3 57 1 00072 7470 Digitized by the Internet Archive in 2017 with funding from BHL-SIL-FEDLINK ■ - -i.- I ■■ ; . t. ’ fr .- . I . https://archive.org/details/histoirenaturelle7muls DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE ETON. QfJiJ 1 f C, ^ ^ QL S 75 \j.7 Lyon. — Impr. de F. DUMOULIN, rue St. -Pierre, îo. INTRODUCTION. n£T£RO]»iÉiis;s. DEUXIÈME DIVISION. La deuxième division des Hétéromères de France, a pour caractères: Hanches antérieures oblongues et allongées, obliques ou contiguës. Antennes insérées à découvert ou peu voilées à la base. Ongles rare- ment pectinés et dans ce cas, tête inclinée , soit paraissant appliquée contre le prothorax, soit séparée de lui par un nodule ou sorte de cou, mais non enfoncée dans ce segment. Les insectes de la division précédente, les premiers Lali^ènes du moins, destinés par leur défaut d’ailes à une existence toute terrestre, avaient besoin d’une conformation en harmonie avec leur genre de vie. Obligés de chercher une retraite soit dans le sol, soit sous divers corps chargés de les cacher ou de leur offrir un abri durant leur repos, les joues forment sur les côtés de leur tête un rebord plus ou moins lar.-. ge, qui parfois se prolonge sur les yeux en forme de canthus poqr'.; protéger ces organes de la vision. Leurs pieds, uniquement desürfes ’à la marche, ont les hanches de dé.Vaht glbblileuses et le plu$ s^ve'iït; séparées par le prosterniim. '«•; Ici, ces hanches qui déjà. chez lés dèriîjer'ÿPectinipèdes ont.ojfert des ' modification* dans leur forme, sont oblongues ou allongées,^ obliques et presque toujours contiguës, 'pour riéjiondre aux besoins d’une vie de relation différente, et les antenhfe.Wnt insérées à découvert, ou à peine voilées à leur base par un rebord à peine indiqué. - yinnales rie la Société Linnéenne. ^3 î94 HÉTéaoMÈr.ES. Ces derniers Héléromères peuvent être répartis dans les Tribus suivantes V I— ^ O 3s pa T(îte toujours engagée dans le prolliorax : plus étroite que celui ci ; le plus souvent verticale ou inclinée. Antennes insérées vers le milieu du côté interne des yeux : ceux.-ci, oblongs, situés longitudinale- ment ou obliquement sur les côtés de la tête. Palpes maxillaires généralement longs ; à dernier article plus ou moins allongé. Tête accolée contre le prothorax. c’est-à-dire ne paraissant ni engagée dans ce segment, ni séparée de lui par un nodule ou sorte de cou ; verticale ou inclinée. Prothorax plus large à sa partie posté- rieure ; souvent bissinué à la base. Pieds posté- rieurs ordinairement allongés. Tête penchée. Premier arceau du ventre ordinairement moins long près de l’ori- gine des cuisses que le second. Elyircs larges, surtout après la moitié de leur longueur. Tribus. O -V -TU 3 -OJ Ongles divisés. Tête inclinée ; séparée du ^ protliorax par un nodule ou sorte de , cou. Antennes sétacées ou plus minces vers leur extrémité. Tête penchée ; engagée dans le prothorax ou non séparée de lui par un nodule. Prothorax plus étroit près de sa base que y.ers sa partie antérieure. Corpsordinairement allongé, souvent étroit. prolongée en forme de museau. Antennes grossissant plus ou moins vers l’extrémité ; insérées en devant des yeux : ceux-ci, semi-globuleux. BARBIPALPES. LONGIPÈDE3. l.ATIPEKKES. Tête verticale ou inclinée; le plus souvent séparée du prothorax par un nodule ou sorte de cou. Premier arceau du ventre ordinairement plus long vers l’origine des cuisses que le deuxième. Elytres de largeur médiocre. C0M.1GÈRES. VESICANTS. ANGDSTIPENNES. ROSTRlFÈREï. BAF.niI’Al.PES. 195 TRÏBU DES BARBIPALPES Caractères. Tête non prolongée en devant en forme de museau ; toujours engagée dans le prothorax ; plus étroite que celui-ci ; le plus souvent verticale ou inclinée. Antennes insérées vers le milieu, ou sou- vent un peu après, du côté interne des yeux ; ceux-ci oblongs, situés longitudinalement ou obliquement sur les côtés de la tête , rarement d’une manière subtransversale. Palpes maxillaires généralement longs, souvent inclinés ; à dernier article plus ou jnoins allongé , le plus souvent en forme de contre ou de hache. Hanches antérieures obliques ou allongées, le plus souvent contiguës ou non séparées par un proster- num aussi saillant qu’elles. Fni/re de cinq arceaux, ou offrant rarement chez quelques çP une partie du sixième arceau visible. Tarses antérieurs et intermédiaires de cinq articles : les postérieurs de quatre. Ongles ordinairement simples ; rarement armés d’une dent. De tous les caractères particuliers à ces Ilétéromères, la longueur de leurs palpes maxillaires souvent pendants ou inclinés, comme la barbe d’un vieillard, semble leur signe le plus distinctif,et justifier le nom de Barbipalpes donné aux insectes de cette tribu. Etude des parties extérieures du corps. Les pièces dont se compose l’enveloppe extérieure du corps de ces petits animaux offre, comme dans toutes les autres tribus, des modifica- tions plus ou moins sensibles qui concordent avec le genre de vie de ces insectes. La tête , parfois simplement penchée, le plus souvent subperpendicu- laire ou inclinée, se rapproche ordinairement soit de la forme arrondie, soit de celle d’une sorte de triangle tronqué en devant et presque éc^ui- latéral ; mais d’autres fois elle est plus ou moins brusquement rétrécie en devant, à partir du bord antérieur des yeux. En général elle s’en- fonce profondément dans le prothorax,quelquefois au point d’être voilée par ce dernier comme par un capuchon, quand l’insecte est examiné BAHBTPALPES. i9G perpendiculairement en dessus ; chez quelques espèces au contraire, comme les Mélandryes en offrent l’exemple, elle se dégage sensible- ment du segment thoracique. Le labre^ toujours très-visible, affecte habituellement la forme d’un parallélogramme Iransverse, parfois faiblement échancré au milieu de son bord antérieur. Les mandibules^ cornées, courtes, très-arquées, voilées par le labre ou ordinairement peu visibles dans l’état de repos, sont tantôt en pointe, tantôt bidentées à l’extrémité, et parfois armées en outre, près de celle-ci, d’une autre dent qui les semble montrer tridentées en devant. Les mâchoires sont presque membraneuses et divisées en deux lobes, dont l’extérieur presque droit, chez quelques-uns, courbé sur l’interne chez le plus grand nombre , est généralement plus gros et plus cilié. Les palpes maxillaires, habituellement allongés, souvent pendants ou inclinés, sont composés de quatre articles, dont les trois premiers of- frent dans leur conformation plus de diversité que chez la plupart des insectes des autres tribus. Le dernier, comprimé et plus ou moins allongé, est tantôt en forme de cône, comme dans lesConopalpes; tantôt subparallèle dans sa moitié basilaire et obliquement coupé dans la seconde, comme chez les Tétratomes ; tantôt enfin il affecte la figure d’un coutre ou d’une hache. Souvent alors son bord inférieur ou le plus long est membraneux ou presque pulpeux et creusé d’un sillon longitudinal, indiquant que le bord de chacun des côtés cornés est resté libre dans ce point, ou ne s’est qu’imparfaitement soudé à son pareil. Le menton, toujours assez étroit pour laisser à découvert la base des mâchoires, s’élargit d’arrière en avant chez les uns , se montre presque carré ou parallélipipède chez les autres, avec son bord antérieur entier ou peu échancré. La languette, membraneuse ou d’une faible consistance,est souvent presque entière ; d’autres fois échancrée, comme chez les Osphyes. Les palpes labiaux, toujours courts, cachés chez un grand nombre, par suite de l’inclinaison de la tête et de son rapprochement de la poitrine, sont composés de trois articles dont le dernier est ordinaire- ment le moins gros. Les joues, en général peu développées, n’entament quelquefois pas les yeux d’une manière sensible ; chez quelques-uns, comme chez les Serropalpes, elles forment une sorte de sillon, élargi d’arrière en avant, que semble rendre plus prononcé le bord latéral et tranchant du front. INTRODUCTION. 197 L'épistomc est toujours transverse et séparé du labre et du front par un sillon ou du moins par une suture plus ou moins distincte. Le front, parfois très-rélréci parles yeux, comme quelques Orchésies en olîrent l’exemple, montre chez les autres une étendue variable. Les yeux, situés sur les côtés delà tête, y aiï’ectent une direction un peu variable. Chez les uns , ils suivent à peu près la ligne longitudi- nale des côtés ; chez d’autres , ils vont s’écartant l’un de l’autre vers leur partie antérieure, et se montrent ainsi plus ou moins obliques ; plus rarement ils se rapprochent de la disposition transversale ; jamais hémisphériques, comme chez les derniers Hétcronières , ils sont le plus souvent oblongs ou ovalaires, soit entiers, soit faiblement échan- crés par les joues vers le milieu de leur côté interne ; d’autres fois cette échancrure plus profonde leur donne la figure réniforme. A peine sail- lants et parfois même en partie voilés par le bord antérieur du protho- rax, chez les espèces lucifuges , comme chez les Orchésies et les Hallomènes, ils jouissent de toute leur liberté et se montrent sensible- ment proéminents chez les espèces diurnes, comme on le voit chez les Mélandryes. Les antennes, à base toujours découverte ou à peine ombragée par le bord très-légèrement saillant du front, sont insérées vers le milieu, soit un peu avant, soit un peu après, du côté interne des yeux. Tantôt elles sont presque attenantes au bord entier de ces organes ; tantôt elles naissent dans la sinuosité de leur échancrure. Souvent plus ou moins courtes, elles se prolongent rarement comme chez les Osphyes jusqu’au delà de la moitié de la longueur du corps. Quelle diversité n’offrent-elles pas selon les genres ! Grêles et presque sétacées chez les Serropalpes , subfiliformes et plus épaisses chez les Dircées , elles grossissent très-faiblement chez les Mélandryes et les Hypules ; sont presque fusiformes chez les Eumorphes ; se terminent chez d’autres par une massue soit renflée dans son milieu, comme chez les Orchésies, soit brusquement presque égale et perfoliée comme chez les Télra- tomes. Sous le rapport de la longueur et de la forme de leurs articles, elles fournissent des différences souvent caractéristiques ; ainsi les deuxième , troisième et quatrième articles ont des proportions varia- bles suivant les genres. Les articles sont allongés chez les Serropalpes ; courts et presque monilifoiines chez les Abdères ; en général, ils sont au nombre de onze et souvent même le dernier est appendice ou comme composé de deux articles soudés ; ils sont réduits à dix, chez les Cono- palpes. Le prothorax, habituellement plus large que long, montre parfois à 198 BARBIPALPES. cette règle des dispositions exceptionnelles. Sa figure offre des varia- tions nombreuses ; en demi-cercle chez les Eustrophes , en ogive chez les Orchésies , en trapèze chez les Mélandryes , il passe presque au carré chez les Hypules, et se rapproche de l’ovale transversal chez les Osphyes. Dans les premières de ces formes, ses angles antérieurs s’inllé- chissent et restent invisibles en dessus ; ses bords latéraux s’émoussent en devant, se montrent tranchants seulement dans leur moitié posté- rieure, et fournissent par là des caractères faciles à utiliser. Chez plusieurs, comme chez les Eustrophes et les Orchésies, il voile de son bord antérieur la tête qu’il embrasse comme une sorte de capuchon , chez d’autres, comme les Riélandryes, il la laisse plus ou moins dégagée? ordinairement il offre à la base sa plus grande largeur ; quelquefois comme chez les Osphyes et surtout les Mycétomes, il se rétrécit un peu au devant d’elle. Ses angles de derrière, souvent vifs et prononcés, se prolongent parfois en arrière comme chez les Eustrophes, ou d’autres fois s’arrondissent comme chez les Osphyes. A son bord postérieur ou près de celui-ci, il est à peu près de la largeur des élytres ; tantôt ce bord est presque en ligne droite, tantôt il est plus ou moins sensible- ment bissinué. Quelquefois, au devant de chaque sinuosité ou près d’elle, il est creusé d’une fossette profonde, comme chez les Hypules et les Marolies. Ses côtés, le plus souvent sans rebord, en montrent un chez les Tétratomes ou se relèvent en gouttière chez les Osphyes. Plus ou moins convexe, chez les uns, seulement en devant, il se rapproche chez d’autres, de la surface presque plane. Sa ligne médiane est rare- ment sillonnée. Souvent garni de poils fins et soyeux, il est d’autres fois complètement glabre. Chez plusieurs , les intervalles de ses points semblent offrir l’apparence de fines écailles. L’écuss07i , toujours apparent, montre toutes les transitions entre le triangle et le carié transverse. Les è/y/res, toujours libres, voilent chez presque tous des ailes bien développées. Leur forme varie un peu ; parfois presque parallèles jus- que près de l’extrémité, elles commencent souvent à se rétrécira partir de la moitié ou un peu plus ; d’autres fois elles vont s’élargissant sensiblement vers les deux tiers. En général leur convexité est médiocre ou assez faible. Elles n’offrent souvent point de traces de fossette humé- rale, elles montrent rarement leur surface glabre ; tantôt sans stries comme chez les Osphyes et les Conopalpes, tantôt unistriées ou rayées de stries assez faibles, mais d’autres fois celles-ci sont plus prononcées, comme les Mélandryes et les Mycétomes en offrent des exemples. Leur repli toujours étroit se réduit généralement à une tranche INTRODUCTIOIV. 199 avant son extrémité , et fréquemment k partir des hanclies posté- rieures. Le dessousdii cor/?s,dontréLiule est généralement trop délaissée, fournit des caractères importants. Les hanches antérieures par suite de leur allongement, ont de la tendance à se rapprocher, à comprimer, à annihiler le prosternum^ ([ui le plus souvent ne les sépare pas d’une manière visible ; quelquefois cependant , comme chez les Hallomènes et quelques autres , il leur empêche d’être contiguës et se montre aussi saillant qu’elles. Le mésosternum , ordinairement rétréci d’avant en arrière et terminé en pointe, est à peu près parallèle dans sa seconde moitié chez les Mycétomes. Sa longueur proportionnelle fournit des caractères qui ne doivent pas être négligés ; prolongé à peu près jusqu’à l’extré- mité des hanches chez les Dircées proprement dites , il se distingue par son raccourcissement chez les Xylites. Les postépisternums ou épisternums du postpectus habituellement allongés , sont tantôt presque parallèles, comme chez les Mélan- drycs, tantôt rétrécis progressivement d’avant en arrière et terminés en pointe obtuse ; rarement tronqués, comme chez les Eustrophes. h’épimère postérieure est souvent peu distincte. Le ventre^ ordinairement de cinq arceaux, laisse rarement apparaître une faible portion du sixième, comme chez les . 304. ORCHÉsiENS. — Euslrophus. 221 longueur. Hanches postérieures moins développées dans le sens de la longueur de l’insecte, que le premier arceau ventral. Cuisses compri- mées. Tibias parallèles ; comprimés, les postérieurs plus longs que le premier article des tarses des mêmes pieds ; munis d’éperons non pectinés en dessous, égaux à peu près au tiers de la longueur du pre- mier article des tarses. Tarses à pénultième article entier : le premier des postérieurs aussi grand que tous les suivants pris ensemble. Corps ovalairé ou oblong. Ces insectes paraissent vivre à toutes les époques de leur vie active dans les substances cryptogamiques. La larve de la seule espèce connue n’a pas encore été décrite. 1. E. dcrmcstoîdcs ; Fabricujs. Ovalaire ou oblong ; médiocre- ment convexe ; noir ou d’un noir châtain ; ponctué d’une manière fine, ruguleuse ou presque squammiforme ; garni en dessus de poils fauves, fins, soyeux et couchés. Palpes, antennes et pieds, d’un rouge brun. Elytres à dix stries très-légères ou à dix rangées striaUs de points graduellement plus faibles d’avant en arrière, Mjrcetophagus dermestoides , Fabr. Entom. Syst. t. 1,2. p. 498, 5. — Id. Sysl, Eleulh. t. 2, p. 568, 1 3. — Ouv. Encycl Méili. t. 8 (1821), p. 71, -14. Euslrophus dermestoides, Illig. Mag. t. 6 (1807), p. 365. — Latr. Gener. t. 4, p. 379. — D* Casteln. Hist, nat. t. 2,p. 218. — L. Redtenb. Faun. austr. p. 610. Long. 0,0056 à 0,0061 (2 1/2 à 2 3/4 1,). Larg. 0,0029 à 0,0032 (1 1/3 à 1 2/5 I.) Corps ovalaire ou oblong; obtusément arqué longitudinalement; médiocrement convexe ; en dessus, noir ou d’un noir châtain ; ponctué d’une manière fine, ruguleuse ou faisant paraître les intervalles presque squammiforrnes : chaque point donnant naissance à un poil fauve, fin, soyeux, couché. Tête petite. Palpes et antennes d’un rouge brun ou d’un brun rouge. Prothorax obtusément arqué en devant ; à angles antérieurs presque nuis, inclinés et invisibles en dessus ; à côtés déclives, sans rebords, et tranchants en dessous sur toute leur longueur ; paraissant, vu en dessus, par l’effet de la déclivité de ses bords, en demi-cercle près d’une fois plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; rayé au devant de son bord postérieur et pa- raissant, par-là, muni d’une sorte de rebord moins étroit dans son milieu que près des côtés ; obtus au devant de l’écusson et sinué près de chaque angle postérieur : chacun de ceux-ci, dirigé en arrière et embrassant un peu les angles huméraux des élytres ; peu convexe sur 222 BARBIPALPES. le dos, convexement déclive sur les côtés. Ecusson en triangle subé- quilatéral ; à côtés un peu curvilignes. Elylres à peine moins larges en devant que le pi'oLhorax à ses angles postérieurs; près de trois fois aussi longues que lui ; graduellement et presque insensiblement rétrécies jusqu’aux deux tiers, en ogive obtuse ou subarrondies à l’extré- mité ; rebordées ; peu convexes sur le dos, convexement déclives sur les côtés ; à dix stries très-légères, ou plutôt à dix rangées striales de points moins petits en devant, graduellement plus légers et moins apparents postérieurement , longitudinalement séparés les uns des autres par un espace à peine plus grand que leur diamètre ; offrant en outre une rangée rudimentaire prolongée depuis l’écusson jusqu’au tiers environ de la longueur. Intervalles plans; ponctués et garnis de poils comme le reste du dessus. Dessous du corps noir ou d’un noir châtain, parfois brun châtain ; peu pubescent sur la poitrine; garni sur le ventre de poils plus apparents, souvent d’un fauve mi-doré à certain jour. Pieds bruns, d’un brun rouge ou d’un rouge brun. Postépisternums trois fois aussi longs ou un peu plus qu’ils sont larges dans leur milieu. Cuisses anterieures et intermédiaires presque parallèles; les postérieures, un peu arquées. Cette espèce, assez rare en France, se trouve principalement dans les parties froides ou montagneuses. Elle a été prise, par M. le capitaine Gaubil, dans les environs de Bitche, en Alsace. Genre Orchesia^ Orchésie ; Latreille (*j. ( ifyjou.a.i, je saufe ). Caractères. Antennes insérées vers le milieu ou un peu avant du côté interne des yeux , dans une échancrure de ces organes ; assez courtes ; de onze articles ; le deuxième à peine moins long que le troisième : les quatrième à dixième un peu moins longs que larges ; les cinq derniers constituant une massue ; le dernier, plus long que large, souvent rétréci ou comme appendicé à son extrémité. Tête petite; inclinée; voilée presque entièrement par le bord antérieur du prothorax, quand l’insecte est vu perpendiculaire- ment en dessus. Mandibides bifides. Palpes maxillaires allongés ; à arti- cles serrés : le troisième, court, transverse ; le quatrième cultriforme. Fena; longitudinalement situés sur les côtés de la tête; peu ou point (') Liteeille, Gener. t. 2, p. 193. — Id, t. 4, p. 379. ouciiÉsiENS. — Oi’cliesia. 223 saillants ; échancrés vers le milieu de leur côté interne. Prolhorax arqué en devant; à côtés tranchants dans leur moitié postérieure seulement. Repli des élytres latéral. Proslcrnum séparant les hanches de devant ; aussi saillant qu’elles. Mésosternum prolongé entre les hanches, en se rétrécissant graduellement. Posté pisternums rétrécis d’avant en arrière, terminés en pointe obtuse. Pieds postérieurs allongés. Hanches posté- rieures à peu près aussi développées, dans le sens de la longueur de l’insecte, que le premier arceau ventral. Cuisses postérieures compri- mées; un peu arquées, subéchancrées dans la seconde moitié de leur arête inférieure; cette arête tranchante, écointée ou subcanaliculée postérieurement, pour permettre au tibia, dans la flexion , de se loger en partie sous elle. Tibias postérieurs plus courts que le premier article des tarses des mêmes pieds. Eperons des tibias antérieurs courts : ceux des intermédiaires et des postérieurs pectinés d’un côté : les intermédiaires médiocres : les postérieurs au moins aussi longs que les deux tiers du premier article des tarses postérieurs. Tarses antérieurs assez épais, subparallèles : les derniers graduellement rétrécis ; avant- dernier article des antérieurs et des intermédiaires presque bilobé, avancé en forme de sole sous l’article suivant : avant-dernier article des tarses postérieurs entier. Corps arqué longitudinalement, rétréci postérieurement. Les Orchésies, soit dans leur jeune âge, soit sous leur forme parfaite, vivent aux dépens des substances cryptogamiques, principalement de celles qui s’attachent en parasites aux troncs des arbres. Dans leur dernier état, grâces à leurs pieds postérieurs plus longs, à leurs quatre derniers éperons pectinés, et dont les derniers surtout sont si allongés, elles jouissent de la faculté de bondir, c’est-à-dire d’envoyer leur corps à une certaine distance. Leurs hanches de derrière ont reçu un développement remarquable, pour concourir à ces actes, en fournissant aux muscles chargés de faire mouvoir la cuisse des points d’attache plus nombreux. a Yeux séparés l’un de l’aulre, dans leur point le plus rapproché, par un espace à peine plus grand que le tiers de celui compris entre la base dos deux antennes. Trois derniers articles des antennes plus longs chacun et plus gros que le huitième. 1. O. micans; Panzer. Corps ordinairement d’tin brun de poix^ généralement plus clair, fauve ou d’un fauve brunâtre à l’extrémité; ruguleusement ponctué ; pubescent et soyeux en dessus. Trois derniers articles des antennes plus longs, formant avec les deux précédents une 224 EARB1PALPE8. massue fusiforme. Yeux séparés, dans leur point le plus rapproché, par un espace à peine plus grand que le tiers de l'espace compris entre les antennes. Pieds souvent plus clairs que le reste du corps. Megatoma picea, Herbst. Naturs. t. 4, p. 97. 5. pl. 39. fig. 5, a, b, c. Dermestes piceus, Panz. Enlom. German. p. 97. 11. Hallomenus micam, Panz. Fauii. Germ. 16. 18. — Id. Ent. Germ. p. 370. 2> — Illig. Kaef. Pr. p. 135. 3. — Payk. Faun. Suec. l. 2. p. 181. 2. — Gyllenh. Ins. Suec. I. 2. p. 532, 6. — Id. t. 4. p, 510. 6. — Sahlb. Ins. Fenn.p. 433, 6. Hallominas micam, Walck. Faun. par. l. 1, p. 173. 2. — Duftscb. Fann. Ausir. t. 2. p. 267. 1. Dircœa micans, Fabr. Syst. Eleulh. t. 2. p. 9l. 11, Mordella boleti, Marsh. Entoin. brit, p. 494. 20. Ânaspis clavicornis, Latr. Hisl. nat. t. 10. p. 417. 1. Orchesia micans, Latr, Gener. t. 2. p. 193. 1. — Schômh. Synon. Ins. t. 2. p. SI. 1. — Lamarck, Anim. s. vert. t. 4, p. 386. 1 . — Goldfoss, Handb. p. 333. — Gcérin, in Dict. class. d’hisi. nat. t. 12. p. 301. — Cdrtis, Brit. Enlom. t. S. 197. — Zetterst. Faun. lapp. p. 285. 1. — Id, Ins. lapp. p. 164. 1. — Steph. Brit. Entom. t 5. p. 41. 1. — Id. Manual, p. 330. 2390. — De Castei.n. Disl. nat. t. 2. p. 247. 1. — L. Rkdthnb. Faun. aust. p. 611. Long. 0,0039 à 0,0050 ( 1 3/4 à 2 1/4 !. ). Larg. 0,0014 à 0,0016 (2/3 à 7/10 1. ). Corps oblong ; longitudinalement arqué ; médiocrement ou faible- ment convexe ; ordinairement brun ou d’un brun de poix, générale- ment plus clair ou d’un brun fauve ou fauve vers l’extrémité, parfois presque entièrement de cette dernière couleur ; ponctué d’une manière fine, ruguleuse, faisant paraître les intervalles presque squammifor- mes : chaque point donnant naissance à un poil fauve, soyeux, fin et couché. Tête, palpes et antennes d’un fauve brunâtre, fauves ou d’un fauve testacé : les antennes, à premier article renflé : le deuxième plus gros et un peu plus court que le troisième, comme lui un peu plus long que large : les quatrième a huitième, plus larges que long ; les neuvième et dixième au mtins aussi longs chacun que le troisième: le onzième, le plus long, rétréci en pointe à son extrémité : les trois derniers plus longs chacun et plus gros que le huitième, constituant avec les deux précédents qui sont courts une massue subfusiforme, offrant vers le quart basilaire du dernier sa plus grande largeur. Yeux bruns; séparés l’un de l’autre, dans leur point le plus rapproché, par un espace à peu près égal au tiers du diamètre transversal de l’un d’eux, à peine plus grand que le tiers de l’espace compris entre les antennes, à leur base. Prothorax obtusément arqué ou subarrondi en oncHÉsiENS. — Orchcsia. 225 devant; à angles antéi-ieurs presque nuis, inclinés et invisil)les eu dessus; élargi en ligne courbe un peu irrégulière sur les côtés, ollranl vers les angles postérieurs sa plus grande largeur ; d’un tiers environ moins long sur son milieu qu’il est large à la base; tronqué ou obtus et un peu prolongé en arrière sur le cinquième ou sur le quart rné- diaire de celle-ci, légèrement sinué de chaque côté de cette troncature, avec les angles postérieurs un peu courbés en arrière; médiocrement convexe en devant, peu convexe en arrière; parfois marqué d’une légère fossette au devant de chaque sinuosité basilaire, rendant celles-ci moins indistinctes ; brun ou d’un brun fauve ; pointillé; garni -de poils fauves. Ecusson en demi-cercle plus large que long et un peu obtus postérieurement. Elytres, en devant, de la largeur du protboiax à ses angles postérieurs; quatre fois au moins aussi longues que lui; à peine élargies depuis la base jusqu’à leur milieu; rétrécies ensuite jusqu’à l’angle suturai; peu convexes sur le dos; relevées à la suture ou munies d’une sorte de rebord suturai, plus apparent depuis le quart ou le tiers de leur longueur à peu près jusqu’à l’extrémité, paraissant, par là, rayées d’une sorte de strie juxta-suturale. Dessous du coiys d’un rouge brun ou d’un fauve brun ou brunâtre ; finement ponctué ; parcimonieusement pubescent. Mésosternuiu presque pa- rallèle ou graduellement moins étroit. Postépisternums trois fois Siussi longs qu’ils sont larges à la base. Pieds d’un brun fauve, fauves ou d’un fauve testacé, surtout sur les jambes et sur les tarses : premier article des tarses postérieurs à peu près ou à peine aussi long que tous les suivants réunis. Cette espèce paraît habiter presque toutes les parties de la France. Elle vit dans les bolets parasites des chênes, des noyers, des sapins, etc. M Guérin, dans le Dictionnaire classique d’histoire naturelle, t. 12, p. 301, a le premier fait connaître les premiers états de cet insecte. Sa larve a été décrite depuis par MM. Waterhouse (*), Braselmann (2} et plus complètement par MM. Chapuis et Candèze (®). Elle n’est pas bien rare dans les environs de Lyon. (1) Enlomolog. Magaz. t. 3. (1834), ri. 9. p. 376. pl. 10. fig. 2. (2) Verliaiidl. (1er Naliirforsch. Vereiii de Preuss-Rheio!. t. i, p. 17. P) Catalogue des Larves dis Coléoptères, p. 180. pl, 6. fig. 8. 8, a et 8, 1)’, détails. 43 Annales de la Sociéié Linnéenne. 226 BARBIPALPES. aa. Yeux séparés l’un de l’autre, dans leur point le plus rapproché, par un espace plus grand que la moitié de celui compris entre les antennes: quatre derniers articles de celles-ci plus longs chacun que le septième, P. Elytres unicolores. 2. O. sc|iîcota; Rosenhaber. Corps ordinairement brun sur la tête, fauve ou d’un brun fauve sur le prothorax et les élytres; ruguleusement pointillé et garni de poils soyeux. Quatre derniers articles des antennes plus longs chacun que le septième, formant une massue grossissant jusqu’à la moitié du dernier. Yeux séparés, dans leur point le plus rapproché, par un espace égal à plus de la moitié de celui compris entr e les antennes. Prothorax bissubsinué à la base; creusé vers chaque sinuosité d’une fossette profonde. Dessous du corps brun ou fauve. Pieds fauves ou d’un fauve testacé, Orchesia sepico/a, RosENHAUrn, Beilrag. zur Irisekten-Faun. Europ. 1» cah. (-1847,) p. 52. ( suivant le tyjje, obligeamment communiqué par l’auteur ). Long. 0,0053 ( 1 1/2 l.)Larg. 0,0011 à 0,0013 (1/2 à 3/5 I.) Corps oblong; longitudinalement arqué; médiocrement ou faible- ment convexe; d’un brun fauve ou d’un fauve brun sur la tête, fauve sur le prothorax et sur les élytres ; ponctué, d’une manière fine, ruguleuse, faisant paraître les intervalles presque squammiformes ; chaque point donnant naissance à un poil fauve, fin, couché. Tête brune ou d’un brun fauve. Palpes d’un testacé pâle. Antennes d’un testacé pâle à la base, plus obscur à l’extrémité ; à premier article renflé : le deuxième un peu plus gros et au moins aussi long que le troisième, comme lui un peu plus long que large ; les quatrième à septième plus larges que longs : les huitième à dixième, plus longs chacun que le troisième : les quatre derniers constituant avec le pré- cédent, qui est court, une massue presque fusiforme ou plutôt grossissant graduellement jusque vers la moitié du onzième : celui-ci, le plus long de tous, rétréci en pointe à son extrémité. Yeux bruns ; séparés l’un de l’autre, dans leur point le plus rapproché, par un espace à peu près égal au diamètre transversal de l’un d’eux, égal environ aux deux tiers de celui compris entre les antennes, à leur base. Prothorax obtusément arqué ou subarrondi en devant; à angles antérieurs inclinés et invisibles en dessus ; élargi sur les côtés en ligne courbe assez régulière, offrant sa plus grande largeur vers les angles posté- rieurs ou plutôt un peu au devant; d’un tiers environ plus large à la ORCiiiisiENS. — Orriiesia. 227 base qu’il est long sur son milieu ; presque en ligne droite à son bord postérieur, avec les angles un peu courbés en arrière, à peine plus prolongé en arrière sur le tiers médiaire de ladite base, et à peine sinué de chaque côté de cette partie qui est plus sensiblement en ligne droite ; médiocrement convexe en devant, peu convexe en arrière ; marqué d’une fossette très-prononcée , vers chaque subsinuosité basilaire, c’est-à-dire vers chaque quart externe environ de la base ; cette fossette avancée jusqu’au tiers ou aux deux cinquièmes posté- rieurs de la longueur; fauve; pointillé ; garni de poils concolores. Ecusson plus large que long, un peu rétréci d’avant en arrière, obtu- sément tronqué à l’extrémité ; fauve ou d’un fauve nébuleux ; pointillé ; pubescent. Elytres, en devant, au moins de la largeur du prothorax à ses angles postérieurs ; quatre à cinq fois aussi longues que lui ; à peine élargies depuis la base jusqu’à leur milieu, rétrécies ensuite jusqu’à l’angle suturai ; peu convexes sur le dos ; relevées à la suture, ou munies d’une sorte de rebord suturai, moins distinct près de la base et prolongé à peu près jusqu’à l’extrémité, paraissant, par là, rayées d’une strie juxta-suturale ; fauves ou d’un fauve testacé plus clair vers leur extrémité ; pointillées ; garnies de poils fauves, soyeux, fins et couchés. Repli réduit à une tranche presque à partir des hanches postérieures. Dessous du corps ordinairement d’un fauve brun ou brunâtre ; finement ponctué : parcimonieusement pubescent. Méso- sternum graduellement rétréci. Postépisternums quatre fois au moins aussi longs qu’ils sont larges dans leur milieu. Pieds fauves ou d’un fauve testacé : premier article des tarses postérieurs au moins aussi longs que tous les suivants réunis. Cette espèce habite les parties froides ou montagneuses de quelques- unes de nos provinces. Elle a été prise dans les Alpes de la Grande- Chartreuse par M. Fondras , et dans les montagnes du Bugey par M. Cl. Rey. Obs. Elle se distingue de VO. micans par sa taille plus petite ; par le huitième article de ses antennes à peu près aussi long que le neu- vième ; par son prothorax creusé de deux fossettes longitudinales très- marquées, vers chaque quart externe de sa base ; par l’espace inter- oculaire. p(î. Elytres ornées de bandes noires ou noirâtres. 3. ©. fasciata; Pavkull. Corps oblong ; garni de poils soyeux. Yeux séparés., dans leur point le plus rapproché, par un espace au moins 223 BARBIPALPES. égal à leu7' diamètre transversal. Quatre derniers articles des antennes plus longs chacun que le p7'écédent, et constituant avec celui-ci une massue graduellement plus grosse pisquaux deux tiers du dernier. Pi^othorax hissinué et marqué de deux fossettes., à la base. Elytres d'un fauve testacé ou testacées., parées chacune de trois bandes noires ou brunes : la première., longitudinale, non liée au bord externe, plus avancée dans son tiers médiaire : les deuxième et troismne, transversales : la deuxième, couvrant depuis la moitié jusqu aux doux tiers : la troisième, apicale. Ilallomenus fasciatini, Payk. Faun. Suec. t. 2. p. 182. 4. — kuG. Kaef. Preuss. p. Î 35. 2. — ScHO-Nii. Syn. 1ns. t. 2. p, 52. 2. — Gyllenh. Ins. suec t, 2. p. 531 . 5. — id. t. k. p. 509 5. Orchf.nin fasciala, Zetterst. Faun. lapp. p. 285, 2. — Id. Ins. laf'p. p. 164. 2. — Stei'H. 51an. p. 331. 2592. — L. Dufour, Excnrs, entom. p. 67. 4 1 1. — L. Redtenb. Fann.^auslr. p. 611. Long. 0,0045 (2 1.). Larg. 0,0015 (2/3 I.) Co}'ps oblong ; longitudinalement arqué ; médiocrement ou faible- ment convexe ; ponctué d’une manière line, ruguleuse, faisant paraître les intervalles presque squammiformes : chaque point donnant naissance à un poil fm, soyeux, couché, fauve ou d’un fauve obscur sur les parties foncées, d’un fauve cendré sur les bandes testacées des élylres. Tcte fauve ou d’un fauve testacé. Palpes et antennes ordinaire- ment de cette dernière teinte : les antennes, à premier article peu renflé, presque d’égale grosseur : le deuxième, un peu plus court que le troisième : les cinquième et sixième presque de même grosseur ; le septième un peu plus gros de la base à l'extrémité : les quatre derniers plus longs chacun que le septième , et formant avec celui-ci une massue subcomprimée, grossissant graduellement un peu jusqu’aux deux tiers du dernier article : celui-ci en ogive obtuse à son extrémité. Yetix bruns ; séparés l’un de l’autre, sur le milieu du front, par un espace à peine égal au diamètre de l’un d’eux, quand l’insecte est vu en dessus, ou un peu moins grand que ce diamètre, égal environ aux deux tiers de l’espace compris entre les antennes, à leur base. Protho- rax oblusément arqué en devant; élargi en ligne courbe un peu irrégulière sur les côtés ; à angles antérieurs presque nuis et invisibles en dessus ; élargi en ligne courbe un peu irrégulière sur les côtés ; offrant vers les angles postérieurs sa plus grande largeur; d’un tiers environ moins long sur son milieu qu’il est large à la base ; tronqué ou obtus et un peu prolongé en arrière sur le cinquième ou le quart ‘229 oiiCHÉsiENS. — Oi'chesid. médiaire de celle-ci ; l'aiblenienl sinué entre le milieu de son boid postérieur et les angles ; ceux-ci, émoussés, presque rectangulaires ou à peine dirigés en arrière ; convexe en devant, peu convexe en arrière ; rayé, au devant de chaque sinuosité basilaire, d’un sillon longitudinal assez faible ou un peu obsolète, avancé jusqu’au tiers postérieur de la longueur ; ordinairement d’un noir brun ou d’un brun noir, avec le bord antérieur passant souvent au brun rouge ou au fauve brunâtre, quelquefois entièrement fauve, quand la matière colorante ne s’est pas suffisamment développée ; ponctué et garni de poils comme il a été dit. Ecusson obtusément arqué en arrière ; une fois plus long que large. Elytrcs, en devant, de la largeur du prothorax à ses angles postérieurs ; quatre fois environ aussi longues que lui ; à peine élargies depuis la base jusqu’à leur milieu; rétrécies ensuite; peu convexes sur le dos; ordinairement testacées ou d’un roux testacé, parées chacune de trois bandes noires ; la première, plus longue que large, liée à la suture du cinquième aux deux cinquièmes de la longueur, non prolongée jusqu’au bord externe, comme composées de trois taches longitudinales, parallèles ; la médiane d’un tiers plus prolongée en avant que les autres, avancée jusque près de la base : les deuxième et troisième transverses : la deuxième, couvrant de la moitié aux deux tiers de la longueur : la troisième, apicale ; ponctuées comme il a été dit ; garnies de poils fauves sur les parties obscures, testacées sur les parties de cette couleur. Dessous du corps d’un brun rouge ; luisant; pointillé; garni de poils soyeux. Mésoslernum rétréci d’avant en arrière. Postépisternums trois fois environ aussi longs qu’ils sont larges dans leur milieu. Pieds fauves ou d’un fauve brunâtre, avec les cuisses ordinairement plus obscures ou moins claires que les jambes et les tarses. Eperons des tibias postérieurs peu inégaux : le plus long pro- longé jusqu’aux trois quarts de la longueur du pi’emier article des tarses: cet article au moins aussi long que tous les suivants réunis. Cette espèce, généralement peu commune en France, se plaît principalement dans les parties humides, froides ou montagneuses. Elle vit dans les bolets. Obs. Dans l’état normal, le prothorax et les bandes des élytres sont d’un noir brun ; mais cette couleur varie suivant le développement de la matière colorante, et souvent la teinte se montre dégradée jusqu’à passer au fauve; les parties testacées des élytres sont alors ordinairement plus pâles. Le dessous du corps et les pieds se ressen- tent également alors de ce défaut de matière colorante. 2S0 BABBIPALPES. A celle division se rapporte l’espèce suivaiile, qu’on trouve en Autriche, niais qui n’a, je crois, pas encore été trouvée en France. Kraatz. Corps garni de poils soyeux en dessus ; fauve stcr la tête et sur le prothorax, d’un fauve testacé sur les élytres ; le pro- thorax plus obscur sur la ligne médiane, à deux fossettes basilaires : les élytres ornées sur leur moitié antérieure d’une figure ovalaire, formée par la réunion de quatre taches; dont l’antérieure s’avance presque jusqu’à la base, et postérieurement de deux bandes, noires. Yeux séparés l’un de l’autre, dans leur point le plus rapproché, par un espace plus grand que leur dia- mètre. Massue des antennes de cinq articles, subfusiforme, grossissant jusqu’au tiers basilaire du onzième; les huitième à dixième, plus grands chacun que le septième. Pieds d’un fauve testacé. Orchesia undulata, Kuaatz ; in Entomol. Zeil. I. 14. (1853) p. 255. pl. 3. fig. 3. Orchesia fasdata. Curtis, Bril. entom. t. 5. 1S7? Long.^0,0052 (2 1/5 1.). Larg. 0,0016 (2/5 I. ). Corps oblong ou suballongé. Yeux séparés l’un de l’autre, dans leur point le plus rapproché, par un espace plus grand que le diamètre de l’un d’eux, égal environ aux deux tiers de celui compris entre les antennes à la base. Antennes d’un fauve testacé à la base et à l’extrémité, avec leur partie intermédiaire brune ou noirâtre ; à massue subfusi- forme, grossissant jusqu’au tiers basilaire du dernier article : celui-ci, le plus long, conique dans la seconde moitié. Prothorax tronqué au devant de l’écusson, subsinué de chaque coté de cette troncature ; creusé d’une fossette au devant de chaque quart externe de la base ; plus obscur sur sa ligne médiane et sur ses côtés. Elytres ornées chacune d’une figure ovalaire et de deux bandes noires ou d’un noir brun : la ligure ovalaire couvrant au moins les deux tiers submédiaires de chaque étui, prolongée presque jusqu’à la moitié, formée de quatre taches ; l’antérieure, parallèle, naissant presque de la base, vers le milieu de celle-ci, prolongée presque jusqu’au cinquième de leur longueur ; les deuxième et troisième, linéaires, parallèles ; la deuxième ou interne naissant environ du cinquième de la longueur : la troisième un peu plus avancée : la quatrième ou postérieure, transverse, pro- longée postérieurement en pointe à son angle postéro-interne; la bande antérieure, transversale, naissant un peu après la moitié, couvrant jusqu’aux deux tiers , anguleuse en devant . la bande postérieure , ORCHÉsiEMS. — Orcliesia. 2i5l apicale, couvrant le dernier cinquième. Dessous du corps noir sur les parties pectorales, d’un fauve lestacé sur le ventre. Pieds d’un fauve lestacé : le plus long des tibias postérieurs au moins aussi long que les deux tiers du premier article des tarses; cet article aussi long que tous les suivants réunis. A ce genre se rapporte encore l’espèce suivante, qu’on trouve également en Allemagne, mais qui ne paraît pas avoir été signalée en France. O. «'l'antlicolHs ; Rosenhauer. Aptère; proportionnellement plus large; garnie de poils soyeux; d’un noir brun, en dessus et en dessoits. Antennes, palpes et pieds d’un fauve ou roux testacé. Massue des premières grossissant graduellement jusqu’à la moitié au moins du dernier article : de cinq articles : les huitième à dixième un peu plus longs chacun que le septième. Yeux séparés l’un de l’autre, dans leur point le plus rapproché, par un espace presque égal au diamètre transversal de tous les deux, quand l’insecte est vu en dessus. Prothorax un peu arqué en devant, à la base ; sans fossettes basilaires. Orcliesia grandkollis, Rosenhauer, beitr. zur Insekteii-Fami. Eiirop. 1»'' cali. p. 35. ( suivant le type ) . I.ong. 0,0045 à 0,0051 (2 52 1/41.). Larg. 0,0016 à 0,0019 (2/3 à 3/4 1.). Obs. Cette espèce se distingue des précédentes par son corps pro- portionnellement plus large ; d’un noir brun, en dessus, avec les bords du prothorax et des élytres paraissant parfois d’un brun rougeâtre : par l’espace séparant les yeux dans leur point le plus rapproché, plus large, à peu près égal au diamètre transversal des deux yeux ou du moins de leur partie visible en dessus : cet espace d’un cinquième , ou d’un quart moins large que celui qui sépare les antennes à la base ; par le prothorax proportionnellement moins long ou plus large, offrant plus sensiblement vers les trois cinquièmes de la longueur sa plus grande largeur; offrant les angles postérieurs prolongés en arrière, et paraissant, par là, coupé en arc dirigé en devant, à la base, ou à peine anguleusement prolongé en arrière au devant de l’écusson ; sans fossettes basilaires ; par ses ailes nulles ou rudimentaires. 232 BARBIPALPES. DEUXIÈME BRANCHE. HALLOMÉNAÎRES. Caractères. Eperon des tibias postérieurs très-courls. Tibias postérieurs ni denticulés, ni armés d’éperons pectinés. Ils se réduisent au genre' suivant : Genre Hallomenus, Hallomène ; ( Helwig) Panzer (*). ( àXXQuai, je sau!e). Caractères. Antennes de onze articles ; insérées dans l’échancrure des yeux; subcomprimées; à peu près de même grosseur à partir du quatrième article ; le deuxième, de moitié au moins plus court que le suivant ; le troisième plus long que les quatrième à dixième : ceux- ci faiblement élargis de la base à l’extrémité, paraissant, par là, légère - ment dentés, à peine aussi longs qu’ils sont larges à l’extrémité : le onzième, ovoïde, rétréci dans sa seconde moitié ou comme appcndicé ou formé de deux articles soudés. Palpes maxillaires à dernier article plus grand, comprimé; subparallèle; obliquement tronqué à son extrémité. Yetix très-échancrés à leur côté interne ; natablement séparés l’un de l’autre, dans leur point le plus rapproché. Prothorax élargi d’avant en arrière ; aussi large à la base que les élytres ; peu ou point tranchant en devant sur les côtés. Mésosternum graduellement rétréci en pointe ; aussi longuement prolongé que les hanches posté- rieures. Postépi sternums rétrécis d’avant en arrière. Hanches postérieures obliquement transversales ; plus courtes, au moins sur les côtés, que l’arceau ventral. Cuisses comprimées; presque planes en dessous. Eperons des jambes intermédiaires et postérieures très-courts ; non pectinés. Tarses à articles tous entiers. 1. il. laiîasMca'alïs ; Panzer. Suballongé; médiocrement convexe ; ruguleusement pointillé; garni de poils fins et couchés. Prothorax d’mi testacé roussatre., paré de deux bandes longitudinales noires., raccourcies; marqué au devant de la base de deux lignes enfoncées longitudmales et courtes. Elytres parfois brunes., avec la base et plus longuement la partie (i) Fauu. îrisect, Germaii. initia, cah. 16, (1794.) n” 17. 233 ORCHÉsiENS. — Hallomcnus. humérale d’un testacé roussutre, queUiuefois entièrement d’un fauve rous- sâtre ou testacé ; offrant de légères stries raccourcies à leurs extrémités. Antennes, palpes et cuisses flaves ou d'un flave roussâtre. Dessous du corps d’un testacé roussâtre. Premier article des tarses postérieurs au moins aussi long que tous les suivants réunis. Mordelta “t hnmevalis Rhen, Bemerk. in Sciineider’s Neu. Magaz. p. 258. Elaleroidesboleti, (Kügelakk) in Schneider’s Neu. Magaz. p. 259. Ips elateroides , Kuoela.nm, in Schneider’s Neu, Magaz. p. 259. Hallomenus fcumerafis, Banzer, Faun. gertn. 16. 17. — td. F.ntom. gcim. p. 569. 1- — LATR.IIist. nat. t. 10. p. 354, 1. -Id. Gen. t. 2. p. 194. 1. — Scuonh. Syn. lus. t. 3. p. 51.1. — Lamarck, Aniin. s vert. t. 4. p. 580 1. — Gyi.lenh. lus. suec. l. 2. p.527. t. — ■ Goldfuss, Handbuch. p. 332. — Sahlb. Ins. fenn. p. 451, 1. De Cas- TELN.nist. nat. t. 2. p. 348. I. — Guérin Icon. du Regn. anim. de Cuv. p. 126. pl. 32. fîg, 10. et fig, a à c. détails. — L. Redtenb. Faun. auslr. p. 610. Hallominus bipunctatus, Payk. Faun. suec. t. 2, p. 179. 1 . — Walck. Faun. par. l. 1 . p. 172. 1. Serropalpm { Hallomenui) humevalis, Illig. Kæf. Preus. p. 134. 1. Dircaea humeralis, Fabr. Sysf. Eleuth. t, 2. p. 91. 10. Qinophorus humeralis, (Illig.) Magaz, 1.6, p. 302. 10, Hallominus humeralis, Duftsch. Faun. austr. t. 2. p 268. 2, — âuüoiiin. ni Dict. class. d’îiist. nat, t. 8. p, 25. Var. a. Prothorax testacé, sans taches. Hallominus humeralis, Panz. Entom. germ. [>. 369. 1. Long. 0,0043 à 0,0036 (2 a 2 [U I.). Larg. 0,0011 à 0,0018 (1/2 à 4/5 I,). Corps suballongé ; médiocrement convexe; pointillé d’une manière ruguleuse ou squammuliforme ; garni de poils soyeux, fins et couchés, à peu près de môme couleur que le fond. Tête petite ; subarrondie ; infléchie ; pointillée ; pubescente ; ordinairement brune, parfois d’un fauve obscur ou même fauve : épistome et labre d’une teinte plus claire. Palpes maxillaires d’un llave ou d’un testacé roussâtre. Yeux d’un noir brun; échancrés au milieu de leur côté interne. Antennes prolongées un peu au-delà des angles postérieurs du prothorax ; d’un testacé roussâtre ; pubescentes ; à premier et deuxième articles un peu plus grêles : grossissant delà base à l’extrémité. Prothorax tronqué en devant à son bord antérieur et voilant jusqu’aux yeux la partie postérieure de la tête ; à angles de devant déclives, invisibles en dessus, émoussés et plus ouverts que l’angle droit ; élargi en ligne un peu courbe jusqu’aux angles postérieurs qui sont rectangulairement ouverts, vifs et un peu couchés en arrière ; bissubsinué à la base ; 234 BARBIPALPES. muni à celte dernière d’un rebord très-étroit et à peine apparent ; sans rebord sur les côtés, qui sont plus obtusément tranchants sur leur première moitié que sur la seconde ; près d’une fois plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; convexe en devant, graduelle- ment peu convexe en arrière ; squammuleusement pointillé ; marqué au devant de la partie de la base correspondant à chaque subsinuosité, d’une ligne longitudinale courte et enfoncée ; d’un testacé roussâtre ; orné de deux bandes longitudinales noires ou d’un noir brun, dans la direction de chaque ligne enfoncée, à peine prolongées jusqu’à la base, non avancées jusqu’au bord antérieur; garni de poils soyeux, fins et couchés, de la couleur du fond. Ecusson rétréci d’avant en arrière, presque en triangle tronqué, à peine aussi long que large ; fauve ; puhescent. Elytres aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; quatre fois aussi longues que lui ; subparal- lèles jusqu’au-delà de la moitié, rétrécies ensuite en ligne un peu • courbe, faiblement d’abord, d’une manière plus prononcée en appro- chant de l’extrémité ; médiocrement convexes ; pointillées d’une manière squammuleuse ; ordinairement brunes, tantôt avec une tache humérale d’un testacé roussâtre ou d’un rouge brun testacé, plus ou moins restreinte, tantôt avec cette tache plus étendue, peu nettement limitée, d’autres fois avec la hase de même couleur, parfois enfin uniformément d’un châtain testacé ou d’un rouge hrun testacé ; offrant, sur la moitié interne de leur disque, de légères stries à peine avancées jusqu’à la base et non prolongées jusqu’à l’extrémité, moins distinctement striées sur la moitié externe ; garnies de poils fins, soyeux, couchés, de la couleur du fond. Repli subgraduellement rétréci et réduit à une tranche, à partir de l’extrémité du troisième arceau ventral. Dessous du corps d’un roux jaune ou d’un roux testacé, avec les côtés des médi et postpectus ordinairement bruns ou d’un brun rougeâtre ; pointillé ; peu pubescent. Postépisternums rétrécis d’avant en arrière ; quatre fois environ aussi longs qu’ils sont larges en devant. Pieds flaves ou d’un jaune pâle sur les cuisses, d’un jaune roux sur les tibias et surtout sur les tarses. Tarses à articles entiers : le premier des postérieurs au moins aussi long que tous les suivants réunis. Cette espèce vit aux dépens de diverses substances cryptogami- ques principalement parasites des sapins et des pins. Elle aime les parties froides ou tempérées. Je l’ai prise à la Grande-Chartreuse (Isère) et dans les environs du Logis du Pin, commune de la Doire ^Var). Obs. La couleur varie suivant le développement de la matière SERUOPALPIENS. 235 colorante. Quelquefois les bandes noires du prolhorax sont réduites à des taches de dimensions variables; parfois même elles disparaissent, comme on le voit dans la variélc, ci-devant citée, décrite par Paiizer. Les taches humérales des élytres n’ont point de limites précises, et se confondent insensiblement avec la couleur foncière; quand elles ont pris un certain développement, la base des élytres est parfois aussi de la même couleur ; d’autres fois la couleur claire semble s’être confon- due avec la couleur brune de telle sorte que les élytres sont uniformé- ment d’une couleur d’un brun roux ou testacé. TROISIÈME FAMILLE. SERROPALPJEKS, Caractères. Ongles simples ou munis seulement d’une dent basilaire rudimentaire. Antennes subfiliformes ; de onze articles. Hanches de devant contiguës. Tête inclinée ou subperpendiculaire, complètement ou en majeure partie voilée par le prothorax, quand l’insecte est examiné perpendiculairement en dessus. Prothorax ordinairement en ligne presque droite ou à peine bissinué à la base. Ces insectes se répartissent en deux branches ; le plus souvent soit ovoïde ou anguleusement dilaté à son côté interne, soit presque en cône comprimé ou en triangle, quelquefois en forme de contre, c’est-à-dire comprimé, plus ou moins allongé, à peu près d’égale largeur sur la majeure partie basilaire de sa longueur, rétréci ensuite en ligne courbe à son côté interne, débordant alors à sa base le côté interne ou inférieur du troisième article, soit fortement en hache, soit en forme de contre, avec l’angle postéro-interne ou postéro-inférieur vif et plus ou moins prolongé en arrière; ne débordant pas ou débordant à peine à sa base le côté interne ou inférieur du troisième article. Branches. Dircêaires. Serropalpaires. 236 BARBIPALPES. PREMIÈRE BRANCHE. DIRCÉAIRES. Ils peuvent être divisés en deux rameaux : Rameaux. lit ovoïde ou anguleusement düaté au milieu de son côté interne, soit presque en forme de cône comprimé ou de triangle. Dp.yalates. 1 forme de coulre, c'est-à-dire comprimé, plus ou moins allongé, à peu prés d’égale largeur sur une partie basilaire variable de sa longueur, rétréci ensuite eu ligue couibe à son côté interne ou inférieur, sillonné longitudinalement sur sa tranche interne, plus large à sa base que le troisième article, le débordant visi- blement à sou angle postéro-interne ou inférieur. IJircéates. PREMIER RAMEAU. ruyaeates. Caractères. Dernier article des palpes maxillaires soit ovo'ide ou angu- leuseinent dilaté au milieu de son côté interne, soit presque en forme de cône comprimé ou de triangle. A troisième article des mêmes palpes moins large ou à peine aussi large que le quatrième, dans son diamètre transversal le plus grand. Ces insectes se répartissent dans les genres suivants : Oehres. plus longs que ceux des tibias postérieurs : le plus grand des tibias intermédiaires , an moins aussi long que le tiers du premier article des tarses. Antennes insérées dans une échancrure des yeux. Atiisoxya. Deuxième article des antennes à peu près égal en longueur au troisième. Dernier article des palpes maxillaires anguleusement dilaté au côté interne ou en triangle. Yeux entiers on à peu prés. S » ^ - si lYeux assez profondément écbancrés. Abdcra . Dryala. -S "C a. „ :a •5 = b .2 == .2 S S g c. U. Yeux entiers. Carida . SEUROPALPIENS. — Aniso.vyu. 237 Genre Anisoxya, Anisoxye. (àvîco;, inégale; |)oii]lc). Caractères. Antennes insérées dans une faible échancrure des yeux, vers le milieu du bord interne de ceux-ci ou un peu plus en arrière ; subfiliformes; de onze articles ; les deuxième et troisième à peu près égaux, un peu plus étroits : les quatrième à dixième à peine aussi longs ou à peine jplus longs qu’ils sont larges : le onzième ovoïde, légèrement appendicé. Palpes maxillaires assez allongés : les trois pre- miers articles serrés : le troisième transverse; le quatrième anguleuse- ment dilaté à son côté interne, c’est-à-dire en triangle, à côté externe le plus long ; les deux autres côtés presque égaux ; non sillonné sur sa tranche interne. Mandibules courtes, peu apparentes dans le repos. Prothorax tranchant sur toute la longueur de ses côtés. Mésosternum court, triangulaire, à peine prolongé jusqu’au tiers de la longueur des hanches intermédiaires,qui sont ensuite contiguës. Posfepis/ernMms pres- que fusiformes, graduellement plus étroits à leurs extrémités, surtout à la postérieure , que dans le milieu. Cuisses comprimées , légèrement arquées sur leur arête antérieure. Eperons des tibias intermédiaires plus longs que ceux des tibias postérieurs; un peu inégaux : le plus grand égal au tiers ou aux deux cinquièmes du premier article des tarses des mêmes pieds. Tarses grêles : avant-dernier article de tous les tarses avancé en forme de sole sous l’article suivant. Ces insectes semblent dans ce rameau les représentants des Orchésies. Ils peuvent aussi bondir, mais plus faiblement ; les éperons des pieds intermédiaires paraissent ici jouer unrôle plus important que ceux des postérieurs. 1. A. tennis ; Rosenhauer. Suballongé ; pointillé d’une manière squammuleuse ; garni de poils soyeux, fins et couchés, d’un fiave testacé ; ordinairement d’un brun de poix en dessus, avec la partie antérieure de la tête et le bord antérieur du prothorax d’un roux tcstacé ; (juelcjuefois plus pâle Antennes brunâtres, avec la base d’un tcstacé jaunâtre. Prothorax marqué de chaque côté sur sa seconde moitié, d’une dépression oblique ; h peine bissubsinué à la base. Dessous du corps brun ou brun testacé. Méso- sternum prolongé jusqu’ au tiers des hanches. Postépisternums rétrécis à leurs extrémités, six fois aussi longs qu’ils sont larges dans leur milieu. 238 BAKBIPALPES. Dircaea tenms, Rosenhaue», Beitr, zur Insektenn. Faun. Europ. p. 34. (suivant un exemplaire typique obligeamment communiqué par l’auteur). Long. 0,0026 à 0,0056 (1 1/5 à 1 2/5 l.) Larg. O, 0008 à 0,0014 (1/3 à 3/5 1.) Corfs suballongé; médiocrement convexe; pointillé, avec les inter- valles squammuliformes ; garni d’un duvet soyeux, fin, couché, médio- crement épais, d’un Hâve testacé. Tête brune sur sa partie postérieure d’un roux testacé en devant : palpes et bouche d’un roux jaune. Yeux noirs ou d’un noir brun; ordinairement un peu voilés par le bord anté- rieur du protborax ; offrant, vers le milieu de leur côté interne, une faible échancrure , suffisante pour y loger l’insertion des antennes. Antennes à peu près aussi longuement prolongées que les angles posté- rieurs du prothorax; testacées ou d’un testacé jaunâtre sur les deux ou trois premiers articles, quelquefois sur un plus grand nombre , brunes ou d’un brun testacé sur les autres, avec le dernier parfois plus pâle ; hérissées de poils fins et plus épais ; à premier article plus long que large : les deuxième et troisième à peu près égaux, un peu plus courts et un peu plus étroits que les suivants : les quatrième à dixième, sub- comprimés, presque égaux, un peu moins longs ou à peine aussi longs qu’ils sont larges, presque carrés : le onzième ovoïde. Prothorax arqué en devant à son bord antérieur et voilant la partie postérieure de la tête; incliné et émoussé à ses angles de devant qui sont très-ouverts, chargé d’avant en arrière en ligne plus sensiblement courbe dans la première moitié de ses côtés que dans la seconde; presque en ligne droite à sa l)ase, avec la partie antéscutellaire et les angles postérieurs faiblernentprolongés en arrière;ces derniers rectangulairement ouverts; d’un quart environ plus large à la base qu’il est long sur son milieu; sans rebord ; à côtés tranchants en dessous sur toute leur longueur ; convexe en devant et plus médiocrement en arrière ; marqué de chaque côté d’une dépression obliquement dirigée du milieu des bords latéraux vers la partie de la base voisine du côté externe de l’écusson, mais sans at- teindre ni la base ni le bord latéral ; pointillé d’une manière squam- muleuse; garni de poils fins , soyeux et couchés, d’un jaune testacé ; ordinairement d’un brun de poix, avec le bord antérieur testacé, quel- quefois d’un brun tirant sur le testacé, au moins près des bords anté- rieur et latéraux. Ecusson en triangle obtus, à côtés curvilignes, pres- que équilatéral ; brun de poix ; pointillé ; pubescent. Elytres aussi lar- ges en devant que le prothorax ; trois fois et quart ou trois fois et demie aussi longues que lui ; presque parallèles jusqu’à la moitié de leur Ion- SEUROl'ALi’iENS. — Abderii. 239 gueur, faiblement rétrécies jusfju’aux trois quarts et plus sensiblement de ce point jusqu’à l’extrémité; médiocrement convexes; ordinairement d’un brun de poix, quelquefois d’un brun de poix tirant sur le testacé ; pointillées et garnies de poils comme le prothorax. Repli étroit sur les côtés de la poitrine, à peu peu près réduit ensuite à une Iranche. Dessous du corps d’un brun de poix ou d’un brun de poix rouge testacé, ou testacé ; pointillé ; puhescenl. Prosternum invisible entre les han- ches. Æ/e'sosfcrnMm triangulaire, à peine prolongé jusqu’au tiers des han- ches intermédiaires, qui sont ensuite contign'ôs. Postépisternums presque fusiformes; six fois environ aussi longs qu’ils sont larges dans leur milieu, un peu moins étroits à ce dernier qu’à leurs extrémités. Pieds d’un fauve testacé. Hanches de devant presque piriformes; contiguës; convexes en dessus, planes en dessous. Cuisses presque parallèles, planes ou presque planes en dessous. Tibias comprimés ; à peine élargis ou presque pa- rallèles ; éperons des tibias intermédiaires un peu inégaux ; le plus long égal au tiers ou aux deux cinquièmes du premier article des tarses des mêmes pieds : éperons des tibias postérieurs plus courts. Premier arti- cle des tarses postérieurs aussi long que tous les suivants réunis. Ongles simples ou à peine munis d’une dent basilaire. Cette espèce habite diverses parties de la France. Elleaété prise dans les environs de Lyon par mon ami Cl. Rey. Elle m’a été envoyée du dé- partement des Landes par M. Perris. Je l’ai vue dans les collections de MM. Chevrolat, Fairmaire, Guillebeau , Reiche, etc., avec indica- tions de localités très-diverses. Genre Abdera, Abdère ; Stephens (')• Caractères. Antennes insérées vers la moitié de la longueur du côté interne des yeux ; subfdiformes ; de onze articles ; assez épaisses, avec les trois premiers articles ordinairement un peu plus grêles ; le deuxième aussi long ou à peu près que le troisième; les quatrième à dixième, submoniliformes ou presque carrés, à peine plus larges que longs ou à peu près aussi longs que larges. Palpes maxillawes à deuxième et troisième article grêles : le deuxième obeonique ; le troisième, transverse, court, à peine aussi large que le dernier à sa base ; celui-ci subcomprimé, soit ovoïde ou anguleusement dilaté à son côté interne ou inférieur , soit triangulaire. Yeux sans échancrure. Prothorax («) llluslr. t. 5. J). 32. et p. 57. 240 BARBIPALPES. tranchant sur les deux tiers postérieurs de ses côtés. Hanches posté- rieures très-courtes, dans le sens de la longueur de l’insecte. Eperons des tarses intermédiaires plus longs que ceux des postérieurs ; le plus grand des intermédiaires au moins égal au tiers de la longueur du premier article des tarses. Ongles simples ou munis d’une dent basilaire rudimentaire. a. Dernier article des palpes maxillaires ovoïde ou anguleusemeul dilaté dans le milieu de son côté interne ; non sitlonné sur sa tranche interne. Prothorax presque en ligne droite à la base (G. Aidera). 1. A. tB*Sg'siiti,ata ; Gxllenhal. Ohloûgue ; médiocrement convexe ; à pubescence soyeuse ; rugueusement ponctuée, surtout sur les élytres ; ordinairement d’un brun de poix ou meme d’un brun noir, avec les élytres ornées depuis les trois quarts jusque près de l’extrémité d’une tache suturale pâle, et ordinairement chacune d’une autre de même teinte, près de la base. Mésosternum assez lai'ge, gt'aduellement rétréci, obtusément tronqué « l’extrémité. Dircaea irigutlala, Gyllesii. Ins, siiec. t. 2. p. 52/i. 7. — Scho.vh Syn. ius. t. 3. p. 49. 9. — Sahib. 1rs. lenn. p. 450. 7. Long. 0,0048 à 0,0035 (1 1/4 à 1 1/2 l.)Larg. 0,0010 (2/5 1.) Corps oblong ou suballongé ; médiocrement convexe ; ponctué d’une manière plus rugueuse sur les élytres que sur le prothorax, avec les intervalles plus squammiformes sur les dernières que sur celui-ci ; garni de poils fins , cendrés et couchés, et à fond ordinairement d’un brun noir ou d’un brun de poix en dessous. Tête subarron- die; subperpendiculaire ou inclinée ; convexe ; pointillée ; pubescente ; ordinairement d’un brun obscur ou brunes ou d’un brun de poix, avec le labre testacé , parfois d’un nébnleux brunâtre, d’un fauve testacé, ou même d’un testacé nébuleux, avec le labre plus pâle. Palpes maxillaires testacés ou d’un flave livide ou testacé. Antennes insérées près du côté interne des yeux, presque au niveau de leur partie antérieure ou rapprochées de ce point ; à peine pro- longées jusqu’au quart des élytres ; pubescentes ; ordinairement brunes, avec les deux premiers articles d’un testacé plus ou moins obscur, quelquefois d’un gris testacé, avec les deux premiers articles flaves ou d’un flave livide ; à deuxième et troisième articles à peu près égaux ; les suivants submoniliformes, à peu près de même grosseur SERROPALPiENS. — Abdcfa. 241 ou grossissant à peine vers l’extrémité. Prothorax arqué en devant ; à angles antérieurs déclives, invisibles en dessus et assez ouverts ; élargi d’avant en arrière en ligne un peu arquée, avec les bords latéraux en partie invisibles en dessus et plus arqués ; trancbant seu- lement sur les deux tiers postérieurs de ces bords ; trôs-émoussé ou subarrondi aux angles postérieurs ; faiblement en arc dirigé en arrière à la base, à peine tronqué au devant de l’écusson ; muni sur les côtés d’un rebord très-étroit, invisible au moins en majeure partie, en dessus, sans rebord bien sensible à la base; une fois an moins plus large à celle-ci qu’il est long sur son milieu ; médiocrement convexe, surtout en arrière; pubescent; ruguleusement ponctué, avec les intervalles squaramuliformes ; ordinairement brun ou même brun noir. ËCHSsoyi en triangle plus large que long ; pubescent; rugueuse- ment ponctué ; d’un brun noir. Elytres à peine plus larges que le prothorax ; quatre fois aussi longues que lui ; subparallèles ou à peine élargies jusqu’aux deux tiers, rétrécies ensuite en ligne peu courbe jusqu’à l’angle suturai; médioci’ement convexes; garnies de poils teslacés ou cendrés, fins et couchés, -plus apparents ou moins courts que ceux du prolhorax ; plus rugueusement ponctuées que ce dernier, avec les intervalles plus visiblement squammiformes ; variant du brun noir au brun lestacé ou au nébuleux brunâtre; ornées ordi- nairement d’une tache commune, et chacune d’une autre, pâle, roux pâle ou parfois d’un livide testacé : la tache commune, suturale, tantôt subarrondie, prolongée des trois quarts jusque près de l’extré- mité, tantôt plus allongée et alors ovalaire ou elliptique ; chacune des taches particulières à chaque étui, parfois subarrondie, petite, rapprochée de la base, quelquefois nulle ou peu distincte. Repli très-étroit, réduit à une tranche au moins depuis les hanches posté- rieures. Dessous du corps pointillé ; garni de poils plus courts et moins apparents que le dessus ; d’un brun noir. Hanches antérieures contiguës : les intermédiaires séparées par un prosternum proportion- nellement assez large, graduellement rétréci d’avant en arrière, obtu- sément tronqué. Pieds bruns sur les cuisses et d’un brun testacé sur les jambes et les tarses. Eperons très-courts. Tarses garnis de poils flexibles : avant-dernier article de tous les tarses en forme de sole avancée sous l’article suivant : premier article des postérieurs au moins aussi long que tous les suivants réunis. Cette espèce paraît peu commune en France; peut-être même ce type, décrit d’après un exemplaire venu de Suède, et faisant partie de Jnnales de la Société Linnéenne. 16 242 DARBIPALPES. la belle collection de M. Aubé, n’a-t-il pas été trouvé dans notre pays. Obs. Elle se distingue des espèces voisines par sa ponctuation beau- coup plus rugueuse ; par son mésosternum beaucoup moins étroit ; par la coloration et le dessin de ses élytres. Elle offre quelques va- riations dans l’étendue de ses taches et dans la couleur foncière. Celle-ci est parfois moins foncée. La tache antérieure de chaque élytre, ordinairement petite, est parfois nulle ou peu distincte (*) ; la tache suturale, tantôt subarrondie et prolongée des trois quarts jusque près de l’extrémité , se montre d’autres fois ovalaire ou elliptique. 2. Æ. is®Htellai»is. Ohlongue ; médiocrement convexe ; à pubescence soyeuse; rugueusement ponctuée surtout sur les élytres. Prothorax brunâ- tre., avec les boixls antérieurs et postérieurs plus pâles. Elytres livides ou d’un livide flavescent., ornées d’une tache scutellaire obtriangulaire et cha- cune d'une bande transverse, brunâtres. I.ong. 0,0028 (1 1/41.)Larg. 0,0010 (2/5 1.) Corps à fond brunâtre ou d’un testacé brunâtre, sur la tête et le prothorax : celui-ci, avec la base et surtout le bord antérieur plus pâle. Elytres livides ou d’un livide flavescent, ornées d’une tache scu- lellaire, et chacune d’une bande transverse, brunâtre, ou d’un testacé brunâtre : la tache obtriangulaire, couvrant la majeure partie de la base, prolongée jusqu’au cinquième de la suture : la bande transverse, naissant vers la moitié de la longueur , parfois à peine étendue jusqu'à la suture. Dessous du corps testacé. Pieds nébuleux ou d’un nébuleux brunâtre sur les cuisses, d’un testacé livide sur le reste. ‘ Cette espèce se trouve dans les environs de Lyon, sous l’écorce des vieux pins. L’A. scutellaris a tant d’analogie avec VA. trifasciata, par la taille et la ponctuation que, peut-être, n’en est-elle qu’une variété très-décolorée. Mais ayant eu l’occasion de voir plus de vingt individus conformes pour la teinte, et à peu près pour le dessin des élytres, on est natu- rellement porté à se demander si une différence si frappante avec le (1) ScHOMi. lüc. cit. Var. P, 243 SERROPALPiENS. — Abdevd. dessin typique de VA. trifasciata est le produit d’une variation pro- fonde, ou|le cachet d’une espèce particulière. En prenant VA. tiiguttata que j’ai décrite, pour type de l’espèce, la tache antérieure de chaque élytre, ordinairement petite ou presque nulle, a pris chez VA. scutellaris une telle extension, qu’elle forme avec sa pareille un arc en demi-cercle, prolongé d’une épaule à l’autre, en coupant la suture depuis le cinquième jusqu’aux trois septièmes de sa longueur. La tache suturale postérieure s’est alors très-étendue, et souvent a pris un tel développement, que la partie foncière, de couleur brunâtre ou d’un testacé brunâtre, ne constitue ordinairement qu’une bande, arrivant parfois à peine jusqu’à la suture, paraissant souvent formée de deux taches unies : l’externe, allongée, couvrant environ le tiers médiaire de la longueur ; l’interne, ovalaire, couvrant des quatre aux cinq septièmes de la longueur des étuis : la tache sutu- rale et commune de VA. triguttata se serait donc étendue alors presque jusqu’au bord latéral et jusqu’à l’extrémité. Cette tache offre bien chez celle-ci quelques variations dans sa forme et dans son développe- ment, mais je n’ai pas eu l’occasion d’observer les transitions qui conduisent au développement extrême qu’elle affecte chez la scu- tellaris. 3. A.. «iBiadvîfascîata ; Curtis. Suballongée ; médiocrement con- vexe ; ruguleusement pomtillée ; à pubescence soyeuse ; ordinairement d’un brun noir sur le prothorax et les élytres : le premier.! bordé à la hase de roux flave ou testacé et moins largement en devant. Elytres ornées chacune de deux bandes transversales ondulées de même couleur : l’une vers le quart: l’autre un peu avant les deux tiers de leur longueur. Pieds d’un roux flave. Mésosternum assez large.! graduellement rétréci., obtusément tron- qué à l’extrémité. Hy pulus quadri/asciatuSf CvRTis, Brit. Eotomol. t. 6. (1829) 255, 3. Abdera quadrifasciata, Stepuens, Illuslr. t. 5. p. 38. pl. 24. fig. 6, — Id. Man. p. 330. 2583. Long. 0,0028 à 0,0036 (1 1/4 à 1 2/3 1.) Larg. 0,0007 à 0,0009 (1/3 à 3/7 I.) Corps suballongé ; médiocrement convexe ; ruguleusement pointillé, avec les intervalles squammuliformes ; garni de poils fins, couchés, soyeux, médiocrement épais, fauves ou d’un fauve livide, ou presque de la couleur du corps sur ses parties obscures. Tête subarrondie ; subperpendiculaire ou inclinée; convexe; pointillée ; brièvement 244 BARBIPALPES. pubescenle ; ordinairement brune, avec l’épislome et le labre testacés ou d’un livide ou flave testacé, quelquefois entièrement testacés ou d’une nuance rapprochée. Palpes maxillaires d’un testacé livide ou d’un flave testacé. Antennes insérées près du côté interne des yeux, vers la moitié de la longueur de celui-ci ; subfiliformes ; prolongées un peu au-delà des angles postérieurs du prolhorax ou au moins jusqu’à ceux-ci; pubescenles ; ordinairement brunes, avec les trois premiers articles d’un roux livide ou d’un flave testacé, quelquefois de l’une de ces teintes, avec le quatrième article et quelques-uns des suivants, nébuleux ; à deuxième article ovalaire, un peu ou à peine plus court que le troisième : celui-ci plus grêle, même à la base, gra- duellement élargi : les suivants, plus épais, tronqués à l’extrémité, à peu près aussi larges que longs ; le dernier, ovoïde. Prothorax arqué à son bord antérieur et voilant la tête quand l’insecte est vu en dessus ; à angles antérieurs, déclives, invisibles en dessus, émoussés et très- ouverts ; paraissant en dessus élargi en ligne un peu arquée, sur les côtés, c’est-à-dire offrant vers la moitié de sa longueur sa plus grande largeur, mais à bords latéraux invisibles en dessus en majeure partie ou presque en totalité, paraissant, à ces bords, rétréci presque en ligne droite d’avant en arrière, et tranchant presque jusqu’aux angles de devant ; subarrondi ou très-émoussé aux angles postérieurs ; en ligne presque droite à la base; ordinairement entaillé ou échancré faiblement et très-étroitement au devant de l’écusson ; rebordé faiblement sur les côtés, et plus étroitement et moins distinctement à la base ; environ aussi long sur son milieu qu’il est large à la base ; convexe ; pubescent ; ruguleusement pointillé, avec les intervalles squammuliformes ; ordinairement noir, paré en devant et à la base d’une bordure d’un roux testacé ou d’un flave testacé : la postérieure, couvrant les deux septièmes postérieurs : l’antérieure, un peu moins développée : la partie noire quelquefois seulement brune, brunâtre ou d’un testacé brunâtre; sans fossettes basilaires. Ecusson près d’une fois moins long que large ; tantôt arqué, tantôt subécliancré à son bord postérieur; pointillé; pubescent; d’un flave testacé ou d’un testacé nébuleux. Elytres aussi larges en devant que le prothorax à sa base ; deux fois à deux fois et quart aussi longues que lui; subparal- lèles jusqu’aux deux tiers, rétrécies ensuite en ligne courbe jusqu’à l’angle suturai; munies latéralement d’un rebord qui s’efface vers l’extrémité; médiocrement convexes ; pointillées, avec les intervalles squammuliformes ; garnies de poils fins, soyeux, couchés, médiocre- ment épais ; noires, ornées chacune de deux bandes transversales d’un sEKROPAiPÆNS. — ■ Abdera. S45 roux fauve, d’un roux leslacé ou d’un roux flavescenl ; la première, couvrant du sixième ou un peu plus aux deux cinquièmes de leur longueur, liée au bord externe près duquel elle se dirige un peu en arrière, ordinairement un peu isolée de la suture, près de laquelle elle se rétrécit, entaillée à son bord postérieur, vers les deux cin- quièmes externes de la largeur, anguleuse à ce même bord vers le tiers interne, souvent obtusément bisanguleuse en devant : la deuxième, souvent d’un tiers moins développée que la précédente, dans le sens de la longueur, parfois presque égale à celle-ci, située vers les deux tiers ou un peu moins de la longueur, obtusément bisanguleuse à son bord antérieur (au tiers interne de la largeur et près du bord latéral) et entaillée entre ces deux points, entaillée à son bord postérieur vers le tiers interne, et obtusément anguleuse vers les deux cinquièmes ou le tiers externes du même bord, étendue depuis celui-ci jusqu’à la suture. Bepli assez étroit; latéral, sur les côtés de la poitrine, réduit à une tranche presque à partir des hanches postérieures. Dessous du corps brun ou brun testacé, parfois d’un testacé ou d’un roux testacé brunâtre; pointillé; garni de poils soyeux, flanches antérieures contiguës : les intermédiaires, séparées par un prosternqm proportionnellement assez large, graduellement rétréci d’avant en arrière , obtusément tronqué à son extrémité. Posiépisternunis subparallèles, faiblement rétrécis d’avant en arrière, obtus à l’extrémité; cinq à six fois aussi longs qu’ils sont larges. Pieds pubescents; d’un roux flave ou d’un tlave testacé. Eperons des tibias assez courts. Tarses garnis de poils flexibles : avant-dernier article de tous les tarses avancé sous le suivant : celui des tarses antérieurs presque bilobé : celui des autres tarses , en forme de sole : le premier des postérieurs au moins aussi long que tous les suivants réunis. Cette espèce habite principalement les parties froides ou tempérées. Elle n’a jamais été prise encore dans les environs de Lyon : on la trouve dans ceux de Paris et dans diverses autres localités. Suivant M. Chevrolat, elle vit principalement, dans les environs de la capitale, sur le bois de bouleau. Ous. Elle varie suivant le développement de la matière colorante. Quand celle-ci a moins abondé, les parties noii’es passent au brun ou même à des teintes plus claires. Ainsi les antennes sont parfois à peine nébuleuses ou brunâtres sur les articles bruns ou noirâtres dans l’état normal. La tête et le prothorax changent aussi leurs parties foncées contre du testacé plus ou moins nébuleux. Les élytres su- 246 BAHBIPALPES. bissent en général des altérations moins profondes dans la couleur de leur robe ; mais leui’s bandes varient un peu de teintes, de dévelop- pement et de configuration , suivant que les parties anguleuses s’émoussent plus ou moins. Néanmoins cette espèce est facile à distinguer de ses voisines, et même de toutes celles de cette tribu. l\. A. g;'i*îsc®-g'ttat4ata ; Fairmaire. Suballongée ; ruguleuse ; fine- ment ponctuée ; brune ou d’un brun noir; pubescente, ces poils formant, à certain jour, une bordure cendrée, sur les côtés et à la base du prothorax. Elytres ornées chacune de deux bandes transverses d’un livide blanchâtre ou flavescent, étranglées dans leur milieu : l’une du quart au tiers : l’autre, vers les deux tiers de la longueur : ces bandes composées chacune de deux taches unies ou isolées. Jambes et tarses pâles. Mésosternum linéaire. Oi'rcafa ««duJaia, (Dej.) Cat. (1821) p. 69. — W, (1855) p. 201 — Id. (1837) p. 223. Dircaea griseo-guuata, Fairmaikb, Aud. Soc. Eatom. de Fr. 2e série, t. 7. (1849). p. 423. Dircaea mulata, Perp.is, 2® Excursion dans les grandes Landes, in Annales de la Soc. linnéenne de Lyon 1830-52, p. 188. Long. 0,002/1 à 0,0029 ( 1 1/4 à 1 2/5 l.) Larg. 0,0007 à 0,0008 (1/3 à 2/5 1.) Corps suballongé ; médiocrement convexe, ; marqué de points très- fins, faisant paraître les intervalles squammuliformes ; garni en dessus de poils fins, soyeux, couchés, médiocrement épais, fauves ou presque de la couleur du corps sur les parties obscures, d’un livide flavescent sur les taches. Tête subconvexe ; subperpendiculaire ; ordinairement brune, avec le labre généralement moins obscur ou d’un flave testacé. Palpes fauves ou d’un roux brunâtre, quelquefois d’un flave testacé ou d’un flave pâle ; à dernier article non visiblement canaliculé en dessus. FeMÆ d’un brun noir; sans échancrure. Antennes insérées yers le milieu du côté interne des yeux ou un peu après ; prolongées jusqu’aux angles postérieurs du prothorax ; pubescentes ; brunes , avec les trois premiers articles d’un flave livide ou d’un flave testacé ou brunâtre : le deuxième, un peu plus long qu’il est large, à peu près aussi long ou au moins aussi long que le troisième : les cin- quième à dixième, élargis en ligne courbe et tronqués au sommet, à peine plus longs qu’ils sont larges à l’extrémité : le onzième, ovoïde. Prothorax un peu arqué à son bord antérieur et voilant à peu près SERROPALPiENS. — Ahdeva. 247 toute la tête, quand l’insecte est vu perpendiculairement en dessus ; à angles antérieurs inclinés, émoussés, plus ouverts que l’angle droit et invisibles en dessus ; élargi en ligne courbe jusqu’aux deux cin- quièmes, subparallèle ou à peine rétréci ensuite ; à angles postérieurs rectangulairement ouverts et peu ou point émoussés ; légèrement bissinué à la base, avec la partie médiaire aussi prolongée en arrière que les angles ; très-étroitement rebordé sur les côtés et moins dis- tinctement à la base; à bord latéral tranchant presque jusqu’en devant; à peine aussi large à la base qu’il est long sur son milieu ; plus convexe en devant qu’en arrière ; brun, d’un brun noir ou d’un noir gris, avec le bord antérieur ordinairement plus pâle ou passant parfois au livide testacé; finement ponctué; garni de poils fins et couchés : ces poils formant, à certain jour, sur les côtés et à la base, une bordure irrégulière cendrée ou d’un cendré livide ou flavescent ; plus ou moins distinctement déprimé au devant de chaque sinuosité basilaire; offrant ordinairement les traces d’un sillon sur la ligne médiane, ou du moins vers l’extrémité de celle-ci. Ecusson plus large que long; presque carré, soit obtusément tronqué, soit arqué en arrière à son bord postérieur, parfois légèrement échancré au milieu de celui-ci ; brun ; pubescent. Elytres aussi larges à la base que le prothorax à ses angles postérieurs ; près de trois fois aussi longues que lui; à angle huméral incliné et invisible en dessus; presque paral- lèles jusqu’aux deux tiers ou à peine élargies dans leur milieu, posté- rieurement rétrécies en ligne courbe jusqu’à l’angle suturai ; munies latéralement d’un rebord étroit, invisible en dessus et qui s’efface postérieurement; pointillées ou subruguleusement pointillées; gar- nies de poils soyeux, fins et couchés, de la couleur de leurs diverses parties ; brunes, d’un brun noir ou d’un brun gris, ornées chacune de deux bandes transverses onduleuses, d’un blanc livide ou cendré ou d’un cendré flavescent : l’antérieure, liée au bord externe, vers le quart ou un peu plus de la longueur, non étendue jusqu’à la suture, dont elle reste habituellement distante d’un cinquième de la largeur, offrant à son bord antérieur un angle rentrant vers les deux cinquièmes à partir de la suture, et un angle avancé vers les trois quarts de la largeur, offrant à son bord postérieur un angle rentrant correspon- dant à l’angle avancé précité, et anguleusement dirigée en arrière à ses extrémités: cette bande, parfois réduite à deux taches de formes variables ; l’externe, ordinairement ovalaire, liée au bord marginal vers le quart de la longueur de celui-ci : l’interne, un peu plus posté- rieure, située entre la précédente et la suture : la bande postérieure. 248 BARBIPALPES. située entre les trois cinquièmes et les deux tiers de la longueur des étuis, ordinairement étendue depuis le bord externe jusqu’à la suture ou jusque près d’elle, offrant son bord antérieur anguleusement avancé vers le quart interne de la largeur et vers le bord marginal, échancrée ou arquée en arrière entre ces deux points, offrant son bord postérieur anguleusement dirigé en arrière vers les deux cinquièmes ou un peu plus de la largeur : cette seconde bande plus rarement divisée en deux taches. Dessous du corps ordinairement brun noir ou brun, quelquefois moins obscur; pointillé ; pubescent. Hanches anté- rieures contiguës : les intermédiaires, séparées par un sternum pro- longé presque jusqu’à leur extrémité, presque linéaire ou presque réduit à une tranche dans sa moitié postérieure. Postépisternums subparallèles, étroits, six fois environ aussi longs qu’ils sont larges. Pieds ordinairement bruns ou brunâtres sur les cuisses, plus ou moins pâles sur les autres parties. Avant-dernier ayiicle de tous les tarses avancé sous le suivant : celui des tarses antérieurs presque bilobé : celui des autres tarses, en forme de sole : le premier des postérieurs aussi long que tous les suivants réunis. Cette espèce paraît habiter la plus grande partie des provinces de la France. On la trouve en fauchant les herbes ou en battant les vieux arbres et les vieilles haies. Dejean l’avait reçue des parties occidentale» de notre pays ; elle a été prise dans les environs de Bordeaux par M. Perroud ; dans la forêt de Saint-Germain parM. Fermaire; sur les pins des montagnes de notre département par M. Cl. Rey ; dans le département des Landes par M. Perris. Obs. Les bandes des élytres varient, ainsi que je l’ai dit, suivant le développement de la matière noire. Quand elle a en partie fait défaut, les bandes, l’antérieure surtout, sont parfois réduites à deux taches ; quelquefois même ces taches sont moins blanches ou nébuleuses ; parfois même elles deviennent plus faiblement distinctes : l’externe des antérieures sembla la plus sujette à disparaître. aa Dernier article des palpes maxillaires triangulaire, sillonné sur sa tranche interne. Prothorax bissinué à la base, avec la partie méJiaire plus prolongéeen arrière que les angles. ( G, Adohiaj. 5. A. IsISascîata; Marsham. Oblongue ; médiocrement convexe ; ruguleuseinent ponctuée ; à pubescence soyeuse ; protliorax et élytres d’un noir brun ou d’un brun noir : le premier^ bissinué à la base, avec la partie médiaire plus pi'olongée en arrière : les secoides, ornées de deux bandes SERROPALPiENs. — Abdevu. 249 transversales fauves ou d’un fauve testacé : l’antérieure couvrant presque de l'épaule jusqu’au quart., moins développée à son bord antérieur en se rappro- chant de la suture : la deuxième, vers les trois cinqïiièmes, parfois réduite à une tache suturale et à une autre tache- Antennes, palpes et pieds, testacés ou d’un fauve testacé. Mordilla bifasciata, MAnsii. Enlom. brit. p. 493. 18. Hjrpulus bijlexuosus, Curtis, Brit. entom. t. 6. (1829) 255, 2. fig. Abdera bifasciata, Stepb. lllusir. t. S. p. 38. 1 . — Id. Mail. p. 339. 2 ’ 82. Long, 0,0033 (1 1/4 1.) Larg. 0,0016 (2/3 1.) Corps oblong ; médiocrement convexe ; ruguleusement pointillé, avec les intervalles squammuliformes ; garni de poils fins, soyeux, couchés, peu épais, courts, d’un fauve cendré ou nébuleux. Tête petite ; subar- rondie ; inclinée; subconvexe ; pointillée ; brièvement pubescente ; ordi- nairement brune ou noire, avec le labre testacé. Palpes maxillaires tes- tacés ou d’un testacé livide ; à dernier article comprimé, en triangle près d’une fois plus long qu’il est large à la base, à angle postéro-interne vif, presque rectangulairement ouvert, débordant notablement le troisième, longitudinalement sillonné sur la tranche de son bord interne ou infé- rieur. Yeux ovalaires ou oblongs ; noirs ; entiers ou peu sensiblement échancrés. Antennes faiblement prolongées au delà des angles du pro- thorax ; subfiliformes ou à peine grossissant vers l’extrémité ; fauves ou testacées ; assez épaisses ; pubescentes ; à deuxième article faible- ment moins court que le troisième ; les quatrième à dixième à peu près aussi longs que larges ; le onzième ovoïde. Prothorax arqué en devant et voilant complètement la tête, quand l’insecte est examiné perpendiculairement en dessus ; à angles antérieurs déclives, invi- sibles en dessus, émoussés et notablement plus ouverts que l’angle droit; paraissant, vu en dessus, assez fortement élargi jusqu’à la moitié de sa longueur,et subparallèle ensuite ; à bords latéraux moins tranchants en dessous dans leur moitié antérieure que dans la postérieure; bissi- nué à la base, avec la partie médiaire plus prolongée en arrière que les angles postérieurs ; ceux-ci vifs et rectangulairement ouverts ; sans rebords sur les côtés et sur les côtés de la base, à peine rebordé sur la moitié médiaire de celle-ci ; de moitié ou d’un tiers plus large à cette dernière qu’il est long sur son milieu ; pointillé d’une manière plus légèrement ruguleuse que les élytres ; brièvement pubescent ; ordinai- rement d’un brun noir,quelquefois brun avec des transparences fauves. 260 BARBIPALPES. surtout vers les parties postérieures des côtés. Ecusson assez petit ; presque en demi-cercle; pubescerit; ruguleux; d’un brun noir. Elytres aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; trois fois environ aussi longues que lui ; presque parallèles jusqu’au quart, graduellement et faiblement rétrécies j usqu’aux quatre cinquièmes, plus sensiblement ensuite et en ligne courbe jusqu’à l’angle suturai; munies latéralement d’un rebord très-étroit, prolongé jusqu’à rextrémité;médio- crement convexes; brièvementpubescentes; ruguleusement pointiilées, avec les intervalles squammuliformes ; ordinairement noires ou d’un brun noir; parées chacune de deux bandes transversales fauves ou d’un fauve testacé : la première couvrant le bord latéral depuis un peu après l’angle huméral jusqu’au quart de la longueur, graduellement un peu rétrécie à son bord antérieur en s’étendant jusqu’à la suture, offrant ainsi avec sa pareille une bande un peu échancrée en arc à son bord antérieur : la seconde bande située vers les trois cinquièmes environ de la longueur, parfois réduite à deux taches,rune ovalaire,suturale, com- mune aux deux étuis : l’autre entre celle-ci et le bord externe. Dessous du corps noir ou d’un brun noir ; pubescent ; pointillé. Hanches de devant contiguës; les intermédiaires, séparées par un sternum prolongé à peu près jusqu’à leur extrémité, assez étroit, graduellement rétréci en pointe. Pieds fauves ou d’un fauve testacé, ou testacés, avec les cuisses souvent moins claires à la base. Eperons assez courts. Avant-dernier article des tarses peu ou pas distinctement avancé sous le suivant: premier article des tarses postérieurs à peu près aussi long que tous les suivants pris ensemble. Cette espèce paraît rare en France. On la trouve dans les parties éle- vées des Alpes, sur les vieux sapins. Obs. Elle se distingue de celles du même genre par la forme du der- nier article de ses palpes maxillaires; par son prothorax visiblement bis- sinué à la base, avec la partie médiaire plus prolongée en arrière que les angles postérieurs, sans rebords sur les côtés, rebordé seulement dans le milieu de sa base ; par la forme de son écusson, etc. Genre Dryala., Dryale. Caractères. Antennes insérées dans une échancrure des yeux ; subfi- liformes ; de onze articles ; le deuxième court : le troisième une fois environ plus long ; grêle à la base, grossissant graduellement : les qua- trième à dixième, un peu moins longs que larges à leur extrémité. Palpes maxillaires assez allongés ; à dernier article presque conique. 251 SERROPALPiENS. — Dryolü. de moitié environ plus long que làrgejnon sillonnésursatrancheinlerne. Yeux assez profondément échancrés vers le milieu, ou un peu après, de leur côté interne. Prothorax tranchant à peu près sur toute la longueur de ses côtés; marqué près de la base de deux poinls-fosseltes.MJsas^cr- num prolongé presque jusqu’à l’extrémité des hanches intermédiaires. Postépisternums graduellement rétrécis d’avant en arrière, terminés en pointe obtuse. Eperons courts. Tarses grêles : à avant-dernier article entier. Les insectes de cette coupe, par leurs yeux échancrés, par leurs fos- settes prothoraciques, semblent, dans ce rameau , correspondre aux Hallomènes; comme ces'derniers, ils vivent aux dépens des substances cryptogamiques. 1. D. fusca; Gyllenhal. Suballongée ; médiocrement convexe ; squam- muleusement pointillée ; à pubescence soyeuse ; d’un brun de poix ou parfois d’un brun testacé en dessus: base et bord antérieur des élytres moins obscurs ou plus pâles : antennes, palpes et pieds, testacés. Prothorax bissubsinué à la base ; marqué au devant de celle-ci de deux fossettes ponctiformes. Yeux assez profondément échancrés. Hallominus bipunctatus , var. (S. Payk. Faun. suec.t. f, p. i80. i. Mordella picea, Marsh. Eot. brit. 1. p. 494. 2t. Dinophorus axillaris, Illig. Mag. t. 6. p. 335. Hallomenus fuscuSjG'ihi.mu. Ins. suec. t. 2. p. 573. 2. — Schonh. Syn. ins. t. 3. p. 5t. 2. — Zetterst. Faun. lapp. p. 286. 2. — • Id. Ins, lapp. p. 164. 2. — Steph. Illustr. t. 5. p. 40. 1. — Id. Man. p. 330. 2587. — Curtis, Brit. entom. t. 10. 474. — Sahlb. Ins. fenn. p. 451. 2. — De Casteln. Hist. nat. t. 2. p.248. 2. — L. UiDTENB. Faun. austr. p. 610. Long. 0,0033 à 0,0045 (! 1/2 à 2 I.) Larg. 0,0009 à 0,0011 (?/3 à 1/2 1.) Corps suballongé ; médiocrement convexe ; garni en dessus de poils soyeux, couchés, fauves ou nébuleux, médiocrement épais. Tête petite ; subarrondie ; infléchie ; finement ponctuée ; à pubescence mi- couchée ; ordinairement brune, parfois d’un brun testacé ; épistome et labre testacés ou d’un fauve testacé, quelquefois d’un flave testacé. Palpes maxillaires de l’une de ces teintes, ordinairement de la der- nière. Yeux d’un noir brun; assez profondément échancrés dans le milieu de leur côté interne, entamés par les joues vers les deux tiers postérieurs ou un peu plus du même côté. Antennes insérées vers la moitié du côté interne des yeux ou un peu plus postérieurement; prolongées un peu au-delà des angles postérieurs du prothorax ; 252 BARBIPALPES. testacées, d’un fauve testacé ou d’un testacé roussâtre ; pubescentes; à premier et deuxième articles un peu plus grêles ; le troisième, grossissant de la base à l’extrémité : les quatrième à dixième assez épais. Prothorax un peu arqué en devant à son bord antérieur et voilant jusqu’aux yeux la partie postérieure de la tête; à angles de devant déclives et à peine visibles en dessus, émoussés et plus ouverts que l’angle droit; élargi en ligne courbe jusqu’à la moitié, et plus faiblement ensuite jusqu’aux angles postérieurs, qui sont peu vifs et un peu moins ouverts que l’angle droit ; bissubsinué à la base ; muni à cette dernière d’un rebord très-étroit et à peine apparent ; sans rebords sur les côtés, qui sont tranchants en dessous sur toute leur longueur, mais moins vivement dans leur première moitié; près d’une fois plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; convexe en devant, graduellement moins convexe en arrière ; finement ponctué, avec les intervalles squammuleux ; garni de poils fauves, fins et cou- chés; ordinairement d’un brun de poix, parfois d’un brun testacé; noté de deux fossettes ponctiformes situées un peu au devant de la base, chacune presque au tiers externe de la largeur. Ecusson en triangle obtus à son extrémité ; pointillé ; brun ou brun testacé ; pubescent. Elytres à peine plus larges en devant que le prothorax à sa base ; quatre fois aussi longues que lui ; subparallèles jusqu’au-delà de la moitié, rétrécies ensuite en ligne un peu courbe, faiblement d’abord, d’une manière plus prononcée en approchant de l’extrémité ; médiocrement convexes ; pointillées d’une manière subquamrauli- forme; garnies de poils fauves, lins et couchés; ordinairement d’un brun fauve sur le dos, avec la partie antérieure et les parties latérales plus ou moins largement fauves ou d’un fauve testacé, quelquefois entièrement d’un brun roussâtre, fauves ou d’un fauve testacé. Repli subgraduellement rétréci, réduit à une tranche sur son tiers posté- rieur. Dessous (lu corps ordinairement brun ou d’un brun rougeâtre sur la poitrine, d’un brun fauve ou fauve sur le ventre ; pointillé ; pubescent. Postcpistermims graduellement rétrécis d’avant en arrière; quatre fois aussi longs qu’ils sont larges en devant. Pieds testacés, flavescents ou d’un llave testacé. Tarses à articles entiers : le premier des postérieurs ordinairement un peu moins long que tous les suivants réunis. Cette espèce vit, comme la précédente, aux dépens des substances, cryptogamiques. On la trouve , mais rarement, à la Grande-Char- treuse et dans les montagnes voisines de la Suisse ou du Piémont. Elle vit dans les bolets, principalement dans ceux qui sont parasites du sapin. SERROPALPiENS. — Cavula. 253 Obs. Paykull l’avait confondue avec V Hallomenus humeralis, dont elle diffère par une taille plus petite; par son corps moins finement poin- tillé ; par les impressions voisines de la base du prolhorax offrant l’image d’un point enfoncé arrondi, dans le fond duquel se dessine souvent un trait court et longitudinal; par le même segment non paré de deux bandes longitudinales noires, n’offrant pas ses angles postérieurs courbés en arrière, et surtout par ses hanches antérieures non séparées par le proslernum. Elle offre aussi quelques variations suivant le développement plus ou moins complet de la matière colorante. Ordinairement les élytres sont brunes, avec la base et les côtés de chacun d’un testacé blanchâtre ou plus ou moins obscur ; mais quelquefois leur teinte est à peu près uniforme. Genre Carida , Caride. CARACièRES. Antennes insérées près du côté interne des yeux, vers la moitié ou un peu plus de la longueur de celui-ci ; subfdiformes ; à deuxième article court : le troisième, près d’une fois plus long, élargi de la base à l’extrémité ; les quatrième à dixième, un peu moins longs ou à peine aussi longs que larges. Palpes maxillaires à dernier article anguleusement dilaté à son côté interne, paraissant presque en cône comprimé, quand cet article s’accole au troisième; de moitié à peine plus long qu’il est large dans son diamètre transversal le plus grand. Yeux entiers; ovalaires. Prothorax presque en ligne droite à la base; sans fossettes profondes, près de celle-ci ; à bord latéral tranchant seulement dans sa seconde moitié. Mésosternum prolongé presque jusqu’à l’extrémité des hanches. Postépisternums presque parallèles. Eperons courts. Tarses intermédiaires et postérieurs grêles. Les insectes de cette coupe ont beaucoup d’analogie avec les précédents , dont ils se distinguent facilement par leurs yeux entiers. 1. C. affinis ; Paykull. Suballongée ; assez convexe; presque lisse ; à pubescence très-courte et soyeuse. Prothorax et élytres ordinairement testacés ou d’un fauve testacé ; le premier.! souvent : les secondes plus rare- ment, enfumés ou obscurs sur leur disque. Antennes, palpes et pieds testacés. Avant-dernier article des tarses postérieurs peu sensiblement saillant en dessous. 254 BARBIPALPES. Hnilomenus nffmis, Payk. Faun. suec, t. 2. p. 181. 3. — • Lat. Hist. nat, t. 10. p. 536. obs. — GYr.LE,N«. Ins. suec. t. 2. p. 329. 3. — Schonh. Syn. ins, t. 2. p. 51, 4. — • Zetterst. Faun. lapp. p. 287. 3. — !d. Ins. lapp. p. 165, 3. — SAHLB.lns, lapp. p. 432. 3. — De Casteln. HisI, nat. t. 248. 3. — L. Reotenb. Faun.austr.p. 610. Long. 0,0033 à 0,0045 (l 1/2 à 2 l.) Larg. 0,0009 à 0,0013 (2/5 à 3/3 1.) Corps suballongé ; médiocrement convexe ; pointillé, avec les inter- valles presque squammuliformes; garni de poils fins, soyeux, couchés, médiocrement épais, en dessus. Tête assez petite; subtriangulaire; perpendiculaire ou un peu inclinée; convexe; pointillée ; brièvement pubescente ; ordinairement noire, avec le labre fauve ou testacé, quelquefois noire ou brune sur le front ou seulement sur la moitié postérieure de celui-ci, et graduellement moins obscure et plus claire en devant, d’autres fois noirâtre sur le milieu du front ou même presque entièrement fauve ou d’un fauve testacé. Palpes maxillaires d’un fauve testacé; comprimés; à deuxième article dilaté en forme de dent dans le milieu de son côté interne : le troisième obtriangulaire, aussi large en devant que la base du dernier ; celui-ci en cône comprimé. Antennes insérées près du bord interne des yeux, vers la moitié ou plutôt un peu après de la longueur de celui-ci ; prolongées environ jusqu’au cinquième ou au quart des élytres; assez grêles; subfili- formes ; un peu pubescentes ; à troisième article le plus long : les suivants presque égaux: les quatrième à dixième, presque obtrian- gulaires ou un peu élargis de la base à l’extrémité ; le dernier ovoïde ; testacées ou d’un fauve testacé. Yeux d’un brun noir; ovalaires ou oblongs; non échancrés. Prothorax arqué en devant; à angles anté- rieurs déclives, à peine ou faiblement visibles en dessus, plus ouverts que l’angle droit; élargi en ligne un peu arquée sur les côtés; émoussé aux angles postérieurs ; en ligne presque droite ou faiblement arquée en arrière et à peine bissubsinuée à la base ; muni à celle-ci et latéralement d’un rebord très-étroit ; à rebord latéral tranchant dans sa seconde moitié, obtus ou peu tranchant en devant; de moitié environ plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; moins convexe en arrière qu’en, avant; à pubescence courte, soyeuse et luisante ; noir, avec ses bords testacés, plus largement ou moins briè- vement en devant que sur les côtés et à la base ; sans fossettes basi- laires ou n’en offrant que des traces peu distinctes. Ecusson de moitié plus large que long; presque en carré transverse, émoussé à ses angles postérieurs, soit un peu arqué en arrière, soit parfois subéchancré à SERROPALPIENS. — Caridii. 255 son bord postérieur ; soyeux ; lestacé ou d’un fauve teslacé. Elyires à peu près aussi larges en devant que le protliorax à sa base; trois fois au moins aussi longues que lui sur son milieu ; subparallèles jusqu’à la moitié, rétrécies en ligne courbe jusqu’à l’angle suturai à partir des deux tiers ; munies latéralement d’un rebord étroit qui s’efface posté- rieurement; médiocrement convexes; à pubescence courte, soyeuse et luisante ; tantôt entièrement fauves ou d’un fauve lestacé, tantôt enfumées ou obscures sur leur disque ; lisses, mais offrant parfois des traces de rangées striales de points qui paraissent exister sur leur face interne. Repli testacé; très-étroit, réduit à une tranche presque à partir des hanches postérieures. Dessous du corps fauve ou testacé sur les côtés de l’antépectus et parfois sur toute sa surface, souvent d’un noir brun sur les médi et poslpectus et sur le ventre ; à pubescence courte et soyeuse, qui donne aux parties noires une teinte d’un noir ardoisé. Mésosternum obtriangulaire, subgradueliement rétréci d’avant en arrière, un peu caréné; prolongé à peu près jusqu’à l’extrémité des hanches. Postépisternums subparallèles ; six fois environ aussi longs qu’ils sont larges. Hanches de devant contiguës. Hanches posté- rieures peu obliquement transversales. Pieds testacés ou d’un testacé livide. Avant-dernier article des tarses antérieurs presque bilobé, avancé sous le suivant : celui des tarses intermédiaires à peine avancé en forme de sole sous le suivant : celui des postérieurs plus court ou parfois sans saillie bien distincte : premier article des tarses postérieurs im peu plus long que tous les suivants réunis. Celte espèce vit principalement aux dépens des substances crypto- gamiques. Elle habite surtout les parties froides ou humides. On la trouve dans les bolets fixés aux troncs de Faune, du sapin et de diverses autres espèces d’arbres. Obs. Elle tarie un peu de coloration suivant le développement de la matière colorante. Les antennes, souvent testacées ou même d’un testacé pâle, sont parfois d’un fauve brun, avec la base testacée ou d’un fauve cendré. Quand on les regarde d’avant en arrière, elles semblent moins foncées ou plus claires. La tête est habituellement noire ou brune, mais quand le pigmentum a été moins abondant, le front n’est noir qu’à moitié ou même fauve ou testacé. La partie noire du disque du prothorax qui constitue ordinairement «ne bande presque transversale, s’éclaircit, se restreint ou disparaît ; les élytres, parfois obscures ou enfumées sur le disque, sont plus habituellement d’un fauve testacé .Le dessous du corps se ressen t aussi du défaut de la matière colorante, et parfois il est entièrement fauve ou d’un fauve testacé. 266 BARAIPALPES. 2. C. flcxBaosa ; Paykpll. Suballongée ; médiocrement convexe ; à pubescence soyeuse. Prothorax et élytres d’u7i roux testacé : le premier orné d’une bande transvei'se., noire : les secondes parées chacune de deux bandes transvei'sales et flexueuses, de meme couleur : l’antérieure liée au quart du bord extemie, bidentée en devant, prolongée en arriére vers son milieu, formant avec sa pareille sur la suture un angle dirigé en arrière : la seconde, liée au bord externe vers la moitié de celui-ci, anguleusement avancée vers son tiers inteime. Avant-dernier article des tarses postérieurs en forme de sole. Cinquième arceau ventral entier. 2 . Cinquième arceau ventral entaillé dans son milieu, Ilallnminus jlexvosus, I’avk. Faun. suec. t. 2. p. 182. 5. Hallomenus flcxuosus, Latr. Hlst. nat t. 10. p. 335, observ. — Gyllenb. Ins, süec. t. 2. p. 529. 4. — ScHONii. Syn. in's. t. 3. p. 51. 5. — Zetterst. Faun, lapp. p. 286. 1. ■ — Id. 1ns. lapp. p. 164. 1. — Sahlb. Ins. fenn.p. 452. 4. — Cürtis, Bril. entomol, t. 10. p. 1. 474. — Steph. Illustr. t. 5. 426. — Id. Man. p. 330. 2588. — De Casteln. Hist. nal. i. 2. p. 248. 4. — L. Reotenbach. Faun. austr. p. 610. — Perris, in Ann. snc. entuni. de Fr. 2« série t. 10. p. 507. liallomeuns widalui, Panz. Faun. germ. 68. 25. — Id. Krit. refis. 1. p. 97. Melanchya undata, Illic. Magaz. t. 6. p. 335. Dircaea Jlexuosa, Düftsch. Faun. ausi. I. 2. p. 265. 4. Long. 0,0036 à 0,00 45 fl 2'3 à 2 I.) Larg. 0,00H à 0,0015 (1/2 à 2/3 I.) Corps oblong ou suballongé ; médiocrement convexe; pointillé, avec les intervalles presque squammuleux garni de poils fins,soyeui, couchés, de la couleur des diverses parties du corps, en dessus. Tête subtrian- gulaire; subperpendiculaire; enfoncée dans le prothoraxjusqu’auxyeux; ordinairement noir ou d’un noir brun, avec le labre et souvent aussi l’épistome d’un jaune roux. Palpes flaves ou d’un jaune pâle. Antennes insérées au côté interne des yeux, un peu au delà de la moitié de la longueur de celui-ci ; prolongées un peu au delà des angles postérieurs du prothorax ; assez épaisses, avec les deux premiers articles un peu plus étroits ; le deuxième des deux tiers environ plus court que le suivant : celui-ci un peu élargi de la base à l’extrémité : les quatrième à dixième subfdiformes, en partie plus longs que larges ; le onzième ovoïde, appendicé ; d’un flave testacé sur les trois premiers articles, ordinairement noires ou brunes sur les suivants,avecle dernier testacé, quelquefois moins obscures ou même d’un flave testacé à partir du SERiiopALPiENS. — Caridü. 257 septième article. Yeux ovalaires; non échancrés ; noirs. Prolhoraxoh- tnsément arqué en devant et voilant la partie postérieure de la tête ; à angles antérieurs déclives, un peu émoussés et plus ouverts que l’angle droit; élargi d’avant en arrière en ligne arquée, arrondi aux angles postérieurs ; faiblement en arc bissubsinué, à la base ; muni sur les cotés d’un rebord très-étroit et peu distinct, prolongé jusqu’aux sinuo- sités de la base, sans rebord sur le reste de cette dernière ; tranchant en dessous sur les deux tiers postérieurs de ses bords latéraux ; d’un tiers plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; médiocrement convexe ; squammuleusement pointillé ; brièvement pubescent ; tes- tacé, d’un roux ou d’un fauve testacé, orné d’une large bande trans- verse noire, étendue jusque près des bords latéraux, ordinairement pro- longée en arrière aux extrémités de son bord postérieur, laissant de couleur foncière le tiers ou les deux cinquièmes antérieurs de la lon- gueur et le quart ou le tiers postérieur ; offrant sur la ligne mé- diane un léger sillon longitudinal, souvent oblitéré à ses extrémités, surtout à l’antérieure ; noté d’une légère dépression vers chaque subsi- nuosité basilaire ; souvent marqué d’une fossette ponctiforme près de chaque bord latéral, vers le milieu de la longueur. Ecusson presque en carré plus large que long,obtusément arqué à son bord postérieur; brun ou brun noir. Elytres à peine plus larges en devant que le protho- rax à ses angles postérieurs ; près de quatre fois aussi longues que lui ; subparallèles, rétrécies en ligne courbe vers l’extrémité ; munies laté- rêdement d’un rebord graduellement plus étroit, presque nul postérieu- rement, peu visible en dessus dans sa partie antérieure ; médiocrement convexes ; d’un roux testacé ou d’un fauve testacé, ornées chacune de deux bandes noires ou brunes, flexueuses ou onduleuses : la pre- mière égale environ au neuvième de la longueur, liée au bord ex- terne, vers le quart de sa longueur, offrant à son bord antérieur deux courbures ou dents obtuses peu avancées : rune,joignant le bord laté- ral, l’autre vers le milieu de la largeur, offrant, entre les deux dents, à son bord postérieur, une branche ou un appendice longitudinal prolongé en arrière jusqu’à la moitié de la longueur des étuis; cette même bande dirigée en arrière vers la suture, où elle forme avec sa pareille un angle aigu prolongé jusqu’au tiers ou aux deux cinquièmes de la longueur des étuis : la deuxième bande, moins grêle, liée au bord externe vers la moitié de sa longueur, courbée en arrière jusqu’aux deux cinquièmes ou au tiers de la largeur de chaque étui, offrant dans ce point, à son bord antérieur, une dent avancée jusqu’au niveau de l’extrémité de la branche postérieure de la première bande, entre cette Annales de la Société Linnéenne. 17 BARBIPALPES. 258 branche et la suture, formant sur celle-ci, avec sa pareille, un angle rentrant ou une entaille, offrant à son bord postérieur une dent obtuse, vers le tiers interne de sa largeur. Repli graduellement rétréci depuis la base, réduit àpeu près àune trancheà partir des hanches postérieures. Dessous du corps testacé sur l’antépectus , brun ou d’un brun noir sur le reste ; pointillé ; pubescent. Mésosternum rétréci d’avant en arrière, prolongé jusqu’à l’extrémité des hanches postérieures. Post- épisternums rétrécis d’avant en arrière ; près de cinq fois aussi longs qu’ils sont larges à la base. Hanches de devant contiguës ; presque piri- formes; convexes. Hanches postérieures un peu obliquement trans- versales. Pieds d’un testacé , d’un fauve ou d’un roux testacé livide. Avant-dernier article de tous les tarses entier ou un peu sensiblement avancé sous le suivant en forme de sole : premier article des posté- rieurs aussi long que tous les suivants réunis. Cette espèce vit comme la précédente aux dépens de diverses espèces de bolets. Elle a été prise par M. Perris, dans les Landes, dans le Boletus pini ^ Thor. Elle est généralement moins rare que [la C. affinis. Obs. Elle varie suivant le développement de la matière colorante noire. Quand celle-ci a plus ou moins fait défaut, le front passe du noir au testacé; la bande prothoracique pâlit et acquiert moins de développement; les bandes des élytres se montrent plus étroites ou plus obsolètes, elles finissent même quelquefois par disparaître entiè- rement. DEUXIÈME RAMEAU. DiRCÉATES. Caractères. Dernier article des palpes maxillaires en forme de contre, c’est-à-dire comprimé, plus ou moins allongé, à peu près d’égale largeur ou légèrement arqué sur une partie basilaire variable de sa longueur, rétréci ensuite en ligne courbe à son côté interne ou infé- rieur, sillonné longitudinalement sur sa tranche interne, plus large à la base que le troisième article, le débordant visiblement à son angle postéro-inférieur ou interne. Ongles simples ou munis d’une dent basilaire rudimentaire. Ces insectes se distinguent principalement des précédents par le dernier article des palpes maxillaires en forme de contre, plus large à la base, au côté interne, que le troisième article. Chez la DA-guttata, le quatrième article est émoussé à son angle postéro-interne ; chez la 259 SEuuoPALPiENS. Duxuca. D. laevigata, au contraire, il est vif, rectangulairement ouvert, et semble, par là, faire la transition avec la forme (lu’il alTectera chez les Serropalpaires, chez lesquels cet angle commencera à se diriger en arrière. Le prothorax, chez la même D. laevigala olfre déjà près de sa hase des fossettes rudimentaires, qui laissent pressentir celles plus pro- noncées que montreront les Mélandryens. Chez les Dircéates, les articles des palpes commencent à présenter à leur côté interne ces angles qui semblent les faire paraître presque dentés en scie, disposition qui a valu aux insectes de cette tribu le nom de Serropalpides , dénomination qui m’a paru impropre à les caractériser, parce qu’elle est loin d’être commune à tous. Ces Coléoptères peuvent être réduits au genre suivant : Genre Dircaea^ Dircée; Fahricius (i). (AipKaîa, nom mythologique). Caractères. Antennes insérées vers le milieu, ou un peu après, du côté interne des yeux, dans le faible sillon formé par les joues ; de longueur très-médiocre; subfdiformes, un peu grêles à la hase ; de onze articles : le deuxième, court : le troisième, plus long, ohco- nique : les septième à dixième, moins longs que larges ; le onzième, appendicé. Palpes maxillaires suhcomprimés ; à deuxième article obtriangulaire : le troisième, court, anguleusement dilaté à son côté interne, mais moins que la base du quatrième article : celui-ci, cultriforme, sillonné sur sa tranche interne. Yeux presque entiers ou faiblement échancrés. Tête enfoncée au moins jusqu’aux yeux dans le prothorax ; voilée par celui-ci, quand l’insecte est examiné en dessus. Prothorax presque mitréforme ; plus ou moins sensible- ment bissinué à la base ; à bords tranchants sur plus des deux tiers postérieurs de sa longueur. Elytres presque parallèles sur leurs deux tiers antérieurs. Mésosternum prolongé d’une manière variable. Postépisternums allongés ; faiblement rétrécis d’avant en arrière, obtus à leur extrémité. Pieds médiocres. Eperons assez courts. Avant-dernier article de tous les tarses avancé sous le suivant : premier article des tarses postérieurs à peine aussi long que tous les suivants réunis. Corps presque semi-cylindrique. (t) Fabr. System. Eleulher, I. 2. p, 88. BARBIPALPES. 2()0 a. Mésosleriiuni prolongé à peu près jusqu’à l’extrémilé des hanclies. 1. I>. quadM-g^uttata ; I’^YKVLL. Allongée, presque semi-cylindri- que ; à pubescence soyeuse ; finement ponctuée, avec les intervalles squam- muliformes ; noire, ornée sur chaque élytre de deux taches orangées ou jaunes, couvrant environ les deux tiers submédiaires de la largeur de cha- que étui : l’antérieure, du neuvième au quart, avancée dans le milieu de son bord antérieur : la postérieure, des quatre aux cinq septièmes de la longueur, échancrée dans le milieu de son bord postérieur. Palpes, base des antennes et derniers articles des tarses, testacés. Antennes un peu plus gi'osses vers leur moitié. Mésosternum prolongé presque jusqu’à l’extrémité des hanches. Hypitlm i-guttntus, Payk. Faun. suec. t. 1. p. 251. 1. SeiTOpnlpus A-maculattis, Illig. Kaef. preus. p. 130.6. Dirraea i-yuttata, Fabr.SjsI Eleulli. t. 2. p. 89. 3. ■ — Latr. Hist. nat. I. 10. p. 336. oi)s. — Gyli.emi. lus. suec. t. 2. p. 520. 30. — Dofisch. Faun. ausl. 1. 2. p. 264. ‘2. — ScHOaii. Syu. ins. t. 3. p. 49. 3. — Germar, Faun. Ins. Europ. 6. 6. — Sahld. Ins. fenu. p. 449. 4. — L. Uedtënbacher, Faun. auslr. p. 609. Long. 0,0072 à 0,0090 (3 1/4 à 4 I.) Larg. 0,0022 à 0,0053 (1 à 1 1/2 I.) Corps allongé ; presque semi-cylindrique, médiocrement convexe sur le dos ; marqué d’une ponctuation très-fine, légèrement râpeuse ou ruguleuse, faisant paraître les intervalles squammuliformes ; garni d’un duvet ou de poils soyeux, fins, couchés, médiocrement épais, de la couleur des diverses parties du corps, peu apparents sur les parties obscures. Tête entièrement voilée par le prothorax, quand l’insecte est vu en dessus ; noire, avec le bord antérieur de l’épistome et le côté externe des mandibules d’un rouge brun ou d’un rouge teslacé. Palpes maxillaires d’un roux livide ou testacé ou d’une teinte rapprochée ; à dernier article émoussé à son angle postéro-interne. Antennes pro- longées à peu près jusqu’aux angles postérieurs du prothorax; pubescentes ; légèrement plus grosses vers leur milieu; à quatrième et cinquième articles au moins aussi longs que le quatrième; ordinai- rement noires, avec les deux premiers articles, souvent une partie du troisième et l’extrémité des autres, d’un testacé ou d’un flave testacé, parfois avec les quatre premiers articles testacés, et les autres moins obscurs. Prothorax paraissant en dessus presque en forme de mitre obtuse et à côtés curvilignes, ou en ogive obtuse sur sa moitié ou ses trois cinquièmes antérieurs, subparallèle ou à peine rétréci en ligne un peu courbe sur son tiers postérieur ; arqué en devant; à angles sEiuioPALiMENS. — Divcaca. 2G1 antérieurs infléchis, Irés-ouverls, peu prononcés et invisibles en dessus; à bords latéraux munis d’un rebord étroit, invisible eu dessus: ces bords obtus en devant, tranchants d’une manière graduellement plus prononcée, à partir du cinquième ou du quart antérieur jusqu’à l’extrémité; obtusément tronqué à la base au devant de l’écusson, subsinué entre cette partie et chacun des angles postérieurs, qui sont un peu courbés en arrière sur les angles huméraux des élytres; muni à la base d’un rebord étroit, ordinairement interrompu en devant de l’écusson ; à peu près aussi large à la base qu’il est long sur son milieu; convexe en devant, graduellement moins convexe en arrière; noir; squammuleusement ponctué. Ecusson plus large que long ; obtusément arrondi en arrière ; coloré et ponctué comme le prothorax. Elytres à peu près aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; moins larges que celui-ci dans son milieu ; deux fois et quart à deux fois et tiers aussi longues que lui ; subpa- rallèles jusqu’aux trois cinquièmes, rétrécies ensuite en ligne un peu courbe, faiblement d’abord, mais plus sensiblement après, jusqu’à l’angle suturai; très-étroitement rebordées sur les cotés; médiocre- ment convexes sur le dos, convexement déclives latéralement ; pubescentes et ponctuées comme le prothorax, mais d’une manière plus finement squammuleuse ; marquées d une légère fossette humé- rale ; offrant ordinairement les traces plus ou moins sensibles de deux à quatre nervures longitudinales ou côtes peu saillantes, indistinctes postérieurement ; la troisième à partir de la suture naissant de l’épaule ; noires, parées chacune de deux taches ordinairement oran- gées, quelquefois plus pâles, de forme un peu variable, n’atteignant ni la suture, ni le bord externe : l’antérieure, prolongée du neuvième au quart de la longueur, le plus souvent subarrondie, avec la partie médiaire interne de son bord antérieur plus avancée, couvrant ordi- nairement du cinquième juxta-sutural au sixième juxta-marginal : la deuxième, prolongée environ des quatre aux cinq septièmes de la longueur, échancrée dans le milieu de son bord postérieur, irrégu- lièrement arquée en devant, rarement trilobée, habituellement subar- rondie ou transverse, couvrant du sixième juxta-sutural ou un peu moins au sixième juxta-marginal ou un peu moins, de la largeur. Repli obliquement déclive; de moitié plus étroit en devant que le postépisternum, graduellement rétréci, réduit à une tranche près de l’extrémité. Dessous du coq)s noir; garni de poils concolores ; moins finement ponctué sur ses parties pectorales que sur le ventre. Méso- sternum rétréci d’avant en arrière, prolongé à peu près jusqu’à l’extré- 262 BAKBIPALPES. milé des hanches intermédiaires. Poslépisternums rétrécis d’avant en arrière, quatre fois aussi longs qu’ils sont larges à la base, six fois aussi longs qu’ils sont larges à l’extrémité. Pieds ordinairement noirs ou d’un brun noir, avec partie des hanches, les genoux et la base des jambes d’un rouge testacé ou d’un testacé brumâtre, et au moins les derniers articles des tarses intermédiaires et postérieurs, et la presque totalité des antérieurs, testacés : premier article des postérieurs un peu plus long que les trois suivants réunis. Cette espèce se trouve dans nos pi'ovinces méridionales. Obs. Quand la matière colorante a été moins abondante, les parties noires des antennes et des pieds passent au brun ou au brun tirant sur le testacé ; les élytres même au lieu d’être noires, sont brunes. Les nervures des étuis sont plus ou moins apparentes. Quelquefois on n’en peut distinguer que deux, le plus souvent les deux plus internes ; d’autres fois on en compte trois ou quatre, quelquefois même les quatre sont assez prononcées ; ces nervures, comprises entre la suture et le bord externe, sont séparées par des intervalles à peu près égaux ; elles s’effacent au moins à partir des trois quarts de la longueur des étuis : la troisième naît de l’épaule : la quatrième, entre l’épaule et le bord externe. Les taches varient de forme et de couleur. Ordinairement elles sont de couleur orangée ; mais quand la matière colorante a été moins abondante, elles passent au jaune pâle. Quant à leur forme, elle est très-variable ; la première est ordinairement subarrondie, d’autres fois plus rapprochée du carré, avec la partie médio-interne de son bord antérieur plus ou moins avancée, de manière à faire paraître la partie plus externe du même bord échancrée. J’en ai vu des exemplaires dont le bord postérieur de la même tache était profondément échan- cré jusqu’aux deux cinquièmes postérieurs de la longueur de la tache, qui se prolongeait en pointe de chaque côté de l’échancrure. La tache postérieure est habituellement plus large que longue, irrégu- lièrement arquée en devant, presque en ligne droite et plus déve- loppée longitudinalement à son côté externe, réduite et subarrondie à l’interne, échancrée dans le milieu de son bord postérieur ; mais parfois elle affecte une forme plus visiblement transverse ; d’autres fois, au contraire, elle est presque arrondie ; rarement, par une anomalie singulière, elle est trilobée ou comme formée de deux taches ovales dont l’interne plus petite, et, au milieu du bord antérieur de ces taches unies, s’avance un prolongement de largeur presque uni- forme, de longueur égale à celui de la tache interne. SERHOPAH'iENS. — Dircuca. 2()3 Les exemplaires du nord sont ordinairement d’une taille moins avantageuse que ceux des provinces du midi. J’en ai vu, dans la collection de M. Fondras, deux individus qui lui avaient été envoyés par feu le comte Mannerheim, dont les taches, par leur teinte d’un jaune pâle, rappellent la description donnée par Gyllenhal. A voir la couleur de ces taches et la taille plus petite de ces exemplaires, on serait tenté de considérer les individus provenant de nos provinces méridionales comme constituant une espèce particulière (D.i-signata); mais les taches de ces variétés finlandaises occupent si exactement la même place, elles ont si bien les signes distinctifs et la forme géné- rale qui se retrouvent chez les autres, ces individus ont d’ailleurs si régulièrement tous les caractères de l’espèce, qu’il est visible que la décoloration des taches est un défaut de matière colorante, défaut que viennent accuser aussi les antennes et les pieds. Quelquefois alors la tache antérieure se trouve assez restreinte, n’a pas assez de déve- loppement pour arriver jusqu’à la première nervure qu’elle dépasse ordinairement. J’ai reçu d’ailleurs de Suède un exemplaire qui ne diffère en rien de ceux du midi, si ce n’est par une taille moins avan- tageuse. Il a, comme les nôtres, la tache antérieure plus avancée vers le milieu de son bord antéro-interne, et la postérieure échancrée dans le milieu de son bord postérieur , caractère général de ces taches, et qui vient ainsi confirmer l’identité de l’espèce. aa. Mésosteramn à peine prolongé jusqu’à la moitié des liaiiclies intermédiaires (G. Xylita, Païk. (I) ). 2. IJ.lacvMg’ata ; Hellenius. Allongée ; presque semi-cylindrique ; à pubescence soyeuse ; ordinairement brune ou d’un brun noir, avec la base des antennes et les tarses testacés, mais parfois fauves ou d’un fauve testacé sur quelques parties au moins de son corps. Antennes grossissant un peu vers l’extrémité. Prothorax rugueusement ponctué ; bissubsinué à la hase ; mar- qué de deux fossettes peu profondes. Mésosternum prolongé à peine jusqu’à la moitié des hanches. Serropalpus lœvigatus Heelen. m Veleusk. Acad, nya Itandl. (1786) p. 312. 2. — ■ Gmel. C. Linn. Syst. nat. t. 1. p, 1901. 2. — Illig. Kaef. pr. p. 131. 8, Lymexylon laevigaturn, Panz. Entom, germ. p. 206. 8. — td. Faun. gerni. 24. 16. le édit. — Id. Krit. Rev. d. lus. Faun. 1. p. 96. (1) Faun.suec, I. 1. p. 249. 264 BARBIPALPES. Xylita bupresloile.i, Payk. Faun. suec. t. 1. p. 249. 1. — Steph. Illuslr. 1.5. p. 35. noie. — Id. Man. p. 329. 2579. Dircaea discolor, Fab». Suppl, p. 121. 2. ^ Id. Syst. Eleulh. t. 2. p, 89. 2. — Panz. Faun. gerna. 2« édit 24. 16. et 97. 6. — Id. Index, p. 145. 1. — • Duftsch. Faun. aust. t. 2. p, 264. 3. . — Zeterst. Faun. lapp. p. 284. I. — Id- 1ns. lapp. p. 163. 1. — De Casteek. Hist. uat. t. 2. p. 248. 1. — L. Dufobr, Excurs. entom. p. 69. 412. Dircaea laevigata, Gyllenh. 1ns. suec. t. 2. p. 517. 1 . — Sablb. Ins. fenn. p. 448. 1 — L, Reutenb. Faun. austr, p. 609. Long 0,0036 à 0.0090 (2 1/2 à 41.) Larg. 0,0022 à 0,0053(1 à 1 1/21 ) Corps suballongé ; subsemi-cylindrique ; médiocrement convexe ; marqué de points plus grossiers sur le protborax, plus fins sur les élytres ; garni de poils soyeux, fins, couchés, fauves, médiocrement épais. Tête ordinairement brune ou d’un brun noir, depuis sa partie postérieure jusqu’à la base des antennes ou jusqu’à l’épistome, d’un fauve testacé ou testacée en devant ; parfois presque entièrement de cette couleur, quand la matière colorante a fait défaut. Antennes prolongées à peu près jusqu’aux angles postérieurs du prothorax ; graduellement un peu plus épaisses vers leur extrémité; brièvement pubescentes ; de onze articles : le deuxième un peu moins long que le troisième : les quatrième à dixième, à peine aussi longs ou à peine plus longs que larges : le onzième appendicé; ordinairement d’un brun livide, testacées ou d’un roussâtre testacé sur les trois premiers articles et brunes sur les autres ; mais parfois presque entièrement brunâtres ou testacées. Palpes maxillaires testacés ou d’un brun testacé ; à dernier article à angle postéro-interne vif ou non émoussé. Yeux noirs ; faiblement échancrés. Prothorax un peu arqué en devant à son bord antérieur; à angles de devant déclives, invisibles en dessus et ouverts ; à bords latéraux arqués, mais paraissant par suite de la déclivité de ses angles de devant presque mitréforme, c’est-à-dire élargi en ligne un peu courbe jusqu’aux trois cinquièmes de sa longueur, subparallèle ensuite ; à bords latéraux moins tranchants dans leur moitié antérieure et obtus près des angles de devant; bis- subsinué à la base, avec les angles postérieurs légèrement dirigés en arrière ; un peu moins long sur son milieu qu’il est large à la base ; assez convexe en devant, graduellement moins convexe en arrière ; ordinairement brun ou brun noir , parfois avec le bord antérieur et la base, ou du moins la partie médiaire de celle-ci, d’un fauve rous- râtre, quelquefois entièrement d’un brun fauve ou testacé; grossière- SERROPALPiENS. — Divcaca . 265 ment ponctué, avec les intervalles squaimnuliformes; marqué d’une fossette longitudinale et triangulaire, peu ou médiocrement profonde, au devant de chacune de sês sinuosités basilaires. Ecusson presque en carré de moitié plus large que long; pubescent ; ruguleusement ponctué ; brun ou brun fauve. Elylres aussi larges en devant que le prothorax ; deux fois et demie à trois fois aussi longues que lui ; sub- parallèles jusqu’aux deux tiers, rétrécies ensuite en ligne courbe ; laissant souvent un peu à découvert une partie du pygidium ; munies d’un rebord très-étroit, qui s’efface postérieurement; médiocrement convexes ; marquées d’une légère fossette humérale ; plus finement ponctuées et plus pubescentes que le prothorax ; ordinairement brunes ou d’un brun noir, parfois d’un brun fauve ou testacé. Repli réduit à une tranche presque à partir des hanches postérieures. Dessous du corps ordinairement brun ou d’un brun noir, quelquefois brun seulement sur l’antépectus et d’un brun fauve ou testacé sur le reste ; rugueusement ponctué et presque glabre sur les côtés de l’antépectus, assez finement ponctué sur les autres parties pectorales, plus finement ponctué et plus pubescent sur le ventre. Mésosternum prolongé à peine jusqu’à la moitié des hanches intermédiaires. Postépisternums subparallèles ou à peine plus larges vers leur milieu, faiblement rétrécis en arrière ; cinq fois environ plus longs qu’ils sont larges dans leur milieu. Pieds ordinairement bruns sur les cuisses, d’un brun fauve sur les jambes, et testacés sur les tarses, quelquefois entièrement de l’une de ces teintes. Eperons assez courts. Avant- dernier article de tous les tarses avancé en forme de sole : celui des antérieurs bilobé : premier article des tarses postérieurs au moins aussi long que tous les suivants réunis. Cette espèce paraît habiter toutes les parties froides ou tempérées de la France. Je l’ai prise dans les bois du Mont-Pilat et à la Grande- Chartreuse. Obs. Elle offre dans sa coloration des variations suivant le dévelop- pement de la matière colorante. Ordinairement elle est d’un brun noir ou d’un brun de poix, avec la base des antennes, les tarses et parfois les jambes, testacés ou d’une nuance rapprochée. Quelquefois la tête et le prothorax sont bruns et les élytres fauves ou d’un fauve testacé ; le dessous du corps et lespieds montrent alorsaussi une couleurrooins obscure. Plus rarement tout le corps ou presque tout le corps est fauve ou d’un fauve testacé. Elle se distingue de la précédente non-seulement par la couleur de sa robe, mais encore par ses antennes graduellement plus épaisses vers 2Ü6 BARBIPALPES. l’exlrémité, à deuxième article moins court proportionnellement; par le dernier article de ses palpes maxillaires à angle vif et reclangulaire- ment ouvert à sa partie postéro~in terne ; par son prothorax marqué de deux fossettes basilaires apparentes ; par son mésosternum prolongé à peine jusqu’à la moitié des hanches. Sa larve, suivant Erichson O, a beaucoup d’analogie avec celle de la Melandrya caraboides, mais elle a le dernier segment abdominal ar- mé de deux crochets recourbés, J’ai vu dans la belle collection de M. le Aubé , sous le nom de D. Parreyssii, une Dircée ayant beaucoup d’analogie avec l’espèce pré- cédente, mais qui semble distincte de celle-ci. Elle peut être caracté- risée ainsi : BJ. l*arrcyssîî. Allongée ; presque semi-cylindrique ; à pubescence soyeuse ; uniformément et finement ponctuée en dessus ; fauve ou d’un brun testacé : base des antennes^ dessous du corps et pieds^ d’un testacé roussâtre ou flavescent. Antennes un plus grosses vers l’extrémité. Prothorax légère- ment arqué en arrière à la base, à angles postérieurs émoussés et moins pro- longés en arrière que le milieu. Mésosternum en triangle presque équilatéral, prolongé presque jusqu’à l’extrémité des hanches. Long. 0,006i à 0,0067 ( 2 3/4 à 3 1.) Larg. 0,0017 (3/4 1.) Patrie ; la Hongrie ? Obs. Cette espèce par ses angles du prothorax émoussés avoisine les Carides; sous d’autres rapports, elle paraît faire la transition entre la D. à-guttata et la D. laevigata. Elle diffère de cette dernière dont elle se rapproche par la couleur de sa robe, par la ponctuation du dessus de son corps uniforme et plus fine; par les articles cinq à dix de ses antennes en forme de coupe, c’est-à-dire élargis jpresque en demi-cercle dans leur ànoitié postérieure, tronqués en devant» par son prothorax tronqué presque en ligne droite en devant, sensiblement arqué en arrière et sans sinuosités à la base, avec les angles postérieurs émoussés ou presque subarrondis et moins prolongés en arriére que le milieu de la dite base, n’offrant que des traces peu apparentes de légères fossettes ; par son mésoster- num beaucoup plus large que chez les deux autres espèces, offrant (1) Zur sysleraalisch. Kennt. d, inseckten Larv. in Archiv. f. Naturgescli. t. 8. 1842) 1'*' partit;, p. 368. SERROPALPIENS. 2(J7 l’image d’un triangle presque équilatéral, ayant la base en avant, et le sommet prolongé presque jusqu’à l’extrémité des hanches intermédiai- res; par ses pieds uniformément d’un testacé pâle ou llavescent. La couleur de ces pieds, du dessous du corps et même du dessus pourrait peut-être varier ; mais les caractères indiqués serviront à faire distinguer cette espèce des deux autres. DEUXIÈME BRANCHE. LES SERROPALPAIRES. Caractères. Dernier article des palpes maxillaires, soit fortement en hache, avec l’angle postéro-interne ou postéro-inférieur vif et plus ou moins prolongé en arrière; ne débordant pas ou débordant à peine à sa base le côté interne ou inférieur du troisième article; sillonné longi- tudinalement sur sa tranche interne. Hanches de devant obliques, ovoïdes, rétrécies postérieurement, convexes en dessus, planes en des- sous, contiguës. Corps presque semi-cylindrique. Ors. L’angle postéro-inférieur du dernier article des palpes maxil- laires qui déjà était vif et rectangulairement ouvert chez la Dircaea laevigata^se montre ici plus ou moins sensiblement dirigé en arrière et conséquemment aigu. Le troisième article est aussi dilaté à son côté interne que la base du quatrième, caractère qui sert à distinguer les Serropalpaires des Dircéates. Déjà, chez les Serropalpes, qui terminent cette division, la tête est moins voilée par le prothorax que chez les autres espèces de la même famille, et laisse pressentir la liberté plus grande dont elle jouira dans les Mélandryens, chez lesquels elle est moins déclive et en grande partie découverte. Ces insectes se répartissent dans les genres suivants ; en forme de contre, peu ou à peine prolongé en arrière A son angle postéro-interne. Sixième à dixième articles des antennes une fois à peine plus longs qu’ils sont larges, Tète voilée par le pro- thorax.Avant-dernier article de tous les tarses prolongé en for- me de sole sous le suivant. fortement en hache ou en triangle à côté interne le plus long, plus longuement prolongé en arriére à son angle postéro-interne ou postéro-inférieur que le quart de la longueur du même côté. Sixième à dixième articles des antennes trois fois aussi longs qu’ils sont larges. Tête un peu découverte. Avant-dernier article de tous les tarses non avancé sous le suivant. Genre. Vhloiolrya. Saropaipm. 268 BAaBIP ALPES. Genre Phloioti'ya, Phloiotrye ; Stephens (*). (ipXotô;, écorce -, rpua, j'use'. Caractères. Antennes insérées vers le milieu, ou un peu après, du côté interne des yeux, dans les sillons formés par les joues ; de lon- gueur médiocre ; subfiliformes; de onze articles: les trois premiers un peu plus grêles ; le deuxième, visiblement moins long que le sui- vant ; les sixième à dixième, de moitié plus longs ou moins d’une fois plus longs qu’ils sont larges : le onzième, appendicé. Dernier article des palpes maxillaires une fois plus long que large ; en forme de cou- tre ; à angle postéro-interne ou postéro-inférieur vif et un peu dirigé en arrière : à troisième article en triangle un peu transverse, moins de moitié aussi large qu’il est long à son côté externe ou supérieur. Tête voiléep ar le prolhorax. Yeux à peine échancrés. Pieds médiocres. Avant- dernier article de tous les tarses avancé sous le suivant : celui des anté- rieurs bilobé : celui des autres tronqué. Coî'ps allongé ; presque semi- cylindrique. 1. i®. 8*aîïî|»cs 5 Gyllenhal. Allongé ; subsemi-cylindrique ; à pu- bescence soyeuse ; ponctué ruguleusement avec les intervalles squammuU- formes sur le prothorax, plus fme7nent sur les élytres ; variant du brun de poix au fauve: pieds d’un fauve testacé : base des antennes pâle Deuxième article des palpes, émoussé à son angle antéro-interne. Deuxième article des antennes au moins aussi long que les deux tiers du suivant. Prothorax obtus en devant ; offrant vers les deux tiers sa plus grande largeur, bissub- sinué à la base ; à deux légères fossettes antéb asilaires obliques. Direaea vufipes, Cyclenh. lus. suec t. 2. p. ,'519. 2. — Scuônh. Syn. ins. t. 3. p. 49. 2. PhloioUya rufipest Steph. Ulusir. I. 5. p. 35. pl. 24. fig. 4. — Id. Man. p. 329. 2578. Long. 0,0Ü61 à 0,0067. (2 3/4 à 3 1.) Larg. 0,0019 (7/8 1.) allongé ; presque cylindrique; médiocrement convexe sur le dos; ruguleusement ponctué, plus finement sur les élytres que sur (1) Stfphess, Ilhistr. t. 8. p. 32 et p. 38. SERUOPALPIENS. — PllloiotlJU . 2()9 le prolliorax ; garni de poils fins, soyeux, couchés, fauves, grisâtres ou d’un fauve cendré ; variant du brun au brun fauve ou même parfois à une teinte plus pâle. Télé petite; subarrondie; engagée jusqu’aux yeux dans le prothorax; brièvement pubescente ; à pubes- cence courte ; peu convexe sur le front; marquée d’une fossette au milieu de ce dernier; ordinairement brune, avec l’épistome et le labre plus pâle. Palpes maxillaires testacés ou d’un livide lestacé. Antennes prolongées un peu au-delà des angles postérieurs du pi'otho- rax; subcomprimées; pubescentes; de onze articles; plus grêles à la base; à deuxième article égal au moins aux deux tiers du troisième ; les sixième à dixième élargis en ligne courbe, à peine aussi longs ou à peine plus longs qu’ils sont larges à leur sommet : le dernier, appendicé ; ordinairement pâles ou testacées sur les trois premiers articles , ordinairement obscures ou brunes sur les autres , avec l’extrémité de chaque article cendrée. Yeux bruns; à peine ou faible- ment échancrés à leur côté interne. Prothorax obtusément arqué en devant ; à angles antérieurs déclives, ouverts et invisibles en dessus ; à côtés un peu anguleusement dilatés dans leur milieu, mais parais- sant en dessus, par l’effet de la déclivité de ces côtés, élargi en ligne presque droite jusqu’aux deux tiers, puis un peu rétréci en ligne courbe; à bords latéraux tranchants à peu près jusqu’aux angles de devant, mais moins vivement près de ceux-ci ; légèrement bissinué à la base, avec les angles postérieurs un peu ouverts et peu ou point émoussés ; un peu moins large à son bord postérieur qu’il est long sur son milieu ; convexe en devant, graduellement peu convexe à la base; ruguleusement ponctué, avec les intervalles squammuliformes; marqué près de cette dernière de deux dépressions ou fossettes légères, obliques ou subtransversales, plus faciles à apercevoir quand on examine l’insecte d’avant en arrière : ces fossettes naissant chacune vers chaque tiers externe de la base ; ordinairement brun ou brun testacé, parfois avec le bord antérieur et quelquefois même les latéraux graduellement fauves ou testacés ; offrant quelquefois les traces légères d’une ligne médiane. Ecusson presque en parallélogramme transverse, arqué en arrière à son bord postérieur ; près d'une fois plus large que long; pubescent; pointillé. Elytres à peine ou à peu près aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; deux fois et demie à trois fois aussi longues que lui; subparallèles jusqu’aux deux tiers ou à peine élargies vers la moitié de leur longueur, postérieure- ment rétrécies en ligne courbe jusqu’à l’angle suturai; munies sur les côtés d’un rebord étroit qui s’efface postérieurement; à bord externe 270 BARBIPALPES. incliné en dehors de l’épaule et invisible en dessus dans ce point jusqu’au tiers de sa longueur; médiocrement convexes; marquées d’une fossette humérale linéairement allongée ; offrant parfois les faibles traces de quatre nervures longitudinales postérieurement raccourcies : la troisième plus saillante en devant et rendant plus prononcée la fossette humérale qu’elle borde à son côté externe; d’un brun fauve ou d’un fauve brunâtre ou testacé ; plus finement ponctuées que le prothorax; plus visiblement pubescentes que lui. Repli étroit, réduit à une tranche presque à partir des hanches posté- rieures. Dessous du corps à peu près de la couleur des élytres, ou un peu plus clair, surtout sur le ventre ; pointillé ; pubescent. Mésosternum prolongé jusqu’à l’extrémité des hanches ou à peu près. Postépisternums un peu rétrécis postérieurement ; quatre à cinq fois aussi longs qu’ils sont larges dans leur milieu. Pieds fauves, d’un fauve ou d’un roux testacé. Cuisses comprimées ; presque parallèles. Eperons assez courts. Tarses antérieurs offrant, surtout chez le les quatre premiers articles dilatés et hérissés en dessous de duvet. Avant-dernier article de tous les tarses avancé sous le suivant en forme de soie : celui des antérieurs, et moins visiblement celui des intermédiaires, bilobé : celui des posté- rieurs, tronqué : premier article des tarses postérieurs au moins aussi long que tous les suivants réunis. Cette espèce paraît rare en France. Je l’ai vue dans la collection de M. Fairmaire comme provenant des environs de Grenoble. Elle m’a été envoyée des environs de Draguignan par M. Jaubert. Obs. Elle a quelque analogie avec la Dircaea laevigata, dont elle dif- fère par le troisième article de ses palpes maxillaires aussi large au côté interne que la base du quatrième ; par son mésosternum prolongé à peu près jusqu’à l’extrémité des hanches; par les fossettes de son prothorax obliques et plus légères, etc. La larve, qu’il considérait comme étant celle de la Dircaea laevi- gata^ a été décrite par M. Mac-Leay ('). Suivant cet auteur, elle a le corps blanchâtre ; allongé ; écailleux ; un peu plus large vers le milieu que vers l’extrémité ; convexe en dessus, un peu concave en dessous; la tête hémisphérique ; les antennes courtes, à trois articles ; les mandi- bules courtes ; le segment prothoracique le plus grand : l’avant-dernier épineux ; le dernier armé de deux crochets recourbés ; les pieds anté- (l) Horae Entomol. t. 2. p. 46i. — Voy. aussi Wëstwood, Introd. to tho modem Classif. of lui. t, 1, 1839, p. 307. — CuAruis et Chandeze, Calai, p. 179. 271 SEUROPAI.PIENS. — Pliloiohyu. rieurs comprimés et crochus , plus longs et plus robustes; les quatre postérieurs plus grêles. Celte larve avait été trouvée dans le tronc d’un chêne par M. Samouelle. 2. P. l^auiloHcrî. Allongé; subsenii-cylinclrique ; à pubescence soyeuse ; ponctué ruguleusement avec les intervalles squammuliformes, sur le prothorax^ plus finement sur les élytres ; ordinairement brun ou d’un brun châtain sur la tête et le prothorax, brun fauve ou lestacé sur les élytres : antennes, 'palpes et pieds d’un flave roussâtre. Deuxième article des palpes à angle aiitéro-interne vif. Deuxième ardicle des antennes à pei- ne plus grand que la moitié du suivant. Prothorax arqué en devant ; offrant vers sa moitié sa plus grande largeur ; bissubsinué à la base ; à trois fortes fossettes antéb asilaires. SevTopdlpus Vaiutouert, (Latreili.e) (Dej.) Gatal. 1821. p. 70» — !d, (1833) p. 202. — Id. (1837) p. 223. Long. 0,0123 à 0,0135 (5 1/2 à 6 !.) Larg. 0,0035 (I 1/2 !.) Corps allongé ; subseini-cylindrique ; garni de poils fins , soyeux, couchés et concolores. Tête inclinée ; voilée par le prothorax, quand l’insecte est vu en dessus ; finement ponctuée ; d’un brun tirant sur le fauve, plus foncé sur la partie postérieure, plus noir sur l’antérieur. Labre et palpes testSLcés ou à’ an fauve livide : deuxième article de ces derniers en dent de scie non émoussée à son angle antéro-interne. An- tennes de même couleur; à peine prolongées au delà des angles posté- rieurs : subfiliformes ; un peu pubescentes ; à deuxième article à peine plus long que la moitié du suivant ; le troisième plus court que le qua- trième. Prothorax arqué en devant ; déclive et émoussé à ses angles antérieurs qui sont très-ouverts ; paraissant, vu en dessus, faiblement arqué sur les côtés, offrant vers la moitié de sa longueur sa plus grande largeur; tranchant en dessous sur toute la longueur de ses côtés; muni à ceux-ci d’un rebord étroit , invisible en dessus, si ce n’est vers son extrémité postérieure ; en ligne presque droite ou faiblement bis- subsinuée à la base,moins large à celle-ci qu’il est long sur son milieu; convexe en devant, médiocrement convexe en arrière; ordinairement brun ou d’un brun tirant sur le châtain ou le testacé, avec le bord antérieur testacé, quelquefois entièrement de cette couleur, finement ponctué, avec les intervalles paraissant squarnmuliformes ; garni de 572 DAHBIPALPES. poils fins, courts et couchés ; oflrant sur les deux tiers postérieurs de la ligne médiane une raie légère ; noté à l’extrémité de celle ligne d’une fossette antéscutellaire très-prononcée ; marqué au devant de la base de deux autres fossettes, naissant chacune près des angles anté- rieurs de l’écusson, et obliquement dirigées de côté jusqu’à la moitié de l’espace compris entre la ligne médiane et le côté externe : ces fossettes avancées seulement jusqu’au quart postérieur de la longueur du prothorax. Ecusson en carré près d’une fois plus long qu’il est large ; tronqué postérieurement ; de la couleur des étuis ; pointillé ; pubescent. Elytres à peine plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; trois fois et demie environ aussi longues que lui ; subparallèles ou graduellement et faiblement élargies ensuite jusqu’aux deux tiers, rétrécies ensuite en ligne courbe jusqu’à l’angle suturai ; munies sur les côtés d’un rebord latéral étroit, à peine saillant et invisible en dessus sur la majeure partie de sa longueur, aflaibli et à peu près nul postérieurement ; médiocrement convexes sur le dos, convexement déclives sur les côtés ; de couleur châtain ou d’un brun testacé , parfois de cette dernière couleur ; garnies de poils fins et concolores; ponctuées d’une manière graduellement plus fine d’avant en arrière , avec les intervalles squammuleux. Dessous du corps brun ou d’un brun testacé sur les côtés de l’antépectus, d’un testacé roux ou roussâtre sur le reste ; garni de poils concolores ; poin- tillé. Mésosternum graduellement rétréci d’avant en arrière ; prolongé à peu près jusqu’à l’extrémité des hanches postérieures. Postépisternums graduellement et faiblement rétrécis ; cinq fois environ aussi longs qu’ils sont larges à la base. Pieds d’un testacé roux ou roussâtre. Tarses antérieurs offrant leurs quatre premiers articles dilatés et garnis d’une pubescence soyeuse, en dessous : avant-dernier article de tous avancé sous le suivant en forme de sole : celui des antérieurs, et moins sen- siblement celui des intermédiaires, bilobés : celui des postérieurs presque tronqué. Cette espèce habite diverses parties delà France; mais elle semble rare partout. Elle paraît avoir été découverte dans les alentours de Nantes, par Yandouer ou plutôt Yandrouer, à qui Latreille l’a dédiée ; elle a été prise dans les environs de Paris par M. Chevrolat ; dans ceux de Lyon, sur le charme, par MM. Cl. Rey et Guillebeau. Obs. Elle varie de couleur. Quelquefois elle est presque entièrement d’un fauve orangé ou d’un roux orangé, quand la matière colorante a plus ou moins fait défaut. Elle se distingue du P. rufipes^ par sa taille généralement plus SERROPALPiENS. ■ — Scrropulpiis. 273 grande; par le deuxième article de ses palpes non émoussé, en dent de scie à son angle antéro-inteine ; par le deuxième article de ses antennes à peine plus long que la moitié, c’est-à-dire moins grand que les deux tiers du suivant; par son prothorax régulièrement arqué en devant, au lieu d’ètre obtusément arqué ou oblusément tronqué, offrant vers la moitié et non vers les deux tiers sa plus grande largeur, marqué à sa base de trois fossettes profondes ou très-prononcées : les deux latérales, obliques : la médiaire, vers l’extrémité de la ligne médiane ; par sa taille ordinairement plus avantageuse ; par ses an- tennes entièrement d’un flave roussâtre. Genre Serropalpus; Serropalpe; Hellenius (*). ( Serro, je scie ; palpus, palpe.) Caractères. Antennes insérées dans une assez faible échancrure des yeux, vers le milieu ou un peu après de leur côté interne; de longueur médiocre ; presque sétacées, grêles ; de onze articles : le premier, le plus grand ; le deuxième, court : les sixième à dixième, trois fois aussi longs qu’ils sont larges : le dernier subappendicé. Dernier article des palpes maxillaires fortement en hache ou en triangle à côté interne le plus long ; plus longuement prolongé , en angle vif et aigu , à son angle postéro-interne ou postéro-inférieur, que le quart de la longueur dudit côté : le troisième article, en triangle transverse et sublunulé, une fois plus large qu’il est long à son côté supérieur ou externe. Tête un peu découverte. Prothorax à bords latéraux tran- chants sur leurs deux tiers postérieurs au moins. Pieds allongés. Avant- dernier article de tons les tarses non avancé sous le suivant ; celui des antérieurs, et moins sensiblement celui des intermédiaires, élargi de la base à l’extrémité et tronqué à cette dernière {(/') : celui des posté- rieurs, grêle. Corps allongé ; presque semi-cylindrique. 1. S. striatiis ; Hellenius. Allongé ; semi-cylindrique ; à pubescence soyeuse ; pointillé, avec les intervalles squammuliformes sur le prothorax et à la base des élytres ; d’un brun marron, ordinairement plus clair sur les étuis et en dessous : antennes et palpes testacés. Prothorax sans rebords ; à angles postérieurs vifs et un peu dirigés en arrière ; à deux faibles (1) Mémoires de l’Acad. dessc. de Stockholm. (1786) p. 310. Annales de la Société Linnéenne. 18 BABBIPALPES. 274 fossettes antébasüaires obliques. Elytres cinq fois aussi longues que lui; fai- blement striées. Deuxième à quatrième articles des tarses antérieurs, élargis ; garnis en dessous de poils soyeux plus serrés. Partie du sixième arceau ventral, visible. 2 . Articles des tarses antérieurs, grêles. Yentre de cinq arceaux. Mordella barbota, Schaller, Neu. Insekt. in Abhandl. d. hall. Gesellsch. t. I. (1783) P 322. pl. fig. 7. et 7, a. Serropaipus striatus, Heei-en. in Vetensk. Acad, nya Handl. t. 7. (1786) p. 318. pl, 8. fig. 3. 5. — GiiÉL. Car. Lwn. Syst. Nalur. t. 1. p. 1901. 1. — Illig. Kaef. preus. p. 130. 7. — Pays. Faun. suec. t, 2. p. 163. 1. — Latr. Hist. nat. t. 10. 338. 1. — Id. Gener. t. 2. p. 193. 1. pl. 9. fig. 12. — Id. Nouv. Dict. t. 19. (1819) p. 90. — Gyllenh. Ins. suec. t. 2. p. 515. 1. — Scbon. Syn. ins. t. 3. p. 47. 1. — Lamarck, Anim. s. vert. t. 4. p. 379. 1 — Goldfoss, Handb. p. 332. — Saint- Fargeao et A, Sêrville, Encycl. mélli. l. 10, (1825) p. 428. — Mets. Letlr. t. 2. p. 288. 1. — Sahlb. Ins. fenn. p. 447 1 . — De Casteln. Hist, nat. t. 2. p. 250. — Guérin, Tconogr. du Règn. anim. p. 137, pl. 33. fig, 3» insecte. 3, a et 3, b, détails, — L. Redtenb. Faun, austr. p. 609. Lymexrlon bnrbatnm, Fabr. Mant. t. 1. p, 165. 3. ~ Jd, Ent. syst. t. 2, p.r92. 4. — Oliv. Encycl. méth. 7. p. 600, 3. — Id. Ealom. t. 2, n, 25. p. 5. 3. pl. 1 fig- 3, a, b. Cantharis barl>ata,G\iEL. C. Linn. Syst, Nat. t. I. p. 1900, 70. — De Villers, C. Linn . Entom. t. 4. p. 324. Dircaea barbota. Fab. Suppl. Ent. syst. p. 121. 1. — Id. Syst. Eleuth. t. 2. p. 88. 1. — Duftsch. Faun. austr. t,2. p. 264. 1. Serropaipus barbatus, Zetterst, Faun. lapp. p, 283. 1. — Id, Ins. lapp. p. 162. 1. Long. 0,0100 à 0,0157 (4 1/2 à 7 1.). Larg. 0,0022 à 0,0033 (1 à 1 1/2 1 ), Corps allongé; presque cylindrique; ruguleusement pointillé, avec les intervalles un peu squammuliformes ; garni de poils fins, soyeux, couchés, assez courts, d’un fauve testacé ou presque de la couleur du fond; d’un brun marron, ou marron. Tête subarrondie ; enfoncée à peu près dans le prothorax jusqu’aux yeux; subperpendiculaire; pointillée ; brièvement pubescente ; parfois notée d’une fossette sur le milieu du front ; de couleur marron ou d’un marron testacé, surtout sur la moitié antérieure : labre et palpes maxillaires d’un testacé un peu livide : mandibules noires. Antennes prolongées presque jusqu’à la moitié du corps; filiformes ou presque sétacées, grêles; testacées ou d’un testacé pâle. Yeux d’un noir brun. Prothorax tronqué en SERROPALPIENS. ScîTOpalpUS . 21b devant; à angles antérieurs inclinés, presque nuis, invisibles en dessus; paraissant en dessus, par l’elTet de celle déclivité, élargi en ligne presque droite jusque vers la moitié de sa longueur, subparallèle ensuite ou à peine rétréci en ligne droite ; à bords latéraux Irancbants seulement sur leurs deux tiers ou trois quarts postérieurs, émoussés en devant; faiblement arqué en devant, à la base, avec les angles postérieurs vifs , rectangulairement ouverts et dirigés un peu en arrière ; sans rebords ; de moitié plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; convexe en devant, graduellement moins convexe en arrière; ru guleusement et moins finement ponctué que la tête, avec les intervalles plus sensiblement squammuliformes ; pubescent ; marqué vers chaque tiers externe de la base d’une dépression très- oblique ou obliquement sub transversale , plus facile à apercevoir quand on examine l’insecte d’avant en arrière ; d’un brun marron ou d’une teinte rapprochée. Ecusson presque en carré aussi long que large, à bord postérieur oblusément arqué en arrière ; brun marron ; pointillé ; pubescent. Elytres à peu près de la largeur du prolborax à sa base ; cinq fois environ aussi longues que lui ; subparallèles jusqu’à la moitié, postérieuremeut rétrécies en ligne un peu courbe ; à peine rebordées latéralement; convexes; d’un brun marron gra- duellement un peuplas clair vers l’extrémité ; pubescentes ; poinlillées d’une manière ruguleuse à la base, avec les intervalles squammuli- formes, graduellement plus unies et plus finement ponctuées posté- rieurement; sans fossette humérale; à neuf stries légères, qui s’éva- nouissent avant l’extrémité. Repli latéral ; graduellement rétréci jusque vers l’extrémité du premier arceau ventral, réduit postérieu- rement à une tranche ou à peu près. Dessous du corps ordinairement d’une teinte un peu plus claire que le dessus; plus luisant; plus brièvement pubescent ; finement pointillé. Mésosternum caréné ; pro- longé à peu près jusqu’à l’extrémité des hanches. Posiépisleimums graduellement rétrécis, obtus à l’extrémité ; quatre fois ou un peu plus aussi longs qu’ils sont larges en devant. Pieds allongés ; de la couleur du dessous du corps : premier article des tarses postérieurs au moins aussi long que tous les suivants réuns. Cette espèce vit principalement dans le sapin. On la trouve à la Grande-Chartreuse et dans les montagnes plus ou moins élevées couvertes de cette essence de bois. Quelquefois elle éclot dans les villes, au sein des arbres qui y sont transportés. Obs. La forme de ses palpes et la longueur des articles de ses 276 BARBIPALPES. antennes suffisent pour permettre de la reconnaître facilement entre toutes les autres espèces de cette tribu. Le S. striatus ^ par sa tête moins voilée ou un peu découverte, semble faire la transition aux Mélandryens, chez lesquels elle sera seulement penchée et moins enfoncée dans le prothorax. QUATRIÈME FAMILLE. MIÉLANDRYENS. Caractères. Ongles simples, ou munis seulement d’une dent rudi- mentaire à la base de chacune de leurs branches. Antennes subfili- formes ou grossissant à peine vers l’extrémité; de onze articles. Tête penchée , en majeure partie visible en dessus. Yeux obliquement transverses; très-écartés ; un peu saillants. Prothorax crensG de deux fossettes au devant de la base ; ordinairement bissinué à cette dernière. Hanches de devant contiguës. Ces insectes se répartissent dans les genres suivants ; « ' §-.2 ^ U K V . .a "O s s -S) "a ip S iftï f Prothorax de moitié moins long qu'il est large à la base. Mésosternum prolongé à peu près jusqu’à l'extrémité des hanches. Prothorax au moins aussi long qu’il est large ^ S I à la base. Mésosternum prolongé environ jusqu’à la moitié de la longueur des han- ches. Genres. Zilorn. 5 £? 2 'g I Elytres ovalaires. Mésosteruura prolongé un peu au-delà ~ ^ de la longueur des hanches. élargi d’avant en arrière au moins jusqu’aux trois quarts de sa longueur. Mésosternum non prolongé jusqu’à la moitié des hanches. Hrpulus. Marolia. Melandryn. Genre Zilora, Zilore. Caractères. Antennes insérées vers la moitié du côté interne des yeux ; médiocres ; grossissant un peu vers l’extrémité ; de onze articles : le deuxième, court : les quatrième à dixième, presque semblables. MÉLANDRYENS. — ZHora. 277 à peine plus longs qu'ils sont larges à l’extrémité : le dernier, ovalaire. Tête penchée ; en majeure partie visible en dessus. Palpes maxillaires à deuxième article obconique : le troisième , court , plus étroit à son côté interne que la base du quatrième ; celui-ci, cultriforme, de moitié plus long qu’il est large à sa base, non sillonné sur sa tranche. Yeux peu ou point échancrés. Prothorax de moitié au moins plus large que long; offrant vers les deux tiers sa plus grande largeur; marqué de deux fossettes antébasilaires. Elytres subparallèles jusqu’aux deux tiers; un peu plus larges en devant que le prothorax. Mésosternum pro- longé à peu près jusqu’à l’extrémité des hanches. Avant-dernier article des tarses sensiblement avancé sous le suivant. Corps suballongé. 1. Z. fci>i*iag'inea ; Paykiill. Suballongée ; subparallèle ; médiocre- ment convexe; marquée de points râpeux^ un peu plus gros sur les élytres que sur le prothorax ; hérissée de poils médiocrement épais ; d’un brun rouge ou roux. Prothorax de moitié plus large que long ; élargi en ligne courbe jusqu’aux deux cinquièmes, à peine rétréci ensuite en ligne droite ; bissubsinué ci la base ; à peine déprimé au devant de celle-ci et creusé de deux fossettes. Elytres un peu plus larges que le prothorax ; presque sériale- ment ponctuées près de la suture. Xylita ferruginea , Payk. Faun. suec. t. I . p. 250,2. Dircaea ferruginea, Oyllénb. ïns. suec. t. 2. p. 52t. 4. ■ — ■ Zettebst, Faun. lapp. p. 284. 2. — Id. Ins. lapp. p. 163. 2 — S.YiiLn. Ins. fenn. p. 450. 5. Long. 0,0067 (3 1.) Larg. 0,0021 (1 I.) Corps suballongé ; médiocrement convexe ; grossièrement ponctué à la base des élytres, moins grossièrement sur le prothorax; d’un brun rouge; mi-hérissé de poils assez longs. Tête subarrondie; pen- chée; non enfoncée dans le prothorax jusqu’aux yeux; ponctuée; hérissée de poils peu épais; d’un rouge testacé ou d’une teinte rappro- chée. Palpes maxillaires plus pâles. Yeux noirs ; un peu saillants ; peu ou point échancrés. Antennes prolongées un peu au-delà des angles postérieurs du prothorax ; épaisses, avec la base plus grêle ; grossis- sant un peu vers l’extrémité ; hérissées de poils peu épais ; d’un rouge testacé ou d’un fauve testacé. Prothorax arqué en devant ; à angles antérieurs déclives et invisibles en dessus ; à bords latéraux arqués, et offrant vers les deux cinquièmes leur plus grande largeur , mais paraissant, par l’effet de la déclivité de ses côtés, élargi en ligne 278 BARBIPALPES. courbe jusqu’au tiers ou aux deux cinquièmes et subparallèle ensuite ou plutôt faiblement rétréci en ligne droite ; bissinuè à la base près de chaque angle, avec la partie médiaire arquée et un peu plus pro- longée en arrière que les angles, qui sont vifs et un peu ouverts; sans rebords ou à peine rebordé ; tranchant sur les deux tiers postérieurs de ses côtés et faiblement sur l’antérieur; convexe en devant, presque plan en arrière ; de moitié plus large à la base qu’il est lorig sur son milieu ; marqué de points un peu moins gros que ceux des élytres, médiocrement rapprochés et donnant chacun naissance à un poil mi-relevé ; creusé d’une fossette profonde , au devant de chaque sinuosité basilaire ; offrant les traces d’une ligne longitudinale mé- diaire ; d’un rouge brun ou d’un fauve brunâtre. Ecusson petit ; semi-orbiculaire ; d’un fauve brunâtre ; presque lisse. Elytres un peu plus larges à la base que le prothorax à la sienne, faiblement plus larges que lui dans son milieu; près de quatre fois aussi longues que ce dernier; subparallèles jusqu’aux deux tiers, arrondies postérieure- ment, prises ensemble ; à peine rebordées ; inclinées en dehors de l’épaule; médiocrement convexes ; d’un brun de poix rouge ou d’un fauve brun de poix; marquées de points profonds, un peu plus gros que ceux du prothorax, formant près de la suture trois ou quatre sortes de rangées striales ; hérissées de poils assez longs d’un fauve cendré ; creusées d’une fossette humérale peu profonde. Repli étroit ; latéral ; réduit à peu près à un tranche à partir des hanches posté- rieures. Dessous du corps d’un brun rouge sur les parties pectorales, fauve ou d’un fauve testacé sur le ventre; pubescent; ponctué assez fortement sur les premières, pointillé sur les secondes. Mésosternum prolongé en se rétrécissant jusqu’à l’extrémité ou à peu près des han- ches. Postépisternums rétrécis d’avant en arrière; cinq fois environ aussi longs qu’ils sont larges à la base. Pieds d’un fauve testacé. Premier article des tarses postérieurs au moins aussi long que tous les suivants réunis : avant-dernier article de tous les tarses sensiblement avancé sous le suivant. Cette espèce a été prise, sur des pins, dans les environs de Bordeaux, parM. Charles Perroud; elle paraît très-rare en France. Obs. Elle avait été comprise par Paykull, dans son genre Xylita , dont le type semble avoir été, dans l’esprit de cet auteur, la Dircaea laevigata. mélandryens. — Hypulus. 279 Genre Hypulus, Hypule ; Paykiill (*). (ù-c.uXo;, qui a une apparence îrouipeiise.) Caractères. Antennes insérées vers la moitié du côté interne des yeux; médiocres; subfdiformes ou plutôt grossissant un peu vers l’extrémité ; de onze articles : le deuxième, court : les quatrième à dixième, presque égaux, un peu plus longs que larges : le onzième, rétréci ou subappendicé à son extrémité. Télé penchée, en majeure partie visible en dessus. Palpes maxillaires à deuxième article obtrian- gulaire : le troisième, en triangle transverse, à peu près aussi large que la base du quatrième : celui-ci, cultriforme, une fois plus long qu’il est large, peu ou point sensiblement sillonné sur sa tranche inférieure. Yeux un peu échancrés. Prothorax un peu plus long que large; presque carré, un peu moins large à la base qu’aux deux cinquièmes de sa longueur ; creusé de deux fossettes antébasilaires. Elytres subparallèles. Mésosternnm prolongé jusqu’à la moitié ou un peu plus des hanches interméaiaires. Postépislernums allongés ; presque parallèles. Avant-dernier article des tarses avancé sous le suivant. Corps suballongé. 1. El. qiierciuais ; Paykcll. Allongé; peu convexe; à pubescence soyeuse, couchée, luisante, en partie mi-dorée. Prothcrax noir ou noir brun. Elytres d’un fauve testacé, ornées d'une bordure suturale depuis la base presque jusqu'au quart, plus ou moins liée à une tache en hameçon ; d’une large bande transverse, couvrant de la moitié aux trois quarts, entaillée en devant ; et d'une bande apicale, noires. Dessous du corps brun ou fauve. Pieds d’un fauve testacé, Elater quercinus, Quensël, Dissert. (1790), p. 17. Etaler t blekingensis, (Thunberg), Tenebrio bleckengensis, Rhen, Bemerk. in Scurkid. Neust. Magaz. p. 241. Helops ? fascialus, (Helwig), voy. Schneid, N. Magaz, p. 242. Noioxus dubius.EKüv.. Eotom. syst. t. 1. p. 211. 4. — ■ Panz, Faun, germ. 11. 13. — Id. Enlom. germ. p. 86. 2. Hypulus quercinus. Paye. Faua. suec. t. 1. p. 252. 2, — Panz. Index, p. 146. 1. — S. Fabg. et a. Skrv. Encycl. mélb. I. 10. p. 419. 2. pl. 372. bis fig. 21. — Curth, (*) Paye, Faun. suec. t. 1. p. 2{S1. 280 BARBIPALPES. Brit. entom. t. 6. 255. fig. — Steph. Illiisir. t. 5. p. 357. 1. pl. 2i. fig. 5. — Id. Man. p. 330. 2581. — L. Redteme. Faun. austr. p, 608. Hallomenua quercinus,L\TR. Hist. nat. t. 10. p. 337. obs, Serropalpus dubiiis, iLLia. Kaef. preus. p. 128. 4. DiVcaea duÈia, Fab. Sjst. Eleulh. t.2. p. 70. 6. — Panz. Krit. Revis, p. 62. — Duftscu. Faun. austr. t. 2. p. 263. 5. Melandrra ? quevcina, Latr. Gen. t. 4. p. 539. Melandrya dubia, IllIg. Magaz. t. 6. p. 335. Dircaea quercina, Gyllenh. Ins. suec. t. 2. p. 523. 6. — Schonh. Syii. Ins, t. 3. p. 50. 13. Hypulus dubius, De Casteln. Hist. nal. t. 2. p. 249. 2. Long. 0,0048 à 0,0059 (2 !/8 à 2 2/3 1.) Larg. 0,0012 à 0,0015 (1/2 à 2/3 1.) Corps allongé; subparallèle; presque plan ou peu convexe; garni de poils fins, couchés, cendrés ou d’un cendré fauve, luisants, en partie mi-dorés à certain jour. Tête penchée ; subarrondie ; finement ponctuée; creusée d’une petite fossette sur le milieu du front; puhescente ; noire, avec le labre d’un fauve ou d’un rouge testacé. Palpes de cette dernière couleur. Yeux bruns. Antennes prolongées environ jusqu’au quart des élytres; d’un fauve ou d’un rouge testacé. Prothorax un peu arqué en devant, avec les angles antérieurs déclives, presque confondus avec le repli ; faiblement élargi en ligne courbe jusqu’au tiers de ses côtés, puis un peu rétréci postérieurement; à bords latéraux repliés en dessous et arrondis sur plus de la moitié de leur longueur, tranchants seulement vers leur partie postérieure ; tronqué ou à peine bissinué à la ba.se, avec la partie médiaire en arc faiblement dirigé en arrière; à angles postérieurs presque droits et très- prononcés ; peu convexe ; creusé de chaque côté à la base, d’une fos- sette profonde, triangulaire, longitudinale, égale aux deux cinquièmes postérieurs de sa longueur, aboutissant au côté interne des angles postérieurs, relevée en carène à son côté externe comme chez les Taupins ; moins finement ponctué que la tête ; noir; garni d’un duvet pâle, soyeux, luisant, à teinte légèrement dorée à certain jour, plus apparent sur les trois cinquièmes postérieurs qu’en devant. Ecusson une fois plus large que long ; obtusément tronqué ou un peu arqué en arrière à son bord postérieur ; d’un noir brun ; pubescent. Elytres un peu plus larges à la base que le prothorax, à peu près aussi larges en devant que le prothorax dans son diamètre transversal le plus grand ; quatre fois aussi longues que lui; presque parallèles jusqu’aux deux tiers (c/’) ou un peu plus élargies dans leur milieu (J), rétrécies MlÎLANDRYENS. UypuluS- 281 postérieurement ; obtusément arrondies à l’extrémité, prises ensemble ; peu convexes; plus grossièrement ponctuées et d’une manière plus ruguleuse à leur base que le prothorax, aussi ünement ponctuées postérieurement ; d’un fauve clair ou d’un fauve testacé ; ornées chacune d’une bordure suturale , d’une tache et de deux bandes transverses, noires : la bordure suturale, naissant de la base, dont elle couvre environ du tiers à la moitié interne , prolongée jusqu’au cinquième de leur longueur, sur un cinquième de leur largeur le long de la suture, dont elle se détache souvent ensuite en se rétrécissant, liée ou presque liée à une tache postérieure en forme de hameçon tourné en dehors, prolongée presque jusqu’aux trois septièmes de la longueur : cette courbure séparée du bord externe, à son côté exté- rieur, par un espace égal au quart de la largeur : la première bande, transverse, couvrant de la moitié environ aux trois quarts au moins de la longueur, liée à la suture, couvrant les quatre cinquièmes ou cinq sixièmes de la largeur, entaillée en devant, arquée en arrière ; la bande postérieure, en forme de tache apicale, couvrant environ le dixième de leur longueur ; garnies d’un duvet noir sur les parties noires, et cendré ou cendré mi-doré à certain jour sur les autres ; ce duvet offrant les poils dirigés en dehors près de la suture, et consti- tuant une sorte d’épi, du quart à la moitié de la longueur et des trois quarts à l’extrémité. Dessous du corps pointillé ; pubescent ; ordinaire- noir, ou d’un noir brun, tirant sur le fauve, avec les bords des arceaux du ventre fauves ou testacés ; quelquefois entièrement de l’une de ces dernières nuances. Pieds d’un fauve testacé ou presque d’un testacé rougeâtre ; garnis de poils d’un cendré mi-doré : premier article des tarses postérieurs presque aussi long que tous les suivants réunis. Cette espèce paraît habiter la plupart des provinces de la France. On la trouve dans les environs de Lyon, sous les écorces ou dans les vieilles souches des chênes, des châtaigniers, etc. Obs. Elle offre quelques variations dans la teinte de son corps et dans le dessin de ses élytres. Quand la matière colorante a été abon- dante, les élytres ont leur fond d’un fauve testacé; quand elle est moins développée , elles sont flavescentes ; le prothorax est alors souvent testacé à ses bords antérieur et postérieur; le dessous du corps passe du brnn noir au testacé. La bordure suturale est tantôt liée à la tache en forme de hameçon, tantôt séparée d’elle. 282 BABBIPALPES. 2. H. biiasclattis ; Fabricius. Allongé ; médiocrement convexe; à 'pubescence soyeuse, cendrée, luisante. Prothorax et élytres fauves ou d’un fauve testacé : le premier, orné à son bord antérieur d’une tache noire, prolongée au moins jusqu’au tiers de [la ligne médiane ; à deux fossettes basilaires profondes : les secondes, parées de deux bandes transversales noires, communes ; la première, couvrant depuis la moitié ou un peu après jusqu’aux deux tiers : la seconde apicale ; souvent notées au devant de celle-là, d’une tache nébuleuse: Dessous du corps et pieds d’un rouge ou fauve testacé. Noioxtts bifasciatus,Yf.hR. Entom. syst. l, 1. p. 210. 3. — Panz. Enlom. germ. p. 86, i. Piilinus alni, (Kugelann)', voy. Schneid. N. Mag. p, 242. Ptilinus bifasciaius, Kugel. Verzeich. in Sciimeid. N. Magag. p. 492. 4. Helops fasciaius, Panz. Faun. gerin. 6, 3. Hypulus bifasciaius. Paye. Faun. suec. t. 1. p, 253. obs. — Panz. Ind. p. 146. 2. S. Farg. et A. Serv. Ency. méth, t. 10. p. 419. 3. — De Casteln. Hist. nat. t. 2, p. 249. 1, — . L Redtemr. Faun. aust. p. 608. Serropalpus bifasciaius, Illig. Kaef. preus, p. 129. 5. Dircaea bi/asciaia, Fabr. Syst. Eleuth. I. 2. p. 90. 3. — Panz. Krit. Revis, p. 61. — Gtelenh. Ins. suec. t. 2. p. 522. 5. — Scbonh. in Yetensk. (1809) p. 55. — Id. Synon. ins. t. 3. p. 50. 12. — Duftsch. Faun. austr. t. 2. p. 266. 6, — SABLB.Ins. fenn. p. 450. 6. llallomenus bifasciaius, Lair. Hist. nat. t. 10. p. 336. ohs. Long. 0,0056 (2 1/2 1.) Larg. 0,0013 (3/5 1.) Corps suballongé ; peu convexe ; garni en dessus de poils pâles, couchés, luisants, soyeux, peu ou médiocrement épais. Tête un peu plus longue que large ; penchée dans sa moitié postérieure, déclive et un peu plus étroite dans l’antérieure ; en majeure partie visible en dessus; non tout à fait enfoncée jusqu’aux yeux dans le prothorax; finement ponctuée ; garnie de poils raides et couchés; fauve ou d’un fauve testacé, avec la partie postérieure obscure ou noirâtre, quelque- fois parée d’une tache noirâtre sur le milieu du front; peu convexe; ordi- nairement déprimée transversalement après la naissance des antennes. Palpes testacés ou d’un fauve testacé. Antennes prolongées jusqu’au quart environ des élytres ; épaisses ; testacées ou d’un fauve testacé ; pubescentes; à troisième article à peine aussi grand que le quatrième; les cinquième à dixième presque égaux : le onzième ovoïde. Prothorax tronqué en devant ; à angles antérieurs déclives, invisibles en dessus, confondus avec le repli ; élargi en ligne courbe jusqu’au tiers environ 285 mélanduvens. — Hypulus. de ses côtés, rétréci ensuite en ligne presque droite ou légèrement sinuée ; à angles postérieurs rectangulairement ouverts ; tronqué à la base ; sans rebords; à côtés repliés en dessous et subarrondi en devant, tranchants seulement sur leur tiers postérieur; un peu plus long qu’il est large dans son diamètre transversal le plus grand ; assez fortement convexe en devant, plus faiblement en arrière ; creusé, à la base, prés de chaque angle, d’une fossette triangulaire, occupant chacune plus du quart de la largeur, un peu moins longue que le tiers total de sa lon- gueur; ordinairement noté d’une petite fossette au devant de l’écusson finement et assez densement ponctué ; garni de poils fins, cendrés, couchés, luisants, peu épais; fauve ou d’un fauve testacé, orné en devant d’une tache noire, presque étendue jusqu’aux parties latérales de son bord antérieur,de forme un peu variable, souvent prolongée, en se rétrécissant, jusqu’au tiers ou aux deux cinquièmes de sa longueur. Ecusson petit; presque en carré près d’une fois plus[large que long; fauve; ponctué. Ely très un\peu plus larges en devant que le prothorax à sa base, à peine aussi larges que lui dans son diamètre transversal le plus grand ; deux fois et quart à deux fois et demie aussi longues que lui ; perpen- diculairement déclives aux épaules ; graduellement un peu plus larges vers le milieu de leur longueur, rétrécies ensuite ; subarrondies cha- cune à leur extrémité ; médiocrement convexes ; souvent déprimées transversalement un peu après leur base; marquées de points plus gros ou moins petits, près de leur hase, que ceux du prothorax, graduellement plus petits postérieurement ; garnies de poils analogues à ceux du pro- thorax ; fauves ou d’un fauve testacé ; ornées d’une bande transversale commune, couvrant depuis un peu après la moitié environ jusqu’aux deux tiers de leur longueur, subsinuée près de la suture à son bord postérieur, atteignant à peine le bord externe; également noires à leur extrémité, sur le dixième environ de leur longueur ; ordinaire- ment marquées d’une sorte de bande ou de tache transverse, nébu- leuse ou obscure, couvrant le tiers médiaire de la longueur ou un peu plus, entre la bande transversale postmédiaire et la base. Repli très- étroit, postérieurement réduit à une tranche. Dessous du corps d’un rouge testacé, parfois avec l’extrémité du ventre obscure; pointillé; pu- bescent. Mésosternum prolongé jusque un peu au delà de la moitié des hanches. Pieds médiocres ; assez robustes ; testacés ou d’un rouge tes- tacé pâle : premier article des tarses postérieurs presque aussi long que tous les suivants réunis. Cette espèce, beaucoup plus rare en France que l’autre, se trouve à la Chartreuse et dans quelques autres parties froides ou élevées. 284 BARBIPALPES. Genre Marolia, Marolie. Caractères. Antennes insérées vers la moitié du côté interne des yeux ; médiocres ; fdiformes ; de onze articles : le deuxième court : les quatrième à dixième, plus longs que larges : le onzième ovalaire. Tête penchée ; en partie visible en dessus. Palpes maxillaires à deu- xième article court, obconique ou obtriangulaire : le troisième, en triangle transverse,à peine aussilarge que la base du quatrième : celui- ci, cultriforme, une fois et demie plus long qu’il est large à sa base, sillonné sur sa tranche inférieure. Yeux à peine échancrés. Prothorax plus large que long ; à peine aussi large ou un peu moins large à la base que vers les deux cinquièmes de sa longueur; creusé de deux fos- settes antébasilaires. Elytres ovalaires. Mésosternum prolongé à peu près jusqu’à l’extrémité des hanches. Postépisternums rétrécis d’avant en arrière ; allongés. Avant-dernier article des tarses avancé sous le suivant, et bilobé. Corps oblong ou suballongé. 1. 11. vax'ieg'ata ; Bosc. En ovale très-allongé; garnie de poils fins et couchés ; brune ou d’un brun fauve sur la tête et le prothorax ; ce dernier.! bissinué à la base et creusé d’une fossette longitudinale très- marcpiée au devant de chaque sinuosité. Elytres fauves ou d’un fauve tes- tacé, ornées chacune de divers signes noirs ou bruns.,offrant entre autres deux figures ovales : l’une basilaire, terminée par deux prolongements : l’autre, sur le disque, située après le milieu, terminée par un prolongement dirigé vers la suture. Pieds d'un testacé livide. Serropalpus variegatus, Bosc, Actes de la Soc. d’Hist. oat. de raris t. 1. 1''® partie p. 40 et 41. pl. 10. fig. 2. Dircaea variegatn, Faba. Sjst. Eleutli. t. 2. p. 90. 8. — Schonu. Syn. ins. t. 3. p. 49. 7. — Saint-Fargeau et Aud. Serville, Encyel. méth. t. 10. p. 419. 2.— •Stepii. lllustr. t. 5. p. 36. 1. — Id. Man. p. 330.258. MAandrya variegala, Eatr. Hist. nat. t 10. p. 542. 3. — td, Gener. t. 2. p. 192. obs. — /d. Nouv. Dict. d’Hist. nat. t. 2. (1818) p. 42. — Lamarck, Anim. s. ver. t. 4. p. 378. 2. Long. 0,0033 â 0,0036 fi 1/2 à 2 1/2 1.) I.arg. 0,0009 à 0,0015 (2/5 à 2/3 l.) i la base des élylres.-0,0011 à 0,0025(1/2 à 1 1/81.) vers la moitié des élytres. Corps en ovale très-allongé; médiocrement convexe; marqué en dessus de points fins, avec les intervalles squammuleux; garni de MÉLANDRYENS. — MaroHa. 286 poils fins, soyeux, couchés, médiocrement épais, fauves ou d’un fauve cendré. Tête d’un noir brun ou parfois d’un brun fauve. Labre^ épislorne et palpes, d’un fauve testacé, d’un roux testacé ou d’un testacé livide. Mandibules noires à l’extrémité. Antennes prolongées jusqu’au quart ou à la moitié du corps; filiformes; pubescentes ; ordinairement brunes, parfois presque entièrement d’un roux livide ou testacé, ou avec les articles intermédiaires d’un roux brunâtre ou d’un fauve brun; à deuxième article à peine de moitié aussi long que le suivant ; les troisième et quatrième à peu près égaux : les troisième à dixième de moitié au moins plus longs qu’ils sont larges : le dernier, ovalaire. Prothorax tronqué en devant; à angles antérieurs déclives; paraissant en dessus élargi en ligne courbe jusqu’au tiers de sa longueur, légèrement rétréci ensuite en ligne à peu près droite; muni à la base d’un rebord très-étroit et peu apparent ; bissinué à cette dernière, avec les angles postérieurs un peu plus prolongés en arrière et en forme de dent, que la partie médiaire ; à peine plus long dans son milieu que large dans son diamètre transversal le plus grand ; creusé au devant de chaque sinuosité basilaire d’une fossette très-marquée avancée jusqu’au tiers postérieur de sa longueur; à bords latéraux tranchants en dessous dans leur seconde moitié seulement ; médiocre- ment convexe ; d’un brun fauve, avec le bord antérieur souvent testacé. Ecusson transverse, deux fois au moins aussi large que long ; d’un testacé brunâtre. Elytres en ovale très-allongé, élargies en ligne peu courbe jusqu’aux trois cinquièmes, rétrécies ensuite; médiocrement convexes ; fauves ou d’un fauve roussâtre ou d’un testacé tirant sur le fauve ; ornées chacune de divers signes ou traits noirs ou bruns, parmi lesquels deux figures ovales ou parfois presque en parallélipi- pède allongé : 1® la première, liée à la base, voisine de l’écusson, étendue jusqu’aux trois cinquièmes ou deux tiers de la base, prolongée presque jusqu’au sixième de leur longueur, terminée par deux lignes longitudinales ; l’externe de celles-ci, liée à son extrémité, à une autre ligne longitudinalement oblique, avancée jusqu’au huitième anté- rieur du bord externe : 2° la deuxième figure, ovalaire, prolongée sur le disque , des quatre septièmes presque aux trois quarts de la longueur, prolongée à sa partie postéro-interne par une ligne longi- tudinalement oblique dirigée vers la suture, où elle s’unit avec sa pareille vers les sept huitièmes de sa longueur; offrant entre les figures ovalaires précitées une sorte de bande oblique courte, formée de traits unis souvent liés à d’autres traits longitudinaux confondus en forme d’espèce de bordure marginale brune, inégale, prolongée du BAKBIPALPES. 286 quart aux quatre cinquièmes de leur longueur. Repli graduellement rétréci, réduit à peu près à une tranche à partir des hanches posté- rieures. Dessous du corps brun ou brun fauve sur la poitrine, fauve ou d’un fauve testacé sur le ventre ; assez fortement ponctué sur les côtés de la poitrine, plus finement sur le ventre ; garni de poils fins et couchés, d’un fauve testacé ou d’un fauve testacé livide. Mésosternum rétréci d’avant en arrière; non prolongé jusqu’à l’extrémité des han- ches intermédiaires. Postépisternums étroits, graduellement rétrécis d’avant en arrière ; quatre fois au moins aussi longs qu’ils sont larges en devant. Pieds d’un testacé livide. Hanches postérieures un peu obli- quement transversale. Cette espèce a été découverte, en juillet, par Bosc (*), dans la forêt de Montmorency. Elle paraît habiter la majeure partie de la France. On la trouve dans nos environs principalement au printemps et en automne, en battant les haies touffues et les arbres. Elle offre des variations nombreuses dans le dessin, suivant le dé- veloppement de la matière colorante. Quand celle-ci a abondé, les signes ou lignes du dessin des élytres se dilatent, se lient ou se con- fondent ; dans le cas contraire, elles se rétrécissent, s’oblitèrent et disparaissent plus ou moins, et rendent alors l’état normal plus ou moins défectueux. Genre Melandtya, Mélandrye ; Fabricius (')• (Ktymologie obscure). Caractères. Antennes insérées vers la moitié du côté interne des yeux; médiocres ou assez courtes; assez épaisses; subfiliformes ou grossissant à peine vers l’extrémité ; de onze articles : le deuxième, court : le troisième, un peu moins long que le quatrième : les septième à dixième, presque égaux, un peu plus longs que larges : le onzième, appendicé. Tête subhorizontale sur sa partie postérieure, penchée ou subperpendiculaire sur l’antérieure ; ordinairement non engagée jusqu’aux yeux dans le prothorax. Palpes maxillaires à deuxième article obconique : le troisième, en triangle dont le côté (1) Louis Augustin Guillaume Bosc, né à Paris le 99 janvier 1739, mort professeur de culture au Jardin des plantes, en 1828. (2) Fabr. Syst. Eleuther. f, 1. p. 163. 287 MÉLANDRYENS. — Melanclrya. externe forme la base, presque aussi large que le quatrième à sa base; celui-ci, cultriforme, creusé sur sa tranche d’un sillon évasé antérieurement. Mandibules terminées en pointe. Yeux à peine échancrés. Prothorax élargi d’avant en arrière ; plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; bissubsinué à la base ; creusé de deux fossettes antébasilaires. Elytres un peu élargies après la moitié. Mésosternum, non prolongé jusqu’à la moitié des hanches intermédiaires. Postépisternums presque parallèles, quatre fois aussi longs qu’ils sont larges. Avant-dernier article des laisses avancé sous le suivant ; celui des postérieurs au moins tronqué. Ongles entiers ou munis d’une dent basilaire rudimentaire. Corps allongé ou suballongé ; peu ou médio- crement convexe. A. Elytres d’un bleu vert ou d’un bleu d’acier. Proihorax non sillonné sur la ligne médiane ; noté de fossettes basilaires ne dépassant pas ordinairement le tiers pos- térieur de sa longueur. 1. M. caraboîdes ; Ltnné. Noire ou d’un noir bleuâtre, avec les elytres d’un bleu d’acier ou d'un bleu vert : palpes, extrémité des antennes, tarses antérieurs et deux derniers articles des autres tarses d’un flave orangé. Prothorax bissubsinué à la base ; creusé vers chaque quart externe de celle-ci d’une fossette triangulaire avancée jusqu’au tiers postérieur ; déprimé au devant de l’écusson. Celui-ci tn triangle obtusément tronqué. Elytres striées : intervalles faiblement relevés ; le dernier subparallèle au bord externe. Chryiomela carahoides, Linn. Faun. suec. p. 173. 574-. — Id. Syst. Nat. t. 1 . p. 602. 116. — De ViLLERS, Car. Linn. Entom. t, 1, p. 166. 186. pl. 1. fig. 27. — Martyn, Entom. pl. 17. fig. 58. Helops serratus, Fabr. Syst. entom. p. 257. 3. — Id. Spec. ins. 1. 1, p 325. 3. — Id. Mant.t. l.p. 215, 4. — Id. Entom. syst. t. 1, p. 118. n° 8. — Oliv. Encylc.métb. t. 7.p. 45. 6. — Panz. Faun. germ. 9. 5.— Id. F.nt. germ, p. 42. 2. — Payk. Faun. suec.t. 1 . p. 94. 1. Tenebrio rufibarbis, Schaller, Neuc. Insek. in Abliandl. d. hall. Gesell. I. f , p, 324. Pimelia ( HelopsJ serrala, Gmel. C. Linn. Syst. nat. t. ^ p. 2009. 64. Serropalpus caraloides, Illig. Kaef. prens. p. 126. 1. — Oliv. Entom. t, 3. 57 bis. p. 5. 1. pl. 1. fig. 1. — - Tignv, Hist. Nat. l. 7. p. 196. pl. fig. 3. — Duméril, Dict. des SC. nat. t. 49. (1827) p. 13. cabier des [1.13. (Ornéphiles) pl. 11. fig. 1. Dircaea serrala, Fabr. Syst. eleulh. t. 1. p. 163. 1. — Panz. Krit. Revis, p. 35. — Id. Indexp. 52. 1. — Schônh. Syn. ins. t. 1. p. 164. 1. — Golufuss, Handb. p. 331. — L. Düfoob. Excurs. entom. p. 69. 415. Melandrya caraboides, Latk. Uist. nat. t. 10. p. 341. 1. pl. 89. fig. 6.— Jd. Gen. 288 BARBIPALPES. «.2. p.l!)l. 1. —Id. Nouv. Dict. d’Hisl. nat. 20. (1818) p. 42. — Gyllenb. Ins. suec. t. 2. p. 533. 1. — Dufisch. Faun. austr. t. 2. p. 260. 1. — Lamarck, An. S. vert. l. 4. p. 277. 1. — S. FARC.et Serv. Encycl. méth. t. 10. p. 418.3. Güériw, Dict. class. d’Hist. nat. t. 10. (1826) p. 317. — Steph. Illustr. t. 5, p. 34. 1. _ Id. Man. p. 529. 2576. — De Casteln. Hist. nat. t. 2. p. 249. 1. E. Blanch. in Regn. anim. de Cuvier, ed. Croch. livr. 205. pl, 53. 1. a, à c, détails. — L. Redtenb. Faun. ausir. p. 606. Melaiidrya serraia, Sturm. Faun. Deuiscli. t. 2. p. 272. 1. — Germar, Reise. n. Dalmal. p. 192. 65. — Panz. Index, p. 32. 1. Long. 0,0112 à 0,0157 (5 à 6 1/2 1.) Larg. 0,0028 à 0,0048(1 1/4 à 2 1/31.) Corps allongé ; peu ou médiocrement convexe. Tête assez finement ponctuée ; garnie ou hérissée de poils obscurs, courts et peu apparents ; marquée d’une fossette sur le milieu du front ; noire ou d’un noir bleuâtre : labre et palpes d’un flave roussâtre. Yeux d’un noir brun. Antennes à peine prolongées au-delà des angles postérieurs du pro- thorax ; pubescentes; noires ou d’un noir bleuâtre, avec la dernière moitié du onzième article, llave. Prothorax tronqué ou à peine arqué en devant; élargi en ligne courbe d’avant en arrière; à côtés repliés en dessous et tranchants seulement dans leur seconde moitié; à peine arqué en arrière et bissubsinué à la base, avec la partie antéscutellaire de celle-ci ordinairement non échancrée; d’un tiers ou de moitié plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; sans rebord sur les côtés, paraissant légèrement rebordé à la base apfès les fossettes ; médiocrement convexe en devant, graduellement peu convexe en arrière; marqué de points petits et très-légèrement râpeux, donnant chacun naissance à un poil noir, couché, assez court, peu apparent ; noir ou d’un noir bleuâtre; creusé, vers chaque quart externe de la base, d’une fossette triangulaire, assez profonde, avancée en s’affai- blissant, jusqu’au quart ou au tiers postérieur de sa longueur; déprimée au devant de l’écusson ou offrant sur ce point de la ligne médiane les traces plus ou moins faibles de l’extrémité d’un sillon peu profond et parfois peu apparent. Ecusson en triangle obtusément tronqué , aussi long qu’il est large ; ponctué ; noir ou d’un noir bleuâtre. Elytres à peine plus larges en devant que le prothorax à sa base; quatre fois environ aussi longues que lui; subarrondies aux épaules; subsinuément élargies jusqu’aux trois cinquièmes, rétrécies ensuite en ligne un peu courbe ; peu ou médiocrement convexes ; marquées chacune vers le tiers ou les deux cinquièmes de leur longueur d’une dépression plus ou moins sensible, un peu oblique- 289 MiLANDUYENS. — MeUindr^'ü. ment transversale, plus avancée vers la suture que vers le bord externe; creusées d’une fossette humérale formant la partie antérieure de la cinquième strie ; d’un bleu d’acier ou d’un bleu foncé ver- dâtre et métallique ; finement et squammuleusement ponctuées ; garnies de poils obscurs, couchés, fins, médiocrement apparents; rayées chacune de dix stries. Intervalles sensiblement convexes, plus saillants et plus en arête postérieurement, prolongés presque jusqu’à l’extrémité ; le troisième, postérieurement uni au neuvième, en enclo- sant les quatrième à huitième : le neuvième, naissant au-dessous de l’épaule, presque parallèle au bord externe, dont il est distant du cinquième environ de la largeur des étuis, vers les deux tiers de leur longueur. Repli étroit, réduit à une tranche à partir des hanches postérieures. Dessous du corps noir; ponctué; un peu râpeux sur les côtés de l’antépectus, pointillé sur le reste; garni de poils obscurs et fins : dernier arceau ventral obtusément tronqué à l’extrémité et échancré dans son milieu. Pieds allongés; pubescents; noirs, avec les tarses antérieurs ordinairement d’un roux flave sur leur totalité ou leur presque totalité : les autres, sur leurs deux derniers articles. Cette espèce paraît commune dans la plus grande partie des provinces de la France. Elle n’est pas bien rare, au printemps, dans les environs de Lyon, sur les vieux troncs des charmes, des chênes et surtout des saules. Obs. Elle diffère des autres espèces par la couleur de ses élytres ; par les fossettes raccourcies de la base de son prothorax ; par ce segment ordinairement sans échancrure antéscutellaire, sans sillon sur la ligne médiane , ou n’offrant qu’une fossette à l’extrémité de celle-ci ; par la faiblesse et la disposition des nervures. Elle présente diverses variations sous le rapport de la couleur. Quand la matière colorante a été moins abondante, diverses parties, principalement du dessous du corps, se montrent moins foncées. Les palpes passent au flave testacé. Les pieds se montrent d’un rouge brun ou d’un rouge testacé violâtre, au moins sur les tibias et les tarses. Le ventre affecte quelquefois en partie les mêmes teintes. Sa larve vit dans les parties mortes ou malades de diverses sortes d’arbres. Je l’ai trouvée dans des saules; mon ami M. Cl. Rey, l’a prise dans le charme et le hêtre. Elle a été très-bien décrite par M. Perris (>). (1) Perbu, Ann. des sc. nal, 2" série, <. IA. (t S40) p. S6. pl. 3, A, Cg 14, larve ; 15, sa grandeur ; 16, antenne grossie. Ànnalet de la Société Linnéenne. 49 29Ü BARBIPALPES. AA. F.ljires noires. B. Prolhorax profondément sillonné snr la ligne médi.ine ; à losseltea basilaires avancées jusqu’aux deux cinquièmes antérieurs ; à base non ou à peine entaillée au (levant de l’écusson. 2. II. canîcïalata ; Fabfjcius. Noire^ avec l’extrémité des antennes et des tarses testacée. Prothorax creusé sur la ligne médiane d’un sillon longitudinal très-prononcé; marqué de deux fossettes ou sillons naissant près de la base^ larges et avancés au moins jusqu’aux deux cinquièmes anté- rieurs de sa longueur ; à peine subéchancré au devant de l’écusson. Celui- ci plus long que large, arrondi postérieurement. Ëlytres offrant les inter- valles alternes relevés en nervures ou en côtes affaiblies en devant : neuvième intervalle généralement éloigné du bord marginal du tiers de la largeur des étuis vers les deux tiers de leur longueur. Tenehrio duhius, SncALi.. Ahliandl. d. hall. Gesellsch. I. I. p. 32fi. Heloi’S cannliciilatus, Fabr. Mant. I. 1. p. 213. 6. — ht. F.nl sys. t. t. p. 119. 10. — Oliv. Ency. mélh. l. 7.p. 46. It. — Panz. Faun. germ. p. 9. 4. — Id. Enl. gerin. p. 42. 4. — Pavk. Ins. suer. i. 1 . p. 94. 2. Pimelia (Helops) cnnnliciilaia, GiKL. C. Linn. Syst. nal. t 1 . p. 2010. 66. Serropalpu! canuliculalus, Illic. Kaef. preus. p, 127. 2. Mrlandnja canaliculata, Fabr. Syst. El. t. 1. p. 164 2. — I.atr, Hist. nat. I. 10. p. 342. 2. pl. 88. ùg. 8. — id. Noiiv. Dicl. d’flisl. nat. t. 20. (ISIS) p./i2. — ■ Pamz. Kril Revis, p. 35. — Id. Index, p, 32. — Sruaii. Deutscli. Faim. t. 2. p. 274. 2. — Duftsch. Faun. austr. I. 2. p. 261. 2. — Panz. Index, p. 82. — Oyi-benh. Ins. suec. l. 2. p. .535. 2. — S. Farg. et .4 Skrv. Ency. méih. I. 10. p. Zi 18. 2. — Curtis. Brit, entom.t. 4. 135. — Steph. Illn.slr. I. 5. p. 34. 2. — /d. Man 1.329. 2577. — Sahlr. Ins. fenil, p. 45 4. 1. — De Casteln. Hisl. nat t. 2. p.2 49. 2. — L. IIedtenb. Fauni austr. p. 60G. long. 0,0135 à 0.01 57 (6 à 7 1.) Larg. 0,0045 (2 I.) à la base des élytre.s, 0,0066 (2 1/2) dam leur paille la plus large. Corps allongé ; peu ou très-médiocrement convexe. Tête assez fine- ment ponctuée ; creusée sur le front d’une impression profonde , sublinéaire, tantôt réduite à une fossette brièvement longitudinale, tantôt prolongée jusqu’à la partie postérieure ; garnie de poils bruns; noire, avec le labre brun ou parfois moins obscur. Palpes ma.xillaires bruns ou d’un brun testacé. Antennes à peine prolongées au delà des angles postérieurs du prothorax; pubescentes; noires, à dernier article testacé ou d’un brun testacé : le troisième ordinairement plus grand que le quatrième. Yeux bruns. Prothorax tronqué en devant ; à angles MÉLANDRYENS. — Mehwdîja. 291 antérieurs déclives et très-émoiissés ; à côtés repliés en dessous et tranchants seulement dans leur seconde moitié ; élargi d’avant en ar- rière jusqu’aux deux tiers ou un peu plus, rétréci ensuite un peu en ligne soit presque droite, soit un peu courbe, à angles postérieurs un peu dirigés en arrière et peu vifs ; faiblement arqué, en arrière et bis- subsinué à la base, avec la partie antéscutellaire de celle-ci ordinaire- ment à peine subéchancrée ; d’un tiers environ plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; sans rebords sur les côtés ; légèrement relevé en rebord à sa base ; peu convexe, surtout en arrière ; creusé sur la ligne médiane d’un sillon longitudinal très-prononcé ; marqué de deux fossettes plus larges et plus profondes, naissant chacune près de la base, vers le cinquième externe de celle-ci, avancée en s’affaiblis- sant, jusqu’aux deux cinquièmes antérieurs de sa longueur; noir;asse3: finement ponctué ; garni de poils livides, fins, couchés et assez courts. Ecusson ordinairement plus long qu’il est large à la base ; subarrondi à son extrémité ; noir; pointillé; pubescent. Elytres d’un sixième ou d’un cinquième plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; près de quatre fois aussi longues que lui; subgraduelle- ment et plus ou moins élargies après le milieu ou vers les deux tiers, rétrécies ensuite en ligne courbe, obtuses à l’extrémité ; peu convexes ; marquées chacune vers le tiers ou les deux cinquièmes de leur lon- gueur d’une dépression un peu obliquement transversale ; creusées d’une fossette humérale ; noires; finement et subsquammuleusement ponctuées ; garnies de poils couchés, assez fins, nébuleux ou parfois paraissant d’un cendré grisâtre ; chargées chacune de quatre nervures ou faible côtes longitudinales, séparées par des intervalles presque plans ou moins saillants ; ces intervalles affaiblis ou peu sensibles au devant de l’impression transversale, excepté ordinairementles troisième, cinquième et septième ; les troisième et neuvième généralement unis à leur partie postérienre, un peu avant l’extrémité des élytres, en embrassant les quatrième à huitième : ce dernier généralement à peine sensible ; le neuvième naissant au dessous de l’épaule, s’éloi- gnant davantage (à partir des trois septièmes de leur longueur) du bord externe, dont il est distant du tiers de leur largeur, vers les deux tiers de leur longueur ; offrant en deshors de ce neuvième intervalle, une autre nervure prolongée depuis la moitié environ de la longueur jusque près de l’extrémité. Repli étroit, réduit à une tranche à partir des hanches postérieures. Dessous du corps noir ; ponctué sur la poi- trine, pointillé sur le ventre ; garni de poils obscurs, fins et couchés. Pieds allongés ; noirs, avec les derniers articles des tarses d’un fauve 29Î BAHBlPAl,PliS. testacé ; quelquefois avec les tibias graduellement d’un brun tirant sur le testacé, vers leur extrémité, et avec les tarses plus clairs. Cette espèce paraît rare en France. On l’a trouvée dans les environs de Paris et dans quelques localités voisines des Alpes. Obs. Elle se distingue de la M. caraboidcs par la couleur de ses élytres ; par son prolhorax marqué sur la ligne médiane d’un sillon très-prononcé ; creusé de deux sillons ou fossettes basilaires larges et profondes, avancées jusqu’aux deux cinquièmes ou au tiers anté- rieur ; par son écusson généralement plus long qu’il est large à la base ; par la côte des élytres naissant au dessous de l’épaule, ordi- nairement distante du bord externe du tiers de la largeur des étuis vers le tiers de leur longueur etc. . Elle s’éloigne de la M . flavicornis , par son protliorax marqué sur la ligne médiane d’un sillon longitudinal beaucoup plus prononcé ; par les fossettes basi- laires plus larges ; par la base du segment prothoracique à peine ou non échancré dans son milieu ; par l’écusson presque parallèle et subarrondi à l’extrémité ; par les côtes des étuis plus étroites, plus tranchantes, au moins les alternes ; par la direction de la nervure naissant du dessous de l’épaule ; par la couleur de ses antennes et ordinairement de ses pieds. Elle diffère enfin des deux autres espèces, par le troisième article de ses antennes ordinairement plus grand que le quatrième. La M. canaliculata offre diverses variations : l’écusson est arrondi ou en ogive à sa partie postérieure; les élytres n’ont habi- tuellement que leurs interv'alles alternes relevés en forme de côtes et alors les étuis ne sont chargés que de cinq nervures, y comprise la suturale, et d’une sixième nervure naissant en dehors de la cinquième, vers la moitié seulement de la longueur des élytres ; d’autres fois les intervalles pairs, à partir de la suture sont plus ou moins sensiblement saillants et semblent former de faibles nervures entre les autres qui sont plus saillantes. La couleur des palpes, des pieds et m&me par- fois des antennes varie un peu suivant le développement de la matière colorante. M. Godart a reçu sous le nom de M. canaliculata, un individu qui semble constituer une espèce distincte (M. diversa) par le dessus de son corps d’un noir plus luisant ; "marqué de points visiblement plus gros; garni de poils noirs apparents; par ses antennes à troisième article moins grand que le quatrième; par son prothorax élargi en ligne presque droite jusqu’aux deux tiers , rétréci ensuite en ligne courbe; à angles postérieurs plus ouverts que l’angle droit ; creusé sur la ligne médiane d’un sillon élargi en triangle et plus profond près de 79i MÉLAJiiDRïENs. — MeUiiidrya. la base ; par cette dernière paraissant munie d’un léger rebord ; par ses fossettes basilaires formées d’une impression triangulaire, courte, attenante à la base, continuée au devant de son angle antérieur où elle est étranglée, par un sillon un peu dirigé vers le bord externe, par ses élytres chargées chacune de neuf côtes ou nervures (outre la ner- vure externe raccourcie en devant) à peu près égales en largeur et en saillie; les troisième à sixième avancées jusqu’au niveau de l’extré- mité postérieure de la fossette humérale : la neuvième presque paral- lèle sur toute sa longueur, au bord marginal dont elle reste distante seulement d’un cinquième de la largeur des étuis, vers les deux tiers de leur longueur. Cet exemplaire qui sous tous les autres rapports se rapproche plus de la canaliciilata que des autres espèces, ne serait-il de celle-là qu’une variété anormale? Ou est-il le représentant d'une espèce particulière ? Il faudrait en voir plusieurs individus semblables pour résoudre la question dans ce sens. BB. Prolhorax faiblement sillonné sur la ligne nicJiane ; à fossettes basilaires avan- cées jusqu’à la moitié Je sa longueur; base entaillée d’une manière lré*-marquéo au devant de l’écusson. 8. M. flavîco8*sfll.« ; Dcftschmidt. Noire, avec les parties de la bouche, les antennes et les pieds d’un roux ferrugineux ou orangé. Protho- rax trissinué à la base ; creusé vers chaque cinquième externe d’un sillon longitudinal avancé jusqu’ à la moitié de la longueur de ce segment, légère- ment sillonné sur la ligne médiane. Ecusson en triangle obtusément tronqué . Elytres chargées chacune de cinq côtes obtusément arrondies , séparées par des stries sulciformes profondes : les tines et les autres raccourcies en devant. Melandrya barbata, Sturm, Dentseb. Faun. l. 2. (1807) p. 275. 3. pl. 52. A et a, Insecte ; b à O, details. — Pasz. Fanii. germ. 103. 5. - Id. Index, p. 3î. 3. Jielandrya flancornis, DorrscH. Faun, austr. l. 2. p. 262. 3. — L. Reotekb. Faun. aust. p. 606. Melandrya ru/ipes, Chevrolat, in Guerim, Iconogr. du Regn. anirn. de Cuvier, p 136. pl. 33. flg. 2. I.ong, 0,0090 à 0,0100(1 à 4 1/2 1.) Larg, 0,0036 (t 2/3 1.) Corps allongé; peu ou médiocrement convexe. Tête finement ponc- tuée , garnie de poils obscurs, courts et peu apparents; notée d’une fossette sur le milieu du front; noire ou d’un noir bleuâtre ; épistome, parties de la bouche, moins l’extrémité des mandibules et palpes, d’un 294 BARBIPALPES. roux orangé. Yeux noirs ou bruns. Antennes à peine prolongés au- delà des angles postérieurs du proLhorax; pubescentes; d’un roux ferrugineux ou d’un roux orangé; à deuxième article court; le troi- sième ordinairement un peu moins grand que le quatrième. Prothorax tronqué en devant; élargi en ligne courbe d’avant en arrière ; à côtés repliés en dessous et tranchants seulement dans leur moitié posté- rieure ; faiblement arqué en arrière , bissinué à la base, et échancré au devant de l’écusson ; à angles postérieurs vifs et un peu courbés en arrière ; de deux tiers plus large à la base qu’il est long sur son milieu; médiocrement convexe en devant, graduellement peu convexe en arrière ; finement et subaspèrement ponctué ; noir ou d’un noir bleuâ- tre; garni de poils obscurs, couchés , peu épais ; rayé vers chaque quart du cinquième externe de la base d’un sillon longitudinal affaibli d’arrière en avant, avancé jusqu’à la moitié de la longueur du seg- ment; marqué sur sa ligne médiane d’un sillon léger affaibli ou obso- lète à ses extrémités. Ecusson en triangle un peu plus large qu’il est long; obtusément tronqué à son extrémité ; noir; ponctué. Elytres à peine plus larges en devant que le prothorax à sa base ; quatre fois environ aussi longues que lui ; émoussées ou subarrondies aux épaules; plus ou moins faiblement élai’gies jusqu’aux trois cinquièmes, rétrécies ensuite, obtusément arrondies (prises enseinblej à l’extrémité ; médio- crement convexes ; noires, ponctuées et garnies de poils comme le pro- Ihorax; rayées chacune de stries sulciforines profondes. Intervalles en forme de côtes beaucoup plus larges que les stries, obtuses ou obtusé- ment arrondies, naissant vers le sixième ou le cinquième de la longueur des étuis, prolongées presque jusqu’à l’extrémité ; les deuxième et troisième réunies postérieurement : la cinquième ou juxta-marginale, subparalièle au bord externe, dont elle est à peine distante du quart de la largeur, vers les deux tiers de sa longueur. Repli étroit, réduit à peu près à une tranche à partir des hanches postérieures. Dessous du corps noir ; ponctué et garni de poils à peu près comme le dessus. Pieds pubescents, généralement d’un roux ferrugineux ou orangé. Cette espèce , plus particulièi’e à l’Autriche , a été prise par M. Rolland fils dans les environs de Tours, et trouvée par divers natu- ralistes dans quelques autres lieux de la France centrale. Obs. Elle a été décrite pour la première fois par Sturin, qui la con- sidérait comme étant la Dircaca barbota de Fabricius ; Duftschmidt quelques années plus tard signala cette erreur et lui donna le nom qu’elle porte aujourd’hui. Elle se distingue des deux autres espèces, par la couleur de ses antennes et de ses pieds ; par son prothorax en 29â mycétomiens. — Mycetoma. taillé à la base, au devant de l’écusson ; de la M. carnboîdes, par la cou- leur de sesélytres, par la longueur de ses fossettes prolhoraciques; de la M. canaliculata^ par son prôtliorax légèrement sillonné sur la ligne médiane, marqué de fossettes plus étroites, plus profondes, paraissant rayées d’une ligne enfoncée ; parla largeur, la convexité et la disposi- tion des côtes des élytres. La Melandrya Goiyi^ de Castelnau, décrite par ce naturaliste dans son Hist. nat. des ins. t. 2. p. 219, dont j’ai vu un exemplaire dans la belle collection de M. Chevrolat, n’est évidemment qu’une variété de la M. flavicornis , ayant les antennes et les pieds bruns, avec l’extrémité des premières et les derniers articles des tarses, testacés ou d’un fauve testacé. Elle offre d’ailleurs tous les autres caractères spécifiques de la flavicornis. CINQUIÈME FAMILLE. MYCÉTOMIENS. Caractères. Ongles simples ou munis seulement d’une dent rudi- mentaire à la base de chacune de leurs branches. Antennes subfili- formes ; de onze articles. Tête penchée, en majeure partie visible en dessus. Yeux échancrés- Prothorax marqué de deux fossettes anté- basilaires. Hanches de devant séparées par un prosternum aussi saillant qu’elles. Ces insectes se réduisent au genre suivant : Genre Mycetoma, Mycetome ; (Dejean). (jj.û/.Çî-ôo;, charapigr.oii). Caractères. Antennes insérées vers la partie interne antérieure des yeux ; médiocres; de onze articles : le deuxième court : les troisième à dixième presque égaux : le onzième, appendicé ou rétréci à l’extré- mité. Tête en majeure partie visible en dessus. Palpes maxillaires à dernier article presque en cône un peu tronqué. Yeux échancrés. Prothorax presque en ovale transverse ; rétréci postérieurement ; noté de deux fossettes anté-basilaires ponctiformes. 1. II. sutwrale ; Panzer Oblong ; peu convexe ; peu garni de poils eourts et presque indistincts ; d'un roux testacé, souvent nébuleux sur la 296 BAKBIPALPES, tête et sîir le prothorax^ plus clah' à la base des élytres et le long de leur suture pmju’aux quatre cincjuièmes : celles-ci^ à neuf rangées striales de points peu régulières ou à légères stries assez grossièrement ponctuées, peu distinctes à l’extrémité ; ou brunes à partir de la deuxième strie jusquet p7'ès du bord externe , depuis le huitième de leur longueur jusqu'à Vextré-^ mité. Prothorax marqué de deux fossettes ponctiformes. Dnjùps siiluralis, Vanzer, Faun. Germ. 45. Ss! ropaipiis sitiuralis, Fanzer, Krit. Kevis. l. 1. p. 93. Dircaea suturalis, Pa.nzer, Index p. 14â. 3. Mycetoma suiurale, (Zieglek) (Dejean) Calai. (1833) p. 2ül. ■ — Id. (1857) p, 223. 1^. Ddîoür, Excurs. Ealoin. p. 67. 4î4. Long. 0,OOG7 0,0072 (3 à 3 1/4 1) Larg. 0,0028 (l 1/4 1.) Corps oblong ou suballongé ; peu convexe. Tête très-penchée ou subperpendiculaire ; finement ponctuée ; ordinairement marquée d’une petite fossette sur le milieu du front ; presque glabre ou peu garnie de poils à peine distincts ; d’un roux testacé ou d’un flave rous- sâtre nébuleux. Yeux bruns ; échancrés. Antennes prolongées environ jusqu’au quart des élytres ; les premier et deuxième articles, d’un roux testacé : les autres , gris ou d’un gris roussâtre : le deuxième, court : les troisième à dixième , presque en forme de coupe : le onzième» oblong, rétréci dans sa seconde moitié. Prothorax un peu plus large en devant que la tête ; tronqué à son bord antérieur; arqué sur ses côtés et brièvement subsinué au devant des angles postérieurs; en ligne presque droite, faiblement bissinuée ou trissinuée à la base ; OiTrant à peine à celle-ci les traces d’un rebord ; sans rebord sur les côtés ; plus sensiblement tranchant sur le dernier tiers de ses bords latéraux; une fois environ plus large à la base qu’il est long sur son milieu; médiocrement convexe en devant, avec les angles antérieurs déclives , graduellement à peu près plan à son bord postérieur ; finement ponctué; à peine garni de poils courts et peu distincts, d’un flave roussâtre ou d’un roux testacé nébuleux ; marqué de deux fossettes ponctiformes ou gros points enfoncés, situés, un peu au devant de la base, vers chaque cinquième ou presque au quart externe de celle-ci ; noté ordinairement de deux fossettes moins pro- noncées, situées, un peu après le bord antérieur, dans la même direction longitudinale que les points basilaires. Ecusson presque en demi-cercle ; pointillé ; d’un roux testacé. Elytres d’un cinquième environ plus larges en devant que le prothorax à sa base ; quatre à 297 CONOPALPIENS. CotlOpalput. cinq fois aussi longues que lui; émoussées aux épaules; subparallèles jusqu’aux deux tiers, rétrécies ensuite en ligne courbe, obtusément arrondies à l’extrémité ; rébordées; médiocrement convexes, presque planes sur le dos ; marquées d’une fossette humérale ; à peine garnies de poils courts et peu distincts ; à neuf stries légères, ou à neuf rangées striales et peu régulières de points, constituant plus visible- ment des stries légères sur la moitié interne de chacune que sur l’externe : ces rangées non prolongées jusqu’à l’extrémité qui est irrégulièrement ponctuée ; intervalles imponctués ; d’un flave rous- sâtre à la base et le long de la suture jusqu’aux quatre cinquièmes de celle-ci , jusqu’à la deuxième strie de chacune ; parfois de même couleur sur le bord externe sur une largeur variable, nébuleuses, brunâtres, brunes ou d’un brun noir sur le reste. Repli prolongé, en se rétrécissant , jusqu’au quatrième arceau ventral , réduit à une tranche, postérieurement. Dessous du corps d’un flave roussâtre ou d’un roux flave; pointillé; garni de poils livides, très-courts, fins, peu apparents. Hanches antérieures et intermédiaires séparées par le ster- num. Postépistemums rétrécis d’avant en arrière, terminés en pointe- Pieds d’un flave testacé ou d’un flave roussâtre. Premier article des tarses postérieurs un peu plus long que les deux suivants réunis. Cette espèce vit dans les bolets attachés aux troncs des sapins. Elle a été prise dans les forêts du Mont-d’Or par mon ami M. Cl. Rey. SIXIÈME FAMILLE. CONOPALPIENS. Caractères. Ongles simples, ou munis seulement d’une dent rudi- mentaire à la base de chacune de leurs hanches. Antennes filiformes : de dix articles seulement. Dernier article des palpes maxillaires allongé, conique. Yeux fortement échancrés. Elytres un peu flexibles. Corps subparallèle. Cette branche est réduite au genre suivant : Genre Conopalpus , Conopalpe ; Gyllenhal (*). {Conus, cône ; palpus, palpe.) Caractères. Antennes insérées dans l’échancrure des yeux ; assez longues ; assez grêles ; de dix articles : le deuxième , court : le (t) Gïtr liisect. suec t. 2. p. 5i7, 298 BAHBIPALPES. troisième, un peu plus long que le suivant : les quatrième à dixième, une fois environ plus longs que larges ; subdentés au côté interne. Tête petite ; inclinée ; en partie visible quand Tinsecte est examiné en dessus. Mandibules courtes ; épaisses. Palpes maxillaires allongées ; à dernier article long, en cône comprimé. Palpes labiaux à dernier article sécuriforme ou en coutre. Prothorax presque en ovale transver- Scd, tronqué en devant; à angles antérieurs déclives. Elytres suhpei- ralièles. Pieds médiocres. Eperons courts. Tarses à avant-dernier article avancé sous le suivant, presque bilobé. 1. C. testacciis ; Olivier. Suballongé; médiocrement convexe; finement ponctué ; pubescent ; d’un roux de nuance plus claire sur le pro- thoraxque sur les élytres; front et ventre bruns : bord postérieur des arceaux celui-ci^ flaves. Extrémités des mandibulesj yeux^ et sept derniers articles des antennes, noirs. Meljrris testaceus, Oliv. Eiicjcl médi. I. 7. p. 657. 16. — Id. Entom. t..t, 2, 21. II 15. pl. 3. fig. 15, a, b. Ccnopalpus JlavicoUis, Oyllehu. lus. siiec. t. 1. p. 547. 1. — Schonh. Syn. in*, t. 3, p. 52 1 — Saint-Fargkau et Ami. Sbkv. Eiicycl. méth. t. 10. p. 4 18, I. — Guâaiîi Iconogr. du Règn. anitn. Je Guv. p. 127. pl. 33. fig. 4. et 4, a, à 4, d, détails,— L. Rbdtenii. Faun. auslr p. C08. Zoiiitis lestacea, Cvaris, Biil. eiitomol t. 3. pl. 112. Conopalpds lestaceus, Steph. Illuslr. l. 5 p. 60. 1. — Id. Mail, p 338. 2649. ConopaljHis ruficollis,^t.\yii. Entomol. Magaz, 1 183. Long. 0,0061 à 0,0070 (2 3. 4 à 3 1/3 I.) Larg. 0,0020 à 0,0028 (8/9 à 1 I.) Corps suballongé ; médiocrement convexe ; marqué de points petits et légers sur la tête et surtout sur le prothorax, moins fins sur les élytres ; garni de poils couchés ou presque couchés, très-apparents, de la couleur des diverses parties du corps. Tête noire, brune ou bru- nâtre sur le front, passant graduellement au roux fauve, au roux et au roux testacé ; extrémité des mandibules , noire. Palpes d’un roux flave. Ye^ix noirs ; très-échancrés, réniformes. Antennes prolongées au moins jusqu’à la moitié des élytres; pubescentes; noires, avec les trois premiers articles d’un flave ou d’un jaune orangé. Pro- /âoraa; tronqué ou un peu arqué en devant; incliné et arrondi aux angles antérieurs, jusqu’au tiers de leur longueur, subparallèle ensuite ; paraissant, par l’effet de celte déclivité, presque en demi- cercle une fois plus large à la base que long sur son milieu ; à peine rebordé, mais relevé en rebord sur les côtés; moins étroitement relevé 299 CONOPALPIENS. — ConopulpUS. à la base; tronqué à celle-ci, avec une faible sinuosité vers chaque quart externe ; graduellement moins convexe en arrière qu’en devant; légèrement et finement ponctué ; marqué d’un point enfoncé ou d’une légère fossette au devant de chacun^ des faibles sinuosités basilaires, rendant celles-ci plus apparentes ; d’un roux flave ou d’un roux jau- nâtre. Ecusson de même couleur; en triangle presque équilatéral. Elytres faiblement et graduellement élargies jusqu’aux deux tiers, obtusement arrondies poslérieiu'ement ; émoussées ou subarrondies chacune à l’angle suturai; médiocrement convexes; mi-flexibles; moins finement et moins superficiellement ponctuées que le prothorax, paraissant légèrement ruguleuses à certain jour, entièrement d’un roux testacé ou d’un roux fauve. Dessous du corps pointillé; plus brièvement pubescent; d’un roux jaune sur la poitrine, avec le postpectus nébuleux ou obscur de chaque côté de la ligne médiane, d’un brun généralement plus obscur d’avant en arrière sur le ventre, avec le bord des arceaux, flave. Mésosternum prolongé environ jusqu’à la moitié des hanches. Pieds d’un jaune roux, Cette espèce paraît rare en France. Elle a été prise dans les environs de Paris par plusieurs entomologistes ; dans ceux de Tours par M. Blaive ; dans divers autres lieux par quelques autres naturalistes. Elle est crépusculaire ou nocturne. S. C. ^"îg'ôrsîl 5 Stephexs. Suhallongé ; subpubescent ; finement et ruguleusement ponctué. Bouche, base des antennes, prothorax et pieds, d’un flave orangé. Elytres d’un bleu luisant. Dessous du corps noir. Coiiopalpus collaris, [ÜEi.) Catal, (1821) p 70. — Id. (ISSî) p. 202. — IJ. (1837) P 223, Hellenia Vigorsii, (Mac-Leay) Mss, Conopalpus Vigorsii, Stepii. Illuslr, t. 3. p. 60. 2. pl.25. fig. 1, — Ici, Mau. p. Sô3- 2650. Long, 0,0045 à 0,0067 (2 à 5 !,) Larg, 0,0016 à 0,0025 (2/3 à 1 1/8 1.) Coi-ps suhallongé; médiocrement convexe; finement ponctué et d’une manière légèrement ruguleuse, avec les intervalles presque squammi- formes; garni de poils fms,soyeux, couchés, peu ou médiocrement épais. Tête noire. Partie de la bouche et palpes d’un jaune pâle, d’un jaune ou d’un flave roussâtre ou tirant sur l’orangé : extrémité des mandi- bules noire. Antennes prolongées au moins jusqu’au tiers des élytres ; pubescentes; noires ou d’un noir brun, avec les trois premiers articles 300 BAKBIPALPEK. au moins d’un jaune ou flave roussâtre ou orangé. Prothorax d’un jaune ou flave roussâtre. Ecusson et élytres d’un bleu noir ou d’un noir bleu ; celles-ci, munies d’un rebord graduellement nul; médiocre- ment convexe ; marquées de points moins fins que ceux du prothorax. Dessous du corps noir ; antépectus et pieds d’un jaune pâle, d’un jaune ou flave roussâtre ou tirant sur l’orangé. Mésosternum prolongé jusqu’aux deux tiers au moins des hanches postérieures. Cette espèce est généralement rare en France. Elle a été prise dans les environs de Lyon par M. Guillebeau ; près le Mans par M. de Marseul. Obs. La couleur jaune varie du jaune pâle au jaune ou flave rous- sâtre ou flave orangé ou au jaune testacé. Le prothorax est générale- ment plus ou moins pâle ou plus roux que les autres parties. Les antennes, dans l’état normal, sont noires, avec les trois premiers articles d’un flave roussâtre ; mais quand la matière colorante a fait défaut, la couleur jaune prend plus de développement, et le troisième article et quelquefois même presque tous, moins les huitième et neuvième sont d’un flave plus ou moins brunâtre. SEPTIÈME FAMILLE. OSPHYENS. Caractèbes. Ongles offrant chacune de leurs branches terminées par deux ou trois dents. Antennes grêles ; subfiliformes ; de onze articles. Tête en partie visible en dessus. Yeux assez profondément échancrés. Prothorax presque en ovale transversal; sans fossettes basilaires. Hanches de devant contiguës. Mésosternum prolongé à peu près jusqu’à l’extrémité des hanches ; parallèle dans sa moitié postérieure. Avant- dernier article des tarses avancé sous le suivant, élargi d’arrière en avant, échancré à l’extrémité. Cette branche ne comprend que le genre suivant : Genre Osphya, Osphye ; Illiger (‘). (ôçcpùa, reins, parcequ’ils onl les yeux rèniformes.) Caractèees. Antennes insérées dans l’échancrure des yeux; subfili- formes ; grêles ; assez longues ; de onze articles : le deuxième, court ; (t] Ii.LiG Magaz. t, 6. p. 370 note, dernière ligne. 301 osi’HYENS. — Osphya. le troisième le plus grand. Tête ordinairement inclinée ; non enfon- cée dans le prolhorax jusqu’aux yeux, à partie postérieure ou moins visible, quand l’insecte est examiné en dessus ; rétrécie et un peu avancée au devant des yeux. Mandibules bifides à l’extrémité. Mâchoires submembraneuses ; assez courtes ; à deux lobes. Palpes maxillaires allongés; à deuxième article grossissant un peu de la base à l’extrémité, trois fois aussi long que le suivant : le troisième court, de moitié moins large en devant que la base du quatrième : celui-ci, comprimé, cultri- forme, une fois et quart plus long qu’il est large à la base. Palpes la- biaux à dernier article cultriforme, comprimé, allongé, anguleusement prolongé en arrière. Ecusson apparent. Elytres flexibles. Pieds assez allongés. Illiger, dans le t. 1 de son Magazin (1801), p. 380, remarqua que l’insecte de ce genre colloqué par Fabricius avec les Cantharis, de cet auteur, devait en être séparé. Dans le t. 6, dudit magasin (1807), p. 300, il proposa d’en faire une coupe particulière sous le nom de Pelecina, dénomination déjà employée en entomologie, et qu’il changea en celle d’Osphya, dans un errata placé à la fin du même ouvrage. Olivier qui ignorait probablement le travail du naturaliste prussien, créait , dans le t. 8 de la partie entomologique de l’encyclopédie méthodique , la même coupe sous le nom de Nothus, indiqué p£u- Ziegler. 1. O. blpiinctata; Fabricius. Allongé; peu convexe; pubescent. Prothorax en ovale transversal, relevé en rebord; rarement d’un rouge de brique pâle, ordinairement marqué de deux taches ponctiformes noires, ou noir orné d'une bordure périphérique et souvent d'une ligne médiane d’un rouge pâle. Elytres le plus souvent d’un noir ]gris, ou d’un rouge de brique, parfois avec l’extrémité noire. Bouche, trois premiers articles des antennes et base au moins des cuisses , d’un rouge de brique pâle. ETAT NORMAL. Prothorux d’un noir gris, orné d’une bordure péri- phérique et d’une ligne longitudinale médiaire de largeur variable, d’un rouge de brique. Elytres entièrement d’un noir gris. Cuisses posté- rieures plus ou moins renflées. Obs. Quelquefois la ligne médiane, d’un rouge de brique , du pro- thorax est envahie par la partie noire, et ce segment est alors d’un noir gris, avec une bordure périphérique d’un rouge pâle. S02 BAUBIPALPES. Les élytres sont parfois d’un rouge de brique sur leur bord externe. Dryopsl bipunclMa, Sghonh. Sjh. Iiiseot. t, 3. append. p. 9. 8. Les cuisses postérieures, dont le renflement varie, sont quelquefois simples comme chez la J . Nolhus anceps, Steph. Ma». [>. 559. '26 48. 2 . Prothorax d’un rouge de brique, orné sur le disque, de chaque côté de la ligne médiane, d’une tache ponctiforme noire, de grandeur variable. Æ/yires d’un rouge de brique. Cuisses postérieures simples. Les taches du prothorax parfois réduites chacune à une sorte de point , montrent souvent un plus grand développement , sans en acquérir jamais autant que chez le plus rarement , elles disparaissent. Les élytres ordinairement d’un rouge de brique, ou avec l’extrémité noire, sont rarement d’un rouge pâle ou de brique avec le bord ex- terne noirâtre. Les cuisses sont toujours simples. Canlharis bipunclala, Fadr. Syst. Enlom, p. 206. 8. (J) — [d, Sper, 1ns, t. t. p. 260. 1-i. ( 2 ) — Id. Maiit. Ins. t. 1 . p. 168. 16. ( 2 | — td. Enlom. Syst. I. î, 1. p. 218. 21,(2) — Id. Eleuih. t. I . p. 300. 33. ( 2 ) “ Gmel. C. Limn. Syst. nat. t, 1. p. 1894. 33. —(2)“ Ds ViLLERs, C, Linn. Enlom. t. 1. p 297. 26. pl. 1. fîg. 36. et l. 4. ( 2 ) 321 . 26. ( 2 ) — Panz. Enlom. germ. p, 90. 12. ( 2 ) — Im.îc, Mag. t. 1. p. 380. 33. (2) — Sciiünh. Syn. ins. t. 2. p. 69. 48. (2)* Telep/iorus bipunctatus, Ouiv. Entomol. t. 2. n® 26. p. 15, 16. 'pi. 3. Cg. 16, a» !',($)• Pelecina bipunctata, Illig. Mag. t. 6. p. 300. u° 300. 33. et p. 333. Osphya bipunclala, Illig. Mag. t. 6. p.370, note. Nothus clavipes, Oliv. Encycl. rnéth. l. 8. p. 385. 1. — Laiurck, Anim. S. vert, t. 4. p. 374. 1. [f/’) — ^ De Castel. Hist. nat, t. 2. p, 283. 1. (uis le deuxième; le dernier long, linéaire, ainsi que les rameaux des précédents ; sommet de la tète de niveau avec l extrémité antérieure du corselet, déprimé, droit ; face de la télé formant un angle avec le vertex ; corselet ajant dans son milieu un sillon, et terminé postérieurement à l’écusson, par un lobe Irès-obtus ou arrondi. {Ripiph. paradojciis) . 2® Antennes de onze articles distincts, pectniés depuis le troisième : le dernier s’élargissant de la base à l’extrémité, en forme de triangle renversé et ohlong ; sommet de la tête élevé au-dessus de l’extrémité antérieure du corselet, comprimé, arrondi ; milieu du corselet sans enfoncement, terminé à l’écusson par un angle plus ou moins po'iitu. {Ripiphor.jlal>ellattis,etc.) 1829. Dans la partie enlomologique de la deuxième édition du Règne animal de Cuvier, l’Entomologiste de Brives fit passer le genre Scraptia de sa tribu des Mordellones, dans celle des Anthicidis. Ce genre Scraptia, dont la place semble si naturellement indiquée avec les Mordellides, parle caractère que présente la tête accolée contre le prothorax, était destiné à être ballotté. Gyllenhal (*) (1810), avait (1) De haraarck ayant appliqué celle dénomination à un genre précédemment établi, Latreüle, dans le mémo Dii-liorinaire t. 29. p. 502, changea ce nom en celui de Myodite. (2) Insccta suec. t. 2. p. 525. INTRODUCTION. Î17 compris parmi ses Serropalpides la seule espèce connue de lui et l’avait admise au nombre de ses" Dircées. Stephens, dans le lom. 5 de ses Illustrations (1832) colloqua les Scrapties avec ses Mélandrydes. Sa famille des Mordellides, caractérisée par une tête obcordée, non en- foncée dans le prothorax ; par ses tarses à pénultième article simple, par ses ongles simples ('), fut divisée de la manière suivante : A. Ecusson plus ou moins apparent. B, Articles des lar.ses lous simples. Mordella. BB. Tarses antérieurs à pénultième aiîirlo liilobé. Atias/ is. AA. Ecusson nul ou caché. liipiphorut . 1833. Dejean, dans la seconde édition, en partie détruite par l’in- cendie, de son Catalogue des Coléoptères, appliqua le nom générique de Moetecus, à la première des sections établies par Latreille, dans le genre Ripiphorus. Il séparait aussi du genre Pelecotoma de Fischer, l’espèce dédiée par le naturaliste de Brives à notre savant entomolo- giste M. Léon Dufour, en l’indiquant comme base d’un nouveau genre désigné par lui sous le nom de Plilophorus , dénomination que MM. Guérin et Percheron convertissaient un peu plus tard en celle d’Evaniocera. 1841. M. de Castelnau, dans le deuxième volume de son Histoire naturelle des Coléoptères, assignait le nom générique de Rhipiphorus à l’insecte composant le genre Moetecus de Dejean ; convertissait les Ripiphores de ce dernier en Emenadies, et les Ptiliphores du même au- teur en Pelecotoïdes. 1845. M. L. Redtenbacher, dans ses genres de la Faune des Coléop- tères de l’Autriche, disposés d’après une méthode analytique, distribua les genres de sa famille des Mordelles de la manière suivante : A. Elylres déhiscentes, terminées en alêne, ou nulles. B. Palpes maxillaires à deux articles. Antennes des ^ en éventail: celles des J filiformes. J sans ailes ni éljires. Symhius. BB. Palpes maxillaires de quatre articles. Antennes des et des 5 en éventail ou en peigne. Prothorax creusé d’un sillon mé- diaire profond. Rhipiphorus. (I) Les ongles comme je l’ai dit, simples chez les Anaspes, sont divisés chez les Moidelles, et bifides à l’exlrémilé chez les Rhipiphores. LONGIPÈDES. 318 AA. Elylres non déhiscentes, contiguës l’une à l’autre à la suture, en ligne droite. C. Ongles dentés en scie. Abdomen prolongé en pointe. CC. Ongles simples ou à une seule dent. Abdomen non prolongé eo pointe. Mordella. D. Tête verticale. Sommet de la tête très-convexe. Antennes notablement prolongées au delà de la base du prothorax. Ànaspis. DD. Tête penchée. Sommet de la tête convexe. Antennes à peine plus longues que la tête et le prothorax pris ensemble. Scraplin. Il ne changea rien à cette disposition, dans la publication de sa Faune d’Autriche (1849). 1851. M. de Kiesenwetter, en donnant dans les Annales de la Société entomologique de France, l’Enumération des Coléoptères trouvés dans notre midi, établit le genre Trotomma. 1853. M. Achille Costa, dans sa Faune du royaume de Naples, divisait ses Mordellidées en trois tribus : A. Antennes en éventail, au moins chez le B. Elytres rudimentaires, squamraiformes. Ailes à découvert. Mtodites. BB. Elytres de grandeur ordinaire, recouvrant les ailes en grande partie. Ripiphorites. AA. Antennes simples ou seulement en scie chez les Mordellides. Ces derniers furent partagés de la manière suivante, savoir : 1“ Ceux de ces insectes à abdomen prolongé en pointe ou consti- tuant le genre Mordella des auteurs : en trois coupes génériques : a. Dernier article des antennes obliquement échancré et terminé en pointe. Tomoxia. aa. Dernier article ovale oblong. jd. Ecusson visible. Mordella. PP. Ecusson invisible. Natriri-ica. Le genre Mordella fut lui-même divisé en deux sous-genres : a. Prothorax plus large que long. Mordella. aa. Prolhorax aussi long que large. . . * , ... Mordellistena. INTRODUCTION, 3iÿ 2û Les Mordellides à abdomen non prolongé en pointe, furent eux- mêmes répartis en deux genres ; mais fondés sur des caractères pris seulement chez l’un des sexes. a. Veiiîre du fendu sur le cinquième e( même sur le qiialrième arceau; sans appendices ou pourvu seulement de deux appen- dices courts. Anaspia, oLoL. Ventre du ^ fendu sur les troisième, quatrième et cinquième arceaux; pourvu de quatre appendices filiformes. Piesianaspis. 1855. Enfin, M. le docteur A. Gerstaecker, dans sa disposition sys- tématique des Rhipiphorides, dont il forme une famille distincte de celle des Mordellides ; en raison de leurs mandibules dépourvues de membrane à leur bord interne ; de leurs palpes à dernier article non sécuiiforme ; de leurs mâchoires à lobes unis ; de leur tête à vertex élevé ; de leurs antennes non flabellées, etc. , divise ces insectes en quatre tribus, dont voici le tableau : A. Eljtres contiguës à la suture. Yeux échaacrés. Ecusson visible. Ongles dentés ou pectinés. Ptilophoiie»?. AA. Elyîres nulles, raccourcies, ou délûsoentes à la suture, B. Ongles simples. Elytres courtes ou nulies. Rhipîdinîens. BB. Ongles pectinés ou bifides. C. Elytres très-courtes. Ailes visibles. Ecusson apparent. Myoditins. CC. Elytres déhiscentes, aouminées. Ailes visibles. UmpirisoRigNS. La première Tribu comprend, pour la Faune d’Europe, les genres Pelecotoma et Ptilophorus : le premier à tibias mutiques , à ongles obtusément bidentés : le deuxième, à tibias à deux éperons, à ongles pectinés. La seconde Tribu est réduite au genre Rhipidius de Thunberg (Ajm- bius de Sundevall). La troisième Tribu est bornée également à un genre, celui de Myodites. La quatrième comprend le genre Metoecus, et celui de Rhipiphorus, dont voici les principales différences caractéristiques : a. Palpes maxillaires à quatrième article le plus long. Tibias antérieurs mutiques. Articles des tarses postérieurs tous allongés, cylindriques. Meloecus. aa. Palpes maxillaires à dsnxiéine article le plus long. Tibias anté- rieurs à un éperon. Deuxième article des tarses postérieurs petit, comprimé. Uhipiphorus. 820 LONGIPÈÜES. Il nous reste à exposer la méthode que nous avons adoptée. Nous diviserons nos Longipèdes en deux groupes ; d. O r3 s I plus ou moins fortement sécuriforme. Antennes soit [a I filiformes, simples ou dentées, soit grossissant vers '5 / l’extrémité, « ^ . c \ s I non sécuriforme. .Antennes pectinées ou (label- I I lées chez le» dentées au moins chez les J . PREMIER GROUPE. G loupes. Mordem.ides. RniPiPHoniDEs. MORDE LLIDES. Caractères. Dernier article des palpes maxillaires plus ou moins for- tement sécuriforme. Antennes soit filiformes, simples ou dentées, soit grossissant vers l’extrémité. Toutes les larves connues de ces insectes vivent aux dépens des matières végétales. Ces Héléromères se répartissent en trois petites familles ; / I Ci -Ïj ee Ci "O V 3 S O en de niveau avec le bord antérieur du prothorax. Tibia postérieur beau- coup plus court que tous les arti- cles réunis du tarse qui le suit. Avant- dernier article des tarses postérieurs, grêle, entier. j Hanches postérieures plus longues que le postpectus. Pjrgidium prolongé en pointe conique. Ongles offrant chacun de leurs crochets longitudinalement divisé eu deux branches, et ordinai- rement denté à l’une d’elles. Eperons ( des tibias antérieurs nuis ou presque I nuis. Hanches postérieures moins longues que le postpectus. Pygidium non prolongé en pointe conique. Ongles simples. Eperons des tibias antérieurs très- \ visibles. Famille*. MoRDEI LIÏNS. ÀNXSPIENS, plus élevé que le bord antérieur du prolhorax. Hanches postérieu- res moins longues que le premier arceau ventral. Tibia poslé- I rieur aussi long que tous les articles réunis du tarse qui le suit. 1 Avant-dernier article de tous les tarses avancé en forme de I sole sous l’article suivant. Scbaptiens. M0RDELLIEN9. 221 PREMIÈRE FAMILLE. MORDKLLIENS; Caractères. Sommet de la tête de niveau avec le bord antérieur du prothorax. Pygidium prolongé en pointe conique. Hanches postérieures plus longues que le postpeclus. Eperons des tibias antérieurs nuis ou presque nuis. Tibia postérieur beaucoup plus court que tous les arti- cles réunis du tarse qui le suit. Avant-dernier article des tarses postérieurs grêle , entier. Ongles offrant chacun de leurs crochets longitudi- nalement divisé en deux branches , et plus ou moins sensible- ment denté à l’une d’elles. Corps longitudinalement arqué. Yeux ovalaires; entiers; situés sur les côtés de la tète. Antennes insérées vers la base des mandibules, près du bord antéro-interne des yeux ; courtes ou très-médiocres; subfiliformes, à troisième article ordinairement plus grêle; comprimées ou subcomprimées, et plus ou moins sensible- ment dentées à partir du cinquième article. A ces caractères généraux on peut ajouter ; Tête petite ; subtriangulaire ; inclinée. Epistome parfois peu distinct du front. Labre transverse. Mandibides courtes; cornées; bifides à l’ex- trémité. Mâchoires à deux lobes. Palpes maxillaires allongés ; à dernier article sécuriforme ou en forme de contre. Palpes labiaux très-courts; peu apparents ; cachés. Prothorax bissinué à la base , avec la partie médiaire de celle-ci prolongée en arrière ; à bords latéraux tranchants ; convexe en devant, graduellement moins convexe en arrière. Elytres rétrécies ordinairement à partir de leur base ; laissant à découvert la majeure partie au moins du pygidium, qui se prolonge en pointe conique; peu convexes; munies d’un rebord suturai qui les fait paraître comme unistriées près de la suture. Hanches antérieures et ordinairement les intermédiaires cachées par la tête inclinée sur la poitrine. Ventre de cinq arceaux : le cinquième ou hypopygium allongé en ogive ou en triangle ; partie du sixième arceau parfois apparente. Pieds postérieurs au moins allongés ; plus robustes que les antérieurs. MM. Vallot, Schilling, Erichson et surtout Léon Dufour ont contri- bué à faire connaître le premier état de ces Coléoptères. Ànnales de la Société Linnéenne. IK 222 LONGIPÈDES. Ces insectes se répartissent dans les genres suivants : sans hachures sur leur arê- te dorsale. Ecqssou aussi large que le tiers de la base de chaque élytre. Dernier article des antennes échancré dans la seconde moi- tié de son côté interne. Tibias ioter- médiaires moins longs que les quatre premiers articles du tarse qui les suit. Ecusson visiblement moins large que le tiers de la base d’une élytre. Dernier article des antennes arqué à son côté interne. Tibias intermédiaires aussi longs ou é peine moins longs que tous les articles réunis du tarse qui les suit. «1 CS 13 H munis sur leur 1 arête dorsale 1 d’une ou de | plusieurs ha- / chures, sou- j vent proion- j gées sur leur î face externe. [ Tibias postérieurs n’offrant point de déni sur leur aretedorsale ; rayés de plusieurs hachures, aiusi que le premier article des tarses. Tibias postérieurs à une seule hachure sur leur arête dorsale ; offract cette arête brusquement moins saillante sur sa partie postérieure, à partir de la hachure et paraissant par là, munie d’une sorte de dent. Premier article des tarses à une seule hachure. Genhbs. Tomoxii, MordcUa . MorJellisttna. Sunalia. Genre Tomoxia ^ Tomoxie; A. Costa (*). (T£ipi.oç, article; pointu). Caractères. Tibias et tarses 'postérieurs sans hachures sur leur arête dorsale. Ecusson au moins aussi large que le tiers de la base de chaque élytre, en carré plus large que long, échancré à son bord postérieur. Antennes de onze articles ; dentées au côté interne et à peu près de même largeur à partir du cinquième : le dernier, échancré dans la seconde moitié de son côté interne, ou comme augmenté d’un peti^ (l)FauD. d. Regn. di Napol. (^lordtHidëes) p. 8. MOBDELLiENs. — Tomoxia . 825 article étroit, soudé avec lui. Tibias intermédiaires moins longs que les quatre premiers articles des tarses des mêmes pieds. 1. T. biicepliafia ; A. Costa. Suballongée ; d’un noir brun ; à pubes- cence soyeuse, concolore sur quelques parties, d’un cendré olivâtre sur d’autres : celle-ci, formant sur les élytres une bordure suturale et deux sortes de bandes transverses : la bordure, étendue à leur hase jusqu’à la fossette humérale, siib graduellement réduite au tiers de la largeur, près de leur extrémité qu’elle n’atteint pas : la première bande les couvrant de la moitié aux cinq huitièmes de leur longueur, parfois raccourcie à ses deux extré- mités : la seconde bande, subapicale, extérieurement raccourcie. Antennes d'un brun noir, souvent moins obscures vers la base. f/’. Antennes aussi longuement prolongées que les angles postérieurs du prothorax; à articles plus allongés, dentés à angles plus vifs, à dernier article une fois plus long qu’il est large dans son diamètre transversal le plus grand. Deux premiers articles des tarses intermé- diaires aussi longs que les jambes des mêmes pieds. Pygidium dépas- sant l’hypopygium d’une longueur égale au moins aux deux tiers de celle de ce dernier. 9 . Antennes un peu moins longuement prolongées que les angles postérieurs du prothorax; articles plus courts, dentés à angles moins vifs, à dernier article de moitié plus long qu’il est large dans son diamètre transversal le plus grand. Jambes intermédiaires aussi lon- gues que les trois premiers articles des tarses des mêmes pieds. Pygi- dium dépassant l’hypopygium d’une longueur égale à peu près à la moitié de celle de ce dernier. Etat normal. Elytres noires ou d’un brun noir, garnies sur quelque.s parties de poils soyeux, couchés, fins, de même couleur, parées sur la majeure partie de leur surface d’une sorte de duvet d’un cendré oli- vâtre : ce duvet, constituant une bordure suturale et deux bandes Iransverses : la bordure suturale , couvi’ant leur base jusqu’à la fossette humérale ou jusqu’aux côtés du calus huméral , rétrécie d’avant en arrière, réduite à la moitié de la largeur, vers la moitié de leur longueur, et au tiers, près de l’extrémité qu’elle n’atteint pas ; la première bande, couvrant de la moitié aux cinq huitièmes de leur longueur, ordinairement liée à la bordure suturale, presque étendue jusqu’au bord externe : la deuxième bande, couvrant des quatre cin- â34 LONGIPÈDES. quièines aux huit neuvièmes de leur longueur, liée à la bordure sutu- rale, un peu raccourcie et recourbée à son extrémité externe. Tomoxia bucephala, A. Costa, Faun. del Regn. di Napol. {MardeUidées) p. 8. 1. pl. 20. fig. . Variations des elyires (par défaut.) "Var. A. Première bande trunsverse isolée de la suture^ plus ou moins restreinte^ tantôt constituant une sorte de tache subponctiforme^ tantôt paraissant formée de deux ou trois courtes lignes longitudinales unies. Bande postérieure semblant aussi parfois, mais plus rarement, composée de quelques lignes courtes, unies et peu distinctes. Wordella fasciata, Pi\K. Faun. suec. I. 3. add. p. 435. 1-2 — Gti-lenh. lii-s. siiec. i-2. p 606. Mordella bigiutala, ibE}.) Calai. (1821) p. — Id. (1833) p. 219. ~ Id. (1837) p.24t. — Gyllbhh. Insect. suec. t. 4. p. 520. 3. — De Casteln. Hi»f. nat.t. 2. p. 265. 3. Mordella picta, (Bessïb) (Dej.) Calai . (1853). p, 219. — Id. (1837) p. 241. f-'ariations des élytres (par excès). "Var. B. Bandes des élyires,surtout la première, moins nettement limitées, plus confuses, plus ou moins avancées en avant et en arrière, mais laissant toutefois encore paraître entre elles des points de séparation. Var. C. Bandes des étuis confondues de telle sorte, que les élytres sont complètement recouvertes d'une sorte de duvet ou de poils soyeux, couchés, cendrés ou d’un cendré verdâtre, excepté à l’extrémité, et sur les côtés, depuis le dessous de l’épaule, jusque vers la moitié de leur longueur. tlnrdella sericea, (Ziegler) (Dejkan) Calai. (1837) p. 2Zll ? Dans cette variété extrême, le côté externe des élytres dénudé ou plutôt garni de poils obscurs plus fins que les poils cendrés, et sur un espace élargi d’avant en arrière en triangle allongé , depuis le dessous des épaules jusqu’à la moitié de la longueur, sur le tiers externe de la largeur, servent seuls, avec l’extrémité, à rappeler le dessin normal. Long. O,O0!2 à 0,0073 (2 1/3 à 3 1/4 I.) Laig. 0.0017 à 0,0025 (4/5 à 1 1/8 1.) 355 MORDELLIENS. TomOxiü. Corps suballongé ; peu étroit ; à fond noir ou d’un noir brun, garni de poils fins, soyeux, couchés. Tête en angle Irès-ouverl dans le milieu de son bord postérieur; revêtue d’un duvet cendré olivâtre, luisant, épais ; moitié antérieure du labre , testacée ou d’un lestacé fauve. Palpes maxülaû'es noirs ou d’un noir brun : deuxième et troisième articles souvent en partie fauves. Antennes prolongées environ jusqu’aux angles postérieurs du prolhorax; pubescentes; noires, avec les troi- sième et quatrième articles parfois moins obscurs, presque égaux, une fois plus longs chacun qu’ils sont larges dans leur milieu ; les suivants, comprimés: les cinquième à dixième, anguleusement dilatés et dentés au côté interne : le dernier, oblong, échancré dans la seconde moitié de son côté interne, et terminé en pointe. Prothorax anguleusement avancé dans le milieu de son bord antérieur ; un peu moins large à ce bord que la tête; arqué sur les côtés, et offrant vers la moitié de ceux-ci sa plus grande largeur; bissinué à la base, avec la partie médiaire de celle-ci plus prolongée en arrière, tronquée au devant de l’écusson, étendue jusqu’au tiers ou aux deux cinquièmes de la largeur de chaque éiytre, subarrondie à ses angles postéro-exlernes ; sinué ou échancré de chaque côté de celle partie tronquée, offrant vers les trois quarts de la largeur de chaque étui, à partir de la suture, le point le plus avancé de ses sinuosités basilaires, sensiblement courbé en arrière aux angles postérieurs; d’un tiers au moins plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; convexe ; revêtu de poils ou d’un duvet d’un cendré olivâtre, laissant, comme dénudées, trois taches d’un noir brun, brunes ou d’un brun fauve, savoir : une bande lon- gitudinale assez large sur la ligne médiane, d’une longueur variable, n’atteignant ni le bord antérieur, ni la base : deux autres, subarron- dies, situées une de chaque côté, entre la bfinde précitée et le bord externe, vers la moitié de sa longueur. Ecusson presque en carré plus large que long, échancré à son bord postérieur; revêtu d’un duvet cendré blanchâtre. Elytres à peine aussi larges que le prolhorax à ses angles postérieurs ; plus étroites aux épaules que celui-ci dans son milieu; près de quatre fois aussi longues que lui sur les côtés; deux fois à deux fois et quart aussi longues que lui sur son milieu ; faible- ment rétrécies jusqu’aux sept huitièmes, obtusément arrondies cha- cune à l’extrémité ; deux fois à deux fois et quart aussi longues qu’elles sont larges à la base, prises ensemble ; peu convexes; ornées d’une sorte de duvet cendré olivâtre, comme il a été dit. Repli de deux tiers aussi large que chacun des poslépisternums vers la moitié de la lon- gueur de ceux-ci. Pygidium en cône subsinué vers les trois quarts, longipèdes. nG assez robuste, terminé en pointe étroitement tronquée ; garni à la base de poils cendrés légèrement dorés, noir à l’extrémité; égal aux deux cinquièmes environ de la longueur d’une élytre. Dessous du corps noir ou d’un noir brun ; garni de poils soyeux, d’un cendré olivâtre, légèrement dorés, laissant de couleur brune ou d’un noir brun, des espèces de taches sur les côtés de chacun des arceaux du ventre. PosUpisternuvis obtriangulaires, rétrécis d’avant en arrière, un peu arqués à leur côté interne ; deux fois et demie aussi longs qu’ils sont larges à la base. Pieds noirs ; garnis d’un duvet cendré olivâtre ou cendré légèrement doré ; jambes intermédiaires moins longues que les quatre premiers articles des tarses qui les suivent : pénul- tième article des tarses antérieurs entier. Cette espèce paraît habiter la plus grande étendue des provinces de la France. Elle n’est pas rare dans les environs de Lyon, sur les parties desséchées des troncs des saules, des chênes et de diverses autres essences d’arbres. On la trouve également sur les ombelles. Obs. Elle varie soit sous le rapport de la couleur, soit sous celui du dessin. Ainsi, les antennes sont quelquefois d’un brun tirant sur le fauve. Le duvet cendré se montre soit tirant sur le blanchâtre, soit sur le vert pâle, soit sur le gris ou d’autres fois prend une teinte mi- dorée. Les parties du prolhorax qui semblent presque dénudées et constituent trois taches de la couleur du fond, passent parfois au brun ou même au brun fauve. Les bandes des élytres paraissent souvent dentées en avant et en arrière ou comme formées de deux ou trois lignes, courtes, inégales, liées ensemble. Souvent la bande antérieure est unie à la bordure suturale; d’autres fois elle en est isolée et constitue une sorte de gros point qui a fait donner le nom de biguttata à cette variété. D’autres fois, au contraire, 1 espace de couleur obscure compris soit entre la bande du milieu et les parties antérieures de la bordure suturale, soit entre cette bande et la postérieure, est moins nettement limité, plus restreint, plus ou moins envahi par le duvet cendré. Enfin chez les individus composant la variété sericea de Ziegler, les élytres sont uniformément et densement revêtues de duvet cendré, depuis le bord antérieur de la bande du milieu, jusque plus ou moins près de l’extrémité, sans compter que la moitié anterieure de la bordure suturale s’est aussi un peu dilatée. Malgré toutes ces variations, celte espèce est facile à distinguer à la forme de son écusson et à celle du dernier article de ses antennes. MORDELLiENS. — • Moi'della. Î27 Genre Mordella^ Mordelle ; Linné (‘). (Kljmologie (*) obscure.) Caractères. Tibias et tarses postérieurs sans hachures sur leur arête dorsale. Ecusson visiblement moins large que le tiers de la base d’une élytre; en triangle, parfois plus ou moins obtus. Antennes de onze arti- cles ; généralement dentées au côté interne, à partir du cinquième ; le dernier ovalaire, arqué à son côté interne. Tibias intermédiaires aussi longs ou à peine moins longs que tous les articles réunis du tarse qui les suit. A Veux non contigus au bord postérieur de la tête : ce bord prolongé derrière ces organes jusqu’au niveau des angles antérieurs du prolliorax. Elytres noires, à taches de duvet blanc. 1. m.duodcciitu-piiractata ; Rossi. A^oire ; pubescente. Prothorax orné d’une bordure de duvet blanc cendré, d’un point au devant de chaque cinquième externe de la base et de divers autres signes, d’un duvet sembla-^ ble. Elytres parées chacune de six ou sept taches subponctiformes d’un duvet pareil : deux, à la base, près de l'écusson, divergentes postérieurement ou parfois réunies en arc : la troisième, sur le milieu de l’élyb'e, vers le cin- quième de leur longueur : la quatrième, vers le quart, rapprochée du bord externe : les cinquième et sixième, formant avec leurs pareilles une bande transversale arquée en devant, vers les deux cinquièmes : la septième, sur le milieu de l’étui, un peu avant les trois quarts de sa longueur . Antennes noires. Ongles à cinq dents. Etat normal. Elytres noires, garnies d’un duvet soyeux, concolore ; ornées chacune de sept taches la plupart subponctiformes, formées d’un duvet blanc ou blanc cendré ; les première et deuxième, liées ou à peu près à la base, à côté de l’écusson, unies à leur naissance, divergeant postérieurement : la première ou interne, servant de bor- dure à l’écusson et ordinairement prolongée du double de celui-ci : la (1) Syst. Nat. (1753) l. 1. p. 420. — Id. (1767) t. 1. p. 682. (2) Aristote (livre 5 cbap. 19) avait donné io nom d’ôpaoS'âr.v/i (qui mord fortement) h un insecte provenant d'un vers qui se métamorphose, après s’être formé dans la racine du chou. Gaza a traduit le nom grec par la dénomination latine Mordella, qui a été appliquée aux Coléoptères de ce genre, quoiqu’ils soient vraisemblablement différents de ceux mentionnés par le célèbre précepteur d’Alexandre. 328 LONGIPÈDES. deuxième, plus cpurte, tantôt paraissant ne faire qu’un avec la pre- mière et constituer avec elle une sorte d’arc couvrant presque la moi- tié de la largeur de la base de chaque élytre, tantôt formant avec la première l’image d’un Y renversé : la troisième, ponctiforme ou ovale, située sur le milieu de l’élytre , vers le cinquième ou un peu plus de la longueur de celle-ci ; la quatrième, plus petite, rapprochée du bord externe, vers le quart de la longueur des étuis ; les cinquième et sixième, constituant avèc leurs pareilles une rangée transversale en arc dirigé en devant : la cinquième, ordinairement la plus grosse, ovale, rapprochée de la suture, vers les trois septièmes de la longueur de celle-ci ; la sixième, ovale ou ponctiforme , souvent plus petite, plus postérieure de la moitié environ de sa longueur, située entre la cinquième et le bord externe : la septième arrondie, placée sur le milieu de chaque étui, un peu avant les trois quarts de la longueur de ceux-ci. Movdella \'î~piinctata, Kossi, Faun. ’etrusc. t. I. p. 243. 601. p!. 4. fig. 4. — Id. éd. Helw. I. 1. p. 299. 601. pl._4'. fig. 4. — Oliv. Enlom. I. 3. n° 64. p. 5. 3. pl. I, fig. 3. 8, b, c, d. — Latr. lîisl. nai. t. 10. p. 416. 3. — ScHONa. Syn. iii». t. 3. p. 84. 6. — L. Reotenb. Faun.aust. p. 613. Mordella miiltipimciala, Trost, Kl. Beytr. p. 27. 283. Variations (par dé(aut). Var. A. Elytres marquées seulement de quatre taches subponctiformes. de duvet blanc (en ne comptant les deux de la base que pour une seule)- Obs. Ordinairement ce sont les quatrième et sixième qui font défaut; quelquefois les deux premières et la quatrième. ifordella perlala, Sültz. Ge'chicli. d. Ins. p. 67. pl. 7. fig. 14. (la figure indique cinq taches sur l’une des élyires, au lieu de 4. ) — Foessly, Verzeich. p. 2t. 402. — Herbst, in PiOROWKi Naturg. t. 6. p. I8l. I. pl. 29. fig. 1. 1. ou Kurz. Enleit. t. 1. p. 181. 1. pl. 29. fig. 1. — O.MEL. C. Li.xrr. Syst. Nat. t. 1. p. 2025. 26. — Roemer, Gen. p. 51. 86. pl. 7. fig. 15. — Goeze, Fùun. Eur. t. 8. p. 850. 6. — Onv.Encycl. inétli. t 7. p. 740. 26. hlordella %-punctata, Schrank., Reise, 80. — Id. Faun. boic. t, 1. p. 571. 523. Yar. B. Elytres ornées chacune seulement de trois taches de duvet blanc, (en ne comptant les deux de la base que pour une seule). Mordetia sex-pnnctala, Herbst, Arch. p. 148. 4. — Id. trad. fr. p. 168. 3. — Guet. C. bisN. Syst. Nat. l. 1. p. *2024. 22. — Rossi, Faun. etrusc t. 1. p. 243. 600.— MORDELLiENS. — Mordella. 329 Id. Ed. Helw. t, 1 . p. 499. 600, — Oliv. EncjcI. inéih. l. 7. p. 540, 42. — ScBONu. Syii. ins. t. 3. p. 84. 6. Long 0,0067 à 0,0090 (3 à 4 1.) Laig, 0,0017 à 0,0030 (3/t à \ 2/5 I.) Corps suballongé ; à fond noir ; garni d’un duvet soyeux. Tête Bubéchancrée ou en angle très-ouvert, dans le milieu de son bord postérieur : celui-ci, prolongé derrière la partie postérieure des yeux, jusqu’au niveau des angles antérieurs du prothorax ; ornée, à sa partie postérieure,d’une bordure d’un duvet cendré ; garnie sur le reste de sa surface d’un duvet semblable, moins rare et moins court sur la partie antérieure que sur celle qui la suit. Palpes et antennes, noirs : ces der- nières, prolongées environ jusqu’aux angles postérieurs : deuxième à quatrième articles plus grêles: le deuxième, plus court que le suivant: les troisième et quatrième presque égaux ; les quatrième à dixième pubescents, comprimés, dilatés et dentés au côté interne : le onzième, oblong, dilaté en arc au côté interne. ProtJiorax avancé dans le milieu de son bord antérieur ; faiblement et obtusément arqué sur les côtés , un peu plus large aux angles postérieurs (qui sont émoussés) qu’aux antérieurs ; bissinué à la base, avec la partie médiaire plus prolongée en arrière, obtusément tronquée au devant de l’écusson, près de deux fois plus large que celui-ci et étendue jusqu’au tiers ou aux deux cinquièmes internes de chaque élytre; sinué ou échancré entre ce lobe médiaire et les angles postérieurs qui sont un peu courbés en arrière, offrant vers le milieu de chaque étui le point le plus avancé de chaque sinuosité; de moitié environ plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; convexe ; noir , garni d’un duvet court et concolore ; orné dans sa périphérie d’une bordure d’un duvet blanc cendré ; paré de divers signes ou dessins d’un duvet semblable, savoir : 1» deux sortes de parenthèses, unies bout à bout, de chaque côté de la ligne médiane, prolongées depuis le bord antérieur jusqu’aux trois quarts de sa longueur ; 2» de chaque côté de la première parenthèse, une bande transversale, arquée en arrière, formant avec la bordure antérieure un ovale transverse : 3° une tache ponctiforme, liée à la bordure basilaire, vers chaque cinquième externe de la base : ces dessins, souvent obli- térés ou indistincts par suite de la dépilation. Ecusson presque en demi- cercle ou en triangle très-obtus et à côtés curvilignes, de moitié moins long qu’il est large à la base ; noir, garni d’un duvet concolore. Elytres à peine aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs, trois fois et demie aussi longues que lui sur les côtés ; deux fois et 3S0 LONGIPÈDES. quart aussi longues que lui sur son milieu ; sensiblement rétrécies d’avant en arrière, subarrondies chacune à l’extrémité ; une fois à une fois et quart plus longues qu’elles sont larges à la base prises en- semble; peu convexes; noires, garnies d’un duvet concolore, ornées chacune de six ou sept taches subponcliformes, d’un duvet blanc cendré, disposées comme il a élé dit. Pygidium conique, étroitement tronqué à l’extrémité; égal au moins aux deux cinquièmes ou aux trois septièmes de la longueur de chaque élytre ; noir, orné de deux taches basilaires formées de duvet blanc cendré,contiguës à labase,divergente3 postérieurement; une fois environ plus long que l’hypopygium. Dessous du corps noir, garni d’un duvet concolore, avec les postépisternums et une tache à la base de chacun des côtés des arceaux du ventre, d’un duvet blanc cendré. Postépisternums ob triangulaires, rétrécis d’avant en arrière, terminés en pointe obtuse ou oblusément tronquée, deux fois à deux fois et quart aussi longs qu’ils sont larges à la base ; en ligne droite à leur bord interne avec la partie antérieure de celui-ci un peu courbée en dedans. Pieds noirs ; tarses intermédiaires à peine plus longs que la jambe : troisième et quatrième articles des tarses anté- rieurs et intermédiaires un peu élargis et sensiblement bilobés au moins en dessous : branche supérieure des ongles à cinq dents appa* rentes. Cette espèce est assez rare en France. On la trouve dans les Alpes du Midi et dans quelques autres lieux. Elle a été prise dans les envi- rons de Bordeaux par M. Perroud. Oes. Le dessin du prolhorax est souvent plus ou moins incomplet, par suite du frottement. Les taches des élytres varient un peu de gros- seur: les quatrième et sixième sont parfois réduites à un point très-petit ou même disparaissent quelquefois; néanmoins l’espèce est toujours facile à reconnaître à la largeur du lobe médian de la base du protho- rax, à ses ongles à cinq dents, à sa taille très-différente de la M. Gacognii^ qui présente les deux derniers caractères indiqués. Elle se reconnaît même entre toutes les espèces suivantes, quand même elle est complètement épilée, au bord postérieur de sa tête prolongé der- rière les yeux jusqu’au niveau des angles antérieurs du prothorax, et empêchant ainsi aux yeux d’être contigus au bord antérieur de ce dernier segment. A4. Yeux en partie au moins contigus par leur bord postérieur au bord antérieur du prothorax. B. Repli des élytres au moins aussi large que chacun des postépisternums vers la moitié de leur longueur. Elytres noires, à taches guttiformes de duvet blanc. uoRDELLiENS. — Mordellu. 331 2. M, maciilosa; Naezen. Noire ou d’un noir brun; pubescenie. Prothorax offrant vers les trois septièmes de la base de chaque élytre le point le plus avancé de la sinuosité ; ordinairement paré d'une bordure basilaire foi'mée d’un duvet blanc cendré. Elytrcs ornées d’une trentaine de gouttelettes d’un duvet semblable ; repli au moins aussi large que les postépisternums vers la moitié de leur longueur. Pygidium à peine aussi long que le tiers des étuis : hypopygium d’un tiers plus court que ce dernier. ilordella maculosa , Naez. Ac(. Holin. (1794) p. 273. pl, fig. 4. — L. Redtene. Faun. austr. p. 613. Morddln gultata. Pays. Faun. suec. t. 2. (1798) p. 186. 4. — Gyll. lus. suec. t. 2. p. 607. 4. — Id. I. 4. p. .*120. — Saheb. Ins. fenn p. 486. 4. MordeUa atomaria, Fab. Syst. Eleulli. t. 2. p. 123. 12. — Schonh. Syn. ins. 1. 3. p. 85. 26. — Zetters. Faun. lapp. p. 268. 2. — id. Ins. lapp. p. 165. 2. — Steph. Man. p. 265. 4. Mordella irrorata, Trust, Kl. Beytr. p. 27. 282. Long. 0,0033 à 0,0045 (1 1/2 à 2 1.) I.arg. 0,0009 à 0,0017 (2/5 à 4/5 I.) Coups oblong ; à fond noir, garni d’un duvet soyeux. Tête faible- ment échancrée en arc dans la moitié médiaire de son bord posté- rieur; noire ou d’un noir brun, garnie d’un duvet court et obscur : bord antérieur de l’épistome et labre d’un fauve testacé. Palpes maxillaires fauves ou en partie d’un fauve testacé, avec le dernier article d’un fauve foncé. Antennes presque aussi longuement prolon- gées que les angles postérieurs du prothorax ; d’un noir brun, avec les quatre premiers articles parfois un peu moins obscurs : ces articles plus étroits que les suivants ; les premier et deuxième, subcylindriques, plus épais : le deuxième, plus court que le troisième : celui-ci et le quatrième, obtriangulaires, presque égaux : les cinquième à dixième, comprimés, peu pubescents, dilatés et dentés au côté interne : le onzième, subarrondi au même côté. Prothorax un peu anguleusement avancé dans le milieu de son bord antérieur ; obtusément arqué sur les côtés ; plus large aux angles postérieurs qui sont émoussés, qu’aux antérieurs ; bissinué à la base, avec la partie médiaire plus prolongée, obtusément arquée en arrière jusqu’à la sinuosité, obtusément tronquée au devant de l’écusson qu’elle déborde de chaque côté de la moitié de la largeur de celui-ci à la base ; cette partie médiaire étendue environ jusqu’au tiers ou aux deux cinquièmes de la largeur de chaque élytre; offrant vers les trois septièmes ou vers la moitié de 333 LONGIPEDBS. la base desdits étuis le point le plus avancé de la sinuosité, faiblement arqué en devant en dehors de ce point, c’est-à-dire sur les côtés de sa base ; de. moitié environ plus large à celle-ci qu’il est long sur son milieu ; convexe ; d’un noir brun ; garni d’un duvet brun, court et soyeux ; ordinairement paré, à la base et un peu sur les côtés, d’une bordure étroite d’un duvet blanc cendré, et marqué de deux bandes longitudinales d’un duvet pareil , raccourcies en devant , situées chacune vers le tiers de la largeur et le faisant paraître en partie d’un cendré blanchâtre, marqué de trois taches d’un brun noir. Ecusson obtusément triangulaire ; une fois plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; revêtu d’un duvet cendré. Elytres un peu moins larges en devant que le prothorax à sa base ; quatre fois environ aussi longues que celui-ci sur les côtés ; faiblement rétrécies d’avant en ^ arrière ; obtusément arrondies chacune à l’extrémité ; de trois quarts aussi larges vers les sept huitièmes qu’à la base ; moins de deux fois aussi longues qu’elles sont larges à la base prises ensemble ; peu convexes ; noires ou d’un noir brun ; garnies d’un duvet brun, court et soyeux; parsemées chacune d’une trentaine au moins de petites gouttes formées d’un duvet blanc cendré : ces taches, un peu inégales, irrégulièrement disposées ; quelques-unes rangées ordinairement d’une manière sériale sur la strie juxta-suturale : quatre autres , habituellement disposées en une rangée obliquement transversale, dirigée de la moitié de la suture vers les deux tiers du bord externe. Repli au moins aussi large que les poslépisternums, vers la moitié de la longueur de ceux-ci. Pygidium brun; conique, robuste, très-étroi- tement tronqué à l’extrémité ; à peine aussi longuement prolongé depuis le quatrième arceau ventral que le tiers de la longueur des étuis. Hypopygium égal aux deux tiers de la longueur du pygidium. Dessous du corps noir ou noir brun, garni d’un duvet court et brun cendré ou brun fauve. Postépisternums obtriangulaires, terminés en pointe ; en ligne presque droite ou à peine arquée à leur côté interne; deux fois à deux fois et quart aussi longs qu’ils sont larges à la base. Pieds noirs, garnis d’un duvet brun très-court ; avant-dernier article des tarses antérieurs un peu plus étroit, à peine échancré en dessus. Ongles peu distinctement dentés à leur branche supérieure. Cette espèce habite les parties froides de la France. On la trouve à la Grande-Chartreuse, sur les planches, près des scies à eau, sur les troncs des arbres morts et quelquefois sur les fleurs. Obs. Le prolhorax semble parfois presque entièrement noir ou d’un noir brun, ou peu distinctement paré d’une bordure basilaire cen- MORDELL1EN9. — Mordello. ZiZ drée ; souvent les deux petites bandes longitudinales sont indistinctes ; d’autres fois , au contraire , il est' comme poudré de cendré par l’effet des poils duveteux de cette teinte. Les taches des élytres varient de teinte et même de nombre par la disparition de quel- ques-unes. Malgré les variations que peut offrir cette espèce, elle peut se reconnaître, même chez les individus dénudés, à la forme du lobe médian de la base du prothorax , à la brièveté du pygidium , à la longueur proportionnelle de l’hypopygium, et surtout à la largeur du repli des élytres vers le milieu de la longueur des postépister- nums. A cette division appartient l’espèce suivante, que j’ai reçue de M. le docteur Hampe sous le nom de «1. albo -s!§^nata. Oblongue ; noire, pubescente. Prothorax bordé de cendré à la base. Elytres ornées d'une courte ligne suturale, et chacune d'une rangée de trois taches disposées en arc de cercle depuis l’épaule jus- qu’au cinquième de la suturé ; d’une autre tache près du cinquième du bord extérieur, et d’une bande (raccourcie à ses extrémités), située vers le milieu de leur longueur, formées de duvet cendré. Repli au moins aussi large que chacun des postépisternums vers leur moitié. Pygidium à peine plus long qu’il est large à la base. ilordella albosignata (Dej.) Cata!. (1821) p. 73. — Id. (1837) p.241. Long. 0,0056 (1 2/31.) Larg. 0,001S (2/31.) Corps oblong ; noir ; garni de poils soyeux , fins , couchés. Tête offrant son bord postérieur à peine prolongé derrière les yeux jus- qu’à la moitié de la largeur de ceux-ci ; noire ; garnie d’un duvet brun marron ou brun grisâtre. Palpes obscurs. Antennes brunes ou d’un brun noir ; à deuxième article court : les troisième et quatrième, grêles, presque égaux ; les cinquième à dixième, dilatés et dentés à leur côté interne. Prothorax subarrondi ou très-émoussé aux angles postérieurs ; une fois environ plus large à la base qu’il est long sur son milieu; bissinué à son bord postérieur, avec la partie médiaire de celle-ci plus prolongée en arrrière, en arc très-obtus ou obtusé- ment tronqué au devant de l’écusson, qu’elle déborde de chaque côté de près de la moitié de sa largeur, étendue jusqu’au tiers interne des élytres, subarrondie à ses angles postérieurs ; offrant le point le plus marqué des sinuosités en angle très-ouvert, correspondant aux deux 334 LONGIPÈDES. cinquièmes internes de la largeur de chaque élylre, à peu près en ligne transversalement droite, en dehors de chaque sinuosité ; déprimé au devant de chacune de celles-ci; convexe; noir, garni de poils soyeux, bruns ou d’un brun fauve ; orné à la base et un peu sur les côtés d’une bordure étroite cendrée ou d’un cendré fauve. Ecusson en triangle obtus, près d’une fois plus large que long ; garni de poils cendrés. Elytres faiblement rétrécies d’avant en arrière ; obtusément arrondies chacune à l’extrémité ; deux fois ou deux fois et un sixième plus longues qu’elles sont larges à la base, prises ensemble; peu convexes; noires; garnies de poils soyeux, couchés, con colores ; ornées d’une courte ligne suturale, de quatre ou cinq taches, et d’une sorte de bande raccourcie, formées d’un duvet blanc cendré : la ligne suturale, étroite, prolongée environ Jusqu’au cinquième de leur lon- gueur: trois ou quatre lignes courtes, disposées en arc de cercle, depuis l’épaule jusque vers la suture, vers le cinquième ou le quart de leur longueur : la ligne ou tache humérale paraissant tantôt unique, tantôt divisée en deux ; offrant en outre près du bord externe, vers le cinquième de leur longueur, une tache subponctiforme : la bande, située vers le milieu de leur longueur ou peu après, échancrée dans son milieu , raccourcie à ses deux extrémités, paraissant composée de deux taches ovalaires ou subarrondies unies ensemble. Repli au moins aussi large que chacun des postépisternums vers la moitié ou les quatre septièmes de la longueur de ceux-ci. Pygidium conique , robuste, en triangle presque équilatéral ou d’un sixième plus long qu’il est large à la base; terminé en pointe très-étroitement tronquée ; noir, garni à la base de poils cendrés ; dépassant d’un cinquième à peine de sa longueur l’hypopygium. Dessous du corps noir; garni d’un duvet brun fauve ou brun grisâtre. Postépisternums rétrécis d’avant en arrière ; terminés en pointe ; un peu arqués à leur côté externe ; trois fois et demie environ aussi longs qu’ils sont larges dans leur milieu. Pieds noirs ; pubescents : hanches postérieures subparallèles au bord du premier arceau jusqu’aux deux tiers externes de l’espace compris entre la ligne médiane et le bord extérieur, de moitié environ plus longues près de celui-ci que l’espace compris entre leur partie postéro-externe et le bord postérieur du premier arceau ventral. Patrie : la Styrie. BB. Repli des éljlres à peine égal à la moitié de la largeur des postépisternums, vers la moitié de la longueur de ceux-ci. C. Elytres noires, ornées de divers signes d’un duvet blanc, flave ou cendré. MORDELLiENS. — > Mordello. 336 3. j|l. Gaco^nii ; Mülsànt. Corps noir ou d’un noir bleuâtre ; pubescent. Tête et prothorax revêtus d’un duvet blanc cendré. Elytres ornées de divers signes d’un duvet semblable : 1" une tache ou bande basi- laire., étendue depuis la suture jusqu’au calus, couvrant le tiers de la suture, bidentée à son bord postérieur, enclosant dans son milieu une pupille noireil" une lanière naissant de l’épaule, prolongée jusqu’aux deux cinquiè- mes ou à la moitié de leur longueur: 3“ deux taches elliptiques,soit isolées,soit unies en forme de bande courte, vers les trois cinquièmes de leur longueur : 4® une bordure suturale n’ atteignant pas l’extrémité. Antennes noires. Post- épisternums tronqués à l’extrémité. Ongles à cinq dents. Tibias antérieurs légèrement arqués. Pygidium au moins aussi long que la moitié des élytres. 9. Tibias antérieurs droits. Pygidium un peu moins long que la moitié des élytres. Mordella Gacognic, E. Molsant, in Ann. de la Soc. Linn. de Lyon (1850-52) p. 49. — Mulsant, Opuscules entoniol, i*''' cahier p. 57. Long. 0,0067 à 0,0100 (3 à 4 1/2 1.) Larg. 0,0022 à 0,0033 (1 à I 1/2 1.) Corps assez (c/) ou médiocrement ( 9 ) étroit ; à fond noir, garni de poils soyeux et couchés. Tête échancrée dans le milieu de son bord pos- térieur ; celui-ci, à peine prolongé jusqu’à la moitié du bord postérieur des yeux ; noire, garnie d’un duvet cendré, légèrement doré. Palpes maxillaires a deuxième et troisième articles fauves ou d’un brun fauve; le dernier, noir. Antennes prolongées à peine jusqu’aux angles posté- rieurs du prothorax ; noires ; pubescentes ; à deuxième article subcy- lindrique, assez épais, plus court que le troisième : les troisième et quatrième, plus étroits que les suivants, peu élargis de la base à l’extrémité : les cinquième à dixième, comprimés, dilatés et dentés au côté interne ; le dernier, rétréci vers l’extrémité. Prothorax angu- leusement avancé dans le milieu de son bord antérieur ; à peu près de la largeur de la tête en devant; arqué sur les côtés, offrant vers la moitié de ceux-ci sa plus grande largeur; un peu plus large aux angles postérieurs, qui sont courbés en arrière, qu’aux antérieurs; bissinué à la base, avec la partie médiaire plus prolongée en arrière, obtusément tronquée au devant de l’écusson , qu’elle déborde de chaque côté, de une fois à une fois et demie la largeur de celui-ci à la base, étendue jusqu’au tiers de la largeur de chaque élytre ; offrant 336 Longipèdes. vers les trois quarts de la largeur de celles-ci, à partir de la suture, le point le plus avancé de chaque sinuosité ; de deux tiers ou de trois quarts plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; convexe ; noir; garni de poils fins, soyeux, couchés, d’un cendré luisant ou légèrement doré, laissant comme dénudées ou de couleur foncière, trois taches noires : l’une, sur la ligne médiane, élargie d’avant en arrière, prolongée depuis la moitié ou le cinquième de sa longueur, plus rarement depuis la base , jusque près du bord postérieur : chacune des autres, subarrondie ou ovalaire, située, vers les trois cinquièmes de sa longueur, entre la précédente et le bord externe, parfois très-réduite ou peu marquée. Ecusson en triangle presque équilatéral ; revêtu d’un duvet cendré, légèrement doré. Elytres à peine aussi larges en devant que le prothorax à sa base ; quatre fois environ aussi longues que celui-ci sur les côtés; deux fois et demie aussi longues que ce dernier sur son milieu; graduellement rétrécies jusqu’aux sept huitièmes, subarrondies chacune à l’extrémité ; deux fois (o^) ou un peu moins de deux fois (?) aussi longues qu’elles sont larges à la base, prises ensemble; presque planes ou peu con- vexes ; marquées d’une fossette humérale ; noires , garnies de poils soyeux, fins et couchés, de même couleur ; parées chacune de divers signes formés de poils ou d’un duvet blanc cendré, savoir : i« une tache ou sorte de bande basilaire, étendue depuis la suture jusqu’à la fossette humérale ou jusqu’au côté interne du calus huméral, couvrant sur la suture le tiers antérieur de celle-ci, à peine prolongée jusqu’au quart de leur longueur à son angle postéro-externe, ordi- nairement bidentée dans la moitié interne de son bord postérieur, enclosant dans son milieu une pupille noire, couvrant du quart environ à la moitié de la largeur des étuis, à peu près aussi rappro- chée de la base que de la suture : 2“ une sorte de lanière ou bande étroite, naissant de l’épaule, couvrant jusqu’au sixième ou au cin- quième du bord externe, dont elle s’éloigne ensuite subgraduellement, prolongée jusqu’à la moitié de leur longueur, vers les trois cinquièmes de leur largeur à partir de la suture ; 8® deux taches elliptiques, oblongues ou subponctiformes, parfois isolées, surtout chez le souvent réunies et constituant alors une sorte de bande transversale, raccourcie à ses deux extrémités, c’est-à-dire n’arrivant ni à la suture, ni au bord externe, située vers les trois cinquièmes de leur longueur, plus ou moins fortement échancrée ou entaillée dans le milieu de ses bords antérieur et postérieur : 4® une bordure suturale confondue d’abord avec la bande basilaire, réduite ensuite au rebord, jusqu’à MORDELLiENS. — Mo/della. 337 la bande transversale, un peu moins étroite après celle-ci, n’arrivant pas à l’extrémité. Repli égal environ à la moitié de la largeur des postépi sternums, vers la moitié de la longueur de ceux-ci. Pygidium allongé en cône, à pointe tronquée ou obtusément tronquée à l’extré- mité; de moitié au moins ou près de moitié (î ) aussi long que les élytres ; noir, à base cendrée. Dessous du corps noir, luisant ; garni de poils soyeux, noirs , sur la majeure partie de sa surface, d’un cendré légèrement doré à la base du niédipectus, sur les postépister- nums, sur la partie médiaire des hanches postérieures, sur la moitié antérieure du bord externe des arceaux du ventre, et à la base de chaque arceau, entre la tache latérale et la ligne médiane. Postépister- nums rétrécis d’avant en arrière, tronqués à l’extrémité ; aussi larges à celle-ci que la moitié de leur base ; en ligne droite à leur côté interne ; près de quatre fois aussi longs qu’ils sont larges dans leur milieu. Pieds noirs ; garnis d’un duvet soyeux, cendré sur les cuisses , sur les jambes antérieures au moins et ordinairement à la base des tarses : jambes postérieures ponctuées sur leur arête dorsale : éperons desdites jambes, noirs : branche supérieure des ongles armée de cinq ou six fortes dents. Cette belle espèce, la plus grande de celle de notre pays, a été découverte en 1851 , dans les environs de Lyon , par mon ami M. Gacogne à qui je l’ai dédiée. Elle a également été prise, dans le même été, près de Digne, parM. Perroud et par mon fils l’abbé Victor Mulsant. La belle collection de M. Reiche en possède un exemplaire provenant des Pyrénées ; je l’ai vue aussi dans celle de M. de Marseul. Obs. Elle se distingue de la M. \%punctata par le bord postérieur de sa tête prolongé à peine jusqu’à la moitié interne du bord postérieur de ses yeux ; par le dessin de ses élytres; par ses étuis proportionnelle- ment plus rétrécis; par sa taille. Elle s’éloigne généralement de toutes les suivantes avec lesquelles elle a quelque analogie, par sa grandeur ; par ses antennes entièrement noires ; par ses postépisternums obtusément tronqués à l’extrémité , en ligne droite à leur côté interne, etc. Voici la description de sa larve : Larve suballongée ; hexapode; de douze anneaux, non comprise la tête; presque d’égale largeur depuis le premier jusqu’au dixième; mé- diocrement convexe. Tête d’un tiers au moins plus étroite que le premier segment ; perpendiculaire ou inclinée ; convexe sur sa par- tie postérieure ; parsemée de poils indistincts à la vue: d’un blanc Annales de la Société Linnéenne. 22 338 LON'GIPEDES. inégalement roussâlre ; rayée d’une ligne longitudinalement médiaire, naissant du bord postérieur, prolongée jusqu’à la partie antérieure du front. Labre apparent. Mandibules fortes ; larges ; d’un rouge tes- tacé à la base, noires et cornées à l’extrémité. Mâchoires et menton prolongés à leur partie basilaire à peu près jusqu’au bord antérieur du premier segment ; les mâchoires à un lobe, coriace à l’extrémité, garni à son coté interne de poils en partie spinosules. Palpes maxil- laires assez courts ; coniques ; composés de trois articles. Pa/pcs labiaux coniques ; de deux articles. Antennes situées après la base des mandi- bules ; courtes, composées de quatre articles en partie l'étractiles : le dernier, terminé par une ou deux soies. Yeux représentés par trois points noirs, disposés sur une ligne longitudinale commençant au bord externe postérieur de la base des antennes. Corps d’un blanc livide; marqué d’une ligne longitudinale médiaire; à premier anneau ou prothoracique, en ovale transverse ; deux fois et quart aussi large que long, à peu près aussi grand que les deux suivants réunis; offrant de chaque côté de sa partie médiaire, près du bord postérieur, deux espaces presque indistinctement ruguleux, souvent jaunâtres ; anneaux suivants offrant des sections assez marquées sur les côtés; montrant chacun jusqu’au onzième , entre la ligne médiane et les côtés, un point paraissant pouvoir se relever en saillie à peine distinctement tuberculeuse, pour servir à la progression de l’animal : les quatrième à dixième segments offrant sur les côtés une sorte de bourrelet longi- tudinal ; les onzième et douzième, graduellemenl rétrécis ; presque en foriue de cône : le douzième terminé en pointe noire, cornée, faiblement courbée en haut et bifide à son extrémité , hérissé vers sa base de poils, qui se transforment graduellement vers l’extrémité en aspérités cornées ou subcornées, de couleur brune ; ce dernier segment muni en dessous d’une partie exsertile, pour faciliter les mouvements de l’animal. Dessous du corps plus livide que le dessus; offrant sur la plupart des anneaux abdominaux une partie transverse un peu sail- lante ou susceptible de le devenir plus ou moins pour favoriser la progression : partie prosternale obtriangulaire , garnie de poils assez fins. Pieds coniques; courts; composés de quatre pièces : la dernière dépourvue d’ongles et terminée par quelques poils. Stigmates au nom- bre de neuf paires ; la première ou thoracique, moins petite, située à la partie antéro-externe de la base de la deuxième paire des pieds, sur les limites des premier et deuxième segments et sur le bord inférieur de la ligne longitudinale servant à séparer les arceaux supérieur» MOKDELLlpNS. MordeUa . 339 des inférieurs ; les autres sur les quatrième à dixième arceaux, au- dessus de la boursoufïïure qui forme une sorte de bord latéral. Cette larve a été prise en assez grand nombre, par M. Gacogne et par moi, dans les parties pourries d’un peuplier mort et couché sur le sol, dans les environs de Givors (Rhône). Yers le commencement de juin elle se change en nymphe, et, dix à quinze jours après , en in- secte parfait. 4. II. fascîata ; Fabricius. Noire^ pubescente. Elytrcs ornées d'une bordure suturale étroite, et chacune de deux bandes transverses formées d’un duvet cendré, parfois cendré mi-doré. La bande antérieure, basilaire, enclosant ordinairement une pupille noire, oblique; soit entière à son bord postérieur, soit raccourcie au côté interne de ce bord, soit formée de lignes courtes et isolées. La postérieure, couvrant de la moitié aux deux tiers de leur longueur, soit transverse, soit raccourcie à ses extrémités. Bord de la tête prolongé derrièt'e les yeux jusqu ci la moitié de la largeur de ceux-ci. Antennes en partie testacées à la base. Etat normal. Elytres noires, garnies sur une partie de leur surface de poils de même couleur, fins, soyeux et couchés -, ornées chacune d’un duvet cendré, cendré llavescent ou cendré mi-doré , constituant une bordure suturale et deux bandes transversales sur chaque élytre : labordure suturale prolongée à peu près jusqu’à l’extrémité ou pres- que jusqu’à elle, deux fois environ plus large, sur chaque élytre, que le rebord suturai entre la première et la deuxième bande, rétrécie plus ou moins après celle-ci et parfois raccourcie à son extrémité. La bande antérieure, couvrant la base, le tiers ou parfois les deux cin- quièmes de la suture, le cinquième environ de la longueur du bord externe, plus longuement prolongée en arrière à son bord postérieur, vers les deux cinquièmes de la largeur de chaque élytre à partir de la suture, anguleuse dans ce point et souvent munie en outre d’une dent près de la suture ; enclosant une pupille noire, soit presque d’é- gale largeur, soit ovalaire ou plutôt piriforme , naissant près de la base, vers la moitié ou un peu plus de la largeur de chaque étui, mais anguleusement dilatée jusqu’aux trois cinquièmes ou aux deux tiers de la largeur de ceux-ci , vers le tiers de la longueur de son bord externe, obliquement dirigée de dehors en dedans, convergeant vers le neuvième ou le huitième de la suture, dont elle reste aussi distante que de la base. La bande postérieure, couvrant depuis la moitié jus- qu’aux deux tiers ou un peu plus de leur longueur , ordinairement longipèdes. S4Û un peu ou à peine isolée de la bordure sulurale, transversalement ou presque transversalement étendue jusqu’aux sept huitièmes ou huit neuvièmes de la largeur, habituellement entaillée à son bord antérieur près de la bordure suturale, souvent brièvement denticulée vers cha- que extrémité de son bord postérieur ou entaillée dans le milieu de celui-ci. Partie perpendiculairement déclive de leur bord externe, garnie d’un duvet cendré ou cendré mi-doré , constituant une sorte de languette, dirigée en arrière, liée en devant à la bande basilaire. Mordella aculeata, var. Linn. Faun. snec. p. 223. 832. — Id. Sysl. Nal. I. 1. p. 632. 2. var. — Poda, lus. Mus. græc. p 47. var. — Sultz. Kennz. d. lus. p. 7 7. pl. 7. fig. 46, a. — De Vill. C. Lius. Enlom. f. 1. p, 406. 2. var. La Movdelte slriie à points , Geoff. Hist. alir. I, 1. p. 354, 2. ifopdella fascinta , Fabr, Sys. enlom. p. 263. 6. — Fd. Spec. ins. t. 1. p 335. 8. —Id, Mant.t. 1. p. 2 18. 12. — /d. Enl. sysl. l. 1.2. p. 113. 2. — Id. Syst. Eleulh. t. 2. p. 122. 3. — Schaeff. Icon, pl. 127. fig. 7. — Herbst, in Foessly’s Arcîi.p 148. 2. — Id. traj. fr. p. 167. 1. — Gmel. G. LtNN, Syst. Nat. t. 1 , p. 2023. 16. — Kossi, F.Aun. etr. t. 1. p. 245. 599. — Id. éd. [!elw. t. 1. p. 298. 599. — Oliv. Encycl. méih. t. 7. p. 738. 12. — - Id Enlom. t. 3. n“ 64. p. 4. 2. pl. 1. fig. 2. a, b. — Id. Nouv. Dict. d’Hist nat. (1818) t. 21. p 364. — Pauz. Enlom. germ. t. 1. p. 212. 2. — Cov. Tabl. éléin. p. 548. — Brahh, Ins. Kal. t. 1 . p. 155. 498. — Marsh. F.ntom. brit. p. 488. 2. — Schrank, Faim. boic. t. 1. p, 572. 724. — Trost, Kl. Beytr. p. 27. 280. — • Walck. Faun. par. t. 1. p. 174. 3. — Tigny, Hist. nat. t, 7. p. 232. — Latr. Hist. nat. t. 10. p. 41.5. 2. pl. 91. fig. 1. — Schonh. Syn. ios. 1. 3. p. 83. 5 — Lamarck, Anim. s. vert. t. 4. p. 425. 2. — Sa.mouelle, The entomol. usef. p. 60. 197. pl. 4. fig. S. — Duméril, Dict. des sc. nat. t. 32, p. 515. 2. pl. 15 livr, ou cah. 13, fig. 5. — Fischer, Entomogr. t. 1. p. 222. 3. — UloLS. I.ettr. t. 2. p. 294, 2. — Steph. Illnslr t. 5. p. 50. 10. — Id. Man. p. 334. 262j.__ CuRTis, Brit. entom. t. 11.483 — Westwoou, Introd to ilie mod. class. p. 292. pl. 36. fig. 6. 7. détails. — De Casteln. Hist. nai. t. 2. p. 265. 2. — L. Dçf. Excurs. p. 72. 432. — Lucas, Expier, p. 383 996. — L. Redtenb, Faun. austr. p. 614. — Geblf.r, Verz. (1848) p. 201, 5. — Bohe.vi. Mém. de l’Acad , de Stock. (1849), p. 222. — Kdster. Kaef. F.urop. 9. 59. Mordella iri/ormis, Foorcr. Eiitom. paris î. 1. p. 161. 2. — De Tillers. C. Lut*. Entomol t. 1. p. 408. 8. Obs. La plupart des descriptions ci-dessus ne mentionnent pas la pupille noire de la bande antérieure des élytres. Long. 0,0056 à 0,0090 (2 1/2 à 4 1.) Larg. 0,0015 à 0,0026 (2/3 à 1 1/5 1.) Corps suballongé ; peu ( î ) ou médiocrement (^) étroit ; à fond noir ou d’un noir brun. Tête en angle très-ouvert à son bord posté- 341 MORDELLIEN'3. — Mordclh. rieur ; garnie de poils fins, couchés, soyeux, cendrés ou mi-dorés à certain jour. Palpes î/iaxi/Zaircs habituellement d’un brun noir, parfois fauves ou d’un fauve lestacé sur leurs articles intermédiaires, plus rarement fauves, avec l’extrémité brune. Antennes prolongées environ jusqu’aux angles postérieurs du prothorax ; pubescenles; noires ou brunes, avec les trois ou quatre premiers articles et une partie basi- laire des suivants jusqu’au septième, d’un,fauve teslacé ou leslacés, quelquefois avec les deuxième à quatrième bruns ou obscurs à l’extrémité, et les suivants entièrement noirs ou d’un noir cendré : à deuxième article plus court que le suivant : les troisième et quatrième presque égaux, au moins aussi longs que le suivant : les cinquième à dixième plus larges, comprimés, dentés au côté interne ; le onzième oblong. Prothorax anguleusement avancé dans le milieu de son bord antérieur; à peine arqué sur les côtés; bissinué à la base, avec la partie médiaire plus prolongée en arrière, obtusément tronquée ou subarrondie, débordant l’écusson de chaque côté, de près de la moitié de la largeur de celui-ci ; offrant vers les trois cinquièmes de la largeur de chaque élytre le point le plus avancé de ses sinuosités; à peine courbé en arrière ou presque en ligne transversale droite en dehors de chaque sinuosité ; près d’une fois plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; convexe , noir, couvert d’un duvet cendré ou cendré mi-doré, plus serré sur les côtés et surtout à la base ; offrant souvent les traces plus ou moins distinctes d’une bande longitudinale peu nettement limitée, et, de chaque côté de celle-ci, d’une tache subar- rondie, obscures. Æ'ettssott rétréci d’avant en arrière, obtusément tronqué à l’extrémité; plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; noir, revêtu d’un duvet cendré mi-doré. Elytres près de quatre fois aussi longues que le prothorax sur ses côtés ; rétrécies d’avant en arrière ; à peine aussi larges vers les cinq sixièmes de leur longueur que les deux tiers de leur base; deux fois ( î ) ou deux fois et quart (c/') aussi longues qu’elles sont larges à la base (prises ensemble) ; obtusé- ment arrondies à l’extrémité ; peu convexes ; noires ; garnies d’un duvet soyeux et concolore sur une partie de leur surface ; ornées d’un duvet cendré mi-doré constituant une bordure suturale, et , sur chacune,de deux bandes, comme il a été dit. Repli aussi large que le tiers des postépisternums, vers le milieu de la longueur de ceux-ci. Pygidium conique, aussi long que la moitié environ (^) ou les deux cinquièmes (î) d’une élytre; noir, avec la base cendrée. Dessous du corps noir ou d’un noir brun, revêtu d’un duvet cendré mi-doré, avec l’extrémité de l’hypopygium et souvent quelques autres partie? 342 LONGIPEnES. obscures ou noires. rétrécis d’avant en arrière, terminés en pointe parfois un peu obtuse ; un peu arqués à leur côté interne ; deux fois ( î) à deux fois et quart (c/’) aussi longs qu'ils sont larges à la base. Pieds noirs ou d’un noir brun, garnis d’un duvet cendré mi- doré : jambes et tarses des pieds postérieurs sans hachures. Cette espèce paraît commune dans toutes les parties de la France. On la trouve sur divers arbres morts ou déssechés tels que chênes, peupliers, saules, et sur diverses fleurs, principalement celles en om- belles. Obs. Elle offre des variations nombreuses. l** Sous le rapport de la couleur ; Les antennes ont ordinairement leurs trois premiers articles testacés, ou d’un fauve ou flave testacé ; quelquefois plusieurs des articles suivants ou même les sept premiers articles sont de la même couleur, avec les trois ou quatre derniers de ceux-ci bruns à l’extrémité ; d’autres fois, au contraire, les trois premiers articles ne présentent la couleur testacée que sur une partie de leur longueur, et les suivants sont bruns ou noirâtres. Les palpes maxillaires se montrent quelquefois testacés ou d’un fauve testacé, avec l’extrémité ou la dernière moitié du dernier article, noire ou brune. Les tibias antérieurs sont parfois entièrement testacés et quelquefois d’autres parties des mêmes pieds ou des suivants, paraissent se rappro- cher plus ou moins de la même teinte. Les éperons des tibias postérieurs, ordinairement testacés, se mon- trent parfois obscurs ou bruns. 2» Sous le rapport du dessin : Le prothorax est souvent assez densement garni de poils couchés, soyeux, cendrés, ou d’un cendré tirant sur le fauve, le flavescent ou le mi-doré, et dont la teinte varie suivant la manière dont on regarde l’insecte. Ordinairement, ce segment prothoraciqne offre sur la sur- face trois régions ou sortes de taches obscures : l’une, sur la ligne médiane ; une autre, de chaque côté de celle-ci ; d’autres fois les poils cendrés sont moins apparents, si ce n’est à la base et sur les côtés. Les élytres offrent des variations plus remarquables : Varialion des elytres (par défaul). Var. a. Bande antérieure des élytres très-incomplète, réduite à une tache scutellaire obtriangulaire, et à une ligne longitudinalement oblique. MOHDELLTENS. Mordcllü. Iki naissant vers l’épaule et prolongée jusqu’à la seconde bande ou presque jusqu’à la seconde bande^ qui elle-niérne est raccourcie. Murdella briantea, (Villa), Comulli, Dï Coleopl. iiüv. ac rariur. p. 28. 60. — Vjll», Cala!. (ISH) |). 49. Var. p. Bande antérieure des élytres incomplète., non prolongée jus- qu’à la suture ou à la bordure suturale., dans le tiers ou plus de son bord postéro-inlerne, laissant ainsi la pupille incomplètement close dans cette partie. La seconde bande est le plus souvent atissi alors raccourcie. Uordelia fasciolala, Rossi, Manliss. l. 2. 103. 68? Moi’della fasciala, Var. [i, Schonh. Sjiii. ins. I. 3. p. 84? Mordella interrupia, A. (’osta, Faun. Jol Uej^n. Ji. Napol. {MordfUidces) p. 13. 3. pl. 20. fig. 3. (type). Obs. La bande antérieure peut être ainsi incomplète par deux causes très-différentes: 1" par suite de dépilation, quand les poils ont été enlevés par le frottement : 2" par changement de couleur, quand les poils cendrés qui forment cette bande ont été en partie remplacés par des poils obscurs. Dans le premier cas, l’état incomplet est acciden- tel : dans le second, il constitue une variété. On trouve si communément toutes les transitions entre cet état in- complet et l’état normal , qu’il est difficile de considérer la M. inter- rupta comme constituant une espèce particulière. Le duvet est souvent d’un cendré rougeâtre ou presque doré. Var. 7. Bande antérieure incomplète., au moins dans sa partie posté- rieure, et formée de trois courtes lignes longitudinales isolées les unes des autres ; la plus externe, naissant de l’épaule où elle se lie avec l’espèce de languette de duvet située sur la partie déclive des élytres : cette ligne humérale se prolonge jusqu’au cinquième ou au quart de la longuejir des étuis, en obliquant en dedans : la médiaire naît au niveau de la moitié de la longueur de la précédente et se prolonge plus qu’elle en arrière, de la moitié de sa longueur : la plus interne, naissant à peu près sur la même ligne que la médiaire est un peu plus courte surtout en arrière et se lie ordinairement à la bordure suturale. La bande postérieure est plus ou moins isolée de la bordure suturale, et paraît souvent formée de quelques lignes longitudinales courtes, unies entre elles. Quelquefois la ligne humérale s’étend à la base jusqu’à l’écusson ; 344 LONGIPÈDES. d’autres fois il ne reste de la bande basilaire qu'une tache scutellaire obtriangulaire et les trois lignes longitudinales ci-dessus indiquées. Var. Semblable à la précédente^ mais offjmnt de plus les élytres dépourvues de bordure sutnrale après la bande basilaire. Mordella coronata, A. Costa, Faon, del Regn. di Napol. {Mordellidées) p. II. 1. pl. ■20. fig. 2. liype). Dans l’exemplaire typique obligeamment communiqué par M. Costa, la bande antérieure est réduite, comme chez divers exemplaires de la variété précédente, à une tache scutellaire obtriangulaire et aux trois sortes de lignes indiquées ; ces lignes sont nettement limitées et par- faitement isolées les unes des autres. La bordure suturale manque après la tache scutellaire. La bande postérieure raccourcie à ses deux extrémités est formée de deux ou trois lignes longitudinales courtes, inégales, unies ensemble. Dans la collection de notre ami M. Guillebeau, nous avons vu un exemplaire semblable, trouvé dans nos environs; un autre, chez lequel la bordure suturale existait, et qui se rapportait ainsi à la va- riété précédente. Chez quelques autres exemplaires, soit pris par moi, soit observés dans les cartons de divers entomologistes, les lignes cons- tituant la partie postérieure de la bande antérieure, distinctes encore, se lient plus ou moins entre elles, et l’on arrive ainsi insensiblement 3 l’état normal de la M. faseiata, chez laquelle cette partie de la bande de devant indique seulement par le prolongement en arrière du mi- lieu de son bord postérieur la position de la ligne médiaire , qui s’est ici complètement unie à ses voisines. La M. coronata a, en général, une taille avantageuse , mais qui ne dépasse pas celle des plus grands individus de la M. fasciata, avec laquelle elle a tant de ressemblance sous le rapport de tous les autres caractères spécifiques, même sous celui du prolongement de la tête derrière le bord postérieur des yeux , qu’il est difficile de l’en éloigner. Si, comme je le suppose, elle n’est qu’une variation de l’état nor- mal de la M. fasciala., elle en est une variété très-remarquable ; si on voulait la considérer comme constituant une espèce distincte, il serait difficile d’établir des limites enti'e elle et la fasciata. Mais la T. bucephala ne montre-t-elle pas aussi que le duvet cendré s’étend ou se restreint, de même que la couleur, de manière à modi- MORBELLISNS. Mor délia. 345 üer d’une manière plus ou moins remarquable le dessin qu’il forme chez les divers individus d’une même espèce ? Var. t. Bande antérieure semblable à l’état normal ou rapprochée de lui. Bande postérieure isolée de la bordiire suiurale., plus ou moins rac- courcie à ses extrémités. Obs. Peut-être faut il rapporter à cette variété la ; a. iipumlaia, (Dwïan) Calai. (18^1) p. 73. — Gebsuk, Species iiisoct. p. 170. 28C. — /d. Faun. lus. Eorop. 13, !2. qu’on ne voit plus figurer dans les catalogues nouveaux ; cependant ses antennes noires paraissent l’éloigner de la M. fasciata. Variations des élytres (par excès). Yar. ï. Bandes à l’état normal ou un peu développées en excès ; élytres offrant en outre une rangée sériale de trois à cinq points formés par un duvet cendré ; cette série., longitudinalement oblique, prolongée depuis la partie postéro-externe de la bande antérieure, jusqu’au bord antérieur de la deuxième bande, vers les deux cinquièmes ou la moitié de la largeur des étuis (M. seriato-guttata). Yar. ï). Bandes des élytres plus développées que dans l’état normal, moins nettement limitées ; V antérieure, enclosant une pupille plus restreinte (parfois subarrondie ou presque carrée, chez quelques individus ; mais per- mettant, chez d’autres, de distinguer plus ou moins facilement la direction oblique que présente la pupille à l’état normal) ; sans traces de dents ou de prolongements anguleux à son bord postérieur : la seconde bande, égale- ment un peu plus développée dans le sens de sa longueur, peu nettement arrêtée dans ses contours, sans traces de dents ou d’échancrure à ses bords antérieur et postérieur, couvrant toute la largeur de chaque élytre. (M. subcœca). Le duvet de ces bandes est ordinairement cendré ou cendré blan- châtre, c’est-à-dire semble pâlir à mesure que le duvet s’étend, comme il devient souvent plus coloré, plus brillant, plus doré, chez diverses variétés de la M. interrupta. Yar. L Semblable à la variété précédente ; maïs offrant de plus la bande antérieure unie à la suivante sur les côtés des élytres. 346 LONGIPÈDES. Var. t. Bandes des élytres longitudinalement assez développées pour s'unir de manière à ne laisser entre elles qu'un espace vague ou presque nul, moins densement garni de duvet : la bande antérieure sans traces de pupille. ilordella aculenla, Poda, Insect. Mus. graec. p. 47.1. var ^ ? Mordeïla villosct, Schkank, Eiium. p. 22S. 428? ilordella murina, Herbst, Arcliiv, p. 1à8. 3 ? — Id. Irad. fr. p. 167. 2 ? — Gmkl. G. Linn. Syst. Nat. t. 1. p. 2Q24. 2l i* Mordeïla fasciata, var. SciiONH. Syü. iiis. t, 3. p. 84. 5? Chez cette variété, le quart ou le cinquième postérieur des élytre» n’est pas couvert de duvet cendré, caractère qui la distingue de U M. sericea. Chez toutes les variétés précédentes, la partie postérieure delà tête s'avance derrière les yeux jusqu’à la moitié au moins de la largeur de ces organes, caractère qui est un des traits les plus saillants de la AI. fasciata, et la bande postérieure des élytres commence vers le milieu de la longueur de celles-ci. La M. aurofasciata (Villa), Comolli, De Coleopt. nov. ac rarior, p. 29, 61. — (Villa)), Catal. (1844) p. 49), semble se rattacher à l’une des variétés de cette espèce, chez laquelle le pigmentum n’a pas eu le temps de se développer. Voici, au reste la description donnée par M. Comolli : Fusco-picea, pubescens, elytris rufo-castaneis, macula magna humerali arcuata maculaque postica suturali flavo-sericeis ; orc, antennis, tibiisque ferrugineis. Caput nigrum, sericeum, ore pallido; antennae graciliores lividae ; thorax fuscus holoscericeus ; elytra rufo-caslanea, macula magna arcuato basin versus abaque irregulari pone medium flavo-sericantibus; corpus pedesque fusco-picea sericea tibiisque dilutioribus. La Mordeïla basalSs de M. Achille Costa, se rapproche de la fasciata. Elle peut être caractérisée ainsi : Noire, à pubescence soyeuse ; cette pubescence concolore, sur la majeure partie du dessus, d’unbrun ou marron purpurescent sur les côtés et à la base du prothorax, sur l’écusson et à la base des élytres : celles-ci ornées en outre d’une bordure suturale très-étroite, d'une tache humérale courbée vers la suture, et d’une bande transverse raccourcie vers la moitié de leur longueur, formées d’un duvet semblable. Dessous du corps orné sur la poitrine et sur la MORDBLLiKNS. •— MordcUa. 347 base du ventre d'un duvet cendré argenté. Pygidium conique., terminé en pointe obtuse., presque égal à la moitié d’ une élytre. Mordella basalU, A-OH, C, Oit. K, Fauii. d(5l Piejn cJi IVapol. (Monienif/e?c.s) p. 13. 4. pl. 21. fig. 1. (iuivant le type). Long. 0,0039 (1 3/4 I.) Larg. 0,0015 (2/3 1.) Obs. On retrouve ici dans la bordure basilaire des élytres et dans la tache humérale se dirigeant vers la suture qu’elle n’atteint pas , la disposition de l’espèce de bande basilaire qui chez la fasciata enclôt une pupille noire et oblique. La bande transverse et raccourcie à ses deux extrémités, dont les étuis sont parés vers la moitié de leur lon- gueur, montre encore toute l’analogie qu’a la M. basalis avec la fasciata. N’en serait-elle encore qu’une variété par défaut, différente par la couleur du duvet des taches ? Les antennes sont nébuleuses ou obscu- rément lestacées à la base. M. Léon Dufour a donné l’Histoire des métamorphoses et l’anatomie des Mordelles (*) en général, et de la M. fasciata en particulier. Yoici la description de la larve et celle de la nymphe de cet insecte, d’après ce savant entomologiste. Larve hexapode; molle ou souple; oblongue ; blanchâtre; semi- cylindrique. lête ovale arrondie, libre, mobile; de consistance coriacée; marquée de quelques raies longitudinales d’un roux pâle. Yeux nuis. Chaperon roussâtre, trapézoïdal. Labre semi-circulaire. Antennes excessivement courtes; conoïdes; de trois (ou plutôt de quatre) articles, dont le dernier plus petit que les autres, mais non subuliforme. Mandibules cornées, noirâtres , pointues, édentées. Mâ- choires oblongues, coudées ; à lobe interne fort court, presque nul, velu. Palpes maxillaires courts ; conoïdes ; presque terminaux ; de trois articles, dont le dernier plus grêle. Lèvre ovale ; à peine velue. Palpes labiaux tout -à-fait inférieurs ; fort courts ; de deux articles subégaux, ne dépassant pas le boi'd de la lèvre. Corps composé de douze segments ; le prothoracique plus grand et un peu plus consistant que les deux autres pédigères. Segments abdominaux à peu près égaux entre eux, et paraissant parfois ridés en travers, ce qui rend leur distinction difficile et embarrassante : le dernier, d’une consistance semi-cornée ; (*) Annales des sciences naturelles 2* série, I. Î4. (1840) (Zoologie) p. 225-240. pl. 11. fig. 1 à 19. Larve et détails. 348 longipèdes. gros ; conoïde ; effilé en une pointe brunâtre, comme tronquée et étroitement bifide; paraissant, à la loupe, chargé, surtout dans sa moitié postérieure, d’aspérités dentiformes et entremêlées de poils rares. Pattes courtes ; conoïdes ; de trois articles seulement, dont le basilaire ne semble qu’un large mamelon du segment ; les deux autres à peu près égaux. Ongles nuis. I.ong. 0,0123 (5 1/2 1.) à son dernier Jc-gré de développement. Cette larve ronge le bois mort du peuplier ( populws nigra Linn.) et de divers autres arbres, pour en faire sa nourriture et son loge- ment. Elle s’y pratique des galeries cylindriques tantôt perpendicu- laires, tantôt plus ou moins obliques, qu’elle remplit en cheminant d’excréments et de vermoulure. Les mandibules ne sont pas les seuls instruments dont elle se sert pour creuser sa retraite tubuleuse ; la forme conoïde et acuminée de son dernier segment abdominal, ainsi que les aspérités dont il est garni, font l’office de tarière et de râpe, soit pour polir et agrandir sa demeure, soit pour se frayer, en cas de difficulté, une route rétrograde. Cette larve subit sa métamorphose en juin. Pour opérer celle-ci, sa peau se déchire au dos de sa partie antérieure, et est insensiblement ramenée en arrière. Nymphe. Droite, un peu atténuée en arrière. Tête inclinée sur le sternum ; garnie à sa région dorsale, ainsi que le segment prothora- cique, de quelques spinules pilifères. Mandibules ouvertes. Antennes droites ; grenues ; rabattues obliquement sur les côtés inférieurs. Pattes etélytres emmaillotées sous le corps. Cuisses postérieures entière- ment cachées : trois derniers articles des tarses de derrière débordant le bout des élytres. Segments de l’abdomen, à l’exception du premier, offrant de chaque côté, tant les dorsaux que les ventraux, une petite spinule plus prononcée à ces derniers : plaques du dos armées en outre, de chaque côté de la ligne médiane, de deux ou trois spinules : dernier segment terminé par deux pointes crochues et plus ou moins divergentes. Stigmates très-distincts sur la membrane qui unit les segments dorsaux aux ventraux. A la moindre excitation, cette nymphe roule sur elle-même comme une broche. Les spinules des segments lui servent pour opérer ses divers mouvements, et pour changer de peau lorsqu’elle va passer à l’état d’insecte parfait. MORDELLiENS. — Mordella. 249 5. 11. decopa; Chevrolat. Suballongée ; à fond noir ; pubescente. Prothorax ordinairement à trois taches noires ; garni sur le reste d’un duvet cendré flavescent ou d'un jaune cendré^ mi-doré. Elytres parées chacune de deux bandes d'un duvet semblable : la première, couvrant la base jusqu’au sixième ou cinquième de la longueur du bord externe, jusqu’au tiers ou aux deux cinquièmes de la suture, anguleusement prolongée en arrière dans son milieu, enclosant une pupille noire, longitudinale : la seconde, transversale, arquée en arrière, couvrant des trois aux quatre cinquièmes ou tin peu moins de leur longueur, en émettant en avant une bordure suturale graduellement rétrécie. Antennes noires. rf«co7’a, Chevrolat, zn Rev. envier, par la Soc. Zoolog. 1840. p. 16, n® 16, — LiîcAt, Exolor. scient, de l’Algérie p. 385. 998. pl. 32. fig. 10. et 10® b. c. d, détails. Mordella perspicillala, A. Costa, Faun. del Regn. di Napol. [Mordellidées) p. 15. 7. pi. 20. fig. 6. (suivant le type) Long. 0,0036 4 0,00.56 (1 2/3 4 2 1/2 1.) Larg. 0,0013 à 0,0017 (3/8 à S/4 1.) Corps suballongé ; médiocrement étroit ; à fond noir, d’un brun noir, ou même d’un brun fauve quand la matière colorante n’a pas pris tout son développement ; à pubescence soyeuse. Tête en angle très- ouvert dans le milieu de son bord postérieur ; revêtue d’un duvet cendré flavescent, mi-doré à certain Jour. Palpes et antennes noirs : celles-ci, plus larges, comprimées et subdentées à partir du cinquième article ; le deuxième, un peu plus épais et plus court que le suivant t les troisième et quatrième, subcyîindriques, presque égaux. Prothorax légèrement arqué sur les côtés, offrant vers la moitié de ceux-ci sa plus grande largeur ; bissinué à la base, avec la partie médiaire plus prolongée, en arc dirigé en arrière, à peine plus large que la base de l’écusson, échancrée ou faiblement entaillée dans son milieu ; offrant environ vers, les deux tiers de la largeur de chaque élytre le point le plus avancé de ses sinuosités ; coupé en ligne Iransverse à peu près droite, en dehors de chaque sinuosité, de moitié plus large à la base qu’il est long sur ses côtés ; convexe ; noir ou noir brun, revêtu d’un duvet cendré flavescent, mi-doré à certain jour, laissant d’une manière plus ou moins di.stincte trois sortes de taches noires ou de la couleur du fond : une, plus longue sur la ligne médiane : une, subarrondie, située de chaque côté entre cette ligne et le bord externe. Ecusson en triangle obtus, un peu plus large à la base qu’il est long sur son mi- lieu ; noir, revêtu d’un duvet cendré mi-doré. Elytres, en devant, à peu près de la largeur du prothorax à la base ; trois fois environ aussi larges 360 LONGIPÈDES que lui sur ses côtés ; deux fois et quart environ aussi longues qu’elles sont larges à la base, réunies ; sensiblement rétrécies jusqu’aux sept huitièmes ; obtusément arrondies à l’extrémité ; peu convexes ; noires, garnies sur une partie de leur surface d’un duvet concolore ; ornées chacune de deux bandes formées par un duvet cendré flavescent ou jaune cendré, mi-doré : la première, couvrant la base, prolongée sur le côté externe jusqu’au si'xlème ou au cinquième de leur longueur, jusqu’au tiers ou aux deux cinquièmes de la suture, anguleusement prolongée dans le milieu de son bord postérieur, presque jusqu’au milieu de leur longueur, vers le milieu de leur largeur : la deuxième, transversale ou un peu arquée en arrière, couvrant depuis les trois cinquièmes jusqu’à un peu moins des quatre cinquièmes, prolongée en avant en forme de bordure suturale graduellement rétrécie, avancée ordinairement jusqu’à la première bande ou presque jusqu’à elle : partie perpendiculairement déclive du bord externe, et repli garnis d’un duvet cendré flavescent, constituant une sorte de languette rétrécie d’avant en arrière, liée à la base avec la première bande, et moins longuement prolongée que la partie anguleuse de ladite bande. Repli aussi large que les deux tiers des postépisternums vers la moitié de la longueur de ceux-ci. Pygidium conique; assez robuste; à peine égal aux deux cinquièmes d’une élytre; tronqué et frangé à l’extré- mité ; noir brun, garni à la base de poils cendrés ou cendrés flaves- cents. Dessous du corps noir; revêtu d’un duvet cendré mi-doré ou cendré flavescent mi-doré, sur les parties pectorales, sur la base du premier arceau ventral et sur les côtés des suivants, où ce duvet forme une tache triangulaire. Postépisternums deux fois à deux fois et quart aussi longs qu’ils sont larges à la base ; rétrécis d’avant en arrière, en ligne un peu arquée à leur côté interne, terminés en pointe obtuse. Pieds noirs, garnis d’un duvet cendré mi-doré ou cendré flavescent mi-doré ; hanches postérieures un peu moins longues à leur côté externe que le premier arceau ventral, à son bord latéral : jambes et tarses des pieds postérieurs sans hachures : quatrième article des tarses de devant presque bilobé. Cette espèce habite nos provinces méridionales. Je l’ai prise dans les environs de Digne, de Grasse, de Marseille et dans divers autres lieux de notre midi. Elle n’est pas rare en Corse. On la trouve aussi en Espagne, en Algérie, etc. Obs. Elle se distingue facilement de la M, fasciata avec laquelle elle a quelque analogie pour le dessin des élytres ; par sa taille plus petite ; par ses antennes noires; par son prothorax offrant vers les deux M0KDELL1EN3. Mordellu. 351 tiers plutôt que vers la moitié de la largeur de chaque élylre le point le plus avancé de chaque sinuosité de sa base ; par la partie prolongée de cette dernière débordant à peine la base de l’écusson, sensiblement ou plus sensiblement échancrée dans son milieu ; par la pupille enclose dans la première bande, oblriangulaire ou piriforme, disposée dans le sens de la longueur, au lieu de l’être d’une manière oblique ; par son écusson non obtusément tronqué à sa partie postérieure ; par la deuxième bande transversale des élytres commençant seulement aux trois cinquièmes environ de la longueur; par la couleur plus jaune ou d’un jaune verdâtre du duvet clair du prothorax, des bandes des élytres et du dessous du corps. Quelquefois les poils cendrés flavescents du prothorax et des bandes des élytres sont agglutinés ou rapprochés par l’effet de la pluie ou par toute autre cause, de manière à faire paraître ces parties striées. CC. Elylies noires, sans lâches. 6. M. acnleata ; Linn. Noire ; revêtue d’un duvet concolore^ en dessus, cendré ou cendré suhargenté, sur quelques parties du dessous. Prothorax de moitié environ plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; émoussé aux angles postérieurs ; obtusément tronqué au devant de l’écusson ; offrant vers la moitié de la base de chaque élytre le point le plïis avancé de ses sinuosités basilaires. Elytres deux fois à deux fois et quart aussi longues qu’elles sont larges à la base (prises ensemble). Pygi- dium aussi long que les deux cinquièmes ou la moitié des élytres ; non échancré à l’extrémité ; de trois quarts au moins plus long que large ; une fois plus long que l’hypopygium. Mordella aculeata, Linn. Syst. Nal. (1758) l. 1. |>. 420. 1. Id. (12* édit.) t. 1. P 682. 2. — Id. Fauii suec p, 228. 852. — I'oda, lus. mus. græc. p. 47. 1 — ScopoL. Entom. carn. p, 62. 192. — Muller, Faun. ins. fried. p. 22. 218. — îd. Zool. Dan Prodr. p. 8i. 917. — Schaeff. Eleui. pl. 84. — Beckmann. Car. Li.nné, Sy.sf. Nat. p. 146. 2. — Farr. Syst. entom. p. 263. 5. — Id. Spec. t. I. p. 533. 7. — /J. Mani. t. 1 . p. 2 1 8. 11. — Id. Enl. syst. I. 1 . 2. p, 113. 1 . — Id. Syst. Eleuth. t. 2. p. 121. 1. — De Geer, Mem. I. 3. p. 28. 1. — Mullkr, Linn. Naturs l. 5. 1. p. 386. 2. pl, 2. fig. 5, — Scbrank , Enum. p. 227. 427. — td. F.aiin. Ijoic t. 1. p. 572. 725. — Ketz. Gen. et .spec. p. 134. 825. — Leskb, Naturg. 2* édit. p. 482. 1. — Herbst, in Fdessi.y's, Arcii. p. 148. 1. — Fourcr. Entom. paris, t. 1. p. 161. 1. — Petagn. Spec. Insect. Calab p. 27. 137. — ScBnicDL. Eiuleit. 250. — Guel. C. Linn. Syst. Nat. t. 1. p. 2023. 2. — De ViLLERS, C. L'nn. Entom. t. 1. p. 406. 2. — Hossi, Faun. etrusc. t. 1. p. 242. 598. 352 LONGIPÈDES. — Id. Edit, Helw. t. t. 298. 598. — Bhahm, lus. kal. l. 1. p. 4t. 132. — Otir. Encycl. mélh. t. 7. p. 738. It. — Id. Entuniol. t. 3, ii® 64. p. 4. 1. pl. fig. i. a, b, c, — Id Noiiv. Dict. d’Hist. nat. (1803) t. 15. p. 68. — Id. (1818) t. 21. p. 365,-- Panz. Enl. germ. p, 212. 1. — Florenc. in Meyer’s Zool. Arch. p. *41. 243. — Paye, Faun. suec. t. 2. p. 185. 3.— Cederh. Faun. ingr. prodr. p. 72. 223, — Goeze, Faun. Eur, t. 5 p. 846. 2. — Marfh. Entom. brit. p. 488. 1. — Walcken. Faim. par. p 174. I. — Tigny, Hist. nat. 1. 5. p.231.*— Blu.\iemii. Handb. 7* éd. p, 336. 1. — Id; 8' édit. p. 341, 1. — Id. trad. fr. t, 1. p. 422. 1. — Latr. Hist. nat. t. 10. p. 414. 1 . n® 1. — Id. Gen. t. 2. p. 208. 1. —Id. Regn. anira. de Cuvier (1817) l, 3. p. 313. — Id. (1829) part, enlomol. t. 2. p. 57. — Beciist. Naturg. t. 1.2. p. 891. 1- — Gyllenu, lus. suec. l. 2. p. 604. 1. ~ ScBO.NH. Syn. iiisect. t. 5. p. 82. 2. — Lamarck, Anim. s. vert. t. 4. p. 425. 1. - — Guérin, Dict. clas.s. l. 11. p. 196. — Goldfuss, Haiidb. p. 329. — Duuéril, Oict. des SC. nat. t. 32. p. 515. 1. — Zettérst. Faun. lapp. p. 287. 1. — Id. Ins. lapp. p. 163. 1. — Mues. Lettr, t. 2. p. 293. 1. — Steph. Illustr. t. 5. p. 48. 2.— Id. ■Man. ,p 333. 2612. — Curtis, Bril. entomol. t. 11. 483. — Sahlb. Ins. fenn. p. 484.1. — De Casteln. Hist. nat. t.2.p. 265. 1. — L. Due. Evcurs. p.71. 451. — L. Reotenb. p. 614, — Kust, Kaef. Eur 9. 58. I.ong. 0,0045 à 0,0067 (2 à 3 l.) Barg. 0,0ÛH à 0,0023 (1/2 à l 1.) Corps suballongé ; peu ( 9 ) ou médiocrement étroit ; noir, garni d’un duvet soyeux. 7'é MordclUstena. i61 postérieurs vifs et un peu dirigés en arrière ; d’un sixième à peine plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; convexe ; coloré comme il a été dit. Ecusson en triangle obtus ou presque en demi- cercle; brun ou lestacé. Elytres k peu près aussi larges en devant que le prolhorax à sa base ; quatre fois à quatre fois et demie aussi longues qu’elles sont larges sur les côtés, trois fois aussi longues que lui sur son milieu; deux fois et demie aussi longues qu’elles sont larges à la base, prises ensemble; subparallèles; obtusément arrondies chacune à l’extrémité ; colorées comme il a été dit. Pygidium en cône étroit et pointu ; égal environ aux deux cinquièmes de la largeur des étuis. Hypopygium une fois au moins plus court. Repli ordinairement plus étroit que la moitié des postépisternurns, vers leur milieu, ou à peine égal à cette moitié. Dessous du corps pointillé; brièvement et peu densement pubescent; ordinairement flave testacé sur les côtés de l’antépectus, d’un brun noir, brun ou brunâtre sur le reste, avec le bord postérieur des arceaux du ventre moins obscur. Postépister- nums subparallèles dans leur seconde moitié, obliquement tronqués à l’extrémité ; trois fois et demie environ aussi longs qu’ils sont larges à celle-ci. Pieds d’un roux flave, avec le bord postérieur, les hachures des tibias et articles des tarses postérieurs noirs ou noi- râtres. Tibias postérieurs à trois hachures : l’antérieure, naissant vers le tiers postérieur de l’arête dorsale, avancée sur le côté externe jusqu’au tiers ou aux deux cinquièmes de la largeur de ce côté, et à peine jusqu’à la moitié de sa longueur : la deuxième, un peu plus courte : la troisième, dorsale. Premier article des tarses postérieurs k trois hachures dorsales et peu avancées sur le côté externe : la pre- mière, à peine avancée ordinairement au-delà de la moitié ou des trois cinquièmes postérieurs : deuxième article à deux hachures dor- sales. Ongles flaves; peu distinctement denticulés. Cette espèce paraît commune dans toutes les parties de la France. Obs. Elle a été décrite et figurée pour la première fois par Olivier, sous le nom qu’il était juste de lui conserver. Quelquefois la première hachure des tibias s’allonge un peu plus sur le côté, et s’avance davantage vers la base de celfe pièce, mais jamais autant que chez la M. humeralis. Elle se distingue d’ailleurs de cette dernière par ses antennes seule- ment nébuleuses ou brunâtres sur les cinquième à dixième articles ; par le troisième de ceux-ci plus long comparativement ; par sa tête ordinairement un peu échancrée dans le milieu de son bord postérieur ; 366 LONGIpèoES. par son prothorax n’offrant ordinairement qu’une tache basilaire noire, plus ou moins avancée, et parfois qu’une auti-e tache brune plus étroite, attenante au bord antérieur, mais très-rarement à la postérieure, et dans ce cas, l’on reconnaît facilement le dessin primitif ; la partie basilaire noire ou d’un noir fauve, au lieu d'être réduite au tiers médiaire de la base, en couvre les cinq sixièmes, est subarrondie à son bord antérieur, et se lie souvent à peine à la tache antérieure beaucoup plus étroite qu’elle ; par la tache flave des élytres, plus pâle, plus allongée et plus promptement détachée du bord latéral, dans l’état normal ; par la première hachure des tibias moins oblique, moins avancée près de la base sur l’arête dorsale, moins étendue sur le côté latéral. Le prothorax , le dessous du corps et le pygidium paraissent d’ailleurs passer très-rarement, chez cette espèce, au flave ou au roux testacé. ■yy. Elytres entièremenl noires. Première liacliure du tibias postérieur obliquement prolongée presque sur toute la largeur de la face externe du dit tibia. 4. H. îiiaequalîs. Allongée ; noire, à pubescence d'un fauve livide, donnant au fond une teinte grise. Quatre premiers articles des antennes, ordinairement bouche, et souvent partie des pieds antérieurs, testacés. Lobe médiaire de la base du prothorax obtusément tronqué ou arqué en arriére. Pygidium en cône pointu, une fois plus long que l’hy- popygium. Tibias postérieurs à trois hachures : l’antérieure prolongée à peu près sur torde leur face externe, depuis les trois cinquièmes de l’arête dorsale, jusqu’au quart ou au tiers de l’inférieure : la suivante, près d’une fois plus courte. Eperon e.vterne des dits tibias moins long que la moitié de l'interne. Etat normal. Corps noir ou d’un noir brun ; à pubescence d’un fauve livide, ou grisâtre, donnant au corps une teinte grise. Trois ou quatre premiers articles des antennes et labre, testaces. Obs. a partir de cet état, dans lequel la matière noire montre son plus grand développement, l’espèce subit d’assez nombreuses varia- tions. "Var. a. Cuisses antérieures et parfois tibias des mêmes pieds, d'un flave testacé ou d’un testacé livide . M0RDELUEN9. — MordelUsleua , 369 Obs. L’épistome el parfois la partie antérieure du front, sont quel- quefois testacés ou d’un roux lestacé. MorJella pusilla, (iMegehi-e) l>. Redtenu. Failli, auslr. Gt4 ? Var. p. Pieds antérieurs entièrement testacés ou avec les tarses nébuleux. Cuisses et souvent tibias intermédiaires testacés ou d'un roux testacé. Obs. Les articles basilaires des antennes, le labre, l’épislonie et souvent une partie notable du front, sont également testacés ou d’un roux testacé. Les palpes mêmes sont parfois de cette couleur, avec l’ex- trémité noirâtre. Uordella ruficeps t SîtPH. Mau. 353. 2615? Var. 7. Quatre pieds antérieurs., tibias et tarses des pieds postérieurs d'un roux testacé : cuisses postérieures d’un brun roussâtre. Ob. La couleur d’un roux testacé est parfois réduite, sur la tête, au labre, ou d’autres fois s’étend davantage. Les cinquième à onzième articles des antennes sont parfois bruns au lieu d’être noirs : la cou- leur rousse est moins vive sur les tibias et tarses postérieurs que sur les quatre pieds de devant. MordvlUstena picipes, Atii. Costa, Kann.del Reyii. iliPfopol. [Mortîellirb'es) p. 18. 3. |'l. 21. fig. 6. (tj-pf) Var. S. Dessus du corps d’un brun de poix testacé ; moitié antérieure de la tête, quatre ou cinq premiers articles des antennes, palpes et pieds, d'un flave testacé. Dessous du corps d'un brunâtre testacé. Uordella hetvola, (Godet) Cbivroi.at, in colleol. — Patrie ; letiaucase. La matière colorante noire qui ne s’est pas développée en quantité suffisante, donne à l’individu un aspect particulier. r.oDg. O.OOia à 0,0033 M à l il l.)barg. 0,0001 à 0,0009 (1/3 à 9/S 1.) Corps allongé; étroit ; noir ; garni de poils soyeux, couchés, d’un fauve livide, donnant à la couleur foncière une teinte grisâtre. Tcte légèrement écliancrée dans le tiers ou les deux cinquièmes médiaires de son bord postérieur; ordinairement testacée ou d’un fauve testacé sur le labre et parfois sur une plus grande région de sa partie anté- rieure. Palpes maxillaires colorés comme il a été dit. Antennes prolon- gées environ jusqu’aux angles postérieurs du prolhorax; noires, avec Annales de la Société Linnéenne. 24 S7Û LONGIPÈDES. les trois ou quatre premiers articles lestacés ou d’un roux testacé ; le deuxième, cylindrique, plus épais et un peu moins court que le troi- sième ; les cinquième à dixième, subcompriraés, un peu dilatés au côté interne, subfiliformes ou à peine dentés, Prothorax à peine avancé en angle très-obtus dans le milieu de son bord antérieur; très- obtusément arqué sur ses côtés ; à angles postérieurs assez vifs et à peu près rectangulairement ouverts ; bissinué à la base, avec la partie médiaire plus prolongée en arrière, obtusément arquée ou obtusément tronquée, parfois même subéchancrée au devant de l’écusson, qu’elle déborde un peu de chaque côté ; ces sinuosités en angle très-ouvert, correspondant environ aux deux cinquièmes ou un peu plus de la largeur de chaque élytre, à partir de la suture ; à angles postérieurs peu courbés en arrière; au moins aussi long sur son milieu qu’il est large à la base ; convexe ; noir, pubescent. Ecusson en triangle, parfois un peu obtus, ordinairement un peu plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; noir, pubescent. Elytres faiblement rétrécies ou subparallèles Jusqu’aux trois quarts de leur longueur, subarrondies chacune à l’extrémité ; quatre fois au moins aussi longues que le prothorax sur ses côtés ; deux fois et demie à trois fois aussi longues qu’elles sont larges à la base, prises ensemble ; peu convexes ; noires ; pubescentes. Picpli égal au moins ou environ à la moitié de la largeur du postépisternum, vers la moitié de la longueur de celui-ci, souvent presque aussi large que lui à sa partie postérieure. Pygidium conique ; terminé en pointe ; aussi long que les deux cinquièmes ou les trois septièmes au moins de la longueur d’une élytre ; noir ; dépassant l’hypopygium d’une longueur presque égale à celle de ce dernier. Dessous du corps noir; pubescent. Postépisternums étroits; faiblement rétrécis d’avant en arrière, en ligne droite ou à peine arquée à leur côté interne; obtus à leur extrémité; quatre fois environ aussi longs qu’ils sont larges dans leur milieu. Pieds pubescents ; colorés comme il a été dit. Tibias postérieurs marqués de trois hachures : les deux premières, très-obliques, très-apparentes ; l’antérieure, prolongée sur toute la largeur ou presque sur toute la largeur de leur face latérale, depuis la moitié ou un peu plus de l’aréte dorsale jusqu’au quart ou aux deux septièmes de l’inférieure : la suivante, de moitié environ plus courte , parallèle à la précédente : la postérieure , dorsale. Eperons des tibias très-inégaux : l’externe égal parfois seulement au cinquième, d’autres fois environ au tiers de la longueur de l’interne. Premier article des tarses postérieurs à deux hachures : le suivant, à une. MORDELLiENS . — Moî'ileUistena . 871 Cette espèce paraît habiter la plupart des parties de la France. Sui- vant M. Perris, sa larve vit dans les tiges de VArtemisia vulgaris et dans celles de VEupatoriuvi cannabinum. Obs. Les individus chez lesquels la couleur rousse a pris une plus grande extension, paraissent exclusivement ou du moins principale- ment propres aux contrées méridionales. Ces derniers forment à la vue un contraste assez frappant avec les exemplaires chez lesquels le labre et la partie basilaire des antenties sont seuls testacés ; mais on trouve toutes les transitions entre ces exemplaires à pieds entièrement noirs, et ceux chez lesquels ces organes de la marche sont d’un roux testacé. Tous ces individus portent d’ailleurs les caractères distinctifs de cette espèce, c’est-à-dire ceux tirés des hachures et de la brièveté de l’éperon externe des tibias postérieurs. Quelquefois cet éperon est si court, qu’à peine peut-on le découvrir. Un individu de la var. «, portait dans la collection de M. Che- vrolat le nom de M. piisilla (Mégerle). Cet insecte se rapporte-t-il bien à l’espèce indiquée par le naturaliste allemand ? Suivant M. L. Redtenbacher, la M. pusilla a le lobe prothoracique arrondi, le premier article des antennes d’un brun jaune, les pieds antérieurs souvent bruns oU d’un brun flave. Ici, le lobe prothoracique est obtu- sément tronqué, les trois ou quatre premiers articles des antennes sont toujours testacés ou d’un flave testacé : ces différences, qui tiennent parfois au jour, ou à la manière dont on examine l’insecte, ne seraient pas assez importantes pour empêcher de regarder la pusilla décrite dans la Faune d’Autriche comme identique avec notre M. inaequalis] mais la forme des hachures elles proportions des éperons, dont l’auteur allemand ne parle pas, pourraient seuls per- mettre de résoudre la question. 5. M. epistei*tialîs. Etroite ; entièrement noire, à pubescence obscure. Lobe médiaire de la base du prothorux subéchancré. Repli des élytres d’un tiers à peine aussi large que le postépisternum : celui-ci légè- rement arqué et de largeur uniforme. Pygidium en cône pointu, cinq fois aussi long qu’il est large à la base, une fois plus long que l’hypopygium. Eperons des tibias postérieurs peu inégaux : ces tibias à trois hachures: l’an- térieure,prolongée, sur tout leur côté externe, depuis la moitié de l’arête dorsale jusqu’ au quart de l’inférieure :'la suivante de moitié plus courte. Trois premiers articles des tarses,à hachures. 372 LOJiGIPÈDES. r,0!ig, 0,00:u A (),004ü (I 1/â à 2 1,1 I.arg 0,0009 à 0,0010 (2/5 à 9/80 I.) Corps allongé ; étroit; entièrement noir ; garni de poils soyeux, lins, couchés, bruns, d’un fauve obscur sur la tête et sur le prothorax. Tête légèrement échancrée dans le tiers ou les deux cinquièmes médiaires de son bord postérieur; pubescente ; entièrement noire, ou avec le labre d’un brun fauve. Palpes maxillaires noirs. Antennes prolongées au moins jusqu’aux angles postérieurs du prolhorax ; noires; à deuxième article cylindrique, plus épais et un peu moins court que le troisième : les quatrième à dixième, subcomprimés, un peu dilatés au côté interne, subfiliformes ou à peine dentés. Protliorax à peine avancé en angle très-obtus dans le milieu de son bord antérieur ; très-obtusément arqué sur les côtés; à angles postérieurs assez vifs et à peu près rectangulairenient ouverts; bissinué à la base, avec la partie postérieure prolongée en arrière, subéchancrée au devant de l’écusson, qu’elle déborde un peu de chaque côté jusqu’à ses angles postérieurs qui sont assez émoussés: chaque sinuosité, en angle très- ouvert, correspondant environ aux deux cinquièmes ou un peu plus de la largeur de chaque élytre, à partir de la suture ; à angles posté- rieurs peu courbés en arrière; à peu près aussi long sur son milieu qu’il est large à la base; convexe; noir; pubescent. Ecusson en triangle un peu obtus, ordinairement un peu plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; noir. Elytres faiblement rétrécies ou subparallèles jusqu’aux trois quarts de leur longueur, subarrondies chacune à l’extrémité ; quatre fois au moins aussi longues que le prolhorax sur ses côtés; deux fois et demie à trois fois aussi longues qu’elles sont larges à la base, prises ensemble ; peu convexes ; noires ; pubescentes. Repli d’un tiers à peine aussi large que le postépister- num, vers la moitié de la longueur de celui-ci. Pygidium allongé; conique, sublinéaire dans sa seconde moitié, terminé en pointe ; aussi long que la moitié de la longueur des élytres ; cinq fois aussi long qu’il est large à la base ; noir ; dépassant l’hypopygium , d’une longueur plus grande que celle de ce dernier. Dessous du corps noir ; garni de poils soyeux, couchés, peu épais, presque concolores ou d’un fauve obscur. Postépi sternums d’une largeur uniforme ou à peine rétrécis d’avant en arrière, légèrement arqués à leurs bords interne et externe : quatre fois environ aussi longs qu’ils sont larges dans leur milieu; obliquement tronqués à leur extrémité. Pieds noirs; pubes- cents. Tibias postérieurs marqués de trois hachures obliques : les deux premières , très-apparentes : l’antérieure , prolongée sur toute la 573 MORDELLiENS. — MordclUslena. largeur de leur côté externe, depuis la moitié de la longueur de l’arête dorsale, jusqu’au quart antérieur de l’arête inférieure ; la suivante, subparallèle à la précédente, une lois environ plus courte ; la der- nière, moins visible, sur l’arête dorsale, près de l’exlrémilè. Eperon externe des tibias postérieurs d’un quart ou d’un tiers seulement plus court que l’interne. Trois premiers articles des tarses marqués sur presque toute la largeur de leur côté externe, de hachures Irès-oblb ques; ordinairement trois, sur le premier : deux, sur le deuxième; une sur le troisième. Premier article des tarses postérieurs à peine aussi long que le tibia. Ongles indistinctement denticulés. Celte espèce paraît principalement méridionale. Je l’ai prise dans le mois d’août, dans les environs de Digne ( Basses- Alpes ; elle m’a été aussi envoyée par M. Alex. Wachanru, de Marseille. M. Perroud l’a reçue de Hongrie sous le nom de pumila, Gyllenh. Obs. Elle s’éloigne de la M. inaequalis par la forme de ses épislcr- nums du postpeclus ; par le repli des élytres comparativement inoins large ; par son pygidium sublinéaire dans sa moitié postérieure ; par ses trois premiers articles des tarses postérieurs marqués de hachures ; par ses pieds postérieurs moins longs ; par son corps entièrement noir; surtout par l’éperon externe de ses tibias postérieurs, à peine d’un tiers plus court que l’interne. Chez les individus qui ont servi à la description ci-dessus, les cinquième à dixième articles des antennes sont à peine des deux cinquièmes plus longs que larges; le dernier article des palpes maxillaires est moins d’une fois plus long qu’il est large dans son diamètre transversal le plus grand; l’éperon externe des tibias posté- rieurs est égal aux deux tiers au moins de l’interne; répisterniim est presque d’égale largeur et un peu arqué en dedans, soit à son côté interne, soit à l’externe. J’ai trouvé, dans le midi de la France, d’autres Mordellistènes analogues, pour les hachures et le lobe mé- diaire de la base du prothorax, à Yepisternalis ; mais ayant la taille un peu plus petite ; les cinquième à dixième articles des antennes une fois plus longs qu’ils sont larges; le dernier article des palpes maxillaires une fois plus long qu’il est large dans son diamètre transversal le plus grand ; l’éperon externe à peine plus grand que la moitié de l’interne ; le poslépisternum en ligne droite à son côté interne. De tels individus sembleraient devoir constituer une espèce distincte (M. longicornis) -, mais ils ont d’ailleurs tant de ressemblance avec Yepisternalis, particulièrement sous le rapport de la longueur et des proportions du pygidium, et par leurs trois premiers articles des 374 LONGIPÈDES. tarses postérieurs marqués de hachures, qu’il faut attendre de nou- velles observations pour savoir si ces différences sont spécifiques, si elles sont sexuelles ou ne sont que des anomalies. 6. M. lîlipaiitâaiaa Etroile ; entièrement noire ; à pubescence d’un fauve livide. Lobe médiaire de la base du prothorax obtusément tronqué. Repli des elytres aussi large que le postépisternum à son extrémité : celui-ci rétréci d avant en arrière., en ligne droite à son côté interne. Pygidium en cône pointu : hypopygium égal aux deux tiers de ce dernier. Eperons des tibias postérieurs., peu inégaux : ces tibias à trois hachures : l’ antérieure prolongée sur tout leur côté externe., depuis la moitié de l’arête dorsale, jusqu’au quart de l’ inférieure : la suivante de moitié plus courte. Premier article des tarses à une ou deux hachures. Long. 0,00!5 (2/3 1.) Larg. 0,0006 (1/4 î.) Corps allongé; étroit; entièrement noir, garni de poils soyeux, couchés , fauves ou d’un fauve livide, qui lui donnent une teinte grisâtre. Tête en ligne presque droite à son bord postérieur. Antennes prolongées au moins jusqu’au cinquième de la longueur des élytres ; subfiliformes, peu ou point dentées au côté interne ; à troisième arti- cle plus grêle et plus court que le deuxième: les cinquième à dixième plus longs que larges ; souvent d’un lestacé obscur à la hAse. Prothorax en ligne presque droite ou légèrement arquée en devant ; peu élargi d’avant en arrière en ligne faiblement arquée ; bissinué à la base, avec la partie médiaire obtusément tronquée, débordant de chaque côté l’écusson de la moitié de la largeur de la base de celui-ci, subar- rondie à ses angles, en ligne courbe depuis ceux-ci jusqu’à chaque sinuosité : celles-ci, en angle très-ouvert, correspondant aux deux cin- quièmes de la largeur de chaque élytre à partir de la suture ; en ligne arquée en devant depuis chaque sinuosité jusqu’à ses angles posté- rieurs, qui sont vifs et un peu courbés en arrière ; à peu près aussi long sur son milieu qu’il est large à la base ; convexe ; noir ; pubes- cent. Ecusson petit ; triangulaire ; noir ; pubescent. Elytres subparal- lèles jusqu’aux deux tiers, en ogive chacune à l’extrémité; quatre fois et quart aussi longues que le prothorax sur ses côtés ; deux fois et demie aussi longues qu’elles sont larges à la base, prises ensemble ; médiocrement convexes ; noires ; pubescentes. Repli étroit, à peu près aussi large que le postépisternum à son extrémité. Pygidium assez robuste ; en cône pointu ; aussi long que les deux cinquièmes d’une MORÜELLIENS. MordeUislena. 375 élylre ; une fois et demie plus long qu’il est large à la base; noir; pubescent ; dépassant l’hypopygiuin d’un tiers à peine de sa lon- gueur. Dessous du corps noir ; pubescent. Postcpisternums étroits ; graduellement rétrécis d’avant en arrière ; en ligne droite à leur côté interne; cinq fois aussi longs qu’ils sont larges à l’extrémité. Pieds noirs; pubescents. Tibias poslérieurs marqués de trois hachures obliques : l’antérieure, prolongée sur tout leur côté externe, depuis la moitié de l’arête dorsale, jusqu’au quart antérieur de l’inférieure ; la deuxième subparallèle, de moitié environ plus courte ; la troisième peu apparente, dorsale. Eperons de ces tibias peu inégaux. Premier article des tarses à une ou deux hachures. Ongles indistinctement denticulés. Cette espèce se trouve rarement dans les environs de Lyon. Elle paraît peu commune en France. Obs. Elle se distingue de la M. epislernalis par la petitesse de sa taille; par ses postépisternums en ligne droite à leur côté interne, étroits, à peine plus larges à leur partie postérieure que le repli ; par son pygidum plus court, plus robuste; par son hypopygium égal aux deux tiers du pygidium. Elle m’a été envoyée par M. le D'" Hampe comme étant la M. pumila de M. L. Redtenbacher ; si elle est véritablement l’insecte décrit par ce naturaliste,ilest douteux que ce soit l’espèce du même nom de Gyllenhal. Feu le comte Mannerheim, de célèbre mémoire, a décrit dans les Bulletins de la Société des Naturalistes de Moscou ( 1844) p. 198, une Mordella troglodytes^ ainsi caractérisée: Elongata, nigra, iramaculala, creberrime punctulata, dense fusco-sericca, thoracis latitudine parura breviori, basi profunde bissinuato, lobo medio tnm- cato, aculeo ani elongalo, conico, anlennis simplicibus. A en juger par un exemplaire observé dans la collection de M. Reiche, cet insecte, dont la description peut convenir à beaucoup d’autres Mordellistènes, se rapporterait à notre M. liliputiana. SS, Hachures du tibia postérieur non prolongées sur toute la largeur de leur face externe. «. Cinquième à dixiènie articles des antennes moins d’une fois plus longs qu’ils sont larges. L Moitié postérieure au moins de l’aréte des tibias postérieurs marquée de hachures. 376 LONGIPÈDES. 7. M. g‘*»Ssea. Allongée-^ noire ^7'evêtue d’un duvet fauve livide ^mi-doré à certain jour^ donnant au noir une teinte brun fauve . Lobe médiaire de la base du prothorax obtusément tronqué, souvent échancré. Ecusson ordi- nairement cendré. Repli des élytres à peine égal à la moitié de la largeur du postépisternum : celui-ci siibpar allèle dans sa seconde moitié. Pygidium en cône presque en pointe, à son extrémité ; une fois plus long que l’hypo- pygium. Tibias postérieurs marqués sur les quatre septièmes postérieurs de leur arête dorsale,de quatre ou. cinq hachures peu obliques,peu avancées sur leur face externe. Premier article des tarses à trois ou quatre hachures : le deuxième, à deux. Mordtlla grisea, (Foehlicu) (Oejean), Calai. ((8'2Î) p. 73. — Id, (iS35) p.S-iS. — Id. 11837) p. 241. Long. 0,0033 à O, CÜ55 (1 1/2 à 2 1.) Larg. 0,0009 à 0,0010 (2/5 à 9/20 !,) Corps allongé ; entièrement noir, garni de poils soyeux, d’un fauve livide, mi-dorés à certain jour, et donnant au dessus du corps une teinte d’un brun fauve. Tête faiblement en angle très-ouvert dans le milieu de son bord postérieur. Palpes maxillaires à dernier article moins d’une fois plus long à son côté externe qu’il est large dans son milieu, Antennes prolongées environ jusqu’au cinquième ou au quart des ély tres ; pubescentes ; noires ; à premier et deuxième articles courts, presque égaux : le troisième plus grêle et un peu plus court que le deuxième ; les cinquième à dixième comprimés, subdenlés au côté interne, plus longs que larges: le onzième, ovalaire. Prolhorax avancé en angle obtus et très-ouvert à son bord antérieur, déprimé ou sub- sinué de chaque côté de la ligue médiane ; fai'olernent arqué sur les côtés, offrant vers la moitié de sa longueur sa plus grande largeur ; bissinué à la base, avec la partie médiaire prolongée en arrière, ob- tusément arquée ou obtusément tronquée, souvent subéchancrée au devant de l’écusson ; débordant la base de celui-ci, de la moitié au moins de la largeur de cette base; offrant, vers la moitié delà lar- geur de chaque étui, le point le plus avancé de chaque sinuosité basilaire, et les angles vifs et un peu dirigés en arrière ; un peu plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; convexe ; à peine dé- primé à la base, vers chaque sinuosité ; à teinte brun fauve. Ecusson assez petit ; en triangle obtus ; souvent revêtu d’un duvet cendré. Ely- tres aussi larges en devant que le prothorax ; quatre fois aussi longues que lui sur les côtés, trois fois environ aussi longues que ce dernier sur sa ligne médiane, deux fois et demie à trois fois aussi longues MOHüELLiENS. — MordelHstena . 377 qu’elles sont larges à la base, prises ensemble ; presque parallèles , en ogive ou subarrondies chacune à l’extrémité; médiocrement con- vexes ; à teinte brun fauve. Repli à peine aussi large que le tiers ou que la moitié des postépisternurns, vers la moitié de la longueur de ceux- ci. Pygidium en cône très-étroitement tronqué ou presque en pointe à son extrémité ; é^al aux deux cinquièmes ou plus de la longueur desélytres; noir, garni d un duvet semblable au reste du dessus du corps. Hypopygium une fois environ plus court que le pygidium. Dessous du corps Vio'\v\, pointillé; pubescent, mi-doré à certain jour. Postépisternurns en ligne presque droite au côté interne; subparallèles dans leur seconde moitié; obliquement tronqués à l’extrémité ; d’un tiers moins large à celle-ci qu’en devant. Pieds noirs ; pubescents. Tibias postérieurs au moins aussi longs que le premier article des tarses ; marqués sur les quatre septièmes ou deux tiers postérieurs de leur arête dorsale ordinairement de quatre ou cinq, plus rarement de trois hachures , peu obliques, à peine plus avancées sur le côté externe, que le quart ou le tiers de la largeur de celui-ci. Premier article de$ tarses postérieurs marqué de trois ou quatre hachures ; le deuxième, de deux ou trois. Cette espèce paraît habiter la plupart des parties de la France, sur- tout les parties méridionales. J’ai trouvé sa larve dans les racines de VEuphorbia gerardiana ; l’insecte parfait m’est éclos du 20 au 25 juin. Suivant M.Perris, cette larve vivrait aussi dans les tiges du Calamogrostis arenaria. Obs. Elle se distingue des trois espèces précédentes , par ses tibias postérieurs, n’offrant aucune hachure prolongée sur toute leur face latérale. 8. ül. suhii'iincîitA. Allongée ; noire ; à pubescence concolore, en dessus. Lobe médiaire de la base du prothorax trompié. Sinuosités pro- thoraciques correspondant aux trois cinquièmes au moins de la base de chaque élytre. Repli de celles-ci une fois au moins plus étroit que le posté- pisternum vers son milieu : celui-ci subparallèle dans sa seconde moitié. Py- gidium en cône étroitement tronqué à l'extrémité., près d’une fois plus long que l’hypopygium. Tibias postérieurs marqués sur les quatre septièmes ou deux tiers postérieurs de leur arête dorsale de cinq ou six hachures à peine pro- longées jusqu’au tiers de la largeur de leur face externe. Premier ai'ticle des tarses à trois ou quatre hachures: le deuxième, à deux ou trois. t.ong. 0,0033 à 0,0048 (1 2/3 à 1 2 8 I.) Larg. 0,0009 à 0,0012 (2/5 à 1/2 I.) 375 L0NGIPÈDE9. Coj-ps allongé ; étroit; entièrement noir ; à duvet soyeux, brun ou concolore, en dessus. Tête un peu échancrée en arc faible ou en angle très-ouvert à son bord postérieur. Antennes prolongées jusqu’au quart environ des élytres ; à troisième article grêle , un peu plus court que le deuxième : le quatrième un peu plus grand que ce dernier : les cinquième à dixième subdentés, presque carrés, à peine plus longs que larges. Prothorax un peu anguleusement avancé dans le milieu de son bord antérieur; à lobe médiaire de sa base tronqué, débordant un peu l’écusson, émoussé aux angles ; échancré en arc irrégulier dirigé en devant, à partir de ceux-ci, jusqu’à ses angles postérieurs; à sinuosités basilaires correspondant environ à la moitié de la base de chaque élytre; au moins aussi long sur son milieu qu’il est large à la base. Elytres deux fois et demie aussi longues qu’elles sont larges à la base, prises ensemble ; subarrondies chacune ou obtusément et un peu obliquement tronquées à leur partie postérieure. Pygidium en cône étroitement tronqué à son extrémité ; égal environ aux deux cinquièmes de la longueur d’une élytre ; un peu moins d’une fois plus long que l’hypopygium. Dessous du corps et pieds noirs ; garnis de poils d’un fauve livide, mi-dorés à certain jour . Postéspisternums en ligne droite à leur côté interne, subparallèles dans leur seconde moitié ; obliquement tronqués à leur extrémité ; une fois au moins plus larges que le repli à cette dernière. Tibias postérieurs marqués sur les deux tiers ou trois cinquièmes postérieurs de leur arête dorsale de cinq ou six hachures obliques, médiocrement allongées sur leur face externe. Premier article des tarses à quatre hachures: le deuxième à deux ou trois. Cette espèce se trouve dans les environs de Lyon ; elle est surtout commune dans le midi. Obs. Elle se distingue de la M. grisea par le dessus de son corps garni d’un duvet noir; par le lobe médiaire de la base de son protho- rax non échancré ; par son écusson jamais de couleur cendrée; par ses tibias postérieurs marqués généralement, ainsi que le premier ar- ticle des tarses, d’un plus grand nombre de hachures ; par son pygi- dium visiblement tronqué à l’extrémité. Les caractères tirés des hachures rendent très-faciles à distinguer les M. inaequalis , episternalis et liliputiana, chez lesquelles la première de ces lignes s’étend obliquement sur toute la largeur de la face latérale du tibia postérieur. La M. grisea présente dans la teinte d’un brun fauve ou d’un brun marron de son duvet un cachet parti- culier, qui ne permet pas de la confondre avec les suivantes. La MORDELLiENS. — Mordellisteua. 379 M. zubtruncata se reconnaît encore assez bien, au lobe inédiaire de la base de son prolhorax assez largement tronqué, aux sinuosités basilaires du même segment correspondant aux trois cinquièmes ou même un peu plus de la largeur de chaque élytre, à partir de la suture ; à son pygidium étroitement tronqué. Les espèces suivantes présentent la plupart plus de difficultés, parce que les hachures sem- blent offrir, chez les mêmes espèces, quelques variations dans leur nombre, dans leur largeur et dans leur rapprochement. Toutes ces espèces ont les antennes subfiliformes, souvent à peine dentées, surtout chez les J ; les postépisternums en ligne droite à leur côté interne, au moins une fois plus large à l’extrémité que le repli desélytres; les hachures prolongées jusqu’au quart, au tiers ou à peine à la moitié de la largeur du côté externe des tibias ; le premier article des tarses postérieurs aussi long que le tibia. 9. 11. pnmtla ; Gyllenhal. Etroite ; noire, à pubescence concolore, en dessus. Lobe médiaire de la base du prothorax tronqué et subéchancré dans son milieu. Sinuosités prothoraciques correspondant à la moitié environ de la base de chaque élytre. Pygidium en cône pointu ; une fois plus long que l’hypopygium. Tibias postérieurs marqués, sur les quatre derniers septièmes de leur arête dorsale, de trois ci cinq hachures peu avancées sur leur face latérale. Premier article des tarses à trois ou quatre hachures : le second, à deux ou trois. Mordella (espèce voisine de l’aculeata) Lath. Gener. l. 2. p. 200 ? Mordella pumila, Oylcfnh. Ins. suec t.2. p. 60”>. 2? Mordella elongata, (Dej.) Catal. (1821) p. 75? — TL (1835) p. 219? — Id. (1857) p. 241 ? Long. 0,0050 à 0,0056 (1 2,{J à 1 2/5 1.) Long. 0,0007 à 0,0009 (1/5 à 2/3 1.) Corps étroit; allongé; entièrement noir; aspèrement pointillé, garni en dessus d’une pubescence soyeuse, couchée, concolore, au moins sur les élytres et sur la majeure partie du prothorax, avec les parties antéro-latérales de celui-ci garnies de poils d’un fauve livide, mi-doré. Antennes à deuxième et troisième articles ordinairement presque égaux : le troisième, plus grêle que le deuxième ; les cin- quième à dixième, comprimés, à peine dentés au côté interne : les cinquième et sixième les plus larges et les plus longs. Prothorax au moins aussi long sur son milieu qu’il est large à la base ; à lobe médiaire tronqué et ordinairement échancré ou subéchancré au devant de l’écusson , débordant un peu celui-ci , subarrondi à ses S80 LONGIPÈDES. angles : sinuosités basilaires correspondant chacune environ à la moitié de la largeur des étuis. Elytres deux fois et demie environ aussi longues qu’elles sont larges à ia base, prises ensemble. Pygidium égal aux deux cinquièmes ( î ) ou à la moitié (c/*) de la longueur d’une élytre. Dessous du corps garni de poils d’im fauve livide, mi-dorés à certain jour : ces poils ordinairement plus obscurs sur les quatre derniers arceaux du ventre. Postépisternums en ligne droite à leur côté externe ; obliquement tronqués à l’extrémité; une fois au moins plus larges à celle-ci que le repli. Tibias postérieurs marqués sur les quatre derniers septièmes de leur arête dorsale de trois à cinq hachures un peu obliques, peu avancées sur leur face latérale. Premier article des tarses postérieurs au moins aussi long que ia Jambe ; à trois, quatre ou cinq hachures : le deuxième, à deux ou trois. Cette espèce paraît se trouver dans la plupart des parties de la France. Obs. Latreille, le premier, avait remarqué parmi les Mordelles à corps noir, des individus au corps plus étroit, devant constituer une espèce particulière, à laquelle il n’attacha aucun nom. Gylienhal donna la dénomination spécifique de pumila^ à des exemplaires qui parais- sent se rapporter à la nôtre, car dans le t. 4 de ses Insectes de Suède, cet illustre écrivain ajoute que le lobe médiaire de la base du protho- rax est échancré : mais il ne serait pas impossible que le savant au- teur eût confondu plusieurs espèces sous le même nom. Le pygidium varie de longueur. Parfois il est à peine deux fois et quart aussi long qu’il est large à la base ; d’autres fois sa longueur égale au moins trois fois sa largeur basilaire. Chez les J , il est, en général, plus court que chez les (/'. Sous le rapport du nombre des hachures, on trouve les variations suivantes : Var. a. Cinq hachures aux tibias (M. pe«/a«) (Premier article des tarses à quaire ou à cinq bachurep). Var. Quatre hachnres aux [ibin;*f./>iimi/a'. (Premier article des tarses postérieur* î® à quatre ou cinq hachures. 2® à trois îiachares). Var. J. Tibias postérieurs à trois hachures (3Î, déficient) (Premier article dei tarse» à trois ou quatre hachures). La var. P. est la plus commune. 10. M. sttpîeta ; Agh. Costa. Etroite; noire; à pubescence presque concolore, en dessus. Lobe médiaire de la base du prothorax arqué en arrière. Sinuosités prothoraciques correspondant à la moitié de ia base de MOHDELLiENS. — Moî'delUstena . 381 chaque élytre. Pygidium en cône allongé et pointu^près d’une fois plus long que rhypopygium. Tibias postérieurs marqués sur les quatre septièmes posté- rieurs de leur arête dorsale de cinq hachures, peu prolongées sur leur face externe. Premier article des tarses postérieurs à trois ou quatre hachures : le deuxième, à deux. Mordetta siricta, Aca Costa, Failli d. Regn. di Napoi. [Mordellidees) p. 16. 1. pl. 21 . fig. A. (type). Long. 0,0045 (i I.) Larg. 0,0014 (2/3 !.) Obs. Elle se rapproche de la M subtruncata, par le nombre des hachures et par l’étendue qu’elles occupent sur l’arête des tibias pos- térieurs ; mais elle s’en éloigne par le lobe rnédiaire de la base de son prothorax arqué en arrière au lieu d’être tronqué ; par son pygidium terminé en pointe ; par son corps plus étroit. Elle a plus d’analogie avec la M. pumila sous le rapport, de la forme de son pygidium ; mais elle en diffère par le lobe prothoracique arqué en arrière. Dans la collection de M. Cl. Rey, j’ai vu une Mordellistène qui semble devoir constituer une espèce particulière : Al. tai*sata. Etroite ; noire ; à pubescence obscure , au moins sur les élytres, en dessus. Lobe rnédiaire de la base du prothorax arqué ou obtusément arqué en arrière. Pygidium en cône allongé et pointu, une fois au moins plus long que Vhypopygium. Tibias postérieurs marqués sur les quatre septièmes postérieurs de leur arête dorsale de quatre ou cinq hachu- res non avancées jusqu’au tiers de la largeur de la face latérale : premier article des tarses à quatre ou cinq hachures : le deuxième, à trois : le troisiè- me, à deux. Long. 0,0043 ("2 t.) Larg. 0,00 10 (1/2 i.) Elle a été prise dans les environs de Lyon. Obs. Elle se rapproche de la siricta parla forme du lobe de la base du prothorax; mais elle s’en éloigne ainsi que de toutes les espèces voisines par le troisième article des tarses marqué de hachures. Est-ce un caractère constant ou une anomalie ? je n’en ai vu qu’un exemplaire. 11. M. stenidea. Etroite; noire; à pubescence concolore, en dessus. luobe rnédiaire de la base du prothorax tronqué. Sinuosités protho- g82 LONGIPÈDES. raciques correspondant à la moitié environ de la base de chaque élytre. Pygidium en cône pointu ; une fois environ plus long que l’hypopygium. Tibias postérieurs marqués, sur la moitié postérieure de leur arête dorsale, de trois ou quatre hachures peu avancées sur leur face latérale. Premier article des tarses, à trois ou quatre hachures : le suivant, à deux. Long. 0,0022 à 0,0026 (t à 1 i/5 1.) On la trouve dans les diverses parties de la France. Elle n’est pas rare dans les environs de Lyon. Obs. Elle a beaucoup d’analogie avec la M. pumila ; elle est comme celle-ci aspèrement pointillée en dessus ; mais elle en paraît néanmoins différer spécifiquement. Elle a le lobe médiaire de la base du prollîorax non échancré; les tibias postérieurs, marqués seulement sur la dernière moitié de leur arête dorsale, de quatre hachures dont la dernière parfois peu distincte. Elle offre aussi des variations sous le rapport de la longueur et des proportions du pygidium et sous celui du nombre des hachures. Var. a. Tibias à quatre hachures. (Premier article des tarses ordinahemeiu à quatre, quelquefois â trois), Var. p. Tibias à trois hachures. Dans la collection de M. Perroud, j’ai vu une Mordeîlistènc qui peut être ainsi caractérisée ; M. ï*ei?r®ndi. Etroite ; noire ; à pubescence d'un fauve livide, mi-doré à certain jour, donnant au fond une teinte grisâtre. Lobe médiaire de la base du prothorax arqué en arrière. Sinuosités basilaires du prothorax correspondant aux trois cinquièmes de la base de chaque élytre. Pygidium en cône allongé et pointu, une fois environ plus long que Vhypopygium. Tibias postérieurs marqués sur la moitié seulement de leur arête dorsale de quatre ou cinq hachures peu prolongées sur la face laté- rale. Premier article des tarses à quatre hachures : le deuxième, à deux. Long. 0,0045 (2 !.) Larg, 0,0014 (2/31.) Elle a été prise par M. Perroud dans les environs de Lyon. Obs. Elle s’éloigne des M. pumila et stenidea par son prothorax arqué en arrière ; de la sîricta par son duvet fauve; de toutes trois 383 MOBDELLiENS. — MordelUstena. par le lobe médiaire de la base de son prothorax plus largement tronqué, et par les sinuosités prothoraciques plus rapprochées du bord externe. Est-elle une variété anormale de la subtruncata ? je ne la mentionne provisoirement'que pour mémoire, n’en ayant vu qu’un exemplaire. A cette section se rattache l’espèce suivante : 11. confinîs ; Ach. Costa. Allongée ; noire ; à pubescence d’un fauve livide, donnant au fond une teinte grisâtre ; quatre premiers articles des antennes, bouche, palpes, quatre cuisses antérieures, testacés : tibias et tarses des quatre premiers pieds graduellement obscurs vers l’extremité. Deuxième article des antennes de moitié moins court que le suivant : les troisième et quatrième égaux. Lobe médiaire de la base du prothorax arqué en arrière. Pygidium prolongé en cône pointu, une fois plus long que l’hypopygium. Tibias postérieurs marqués sur la seconde moitié de leur arête dorsale de trois hachures, égales, ci peine prolongées sur sa face externe. MordelUstena con/inis, Acu Costa, Faui). Je! Regn. di Napol. {MorJellidées) p. 18. 4. Long. 0,0019 (5/6 I.) — pygidium 0,0ü07 (1/3 I ) Larg. 0,0007 (I 2/3 1.) Obs. La couleur de sa bouche, de la base de ses antennes et de ses quatre pieds antérieurs , suffît pour la faire reconnaître parmi les espèces à élytres noires, ayant la seconde moitié de leurs tibias posté- rieurs marquée de trois ou quatre hachures presque uniquement dorsales. Elle n’a pas, àTna connaissance, été trouvée en France. Deux cinquièmes postérieurs de l’aréte dorsale des tibias postérieurs seule marqués de liacluires, peu avancées sur leur face latérale. li.M.minima; A.Costa. Etroite; noire; à pubescence fauve livide. Lobe médiaire de la base du prothorax arqué en arrière : sinuosités prothoraci- ques correspondant à la moitié de la base de chaque élytre. Pygidium en cône allongé et pointu une fois au moins plus long que l’hypopygium. Tibias postérieurs marqués, sur les deux cinquièmes de leur arête dorsale, de trois hachures non prolongées jusqu'au tiers de la largeur de leur face laté- S84 LONGU'ÈDES. j-ale. Premier article des tarses à trois hachures : le deuxième^ à une ou deux. Mordelliiesm minima, Acii. Coïta, Fauii, da Regn, di Napol {Morde llidees) p. 18. 5 pl. 21. fig. 1. (type). Long. 0,0026 à 0,0053 (1 1/5 à 1 1/2 l.) Laig 0,0007 (1/3 1.) Celle espèce est principalement méridionale. Obs. Les anlennes sont à peu près filiformes à partir du troisième article ; les cinquième à dixième articles, comprimés, presque carrés, à peine plus longs qu’ils sont larges. Le dernier article des palpes est à peine une fois plus long qu il est large dans son diamètre transversal le plus grand. Le pygidium est au moins deux fois et demie aussi long qu’il est large à la base. J’ai reçu de M. Edouard Perris, de Mont-de-Marsan, une Mordel- listène presque semblable à la minima par sa taille, par son duvet, par la plupart de ses caractères ; mais ayant le lobe médiaire de la base du prothorax très-obtusément arqué ou faiblement échancré dans son milieu, et les palpes maxillaires aussi longs que toute la partie delà tête comprise depuis la moitié du front, jusqu’à l’extrémité des mandibules, à dernier article trois fois aussi long qu’il est large dans son diamètre transversal le plus grand. Peut-être cet individu est-il le type d’une espèce particulière (M. Perrisi) : il faut de nouvelles observations pour émettre à cet égard une opinion plus positive. Dans nos provinces méridionales on trouve des Mordellistènes ayant la plus grande analogie par la taille et par les autres caractères avec la M. minima ; mais en dilférant par le dessus de leur corps garni d’un duvet noir et par leurs tarses postérieurs à quatre hachures au lieu de trois. Peut-être de tels individus qui semblent constituer une espèce particulière (M. trilineata) ne sont-ils que des variétés de la pré- cédente. Enfin, l’on trouve dans le midi de la France des Mordellistènes d’une taille exiguë (0,0023 1.), qui ont beaucoup d’analogie avec la M. trilineata ', mais ils n’ont plus que deux hachures sur les deux cinquièmes postérieurs de l’arête dorsale des tibias postérieurs : deux ou trois sur le premier article des tarses : une ou deux sur le deuxième. Le dernier article des palpes maxillaires est à peine deux fois aussi long qu’il est large dans son diamètre transversal le plus grand. Sont-ils des exemplaires plus petits de la M. trilineata qui, en perdant MORDELLiENS. — MordelUstena. 885 de leur taille, ont aussi perdu une hachure sur les tibias ? ou consti- tuent-ils une espèce particulière (M. infima}? Près de ces Mordellistènes à élylres noires, il faut sans doute placer les suivantes, si toutefois elles ne se rattachent pas à quelques-unes des nôtres ; M. parvala ; Gyllekhal. INigra, iminaculala, sericeo-pubesceiis, Ihoracc latitudine ferc breviore, aculeo ani brevi, conico, antennis simplicibus. Variai anlennaruui basi femoribusque anlicis, piceo-lestaceis. MorJella parvula, Gïti-EKii. !ns. suec, !. 4. p. 5î9. L’illustre auteur aurait-il confondu plusieurs espèces sous la même dénomination? ou sa se rattacherai L-elIe à notre inaequalis.? 11. brevicasiila ; Boiieman. iN’igra immaculala, sericeo-pubescens ; pro- thorace subquadrato, basi profandius bissiriuato ; antennis filiformibus serratis; aculeo ani brevi, conico. Long. 0,0010 (l 3/4 l ) Larg. 0, 0012 (l/“2 l] Morflflla brevicauda, Cii. Bohejian. Meni. de i’Acad. des sc. de Stockholm, 1849. p. 223. SS. Cinqniéme à dixième articles des antennes iino fois plus longs qu'il» sont larges. 13. M. ai*temlsiae 5 (Rey). Allongée ; noire sur la télé et sur le protliorax^ brun ou d’un brun fauve sur le reste ; garnie d’un duvet flaves- cent, mi-doré à certain jour. Antennes prolongées au moins jusqu’à la moitié des élylres ; a cinquième à dixième articles une fois plus longs que larges, à peine subdentés. Prothorax à lobe médiaire de la base arqué en arrière ; à angles postérieurs subarrondis. Tibias postérieurs et premier article des tarses, marqués sur leur arête dorsale de hachures dépassant à peine cette arête et peu apparentes. Long. 0,0033 (1 1/2 I.) Larg. 0,0011 (!/zl.) Corps allongé; garni d’un duvet soyeux et couché; coloré comme il sera dit. Tête en angle très-ouvert à son bord postérieur ; garnie d’un duvet fauve ou fauve livide ; noire ; labre d’un fauve rougeâtre. Palpes bruns. Yeux munis postérieurement d’un rebord très-étroit. Antennes prolongées au moins jusqu’à la moitié des éiytres ; d’un Annales de la Société Linnéenne. 2S 4 386 L0NG1PÈDE3. fauve teslacé ; à premier article un peu moins court et plus gros qua le deuxième : celui-ci à peu près égal au quatrième, et un peu moins court que le troisième qui est plus grêle : les cinquième à dixième une fois au moins plus longs que larges , à peine subdentés au côté interne : le dernier, ovalaire ou oblong. Prothorax avancé en angle obtus et très-ouvert dans le milieu de son bord antérieur ; déprimé et subsinué à ce bord de chaque côté de la ligne médiane ; subparal- lèle sur les côtés ; bissinué à la base, avec la partie médiaire prolon- gée en arrière, obtusément arquée, débordant la base de l’écusson de la moitié environ de la largeur de celle-ci ; olfrant vers la moitié de la largeur de chaque étui le point le plus avancé de chaque sinuosité basilaire; à angles postérieurs subarrondis ; d’un quart environ plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; convexe; noir, garni d’un duvet fauve livide. £'c«s.soîi médiocre; en triangle obtus; noir, garni d’un duvet flavescent. Elytres à peine aussi larges en devant que le prothorax à sa base ; quatre fois environ aussi longues que celui-ci sur les côtés; deux fois et demie à deux fois et trois quarts aussi lon- gues que celui-ci sur son milieu ; deux fois et quart environ aussi longues qu’elles sont larges à la base, prises ensemble ; subparallèles, subarrondies chacune à l’extrémité ; médiocrement convexes ; brunes ou d’un brun fauve, garnies d’un duvet flavescent ou flave cendré , mi-doré à certain jour. Repli moins large que la moitié des postépi- sternums. Pygidium en cône tronqué ou parfois presque bifide à son extrémité; à peine plus long que le tiers des élytres ; noir, à duvet concolore. Hypopygium d’un tiers plus court que le pygidium. Dessous du corps brun, garni d’un duvet court, flavescent, mi-doré à certain jour. Postépislernums en ligne droite à leur côté interne , faiblement rétrécis dans leur seconde moitié ; obliquement tronquésà l’extrémité; d’un tiers moins larges à celle-ci qu’en devant. Pieds fauves ou d’un brun fauve, avec les cuisses postérieures plus obscures. Tibias posté- rieurs un peu plus longs que le premier article des tarses ; marqués sur la seconde moitié de leur arête supérieure , de quatre ou cinq hachures peu apparentes, dépassant à peine l’arête du côté de la face latérale externe. Premier article des tarses a trois ou quatre hachures, exclusivement dorsales , peu apparentes : deuxième article presque sans hachure bien marquée. Celte espèce vit dans l’Armoise vulgaire, suivant M. Rey. La collec- tion de mon savant ami et celle de M. Reiche, m’ont fourni les types de cette description. Obs. Cette espèce s’éloigne de toutes les autres par la longueur de M0RDELLIEN3. — Steiialia. 387 ses antennes, par la grandeur des articles cinq à dix de ces organes ; par les angles postérieurs de son prothorax qui sont subarrondis ; par la brièveté de ses hachures qui ne dépassent pas l’arête des tibias. Elle mériterait de former un genre particulier {G. Tolida). Genre Stenalia^ Sténalie. Caractères. Tibias postérieurs à une seule hachure vers les trois cin- quièmes de leur arête dorsale: offrant cette arête brusquement moins saillante après la hachure, et paraissant, par là, munie d’une sorte de dent. Bord postérieur de la tête prolongé derrière les yeux presque jusqu’à la moitié du côté extérieur de ces organes. Antennes plus grêles à la base, comprimées et plus ou moins sensiblement subdentées à leur côté interne, du cinquième au dixième article : le onzième, ova- laire. Pygidium subparallèle dans sa moitié antérieure ou un peu plus, subsinuéinent en cône tronqué dans ses deux cinquièmes posté- rieurs. Episternums dupostpectus presque en forme de virgule, rétrécis d’avant en arrière, en ligne courbe à leur côté interne. Corps très-étroit. Obs. L’insecte sur lequel repose cette coupe se distingue de ceux de la précédente, non-seulement par une hachure unique, mais par la saillie ou dent du tibia postérieur, et par la forme des postépi- sternums et par le bord de la tête prolongé derrière les yeux. 1. S. testacea; Fabricius. Allongée; étroite; à pubescence d’un fauve livide, mi-dorée; noire; base des antennes et élytres d’un flave testacé : celles-ci, obscures à la base, nébuleuses à l’extrémité, à rebord suturai et souvent partie du bord externe, noirâtres. Antennes subdentées à partir du cinquième article; noires, avec les deux ou quatre premiers articles ordinairement fauves ou d’un brun fauve. 2 . Antennes peu sensiblement dentées ; noires , avec les quatre premiers articles habituellement d’un testacé flavescent. Blordella testacea, Fabr. Mantiss. t. I. p. 2I8. 14. — Id. Enlora. Syst. t. 1.2. p. 114. 4. — Id. Syst. Eleuth. t. 2. p. 123. 9. (suivant le type). — Gmel. Car. I.iNN. Syst. Natur. I. 1, p. 2023. 18. — Schonh. Syn. ins. t. ,3. p. 85. 15. — Gvllenh. Ins. suec. t. 2. p. 613. 10, Uordella fiumeralh, var. (5. Payk. Faun. suec. t. 2. p. 186. 6. Mordella angustata, (Dej.) Catal. (1821/ p. 73. — Id. (1853) p. 219. — Id. (1837) p. 241. Uordella chirargru, L. Dufour, Eycufs. p. 72. 434. 3S8 LONGIPÈDES. Long. 0,0036 à 0,0056 (t 2/3 A 2 l/i !.) Larg. 0 00«0 à 0,0014 (2/5 à 2/3 I.) Corps allongé ; étroit; revêtu d’un duvet fin, soyeux, couché; mi- doré à certain jour. Tête en angle très-ouvert à son bord postérieur; noire ou d’un brun noir, avec le bord antérieur de l’épistome et le labre ordinairement d’un fauve testacé. Palpes maxillaû'es habituelle- ment bruns ou d’un brun noir, rarement d’un teslacé obscur. Antennes non prolongées jusqu’aux angles postérieurs du prothorax; d’un roux testacé sur les deux à quatre premiers articles, et parfois même sur quelques-uns des suivants ; d’un noir brun sur les autres; soyeuses; comprimées, peu dentées, surtout chez la j , à partir du cinquième article : le dernier ovalaire, Prothorax anguleusement avancé dans le milieu du bord antérieur; légèrement arqué sur ses côtés; bissinué à la base, c’est-à-dire coupé en ligne presque droite sur chaque quart externe, avec la partie médiane prolongée en arrière, obtusément tronquée, une fois plus large que la base de l’écusson, couvrant jusqu’au quart de la largeur de chaque élytre ; à angles postérieurs siibarrondis : chaque sinuosité, en angle très-ouvert, correspondant à la moitié de la largeur de chaque étui; moins large à la base qu’il est long sur son milieu; convexe; noir ou noir brun; revêtu d’un duvet gris cendié, mi-doré. Ecusson petit; en triangle obtus ; noir brun; pubescent. Elytres aussi larges à la base que le prothorax à ses angles postérieurs; près de cinq fois aussi longues que lui sur les côtés ; deux fois et quart aussi longues que lui sur son milieu; deux fois et demie aussi longues qu’elles sont larges à la base, prises ensemble ; d’un tlave testacé, avec la base noirâtre, et l’extrémité nébuleuse ou obscure : la partie basilaire noirâtre, à limites indécises, presque nulle à l’épaule, dépassant un peu l’écusson, à la suture ; ornées d’une bordure suturale noire ou noirâtre, réduite au rebord; également noirâtres ou obscures sur les deux tiers postérieurs du bord externe. Repli presque nul, même en devant. Pygidium subparallèle d’avant en arrière, presque sur ses trois cinquièmes antérieurs, sub- sinuément rétréci en arrière postérieurement en cône tronqué ; cette partie conique à peine plus longue qu’elle est large à la base. Hypo- pygium une fois plus court que le pygidium. Dessous du corps noir; luisant; pointillé; garni d’un duvet soyeux, fin, peu épais, cendré, mi-doré. Postépisternurns rétrécis d’avant en arrière, arqués à leur côté interne, obtus à l’extrémité ; deux fois aussi longs qu’ils sont larges à la base. Pieds garnis d’un duvet grisâtre, mi-doré ; noirs ou d’un noir brun, avec les cuisses antérieures parfois d’un brun testacé ou d’un ANASPIEN5. S89 testacé obscur. Tibias postéiieurs marqués d’une hachure vers les deux tiers de leur arête dorsale, avec la partie postérieure de celte arête brusquement moins élevée, oÎTrant ainsi une sorte de dent vers les trois cinquièmes précités : éperon externe en général une fois au moins plus court que l’interne. Ongles à peine denticulés. Cette espèce est méridionale. Obs. Ordinairement les antennes sont testacées à la base sur les deux à quatre premiers articles, quelquefois même nébuleuses sur le cinquième; d’autres fois elles sont obscures ou entièrement d’un brun noir. Les palpes, ordinairement de cette couleur, sont parfois d’un testacé plus ou moins nébuleux. Les cuisses antérieures et même les jambes de devant se montrent quelquefois d’une teinte semblable. La partie basilaire des étuis est noirâtre, plus ou moins foncée. La bordure suturais est tantôt noire et bien marquée, tantôt presque décolorée. Les individus chez lesquels elle est bien caractérisée ont ordinairement les deux tiers du bord latéral noir; chez les autres, la bordure externe est indistincte. J’ai vu dans la collection de mon ami M. Perroud, deux exemplaires envoyés de Hongrie, d’une taille un peu moins petite, noirs ou d’un noir brun, avec les élytres brunes ou d’un brun testacé Chez l’un do ces individus la partie conique du pygidium était très-courte. La cou- leur du corps et celle des élytres était-elle due à quelque cause acci- dentelle ? ces exemplaires n’olTriraient-ils qu’une variation singulière, ou seraient-ils les représentants d’une espèce particulière (5. brunni- pennis) ? DEUXIÈME FAMILLE. ANASPIEIN'S. Caractères. Sommet de la tête de niveau avec le bord antérieur du prothorax. Pygidium en triangle obtus, notablement plus large à la base qu’il est long sur son milieu, par conséquent non prolongé en pointe conique. Hanches postérieures visiblement moins longues que le postpectus. Tibias antérieurs munis d’éperons très-apparents. Tibia postérieur beaucoup plus court que tous les articles réunis du tarse qui le suit. Avant-dernier article des tarses postérieurs entier. Ongles simples, ou munis seulement à la base de chacun de leurs crochets, d’une dent rudimentaire. Corps un peu arqué longitudina- lement. Antennes insérées vers le bord antéro-in terne des yeux ou 390 LONGIPÈDES. entre ce point et le milieu du bord interne; de médiocre longueur ; subfdiformes ou grossissant plus ou moins sensiblement vers l’extré- mité ; à troisième article ordinairement plus grêle. Ajoutez à ces caractères plus importants : T'eie petite ; subarrondie; inclinée. Epistome généralement distinct du front. Labre transverse. Mandibules courtes ; cornées ; bifides à l’extrémité. Mdc/iOîVes à deux lobes : l’un des deux au moins frangé. Palpes maxillaires allongés, à dernier article sécuriforme ou en forme de contre. Yeux entiers, chez les uns; échancrés, chez quelques autres; aboutissant ou à peu près au bord postérieur de la tête. Prothorax un peu plus large en devant que la tête; plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; à angles antérieurs déclives et presque confondus avec le repli ; à bords latéraux sans rebord, tranchants seulement sur leur seconde moitié; convexe en devant, graduellement moins convexe en arrière ; à angles postérieui's peu ou point émoussés , rectangulaire- ment ouverts et ordinairemement un peu courbés en arrière. Ecusson petit. Elytres allongées; laissant généralement à découvert une partie du pygidium ; peu ou point sensiblement rebordées à la suture. Ventre de cinq arceaux, avec le sixième parfois en partie apparent. Hanches antérieures élargies, contiguës. Hanches intermédiaires allon- gées, couchées, séparées par le mésosternum généralement étroit. Pieds postérieurs au moins allongés. Les Larves paraissent toutes vivre aux dépens des végétaux, comme celles des Mordelliens. On doit à M. Perris les premiers renseignements sur la vie évolutive de ces insectes. Les ^ de diverses espèces d’Anaspiens sont munis, sur quelques-uns des derniers arceaux du ventre, de sortes de lanières dont le nombre, la forme, la longueur et la direction varient. M. le docteur Suffrian a le premier fait connaître (‘) le parti qu’il est possible d’en tirer pour la distinction des espèces. Il esta regretter que la plupart des écrivains0 qui se sont occupés de ces insectes, aient négligé ces caractères, qui offrent des moyens faciles de rattacher à chaque espèce les variations qui s’en éloignent le plus. La déplorable coutume de coller les Coléoptères, empêche souvent (•( Entomol. Zeilung t. 5. (1844) p. 25. (*) M. Coila, le seul des écrivains modernes qui les ait utilisés, a fondé sur ce* * caractères sou genre Plesianaf:pis que je ii’ai pu adopter, car les bases sur lesquelles il repose n'esistent que chez le «91 ANASPiENS. — Anaspis- d’étudier ces signes distinctifs, surtout quand on n’a pas le soin de présenter l’espèce en dessus et en dessous. Ces insectes peuvent être partagés en trois genres : arquées en arrière à leur bord posté- î rieur, plus longues que le premier I arceau ventral. Tibia postérieur plus | court que les deux premiers articles des tarses postérieurs réunis. Qua- ( triéme article des tarses antérieurs peu distinct 5 comme enchâssé dans le troisième, qui est bilobé. Repli des élylies graduelle- ment et faiblement rétréci, offrant scs deux bords dis- tincts jusque vers l’extré- mité du troisième arceau ventral. Repli des élylres graduelle- ment et assez fortement rétréci, réduit à une tran- che à partir du bord pos- térieur des hanches do derrière. Genrss. Ariatpii, Silaria. en ligne presque droite, au moins sur les deux tiers internes de leur bord postérieur; plus courtes que le premier arceau ventral. Tibia postérieur 1 au moi ns aussi long que les deux premiers articles des tarses postérieurs réunis. Quatrième article des tarses de devant distinct du troisième , à \ peine moins court que lui, bilobé. Penlaria. Genre Anaspis^ Anaspe; Geoffroy (•). (a, privatif ; àom;, écusson) (®). Caractères. Hanches postérieures arquées en arrière à leur bord postérieur; plus longues que le premier arceau ventral, du moins dans le point intermédiaire entre la ligne médiane de cet arceau et son bord latéral. Tibia postérieur visiblement plus court que les deux premiers articles des tarses postérieurs réunis. Quatrième article des tarses antérieurs peu apparent ; comme enchâssé dans le troisième, qui est bilobé (^). Yeux généralement échancrés. Repli des élylres graduellement et faiblement rétréci, offrant ses deux bords distincts jusque vers l’extrémité du troisième arceau ventral. * (*) (') Illst. abr. des ins. t. 1. p. 515. (*) Cette dénnition ne doit p.is être prise â la lettre. Toutes les Auaspes oat un écus- son apparent ; mais il est généralement petit. (®) La difficulté d’apercevoir le quatrième article avait trompé Geoffroy, il croyait rcs insectes tétramères. 292 LONGIPÈDES a. Elyjres noires sans taches. P Prolliorax noir. •y. Sixième à dixième arlicies des antennes subglobuleux ou submonilifor- iiies ( 5), à peu près d’égale grosseur, à peine aussi longs qu’ils sont larges dans leur diamètre transversal le plus grand. 1. A. Etïonllicoi’sils. Allongée ; 'pnbescente ; noire ; trois ou quatre premiers articles des antennes et partie au moins des palpes d’un flave ou d’un roux testacé : épistome^ labre et partie au moins des pieds anté- rieurs^ soit de meme couleur^ soit bruns. Sixième à dixième articles des antennes moniliformes (c/') ou submonili formes ( J ), à peine aussi longs que larges : le dernier près d’une fois plus grand que le dixième. Mésosternum prolongé jusqu’à l'extrémité des hanches. (/'. Qualrième arceau ventral à peu près uniformément développé dans le sens de la longueur, faiblement moins grand que le troi- sième; tantôt subéchancré, tantôt à peine prolongé en forme de dent sur sa ligne médiane ; sans appendices, ainsi que le troisième. Cinquième arceau longitudinalement fendu sur le milieu, avec chaque partie divisée par cette fente, terminée en pointe obtuse : cette fente offrant l’image d’un sillon longitudinal parfois un peu élargi dane son milieu ou près de son extrémité postérieure. Sixième à dixième ou septième à dixième arlicies des antennes subglobuleux ou monili- formes. Trois premiers articles des tarses antérieurs, en général, rnédiocrement dilatés : les deux premiers, parfois à peine dilatés : le jîT^emier, un peu moins grand ou quelquefois presque aussi grand que le deuxième. 2 . Troisième et quatrième arceaux du ventre presque égaux ; sans appendices : le. cinquième, en ogive, sans sillon. Sixième à dixième ou septième à dixième articles des antennes submoniliformes, obtiisément tronqués à leur extrémité. Tarses antérieurs non dilatés, si ce n’est un peu le troisième article : le premier, une fois plus long que le deuxième. Etat noc.mal. Noire : trois premiers articles des antennes d’un flave orangé ou d’un flave testacé : le quatrième, d’un flave nébuleux. Palpes d’un llave testacé ou d’un flave orangé. Epistome et labre bruns. Pieds bruns, avec les genoux, les tibias et les tarses moins obscurs ou d’un brun testacé. Ors. Les antennes, parfois llavcs seulement sur leurs trois premiers articles, offrent rarement chez d’autres exemplaires le cinquième en 393 ANASPiEKS. — Anaspis. partie flavescent. L’épistome, souvent brun, passe d’autres fois au testacé, au flave ou même au ilave orangé. Les palpes maxillaires, en général uniformément de l’une de ces nuances, sont parfois üaves, avec le dernier article nébuleux, brunâtre, ou même brun. Les pieds surtout offrent des variations nombreuses ; souvent ils sont comme dans l’état considéré comme normal ; mais parfois les tibias et tarses antérieurs sont testacés ou d’un fauve testacé ; d’autres fois les tibias et tarses de tous les pieds sont de la même teinte ; chez d’autres exemplaires les pieds antérieurs en entier sont testacés ou d’un flave testacé ; chez d’autres enfin, les cuisses de devant sont seules de cette teinte, et les tibias et tarses sont nébuleux ou bru- nâtres. A l’une de ces variétés ayant l’épistome et les pieds bruns, se rap- porte l’espèce suivante : Anaspis melanostoma, Ach. Costa, Fauti. d, Rogn. di Napoî. (Mordellidées^, p 23. 4. pl. 22. fig. 6. (î) (suivant le type). Long. 0,0033 à 0,0045 Larg. O.OOH à 0,0015 (1/2 à 2/5 1.) Corps allongé ; arqué ; médiocrement convexe ; coloré comme il sera dit; garni d’une pubescence soyeuse, donnant aux parties noires une teinte d’un noir cendré ou grisâtre. Tête noire, avec le labre et l’épistome parfois testacés. Palpes maxillaires d’un flave testacé, au moins sur leurs trois premiers articles. Antennes prolongées jusqu’au tiers ou aux deux cinquièmes (c/’) ou jusqu’au quart ou un peu plus (?) des élytres; grossissant graduellement vers l’extrémité, à partir du cinquième ou du sixième article : les premier et deuxième, assez courts, crassiuscules, presque égaux ; les troisième et quatrième, presque égaux, les plus longs des dix premiers : le troisième, au moins aussi grand ou plus grand que le quatrième, une fois plus long qu’il est large : les sixième à dixième ou les septième à dixième subglobu- leux ou moniliformes (^), Irès-ob tu sèment arrondis, ou arqués à leur extrémité; avec les angles émoussés ou subarrondis, à peine aussi longs qu’ils sont larges dans leur diamètre transversal le plus grand: le dernier, ovalaire, allongé, près d’une fois plus grand que le dixième ; noires, avec les trois premiers articles flaves, et le quatrième ordinai- rement d’un flave nébuleux. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu’aux trois cinquièmes au moins de sa longueur et à peine rétréci ensuite ( id. Ent. Sygt. l.l . 2. p. i 14. 9. Id ?yst. Eîeuth. t. 2. p. 25. 24. — Muller, ZooL Dan. prodr. p. 84.915. — • Goeze, Eiitom. Beyt. t. 1. p. 709. 4. — /d Faun. Eur. t. 8. p. 847.3, — ScuRAfiK, Eoum. p. 228. 429. — Id. Faun, boic. t. 4. p. 573. 728.— Gmel. C. LtNN. SysS, Nat. l. 1. p. 202i. 4. — De Villers, G. Linn. Enlomo’i. t. I. p. 407. à. — Rossi, Manl, t. 1. p. 93. 212. Id. app. 135. — ■ Id, édit. IIelw. t. 1. p. 441. 212, — Ol[¥. Eiicycî. raéUiod. t. 7. p. 739. 17. — Id. Enloraol. t. S. n® 64. p. 7.6. pl. î . fig. 6, a, b, c. Pakz. Faun. germ. 13. 13. — Id. Enlom. germ. p. 213. 7. — Id. Index, p. 150. 4. — - Ceber», Fauo. ing. prodr. p. 73. 224. •— Pays. Faun, suec, î, 2. p. 183. 1„ — Marsh. Entom. brit. 1. p. 491. 10. Gyllemu lus. suec. î. 2. p. 614. H. el t. 4,- p. 52Î. 11. Sahlb, ïns. feiiiî. p. 489. 11. Ânaspis fronfalis, Latr. Hist. nat. t. 10. p. 418. 2. — Id. Gener. î. 2. p. 210. !. — DuMÉRiL.Dict. des so. nal. !. 2. p. 103. 6. — Lamarck, Aoim. s. verl.l. 4. p. 426. I .. — ScHOSH.Syn.ins !. S. p. 87. î.— Goldfuss, Oaodb. p. 328. — Fischer, Entomogr. de la Russie t. 2. p. 222. 5. — Zetterst. Faun. îapp, p. 2SS. 1. — Id. lus. iapp- p. 165. 1 . — IWuLs. Lellr. t. 2. p. 293. 3. — Stepu, lllustr. l. 5. p. 42. I . — Id, Man. p. 331. 2393. — De Casteln. Hist. nat. t,2. p. 2GG. 1. — — L. Dsfodr, Exours, p. 72. 435. — ' L. Reutexb. Faun. austr. p. 6!6. — - Acii. Costa, Faun. d. Rega. di Nap. {Moidellidëcs) p. 21.1. pl. 22. fig. 3. Morddlaflavifrons, Eschsh. Mem. del’Acad. dessc. de Sî-Péleisb. (Voy. GEassAa’s Maga*, !. 4, p.401. 21.) Long. 0,0033 \ 0,0043 tl 1/2 à 2 !.) Larg. 0,0008 â0,002t) (2/S à 9/10 !.| Corps allongé ou suballongé ; arqué ; médiocrement convexe ; coloré comme il sera dit ; revêtu d’une pubescence courte et soyeuse, donnant aux parties noires une teinte d’un noir cendré ou grisâtre. Tête noire sur sa partie postérieure, avec la partie antérieure, depuis la moitié environ du front, d’un fauve flave ou d’un testacé roussâtre. Bouche el palpes de l’une de ces teintes. Jnfennes prolongées jusqu’au sixième ( J ) ou au cinquième (ç/*) des élytres ; graduellement plus grosses vers l’extrémité, surtout chez la 2 ; à troisième et quatrième articles, les plus longs, deux fois et demie à trois fois aussi longs qu’ils sont larges, presque égaux : le troisième, ordinairement un peu plus grand que le quatrième : les sixième à dixième, élargis de la base à l’extrémité ; noires, avec les trois premiers articles et ordinairement la base (?) ou la majeure partie (^) du quatrième article, flaves ou 401 ANASPIENS. AliaSpiS. d’un flave livide. Prolhorax élargi en ligne un peu courbe ou un peu arquée d’avant en arrière ; bissubsinué à la base, avec la partie mé- diaire un peu arquée en anière et un peu plus prolongée que les angles; d’un tiers au moins plus large à la base qu’il est long sur son milieu; noir; pubescenl ; luisant. Ecusson assez petit; en triangle subéquilatéral; noir; pointillé. Elytres aussi larges en devant que le prothorax; quatre à cinq fois aussi longues que ce dernier dans son milieu ; graduellement et faiblement élargies vers la moitié de leur longueur; en ogive chacune à l’extrémité; médiocrement convexes ; noires; pubescentes, luisantes. Repli moins large ou à peine aussi large en devant que la moitié du postépisternum, aussi large que celui-ci vers le bord antérieur des hanches postérieures, offrant géné- ralement ses deux bords distincts au moins jusque vers l’extrémité du troisième arceau. Dessous du corps noir; finement pubescent. Mésosternum non prolongé jusqu’à l’extrémité des hanches. Poslépister- nums graduellement rétrécis en pointe un peü obtuse ; trois fois et demie aussi longs qu’ils sont larges en devant. Quatrième arceau du ventre uniformément aussi grand 5) que les deux tiers au moins du précédent. Pieds colorés comme il a été dit. Tibias et deux ou trois premiers articles des tarses postérieurs bordés d’une frange pectinée et obliquement coupés à leur extrémité d’avant en arrière, de dessous en dessus, offrant leur arête dorsale prolongée en espèce de dent. Cette espèce paraît habiter presque toutes les parties de la France. Onia trouve communément dans les environs de Lyon, au printemps et en été, sur les ombelles, les aubépines, etc., et en fauchant les prés. Obs. Elle a généralement à peu près la taille de l’yî. monilicornis ; elle est moins petite que ÏA. rufdabris. Elle se distingue de ces deux espèces par son mésosternum non prolongé jusqu’à l’extrémité des hanches ; par les sixième à dixième articles des antennes élargis en ligne droite et tronqués à l’extrémité, au lieu d’être monili- formes (^) ou submoniliformes f î ) ; par la couleur de la moitié antérieure de son front. Le c/” de VA. frontalis se distingue facilement de celui des deux autres espèces. Son troisième arceau ventral est pourvu de deux appendices courbés en dedans à leur extrémité. Chez VA. rufdabris., ces appendices sont droits; chez VA. monilicornis., ces sortes de lanières manquent : le cinquième arceau de VA. frontalis est creusé d’une fossette ovalaire profonde ; celle-ci, manque chez VA. rufdabris : le cinquième arceau de VA. monilicornis est fendu ou sillonné. Le premier article des tarses antérieurs du de VA. frontalis se distingue, par sa brièveté, de celui de VA. monilicornis. Annale» de la Société Linnéenne. 26 402 LONGIPÈDES. tt. Front noir. 4. A. foi'cipata. Allongée ; pubescenle ; noire: trois à cinq pre- miers articles des antennes flaves ou testacés : labre,, palpes, épistome et pieds parfois entièrement de même couleur : pieds postérieurs ordinaire- ment noirs ou bruns : les intermédiaires et l'épistome souvent d’un roux brun ou bruns. Antennes grossissant à partir du septième article : le deuxième, de moitié au moins aussi grand que le suivant : les troisième et quatrième tes plus longs, presque égaux : les sixième à dixième, plus longs que larges. Qualrième arceau ventral graduellement un peu plus court vers la ligne médiane, à peine plus grand vers cette ligne que le quart du troisième arceau : ce dernier, sensiblement avancé sur le qua- trième, sur le tiers médiaire environ de sa largeur, aussi long sur ce point que les deux arceaux suivants réunis ; le troisième, déprimé et tronqué ou faiblement échancré en arc sur les deux septièmes mé- diaires de son bord postérieur, donnant naissance, vers chacune des extrémités de cette échancrure, à un appendice cilié, linéaire, pro- longés chacun presque jusqu’à l’extrémité du cinquième arceau ou le dépassant un peu : le quatrième, pareillement échancré et donnant naissance, à chaque extrémité de cette échancrue, à un appendice très-court, peu apparent ; le cinquième arceau déprimé ou concave, relevé sur les côtés en une tranche graduellement plus sensiblement saillante d’avant en arrière, bilobé et cilié à son extrémité. Tarses antérieurs à peine dilatés, si ce n’est un peu le troisième; à premier article une fois environ plus long que le deuxième. 9 . Quatrième arceau ventral uniformément développé , égal au moins aux deux tiers du troisième; ces arceaux sans appendices: le cinquième, en ogive à son extrémité. Tarses antérieurs non dilatés; à premier article à peu près aussi long que les trois suivants réunis. Etat normal. Noire : trois ou quatre premiers articles des antennes, épistome, labre, palpes et quatre pieds antérieurs flaves ou d’un flave orangé : pieds postérieurs d’un brun noir, maculés de roux testacé ou parfois entièrement d’un flave testacé. Ors. En considérant comme normal cet état chez lequel la matière colorante flave a pris le plus d’extension, on peut observer, chez quelques individus, diverses variations. Ainsi le cinquième article des 403 ANASPiENS. — Anaspis. antennes est parfois également flave ; d’autres fois l’épisloine est parfois brun ou brun obscurément roussâtre. A un exemplaire J présentant ces deux dernières modifications se rapporte l’espèce suivante ; Amspis pulicaria, Ach. Costa, Fouii, d. Uego.di Napol. [MordeUidees) p. -22. 3. pl. 22. fig. 5. (suivant le type). Obs. Quand la matière colorante a été insuffisante, le noir de quelques parties, de la poitrine, par exemple, passe au brun ou même au brun testacé. Dans les collections de M. Rey et dans celle de M. Marseul, j’ai vu une variété offrant les appendices du troisième arceau plus pâles ou testacés et courbés chacun en dessous, pendants au lieu d’être cou- chés sur le corps; ils sembleraient de prime à bord signaler une espèce nouvelle (_A, pendula) ; mais la coloration moins complète de ces appendices accuse un manque de matière noire , et la direction anomale de ces pièces est sans doute accidentelle ou le résultat de leur faiblesse, par suite de leur incomplète coloration. Var. (3. Trois à cinq premiers articles des antennes^ labre, partie de Vépistome et pieds antérieurs seuls, testacés. Obs. Les pieds intermédiaires varient alors du roux brun au brun testacé ou même au brun : les postérieurs sont d’un brun noir ou d’un noir brun. Les antennes ont quelquefois le quatrième article nébuleux, surtout chez les J ; d’autres fois, au contraire, le cin- quième, principalement chez les ç/', est de la couleur des précédents ; mais toutes ces parties claires, à part parfois les antennes, n’ont plus la teinte flave , c’est-à-dire la couleur plus gaie de l’état normal. Var. -f. Trois ou quatre premiers articles des antennes testacés ou d un flave testacé : labre d’un roux brunâtre ou d’un brun testacé. Pieds antérieurs d’un testacé brunâtre ou d’un roux brun ou brunâtre. Anaspis laieralis, Stephens. lilust. t, 5. p. 45, 2, — Ic/.Maa. p. 53t. 2594. (suivant un exemplaire J communiqué par l’auteur). Obs. Ces dernieres modifications offrent tant de différence avec l’état regardé comme normal, qu’on serait tenté de considérer les 4Ü4 LONGIPÈDES. individus qui se rallachent à la variété y et même ceux de la var. p, comme constituant une espèce particulière (A. hrachialis) \ mais les appendices du ventre des ^ et les caractères fournis par les antennes qui ne commencent ordinairement à grossir qu’à partir du septième article ; les troisième et quatrième articles des mêmes organes , articles qui sont les plus longs et à peu près égaux, la forme des postépisternums et surtout leur largeur à la base, viennent confirmer l’identité de l’espèce. I ong. 0,0028 à 0,0036 (1 1 /i à 1 2/5 I ) Larg. 0,0009 à 0,0011 (2/5 à 1/2 l.) Corps allongé; médiocrement convexe; garni d’une pubescence fine, soyeuse et couchée; coloré comme il va être dit. 7’cfe noire : labre, épistome et palpes, colorés comme il a été dit. Antennes assez, grêles, surtout chez le c/*; prolongées environ jusqu’aux deux cin- quièmes des élylres ; grossissant graduellement et assez faiblement à partir du septième article : les premier et deuxième, crassiuscules, presque égaux : le deuxième , variablement égal à la moitié ou un peu plus du suivant: les troisième et quatrième, les plus longs, souvent presque égaux : le troisième, variablement un peu plus court ou plus long que le quatrième, au moins une fois et demie plus long que large: le cinquième, un peu moins long que le quatrième : les septième à dixième, élargis assez sensiblement en ligne droite de la base à l’extrémité, tronqués à celle-ci, plus longs qu’ils sont larges à cette dernière : le dernier, ovalaire, d’un tiers (:/^) ou de moitié ( ? } environ plus grand que le dixième ; flaves ou d’un flave roussâtre sur les trois à cinq premiers articles, noires sur les autres. Prothorax élargi en ligne un peu arquée ; bissubsinué à la base, avec la partie médiaire un peu arquée et un peu plus prolongée en arrière ; d’un quart ou d’un tiers plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; d’un noir brun ou brun, à teinte d’un noir ou d’un brun grisâtre par l’efiet du duvet. Ecusson petit ; triangulaire ; pubescent; noir ou brun. Elytres aussi larges en devant que le prothorax ; trois fois et demie à quatre fois aussi longues que lui ; faiblement élargies dans leur milieu, en ogive chacune à l’extrémité ; médiocrement convexes; pubescentes; noires ou brunes, à teinte grisâtre, par l’effet du duvet. Repli prolongé jusqu’à l’extrémité du troisième arceau. Dessous du corps noir; pubescent. Mésosternum non prolongé jusqu’à l’extrémité des hanches. Postépisternums allongés, terminés en pointe ; plus étroits vers celle-ci que le repli. Pieds colorés comme il a été dit. ANASPIENS. 405 Anaspis. Cette espèce paraît se ti-ouver dans ia piupart des provinces de la France. Obs. File s’éloigne de VA-, frontaîis par sa taille plus petite ; par son front noir, etc.: des A. monilicornis et rufilabris., par la forme des articles de ses antennes. Le est Irès-disLinçt d’ailleurs de ceux des espèces précédentes. SS. Troisième article des antennes à peu près égal au doiixièiiie. 6. A. la-îilata ? Ach. Costa. Oblongiie; ptibescente ; noire; labre., épistome.,partie antérieure du front, six ou sept premiers articles des antennes, côtés de l’antépectiis et pieds antérieurs, iesiacés. Antennes grossissant à partir du cinquième ou sixième article : les premier et deuxième subglobu- leux, plus gros que chacun des trois suivants : le deuxième, aussi long que le suivant: les troisième et quatrième, peu distinctement séparés: les quatrième à dixième serrés, plus larges que longs : les trois derniers moins courts que les précédents. Repli aussi large que le quart environ du postépisternum vers l’extrémité de celui-ci. Quatrième arceau ventral uniformément développé; à peine plus court que le troisième : tous les arceaux sans appendices : le cin- quième, tronqué ou à peine entaillé à l’extrémité, offrant sur la ligne médiane une dépression ou surface plane en triangle dont l’extrémité de l’arceau forme la base. Tarses antérieurs non dilatés. 2- Cinquième arceau en ogive; non déprimé. Anaspis labiola, Ach. Costa, Faun. dei Begn. di Napoi. {Mordeliidées) p. 22.2. pi. 21. fig. %. (suivant un excuiplaire typique) Obs. La couleur flave ou d’un flave testacé de ia base des antennes est parfois réduite aux six et presque aux cinq premiers articles t souvent elle s’étend jusqu’au septième et rarement jusqu’au huitième article. Le prothorax montre parfois sur ses parties anléro-Iatérales quelque tendance à passer du noir au testacé. Les pieds antérieurs varient de teinte; ils sont ordinairement plus clairs chez le : les intermédiaires se montrent parfois, au moins en partie, d’un testacé tirant sur le roux ou le marron ; les postérieurs sont quelquefois moins noirs, bruns ou même d’un rouge brun à la base des cuisses et sur une partie des tibias. Long. 0,0015 (2/3 I.) Larg. 0,0005(1/5 1.) 40G LONGIPÈDES. Corps oblong ; médiocrement convexe; garni d’une pubescence très-courte, peu épaisse, soyeuse, peu apparente ; offrant des rides ou stries transversales, formant des sortes de bandes transversales squammuliformes ; coloié comme il va être dit, Tête noire : labre, épistome et partie antérieure du front d’un flave roussâtre livide ou d’un roux testacé. Antennes prolongées jusqu’au septième des élytres ; grossissant graduellement à partir du cinquième ou sixième article : les premier et deuxième, plus gros que chacun des deux ou trois sui- vants: le troisième, grêle, à peine aussi long ou à peine plus long que le deuxième, peu distinctement séparé du suivant : les quatrième à dixième, serrés, plus larges que longs : les trois derniers, graduelle- ment plus gros et moins courts que les précédents : le onzième, souvent à peine plus long que large chez le c/*, un peu plus long chez la Ç ; d’un flave testacé sur les six ou huit premiers articles, noirs sur les trois ou cinq derniers. Prothorax élargi en ligne faible- ment arquée sur les côtés ; bissubsinué à la base, avec la partie médiaire faiblement arquée en arrière; d’un tiers environ plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; noir ; pubescent. Ecusson petit; triangulaire; noir; pubescent. Elytres aussi larges en devant que le prothorax, trois fois et demie environ aussi longues que lui ; faiblement élargies dans leur milieu, en ogive chacune à l’extrémité ; médiocrement convexes; noires; pubescentes. Repli étroit, à peine plus large en devant que le tiers de la base du poslépislernum , prolongé jusqu’à l’extrémité du deuxième arceau ventral et parfois un peu moins. Dessous du corps brièvement pubescent; noir, avec les côtés de l’antépectus testacés. Mésosternum prolongé jusqu’à l’extré- mité des hanches. Postépisternums obtusément et obliquement tron- qués à l’extrémité ; quatre fois environ aussi larges vers celle-ci que le repli. Pieds antérieurs, au moins, d’un testacé flavescent ou livide : les suivants, bruns ou d’un testacé marron : les derniers, d’un brun noir : premier article des tarses antérieurs à peu près égal aux trois suivants réunis. Cette espèce paraît méridionale. Elle m’a été envoyée des environs de Marseille par M. Wachanru ; de Mont-de-Marsant par M. Perris ; elle a également été prise dans divers lieux de la Provence par M. Rey. Obs. Elle se distingue de toutes par les articles des antennes serrés, plus courts qu’ils sont larges; par le repli des élytres plus étroit, à peine plus large que le quart du postépisternum, vers l’extré- mité de celui-ci, souvent à peine prolongé jusqu’au deuxième arceau ventral ; par sa taille plus petite. 407 ANASPIENS. — Anaspis. œot. Eljires ordioaiiemenl noires, avec une ou deux taches fluvcs ou teslacatlie de la suture, noires. 6. A. Geoffroyî ; Mlller. Allongée; pubescente ; noii-e, avec les pieds parfois moins obscurs ou meme en partie d’un fauve testacé : trois à cinq premiers articles des antennes^ épistome, labre^ bouche et palpes, d’un flave testacé : dernier article de ceux-ci ordinairement nébuleux. Elyires habituellement ornées chacune d’une tache humérale flave, parfois en outre d’une tache postérieure : rarement flaves, avec la base et une tache liée à la moitié du bord externe, noires. Prothorax alors flave ou d’un rouge testacé au moins à ses bords antérieur et postérieur. Quatrième arceau ventral à peu près aussi long sur les côtés que le troisième, anguleusement prolongé en arrière sur le cinquième, sur la ligne médiane : ce dernier fendu longitudinalement sur la ligne médiane presque jusqu’à la base, bilobé à son extrémité ou arrondi de chaque côté de la fente. Point de lanières ou appendices sur aucun des arceaux. Sixième à dixième articles des antennes à peine élargis de la base à l’extrémité; près de moitié plus longs qu’ils sont larges à celle-ci. Trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés : le premier, près de moitié plus court que le deuxième. J. Quatrième arceau ventral à peu près uniformément égal au troisième ; sans prolongement sur sa ligne médiane ; le cinquième, simple, non fendu, en ogive postérieurement. Cinquième à septième articles des antennes ordinairement près d’un quart plus longs que larges : les huitième à dixième (ou du moins ce dernier), à peine plus longs qu’ils sont larges à l’extrémité. Troisième article des tarses antérieurs seul un peu dilaté : le premier, au moins aussi long ou ordinairement un peu plus long que le deuxième. Etat normal. Elytres noires, ornées chacune d’une tache d’un flave roussâtre, d’un jaune pâle ou d’un llave livide, subhumérale, c’est-à-dire avancée presque jusqu’à la base, couvrant le bord externe presque jusqu’aux deux cinquièmes de sa longueur: presque en parallélogramme plus long que large : généralement moins rappro- chée de la base vers sa partie antéro-interne qu’à l’externe : ordinai- rement étendue jusqu’au quart interne de la largeur des étuis , à son angle postéro-interne, graduellement un peu moins rappro- chée de la suture d arriéré en avant ; échancrée ou entaillée à son 408 LONGEPÈDES. bord postérieur vers le quart externe ou un peu plus de la largeur, arquée et un peu plus prolongée en arrière, entre cette échancrure et la suture. Obs. Les antennes ont le plus souvent les trois ou les quatre premiers (?) articles des antennes d’un flave testacé, quelquefois même le cinquième est de la même couleur ; d’autres fois , au contraire, les trois premiers, les seuls moins obscurs, sont nébuleux ou brunâtres. La tache des élytres est parfois avancée jusqu’à la base, à l’angle huméral, le plus sauvent elle ne s'avance pas Jusqu’à elle. Quelquefois elle est étendue jusqu’au cinquième de la largeur voisin de la suture; d’autres fois elle s’étend à peine jusqu’au tiers interne : son bord interne ordinairement graduellement moins rapproché de la suture d’arrière en avant, est parfois presque parallèle à celle-ci. Le repli est noir. Les pieds, généralement noirs ou d’un brun noir, chez le (/*, offrent souvent les tibias et les tarses moins obscurs ou même d’un fauve testacé, surtout chez la ?. V Anûspe à lâches jaunes, Geoffr. Hist. abr, I. i. p. 516. 2. Mordella humeratis, Fadr. Sys!. Entom. p. 26^» 9. — r-ld, Spec, Ins. !. i. p. 535, îi. — Ici. Maiiî, ins, t. 1. p. 219. 16. — ■ Id. Enîom. Syst. t. 1. 2. p tî4. 7. — /il. ÿiyst. F.ieutli. t. 2. p. 123. 21. — Goeze, Eiilom. Beyir. t. 1. p, 709. 3. •— Olif. Enlom. t 3 n^' 64. p. 8. 7. pl. 1. Gg, 7. a, b. Waeken. Fauii. par. t. 1. p. 17 4. 4 Anaspit bicolor, Foujicr. Enlom. par. t. i. p. 142. 2, îlurdella biguHaUi, RoiSi, ^^an!iss. Imsect. t, 2. app. p. 103. 69. — Marsh. Entom. briî. t. l. p. 492. 12. Anaspis Genffro';i, En W. .!. Mhi.ler, Nmie. laselit. lu GEa.',iAR's, Mag. d. Enlomol. t. 4. p. 21 î. 16. Jiiaspis hnmeralis, Latr. Hisl, liât, t 10. p. 4l8. 3. — Dü-méril, Dict. des sc. liât. ! 2. p. 502. 1. — ScuoNH. Syn, lusect. t. 3. p. 90. 7. — Laïiasck, Anim. s. vert. I. 4. p. -426. 2. . — Mbls Lelîr. i. 2. p. 295. 1. — L. Redtenb. Faun, austr p. 61S. Acsi. Costa, Faun. d. R. d! Napol. {31ordelüdces) p. 24. 5. a. pl. 23. fig. 1. Anaspis biguicaia, Steph. lüuur. î. S. p. 46, 17. (suivant le type). — Id. Man. p. 332, 2009. Yar. A. Elytres noh'es ou d’un noir brun.,ornées chacune de deux taches flaves., savoir : l’humérale, précitée : la seconde, après la moitié de leur longueur, analogue à la précédente. Obs. Chez quelques individus, la tache postérieure, plus ou moins restreinte, est à peine apparente ou seulement indiquée par une sorte de translucidité à limites indécises ; chez d’autres, au contraire, elle 409 ANAsi’iENs. ■ — Anaspis. est comme la première, llave ou d’une teinte rapprochée. Cette seconde tache varie d’étendue; ordinairement elle commence aux trois cin- quièmes ou un peu moins de leur longueur, couvre le bord externe jusqu’aux sept huitièmes ou même plus de la longueur des étuis,et s’é- tend jusqu’au tiers, aux deux septièmes ou même au quart interne de la largeur de ceux-ci. Les pieds offrent toutes les variations de couleur du type et sou- vent sont moins obscurs, d’un fauve testacé ou même d’un testacé livide, sur une partie au moins des tibias et des tarses. a. Prothorax noir. Anaspis Geoffroyi, Ph W. J. Mi'llëb, Neue Insek. in Germar’s, Magaz d. Entom. l. 4. p. 214. 16. var. 3. Anaspis nigricollis , Gurtis, Bril. entomol. (suivant un exemplaire communiqué par l’au- teur). Anaspis fasdata, Steph. Illuslr. 1. 5. p. 46 15. (suivent le type) — Id, Man. p. 332. 2607. ylnasp/a 4-77Jaca/afa, (Dejean) Calai. (1 821)p. 73. — (1853 p. 220. — /d.(1837) p.242. Anaspis humemlis, v-ir. b. [quadrimaculoia), Acii. Costa, 1. c. p. 2S. pl. 23. fig. 9. («uivant le type). Obs. Quelquefois la tache postérieure s’est étendue plus encore, s’est rapprochée de l’extrémité, s’est avancée davantage vers son angle antéro-interne, de manière à rétrécir, surtout vers la suture, l’espèce de bande transversale noire qui la sépare de l’antérieure. La partie noire des élytres a passé au noir brun ou au brun. Uordelta nigricollis, Marsh. Ent. Bril. l. 1 . p. 492. 12. Anaspis nigricollis, T-atr. nisl. nat. t. 10 p. 420. 7. — Steph. Cala!. 2Zi9. 2476 p. Prolhorax en partie d’un rouge testacé plus ou moins obscur. Obs. Quelquefois chez la var. A., la matière noire a en partie fait défaut ailleurs que sur les élytres, le prothorax a passé au rouge brun ou au rouge testacé sur plusieurs points de sa surface, parfois même sur la majeure partie de celle-ci ; le labre et l’épistome sont testacés ou d’un flave testacé ; les cinq ou six premiers articles des antennes , les tibias et tarses antérieurs et intermédiaires, les tarses postérieurs ou seulement la base de leurs articles , quelquefois même la base des tibias postérieurs, sont testacés ou d’un flave testacé. Anaspis vulcanica, Ach. Costa, FauQ. d, Regn. di. Napol. [Mordellidées) p. 27, 7. pl. 21, fig. 1. (J) (suivant le type). 410 LONOIPÈDES. Var. B. Elytres flaves, d’un flave testacé ou d’un flave orangé^ omé&i d’une bande basilaire commune, ordinairement en triangle dirigé en arrière, d’une bande transversale vers le milieu de leur longueur, et d’une bordure suturale, noires : cette dernière, réduite environ au cinquième de leur largeur. Repli ordinairement flave ou en partie flave, sur les côtés de la première tache. Obs. Dans cette variété la tache antérieure est souvent devenue triangulaire , c’est-à-dire plus fortement écointée à sa partie antéro- interne. La tache postérieufc a atteint ou à peu près l’extrémité, s’est aussi rapprochée davantage de la suture. Leprolhorax offre sou- vent des taches ou une bordure d’un flave testacé à ses bords anté- rieur et postérieur. Les antennes sont souvent flaves sur leurs six premiers articles. Les pieds sont souvent d’un flave testacé ou flaves- cents, avec les cuisses nébuleuses au moins dans leur milieu. Mordella fasciata, Forster, Nov. Spec. insect. p, 65.65. Anuspts Geoffroyi, Ph. W. J. Muller, l. c. var. -j-, Anaspis humeralis, var. c. [cruciaia] A. Costa, I. c. p. 25. (suivant le typo). \ar. C. Elytres d’un flave orangé ou d’un flave pâle, ornées d’une bande basilaire transversale commune, obtriangulaire sur la suture, et chacune d’une tache irrégulière noire, joignant le bord latéral Vers la moitié de sa longueur, non étendue jusqu’à la suture : celle-ci parfois nébuleuse vers l’extrémité. Prothorax flave, d’un flave pâle, d’un flave testacé ou d’un flave orangé, orné d’une bande transversale noire, plus renflée dans son milieu, parfois réduite à une sorte de tache ponctiforme ^ur le disque. Obs. Ici la bordure suturale a disparu ou il n’ en reste plus que de faibles traces vers l’extrémité. La bande transversale s’est réduite à une tache. Les bordures flaves du prothorax, qui commençaient à se mon- trer dans la variété précédente, ont pris un développement tel que le flave occupe la plus grande partie de la surface, en ne laissant, de la couleur noire primitive, qu’une sorte de bande transversale plus renflée sur le disque. Parfois même il ne reste de cette bande qu’une tache subponctiforme sur le disque, noire ou noirâtre. Le repli est flave en totalité ou en majeure partie. Les pieds sont presque entière- ment de la même couleur, ou avec les cuisses intermédiaires et posté- rieures nébuleuses dans leur milieu. 411 AN.V5P1ENS. - Anaspis. Mordefla U-puslulata, (Marsham), Anaspis li~pu^tulata, Steph. lUuslr. t. 5. p. 4G. 14. — h/. Man, p 33i. 2606. (type). Anaspis i-noiala, SrËpa. Calai. 249. 2477. ~ Id. llluslr. t. 5. p. 4C. 16, — IJ. Mon. p. 332. 2608. Anaspis humeratis, var. c (^disckollis) Acii. Costa, 1, c. p. 2ï. pl. 23. fig. 4. Long. 0,0022 à 0,0033 (1 à 1 1/2 I.) I.arg. 0,0009 à 0,0011 (2/5 à 1/2 1.) Corps allongé ou suballongé -, médiocrement convexe; garni d’une pubescence courte, fine, soyeuse, couchée, cendrée sur le prolhorax , brune ou de la couleur du fond ou à peu près sur les élytres ; coloré comme il a été dit. Tête noire, avec l’épistome, le labre et la bouche d’un llave testacé ou d’un fauve flave. Palpes maxillaires de même teinte, avec le dernier article ordinairement nébuleux, pro- longées au moins jusqu’aux deux cinquièmes (c/’) ou à peine au tiers ( 2 ) des élytres ; grossissant graduellement vers l’extrémité , à partir du cinquième article : les quatre premiers, un peu plus grêles : les premier et deuxième les plus courts, crassiuscules : le deuxième, ordinairement plus court que le premier ; le quatrième , le plus long des dix premiers : le troisième, un peu plus court, souvent pres- que égal au cinquième ; les septième à dixième, à peine plus longs (. — Pa»z. Ent. germ. p. 213. 9. — Pats.. Faun. suec. t. 2. p, 184. 2. — Walcken. Faun. paris, t. t. p, 174. 1. — Gÿllenii. Ins. suee. t. 2. p. 616. 13. — Sahlb. Ins. fenn. p. 490. 14. Anaspis thoracica, Latr. Uist. nat. t. 10. p 421. lO. — Duméril, Dict. des sc. nat. i. 2. p. 103. 4. — ScuoNH. Syn. Ins. t. 3. p. 88. 3. — Fischer, Entomogr. de la Russ. I. 1. p. 223. 7. — Zetterst. Faun. îapp. p. 289. 2. — /d.Ins. lapp. p. 166.. 3. — Steph. Illusîr. t. 5. p. 44. 3. — Id. Man. p. 331. 2597. — De Castel». Hist. nat. t. 2. p. 260. 4. — L. Redte»b. Faun. austr. p. 616. Plesianaspis thoracica, Ach. Costa, Fann, d. R. d, Napol. t. 1, [Mordellidies] p. 28.1. pl. 24. fig. 2 et 3. Var. A. T’été, base des antennes, palpes, prothorax et totalité des pieds, d'un roux testacé. Elytres brunes. Anaspis fuscescens, Stepb, Ulustr. I. 5. p, 43.4. — IJ. Man. p. 331. 2926. {suivant le tm)- 416 LONGJPEDES. Var. B. Elytre$ d’un brun fauve ou fauves ; tête et prothorax testacés : derniers articles des antennes et ventre^ noirs. Obs. Quand la matière noire a manqué en partie plus pu moins grande, les élytres passent au brun fauve ou même au fauve : la tête et le prothorax ont une teinte moins claire ; les antennes sont testa- cées sur un plus grand nombre d’articles; la poitrine est ordinaire- ment plus pâle que le ventre. Var. C. Entièrement fauve ou testacée, avec les derniers articles des antennes., parfois le bord postérieur des arceaux du ventre et les hanches postérieures, noirâtres. Obs. Ici, la matière noire a presque complètement fait défaut ; mais la tête et le prothorax sont devenus d’une teinte moins claire , soit testacée ou d’un fauve testacé, comme les élytres et tout le reste du corps. Long. 0,0028 à 0,0055 (I 1/4 à I 3/51 ) Larg. 0,0008 à 0,00!0 (2/5 1.) Corps suballongé ou allongé ; médiocrement convexe ; garni d’une pubescence courte, soyeuse, fine, couchée, de la couleur du fond sur les parties claires, brune sur les parties noires; coloré comme il sera dit. Tête entièrement d’un flave roussâtre, avec l’extrémité des mandi- bules, noire. Palpes d’un flave roussâtre. Antennes prolongées environ jusqu’aux deux cinquièmes des élytres (,/’) ou à peine au tiers ( ? ); gros- sissant graduellement vers l’extrémité, à partir du cinquième ou du sixième article : les trois ou quatre premiers plus grêles, à peu près de la même grosseur ; les premier et deuxième, crassiu seules, presque égaux ; le troisième et le quatrième les plus longs, presque égaux : le troisième, ordinairement à peine aussi grand que le qua- trième : le cinquième sensiblement moins long que ce dernier : les septième à dixième, plus faiblement élargis de la base à l’extrémité , plus longs qu’ils sont larges à celle-ci (^)ou sensiblement obeoniques, à peine aussi longs ou moins longs qu’ils sont larges à l’extrémité (î); le onzième ovalaire ; noires, avec les trois ou cinq premiers articles et plus ordinairement les quatre premiers, flaves ou d’un flave pâle. Prothorax en ligne courbe jusqu’à la moitié, subparallèle en- suite ; à peine bissubsinué à la base , avec la partie médiaire faiblement arquée en arrière ; parfois presque tronqué ; de moitié environ plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; pubescent ; d’un roux flave 417 ANA&piENS. — Anaspis. ou d’im rouge teslacé pâle. Ecusson en triangle subéqiiilaléral ; noir; piibescent. Elylres aussi larges en devant que le prolhorax â sa base ; trois fois et demie à quatre fois aussi longues ([ue lui ; à peine élargies dans la moitié de leur longueur, rétrécies en ligne courbe depuis les cinq sixièmes de leur longueur jusqu’à l’angle suturai; médiocrement convexes : noires; à pubescence brune. /îcplt offrant ses deux bords visibles jusque vers l’extrémité du troisième arceau ventral. ZlcssoMS rfu corps brièvement pubescent ; d’un roux flave sur l’antépec- tus, noir sur le reste. Mésosternum prolongé à peu près jusqu’à l’extré- mité des hanches intermédiaires. Postépistcrnums graduellement rétrécis en pointe obtuse. Pieds d’un roux flave ou livide, ou d’un flave roussâtre : cuisses postérieures nébuleuses , ou enfumées , ou noirâtres ; tibias et tarses des mêmes pieds et cuisses intermédiaires parfois plus légèrement nébuleuses. Cette espèce n’est pas rare dans les environs de Lyon, principale- ment sur les coteaux ou les montagnes qui entourent la ville. Elle paraît habiter aussi la plupart des parties de la France. Obs. Les variétés décolorées semblent se lier insensiblement aux espèces à élytres d’un flave testacé. ax. F.ljtrrs hlonJes, d'u i roin fiave ou d’uiiR teinle rapprochée, parfois avec quel- ques lâches iiéliuleiises ou noirâlres. n. Anleuues pre-qiie uniformémenl plus grosses sur leurs six derniers arlicles ries sixième à dixième mntiiliformes ou suh/ueuiliformes et noirs. 9. A. fl a. va. ; Linné. Allongée; pubescente ; d’un roux flave ou tes- tacé^ en dessus : yeux^ six derniers articles des antennes, pygidium, post- peclus et ventre, noirs : élytres oheures ou noirâtres ci l’extrémité. Antennes presque uniformément plus grosses sur leurs six derniers articles : les sixième à dixième moniliformes {çÿ^) ou submoniliformes{2). Ventre dépourvu de lanières. Cinquième arceau moins d’une fois plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; fendu sur la ligne médiane, ou rayé d’un sillon ordinairement un peu élargi depuis la moitié jusque près de l’extrémité : cet arceau débordé par le sixième. Trois premiers arlicles des tarses antérieurs dilatés et veloutés en dessous : le deuxième, le plus grand, près d’une fois plus long que le premier. 9 . Cinquième arceau ventral une fois au moins plus largue à la base qu il est long sur son milieu ; non rayé sur la ligne médiane ; Annales de la Société Lînnéenne. 27 4.18 LONGIPEDES. terminé en ogive ; sixième arceau ordinairement indistinct. Tarses antérieurs non dilatés, si ce n’est le troisième article : le premier, aussi grand que les trois suivants réunis. Mordeila flava, Lixn. Sysl. Naf. tO® étlil. (1753) t. t. p. 420. 5. — Id. 12' édit, t. f . p, G82. 6. — Id. Faun. suec. p, 229. 835. — Fach. S^st. Kiilom. p. 264. 12. — Id. Speo. iüs. t. 1 . p. 334. 1 4. — Id. Mant. iiis t, 1 . p. 219. 19. — Id Ent. Sysf, t. 1. 2. p. 1 13. 13. — Id. Syst. Elaulh. t. 2. p. 126. 28. — Muller, Fauu. friUr. p. 22. 219. — Id. Zuol. Dan. prodr. p 84. 918. — Goeze, Entom. Reytr- t. 1. p. 710. 6. — Id, Faun. Eur V. 8. p 848. 1. — 'Sciirask, Eiuim. p. 229. 432. — Id. Faun. boic. t. 1. p 573. 729 — Herbît, iti Fuessly’s, Arch. p. 149, — Omet.. C.ar. !,inn. Sys(. nat. I. 1. p. 2024. 6. — De Villers, C. Lisn. Eiiiomol. t. 1. p. 407. 6. — I\o)-si, Fann. eir. t. 1. p. 245. 604. — Id. éd. Helw. l. 1. p. 30!. G04. — Ol!V. Encycl. molh. t 7. p. 740. 19. — Panz. Faun. gerin. 13. l-i, — M. En!, gerna. p. 213. 1t. • — Ui Index, p. ISO. 8. — Gederii. Faun. ingr, prodr. p. 73. 223. — Mar-su. Enlorr;. brit l, 1. p. 493, 24. — Tigny, tlisl, nat. t, 3. p. 234. — GvLtENH. Ins. siine. I. 2. p 617, 14 — Saulb, Ins. fenn. p. 492. 17. Mordella ihoracica. Paye. Faun. suec. l. 2. p. 185. 2. — VIuller, Faun. fridr. p. 28. 219. — Muller, G Eisv. Naturs. 5. 1. p. 386. 6. — De A'illers, C. Linn. Entom. t, 1, p. 407. 6. Anaspis llwracica, var ? Latr. Hist. nat. l. 10. p. 421. Ana.ipis Jlava, Dumérw.. Dict. des sc. nat, t. 2. p. 103. 5. — Scao.xu. Syo. ins. l, 3. p. 80. 4 — Fischer, Entom. de la Russ. t. 1. p. 223. 8. — Zktterst. Faun lapp. p. 291. 6. — Id. Ins, lapp. p. 167. 7. — S'^epii. Illustr. t. 5. p. 43, 9. — Id. Man. p. 332. 2601. — E. Uedtenb. Faun. anstr. p. 616. Piesionaspis flava, Ach. Costa, Faun. d. Uegn. di Map. (Mordelliddes) t. 1. p. 29. 2. (en partie seulement) pl. 24. fig. 4. (ÿ). Long. 0,0036 à 0,0045 (1 2/3 à 2 i.) Larg. 0,001 1 à 0,00î4 (1/2 à 2/3 1.) Corps allongé ; très-médiocrement convexe; garni d’une pubescence soyeuse , fine , couchée et presque concoîore. Tête et palpes d’un roux flave ou d’un roux leslacé. Yeux noirs. Antennes prolongées environ jusqu’au sixième ou au cinquième des élytres ; presque uniformément moins grêles ou plus grosses à partir du sixième article ; les premier et deuxième, presque égaux, crassiuscules, d’un quart ou de moitié plus longs que larges ; le deuxième, égal environ aux deux tiers du suivant : le troisième, un peu plus grand que le quatrième : le cinquième, obconique, plus court ; les sixième à dixième, subglo- buleux ou moniliformes ((/O, ou élargis en ligne courbe de la base à l’extrémité et obtusément tronqués à celle dernière ( 2) ; le dernier. 419 ANASPiENs. — Anaspis. ovalaire (ç/i) ou oblong (î), près de moiüé (c/’) ou plus de luoiliè (J) plus long que le dixième ; llaves sur les quatre premiers articles, noires sur les autres. Pro//ior«x élargi en ligne faiblement arquée; bissubsinué à la base, avec la partie rnédiaire Iromjuée ; d’un tiers environ plus large à la base qu’il est long sur son milieu; d’un llave roussâtre, d’un roux llave ou d’un rouxtestacé; pubescent. Ecusson triangulaire ; llave roux ; pubescent. Elytres aussi larges en devant que le prothorax; quatre fois environ (2) ou au moins (,/’) aussi longues que lui ; à peine élargies vers la moitié de leur longueur, en ogive chacune à l’extrémité; très-médiocrement convexes; d’un roux flave ou d’un roux testacé, avec l’extrémité graduellement noi- râtre ou obscure : dernier arceau du dos de l’abdomen, noir ou noirâtre. Repli prolongé jusque vers l’extrémité du troisième arceau ventral. Dessous du corps d’un roux flave sur les anté et médipectus, noir ou d’un noir brun, sur le postpectus et sur le ventre. Mésoster- num prolongé presque jus(ju’à l’extrémité des hanches. Poslépister- nMms allongés ; terminés en pointe obtuse ou presque obliquement tronquée. Quatrième arceau ventral d’un développement uniforme ; d’un sixième environ plus court que le troisième. Pieds d’un flave roussâtre, avec les tarses postérieurs en partie nébuleux. Cette espèce paraît commune dans presque toutes les parties de la France. On la trouve, en mai, sur les aubépines , les om- belles, etc. Obs. Elle est facile à reconnaître à ses élytres obscures à l’extré- mité, à son pygidium noir, à ses antennes moniliforrnes ou submo- niliformes. Le ^ se distingue de ceux des espèces suivantes, par son ventre sans lanières. Entre tes A. flava et subtestacea vient se placer l’espèce suivante dont les antennes vont en grossissant graduellement. A. arciîca ; Zetterstedt. Allongée ; pubesccnte, d’un roux flave ou testacé, en dessus : yeux, six premiers articles des antennes, et ordinai- rement partie du rpiatrième, pygidium, postpectus et ventre, noirs ou d’un noir bnm. Elytres nébuleuses à partir du tiers, avec l’extrémité plus obscure. Antennes graduellement plus grosses ci partir du cincpiième article: les sixième à dixième élargis en ligne droite et plus longs que larges. Anaspis nretien, Zettep.st. Faun. l.ipp. p. 590. 5. — W. Insecla lapp. p, 166. 0. Mon/ella arcika, S iULR. Ins.fenn. p. -495. (6. Long. 0,0055 (l i/”2I.) 420 longipèdes. Patiiîe ; le nord de l’Europe. Obs. Elle s’éloigne de la précédente par la forme de ses antennes et par ses élylres ordinairement nébuleuses à partir du tiers ou des deux cinquièmes de leur longueur. Le ç/' se distingue facilement de celui de l’espèce précédente, par les caractères suivants : ç/’. Quatrième arceau ventral une fois environ plus court que le troisième, surtout près de la ligne médiane : les troisième, quatrième et cinquième, offrant sur cette ligne une échancrure égale au cin- quième ou au quart de la largeur de l’arceau : le troisième, muni, de chaque côté de cette échancrure, d’une lanière légèrement renflée à son extrémité, prolongée presque jusqu’à l’extrémité du cinquième arceau : le quatrième, offrant aussi de chaque côté de l’échancrure un appendice ovalaire , très-court, à peine plus long que le tiers du cinquième arceau : ce dernier, profondément concave et relevé sur les côtés en espèces de tranches ; hilobé à son extrémité. Trois premiers articles des tarses peu ou point dilatés ; le premier, de moitié environ plus grand que le deuxième. rrn. Antennes grossissant graduellement à partir du septième article ; noires seule- ment sur les (juatre ou cinq dernii'rs. 6. Po trine blonde. 10. A. sti1»Àestacea ; Stephens. Allongée ; pubescente ; blonde ou d’un flave testacé : yeux, quatre ou cinq derniers articles des antennes^ et souvent venpi'e en partie ou en totalité , noirs ou bruns. Antennes grossissant graduellement et médiocrement à partir du septième article : les troisième et quatrième.! les plus longs , presque égaux : les septième à neuvième., plus loîigs que larges. Deuxième arceau du ventre muni à son bord postérieur, pré* de la ligne médiane, de deux lanières ou appendices velus ou ciliés, ordinairement couchés sur les arceaux suivants et prolongés jusqu’à la moitié du cinquième arceau : le troisième, donnant naissance, à l’extrémité de sa ligne médiane, à une sorte de lame verticale, com- primée, graduellement plus développée dans le sens de sa hauteur, et munie d’une dent vers la moitié de sa longueur, divisée ensuite en deux lanières prolongées jusqu’à l’extrémité du cinquième arceau ; le quatrième, à peine aussi long sur les côtés que le troisième, gra- duellement un peu plus court, en se rapprochant de la ligne médiane, ANASPIEN3. — Anaspis. muni, vers celle-ci, de deux appendices presque glabres, déprimés, couchés, peu apparents, prolongés jusqu’à la moitié du cinquième arceau : celui-ci, longitudinalement fendu sur son milieu, bilobé à son extrémité. Sixième arceau peu ou point apparent. Irois pre- miers articles des tarses antérieurs dilatés, surtout le deuxième , veloutés en dessous ; le deuxième, une fois au moins pins long que le premier. J. Deuxième, troisième et quatrième arceaux du ventre sans appendices ; le quatrième, uniformément un peu plus court que le troisième : le cinquième, en ogive à son extrémité, non fendu longi- tudinalement. Trois premiers articles des tarses antérieurs non dilatés, si ce n’est un peu le troisième : le premier, de moitié au moins plus long que le deuxième. Etat normal. Blonde ou d’un flave testacé : yeux, quatre ou cinq derniers articles des antennes et ventre, noirs. Anaspis flava, var? Latr. Hisl. tial. t. 10. p. i-il. Anaspis lurida (Kireï) Steph. Illuslr. t. 5, p. 4i. 8. (suivant un exemplaire ^ com- muniqué par l’auteur). — Id, Man. p. 3o2. 2600. Obs. Les élytres ne sont pas franchement obscures vers l’extrémité, comme le dit l’auteur anglais ; si quelquefois elles le paraissent , cela est dû à la couleur noire des arceaux du dos de l’abdomen. Var. a. Ventre seulement en partie noir ou noirâtre. Obs. La base du premier arceau et l’extrémité du dernier sont ordinairement les plus promptes à perdre la couleur noire ; les inter- médiaires la retiennent généralement davantage ; parfois même ceux- ci sont seulement noirâtres. Plesianaspis /lava, .1. Costa, iIpI Reg. di Napol. (MordeltUées) p. 29. 2. et p» 30. (var. annlis) p'. 5. et 6. (g^). (suivant un exemplaire communiqué par l’auteur) , Var. p. Ventre entièrement blond ou d’un flave testacé. Obs. Les J sont les plus sujettes à présenter cette modifi- cation. MorJella lesiacea, Marsu. Entom. bril. t. 1. p. 493, 16. 422 LONGIl'ÈDES. AnrtspU bruntiea, Dej. Calai. (182!) p. 73. ~ Id. (1833) p. 220. — Id. (1837) p. 2U. (siiivaiii M. Chevrnla!). Anaspi^ subteslacea, Steph. fllnstr. î. f». p. -lo. 10 (suivant nu exemplaire communi- qiié par l’auteur). — Id. Mant, p. 332. 2602. MordcUa fnsea, Mausu. En!, bril, I. !. p. -493. 17. Anaspis fnsea, SiLViitss, ülnslr. t. 5. p. 43 il. — /d. Man. p. 332. 3603. (.suivant mi exemplaire J communiqué par l’auteur). Ptesimiaspis flava, K, Losik, l.c, p. 30. (var ttnicolor). r.ong. 0,0023 à 0,0033 (1 à i 1/2 1.) !.nrg. 0,001! à 0,0013 (1/2 à 2'5 I.) Corps allongé; médiocrement convexe; garni d’une pubescence fine, soyeuse et couchée, concolore. Tête et palpes d’un llave roussàtre. Antennes prolongées jusqu’aux deux cinquièmes ou un peu moins des élytres ; grossissant graduellement à partir du septième article ; les premier et deuxième, crassiuscules : le deuxième, un peu moins court que le premier, égal à la moitié (,/’) ou au moins aux trois cinquièmes ( ÿ) du suivant : les troisième et quatrième, les plus longs, à peu près égaux ; les cinquième et sixième, presque égaux, filiformes, de moitié (?) ou une fois (r/’) plus longs qu’ils sont larges ; les septième à . dixième, grossissant médiocrement et en ligne droite de la base à i’exirémité, tronqués à cette dernière : les septième à neu- vième, au moins plus longs qu’ils sont larges à l’extrémité ?) ; le dernier,"ovalaire, de moitié environ plus long que le dixième ; flaves, graduellement brunes ou noirâtres, à partir du septième ou parfois du sixième article. Pro//iom,r élargi en ligne courbe jusqu’à plus de la moitié et plus faiblement ensuite; bissiibsiniié à la base, avec la partie médiaire de celle-ci obtusément tronquée ou obtusèment arquée en aiTÎère ; de moitié environ plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; d’un fiave roussàtre ou d’un flave testacé ; pubescent. Ecusson de même couleur; petit; en triangle obtus. Elytres aussi larges en devant que le protborax ; quatre fois aussi longues que lui ; faiblement élargies dans leur milieu , en ogive cbacLine à i'extrémilc ; médiocrement convexes ; pubescentes ; d’un ilave roussàtre ou d’un fiave testacé. Pygidium testacé ou d’un testacé brunâtre ; arceaux précédenis du dos de l’abdomen, ordinairement obscurs. Repli prolongé environ jusqu’à i’exticmiié du troisième arceau ventral. Dessous du corps pubescent; d’un fiave testacé ou d'uii llave roussàtre sur les parties pectorales. Ventre coloré comme il a été dit. Rlésostcrninn ordinairement prolongé jusqu’à rextrémilc des hanches. Postépisternuins allongés, terminés en 425 ANASPIENS. AnUSpis. pointe obtuse, à peine plus larges vers leur extrémité que le repli dans sa partie voisine de celle-ci. Pieds d’un ilave roussâtre ou d’un llave testacé. Cette espèce paraît habiter la plupart des provinces de la France. Elle est médiocrement commune dans les environs de Lyon. Obs. L’A. suhtestacea est vraisemblablement celle dont Latreille a voulu parler, quand il a dit (*), à la suite de la description de VA. (lava : « On trouve en France une espèce voisine de cette variété, si «< toutefois ce n’est pas la même. Elle est d’un jaune pâle, avec la « tête un peu fauve et les yeux noirs, l’extrémité des antennes n obscure; l’extrémité des élytres n’est pas noirâtre ; l’abdomen l’est « dans quelques individus. » Une de ces variétés a été décrite brièvement par Marsham sous le nom de testacea., déjà antérieurement donné. Une autre a été indi- quée par Kirby, et décrite d’une manière peu reconnaissable par Stephens, qui trop souvent a eu le tort d’embrouiller la science, en se basant sur des modilications fugitives ou presque insaisissables des nuances du corps , pour donner comme espèces de simples variétés. L’A. subtestacea se distingue de l’-d. (lava par sa couleur plus blonde ou moins rousse, par son pygidium testacé; par ses antennes grosis- sant assez faiblement et graduellement à partir du septième article, noires seulement sur les quatre ou cinq derniers ; elle s’éloigne de VA. maculata., par ses élytres sans taches; de toutes les deux, par ses parties pectorales blondes ou d’un flave testacé. Le ^ offre des caractères particuliers, qu’on ne retrouve chez aucune autre espèce de ce genre. 60. Poitrine noire, au moins sur le postpecliis. 11. A. macnlata ; (Geoffroy) Fourcroy. Allongée; pubescente ; flave : yeux., trois ou quatre derniers articles des antennes, médi et pospectus et ventre, noirs ou d’un brun noir. Elytres ordinairement ornées de trois taches nébuleuses ou obscures : la première, basilaire, ob triangulaire, commune : la deuxième, la plus apparente, en forme de bande transverse raccourcie vers les deux cinquièmes internes : la troisième, suturale, suba- picale. Antennes grossissant à partir du septième article : les neuvième et dixième submoniliformes. (') Hisl. nal. l. 10. j). 421, 424 LONGIPÈDES. Quatrième arceau ventral à peu près uniformément développé, d’un tiers environ plus court que le troisième : celui-ci, donnant naissance, près de sa ligne médiane, à deux appendices, ou sortes de lanières ciliées ou velues, habituellement couchées sur les arceaux suivants et prolongées jusqu’à l’extrémité du cinquième : celui-ci, creusé sur la moitié basilaire de sa ligne médiane, d’une petite fossette; déprimé et faiblement échancré à son extrémité. Sixième arceau peu ou point apparent. Trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés et veloutés en dessous; le premier, à peine plus grand que la moitié du deuxième. 2 . Quatrième arceau ventral d’un quart ou presque d’un tiers plus court que le troisième : celui-ci, sans appendices : le cinquième, sans fossettes. Tarses antérieurs non dilatés, si ce n’est un peu le troi- sième article : les premier et deuxième, presque égaux. Etat normal des elvtres. Elytres d’un flave testacé plus ou moins pâle, ou plus ou moins roussâlre ; ornées de trois taches nébuleuses ou obscures : là première, oblriangulaire, couvrant la base, presque d’une épaule à l’autre , anguleusement prolongée jusqu’au sixième environ de la suture ; la deuxième, ordinairement la plus apparente, vers les deux cinquièmes de la longueur des étuis, en forme de bande transverse, raccourcie à ses deux extrémités, surtout à l’interne : la troisième, généralement nébuleuse ou moins apparente, commune aux deux élytres, elliptique, couvrant la suture depuis les trois cin-t quièmes ou les deux tiers, jusque près de l’extrémité. L’Anaspe fauve, Geoffroy, ÎSis!, abr. t. 1. p. 3i7. 4i. Anaspis macidala, ^ovca. Ento:n. jnris t. I.p. 142. 4. — I.atr, lllst, nal. l. 10. p, 420. 6 Monletla metanopa, Forster, Nov. Spec. lus. ceiitur. p. 64. 64. — Goeze, Eotoni. lïeytr. t. 1. p. 710. 2. — G.uel. C. Lixn. Syst. Nat. t. I. p. 2024. 24. — Oliv. Encycl. inéth. l 7. p. 740. 24, Mordetla obscura, Marsh, Eiiîom. brit, t. !. p. 492- 14. — Gyi.lemh. Ins. suec. l. 2. p. 618. 15 ot t. 4 p. 52-2. 15. Annspis obscura, Scimnu. Syn. lus. t. 3. p. 89. 6. — !.. Keotéxd. Faun. austr, p. 616. Annspis melanopa, Smca. îUustr, t. 5. p. 46. 6. (suivant le type) — IJ. Man. p. 331. 2398. \ar. A. Tache basilaire des élytres, ou la suturale subapicale, peu ou point apparente. 436 ANA8P1ËNS. — Anaspis, Cl, Tache basilaire indistiiicle. Mordella bipiinclaia, var. Bomelli, Specim. Faun. subalp. iii Meinor. d. Soc. di Âgricoll. di Tor. t. 9. (1812) p. 175. i9. pl. 3. bg. 19, Tache suturale siibnpicale indistincte. Var. B. Taches basilaire et suturale subapicale des élytres^peu ou point apparentes : celle du milieu, seule distincte. iîordella bimacttlaia, Rossi, Faun. étrusc. t. I. p. 215, 603? — Jd, édit. Helw. l. 1. p. 301. 605 ? iîordella bipunclata^ Bomelli, Specim, Faun. subalp in Memor. d. Soc. di Agricoll. d. Tor. t. 9. (1812) p. 173. 19. pl. 3. fig. 19. var. JiorJel/a nigricollis, .Marsh. Entoni. brit. I. 1. p. 492. 13. (^). Var. C. Toutes les taches des élytres indistinctes, iiordella paHida, MABsij.Enlom. brit. t. 1, p. 492, 15. Ànaspis pallida, Steph. Illusir. t. 5, p. 44. 7. (suivant le type). — Id. Man. p. 331. 2399. Long. 0,0028 à 0,0033 (1 1/4 à 1 1/2 1.) Larg 0,0009 à 0,001 1 (2/3 à 1/2 1.) Corps allongé ; médiocrement convexe ; garni d’une pubescence fine, soyeuse et couchée, concolore. Tête et palpes d’un flave pâle. Yeux noirs. Antennes prolongées environ jusqu’au quart au tiers ou un peu plus (Ç) des élytres ; grossissant à partir du septième article ; les premier et deuxième, crassiuscules : le deuxième, ordi- nairement moins court que le premier, égal environ aux deux tiers du suivant : les troisième et quatrième , presque égaux , les plus longs : le troisième, souvent à peine aussi long ou à peine plus long (2) que le quatrième; les cinquième et sixième, plus courts; le septième, obeonique, un peu plus long ((/’) ou à peine aussi long (9) qu’il est large à son extrémité ; les neuvième et dixième, submoniliformes, surtout chez le élargis en ligne courbe de la base à l’extrémité, tronqués ( ? ) ou un peu arqués (c/’) à cette dernière ; le dernier, ovoïde, faiblement (,/') ou de moitié (?) plus long que le dixième; flaves ou d’un flave pâle sur les six premiers articles et (‘) L’exemplaire d’après lequel a été faite la Jesoriplioii de Marsham était proba- blement accidentellement obscurcie; mais suivant .M. Spoisce, cet insecte est réelle- ment une variété do Và. maculata. 426 LOSGIpèoES ordinairement sur la base du septième, d’un brun noir ou d’un noir brun sur le reste Prothorax élargi en ligne un peu arquée ; bissub- sinué à la base, avec la partie médiaire un peu arquée en arrière ; paraissant très-légèrement rebordé à la base ; de deux tiers environ plus large à cette dernière qu’il est long sur son milieu ; d’un flave roussâtre ou d’un flave testacé ; pubescent. Ecusson petit; triangulaire; d’un flave testacé ; pubescent. Elytres aussi larges en devant que le prothorax; quatre fois au moins aussi longues que lui; faiblement élargies dans leur milieu, en ogive chacune à l’extrémité; médiocre- ment convexes ; pubescentes ; colorées comme il a été dit. Repli^ la- téral; aussi large que le postépislernum , vers l’extrémité de celui-ci; prolongé à peu près jusqu’au troisième arceau ventral. Dessous du corps pubescent; d’un flave pâle sur l’antépectus , noir ou d’un brun noir sur le reste, avec le raédipectus moins obscur. Mésosternum prolongé à peu près Jusqu’à l’extrémité des hanches. Posiépisternums allongés, terminés en pointe obtuse. Dernier arceau ventral plus d’une fois ou près de deux fois aussi large à la base qu’il est long sur la ligne médiane. Pieds flaves ou d’un flave pâle. Celte espèce paraît commune dans les diverses parties de la France. Obs. Elle est facile à distinguer, même dans les variétés à élytres, uniformément blondes, de i’J. testacea , par son postpeetus noir; de VA. flava , par son pygidium blond et par les caractères fournis par les antennes. Les premiers états de cel insecte ont été décrits par M. Perris (*), avec ce soin consciencieux et ce talent remarquable d’observation , qui caractérise toutes les productions de ce savant entomologiste. La description de la larve a été reproduite par Erichson, dans les Archives pourl’hist. nat. 1849 t. 2, p. 107. Berichtp. 83. Genre Süaria., Silarîe. Caractères. Hanches postérieures arquées en arrière à leur bord pos- térieur; plus longues que le premier arceau ventral, du moins dans le point intermédiaire entre la ligne médiane de cet arceau et son bord latéral. Tïàfa visiblement plus court que les deux premiers articles des tarses postérieurs réunis. Quatrième article des tarses an- (*) Anna!, de la Soc. EalomoU de Fr. 2® série î. 5. 1847 p. 29 â 32. fl. i. n" il fig. 1 . larve 3 à 5 détails. ANASriENS. ■ — Silaria. 427 térieurs peu apparent, comme enchâssé dans le troisième qui est bilobé. Yeux très-sensiblement échancrés. Repli des élytres graduelle- ment et assez fortement rétréci, réduit à une tranche à partir du bord postérieur des hanches de derrière. a. Deuxième article îles aiilenucs égal environ aux deux tiers du troisième. Elyfrc» noires, sans taches. 1. S. 1>i*ïiiinîpciS ; (Rey) Suballongée; pubescenle ; noire : labre ordinairement d’un brun roux ou d’un {lave roux. Cinq premiers articles des antennes et palpes d'un {lave livide : pieds d’un brun noir, avec les tibias et tarses antérieurs moins obscurs. Antennes grêles, grossissant fai- blement à partir du cinquième ou du sixième article : le deuxième égal aux deux tiers du troisième, ordinairement aussi grand que le quatrième : les sixième à dixième, faiblement élargis en ligne droite de la base « l’extré- mité ; les sixième à dixième au moins un peu plus longs que larges. Elytres au moins îine fois et quart aussi longues que larges réunis. Quatrième arceau ventral uniformément développé, à peu près aussi long que le troisième ; le cinquième sensiblement caréné sur la ligne médiane -, le cinquième, bilobé à l’extrémité, entaillé au moins jusqu’au tiers de sa longueur. Premier et deuxième articles des tarses antérieurs peu ou point dilatés sur leur tranche dorsale : le premier médiocrement dilaté sur son côté interne : le troisième dilaté. Ç. Quatrième arceau ventral comme chez le ç/’: les quatrième et cinquième sans carène : le cinquième en ogive et non bilobé à son extrémité. Trois premiers articles des tarses antérieurs non dilatés, si ce n’est un peu le troisième. Etat normal. Les troisième à cinquième aiiicles des antennes ordi- nairement flaves chez le c/’, sont ordinairement nébuleux ou obscurs chez la î . Les pieds varient du brun noir au brun , et même quel- quefois avec tendance à passer au brun testacé; les tibias et les tarses antérieurs sont généralement plus pâles et varient entre le brun testacé jet le testacé brunâtre. Long. 0,0027 à 0,0029 (1 1/4 à t 1/5 1.) Larg. 0,C009 (2/.51.) «- Corps suballohgé ; très-médiocrement convexe ; noir -, garni d’une pubescence brune, courte, fine, couchée, soyeuse. Tête noire: labre d’un roux testacé , ou parfois d'un brun roussâtre. Palpes d’un flave 428 LOnGlPàoES. roussâtre; à troisième article à peine plus grand que le troisième ar- ticle des antennes ; à dernier article plus long que les deuxième et troisième réunis , une fois et quart environ plus long qu’il est large dans son diamètre transversal le plus grand ; obtus à son extrémité. prolongées environ jusqu’au cinquième des éiytres; grêles, grossissant faiblement et graduellement à partir du sixième article : les deuxième et troisième, crassiuscules : le deuxième un peu moins court que le premier, aussi grand environ que les deux tiers du troi- sième , ordinairement aussi grand que le quatrième : les sixième à dixième faiblement élargis en ligne droite de la base à l’extrémité , à peine arqués ou obtusément tronqués à cette dernière: les sixième à huitième un peu plus longs que larges : les neuvième et dixième un peu moins longs que larges : le onzième article ovalaire, de moitié en- viron plus long que le dixième; noires, avec les cinq premiers articles flaves ou d’un flave pâle. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu’à la moitié environ, subparallèle ou à peine rétréci en ligne peu courbe postérieurement; bissubsinué à la base, avec la partie médiaire tron- quée ou obtuse ; d’un tiers ou de moitié plus long qu’il est large sur son milieu ; noir ; pubescent. Ecusson en triangle obtus , plus large que long; noir; pubescent. Eiytres aussi larges en devant que le pror thorax ; trois fois à trois fois et quart environ aussi longues que ce dernier sur son milieu ; subparallèles, rétrécies en ligne courbe depuis les deux tiers ((/*) ou les trois quarts ( 9 ) jusqu’à l’angle suturai ; très- médiocrement convexes ; noires; pubescentes. Dessous du corps noir \ pubescent. Mésosternum prolongé jusqu’à l’extrémité des hanches. Postépisternums obliquement tronqués à l’extrémité ; une fois plus larges que le repli des éiytres au niveau du bord postérieur du post- pectus ; de moitié ou des trois cinquièmes aussi larges dans ce point que leur bord antérieur. Pieds d’un brun noir ou d’un noir brun : tibias et tarses antérieurs moins obscurs : premier article des tarses antérieurs à peu près aussi long que les trois suivants réunis. Cette espèce se trouve dans les environs de Lyon. Obs. Quelques autres individus trouvés par M. Rey dans les en- virons de La Seyne , près Toulon , s’en éloignent par le labre brun; par le dernier article des palpes nébuleux, proportionnellement plus allongé et offrant son angle postéro-interne très-ouvert et rapproché de la moitié de la longueur totale de l’article , au lieu d’être voisin de la base ; par les antennes paraissant commencer à grossir à partir du cinquième article ; par les neuvième et dixième articles un peu moins longs qu’ils sont larges, au lieu d’être aussi longs que larges. 429 ANA5PIENS. — Silaria. Le ^ offre une légère carène sur le quatrième arceau ventral aussi bien que sur le cinquiènae ; ses trois premiers articles des tarses sont moins grêles ou un peu dilatés. De tels individus sembleraient devoir constituer une espèce particulière (S. fuscipes Rev); mais ces différences légères ne sont peut-être que des variations d’une même espèce. 2. S. latîoscala ; (Rey) Oblongue; pubescente ; noire; labre, souvent épistome et meme partie du front, palpes et trois à cinq premiers articles des antennes, d’un (lave roux. Pieds antérieurs ordinairement flaves (cj^ ou brunâtres (2) : les postérieurs bruns ou d’un noir brun. Deuxième article des antennes égal aux deux tiers du troisième, aussi grand que le quatrième : les sixième à dixième élargis en ligne droite,tronqués à l'extré- mité : les sixième à huitième au moins aussi longs que larges. Elytres une fois à peine plus longues qu’elles sont larges, réunies. Postépisternums aussi larges en arrière que les trois cinquièmes de leur base. Quatrième arceau ventral uniformément développé; aussi long que le troisième : le cinquième , légèrement caréné sur sa ligne médiane, bilobé à l’extrémité, débordé parle sixième. Trois pre- miers articles des tarses antérieurs dilatés, surtout les premier et troisième. 2 . Quatrième arceau ventral comme chez le ^ : le cinquième, non caréné ; en ogive obtuse à l’extrémité. Trois premiers articles des tarses antérieurs non dilatés, si ce n’est un peu le troisième. Etat normal. Corps noir, avec le labre et l’épistome d’un flave roussâtre (. 241 ? Ànaipis nigra, (Hegeri.e) (Dejean), Calai. (1837) p. 241 ? Ànaspis depressa, (SciinrpEL) (Dej.) Cala!. (1837) p. 241 ? 4S2 longipèdes. Etat normal. Tête noire , avec le labre et l’épistome d’un flave roussâtre. Palpes maxillaires de même couleur, parfois avec la moitié postérieure du dernier article, nébuleuse. Prothorax noir, avec le repli inférieur d’un fauve roussâtre ou d’un roux testacé. Elytres noires. Pieds antérieurs et intermédiaires d’un flave roussâtre ou d’un roux livide : les postérieurs d’un flave testacé nébuleux. En considérant cet état comme normal, l’espèce subit de nombreuses modifications. Quand la matière noire a été moins abondante, la couleur d’un flave roux du labre et de l’épistome s’étend en teinte graduellement affaiblie sur une partie du front. Le prothorax, noir sur la majeure partie de sa surface, passe au brun roussâtre, au roux brunâtre ou au roux testacé vers ses parties antérieures ou antéro-latérales ; chez d’autres indivi- dus, la couleur rouge testacé ou d’un roux testacé envahit graduelle- ment une partie de sa surface ; chez quelques autres, il se montre d’un rouge de brique, avec sa partie antéro-sculellaire obscure ou noirâtre sur un espace variable ; enfin chez d’autres la matière noire a complètement disparu, et il est alors presque uniformément d'un rouge de brique ou d’un rouge de brique blanchâtre. Les élytres restent noires ; mais les pieds postérieurs s’éclaircissent souvent plu» ou moins. Quand le défaut de matière colorante a été poussé plus loin, et qu’elle s’est mêlée ou infiltrée dans les parties claires, il en résulte une coloration anormale. Le prothorax passe au rouge roux brunâtre en même temps que les élytres prennent une couleur moins sombre; quelquefois les élytres et le prothorax sont d’un brun fauve ou d’un fauve brun, plus clair, plus fauve ou plus testacé sur les côtés du prothorax et souvent aussi sur diverses parties des élytres, surtout à l’angle huméral. Quand, au contraire, la matière noire s’est développée avec trop d’abondance, elle envahit des parties qui ne lui étaient pas destinées. L’épistome et même le labre se montrent obscurs, bruns, ou d’un brun noir. Les articles basilaires des antennes deviennent nébuleux, les quatrième et cinquième, quelquefois obscurs. Le prothorax et les élytres sont complètement noirs. Les pieds antérieurs, chez les uns, sont encore d’un flave testacé nébuleux, tandis que les intermédiaires et surtout les postérieurs s’assombrissent, et l’on trouve enfin des individus chez lesquels les pieds sont complètement noirs. On peut réduire pour le prothorax et les élytres ces diverses modifi- cations aux variétés suivantes. ANASîMENs'. — SUaritt. 438 Yar. A. Prolhorax et ély très noirs. Var. B. Prothorax noir, avec une partie de .ses bords antérieur et latéraux, d'un rouge brunâtre, d’un rouge ou d'un roux testacé.Elytres noires. Yar. C. Prothora.v en majeure partie d'un ronge de brique ou d’une teinte rapprochée, avec la partie anté-scutellaire noire, noirâtre ou obscure, Yar. D. Prothora.v entièrement d’un rouge testacé, ou d’un rouge testacé pâle ou blanchâtre. Elytres noires. Anaspu coltaris, DfJ. Calai. (1SÔ7) p. 242. (iiiiivant M. I\pichp'. Yar. E Prothorax d’un rouge brunâtre, au moins en partie. Elytres brunes ou d’un brun tirant sur le testacé, avec des espaces ou des taches plus pâles, souvent avec une tache humérale et même quelques autres. Obs. Outre les variations de couleurs ou de teintes, celle espèce en offre quelques autres dans les proportions des deuxième à quatrième articles des antennes. Le plus souvent les troisième et quatrième sont presque égaux et d’un tiers environ plus grands chacun que le deuxième; d’autres fois le troisième est plus grand que le quatrième. I.Oüg. 0,0026 à 0,nC28 (! 1/3 à 1 ‘.j'i I.) Larg. 0,0009 (7/3 I.) Corps oblong; très-médiocrement convexe; coloré comme il sera dit ; garni d’une pubescence soyeuse, fine et couchée, qui donne une teinte brune aux parties noires. Tête noire, avec le labre, l’épislome, souvent la pai’tie antérieure du front, la bouche et les palpes, d’un lîave roux. Antennes à peine prolongées jusqu’au septième des élylres ; grossissant graduellement à partir du cinquième ou plutôt du sixième article : les premier et deuxième presque égaux , crassiuscules ; le troisième souvent faiblement plus long que le quatrième, d’un tiers ou de moitié au moins plus long que le deuxième : le cinquième plus court que le quatrième : les septième à dixième , élargis en ligne courbe dans leur moitié basilaire, subparallèles ou à peine élargis en ligne droite dans la seconde, tronqués à l’extrémité, paraissant, par suite de leur rétrécis- sement basilaire, assez détachés les uns des autres : les septième à Jnnales de la Société Linnéenne. 28 4S4 LO\GIPÈDES. neuvième plus grands (^) ou à peine aussi grands ( 9 ) qu’ils sont larges à l’extrémité ; le onzième, de moitié au moias(?) ou de deux tiers au moins plus long que le dixième ; noires, avec les cinq articles ba- silaires d’un llave roussâtre. Proihorax élargi en ligne courbe jusqu’à la moitié, subparallèle ou à peine élargi ensuite ; bissubsinué à la base; avec la partie inédiaire obtuse ou tronquée ; de deux tiers environ plus large qu’il est long sur son milieu; pubescent, coloré comme i! a été dit. Ecusson en trianglè.plus large que long, obtus ou émoussé à sa partie postérieure ; noir; pubescent. Elyires aussi larges en devant que le protborax; trois fois à trois fois et demie aussi longues que celui-ci sur son milieu; graduellement un peu élargies jusqu’aux trois cinquièmes ou un peu plus, rétrécies ensuite en ligne courbe jusqu’à l’angle siituial ; médiocrement convexes; pubescentes; ordinaire- ment noires. Dessous du corps brièvement pubescent ; généralement noir, avec les côtés de l’antépectus ordinairement d’un fauve roussâtre. Mésosternum prolongé jusqu’à l’extrémité des lianches. Postépiste7'nums obliquement tronqués à leur extrémité, aussi larges au niveau du bord postérieur du postpeclus que les deux tiers de leur base. Pieds or- dinairement d’un llave testacé ou d’un roux teslacé livide, avec les postérieurs plus ou moins nébuleux. Premier article des tarses anté- rieurs à peu près aussi long que les trois suivants réunis. Celte espèce paraît habiter la plupart des parties de la France. Obs. Elle se distingue de toutes les autres par les troisième et qua- trième articles des antennes ordinairement moins inégaux : le troi- sième d’un tiers ou de moitié plus grand que le deuxième. Elle s’é- loigne de la S. latiuscula par ses élytres proportionnellement moins larges, etc. Le j/’ se reconnaît entre tous ceux des espèces précédentes par son quatrième arceau ventral graduellement plus court vers la ligne médiane; par le cinquième non caréné. A cette division se rattache l’espèce suivante. CîïeTB'olati. Ohlo7igue ; pubescente\ flave ou d’un flave teslacé^ en dessus, avec le sommet de la télé noirâtre. Six premiers articles des antennes, palpes et quatre pieds antérieurs, flaves : derniers articles des antennes, nébuleux ou noirâtres : pieds postérieurs d’un brun flavescent. Dessous du corps noir, avec l’antépectus, flave. Long. 0,00i2 tl i.) Larg 0,000‘J (2/3 !.) ANASPIEIVS. Silaria . 435 Corps oblong ; faiblement convexe ; à pubescence assez serrée, conco- lore avec le fond. Tcte d’un Hâve roussàlre , avec le soniniel gra- duellement obscur ou noirâtre. Palpes d’un Hâve roiussâlre. Anknnes prolongées au moins jusqu’au quart des élylrcs; grossissant gra- duellement un peu à partir du sixième ou du septième article : le troisième, de moitié plus long que le premier, égal au suivant : celui-ci une fois plus long que large, de la grosseur à peu près du deuxième : les sixième à dixième, faiblement plus longs que larges; d’un Hâve testacé sur les six premiers articles, nébuleuses ou noirâtres sur les suivants. Yeux noirs ; très-faiblement échancrés. Prothorax élargi en ligne un peu arquée sur les cotés ; bissinué à la base, avec la moitié mediaire de celle-ci faiblement arquée en arrière; de moitié au moins plus large que long ; d’un Hâve l’ougeàtre ou d’un Hâve testacé; pu- bescent. Ecusson en triangle plus large que long ; noirâtre. Elyfres aussi larges en devant que le prothorax ; trois fois et demie environ aussi longues que lui; à peine élargies dans leur milieu, en ogive à côtés inégaux chacune à l’extrémité ; peu convexes ; d’un Hâve testacé; pubescentes. Pygidium obscur ou noirâtre. Repli Hâve testacé. Dessous du corps noir, ou noir brun, avec rantépeclus d’un Havs testacé ; garni d’un duvet très-court, peu serré, fin, presque concolore ou d’un fauve livide. Postépisternums rélréch d’avant en arrière, obtusément tronqués à l’extrémité. Pieds antérieurs et intermédiaires d’un Hâve testacé: les postérieurs, d’un brun Havescent. Premier article des tarses posté- rieurs presque égal au tibia ; d’un tiers plus long que l’article suivant. Patpue ; l’Espagne. Obs. L’insecte était collé ; je n’ai pu examiner les derniers arceaux du ventre ; mais la couleur du dessus du corps fait suffisamment re- connaître la S. Chcvrolati parmi les autres espèces peu nombreuses de cette petite coupe, si distincte parla forme du repli des élytres. Je l’ai dédiée à M. Chevrolat. Puisse ce faible souvenir lui redire ma reconnaissance, pour la bienveillance avec laquelle il a toujours mis à ma disposition les richesses de sa collection. v.'t. D'>tixième article fies antennes à peine moins long on souvent au moins aussi long que le Iroisiéme. Elytres or iinair''ineiit marquées de taches (lavescenles. 4. S. fiiiadi’Spiisâiilata. ; Mulleh. Oblongue ; pubescente ; noire ou d’un brun noir : épistome, labre^ palpes, cinq premiers articles des antennes et quatre pieds antérieurs, d’un roux (lave ou d’un (lave testacé. Prothorax ordinairement passant au roux (lave sur ses parties- -antéro- longipèdes. 4.3G latérales. Elytres ornées ordinairement chacune de deux taches flaves : la première couvrant le bord latéral presque deptiis la basejusque vers les deux cinquièmes., non étendue jusqu ci la suture, écointée à sa partie antéro- interne : la deuxième, subiransversale des quatre aux cinq cinquièmes de leur longueur : ces taches parfois plus petites ou peu apparentes. Troisième article des antennes à peine plus long que le deuxième : les quatrième et cinquième plus courts que le troisième : les sixième à dixième, serrés, plus larges que longs. Quatrième arceau ventral d’un développement uniforme ; presque égal au troisième : le cinquième légèrement déprimé vers l’extrémité de sa ligne médiaire , obtusément tronqué ou à peine échancré à l’extrémité. Tarses antérieurs non dilatés, si ce n’est un peu le troi- sième article. J. Quatrième arceau ventral comme chez le Le cinquième , en ogive à son extrémité. Tarses antérieurs non dilatés. jlnuipis qinidvipunt'ilaia. Pu. W. J. Muller, Nciie Insekleii, in Orrjiar's lîagaz. d’Fnt. t. !t. (>S“il) J). i\-i. 15. Etat normal. Têle noire ou d’un noir brun , avec le labre et l’épi- slome d’un flave roussàtre ou d’un roux testacé. Prothorax brun ou brun noir , passant au fauve, au fauve testacé ou même au testacé roussàtre vers les parties antérieures des côtés; à pubescence d’un fauve testacé. Elytres brunes ou d’un brun noir; ornées chacune de deux taches flaves, d’un flave roussàtre , ou d’un roux livide; l’anté- rieure, couvrant le bord externe presque depuis la base jusque vers les deux cinquièmes de sa longueur, à bord postérieur en ligne trans- versale droite ou un peu plus prolongée en arrière à son angle postéro- interne, étendue jusqu’au cinquième interne de la largeur des étuis, parallèle à la suture depuis son angle postéro-interne jusqu’au quart de la longueur des étuis, obliquement coupée de ce point à son angle antéro-externe : la deuxième , subtransversale , presque liée au bord externe, un peu moins rapprochée de la suture, couvrant à son côté externedepuis un peu après les trois cinquièmes jusque un peu après les quatre cinquièmes de la longueur des élytres, un peu moins développée lonsritudinalement à son côté interne. Pfcds antérieurs et intermédiaires d’un flave fauve ou d’un flave testacé; les postérieurs bruns ou brun noir, avec les trochanters et un peu la base des cuisses d’un flave testacé. Obî. Quand la matière noire a été moins abondante, diverses parties ANAspiENS. — Silaria. 487 deviennent plus claires. La couleur d’uu flave leslacé s’étend sur la partie anlérieuie du front, les parties antérieures et latéro-antéiieures du prolhorax passent plus franchement au flave rou.\, au roux lestacé et parfois au rouge roux testacé. Quelquefois le prolhorax est d’un flave orangé ou roussâtre avec une bordure basilaire noire ; les taches des élylres ont acquis parfois un peu d’extension ; la couleur foncière des étuis passe rarement au brun fauve ; les pieds postérieurs se mon- trent moins obscurs ou rarement d’un brun leslacé. Quand au contraire la malièie noire s’esl développée en excès, les articles basilaires des antennes deviennent nébuleux ; la lêle , chez quelques individus, se montre enlièremeul noire, même sur l’épistome et sur le labre ; le prolhorax acquiert uniformémenl la même couleur; les taches des élytres se rappetissent : l’antérieure s’étend parfois à peine jusqu’au tiers interne : la postérieure se réduit quelquefois à une sorte de gros point irrégulier; ces taches deviennent nébuleuses ou faiblement apparentes ; elles finissent même par disparaître, et les élytres semblent à la vue uniformément noires ; mais en les soulevant et les regardant au jour , on voit encore les traces plus ou moins dis- tinctes des deux taches ou du moins de l'antérieure. Le repli est alors tantôt uniformément noir, tantôt en partie leslacé. Les pieds intermé- diaires passent souvent au brun, en même temps que les postérieurs se foncent davantage ; d’autres fois les quatre pieds antérieurs ont une teinte d’un roux flave plus prononcée, comme si la matière noire s’était concentrée sur les diverses autres parties, pour leur laisser une coloration plus vive. Le duvet subit aussi des modifications dans sa couleur ; ordinairement d’un fauve testacé sur les parties claires , il devient plus obscur quand ces parties se rembrunissent. On peut réduire les diverses modifications que présentent le pro- thorax et les élytres, aux variétés suivantes. Var. A. Prothorax et élytres noirs ou d'un noir brun : celles-ci ornées chacune de deux taches d’un flave testacé. Var. B. Prothorax en partie ou presque en totalité d’un roux testacé ou d'une teinte rapprochée. Elytres comme chez la précédente. Ana$pi$ rfuudrimacu'.ala, Schonher Syn, iiis. I. 3. appuiul. p, 37 57. (docrilo par Cylleobal). Var. C. Prothorax noir. Taches des élytres plus ou moins petites, ■43S > LONGlPÈûES, Var. D. Prothorax noir. Elytres ne paraissant offrir plus qu’une tache {ordinairement l’antérieure')., et souvent restreinte. MjrdeUa bipitslulata, îîOMEr.r.!, Specim. Faun. suhnlp, iit Mctiior. del!a Soc. di AgricoU. di Toriii. t. 9, (Î8«2) p. 172. ÎS. |.l. fig, 18? Var. E. Prothorax et élytrcs., noirs : taches de celles-ci peu ou point apparentes. Long. 0,0023 à 0,ü02G (i à î ! .o !.) Larg. 0,0009 (2/.3 I.) Corps oblong ; arqué ; faiblement ou très-médiocrement convexe; coloré comme il sera dit; garni d’une pubescence courte, soyeuse, fine et couchée, donnant aux parties noires une teinte moins obscure ou grisâtre. 7’c/e noire : épistome , labre, bouche et palpes maxil- laires d’un lOü.x testacé : extrémité des mandibules, brunâtre : dernier article des palpes, nébuleux. Antennes prolongées un peu au delà delà base du prothorax; grossissant graduellement à partir du cinquième article; les premier et deu.vièrae crassiusculcs, presque égaux: le troi- sième souvent à peine plus long ou même moins long que le deuxième: le quatrième plus court, égal à peu près au cinquième : les sixième à dixième serrés, faiblement élargis presque en ligne droite de la base à l’extrémité, tronqués à cette dernière, plus larges à celle-ci qu’ils sont longs : les huitième à dixième graduellement un peu moins courts que les précédents : le onzième ovalaire, d’im quart (î) ou de moitié {/") plus long que le dixième ; noires ou brunes, avec les cinq ou six premiers articles d’un llave testacé. Proihorax éiargi en ligne courbe jusqu’aux trois cinquièmes , et faiblement ensuite; bissubsinué à la base , avec la partie médiaire obtuse ou tronquée ; de moitié environ plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; pubescent ; coloré comme il a été dit. Ecusson en triangle notablement plus large que long ; émoussé posterieurement ; brun ; pubescent. Elytres aussi larges en devant que le proihorax; trois fois environ aussi longues que lui ; faiblement élargies en ligne presque droite jusqu’aux trois cinquièmes ou aux deux tiers, rétrécies ensuite en ligne un peu courbe à partir de ce point jusqu’à l’angle suturai ; en ogive à leur extrémité, prises ensemble ; très-médiocrement convexes; pubescentes; colorées comme il a été dit. Repli ordinairement d’un llave testacé dans la partie correspondant aux taches des élytres, brun sur le reste. Dessous du corps babituelleinent d’un roux testacé sur les côtés {le l’antépectus ; noir ou d’un noir brun et brièvement pubescent sur 439 ANASPiENS. Pentaria. le reste. Mésosternum prolongé jusqu’à l’exlrémité des hanches. Posl- épisternums obliquement tronqués à l’extrémité ; aussi larges vers le bord postérieur du posipectus que les deux tiers de leur partie anté- rieure. Pieds colorés comme il a été dit. Premier article des tarses an- térieurs non dilaté, et aussi long que les trois suivants réunis (/’?). Cette espèce paraît habiter la plupart des parties de la France. Elle est assez commune dans les environs de Lyon sur les spirées , sur les fleurs en ombelles, sur celles de l’aubépine, etc. Obs. Cette espèce, même dans ses variétés les plus anormales, se dis- tingue de toutes les précédentes par le troisième article de ses antennes à peine plus grand et parfois même à peine aussi grand que le deuxième, notablement plus long que le quatrième; parles cinquième à dixième , faiblement élargis en ligne à peu près droite de la base à l’extrémité , paraissant par là plus serrés ou moins détachés les uns des autres ; par ses élylres rétrécies en ligne un peu courbe depuis les deux tiers jusqu’à l’angle suturai et comme obliquement tronqusée à leur extrémité ; le n’a d’ailleurs ni le quatrième arceau rétréci vers son milieu , ni le cinquième fortement entaillé à son extrémité, ni les tarses antérieurs dilatés. Genre Pentaria , Pentarie. Caractères. Hanches postérieures en ligne presque droite à leur bord postérieur, ou du moins sur les deux tiers internes de celui-ci; plus courtes que le premier arceau ventral. Tibia postérieur an moins aussi long que les deux premiers articles des tarses postérieurs réunis. Qua- trième article des tarses antérieurs distinct du troisième, à peine moins court que lui, bilobé. Repli graduellement et faiblement rétréci, olTrant ses deux bords distincts jusque vers l’extrémité du troisième arceau ventral. A ces caractères on peut ajouter : Yeux à grosses facettes, à peine échancrés. Ê'iy/m parallèles. Pierfs grêles. Fenfre paraissant avoir tou- jours six anneaux distincts. L’insecte sur lequel est fondée celte petite coupe semble faire le pas- sage des Anaspiens aux Scrapliens , par ses hanches postérieures plus courtes ; par ses tibias postérieurs plus allongés ; par le quatrième ar- ticle des tarses antérieurs plus distinct , visiblement détaché du troi- sième , bilobé^; et même par la couleur de son corps. i. P. scs’îicarla. Allongée ; parallèle ; pubescente ; fauve ou d'un 440 lokgipedes. fauve testacé^ en dessus. Dessous du corps d’un fauve brunâtre. Pieds d’un fauve testacé. Antennes de même couleur sur leurs quatre premiers articles, noires sur les autres : les deuxième à quatrième presque égaux : les sixième à dixième plus larges que longs. Repli à peu près aussi large en devant que le postépisternum. Inconnu. 9 Ventre de six arceaux ; le premier le plus grand ; les autres sans appendices : le sixième en ogive. Tarses antérieurs non dilatés- Anaspis ttricans, D. Hampk, in Htlor. Long. 0,0026 (I 1/5 I.) l.arg. 0 0009 (2/5 I.) Cbr/7s allongé; très-médiocrement convexe; fauve ou d’un fauve tes- tacé, en dessus et garni d’une pubescence courte, soyeuse, couchée et d’un fauve cendré. Veux noirs; à grosses facettes; faiblement échancrés. Palpes iames. Antennes prolongées environ jusqu’au cin- quième des élytres ; grossissant graduellement à partir du cinquième ou sixième article : les premier et deuxième un peu plus gros que les trois suivants, crassiuscules ; les deuxième, troisième et quatrième à peu près égaux : les troisième et quatrième un peu plus longs que larges : les sixième à dixième, assez serrés , subcomprimés; faiblement élargis de la base à l’extrémité , visiblement moins longs qu’ils sont larges à cette dernière : le dernier oblong, de moitié plus long que le dixième ; fauves ou d’un fauve testacé sur les quatre premiers articles, noires sur les autres. Prothornx élargi en ligne courbe jusqu’à la base; à peine bissubsinués à cette dernière. £'n«sonpetit,triangulaire. Elytres aussi larges à la base que le prothorax; trois fois et demie environ aussi longues que lui; subparallèles jusqu’aux quatre cinquièmes, obtu- sément arrondies , prises ensemble , à l’extrémité; très-médiocrement convexes, /feph latéral ; aussi large en devant’que les postépisternums ; prolongé en se rétrécissant jusque vers l’extrémité du troisième arceau ventral. Dessous du corps testacé ou d’un testacé tirant sur le fauve sur l’antépectus , d’un brun fauve ou d’un fauve brun sur le reste. Mésosternum aussi saillant que les hanches, prolongé jusqu’à leur extrémité. Postépisternums allongés: obtusément et obli- quement tronqués à l’extrémité ; faiblement plus larges près de celle-ci que le repli. Pieds d’un fauve testacé ou d’un testacé fauve. Tibias postérieurs aussi longs que les deux premiers articles des tarses. SCRAPTIENS. 44 [ Cette espèce a été envoyée par le docteur Hampe, de 'Vienne en Autriche, sous le nom de sericans, dont j’ai été obligé de modifier la terminaison, M. Melsheimer ayant appliqué la même épithète à une autre espèce de Mordelliens. La P. sericaria a été prise par M. Rey dans les environs de Hyères. Obs. Outre les caractères génériques qui l’éloignent des autres Anas- piens , elle se distingue de toutes les précédentes espèces parla largeur de son repli. TROISIÈME FAMILLE. SCRAPTIENS. Caractères. Sommet de la tête plus élevé que le bord antérieur du prothorax, convexement déclive à sa partie postérieure. Pygidium non prolongé en pointe. Hanches postérieures moins longues que le premier arceau ventral. Eperons des tibias antérieurs très-visibles. Tibia postérieur aussi long que tous les articles réunis du tarse qui le suit. Avant-der- nier article de tous les tarses avancé en forme de sole sous l’article suivant. Ong'/es simples et munis à la base de chacun de leurs crochets d’une dent rudimentaire. Corps à peine arqué. Ajoutez à ces caractères pour les espèces suivantes : Tête petite; plus étroite que le prothorax ; inclinée; arrondie à ses angles postérieurs. Yeux profondément échancrés ; très-écartés ; diver- geant postérieurement à leur côté interne, à partir de la partie pos- téro-interne de leur échancrure. Antennes médiocres ; filiformes ; de onze articles. Palpes maxillaires à dernier article en forme de hache ou de contre. Prothorax transversal. Ecusson distinct. Elytres à peu près aussi larges en devant que le prothorax à sa base. Hanches de de- vant allongées , contiguës ou non séparées par un prosternum aussi saillant qu’elles. Hanches intermédiaires allongées, subparallèles. ^fancftes postérieures un peu obliquement transverses ; un peu rétrécies de dedans en dehors. Ventre de cinq arceaux. Les Scraptiens ballottés dans d’autres tribus par les auteurs, appar- tiennent à celle-ci par leur tête accolée contre le prothorax ; ils sem- blent, dans ce premier groupe, les représentants des Ptilophores dans le second. 442 LONGIPËDES. Ces insecles se répartissent dans les deux genres suivants : ’ subparalleles ; flexibles; n’embrassant pas les côtés du ventre. Cin- q liémo à dixième articles des antennes plus longs que larges. Ailes développées. Premier arceau ventral voilé eu devant par les han- ches postérieures plus élevées que lui ; à pointe antéro-médiaire de ce! arceau caché sous les hanches ; moins lang, prés de la ligue médiane, que le deuxième arceau. SciUj iia. i ovalaires ou ovales, obiongues, assez dures; embrassant les côtés du ventre. Cinquième à dixiéme articles des antennes submoniliformes, à peine aussi longs que larges, .\iles ordinairement nullcs ou peu dév doppées. Premier arceau ventral non voilé en devant par les hanches postérieures ; à pointe antéro-médiaire visiblement avancée entre les dites hanches ; plus long prés de la ligne médiane que le deuxième arceau. Trotomma. Genre Scraptia , Scraptie ; Latreille, Caractères. Elytres subparallèles ; flexibles ; n’embrassant pas les côtés du ventre. Antennes ûliformes -, cinquième à dixième articles plus longs que larges. Mandibules bifides à l’extrémité. Mâchoires à deux lobes : l’externe plus grand, cilié ou velu. Palpes maxillaires à dernier article enforme de contre; une fois environ plus long qu’il n’est largo à la base ; plus large à celle-ci que le troisième. Languette memhra.- neuse. Ailes développées. Premier arceau ventral voilé en devant par les hanches postérieures qui sont plus élevées que lui ; à pointe antéro- médiaire cachée sous lesdites hanches ; plus court , depuis celles-ci , près de la ligne médiane , que le deuxième arceau. A ces caractères on peut ajouter pour les espèces suivantes : Protliorax k angles de devant déclives, peu marqués ; à peine bis- subsinué à la base, avec la partie médiaire à peine prolongée en arrière; marqué d’une fossette plus ou moins apparente , près de chaque sub- sinuosité; sans rebord. Elytres munies antérieurement sur les côtés d’un rebord très-étroit, qui s’efface postérieurement; à bord externe incliné en dehors de l’épaule, et invisible en dessus jusque vers le quart de la moitié de sa longueur. (*) (*) Généra, t. 2. p. 199- scRAPTiENS. — Scraptia. 4i4S 1. S. ffaisca ; Latreille. Subparaîlèle ; b'ès-médiocrement convexe; à pubescence soyeuse ; pointiUée, avec les intervalles scjuammull formes ; brune sur la tête et sur le prothorax^ d’un brun fauve ou iestacé sur les èlytres. Prothorax une fois plus large que long ; à deux fossettes basilaires assez faibles. Dessous du corps et pieds bruns ou d’un brun fauve : le pre- mier moins cbscur sur le ventre : les seconds sur les jambes et les tarses. Deuxième article des antennes égal aux deux tiers du précédent : celui-ci plus grand que le quatrième. Yeux notablement séparés du bord postérieur de la tête. r/' Dernier arceau du ventre échancré ou entaillé dans le milieu de son bord postérieur, ordinairement déprimé ou sillonné longitudina- lement sur la seconde moitié de sa ligne médiane. î Dernier arceau du ventre entier; non sillonné longitudina- lement. Melyris (lutins, Oliv. F.iilom. l. 2. n° 21. p. 12. 17. pl, 3. fig- 17, a, b. (.“luivanl le type existant dans ia colli.clion de 31. Chevrolat) ilelandrija fnsea, LAtn. lîisi, nat. t. 10. p. 542. /j. Sera/ lia fusca, Latr. Geoer. I. 2. p. 200. 1. — Lamarcr, Aiiim. s. vert. t. 4. p. 421. 1. — Goldfuss, tlandl. p. 330. — S. Farg et A. Serv, Eiicycl. inélh. I. 10. p. 409. — Dl'îièril, Dict. d< s sc nai. t. 48. p. 212. — Steph. Iliustr. t 5. p. 39. 1. — Id. 31an. p. 330. 2585. — Edit. Grocli. Regn. anim. de Güviep., pl. 54. fig. 1. — Goéri», Dict. class. d’Ilist. nat. t. 15. (1829) p. 294. — Kuster, liaef. Europ. p. 27. 91. Dircaea fttscula, Gïllesii. Ins. suec. I. 2, p. 525. 8. voyez t. 4. p 509. 8. Dircaen sericea, Scuoxu. Syn. Insect. t. 5. p. 49. Il et appeiid. p. 19. 26. (décrit par Gylicnhal). Scraptia fascida. De C;\stei,n. Hist. nat, t. 2. p. 259. 1. — L. Redtenbaciier, Faun. aii.str. p. 6 1 1 . Scraptia dubia, Ouéri.n, Iconogr. du Regn. Aniin. p. 131. [il. 34. fig. 8, a, détails. Long. 0,0039 à 0,0048 (l 3/4 à 2 1/3 !.) Larg. 0 0013 à 0,0015 (V3 à 2/3 1.) Corps subparallèle; très-médiocrement convexe; garni de poils fins, soyeux, fauves ou d’un fauve livide ; brun sur la tête et sur le pro- thorax, d’un brun fauve ou testacé sur les élytres. Tête subarrondie; visiblement plus étroite que le bord antérieur du prothorax; médio- crement convexe ; presque en ligne droite à son bord postérieur; finement ponctuée; à pubescence hérissée; brune : labre et palpes or- dinairement d’un brun pâle ou d’un brun livide. Antennes prolongées 444 LOnGIPÈDES. environ jusqu’au quart des élylres; filiformes ; pubescen les; brunes; à deuxième article égal à peu près aux deux tiers du troisième. Yeux d’un brun noir; profondément échancrés ; séparés du bord postérieur de la tête par un espace égal à la partie de leur bord interne comprise depuis l’échancrure. Prothorax un peu arqué à son bord antérieur; élargi en ligne courbe jusqu’à la moitié de ses côtés, subparallèle ensuite ; à bords latéraux tranchants sur presque toute leur longueur ; à angles postérieurs émoussés ; presque en ligne droite ou à peine arqué en arrière et peu sensiblementbissubsinuéàla base; une fois plus large à celle-ci qu’il n’est long sur son milieu ; marqué, vers chaque quart externe de sa base , d’une fossette , tantôt réduite à une sorte de point enfoncé, tantôt en forme de petit sillon longitudinal médio- crement avancé, rendant alors plus distinctes les faibles subsinuosités basilaires ; finement ponctué , avec les intervalles squammuliformes ; à pubescence couchée; brun, ou brun fauve, avec les bords parfois moins foncés. Ecusson assez grand ; en triangle subéquilatéral , à côtés faiblement curvilignes ; brun fauve ; pointillé; pubescent. Elylres aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; quatre fois environ aussi longues que lui; subparallèles ou plutôt faiblement élargies jusques à un peu plus de la moitié de leur longueur, obtusé- ment arrondies à l’extrémité (prises ênsemble), avec l’angle suturai émoussé et l’extérieur arrondi ; peu ou très-médiocrement convexes ; sans stries et sans fossette humérale ; d’un brun fauve ou d’un fauve brunâtre ; à pubescence couchée ; pointillées d’une manière plus fine que le prothorax à leur base, et plus finement encore à leur extré- mité, avec les intervalles squammuliformes. fiep/i latéral , et un peu moins large en devant que les poslépisternums ; postérieurement réduit à une tranche. Dessous du corps brun ou brun fauve, ordinai- rement moins obscur sur le ventre que sur la poitrine ; pointillé, avec les intervalles squammuliformes ; garni, comme le dessus, de poils fauves , assez fins , soyeux et couchés. Postépisternums suhparallèles , légèrement arqués à leur côté interne et un peu rétrécis postérieure- ment; quatre fois environ aussi longs qu’ils sont larges. Pieds grêles ; pointillés; pubescents; ordinairement bruns sur les cuisses, d’un brun fauve graduellement plus clair ou d’un fauve testacé sur les parties suivantes : premier article des postérieurs d’un cinquième au moins plus grand que tous les suivants réunis. Celte espèce paraît habiter la plupart des parties de la France ; on la trouve, surtout pendant l’été, en fauchant les herbes, principalement sur les côteaux secs. 445 scRAPTiENS. — Sn'aplia. Obs. Divers auteurs, Latrei.lle entre autres, ont rapporté à cette espèce le 5erropa/pws /usc«?ï/s d’Illiger; mais comme l’a fait très-bien remarquer Gyllenhal, le Coléoptère décrit par le naturaliste prussien a le prothorax plus long que large, ce qui ne convient pas à notre Scrapt. fusca\ le Serr. fusculus de l’entomologiste précité, par son corps rétréci à ses deux extrémités, s’éloigne encore des insectes de celte coupe. Olivier a décrit le premier cet insecte sous le nom de Melyris dubius ; mais Lalreille est le premier qui l’ait réellement fait connaître et le nom qu’il lui a donné doit être conservé. 2. S. optitlialmica ; (Rey). Subparallèle ; très-médiocrement convexe ; à pubescence soyeuse ; entièrement d’un jaune flave ou d’un jaune testacé, avec les yeux noirs. Prothorax un peu plus d’une fois plus large qu'il est long ; ordinairement entaillé au devant de l’écusson ; à deux fossettes basilaires profondes., avancées jusqu’à la moitié. Deuxième article des antennes le plus court., égal aux deux tiers du suivant : le troisième, égal aux deux tiers du quatrième : ce dernier à peine aussi grand que le cinquième. Yeux séparés du bord postérieur, vers le milieu de leur échan- crure, par un espace à peine égal à leur diamètre, dans ce point. Scraptia ophllmlmici, Rer in cniieot. Long. 0,0022 à 0, 0025 (I à i f.arg. 0,0009 A 0,0010 (2/5 à 1/2 I.) Corps subparallèle; très-médiocrement convexe ; entièrement d’un jaune testacé, d’un jaune flave ou d’un flave orangé (moins les yeux qui sont noirs) ; garni de poils fins, soyeux, de la couleur du corps. Tête subarrondie ; presque aussi large que le bord antérieur du protho- rax; convexe ; presque en ligne droite à son bord postérieur; assez fi- nement ponctuée ; à pubescence mi-hérissée ; d’un jaune testacé, avec l’extrémité des mandibules obscure. Palpes d’un flave orangé. Antennes prolongées au moins jusqu’aux deux cinquièmes des élytres; d’un jaune flave ou d’un jaune testacé ; filiformes ; pubescentes ; à deuxième article, le plus court, égal aux deux tiers du troisième : celui-ci égal aux deux tiers du quatrième ; ce dernier à peine aussi grand que le suivant ; les cinquième à dixième presque égaux ou graduel- lement et faiblement plus longs ; le onzième un peu plus long que le dixième. Yeux noirs; à facettes assez grosses; séparés du bord posté- rieur de la tête , vers le milieu de l’échancrure , par un espace à peine aussi large ou moins large que leur diamètre dans ce point. 446 longîpÈdes. Prothorax tronqué à son bord antérieur; élargi en ligne courbe Jus- qu’à la moitié de ses côtés, parallèle ensuite; à bords latéraux tran- chants sur la majeure partie de leur longueur , avec leur partie antérieure obtuse et subarrondie ; à angles postérieurs vifs et reclangu- laireinent ouverts ; bissubsinué à la base, avec la moitié médiane à peine ou faiblement plus prolongée en arrière et ordinairement en- taillée au-devant de l’écusson ; un peu plus d’une fois plus large à la base qu’il n’est long sur son milieu ; médiocrement convexe en devant et graduellement moins en arrière; marqué, vers chaque quart externe de sa base, d’une fossette ordinairement triangulaire et très- marquée , avancée jusqu’à la moitié de sa longueur; offrant le plus souvent les traces d’un léger sillon , vers l’extrémité de la ligne mé- diane ; finement ponctué , avec les intervalles squammuliformes ; d’un jaune flave ; garni de poils couchés et concolores. Ecusson en triangle équilatéral ; pubescent ; pointillé ; de la couleur du prothorax. Elyires aussi larges en devant que le prothorax; quatre à cinq fois aussi longues que lui; subparallèles jusqu’aux deux tiers ou à peine élargies un peu après la moitié, arrondies chacune à l’extrémité, laissant souvent à découvert une partie du dernier segment de l’ab- domen; peu ou très-médiocrement convexes; sans stries; d’un jaune flave ou d’im Jaune testacé, comme le prolhorax; à pubescence con- colore et couchée ; finement ponctuées, surtout en se rapprochant de l’extrémité. Repli latéral, à peine plus large en devant que les posté- pisternums, réduit graduellement à une tranche. Dessous du corps et pieds d’un jaune testacé ; finement ponctué ; pubescent. Postépisiernums graduellement rétrécis; trois à. quatre fois aussi longs qu’ils sont larges à la base. Premier article des tarses postérieurs plus grand que tous les suivants réunis. Cette belle espèce a été trouvée , en juin , par mon ami M. Ci. Rey, à Sauvebonne (Var), en secouant des Saponaires desséchées et gisant sur le gravier voisin de la rivière passant audit lieu. Obs. Elle se distingue sans peine des autres espèces par sa couleur; par les proportions des articles deuxième et quatrième de ses antennes; par ses yeux plus rapprochés du bord postérieur que chez la fusca, et non prolongés jusqu à ce bord, comme chez laminuta^ etc. S. S. mlntita. Siibparallèle ; très-médiocrement convexe; à pubes- cence soyeuse , pointillée^avec les intervalles squammuliformes ; brune ou noire sur la tête^ brunutre^fauve ou testacée sur le prothorax. Celui-ci, une fois et quart plus large que long ; à deux fossettes basilaires. Dessous 447 scRAPTiENS. — Scruplia. du corps ordinairement brun fauve. Pieds d’un testacé livide. Deuxième el troisième articles des antennes presque égaux : le quatrième., le plus grand, aussi long que les deux précédents réunis. Yeux contigus au bord postérieur de la tête. Dernier arceau du ventre échancré ou entaillé dans le milieu de son bord postérieur. J . Dernier arceau du ventre entier. Scraptia mimila, Dej, Catal (1821) p. 73? — Id. (1873) p. 2Î7? — U. (1857) p. 239? Scraptia fuscida, Ch. Pii. Muller, N. Iiisekt. ï;i Germar’s Magaz. t. i. p. 202. 1 1 ? Long. 0,0026 à 0,0028 (1 1/5 à 1 î;4 !.) Larg. 0,0009 à 0,0011 (2/S à 1/2 I.) Corps oblong; subparallèle; peu ou très-médiocrement convexe; garni de poils fins , soyeux, fauves ou d’un fauve livide ou testacé. Tête subarrondie ; plus étroite que le bord antérieur du protborax ; assez convexe ; presque en ligne droite ou à peine arquée en arrière à son bord postérieur; assez grossièrement ponctuée; à pubescence hérissée ; noire ou brune, avec partie au moins de l’épistome et du labre d’un testacé livide ou d’un livide flavescent. Palpes maxillaires de l’une de ces teintes. Antennes prolongées environ jusqu’au cinquième des élytres; filiformes ; les deuxième et troisième articles un peu plus grêles ; le deuxième, court, variablement égal, un peu plus ou moins court que le troisième ; le quatrième à peu près aussi long que les deux précé- dents réunis , ordinairement un peu plus long que les cinquième à dixième : ceux-ci , à peu près égaux , de moitié environ plus longs qu’ils sont larges ; le onzième , ovalaire ; ordinairement d’un brun fauve , souvent avec les trois articles basilaires pâles. Yeux d’un brun noir ; à grosses facettes ; profondément échancrés; contigus au bord postérieur de la tête. Prothorax à peine arqué à son bord antérieur ; élargi en ligne courbe jusqu’à la moitié ou les trois cinquièmes de ses côtés, subparallèle ensuite; à bords latéraux tranchants sur la majeure partie de leur longueur, émoussés près des angles de devant ; h angles postérieurs non émoussés et rectangulairement ouverts ; presque en ligne droite ou à peine arqué en arrière et peu sensible- ment bissubsinué à la base ; quelquefois légèrement entaillé dans le milieu de son bord postérieur, ou paraissant tel par la disposition des poils ; un peu plus d’une fois plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; médiocrement convexe en devant et graduellement moins en 448 longipèdes. arrière; marqué, vers chaque quart externe de sa base , d’une fos- sette ou d’un léger et court sillon longitudinal , quelquefois déprimé ou sillonné depuis ce point jusqu’au tiers du bord externe , avec la partie en dehors de ce sillon plus ou moins relevée : ces fossettes ou ce sillon rendant plus distincte chaque subsinuosilé basilaire ; finement ponctué , avec les intervalles squammuliformes ; garni d’un duvet couché ; ordinairement fauve ou d’un fauve lestacé, quelquefois d’un fauve brunâtre. Ecusson assez grand; en triangle subéquilaléral ; fauve ; pointillé ; pubescent. Elylres a.u moins aussi larges en devant que le prothorax; cinq à six fois aussi longues que lui; subparallèles jusqu’aux quatre cinquièmes ou à peine élargies dans leur milieu, ob- tusément arrondies à l’extrémité (prises ensemble), avec l’angle su- turai peu ou point émoussé, et l’extérieur arrondi ; très-médiocre- ment convexes ; sans stries et sans fossette humérale ; testacées ou d’un brun ou fauve testacé ; à pubescence couchée ; pointillées d’une ma- nière à peu près uniforme, aussi fine que le prothorax, avec les intervalles squammuliformes. Repli latéral et près de moitié plus étroit en devant que les postépisternums, graduellement réduit à une tranche postérieurement. Dessous du corps ordinairement d’un fauve brun ou brunâtre ; quelquefois seulement testacé , quand la matière colorante a été peu abondante ; plus parcimonieusement pubescent que le dessus ; à peine pointillé sur les côtés de l’antépectus , finement granuleux sur les postépisternums, pointillé sur le ventre, avec les in- tervalles de ce dernier squammulïîormes. Postépisternums graduellement rétrécis ; quatre fois environ aussi longs qu’ils sont larges. Pieds mé- diocres ou assez allongés ; grêles ; d’un testacé livide ; pointillés; pu- bescents. Premier article des tarses postérieurs de moitié à peine plus grand que tous les suivants réunis. Cette espèce se trouve principalement en fauchant les herbes sous les futaies de chênes ou dans les bois de pins. Obs. Elle se distingue facilement de la Sc. fusca par la brièveté de son troisième article des antennes, et par ses yeux contigus au bord postérieur de la tête ; par son premier article des tarses postérieurs moins long. Elle varie suivant le développement de la matière colo- rante. Dans l’état qu’on peut considérer comme normal, la tête est d’un brun noir, le prothorax et les élytres sont d’un fauve testacé ; souvent le premier est-il plus brunâtre. Mais quand la matière colorante a été moins abondante , la tête passe au brun, et le prothorax et les élytres sont d’un testacé livide ou plus rarement d’un livide flavescenl. Quelquefois alors le prolhorax , plus flexible , offre scuAPTiENS. — Trolommci. 449 le sillon basilaire avancé obliquement jusqu’au tiers antérieur des bords latéraux , avec la partie en dehors de ce sillon ])lus ou moins sensiblement relevée. Le dessous du corps subit des modilications har- moniques à celles du dessus ; ordinairement d’un brun fauve, d’un fauve brun ou brunâtre, il se montre parfois chez les individus dé- colorés, d’un testacé livide ou d’un iîave teslacé. La synonymie de cette espèce est obscure et douteuse. Gyllenhal , dans le t. 4 de son ouvrage, rapporte sa Dircaea fuscula k la Scraplia fusca de Latreille ; et Dejean, qui peut-être avait reçu des exemplaires de cet insecte du savant naturaliste suédois, regarde la D. fuscula de celui-ci comme étant identique avec sa S. ininuia, considérée com- me étant celle que je décris. La S. minuta est peut-être la même que la S. fuscula de Muller, à en juger par la taille ; mais cet auteur n’ayant pas indiqué les deux seuls caractères qui la distinguent de la fusca ^ celui tiré de la grandeur proportionnelle des premiers articles des antennes et celui fourni par les yeux atteignant le bord postérieur de la tête , j’ai adopté le nom de Dejean, pour éviter toute équivoque. Genre Trolomma ^ Trotomme ; De Kiesenwelter (*). Caractères. EJytres ovales-oblongues ; assez dures ; embrassant les côtés du ventre. Antennes subiiliformes , grossissant légèrement vers le sommet : cinquième à dixième articles, submoniliformes, à peine aussi longs qu’ils sont larges. Mandibules courtes ; cornées. Mâchoires à deux lobes ; l’externe court ou rudimentaire. Ailes ordinairement peu développées. Premier arceau ventral non voilé en devant par les hanches postérieures , avec lesquelles il est de niveau ; à pointe antéro. médiaire visiblement avancée entre lesdites hanches; plus long près de la ligne médiane que le deuxième arceau. Ajoutez à ces caractères : Prothorax à angles de devant déclives et peu marqués ; bissinué à la base , avec la partie médiaire un peu arquée en arrière; marqué d’unefossette ou d’une dépression vers chaque sinuosité. Elytres munies antérieurement sur les côtés d’un rebord qui s’efface postérieurement ; à bord externe invisible en dessus presque jusqu’à l’extrémité. 1. T. pialïeseeïis 5 De Kiesenwetter. Ovale ohlong ; yeux noirs: (') Enuméralloii, etc. in Annales de la Société Hntomülngique de France, série, t. 9, 1851. p. 623. Annales de la Société Linnéenne. 29 ■450 longipÈdes. tout le reste du corps blond ou d’un roux testacé ; garni de poils concolores, fins et presque couchés : ponctué^ grossièrement à la base des élytres, et plus finement à leur extrémité. Trolomma pubescens, De ItitSENWETiER, in Aiui. de la Sop. Enlom. de Fr. 2* jérie, t. 9. p. 62i. Long. 0,0015 (2/3 1 ) Larg. 0,0007 (1/3 1.) Corps oblong; ovalaire; médiocrement convexe; ponctué; entièrement blond, avec les yeux et les mandibules, noirs ; garni de poils d’un blond livide, couchés, médiocrement épais. Tête subarrondie; plus étroite que le bord antérieur du prolhorax ; convexe ; arquée en arrière à son bord postérieur; poinlillée ; à pubescence courte et mi-hérissée; blonde, avec les mandibules noires. Pulpes \>\onds. Antennes prolongées environ jus- qu’au cinquième de la longueur des élytres; pubescentcs; blondes; filiformes ; à deuxième article égal au moins aux deux tiers du troi- sième : celui-ci, une fois plus long que large , plus grand que le qua- trième : les cinquième à dixième , à peine aussi longs que larges : le onzième ovoïde. Yetix noirs ; profondément échancrés ; séparés du bord postérieur de la tête par un espace assez notable. Prothorax plus large en devant que la tête; tronqué ou à peine arqué en devant ; élargi en ligne courbe jusque vers la moitié ou un peu plus de sa longueur, subparallèle ensuite ; à bords latéraux tranchants sur la majeure partie de leur longueur, mais moins vivement dans leur moitié antérieure, et émoussés près des angles de devant ; à angles postérieurs peu ou point émoussés et à peine plus ouverts que l'angle droit; à peine arqué en arrière à la hase; une fois au moins plus large à son bord postérieur , qu’il est long sur son milieu ; convexe ou assez convexe; offrant parfois de légères traces d’un sillon ou d’une dépression vers chaque quart externe de la base; ponctué d’une manière moins grossière que la base des élytres , avec les intervalles presque squammiformes ; blond ; pubescent. Ecusson transverse ; pres- que aussi large dans la moitié de son bord antérieur que la moitié de la base de chaque élytre ; arqué en arrière à son bord postérieur ; près de quatre fois aussi large à la base qu’il est long sur son mi- lieu ; blond ; pubescent ; pointillé. Elytres au moins aussi larges en devant que le prothorax à sa base ; trois fois et quart à trois fois et demie aussi longues que lui ; un peu ovalaires ; tronquées ou très- oblusément arrondies chacune à l’extrémité, et laissant souvent appa- raître une partie du dernier arceau de l’abdomen ; assez convexes ; arquées longitudinalement ; grossièrement ponctuées près de la base. r.Hii'iPHor.îDiiS, 451 et d’une manière graduellement plus fine vers l’extrémité ; blondes; pubescenles. Repli très-étroiL en devant, postérieurement réduit à une irsinche. Dessous du corps el pieds blonds; pnbescenls. Poslépislcrnums presque parallèles; trois fois environ aussi longs qu’ils sont larges. Vevtre moins finement ponctué que la poitrine, avec les intervalles squanimiîîiforines. Premier article des tarses postérieurs au moins aussi long que tous les suivants réunis. Cette espèce est méridionale. Je l’ai reçue, dans le temps, de feu Doublier, de regrettable mémoire. Elle a été trouvée par M. de Kiesenwetter dans les environs de Montpellier et dans ceux de Perpi- gnan ; par M. Rey dans les environs de Hyères. . . DEüXiÈME GROUPE. RBÎFIPÎÎORÏDES. Caractères. Dernier article des palpes maxillaires non sécuriforme. pectinées ou flabellées chez les «z’ , den tées au moins chez les 2 . Ce groupe et le précédent semblent former deux séries presque pa- rallèles ; ici , comme chez les Mordellicles, les élytres sont rétrécies chez les uns et subparallèles chez les autres ; chez les premiers Rhi- piphorides, la tête est aussi au niveau du bord antérieur du pro- thorax; chez les autres, elle est plus élevée. Ces insectes se répartissent dans les familles suivantes; U _c ’5 £ 3 a Vl € c; >* Elyîres allongées, déliisceutes, acuminées. Anteu* lies insérées vers la moitié du côté interne des yeux. Ecusson caché. Hanclies antérieures et intermédiaires rapprochées, longitudinales. Elytres squaramuliformes, écartées, à peine aussi longues que le quart do l'ahdomen. Antennes insérées vers la partie supéro-interne des yeux. Ecusson apparent, tlanclies antérieures et inter- médiaires très-écartées. contiguës à la suture jusqu’à l’angle suturai, couvrant le dos de l’abdomen, à l’exception du pygidiuin; cachant les ailes. Ecusson apparent. Hanches rapprochées. ‘ïeux profondément écbancrés. RriIPlPHORIEKS. Mtodiens , Ptilophoriek.s, Sommet Je la têie 452 LONCIl’ÈDES. PREMiEUE FAMILLE. RHIPIPHOP.IENS. Caractères. Elytres allongées; acuminées; déhisceiiles à la suture, à partir de la moitié de la longueur de celle-ci ou d’un point plus rapproché de la base. Ailes prolongées au-delà des élytres. Yeux ovales; entiers. Antennes insérées au côté interne des yeux, vers la moitié delà longueur de celui-ci ; pectinées ou en éventail à partir du troisième article. Ecusson caché ou à peu près par le lobe médiaire de la base du prothorax. Postépisternuws ou épisternums du postpectus obtriangu- laires, laissant apparaître entre eux et le bord latéral du postpectus, les épinières de ce segment, qui sont subtriangulaires, presque aussi larges à leur base que le postépisternum l’est à la sienne. Hanches intermédiaires longitudinales; à peu près aussi rapprochées que les autres; séparées toutefois entre elles par le mésosternum. Cuisses antérieures échancrées vers l’extrémité de leur arête inférieure. Ti- bias antérieurs à un ou deux éperons. Ongles bifides à l’extrémité. Corps rétréci d’avant en arrière à partir de la base des élytres; très- déclive ou presque tronqué sur les derniers arceaux du dos de l’abdomen. Cette famille se divise en deux genres : presque plan ; de niveau avec le bord aniérienrelu prolhorax on à peine plus élevé que lui. Tibias antérieurs sans éjierons. Tarses postérieurs à articles cylindriques, non garnis en dessous de poils spinosules. MetoEcüS. en demi-cercle un peu obtus, nolablemenl plus élevé que le bord antérieur du prolliorax. Tibias antérieurs armés chacun d’un éperon. Tarses postérieurs garnis en dessous de poils spinosules. Rhipiphoris. HHIIMPIIORIENS. MclœCUS. 463 Genre Melœois^ MÉTdiyuE ; ( Dejean ') GeisLaecker. (u-ÉTCiico;, exüéy. Caractères. Sommet de la léte presque plan ; de niveau avec le liord anlérieur du prolhorax, ou à peine plus élevé que lui. Prothorax pro- fondément et largement canaliculé sur sa ligne médiane. Ventre de six arceaux apparents. Tibias antérieurs sans éperons distincts : les postérieurs à deux éperons. Articles des tarses postérieurs cylindriques, non garnis en dessous de poils spinosules. 1. M. giai’acSoxïBs ; Linxé. Suballongé ; brièvement pubescent. Noir sur la tête, la poitrine , les pieds et au moins sur la partie longitudinale- ment médiaire du prothorax : moitié postérieure au moins des côtés de ce dernier, d’un jaune ou (lave testacé. Elytres, soit de cette couleur, avec l’extrémité ou une bande longitudinale raccourcie en devant et couvrant au moins tout leur tiers postérieur, noire, soit noires, parfois avec la base moins obscure. Ventre d’un jaune orangé, à extrémité noire. J'aviaüuns de ceuhnr Ju prolhorax el des elyires. Ordinairement le prolhorax est noir jusqu’au tiers ou aux deux cinquièmes, sur toute sa largeur, à l’exception du bord latéral, et postérieurement au moins sur le tiers médiaire de sa largeur, avec les côtés d’un jaune testacé , et d’une manière graduellement plus large d’avant en arrière; mais dans les variétés à élytres obscures, la bordure latérale étroite et d’un jaune testacé du tiers ou des deux cinquièmes antérieurs disparaît, et le proihorax, jusqu’tà ce point , est noir sur toute sa largeur. Les élytres sont parfois d’un flave ou d’un fauve testacé , soit entiè- (') Ce genre, iloiit I.alreiHe avait iiniiqué les limites (Xouv, Dicl. d'nist. liât, l. 29 (1819) P 302, acté nommé par Dejeaii (Calai. 1833. p, 213). Le premier, en ilivi- .sanl les Rhipipiiorcs en (Jeux se( lions, avait dit ; la première (conlenanl le R. paradujus, [lourra former un genre propre. .M. De Castelnau a donc eu tort, selon nous (contrai- rement à l’opinion de M. Cuériu, tcunogr. du Kegu. Anim. p. 129) d’appÜijuer ;\ celle-ci le nom de Rhipiphorus réservé aux insectes de lu seconde section )iar le céléliio entomologiste de Drives, et la dénomination giuiériqiie à’ Einenatlia qu’il a ciéée pour CCS derniers, doit être rejetée. 454 LONGIPÈDES. rement, soit avec leur extrémité noire. Cette couleur paraît particu- lière au Chez la J les élytres ont tantôt une Lande longitudinale noire ou brune naissant sur la convexité existantentre le sillon juxta-suturaletle bord externe, à partir du quart ou des deux cinquièmes de leur lon- gueur, étendue jusqu’au bord latéral, un peu après le point où cette bande est le plus avancée, et eouvrant toute la largeur des étuis sur le tiers, les deux cinquièmes ou même les trois septièmes postérieurs de la suture; tantôt la matière noire ou brune a envahi une partie plus considérable de la surface des élytres ou la couvre d’une manière soit complète, soit en laissant près de la base un espace égal au quart ou au tiers de la longueur, d’une teinte moins obscure, d’un brun jau- nâtre ou d’un flave brun. Mordclla parailoxa, Limn. Faun. suce. p. 228. 831. — Id, Syst. Nai. t- 1. p. 682. 1. (2) — Muli.er, Lin.n. Naturs. t. 5. 1. p. 383. 1. — Faur. Syst. Eulom. p. 262, 2. — Id. Spec. iiis. t. 1. p. 532. 2. — Id. Riant, t. 1. p 218. 4. — Gosze, Entom. Beytr. t. 1. p. 708. 1. — G.uel. C. I.inx. Syst. Nat. i. 1. p. 2022. 1. — Froeeicii, Benierkungen in Naturforscher, t. 26. p. 164. 94. — Da Villers, C. Lunn. Entomol. t. 1. p. 403. 1. — Bossi, Faun. étrusc. t. 1. p. 224. 603. — /d. cd. FIelw. t. .1, p. 300. 603. — Oliv. Eiioycl. métii. t. 7. p. 757. 4. — Hërbît, Naturg. l, 6. p. 181. 3. — Goezb, Faun. Europ. t, 8. p. 845. 1. — Mar su. Enloin. brâ. p. 491. 9. jllovdel/a errtlirogaster, pRoELica, Naturf. t. 26. p. 163.91. Ripiphorus pai’adoa;«s, Facr. Entom. syst. t. 1. 2. p. 111. 5. —Id. Syst, Eleuth. l. 1. 119. 6. — Panz. Entom. gorm. p. 21 1, 1. {^). — Id. Faun, gorm. 26. 14. — Id, Index, p. 149. — Oi-tv. Entom. t. 3 n" 63. p. 7. 7. pi. 1. fig. 7. (j^) — Id. Nonv. Dict. J’IIist. nat. t. 19.(1803) p. 407. — Pavk. Faun. sueo. t 2. p. 177, 1 . ((/’ 2 ). — Latr. nist. nat. t. 10. p. 4 1 1. — Id. Gen. t. 2. p. 207. 1 . {f/l J ). — IJ. Nouv. Dict. d’Hist. nat. t. 29. (1819) p. 505. (/2)- — Iluger, Magaz. 1.3. p.l77.6ett. 5.p.25â. 6. — • Gyreenu. Iih suec. t.2. p. 619. 1-— Scuonh . Syn. Ins, t. 3, p. 79. 6. — Lamarck, Auii.n. s. vert. t. 4. p. 421. 3, — • Goedfds», llandh. p. 329. — (Dej.) Calai. (1821) p. 73. — Dliméril, Dict. des sc. nat. I. 43. p. 373. — Guérin, Dict. class. d’üist. nat. t. 14. p. 563. Stepu. Iliustr. t. 5. p. 51. 1. — Id. Man. p. 334. 2622. — De Casteln. llist. nat. t. 2. p. 261. pl. 20. lig. 3. {/2^‘ *“ Eedtenb. Faun. aust. p. 612. Ç Itipiphorus angnla’.i:s, Panz. Faun, germ. 90. 3. (Voy. Panz. Krit. Revis p. 98). Slæiccu^ pffradoxi'.s, (Oejean) Catal. (1833) p. 218.— /d. (1837) p. 240. — Gerstaece. Uhipiphor. Dispos, syslem. p. 18. 1. Eong. 0,0090 à 0,0135 i4 à 6 I.) l.arg. 0,0053 à0,0045 (1 1/2 à 2 1.) Corps subediongé. Télé petite ; inclinée; obtriangulaire en devant, RHIPIPIIORIENS. — Metœcui. 455 avec la partie postérieure presque plane , de niveau avec le bord anlé- rieurdu prothorax ou à peine plus élevée; noire ou d’un brun noir; peu luisante ; densenienl et lineinent ponctuée ; hérissée de poils gri- sâtres ou obscurs. Palpes bruns. Antennes noires. Yeux noirs. Prothorax un peu plus étroit en devant que la tête; tronqué à son bord anté- rieur; élargi d’avant en arrière, un peu en ligne courbe près de la tête , subsinué près des angles postérieurs , qui sont prolongés en pointe aiguë et embrassent les angles huméraux des élylres; bissinué à la base, avec sa partie médiaire plus prolongée en arrière, obtusé- ment tronquée ou subarrondie à son extrémité ; sans rebord dans sa périphérie ; perpendiculairement déclive sur les côtés; un peu plus long sur son milieu qu’il n’est large à la base ; médiocrement convexe ; creusé longitudinalement sur sa partie médiaire d’un sillon profond, naissant un peu après le bord antérieur, graduellement élargi jusqu’à la moitié, plus large et subparallèle sur la seconde moitié, presque égal sur celle-ci au cinquième de la largeur totale du segment ; offrant parfois une carène rudimentaire ou la trace d’une ligne longitudinale faiblement élevée dans le fond de ce sillon ; hérissé de poils grisâtres ; lisse sur la partie sulciforme, ponctué sur les parties latérales; noir sur le tiers longitudinal médiaire et plus largement sur le tiers anté- rieur; d’un jaune orangé ou d’un jaune teslacé, au moins sur la moitié ou sur les deux tiers postérieurs des côtés. Elytres à peu près aussi lar- ges à la base que le prothorax à ses angles postérieurs ; une fois environ plus longues que lui ; déhiscentes à la suture depuis le tiers ou parfois presque depuis la base ; rétrécies d’avant en arrière et terminées en pointe; presque planes; à fossette humérale plus ou moins marquée ; longitudinalement déprimées ou largement et peu profondément sil- lonnées entre la suture et la partie voisine du bord externe; cette dernière paraissant par là former une côte longitudinale obtuse ou convexe; colorées comme il a été dit; garnies de poils fins, couchés, peu apparents, concolores. Ailes prolongées au-delà des élytres ; d’un jaune roussâtre. Partie déclive du dos de l’abdomen d’un jaune tes- tacé ou avec l’extrémité brune. Dessous du corps pubescent; noir sur les parties pectorales, d’un jaune testacé ou d’un jaune roussâtre sur le ventre, avec le cinquième arceau ordinairement brun ou obscur : côtés du ventre marqués souvent , surtout chez la J , de quelques taches semi-lunaires vers les côtés des arceaux et de quelques autres taches ponctiformes sur les parties les plus internes des mêmes demi- segments. Pieds grêles; allongés; noirs; pubescents ; éperons des tibias et ongles d’un roux pâle ou testacé. 456 LONGIPÈOES. Celte espèce paraît habiter la plupart des provinces de la France ; mais elle est rare partout. On la trouve parfois sur les ombellifères ou sur les troncs des arbres d’où découle un liquide mucilagineux. Pour l’obtenir plus facilement, il faut enlever, en temps opportun, des nids de guêpes, dans lesquels vit sa larve, suivant les observations de Ramdhor (*) et de divers autres entomologistes. Genre Rhipiphohe ; Fabricius (“) (pimç, éventail ; (fspu, je porte) . Caractères. Sommet de la tête en demi-cercle un peu obtus, notable- ment plus élevé que le bord an térieur du pro thorax. Prothorax non creusé d’un sillon profond sur sa ligne médiane. Ventre ordinairement de cinq arceaux apparents; comme tronqué à l’extrémité. Tibias anté- rieurs armés chacun d’un éperon ; jes postérieurs, de deux. Articles des tarses postérieurs subcomprimés, garnis en dessous de poils spino- sules C) 1. IS. iïliîsacMlatsis ; Fabricius. Oblong ; luisant; ponctué. Labre^ palpes et élytres, d’un roux testacé : celles-ci, ornées chacune d’une tache noire, ovale, prolongée environ depuis la moitié juscpj’aux trois quarts, ou moins, de leur longueur : postpectus et genoux, noirs : autres parties va- riablement rousses ou noires. Lobe médlaire de la base du prothorax relevé, sillonné transversalement entre ses bords supérieur et inférieur. Deuxième article des tarses postérieurs près d’une fois plus court que le suivant, (*) Voy. Germar’s Mayaz. d. Entoin. t. 1. 1®"' cah. (Î.8t5) p. 137. (®) Ce genre, établi par Bosc dans sa collection (voy. Olivier, nouv. Dict. d Hist. uat. t, 19, (1803) p. 407), a été adopté par Fabricius. Ce dernier en donna les caractère» dans son Enloniologia srsiemalica, t. 1 . 2. p- 109, et le nomma Ripiphorus. Panzer,dans la table de son Entomoloijia gerrn/inlca, et surtout Latreille, dans son Précis, p. 26. rectifièrent les premiers l’orthographe de cette déiiominatioa. (®j M. Gerstaecker, dans son beau travail sur les Rhipiphores, dit (p. 19) : Iwsorum posiieorum arliculo secundo ceteris seniper breviore. Ce caractère qui paraît général, surtout chez les espèces exotiques, n’est pas constant : les différences proportiounelles de cet article avec le snivaiil, m’uut paru même un des meilleurs moyens de distinguer nos trois csjtècss de Rhipiphores de France. 457 KH11>IP^^0KIE^S. — Rliipiplionis. ^ Antennes offrant leurs articles , à partir du troisième, allon- gés sur deux rangées, en forme d’éventail ; ordinairement noires, avec les deux premiers articles d’un roux testacé, quelquefois entiè- rement noires. J Antennes offrant leurs articles à partir du troisièmCj moins longue- ment allongés, et sur une seule rangée en forme d’éventail ; ordinaire- ment d’un roux testacé, avec l’extrémité noire, plus rarement entière- ment noires. Obs. Ordinairement l’insecte est d’un roux testacé, avec la moitié antérieure de la tête, l’extrémité des antennes , les yeux, la base et la tache des élytres, partie du ventre et les cuisses, noirs. Mais ces diffé- rentes parties présentent dans leur couleur des variations si nom- breuses qu’il est impossible de les signaler autrement , qu’en exami- nant les pièces les unes après les autres. A. Tête. 1® Rarement toute d’un roux testacé. — 2“ D’un roux tes- tacé avec les parties de la bouche obscures ou roussâtres.— 3® Noire sur sa moitié antérieure , d’un roux testacé sur la postérieure. — 4® Entièrement noire. B. Prothorax. 1® Entièrement d’un roux testacé. — 2® D’un roux tes- tacé avec le bord antérieur obscur ou noirâtre. — 3® D’un l’oux testacé avec l’extrémité du lobe médiaire de la base , noire. — 4® En partie d’un roux testacé , en partie noir. — 5® Noir, avec une partie discale d’un roux testacé souvent obscur. — 6^* Entiè- rement noir. C. Elytres. 1® d’un roux testacé, sans tache, ou à tache ovale pres- que nulle. — 2o Parées chacune d’une tache ovale. — 3® Ornées outre la tache ovale , d’une bordure basilaire plus ou moins étroite. — 4® Offrant cette bordure basilaire prolongée jusqu’au sixième de la suture, de manière à former avec sa pareille une tache scutellaire obtriangulaire. — 5® Offrant la bordure basilaire prolongée jusqu’au cinquième ou au quart de la suture , de manière à former avec sa pareille une tache scutellaire carrée. — 6® La tache ovale tantôt couvrant de la moitié aux trois quarts de la longueur des étuis, tantôt réduite à une tache subponcti- forme. — 7" Tache des élytres plus allongée, avec les boids sutu- rai et externe noirs, de manière à ce que les élytres paraissent noires dans leur seconde moitié , avec une tache ovalaire, suba- 458 LOKGÎPÈJDES. picale d’sin roux testacé, plus ou moins obscure. — 8<» Élylres noires dans leur seconde moitié ( la bordure basilaire est alors ordinairement plus développée sur la suture et se prolonge éga- lement en arrière sur le bord latéral. Tout le reste du corps est alors ordinairement noir, moins les tarses ; mais ce n’est pas une règle ; quelquefois le prolhorax est alors entièrement d’un rouge roux ). D. Partie superpendiculairement déclive du dos de l’abdomen. 1® D’un roux testacé. * — 2“ Obscure - — 3“ Noire. E. Poitrine. Noire sur le postpectus. Médipectus, 1® roux testacé. 2® noir ou obscur. F. Ventre. 1° Roux. — 2“ Roux à l’extrémité, noir à la base. — B® En- tièrement noir. G. Pieds. Hanches antérieures. 1® Rousses. — 2® Noires. Les posté- rieures noires. Cuisses : 1® rousses ou d’un roux testacé, avec les genoux noirs. 2® En majeure partie ou en totalité noires. Tibias, io roux. 2® Tarses le plus souvent roux; rarement noirs. Ces diverses variations peuvent, pour le dessus du corps, être réduites aux principales variétés suivantes ; a. Dessus du corps d’un roux testacé : tache ovale de chacune des élyires nulle ou presque nulle. Rluplphorus bimaculatus, Kiister, !. c. var. p. État normal. Dessus du corps d’un roux testacé. Éiytres ornées chacune d’une tache ovale plus ou moins développée, et'généralement aussi d’une bordure basilaire plus ou moins apparente. Morddia bimacutain, Fabr. Maiil, iiis. î. î. p. 218. 8. — Gmel. C. Lw». Syst. Na). I, 1 . p. 2023. 13. — Dé Vin.Eas, G. Liîik. Eiitornol. J. 4. p. 360. — - Oliv. Eucjcl. tnélli. t 7. p. 733. 8. Mordella larvala, Enîoaiolog. Bemerck. l'n Nalurf, î. 24. (1789) p. 90.60, — - ScHinA, Jouro. [>. 33, 60. Ripiphoras Limarulatus, Fabr. Enlota. Sjst. t. i. 2. p. 1 If . 9, — M. Syst. Eleuth. t. 2. p. 120. 15. — Oliv, EiUom. !. 3. n“ 6S. p. S. 4, pl. î. Gg. 4, a. b. — ScHONH. Syn. iiis. t. 3. p. 81. Î3. — ■ Latr., Nouv. Dict. d’Hist. nal. t. 21. (18ÎS) p. 303. Bhîpipkorus bimtculaiHS, Latr. Hist, nat, t. 10, p. 411. 3 pî , 90 ûg. 9. ~ Fischib, 469 EiiipiPHORiENS. — Rhipiphorus. Entomogr. de la Russ. I. 1 . p. 222 p!, 38. fig. 2. — l)usiiîiiii.,Dici. des se. liai. t. 45. (1827) p. 575. pl. cali. 15. 13. Sig 4. — Id. Conaidér. géii. sur les itis. pi. 2. fig. Ix. — Kustes. Kaef. Eiirop. 23. 78. — Gëkstakck. lUiipiph. Dispos, sysl. p. 23. 10. Emenandia bimaculata. De Castëlm. Hisl. nal. l. 2. p. 260. 1. Var. p. Dessus du corps d'un roux testacé ; élytres ornées d’une bor- dure basilaire formant une tq-che scutellaire triangulaire ou carrée^ et chacune d’une tache ovale, noires, Mordeita tricuspiilata, Lepeuuim , Tageiib. I. 1. pl. 19. lig. 8. — C.mee. Cak. Dikn. Syst Nal. t. 1. p. 1024. 20. Ripiphoi'us carinthiacus, Panz. Fauii. germ. 22. 7. — - Id. Eiilom. germ, p. 212. 3. (voy. Kril. Revis, p. 97 et Index p. 149. 2). Ripiphorus bicolor, Oliv. Eiitom. t. 3. ii° 65. p. 5. ii“ 3. pl. I. fig. 3. Ripipliorus lituratus, Fabr, Suppl, p. 126. 8-9. — Id. Syst. Eleuth. t. 2. p. 120. 14. — (soy. Illig. Magaz. t. 3. p. 177. 14. — Sciionh. 1. c. var. p. — Kuster, 1. c. var. a. ~ (Iërstaecs. I. c. var. b et c.) Var. -y. Offrant de plus que dans la var. précédente la tête et le pro- h orax noirs, en totalité ou en partie. Rhipiphorus bimaculatus, GekStaeck. 1. c var. c. Var. ÿ. Offrant de plus que dans la var. -y, la tache ovale des élytres plus dilatée, de telle sorte que la matière noire s’est étendue sur le bord suturai et externe et à l’extrémité de l’élytre et couvre même parfois toute la moitié postérieure de celle-ci. Long. 0,0045 à0,0133 (2 à 6 I ) Larg. 0,001 1 à 0,004.5 (l '2 à 21.) Corps oblong ; glabre en dessus ; luisant. Tête ovale ; inclinée ; à vertex notablement saillant au dessus du bord antérieur du prolhorax, obtusément arrondi au sommet ; presque lisse, parcimonieusement pointillée sur sa moitié postérieure , densement ponctuée sur l’infé- rieure ; ordinairement noire sur cette dernière, d’un roux pâle ou testacé sur la supérieure. Labre et palpes maxillaires d’un roux testacé. Yeux noirs. Antennes à peine prolongées jusqu’à la moitié des côtés du prothorax ; ordinairement d’un roux testacé à la base. Pro- thorax un peu moins large en devant que la tête ; tronqué à son bord antérieur ; élargi d’avant en arrière, presque en ligne droite au moins jusqu’à la moitié des côtés ; à angles postérieurs prolongés en pointe 460 LOMGIPËPES. et embrassant les angles huméraux des élylres ; bissinué à la base, avec la partie médiaire de celle-ci plus prolongée en arrière, relevée à son extrémité postérieure, transversalement sillonnée à cette partie entre ses boi'ds supérieur et inférieur : tronquée au premier ; échancrée en arc ou bidentée au second ; sans rebord dans sa périphé- rie ; perpendiculairement déclive sur les côtés, prolongé sur cette partie déclive jusqu’aux hanches de devant, échancré ou sinué entre ce point et les angles postérieurs ; d’un tiers plus long sur son milieu qu’il est large à la base ; médiocrement convexe ; déprimé au devant de chaque sinuosité basilaire ; marqué de points ordinairement en demi anneaux, affaiblis ou oblitérés à leur partie postérieure ; coloré comme il a été dit. Elytres aussi larges à peu près en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; de moitié plus longues que ce dernier sur son milieu ; déhiscentes à la suture, à partir du quart environ de leur longueur, laissant apparaître les ailes ; terminées en pointe ; peu convexes ; marquées d’une dépression transversale vers le cinquième ou le ([uart de leur longueur ; ordinairement déprimées ou subsillonnées ensuite longitudinalement sur leur disque ou plus près de la suture ; notées de points presque en forme de triangle incomplet postérieurement, presque réticuleux vers l’extrémité ; d’un roux ou rouge testacé ; ornées chacune d’une tache noire, ovale, couvrant leur disque depuis la moitié jusqu’aux trois quarts environ de leur longueur ; parées ordinairement à la base d’autres signes noirs d’un développement variable. Dessous du corps ponctué ; luisant ; presque glabre, garni de poils peu apparents ; noir au moins sur le métathorax, et roux sur le reste ; quelquefois entièrement noir. Pieds de couleur variable : jambes et surtout tarses plus souvent roux ou d’un roux testacé que les cuisses : les postérieures ridées trans- versalement à leur côté interne : premier article des tarses inter- médiaires au moins aussi long que le tibia ; deuxième article des tarses postérieurs près d’une fois plus court que le suivant. Suivant M. Farines (•) la larve du Rhipiphoy'us birnaculatus vit dans^ la racine de VEryngium campestre^qu’elle perfore au centre, et presque toujours dans le sens vertical. Elle se transforme vers la fin de juin ; fabrique une coque de la grosseur d’une noisette, représentant une (’) Observations sur la tjarve du Ripiphorus birnaculatus, in Annales des science^ nntur t. 8. (IS'Sô) p. 244. 4G1 ampiPHORiENs. — Bhipiplwius. sphère un peu aplatie à sa partie supérieure qui est attachée à une espèce de pédoncule à la tige ou à la base des premières ramifications de la plante. En juillet a lieu la transformation en insecte parfait. La femelle dépose ses œufs au collet delà racine. Ils éclosent aussi- tôt que la plante est en sève, ce qui a lieu au mois de mars. M. Audinet-Serville (*) et M. Westvvood (2) se sont demandé si cette larve, au lieu d’être rhizophage, ne serait pas parasite d’autres insectes vivant de végétaux ; cette question n’est pas encore résolue. 2. R. flabellatiis ; Fabricius. Ohlong ; d’un roux pâle ou d'un {lave lestacé^ en dessus ; palpes noirs ; dessous du corps et pieds en ma- jeure partie au moins noirs^ avec la base des tibias et des articles des tarses postérieurs , de couleur rousse. Proihorax creusé d’une ligne transversale au devant de chaque sinuosité basilaire ; éi lobe de niveau avec les élytres, terminé en pointe entière. Deuxième aiiicle des tarses postérieurs égal au suivant. ç/’. Antennes offrant leurs articles, à partir du troisième, allongés sur deux rangés, en forme d’éventail. 5 . Antennes offrant leurs articles, à partir du troisième, allon gés sur une seule rangée en forme d’éventail. Ors. Cette espèce offre moins de variations que la précédente. Télé. La tache épistomale est parfois plus prolongée en arrière, sou- vent alors bidentée. Prothorax et élytres. La base du prothorax ou celle des élytres est parfois légèrement obscure. Dessous dn corps et cuisses. Le ventre ou même tout le dessous du corps, et parfois même les cuisses, sont d’un roux de nuance variable, chez des individus chez lesquels la matière colorante n’a pas eu le temps de se développer. Faut-il avec M. Gerstaecker rapporter à l’une de ces dernières va- riétés le : lîi/ùpftorus ferrNgineu», Faer. Eiilom. Sysl. I. 1. 2. p. 110, 2. — Id. Syst. Elcutli. t 2. p. 118. 2. (*) Bulletin de Férussac I. 14, (1.828) p. 292. (®) An. Introduct. to lhe naod. class. of iiiaects. I. 1. p 293. 46Ü LONGIPÈDES. caractérisé de la manière suivante par Fabricius : rufus, pectore, ano, pedibusque nigris. Le caractère d’avoir les pieds noirs permet d’en douter. L’insecte ayant servi à cette description provenait d’ail- leurs des Indes orientales. Mordella flalAlata, Faer. Spec. ins. t. 2. app. p. 501. — Id. Mant. ins. l. 1. p. 21S. 5. — Gmel. C. Linn. Sysl. Nat. l. I. p. 2022, 10. — Rossi, Faun. etrusc. t. 1. p. 241. G02. — Id, cdil. Helw. t. !. p. 299. 602. — Oliv. Fiicycl. niélli. (• 7- p. 737. iloidtlta pecli/iatii, Dr Villers, C. Linm, Eolom. l. 1. p. 408. 10. pî. 2. fig. 51, Riptphorus flabcUatus, Faer. Enlorn. Syst. t. 1. 2. p. 111. 6. — ^ Id Sysl. Eieutli. 1. 1 2. p. 1 1 9. 7. — Or.iv. Eiitom l. 3. ii“ 65. p. 4. 2. pl. 1 . fig. 2, b, c. — Id. Nouv. nict. (l’flist. nai. t. 19. (1803) p. 407. — • SciioNii. Syn. ins. t 3. p. 80. 7. — Tigkv, Ilist. liai, t, 5. p. 238. pl. fig. 6. — Latr. Nouv. Dicl. d’Hisl. nat. t. 21. (1818) p. 303. Rhipiphorus flabellatas, Latr. Ilist. nal. l. 10, p. 411. 2 — >• Lamarcr, Aiiim. s. vert I. 4. p. 424. 2. — L. Duf. Excurs. Eiilom. p. 71.430. Rester, Kaef. Europ. 23. 77. — Gerstaecr Uliipiph. dispus. sysl. p. 26. 17. Emenandla flabeüata, De Casteln Hisl iiat. 1. 2. p. 262.®2. — Acu. Costa, Faim. Je Regn. di Napol. [MarielUd^ei) p. 72. pl. 19. fig. 3 Long. 0,0045 à 0.0112 (2 à 5 I ) Larg. 0,0013 à 0,0033 (3, 5 àl 1/2 1.) Corps oblong ou suballongé ; peu luisant en dessus. Tête ovale 7 inclinée ; à vertex notablement saillant au dessus du bord antérieur du prolhorax, obtusément arrondi au sommet ; presque lisse, par- cimonieusement pointillée sur toute sa surface, mais plus distincte- ment sur la partie inférieure ; d’un roux pâle ou testacé, avec l’épi- stome noir. Labre ordinairement obscur. Palpes maxillaires noirs,ou avec l’extrémité roussâtre. Antennes moins longuement prolongées que la moitié des côtés du prothorax ; ordinairement noires, avec les deux premiers articles d’un roux testacé. Yeux noirs. Prothorax moins large en devant que la tête ; élargi d’avant en arrière, en ligne presque droite ou plutôt un peu flexueuse ; à angles postérieurs aigus, mé- diocrement prolongés en arrière et embrassant un peu l’angle humé- ral des élytres ; bissinué à la base, avec la partie médiaire plus prolongée en arrière, de niveau avec les élytres, terminée en pointe simple ou non divisée ; sans rebord dans sa périphérie ; perpendicu- lairement déclive sur les côtés, prolongé sur cette partie déclive jus- qu’aux hanches de devant, échancré ou sinué entre ce point et les angles postérieurs ; près de moitié plus long sur son milieu qu’il est 403 RHiPiPHOBiENS. — Rhipiphovus. large à la base ; médiocrement convexe ; légèrement caréné sur le tiers postérieur au moins de. sa ligne médiane ; marqué au devant de chacune de ses sinuosités basilaires, d’une dépression transversale ou d’une sorte de ligne enfoncée ; d’un roux pâle ou flave teslacé ; marqué de points presque en triangle incomplet postérieurement ; garni de poils fins, couchés, concolores, peu épais et peu apparents. Elytres au moins aussi larges en devant que le prolhorax à ses angles postérieurs ; d’un tiers environ plus longues que ce dernier sur son milieu ; déhiscentes à la suture à partir du quart environ de leur longueur ; terminées en pointe ; presque planes transversalement en dessus ; un peu arquées ; déprimées ou subsillonnées longitudinale- ment sur la majeure partie de leur disque ou plus près de la suture ; marquées de points presque en demi-cercle ou presque en triangle interrompu postérieurement ; d’un roux pâle ou flave testacé ; garnies de poils fins, couchés, concolores, peu épais, peu distincts. Ailes pro- longées au delà des élytres. Derniers arceaux du dos de l’abdomen noirs, bruns ou d’un brun fauve à l’extrémité de cette partie. Dessous du corps luisant, pointillé ; ordinairement noir : ventre parfois d’un rouge roux. Pieds noirs : tibias et articles des tarses postérieurs d’un roux testacé dans leur moitié basilaire ; cuisses postérieures ridées transversalement à leur côté interne ; premier article des tarses intermédiaires un peu moins long que le tibia ; deuxième article des tarses postérieurs égal au suivant. Cette espèce habite les parties occidentales de notre midi et divers autres pays plus chauds. 3. R. rulîpeiiiaîs ; Chevrolet. Oblong ; noir ; médiocrement lui- sant ; ponctué : élytres d’un rouge roux^ avec la hase et l’extrémité noi- râtres. Prothorax creusé d’une fossette au devant de chaque sinuosité ba- silaire-, à lobe de niveau avec les élytres, tronqué ou bidenté à l’extrémité. Deuxième article des tarses postérieurs au moins aussi long que le suivant. Ripiphorus fuli’ipennis,{üti.) Calai. (1S21) p. 73.i* — Id. (!833) p. 218?— -/(/. (1837) P 24Ü ? Rhipiphorus rii^/7en/?«, Gebstaeckf.r, Ithipipli. dispos, sysl. p. 27. 18. Var. a. Elytres d’un jaune orangé, avec la base et l'extrémité, noires. tihipiphorns fulvipemm, Chevroi.at, in Guérin, Iconogr. du Rfgii, Anim.de Cuvier, p. 140. pl. 3i. fig. 4. — id, 4. a, i is. vu de profil. 4, b, tarse postérieur. 484 LONGIPÈDES. Hlüii^ohoriis apicaü.^ , (IIanuscisuch), Kiister, Kaef. Europ, 13. 79. Yar. p. Elytres fauves, avec la base noire. Rliipiphorus fuh'ipeunis, Kvster, Kaef, Europ. 7. 71. Loüg. 0,0067 à 0,0090 (3 à 4 1.) Long. 0,0022 à 0,0028 (J à 1/2 1.) Corps oblong OU ovale oblong; médiocrement luisant. Te/e ovalaire ; inclinée ; à vertex notablement saillant au-dessus du bord antérieur du prothorax , obtusément arrondi au sommet ; ponctuée sur sa moitié antérieure , pointillée sur la postérieure ; noire. Labre et palpes noirs. Antennes à peine plus longuement prolongées que la moi- tié des côtés du prothorax ; noires. Yeux noirs. Prothorax un peu moins large en devant que la tête ; tronqué à son bord antérieur ; élargi d’avant en arrière , d’une manière un peu sinuée après la moi- tié ; à angles postérieurs aigus , peu ou médiocrement prolongés en arrière et embrassant assez faiblement les angles huméraux des élytres ; bissinué à la base, avec la partie médiaire plus prolongée en arrière, de niveau avec les élytres, tronquée ou bidenlée à son extrémité ; sans rebord dans sa périphérie ; perpendiculairement déclive sur les côtés, prolongé sur cette partie déclive jusqu’aux hanches de devant, échan- cré ou sinué entre ce point et les angles postérieurs ; de moitié environ plus long sur son milieu qu’il est large à la base ; médiocre- ment convexe ; marqué d’une dépression ou d’une fossette au-devant de chaque sinuosité basilaire ; marqué de points assez épais presque en demi-cercle comprimé ; garni de poils cendrés , fins , couchés , presque indistincts ; noir , médiocrement luisant. Elytres au moins aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; d’un tiers plus longues que ce dernier sur son milieu ; déhiscentes à la suture, à partir du quart ou parfois presque de la base ; terminées en pointe ; presque planes ; déprimées ou subsillonnées longitudinale- ment sur la majeure partie de leur disque ; mai'quées de points pres- que en triangle incomplet postérieurement; d’un rouge roux, avec une bordure basilaire assez étroite et peu nettement limitée et l’extré- mité , noires ou noirâtres. Ailes prolongées au-delà des élytres. Des- sous du corps noir ; pointillé. Pieds noirs : éperons et ongles d’un roux testacé ; premier article des tarses intermédiaires à peu près aussi long que le tibia ; deuxième article des tarses postérieurs au moins aussi long ou un peu plus long que le suivant. MYODIESS. 465 — MyodÂlcs. Cette espèce a été prise dans les environs de Marseille par M. Alexandre Wachanru. Elle paraît habiter plus particulièrement la Dal- matie et quelques parties de Tltalie. Obs. Elle se distingue facilement de l’espèce précédente par la cou- leur de son prothorax , de la base et de l’extrémité de ses élylres et par celle de ses pieds postérieurs ; surtout par la forme de l’extré- mité de son lobe prothoracique et par la longueur proportionnelle du deuxième article des tarses. DEUXIÈME FAMILLE. MYODIENS. Caractèhes. Elytres déhiscentes ; courtes, à peine aussi longues que le quart de l’abdomen ; laissant les ailes à découvert. Yeux entiers. Antennes insérées vers la partie supéro-interne des yeux. Ecusson ap- parent. Hanches intermédiaires très-écartées. Cette famille est réduite au genre suivant. Genre Myodites, Myodite; Latreille ('). (fi'jioetSïî;, semblable à uoe mouche). Caractères. Ajoutez à ceux qui servent à distinguer la famille; An^ tenues de onze articles chez le c/, ne paraissant en avoir que dix chez la 2 : à articles allongés en forme d’éventail , à partir du deuxième (^) ou du troisième (2 ). Verlex plus élevé que le bord antérieur du prothorax. Abdomen élargi d’avant en arrière , recourbé en dessous à son extrémité. Postépisternunis oblriangulaires ; laissant apparaître les épimères postérieures entre eux et le bord latéral du poslpectus. libins tous munis de deux éperons. Tarses postérieurs moins longs que les tibias des mômes pieds. Ongles pectines. (•) Latieille en établissant dans le Nouv. Dlct. d’Hist. nal. 2® édit. !. 22. p. 130. ce genre (dont Dorllies avait déjà fait sentir la création comme nécessaire), iui donna le nom de Myode$, qu’il changea plus tard, (l. 29. p, 302 du mémo ouvrage, et FamiUcs nntitfelles, p. 382), en celai de Myodiles. Anyiales de la Société Linnéenm. 30 46G LONGIPÈBES. 1. II. s«lMlIptei»iis ; Fabriciüs. Pointillé : hérissé ou garni d’un duvet grisâtre peu épais ; noir sur la tête, le prothorax et les cuisses posté- rieures : élytres, partie au moins des antennes, tibias et tarses, d’un jaune testacé. Abdomen noir (ç/’) ou d’un roux jaune, avec l’extrémité et quelques taches dorsales, noires ou noirâtres (5). Ailes d’un blanc hyalin ù l’extrémité et un peu à la base, nébuleuses ou obscures dans leur milieu. (ç/) Antennes de onze articles : les troisième à onzième allongés en forme d’éventail, sur deux rangs ; entièrement d’un jaune testacé, ou avec l’extrémité des rameaux enfumée. Abdomen noir, ou avec le bord des anneaux d’un brun roussâtre et parfois une taclie roussâtre sur l’avant-dernier arceau. (J). Antennes de dix articles: les deuxième à dixième allongés en forme d’éventail, sur un seul rang; noires ou brunes au moins à la base et à l’extrémité des rameaux; quelquefois entièrement de celte dernière couleur. Abdomen d’un roux jaune, avec l’extrémité noire , et une tache obscure ou noire sur le milieu de chacun des trois à cinq premiers arceaux du dos de l’abdomen. Ripiphorus Faer, Entoniol. Syst. t, 2. I. p. 109. t*— ïd, Syst, Eieulh. (. 2. p. H8. 1. • — Ol!V. Entomol. t. 3, n” 65. p. 4. I, pL 1. fig. i, b, e, d, e ; a,aDt. — Id, Nouir. Dict. d’Hist. nat. 1. 19. (1803) p. 407. Tigmy, Hist. oal. !. 5. p. 238. — Panz. Faun. gérai, 97. 7. llordeUa ambigua, Gîorna, Mem. de i’Acad. des sc. de Turin, t. 7. p, 223. pl. 2. Gg. 3, 4. ^ Rhipiphorus subdipterus, Latr. Hisl. nat. t. 10. p, 410. 1. — Lamabck, Anina. s. vert, t. 4. 424. 1, Doméril, Dict. des sc, nat, I. 45. p. 375. — Mols. Letlr. I. 2. p, 294. 1. Mÿodes Dorthesii, Latr. Nouv. Dict. d’üist. nat, t. 22. (1818) p. 131. M)odyies Dorthesii, Latr. Nouy. Dict. d’Hist, oat. 2® édit. t. 29. (1819) p. 302. note. Hijodes subdipterus, Saint-Faegeab et Âüdmet-Serville, Encycl. méth, t. 10. p. 292. i, — Guérin, Dict. class, d’Oist. nat. I, 11. p. 369. Myodites subdipterus, Koster, Kaef. Europ. 19. 61.-— Gerstaeck. Rliipiph. disposi. syslemat. p. 16. 1. Long. 0,00.56 à 0,0078 (2 1/2 à 3 1/2 !.) Larg. 0,0020 à 0,0028 (9/10 à 1 1/A L) Corps oWong. Tête inclinée; plus large que longue; noire; fine- ment ponctuée ; hérissée de poils d’un gris cendré; marquée, vers MYOoiENS. — Ulyodilcs. 4(57 la partie médiaire du milieu du front, d’un point enfoncé ou d’une fossette ponctiforme ; presque plane ou plutôt un peu déprimée au dessous de cette fossette ; à vertex arqué ou en demi-cercle, plus élevé que le bord antérieur du prolhorax. Palpes d’un jaune testacé. Yeux ovales; saillants. Antennes prolongées jusqu’à la moitié (î) ou aux trois quarts (Vbu}) u\^-'fü|i’i- ïf)‘H Kf l 'iioj'iitB ,?fa!dit îf^u ’isi'.» .;> ti’u'ft' iJo'àa^^^^ ,r <[7500 i9 ?.nf)a;j(|'j :3'W (ttijCiiifujfi'ïCÏ ;i»t{ jj f^/ntrj'îb ‘Vi:^ æ lili.’r jÿ;") ' ) iïoei ü'k-iifKÎ IW! -eîiLî/ibiiii 'Bsb ù^ovt^.. ;r) ûil iyp ^ii.î!>liiCï, if>([ fïif.ri : 'i-iOïî si fiits’.b Kjul '>nj] 9<)i uj 'tiii h ‘}if^ n • i« isiidüotl Jj'jl (iF) ).- îi;(i’ü;ift nf) onyyt :o,ï ot -îF Jfidfo'î'i' Jiy i)7'Jit,I i;i f'xoiirc.ib fvot .j!f;aA_ )/> J-indoH -l/.M. &F» i.;i 'K; jbl '.r.'i .‘îî'j''^nt>l ^(ï) gfri^jAn ïutî Utsnr .î.;; xü'ii i'.^nîafj , I'.: '■'■ti 9?) ao"f,'• .'r,-; k bvre, , tb'xj «b J9 itUO sb BÎciiJ B;)l BlitJ» Jl!‘,V.S;o i!:;r; ■. ^it .!o/ IKoF 01&'n97(p7'fiO«{ -ifli'/ jiioB *îi ü’jfiiJr.uj f.r ^^la(J .aocuuii) ^•:''ÏJ iioBiA'Xt'il liF xjb sü'jK'mà f -ï'yiq&'f socb 'iffüBG'.Fj ftoî jiiii! Il fBiqtï sî t jfhjBs Jn^ishixîîcfîqya -•ili’iiil 5} •' .-••>1. ’-v. i. ' ---'’S '■•’Æ'v '4'?“. S>«n '» < 'vVt’V''' ,4"^'-- ''' yr' ■ V '-^v • • ,• ‘'3,-ir> w- :-^ v\“- • r. T-V; -' V-^'r ^- 'V " ■'y y- - ^--- 4: ^ î- ' :^■.^^■" -■' C ■- '■■ '?>■ ' 4' TRÎBU SES LATIPENINES. Caractères. Tête non prolongée en devant en forme de museau ; penchée ; ordinairement engagée dans le prothorax , quelquefois sé- parée de ce segment par une sorte de cou ou de nodule , mais alors antennes dentées ou pectinées. Yeux non contigus au bord posté- rieur de la tête, Antennes de longueur médiocre; grossissant vers l’extrémité, chez ceux qui ont la tête engagée dans le prothorax, dentées ou pectinées chez les autres. Base du prothorax notablement plus étroite que celle des élytres. Ecusson distinct. Elytres générale- ment larges, offrant après la moitié de leur longueur leur plus grande largeur; voilant le pygidium. Hanches antérieures contiguës ou à peu près, non séparées par un prosternum aussi saillant qu’elles. Ventre de cinq arceaux , offrant quelquefois apparente une partie du sixième ; ces arceaux graduellement un peu moins développés dans le sens de la longueur de l’insecte, du deuxième au quatrième : le premier ordi- nairement un peu moins long ou à peine aussi long vers la base des cuisses que le deuxième. Pieds grêles et allongés. Tarses antérieurs et intermédiaires de cinq articles: les postérieurs de quatre. Ongles simples ou munis d’une dent rudimentaire insignifiante. Séparés de tous les Hétéromères précédents par leurs élytres nota- blement plus larges en devant que le prothorax à sa base , ces in- sectes se distinguent de ceux des deux familles suivantes, par leur tête soit engagée dans le prothorax , soit pourvue d’antennes dentées ou pectinées, quand elle est, comme chez les Pyrochroïdes , séparée de ce segment par une sorte de cou. Ils s’éloignent des Angustipennes par la largeur de leurs étuis; caractère frappant et commun à tous, que semble exprimer d’une manière intelligible le nom de Latipennes LATIPENNES. 47 i Etude des parties extérieures du corps. Les parlies visibles du corps des insectes se rapportent à deux fonctions très-différentes ; les unes, situées à l’oriüce du tube digestif, se rattachent à la nutrition : les autres, selon nous plus importantes , servent à indiquer le genre de vie de l’animal. Les unes et les autres méritent de fixer l’attention du Naturaliste. Nous continuerons donc à suivre la marche que nous avons adoptée. La tête, penchée plutôt que verticale ou inclinée, varie dans sa con- figuration : ovalaire chez les Latipennes des deux premiers groupes , elle est triangulaire ou cordiforme chez ceux du dernier. Chez ceux- là, sans être aussi profondément enchâssée dans le prothorax que chez la plupart des Barbipalpes, elle est visiblement engagée dans ce segment ; chez ceux-ci , elle est séparée du tronc par une sorte de cou ou de nodule. On dirait que la main créatrice a voulu nous montrer dans le troisième groupe, comme un essai de ce qu’elle allait nous offrir d’une manière générale, chez les Colligères et les Yésicants. Le labre, toujours visible, ordinairement en parallélogramme trans- versal, est obcordé chez les Lagries. Les mandibules, courtes et robustes chez ces derniers insectes, s’al- longent visiblement chez les Pyrochres et surtout chez les Pythes ; chez tous elles sont cornées, et bifides à l’extrémité ; parfois elles sont munies d’une dent à leur côté interne. Les mâchoires, ciliées ou garnies de franges coriaces ou de poils presque spinosules , à leur côté interne , sont composées de deux lobes ; mais , chez les Pyrochres, l’externe, plus grand et courbé sur l’interne, est parfois si faiblement séparé de celui-ci , que les mâ- choires semblent à un seul lobe , dont l’interne constitue la moitié inférieure. Les palpes maxillaires, notablement plus longs que les autres, sont composés de quatre articles ; le dernier , ordinairement le plus va- riable dans sa forme et le plus important par les caractères qu’il fournit , eSt d’une configuration diverse suivant les genres. Il est épais , subparallèle , obliquement tronqué et à peine plus long que large , chez les Pythes ; il s’allonge en forme de contre , chez le» Pyrochres ; s’élargit comme une coupe , chez les Lagries. Le menton ne remplit qu’une portion médiocre de l’échancrure progéniale , et laissa toutefois à découvert la base des mâchoires. IMliOULl ION. klh relit et presque carré chez les Lagries , il nioulre, chez les autres, une disposition transverse et une surface moins restreinte. La languette^ membraneuse ou subcoriace, se divise ordinairement en deux lobes , parfois très-développés. Les palpes labiaux, plus grêles et plus courts que les autres , sont formés de trois articles , dont le dernier se rapproche , par sa forme, de celui des maxillaires , chez les Pythes ; il s’en éloigne , chez les Pyrocbres. Les joues occupent en général un espace très-resUeint ; souvent elles échancrent les organes de la vision. Le front, resserré chez les des Lagries, consei've chez les autres une étendue plus ou moins remarquable. Les yeux, situés sur les côtés de la tête, varient de forme et de di- rection. Hémisphériques et saillants chez les Pythes , ils sont un peu obliquement transverses chez lesPyrochres, et leur échancrure regarde la partie antérieure de la tête. Chez les Lagries leur direction est longitudinale, et leur échancrure plus profonde entame le milieu de leur côté interne. Chez ces derniers insectes, les yeux varient d’éten- due suivant les sexes. Les anfcn?ies, insérées à découvert ou à peine voilées à leur base par le bord latéral de l’épistome, sont généralement de longueur mé- diocre. En partie au moins dentées ou pectinées chez les Pyrocbres, elles sont simples et vont plus ou moins en grossissant vers l’extrémité, dans les autres genres. On leur compte toujours onze articles: le pre- mier, un peu renflé ; le deuxième , le plus court: quelques-uns des autres,de formes ou de proportions un peu variables suivant les genres ou même suivant les sexes: le dernier surtout chez les Lagries offre, à cet égard, entre les c/’ et les 2 des différences très-sensibles. Les leinpes ont toujours, après les yeux, un développement suffisant pour empêcher à ces organes d’être rapprochés du bord postérieur de la tête. Le prothorax varie dans sa configuration. Presque cylindrique chez les Lagries, il se montre subcordiforme chez les Pythes, en ovale trans- versal chez les Pyrocbres. Chez les premières, il est plus ou moins convexe : chez les autres sa surface est presque plane. Ijècxisson est toujours distinct, en triangle ou presque en demi-cercle. Les élytres, toujours libres, et d’une ampleur qui a valu à ces insectes le nom de Latipennes , vont en s’élargissant jusque au delà de la moitié de leur longueur; elles varient parfois de formes suivant les sexes. Elles couvrent le pygidium et servent de voile protecteur aux 476 LATIPENNES. ■véritabies ailes. Chez les Pyllies, elles se rapprochent de la dureté de la corne : chez les Pyrochres et surtout chez les Lagries, elles ont une flexibilité frappante. Presque planes chez les insectes des deux der- niers groupes, elles ont chez ceux du premier une convexité plus ou moins prononcée. Leur surface est tantôt unie, tantôt striée ou sil- lonnée. Glabres chez les uns , elles sont le plus souvent garnies de poils ou de duvet. Leur repli, prolongé presque jusqu’à l’extrémité chez les Lagries, se trouve réduit chez les autres à une tranche, à partir des hanches postérieures. Le dessous du corps, dont les pièces ont une étendue ou une dispo- sition servant à expliquer quelques-unes des habitudes des insectes, fournit sous ce rapport des caractères qu’on ne saurait dédaigner. Le prosiernum, refoulé par les hanches, ne les sépare jamais complè- tement, et n’esi surtout jamais aussi saillant qu’elles. Le mésosternum se prolonge rarement jusqu’à l’extrémité des han- ches du milieu. Les posiépisternums ou êpisiernums du postpectus sont allongés et presque parallèles. L’épimère postérieure est souvent indistincte. Le ventre, de cinq arceaux, qui vont ordinairement en diminuant un peu de longueur du deuxième au quatrième ; quelquefois une partie du sixième arceau est distincte. Les pieds sont généralement grêles et assez allongés. Les hanches anfeVlewres, subglobuleuses chez les premiers, s’allongent en cône obtus chez lesPyrochres. Les hanches intermédiaires se montrent habituellement couchées et parallèles. Les hanches postérieures ont une disposition transversale, et sont peu développées dans le sens de la longueur de Fiosecle. Les cuisses et les tibias sont assez grêles et de forme ordinaire : les éperons sont très-courts : les tibias postérieurs aussi longs ou un peu plus longs que tous les articles du tarse réunis. Les tarses ont leur avant-dernier article biiobé ou avancé sous le suivant en forme de sole chez les Pyrochres et les Lagries, grêle et entier chez les Pythes. Les ongles sont simples ou munis d’une dent rudimentaire.. tKTUOULXTiON. 477 Vie Évolutive. Malgré les analogies qui rapprochent nos Latipënnes à l’étal parfait, leurs larves sont loin d’avoir entre elles des rapports aussi frappants. Toutes ont six pieds ; le corps composé de douze anneaux, non comprise la tête ; des antennes de quatre articles ; des mandibules cornées ou presque cornées; des mâchoires à un seul lobe, pourvu au moins de cils plus ou moins raides ; des palpes maxillaires de trois articles : des palpes labiaux de deux : le dernier anneau abdomi- nal terminé par une ou deux pointes ; les pieds pourvus d’un ongle ; neuf paires de stigmates. Mais à part ces caractères généraux communs à beaucoup d’autres larves, elles diffèrent par des caractères qui sont en harmonie avec leurs habitudes. Les unes, destinées à vivre à l’air, à jouir de toute leur liberté, sur les haies, au pied des buissons ou dans les bois, ont le corps revêtu d’une enveloppe flexible capable de lui permettre des mouvements variés, hérissé de poils, presque semi-cylindrique, et rapproché par ses formes de celui de certaines chenilles. Les autres, condamnées à se traîner entre l’écorce et le bois des arbres morts ou maladifs, ont les pieds déjetés en dehors à la ma- nière de ceux des Reptiles ; leur corps est allongé, plat et aminci, pour se glisser avec plus ou moins de facilité dans les voies étroites qu’elles se fraient ; il est revêtu d’une peau coriace ou parcheminée, pour avoir toute la résistance nécessaire ; il est armé à son extrémité de deux pointes cornées et râpeuses, qui jouent un rôle actif dans leur vie laborieuse. Les premières de ces larves, ou celles des Lagries, se nourrissent de débris de matières végétales et peut-être aussi de substances animales. Si on les inquiète, elles courbent leur corps en arc, le replient en boule, se laissent ainsi rouler, si la pente est déclive, ou se tiennent immobiles dans la même position, tant qu’elles le croient utile pour leur sûreté. Les autres, ou celles des Pylhes et des Pyrochres, cachées sous les écorces, y rongent à l’aide de leurs instruments masticateurs les parties les plus tendres du liber et de l’aubier, deviennent ainsi les auxiliaires du temps, soit en opérant la destruction de ces matières végétales dont la vie se relire ou qu’elle a abandonnées, soit en facili- tant l’introduction des eaux et autres agents chargés d’activer leur dé- composition. 478 LATIPENNES. Ces larves lignivores se pratiquent facilement dans la sciure ou dans les dédales qu’elles ont pratiqués, un petit tombeau pour y passer à leur second étal. Celles des Lagries choisissent les inégalités du sol ou l’abri que leur offre l’assemblage de quelques feuilles reco- quiliées, pour y couler les jours de sommeil qui doivent précéder leur résurrection. Débarrassées de leur enveloppe de larve et devenues nymphes, elles ont, comme la plupart de celles des autres Coléoptères, la tête inflé- chie, les antennes et les palpes étendus, les élytres et les ailes déhis- centes et repliées en dessous; les pattes emmaillottées, offrant les jam- bes repliées vers les cuisses et anguleusement dirigées sur les côtés du corps, les tarses longitudinalement disposés près de la ligne médiane. Après un espace de temps variable, mais qui parfois ne dépasse pas huit jours, elles rejettent l’espèce de suaire qui les enveloppait et entrent dans la dernière et plus brillante phase de leur existence. Genre de vie des insectes parfaits. Dans leur état parfait, ces insectes offrent généralement , soit dans leurs formes gracieuses, soit dans la beauté de diverses parties de leur robe, tous les avantages faits pour plaire. Chez les Lagries, au corps hérissé de duvet, les élytres d’un blond flaveseent contrastent agréa- blement avec le fond obscur de leur corsage; chez les Pylhes, leur surface d’un bleu d’acier se nuance souvent de la plupart des teintes de l’écharpe d’iris ; chez les Pyrochres , leur tissu satiné semble em- prunter au feu la vivacité de ses couleurs et reproduire la richesse de ia pourpre romaine. Ces charmantes créatures n’opposent à la main prête à les saisir que les ruses innocentes employées par la faiblesse ; elles re- plient les antennes et les pattes, et restent avec une patience résignée dans un état d’immobilité trompeuse. Toutes se trouvent généralement sur les végétaux. Les unes se plaisent sur les diverses plantes de nos champs, ou recherchent les abris des buissons de nos haies ; les autres, comme les Hamadryades des poètes , sont généralement fidèles aux grands arbres auxquels leur existence se trouva liée dans leur état vermiforrne. Quelques- unes de ces dernières se rencontrent parfois accidentellement dans les chantiers de nos villes, quand elles y ont été transportées avec les troncs vieillis qui les cachaient; mais les forêts sont leur principal asile. Leur conquête dédommage sans peine des pas employés à leur .INTHOnUCTîON. 479 recherche. Quel ardent ami de la science a jamais saisi pour la pre- mière fois une de ces Pyrochres au manteau d’écarlate, aux antennes si arlistement dentées ou pectinées, sans avoir éprouvé dans tout sou corps un frémissement de plaisir? Aimable étude que celle delaNature ! elle plaît à l’enfant, et va Jusqu’à triompher quelquefois de la mobilité des goûts de son âge. Elle en- chante le jeune homme , et souvent lui inspire une passion heureuse qui le séduit, le préoccupe, et ne laisse plus de place dans son cœur à des entraînements plus dangereux. L’homme mûr lui-même lui doit des charmes et des délices inconnues au vulgaire. Dans ces cam- pagnes tranquilles, dans ces solitudes boisées, où il vient admirer les œuvres du Créateur, son âme plus calme et plus recueillie se sent plus facilement portée à bénir Dieu de ses bienfaits ; il trouve dans les mœurs des insectes, dans leurs habitudes instinctives, et jusque dans leurs formes et leurs couleurs , des plaisirs pour son esprit et pour ses yeux, plaisirs d’autant plus doux que , conlrairement à tant d’autres, ils ne laissent jamais après eux ni regrets, ni remords. Histokique. Nos Latipennes, en raison de leur configuration différente, servant à déguiser une partie des relations qui les unissent , durent d’abord être peu rapprochés les uns des autres. 1761. Le Législateur des sciences Naturelles, Linné, soit dans sa Fauna suecica^ soit dans son Systema Naturæ , en répartit les espèces dans ses genres Chrysomela, Tenebrio et Cantharis. 1762. L’auteur de la méthode tarsienne, Geoffroy, fut appelé, par suite des divisions établies par lui , à détacher des coupes dans lesquelles elles avaient été colloquées , les deux seules espèces décrites dans son ouvrage. L’une cessa d’être une Chrysomèle pour faire partie de ses Cantharis ^ bien différentes de celles du Naturaliste suédois; à l’aide de l’autre, il constitua un genre nouveau, celui de Pyrochroa. 111 De Geer, dans le t. 5 de ses Mémoires^ adoptait cette coupe nouvelle, et transportait, parmi ses Ténébrions , l’espèce que Fau- teur précédent avait rejetée parmi ses Cantharides. 1776. La même année, Fabricius, mieux inspiré, dans son Systema Entomologiæ, faisait entrer cette espèce si diversement ballottée, dans son genre Lagria qu’il établissait. Comme De Geer , il reconnut la nécessité du genre Pyrochroa-, mais en même temps il transplantait 4S0 LATIPiîNNES. parmi ses Cucujes , l’espèce de nos Lalipennes admise avec plus de raison, par Linné, au nombre de ses Tenebrio. Pendant plus de vingt ans la classification des insectes de cette tribu resta à peu près ce que l’avait faite l’Entomologiste de Kiel , qui voyait sans cesse grandir l’autorité provenant de l’ascendant de son génie, et ses écrits devenir des guides , dont on osait peu s’écarter. Quel- ques admirateurs plus exclusifs du Pline du nord(*), continuèrent seuls à suivre ses voies , ou ballottèrent dans les genres Crioceris , Cryptocephaliis et Auchenia, formés aux dépens de celui de Chrysomela, l’espèce que Linné avait colloquée dans celui-ci. 1796. Latreille, dans son Précis des Caractères génériques des Insectes, institua le genre Pytho, ayant pour type l’espèce de nos Lalipennes transplantée par Fabricius du genre Tenebrio dans celui de Cucujus. 1801. Quelques années plus tard, l’auteur danois, dans son Sys/ema Eleutheratorum, reconnut lui-même l’opportunité de l’établissement de cette coupe , et dès lors se trouvèrent admis d’une manière à peu près générale, les trois genres dont se compose aujourd’hui notre Tribu. Il ne nous reste plus qu’à examiner quelle place fut assignée à chacun d’eux. 1791. Latreille, dans son premier ouvrage systématique, les dissé- mina dans ses huitième, neuvième et douzième familles. 1800. M. Duméril, dans son Huitième tableau de classification, com- prenant celle des insectes, fit entrer les genres Pyrochre et Lagrie dans sa famille des Tésicants ; celui de Pytlio ne fut pas mentionné. Quel- ques mois plus tard, les Lagries, en raison de leurs élytres molles, firent partie de la famille des Epipastiques , et les Pyrochres, de celle des Ornéphiles. 1804. Latreille, dans son Histoire naturelle, colloqua nos Latipennes dans la division de ses Coléoptères Herbicoles de la tribu des Obscurs. Les Pylho et les Lagria trouvèrent place dans la famille des Hélopiens, et les Pyrochroa dans celle des Macrogastres. 1809. Dans ses Considérations générales sur l’ordre des animaux, le même auteur réunit les Pythes et les Lagries à sa famille des Ténébrionites, et fit des Pyrochres la base de celle des Pyrochuoïdes. 1810. Gyllenhal, dans le t. 2 de ses Insecta suecica, sentit le premier le besoin de rapprocher les insectes qui composent nos Latipennes. IJ (’) Muller, Scliranck, Cmelin, De Villers, ele. INTRODUCTION. 4SI plaça les Lagries à la fui de sa famille des Méloïdes ; \ef>Pyrochroa et les Pytho constituèrent, avec le genre Calopits, la famille suivante ou celle des Pyrochroïdes. 1812. De Laniarck , dans l’extrait de son Cours de Zoologie , rangea les Lagries parmi ses Ténébrionites , et les Pyrochres parmi ses Can- THARIDIENS. 1815. Leach , dans V Encyclopédie d'Edimbourg , avait à peu près suivi, avons-nous dit, la marche de Latreille. 11 avait partagé les Hétéromères en sept tribus : les Pimélides, Ténébrionides, Pyrochroïdes, MoRnEi.i.iDES, Cantharides, OEdémérides, Salpincides, Les Ténébrionides comprirent trois familles ; 1” Ténébrionidés (G. Pedinus^ Opairiim^ Tenebrio). 2° Diapéridés. Première division. (G. Toxicum, Sarroirium). Deuxième division. {G. Hypophlœus). Troisième division ; Première subdivision. {G. Phaleria, Diaperis, Eustrophus^ Teira- tonia, Leiodes, Trachyscelis, Cossyphus). Deuxième subdivision. (G. Eledona^ etc.) Quatrième division : Première subdivision. (G. Helops^ PyP^o, Hallomemis). Deuxième subdivision. (G. Cistela), 3® Mélandrydés. Ils se partagèrent en deux divisions : Première division. (G. Serropalpus^ Dircaeà). Deuxième division. (G. Hfelandrya, Lagria, Calopus). Les Pyrochroïdes offrirent aussi deux divisions: Première division. (G- Dendroides, Pyrochroa). Deuxième division. (G. Scraptia, Notoxus, Anthicus). Les Mordellides (G. flipiphorus^ Mordella^ Anaspis, etc.) 1817. Latreille dans le t. 3 du Règne aniimd, par Cuvier, en rema- niant les familles de ses Hètéromères dont il changeait les dénomina- tions, fit entrer les Pythes et les Lagries dans sa famille des Sténé- LYTRES, et les Pyrochres dans celle des Trachélides. 1825. Dans ses Familles naturelles, les Pythes, conservés parmi les Annales de la Société Linnéenne, 31 482 LATl PENNES. Sténélytres , y firent partie de la famille des //e7tf/)ie«s. Les Lagries, rejetées dans celle des Trachélides , y devinrent la base de la pre- mière tribu , celle des Lagriides , et les Pyrochres , le type de la se- conde, celle des Pyrochroïdes. 1829. Il n’apporta aucune modification à cette disposition, dans la seconde édition du Règne animal^ par Cuvier. 1832. Stephens, dans ses ///ws^rafions , rangea les Lagries avec ses Melandrydes, et les Pyrochres avec ses Pyrochroïdes. 1834. Solier, dans le t. 3 de la iSoaV/e Entomologique de France^ avait partagé les Hétéromères en trois divisions principales ou en sept familles ; La cinquième ou celle des Clynocéphalides, comprit deux tribus; 1° Serropalpites ( G. Eustrophus^ Orchesia, Ilallomeniis, Dircaea, Ser- ropalpus 1 Conopalpus , Nothus ^ Scraptia ^ Melandrya ^ Anaspis ^ Ani- sostoma ). 20 Mordellites (G. Pelecotoma, Myodites^ Rhipipliorus, Moi-deUa). La sixième ou celle des Trachélides fut composée de trois tribus : 1° Cantharidites ( G. Cerocorna , Telraonyx^ Dices^ Mylahris^ lA’dns^ OEnas , Lytta^ Meloe^ Zoniiis, Nemognatlia^ Apalus, S{1a7-is). 20 Anthicites ( G. Anlhicus ^ Sleropes). 30 Pyrochroïdes ( G. Pyroch'oa ^ Dendroides , etc. ). Enfin les Leptodérides furent répartis dans trois tribus : 1° Lagriites (G. Lagria^ Sparedrus, Calopns). 20 Pythites (G. Pytho). 30 Rhinosimites (G. Stenostoma^ Mycteriis, Salpingus et RJiinosimus ). 1838. Nos divers Latipennes, comme on a pu le voir, avaient jus- qu’alors été très-diversement ballottés, lorsque M. Westwood, dans sou Introduction, marchant sur les traces de Gyllenhal, entra dans une voie plus naturelle. Il réunit dans sa deuxième famille , celle des Py- rochroïdes, les Pytho et les Pyroch'oa , qui la constituèrent seuls, et forma la famille suivante ou celle des Lagriides, du genre Lagria. 1842. Le travail d’Erichson, relatif à la Connaissance systématique des Larves des Insectes vint confirmer le classement nouveau du savant entomologiste de Hammerschmidt. Ces pas heureux vers une classification plus rationnelle ne furent pas imités par tous leurs successeurs. INTRODUCTION 483 1845. M. Blanchard, dans son Histoire des Insectes^ laissa les Pylhes dans sa Tribu des PIMÉLIENS , où ils composèrent le groupe des Py- Ihitcs^ le cinquième de la famille des Ténébrionides. Les Lagries et les Pyrochres restèrent dans sa Tribu des CANTHA- llIDIENS. Les premiers y constituèrent le groupe des Lagriites, le deuxième de la première famille , celle des Lagriides. Les Pyrochres y devinrent les principaux représentants de la seconde famille, celle des PVROCHROÏDES. 1845.- — La même année, M. le D'" L. Redtenbacher, dans ses Genres de la Faune des Coléoptères d’Allemagne, disposés d’après une méthode analytique dont nous avons indiqué la marche , les noms et l’ordre des familles ('), colloqua les Pythes dans sa famille des Serropalpes, et forma une famille particulière avec chacun des genres Lagria et Py~ rochroa. 11 n’apporta aucune modification à ce plan, dans sa Faune publiée quatre ans plus tard. Le petit nombre des espèces dont nous allons parler , les rapports qu’elles ont entre elles par la dilatation de leurs élytres , nous ont porté à les réunir dans une même Tribu. Nous diviserons cette dernière en trois groupes: I insérées dans une échancrure profonde des yeuXy vers le milieu du côté interne de ces organes. Avant- dernier article de tous les tarses dilaté et avancé sous le suivant en forme de sole. insérées au devant des yeux qui sont entiers et hémi- sphériques. Avant-deruier article de tous les tarses grêle et non avancé sous le suivant, aj \ séparée du prothorax par une sorte de col étroit ou de nodule. Yeux obliquement transverses, échancrésen devant. Antennes insérées un peu au devant de l’échancrure des yeux ; dentées ou pectinées à leurcôté interne. Avant-dernier article de tous les tarses. di- laté et avancé sous le suivant en forme de sole. Ptrochroîdes Groupes, Lagriides. Pytiiides. Z ti. O ' I to 0^ c. / « .« CS ^ « ' "a a « 6D a 5) ^ 'I) nist, nat, des Coléopt. (Latigénes p. 16 à 19). 484 LATIPEWES. PREMiEft GROUPE. LAGRIIDES. Caractères. Tête engagée dans le prothorax. Antennes ni dentées ni pectinées, grossissant plus ou moins sensiblement vers l’extrémité ; in- sérées dans une échancrure profonde des yeux, vers le milieu du côté Interne de ces organes. Avant-dernier article de tous les tarses dilaté et avancé sous le suivant en forme de sole, et garni de duvet en dessous. Ce groupe est réduit au genre suivant: Genre Lagiie, Lagria; Fabricius (•). ( Xa'Avyi, duvel ? ) Caractères. Tête petite ; subarrondie ou ovale. Antennes médiocres ; de onze articles: le deuxième, court, subglobuleux: les cinquième à dixième, presque égaux, peu élargis en ligne droite de la base à l’extrémité: le troisième ordinairement à peine aussi long ou un peu plus long ( î) que le quatrième : le onzième, beaucoup plus long chez le ^ que chez la J . Epistome échancré presque en demi-cercle, dans le milieu de son bord antérieur. Labre transverse. Mandibules courtes, peu apparentes au delà du labre ; bifides à leur extrémité. Palpes maxillaires à dernier article sécuriforme ou presque en forme de coupe , obliquement tronqué à son extrémité. Prothorax presque cylindrique. Elytres d’un tiers au moins plus larges à la base que le prothorax ; à repli prolongé jusqu’à l’extrémité; plus ou moins flexi- bles. Feii/re de cinq arceaux. Pieds allongés; grêles. Corps plus ou moins convexe. Ajoutez à ces caractères, au moins pour les espèces suivantes : Mâchoires à deux lobes , ciliés ou frangés. Palpes labiaux à dernier article ovalaire. Dernier article des antennes de moilié au moins (î) ou deux fois et demie au moins () ou presque aussi long ( J ) que tous les suivants réunis. Ou trouve ces insectes dans les bois, dans les haies et sur dilîé- rentes plantes. On les fait tomber dans le parapluie , en ballant les arbres ou les buissons; on les obtient aussi en fauchant à l’aide du filet. Ils contrefont les morts quand on les touche ou qu’ils sont me- nacés de quelque danger. Les larves connues de ces Hétéromères montrent quelque analogie avec certaines chenilles ; elles ont le corps hérissé de poils rudes et épais, et se roulent en boule quand elles sont effrayées. Pendant l’hiver, on les trouve aux pieds des buissons ou des arbres, surtout sous les fagots empilés qu’on laisse hiverner dans les bois. Leur existence à l’état de larve dure près d’un an. Elles ne prennent presque aucune précaution pour se cacher à l’état de nymphe. i . 11. ali’Ipcs; E. Mülsant et F. Güillebeau. Hérissée en dessus de poils fins; noire^ avec les élytres d’un flave testacé. Prothorax à peine pointillé ; rayé d’une ligne longitudinale niédiaire ; à pubescence testacée. Elytres ruguleusement ponctuées ; marquées d’une fossette humérale une fois environ plus longue que le caliis ; à stries plus ou moins faibles : in- tervalles suturai^ troisième, cinquième, septième et peuvièrne, sensiblement relevés chez la J . Cinquième à huitième articles des antennes plus longs que larges : le onzième, égal au deux ( î ) om presque aux trois précé- dents réunis. Corps allongé. Tête subarrondie, plus large que longue. Anten- nes à troisième article à peine plus long que le quatrième : les sixième à neuvième, une fois plus longs chacun qu’ils sont larges ; le dixième, de moitié au moins plus long que large à l’extrémité : le onzième, presque aussi long que les trois précédents réunis. Yeux saillants ; sé- parés l’un de l’autre sur le front, dans leur point le plus rappro- ché, par un espace plus étroit cjue la longueur du troisième article des antennes; séparés sous la tête par un espace à peine plus large que cet article ; séparés du bord postérieur de la tête par un espace égal au cinquième ou au sixième de la longueur du prothorax. Ce dernier, au moins aussi long que large ; sensiblement plus étroit que la tête, un peu plus large postérieurement. Elytres graduellement élargies jusqu’aux deux tiers, subarrondies ou un peu en ogive à l’extrémité, prises ensemble; très-médiocrement convexes. Repli à peine anguleux à son bord interne vers les hanches postérieures, d’un 486 LATIPEKXES. tiers plus large dans ce point tjiie vers le bord postérieur du deuxième arceau ventral. 5. Corps suballongé. Tête ovalaire, visiblement plus longue que large. Antennes à troisième article ordinairement un peu plus long que le quatrième: le cinquième de moitié: le septième, d’un quart plus long qu’il est large : le neuvième, à peine aussi long : le dixième, moins long que large à l’extrémité : le onzième, aussi long que les deux précédents réunis. Yeux à peine saillants ; séparés l’un de l’autre sur le front, dans leur point le plus rapproché, par un espace égal aux deuxième, troisième et quatrième articles des antennes réunis; séparés, sous la tête, par un espace à peine plus large ; séparés du bord postérieur de la tête par un espace égal au moins au tiers de la lon- gueur du prothorax. Ce dernier à peine aussi long que large; aussi large que la tête ; offrant sur sa ligne médiane une dépression ou surface plane, elliptique, prolongée depuis le bord antérieur jusque près de la base, impointillée , souvent creusée d’une fossette vers le tiers de la longueur du segment. Elytres élargies, et plus sensiblement que chez le jusqu’aux trois cinquièmes de leur longueur, en ogive postérieurement; assez convexes. Repli à peine anguleux à son bord interne, vers les hanches postérieures ; de trois quarts environ plus large dans ce point que vers le bord postérieur du deuxième arceau ventral. Lagria atripes, E. Mulsant et F. Guillebeau, Noies etc. in Annales de la Soc. Linn. deLyon,nouv. séiie, t. 2. 1 Soi- 1855, p. 7 t.— E. Molsant, Opuscule.», 6e cal . p. 42. Long. 0,0090 à 0,0095 (4 i 4 l/t 1.) Plus grande largeur des élfires 0,0033 (1 1/2 I ) _ O,00i5 à O.OOiS (2 à 2 1/S 1.) (J). Corps hérissé en dessus de poils fins et assez longs. Tête pointillée ; à pubescence d’un testacé livide; noire: labre et palpes de même couleur. Antennes prolongées environ jusqu’au quart (J) ou un peu plus ((/’) des élytres; pubescentes ; noires. Prothorax un peu arqué à son bord antérieur ; tronqué à la base ; subcylindrique ; un peu ré- tréci sur les côtés et marqué en dessus de deux dépressions ou sillons transverses: le premier, après le bord antérieur, ordinairement peu sensible,surtout chez la ? : le deuxième, vers les deux tiers de la lon- gueur; relevé en rebord ou légèrement rebordé à sa base; noir; à peine pointillé; hérissé de poils d’un livide testacé; rayé sur la ligne mé- diane d’une ligne ordinairement entière (?) ou raccourcie sur son 487 LACRiiDES. — Lagria. liers anlérieur (t/). Emsson généralement noir. Elylres cinq ou six fois aussi longues que le prolhorax; ruguleusemenl ponctuées; d’un llavetestacé; hérissées de poils concolores, mi-relevés; marquées d’une fossette humérale une fois environ plus longue que le calus ; à stries plus ou moins faibles , peu distinctes près de la hase. Intervalles su- turai, troisième et cinquième, faiblement saillants postérieurement, et non relevés en devant (c/’j: les suturai, troisième, cinquième, septième et neuvième, sensiblement plus saillants jusque vers la base, de telle sorte que les élytres offrent une sorte de gouttière large et peu profonde entre les suturai et neuvième intervalles. Dessous du corps pointillé; luisant; parcimonieusement pubescent; noir, avec les côtés du ventre parfois moins obscurs. Mésosternum linéaire dans sa seconde moitié. Pieds noirs. Cette espèce se trouve dans les environs de Lyon ; elle a été prise dans ceux de Ronen par M. Mocquerys (collect. Reiche); elle paraît plus commune dans le midi. Obs. M. Guillebeau et moi avons fait connaître sa larve (’). 2. h. hil’ta ; Linné. Hérissée en dessus de poils fins ; noire ou bru- ne, avec les élytres d’un flave testacé. Tête et prothorax ponctués : celui-ci, parfois d’un testacé roussûtre à la base et meme au bord antérieur, Elytres ruguleusement ponctuées ; marcpiées d Une fossette humérale à peine pro- longée après le calus ; à stries légères non avancées jusqu’ à la base,parfois presque nulles ; offrant, chez la J , leur plus grande largeur vers les quatre septièmes de leur longueur. Cinquième à huitième articles des antennes visi- blement plus longs que larges: le dixième, plus large que long ($) .’ le onzième égal aux deux ( 2 ) , ou presque aux trois précédents réunis, h entre souvent d'un testacé brunâtre sur les côtés. Corps allongé. Tête subarrondie, plus large que longue. An- lennes à troisième article souvent à peine aussi long ou un peu moins long que le quatrième: les cinquième à septième une fois plus longs chacun qu’ils sont larges: le dixième de moitié environ plus long qu’il est large à l’extrémité : le onzième presque égal aux trois précédents réunis. Yeux séparés Tün de l’autre, sur le front, dans leur point le plus rapproché , par un espace égal à la longueur du troisième article (') Notes pour servir û t Histoire des Lagries, (Annales de la Soc. Linn. de lyon, nouv, série, t. 2. 1834-1855, p. 73. — E. Mdi.sabt, Opuscules, 6e cah. p. 41). 488 LATiPEKNES. des antennes ; séparés sons la tête par un espace un peu moins étroit; distants du bord postérieur de la tête d’un espace égal au quart de la longueur du prolhorax. Ce dernier, au moins aussi long que large; subcyîindrique, graduellement un peu rétréci d’arrière en avant dans son tiers anterieur, sensiblement étranglé vers les trois cinquièmes ou deux tiers, un peu élargi ensuite jusqu’à la base ; plus étroit même à cette dernière et surtout en devant, que la tête ; luisant ; un peu moins densement et moins fortement ponctué que chez la î ; marqué d’un sillon transversal correspondant a son étranglement vers les deux tiers de sa longueur; sans fossette ni dépression longitudinale sur la ligne médiane; offrant parfois sur le tiers de celle ligne une petite saillie linéaire ; relevé en rebord à la base. Elytres graduellement élargies jusqu’aux trois quarts de leur longueur; arrondies à l’extré- mité, prises ensemble ; très-médiocrement convexes. Repli faiblement anguleux à son bord interne, vers les hanches postérieures; de moitié plus large dans ce point que vers le bord postérieur du deuxième arceau ventral. î . Corps suballongé. Tête ovalaire, un peu plus longue que large. Antennes à troisième article ordinairement un peu plus long que le quatrième : les cinquième à septième, de moitié plus longs qu’ils sont larges : le neuvième, à peine plus long que large : le dixième , moins long que large ; le onzième, égal à peu près aux deux précédents réunis. Yeux séparés l’un de l’autre, sur le front, dans leur point le plus rapproché, par un espace égal aux deuxième, troisième et qua- trième articles des antennes réunis ; un peu plus largement séparés en dessous; distants du bord postérieur de la tête d’un espace égal au quart ou au tiers de la longueur du prothorax. Celui-ci à peine aussi long que large ; subcylindrique; aussi large que la tête; plus dense- ment et plus fortement ponctué que chez le f/'-, n’offrant pas ordinai- rement les traces d’un rétrécissement ni d’un sillon transversal vers les deux tiers; rebordé à la base; souvent rayé transversalement vers le tiers de sa longueur; noté, dans ce point, sur sa ligne médiane, d’une fossette suborbiculaire, non avancée jusqu’au bord antérieur; offrant souvent, en outre , à partir du milieu de la fossette, une dépression longitudinale ou une surface plane, elliptique , impointillée , pro- longée jusque vers le rebord postérieur. Elytres élargies, et plus sensiblement que chez le çT', jusqu’aux quatre septièmes de leur lon- gueur, en ogive postérieurement. Repli sensiblement anguleux à son bord interne, vers les hanches postérieures ; deux fois environ aussi i.AGRiiDEs. — Lagria. ■489 large dans ce point que vers le bord postérieur du deuxième arceau ventral. Cfirysomela hirfa, Liyn. SysJ, Nat. (lOa éilit.) (1 75S) t. 1, p. 377. 76, — / et 2 des Lagries en général, et de la L. Idrta en particulier, diflèrent assez entre eux pour avoir pu être considérés, par les pre- miers Entomologistes , comme constituant deux espèces différentes. Mais en étudiant les ouvrages de Fabricius , on est naturellement embarrassé de savoir quel insecte il avait en vue, en décrivant dans son Syslema cntomologiœ , la L. pubcscens. Les expressions ; nigra , tliorace marginato villoso, elylris glahris iestaccis^ ne peuvent s’appliquer aux insectes de ce genre dont aucun n’a le proLhorax rebordé. Evi- demment ces paroles se rapportent à la Chrysonicla puhescens de Linné, qui, suivant l’exemplaire typique conservé à Londres, est ï Omophhia auquel j’ai conservé son nom spécifique. L’auteur danois avait cepen- dant, il est du moins vraisemblable , voulu décrire l’un des sexes do notre L. hirta^ et par respect pour son illustre maître, il aura repro- duit, à peu de chose près, la diagnose àe \a. Chrysomcla piihesccvx qu’il croyait identique avec la Lagrie qu’il avait sous les yeux. Dans ses voyages en Angleterre, il dut reconnaître son erreur, et il substi- tua, dans son Enlomologia systcmalica, a la phrase précitée, celle-ci; nigra., villosa thorace tereti : puncto meclio împresso., elylris tcslaceis, faci- lement applicable à une Lagrie. Les Entomologistes ont généralement cru reconnaître dans cette description, le t/’ de notre L. hirla. Latreille seul, ainsique je l’ai déjà 492 LATIPENNES. dit (•), a soupçonné y voir la $ , et évidemment il a eu raison. Celle-ci, en effet, présente seule sur le prothorax cette fossette ou ce gros point enfoncé indiqué par l’Entomologiste de Kiel. La larve de la L. Iiirta se trouve dans les bois ou dans les buissons, soit au pied des végétaux, soit sur leurs rameaux. On la fait parfois tomber en battant. Elle a été élevée par M. Ingpen (* *). Lyonnet la fit connaître pour la première fois. MM. Westwood (*), Perris C) i Guillebeau et moi (®) en avons aussi donné une description. J’ai trouvé dans les environs de Fréjus une Lagrie qui peut être caractérisée ainsi ; ï^. miilipcniils. Parcimonieusement pubescente sur la télé et le prothorax, à peu près glabre sur les élytres. Tête, antennes et poitrine, noires. Prothorax ponctué ; d’un noir brun, avec la base tirant sur le roux testacé. Ventre d’un brun testacé. Cuisses d’un brun noir, avec les deux cinquièmes basilaires d’un testacé translucide : tibias et tarses bruns ou d’un brun testacé. Elytres ruguleusement ponctuées ; à stries légères, non avancées jusqu’à la base ; offrant chez la Ç , vers les trois cinquièmes de leur longueur leur plus grande largeur. Cinquième à septième articles des antennes plus longs que larges : le dixième, moins long que large; le onzième, égal aux deux précédents réunis {2)' Inconnu. 2. Tête ovalaire; ponctuée. Antennes à troisième article plus long que le quatrième : les cinquième, sixième et huitième, d’un tiers ou de moitié plus longs qu’ils sont larges : le neuvième, à peine aussi long que large : le dixième, plus large que long : le onzième, égal (*) Opusciil. Entonr.ol. 6e cal', p. (*) Westwood, Iniroduct. to lhe raod. classif. t. 1 . p. 290. (•’) Mémoires do Muséum, t. 18. p. 417-420 pl. 22. fig.17 à 19 — fig.20 à 29 dêlails, - — • fig 30, nymphe. — Recherches sur Vanatamie et les métamorphosés de differentes espèces d’insectes, ouvrage posthume du P. Lyonnet, publié par M. W. do Hahn, p. 112- 11t.pl. 11. mêmes figures (♦) Westwoad, loc. cit. p. 290. pl. 32. fig. 23. (®) Perdis, Mém. de l’Acad. des sc. de Liège, t. 10. (1835) p. 233. pl. 64-72. (*’) Annales de la Soc. Linn, de Lyon, nouv. série t. 2. (1834-1853), p.66. — E.Mi’lsawt, Opucules, 6' cab. p. 31. 495 lacriides. — Lagria. aux deux précédents réunis. Yeux séparés l’un de l’autre, sur le front, par un espace égal à la longueur des deuxième, troisième et quatrième articles des antennes réunis. Prothorax moins long que large ; à peine aussi large que la tête, un peu moins large qu’elle en devant ; marqué d’une fossette, vers le tiers de sa ligne médiane ; offrant, à partir de la moitié de cette fossette, une surface déprimée ou plane, impointillée , prolongée jusqu’au rebord basilaire; offrant, sur le tiers postérieur de sa longueur, les traces d’une raie longitudinale sur la ligne médiane. Elytres élargies en ligne presque droite jus- qu’aux trois cinquièmes, en ogive postérieurement. Repli obtus ou peu anguleux à son bord interne, vers les hanches postérieures, trois fois environ aussi large vers ce point que vers l’extrémité du deuxième arceau ventral. Long, 0,0078 (3 1/2 1,1 Larg. des éljtres à la base 0,0023 (1 i.) Plus grande largeur des élytres 0,0029 (1 1/3 1.) 2 . Corps suballongé ; ponctué et hérissé de poils livides, peu épais, sur la tête et le prothorax. Tête et antennes noires. Prothorax noir ou d’un noir brun, avec le rebord basilaire d’un brun tirant sur le roux testacé ; subcylindrique, un peu rétréci en devant et vers les trois cinquièmes. Elytres d’un flave testacé ; glabres ou garnies seulement près du bord externe de poils livides peu nombreux; ruguleusement ponctuées; à faibles stries. Intervalles très-légèrement ou à peine saillants. Elle a beaucoup d’analogie avec la L. hirta. Elle en diffère par son corps d’une forme différente, plus allongée ou moins large, offrant vers les trois cinquièmes de la longueur des élytres sa plus grande largeur; par son prothorax offrant une légère raie longitudinale sur le tiers postérieur de sa ligne médiane ; par ses élytres à peu près glabres ; par ses cuisses testacées ou d’un flave testacé brunâtre, mais translucide sur les deux cinquièmes basilaires de leur longueur. Je ne la note ici que pour mémoire n’en ayant trouvé qu’un individu 2 • J’ai vu dans la riche collection de M. Clievrolat deux exemplaires : l’un c/', l’autre J, d’une Lagrie dont voici la diagnose ; 3. là. flc|»HIs. Hérissée de poils livides et peu nombreux sur la tête et sur le prothorax^ glabre sur les élytres. Noire ou brune., avec les élytres 494 LATIPENNES. d'un (lave testacé. Tête et prothorax ponctués : celui-ci parfois d'un rouge brunâtre à la base et en devant. Elytres ruguleusenient ponctuées ; mar- quées d'une fossette humérale ; à stries légères, patfois presque nulles ; offrant vers les trois cinquièmes de leur longueur leur plus grande lar- geur. Cinquième à dixième articles des antennes au moins aussi longs que larges, meme chez la J ; le onzième, aussi long que les deux {2) ou un peu plus long que les trois (_■/'} suivants réunis. Ventre souvent d’un testacé brunâtre sur les côtés. Corps allongé. Antennes à troisième article à peine aussi long que le quatrième : les cinquième à dixième articles presque égaux : les cinquième et sixième, plus distinctement ponctués ; les septième à dixième, offrant une dent légère à l’extrémité de leur côté externe : le dixième, de moitié au moins plus long qu’il est large à l’extrémité: le onzième, un peu plus long que les trois ou presque aussi long que les quatre précédents réunis. Le reste comme chez le f/' de la L. hirta. î. Corps allongé ou suballongé. Antennes à troisième article un peu plus long que le quatrième : les cinquième, sixième et neuvième, d’un quart ou d’un cinquième plus longs qu’ils sont larges à l’extré- mité : les septième et huitième, à peine plus longs que ceux-ci : le dixième, un peu plus court que les précédents, mais au moins aussi long que large ; le onzième , égal aux deux précédents réunis. Elytres élargies presque en ligne droite, jusqu’aux trois cinquièmes de leur longueur, en ogive à l’extrémité. Le reste, comme chez la L. hirta ? . Lagria depilis, Chevrolat, in Liller. Long. 0,0078 à 0,0090 (3 1/2 à 4 I.) Largeur des élylres à la base 0,0023 (1 1 ) Plus grande largeur des élytres 0,0033 0,0056 (i 1/2 à 1 2/3 1.) Corps hérissé de poils livides, peu épais sur tête, plus clair-semés sur le prothorax-, glabre sur les élytres ; noir sur la tête, les antennes et le prothorax ; celui-ci, d’un rouge brun ou brunâtre à la base et en devant, chez la J . Elytres ruguleusenient ponctuées. Dessous du corps noir ou brun sur la poitrine, brun ou d’un brun testacé sur le ventre, avec les côtés de celui-ci tirant davantage sur le testacé, ou d’un testacé roussâtre. Pieds noirs ou bruns. Cette espèce a été trouvée dans le département du Cher. I-AGUIIDES. 495 — Lagria. Obs. Elle a quelque anaiogie avec la L. hirta ; mais elle en dilTère non-seulement par ses clytres glabres, mais par une forme plus allongée, sensiblement moins élargie chez la î, et olfrant vers les trois cinquièmes plutôt que vers les quatre septièmes leur plus grande largeur. Les élytres de la î se rapprochent, par là, de la forme de celles du Elle s’éloigne encore de la précédente par les proportions des articles des antennes, le dixième article plus long que large chez la ÿ , par le onzième, plus long que les trois précédents réunis, chez le ^ ; sous ce rapport, elle se rapproche du de la L; glahrata^ dont elle s’éloigne sous beaucoup d’autres rapports, et entre autres, sous ceux de la ponctuation et de la couleur des antennes et des pieds ; le défaut de raie longitudinale sur le prothorax suffirait pour empê- cher de la confondre avec la L. atripes. Malheureusement je n’ai vu que les deux individus précités, et l’on hésite toujours à admettre une espèce nouvelle, sur des représentants réduits à un chiffre si faible, quand l’espèce n’est pas très-caractérisée. 4. II. ^lalipata ; Olivier. Garnie en dessus de poils concolores^ courts et souvent peu apparents chez la ÿ. Tête et prothorax couverts de points profonds et contigus ; bruns ou d’un brun noir {2)- Elytres rugueusement ponctuées : d’un flave testacé et ordinairement sans traces de stries (lc, t. 10. p, â"i9)» (2) Bouché, Nalurg. p. 192-193. n** 21. pl. 9. fig. 13, larve ; fig. 14 à 19, détails. (•'*) Westwooh, Inlrod. t. 1. p. 289. (*) Suivant M. Bouclié, elle a une impression annuliforme, en d .ssus. {^} Suivant M. Bouché, chacune de ces pointes aurait, vers la partie supérieure, deux dents ; l’une prés de la base, l’autre, prés do l’extrémité, et vers la [>artie inférieure une autre dent vers le milieu de la longueur ; De Geer ne fait pas mention de ces dents. 505 PYTHIDES. — Pytho. se montre une petite cavité , dont les bords sont cornés, bruns et saillants. Au dessous de cette cavité, sur l’anus, l’espace est divisé en cinq sillons. L’anUs est tuméfié, susceptible de contrac- tions et de dilatations. Au dessous de celui-ci est un espace déprimé , presque quadrangulaire, chargé sur son milieu d’une ligne longi- tudinale élevée, entouré par de petites épines d’un rouge brun. Pieds dirigés en dehors; composés de quatre pièces; la hanche, assez grosse : la cuisse , cylindrique : la jambe , un peu plus courte, subconique; le tarse, court, armé d’un ongle simple. Stigmates au nombre de neuf paires ; la première, près du bord antérieur du deuxième segment ; les autres , sur les quatrième à onzième anneaux. Long. 0,022S à 0,0278 (10 à 12 1.) Larg. 0,0053 (1 1/2 1.) Ces larves vivent sous les écorces des pins et des sapins morts ou abattus; leur corps agile et flexible est assez plat pour leur permettre de ramper sous les écorces mi-détachées ou pour s’y creuser des galeries en rongeant les parties tendres, soit de celles- ci, soit de l’aubier. Nymphe allongée ; plate ; d’un jaune pâle. Tete subtriangulaire ; inclinée. Yeux noirs ou obscurs. Antennes couchées en de.ssous. Prothorax rebordé ; sillonné sur le dos ; garni dans son pourtour de poils spiniformes. Meso et métathorax presque carrés, très-dis- tincts l’un de l’autre , revêtus d’une peau miuce. Anneaux de l’ab- domen presque en carré plus large que long; garnis de chaque côté de petites épines ou poils spiniformes jaunâtres à la base , d’un rouge brun à l’extrémité ; ciliés à leur bord postérieur de poils spiniformes ou de petites épines d’un rouge brun ; trois der- niers segments graduellement rétrécis ; le dernier, parallèle, une fois au moins plus large que long , échancré à l’extrémité. Long. 0,0112 à 0,0l35 (5 à 61.) La nymphe reste ordinairement quinze jours à trois semaines avant de passer à l’état d’insecte parfait. (') Bouché, 1. c, p. 193. pl. 9. Cg. 21 et 22. LATIPENNES. 504 TROISIÈME GROUPE. PYROCimOIDES. Caractères. Tête séparée du prplhorax, par une sorte de cou ou de nodule. Antennes dentées ou peclinées ; insérées un peu au devant des yeux, dans un point correspondant à l’échancrure de ces organes. Avant-dernier artiçje de tous les tarses élargi et avancé sous le suivant en forme de sole. Ce groupe est réduit au genre suivant. Genre Pyrochroa^ Pïrochre -, Geoffroy. (?ïupoj(pw;, qui a la couleur du feu). Caractères. Ajoutez à ceux du groupe : Antennes médiocres ; de onze articles : le premier graduellement renflé vers l’extrémité : le deuxième, court; le troisième, obconique, à peine aussi long (, quelquefois en éventail chez ce dernier sexe. Yeux obliquement transverses ; échancrés dans le milieu de leur bord antérieur ou antéro-interne ; séparés du bord postérieur de la tête par un espace notable. Prothorax presque en ovale transverse. Ecusson apparent. Elytres un peu flexibles ; of- frant après le milieu de leur longueur leur plus grande largeur; irès-faibleinent convexes. Repli réduit à une tianche à partir des hanches postérieures. Hanches inlermédiaires couchées longitudinale- ment, parallèles; non séparées par un prosternum aussi saillant qu’elles. Ventre de cinq arceaux ; offrant parfois apparente une partie du sixième arceau. Pieds allongés ; grêleç. Ongles simples. Corps suballongé. Labre transverse. Mandibules cornées, arquées, termi- nées en pointe. Mâchoires à deux lobes; l’externe ou supérieur, armé, au moins chez quelques espèces , d’une ou de deux dents presque cornées. Palpes maxillaires à deuxième article obconique, presque aussi long que le dernier, cilié au côté interne ; le troisième, court : le quatrième , comprimé, en forme de contre. Palpes labiaux a dernier article comprimé, oblriangulaire. Languette membraneuse, 505 PYROCHnoîDES. — Pyrochfoa. bilobée. Prothorax sans rebord sur les potés; rebordé à la l)ase. Elytres sans stries. Premier article des tarses postérieurs à peu prés aussi long que tous les autres réunis. Les larves des Pyrochres, grâces à leur corps déprimé et flexible et à leurs pieds dirigés en dehors à la manière de ceux des rep- tiles, peuvent ramper sous les écorces des arbres aux dépens desquels elles vivent. Elles sont vives et agiles. Les pointes râpeuses dont l’extrémité de leur corps est armée servent non-seulement à faciliter leurs mouvements progressifs, mais encore à élargir les galeries qu’elles pratiquent durant leur existence yermiforme. e. Mcsoslernum non prolonge entre les lianches intermédiaires. 1 éie en triangle tronqué ; plus large à ses angles postérieurs qu’aux yeux. j3. Têtu et écusson noirs. 1. S®, coccinea ; Limé. Noire, avec le protherax, les elytres et IffS côtés de l’antépectus, d’un rouge écarlate. Prothorax et élytres revêtus jd’un duvet soyeux de leur couleur : le premier, presque en ovale transver- al, muni d’un rebord basilaire graduellement moins étroit dans son milieu; rayé sur la ligne médiane d’un sillon étroit à peine élargi à soji extrémité. Tê^te presque en triangle plus large à ses angles postérieurs qu’aux yeux. j/*. Front creusé d’une dépression tronquée en devant, arrondie postérieurement. Antennes plus longuement dentées; les dents des sixième à dixième articles allongées en filets subparallèles ; le on- zième, subparallèle ou sublinéaire. Ventre de six arceaux appa- rents : le cinquième , sillonné ou déprimé transversalement à sa base, échancré au milieu de son bord postérieur ; le sixième, plus étroit , échancré au milieu de son bord postérieur. î . Front creusé d’une dépression transversale divisée parfois en deux sillons transversaux. Antennes moins longuement dentées ; les dents des sixième à dixième articles graduellement rétrécies de la base à l’extrémité : le onzième, plus long, sublinéaire. Ventre n’offrant ordinairement que cinq arceaux apparents ( le sixième , quand il se montre , d’une consistance plus faible , et d’une cou- leur moins foncée); le cinquième , non déprimé ou sillonné à la base , non échancré à son bord postérieur, 506 LATIPENNES. Variations de couleur. Obs. La tête ordinairement entièrement noire en dessus et en dessous , montre quelquefois quelques-unes de ses parties d’un rouge ferrugineux ou testacé , ou d’un rouge obscur: le milieu du front, î’épistome , le labre et les mandibules , sont les plus sujets à offrir celte couleur. Cautharis coccinen, Lim.n Faun. siiec. p. 20-2. 705. — Müller, Lïnn. Naturs. t. 5. p 305. 18. — Barblt, Geiier. iiis, pl, 6. fig. 4. Pyrocrhoa coccinea, Fabr. Syst. entom. p. 202. 1. — ■ Id. Spec. ins. t. 1. p. 254. 1. — î. 340, 2666. — CuRTis, Brit. entotnol. t. 13. 590. — Sauub. Ins. fenn. [i. 443. 2, — De Gasteln. Hist. nat. t. 2. p, 260, 1. — L. Redtenb. Faun. austr. p. 629. — Kdst. Kaef. Europ. I. 48. Long. 0,0100 à 0,0135 (4 1/2 à 6 1.) Largeur des élytres à la base à 0,0033 0 0045 (l 1/2 à 2 1.) Plus grande largeur des élytres 0,0045 à 0,0057 (2 à 2 1/2 1.) Corps suballongé ; très-peu convexe. Tête presque en triangle tron- qué en devant; un peu plus large à ses angles postérieurs qu’à la partie la plus saillante des yeux ; finement ponctuée ; creusée sur le front d’un sillon transversal ( J) ou d’une impression (cr^) ; d’un rouge roux; garnie de poils fins, soyeux, de inênie couleur. Palpes et extrémité des mandibules noirs. Yeux bruns. Antennes prolongées environ jusqu’à la moitié de la longueur du corps (?) ou un peu plus longuement (c/*) ; peu pubescentes ; noires ; dentées à partir du troisième article, et plus longuement ensuite sur les suivants. Cou court ; d’un rouge roux. Prothorax presque en carré transversal ou presque en ovale transversal ; de deux tiers au moins plus large qu’il est long, c’est-à-dire faiblement arqué en devant, oblusément arrondi sur les côtés , tronqué à la base, et muni à celte dernière 6i2 LATîPEXNES. d’un rebord anguleusement avancé dans son milieu ; d’un tiers ou de deux cinquièmes moins large que le segment prothoracique dans son diamètre transversal le plus grand ; rayé d’un, sillon au devant de ce rebord ; sans rebord en. devant et sur les côtés ; presque plan ; raye sur la ligne médiane d’un sillon postérieurement divisé en deux branches ou constituant une fossette triangulaire ; d’un rouge roux , d’un rouge roux lestàcé ou d’un rouge presque écarlate ; garni d’un duvet fiii et soyeux de même couleur. Ecusson en triangle très-obtus ou subarrondi ; d’un rouge presque écarlate ; garni d’une pubesceocè coneolore. Elyires d’un quart plus larges en devant que le prothorax vers la moitié de ses côtés | quatre fois et demie environ aussi longues que lui ; élargies Jusqu’aux deux tiers ou trois quarts de leur longueur ; obtusément arrondies à l’extrémité (prises ensemble)^ avec l’angle suturai subarrondi ou Irès-émoussé ; peu convexes; sans stries; d’un roiige presque écarlate, plus clair que le prothorax ; revêtues d’un duvet soyeux et lin de même couleur. Repli réduit à peu près à une tranche, à partir du premier arceau ventral. Ailes nébuleuses ou obscures. Dessous du forps d’un rouge presque écarlate sur la partie inférieure de la tête et sur les côtés de l’anlépectus, Jusqu’aux hanches ; noir sur le reste ; pointillé ; garni d’un duvet peu épais, de même couleur que les di- verses parties. Mésosternum non prolongé entre les hanches. Pieds noirs ; pubescents. Ongles au moins en partie d’im rôuge fauve.- Celte espèce habite la plupart des parties chaudes ou tempérées de îa France. Elle n’est pas rare au printemps dans les environs de Lyon. Obs. Elle est facile à distinguer de la précédente par la couleur rouge du dessus et du dessous de la tête , du cou , des côtés de l’an- tépecliis Jusqu’aux hanches, et de l’écussoo ; par le sillon de la ligne médiane du prothorax, bifurqué oU triangulaîrement dilaté à son extrémité; par les différences que présentent les antennes, surtout chez les c/’. Geoffroy îa fit connaître le premier. Scopoli la décrivit ensuite sous le nom de Canlharis serraticornis, dénomination plus convenable à la ? qu’au (/'. Schrank ( 1781 ) , la replaça parmi les Pyrochres, rappela la description de Geoffroy, et le premier en décrivant l’espèce pi’écédente, ainsi que celle-ci, signala les caractères servant à les distinguer l’une et l’autre. Herbst et De Yillers contribuèrent encore à rendre plus évidentes les distinctions entre ces deux espèces , en conservant à celle-ci le nom- de satrapa que lui avait donné le na- turaliste autrichien V 515 PYR0CHR0IDE9. — Pyt'ochvoa. Deux ans après Schrank, en 1783, Schaller décrivit la P. tatrapa comme un insecte nouveau, sous le nom de Lampyris riihcns. Fabricius , dans ses premiers écrits , avait considéré l’espèce qui nous occupe comme une variété de la P. coccinea. Dans son Entomo- logia systematica, tout en l’admettant au nombre des espèces, il ajou- tait : elle est peu distincte de la précédente , et n’en est peut-être qu’une variété sexuelle. L’illustre professeur, en adoptant le nom spécifique donné par Schaller, a entraîné sur ses pas tous les écrivains postérieurs. Il est juste aujourd’hui de rendre à Schrank la justice qui lui est due. La larve de la P. satrapa vit, comme celle de la précédente , aux dépens des vieux arbres ; elle n’est pas très-rare dans les environs de Lyon. Elle a beaucoup d’analogie avec celle de la P. coccinea. Schrank (Faun. boic. t. 1, p. 699) l’avait soupçonnée lignivore. Elle a été signalée par St. FargeauetM. Aud. Serville (Encyclop. mcth. t. 10, pag. 266), si toutefois c’est bien elle, dont ces derniers ont ébauché la description. Elle a été décrite un peu plus tard et figurée par M. Westwood, (Introd. to lhe mod. classif. ) 1839 ( t. 1. p. 288, pl. 32, fig. 11 etfig. 12 dernier anneau). ».a. llésoslernum linéairemeiil prolongé eolre les hanches inlermédiaires. Tét« presque orbiculaire, moins large à ses angles postérieurs qu’aux yeux.^ S. P. pectinicornis ; Linné. Noire., avec le prothorax, les élylrcs et les côtés de V antépectus, jusqu aux hanches, d un roux testacé. Protho- rax et élytres revêtus d’un duvet soyeux de leur couleur : le premier, presque en ovale transversal, rétréci d'une manière sinuée sur son tiers postérieur ; muni d’un rebord basilaire uniforme ; rayé sur la ligne médiane d’une raie, transformée sur sa seconde moitié en fossette triangu- laire noirâtre : les élytres à trois sillons longitudinaux irréguliers. Tête subarrondie, moins large à ses angles postérieurs qu’aux yeux.. Front offrant à peine les traces d’un sillon transversal. Antennes ornées à chacun des troisième à dixième articles d’un prolongement linéaire , grêle , naissant au côté antéro-in terne de chacun de ces articles : celui du troisième une fois au moins plus long que lui ;; les autres, graduellement plus longs : le onzième moins grêle, filiforme, le plus long. Ventre de six arceaux : le sixième étroit, petit, entaillé à son bord postérienr^: le cinquième à peine marqué à la base d’ufâ sillon transversal ; échancré au milieu de son bord postérieur. Annales de la Société Linnéenne. 33 LATIPENKES. 514 J . Front creusé d’un sillon transversal. Antennes offrant le troi- sième article en dent simple; les quatrième à sixième en dents de scie : les septième à dixième en dents allongées : le onzième , plus long , subfiliforme. Ventre de cinq arceaux apparents seulement ; le cinquième , non sillonné transversalement à sa base , arrondi et non échancré à son bord postérieur. Cantharis pectinicomis , Linn. Syst. Nat. (1758) p. 405. 26. Id. (1767) t. 1. p. 560. 20. — Id. Faun. suec. p. 204. 715. Pyrochroa pectinicomis^ Fabr. Mant. t. 1. p. 162. 5. — Id. Eut. Syst. I, 1.2. p. 103. 4. — Id. Syst. Eleulh. t. 2. p. 109. 4. — Panz. Faun. germ. 13. 12. — Id. Eut. germ. p. 210. 3.— W, Index p. 1 4S. 3. — • OLiv.Entom.t. 3. n“ 53. p. 5. 4. pl. 1 . fi;;. 4, a, b. — Id. NouŸ. Dict. cl’His. nat. t. 18. (1803) p. 591 . — Pays. Faun suer, t. 2. p. 173. 2. — Tigny, Hist. nat. t. 7. p. 161. — Latr. Hist, nat. t. 10. p. 361. 2. — Gyli.enii. Ins. suec. t. 2. p. 507. 3. — Sguonh. Syn. ins. I. 3. p. 69. 4. — S. Fargeau et A. Serville, Encycl. méili, t, 10. p. 260. 3. — Du.meril, Dict. des SC. nal. t. 44. p. 166. 3. — Zetterst. Faun. lapp. p. 277. 1. — Id. In.s. lapp. p. 160. 1. — Sahlb. Ins, fenn. p. 443. 3. — De Casteln. Hist. nat. t. 2, p. 260. 3. — Tj. Redtenb. Faun. ausir. p. 629. — Kuster, Kaef. Europ. 7. 48. Pyrochroa rubra, De Geer Mem. t. 5. p. 22. Lampyris pectinicomis , Gmel. (!. Linn. Syst. Nat. t. 1, p. 1886. 34. Long. 0,0084 à 0,0095. (3 3/4 à 4 1/4 1.) Largeur des élytres à la base 0,0022 à 0,0025 (1 à 1 1/8 1.) Plus grande largeur des élytres 0,0033 à 0,0036 (l 1/2 à 1 2/3 1 ) Corps suballongé; très-peu convexe. Tête suborbiculaire, moins large aux angles postérieurs qu’aux yeux; inégale; offrant, au côté interne de chaque œil, un sillon plus profond postérieurement; pubescente ; pointillée; noire, avec le labre et les mandibules d’un rouge brun ou brunâtre et parfois le milieu du front d’un brun rouge ou d’un brun roux ou hérissé de poils roussâtres. Palpes maxillaires allongés , noirs. Yeux noirs ; saillants. Antennes prolongées jusqu’à la moitié du corps (c/’) ou un peu moins; pubescentes; noires ; dentées (2) ou pectinées ((/') à partir du troisième article. Coii noir. Prothorax presque en ovale transversal; bissinueusement arqué à son bord an- térieur ; obtusément arrondi sur les côtés jusqu’aux deux tiers de sa longueur, rétréci ensuite d’une manière sinuée ; tronqué à la base, et muni à cette dernière d’un rebord uniforme, d’un quart ou presque d’un tiers moins large que ce segment thoracique dans son diamètre transversal le plus grand ; rayé d’un sillon au devant de ce rebord ; sans rebord en devant et sur les côtés; de deux tiers environ plus large dans son milieu qu’il est long ; peu convexe ; inégal , marqué rYEOCHROiDES. — Pyrochroa. 5 1 5 vers chaque cinquième externe de sa surface, d’une dépression ou d’un sillon longitudinal raccourci à ses extrémités-, rayé, sur la ligne médiane, d’un sillon transformé en fossette triangulaire, sur la se- conde moitié ; pointillé ; d’un rouge roux , hérissé ou garni de poils fins et soyeux de même couleur; noir ou brun sur la fossette de la ligne médiane. Ecusson arrondi postérieurement ; noir ; ponc- tué. Elylres d’un quart au moins plus larges en devant que le pro- thorax vers la moitié de ses côtés ; près de quatre fois aussi longues que lui ; arrondies chacune à l’extrémité, mais brièvement à l’angle su- turai; peu convexes; à trois sortes de sillons longitudinaux, irrégu- liers : l’un près de la suture ; l’autre, naissant du dessus de l’épaule: le troisième près du bord externe ; ces sillons les faisant paraître relevées à la suture et chargées chacune de deux autres espèces de carènes longitudinales plus ou moins prononcées : l’une, sur le milieu de la largeur: l’autre , entre celle-ci et le bord externe ; pointillées ; d’un rouge roux; garnies d’un duvet de même couleur, soyeux , fin et couché. Repli réduit à l’état de tranche à partir de l’extrémité des postépisternums. Ailes obscures. Dessous du corps pointillé ; garni d’un duvet court et peu épais ; d’un rouge roux , sur les côtés de l’antépectus , jusqu’aux hanches, noir, luisant sur le reste. Méso- sternum linéairement prolongé entre les hanches. Pieds noirs ; pubes- cents. Ongles d’un rouge testacé. Cette espèce est rare en France. Elle en habite les parties les plus froides. On la trouve à la Grande-Chartreuse à la fin de mai ou dans la première quinzaine de juin, c’est-à-dire au premier printemps de ces lieux élevés. Obs. Elle se distingue facilement des deux espèces précédentes par sa tête suborbiculaire ; par sa taille plus petite ; par son prothorax sinueusement rétréci sur le tiers postérieur de ses côtés ; par le iroisième article des palpes maxillaires moins court, non triangu- liire , etc. La larve qu’ont fait connaître MM. Chapuis et Chandèze (^) dif- féré de celle delà P. coccinea par son prothorax plus étroit, plus régulièrement quadrangulaire ; par son mésothorax sans étrangle- ment à sa partie antérieure , aussi large dans ce point que la partie antérieure du premier segment ; par le huitième segment abdo- (') ra’ilogiie des Larves des CüIéo,)tères p 186. pl. 7. fig. 4, LATIPENNES. 616 minai moins grand , égal au plus aux deux précédents réunis ; sur- tout par le dernier segment offrant le bord antérieur de sa plaque dorsale coupé carrément , au lieu de présenter une concavité ; par ses angles latéraux moins prononcés , et par les deux prolongements postérieurs plus longs , plus grêles , fortement arqués et à convexité 4ournée en dehors. J» F» 1 PL î imt!. Fujcre Ltjon EXPLICATION DE LA PLANCHE 1. 1. Antenne de Tetratoma {fungorum'). 2. Hanches antérieures des Orchésiens (^Orchesia micans). 3. Hanches antérieures des Serropalpicns ( tennis). 4. Tête des Orchésiens et des Serropalpiens ( Orchesia micans). 5. Tête des Mélandryens {Hypulus quercinus). 6. Tibia et tarse postérieurs des Orchesia (^Orchesia micans): 7. Tibia et tarse postérieurs des Hallomenus {Hall, humeralis). 8. Tibia intermédiaire des Anisoxya {Anisoxya tennis). 9. Palpe maxillaire de V Anisoxya tennis. 10. Palpe maxillaire du Dircœa lœvigata. 11. Palpe maxillaire du Fhloiotrya Vandoneri. 12. Palpe maxillaire du Serropalpus striatus. 13. Antenne du Conopalpns Vigorsii. 14. Ongle de VOsphya prœnsta. J an3i) ansiqlsqoTïaS eab aaiüshàJnG asdancH .6 aksna’iO ) aaaiqlr.qonaS eak ia ensia^fb'ïO cab Sjâl .A .()ntîtb'.‘)«v aao-nbnciàïr. asb aJ-îT A .(înwjnrt »j4'3ib';0) a'jwvVi'vO sob aiusnàboq caTfil J9 Biffll .9 ,( Mia'<9jwwi\ .IVaW) ay.vaJKoUa'A 8!ïb a-Jtjahàiaoq saisi Jo skliT S s'OSiUtK) STLcibàifiTSlot sitlil .8 .a'sww’i^ a'ç.t.(iïAivii'I sb S'iifilli'/.Brn oq.’R*! .S BSja'tiO, ab 9iifiüi/srxi scjla'ï .Ot .r?3«obwû'i ub siisIlizEiu oqlft*! .tt .likank ub aiisUksm aqlfiSf .2t awc\\nqos«0 ubsnnattiA .8.1 .o\au*inq a'^Aq&O'i £>b al^ffO Fl. Il EXPLICATION DE LA PLANCHE IL Fig. 1. Poitrine et premier arceau ^'entrai des Mordeiliens(Tb»MOxs«). 2. Poitrine et premier arceau ventral des Anaspieos (i4. frontalis). 5. Poitrine et premier arceau ventral des Scraptiens (Scrapîia fusca ). 4. Postépisternum de la Mordella aculeata. B. Postépisternum de la Mordellistena abdominaUs. 6. Postépisternum de la Mordellistena ? 7. Postépisternum de la Stenaria testacea. 8. Dernier article des antennes de la Tomoxia bucephala. 9. Ecusson de la Tomoxia bucephala. 10. Ecusson de la Mordella fasciata. 11. Ongle de la Tomoxia bucephala. 12. Tibia et deux premiers articles des tarses postérieurs de la Mordellistena inœqualis. 13. Tibia et deux premiers articles des tarses postérieurs de la Mordellistena subtruncata. 14. Tibia et tarse postérieurs de la Stenaria testacea. 15. Tibia et tarse postérieurs de VAnaspis frontalis. 16. Les trois derniers articles des tarses antérieurs de VAnaspis frontalis. 17. Les trois derniers articles des tarses antérieurs de la Pentaria sérié aria. 18. Les deux derniers arceaux du ventre de VAnaspis frontalis r/’. 19. Repli des élytres des Anaspis. 20. Repli des élytres des Silaria. 21. Tibia et tarse postérieurs des Scraptia (Scr. fusca). 520 LATIGENES. — supplément. — ulomiens. Genre Pygidiphorus, Pygidiphore. Caractères. Ajoutez à ceux de .la famille des Ulomiens (*): Antennes à peine prolongées au-delà de la moitié des côtés du pro- thorax ; de onze articles : le premier un peu renflé, plus long que le troisième : le deuxième court : le troisième, plus long que le suivant : les quatrième et cinquième égaux, obconiques ; les sixième à onzième comprimés, plus larges, constituant une sorte de massue : les sixième à dixième, en ovale transverse, un peu dentés surtout au côté interne: le onzième,]ovalaire. Epistome constituant avec les Joues une sorte de chaperon en demi-cercle, voilant sur les côtés la base des antennes, laissant le labre à découvert. Labre transverse. Mandibules cornées ; débordant un peu ce dernier ; paraissant entières à leur extrémité. Palpes maxillaires courts; à dernier article conique. Menton élargi d'a- vant en arrière ; tronqué en devant ; plus large que long. Yeux trans- verses ; à grosses facettes ; entamés par la tranche des joues ; séparés sur le front par un espace à peu près double du diamètre transversal de l’un d’eux ; très-rapprochés sous la tête. Prothorax plus large que long ; en ligne droite à la base. Elytres laissant le pygidium à décou- vert. Repli prolongé presque jusqu’à l’angle suturai. Mésosternum sil- lonné sur toute sa longueur. Postépisternums allongés ; rétrécis d’avant en arrière. Fenfrc offrant les trois premiers arceaux presque soudés; le quatrième de moitié plus court que le troisième. Pieds médio- cres. Hanches antérieui'es un peu en ovale oblique ; séparées par un prosiernum aussi saillant qu’elles, un peu élargi enfer de lance après elles. Cuisses comprimées ; les postérieures un peu renflées. Jambes antérieures triangulairement élargies de la base à l’extrémité ; denticu- iées sur leuï tranche externe : celle-ci de même longueur que l’inter- se. Tarses filifornies : premier article des postérieurs à peu près égal aux deux suivants réunis, égal environ au quatrième. Corps ovalaire ; très-médiocrement connexe. Ce genre semble faire le passage des Alphitobius aux Cataphronetis. I*) Hist. nat. dei Goléopléres de France [JjATiaÈ»Es) p. 227. LATIGÈNES. — supplément. — ulomiens. 621 1. P. Cai*oli. Ovale çblon^; très-médiocrement convexe; glabre; luisant ; pointillé en dessus ; noir ou d’un noir brun , avec la base des an- tennes d’un rouge testacé. Prothorax faiblement échancré en devant; élargi en ligne un peu courbe jusqu’au tiers, puis en ligne droite jusqu’aux angles postérieurs, Elytresàneuf stries légères et ponctuées en devant , graduellement profondes et imponctuées postérieurement. Intervalles plans en devant, convexes postérieurement : les quatrième et sixième ordinai- rement plus courts à l’extrémité. Dessous du corps et pieds d’un noir brun: le premier garni sur les côtés de points tuberculeux ; les seconds armés de petites épines aux jambes et aux tarses. Long ü,0067 ( 3 l). Larg. 0,0033 (1 1/2 1.). Corps ovale-oblong ; très-médiocrement convexe ; glabre ; noir ou d’un noir brun , luisant. Tête pointillée ; transversalement déprimée sur la suture frontale. Labre cilié en devant. Antennes d’un rouge testacé sur les six premiers articles , d’un brun gris sur les autres. Prothorax faiblement échancré en arc en devant; â angles antérieurs vifs; élargi en ligne courbe jusqu’au tiers, puis moins sensible- ment en ligne droite jusqu’aux angles postérieurs ; coupé en ligne à peu près droite à la base ; très-étroitement rebordé à cette dernière et sur les côtés ; de moitié environ plus large à son bord postérieur qu’il est long sur son milieu ; médiocrement convexe ; noir ou noir brun ; lisse, presque impointillé surtout sur le disque. Ecusson en triangle plus large que long ; à côtés un peu curvilignes et légè- rement subsinués près de l’extrémité ; noir brun , avec les bords souvent translucides d’un rouge testacé. Elytres un peu plus larges en devant que le prolhorax à ses angles postérieurs ; trois fois et quart environ aussi longues que lui ; ovalaires ; faiblement élargies dans leur milieu , obtusément arrondies à l’extrémité, et laissant à découvert le pygidium ; rebordées; très-médiocrement convexes; noires ou d’un noir brun ; lisses , luisantes ; superficiellement poin- tillées ; chacune à neuf stries légères et finement ponctuées en devant , graduellement profondes postérieurement : la sixième , ordi- nairement incourbée vers la cinquième à sa partie antérieure et souvent liée à elle ; la huitième, raccourcie en devant. Intervalles plans en devant, graduellement convexes postérieurement : les qua- trième et sixième ordinairement un peu plus courts postérieurement; les cinquième et septième habituellement unis à leur extrémité posté- 622 LATIGÈNES. — supplément. — ulomiens. rieure. Repli prolongé presque jusqu’à l’angle suturai. Pygidium une fois plus large que long ; obtusément arrondi ; d’un noir brun; finement pointillé. Dessous du corps d’un noir brun ; glabre ; chargé sur les côtés de petits points tuberculeux , ponctué sur les parties plus voisines de la ligne médiane. Prosternum lisse ; parallèle entre les hanches , en fer de lance après elles. Mésosternum creusé d’un sillon en forme de V et rebordé. Postépisternums rétrécis d’avant en arrière , terminés en pointe ■ quatre ou cinq fois aussi longs qu’ils sont larges dans leur milieu. Pieds d’un noir brun : cuisses marquées d’assez gros points, garnies postérieurement de poils spinosules assez courts d’un livide flavescent : jambes râpeuses : les antérieures élargies en forme de triangle de la base à l’extrémité , denticulées sur leur tranche externe , subarrondies à leur angle antéro-interne : les sui- vantes , armées de petites épines d’un livide flavescent : tarses munis de poils spinosules et de petites épines semblables. Cette espèce a été prise dans les environs de Bordeaux par M. Charles Perroud, à qui l’Entomologie doit bien d’autres découvertes. Puisse le nom attaché à cet insecte rappeler le souvenir des services rendus à la science par ce savant et zélé naturaliste ! Errata. — Avant le mot Alphitobics du tableau de la page 228 , au lieu de: arête transverse , mettez : arête externe. Ajinales cU (a) Société Lin'Aèenne c/e Lyon année /âS/î HISTOIRE DES MÉTAMORPHOSES DE L’ACIDALIA ASBESTARIA , koll PAn M. PlXRBE niIIjIilÈRE. (Lue à la Société Linnéenne de Lyon, le -H août 1850). L’insecte que j’ai l’honneur de soumettre aujourd’hui à la Société Linnéenne a été récemment découvert en Hongrie ; peu de temps après il fut décrit par Rollar, naturaliste allemand ; il n’est donc pas étonnant que M. le docteur Boisduval , dans son Index methodicus, et , plus récemment, M. Duponchel dans son Histoire naturelle des Lépidoptères d’Europe, n’aient pas fait men- tion de cette Géomètre. Je dirai même que les entomologistes en général s’entendent assez peu sur l’identité de cette espèce. Ses caractères nébuleux et peu tranchés, la simplicité de sa parure et la petitesse de sa taille, prêtent à la confusion. Le vague et l’incertain que présente cette Phalénide dans ce qui la distingue, explique comment on soit resté si longtemps avant de reconnaître en elle une espèce. Sans nul doute elle a été recueil- lie depuis plusieurs années déjà ; mais on a dû , par les raisons que je viens de dire, la confondre avec une de ses con- génères. Si ydsbeslaria avait été connue de Duponchel, bien cer- tainement cet auteur l’eût placée dans la division C de ses (') Couleur d’asbeste ou amiautc. 524 ACIDALIA ASBESTARIA. Aàdalia el dans le voisinage de son Albularîa, Bvl et de sa Candidaria, H. Ce Lépidoptère est fort peu connu, je le répète; mais ses premiers états, j’en ai la certitude, n’ont point encore été publiés. Comme j’ai suivi sa larve dans toutes les phases de sa vie, je puis fournir quelques détails sur ses habitudes et sur ses mœurs. C’est dans l’espérance d’être agréable à MM. mes collègues, que je viens les leur faire connaître. Pendant l’été de 1834, je pris pour ta première fois aux envi- rons de Lyon, \ Acidalia Asbestaria à l’état d’insecte parfait. Mon attention ayant été appelée sur celte rare Phalénide, je retournai l’année suivante au même lieu, el la pris de nouveau. En juillet 1836 enfin, j’en capturai une douzaine d’exemplaires appartenant aux deux sexes. Chaque fois je vis celle Acidalia dans des conditions analogues à la première, c’est-à-dire qu’elle volait toujours dans les fourrés de bois de chêne les plus obs- curs. Son vol me paraissait lourd , craintif et inexpérimenté ; QU repos elle se plaçait constamment sur le revers d’une feuille, dans le but, sans doute, d’échapper aux regards de ses ennemis, comme aussi pour se soustraire à la lumière du soleil qu’elle semblait fuir obstinément. Le dimanche premier juillet 1833 j’obtins une ponte d’une Asbestaria prise dans un bois que traverse le ruisseau de Fran- cheville, situé à cinq ou six kilomètres de Lyon. Pendant les trois ou quatre premiers jours, les œufs pondus qui étaient légère- ment comprimés et oblongs, me parurent d’un gris verdâtre. Le quatrième jour, il se forma au centre de l’œuf, un point noir très-prononcé. Soixante heures après,ces œufs passèrent au rouge brun; puis, la veille de l’éclosion , c’est-à-dire le neuvième jour qui avait suivi leur ponte, ils devinrent d’un brun noirâtre. La jeune larve au sortir de l’œuf m’a paru d’un jaune clair ; elle était de plus cerclée de six anneaux bruns des plus caractéristi- ques, qu’elle a conservés jusqu’à son troisième changement de peau. ACIDALIA âSBESTARIA. Ô25 De toutes ies plantes qui furent présentées à celte larve, c’est le pissenlit commun {Leoniodum iaraxacum. Lin.) qu’elle a préféré, bien cependant'qu’elîe ait mangé de plusieurs Composées, de plusieurs Rumex, Graminées et autres plantes basses. Les habitudes de celte chenille polyphage , ainsi que je vais le rapporter, sont des plus singulières. Souvent, fixée par les pattes anales à une feuille ou à une des parois du vase qui la renfermait^ on la voyait, le corps ployé en demi-cercle, demeurer des jour- nées entières dans celte attitude qui paraissait des plus pénibles. D’autres fois , toujours retenue par les pattes inférieures, elle projetait en avant les neuf dixièmes de son corps grêle et effilé, et restait ainsi pendant quarante-huit heures et plus, sans s’êlre dérangée, sans avoir fait un seul mouvement. Celle position bizarre et qui paraissait forcée, bien qu’habituelle à la plupart des larves de Géomètres, ne m’a semblé, chez aucune d’eiîes, se prolonger aussi longtemps que chez la chenille â' Asèesiaria. C’est dans cet étal que l’insecte dont il est question, ressemblait à s’y tromper à un fragment de piaule desséchée, ou mieux, à une petite branche de bois mort. Par suite de cette constante immobi- lité, je n’ai jamais pu savoir à quelle heure du jour ou de la nuit celte chenille rongeait les feuilles qui lui servaient de nourriture. Sa croissance étant relativement fort lente, on explique qu’elle doit manger rarement et très-peu à la fois. Le bruit ne Feffrayait pas, ainsi que j’ai été souvent à même de l’observer sur un grand nombre de chenilles : il ne produisait sur celle d'^sbestaria pas le plus petit mouvement de contraction. Celle immobilité, celle privation de vie apparente, celle indifférence, si je pois m’ex- primer ainsi, n’était pas aussi absolue chez ce petit être qu’on serait tenté de le croire. En effet, ces larves, bien qu’arrivées à toute leur grosseur , affectaient toujours de se rapprocher (^). La plupart des chenilles devenues fortes, cessent de vivre en fanàiile et se séparent pour ne plus se réunir. 52G ACIDALIA ASBESTARIA. Sans cesse je les ai vues rassemblées dans un espace resserré : c’élail le plus souvent sous une large feuille. S’il m’arrivait de les éloigner les unes des autres, j’étais certain de les retrouver le lendemain réunies de nouveau. Ce n’est qu’après son troisième changement de peau que cette chenille prend une livrée toute différente de celles qu’elle a eues précédemment, à tel point qu’on ne reconnaîtrailjamais sous ce nouvel état l’insecte revêtu de ses premières parures. Sa croissance, ainsi que je l’ai dit, s’opère très-lentement ; ce qui m’en a donné la preuve, c’est qu’après avoir obtenu en juin l’insecte ab ovo, il ne s’est transformé en nymphe que l’année d’après. Parvenu à toute sa grosseur vers le 10 du mois d’avril, il cessa alors complètement démanger pen- dant six ou huit jours ; le 17 du même mois, il se relira dans un coin du vase, rassembla quelques légers brins de mousse, les réunit par des fils de soie brunâtre, et forma un réseau qui ayant l’apparence d’un tulle grossier, permettait de voir tous les mouvements de l’insecte qui l’habitait. Deux jours après avoir lissé celle toile si fragile, si peu propre à le préserver des dangers auxquels il serait exposé s’il devait l’habiter longtemps (’), deux jours après, dis-je, l’insecte rongeur se plaça sur le dos en se con- tournant quelque peu, et, vingt-quatre heures après, il s’est trans- formé en nymphequijàquinze joursde là, m’adonné son insecte parfait très-bien développé. (* *) L’admirable loi providentielle qui dirige si sagement, pour leur conservation tous les êtres créés , commande aux larves de l’ordre des Lépidoptères qui doivent demeurer un temps plus ou moins long en chrysalide, de former une coque solide , *mpénétrable à l’humidité et inattaquable à la dent de leurs nombreux ennemis , tandis que celles qui ne resteront que fort peu de jours en nymphe, ne construiseu qu’une enveloppe légère et qui n’a pas la moindre solidité , parce que tout eu la for- mant, elles savent combien doit être court leur état léthargique , avant de renaître brillantes et parées à la lumière. ACIDALIA ASBESTAIUA. 527 Larve. Celle chenille a dix pâlies , donl six anlérieures el quaire poslérieures. Arrivée à loule sa grosseur, elle a de vingl-six à vingl-huil millimèlres de long. Elle esl allongée, presque cylin- drique, légèremenl aplatie depuis le Iroisième anneau jusqu’au neuvièn^e, s’amincissanl à parlir de celui-ci jusqu’à la têle. Celle larve esl recouverle, sur plusieurs parlies du corps, de lubercules pilifères visibles seulemenl à la loupe ; elle varie beaucoup pour la leinle qui , chez quelques individus, passe au rouge brun des plus prononcés. Le lype sérail d’un rougeâlre obscur; la lêle qui esl globuleuse el relalivemenl assez pelile , esl de couleur brunâlre. La iroisième paire de pâlies anlérieures est plus allon- gée que les deux premières ; ces six pâlies, ainsi que la têle, sont recouvertes d’une villosité plus abondante. Les trois derniers an - neaux sensiblement plus forts que les autres supportent des poils courts el spinuliformes. Sur le fond d’un brun plus ou moins prononcé , se détache de chaque côté du corps la ligne dite slyg- malale qui , plus claire que le fond , ondule dans sa plus grande longueur el vient aboutir à la naissance de l’avant-dernière paire de pattes; celle ligne ou bande qui ondule davantage à mesure qu’elle approche des derniers anneaux, s’élargit fortement sur le huitième, et prend à cet endroit une teinte blanchâtre très pro- noncée ; le dernier anneau est marqué de chaque côté de deux traits jaunâtres fins qui viennent aboutir en se réunissant à un gros point brun situé au centre du neuvième anneau. A parlir du septième jusqu’au dixième anneau les slygmates se soupçon- nent plutôt qu’ils ne se voient à l’œil nu ; examinés à la loupe, ils se reconnaissent très-bien el se montrent alors sous forme de très petits points noirs cerclés de blanc ; ces organes de la res- piration sont placés en dessous de la ligne slygmalale. La région dorsale esl d’un rougeâlre plus clair ; chez quelques sujets celle 528 A-CIBâLIA ASBESTARÎA. couleur tourne au vert foncé. Avec !e secours de îa loupe celte partie du corps nous montre deux traits brufls très-fins qui se suivent parallèlement sur toute la longueur de l’animal ; chaque anneau vu de dos noos laisse voir une sorte de V couché qui re- çoit à son ouverture deux points bruns séparés Ton de l’autre par le double trait dont il vient d’être question. Le dessous du corps est blanc grisâtre dans sa plus grande longueur; celle cou- leur s’affaiblit et prend une teinte verdâtre en se rapprochant de la lêle. Les pattes antérieures sont d’un brun clair , les posté- rieures sont beaucoup plus obscures. Nymphe. La chrysalide qui d’abord est d’une couleur jaune pâle, acquiert au bout de peu de temps une teinte beaucoup plus foncée : qua- tre jours après sa formation elle devient d’un brun vineux obs- cur; elle est alors très-luisante. Cette nymphe qui a, en moyenne, dix millimètres de long, est de forme cylindrico-eooique ; l’enve- loppe des ailes et du dos , d’un vert foncé , laisse très-bien dis- tinguer les nervures des ailes. L’extrémité de la chrysalide se termine par deux pointes très-fines placées à côté l’une de l’au- tre. Les stygroales qui se détachent en plus clair, s’aperçoivent très-bien. Insecte PABFAtT. Envergure 23 à 2Zi millimèlre». Les quatre ailes, d’un blanc verdâtre très-iuisant , sont tra- versées par cinq lignes légèrement ondulées; chez îa plupart des individus les quatre premières de ces lignes ou bandes , sont géminées dans toute leur longueur , sauf pourtant celle qui se rapproche le plus de la naissance de l’aiie ; cette dernière bande n’arrive pas comme les autres jusqu’au bord supérieur et n’atteint ACIDALTA. ASBESTAIUV 529 que la nervure médiane; celle ligne forme alors un crochet donl la pointe SC dirige tlu côlé de la naissance de l’aile. Les bandes transversales d’un gris assez peu prononcé, tranchent faiblement sur le fond. La surface des quatre ailes est recouverte d’un sa- blé très-fin visible seulement à la loupe. Entre la première et la seconde ligne se voit sur les quatre ailes , le poiril discoïdal ; ce caractère essentiel quoique faiblement accusé, est constant chez tous les individus, La naissance des ailes antérieures est lavée d’une teinte fuligineuse d’aulanl plus prononcée, que la lumière frappe plus obliquement celle partie de l’insecte. La première li- gne des ailes inférieures paraît oblitérée; c’est tout au moins ce que j’ai remarqué chez tous les sujets que j’ai été à même d’exa- miner. La frange qui est de la couleur des ailes , est précédée d’une série de petits croissants noirs à peine visibles, dont les pointes sont tournées en dehors , chacune d’elles est surmontée d’un Irès-pelil point visible seulement à la loupe. Le dessous des quatre ailes est également d’un blanc verdâ- tre ; mais le nombre des lignes transverses est réduit : il n’en paraît que deux sur chaque aile ; ces lignes sont, ainsi que le point discoïdal et la série de croissants qui précède la frange , beaucoup plus accusés qu’aux ailes supérieures. La tôle , le corselet , les antennes et les pattes , rappellent la couleur du fond. Je ferai observer en terminant, qu’il est peu de Géomètres qui varient autant pour la forme et la disposition des lignes : sur dix-huit ou vingt exemplaires (['Jshestaria que j’ai été à même de comparer, je n’en ai pas vu deux absolument semblables. .4nnal.es de la Société l.înnéenne 34 EXPLICATION DE LA PLANCHE. N» I Chenille â’ Àsbestaria , jeune. — 2 id. id. adulte. — 3 Nymphe. — 4 Insecte parfait grossi. — 3 Anneaux du milieu vus de dos. TABLEAU MÉTHODIQUE DJiS COLÉOPTÈRES BARBIPALPÉS DE FRANCE. PREMIÈRE FAiMlEEE. Ti;vnA.TOiiiiei«i». Tetraïoma, Fabricius. • Fungorum, Fabricius. Desinareslii, Latreille. Ancora, Fabricius. DEUXIÈME FAMILLE. OncuÉsiEiis. PREMIERE BRAINCIIE. Orchésiaire». Eustrophus, (Illiger) Lalreille. Dcrrnesloides, Fabricius. ORfiiE.siA, Lalreille. Micans, Panzer. Sepicola, Rosenhauer. Fasciata, PcujJadl. DEUXIÈME BRAXCIIE. Halloméuaires. IIaelomemis, (llelwig) Pan/er. Il iimeralis, Panzer. TROISIÈME FAMILLE. Sébrop.îi.pse.'ïs. PREMIÈRE BRA.XCIIE. UircéaSr^>s. Amsosta, Mulsaiil. Tennis, Rose)ihauer. Abdep.a^ Stephens. Trigutlata, Gyllenhal. Sculellaris, Mulsant. Quadrifasciata, Curtis. Griseo-guUala, Fairmaire. Bifasciala, Marsham. Dryala, Mulsant. Fusca, Cyllenhal. 6S2 TABLEAU MÉTHODIQUE. Carida, Mülsant. Affinis, Patjkull. Fiexuosa, Paykull, Dircaea, Fabricius. QuadriguUata, Paykull. Laevigata, Hellenîus. DEUXIÈME BRANCHE. Serrepalpalres. Phloiotrta, Stephens. Rufipes, Gyllenhal. Vaudoueri, [Latreillé]. Serropalpus, Hellenius. S triât us, Hellenius. QUATRIÈME FAMILLE. iaÉK.&Nna'veMS. ZiLORA, Mulsant. Ferruginea, Paykull. Htpulus, Paykull. Quercinus, Paykull. Bifasciatus, Fabricius. Marolia, Mulsant. A^ariegata, Base. Melandrta, Fabricius. Caraboides, Linné. ÎCanaliculata, Fabricius. Var ? Diversa, Mulsant. Flavicornis, Du/tschmîdt. CINQUIÈME FAMILLE. Mïcé’S'Omiksb. Mtcetoma, (Dejean). Sulurale, Pâmer. SIXIÈME FAMILLE. Co!«oPAi.PiiEr(s. CoNOPALPts, Gyllenhal. Tcslaceus, Olivier. Vigorsii, Stephens. SEPTIÈME FAMILLE. <^sPEiTEi«a). OspHTA, Illiger. Bipunctata, Fabricius. TABLE DES BARBÎPALPES PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. ABDERA 239 bifasciata 248-249 griseo-guUala. ..... 246 quaclrifasoiala, ..... 243 Ecuîeliaris 242 trigutlala * S40 ÀNÀSPlS clavicomis, ...... 2-24 ANISOXYA 2.37 tenuis 237 CANTHARIS barbala . 274 bipunctata 302 CARIDA 253 atüiiis . 2S3 flesuosa 856 CHRYS031ELA car aboi des 287 COXOPALPIENS ..... 297 CONOPALPüS 297 colïaris 299 Jlavicollis 298 ruficoUis 298 lestaceus 293 Vigorsii . 299 DERMESTES piceus ........ 224 omopiiORUs axillaris . , , . . . . 23 1 humeralis 233 niRCAEA 259 barbota . 274 bifasciata 282 discolor 264 Jubia ggO flexuosa .256 ferruginea. ...... 277 grisea-gutlata 246 humeralis ....... 23'3 j Laevigaîa 263-264 mkans, ....... 224 Parrejssii . . . , . . . 2G6 quadriguîlata 260 ijuercina . ...... 280 rufipes. . 268 serrata. ....... 287 sutaralis 298 tennis 237 tiiguitata ....... 240 undata, 246 undulata . 8.46 variegata ....... 284 DIBCÉâïKES ...... 236 M5SCÉATES 258 DRYÂLA. . 250 fusca ........ âSi ïl>I4VÆlL.M'B3â 236 DRYOPS. bipunctata, ...... SOS clavipes S0.2 sutumlis ....... 296 ELÂTER. bkckingensis 279. querclnus ........ 279 ELATEROÎDES. ioleti ........ 233 EUSTROPHUS 220 dermesloiiies ....... 221 HALLOMÉMAlilES .... 232 HALLOMENUS ...... 232 offinis 234 bifascialHS 28 i fasciatus . , . . . . . 228 flexuosns ....... ?56 fuscus 25Î humeralis 232 23Î mkans. ...... . 22A 5S4 TABLE DES EAIVBIPALBES PAR ORDRE ALPIIABÉTIQIE. quercinus , tindnfus HALLOMiyUS. bipiinclatus 2 5 3-2 .'Il (lexuosus . . 256 humcvalis . . 255 micatis .' . 224 IIELLENIA Vigorsii . 299 HE LO PS catiaVicidatHS . . 290 fascinlus . 279-282 serraim . . 2S7 iiYinn-us . . . 279 birascialus . 232 bijlexuosns . . 259 dubiui . . 280 rjnar/rifa.iciulus . 255 quadrigtidnliis . 260 fjucrcinus. . 279 JPS (dnleroidcs- . 233 LYMEXYLOS iarbalum . . 274 laevigatum . 265 MAUOI.IA . . . 284 variegata . . 28A megatoma ^icea • . . 224 MELANDRYA . . 2S6 barbata . 293 canaliculala . . 290 c3ral)ojJiis . 287 riiihia . . 280 llavicoriiis . 295 Goriji . . 295 quercina . . 280 rufipes. . 293 serrât a. . 288 undnta . 236 variegata . . 284 AÎÉLAIYDRYEXS . 27g MELYIGS. testa -eus . MOliDELLJ. bnrbatn . 274 hifnsciata 249 boleti 224 humcralis 235 pkea 251 lliYOETOMA 295 siitiirale 29d BÎYCÉTOMIEIVS 293 MïCETOPHJGVS i{e‘’tnesloides ...... 22 1 KOTIIUS anceps 302 himaculatiis 502 bipmiclatus 302 clavipes .302 praeustiis 302 NOTOXUS bifaüciatus 282 dubiiis 279 OP.CliESiA 222 fasciala 227 faiciata 250 gi'aiiiiicolüs 231 micii).». ...... 225-224 sepicolu 22C uiidulala ....... 230 ORCBÉS! AIRES 219 ORGÜÉSSEA'S 219 OSi'HVA 300 hipuiiclata 30l bipiinctata 302 prncusla 502 OSPHYEIYS 300 l'ELECINA bipunclata. ...... 302 IMILOIOTRYA 2G8 rullpes 268 Vaudoiiori 271 PIMELIA canaliculala 290 seri'ata 287 PTILINÜS al/ii 282 TABLE DES BARBIPALPES PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. bhfasciatiis , ...... 282 SERROPALPAIBÉS . . . .267 SERROPALPIENS . • . . 235 SERP.OPALPUS .273 harhaim . 274 bifasciatus. ...... 282 canaliculatm 280 caraboides 287 dubius 280 humeralis ....... 233 laevîgatm, 26S quadrimaculalvs 260 striatus 273 suluralis • 296 •variegattis 284 Vaudoueri 27 ï TEMBRIO dubius ....... rnfibarbis TETRAÏOMA anoora ...... dermestaîdes Desiijarestii . . . . , îungorum TÉTRATOMIENS. . . . XI MT A fermginea ... ... iuprestoides ..... ZïLORà ..... i , ferragioea , ZONITiS clavipes TELEPHORüS biptinctaïus 302 testacea , é 555 290 287 213 216 2-14 215 214 213 277 264 276 277 302 298 ERRATA., P. 242 ligne 30) et p. 243 ligne i 1 Uifasciata, raetlez : iriguttala. P. 293, ligne 25 au lieu de lisez : p.uCTç-viTOî. Ajoutez p. 266, après la de.scriplion de îa Diixaea lœvigata: ses différents états ont- été étudiés et décrits par M. Peeris, in Mémoires de la Soc. r. des so. de Liège, t. 10, 1835. p. 248. pl. 5. fig. 47-55- — Id, tiré à part, p.20.fig, Id. TABLEAU MÉTHODIQUE DES COLÉOPTÈRES LONGIPÈDES DE FRANCE. PREMIER GROUPE. MOIIDELLÎDES. PREMIÈRE FAMILLE. Mordcmens. Tosioxia, a. Cosla. Bucephala, Costa. Mordella, Linné, Duodecim-punclala, Rossi. Maculosa, Naezen. jülbô-signata , (Dejcan). Gacognii, Mulsant. Fasciala, Fabricius. Var ? coronata, A. Costa. Rasalis, A. Cosla. Décora, Chevrotât , Aculeala, Linné. Brachyura, Mulsant. Sulcicauda, (Reiche). Firidipennis, (Reiche) . Mokdellistena, a. Cosla. Abdominalis, Fabricius, Humeralis, Linné. Lateralis, Olwier. Inæqualis, Mulsant. Episternalis, Mulsant. Liliputiana, Mulsant. Grisea, [Frœhlich). Sublruncata, Mulsant, Pumila, Gyllenhal. Stricla, A. Costa. Tarsata, (Cl. Rey). Slenidea, Mulsant. Perroudi, Mulsanl. Confmis, A. Costa. iMinima, A. Costa. Var ?. Perrisi, Mulsant. Var ? trilineata, Mulsant. Artcmisiæ, (Rey). Stenalia, Mulsant. Testacea, Fabricius. TABLEAU HETHOOIQUS. DEUXIÈME FAMII.LE. Anasplcu«. A^aspis, GeofTroy. 637 Monilicornis, Midsant. Kufilabris, [Sturm) GijUenhal. Fronlalis, Linné. Forcipala, Mulsant. Labiala, j^ch. Costa. Gcoffroyi, Muller. Brutmipes, [Reij). I.aliuscula, {Rey). \ arians, Mulsant. Ruficollis, Fabricius. 'i'hüracica, Linné. Flava, Linné. Jrctica, Zetlcrsledi. Subtestacea, Stephens. Maculata, [Geoffroy) Fourcroy. Sii.iRiA, Mulsanl. Chevrolati, Mulsant. Quadripuslulata, Muller. PiiNTAuiA, Mulsant. Sericaria, Mulsant, TROISIÈME FAMILLE. Igcrapîieus. Sliuptia, Latreille. Fnsea, Latreille. Minuta, Mulsant. Opiithalinica, [R.ey) . Trotomua, De Kiesenwelter. Pubescens, De Kiesenwelter. DEUXIÈME GROUPE. RIIIPIPIIORIDES. PREMIÈRE FAMILLE. RMpSphorle»fi. Metoecus, (Dejean) Gerslaeeker. Parado.xus, Linné. Riiii’ïPiioaus, Fabricius. Chevrotât. Bimaculalus, Fabricius. Rufipennis,. Flabellalus, Fabricius. DEUXIÈME FAMILLE. SSyodScua. MyoniTEs, Latreille. Subdipterus, Fabricius. TROISIÈME FAMILLE. P«3Sopliorfcu«. PriLopnonüs, Dejean. Dufourii, Latreille. TABLE DES L03ÎGIPÈDES PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. A.'«.%sï»saîpsai . . . 389 sertcans . . . , 440 ANASPIS .... 591 eubtestaoea . • • 420 arcîica. . . . 419 Ihumcica .... . 413, 418 aira, .... 397 thoracica . 414 bicolor . 408 variegaîa . , . . S65 Mgutlata . . , 408 vukanica. . 409 brunnea . 422 dîrqaea.. rntlaris, . 433 fmcula . . . . 443 depressa. A3l. scricea . . , . 443 faiciata . 409 emenandîa. feiTUginea. . 382 bimacuMa . 459 flava .... 417 flabellata, . 462 Jlava .... 42 î EVANIOCERA. flafcscens . . . 361 Dtifourii . . . . 469 forcipaî.T . 402 Boryi .... A69 frontalis . 396 libElANDSYA, frontaîis . . . . 398 fmca, . . . . 413 fmca .... 492 MElYdlS. fnscecens . 415 dtibius, . . . . 413 Geoffroyi . . 407 METOEGlîS . 453 hitmeialis. AOS, 40», 410, 411 paradoxus. . . 453 labiata. . i . 405 MO R DELL A 327 laieralis , . • §99 403 abiJominaiis . 557 lurida .... 42t anleala. , . 3 40, 346 niaculata . . • 423 aouleala . . . . 353 melanopa . . . 424 albo-signala . . 333 mclanostorna « . • 393 amhtgua . , . . 465 moniiicorüis . t . 392 angustata. 3&T nigra ...» 431 arclica . . . . 419 riigiicollis. 409 alomaria . . . . obscnra. . 424 eira 396 pallida. , 425 mrofasciala . . < • 346 pulicann . . . 403, 45! axiUarü . . . . 461 quadrimaculata . . . 409, 437 basalis. . . . . 316 quadriiiolata , » * 411 bicolor. 365 quadripusluîata . . . 4!l 436 bîgïiimla . . v . . 32A, 403 riificollie . . , 4f2 bimaculata. . 42.'’., 438 ruHlabris. 395 bifunclaitt. . 345, 425 TABLE DES LOIMGIPÈDES PAR ORDRE ALPUABÉTIQDE. 539 hii>uslulata. . . 438 pain (fa . 625 I)raclijurn. . 354 paradoo'a. , 454 brevicavda. 354 385 pnri’ula . 385 briantea , 343 pectinala . . 462 hrunnco, . 362 perlala. . . 328 chiraigra , 587 perspicillala . . 349 clavicornis. . 596 picla . 324 coilaris. . 56 1 3C6 pumila. . 579 coronafa. 344 pusilla. . 509, 371 décora. 549 giiacfriptislulala 411 Jorsalis . . 366 riificeps . . 369 duodecim punclala . 327 ruficotlh . 415 e.longala . • 379 mfilabiis . . 397 erylhroyaslet , ■ 454 seriato-gultata . 345 fasciala . . . . 339 sericeo» 324 fasdaln , . . . 324, 4dü si‘x pimclata . 328 fasciolam. 3/(5 siricla, . . 581 ferriiginea. . • 302 suhcotca . . 345 flii/iellnta . • 462 siilcicaiida . 354 /la’a , . . . 418 fesfacea • 387,421 fliwescens . 36 t ihoracica . 4 3, 4 15, 418 Jlavift ous , • 400 Irinispicfata . 459 fionlalis . 506, 400 troglodiles 373 fusca .... • . 56 ! 423 variegnla. 505,366 Gacogiiii . . . . 335 l’eiiira/is . . 337 grisea. . 376 vUlosa. 346 gnttata. • 531 viridipennis . 355 helvola. • 369 520 Iiiimeralis. . 3G0 3G6, 3S7, 408 ISaoRnK;i.i.iEi«s 321 interru/ila . . , • p43 MOUDELLISTEN.V . 556 irifonnis . 340 abdomiiialis . . 55" irroi'ala, . . 331 Artcniisias . 385 larvata. . . 458 brevicauda . 585 latcralis . • • . 56i, 399 confiiiis . . 383 maciilosa . . . 331 episiernalis . 371 iiieln/iopa, . 424 grisea. 576 inidiipuiicltitn. , 328 liutneralis. ÔGÜ rnurina . 346 incqiialis . 368 Nemvnldeg'ana . . 362 laleialis . , 5{-i iiujra. 338, 596 liliputiaiia. 574 ttiyricollis , 400, 425 niinima » 383 ohscina , - 424 parvula . . 385 octo-piiîicUila. 328 Perrisii , 384 540 TABLE DES LONGIPEDES PAR ORDRE ALPHABETIQUE Perroudi . ... 382 picipes • . . - . . . 569 puiuila , . ... 379 stenidea . ... 381 stricta. . . - . ... 380 Eubiruncata . ... 577 tarsata ... 381 tvilineaia ... 384 lUrODES Dorthem . ... 466 siibdiplerus . ... 466 Sl-voraiEiss . . . . . . 465 MYODirES. . . . ... 463 Uorlliesii • . . . 466 siibdiplerus . ... 466 KÀTIRRICA. meruHonalis . ... 361 PELECOTOMA. Dufourii . , ... 469 Frivatdsliyi . ... 469 Sievenii . ... 469 PENTARIA. . . . ... 439 Eericarla . . . . . 4S9 PLESIÀNASPIS. flava , . . . 418, 421 , 422 ihoracica . . • ... 415 PTILOPaiOKIE.liS. ... 46S PTILOPHOKUS. . . ... 468 Dufourii . . ... 469 Frivaldskiji • ... 469 E&IIEl*lE>II®îtlDd. . 451 ISniPipraoRBEWS . . . 452 RIIIPIPHORUS, . . ... 456 angulaitis. . , . 434 apicalis. . . . . . Û84 bir.olor- . . . . . 459 bimacuiatus . . . . 456 carinihiacus . . . 459 ferrugineus . . . /i6! flabeilaUis. . . . 461 fulvipennis. . 463, 404 lituralus , . . 459 pamdoxus. . . 454 rufipennis. . . 463 tubdipterus . . 466 SCRAPTIA .... dubia . . ... . . 4.'i3 fusca .... . . 443 fuscula . . 443,447 minuta . . . 446 ophthaloiica . . . 415 SCRAPTIESS . . . . 441 SILARIA .... . . 426 brunnipes . . 427 Chevrolati. . . . 434 ialiuscula. . . 4i9 quadripnstutala . . . 433 vai’îans . . • . . 431 STENAUA .... . . 387 Ie;lacea . . , . . 387 TOMOXIA. ... . . 322 bucepliala . . 323 TRQTOMMA . . . . . 449 pubesccns . ’ . . 449 TABLEAL' MÉTHODIQUE DES COLÉOPTÈRES LATIPENNES DE FRANCE. PREMIER GROUPE. LAGRIIDËS. Lacria, Fabricius. Atripes E. Mulsant et Guillebeau, Flirta, Linné. Nudipennis ? Mulsant. Depilis, Chevrotât. Glabrata, Olivier. DEUXIÈME GROUPE. PYTHIDES. . Pytho, Latreillc. Depressus, Linné. TROISIÈME GROUPE. PYROCHROIDES, Pyrocbhoa, Geoffroy. Coccinea Linné. Satrapa, Schrank. Peclicornis, Linné. TABLE DES LATÏPENNES PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. JVCHËXIA. Iiiria • ■tSS CANTIIA lÜS. r.ocdnea S06 peclinii omis . . . . . 514 serralicornis 5îî CUnYSOIilËLA. hb'ta 489 COCCINEIIA. hiria ....... 489 CnYPTOCEPHALUS. hirtus . ...... 489 eu eu JUS. casîanens^ .... 500 cæruleus , . . . 499-500 feslivus . . .... im l.AGKIA. . . . .... 4S4' afripes , . . . .483 depilis .... 493 glabrata • . .... Zi93 iiirla . .... 487 nudipennis ? .... 492 pubescens. . .... 489 Irislis . IjA.eiRiin£s . . , « 484 LÂMPŸRIS. cofcmea « . noi peeiîniconiis . 5 i 4 rubetts. .'Jit PYROCBIiOA . . . 304 cocciiiea # 50.S coccinva , • 5! 1 |iecliiiiconiis . .5f5 purpttraiu. 506-5!! vuïiens. 511 ritberiima 5! 1 ruhm. 500-5! i siSlrapa . . Slü PYnocmtoiDisü. . 50i PirxjiwfflES . . . 498 PÏTHO. .... . 498 caslaneus. 500 cæruleus . . 500 depressus. 499 fesih’HS, . , 800 TENEBPJO. depressus . 499 lignnnus . . . plmus. . . . . BOO vilîosus . , . 489 TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES DÈCIUTES. DIACANTBUS aeralus. 97 Coléoptères EPILACHNA serva 151 ERYX anlhracina . 23 ADONlA interrogans 139 — maunianica. ANATIS Circe .... 112 EXOCENIRUS puiictipcn lis 103 ANISOSTICTA Dorhniana. 136 GONODERA metailica 20 ASPID1MERUS ? stellaris . 151 HARMONIa dioiiea 140 ATIIOUS analis 89 BEUOTAURUS . . 36 — — cylindricollis 82 _ — abdominalis 39 — — Dejeaiiii . . . 61 __ _ anceps 41 — escorialensis. 7 1 _ __ angijsîicollis 48 — — fuacicornis 67 — — cœruleus . 43 — — Godarti . 75 — — distincliis 45 — — olbiensis. . , 93 __ — erytlirogaster. 42 — — subtruncatua , 86 _ — marrocamis 52 — — titanus . . . 60 — — nigripennis 37 — — vestitus . . . • 79 — — ovalis ho BOSTRICHUS aîni , . , 111 — — Perroudi . 45 BRACBYACANTHA albifrons 149 — -- Reichii . 80 — 10 pustulata . 149 — — ruficollis . 47 rijfiveiilrîs. 42 CARDIOPHORUS versicolor 9 CHILOCORÜS monachus . 147 HELOPS pellucidus . 15 CBRYSOMELA Ludovicæ . ■12 HIPPOPAMIA leporina. 135 CISTELA serrata . . . 21 HYMENORUS rugicoilis 20 ISOMIRA corsica . . 22 CLEIS lycia .... 143 COCCINELLAjuIiana . . 141 LEIS Calyp so • • • 145 COÉLOPBORA sjmbolica . 146 MELASIA n. g. . . 160 CTENIOPUS .... 31 — gagatina 161 tarsalis. . 163 — — altaicua. 32 lutens 33 MENESIA n. g. . . 157 pallidus 33 — Perrisi . 158 — — sulfurcus 33 OGBTBEPBILÜS n. g. 1 — — sulphuripes . , . 34 — flexuosus . • • 2 TABLE ALPHABÉTIQÎ'lE, 544 OMOPHLUS ...... B* — armiiiatus. ... 5^ — orientalis. ... 53 — scuteliari» ... 68 — . syriacii» ... 57 OïlCHESÎA macii!at.a . . . > *08 ORCUS cerberus ..... *43 PHOLIDUS n. g 7 — — insignis .... 9 PLEGADERüS liispkîulus PODONTA 25 — alpins. . . • 30 — — Âubei .... 29 — — • loguhris .... 26 __ — DÎgrita .... 27 PROPTLEA conglobaJa . . . 14 i PYGÎDIPHORUS. n. g. . . . SI9 Caroli S20 SCTMNÎÜS lacunris .... 1 53 — — ornai U!» . . . . 152 STERNOLOPÜUS ..... 171 — — noticoîüs . . , . 17 1 — — rufipes. .... 175 TROPÎSTERNUS . . . . 176 — — apicipaipi» . . . 16'J ÜPmEIXAn.'e 17 — - — atcrrima. .... 18 Eiarves. AGNÂTHÎJS decoratiis . . . fî4 AMPHIMALLÜS marginatus . . lOO ELRNOPHORUS eoüaris ... 133 LUDîUS' ferriîgîneus .... 190 Hémiptères - liétér®ptères. CAPSDS Yersiüt ..... 129 — Foreli 130 DERÜT.A n. g. ..... 123 — — fîaviigiiii.'ita . . . 121 SCIOCORIS aiiritn^ 126 STFRNOnONTU.S n. g. . . . Ilj} — — obisisiis .... l'iO liépifîoptère.s. ACÎDALIA asbelaria. . . . . 5:J3 OicaHiK-lfotielien TRACîîîLUS ïîiaüae . . . .187 — ■lit — Aspasiao . , . 183 Toir poirr les monographies des Barpipalpe*, des Longîpèilei et des LaP’peniies les lablc.s ei-dcsml I ) U ■di 4. k i • t * ' 1 i' /