B 'V3 ^ ■341*'^ '^.A . (ilti^^A EXPÉDITIONS SCIENTIFIQUES du "TRAVAILLEUR" ET DU "TALISMAN" EXTRAIT Tome VIII -1907 )IWI MASSON et C% Editeurs j«m; n IIVDROIDKS Par ARMAND BILLARD AGRKi;K 11 F, I. CNIVF. IISIÏK, IMli; TEUIt KS SC 1 E M; E S IMUOniCTIOîV La collootion des Ilydroïdes provenant des expéditions du « Travail- leiii' ). el du « Talisman » comprend cinquante-quatre espèces réparties dans vinf^t el un genres. On com|)le trois esitèces nouvelles, et treize n'avaient pas été décrites au moment où ces expéditions ont eu lieu. Beaucoup d'espèces m'ont montré des variations intéressantes. De plus, il y a lieu d'ajouter onze variétés, dont sept nouvelles (1 ). La campagne de 18S1 du « Travailleur » n'a fourni que ti-ois espèces déjà connues provenant de la Méditerranée occidentale ; toutes les autres ont ét('' r(''Coltées dans les campagnes de t882 du « Travailleur )> et de 1883 du <( Talisman ». L'expédition du (( Travailleur » (1882) a exploré le golfe de Gascogne, les c(Mes d'Espagne et du Portugal, celles du Maroc, et de là a gagné les îles Canaries. La région explorée par le « Talisman », qui est parti du môme point (Rochefort), est plus étendue, car elle comprend en outre les côtes du Soudan, la mer des Sargasses et les Açores. Dansées deux expéditions, 28 dragages, sur les 212 qui ontété exécutés, ont fourni des Hydroïdes. Sur ces 28 dragages, 7 appartiennent au « Ti'availleur » et ont été pratiqués entre 80 mètres et 411 mètres; (1) Dans ce lotal, je nai pas compris los ([iialre espèces ctudiées par Marion (Vny. plus haut, p. lOi), dont une est commune au\ deux mémo\vei[Ag(atjpttfiiia Fvliiii:z^Cladocarpus siyma Folini). (Talisman. — //(/(/coiV/cs.) 20 154 HYDROÏDES. 21 sont à attribuer au » Talisman » et s'échelonnent entre ."iO et 1 105 mètres de profondeur. Certains, comme le montre le tableau ci- contre, ont été très productifs. La collection des Hydroïdes du << Travailleur » et du « Talisman » est |)lus importante, par le nombre des espèces, que celles des expéditions qui ont dragué dans les mr'mes parages. Certaines espèces sont riche- ment représentées. La collection qui vient immédiatement après est celle obtenue dans le golfe de Gascogne et les Açores pendant les explorations de son A. S. le Prince de Monaco, effectuées à bord de 1' « Hirondelle » (campagnes de 1886-87-88). Les Hydroïdes de cette collection ont été déterminés par Pictet et Bedot [1900] (1) et font l'objet d'un impor- tant mémoire. Dans la région des Açores, le « Challenger » a exécuté des dragages qui ont ramené des Hydroïdes, et on en compte onze espèces seulement décrites par Allman [1883-1888]. Enfin la campagne du « Caudan », dans le golfe de Cascogne, n'a fourni que six espèces déterminées par Roule [1896]. Certaines des espèces provenant de ces différentes expéditions se retrouvent dans la collection du < Travailleur » et du « Talisman ». Elles ont été récoltées soit aux mêmes points, soil dans des endroits très voisins, soit dans des localités plus ou moins éloignées. .le signalerai comme un résultat intéressant que quelques espèces do la côte orientale de l'Amérique du Nord (expéditions du Gulf Stream et du golfe de Mexico), décrites parAi-LMW [1877] et par Ci.auke [1879], se rencontrent dans la collection du " Travailleur » et du « Talisman » ; elles sont par conséquent communes aux deux côtés de l'Atlantique. En indiquant la provenance de cha(|ue espèce, je noterai si elle a été déjà l'ecueillie par l'une ou l'autre de ces expéditions. J'ai donné les dimensions principales de chaque espèce ; mais, comme ces dimensions sont quelquefois 1res variables, j'ai préféré indiquer, au lieu de la moyenne, les limites inférieures et supérieures (I) Les; dales insciitos entre crorliels [ | renvoient à l'index bibliogra[ilii(iiH' placé à la lin du niéinoiie et établi d'après l'ordre alphabétiqvie. INTRODUCTION. io5 fournies par un grand nombre de mensurations. Toutes ces mesures ont été prises à l'aide du micromètre oculaire, aussi exactement que possible. Chez les Serhdariidx, l'intervalle entre les hydrothèques successives est compté à partir du point où une hydrothèque devient libre jusqu'au fond de celle qui est située immédiatement au-dessus, soit du même côté s'il s'agit d'hydrothèques opposées, soit du côté opposé si l'on a affaire à des hydrothèques alternes. Quand il s'est agi d'articles limités par une ligne d'articulation perpen- diculaire à l'axe et par une ligne oblique, la mesure indiquée est toujours celle de la grande base du trapèze déterminé par ces lignes d'articulation et par les deux génératrices dorsale et ventrale de l'article considéré. Lorsque les deux lignes d'articulation limitantes sont obliques, j'ai donné comme mesure l'intervalle compris entre deux perpendi- culaires à l'axe de l'article, passant par le sommet des angles aigus extrêmes. J'adresse tous mes remercîments à mon Maître, M. le professeur E. Perrier, directeur du Muséum, qui a bien voulu me charger de l'étude de cette collection, alors qu'il occupait la chaire de Malacologie au Muséum. Je suis reconnaissant à M. le professeur Joubin, qui a remplacé M. E. Perrier dans cette chaire, de m'avoir continué sa confiance pour la détermination de ces animaux. Je remercie également M. R. Perrier, chargé de cours à la Faculté des Sciences de Paris (Annexe P. (1 N.), qui m'a fait profiter de toutes les ressources de son laboratoire, où ce travail a été presque entièrement exécuté. 136 HYDKOIDES. LISTE DES STATIONS OU ONT ÉTÉ EXPEDITION. Travailleur (1881). Travaiticur (1882). TalUman (ISSU). 13 30 54 (j 8 Kl 7-lH 20 23 02 08 00 70 72 02 103 100 111 123 12;:; 128 •; j L.il. 12 juil. 17 20 — 20 — iaiiùl. (1 — 10 _ C'J iiin. 0 — 0 — 10 — 10 — 14 — 14 13 — 8 juil. 8 — 0 0 — 0 — 13 — 23 — 20 — 29 — 13 août 13 — 16 — l'KIJFIlMlKUH. 443 mi'lrc; 111 — 400 - 112 — 130 — so — 100 — 400 — 118 00 120 340 717 330 1103 120 7H2 — 102 — 410 — 008 — SK2 — 140 — 225 — 103 — 400-380 — bOO — 113 — 128 - .NAIUISE lir FdMl. po.shiox. Corallieène. Saille, Ki'avier. Saille. Sailli', niche. Corail, rmhe, sable. Corail, roche, sable. Vase, eoquilles. Vase, eorau.v. \ase, éponges. lloche, cdiiuilles. Sable, coiiuilles, eorain Sable, coraux, coquilles. Sable vasarJ verdàlte. Sable, roche. Sable, coquilles. Sable, gravier. Sable, roche. Sable, coquilles. I.MIMMI NhIII,. L..N^NLI.I lU. 43"0 33" 3°22' ■t4"4'30" 0'>27'30" 43"24' ll''30'30" 3:-,"42' 8''40' 33°33' 8°42' 2H"2S'30" 18"32' 32"30à3l" 18-31' 32"40'20" 18 "3 4' 30" 30":;::' 10"44' 30'>26' 8"4T 36''20' 33"33' 3o"20' 33»33' 33''43' 33016' o^r 0» 0°0' IIMO' 11''22 Il "13' ■iC»'^20' 17013' ^J(',0 J.' 1 70.3' 23"4r 18" 10' 23<>30' 18"I8' 2;i"30' 18"20' 2l»47' 10"4T 17»1' 27024' 10''32'-10°:i3' i)- ■o30'-27"26' 38"23' 3I»I0' Entre Fayal el Pico .\çores) 3.V7' 1 20"32' S.-W. de Toulon. (lollc de Gascogne. Côte N.-W. d'Espagnt Cap Spartel. Canaries. Sud de Madère. Golfe de Cadix. Au sud du golfe de Cadix. Cap Spartel. Mazaghan Maroc . Au large du ca[i Chine (Maroc. Cap [iojador (Soudan). N.-W cap Garnet{Soudan Au nord du cap Clanc. Environs de Praya. Iles du ca[) Vert. En vue de Fayal {A(;ores) . Canal de la Ilorta à Pico. De Fayal à Si-Michel. (I) Toutes li's loiigiluili's Miiil (i.i-idciitalcs, sauf la pn^iiiiérc (« Travailleur". ISSI). i|ui i'>t uiicnlalc (Méridien fie Pail-l INTHUDUCTION. \:>'t MlonVKS DES IlYDROlDES. ESPECES TROrVEES. Liifœa ijracilliina, Plumularia siliquosa, Aiilcnnnlaiia nayiLeijica. Ihiledum /iliaitu, H.sefsile/Jbelia bifurca, Campumdiivia raridcnlalu, C. (iniidln, Ciili/rc/ln. fiistiijialu, Lafœaconl'eitn, L. diiiuuaa, L. sermta, Zijgophylax hiarmnta, Diphasia alata, l'humdaria snumlarin. I'. li'inneiirx, l'oh/pluiiini-id /hdjclliila, Cladocarpin finniit Fnliiii. Cl((docarpus si(jma Folini, Tlii'cocarpiis mi/riopliijUum 7'adicclliihix. llalerium lencllmn, Clytia longicyntha. Cmnpanukiria Hincknl, Lnfœa diimosa, L. confcrla, Zygophijlax hiannata, Scrtularella ryHndrdheca,S.Gayi, Diphir'iiaphiasier,PlunndarkisccnndariaJ\setacca,Auleunulariaantennhialoru,iu,Aglaophcniatuhitlifera Ualecium Icnclhim, itlirlia hifurcn, Cdli/ccllafaxtigiaki, Lufruscn-ala, Zygophyhix biavmnla, Scrtularella polyzoïiias, Aglaopheiriu tubuli/'cra. Antcnmdaria Perrieri, A. Prrricri (intciiiinidef, Aghinpluinia lubuliffra. Halrciiiin sesiile, Clytia arborescms, Obelia bifurca. Campaniilaria Graiicri, C. Hincksii rjrandh, Lofu'a serrala var., Scr- ttdarella polyznnias,S. Guyi, Serlularia distans, S. cxigua, Plumularia cornu-copise, l'. sctacca, Aidcnnularia rainosa, Ther.o- carpus myriophyllum Bedoti. Serlularella Gayi elongata. Clytia Jidinstoni. Obelia bifurca, (). dichotoma, 0. hyaliua, Campamdaria iliinksii grandis, C. raridcntata, Lafœa scrrata, Scr- tularella Gayi, Plumularia SKtacea, Antcnn.ularia Perrieri. Bougaiiivillia rarrosa, Clytia longicyatha, Lafœa serrata, L. expansa, Serlularella polyzotnas, liiphasia inna^ter, Plumularia secundaria, Antennularia rauiosa plumularioides. Sertiilarella polyzonias, Diphasia pinaster . Thecovarpus myriophyllum type. Lafœa confcrta, L. symmetrica, Serlularella Gayi robusta. Lafira gracilis, L. conferta, Serlularella Guyi robusta, Thccocarpus myriophyllum Bciloli. l'iuniidaria ultenuala média. Eudendrium raineum, Ualecium gracile, H. tcnclhiin, Obelia hyalina, Campamdaria Hincksii, C. raridcntata, Calycelta fastigiata, Lafa:a calcarala, L. serrala vai-., Serlularella cylindrilheca, S. Gayi, Diphasia atlenuata, Plumularia seciindaria, Auleunularia Perrieri untennoides, Aglaophenia luhulifera. Serlularella Gayi robusta. Sertidarella cylindrilheca, S. Gayi, Diphasia atlenuata, Plumularia sccundaria, Thecocarpus myriophyllum Bedoti, Aglaophenia Lafira conferta. ■ [luhulifera. Aglaophenia acacia. Serlularella amphorifera . Scrtularella Gayi. Plumuliiria sccundaria, Aglaophenin luhulifera. Diphasia pinaster, Antennularia rumosa, Thecocarpus myriophyllum Beduli. Diphasia pinaster, Thecocarpus myriophyllum Bedoti. Lnfœa sp., Serlularia marginata. Aglaophenia hdndifera. Ohclia hyalina, Campunularia raridentata, Lafœa serrata var., Sertularella Gayi, Diphasia alata, Plumularia sccumlaria. Plumularia sccundaria, Pûlyplumaria flabellata, Thecocarpus myriophyllum Bedoti. Ks|ii'ces recueillies dans la mer des Sargasses (sur les Sargasses) : Coryne sp., Vludororyiic siiiiplc.r. llulecium ikiiuiiii. Clytiai InliHsloni, Eucopella crenahil Serliihiria exigya, Arjlaopkenia minuta. CLASSIFICATION J'adopte dans ce travail la classification qui m'a servi dans un mémoire précédent [190i]. Elle se rapproche de celle établie par ScnNp:iDER [1897], avec certaines modifications présentées par Bonnevie [1809], pour ce qui concerne les Ilydroïdes gymnoblastiques. Ce groupe est peu représenté dans la collection du « Travailleur » et du « Talisman » , et le petit nom- bre de formes rentrent dans les familles des BougninvilHidie^ des Euden- driidœ et des ('orfj?iidœ. Le sous-ordre des Calyptoblastiques sera, à l'exemple de Schneider, divisé en quatre familles seulement : les Haleciidœ, les Campamdariidœ ^ les Sertiilariidœ et les PhimidarïuUe , dont chacune est représentée dans la collection du « Travailleur » et du « Talisman >>. J'indiquerai à propos de chaque famille les limites que je lui attribue, avec quelques considérations sur les genres qu'elle renferme. I. — GYMNOBLASTIQUES. Fam. BOUGAINVILLIID.t:. J'adopte pour cette famille les délimitations indiquées par Bonnevie [i899]7~De la sorte, elle comprend les familles des Boinjaininlliidœ et des Hydracimi/dcV^ séparée?, pav Alluan [1872]. Elle renferme les formes qui ont des hydranthes fusiformes munis de tentacules fdiformes, disposés en cercle autour d'un hypostome conique. Bougainvillia ramosa (Van Beneden). Eiidendrium ramosum Van Beneden [1844], p. 56, PI. IV, (ig. 1-13. Perigonymus tnuscus Allman [18G3 , p. 12. 100 IIYDHOÏDES. BoiifjdinciUia iiuisciis Av.\.y\\^ [18041, p. 300. — ramnsa Allman fl8G4|, p. 300, et [1872], p. 311, PI. IX, fi^-. 5-7. — friilirow Allman [1804], p. 300; [1804 «], p. 58; [1872], p. 314, PI. IX, tlg-. 1-4. — ramoitn Pictet !1893|, p. 11. — ramosa Motz-Kossowska [1S05j, p. 70. Tnlisiiifin. — Dragage 'i (sur le lUphasia pinnstpr). Il s'agit de petits échanlillons correspondant au type BongainviUia miiscHs. Comme l'a démontré Hallez |I90.'J], le llinninnirillid fritticosa doit enlrer en synonymie avec le BonijaiiiviUni rumosa. Pam. EUDENDRIID.E. Les limites établies par IIincks |I8()8] et par Allmax [1872] peuvent être conservées. C'est une famille très homogène, qui renl'erme des formes à hydrocaule dressée et ramifiée; les hydranthes possèdent un hypostome évasé, en forme de trompette, à la base duquel se détachent des tentacules filiformes disposés en un seul cercle. Eudendrium rameum (Pallas). Tuhuldi'iii rdini'd P.\llas [17(jO'j, p. 83. EiKh'ndriinii nniimim .Iohnston [1847], p. 45, PI. V, lig'. 1-2. — nimrinii IIincks [1808], p. 80, fig-. 8. — rdinciiin .\llmax [1872;, p. 334. Talisman. — Dragage 23. Une colonie reconnaissable à sa tige polysiphonée. Fam.CORVXID.-E. Je groupe dans cette famille les familles des Corij/iidii', Sijncorijnidw, Cladocori/N /d;i' ('VàbWes par Allman |I872]. Ses limites sont différentes de celles adoptées par Sciineideu et Bo.nnevie, qui y font entrer une partie des Pennariidu'. Elle comprend des formes dont les hydranthes fusi- formes, claviformes ou cylindriques sont munis de tentacules capités, simples ou ramifiés, disséminés ou disposés régulièrement. GALYPTOBLASTIQUES. 101 Talisman {\ août ISS;{ Coryne sp. Mer des Sargasses (sur Sargasses). Jl s'agit d'une très petite espèce, non ramifiée, à courts liydranllio- phores. On peut compter au moins vingt tentacules. L'animal étant rétracté et ne possédant pas de gono- phores, il est impossible d'en faire une ^mM-^"' ""f" !'"■'■ détermination exacte, Is^^-'^-. »x .. V Dimensions 260-140 I Longueur des hydranthoi)hores. • — des hydraiitlies (ré- tractés) 173-260 [x Gladocoryne simplex Edm. Peuuier. Cette espèce (fig. 1), que je n'ai pas retrouvée dans la collection du «Talisman », fait partie de la faune des Sargasses, sur lesquelles elle est fixée. Elle a été nommée par E. Peurier et lignrée dans son livre les Exploratiom sous-marines (p. 82, fig. 33) [1891]. Fis. 1. — Cladocoii/iie siiiiijle.r E. I'euiiieii. II. — CALYPTOBLASTIQUES. Fam. haleciid.e. Cette famille est très homogène et établit le passage entre les Gymno- blastiques et les Calyptoblastiques ; les hydrothèques bisériées sont tou- jours petites, cupuliformes, et ne peuvent loger l'hydranthe fusiforme, muni de tentacules filiformes disposés en un seul cercle autour d'un hypostome conique. Allman [1888] trouve que le terme hydrothèque est inapplicable aux petites cupules qui reçoivent la base des bydranthes ; il donne alors le nom Aliydrophore au pédoncule et à son expansion ter- minale celui de limhus. Je conserverai le nom d'hydrothèquc pour cette (Talisman. — Hi/dioïdes.) 21 iCi HYDROÏDES. dernière partie; mais, coinmo le nom tMu/droijhore est déjà employé pour désigner une chose toute dillérente (canal hydrophore des Écliino- dermes). il vaudrait mieux désigner le pédoncule qui supporte I hy- dranthe, pourvu ou non d'une hydrothèque, sous le nom ^' lujrantlio- pliore, comme je l'ai déjà proposé [1901], page U. Je fer-ai remarquer (|ue chez certaines espèces les hydrolhèques primaires sont sessiles et dépourvues d'hydranthophore ; c'est ce qui existe par exemple chez V Haleciuni sesaite, Xllulccinia halechiuni ; les hydrotlièques secondaires et tertiaires sont alors supportées par un hydranthophore plus ou moins long, qui nait au fond de l'hydrothèque primaire ou secondaire; il s'agit là de phénomènes de rédinlégration qui se |jroduisent après la mort des hydranlhes primaire et secondaire. Chez d'autres espèces, par contre, les hydrolhèques primaires terminent un hydranthophore plus ou moins long ; c'est le cas par exenqjje de V Haleciuni filicula, de V Ualeciuiu gracile. Dans la mesure des liydian- thophorcs, j'ai compris également l'hydrothèque terminale. Halecium ûlicula All.man. Ilalecium fiUcula Allman [1877j, p. 15, t^l. XI, fig. l-'i. — — Billard [1905], p. 97, lig-. 1. Travailleur (1882). — Dragage 8 (sur le Pohjiihnnaria flabellala^. Giilf S^freaiii (Allman). Les échantillons que j'ai eus en ma possession sont de taille plus faible que ceux qui ont servi à la description d'ÂLLNLw. Ils ne dépassaient pas 2 centimètres, au lieu de 7"'",.") qu'indique cet auteur. La tige, au lieu d'être polysiphonique et ramifiée, est simple, non ramifiée ou ne porte qu'une seule branche. Cependant l'attribution à l'espèce d'ALLMAX ne fait pas de doute, la base de l'hydranthophore présentant le même caractère que chez cette dernière. .le n'ai pas observé d'hydrothèques emboîtées, comme en a figuré Allman. Dans les colonies que j'ai examinées, la plupart des hydranthophores avaient été rompus vers le milieu de leur longueur et avaient été régé- CALYPTOBLASTIQUES. l*'''t nérôs après la rupture. Au-dessus de la ligne de rupture très nette, (fîg. 2 A, c), on peut voir un ou deux anneaux, comme à la base de l'hydran- thophore; parfois il on existe plus de deux. Allman n'a pas observé le gonosome ; or, heureusement, un des échantillons (lu « Travailleur » portait une gono- Ihèque globulaire, hérissée d'épines mousses (fig. 2 B). Dimensions : Fig. i. — llalecium fiticnta Ai.i.man. — A. HyilranlhopliDre réparé; c. Li;?ne de cassure: H. Gimutliéquc. Longueur îles liyilranthophorcs noi'maux 455 [a — — réparés 525-610 |a Largeur — Largeur des hydrolhèques (fi rorifice) Longueur des entre-nœuds Largeur — i^i) Longueur de la gonothèque Largeur — 70 u. i40 |x 525-875 [A 1 40-200 |x 7( 10 a 01 0 ij. Halecium gracile Bale. Ilfili'chim f/rocile Bale [1888], p. 750, Pi. XIV, fig. 1-5. — ' — MARKTANNERriSOOl, p. 218, PI. m, fig. 22. — — Bale [1893], p. 99. — .Iaderholm [19031, p. 200, PI. I, fig. 2-3.-; Talisman. — Dragage 23 (sur le Sertularellu (iai/i). Les quelques échantillons non porteurs de gonanges concordent avec l'espèce de Bale, et les dimensions sont très voisines : Dimensions : Longueur des hydranthophores primaires 150-170 u. Largeur — 70-80 f^ Largeur des hydrolliéques (à rori(ice) 105-140 a Longueur des entre-nœuds 010-700 u Largeur — • '-^"^ P Cette espèce paraît très voisine de VHolccium geniculattim Nutting (1) La plus grande dimension correspond à la base et la plus faible au sommet. 164 HYDROÏDES. [1899]. Elle pourrait être identifiée avec VU. fte.rile Allman [1888], d'après Harilauu [190."i], ce qui est, en ellet, très probable. Pour ce qui est de !'//. (jracile Veuium, [1874], il s'agit vraisemblablement d'une variété de 17/. haleciinini, c'est ce qui ressort de la description et de la figure qu'en donne Nutting [1901] (p. X\>^, fig. '.W). Halecium nanum Ai.nEii. //(tleciiiw naninn Aldkr ,1850], p. 355, PI. XIV, llg-. 1-4. _ _ Jaderholm [1003], p. 207. Talisman (1-, :> et 6 août 188.3). — Mer des Sargasses (sur Sargasses). Les échantillons concordent avec la description qu'en donne Alijkk ; leur taille ne dépassait pas S"",.';. Certains portent des gonanges, mais ils sont régulièrement ovales sans ouverture au sommet, munie de deux lèvres, comme le figure l'auteur. La différence tient sans doute k ce que les uns sont des gonanges femelles et les autres des gonanges niàles, ou bien que j'ai eu allaire à des gonanges jeunes. Dimensions : Longueur des liydrnnthophores secondaires. . . . 2G0-440 \x. I^argeur 120 [x Largeur des hydrothèques (à rorifice) 100-175 p. Longueur des enire-nœuds 385-'i'.)0 [a Largeur — 120-140 ^ Longueur des gonolhèques (1 ) 7U0 (j. Largeur — 280 |j. Halecium sessile Norman. Halecium se.tsi/e Norman [1806], p. 196. — — HiNCKS [1808], p. 229, PL XLIV, flg 2. — - BlLLART) iiOu'i'. p. 157, PI. Vl. Travailleur (1882j. — Dragages 8 (sur le Polyplumaria flahellata), 52 (sur le Sertularia distans). Cette espèce n'est représentée dans la collection que par des fragments. (1) Y compris. les pédidicules. CALYPTOBLASTIQUKS. KVi Dimensions : Largeur des hydrothèques (à l'orifice} 120-l''iO [a Longueur des entre-nœuds 440-700 |x Largeur — 105 (ji Halecium tenellum Hincks. Ifaleriiim tem-llinn Hincks [1801], p. 252, PI. VI, fig. 1-4. — — Hincks [1808], p. 22G, PI. XLV, fig. 1. Travailleur (1882). — Dragages 34 (sur VAglaojihenia tiihulifera)^ 30 (sur VA. tuhalifera et \q Sertularella polyzo?iia>i). Talisman. — Dragage 23 [%x\vVEiidendriimirameum). Hirondelle. — Açores (Pictet et Bedot). — Cuba (Ci.arke). Les échantillons concordent avec la description de Hincks. Cette espèce est cosmopolite et a été signalée par différents auteurs : Claiîke il 870 a et 1879], Bale [188i], Marktanneu [1890], Pictet et Beuot [1900], Nutting[1901], Jadekholm [1903]. Fam. campanulariid.e. Dans cette famille, je comprends les quatre familles de Hincks [1808] : Campanulariidx ., Campanulinidte, Leptoscyphido', Lafœidœ ; ou les deux familles d'ALLMAN [1888] : Campanulariidx, Perisiphonidie. Schneider [1897] a montré qu'il n'y avait pas lieu de distinguer deux familles, comme le fait Levinsen [1893]: l'une, celle àe% Campanulariida% jtour les formes dont les hydrothèques sont dépourvues d'opercule ; l'autre, celle des Campamdinidœ., pour lès formes à hydrothèques operculées ; on trouve, en effet, des transitions ménagées entre les deux sortes d'hydrothèques. BoNNEviE [1899] a observé qu'il existe des formes intermédiaires entre les espèces du genre Lafœa (1) et celles du genre Campanularia^ tant sous le rapport de la forme des hydrothèques [L. symmetrica, L. pinnala, L. gigantea., espèces créées par cet auteur) que sous le rapport de la structure du gonosome. Je conserve pour la plupart les anciens noms de (I). 11 vaut mieux écrire ce nom Lafœa et non Lafoêa, comme on le trouve très souvent ortho- graphié, car la première orthographe est celle qui a été employée par son auteur Lamolroux [1821], p. 8. 106 HYDHOÏDES. genres avec le sens qn'ils ont dans le travail de Hincks. Cependant, à l'exemple de Bonnkvii:, je comprends, dans le genre Lafœa, les genres Sabicin et Fille/urti, i\\\\ (igiirent dans la nomenclature de Hincks; j'y fais entrer aussi le genre Cryploldria, qui a été crée par Busk [1857]. La seule différence qui existe n'est pas, en effet, d'importance géné- rique suffisante : dans les C^'yptolaria, les hydrothèques sont soudées à l'hydrocaule dans la partie supérieure et libres dans la partie inférieure, où elles sont |)lus ou moins noy(''es dans les tubes composant l'hydro- caule, tandis que, dans les Lafœa, les hydrothèques sont libres dans toute l'étendue de la colonie. A l'exemple de Sciinehjeu [1807], je considère comme devant se con- fondre dans le genre Zfl/rt'rt les genres d'Ai.LMAN [1888] : Halmphonia ei Ilehella, et je renvoie à la discussion donnée à ce sujet par Pictet et Bedot [1900]. Ce genre Lnfh'a est alors caractérisé par ce fait que les hydrothèques se détachent soit d'une hydrorhize rampante, soitd'une tige qui n'est pas, comme le fait ressortir Sciineu)ER, une véritable hydro- caule, mais une formation spéciale composée des stolons dressés. A cette sorte de tige, il donne pour cette raison le nom de liliizocaulom, qu'on peut traduire par liliizocaule. Enfin je ferai une place spéciale pour le genre Zjjfjojtln/hir Quei.cii [ 1 88.j] , qui est caractérisé par sa lige composée \par la présence de dactjilothèques allongées^ soit sur l(>s tubes périphériques seuls, soit sur le tube axial seul, soit enfin sur les deux sortes de tubes à la fois; par ses hydro- thèques operculées ou non, bi-sériées, allernes, tabulaires ou en forme de bouteille, rétrécies à la base, reposant directement ou par l'intermé- diaire d'un court pédoncule sur une apophyse de la tige, séparées ou non par une ligne d'articulation soit de celle apoj)hyse, soit du pédoncule. Le genre Zijfjoplnjlax comprend le genre Perisipliania Allman [1888]; mais, le premier nom ayant la priorité, nous le conserverons. Jàderholm [1003] admet cette synonymie. Le genre Lidorella Allman [1888] ne diffère du genre Zyyophj/lax que par l'absence de dactylothèques. Chez diverses espèces de Cmnpannlariidœ, et en particulier chez les Laf'œa^ on observe souvent des hydrothèques avec des stries plus ou moins nombreuses au voisinage de l'orifice. Ces stries sont l'indication CALYPTOBLASTIUUKS. Itj7 de phénomènes de rédintégralion, ce ([u'a drmontré Levinsen [1892], et sont dues à ce que les liydranllies, qui ont successivement occupé riiydrothôque, ontcliacun aeci-n rhydrollirquc piiiiiilive d'une ([uantilé égale à l'intervalle compris entre chaque strie. Le nombre d'hydranthes qui se sont succédé est égal au nombre de stries d'accroissement plus un. Ces phénomènes de rédintégration ne sont pas rares non plus dans différentes espèces de Sertulariida', où souvent ces hydrolhèques sont bordées de stries d'accroissement. Chez les Ohelia, ('ampa)tifli(ria, Clytia, etc., on voit rarement des stries d'accroissement. Les phéno- mènes de rédintégration se passent en général différemment : après la mort de l'hydranthe, comme je l'ai observé [1904], l'hydrothèque ancienne tombe le plus souvent. Mais l'hydranthophore s'allonge et développe à son extrémité un nouvel hydranlhe avec une hydrothèque. Quelquefois l'ancienne hydrothèque persiste, et alors elle est traversée par le nouvel hydranthophore. Clytia arborescens Pictet. Clytia arborescens Pictet [1893], p. 33, PI. II, lig. 28, 29. Travailleur [Ï'^WÏ). — Dragage 52 (fixé sur le sable à la base du Thecocarpus myrioplujllum) . Je crois pouvoir rapporter les formes du « Travailleur » à l'espèce de Pictet, bien que je n'ai pas observé les gonanges et que les hydrothèques soient moins larges, tout en étant aussi longues; le nombre de dents est de 8 à 12 au lieu de 12 à 14; mais Le port général de l'espèce est le même ; les hydranthophores sont semblablement annelés, de même que la tige et les rameaux. La lige est fasciculée comme dans l'espèce type. Dimensions : Longueur des hydrothèques 560-700 ^ Largeur — (à l'orifice) 260-350 [x. Clytia Johnstoni (Alder). CampamiJnria Johnxtoni Aldeh [1857J, p. 126, PI. IV, fig. 8. Clytia Johnstoni Hincks [1808], p. 143, PI. XXIV, (ig-. 1. — volubilis Marktanner [1890], p. 210. — Jolnisloni Pictet [1893], p. 28. Campanularia Johnstoni Jaderholm [1902J, p.' 9. 168 HYDROÏDES. Talisman. — Dragage 4 {■^wrV Aiitenmdaria Perrieri). Sur les Sargasses (<( Talisman », 5 août, mer des Sargasses), j'ai ren- contré, hpX)\Q d'individus typiques, d'autres individus qui s'en distinguent par leur plus faible taille et les bords de l'bydrotbèque un peu plus épais au-dessous des dents; on peut, je crois, les considérer comme une variété locale. Dimensions : Type. Variété. Longueur des hydranthophores omm 4_4mm o"™ Largeur — 100 [x 05 (x Longueur des hydrolhèques 810-910 tx 650-710 jjl Largeur — (h l'orifice) 420-520 ia 325-355 [jl Clytia longicyatha (Allman). Obelid liiiKjicijdthn Allm.vn [1877], p. 10, PI. VII, fig-. 4-5. Cbilia — PicTET [1803], p. 2S, PI. II, lig. 22-23. Travailleur (1882). — Dragage 31 (sur VAfilaopttenia tuhidifera). Talisman. — Dragage ^i (sur une coquille de Pinna). (lulf S^lrcain (Allman). L'échantillon du u Travailleur » répond bien à la description des auteurs, ses dimensions importantes sont les suivantes : Longueui- «les hydrolhèques 610-735 \i. Largeur — (à roi'ilicc) 210-280 ja Dans les échantillons du « Talisman », ces dimensions sont \\n peu plus faibles et les dents de l'hydrothèque sont moins nondireuses ; mais on remarque sur le pédoncule des traces de cassure, de sorte que les hydrothèques sont des hydrothèques de régénération, et c'est là sans doute la cause de ces petites différences. Obelia bifurca Hincks. Obelia bifurca Hincks [1889], p. 133, PI. XII, fig. 1. — — Billard [1904], p. 172. Travailleur (1882). — Dragages 8 (sur le Pohjidumaria fl<(hellata), 36 (sur V Afjlaophenia tuhulilera), 52 (sur le Sertularia distans) . Talisman. — Dragage 4 (sur VObelia hyalina et sur une coquille d'Huître). CAI.VI'TOyiLASTIijUKS. 10!) La colonie fixée siii' une ('(Kjaille d'IIuîti-c, ;i|i|i;iil(Miiml ;iii dragage 4 (lu <( Talisman », est assez grande, elle atteint 5 ccnliinriics ; riiydroeaulo est composée, comme chez VO. hicmpidata (Ii.aiiki; |1876rt]; mais les hydrothèques ne présentent ])as de stries longitudinales et sont |>lus grandes. Les hydranthophores sont ou bien assez courts et annelés sur toute leur longueur, nu bien plus allongés et dépourvus d"aniiulali()ns dans leur région moyenne. C'est l'absence de stries longitudinales el la grandeur des hydrothèques qui me font attribuer la forme du « Talisman » à l'espèce de IIincks; il se pourrait cependant que l'O. hifiirca IIincks et VO. bicuspidata Clai4Ke(1) ne soient qu'une seule et môme espèce; mais on ne pourra être fixé sur l'identité de ces formes que lorsqu'on aura comparé les gonanges et les méduses, que je n'ai pas observés. Toutes les autres formes récoltées par le « Travailleur » et le « Talis- man )\ et qui sont fixées sur d'autres espèces d'ITydroïdes, sont simples ou très peu ramifiées ; leurs hydrothèques sont plus petites et le nombre de dents plus faible ((i à 7 au lieu de 1> à 10). Il s'agit sans doute de formes jeunes de la même espèces (2), qui l'essemblenl à celles que j'ai récollées àSaint-Vaast [190ij, mais dont la taille est plus grande. Dimensions (3) K,-lwmlill,i du « Talisniiui n du « 'Iravnilletir n (forme rdinifiécV ft du » Talisnliin » de Saint-Vaast. llnriiie simjdi'). Longueur des liyilroUiè(|ues 030-875 |x 43.5-595 jj. .H70-'i'i() ]j. Largeur — 210-280 u. 100-210 .j. 175 [x Longueur des hydranlho|iliorc'.s » 525-1050 a 525 n. Largeur — » 35-50 a 35 u Obelia dichototna (Linné\ Sertularia rlic/iotoma Linné j1758 , \>. 812. Obelia dichotomn IIincks [18GSJ, [>. 150, PI. XXVIII, fig. I . — — Billard , 1904], p. 170, fig. .53. Talisman. — Dragage 1. (1) Jaderiiolm [19031 considère avec raison, je pense, que l'O. bicuspidata ClaurkcI VO. hidentata Clarke sont synonymes (Voy. aussi Pictet [1893], p. 2b). (2) La présence de la forme ramifiée et de la forme simple en un même point est en faveur de cette hypottièse. (3) La longueur des calices d'O. bicuspidata dessinés | ar (".i.\rki; est de 024 ij. el leur laigeur de 190 a environ. (Talisman. — Hi/i/roùles.) ^^ 170 HYDROÏDES. Quelques échantillons de i"",!), reconnaissaljles à leurs hydrothèques, dont le bord est échancré en forme de cycloïde. Obelia hyalina Clarke. Obelia hi/aliiKi Clauke [1879], y. 211, PI. IV, (ig. 21. — — Vkusluys [1809i,p. 30. — — PiCTET et Repot [1900 , ji. S. Talismati. — Dragages 4, 23 et Vl'.\. Utrondellc. — Açores (Pictet et Bedot). — Antilles (Clauici^). Les dinnensions de rhydrolhèque sont plus grandes que celles de l'espèce type ; elles se rapprochent de celles de VObelin dichotoma -^ cette espèce en dilïï-re cependant par ses hydrothèques plus Iranchement co- niques, dont le bord est plan au lieu d'être échancré. Dimensions : Longueur des hyclroHièi|uns 525-010 [x L.irgeur ' — (à rorifiee) 370-440 [x Eucopella crenata? IIartlaub. Enropella crennta Haktlaub [1901], p. 304, T:if. XN.I1, liy. 27, 31, 33-:r.. ClyUa volubilis var. M.\nKTANNER [1890], p 215, Taf. III, fig-. 12. Eiicopellti rrennfa Billard [1905 a], ]). 332, fig-. 4. — — ? Haiitlaiui [1905], p. 568, fig-. (),• Talisman — i et ('» août 1S83, mer des Sargasses (sur Sargasses). Je considère comme appirtonant à l'espèce de H,\iïtl4ub les échantil- lons du « Talisman », bien que n'ayant pas observé les gonanges, car s'il y a des différences dans le pédoncule et les hydrothèques, elles sont peu importantes. Il est vrai de dire que les hydranthes sont complètement rétractiles dans l'hydrothèque au lieu de l'être partiellement, comme dans l'espèce type; aussi ne pourra-t-on être di'finitivement fixé sur l'identité de ces formes (|ue lorsqu'on pourra comparei- les gonanges et leurs produits sexués, (.lomme dans la variété que j'ai décrite [IDO") «], les pédoncules sont annelés à la base (le nombre d'anneaux est d'ailleurs variable). La partie moyenne des pédoncules est simplement ondulée. Au-dessous de l'hydrothèque, on compte un, deux ou trois anneaux très CALYPTOBLASTIQUEP. 171 marqués (le plus souvent trois, très rarement un). Entre chaque anneau et entre le dernier anneau de l'hydrothèque, le périsarque est très mince, de sorte (|ue le der- nier anneau est souvent i)lus ou moins télescopé à l'intérieur de riiydrolhèque (fii;. 3, à gauche). La figure de droite montre d'un côté les anneaux rapprochés et de l'autre les anneaux écartés ; dans l'intervalle, on voit le péri- sarque aminci. Fig. 3. — Eucopella creiialai Hartlai'b. Dimensions : Longueur des hydranthophores 1°"° h 2°"°, 5 Largeur — 70-'.'() |a Longueur des liydrothèques i'iU-dSO |jl Largeur — (à l'orilice j 370-440 [x La variété AeCh/tin votahilis {C. Johnfttoni) décrite par Marktanner [1890] correspond à cette espèce par ses dimensions et par ses caractères. Campanularia armata Pictet et Bedot. Camponnku'ia armata Pictet et Bedot [1900], p. 0, PI. I, fig. 3 à 0. Travailleur (1882). — Dragage 8 (sur le Polyphimaria flabellata). Hirondelle. — Golfe de Gascogne (Pictet et Bedot). Les échantillons que j'ai eus en possession concordent en tous points avec l'excellente description qu'en ont donné Pictet et Bedot; leur taille est seulement plus faible, car ils ne dépassent pas 1™,5; mais les autres dimensions sont identiques. C'est également sous toutes réserves que je place cette espèce dans le genre Campanularia, en faisant remarquer qu'elle présente des affinités avec les espèces du genre Zygophylax. Campanularia Gravier! Billard. Campanularia Grarieri Billard [1004 «], p. 482, fig. 1. Travailleur (1882). — Dragage 52 (sur le Sertularia distans). na HYDliUlUES. nuciques individus en asi.('z mauvais état, mais cependant reconnais- sablos aux di'uls de l'Iiytlnilhèque munies d'une crèle. Les dimensions concordent avec celles des exemplaires de la mer Rouge. Campanularia Hincksii Alder. C'.tnnpannUirtu Uiinksii Aldei! [1857 , p. 1"J7. PI. IV, lig. '•>. — — lIiNCKS ri8(j8l, p. 1G2, PI. XXIV, lig-. 3. — — NuTTiNii 119011 p. 345, fig". 25. — — .Tadkiuiolm [1903J, p. 208. Travailleur [\'^>M\. — Dragage 34 (sur X Atjlaophcrna tiihullfera, le Sertulnrella ri/H/iilri/liera^ \e S. Gaiji). Talisman. — Dragage 23 (suvIq Sr//alin cllti Oai/i). \ ^1 I iJans les rchantillons examinés, riiydrocaule, ri'duile à l'Iiydranthophorc, di'pourvue d'annulalions à la hase, ne présente^ ipi'uii seul anneau à la partie supérieure. Parfois l'hydranliiophore est annelé dans sa réiiion movenne, mais ces annulations sont en i-apiiurl avec des cassures suivies de régénération; riiydraittliopliore intact n'en possède pas. L'Iiydro- thèque monti'e un diaphragme très net dans sa région intérieure. Les dents de toutes les hydrothèques, au nombre d'une dizaine, sont plus ou moins profon- démciil écliaiicrées au sommet. On voit parfois II, iu-/.:si, \hhm. X w). des siru's entre les dents du calice, mais elles sont toujours peu marquées. Les formes étudiées ne présentaient pas de gonotlièques. Dimensions : I^iongueur des liydrotlièi[ues 420-700 \i. Largeur — (ù l'orifice) 190-455 [^ Longueur des hydrualliophores 1"'°',5 ù 2'"'" Largeur — o5-50 ^L Campanularia Hincksii var. grandis. Travailleur [\'^'t^'2). — Dragage 'i2 (sur VAnlomularia raiimsa, à la base). CALYPTOBLASTIOUES. 173 TalisiiKiii. — - Iti-ayage 4 (sur une coquille de (îasléropode et le Scrlu- larella (jay'i). Je considère comme constituant une variété de cette espèce des formes qui ne diffèrent du type que ])ar une taille plus grande, par des dents plus nombreuses (11 à li), moins larges et moins échancrées (fig. li). A côté de dents nettement échancrées, on en trouve qui le sont très failtlement, ou bien présentent un bord oblique. L'hydrothèque possède un dia- phragme plus faible. Dimensions : Longiieui' des hydrolhèques 745-1135 \x. Larg-eup — 355-585 p. Longueur des liydranthophores 2°"»- i^^jS Larg-eur — 130 \>. Il Campanularia raridentata Alder. CumjKinitldrhi rdriilcnlola Aldek [1862], p. 238, PI, X, lig. 5 Fi^ ■>■ — Campaindwia — - HiNCKS[1868],p.l7G,Pl. XXVT, "'«^-fc" v'"- .'/™'"''»- x '»• fig-- 2. — — Mahktanneii[1890], p. 205, Tal'. III, fig-. 3. Travailleur (1882). — Dragage 8 (sur Vllalecuuit fUicula). Talisman. — Dragages 4 (sur VObelia hijalina et sur VO. dichutoma), 23 (sur V 0. htjalina), 125 (sur le Sertularella Gayi). Dimensions : KchailUlIons du (( Travailleur » et du de Saint-Vaast. « Talisman ». Longueur des liydranthophoi-es 1050-1310 [a 1575-1750 |x Longueur des hydrolhèques 610 [x 455-525 |ji Largeur — (à l'orifice). 175-315 fx 210-230 [a Sur le pédoncule du ClyliaJohmtoni {Talisman, dvat^a^e 4), se trouvait fixée une forme plus petite et que j'attribue avec doute au (.ampanularia raridentata Aldeu ; elle ne possède que six dents au calice au lieu de huit, comme les autres formes. .Je n'en ai eu qu'un seul exemplaire. Ses dimen- sions sont les suivantes : 174 HYDROÏDES. Lonyueiir de l'hydranlliopliore 270 fA Longueur de l'hydrolhèquc 350 (x Largeur — (i'i l'orilice) 95 |j. Calycella fastigiata (Aldeu). Campannlaria fnsttiriiala Ai.ni:ii [ISC)!)', p. 78, PI. V, fig. 2. Cahjcel/a fastigiata Hinc.ks fl8G8j, p. 208, PI. XXXIX, fig. 3. Tnivailleur (1882). — Dragages 8 (sur le l'ohjplumnrin flahclltilcw^ ,'5(1 (sur VAgUiophenia tubulifera). Talisman. — Dragage 23 (sur le Serfalarclla Hni/i et sur V Iluleciinv rivacile) . Les échantillons du « Travailleur » et du « Talisman » présentent les caractères de l'espèce; mais, tandis que certains ont un hydranthophore court, d'autres possèdent un hydranthophore allongé, souvent plus long que l'hydrothèque. Pour cette raison, je pense que le Ca^npamiUna ],edi- cei/aris Yii)K}iE\m [1898J doit entrer en synonymie avec cette espèce. Dimensions : Longueur des hydraiitliopliores O"™, 25-2""", 25 Largeur — 65 p. Longueur des hydrothôques iiiiin_|Qim g Largeur • — (à l'orifice).. 200-325 (i Lafœa calcarata .\l. Acassiz. Lafoè'a calcarata Al. Agassiz [1865], p. 122, lig. 100. ■ — cijlinilrica VON Lendknfeld [188i , |). 012, Pi. XL, fig. 4-5. — scandcns B.ale [1888], p. 758,' PI. XIII, fig. 16-10. Ilcliclla cylindrata Mahetanner [1800], p. 214, Taf. III, fig. 15. — contorla MAiiKTANNEit [1890], p. 215, Taf. 111, fig. 17. — cijlinilrica Pigtet [1803], p. 41, PI. Il, fig. 30. — calcarata Ni tting [1901], p. 353, fig. 56. I^foi'a ci/liiu/rica jÀi)EUHOL.\r i^lOOS], p. 274. • — calcarata Bill.\ud [1004 a], p. 481. Talisman. — Dragage 23 (sur le Sevlularella cylindritheca). Comme je l'ai dit antérieurement [1 904 r;], je me range à l'avis de Pigtet, qui fait entrer dans une même espèce les Lafœa cijlindrica v. Lenuenf., L. scandens B.\le, Hebella cijlindrala M.mikt., H. contorta Maiîkt., en faisant des réserves pour le L. scandens à cause de ses gonophores un peu diffé- rents. Toutes ces formes offrant les mêmes caractères que leZ. calcarata CAF.YI'TOMLASTIOUKS. 17 Al. Aoassiz, c'est co nom (\[ir l'on dnil consot'v*»!' \}:\v raison de priorih'-. Comme Ph.trt le l'ail jiisIciinMil i-cmai(Hi('r, oii ne |)oiii'i'a èlre complè- Icment fixé sur ritlciitili" de louh^s ces formes (|iie lorsqu'on aura trouvé et comparé leurs gonosomes. Dimensions : Longueur des hydrotlièqucs 525 [jl Largeur — (à rorifice) 245-200 [a Longueur des hydranlhophores 70 [jl Largeur — 70 a Ces dimensions se rapprochent de celles données par Makktannf.i! [1800] pour son espèce Hebflla cylimlrat i. L'espèce de la mer Rouge (Billard [1904^/j) a des dimensions un peu plus faibles. Lafœa dumosa (Fleming). Srrtiihirhi (/iiiiiosa Fluming [1828], |). 83. L/i/h.ùi Icni'lbila Allman [1877], p. 12, PI. VIU, fig. 3-4. — robnsla Clarke [1879], p. 2i3, PI. IV, fig. 24. — (l'ncUiila QuELCH [1885], ]). 2. J/ii/isi/i/ioni(i f/iiiiiosa Mauktanner ;I800\ p. 212. Lfifoi'd . 42. PI. XX, fiy-. 2,2 a. Talisman. — Dragage 17. Les colonies très ramifiées, dont la hauteur totale atteint 8'"', îi, corres- pondent à la description qu'en donne Allman. Les branches dépourvues de tubes secondaires .sur un<' longueur assez grande sont minces, flexibles, et le port dénote bien la même espèce que celle décrite et figurée par l'auteur. Les hydrothèques sont semblables; mais, si le grossisse- ment indiqué par Allman est exact, elles seraient environ deux fois plus petites. Elles présentent des stries d'accroissement en nombre variable. Dimensions : Longueur de la partie soudée des hydrothèques 540-675 ja — libre "— (1) 280-350 \j. Largeur des liydrotlièques (à l'orifice) 100-200 [a Lafœa serrata ClarivE. Lufu-d serrala Clarkk [1879], p. 242, PI. IV, lig. 25. Travailleur (1882). — Dragages 8 (sur Eudendriam sp.), 36 (sur VAV'r/^//f/r/a en adoptant pour une grande partie la définition donnée par Nuttini; [1904 j : hydrothèques disposées par paires strictement opposées ou rarement par paires subopposées; tige et branches normalement divisées en entre-nonids réguliers, chacun portant une paire d'hydrothèques, mais quelquefois plusieurs; dans ce cas, les hydrothèques sont strictement opposées; opercule, lorsqu'il existe, normalement formé par deux valves. .le conserverai aussi le genre Dipliasia, tel qu'il est également défini par NuTTiNG [1901] ; dans ce genre, il existe un opercule adcaulinaire, comme l'a fait ressortir Levinsen [l89Li]. Sciineideiî démembre le genre D/p/iasia et rattache les espèces ipi'il renferme soit au B/jfiomeua, soit au type Thmarlti. Pour ce dernier genre, j'adopterai également en grande partie la définition de Nlttim; [1901|, en y faisant enlrci' les formes qui ont des hydrothèques subopposées ou alternes, chaque entre-no'ud portant normalement plus de deux hydrothèques; l'opercule, lorsqu'il existe, est formé de deux valves ou d'une seule valve abcauiinaire. Il n'est pas besoin de définir le genre SerlKlatella, qui est adoplé par la plupart des auteurs et (|ui a fait l'objet d'une étude approfondie cb^ la part (le IIartlauh [lilOO]. Cependant Ali.man [1888J, dans son travail sur les Ilydroïdes du « Challenger », a rangé les espèces de Sf/it//nrc//a dans le genre Serltt/aria, et Pictet et Bedut [1900] ont suivi son exemple. Je crois qu'on peut rattacher au genre Tlniiaria les espèces du genre Tliecocladiwn Allman [1888] et une partie des espèces du genre Desmos- cj/pliiis Allman [1888], en plaçant les autres dans le genre Serf i//an'(i. Le genre Cahjptothuiaria Mauktanner [1890] doit être démembré entre le genre TJniiaria et le genre Sertularella. Les genres Mrmopoma Marr- TANNEU [1890| et Ism\x. - Uiulroidea.) 24 186 HYDROÏDES. hydi'otlièquessont nettement annelées jusqu'à la face dorsale ; cependant on en trouve qui sont plus ou moins lisses ou simplement ondulées sur la lace interne, mais c'est tout à fait exceptionnel. La division en entre- nœuds est peu ou pas marquée. Les colonies que j'ai examinées n'atteignent pas plus de 2"",."i, et leur tige est simple ; cependant une montrait dans le bas un stolon courant sur la partie jjasale dépourvue d'hydrolhèques ( Ij. Il s'agit donc là de colonies jeunes qui n'ont pas encore développé les stolons qui rendent la tige composée. Dimensions : Longueur de la pai-lie externe des liydrothèques 710-8'i0 |a — lilDre " — 550-810 [x — soudée — 325-390 jj. Largeur des liydiothè(|ues (à l'oriOce) 200 n liUeivalle eulre deux hydrolhr'qucs sucressives 71()-iio5 pi Largeur des entre-nœuds H>5-2G0 [a Sertularella polyzonias (Linné). Si'rlulitrid po/i/conias Linnk |t758i, p. 81.5. Srrliihiirlhi -- Hincks ; ISHSj, ]i. 235, PI. XLVI. lig. 1. — — HAHTi.AL'n [iOOO], p. SS. ._ _ NuTTiNG llUO'ii, p. Ul, 1>I. XXL fig. 1-2. Travailleur (^1882). — Dragages 30 (sur un Spongiaire), 52. Talisman. — Dragages l\ (sur une coquille de Pimta), (i (sur des Bryozoaires). Hiro7idelle. — (lolfe de (lascogne, Açores (Pictet et Bedotj. Caudan. — (ioHe de Gascogne (Roule). Dimensions : Longueur de la partie externe des hydrothèques 'i85-5S5 a — libre — 325-'i00 \f. — soudée — 225-2 i5 p. J^argcur des hydrothèques à j'orilice 2;!tl-20U jj. Intervalle entre deux hydrolhèques successives 3U0-G50 [a Lai-geur des entre-nœuds 200 [a Sertularia exigua Allman. SiTliiliiria e.riijun Allman [1877], p. 2i, PI. XVI, fig. 7-8. — — Ni TTiNO [190i], p. Cl, PI. VI, lig. C. (J) tlelte [larlie basale a une longueur tle 0 mllliiiièlics à (i""°,!;. CALYPTOBLASTKjUliS. )H7 Travailleur (1882). — Dragage 52. Talisman {\ aoùL IS83). — Mer des Sargasses (sur Sargasses). L'unique échantillon du " Travailleur » attcnnl I '"',5; l<'s hydrollièqiies sont un peu plus serrées que dans l'espèce type décrite et figurée par Allman 1 1877] : l'intervalle compris entre les paires d'hydrothèquos varie entre 17."l et 210 a. Au contraire, dans les formes du « Talisman », (|ui n'atteignent que 0"",!j, les hydrothèques sont })lus espacées que dans l'espèce type, et leur écartement égale 400 à -otli [).. A part cette diffé- rence, les autres dimensions de ces deux formes sont com|»iirables. Comme dans l'espèce type, sur une face de l'Iiydrocaule, les côtés opposés de chaque paire d'hydrolhèques sont [)arallèles l'un à l'autre, tandis que sur l'autre face (lace ventralei ils sont conligus, ce qu'ALLMA.v n'indique pas. Dimensions : Longueur de la partie libre des hydrolhèques. . .- 31ô-3.j0 \j. — soudie — 350-410 ij. Largeur des hydrollièques (partie libre) liO [j. Comme le fait remarquer Allman, cette espèce est très voisine du ^S. pumila, mais elle est plus petite, et les côtés opposés des hydrolhèques d'une même paire sont parallèles, au lieu de converger, comme cela a lieu chez le S. puinila. Je n'ai pas observé le gonange. Cette espèce pourrait bien être identique au Serlalaria dislicha Bosc [1802] (p. 101, pi. XXIX, fig. 2) et figuré par Auuoin |1809-1828] (p. 211, pi. XIV, fig. 2). Sertularia distans (Lamouroux). Dijiuunena dislans Lamouroux [1810], p. 180, PI. V, (iy. 1. Sertularia — Audoin [1800], p. 213 [1828], p. 70, PI. XIV, n-. 1. — fjracilis Hassall [1818], p. 2223. — — HiNCKS 1 1808], p. 202, PI. LUI, fig-. 2, 2 a, 2 a'. Sertularia dislans Allman [1877], ].. 25, PI. XVI, fig. 0-10. Sertularia gracilis Clarke [1879], p. 240. — /,'nuis Balr [1884], p. 82, PI. V, lig'. 4-5. Di/namcna distans Marktanner |1890], p. 230. Taf. V, fig. 2, 2a. — fjracilis — [1800], p. 240, Taf. V, fig. 3. — mediterranea Marktanner [1890], p. 212, Taf. V, lig. 5, oa. Sertularia gracilis Pictet [1893], p. 48, PI. 11, fig'. H . — — Jadeuholm [1895], p. 12. 188 HYDROIDES. Thiiidriii ina/i/irrnsis Burhadaii^e [18UÔ , p. 8VJ, PI. LXIX, lij;. 0. DijnameiKi >/rari/is SciiNEinER '1807i, \>. i84. — inrdiierraticd ScHNEinEn fl8'J7j, p. 48-'j. Scr/iilarid yracilis I'ictet et Bedot [1900], p. 23. — — NuTTiN'G [lOOij, p. 57, PI. III, fig-. 10. — l'oiirtnlcsi Nutting ;1'J04j, p. 5'.!, PI. V, (ij;-. 5. — Slnokriji Nutting fl004J, p. 59, PI. V, fiy. 0-7. — ijracilis BiLi.ARD [1905 n\, p. '.i'.W. TravaUleur (1882). — Dragage o2 (colonies fixées sur le sable où s'enfoncent les hydrorhizcs de V Antennularia raitiosa et du Thecocar- ptis mi/r/oij/i/j//mn, et st-tendant aussi à la base de ces espèces). Hirondelle. — Açores (Pk;tet et Beoot). Golf Streom (Allm.vn). Les colonies que j'ai examinées atteignent jusqu'à i centimètres et sont ramifiées. La tige et les branches por- tent des hydrotlièques opposées (I). Sur une l'ace, elles viennent en contact (face ventrale), tandis que sur l'autre (face dorsale) elles sont écartées, leurs côtés opposés étant parallèles. Cepen- dant on peut trouver des hydrotlièques légèrement écartées sur la face ventrale ou dont les côtés opposés sont simple- ment tangents au lieu de s'accoler sur une grande étendue, ('es détails sont re- présentés dans le lias de la figure 10 A. Lorsque l'hydrotlièque est bien con- servée, on voit deux dents bien nettes et un opercule à deux valves. Parfois la '■■'l^; Ji- ,::^,et:^;::;::;;' «':':;;i;,^r..i.': pame dlstale do l -hyclrothèque est mem- S:î^s^i,':a:'':^:To::^L'tnr';: braneuse, et alors l'orifice est souvent disposition des hydru.héquts. .^,.^, ^|.^,^j. ^.,^ observant avec un fort m [W Les liydrothèques sont raicinenl subuiiposées. CALYPTOBLASÏlOUES. 189 gi'ossissoment, on peut voir un nombre varialjle de stries d'accroissc- ment (fig. 10 C); la partie libre de ces hydrothèques ainsi allongées peut atteindre 'MO ;/.. J^a partie basale de l'hydrocaule, dont la longueur varie de I à i niiili- mèlres, est dépourvue d'hydrothèques; dans les échantillons que j'ai examinés, elle n'est pas articulée (1) ; à moins qu'il n'y ait eu rupture suivie de régénération, on n"ai)erçoit aucune ligne darticulatioii au- dessous de la première paire dliydrotlièques. L'hydrocaule est divisée en ai'ticles par des lignes transversales situées un peu au-dessus des paires d'hydrothèques. Dans la partie supérieure, on trouve de petits articles intermédiaires courts sans hydrothèques (fig. 10 A), et ceux-ci sont séparés de l'article hydrothécal situé au-dessus par une articulation qui, vue de face, se présente sous la forme de deux cônes se pénétrant par leur pointe ; vue de profil, on voit qu'on a affaire à une ligne d'articulation oldique d'avant en arrière et de bas en haut. Marktanneu |1890] a figuré ces sortes d'articulations, et Schneider [1897] les a indiquées. Je signalerai l'anomalie représentée (fig. 10 D), où Ton voit une hydrothèque isolée située entre deux paires d'hydrothèques subopposées. La ramification est le plus souvent une dichotomie; les deux branches de la dichotomie se détachent au-dessous de la paire d'hydrothèques et sont situées dans un plan perpendiculaire au plan des hydrothèques; elles sont inégales et inégalement ramifiées. Rarement les branches se détachent au-dessous de l'hydrothèque. J'en ai vu une née par régéné- ration à l'intérieur de l'hydrothèque. Il n'est pas rare de rencontrer des ruptures suivies de régénération. Certains échantillons montrent des rameaux stoloniques supportant de jeunes colonies. Certaines colonies sont pourvues de gonothèques qui présentent les caractères donnés pour l'espèce en question. Dimensions : Longueur du la (lurtie externe des liydi'ollièi|iies ;!i.j-3j0 ;j. — libre — 190-230;* — soudée — 190-230 [jt (I) Les colonies exaniinées par Marktanmch inontrenl des aiiicles basaux. 190 H YD ROI DE S. Larg'eur des hydrolhèques (à l'orifice) 70-90 [a Iiilervallc entre les paires d'hydrollièques 200-0r)0 |ji. Largeur de l'hydrocaiile 85 105 a Longueur des g-onothèques 000-050 a Largeur — 330-370 a On peut remarquer que la distance entre les paires d'hydrothèques varie dans des limites assez étendues ; mais, dans la majorité des cas, cette distance oscille entre iOO et r»00 ;x ; c'est exceptionnellement que je l'ai vue descendre à 200 y. et, dans un cas unique, s'élever à 1 millimètre environ. Les échantillons que j'ai eus en possession sont identiques à l'espèce dessinée par Aidoin et appelée par lui Sr/it/Zaria diataiis Lamoiikiix. Mais ce naturaliste prudemment s'exprime ainsi : « Cette espèce [xuait élre la DjjiKiinena (li.skt/ts Lamuliioux, dont cet auteur a donné une très n)au- vaise figure. » Il est certain, en effet, que le dessin de Lamuliiulix pour cette espèce est bien grossier, et de plus sa diagnose est insulfisante. Cependant on })eut reconnaître dans ce dessin de Lamoiruix quelques caractères de l'espèce en question, en particulier les articulations oljli(iucs et les longs intervalles qui séparentchaque paire d'hydrothèques. Mais Aldoin n'en avait jjas moins raison d'émettre un doute sur l'exacti- tude de son identification. J'ai été assez heureux pour lever ce doute, grâce à M. Lignier, professeur de botanique à la Faculté de Caen, qui a eu l'obligeance, — ce dont je lui suis reconnaissant, — de me communiquer le type de Lamourolx étiqueté de la main môme de l'auteur et conservé dans l'herbier de cette Faculté (1 i. .l'ai pu ainsi constater que ce type est identique à l'espèce figurée par Aldoin et aux échantillons du « Travailleur » ; il n'y a donc plus de raison qui permette de séparer ces formes. J'ai fait remarquer plus haut que, sur la même colonie, existent des hydrothèques dont les côtés opposés sont écartés aussi bien sur la face ventrale que sur la face doi'sale, et des hydrothèques dont les côtés opposés sont conligus sur la face ventrale et écartés sur la face dorsale (I) Je (lois remercier M. .loyciix-Lairuie, prolcsseur de zoologie à l;i l'acullé de Caen, 'iiii aiilé- r.eureinent avait l'ait des recherches pour retrouver ce type dans la partie de la collection Laïuou- roux qu'il possède. CAI.YPTOBLASTinUES. l!il (eo dernier cas esl le plus tVéqiienli. L'éeai'leiiient des côtés de l'Iiydro- thèque, sur les deux faces, ne constitue donc pas un caractère spécifique suffisant, et le S. distans Allman doit entrer en synonymie, contrairement à l'opinion de Punn [1893]. Enfin, en présence de la grande variabilité dans la lonj^ueur des articles, j'admets la synonymie entre le .S. (jrncilis Nassau, et le .S. distans Lamou- iioux, et je ne vois aucune difl'éi'ence tranchée permettant de séparer le S. Stookei Nlttim, de cette espèce. J'ai trouvé dans le même lot, provenant par conséquent du même endroit, une variété chez laquelle la partie libre des hydrothèques forme un angle droit ou presque droit avec la tige. Je n'ai pas vu de lignes d'articulation trans- rig. [\.-ser/„i,ina ,nsi„ns LvM. var. verses, et toutes présentent cette forme si spéciale de deux cônes qui se pénètrent par leur pointe ; elles sont situées au- dessous des paires d'hydrothèqucs. Les dimensions des hydrothèques sont un peu plus grandes et se rapprochent de celles données par Marktanneu, pour son espèce Dyna- mena mediterranea: la partie soudée atteint 31 :i [>. et la partie libre 200 k 350 \j.\ la largeur à l'ouverture est de 10."j à I iO [>. et le diamètre de l'hydrocaule de 120 à 17.") y.. Sertularia marginata Allman. Sertiilaria marf/inala Allman ,1877], p. 23, PI. XVI, flg-. 1-2. '■? Sijnlltofiit))i mari/inn/ii/n Nutting [1904], p. 135, PI. XLl, lig-. 3. Talisman. — Dragage 123 (sur un fragment de coquille). Il s'agit d'un échantillon unique atteignant l"",:! de hauteur. La forme des hydrothèques et les articles de l'hydrocaule répondent à la description qu'en donne Allman; cependant on n'observe pas les fines stries serrées 192 HYDROÏDES. qui entourent le l)ord des hydrolhèques de l'espèce type. Une seule hydrothèque montre bien trois stries, mais un peu écartées. Je n'atta- cherai pas d'importance à cette différence, car l'existence de ces stries d'accroissement est un caractère variable qui ne peut être employé comme caractère spécilique. Dimensions : Longueur rie la partie externe îles hydrolhèques 1100-1170 fji — libre — SKI |a — souciée — r.90-450 |a Largeur des hydrothèques (h l'orifice) 200 \l Largeur de l'hydrocaule 130-lGO u. Intervalle entre les paires d'hydrothèques imm.onuu La partie basale, sur une longueur de 1 centimètre, est dépourvue d'hydrothèques; elle montrait vers le milieu la trace d'une cassure; la partie supérieure avait donc été régénérée. Diphasia alata Hincks. niji/iiisin (iliihi lliNCKS [1855], p. 127, PI. II. — — IIiNCKS ■ 18081, p. 258, PI. .\LVI1I, fig-. 2. _ _ PicTET et Bedot [l'JOQl, p. 24. Travailleur (1882). — Dragage 8. Talisman. — Dragage 12^i isur le Sertularella Gayi). Hifondelle. — (lolfe de Gascogne; Açores (PicTEiet Bedot). Leséchanlillonsdu d Travailleur » etdua Talisman )> montrent une petite (lifTérenceavec l'espèce type décrite par IIincks; on n'y trouve pas, en elTet, l'arête signalée par cet auteur dans les rameaux et la tige principale. Je noterai que la tige et les branches sont polysiphonées dans leur région inférieure. On peut distinguer un tube principal porteur d'hydro- thèques [Ud)e Jnjdrolhécal) et des tubes secondaires qui l'entourent. Le tube principal donne naissance à des ramules, munis également d'hydro- thèques, alternes et placés dans un même plan ; le tube principal des branches est une i-amification de celui de la tige : en somme, une branche provient de l'accroissement d'un ramule qui a développé des ramules secondaires. Les tubes secondaires montrent de place en place des ouver- nALYPTOBLASTIQUKS. 103 lures qui les loiil communiquer outre eux. Il exislc aussi des commu- nications entre le tube principal et les tubes secondaires. Les hydrotbèques sont disposées deux par deux et opposées (tii'. 12 A). Cette disposition existe aussi bien sur les tii^es et les braiiclies ipie sur les ramules. Les paires d'Iiydrothèques sont très rapprochées. On Fig. \'2. — [liphasia alald IIincks. — ^-1. l'urliun d un i-ainule avci- liydi-oUiciqucs opposées ; B. Origine lies gonothèqui'S ; C. Jeune colonie avec liydrotlièques alleraes ; D. Hydrothèque isolée (vue venlrale- ment el de cùté) : E. Hydrothèque en coupe optique; s. saillie interne du périsarque ; F. Coupe optique d'un gonange femelle. voit de place en place des constrictions qui délimitent les articles. Le nombre de paires d'hydrothéques compris dans chaque article est très variable et n'a rien de régulier. Dans certains, il n'y en a que deux ; dans d'autres, on en compte jusqu'à quinze. Dans les colonies jeunes, les hydrotbèques sont alternes dans leur région inférieure, mais les hydrotbèques empiètent deux par deux, plus ou moins, les unes sur les autres; en d'autres termes, elles sont subop- posées, comme le montre la figure 12 T. Les hydrotbèques possèdent un opercule adcaulinaire ; on ne le voit pas toujours, car il est souvent tombé. L'hydrothèque de gauche (en haut de (Talisman. — Hiidfoïdes.) 2o 194 HYDROÏDEP. la iigure ï2 A), en moiitro un. Les hydrothèques sont ornées il'ane fine strie parallèle à leur l)ord lihre. Elles sont largement ouvertes du eôti' interne, comme le montre la figure l'i D; cette dernière représente une hydrothèque détacli(''e et vue de trois (piar-ts du voir int(M'ne. La paroi externe de l'hydrothèque moiiliv^ une forte saillie intern(» du périsarque (fig. 12 /f, .v), qui divise la cavité de riiydrollièque en deux parties. L'hydranthe ]ieutsnns doute se rétracter dans la partie profonde et être ainsi protégé par cette saillie, qui ferme pres([ue Thydrothèque. Au voisinage de l'ouverture, la paroi dorsale est un peu plus épaisse. Les ramules, qui atteignent jusqu'à 3 centimètres, s'insèrent dans l'intervalle des paires d'Iiydrothèques, non pas directement au-dessus, mais sur le côté de l'hydrothèque, comme cela existe aussi pour lesgono- thèques (fig. 12 7/). lisse détachent de la tige et des branches alternati- vement à droite et à gauche et sont superposées en deux rangées; le plan qu'ils déterminentest le plan frontal. C'est dans ce plan que se trou- vent toutes les hydrothèques. Si l'on considère deux ramules super- posés et situés du même côté, on compte généralement entre eux quatre hydrothèques et rarement trois. Le diamètre des ramules va en au mentant à partir de leur insertion jusqu'à la première paire d'hydrothèques. Cette partie basale a donc la forme d'un tronc de cône et présente généralement une légère constric- tion en son milieu; sa longueur (^st de 370 à 1 iO p.. Les gonothèques piriformes sont portées par les ramules ; la figurt^ 12 /? montre l'endroit d'où elles se détachent du ramule. Leur axe est perpendiculaire au plan frontal. Il existe une gonothèque [)ar paire d'hydrothèques; ces gonothèques sont ou lii(Mi toutes rangées en ligne et correspondent aux hydrothèques d'un même côté, ou bien alternent plus ou moins régulièrement. La tige et les branches principales n'en montrent pas, mais on voit qu'elles en ont porté, par les traces que les gonothèques ont laissées après leur chute. J'ai observé des gonothèques femelles renfermant des œufs à leur intérieur ; il n'y a pas de chambre marsupiale, comme on en trouve chez certaines espèces de Dipliasia^ et ces gonothèques sont en tout semblables aux gonothèques mâles représentées par Hincks [1868]. La figure \t F GALYPTOBLASTIQUES. 193 représente une de ces gonothèques vue en coupe optique ; on y voit de gros œufs, polyédriques par pression réciproque et séparés de la masse des petits. On remarquera aussi, sur cette figure, que les pointes apicales sont presque entièrement constituées par un épaississcment du pr-risarque. Dimensions : Longueur de la purlie libre des hydrothèques 2'30-2'iT) [i. — soudée — 315- i55 ix Largeur des hydrothèques (partie soudée) 100-1'20 (a Intervalle entre les paires d'hydrothèques (des ramules) 70-1)0 [jl — — (des tiges) 100-120 |x Largeur du ramule 2'i5-280 [j. Longueur des gonothèques 010-700 ^ Largeur — (maxima) 280-;iir) p Les colonies draguées par le « Talisman )■ étaient toutes de petite taille et fixées sur le Sertularelln Gaiji\ certaines, provenant du « Travail- leur », étaient indépendantes et atteignaient jusqu'à lo centimètres de hauteur, tandis que d'autres, plus petites, étaient fixées sur le Pobjiibi- maria flabellata. Après ébuUition dans la potasse, j'ai pu voir que toutes les petites colonies qui étaient fixées sur un même rameau de Polyplu- maria se détachaient d'un stolon unique immergé au milieu des tubes secondaires du Poh/pliimaria, mais ne montrant aucune communication avec ces tubes. Diphasia attenuata Hincks. Diphasia attenuata Hincks [1808], p. 247, PI. XLIX, fig. L — — ScHULZE [1874], p. 132. — — Bale [188'i], p. 100, PI. IX, fig. 2. Talisman. — Dragages 23 (sur le Sertidarella Gaiji) et 68. J'ai eu affaire à deux échantillons, l'un de o"", 5, l'autre de 7'°", S, dont la tige principale monosiphonée, à ramification pennée, porte des hydro- thèques opposées, sauf dans la région inférieure, où on ne voit que des traces d'hydrothèques. La tige est divisée irrégulièrement en articles. Les ramules naissent immédiatement au-dessous des hydrothèques, mais un peu sur le côté, comme chez le Diphasia alata. Ces ramules alternent régulièrement, et, si l'on considère deux ramules successifs, 196 HYDROÏDES. l'un situé d'un côté el l'autre de l'autre, l'intervalle qui les sépare comprend alternativement une et deux paires d'hydrolhèques ; par suite, entre les ramules situés d'un même côté de l'hydrocaule, on compte trois liydrothèques. Sur les ramules, les hydro- thèques sont rarement exacte- ment opposées, comme c'est le cas sur la tige ; le plus souvent, elles s'insèrent à des niveaux diflerents ; mais, malgré tout, elles sont rap- prochées par paires (fig. 13). La plupart des hydrothé- ques de l'échantillon du dra- gage 6H montrent des stries d'accroissement (jusqu'à qua- tre), et les différents oper- cules se voient très nettement sur la face interne (fig. 12, o). Certaines hydroHièques ont ('té cassées puis réparées ; c'est ce qui existe par exemple pour l'hydrothèque inférieure de gauche de la figure, oiv la ligne indiquée c est une ligne de rupture et se distingue très nette- ment des autres stries d'accroissement par son irrégularité. La paroi dorsale de l'hydrothèque montre un épaississement du péri- sarque le long de la courbure; mais il n'est pas aussi saillant que dans les hydrothèques du DipJiasia alata. Dimensions : Longueur de la partie libre des hydrolhè(|ues 560-700 (x — soudée — 440-525 f/. Inlervalie entre les paires d'hydrolliùques (tige) 87.5-930 [a Intervalle entre deux hydrothè(|ues d'un même côté (ra- mule) 065-875 ]j. Largeur de la lige i à la base) 005 |j. — — (au sommet) 490 \i. — du ranuile 175-280 a Fiji;. 13. — Diphiisiii iillenufitii IIincks. OALYPTOBLASTIQUES. ^^' Dans réchanlillon du dragage ()8, les liydi'othè(|ues opposées de la tige et les hydrolliècjues alternes des l'amules s(jnt un |m'ii plus rapprochées ; les intervalles sont respectivement de OUO-zOO y. pour la tige et i iO- 580 [7. pour les ramules. De plus, la longueur de la partie libre des liydro- thèques avec stries d'accroissement peut atteindre 7110;;; à part ces diderences, les autres dimensions sont comprises dans les mêmes limites. Diphasia pinaster (Ellis el Solander). Scrliilarhi jiiiKisler Ellis el Solander [178G], (j. 55, Tal). VI, tij^-. B, ù. Diphasia — Hincks [1868], p. 252, PI. L, fig-. 1. — - QuELCn [1885], p. 5. — — Allman [1888], p. 03, PI. XXX, lig-, 2,2a, 2 0, 2c. — — PicTET el Bedot [1900], p. 24. Travailleur (1882). — Dragage 3i. Talisman. — Dragages 5 (sur ï Antennularia ramosa phutiula- rioides), 0, 109, IH. Cliallenger. — Açores (Allman). — (Jainhui. — Golfe de Gascogne (Roule). — Hirondelle. — Golfe de Gascogne et Açores (Picïet et Bedot). La tige monosiphonée présente des constrictions à intervalles très irréguliers. Elle porte des liydrothèques disposées deux par deux, se détachant au même niveau; elle donne naissance à des ramules dont les points d'insertion sont situés immédiatement au-dessous des hydro- thèques et latéralement, comme chez les deux autres espèces consi- dérées. De même que chez le D. atteuuala, l'intervalle qui sépare deux ramules successifs comprend alternativement une et deux paires d'hydro- thèques. Sur les ramules, les hydrothèques ne se détachent pas au même niveau, leur disposition est semblable à celle qu'on trouve chez les colonies jeunes de Diphasia alata et qui est représentée figure 12 C. Allman [1888] a signalé cette disposition. Cependant, lorsque ces ramules sont assez longs, les hydrothèques de leur extrémité distale sont opposées. Au niveau delà courbure dorsale de l'hydrothèque, on trouve un épais- sissement localisé du périsarque. Cet épaississement est moins prononcé 198 HYDROÏDES. (jue chez le Di/i/uisia alald. J'ai observé sur certaines hydrothèques la présence de stries d'accroissenicnt. Les f;onothèques, dont Taxe est perpendiculaire au plan frontal, se détachent immédiatement au-dessous des hydrothèques et du même côté pour un ramule déterminé. La cavité se continue dans les pointes, dont l'extrémité présente cependant un épaississement plus ou moins con- sidérable du périsarque. Dimensions : Longueur de la pnrlie libre des hydrothèques 390-520 [jl — soudée — 420-015 [x Largeur de l'hydrothèque ([lartie soudée; 195-230 [a Intervalle entre les paires d'hydrothèques (liges et ra- mules) 485-1200 jj. Longueur de la partie basale des ramules 810-1240 ]>. Largeur de la lige 200-580 [x — des ramules 130-290 |x Longueur des gonolhèques Ç 3°"", 5 Largeiu- — Ç l""",o-l™"',G — — cf 010-065 iJ. (lonime on le voit par ce taijleau, certaines de ces dinjcnsions (la longueur de la partie basale des ramules et l'intervalle entre les hydro- thèques) varient dans des limites très étendues. Les plus grandes colonies atteignaient S'"',;i, avec des ramules de 3 centimètres. Fam. l'LUMULARIIDiE. Dans cette famille, les colonies sont le plus souvent i^amifîées suivant le mode penné ou verticillé ; quelquefois elles sont simples; les hydro- thèques sont sessiles et presque toujours unisériées; il existe toujours des dactyloniérides (sarcostyles), le plus souvent rétractiles dans une loge particulière ou dactylotliiuiur. L'hydrocaule est articulée; j'ai désigné sous le nom (['articles hjjdro- cladiaiix ceux qui supportent les liijdrodades ; entre ceux-ci se trouvent parfois intercalés des articles intermédiaires sans hydroclades. L'hydro- caule est souvent munie de dactylothèques [dactylothèques caulinaires ^ cauline nematophores d'ALLMAN [1 88,3]). CALYPTOBI.ASTIOUKS. 1!»'.» Chaquo liydroclade estsupporh' |(ar une a|)(i|)liyso de riiydrocaiilc, sui' la(|U('llt' i>ii li'()iiv(" uni' (iii |)lusi('Uis daclylolliriincs \(l. (ijuiitlninaircs). L'hydroclade, comme l'hydrocaule, est IniiiK' d'articles (sauf dans le genre /lc/rt(:/mMAnKTANNEii | IS!)(>]). Danscerlaines espèces, ces articles soûl de deux sortes : les uus, articles hydrothécaux , porleni à la fois une hydrothèque et uue ou plusieurs dactylothèques ; les autres sont dépourvus d'hydr()lliè(|ues, mais peuvent porter ou non une ou |)lusieurs dactylothèques, ce sont les articles intermédiaires. L'hydroclade délmle soit par un article hydrolhécal, soit par un article dépourvu d'iiydro- thèque; à ce dernier j'ai proposé [11)03-1904] de donner le nom dV//7/V/f Imsal. Parfois il existe plusieurs articles basaux. Les dactylothèques des articles intei'médiaires sont fixées le long de la ligne médiane (V/. médianes). Sur les articles hydrothécaux, on trouve une ou plusieurs daclt/lothèques médianes inférieures ou supérieures^ au-dessous ou au-dessus de l'hydrothèque ; immédiatement au-dessus de celle-ci, il existe souvent une ou deux dactylothèques [d. suprahjjdrot/iécales). Dans beaucoup de cas, chez quelques Plumulaires et en particulier chez les Agtaophenia et les genres voisins, l'hydrothèque est flanquée sur les côtés et dans le haut de deux dactylothèques: on peut aussi leur donner le nom de dacli/lothèqHes supralujdrothécales^ mais on les désignera plus simplement sous le nom de dactijlotltèques latérales. La tectologie de cette famille est intéressante à étudier, et, dans un mémoire précédent [1904], grâce aux recherches tectologiques, j'ai établi un tal)leau généalogique de diiïérenles espèces de Pluinalnriidu', [1904 «j, p. 484) ; rarement il existe deux de ces petits articles. Dans un cas, l'hydroclade primaire donnait naissance à un hydroclade secondaire au niveau de la deuxième hydrothèquc. Les colonies que j'ai examinées m'ont montré deux cassures suivies de régénération. L'une intéressait le long article basai : l'article cassé était suivi d'un article de réparation et d'un article supplémentaire, ce dernier muni d'une dactylothèquc; l'autre tron«;onnait un article inter- médiaire : l'article de réparation était suivi de deux articles supplémen- taires, le second seul avec une dactylothèque. Sur des échantillons que j'ai récoltés à Royan (août 190.")), j'ai observé une plus grande réduction dans le nombre des dactylothèques. En ellet, les articles intermédiaires de Thydrocaule portent tantôt deux, tantôt une seule dactylothèque ; très souvent ceux de l'hydroclade n'en pos- sèdent aucune, et le grand article basai le plus ordinairement n'en a qu'une. Un fait intéressant, c'est que dans certains cas on peut observer sur l'hydrocaulc, immédiatement au-dessus de l'hydrothèque, une dactylothèque corresi)Oiulant au petit article intermédiaire. Les gonothèques sont portées soit par l'hydroclade, soit surtout par l'hydrocaule; elles s'insèrent au-dessous de l'hydrothèque, et l'on peut en compter jusqu'à quatre, deux de chaque côté de la dactylothèque médiane inférieure. Elles sont supportées par deux courts articles basaux et montrent deux dactylothèques plus longues que les autres (HO à 120 -y. au lieu de 70 à 80 y). Dimensions : llytirocaule- Hydroclade . Long-Lieur des articles hydrothécaux 280-440 fx 200-330 [ji — intermédiaires 330-525 fji. 200-330 |jl CALYPTOBLASTIQUES. "-iOT Largeur des articles inlcrmédiairos. .' 50-00 ij. 'id 5(1 [i Longueur du l" aiHclc hasal 50-70 ^ — du 2" — 315-/1-20 |x ■ — de la [lailic externe des hydrolhèques. . 15()-1()0 [x Larfi'eur des liydrothèi|U('s (à l'oiiflce) I'i0-175 |j. Longueur des gonolliéques (pédoncule compris). . . (H)0-()75 jx Largeur — (maxima) 1:55-175 |x L'espèce en question est très voisine du Plumularia catharina, comme l'a indiqué Hincks ; elle est encore plus rapprochée du Plumularia alter- nata Nutting, qui en dérive directement par la disparition complète d'une des dactylothèques des articles intermédiaires de l'hydrocaule et par la îj,éniculation de la lige. Dans une note antérieure [1904 a], j'ai signalé chez une variété de Plumularia alternnta de la mer Rouge la fusion de l'article intermédiaire avec l'article hydrothécal |)récédent, dans la région inférieure de l'hydrocaule. Le Scliizolricha tenella Verrill, que NiTTi.NG considère comme très rapproché de cette espèce, en est certainement plus éloigné que ne Test le Plumularia alternata. Plumularia secundaria (Linnk). Ser/ularia seniiularin Linné [1788-1793], p. 3854. Anisocalyx secundariua Heller [1808], p. 42. Plumularia secundaria Kirchenpauer [1870], p. 28, Taf. I, (Ig. 18. — — Marktanner [1890], p. 252, Taf. VI, flg. 1. — — PiCTET [1893], p. 53, PI. I, flg. 48. _ _ PrcTET et Bedot [1900], p. 27, PI. VI, tig. 7. Travailleur (1882). — Dragages 8 (sur le Pohjplamaria flabellata), 3i (sur V lUjlaophenia tubulifera). Talisman. — Dragages 5 (sur le Sertularella polyznnias), 23 (sur le Sertularella Gai/i), 08 (sur le Diphasia attemiafa), 103 (sur VAfjlaophcnia tubulifera)^ 12"» (sur le Sertularella Gayi)^ 128 (sur le Pohjplwnaria flabellata). Hirondelle. — Golfe de Gascogne (Pictet et Bedot). Cette espèce est caractérisée, comme l'a indiqué Marktanner [1890], par une petite dactylothèque située en arrière de l'hydrothèque. Le nombre des dactylothèques des articles intermédiaires est variable; habituelle- ment, on en trouve deux, mais il peut y en avoir trois et même quatre, ou seulement une. 208 HYDROÏDES. Cuiiiiiic l'on sait, la ligne d'articulation située au-dessous des hydro- thèques est fortement oblique, tandis que celle située au-dessus est transversale. Cette dernière est parfois peu ou pas marquée. Comme dans toutes les Plumulaires, on peut trouver des l'uplures suivies de réparation ; la cassure intéresse toujours l'article inter- médiaire; au-dessus existe un article de réparation avec ou sans dacty- lolhèque, suivi d'un article supplémentaire muni d'une ou deux dacty- lothèques. Dans un cas, j'ai observé trois articles intermédiaires successifs sans trace de rupture; dans un autre, il n'en existait que deux. Les gonothèques femelles sont semblables à celles du l'InmitlarUt catJiorma ; elles sont supportées par un pédoncule avec deux lignes d'articulation ; elles présentent deux dactylothèques à la base ; elles s'insèrent laté'ralcment immédiatement au-dessous de l'iiydrotbèque. Dimensions : Longueur des arlicles hydrothécaux 440-010 f. — — inlerinédiaii'cs 455-930 |x Largeur — — 70-'.)0 (jl Longueur de la partie externe des hydrothèques. 245-200 \>. Largeur des hydrothèques (à l'orifice) 350 [x Longueur des gonothèques (pédoncule conq)i'is). . 605 ;a Largeur niaxima des gonothèques 300 u. On remarquera les variations de longueur des articles, surtout des articles intermédiaires, dont les plus courts se trouvent dans la partie supérieure de la colonie. Plumularia siliquosa Hincks. Plumiilar'ui silitjuoxa IIincks [18771, p. liS, PI. Xll, fig-. 2-0. Tramilleur (l.SSl ). — Di'agage 9. A la base existe un long article (2 millimètres environ), non articulé ou à peine articulé, muni de deux dactylotbèques. Les colonies sont réduites aux liydroclades formés d'articles hydrothécaux successifs. Cependant on peut voii- au-dessus des hydrothèques une ligne d'articu- lation transversale peu ou pas marquée. IIincks indique que la partie OALYI/rOBLASTlOUES. ^<»i' supérieure des ai'licles porte (leu\ diictylollièques médianes, l'une immédiatement au-dessus de riiydrothèque, l'autre iiiiiiicilialcim'iit au-dessous de rarticulation; je signalerai qu'on peut les trcuivn- parfois plus ou moins rapprochées l'une de l'autre. Dimensions : Longueur des articles tiyilrotliécaux 1000-1220 [t. Largeur — 00-105 |jl Hauteur des hydrothôques 330 |x Largeur — (à l'orifice) 'iôO [>. ('ette espèce est voisine du P. campunularia, surfout de sa variété rubra, dont elle diffère parla présence de deux dactylolliè(|ues médianes supérieures au lieu d'une, par la forme et la mobilité des dactylothèques latérales, ainsi que par la forme des gonothèques femelles, ([ui sont plus allongées. Plumularia setacea (Ellis). Corallhia setacea Ellis 17:)5 , [). 10, ii" 1(3, Pi. XI, fig. «, A, et PI. XXXVIIl, fig. \. Plumularia setacea Hincks [ISOSj, p. 290, Pi. LXVl, fig. 1. — — Clarke [1870 b], p. 261, PI. XLI, (ig. 1, 2. — tripavtitn v. Lendknfeld [1884], p. 477, PI. XII, fig. S, 0, 10. — setacea Bale [1888J, p. 778, PI. XX, fig. 14-18. _ _ NuTTiNG [1900], p. 56, PI. 1, fig. 1-4. _ _ PicTET et Bedot [1900], p. 28. — — Billard (1904], p. 206, fig. 78-79. Travailleur (1882). — Dragage 34 (sur VAfj/aoji/it'/tif/ tiilndifcra), U'2 (sur VAntenniilaria ramom). Talisman. — Dragage i (sur V Antennularia l'errieri). Hirondelle. — Açores (Pictet et Bedot). Les échantillons provenant du dragage 52 du ^ Travailleur » ne diffèrent pas de l'espèce de nos côtes. Clarke | 187(5 />| signale deux dactylothèques à l'aisselle de l'hydroclade chez cette espèce; il est très probable que c'est la règle, mais ces deux dactylothèques ne sont pas toujours facilement décelables. La collection du « Talisman » n'a fourni qu'une colonie très jeune, dont les hydroclades sont réduits au premier article hydrothécal. Les colonies recueillies dans le dragage 3i du « Travailleur <> con- (Talisman. — Itijdroïdes.) 9 210 HYDROÏDES. stituent une variété qui diffère de l'espèce de nos côtes par la longueur de ses articles intermédiaires, par sa gracilité, par sa faible taille : les colonies sexuées n'atteignent pas plus de 1 centimètre. Les petites colonies fixées sur les hydroclades et qui ont 3 à i millimètres de hauteur détachent de la base une ou deux branches et paraissent alors bi ou trifurquées. On trouve dans la succession des articles des anomalies dues à des ruptures suivies de régénération, et on a l'apparence de deux ou plusieurs articles intermédiaires, ou articl»>s basaux. Dimensions : Vai-iéh- Espèce (iu (I Travail leur ». de Siiinl-Vaiisl. Longueur des arlicles intermédiaires 28(J-o50 [a 140-210 u. — hydrotlîécaux ;585-iiO [a 330-455 fj. Largeur — — 35 [a 50 |j JjOngueur — de l'hydrocaule 440-470 [x 400-525 fj. Largeur — — 50-70 [a 120 [a Antennularia antennina var. longa. Anti'nnnhiria an/eiiniiw var. Billard [1901], p. 71. — — var. longa Billard [1004), ]>. 21(i. Travailleur. — Dragage 34. Cette variété diffère très peu de l'espèce de nos côtes (Saint- Vaast), mais elle est plus petite (8 à 10 centimètres) et plus grêle. L'hydrocaule porte une dactylothèque au-dessus et un peu en dehors de l'origine de l'apophyse. Le trait caractéristique de cette variété est la longueur des articles hydrothécaux et des articles intermédiaires. Les dactylothèques, surtout les dactylothèques suprahydrothécales (fig. l'i^) sont également plus longues. La figure 13,1 montre une partie d'hydrocladed'A. antennina type, comme terme de comparaison. La longueur des articles intermé- diaires est assez variable, mais la longueur totale d'un article hydrothécal et de l'article intermédiaire qui le suit est à peu près constante ; les dimensions de ces articles varient donc en sens inverse : à un article hydro- thécal court succède un long article intermédiaire, et vice versa. C'est la partie supérieure située au-dessus de l'hydrothèque qui est plus allongée que chez la forme de nos côtes. De plus, il est à noter que, dans la région supérieure de rhydroclade, la dactylothèque de l'article intermédiaire n'a c V CALYPTORLASTIULKS. 211 plus la situation lixe vors la baso de l'articlo, (ju'cllc occupe toujours chez r.l. (intenmivi de nos côtes : elle se détache fréqueuiiuent de la moitié, du tiers, ou du quart supérieur de la longueur de l'article; elle peut aussi manquer totalement. La succession régulière des articles liydrothécaux et intermé- diaires peut être troublée par l'exis- tence de cassures suivies de répa- ration, et l'on rencontre des suc- cessions semblables à celles que j'ai décrites [1904] pour VA. ante?i- nina (p. 214). J'ai proposé d'appeler cette variété .4. antenni^ia var. longa, en raison de la longueur de ses articles. Antennularia Perrieri Billard. Antcnniilarid Perrieri Billard flOOlj, P. 7a. — — Billard [19041, p. 217. Travailleur. — Dragage 17. Talisman. — Dragage 4. Fig. lo. — .1, A)ileiinulai-i(i (iittenuiiia type B. A. iin/eiiiiiiKi var. loiir/a : C. A. l'errieri. Chez cette espèce, les hydroclades sont formés d'articles hydrothé- caux et d'articles intermédiaires : les premiers présentent une dactylo- thèque médiane inférieure et deux dactylothèques suprahydrothécales, comme chez V Antennularia antennina type; mais ce qui l'en distingue, c'est que les seconds portent d'une façon constante deux dactylothèques (fig. 15 C). Voici, d'autre part, la description complète des échantillons que j'ai eus en ma possession. Les tiges canaliculées, d'une hauteur de 20 à 25 centimètres, se détachent d'un tronc commun court et ramifié; elles ne présentent pas de dactylothèques caulinaires. Les hydroclades sont verticillés, et on en compte 3 à 5 par verticille. Les apophyses 2f2 HYDHOIDES. qui les supporlenl présentent en général trois paii'es de daclylotlièques et assez souvent deux paires, plus une impaire. Les hydroelades dé- butent soit directement par un article hydrothécal, soit par un article basai ; on ne compte plusieurs articles basaux que lorsqu'il y a eu rupture suivie de réparation. Les articles liydrotliécaux et intermé- diaires sont presque égaux, ils alternent régulièrement. Comme chez VA. uidennina., ils s'emboîtent légèrement les uns dans les autres et présentent un épaississement périsarcal à chaque extrémité. La disposi- tion des dactylothèques sur l'article hydrothécal est la même que chez \\\. antciuihia\ mais les articles intermédiaires, au lieu d'une dactylo- fhèque, en |)Oss('dent deux, fixées au quart inlerieur et au tiers supé- rieur de leur longueur. La succession régulière des articles hydrothécaux et intermédiaires peut être troublée par des cassures accidentelles suivies de réparation : souvent on voit un article intermédiaire cassé au-dessus de la dactylothèque, auquel succèdent un court article de réparation et un article supplémentaire, ce dernier muni d'une dactylothèque ; lorsque la cassure est peu visible, il y a apparence de deux articles intermédiaires avec chacun une dactylothècjue. Les gonanges se détachent isolément de l'apophyse entre les deux premières paires de dactylothèques ; ils sont de forme ovale et sont tronqués au sommet; la partie oblique se soulève à la maturité sous forme de clapet. Leur forme est identique à celle des gonanges iS' An- lennularia antennina . L'.4. irrefjnliiris Ouelch jlSSS], qui est très rapprochée de notre espèce, en dillere par la présence fréquente, d'après le dessin de l'auteur, de deux articles intermédiaires avec chacun une dactylothèque; mais cette espèce est insuffisamment caractérisée, car l'auteur n'a pas vu s'il s'agissait de deux articles intermédiaires réels, ou bien si ce n'était (|u'une apparence due à une cassure suivie de régénération. Antennularia Perrieri vai . autennoides Billard. AiUennuhirid (inteniiina vai'. Ijir.LAno |100i], p. 72. — Perrieri anlennoi(/es Billard [19041, p. 217, CALYPTOBLASTIQUES. 213 Travailleur . — Dragage 47. Tallmum. — Dragage 23. Celle variété constilue une forme de passage entre V Aiiteniiiildrid Perrieri et l'.l. antetinina ; elle est caractérisée par la présence fré- quente (le deux dactylotlièques sur certains articles intermédiaires, tandis que d'autres n'en ont qu'une, comme chez r.4. antennina^ ce (pii justifie le nom que je donne à cette variété ; on trouve même des articles intermédiaires qui ne portent aucune dactylothèque. Les colonies récoltées par le « Talisman » se rapprochent heaucoup par leur taille et leur gracilité de \ A. antenninn var. lorKja. La majo- rité des articles intermédiaires (70 |). 100) présentent deux dactylo- tlièques, tandis que 23 p. 100 n'en |iossèdent qu'un»% et j'en ai compté 7 p. 100 n'en ayant aucune. Les articles à une seule dactylothèque se trouvent à différentes hauteurs le long de l'hydroclade ; mais ceux qui en sont totalement d<''pourvus occupent seulement l'extrémité distale, où l'on rencontre aussi des hydrothèques rudimentaires ou atrophiées. Comme dans la variété à longs articles, mais })lus fréquemment, la dacty- lothèque unique de certains des articles intermédiaires supérieurs s'insère à la moitié, au tiers ou au quart supérieur de la longueur de l'article. Le nombre des hydroclades par verlicille varie de trois à quatre sur la môme hydrocaule; celle-ci offre des dactylotlièques dont la position est la même que chez VA. antennina lotH/ua. Les échantillons du « Travailleur » atteignent la hauteur de VA. Perrieri. Les articles intermédiaires à une seule dactylothèque sont plus nombreux, il y en a environ 3.") |). 100. Très souvent, le premier et quelquefois le deuxième et le troisième n'olfrenl qu'une dactylothèque. Je n'ai pas observé d'article intermédiaire sans dactylo- thèque. Les remarques faites pour VA. antenni.ta var. lorKfua et la variété antennoides du « Talisman », au sujet de la position de la dactylo- thèque unique de certains des articles supérieurs, s'appliquent aussi à la variété du « Travailleur ». L'hydrocaule porte des dactylothèques disséminées ; le nombre des hydroclades par verlicille varie de trois à cinq. Dans cette variété, comme d'ailleurs dans r.4. antennina de nos •m HYDROÏDES. côtes et la variété /o/xja, le nombre dos daclylothèqnes apophysaires est sujet à variations, et l'hydroclade débute soit par un article basai muni d'une dactylollièf|ue, soit par un article liydrothécal. Enfin, on peut observer des cassures suivies de régénération où l'article de réparation est ou non suivi d'un article supplémentaire. L'Antennulaire décrite par Marktanneu |1S*.)0| sous le nom cVAnten- nularia Jmtiiii ([). 259, Taf. VI, tig. il et \) a) doit être considérée comme appartenant à cette variété, tout en étant très rapprochée de VA. Perrieri ; l'auteur dit, en effet, que les articles intermédiaires possèdent le [ihis .souvent deux dactylothèques. En présence des contradictions des auteurs, de l'insuffisance de la description donnée par L.\Miiuiioiix [181 G] fp. 164) et de l'imperfection de son dessin (pi. IV, fig. .3 a, h, c), je me suis demandé ce qu'on devait entendre par Atifeunularia Janini Lamouroux. F^e mieux était de s'en rapporter au type, ce que j'ai pu faire grâce à l'obligeance de M. Lignier, professeur à la Faculté de Caen, ipii m'a communiqué l'échanlillon type conservé dans l'herbier Lamouroux. .Je n'ai pas été peu surpris en reconnaissant qu'il s'agissait purement <'t simplement d'un échantillon A'AntennnIaria ramom^ dont certains hydroclades présentent, assez rarement d'ailleurs, un article intermédiaire. Après cette constatation, je crois qu'il est inutile de conserver plus longtemps dans la nomen- clature le nom d'.l. Janini, qui n'a fait qu'apporter que trouble et confusion. Je donne ci-après uu tableau comparatif des dimensions des Antenmdaria antennina et Perrieri et de leurs variétés. Antennulitri(i Aiik'nnuluria Anlt'iunditrid .iiitenimfdriii frnfeiniina nnli'itnind Prrrit-ri. I\ri'ieri (Saint-Vaast). vai'. lonf/a . \:tv . aittfniioidi'A . Longueur des articles Ij.isaux 210-235 (a 100-175 [a 210 jj. 175-380 [a — hydrothécaux . 315-370 [i .330-525 [j. 315-470 y. 370-525 \l — intermédiaires. 190-245 [x 100-300 |x 315-440 jx 315-400 [x Largeur des articles liydrolliécaux (partie supérieure) 50-70 [x 35-50 [x 50-70 ix 35-50 |x Hauteur des hydrothèques 70 jx 50 [x 70-80 [x 50 [x Larg'eur — 105 [x 70 [x 00 [x 70 [x Longueur des dactylothèques sii- prahydrolhécales 80-85 fx 120-135 [x 100-110 ;x 120-135 jx GALYPTOBLASTIOUES. ilo Antennularia ramosa T^amauck. Anlenniilnria ramosa Ijamari:k 1810;, |i. 1:^:!. Nemcrtcsiii ramosa (.amoukoux ^1810 , p. l(Ji. Anlcnnularia ramosa Hincks [1808], p. 282, PI. LXII. Hclcropijxis ramosa KinuHENPAUEii [187GJ, p. 29, Tal'. [I, IIl, Tig-. 22, 22a. Antennularia ramosa Pictet et Bedot [1900J, p. 34, PI. VI, fig-, 0« et 6 — — Billard [1904 1, p. 221 , fig-. 80 his, 87, 88. Travailleur (1882). — Dragage 52. Talisman. — Dragage 100. Hirondelle. — Golfe de Gascogne, Açores (Pictet el Bedot). Les colonies de cette espèce rapportées par le « Talisman » sont en assez mauvais état, mais sont semblables à la forme de Saint- Vaast [tar leurs caractères et leurs dimensions. Quant aux colonies provenant du « Travailleur », elles portent des hydroclades dont les articles hydrothécaux sont en général un peu ]ilus longs que dans l'espèce de nos côtes; leur longueur oscille enire 610 [j. et 700 y.. Gomme chez cette dernière, on trouve fréquemment des articles interniédiaires(l)avec une dactylothèque médiane. Souventaussi l'article hydrothécal a été brisé dans sa région supérieure, puis a été régénéré ; au-dessus de la cassure, on trouve le plus fréquemment un article sup- plémentaire avec une dactylothèque. Antennularia ramosa var. plumiilarioides, n . var. Talisman. — Dragage 5. Cette variété présente des hydrocaules flexibles, d'un faible diamètre et peu ou pas ramifiées. Les hydroclades allongés sont espacés et, au lieu de former des verticilles touffus, ils se détachent soit isolément, soit par deux; plus rarement ils sont verticilles par trois. Dans les deux pre- miers cas, ils sont placés le plus souvent dans un même plan, et certaines colonies ne dilfèrent en rien de véritables Plumulaires, de là le nom que je donne à cette variété ; parfois les hydroclades sont disposés dans deux plans rectangulaires. D'ailleurs, il peut exister diverses dispositions (1) Segerstedt [1889], puis Pictkt et Cedot [1900] ont signalé des articles intermédiaires clicz celte espèce. 216 HYDROÏDES. le lony d'une même tige ou branche ; en voici un exemple pris sur une même branche de 20 centimètres de h^ngueur : à la base, les hydroclades isolés ou |)ar paires sont placés dans un plan ; dans la région moyenne, les hydroclades forment des verticilles de trois; plus haut les trois hydroclades d'un même verticillc ne se détachent plus au mèmc^ niveau ; enfin, dans la région supérieure, les hydroclades sont disposés par paires croisées à angle droit. L'hydrocaule porte de nombreuses dactylothèques caulinaires et nîontre les canaux du cœnosarque caractéristiques des Antennulaires. Les hydroclades oll'rent des articles intermédiaires ; mais, moins fréquemment que dans l'espèce de Saint-Vaast, on ne les trouve guère qu'à l'extrémité des hydroclades, après une succession régulière d'un assez grand nombre d'articles hydrothécaux. On peut compter jusqu'à 24 articles hydrothécaux avant de rencontrer un seul article inter- médiaire, mais ce nombre peut s'abaissera 10. Dans tous les cas observés, l'article intermédiaire porte une dactylothèque, tandis que la partie supérieure de l'article hydrothécal précédent, aux dépens de laquelle cet article intermédiaire est formé, n'en ofiVe pas. .Te n'insiste pas sur les anomalies résultant de cassures suivies de réparation; elles sont identiques à celles que j'ai déjà signalées chez la même espèce [1904] et donnent lieu aux mômes remarques. .le donne ci-dessous un tableau comparatif des dimensions de res[)èce de Saint-Vaast et de la variété du « Talisman ». Aittennularia ramosff A. ramosn (Saint-Vaast.) phtfnn/arioîffrs. Largeur- de l'Iiydrocaule (au sommel) 700-875 [j. 385-4i0 [a Intervalle entre les hydroclades 700 (i 0°'"\0-2°'"',2 Longueur des articles hydrothécaux (non suivis d'un article intermédiaire) 525-ril() [a (jG5-7',)0 (j. Longueur des articles hydrothécaux (suivis d'un arlicle intermédiaire) :jrj0-4!)0 ^ 490-525 [j. Longueur des articles intermédiaires 140-210 ^i. lGO-245 |ji Larg-eur des articles hydrothécaux (paitie super.)- • ■ 90 fji 70-90 [jl Hauteur des hydrothèques 105-120 [x 105-120 |x Larg-eur — (à rorifice) .. 105-120 [a 105-120 |j. CALYPTOBNASTIQUES. ^1" Autennularia norwegica Saus. Ilrleropiixi^ norwcr/irn Saus [1873], p. 104, Tab. III, fig-. 15-22. — — KiRCiiiîNPAUER [187C|, j). 29. An/cnnu/arla — Bonnevie [1899], p. 97. Travailleur (1881). — Dragage î). Je n'ai eu en ma possession qu'un fragment (riiydrocaule dont la plupart des hydroclades avaient été arrachés; mais, dans les hydroclades conservés, on pouvait voir les épaississements internes du périsarque caractéristiques de cette espèce. Ces hydroclades sont formés d'articles hydrothécaux, dont la suc- cession régulière peut être troublée par le fait de cassures suivies de réparation. On constate alors entre doux articles hydrothécaux l'exis- tence d'un article de réparation suivi ou non d'un article supplémentaire, l'un et l'autre pouvant être munis ou non d'une dactylothèque. BoNNEViE [1899] n'indique qu'une dactylothèque suprahydrothécale, mais il en existe deux, et, si on ne les voit pas toujours, c'est que l'une ou même les deux peuvent être tombées. Dimensions : Loiifiueur des arlicles hydrolliécaux 700-930 [j. Largeur — 50-70 u. Hauteur des hydrothèques 90 [a Largeur — (à l'orilice) 70 [a Cette espèce, par la succession des articles de l'hydroclade et par la disposition des dactylothèques, est très voisine d'A. ramosa et pourrait peut-être être considérée comme une variété à articles plus longs et plus minces (1), à épaississements internes du périsarque des hydro- clades. Ce qui plaide en faveur de cette attribution, c'est que ces épaissis- sements ne sont marqués que dans la partie inférieure âgée de l'hydro- clade et ne se voient pas dans la partie jeune régénérée. De plus, la forme de la gonothèque est semblable. (1) Voy. plus liauL les dimensions de l'A. ramona. (Talisman. — Ibjih-oïilef:.) -" 218 HYDROÏDES. Polyplumaria flabellata Sars. Piihijilnmnria jhihrilfila G.-O. Saks ;187:1|, ii, 101, Tab. II, fi^'. 16-22. — — PicTET et Bedot [litOOj, p. 28, Pi. VU, fif^-. 1-0. — — Billard flOOl fl], p. li7(l). Travailleur (1882). — Di-agage 8. Talisman. — Dragage 128. Challencjer. — Açores (Allman): Hirondelle. — GoHY' de Gascogne, Açores (Pictet et Beoot). Cette espèce a été bien éliuliée par Bedot [1000) ; les observations que j'ai faites concordent avec celles du savant professeur de Genève. J'indiquerai seulement certains détails de structure, (|ui ont ('chappé à cet observateur. La tige et les branches sont formées par la juxtaposition d'un grand nombre de tubes. L'un de ceux-ci porte les hydroclades. Je l'ai appelé [1901 a\ Inhe hijdrocladial {Jn/drocladiate lahe de NuTTiN(i [lOOOj) ; dans la partie proximale, il est plongé au milieu des autres tubes appe- lés j)ar Bale [1880] tuhes supplémentaires et ])ar Nittinc [1900] tubes accessoires ; il n'en émerge qu'à la partie distale. Contrairement à ce qui existe dans la plupart des Plumulariidœ étudiés par Nutting [1900], ce sont les tubes accessoires seuls qui se ramifient pour donner naissance aux branches secondaires, tertiaires, etc., tandis que le tube hydrocladial s'étcnil d'un l)0ut à l'autre soit de la tige, soit des branches (fig. 10 //, //, // ) sans fournil' d'autre ramification que les hydroclades. Les tubes hydrocladiaux des dillerentes branches qui se détachent du tronc sont des ramifications opposées d'un seul et unique tube acces- soire. Je l'appelerai, pour celte raison et pour la commodité du langage, tube cladogène (c). Un autre tube accessoire (//), accolé au précédent, va donner naissance par sa ramitication latérale au tube cladogène (c) des branches, qui se comportera comme celui de la tige. Somme toute, un tube accessoire de la tige devient tube cladogène dans une branche et (1) C'est par erreur que dans ceUe note le nom de genre a été écrit Polyphimulariii au lieu de Polyplumaria. GALYPTOBLASTIQUES. 219 tube hydrocladial dans les rameaux. Certains tubes accessoires se suivent sans ramification sur une grande longueur; mais, parfois, ils se divisent en trois branches au niveau de chaque ramification ; l'une se continue Fig. 10. — Poltjplumuria flahellata Sars. Dessin demi-schématique indiquant la eourso des tubes con- stituant l'hydrocaule : (i. tubes accessoires; c. c'. c". tubes cladogènes primaire, secondaires, tertiaire; h. h', h", tubes hydrocladiaux primaire, secondaires, tertiaire. dans celle-ci et les deux autres passent de chaque côté pour se pour- suivre dans la tige, comme on peut le voir sur la figure 16, n. Les tubes accessoires et cladogènes ne sont pas articulés ; ils présen- tent deux rangées de dactylothéques opposées plus ou moins distantes et, de place en place, des orifices de communication avec les tubes voisins (fig. 17 D, 0). Le tube hydrocladial seul est articulé, et chaque article peut 220 HYDKOÏDES. porter de un à huit liydroclades ; mais habituelleniciit il en présente trois ou quatre. Ces articles offrent de nombreuses dactylothèques, dont la disposition est variable (ti;^,. 17 B)\ cependant on trouve toujours deux dactylothèques à l'aisselle de chaque hydroclade. 11 existe aussi des articles dépourvus d'hydroclades, mais ils paraissent être insépa- rables de cassures suivies de réparations ; au-dessus de la cassure, on voit alors un petit article de réparation suivi ou non d'un court article Fig. 17. — l'olyplumaiia /lubelldla Sahs : A. Hyilruclink' ramilir ; n. ligne iliÈrliriiliilinM : h. arlii-lr lj,i:<,il de riiytlioclade secondaire ; c. ligne diï cassure : r. aiiJcle do réparation ; /(. Un arlicle du lube liydro- cladial : C. Itarnuie sccundaiie donl. la ]iarfii' supcrieure du premier arlicle liydrolliéeal est liés allongée; D. l'ortion d'un tube accessoire; o. orifice de coiuniunicalion. supplémentaire. Ces articles portent une ou plusieurs dactylothèques. Il n'est pas rare d'observer plusieurs cassures successives. Les hydroclades s'insèrent sur une apophyse du tube hydrocladial, munie d'une dactylotlièque ; ils débutent soit par un article basai avec une dactylothèque, soit directement par un article hydrothécal (fig. 17/1). Les articles hydrothécaux qui composent chaque hydroclade sont au nombre de six ou sept; ils sont légèrementemboîtanls, et les lignes d'arti- culation sont obliques. U A L Y PTOBLA ST I O U liS. 221 Lh siicoessioii régulièro dos ucticlos liy(li'olli(''c,ui\ csl tt-oubléc |)ar la présence do faux articles intermédiaires, (|ui iloivinit être considérés coininc des articles de réparation (fig. 17 .1, /•), IdrMK's ,i|)r'és la cassiii-e de l'hydroclade, généralement au-dessus do l'hydrotlièquo. On distingue très nettement les lignes de cassure (fig. 17.4, c) des lignes d'articu- lation [a) par l'absence d'emboîtement ; les premières sont en général moins obliques, ou bien sont nettement transversales. 11 est rare de trouver un hydroclade sans article de réparation ; souvent le môme en possède deux ou trois. Ainsi, sur cinquante hydroclades examinés, j'ai observé cinquante-quatre réparations. Le plus souvent (33 cas), rarliclo de réparation ne portait aucune dactylothèque ; parfois il en possédait une (15 cas) ; dans un cas, l'article de réparation était suivi d'un article supplémentaire, les deux [)ortaient une dactylothèque; dans deux cas, il y avait eu deux cassures successives, suivies chacune d'un article de réparation, le premier portant une dacty- lothèque ; dans deux autres cas, l'irrégularité était semblable, mais aucun article ne présentait de dactylothèque; enfin, dans un dernier cas unique, on comptait trois cassures successives, et le premier article de réparation montrait une dactylothèque. En général, au-dessus de l'hydrolhèque, on trouve une seule dactylo- thèque médiane, rarement deux superposées ou placées l'une à côté de l'autre. Le premier cas s'est présenté trois fois sui- cinquante hydroclades observés et le second six fois, et encore ne l'ai-je rencontré que sur le premier article hydrothécal (fig. 17 c). Comme l'on sait, l'hydroclade primaire donne latéralement au niveau de l'hydrothèque un hydroclade secondaire, qui lui-même détache un hydroclade tertiaire. Enfin, mais plus rarement, il naît en outre un autre hydroclade secondaire au niveau de la deuxième hydrothèque de l'hydro- clade primaii'c; ce fait a été aussi observé par Bedot [1900]. L'hydroclade secondaire débute par un assez long article dépourvu dhydrothèque (article basai), mais portant en général deux dactylo- thèques médianes (fig. 17 A, /y); quelquefois on ne voit pas de dactylo- thèques, ou bien on n'en trouve qu'une, et il est alors difficile de savoir si elles ne se sont pas développées, ou bien si elles ont été détachées, la 222 HYDROÏDES. trace qu'olles laissent étaiil très diflicilenicnl visible. Le nombre des articles hydrothécaux de Thydroclade secondaire est rarement supérieur à trois ; la partie distale du premier article est en ,nénéral allongée et porte une, deux ou trois dactylothèques médianes ; dans un cas exceptionnel, elle était très longue et montrait cinq dactylothèques (fig. 17 C). On rencontre sur l'hydroclade secondaire comme sur l'hydroclade primaire des irrégularités dues à des cassures suivies de réparation, tant sui' Tarlicle basai que sur les articles hydrothécaux. Ce qui vient d'être dit pour l'hydroclade secondaire s'applique aussi à l'hydroclade tertiaire. Il est très probable, comme l'ont admis indépendamment Nutting [1 900] et Bedot [1900], que ces hydroclades secondaires et tertiaires servent à protéger les gonothèques et qu'on soit en présence d'une forme primitive de phylactocarpe. Les gonothèques sont ovales, tronquées au sommet et munies de quatre dactylothèques à leur base (fig. 17 A). Elles s'insèrent soit sur le tube hydrocladial à la base des hydroclades, soit plus fré- quemment sur l'apophyse par un court pédoncule rentlé en sphère. .Te pense avec IJeuot [1900| qu'il est difficile de séparer les Pohjiihi- maria pwnila Allman et /'. insigne Allman [1888] du P. /labellata Saus. Dimensions : Longueur des articles hydrothécaux .380-400 f» Largeur — " 70-80 jjl Longueur de la partie externe des hydrothèques. . . . 160-100 [i — liiire — ... 95-110 ^ Largeur des hydroliièquesà Touverlure (iirofii) 150-100 fj. — des tubes hydrocladiaux 120-135 |a Longueur des gonothèques 075-750 ij. Largeur — 340-400 |a La taille des colonies est de 15 à 20 centimètres; l'échantillon unique du Gascogne (Pictet et Iîkdot). Los ('■(•hanlillons du « Travailleur » sont idonlHiuos à ceux récoltés dans les mêmes parages par I' « Hirondelle » et déci-its par Bedot [1900]; mais ils constituent une variété européenne intéressante de l'espèce créée par Allman, pour des colonies provenant de la Floride, à une latitude un peu moins élevée (2). Les dillerences entre ces formes ne sont pas assez tranchées pour pouvoir les séparer spécifiquement, comme j'ai pu m'en assurer en les étudiant comparativement (3). Dans la variété du « Travailleur » et de 1' es deux i'|»aississe- ments supérieurs su\. Dans la variété européenne, le plus souvent, il (>xistesixépaississements ainsi répartis : un épaississement supérieur, trois intermédiaires, un correspondant au repli intraihécal et un inlV-rieur parfois bifurqué ; j'ai observé cette disposition dans (iO articles hydrotbécaux sur 100 articles examinés; mais il n'est pas rare de trouver sept épaississements (29 cas) avec deux épaississements supérieurs au lieu d'un (fip,. 18 .t, T) ; 9 fois sur 100, il n'y avait que cinq épaississements par suite de la disparition d'un intermédiaire ; dans 1 cas, j'ai observé quatre (''i)aississements in- termédiaires avec un supérieur, un moyen et un inférieur ; enfin, dans un dernier cas, on comptait six épaississements : deux supérieurs, deux intermédiaires, un moyen et un inférieur. On ne trouve jamais dans la variété européenne deux épaississements inférieurs, ce qui constitue par rapport à l'espèce type, une nouvelle difTérence. Dans l'espèce type, les épaississements sont plus marqués et atteignent le plus souvent le bord dorsal de l'bydroclade, tandis que dans la variété européenne ils y parviennent rarement. Enfin je signalerai les particularités suivantes, qui sont communes aux deux formes : l'bydrothèque, comme le montre la figure \H />., qui repré- sente une vue de face, est largement ouverte en arrière dans sa partie libre. Les deux replis intratliécaux (fig. 18, /•) ne sont pas de la mèmebauteur et de la même largeur, ils ne se rejoignent pas sur la ligne médiane, mais se prolongent vers le haut par une arête interne à peine marquée dans l'espèce type. Enfin la cavité de l'hydrothèque est mise en communi- (Talisman. — Uydioïdes.) 2!l 226 HYDHOiDES. calion avec celle de riiydroclade par un orifice assez petit (fig. 18 /?, o). J'ai observé dans une colonie la transformation de dcu\ hydroclades en branche, mais il n'y avait aucune transition entre le dernier article muni d'une bydrotbèque et le premier portant un hydroclade, comme cela se voit rlioz VAç/laûplienin acacia. L'apophyse supportant l'hydroclade ne présente pas d'ailleurs do mamelon basai percé d'un orifice, comme dans cette espèce. Le gonosomc est semblable dans les deux formes, et tel qu'il a été décrit par Uemot [1900]. On peut voir une ligne d'articulation au-dessous de chaque bifurcation. Los gonolhoques vues de face sont piriformes et présentent une ouverture sur une dos faces un peu an-dessous du sommet. Vues do pr'ofil, les gonothèques sontfusiformes(fig. 18 D.). Elles se détachent dans l'angle d'une bifurcation. La forme des gonothèques est identi(juo dans l'espèce type et dans sa variété européenne. La similitude du phyllactocarpe et des gonothèques confirme bien que nous avons affaire dans ces deux formes à une seule et même espèce. Hiniensions : Kspt'cp type. \'iiriété Fo/ini. Longueur des ailioles liydrothéoaux 010-735 [j. 5(X)-580 [a Largeur — 70-105 ;/. 105-120 y. Largeur des hydroUièques (à l'orilice) 1110-210 ia lGO-190 ja Longueur des articles de riiydrocaule 525-('>50 [x 35*3-470 |a Larg-eur — 175 [a 140-175 u. Longueur des gonotlièques 900 ja 800-875 |a Largeur niaxiina — (face) 525 [a 445 jx — — (profil) 4iO |A 350 [A Thecoearpus myriophyllum (Linné). Scr/ii/(iri(i i)ii/rio/j/ii////nii Linnu: [1758], p. 1309. Af/liiiip/iriiia iii[/riiip/ii///)iin Hincks [1808J, p. 290, PI. LXIV, fig. 2. — radirelhiK, G.-U. Sahs [1873j, p. 97, Tab. 11, fig-. 1-0. — iniiriophijllum Pictet elBEDOT [1900 i, p. 3i, PL VIII, PL IX, lig. 1-10. Thvcorarpus inijrioplujUiim Nutting [1900J, p. 107, PL XXIV, lig. 12-13. Tracaillciir. — Dragages Li, i)2. Talisman. — Dragagos S, 17, (iS, Kl!), III, 128. IHruiiilcIlc. — GoIfo de Gascogne; Açores (Pictet et Bedot). Les formes récoltées par le « Travailleur » et le « Talisman » appar- CALYPTOBLASTIQUES. 227 liennciit, |t()ur la plupart, à la varirh' rameuse doiil Ukuht | P.)(K)| a donné une bonne description. Ponr celte raison, je propose d'appelf-r cette variété T. niyriophi/llinii licdoli. Le plus bel échantillon de la collection atteint 0"°, iO. Chez cette variété, les épaississements de Thydroclade sont à peine indiqués, et on n'en trouve pas trace dans l'hydrocaule. Un échantillon unique provenant du dragage 8 du » Talisman » appar- tient à l'espèce type, sa longueur totale ne dépasse pas 20 centimètres; la longueur des articles hydrothécaux (735-770 yj, des hydrothèques (595-030 ';i|ili's. Ilrilnli. niiiliretliilus. Longueur dfs articles tiydrolliécnux. 5G0-505 (x G50-6G5 [x 525-540 a 005-700 [x Larg-eui- — ... 100-175 ja UO-175 (i 140 |x 140 [x Lonj^ueur des liydroUièques (1) 455 [a 400-500 a 440 a 470 ul Largeur — (à l'orifice). 190-210 a 230-245 [j. 100-230 jx 175-210 (x (1) Non compris la dent médiane saillante. 228 HYDROiDES. Aglaophenia acacia Allman. Ar/tfinp/ir>n'ii aidc'ui Allman [188;1,, \t. :;8, PI. XII, lii;-. 1-4. — — Ql'elcfi [1885], |). 10. — — PiCTET et Bedot [1900], p. k'i, PI. X, lig-. 4-7. Talisman. — Dragcigo 70 (sur un Spongiah'e). Cltalle/Kjcr. — Açores (Allman). Hirondelle. — Açore.s (Pictet et Redot). L'unique échantillon que j'ai examiné ne porte pas do ltranch(»s ; malgré celte absence de ramification, je n'hésite pas à l'attribuer à l'espèce Aglaophenia acacia Allman (1), car les caractères de l'hydrothèque sont absolument identiques à ceux de l'espèce type. La figure d'ALLMAN semble indiquer que la dactylothèque médiane est fendue dorsalement. On lit dans le travail de Pictet et Bedot | 1000|, à propos de cette dactylothèque : « Sa face dorsale semble être pourvue d'une fente qui s'étend jusqu'à l'ouverture située à l'extrémité du nématolhèque. » .le puis affirmer l'exislence de celte fente dorsale, s'étendaiit depuis l'extrémité de la dactylothèque jusqu'au poinl d'où elle se détache de l'hydrothèque. Les deux corbules que poi'l(> la colonie sont un peu plus longues que celles figurées par Allma.n ; elles sont aussi légèrement arquées, .lai compté sept et huit paires de côtes, plus une côte impaire, à l'extrémité distale de la corbule; dans une, cette côte portait deux rangées très rap- prochées de dactylothèques. Qlelcii [1881)] signale aussi des variations dans le nombre des côtes de la corbule. Bedot I!I00j indique que le rachis de la corbule se termine à son exirémilé dislale par une dactylothèque formant une sorte d'éperon ; j'ajouterai que cette dactylothèque est la première de la côte impaire distale. L'échantillon du <( Talisman » atteint i"",."), avec des hydroclades de 13 millimètres au maximum, dont les |)iemiers apparaissent à "1 centi- mètres de la base; la division en articles est peu apparente et n'est marquée que par de faibles constrictions. Chaque article porte un hydroclade à son extrémité distale; ces hydroclades prennent naissance sur une ligne sinueuse, comme le fait remarquer Bedut [li)00|. (Il Les échantillons e\ainiiH's par Ol'ei.ch [ISSo] étaient également tié(ic)iiivus de luule ranii- licatiun. C.AIAPTOBLASTIQUES. 229 Chaque article présenlo une dactyloLlièque au-dessous de l'insertion de l'hydroclade et deux à l'aisselle de l'apophyse qui supporte l'Iiydioclade, l'une regardant vers la face ventrale et l'autre vers la l'ace dorsale; de plus cette apophyse montre un inantelon basai, comme le noninx^ IJedot [haml proceas de Ci.AiiKK [187!)], p. 'l\\)\ iirorcssus ha\al de Versi.dys | 1899], p. ."11, cnniral prorrss de Nltting |19UU|, p. 19j. Ce mamelon basai est percé d'une ouverture à son sommet; il représente une hydrothè(jue atrophiée, comme Bedot l'a démontré, cai' il a pu suivi-e la transfor- mation graduelle des hydroclades en rameaux secondaires. Grâce aux. intéressantes observations de cet auteur, on est donc définitivement fixé sur la nature de ce processus. Cuahke [1879] avait créé le genre Nemn- tophoriis, basé justement sur la présence de ce mamelon; Versluys [1899] a montré que ce caractère n'avait pas une valeur générique. Il faut ce- pendant reconnaître que Clahke a soupçonné la parenté de ce processus basai avec une hydrothèque, mais il s'est trompé en le considérant comme une hydrothèque rudimentaire, alors qu'il s'agit en réalité d'une hydrothèque atrophiée. Comme l'a indiqué Versllys, on a trouvé ce caractère chez beaucoup d'Ag/ao/j/ie/iia : ■< Et il est très probable, dit-il, que le caractère en question se trouve encore chez un nombre considérable d'autres espèces àWglaophenia et de genres voisins. » Celte supposition se trouve justifiée : en elFet, Nittim; [1900] (p. 16 et 18) figure ce caractère chez deux autres espèces. Moi-même, je l'ai observé chez dilférentes espèces [Aglaophe/ua pluma, A. luhulifera, A. minuta, A. hetero- donta). Si je me suis étendu sur ces faits, c'est que cette transformation d'un hydroclade en branches portant secondairement des hydroclades est très suggestive ; elle nous renseigne, en efiel, sur l'origine de l'hydrocaule des Aijlaophcnia. On peut dire que, chez les formes primitives AAfjlanphenla, l'hydroclade s'insérait directement sur l'hydrorhize, comme cela existe d'ailleurs chez quelques espèces de Plumulaires ; puis plus lard cet hydroclade primaire a bourgeonné latéralement des hydroclades secondaires, pendant que les hydrothèques primaires s'atrophiaient et devenaient le mamelon basai, la dactylolhèque médiane et les 230 HYDROÏDES. dactylothèques latérales persistant à la base de Fliydroclado (1). Je ferai remarquer que je suis déjà arrivé [lUOi] (p. 229) à la même conclusion sur l'origine de l'hydrocaule des Ptianularia. Si l'on est fixé sur la nature du mamelon basai, on ne Test guère sur son rùle. Si'f.ncek |I800|, qui a observé un organe semblable chez une Pluniulaire [Piumularia jtvocinnbens), admet qu'il doit servir à l'intro- duction et à la sortie do l'eau de mer qui se trouve dans l'espace laissé libre entre le périsarque et l'ecloderme (2). Dimensions : Long-ueur des articles hydrothécaux 030-005 [a Largeur — 90-105 |a Largeur des hydrolhèques (à l'orifioe) 210 [a Longueur îles articles de l'hydrocaule 525-700 [x Larj^eur di' riiyihocaule à la base 315 ;x — au sommet 140 [■«. Longueui- de la corliule 3'""',3 Largeur — 1""",5 La longueur des articles hydrothécaux et la largeur des liydrotlièques sont un peu plus grandes que celles indiquées par Bedot. Aglaophenia minuta Fkwkes. Agiaophenia minuta Fhwkes [1S81 !, p. 132, PI. lll, lij;. 7. — Intorariiiftla Allman ri8S5], p. 151, PI. XXUl, fig-. 5-0. — ^ Jaderholm Î1895], |). 18. — — Vehslcys [1899;, p. 47. — minuta Nutting lIUOOj, p. 90, PI. X.\l, lig. 1-3. — — Jaderholm [1903], p. 29 i. Taluinan (4 août 1883). — Mer des Sargasses (sur Sargasses). .le me range à l'avis de Nutting, (|ui admet la synonymie cnfrf^ V Atj hiophonaiii huila Fewkes et l'A. latent i-imita Allman, le premier ayant la priorité. Cet auteur a revu le type et a pu en donner une description plus complète, qui concorde avec les formes que j'ai eues en possession. J'ajouterai que les articles basaux présentent une ou deux dactylothèques, (1) Il PsI intéressant (le notera ce sujtl que, dans leclianlillondu « Travailleur, -i l'iiydrocaule est prolongée directement par un hydroclade normalement constitué. (2) Je n'ai pas pu me procurer le travail de Si'k.nckh, mais Nuttinc. | 1900] cite le passage presque en entier. CALYPTOBLASTKJUES. 231 et qu'eu outre des deux, daclylotlièquos signalées et figurées par Allmvn et NuïTiNG, l'une sur l'article do l'Iiydrocaule, l'autre sur l'apophyse, cette dernière n'étant autre ([ui' le mamelon basai, il en existe deux autres à l'aisselle môme de l'apophyse, comme l'a d'aillruirs noté Versluys | 18*,)*.)] ; la disposition est donc la mémo que chez VAfjlaophenia acacia (Voy.p. 229j. Comme l'indique la figure 1 9 A , la première dont (à partir de l'axe) est dirigée en avant et en dedans, la (juatriômo est aussi dirigée en dedans, de môme que la dent médiane. Somme toute, il y a neuf dents ; ce nom- bre est celui que donne Nutting, tandis qu'Ai-LMAx n'en compte que huit, trois latérales et une médiane bifurquée; mais sur son dessin on peut compter quatre dents latérales ; de plus, dans l'examen des hydrothèques, sous un certain angle, on a, en etfet, facilement l'illusion d'une médiane bifurquée; mais, par l'examen do face, il est facile de voir qu'il n'en est rien (fig. 19 B.). Dimensions : liOiigueur de l'iiydrocaule 5-0°"" Largeur — viii' ilr profil: /;. Mil' de face. Aglaophenia tubulifera (Hincks). l'tumuiaria lubulifera Hinkcs [1801], p. 250, PL Vil, lig. 1-2. Aylaophenia — Hinkcs [1808], p. 288, PI. LXllI, fig. 2, et PL LXIV, fig. 'A. — /i/iriila Allman [1883], p. 30, PI. XI, fig. 1-0. — lubiformis Marktan.ner [1800^, p. 2(10, Taf. VII, fig. 4, 5, 0, 17. — lUicula PicTET et Bedot [lUOOj, p. 41, PI. IX, W^^. 11-1 i; PI. X, fig. 1-3. — — .Iauerholm [19031, p. 203. k — niijriophijlluni Audolv [1800], p. 241 ; [1828], p. 78, PI. XIV, fig. 4. 232 HYDROÏDES. Travailleur {\mi). — Dragages 21, 22 (1), 'A\, 30 (sur un Spon- giaire), 47 (sur un Spongiaire). Talisman. — ■ Dragages 23, 68, 103, 123. Cliallenfjer. — Açores (Allman). Hirondelle. — Golfe de Gascogne, Açores (Pictet et Bkdot). Les échantillons auxquels j'ai eu all'aire concordent pour la |)lupart sous tous les rapports avec ceux décrits ])ar Br,i)OT [lll()0| sous le nom d'Ar/laoplienia jiliciila Am.man. Si l'on compare l'excellent dessin donné parce dernier à celui d'Ai.i.MAN, on est l'rappé de certaines difFérences. (»m com|)ted'abord, dans la vue de profil, quatre dents au lieu de trois figurées par Allman (cet auteur, dans son texte, n'indi(|ue pas le nombre des dents du bord del'hydrotlièque) ; de plus, dans le dessin de BEit(tT,ladactylotlièque médiane n'atteint pas le bord de l'Iiydrothéque, et on lit dans le texte : « La longueur totale du nématotbèque médian est variable, mais son extrémité distale n'atteinty<7W(^//v le niveau du bord de lliydrothèque. )) Allman, au contraire, indique qnc celte dactylothèque tiépasse légèrement le bord de l'hydrotlièiiuc et figure cette parlicularili'. Il dessine anssi dans cette dactylotliè(pi<' deux é])aississemenls du |)érisar(jue : un ventral et un dorsal, et Iîkdut n'en signale qu'un sur sa |)aroi ventrale. Malgré ces dill'érences, il s'agit bien de la même espèce, comme j'ai pu m'en convaincre par l'examen des nombreux échantillons de la collec- tion du «Travailleur» et du ((Talisman». Kn eH'ct, pour ce qui est du nombre de dents, celte diflerence est jtlus apparente (jue réelle, car il suffit que le plan sagitlal de l'hydroclade, au lieu d'être parallèle à la lame porte-objet, soit légèrement olilicpie, le côte ventral étant plus bas que le côlé dorsal, pour que la troisième dent se projette sur la dent médiane et la cache. (Vesl ce iju'on voit dans la ligure 20 //, (pii est iden- tique à celle donnée par Allman. De plus, j'ai trouvé les plus grandes variations dans la longueur de la dactylothèque médiane, depuis la dactylothèque à partie libre très courte (3."> II) jusqu'aux dactylolhèques dont l'extrémité distale atteint et même dépasse légèrement le bord de l'hydrotbèipie (longueur de la partie librc^, nO-lS0j7.). (1) Voy. la note de la jiage 184. CALYI'TOBLASTIOUES. 2.^ Je ferai remarquer (|ue les liydrolln-iiiies représentées (fig. 20 Z?, C, D) apparlieniiciil au même liydroclade. cl ce[)eiKlant les (laelylollièques médianes ont, une longueur hien dillérenle ; il est viai iW «lire que, pour un niéine liydroclade ou une même colonie, la dilleicncc n'est pas tou- jours aussi marquée. Enfin, chez un échantillon unique sans corbules du « Talisman » Kig. 20. — Apaississement du pi-risarque entre les dactylothèques et le long du bord qui en est dépourvu. Cet épaississement rétrécit l'orilice interne des dactylothècpies, comme on peut le voir sur la figure 21 /?, qui représente l'extrémité d'une côte secondairement ramifiée au sommet; le caractère de l'absence de dactylothèques à la base des côtes libres et d'un côté se retrouve même sur ce rameau. (I) lÎKDOï signale aussi celte particularité. CALYPTOBLASTIOUKS. 235 On sait que les corbules fermées montrent une cote proximalo libre (I). Je préciserai davantage en disant : une des cotes de la première paire est libre, celle de droite pour les corbules situées à droite, celle de gauche pour celles situées à gauche ; cette côte est rejelée adroite ou à gauche suivant le cas; mais, d'une façon générale, elle regarde toujours vers la base de la colonie. Cette côte libre est élargie (fig. 21 A, à droite) ; 6^^ [[ B. Fis- 21. — Aijliiophenid lulnilifero (IIcKs) : A. l'iviuiùi-i' paiie ilc la (■uibulf : à ilroilc, i-ôti' librr. /)'. ICxtréiiiitù d'uni.' cùle ramifiùe. elle présente comme les côtes des corl^ules ouvertes une partie dépourvue de dactylolhèques dans la région proximale. L'autre côte de la même paire est soudée à la corbule en avant, assez légèrement pour qu'on puisse la détacher facilement ; elle porte de chaque côté une rangée complète de dactylothèques (fig. 21 A, a gauche). Les parois de la corbule peuvent être considérées comme formées par des côtes semblables à cetle première côte libre, munies de darfylo- thèques sur le bord lil)re, tandis qu'elles en sont dépourvues sur l;i plus grande partie de l'autre bord (proximal, par rapport à la corbule). Ce bord se soude avec la côte précédente un peu au-dessous de la rangée de dactylothèques du boid libre. La ligne de suture se voit 1res nettement, et il est très facile de se rendre compte de ces rapports en traitant les corbules par la potasse. L'extrémité libre des côtes, qui est plus ou moins (I) NiTTiNG [1900] indique cliez Wiglaophenia elmjcms Ni n la [irésenct' d'une ou plusieurs cùles pi'ii.\iniales détachées des autres. / 236 IIYDROÏDES. saillante au-dessus du bord ventral do la corbule, montre deux rangées de dactylotlirques. A rextriMiiiti'- distale, la coi-bule est fermée par une côte impaire qui se soude de chaque eôti' à ses voisines. Les coi'bules le pins souvent comptent huit paires de côtes plus une impaire distale; cependant j'en ai InMivc' jusqu'à onze paires. Dimensionh s Ijonyueiir ilcs articles Je l'hydroi'aiile . . oU0ô(50 jx Largeur (1 ) — 120-200 [a Longueui- îles ailieles hydiolliéeaux 330-'i20 u. Larg-eur — 50-70 a Largeur des liydiolhèi|ues (à rorificel 120-i 'lO ,a Si j'ai admis la synonymie entre V Aiiliuntlienhi liihal'ifera Hincks et IM. ///«v//a Ai.i.MAX, c'est (|u'en examinant le dessin que donne Hincks de son espèce on retrouve tous les caractères de l'.l. /ilicula, et le premier nom doit être conservé comme ayant la pi-iorité. Le nombre des dents de l'hydrothèque est le même; le repli intrathécal yestfigui'è, de même que les deux épaississements internes de chaque aiticle hydrothécal, avec leur direction ; les dactylothèques latérales sont saillantes de chaque côté ; la daclylothèque médiane tubuleuse offre un «'paississement ventral, et, comme dit Hincrs, cette dactylothèque se projette parfois au delà du bord de l'hydrothèque ; enlin la corbule fermée montre, caractère important, une côte libre identique à celle de 1' l. fxUcuht, et certaines des côtes soudées dépassent le bord ventral de la corbule, ce ipii existe aussi chez l'.l. fl/iculd Allman. Hincks indicjue que les lignes d'articulation de l'hydrocaule sont obliques. Or l'on remarque cette obliquifi- dans certaines colonies provenant du « Travailleur » et du « Talisman », tandis que dans la majorité des cas ces lignes stia nti///ojj/i////t//j/, doit être certainement la même que l'.l. f ///>/////'('/■(/; les caractères de l'hydrothèque paraissent semblables; (1) La plus faibli' laigpurroircspond au\ailiclesilislaux, la |)lus grande aux articles proximaux. CALVPTOBLASTinUES. 237 les lignes (raiiieulalioii de riiydrocaiile soûl uetleinenl obliques. L\\glu(>ijlic»ia liiltifitniiis MAniviANNEii [1890] iiciit être considéré, je pense, comme dcvanl aussi se confondre avec IM. liibiiliferd.; l'espèce de MAiiKTANNEii uc (liHÏ'i'e de celle de IIincrs que [jar une ramilication dicholomique de riiydrocaule, et encore Mauktanneh a décrit nue variété non ramiliée qui est alors complètement identique à VA. tuhuliferd. Mauutanm.ii ne signale ni ne dessine d'épaississeinenl ventral à la dactylothèi|ue médiane ; mais c'est là niie dilierence de peud'importance, de même que la faillie longueur de cette dactylothèque médiane. Les dimensions de l'article hydrothécal et de l'Iiydrothèque sont un peu plus fortes. Ces faibles difi'érences peuvent être considérées, à mon avis, comme des variations dues à des conditions d'habitat dilTérentes ; l'.l. tuhiformis est une forme méditerranéenne, et VA. taftiiUfera une forme océanique. A l'exemple de Bedot, j'avoue qu'il est en effet impossible de recon- naître VA. fUiriila dans le dessin fort imparfait qu'en donne Hilgendori'T [1897]. Paris, le Ij mars l'JOG. INDEX BlHLIOriRAPHlOUE (1^ ISCIi. Agassi/. ;A.). — North anierican Acalephrc (Mem. Mus. Harvard, vol. I, 234 p., 360 fig.). 18.'>7. Ai.DER (.).). — A l'ataldsiie of Ihe Zoo- phytes of N'iiitluiml)eilan(l and iJurliam {Tram. Tijius. Nat. F. Club, vol. 111). i8"i'.l. 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Ib li). 210 — nonvegica 217 — Pcrricri (lig . 1 :; 6') 2H — ■ Pcrricri anlcntioidcs 212 — ramofa 2H) — rainosa plaiiadarwidcs 21n Bowjainvillia rainosa Ib9 Calycclla fastigiata 174 Campamdaria arinata 171 — Gravicri 171 — Hinlisii ((ig. 4) 172 — — grandis (lig. ;)).... 172 — raridenlata 173 Cladocarpus sli/ma Folini (lig. IH) 222 Cladocorijne simpicx (fig. 1) 101 Clijtia arborefccns 107 — Jolinstoni 1G7 — longicijiitlia 108 Cori/nc, sp 101 Diphasia alata (lig. 12) 102 — alteniiala (fig. 13) 195 — pinaster 197 Eucopella crenala (fig. 3) 170 Eudendrium ramium 100 llalecium filicula (lig. 2) 102 — gracile 103 — nanum 104 — sessile 104 — lenellum 105 Pages. Lafiva calcarata 174 — coiif'erta 177 — dumosa 175 — expansa 179 — graciUima 176 — gracitis 17S — serrata I7S — serrata, var 1 70 — sp. (fig. 7) 177 — symmetrica (fig. 0) 170 Ohclia bifurca 108 — dichotonui 1 (iO — hyalina 170 Pktmularia attenuata média 200 — Bonncviex (fig. 14) 203 — cornucopiie 205 — secuvdaria 207 — siliqiiosa 208 — sctacea 209 Polyplumaria flabcUata (fig. 16-17) 218 Scrtularella amphorifera 183 — ■ cylindritheca 183 — Gayi (lig. 9.1) 184 — Crayi robusta (lig. 9 ij) 185 — Gayi elongata (lig. 9 C) 185 — polyzonias 186 Serlidaria distans (fig. 10-1 1) 187 — cxigua 186 — niarginata 191 Thecocarpus myriophyllum 226 Zygophylax biarmata (fig. 8) 180 TABLE DES MATIÈRES Imuodlction 133 Liste des stations où ont été Iromés des Hydroïdes 1 iJG Ciassilicalion 139 1. Gymnoblastiques 139 Fam. BouijaiuviUiidx 139 — Eudendriidw 160 — Conjnidœ ItiO II. Calyptoblastiques ICI Fam. Haleciidx 161 — Campanulariidw 163 — Sertulariidœ 181 — Pluinulariidx 198 Index bibliographique 238 Liste aliiluibétiquc des espèces et vai'iétés de la collection du « Travailleur » et du « Talisman » 242