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HYMNE AU NIL

TRANSCRIT ET PUBLIE

M. GASTON MASPERO

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LE CAIRE

IMPRIMERIE DE L'INSTITUT FRANÇAIS D'ARCHÉOLOGIE ORIENTALE

M DGGCC XII

BIBLIOTHÈQUE D'ÉTUDE

TOME CINOUIfiME

PUBLICATIONS '^

DE L'INSTITUT FRANÇAIS D'ARCHÉOLOGIE ORIENTALE

BIBLIOTHÈQUE D'ÉTUDE

PUBLIÉE SOUS LA DIRECTION

DE M. EMILE CHASSINAT

DIRECTEUR DE L'INSTITUT FRANÇAIS D'ARCHEOLOGIE ORIENTALE

TOME CINQUIEME

LE CAIRE

IMPRIMERIE DE L'INSTITUT FRANÇAIS D'ARCHÉOLOGIE ORIENTALE

M DCCGG XH

WOLDEMAR GOLÉNISCHEFF

En souvenir d'une vieille amitié

INTRODUCTION.

I

L'Hymne au Nil nous est parvenu complet dans deux manuscrits différents, qui tous les deux sont conservés au Musée Britannique, le Papyrus Sali ier II et le Papijrus Anaslasi Vil, en partie seulement dans un fragment de papyrus du Musée de Turin et sur VOslracoii Golénisclujf n" ààjo, qui est passé depuis peu au Musée des Beaux- Arts à Moscou.

Le Papyrus SaUier II est désigné ici sous la rubrique S'. Il faisait partie de la collection formée par M. Sallier à Aix en Provence et qui fut acquise de ses héritiers par les administrateurs du Musée Britannique en tSSg'^'. GhampoUion qui Tétudia deux fois, quelques jours avant son départ pour rEgy[>le en i 898 et quelques jours après son retour en 1899'"'', s'attacha surtout au premier des trois docuuients qui y sont consignés, et il se borna à constater que les dernières pages contenaient des invoca- tions au dieu Nil. Presque aussitôt après l'achat, le tout fut publié en fac-similé dans les Select Papyri in the Hieratic Characler J'rom ihe Collections of the Brilish Muséum, 186^1, Londres, in-f", planches X-XXIII : l'Hymne au Nil occupe les quatre dernières planches, depuis la ligne 6 de la page 1 i du manuscrit jusqu'au bas de la page i/i. L'écriture est large, lourde, d'une correction un peu pénible, plutôt dessinée par un novice que tracée librement par un vieux praticien. Elle présente une grande analogie avec celle des Papyrus Anastasi IV et V, du Papijrus Sallier I] , du Papyrus dOrbiney; on voit qu'elle procède d'une méthode

''* Select Papyri in the Hieralic Cliaractcr, t. I, texto, p. a. S'il faut en croire Salvolini, le fiouvernement français puis le Gouvernement sarde en auraient un moment négocié l'achat.

'-' Lettres de ChampoUion Je Jeune, édit. Hartleben, I. Il, p. 8, 10-1 a, /iyB-i'yg.

ODiiiiiuiiic SI iiKMUc (|ii('l(Hi('s-uiis (Ics iiiiiiiiiscn Is 011 lit rciiconti'c ne soni pas (1 uni' main uni(|n(', cl, (|ir('ll<' servait |>oiii' ce (|ue |'a[)|>ellei'ai les livres de coiiiineiTt! ou de liiMiolluMjue. \a) inaili'e-lihraire a jelé sur la niarjj'e supérieure des deux premières |)a|>es les l'ormes justes de plusieurs sijjiies (pie son subordonm; ou son élève avait mal rendus. Les mots d alla(jiie de chaque verset lonl ruhrupie, el les miMubres sont séparés j)ar des points rouges (|ui ne sont |)as toujours tombés en bonne place, ainsi p. i 'i I. .') , enfin, le mot ^^-f^Ti'. 'jui avait été omis à la paj;e i A 1. •> . a éh- rétabli à Tencre roujje dans Tinterligne. Plusieurs lettres ont été endommagées ou ont disparu aux cassures du papyrus, p. i i 1.6, y, p. 1:? 1. 5, (), p. i3 I. 9, 5, G, 7, 8, |). 1 /i 1. â, mais les lacunes sont de peu d'importance et elles auraient été faciles à combler pour la plupart, même sans le secours des [)assages correspondants d'Anastasi VII. Le nom- br(> (le lignes contenn dans cliaque page, (|ui était j)resque partout de neuf dans le cor[)s du manuscrit, devient irrégulier vers la fin : la page 1 1 en compte dix dont cinq pour notre Hymne, la page 1 ^1 neuf, la page 1 3 dix et la page 1 /i onze. Le scribe, sentant que l'espace allait lui manquer et désireux de ne pas allonger son rouleau, a serré les caractères dans lavant-dernière et surtout dans la dernière pages, mais en dépit de ce snbleriuge et malgi'é laccroissement du nombre des lignes, il n aurait pas Uni en bon lieu, s'il n'avait pratiqué deux coupures dans le texte de lavant-dernier et du dernier verset. La première a été opérée de fa(;on maladroite. L'auteur, après avoii' dit qu'on l'aisaitau Nil les offrandes de tout

•^J^l* ff parce (juellapi a j)roduit de l'encens digne du ci(d, des taureaux, '•des bd'iil's, dos volailles en liolocauste», ajoutait ^ | J^ Q ^=-=b f fij \j'^, comme nous le voyons cbez Anastasi VII'''. Sallier II a su|)[)i'imé I éiium('ration, mais il a respecté les mots qui l'annonçaient, ce (jui a produit un texte imntelligent, S^ ^::;| r:0 = -* 2 !Z;lr:DE-=;i.T.

'' Pdjii/rua Aiiiislusi VU. |i. i i t. 8-9 ^ p. 17 I. G- 10 du |iirsent volume, avec (|U('l(jues luules (JUI' j'ai corrijjécs d'oiliccî.

V'!^'*'. La seconde coupure a été opérée plus adroitement, et nous ne l'aurions pas soupçonnée si Anastasi VU ne nous avait conservé le texte complet. Après le l'elVain )^|^0S^ Jl îTëâli* ^"^' lequel Sallier 11 termine'-', Anastasi VII ajoute une reprise nouvelle Pf^^i^^' ^"î!!!!!!!

Le Papyrus Anaslasi VII est désigné ici par la lettre A'. 11 lut acheté en Egypte, vers 1818, par Anastasi, qui exerçait alors dans ce pays les fonctions de Consul Général pour la Suède. Envoyé avec le reste de la collection à Livourne, qui était alors le principal marché européen pour la vente des antiquités égyptiennes, il y l'ut examiné en 1 838 par Lepsius, sur le rapport de qui les administrateurs du Musée Britannique l'acqui- rent l'année suivante**'. Le fac-similé en fut publié, peu de temps après celui de Sallier II, dans les Select Papi/ri, pi. CXXVIII-CXXXIX : l'Hymne au Nil s'y trouve relégué à la fin de même que dans Sallier II, et il va de la page 7 1. 7 à la page 12. Le volume a été écrit au courant du calame par une main expérimentée, et les ligatures y abondent : il n'est pas un exemplaire de commerce ou de bibliothèque, mais il a été exécuté par un scribe très habile et très lettré pour son propre usage. Les rubriques s'y rencontrent aux mêmes endroits que dans Sallier II, mais elles sont souvent plus courtes et elles ne comprennent que quelques mots au lieu d'un membre de verset entier. Les points de séparation arrivent aux mêmes places que dans Sallier II, à quelques exceptions près l'erreur est évidente, ainsi p. 12 1. 2. Le mot ^e^jèJ— ^ qui avait été omis par le scribe à la page 9 1. 3, a été rétabli à l'encre rouge dans la marge de gauche, juste derrière le mot i ^ V j^ î*^*l ""^ auquel il se rattache par le sens. Le papyrus a souffert assez fort dans le transport

1') Papyrus Sallier H, p. 1. 8 = p. 17 I. S-g du présent volume.

'-' Papyrus Sallier II, p. 1/1 i. 10-1 1 = p. 18 1. 3-5 du présent volume.

'■*' Papyrus Anaslasi VII , p. i 2 1. 2-3 = p. 1 8 1. 6-8 du présent volume

l'^' Selecl Papyri in the Rieratic Characler, t. I, Texte, p. 5-G.

ou au déroulement, et les lacunes y sont considérables, aux pages 7 I. 7, 8, 9, p. 8 1. 9, 8, 9, p. 9 1. t, 2, 3, 5, 6, 7, p. 10 1. 1, 2, 3, A, 6, 7, p. 1 1 1. 1 , ^, 3, A : la comparaison avec les passages correspondants de Sallier II nous permet de les remplir presque toutes de manière certaine. Bien qu'ils aient appartenu à deux collections différentes, Sallier II et Anastasi VII doivent provenir d'une même fouille entreprise parles ouvriers indigènes à la solde des consuls européens dans les années qui suivirent l'expédition de Bonaparte. La tradition en était vivante encore à Gournah, vers 1881, lors de mon premier séjour en Egypte : quelques-uns en plaçaient le site un peu au nord du temple de Déir el-Médinéh , dans ce que les indigènes appellent l'Assassîf du Sud, les autres la transportaient aux magasins du Bamesséum. Il se peut qu'il y ait eu deux trouvailles distinctes dont le souvenir se serait confondu dans l'esprit des habitants; quoi qu'il en soit des origines modernes, la nature des papyrus et les renseignements qu'ils nous fournissent sur eux-mêmes prouvent que leur origine antique était une. Pour m'en tenir à Sallier II et à son compagnon Anastasi VII qui sont en jeu ici, les ewplicit qui terminent chacun des ouvrages y contenus prouvent qu'ils étaient l'œuvre des scribes attachés au Bamesséum de la rive gauche. Ils sont conçus dans Sallier II : pour les Instructions (ÏAmenemhaU '^^^^l^\tm^^' X}}\\h\\^\\^

'^ ^ "^ 'k { ô I TT ^ n*'''^ rf /i.rp/icîf féliciter, au double des loués r- instruits, bons prodigieusement, le scribe du double trésor Qagabouît frle scribe du double trésor Haraouî; le scribe Annana, en l'an I, le 20 r. de Méchir -n ; pour les Instructions d'Akhlhoe's, '^PVÎ^^kl^'l'JLV

^^J'"^' ^Œx'pUcil féliciter in face, aux doubles du loué instruit, bon

'•' Papijrus Sallier //, p. 3 1. -j-S. '^' Papyrus Sallier //, p. 1 1 1. 5.

-!-»•( Vil )t-t

ç' prodigieusement, le scribe du double trésor Qagabouît du double tre'sor r: de Pbaraon « ; pour ïHi/mne an M "^ ^^.l'^ZS,:^ {'Û' S.^ÏI^'U ni m -iV t \ ^V J " ^^''' "" ^i't'/^/*^*^/'''*^*''''' "* pace, aux doubles du «scribe du double trésor, Qagabouîtr. Les différences de rédaction entre les trois variantes tiennent au désir que le scribe éprouvait de finir l'écrit en bonne ligne : c'est pour cela qu'il a omis dans la première, devant le nom d'Annana, l'indication ^*" qui nous est fournie par Anastasi \il, et qu'il a supprimé dans les deux autres la mention de ce scribe. Si nous passons à Anastasi Vil, nous constatons que les Instritchons Amem'mhail se trouvaient dans la partie perdue de ce manuscrit, mais que les Inslruclions dWkhthoés sont accompagnées d'une formule beaucoup plus complète que la plus complète de celles qu'on lit chez Sallier II : '^ P ' | ^

:r Ea-pHcit féliciter in pace, au double du scribe du double trésor Qaga- ff bouît, au scribe Pahrishammarît, au scribe Ammaî, au scribe t'Mairiya, l'a fait le scribe Annana, le maître de l'écrit d'onsei- ergnements, en l'an VI, le 97 de Paouni, tandis qu'ÛN était dans «la ville de Ramsès-Méiamoun, le grand double de Prâ-Harmakhisr. En revanche, VHipnnc au Nil ne possède que la formule nue ^P" J^'^' Ewplicil féliciter : la place ne manquait pas, puisque les deux tiers de la page ont été laissés en blanc, mais le scribe était pressé d'en finir.

Le temple-palais du Ramesséum, construit par Ramsès II et il était adoré comme dieu, double de Prâ-Harmakhis, à côté d'Amonrâ et des membres de l'Ennéade thébaine, était, à proprement parler « le Château de

'') Papyrus Sallkr II, p. i/i 1. i i = p. 18 1. fj-io du présent \oluine.

('-' Papyrus Anastasi Vil , p. ■j 1. /|-6.

''' Papyrus Anastasi VII, p. la 1. 3 = p. 18 1. 8 du présent volume.

Râmasasa-Maiamânoin>"|Q[^ r®[îiP4"'^M!!!!!!!!!5 ■^i p''', et ce nom s'éten-

dait à la ville entière. Toutefois celle-ci s'appelait communément «Pa- Râmasasa-Maiamânour ^f®flif^4'''M!!!!!l!!!J f ip, et, pour la différencier

des autres villes de Ramsès, on ajoutait, selon l'usage, une épithète spéciale au cartouche du conquérant, " Qp^Ty^J] f i P X V S X Z ® JV^^^ C3 J'"' «Pa-Râmasasa-Maiamânou, le grand double de Prâ- Harmakhis". La formule par laquelle le copiste d'Anastasi VII en intro- duisit la mention à la fin des Instructions d'Akhthoés^^^ nous apparaît plus complète au Papyrus Anastasi VI. On y lit, derrière le protocole de Sétouil",

+2,J^fiPÎ^*,:.HJ4^JTr!iPJ!â)!r!J-gâ5cD

HP!I J- I QIEM^ HP]''''' ^'le jour On était dans Pa- rr Râmasasa-Muiamânou, le grand double de Prâ-Harmakhis , la cité royale v.s.f. ff excellente des millions de panégyries, occupé au bon plaisir d'Amon ffde Ramsès-Méiamoun et de Phtali de Ramsès Méiamounr). Les derniers mots manquaient, mais je les ai rétablis en m'aidant d'un essai de plume

tracé au verso d'Anastasi IV ^ =7> (offîP4- - M!!!! J ] fi P X V J ^ X

1(5)

®jvn^sjT^np.â!!::^!y-G¥EÏ[^H

frà Pa-Râmasasa-Maiamânou, le grand double de Prâ-Harmakhis, occupé au rbon plaisir du père Phtah de Ramsès-Méiamoun i?'^*. On est ici comme partout en pareil cas le Pharaon régnant, el la phrase par laquelle ses oc- cupations présentes sont définies marque une résidence durable. ^| j p„| |

''' Papyrus A7iaslas{ VF , p. a t. 7.

'-' Papyrus Anastasi IV, \). 1 1 verso; Papyrus Anaslasi VI , p. 1 \. i; Papyrus Anastasi VII, p. 7 1. 5; Papyrus Sallicr I, p. 3 I. A; Papyrus Sallier IV, p. as verso, etc. '" Voir celte formule d'Aitlithoés plus haut, p. vi-vude celte Introduction. '*' Papyrus Anastasi VI , p. 1 1. 4-6. '^) Papyrus Anastasi IV, p. 1 1 verso.

■•l»'( I\ )•«-

^ Eii-iiAsÎYi, ER-iiAsiÉ, ER-HAsi[-ii] est la fomie Ramesside de la vieille locution -«!»-| J'^èri-iiasiit[-étJ si fréquente dans les mastabas de l'Ancien Empire, /rtc qaod laiidcris, et dont réquivalent exact est presque impossible à donner dans nos langues occidentales. Appliquée au souverain qui réside dans un endroit, elle ne signifie pas qu'il célèbre un office en Thonneur du dieu nommé par la suite, mais simplement qu'il s'occupe de faire ce pourquoi son père le dieu, ici l'Amon et le Phtah de Ramsès, cbantcra ses louanges ''^ La formule était si familière aux scribes Ramessides qu'ils la choisissaient parfois pour thème de leurs exercices de calame, ainsi au verso de Sallier IV l'un d'eux, copiant en caractères très soignés le protocole de Ramsès lll, ajouta ensuite dans la marge de gauche, en écriture très rapide, f^^ j^crn (ofl^P)^ U J^^^^ 0 J\^t^ rrcomme

ç'Ox était dans Pa-Râmasa le grand double de Prâ-Har ■>■;. Ici elle

n'est qu'incomplète: ailleurs, dans Sallier I, au début de la correspon- dance d'Amânamanît, elle est fautive, r^^PJ*\,^ ! _IL^ rH* "^ li "

U j!^)^SjY,Jf:^^ j^''Mci<=-estde trop. Il semble que le scribe, arrivé à l'extrémité de la ligne, allait entamer un développement nou- veau, lorsqu'il s'aperçut qu'il oubliait les derniers mots : il les écrivit au

'•' L'expression revient assez souvent sur les monumenis hisloriques ou d'allure liislo- rique, elle a été prise en général par les divers traducteurs modernes dans le sens de tr faire des chants à. . ., célébrer une fête religieuse en l'honneur de. . . •". Ainsi au début de la Stèle de la princesse de Bahhtan, E. de Rougé traduit I 0 -wt, I n'J " '1 ' © ^^*>- ! I |l j ^^ I '*'''''' ® , en latin. :rCum esset rex in (Thebaruni templo iiwoAhml ) Jaciens hijmnos patris Amonis-solisii, et, en français, «Pendant que sa Majesté se trouvait dans l'édifice de Tama, reine des temples, occupée à chanter les louanges de son père Amoun-Rà^ [Elude sur une stèle égypllcnne , p. 54-57, ^7^)- ^^ traduirai : TOr, comme Sa Majesté était dansThèbes (fia forte, la reine des cités, occupée aux bons plaisirs de son père Anion-Rà ■^, litt. : cf occupée r-à faire ce pourquoi son père Amonrâ la louen.

^^' Papyrus Sallier IV, ]i. 9 2 verso.

'•*' Papyrus Sallier I , p. 3 1. /|-5.

commoncemcnt de la li|>;nG suivante, mais sans songer à eiïacer le <=> qii il avait déjà tracé.

Les manuscrits ont donc été édités au Ramesséum de la rive gauche, et les mêmes annotations (|ui nous enseignent leur origine nous fournis- sent également l'indication du temps ils furent copiés. On a supposé tout d'abord que les scribes dont ils portaient le nom, ceux du moins dont la mention était précédée de l'expression^, «fait de. . . i', étaient les auteurs des écrits qu'ils renfermaient''^, mais cette hypothèse ne supporte pas l'examen. Sont-ils du moins les copistes? On l'a cru pendant quelque temps, et cette opinion semblait être confirmée par la présence d'un même nom de scribe sur des livres qui ont été évidemment écrits par la même main'""'. Je crois bien en effet que l'identité des écritures nous oblige à attribuer à un scribe unique les exemplaires que nous possédons du Conte des dcua' frères et du Papyrus Anaslasi IV, mais la formule ^ dans laquelle on avait cru trouver une preuve décisive signifie tout autre chose que ce que l'on a pensé. Traduite littéralement, elle veut dire : cra fait «[cet ouvrage] le scribe Un tebi, mais elle ne peut pas marquer la composition littéraire puisque les textes qu'elle accompagne sont quelque- fois, comme c'est le cas pour ceux de Sallier II et d'Anastasi Vil, très antérieurs au siècle le scrihe mentionné vivait. Elle ne peut pas non plus s'appli({uer exclusivement au copiste '''', puisque deux manuscrits d'é- criture aussi diverse que Sallier II et Anastasi VII ont été l'un et l'autre ^^^ faits par le même personnage, Annana. La composition et la copie exclues, il ne reste plus pour caractériser l'action d'Annana, que ce que

'"' E. DE RouG'É, Notice sur un manusml , dans tes OEuires diverses, t. If, p. 3o'( ; Maspero, L'Hymne au Nil, p. 5 sqq.

'-' E. DE RouGÉ, Notice sur ttn manuscrit ('gijptien en écriture hiératique, dans tes OEuvrcs diverses, t. If, p. 3o/i-3o6. L'opinion de Rougé a été acceptée en dernier lieu par G. Môllrr, Hieratische Lcscstikke, t. II, p. /ii-/i2.

f^' Ainsi que (J. Miilier l'admet encore dans ses Hieratische Lcsestiickc, I. II, p. i, 'ii, /la à propos d'Annana, et p. 95, Aa à propos de Pantouéril; cl', l'article de la Revue n-itique,

1910, t. II, p. 9()8.

'M«( XI )'CI'

j'appellerai, d'un terme qui n'est pas entièrement exact, l'e'dition. Il faut nous représenter la librairie égyptienne un peu comme nous ferions la librairie romaine : les livres étaient transcrits tlans des ateliers spéciaux, sans doute attachés à des temples pour la plupart, et qui comprenaient, outre le corps des copistes ordinaires, des contremaîtres et des chefs d'atelier. Le chef d'atelier, le libraire en chef, avait à sa disposition un certain nombre de manuscrits de dates diverses, dont ses subordonnés recopiaient le texte : il corrigeait ensuite leurs copies, refaisant dans la marge les signes incorrects et ordonnant qu'ils rétablissent dans l'interli- gne ou rétablissant lui-même les mots omis. C'est sans doute en vertu de cette fonction qu'Annana s'intitulait ^^^«Ije^ ^de maître de ce 1 ivre n dans Vexplicit du Papjjnis lïOrhineij ''' et ^ "^' -^ P J *^ M ^ " ^^ maître de ces I nslruc lions t^ , dans Yexphcil des Inslruclions (ÏAkhlhoés, d'Anastasi VII *"^'. Si l'on accepte cette explication, on comprendra comment il se fait que deux manuscrits d'écriture aussi différente que le sont Sallier II et Anastasi VII puissent avoir été déclarés l'o^'uvre ^ d'Annana : ils sortaient de son atelier et ils avaient éié faits d'après un de ses livres. Les dates qu'on lit dans leurs oxplicit seraient alors celles de l'année, du mois et du jour, auxquels le morceau aurait été copié, d'après l'exemplaire d'Annana, par un de ses employés demeuré anonyme, l'an 1 le 20 de Méchir, pour les Instructions et Amenemliait dans Sallier 11'^', l'an VI le 27 de Paouni, pour les Instructions iVAkhthoés dans Anastasi VII''''. Le nom du souverain à qui ces années appartiennent n'est pas indiqué, mais on le déduit d'autres documents : le Conte des deux frères porte le protocole de Sétouî, vice-roi d'Ethiopie, qui fut plus tard Sétouî 11'^', Anastasi VI renferme les noms de Sétouî 11 avec une date de l'an I qui peut être de

'•' Papijrus d'Orbiney, p. 19 1. 9.

'■-• Papyrus Anastasi VU, p. 7 I. 5-6; cf. Papyrus Sallier IV, p. ai verso, la même expression au sujet du scribe Amàaouâ.

(^' Papyrus Sallier II, p. 3 1. 8; cf. p. vi de celle Introduction. ('"' Papyrus Anastasi VU, p. 7 i. G; cf. p. vu de celle Introduction. '^' Papyrus d'Orbiney, p. 19-20 verso.

!-»•( XII )<<

ce prince''', el Aiiaslasl IV conlieiil plusieurs fois ses cartouches'"'' ainsi qu'Anaslasi V '^'. J'incline ilonc à penser que Sallier II est de son an I et Anastasi Vil de son an VI : les In.slrttelioiis AmenemhaU auraient été ache- vées dans Sallier le ^^o Méchir et le reste pendant les semaines suivantes.

Le fra^juicnt Aq Turin, noté ici PT, est de la XX" dynastie. Il a été découvert par Grapow dans les copies de papyrus exécutées naguères au Musée de celte ville par Gardiner, pour le Dictionnaire de Berlin : Grapow me le communiqua à la demande de Gardiner qui savait que je préparais cette édition. 11 couvre le fragment h du Papyrus publié par Pleyte-Rossi sur leur j)lanche CLIV, et il est inédit. Je remercie sincèrement nos deux confrères de me l'avoir fait connaître. 11 ne porte malheureusement que des lambeaux de phrase dans la partie du texte qui correspond à Sallier II, XIV, 1-7 et à Anastasi VII, X, 8-XI, 7 : c'est pitié que nous ne l'ayons pas plus complet, car on rencontre des variantes curieuses dans le peu qui nous en est parvenu.

Trois ostraca Ihébains contribuent avec lui à prouver la popularité dont notre Hymne jouissait à cette époque, mais l'un d'entre eux ne porte que le titre *^e^rtlir'n *'^ ^'ioi^ adoré, ô Nil. . . n, et un autre

ne nous fournit après le titre qu'une version assez fantaisiste des premiers

versets ;.;i,:^^IVDS-MTr\lj-IVDH-*^M:^,\JL

VOslmcon /lâjo de l'ancienne collection GolénischelT, désigné ici par OG, a conservé le quart du texte et un peu plus. C'est un fragment de calcaire, à la partie inférieure duquel on voit les restes d'un rognon de silex noirâ- tre. Il a, sur l'une de ses faces, onze lignes tracées à l'encre noire en

'"' Papyrus Anastasi 17, p. 3 verso.

'^' Papyrus Anastasi IV, p. .5 1. i a ; p. 7 1. 6, 8.

l^i Papyrus Anastasi V, p. iq i. i; p. 9.^ ]. U.

'"' Spiegelberg, Ilieratischc Osiraka , pi. X-X% n" 90.

'^' Spiegelberg, Uiwalische Osiraka, pi. X-X% 99.

f^5'( XIII )•«<

caractères assez fuis, serrés Win contre l'autre , avec points rouges et lubriques. L'encre a pâli et elle a disparu en quelques rares endroits, mais le texte est lisible. Les points tombent généralement aux mêmes places que dans les papyrus. Les rubriques sont des dates intercalées à des intervalles irréguliers et dont deux seulement sont intactes, la première et la troi- sième. Comme Erman l'a conjecturé''', les dates de cette nature marquent les endroits le scribe avait suspendu puis repris la mise au net. L'Ostra- con vient de quelque étudiant à qui, selon l'habitude en usage encore dans l'Orient, ses maîtres faisaient apprendre par cœur une œuvre classi- que. Ils en avaient divisé le texte en portions à peu près égales dont il étudiait chacune isolément jusqu'à ce qu'il la sût assez bien pour passer à la suivante : il les écrivait à mesure qu'elles se fixaient dans son esprit. Si nous avions toutes les dates, peut-être pourrions-nous calculer le temps qu'il fallait à un bon sujet pour retenir un morceau tel que notre Hyuine. Les exemples de ces annotations ne sont pas rares. Gardiner a l'appelé celles qui se rencontrent au Papijri(s Anmlmi /'"'', et Golénischefl", dans la lettre par laquelle il me communiquait son Ostracon, m'en citait une qui l'intéressait spécialement. La fin de ses Prophéties, qui sont conte- nues dans le Papijrus n" Jii6 de V Ermitage, se retrouve en partie sur la ta- blette n° 9622^ du Musée du Caire '^'. On lit en effet, à la face A de cette dernière et à la ligne 11, une date du 97 ° n ',',',' ^^^ '^^ois innomuié, après laquelle le texte continue à la ligne, tandis qu'au papyrus la date manque et le texte se poursuit sans alinéa : elle ne coupe pas d'ailleurs une phrase en deux, mais elle se rencontre après une phrase mar(juée d'un point rouge. C'est l'enregistrement du jour où, pour une raison ou pour une autre, le scribe fut forcé d'interrompre son travail. Sans doute, le fait que ces mentions se sont rencontrées jusqu'à présent sur un ostracon

''' Ersian, 'Egyplen imd .Egyplisclics Lehen im Alterttuim (i88â), p. h!i-].

'■-' A. Gardiner, Egyptian Hieratic Texls, 1" 1, p. 35*.

1^' G. Daressy, Osiraca, p. 52-54, dans le Catalogue général de nos Musées.

OU sur une lalilelle d'écolier achève de |)rouver que ces documents sont de simples leçons d'étudiants'''.

I/écriture me parait (Mre du même type (|ue celle dos manuscrits de la XX'' dynastie commençante, tels que le Conte dti Prince Prédeslim' , mais un peu plus lourde, et, pour cette raison, je crois que certains seront tentés de l'attribuer à la première moitié de la XVIIP (lynasti(!. Il convient de remarquer toutefois que les Egyptiens, lorsqu'ils s'exerçaient sur un oslracon, produisaient un caractère plus épais et moins rapide que celui qu'ils employaient lorsqu'ils se servaient du papyrus. La surface de la pierre ou de la terre cuite étant plus inégale et plus rêche, le calame se rel)i(Fait entre leurs mains et ils devaient l'appuyer davantage; comme il en résultait des traits plus gros et moins coulants, le moderne, voyant les lettres moins déliées et plus pesantes, est porté à vieillir les livres il les rencontre. Quoi ([u'il en soit de ce point, un coup d'œil jeté sur le contenu nous révèle un texte assez différent de celui des deux papyrus, et qui cor- rige les fautes de ceux-ci en beaucoup d'endroits : par malheur, on n'y lit que les cinq premiers versets.

II

\j Hymne au Nil est beaucouj) plus vieux que les manuscrits qui nous l'ont transmis : l'examen le plus superficiel nous force à y reconnaître, sous un masque d'orthographe et parfois de grammaire ramesside, la langue du premier empire thébain. Le texte n'est pas identique de tout point dans nos quatre manuscrits, et il semble que des leçons fautives et des formes modernes s'y soient glissées en plus d'un endroit : comme j'ai déjà eu l'occasion de le montrer'-', les scribes tendaient instinctivement à modifier les passages qu'ils ne comprenaient plus bien et à les récrire avec la grammaire et le vocabulaire de leur propre époque. Ces rajeunis- sements sont répartis de manière inégale entre Sallier, Anastasi, Turin et

'" LetU'e de M. Goiénisclieff, en date du 7 juin 191t. '-' Maspero, Les Mémoires de Hinouhit, p. XXVI sqq.

rOslracon, mais ils sont tels parfois qu'on est porté à se demander si ces quatre manuscrits se rattachent à une même famille. Il n'y aurait rien d'étonnant à ce qu'il n'en fût pas ainsi, et à ce qu'ils représentassent plu- sieurs familles différentes : l'atelier d'Annana pouvait en effet posséder de chacun dos auteurs qu'il éditait plusieurs exemplaires d'âge divers et plus ou moins chargés de leçons contradictoires. Il y a donc lieu d'étudier mi- nutieusement la partie de l'œuvre qu'ils ont en commun, et dabord le com- mencement jus(|u"aux lignes G de la page i •?. de Sallier II et 6 de la page 7 d'Anastasi VII, afin de voir dans quel rapport ils sont l'un envers lautrc, et si l'on peut déduire d'eux, pour le début au moins, un texte correct, approché sinon identique partout à celui de l'archétype aujourd'hui perdu.

Sitôt passée la formule d'invocation initiale «Salut à toi, 0 Nil", on rencontre deux et trois versions pour chacune des parties composantes du premier verset. Il y en a deux seulement pour le premier membre, dont l'une est commune, avec quelques fautes d'étourderie des scribes, à Sallier 11. à lOslracon Golénisclieff, même à l'Ostracon f)3 du Rames- séum, et se rétablit aisément en ^\\ ^\7^ JH^ j^WZ^^^^oZ^^kô trsortant dans cette terre, venant pour faire vivre l'Egypte^. L'autre, celle d'Anastasi VII est un élargissement de la précédente : le scribe y ajoute une flexion verbale derrière S, un complément je suppose qu'on peut reconnaître la locution \'^ fort mutilée derrière jj^| ^- si bien que le tout se lirait avec quelque vraisemblance S^^[^ J'_^ j ^ | "^^e^P^^jdbJa^^ f-tu es sorti de cette terre, allant en paix pour «faire vivre lEgvpte". Celte seconde version entre moins bien que laulre dans le mouvement général du morceau : elle répondait d'ailleurs à des nuances d'expression assez insignifiantes. Je n'en saurais dire autant des variantes nombreuses qui viennent dans la suite du verset et qui en rem- plissent le milieu : mots et coupe grammaticale, elles exhibent des diver- gences de forme telles qu'il semble presque oiseux d'essayer de les ramener à un même original.

Disons tout de suite que celle de lOstracon Golénischeff est la seule qui offre un sens suivi d'un bout à l'autre : "Lui dont les guidances sont

rrcachoos. léii.M.ros .hn.s !.• jour. <>l .pii ."sl l..ur do r.Mix .jul lo smyenl . ::l„i ,,Mi arroso los cliamps i^w l'ui m'a pour laiir vivn- Icus les lu-stiaux, „l„i ,|ui rassasi.. la ii.onlajn..' au Inin ^r Toaii, rar (•"est sa n.s.V ro .|no . laisse Uuuhn- 1.- ciel ^^ . en (raiilros l.>n.H;s il arrose la vallée el le (léser! , la vallée par linoiulalion. lo .lésorl, par les rosées et par les pluies .pu éuKinonl (le lui. Les éléiiieuls uiiliaux de ce passam- son! idoi.li.pios dans los Irois manuscrils à des nuanc(^s pr.-s. ainsi Sallier II porle ^^H^ n y . A(n ..,,.,;.lianl les i;uidanees- . Anaslasi VU donne, ave(^ le ])rononi

d(MM•i(M^'|-l^^n^^lc^^^^':''^•'''''|"•'^^^"■'^

rOslraconlTolénisel.elV. ave<> le pronom derri.M-e f.^:,^ et une vananle de délerminalif, ^ - H + ^ ^J '^••<^^^li'"it ses Puidanc^s.''^'; mais on ivniai'fpn- pres(iuo iiTssilôl une diverî;onre nrave. On lit en ofTet | \ p^^^ ] -^ y ^ doué d.'S.ouidances" dans Sallier 11*'", puis dans Anaslasi Vll'^' avec desVijpies luéraluiues 1res rapides | f p^^ ^^i fr^pr;: f^^ r/^; lo'i.>osbin-s ■- laçons de ynidances^ ol enfin dans TOsIracon C.olénisclielï'"» HP^)^ ^ P ^ ' ' rcl-onl loué ceux (pii le suivent ^^. ce ([ui est remplacé dans FOstracon

,rV^MluRamesséumpar-^J|^â![:::t^-.]^P^^'*'^^^"'l'''''"^''"'' rMj'ui le suivent. ('). H v avait ici, au second àfje ll..'d)ain, deux versu.ns admises. Tune <|ui répétait le mot -f^,-„ Taulre .pu lui sul.slilnait le mot ^p;. ElK^s dérivent probablement Tune de Tantre par suite dasso- uanco dî.ns les prononciations sa^^hmoa et sliamsoit, mais elles n étaient ni Tune ni Tautre très fermement établies, puiscju Anaslasi VII allonoe le l.xle de Sallier 11 en v intercalant les mots ^IpiT; et .p,o rOslracon du H,„.ossé..m mel -J 1 ^ 3) ^'"^ ''""' '^' H^^fc' ''"'' '""^ i-'lell,o.blos: néanmoins je pense que la premi.Mv est, sous la forme qu on lui connaît

1') Puinirus Sallicr II. |.. i i I. 6-7; rf. y. 7 1. 5 du iirôscnt volumo.

(-1 Pa,„in,s Anaslasi Vil, i>. 7 1. 7; cf. |.. 7 1. G du présent volume.

!■■) (hli-anm Golnthrhrjf. i. 1 -> ; cf. |). . .) 1. 1 du présent volume.

'/.: I>„p,in,s Sallirv II. p. 1 1 1. 7; .-t. p. 7 1. :.-7 «'u l'i-'^'senl volume.

IV /V/r,.,.s \r.a^lasi VII. p. 7 1. «; rt. p. 7 1. 6-S du présent volume.

0' (hiraru,, Coh'nisrhrff. I. ■>. ; et. p. t Ç) I. 1-- <lu présent volume.

l-l (hiraroii ,,- <)■'. (lu liomessriiw . 1. •>-:'.: cl', p. vii de celte hihoJurûo,,.

~t~s«( XVII )•«^

dans Salller II, mieux daccord avec la langue concise et parfois elliptique de notre morceau, et c'est celle que j'adopterai dans ma restitution de l'archétype : les modifications qui lui lurent inlligées prouvent pourtant qu'on ne la comprenait plus aisément sous les Ramessides.

H en était de même des mots qui venaient immédiatement après, comme le montrent les orthographes •*»■ 1 1 ^:— =liLl"^i'^^ et ^ e *»■ ; LH ^ ^ i qu'on rencontre dans Sallier II''' et dans Anastasi VII'"'' au lieu de -^ | e ;:i:;v-iLLl "^ de l'Ostracon Golénischeff'^'; toutefois les divereences écla- tent c'est dans les memhres de phrase qui terminent ce passage, ceux qui se lisent pp^^ = tîr.J^^raX:ri!^-k!!:*^1«»^«Sallier II'"),

^"^ jE3îr:Ak:T!^*j:.r,;r:"kM-*^^«"sAnastasivii'^), et

PPvlK^lfciSaKT-E-!!\r:E;re'^kM;¥-^lans l'Ostracon

(iolénischeff"''. La variante PP + ^^^I pf^^*'' PP^ ISâ) ^^'^ "'^^ !^inip'(' variante auditive. 11 serait peu prudent de penser que les copistes de métier fussent habitués à transcrire mot pour mot et seulement à l'œil les (puvres classiques qu'ils reproduisaient. Gomme ceux de nos jours, et à dire vrai comme ceux de tous les temps, ils procédaient par se lire à eux-mêmes des membres de phrase ou des phrases entières qu'ils se dictaient ensuite de mémoire, à voix interne ou externe, sans plus reporter le regard sur l'original jusqu'à ce qu'ils eussent terminé d'écrire le fragment ainsi détaché de l'ensemble. Cette façon de travailler les entraî- nait par force soit à sauter des mots, soit à en remplacer certains par des termes de sens ou plus souvent de prononciation analogue. C'est ainsi qu'un peu plus loin le scribe d'Anastasi VII a écrit p-jp^s^'"' quand celui

'" Papyrus Snliier H, p. 11 \. ■^■, cf. p. 7 1. 7 tlii présent volume.

(-' Papyrus Anasiasi VII, p. 7 1. 8 ; cf. p. 7 t. S du préseut volume.

'^' Ostracon Golénischeff, 1. 9; cf. p. 19 1. 2 du présent volume.

(*' Papyrus Sallier H, p. 11 1. 8; cf. p. 8 1. i-3 du présent volume.

'*' Papyrus Anasiasi VII, p. 7 1. 9; cf. p. 8 I. a-i du présent volume.

'^' Ostracon Golénischeff, 1. 3; cf. p. 19 1. 3-i du présent volume.

1" Papyrus Anasiasi VII , p. 9 1. 7; cf. p. 1 a 1. 6 du présent volume.

- ••t5'( Wlll )»«l--

(le Sallicr II a vrv'\{ pp^|^^ j|^''' : sacliaiil |tar les lraiiscri|»lions assy- l'KMiiK's cl |)ar (laiilrcs laiilcs de copie de nos iiiaiiiiscrils, que <=> de iPvli *''•"' ''''!'' """'"<' ^•'"'^ 1"'^ Haiiicssidcs, la concliisioii iK'ccssairc d im (''(•Iiaiip;(' ciili'i' les di'ii\ Icniics csl (^i\o - liiialc de p [1 ^ ^ ^ ^ ('lail li)inl)i't' l'.ijalciiiciil . cl (|iic le iiiiil se |ir(iiii)iirail s\s\()iii ou (|iielf|iic chose d a|i|ii'oclianl''''. ('iciic vocaiisalioii s^saoi î nous e\|dn|uc la vananle pPr^ V ^ ! s\sn| i |, l'I celle-ci (lui, soulever d au! an! luoius la lieu hou (iiTelle allrdiuail au passade mu seus Irès vi'aiseuildalde, eu aHii'uiani. du l\d <pi d ■■/(lisait se nissftsicr le dései'L" : p' la crois poiirlaiil erroii('e el p_' pi'('l(''rei'ai pour IcmIiIioii celle des deux pap\riis, ipii a le mi'i'ile de sai'corder mieux a\ec I acIiiMi du Nil doiil I eau (h'-sallère el ahi'eiive plus ip: (die ne rassasie. LOsIracon reprend d ailleurs 1 avanlanc avec les mois suivauls. Il esl ('■videnl , (l(''s le premier ahord . (pie les scrilx's de Sallier 11 et d ;\nastasi Vil ne C(Uiipreuaien[ pas ou (pi ils comprenaieul mal le lexle (pi ils copiaient, mais (pi eiix-iiHMHes ou les scnhes dont, ils avaient. I exemplaire entre leurs mains avaient (>ssav(' de le cori'i}|('r pour eu tirer un seus. Partant de la supposition (pie l()sliac(Mi a conserv('' la version do I ar(di('typ(i, comment en (l(''(luirons-nous les versions d"e Sallier 11 et d'Anaslasi VU? Il tant supposer enire les doux un interiiK^diaire dans lequel le coj)islo aurait omis-=-^ par inadvertance, et, on se dictant la phrase, aurait siihstitiK' à i I V ~^^iÀ"i| i|-i\i)i':|T] " ros(^o " , le mot de prononciation ana- loj'jiie ^^ \V()i)i[T|-\voi)i':|T] 'csueurr, (pii pouvait aller ici : PP^ ^ ^^]j^ -=-^ ^ ^ '"" ^^^ ciV M "" ^ f' lui (pu ahroiive la monlajjno au loin, -car c est sa sueur ce (pie laisse tomher le ciel". Lassonanco de I^^ ■• \voi)i|T|-\voi)É|T] rM'os(''o^; avoc J_^^ vodi-vodi';, -'ahominatioii. crime î^ a entr,iîn(' une seconde Ircou inlorim'diairo J ^ iTi bT^ " V. M a .^ rrcostson •■ al loin 111 a hou ce (|M(! le ciel laisse tomher ^m pu dc'truisait le sens du passag'O. .\lors I exemplaire (pu; copiait Sallier 11 remplaça J ' ^^- V(Wi':-F par une

1'' l'djiiiriis SnlIiiT II, |i. I i! 1. .'1; ri', [i. i ■> 1. .''i du pn'scnl volaille.

'-' Masi'Kikj , I Irairis lu rdiiilisaliun cirijiiliciinc. $ WWI, dans io llmicil ilc Iruraii.v, 1. WXIi.,,.".

locution de son analogue J e^^^ij vou-tâm, V('»-tem, supprima et renvoya ^"V ^"^^ au membre de phrase suivant, ce qui lui fournit un semblant de sens : frle Nil al)reuve la montagne et c'est complet, car le ciel séloigne «et tombe", sinspirant de lidée que le Nil dici-bas est Teau d'en haut, le ciel qui tombe sur la terre. L'exemplaire duquel procède Anaslasi Vli a reporté ^ devant J 2, "7',*^'' ^ compris que le Nil «abreuve la montagne, «et que lui qui est le ciel il s'éloigne, bien que pourtant il déteste tomber» sur la terre, ce qui correspond mal à l'idée que les Egyptiens se faisaient de lui. En réalité les deux versions des papyrus devaient être inintelligibles aux lecteurs ordinaires et elles exigeaient [)robablement de longs com- mentaires avant d'offrir un sens aux lettrés.

La fin du verset est relativement aisée à traduire : elle dit que le Nil rraime Gabon 77, c'est-à-dire la terre, qu'il fr offre Napri» aux hommes c'est-à-dire qu'il leur donne les céréales , enfin qu'il « fait prospérer l'atelier de Phlah » , c'est-à-dire le monde et plus spécialement Memphis. Ce dernier membre de phrase apparaît sous trois formes, autant que nous possédons

de manuscrits, p ^ J2_r ru' T'I J ^'^"s ^^'''•'''" ^I'"' P "h Jltn T "v" ■! J dans Anastasi Vil'-', et enfin [p-^_2_] ^^'^"fj ^'^"^ l'Ostracon Goléni- scheff'^'. Aucune de ces versions n'est entièrement correcte, mais '^ est évidemment la vraie leçon, dont "^ n'est qu'une déformation maladroite provenant de quelque graphie cursive, et le "^ de l'Ostracon est une interprétation erronée du déterminatif ^ de j^"^, amenée probablement par un rapprochement inopportun avec la locution l"^, îT*!^''' quant au "y" qu'Anastasi VII ajoute devant 'f j, sa présence s"ex{)lique par une réminiscence de géographie sacrée, le sanctuaire du temple de Ptah 'v'"!J' s'fippelant l'atelier j^ ^^ nAMi[T]-iiAMiî[T]. Il faut donc écrire ici, en empruntant un peu à chaque manuscrit : p"^_2_r n IT' I J' P^^"

'" Ptipi/rus iSallier II, p. i i 1. q; cf. p. 8 1. 5 du présent volume.

'-' Papijrus Anaslasi VII, p. 7 t. g; p. 8 1. 1 ; cf. p. 8 1. 6 du présent volume.

'•*' Osiracon Goh'iiisrhejf, 1. 3-6; cf. p. 10 1. 5 du présent volume.

'"' Brugsc.ii, DiclknuHtirc likrnglijphi(]ue , Sujiplémnit , p. 308.

-••»5'( \\ )<<■■-

(•()iis(''(|ii(Mi( n'Ialilir ce prciiiicr Ncrsol de l;i inaiiiric 'jH"' J<' I iH liiil dans rtnlilion, luaiscMi conscrvaiil ciicon! pour le momciil !|iiol(|ii('s-unes(l('H par- liciilarilrs (l(« la vorsioii Rain.'ssidc : | T^X"^ I TS J' " ^^, JLi! a

j*f=."VHXH^rP~^JlrnT!IJ* "^'»'"t '' ''*'' ^''' fl"' =^'^'"««"

r'cctic IciTc el viens poni- donner la vie à rEg\ple. toi dont les j;ui- '•(lances sont cachées, ténèbres en plein jour, mais qui [n'en] est | |)as •• moins I loué pour les gnidances, ([ui détrempes les champs (jue r-créa |)our donner la vie à tout le hétail. qui abreuves la inonlanne floin de feaii. car c'est ta rosée ce (|ue laisse tomber le ciel [la pluie]. '■ ami de (îabou. oblateur de Napri . toi qui lais prospérer r-Tatelicr de l'btahlr.

Le second verset se pr(''senle de Façon aussi difierente que le premier, selon (juOn le lit dans les deux pa|)\rus ou dans lOstracon. Le preuuer membre est conçu commi' il suil dans Sallier 11, ^ ^.Ti^fUtll^ 1 1 \^ 'JfitS^* ZZV-l-.V,"X!!Âl^*!!irr^*"'' '''^"^ Anastasi VU ^

ïrrip^f^::inr.^jîï%î-r:x_LsV.-\M:i:i*in:-'^ui.ians

rOstracon (ioléu.scbell— ^ - P ^i^^ ] ^ ^, ^ J | i1 H ^* :::\^ ^ V

-v: :ti;i: ! ^ :i^.:.""- 1^" ^^i^zjm- <'-' ^^'"ic- h ^'^t ^'. mon

avis la version orijjiuale; <dle est conlirmée par le passa}>e des Inslrnc- lio)is (l'AIJilliovs c(dui-ci est r(q)résen[é euvovant son fils à Técole ''"'

''' l'djiijrm SitWici- U . ]i. I 1 1. ;)-i<i; ri', p. 8 I. - ilii |ii(''S('iil Noluiiic l.r sciilic ;i rrprti'' ~^ \)AV ciTt'iu' iiii comiiiriicciiiciil (te l;i lij;iie in.

'-' l'iipiirns \nasliisi 1 //, |i. 8 I. i ; cf. y. 8 1. 8 du [iri'siMil volume.

' Oslriicon (lolûnisrluff, 1. 'i ; (T. |i m) I. .">-(i du présoni voliinic. Le déicrminalir.-.-. dor- vVvvc ^ft est iino resliliilion : l'(>strnfi>ii poilr ."^ous l'oLscaii un trait Iiorizoutat que j iii- t('r|irî't<' coiiiiiio (''tant une alin''\ iatifui de l_i_i. mai.s (|ui pont n'avoir pas cotte valeur. '1 Vapijvm SnUivr U , y. 'i I. i.

-M>( \XI )•«-«»

!P^^(iltir^ ] ^::Iiir^I®*- ^'''''^' "'^ *^^ ^^® composés en ^ me préfixe qui n'étaient plus employés au second âge thébain que dans un petit nombre de mots consacrés par la tradition, aussi ne faut-il pas nous étonner s'il a été remplacé dans l'Ostracon et au Papyrus Anastasi Vil par une forme [)lus usitée alors, un factitif Pf^jtl^l^] \ | ^, «celui qui fait aller frvers le sud, qui fait refluer '% lequel aboutit comme l'autre au sens de «guide, menou'î'''. Dans la suite du développement le désaccord est complet entre les pai)vrus et lOstracon. Celui-ci porte, au lieu de l "^ *tt~^, i *^ I J-iTi' un mot déterminé par | la llanime autant que je puis voir, mais qui m'est inconnu d'ailleurs f^'l^^l' ^^ ^^^^^ variante est légitime, il s'agirait ici de rr l'ardeur de l'air 77 ou d'un vent chaud- tel que le Kbamsîn, et puisque =1^^ |^ gouverne l'objet ou la personne sur laquelle se dirige son action par •=''', la préposition ^ marquerait forcément un régime circonstanciel de nature difl'érenle « à cause de ... 1', ce qui est pour elle une valeur fréquente; nous traduirions donc, «Il n'y a pas d'oiseau qui tombe «à cause de l'ardeur de l'air ^i. La leçon des deux papyrus est d'apparence uioins correcte : il lui manque la préposition entre le verbe et | '^ * I^Ti ^' on traduira en réparant l'oubli du scribe, fril n'y a pas d'oiseau qui fonde ffsur les produits 15 des champs. Les deux explications pouvaient se soute- nir, puisque les manuscrits contiennent les deux textes, mais la seconde me paraît correspondre mieux au niouvementgénéral du morceau. Le Nil est le dieu des poissons et des oiseaux, surtout des oiseaux d'eau migrateurs, 'J I ^ f ^ m 7^'''/'^" fl^^'i 5 ^' son exemple, viennent en Lgypte et la quittent une fois l'an; c'est pour cela que ses figures apportent des uns et des autres en offrandes. Mais tandis que les poissons vivent en lui, les oiseaux vivent hors de lui et sont soumis à des influences étrangères : «Seigneur «des poissons, nienon des bandes d'oiseaux, il n'y a plus d'oiseaux qui

''' Voir au GlosmWe, s.r. VrjTfj' ^ ] | ^*^ mahhonhi, p. 55-50.

'-' L'exemple de ^ régissant un complément de ce verbe, ^^^Ik 11^^^ *r [Paju/rns Anasiasi /l . p. i a 1. 5), que Cliabas cite [Voyage d'un Egyi>tien , p. 235), marque une nuance. I^'on tombe sur ^ son propre ventre à soi, mais vei's ou sur <=» le sol : le français confond en une seule préposition sur les deux sens que l'Egyptien sépare.

«lombonl sur ses produils», mais les grands élangs répandus le long du désert par l'inondation, assurant aux oiseaux la nourriture pour la masse de poissons qu'ils renferment, les empêchent d'aller cherclier leur alimen- tation aux champs ou sur les aires qui sont la ressource des habitants.

La seconde partie du verset n'offre d abord qu'une variante p|^ de Sallier II''* pour P | J ^ de TOslracon '-* et d'Anaslasi Vil'"*', variante pure- ment auditive à mon avis : comme dans le nom du Pharaon Ilarmhabi, le J égyptien prononcé v s'est vocalisé entre deux voyelles etpiJ'^sa/frt- imi, sahawou, a sonné de telle sorte que le scribe l'a confondu diVec sâhâou Pf T^ lequel d'ailleurs offrait un sens possible. La fin a été corrompue dans les deux papyrus au point que nous n'en saurions rétablir le texte correct si nous ne possédions point l'Ostracon. Comparant ^ J JQ^^^'*-^'"^ ^^'^^ 1 ] ] *^P^"f!^'^'' ^'^ ^^ ^'^^^ s'empêcher de remarquer aussitôt que le [)remier mot de chaque version a une lecture analogue, j^.^_i], t6b, TIIB, OHB M. ni, THHB6, THBG T. n, rr doigt", et ^J|] v-i, J J v-i «murer» étant composés alors des mêmes éléments consonantiques : il y a donc grand probabilité que la variante provient d'une erreur auditive, et le contexte seul peut nous enseigner de quel côté cette erreur se trouve. Or la traduction que nous fournissent les deux papyrus, ff Chômant ses doigts, tf on se fatigue w, ou rr on est plein de dégoût », selon qu'on adopte pour p ^ ^ le sens de Ghabas'*"' ou de Brugsch'^', ne s'ajuste pas convenablement à l'en- semble du morceau, tandis que la signification qui résulte de l'Ostracon s'y adapte complètement, crsil chôme, alors le nez se bouche», en d'autres termes la respiration, par suite la vie, manque à tout ce qui existe, et

'" Papyrus Sallier II, p. 1 1 1. lo; cf. p. 8 I. 9-1 1 du présent volume. I'-) Ostracon Golémschejf, I. 5; cf. p. 1 f) 1. 7 du présent volume. ''' Papyrus Anasiasi Vil, p. 8 1. 1 ; cf. p. 8 1. 10-1 2 du présent volume. ''■' Ostracon GoUnmheff, J. 5; cf. 19 1. 8 du présent volume.

'*' Papyrus Sallier II , p. 1 a I. 1 , el Papyrus Aiiastasi VII, p. 8 1. a ; cf. p. 8 I. 1 i-i 3 du présent volume.

''>' CnABAS, Voyage d'un Egyptien, p. .0/i.

'" BnuGScii, Dictionnaire hiérogh/phique , p. tai i-iai9.

•«•( \xiii )•<^— -

des misères surgissent dont r^numération remplit les derniers membres de la phrase. Sans doute le souvenir de plusieurs autres passages des Inslnicliom d'Ahldlioés a entraîné le scrihe à remplacer le substantif^* «nez», qui n'était plus en liarmonie avec la leçon ]]]«-, pai" ^^ verbe p^ ^''^ qui lui sembla fournir une signification admissible. Ici du moins on soupçonne la cause delà substitution, mais à quoi faut-il attribuer, dans la clausule, la transposition de tj et de ^ qui défigure le texte des deux papyrus, ainsi que l'introduction d'un J^ inutile, et aurions-nous jamais deviné que leur ^ est une erreur auditive pour ')^\^^f,J Kcartons la version fautive de Sallier II et d'Anastasi VII, ^^,; ,T V"^JIil'j^ i^ri.oJ^Xi:^^lllJi-^Ti^:^^^J-^ et adoptons, avec une légère addition qu'elle présente, celle de l'Ostracon tj ^J [tj ^-^ J ^^

ff tout le monde devient pauvre, et tandis qu'il y a retranchement parmi ffles pains d'offrandes des dieux, alors des millions d'individus péris- «sent parmi les hommes ''.

C'est probablement pour avoir eu sous les yeux une copie d'écriture très rapide que le scribe dont le manuscrit servit de prototype à Sallier II et Anastasi VU, remplaça la leçon ™>^^^' * que nous devons à l'Ostracon'^' par la variante '-^""^i^^-^— : Anastasi VII a retenu néanmoins pour le début la locution ^^^ * qui ne fournit aucun sens, tandis que Sallier II a retranché le complément * ce qui permet à la rigueur de traduire la phrase. La suite du verset ne marque aucune divergence entre les deux papyrus, mais on les voit une fois de plus

C Le mot se renconlre dans le Papyrus Sallier II, p. .^i i. (j, 8, p. 7 I. h el p. 8 I. 8; Papyrus Auaslasi VII, p. a t. G et p. h I. 3.

(2) y a été omis dans le Papyrus Sallier H, p. 1 9 1. 1 ; cf. p. 8 1. 1 3 du présent \olumc.

1^' Papyrus Sallier II , p. 1 a 1. 1 et Papyrus Aiiastasi VII, p. 8 1. 9-3 ; cf. p. 8 1. i 1 -1 1 et p. () 1. 1-3 du présent volume.

'■' Oslracon Golénischejf, 1. 5-C ; cf. p. 19 1. 8-10 du présent volume.

'=■' Oslracon Golénischejf, \. G; cf. p. ) 9 1. 1 0 du présent volume.

H>«( WIV )'«S-

d'accord entre eux sur lous les points principaux, et opposés à TOstracon, donnant V°°JT^T ^-'^ <£,!^ 11^'" o^' colui-ci nous oflVe des expressions plus correcics =^J J Jl^ et'^*" tyi'-'. H y a deux traditions dilTé- rentes, dont la meilleure est à coup sûr colle de i'Ostracon. Ce n'est pas que celui-ci soil entièrement impeccal)te, car on y lit __ ^ 5|»^ -i - ,

iTlPmP ^' '^"^^ Z^WJ'-Ë ^^ Prn correspondent au ~ et au ^

des papyrus. La lacune qui s'est formée derrière ZlW'^'i "^ P*-'"^ ^^^'^ comblée que si l'on suppose une orthographe fautive ~f"^^,*^, pour ~ I V " *^ rr réi»lne du dos^n Gomme ces deux mots forment tautologie, j'incline à croire que la présence de l'un d'eux est le résultat d une erreur de scribe : ^ "iv ^ «- serait une glose explicative de ~ qui aurait passé dans le texte. L'absence de déterminatif après ^ est due probablement a l'une de ces erreurs auditives que j'ai signalées : le scribe, se dictant à lui-même, aura écrit en un seul mot tasiaou avec chute des / féminins, ce qui en était .deux dans la réalité, tasi aou. D'autre part, 11 y a lieu de croire qu'après l'introduction de la glose ^1^ j;;^^, dans le texte, un copiste, oubliant (jue le pronom ^ se rapportait au Nil , aura pensé y reconnaître une faute d'un de ses prédécesseurs; encouragé par la proximité des deux substantifs, il l'aura remplacé par pIT^ faisant ainsi un sujet de ce qui était un régime indi- rect. Le texte réformé doit se traduire : rr Toutes les vertèbres du dos, elles' «prennent le rire, elles sont secouées par le rire», au lieu de : rr Tous les rrdos ils prennent pour lui le rire, ils sont secoués de rire à cause du NiU. f.aissant de côté cette leçon de I'Ostracon qui me paraît être mauvaise, ce sera d'après lui surtout que nous rétablirons le verset complet avec l'orthographe Ramesside, sinon dans sa forme première, du moins dans une formé très approchée de celle-là : ^^^^H'v- l=3:.£.'-^'/l'j^

(') Papyrus Sallier //, p. « 'J 1. 1-2 cl Papyrus Auaslasi VU, p. 8 1. 3-/i; cf. p. [) 1. 1-2 (lu présent voIuQic.

1^' Oslracon Golénischif, 1. 7-8; cf. p. 19 1. i3-i4 du présent volume.

Wl'^^'!^^^* ^'sil sH-ritc la terre entière est bouleversée, le rr grand et le petit sont pauvres, car les hommes se mêlent selon la ma- rfuière dont il monte, Lorsque Khnoumou la façonné, il se lève, et alors rr la terre est en allégresse, tous ceux qui ont des ventres sont en joie, "tout dos est secoué de rire à cause de lui, toute dent déchire.» 11 y a une description des effets divers que le Nil produit sur rÉgypte selon qu'il se comporte à l'inondation. S'il monte trop fort et trop vite ou pas assez, c'est la destruction pour le peuple, car il confond tout dans une même ruine. Si au contraire, Khnoumou, le dieu de la cataracte oii la tradition sacerdotale plaçait les sources du ileuve, a fabriqué un bon Nil sur son tour à potier, c'est une joie, un rire et un rassasiement universels. Gomme les trois versets précédents, le quatrième offre, dans les deux papyrus un mélange déconcertant de bonnes et de mauvaises leçons. Le début en est identique dans les trois documents, sauf vers la fin l'Ostracon com[)lète en|^rT]'^f'' le J^"^ de Sallier et d'Anastasi'"^*. Les écarts sé- rieux commencent au membre de phrase suivant, 1 on rencontre ■— ■" \ \ ^'^\\\-"^^'ï^-^-^'{\^ tîans Sallier 11^') tandis qu'Anastasi VII porte au lieu de ^|7^ le terme P^,*|''''el l'Ostracon j^s iPTi^i'l^iM 7T; J M ^*'^'* ^^ premier mouvement est de corriger j|| | ^ de 1 Ostracon en iN^, et de comprendre j^ ^^ c lorsqu'il vient r. Toutefois il est peu probable que, s'il y avait eu le verbe j||^ d'usage courant, le scribe du second âge thél)ain l'eût remplacé par le substantif rare jj ^ | ^ qui lui offrait un sens moins évident : s'il a écrit j ^ ^-^ c'est qu'il voyait vraiment j^|^ dans l'original, et il nous faudra prendre la version de

'" Ostracon Golénischeff, 1. (S-g ; ci. p. i q 1. i ,^) du présent volume.

'■-' Papyrus Sallier H, \>. ta I. i et Papijrus Ana^lasi VII, p. 8 i. 6 ; cf. p. <( I. i i -i -2 du pn'senl volume.

"'' Pojii/nts Siilliir II, [>. i -1 1. 6 ; rf. p. q I. i i - j 3 du présent volume. '■' Papyrus Anastnsi VII, p. 8 I. 7; cf. p. f) 1. 10-1 a du présent volume. '^' Ostracon Golénischejf, 1. (j; cf. p. 19 1. )6 du présent volume.

•I5.( WVl

U^■

rOsIrac.n imiir l.i.sp Ac n..liv n'slilulion. l/al.s.Mi.v «le dans doux do MUS inaïuiscTils s-.-xi.l..i.io aisonioni par ralliloialioM -nlro la denuèro .vllal.o (le ^M V^ '*"' do p-^;7, avec IViicl II il I 11.-. /'''//''■"»-/"■ "'!«'/'«'/"- .;.. ; il nVsî"|M'"">^'"''' pas n.Vossanr .lo lo n'ial.l.r.^^'slo à rocluM-cher |;„,„ollo o>l pivroiaMo .1.' la lorlmv concenlanlo Pl^ , , , " !^-- ''''« l'«Py-

n.sou .U' .tIIo domslnuMm:^^|>rnlMC-- " ""' ^'""^'''•' '1"''^:' onroro lo |.niH-,po do la Irrlio dljllnlinr ,loil |.rôval..,r : la l.oi.tMii. nis.j.,ni- Ihuilo iy-_ -on lui" a ôl(' inlrodiiil.' à lorl an lion du mot pou lro<iuonl in^_ .rsouinal.sapoiuo-.ololloaoulraîno la sul.sliluliou du voibe

ra..|iiiïp-*i saljal,u- au suLsIanlif t^WS^T, lj"lr"- t^\\\ ^""/'; ''<^'^' ^'^ sous nusii.juo .-si l.ioi. .lol.TU.iuô par do uoinl.roux .'xoinplos^". Sans plus insi.lor. ladoptorai la looou de rOsIraoon, sauf à suppriuier la tornnnaison ,,1„,1,>1K.' ,,„(- lo scril.e y a iulroduilo solou Tusajro do son lomps'", et jo oonsidôrorai ^MUI^-^ ln,lp/-a/lr-J\-ouunr uno opill.èto ronstmto sur lo .MÔuu' u.odôlo quo ] V" ^P:.T. """/"""" '"'"'""■ ''' mM''^' ^^'^ ^^' '• c:h. ,li,Mi (jui r.M.oMV.dle les parfiinis et .pii est, oraoioux pour los^^ni- Muos par le mal .pul se donne ou leur lavour-. i.a variante -^^ , , , de Sallieresl .Itio à rassonanc ih' la pr.Mnièro ^y\hhe sa lapon -salinni avec p- * sahn'-^lai : rWr lournll, un sens redoux, agréable par les morcniux .."li.",.l,„ix.^ .pii serait admissilde, uuds la lonilion f^^p:,?, ^^'1"|'>; ..,|-,Hlour-- outre mieux dans le contexto. Il v a doue lieu de i^rder ici n- .mais. p.e dire d. radjorlif .|ui ^n-rn'dr". {^^Z *,natmoH mlaloa . rsi 'une exprossiou l.aualo. .p.i dovail venir uatundloiuout sous le calame d-un scrlhe disirait, au lieu do !^^^p:,•, """/"""" -""'■"" *!"' ••"'^^"•"'

(,,. ,,„ ,,, ^,,,1 les ,.x,.,n|.l.'s sur les .(Mrs drs ..ns ,lr la ..Vropol. ,,,.. j'ai .vuni.'S dans

,,.-. ; ri- K,n>A^ . I)rnks,n.r „us .Irr TM,.nu.-hn, Urahns,a,U , dans les Sn:unsd>cr,chtc de 1 Aca- d,-MMie des Soiencesde Berlin. i..)M, |i. M..O. Mu.'i, 1 107. ■■ , ,

>^ Cesl ainsi que dans une slMe de \Uùsn (M.spkuo, /f./'rr/ ^<n- .»,M»,.s.m , dans le IWnnI I IV. n. . /.:'.; ef. K,^^^ , /^n-tw./m' ««s ,/,r nvh.umrhm GrnhcrsIwH . ]'• - ' ci ) lo dieu .,., , , " , 1 -v> -»- I I -^ T ^=! ?C ■• I .(• i.acilié inii .sail délourner ros niaux^,

:nc.' les nian]iies du |dmiel el l'ailiele du sin;;ulier.

M«( XXVII )<-*—

au Nil : celui-ci en effet répète, reproduit chaque anne'e les parfums de la llore égyptienne, odeurs de fèves, odeurs de bersîni, odeurs de iielbéli, que les chaleurs de l'été avaient détruites avec la végétation. W^^i oiialnnon est donc la nuance exacte, et je l'introduirai dans l'édition.

Jusqu'ici, la différence entre les textes n'était point par trop considérable : à partir de cet endroit elle s'accentue de façon in([uiétante. Les deux papyrus continuent par une allusion à l'encens (|u on employait dans ces sacrifices de tout dieu, "]|^^ {,o, ;;')^2^^r^* ^v-j^,-^J;;_^* dans Sallier''', et avec quelques lacunes faciles à combler dans Anastasi "| i

[I.|]{.?.f^X^tJ*S->rlir''^' = 1^1 variante •: au lieu de ^ est probablement le résultat d'une erreur auditive, mais elle ne change qu'une nuance à la traduction, «et l'encens est de première qualité (tYtr. rr divin) celui qui est à sa disposition, lorsqu'il saisit les deux terres 55. La forme " semble être une erreur cléricale plutôt qu'un essai d'indiquer la valeur phonétique san du chiffre deux, et le tout, bien qu'un peu gauche, n'est pas trop déplacé , mais comment le concilier avec la leçon de l'Ostracon

+ ^ ^ *V t;^ !:: r^ T i cl^ r:S^ ;•'''? Rappelons d'abord que i^^, litt. : "la place du bâton i? ou peut-être «de la suite 55, est un terme de la vieille langue administrative , qui n'est pas rare dans les rescrits royaux des derniers temps de l'Empire Memphite. Il s'appli(jue à des individus appar- tenant à une profession ou à un métier quelconque, relevant par consé- quent d'une de ces /?/rtrcs j-> que j'ai essayé de définir ailleurs''^. C'est ainsi qu'un rescrit de l'an XXI de Pioupi 1", constituant une charte de privilège pour le wakf funéraire de Sanofrouî, défend de détourner de leurs fonctions tous les dépendants du domaine de la pyramide qui j ^ a^* J^<=»jj-^P > « viennent ou sont déjà venus à la place de leur mouvance ??

'" Papyrus Siillier //, p. i5 1. 5; cf. p. lo 1. i-3 du présent volume.

1^' Papyrus Anastasi VII. p. 8 1.8; cf. p. ) o 1. i-h du présent volume.

'^' OslraroH Goh'iusclieff, 1. f)-io; cf. p. 9" 1. i--! du présent volume. Peut-être la petite lacune renfermait-elle le délerminatif .»© ou ©.

'''' Maspero, Études égyptiennes, t. H, p. i-id-iar). On peut aujourd'hui distinguer enire les J— el les ^ ' plus strictement que je ne faisais dans cet ouvrage.

-•■is>( wviii )-et

lions (linons leur poslc (rallaclic- '''. Le Icniic s"aj)|ili(|ii(' non scmi- Iciiu'nl à (K's individus ■=-^.=>_^/ ^r(|ll on iiicL à I allaclie dcr loi on loi'-' ondroil, mais aussi à dos ol)j(!ls domios par conlral '*' en fondalion |»icnse à un diou''', ou à dos : ] V ♦"'^ !3 7? M ^ i_^ " '''"'o"'^ jirisos on iraLf-- (|ui sonl lailos aux slalnos d un porsonnaoc Ik'I'oisi''^'. La |)liraso j ^. . . . ^

j| r~] I!'i2£ *it -M.*- "*'''l"i'|"' ''^' sur la placo do inoiivanro do Tailil-

lâoiii". no |ioul ôiro (|u iino (•ircoiiloculioii d('si.<jnaiil le l'Iiaraon : on I ap- p(danl c'cidiii (pu osl sur la place i\e niouvaiico" dans la n'-sidonoo ro\alo i\o l('po(pio, 1 auloiir oiilro dans lospril iiKMno (\\i ri'jpiiio fi'odal, d après loipud co II osl pas le soi|;iiour (pu poss(''do la Iciro. mais la lorro (pii pos- S("'(lo lo soijj-uour. Los copislos du socoiid àgo llK'ham ne oomprenaionl {l'uères ce lorine de vieux droil cl ils ossay(^'rent de corriger le loxto ils lo l'oncoiilraionl . sans ;;rand sucC('!S d'ailleurs. Seul, celui do 1 Oslracon (iolt'nisrlioll a consorv(' la vraie leçon. Lo pronom | \\ sori de rolahl |)Oiir ra|»j)eler le dernier mot masculin oxpriiiK-, "| J loiil (lien , r:(|ui est dans "I llad(''s, dans le ci(d. dans la lorro. à la dnirali de Tailil-liioui ?), c"esl-à- dii'o, les dieux des iiiorls, du cud. de la lorro el lo roi ([ui liHuie dans la \ille de Tailil-li'ioui. Les deux loc-ons onl en commun la fin ""5? v-i —. On coïK'oil (pie le copiste du manuscrit d d('rivont Anastasi et Sallier, ne se rendant plus comple do ce ipie cela voulait dire, aient décompose la lociilion i r^ "~ 5f v-i ^ "*■ on ses ('d(''monls et orlliopraithn'' "^|| -les frdeux terres-, on se guidant sur la sip^nificalion (piils croyaient deviner. De nnMiie, la pr(''senco de ^ clio/ Anaslasi [U'ouve (pie la version des |)a- p\rus est une corruption léelle de la version représentée par 1 Oslracon,

"' L. l{(3R(;ilARDT, <•/'» kniiiiixcrhiKs (tiis I )oli.trli iiv , (l;ins la Zcilsclirift . ifjor), 1. Xtili, p. --8 (III r(_'\|ir('ssi()n est lr;i(liiil(' Sil: ilircr l'/lirliicii ['''!). ce (|ni csl liieii le bciis jji'iK'ral.

'-' li. lionciiAliDr. I\<'iiiii[snliiss aiisi Diihsrhiir, |). mi.

'■''' Sktiik, Kjjijptkclic iiiarliiij'l iiiif ilcii kitiif ciius Hanses ans ilciii Allen Ih-irli . dans les licriihic (le l'Acadt^uiic des St-ionrcs de Saxe, i ()i i, I. LMII, ]i. i '.'i-j. i 'i i .

''' Masi'KIKi. Sur une sitiliir lliéhahic dv VéjiiKjitc de Tliniiliin'isis III , dans le Fliirili'ijiiiiii 1 (i^ifiié , |i. /l-i.'i.

'■'' l{. Wkii.i., Les dccrels roijaii.t de r Ancien Enifiire égjijjlioi . |il. I\ n" i el ji. Oo-G.'i.

mais y a-t-il corresponclance de son entre "||^|{,°, et 4- '^ 'k^lk n ^ Les transcriptions assyriennes nous enseignent ([ue => final de "] '^ était déjà muet aux temps du second empire lliébain, ainsi (jue le - du fémi- nin''' •■ "1^ se prononçait nâla et *^ [f^ dai se prononçait /rtt sinon déjà (Ir OU le comme à l'époque grecque. N'y a-t-il pas assez d'assonance entre 1 1 ^ ! { .?! P''ononcé soiinala-sonnla cor4Te T. CON-I- M. et :^ « ^ *iv c~i P''*^ii'-*i^cé soiunlaî-soiiinlt' , pour qu'un copiste distrait, se dictant la phrase à lui-même, ait pu substituer une expression à l'autre? Il faudrait plus de manuscrits intermédiaires que nous n'en possédons présentement pour rendre claire la déviation de ^^j[f^^ en )^^£2 j*^ su|)pose (jue l'article }^p(i- p*./>. aura été introduit devant ,"!^, et que ^f^pt-'^j pela aura donné naissance graphiquement à ce ^^ qui se prononçait dès lors pa-la, pe-le, comme plus tard en copte n6T; mais c'est pure hy- pothèse. IjC certain c'est que l'archétype renfermait la leçon de l'Ostracon : je l'ai introduite dans le texte de l'édition.

Je n'ai plus à remarquer pour ce quatrième verset que la substitution par deux fois, dans l'Ostracon, du simple ^'"^' au composé S* qu'on rencontre sur les papyrus'^'. En revanche Anastasi VII porte, comme l'Ostra- con, [P'iJPJ', "y"''' Sallierll nousofiVep j~j^j^'^'.Le verset cinquième, le seul dont il nous reste quelques mots sur l'Ostracon, s'y présente à nous au début sous une forme distincte de celle qu'il a dans le Papyrus : pg"^

^^.r.-^JJlîlT'r:^\n^: r "^ ^^ l^^u de quoi on ut dans

Anastasi VII p^^2\^^> J ^ ^IftT'^l^TI^rP^''' et dans Sallier II

'" Maspero, a travei's la vocalisation égyptienne, 8 XXXVIII, dans le Recueil île travaux, t. XXXIII, |). g-y-ioo.

'-' Osti-acon Golénischeff, 1. 9-10; cf. p. 20 1. \--i du présent volume.

'^' Papyrus Sallier II, p. 1 a 1. 5-G et Papyrus Anastasi Vil, p. 8 1. 8, 9 ; cf. p. 9 1. i 3-i 4 et p. 10 i. 1-9, 3-4 du présent volume.

''■' Oslracon Golénischeff, 1. 10 et Papyrus Anastasi \ II. p. 8 1. 8; cf. p. ao 1. 2 et p. 10 I. 4 du présent volume.

'^' Papyrus Sallier H. p. i a 1. C; cf. p. i 0 1, 3 du présent volume.

'^' Oslracon Golénischeff , 1. 1 1 ; cf. p. 20 1. 3-/i du présent volume.

'" Papyrus Anastasi VII, p. 8 1. 9; cf. p. 10 1. 6-8 du présent volume.

-J5"( \\\ l.e<---

P ^ ^ ^ ^ ^ J J ^ ! T * ^ T T\l T PJ'"- " «'■'"'''<■ •!"•' i^'»" ''^i^'*'

considérer los deux mois ^',4 j J ^ Ifc '■'"""•*' roniiaiiL uih; expression uni- (|iie «les l)ois (le (I(''sir, les hois ih-sii-nhles, l(>s l)ois (jiiOn souhaite?), et |)ai' siiile les liois durs, les l)0is i'eclieicli<'s. ceux doiil ou cousli'uisail les l)ai'(|ues de guerre ou d ajiparal : " \\ lad ci'oili'e lous les hois précieux t.

sans (|u d eu uiauijue ^ îs^ M ■v-""T^ ''"'' ' ^^^l''-"^'"" ^'i"^ '|" '' *'" ^"'' tuuis ou relrau(li('' neu -^ '^^ >< |,,| -^-— ^-^ ^ ><^ diseul les papxrus. Il uu' parafl (|ue la version de lOsIracou doit ôlre c(dle do I arcli(''l,v|)e, le mol 3^ ^ l'iaul fort usil/' par les écrivains du j)remier empire lliéhain'''. LOsiracoii cesse après la clausiile de ce demi-versel , r:il fait être la galère (\) par sa forci; '^: c'est en ellel parce (pi il favorise de ses eaux la croissance des arbres utiles à la construction (juon [)eut mettre en cliantier des navires. (Irand pitié (pie le scribe n'ait pas poussé plus loin, (piand il lui reslail encore plus de la moitié de la surface à remplir! SU avait contiiuiéjus{[u l'espace laiirait permis, la tàtdie des (''dileurs de Vlli/miir an A^iY aurait été relativement facile.

Si maintenant nous essayons d'énoncer en rpielcpies lignes les conclu- sions aii\(pielles celte longue analyse nous a conduits, nous dirons :

i" (Jue les trois manuscrits se laissent ramènera un même original . Ie(piid doit ne pas être très éloigné du texte de larchétype, mais (ju'ils se sépar(Mit nettement en deux groupes, dont 1 un ne contient rpie 1 Ostracon (ioléniscbelf. tandis (jne l'autre est formé des deux Papyrus Anastasi Vil etSallierll:

i>" (Jiie les l'ap\rus Anastasi Ml et Sallier II, ('crits dans la seconde moitié' de la Xl\' dvnastie. descendent d un manuscrit ou d une laïuille de manuscrits, donl le texte était dc^jà corrompu par une série derreurs de copie ou d'audition inleriK; souvent très {jraves;

.')" ()irau contraire 1 Ostracon (lob'iiisfdielf. un peu plus ancien, pré- sente un texte siiHisammeiit coireci , puisipi il est toujours intelligible sans

''' l'iijiijni>^ Siillier II , p. i •> I. G; i-ï. \\. in I. ',>-- du [iri'SiMil votuiiic.

'-' MASi'f.no, Ia& Mâiioiri's de Sotinihit [ I. t do la Hiùliollinjiic d'ctudv), \\. i(i-.

ellorls de subtilité, et qu'il découle d'une source beaucoup plus pure que celle d'où les deux autres dérivent;

«Qu'il y a donc lieu de le prendre pour base de rédition critique, sans s'interdire toutefois d'emprunter aux deux papyrus quelques leçons quand ceux-ci paraissent avoir conservé, par aventure, une tradition plus conforme au texte probable de l'auteur;

5" Qu'à en juger par l'étude des cinq premiers versets, le Papyrus Anastasi VII est sensiblement moins incorrect que le Papyrus Sallier II, et que, par conséquent, c'est lui que nous devrons désormais cboisir pour guide jusqu'à la fin de l'Hymne.

III

Ces points établis par la comparaison des portions de l'œuvre communes à ces trois manuscrits, voyons s'ils seront confirmés par l'analyse à partir de l'endroit nous ne possédons plus que les deux papyrus du British Muséum et le fragment de Turin.

Le développement commencé avec les premiers mots du cinquième verset en dépasse les limites et occupe le verset sixième en entier. On y relève quelques variantes insignifiantes, ^ dans Anastasi'"' pour a—^ de Sallier*"', ou quelques erreurs de lecture que l'on corrige du premier coup, ^Ç1^_i_(3) p^yj, ^Ti|^_^ Celle-ci, qui trouve sa contre-partie un peu plus loin, dans le ''^ ^ ^ » "^ j-f; par lequel Anastasi VIP"' remplace ^ ]k.^"TT? ^'^ Sallier 11'^', s'excuse jusqu'à un certain point par l'habi- tude qu'avaient les copistes d'égaliser les signes de longueur inégale qu'ils superposaient : ils les ramenaient aux dimensions tantôt du plus petit, tantôt du plus grand, de manière à foi'mer des groupes hiératiques qui ont l'air de pouvoir se transcrire indifféremment, 2 ^" ^!(° P°^"

1" Papyrus Anastasi Vil. p. 9 i. i ; cf. p. 10 I. 8 du pn-seut volume.

'-' l'apijrus Sallier II, p. 12 I. (î; cf. p. 10 1. 7 du présent volume.

'" Papyrus Sallier II, p. 12 1. 7; cf. p. 1 o I. 11 du présent volume.

'"' Papyrus Anastasi VII, p. 10 1. 2; ri'. i3 1. 2 du préseni volume.

'^' Papyrus Sallier II, p. i.j 1. 2; cf. p. i3 1. 1 du préseni volume.

''"' " lHv -1. 1"^'"" ^ 1 I ,• '^'"^ inili'cs (livcrjjenccs |)rovi(Miii('iil de causes [)liis coiiipIiijiK'os. cl siiiloiil (le ces erreurs (raudilioii iulerne (|ue j'ai si{)iialécs à plusieurs l'cprises. Ainsi d'ahord ~^ '-î'^]!^! *" [IJ-^ ^* dans Sallier II<". ol dans AnaslasiVIl "^ ^V^ V ^ tlÉ^ '^•'-'. l^(' mouve- ment jji'néral du morceau nous ol)lipe à choisir ici la version de Sallier 11 : enire lindicalion du lifii J el celh» des *^ | ^i*"' '"^ torme exprimant une idée de demeure ou de localité os! I)ien à sa ])laçe, ol nous savons ([ue ^1 ^ est le nom dos retraites , des g-ouiïres, d le Nd sortait pour apporter ses dons à lliumanité'''. L'erreur auditive explique commoni >r(iin-lcpalj(it a pu ûcxcn'n' iiainlc-iii -paijat. pour un copiste distrait. 11 en est de même au verset sixième pour le "• ^ raV ^ S* V ^] p '^ ^=^ H I '^ © de

I A— -\ _— „^ t I I 1 j\ JR _ "liii Xiliii

Sallier 11''"', auquel correspond dans Anasiasi Vil |)5J55)5J_2_ cn^^^ T||^^_^

< * ^^tI:^!!!;;^©'^'^ "î''''S i<"i Terreur auditive est répartie entre les deux

manuscrits. Dans le premier mcmlire, AnaslasiVIl, trompé par la pronon- ciation l'E commune à la finale el à Tarticle ^, a (h'n'omposé le mot raV "1^ liapr-hap. 2\\\ T. M. il r^ jugement, loi -, en deux mots dilleronts "^ Ifc i' ^l!' jK '' '^^^^^ y '^^'*^i'" fi' q"f'q"<^ trompe-roreille analogue à lorigine de la variante ^^' jtour S, une variante S'''' avec un mot intercalé entre '^ V f ^ ft S' mais je ne vois pas le([uel. Au contraire, dans le second membre de phrase. Anasiasi a raison conire Sallier, el il convient de préférer sa leçon 4|t^'^;ij§i mais la prononeialion simmaé {\(' ■^ nous pei'inet de saisii' la m(q)rise d'audilion qui a pi'oduit la leçon ^

I I I

C' l'iijniriis Siillirr II. |i. i -^ i. -y; iT. |i. iii I. i . j ilii jirc'.srnl voluilio. '-' Pajuirm Amisldsi Vil. p. y I. ■>-;!; v\. |i. lo i. i 'i du présciil volurnc. i-'' (ir. l;i lormulc des slMos runi''rair(',s wi volives : -co (|iio (toiiiic lu ciel . ci' <|iio |)roiiiul •■ lil Icri-o, Ci' i\w Ir Nil ;i|i]iorl(' de .sa ri'lraili' f î^ \ "T^ J V f "^^ "• '■'! Pdiiip-Ks Sallier II, \>. i ■! I. () : cf. |). i i 1. ^>'- du prcspul \olunic. >*' l'iijninia Aiiaslusi \ll. |). <) 1. /i ; ri'. |i i i 1. (i-S du ](n'S('n( volunin.

.{iKixInsi VII |). -y I. 7. |i. S I. -. |). () i. I. |i. 10 1. o = Piipijriis Stilllir II. \>. 11 i. 1. |i. 1 t! i. T) , (p. |i. I i! I. f) ; il y on a plusieurs aulrcs cxoniplcs encore.

M>( XXXIII )-Ci

sliamsé de Sallier : ici de plus l'hiératique de ^ ressemble assez à celui de ^ tracé rapidement pour qu'on puisse supposer aussi une erreur de copie, si l'on répugne à admettre l'autre. 11 y a là, une fois de plus, la preuve que les deux documents procèdent de deux manuscrits dillérenls, mais certaines particularités qu'ils ont communes montrent d'autre part que ces deux manuscrits dérivaient eux-mêmes d'un manuscrit déjà fautif. C'est ainsi qu'ils ont l'un comme l'autre un mot 21^^ | (^ ! 1"^ ni'est plus que suspect. 11 ne se rencontre sous cette forme que dans notre Hymne au Nil, et Brugsch^'' paraît l'avoir considéré comme une mauvaise lecture du mot >r M trî i ' 9"^ ^^ ^^^ ^^'^ mêmes manuscrits dans les Imtrucliom (VAhhlhocs '-*. Est-ce vraiment une perversion,^ [jour*^, d'un original hiératique cursif, ou ^ pour 23 ce dernier qui nous ramènerait au mot ^ ^ j|!lj? La faute existait dans l'exemplaire plus ancien, ainsi que la leçon "^ i'^^^nai-lhaî- loH. Cette locution, qui est assez fréquente à partir du second âge thébain, est rendue par jSouXeuT);s « le conseiller w dans la version grecque du Décret de Canope, et elle signifie ff s'inquiéter de . . . , s'informer de ... , discuter, conseiller^', mais je n'en connais point d'exemple avant celle époque; antérieurement la même idée était rendue par f » jf)^rr; na:-kliaraitnii. Je soupçonne que f » ^^fi "«--^'■/' "'"'<"' n'est qu'une déformation de "j* * ^ © _r_ naz-klirailou ; le - < final, puis le <=> m de ® -^ lliaralloii s'élant amui, on aboutissait fatalement, par la prononciation Ihailon, llialoii, à une orthographe ^ khailoii, kliaioa pour le mot. Le - ne sonnait plus que devant les pronoms suffixes, où, selon l'usage, on indiquait sa prononcia- tion en ajoutant au mot la finale -^ toa, T»2l^i^ nazkhaU-Um-k^^K Quoi qu'il en soit de ce dernier point, il uie semble qu'un sens satisfaisant ressort de ces corrections : rrTes jeunes gens et tes enfants sont en joie çrpar toi, et l'on discute ton état comme [si tu étais] un roi, aux

'*' Brugsch, Diclionnaire hiéroglyphique , p. •y3'j.

'-' Papyrus Sallier II. p. G 1. 9-4 , p. 7 1. a = Papyrus Anastasi VII , p. 1 1. a-B et ]). 9 I. '1. ''' Papyrus Sallier II . p. i 9 l. 9 el Papyrus Anastasi VII. p. 9 i- 'i; cf. p. 1 1 1. 3-0 du présent volume.

rdois fermos, [qui n'a <|u';i] se nianifesler au midi el au nord, ff[pour que] les pleurs de tous les yeux soient bus pai- lui, [et pour cM|u'il I procure ses biens en surabondances, .l'ai paraplirasé le texte afin den rendre la sij>ni(icalion plus claire : on retrouvera aisément le mot à mot concis de régy[)tien sous la prolixité du français.

Le septième verset est pire encore (|uo celui-ci. Il débute par une série d'orthogra[d)es étranges et de mots altérés, dont je ne retrouve pas toujours la forme originale : ^\^\ ^ 3. o -i^-^»*^^ o -^ UII^PJ! VZ!JfîlP'-j^?^^I^^*^''i"^ SallicrlJC, etdansy\naslasi^

He^J^*'"-'. Le contexte nous prouve suffisamment qu'au lieu du poisson •♦< déterminatif du second J^^. il faut après ^ un ^- ou un ^, mais aj)rès le premier? Le mot ^■°^]|v.Jl^ *^1"' précède, et qui devrait nous renseigner, ne se rencontre ainsi écrit que dans un autre endroit de nos Papyrus, aux Instructions crAkhlhoés , il figure comme désignant un des attributs du l»lancliisseur''^\ peut-être son battoir. Sans essayer de le traduire en ce moment, il semble que le sens de «se réjouira convient au passage : r Quand il y a map-atl qui sort joyeux, tout Cd'ur est joyeux r. Nous mettrons donc le déterminatif —^- ou ^ au lieu du pois- son •♦<. Le membre suivant se termine dans Anastasi VU par une faute de copie que nous retrouverons un peu plus loin''"', ^ po'"'!» ^' "'^ tracé trop cursif ayant transformé en a et en ' le % et le ^ de la déesse. Gomme nous connaissons depuis longtemps la parenté de Néîtb avec les crocodiles,

'" Papyrus Sallicr II , p. i 3 ]. i -9 ; cf. p. i i I. 9-1 1 el p. 1 -i 1. 1 1 du présent volume.

'-' Papyrus Anastasi VII , p. 9 1. 5-6 ; cf. [). 11 1. 1 0-1 a cl p. 1 9 I. 2 du présent volume. Les peliles reslilulions sont certaines.

!■'' Papyrus SaJHcr II , p. 81.5, l'OsIracon du Britisli Muséum [Iiiscriplions lu ihc Ilicralic Characlcr, pi. XI, verso 1. A) donne la variante V '"~' ^ Jl^ ou peut-èlre V^T^'W^^' il semble qu'au Papyrus Anastasi VII, p. 3 1. 8, il y ait eu un autre délerminalif, mais ce déterminatif esl effacé.

('•' Papyrus Anasiasi Vil, p. 9 1- 7; cf. p. 1 9 1. 8 du présent volume.

1-»«( XWV j-tH"-

la leçon ^^^ de Sallier il est force'menl la bonne : "Néîlh enfante '^ et non pas -il (Sovkoii) est enfanté-, et par suite pour le début, "Sovkou rrest conçu ". Néanuioins il est dillicile de comprendre comment -^ ^^ A j^J, même prononcé woiiouî-wxD avec chute de-=>final , aura nu se cliaup-er en acliotit par erreur auditive. Rien n'enipéclie de penser que l'idée du dieu crocodile a suscité dans l'esprit d'un scribe limage de ses dents, et qu'il ait introduit ici par distraction le mot ^ J|^ «dent'5 que, du reste, il avait déjà orthographié plus haut ^ J | ^^ ^vc le déterminatif ^''', mais c'est une conjecluro pure et simple. Après ce passage, on est lieureu\ de ren- contrer un fragment qui n'a pas besoin de corrections pour être compris : "la neuvaine des dieux qui est en toi est splendider, mais l'obscurité recommence avec le membre de phrase suivant, pour lequel nous avons JJ^IIÎPfl^^Sjfcîili^.* dans Sallier II'-), et dans Anastasi VII J . lM V!râ)P>«kâllili^.i*''''- " 'M' ^> V^^ ™oyen de ramener les deux leçons pp^ 1^^ et p^ sl^l^^ l'une à l'autre par erreur soit d'audi- tion, soit de lecture. 11 faut donc supposer que le scribe de Sallier 11 ou son prédécesseur, rencontrant ici le mot p^s^^l 'F'' '^*^ ^^" ^'^'^'^^ l*'*^ familier, lui a substitué un mot qui lui paraissait répondre au sens général, et que d'ailleurs il aimait assez pour le répéter dans des endroits le manuscrit voisin employait un autre terme. C'est ainsi que, dans la suite du verset, il écrit pp^ |^ ^ ^^^^j^'^*''"', tandis qu'Anastasi VII nous offre la variante P^P^^^^M!^*'^'' 4"^ s'explique, elle aussi, par une série d'erreurs auditives. Nous savons, parla version cunéiforme du prénom de Ramsès II, que le •=> final de ^P^ s'était amui dans la wotw)''') : le mot sonnait déjà ouasi - ouasé , et avec le p factitif saottasi-

'" Papi/vus S(illii')- If, p. la 1. 3; cf. p. i i 1. i i du présent volume.

'-' Papyrus Sallier II , p. i 3 1. 2 ; cf. |). 1 •! I. 1 -3 du présent volume.

'■*' Papyrus Anasiasi VU , p. 9 1. 6-7 ; cf. p. 1 2 1. 2-4 du présent volume.

''' Papyrus Sallier II, p. i3 1. 3; cf. p. 1 2 1. 5 du présent volume.

'^' Papyrus Annstasi ] II, p. 9 1. 7; cf. p. 1 a 1. 6 du présent volume.

"■' Maspero, .1 travers la vocalisation égyptienne, S XXXVII, dans le Recueil Je travaux,

XXXII. p. 71 sqc}.; cf. Hainke, Kcilschrijtlirhes Malerial, p. 19.

saouasé, co qui se rapproche assez (l'une pronouclalioii sasaoai-sasaoué fournie |)()ur le vorhe fip^^'— ^jj) l*'^'" ''^ f*l'i''*^ J'- "="• C'est par le même accidenl de l'amuissement do -==> qu'on explique ré([uivalence de^^ avec^-*-, et au membre de phrase suivant de J^avec -«-. Le verbe ^^l se prononçait Mnia-maî, comme le démontrent et les variantes du nom propre ' | ^ ^ ^ pour | \ ^, et les transcriptions de l'assyrien'''; quant à ■«-, J^, il sonnait a, ni, comme en copte A, Al facere^K J'ai déjà indiqué plus haut comment la ^^^ de Sallier II est devenue ^ dans Anastasi VII'^'; je me réserve d'interpréter plus loin la présence de la négation "^ devant la préposition ^ "''à côté de . . . •".

II est dilïicile de trouver plus de fautes, ou si l'on préfère, plus de variantes, réunies en si peu de lignes : cet endroit du texte n'était pas clair pour les scribes de l'âge Ramesside ou pour ceux de l'âge immédiatement antérieur, et, dans ces conditions, on comprend com- bien la tâche de l'éditeur moderne est délicate. Aussi est-ce seulement à titre de conjecture que je proposerai mes lectures et les traductions sur lesquelles elles reposent. Les déterminalifs de ^"^^ nous mettent sur deux pistes différentes. Avec le bois nous allons au sens de maillel, battoir, qui ne me paraît pas convenir ici; le scribe de Sallier 11 ou son prédécesseur se sera laissé tromper par le souvenir du passage des Instruc- tions (TAkhlhoés, ce mot était à sa place, et il aura substitué au déterminatif que les manuscrits antérieurs portaient en cet endroit. Avec le déterminatif^ nous arrivons au terme ^s^"^^)' ^^^2)1 '^1'^^ Brugsch a interprété, avec raison je crois, comme le dérivé d'une racine s^^ rr crier 11, le sais contemporain, ou quelque officier inférieur qui transmet des commandements à voix forte'"'. Ne doit-on pas écrire ici, en

(•' Ranke, KcUschriftlichcs Malerial, p. i8.

'-) Maspero, a Iravcrs la vocalisation égyptienne, § XXXVI, H, dans le Recueil de travaux, l. XXXII, p. 70-77.

''' Cf. p. xxxiv du présent volume.

(''' BnuGSCH, Dictiomiaire hiéroglyphique, p. 622-623 cl Supplément , p. 579.

—»->•( \XXTII )•€-!—

tenant compte de la leçon d'Anaslasi VII ^1^'^^^'^S^^^I ^* ^ i*^^ ° ! ^*' •' Qii^"d c'est que le crieur sort joyeux tous les cœurs « sont joyeux 75? Le crieur serait ici l'équivalent des Moi/H/w/i-en-A't/ de l'Egypte actuelle, qui, à partir des premiers jours de juillet, annoncent chaque ma- lin les progrès de la crue'''. Les membres de phrase suivants expriment en des formules religieuses dont la valeur piécise nous échapj)e, mais dont la tendance générale est évidente, les bienfaits de la crue annoncée : rr Sovkou rrest conçu, Néîth enfante ^, en d'autres termes la fécondation du sol et la certitude de sa production, et, comme conséquence, «la neuvaine des rr dieux qui est en toi est splendidc", c'est-à-dire s'enrichit des dons de la population. Au membre de phrase suivant , j'ai déjà dit quel motif purement littéraire m'inclinait de prime abord à [)référer la leçon p^ s^^l ♦^l^'^^' stasi VII'"'' pour le membre de phrase suivant : cette raison de goût est fortifiée par des arguments d'un autre genre, p ^ s]|v jÎ) ^^^ factitif d'un verbe ^ s"'^^ auquel on donne plusieurs sens, mais qui se rencontre dans un des chapitres du Livre des Pijramides, en compagnie comme ici de la racine J ==, et avec un déterminatif qui en fixe la valeur. Le roi mort y est comparé à l'Œil d'Horus ^V^s^^J^^^s|^-^J £*i'^^ et dans une des deux versions de Pioupil" le déterminatif^ est remplacé par une tète humaine de la bouche de laquelle s'échappe un jet de liquide /•, salive ou vomissement. On sait de reste que l'Œil d'Horus pleurait et que tout ce qu'il y avait de bon en ce monde était le produit de ses larmes : le mort est donc fflŒil d'Horus qui dégorge et vomit'»', et, comme cet Œil, et il dégorge et il vomit". Le Nil est le cr vomissement 55 J^, J lh •■•- , qui «fait dégorger?; P\s^^ P^i" la campagne toutes les richesses qu'elle cache en elle, et qui rend le peuple vaillant pj^v-i. Après cela, le

'•' Lane, The Modem Egyplians, 1871, I. II, p. 996-226.

'^' Cf. plus haut, p. XXXV du présent volume.

''' Maspf.bo, Les inscriptions des Pyramides de Snkkarah, p. 393 1. 771, cf. p. 93^ I. (iCii, p. 25 1 1. 77'i-775. La traduction que j'ai donnée de ce passage vient d'une eneui- de copie dans Pioupi , 1. 66 1 , j'ai lu s p ^ au lieu de ^ s | ^ .

»>•( xxxvni )•<<

mouvomenl des images exige qu'on préfère une fois de plus, au banal PP^ISâl <1'^ Rallier II, le p-]P3d'Anastasi VII: le Nil .e fait l'un fort r, mais t^aiine-l-il lautro'' ^2)M^^ ^-'^ version de Sallier H ^^m"^, «il abreuve?) ou "il rend fort l'un de ce qu'a fait l'autre??, s'ajuste mal au contexte, et celle d'Anaslasi VU <:'il rend l'un fort, il aime l'autre '' est d'une platitude rare. Me reportant au membre de pbrase "^^^t^âll^ v'i\ n'y a pas de déclaration avec lui??, je suis amené à croire que les deux variantes sont fausses, et qu'il y avait un terme d'égalité : f'Il rend fort «l'un de même que l'autre, et nul n'a de déclaration, nul n'a d'im[)(jt à lui «payer??, mais tous obtiennent sa faveur gi'atis. Je proposerai de corriger ^.«s. et ^^ en 2-=- «commet, ce qui est d'autant plus admissible que les textes des Pyramides emploient l'orthograplie ^ et |^ pour ^ <=-•''*. La locution n'était déjà plus d'usage courant au temps du premier empire tbébain, mais il est très possible que le fond de l'hymne remonte au delà de cette époque, et que ce verset appartienne à une première rédaction : la présence d'une forme aussi archaïque excuserait l'erreur des scribes ramessides. Ce point élucidé, nous ne sommes pas encore au bout de nos peines, et la lin du verset demeure peu claire. La concordance des deux papyrus nous contraint à penser que la version "^^ existait dans l'exem- plaire duquel ils dérivent. Bien que la négation simple ne soit pas placée, à l'ordinaire, devant une préposition simple ou composée, j'en connais quelques exemples qui m'empêchent de reconnailre ici une faute, et je lirai: J^:^^>::::^::;^*^^^;#J^^\>,-f;*, ce que je traduirai cdorsqu'il est gracieux , et qu'il n'y a personne à côté de Néîth, les hom- frmes font pour lui les prescriptions??. Celui qui n'est pas à côté de Néîth m'est douteux, mais je soupçonne que c'est le dieu son fils, soit le crocodile, soit le lion'-', ou le dieu à tête de lion (|ui semble avoir été en rapport avec

''' Maspkro, Les iimcriiitions des Pi/raiiitilcs de Sakhavali . p. i '>. 1. (18 ^^ pi. 1,1. 32g, et Noies au jour le jour , dans les Proceedinifs nj llic Sorkiij oj Bd)lua\ ArclKeoIogij , i 89 i , I. XIII. p. 3i/i-3i 5.

'-' Horapolion, Hierngliipliira . I, § \\T, éJit. Leeiuans, p. 98-3i, aaa-aSo.

Finoiidatioii, s'il n'était j»as dans quelqu'une de ses formes l'inondation elle-même.

Le liuilième verset est diflicile à traduire pour les allusions qu'il renferme à des concepts mythologiques avec lesquels nous ne sommes pas familiers, mais le texte en est peut-être un peu moins mauvais que celui des précé- dents. Il n'y a de divergence notable entre les deux manuscrits qu'à j)arlir du quatrième membre, Sallierll oppose une lecture "" :<^5.^^:^^ j""*''' à '^■î^VI'"" ^"^!r^*'"^ 6t seule la lecture d'Anaslasi ofiVe un sens admissible, mais ce sens convient-il au passage? Je ne sais pas bien ce que vient faire ici l'affirmation qu'uni n'y a pas plus caché que lui??. Au con- traire, après que l'auteur a dit que c' c'est" l'action de «son énergie, tout ce «qui est engendré» ^, itp^^*^ on comprend aisément qu'il continue le développement selon les principes de la rhétorique égyptienne, par une phrase négative confirmant sa première assertion, «et il n'y a personne «qui vive ^^-^^^jè^, si ce n'est par lui, sans lui 5). Le complément naturel de la proposition serait en ce cas ^o^^, que le scribe Rames- side aurait écrit ^ •£• J_ très [)robablement. La leçon ^ de Sallier II ne se prête pas ù cette restitution plus que celle d'Anaslasi VII ^1^' '"^is ici la tradition est si douteuse que je n'hésite pas à me dégager d'elle entièrement et à rétablir '^ ^S.'T^ '^ V © V \ r"*- A la phrase suivante, la fantaisie des scribes ne s'est exercée que sur les déterminatifs. Les uianuscrits portent IiM;^;^,^ <'t liLi;^;^,'< ''''ce qui donne un sens possible mais banal : la variante ^ de Sallier II, qui d'ailleurs ne s'accorde pas avec la valeur que lorthographe iiiu;^,^ impose, nie paraît indi([uer iiiii''jj^ ïTi w ^'poiu' pi'cndre ce qu'd leur destmait^?, et cette correction en sens contraire de celle que nous avons proposée plus haut''*' est corroborée par

'"' Papyrus Sfillicr //, p. i3 1. /i ; cf. y. n> I. i i du piTsent volume. '-' Papyrus Anasiusi 17/, [i. lo I. i ; cf. p. 12 1. 12 du présent volume. '•*' Papyrus Sallier II, p. i3 1. 5 et Papyrus Anastasi VU, p. 10 i. 1 ; cf. p. 12 1. 1-3 du présent volume.

''') Cf. p. XVII de cette lutrodwtion , la leçon liM^ ^ ' d'Anaslasi Vit.

»»•( XI, )'<f-

la présence un peu plus has de ^"^j^^-^ «ses travaux, les dons de son travail , ses Iribuls ??, car plusieurs exemples nous montrent que les écrivains rapprochaient volontiers ces deux mots'''. Rétablissons donc | J p ^Ij T •="éû^'°'\m\:^"~~^*^*-**>^ "^ ^w*, des hommes mettent « leurs habits (comme pour une fêle) afin de prendre ce qu'il leur destinait, « car les cœurs sont attentifs, reconnaissants de ses travaux, de ses «œuvres ■'5. Aussitôt après, on lit ^ ^^ "^IT© ^ ^ ^||]p^* dans

Sallierll(-), et dans Anastasi Vil 2;\^ » Krh^3)]klri^^''''- ••'»' expliqué plus haut l'origine de la combinaison ~7^ ^^'^ donne Ana- stasi VII ''''. Le scribe lisait évidemment en cet endroit ..^^ "r^ -^^ xj --^ ^x: âîlklrTl* «accomplissant les mystères qu'aiment ses champs t), et il songeait à l'action mystérieuse que le lleuve exerce sur la terre pour la féconder, mais ce ne peut être le texte primitif : l'article n'existait pas encore dans l'usage littéraire du premier empire thébain, et un auteur de ce temps aurait écrit -*>^^f|^- D'autre part, Sallier II suppose une coupe ■«=- + A— ^4-^^-**^^ I la présence de ^~a est malaisée à justifier. Si l'on se reporte aux endroits du manuscrit Ton rencontre ce même mot, on verra qu'il est écrit à la première syllabe ^ dans un endroit'^' et ^ dans plusieurs autres**^', soit d'abord ^™ puis ^^; toutefois la lig-alure de ^ avec est ainsi faite qu'elle peut être confondue aisément avec celle de ' ^ et de ^. 11 est évident que l'écrivain du manuscrit duquel dérivent Sallier II et Anastasi VII avait commis celte erreur, et que le document plus ancien qu'il avait sous les yeux portait ^^"^l^f '■ c'est donc la version de Sallier II qui est ici la moins incorrecte au point de vue paléographique, mais présente -t-elle un sens satisfaisant dans le

''' Cf. les exemples cilés par BnuGscn, Dictionnaire kicroghiphiqnc , Supplénwnl , p. laao- 1 2 s I .

(■-' Piipi/rus Snllier II . p. i 3 1. 5; cf. p. i."! 1. i du présenl volume.

'■'' Papyrus Anastasi VII. \i. lo 1. 9; cf. p. i3 I. -3 du présent volume.

'*' Cf. p. XXXI de celle Introducùon.

'"'' Papyrus Sallier H, p. 6 1. 7.

(*' Pnj)yrits Sallier If, p. 7 1. 9, G, 8.

1>( XLI )<-*'

contexte? Je ne vois pas trop ce que ce serait pour le Nil que de "■ faire ■«- ff le soir, fabriquer le soir». Il y a lieu toutefois de conjecturer que le scribe avait omis un ^ devant ^^^^TT®! et de restituer : vil fait au ^ ffsoir, ce que ses champs aiment ^^ mais alors on se demande pour ([uelle raison le Nil travaillerait dans les champs le soir plus activement que pendant le jour. Je ne serais pas étonné qu'il fallut en chercher la raison dans les légendes qui attribuaient la crue aux larmes qu'Isis avait laissé tomber, à une date qui correspond à la nuit de notre 16 ou 17 juin, et qui est pour les Egyptiens modernes la^iuîl de la goulte. C'est, on le voit, |)endant la nuit, que le Nil commence à travailler actuellement : comme autrefois le jour était compté de six heures d'un soir à six heures du soir suivant, notre texte se bornerait à tenir compte de l'usage courant, en aiîîrniant que c'était le soir que le Nil , commençant à se gonfler, ". faisait ce «qui plaît à ses champs 57.

Il y a relativement moins à reprendre au neuvième verset, bien que dès

le début nous y trouvions'^ ^Xir^âi^^X^*'''^ ^^^^ ^'^ ^ A^irT ^IS^^^'d'Anastasi'"^^ Cette version nous donne une période conçue sur le modèle de la formule fréquente dans les textes du second empire thébain, T^^J"^^^ j î f ''''• EUe soulève pourtant une objection : il est peu probable qu'un auteur qui soignait son style autant que le faisait celui de notre Hymne, ait répété deux fois le verbe S à trois petits mots d'intervalle. La leçon de Sallier II n'offre pas le même inconvénient, mais la combinaison ""7 ^^^ "^Gst pas facile à justifier : doit-on comprendre, qu'il ce entre, par la vertu des paroles magiques dans la maison en qualité «de qui a l'habitude d'y être, en résident??? Le sens est possible, et même pour qui connaît les idées des Egyptiens sur la magie, il est vraisemblable; toutefois ^'^ isolé signifie la chose qui est au milieu, la personne qui

'■' Papyrus Sallier H, p. i3 i. 6; cf. p. i3 1. 7 du présent volume. '-' Papijrus Anastasi Vil, p. 10 1. 3; d. p. i3 1. 8 du présent volume. '■"'' Brugscii, Dictionnaire hii'nighjplilijue, Sapplémcnt, p. 8'l5-8/l6.

est au milieu, et une traduction "il entre dans la maison comme qui ré- «side au milieu [d'elle]" serait [)liis conforme à l'usage, mais qu'est cette maison ou ce teinj)le que Ion désigne ainsi sans les définir? La suite du passage montre (ju'il s'agirait j)eut-ètre d'Élépliantine ®^t^*^^'..'J ^ 7ioi(U mc-Ijari-iâh non sapar liâpi ras "\a ville qui est au milieu des eau\ fret arrive Hapi •?''*, mais plutôt de l'Egypte. Le Nil, rais en mouvement par les livres magiques qu'on jette en lui pour l'appeler, "entre avec les ff paroles, se manifestant comme qui est le résident habituel", nousdirions, çf comme qui est chez lui; lui le désiré qui sort de l'inconnu, s'il «est irrité et qu'il n'y ait plus de poissons, alors on réclame par la «prière l'eau annuelle», et, selon Sallier Hi^^^^r^fôS!"^!! ! îi?i

e>-:±k^r:i^^^ selon Anastasi VII, :^i^]^r:iP3$i^^,nii

:^*Zv'! !y .,.^,^'''- L^ variante -(f1^ = f| s'explique, ainsi que d'autres qu'on a examinées plus haut, par l'analogie des prononciations''*', et les deux leçons présentent un sens convenable : il me paraît que colle d'Anastasi VII s'accorde avec ce qui suit, et que rfle fort et le malheureux « sont vus w s'enchaîne mieux avec « tout indicidu est vu v que « la Thébaïde «et le Delta". D'autre part, la répétition de ;^^ ^[71 n'est pas heureuse, et, comme d'autres répétitions du même genre qu'on remarque dans Sallier II, elle est due à une distraction d'un scribe : Anastasi Vil nous a conservé une fois de plus la version originale ^ * ^ ^ \^ fj^ " tout individu « est appelé en corvée avec ses outils 15. La suite marche d'abord sans encom- bre, puis vers la fin du verset, nous nous heurtons à des difficultés nouvelles : pourquoi Sallier II a-t-il "^^^ "I"]"] J i ^ ^ | "J f *'^' quand on trouve ^ ^\ i^<f=.lT'T*' ' ''^^'S Anastasi? Un point certain c'est que ce membre de

'"' BnuGSGH, Die Sicbcn Jalirc ilci- Iluiiffcrsnotli , planclie, i. G.

'-' Papyrus Sallier II, p. i 3 1. 7; cf. p. i 3 1. i i et p. i h \. i du prcsenl volume.

(" Papijrus Anaslasi VII, p. 10 t. /i ; cf. p. i3 i. 1 a et p. i4 i. a du présent voluQie.

'''' \oir ])lus liant, p. xvn-xvm, xxxv-xxxvi, de Ylnlrodnrlion.

'*' Papijriis Sallier II ,]). i3 1. 9; cf. p. li 1. 6-7 du présent volume.

'•'' Papyrus Anastasi VII , p. 10 1. G; cf. p. l 'i 1. 6-8 du présent volume.

!-»•( XLIIl )•«-»—

phrase commençait par une négation ^, comme les précédents, et qu'il finissait par ^^f'^'F® rrdans la nuit 5?, mais les deux rédactions de la partie intermédiaire sont inconciliables. Celle de Sallier II se traduirait littéralement par crll n'y a |)as d'Ennéade des dieux^ dans la nuit», et le sens n'est pas inadmissible : on sait que l'Ennéade descendait en Egypte, qu'elle s'y promenait, et que son apparition était une cause de joie pour les hommes et les dieux. C'est ainsi que le 9 de Choiahk, «la grande "Ennéade sort, la Majesté du dieu Nou est en paix dans le Nil» ; Thot etRii promulguent un décret pour le service qu'il a rendu «aux guidances excel- rrlentes du Nil, et à ce propos l'Ennéade entre en joie»'". C'était ici la fin de l'inondation, mais l'Ennéade ne devait pas prendre un intérêt moin- dre aux circonstances du début et aux phases diverses du phénomène : si le bon Nil la réjouissait et l'engageait à sortir, le mauvais Nil devait l'attrister et l'empêcher de se manifester dans la nuit des larmes d'Isis. Dans cette hypothèse, la version de Sallier II se traduirait : «Il n'y a pas ff (l'Ennéade des dieux dans la nuit», à bon droit, ou, en rétablissant un mot qui d'ailleurs n'est pas indispensable, rr L'Ennéade ne sort pas ^S «dans la nuit». La version d'Anastasi VU ne se comprend qu'à la condition d'admettre qu'un mot y a été passé, probablement ffP^!!!' "^^^ chants», «'^Uf !Pâ)î]^<^lT?' ''°" n'entend pas des chants dans la nuit», les chants d'allégresse que l'annonce d'un bon Nil provoque pendant la nuit de la Goutte'"'.

Le dixième verset est un peu moins défiguré que le précédent. On y remarque pourtant dès le second membre, pour le ^ .-^ ^ ^ i'T^ -=-^ ""jrifc^* de Sallier 11'^', la variante contradictoire ^f^il— >

'" Papijms Salliei- IV. p. 9 i. 9; |)I. 1 o 1. 5 ; le texte est mutilé, et il sérail trop long d'en donner la restitution possible.

'-' Cette restitution procède d'une idée analogue à celle qu'on rencontre dans différents endroits du Paix/rns Sallùv IV, p. -H. i , p. l 'i 1. 5 , etc. :^^"^'^j|fP jfc I X \

''' l'opyrus Sallier //, p. i3 1. lo; cf. p. li 1. 9-1 1 du présent volume.

™jrif)^ d'Anastasi VllC. f.e parallélisme entre ;;7|7 et ^=J ;;<J)T justifie la version (FAnastasi VII, sans toutefois que je puisse discerner de façon certaine si la forme ^™=Jtâ!'~^ ^'°^ P^"^ correcte que la forme V™]"^^^ : crLorscju'il est dit : ccSois prêt à répondre», il est «répondu par l'inondation». L'interprétation négative 1^.~\^j^^ '^-Ne ffdis pas mensonge pour ce que tu auras répondu, mais réponds par fr l'inondation », nous offrirait une formule employée déjà par les Inslrmlions d' Alhlhoéti , ([ui précèdent notre hymne dans les deux exemplaires et qui pourraient hien être du même auteur que lui'"-'. Si nous examinons l'endroit elle est placée, nous reconnaîtrons qu'elle entrerait convena- blement dans le contexte. Le Nil vient en effet d'être appelé le dieu ([ui c? établit les vérités désirées des hommes P^irTj^-ffT^-fJJ^ ^jèJ*»; il serait naturel qu'on le priât de ne point les tromper dans la réponse qu'il fera à leur prière, mais que, conformément au juste, cette réponse soit la bonne inondation qui leur est due. Immédiatement après

ce passage, la phrase ^^'|,.^,^f|-,#.V!{îj!"*:kn.i^1l1 ^ilTi*''' me paraît être incomplète : on y lit en effet une expression qu'on a déjà rencontrée plus haut sous la forme ^ f f^,^, ^ I (i J'"'' ^^^^ "^ contexte tel que l'on comprend bien qu'elle constitue un membre de phrase isolé : « 11 fait offrande du dieu du grain ». Le niot^^^^j^^ demeure donc en l'air, et la construction du morceau nous oblige à penser qu'il était, dans l'original, précédé d'un verbe en paralléUsme avec les verbes .^'^Cj.'^i e^ *^e^'l^- ^^ pense qu'on peut rétablir ce verbe man- quant, en se servant de l'orthographe que Sallier II prête au nom de rOcéan auquel l'inondation est comparée ^^|^^ '■ ny a-t-il pas eu une contamination réelle entre ce mot et un verbe tel que p^ !S!^^ J'imagine donc qu'on lisait dans l'archétype : ^ ■^J'^^îTlZ^^^!^

'•' Papyrus Anastasi VII, p. i o I. 7 ; cf. p. ik 1. 10-1 9 du présent volume. ''^' Papyrus Sallier II , ]). 10 1. h = Papyrus Anastasi Vil , p. G 1. 3.

'■*' Papyrus Sallier II, p. )3 1. 10; p. li 1. 1 = Papyrus Anastasi VII, p. 10 1. 7-8; cf. p. 1 4 t. i3-ii el p. 1 5 1. 1-2 (lu présent volume. '''' Cf. p. xix-xx de celte Introduction.

il y en a une, existait déjà dans le manuscrit duquel dérivent Sallier II et Anastasi VII. Vers la fin du verset, la similitude de prononciation explique les orthographes différentes p^ ^2)7' Pi^i*^' M.®Z^ '• les deux leçons de Sallier II me paraissent préférables par le sens qu'elles four- nissent à celles d'Anastasi VII''\ Le texte demeure obscur : la faute en est à nous qui ne connaissons pas encore assez la mythologie du Nil pour nous figurer ce qu'étaient la main d'or qui pétrit une brique d'argent et le lapis-lazuli vrai qui n'est pas mangé. Sans doute y avait- il des statues du Nil qui répondaient à cette description parmi celles que les souverains consacraient aux dieux '-'. C'est un des cas nous traduisons le mot par le mot sans comprendre exactement ce qu'il exprimait aux Egyptiens.

Peut-être le manuscrit de Turin nous aurait-il aidé à écarter quelques- unes des difficultés que je viens de signaler, s'il avait été complet, et il serait assez naturel que le copiste du manuscrit duquel dérivent les deux papyrus du Musée Britannique eût, en commettant son bourdon, sauté une li;;iic ciilière. Qu'est-ce en effet que ce premier membre de phrase ¥j ^ ^'''*^~J?]V ^ ^"''^'^', et devons-nous l'intercaler?

Je viens de conjecturer que les papyrus avaient une lacune entre ^^^=—: et ^^y jèJ : le membre de phrase dont celui-ci nous révèle l'existence doit-il y tomber? C'est en effet que le calcul des longueurs de ligne nous amène à le placer. Ne nous est-il donc pas permis de songer à quelque chose

comme>H^2)->iz:^^a-*[jak>/^,#.Ti^vp].:.T;--a

^^^i^*P^!lî)^^^i'^^' "''épondu par l'inondation, [les ma- rrgnats se préci[)itent] à la suite des pauvres, tout le peuple boitw. On voit combien aisément le membre de phrase ainsi rétabli se marie au con- texte : à peine l'inondation arri ve-t-elle , la masse des Egyptiens se précipite ,

'" Papyrus Sallier II , p. i i 1. i = Papijriis Anastasi Vil, p. lo 1. 9 ; cf. p. 1 f) I. 1-2 du présent volume.

'-' Le Grand Papijrus Harris parle de statues d'or du Nil (pi. XLl 1. 7 et pi. LV» I. 7), de statues d'argent (pi. XLI 1. 8), de statues de lapis-lazuli (pi. XLI 1. 9-10).

'" Papyrus de Turin, 1. 1; cf. p. 20 1. 5 du présent volume.

•t»«( Xl.Vl )««1—

puissants et niist'i'ahlos, cl le peuple onlior Ijoil. Je l'inlercalcral donc dans Tédilion, toul en regrettant (jue cette restauration ne soit pas plus certaine. De même, la troisième ligne nous indi(|ue une variante, ^^^^^^^ f p|au lieu de^''^_^'îj^j -^^^ ^TI^ *^*^^ papyrus''^ et je crois qu'elle contenait la leçon véritable. 11 y a chance, en ellet, ([u'au début de l'âge ahmesside, le copiste qui écrivit le manuscrit d'où Sallierll et Anastasi VII descendent, ne comprenant plus le passage ou y trouvant une lacune dans son e\em[)laire. transporta ici presque littéralement un membre de phrase qui fijjurait déjà au second verset''^\ sans trop s'inquiéter s'il fournissait un sens satisfaisant en cet endroit nouveau : il est bien regret- table que la mutilation du papyrus nous prive de connaître entièrement la leçon. J'en dirai autant jjour la ligne 5 on lit \,^ j^ ^^^ '' t^pp-l. pg au lieu de la vulgate, J^*)!^!!,, JP^^,"!^'^'- Celle-ci a quelque chose de guindé et d'incomplet : P^^Il y étant en parallélisme avec les deux verbes qui suivent, p"^ j etp-^'^, les deux mots du début J^ i^p^^J demeu- rent isolés. La leçon de Turin, avec son allitération entre ^ p^^ J •^^D^PP^'iTi nous suggère presque à cou|i sur l'élément qui nous manquait, et je propo-

serai^delire:[X^PJ]j^| _l>^pprn-p[^r:-;P^i!^T- = «si l'auguste (le Nil) vient avec ses richesses augustes, [cela] fait se pa- rc rer la terre, fait prospérer les bateaux», et ainsi de suite.

Une dernière variante, celle de la ligne 7, nous apportera, je pense, une correction possible à l'un des passages les plus désespérés de notre hymne. Elle se lit [f ^^TJ^P IT:^ J.:r:i ^^ 'ie» ^le ^\-

Tâ)i~^.?.r!^deSallierIl(^)etdetikrr:Tâ)!Î;^rl^ d'Anastasi Vll'^' : ^„*7^i^,'|',^| ^ f'ies petits lotus 75 ou «les lotus du « petit r, est un non-sens et J^ ^ ~ | ^ « l'homme de petit , les petites gens »

'" Papyrus de Turin, \. 2; cf. p. 90 1. 6 du présent voluDie.

'-' Voir p. i 1. 6-7 du présent volume; cf. Papyrus Sallkr If, p. \i 1. 10 et Papyrus Anastasi VII, p. viii I. 1.

'^' Voir p. /i I. 5 du présent volume, et p. 20 I. -j = Papyrus de Turin, I. ■^.

'"' P.T, 1. 7 Papyrus Sallier II , p. 1 /i 1. G ; cf. [). 1 G 1. fi-y, et p. 20 1. 8 du présent volume.

'^' Papyrus Anasiasi VII, p. 1 1 1. /i ; cf. p. iG I. G-8 du présent voluuie.

est une expression forcée dont je ne connais pas l'analogue. 11 me semblait bien qu'ici, comme clans [)lusieurs endroits, il y avait opposition entre les riches et les pauvres, les grands et les petits, mais je ne voyais pas com- ment tirer l'expression pour petit des deux leçons de Sallier II et d'Ana- slasi VII : je pense qu'on peut la déduire de la version de Turin. Elle se terminait par li^ "^-^ qui est commun aux deux manuscrits complets, et elle déljulait par un mot qui avait une lecture sa, se, à l'attaque, ainsi que le prouvent les trois textes [1|7^^, ^-jjfci^itp îi^- ^a ressemblance de son entre p[^ prononcé pj se, se et J~j sa me porte à retenir ce dernier motet à rétablir J^^l^^"^ ^ «un individu de revenus petits ^o qui forme contraste parfait avec ^_^|'^ rf un possesseur de biens excellents w : la locution est composée de la même manière que le J^'^^^^I'^^ I /^ sd-ni-gâoii-hdhoi(-f r un individu qui n'a personne à envoyer w que j'ai signalée déjà dans les Mémoires de Sinouhît^^K La faute ^'^-^g^^,'^, s'expliquerait -elle par une variante J^ ff; " ! "î^ "^'^ homme de petits biens T! ^ aurait eu le son she? Les autres leçons sont moins importan- tes. Examinant l'ensemble, je suis frappé des ressemblances qu'elles offrent avec celles de VOstracon Golénisclieff, et je me demande si le Papyrus de Turin ne dériverait pas du même original que celui-ci.

Du onzième verset jusqu'à la fin, les papyrus anglais sont identiques aux formes d'orthographe près. Ce ne sont (|ue des signes mal interprétés'^'^ ^ pour *^'^^'-*, des pronoms changés ou ajoutés, des déterminatifs supprimés, et, dans Sallier II, des membres de phrase omis par le scribe de parti pris, parce qu'il arrivait à l'extrémité de son rouleau et que l'espace allait lui manquer. Evidemment la dernière page était d'un style moins ardu que les précédentes : on n'y rencontrait pas les recherches d'expression et les archaïsmes qui avaient été la cause de tant de contresens et d'erreurs pour les copistes. Si pourtant le lecteur veut bien jeter un regard en

1" Les Mémoires de Sinouhlt (l. I de la Bibliothèque d'éludé), p. ta-].

'-' Papyrus Snllier IF, p. i 'i 1. 6 = Papijrus Amsiasi 17/, p. 1 1 1. 0 ; cf. p. i (i I. i i - i 'i du présent \olume.

!-»•( XLVIIl )•€■!—

arrière cl récapltulor les matières dont j'ai traité dans ce troisième para- graphe, il conviendra que les faits déduits de Texamen de Sallier et (KAnaslasi conlirmenl les conclusions que j'avais tirées de la comparaison de ces deux manuscrits avec TOstracon Goiénischeff. Ils proviennent d'un prototype commun, plus éloigné de l'écrit original que celui de l'Ostracon peul-ètre même (|ue celui du Papyrus de Turin, mais ils n'ont pas été copiés d'après le même exemplaire : Anastasi Vil a conservé en général les leçons les meilleures, et c'est sur lui que je m'appuierai de préférence pour établir le texte de cette édition, à partir de l'endroit l'Ostracon nous a abandonnés.

IV

VHi/mnc au Nil a été étudie et traduit en entier pour la première en 1868 par

G. Masi'ero, Hymne au Nil, publié et traduit tVaprh les deux teocles du Musée Brilanni(juc, 1868, Paris, Franck, in- 4",

C'est en vérité de cette première traduction que procèdent toutes les traductions et transcriptions en hiéroglyphes publiées depuis lors par

Fr. Cook, Hymn to the Nile, dans les Records qf the Past, P^ Ser. , t. IV, p. io5-i i^i;

Amélineau, Hymne au Nil, dans la Bibliothèque de l' Ecole des Hautes- Etudes, Section des Sciences religieuses, t. I, p. 34 1-871 ;

P. GuiEYSSE, Hymne au Nil, dans le Recueilde travaux, t. XllI, p. 1-26.

Il suffit de comparer ces essais de traduction avec ceux que j'ai insérés dans cette introduction des passages les plus difficiles, pour sentir immé- diatement combien ils étaient imparfaits. La connaissance que nous avions du moyen et du vieil égyptien, il y a quarante ans passés, était trop incomplète encore pour qu'il fût possible, je ne dirai pas de surmonter les difficultés qui s'off^i'aient à l'étude, mais d'en discerner la plus grande partie. Personne des premiers traducteurs n'a songé à faire la critique des manuscrits et à dégager des variantes qu'ils contenaient un texte à peu

f-»«( XL IX )-<-i~~

|n'ès correct : disons, à leur décharge et à la mienne, qu'il y avait peu de chances qu'on y pût re'ussir avant la découverte de lOstracon Golénischeff. On vient de voir, par les discussions qui précèdent, comment je m'y suis pris pour réparer la faute de mes débuts et pour rétablir le texte, mais, à de rares exceptions près, je lui ai laissé jusqu'à présent l'aspect extérieur qu'il pouvait avoir sur les papyrus thébains de la W\' dynastie. Avant d'aller plus loin, il convient de nous arrêter un instant et de nous demander à quelle époque nous devons attribuer la rédaction originale : selon ce que nous répondrons à cette question, nous aurons à choisir entre des formes d'orthographe assez différentes. La première impression qu'on a en lisant l'œuvre, c'est qu'elle appartient non pas à la seconde époque thébaine mais à la première, ce qu'on traduit ordinairement dune manière assez vague en disant qu'elle remonte à la XII'' dynastie. L'im- pression se confirme si l'on jette un coup d'œil sur les autres pièces qui l'accompagnent dans nos deux manuscrits, les Instructions iVAmenemhatl et les Enseignements (VAkhthoés : h tout n'est pas nécessairement du même auteur, mais le tout a été écrit vers la même époque ou peu s'en faut, et la langue y est identique. Il semble au premier abord que le sujet seul des Enseignements cl'Amenemhatt nous fournisse un terme que nous ne pouvons pas dépasser, mais ce qui est vrai de ce morceau initial l'cst-il également des deux autres? Les Instructions iTAkltlhoés contiennent trois noms propres qui nous permettraient peut-être d'aller plus avant, celui de ^■'^ 2 "^ [^^ Daouf, celui de "^ m jf^ Ivhatouî-Akhthoés, et celui de J ^ 1^ Pioupi^''. Si les Akhthoés ne manquent pas à la Xll*" dynastie, les Pioupi y sont fort rares, et la réunion des deux noms serait plus à sa place vers la VHP ou la IX' dynastie que vers la XII'. Nous oublions trop volon- tiers que ces dynasties peu connues héritèrent de l'art et de la littérature des grandes dynasties memphites, et nous jugeons trop inconsidérément de leur degré de culture par les monuments contemporains de la région thébaine; mais, si les Thébains étaient encore rudes, les Héracléopolitains

l^' Papyrus Sallier II , pi. 3 i. 9.

»»•( 1. )•«^

ne l'étaient nullement, et les inscriptions des Tofabi et des Aklithoés à Siout siifilsent à prouver qu'ils conservaient une grande habitude du calaine. Je trouve; de grandes ressemblances de vocabulaire et de gram- maire entre les pané{;yri([ues que leurs scribes écrivaient pour eux et les Enseigne incnls (FAkhlltoés. Certainement il y aurait de l'imprudence à décla- rer avec assurance que les Enseignements sont de Tage héracléopolitain, mais je penche à le croire, et je ne m'étonnerai pas si (juehjue autre réussissait bientôt à le démontrer.

VHymnc au jV«7 offre moins d'éléments de comparaison et d'apprécia- tion. Certes il est d'une facture plus serrée que l'Hymne à Sanouasrît des Papyrus de Kahoun et que les autres fragments de poésie religieuse qui nous sont parvenus du second âge thébain : il me rappelle plutôt quelques morceaux du Livre des Pyramides, au moins par la langue. J'y reconnais le mouvement par petites phrases, la simplicité des formes verbales, l'emploi relativement rare des pronoms, les tournures elliptiques et denses du vieil égyptien, mais d'autre part l'enchaînement des idées est plus souple, l'expression est moins sèche, le développement est plus ample. Il semble que nous ayons en lui le produit d'un âge littéraire plus avancé que celui de la plupart des formules admises au Licre des Pijramides, moins mur que celui des hymnes du premier âge thébain. Je le reporterais volontiers jusqu'à la fin de l'âge memphite, vers la M*' dynastie, ou, comme les Enseignements d'Akhlhoés , aux dynasties hiéracléopolitaines. Il me parait résulter de ces observations que les trois pièces réunies dans Sallier II et dans Anastasi VII peuvent être classées, selon leur âge, dans un ordre inverse de celui elles nous sont parvenues. Hymne au Ml, puis Ensei- gnements d'Alîhthoés, puis Enseignements d'Amené m haït. Vers la XIII" dyna- stie ou un |)eu plus tard, quand les scribes s'occupèrent de transcrire les œuvres classiques de leur littérature, l'un d'eux réunit ces trois morceaux dont aucun n'était assez long pour fournir la matière d'un rouleau, et son recueil prit place dans les bibliothèques des temples. Il est probable que, selon l'usage constant des vieilles époques, il y introduisit l'orthographe contemporaine et aussi quelques fautes. 11 est certain que , de copie en copie ,

lorlhographo se modifia au goût du temps et le texte s'altéra, laut qu'enfin sous la XVIIl'' et sous la XIX" dynasties les plus savants des Egyptiens devaient avoir beaucoup à faire pour s'y reconnaître. Et pourtant, le recueil était de ceux qu'on lisait le plus, s'il Faut en juger par le nombre d'exem- |)laires sur papyrus ou sur peau et d'extraits sur ostraca que nous en |)ossédons. Les fautes de la vulgate n'empêchaient pas les amateurs de beau langage d'en jouir aussi vivement que les lettrés de notre moyen âge jouissaient de la poésie latine, si mauvais que fussent les manuscrits dans lesquels ils l'apprenaient. Si les idées que je viens d'exprimer sont exactes, la tâche d'un éditeur devrait consister à rétablir pour les Enseignements (TAmrnemhaît l'orthographe et la langue de la Xil"" dynastie, pour les Knseignenicnls d'Akldhoés l'orthographe et la langue de la 1X% pour VHifmnc au Nil l'orthographe et la langue de la VI*".

Je n'ai pas besoin de dire qu'il y aurait de la difficulté à le faire actuel- lement. Bien donc qu'en plus d'un endroit j'aie cru discerner des formes propres à la langue et à l'écriture des dynasties memphites'^', je ne le ferai pas, et je me bornerai à remettre XHijmne au Nil dans la forme qu'il pouvait avoir vers le milieu du premier âge thébain, lorsqu'il fut associé aux deux lùiseignemenls. Je donnerai en appendice la transcription exacte de VOslracon GolénischeJI', du Papi/rus de Turin, du Papi/rus Sallier II, du Papyrus Ana- slasi VU, afin d'éviter à l'étudiant la peine d'aller chercher ceux-ci aux Select Papi/ri, mais dans le texte proprement dit je restituerai l'orthographe usuelle au premier âge thébain. On n'y rencontrera donc ni ces accumula- tions dedéterminatifs, ^|jij)arexem|)Ie, ni ces pluriels abusifs, ni ces e ré- pétés deux fois derrière certains thèmes en ^ , ainsi *^ ^ "^ rTi' '^' ^'^^ lettres intercalées mal à propos dans les mots tels que ^|{'^ P*^'^"'^^! J' ^^

(" Voir plus liaul l'ortliograplie '"'^ de l'expression Q i <=-, p. xxxviii, ol la locution J [^ ^, p. xxvi-xxix de cette Introduction. La mention de ^ r^,^ ® ''"^'i^ ^^ dernier passage ne nous ramène pas nécessairement à la XII'' dynastie. Amenemliait I" avait déjà cette ville pour siège de son gouvernement, et il est probable que, dès l'époque héracléo- polilaine, elle fut la résidence des Pharaons.

souvenir niallieurcux du mol ^|{- Dans presquo Ions les cas la remise au point est facile, mais voici elle est moins aisée. On sait que l'aiiicle est d'origine relativement récente dans l'Egyptien : il n'est vraiment entré dans la langue littéraire qu'au temps des Alimessides, encore beaucoup de textes à prétentions littéraires ne l'emploient-ils que discrètement, même à cette époque. Cela ne veut pas dire qu'il ne fût pas usité aux siècles antérieurs, au moins dans la langue de tous les jours, et il est fort possible que quelques auteurs du premier âge thébain l'aient introduit dans leurs écrits. La comparaison des deux papyrus Sallier et Anastasi nous fournit le moyen de trancher la question. En dehors d'un passage fautif d'Ana- stasi VII''', on rencontre le mot ^ dans trois endroits de notre Hymne : au verset quatrième les deux papyrus portent "|| ^ ^ { ,°, * ^(var- ^) )|J'*~^'="c2'''' "^^^^ °'-' rOstracon GolénischefT fournit un texte préfé- rable, si bien que )^]7^ doit être considéré comme une rédaction ahmes- side ou ramesside'^'; au verset onzième on lit dans les deux papyrus V^^m'V II ^'''' et au dernier verset où, l'auteur invoquant le dieu, le scrihe écrit dans Sallier II Xlfi^, DS"""'^' ^^ ^^^^^ Anastasi VII |^ U^z:::; :_;(''' tout court. Si l'on examinait les deux autres morceaux du même recueil , on veri-ait que le Papi/nis Millingen remplace par ^ ^ { ^ ^ « ^ I iT!0'~~'="^'^' le passage correspondant des Inslruclions d'AmencmhaU dans Sallier II ^^|'*)^^'î^^|^||s^'^'^^' ^'^®' ^^^^ ^^^ Enseignemenls

'" Pnpiiriis Aiiaslnsi VII , p. 9 1. /i ; cf. p. 1 1 1. 6 du présont volume cl p. \x\ii do 17n- Iroduction.

'-' Papyrus Sallier II , p. 1 2 1. 5 = Papyrus Anastasi VII , p. 8 1. 8; cf. p. 10 1. 1-2 du présent volume.

(3) Voir plus liaut, ]). xxvi-xxix de celle Introduction.

'*' Papyrus Sallier II , p. 1 A 1. 6 = Papyrus Anastasi VII , p. 1 1 1. 5-(5 ; cf. p. 16 1. 11-12 du présent volume.

'"' Papyrus Sallirn- II, p. li 1. 1 1 ; cf. p. 18 I. ,"5-5 du présent volume.

'^' Papyrus Anastasi Vif, p. 19 1. 3 ; cf. p. 1 (i I. /|-0 du présent volume.

('' Papyrus Millingen, p. 9 1. 82.

l^) Papyi'us Sallici- //, p. 2 1. 8.

»-»•( I.I1I )<H

d'Akhlhoc's, Sallier II présente ^\ ■)( U ' 2) -" J (^ V î"* ^^ ^'^^^ ^^e ^;|^ % \ l^^^X-^— 'J'NIVi ^"^^ y ^ ^^^^ Anastasi VU'-', et inversement, qu'on lit dans Sallier II, avec l'article ^ ^ | ^, 2^)^ | ' '^*'^', un passage Anastasi VII n'intercale pas l'article ^ ^ |^,27| " ^''': enfin qu'en un seul endroit les papyrus ont le ^ l'un et l'autre, S I " "^ ^ i<(l "^ « ^•|'^'. Il serait assez tentant d'admettre que, lorsque les deux manuscrits s'accordent à donner ^ nous avons à faire au pronom de'monsiratif ce, origine de l'article, mais je ne vois pas que la présence d'un pronom démonstratif soit nécessaire dans ces endroits. Il est probable que, comme ailleurs, le ^ est une intercalation Ahmesside ou Ramesside : je ne le recevrai pas dans mon texte de VHijmne.

Ce n'est pas le seul fait de rajeunissement grammatical dont il convient de supprimer les traces afin de restituer autant que possible la rédaction originale. Je citerai tout d'abord l'inlroduction arbitraire de l'auxiliaire | « : ainsi Sallier II nous fournit des | « /j[l ,^| ^ ^ « i^ ! ^ ^ 7^ C!l ' ^ J' ' au lieu des /*;^;^^|^ . . . . ir^[^tl!4''''*M,J'"^fl'Ai^^stasi, etTOstracon Golénischelî s'accorde en cela avec ce dernier'*^. 11 n'y a qu'à nous confor- mer à l'usage du premier empire thébain et à retrancher \ «, partout sa présence n'est pas exigée par l'usage syntactique de l'époque. J'en ferai autant du - e qui suit certains noms féminins au pluriel. On sait que le - du féminin, amui lorsque le mot qui le possédait restait à l'état libre, reson- nait dès que ce mot prenait les pronoms enclitiques des personnes, et qu'alors on marquait son retour en introduisant à sa suite dans l'écriture un ->e suffixe, d "^ ct" « isoui\t]-Vk : nous avons ainsi '^)Ht''^' dans

'" Papyrus Sallier II, p. 6 1. 8.

'-' Papyrus Anastasi Vil, p. i 1. g.

'■*' Papyrus Sallier //, p. 8 1. 9.

''' Papyrus Anastasi VII, p. 3 1. i.

'*' Papyrus Anastasi VII , p. 3 1. 6 = Papyrus Sallia- II, p. 8 I. 3.

'^' Papyrus Sallier II, p. 12 1. 2 ; cf. p. 9 I. i-5 du présent volume.

'" Papyrus Anastasi VII, p. 8 1. 4; cf. p. 9 1. 2-6 du présent volume.

1'' Osiracon Golénischeff, 1. C-7; rf. p. 19 1. 10-12 du présent volume.

~i-»'( Liv )«e-i

Sallior l|(" cl r?]?<rr;:i! tians Anaslasi Vil''', cl !!!!!::!; î!!!!!:; %5 i :i! à côté du simple iti"iiii"vi^^l'). J^e même llollement d'orlho|jra[)ho, provenant d'un rajeunissement instinctif, se produit au sujet de "^ et de -"^ : "^ est employé de préférence par Sallier II''' ol ' par Anastasi'^'. Ici du moins Tusage {jrammalical de la Xll' dynastie nous permet presque partout de rétablir à coup sur la forme correcte, mais avons-nous la même certitude lors(|u'il sagit des passages Sallier II se sert constamment d'un tlièuie 4 J J 3) '' seconde radicale redoublée '*'', quand Auastasi Vil donne le thème à finale \\ ou bien «, ^ J ^ jfc, ^ J "^^'^'"^ L'Ostracon s'accorde en cela avec Sallier H, et on y lit 4 J J 2)'"'' "^"^^ ^^^ témoignage ne prouve rien, si ce n'est, ce qu'on savait déjà par ailleurs, que les écrivains du second empire thébain avaient un faible pour les mots à seconde radicale redou- blée. J'ai cru observer, en revanche, que ceux du premier empire préfé- raient ces formes à radicales redoublées des mots, et j'ai choisi celles-ci pour les introduire dans mon texte toutefois sous bénéfice d'inventaire. C'est avec la même réserve que je me suis rallié aux temps sim[)les d'Ana- stasi Vil J,\^]^rr;Zi ?'"'' \ °°jrâ!^'"^' •'*" ^^^^ d'accepter les temps en. . qu'on lit dans Sallier II aux mêmes places, ^^^ lî^rTiS?'"''

f" Pupiims Sallier Jt, \). i3 1. 8; cf. p. i i 1. i du présent volume.

'-' Papyrus Anaslasi VII , p. g 1. 3; cf. p. i i 1. 2 du présent volume.

'•'' Papyrus Anaslasi VU, p. ç) I. 8 et p. 12 I. 2-3, Papyrus Sallier II , |). i3 1. 4 et p. l'i 1. 4; cf. p. 12 1. 11-12, et p. lO 1. ii-4 du présent volume.

''' Papyrus Sallier 11 , p. 12 1. 3; cl', p. 9 1. 7 du présent volume.

i^' Papyrus Atiaslasi Vif, p. 8 1. 5 , 6,8; cf. p. 9 I. 8, 12 et p. 10 1. 2 du présent volume.

'*' Papyrus Sallier II, p. 1 2 1. 0 et p. i3 1. 7-9; cf. p. 10 1. 5 et p. i3 1. 7 du présent volume.

'" Papyrus Anaslasi VII, p. 8 1. 9 et p. 10 1. '1-7; cf. p. 10 1. 6 et p. i3 1. 8 du présent volume.

'*' Osiracon Golcnischeff, 1. 1 1 ; cf. p. 20 1. 3 du présent volume.

('•'' Papyrus Anaslasi Vit, p. 7 1. 8; cf. p. 8 1. 2 du présent volume. ""' Papyrus Anaslasi VII , p. 10 I. 7; cf. p. 7 1. 8 et p. 8 1. 2 du présent volume. '"' Papyrus Sallier II. p. 11 1. 7; cf. p. 7 1. 7 el j). 8 1. 1 du premier volume.

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et \ °"JTâ!^*'' '' y ^ '^ ^'^^ questions de nuance dans Texpression de la pensée que nous sommes loin encore de pouvoir apprécier avec succès. Enfin, j'ai considéré comme des rajeunissements instinctifs les introduc- tions assez fréquentes du pronom « : dans des épilliètes composées !!ï:lC:PSÏ,t/■^'et|-l^ps^^r;(^)pour|-l^^p^^^-/'')où d'ailleurs la présence du déterminatif ^ dans cette position est un indice d'archaïsme ; "1° dans des expressions du genre de ^ | J pm_i |J P | U_, j ffil n'y en a pas un qui se mette en liahit de ceux qui se mettent alors en «habit", cette leçon de Sallierll'^^ devient dans Anastasi VII ^|JP^'|J P^ wil n'y a pas un des gens qui se mettent en fête qui se mettra lui en «fête 55'"'. Tous ces ^ et d'autres que j'ai signalés en leur lieu''^ ont été exclus du texte que je propose.

Pour que cette édition fût complète il était nécessaire d'y faire entrer tous les éléments qui ont aidé à la constituer. 11 est probable que, par la suite, les Egyptologues pourront se borner, comme les philologues classi- ipies, à donner en note ou en appendice les seules variantes vraiment importantes, et à laisser de côté les fantaisies oithographiques des copis- tes : il y aurait inconvénient à en agir de la sorte pour le moment, et il vaut mieux placer sous les yeux des lecteurs même les plus insignifiantes leçons des manuscrits. On a vu plus haut la transcription de 1 Ostracon thébain publié par Spiegelberg''*' : ainsi que je l'ai déjà dit, on trouvera en Appendice la transcription des trois papyrus ainsi que de l'Ostracon GolénsichefT. Comme conséquence, le Glossaire qui termine ce volume donnera la plupart des mots sous plusieurs formes différentes, la forme

(2)

" Papyrus Sallier II, p. 1 3 1. 10; cf. p. i/i 1. 11 du présent volume.

^' Papyrus Anaslasi Vil, p. 7 1- 7; d- p. 7 1- (J ilu présent volume.

''' Ostracon Golénhcheff, \. 1 ; cl', p. 1 9 1. 1 du présenl volume.

'"' Pai)yrus Sallier II, p. 1 1 1. G; cf. p. 7 1. 5 du présenl volume.

'''' Papyrus Sallier II, p. i3 1. 8; cf. p. i/t 1. 3 du présent volume.

'*' Papyrus Annstasi ] II, p. 10 1. 5; cf. p. l 'l I. h du présent volume.

"' Voir plus haut, p. xxxii, note G, de celle Introduction.

"" Voir plus haut, p. xii de celte Introduction.

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foiulamentale qui ropi'oduil rorlliograplie en usage dans les inscriplions ou tlans les papyrus du [)reinier âge tliéhain, puis les orthographes plus ou moins compliquées des papyrus de la XIX" dynastie et de l'Ostracon : les fautes même seront enregistrées à leur place dans la série alphahétique. Gomme au volume des Mi'moires de Sinouhîl, il m'a paru utile de noter tous les exemples des mots grammaticaux, tels que les prépositions; ici même j'ai renvoyé à tous les endroits l'on rencontre les pronoms suflixes des personnes, cette statistique ayant sa valeur ainsi (|u'on l'a vu''\ lorsqu'il s'agit de rendre à l'œuvre sa physionomie originale. J'ai inséré dans les articles qui l'exigeaient les rares observations de syntaxe auxquelles la langue de notre auteur prêtait : à ces quelques particularités près, elle ne diffère pas de la langue littéraire telle que les règles princi- pales en sont exposées dans la Grammaire d'Erraan. J'ai traduit de mon mieux les passages qui renferment des mots ou des tournures de sens douteux. Je n'ai pas besoin de dire que ces traductions sont souvent très conjecturales : certes elles sont en progrès sur mes traductions d'il y a quarante ans, mais je ne me dissimule pas qu'il reste encore beaucoup à faire pour atteindre à la certitude dans bien des passages. Ici, d'ailleurs, les difficultés philologiques se compliquent de dilîicultés mythologiques assez sérieuses. Nous savons, somme toute, assez peu de chose sur le caractère que les Egyptiens attribuaient au dieu Nil, sur ses mythes, sur ses images, sur ses fêtes populaires, sur les cultes dont on l'honorait. Nous voyons bien que notre auteur songe à quelque histoire ou à quelque figure connue du peuple, dans l'endroit il nous parle de sa main d'or et de la brique d'argent qu'elle pétrissait ''^\ mais combien d'autres allusions a-t-il faites dont nous ne soupçonnons même pas l'existence? Ce serait manquer d'esprit critique assurément que de considérer comme incori'ects bien des passages qui nous paraissent dépourvus de sens. S'ils sont con- formes à ce que nous n'ignorons pas des lois de la grammaire, n'y touchons

'*' Voir plus liaul, p. xxxii et lv de ceUe Inlroduclion.

'^' Voir p. 3 1. iG-p. i 1. 1 du (exle, et p. xlv de cette Introduclion.

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point : à prétendre les corriger nous risquerions d'y introduire des fautes. Jespère ne pas être tombé trop souvent dans ce genre d'erreur; je crains toutefois de ne lavoir pas évité autant que je le voudrais.

Il fallait que YHijmne au Nil eût une valeur considérable aux yeux des Egyptiens, puisqu'ils l'avaient rangé parmi les classiques, mais sommes- nous capables d'y distinguer encore la trace des mérites qu'ils y admiraient? La composition en paraît assez lâche lorsqu'on l'analyse pour la première fois, et l'on est tenté de croire que les idées y sont entassées un peu au hasard. Avant de trop nous confirmer dans cette impression, rappelons- nous qu'un des éléments d'appréciation les plus puissants du développe- ment poétique, la perception du rythme et du son des mots, nous manque ici complètement. Nous ne lisons YHi/mne, et la littérature entière de l'Egypte, que des yeux seulement : nous ne possédons encore que des notions imparfaites sur la manière dont on la prononçait et nous n'imagi- nons même pas lelTet qu'elle produisait sur l'oreille. Or y a-t-il besoin d'avoir étudié longuement la poésie des peuples orientaux pour se repré- senter le rôle que l'assonance y joue dans l'évocation des images et des pensées : tel endroit, l'inspiration nous semble dévier soudain, est au contraire pour eux la suite, ou mieux, puisqu'il s'agit de son, l'harmonique naturelle que la note dominante du passage précédent a fait vibrer dans leur esprit. La liaison des motifs poétiques par audition est quelquefois sen- sible dans d'autres hymnes"', et je ne doute pas que nous ne la sentissions dans le nôtre, s'il nous était donné de l'entendre réciter avec sa mélopée originale : tant que ce plaisir nous sera refusé, nous devrons nous résigner à supposer du décousu dans l'œuvre. 11 n'y en avait pas pour les Egyptiens, mais nous l'y mettons, et l'y mettant, nous y suscitons des défauts qui n'y existaient pas. Dans des conditions pareilles il n'est que juste de faire crédit à un peuple, et puisque les Egyptiens jugeaient que Y Hymne au Nil était beau, de ne pas casser leur jugement à priori et de ne pas déclarer qu'il est médiocre. Aussi bien faut-il convenir que certains tableaux,

'" Maspero, Mélanges de Mythologie et d'Archéologie, t. II, p. lià^-hali.

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celui (le la |(ii«' soulevée par 1 inuiHJalion abondante el du désarroi 1 inondation mauvaise jette le |)eu|)le. ne niancjiient ni de |tittores(jue, ni de vivacili' dans 1 e\|iiession. Dautres ne le cèdent [>as à ceux-là, bien (|iie les (jiialites ne s y manifestent pas au jHcmier examen, el. si quelques- uns nous déconcertent par rusaj;(' qui \ est lait des noms divins. Doublions [tas (|iie ce <]ui t>st mvtliolojjie j)our nous était rfdieion pour les E;;vj»tiens : la poésie iK'iieliciail du prestifn' de la divinili'. A l('ludier lonjjuement, je me suis convaincu peu à peu que [ Ih/innc an /Y(/ méritait 1 estime dont il avait joui sous les seconds ibébains, et j ai tenu à le mettre en bonne place dans noire l>ihho(hhjHc.

Le (]aire. le i 8 mai 1911-

L'HYMNE AU NIL.

HYMNE AU NIL.

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APPENDICE.

PAPYRUS SALLIER II ET AiNASTASI VII.

Les textes sont transcrits d'après le fac-similé publié dans les Select Papijri fin Musée Britannique, de la planche X\, 1. G à la planciie XXlll. 1. 1 1, pour Sallier tf 9; de la planche GXXXIV, 1. 7 à la planche CXXXIX, 1. 3, pour Anaslasi n" 7. Les espaces grisés marquent les lacunes; les espaces blancs correspondent aux mots de l'un des textes qui ont été omis dans l'autie par le scribe.

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''' Le mol T^'^f . tju' "vail élé omis par le scribe, a éUi rc-labli ensnile à l'encre ronge, dans l'interliffue.

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OSTRAGON GOLKNISCHKFF.

L'OsliiU'oii (lolenisclielV csi publiô ici d'après une Iranscription en liiéi'o- {;l\|»li('s cl une |»liolo<;ra|iliie ([iic dolénisclicH' a liien \oiilii nie donner. J'ai coniltlé Ifs lacunes en me (juidanl sur l'étendue des espaces demenrés vides a[»rès la disparition de I encre.

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III

PAPYRUS DE TURIN.

Je le publie d'après la transcription en hiéroglyphes que Grapow m'a bien voulu communiquer à la demande de Gardiner : le fragment conservé corres- pond au texte imprimé qui va de la page 3,1. i/i, à la page d, 1. lo, de cette édition. Un quart environ de chaque ligne est conservé.

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GLOSSAIRE.

Lps abréviations marquent ; A' le Papyrus Aiiaslasi n" VU, S- le Papyrus Sallier a , PT le Papyrus lie Turin, OG VOstracon ti'tqo du Musci' de Moscou (ancienne collection Golénisrjieflf) , OS VOstracon publié par Spiegelberg. Les renvois aux pages de celte édition sont faits en chiffres et en caractères gras, les renvois aux documents originaux en petit romain ordinaire. L'astérisque * marque les orthographes en usage sous le premier empire tliébain , qui ont été rétablies dans le texte critique de V Hymne.

T I jj^ âbou, -jfe- I jj\ iébou, verbe : •'désifem , se renconli'c sous les formes en

<i-OU final 4- J '^ lî)' '«^''"> ''t en ||-t final 4"J!!2)' 4"J!l^jf)' ^"^'' idbîou, au Papyrus Anastasi n" VU. p. 10 1. 6 [= A' p. 8 1. f)], p. 13 1. 8 [= A' p. 10 1. 3] et p. 14 1. 10 [= A' p. lo 1. 7], dans des endroits les autres manuscrits portent la forme ^"J Jlî)' iàboubou a seconde radicale re- doublée.

f J J âî- J J âî i ^boubou, ^JJâî'-fJJâîi i^boubou,

cfdésirer fortement, désirer d'une manière continue-^, et comme adjectif «dési- rablen, par suite «•précieux, utile^^ , forme relative et intensive du précédent : P V'^^^'^T J J—^l'^ ff(iui fait croître tous les bois désirables^), p. 2 1. 5 [cf. p. 10 1. 5-6 = S- p. 12 1. (i, ainsi que p. 20 1. 3 = OG 1. 11], f J J ^l S V "V ^ rrcelui qu'on désire ardemment, sans cesseï^, tfle désiré (pii sort del'inconnu-^ , p. 3 1. 7 [cf. p. 13 1. 7 = S- p. i3 1. 6], f J J ^^^J ^fcelui que les hommes désirent ardemment, sans cesser, «le désir des hommes^, p. 3 1. 13 [cf. p. 141.9= S^p. i3 1. 10].

*%^-l..V.' "k-LsV.' \-L^.V.^p°^^°"' i^po^dou, sttbs..

masc. plur. : -oiseaux" , p. 11. 6-7 [cf. p. 8 1. 7-10 = S- p. 1 1 1. 1 0 et A' p. 8 1. 1 , ainsi que p. 19 1. 6 = OG 1. 4]; p. 3 1. 16 [cf. p. 15 1. 1-2 = S" p. i4 1. 1 et A' p. 10 1. 8], p. 4 1. 11 [cf. p. 17 1. 3-4 = S- p. i/i i. 7 et A' p. 11 1. 7], et p. 4 1. 13-14 [cf. p. 17 1. S = A' p. 1 i 1. <»]. Le mot s'est conservé en copte, avec un sens plus restreint, sous la forme ujbt .M., anscr.

âhouîtOU, iàhouîtOU, subsl. lém. plur. : ff champs, terres cultivées t», p. 3 1. 4 |rr. p. 13 1. 1-2 = S'- p. i3 1. 0 le scribe a écrit le mot ^I"!*",, tii'lou, par erreur, et p. 13 1. 1 = A' p. lo l. 2 ]. Le mot s'est conservé en copte sous la forme eicuze, icD2e T. n, lozi, ozi et en composition ixz M. ni, ager, aida.

Ik --^ âkhaîtou, âkhêtou, iâkhêtou, forme apocopée --^ khaîtou,

khêtOU, subst. lém. plur. : frchoses, biens, propriétés, produits'^ , p. 2 1. 5 [ rf. p. 10 1. 3-4 = S^ p. 1 9 1. 5 et A' p. 8 I. () , OG 1. i o = p. 20 1. 3 donne la l'orme apocopée ^ j, khaîtou, khétov] et p. 4 1. 7 [cf. p. 16 1. 7-8 = S^ p. i /i 1. 5 et A' p. 1 1 I. 4]. ^^, kliaitou, khétou, n'est pas une orthographe défective de \. ^^, dkliêtou, i^^, idkhétou, mais les deux formes ont existé parallè- lement, de même qu'en arabe le pluriel plXi.1 à côté de »(gi , choic : j-^, khaîlou, khétou est très probablement la foimc fondamentale. Dans la xom) Uamesside, le -t féminin étant tombé, le mot est écrit parfois pî-j, khai-khê : on en verra un exemple dans la locution ^ _^, markhé, merkhê pour ^ 5-r ^ nmrkhêlou , s.v. ^ , mar. Le mot ne s'est point conservé dans le copte mais on le trouve transcrit khi-khé dans le nom q^'^^, asiiou-kht, Au^xis.

\^ _1bô^ Il âshourou, p. 13 1. 1 [= S-p. i3 1. 5], forme fautive intro-

duite par les scribes dans le texte des deux papyrus (cf. Introduction , p. xl-xli), au lieu de ^ ^-»* ^ IT, masiiourou, q. v. p. 56.

%k -w^, jk -w^^ aqaOU, aqOU, verbe neutre ; wse détruire, s'user, se perdre, périm , p. 1 1. 10 [cf. p. 9 1. 1-2 = S'- p. i 9 1. g et A' p. 8 1. 3 , ainsi (jue p. 19 1. 9 = OG 1. 6]. Le mot s'est conservé dans le copte : comme verbe, au factitif en t initial, txko, takg T. M., txk.v B., reKO Akh., perdere, destruere, consummare. de ^— '^>2i la-dqaîl, taqai-taqoî-taqo ; comme substantif féminin, xkco, xrœ M., -{- perditio d'un ^^-^i dqnil , que je n'ai pas rencontré encore dans les hiéroglyphes.

*^8 \^ àqahou, verbe actif, voir à la lettre ^, m, s.v. mazahou, p. 67.

\k , faute dans S^ p. 1 3 1. 5 [= p. 13 1. 1]; voir plus haut, s. v. ^ | f'j*;, dljouîtou.

1

I TJk ^^ ^ laît, subsl. i'éni. : répine dorsale^, voir s. r. '^, zasil, p. io().

Im '**~^' M m. .'•^^ iâdît, subst. fiMii. : rfroséeii,p. 1 1.4rif. p. 191 4

avec (les variantes que j'ai disciilées dans Vlntroducimt, p. xvii-xix]. Le mot. s'est conservé en copte dans eiurre, icdtg 7'., itu-]- M., t, ros.

J^Ti, Jll « âyî, éî, et à rinfiiiilif dit féminin Jl . > Jll âyît, éît, verbe neutre : ffvenii''' , p. 1 1. 1 | cf. p. 7 1. 3-4 = S" p. 1 1 1. G et A' p. 7 1. 7, ainsi que p. 18 1. 11 = OG 1. 1 et p. xii = OS 1. 2 il ne reste plus que la tin du mot i ^], et p. 20 1. 7 = PT 1. 5, dans un passage que les autres papyrus n'ont pas.

^ ^, '^, diou, éiott, iou, dans la formule qui termine l'écrit -'^^P* ^|^ ^^, iou-st-pou mifar mc-halpoti , litt. : tfcest venu bon en paix^, exylirit féliciter, p. 5 1. 4 [ cf. p. 18 I. 8-9 = S'- p. 1 /i 1. 11 et A' p. i 2 I. 3 ].

Le copte a conservé les dérivés de J^ ^, aipt, dans ci T. M. Akhiii., 1 M.B.. ire; nous avons des dérivés de la forme a ^, éiou, dans r*6Y , *"\" des trans- criptions de noms propres à l'époque gréco-romaine.

1 1 -^ __ ■> III -w Syît) 3Ît) subsl. féni. : tfévénemenl pénible, accident, peine, dou- leurs, p. 2 1. 2 [cf. p. 19 1. 16 = OG 1. 9 et \ Introduction , p. xxv-xxvi le texte est discuté]. Ici, le mot s'entend de l'inondation dont les effets, beureux pour l'homme, sont un ell'ort pénible, une douleur pour le dieu.

I mjl'^ aou, verbe substantif : (fêtrci. Il a été introduit dans le texte à la seconde époque thébaine, d'une façon irrégulière : dans les quatre passages il a été intercalé, tantôt Saliiei-, tantôt Anastasi le présente l'autre n'en ollie pas de liace. Il semble ajouter alors au contexte, une nuance conditionnelle, | '^ ■'^ [| J I i jm^ijjj"^ '^ ^ ncomme il humecte les vergers que a créés pour faire vivre les bestiaux, il abreuve la montagne'', p. 7 1. 8 [= A' p. 7 I. 8, contre S' p. 1 a 1. 9], I \ 1 "^"r^ *| V^ S crcomme Klinoumou le modèle, il se lève et alors la terre est en allégresse'', p. 9 1. 5 [= S" p. 12 1. 2, contre A' p. 8 1. i], | «/;^,^, ^ i ^J^' * j^ \ ^ (f comme les grands et les petits sont mis à mal, les

hommes reçoivent leur réponse quand il arrive-^, p. 9 1. 1-3 [= S^ p. la 1. 2, contre A' p. 8 1. AI «il nourrit U'S hommes de ses bestiaux, I ^ ïiiiÉ iiÉÉli .^_ ' ' ' ^Illll , 1''^,, parce qu'il nourrit ses bestiaux par les vergersii , p. 18 1. 2-3 [ = A' 1. I •?. dans une phrase <|ue Sallier H a omise].

I i^ ^,((OU-lon, forme indéfinie de ce verbe, déterminée par J, s'applique au Pharaon, I '^ ^ J V 'v^ rr tandis qu'On étaitr , c'est-à-dire tftandis que Pharaon était au Ramesséum de Thèbesn , p. vu [= A' p. ■j 1. G], p. viii [= A* p, 1 1. /i et A* p. 11 verso] et p. ix [= S' p. 3 1. Zi-5 et S" p. 92 verso].

Le verbe i \, aou, s'est conservé en copte sous la forme g 7". M.B. Akhm., esse.

|X,1 TW, IX.) Ik 7W, IjLI ^k^^"" iouâou, iâouaOU, subst. masc plur. : tfies bœufs, les bestiaux i' , p. 4 1. 10 [cf. p. 17 1. 1-2 = S" p. 1 2 1. 7 et A' p. 1 1 1. 0 , ainsi que p. 20 1. 9 = PT 1. 10] et p. 17 1. 8 [= A' p. 11 1. 8].

1 1 A»w*~s =^k: , •='^I|a*w««a "*'*^^H aOÛ, faute qui se rencontre dans trois de nos manuscrits, p. 7 1. 7-8 [= S^ p. 1 1 1. 7 et A' p. 7 I. 8] et p. xu [= OS 1. a ], pour Jf», \ I î"^, idouhou, q. r. plus bas.

JipK ^11* ' -Jl^vll iâouîtOU, subst. fém. plur. : (frue^i et par .suite «quar-

tier d'une ville «, p. 4 1. 9 [cf. p. 10 1. 11-12 = S^ p. 1 A 1. (i et A' p. 1 1 1. 6, ainsi que p. 20 1. 9 = PT 1. 9].

■°^,^s' '*'*' jK .^, J^J iâourou, aourou, verbe neutre : «concevoir, être enceintes, p. 2 1. 14 [cf. p. 11 1. 12 = A' p. 9 1. 6, S" P- i3 1. 9 donne la variante singulière ^ J | ^ 2) !' ''^^^^ouhoutou , q. r. p. aS; le passage est discuté dans Vlnlroihiction, p. xxxv]. Le mot s'est conservé en copte, dans eu, tucu T., rnncifere et 6t, ggt T., prwgnans, gravida esse, dérivé celui-ci de la forme en ] ^-Hi linal •'^ ^ Jts ] |i aourîti, aoutti.

z""'^, -"^^ X eA*v*vA!^^_i iàouhou, verbe actif : tf humecter, arrosera, p. 1

1. 3 [cf. p. 19L 2 = OGl. a].

I iâbou, âbou, subst. masc sing. : «cœur^' , p. 2 L 10 [cf. p. 11 L 1-2 = S^ p. 10 1. 8 et A' p. 9 i. 3], dans ^ ^, idbou-nabou (ftout le mondes, litt. : "tout coeurs, analogue à ij]^ Jj- har-nahou, q.v. p. 77 s. r. har. *, idhou, est aussi eninlové dans .^-j^t"*, àmtanou-idbou, et "^^V*, radaou-idbou, q, r. p. 33 et p. 70-71.

"^^ Jl^^^- IJ f ^3ï' ! J^f '^ abhaît, abhêt, abhît, avoc cluile du féminin sous le second eni[»ii'e tliébain, abha, abhé, abhi, sulisi. lém. sing. : cfdenl'^ , p. 1 1. 13 [cf. p. 9 1. 9-10 -- S- p. i a 1. 3 el A' p. S I. <;, ainsi que p. 19 1. 9 = OG 1. 8 J. Le mot s'est conservé en copte sous la fornic oBze T., 2MI, (lentes,

I ] n J'\ abhoutou, participe en ^, oulou, d'un verbe ([ui ne m'est pas connu par ailleurs, i J | ^, mais qui, donné son délerminatiC 2)i pa''aît se rattacher au mot précédent dans iesprit du scribe de Sallicr 11, et signifier : ffsaisir avec la denl^ , ff mordrai', p. 11 1. H [= S^ p. i3 1. 2]. Il se rencontre dans un passage que j'ai analysé {fntrniluction, p. xxxv), en variante de ■** ^" ^ j^J, aouroii ffconcevoir'i , q.v., p. a/i. Il est possible que le scribe, en écrivant ! J f 1. ^ P J !x IT! ^ ''''' mordu de Sovkou-n, ait cru qu'il y avait une nllusion à un l'ail mvlbologique connu de son temps, si bien que lu phrase, incom|)réliensible pour nous, donnait un sens admissible à ses conlem|)orains.

i M||i[iTI iâboUÎtOU, âbouîtOU, subst. i'ém. : ftveauxi', et, en général, tous les jeunes animaux, p. 1 1. 4 fcl'. p. 8 1. 1-2 -— S- p. 11 1. 8 el A' p. 7 1. 8 J. ("est le collectif féminin de ^ J ^, ^ J >f |, idbou, dboH (cf Bbugsch, Dicl. hier., Siip- plétncitt , p. Sg-âo).

I^|k amé, préposition à sens multiples, forme pleine de j^, mé, ma, q. v. p. /i((-52, «dans, en, pani : avec le pronom de la seconde personne du singulier mas- culin *,"11"] Jî' '|^'^^»ps/< nalérou nitél amé-k ffla neuvaine des dieux qui est en loi'i , p. 2 1. 15 [cf p. 12 1. 1-2 = S- p. 1 3 1. 2 et A' p. f) 1. (i le scribe a écrit f ^'■^]; ]I!I^ P j | !lk, ""^ ' dam% amé-k ^lourdeur, colère en toin, p. 13 1. 10 [= A' p. 10 1. h. S- p. 1 3 1. 7 a simplement ]^P|^, danes-ek fftu es lourd, colère de toi^]; avec le pronom de la troisième personne du singulier masculin , P ^ fTi " | ^ *-^i sahatpou poil amé-f «il y a apaisement en lui'^ ou trpar lui^ , p. 9 1. 13-14 [= S" p. 1 2 1. 4 et A' p. 8 1. 7 OG 1. 9 = p. 19 1. 16 donne la version ^ | ^ ^ iTi i ! ^' ^*'*'F'' "U'^^'f (Tgracieux par sa peine^i]; P^^^,^,"— |^'— ^ sakhparou haoukiou-nab (uné-frlous les serviteurs font exister par lui, tous les serviteurs créent par luin, p. 3 1. 5-6 [cf p. 13 1. 3-6 = S- p. 1 3 1. ti et A' p. 1 o 1. 2]; p ;^ f ^ ^ .\ ^ ^'T' I ^'^"^' saouari-otitou mùoxi ianmilou-nabat amé-f cf l'eau de tous les

Btbl.d'ctudc,l.\. !i

( 26 )^--

yeux est bue par lui'- , nous dirions par une image opposée, tW sèche les larmes de tous les yeux^, p. 2 1.12-13 [cf. p. 11 1. 7-8 = S- p. i3 I. i cl A' p. 9 1. 3].

La l'orme adjective dérivée de cette préposition sécril -j- ^, ainoui «celui, celle, ce qui est dans. . .-. Elle ne se rencontre que dans un seul passage du Papi/riis Annstasi VU, p. <) I. 0 où, par erreur, le scribe a écrit | J^"^, amoui-k pour amé-k de Sallm II. p. i3 1. a |= p. 12 1. 12].

La préposition i ^, amé, n"a point laissé de traces dans le copte.

I y Vi=J^> I y amamou, et au pluriel 1 y ^-^^^ subst. masc. :

ff bateau, navire^ de guerre, de transport ou de plaisance, p. 2 1. 6 [cf. p. 10 1. 6-7 = S- p. 12 1. 6 et A' p. f) 1. 1, ainsi que p. 20 1. 4 = Otl I. 1 1 J et p. 4 1. 4 I cf. p. 16 1. 1-2 == S^ p. ) ^1 I. 3 et A' p. 1 1 1. 2 ]. Le mot, qui est jirobablement identique à ^^^, [«])«flm[oM], des textes de l'âge mempbite, ne parait pas s'être conservé en copte.

^r \' \ 1 aniânou, verbe actif et neutre : ffcacher, se cacher, être

cachée , .se trouve ici dans l'expression ^ " ^ ^P "TT" ^ ,7i' «"'««0» saslmou ffle dieu qui cache ses guidances, dont les guidances sont cachées-, p. 1 1. 2, avec les variantes | ""'^ ^ ^ 4^ ^^ ."^i P- 7 1. 5 f-= S" p. 11 1. 6-7],

ISirf^V.t.P-'l-M-A'p.Ti-vlotl-H-fV-JJ^ p. 19 1. 1 [= OG I. 1-2]. Le mot reparaît ailleurs dans Anastasi VII, p. <) 1. 8 == p. 12 1. 12-13, au passage corrompu ^^ ^ | " ^ ^t ! w' ané ouan me-amdn-ou(ou are -J rf'û n'y a pas (|ui soit plus caché (|ue luii-, Sallier 11 p. 1 3 I. /i -- p. 12 1. 11, donne la version ^ ^ ■?• ^ ,^, =— . «"^ Oîian ànnkliouoii? rril n'y a point d'habitants du district?-- : pour la restitution que j'ai donnée de ce passage, voir Ylnirodnction . p. xxxix. Le mot n'a survécu en grec et en copte (]ue dans le nom du dieu Amon, Af^fieui-, Amo\-m.

' ani, ané, éné, particule qui sert à introduire le sujet d'un membre de phrase. Mlle n'est employée ici qu'en proclilicpic, [lour annoncer le nom du scribe dans la formule des e.r|,fo> ; ^ P ! î^ 1i:*i"î * JL V PT; ^^ " î "^ i "^ J Q V J e •^ '^, oiou-se-pou iiafar me-halpou ané kaou-nc-Qâgdbouil KcxpUnt fvlmler, les doubles du scribe Oagabouîl- , p. 181. 9-10 [= S'" p. 1 1 1. 11], c'est-à-dire ^en l'honneur des doul)les du scribe Qagabouît-. D'autres exemples de la même formule sont cités dans V Introduction, p. vi sqq., et le sens du tout expliqué longuement.

-'*— ani, anou, ane, forme ordinaire de la négation : me, ne. . .pasn, et avec la valeur verbale, ffil n'est pas. . . , il n'y a pasT^. Noire auteur l'emploie :

Devant des substantifs ordinaires ou des substantifs veibaux, ~^ ^ " V, ra^ ^ ^ ' (iii^dpotidoii lidîoii ffil n'y pas d'oiseaux qui descendent^ , p. 1 1.6-7 [cf. p. 8 1. 7-9 = S'- p. 11 1. ()-)o , ané, écrit une première fois à la fin de la ligne 9, a été répété, à lort par le scribe au commencement de la ligne 10, p. 8 1.8-10 -" A' p. 8 1. i,p. 19 1. 6=0(i 1. i] etp. 3 1. 16 [rf. p. 15 1. 1-2 = S^ p. i/H. 1 et A' p. 10 1. 81; "" ^ * -^ ^ i ^ ^, ané baouJcou ané kharpouou-f <f\[ n'y a pas de serviteurs ni de maîtres pour lui-, p^2 l.SJ.{. p. 10 1. 9-12 - ,S-^ p. , . 1. 7 «-t A' p. ,, 1. 2 ]; - V ! ! n i r S ^ ijj , ané udouitou nale tanouitou-f t il n'y a pas de logis [lour ses redevan- ces^, p. 2 1.10 [cf. p. 10 1. 13-p. 11 1. 1 = S2 p. 12 1.8, et p. 10 1. 14-p.lll.2 = A' p. ç) 1. 3 qui donne ~^ i~^ |^ 1 î ^^ f^P^s de logis, pas de redevances pour luin, au lieu du ^^ J™?^ j^' d^ Sallier II; pour la correction V^f", cf. Vlnirodiirtlon , p. xxxiii ] ; ^ ^ P "7^ ^ 1 ? 1 ^ ^ ' "^^^ oudu sashmoHOU me- idhou-h cil n'y a pas de guidances en ton canir, on ne peut se «juider en toiii, p. 2 1. 10 |cf. p. 11 1. 2 ^ A' p. (j I. .3] avec la variante ^/4|^ 5k\f, :J|^, ané sashnouou idbou-k, dans S^ p. 10 1. 8 [= p. 11 1. 1], qui prouve que 4^ ^* 1^1' ^C'Sh'noilou , est pris ici avec la valeur nominale; ~^ \/ ^ '^ ^ I ^, ané ouapouU lienà-f k'û n'y a point déclaration de revenu avec lui'^ , p. 2 1. 16 [cf. p. 12 1. 5-8 = S"- p. I 2 1. 3 et A' p. 91-7; cf. pour le sens p. 3ti s. r. V' ^ "^^j; "^^-^^^ft^'lJ, ané zarouou Phlah -il n'y a plus de limites de Plitah-^,?. 31. 5 |cf. p. 131. 1-4= S- p. i3 1. 5 et A' p. 10 1. 3]; ;;;^ J^ J;^ ^ J£) V<i=>'4/ !^' ^"*^ '*'"'" nie-paliotii arai «il n'y a compagnon en arrière de compagnon , personne ne reste en anière- , p. 3 1. 10 [cf. p. 14 1. 1-4 = S'- p. 1 3 1. 8 et A' p. 10 1. 5]; "*"|jp^ I !!!!!! I J P "H" ! ' ané hahsiyi hahsou r point revêtant vêtement, il n'y a personne qui revête un vêtement de fêten, p. 3 1. 10-H [cf. p. 14 1. 3-5 = S'- p. I 3 1. 8 Anastmi VII a la variante ^ | J P , ^ "^ I J n ^ ' ^ ' , ané habsouou m-habsouou-f tf il n'y a vêtements pour qui se vêtît^i, p. 14 1. 4-6 = A' |). f o 1. 5 ] ; ;;^ ^ , 1"]"| J 1 ^ ^ I y ® , ané psH natérou me-garah «W n'y a plus d'iilnnéade des dieux dans la nuit^^ , p. 14 1. 5-7 |= S^ p. i3 1. 9, et voir les variantes dans Vlniroduciimi, p. xLii-xi,in].

Devant les verbes à l'état absolu ou accomiiagnés des sullixes : CI JV 1 ' ^ \ ^, ané gdi-outou ras ^saus qu'il en manquer, p. 2 1. 6 [cf. p. 20 1. 4 = OG 1. 1 1] les autres manuscrits donnent une version diilerente pour la

4.

l'onnc mais analofjue ])our l(! fond ^'^"^Jli^P^, «we kalkat rassit, "'^ Z!X T v\ ^ P^' ''"^ /''«^ ra-ssil, p. 10 1. 5-8 [= S- p. 1 9 I. 6 et A' p. 8 I. I) I ^' il n'y a pas de défalcation en ceia'^; "^^ ^|^ ^ ^| '^\-< (Hi(^' niazd/iou me-mêrou cron ne sculpte pas dans les inerres'^, p. 2 1. 6-7 (cf. p. 10 1. 7-10 = S- p. 1 2 l. 0 et A' p. () 1. 1 ] ; "^ ,-^ ^ I "^ ^ « , nné gdmahou-n-outou-f fil n'a pas été aperçu-, p. 2 1. 7-8 | cf. p. 10 1. 9-10 = S^ p. i 2 1. 7 et A' p. (| 1. 1];

'^KKîm*' '*'*^ sliad-oiUou ine-shaldou ané rakh-outou bou-nelou-J ané gdm-outoii taphouitou-f me-sasliaouou tf on ne le tire pas du mystère on ne connaît le lieu il est, on ne trouve point ses retraites par le moyen d'écrits^, p. 2 1. 8-9 [cf. p. 10 1. 11-14 = S' p. 12 1. 8 et A' p. () 1. 2-3, avec des variantes qui sont discutées dans Y Introduction, p. xxxi-xxxn]; "^ ^ "fr* ^ ^ ,^ ,\^^, ané oiian sashmouou me-idbou-k ffil n'y a pas deguidances dans ton C(eurii, p. 11 1. 2 [= A' |). f) 1. 3, avec une variante sans -^ ounnoii de Sallicr II i|ui a été indiquée plus liant, p. 27, dans le S de cet article]; :^^ q ^^.ané-ouan ênékhiou ri\ n'y a pas de gens qui viventii , p. 3 1. 2-3 | cf. p. 12 1. 11-12-14 = S" p. 1 3 1. U et A' p. 1 o I. 1 , avec des variantes qui sont discutées

J j 1^ ^ I "jr*, ané aakliakar-ouUm mttuouou sliapsi ané oimn pait nalêrou me-gara/i tries enfants du prince ne se parent point, il n'y a pas d'Ennéade des dieux dans la nuil^^ , p. 3 1. 11-12 [cf. p. 14 1. 5-7 = S- p. 1 3 1. 8J avec la variante "^ ^ ^K 'l ^ M. I IF ?' "'"^ salmou me-garah ^on n'entend pas dans la nuit", p. 14 1. 6-8 [= A' p. 10 1. (î, qui est discutée dans \' Inh-ixliiclinn , p. xLii-xun]; ^f^^^_?_J7ill !^ \ i' '*'^^ otianni-oulnii kliashatluu màouîoii von ne mange pas le vrai lapisu , p. 4 1. 1 [cf. p. 15 1. 3-6 = S'-' p. 1 /i 1. a et A' p. 10 1. 9 ainsi que p. 20 1. 6= PT 1. 3]; ;;;^X-^ ^^* V CD' ané rakk-outoii rinon-f me-dait tfon ne connaît pas son nom dans l'Hadèsi', p. 4 1. 14-15 [cf. p. 17 1. 9-12 = S- p. iZil. 9 et A' p. 11 l.i)l;^51 jA ^ ] j, ané parou khoupriou natar vies formes du dieu ne se manifestent pas- , p.41.15|cf. p.l71. ll-12 = S-p. i/i 1.9 cl A' p. 12I. i]'Z^^ i ''*'"' ™'^''- •' p. 20 1. 6 I = PT I. 2 dans un passage mutilé que n'ont pas les deux papyrus].

Rarement, devant une préposition : ^ ^ ^j» Ji ^"^' fd-go-soii Néil «il n'est pas à coté de Néitln^ , p. 3 1. 1 | cf. p. 12 1. 7-8 = S^ p. 1 3 I. 3 et A' p. 9 1. 7 ; cfr. Iniroduction , p. xxxvni-xxxix]. Je soupçonne que dans cet emploi il y avait, à l'origine, un « final qui tomba |)ar la suite; , ané, serait pour '^, aniijl, forme simple de ^, anili r- celui, ce qui n'est pas-.

«.( 29 )^~

Le copte a conservé ^__^, atié, sous les formes ri T. M. B., en préfixe au conimen- cement de la phrase et su T. M. /?., en B. Akhm., à la fin de la phrase.

-fl . Il anou, verhe actif : r'|»orler, apporter, mener, amenem , p. 2 1. 1 | cf. p. 9 1. 9-10 S- p. 1 9 1. 3 et A' |i. 8 I. 0, ainsi que p. 19 1. 14 = OG 1. 8 J, l't substantif jÎT^ TTr jr^iTi '""'" «liiljuts, revenus^'., p. 4 1. 7 [cf. p. 20 1. 8 = PT 1. 7 dans un passage que n'ont pas les autres papyi'usj. Le mot s'est conservé en copte dans en T. M. B., m 7'., de J! , anou, eme T. Akhm., img T., eiNi B., INI M. B., de ''^, (Itnit, ilurere, aihlucere , ainsi qu'à l'impératif .\.rii T. M., cm T. Akhm., affer. offer, de |2) JIT' f^~f^"^'^-

I anerou, subst. masc. plur. : tfpierresn , p. 2 1. 7 [cf. p. 10 1. 9-10 = S'- p. i a

I. (i et A' p. 9 1. i]. Le mot s'est conservé en copte, avec chute de •==-, J" finale, sous les formes cun6 T. Akhm., idcdng T. ii, cdmi M. B. m lapis, et en composition gng- T. dans eNefiMc T. gemmœ, et -vrix- M. dans mixmiii M. margaritœ, de f^^^f j, rtn«r-[»ie-]wm/.

IT ^. I T ^^a\ anOUZOU, anOUZnOU, verbe aciif : rf flotterai. Il ne se rencontre chez, notre auteur (pie dans la locution |f ^^, ITe^îT' ("louz-har, anouznou-ha , litt. : -'frotter la face^ , c'est-à-dire Tsaluer, rendre hommage", le salut primitif consislani en l'action, pour deux individus qui se rencontraienl , de se frotter leurs nez l'un contre l'autre, et l'hommage en l'action de passer la main sur la ligure du supérieur. 1 1* ]|^ ^ | ""j^ ^. aiiouzou-harou-k hàpi "salut à toi, hommage à toi, Hapii, p. 1 L 1 [cf. p. 7 l. 1-2 = S"' p. i i I. (i et A' p. 7 1. 7, ainsi que p. 18 \. 11 = 0(1 I. i]. -- ^ T^' anouwu, est un dérivé par | prothétique de '^'j', nazuu "]" * ^ 2)' '"^'^'^'^''j '/• ''•■ I'- !)7 fffrotteni puis trdisculer'^ , (pii ne s'est |)as conservé en copte avec ce sens.

1- 1 ara, are, forme pleine de la préposition <=>, va, ré, q. v., p. G8. Elle ne se rencontre qu'une seule fois dans un passage d'Anastasi VII, p. 10 L 1 [cf. p. 12 1. 12-14] "^^^lîïîlîîîîj^^ni^' ^'*^' ''"'"* me-amân-outou aré-f «\\ n'y a rien qui soit caché pour liii'i , que j'ai discuté dans ï Introduction , p. xwiv.

2. ' ara, ari, are, particule qui se met en tête des phrases ou des membres de phrase, lorsqu'elle précède immédiatement le nom sujet pour les introduire avec plus de force : ror, alors, donc^ ; lorsqu'elle précède immédiatement le verbe

pour leur prêter une nuance dubitative de sens : ffsin. Elle se rencontre trois l'ois dans nos manuscrits, mais je ne l'ai admise dans le texte que deux l'ois : J_^ ~*r 1 3^ "^ ^ 2^ jî, arc Iwlpoulou ané-ra-gasou néith rs'il est gracieux et (|u"il n'y ait personne à côté de Néîlii'", p. 2 1. 16-p. 3 1. 1 [cf. p. 12 1. 7-8 = S'- p. i3 1. ."5 et A' p. i| I. 7, avec des variantes (pii ont été disculées dans Vlntrothirlio)} , p. x\\viii-x\xi\ 1 , J^ ^ P , , J j ^ ^ , «''e' sluipsi aiji ff si l'auguste vient'' , p. 4 1. 3-4 [cl', p. 15 1. 11-12 = S- p. i i 1. 3 et A' p. 1 1 1. a ainsi que VliUroiIiiclion, p. XLvi]. Le troisième passage se trouve dans Sallier II et dans Anasiasi VII. vers la fin du deuxième verset, J_ Q J ^ i^ T ^. .*'*! Ill J ! nré khêbd-oulou me-paîl natérou (fsi sont retranchés, amoindris, dans le ciel, l(!s dieuxii, p. 8 1. 13-14 |= S^ p. iî! 1. i et A' p. 8 1. 3]; il est corrompu, ainsi que je lui indiipié dans Vlnlrodiirlioii , p. xxiii , et j'ai conservé pour mon texte, p. 1 1. 8, la leçon de VOsIraron Go/ôi/sc/fc/ [cf. p. 19 1. 8-9 = OG I. 5-C], qui ne porte pas ^, are. La variante •«>- que Sallier 11 donne pour ' i' Anasiasi Vil [cf. p. 12 1. 7-8 = S- p. 1 3 I. 3 et A' p. 9 I. 7], m'a permis de montrer ailleurs (Maspero, .1 irarn-s la vocalisation cgijplienne, S XXXVl, II, dans le Recueil de travaux, t. XXXll, p. 77, et plus haut Introduction, p. xwvi et xxxvin), qu'à l'âge ramesside cette particule avait perdu son <=>, r, et se prononçait», ai.

I ■J *1^' \ "^ araî, subst. masc. dérivé de la préposition J^, ara, are

rrcelui (jui appartient à , celui qui garde , compagnon, gardien^- ,

p. 3 1. 10 [cf. p. 14 1. 1-4 = S'- p. 1 3 I. 8 et A' p. 1 o 1. 5 ]. Le mot s'est conservé en copte, sous la forme plurielle, dans ^rn^■ T.. crii^- T. Akhm., ApHOY M., epHoy M. Akhm.. a.xhoy, -v^hy B., comités, sodales, dans les phrases telles que t-Tîi tiG^^i'cpiiY, 2> iie^^-erHY, sérum invicem, in seinvicem, litl. : cum suis sodalibus, in sodales suos.

ari, iri, verbe actif : refaire, fahri(pier, exécuter, produire i^, et dans le langage religieux, «odrir, sacrifier'^ à un dieu, ^accomplir un riten. 11 se ren- contre dans nos manuscrits sans •=>, r, complémentaire, sous les formes sui- vantes :

' -»>- "'^ , ari idlou f qui produit l'orge^' , p. 1 1. 7 | cf. p. 8 1. 9-10 = S^ p. 1 1 1. 1 o'cVa' p. 8 I. 1, ainsi .pie p. 19 1. 7 = OG 1. /i-5 j; ^\^ )^J^ Z^rT^^ Id-lanutmou ari-naj lashou ffles peuples lui font les rites- , p. 3 1. 1 [cf. p. 12 \. 7-10= S'^ p. 1 3 I. 3 et A' p. 9 I. 8, avec des variantes qui ont été discutées

-«.( 31 )<-^

dans Vlntioiluctiot) , p. xxxviii-xxxix ] ; •«.- 'I^ ^ ^ V "JT S ^ V | ''"^ * , uri me-maslnrou marait idhouitou «qui fait le soir ce ([uaimpiit los rliamps^ , p. 3 1. 4 [cf. p. 13 1. 1-2 = S'- [). 1 3 I. 5 et A' p. 10 I. 2 , avec des fautes qui ont été signalées et corrigées dans ïliilroduclimi , p. xl-xm ] ; "**" | "^ HIÎ ^ | r-n ' ' \ <*''*' ne-hâpi taphouUou-f crHapi a fait ses retraitesii , p. 4 1. 14 [cf p. 17 1. 9-10 = S'- p. li 1. 8 et A' p. 11 1. .,J.

2" "^ , orit, aroiiit, avec la flexion -it de l'infinitif féminin, Q I "^ | "jj^^ * "1 1 ^ I { I ? 1' """^ (ifil-ne-lKipi sanntêriou rfcomnie on fait à Hapi de Icn- cens, etc.-', p. 4 1. 13 [cf. p. 17 1. 5-8 = S'- p. li 1. 8 et A' y. i i 1. 8, «pii ont l'un et l'aulre la forme simple "**", ari-nc 1; °" ™^ M ^ ^^ * ^^^ ^ ^<2>^' ^h(iJ$haJouitoii m'il-nc-sa-fitab-ar-zaroii-J'Aes énergies que son fils le Maître- pour-tout a faites^' , p. 4 1. 16 -p. 5 1. 1 [cf p. 18 1. 1-2 = 8" p. 1 4 i. 10 et A' p. 12 1. i-a qui ont tous les deux la forme simple ^^", ari-ne^.

3" .«>. I ^ ^ , <«>- ^ ^ ■^, araitou, aroxdtou, avec la llexion ^ du passif ■«>- ^ | '^^rZ^J''§îTi'?' 'îWMîVoM-wafc âbouitou ait ^ on t'a fait une grande offrande-, p. 4 1. 10-11 (cf p. 17 1. 1-2 = S" p. i/i 1. 7 et A' ]). 1 1 1. 7, ainsi que p. 20 1. 10 = PT1. 10].

Sous sa forme absolue -«>■, an, (iirou, il forme des causalils, ainsi ^^.fc- ^ , ar-âouan-idbou , p. 1 1. 10, 7. ;•., s. v. ..^-1^..— j, àouan, p. 33.

Des variantes assez fré<[uenles prouvent (ju'à ré[)oquc Ramesside, -«>- avait déjà perdu son «=, 7% final dans la prononciation de la Koimj (Maspebo, .1 travers la rocalisalHw éffijpiienne , S XXXVI //, dans le Recueil de travaux, t. XXXII, p. 77). Les manuscrils de VHipiine du Nil en donnent deux qui sont très probantes : PP^ ! '"'âl^^''*"^ ! ! jjh sffSrto»» ouà m-ai-iie-kdi de Salliir II, p. 13 1. 3 [cf. p. 12 1. 5] répond àpIP^^I^^âî'^^lj^ saoïtasi ouà mai kai A\inasiasi VU p. 9 1. 7 [cf. p. 12 1. 6], et un peu plus loin ■^'^^, ai halpou de Salliei- II p. 13 1. 3 [cf. P- 12 1. 7] à J^ ;^ ]^, ai halp-oulou à'Anastasi Vil p. 9 1. 7 [cf. p. 12 1. 8]. Ces passages ont été discutés et les fautes qu'ils contenaieni corrigées dans Y Introduction , p. xxxviii. *Le mot s'est conservé en copte : Sous la forme accentuée ciop-, cicup 7'., ixr- M., et atone er- T. M., p- T. Akhm., c;x B., dérivée de -«>-, ari, airi, en composition, Sous la forme pleine cipe T. Akhm., ipe T. B., ipi M., 61X1, ixi B., faccre, dérivé de l'infinitif féminin "^i airit, tl'it; Sous la forme amoindrie xi il/. B., x-xx- T.,ee- ALhw., ci B.,oe} Akhm. . oï, o,cu T..

1>( 32 )<-H—

fnrere, cssc, dérivé de •«>-, (ll'l, avec ariuiisscnieiil de <=>, r, puis en lliébain avec disparition de i après *. comme dans les atones en de l'ancien éjjyptie» et obscurcissement de a en 0-â à l'absolu, enfin en Bachmourique par atténuation de a en e; Comme enclili(|ue dans les auxiliaires xpe-, crc- exe-, cyxfc- etc., et à rimpératil xpi T. .1/., epi Akhm., \\\ B.,fac, en combinaison avec les particules ^ ^i' ^' ^^ H^^ shdà, etc.

1 I •'**-l aîraît, arait, au pluriel laraomtou, subst. t'ém. : ffœil-, p. 2 1. 13

[(■r. p. H 1. 7-8 == s- p. i3 1. 1 et A' p. ij 1. b]. Le mot sest conservé en copti! à l'ctal construit, avec son r final, dans le composé cicr-Boonc T., miî'îWms '^ J I ^ ; et à l'étal pronominal, sans son r dans Gi.\-r T., i\--r T. il/., inliiilus onûontm, oculus, le r est le t du féminin maintenu dans la prononciation devant les sufiixes par l'adjonction de renciiti(|ue ^, lou , .\<i«ieixT<i répondantà^^^*\^| ^ ^r^-^^" dans l'ancienne orthographe. Nous possédons une transcription <;recque de l'étal absolu, iri dans Osiris j j. l'élément -«>- était interprété par œil à tort, et le tout traduit i{o>.vô(pda>.iios, orcUaliis , doué de beaucoup d'ijcux.

isâît, isît, à Forigine I |^ sâît, subst. lëm. ; «siège, place, habitation-,

ne se rencontre ici que dans le composé administratif Jij^^ ,i 1 1 i T. ^ isit-khait tfla place de mouvance^, le siège d'une adminisiration, d'une dairah, plus spécialement le siège de l'administration royale, p. 2 1. 4 [cf. p. 20 1. 2 = OG 1. lo; c'est le passage que j'ai interprété dans Vhiroduclion, p. xxxvii-xxwni, cf. p. 85 s. t'. ""^^ kliaU\ Le mot ne s'est pas conservé en copte. Il est transcrit en grec Isi dans le nom de la déesse Isis J ^ et Osi dans le nom du dieu Osiris "j^j; mais ces noms se lisaient à l'origine ^, P j^| \ ^i Sait, et * J, xdiri, Srpis, ce qui est conforme h la vieille orthographe du mot \^-

, ' iâtOU, subst. masc. : fforge^^, p. 1 1. 7 Ici', p. 8 1. 9-10 = S^ i). i ) 1. i o et A' p. 8 1. 1, ainsi que p. 19 1. 7 = OG I. i-5] et p. 4 1. 1 [cf. p. 15 1. 5-6 = S- p. li 1. a et A' p. 10 1. lo]. Le mot s'est conservé en copte dans cicdt T., icDT T. M., n, hordeum. *

I I , adebouî, subst. masc : r'berges, rives-, les deux bandes de terre

cultivées le long du Nil, p. 51. 1 [cf. p. 181.3-4= S-p. i4 1. lo et A' p. i 9 I. a]. Le mot ne s'est pas encore retrouvé en copte.

-( 33 )^—

ââou, au féminin ^>^, âaît, adjectif : "giaïul, abondaut^^, p. 4 1. 11 [cf. p. 17 1. 1-2= S'- 1). 1 4 1. 7 et A' j). 1 1 1. •y J. Ce mot est resté en co[)lo, comme verbe, à la forme redoublée, mm T. jW., mxgi T., .vieei B., crescere, magnifcari, et comme adjeclif mvv T. M., magnus, avec la préformante ti.\-, ti-, (|ui se rencontre, par exemple dans 'ÏT^ ""^ * \ ^, niiànou, en copie iixrie M., MXMOY T. M. Akhm., bonus, à côté de " '* \^, miOU, en copte a.nxi A/., bonus , pulcher esse, kuxi T. M. , ti , ni , pulehrilujo. En finale d'une expression com- posée, il a pris en thébain et en mempliitique la valeur -o, au féminin -u>, ainsi dans J)e\xo M., m, axxo Aklnii., zwo T., n senex, i)C\\u> M., •[-, 2ex\iu T., T anus^vetula, de ^ ]^^S' ^^hulel-àou , F?o,erfo T. /l/,/»». B., n, OYPO j1/., n rex , rrcD 7., r, ovptu M., ■]; regina, de ^*~' ''~~ , OUr-ÙOU, i.vro, ixpcD J/. , <j), eiepo, icpo 7'., n Jluviiis , Jliimen , Nihis, de |.^'~^2Ij' îa[f]oMr-«OM ; le bachmourique a conservé souvent en pareil cas la vieille pro- nonciation en a, fr-*-, epp.v n, rex, acxx.v, senex, dans 6X26xxx, sencsccir.

j^- âOUâllOU, verbe neutre : ruHre violent, s'emportern. Il est employé par notre

auteur en composition avec *, tdhou, dans le passage ^^^ •#• , ^ jj ^ #• « , ar-àouan-idbou nasimi la-ra-inrou-J tfs'il fait le violent, s'il s'irrite, la Terre Entière est bouleversée-^, p. 1 1. 10 [cf. p. 9 1. 1-2 = S'- p. la 1. i-a et A' p. 8 l. 3-i dont j'ai discuté les variantes dans Y Introduction, p. \\iii-\\v, ainsi que p. 19 1. 10 = 0(i 1. (> (|ui seul donne un texte correct].

%k l*!^ -^ ' I Cr^» ' âbaît,subs!. fém. : -banquet, olïrande-o, plus

paiticulièrement l'olfraude consistant en pains, en gâteaux et en boissons, p. 4 1. 10-11 [cf. p. 17 1. 1-2 = S^ p. 1 A 1. 7 et A' p. 1 1 1. 7]. L'ortbograplie ' J ^' ® des deux papyrus est relativement tardive; elle date du temps le mot, étant tombé de la langue courante, ne se conservait plus que dans la langue religieuse, et désignait les banquets donnés pendant les fêtes, d'où les détenni- natifs "^ . Autant que je puis voir, la ^ J->§, àbait, différait du ^ , par- kliarôou, en ce que celui-ci était réservé aux personnages invisibles, dieux ou morts, auxquels les mets ne pouvaient parvenir qu'à la voix du célébrant, en vertu de la formule que celui-ci récitait sur chacun d'eux, pour les expédier dans l'autre monde; la ^ J-^, dbalt, au contraire, serait l'offrande aban- donnée aux assistants pendant les fêtes, le banquet auquel ils prenaient pari, Bibt. d'éludé, l.\. 5

-^•f».( -Ml ).<:,■■-

cl aii(|ii('l priil-i'lrc ils ii|i|Kirl:il('iil cliaiiiii leur conliiliLilliiii drlciiiiiniM', le |)ain la mohi (le l'ailiu', cl la cniclic de vin ou de hièic <|iii sciveiil de di'lcriiiiiialir an mol, ®^* on *^* . dans les le\lcs de rà;;e rneni|diile.

nr /-v 'T' ânakhou, verhe cl snli.slanlir ; -MiMc, vie-. Il est employé dans noire lexle sons deux de ses loiincs secondaires :

'" ^^'q' ,^,- ■^oTi'^r ''l'éLliioU -les ocns (pii vivent, les vivants" : "^ ^ ■^'^^jt^ ^ O^^, nné ouan ciiéhliiou me-khoiiwu-f "\\ n'y a pas de j;eiis ipii viveni sans lui-, p. 3 1. 2-3 | d". p. 12 1. 12-13 - S' |i. i .i I. 'i et A' p. lol. i

avec des vai-iaiiles i|iie j'ai discntccs dans Y liilniilnctidii . p. \\\i\ |.

•^" TfT' Pf ST' Pf ^l#P Pf ST.^r *'«"««/.'/"^". -^''nHoa, forme factitivc avec sens actif : ^donner la vie, faire vivre, nourrir^' , P- 1 1- 1-2 [cf. p. 7 1. 3-4 = S'" [1. 11 1. (J et A' p. 7 1. 7 oii le mol est mutilé, mais la restilulion est certaine, connue le ]irouve OG i. i = p. 19 1. 1; VOsiraron Spivirrlhcru 1. 2 -= Inirodurlivn , \>. xii, donne à lort le sinijde T ,^ on cet endroit]; p. 1 1. 4 I cf. p. 8 1. 1-2 = S'- p. 11 I. S el A' p. 7 I. S, ainsi (|ue p. 19 1. 3 = OU I. •- ]; p. 4 1. 5 [cf. p. 16 1. 1-2 = S'- p. i/i\. à et A' p. i i I. a ]; p. 5 1. 2 | cf. p. 18 1. 6 = A' p. 1 ■! I. •> dans un passade t\ni\ le scribe de Sdllirr II a omis, |iro- bablement faute de place, ainsi qu'il a été dit dans Vliilroiluctkm, p. iv-vj.

Le mot s'est conservé : au simple, en transcription grec(pie, sous dilférentes formes (|ui répondent à plusieurs nuances jjrammaticales, oll^,•^■oc, iiiiexiic, u)r\ic. o^-iixic, ^j'iixic. On le trouve dans le copte (i)ii^, oui) M., toiiz, «ii;î t., CDII2 ALIini., (ucuiTï, cmi.va T. /i. , .wrlz 7'., Mia, viiva M.B., -viTà ÂUim., livire, vila, et avec le sens secondaire .\ri.\cp T. M. ii, jiiyimtinhim. •j° au factitif tians cmigs Akhm.. cmTû), c.vmTTî; T., ty.viuy M., milrive, laclare.

^"^ ^^-^^ A«2«~\ ânadou, ândou, snbsl. masc. : -nKUKpie absolu, défaut de. . .,

néani , anéantis.seinenl" , """P I ^ "'"' ^ ^\v !^ ^^^1' danasou-k àitduu iiidouon cfsi tn es irrité et cpiil n'y ait plus de poissons^ , p. 3 1. 8 [cf. p. 13 1. 9-10 ^ S'- p. 1 .'( I. 7 et A' p. lo I. fi, avec des variantes d'orthojjraplie sur ]][^Pjj, (laudsoii , et \^^^3^i' iiiduiiou]. Le mot se rencontre assez .souvent au second âsîe tliébain sous la forme i ^ C^, aildou, avec le sens atténué f-anéantissement d'esprit, détresse, trouble"'.

âshâouîtOU, âshaît, snbst. fém, : mimltitude^, p. 4 L 5 [cf p. 16 L 2-3 = S' p. 1 A 1. /) el A' p. 1 1 1. .'! |. Le mot s'est conservé eu copte sous la forme

«.( 35 ).(M--

\u}.\\ M., -vujH T. Akhm. M., \ti)e T., Aoiei />'., -} , muhiliulo, abundanlia , xcyeei T., xcijxï 7. M., s^ci Akhm. B., multiis cssc, et avec le tt préfixe, MXUfcu Akhm. T. M. B., multus, multus esse.

"^ âqou, verbe neutre : ffcntrer^, p. 3 1. 7 [cf. p. 13 1. 7-8 = S- p. 13 l. 6 et A' p. 10 I. i]. Le mot s'est conservé en copte sous la forme xgik T., ingredi.

, ! , aaou, verbe neutre au sens propre, ffetre gras, sengraisser^, au

sens figuré, ffétre en bon point, prospérerai, ^'•c '" niiiiïi mbéï ?" " " "^ àdnu-ne- îiiamnanouitou-f tti]nissc , prospérité de ses bestiaux, ses bestiaux s'engraissent, prospèrent- , p. 3 1. 2 [cf p. 12 1. 9-10 = S" p. i 3 1. 4 et A' p. 9 1. 8]. Le mot s'est conservé en copte dans le substantif tui- T. M. B., n, adeps, piiiguedo, CDO T., 2N , adipes.

Il TJk ^*^ iâdît, variante ramesside de ^^^'""'^ 'fiosée^^, q. t., p. 23.

^ V ^ « Il ....

J\ m, aiOU, lOU, voir s. v. jj^ ^, «y, ei, i, p. 93.

neutre : fétre loin, s'éloigner, s'écarter-^ , ne se rencontre ici que dans la locu- tion -^fl^^i ra-omou-ra wan loin de...Ti, PP^|^^^^^. sasouai'i satnit m-oudou-ra-màou rflui (pii désaltère le désert loin de leauii, le Nil étant supposé fournir, du baut de son cours céleste, la rosée qui abreuve le désert, p. 1 1. 4 [cf p. 19 1. 3-4 = OG 1. 3 dont les variantes, discutées dans Vlniroduction, p. xviii-xix, nous ont permis de corriger les versions des deux pa- pyrus, p. 8 1. 1-4 = S- p. 1 1 1. 8 et A' p. 7 1- 9]. Le mot s'est conservé dans le copte sous la forme absolue o\-e 7*., oyeie Akhm., remotus esse, oye T., M, distantia, de ^^ ^, sous ia forme en -?7 final, oyei, oy'h M.,

loiifrc vsse, lon/re dislare, o>,-ei M., <|>, hnghudo, et sous la forme en -OUt \k linale avec amuissement du -t ^, oyhv T., oyiiov M., longe esse, dislare.

l'ém. : (faciion en justice, jujjeiiicnl, décision, déclaration^, "^^ ^^ \ ^ 3) ' I ^^, ané oud'pouitoxi henà-f « il n'y a pas déclarations de revenu avec lui", p. 2 1. 16 [cf. p. 12 1. 5-8 ^ S'^ p. 1 3 1. li et A' p. !) 1- 7 ]; A J ^ -^ ^ W ^5 !' dt'iaboHlou-nak oudpouitou ffdes déclarations de revenu te sont données en re- tour« , p. 4 1. 3 [cf. p. 15 1. 9-12 =-- S" p. i à 1. 3 et A' p. i i 1. 2 ]. Dans la lan{;ue juridique oudpit signifiait la déclaration (tersonnelle que le chef de famille devait laiie, devant le scribe, des personnes de sa maison soumises à la capilation. En disant du iNil qu'on n'a pas avec lui de déclarations du genre de celles qu'on faisait pour la capitation, on entend, qu'enrichissant tout le monde, lun comme l'autre, il n'exige pas qu'on lui paie l'impôt. Dans le second passage, l'auteur revient sur la même idée en sens inverse, et il dit qu'on lui fait des déclarations d'impôts en reconnaissance de ses services, mais il résulte de l'ensemble du texte que ce sont des déclarations volontaires cl non pas des extorsions. Le sens de ^j^ '^ ^ I, oudpouiloii, est précisé par le membre de phrase ^ J \ \ II! 1^^, dôah-outou-nak nafritou ffon te donne en retour de bonnes choses^', p. '^ 1- 12 1'^^, nafritou, remplace V'^â'î' oudpoîiUou.

S^ OuânOU, OUOnOU, OUnOU, verbe allribulif : ^exister, être, être à. . ., appartenir à . . . ■■ , ipii s'emploie aussi comme auxiliaire dans la conjugaison, .^V Q ^^S^l^^ "* ^, oudnou magdon parou me-khanU «quand c'est que l(î crieur sort joyeuxn, p. 2 1. 8-9 [cf. p. 11 1. 9-10 = S" p. i3 1. 1, avec des variantes qui ont été interprétées dans Vliilrodurlion, p. xxxiv-xxxvi]. Connue on le voit, l'addition de ^, oudliou, dans ce genre de phrase, y suscite un sens emphatique que n'aurait point la construction ordinaire. I^a même intention se remarque dans la forme négative : ~^ ^ P "7^ ^ i"^,^ !^i (f^e oiidnou sashmouou me-idbou-k «ce n'est pas qu'il y a des guidances dans ton cœurn , p. 2 1. 10 [cf. p. 11 1. 2 = A' p. f) 1. 3 S- p. 1 2 1. 9 passe ^, oudnou^, ou en d'autres termes, «il n'y a rien (ou personne) qui puisse servir de guide en loi-; "^^ft'T^ V ©V 7^, ané oudiiou ênéhhiou me-khomou-f ffce n'est pas qu'il y a des gens (pii vivent sans luii, p. 3 1. 2-3 [cf. p. 12 1. 11-14 = S' p. 1 3 1. 4 et A' p. 10 1. 1, avec des variantes et des fautes que j'ai tâ- ché de corriger dans Ylnlroduclion, p. xxxix], ou en d'autres termes, ^il n'y a

M.( 37 )^-i—

l>ersonne qui puisse vivre sans luii^. Le mol s'est conservé en copie sous les l'ormes ov'oti 7'. M. B., oymi B., oyti T. Allnii., cssc, habcre.

\jk.M\'\M J\ i OuânamOU , Ouânmou , OuâmmOU , verbe aclil' : tmiangens et comme suljstantif (fie manger, la nouniturei^ , '^'iVâl-^ ^ I "*^ -i^ ^ j, nné oudnm-oulou khasbàdou màoniou "on ne mange pas le la[iis vrai-, p. 4 1. 1 [cf. p. 15 1. 3-6 = S- p. 1 h I. 9 et A' p. i o i. <), ainsi (jue p. 20 1. 6 = I*T I- 3J; p O ^ ^ 4= ^ i ^ ^ âî i' ><fiUnmnu-7ie-.'iou otmnmnuoa tfsi les niangeaiiles se sont l'ait ignorci', si la nourrilurc vient à manqucri^ , p.4 1. 8 jcf. p. 16 1. 9-10 = S'- p. i/i I. G et A' p. 1 1 1. 5 ]. Le mot s'est conservé en l'opte dans o\'U)m T. Akhm. M. B., oyst-t B., inanducare, ronsnmere, (|ui dérive d'ounnamou par suppression de la voyelle atone niédiale otldnmou, puis par assimilation de n avec m, oudmmou-oudmou,

°ir ^W. T e ^W ouândou(?), suhst. masc. : rfje ImpuI'ou le veau gras(?), le veau sauvage?-" , p. 4 1. 13 [cl', p. 17 1. 8 ^ A' p. i i I. 8, dans un passage (jui manque à Sallicr II]. La lecture du mot est incertaine encore. Les deux traductions contradictoires que j'ai proposées reposent : la première sur les tableaux thé- bains l'animal est représenté (Lepsius, Dcnkmdhr, t. II, pi. 12;)) et qui nous montrent des sujets gras sans cornes; la seconde sur une étymologie qui, sépa- rant les deux parties constituanles du mol, y reconnaîtrait les mots ^*'^, ounoii rfle taureau chargeant^ et yvS3, douou th montagne^' , soit tfle bœul' de la montagne-' ou, par suite ffle Ixcuf sauvagci-.

^'^ OliarOU, OUerOU, adjeclil : "grand- et verbe neutre : rrètre grandi-, dans la phrase

t Lî'^'^'^ V ?►«, nnou Idou ouàrou zaoufdoii, le i)arallélisme de

t , nnou, nous entraîne à choisir [)our ^, oiidrou , une valeur veibale, tf celui

([ui apporte les aliments, celui qui est combien grand par les nietsn ou, en

d'autres termes, wcelui qui a les mets en grande quantité^- , p. 2 1. 1 (cl', p. 9

l. 9-12 = S^ p. 12 I. 3 et A' p. 8 I. 0, ainsi que p. 19 L 14-15 = 0(i 1. 8J.

Le mot se trouve en transcription grecque sous les formes oyhfic, onpic dans les

noms propres; il s'est conservé en copte avec le sens secondaire oyhf T. M.;

quot, quantus, qu'il pourrait bien avoir dans le passage cité de YHijiimc au Nil.

/îlu^ OUârOU, au pluriel rî) J^ OUêrOUOU, subst. maso. : -le chef, le prince-, dans l'expression /^^^ | "^t-^i ouàrou shainou tfle grand et le petil-i , (fie

H).( 38 )<^—

noble et lo roturiori^ , p. 1 1. 11 [cf. p. 9 1. 3-4 = S- p. la i. 2 et A' j). 8 I. 3, ainsi que p. 19 1. 10-11 OG 1. OJ.

*^^9 " ^^S*^!» i" ^^ Ç s^ I Ouârahou, OUrhou, verbe aclif : «oindre,

parriinier- , p. 3 1. 12 [rf. p. 14 1. 7-8 ~- S" p. i3 1. <) et A' p. lo 1. 6]. Le mot se retrouve peut-être, avec aniiiisseinent de •=>, va, médial, dans le co|)te o>,-cz-Ba), OYe2-MO T., «ofxàr, comam alcre.

\\^%- llk, OuâhamOU, OuâhraOU, verbe artif : ffréitérer, renouveler, redoubler,

i(;\n'U'.vr,, dans le membre de pbrase ^^'^^IfTiT^l^^P^!' ""^' *'^"(/" sliafotlUoit oudhmou sataiou «maître des cboses précieuses, celui qui renou- velle, qui suscite de nouveau les parfums-o , en fécondant le sol par ses retours annuels, p. 2 1. 1-2 [cf. p. 19 1. 15-16 = OG 1. 8 les deux papyrus donnent des variantes qui ont été examinées dans V Introduction, p. xxv-xxvii]. Le mot sest conservé dans le copte oY^^^^ T.,oys2G>\ T. M.B., OYU>^6^^ oyoaeM, oytuzTi, oyozTi T., kerari, respondere, renovare.

jLl %k 9 « .=>— I, 0 81 ouâhou, verbe actif : «poser, placer, ajouter, additionner, augmenter, laisser, abandonnerii, p. 2 1. 7 [cf. p. 10 1. 9-10 = S" p. 12 1. 7 et A' p. f) 1- i]- Le mot s'est conservé en copte dans o>-cd2, oyez T. M. B. Alihm., OY.\2 7'. M., addere, addi , ponere, adjiccrc, dérivé de ^|^, ondhoii , et dans oyxzG M., addicm-e, dérivé de la forme en -î'f finale |^ |_2_' ouâhil.

I I , I I < ouâsirou, et avec amuissement de ra final, oudsi, ousi, adjectif:

«fort, puissant, ricbc^ , :^]K.^-?1P^il!^fH 2)' ^>^"(î-n-OtUOH ouâsirou mai mahoui «on voit le fort et le misérables , p. 3 1. 9 [cf. p. 13 L 12 = A' p. 10 l. A Sallier II, p. i3 1. 7, donne des variantes d'audition qui ont été discutées dans Ylntrodurtinn. p. \lii]. Le mot est opposé continuellement

à I 'J^l^'^^^i namiioii , q.v., p. G 5.

*P1P!^' P1P^' saoudsiroH, soxidsi, factitif en p, sa-, du précédent, verbe

actif: «rendre fort, rendre puissant, fortifier, enricbir^ , Y\y^ J_i t ! -^

I 1"^, soudsiroit ouà mdi-ra-kai «rendant puissant, enrichissant l'un comme l'autreii , p. 2 1. 16 [cf. p. 12 1. 6 = A' p. 9 l. 7, Sallier II, p. 1 3 1. 3 présente des variantes qui ont été discutées dans VIv traduction, p. xxxv-x\xvi].

Les transcriptions assyriennes du prénom de Ramsès IF donnent pour le groupe

~^>.( 39 ).«—

iP w' H' ''' ^''l*'!"' ouash équivalant à la prononciation égyptienne ouasi- ouasé avec amuissement de ra <=> final (Maspero, A travers la vocalisation êg;ii>- tienne , 8 XXX Vil, flans le lieciiril île travaux, t. XXXll, p. ■j i s(j([.); à répo(|ue ptolémaique IVl tonique s"étail obscurci en ô, comme le prouve la transcription o'V|-cuciM.vpHC. oyociMAfHc, du même prénom.

'f ouâsît, Ouâsi, subsl. fém. : -le nome et la ville de Tlièbes-" , p. 4 1. 14 |cf. p. 17 1. 9-10 = S^ p. i/i I. 8 et A' p. 11 I. {)]. Le mot se rencontre, en variante erronée d'audition (cl". Introduction, p. xlu), dans un passajfc de Sallier II. p. i3 I. •j = p. 13 1. 11, le texte original portait iP^, omisirou-otuisi. Le mot est tianscrit oiui, oh, dans le nom du tils de Ramsès H J^'l^f^© j^i Khdmoudsi , \oL(xoi<jii.

""Pi Ouâzît, forme féminine en -// de la racine ^ j, OUtizou, verbe et substantil',

(pii signifie : «•verdir, être vert, vertn, et par suite, tfvigoureux, prospère, prospérera. Elle ne se rencontre ici que dans l'expression énigmatique "^ \^ \ 2)1' oitôiil lidpou, (|ui revient six l'ois comme un refrain à la lin de notre liymne, p. 5 1. 1-4 | cf. p. 18 1. 3 = S'- p. i /i I. lo-i i et A' p. la I. 2-3], et dont le sens est discuté s. v. ^ ^ 2)!' ^''''/'^"j 1- *'• P- 'o^-

P"^ j, saoudzou, et avec la linale It féminine p^ _2_, saoudiît, forme fac- litive en B du précédent, verbe actif : ^ faire verdir, faire prospérer, rendre pros- père'n , et au sens second cerendre prospère quelqu'un ou quelque cbose pour quelqu'un, attribuer à . . ., adjuger à . . ., léguer^ i P "^ *| î [f^ ""I^ ' I J' saoudiOH hamouît nit Phtah «qui fait prospérer l'atelier de Phtabn , p. 1 L 5-6 |cf. p. 8 1. 5-6 = S'- p. 1 1 I. f) et A' p. 7 1. 0 , ainsi que p. 19 1. 5 = OG I. 3-/i le verbe P "^ i| est détruit] ; P'^^^J^^^^-^^i^'î^ saoudzou amamou ra-haîl ramilou, le Nil tf fait prospérer la baïque en face des gensfl , en d'autres termes, tffait prospérer la navigation pour les liabitants de l'Egypte^:, p. 4 1. 4 |cf p. 15 1. 11-12 = S'- p. li I. 3 et A' p. 11 L aj; -=> p"f\ _2_ ^ J ^^ ra-saoïtdzil ddttboui rpour rendre prospères les deux rivesn, p. 5 1. 1 [cf p. 18 1. 1-4 = S^ p. 1 A 1. 1 o et A' p. I 1 I. a \.

Le mot s'est conservé en copte sous la forme simple oy«>t T. M., oyeT T., sous la forme redoublée oyc'oY"^''' M., oygtoyot T., viriJis, cruilus, et sous la forme en -g, -i, dérivée de la forme à désinence féminine en ^-îl, oyOTG, OYOOT6 T., OYot" ,1/., o'>»*.\x-j- B., ni, olus , olera.

'4-^ ^^ f N, '-pi ^^* |y*v«^:3™=, 'M->, ^~- 1 /*««^ ^X\i ouâzou-ouârou,

Ouâzouarou, OuâzOUêrOU, liU. : ^lo Grand Vert, le TiL-s VWt'^, nom quo les l'ijjj |)li(Mis flcinnaient à la nuT en général, plus spécialement à la Méflilerranée el plus raiement à la mer Rouge. 11 ((st applicjué au Nil étale, dans le moment le pins haut delà crue, p. 31. 14 [cf. p. 14 1. 11-12 = S- p. i3 1. lo et A' p. lo I. 7, (loul les variantes orthographiques sont discutées dans Vliilroihirtion , p. XLni-xi,v|.

I OUâOU, OUâ, adjectif numéral : (fun, lun, unique-^, p. 2 1. 16 [cf. p. 12 1. 5-6 == S- p. i3 1. h et A' p. () 1. -y ]. Le mot s'est conservé en copte comme adjectif ou nom de nombre sous les formes oy*., oyv-»> T., oye Ahhm., oyM M.B.. oyei, OY' T. B., tinus, una, soins, sola, et comme article indéterminé sous la l'orme oy T. M. B. Akhm. rfuu, une".

w\ (^ ' *^ (^ ' *^ I fT) J OubenOU, vcihe neutre : vse lever, biiller'.^, d'ordi- naire en parlant du soleil, mais ici le terme est appliqué au Nil dont la crue est comparée au lever de l'astre, p. 1 1. 12 [cf. p. 9 1. 5-6 =-= S^ p. i-» 1. a et A' p. 8 1. 5, ainsi que p. 19 1. 12 = OG i. 7 J, p. 4 1. 6 [cf. p. 19 1. 4-5 =

S- p. 1/1 1. /i et A' p. 1 1 I. ;i |.

VP "V ^é"5t^ ouasafâou, OUasfâou, elavec la formeen->-//,^P'^^ j^, tnuisfailou, verbe neutre : «être paresseux, chômer, cesser'" > ^ P \ ^ w <S> À J J iW """ZZ*^*-' otmsfdoH-f khar dabahou fandoii rsil est paresseux, s'il chôme, alors le nez se bouche^, en d'autres termes, (fon ne respire plus, on nuîurtii, p. 1 1. 8 [cf. p. 8 1. 11-12 = S" p. 11 1. 10 et A' j). 8 1. 2 , ainsi que p. 19 1. 7-8 = ()G 1. &]; V P\r^ i^ P<£.rri' ''""'!/'"''^" S'^'^/*'™" "''"S all'aires cbômenl-" , si le Nil est mauvais, p. 4 1. 15 [cf. p. 17 1. 11-12 = S'- p. 1 h I. ;> et A' p. 1 2 1. 1 ]. Le mot s'est conservé dans le copte oy^ucm T. B., oygcm T., racare , otiosus esse, aholere.

m.TtTtT m. ^.— I, m TîTlT \l^i ^OUShâou, verbe actif: fgaver, engraissem les oiseaux, p. 4 1. 11 [cf. p. 17 1. 1-4 -- S" y. \h\. -j et A' p. 11 I. 7 J.

%i=s=i I x"jN ouàshabou, ouâshbou, et avec la forme féminine en--)'/, ^ ■= J '^ tî)i OUdshbît, verbe actif et neutre : «répondre, converser avec quelqu'un, parler, raconter^^ '^°°J='â)'^m^''Jlil^S' omisJih-oittou lienà qabhou

(fil est répondu par Tcau Iraîclie^i de la cataracte, p, 3 1. 12 | cl', p. 14 1. 7-8 =

5fc^f__,^^S*i me-zadil gargon ra-oiidslibou-k, oudshbou-

lou henà ouazoïiérou trquand on dit : -'Sois prêt répondre!'^, il est ré- pondu par rOcéan'T de l'inondation, p. 3 1. 13-14 |cf. p. 14 1. 9-12 = S'- p. i3 1. 10 et A' p. 10 1. 7]. Dans le passage "^ J J _I_^î^^' '^ftababou ramitou rfles hommes se mêlent, se confondent^ , p. 1 1. 11 | ci', p. 19 1. 11 = OG 1. 7], les deux papyrus donnent la variante V "^ J ^2)^» i^'l' oudshb-oiitoii nimilou fies hommes sont répondus, les hommes reçoivent leur réponse^i, p. 9 1. 3-4 = S" p. 1 !> 1. 2 et A' p. 8 1. /i , qui me paraît présenter un sens moins hon (jue la version de l'Ostracon Golénischejf. Li; mot s'est conservé dans le copte oy^uûJb, oycoujq T. M., et à la dérivation de rinlinitif féminin en -, -//, o\-a)tyKG Ahhiii., vcspoiukrc.

Ik Ms,^ V^S, V """^ \ s- V"*""^ I OudanOU, OUadnOU, verhe actif :

«•faire l'oll'rande des Heurs et la lihation, olfrir aux dieuxi , p. 4 1. 10 [cl. p. 16 1. 13-14 = S'- p. 1 /i 1. 7 et A' p. 1 1 1. 0] et p. 4 1. 12 [cf. p. 17 1. 5-6 = S' p. 1 '1 I. 8 et A' p. 11 1.8], dans les deux cas à la forme passive ou indéterminée en \ -outou final. Le mot s'est conservé en copte dans oYto'rï'i T., ov-tureii M., liharc. effmiderc.

■n. , m I OUtasou, verbe actif : élever, soulever^, et au sens H_| I I JT— H— _iLl II

métaphorique Tse soulever, se mutiner)^, ^I^^K,)^^ ^^ J. !' tdoil-lamaiiwu OUtasou ffle peuple se soulève^ , p. 4 1..M-15 [cf. p. 17 1. 13-14 = S'- p. 1 i 1. 9 et A' p. 1 2 1. 1]. Le mot dérive du thème ^^, tasou, par préllxion de Von \; le déterminatif !| des époques thébaines n'est qu'une forme hiératique régularisée des déterminatifs anciens, le dievel ^ ou le inàtereau à cornes | qui soutient les rames-gouvernail.

V| ^1^ . <2 I ^k . <J I jK. * OUzâoui, subst. masc. : ff magasin,

entrepôt général'- , par op[)Osition à X*^ V]^i slianoitit tfgrenier, magasin pour les grains^, p. 2 1. 4 [cf. p. 10 1. 3-4 = S" p. 12 1. 5 et A' p. 8 1. 8, ainsi que p. 20 1. 2 = OG 1. 10]. L'orthographe e i ^f, , de SalUer II pourrait porter à croire que le mot était du genre féminin, mais l'exemple cité par Brugsch {Dirl. hier., Siipplémml , t. V, p. 878), prouve sans réplique qu'il était du genre masculin. .l'explique cette orthographe par la supposition qu'il

Bibl. d'étude , i. \ . 0

fonnail son i)liiriel en -oui, -oué : la floxion l'éminine « —, ouH, dont le —, t, s'était amui à cette époque, aurait été introduite à faux par le scribe, comme conséquence de la vocalisation -ouuioui, -ouz/ioué.

j ^►. jk X , I bâhou, bâh, subst. masc. : ffpliallus, membre virih, n'est

employé par notre auteur que dans la locution V J ^ ^ |.^i V^IZ' "'^~ hdhou, lilt. : tfau phallus de. . .^i, par suite ffcn présence de . . . , devant, avant, auparavant^! , p. 2 1. 12 [cf. p. 11 1. 5-6 = S^ p. 1 2 1. 9 et A' p. ;) 1. /i]. Le mot s'est conservé en copte sous la forme maz T., dans la locution Fîmaz T., nnic , in conspeclii . . . ; par assimilation du J, h, à V, in, de la préposition.

bâkâoUÎtOU, bâkâouîOU, sul)st. fém. : tffemmes enceintes^, p. 4 1. 5 [cf. p. 16 1. 1-4 = S'^ p. 1 4 1. 6 et A' p. 1 1 1. 3 , ainsi que p. 20 1. 8 = PT 1. 6 ].

Le mot s'est conservé en copte dans cf-boki ,1/., connj)eir, gravida feri,

''^ ^ J ^ U K ^â.' cri-bdkdil.

1. f^^'^ j^ , '^ I iT baoukou, baoukiou, subst. masc. : (fserviteur, va- letii,p.2L8 [cf. p. 10 L 9-12 = S- p. iî2 1. 7 et A' p. 9 I. 1], et p. 3 1. 5 [cf. p. 13 L 3-4 = S^ p. i3 1. (3 et A' p. 10 1. aj. Le mot s'est conservé en copte sous la forme bcuk 1/. ni, seiinis , famulm , bcdki, boki M. -[-, serva, ancilla, avec le pluriel irrégulier cbi-mk M. ni, servi, ancillœ.

-• N^ '•' , '^^ baoukou, subsl. masc. : ffiravaux, œuvres, produits,

impôts^ en nature, p. 3 L 4 [cf. p. 13 L 1-2 = S- p. 1 3 1. 5 et A' p. 10 1. 1].

Le mot vient, comme le précédent, de la racine ^ ^^, bdoukou tftravailler, fabriquerri , qui s'est conservée en copte, sous la forme b.\k-, dans des com- posés tels que bxk-uj.vap T., roriarius rcelui qui travaille le cuir-, b.\k- MATOY T., venenatus, bak-cdiig T., sa.ra jaculans.

I <2, Il bou, subst. masc. : rlieu, place-, J VTy " 1 hon-iulouj ft\c lieu il est-!, p. 2 1. 9 (cf. p. 10 1. 13-14 = S'^ p. 19 1. 8 et A' p. 9 1. 2]. Il sert à former des locutions abstraites, telles que J\|* •, J'|* 1 hou-najar Aq

bien, le bonlieiu- , p. 4 1. 8 [cf. p. 16 1. 11-12 = S- p. i/i I. G et A' p. i i 1. 5 ], J ^ ^J i' J ' ^J !' J ■»■' ^ou-iwbou fftout le monde, tous, chacun'n , p. 3 1. 12 [cF. p. 14 1. 7-8 = S- p. 1 3 1. 9 et A' p. lo 1. CJ. Si le J e^^il, bou-tamou, du Papyrus SaJIier II, p. 11 1. 8 [cf. p. 6 1. 3], n'est pas une faute, il rentre dans la série, et il signifie traclièvemont, perfections (cf. Introduction, p. xvii-xix).

X>l ^k^ m rî) I bouâou, subst. maso. plur. : fies principaux d'une ville, les nota- bles, les cliefs'^ , âp^ovTss, p. 3 1. 14 par conjecture; cf. Inlroduclion , p. xlv.

J

^ boutOU, batOU, verbe neutre et substantif : cdégoiiter, inspirer le dégoût, dégoûl , horreur, crime'" , p. 8 1. 4 = A' p. 7 1. g ; cf. Introduction, p. xvii-xix. Le mot s'est conservé en copte dans boi-6 T. t, n, b.vtg AJilim., eco'|-, Boyf- M, Bx-j- iî. o^,-, abominatio, et «icdtg, mot T., abominari, abominandum rcddcre , poUuere.

I , I banît, bainît, subst. fém. : rbarpe«, p. 4 1. 2 [cf. p. 15 1. 7-8

= S'- p. 1 i 1. 2 et A' p. 1 1 1. 1 ]. Le mol s'est conservé en copte dans boiiim T. . oycuiNi M. o-v, cilhara, nnhlium.

I , lgTiTiT"V ^"^ j^. I I boushâou, et avec la seconde

^boushashou, -^ boushashît,

verbe neutre : tfvomir^ , et comme substantif rvomissemont'i , p. 2 1. 15 Ici. p. 12 1. 1-4 = S- p. 1 3 1. 2 et A' p. () 1. 0, ainsi ijue V Introduction, p. xxxvii-xwviiij.

1 , t badît, baditi, subst. fém. : tfépeautre, Triticum spelta-n, p. 1 1. 7

[cf. p. 8 1. 9-10 = S^ p. 1 1 1. 1 0 et A' p. 8 1. 2 , ainsi cpie p. 19 1. 7 = OG 1.5].— Le mot est demeuré en copte dans bcutg T., scof , bo-j- M. m, 6Xvpa,far.

y^W^ ' ^^ P^^' P^' P''ono"i démonstratif procliti(jue du masculin et du singulier : rcelui-ci, ceci, ce, cet-o, puis, à partir de la seconde époque thébaine, article masculin singulier fflen. Il ne se rencontrait nulle part dans le texte original de notre Iliimne, mais les scribes de la XVIll' ou de la XIX' dynastie l'avaient intro- duit dans plusieurs passages la langue de leur époque comportait sou emploi,

G.

-w( Ml )•e^

')^'^,^ ]>(i-tdou cria Icnc", p. 16 1. 11-12 =^ S" |). lA 1. (J el A' p. ii 1. 5, ainsi que p. 20 1. 9 = PT 1. f) , et au vocal il' ^ | ^^ D ^ """^ P ^/'V'" "" ^'^^'" ' p. 18 1. 3-5 = S'- p. 1^1 1. Il Aiiiisidsi Vil, p. la I. 2, porlt' fj^DS'"^' Udpi tfô llapin, tout court [cf. p. 18 1. 4-6]. On le rencontre dans deux passages lies corrompus que j"ai discutés el essayé de corriger dans Vlntroduction, l'un p. 101. 1-2 = S'- p. 19. 1. 5 et A' p. 8 1.8 [i-{. hirofhiclion . p. wvii-wiv], l'autre p. 11 1. 5 = A' p. f) 1. à [cf. htroduclion, p. xxxii].

i^ TK. y** „'' '^C ik. pâouîtOU, subst. fém. : ^gâteaux en forme de

boule ou de pelotlen, p. 1 1. 9 [cf. p. 19 1. 9 = OG 1. g, les autres textes donnent ^ ^T]"] J ji ^né-pait iialêrou ^dans le ciel des dieux^; cf. Intvo- duciwn , p. XXIII.

I m, pou, est à l'origine un pronom démonstratif enclitique du masculin et du sin- gulier : rcelui-ci, ceci, ce, cet", mais qui a pris une valeur analogue à celle de notre verbe impersonnel rccst, c'était^. Il se rencontre assez rarement dans noire texte, |\v"^'™''l"^'^^^ ^ ■^■' ^ddi'te-f-pou hdou-pait cf c'est sa rosée la pluies, p. 1 1. A-S [cf. p. 19 1. 4 = OG 1. 3, les deux papyrus donnent des textes corrompus «pie j'ai essayé de corriger dans Vhtroductimi, p. xvii-xix]; ;^ U m ^ i ^ ! C-''-^' halpiou-pou aite-f ffc'est celui qui est gracieux pour les bommes par sa peine'- , p. 2 1. 2 [cf. p. 19 1. 15 = OG 1. (j , les deux papyrus donnent des variantes ipie j'ai disculées dans Ylniroduclion, p. xxv-xxvi]; 1 1 5ÈI *^ ^ p ^^.pdhiti-pou sakhparoii nah rrc'est un efl'et de sa force tout ce qui s'engendre^i , p. 3 1. 2 [cf. p. 12 1. 11-12 = S- p. 1 3 I. 4 el A' p. f) 1. 8-p. 10 1. i]; ^ ^ P ^^ î ^ ^ I^' iou-s-poit najar me- halpou f c'est venu bien en paix, cvflick feliriin-^ , p. 5 1. 4-5 [cf. p. 18 1. 8-10 = S'- p. li 1. 1 1 et A' p. 12 1. 3]. '^,pou, a donné en copte ne dans tous les dialectes.

poun, pen, pronom démonstratif encliliipie du masculin et du singulier, désignant (le préférence les personnes elles objets rapprocliés : ffcelui-ci, ceci, ce, cetn. Il n'est employé cpi'une fois par notre auteur dans la locution ^'j J!!^, tdou poun (f cette terre-cin qui sert d'ordinaire à désigner l'Egypte, p. 1 1. 1 [cf. p. 7 1. 4 = A' 1. 1, mais ' , poun, est omis dans S'- p. 1 1 1. i et dans OG 1. i = p. 7 1. 3 et p. 18 1. 11]. , poun, est à l'origine une forme de ^,pou, développée par l'addition de la postformante ' ^; de même ^, boun, provient de Iwu, "^, ané, sort de ^^y^, d, etc. Jl^, poun, ne s'est pas conservé en copte.

parou, perou, pirou, et, par amuissemenl de -==- ra linul, pa , pe, pi, pou, siibst. niasc. : «maison, d(>iiiourc^i , par suite ■'\q palais^ et «le lemple^i (pii sont respeclivement la maison du roi et du dieu. Ce mot se rencontre seu- lement dans deux passages corrompus, dont le premier n'a pas été admis dans le texte de l'édition, p. 8 1. 6 = A' p. 8 1. i [cf. ce qui est dit à ce propos dans Vhitrodiiction, p. xix-\x], non plus (|ue le second, p. 13 1. 7 = S^ p. i 3 1. (i, fpii d'ailleurs manque dans Anmlasi VII, p. lo I. 3 [cf. ce qui est dit à ce sujet, dans Vlniroducùmt, p. xli-xlii].

[T:] I cr;] , paroui-hazoui «les deux maisons blanches^ , dans le titre |^ ITT] | CT] (fscribe des deux maisons blanclies-n , p. 18 1. 10. On donnait ce nom aux maga- sins dans lesquels les fonctionnaires du roi ou des seigneurs entreposaient certains des produits de l'impôt, étoiles, objets de parure, parfums, vins, li- queurs. Ces magasins étaient doubles, au moins en théorie, selon l'usage qui voulait que tout ce qui touchait le roi fût mis au duel, par allusion aux deux loyautés du Midi ou du Nord dont se composait la royauté de l'i'^gypte (Maspero, Etiuh's égiijiliennes , t. Il, p. îjiçi-fj.'îa); toutefois on rencontre assez souvent la forme simple ^, parou huzou.

parou, perou, pirou, verbe neutre: ffsortir, apparaître, paraître, se manifestera, à l'origine '^sortir en montante comme le soleil qui se lève à l'horizon. Il se rencontre dans nos manuscrits sous les formes suivantes :

r S,j!Jrt)W(, |"j^^S^^i " Jiùpi piirou me-kiou-poun ^\\\ i\\x\ \\A\s.\ii en cette terres , p. 1 1. 1 [cf. p. 7 1. 3-4 = S'- p. 1 1 l. G et A' p. 7 1- 7 , ainsi que p. 18 1. 11 = OG l. 1]; S^ ® ^(^' parou me-khanit «qui sort joyeux^^, p. 2 1. U (cf. p. 11 1. 9-10 = S'- p. i3 l. 1 et A' p. 9 1. 5]; p•f^ o SV^V'P', snhozou parou mc-kakoui «illuminateur qui sort des ténè- bTes-^, p. 3 1. 1-2 [cf. p. 12 1. 9-10 = S' p. i3 1. /i et A' p. 9 1. 8]; "^ j^,

parou mc-havi-idhou , idhabou parou iiie-shatdou ^Dieu qui entre selon les paroles magi([ues, paraissant couimc (]ui est lésident habituel, désiré qui sort de linconnufl , p. 3 1. 7 [cf. p. 13 1. 7-10 = S- p. i 3 l. C et A' p. 1 0 l. 3 , avec

des variantes qui ont été disculées dans \ Introduction , p. xli-xlii]; ^ ,^^4

% \ } '. n parmi hhaprou nalar «les formes divines ne se manifestent pas--, p. 4 1. 15 |cl'. p. 17 1. 11-12 = S'- p. 1/1 1. 9 et A' p. 12 1. 9].

^ I ^ ^, pari, et avec la finale en -> -it du féminin ^ ^ ^ ^, paril, dans

-■•»5-( hi\ )^f-

Vllslnicdii Sjiicj;i'llifi(r . 1. 1 \vl'. liilrailiirliiDi . Ji. \ii | cil v:iii;iillc du S . jXIIOIt , (les Jiiilics Icxlc^ p. 1 1. 1 l'I ,111 l'iij)i/nis Siillirr II. |). i .') i. 'i | ^ p. 12 1. 9|, cil v;iri:iiilc du S. jKirott, iV .\iiiisl(i-;i \ll, p. <, |. ,S | p. 12 1. 10 |. i.c iiKil ne >(>.s| conserve en coiile (jn'aiix l'(irni(>s diTivées de l'inlinilil' leiiiinin cl dans (|uel(|nes-niis de ses sens secdiidaiics, iicii'c, iii|'c;. iicf-pc T.. iïT'|'<;i(;, i;|'l"i<: [kliiK., (iriri . niisri. <|>0|'i «;k()\. <|>i|'1 ckox I/. , vffiiljrci-c , sjilcnihrc , lliinrc , j!(ircxca-(' . ol leurs dérivés.

■^L^ ^ pahouî, siihsi. niasc. : "la |iaili(' |ioslérieiiie, rextréiiiilé, la liii'-, dans la lo- ciiliou 'l^ Jt) ^\ mr-paijoiii rdenière, en arrière de. . . r , p. 3 1. 10 (cl', p. 14 1. 3-4 = S- p. I ;; I. 8 cl A' |i. 1(1 I. ;") |. l.e mot est reslé en copie dans n.\20'>,- T. ALIiw. Il, iie20^- /.'., <|>^;'o^|• .1/., pars posUrior.

R -S) .^ I. A <*, I. JIL ^», I. -S) .^, pahît, pahti, sobst. fém. : -lorce, éiier;;ie" , fi^f'^^i^lf^^^i sdLlipdniii (iiiitiinoii pn/ille-f ■'prodnire les lialeaux est sa force- , p. 2 1. 6 | cf. p. 10 1. 7-8 = S- p. 12 1. C et A" p. <) 1. I, ainsi que p. 20 1. 4 = (Ml I. 1 1 un on lit la varianle ^ JLi^ rjji ""'- pah il i-loii f r nui produit les haleaux par sa l'orceT^]; ^ '^ 5K, "I I T J 'k ''^v '^^ Kl^rrî- "»(' gi"n-ou\tou] me-pahll - ac-sdslinitou ffil n"est pas irouvé jiar l'oice d'écrils-^ nia;i[iijues, p. 10 1. 14 - A" p. çi I. '.\ 011 Sallin- Il donne une varianle ipie j'ai expliipiée dans Vliilrailiirlidii . p. xwii; | JS) "^ \ H S ""^i jiii/jit pou siiLlipaiVit iKthoil rfc'est sa l'orce, c'esl un ellet de son énerjjic tout ce <pii s"enj;endre-, p. 3 1. 2 |cf. p. 12 1. 11-12 = S- |.. i ;! I. /i et A' p. <j |. 18J. u\^^—>,piihil.Q\Sb^'^-'p(ihh, sont deux mots dilVéreuls. | 3L 1 , p«/n'/ , est le plus vieux, le simple d'oii dérive | J^^ v— 1, pnljàti tIc l'ort-^ , au réininin I ^^ ^ '' P''ljtil "l'i lorlc", puis par absiraclion rla force-i ; ce dernier est devenu, dans la xoii'î; de la seconde épocjiie lliébaine, .S> v ', pahti , par cliiile du -■ -/ linal du féminin, {'."est le même phénomène (jtii a déduit de I *"''''-. Vîi . iniKUiil, d'abord I"*— v {mànlti [Onidnilnl. puis au féminin liHl»"" i" umùnlil, pour lOuest, l'Occident. Les Iranscri plions assyriennes donnent pour ce \\w\, puhilil , et les transcriptions ;;rec(pies on co]>tes sont ii-\m;, ii.vaiii-, selon (pTelles représenleul Jî> V-j, piihi'l, ou .St> v_i , paljili.

n I I J ' P^si^'î*^! Pesîdi, psîdi natêrOU, subsl. fém. : -la neuvaine des dieux, l'Knuéade- , p. 2 1. 15 I cf. p. 12 1. 1-2 - S-^ p. 1 ;; 1. o et A' p. ,, I. G ), et p. 3 1. 11 I cf. p. 14 1. 5 = S'- p. 1 .'! 1. i|, 011 Aiuistaul \JI donne des variantes (|ui

ont été discutées dans V Introduction , p. xlii-xliuJ. Le mot est la l'orme fémi- nine du nom de nombre pasidou, pesidou, psid, qui s'est conservé dans le copte ■^"l'i", nciT T. M., féminin •^■itg T.. ■^'i-j- M. B., novcm.

* paît, pet, subst. fém. : tfle cielr, p. 1 1. 3 [cf. p. 20 1. 1 = OG 1. i les deux papyrus donnent des leçons (pii ont été disculées dans Ylntroduction, p. xvii-xix]; ^o J ^ ^ "^l^^"]"]"] J j, (U'é klidba-oiitou me-pail natêrou rs'il y a diminution, retranchement dans le ciel des dieux-i , p. 8 1. 13-14 [cf. S- p. 12 1. 1 et A' p. 8 1. 3], ce (pii est une leçon fausse, ainsi ipiil a été dit dans Ylntroduction , p. xxiii. "■• entre en composition avec le verbe fïîjk \ -f^, hdou (f descendre", dans la locution ra V \ j^ ^^, lidou-paît, litt. : fia descente du ciel, ce qui descend du cieN en d'autres termes rfla pluie, que je rapproche du copte aoyMne T. n , plurin, p. 1 1. 5 [cf. p. 19 1. 4 = OG 1. 3, les papyrus donnent des leçons qui ont été disculées dans Ylntroduction, p. xvii-xix]. Le mot s'est conservé en copte dans ne T. Akhm., 4>e M., hh B. t, cœlmn.

fi 1 Patahou, Ptahou, Ptah, Plhali, nom du dieu de Memphis, p. 1 1. 6 [cf. p. 8 1. 5-6 = S'- p. n 1. r) et A' p. 8 1. 1, ainsi que p. 19 1. 5 = OG 1. /i ] et p. 3 1. 5 [cf. p. 13 1. 3-4 = S'- p. 1 3 l. 5 et A' p. 10 1. 9 J. Le mol s'est conservé dans le grec <l(9àî et dans le copte nrxz T.

•f , -ef , fi, pronom encliti(pie de la troisième personne du singulier et du

masculin. H se rencontre dans notre texte :

1 " Comme sujet de verbe c^il- , p |J fj^^-^ , saluibou-f rril met en fèten , p. 1 1. 7 [cf. p. 8 1. 10-11 = 32 p. 11 1. 10]; ^P'v ^^1 oiisfdou-f tfil est pares- seux, il chôme-, p. 11. 8 [cf. p. 19 L 7-8 = OG 1. 5]; -^ ^ ^— , kliasfou-J ffil arrive-, p. 1 1. 11 [cf. p. 9 1. 3-6 = S'^ p. 1 a I. 3 et A' p. 8 1. /ij; ^ J^T' oilbnoti-f k\\ se lève, il apparaît^ , p. 1 1. 12 [cf. p. 9 1. 5-6 = S^ p. 1 2 1. 2 et A' p. 8 1. 5]; ^tîT^I^.^ ' , gamlmi-n-outou-f «il a été vu, il a riiabitudc d'être vu-, p. 2 L 7-8 [cf. p. 10 L 9-10 = S^ p. 1 2 1. 7 et A' p. 9 1. 1]; | ^J!!;!;^ ^^, amânoii-f^ï\ cache-, p. 7 1. 6 [= A' p. 7 L G]; Pf V'SJ' «W/'"0"V «il fait durer, il perpétue, p. 8 1. 9-11 [= S'- p. 1 1 l 10]; P^^, safan- f/0H^«il dégoûter, p. 8 1. 11-12 |=S2p. 12I. 1 elA' p. 8 1. 9]; ^;^j^-^

^ \, (faclou-f-SOU ffil le biitit, il le civc-^ , p. 9 1. 5-6 | - S- p. i •> I. •> cl A' |i. 8 I. A-T)]; -^ Il ^''^- tl"f'(il">n-f "il «'^l |"'i'', il «'sl ilciiiandé, on lui de- iniindo". p. 13 1. 12 I . A' p. u, I. 'i |.

' (Iduiiiic ;iHi\i' iiossessiftlii nom tfson, s;i, ses-, p. 1 1. 10 jcl'. p. 19 1. 4 Oli I. 'i|; "^^ -==> f* , Idou-ra-Zdivu-f fh terre en .s;i lolalilé, ri^ryplen , p. 1 1. 10 I <■!■. p. 9 1. 1-2 = S- i». 1 ■.. I. •. cl A' y. S I. i | cl p. 11 1. 6 | = A' |.. <, I. A, (•r. hiti-oihirlioii, |i. \\\n |; J ^ v- '-^ ".!/'Vr-/'cfsa peine- . p. 2 1. 2 \c\'. p. 19 1. 16 - 0(i I. ç) cl Vlitlrodiiilkw . p. \ \v- wvi ]; | Jfc ;^, pallilc-j, ^, v!!l C^' pnhli-lon-f r^sa l'orce- , p. 2 1. 6 | cf. p. 10 1. 8 = A' y. 8 I. N cl p. 20 1. 4 == <)(i I. i,|; 2^m\'^';i^^^^, l,liarpou-J\ ^'Z~>,^,Zl^ J,liarpou-lou-f •'lies j;cns (pii lui eoniniaiidcnl, ses chefs-, p. 2 1. 8 Ici', p. 10 1. 11-12 = S- p. I ■> I. 7 cl A" p. f) I. a]; ^^| rn' ' '^ tcpahitou-f «sqa châsses, ses relrailes- , p. 2 1. 9 I cf. p. 10 1. 13-14 = S- p. ] •! I. S cl \' p. () 1. 3 doni les variantes onl élc (lisculéos dans \' Iiitnnhicl ion . p. \\\ii| cl p. 4 1. 14 [i-f. p. 17 1. 9-10= S-

p. l'i i.s cl A' p. Il i-;)];^yrTi,^|^rjj,/«rtOH/o»-/, ^l^p;^:^,

IdlKin-lotl-f "S>'S ipianlilcs, ses redevances-, p. 2 1. 10 [cf. p. 11 1. 1-2 = S- p. 12 1. cS et A' |t. 1) 1. 3 |; l^jjj, ndfènm-f -ses heanlés-, ou, de manicie plus absirailc, «sa beaulé- , p. 2 1. 13 | cf. p. 11 1. 9-10 = S- p. i .'l I. i cl A' p. n I . .^) ' est passé 1 ; "*"''' '"'' 'JZm '''*''''''' '"* -^ ' ' \ """ ""J '%« \ T^ -, inanmanouilou-f, manmaiiou-f manmaiiou-lnu-J -ses heslianx-, p. 3 1. 2 I cf. p. 12 1. 9-12 = S2 p. 1 .! 1. /. et A' p. .) 1. 8 ], p. 9 1. 14 | = A' p. 8 1. 7 ] cl p. 18 1. 6-7 1= A' p. \-2 1. o]; ^ j^ ' , haoulou-f -ses servileiirs- , p. 3 1. 4 |cf. p. 13 1. 1-2 = S- p. 1 .3 1. f) cl A ' p. 1 o I. 1 I : I ^ i % ^ ^ | ÎJJ' l.ioiinouiou-f -ses inslrunients, son outilla;;e- , p. 3 1. 6 | cf. p. 13 1. 5-6 = .S- p. 1 .3 1. G cl A' p. Kl I. .3]; _^''ï^, /.'/(((OH-/ "Ses armes, ses outils- , p. 3 1. 10 [cf. p. 14 1. 1-2 ^ S- p. I 3 I. 8 et A' p. 1 o ]..")]; ^ ^ j^J -_ . lli(ir<i(lou-l "SCS enfants- , p. 4 1. 8 [cf. p. 161. 10 = A" p. 1 1 1. G]; ^, ^jj)- , linoii-f fr^on nom-, p. 4 1. 14 I cf. p. 17 1. 9-12 = S2 p. 1 '1 1. ,|[: '^ J_, su-f r^son fils-n , p. 5 1. 1 |cf. p. 18 1. 1-2 = 8- p. ià\. 10 cl A' p. 1-1. i[; J^ VLL!' houlnu-f >' son (lé;;oiit, .son horreur-, p. 8 1. 4 [= A" p. 7 I. <) |; Llil ^■'^ ^ < , shdou-J «ses ;;iiéiels-, par ericur pour -'sa destinée-, p. 12 1. 14 [= A' p. ml. 1, ^•\. Inlro- iliiriidii. p. \\\i\-\i.[; ^I^IJJ^ (ilwuiton-f -'SCS champs-, p. 13 1. 2 | =- A' |i. 10 I. ■> |; I J P » !JJ. hnbsoîi-f -ses vêlements- , p. 14 1. 4 [= A' [>. 10 I. 5 [; ^llj^' lli(ipèvnii-f "Si'S formes, .ses fi'furos- , et au ll;;uré, 'f.scs des- seins-, p. 17 1. 11-12 I - A' p. io 1. 1]; -^1^''ijJ' snslimoit-f "SCS ;;ui- dances-. p. 19 1. 2 | OC I. 1 j; ^p ^ !J_', slHimsni(-f -ses senileurs-, p. 19

1. 2 [= OG 1. 2 ] ; I ^ rTi '^, naférotiitou-f iiabal r toutes ses bonnes choses" , p. 19 1. 15 [= OGl. 8-9].

Comme régime des prépositions simples ou composées : ^^5 amé-J, amou-f rrcn lui, par lui-, p. 2 1. 13 [cf. p. 11 1. 7-8 = S^ p. i3 1. 1 et A' p. 9 1. 5]; p. 31. 6 [ci. p. 131. 3-6=S2p. i31. (i et A' p. 10 1. 2]; p. 91. 13-14 [= S^ p. 12 \. Il et A' p. 8 1. 7]; ^ ® !li ^^ me-hhomou-f ffsans luin , p. 2 1. 3 (cf. In-

trodiictiou, p. xxxix); ^ , >l(i-f «à lui", régime indirect des verl)es ou des

noms verbaux; ^^^, shsapou-naf ftix pris par \m-^ , p. 1 1. 13 [cf. p. 9 1. 7-8 = S^ p. 1 2 1. 3 et A' p. 8 1. 5 ]; ^, airi-naf, ai-naf «\\\\ font, font à loin , p. 3 1. 1 [cf. p. 12 1. 7-8 = S2 p. 12 1. 7 et A' p. 1 1 1. 3]; îllll ]|i^ ^ PTi CT ' m '^ ' ^, shdou-naf «ce qui lui est destiné, sa deslinée^ , P- 3 1. 3-4 [cf. p. 12 1. 13 = S'-^ p. )3 1. 5 et Introduction, p. xxxix-xl]; | |P^^, hasou-nnaj r^h louent-n , p. 19 1. 1-2 [= OG 1. 2, cf. Introduction, p. xvi-xvii]; "^^^ CJ' ra-khdîte-f, litt. : "h. son bâton, sous ses ordresii, p. 10 1. 1-2 [= S- p. 12 1. 6 et A' p. 8 1. 8, cf. Fvtroduction , p. xxvii-xxix]; | ^^, henà-f «avec luin, p. 2 1. 16 [cf. p. 12 1. 5-8 = S'^ p. i3 1. 3 et A' p. 10 1. 7].

Sous la forme -fi, ancienne vocalisation qui s'est conservée derrière les mots dont la finale est y, ^^ -oui, qu'ils soient au duel ou non, ] ] ] ^^ , zdàboui-fi rrses doigts-^, p. 8 1. 11-12 [= S- p. 12 1. 1 et A' p. 8 i. 2].

Le pronom ^ f, est demeuré en copte sous la forme -m; il est écrit parfois -s dans les manuscrits d'âge moyen ou récent.

A«w.A^. /""^/^ *^ fondou, fandou «le nezw, p. l l. 8 Id. p. 19 1. 8 ^ OG 1. 5

et V Introduction, p. xxii-xxiii, les variantes des papyrus sont discutées].

.^^ fatfat, verbe neutre : «se détruire, être détruit" et substantif masculin : r-destruction- , p. 4 1. 9 [cf. p. 16 1. 11-14 = S^ p. li 1. 6 et A' p. 1 1 1. 6]. Le mot s'est conservé en copte sous la forme bilitère, soit nue mcdt, mgt T. M., 86T r., delere, abstergere, soit avec la finale féminine de l'infinitif qœxe, BcuTC T. Akhm., Mœ-j-, bcu-|- B., delei-e, abstergere.

J^

% ma, me, plus tard m, em, préposition. Le sens fondamental est «en, dans- avec ou sans mouvement, et elle exprime la provenance, l'instrumenl, l'étal. Bibl. d'étude, t. V. 7

' :f|):ins, cil, |(anni, sur, |icii(l;iiil" . avec nu saii-. inuiivciiionl : 'j^^', JJJ^. '"'- Idnii-paini -'(huis celle Icnc-- . p. 1 1. 1 | cf. p. 7 1. 4 - A' p. 7 I. 1 cl p. 18 1. 11 ()(i 1. i|; ^ J^^f^^ llir-liiimil ••(l.iiis \r joui-, p. 1 1. 2 | ci', p. 7

1. 5-6 s- p. 1 I I. 7 cl \' p. 7 I. s, aniM .pic p. 19 1. 2 "<1 I- •' h \X \,)l^^î, mc-fmuilou -liaus les ;;àteau\'i, p. 1 1. 9 Ici', p. 19 1. 9 - Oli I. .")-(i|; V'^^J^'^i Illi'-rainilOU rdans les liouiuics, jciiiMi les lidiuiues^ , p. 1

1. 10 Ici. pT'iVi. 9 - (Mi 1. (Il; ^irivxr:;- ^ir^nr;-

iiif-ljiiàdiilou rren aHéjfressc-" , p. 1 1. 12 | cl. p. 9 1. 6-8 -- A' p. S I. .'^i el p. 19 1 12 (»(i 1. -j; V ''^ V^~^, V ""^ ^ ' \,nir-ra.shoul , iiir-i-dslioiitoii -en joi(-. p. 1 1. 13 [cl', p. 9 1. 7-8 -= S'^ p. 1 ■■ I. ?, cl A' p. S I. f) , ainsi (|iie p. 19 1. 13 = ' "' 1- 7 1 ; ^ * \ [tÎ] , mc-ddit ^dans flladès-^ , p. 2 1. 3 | cf. p. 20 1. 1 ffd I. I) cl \'liiirii(liiriloii . ]). \\vii-\\i\ sont (lisculées les variaiiles de ce i)assa;;e| el p. 4 1. 14-15 | cl', p. 17 1. 11-12 - S'- p. 1 h I. ;, cl A' p. i 1 I. .) j; ^ ^ ^ P^, mc-ancrou tnlans les pieires- , p. 2 1. 7 |cr. p. 10 1. 8-10 A' y. .)

!. I |; V ;J^, mc-inhou-h -dans Ion c -, en toi-, p. 2 1. 10 | cf. p. 11 1. 2 -

A' p. () !. 3]; ^ ° " S- \2^^\'7^^' mc-hlianh -en allc;;rcssc- ,

p. 2 1. 14 I cf. p. 11 1.9-10^ s^p. ,TT. , cl \^ |,. ,, 1. r.j;^^ ^!-.

me-mdshirou -pendant la soirée", p. 3 1. 4 |ir. p. 10 1. 11 = S'- p. 1 ■> I. 7 cl Vliilrodurtion. p. \l-\i.i, oii s(Uil disculées les variantes du passaee|: J^ "'^^ I M î "^ we-mahiou "dans les j;ens, du Nord, ]iainii les jjens du ^ol■(l-', p. 3 1. 6 |cl'. p. 13 1. 5-6 -- S- p. (i I. (i l't \' |.. 10 i. C.]; ^^| J, mc- oiiraljOH r^daus la nuit-, p. 3 1. 11-12 | d'. p. 14 1. 6-8 - S'- p. 1 .'! I. ;i et A- p. I (I 1. (i |; V I 'V'-^ .Ji\ , ^p mc-IxikdilOH "che/. le. reuinies enceintes- , p. 4 1. 5 I cf. p. 16 1. 1-2 = S'- p. I /i 1. (i cl \' p. M i;i]: ^^_ (^^ J], //(('-"fcn'/ lj(i(loii (fdans la ville du prince-, p. 4 1. 6 | cl', p. 16 1. 3-6 -- S'- p. 1 '1 1. Il cl \' p. Il 1. -ij- ^fÔ' mc-oudsil rrdans 'l'iiéhes-, p. 4 1. 14 | cf. p. 17 1. 9-10 --- S- p. i/i I. S et A' p. I I I. ;i |; 1^^, mv-lidlpun -en paix-, p. 5 1. 4-5 jcf. p. 18 1. 10 -- S'- p. 1/1 1. ) I ]•• ^^. mc-lKiil -rdans le ciid- . p. 8 1. 13-14 I =^ S'- p. 1 :> 1. I el A' p. s 1. .'), cf. hitviuhirt'iim , p. \\ii-\\iii, le te\le des deux papyrus est di.scuté et coirij;é]; ^k ^' mc-tdoH -dans la terre-, p. 10 1. 3-4 I S- p. 12 1. f) et A' p. (S I. S, cf. pour ce [iassa;;c ce ipii est dit dans y liilroditrltmi , p. xx\vii-\\\i\ ].

" r-llois de. . . , de. . . . denlre. " : ^ ^t X îTi" ""^'-s'' «'"'"' ^'i'"'-'^ •!"' ' i"" connu, liors du luvsléie-. p. 2 1. 8 | cf. p. 10 1. 11-12 = S- p. \-i 1. 7 el A' p. ,, I. ■> I el p. 3 1. 7 I cf. p. 3 1. 7-10 S'- p. 1 :; 1. 7 el \ ' p. 1 o I. ;i-'i I ; ^ ^ ^ y, inr-hibnii -liois des lénélucs- , p. 3 1. 1-2 j cf p. 12 1. 9-10 S'^ p. 1 M

>-5.( 51 ).e-»—

I. 4 et A' p. f) 1. 8J; ^ lllll ^ ^h îTi CT ' "*f -«/'-"'o «-?!«/ f de ce (itii lui est desliné-n, p. 3 1. 3-4 [cf. Introduction, p. \\\ix-xl, le passage a été discuté et rétabli] ;^jfl7^^y'^!'^T!' garg-oulOîl-7iaJi: me-maiou -'on prend au [)iè(>e pour toi des lions" , p. 17 1. 4 [= A' p. 1 1 1. 8J.

."i" rfDe, par, avei" : \ |"v"2)i' ^»^<^-^>indnuou tfavec des discours^ nia<ji(iues, rravec des oraisons^, p. 3 1. 7 [cf. p. 13 1. 7-8 = S- p. 1 3 1. G et A' p. lo I. ."'> |; ^ J ^' me-haanil rravec la liarpe^^ , p. 4 1. 2 [cf. p. 15 1. 7-8 = S- p. i k 1. a et A' p. 11 1. i]; ^]^i^^, me-ari-ne-kâi rrde ce que l'ail l'autre^, p. 12 1. 6 [= A' p. f) 1-7, cf. Introduction . p. xwviii, le texie est disculé jniis corrijfé]; -^J|'*ijJ^^{7' àabahou-f me-)nàoii ranpil tfou lui demande de l'eau de l'annéen, p. 13 1. 12 [= A' p. io 1. /i, SalHer U, ne donne pas ^' "*^]' ^ i'^v C^' tnc-pahU-toii-J f<^o.Y sa ioicei-, p. 20 1. 4 [= 0(i 1. 1 1].

/r tfA létat de. . . , en (lualité de. . ., en^^ : V 4= ^ J, me-nasoulmi «en roi, en qualité de roii', p. 2 1. 11 [cf. p. 11 1. 5 = S- p. i a 1. 9 et A' p. g I. A]; ^_^^, me-hari-nibo'U trà l'état de résident, comme un résidente familier, p. 3 1. 7 [cf. p. 13 1. 7-8 = S^ p. i3 1. 0, A' p. 10 1. .3 et [' Introduction , p. xu-xui le sens du passage est discuté]; V^, !lk.^iTi' '^^^'^'^«■dil «lorsqu'il estdit^-,

litl. : rfà l'élal de dire- , p. 3 1. 13 [cf. p. 14 1. 9 = S- !>• 1 3 1. 1 o]; ^p^ J^. ^

5|^ ^ J^, ^ P ® J_,, me-sakhit trà l'état de mouler, moulant'^, p. 3 1. 16 *

[cf. p'! 15 1. 3-4 = s^ p. lU. 1 etA'p. ioi.o];ïi^jirtrr;^f^'

sa-me-nnou sharaoxi tfl'individu qui est à l'état de petits revenus^, p. 4 1. 7 [cf. p. 20 1. 8 = PT 1. 7 ] avec la variante fautive J^ ^ " ^ v-' sa-mo-shamou tfl'individu à l'état de petit, le petit'', p. 16 1. 8 [= A' p. 11 1. /i]; J^^ g ~, uie-zaisou lapoti-tdou tren bon ordre sur terres, p. 4 1. 7 [cf. p. 10 1. 8== A' p. 11 1. /i]; ^A ^ j^l '^ /^ î^*^' vie-namhou rli l'état de misérables^ , p. 81. 14 [= A' p. 7 I. a];^^"^^, me-amàn-ouloii «à l'élat de cadié, qui est cacbéi , p. 12 1. 12 [= A' p. i o 1. 1].

F)" V , me, joint à des substantifs, forme avec eux des prépositions complexes : ^.=_i,me-«, md-ù,\. p. 53 .<:. r. ^.=— >, wifl»; ^ J ^ flZ' ^IZ' '"^" haliOU ffcn présence de. . . , devanl- , p. 2 1. 12 [cf. p. 11 1. 5-6 = S- p. 12 1. 9 et A' p. 9 1. i]; ^ ^d' me-Miomon-f tfsansv, p. 3 1. 3 (cf. Intro- duction. p. xxxix]; - ^^ JS)^^\ ^ll^ -^ ' Vie - jHihoui -derrière-, p. 3 1. 10 [cf. p. 14 1. 3-4 = S2 p. 1 3 1. 8 et A' p. . o I. 5 |.

«A savoir, voici-, ne se rencontre que dans un passage de Sallier 11, p. i3 I. 4

7-

[ = p. 12 1. 91 V '"^ "" * ' ^ mil «il» -^ j - ■= me-ddou-ni-manmanouUou-f savoir, graisse, prospérité de ses bestiaux^, tfses besliaux engraissent, pros- pèrent'', où Anastasi VII, p. 9 1. 8 | = p. 12 1. 10] omet^, me.

jK.' "*'"' "**' pi'"^'!"""^ ^u" thèmes verbaux ou nominaux, en déduit des noms d'agent et des adjectifs ou des participes : c'est une forme de la très vieille langue, qui ne se conservait plus au second âge Ihébain (pie dans certains mots consacrés par i'usage, ou dont l'élymologie était oubliée ou masquée par une orthographe syllabique. On ne la rencontre ici que dans V (f |^ [[7^ ] I ^^-^ i maJchantiti, q. v. p. 55 [cf. Ylntrodiiclmi, p. xx-xxi].

La préposition V, me, est une forme atone de IV, aîné, ami, aimu. Elle n'e- xiste plus en copte, mais '~~a, m, ne, qui l'a remplacée dans la plupart de ses usages, prend la forme m devant les labiales.

. JV JV

maa, verbe actif: «voirie, ne se rencontre dans notre auteur qu'une seule fois, au passif passé ou d'habitude, ;;^]^^ '^ V'^iviv ^, *"^''''-w-OM<0M west vu, on voitn, p. 3 1. 9 [cf. p. 13 1. 11-12 = S- p. i 3 1. 7, A' p. 10 1. i et V Introduction , p. xlii, est indiquée la raison pour laquelle j'ai rejeté la variante de Sallier II, qui répète ce verbe au second membre de la phrase]. Le mot ne s'est conservé en copte que dans le composé '^'-^i j^, (iri-md, eiai'-mâ, eiopTi, eicui^i T., lopcM M., i-V|*eM B., oculos mverterc, intueri, stupescere.

/ \^i\ " ' / iVV mâouiou, subst. plur. : fflions-i, _n^ JL ^ .^ ^

)' ^ ! ^ T ! r^^ g"(/rg'-OMtoM- /(«Â: mdouiou samil «on te prend au piège des lionsdudéserl'i,p.4Lll-12[cf. p. 17L3-4=S2p. li 1. 7 et A' p. 1 1 1.7]. C'est bien de lions qu'il s'agit ici. Les lions étaient consacrés au Nil comme aux divinités solaires, et ses temples en renfermaient quelques-uns que les fidèles venaient adorer et nourrir. Le mot s'est conservé en copte dans mo\-i T. Akhm. M. M, h'o et Moyei nc2im6 T. t, movh M. -J-, leœna.

^,\t màâî, »■% mââouîtOU, adjectif : ctvrai, authentique", p. 4 1. 1

I cf. p. 15 1. 5-6 = S'^ p. 1 II 1.2 et A' p. i o 1. 11]. On en dérive :

^^— ^j^, mdàouUou, subst. féni. plur. : tfles vérités, les choses justes", p. 3 1. 13 I cl', p. 14 1. 9-10 = S'- p. 1 3 1. () et A' p. 1 o L 7 ]. Le mot s'est conservé en copte dans miii M., vei-its et dans mhi .1/. B. o, mh6, mïg Akhm., Me T., MGGi B. T, Veritas.

jK iV^^v!^!' jl|^-^^^l"'^^°"' '^^^°^' s"^s'- ™»sc. plur. : tr poissons^, p. 3 1. 8 [cl', p. 13 1. 9-10 = S2 p. 1 3 1. 7 et A' p. 10 1. A]. Le contexte des deux seuls passages ce mot s'est rencontré jusqu'à présent m'avait engagé à le traduire par tfpoisson pourrie [du Genre épistolaire, p. 6i), et ce sens avait été adoplé par Brugscli [Dict. hiérog. S., p. 556). Il nie paraît signifier tr pois- sons en général, et n'êtie que le simple de ■=" J^ j^, ratndou, en copte f\M\ M. ni. Le déterminatit'^^ s'explique, si Ton veut bien se rappeler (jue les dieux conjurés avec Set s'étaient cachés dans des corps de poisson, et que, par suite. les poissons étaient considérés comme impurs et typhoniens.

\/lmaî,niéî, mî, conjonction: scomme, de même que. . . n , p. 3 1. 9 |cf. p. 13L 11-12 = S^ p. i3 I. 7 et A' p. 10 l. G], et p. 4 L 13 [cf. p. 17 1. 5-6 = S-^ p. li I. 8 et A' p. 1 1 I. 8J; en composition avec -=», ra, *^ | ^ | ^ ^, mai-ra-kdi ffcomnie l'autre^, p. 2 1. 16 (cf. Introduclimi, p. xxxviii).

%k .=>— J. ^%H niaâ, préposition composée do 1^, me, et de ', ù [cf. s. v. ^, me 5°, p. 5 1 1 : r^avec, che/.^ , p. 4 1. 8 [cf. p. 16 1. 9-10 -= S- p. i h I. 5 et A' j). ii 1. 5 ].

f^^ maaiOU, maou, suLst. masc. : feau^i , p. 1 1. 4 [cf. p. 19 1. 4 = 0(1 I. 4] et p. 2 L 12 [cf. p. 11 L 7-8 = S2 p. i3 I. 1 et A' p. 9 I. 5]; ^{7^ mâou-ranpit (f l'eau de l'année^ , la crue du Nil, p. 3 1. 8-9 [cf. p. 13 1. 11-12 = S- p. 1 3 I. 7 et A' p. 10 I. i]. Le mot s'est conservé en copte sous les formes moo>^- 7'., MCDO\- M., M-\o>,- T., M.v\- Akhm. B. n, aqua, et dans le dérivé mh T. M. r.

uniui.

-w Q Ik mâgâît , voir plus bas s. v. ^ H ]^ jfc jijb ' ""^'S'''

ysww»A manou, mane, man, et à l'inllnitif féminin en - -U, ^^, manit, verbe neutre : ttètre stable, demeurer, rester, durer^-', ^ïï^r*^' mun-hapoil cfstable en ses lois, constant en ses règles'i, p. 2 1. 12 [cf. p. 11 1. 5-6 = S'^ p. 1 2 1. 0 et A' p. 9 1. Zi, avec des variantes qui ont été discutées dans Ylnlroduction , p. \x\ii].

*PS, P"],*|i P !!!!!!!!! iiTi' ««m^mOM, smùiou, forme faclitive en p .Srt-, du pré- cédent : ffrendre stable, rendre durable, établir, fixerai, p. 3 1. 13 [cf. p. 14 L 9-10 = S^p. i3 1. 9 et A' p. 10 l. 7].

IjG mol sVsl conservé en copte dans moyn M., miui T. M. B., perscfci-are , perma- iieic, cl au factitif dans cmii T. au simple, mais cmitig T. Akhni., cmimi M. fi., C6Mtii M., an dérivé de l'inlinilif féminin, coiisliliirre.

^ tWÎ manmanouîtou, ^^W manmanouî, subst. fém. plur. :

(ftroupeau^ , principalement de i;ros bétail, p. 2 1. 3 |cf. p. 9 1. 13-14 = S'^ p. i •?. l. 4 et A' p. 8 1. 7, ainsi (pie p. 19 1. 16-p. 20 1. 1 - ()<: I. (|]; p. 31.2 [cf. p. 12 1. 9-12 = S2 p. i3 I. /( et A' p. ;, I. 8 ]; p. 4 1. 5 | cf. p. 16 1. 3-4 = S^ p. i/i 1. h et A' p. 1 1 I. 3 J; p. 9 1. 1-2 [= S- p. i ;! 1. a el A' p. 8 1. 3, cf. hurodmtioi, , p. wiii, on le texte a été discuté et corrigé]; p. 5 1. 2-3 [cf. p. 18 1. 6-7 = A' p. 12 1. 3]. La clnite du ■^ -t final à ré[)oque Ramesside explique les ortliojfraphes ■« ihé* ,^ j ^ manmanoiù, des papyrus; toutefois le t repa- raissait dans la prononciation lors(]u"on joignait au mot les snilixes des per- sonnes, et alors, pour indicpier (piil sonnait, on doublait la syllabe —•«, iou, "■ ""i^ ! "^ \ maniimiioiiiHou-f, p. 12 1. 9-11 et p. 16 1. 3 |= S- n. 1 3 1. 4 et p. 1 h 1. h |.

, =»^ mari, snbst. fém. : ^district cultivé, canton-^, a élé introduit à lort par S'^ p. i3 1. 6 [= p. 12 1. 11 |, dans un passage qui a élé discuté el corrigé dans Ylntrodurtion, p. xxxix.

■^ mar, mîr, subsl. masc. : f^directeur, administrateur, clicf d"un bureau d'admi- nistraliouT) , n'est employé par notre auteur que dans le composé V ® , mar- khai, markiiê, pour ^ ®- ! , marhhaUou , ^^^î|^i mar-dkhaitou nafrit tfdirecleur des bonnes choses, propriétaire, riches, p. 4 1. 6 [cf. p. 16 1.5-6 = S^p. iZi 1. Zi el A' p. u I. /i].

^^"jj, ^^"J^l, ^^M*^^^ mârou, mariou, verbe actif : ff aimer, désirer, souhaiter-', p. 1 1. 5 | cf. p. 8 1. 3-4 = 8- p. i i I. 8 et A' p. 7 I. 9, ainsi que p. 19 1. 4 -= 00 I. 3]; p. 3 1. 4 I cf. p. 13 1. 1-2 ^- S^ p. i3 1. 5 et A' p. lo 1. 2]; p. 4 1. 5 [cf. p. 16 1. 3-4 = S' p. li 1. i et A' p. n I. 3 |; p. 12 1. 6 [= A' p. f) i. 7 S- |). 1 3 1. 3 donne la variante V'^, ma-iri, (pii a élé disculéc dans Vlnirndiirt'wn , p. xxxviii]. Le -=• m final était muet dans la prononcialion de la Koivtj llamesside, comme le prouve la transcription assy- rienne du surnom ^ !^, Mtti-amàmm , de Hamsès II. Le mot s'est conservé en copte, sans son r radicale, dans m.vgu;, mgcig, mgïg Ahlim., mm, mgi T. M. B.,

*=N

-!-».( 55 )•s^-—

Miii /?., MC 7'., iiniarc. aiiior; les formes mgi'c 7'.. Mciipc 1/.. d'où Mi.rn' T. Al,!iiii., ^U'^n - Ahiiiii., Mcii|»iT ,1/., MCMT B.. dérivent de rinfmitir féminin en -> -it, ^ jjj, maril, jiar chule du - -/ final.

mahou, veibe actif et neutre, est employé dans ses deux sens principaux : i" weni- plir, s'emplir, être pleine , p. 2 1. 4 [cf. p. 10 1. 3-4 = S- p. i ■> I. 5 el A' p. 8 1. 8]; tfs'emparer de. . . , prendre, s;iisirn, litl. ; (fèlre plein, s"emplir de (picl<iiie chose ou de ([uchpiun-^ , avec la jjréposilion ^, me, nii, pour le ré- gime indirect, p. 3 1. 3 [cf. p. 12 1. 13-14 = S'^ p. i3 I. ï^ el A' p. g 1. ç)]. Le mot s"est conservé en copte dans mus, mo>,-2 T. Al.ltni.. mgz T. AI. B.. mxz, M02_1/. , implore, inipleri . pleiiiis cksc.

Il J|,='*=^8 JJ'^*|S^ mahi, subsl. masc. : TJe mallieurcu\-, lilt. : "cclui qui est soucieux, qui est trislcr , p. 3 1. 9 [cf. p. 13 1. 12-p. 14 1. 2 = A^ p. i o 1. h, dans un passage dont les variantes ont été discutées dans l'Introduction,

p. XLll].

lîiahît, mahi, mahiou, subst. maso, comme nom commun, léminin comme nom de pays, wles fourrés deau, les plantes d'eaun puis tde pays des plantes d'eau, les marais'n et par confusion avec ^,mahît «le Nord-^ , «les pays du Nord de l'Kgypte, le Delta- , p. 2 1. 12 [cf. p. 11 1. 7-8 = S- p. 12 1. 9 -p. i 3 I. 1 et A' p. f) 1. 4 dont les variantes sont discutées dans Yliilrodiwtimi, p. xxxii-xxxiv]; p. 3 1. 6 |cf p. 13 1. 5-8 = S'- p. i3 1. C et A' p. 10 1. 3]; p. 13 1. 11-p. 14 1. 1 [=: S'- p. i3 1. 7, cl. hilrodiiclion . p. xlii, celte leçon est corrigée]. Le mot s'est conservé en copie dans Fîzrr, cMair T. M. n, siplentrio, jE/ryptus injerior, qui dérive de relhni(pie en -ili, °^^,mahili, mehili , mhit.

verbe dlj] ' ' ^, khanlli rf remonter le llcuve à la voilcn , el par suile, ffs'en aller

vers le S.:!? revenir. , ^ ^ iT^ ^ ^î^ Z ] ! T J I fl > ^ Pr^; "«^-™"'"« mahltant'Ui qabhou «le maflre des poissons, le menon des vols d'oiseaux'i , p. 1 1. 6 [cf. p. 8 L 7-8 = S'^ p. 1 1 1. f) et A' p. 8 1. t, ainsi que p. 19 1. 6 = OG I. 4, avec des variantes qui ont été discutées dans X Introduction , p. \x-xxi]. Autant que je puis voir, le mot désigne, dans les bandes d'oiseaux d'eau •« J | f \ ^ "'", oies, canards, cygnes, grues, lierons et autres, celui qui pendant le

°«=^

-••v>«( 56 )•<»••-

Vdl liciil l:i \r\o (lu liiail];l(' iiii;;ral ■, le i)lii.s vijjoiiri'UX <|Mi iV;i\i' l.i voi('

an rc^lc di- l:i troMpc : [^IJ| ' ' ^, klidilili , a ôlé clioisl di' piélcHMicc aux aiilros voibos de iiioiivciiHruI, parce (lUc le passade des vols d'oisnaux s'obsiM'Vc siirlout ail délml (le riiivcr pcndani le l('iiii)s i]irils leinontfinl vers le Sud, doii vieni le Nil. Le \il esl donc, parmi les oiseaux de passajp', celui qui vole en lèti,', le cliel' di' lile, ce (pie j"ai iciidii jiar ••iiienoii-^ , faille d'un mol [dus précis.

U\\\ ii). n] l'i ^"jffîï maSOU, esl eiii|ilo\('> par noire auleiir : T (loiiinie verbe, r^enlanler, donner naissance-^, p. 2 1. 14 | ciV. p. 11 1. 11-12-p. 12 1. 1-2 = S- p. 1 .'! I. i> et A' ]). () I. (j, avec des variantes (|ui on! (''!é discnlées dans Vhtro- iUirlm,, p. \\\iv-\\xv |; '!° Coiniue .substanlil', (|i [ ^ jitJ, f|i P ^ \ ^J, masonou, maaou rrenfanls-", de pn'léreiice les entants mâles, p. 3 1. H | cf. p. 14 1. 5-6 = S- p. 10 1. () et A' p. 10 1. (i |. Le mot s'est conservi'' en copte sous les lonnes simples mgc T. M., ou d('riv(''es de l'inlinilif R-minin (flP'' j^i Mic(; T. AUim.. Mici M.,ipf;n(rc. jxmrc, et mvc T. M. ii, iiij'mis.

\^ _3Mi \^ Il Ik ^' ' P II mashîrOU, subst. masc. : rfsoir, soirée-,

p. 3 L 4 I (T. yintroiliKlioii . p. vi.-\i,i oîi les versions faiilivi/'s de S- p. i3 I. 5 el d'A" p. lo 1. 2, sont reclirnM's |.

rrcrieiir, monnatU cn-Nih . p. 2 1. 13 | cL p. 11 1. 10 - A' p. (j 1. J el Vliilrodiic- lidii . p. xxxiv. xwvi-xxwii, les variantes sont disculées].

-\^n^k mâgaît, subst. fém. : frbattoir(;j-, p. H 1. 9 | -- S- p. i3 1. i, cf.

Jnirodmiimi , p. xxxvi-xxxvii, le texie e.^t discuté et corrigé]. .l'ai comparé (ilu Genre épislohiire, p. ('i.'i; cL Brugsch, D. H. S., p. 579) ce mol au copte M.vK.vi-, MMM- T. o\ , leli xiieries. mais ce rapprocliement ne me paraît plus possible. Le -• -t féminin, tombé d(\s le second âge tbébain, ne reparaît jamais normalement en copte : mngait-magdi , y donnerait *m\k6-m.\ki ou "masg,

non M.\K.VI-MM".\ T.

1"^ j^lmadouou masc, I J)'- 1 j^ j madouîtou fom.. rparo-

les, discours-, dans l'expression Kl CD "1 I T" jfc î' >^f"^l'<'"H->'"^' xx'àomm- nohir "tous les livres de paroles divines-, ou de magie, p. 3 1. 6 | ci. p. 13

1. 5-6 = S- p. i3 i. 6 et A' p. lo 1. 3]. La forme masculine, la plus usitée aux époques anciennes, a été remplacée par la féminine dès le second àjjc thé- bain ; c'est celle-ci qu'on rencontre dans nos papyrus, et c'est d'elle que dérive MOY'i'e T. Akhm., movt-[- M. B., sonum edere, ranlarc, locare, incanlarc.

^ 8 \ ^' ^ P <^^ , mazahou, madahou, vorbe actif: r tailler- à la Iiaclie ou à

la pointe, rrsculpter- , p. 2 1. 6 [cf. p. 10 1. 7-8 = S- p. i 2 1. G et A' p. y 1. 1 J. Comme substantif il signifie tfhacben.

na, ne, ni, particule qui, mise derrière le thème d'un verbe, élève ce verbe au passé. Elle se place : Devant les pronoms suffixes des personnes; Devant le sujet exprimé par un substantif; Entre le verbe et son régime direct, lorsque celui-ci est un pronom suffixe des personnes; Entre le thème verbal et les marques ■», ^ , -OUtOll, -OUt, du passif.

r Devant les pronoms suffixes des personnes : Deuxième personne du singulier masculin, ^, nah, nek, ^ J^^, oubnou-nak cftu t'es levé^', p. 4 1. 6 [cf. p. 16 1. 3 = S- p. lU \. k A' p. 1 1 1. 3 a le temps présent ^ J '^ J "^^^ oubnou-k <du te lèvesn]; S ^, parou-nak tf tu es sortie , p. 7 1. 4 [= A' p. 7 1. 7, S- p. 1 1 1. 0 cf p. 7 1. 3, et OG 1. 1 cf. p. 18 1. 11, ont S, paron, non conjugué]; \ ■="= J 73î->îîî>^' ouaslibit-7Mk ^tu as répondue, p. 14 1. 11 [= S^p. i3 1. 10 A' p. 10 1. 7 = p. 141. 12, donne le présent ^■=»='J'^J)'—^,

ouashbite-k fftu réponds-]. Troisième personne du singulier masculin ^^ ,

-naf, -nef, ^liM^ ^ rTid' me-shdouou-naf tfdes biens qu'il |leur] a destinés, p. 3 1. 3-4 [cf. p. 12 1. 13-14-= S- p. i3 1. 5 et A' p. 10 1. 1].

Devant le sujet exprimé par un substantif: _> j^^^ 1J^.^_,% qamdmou- ne-râ tfque a créés-, p 7 1. 8 [= A' p. 7 l. 8 et OG 1. 9 = p. 19 1. 2-3]; V '^*"|^'^, me irt-ne-kdi rde ce qu'un autre a fait-, p. 12 1. 5 | = S- p. i3 1. 3, dans un passage corrompu dont les variantes ont été disculées dans y Introduction , p. xxxviii].

Entre le verbe et son régime direct, lorsque celui-ci est un pronom suffixe des personnes : i"T'^Zl!=^^*'^^J' ([(^doxi-ne-sou kimoumou tr khnoumou Bill, d'éludé, t. V. «

w.( 58 ).e<-.-

l'a rat,'onu(':, l"a crivn p. 1 1. 11-12 | cl', p. 191. 11 <)('■ I. 7, les deux pa- pyi'us, p. 9 1. 5-6 S- |i. 1 •> I. .! cl \' ]>. S I. /i-."), (loiniciit, des Itiçoiis dill'é- i('iil('s|; PoV '^ i \ I V jÎI- ■'"'/'/""""" iif'-ioxi oudinnou -si hi nomiilurc s'csl lail ijinorer, si la nounilinc \iriil à iiiaii(|ii('r" , p. 4 1. 8 Ici', p. 16 1. 9-10 = S- |.. I '1 I. (1 cl A' |i. I 1 I. U \.

h" Knirc le llirinc vcrhal cl la nianinc —, ^, -ollloll, -oui, du passii : '^ r^ W^^ \ - .allé g(i)>i(ih()U-ii-nulou-f "W ii"csl pas a|iciçu", p. 2 1. 7-8 |cr. p. 10 1. 9-10 - S'- p. 1 •> 1. 7 et A' p. (( I. I |; ^^^'^^1 mdd-U-outou -a clé Ml, <m a \ir-, p. 3 1. 9 |cr. p. 13 1. 11-12 - S'- |). 1 •> I. 7 et A' p. i<. I. h] cl p. 14 1. 1 I S- p. 1 ■> I. (S, (loiil la Ici-dii a cic disciilce dans \ liilnulKciimi , p. m.ii|-, ^ \ \^^ .\ ïi"^' Umou-n-<ml<)U m-iuib -un cliacuii a élc appelé à ia corvée, s'en va à la corvée^, p. 3 1. 9 | cf. p. 14 1. 2 = A' p. 10 I. .'>, Ion a j^ \ l '^ [^, loiioni, sans llcxion |.

Dans lieancoup de cas, ce / v, ne, du passé a la \aleur don piéscnl d'usajjc cl correspond à laoriste d'Iiabiludc des (!recs : "on a vu" c'e,sl-à -dire -on voil courainnienl-n. Etymologiqueinenl, il est la lornie atone de ' , (liié, diil [q. v.. p. •)(■('); il a disparu enlièreuienl en copie.

^^'-'^ lia, ne, ni rdc, particule (|ui se place entre deux substanlil's ou entre un subslanlil et un verbe à rinlinitil, pour nKir(pier la relation du second au pre- mier, hllle s'accordait à rorljjine en ;;enre et eu nombre avec le premier des deux l(>rnH'S, et elle devenait , niiil, iicil , llil , ipiand celui-ci élail au léininiu, Ijp, * V, *, naou, néou, mou, i|uaud il était au pluriel, y^, néimi , (juaud il élail au duel; dès le début de la première épo(]ue tbébaiue, ces distinctions néUiient plus rijjourensement observées.

1" ' >, na, ni, ne •'de^i : ^«^ '" «n" n"» .r ' ' ' ùdon-nc-maninanotiUou-f •'<;raisse, prospérité de ses troupeaux", p. 3 1. 2 | cf. p. 12 1. 9-10 = S- p. 1-5 I. h et A' p. I) I. S, mais [teut-ctre l'aul-il reconnai'Ire ici une construction ver- bale, tfs"en{;raissent, prospèrent ses troupeaux^' ]; "^^ '™-» ^^ ^^ ^IWi ^^^ ^ , (islidonUoti-nc-iiianmanouiou-f-ntilxil cria multitude de tous ses troupeaux^, p. 4 1. 5 [== .S- [). 1 A I. .'') et A' p. Il I. ^1, peut-être aiirais-je corrijjer ' ^ ne en ' * liait, à cause du ;;eiire féminin (b' ■**^, àshdouitou ■^multitude" |.

•>" '^, iidit, ucil, iiit, l'éminin "de-n ^ [7^ '^"f Ji /'"""< '"' Pl"l' •'l'alidier de l'Iilali" , p. 1 1. 6 I cl', p. 8 1. 5-6 == S'- p. I 1 I. il et A' p. 7 I. r,-p. SI. , , ainsi (pie p. 19 1. 5 ()(i I. A, dont les variantes onl été disculées dans l'Iiilniiliiclioti ,

p. \i\-x\]; pciit-('lre ^ '^ " " '^ !JJ, P- 4 1. 5, '^, 7lil, serait uno correction pour / i, 7U, ne, (|iio portent les deux papyrus.

,, nnou, néou, mou, pluriel trclesi, ne se rencontre que dans un passage corrompu p. 7 1. 5-7 [= S- p. ii 1. 7, dont les variantes ont été discutées dans V Introduction, p. \vi].

(!(' I i, na, ne, antique n'est demeuré que dans quelcjues noms composés du copte 2A-ti.\-TO\-i, a\-NX-roYzi M. (Stern, Kopllsche Grommatik, p. f)o, § 192)1 XG-tie-ncDp T., .xe-Me-<|>u)p M., tcctum, ou dans quelques noms propres transcrits en grec, Mé-nc-phlès , Ma-nc-thon.

>). /«wwA na, ne, ni, préposition : ffde, par, a, vers", qui sciuploio tantôt a marquer le régime indirect des verbes, tantôt à introduire les compléments circonstan- ciels du verbe ou du nom.

A. Elle introduit le régime indirect des verbes que ce régime soit : un substantif ou un membre de pbrase, ou simplement un des pronoms suffixes des per- sonnes :

P<E.P'^^'^"'''''''"!!!!!!!l!iwi' sakkparou simoH nc-mantiinnonilou -qui pro- duit les herbages aux troupeaux^, p. 2 1. 2-3 | cl', p. 9 1. 13-14 = S- p. 12 1. 4 et A' p. 8 1. 7]; ^ ^ ^^1 J '^'' ^'àdaou-iiiboii snfalou ne-natar- nah crprocurant qu"on sacrifie à tout dieu- , p. 2 1. 3 [cF. p. 9 1. 13-14-p. 10 1. 1-2 = S- p. 1 2 1. 5 et A' p. 8 1. 8, ainsi (jue p. 20 1. 1 = 0(1 >• 9 ]; ^ 'T ^ T ^ /—^"l I '»' Q I "^ l'^ÎIIÎ*, ouadan-oiUoii ne-natar-nab mdi iroulou-ne-hàpi fon l'ait olTrande à tout dieu comme on fait à Hàpin, p. 4 1. 12-13 [cf. p. 17 1. 5-8 = S'^ p. 1 i 1. 8 et A' p. 1 1 1. 8 ] ; ']']'] Ji<^âîll!w~!ITrn' nnlêioii sanadou ne-shafshafoiiHou ffles dieux ciaigncnt à cause des actes puissants^ , p. 4 1. 16 \i-l p. 17 1. 14-p. 18 1. 2 = A' P- 1 2 1. 1 ]; "^ ^ J_, aîroutou-ne-sa-f tfcomme il est l'ait à son lils", p. 5 1. 1 [cf. p. 18 1. 1-2 ^ S'- p. 12 1. 10 et

A' 11. II 1. ,]• [lfiT^:ita^~.«"""-^*""""^"'iiM'"'*,

1 J ' 1 I 09 ° s I I I /MMW.V /. ^ I I I /M«M^ /«»w^ nfi f \ I I 1

sadiikhou ramilou ne-manmanouiloii monmanouitou 7ie-slidou -qui fait vivre les hommes par les bestiaux, les bestiaux par les prairies- , p. 5 1. 2-3 jcl. p. 18 1. 6-7 = A' p. 12 1. 2-3 ] ; ^ .i^ ^ ' ^ """''' " "^ ;, ari-àouanou nc-manma- nouiou «qui ouvre aux bestiaux-, p. 9 1. 1 [= S'- p. 12 1. 1-2, cf. Inlrodurtion , p. xxxiii, le texte est corrigé]; P;~;C^^^^ " ^»î^ saqdnoun ne-ta- tamâmou «donnant le courage au peuple^, p. 12 1. 4-6 [= A' p. <) 1. 7, Sallier II a omis '~~^, ne, ce qui est plus régulier |.

-■•»».( on v<H--

;>" Le iv|;iiMi' iniliicii csl un |>niiiiiiii miIIim' des iicisomics. Dciixiriiii' |i('i->()nne ilu .siiijMilicr masculin _^ . -iiak. -llfl: -li loi, ilr loi, par loi, jKuir loi- : 'cT ^ 2) -"--^ ' >l('li''»l""->l"l'' "^'' iriiMiissciit. (le loi, à cause de loi-, p. 2 1. 10 |cl'. p. 11 1. 1-4 S'^ p. t ■. 1. S-,, cl V y. ,, I. .! I cl p. 4 1. 2-3 | cf. p. 15 1. 7-10 S- p. l 'i 1. •>-.'! cl \' p. Il I. 1 I ; Hlil ^ ]]|^ .^ ^, slidà-oulou-nak -on a ciinnni'nct' pour loi-, p. 4 1. 2 [cl', p. 15 1. 5-8 =^ S'- p. i 'i I. •_> et A' p. lo I- !l I- f tP Ifl-V "Z^,,- li<(^-oiit(>U-Wik "on a cliaiilé pour loi- . p. 4 1. 2 i cl', p. 15 1. 7-8 = S- p. I /i I. ;> cl A' \). I 1 I. 1 |; ^^ J j .\ ^, dah-OHiou-nak r-on le léliihue, on le revaul-, p. 4 1. 3 | cf. p. 15 1. 9-12=- S' p. i i 1. 3 cl A' p. Il I. ■. j cl p. 4 1. 12 I cl', p. 17 1. 5-6 = S- p. l 'i 1. S d A' p. i -. 1. 7); ■^:™:^ s ■^ ^^ oudmi-outou-ndh -on le lait des ollVandcs-, p. 4 1. 10 |cr. p. 16 1. 13-14 = S'-î [.. I h I. 7 cl A' p. 1 I i. (i]; ^ ^ .^ ^, xafat-oiitou- liol- -on éj;or{;c pour toi- . p. 4 1. 10 |cr. p. 16 1. 13-14-p. 14 1. 1-2 = 8- p. 1 h 1. 7 cl A' |t. I 1 I. G |; P^.\ ^. ari-niiton-nuh rron lait pour loi, il test l'ait- , p. 4 1. 10 |cr. p. 17 1. 1-2 - S'- p. i/i I. 7 et A' p. I I I. 8]; ^mu''^ ^ ^ ^, ousli(i-nuloi(-nak "on eneraisse ]iour loi-", p. 4 1. H [cf. p. 17 1. 1-4 = 8^ ]). 1 6 1. 7 (>l A" p. 1 1 1. 7 J; ^ JL ^ \ !!^i garfr-ontou-nah rfon prend pour loi nu picjfor , p. 4 1. 11 jcl'. p. 17 1. 1-4 = S- p. 1/1 ]. 7 cl A" p. 1 i I- 7]. TroisiènK! personne du sinj;ulior masculin ' *, -nnf, -ncj : ~ "^ ^^ ^ ' * P J ^^^ jîl' znsil-ndhdl slisapou-iml fidlxiit rflout dos prend par lui le riie, tout dos est secoué par le rire à cause de lui- , p. 1 1. 13 Ici', p. 9 1. 7-10 = S'- p. 1 2 I. 3 et A" ji. s I. 5-(i]; ^^^i»^4^' tdiiiàmou arou-naf ffle peuple lui l'ail", p. 3 1. 1 [cl', p. 12 I. 7-8 = S'- ].. i3 1. 3 cl A' j). ., i. 8 |.

M. Elle niar{|ue le conijiléiuent circonslanciel de (jnelipie nature tpi'il soit : -"«S- '"^ * , dnuile-h nr-noiihou tria main esl dor^- , p. 3 1. 16 Ici", p. 15 1. 3-4 =

nsn 111' ' r I r

S'- p. 1/1 1. 1 cl A" p. 10 1. <)|; J-''™^'^"^* ^, dahit nc-hdum r-une bri- ipic dariienl-, p. 4 1. 1 Ici", p. 15 1. 3-4 = 8'- p. 1 '1 1. 1 et A' p. 10 I. <)]; "^ V § e Cn i ^ 1, anc mauiliou nc-miêrou cron ne I le] sculi)tc point de pierres-", p. 10 1. 7-9 [= 8'- p. in 1. (i, Anastasi Vil donne pour i-"^ ne un V WÎ6 fliiP jiii conserve dans le texte p. 2 1. 6-7].

!.. Elle est ciiiplovée pour introduire une sorte de ré(;iiiie indirect à un subslantil, ainsi dans ^e ^^jiJ^, khradou-ndk , p. 16 1. 9 | ^ 8- p. 1 /i I. (1, Anastasi Vil a simplement ^ >; !^ )^J< , khrddou-f erses enraïUs-^]. .le crois ipie ce nest ])as une crreui' de co|iisle, mais ipie le scribe a stibslitué à la t'oiuie ié|;ulière ^ :^^J-^, kJtrddou-k , que .soii texte portail, une l'orme de lanjjajjc, juobablement aussi incorrecte (|uc lest la Iraduclioii exacle de

M.( 61 )^^~

1 égyptien, trdes onfanls à toi-n pour «(es enfants^, mais aussi souvcnl employée par le peuple que celle-ci Test chez nous. Kn revanche, ce sont bien des l'autes de copiste que les deux leçons I I p. 10 1. 3 [= S- p. i a 1. 5] ol '**^^°" JMi^ir® p. 13 1. 1-2 [= S2 p. i3 1. 5 et A' p. lo 1. a], ainsi .pie je l'ai montré dans Ylntrnthtclion, p. xwii-xxviii et p. xl-xli.

A partir des premiers temps au moins du second empire thébain, la parLicule *—* ne, m, se redouble assez souvent dans les textes hiéroglyphiques, et elle se présente alors sous la l'orme nne, nni : une des leçons de l'Ostracon Holé- nischelT nous fournit un bon exemple hiératique de ce redoublement S f 0 ^f) ^ ^ P A Ll!' hasou-nnaf shamsouou-f «le louent ses serviteurs^ , p. 19 1. 2 [= OG I. 3]. J'ai émis, il y a longtemps, l'hypothèse que ce redoublement avait pour objet de marquer une prononciation sonnante et non nasale de n. Le même phénomène se retrouve en copte, assez fréquemment dans le dialecte bachmourique, rarement dans le thébain.

La préposition > v ne s'est conservée dans le copte n, û, commun à tous les dialectes.

"k na, ne, article pluriel : ffles'i , ne se rencontre pas chez notre auteur. Il se peut que le scribe d'Anastasi Vit ait cru l'y reconnaître dans le passage (ju'il a lu : •-«>- "V ^^T^_i_^^^|^ ^, am ne-sharlimi marou àhouUou-f « accom- plissant les mystères cpii plaisent à ses champs'^, p. 13 1. 2 [= A' p. lo 1. a avec des fautes qui ont été corrigées dans Y Introduction , p. xl-xli]. L'article clant inusité encore dans la langue littéraire sous le premier empire thébain, sa présence dans le texte ramesside de notre ouvrage suilît à prouver que la leçon est mauvaise. Le mot s'est conservé dans l'article rie, h du copte.

I nàouitOU, subst. fém. nlur. : rfsièjîe, demeure, p. 2 1. 10. (lorreclion

pour ^ M n i' nàoiùlou, que portent les deux papyrus [p. 10 1. 13-14-p. 14 1. 1-2 = S- p. la 1. 8 et A' p. 9 1. 3; cf. Introduction, p. xxxiii].

k^!

nouît, subst. fém. : "domaine, cité, viller- , p. 4 1. 6 [cf. p. 16 1. 3-6 = S- p. \h 1. h et A' p. 11 1. 3]. Le mot ne s'est pas conservé en copte; il subsiste en hébreu dans l'expression ]lox-f<J, Nô-Amoun n-la cité d'Amonn , Thèbes, en assyrien Nh.

1. "^^ nabou, nibou, subst. masc. : tf maître, seigneum, p. 1 L 6 [cf. p. 8 L 7-8 = S- p. 1 1 1. ;) et A' p. SI. ) , ainsi que p. 19 L 5 = OG 1. i ]; p. 2 L 1 fcf p. 9

1. H-12 - S- p. i;. 1. Il cl A' [^. 8 1. 7, ainsi «iii.- p. 19 1. 15=- 0(; 1. ;,J. l.e paj)yius Anastasi VII , p. 8 1. 7 | = p. 9 1. 12], donne en variante fie la forme masculine -^ , nahou, mbmi, prononcée alors nahé, nabi, noha, la l'orme l'éminine ^, nahal, imhel, nahît, (pti par cliule du -t final avait pris la même prononciation.

Le mot, transcrit en assyrien nain, nim dans Nammuria, TSimmuna ,^^, par assimilation de son \,h,v, avec m initiale du nom i;^ \ , màit, s'est conservé en copte dans mhb M. ni, en composition mcb-, dominus. il sert en Egyptien à former des noms de divinités, dont un seul se rencontre dans notre texte :

""'^^ J, nahou-ra-zarou "le maîtie pour tout, le maître complets, surnom d'Orisis upplicjuable au Nil, p. 5 1. 1 (cf. p. 18 1. 1-2 = S- p. 1 4 1. 10 et A' p. 19 I. a].

w nabou, au féminin nabat, nabît, au pluriel ^^^^ % 1.

nabouou, nabou, enclitique, (ftout, toute, tous, toutes, chaque^i :

r -^ nab , masculin singulier et pluriel, le pluriel n'étant plus marqué que rarement, dès la fin de l'âge memphite : ] J'^i nalar-nab fftout dieu, cha- que dieun, p. 2 1. 3 [cf. p. 10 1. 1-2 = S- p. 19 I. 5 et A' p. 8 I. 8, ainsi que p. 20 1. 1 = OG I. 9, avec la variante "^, nabat, nabit, dans Sallier 11 pour le ■«»', nabou, nabc, des autres textes] et p. 4 1. 12-13 [cf p. 17 1. 5-6 = S- p. 1 A 1. 8 et A' p. 11 1. 8, les deux papyrus ont "^ pour '^]\ P^"^i sakhparou-iuib «tout ce qui s'engendre, se produit^, p. 3 1. 2 [cf. p. 12 1. 11-12 = S^ p. 1 3 I. 4 et A' p. 10 I. 1]; ^^j^i^w, hdouliou-nabon "tous les scr- viteursii,p. 3 1. 5 [cf. p. 13 1.3-4= S^ p. i^ 1. G et A' p. 10 1. 2];Kîrri'^' sashdou-uaboH rlous les écrits-^, p. 3 1. 6 | cf. p. 13 1. 5-6 = S- p. i3 1. 6 et A' p. 10 1. 3 Sallier II a '^ , nabat); "j"!"] J '[ '\' ', , H"]^!^' natèrou- mibouou tftous les dieux'^ , p. 3 1. 15 | cf p. 14 1. 13-14-p. 15 1. 1-2 = S^ p. li 1. 1 et A' p. 10 I. 8 ainsi (|ue p. 20 1. 5 ^ l'T 1. a]; P*V^' .tmou-nahon tftous les herbages^, p. 4 1. 7-8 [cf. p. 16 1. 7-10 = S^ p. 1 i 1. 5 et A' p. i 1 1. /i].

9" '^„ nabat , nabcl, nabit, féminin singulier et pluriel : | J ^ ^ ] "^ -, idboui- tou-nabat fftous les jeunes animaux^, p. 1 1. 4 [cf. p. 8 1. 1-2 = S^ p. 1 1 1. 8 et A' p. 7 1. 8-9, ainsi que p. 19 1. 3 = OG 1- 2-3]; ^ J^^, kliari- khditou-nabat «tout ce qui a ventre^, p. 1 1. 12 [cf. p. 19 1. 12-13 = OG 1. 7; cf. p. 83 s. V. " **r , khar-khditl; ""T '"^, zasit-nabat rtout dos^^, p. 1 1. 13 [cf. p. 9 1. 7-8 == S^ p. 19 1. 3 et A' p. 8 l. 5 ce dernier porte '-', nabou, au lieu de '^, nabat, d'Anaslasi VII]; ^ J | ^'^ _'^ , abhait-nabat (f toute dent-^, p. 1 1. 13 [cf. p. 9 1. 9-10 ^ S^ p. 1 9 1. 3 et A' p. 8 1. 0, ainsi que

p. 19 1. 9 = 0(1 1. 8J; I ^ p[^ '^i najrou itou -nabot rtout ce qu'il y a de boir^, p. 2 1. 1 Id'. p. 9 1. 11-12 - S2 p. i3 I. /i et A' |.. 8 1. 6, ainsi que p. 19 1. 15 = ()(i I. 8-f)l; ^f J J ''IfciT'' l''l"'ii-('l>nl>nuil(m-nah<il rrious les bois désiiablesii , p. 2 1. 5 [ci. p. 10 1. 5-6 = S- p. i a 1. G et A' p. 8 1. i), ainsi que p. 20 1. 3 = OG 1. 1 1]; ,^i^, araîtou-nabat flous les yeux-^, p. 2 1. 13 [d. p. 11 1. 7-8 = S'^ iTi^à Ci cl A' ,.. ;, 1. r, |; "î^^liS;, nianiitaiiouilou-j-nab<i[ rrlous ses besliaux^i, p. 4 1. 5 Ici", p. 16 1. 3-4 ^ S- p. 1 -'i 1. /i el A' p. 1 ) 1. 3 avec ■^, nabou, au lieu du "™^, nabat, de Sallier II]; ^SriT"' Minitou-nabat fftoules les choses^, p. 4 1. 7 |cr. p. 16 1. 7-8 = S- p. 19 1. 5 et A' p. 11 I. /i, qui tous les deux oui ■«»•, nabou, au lieu de "^ , nahat\.

Il l'orme des composés collectifs assez nombreux, dont quatre ftu moins ont été employés par noire auteur : ^ ^fc, ùiboii-nabou fftout le mondes, q. v. s. v. ^, iâbou, p. -j/i; J ^ J5i' l'ou-nabnuou wtoul le mondeii, (|. v. .<. r. J \, boit, p. /i9-/i3, ^"^ J ji [larou-nabou fioul le inonde'^, litl. : trloule l'accu, ([. v. s.v. I. ^, p. 77; ï^"^, sa-nabou <tm\ chacun, tout le mondes, q. v. s. v. j;,p. 8(5.

Le mot s'est conservé eu copte sous les l'ornics : 1" 11 im T. Alhn. />., omnis, le J b-v a passé à m et qui dérive du masculin '^, nab-nib; iiibi B., dérivé du féminin "*^, nabît-7libit, avec perte du genre, riiBeri M., omnes, omnia, qui paraît s'être développé de ■'-^, nibou-7iibi, par suflixion de ' * n comme J[[^ poun, ^"^ ;oî(H, ].]. H0?<«, dérivent de ^ ^)0», ^ /««, et "^l '^ HOM, par exemple.

* n^Rïn ,

, PBHin noubou, subst. masc : tfl'orii, p. 3 1. 16 [cf. p. 15 1. 3-4 = S^ p. 1 i 1. 1 et

A' p. 10 1. ()J. Le mol s'est conservé en copte dans noY» T. M. B. Akhm., noYi T. n, aurum. _

" !i\J'" *!l^J' " l> J naparaî, napari, et avec chute de -=> m

huai, ^IInJ, '^ I { \ " , napai, comme nom commun fie j;raimi dos céréales, et comme nom propre fie dieu des grains^^, p. 1 1. 5 [cf. p. 8 1. 5-6 = S^ p. 1 1 1. 9 et A' p. 7 1. i), ainsi que p. 19 L 5 = OG 1. 3] et p. 3 1. 15 [cf. p. 14 1. 13-14 = S- p. 1 6 I. 1 et A' p. 10 1. 8]. Il semble que, dans le premier passage, les deux scribes ne reconnaissant plus le dieu sous la foiiue antique de son nom avec ■= r final, se soient laissé guider par le déler- minatif | et qu'ils aient cru discerner un dérivé du mot 5^{, poutarou; dans

I I I

le soccind, les inaniisci-ils (pTils coiiiiiicnl porlaiciU (lôjà sans doute la forme sans ^ ?", ils onl coiiipris, celui de Salliei' Il le nom du dieu même, relui dVnasIasi Vil le iikiI -([rain--.

lUIOUOU, siilisl. masc. |>liii-. : -air, vciils, souilles", ne se renennlie iei (jue dans une vaiianle assez ohscuie | ()(l 1. 'i - p. 19 1. 7 |, (|ue je n"ai pas admise dans le lexle \i-\'. fiilrnilurlwn . p. \\-\\i|. I^e mot s'esl conservé dans le copie 7'. lu;, ni'ii ]/. III <|>, sjiirlliis. JJiidif^. IkiI/Iiih.

iii<i<:

j _ nafar, nafir, au lominin J-==* nafrat, nafrît, adjectif: r'bon, bonne-,

el comme adverbe fbien-. Notre auteur remploie comme adjectif une seule fois, dans l'expiession ^rT^l^f^J. Muiilou imfroullou fies bonnes choses, les iiiens" , p. 4 1. 6 I cf. p. 16 1. 5-6 = lS- p. i /i 1. h et A' p. i i 1. i |. et comme adverbe une seule fois dans la formule a V 0 V | ' V ~*r, iou-si-pou nafar me-halpou f^explicit felicileni, p. 5 1. 4-5 [cf. p. 18 1. 9-10 = S- p. i h \. i i et A" p. I ■> 1. oj. Partout ailleuis, il nous le présente sous la forme du sub- stantif féminin pluriel I^PT^, |p7-;i ruifroilitou, et, avec cbute du / féminin dans la xumj Ramesside, mifra, iiiifrc, lilt. : •'les bonnes ciioses, les belles clio- ses" , c'esl-à-dire -'la beauté, la lionté-, p. 2 1. 1 [cir. p. 9 1. 11-12 = S- p. 12 1. fi et A' p. ,S 1. (1, ainsi que p. 19 1. 16 = OG 1. S-;,); p. 2 1. 13 [cf. p. H 1. 9-10 = S- p. i3 1. 1 et A' p. () 1. .G]: p. 4 1. 12 [cf p. 17 I. 5-6 = S- p. 1/1 1. M et A" p. 11 1. -y; le déterminatif | (jue Sallier 11 donne dans ce passajje pourrait faire sonj;ei' à des hions mis <iii feu. à un don par holocauste j. Pour l'histoire dn mot dans les hiéro|;lypbes, cï. Maspero, A trarers la vocalisation l'/ji/fitieiine , $ XXXVII, Napln-a. Raii[malirc, dans le Recueil de Iravau.r . t. XXXllI, p. <)•"'- 1)7; il s'est conservé en copte,. comme adjectif, sous la foinie iio>-<ic '/'. AUini., iio^'<ii lA B.. Ikiiiiis. et comme substantif, MO<i|>f;, iioKr<; T. r, iioMfi M. -j-, ii.vipe Alliiii.. ii.\K|>c II., iiiiliias. cowmoiliiiii.

1 Vi'V— "1 Vi'v 1' 1 Vt!». I llâniSÎj vcibe neutre : «être diminué, être mis à mal'., p. 1 1. 11 |cf. p. 9 1. 3-4 -- 8- p. 1 ■> 1. h et A' p. .S 1. /i]; le t des textes du second %e thébain est une mauvaise interprétation de la forme hié-_ l'atiipie ancienne du détemiinalif T- '-■e niot s'est conservé en copte comme xcDM .1/., marcesrere. tahexcere. nnimn ilefiirre, gc-x.wm T.. sordiila. avec le nu^nie chanj'ement de ' v, na , anti(|ue en x «pTon remanpie dans x-vc T. M. 11, liniran, pour '~IS , IIUSOU, et mon-xs T. M. 11, ccra. nour *"'''* i * .VlOUIlhou,

O ' l I »5, 7 7 1 7 X JWwvMV A I I I

par exemple.

.-..«.( 65 )^—

verbe : rrêtre pauvre, être niallieineuxn , comme adjectif et comme substantif: ffmalheureux, pauvre^i, p. 1 1. 9 [cf. p. 8 1. 13-14 = S^ p. 12 1. i et A' p. S 1. 3, ainsi que p. 19 1. 8 = OG 1. 5] et p. 2 1. 5 [cf. p. 10 1. 5-6 = S^ p. 12 1. 5-6 et A' p. 8 1. 9, ainsi que p. 20 1. 3 = OG 1. 10]. f.e mot est perpétuel- lement opposé à ip^- ouasir, q.v. p. 38-3;).

m B JC' m km 35; m Xm ItrA "^hamou, verbe neutre : «se réjouirT», à l'origine, marquer sa joie en battant du tambourin, comme le montre le déterminalif que le verbe prend quelquefois M , p. 2 1. 44-10 [cf. p. 11 1. 1-4 = S2 p. 1 2 1. 8 et A' p. 9 1. 3 ] et p. 4 1. 2 [cf. p. 15 1. 7-10 ^ S2 p. i/i 1. 2-3 et A' p. 1 1 1. 1 ainsi que p. 20 1. 7 = PT I. U].

^ J. __ ^ v^ naSOUti, nasou, subst. masc. : ffroiii, de préférence «roi de

la Haute-Égypten , p. 2 1. 11 [cf. p. 13 1. 5-6 = S^ p. i 2 i. 9 et A' p. 9 l. h]

Le mot a été lu jusqu'à présent soiitonou, souton, sotlten : la transcription en caractères cunéiformes du protocole de Rarasès II (Ranke, Keilschriftliches Material, p. 10, note 3) nous a fourni récemment la lecture in-si-ib-ja, insi-biyn, ou insi-ihiiia. pour le titre +!!>, et cette transcription est confirmée par la pré- sence dans les textes des Pyramides d'un mot ^^ ^ i)^, nasou {Papi II, 1. 700 = Sethe, 81 4 c) en variante avec:^ [Mimiri, 1. laS = Sethe, 8iic) et ^^ " {Papi I" , I. 92 = Sethe, SiA r), variante dont je n'avais pas compris la valeur. La transcription SO, SOU, (|ue les (îrecs ont donnée à 1 dans le titre 4="ll1' fxovdtjp, s'explique par la rbute de n initial dans le mot nsou devenu atone, de même que dans Smendès pour ^'îtt'^'f f, Nsbanebdéd, ou dans Sminis- Zminis pour '^ "^, Nsmmou. Setlie, qui a tiré de la transcription cunéi- forme les mêmes conclusions, les a développées dans son bel article, das Wori fur King von Oberwgijpten {Zeilschrift , 1911, t. XLIV, p. i5-3i), et il a apporté de nouveaux exemples qui ne laissent subsister aucun doute sur la légitimité de la lecture. ^\^i nasou, avec l'accent sur la dernière syllabe, devint, selon la règle jîsom, puis avec apparition devant le mot d'une voyelle protbé- tique a, e, pour faciliter la prononciation jj^'^i "nsou, ^nsoil (Brugsch, Thésaurus insci-iptionum , t. V, p. 921, 9^5) : la transcription cunéiforme ne nous permet pas de décider sûrement si le mot en était déjà arrivé à ce stage dans le xotvrj Ramesside. Il n'est pas conservé en copte, mais on le rencontre, en transci'iption grecque réduit à so dans Amonràsontlier, et en transcription copte Bibl. d'étude, t. V. y

u

_^,.( 66 ).«—

réfluil à tic dans ûjric T. I\I. Bi/ssun, de ^ ^ "a, she-nsout (Sethe, das Worl fiir Kmg von OherwgmiUn , p. 20, 3o) et nue dans 2nhc, nom de la ville d'Hé- racléopolis Magna.

A nasiraît, et avec clmle de <=■ ra linal "^J^H, nasa , iMsi, subsl. fém. : rrllamnie, feu-, p. 4 1. 14 [cf. p. 17 1. 10 = A' p. 1 1 I. <jj.

\\ .

-^^ nasnni, verbe neutre : ffèlre agité, bouleverséii , p. 1 1. 10 [cf.

p. 19 1. 10 = OG 1. C, les papyrus ont des variantes qui ont été indiquées ians Y Introduction, p. xxiii-xxv].

J, fn naît, nêît, la déesse ffNéîtlns p. 2 1. 14 [cf. p. 12 1. 1 ^ S- p. 1 3 I. 2]

et p. 3 1. 1 [cf. p. 12 1. 3 = S- p. i3 1. 3, et l'Introduction, p. xxxiv-xxxv, xxxvi, la variante "^-^ , néilouf, nitouf, d'Anastasi Vil est discutée]. Le nom nous a été conservé en grec sous la forme N>;(5.

naît, néît, nît, forme féminine de la particule de relation ' ^, na, m, ne (cf. p. 58-69 *• '• "■ ' ^)' ''^ lacjuelle dérive, par l'adjonction de la flexion w, i, un nom d'agent qui joue le rôle de notre pronom relatif: , , naiti, néli, niti tfcelui qui, ce qui, qui, tpien , au féminin ^^, nélit, nétét ttcelle qui, celles quin, an pluriel 'T^j, ^ \,, j, 2^, '^, vaaltou, nattou, nat, net "Ceux qui, celles quin, p. 2 1. 15 [cf. p. 12 1. 1-2 = S- p. 1 3 1. 2 et A' p. 9 1. 6, ce dernier avec ""^ au lieu de ' ). Les autres exemples de ^ que renferment les deux papyrus sont dus à des erreurs du scribe, J^__^^ , pd-ntt tfcelui quii, p. 10 \. 1-2 [= S- p. 1 9 1. 5 et A' p. 8 1. 8], [J^, nili, pour '^, nit, p. 11 1. 1 [= S^ p. 1 2 1. 5], au lieu de ~^, ané, que porte A' p. 8 1. 8, et ils ont été discutés dans Y Introduction, p. xxvii-xxix. Les formes féminines et plurielles étaient inusitées au début du second empire tbébain, et on ne les rencontre plus que chez les auteurs à tendances arcbaïsantes : on ne se servait plus dans l'usage courant que de la forme '~^, nétt, dérivée de ^^, nélit, par chute du t féminin. La voyelle atone de la première syllabe disparut dans la xomj par .suite de la rapidité de renonciation, puis une voyelle légère e reparut à l'attaque du mot pour faciliter la prononciation é'nte, d'où le copte mtg T. M B. Akhm. ffdefl, et dans le sens relatif, avec assimilation de ' ^, na, en- crquin.

» Jr

î^— , s naitouf, nétouf, pronom absolu de la troisième personne du singulier masculin : f^lui, il, cela-, n'est employé que dans le passage _®_

_^>( 67 ).«+—

zt J ^'^■^"^' ané-rakh-outou hou-nétouj tfon ne connaîl pas le licu-lui, le lieu il est^ , p. 2 1. 9 |cf. p. 10 1. 11-14 = S'- p. i a 1. 8 et A' p. 9 1. 3J. Le mot est conservé en copte dans Htom T., tleoq M., ntxm B. Akhm., ille, el avec le même emploi que clans notre passage, ûtku T. M., nth«i B., ipsius.

\û'\\\'\\\^ natar, natârou, natêrou, subst. masc. : ffdieu, dieux^i, au singulier : p. 2 1. 3 [cf. p. 10 1. 1-2 = S- p. 12 1. 5 et A' p. 8 1. 8, ainsi que p. 20 1. 1 = OG 1. 9]; p. 3 1. 6 [cf. p. 13 1. 5-6 = S^ p. iZi 1. 6 et A' p. 1 1 1. 3]; p. 4 1. 15 [cf. p. 17 1. 11-12 = S^ p. 1 4 1. 9 et A' p. 12 1. 1]; au pluriel : p. 1 1. 9 [cf. p. 8 1. 13-14 = S- p. 12 1. 1 et A' |). 8 1. 3, ainsi (jue p. 19 1. 9 = OG I. 5-0]; p. 3 1. 15 [cf. p. 14 1. 13-14- p. 15 1. 1-2 = S'^ p. ih 1. 1 et A' p. 11 ].8ainsiquep. 201. 5 = PT1. 2]; p. 41. 16 [cf. p. 17 1. 13-14 = S^ p. 1 4 1. 1 o et A' p. 1 2 1. 1]. Pour l'expression ^, 1 "1"! Jl !' V<^^^dU natèroti, voir p. hÇ)-h']. La forme pleine nous est connue par des transcriptions grecijues, Mujopi dans le nom Binôlhris ^^, iio\-o6i', noYiep, nthp, nghi», riTcr pour le pluriel, et tncure pour le féminin. Le ra final était muet au second âge tbébain, comme le prouve la transcription assyrienne nâla, nâte{i) (Ranke, Keihchrifl licites Matcrial . p. i5), et le copte n'emploie que uoyrG ,T. Akhm. n, -1-, noY'!- M. B. Il, <j>, -j-, ticus, dea, sauf lorscju'il s'agit de désigner les dieux, païens devenus mauvais génies : dans ce cas les magiciens se servaient encore de la vieille forme 6nth|» (Erman, Hcidnisches hei dcn Koptm. dans la Zeitsrhnft, 1895, t. XXXm, p. 47-/18).

T * jJ^ nazOU, verbe actif dont le premier sens est (ffrotter, moudre^", et par méta- pbore "traiter, discutera une affaire. Il ne se trouve ici que dans la locution "ti^î-^, nazou-hhailOll tfdiscut<'r, conseillerai, il convient de le rem- placer par "t » ^ ■==■ rTï' nazou khrailou ffdiscuter la condition , l'élatu , .j^ T * ^_^rTT^^ " J^ tou-naiou-khraU'M-k me-nasoiU tfon discute ton étal, on s'informe de ton état comme [de celui] d'un roi^i , en d'autres termes on suit avec anxiété les conditions dans lesquelles le Nil se présente, comme s'il s'agis- sait de la santé d'un roi, p. 2 1. H [cf. p. 11 1. 3-6 = S^ p. 1 2 1. 9 et A' p. 9 1. U, dont le contexte est examiné dans Vlntrodticlion, p. xxxiii-xwiv].

nazamou, nadmou, adjectif: ffdoux,agréablei', W\^'2*,,nadmou satdîou "doux d'odeur, parfumé-, p. 9 1. 12-14 = A' p. 8 I. 7, avec des variantes de Sallier 11, p. 1 2 1. 4 [cf. p. 9 1. 11-13] et de l'Ostracon GolénischelF 1. 9 [cf. p. 19 1. 16], qui ont été disculées dans Ylnfrodicction , p. xxv-xxvii.

9-

-«.( 68 )^*--

ra, re, ini-position (|iii, an sens iircmicr, paraîl avoir inar(]U('' le rnonvfmcnl d'un |H)iiit à lin aiilrc, l'ariivéc ou la séparation : "li . . . , vors . . . , juscju'à . . . , pour .... contre .... de . . . -^ , soil aven les substanlils ou les pronoms, soit avec les verbes :

1 " Avec les substantifs ou les pronoms : ■==>fl \ ***^, vd-OUiUm nt-màou r^loin (lt> l'ean-, p. 1 1. 4 [cf. p. 19 1. 3-4 =^ 0(1 i. ;i, (|ui a été discuté dans VliiIroiJiir-

lioii. |). \vii-xi\ |; '^ Q^ f ^ ^.^ •='P, ané-gdi-nuloit -ra-s tfsans qu'il man(pic rien d'eux^^, p. 2 1. 6 | cf. p. 20 1. 4 = 0(1 I. i i , dont les variantes ont été discutées dans Vlnlroduclio» , p. \xi\-\\\J; ^^| l"^' """'-''^'-/''" ' "Seni- blablemenl à l'autre, comme l'autre^, p. 2 1. 16 [cf. Inirotliiriion , [). xxxviiij; ^ "^ ^ ^P.^' (Ois-katkat ra-sil rcsans qu'il soit rien retranché d'eux^i, p. 10 1. 5-8 [= S'- p. 11! I. (j et A' p. 8 1. (), ci', hu-oducùon , p. x\ix-xxx]; ZX I J P 1 ^ I ""^ I J P ^^ "^^^-h(i^>souou ra-hahsoiiou-f "W n'y a pas ipii se vête à vèlemcnls-i , p. 14 1. 4 | ^= A' p. lo I. 5, cf. Iniroilnciion . p. i.iii, les variantes sont a]ipréciées], et dans un certain nombre d'expressions ([ui constituent de véritables prépositions composées, <=•— ', ra-huit "avant, devant", (|. v. s. v. ', hnil, p. '^'i; >^-^, ra-hhôit ffau bàloii de. . . , aux ordres de. . . n, cfr. s.v. ^, khnît, p. cST); ^j ra-sd, q. v. .s. r. Y ^à, p. 8(J; ^, ra-gdsou "li côté de. . .'-, q. V. a.r. '^,gdsou, p. lO) ; ou des noms propres ^^' , tdou- r(i-:orouf tria Terre Entière, l'Eitypte" , q. v. s.v. TT, tdou, p. ioi-io5; ^ ^ J, nahoxi-ra-zaroii t'b> !Sei[>;nt'ur pour tout, le maître complet, Osiris«, ([. v. .s. r. -"^^ nabou, p. (j-j.

i>.° Avec les verbes : '='P'^'o^, ra-.fddnkhou «pour faire vivre, pour nourrirai, p. 1 1. 1 [cf. p. 7 1. 3-4 " 8'- p. I I I. (1 et A' p. 7 1. 7, ainsi que p. 19 1. 1 ^^ OC. 1. I I et p. 1 1. 4 [cf. p. 8 1. 1-2 -= S- p. 1 1 I. 7-8 et A' p. 7 I. 8, ainsi (]ue p. 19 1. 3 = ()(i 1. •.>]; '='°^^ ra-mahou ^pour saisir, ])our prendre-, p. 31.3[cf. p. 12 1. 13-14= S- p. i;3 1..5 et A' p. 1 u 1. 1 ]; -=>^ =■ J x^--^, ni-oudulibou-li', lill. : à lu réponds, à d(mner la réponse", p. 3 1. 13 | cf. p. 14 1. 11-12 =^ S- p. 10 1. 10 el A' p. 10 I. 7]; •='P^_2_' va-moiidiil cfpour rendre prospère", p. 5 1. 1 [cf. p. 18 1. 1-4 =-- S'- p. 10 1. 10 et A' p. 10 1. 7].

lia préposition -=>, m, re, ri, est la forme atone de _J__, ara, are, an, q. v. p. ;>i). Elle a perdu sa consonne de lionne heure et elle est devenue ^3)' "' dans les dialectes de ri"]j;y|ite du Sud, \\, («,'', dans ceux de l'Ejjyple du ^ol•d, d'où dérivent les formes du copte .v Ahlim. T. H., et c 7'. M. B.

.-«.( 69 ).<»-

,Oj,g-j J,g— j Raîya, Réîya, Rîa, puis Réi, Rê, subst. masc. : ^\e Soleili^ , asUe et dieu, p. 1 1. 3 | cf. p. 8 1. 1-2 = S- p. i i 1. 7 et A' p. 7 I. 8, ainsi que p. 19 1. 3 = 0(î 1. 2 ]. Le mot, transcrit Riya, Eia, en assyrien, Rà-, -Ré, -Ri, dans les noms grecs, s'est conservé en copte sous les formes ph T. M., re B., rei, \-\ Akhvi. B. n, sol.

_ y^. _ raoudou, roudou, verbe neutre : (fgermer, naître^ , par suite

tfcroître, être vigoureux, être dur, prospérera, p. 4 1. 1 [cl', p. 15 1. 5-6 = S- p. li I. 2 et A' p. 10 I. 8]. Il se trouve également au l'actitilen 0, sa :

P ^ ^ _^, P « ^ _^, P '^ ^ l'i sdouroudou, souroudou, verbe actif : affaire germer, faire naîlren, par suite, «rendre vigoureux, consolider^' , p. 2 1. 5 | cf. p. 10 1. 5-6 = S2 p. 12 1. 6 et A' p. 8 1. 9, ainsi que p. 20 1. 3 = OG 1. 1 1].

Le mot s'est conservé en copte dans pcuT T. M., nasci de plantis ac seminibus dicitur, germinare, pht T. M., plant art.

•=*[n o *==*cn O , . . .

' I rouparaou, subst. masc. plur. : « es templesii , p. 1 L 8

I I I I I I I M I II I I ^ ' ' ' '^

[cf. p. 8 1. 11-12 = S-^ p. 1 1 1. 10 et A' p. 8 L 2, cf. p. 19 L 7 = OG 1. 5]. Le mot, qui probablement avait perdu son •=» ra final dès le second âge Ihébain, s'est conservé en copte sous les formes pne, epiie, pluriel Fhhyg, cpnHyG T. n, piieeïe, pneïe, pneei Ahhm., 6pc|>ci, pluriel ep(|>HOYi M. m, exHHHi B. ti, lemplum.

V ' V ramOU, subst. masc. plur. : «poissonsi^, p. 1 1. 6 [cf. p. 8 1. 7-8

A I I I A I I I

= S"^ p. 1 1 1. 9 et A' p. 8 1. 1 , ainsi que p. 19 1. 5-6 = OG 1. /i ]. Le mot s'est conservé en copte dans pami M. ni, le holti i^J^Aj^i], l'un des meilleurs poissons du Nil.

j^Si, ^ ramoUÎtOU, ramîtOU, subst. masc plur. : tfliommes, gonsfl, de

s SI I I g SI II ' ' ' 'o '

préférence les Egyptiens, p. 1 1. 10 [cf. p. 9 1. 1-2 = S- p. 12 1. 1 et A' p. 8 1. 3, ainsi que p. 19 1. 10 = OG 1. i]; p. 1 1. 11 [cf. p. 9 l. 3-4 = S^ p. 12 1. 2 et A' p. 8 1./), ainsi que p. 19 1. 11 = OG 1. 7]; p. 3 L 3 [cf. p. 12 l. 13-14 = S2 p. i3 1. 4 et A' p. 10 1. 1]; p. 3 1. 13 [cf. p. 14 1. 9-10 = S^ p. i3 1. 10 et A' p. 10 1. 7]; p. 41. 4 [cf. p. 16 L 1-2= S^ p. 1 A 1. 3 et A' p. 11 L 2]; p. 5 l.î^jcf. p. 18 1. 6 = A' p. 12 1. 1]. Le mot nous a été conservé en trans- cription grecque Uipû^ts par Hérodote (il, cvliii); il est demeuré en copte sous la forme pcune T. Akhm. B., pcdmi M. B., xcdmi B. n, ni, homo.

Jl ranou, rinou, rin, subst. masc. : rrnoniT) , p. 4 1. 14 [cl', p. 17 1. 9-10

= S- |). j A 1. y et A' [). I 1 1. () ]. Le mot s'est conservé en copte sous les foiini's piti 7'., f\n T. M., r«n Akhm., w.w fl. ii, nomcn.

"^j j-^ ranpouît, ranpît, subst. fém. : ran, annécii, ^{7' inâou-ranpH cf l'eau de l'année^, p. 3 1. 8-9 [cf. p. 13 1. 11-12 = S^ p. 1 3 1. 7 et A' p. 10 l. li]. Le mot s'est conservé dans le copte l'Tine, ponne T., roMni M., l'AMne Akhm., xxMtii li. t, minus, au pluriel mnooYG T., anni.

® rakhou, verbe actif: «savoir, connaître, pouvoim , n'est employé par notre auteur qu'à la forme passive ^ -^1^7' ™/t'/*-OM/OK, p. 2 1. 9 [cf. p. 10 \. 13-14 = S2 p. 12 1. 8 et A' p. 9 1. 2] et p. 4 1. 14 [cf. p. 17 1. 9-10 = S-^ p. lA 1. 9 et A' p. 11 1. 9]. Le mot paraît s'être conservé dans le copte î- Akhm., Guj-, ty- T. M. B., passe, à travers une forme | "^, arkliOU, erkitou, par amuissement de =- m et affaiblissement de O en i et en cy.

\

>Q. , .5 ^^^<^. rashoutOU, subst. fém. plur. : ffjoie, allégresse^, p. 11. 13 I cf. p. 9 1. 7-8 = S2 p. 1 a 1. 3 et A' p. 8 1. 5 , ainsi que p. 19 1. 13 ^ 0(1 1. 7]. Le mot s'est conservé en copte dans F-vuje T., fccye Ahhm., p-vuii M., \GU)\ B . , gaudere , dérivé de Tinfinilif féminin ^_^, nishil, et comme substantif, p.\uj6 T. n, pccye Ahhm. 11, p.vuji ,1/. m, gaudium.

^> ^> -= ■* radâou, verbe actif: rfdonner, placer, posem, n'est employé

ici que dans ^ ^ ♦, -^ *, radàoH-idbou, lilt. : rfdonner cœur, prendre à cœur, être attentif à . . . , s'appliquer à . . . , être reconnaissant de . . . ^ , qui régit son complément soit par la préposition ^, soit directement sans préposition : ^^♦p^^' ^']^''^, rodàou-iàbou safatou-ne-natar- nabou «•prenant à cœur qu'on sacrifie à tout dieun, p. 2 1. 3 [cf. p. 9 1. 13-14 -p. 10 1. 1-2 = S2 p. 12 1. 5 et A' p. 8 1. 8, ainsi que p. 20 L 1 = UG 1. 9, qui donne ^ , radàou , au lieu de ^ * , rodàou - idbou , des papyrus ] ; ^ ^ ♦^ î^*»-^ j^ I ^ j^J, radimi- idbou dhhaHou namahou «prenant à cœur le bien des mallieureuxn , p. 2 L 5 [cf. p. 10 L 3-4 = S- p. 1 2 1. 5 et A' p. 8 1. 9, ainsi que p. 20 1. 2-3 = 0(1 1. 10, qui a également ^' sans *); ^ !^*ïiv!^ïTiTî'^ tu ' i'ttdàou-idbou hdou Ijar nafrouilou -f « pre- nant à cœur que ses biens soient plus qu'en abondance, p. 2 L 13 [cf. p. 11 l. 7-10 = S^ p. 1 3 1. 1 et A' p. 9 1. 5 1 ; "^ V -* * iTi, radùou-idbou

-«.( 71 )^.~

liaitiou Ijar baoukou-f, liU. : éprenant aux cœurs jtar ses œuvres'i, eu d'aulres termes wse gagnant les cœurs par ses œuvresi^ , p. 4 1. 4 [cf. p. 12 1. 13-14 = S^

p. 1 3 1. 5 et A' p. 1 o 1. 1 ] ; "^ ^ ''^ J ané radàou , p. 20 1. 6 | = PT I. a

dans un passage omis par les autres papyrus]. La locution est conservée en copte indireclemoni, par sul)stitution de -\- et zirr à "^"V, radâou, et *, tabou, -IzuT, liiaHT T. M.B., allmdire, animadvertcre, considirarc.

m

en ^k^ <^\ hâ, interjection : frali!", ne se rencontre (pu; dans un passage corrompu, p. 11 1. 6 [= A' p. () 1. A, (pii a été corrigé dans Vfiitrodiiclion, p. xwiij.

Ul^jk \v\. Ul'V liv\. [Jl'V^il hâou, hâî, hâîOU, et à rinfiiiitif féminin Cl VII'', liait, vei'Le neutre : tfdescendre, tomber, aller contre. . .'i, p. 1 1. 7 [cf. p. 8 1. 9-10 = S-p. 1 1 1. 10 et A' p. 8 1. i, ainsi (pie p. 19 1. 6 = OG 1. h]; p. 3 1. 16 [cf. p. 15 1. 1-2 = S2 p. i/i 1. I et A' p. lo 1. 8]; p. 4 1. 9 [cf. p. 16 1. 11-12 = S- p. l'i I. G et A' p. 1 1 1. 6]. Ce verbe entre dans la locution :

Cl ^ ^ y^ 5^' h(Î0U-paît, '^\^\\ ^^^ hdi-paU, litl. : ^descente du ciel, ce (pii tombe du ciel, la pluie, le séih , p. 1 1. 5 [cf. p. 19 1. 4 = OG 1. 3, et, pour l'établissement du texte qui est fort corrompu dans les deux papyrus, Vlntrofluctioti, p. xvii-xix]. Le terme se rencontre en démotique sous la forme ^^ .^ J}-y \a , hou-77l-pe, dans Griffith, Démolie Magical Papijri , p. i3o, 1. 22, conservé dans le copte aoyf'ne T. ii, pluvia scil. Iiimor cœli.

m V \ A , hdou, lidit, s"est conservé en copte sous la forme simple ze T., et sous la forme dérivée de Tinfinitif en—, zeï M., zhhï, 2Hï B., zAcïe, zeeïe, zeïe Akliiii., cadere, ineidcrc in. . . , delinqiure.

, m %k "^, subst. maso. plur. : rrlois, règles, jugements^, p. 2 1. 12 [cf. p. 11

I r

1. 5-6 = S- p. 19 1. f) et A' p. g 1. /i, avec des erreurs de copiste qui ont été discutées et corrigées dans ïlntrodtielion, p. xxxii]. Le mot s'est conservé en copte dans z\n T. M., zen Akhm. B. u, judicium, lex.

mO. «=- harou, subst. masc. : frjour, journée-^, p. 1 1. 2 | cf. p. 7 1. 5-6 = S'- p. 1 1 1. 7 et A' p. 7 1. 8, ainsi que p. 19 1. 1 = OG 1. 2]. Le mot s'est conservé avec son <=• rd inteivocaliquc dans le pluriel zfcy Ahhm., et sans

cet •=• ra dans xooy T. B., ïooyc Akhin., zAoy B. n, el avec e prothétifjiic, C800Y il/, ni, dies.

JIT f^l^i ,' JL f^i hâou, subst. niasc. plur. : trabondance, surabondance, excédent, surplus, exagérations , dont le sens est précisé ici par un complément du genre de ceux que Golénisclieff a étudiés [Le Conte du Naufragé, t. II de la Biblioihcque d'étude, Y. i ^ 3- 1 /i /i ) "^ ^ ^ j^ ^ | ^ j^ , hdou har nafrouilou , litt. : tf surabondance, surcroît sur les bonnes choses n , sur les dons du Nil, c'est-à-dire (fia surabondance de ses biens, de ses produits^', p. 2 1. 13 [cf. p. 11 1. 9-10 = S- p. 1 3 I. 1 et A' p. f) I. 5 ]. Le mot s'est conservé en copte avec des vocalisations qui répondent à des formes différentes du radical : i" zHy T. B. n, 2HOY M. ni, utilitas, commodum, lucrum; aoyo T. Akhm. M. n, zoy.K B. 116, pliures, major pars, le -o final correspond sans doute à l'ancien ^, àoii , '^'^^rnilj' hàou-âou; zoyG T. B., major.

"aIT jk Jal ^^^O^^O, verbe neutre : ffsoupirer de désir, désirer, soubai-

*■''"' ' Ht ÎK. iTi T" âl ïi ' ' ï T^ ^ iTî " ! ^^' hdnmiro sa-ne-(tnou- sliaraou tfl'individu de petit revenu s'exclame, car tout est en bon ordre sur terre" , p. 4 1. 7 [ cf. p. 20 1. 8 = PT 1. 7 puis p. 16 1. 5-8 = S^ p. 1 i I. 5 et A' p. 11 1. A, ainsi que Yhtrodurtion, p. xlvi-xi,vii]. La forme de ce mot a conduit Gardiner à le rattacher à l'exclamation "^ \. ^ ^, "^ \. ^, /idfi, hd, do la m^me manière f]ue 'V ^"^"T"- qdnouro, à •'^^^t't ;^ Tm "T* n ' W*<*'*W>Mro, à ;^ V ^ ^, «u/rf ( The Admonitions of an Egyp- tian Sage, p. 81) : une forme originelle "^IT" j^"3'' hdrou, aurait ])assé à ■(jy V \k ^, par l'intermédiaire dune forme en [^"7^, nro, ou r-l nasalisé. (Juoi (ju'il en soit de cette hypothèse, le sens tfsoupirern ou ^s'exclamer de désin», d'où (f désirer, souhaiter», est certain. Le mot a passé à l'état de locution toute faite,' équivalente à nos exclamations de souhait tfPlût à Dieu N et tfS'il vous plaîtlT), ainsi que je l'ai dit à plusieurs reprises dans mes Etudes égyptiennes, 1. 1, [). i3, 5i note i, i35 note 2. Ainsi, dans Sallier II, T^. 7,1. 8 : fLe chasseur d'oiseaux d'eau se fatigue à l'extrême, il a beau se mettre à l'eau et regarder en l'air, disant : "^JT ^^7! "V" 3) ! jlV^ 1 ! 1 "['"«s] plaise, 6 filetsin «Dieu ne fait pas attention à ce que le chasseur fait^, et dans Anastasi III , p. 9 1. 1 1 -. rLa joie siège dans ce palais, ~^ '~) "^"^ "^ \^ ^ "^ ^, sans qu'on ait Ijcsoin de lui dire Vous plaise! car les petits y sont comme les grands!-^.

„^,.( 73 ).e^—

-^" , -^* hait, subst. féni. : tfla partie antérieure d'un objet, le devant, lavant, le commencements , ne se rencontre chez notre auteur que dans les locutions :

«=•— ^, ra-hàil «devant, en présence de. . . " , p. 4 1. 4 [cf. p. 16 1. 1-2 = S'* p. i/i 1. 3 et A' p. 11 1. a], conservée en copte dans gtzh, eeH T. M., ante, antea;

', khan-hdît r^qui est en avant, antérieurs, p. 4 1. 1 [cf. p. 15 1. 5-6 = S^ p. i4 1. 2 et A' p. 10 1. lo], conservée en copte dans a.\-rc2i, ax-Tzi Akhm., 2A.-T2H, 2x-eH T. M. B., rf).\-r2n ,1/., anle coram.

—^■^ hâîti, subst. masc. : fie cœur' , lilt. : wcekii qui est en avants , p. 3 1. 4 [cf. p. 12 1. 13-14 = S2 p. i3 1. 5 et A' p. lo 1. i] et p. 4 1. 5 [cf. p. 16 1. 1-2 = S-^ p. i/i 1. h et A' p. 1 1 1. 2 , ainsi que p. 20 1. 8 = PT l. 6 il ne reste plus que le déterminatif]. Le mot s'est conservé en copte dans «ht T. Akhm. M. B. n , cor.

hââouitOU, verbe neutre : tfcrier de joie, exulter», et nom, ffexaltations, p. 1 1. 12 [cf. p. 9 1. 7-8 = S2 p. 12 1. 2-3 et A' p. 8 1. 5, ainsi que p. 19 1. 12 = 0G1. 7l.

f .„_ ■^' 9 ^^ J Haâpi, Hâpi, nom du dieu Nil,

"le Nih, p. 1 1. 1 [cf. p. 7 1. 1-4 = S- p. 1 1 1. 6 et A' p. 7 I. 7, ainsi que p. 18 1. 11 = OG 1. 1]; p. 4 1. 9 [cf. p. 16 1. 13-14 = S- p. li 1. 6 et A' p. 11 1. 6]; p. 4 1. 13 [cf. p. 17 1. 5-8= S'- p. i4 1. 8 et A' p. 11 1. 8]; p. 5 1. 2 [cf. p. 18 1. 3-6 = S2 p. i4 1. 1 1 et A' p. 12 1. 9 ]; p. 5 1. 4 [cf. p. 18 1. 8 = A' p. 19 1. 3]. Le mot se rencontre, en transcription grecque, dans riA-xnic, «Celui d'Hapouî, le fils d'Hapouîs, Hapouî étant le nom du père d'Aménôthès, le ministre divinisé d'Aménôtbès III.

Q ri A.^~^, fi e ^ ^ ^ hou-ni, forme dérivée du verbe | f^ ^^^ hoti «frapper» , par

adjonction à la racine d'une flexion '^, nai, ni, dont j'ai indiqué naguères ([uelques exemples, et qui a été étudiée soigneusement par Erman, en dernier lieu dans sa Grammaire (3' édit., p. 197 § 936, p. 1 42 S 268, et p. 208 S 397), ainsi que par Golénischelï {Le Conte du Naufragé, t. II de la Bibliothèque iétude, ]). 17-1 9). La nuance que le mot exprime n'est pas claire encore : il semble résul- ter des exemples connus que le verbe ||^ ^— ', hou, avait pris secondairement le sens de «pousser en frappant^, des prisonniers par exemple, puis simplement «[•oussers devant soi, et par extension «tirer, traîner». Le composé | f^ '-;;:^, BM. d'étude, t. V. 10

liouni, appliqué au Nil, signifie lilléralenicnt tfpousser-i IVau, f montent , cfcroîtreii : | fj^ ^ f IT'S ^ '? ^ ^ ^ ^' l>ouni hàpi oudan-outou-nak tf Montant, quand tu montes, ô Nil, il t'est fait offrandes , p. 4 1. 9-10 |cr. p. 16 1. 13-14= S- p. lit 1. G elA' p. 11 1. 6].

*f JP JL' I JPvljhabasou, habas, verbe aciif: rhabiller, s'habillera, IJPTT ^ ^ j^J ^ ^ îi^ 1k. ^ rTi CT' httb^-outou ramilou ra-mahou me-shdou- ou-naf ffles hommes s'habillent pour prendre les biens qu'il [leur] a destinés^, p. 3 1. 3-4 [cf. p. 12 1. 13-14 = S2 p. 1 3 1. 4 et A' p. 10 1. 1 ]. Le mot se retrouve sous deux de ses formes dérivées, le nom verbal d'agent en I I final IJP!!T'""~''IJP«Mw' /misn, habsi ffcelui qui revêt, celui qui s'habille, hal)iUeur, habillé?^, et le substantif masculin | J ^ *P", | J P , ° ,, habasou, habas «vêtement, parure^, ce dernier régime direct du premier, "^ | J P | (TT-— ' I JP'P";, ané habsi habasou ^'û n'y a vêtant vêtement, il n'y a personne qui revête un vêlement'^ , p. 3 1. 10-11 [cf. p. 14 1. 3-4 = S- p. 1 3 1. 8 et A' p. 1 o 1. 5 ]. Pour comprendre ces phrases, il faut se rappeler que les fellahs de l'Egypte ancienne, comme ceux de l'Egypte moderne, vaquaient à peu près ou entièrement nus à leurs occupations : alors comme aujourd'hui, on ne s'habillait convena- blement que les jours de chômage ou les jours de fête, et deux amants, se donnant un rendez-vous, débutent toujours par s'inviter à se bien habiller (Maspero, Les Contes de l'Egi/pie antique, h" édit., p. 6, 8, 26). Le Nil, par ses œuvres, procure aux Egyptiens les loisirs qui leur permettent de s'habiller et par conséquent de se tenir en joie; lorsqu'il est paresseux et qu'il ne monte plus, le peuple doit travailler à outrance et n'a plus le temps de s'habiller ni par conséquent de se mettre en fête. Le mot s'est conservé en copte, comme verbe dans zbc, zgbc, shkc T., 2cdbc, aoBc Allnii. T. M., J)iiBc M., tegere, operire, et comme substantif, à la forme masculine dérivée de | JPTT, zboc T. M. n, zbcuc _][. ni, zbcdcdc, 2booc T. n, et à la forme féminine dérivée de | JP^^i hubsouit, 2bccu, zmcco ?'. T, acBCcu T. M. T, vestis, amicliis, pallium.

T T "^^"^ hamouît, subst. fém. : «l'atelier^, p. 1 L 6 [cf. p. 8 l. 5-6 = S^

p. 1 1 1. () et A' p. 7 1. 9, ainsi que p. 19 1. 5 = OG 1. i, le scribe a rem- lilacé le mot 'J j^ , hamouît, par la locution 5==^, hamouît-ra^\ Phtah était un dieu artiste, fondeur et ciseleur de métal, et son sanctuaire s'appelait rTate- lieni ^ j^, hamoiiil, comme celui de l'Horus d'Edfou s'appelait «la forgen ifl p '^ ^ , was?H(.

!-»•( 75 )•«-»-—

hinâ, hanâ, henâ, préposition : rravec, paru , p. 2 1. 16 | cf. p. 12 1. 5-6 = S" p. i3 1. 3 et A' p. r, 1. 7]; p. 3 1. 5 [.f. p. 13 1. 3-4 = S'^ p. i3 1. 5 et A' p. 10 1. 2]; p. 3 1. 12 [cf. p. 14 1. 7-8 = S- p. i3 1. 9 et A' p. 10 I. 6]; p. 3 1. 14 [rf. p. 14 1. 11-12 = S- p. i3 1. 10 et A' p. 10 1. 7].

subst. masc. plur. : f^Ies produits ])ruts, les [)i'ovisions, les ressources, les outils, le^ mobilier. , ^\ Z. k,"\'^ "^^l^^W^ÈTTr "««' àpoiidou hdou har-hounouiou «il n'y a pas doiseaux qui descendent sur les produits^, p. 1 1. 6-7 [cf. p. 8 1. 7-10 = S2 p. 1 1 1. 1 0 et A' p. 8 1. 1 , ainsi que p. 19 1. 6-7 = OG 1. i, avec des variantes qui ont été discutées dans V Introduction , p. xx-\xii],

moudou-nalar Immoumi-f me-mahiou «les livres niajjiques de toute espèce sont son outillage dans les marais^ , p. 3 1. 6 [cf. p. 13 1. 5-8 = S- p. i3 1. 6 et A' p. 10 1. 3]. Le mot réunit en lui-même plusieurs sens pour lesquels nous n'avons pas une seule expression dans notre langue. L'idée générale à laquelle il répond est rendue à peu près claire par un passage des « Instructions d'Akli- thoésn, il est question de l'ouvrier d'art, sculpteur et menuisier : ^ ^ ^ ^^

r^V^^i "^ *B''^V * 1 hamomn-nahal zaî-bozdont , ouardou-soii ra- maanioH dhuouit-tou-f me-khait hounou-f me-khamatoii tf toute la gent des ou- vriers qui manient le ciseau, cela repose-t-il plus que le fellah? Ses champs c'est le bois, son outillage c'est le métalii, et il est obligé de travailler bien avant dans la nuit à la lumière des lampes {Papi/rus Salliei' //, p. i, 1. 8-9). Le parallélisme entre V l""^, nhaît, et 1 *^ *&~^, hotinou , montre (lue ce dernier mot

J^. X I I 1' ' X I V e 1 I 1 r ' '

représente pour cet ouvrier un cnseinl)lc d'outils ou de choses (pii lui fournis- sent sa subsistance, l'outillage qu'il emploie et les ressources qu'il tire du travail des métaux. Le sens général est donc certain : il resterait à trouver le terme moderne (jui le rendrait exactement. Le mot s'est conservé en copte dans zNA.vy, ziiXYi 2NO T. n, Vas, {nstrumentum quodvis, supellex, res quœvis.

, , harou, har, ha, préposition qui s'emploie avec les noms, avec les pro-

noms et avec les verbes. Avec les noms et avec les pronoms elle signifie, tfsur, au-dessus de. . . , en plus de. . . " , «à, vers, par, à cause de. ... à propos de. . . , avec, hors de. . . ■^. Avec les verbes, elle marque un état, ou une

aclioii i|iii .s'acciMii|ilil à la >u\\v ou roiiiiiic roiiséiiucnci' d'iiiK! aciiiiii |ir(''cé(l(Mil(!, cl /i" |iii''C(''(ir!i" (lu vcilii' aiixiliaiic | V, IIOII , coniiiKiK';, elle l'oiiiio iiii I('im|)s <|iii (''(|iiivaiil au passé cl au |ii-éscnl de ikis laiijjiics. ^oll•(,' Icxlc ne pivsciilc |ias (l'cxcniijle cl(> co dernier emploi.

I " r'Siir (sans iMouvciiicnl ), au-dessus de .... en plus de . . . •■ , 1 \ . . . | ^U , SOK har-is(iit-\\ù ilesl. . . sur iesiè<;e-, p. 2 1.4 |ir. p. 201. 1-2 ()(i I. .)-io, cl yiiilniilitrlioii. p. \\vii-\\i\, le passajje esl discuté |; W ^k \ I -==> ' ' ' , IkIoii Ijcr-iialwinlnii-f rr\(>, surcrofi sur ses iiouues ehoses, la suraliondance de .^es produils-. p. 2 1. 13 |.r. p. 11 1. 9-10 ^ S- |i. i;; l. i .■! A' p, .| I. .r, |; >'^!' TiTr^- """^" l.iill'-X(il»ît "d<'S lions sur la iuonlaj;ne- , p. 17 1. 3 I ^ S- |). l 'i I. --8, mais ^, liar, man(pH' clu'z Anaslasi VII J; ^* "^ , har- lap-tdou, h(ir :dz-tdoit -fsur la terre", p. 4 1. 7 | < 1'. p. 20 1. 9 = l'T I. (S ].

•>° ^A, vers, sur (avec mouvement), par, ;i cause de .... avec, liors de. . . •• , ^^ ^ '^ Tf !^ * \ ! ! ïrTi' lidoii har-hounouwn ^descendre sur les pro- duits^, p. 1 1. 6-7 I cl', p. 8 1. 7-10 = S- p. 1 1 I. H) et A' p. S I. I, ainsi «pie p. 19 1. 6-7 - = (X; I. h |; ra''|y ^ A ^^, hdoH lnir-s<iinil ^-descendre sur la ni(inta;;ne~ . p. 3 1. 16 | cf. p. 15 1. 2 = A' |i. lo 1. 8, mais ^, Ijar, mantpni dans Sailicr il]; J^|^^^^T-**!^!ln!' ^'ou-nafdv llidvna har- (lOiilloK rrlo bonlu'ur s'écaric des (|uartiers, abandonne les villaifcsi-, p. 4 1. 8-9 |<f. p. 16 1. 11-12 = A' p. 11 1. .".. mais Sallier II supprime t. //,„'|: | jp^ .\ ' ^^'**", hnsHou-nnk har-donil "uw le l'ait de la musiipie par la main, avi'c la maiiii^, p. 4 1. 2 |= A' p. i i 1. j j et p. 20 1. 7 | ^ l'T I. h] oîi Sallier II lie iliuine pas de préposition.

'i" A\ec un verlie cumnic coniplément, pour marquer un état ou une action (|ui s'accomplit à la Miite ou comme cunséipienre d'une action précédente : ^' j^J T' 'J^l ^'^~- /""'""-"«'"'" h(ir-namhon fioul le monde est à être mal- lieiireux. est mallieureiiXT , p. 1 1. 8-9 | cl', p. 8 1. 13-14 = .S- p. i :! I. i OU I. !"i n'a poini de préposition cl A' p. S 1. .'! a la pré|iosition '^, me'^; /jtl^^ I >-^' W^ \ -v-i oudrou nlidirton har-mmai r-lc {;rand et le petit sont ,'i mal- , p. 1 1. 11 I ci', p. 9 1. 3-4 -= S'- p. 1'! 1. :! et A' p. S 1. 'i, ainsi (|ue

p. 19 1. 10-11 - < " ! 1- '■' h -V l!i i Tfl 3k. f I ^-' f " W . ^ I ' '«""'"'* har-ouâhou lialiiii "des statues pmir poser les diadèmes-, p. 2 1. 7 | cl', p. 10 1. 9-10 = S'- p. I ■,' 1. {], t dans Anaslasi VII |: J^ W /H^Llil^P ^, houdou hnr skdsou "les picmiers du pays se précipitent", p. 3 1. 14, dans un passade restauré par «■(Mijecture; ^, ^ V \ -^ T ' '"'^ -JL , /'"'"' lidoil h(tr-j(llfill "le pays court à la dclriictiou- . p. 4 1. 9 |cr. p. 16 1. 12-14 - V' p. i i I. li J.

K-».( 77 )^—

Le mol s'est conservé en copie dans ai T. M. B., sii^m-, supra, in, ad, pro. prœ, cum, par chute de ■=-?*« final, et subsidiairement dans z.v T. Akhm. M. B., in, super, ad, qui est le plus souvent ré(]uivalent de la préposition " " , khart, q. r. p. 85.

_; 5 ^ harou, horou, subst. masc. : "face, visages , n'est employé par notre auteur que dans les locutions : y T^^' O-^oui-har ffsaUier, honorem , q. v. p. -ny

a" ^ |dbJ, harou-nahou ~loul le mondes , litt. : rtoules facesn , p. 11. 8 [cf. p. 19 1. 8 = 0(1 I. 5, et pour les variantes que les deux papyrus donnent de ce pas- sage , ',^5-5^1 harou-dqou rrles faces s'usent, périssent^, cf. Introduction,

p. XXlI-XXIIl].

Le mot s'est conservé en copte dans zcu Aklim., zo T. Akhm. M., zx B. n, vul- tus, faciès.

fil.. X nari-iabOU, adjectif et substantif composé : rcelui ou ce qui est an cœur, au

milieu de. . . - , et par suite : "celui (jui réside, le résident, celui qui est chez

luin , ^AVI'\"â)i5^<^V' ^'î"" ine-vuldou parou me-hari-idbou

«•entrant par des discours magiques et se manifestant comme ijui est chez lui^,

p. 3 1. 7 [cf. p. 13 1. 7-10 = S- p. i3 l. 6 et A' p. 10 I. 3, avec des variantes

qui ont été discutées dans V Introduction, p. xli-xlii].

j'^lhahou, suhsl. niasc. : ^foiile, multitude, millions'B, un nombre indéfini mais très

considérable de personnes ou de choses, ^3^^i\^ -^ V^)^^' ^^'^^' sd-hahou dqou mc-rainitou -'alors des millions d'individus périssent parmi les hommesTi , p. 1 1. 9-10 [cf. p. 19 1. 9-10 = OG l. G]. C'est la version que j'ai admise dans le texte (cf. Introduction, p. xxii-xxiii); les deux papyrus donnent la variante ^^,', ,^ ' 'j^f^j^i^^' '''^*'*'' halmi-nabat nainhoH tralors Ions les millions (d hommes) sont misérables^, p. 8 1. 9-14 [= S^ p. i 2 I. 1 et A' p. 8 1. 2]. Le mot s'est conservé eu copie dans zsz T. Althm., multiludo, mulli, muhum.

xTr3^' xt M 3^' xT ^\haS0U, hasiî, hasi, verbe actif et neutre : tfcbanter-", et par suite -louer, récompenser, favorisern , puis substantif mas- culin : ?f chant, chanleur^-, | f P ^P "ïï^ ^."^.^ Imsnn saaliamnu rrloué pour ses guidancesT, p. 1 1. 2-3 [cf. p. 7 1. 5-8 -= S- p. 1 1 l. 8 et A" p. 7 1. 8, ainsi

-•0'( 7R )•«<■ i|ui' p. 19 1. 1-2 (t(i I. ■' , ;iVi'C (les v;iri:iiilcs (|iii oiiL l'Ir (lisculiH's (hiii.s

i-w„wo„.,.. xu, ..iM|;iiiii\::::.\:i:fiPiîi^j:Hi*iiPifc-v:::::

^~^, sluià-(»ilou-ii(tk liasoii. tni'-hainil h os-nul ou- nak Ijar-danuil -on ,i lom- inciicc, (Ml coniiiicncc à clMiilcr |)iHir loi avec. l,i liarpc, on Ta cliaiiir' par la main- , p. 4 1. 2 | <-\. p. 15 1. 5-8 S- p. i 'j 1. -. cl A' p. i i I. i cl p. 20 1. 7-= l'T 1. /i, ipii (Idiiiif Ijp M^'i^r /'"•'"'"'" ■'l'Ii'iiili'iiscs-- au lion (lu verbe |. I î P ^ 'k J '^' '?'"•'*"" ""'-/'"""'/- I j P 2) ^ I^' Ijdsou )iir-(laouil, ou """, hiir (louit , (pi'oii Iraduil ^'jouer de la harpes cl, ffjouerde la main, ballrc i\v la Miaiii^. sijjnifienl frclianter avec accoiupajfiicinenl do liarpe, el de main"; cl, eu ell'el. si l'on examine de pivs les se(''nes musicales des monnnicnls, on y vena (pic le liaipisic ol les lemnies «pii liallcnl {{as mains ont la bonclii! oiiverle el (dianicnl. ("osl ainsi cpie dans le lablcaii qui illustre le Chatil ilii harpiste, la

''r,.M. SI cmcucdc la smle : ^ _>< | | p^)^ J ^ ^ ^^ ^^ fl^ '

zadou-iir-pu-hafion inc-lnuiiif iiili mc-Ui-mahàùil -cbanlc le cbanteur avec liaipc ipii est dans le tombeau- (|)i MICiikn , Ifi/sUn-isrlic fiisrhrifliii . I. Il, pi. 'lo, 1. l ). Le mol s'est conseivi'' en copte dans stoc T. M., iiincrc laiiilarc, atuc T. )/. . m. II, lanliis . -.'CDC ]/. . -.^Mi, iiuisiri.

I J J. r^f ' J J,r^^ J JhâqOUjhouqOU, sulisl. masc: •'Conimandanl,clier, prince-,

dans ^'^.C?-* JX '"""'"'?""/"" "'•' ^ill'' 'I" piince. la capitale-, |irobablement ici rrTIuMies-^, p. 4 1. 6 I cf. p. 16 1.3-6 S- p. i '> 1. h cl A" p. i i I. 3 J. Le mol ne s'est pas encoie relroiiv('' eu copie : il m' rencontre en Iranscriplion j;icc(pie vH-IjouL au sin;;ulier. vkov -lioul'iiit au pluriel, dans les fraeiuenls de \laui''lli(in (.losw'iiK, C. \p.. 1, 1 h).

. ^ hatapOU, hatpOU, hotpOU, vcHicaclirel neulrc: -[Miser, placer sur . . .-, par suite -unir à. . ., s'unir ;i . . .-. puis rfiMic en paix avec. . ., (Mre favorable ' ' "' J=.^-V ^^ ^Ij» J' '"'' l.'"lp-'>'ii'^ii oni-ra-gasoH-Nril -'loisipresl, conclli('', rendu favoralde, celui ipii n'est pas ;i lôli'i de ^éîlb-, p. 2 1. 16- p. 3 1. 1 [cf. p. 12 1. 7-8 = S'- p. I.". 1. 1 .1 cl A' p. <) 1. 7, avec des variantes ipii oui i''lé discutées dans Uiilroiliiriiaii . p. \\Mii-\\i\ |. De d(!'rivent :

I ~*bi~'hJ^ lidipiiu, Ijolpoii , M\\t>[. masc. : -paix-, surtout dans la foiinule V~*J, inc-luitpnu r-en paix, sans opposition- ipii se rencontre peul-("lre cliez A' p. 7I. 7 = p. 7). i, dans un pas.sa.;e mutile j| ^ a [^I^^Pf] oT,'^,' (Hl'i \ltlf-li(llj)i>u r(l-\sa('uil,liOU f ipù vient en paix [lonr faire vivre-, et, eerlaine- mcnl . dans la formule linale yx\pi)|^|^^ ^, inu-si-pau iKipir mc-hntprm

H>.( 79 )^^—

ftcxplicit féliciter -n , p. 5 1. 4-5 [cl', p. 18 1. 8-10 = S^ p. i Zi 1. 1 1 et A' p. i a 1. 3]. Le sens de cette formule s'éclaircit, si on la rapproche dune autre plus rare qui a été sijfnalée pour la première fois à la fin du Conte des deux frères : «Quiconque parle contre ce livre, que Tliot le provoque en dueN (cf. Maspeko, Les Contes populaires , h^ édit., p. ai, note i). La faveur et la paix de ïhot, le dieu des lettres, étaient nécessaires au copiste pour qu'il pût achever conve- nablement son travail : aussi consacrait-il la dernière ligne à constater qu'il avait réussi dans la paix du dieu, pour le compte du maître de l'écrit, c'est-à-dire du libraire qui possédait le manuscrit original et le privilège de le reproduire.

M V ('^'^ph adjectif verbal et substantif masculin, au pluriel | M '^ ^^i hatpiou, lilt. : rfcelui qui met en paix^. La traduction ordinaire «le gracieux, le miséricordieux, le bienveillante, ne rend pas toute la valeur religieuse de l'expression. Celle-ci marque la quiétude du dieu qui a reçu son et celle de l'homme qui le lui a donné : ^ M *! i ! '~ V-* ' l'^'^^V^ aitc-f «pacifiant jiar son mal, celui dont la peine donne la paix aux hommes^ , p. 2 1. 2 [cf. p. 19 L 16 = OG 1. 9, et V Introduction , p. xxv-xxvi, la version divergente des deux papyrus est expliquée].

P^ i' P~t^ rTi' sahatpou, forme factilive do ^, halprm : «mettre en paix, rendre bienveillant, gracieux^^ , p. 9 1. 13-14 |= S- p. la 1. 4 et A' p. 8 1. 7, dont la leçon a été discutée dans V Introduction, p. xxv-.\xvi].

Le mot s'est conservé en copte dans zcuth T. Akhm. M., conjimgere, reconciliari , et, par inversion de la troisième et de la quatrième consonne, 2a)nr T. B., reconciliari , reconciliarc se. Les transcriptions assyriennes donnent pour le second âge thébain halpé, hatpi, et les grecques -M]>, plus rarement -é<pdyjs et -(ùiris, -û(pte; cette dernière forme répondait plus spécialement à | Jg O, (ipil , <'ipll-

T Zpl hazOU, haz, verbe neutre : «être blanc, être clair, éclairer, brillent, et comme adjectif : «blanc, clair, brillant", n'est employé par nos manuscrits que dans les expressions suivantes :

in I r:], parouî hazouî, litt. : «les deux maisons blanches, le trésors, v. s. i', n, parou, p. /i5.

nsjsn * , raifin, |raBn, hatou, haz, hal, suhst. masc. : «l'argonlTi, p. 4 1. 1 [cf. p. 15 1. 3-4 = S- p. 1 4 1. 2 et A' p. lo 1. 9, ainsi que p. 20 1. 6 ^ PT 1. 3], Le mot s'est conservé en copte dans axr T. M., aer Ahhni. B. n, argentum. Il signifie littéralement «le blanc, l'or blanc^'.

M.( 80 ).«H~

Î^Wi^r Î^W^' /'"^''' iMitit, subst. fém. : rrla couronne blanche de la Haute-Egypte^, et, en général, «la couionne, le diadème^i, p. 2 1. 7 [cf. p. 10 1.9-10 - 82 p. lï! I. 7 et A' p. <) i. ij.

Il semble Lien que, sous le premier âge lliébain comme sous le second, il n'y avait plus aucune diflercnce (l'arliculalion enlre ® et *»— [Les Mémoires de Sinouhtl, p. i38). J'ai donc rangé à la suilc l'un de l'autre, par ordre alpliabétique, tous les mois qui commencent par ces deux caractères ou par leurs syllabiques présumés.

khai, khé, subst. masc. : ffles choses, les biens^, forme abrégée de *■•!, khaUou, q. V. p. 85, n'est employée que dans la locution ^ ® , mav-khai, inar- khé, q. V. p. 5i.

verbe neutre : «s'écarter de. . . , s'éloigner de. . . , s'enfuir de. . . i' , J \ |^ 1^^T-**'^M[r~l \J'ou-nafar khdrou har-aouitou «le bien-être s'écarte, s'enfuit des (piarliers^i , p. 4 1. 8-9 [cf. p. 16 1. 11-12 = S^ p. 1 4 1. 6 et A' p. 11 1. 5, qui seul a la préposition ^ liarj. La forme ^ V ^, khdrou, a été établie sur le modèle de J ^, bouro, au lieu de J ^ ^ '^ ^, bounro.

m ) <2 khââou, subst. masc. plur. : «armes, outils^ , p. 3 1. 10

[cf. p. 14 1. 1-2 = S2 p. 1 3 1. 8 et A' p. 10 1. 5].

O I N^ ^|k khabâou, verbe actif, litt. : «dépiquer le sol à la houe«, d'où

«creuser, rclrancber, soustraire, diminuer^^ , O J ^ J^ ^^ ,\ ^ ^ j^ j^ ^j"]"]"] Jj, khabd-outou me-pdouilou nâtêrou «il est retranché, il y a retranchement des pains d'ollVandes des dieuxn , p. 1 1. 9 [cf. p. 8 1. 13-14 = S- p. 1 2 1. 1 et A' p. 8 1. 3 , ainsi que p. 19 1. 8-9 = ()G 1. 5 et Y Introduction , p. XXII, les variantes des manuscrits sont indiquées].

i^.-_, khafît, préposition et conjonction : «en face de. . . , selon, lorsque^ , p. 1

1. 11 I cf. p. 9 1. 3-4 =-- S'^ p. 1 2 1. 2 et A' p. 8 1. i , ainsi que p. 19 1. 11 ^ OG 1. 7 1-

1>.( 81 )<i

W khaparou, khapir, khopir, verbe neutre : Têtre, exister, se produire, devenirT^,

ne se rencontre chez notre auteur (jue sous deux de ses formes dérivées :

i" P^i sakhparoti, forme factitive : •'faire être, produire, créer, engendrer?: , q. V. p. 92-93, s. i'. P^, sakhparou.

M=.\]''r 3=.\ ^ JiTi' khotiprou, khoupriou, subst. masc. plur. : ^formes-, p. 4 1. 15 |cf. p. 17 1. 11-12 = S2 p. i/i 1. 9 et A' p. la 1. 1].

Le verbe ^, khaparou, s'est conservé en copte, avec chute de ra final, dans acune, aoon Akhm., cycone T. B., cycuni M. B., cyon T. il/., ujoon T. B., u)s\u B., cijcD[i ,)/. , esse, existere, contingere.

o*^

khamou, khomou, verbe actif : "ifjaorern, ne se rencontre que dans la locution ^O^^: me-khomou-f tfà i'insu de lui, sans lui^, que j"ai intro- duite dans un passage très corrompu des deux manuscrits, p. 3 1. 3 (cf. Intro- duction, p. xxxix). Le mot se trouve sous la forme factitive en 0 sa :

P®^-^^, sakhamou, et avec inversion des deux radicales P\_^, samakhou, et redoublement de l'aspirée P^_^Oi samakhoiikh «faire ignorerai (cf. p. 90), dans la phrase p ®^ ^ 4= ^ f 'k âlî' SrtMrt/noH-Ju'-sOît ouaiiniou «si les mangeailles se sont fait ignorer, si la nourriture vient à manqueri? , p. 4 L 8 [cf. p. 16 1. 9-10 = S- p. 1 /i I. G et A' p. 1 1 I. .5 ].

%L % J' ^ Jk J Khnoumou, le dieu Khnoumou, maître de l'île d'Éléphantine et de la cataracle, i"7"^iIZ!4'^^!k^J' qO'dou-ve-SOU Khnoumou tf lorsque le dieu Khnoumou l'a façonné, l'a créé'? , p. 1 l. 11-12 [cf. p. 19 L 11 = OtJ 1. 7 , dans un passage ofi S- p. 1 a 1. 2 et A' p. 8 1. 5 , donnent "des versions différentes]. Le dieu Khnoumou était un potier, et on le voit, à Louxor comme à Déïr el-Baharî, qui modèle sur son tour le corps et le double d'Aménôthès III et de la reine Hatshapsouîtou : notre auteur, assimilant à une création et à une naissance l'entrée du Ml en Egypte, nous montre ici Khnoumou qui pétrit et façonne Hapi au début de la crue.

khanîti, khanti, khounti, verbe neutre : r remonter le Nil à la voile^, et, par suite, "aller au Sud, revenir^ , en opposition à ® ^a^, khoudoii r-desccndre Bibl. d'étude, t. V. 11

©

M.( 82 ).♦<•-

le coiiraDl, aller au Nord^. Il n'est employé par nos manuscrits que sous deux de ses formes dérivées :

r V(j||l' \ f-=^i mâkhantîti, nom (ra{;enl ou adjerlif verbal, q. v. p. 55-50.

■'" P ditl IT^ ] M """^^ ' ^(l^^^^i^^h verbe faelitif : rrfaire remonter vers le Sud, guider au Sud-^. p. 8 1. 8 [= A' p. 8 1. i, ainsi que p. 19 1. 6 = 0(1 1. /i, en variante cIl' ^ [||||]^ ] ^ ^ J^, ma-kliontUt, que porte S- p. ii 1. 9].

L(! mol s'est conservé en copte sous la l'orme J)a)MT M., zcutn- T. B., appropin- quare, accedere.

^^' l^iâ" ic£),^, khanît, khanîti, verbe neutre :

rse réjouir de. . ., être en joic^ et comme adjectil verbal, «joyeuxii , ■»%

^â!!^§^/.^»li<:^*'ÎJ^JfL «^' """'"'" magâou pmrm vie- Lhnniti iàbou-nabou klianiti rquand c'est que le crieur sort joyeux, tout le monde, tout cœur est joyeux^ , p. 2 1. 13-14 [cf. p. 11 1. 9-12 = S^ p. 1 3 1. 1 et A' p. 9 1. 5, avec les variantes qui ont été discutées dans Vlnlroduction, p. xwi-xxvii]. Le "^ est ici le déterminatildu bassin, comme E. de Rougé l'a montré il y a plus de quarante ans, et non pas la cbuintante =»=■ : les scribes et les graveurs ont confondu fréquemment les deux signes, surtout au second âge thébain.

kharou, khar, conjonction: ffor, mais, alors--, ^ P'j^ ^^^ A J J JM Cl!

'^«5-, ousfdou-f khar dabahoii fandou tfsi le Nil chôme, alors le nez se

boucbei , en d'autres termes tfon ne respire plus, on meurt--, p. 1 1. 8 [cf. p. 8

1. 11-12 = S- p. 1 1 1. 10 et A' p. 8 l. 2, ainsi que p. 19 1. 7-8 = OG 1. 5];

^ ïi ^ 1 î I iv> "V-' ^^^^^^ sd-hahou dqou r? alors des millions d'individus pé- rissent- , p. 1 1. 9-10 [cf. p. 19 1. 9-10 = OG 1.6], les deux papyrus portent «E.i'i 1 iT"^""^]^! "^ j^^*!' ^'^"*'' l'(ilion-nabat namhoii tf alors tous les millions sont misérablesi- , p. 8 1. 9-14 | = S^ p. t a 1. 1 et A' p. 8 1. a] et ^^jV ^^^jïèJ, khar harou \nahou\ dqou [me-yauiilou walors tout le monde périt parmi les hommcs-i, p. 8 1. 13-14-p. 9 1. 1-2 [= S' p. la 1. 1 et A' p. 8 1. 3 , cf. Introduction , p. xxii-xxiii] ; ^ J 3!^ ^ ^, ^ f ^ ^T '^ ïTi ' oui) nou-f khar tdoti me-hàâoutou ^s'il se lève, alors la terre est en jubilation- , p. 1 1. 12 [cf. p. 9 1. 5-8 = S^ p. 1 2 I. 2 et A' p. 8 1. 5, ainsi que p. 19 1. 12 -= OG 1. 7]; ^-^ J l^^â) -^ S(T' khar dabah-outOH mâou raiipit

-alors on implore l'eau de l'année, la crue annuelle^-, p. 3 1. 8-9 [cf. p. 131. 9-12 ^ S^ p. i3 I. 7 et A' p. ,0 1. h\; Zh\^^^\^\i^^ ^'■/""'

sd-outou mir-âkhahou mifrit ^ alors est rassasié le propriétaire de biens exccl- lentsi, trie riches, p. 4 1. 6 [cf. p. 16 1. 5-6= S- p. i/i 1. /i et A' p. 1 1 1. 3 J; ^ "]"]"] ^ î <^ 2)' ^'''""' ^^^téroii sanadou rf alors les dieux sont effrayés-^, p. 4 1. 16 [cf. p. 17 1. 13-14-p. 18 1. 1-2 = S'^ p. i/i 1. g et A' p. 12 i. 1]; <2>!î^î ^!li^_l_i' ^^''^^ khdUou-nabal me-rashoutoii tfalors tout ventre est en joie^i, p. 9 1. 7-8 = S^ p. 1 2 1. 3 et A' p. 8 1. A , l'Ostracon GolénischelV donne la variante ^ ^^, khari-klidit, introduite dans le texte p. 1 1. 12 ].

, kharoui, khari, préposition : «sous, avec, en, ài^ , ^^^^1

khan khdàou-f tfavec ses outils^, p. 3 1. 10 [cf. p. 14 1. 1-2 = S- p. i3 1. 8 et

A' p. 10 1. 5] et J^ ^ P,, j j I ^ <1. ^ P P rr^' '"'^ ^l"'P^^ «¥ l''>(^^'' sluipsasou fflauguste vient avec des biens- , p. 4 1. 3-4 [cf. p. 20 1. 7 = PT I. 5, dans un passage que n'ont pas les deux autres papyrus]. Elle forme des com- posés dont deux se trouvent dans notre texte :

" '"T , klum-khaU, substantif collectif : ries avec-ventrei^ , " ^T^V ^^^pj^, khar-khdit-nahal me-rashoutou tftout ce (|ui a ventre est en joie-, p. 1 1. 12-13 [cf. p. 19 1. 12-13 = OG 1. 7].

^o * _j^ ^ " _f^ kliari-hail , préposition : «li la tète de . . . , avanti', adverbe : raupaiavant- , adjectif: rrce qui est en avant, antérieur-, " _^-~ "^^^S\, îdtoii khari-hdit roudou Aes orges avant qu'ils ne soient gerniési^, p. 4 1. 1 [cf. p. 15 1. 5-6 = S^ p. li 1. 2 et A' p. 10 1. 10].

Le mot s'est conservé en copte sous la forme z-v T. M. B., is Akhm.. i).\M., suh, erga, apud, de, " ', 2.\-t2H, 2.v-oh T. M. B., î-\-ia2i, îa-tïi Akhm., J).\-T2H M., anie, coram.

y T, •'=' <^ Jtf" kharpou, verbe actif et neutre : tfélre le premier, domi- ner, conduiie, amener-, par suite ^amener et apporter des offrandes, ollVir- , _^l|*^^|jvj, kharpou Napriou, le Nil représente, amène Napriou- , le dieu des grains, en offrande, p. 1 1. 5 [cf. p. 8 1. 5-6 = S^ p. 1 1 1. 9 et A' p. 7 1. f), ainsi que p. 19 1. 5 = OG 1. 3 ] et p. 3 1. 15 [cf. p. 14 1. 13-14 = S- p. 1 /i I. 1 et A' p. 10 I. 81;"^^ ~^ ® liHIj^^— , ««e baoukou ané kharpouou-f ffil n'y a ni qui soient ses serviteurs ni qui soient ses maîtres» , p. 2 1. 8 [cf. p. 10 1. 9-12 = S2 p. 1 2 I. 7 et A' p. 9 1. 1 , avec ^*\^^,Zl^ kharp-oulou-j). Le mot s'est conservé en copte dans cypn T., cyorii, cyepn M., primiis essv. pron'enirc , prins facere comme verbe, et comme substantif tijorn T. M. B. , n;tu|Mi M., ï.vrn Alikiii., lyxni, cy.vi'en B., primus , cyoriii M. B., ty.vpiii //., prima.

■■■•o.( 8/| k^--

*=.| I I kharouîtOU, khraîtOU, subsl. lëm. plm., lin. : »c(i qui esl sous ce

'|iii lii'i'l ■■'•••. I:i loiidilion, Tôlat, les (jualilôs, les bcsoinsii, dans l'ex|)res- sioii "î* ^ "^rTî' ll<i'<i'l-l<'lil'<iil<>il •'(lisculcr la coïKlillon, s iurdiiiici' de IV-lal di'. . . ". Celle-ci a élé iiilKidiiilc dans le tt'xlf p. 2 1. H an lien de rexpiossion |dus niodeiiie t* jfjpf^- IKr.OU-kIlOitoH , (|iie |Kiileiil les deil\ manuscrits (i-r. hili'dilmhiiii . |i. \\\iii-\\\i\ cl, |i. Cy, X. r. T*^, n(i:i)ll\.

<^> Jk j/V il r ^^^TVii I '^'^^''^*^°"' khradou, khroudou, suLsi. masc.

|.lur. : -...iirants", p. 2 1. 11 Ici', p. 11 1. 3-4 S- |.. i •• I. ,, et A' p. .) I. .'i |; p. 4 1. 3 |<r. p. 15 1. 9-10 - S- |>. 1 h I. ;i et A' |i. I I I. 1 |; p. 4 1. 8 |rr. p. 16 1. 9-10 = S- p. 1 A i. !") el A^ j). Il !.()(. Le mol sVst conservé, avec la vieille vocalisation en a dans la transcri[)lion grecque kpixo)(_pàTi]i de V ^ ^"1, el avec la vocaiisalion plus récenle en ou-o dans le co|)le ^l'o | , ^l'o•| , aco-j .1/. 111, fiJii, titiii.

»- J I * l" "^ J Tl * khasboudou, suhsl. masc. : -le lapis-lazuli-n nalif ou arli- lii'iel, rl'outi'einer^ , la couleur lileiie l'abricpiée avec le iapis-Iazuli, '^^ "I" V ^ .\ _^ J J^ ^ f rTi * «r» ,^ ■;^^^' "'"' '>i"f»iiii-oi(lou hhaaboudoa miiànit xdlOU kliari-hdit roiidou fon ne mange | ni | Ir Iapis-Iazuli vrai, ni les ()i;;es avant (pfils ne soient gennés'^ , p. 4 1. 1 |cf. p. 15 1. 3-6 = S- p. i i 1. 2 el A' |). I o I. (), ainsi (|ue p. 20 1. 6 = PT I. .')]. Ce passage renferme une mélapliore relalivc aux idées des i'^gyptiens sur les minéraux el les coideurs. Aulanl (jue je puis voir, la mention du lapis y a été amenée par le souvenii' des tableaux i|ui montiaient les chairs du Ml peintes en bleu. Le Nil niontanl el apporlaiil une crue favorable, c'est la richesse qui vi(!nl avec lui (cf. Jiilroiliiclion . \). xr^) : sa main péti'it l'ai-gile, et Ton exprinu? l'action bienfaisante ipi'il exei'ce alors en disant (pie celte main esl une main d'or moulant une bri(pie d'arjjenL Toutefois la ger- mination du blé ne se produit pas tant que ses eaux recouvrent complètement la leirc : il faut qu'elles se soient retirées pour que h grain puisse lever et nourrir h; peuple. C'est en s'inspiraut de celte idée ([u'on doit, je crois, compreudre le pas- sage : -'Ou rap|ielle ijue ta main esl d'iu' moulani une brique d'argent, (pi'on ne se nourrit pas de bleu iii de grains non levés eucoreii , et alors pour obtenir qu'il daigne parfair<' son oMivre, on lui cbanle des hymnes et on lui célèbre des fêtes.

r" n' r" "*" ' khasfou, khosfou, verbe actif : -repousser, écarter-, pai' suile :

f'aller conlrei-) ou ccà rencontre de. . ., rencontrer, s'approcher de. . .-, ici, en

~t^{ 85 )^—

parlant du Nil, w «^ '^ ' > kliafit k h asfou-f »\orsq\\'i\ arrive à l'encontrc de l'Égypteii, et, par une transposition de métaphore, fflorscjuil monter , p. 1 1. 11 [(■r. p. 9 1. 3-6 = S- p. 1 2 1. •! et A' p. 8 1. A, ainsi (jue p. 19 1. 11 = OCi 1. 7].

j-^p-, khaitOU, khêtOU, khé, khi, subst. fém. plm-., aux temps memphites et à

la première é|ioquelhébaine, le plus souvent masculin dans la xoin; Puimesside : rfclioses, biens, propriétés, produits^, forme apocopée de jk j-^, dkliatlou, q. v. p. 22, se trouve en variante de ce dernier p. 20 1. 3 [= 00 1. 10], et de «=- j^, kliarouUou, q. ?■. p. 8i, dans 1* * jj^^^, nnuzou-kltaUuii, p. 11 1. 3-4 | ^ S- p. 12 1. 9 et A' p. 9 1. /(]. Pour la locution ^ _2_, iiuir-khé, cf. p. 5/i, s. v. ^, mar, et p. 80, s. r. _2_ khai, khé.

khaît, subst. masc. et fém.(?) : tfarbre, bois, bocage^i, p. 2 1. 5 [cf. p. 10 1. 5-6 = S^ p. 12 1. 5 et A' p. 8 1. 9, ainsi que p. 20 1. 3 = OG 1. 11]. La locution jl j^ ^, isaU-khaU, qui se trouve p. 2 1. 4 [cf. p. 20 1. 2 = 0(1 1. i o, de méuH! que p. 10 1. 1-4 = S^ p. 1 2 1. 5 et A' p. 8 I. 8], est, ainsi que je l'ai expliqué dans y Introduction , p. x\vii-\xix (cf. p. 82, s. v. J [j^ , isail, tsitj, un terme emprunté à la langue administrative, et qui signifie lendioit au(piel un individu était attaché, sou poste légal ou professionnel, et, par suite, les devoirs ou les

fonctions (jui étaient inhérentes à sa présence dans cet endroit; *J [^ ^ ^ ^5^

*^ "^ ©, hnr isaU-khaU (aitit-taout «à la daïrah de Tuitît-taouin. Le mot s'est conservé en copte dans 196 T. M. B., ci; h T. B. n, ligniim, i)hmta, syha. Sur son genre en Egyptien voir ce que dit Golénischelf, Le Conte du Naufragé (t. II, de la Bibliothèque d'étude), p. 170-171.

khait, suhsl. fém. : ffvenire, corpsn , dans le composé ^ ^, kliafi-klidil tfce qui a ventrei, q. v. s. v. " , khari , p. 83. Le mot s'est conservé en copte dans ^H M., 2 h T. t utérus, venter.

Les deux caractères 0 et sont employés presque indilTéreniraent luu pour l'autre, dès le premier âge Ihébain, même dans les formes grammaticales telles que le pronom féminin de la troisième personne du sin- gulier, -Si, -s, et que les factitifs en sa-.

Il , I -si, -s, —M— I -SSit, forme atone du pronom féminin à la troisième per- sonne du singulier : welle^^, employée aussi pour le neutre : "lui, ceci, cela-.

p. 2 1. 6 I rf. p. 10 1. 7-8 S^ ],. 1 -, 1. (i cl A" |>. 8 I. (| , ainsi (|n(' p. 20 1. 4 = ••• I. I 1 |. Ij(^ iiuil s'csl MKiiiilcuii ('11 coiilc Sdiis la loriiK' -<;.

\^ sa, siihsi. niasr. : "individu, ])crs()niio- , J^ tf^ , \ ,, sd-litiljou ffdes millions de pcr- .soniics-, p. 1 1. 10 |(f. p. 19 1. 9 -^ ()(! I. ('), et yiiilnidiiriiim . |>. \\iii|; X^ ■— ', sti-ii(ihi)U vlout individu, Imil le monde, cliaciin- , p. 3 1. 9 | cf. p. 14 1. 1-2 S- |i. 1 .'î 1. S cl ;\' |>. I () 1. fjj. Le iiiol s^ , .sy/, suivi de la piéposilioii ^~--v, lie ,111, l'oniie des noms d'état ou d'ajjeni ; X^ ' \ TC TT\ °" \ ^^ ' sd-ni-anou ■sliaranu mn individu de |>(4ils revenus^ , p. 4 1. 7 | ci', p. 20 1. 8 =- PT I. 7, p. 16 l. 7-8 = A' p. 1 1 1. /i el \'Jiilr(i(h(rii(i)i. ]). \i,\ i-\i.vii ]. Le texte de Turin doiiiii' ici Prr]^ J'^rTi^l V-' i^rn-me-tmou-sharaou, avec PJ^, ••<'', pour -^|, .sv/, et ^iWif, d'étal ponr 1 >, He (cf. s. r. V, H*f , p. Tu du piéscnl volume). Le mot s'est conservé en copte dans c.\-ti-cuiK M., pisivi-, cx-ii-.\m 1/., lanii), c.\-ii-o-|- ^1/., olmiiii viiiililor. c.v-ii -tijx.xc T.. gairiihis. Uhjiki.i- . M-K.Mi .1/., le.itor linlcnriits. (jiii rliiiriltix laiiflcil.

<.:\-\i

ImJ. ^Ikl*^' 1^ J ^^' *"'^-^' '"''*"■■ ■''''^"' P- ^ '■ '^ I'"'- P- 1^ ^- 1-2 - S'- p. 1/1 I. 1(1 et A" p. 1 •> 1. I |. - Le mot ne s'est conservé qu'en lrans(ii[)tion ;jrec(pie ''■'"^ \^ Vi*!^' Àp-o-(-)>(7i,-, ^^o^, ^'p'Oi, * '1 J, 2i.^&à,-, etc.

sa, siiljsl. masc. : «dos'^ , ne se trouve ici (|ue dans la locution 1. ^, ni-Sti ^derrière, à la suite de. . . - , p. 3 1. 14 | cl. p. 20 L 5 ^ l'T i. 1, dans un passage (pie les autres papyrus n'ont pas et (pu- j'ai restauré par conjecture]. Il s'est conservé eu copte dans coï T. M., ccdï T.. c\\ 11., 11. (Iin-siiiii, et dans des prépositions n-c.v T. M. H., posi , coiitrii , c\-kox T. M., v.vlro , etc.

Mt ]k ^^- 't fV 2^'^^°^' ^''''''"''^clif: «rassasier", au passif, ^t^ 2)-^' ad-OuUm "être rassasié, se rassasier'', p. 4 1. 0 | ( I'. p. 16 L 5-6 == S'- p. \k 1. h et A' p. I 1 1. 3 |. L'Oslracon (ioléniscliell, sultslitiie à PP^ \ ^, Sdsonri \i-\: p. 8 L 1-2 - S'-^ p. M I. 8 et A' |). 7 I. .) |, le laclitir :

PP^-V ^W Jl' ■'^«''ddoii rflaire être rassasié", et par suite fcrassasieri- , p. 19 L 3

I - 0(1 I. ;'> |.

Le mot s'est conservé en co|)le sous les l'ornics cci T.. ci ALIiiii. .)/., saiitiii, sfiliif esse.

•-»•( 87 )•c^-

rrlaiio vivre, nourrir5i, factitif do ■^'^, Anahhou, q. v. [>. 'èli.

Saâhâou, verbe actif: ^dresser, redresser, consolidern , et en général : «faire se tenir debout'^ une personne ou une cbose, ici, à cause du délenninalif © des idées de temps : « faire durer, perpéluer«. Il est employé par Sallier II dans la phrase Pf ^^|y^,,®p sdàhàou-f rdoupaiv^l «il perpétue les temples, il assure l'existence des templesii [cf. p. 8 1. 9-11 = S- p. i i 1. lo] en variante; de PI J "^1 saJiahou «mettre en fète^ que portent les autres textes [cf. p. 8 1. 10-12 = A' p. 8 l. 9, ainsi que p. 19 1. 7 = OG 1. 5]. C'est la forme factitive en p sa rie y"©^' Ahâoxi «durée de la vie, vie, durées.

:Xz m, i <2 SOU, pronom masculin de la troisième personne du singulier, sujet et régi- me : «il, lui", ^~7"-^Zl!4'^*\^ J' qadou-nc-sou Khnoutnou «lorsque le dieu Khnoumou l'a façonné, l'a créé", p. 1 1. 11-12 [cf. p. 19 1. H = 0(j l. y, dans un passage oîi S^ p. la 1. a et A' p. 8 1. 5 donnent des versions difl'é- rentes]. 11 est employé absolument, avec la valeur relative, dans "1 J"^4° ^ 5^ *]kv n ^ r^I' 'ifl^<ï''-'W«èoM SOU mc-dàît fait tdou «tout dieu, lui dans l'Hadèsii, c'est-à-dire «tout dieu qui est dans l'Hadès, dans le ciel, dans la terre-, p. 2 1. 3-4 [cf. p. 20 1. 1 = OG 1. 9-10; les versions fautives de S^ p. 1 a 1. 5 et A' p. 8 1. 8 ont été examinées p. xxvii-xxix de V htroduclim]. ^^^sou, devenu atone et réduit à un simple -^, p, -s, s'est confondu dans la xowi) Ramesside avec le ^, p, -si, -s, féminin {q. v. p. 85-86); il ne s'est conservé en copte que dans xooc T. Akhm., xoc M., xxc, x.vxc B., "^ ^ ^, zad- SOU, za-S, de xe T.M.D.. xoy AIcIiw., xcu, dim-e, loqul.

I ^'^ l^*\' y ^^ ^T!^'^] SaOUârî, saouêrî, et avec amuissement de -=>, samii, saoti, verbe actif : «boires , p ^ ^ tjl J^ ^ ^ \ ^ \ ^^ '' 1 •Srt0?/[r]/- oulnu mâou araouUou-nabat amé-f «l'eau de tous les yeux est bue en lui-, p. 2 1. 12-13 [cf. p. 11 1. 7-8 = 8== p. i3 1. 1 et A' p. 9 1. i J; P^lâî^^^i^'î' s«OM[r]/' td-lamamou «le peuple boitii, p. 3 1. 15 dans un passage corrompu I cf. p. 14 1. 11-14 = S'- p. i3 1. 10 et A' p. 10 1. 7], que j'ai rétabli dans Y Introduction , p. xhv-xlv, Notre auteur a employé la forme factitive :

*PP^Ili)' PP^!Sâ)' PP^ISâiî' sasaotiêri, sasaoui « faire boire , désaltérer, abreuver-, PP^ ^ ^l^^' sasmucri samit «désaltérant le désert- ,

••t5.( SS )^1---

p. 1 1. 4 |rr. p. 8 1. 1-2 s- |K M I. s ,.| \' |,. - 1. ,,, ni'i lOsIr.-.con (iolôiiisclicir, I. ."> p. 19 1. 3 lionne PpT^\^ jjjj- ■'oi'idiiiiii -'rassiisicr-- , ij. r. p. 8(( fin lui'scnl, \i)lnnu'|. l'illc se rcli-cinvc, à loti, dans deux pas.sajfcs de Sallicr II, oîi \n.isla>i VII olVic des leçons nicilirnii's P V D jf)- W'"//'"^'" > i^OUgii , ij. r. 1-, S8-S,, I cf. p. 2 1. 15 ir|M)nd,nil à p. 12 1. 3-4 S-' |.. i ;; 1. -. ri A' p. ;, I. y, ainsi (pic Vhiddiliiciioii . p. \\\\, \\\\ ii-\\\mii | cl PiO" ', sdnwiftirou, sarruitsi, (j. r. ji. ;;S s. r. ^P^Ij- """■''■'''■"" |<"l- P- 2 1. 16 icpondani à p. 12 1. 5-6 = S- p. I.') 1. .'! cl \' p. i| I. -, ainsi ipic l'hiiraihiiiiiiii . p. \\\v, wwii-wwiii , ofi les Icxics son! discnlcs|. Le mol s'csl conserve en copl(> dans <:o^,- MInii.. «'.a)

7'. 1/. /)'., c<: 7'. lA , <; \ />'.. Iiilior, jiiitdVi . el , avec nnc vocalisalion pins an- cienne encore i|ue Celle de 1" Akliiniiniipic . dans le composi' c^^|•-M|■ll .1/. T.. o\ . r'mi potnlor, hiha.r,

\\\ _ |l'2 _ ^ . K=r^l Saouroudou, SOUrOudoU, verbe arllf :

-l'aire jjcrincr, l'aire^ naîlrc", par siiile, rTcndre vijjonrcuN, consolider-, lortne laclilive en ^ su- de ^_^, rmidou, q. r. p. (m|.

PVP°P^P.°.-P1>JP^P'^P.°."— k-o ,.n„„.

nilif fcininiii saoïKisLIiil , vcrlie ai-lll : -'(dareir, ainpiilii'r, rendre Iar|;c-. 0 V P?i^:^' '^""""'^l'Ii'fll' xhaounnuilou fol)li[;canl à (Marjjir les <;reniers-. p. 2 1.4 |cf. p. 10 1. 4 = A' p. 8 I. ,j, ainsi (jne p. 20 1. 2 = (»(! I. lo, on S- ]). i -j I. ."i , a P jf^'^, SfllUlbnil , (j. V. p. ;| I ]. C/csl la loi-nie l'aclilivc en p.sv/- de \ p Q », oimdlinii , ounsklinii r-larec- . ijni s'esl conservé en copie sons la fornic o^-uxyc T. M., ovi-ococ ,!/. , liiiiiKilii. ilildlarr. <>\(.u)c A'., {lilninrc. et coninie snhstantil icininin o^)-ii(i)r.i M. ■]■ . Idiiiialo. iirofntuliids.

1 I 1^ I I 1^ ,SaOuâsirOU, SOliasi, veiheaclil: M-cndiv lorl, niidiepniN-

sani, foiiilicr, enrichir", lornie l'aclili\e deip^^^, midsir, </. /'. |). .'iS.

M 1 sàouâzou, ol i"i I iiiliiiilir IV'iniiiiii I '-p saouazît, verl.c aciii :

^flaire veidir, rendie prosjière" el , an sens second, rfatlrilmer à. . ., alloncr il . . . , lé;[nci- . l'onnc laclilive rie "4^ J, Oiui:ou, (j. v. p. oij.

V ^ jfl' T ^ jK.'3^ SOUgâou, SOUgâ, vcihc aclil' : -iaire il('';;orj;er, faire rendie ;;'>i;;e. l'aire voiiiii-, J " P V Q %î) iii ^^ l"^'»^!"''^» x'»lg(i sdkliit

^

-«.( 89 )H^—

ffle vomissement qui fait rendre gorge aux champsn, p. 2 1. 15 [cf. p. 12 1. 1-4 = A' p. 9 l. 0 , et VJnIroiluclion, p. xxxv, xxxvii-xxxvui, les variantes des deux manuscrits sont discutées]. Le mot est le factitif du verbe ^^ D ^ ^ /*' ougdioil, \ Q I -.^, ougdit, qui paraît signifier (f dégorger, voniim.

voir p. 65-66 du présent volume, ce mot nesouU, nesoilt, nesou, ipii a été lu soulon, SOM^CH , jusque dans ces derniers temps.

* jTS sabaît, voir plus bas, sur cette page, s. v. P J^^l' '''■^'''"'•

n I^^'P J^ ^•=»-^J,n Jl<2 jsabaoukou, sabkou, sobkou, subst. masc. , à l'origine ffle crocodile^ , ici le dieu crocodile, p. 2 1. 14 [cf. p. 11 1. 11-12 = S^ p. 1 3 1. 2 et A' p. 9 1. 6, dont les variantes sont discutées dans Vlutro- iluction, p. xxxiv-xxxix]. Le nom s'est conservé en transcription grec([ue sous la forme Xovxoî, par vocalisation du h média!. En la forme pleine iil<->« Sahak, il est demeuré comme nom propre, dans le dialecte arabe de la Uaute-Kgypte, à Karnak, l'un de nos anciens réis s'appelait ainsi.

sabâit, sabaî, verbe neutre : tfriren, mais ici comme substantif masculin frisée, rire^ , p. 1 1. 13 [cf. p. 9 \. 7-10 = S^ p. 12 1. 8 et A' p. 8 1. 6 , ainsi que p. 19 1. 13-14 = OG 1. 8, dont les variantes sont indiquées dans Vlnlnuliic- lion, p. xxiv-xxv]. n J ^=^2)' sahatou, est un exemple à joindre à ceux que j'ai réunis d'une dentale tinalc, '^, —, s=., aboutissant à -, puis confondue avec le - -, -t, du féminin et tombant comme lui de la prononciation, pendant le passage du moyen Egyptien à la noivri Ramesside : pj^fâi P Jv__2)' ^^'^<^^'^^'

sahat, est devenu P J | 7 ^1' •''■«^'*''' P"'* P J \ ! H' ^^^"'' '^"^ '"'""'"" ^1"*^ (lip'^'^V-, maszazaou, s'est transformé en ff|p^'5i^, masdadou, puis en diP"^, masdh, qui aboutit à ffiP^, moslel, (j] p ■^, inosie- moctg liair, le second - / ayant été pris pour la flexion du féminin. Le mot s'est conservé en copte dans ccuse, ccdcdbg T., ccubi M., huhve, illudere, hr'ukre, deridere, ludifcare, ridere, ctone T. ne, cidbi M. ni, risiis.

Ma-^/^ safandou, verbe actif : tfégorgerr , forme nasalisée de P^ ^, safnK , substitué par les deux papyrus à la forme plus ancienne p^ ^, s^ ^. safalOH, q. V. p. 90.

Bibt. d'étude, i.\. '"

^ safaildou, verbe neiili'c : ffseiilir mauvais, piicm , cl au fijjuré, fêti'o en iiKuivaisr odeur, déjjoûtei''^ , ne siî icucoulic ici (|U(' dans la variante "^ Iv'"?^*

miandilu-f kltar hihou-nahul iinmljnii fsi ses doijjls cIkumcuI el (|u'il jjue, alors lous les millions | (riiommes | sont malheureux-, p. 8 1. 11-13 |= S^ |i. i i I. lo-p. 1-. I. 1 et A' 1). 8 1. •. |. au lieu '1<''VP >r^w<£.AJ jIKCI' 2^2 c^ •*- * ij *^J Z-l 1 ^ I j^ l^A' ouiisf(iou-f kliar dalmhnu finidou Ijarou- nahoa har ikiiiiIjiiii tfs'il rluuuo, alors le nez se bouclie, et tout le uM)n(le est malheureux^ , p. 1 1. 8-9 | = 0(1 1. 7-8; cf. à ce sujet, V Introduction, p. xxii-xxiii ]. H y a, dans la version des papyrus, une allusion aux odeurs mauvaises (ju(! le Nil exhale à l'étiajje, tant (|ue ses eaux son( slaj;uantes.

'^ - J^ SafatOU , et à la l'orme nasalisée postérieure y ^^,^, safandoti , verbe aolif : -tuer avec le couteau, égorger, immoler-, p. 2 1. 3 [cf. p. 20 1. 1 = 0(1 I. ;), le texte correspondant des deux papyrus a la forme nasalisée p. 10 1. 1-2 = 8-= j). 1 -.1 1. r. et A' p. 8 I. 8 I et p. 4 1. 10 [cl. p. 16 1. 13-14-p. 17 1. 1-2 = S- p. I /i I. 7 et A' p. 11 I. (i, ^\n\ ont tous les deux la forme nasalisée |.

1-^ «k m * . I'^IK simOU, et avec un - / intercalaire eu troisième radi-

cale, P^"1y ,'^,1 ^itltnou, subsl. masc. plur. : «herbages, fourrages, herbes, p. 2 1. 2 I cf. p. 9 1. 13-14 = S- 11. 1 '.> 1. h el A' p. 8 1. 7, ainsi que p. 19 1. 16 = ()(i 1. (, J et p. 4 1. 7-8 I cf. p. 16 1. 7-10 = S- p. 1/1 1. 5 et A' p. 1 1 1. /) ainsi (pie p. 20 1. 9 = PT 1. 8]. Le mot sest conservé dans cim T. 11 .1/. m, Jieniiiii , hvrha.

lyw~A, I 1 i- H 1 samanou, SminOU, forme faclilive en p .srt- de

", tllODOU, q. V. p. .'"i.')-5/l.

IV 'Vk O samikhou, samkhoukh, forme à deuxième radicale trans-

posée el redoublé(! du verl>e P O ^ -^ , mllnmoil , q. v. \). c)o, et ]). 81, s. r. oy --^, hitnmou, p. 16 1. 9-10 |= S- p. 1/1 I. (i et A' p. 1 1 1. ,>]. Ces inter- versions de lettres, qui ne sont pas rares, ne doivent pas être considérées comme de simples variantes orthographiques : elles répondaient le plus souvent à des prononciations réelles, et (|uel(|ue.s-unes au moins d'entre elles liuiront jiar ior- mer de véritables doublets, i|uo le peuple eni[)loyail à ciUé des formes correctes dans la lanjnie courante.

I I

M.( 91 )^-H—

samît, sait, Sêt, subsl. fém. : fia montagnes, et par opposition à '^, tdnu, ([ui désigne la plaine d'Kgypte, trie désert^ , p. 1 1. 4 [cf. p. 8 1. 1-2 = S- p. 1 1 1. 8 et A' p. 7 1. 9, ainsi que p. 19 1. 3 = 0(i 1. 3]; p. 3 1. 16 [cf. p. 15 1. 1-2 = S2 p. t/i 1. ) et A' p. 10 1. 8]; p. 4 1. 12 [cf. p. 17 1. 3-4 = S^ p. ilt 1. 8 et A' p. 1 1 1. 7 ]. Le groupe "^^ se lit aussi ^ p ^, ^ p ^2' ^^Ik^-^î^, lors- qu'il s'applique aux pays étrangers, sans qu'il soit facile toujours do distinguer le cas il faut préférer l'une à l'autre lecture.

SOUnou, SOUn, sen, et à partir de la XVIII' dynastie, se, se, pronom suflixe de la troisième personne du pluriel : ^eux, ellesn, ne se rencontre que dans un passage de l'Ostracon Goléniscliefl", ~ IV [5iTi"T']^iViPr7^P[ J ! T'* I ^, zasid\ouilou-nabat\ shnsapoii-sounou sabnil rf toutes les vertèbres des dos elles prennent le rire, elles sont secouées par le rire'^ , p. 19 1. 13-14 [= 0(i I. 8] , au lieu de la leçon réelle ,^^ ^ ^ ^ ^ P J ^2)' ~<tsU-nahal sliasapoti- naf sabatou (flout dos est soulevé à cause de lui par le rirei , p. 1 1. 13 [cf. p. 9 1. 7-10 = S^ p. 1 2 1. 3 et A' p. 8 1. 5-6; d. Introduction , p. xxiv-xxv], et dans un autre du Papyrus de Turin, p. 20 1. 8 [=PT 1. 7, cf. Introduction, p. xlvi- XLVii] qui ne se rencontre pas dans les autres papyrus.

\\, Il sanaOU, snau, nom et adjectif numéral : rdeux, second, deuxième^', ne se rencontre que dans un passage corrompu des deux papyrus, p. 10 1. 3-4 = S'- p. if2 1. 5 et A' p. 8 I. 8, qui a été discuté dans V Introduction , p. x.xvii-xxix. Le mot s'est conservé en copte dans cn^y T. M., cMey Akhm., cmo T. Akhtn., au féminin cTn-e, c6nt6 T., cMoyl" M., duo.

I I J sanabou, sanbou, SOnbou, verbe neutre : tfêtre sain, en bon état'- , p jT^^^

'***"~", sanbou sluiounouitou ^les entrepôts sont en bon pointn, p. 10 1. 3

1= S'^ p. 12 1. 5, dans un passage les autres manuscrits donnent P^ P f

9. '^j, saouaskhit shaounouîlou (fforçant à agrandir les magasins-^], p. 2

1. 4 [cf. p. 10 1. 4 = A' p. 8 1. 5, ainsi que p. 20 L 2 = OG 1. 10].

|î*»'j 'll^^l Sannatar, sanoutar, et avec amuissement de

-=- -ro final samiata, sanoiUa, subst. masc. : trencens, parfum à brûlerai, p. 4 1. 13 [cf. p. 17 L 8 = A' p. 1 1 1. 8] et p. 10 L 1-2 [= S^ p. 19 I. 5 et A' p. 8 1. 8, dans un passage corrompu qui a été discuté et corrigé dans

^».( 92 )hh

IJulnxIiiriidii . p. \\Mi-\xi\]. Le mot s'est conservé en copte dans comtg T., coN-|- M. m, rvsina, llnriaca.

* _^^ <^ n ^""^ .^^ <£. n ^""^ '^ <£. ' 1

"^^ JÏ!" _.— *^^ jII' _— d^M^'^^"^ ^^^' ^*""°"' ^"'''''"^' neutre et artil': maindre, avoir peurT., p. 4 1. 16 Ici', p. 17 1. 13-14-p. 18 1. 1-2 = S- p. \h 1. 10 et A' p. 12 I. 1 1]. Le mot s'est conservé dans le copte cii.vt T., revereri, timeir.

Pi IrPl' Pi I fT) sahabou, verbe actif: Tmeltre en l'ète-, p. 1 L 7 [cl', p. 8 1. 10 = A' p. S i. !!, ainsi (juc p. 19 L 7 = OG i. 5, S- p. 8 L 9 a Pf "^, saà- hàou, q. r. p. 87].

I ' I jk Sahatpou, forme factitive de ^, luUpou, q. v. p. 78-79 du pré-

sent volume.

l'y! O, l*T^O|i| IsahazOU, sahaz, verbe actif et neutre : tf éclairer, illuminer, être clair, brillent, p "^ o S 1^ 31 ^ y, s(iJ]i(i:ou parou, mé-kakoui cfillu- minateur qui sors des ténèbres'- , P- 3 1. 1-2 [cf. p. 12 1. 9-10 = S- p. 1 3 1. A et A' p. 9 1. 8]. C'est un factitif en sa- de |^, hazou rrêtre blanc, être claini , q. r. p. 79-80 du présent volume.

M ^k jv I T J'^ sakhâou, verbe actif: ^'rappeler, commémorer, se rappeler-- , et par suite, tf penser à. . . n, p ^ ^2)-^ rXZI!»m' ^^i^^hà-outou daouito-k ni-noubou «on se rappelle ta main d'om , p. 3 1. 16 [cf. p. 15 l. 1-3 = S- p. li 1. 1, Anastasi Vil à ^^^ v-i, sakliit, q. v. p. 98].

(1^.1 ^ %• ' ^ sakhparou, forme factitive de ^, khaparou ffêtre,

devenirfl, verbe actif: -faire être, faire devenir, créer, produire-i , ■'"^-^"P^ 1"**".'"^, aroui-idtou sakhparou badit rrfabriquant l'orge, créant l'épeautre-i , p. 11. 7 [cf. p. 8 1. 9-10 = S- p. 1 ] l. 10 et A' p. 8 1. 2, ainsi que p. 19 1. 7 = OGl. i-5]; P^P^^^ i'?,! sakhparou simou rrcréant les herbages^, p. 2 L 2 [cf. p. 9 L 13-14 = S- p. 12 1. 6 et A' p. 8 L 7, ainsi que p. 19 1. 16 = OG 1. 9 ] ; p ^ I ^ ^ i^ I Jfc ^, sakhparou amamou pahite-f ffcréer les ])arques est son fort- , p. 2 1. 6 [cf. p. 10 1. 7-8 = S'- p. 1 2 1. G et A' p. 9 1. 1 , ainsi que p. 20 1. 4 = OG 1. 1 1 ] ; | ^, ^ ^ P ^ ""^i pahit-pou sakhpa- rou-nabou rfc'est sa force, c'est un ellet de sa force, tout ce qui se produit.

Poi,

_H).( 93 ).«^~

tout Cf. qui est créé-, p. 3 1. 2 [cl', p. 12 1. 11-12 = S- p. i3 1. /i et A' p. lo '■ ']■' P-Ë.'^i^i"^!-^' sakliparou haoukiou-mbou ame-f «crwMlous les serviteurs par luii^ , p. 3 1. 5 |cr. p. 13 1. 3-4 = S- p. i 3 1. 5 et A' p. i o 1. a]. On admet d'ordinaire que li; mot s'est conservé en copte, par chute de <=- -ra et par réduction de P®, P'^, skh, ssh, en .x, dans xno, xne T., xii.v B., gignere, xnei T., comparare, adquirere, puis dans xm T., dcbcrc, ineo esse ut . . . : la forme akhmimique reno semble le ramener à l'autre forme de factitif en i— I, ta-, t-, ^— '^- t-clij)(i[)-j, tclipa, Iclipo. 11 est probable que les mots coptes sont comme une résullante des deux formations, le son représenté par x. ayant varié selon que l'élément sifllant ou l'élément dentale prédomina dans la prononciation : l'évolution vers xno, commencée sur le i'aclilif ancien P S , a pu s'achever en un temps le factitif moderne ^^ S l'emportait dans la langue courante, sous les Saïtes et sous les Ptolémées.

-'■'— sakhamou, forme factitive de O ^ -^, khamon , kliomou trignorerT, <[. r. p. 8i ; cfr. p. 90.

Irjjr 111 sakhantîti, forme factitive de (^j^'^.-Ai, klianîl rf remonter le

Nil à la voile, aller au Sud'^, q. v. p. 81-82.

P.

sakharou, subst. masc plur. ; rplaus, desseins, façons, alfaires, condition, élat- , p. 4 1. 15 (cf. p. 17 1. 11-14 = 32 p. 1 i 1. 9 et A' p. 1 a 1. 1 ].

^ i'r^^*^fi rr*fi i"r?*f sakhâkarou, et avec chute de -=> -ra, sakliakdou, forme factitive de ^ | J, kinikaroil refaire orner, faire décorer, orner, décorera, p. 3 1. 11 [cf. p. 14 I. 5-6 = S- p. i3 1. 8 et A" p. 10 1. 5] et p. 41. 4 [cf p. 15 1. 11-12 = S* p. li 1. 3 etA' p. 11 I. a]. La forme simple du mot s'est conservée en copte dans 2cuk, zcucdk T., i)U)K M., c'mgcrc, msternere, armare, anK T., J)HK M., urmari, cingi.

F.

sakhit, infinitif féminin de P^,^_^, sakiiou, verbe actif : rcfrapperi^ , p. 15 1. 2-4 [= A' p. 10 1. 0], dans un passage corrompu dont Sallier 11 nous a conservé les leçons correctes (cf. Introduction , p. xi.v). Le mot s'est conservé en copte dans CHcyc T.. u)\ti)i, (yHtyi ,1/., plaga , ruhuts, et à la forme nue c\cy T. n, cy\u) }]. m, cycu» B. n, phiga . percussio, ictus.

P?H

'^rî ^~^ K Sakhat, sakhît, vcHm' ailil': -mouler, faronuiM'i la bn(|U(!,

p. 3 1. 16 \ci'. p. 15 1.3 - S- |i. l 'i I. I cl yiiilrodKn'wii, p. xi.v |. Le soribe d'AnasIasi Vil, qui remplaçait ce mot |>;irP2 ^i snkhitlvn'w l'articb^ préciHlciit, |i. i(.'i)i le ronsidérait probalilcnionl coinnie uni' rormc seconde de celui-ci : il aurait signifié à lorijime -iVapper, hallre la terre- pour en faire la bri(]ne, f-battre la bri(pi(!-. Il est possililc i|u"il ait eu raison : la méta|)liore s"exi)li(pi<! lout natuielicment quand on a vu les E[j'ypliens modernes fabriquer la brique crue.

III sakhît, sokhît, subst. fém. ; ~cliamp, cam}ia(;ne, |>laine-, p. 2 1. 15 |cr. p. 12 1. 3-4 ^ S- |). i3 I. a el A' [i. ;( I- 7, dont les variantes sont discutées dans yiiilnxliiction. p. XXXV, xxxvn-xxxviii ]. Le mot s"est conservé en copie dans ccuoje T. T, ager, campus.

m

Sashou, verbe actif et neutre : "dessiner, peindre, écrire-, ne se rencontre pas (liez noire auteur, mais de lui dérivent :

r |={1, sashou, subst. masc. sin;;. : ^dessinateur, peiiilre, scribe^i , dans le titre du personnajfc (jagabou, ^ m | n, sashou parotli-ltazoïii ffscribe des deux maisons blancbes- , p. 18 1. 10 [= S- p. ilt\. 1 1], q.v. s.v. ^, parou, p. i5.

■' KîrTi' Hirri' Kî^rri' '^('^/'(^"y subst. masc. plur. : n-écrits, livres, ins- criptions-, p. 2 1. 9 [cf. p. 10 1. 13-14 = S- p. 10 1. 8 et A' p. .) I. o, dont les variantes sont indiquées dans Vlvlrodurliov . p. xxxii] et p. 3 1. 6 | cf. p. 13 1. 5-6 = S2 p. 1 3 I. G et A' p. 10 1. 3J.

Le mot sest conservé en copte sous les formes c.vz, ce2 7'., cxJ) M., dérivées du Ibènie nu, et cz.vï, csxci T., cacci. czeï Akhiii.. cJ)m, cJ)G HL. cîci 11.. xrrihcrc, p'mgcrc , puis c.va T. IL 11, c.vJ) M. tii, sriilio , et C2\i T. iic, c^xi, cJ)i M. III, Viltn-a , epistoht . .^cnpliim, liber, insn-iplm, i\in toutes supposent un original jmpulaire p©, sakhou , a côlé de ^, 0-=^, sdsiiou.

I^TT^V fi^Jk, ■'T*V, sashamou, sashmou, subsi. masc.

piui'. : rfconduiles, {juidancesTi, | JJJÎÎÎÎU^ijp ^■\,^ r'"'^^'^^" ''>'^^l'»^ou rfcaché, mystérieux en ses {juidances" , p. 1 1. 2 |cf. p. 7 1. 5-6 = S- p. 11 I. 7 cl A' p. 7 I. -, ainsi que p. 19 1. 1 = 0(1 I. i-a]; | JP^P^^.'fi^ [«isou saslimon "loué pour ses [juidances- , p. 1 ]. 2-3 | cf. p. 7 1. 7-8 -== S- [i. 11 I. S et A' p. 7

—«.( 95 ).«—

I. 8, avec des variantes qui ont été indiquées clans VlntroJuctim, p. xv-xvu]; ZX^P "^ ^ i?i ^ tji-' "'*''' ^"^'" sashmou mé-tdbou-k «il n'y a guidances dans ton cœuiw , p. 2 1. 10 | cf. p. 11 1. 1-2 = S- p. i a 1. 8 et A' p. () I. ;{ |.

^^ ^ l7 I S^^^^"^' SOUShouni, subst. masc plur. : rlotus^, p. 16 1. 7 | = S'^ p. 1 i i. 5], dans un passage corrompu dont les variantes ont été indicjuées dans ï hlroduction , p. xlvi-xlvii. Le mot s'est conservé en copte dans tycDojcri M., lilium.

Ia-vw^^HT, Ia««»-v< ,' d^î^ I I SaqnânOU, SaqnOUn, forme factitive de

JL^CIj' ?^'"î**om, qanoun, qnoun, verbe actif : caendrc fort, rendre vigou- reux, rendre bravai, P^ ^ ^1^^ J'^^'î^ saqndiwu tâ-iamamou ff rendant fort le peuples, p. 2 1. 15-16 [cf. p. 12 1. 3-6 = S'- p. 1 3 1. a et A' p. cj 1. 7].

'ptp:

SataiOU, subst. masc. plur. : «odeurs, parfumsn, p. 2 1. 2 [cf. p. 9 1. 14 = A' p. 8 1. 7, ainsi que p. 19 1. 16 = OG 1. ij, avec des variantes ipii ont été discutées dans Y Introduction, p. xxv-xxvii]. Le mot s'est conservé en copte dans ceoi, c-j- T. 11, ne, cooi M. m, odor, aroma, oimm adoralmn.

I "^Vf I , sitimou, forme élargie de p^^ ^ ,"^,, simou «berbage, fourrage, herbesn , (y. t'. p. 90.

Jf^"-*^ . ....

Satapou, subst. masc. plur. : ^morceaux de cboix, objets de cboix, produits

de clioix^ , p. 9 \. 13 [^ S^ p. 19 1. h, avec des variantes qui ont été discutées dans Vlntroductmi, p. xxv-xxvii]. Le thème du mot s'est conservé en copte, à la forme dérivée de l'infinitif féminin dans cuirne Akhm., et à la forme simple dans ccurri, ceTn T. M., ou ccunx, csht B., avec interversion des deux der- nières radicales, eligere, anteponere , prœstans, melior esse.

'^SkA S'^d^^lO") sadmou, sodraou, verbe actif et neutre : «entendre, écouter^ , ne se rencontre que p. 14 1. 6 [= A' p. 10 1. G, dans un passage dont la leçon a été discutée dans Y Introduction, p. xlii-xliii]. Le mot s'est conservé en copte, à la forme dérivée de l'infinitif féminin dans ccdtmg Akhm., et à la forme simple dans ccuïTi T. B., ccdigm ,1/., catgm B., audirc, obedlre, exaudire.

>.( 9(3 )..

Illllj^ ,• Illll , ,Y, Shaâou, smLsI. miisc. i,li,r. : -|,. ,,,1, les cl.atiii.s- , .l'une iiuinii'iv ijéiUM-alo la |ii'0|iri(H(! iiiralr. |iar o|i|)()sili()ii à la |(i()|)ri(''li'' urbaine, p. 1 1. 3 I <■!'. p. 7 1. 7-8 S- p. I I I, 7 el A' p. 7 I. ,S, ainsi (pic p. 19 1. 2 -^ ()(1 I. •>, avcr la vaiianle Illll^ jf);, sliiioii , irAnasIasi VII | el p. 5 1. 3 | cf. p. 48 1- 7 - \' p. I •> I. ,'), dans lin passaije omis par Sallicr II |. Le mol s'e.sl

conservé en copie dans <i;ii //. , mj/ttos, horlna.

Llll 5V^ J^i , |- IlLl J^ jl) j Shâou, veille aclif : --pivdesliner. destiner, allri- biiei- , ■==■ ^ \ LLI ^ \ fj^ ^, ni-iiuiljou mt'-ahmuou-naf r-pour prendre ic «pi'il leur a destiné", p. 3 1. 3-4 | cf. p. 12 1. 13-14 = S- p. 1 3 I. \> el A' p. ;, I. <|, avei- des f'anles signalées dans Y Iittroiludmi , \). xvii, \\\i\-\i. |.

Illll ^1^ shéâ, verbe actif; rfcommencern , p. 4 1. 2 j cf. p. 15 1. 5-6 - S^ p. 1/1

I. 2 et A' p. 1 1 1. 1]. Le mol sesl conservé en copie dans le u)\- des mots n-<i)\-MicG M., ptiiiwiiriiiliis . ii-n).v-cu)nr T.. iiriiiKinJidlis.

Lill Jk M -^ shâsOU, V. a. : -courir, se précipiter- , p. 3 1. 14, dans un passage reslauié par conjecture d'après le Papyrus de Turin; cf. Y Iiilrodiirl'mii . p. \lv-xlvi.

^V^"^!- ^e^e'^^n^^^"^^"''"' ^"''*'- '"'"'■ l''"'- ■■ •'F'-v'-s, "-al- lienreiix-, p. 20 L 5 |= l'T. 1. 1 dans un passage ipie nont pas les autres jiapyrus; cf. Vlnlrcuhiclmi . p. xi.v-xi.vi |.

"^a J J C3ss=i J J ^]^ shababou, shaboubou, shboubou, forme

à seconde radicale redoublée de = J x. shidiou, verbe aclif; f mêler, mélanger,

brouiller, confondre-, = J J _^ ^ ^J^J \^ '^ *y( ' sli(tbouho>i ritmUou

l.hdfll kliiisJoH-J "les boinmes se niéleiil lorsipi'il vient à l'enconlrc, lors.pfil iiuuitr-, p. 1 1. 11 I cf. p. 19 1. 11 ^ Oi; I. 7, les deux papjrus portent \ ■== J "^ jjl "^ ^ j^J , (iii(islil)-niiloii raiiiilnii -ries hommes ont leur pon.se - , p. 9 1. 3-4 I - S'- p. i-j I. •> el A' p. 8 I. '1, ainsi ipie YlnlnuJmtitm. p. xxiv-xxv].

-^1 w J" jSI \\1 J ^^^P^^' ^'^"^P^^' ^"''^'- "''^"^- ■'^'"i;- : -'laugusle, le noble-, ZXP^r^-^fHPVj^i^'Î^P,, J- '""' xdl'lidl'iir-niilnii m(t)iOii sliapsi r les (Hifanis de l'augiisle ne sont point parés- . p. 3 1. 11 | cf. p. 14 1. 5-6 = S'- p. i.'i

I. 9 et A' p. 10 1- <>J; J=. J^ P„ Ji are shapsi ayi rrsi l'augusto vienli^, p. 4 1. 4 [cf. p. 15 1. 11-12 = S^ p. i/i 1. 3 et A' p. 1 1 1. 2, ainsi ijuc Y Inlroduclinn , p. XLVi]. Le mot estun litre du Pharaon et des dieux, plus spécialement du dieu Thot : il me parait s'appliquer ici au Nil oonsidéré comme un roi de rEjjyple.

'J^PPrTi' tÉPP ^ rTi' shapsousou, subst. masc. plur. : ries biens, la richesse^, p. 4 1. 4 [cf. p. 20 1. 7 = PT 1. 5, et V Introduction, p. xi.vi].

* i«i— I W I k k ^ \ -^j^l I |, ^ MrTl ^^^^^î*'^"' shafoUÎtOU, subsl. lém. plur. : fflorcc,

vigueur, puissance, actes de puissance'^, entre autres la puissance productrice des êtres ou des choses et par suite les produits de cette puissance, tries vivres, les réconfortsn. Les manuscrits de notre auteur donnent en variante la forme redoublée ^" M 7 ïTi' ^hafsltafouUou ; je l'ai rétablie partout uniformé- ment, car elle m'a semblé entrer mieux que la simple dans le rythme des versets, ■»-"" M T rTi / ^ i P^^^,¥,*' ^^^^^' sluifs/KifoiiUon OKolimou solnioii crmaîlre des réconforts, qui renouvelle les parfums-", p. 2 1. 1-2 [cf. p. 9 \. 11-12 = S^ p. 1 2 1. ^1 et A' p. 8 1. 7, ainsi (|ue p. 19 1. 15 = 0(1 1. 9 , on lit ■—• "

khar imtêrou sanadou ne-sliafoliafouHou orit-ne-sa-f ttnhvs les dieux ont peur à cause des actes de puissance que son fils a fails'i , p. 4 1. 16 [cf. p. 17 1. 13-14-p. 18 1. 1-2 = S- p. 12 1. 10 et A' p. 9 1. 1, Sallier II avec la variante "" I I ^ ""^1 slwfouitoii]; les dieux sont frappés de crainte en voyant les œuvres de puissance que le fils du Nil, le Seigneur de tout, a accomplies.

4i^ î ^m* n shamâît, qamâît, subst. fém. : rla contrée du Sud, la Tliébaïdei^ , p. 2 \. 12 [cf. p. 11 \. 6-8 = A' p. 9 1. i, avec des variantes qui ont été discutées dans V Introduction, p. xxxii-xxxin]. La lecture aliamà de Scthe et d'Erman me paraît être très probable mais non pas entièrement certaine.

î^ 1 , ï I shamesou, shamsou, shomsOU, se rencontre dans les variantes

ramessides, comme subst. masc. plur. : «suivants, serviteurs^ , |f P2îCI!! ^PaLL!' hnsou-imaf shamesou- f ft ses servants le louent^, p. 19 1. 1-2 [ 0(i I. 2 ] et J f ^ ^ t ^ . ! .] ^ P^' dSho„il-[nnak] shn- mesou-k «tes servants te prient^ , p. xii [= OS 1. 2-3], dans la locution connue 4- Vk ^ "^ P ^; la valeur de ces leçons a été discutée dans V Introduction , p. xvi-xvii. Le mot s'est conservé en copte dans «-yTuye, cyeMuie T., cyencyi M., u;hmuji B., ïMîe Akhm., ministrare, scrvire. BM.d'c(iulc,\.V. i3

^ ^^^^.AvvJU j_| J>lMj , , l'^^i I shaOUnOUltOU, subsl. fém. plur. : cfjfi-eiiiers-^ , p. 2 1. 4 [cl', p. 10 1. 3-4 S- p. i ;> I. 5 l'I A' p. 8 1. y, ainsi (pie p. 20 1. 2 = 0(1 1. loj. Le mol s'est conserve en copte dans ujevii M. j-,

hiirrcum . firnilc.

l"Î!t-^^ l^^^sharaou, sharé, adjectif et substantif: rcpetitii, et par suite

friiidividu de iictite ronditionn, |)lus tard ffpctit enfant, enfant, fils, fillc^ , p. 1 1. 11 [cf. p. 9 1. 3-4 = S- p. 12 1. 2 et A' p. 8 1. 4, ainsi que p. 19 1. 11 = OC. I. G] et p. 4 1. 7, dans l'expression J^ '~^ J 7v PTi ! ^"i sd-ni-anou- sharaou «un individu de petits revenus'' [cf. p. 20 1. 8 = PT 1. 7, ainsi (pie p. 16 1. 7-8 = S^ p. 1 A 1. 5 et A' p. 1 1 1. 4, avec des variantes indiquées dans Y Introduction, p. xlv]. Les deux sens du mot existaient encore h côté l'un de l'autre, vers la fin du second âge tli(j])ain, comme le prouvent des exemples tels fl"e/^âl + ^ ! "^jdb^^ -^îJS M rr^^ ^ ?r; "F-^'^^onisez-le à fils et à fille, aux grands et aux petitsii (Eiiman, Dcvksteinc aus (1er thcbanischcn Grii- berstmh , p. iof)o) : le premier s'effaça vers l'époque saïte. On ne trouve plus en copte à l'état libre que uiHpe T. Ahhni., cynri M.B., u;hxi B., fiJius, lyeere T. Ak\m., cyeri M., ujhhxi B.,flia, et avec amuissement do ■=> en composition u)6 T. M.B.; le sens «petite ne s'est conservé que dans les composés zep-cyipe, z6\-u)ip6 7'., ^ex-ojipi, i)C\-u)Hf\ M., juvenis, adohscms, en grec xaAao-rpis, fp-ujeefe T., puclla, et rMn-ujirc T.. parvus annus, les jours épagomènes.

9 jVr

'"^ shartaou, shaltâou, fauic de copiste pour ^^ P7i, slialnon, q. r. p. ç)(). Elle se rencontre p. 10 1. 11 [= S- p. 13 1. 7] et p. 13 1. 2 [=- A' p. 10 1. 2], cf. Introduction, p. xxxi-\xxii, xl-xli. La fréquence avec laquelle cette orthographe revient m'incline h penser qu'elle répondait à une prononcia- tion réelle : la voyelle intercalée entre ■="=■ sh et t, un n probablement, devait avoir une valeur qui permettait aux gens inattenlifs de supposer en cet endroit la présence d'un r fortement grasseyé. .

c -'•^

Shasou, subst. masc. iilur. : tflacons, sortes'^, ne se rencontre, et encore de ma-

ni("'re douteuse, que p. 7 1. 8 [= A' [>. 7 I. 8, dont le texte a été discuté dans V Introduction , p. xvi].

P^ , '^&, shasapOU, shsopOU, verbe actif : tfsaisir, prendre, recevoir'^,

2^ T' ^ v^ ZT P J ^2)^ znsîi-nahal sliasnpou-nafsahail tf tout dos prend

^».( 99 )^

par lui le rire, tout dos est secoué par le rire à cause de luin , p. 1 1. 13 [rf. p. 9 1. 7-10 = S2 p. 19 1, 3 et A' p. 8 1. 5-G, ainsi que p. 19 1. 13-14 = OG 1. 8, avec des variantes qui sont disculées dans Vlnlrodndion, p. xxiv-xxv]. Le mot qui se lisait à l'origine shasdpou, shsdpou, avait déjà, je crois, perdu son s dans la xom) ramesside : il s'est conservé en copte dans ujtuii T. Akhm. M. B., accipere, sumere, récif ère.

f^ I i' f^ r^T~i 2"=^^^'^^) adjeclif et substantif : «secret, mystère,

caché, mystérieux, inaccessibleii , p. 2 1. 8 [cf. p. 10 1. 11-12 = S- p. lo j. •y et A' p. t) 1. a] et p. 3 1. 7 [cf. p. 13 1. 9-10 = S- p. 1 3 1. 7 et A' p. 10 l. /i, dans les deux exemples, avec la variante fautive ^ f^^rTl' ^havhiou, shal- tdou, q. V. p. 96]. Le scribe d'Anastasi Vil avait cru reconnaître le même mot au passage qu'il lisait -*>- ^^ ^ ^ pi^ ^ ^ ^ | p^ « , aii'i na-shar- Idou maron dhouHe-f traccomplissant les mystères qui plaisent à ses champs^ , p. 13 1. 2 [= A' p. 10 1. 9], cf. Introduction, p. xl-xli.

_\'^, '_\^^ shadou, shodou, verbe actif : «enlever, tirer de . . . , extraire,

arracher de . . . ^- , pai' suite, «délivrent, "^ ""^ *ji -^ A JV TTr "^^ sliad-outou mé-slmtdou tfon ne Tarrache pas au mystère^, p. 2 1. 8 [cf. p. 10 1. 11-12 = S^ p. 12 1. 7 et A' p. 9 1. 1]. Le mot s'est conservé en copte, avec un de ses sens secondaires dans ujitg T., uji|- il/., exigme, repelcre pretium, dérivé de Tinlinilif féminin "^ '^ , sliddil.

U

Q %k^ ^-w^' n tL^ -w^ gaOU, verbe actif et neutre : «être à l'étroit, être privé de . . . , manquer de ... ^^ , se rencontre chez notre auteur dans :

' a\M^,nVM>^'fi'«''''"'™^' passive de la racine, 7;fJ J-l|)î "^ U\^\\'^\ '==-^^ hlidil-alHibil-nnbal ané gdi-oulou-ra-s «tous les bois précieux, sans qu'il en manquer, p. 2 1. 5-6 [cf. p. 20 1. 3-4 = ()(r 1. 1 1, avec des variantes des deux papyrus qui ont été discutées dans VfiUro- duction, p. xxix-xxx].

n^^JPJPJ' nkJflJPlîl' n^JPJP J, gd-basbasoa, ^ar^H être le nom d'un génie ou d'un dieu secondaire qui aidait l'htab dans son œuvre

i3.

~ts.( 100 ).es~

de création, p. 3 1. 5 [cf. p. 13 1. 3-4 = S^ p. 1 3 1. 5 et A' p. lo 1. a]. J'ai supposé (pi'il était l'ornié de Q \^ ^^^ gdoii rfpiivé de..., sans'^ el d'un inin jj], hashasou, dont le sens est incertain, mais on jwunait aussi bien songer à un icdoublenient d'un thème Q^ J p, gdlxisou, que je ne me rap- pelle pas avoir rencontré jusqu'à présent.

Q j^ I <2 gébâouît, sujjsl. lem. : (rbras^i, ne se rencontre ici que dans le nom

du scribe de la double maison blanche -«^ 'jÇ j ^iv J '^ -^^' Qdgdbdouit, litt. : ffHaut-bras'i , p. 18 1. 10 [= S^ p. i4 1. 1 1 ]. Le mot s'est conservé en copte dans eK.vei, gb\ï Akhm., «boi n, e&oe 2T1 T., .x<j>oi M. ni, brachium, hrachia.

J % J ' ^Ifck, J '^ J' ^IfcK I J gâbou, nom du dieu de la terre, p. 1 1. 5 [cf. p. 8 1. 3-6 = S2 p. 1 1 I. 8 et A' p. 7 I. 9 , ainsi que p. 19 1. 4 = OG 1. 3]. Le mot s'est conservé en transcription grecque, sous la forme KvjS,

,^:y V' /'^Jk! gâmou, gimou, verbe actif : "trouver^, p. 2 1. 9 [cf. p. 10 L 13-14 = S"^ p. 12 1. 8 et A' p. 9 1.8, avec des variantes qui ont été indiquées dans ï Introduction , p. xxxii]. Le mot s'est conservé en copte dans ©imi B., xiMi M., et SN, sme T. Akhm., invenire, dérivant de la forme nue .<?r V 1, gdmoil , et de la forme féminine '^^_^. gdmit.

/'^Vh-^ï-, /'^%k9î=L g^IïlS^OU, gâmhou, verbe actif: ffapercevoir, voini , p. 2 I. 7 [cf. p. 9 L 9-10 = S^ p. 1 9 I. 7 et A' p. 9 1. 1 J.

! garou, et avec le redoublement en troisième de la première

radicale gergOU, verbe actif et neutre : tr préparer, se préparer, se tenir prêt, être

me-zadil garou ra-ouanhhou-h , otmshh-oulou henu ouaz-ouêrou rlorsqu'il est dit : tf sois prêt à répondre-" , il est répondu par l'innondation^ , p. 3 L 13-14 [cf. p. 14 L 9-12 = S2 p. i3 L 10 et A' p. 10 1. 7], c'est le Nil qui est censé répondre sous la forme indéterminée "il est répondun. Le copte n'a conservé (jue la forme à première radicale redoublée, comme verbe, eiafG T. Akhm., prwparare, et comme substantif, avec deux de ses sens secondaires, eiupff T. Akhm. Il, prwparatio . comlimentwn, e^nGe T., <îpH.xi M., dos.

M.( 101 )k-1~

r Hl Garou, et avec redoublemenl en troisième de la première radicale, gargou :

t'prendre au piège, prendre au filetn , p. 4 1. 11 [cf. p. 17 1. 3-4 = S- P. i ^i 1. 7 et A' p. 1 ) 1. 7 ]. Le mot s'est conservé en copte, comme verbe dans nuifu T., xcufX M. insidiari, venari, et comme substantif dans eepoe T., rete, GCfHs T. u , X6PHX M. ni , venator, et avec le sullixe -c, eopisc T. t, xopxc M. ■]-, venatio, jïrmla , laqiieus.

n

Il , 8 II ' garahou, garah, subst. masc : tIq uiùIt,, p. 3 l. 12

I cf. p. 14 1. 5-8 == S- p. i3 1. t) et A' p. lo 1. G]. Le mot s'est conservé en co[)te dans wcupl, ecup.va T. oy, 6xu>Fâ, xcoj^ (dans fixiofâ, nortii) M. ni,

gâsou, subst. masc. : ffcoté^, dans la locution <==>'^, ra-gdsou «à côté de . . . , près de. . . ^^ , "^^^^ J»^"*^' ra-gdsou Néil ffil n'y a personne à côté de Néîtb«, p. 3 1. 1 fcf. p. 12 1. 8-9 = S- p. 1 3 1. 3 et A' p. 5 I. 7, avec des va- riantes qui onl été indicpiées dans \' Introduction , p. wwiiij.

-k, pronom de la seconde personne du singulier masculin : ^toi, lu, te'' :

Avec les noms, p. 1 1. 1 | cf. p. 7 1. 1-2 = S^ p. 19 1. G et A' p. 7 1. 7, ainsi que p. 18 1. 11 = OG 1. 1 ]; p. 2 1. 10 et 1. 11 [cf. p. 11 1. 3-4 et 5-6 = S- p. 1 2 I. () et A' p. 9 L 3]; p. 3 1. 16 [cf. p. 15 L 3-4 = S^ p. 1 U. 1 et A' p. 10 1. .)|. Une fois, dans cet emploi, il est précédé de ' », na, ne, ,^^, nak, p. 16 1. 9 [= S^ p. \h 1. G], cf. plus liant s. r. > ne 3, [>. Go C.

Avec les verbes. A. Comme sujet : directement, p. 3 1. 13 [cf. p. 14 1. 12 = A' p. 10 1. 7, Sallier II a ^, -nak); p. 4 1. 6 |<f. p. 16 1. 3 = 8- p. li 1. Zi]; p. 7 L 4 [= A' p. 7 1. 7]; p. 14 l. 11 [= S'i p. i3 L 10]; p. 19 L 6 [= OG 1. h, cf. Introduction, p. xii = OS 1. a], et, au passé en i~~^, na, ne, ' ', nah, p. 14 1. 11 [= S- p. i3 1. 10, Anastasi VH a -"^ sans < v na, ne; cf. Introdnctim , p. \mii-\mv]. B. Gomme régime indirect avec ' v, na, ne, ^, nak, p. 2 1. 10 [cf. p. 15 1. 7-10 = S^ p. 12 1. 8-9 et A' p. 1 1 1. ij; p. 4 1. 2 [cf. p. 15 1. 5-8 = S- p. 1 à 1. 2-3 et A' p. 1 1 1. 1-2, ainsi que p. 20 1. 7

—^i'( 102 ).«-H-

= PT1. /i];p.41. 3[cf. p. 15 1. 9 = S2i). iZ. 1. 3 et A' p. 1 1 1. 9];p. 4 1. 10, 11, 12 [cf. p. 16 1. 13-14 el p. 17 1. 1-6 .= S* p. i Z. 1. 3-8 et A' p. i i 1. 9-7].

Avec les prépositions : ^ ^'^», umo-k , p. 2 1. 15 [cf. p. 12 1. 1-2 = S- p. 1 3 1. 2 et A' p. () 1. G ].

Le mot s'est conservé en copte flans -k T. Alhin. M. B., et parfois -r surtout derrière un 11, Ui, te, lihi.

>^^y^^ , , ka, kaî, au pluriel kaou, subst. masc. : «\e double, les doublesii, p. 18 1. 10 [= S^ p. iti\. n; cf. htroduclion , p. vi-xj. Le mol s'est conservé en copte, avec son sens le plus matériel, dans kco '/'. -iTi, staltm, idola, à l'ori- gine les statues de double.

I I I I ^**^' subst. masc. plur. : tfprovisions de bouche, aliments, nourritureii , tout ce qui peut se manger, p. 2 1. 1 [cf. p. 9 1. 9-10 = S^ p. 12 1. 3 et A' p. 8 1. 8, ainsi que p. 19 L 14 = 0(1 I. 8J. Le mot dérive probablement, de même que le précédent, d'une racine signiliant ffmatière, substances.

^ 'J^jj^î' "W (3 jjf)! kâpou, subst. masc. plur., qui ne s'est rencontré jusqu'à présent que chez notre auteur, dans l'expression ^_Il'îr"\^5 ouazil kdpou, p. 5L 1-4 [cf. p. 19 L 3-8 = S'^ p. li L 10-11 et A' p. 12 1. 2-3]. Le déterminatif nous prouve qu'il s'agit ici d'une action de la voix, et le mouvement général du morceau nous suggère l'idée d'une apostrophe adressée au Nil : ffProspère par les appels, prospère par les appels, Hâpi, prospère par les appels et fais vivre les hommes par les bestiaux, les bestiaux par la campagne! prospère par les appels, prospère par les appels, Hàpi, prospère par les appels h. "T^ \ J^ !, kdpoii, s'entendrait ici des prières contenues dans les livres (Lepsius, Denkm., III, 175 a, Papyrus Harri, pi. XXXVII h 1. i-C et pi LIV a 1. 2) qu'on jetait au fleuve, après les avoir récitées sur lui afin d'obtenir une bonne crue : c'étaient des formules impératives, à la force desquelles il ne pouvait résister lorsqu'elles étaient prononcées correctement, et qui l'obligeaient, comme dit noire lexle, à nourrir les hommes par les bestiaux, les bestiaux par la campagne que la crue féconde.

I ||^^ kâî, pronom : rrautre^, p. 2 1. 16 [cf. p. 12 1. 5-6 = S'^ p. 1 3 I. 3 et A' p. ç) 1. 7, avec des variantes qui ont été discutées dans ï/nii-otluclion, p. xxxviu].

~^>{ 103 >M—

Le mot s'est conservé en copie dans kg T. Akhm. M. B.. (>g T. aw IL. alius, alia, au pluriel koo^-, Kooye 7'., kgkayc, kgkcoyc, Kt;Ke->,-e Alchm., KexcoovHi -W-, KGK.\Y<^', KeK\>)-ni C, alii , aVuc.

iK.^^' iV ~r ^^^^°^^ kafâ, verbe actif et neutre : ff arracher, dé-

chirera , p. 1 1. 13 [cf. p. 9 1. 9-10 = S- p. 1 2 1. ;i et A' p. 8 i. G J. Le mot s'est conservé en copte dans kcucdmg, kcocubg T., cogcrc, vi vexare.

kamît, suhst. fém. : -le pays noir, l'Égyptc's p. 1 1. 2 [cf. p. 7 1. 3-6 = S- p. 1 1. ■y, ainsi (pic p. 19 1. 1 = OG 1. i, et Inlroductioii , p. xii = OS 1. 2]. Le mot sest conservé en copie dans khmg T. Ah-hin. B., khmi B., xiimi M., .Egjiptus.

V TT, "^^ Tl. '^ Tl kakaOUÎ, kakouî, subsl. masc. : •'Obscurité,

ténèbres-", p. 1 1. 2 | cf. p. 7 1. 5-6 ^ S- p. i 1 I. ■y, ainsi que p. 19 L 1 = OG 1. 2] et p. 3 L 1-2 [cf. p. 12 L 9-10 = S^ p. i3 I. /i et A' p. 9 1. 8]. ~ Le mot s'est conservé en copte dans kxkg T, n, x.vki M. ni, obscuritas, tencbrw.

X

katOU, verbe actif: tfsautem, et au figuré : ffsauter par-dessus (piel([u'un ou

(juel([ue chose, omettre, négligcrr , p. 10 1. 6-8 [= A' p. 8 1. «j, dans une va- riante qui a été discutée dans Vhitroiluction, p. ,v.\ix-xxx].

katkatOU, verbe actif: --retrancbcr, diminuei'^ , p. 10 \. 5-7 = S- p. 1 -j

I. G, dans une variante ([ui a été discutée dans Vfntroduction, p. xxix-xxxj. Le mot s'est conservé en copte dans e-G-i-ecDr, 6-otg-6t M., concidere, cmderc.

I ^k Ti qâî, qâouî, verbe neutre et actif : rrèlrc haut, iiausser, élevem , comme adjectif, tthautii , ne se trouve ici que dans le nom du scribe ^ ^ WT^ ^ J '^ ^X"^' Qàgahoui, litt. : Tliaut-le-brasn, p. 18 \. 10 [= S- p. i i I. 1 1 |.

' Vlt^T!^' "* 9 '^ il Cm!^ ^^^^^°^ ' ^^bhou, verbe neutre : rrètre Iraisr , trètre froid T) , se rencontre chez notre auleur, sous deux formes différentes :

*-«J|[j\'™^, jj|î^r«:^ qab/mi, subst. masc. : cf l'eau fraîche, l'eau neuve,

* A

Icau (le liiiondation^, p. 3 1. 12 [ri', p. 14 1. 7-8 -= S- p. i3 I. (j et A'

p. 1 () 1. G].

*■* J I i ^ ^ i' ^ lit s ^' qabhou, subsl. masc. : (fpays de l'eau fraîche, la cataractes, puis «les étangs et les mares sur lesquels vivent les oiseaux^ , (fies vols d'oiseaux d'eauw, p. 1 1. 6 [cf. p. 8 1. 7-8 = S* p. 1 1 1. g et A' p. 8 1. 1, ainsi que p. 19 1. 6 = OG 1. k, avec des variantes qui ont été discutées dans Vhtroductioti , p. xx-xxi ].

\5K¥llTi' J>^¥ll^.Ti qâmâmOU, verbe actif: .créer, produire-, p. 1 1. 3 | cf. p. 7 1. 7-8 et p. 8 1. 1-2 = S- p. 1 1 1. 7 ot A' p. 7 1. 8, ainsi ijuo p. 19 1. 2 = OG 1. 2 ] et p. 2 1. 1 | cf. p. 9 1. 11-12 = S^ p. 1 2 1. i et A' p. 8 1. G, ainsi que p. 19 1. 15 = OG 1. 8].

^:>— ', 1 l|^ V— i, 1 i qâdou, verbe actif : façonner sur le tour à

potier, modeler, former-o, par suite tf créer - , p. 1 1. 11-12 [cf. p. 9 1. 5-6 = S- p. 1 2 1. 2 et A' p. 8 1. i , ainsi que p. 19 1. 12 = OG 1. 7]. Gest par confu- sion avec le sens rebâtir?) de la racine que le déterminatif [H a été substitué à ^ dans les textes de l'âge Ramesside.

Au temps du premier empire lliébaiu, les scribes ne paraissent pas distinguer entre le son du ^ et celui du g= : la dilTérencc entre les deux signes parait être surtout une différence graphique, s=' s'ëtant stéréotypé dans certains groupes il carrait mieux. J'ai réuni dans un même chapitre, selon l'ordre alphabétique de la seconde lettre, les mots qui commencent par un ^ et ceux qui commencent par un s=.

, téou, tOU, to, au duel -s^ taouî, tOOUÎ, subst. masc. : rla terreii en

général, puis (fune terre, un pays-, plus spécialement l'Egypte, et au duel, .les deux terres d'Egypte?), ~ ' , tdou potm wcette terre-ci n , l'Egypte, p. 1 1. 1 [cf. p. 7 1. 4 = A' p. 71.7, Sallier II, p. 11 1. 6 et TOstracon Goléniscbeiï 1. 1 donnent ~, tdou, seul]; ^ ^ \ | ^ ^ "j^ |^i f'/idi" tàou ine-hààoulou ff alors la terre est en allégresse)), p. 1 1. 12 [cf. p. 9 1. 5-8 = S- p. 12 1. 5 et A' p. 8 I. 8, ainsi que p. 191. 12 = OG I. 10, avec des variantes qui ont été indi- quées dans Vhiroiluction, p. wiv-xxv]; p^ | ^, sakliakarou tdou, le Nil «fait se parer la terre-" , p. 4 1. 4 [cf. p. 15 1. 11-12 = S- p. 1 4 1. 3 et A' p. 1 1 1. a]; ^raV \ ■'^T^^ V-' ''""' lidou har-jaljat fia terre s'en va à la destruc-

lion^ , p. 4 1. 9 [cf. p. 16 1. 11-14 = S- p. i/i 1. 6 el A' p. 1 1 1. 5-G, ainsi que p. 20 1. 8-9 = PT 1. 8, avec introduction de l'article ^, pd, comme il osl dit dans VJiiIrodnclion , p. l-li]. On rencontre ^j, tdou, dans plusieurs expressions telles que '^^ * ^ , liar-tap(ziiz)-tdou «sur la lerren , p. 4 I. 7 [cf. p. 20 1. 8-9 = PT 1. 8, au lieu de J que donnent les autres papyrus]; ^^^^ï, ta-tomamou r le peupleii , q. v. p. 1 08 s. v. ^W, tmnou , et ^ -== _^ ■<— , Id-ra-zimmJ fia Terre en son entier^! qui est un des noms courants de l'Egypte, p. 1 1. 10 [cf. p. 9 1. 1-2= S2 p. 19 1. 9 et A' p. 8. 1. 6, ainsi que p. 19 1. 10= ()(i 1. i;, avec des variantes qui ont été indiquées dans Vlnlrochiclion, p. xxiu] et p. 11 1. 6 [= A' p. 9 i. h, avec des variantes qui ont été discutées dans Ylniroduction , p. xxxii J. Pour la variante ^^ Il al "^ , laov i-sanou , du nom propre y?^ ^ ^ ®' tatîl-taoui, cf. Introduction, p. xxvii-xxix et ce Glossaire, p. lOt) s. r. ^ *^ , taiit. Le mot s'est conservé en copte dans 00 M. ni, orbis lerrarum, et au duel dans aTOoye T. ni, mane, f ^ ~, haz-tdou; il se lenconlre en transcription grecque sous les formes to, dxi, tov.

. " ' tâou, téou, tîou, subst. masc. plur. : «toute masse d'une pâte quelconques, plus spécialement «pains faits avec de la farine, pains^ , ne se rencontre que p. 8 1. 3 [= S'^ p. 11 1. 8], dans une variante (jue j'ai écartée.

\

e

-OUtOU, -tOU, suilixe et préfixe qui s'attache aux verbes et aux noms :

Attaché aux verbes, il leur prête le sens du participe passé ou du passif, © J ^ V ^ V , kluihd-oulou «être retranché, diminués , p. 1 1. 9 [cf. p. 8 1. 13-14 = S^ p. 19 1. 1 et A' p. 8 1. 3, ainsi que p. 19 1. 8-9 = 00 1. 5]; ^ ^ M ■^ -^ ' Sdi-OH(ou «être privé de ... , manquer de ... ^ , p. 2 1. 6 [cf. p. 20 1. 4 = OG 1. 11]; ^5^ ^ I ^ ^) gdmhou-n-outou «avoir été aperçu. . ., être aperçu d'habitude. . . «, p. 2 1. 7-8 [cf. p. 10 1. 9-10 = S'- p. 19 1. 7 et A' p. 9 1. 1]; 21^ ^ ^. shad-OiitOH «être arrachés, p. 2 1. 8 [cf. p. 10 1. 11-12 = S^ p. 19 1. 7 et A' p. !) 1- 2]; ^.^, rakh-outou «être connu, être sus, p. 2 1. 9 (cf. p. 10 1. 13-14 = S- p. 19 1. 8 et A' p. 9 1. 9] et p. 4 1. 14 [ cf. p. 17 1. 9-10 = S- p. 1 /i 1. 9 et A' p. 1 1 1. 9 1 ; .:3r V -^ ' {rdm-oukm «être trouvés , p. 2 1. 9 [cf. p. 10 1. 14 = S^ p. 1 2 1, 8 et A' p. 9 1. 9, avec des va- riantes indiquées dans Y Introduction , p. xxxii]; P^ ^ âl-^ ' saouar-outou «être bus, p. 2 1. 12 [cf. p. 11 1. 7-8 = S'- p. 12 I. 9-p. i3 i. 1 et A' p. 9 1. :i\\ "*■ A , liatp-outou «être concilié, rendu favorable. . . ^- , p. 3 1. 1 [cl. p. 12 1. 8 = A' p. 9 1. 7]; I JP*]T— '-^' li(il>s-outou «être habillé, s'hahillers , p. 3 1. 3 B,bl. iVkude, t. V. ' ''

-•ij.( 106 )<s

[cf. p. 12 1. 13-14 = S2 p. 1 3 1. i cl A' p. 1 o I. 1 ] ; J I ^ ^ .^ , (hhnk-outou ffiUie plié, léolamôii, p. 3 1. 8 [cf. p. 13 1. 11-12 == S- p. i3 I. 7]; :^^^ '~~A.^, mdd-n-oiitou tcavoir été vu, être vu (riiiiliitude^, p. 3 1. 9 [cf. p. 13 1. 11-12 = S^ p. i3 1. 7 et A' p. 10 I. h]; ^^ V-^' t(inou-n-outou «être pris par la corvée^ , p. 3 1. 9 [cf. p. 14 1. 1-2 = S^ p. 1 3 1. 8 et A' p. 1 o 1. 5 ]; p ^ 21^.^, sakhakar-oiiloti ffctre fait se parerii, p. 3 1. 11 [cf. p. 14 1. 5-6 = S^ |>. i3 i. 8 et A' p. 10 1. 5]; ^°" Jx jfc-^' oiuislib-outou tfèlre lépondui^, p. 3 1. 12 [cf. p. 14 1. 11-12 = S2 p. i3 I. 9 et A' p. 10 I. 7], p. 3 1. 13-14 [cf. p. 14 1. 11-12 = S- p. 12 1. 2 et A' p. 8 1. i] et p. 9 1. 3-4 [= S^ p. 12 I. 1 et A' p. 8 1. Zi , rOstracon Golénischeff fournit la variante = 11"' shahahou, qui a été introduite dans le texte]; PlX.jî)^, saklid-outou cfètre rappelé", p. 3 1. 16 [cf. p. 15 1. 1 = S- p. 1/1 1. 1, avec des variantes qui ont été appréciées dans V Introduction , p. xlv]; "f" V^|.\, ouanm-outou , oiinmm-ouiou rêtre man<;é-, p. 41. 1 [cf. p. 15 1. 3-4 = S^ p. 1 A 1. 2 et A' p. 10 i. 10]; Bill ^21^.^, shdâ-Oîitou tfêtre commencé^, p. 4 1. 2 [cf. p. 15 1. 5-6 = S- p. 1 /( 1. 9 et A' p. 1 1 1. ) ] ; I j p ^ J^ , hos-outou cr être chanté« , p. 4 1. 2 [cf. p. 15 1. 7-8 = S- p. 1 /i 1. 2 et A' p. 1 1 1. 1, ainsi que p. 20 1. 7 = PT 1. -i J; ^ J ij .^ , dab-outoii «être donné en retouni, p. 4 1. 3 [cf. p. 15 1. 11-14 = S^ p. 1 i 1.3 et A' p. 11 i. 2]etp.41. 12[cf. p. 171. 5-6=S2p. iZ. 1. 8 et A' p. 11 1. 7]; f'^lk.âl'^' .Srt-Oî'iow ffêtre rassasié)i, p. 4 1. 6 [cf. p. 16 1. 5-6 = S^ p. lU I. h et A' p. 11 i. 3]; ^ ^ !^ ^ ^' oiidddii-outou (fètre offert en sacrificei?, p. 4 1. 10 [cf. p. 16 1. 7-8 = S2 p. 1 i 1. 7 et A' p. 1 1 1. G] et p. 4 1. 12 [cf. p. 17 1. 5-6 = S2 p. 1 i 1. 8 et A' p. 1 1 1. 8 ] ; g ^ .^ , safat-outou , p ^ ^ -^ , sdfand-oulou ffêtre égorgée, p. 4 1. 10 [cf. p. 16 1. 13-14-p. 17 1. 1-2 = S- p. i4 1. 7 et A' p. 1 1 1. 6] et p. 10 1. 1 [= S- p. 12 1. 5, oii Anastasi Vil et rOstracon Golénischeft" ont un texte diflérent]; ^«>- M 3^, airi-outou tfêtre fait«,p. 41. 10 [cf. p. 17 1. 1-2 = S^p. ili 1. 7 et A' p. 11 1. 7];^ jl ^ .^ , g(tr-oulou , g(i7'g-outou rrêtre pris au piège ou au filet^^ , p. 4 1. 11 | cf. p. 17 1. 3-4 = S^ p. 1/^ 1. 7 et A' p. u 1. 7]; ^ Illll^"^ ^1 oiiHhd-ouiou ffêtre gavé, engraissé", p. 4 1. 11 [cf. p. 17 1. 1-4 = A' p. 1 1 I. 7 ]; ^ !!!!!!!!! ^^' "'''«W" outou tfêtre cachén, p. 12 1. 12 [= A' p. '<' I- 1]; ^^nT' ^("i-outou tfêtre ditw, p. 14 1. 10 [= A' p. 1 0 1. 7 ]; * ^ e *y^1^' doudou-OUlOU tfêtre adoré-n , Intro- duction, p. xii [= OS 1. 1].

2" Préfixe attaché aux verbes, il leur prête le sens impersonnel, tfon^, .j^ | * ^ <=» J^ ■^, tou-nazou-kharaitou-h rcon s'informe de ton état", p. 2 1. 11 [cf. p. 11 1. 3-6 = S- p. 12 1. y et A' p. 9 1. 6, dont les variantes sont

vs.( 107 U->~

appréciées dans VliUrodutiioii , p. xxxiii]. Dans ccl emploi, ^, tOU, est redou- blé le plus souvent, ^ ^^^T' ^''"'''"' '^ partir du second âge tliébain.

Gomme suffixe des noms féminins, il s'introduit dans l'écriture de la Homj Ua- messide, pour marquer le rétablissement dans la prononciation de la finale -t, amuie au cours des siècles, sans pourtant que ce rétablissement fût obligatoire. C'est ainsi qu'on lit dans nos manuscrits lii» hébi .^ ijij ^ nummanoui-f «ses bestiauxr., p. 9 1. 14 [= A' p. 8 1. 7], """"'''''''^ j^, manmmioiii-lou-f, p. 12 1. 9-12 [= S2 p. i3 1. et A' p. 9 1. 8], puis p. 11 1. 3 ""%îljj ntan- numoili-f, dans S- p. 1/1 I. i, Anastasi VII, p. 11 1. 3-4 a au contraire; ""'''* ""''' '^ î ^, manmamuî-tou-f ; enfin l'on trouve dans A' p. 1 2 i. 9-3 [= p. 18 I. 6-7], à deux mots de distance, «iBÉ iBiii ..^ | ^^ nui mnnnoui-lou-f cl """^ '^' ' ', mamnanouî-f. C'était un des cas nombreux les habitudes indi- viduelles jouaient un grand rôle. Divers exemples tels ijue p. 10 1. 11-12, la variante ^ ' CIii"^iC-! 1^f^("'poii-(ou-f, de S- p. 12 l. 9 et d"A' p. 9 l. 9, au lieu de ® | *y( |4', " , hharpou-f, démontrent que la terminaison J^, 7' -ton, -OUtou, s'ap[)liqua, par fausse analogie, à des mots masculins.

Le \ , -outou, suffixe s'est conservé en copte dans la terminaison -oyi-, -yt.

\r m\. I toutou, tOUOU, subst. masc. : «statue, image-^ , p. 2 1. 7 [rf. p. 10

1. 9-10 = S- p. 12 l. (5-7 et A' p. 9 1. 1]. Le mot s'est conservé en copte dans ocDOYT M. oy, statua, idolum, simulacrum.

X , X I taphît, tophît, subst. fém. : «Irou, grotte, caverne-^, ici les

goulfros d'où le Nil est censé sortir près de Philœ, p. 2 1. 9 [cf. p. 10 1. 13-14 = S- p. 12 1. 8 et A' p. 9 1. 3, avec des variantes indiquées dans l'Introduc- tion, p. xxxii] et p. 4 1. 14 [cf. p. 17 1. 9-10 = S- p. li 1. 8 et A' p. 1 1 1. 9].

, tapi, subst. masc. : tftête, extrémités, n'est employé ici que dans la locution ^ ^, liar-tap(zdz)-tdou tfsur la terres, p. 4 1. 7 [cf. p. 20 \. 8-9 = PT 1. 8 ]. De ce substantif dérive :

1' ■*«' '^P'' «' t^P'l'' adjectif «premier-^, par suite ffde première qualité, fin, excellentT', p. 10 1. 1 [= S^ p. 19 l. 5, dans un passage corrompu que j'ai essayé de restituer dans Vlntroduction, p. xxvii-xxix] et p. 16 L 7-8 [= S^ p. li 1. 5 et A' p. 11 l. /i]. •,•«*,, tapotl, s'est conservé en copte, dans l'élé- ment Txn- de Txnro T. Akhm. t, os.

-"^>.( 108 ).es~

vjj^^^k i tamOU, toumou, adjeclif : vi'oniplot, arliovi'', parlait'", se renconirc dans :

i" J '^^^^i hou-ldtiioil , suIjsI. iiiasc. : rfachi'vemciit, porfection- , p. 8 1. 3 [= S"^ p. 11 I. 8, dans un passayc rofroMi|iu dont les variantes ont été appré- ciées dans Vlnlivilitflion, p. wii-xix], cf. p. /i-j-Aii s. v. J ^, l'on, et à la forme Irililère avec seconde radicale redoujjlée :

■j" '^W^t'^t, tdou-Uimamou, et par abréviation :j^^^,J^'|' (nmamoii , sul)st. masc. plur. : fies gens de la terre complète, les complets-, c'est-à-dire f l'ensemble de la population, le peuple'', p. 2 1. 15-16 [cf. p. 12 1. 3-6 = S'^ p. i3 1. 0-3 et A' p. 9 1. 7]; p. 3 1. 1 |cf. p. 12 1. 7-8= S^ p. i3 1. 3 et A' p. 7 1. 8J; p. 3 1. 15 [cf. p. 14 1. 13-14 -= S- p. i3 1. 10 et A' p. 10 l. 8]; p. 4 1. .15-16 |cf. p. 17 1. 13-14 = 82 p. li 1. ,, et A' p. 12 i. 1].

tounoui, verbe actif : ffévaluer, compter-^ . est représenté chez notre auteur par deux de ses formes :

''S V"""^, '^li'if ~"^, tfinouitou , lonouiton, subst. fém. plur. : rfnombres, rcvenusTi, 'ïT i I "" ' ' S V ' ' ' > « iié-ndouilou natc taiiouiloU'f t il n'y a pas entrepôts de ses revenusT), en d'autres ternies, won ne rencontre nulle part des magasins dans lesquels il entasse ses revenusTi pour ensuite les distribuer au peuple, p. 2 1. 10 [cf. p. 10 1. 13-14-p. 21 1. 1-2 = S^ p. 19 1. 8 et A' p. y 1.3].

*^^^ *\\-^ î"? ! ! ^ rTi' tonon, louiioid, verbe actif : tfappeler à la corvée, prendre pour la corvéeii , ^ ^ ^ -^ Ji "^"i t<inou-n-outou sa-nabou rtout le inonde est pris pour la corvéc' , p. 3 1. 9 |cl'. p. 14 1. 2 ^ A' p. 10 I. 5, Sallier H, p. i3 1. 8 a ;^^^lre' »Kid-n-oulon ncsl vu-", leçon qui a été discutée dans V Introduction , p. xlii].

Le mot s'est conservé peut-être en copte dans TOtioy T.. valde, mnhinn^ nmmino, litt. : '^'V%i~'^ ? ,, ton-Oll tf nombre d'euxn , et dans loticu M., valdv, utique, litt- ; ΙJ ]i'J^ rTi nj iv ^ ' ioii-âou, ton-ô ^grande quantité^.

I, t^ " ^ tasou, subst. masc. ; tf arrangement, enchaînement, disposition, ordres-, V î^^'^^^ '^j, dliliditou-ndbal me-litsou h<ir-iapou{zdzYldon «tout est en ordre sur la terres , p. 4 1. 7 [cf. p. 20 1. 8-9 = PT 1. 8, ainsi que p. 16 1. 7-8 = S2 p. 1/1 1. 5 et A' p. 11 1. /i J.

14%.

«•( 109 kn

I ^|k '♦"♦^ tâsît, tOSÎt, subst. fém. : 'épine dorsale, dos- , p. 1 1. 13 [cf. p. 9 1. 7-8 -= S- p. 12 1. o, qui écrit par erreur ^, tasou, losoti, el A' p, 8 1. 5, ainsi cpic p. 19 1. 13 = OG 1. 7, il semble que le scribe ait eu sous les yeux un texte qui portait r!^!^"^' zasi-idlou crépine du dosi^, cf. htroductlmi, p. xxiv]. Le mot s'est conservé en copte dans xice T. t, eici M. -|-, (Jorsiim.

I jk T tashou, toshou, subst. masc phir. : :f prescriplions,

III

ordonnances, clioses prescrites-, ^^ V ^ j^^ ^^ ^^ 7^1 ' tdou-lonKnnou nin- naj tashou nie peuple accomplit pour le Ml les prescriptions, les rites prescrits^, p. 3 1. 1 [cf. p. 12 1. 7-10 = S2 p. i3 I. 3 et A' p. 9 I. 7]. L'orthographe d'A- naslasi VII ^1 j^^^j^i tiisludou, s'expli(pie par l'assonance de la dernière syllabe avec le nom ûlu ^ -Tm . ûlil ^ | f' ^^'^''OU, shdi, du porc. Le mot lui- même ne m'est connu que par ce passage, et j'en ai déduit le sens, avec doute, de celui du copte Tcucy 7'. n, otuu» M. tu, statutum, régula, propusitum, de Tcucy T. M., slaluerc.

, --^ tashoutOU, faute d'orthographe, p. 9 1. 7 [= S^ p. ly I. 3] pour ^^ ^ <^ 1^, rashoiilou, q. v. s. v. ^\ (^^,, rashotUoii, p. 70.

-^ ^, " j)^ ' taitît, taît, verbe actif: r prendre, saisir, s'emparer de. . ., domi-

ner, gouvernerr' , ne se rencontre chez notre auteur ipie dans le nom 2^^ ^ O, tailH-taoui, litt. : ^la ville qui régit les deux lerresii, de la résidence royale située près de Licht, sous la XII' dynastie, et peut-être dès l'époque héracléopolitaine. Je l'ai rétabli p. 2 1. 4 d'après OG 1. 10 |= p. 20 1. 2], dans un [lassage les scribes du second âge thébain, le méconnaissant, avaient lu 5? v-i y ^1 1 1, tailit mc-ldauî-sanou «s'emparant des deux terres d'Egypte^ , p. 10 1. 1-4 [= S'- p. 12 1. .5 et A' p. 8 1. 8]; cf. Introdiiclion , p. xxvu-xxu.

Ijk H, ^If^!"^)!' *^W A ^ dâou, dâouou, elà rinlinitirféiniiiiu

dâouît, ver])e actif: radorer, célébrer, louer-, p. 1 1. 1 [cf. p. 7 1. 1-2 = S- p. 1 1 1. (i et A' p. 7 I. 7, ainsi que p. 18 1. 11 = OG 1. 1] et p. 3 1. 15 [cf. p. 14 1. 13-14 = S'- p. 1 /i 1. ) et A' p. 1 o 1. 8, ainsi que p. 201. 5 = PT I. 2 ].

^J.( 110 ).«-!--

■k

* TJk Y '^"^ dâît, dâî, suhst. Km. : «le monde de la nuil,

l'Hadc^sn , p. 2 1. 3 I cf. p. 20 1. 1 = ()(i I. 9, avec des variantes des deux papyrus (|ui oui été a])préciées dans Ylntrodurtimi , p. xxvii-xxix] et p. 4 1. 15 \d. p. 17 1. 11-12 = S- p. 1 4 1. 9 et A' p. li i. ()]. Le mot nous est parvenu en trans- cription pré-copte, sous la forme th.

Ail. A J dabou, dobou, et à l'infinitif féminin A dabît,

verbe actif: «échanger, rendre, remplacer, donner en retour, rétribuer, récom- pensera, AJi-i^-i-Î^V^Vâ!!' ddh-outoii-nak ottnpoiiitou tfon te donne en retour des déclarations de revenus-", p. 4 1. 3 [cf. p. 15 1. 11-12 = S- p. 1/1 1. 8 et A' p. 11 1- 2]; AJj-^ ^î^iTi' dab-outou-nak nafrilou ffon te donne en retour de bonnes choses^ , p. 4 1. 12 [cf. p. 17 1. 5-6 = S- p. 1 4 i. 8 el A' p. 11 1.7 ]. Pour le sens de ces deux membres de phrase, cf. ce qui est dit plus haut, p. 3G, s. v. \^ \r ^j, ouapouUou. -- Le mot s'est conservé en copte sous la forme tcuk !\1., et à rinfinitif féminin icdbg, TCDtDse T. B.. TOYO>-86 Ahhm., reiribuere, reddere. rependei-c, sokere, exsokere.

A 1 I 11^''*'^' A I I U/î "^ dababou, verbe actif: •••murer, bouchern , p. 1 1. 8 [cf. p. 19 1. 8 = OG 1. 5, avec des variantes des deux papyrus qui ont été appréciées dans V Introduction, p. xxii].

^*" J X 1^ "d^ ' ■^*' J xC 3^' ^'*" J X ""^ dabahou, dabhou, et à l'infinitif féminin dabhît, verbe actif : «prier, implorer, demander^^ , p. 3 1. 8 [cf. p. 13 1. 11-12 = S- p. 1 3 1. 7 et A' p. 10 1. 4] et Introduction, p. xii [= OS 1. 9]. Le mot s'est conservé en copte dans Tïïz, tcd8\2 T., tcdbz T. M. B. Alihm. , or arc, rogarc.

-J

dabît, subst. fém. : «briquei^ , p. 4 1. 1 [cf. p. 15 1. 3-4 = S- p. i4 1. 2 et A' p. 10 1. 9]. Le mot s'est conservé en copte dans rcuse, TcutoBe T. t, TCDBi M. 1, later.

i, I I 1 danas, donas, verbe neutre : «être lourd, pèsera, et,

par métaphore, «siriiler, être en colèreTi , p. 3 1. 8 [cf. p. 13 1. 9-10 = S- p. i3 1. 7 el A' p. 10 1. /ij. L'orthographe Uamesside ^ P |!!!!!!!î ], «| 1 danas, avec ", înan, est due, comme (Ihabas {Voijage d'un Egyptien, p. 244) l'a dit, à la

^».( 111 )<^—

présence du déterniinatif ] interprélé faussement par les scribes avec sa valeur phonétique *"''''' , niiiliou.

, daouît, douOUÎt, suLst. fém. : ffmain«, p. 3 1. 16 | cf. p. 15 1. 3-4 = S^

p. 1 /i 1. 1 et A' p. 1 o I. 9 ] et p. 4 1. 2 [cf. p. 15 1. 7-8 = S'^ p. i i 1. a et A' p. Il 1. 1, ainsi ipie p. 20 1. 7 = PT 1. ij. Le mot s'est conservé en copie, avec chute de -• -t dans le re-, t-, qui entre dans la composition de certaines prépositions 2i-Te-ri M., zi-r-ti T. Akhm., per, propter, 2\-t-u T. B., î.v-T-ti Akhm., i)\-T-eii M., sub, apud, et avec agglutination du sullixe ^, -oulou, -tou, dans 'ioot T. Ahhm. , rxxr B., ror M., manus.

^ V V ^ jff J, A 1k. jK* /T^^* zâmou, subst. masc. plur. : traduites, jeunes lioumies, générationsT5 , p. 2 1. 11 |cf. p. 11 1. 3-4 = S- p. i a 1. g et A' p. 9 1. 3] et p. 4 1. 3 [cf. p. 15 1. 9-10 = S-^ p. 1 i I. 3 et A' p. 11 1. 1 ]. Le mot s'est conservé en copte dans xcum T. B. ïTi, gencraiitmes.

zâbâoui, subst. masc. plur. : ^les doigtsn , p. 8 1. 11-12 [= S- p. 1 a 1. 1 et A' p. 8 1. 2, avec des variantes qui ont été appréciées dans Yhiroductwn, p. xxii]. Le mot s'est conservé en copte dans tgb, thb, ohk M. ni, thbg, thhbg 7'. n, digitus.

zafâouî, subst. masc. plur. : «vivres, provisions^ , p. 2 1. 1 |cl. p. 9 1. 9-12 = S2 p. 12 1. A et A' p. 8 1. (i, ainsi (lue p. 19 1. 14-15 = OG I. 8 |.

JP zarou, darou, subst. masc : «lotallté, toutn, dans l'expression ^, -==-^' :

"^ 9^ K , Uiou-ra-zarou-J , tdou-mrou-f <da Terre Entière, l'Egypte-, p. 1

1. 10 [cf. p. 9 1. 1-2 = S2 p. 12 1. 2 et A' p. 8 l h, ainsi que p. 19 L 10 = OG 1. 6] et p. 11 1. 6 [= A' p. 9 1. i, dont la variante a été appréciée dans Y Introduction, p. xxxii]. GolénischeQ' a donné de bonnes raisons de croire que, dès les temps du premier empire tliébain, le z '^~\ initial de ce mol s'était alfaibli en -^ d [Le Conte du Naufragé, p. 226); je l'ai inséré ici à la

1->.( 112 ).ci—

lettre ^ z pour ne pas rompre avec de vieilles haljitudcs. Il sVst conservé en copte dans tmp- 7'. A](]im. M. B., thx Akhm., oninis.

J^ V ^^, 9^ ^^^^zarou, darou, subst. masc. plur. : --limiles, bornes-^, -==» _F I I I -=>e J\^ ' ' ' '

dans l'expression ~^ ^ -»* \ ^^, ané-zarou tf point de limites de. . .i^, p. 3 1. 5 [cf. p. 13 1. 1-4 = S- p. 1 .3 I. f) et A' p. i o 1. a |. Le mol s'est conservé peut-être en copte, avec cliute de <==> ra, dans cm, oino'»,- M. -i.Kii, Jincs, tevmhii.

^■^1, ^"^ ^-^ zasarou, au féminin ^"^ zasrît, adjectif: 'bien ordonné,

bien l'ait, précieux, superbeii, p. 2 1. 15 [cl', p. 12 1. 1-2 = S'- p. 1 3 1. a et A' p. 9I. 6].

I zadou, et à l'infinitif féminin H > -^ zaaît, verbe actif et neutre :

ff dire , parlerai , ]|^^^_fl-=-^='Jx2)"^'*!^°°J''âl'^^''"^ ^"^^''' garou ra-oiiashbou-k ouaslib-oittou rflorsqu'il est dit : «prépare-toi à répondre^-, il est répondu'i par la crue, p. 3 1. 13-14 [cf. p. 14 1. 9-12 = S* p. 1 3 1. 10 et A'' p. 10 1. 7]. Le mot, qui devient par cbute du d Te- et Ta- dans les transcriptions grecques, s'est conservé en copte sous la forme simple x(d, xg T. M. B., xoY Akhm., à l'impératif x-xi-c de | ^ ^ITl. 4* ^^ (i-ze-sou , et, avec les suffixes, x.or- M., de ^^^Tl-^' z^td-oulou.

emuii^y SECT. 0CT3 01967

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