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LIBRARIES NVINOSHLIWNS S31YV4411 LIBRARIES SMITHSONIAN #2 ds s LA RAR A ART 1RA 2°: SMITHSONIAN NVINOSHLINS SMITHSONIAN À | ns LIBRARIES SMITHSONIAN INSTITUTION NOIINLIISNI Ÿ SKK N N SMITHSONIAN NOILNIILSNI NVINOSHLINS. S314vu INVILI bi 1V06 LIBRARIES LIBRARIES NOIINLILSNI S314V449171 LIBRARIES INSTITUT - INSTITUTION NOILNLILSNI INSTITUTION NOILNLILSNI 31YVHSIT LIBRARIES PINVYD IIS IVIN S314vaagl S31#vV44a17 LIBRARIES SMITHSONIAN S INSTITUTION Cr NOILNLILSNI_ NVINOSHLIWNS S31U4VU@171 LIBRARIES SMITHSONIAN INSTITUT DVI I PO UINIAIX NYINOSHLINS SMITHSONIAN NYINOSHLINS SMITHSONIAN NYINOSHLINS ee on ua Es k A ul F # Z Y = [a _ œ te es. < e . a < É pe L — œ per A == N = œŒ 5 mn. à r Z : æ Zz si Z LIBRARIES SMITHSONIAN INSTITUTION NOIINLILSNI S314va # 5 LE Z E = ge) Fa ‘ Œ = œ el Ps) Een (A 2 æ 7 5 > F % > = 6 F ; =” = =: z È } Un Z je LE NOILNLILSNI NYINOSHLINS S31YVY4911 LIBRARIES. 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OUVRAGE POUVANT SERVIR D'ATLAS A TOUS LES TRAITÉS DE ZOOLOGIE. PAR M. F. E. GUÉRIN MÉNEVILLE, Prolesseur d'Histoire valurelle, membre de diverses Sociétés savantes nationales et étrangères, l’un des auteurs du Voyage autour du Monde du capitaine Duperrey, du Voyage aux Indes orientales par M. Bellauger, de l'Expédition en Murée , de l'Encyclopédie méthodique , du Traité élémentaire d'Histoire naturelle, du Magasin de Zovlogie , ete., etc., ete. INSECTES. QQ nn A PARIS, cuez J. B. BAILLIÈRE, LIBRAIRE DE L'ACADÉMIE ROYALE DE MÉDECINE, RUE DE L'ÉCOLE DE MÉDECINE, 13 BIS; A LONDRES, MÈME MAISON, 219, RÉGENT STREET. 1829— 18556, À L | n | 7 A 2 È “ L ! ÿ 27 HA ADO POI AMC AM AHVUD D 0 | Gu sua du MAR 2 MAS Mo, MANYAN: se CURERLE C0 s “AGO ARODEA UE EANV UE TA CHER AURA ME HOAMNEEN HMATAU Lo +u ‘4 L ‘hsatiss ef efs Mason of seu Hifqinonob sta raie avi D) | on: | Ê ai L | _ ll co L RE . SAUOSAUE DS ET INALE AR MAO À ane AURA AARTMATOE EL EURE CRT 0 CAD CEE EU HAE soi -déifionalis lfuroté sis dite are ie: uni réa, Pitecrehll Us DE EU 70 LL apte Re er tai PE A À san 1e é A nt s Loupe gi hear en asie RTE Er ya Ses à | pr vis Le Lud nee asbnl ru si LA ME stage vi shit uk mous cos Mer _ œuf area ie fn Le . quest ok, artertf. pos lue t Ah d' RTE CNET der ab pale ob, servait } Î e Ko T J r CA y ra st HS étohbees. ii tent; x = M . ’ te ICONOGRAPHIE DU REÉGNE ANIMAL DE G. CUVIER. INSECTES: PREMIER ORDRE. — LES MYRIAPODES. Planches, GENRE IULÉ. (ruzus. Lin.) À. Fig. 1. S.-G. GLOMERIS. Lat. IV. 355 (1). G. BoRDÉ. Glomeris marginata. at. Leach. Sa tête et les premiers segmens de sou corps vus de face. 1. 4. ses yeux.—Hab. les knvirons de Paris. Fig."2. GLOMERIS (Zephronia. Leach.) DE Java. Zephronia Javanica. Guér. 2. a, Sa tête vue de face.—Hab. Java. Nota. Ce sous-genre Zephronia a été établi d’abord par Gray (Anim Kingd.), et eusuite par Brandt, sous le nom de Sphœærotherium. L’es- pèce que nous avons figurée est nouvelle; son corps est long de 5 à 6 lignes, finement ponctué, vu à la loupe, et d’un jaune päle (desséché) (1) Nous citons le Règne Animal de G. Cuvier, 2e édit., Paris, 1829, 5 vol. in-8. Le premier chiffre indique le tome et le second la page. Le nom placé à la suite du nom spécifique latin, est, autant qu'il nous a été possible de le savoir, celui de l’au- teur qui a imposé le premier ce nom spécifique. Nous renvoyons au Règne Animat pour les noms des auteurs des sous-genres et pour une foule d’autres renseiguemens qu'il serait superflu de répéter ici. Nous citons Latreille à la suite de tous les sous-genres, parce que c’est lui qui « rédigé les t. rv et vdu Règne animal de Cuvier, et que ces noms, quoique créés pour la plupart par d’autres, sont adoptés par lui. On trouvera dans le Règne animal même , l'indication des auteurs qui ont établi les premiers ces sous-genres. , 6 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches. 1. Fig. 3. S.-G. IULE. Lat. IV. 354. I. PLissÉ. Iulus plicatus. Guér. 3. a. Son antenne grossie. 3. b. derniers segmens et anus, grossis. — Hab. l'Egypte. Nota. Cette espèce est nouvelle; son corps est long de plus de deux pouces, d’un brun foncé, quelquefois roussâtre. Ses pattes sont pâles. Chaque segment du corps'est muni d’uu grand nombre de petites côtes élevées et longitudinales; l’anus est fermé par deux valves ovalaires. Ce lule a été Lroure en Egypte, nous le devons au zèle de notre ami M. Alex. Lefebvre. Outre les travaux de M. Savi fils, sur ces animaux, on possède un mémoire sur leurs organes respiratoires, que M. Burmeister a inséré dans lIsis en 1834. Fig. 4. S.-G. POLYDÈME. Lat. IV. 554. P. À PIEDS PALES. Polydesmus pallipes. Oliv. 4. a. Satête vue en dessus. 4. b. Premiers segmens de son corps vus en dessus. 4. c. L’un des anneaux vu de profil. 4. d. Derniers segmens id.—Hab. Paris. Nota. M. Gervais, dans une notice sur le genre Polydesmus, insérée dans les annales de la Société Entomologique de France,t. v. p. 575, a fait connaître le premier que cette espèce, assez vaguement décrite par Olivier , sous le nom de /ulus pallipes, appartient bien au genre Polydesmus. i en décrit une nouvelle espèce, t. v. p. 685, provenant de l’ile de Madère, d’où elle nous a été rapportée par M. Webb: c’est le Polydesmus Guerini. Gervais. Fig. 5. S.-G. POLLYXÈNE. Lat. IV. 335. P. À QUEUE £N PiN- CEAU. Pollyxenus lugurus. Lin. 5. a. Sa tête vue de face. 5. b. L’un des groupes d’yeux. 5. c. Une antenne. 5. d. Lèvre inférieure vue extérieurement, composée, suivant Savigny, des premières et secondes mächoires, et portant &eux ap- pendices dentelés comparables à des palpes. 5, e. La même vue en de- dans, et montrant les vestiges de divisions en deux paires de mäâchoi- res. 5. f. Mandibule isolée. 5. g. Derniers segmens montrant la queuc étalée et vue en dessus. 5. 2. Id. vu de profil. 5. & L’un des appendices des côtés du corps, très grossi. 5. 4. L'une des pattes.—Hab. Paris. Nota. L'examen de la bouche de cet animal montre qu'il a été bien placé par Latreille, dans le voisinage des lules et des Glemeris. A noire avis , il semble établir le passage aux Crustacés, en se liant aux Planches, 1. Fig. 6. Fig. 7. Fig. 8. Fig. 9. Fig. 10 INSECTES. «1 Cloportes, tant par le petit nombre de ses pattes que par ses mœurs. Les pièces de sa bouche sont extrêmement difficiles à observer, per- sonne ne les avait étudiées et disséquées avant nous. On connaît une autre espèce, P. fasciculatus. Say. de l'Amérique boréale. GENRE SCOLOPENDRE, (ScoLopeNprA. Lin.) S.-G. LITHOBIE. Lat. IV. 338. L. rourcau. Lithobius forficatus. Lin. 6. a. Un des groupes d’yeux placé sous l'insertion de l'antenne. 6. b. Antenne. 6. c. L’extrémité du corps.—Hab. Paris. Nota. Le nombre des articles des antennes varie suivant les indivi- dus, nous en avons trouvé sur des échantillons pris a Paris, depuis 22 jusqu’à 40. IL est probable que ce sont des différences d’âge. Le plus ou moins grand nombre des grains des yeux pourrait peut-être four- nir de meilleurs caractères pour distinguer les espèces. Il y a une bonne anatomie de ce genre, faite par M. Léon Dufour, danslet.1r des Annales des Sciences naturelles. S.-G. SCUTIGÈRE. Lat. IV. 537. S. AraNtoïDE. Seutigera aranceoïdes. Pall. Lat. 7. a. L'un des groupes d’yeux et base d’une antenne. 7. D. Extrémité d’une patte. 7. c. quelques anneaux du tarse très grossis. 7.4. Anneaux du tarse des deux dernieres pattes, très grossis.—Hab. la France et Al- ger. L’individu figuré nous a été envoyé par M. Guyon, médecin en chef de l’armée d’Afrique. S.-G. SCOLOPENDRE. Lat. IV. 358. S. vIOLETTE. Scolopendra violacea. Fab. Hab. le cap de Bonne-Espérance. Détails du Scolopendra morsitans. Linn. 9. a. Son antenne. 9. #. Chaperon. 0. c. Première levre auxiliaire et mâchoires. 9. d. Mächoires isolées. 9. e. Mandibule. 9. f. Seconde lèvre auxiliaire. 9. À. Langue ou rebord du pharynx (suivant Savi- gny). 9.2 Un segment du corps vu de profil. . S.-G. GÉOPHILE. Lat. IV. 359. G. DE LEFEBVRE. Geophilus Lefebvrii. Guér. 10. a. Sa tête. 10. b. Quelques segmens du milieu du corps. 10, c. Derniers segmens.—Hab. l'Egypte. Nota. Cette espèce est nouvelle; elle a beaucoup d’affinités avec celle que Savigny a représentée dans les belles planches de lexpédition d'Egypte ; mais elle en diffère par la taille et par la forme de sa tête. Notre espèce est longue de 17 centimètres (6 pouces 4 ou 5 lignes); 8 Planches. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. sa couleur, dans l’alkool, est uu brun jaunâtre assez foncé ; mais elle doit avoir été plus pâle dans son état de vie. Sa tête est à-peu-près aussi longue que large, un peu avancée au bord antérieur ; les anten- nes sont épaisses, aplaties, un peu plus de deux fois plus longues que la tête; à sa suite on compte 159 segmens , portant chacun une paire de pattes. Chacun de ces segmens présente, en dessus, deux impressions longitudinales et parallèles, et le milieu est un peu déprimée ou fai- blement canaliculée. Les pattes du dernier segment sont portées sur deux grosses pièces en forme de hanches , fort larges et se touchant presque sur la ligné médiane ,en dessous, rugueuses des deux côtés, séparées, en dessus, par trois segmens diminuant de largeur, rugueux, dépourvus d’appendices , et que l’on pourrait considérer comme con- stituant une sorte de queue. L’anus se voit en dessou$, placé à la base du dernier segment pédigère, dans un espace médian laissé libre entre la base des deux grosses hanches rugueuses dont nous avons parlé plus haut. Nous avons dédié cette belle espèce à notre ami M. Alex. Lefebvre qui l’a trouvée près des pyramides de Gizé. M. Gervais a fait connaître une espèce encore plus grande, trouvée aux environs de Paris. Il en a donné une description, précédée de quelques observations générales, dans notre Magasin de Zoologie, 1337, cl 1xsiple 133 ét 137: On peut aussi consulter pour d’autres espèces de ce genre l'ouvrage que publie M. Koch, intitulé Deutschlands crustaceen, myriapoden und arachniden, et qui paraît par petits fascicules comme la Faune ger- manique de Panzer. —»Q0—— DEUXIÈME ORDRE. — LES THYSANOURES. GENRE LÉPISME. Lepisma. Lin. 2. Fig. 1. S.-G. MACHILE. Lat. IV. 341. M. PozYPoDr. Machilis polypoda. Lin. 1. a Sa tête vue de face. 1. b. Mâchoire. 1. c. 1.4. et D. Mandibu- les. r.e. Lèvre inférieure. 1. f. g. k. Ecailles qui recouvrent le corps, plus ou moins dépouillées de la couche striée qui les recouvre. 1. f. Abdomen vu en dessous, avec les 2° et 3° segmens du thorax. 4. b. Hanches des pattes intermédiaires et postérieures, portant nn petit appendice sub-articulé, grossi considérablement en A. c, d,e, f,g, h, t'lanehes. INSECTES: ÿ à, À, d. Plaques ventrales portant des appendices articulés et des especes de branchies, à l'exception de la première qui ne porte que des bran- chies. 7». Les trois filets qui terminent l’abdomen, 7. L’oviducte formé de quatre filets qui s’insèrent à la base interne des lames abdominales des 8° et 9° segmens. 1. N°. I. Moitié de la lame du 8° segment très grossie, portant l'un des filets de l’oviducte et munie de son appen- dice articulé en I r. N”. L. Zd. du 9° segment avec son appendice. 1. À’. Patte intermédiaire isolée. Nota. L'étude de cet insecte nous a conduit à la découverte d’orga- nes curieux, placés au bord postérieur des plaques abdominales infé- rieures, et que nous ayons comparés à des sortes de branchies. La no- tice dans laquelle nous avons consigné cette observation a été présentée à l’Académie royale de Sciences, dans la séance du 20 juin 1856, et elle a été insérée dans ‘le compte rendu de cette séance, rédige par MM. les secrétaires perpétuels. Latreille a publié un mémoire très important sur ces animaux dans les nouvelles annales du Muséum, t. I. Il n’a pas apercu les branchies ou sacs branchiaux que nous avons observés. Il a exposé avec détails les caractères de ce genre, comparativement avec ceux des Lépismes ct il décrit les trois espèces qu’il connaît. M. Templeton , dans les Transactions de la Société Entomologique de Londres, t. I, part. 2 p- 92, pl. xr, fig. x, donne une description accompagnée de figures du Machilis polypoda de Linné ; mais il n’a pas aperçu non plus les sacs branchiaux. 2. Pig. 2. S-G. LÉPISME. Lat. IV. 541. L. Du suCRE. Lepisma saccharinu. Lin. 2. a. Sa tête vueen dessus. 2. b. Mandibule vue de profil. 2. c. Id. vue par le dos. 2. d. Mächoire. Nota. Cette espèce se rapporte fort bien à la Forbicina plana de Geoffroy, que Linné a nommée Lepisma saccharina (Lin. éd. 15, p. 1012). IL est’probable que Linné a, le premier , confondu plusieurs es- pèces sous ce nom de Saccharina, car il dit que les antennes sont Lon- gitudine corporis, tandis que Geoffroy les a trouvées, comme dans celle que nous figurons, plus courtes que le corps, ou égalant la longueur des deux tiers du corps (Geoff. Ins. Paris. t, 11, p. 615, pl. 20, fig. 3). Nous avons trouvé à Paris plusieurs espèces nouvelles et bien dis- tinctes ; la plus voisine de la précédente est celle que nous nommons Lepisma annuliseta ; elle est presque le double plns grande, argentée ; sa tête n’est pas tronquée en avant, comme dans la Saccharina, elle se termine en pointe peu saillante, Les antennes sont un peu moins INSECTES. is 10 Planches ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAI. longues que le corps; les soies caudales sont plus longues que dans la Saccharina, jaunâtres, annelées de brun. La Lepisma subvittata, Nob., se rapproche beaucoup de l’espèce que Fabricius nomme L. nittata, laquelle a eté figurée par M. Duméril, dans les Cousidérations générales sur l’ordre des Insectes, pl. 54, fig. t. Mais cette figure offre des antennes juste aussi longues que le corps ; les filets latéraux de la queue sont de la longueur des antennes, et l'intermédiaire presque de moitié plus long. Dans notre Z. suboittata, les antennes sont presque de moitié plus longues que le corps, pâles; les filets latéraux de la queue sont plus courts que les antennes, lin- termédiaire est à peine plus long que les latéraux, et tous les trois sont annelés de brun. La couleur du corps d’un individu desséché est d’un jaunâtre métallique avec les côtés du thorax piquetés de noir. L’abdomen offre six raies longitudinales de gros points noirs. Enfin, M. Petit de la Saussaye nous a remis, vivante, une Forbicine qu'il a trouvée dans une boîte d'insectes qui lui arrivait du Sénégal; cette espèce a le thorax plus épais, avec l’abdomen rétréci brusque- ment en arrière; ses antennes sont de la longueur du corps, pales, ainsi que les pattes; les filets caudaux sont aussi de la même lon- gueur, pâles, annelés de brun. Le corps est noir avec le bord postérieur de chaque segment argenté. Nous pensons que cette espèce est du Sé- négal, nous lui avons donné le nom de Lepisma Petit. Il y a, dans les planches de l’expédition d'Egypte, quatre belles es- pèces très bien figurées, et qu'il est aisé de reconnaître comme inédi- tes, Enfin , M. Léon Dufour en a fait connaître deux autres dans le t. 22 des Annales des Sciences naturelles. GENRE PODURE, (Podura. Lin.) 2. Fig. 5. S.-G. PODURE. Lat. IV. 343. P. cORDONNÉE. Podura succincta. Guér. 3. a. Une antenne et l’un des groupes d’yeux. 3. &. Corps vu de profil pour montrer la queue, cachée en partie dans une rainure ab- dominale.—Hab. Paris. Nota. Cette espèce est nouvelle, mais elle est assez voisine des Podura vaga et cincta de Fabricius; elle doit faire partie du genre Orchesella de Templeton, Trans. Ent. Soc. Lond., t. 1, part. 2, p. 93. Elle est d’un noir vif. Ses antennes ont la base noire marquée de blanc au pre- mier segment, ct le reste de leur longueur est jaunâtre. Les pattes sont brunes avec la base des cuisses et des jambes jaunes. Le corps est velu ; il y a deux petites huppes de poils blancs sur le second segment du thorax, le premier anneau de l’abdomen offre, en. arrière, une Planches. INSECTES. 11 large bande jaune, enfin l’avant-dernier est bordé de poils blancs. Dans le travail que nous avons cité plus haut, M. Templeton a formé plusieurs genres aux dépens des Podures. Son genre Achorutes, caractérisé par des antennes plus courtes que la tête et par les filets de la queue (qu'il appelle pinces) petits , contient des espèces aqua- tiques. Nous avons trouvé au Tréport, en Normandie, près de l’em- bouchure d’une petite rivière , dans la partie couverte par les eaux de la mer à chaque marée, une innombrable quantité de petites Po- dures de ce sous-genre Achorutes, qui ne sautent pas et qui cou- vraient la vase dès que la mer était retirée; comment ces petits ani- maux vivent-ils quand il y a cinq ou six pieds d'eau de mer au-des- sus des lieux où ils se tiennent? Peut-être retiennent-ils l'air néces- saire à leur respiration , au moyen des poils qui couvrent leurs corps. Cette petite espèce est noire et longue de près d’une ligne; uous la nommerons Achorutes maritimus. 2. Fig. 4. S.-G. SMYNTHURE. Lat. IV. 343. S. Marque. Smynthurus signatus. Fab. Hab. la France. TROISIÈME ORDRE. — LES PARASITES. GENRE POU. (Pedicutus. Lin.) . 5. S.-G. POU. Lat. IV. 345. P. HUMAIN pu corrs. Pediculus humanus corporis. De Géer. 5. a. Sa tête. 5. b. Une antenne encore plus grossie. Pou HUMAIN DE LA TÈTE. Pediculus humanus capitis. De Géer. 6, a. Sa tête grossie. 6. à. Une antenne très grossie, 6. c. L’extré_ mité d’une patte.—Hab. sur l’homme dans tous les pays. Nota. Jusqu'ici il n’y avait pas dans la science de bonnes figures pour faire bien saisir les caractères qui distinguent ces deux espèces entre elles. Nous les avons représentées en regard, et toutes deux de la même grandeur, pour mieux faire ressortir leurs différences ; dans la première,le Pou du corps, le thorax est plus élargi en arrière, les segmens de l’abdomen sont échancrés moins profondément, et le brun qui les borde est moins fonce et plus fondu que dans le pou de tête : 12 Plauches, 2. Fig. 7 Fig. 8 Fig. 9. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. mais ce qui distingue surtout nettement ces deux parasites, et ce qui n'avait pas encore été observé, c’est la forme et la longueur des an- tennes; ce caractère est constant , et il est si visible avec nos figures qu'il serait superflu d’entrer ici dans des détails descriptifs. M. Lucas a fait counaître une nouvelle espèce de Pou, qui vit sur le Phoque, dans notre Magasin de Zoologie, el. 1x, pl: 121, 1834. . S.-G. PHTHIRE. Lat. IV. 346. P. pu ruzis. Phthirus pubis. Lin. . SG. RICIN. Lat. IV. 546. R. Du cANAR°. Ricinus squalidus. Nitzsch. (Anatis. Fab.) 8. a. Une partie de sa tête, montrant un œil composé de plusieurs grains, la base de l'antenne et les mandibules (A), et les mâchoires (B). 8. b. Une antenne isolée 8.c. Extrémité d’une patte antéricure. Nota. Ces parasites sont encore mal connus; outre les auteurs aux- quels Latreille renvoie, nous citerons une notice de M. Léon Dufour, publiée dans les Annales de la Soc. Ent. de France (1855. t. 1v, p.669, pl. xx); il fait connaître trois espèces très curieuses du genre Phi- lopterus de Nitzsch, genre auquel appartient l’espèce que nous avons figurée. Ces trois espèces ont été trouvées sur l’Albatros (Diomedea exulans. Lin.). M. Barthélemy a publié, dans le mème recueil, t. v, p. 689, pl. xx, fig. B., une autre espèce qu’il a trouvée sur l’Outarde houbara, et à laquelle il donne le nom de Ricinus houbarcæ. QUATRIÈME ORDRE. — LES SUCEURS. GENRE PUCE. (Pulex. Lin.) Lat. IV. 350. P, PÉNÉTRANTE. Pulex penetrans. Lin. 9- a. Mâle très grossi. 9.b. Femelle de grandeur naturelle, avec son abdomen distendu par les œufs et dénaturé par son séjour dans la peau d’un animal vivant. 9. c. Tête avec les parties de la bouche dans l’état de repos. 9. d. Id. Montrant les mêmes parties ouvertes et étalées. G. e. Antenne. 9. f: Organe copulateur entier avec ses cinq filets étalés. 9. g- Extrémité du même organe très grossie. 9. 4. La hanche des patte: postérieures, armée d’une forte épine au côté antérieur. 9. À. Portion d’une mandibule très grossie, pour montrer les dentelures qui servent a scier la peau, Planches. INSECTES. 13 Nota. M. Dugès est le premier qni ait bien fait connaître l’antenne du geure Puce, et qui ait déterminé les pièces du sucoir,en les rappor- tant, avec raison, à celles de la bouche des insectes broyeurs; dans son mémoire inséré dans les Annales des Sciences naturelles, t. xxv11, p.145, il a donné de bonnes figures de ces parties; mais il s’est trompé au sujet des pièces qui composent les pattes. Il a corrigé son erreur dans une note sur le Pulex penetrans, publiée dans la nouvelle série du même recueil, t. vi, p. 129, et il a restitué aux parties des pattes des Puces leur véritable nom. Nous n’avons trouvé que peu de diffé- rences entre les observations de M. Dugès sur le Pulex penetrans, et les nôtres ; ces observations semblent avoir été faites en même temps, car nous n'avons eu connaissance du mémoire de M. Dugès qu'après la publication de notre planche (1). Du reste cet anatomiste n’a opéré que sur des Chiques femelles, déformées, et extraites des pieds de M. Saltzmann, tandis que nous avous pu examiner des individus des deux sexes. D’après nos observations faites, sur trois individus libres pris à la Havanne par notre savant ami M. Ph. Poey, et sur un grand nombre de femelles extraites des pieds d’un nègre , et conservées dans l’alkool , nous avens reconnu que la queue figurée par M. Turpin à la planche 153 des Insectes, dans le Dictionnaire des Sciences naturelles, existe bien évidemment , et qu’on ne peut la rapporter qu'aux organes extérieurs de la copulation. Les cinq pièces qui la composent pour- raient également la faire comparer à nn oviducte, mais à quoi servirait-il à ces insectes, puisque la femelle s’introduit tout entière dans le lieu où ses œufs doivent rester ? Evidemment un oviducte est inutile, et l’on doit penser que ces parties appartiennent plutôt au mâle. Malheureuse- -Hent nous n'avons pu nous assurer de ce fait en. cherchant les orga> nes mäles internes, car nos Chiques avaient été envoyées dans une lettres, et elles étaient trop desséchées pour permettre ces sortes de recherches. Nous sommes d’autant plus fondé à les considérer comme des mâles, que nous voyons, dans un mémoire de MM. Pohl et Kollar, intitulé Brasiliens vorzüglich lastige insecten (Vienne 1832, in-4, fig.) la figure d’une femelle libre qui ne porte aucun vestige d’appendices a l’extrémité de l’abdomen. La figure 1 de M. Dugès (An. Sc. nat., 2° série, t. vr, pl. 7), n’est (1) Notre planche 2 des insectes a paru en décembre 1856, et la note de M. Duges fait parte du cahier de septembre de la même année; mais elle n’a été réellement publiée Du . qu'après notre planche, ear on sait que les N°5 des Annales sont en retard de plu- sieurs mois, comme ecla arrive à la plupart des journaux scientifiques à planches. 14 Planches ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. pas exacte, car elle ne montre qu’une paire de pattes avant l’abdo- men. Dans tous les individus que nous avons vus, et dans la figure donnée par MM. Pobl et Kollar, et les six pattes sont visibles et li- bres , il n’y a que l’abdomen de dilaté, les trois segmens du thorax sont restés libres et ont conserve leur forme. Il y a contradiction dans les figures dennées par M. Dugès des palpes maxillaires ; dans la fig. rt ee,ces palpes semblent composés d'articles presque égaux, comme nous les avons vus et représentés dans notre fig. 0. d.et e., et dans sa fig. 3, ces paipes offrent des articulations de formes et de lon gueurs diverses. Enfin, M. Dugès ne parle pas de la forte épine que nous avons observée au côté antérieur des hanches des pattes de der- rière. Nous croyons que les caractères qui distinguent la Chique des Pu- ces proprement dites, joints à la connaissance de ses mœurs si diffé- rentes, peuvent autoriser la formation d’un genre pour ce singulier insecte, et en cela nous nous couformons aux idées de Latreille, nous proposons donc de donner à ce genre le nom de DERMATOrHILE. Der- matophilus, ce sera pour nous le Dermatophilus penetrans. | M. Curtis a formé son genre Ceratophyllus avec d’autres Puces, chez lesquelles les antennes sont allongées, cylindriques, libres et non en- tiérement cachées dans une fente recouverte par un opercule, comme cela a lieu chez la Puce de l’homme ; ce genre a été adopté par notre collaborateur M. À. Percheron, dans notre Genera des insectes, 5° lv. n° 7, Siphonaptères, pl. 1. Nous avons découvert une fort jolie espèce de ce genre sur un Lérot, et la figure de Puce donnée par Schæffer, dans son ouvrage intitulé Insectes de Ratisbonne, que Panzer a rap- portée au Pulex irritans, représente évidemment une espèce du genre Cératophylle. M. Bouché, dans les Nova acta, ete, t. XVI1, part. 1, p. 459, décrit dix espèces du genre Pulex. Enfin on trouve la description et la figure d’une jolie espèce, dans l'ouvrage de Richardson sur les animaux de l'Amérique du nord. Nous terminons cette note en annonçant que nous venons de dé- couvrir une espèce qui vit dans l’intérieur des Bolets, ce sera notre Pulex boleti, que nous publierons dans le Magasin de Zuologic ou dans la Revue Zoologique par la Société Cuvierienne. Planches. INSECTES. 15 CINQUIÈME ORDRE. — LES COLÉOPTERES. AVERTISSEMENT. Beaucoup des espèces que nous avons figurées depuis 1829, ont été publiées pour la première fois dans nos planches , et nous disons pu- bliées, car nous pensons qu’une bonne figure doit aussi bien faire prendre date que la meïlleure description; notre avis à ce sujet est confirmé par celui de tous les entomologistes consciencieux, qui ne travaillent pas, comme on l’a dit, pour l'amour du Mihi ou du Vobis ; on pourrait plutôt dire que ce besoin d'ajouter son nom à la suite de celui d’un plus ou moins grand nombre de bêtes, a contribué Île plus à embrouiller la synonymie , si l’on ne savait pas qu’il vient sou- vent s’y joindre, nous ne dirons pas des erreurs, tout le monde peut en commettre sans le vouloir, mais une paresse et une négligence à faire des recherches dans les ouvrages publiés, que l’on ne peut trop blâmer, soit dans l'intérêt de la science, soit dans celui des malheureux naturalistes qui viendront travailler après nous, et pour lesquels l’on crée ainsi, à plaisir, des difficultés qui leur rendront la science insup- portable. Nous prévenons donc que les noms qui ontété donnés, dans nos planches, à des espèces alors nouvelles, seront conservés religieu- sement, et préférés à ceux que des naturalistes auraient pu leur don- ner, soit dans des ouvrages très généraux, soit dans des journaux ou dans ces petites publications si méprisées de ceux qui craignent le tra- vail et les recherches laborieuses. Quant aux espèces que nous recon- naîtrons avoir déja été publiées avant nos planches, nous nous ferons un devoir de leur rendre leurs noms antérieurs. Nous dirons, une fois pour toutes, que l’on trouve la description de beaucoup d’espèces de Coléoptères dans plusieurs ouvrages nou- veaux, tels que le Species des Coléoptères de la collection de M. ie comte Dejean, dans l’Iconographie des Coléoptères d'Europe, dans le Genera et species curculionidum de Schonherr , dans l’excel- lent ouvrage de Gyllehhal sur les Coléoptères de Suède, dans celui de M. Chevrolat intitulé Coléoptères du Mexique, dans le Voyage autour du Monde du capitaine Duperrey, et le Voyage aux Indes orientales par M. Ch. Bélanger , ouvrages pour lesquels nous avons rédigé la partie entomologique, dans le Voyage de l’Astrolabe, dans les suites a Buffon, publiées par le libraire Pillot, dont la partie des- 16 Planehes. a), Fig Fig. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. criptive relative aux insectes et à leur nomenclature, est rédigée par M. Brullé, dans la partie entomologique de l'expédition de Morée, la Revue entomologique, de M. Silbermann, la Revue zoologique, par la so- ciété Cuvierienne, les études entomologiques de M. Delaporte et beau- coup d’autres ouvrages généraux, francais ou étrangers, qui sont ou peuvent être entre les mains de tous les entomologistes ; nous ne nous attacherons donc plus spécialement qu'a la citation des mémoires isolés et peu connus, ou de ceux qui sont insérés dans de grands recueils, dans des journaux scientifiques que l’on ne trouve que dans les grandes bi- bliothèques des capitales; ce sont ces travaux qu'il est important de signaler aux entomologistes et surtout à ceux des provinces, pour les empêcher de considérer comme nouxelles des espèces qu’ils ne trou- veraient pas dans des traités généraux. PREMIÈRE FAMILLE, — LES CARNASSIERS. Genre CICINDÈLE. (Cécindela. Lin.) 1. S.-G. THERATE. Lat. IV. 364. ‘T4, BASALE. Therates basalis. d'Urv. Déj. Spec. 1. a. Son antenne. 1. 4. Labre. 1. c. Mandibule. 1. d. Mâchoire. 1. e. Lèvre inférieure et palpes labiaux. 1. f. Tarse de la patte antérieure du mâle.—Hab. la Nouvelle-Guinée. Nota. On peut consulter, pour les autres espèces de ce genre, un mé- moire de M. Vander-Linden, sur les Coléoptères de Java , inséré dans les méinoires de l’Académie de Bruxelles ; le Genera des insectes que nous publions avec M. Percheron, le Magasin de Zoologie, cl. 1x, n° 39, dans lequel M. Gory a publié la figure d’une espèce que La- treille a nommée Th. cyanea. Nous avons aussi donné quelques ob- servations sur ce genre dans le Voyage autour du Monde de M. le capitaine Duperrey. Enfin M. Erichson en a publié une espèce de l'ile de Lucon, sous le nom de Th. coracina (Nova acta, ete., vol. 16, suppl. p. 219.) dans l’hist, des Insectes recueillis par Meyen, pendant son voyage autour du monde. >. S.-G. MEGACÉPHALE. Lat. IV. 360. M. pe LA ca- ROLINE. Megacephala carolina. Olix. (Détails) 2. a. Antenne, 2. #. Labre. 2. c. Mandibule. 2. d. Mâchoire et palpes ‘tanches. INSECTES. 19 maxillaires. 2. e. Lèvre inférieure et palpes labiaux.—Hab. l'Amérique ‘du nord. Nota. M. Chevrolat a décrit deux espèces de ce genre dans ses Co- léoptères du Mexique, et M. Delaporte en a donné une espèce de monographie , dans ses études entomologiques et dans la Revue en- tomologique de Sibermann. Il faudra aussi consulter le catalogue des Insectes recueillis au Caucase par M. Menctries, au sujet des mœurs de la Megacephala Euphratica. 3. Fig. 3. S.-G. TRICONDYLE. Lat. IV. 365. T. APTÈRE. Tricondyla aptera. Oliv. Lat. 3. a. Son antenne. 5, b. Labre. 3. c. Mandibule. 3. d. Mächoire. 3. « Lèvre inférieure et palpes labiaux. 3. /. Patte postérieure. 3. g. T'arst antérieur du mâle.—Hab. la Nouvelle-Guinée. Nota. On trouve la figure et la description d’une autre espèce voi- sine dans l’ouvrage d’Eschscholtz, Zoologischer atlas, etc. Fasce, 1, P. 6, pl. 1v, fig. 2. Æig. 4. S.-G. CTENOSTOME, Lat. IV. 563. C. IcHNEUMON. Ctenostoma ichneumonea. Déj. Spec. 4. a. Sa lèvre inférieure. 4. b. Son antenne. 4. c. Patte antérieure du mâle.—Hab. le Brésil. Fig. 5. S.-G. COLLIURE. Lat. IV. 364. C. mopesrs. Collèuris modesta. Déj. Spec. 5. a. Sa lèvre inférieure. 5. ». Antenne. 5. c. Patte antérieure du mâle.—Hab. Java. Nota. Nous avons publié une jolie espèce sous le nom de C. Bonelli, dans la partie zoologique du Voyage aux Indes orientales de M. Ch. Bélanger. M. Erichson en décrit une espèce dans le Voyage de Meyen cité plus haut. Fig. 6. S -G. MANTICORE. Lat. IV. 560. M. À TURERCULES. Manticora tuberculata. De Géer. M. maxillosu. Hab. le cap de Bonne-Espérance, Nota. Le nom de Tuberculata a été donné à cet insecte bien avant celui de Gigantea , que lui a assigné ensuite Thunberg, et celui de Maxillosa donné en troisième lieu par Fabricius. Les genres Omus d'Eschscholtz, Amblycheila de Say, et Platychile de Mac-Leay, sont voisins de celui-ci. Le Platychile pallila de Macleay, est décrit et très bien figuré dans un ouvrage tout récent de M. Klug, intitulé Jahrbü- cher der Insectenkunde, etc.,in-8, Berlin, 1834. Le genre Omus, qui ue se composait que d’une espèce, vient d’en acquérir deux autres INSECTES. 19 13 Planches 4. Eiy. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. provenant des montagnes rocheuses, M. Reiche en donne la deserip- tion sommaire dans la Revue 20ologique, mai 1838, et il les pu- bliera avec des figures, dans les Annales de la Société Entomologique de France. 7. S.-G. CICINDELE. Lat. IV. 561. C. À PIEUS GRÈLES. Cicindela tenuipes. Guér. Déj. Spec. 7. a. Sa tête vue de face.—Hab. la Cochinchine. Nota. Le genre Cicindèle est aètuellement composé d'un grand nombre d'espèces : M. le comte Dejean en possède 201 dans sa riche collection, et l’on peut estimer que celles qui sont possédées ou pu- bliées par d’autres, élèvent ce nombre à près de 250. M. Chevrolat, dans les huit fascicules qui ont paru de ses Coléoptères du Mexique, en décrit vingt espèces, dont deux seulement étaient dans la collection de M. Dejean. Nous en avons aussi fait connaître quelques-unes dans le Voyage autour du Monde de la Corvette la Coquille. Nous avons donné la figure, dans notre Magasin de Zoologie 1835, el. 1x, pl. 131, d’une espèce décrite par Fabricius, sous le nom de C. guttuta, et qui offre les formes et le fasciès d’une Thérate ; cette figure a été faite d’après l'individu même que Fabricius a décrit dans la collection de Labillardière, L'espèce que M. Barthélemy a publiée dans les Annales de la Soc. Ent. de France, sous le nom de C. Audouinü, est la C. Lyonniü, décrite par Vigors, dans le Voyage du capitaine Lyon. Fig. 8. S.-G. OXYCHEILE. Lat. IV. 360. O. TRISTE. Fig. L Oxycheila tristis. Lin. Déj. Spec. (Détails. Tête.) Hab. le Brésil. Nota. On connait actuellement huit espèces de ce genre; nous dé- erivons l’une d’elles dans notre Magasin de Zoologie, c’est l'O. bisi- gnata. Nob. Elle est longue de 7 à 8 lignes, d’un noir bleuatre, avec les élytres assez ponctuées , marquées chacune d’une tache fauve trans- verse; les antennes et les pattes sont noires. Elle habite Demerary et les bords de l'Essequebo, dans la Guyanne anglaise. Nous avons donné une monographie de ce genre dans le Dictionnaire pittoresque d’his- toire naturelle, à l’article Ox YCHEILE,. TENRE CARABE. (caragus. Lin.) 1, S.-G. ANTHIE, Lat. IV. 567. À. À 10. rACHES. Anlhia decem-guttata. Lin. Sa lèvre inférieure et ses mâchoires.—Hab. le cap de Bonne-Espé- rauce. Nota. M. Lequicn à publié une bonne monographie de ce genre, dans notre Magasin de Zoologie (1832, el. 1x, pl. 38 a41). INSECTES. . 19 Planches. 4. Fig. 2. S.-G. GRAPHIPTERE. Lat. IV. 367. G. moucuEté. Graphiplerus multiquttatus. La. 2. a. Sa lèvre inférieure et ses mächoires. 2. ?. Extrémité d'une patte antérieure.—Hab. l'Egypte. Nota. M. Al. Lefebvre a fait connaître quelques particularités des mœurs de ces insectes, dans les Annales de la Soc. Entom. de France, t.1,p. 311. M. Chievrolat en a décrit une jolie espèce sous le nom de G. femoratus, dans le Magasin de Zoologie (1855, el. 1x, pl. 138). On connaît actuellement 24 espèces de ce genre. Fig. 3. S.-G. CASNONIE. Lat. IV. 571. C. pu SÉNÉGAL. Casnonin senegalensis. St-Faig. et Serv. Encycl. Hab. Gorée. Fig. 4. S.-G. BRACHINE. Lat. IV. 569. B. DE 3URINE. Brachinus Jurinei. Déj. Spec. Hab. le Sénégal. Nota. Quand nous avons publié notre planche, en 1829, ce Bra- chine était le plus grand connu. Nous en décrivons aujourd’hui une espèce de moitié plus grande, c’est le Br. Debauvu. Nob. Ce géant du genre est long de 3 centimètres (1 pouce et plus d’une ligne), d’un beau jaune orangé avec deux larges bandes sinueuses noires , l'une ; qui est la plus large, placée à la base des élytres, l’autre près de l’ex- trémité. Il vient des bords de l’Essequebo, dans la Guyane anglaise, et nous l’avons dédiée à M. Debauve qui l’a découvert, et qui vient de mourir d’une maladie contractée pendant son pénible voyage dans la Guyane. M. Chevrolat a fait counaître trois espèces de Brachinus dans ses Coléoptéres du Mexique. Fig. 5. S.-G. TRICHOGNATHE. Lat. IV. 374. T. À ÉLYTRES BORDÉES. Trichognathus marginipennis. Lai. 5. a. Sa lèvre inférieure et ses mâchoires.—Hab. le Brésil intérieur. On en connaît une nouvelle espèce. Fiy. 6. S.-G. GALÉRITE. Lat. IV. 375. G. AMÉRICAINE. Galerita americana. Déj. Oliv. (Détails.) 6. Lèvre inférieure et mächoires. 6. «. Tarse antérieur du mäle,- Hab. l'Amérique du nord. Fig. 7. S:-G. 'ZUPHIE. Lat. IV. 5732. Z.'oporanr. Zuphium olens. Rossi. (Détaiis.) r. Sa tête etson corselet,-—Hab, [a France méridionale 26: ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL, Plancnes. 4. Fig. 8. S.-G. HELLUO. Lat. 375. H. À côres. Helluo costatus. Lat. Hab. la Nouvelle-Hollande. Fig. 9. S.-G. DRYPTE. Lat. IV. 374. D. À cou RouGE. Drypta ruficollis. Déj. Spec. Hab. le Sénégal. Nota. M. Rambur décrit et figure une nouvelle espèce (Drypta in: termedia) dans la première livraison de la Faune d’Andalousie. Fig. 10. S.-G. AGRE. Lat. IV. 376. À. SPLENDIDE. Agra splendida. Lat. 10, a. Tête vue de face. 10. D. Palpe maxillaire isolé. 10. c. Crochets. des tarses. 10. d. L’un des tarses isolé. —Hab. le Pérou. Nota. M. Chevrolat en fait connaître deux espèces intéressantes dans. ses Coléoptères du Mexique. Voir aussi la monographie de ce genre donnée par M. Klug. Fig. 11. S.-G. LÉBIE. Lat. IV. 578. L. À TACHES JAUNES. Lebia flavo-maculata. Guér. Déj. Spec. 11. a. Lèvre inférieure. 11. b. Mâchoire. 11.0. Patte antérieure du mâle. 11. d. Crochets des tarses.—Hab. le Sénégal. Nota. M. Lucien Buquet a fait connaître plusieurs espèces nouvelles dans les Aunales de la Société Entomologique de France. M. Eschs- choltz a fait un travail sur quelques genres voisins des Lebies , il l’a publié dans son Atlas Zoologique du Voyage de Kotzebue. M. Che- vrolat en décrit huit espèces dans ses Coléoptères du Mexique. M. Rambur, dans sa Faune de l’Andalousie, t. 1, p.25 à 27, forme un genre SING1LIS, très voisin des Cymindis et composé de deux es- pèces nouvelles. 3. Fig. 1. S.-G. SIAGONE. Lat. IV. 380.S. D'EUROPE. Siagona europæa. Déj. Spec. x. 0..Sa grandeur naturelle,—Hab. la Sicile, où elle est assez com- mune. Nota. Nous réservions, pour la décrire, une grande espèce de ce genre, qui avaitété trouvée près de Cadix, par M. Webb, et que nous tenions de ce savant botaniste; mais M. Rambur vient de la publier dans la première livraison de sa Faune de l’Andalousie, sous le nom de Siagona Lejeanit. Erg. 2. S.-G. OXYSTOME. Lat. IV. 585. O. DE SAINT-HILAIRE. Oxystomus Sancti-Hilarii. Lat. Iconogr. R. À (1829.) — O. grands. Perty. Ins. du Voy. de Spix Martius. INSECTES. 21 Planches. 2. a. Son antenne grossie.—Hab. le Brésilintérieur. 3. Fig. 3. S.-G. SCAPTERE. Déj. Lat. IV. 582. S. DE GUÉRIN. Scapterus Guerini. Déj. Spec. 3. a. Une patte antérieure. 3. 8. Sa tête vue en dessus.—Hab. les Indes orientales. Fig. 4. S.-G. ENCELADE. Bon. Lat. IV. 380. E. GÉANT. Enceladus gigas. Bonelli. &« a Sa tête vue en dessous , pour montrer que le menton est inarti- culé et soudé avec la tête.—Hab. à la Guyane anglaise, aux envirous de larivière Essequebo. Du moins c’est dans cet endroit que M. De- bauve a trouvé deux individus. L’enceladus lævigatus de M. Dejean, et une autre espèce du Sénégal, ne sont que de grandes siagona. Comme nous le démontrons dans la Revue zoologique, avril an 1838. Fig. 5. S.-G. APOTOME. Hoff. Lat. IV. 388. A. roux. Apotomus rufus. Oliv. 5. a. Mächoire avec ses palpes. 5. 4. Lèvre inférieure et palpes la- biaux. 5. c. Grandeur naturelle.—Hab. le midi de la France, l'Italie, l'Espagne. Nota, M. Pecchioli, entomologiste de Florence, a trouvé dans ce pays, une nouvelle espece qu’il a publiée daus les Annales de la Société Entomologique de France. Fig. 6. S.-G. DYSCHIRIE. Bon. Lat. IV. 386. D. THORACIQUE. Dyschirius thoracicus. Fabr. Sa patte antérieure.—Hab. l’Europe. Fig. 7. S.-G. MORION. Lat. IV. 386. M. sIMPLE. Morio simplex. Déj. Sp. Hab. Cayenne. Fig. 8. S.-G. ACANTHOSCÈLE. Lat. IV. 383. A. RUFICORNE. Acanthoscelis ruficornis. Fab. 8. a. L’une de ses jambes intermédiaires vue en dedans.—Hab. le. cap de Bonne-Espérance. Fig. 9. S.-G. OZÈNE. Lat. IV. 386. O. DE ROGER. Ozœna Rogeri. Déj. Sp. Son antenne grossie.—Hab. Cayenne. Nota. M. Delaporte en décrit trois espèces nouvelles dans ses études entomologiques, livr. 1, p. 54-55. 22 ICONOGRAPHIE DU, RÈGNE ANIMAL, Planches. 3. Fig. 10.S.-G. DITOME. Bon. Lat. IV. 387. D. viorer. Ditomus cyaneus. Oliv. Nota. C’est par erreur qu’on a gravé, dans quelques exemplaires, le nom de D. wiolaceus. Lat., pour désigner cette espèce. Fig. 11.S.-G. ARISTE. Bon. Lat. IV. 387. À. CALYDONIEN. Aristus calydonius. Fab. Sa tête grossie.—Hab. le midi de la France. Fig. 12.S.-G. CYCLOSOME. Eat. IV. 394. (Note.) C. FLEXUEUX. Cyclosomus fleruosus. Fab. (Scolytus.) 12. a. Thorax vu en dessous pour montrer le sternum. 12. b. Une patte antérieure avec son tarse dilaté au dehors. 12. ce. Mächoire.— Hab. les Indes orientales. D. Fig. 1. S-G. HARPALE. Bon. Lat. LV. 390. H. rRICOLORE. Harpalus tricolor. Gruér. 1. a. ei 1. à. Tarses antérieur et intermédiaire, grossis. Cet Har pale a la tête, le corselet et l’écusson d’un rouge cuivré très brillant en dessus, couverts de points enfoncés très serrés. Les élytes sont d’un beau vert, couvertes de points enfoncés très rapprochés, avec neuf stries lisses et étroites. Les antennes sont brunes avec le premier ar- üicle ferrugineux. Le dessous et les pattes sont noirs. On nous à as- suré que c’est l’Harpalus fulgens du catalogue de M. Dejean.—Hab. le Brésil. Fr4. 2. S.-G. TRIGONOTOME. Déj. Lat. IV. 398. (Note.) T. INDIEN. Trigonotoma indica. Brullé. Hist. nat. des Ins. Buf . de Pillot, t. IV bis, p. 355. 2.a. Son menton grossi.—Hab. le continent de l’Inde. Nota. Nous avions rapporté cette espèce à l’'Omasœus œiridicollis de Mac-Leay (Annulosa Jav. Ed. Lequien, p.115); mais M. Brullé ayant pu comparer un plus grand nombre d'individus, a reconnu que celui de Mac-Leay est toujours plus petit, et ne se trouve qu'à Java. Fig. 5. S.-G. FÉRONIE. Lat. IV. 395. F. DE NAVARRE. Feronia (Percus) Navarica. Dej. Sp. Son élytre.—Hab. l'Espagne. Fig. 4. Feronia (omaseus) melanaria. Wlig. Son élytre. 4. a. Tarse antérieur grossi.—Hab. toute la Fraace. Fig. 5. S.-G. CÉPHALOTE. Bon. Lat. IV. 398. C. À PiEn: ROUGES, INSECTES. 23 Planches. Cephalotes rufipes. Lat. Hab. Smyrne. M. Carcel l’a trouvé dans ce pays. 6. Fig. 6. S.-G. PATROBE. Meg. Lat. IV. 407. P. RUFIPÉDE. Patrobus rufipes. Fab. Son tarse antérieur.—Hab. le nord de l’Europe. Fig. 7. 8.-G. MORMOLYCE. Hag. Lat. IV. 400. M. reurrre. Mormolyce phyllodes. Hagenbach. 7. a. Menton et lèvre inférieure. 7. 2. Labre. 5. c. Mandibule, 7. d. Mâchoire.—Hab. Java. Fig. 8. S.-G. ZABRE. Clairv. Lat. IV. 592. Z. Bossu. Zabrus gibbus.: Fab. (Détails.) 8. a. Patte antérieure. 8. b. Mâchoire.—Hab. toute l'Europe. Fig. 9. S.-G. SPHODRE. Clairv. Lat. IV. 400. S. rERRICOLE. Sphodrus terricola. Payk. Son antenne.—Hab. en Europe, aux environs de Paris. Fig. 10. Patte antérieure de la Feronia (Steropus) Hotlen- tota. Oliv. Nota. M. de Chaudoir, dans une lettre à M. Chevrolat, l’informe qu’il vient d'établir le nouveau genre Chalcochrous avec le Steropus lœvis d’Illiger qui vient du Cap, et qui se distingue parce qu'il n’a pas de dent bifide au menton. Fig.11.S.-G. LICINE. Lat. IV. 405. L. Des cHamps. Licinus agricola. Oliv. Son farse antérieur. 1 1. 4. Sa tête.—Hab. la France méridionale. Fig.12.8.-G. LORICÈRE. Lat. IV. 407. P. PILICORNE. Loricera pilicornis. Fab. Sa tête.—Hab. les environs de Paris ct la Laponie. Fig. 13. S.-G. MICROCÉPHALE. Lat. IV. 406. M. À cor Dé- PRIMÉ. Microcephalus depressicollis. Déj. Sp. 15. a. Son tarse antérieur.—Hab. le Brésil. Nota. Latreille a indiqué ce genre sous le nom que nous Jui conser- vons ici, dans ses familles naturelles du Règne animal (1825). Il a changé ce nom en celui de Cynthia, dans la dernière édition du Règne animal, sans en donner de raisons, en sorte que son changement n’a pas été suivi, et que M. Dejean à eu raison en adoptant le premier nom, ce qui a été imité par M. Brullé, dans l’Hist. nat. des Ins. des suites à Buffon du libraire Pillot. Quant au nom de l'espèce, Latreille à eu 24 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches. encore tort de le changer, car M. Dejean l'avait publié en 1828, et Latreille ne nous a donné les matériaux de notre planche qu’en 1829. 6. Fig.14.S.-G. PANAGÉE, Lat. IV. 407. P. ÉLYTRES EN FEU. Panagœus fulgipennis. Lat. Iconogr.R. A. (18209.) Syn. Eurysoma fulgidum. Déj. Sp. t. v. p. 595. Brachygnathus oxigonus. Perty.Voyage de Spix et Martius. [ns. 7. pl. r1. fig. 3. 14. u. Palpe maxillaire externe.—Hab. l’intérieur du Brésil. Nota. M. Perty dans la partie entomologique du Voyage de Spix et Martius au Brésil de 1817 à 1820, a fondé, avec une espèce voisine de celle-ci, le genre BRACHYGNATHE, qui a été adopté par M. Brullé, dans son Hist. nat. desIns. (Paris, Pillot, 1854). M. Dejean avait établi, en 1831, dansle t. v de son species, le même genre sous le nom d'Eurysoma ; mais le nom donné par M. Pery, ayant l’antériorité de publication, a dà être adopté. Quant au nom spécifique assigné par Latreille, nous croyons qu’il est juste de le conserver, et que M. Dejean a commis une erreur en ne prenant pas connaissance de notre planche, qui a parutrois ans avant la publication de son species. Il faudra donc nommer cet insecte Bra- chygnathus (Perty). Fulgipennis. Latr. On trouve l'indication des quatre espèces qui composent ce genre, dans les Etudes Entomologiques de M. Delaporte, 1"° livraison p. 86. Ce sont les Br. fulgidipennis. Lat.; Muticus. Perty (Nitidipennis. Dej.) ; Festivus. Dej., et Minutus. Perty. Fig. 15.S.-G. OMOPHRON. Lat. IV. 416. O. suTuRAL. Omophron suturalis. Guér. Sp. N. (1829.) Syn. Omophron capense. Gory, An. Soc. Ent. 1. 2. p. 212. (1833.) Jaune; bord postérieur de la tète, milieu du corselet et suture, jusqu'aux deux tiers postérieurs des élytres, d’un vert noirâtre. 15. a. Sa grandeur naturelle.—Hab. le cap de Bonne-Espérance. Nota. M. Chevrolat en a décrit deux espèces du Mexique. 7. Fig. 1. S.-G. SPHÆRODERE, Déj. Lat. IV. 410.8. À cou BrIL- LANT. Sphaeroderus nitidicollis. Chevr. Nov. Sp. (1829.) 1. a Sa tête vue en dessus. 1. 2. Patte antérieure. 1. c. Patte postée rieure. Il est de la grandeur du Cychrus attenuatus de Fab. et lui ressemble assez. Tête d’un noir violacé; palpes noirs, le dernier article des 1e- INSECTES. 25 Planches. biaux et des maxillaires roux à l'extrémité; mandibules d’un roux clair ; antennes d’un brun noirâtre terne; les quatre premiers articles noirs, sur le premier et aux deux tiers de sa longueur en dessus, est un point muni d’un poil; corselet violacé, très brillant, lisse en dessus jusqu’au-delàa du milieu, longitudinal, élargi aux côtés antérieurs, re- bordé, sillonné latéralement et d’une couleur verdâtre près du bord; base bleuâtre , fortement ruguleuse ; une large dépression en avant, entre la ligne dorsale et la marge, avec de gros points près de celle-ci; élytres, ovalaires, plus arrondies que chez le Cychrus, carénées sur l’é- paule, à fond ruguleux, ayant environ seize lignes formées par des côtes ou des tubercules oblongs très lisses et d’un cuivreux très poli. Chaque étui a les 3, à et 8° lignes avec de plus gros tubercules , sur- tout près de l'extrémité; épipleures violacés, granuleux et ponctués ; dessous du corps et pattes noirs ; les tibias des pattes médianes ont des poils roux sur les bords postérieurs; tarses antérieurs à premier article très arrondi et dilaté. Mâle. Ce bel insecte a été trouvé à Terre-Neuve, par M. Charles Luezot, capitaine de frégate, et il m'a été donné par M. Luczot père, qui ne possédait que ce seul exemplaire. (Chevrolat.) 7. Fig. 2. S.-G. CALOSOME. Web. Lat. IV. 413. C. À ÉLYTRES ROUSSES. Calosoma rufipenne. Dej. Sp. Hab. l’île de San Lorenzo, au Pérou, en face et près de Lima. On en connaît trois espèces du Mexique, décrites par M, Chevrolat, Fig. 5. S.-G. CYCHRE. Fab. Lat. IV. #09. C. D'ITALIE. Cychrus italicus. Bonelli. Hab. les environs de Turin et toute l'Italie. Nota. M. Eschscholtz a publié la description d’une fort belle espèce de ce genre, dans l’atlas Zoologique du Voyage de Kotzebue (1829), sous le nom de Cychrus wentricosus, tab. 25, fig. 1. Il l’a trouvé en Ca- lifornie. La larve du C. rostratus, est publiée par M. Herr. Fig. 4. S.-G. PAMBORE. Lat. IV. 409. P. ALTERNANT. Pamborus alternans. at. Hab. la Nouvelle-Hoïilande. Nota. M. Gory, qui possède à Paris une des plus belles collections de Coléoptères, a publié une monographie de ce genre dans notre Magasin de Zoologie, année 1856, cl. 1x, pl. 166 et 167. Il eu décrit cinq espèces toutes de la Nouvelle-Hollande. Fig. 5. S.-G. POGONOPHORE. Lat. 414. P. SPINIBARRE. INSECTES. 20 Planches. ECONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAI. Pogonophorus spinibarbis. Fab. Sa tête vue en dessus.—Hab. l’Europe. 7. Fig 6. S.-G. PELOPHILE. Déj. Lat. IV. 416. P. BORÉALE. FEg. 7. Pelophila borealis. Fab. Tarse antérieur d’un mâle.—Hab. la Suède. Nota, M.Chevrolat nous apprend que M. le comte de Manerrheim, dans un mémoire intitulé : Observations sur les Insectes publiés par David Hummel, a donné une monographie de ce genre; il en men- tionne cinq espèces qui sont : 1° P. borealis avec trois variétés ; 20 P. Gebleri, de la Sibérie; 30 P. Eschscholtzi, d'Unalaschka; 4° P. mar- ginata, et 50 P. elongata, toutes deux du Kamtschatska. S.-G. CARABE. Lin. Lat, IV. 4rr. C. RUTILANT. Carabus rutilans. Lat. Déj. Sp. 5. a. Son labre.—Hab,. les Pyrénées. Nota, M. Heer a publié récemment (1856) un mémoire sur les larves de plusieurs espèces de Carabes de Suisse, il donne des descrip- tions et de bonnes figures accompagnées de détails de celles des Carabus auro-nitens , depressus et hortensis. On sait que les larves de ces insectes, si communs autour de Pari, n’avaient pas encore été étudiées. M. de Castelnau a cependant observé dernièrement une larve voisine de celle du Procrustes coriaceus, qu’il regarde comme la larve du Carabus hortensis; mais à] n’a pas poussé son observation assez loin pour qu’on puisse lui accorder de l'importance; il a fait a ce sujet une communication à la Société Entomologique, dans sa séance du 5 juillet 1837; cette note est consignée, en huit ou dix li- gnes, au bulletin entomologique publié à la fin du troisième trimestre de 1837 des Annales de cette société, lequel a paru en février 1838. M. Chevrolat a fait connaître, dans notre Magasin de Zoologie, année 1836, cl. 1x, pl. 170, une belle espèce, le Carabus basilicus, trouvée dans l’île de Porto-Rico, l’une des Antilles. Le seul fait de l'habitat de cette espèce est déjà très curieux, car l’on connaît très peu d'espèces de Carabes proprement dits des parties chaudes de PAmérique; mais ce qui rend cette publication autrement intéres- sante, c’est qu’elle a porté M. Chevrolat à reconnaitre une erreur des auteurs , au sujet du Cerabus splendens de Fabricius. En effet, cet auteur dit que son espèce se trouve à la Jamaïque, ce qui fait penser, avec raison , à M. Chevrolat que l’on a pu faire erreur en transmettant le nom de splendens à l'espèce des Pyrénées, que tout le monde dési « gne ainsi et qui devrait alors prendre un autre nom. M. de Cristophoris, qui vient d’être enlevé à la Science par une Planches 7. Fig. s. INSECTES. “7 mort prématurée, a publié, dans le Magasin de Zoologie, 1837, el. 1x. pk 181 à 183, la description de plusieurs beaux Carabes provenant du Bosphore et de quelqnes points de l’Asie-Mineure. Mais ces espèces étaient déjà décrites par M. Ménétries qui les avait cédées à condition qu'on ne les publierait pas avant lui. Enfin nous signalerons une belle espèce propre à la Chine Car. prodigus, Erichson, que ce savant a publiée dans la Zoologie du voyage de Meyen citée plus haut. S.-G. PELECIE. Kirby. Lat. IV. 406. P. À PrEDS BLEUS. Pelecium cyanipes. Kirby. 8. a. Tarse antérieur du mâle. 8. b. Tarse postérieur, 8. c. Palpe maxillaire.—Hab. le Brésil. Nota. M. Al cide d'Orbigny a découvert une autre espèce de ce genre dans l’intérieur de l'Amérique , elle sera publiée dans son grand ou- vrage sur ce pays. Il y en a une troisième décrite et figurée dans notre Magasin de Zoologie, année 1851. Insectes, pl. 23. C’est notre Pele- cium refulgens qui vient aussi du Brésil. Fig.o.S.-G.MASORÉE. Ziegl.Lat.IV.420.(Note.)M.DEWETTERHAL. Masoreus Wetterhalii. Gyll.(1815.) Sturm. Deutsch. Faun. (1825.) 9. a. Sa tête vue en dessus. 9. d. Jambe et tarse antérieurs. 9. c. Tarse postérieur.—Hab. les environs de Paris. Rare. Nota. On a oublié d'indiquer la grandeur natureile dans plusieurs exemplaires de nos planches. Cet insecte est long de deux lignes et demie et large d’une ligne. C’est à tort que nous avons indiqué cette espèce sous le nom de Masoreus luxatus. Dej. Sp., car elle avait été décrite bien avant par Gyllenhall, sous le nom d’Harpalus FF'etterhalii dans son excellent ouvrage intitulé : Insecta suecica, troisième partie 1813. Sturm a commis la mème erreur en 1823, en donnant à cet in- secte le nom de Trechus laticollis, dans sa Faune germanique. Fnfin ce n’est qu’en 1828 que M. le comte Dejean lui a donné un troisième nom. Actuellement nous lui restituons celui qu'il doit conserver comme étant le plus antérieurement publié, M. Chr, Zimmermann a donné une monographie de ce genre dans le Faunus de Gistl, Munich, 1832, deuxième cahier, p. 119. Il en dé- crit sept espèces (traduit par Sibbermann, Rev. ent., t. 2, p. 253.) M. Gray a publié plusieurs genres nouveaux de Carabiques, et un assez grand nombre d’espèces intéressantes, dans l'édition anglaise du Règne animal où toutes nos planches ont été copiées et malheureuse- ment fort mal; les nouveautés que nous signalons se tronvent figu- rées dans quelques planches originales que l’on doit au talent bien connu de notre ami M. Westwood, 28 Planches, am = ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. On consultera aussi un mémoire très important de M. le eomte de Mannerrheim, sur quelques genres et espèces de Carabiques; ce mé- moire est inséré dans le n, 2 du Bulletin de la Soc. imp. des Natura- listes de Moscou, année 1837. Une monographie des Carabiques du département du Puy-de-Dôme, par feu M. Baudet Lafarge. L Un Synopsis des espèces nouvelles d'insectes du Népaal, par M. Hope, inséré dans le premier cahier du Zoological miscellany, par M. Jobe Edward Gray, Londres 1831. Un essai sur les insectes de Java et des îles voisines, par feu Vander- Linden, Bruxelles 1829; les Cléoptères du Mexique, par M. Chevrolat, et les Transactions de la Société Zoologique, celles des sociétés En- tomologiques de Londres et de France, la Revue et le Magasin zoolo- giques, ainsi qu’une foule d’autres travaux qu’il serait trop long de citer ici, GENRE DYTIQUE. (pyricus. Lin.) S.-G. DYTIQUE. Lin. Lat. IV. 424. D. DE LHERMINIER. Dyticus Lherminierii. Chevrolat. Cette belle espèce nous a été communiquée par M. Chevrolat er 1830. Elle appartient au genre Cybister fondé et publié par Curtis, genre auquel correspond celui de Frochalus proposé par Eschscholtz. mais non publié. Voici la description que M. Chevrolat en a faite : C’est l’un des plus grands de ee genre, après le Dytiscus Immar- ginatus de Fabricius. Le dessus est d’un vert olive et le dessous noirätre avec un peu de couleur de poix sur l'abdomen. Mais la lèvre, le chaperon, le bord du corselet et celui des élytres au- dessus de la marge, sont d’un jaune plus ou moins rougeûtre, les pattes , qui sont noires, ont les parties suivantes d’un marron clair, savoir : 1° aux antérieures, l’appendice, l’extrémité de la cuisse , la to- talité du tibia et les trois premiers articles du tarse, dans le mäle, qui sont réunis et forment un disque, sont de couleur plus foncée; 2° aux médianes, l’appendice avec le tiers terminal de la cuisse; 3c aux natatoires, le côté postérieur du tibia. Sur la tête entre les yeux, il y a deux fossettes ovalaires, pointillées dans leur profondeur, le corselet a, au-dessous du bord antérieur,un sillon cintré, interrompu; sur le bord postérieur existent des rides longitudinales, courtes et assez distantes, ét sur la bordure jaune latérale sont des groupes de points plus ou moins agglomérés ; chez le mâle seulement, l'abdomen offre sur les troisième et quatrième segmens, une petite tache rouge qui est limitée au bord. Chäque étui a, comme d'ordinaire, trois rangées de points, les INSECTES. 29 Pianches. deux internes en ont un nombre plus grand ; la première est située à environ un quart de la marge; la deuxième vers le milieu, et la troisième sur la bordure, mais au-delà du milieu elle la quitte pour se continuer sur l’élytre. Cet Hydrocanthare m'a été envoyé par mon ami Ferdinand Lher- minier, docteur-médecin très célèbre, habitant de la Guadeloupe, Il vient des environs de la Pointe-àa-Pitre (Chevrolat). 1.a, b, Tarse antérieur du mâle vu en dessus et en dessous.—Hab. la Guadeloupe. ' Nota. Cet insecte a été nommé, long-temps après la publication de notre planche, Trochalus ellipticus. Dej. Cat. Il porte ce nom dans la collection de tous les amateurs qui n’ont pas voulu se donner la peine de consulter les livres. M. Delaporte l’a cependant décrit sous le nom de Cybister Lherminierit, dans ses Etudes entomologiques , 2° livrai- son, page 99. 8. Fig. 2. S.-G. AGABE. Leach. Lat. IV. 425. A. À ANTENNES EN SCIE. Agabus serricornis. Payk. Sa tête grossie.—Hab. la Suède. Fig. 3. S.-G. COLYMBÈTE. Clairv. Lat. IV. 426. C. À peux PUSTULES. Colymbetes bipustulatus. Lin. Sa patte antérieure.—Hab. la France. Fig. 4. S.-G. HYDROPORE. Clairv. Lat. IV. 427. H. PLANE. Hydroporus planus. Fab. 4. a. Sa patte vue de profil. 4.2. Tarse vu en dessus.—Hab. l’Europe. Fig. 5. S.-G. HYGROBIE. Lat. IV. 426. H. DE HERMANN. Hygrobia Hermanni. Fab. 5. a. Son antenne. 5. Ë. Tarse antérieur en dessus. 5. c. Id. dessous. —Hab. l’Europe. Nota. C’est à tort que les auteurs ont donné à ce genre les noms d'Aygrobia et d’'Hydrachna, suivant M. Brullé, il faut lui restituer celui de Pelobius que Schonherr lui avait appliqué, et nommer l’es- pèce Pelobius Hermanni. Fig. 6. S.-G. NOTÈRE, Clairv. Lat. IV. 427. N. cLavicoRNe. Noterus clavicornis. Degéer. (N. crassicornis. Lat. Genera.) 6. a. Son antenne. 6. D. Patte antérieure vue en dedans, à. c. Id, en dehors.—Hab. toute l'Europe. 30 ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAÏi, Planches. 8. Fig. 7. S.-G. HALIPLE. Lat. IV. 428. H. ÉLEVÉ. Haliplus clevatus. Panz. 7. a. Son abdomen vu en dessous. 7. c. Palpe maxiliaire, 7. d. au- tenne,—Hab. la France. GENRE GYRIN. (cyriNus. Geoff) Lat. IV. 428. G. siz- LONNE. Gyrinus sulcatus. Wied. Germ. Mag. Entomol. t: EVA p. ro. 8. a. Mandibule et mâchoire avec un seul palpe. 8. b. ce. Antenne.— Hab. le Brésil. Nota. Cet insecte forme le type du sous-genre Enhydrus, établi par M. Delaporte dans ses Etudes entomologiques, 2° livraison, page 110, et adopté par M. Brullé dans l'Histoire naturelle des [nsectes, édition de Pillot, t. v, p. 237. C’est aussi V’Epinectus sulcatus. Déj. Cat. On devra consulter, pour l’étude des Hydrocanthares, l'Iconogra- phie des Coléoptères d'Europe par M. le comte Dejean et Ch. Aubé, ouvrage dans lequel ce dernier entomologiste a été chargé du travail relatif à cette grande famille. SECONDE FAMILLE. — LES BRACHÉLYTRES. GENRE STAPHYLIN. (srapnyzinus. Lin.) 9, fig. 1. S.-G. OXYPORE. Fab. Lat. IV. 453. O. roux. Oxyporus rufus. Lin. 1. a, Sa tête vue de.face. 1. d. Un tarse antérieur.—Hab. les environs de Paris. Nota. L'Oxyporus maxillosus, que l’on ne connaissait que d’Alle- magne , se trouve aussi en France, non loin de Paris. Dans une ex- cursion que nous avons faite dans la forêt de Compiègne, avec M. Che- vrolat, nous avons pris plusieurs individus de cette espèce. Fig. 2. S.-G. ASTRAPÉE. Grav.Lat. IV. 435. À. DE L'ORME. Astrapœus ulmineus. ON. Fab. Sa tète vue de face.—Hab, la France. Rare. Fig. 3. S.-G. STAPHYLIN, Lin. Fab, Lat. IV. 454. S. DE Ta- TARIE,. INSECTES. 31 Planches. Staphylènus tataricus. Pallas. Iter. t. IL. app. p- 30. 3. a. Tarse antérieur. 3. b. Tête vue de face.—Hab. la Tatarie. Nota. M. le comte de Mannerrheim, dans un mémoire fort impor- tant intitulé : Précis d'un nouvel arrangement de la famille des Braché- lytres (Mém. de St-Pétersb., t. 1, 1830), a formé avec cet insecte un genre propre qu’il nomme Physetops. Le S.-G, Emus de Leach ‘comprend beaucoup d’espèces propres à notre pays; nous avons trouvé à Fontainebleau et à Compiègne, dans une excursion faite avec M. Chevrolat, l’Emus chloropterus de Fab. qui n’avaitencore été observé qu’en Autriche. Cet insecte est fort rare. 9. Fig. 4. S.-G. LATHROBIE. Grav. Lat. IV. 455. L. ALLONGÉ. Lathrobium elongatum. Lin. 4. a. Sa tête vue de face.—Hab. l’Europe. Paris. Fig. 5. S.-G. PEDÈRE. Fab. Lat. IV. 436. P. À coc ROUGE. Pœderus ruficollis. Fab. 5. a. Son tarse antérieur.—Hab. les environs de Paris. Fig. 6. S.-G. PROCIRRE. Lat. IV. 456 (Note). P. DE LEFERVRE. Procirrus Lefebvrii. Lat. 6. a. Sa tête. 6. b. Tarse antérieur. 6. d, Palpe maxillaire.—Hab. la Sicile, Nota. M. Delaporte a donné une nouvelle description de cet insecte dans ses Etudes entomologiques, 2° livraison, p. 123. Fig. 7. S.-G. EVAESTHÈTE. Grav. Lat. IV. 437. E. RUDE. Evæsthetus scaber. Gray. Sa tête vue en dessus.—Hab. l’Europe. Fig. 8. S.-G. STÈNE. Lat. IV. 437. À DEUX POINTS. Stenus biguttatus. Lin. 8. a. Sa tête vue de face. 8. à. Mâchoire. 8. c. Menton et lèvre inférieure. 8. d. L’un des palpes labiaux isolé. 8. e. Tarse antérieur. —Hab. les environs de Paris. Nota. Dans ce genre, la languette a la propriété de s’allonger beau- coup bors de la bouche, quand on presse l'animal entre les doigts. Nous avons les premiers observé ce fait, avec notre malheureux ami Carcel, il y a déjà fort long-temps, mais sans le publier. M. Thion d’Or- léans a fait depuis la même observation et l’a insérée dans les Annales de la société entomologique de France, t. 1v, p. 153, pl. 3, B. Mais Curtis en avait eu connaissance avant, car on voit la lèvre inférieure 32 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches. très prolongée, dans la figure qu'il a donnée Stenus Kirbii à la planche 164 de son British entomology. 9. Fig. 9. S.-G. STILIQUE. Leach. Lat. IV. 456.S. DE LATREILtE. Stilicus Latreillii. Leach. Son tarse antérieur.—Hab. l'Amérique boréale, Fig. 10. S..G. OXYTÈLE. Grav. Lat. IV. 458. O. TRICORNE. Oxytelus tricornis. Grav. Sa tête et son corselet. 10. a. Patte antérieure. 10. . Palpe maxil- laire.—Hab. Paris, rare. Nota. Cet insecte appartient au sous-genre Bledius de Leach. Fig. 11. S.-G. OSORIUS. Leach. Lat. IV. 438. O. pu Brésis. Osorius Brasiliensis. Guér. 11. a Sa tête. 11. D. c. d. Ses pattes.—Hab. Rio-Janeiro. Nota. Latreille a donné une description de cette espèce dans les Annales du Muséum, t. 1, p. 86. M. Delaporte (Etudes entomologiques p. 131) dit qu’elle semble ne différer de l'O. ater de Perty, que par l'absence des cornes de la tête, et que si ce caractère n’est que sexuel, notre insecte pourrait n'être que la femelle de l'O. ater de Perty. Fig. 12.S.-G. ZIROPHORE. Dalm. Lat. IV. 438.2. BICORNE. Zirophorus bicornis. Oliv.. 12. a. Patte antérieure grossie.—Hab. la Colombie, Nota. C’est à tort que nous avons fait graver, dans quelques exem- plaires , le nom de Z. striatus, Leach. Voir les Etudes entomologiques de M. Delaporte, p. 126. Latreïlle a eu tort d'adopter le nom de Zirophorus donné à ces in- sectes par Dalmann; car Gravenhorst avait déja établi ce genre sous le nom de Piestus qui doit lui être restitué. 10. Fig. 1. S.-G. PROGNATHE. Lat. IV. 439. P. RUFIPENNE. Prognathus rufipennis. Blondel. Sa tête grossie.—Hab. les environs de Versailles. Nota. M. Blondel a donné un mémoire sur cet insecte dans les An- pales des Sciences naturelles, t. 10, p. 412, pl. 18, fig. 14-15. M. Curtis figure, sous le nom de Siagonum quadricorne, pl. 23, une espèce différente, dans son Bristish entomology. Fig. 2. S.-G. COPROPHILE. Lat. IV. 459. C. RUGUEUX. Coprophilus rugosus. Grav. 2. a. Une de ses pattes antérieures.—Hab. l'Europe. Fig. 5. S-G. LESTÈVE. Lat. IV. 459. L. DE DEUX COULEURS. Lesteva dichroa. Lat. Grav. INSECTES. 33 Planches. Hab. l'Europe. 10. Fig. 4. S.-G. MICROPÉPLE. Lat. IV. 440. M. TEssERULA. Micropeplus tesserula. Curtis. Brit. Entom. n° 204. 4. a. Sa tête.— Hab. la France et l'Angleterre. Nota. Nous n'avions pas reconnu que cet insecte était publié: par Curtis quand nous avons donné notre planche, et nous l’avons nommé, avec M. Dejean, M. Maillei. Cet insecte doit être placé près des Niti- dules et des Cercus. Fig. 5. S.-G. ALEOCHARE. Lat. IV. 440.A. CANAL ICU LÉE. Aleockara canaliculata. Fab. 5. a. Tarse antérieur. 5. b. Tarse postérieur.—Hab. les environs de Paris et toute l’Europe. Fig. 6. S.-G. LOMÉCHUSE. Lat. IV. 44r. L. PARADOXE. Lomechusa paradoxa. Grav. 6. a. Sa tête.—Hab. la France, dans les fourmilières. Nota. Nous en avons trouvé un individu près de Paris, sur la route de Chatillon, il était tenu par plusieurs fourmis qui s’efforcaieni de le faire rentrer dans leur trou, sans pour cela lui faire de mal. Il est probable que cet insecte est de quelque utilitéaux fourmis, et que ses Labitudes ont des reiations avec celles de ces Hyménoptères, comme cela doit avoir lieu pour les Clavigers, pour plusieurs autres espèces que l’on ne trouve qu’en société avec elles, et pour le Brentus italicus qui vit aussi avec une grosse fourmi dans les troncs des arbres, sui- vart une observation de M. Pecchioli, M. Chevrolat , dans un mémoire surle ‘genre Myrmechixenus (Revue, Ent.t, 3 p. 263) a présenté des observations très intéressantes sur les Insectes qui vivent dans les four- milières. Fig. 7. S.-G. OMALIE. Latr. IV. 459. O. BLATTOIDE. Omalium blattoides. Gray. 7. a. Sa tête.—Hab. les environs de Paris. Fig. 8. S.-G. TACHINE. Lat. IV./4/41: T. LuNuLÉ. Tachinus lunulatus. Lin. (Atricapilius. Fab.) 8. a. Un de ses palpes maxillaires —Hab, les environs de Paris, dans les champignons. Fig. 9. S.-G. TACHYPORE. Lat. IV. 442. T. Borné. Tachyporus marginatus. Gray. 9. @&. Palpe maxillaire.—Hab. Paris. INSECTES 21 34 Planches, À SON GC PRE 1 Fig. 4. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. TROISIÈME FAMILLE. — LES SERRICORNES,. GExrR£ BUPRESTE, (Burresris. Lin.) S.-G. RICHARD. Lat. IV. 446. R. BicoLores. Buprestis bicolor. Fab. Nota. Il appartient au genre Chrysochroa de la Monographie de MM. Gory et de Laporte comte de Castelnau. Viedmanr lui avait donné le nom de B. heros. RüicHARD GÉANT. (Détails). Buprestis gègas. Lin. 2. Sa tête. 2. a. Menton et lèvre inférieure avec les palpes labiaux. 2. b. Mandibules, 2. c. Mächoire. 2. d. Tarse antérieur. 2. e. Un des ar- ticles des tarses vu en dessous et très grossi.—Hab. l'Amérique méri- dionale. Nota. Cetinsecte appartient au genre Euchroma de Serville. M. Gory a recu la larve de cette espèce, il la fera connaître dans sa Monographie des Buprestides. M. le comte de Mannerrheim vient de décrire une seconde espèce voisine de celle-ci sous le nom d’£. Colombica, dans l’'énumération des Buprestides de sa collection (1838). RICHARD DE LANGSDORF. Buprestis Langsdorfii. Klug. Hab. le Brésil. Nota. C'est à tort que nous avions fait graver le nom de B. rubri- pennis sur plusieurs de nos planches; nous avons reconnu depuis que cette espèce est décrite par M. Klug, dans les Nova acta acad. cæs. L. C. naturæ curiosorum, vol. x11, p.2, tab. xx, fig. 3, sous le nom que nous lui restituons. Elle appartient au genre Pæcilonota d'Eschscholtz. RICHARD ROUILLE. Buprestis ochreata. Oliv. Hab. Madagaicar. Nota. Comme Olivier assigne le Sénégal pour patrie à son B. ochreata, nous avions pensé qu'il n’était pas le même que celui que nous avons figuré sous le nom de B. Lalandi; mais l’on s’est as- suré depuis que la localité indiquée par Olivier était erronée et nous nous empressons de rejeter le nom que nous avions donné à son B. rouillé. Cet insecte appartient au genre Buprestis proprement dit. Le genre Bupreste de Linnée, ou les Richards de Latreille, a INSECTES. 35 Planches été étudié par MM. Schonherr, Eschscholtz, Serville, Solier, Spincla, et enfin par M. Gory et Laporte de Castelnan ; actuellement il est par- tagé en quarante-quatre sous-genres, et forme le sujet d’une belle fonographie publiée par ces deux entomologistes. Nous avons fait connaître des Buprestes nouveaux, dans notre Magasin de Zoologie; plusieurs proviennent de Madagascar et ont ét“ publiés par M. Klug, sous d’autres noms, après que notre journal avait paru. Nous n’indiquerons pas ici la synonymie de ces espèces, nous laissons ce soin à MM. de Castelnau et Gory, auteurs de la Monogra- phie des Buprestides qui se publie chez M. Duménil, libraire à Paris. Nous avons encore décrit quelques belles espèces de Buprestes dans la Zoologie du Voyage autour du Monde de la corvette la Co- quille; et M. Chevrolat.en a fait connaître quelques-unes dans ses Co- léoptères, du Mexique, et dans la Revue zoologique, avril 1838. Enfin, M. Aubé a étudié avec soin les métamorphoses du Buprestis (agrilus) aéridis; 11 a publié son travail dans les Annales de la Société entomologique de France, t. vr, p. 180, pl. 8, fig. 6-7-8. M. Gory nous apprend qu’il y a erreur de détermination pour cette espèce, qui est tout-à-fait nouvelle et à laquelle il vient de donner le nom d’Agrilus Aubei. M. Chevrolat vient de faire connaître (Revuc zool. 1838) une espèce voisine (42. Capreæ) des environs de Paris. 4. Figs 5. S.-G. APHANISTIQUE. Lat. 448. À. ÉCHANCRÉ. Aphanisticus emarginatus, Fab. 3. a. Son antenne.—Hab, les environs de Paris. Nota. M. Curtis donne une bonne figure de cette espèce sous le nom d’Aphanisticus pusillus, dans son British entomology, pl. 262. Fig. 6. S.-G. TRACHYS. Lat. IV. 447. T. ENSANGLANTÉ. Trachys cruentata. Fab. 6. a. Son antenne.—Hab. l’île d'Haïti, Nota. M. Géné vient de faire connaître une espèce très curieuse de ce sous-genre, dans les mémoires de l’académie royale des Sciences de Terin, t. 50, p. 191 et suiv. M. Chevrolat en a découvert une autre aux environs de Paris, il la nomme T!. triangularis, et elle a été décrite dans le premier volume de la Faune entomologique des environs de Paris (1835). Fig. 7. S.-G, MELASIS. Lat, IV. 448. M. BUPRESTOIDE. Melasis buprestoides. Lin. Oliv. 7. a, Antenne du mâle.—Hab, l’Europe. Rare. Nota. Latrcille, dans un mémoire qui a été publié, après sa mort» dans les Annales de la Société entomologique de France, t. 111 (1854) > 36 ICONOGRAPHEE BU RÊÉGNE ANIMAL. Planches. p. 113 et suiv., donne quelques observations sur la synon ymie de cette espèce. Il en distingue une autre, tellement caractérisée, dit-il, qu’elle pourrait former un genre propre. MM. de Laporte et Lacordaire ont effectivement fondé ee genre en 1835, le premier en mars, dans les Etudes entomologiques, sous le nom de Tharops, l’autre en septembre, dans le premier volume de la Faune entomologique de Paris, p. 622 sous le nom d’/sorkipis, l'espèce unique type de ee genre devra donc prendre le nom de Tharops melascides que Jui a donné le premier de ces entomologistes, quelques mois avant l’autre. M. Dejean avait nommé cet insecte Melasis Lepaisei, dans son catalogue; nous er avons trouvé quelques individus à Fentainebleau et à Compiègne, et M. Lepaige en à pris Gans les Vosges. | M. Chevrolat décrit une nouvelle espece de Melasis (47. rufipalpis)}, dans le 8° fascicule de ses Coléoptères du Mexique. GENRE TAUPIN (£LcaTer Lin.) 2. Fig. 1. S.-G. EUCNEMIS. Lat. 4-451. —£E, cAPucix. Eucnemis capucinus. Mannerheim. Hab, les environs de Paris, très rare. Nous en avons trouvé 4 ow 5 individus sur le tronc d’un orme au Champ-de-Mars. Fig. 2. S.-G. PTÉROTARSE. Esch. Guer. — P. ARLEQUIN. Piterotartus histrio. Guer. Lat. 2. 4. Son antenne. — 2. b. Tète et dessous du cerselet. — Hab. le: Brésil. Fig. 5.S. -G. GALBA. Guer. Esch. 4-451.— G. MARBRÉ. Galba marmorata. Guer. (Détails). Son corselet vu en dessous. — 3. a. Un tarse antérieur. — 3. à. An- tenne. — Hab. la Nouvelle-Guinée. Nota. Pour Eschscholtz (Tableau d’une elassilication des Élatérides, publié dans la Revue Entom. t 4. p. 4. 1836.) Le genre Galba était composé d'insectes ayant trois lames sous les tarses et des antennes cachées dans des rainures, situées sous les bords latéraux du corselet, et c’est cette dernière circonstance qui séparait ce genre de ses Pterotarsus. Latreille, dans le Règne animal, p. 45r, applique le nom de Galba aux insectes qui forment le genre Prerotarsus , puisqu'il dit, dans une note, qu'il en a vu trois espèces du Brésil, dont l'une a de grands rapports avec le Melasis tuberculata de Dalman (qui est un vrai Pte- rntarsus), Maïs les caractères de cette espèce qu'il cite ne sont pas d’ac- cord avec ceux de division, car il dit pour earactériser la division com- Planches. INSECTES, 87 prenant les genres Galba et Eucnémis, « les antennes sont recues, de chaque côté, dans une rainure longitudinale, pratiquée immédiate- meut au-dessous des bords latéraux du corselet, et toujours filiformes et simplement en scie. Les articles des tarses sont toujours entiers, sans prolongement en forme de palette en dessous. Le corselet est con- vexe ou bombé, du moins sur les côtés, et se dilate vers les angles postérieurs en manière de lobe, allant en pointe, ou triangulaire. Ces insectes se rapprochent des Buprestides. » En publiant l’Entomologie du voyage de la Coquille, nous avions observé un insecte de la Nouvelle: Guinée, qui présente une partie des caractères assignés par Latreille à la division où il place son genre Galba du règne animal, et nous l’avions figuré sous ce nom; mais ayant soumis ce texte explicatif de nos figures, à notre céièbre maître Latreille, il approuva notre projet d’en faire vn genre particulier et nous engagea à le nommer Pterotarsus (1). Ce n’est qu'après avoir imprimé ce texte que nous avons eu connaissance du tableau d'Eschscholtz, et alors nous avons restitué ce nom de Pterotarsus aux insectes que ce savant y faisait entrer, lesquels correspondent aux Galba cités par Latreille dans le règne animal, et pour ne pas intro- duire encore ur autre nom, nous avons laissé dans notre Iconogra- phie celui de Galba à l'insecte que nous avions d’abord nommé ainsi dans la pl. 2. fig. 3 du voyage de la Coquille, et qui, par un hasard singulier, entre parfaitement dans le genre Galba, tel que la caractérisé Eschscholtz dans son tableau. Dans un mémoire posthume, imprimé dans les Annales de la Société entomologique de France en 1834, mais composé par Latreille en 1852, ce savant ayant eu connaissance du tableau dans lequel Eschscholtz avait coordonné ses genres des Sternoxes, a travaillé de nouveau cette famille et l’a divisée en tribus d’après de bons caractères; il établit deux grandes divisions dans sa tribu des Euenémides, et c’est dans la seconde, caractérisée par des antennes logées dans des fentes lou- gitudinales sous les bords du corselet, et par des tarses sans pelotes membraneuses, etc. qu’il place un genre Galba, tout différent de celui du règneanimal, de celui que nous avions formé dans le voyage dela coquille, et de celui d'Eschscholtz, puisqu'on a vu que les Galba de ce dernier et de nous-même avaient les tarses munis de trois pelotes ou lamelles membraneuses. (2) . (1) Latreille connaissait-il déja le Tableau d'Eschscholiz, et nous a-t-1l caché cette circonstance, ou s'est-il rencontré avec lui pour ce nom de Pterotarsus ? ? (2) Ce deuxième Galba de Latreille constitue un genre propre auquel M. Che- 38 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches. Ce n’est pas tout, M. Delaporte, comte de Castelnau, voyant que ce genre Galba n'était pas encore assez obscur et embrouillé, ima- gina d’en créer un autre, dans ses Études entomologiques, insérées t. 3.p. 157 ct suivantes de la Revue entomologique de M. Silbermann. Le genre Gala de M. de Castelnau a, dit-il, les antennes recues dans un sillon thoraeique, des pelotes sous les tarses, les antennes pectinées et le dernier article des palpes maxillaires ovoide (pag. 167). Mais mal- heureusement les espèces qu'il rapporte à ce genre, et que nous avons vues toutes dans les collections citées par ce savant, n’ont pas de pelotes sous les tarses et ont le dernier article des palpes maxil- laires en hache, et plusieurs même (Galba Lepricurit et Mexicana), n’ont pas de sillons thoraciques et entrent dans le genre Emathion du même auteur. C’est donc un quatrième genre Galba qui ne ressemble à aucun de ceux déja établis. (1) vrolat a assigné, dans sa Collection, le nom de Gastraulacus, et dont nous donnons | sommairement les caractères dans notre Revue critique des Eucnémides, qui sera publiée sous peu. (1) Le mémoire que nous citons ici est fait avec une légèreté inconcevable; ainsi l'auteur prétend que les ÆEucnemis ont des pelotes sous les tarses; ce qui n’a pas lieu dans la nature; son genre Æmathion, placé dans la même division que l’£uc- nemis capucinus, n'a pas de sillons pour les antennes et il le place cependant dans une division caractérisée par des sillons latéraux. Ii dit que le dernier article des palpes maxillaires de ses Galba est ovoide, tandis qu'il est en hache dans l'individu même type de sa description. L’insecte qu’il décrit sous le nom d’'Æucnemis Senegalensis ne va pas dans ce genre, n'ayant pas les sillons latéraux du corselet; c’est une espèce voisine de l’Aylochares unicolor, Latr. (Soc.ent., t. 35, p, 138) qui pourrait bien n’être que le Buprestoides de Rossi, dont l’Eucnemis franciscanus de Villa (Cat.) n’est peut- être aussi qu’une variété. Il dit que Îles tarses antérieurs de son genre Galbodema sont garnis en dessous de pelotes membraneuses, ce qui ne se voit ni à son Gal- bodema Mannerheimi ni au Flabellicornis qui ont servi à ses descriptions; 3] n’y a que notre Galba marmorata (qu’il range avec ces deux espèces) qui offre ce carac- tère de pelotes membraneuses aux tarses. En résumé le travail que nous citons ne peut qu'embrouiller la science et la rendre d’une très grande difficulté; si les autres travaux de cet auteur sont faits ainsi, comme il y a tout lieu de le craindre, ils seront très nuisibles, car les entomologistes étrangers ou des provinces, ne pouvant pas voir Les individus mêmes qui lui ont servi pour ses descriptions, n'iront jamais s’'imaginer que le genre £mathion, par exemple, placé par M. Delaporte avec les Eucnémis à antennes recue: dans un sillon thoracique, n’en à aucune trace» INSECTES. 39 Planches. D’après ce qui précède on voit qu'il nous a fallu prendre un parti pour savoir lequel de ces quatre genres gardera le nom de Galba; nous pensons que c’est celui qui a été suffisamment caractérisé le premier, et celui-là c’est notre Galba marmorata, qui entre parfaitement dans le genre Galba d’Eschscholtz, que nous avons figuré avec ses détails caractéristiques en 1838, dans la pl. 2 des insectes du voyage de la Co- quille, et dont les détails ont été reproduits dans l’Iconographie, pl. 12. f. 3. Pour mieux préciser la place de ce genre dans une série naturelle, nous allons donner une idée de la manière dont nous nous proposons de diviser cette tribu des Eucnemides , dans la Revue critique de cette tribu que nous publierons sous peu. I. Tarses simples ,sans palettes membraneuses en dessous. 1. Antennes libres ou ne se logeant qu’en partie dans des fossettes pré- sternales peu profondes. a. Point de fossettes sous le corselet. 1% G. MELASIS, Oliv.; 2. G.raarops, Lap. (Zsorhipis, Lacord.) 3. G. NEmMaToDEs, Latr. (Hypocælus, pars. Esch.); 4. G. xyLogius, Lat. /Xylophilus, Mann. Esch., Xylœcus, Serville); 5. G. rpipnanis, Esch.; 6. G. HyPOCOELUS, Esch. (E. Procerulus, Mann.); 7. G. HYLO- CHARES Lat. (Buprestoides, unicolor, melasinus, senceqga- comme nous l’avons observé chez l'individu qui a servi à sa description: que cet insecte tombe entre leurs mains, ils ne pourront le reconnaître d’après les des- criptions de M. de Castelnaa, et ils seront autorisés à en faire un autre genre. Pent-être nous dira-t-on que, les caractères assignés par M. Delaporte à ses goures étant faux, nous aurions dû considérer son travail comme non avenu et ne pas les adopter; nous avons eu un moment cette intention, mais nous avons bientôt renoncé à cette idée; car en admettant ce principe, l’on pourrait toujours changer les noms donnés, en disant que les caractères ne sont pas bien exposés. IL nous a semblé qu'il valait mieux adopter des genres appuyés sur de mauvais caractères, que d’ouvrir une si large porte à l’arbitraire et aux caprices des faiseurs de nom. Du reste les travaux faits légèrement seront tôt ou tard signalés aux vrais travail- leurs, on les rectifiera comme M. le comte de Mannerheim vient de le faire pour plusieurs monographies récentes, comme nous le faisons aujourd’hui pour la tribu des Eucnémides, et ces travaux ne pourront plus nuire, ils ne feront qu’augmenter un peu la peine des entomologistes, qui ne devront les étudier qu’avec le correctif en regard. De toute facon le nom de leurs auteurs sera cité et c’est tout ce qu'ils veulent, n'importe comment. 40 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches. lensis). 8. G. AcALYeTOCERUS, Chevr. 9. G. EMATHION, Lap. (Sphærocephatus, Esch.) b. Des fossettes (1) présternales peu profondes. 10. G. microruaGus, Esch. (£. Pygmœus, Schalberg). 2, Antennes se logeant dans des rainures (2) particulières placées sous les bords latéraux du corselet. a. Antennes composées d'articles cylindriques. 11. G, ForNAx, Lap. (Dirhagus, Esch.); 12. G. EUCALoO- sOMA, Lap. (Rhïgmaphorus, Dej. cat). b. Antennes en scie. (3) 13. G. EucNEMIS, Ahr. Esch., etc. (Galha, Pars. Lap.,; 14. G. casrrauLacus, Chevr. (Gaiba, Latr.) c. Antennes flabellées. 15. G. GALBODEMA, Lap. IL. Tarses garnis en dessous de longues palettes membraneuses. 1. Tarses à trois lames, antennes pectinées (4) se logeant dans des rai- nures particulières pratiquées sous les bords latéraux du corselet. 16, G. GALBA, Esch., Guer. (G. Marmorata, Guer. Mu- rina, Flavicornis Dej. Cat.). 2. Tarses à quatre lames , antennes flabellées (5) se logeant dans des rai- nures présternales très profondes. 17. G. PTEROTARSUS, Esch. Fig. & S.-G. ADELOCÈRE. Lat. 4. 45r. À. DE CHABANNE. Adelocera Chabannii. Guer. Latr. An. Soc. ent. t./3pr tt (1) Nous donnons le nom de fossettes présternales à des cavités peu profondes, assez larges, dont les bords sont peu limités, arrondis, et dans lesquelles les an- tennes ne peuvent pas être entièrement cachées. (2) Nous donnons le nom de rainures a des cavités très profondes, étroites, à bords très limités, parallèles et aigus ou tranchans, dans lesquelles les antennes peu- vent se caclier entièrement. (3) Nous appellons antennes en scie toutes celles dont les articles se prolongent un peu en pointe saillante à l'extrémité interne, (4) Quand le prolongemert interne de chaque article n’a pas plus du double de sa longueur , l'antenne est dite pectinée. (5) L’antenne est flabellée quand le prolongement interne de ses articles est plus de deux fois plus long que ces mêmes articles. INSECTES. 4 Planche 4. a. Sa tête et son corseiet vus en dessous, — Hab. l'intérieur du Brésil. Nota, Cet insecte est nouveau; sa tête est rouge et rugueuse, avec les antennes d’un brun noir. Le corselet est bombé, couvert de forts points enfoncés, avec une dent saillante en arrière et au milieu; le dessus et les côtés sont rouges, il a plusieurs taches noires, plus grandes et confondues vers le milieu; son dessous est noir au milieu. Les élytres sont allongées, avec quelques faibles côtes, sé- parées par des lignes de gros points enfoncés dans lesquels il y a des poils jaunes raides et courts; elies sont noires, avec le bord hu- méral un peu dilaté et rouge, et une large bande de cette méme couleur partant de la base et atteignant ou dépassant même un peu le milieu de leur longueur. Le dessous est noir. Les pattes sont d’un brun noirâtre. Nous avons décrit une autre espèce, l’Adelocera caliginosa, Guer., dans le voyage de la Coquille (Zool. t. 2. part, 2, p. 68, pl. 2. f. 5. et M. de Castelnau en a fait connaître une troisième dans la Revue entomologique, t. 4. p. 14, sous le nom d’4. Brasiliensis. 45, Fig. 5. S.-G. PACHYDERE. Guer. Lat. — P. À coL ROUGE. q Pachyderes ruficollis. Guer. 5. a, Sa tête vue en dessous. 5. b. Palpe maxillaire. 5. c. Tarse antérieur. 5. d. Antenne. — Hab. les Indes orientales. Nota. Latreïlle a très bien exposé les caractères de notre genre (Ann. Soc. ent. t. 3, p. 149.) L'espèce est nouvelle, elle est noire, avec le corselet plus large que les élytres, d’un beau rouge. Les élytres sont striées, les antennes et les pattes sont noires. Fig. 6. S.- G. CEROPHYTE. Lat. IV. 453. — C. ELATEROIDE. Cerophytum elateroides. Latr. 6. a. Palpe maxillaire; 6. b, Tarse antérieur. Hab. Paris; rare. Fig. 7. S.-G. THROSQUE. Latr. IV. 452. — V. DERMESTOUDE. Throscus desmestoides. Lat. Sa tête et son corselet, grossis.— Hab, Paris. Fig. 8. S.-G. CHELONAIRE. air. IV. 452. — C. oNDé. Chelonarium undatum. Latr. Sa tête et son corselet vus en dessous et grossis. — Hab. l’'Ame- rique méridionale , le Brésil. Nota. Latreille place les Lissomus de Dalman près de ce genre. Nous avons donné une note de M, Reiche sur une espèce nouvelle de Lissomus, dans la Revue Zoologique, janvier 1838, P> 119. INSECTES 22 49 ICONOGRAPHIE DU REGNE ANIMAL. Planches. 15, Fig. 9. S.-G. CRYPTOSTOME. Latr. [V, 453. C. DENTICORNE. Cryptostoma denticornis. Fab. 9. a. Son tarse antérieur. — Hab. Cayenne, Fig. 10. S.-G. LOBOEDERE. Guer. Latr. — L. MONILICORKE. Lobæderus monilicornis. Guer. Sa tête et son corselet vus en dessous et grossis. — Hab. le Brésil. Nota. Nous avons donné les caractères de ce genre dans le Magasin d’entomologie, pl. 9 (1831). Latreille les a reproduits dans les Annales de la Soc. ent. t. 3. p. 148; mais il s’est trompé au sujet de la localité de l'espèce type, en l’indiquant de Java, car elle vient du Brésil. Fig. 11. S.-G. NEMATODE. Latr. IV. 454. — N. rx. Nematodes filum. Manner. Lat. 1x. a Son antenne grossie. — Hab. l'Autriche et le Portugal. Fig. 12. S.-G. HÉMIRHIPE. Latr. IV. 454.—1. FLABELLICORNE. Hemirhipus flabellicornis. Fab. La tête et les antennes du mâle. — Hab. les Indes orientales, Nota. M. Gory a décrit, sous le nom de Tetralobus cinereus (Ann. de la Soc. ent., t. 1, p. 222, pl. 4. f. 1), une espèce de ce genre, commune au Sénégal et que tous les entomologistes rapportaient, à tort, à l'Elater flabellicornis d'Olivier et de Fabricius, lequel habite les Indes orientales. M. Latreille (An. Soc. ent., t, 3) distingue le genre Tetralobe de Serville et Lepelletier. Son S.-G. Hemirhipus a pour type l'Elater fas- cicularis, Fab. et le S.-G. Tetralobe VE. flabellicornis, etc. M. Gory en a décrit une espèce nouvelle, le Tetralobus australasiæ, dans les Annales de la Soc. ent. de France, t. 5, p. 513, pl. 14. fig. x. Fig. 15. S.-G. CTENICÈRE. Latr. IV. 454. — C. HAEMATODE. | Ctenicera hœmatodes. Fab. Sun antenne.— Hab. Paris. Nota. Latreille, oubliant probablement qu’il avait établi ce genre dans le règne animal, ou ayant quelque raison de le changer, ce qu'il eût bien fait de nous apprendre , lui a donné le nom de Corymbites (An. Soc. ent. t. 5. p. 150). Fig. 14. S.-G. TAUPIN. Latr. IV. 454. — T. PLAGIATUS. Elater plagiatus. Germar. 14. a. Son antenne, — Hab. le Brésil. Nota. Cet insecte fait partie du G. Cardiorhinus d’Eschscholtz. Fig15. S.-G. CAMPYLE. Latr. [V. 456. C. À CORSELET DENTÉ. Campylus denticollis. Fab. INSECTES. 43 Planches Hab. l'Autriche. 45, Fig. 16. S.- G. PHYLLOCERE. Latr. 456. — P. À ELYTRES JAUNES. Phyllocerus flavipennis. Lat. Son antenne. — Hab. la Lalmatie. Nota. Nous avons inséré quelques observations sur ce genre, dans la Revue zoologique, janvier 1838, p. 12 et 13 et nous en avons fait connaître une autre espèce, sous le nom de Phyllocerus Spinolæ. Pour étudier avec fruit les Élatérides, consultez le mémoire de Latreille, inséré dans le t.3 des Annales de la Société entomologique de France; la Revue entomologique, t. 3. p. 157 ct t. 4,p. 1 et sui- vantes, dans laquelle M. le comte de Castelnau à inséré le tableau de la classification des Élatérides par Eschscholtz, lequel était resté inédit le travail de cet entomologiste n'ayant paru que par extrait dans les archives d’entomologie de Thon. Voyez aussi la Zoologie du voyage autour du monde de la Coquille, les coléoptères du Mexique, par M. Chevrolat, etc. Genre CÉBRION (cegr1o, Oliv. Fab.) 14. Fig. 1. S.-G. PHYSODACTYLE, Fisch. Lat. R. A. IV. 458. P. DE HENNING. Physodactylus Henningii. Fisch. 1.4. Patte antérieure. 1.4. Antenne.—Hab. l'Amérique septentrionale Frg. 2. S.-G. CÉBRION, Lat. IV. 458: C. BRUN. Cebrio fuseus. Fab. Hab. Le cap de Bonne-Espérance. Nota. M. Chevrolat, qui prépare une monographie du genre Cebrio, nous apprend qu’il a formé avec cette espèce un sous-genre propre, sous le nom de Trigonoderus, Ce sous-genre se distingue surtout des Cebrio proprement dits, par ses palpes plus courts avec le dernier article sécuriforme, et par son corselet triangulaire. Antenne du cÉBRION GÉANT. Femelle. : e. = ©! Cebrio gigas. Fab. Nota. Cet insecte formait le genre Hammoxre de Latreille, nous avons découvert le premier que c'était la femelle du C. géant. Li. 4. S.-G. ANELASTES, Kirby. Lat. 4-459. À. DE DRURY- Anelastes Drurii. Kirby. Son antenne grossie d’après Kirby. Nota. Depuis la publication de notre planche, nous avons recu des Etats-Unis le véritable Anelastes, et nous avons reconnn que c’est la 44 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAf. Flanches. même espèce qui a servi a Latreille, pour établir son genre Sienus (Silenus brunneus. Lat. Ann. soc. ent. t.3, p. (49). M. le comte Dejean, à qui nous avions communiqué cet insecte avant d’avoir reconnu que c'était le genre Anelastes de Kirby, a bien vouln nous en montrer plusieurs dans sa belle collection ; cette espèce appartient, suivant lui, au genre Agriotes, c’est son Agriotes tardus (Cat. col. p. 108, édi- tion 1837). M. Chevrolat a recu de PAlgérie une nouvelle espèce qui se rap- porte parfaitement à ce genre, et qu'il décrira sous le nom d’Anelastes barbarus. 14. Fig. d. S-G. CALLIRHIPIS. Lat. IV. 459. C. DE cory. Callirhipis Goryi. Guer. 5. a. L’un de ses tarses antérieurs. == Hab, le Brésil. Fig. 6. Tête du CALLIRHIPIS DE DEJEAN. Callirhipis Dejeanii. Latr. 6. a. et D. Tarse antérieur. — 6. c. Mâchoire. — Hab. Java. Nota. M. Delaporte a donné une monographie de ce genre (Ann. soc. ent. de Fr. t. 5, p. 241); il en décrit 14 espèces. Il en à fait connaître une 15° (Rev. ent., t. 4, p. 19), et M. Saunder en décri? une 16° (Trans. of the ent. soc. Lond.t. 1, p.151). A la suite de ce genre M. Delaporte en place un nouveau, sous le nom d’Eurhipis, ayant pour type une espèce de Sénégal (Æ. senegalensis, Lat.) Il le décrit plus tard sous le nom de Chamærhipis, Lat. dans le Buffon de Dumesnil. Enfin il adopte le genre Ptocerus de Thumberg , auquel nous avions donné, à tort, le nom de Wicrorhipis dans notre Magasin de zoologie. Fig. 7. S.-G. RHIPIGÈRE. Lat. IV. 460. R. vrouerre. Rhipicera cyanea. Guer. 8. Antenne de la femelle du R. Cyanea. — Hab. le Brésil intérieur. Nota. M. de Castelnau a publié une monographie de ce genre dans les Annales de la société entomologique , t. 3. p. 228. Il en décrit six espèces. M. Gory, possesseur d’une magnifique collection de Coléop- tères, en a une septième espèce dont il nous communique Ja des- cription suivante : Rlhipicera vetusta. Gory. Brunea ; thorace globoso ; elytris cum lineis maculisque rubris. Long. 17 mill. larg. q mill. D’un chà- tain foncé ; mandibules brunes et très prononcées; tête très rugucuse creusée dans son milieu avec une élévation assez forte, pour l'insertion des antennes ; antennes composées de dix-huit articles, en Planches. 14/ Fig. 9. INSECTES. 45 forme d’éventail, le premier gros, renflé, le second très petit, les sui- vans en feuillets; corselet globuleux, ponctué, avec une ligne longi- tudinale au milieu, et plusieurs parties couvertes d’une pubescence blancbâtre, surtout vers les bords latéraux; écusson rond couvert de cette pubescence; élytres presque parallèles, acuminées à leur extré- mité, et assez fortement rebordées, avec quelques lignes élevées, et couvertes de taches foncées produites par une pubescence, Dessous du corps et pattes de la couleur générale.—De la Nouvelle-Hollande (H. Goryÿ). S.-G. PTILODACTYLE. Illig. Lat. IV. 461. P. ELATÉRINE. Ptylodactyla elaterina. Ilig. Hab. l'Amérique boréale. Nota. M. Delaporte décrit 9 espèces nouvelles de ce genre dans la Revue entomologique, t. 4. p. 21 et suivantes. Fig. 10. S.-G. ELODE. Latr. IV. 462. — E. pazE. Elodes pallidus. Fab. Latr 10. a. Son antenne. — 10. à. Tarse antérieur. — Hab. Paris, Fig.11.S.-G. SCYRTES. Lat. IV. 462. S. HÉMISPHÉRIQUE. Scyrles hemisphæricus. Fab. Sa patte postérieure. — Hab, Paris. Fig. 12.S.-G. EUBRIE. Latr. IV. 462. E. Des Marais. 15. Fig. L. Fig. 2. Eubria palustris. Gem. 12. a. Sou antenne. 12. D. Tarse postérieur. — Hab. l’Allemagne. GENRE LAMPYRE {camPpymis. Lin.) S.-G. L'YCUS. Lat. IV. 464. L. EN ROBE. Lycus trabeatus. Guer. Monogr. 1. a. Sa tête vue de face. — Hab. le Sénégal. Nota. C’est par erreur qu’on a gravé le nom de latissimus sur plu- sieurs exemplaires. Nous avons lu une monographie de ce genre à la Société entomo- logique de France, dans sa séance du 17 août 1832, mais ce travail étant trop étendu, n'a pu être publié dans son recueil. Nous en avons donné un extrait dans l’entomologie du Voyage autour du monde de la corvette la Coquilie, Zool., t. IL. part, 2. p. 71 et suiv.) S.-G. DICTYOPTÈRE. Lat. IV. 464. -— D. sANGUIN. Dictyoptera sanguinea. Lin. Sa tête vue de face. — Hab. Paris. Nota. M. Chevrolat nous communique la description suivante d’une espèce nouvelle qui n’a encore été trouvée qu’une fois. 46 Planches, ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. D. Cosnardi. Chevrolat. Statura Ly. minuti; niger; mar- ginibus thoracis et elytris angustis, pallide rubrès. Singulo coleoptero quadricostato, reticulis transversis (Mas.) Longueur 7 millim. et demie, largeur 3. Noir. Téte lisse, ayant en dessus une élévation anguleuse qui est déprimée et sillonnée. Palpes épais, dernier article pointu. Mandibules rougeâtres, Antennes d'un noir terne, les 3° et 4° articles plus gros et plus courts que chez le L. Sanguineus, les suivans égaux, allongés. Corselet étroit, re- levé sur les côtés et à la base, jaunâtre à tous les bords ; deux côtes longitudinales, et une transversale de chaque côté, au milieu, liée à la marge, laissant voir par conséquent cinq excavations, dont la dorsale est entière, élargie en avant. Ecusson noir, tronqué. Élytres jaunâtres, parallèles, arrondies sur l'épaule et l'extrémité : sur chaqne étui quatre côtes longitudinales entières , traversées de petitesréticulations droites, Corps en dessous, noir; anus, genoux, extrémités des jambes et cro- chets rouzeâtres. — Voisin de l’Affinis de Gyllenhaï. Il à été trouvé le 15 mai, à Fontainebleau, par mon beau-frère M. Alexandre Cosnard qui m’a donné de cette localité un bon nom- bre d’espèces rares. (A Chevr.) Fig. 5. S.-G. OMALISE. Latr. IV. 465. O. suruRAL. Omalisus suturalis. Fab. Son antenne. — Hab. Paris. Fig. 4. S.-G. DRILE. Lat. IV. 468. — D. sAUNATRE. Drilus flavescens. Fab. Femelle. 4. a. Tarse antériear ; 4. Antenne. 5. Le mâle de grandeur naturelle 5. a. Lèvre inférieure, mächoires et palpes du mâle, 5. 4. Tarse anté- rieur. — 5. c. Labre. 5. d, Mandibule. — Hab. Paris. DrRire À cor ROUGE. Drillus ruficollis. Dej. — Hab. la Dalmatie. M. Chevrolat en a recu un individu des Basses-Alpes. Fig. 7. S.-G. LAMPYRE, Lat. IV. 467. L. SPLENDIDE. Lampyris (Photinus. Lap.) splendida. Drury. 7. a. Son corselet et sa tête vus en avant. 9. 4. Tarse antérieur, 7. €. Lèvre inférieure et palpes labiaux. 9. d. Un palpe maxillaire. — Hab. le Brésil. Nota. Cet insecte a été publié pour la premiere fois, sous le nom de L. splendida, par Drury, Ins. t. 111, p. 95, pl. 50, f. 2; l'individu qu'il décrit paraît être un mâle à antennes un peu pectinées et à corps un peu plus arrondi, le nôtre est une femelle. M. Schonherr (Syn. INSECTES. 47 Planches ins. t. 1. 5° part. p. 66. n° 46, a changé son nom en celui de Z. gi- gantea, probablement parce que celui de Splendida avait trop d’affinité avec le nom de Splendidula, donné à l’une de nos espèces d'Europe. Ce léger inconvénient n’existe plus depuis que cet insecte n’est plus du genre Lampyre proprement dit, et nous pensons qu’il faut lui rendre son ancien nom. M. Chevrolat assure que c’est le L. diaphana de Ger- mar (Ins. spec, p. 64, n° 104), et le Photinus Fabrici, de M. Dela- porte (Buff. de Dumesnil, Ins. t. 1, p. 268), En cherchant à reconnaître cette espèce, nous avons vu dans Schonherr ($Syn. ins., t- 1. part. 3., p. 66. n° 47) l’indication d’une es- pèce de Lampyre, qu'il nomme £Lampyris rufo-vittata, en citant Drury (lus. 151. p.76. tab. 5o f. 3). Nous avons vu cette figure dans l’auteur anglais, c’est une Blatte que Drury nomme, dans l'index placée en tête du volume, Blatta picta, Elle est très commune dans les collections et vient du Brésil, M. Delaporte, comte de Castelnau, a publié un essai d’une révision du genre Lampyre, dans les Annales de la société entomologique de France, t. 2. p. 122 et suiv. Nous en avons décrit quelques espèces dans le Voyage de Duperrey. 15. Fig. 8. S.-G. AMYDETE. Lat. IV. 467. À. À ANTENNES PLUMEUSES. Amydetes plumicornis. Germ. Son antenne. — Hab. le Brésil. Fig. 9. S.-G. CLADOPHORE. Guer. C. À cou ROUGE. Cladophorus ruficollis. Guer. Sa tête vue de face. — 9 4. Antenne isolée. 9. b. Tarse antérieur. — Hab. Offack , terre des Papous. Nota. Ce genre, démembré des Lycus,a été publié dans la partie zoulogique du voyage de la Coquille, t.2. p. 2. 1°* Div., pag. 52 et 73. L’espèce que nous avons nommée C. ruficollis est décrite dans ce même ouvrage et figurée dans son atlas, pl. IL. fig. 8. Fig. 10. S.-G. SILIS. Lat. VI. 470. S. TRICOLORE. Silès tricolor. Guer. Long. 9 millim. Noir. Antennes jaunes à l'exception des deux pre- miers articles ; côtés du corselet d’un jaune orangé assez vif; une tache triangulaire blanchâtre au milieu et de chaque éiytre. — Hab. le Brésil intérieur, Fig. 11. S.-G. MALTINE. Lat. IV. 472. M. À DEUX GOUTTES. Mallhinus biguttatus. Fab. OI. — Hab. Paris. 48 Planches ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. 15. Fég. 12. S.-G. TYLOCGERE. Dalmann. T. ANTENNÉ. Tylocerus antennatus. Guer. Sa tête. 12. a. id. Vue avec les antennes, 12. b. Tarse antérieur. — Hab, la nouvelle Guinée. | Nota. Lorsque nous avons fait graver notre planche du Voyage au tour du monde et celle de l’Iconographie, nous n’avions pas encore pu nous procurer l’ouvrage de Dalmann (Analec, Ent.) et, ignorant qu’il avait établi le genre Tylocerus, nous avions distingué ce genre sous le nom de Cordylocera. Nous avons adopté lenom de Dalmann dans le texte du voyage de Duperrey (Zool. t, 11. part. r1. 1°* div. p. 97.) On trouvera la description d’un Telephorus axillaris du Brésil, dans les Mém. de la soc. Impér. des naturatistes de Moscou (t. 6, p. 254, n° r. pl. xxx, f. 1.4.0.) M. Hentz a publié (Trans. de la soc. de Philad. t. 111. nouv. série) des remarques sur les mâchoires d’une espèce de ce genre, lesquelles sont d’une longueur démesurée. Il en à fait un genre propre, sous le nom de cHAuztoGNATEE, dont l’espèce type est le Chauliognathus pensylvanicus de Degéer. Enfin M. Blanchard et quel- ques autres ont étudié les métamorphoses de plusieurs espèces de notre pays (Voy. Mag. de z0ol. 1836). GENRE MELYRE. (Melyris, Fab) 16. Fig. 1. S.-G. MALACHIE. Latr. VI. 472. M. GRACIEUX. Malachius venustus. De Jousselin. 1. 4. Son antenne. 1. #. Mâchoire. r. c. Lèvre inférieure. Nota. Cette espèce, que nous avons d’abord rapportée au M. rufi- collis de Fabricius, est bien nouvelle; nous lui laissons le nom que lui a assigné M. le comte de Jousselin. Cet insecte est long de quaire mil- limètres; sa tête est noire; les antennes sont noires avec les quatre pre- miers articles fauves; le corselet est fauve; les élytres sont d’un vert foncé avec une tache fauve à l'extrémité, qui occupe au moins le tiers de leur longueur. Le dessous est noir avec un peu de fauve à la base de l’abdomen; les cuisses sont noires avec les jambes et les tarses fau- ves. Cet insecte se trouve dans le midi de la France. M. Chevrolat en a trouvé un près de Saumur, sur le bord d’un étang. Ce Malachius dif- fère du ruficollis. Fab. Oliv., parce que celui-ci a des élytres noires avec une très petite portion de l'extrémité rougeûtre. Fig. 2. S.-G. DASYTE, Lat. IV. 473. D. À TROIS FASCIES. Dasytes trifasciatus. Guer. 2, a, Son antenne, 2. b. Un tarse postérieur. 2. €. Crochets des tarses. —Hab. le Chili. Planches. INSECTES. 49 Nota. Cet insecte est nouveau; nous allons donner briévement sa description, ainsi que celle d’une autre espèce très voisine. D. (Astylus, Lap.) trifasciatus, Guer. D'un noir vert, très velu. Ely- tres d’un rouge de brique, couvertes de cavités larges, circonscrites par des élévations très saillantes, ces cavités à-peu-près rangées en lignes longitudinales; suture et troïs bandes transverses d’un noir verdâtre. D. (Astylus) Gayi. Guer. D'un noir vert, très velu. Elytres d’un rouge de brique, couvertes de gros points enfoncés, irrégulièrement placés et n'étant pas limités par des élévatious saillantes et nettement marquées. Suture et trois bandes d’un noir verditre. On voit que ces deux espèces ne diffèrent réellement que par la ponctuation des élytres ; cette différence est extrémement tranchée et ne permet aucun doute sur leur distinction. Chez toutes les deux, les individus que nous considérons comme les mâles, ont l’abdomen ter. miné par une pince écaileuse très remarquable et les élytres n’ont que deux faibles traces de côtes élevées ; tandis que dans les femelles l'abdomen se termine par un simple article arrondi, Les deux côtes des élytres sont très élevés, avec l’angle huméral saillant et plus dé- veloppé que dans l’autre sexe. M. Brullé a décrit et figuré dans l’histoire des insectes des suites à Buffon du libraire Pillot (t. 6, p. 161. pl. 9. f. 5. 4.) une superbe espèce, sous le nom de Dasyte à tunique, qui a été récemment en- voyée de le Colombie. M. Delaporte, dans la Revue entomologique de Silbermann (t. 4. p. Sr et suiv.) divise le genre Dasyte en plusieurs sous-genres, parmi lesquels il fait entrer les Melyris et les Zygia. Enfin, nous avons vu dans la riche collection de M. Chevrolat, nn in- secte voisin des Dasytes, et dont cet entomologiste nous communique la description suivante : « M. Gay, voyageur français, qui explore en ce moment (1838) les diverses provinces du Chili, m’a donné, de son pre- mier voyage en ce pays, un insecte voisin des Dasytes, avec lequel je fais aujourd’hui un nouveau genre, que j'établirai sous le nom d’Epie CLINE du mot grec Epiclines (ertxAwn<), qui est en pente; parce que la tête s'incline du front en avant. Voici les caractères que j'assigne à ce genre : Labre transversal, un peu échancré en avant; mandibules arquées, terminées en pointe ; mâchoires terminées par un lobe très allongé, cilié, arrondi au bout; palpes maxillaires, filiformes, avec le dernier article le plus loug, cylindrique; lèvre inférieure assez élargie, ciliée; palpes labiaux terminés par un grand article fortement sécuri- INSECTES. 23 50 Pianebes. Fig. 3. Fig. 4. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. forme; antennes de onze articles, le premier un peu plus épais, le se- cond le plus court de tous, les suivans plus longs, cylindriques et un peu obconiques, égaux en longueur jusqu’au neuvième, qui est beau- coup plus épais, un peu plus long, ainsi que les dixième et onzième; ce dernier encore un peu plus long, arrondi au bout; tarses allongés, ayant quatre lamelles en dessous; corps allongé, étroit. Epiclines Guayi, niger, conferte et rugose punctatus, pilis erectis ni- gris, vestitus; antennis ferrugineis; basi thoracis, apiceque suluræ cCi- nereis; in elytris basi quatuvr lineolis obliquis albis, fere decussatis. Loug. 7 mill., lat. 2 172. Noir, à ponctuation serrée, profonde et réticulée, couvert de poils noirs assez longs, ces poils étant gris et fins sur la base du corselet et à l’extrémité de la suture; élytres avec quatre petites lignes non réunies, transverses, obliques, d’un blanc jaunâtre, disposées en X; les deux antérieures près de la base, et les inférieurs placées vers le mi- lieu; antennes ferrugineuses, les trois derniers articles plus pâles. (A. Chevr.) SG. ZYGIE. Lat. IV. 474. 7%. oBLONGUE. Zygia oblonga. Fab. 3. a. Antenne du mâle. 5. 2. Id. de la femelle. 3. ce. Tête vue de face. 3. d. Crochets des tarses, ils sont tous les deux bifides, mais dans la figure l’un est vu en dessus , ce qui cache la dent du dessous. — Hab. la France méridionale, l'Espagne , le Levant et jusqu’à l'Egypte. Nota. M. Chevrolat nous communique la description suivante d’une seconde espèce de Zygie. Zygia versciolor. Chevr. Sapra cœrulea, rubra infré, pectore æneo, ore, clava antennarum. unguiculisque, nigris. Long. 8 172, lat. 4 mill. Bleu en dessus, rouge en dessous avec la poitrine d’un vert métal- lique brillant; tête ponctuée; antennes (les cinq derniers articles noi- râtres) et lèvres rouges; corselet avec des points peu distincts, cre- vassé, tres arrondi en dessus, ligne dorsale étroite, carène latérale et bords élevés; élytres ayant trois côtes noirâtres, couvertes de poiats nets, réticulés.—Du Mont-Liban. (A. Chevr.) S.-G. MELYRE. Lat. IV. 47. M. verr. Melyrès viridis. Fab. Son antenne. 5. Ant. du M. abdominalis. Fab. — Hab. l’un au cap de Bonne-Espérance, l’autre aux Indes orientales, Nota. Aucun bon caractère n'existe pour distinguerles Zygies des Me- Iyres. Les antennes sont absolument les mêmes, et quant à ce caractère du corselet plus convexe dans les Zygies, que Latrcille emploie dans Île INSECTES. ; or — Planches. Règne animal . il ne peut servir qu'à distinguer la Zygra oblonga du Melyris wiridis. Mais les autres Melyres ont le corselet de plus en plus convexe, et il y en a qui l’ont même plus bombé que celui de la Zygia oblonga. Fig. 6. S.-G. PÉ LÉCOPHORE. Lat. IV. 475. P. A LIGNES NOIRES. Pelecophora nigrolineata. Guer. 6. a. Mâchoire et son palpe. 6. . Tête vue en dessous. 6. c. Tarse antérieur, 6. d. Tarse postérieur. — Hab. l’île Maurice. Nota. Cet insecte est nouveau, la tête est noire, ponctuée, pubes- cente, avec les antennes fauves , ayant les articles de l’extrémité bruns dans quelques variétés. Le labre et les palpes sont fau7es. Le corselet est fauve en dessus avec le milieu noirâtre dans quelques individus, ponctué, couvert d’un duvet jaure à reflet, avec des poils plus longs et noirs; son dessous est noir. Les ciytres sont fauves, ponctuées couvertes d’un duvet jaune qui leur donne des reflets soyeux dorés; elles ont chacune la suture et deux lignes longitudinales d’un noir vif; les deux lignes extérieures se terminent, en se réunissant, un peu avant l'extrémité postérieure. Le dessous est noir avec les pattes fauves. Nous avons recu cette espèce de notre savant ami M. Jullien Desjardins. GENRE CLAIRON. (ccerus. Lin.) Fig. 7. S.-G. CYLIDRE. Lat.IV. 476. c. DE BUQUET. Cylidrus Buquetii. Guer. 7. a. Sa tête avec un antenne. 7. b. Tarse postérieur. 5. c. Ses éru- “hets vus en dessus. — Hab. le Sénégal, Nota. Cette espèce est décrite dans la Revue entomologique, t. 4., p- 56. Fig. 8. S.-G. TILLOIDEA. Lap. IV. 476. T. PUBESCENTE. Tilloidea pubescens. Laporte. 8. a. Son antenne. — Hab. le Sénégal. Nota. Ce genre est démembré des Tillus, et a été établi par M. De- laporte (Ann. soc. ent, t. 1, p. 308) qui y rapportait le Fillus unifascua- tus de Fab., et une autre espèce nouvelle. Depuis (Revue ent. t. 1v, p. 37) il a décrit une troisième espèce, sous le nom que nous adoptons parce que nous avens reconnu que, dans plusieurs exemplaires de no- tre planche, le corselet de cet insecte n’a pas été colorié en rouge, ce qui à pu empêcher M. Delaporte de reconnaître notre espèce. On à oublié de graver 9 &. et 9, D. sur quelques exemplaires de nos plauches, pour indiquer la bouche du tllus unifasciatus. Ces deux détails sent placés au-dessous des fig. 6 et o, au milieu de Ja planche 52 Plavehes Fig. 9. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAÏI. M. G R. Gray (Kingd. anim.) a établi un genre voisin sous le noms de Cymatodera. Le type de ce genre est le Cymatodera Hopei. M. Che- vrolat en possède trois autres espèces, aussi du Mexique, dont l’une, le C. cylindricollis. Chevr., est décrite (col. mex. fase. 1). Tilloidea unifasciata. Fab. (Détails). Son antenne grossie. 9. a. Mächoire. 9. à. Lèvre inférieure.—Hab. Paris. Fig. 10. S.-G. PRIOCERE. Kirb. Lat. IV. 497. P. VARIÉE. Fig. 11 Fry. 12 Priocera variegata. Kirby. 10. L’un des palpes labiaux. 10. a. Palpe maxillaire. 10. B. Tarse antérieur vu en dessous. — Hab. le Brésil. .- S-G. AXINE. Kirb.-Lat. IV. 477. À. ANALE. Axina analis. Kirb. 11. Un palpe maxillaire. 11. b. L'un des palpes labiaux. 11. a. Tarse aniérieur. — Hab. le Brésil. S.-G. EURYPE. Kirb. Lat. {V. 479. E. ROUGEATRE. Eurypus rubens. Kirby. 12. Labre. 12. a. Palpe maxillaire. 12. 0. Un des palpes labiaux 12. c. Tarse antérieur. — Hab. le Brésil. Nota. À la suite des genres chez lesquels les 5 articles de tous les tarses sont très apparens, il faut placer un joli insecte, qu’on de- vrait plutôt rapprocher des Necrobia, si l’on ne tenait pas compte de l’organisation de 5es tarses et si l’on prenait pour principal carac- tère la forme de ses antennes. Nous donnons à ee genre le nom de Xylotretus, et nous le caractérisons ainsi : Tarses offrant cinq ar- ticles bien distincts, les second , troisième et quatrième article, mu- nis en dessous d’une petite lame membraneuse. Labre saillant, un peu échaneré au milieu; mandibules avancées, fortes, bidentées au bout. Mächoires allongées, avec le lobe externe droit, plus long que le palpe, eilié et linéaire : palpes maxillaires terminés par un article allongé, cylindrique, tronqué. Les labiaux fortement sécuriformes , antennes composées d'articles courts et cylindriques ou un peu ob- coniques , avec les trois derniers plus épais et formant une massuc semblable à ceile de la Necrobia violacea. Corps moins épais et un peu aplati.—Type Xylotretus viridis. Guer. Long 8 mill. large 2 192 mill., entièrement d’un beau vert très brillant avec les antennes noires. Tête, corselet et élytres rugueux, couverts de poils noirs assez longs et raides. Hab. la Nouvelle-Hollande. INSECTES. D Planches. Fig. 13.S.-G. THANASIME. Lat. IV. 478. T. BomBycix. Thanasimus bombycinus. Chevr. (Col. du Mex.) Hab. le Mexique. ig. 14. Thanasimus formicarius. Fab. (Détails.) 14. Lèvre inférieure. 14 a. Mâchoire. 14. d. Antenne. 14. c. Tarse antérieur. — Hab. Paris. Nota. C’est avec raison que Latreille a donné un nom particulier à ce genre, auquel Fabricius avait donné celui de Clerus, que Geoffroy a employé le premier pour désigner un autre genre, auquel Fabricius a donné tardivement le nom de Trichodes, qui ne peut être adopté. M. Alex. Lefebvre a fait connaître les Métamorphoses d’une espèce nouvelle de ce genre (Clerus Buquet, Lef.) dans le 4° vol. des Annales de la société entomologique de France. On assure que M. West- wood en forme, avec raison, un genre particulier. Fig.15. S.-G. OPILE. Lat. IV. 478.0. 4 UNE BANDE. Opilo univittatus. Rossi. Son tarse antérieur, — Hab. l’Italie , le midi de la France et Paris Nous en avons trouvé un, le ro août, dans notre appartement. Nota. Les antennes de l’Opilo mollis, Fab. sont composées d’articles généralement allongés, toujours plus longs que larges, au moins ceux du milieu, et s’élargissant insensiblement, à partir du neuvième; le dernier article est à peine plus long que celui qui le précede tronqué au bout. Nous avons sous les yeux deux insectes qui, avec les quatre palpes en hache des Opilo, ont le port des Thanasimes (l’un d’eux est même rangé dans ce genre (Clerus) par M. Dejean). Les antennes sont com- posées d'articles courts, s’épaississant insensiblement, et terminées par un article beaucoup plus long ; ces deux insectes ne peuvent en- trer dans aucune des coupes connues : nous en formons deux genres dont suivent les caractères : G. Trogodendron. Guer. — Tarses n’offrant que quatre articles dis- tincts, très larges, tous bilobés et garnies d’une large membrane , à l'exception du dernier. Antennes à peine de la longueur de Ja tête et du corselet, insérées devant les yeux; le premier article assez épais, deux fois plus long que large, le second de moitié plus court, ar- rondi et rétréci à la base; le troisième ur peu plus loug, élargi au bout, les suivans plus courts que celui-ci, allant en s’élargissant jusqu’au huitième; les neuvième et dixième un peu plus larges et un peu dilatés en dedans, et le dernier aussi large et de la longueur des deux précédentes, tronqué au bout et un peu dilaté en dedans «t à 54 ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. Planches. l'extrémité. Les quatre palpes sont fortement sécuriformes. Corps cy- lindrique, corselet très bombé.— Type du genre Clerus (Fab Dej.) fasciculatus, Schreibers. — Hab. la Nouvelle-Hollande. G. Phloiocopus. Guer. — Tarses n’offrant que quatre articles, dis- tincts, peu larges, garnis d'une membrane, avec les deuxième et troisième articles bilobés. Antennes aussi longues que la tète et le corselet, insérées devant les yeux; le premier article plus épais, à peine deux fois aussi long que large, les second , troisième et qua- trième un peu moins longs, plus étroits, obconiques, et égaux entre eux ; le cinquième et les trois suivans , de même forme, mais allant en se raccourcissant, les neuvième et dixième un peu plus larges, un peu dilatés en dedans, et enfin le dernier un peu plus étroit à sa base, d’une longueur égale aux sept articles qui le précèdent, un peu élargi vers le bout , courbé en dedans et terminé en pointe arrondie. Les quatre palpes fortement sécuriformes , corps cylindrique et assez al- longé; corselet très bomhé. — Type du genre P. tricolor, Gucr. Long. 13 millim., larg. 3 millim. et demi, cylindrique, noir, poi- trine et moitié antérieure des élytres d’un ronge brurâtre; une tache transverse jaune près de leur tiers postérieur; cette tache n’attei- gnant pas la suture. Tête et corselet presque lisses, velus. Elytres ayant de gros points enfoncés, rangés presque en stries et plus forts vers la base, — Du Sénégal (on nous assure que c’est le Clerus Lelieurti du catalogue de M. Dejean). Fig. 16. S.-G. CLAIRON. Geoff. Lat. IV. 458. C. »'OLivier. Clerus Olivieri. Chevr. D'un beau bleu foncé presque noir, avec la base des palpes et des antennes rougeâtres. Elytres rouges fortement ponctuées, avec une tache arrondie au tiers antérieur, une bande au tiers postérieur et l'extrémité noires. Abdomen rouge brun, lisse et luisant; cuisses pos- térieures renflées dans le inâle. — Rapporté d'Orient par Olivier, collection de M. Chevrolat. Fig. 15. Clerus Alvearius. Fab. Tête vue en dessous. 17 a. Antenne. 17. 4. Tarse postérieur, 17. Hab. Paris. c. Tarse autérieur. Fig. 18. S.-G. NECROBIA. Lat. IV. 479. C. viorerre. Necrobia violacea. Fab. 18. a. Palpe maxillaire. — 18.2. Antenne. — Hab. Paris. Fig. 19. Necrobra ruficollis. Fab. Sa mâchoire avec le palpe. 19. 4. Antenne. — Hab. Paris. INSECTES. 55 Planches. 5 Fig. 20. ENOPLIE. Lat. IV. 480. E. À ÉLYTES VERTES. Enoplium viridipenne. Kirby. 20. a, Sa tète vue en dessous. 20. à. Antenne. 20, c. Tarse anté- rieur. -— Hab. le Brésil. Nota. Nous possédons une espèce du même pays, qui est presque de la même taille, mais d’une couleur toute différente, nous lui avons donné le nom d’Enoplium amænum. Son corps est long de 11 mill. noir, velu. La tête est aplatie en avant, elle a, sur le vertex, une houppe de poils noirs. Les antennes sont noires avec les deux pre- miers articles et l’extrémité du dernier fauves. Le corselet est couvert de chaque côté d’un duvet gris très serré, et il a au milieu, en avant eten arrière, une houppe de poils noirs. Les élytres sont fortement ponctuées jusqu’au milieu, variées de noir et de fauve, avec des petites houppes de poils noirs; elles sont lisses ensuite, couvertes jusque près du bout d’un duvet blanchâtre et trés serré, leur extrémité est fauve etoffre une grande tache d’un noir bleu, leur angle huméral est très lisse, luisant et de la même couleur. Les pattes sont noires avec la base, l'extrémité’ des cuisses et le dernier article des tarses fauves. — De l’intérieur!du Brésil. Ë L’Enoplium que M. Ledoux a nommé £. dulce, et qui a été trouve dans la forêt de Fontainebleau, est décrit par Fabricius sous le nom de Tillus W'eberi. est probable que c’est encore la même espèce qu'il a décrite sous le nom de Corynetes sanguinicollis, laquelle est figurée dans Schæffer, tab. cexx, fig. 1v. a. b. Le Platynoptera lyciformis de M. Cle- vrolat (Revue ent. t. 2, n. 18, pl. 30), vient se placer près du genre Enoplium; 11 en est de même de son Brachymorphus vestitus (Col. du Mex. fasc. 7. 150) M. Delaporte , comte de Castelnau, a publiée un travail sur la tribu des Claironides, dans la Revue entomologique (t. 4. p.33 et suivantes) Ce travail nous paraît traité comme son mémoire sur les Eucnemides, et il faudrait, pour reconnaître ses genres nouveaux et les espèces qu'il décrit, voir les individus qui ont servi à ses descriptions, dans les coilections de MM. Buquet et Gory ; l’auteur a même oublié d’in- diquer la localité de plusieurs de ses espèces nouvelles. GENRE PTINE. (priNus. Lin.) Fig. 1. S.-G. PTINE. Lat. IV. 48r. P. D'ITALIE. Ptinus Ilalicus. Chev. Nota. Cet insecte est fort rare, M. Comolli, dans sa brochure inti- tulée De coleopteris novis ac rancribus minusve cognitis provinciæ nnvo- 56 ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAI. Planches comi , l'a mentionné à la page 18, sous le nom que M. Chevrolat lui a imposé. Voici la description qu’en a fait ce dernier entomologiste. Fuscus, capite sulcato , cinereo, thorace gibbo, basi constricto, anticè canliculato, elytris punctato-striatis, cinereis, fascia media irregulari fusca, extus amplata. Longueur à millim. largeur 2 172. 3. Antennes de la longueur du corps, avec les pattes et le corps en dessous, fauves. Corselet arrondi, antérieurement élevé , sillonné de- puis le sommet jusqu’au milieu, rétréci à la base. Élytres à stries ponc- tuées (points assez serrés et de forme carrée), couvertes d’une pubes- cence cendrée, ayant au-delà du milieu une bande fauve inégale, élargie sur la marge. La femelle m’est inconnue. Il m'a été envoyé de Pavie par M. le professeur Gené (Chevr.) 25. Fig. 2. S.-G. PTILIN. Lat. IV. 483. P. PECTINICORNE. Ptilinus pectinicornis. Oliv. Fab. 2. a. Antenne du mâle. — 2.4. Antenne de la femelle. — Hab. Paris Nota. C'est par une erreur de gravure que l’on trouve le nom de Serraticornis sur plusieurs de nos pianches. Fig. 5. S.-G. XYLÉTINE. Lat. IV. 483. X. PALE. Xyletinus pallens. Germ. 35. a. Sa tête vue en dessous. — Hab. dans la Tauride. 3. b. Antenne du Xyletinus pectinatus. Fab. 3. c. Sa mandibule 3. d, Sa mâchoire. 3. e. Lèvre inférieure. — Hab. l'Allemagne. Fig. 4. S.-G. OCHINE. Ziegl. Latr. IV. 483. O. sANGUINICOLLE. Ochina sanguinicollis. Ziegl. Hab. l'Autriche et le centre de la France. Fig. 5. S.-G. DORCATOME. Lat. IV. 383. D. roux. Dorcatoma rubens. Sturm. Schon. 5. a. Son antenne.— Hab, l'Allemagne , la Suède et se trouve aussi à Fontainebleau dans les vieux troncs de chênes. Fig. 6. S.-G. GIBBIE. Latr. IV. 482. G. scorzas. Gibbium scotias. Fab. 6. a. Labre. 6. 4 Mandibule. 6. c. Mächoire. 6. d. Antenne. — Hab. Paris. Fig. 7. S.-G. VRILLETTE. Lat. IV. 483. V. OPINIATRE. Anobium pertinax. Lan. Son antenne. 7. a. Labre. 7. b. Mandibule. 5. c. Mâchoire. 7. d Lèvre inférieure. 7. e. Tarse antérieur. Nota. M. Chevrolat a publié, dans le Magasin de zoologie, 1832, INSECTES. 57 Pianches. cL 1x, pl. 3. un nouveau genre voisin de celui-ci, et qu'il a nommé Dryophilus. I] a reconnu depuis, par des femelles qui lui ont été adres- sées de Suède par M. Schonherr, que son D. anobioides n’était autre que l’Ancbium pusillum de Ghl. M. Aubé a recu de Marseille un nou- veau Dryophilus que M. Solier trouve sur le grenadier. GENRE LYMEXYLON. (LymExvLon. Fab.) Fig. 8. S.-G. ATRACTOCÈRE. Lat. IV. 485. A. Du BRÉSIL. Atractocerus Brasiliensis. Lepell. et Serv. Hab. le Brésil. Nota. C’est par erreur que nous avons donné un nouveau nom à eette espèce; M. Perty est tombé dans la même faute en le nommant A. Dipterum ({ns. Bras, p. 25. pl. v. fig. 15). — M. Delaporte en x fait connaître trois autres espèces dans la Revue entomologique de M. Silbermann. Fig. 9. S.-G. HYLECOETE. Lait. IV. 486. H. pe rava. Hylecætus Javanicus. Chev. 9. a. Son antenne, — Hab. Java. Nota. Cette espèce est très voisine de VX. dermestoides. Voici la description que M. Chevrolat en a faite : Fuscus. Capite cbscuro, oculi connexi, nigrt, antennis et palpis pallide brunneis. Thorace elongato sericeo, sub latiore lateribus anticis. Scutelle truncato sericeo, elytris sub-nitidis, confertim et subilissimè punctatis, cos- tis tribus tenuibus, corpore subtus nitidiore et pallidiore. — Long. 2x millim., lat, 4, à Tête et corselet bruns, pubescens. Antennes et palpes d’un fauve un peu obseur. Élytres luisantes, un peu anguleuses près du sommet de la suture, couvertes d’une ponctuation très serrée, peu perceptible; trois petites côtes sur chaque étui. Le corps et les pattes : d’un fauve pâle, luisant, chaque tarse de la longueur de la cuisse et de 1» jambe réunies. Fig. 10. S.-G. LYMEXYLON. Lat. IV. 486. L. NAvAL. Lymexylon navale. Fab. 10. a. Antenne du mâle, 10. /. Id. de la femelle. 10. 4. Labre. 10. c. Mandibule du mâle. 10. g. Id. de la femelle. ro. 4. Mächoire du mâle. 10. À. Id. de la femelle, 10. e. Lèvre inférieure du mâle. 10, £. Id. de la femelle. — Hab. Paris, Fig. 11. S.-G. CUPES. Lat. IV. 487. C. À TÈTE JAUNE. Cupes capitata. Fab. 11. a. Son tarse antérieur, — Hab, l'Amérique du nord. INSECTES, 24 58 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL,, Plauches, Nota. Nous avons vu dans la collection de M. Chevrolat, une belle espèce nouvelle , dont il nous donne la description suivante: Cupes mucida. Chevr. Grisea. Capite, antennis basi, thorace, linea media excepta, leucophæis ; in elytris, lineis longitudinalibus brevibus atris. Long. :9 mill. sur 4 371. D'un gris cendré. Tête, les deux premiers articles des antennes, et le corselét d’un blanc sale; sur la tête, deux tubercules entre les yeux. Le corselet à une carêne dorsale brunâtre, qui est déprimée de chaque côté au milieu; les angles antérieurs ont une dent; yeux noirs. Ecusson petit, arrondi, cendré, élytres d’un gris cendré, ayant des côtes et des sillons peu marqués, de petites nervures transverses dans ceux-ci, quelques lignes longitudinales, courtes, noirâtres. Corps en dessous cendré, anus noirâtre.— Des Philippines. (A. Chev.) Fig. 12. S.-G. RHYSODE. Lat. IV. 487.R. À côTEs. Rhysodes cestatus. Chevr. 12, a. Mandibule du Rhysodes exaratus, Dalm. 12. b. Sa mâchoire. 12. ce. Sa lèvre inférieure. —Hab. l’Europe. Voici la description de cet insecte et d’un autre espèce voisine données par M. Chevrolat. Rhyzodes costatus. Chevr. Claber, impunctatus, niver. Capite elongato, tricostato, antennis per- folatis. Thorace quadri-costato quinque sulcis. Elytris quadri-costatis et sulcatis tibiis anticis apice furcatis. Long. 7. mill., lat. 1. Lisse. Tête allongée, cendrée à l’extrémité, trois côtes longitu- dinales. Antennes a articles un peu transverses, le dernier terminé en pointe obtuse; col très distinct et étroit. Corselet allongé , ayant quatre côtes et cinq sillons, le dorsal plus profond. Élytres avec la côte submarginale, qui est élevée, arrondie à l’extrémité, la su- turale droite, base saillante anguleuse sur le dehors de l'épaule. Pattes courtes, cuisses trapues , jambes moins fortes, tarses courts diminuant de grosseur du commencement à la fin, crochets très petits. — Hab. Rio-janeiro. Rhyzodes planus. Chevr. Impunctatus, niger. Capite sulco antce furcato. Thorace medio pro- funde sulcato, basi bifoveato, lateribus marginato. Elytris octo suleis, ante apicem valde depressis, corpore subtus nitido, pocula anali, pe- 7. m. 7 172. latfo. 3. dibus atro-piceis. Long. INSECTES, 59 Planches, Aplati en dessus. Tête tronquée au sommet , profondément sillon- née, avec une élévation en avant. Antennes noires perfolites. Cor- selet allongé, un peu ovalaire, sillon dorsal profond, régulier, marginal petit, deux dépressions basales enfoncées. Elyÿtres ayant : la longueur de la tête et du corselet réunis, quatre sillons sur cha- que étui, une forte dépression sur la suture, avant l’extrémité. Il faisait partie de l’uu des envois de Coléoptères dela Pointe-a-Pitre, qui m'ont été adressés par M. Ferd. L’herminier , docteur-médecin et savant Ornithologiste. (Chevr.) Nota. M. de Castelnau a donné quelques observations sur ce genre et a discuté celles de M. Westwood, dans la Revue entomologique t. 4. p. 56. QUATRIEME FAMILLE. — LES CLAFICORNES. GENRE MASTIGE (masricus. Hoff.) 17. Fig. 1. S.-G. MASTIGE. Lat. IV. 489. M. run. Mastiqus fuscus. Klug. 1. a. Son antenne grossie, — Hab. le cap de Bonne-Fsperance. Fig. 2. S.-G. SCYDMÈNE. Lat. IV. 498. S. DE HEUwWIC. Scydmoœnus Helwigii. Fab. Lat. (Var.) Hab. les environs de Paris. M. Chevrolat l’a trouvé dans le tronc d'un vieux chéne, dans une fourmilière de la petite espéee rousse. Fig. 3. Scydmacnus hirticollis. Kunze. Son antenne grossie. 3. a, Labre. 3. 4. Mandibule, 5. ec. Mächoire. 3. d. Lèvre inférieure et palpes labiaux, — Hab, l'Autriche. Nota. Voir la Monographie de ce genre publiée par M. Kuuze. GENRE ESCARBOT (risrer. Lin.) Fig. 4. S-G. HOLOLEPTE. Lat. IV. 492. H. À QUATRE DENTS. Hololepta quadridentata. Fabr. Hab. Cayenne. Fig. 5. S.-G. ESCARBOT. Lat. IV. 495. E. À GRANDES MANDI- BULES. Hister mandibutaris. Chevr. Nota. Cet insecte paraît nouveau; ilestiong de 12 mill., noir, peu lui- sant. Sa tête est lisse, transversale, avec le chaperon avancé et le labre très saillant,un peu élargi d’abord et rétréci ensuite;arrondi au bout.Les tuandibules sont très grandes, inégales, courbées, la gauche est plus lon- 60 ICONOGRAPHIE DY RÉGNE ANIMAL. Planciws, gue, elle porte, en dedans et vers son extrémité, une forte dent tronquée et un peu échancrée au milieu, la gauche est plus épaisse avec une dent simple et pointue vers l'extrémité et en dedans. Le corselet est grand, lisse, avec une strie profonde de chaque côté et assez près du bord, qui s'étend un peu en avant et derrière la tête, mais qui est interrompue au miliew, Les élytres ont une petite saillie près de Pangle Huméral ; elles sont lisses et elles offrent chacune six stries ainsi disposées : Ja première près du bord externe, commence près de l’extrémité postérieure et se termine un peu au-delà du milieu, avant la protubérance humérale; les trois suivantes occupent toute la longueur de l’élytre, la cinquième est un peu moins longue et la sixième, partant toujours du bord inférieur atteint le tiers de la longueur. Les deux segmens de l’abdomen laissés à découvert sont garnis de points enfoncés assez serrés. Le dessous est lisse au mi- lieu avee les eôtés de tout le thorax fortement ponctués. Les pattes sont comprimées avee les jambes antérieures armées de trois fortes dents. — De la Chine. Collection de M. Chevrolat. Fig. 6. Hister quadrimaculatus. L. Fab. Son antenne. 6. a. Labre 6. &. Mandibule, 6. e. Màchoire. 6. Z. Lèvre, inférieure et ses palpes. — Hab. la Franee. Nota. Voir l'excellent travail que M. Erischson a inséré dansle Jakr- dücher der Insectenkunde de Klug, pag. 83, Berlin, 1834. M. Silbermane en a donné un extrait étendu dans la Revue entomologique, t.3.p. 18: 2210. GENRE BOUCLIER (sirrH4. Lin.) Fig. 7. S.-G. SPHERITE. Lat. IV. 495. S. GLABRE. Sphœrites glabratus. Fab. 7. & Son antenne. — Hab. la Suède et la Laponie. Fig. 8. S.-G. NÉCROPHORE. Lat. IV. 496. N. MARITIME. Neerophorus maritimus. Eschsch. (manuscrit.} Hab, l’île Sitcha, dans l’Amérique boréale russe. Nota. Cet insecte n’a jamais été décrit, Eschscholtz ayant été enleve à la seience avant d’avoir pu terminer ses publications sur son voyage autour du monde. Ce Nécrophore est long de 17 à 20 millimètres, noir luisant. Les antennes ont les trois derniers articles ferrugineux. Le corseletoffre au milieu un sillon longitudinal, traversé au tiers anté- rieur par un autre sillon plus profond, sinueux et courbé en arrière de chaque côté. Les élytres sont finement ponctuées , avec deux ou trois faibles traces de stries ; leur bord externe est d’un rouge ferru- INSECTES 61 Planches. gineux,et l’on voit près de l’extrémité une bande sinueuse de la mème couleur, qui ne va pas tout-à-fait jusqu'a la suture. Vers le tiers an- térieur il y a une autre bande ferrugineuse, dentée des deux côtés, plus large, surtout à sa naissance à partir de la bordure externe, et qui approche beaucoup plus de la suture, sans la toucher. Chez quelques variétés, cette bande disparaît en partie et ne laisse voir en dessus qu’une tache arrondie. Le dessous du corps est noir avec le méta- thorax, derrière les pattes intermédiaires, couvert de poils jaunes très serrés. Fig. 9. Necrophorus germanicus. Fab. Son antenne grossie. 9. & Labre. g. d. Mandibule, 9, c. Mächoire. 9 d. Lèvre inférieure. — Hab. l'Europe. Fig. 10. S.-G. BOUCLIER. Lat. IV. 498. — B. GRANIGÈRE. Silpha (Oiceptomus) granigera. Chevr. Col. Mex. fasc. 1°r, Fig. 11. S.-G. NÉCRODE. Lat. IV. 498. N. 11rroRaL. Necrodes litioralis. L.(Détails). 11. Son antenne. 11. a. Labre. 11. #. Mandibule. 11, e. Mächoire. x1.d, Lèvre inférieure, — Hab. Paris. Fig. 12. S.-G. NÉCROPHILE. Latr. IV. 500. N. HYDROPIHILOIDE Necrophilus kydrophiloïdes. Esch. (Manuscrit). 12. a. Son antenne. — Hab. l'ile de Norfolk, dans l'Amérique bo- réale, Nota. Cette espèce est nouvelle: voici la description que M. Che- vrolat en a faite : Viger, nitidus , capite thoraceque punctulatis, elytris sulcato et punctato-striatis, clypeo, antennis, tarsisque obscure rufis. Longueur 11 millim. larg. 5 192. —Hab. Norfolk in Am. occ. D'un noir brillant. Tête pointillée; antennes d’un brun ferrugineux, massue cendrée. Corselet pointillé, large, élevé sur le disque, déprimé au-delà, avec les bords arrondis en devant et ayant un sillon étroit qui l’entoure entièrement. Sur claque étui, neuf stries sillon: nées ayant en dedans des points de moyenne grosseur et assez im- pressionnés ; euisses lisses non ponctuées, IL m'a été donné, sous ce nom, par Eschscholtz, célèbre voyageur russe, mais je erois qu'il ne l’a pas décrit (Chevr.). Fig. 14.S.-G. AGYRTE. Frœk. Lat. IV. 5ox. À. MARRON. Agyrtes sastaneus. Fab. Gyll. 13. a. Son antenne. — Hab. l'Allemagne et les environs de Paris. On le trouve dans les sablitres. 62 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL» l'lauches GENRE SCAPHIDIE (scapaipruv. Oliv.) Fig. 14. S.-G. SCAPHIDIE. Oliv. Lat. IV. 502. S. À PIEDS Noirs Scaphidium nigripes. Chevr. Nota. Cette espèce est nouvelle: voici la description qu’en donne M. Chevrolat: Scaph. nigripes; rubidus, antennis apice pedibusque ni- gris, tarsis rubris. Long. 7 mili. lat, 4. Rouge. Les quatre derniers arti- cles des antennes et pattes, à l'exception des tarses, noirs; élytres ayant sur la base une strie ponctuée réunie à la strie suturale qui est simplement sillonnée. — Hab. le Mexique. Fig. 15. Scaphidium quadrimaculatum. Oliv. (Détails). 15. Antenne. 15. a. Labre. 15. b. Mandibule. 15. ce. Mächoire. 15 4. Lèvre inférieure. 15. e. Tarse antérieur. — Hab. Paris. GENRE NITIDULE (niripurA. Fab.) 18. fig. 1. S.-G. COLOBIQUE. Latr. IV. 504. C. marciné. Colobicus marginatus. Lat. — Hab. l'Allemagne et la France; nous l'avons trouvé à Foutaine- bleau. Fig. 2. S.-G. THYMALE. Lat. IV. 504. T. À co BoRDÉ. Thymalus marginicollis. Chevr. Pilosus, obscure-æneus, antennis, clava excepta, marsine lata thoracis, limbo elytrorum, pedibus corporeque subtus, ferrugineis. Affinis certè th. limbato, sed latior obscurior et striès elytrorum cumr punctis minutis et remotis. [lest de la même taille etressemble infiniment au Thymalus limbatus. Il est d’un bronzé obscur, plus aplati. Les palpes ,les antennes, à l’ex- ception de }a massue, une large bordure latérale sur le corselet, et une très étroite sur les élytres, tout le dessous du corps, sont d’un fer- rugineux jaunâtre. Les côtés du corselet sont plus régulièrement arron- dis, à peine rebordés. Ils sont inégaux et élevés dans l'espèce d’Eu- rope. Les stries des élytres sont formées par des points plus petits et distans , et ces points sont presque nuls vers l’extrémité. Dans le Lim batus ces points sont égaux serrés et impressionnés, la marge est peu saillante, elle est élevée dans notre espèce. Il m'a éte donné par M. Coopley de Green qui l’a trouvé prés de Boston (Chevr.). Fig. 3! Thymalus limbatus. Fab. (Détails). 5. Son antenne. 3.4, Labre, 3. 4. Mandibule. 5. c, Mächoires.3, d Lèvre inférieure, 5, e. Tarse antérieur. — Hab. Paris, Planches, INSECTES. 63 F:9. 4. S.-G. IPS. Fab. Lat. IV. 505.1. à BANDES. Fig. 5 Fig. 6. Fig. 7. Fig. 8. Fig. 9. 1ps fasciata. Olix. — Hab. la France. : Ips. quadripunctata. Herbst. (Détails). 5. Antenne. — 5. a. Labre. 5, à. Mandibule, 5. ec. Mächoire. 5,4 Lèvre inférieure. 5. e. Tarse antérieur, — Hab.la France. S.-G. NITIDULE. Fab. Latr. IV. 505. N. PÉRUVIENNE. Nitidula Peruviana. Guer. Nota. Cette espèce est nouvelle, elle est longue de six milli- mètres, d’un jaune un peu ferrugineux. La tête est brunâtre, fine- ment rugueuse. Le corselet a les bords tranchans, demi transpa- rens, avec le disque taché de noirâtre. Les élytres offrent quel- ques faibles traces de côtes, elles sont un peu ponctuées, avec des poils jaunes et raides; leurs bords sont un peu transparens et elles offrent, à la base et jusqu’au milieu de leur longueur, de grandes taches irrégulières et noires; il y a quelques petits points noirs vers l’extrémité. Le dessous est d'un brun ferrugineux les pattes sout plus päles. — Hab, Callao au Pérou. Nitidula imperialis. Fab. (Détails). 7. Son antenne. 5. a. Labre, 5. b. Mandibule. 5. e. Mächoire 7. d. Lèvre inférieure. 7.e. Tarse antérieur. 7. /. Tarse postérieur. — Hab. la France. Elle fait maintenant partie du genre Strongylus. S.-G. GERQUE. Latr. IV. 506. — GC. PULICAIRE. Cercus pulicarius. Latr. 8. a. Antenne du mâle. 8. ?. Antenne de la femelle. — Hab. Paris. S.—-G. BYTURE. Latr. IV. 506. B. TOoMENTEUX. Byturus tomentosus. Fab. Hab. Paris et toute l’Europe. Nota, M. Westerhauser a publié, dans le Faunus, quelques obser- vations sur cet insecte et sur le Byturus fumatus de Fab., que plu- sieurs auteurs confondent avec lui. Il a démontré que ce sont deux espèces distinctes. M. Silbermann a donné une traduction de cette notice dans sa Revue entomologique, t. 4, p. 192. Genre DACNÉ. (pacwe. Latr.) Fig. 10. S.-G. DACNE. Latr. IV. 507. D. FEMORALE. Dacne femoralis. Chevr. D. nigra, capie antice, thorace (punctis sex nigris. 2,2,2), elytris, macul& basali communi, puncto submarginali, fasci& dentata ultra 64 Planches. ICONOGRAPHIE DU RÊGNE ANIMAL. medium, suturé supr& et infri margineque, nigris; femoribus, et in singulo segmento abdominis macula laterali, fulvis. — Long. 8 172 mill. Lat. 4 172. Noire, ponctuée; Tête rougeätre en avant et au milieu; palpes jaunâtres. Corselet bisinueux à la base, subitement arrondi sur l’é- cusson, entièrement bordé et marginé de noir, six points de cette coulear, dont deux sur les bords antérieur et postérieur, à ia même hauteur, les deux dorsaux sont rapprochés des côtés. Éeusson transverse, pointu en dessous. Elytres rougeâtres, ayant chacune huit stries formées de petits points serrés; sur le milien de la base une grande tache carrée’, un point latéral entre les 7 et 8 stries, une bande dentée au-delà du milieu, qui n’atteint pas à la marge la suture est, au dessus et au dessous, de couleur noire. Les cuisses, les tarses et chaque segment de l’abdomen avec une grande tâche latérale rougeâtre. — Hab. le Mexique. Cet insecte fait maintenant partie du Genre mycotretus, créé par moi aux dépens des anciens Ærotylus, voyez le catalogue de M. le comte Dejean, troisième édition. (Chevr.) : Fig. 11. S-G. CRYPTOPHAGE. Herbst. Lat. IV.— C. nicri- PENNE. Cryptophagus nigripennis. Payk. — Hab. l’Europe, Paris. Fig. 12. Cryptophagus populi. Payk. (Détails.) 12. Antenne grossie. 12. 4. Labre. 12. b. Mandibule. 12. c. Mâchoire 12, d. Lèvre inférieure. -— Hab. la France. Nota. Les entomologistes anglais ont fait un genre Mycetea avec quelques cryptophages à antennes plus minces, terminées par une massue plus prononcée de trois articles, et à palpes labiaux épais et globuleux. Le type de ce genre est le Cryptophagus hirtus de Gyllenhal, publié par M. Curtis dans son British entomology, n°9 502. Genre DERMESTÉ (pErRMEsTESs, Lin.) . Fig. 1. S.-G. ASPIDIPHORE. Ziegl. Lat. IV. 508. A, oRBICU- LAIRE. Aspidiphorus orbiculatus. Gyll. 1.a. Son antenne, 1. b. Labre. 1. c. Mandibule, 1. d. Mächoire 1. e. Lèvre inférieure. 1. f: Patte antérieure. 1. g. Patte postérieure. — Hab, l'Allemagne, PAngleterre et Paris. M. Chevrolat a trouvé sa larve sur de très petits champignons qui croissaient sur de vieilles bü- ches. Planches. INSECTES, 65 Fig. 2. S.-G. DERMESTE. Latr. IV. 509. — D. cARNIVORE. Fig. 3. Fig. 4. Dermestes carnivorus. Fab. 2. a. Son antenne. 2. à. Tarse postérieur. — Hab. l'Amérique méri- dionale, Cuba, etc. . Nota. M. Emmanuel Rousseau vient de publier, dans la Revue z00- logique, mai 1838, page 78, une observation très curieuse sur la dis- tinction des sexes chez les Dermestes; il a vu que le mâle a deux pores placés sous le milieu de l'abdomen, l’un au troisième et l’autre au quatrième segment; ces pores sont entourés d’un bouquet de poils érectiles et il sort de leur centre un petit corps également érectile. S.-G. MEGATOME. Lat. IV. 509. M. onpf. Megatoma undutum. Fab. Lat. — Hab. Paris. Megatoma trifasciatum. Oliv. Fab. (Détails). 4. Antenne du mâle. 4. a. Antenne de la femelle. 4. 8. Labre, 4. ce Mandibule. 4. d. Mâchoire. 4. e. Lèvre inférieure. 4. f. Patte anté- rieure (elle est marquée 2 f. dans quelques exemplaires). — Hab. la France méridionale et l'Angleterre. Nota. Nous avons sous les yeux deux espèces africaines de ce genre qui nous paraissent inédites, voici leur description : Mesatoma sericeum. Guer. Long de 6 et large de 3 millim., d’an brun marron avec les antennes, les pattes et le dessous du corps un peu plus pâles. Tête, corselet et dessous du corps couvert d’un duvet jaune très serré, qui leur donne un aspect soyeux et chatoyant; élytres lisses, couvertes du même duvet soyeux qui est moins serré et laisse voir leur couleur brune. — Hab. l'Egypte. Megatoma hottentotum. Guer. Long de 6 et large de 3 millimètres noir. Très finement ponctué, couvert d’un duvet très serré et noir Tête et corselet ayant quelques taches ferrugineuses ; élytres ayant deux bandes transverses rouges, couvertes de duvet ferrugineux vif, la première près de la base, transverse d’abord et remontant brusque- ment jusqu’à l’écusson ; la seconde au tiers postérieur, interrompue au inilieu. — Hab. le cap de Bonne-Espérance. Nous voyons dans Schonherr l'indication d’un Dermestes bifascia- tus de Thumberg, mais, en supposant qu’il ait décrit notre espèce, ce nom ne pourrait être conservé, car il a été donné à un autre Me- gatoma par Rossi. Le Megatoma gloriosæ de Fabricius est très voisin de celui-ci, mais il n’a pas sur les élytres la bande postérieure rouge. Nous en avons vu plus de 10 individus tous les mêmes, ce qui peut faire penser qu'il ne varie pas. INSECTES. 25 66 Planches, Eye 5 Fiq. 6. ICONOGRAPHIE DU RÉONE ANIMAL. S.-G. ATTAGÈNE. Latr. V. 510. A. SERRICORNE. Attagenus serra. Fab. Lat. 5. a. Son antenne. 5. à. Labre. 5, c. Mandibule. 5. Mächoire. 5. « Lèvre inférieure. — Hab. la France; Paris. Nous avons examiné avec attention les auteurs qui ont traité des genres MÉGAJOME et ATTAGÈNE, et nOus avons reconnu que Latreilie a eu raison de laisser le nom de Mégatome, inventé par Herbst, aux insectes que cet entomologiste nommait ainsi, Ceux qui donnent le nom de Megatoma au Dermestes serra de Fabricius, qui était l An- threnus viennensis de Herbst, s’éloignent de toutes les lois adoptées dans la science, puisque Herbst n’a jamais rangé cet insecte dans ses Megatomes; ils s'en éloignent d'autant plus qu’ils sont obligés de donner le nom d’Aftagenus, que Latreille a appliqué à cet Anthre- nus viennensis de Herbst (quoiqu'il l’ait d’abord donné, à tort, aux Megatomes dans son histoire naturelle des crustacés et des insectes) aux vraies Mégatomes de ce dernier auteur, ce qui est un renversement que la plus simple raison repousse. On peut voir la manière dont La- treille a entendu former les deux genres Mégatome et Attagène, dans le nouveau dictionnaire d'histoire naturelle, t. 20, p. 27 (1818). S.-G. ANTHRÈNE. Lat. IV. 511. À. DU car. Anthrenus capensis. Guer. 6. a. Son antenne. 6. b. Tarse postérieur. — Hab. le cap de Bonne- Espérance. Nota. Cette espèce ressemble beaucoup aux 4. scrophuleriæ et maculatus de Fabricius ; elle est noire, couverte en dessus d’une in- finité de petites écailles noires, ferrugineuses et blanches, disposées par taches. Le dessous est garni d’écailles grises; les segmens de l'abdomen sont noirs et n’ont de ces écailles qu'a leur base; elles forment trois lobes, ce qui laisse deux espèces de bandes noires longitudinales et maculaires. Les antennes etles pattes sont noires. Cette espère diffère de V4. maculatus parce que celle-ci est marque de ferrugineux sans taches bianches et que le dessous est couvert d’écailles ferrugineuses ; il se distingue de V4. scrophulariæ par un corps plus arrondi , et parceque, en dessus, les écailles noires sont plus nombreuses, ce qui lui donne une couleur générale bien diffé- rente, M. Brullé a annoncé à la Société entomologique de France, dans sa séance du 6 décembre 1835 (tom. 6. Bulletin, pag. LXXX), que, dans les Anthrènes, les mâles ont les antennes terminées par un long article, comme on l’a observé dans les Mégatomes. Nous avons voulu vérifier Pjanches. INSECTES, 67 ce fait, mais nous n’avons pu voir d'antennes terminées par nn long article sur plus de 60 individus de l'Anthrenus musæorum, malheu- reusement si commun dans les collections. Nous n'avons trouvé cette forme allongée qu'aux antennes des 6 ou 8 individus que nous possédons de l’Anthrenus varius, Fab. Ce qui nous avait fait dire, avec doute, que le caractère sexuel annoncé par M. Brullé, pourrait bien ne pas appartenir à toutes les espèces. M. Aubé, à qui nous avions communiqué l'épreuve de cette feuille, a bien voulu examiner les espèces de sa collection, et il a reconnu que la différence qui existe dans la massue des artennes n’est pas sexuelle, mais bien spécifique; il a remarqué aussi que Latreille avait déjà fait la même observation, et qu'il s’est même servi de ce caractère, dans son Généra , pour diviser le genre en sections. Nous avons donné une note sur ce sujet dans la Revue zoologi- que par la Société Cuvierienne, n. &, août 1837,pag. 170. et nous figu- rous les quatre modifications antennaires des Anthrenus pimpinellæ, scrophularie, musæorum glabratus et varius. M. Petit de la Saussaye, qui rend les voyages des officiers de la marine royale si profitable à l’histoire naturelle, en communiquant généreusement aux personnes qui publient des ouvrages, les objet que ces officiers veulent bien lui rapporter, nous a remis quelques petits insectes semblables à des Anthrènes, recueillis au Pérou, dans les environs de Callao, par M. Clery. Ces insectes constituent deux espèces d'un genre nouveau que nous plaçons près des Anthrenus et que nous caractérisons ainsi : S.-G. CRYPTORHOPALE. Cryptorhopalum. Guer. Corps arrondi, épais; tête enfoncée dans le corselet. Antennes termi- nées par une grosse massue o valaire, aplatie en avant, de deux articles égaux, se logeant dans des cavités courtes, pratiquées sous les angles antérieurs du corselet. Premier et second article gros, glo- buleux, égaux; les six suivans beaucoup plus étroits, très courts transverses, peu distincts entre eux; le neuvième un peu plus large et ies deux derniers formant seuls la massue. Pattes contractiles, aplaties. Ce-genre se distingue assez par ses antennes pour qu'il soit inu- tile de faire ressortir ses différences; il diffère cependant encore des Anthrènes, par un autre caractère, c’est que, au lieu d’avoir le corp- couvert de petites écailles, ce qui caractérise les Anthrènes propre- ment dites , 1l n’a que des poils courts et couchés. Cryptorhopalum quadripunctatum. Guer. Long. de 3 à 4 et large de 68 Planches. ICONOGRAPHI£E DU RÊGNE ANIMAL. 2 à 2 172 mill. noir, finement ponctué, couvert d’un duvet très serré noir, à l'exception des côtés du corselet, de l'écusson et de quatre gros points ronds, placés, deux au-delà du milieu et deux à l’extrémité des élytres , qui sont formés de poils ferrugineux. Côtés du thorax et abdomen, en dessous, garnis de poils ferrugineux peu serrés. Antennes et pattes brunes. — De Callao. Cryptorhopalum Cleryi. Guér. Long. de près de trois et large de deux millimètres ; noir, très finement ponctué, couvert de poils courts serrés et couchés ; ceux de la tête et du corselet jaunâtres; élytres à poils noirs, ayant trois bandes transverses formées de poils jaunâtres; dessous garni de poils jaunâtres peu serrés ; antennes et pattes fer- rugineuses. — De Callao. Nous la dédions à M. Cléry, officier de la marine royale , au zèle éclairé duquel la science doit un grand nom- bre de découvertes intéressantes. Il ya, dans la collection ae M. Chevrolat, deux autres espèces du méme genre qui viennent du Brésil; elles sont encore inédites. Latreille place à la suite des Anthrenes son genre GrOBICORKE, Globicnrnis, dont le dernier article seul de l'antenne est extrêmement développé et forme la massue.Ce genre a été le sujet d’une erreur de ce savant, et cette erreur a été copiée par ceux qui l'ont suivi; dans son Généra, il avait cité, avec doute, comme se rapportant à l’espèce qu’il avait observée, les Dermestes rufitarsis, Panzer, et Wigripes, Fab. qui ne sont que la même espèce; depuis, dans le Règne animal,il a cité ce Dermestes nigripes, sans le point de doute, comme type du genre, ce qui a été imité par MM. Brullé et de Castelnau, dans les suites à Buffon de MM. Pillot et Dumesni!; en consultant l’ouvrage de Pan- er, nous avons reconnu que les premiers doutes de Latreille étaient fondés, et que l’insecte que ces trois naturalistes donnent, sans point de doute, comme type du genre Globicornis, n’est qu'un Mégatome, à an- tenne terminée par trois gros articles égaux, et non à massue globu- leuse formée par le dernier article seulement. Nous avons donné une note sur ce sujet, et la description sommaire du vrai Globicorne de Latreille, et d’une espèce nouvelle de ce même genre, dans ia Revue zoologique par la Société Cuvierienne, n° 7, juillet 1838. GENRE BYRRHE. (gyrraus. Lin.) Fig. 7. S.-G. NOSODENDRE. Lat. IV. 512. N. FASCICULAIRE. Noscdendron fasciculare. Oliv. (Détails). 7. Antenne. 7.a. Labre.7.b. Mâchoire. 7. c. Lèvre inférieure. 7. à Mandibule ( indiquée à tort par Q. c. dans quelques exemplaires). — Hab. Paris. Planches. INSECTES. 69 Fig. 3. S.-G. BYRRHE. Lin. Lat. IV. 512. B. Des ALPES. Byrrhus Alpinus. Gory. Cette espèce est nouvelle ; voici la description que M. Gory en à faite : allongé; tête et corselet noirs, tres finement ponctués, la tête presque recouverte par le corselet, celui-ci ayant ses angles posté- rieurs aigus et s’avançant sur les élyÿtres; écusson peiit, triangulaire avec un enfoncement dans son milieu; élytres d’un châtaiu foncé, cou- vertes de rugosités irrégulières et très finement ponctuées; dessous du corps et pattes d’un brun noirätre. Cet insecte m'a eté envoyé par M. Schmidt, entomologiste aussi instruit qu'infatigable.—Hab. les Alpes de la Suisse. (Gory.) Fiy. 9. Détails du Byrrhus Dennii. Curtis. 9. Antenne. 9. «. Mandibule. 0. 2. Lèvre inférieure. 0. d. Màchoire. —Hab. Paris et l'Angleterre. 10. S.-G. TRINODE. Meg. Lat. T. vELU. Trinodes hirtus. Fab. Panz. 10, a. Son antenne.— Hab. la France, Fontainebleau, sur les trones de hêtre. Nous en avons trouvé plusieurs sur les feuilles d’une vigne, dans le jardin du garde à Cormeille, au milieu de la forêt de Con:- piègne. Fig. 11. GENRE HÉTÉROCÈRE. (uesrerocerus. Bosc. Fab.) Lat. IV. 516. H. 20oRDÉ. Heteroccrus marginatus. Fab. 11. a. Son antenne. 11. b. Labre. 11.c., Mandibule. 11. d. Mâchoire. 11. e, Lèvre inférieure. 11./. Patte antérieure.-—Hab. Paris. Nota. Nous avons trouvé sur les côtes de l’Océan, au Tréport, en Normandie, une petite espèce qui nous semble voisine de celle que M. Géné a décrite dans le premier fascicule de ses insectes de Sar- daigne, sous le nom d’Heterocerus nanus (page 23, pl. 1, fig. 15) ; mais qui en diffère par une couleur brun foncé, et par quelques taches d’un brun plus pâle un peu fauve sur les élytres. Nous la croyons nouvelle, surtout à cause de son habitat; car nous ne l'avons trouvée qu’à quelques pas de la mer, dans la vase des bords d’une petite rivière qui forme le port de Tréport, dans les endroits que la mer re- couvre de plus de six pieds d’eau salée, là où la rivière n’est plus douce. Nous nommerons cette espèce Heterocerus maritimus, Guér. Cet insecte est long d’un peu plus de 3 millim., large de 15 millim. 172. Corps assez convexe, d’un brun noirâtre assez foncé, couvert d’un duvet gris et serré; corselet un peu plus large que les élytres; man- 70 ICONOGRAPHI£E DU RÊGNE ANIMAL. Planches. dibules et antennes fauves; côtés du corselet et une ligne longitudinale au milieu de la même couleur; élytres ponctuées paraissant, vues a la loupe, assez fortement rugueuses, avec quelques traces de côtes, sur= tout vers leur base ; elles ont chacune deux faibles bandes obliques et très peu marquées, et l’extrémité d’un brun fauve peu visible; des- sous noirätre avec la bouche, les côtés du corselet et les pattes fau- ves. Les individus piqués aussitôt après leur éclosion, sont d’un brun marron fauve assez clair. Fig. 12. Patte du genre Oomorphus. Gurtus. Byrrhkus con- color. Sturm. Hab. l'Allemagne et l'Angleterre. GENRE DRYOPS. (pryops. Oliv.) 20. Fig. 1. S.-G. POTAMOPHILE. Germ.Lat. IV. 516. P. ORIENTAL. Potamophilus orientalis. Gory. 1. a. Son antenne.—Hab. Java. Nota. Cette espèce est nouvelle; M. Gory la décrit ainsi : brun F beaucoup plus petit que le Potamophilus acuminatus de Fabrivius.Tète avec un enfoncement entre les yeux; corselet étranglé en avant avec une petite côte élevée sur cette partie, ayant ses angles postérieurs très aigus; écusson triangulaire ; élytres régulièrement couvertes de points enfoncés en forme de stries, acuminées à l'extrémité ; cuisses d’un châtain plus clair que le reste du corps (Gory). Fig. 2. S.-G. DRYOPS. Olhiv. Lat. IV. 515. D. PROLIFÉRICORNE. Dryops prolifericornis. Fab. (Détails). 2. a. Antenne. 2. b. Labre. 2, ce. Mandibule. 2. 4. Mächoire. 2. € Lèvre inférieure. 2. f. Patte antérieurc.—Hab, Paris. Fig. 3. S.-G. ELMIS. Lat. IV. 517. E. DE voLKMaAR. Elmis Volkmarti. Panz. Lat. (Détails). 3. Antenne, 3.4. Labre. 5, b. Maudibule. 3. ce. Mâchoire. 3. d. Lèvre inférieure.—Hab. Paris. Fig. 4. S.-G. MACRONYQUE. Lat. IV. 517. M. À QUATRE TU- BERCULES,. Macronychus quadritubercutatus. Mull. &- a. Son antenne.—Hab. Paris. Rare. Nota. M. Léon Dufour a donné une bonne anatomie de cet insecte, et d’un autre genre voisin, le Stenelmis canaliculatus, dans les Annales des Sciences naturelles, 2° série, t, 3, p. 151, pl. 6 et 5. M. Sturm a décrit et figuré une jolie espèce de macronique, dans le INSECTES. 71 Planches. catalogue des Coléoptères de sa collection, p.63,n° xrt, pl. 2. fig. 12. C’est son M. variegatus, Cet insecte est des Etats-Unis. Fig. 5. S.-G. GÉORISSE. Lat. IV. 518. G. PyGMÈE. Georissus pyymœus. Fab. 5. a. Mandibule. 5. &. Mâchoire. 5. c. Lèvre inférieure. 5. d, Patte antérieure.—Hab. Paris. Genre HYDROPHILE. (aypropaiLus. Geoff.) Fig. 6. S.-G. ELOPHORE. Fab. Lat. IV. 520. E. NuBILE. Elophorus nubilus. Fab. Hab. Paris. Fig. 7. Elophorus fennicus. Payÿk. (Détails). 7. Antenne. 7. a. Labre. 7. db. Mâchoire. 7. e. Lèvre inférieure. 7. d. Tarse antérieur.—Hab. l’Europe. Fig. 8. S.-G. HYDROCHUS. Lat. IV. 520. H. AzLONGÉ. Hydrochus elongatus. Fab. Son antenne.—Hab. Paris. Fig. 9. S.-G. OCHTHÉBIE. Lat. IV. 520. O. D’urver. Ochtchius hibernicus. Curtis. Son palpe maxillaire.—Hab. l'Angleterre. Fig. 10. S.-G. HYDRAENE. Lat. IV. 520. H. nes RIVAGES. Hydruena riparia. Kugel- Son antenne.,—Hab. Paris. Fig. 11. S.-G. SPERCHÉE. Lat. IV. 421. S. SILLONNÉ. Sperchœus sulcatus. Gory. Hab. le Sénégal. Nota. Nous conservons à cet insecte le nom que lui a donné M. Gory, en 1834, dans notre planche, quoique depuis, M. Delaporte l’ait appe- lé Sperchœus senegalensis, dans les Annales de la Société Entomolo- gique, t. 1, page 398. M. Lefebure de Cerisy, qui a bien voulu nous communiquer les in- sectes qu’il a recueillis en Egypte, a trouvé un Sperchée voisin du précédent, ce qui fait monter le nombre des espèces de ce genre à quatre, en y comprenant celui que M. de Castelnau a fait connaître sous le nom de Sp. platycephalus, dans le Buffon Dumesnil, Ins. t. 2, p. 57. Voici la description de notre insecte : Sperchœus Cerisyi, Guér. Long. 3, larg. 2 millim. Jaune päle avec la tête et le corselet un peu roussâtres; tête pubescente, avec le chaperon échancré en avant, un peu relevé sur les côtés jusqu'aux yeux, qui sontgros et noirs, deux impressions assez profondes sur le front, en- 72 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches. tre les yeux; antennes et palpes päles; corselet transversal, pubescent, un peu plus large en avant, avec les angles antérieurs saïilans et re- montant un peu, le bord antérieur arrondi en avant et au milieu, les côtés finement dentelés, et le bord postérieur coupé presque droit; écusson triangulaire, allongé; élytres couvertes de gros points erfon- cés, rebordées et ayant chacune quatre très faibles côtes longitudina- les; pattes pâles.—Prise aux environs d'Alexandrie, Cet insecte diffère du Sperchœus sulcatus, parce que celui-ci est plus grand (long. 4, larg. 3 millim.), qu’il est d’un brun jaunätre assez foncé, surtout à la tête et au corselet, et parce que ses élytres sont ru- gueuses, avec une forte côte très élevée près de la suture, n’atteignant pas l’extrémité, et trois autres côtes moins élevées; ces côtes sont mar- quées de taches noirâtres , principalement sur celle de la suture où l’on voit alterner quelques petites taches jaunâtres. Fig. 12. Sperchœus emarginatus. Fab. (Détails). 12. Sa tête. 12. a. Antenne. 12. b. Labre. 12. c. Mâchoire. 12. d. Lè- vre inférieure —Hab. Paris. Rare. Fig. 15. S.-G. GLOBAIRE. Lat. IV. 421. G. LUISANTE. Globaria nitida. Guér. 13. a. Sa tête en dessous. 13. 4. Son antenne. 15. c. Mächoire. 13. d. Tarse postérieur. 13. e. L’insecte vu de profil.—Hab. le cap de Bonne-Espérance. Nota. Ce west qu'avec beaucoup de doute que nous rapportons cet insecte au genre Globaire de Latreille; il est possible qu’il con- stitue un genre distinct voisin des V’olvulus de M. Brullé, Son corps est long de 6 millim. et large de 4. Très lisse, d’un noir verdâtre très luisant, avec les antennes, les palpes et les pattes brunes. Fig. 14. S.-G. HYDROPHILE. Lat. IV. 522. H. SPINIPENNE. Hydrophilus spinipennis. Gory. D'un vert olivâtre à reflets violets; antennes fauves; tête avec quel- ques gros points enfoncés, très écartés les uns des autres, plus serrés autour des yeux; corselet avec une petite ligne oblique de points de chaque côté au-dessous de la tête, et quelques autres près de chaque bord latéral; écusson grand, trianguiaire; élytres avec quelques lignes longitudinales de petits points, terminées par deux pointes aigués; des- sous du corps d’un châtain pubescent, avec une tache plus claire de chaque côté des segmens de l'abdomen; pattes plus foncées que les cuisses.—Hab. le Sénégal. Depuis la publication de la figure de cette espèce, M. le comte Dejean l’a recue et lui a donné le nom d’Aculeatus dans son catalogue (H. Gory). Planches INSECTES. 73 Nota. Nous avons reçu de notre ami M. Ludovic Paulinier, un grand Hydrophile, qu'il a tronvée au Sénégal et qui ressemble tellement à l’Aydrophilus piceus de France, qu’on ne pourrait que difficilement l’en distinguer si l’on s’en tenait à la forme générale et à la couleur; mais il en diffère d’une manière très notable par la grande épine postérieure du sternum, dont l'extrémité, dans celui de France, n'atteint pas même le bord postérieur du premier segment abdominal, tandis que, dans notre nouvelle espèce, elle va presque aboutir aux deux tiers du second segment. Nous donnons à ce belin- secte le nom de celui qui l’a découvert. Hydrophilus Paulinierü. Guér. Long de 45 millim., et large de 21. Brun verdâtre, luisant ; élytres lisses, ayant deux ou trois petites lignes de points trés peu enfoncés; palpes et antennes fauves; côtés des seg- mens abdominaux tachés de fauve jaunâtre. Fig. 15. GENRE SPHÉRIDIE. (sPnorr1pruM. Fab.) SPHÉRIDIE MI-PARTIE. Sphoœridium dimidiatum. Gory. 15. a. Son antenne.—Hab. Java. Nota. Cette espèce est nouvelle; voici la description que M. Gory en a faite : noir, très finement ponctué ; corselet bordé latéralement de jaune; écusson étroit, allongé; élytres ayant une grande tache jaune qui occupe presque la moitié de leur largeur, du côté de l’extré- mité; pattes d'un brun rouge foncé. (H. Gory.) LAMELLICORNES. Genre SCARABÉE. (scaraBoEus. Lin.) 21. Fig. 1. S.-G. ATEUCHUS. Lat. IV. 532. À. DES FGYPTIENS. Ateuchus Ægyptiorum. Lat. Hab. la Haute-Egypte. Nota. M. Reiche nous communique une espèce fort curieuse de ce genre, à laquelle nous donnerons, avec lui, le nom d’Ateuchus pro= boscideus. Cet insecte diffère de toutes les espèces connues, par une forte corne droite, bifide au bout et placée sous le menton; tout son corps estnoir; la tête est large, avec le chaperon simplement sinué, et formant quatre dents peu saillantes et arroudies; le corselet est lisse, INSECTES. 26 74 Planches, Fig. 2. ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. ives finement ponctué, vu à la loupe; les élytres sont également ponc- tuées et offrent de très fines stries longitudinales; les jambes anté- ricures sont grandes, arquées : elles ont, à partir du milieu, trois échancrures formant quatre dents peu saillantes ; et sont très ciliées au côté interne.—Hab. le cap de Bonne-Espérance. Le sous-genre Gymnopleurus est très voisin de celui-ci, et comprend près de trente espèces propres à l’ancien continent. M. Reiche nous 4p- prend que l’espèce du Sénégal que M. Dupont a nommée Gymnopleurus corruscus, nom adopté par M. Dejean, n’est autre que l'A. nitens d'Olivier. Ateuchus sacer. Ov. (Détails). 2. Sa tête vue eu dessous. 2. &. Labre. 2. b. Mandibule. 2. c. Mài- choire. 2. d, Lèvre inférieure. 2. e. Antenne.—Hab. la France méri- dionale, l'Egypte Le genre Pachysoma de Macleay est tres voisin des Ateuchus; mais il s’en distingue par la proportion des articles des antennes, par la forme arrondie de son abdomen et par &’autres caractères que l’on trouvera très bien exposés dans les Aoræ entomologicæ de Macleay (édition Le- quien, p. 55, Paris, 1833). Ce genre appartient à l’ancien continent. Les déserts sablonneux de l'Amérique ont aussi un représentant de cette forme; mais cet insecte, quoique très voisin des Pachysoma, ne peut entrer dans le même genre; car, outre son habitation, il offre des caractères distinctifs assez tranchés; en effet, dans les Pachysoma, comme dans les Ateuchus, la massue des antennes est subglobuleuse, et son diamètre transversal est de moitié moindre que la longueur des articles qui la précèdent ; dans le nouveau genre qui nous occupe, cette massue est très allongée, et son diamètre transverse égale ou dé- passe même la longueur des cinq articles qui précèdent; dans les Pa- chysoma comme dans les Ateuchus, les tarses intermédiaires et posté- rieurs sont terminés par deux crochets assez forts; dans notre genre américain, ces mêmes tarses n’ont pas de crochets, ils sont simple- ment ciliés. Il est probable que cet insecte se rapporte à la 2° division des Pachysoma, établie dans le Buffon Dumesnil, t. 2, p. 68, par M. de Castelnau, mais sa description est si vague que nous n’en som- mes pas sûr, d'autant plus qu’il donne pour habitat le Chili, à son es- pèce : ne pouvant pas voir l’insecte dont s’est servi M. de Castelnau, nous sommes obligé de considérer notre espèce comme différente; nous aïlons donc établir ses caractères ainsi qu'il suit : Genre PsamMoTRuPE, Psammotrupes, Guér. Corps court et large, avec les élytres à peine plus longues que le corselet, ovales, transverses; Planches. INSECTES. 19 antennes de neuf articles, le premier allongé, formant la moitié de leur longueur, le second très petit, les deux suivans chacun plus de deux fois plus longs que le second, presque égaux, les cinquième et sixième, courts, transverses, égalant à eux deux le précédent, les trois derniers formant une massue allongée et à feuillets égaux en épais- seur, au moins aussi longs que les einq articles précédens; médioster- uum allongé longitudinalement, avec les hanches des pattes intermédiai- res portées fort en arrière, de manière à ce que ces pattes s’inséreut très près des postérieures qui sont elles-mêmes très reculées ; pattes antérieures sans tarses, les intermédiaires et postérieures ayant des iarses assez allongés, fortement ciliés des deux côtés, et dont le dernier article n’a pas de crochets terminaux; des cils très allongés et dirigés ca avant, de chaque côté du corselet. Psammotrupes dentifrons, Guér. Long. 18 à 23, larg. au corselet, 14 à 17 millim, Noir assez luisant; tête finement ponctuée, deux fois plus large que longue, terminée en avant par deux cornes placées au milieu Gu chaperen, dirigées en avant, un peu divergentes et relc- vées vers leur extrémité, d’une longueur égale aux deux tiers de celle de la tête; côté du chaperon, en avant, offrant trois petites dents; corselet transversal, plus de deux fois plus lirge que long, arrondiet cilié sur les côtés, tronqué droit en avant,avec une petite échanerure au milieu, pour l’insertion de la tête, anguleusement échanceré eu ar- rière, finement ponctué, avec une impression longitudinale au milieu partant de l'angle intermédiaire postérieur et n’atteignant pas le bord antérieur, élytres en ovale transverse, plus larges que longues, à angles huméraux arrondis, situés en arrière de la base, à bord externe un peu rebordé, embrassant l’abdomen sur les côtés, avec de fines stries ponc- tuées, un peu effacées en arrière; pattes grandes; les jambes antéricu- res armées du côté externe de quatre dents arrondies, eiliées au bord interne, les quatre suivantes minces, point élargies vers l'extrémité, ciliées, quadrangulaires, avec la saillie anguleuse externe finement den- tée en scie; tarses aplatis de cinq articles allant en diminuant de lon- gueur, fortement garms de poils fauves de chaque côté, sans crochets au bout. Nous possédons un individu qui nous semble être une femelle, chez lequel les deux corues antérieures du chaperon sont plus courtes, qui a le corselet un peu moins large et les pattes moins longues, avec des stries de points fins sur les élytres, séparées par de très faibles élé- vations qui ont l'apparence de côtes effacées Cest peut-être une va ricté ou même une autre espece. Cet insecte se trouve dans les désert: 76 Planches. Fig. 3. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. sablonneux de l’extrémité de l'Amérique méridionale, dans le Tucu- man d’où il a été rapporté par M. Lacordaire, et en Patagonie, où M. d’Orbigny l’a observé. On nous à assuré que nos deux insectes ne sont autre chose que l’Eucranium arachnoides du catalogue de M. le comte Dejean. Voulant vérifier ce fait, nous nous sommes présenté plusieurs fois chez ce savant sans le rencontrer, et ayant appris enfin qu'il était en voyage pour plusieurs mois, nous n’avons pu retarder l'impression du présent ouvrage pour l’attendre. Nous avous donc passé outre, ne pouvant acquérir la preuve de l'identité de notre genre avec le sien. Du reste, si nous n’habitions pas Paris, il nous serait im- possible de connaître ces genres, et nous ne pourrions pas plus les adopter, malgré l’envie que nous en aurions. Le genre Mnematium de Kirby, figuré dans le Kingdom Animal, pl. 40, fig. 2, semble être voisin des Pachysoma, tant à cause de la forme de son corps que par les tarses qui sont terminés par deux crochets. S.-G. CIRCELLIE. Lat. IV. 555. C. HÉMISPHÉRIQUE. Circellium hœmisphæricum. Péron. Long. de 15, large de 11 millim.; uoir terne; tête large, armée en avant de deux petites dents; corselet plus large que long, finement ru- gueux, un peu dilaté sur les côtés; élytres assez convexes, carénées sur les côtés, embrassant l'abdomen, ayant chacune six côtes peu sail- lantes, à sommet lisse avec l'intervalle finement ponctué; trois dents aux jambes antérieures, les autres simples ; dessous noir. De la Nou- velle-Hollande. Ce nom de C. hémisphérique Péron, était sur l'étiquette du Muséum. 3. a. Sa patte postérieure.—Hab. la Nouvelle-Hollande S.-G. COPROBIE. Lat. IV. 545. C. vERT. Coprobius viridis. Lat. 4. a. Patte postérieure.—Hab. Madagascar. S.-G. EURYSTERNE. Lat. IV. 535. E. saLEe. Eurysternus fœdus. Guér. Long. de 17, large de 8 millim.; la tète est assez profondément échancrée en avant; le corselet est profondément écliancré pour re- cevoir la tête, élargi en avant, tres dilaté aux côtés antérieurs, fine- ment rugueux, avec de larges fossettes sur toute sa surface, mais prin- cipalement au milieu du bord postérieur; les élytres sont allongées avec de faibles sillons et une élévation assez visible, portant des an- gles huméraux, se dirigeant obliquement en dedans et se continuant ensuite Jusque près de l'extrémité postérieure. Planches Fig. 6. INSECTES. 7 1 Les taches plus pâles des élytres proviennent de la terre qui salit cet insecte. 5. a. Le même vu de profil.—Hab. le Brésil intérieur. S.-G. ONTOPHAGE. Lat. IV. 536.0. RARE. Ontophagus rarus. Guér. Cette espèce est nouvelle, et mérite bien le nom que nous lui avons donné, car on n’en a encore recu que deux individus du Sénégal, quoi- que les insectes de ce pays soient, depuis quelque temps, très répan- dus dans les collections. L’Ontophagus rarus est long de 19, et large de 11 millim. Noir, peu luisant, avec de faibles reflets bleuâtres; sa tête est arrondie, armée de deux grandes cornes arquées, courbées et pro- longées en arrière jusqu’au-delà du corselet, un peu dilatées au bout et ayant, chacun à leur base, un petit rameau courbé en arrière et de la longueur de la tête; corselet plus large que long, finement cha- griné, fortement arrondi en arrière, avec une petite épine de chaque côté du bord postérieur, près des angles huméraux des élgtres; celles- ci presque lisses, très finement ponctuées, avec de faibles stries; pattes noires, les jambes antérieures armées de quatre dents arrondies. — Hab. le Sénégal. Ontophagus vacca. Fab. (Détails.) Antenne. 7. a Mâchoire. 7. 4. Lèvre inférieure.—Hab. Paris. S.-G. PHANÉE. Lat. IV. 559. P. EMPEREUR. Phœnœus imperator. Chevr. 8. a. Sa lèvre inférieure.—Hab, le Brésil intérieur. Nota. Cette espèce est la plus brillante du genre; voici la descrip- tion que M. Chevrolat en a faite : Ph. niger. Capite, margine cornuque exceptis, thorace (maculis dux- bus elevatis atris), dimidio elytrorum apice, ano, femoribusque metellics- aureo-splendidis. Longo 21, lato 12 172 millim. Noir; tête ridée transversalement, d’nn cuivreux doré très éclatant, bordée de noir, sa partie postérieure a une petite corne noire, gra- nuleuse; chaperon bidenté. Corselet à rides scabreuses, d’un cuivreux doré, deux taches noires sur le milieu, une impression latérale ordi- naire, et deux sur le milieu de la base. Elytres d’un bleu verdûtre, à demi cuivreuses vers le bout, chacune avec sept sillons; base trans- versalement siilonnée; les cuisses et l'anus sont encore cuivreux; les jambes antérieures ont quatre dents latérales. Cet insecte a été trouvé dans le Tucuman et le Corrientes, par MM. Th. Lacordaire et d'Orbigny; le nom qu’il porte et que nous lui conservons, lui a été douné par le premier de ces voyageurs (Chev.) 78 Planches. ICONOGRAPIIIE DU RÈGNE ANIMAL,. On connaît près de cinquante espèces américaines de ce beau genre; beaucoup sont sujettes à varier, comme cela se voit chez certains Sca- rabœus, dont quelques mâles ont des proéminences très développées sur le corselet, tandis que d’autres, chez la même espèce, n’en ont presque plus de traces. En général les sexes des Phanœus sont distin- gués parce que les mâles ont la tête et fe corselet armés de cornes et de tubercules plus ou moins saillans; mais quelques grandes espèces font exception à cette règle, car les femelles ont des cornes et mème des proéminences semblables à celles des mâles ; néanmoins on peut encore distingver ces derniers au moyen d’un caractère dont on doit l'observation à M. Brullé. Dans un mémoire inséré dans les An- nales des Sciences naturelles (2° série, t. vtr, p. 246), cet entomolo- giste a montré que les femelles des Phanœus ont des tarses aux jam- bes de devant, tandis que les mêmes jambes, chez les mâles, en sont dépourvues. M. le comte Dejean a fait ensuite quelques remarques à ce sujet, dans la séance de la Société Entomologique de France, du 21 mars 1858 (t. vi, bull. p. 8). C’est au moyen de ce caractère que nous sommes arrivé à reconnaître que plusieurs des grandes espèces établies par les marchands et les collecteurs, ne sont que des variétés ou des sexes différens de la même espèce, comme on le verra plus bas. Ainsi Perty a eu raison de donner le nom de P.ensifer, Germar, aux deux insectes qui sont figurés dans le Delectus animalium articulorum, ete. pL. 8, fig. ro et 11; mais il est fâcheux qu'il n'ait pas fait savoir les mo- tifs qui l’ont porté à réunir ainsi deux insectes qui forment, pour beaucoup d’entomologistes, deux espèces distinctes; les personnes qui font des ouvrages et des mémoires devraient toujours dire le pourquoi de ce qu’elles font; elles éviteraient aux autres les recherches fastidieuse: qu'ils sont obligés de faire, pour savoir ou deviner pourquoi ces iu- novatious ont été faites, car l’on doit toujours croire qu'un auteur wa pas agi simplement par l’effet de son bon plaisir, et il est probable que M. Perty a été amené à réuuir ainsi deux insectes très différens, soit par des observations directes faites sur les lieux par le voyageur, soit parce qu'il aurait découvert, avant M. Brullé, le caractère tiré des tarses pour distinguer les sexes, ou bien par le simple hasard, ce qu'on ne peut admettre; quelques mots de M. Perty auraient levé tous ces doutes. Nous avons examiné avec soin beaucoup de ces grands Phanæus, et nous avons reconnu, à l’aide de l'observation de leurs jambes anté- ricures, que plusieurs ne sont que des espèces nominales; voiei celles que nous considérons comme bien certaines. Planches INSECTES. 79 1° Phanœus lancifer, Fabr. Ohiv. Le mâle est le Phanœus heros, Dej Delaporte, Buffon, édit, de Dumesnil, Ins. t. 11, p. 79. Ce même mäle a été fignré par Herbst, pl. xv, fig. 1. M. Chevrolat en possède un in- dividu provenant de la collection d'Olivier, et étiqueté de la main de ce célèbre entomologiste; enfin le P. mzles, Dej., Delaporte (loc. cit.) n’en est qu’une variété plus petite, à éminences du corselet beaucoup moins saillantes, et dont nous avons vu les deux sexes. Nous avons vu près de vingt individus de cette espèce, ce qui nous a mis à même de reconnaitre les variétés des deux sexes. Suivant nous le type mâle, celui chez lequel les proéminences du corselet sont plus dé- veloppées et pius nombreuses, est celui qui a été nommé Ph. heros. I] a au devant du corselet, dans l’excavation antérieure, de chaque côté et au-dessous des saillies supérieures, que l’on pourrait appeler crètes latérales supérieures, une forte dent dirigée en avant, que nous dési- gnerons par ie nom de dent inférieure. Ces dents deviennert de plus en plus courtes selon les variétés; elles disparaissent enfin dans cer- tains mâles et dans les femelles; mais celles-ci offrent encore, chez quel- ques individus mieux développés, les crètes latérales supérieures très saillantes, comme dans les mäles arrivés à leur maximum de développe- ment, mais plus ou moins distantes entre elles, suivant les individus, chez la variété nommée Ph. mniles, toutes ces saïllies sont oblitérées, on ne voit plus qu’une faible trace des crètes latérales supérieures. Cet insecte babite Cayenne. 2° Phanœus ensifer, Germar, Mag. d'Ent., t.1v, p. 147, V@t, col. 11, Tab. 23, fig. 2, fœm., Perty, Delectus animal, art., etc., pl. 8, fig. 1o,le mâle et la femelle. Le mâle estle P. ducalis, Delaporte, Buff., édit. Dumesnil, Ins., t. 11; p. 79, auquel quelques collecteurs ont donné le nom de Ph. principa- üs. Ce mâie, quand il est bien développé, offre en avant du corselet, les deux grandes dents inférieures que l’on voit aux mâles du Lancifer; mais, comme chez celui-ci, d’autres mâles n’ont plus ces dents et quel- ques variétés plus petites perdent presqne entièrement les erètes la- térales supérieures, qui sont plus ou moins distantes entre elles, sui- varnt les individus. M. Gory possède une espèce nouvelle voisine de celle-ci, mais bien distincte, nous en avons vu plusieurs variétés de sexes divers; voici la description qu'il en a faite : Phanœus Bonariensis, Gory. Long. 37, larg. 24 millim. D’un beau vert brillant; tête noire avec les côtés seulement verts; chaperon ayant deux petites dents arrondies au milieu ; vertex armé d’une grande 0 Planches, @ ICONOGRAPHIE DU REGNE ANIMAL,. corne noire un peu courbée en arrière, quatre fois plus longue que la tête, atteignant le sommet du corselet, et ayantune faible échancrure en arrière et vers l’extrémité; corselet élargi de chaque côté, assez fi- nement rugueux, aveC une large et profonde excavation en avant et an milieu, deux fortes dents vers le haut et sur les côtés de cette excava- tion, et une grande saillie au milieu, creusée en gouttière en dessus, fortement relevée sur les côtes; élytres très rugueuses, ayant de fortes côtes plus marquées vers la base et presque effacées vers l'extrémité, dans l'intervalle desquelles on voit de forts plis transverses; dessous, côté du corselet et pattes garnis de longs cils roux; pattes noires avec le milieu des cuisses vert. — Hab. Buénos-Ayres, Corrientes, le Paraguay. Le genre Onitis de Fabricius, n’a pas été représenté dans nos plan- ches, car il est très facile à reconnaître; on en a retranché les O. Bison et Bubalus, du midi de la France, pour en former un sous-genre sous le nom de Bubas Megerle; nous ne savons si ce genre est publié. Olivier avait donné le nom d’Onutis sphynx de Fabricius, à une espèce de France; tandis que Fabricius a nommé Sphynx un Onitis de la Chine qui en diffère beaucoup; Illiger a rétabli les choses en donnant à l’Onitis du midi de la France, le nom d’O. Olivieri. Ce genre est composé de prés de trente espèces, la plus grande est celle que M. Delaporte a nommé Onitis tridens, dans ie Buffon de Dumesnil (Ins., t. 2, p.88, pl. 5, fig. 8). Cet insecte a été aussi nommé Onitis neptunus , mais non pu- blié; il vient du Sénégal. Le genre Enicotarsus, établi par M. Delaporte dans notre Magasin de Zoologie (1831, cl. 1x, pl. 35), est encore voisin des Onitis et des Phanœus. M. Delaporte en décrit deux autres espèces dans les Anna- les de la Société Éntomologique de France, t. 1, p.402et403. M. Perty en à décrit quelques espèces qu'il ne distingue pas du genre Eurys- ternus. S.-G. ONITICELLE. Lat. IV. 556. O. Brau. Oniticellus formosus. Chevr. O. pallide flavus. Occipite et limbo capitis nigris. Thorace nigro, ittis quinque maroinibusque flavis. Elytris sulcatis, notulis sex atris, 2, 1, 3. Pedibus anticis, parte anteriore conspectis et tarsis nigris. Long° 11 172, lat® 5 374 et 6 millim. Jaune; tête étroitement bordée de noir, presque quadridentée, vertex noir, avec trois taches jaunes. Corselet noir avec cinq lignes jaunes, dont une longitudinale antérieure et deux basales, une oblique de cha- que côté, tous les bords sont jaunes; un point impressionné en marge. Planches INSECTES. gi Ecussou triangulaire, petit. Chaque étui a sept sillons au milieu des- quels sont six petites taches noires, deux entre les deuxième et troi- sième, trois entre les cinquième et sixième, et un appuyé au sixième vers le bout. Le dessous du corps a de petites taches noires ; pattes jaunâtres, les antérieures en devant, un point en arrière des cuisses postérieures, et tarses noirs. — Hab. le Sénégal. (Chev.) Fig. 10. S.-G. BOUSIER. Lat. IV. 538. B. cuerrier. Copris bellator. Chevr. C. niger. Capite cornu recurvo longissimo. Thorace lateribus bidentato, elevato, antice truncato , seriebus duabus dentulis. Elytris subcostatis Long. 31, lat. 19 172 millim. Noir; tête ayant des points poreux ruguleux, une corne recourbée, longue de 14 millimètres, lisse en devant, aplatie et rugueuse sur les côtés, elle a deux petites dents à la partie postérieure vers la base. An- tennes et palpes roux. Corselet élevé sur le milieu, tronqué en avant et lisse; deux séries longitudinales d’aspérités, commencant par deux petites épines; la partie la plus élevée est ponctuée et échancrée au milieu, elle a six petites dentelures; sur le bord antérieur est une dent élargie qui a 7 millim. 172 de hauteur, un faible sillon longitudinal. Cha- que étui a huit sillons peu apparens. Les côtés de la poitrine sont gra- nuleusement ponctués et couverts de poils roux; troïs dents extérieu- res aux pattes de devant.—Hab. Java. (Chev.) Nota. Le genre Coptorhyna de M. Hope (Trans. de la Soc. Zool. de Londres, t. 1, p. 96, pl. 14, f. 1}, est voisin de celui-ci; M. Hope en décrit deux espèces : C. africana et C. Klugü. Fig. 11. S.-G. APHODIE. Lat. IV. 539. A. DEUX PoINTs. Aphodius bipunctatus. Fab. 11. a. Sa lèvre inférieure.—Hab. la Russie. Nota. Cet insecte devra prendre le nom d’A. Coccenelloïdes, car ilest décrit par Pallas sous le nom de Scarabœus coccinelloïdes depuis long- temps. C'est aussi le Scarabœus bipunctatus de Lepechin, Hist. Russ., t.2,p. 503, pl. 24, fig. 1. 29, Fig. 1. S.-G. AEGTALIE. Lat. IV. 540. AE. porcas. Ægiala dorcas. Fab. Guér. 1. a. Le même vu de profil. r. 2. Tête vue en dessus. 1. c. Zd. vue de profil. 1. 4. Antenne.—Hab. Alger, Nota. Personne n'avait reconnu que cet insecte est le Copris dorcas de Fabricius; car M. Dejean lui a donné aussi le nom de Cornifrons, INSECTES. 27 82 Planches. Fig. Fig. Fig. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAI. que nous lui avions assigne. C'est à M. le professeur Germar que l'on doit sa détermination; il a vu l'individu même de la collection de Fabri- cius, etila publié son observation dans la Revue Entomologique de M. Silbermann, t. 4, p. 112. S.-G. CHIRON. Mac- Leay. Lat. IV. 541. C. GRAND. Chiron grandis. Gory. 2. a. Sa tète vue en dessous. 2. à. Labre.—Hab. le Sénégal. Nota. Cctte belle espèce est nouvelle, M. Gory la décrit ainsi : Noir; tête ponctuée avec trois petits tubercules au-dessus du cha- peron, lisse près du corselet; corselet couvert de points moins gros et moins serrés que ceux de la tête, avec un enfoncement au-dessous de l’écusson; celui-ci très allongé et ponctué à sa partie antérieure; élytres striées, finement ponctuées; dessous du corps plus fortement ponctué que les pattes. M. Buquet a assigné le nom de Dejeanit à cette même espèce; mais je l’avais antérieurement fait figurer sous le nom de Grandis, J'ai recu le Chiron digitatum de Fabricius, des Indes, du Sénégal, de la Haute- Egypte, et M. Helpher, dans son intéressant Voyage en Sicile, l’a éga- lement rencontré. (H. Gory.) 3. S.-G. LETHRUS. Scop. Lat. IV. 542. L. LONGIMANE. Lethrus longimanus. Fisch. Nota. M. Faldermanu s’est trompé en donnant le nom d’'Eversmanii a cette espèce qui a été décrite pour la première fois par Fischer, daus l'Entomographie de la Russie. 4e Lethrus cephalotes. Fab. (Détails). LEA La tête du mâle. 4. a. Mâchoire. 4. b. Extrémité de l’antenne. 4. e. Lèvre inférieure. Ces deux insectes habitent la Russie occidentale. S.-G. GÉOTRUPE. Lat. IV. 543. G. DE BLAKBURN. Gcotrupes Blakburnii. Fab. 5. a. Sa tête vue en dessus. 5. 2. Lèvre inférieure. 5. e. Extrémité de l'antenne. 5. d. Mandibule, 5. e. Mächoire.—Hab, l'Amérique septen- trionale. Nota. Nous publicns dans le Voyage de la Favorite (Mag. Zool. 1838), une espèce de ce genre qui a été prise an Chili par M. Fon- taine, et qui est très voisine du G. typhœus. Nous la nommons Geo- trupes lateridens, parce que les cornes de son corselet sont situées an bord antérieur, très bas et tout-à-fait sur les côtés de la tête. Cet insecte est long de 5, et large de ro millimétres ; noir, luisant; la tète Planches. Fig. 6. Fig. 7. INSECTES, 83 a un petit tubercule au milieu du front, avec les bords du chaperon un peu relevés en carène se prolongeant de chaque côté et au-dessus des yeux; le corselet est large, rugueux; il a, au milieu du bord antérieur, un petit tubercule assez saillant, et de chaque côté une corne avancée, cvourbée du côté de la tête, dont l'extrémité atteint au-dessus des yeux, à la hauteur du tubercule de la tête; ces deux cornes ont, au côté externe, une petite carène assez tranchante : elles semblent em- brasser la tête; l’écusson est arrondi, lisse; les élytres sont lisses, avec d’assez profonds sillons; les jambes antérieures sont armées au côté externe de six ou sept dents arrondies, plus fortes à l’extrémité. S.-G. OCHODÉE. Meg. Lat. IV. 544. O. roux. Ochodœus rufus. Guir. 6. a. Sa tête vue en dessus. 6. . Maächoire. 6.c. Patte antérieure vue en dehors. 6.4. Id. en dedans, —Hab. le Sénégal. Nota. Cette espèce estnouvelle; elle est très voisine de l’'Ochodœus chrysomelinus de Fabr.; mais elle est un peu plus grande; tout son corps est d’un roux assez vif, luisant; l’extrémité des mandibules, les yeux et le bord antérieur du corselet sout bruns; la tête et Le corselet sont ponctués; les élytres ont des points plus forts avec une petite strie près de la suture, et quelques faibles traces de stries sur le reste de leur surface; les pattes sont velues et ciliées, les intermédiaires et postérieures ont la jambe dilatée au bout, et terminée par une cou- ronne d’épines assez longues. S.-G. ATHYRÉE. M. L. Lat. IV. 544. A. cHaTaIN. Athyreus castaneus. Guër. 7. a. Son corps vu en dessous.—Hab. Cuba. Nota. Cette espèce est nouvelle; tout son corps et d’un fauve mar- ron assez vif,avec la tête et Le corselet plus foncés; la tête offre une carène transversale en avant; le corselet est chagriné, échancré sur les côtés; il a, au milieu du bord antérieur, une dent assez saillante, et en arrière une large excavation longitudinale, rétrécie postérieurement, et dont le milieu est lisse; les élytres sont ponctuées, velues; les pattes ont les genoux un peu noirs; tout le dessous est garni de longs poils jaunes. Nous décrirons cette espèce avec plus de détail dans la partie entomologique du grand ouvrage que M. de la Sagra a commencé sur ’ile de Cuba. M. Reiche nous communique une espèce très curieuse de ce geure, voici la description que nous en donnons (Mag. zool. 1838) : Athyreus recticornis, Guér. Long. de 19, et large de 10 millim. D'un brun rougeûtre, avec les élytres plus foncées; tête avancée et 44 flanches. ICONOGRAPHIÉ DU RÈGNE ANIMAL, allongée, avec le chaperon terminé en avant par une corne dressée, un peu dirigée en avant, moins longue que la tête; un petit tubercule de chaque côté en avant des yeux; corselet lisse et luisant, un peu ponctué, coupé brusquement et verticalement en avant, avec une pe- tite fossette au milieu et vers le haut de la coupure, en avant de la- quelle on voit une forte corne droite, dirigée en haut, et dont l’ex- trémité dépasse à peine le sommet du corselet ; élytres lisses et lui- santes, avec des stries assez enfoncées et ponctuées; dessous, antennes et pattes jaunâtres, velues (mâle); cinq dents aux pattes antérieures.— De la rivière des Cygnes, à la Nouvelle-Hollande. Fig. 8. S.-G. BOLBOCÈRE. Kirb. Lat. IV. 515. B. rauve. Botboceras fulvus. Gory. 8. a. Son corps grossi et vu en dessous. 8. à. Tète en dessus. 8. c. Id. dessous. 8. d. Mâchoire. 8. e. Antenne.—Hab. le Sénégal. Nota. Cette espèce est nouvelle, et ainsi décrite par M. Gory : En- tièrement fauve à l’exception du bord postérieur du corselet, de la suture des éiytres et des genoux qui sont noirs; tête et corselet ponc- taés, sur la première trois côtes transversales, sur le second un gros point enfoncé près et au milieu de chaque bord latéral; écusson ar- rondi; élytres striées, finement ponctuées. (Gory.) Bolboceras Reichii, Guér. Voy. Favorite. Long. 22, larg. 14 millim. D'un jaune fauve très luisant; tête finement rugueuse; chaperon court, un peu échancré en avant;une grande corne sur le front, à la base ex- térieure de laquelle il y a une petite carène transverse; cette corne dirigée en haut, presque droite, un peu renflée au milieu et un peu courbée en arrière, dépassant assez notablement la hauteur du cor- selet; corselet lisse, un peu plus large que les élytres, rebordé, ru- gueux de chaque côté, avec une impression placée près des angles postérieurs; il a, en avant et au milieu, une forte excavation longitudi- nale, et de chaque côté, au milieu de sa hauteur, aux limites de cette excavation, une forte dent un peu courbée en haut au bont; les élytres sont très lisses, avec des stries fines et ponctuées; la suture et les con- tours sont bordés d’un très fin liseré noirâtre; le dessous du corps, les antennes et Les pattes sont d’un jaune plus päle; les pattes ont les ge- uoux et l’extrémité des dents noirâtres; les antérieures sont armées de cinq dents petites à la base, et devenant très fortes à l’extrémité (mäle). —De la rivière des Cygnes, à la Nouvelle-Hollande. Nous dédions cette belle espèce à M. Reiche qui la possède seul à Paris, et nous profitons de cette occasion pour le remercier de l’obligeance avec la- quelle’il nous a communiqué sa riche collection pour ce travail. Planches. Fig. 10. INSECTES. 85 Bolboceras frontalis, Guér. Voy. Favorite. Long. 22, larg. 13 millim. D'un brun rougeâtre foncé; tête rugueuse; chaperon transversal, très faiblement sinué en avant; front ayant une carène transversale un peu elevée, quadridentée; les dents latérales un peu plus fortes que les im- termédiaires qui sont plus arrondies : une impression arrondie der- rière cette carène; corselet arrondi, rugueux sur les côtés et en avant, lisse au sommet, ayant au milieu une petite dépression transversale, en avaut de laquelle on voit une petite élévation transverse, et un peu échancrée au milieu; élytres assez fortement striées, à stries ponctuées avec les intervalles lisses; dessous, pattes et antennes d’une teinte rou- geâtre plus pâle, à poils jaunes assez serrés ( femelle ). — De la ri- vière des Cygnes, unique dans la collection de M. Reiïche. Cette espèce est assez voisine du Bolboceras australasiæ de Kirby (Descr. of Ius. New.-Holl., trans. Lin. Soc., t. 12, p. 462, pl. 23, f. 5); mais elle est bien plus grande, et la crête de sa tête l’en sépare suffi- samment. S.-G. TROX. Fab. Lat. IV. 547. T. MALADE. Trox æœger. Guér. 9. 4. Sa tête. 9. 2. Lèvre inférieure. g. c. Mâchoire. 9. d. Labre. G. e. Mandibule.—Hab. le Pérou. Nota. Cette espèce est nouvelle, tout son corps est d’un gris ter- reux terne; la tête est arrondie en avant; elle a deux tubercules peu élevés sur le front; le corselet a, sur le milieu, deux fortes carènes lis- ses et noirâtres, longitudinales, siuueuses; il y a de chaque côté deux autres carènes plus courtes; les élytres ont chacune trois rangées prin- cipales de gros tubercules noirs et luisans, entre lesquelles il ÿ a une autre rangée de tubercules pius petits; les pattes sont noirâtres. S.-G. HYBOSORE. Lat. IV. 546. H. LABOUREUR. Hybosorus arator. Fab. 10. a. Sa tête grossie. 10. b. Sa bouche vue en dessous. 10. c. Labre. 10 d. Mandibule. 10. e. Patte antérieure. 10. f: Extrémité de l’an- tenne.—Hab. l'Espagne, l'Egypte et le Sénégal. S.-G. ORYCTES. Ilig. Lat. IV. 548. O. DE CHEVROLAT. Oryctes Chevrolatii. Guér. 1. a. Mandibule. 1. . Mâchoire. — Hab. l’ile Maurice ou ile de France. Nota. Cette espèce est nouvelle, elle est très voisine del’O, tarandus d'Olivier , et pourrait bien n’en être qu'une variété; elle en differe parce que le sommet de la troncature du corselet est terminé par une 86 Planches ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. saillie très avancée, dirigée en avant et profondément échancrée, et par la corne de sa tête qui est beaucoup plus longue. Nous avons décrit une très grande espèce de ce genre, sous le nom d'O. martabani, dans la partie entomologique du Voyage aux Indes orientales par M. Bélanger. Le genre Orphnus de Mac-Leay vient se placer près de celui-ci, et semble lelier aux Æybosorus; nous en avons deux espèces nouvelles, la première est grande pour le genre, nous lui laisserons le nom d’O. V'erreauxii que nous trouvons dans la collection de M. Reiche. Cetin- secte est long de r4, et large de 7 172 millimètres; d’un brun marron rougeâtre comme l’Oryctes nasicornis; les mandibules sont aplaties et saillantes en dehors; la tête est un peu plate, armée en avant d’une pe- tite corne relevée et courbée en arrière, de la longueur de la tête; le corselet est lisse, finement ponctué, avec une excavation transverse en avant, surmontée par une petite saillie un peu bilobée; les élytres sont lisses, luisantes, couvertes d’assez larges impressions enfoncées et pres- que rangées en lignes longitudinales; le dessous du corps et les pattes sont un peu plus päles, couverts de poils jaunes ; les tarses antérieurs ont le crochetinterne très gros, aplati et bifide dans le mâle, ce mème crochet est simple et grèle dans la femelle; celle-ci ressemble au mäle, mais son corselet est un peu aplati, simple, et la tête n’a qu’une très petite élévation transversale et échancrée à la place de la corne. — Hab. le cap de Bonne-Espérance. Orphnus nitidulus, Guér. Long. 8, larg. 4 172 millimètres. D'un bruu noirâtre très luisant, lisse; chaperon transversal, un peu sinué en avant, une corne sur le front, dirigée en haut, de la longueur de la tête, pres- que droite; corselet peu bombé, sans points, un peu tronqué en avant, avec deux faibles bosses au milieu et au-dessus de la troncature ; ély- tres ovales, finement striées; dessous, antennes et pattes rougeûtres; jambes élargies au bout, les antérieures armées de trois fortes dents au côté externe, les autres épineuses et ciliées; tarses grèles à crochets simples. La femelle ne diffère que par l'absence de corne sur la tête, et par son corselet entièrement simple et arrondi en dessus. Chez les deux sexes, le corps est un peu aplati.—Hab. Madagascar. Il est pro- bable que c’est l'O. madagascariensis de quelques collections. M. Delaporte a décrit deux autres espèces de ce genre dans les Annales de la Société Entomologique de France, t. 1, p. 405 et 406. Nous avons établi dans le Voyage autour du monde du capitaine Duperrey, un genre voisin des Oryctès, sous le nom d'Oryctomorphus Planches. Fig. 2. INSECTES. 87 (Zool., t. 11, part. 2, 3" div., p. 59, pl. 3, fig. 3). Voici deux autres es- pèces appartenant à ce genre. Oryctomorphus variegatus, Guér. Long. 18, larg. 10 millim. Noir, luisant; antennes à massue très grande, noirâtres; tête à chaperon ré- tréci en avant, bilobé et un peu relevé, une tres petite corne ou tu- bercuie sur le vertex; corselet transversal, finement ponctué, un peu ex- cavé au milieu, avec une grande tache rouge de chaque côté; élytres lisses, très faiblement ponctuées, avec une grande tache pres de l'é- cusson, une ligne obliqne vers le milieu, en voyant un rameau en ar- rière, d’un jaune d’ocre; pattes et dessous noirs; bord postérieur de l’avant:-dernier segment abdominal d’un beau jaune.—Du Pérou. Nous l'avons publié dans le Voyage de la Favorite, ainsi que le suivant. Oryctomorphus maculicollis, Guér. Long. 15, larg. 8 millimètres. Tête noire, rugueuse ; massue des antennes grande, plus longue que leur base; chaperon rétréci en avant, un peu relevé, arrondi: un petit tuber- cule sur le vertex; corselet couvert de gros points enfoncés, d’un jaune d'ocre, avec les bords, quatre grandes taches en avant et un peu au-delà du milieu, et deux grandes taches confondues avec le bord postérieur, noires; écusson triangulaire arrondi, noir avec le milieu jaune; élytres jaunes, ayant des côtes un peu élevées et de très gros points enfoncés entre ces côtes; eiles ont chacune une tache noirâtre et longitudinale placée au milieu et n’atteignant pas les extrémités; dessous et pattes noires; cuisses aplaties, ayant toutes une grande tache allongée jaune au côté antérieur.—Hab. le Pérou, près de Lima. M. Eschscholtz a établi un nouveau genre aux dépens des Oryctes. et sous le nom de Phyllognathus, dans les Bulletins de la Société im- périale des naturalistes de Moscou (1830), il le compose des Oryctes Silenus, Orion et Corydon des auteurs, et lui donne les caractères sni- vans : Antennæ clavato-lamellatæ, mandibulæ latæ, foliaceæ, exsertæ, integerrimæ. Tarsi antici maris unguibus valde inœqualibus. S -G. AGACÉPHALE. Man. Lat. IV. 549. A. rourcav. Agacephala furcata. Gory. Espèce nouvelle dont M. Gory nous donne la description suivante: Tête armée de deux fortes cornes droites et dirigées en avant; corse- let, dessous du corps et pattes d’un cuivreux bronzé; élytres et pla- que anaie d’un châtain un peu verdâtre; chaperon creusé en avant re- levé en deux lames aiguës ; corselet très finement ponctué, élevé, et offrant une petite corne très faiblement bifurquée au-dessus du cha- peron; écusson de la couleur du corselet et arrondi; élytres fortement 88 Planches Fig. 3. Fig. 4. ICONOGRAPIIIE DU RÈGNE ANIMAL. ponctuées avec la suture et une tache transversale vertes.—Du Brésil, Les femelles dans ce genre sont beaucoup plus rares. Nota. M. Delaporte, comte de Castelnau, a décrit trois autres espèces de ce genre, dans un /»némoire sur cinquante espèces nouvelles ou peu connues d'insectes, qu'il a publié dans les Annales de la Société Ento- mologique de France, t. 1, p. 386 et suiv. Il paraît que l’une de ces trois espèces n’avait pas de tête, ce qui fait que nous n’avons pu savoir si elle ne se rapporte pas à celle que M. Gory a décrite. S.-G. SCARABÉE. L. Lat. IV. 549. S. ABDÈRE. Scarabœus abderus. Sturm. 3. a. Le même vn de profil.—Hab. Buénos-Ayres. Nota. Nous n'avions pas encore recu le catalogue de M. Sturm quand nous avons fait cette figure; nous nous empressons de rendre à cet insecte le nom que cet entomologiste lui a donné; ce n’est pas un simple nom de catalogue , car cette espèce est décrite et même figurée. | Scarabœus gideon. Fab. (Détails). Sa tête vue en dessous. 4. a. Mandibule. 4. b. Mâchoire. 4. c. Antenne. —Hab. Java. Nota. M. Hope a fait un travail fort intéressant sur le genre Scara- bœus proprement dit, et sur les Scarabæide; 11 Va publié dans son Ce- leopterist manual, Lond., 1835. Il divise les Scarabœus en plusieurs sous-senres bien distincts. Ces sous-genres, au nombre de douze, sont les suivans : CI Megaceras, Kirby. Type. M. chorinœus, Fab. 2. Enema, Kirby. Type. Geotrupes enema, Fab. 5. Cheiroplatys, Kirby. Type. Geotr. truncatus, Fab. 4. Chalcosoma, Mope. Type. Geotr. atlas, Fab. 5. Strategus, Kirby. Type Geotr. alœus, Fab. 6. Cæœlosis, Kirby. Type. Geotr. sylvanus, Fab. 5. Xyloryctes, Hope. Type. Geotr. satyrus, Fab. 8. Syrichtus, Kirby. Type. Geotr. syrichtus, Fab. 9. Pentodon, Kirby. Type. Geotr. punctatus, Fab. 10. Temnorhynchus, Hope. Type. Geotr. retusus, Fab. 11. Bothynus, Kirby. Type. Geotr. cuniculus, Fab. 12. Isodon, Hope. Type. Geotr. australasiæ, Kirby. On trouve la figure d’un beau Scarabée provenant de la Colombie, dans les Trausactions de la Société Entomologique de Londres, vol. 11, pl. vr. M. Hope a formé , avec cette espèce et quelques autres, un genre propre sous le nom de Golofa. Ce genre comprend le Golofa Planches INSECTES. INSECTES, 89 Porteri Hope , que quelques personnes ont nommé Scarabœus De- Jean, dans leurs collections, le Scar. ægeon de Fabricius et plusieurs autres. M. Gory et quelques autres entomologistes en ont publié de belles espèces dans le Magasin de Zoologie, dans les Annales de la So- ciété Entomologique de France, etc. Enfin, nous en avons fait connai- tre quelques espèces dans le Voyage autour du monde de la Coquille, dans le Voyage de Bélanger, etc. Nous avons sous les yeux un insecte fort remarquable qui pourrait bien appartenir au sous-genre Temnorhynchus de M. Hope, mais qui nous semble devoir prendre place dans le genre Callicnemis fondé par M. Delaporte dans notre Magasin de Zoologie, 1832, el. 1x, pl. 93; en voici la description : Callicnemis eximius, Guér. Long. 20, larg. 10 mill. D'un jaune rous- sâtre; tête de forme carrce, brusquement tronquée en avant, avec cette troncature prolongée verticalement en une petite corne de la longueur de la tête, et ayant de chaque côté une dent assez aiguë; au bas de cette partie antérieure aplatie, on voit le chaperon qui est étroit et un peu bilobé; la partie antérieure du front offre en outre deux petites fossettes latérales; corselet un peu plus large que long, presque carré, rugueux, ayant une grande excavation transversale en avant, surmon- tée au milieu d’une protubérance dirigée en avant et brusquement trouquée au bout; derrière cette saillie, on voit une carène élevée, qui part des bords de la cavité antérieure et va former au milieu un an- gle dirigé en arrière; élytres lisses, luisantes, avec un fort sillon de chaque côté de la suture, de gros points enfoncés et presque rangésen lignes, et quelques faibles traces de côtes effacées; jambes antérieures ayant trois fortes dents au côté externe, les intermédiaires fortement di- iatées à l'extrémité, brusquement tronquées, avec deux forts éperons aplatis et des rangées d’épines sur le côté extérieur et aux bords de la partie tronquée; tarses antérieurs grèles, les autres aplatis, avec la pre- mier article très dilaté au côté externe; dessous pâle et velu; une forte épine droite, placée à la base du steroum du prothorax, comme dans le Callicnemis Latreillit (mâle). La femelle diffère parce que la troncature antérieure de la tête n’est pas prolongée supérieurement en corne, mais qu'elle est seulement un peu avancée et légèrement échancrée; le corselet est simplement ar- rondi et rugueux; du reste tous les autres caractères sont les mêmes que chez le mâle.—Ce curieux insecte vient de la côte de Coromandel, nous le figurons dans le Voyage de la Favorite. 2 æœ 90 l'lanches. Fig. 5. Fig. 6. Fig. 7. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. S.-G. PHILEURE. Lat. IV. 550. P. crigré. Phileurus cribratus. Chevr. Nota. Espèce nouvelle décrite par M. Chevrolat ainsi qu'il suit : P, piceus, profunde punctatus. Capite quadrituberculato. Thorace sulcato, elytris costulatis, striüs punctis rotundè impressis. Longo 14, lato 7 mill. De couleur de poix; tête déprimée ayant quatre tubercules, les deux internes arrondis; chaperon avancé anguleusement; corselet aplati, lé- gérement convexe, droit à la base, arrondi sur les côtés, couvert de gros points, avec ceux des sillons plus gros ; chaque élytre à onze stries de gros points arrondis et profonds, chacun d’eux a un cercle et un petit point au milieu, les interstices élevés vers les burds en forme de côtes; jambes antérieures tridentées. — Cet insecte vient de Cuba; il m'a éte donné par M. Plilippe Poëy, de la Havane. S.-G. HEXODON. Oliv. Lat. IV. 551. H, RÉrICULE. Hexedon reticulatum. Oliv. 6. a. Mâchoire. 6. 4. Mandibule. 6. c. Lèvre inférieure. — Hab Madagascar. Nota. Cet insecte est fort rare dans les collections, et M. Goudot, qui a rapporté tant de Coléoptères de Madagascar, n’en à pas trouvé un seul. M. Luezot, officier de la marine royale, a découvert par ba- sard leur habitation : il assure qu'ils sont communs et il n’en a pris que trois ou quatre individus pour son père qui s'occupe avec succes d’en- tomologie, parce qu'il les croyait très répandus dans les collections ; il les trouvait en faisant quelques légères fouilles dans le sable sur la plage : il n’en à jamais vu voler ni marcher à la surface du sol. Outre la seconde espèce décrite par Olivier, on en conuaîit une troi- sième, que M. Hope a publiée dans son Coleopterist manual,, p. 57. 11 l’a reçue dans une boîte d'insectes qui lui venait de Pile Maurice; il est probable que cet insecte avait été pris à Madagascar. Enfin, M. Kol- lar, dans les Annales du Muséum d'Histoire naturelle de Vienne (1836), en décrit une quatrième espèce sous le nom d’Æexodon Hope, figurée plSrofsnse S.-G. CYCLOCÉPHALE. Lat. IV. 552. C. FRONTAL. Cyclocephala frontalis. Ghevr. Espèce nouvelle ainsi décrite par M. Chevrolat : Fulva, capite ma- cula frontal, atra littera N ejjiciente et thorace punctatis , elytris punc- tato-striatis, ano bivittato. Long® 14 172, lat° 8 172 millim. Jaunâtre; tête et corselet jsonctués; sur la première est une tache cintrée et noire placée sur le front; le chaperon est arrondi et élevé ; Planches Fig. 2. INSECTES. 91 éiytres avec des stries ponctuées, dont trois sont géminées; l’extrémité des cuisses, des jambes et les trois dents extérieures des jambes de devant noires; deux bandes longitudinales sur l’anus, et une tache en dessus du bord de l’abdomen.—De lile de Cuba, (Chevr.) Cyclocephala geminata. Fab. (Détails). 8 a et 4. Mâchoires. 8.c. Tête. 8 4. Lèvre inférieure. 8. e. Tarse an- térieur.—Hab. Cayenne et les Antilles. S.-G. CHRYSOPHORE. Lat. IV. 552. C. cHryso- CHLORE. Chrysophora chrysochlora. Lat. 1. &. Sa lèvre inférieure. 1. #. Mächoire, 1. c. Labre et mandibule, r. d. Antenne. 1.e. Tête vue en dessus.—Hab. la Colombie. Neta. On n'avait en France que deux ou trois individus de ce magnifique insecte, rapportés par M. de Humboldt. Derniérement, M. Lebas, voyageur francais qui parcourt la Colombie, en a envoyé une douzaine de beaux échantillons ; ils ont été distribués aux ento- mologistes qui ont souscrit à son Voyage. M. Sallé, qui voyage au Mexique, a rapporté une autre espèce aussi magnifique, et que l’on ne connaissait en France que par la figure que M. Francillon en a publiée sous le nom de Kauguroo Betle (Scarabœuÿ Macropus). La Chrysina Mexicana de G.R. Gray (Kingd. anim. pl. 46, fig. 1) n’est que la femelle de cette espèce. Son Chrysophora Kirbyi (fig. 2) ne semble pas appartenir à ce genre. Le genre Heterosternus de M. Dupont (Mag. Zocl., 1832, cl. 1x, pl. 10) vient se placer à la suite des Chrysophores ; il est établi avec un insecte des plus curieux par sa forme allongée et par le développement immense de son sternum et des pattes postérieures. L’Aeterosternus buprestoides est long de 6 centimètres (plus de 2 pouces). Il a été trouvé aux environs de Mexico. S.-G. RUTÈLE. Lat. IV. 553. R. A TARSES BLEUS. Rutela cyanitarsis. Gory. 2. a. Son labre, vu en dessus. 2. b. Id. en dessous. 2. c. Lèvre infé rieure, 2, 4.e. Mandibule, 2. f. Mâchoire.—Hab. lintérieur du Brésil. Nota. M. Gory a probablement ignoré que cette espèce était figurée dans notre planche sous le nom de À. nitidissima , quand il l’a décrite (Ann. Soc. Ent. de France, t. 2, p. 67, pl.5.fig.x). [en a fait connaître deux autres dans le même recueil, t. 3, p. 117, pl. 1, fig. B, 1,2. Enfin, M. de Spinoïa a publié une observation de monstruosité faite sur la Ru tella pulchella (Ann. Soc. Ent., ete., t. 4, p. 287, pl. 17 D. fig. 1, 2. 92 ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. Plan hes. Fig. 3. S.-G. MACRASPIS. Lat. IV. 553. M. SPLENDIDE. Macraspis splendide. Fab. 3. a. Son corps vu en dessous.—Hab. le Brésil. Fig. 4. S.-G. CHASMODIE. Lat. IV. 555. C. BRUNE. Chasmodia brunnea. Serville. 4. a. Sa tête vue en dessus. 4. b. Lèvre inférieure. 4. c. Labre. 4. d. Mâchoire. 4. e. f: Mandibule. 4. g. Antenne. 4. L. Jambe antérieure. 4. &. Tarse postérieur.—Hab. le Brésil. Fig. 5. S.-G. OMETIS. Lat. IV. 554. O. rerts. Ometis retusus. Fab. Hab. le Brésil. Nota. M. Chevrolat nous a assuré qu'il avait vu cette espèce étique- tée Trichius retusus, dans la collection de Fabricius, à Copenhague. Si la Cetonia pustulata d'Olivier n’est pas la même, comme le pense Schonkerr, c’est au moius une variété assez distincte, à moins que sa des- cription et sa figure ne soient encore plus mauvaises qu’à l'ordinaire. Fig. 6. S.-G. PACHYPE. Lat. IV. 555. P. Excavé. Pachypus excavatus. Fab. (Variété). 6. a. Sa tête vue eu dessus. 6. 2. Id. vue en avant.—Hab. l’Italie méridionale, la Corse, etc. Nota. Nous avons moutré dans le Dictionnaire pittoresque d’his- toire naturelle, t. 6, p. 585 et suivantes, que M. le comte Dejean a eu tort de changer le nom de ce genre, dont Latreille avait publié les ca- ractères dans Îe Règne animal, en 1829. Depuis cette époque, on a fait connaître la femelle, qui est très remarquable parce qu'elle n’a ni ailes ni éiytres. MM. Feisthamel et Géné ont publié ce fait presque en même temps, l’un dans les Annales de la Société Entomologique de France, t.6,p.257, pl. 8, fig. 14 et 15; et l’autre dans le premier fas- cicule de son ouvrage intitulé : De Quibusdam insectis Sardiniæ , etc., p. 5, pl. 1, fig. 21, À, B. Le genre Callicnemis de M. Delaporte (Mag. zool., 1832, el. 1x, pl: 7, avait été placé avec les Pachypus par M. Dejean. Fiy. 7. S.-G. AMBLYTÈRE. Lat. IV. 556. À. cémint. Amblyterus geminatus. Macleay. 7. a. Mâchoire. 5. b. Extrémité du lobe terminal de la mâchoire, très grossi. 7. c. Lèvre inférieure. 7. d. Antenne. 7. e. Tarse posté- rieur.—Hab. la Nouvelle-Hollande. Nota. Près de ce genre nous placerons un insecte du Pérou qui offre des palpes maxillaires analogues, ayant aussi le dernier article plus INSECTES. 95 P.anches. grand que les précédens; mais cet article est refendu au côté externe, ce qui nous fournit le nom du genre que nous allons établir. Genre AuLacoPaLre. Aulacopalpus , Guér. Corps ovalaire, peu bombé; chaperon arrondi, couvrant entièrement le labre; antennes de dix articles, le premier allongé, plus épais au bout, fortement cilié ; le second court, globuleux et aussi épais que l'extrémité du premicr, les suivans plus étroits, cylindriques, assez allongés, diminuant de longueur jusqu'aux sixième et septième qui sont les plus courts, trans- verses : les trois derniers forment une massue allongée, ovalaire, aussi longue que les six articles qui précèdent; palpes maxillaires aussi longs que les antennes, ayant le dernier article plus long que les précédens réunis, plus épais ovoïde allongé, pointu an bout, et of- frant au côté externe une fente longitudinale très profonde; palpes labiaux très petits; sternum sans pointe; crochets des tarses simples, inégaux. Ce genre diffère des Amblythères par ses palpes fendus et surtout parce que son labre est invisible, nous n’en connaissons qu’une seule espèce, dont le palpe est figuré dans le Voyage de la Favorite. Aulacopalpus viridis . Guér. Long. 14 larg., 8 millim. D'un vert glauque et luisant; tête rugueuse, fauve en avant avec le chaperon re- bordé ; antennes et palpes d’un fauve plus foncé; corselet ponctué, garni antérieurement delongs poils fauves dirigés en arrière; élytres ponctuées, avec des sillons longitudinaux bien marqués et porctués; dessous du corps et pattes d’un jaune à reflets verdâtres, couvert de duvet jaune assez long et très serré; jambes antérieures armées de trois dents noires au bout.—De Lima, au Pérou. Fig. 1. S.-G. LEUCOTHYRÉE. Lat. IV. 557. L. À coRsELET BRILLANT. Leucothyreus nitidicollis. Guér. 1. a. Son antenne. 1. #. Tête vue en dessus. 1. c. Mâchoire. 1. d. Jambe et tarse antérieur.—Hab. le Brésil. Nota. Cette espèce est nouvelle, son corps est d’un brun verdâtre ; la tête et le corselet sont ponctués, d’un vert foncé à reflets rouges. Les Élytres sont jaunes, ponctuées et faiblement striées, avec la marge et la suture finement bordés de vert foncé. Le dessous est cou- vert d’un duvet blanchätre très serré. Les pattes sont de la couleur du corselet. — De la collection de M. Gory. Fig. 2. S.-G. ANOPLOGNATHE. Lat. IV. 556. A. DE La- TREILLE. Anoplognathus Latreillii. Schon. (Détails). 94 Planches. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. 2. Labre et lèvre inférieure. 2, b. Machoire. 2.c. Crochets d'un tarse antérieur.—Hab. la Nouvelle-Hollande. Nota. Près de ce genre vient se placer celui que nous avons établi daus l’Entomologie du Voyage de la Coquille, p. 81, sous le nom de Brachysternus. Le type de ce genre est notre Brackys!ernus prasinus, auquel M. le comte Dejean a donné le nom générique de ÆEpichloris dans son catalogue. Nous en avons une autre espèce bien distincte dont voici la description. Brachysternus fulvipes, Guér. Voy. Favorite. Long de 19, large de 10 millim. D'un beau vert luisant et vif, tête assez large, rugueuse, avec le chaperon arrondi et rebordé en avant, ayant le bord antérieur rougeûtre; palpes et antennes rougeâtres, la massue de celles-ci pres- que noire; corselet nn peu plus large que long, couvert de points très serrés sur les côtés et en avant, moins serrés sur le milieu; écusson triangulaire, couvert Ce poils jaunes; élytres ovalaires, un peu élar- ges en arrière, très lisses et luisantes, avec des lignes longitudinales de points peu enfoncés et peu serrés, entre lesquelles on voit quel-. ques autres points assez distans ; dessous du corps et pattes rou- geâtres, à reflets verts et garnis de duvet jaunätre.—Du Pérou. Le genre Schyzognathus de Kirby, est très voisin de celui qui pré- cède et surtout des Anoplognathus , mais il a les mâchoires termi- nées par un fort lobe corné et refendn en plusieurs dents arrondies et profondes; son sternum est avancé en pointe comme dans ce dernier genre. Schyzognathus prasinus, Guér. Voy. Favorite. Long. 22, large, 11 miilim. D'un beau vert clair; antennes fauves; bords du chaperon, du corselet et des élytres, suture et tarse d’un fauve clair; tête et cor- selet lisses, luisans. finement ponctués ; élytres ayant des stries lon- gitudinales ponctuées; pattes vertes, dessous fauve et vert, garni de duvet.—De la Nouvelle-Ho!lande. Le Schyzognathus mac Leayi et une autre espèce que nous avons dis- sequés, nous ont offert des mächoires terminées par un lobe beaucoup moins épais, point refendn, mais avec quelques petites dents. Enfin,nous placerons encore près des Anoplognathus, un insecte sin- gulier que M. Reiche nous a communiqué , et auquel nous donnerons avec lui le nom générique de Anoplosternus. Ce genre diffère surtout de celui auquel nous le comparons par le sternum du mésothorax, qui wa aucune pointe entre les pattes intermédiaires, et par sa lèvre in- férieure qui est garnie en dessous d’une brosse serrée, formée de soies courtes et égales en longueur, comme dans les Géniates. Le chaperon Planches. INSLCTES. 95 est arrondi, fortement rebordé. Le labre est dirigé en arrière et vient toucher à l’extrémité de la lèvre, comme dans les Anoplognathes. Les palpes maxillaires sont aussi longs que la mâchoire, à premier article petit, en cône renversé, second deux fois plus long, cylindrique, troi- sième de la grandeur du premier obconique, et le dernier presque aussi long que les précédens réunis, plus épais, ovoïde, un peu aplati et un peu concave en dehors. Les mächoires sont terminées par un lobe vorné, courbé en dedans, un peu creusé en dessous, avec deux ou trois petites dents au sommet; elles ont, au côté externe, une pro- fonde excavation longitudinale. Les mandibules sont élargies, épaisses, fortes, avec le bout crochu. Les antennes ont dix articles : le premier est assez allongé, fortement dilaté à l'extrémité, les quatre suivans sont presque égaux, plus longs que larges, cylindriques et un peu plus épais an sommet; le sixième est encore aussi long, mais très dilaté a son sommet; le septième est beaucoup plus court, transverse, de la largeur du précédent, et les trois derniers forment une massue apla- tie, ovoïde, assez allongée, mais moins longue que les six articles qui la précèdent. La lèvre inférieure est élargie, comme celle des Anoplo- guathes, avec de très petits palpes placés aux angles latéraux; elle à en dessous et à sa base, une large brosse arrondie, formée de poils raides, très serrés, tous coupés à la même hauteur. Le sternum est inerme. Anoplosternus opalinus, Guér. Voy. Favorite. Long. 27, larg. 14 millim. Dessus d’un vert pâle à reflets bleuâtres, rougeâtres et blan- châtres, comme s’il était recouvert d’une couche transparente de lait. Tête ponctuée avec le chaperon large, arrondi, nettement séparé par une suture transverse, fortement rebordé en avant. Corselet en carré transverse, rétréei en avant à partir du milieu, finement ponctué comme la tête, avec un sillon longitudinal au milieu. Ecusson trian- gulaire, ponctué sur les côtes. Elytres allongées, lisses, luisantes, cou- vertes de points enfoncés plus forts que ceux du corselet, dont quel- ques-uns sont rangés en séries, et présentent ainsi quelques lignes longitudinales peu marquées. Dessous et pattes d’un vert plus vif, moins lacté, garni de duvet gris, avec le bord postérieur de l’avant- dernier segment abdominal d’un noir luisant. Tarses grands, ayant le dernier article fort, presque aussi long que les précédens, armé de deux forts crochets un peu inégaux; les articles de la base garnis en dessous de cils fauves assez longs et assez serrés. Jambes antérieures terminées;par une dent assez forte, courbée eu dehors et précédée de deux faibles traces de dents externes. 96 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches Ce bel insecte est unique dans la collection de M. Reiche, il a été trouvé pres de la rivière des Cygnes, à la Nouvelle-Hellande; il est surtout fort remarquable par la brosse de son menton. M. Gory en possède aussi un individu. Fig. 5. S.-G. GENIATE. Lat. IV. 557. G. BARBU. Geniates barbatus. Kirby. 5. a. Son antenne. 3. b. Mâchoire. 3. e. Lèvre inférieure. 3. d. Tarse antérieur,— Hab. le Brésil. Fig. 4. S.-G. APOGONIE. Lat. IV. 557. A. GEMELLATA. Apogonia gemellata. Kirby. 4.a. Mächoire. 4. b. Labre. 4. c. Lèvre inférieure. 4. d. Antenne. 4. e. Crochets d’un tarse.—Hab. le Brésil. Fig. 5. S.-G. HANNETON. Lat. IV. 558. H. AUNATRE. Melolontha flavida. Gory. Espèce nouvelle dont voici la description : Fauve, couvert d’une pubescence blanchâtre et très serrée; antennes brunes} avec les trois premiers articles fauves; chaperoa relevé; corselet se prolongeant en arrière sur l’écusson, celui-ci arrondi; élytres avec quelques côtes lon- gitudinales ; tous les segmens inférieurs ont une plaque blanche de chaque côté; tarses de la couleur des antennes.—Hab. le Sénégal. (Gory.) Fig. 6. Melolontha vulgaris. Lin. (Détails). 6. Antenne du mâle. 6. «. Antenne de la femelle.—Hab. l’Europe. Nota. Nous avons observé deux cas de monstruosité dans cet insecte; chez l’un d’eux qui est un mâle, l'antenne du côté droit a sa massue avortée, et composée seulement d’un gros bouton formé des derniers articles qui se sont réunis et soudés; dans l’autre qui est aussi uu mâle, l’antenne gauche appartient à son sexe et l’antenne de droite est d’une femelle. Près du Hanneton vulgaire, vient se placer nne espèce curieuse qui nous à été rapportée de Macao par M. Planel. Cet insecte, avec les antennes, la bouche, la forme du corps, et tous les caractères du Me- lolontha vulgaris, s’en distingue par une forte pointe sternale partant du milieu antérieur du mésothorax, et s’avancant jusqu’à l'insertion des pattes antérieures. On pourrait en faire un genre particulier, que nous proposons de nommer OPLOSTERNE, Oplosternus. Melolontha (Oplosternus) Chinensis, Guér. Voy. Favorite. Long. STAR larg. 16 millim. D'un brun noir, plus foncé en dessous; élytres d’un jaune foncé entièrement couvertes d’un fin duvet blanchâtre et très serré, Si l’on se hornait à donner cette description sommaire, il se- Planches. INSECTES. 97 rait difficile de distinguer cette espèce de quelques variétés du Me/. vulgaris, aussi allons-nous en donner une description comparative quoique abrégée. Le corps de notre M. chinensis est plus aplati que celui du M. œul- garis, et moins cylindrique; sa tête est un peu plus large, avec le chaperon très faiblement échancré en avant. Les antennes sont noi- râtres, celles du mâle sont parfaitement semblables à celles du même sexe du M. vulgaris, il en est de même pour la femelle. Les parties de la bouche que nous avons disséquées, sont également semblables pour la forme. Le corselet est bien plus large que long, simplement arrondi sur les côtés. Les élytres ont les côtes longitudinales moins bien mar- quées; le dernier segment de l’abdomen du mäle, quoique penché, comme dans le M. œulgaris, et terminé en pointe saillante, n’a pas cette pointe si allongée; elle est beaucoup plus courte chez la femelle. Le dessous et les pattes sont noirs, garnis de poils blanchâtres plus serrés et plus longs sur le sternum ; la pointe sternale est droite, diri- gée en avant, arrondie au bout; les tarses sont allongés, terminés par deux crochets simples. Melolontha Petinii, Guér. Long. 38 à 40, larg. 16 à 18 millim. Cette es- pèce a beaucoup d’affinité avec le M. fullo, et quelques autres espèces voisines. Elle est d’une couleur marron clair ou tirant sur le jaune; le chaperon est un peu élargi en avant, tronqué carrément , un peu re- levé, avec les angles latéraux assez aigus; le front est garni de poils fauves assez longs et dirigés en arrière. On voit un peu de blanc der- rière les yeux qui sont noirs ; les antennes sont très grandes, d’un jaune fauve assez vif, avec les lames de la massue larges, recourbée; en dehors et d’un fauve un peu pale. Les palpes sont de la même cou- leur; le corselet est finement ponctué, avec trois lignes longitudinales blanches, produites par un duvet très fin et très serré; l’écusson est arrondi, plus foncé, avec une grande tache blanche au milieu, conti- nuant la ligne médiane du corselet ; les élytres sont luisantes, très fine- ment ponctuées, un peu plus pâles que le corselet, avec la suture et quatre lignes longitudinales sur chacune blanches; la troisième ligne, en allant vers le bord externe, est interrompue, ne part pas de sihaut et ne descend pas si bas que les autres; le dernier segment abdomi- nal est presque perpendiculaire, un peu prolongé et arrondi en ar- rière, aplati et couvert en dessus de petits grains bancs; le dessous du corps est d’un marron plus foncé, avec tout le thorax garni de poils assez longs et jaunâtres ; le bord des segmens de l'abdomen est couvert d’un duvet blanc; les pattes sont fortes, d’un fauve foncé, INSECTES. 29 38 Pjanehes, ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAT. velues, un peu soupoudrées de blanc avec les genoux bruns; les jambes antérieures sont terminées par deux dents noirâtres. Cette magnifique espèce est unique dans la collection de M. Petit de la Saussaye, elle vient du Mexique. Près des Melolontha proprement dits, vient se placer un insecte très remarquable, dont M. Dupont a formé un genre sous le nom d’Eucirrus, dans notre Magasin de Zoologie, 1832, cl. 1x, pl. 47. L'Eucirrus Melli offre des palpes maxillaires terminés par un article plus long que les antennes. C’est un insecte encore plus grand que le Melol. full, en- tièrement d’un jaune pâle. Il a été trouvé à Ceylan. Fig. 9. S.-G. RHIZOTROGUE. Latr. IV. 561. R. pu pin. Fig. Fig. Rhizotrogus pini. Fab. Antenne grossie., — Hab. la France mériodionale, 8. S.-G. CERASPIS. Lat. IV. 56r. C. néconé. Ceraspis decora. Gory. Espèce nouvelle que M. Gory décrit ainsi. — Tête, corselet et ély- tres d’un brun foncé pubescent. Corselet globuleux avec une ligne longitudinale et une tache blanche aux angles postérieurs. Élytres avec quelques taches d’un noir velouté. Dessous du corps d’un blanc jaune argenté. Pattes d’un gris cendré. — Hab. le Brésil. (Gory.) 9. Ceraspis alhidu. Serville (Encycl.) Bord postérieur du corselet et base des élytres avec l’écusson. — 9. a. Antenne. — Hab. le Brésil. Fig. 10. S.-G. ARÉODE. Lat. IV. 561. À. DE KIRBY. Areoda Kirbii. Mac. Leay. 10. a. Mächoire. 10. à. Labre. — Hab. le Brésil. Nota. On connaît quatre ou cinq espèces de ce genre, elles sont toutes américaines; M. Gory ena décrit une nouvelle dans la Revue entomologique de M. Silbermann. Fig. 11. S.-G. SÉRIQUE. Latr. IV. 562. S. À PATTES JAUNES. Serica flavimana. Gory. Noire irisée ; antennes brunes, excepté les premiers articles qui sont fauves. Tête aplatie, chaperon rebordé. Corselet finement ponctué avec une forte impression longitudinale dans son milieu. Écusson trian- gulaire. Élytres striées, finement ponctuées. Les bords externes de la tête et du corselet avec des poils assez longs et assez raides. Cuisses et pattes fauves, Tarses noirs. M. le comte Dejean a formé un genre sous le nom d’Epicaulis, dans lequel il range cet inseete. — Hah. le Brésil. (Gory.) Planches. INSECTES 99 Fig. 12. Serica variabilis. Fab. 12. Lèvre inférieure. 12. a. Labre. 12. b. Mandibule. 12. e. Mà- choire. 12. d. Antenne. 12. e. Crochets d’un tarse.— Hab la France. Nota. Près de ce genre vient se placer celui que M. Delaporte a établi sous le nom de Trochalus, dans notre Magasin de zoologie, 1832 el. 1x, pl. 44. Nous pensons que le Melolontha discoidea de Fabricius doit être rapporté à ce genre. M. Erichson a publié récemment, dans les Archives de Viegmaun, t. 11, p. 261, pl. 3, f. 3, un nouveau genre voisin des Sériques, et qu'il nomme Symmela. La Serica flav mana de M. Gory pourrait bien appar- tenir à ce genre. Fig. 15. S.-G. DIPHUCEPHALE. Lat. IV. 562. D. rourcauE. Diphucephala furcata. Guér. 15. a. Sa tête. 13.2. Mâchoire, 13. ce. Id. l'extrémité vue en dedans. 13. d, Tarse intermédiaire. 13. e. Tarse antérieur du mâle. — Hab. la Nouvelle-Hoïlande. Nota. M.Waterhouse a donné une bonne monographie de ce genre, dans les Transactions de la Société Entomologique de Londres, vol. 11, p. 215. Nous en avons fait une analyse dans la Revue Zoo- logique, avril 1838, p. 62. L'espèce figurée ici est décrite dens notre partie entomologique du voyage de Duperray (Zool 1.2, 3€ part. p. 89). Fig. 14. S.-G. MACRODACTYLE. Latr. IV. 562. M. suTURAL. 26. Fey. à Macrodactytus suturalis. Chevr. Capite antice rufo thorace medis lateribus angulato vitis duabus albis ; elytris basi et suturé rubris vittis duabus albis; pedibus rubris tarsis ni- gris. — Mac. hæmorrhous? Perty, p. 51, pl. 11, fig. 4. Bleuâtre ; tête allongée rouge en devant. Antennes rouges avec !es feuillets noirs. Corselet anguleux. Sur le côté, la base et l’angle rou- geâtres, une bande latérale formée de poils blancs. Elytres ayant la base et toute la suture rouge, une ligne blanche le long de cette der- nière. Pattes, à l'exception des tarses, et anus rouges. Poitrine d’un bleu plus foncé. [l provient de la province des Mines, au Brésil. (Chevr.) Nota. Le genre Aclopus, publié par M. Erichson dans les Archives de Wiegmann, t. 11, p. 250, pl. 3, f. 2, vient se placer à la suite des Macrodactyles. S.-G. PLECTRIS. Serv. Latr. IV. 563. P. TOMENTEUXx. Plectris tomentosa. Serville (Encycl.) r. a. Patte antérieure. 1. 4. Patte postérieure, 1. c. Tarse intermé- diaire. 1. d. Antenne. — Hab, le Brésil. 100 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches, Fig. 2. S.-G. POPILIE. Leach. Latr. IV. 565. P. À coL 8RIr- LANT. Popilie nitidicolis. Gory. Tête, corselet et écusson d’un rouge cuivreux. Élytres d’un marron cuivreux. Antennes vertes; chaperon rebordé; tête et corselet finement ponctués. Ecusson arrondi. Elytres striées finement ponctuées. Plaque anale avec deux points formés d’une pubescence blanche. Dessous du corps et pattes d’un vert cuivreux, couverts d’une pubescence assez serrée d’un blanc jaunâtre. (Gory.) 2. a. Crochets d’un tarse antérieur. 2. b. Id. d'un tarse postérieur. 2 ce. Dessous du corps. — Hab. le Népaul. Nota. Nous en avons décrit une autre espèce sous lé nom de Popilia, maculata, dans le Voyage de M. Belanger aux Indes-Orientales. Fig. 3. S.-G. ANISOPLIE. Latr. IV. 563. À. SUTURALE. Anisoplia suturalis. Guér. Tête et corselet jaunes à reflets verts et soyeux, avec le vertex et deux taches au milieu du corselet d’un vert plus foncé. Antennes et palpes fauves. Ecusson jaune bordé de vert. Elytres jaunes, striées avec le bord, la suture et une tache humérale et allongée d’un noir vert. Dessous du corps et anus noirs, couverts d’un duvet noir et serré. Pattes fauves. — Hab. le Sénégal. — Cet insecte nous a été rapporté par M. Ludovic Paulinier, qui a enrichi notre collection d’un grand nombre d’espèces intéressantes. Fig. 4. S.-G. EUCHLORE. Lat. IV. 563. E. verre. Euchloru viridis. Fab. 4. a. Mâchoire. 4. b. Antenne, 4. c. Labre. 4. d. Lèvre inférieure. 4. e. Tarse antérieur. — Hab. la Chine. Nota. C’est par erreur que nous avons fait graver le nom d’Euchlora viridana sur quelques exemplaires de nos planches. Nous avons décrit deux espèces nouvelles de ce genre dans le Voyage de Duperrey. Fig. 5. S.-G. LÉPISIE. Serv. Latr. IV. 563. L. RuPICOLE. Lepisia rupicola. Fab. H4b. le cap de Bonne-Espérance. Fig. 6. S.-G. DICRANIE. Serv. Latr. IV. 564. D. vELOUTÉE. Dicrania velutina. Delaporte, Ann. Soc. Ent. de France, t. 1, ,p:1409: 6, a. Tarse antérieur. —— Hab. le Brésil. Vote. Quand M, Serville a établi ee genre, dans l'Encyclopédie mé Planches. INSECTES. 101 thodique, il ne connaissait que les deux espèces de la collection de M. Dejean, nommées Rubricollis et Nigra, et ces denx insectes avaient ie chaperon très nettement bifurqué, ce qui a motivé le nom de Di- cranta. Depuis ce temps, M. Lacordaire a reconnu que ces deux in- sectes ne sont que des variétés d’une même espèce, ce qui a décidé M. de Castelnau à donner à cette espèce le nom de D. brasiliensis, dans les Anvales dela Société Entomologique de France, t, 1°", p. 409. M. Perty, dans l'Histoire des [Insectes du Voyage de Spix et Mar- tins, a aussi décrit la même espèce, variété à corselet rouge, sous le nom de D. dicroa.' Depuis ce temps, plusieurs autres Dicranies ont été découvertes dans l'’Amérique méridionale, mais toutes w’avaient pas le chaperon bifurqué aussi profondément que l'espèce type, et il s'en est même trouvé quelques-unes qui ont ce chaperon arrondi, ce qui a motivé la formation du genre Monocrania de M. Delaporte (An. Soc. Ent. t. 1°", p. 410), auquel doit correspondre le groupe que M. Dejean désigne sous le nom de Carteronyx dans son catalogue. Toutes ces espèces offrent des caractères semblables dans la forme des antennes, du corps, des pattes et de leurs crochets, et ne peu- vent , à notre avis, être réparties dans deux genres , car les dents du chaperon s’oblitèrent insensiblement jusqn’aux espèces où il n’y en a plus ; nous les laisserons donc dans un même genre auquel nous con- serverons le nom de Dicrania, quoiqu'il ne convienne pas à toutes les espèces, aimant mieux adopter un nom impropre que d’en créer un nouveau. Nous allons faire connaître quelques espèces nouvelles ap- partenant aux trois modifications dont nous avons parlé. Dicrania quadricristata, Guérin. Cette espèce, par le peu de saillie des angles de son chaperon, semble, avec celle que nous avons figu- rée, établir le passage aux espèces à tête coupée carrément. Elle est longue de 12, et large de 5 millimètres; sa tète est noirâtre, rugueuse, avec le chaperon brun fauve ; celui-ci est un peu relevé en avant, avec les angles latéraux un peu saillans. Les antennes sont d’un brun fauve, avec les deux premiers articles jaunes. Le corselet est brun, mais couvert d’un court duvet jaune très serré, qui lui donne l'aspect du velours ;iloffre en dessus quatre lignes ou crètes longitudinales de longs poils jaunes, raides, et dirigés en haut et un peu en arrière. L'écusson estégalement couvert de duvet jaune. Lesélytres sont lisses et luisantes, elles ont quelques traces mal formées de stries longitudi- males, composées de points enfoncés, et leur bord postérieur est garni d’un petit duvet jaune peu serré. Le dessous du corps et les pattes sout d’un brun fauve et couverts de duvet jaune ; il n’y a que le dessus 102 ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. Planches des derniers segmeus de l'abdomen, débordaat en arrière, qui soit nu et lisse comme les élytres. Cette jolie espèce vient du Brésil, et nous a été communiquée par M. Petit de la Saussaie. Dicrania (Monocrania, Lap.) scutellaris, Chevr. Longue de 11, et large de 5 millimètres; d’un brun ferrugineux. Sa tête est étroite, ru- gueuse, avec le chaperon tronqué et un peu relevé en avant. Les an- tennes sont fauves avec la massue noire. Le corselet est lisse, sans points, avec deux petites impressions près du bord antérieur ; il a les côtés bordés de poils gris, et la base noirâtre. L’écusson est couvert de poils gris très serrés. Les élytres sont lisses et luisantes, déprimées près de la suture, avec quelques points peu profonds. L'anus, ie des- sous du corps et les pattes sont couverts d’un duvert jaune assez serré. Les crochets des jambes postérieures et les deux dents des antérieu- res sont noirâtres. — Du Brésil, Collection de M. Chevrolat. Dicrania (Menocrania) subvestita, Guérin. Longue de 14, et large de 7 millimètres; tout son corps est d’un brun fauve; la tête est ru- gueuse, noirâtre sur le vertex qui est garni de poils jaunes courts et peu serrés; le chaperon est étroit, un peu relevé, faiblement échancré au milieu, et présentant encore des vestiges de saillies ; les antennes sont fauves avec les deux premiers articles d’un jaune pâle. Le corselet est entièrement couvert de poils jaunes assez lougs, très serrés, couchés et dirigés de chaque côté vers laligne médiane où ils laissent un petit es- pace linéaire et longitudinal brun. L'écusson est également couvert de duvet jaune très serré. Les élytres sont faiblement ponctuées; elles sont couvertes de courts poils jaunes, distans entre eux, et laissant voir leur couleur brune fauve ; il en est de même des pattes et du des- sous, mais aux côtés du thorax, de l’abdomen et sur l'anus, ces poils deviennent plus serrés, l’extrémité des jambes, la base des tarses et le bout de leurs crochets sont noirâtres. — Du Brésil intérieur. Dicrania (Monocrania) nigriceps, Guérin. Longue de 10 à 14, et large de 4 à 7 millimètres; sa tête est noire, tronquée carrément en avant, rugueuse. Les antennes sont noires avec les deux premiers articles seu- lement rouges. Le corselet est lisse, d’un rouge ferrugineux, avec une grande tache noire de forme carrée, placée au milieu, et allant toucher la tète au bord antérieur, L’écusson et les élytres sont d’un rouge fer- rugineux sans taches, lisses, avec quelques marques très faibles de stries de petits points. Le dessous du corps est noir à l’exception des côtés du corselet, de l'abdomen et de l’anus qui sont rouges; les flancs du métathorax et des segmens de l’abdomen sont garnis d’un duvet blanchätre très dense. Les pattes sont noires, à l'exception des tarses et INSECTES. 103 Planches. du dessous des cuisses postérieures qui sont rougeätres. — Cet in- secte vient du Brésil, M. Chevrolat nous communique la description suivante d'une grande espèce de sa collection, qui doit aussi entrer dans le même groupe. Dicrania (monocrania) castaneipennis, Chevrolat. Longue de 19, et large de 8 millimètres 172. Tète petite, noire, densement et rugueuse- ment ponctuée, à l'exception cependant du sommet qui est lisse. Cha- peron droit, faiblement relevé, coupé obliquement sur chaque côté. Corselet ayant presque le double de largeur à la base que de longueur, étroit sur la tête, oblique ensuite et droit depuis le milieu jusqu’à l'angle postérieur; il est très convexe, couvert d'un poil jaunâtre foncé, très densement ponctué sur le dos, lisse à sa partie postérieure, noirâtre avec les bords latéraux châtains. Ecusson noir, grand, lisse, finement ponctué. Elytres d’un chätain clair brillant, ayant des es- pèces de stries ponctuées, Pygidium proéminent, arrondi, rugueuse- ment ponctué. Les jambes ont peu de poils cendrés; elles sont d’un noir foncé de même que les tarses. Le dessous est couvert de poils cendrés et courts. — Patrie inconnue; probablement de Cayenne. (Chevr.) Fig. 7. S.-G. HOPLIE. Lat. IV. 564. H. FARINEUSE. Hoptlia farinosa. Fab. 7. a. Lèvre inférieure. 7. à. Labre. 7. c. Tête. 7. d. Mandibule. 7.e. Mâchoire. 7. f: Patte postérieure. — Hab. la France. Fig. 8. S.-G. DICHÈLE. Lat. IV. 565. D. DENTIPÈDE. Dichelus dentipes. Fab. Serville. 8. a. Sa tête vue en dessus. 8. D. Patte postérieure du mâle. — Fab. le cap de Bonne Espérance. Nota. La femelle en diffère beaucoup, ses pattes postérieures sont petites et simples; le corselet et le dessous du corps sont couverts de duvet blanchâtre, et les élytres sont d’nn jaune pâle. On a fait une es- pèce distincte avec cette femelle. Ainsi nous avons vu, dans les collections de Paris, qu’elle porte le nom de Dichelus luridipennis, Déj., catal. Ce genre se compose actuellement de quarante-quatre espèces pres- que toutes inédites; il se réduira probablement un peu quand on connaîtra les femelles. 95 bis. Fig. 1. S.-G. GLAPHYRE. Lat. IV. 566. G. RUFIPENNE. Glaphyrus rufipennis Gory. 104 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL, Planches, 1. a. Sa tête vue en dessus. 1.4. Mâchoire, 1. ec. Mandibule vue de profil. r. d. Id. vue par le dos.— Hab. Amadam en Perse D'un noir un peu violet; chaperon avancé et terminé en deux pe- tites lames; antennes brunes; corselet ponctué à côtés parallèles, plus long que large ; écusson triangulaire, ponctué; élytres ponctuées, ar- rondies à l'extrémité; dessous du corps et plaque anale couverts d’une pubescence jaune. Cette belle espèce provient du voyage d’Oli- vier. (Gory). M. Menetriés a fait connaître une nouvelle espèce de ce beau genre, provenant de Constantinople, dans les Mémoires de l'Académie Impériale de Saint-Pétersbourg; son mémoire a été analysé dans la kevue Zoologique, août 1838, p. 183. Fig. 2. S.-G. AMPHICOME. Lat. IV. 566. A. BOMBYLIFORME. Amphicoma bombyliformis. Fab. Fig. 5. Tête de l'Amph. Lasserei, Parreis. 3. a. Son antenne. 3. 4. Lèvre inférieure. 3. c. Mâchoire. 3. d. Jambe antérieure. 3. e. Mandibule. 3. f Tarse antérieur très grossi. — Hab, la Russie méridionale. , Nota. Voyez pour d’autres espèces de ce curieux genre, l’expédi- tion scientifique de Morée; partie entomologique. M. Erichson a publié deux genres voisins de celui-ci, dans le t. 2 des Archives de Wiegmenn, p. 256, pl. 3, fig. 5 et 6. Ce sont les gen- res Cratoscelis et Lichnia, tous deux du Chili. Le premier pourrait bien être le même que celui qui figure dans le catalogue de M. Dejean, sous le nom d’Arctodium. Fig. 4. S.-G. ANTHIPNE. Eschsch. Lat. IV. 567. A. appomi- NALE. Anthipna abdominalis. Fab. 4. a. Sa tête. 4. b. Son antenne. 4.c. Tarse antérieur du mâle. — Hab. l'Italie. Fig. 5. S.-G. CHASMOPTÈRE. Dej. Latr. IV. 567. C. PorLv. Chasmopterus hirtulus. Ilig. 5. a. Sa tète. 5. b. Antenne. 5. c. Crochets des tarses, — Hab. l'Es- pagne. Fig. 6. S.-G. PACHYCNÈME. Serv. Latr. IV. 568. P. crassi- PÈDE. Pachycenemus crassipes. Fab. 6. &. Sa tête. 6. b. Antenne. 6. c. Tarse postérieur, 6.4. Lèvre infé- INSECTES, 105 Planches. rieure. 6. e. Mâchoire. 6. f. Mandibule. 6. g. Labre. 6. k. Jambe anté- rieure. — Hab. le Cap. Fig. 9. S.-G. LEPITRIX. Serv. Latr. IV. 568. L. rAccouRrcI. Lepitrix abbreviatus. Fab. 7. a. Son antenne. 7. b. Tarse postérieur. — Hab. le Cap. Fig. 8. S.-G. MONOCHELE, Knoch. Latr. M. ENrtÉ. Monochelus gonager. Fab. 8. a. Patte postérieure, 8. b. Jambe antérieure. —®Hab,. le Cap. Fig. 9. S.-G. ANISONYX. Lat. IV. 568. A. nasua. Anisonyx nasua. Wiedm. 9- a. Sa tête. 9. b. Tarse postérieur. 9. c. Tarse antérieur. — Hab. le Cap. 26, Fig. 1. S.-G. CREMASTOCHEILE. Knoch. Lat. IV. 572. C. VELU. Cremastocheilus hirtus. Gory et Perch. Monogr. Hab. le Sénégal. Fig. 2. Détails des Cremastocherlus elongatus. Oliv. 2. æ. Lèvre inférieure. 2. ?. Mandibule. 2. c. Mâchoire. — Hab. Cayenne. Fig. 35. S.- G. TRICHIE. Fab. Lat. IV. 570. T. À BANDES. Trichius vittatus. Fab. (Zebra. Oliv.) 3. a. Sa tête vue en dessous. — Hab. le Cap. Détails du Trichius fasciatus. Fab. 4. a, Lèvre inférieure. 4. &. Mâchoire. 4. c. Mandibule. — Hab Paris, Fig. 5. S.-G. GOLIATH. Lam. Latr. IV. 572. G. ÉCLATANT. Goliath micans. Oliv. 5. a, Sa lèvre inférieure. 5. #. Mächoire. — Hab. le Sénégal. Fig. . Nota. M. Hope, dans son Coleopterists manual, a fait connaître une magnifique espèce de ce genre, sous le nom de G. princeps. Cet in- secte vient de Guinée, Il a donné aussi un travail monographique sur les Goliaths, en mentionnant la belle espèce que M. Klug a publiée sous le nom de G, regius. On trouve une analyse du travail de M. Hope, dans la Revue Zoologique de la Société Cuviérienne, 1838, n. up: 232 et suivantes. Fig. 6. S.-G. PLATYGÉNIE. Mac. L. Latr. IV. 571. P. pu ZAIRE. Platygenia zaïrica. Mac. Leay. INSECTES, 30 106 Planches. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAÏ. 6. a. Son labre. 6. 2. Tête grossie. 6. e. Lèvre inférieure. 6. d. e. Mächoire. — Hab. la Guinée. Fig. 7. S.-G. CÉTOINE. Fab. Latr. IV. 574. C. DE Bax. Fig. 5. Fig. Celonia Baæii. Gory et Perch. Hab. le Sénégal. Détails de la Cetonia aurata. L. Fab. 8. a. Antenne. 8. b. Tête vue en dessous. 8. c. Mächoire. 8. d. Man- dibule. 8. e. Labre, 8. f. Lèvre inférieure. — Hab. toute l'Europe. 9. S.—-G. GYMNETIS. M. L. Latr. IV. 574. G. HyYéRocz1I- PHIQUE. Gymnetis hyerogliphica. V'igors. Hab. le Brésil. Nota. C’est par erreur que M. Gory avait d’abord donné à cette es- pèce le nomde G. nervosa, que l’on trouve sur quelques exemplaires de nos planches; il a reconnu depuis qu’elle est décrite par Vigors dans le Zoological journal. M. Petit de la Saussaie nous communique une-belle espèce de ce genre, qui n’est pas décrite dans la Monographie de MM. Gory et Percheron, mais que nous trouvons parfaitement figurée dans Olivier, t. 1% g.n. 6, pl. 2, fig. 4, sous le nom de Cetonie lanius. Comme la description d'Olivier et celle de Fabricius sont très mau- vaises, nous allons en faire une autre d’après la nature. Gymnetis lanius , long. 24 , et large de 15 millimètres. Il est de la taille et de la forme du Gymnetis hæbraica, Drapiez ; d’un noir luisant, avec le dessus de la tête, du corselet et des élytres, rouge, veinés et ta- chés de vert noirâtre. La tête est bordée de noir, et elle n’a qu’une pe- tite tache au milieu et à sa base. Le corselet offre au milieu une ligne d’un noir vert qui part du bord antérieur, et se prolonge sur la ligne médiane jusqu’au premier tiers de sa longueur ; il y a, en avant, deux points placés près des angles, derrière les yeux, ensuite trois points de chaque côté, placés transversalement et formant une ligne arquée en avant, trois lignes assez larges, placées aussi de chaque côté de la ligne médiane, convergeant avec elle vers la base du corselet, et enfin une assez grande tache triangulaire en arrière, sur le prolongement qui couvre l’écusson : cette partie postérieure du corselet est d’un rouge moins vif, elle est même lavée de verdâtre. Les élytres sont d’un rouge presque vermillon, les taches d’un noir vert dont elles sont marquées, sont irrégulières, de formes carrées ou triangulaires et peu grandes. Cet insecte à été trouvé à Guayaquil, au Pérou, par M. Cléry, officier INSECTES. 107 Planehes. de la’ marine royale, dont nous avons déjà cité plusieurs fois le nom. Fig. 10. S.-G. MACRONOTE. Wied. Latr. IV. 574. M. pisriN- GUÉE. Macronota egregia. Gory et Perch. Hab. Java. Nota. Voyez pour plus de détails sur ces insectes, la Monographie des Cétoines de MM. Gory et Percheron. M. Reiche nous avait communiqué une troisieme espèce du genré Tchnestoma de ces naturalistes (Monogr., p. 302, pl. 58, fig. 5 et 6), sous le nom d’Zchnestoma leucoloma, Déj.; mais il a reconnu, au mo- ment où nous corrigeons cette épreuve, que c’est la Cetonia cuspidata de Fabricius, en sorte qu’il faut donner à cette espèce le nom d’Ich- nestoma cuspidata, Elle est longue de 21, et large de 11 millimètres ; uoire, lisse, un peu soyeuse et velue; les bords du corselet et des ély- tres sont blancs; les élytres sont sans stries ; le chaperon est allongé, étranglé à sa base, ayant une forte dent de chaque côté, avec l’extré- mité échancrée. La femelle est entièrement noire, avec les élytres éga- lement sans stries, et le chaperon plus court, aplati, large, sans dents latérales, avec l’extrémité échancrée. Comme on le voit, cette espèce est bien distincte de l’Zch. albo-maroinata où albo-maculata de leur Monographie (n'ayant pu voir l'ouvrage de Herbst qu'ils citent, nous ue pouvons savoir lequel des deux noms est le bon, car ces messieurs ne le disent pas, mais nous devons présumer que c’est celui qu’ils ont employé dans leur texte fait le dernier). Du reste, ces deux noms nous font penser qu'il pourraït bien y avoir quelque confusion ici, et que peut-être Herbst a décrit deux espèces sous ces noms différens, peut-être encore celle que nous décrivons ci-dessus est-elle l’une de ces espèces. L'étude de l'ouvrage de Herbst pourra seule lever ces dou- tes que nous n’émettons qu'avec unc grande réserve. Ajoutons que l’on treuve la citation de Herbst, col. t. 27, fig. 8, dans Fabricius, et que les auteurs de la Monographie des Cétoines ne citent que le nom de Herbst, sans renvoyer à ses planches. GENRE LUCANE (Lucanus. Lin.) 27. Fig. 1. S.-G. SINODENDRE. Fab. Lat. IV. 576.S, cyriNDrt- QUE. Sinodendron cylindrieum. Fab. Hab,. La Trance et l'Allemagne. 108 Planches. ICONOGRAPHIE DU R GNE ANIMAIL. Fig. 2. S.-G. ÆSALE. Fab. Lat. IV. 577. Æ. SCARABEIDE. Æsatlus scarabæides. Fab. >. a, Sa tête grossie. — Hab. l'Allemagne. Fig. 3. S.-G. LUCANE. Lin. Lat. IV. 578. L. CANELLE. Lucanus cinnamomeus. Guér. 3. a. Sa tête vue en dessous. 2. b. Mâchoire. 3. c. Lèvre inférieure. Nota. Cette espèce a quelque ressemblance avec notre Lucanus cer- vus. Sa tête est au moins aussi large que le corselet, brune, très fine- ment chagrinée, avancée en pointe de chaque côté au-dessus des yeux, sillonnée au milieu avec deux petits tubercules saillans au milieu du front. Les mandibules du mâle sontau moins deux fois plus longues que la tête, lisses, peu arquées, armées au-delà de leur milieu et en de- dans d’une forte dent, et en ayant trois autres vers l’extrémité. Ces mandibules sont d’un brun fauve assez vif. Le corselet est encore plus finement chagriné que la tête, sinué en avant et en arrière, d’un brun fauve avec les bords noirâtres. L’écusson est noir; les élytres sont d’un jaune couleur de canelle, lisses, avec la suture et la marge fine- ment bordées de noir. Le dessous est varié de fauve et de noir. Les pattes sont d’un jaune plus vif que les élytres, avec le dessous des cuisses, les genoux, l'extrémité des jambes et les tarses noirs. Ce bel insecte vient de Java. Nous avons vu chez M. Perroud, une femelle de Lucane prove- nant de Java, et dont les antennes sont terminées par cinq feuillets. Avec un peu de bonne volonté, on pourra en faire un genre distinct. M. Jacques Koechlin, de Mulhouse, a pub'ié en 1825, sous le titre de Correspondance Entomologique, une notice fort curieuse intitulée : Remarques sur le Lucane Cerf volant. Dans cet opuscule, l’auteur cherche à prouver que les Lucanus Hircus, Herbst; Dorcas, Panzer; Ca- preolus et Cervus, Fab., ne sont que la même espèce; nous pensons qu’il a raison, car il montre tous les passages de la forme la moins compliquée et dela taille la plus petite, jusqu’au grand Lucanus cervus qui nous vient des grandes forèts de l'Allemagne. La notice de M. Koechlin est fort rare, et paraît n'avoir été tirée qu’à très petit nombre. Nous en devons un exemplaire à l’amitié de M. le docteur Pétri, qui cultive les sciences naturelles avec un grand zèle. Le genre Dorcus ayant pour type le ZLucanus parallelipipedus des auteurs, se compose de plus de vingt espèces. M. Géné en a découvert une nouvelle espèce, voisine de celle que nous citons, et qu'il a nom- mée D, musimon, dans le premier fascicule de son histoire des insec- Planches. INSECTES. 109 tes nouveaux, où peu connus de la Sardaigne, ouvrage queuous avons analysé dans le n° 2 de la Revue Zoologique. Fig. 4. S-G. PLATYCÈRE. Lat. IV. 579. P. AuRICULÉ. Platycerus (figulus, M. L.) auriculatus. Gory. 4. a. Sa tête vue en dessous. D'un noir luisant; chaperon avancé se dirigeant en une lame de chaque côté en forme de croissant, et ayant une plaque arrondie à chaque angle postérieur ; corselet ponctué avec une forte impression longitudinale dans son milieu, et une forte échancrure au bord laté- ral; élytres cannelées, ponctuées. — Hab. le Sénégal. (Gory.) Nota. M. Westwood a publié un mémoire fort important sur la fa- milie des Lucanides, dans les Annales des Sciences naturelles, 2€ sé- rie, te LI, P: (12. Voyez aussi l'ouvrage d’Eschscholtz iutitulé : Entomographien tra- duit dans la Bibliothèque Entomologique publiée par Lequien, li- braire. — Un beau mémoire du Rev. Hope, publié dans les Transac- tions de la Société Zoologique de Londres, t. 1°", un mémoire de M. Perty, intitulé : Observationes monnullæ in Coleoptera Indiæ orienta- lis, dans lequel ce naturaliste a décrit plusieurs espèces de Luca- nus, etc. etc. On trouve aussi une grande espèce de Lucane, le L. lunifer, Hope, dans une planche dessinée par M. Westwood, et que nous avons re- çue de cet entomologiste, sans savoir à quel ouvrage elle appartient. Ce Lucane est remarquable par une avance fourchue de son chaperon. Il vient des Indes orientales, et est d’une couleur bronzée verte. Fig. 5. S.-G. LAMPRIME. Lat. IV. 577. L. BRONZÉE. Lamprima œnea. Fab. 5. a. Sa tête vue de profil. — Hab. la Nouvelle-Hollande. Noia, Voyez pour les autres espèces les Horæ entomolosicæ de Mac- Leay, édition de Lequien, p. 14 et suivantes. Nous faisous connaître une nouvelle espèce de Eamprime dans le 1 Voyage autour du monde de la Corvette la Favorite. Fig. 6. S.-G. PHOLIDOTE. Mac - Leay. Lat. IV. 578. P. DE HUMBOTDT. Pholidotus Humboldtii. Schœn. Nota. C’est avec la femelle de cet insecte que Mac-Leay a établi son genre Casignetus. Le genre Chiasognathus de Stephens, auquel M. Lesson a donné plus tard le nom de Tetrophtalmus, vient se placer prés des Pholido- 110 Planches, IAE is Fig. 8. ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. tes; il en est de même du nouveau genre que M. Lucien Buquet a établi, dans la Revue Zoologique par la Société Cuviérienne, n. 6, juin 1838, p. 104, sous lenom de Sphenognathus. S.-G. PASSALE, Fab. Lat. IV. 580. P. PENTA?PHYLLE. Passalus pentaphyllus. Palisot. Hab. les Etats-Unis. Détails du Passalus interruptus. Lin. 8. a. Tête vue en dessous. 8 D. Mâchoire. 8. c. Lèvre inférieure. 8. d. Labre., — Hab. toute l'Amérique méridionale. Nota. Voyez pour les autres espèces la Monographie publiée par M. A. Percheron, Paris, 1835. Ou trouvera la description d’un grand Passale, dans le Magasin de Zoologie, année 1833, cl. 1x, pl. 56. M. Gray a fait connaître un insecte qui forme le passage des La- mellicornes aux Longicornes, c’est son genre Trictenotoma, dont il y a une description et une bonne fignre dans notre Magasin de Zoologie, année 1832, cl. 1x, pl. 35. HÉTÉROMÈRES. Genre PIMÉLIE (prvEr14. Fab.) 28. Fig. 1. S.-G. PIMÉLIE. Fab. Lat. V. 5. P. vÊTUE. Fig. 2. Fig. 3. Fig. 4. Pimelia vestita. Gory. Sollier. An. Soc. Ent. 5, 98. Hab. le Sénégal. Détails de la Pimelia sericea. Oliv. 2. a. Sa bouche vue en dessous. 2. b. Mächoire. 2. c. Labre. 2. d. Antenne.—Hab. l'Esypte. S.—-G. ERODIE. Lat. V.8. E. ossu. Erodius gibbus. Fab. 3. a. Sa bouche vue en dessous. 3. b. Labre. 3. c. Antenne. — Hab. l'Espagne. S.-G. ZOPHOSE,. Lat. V. 8. Z. rorrus. Zophosis testudinarius. Ilig. 4. a. Son labre et ses palpes. 4. 2. Antennes. — Hab. le Cap. Nota. Plusieurs nouveaux genres viennent se placer près de ceux- ci; de ce nombre sont : 1° le genre Leptonychus de M. Chevrolat, publié dans la Revuc Entomologique de M. Silbermann, t. 1, pl. 1; Planches INSECTES. at le genre Calognathus que nous avons fait connaître dans le Magasin de Zoologie 1837, el. 1x, pl. 172; genre fort curieux par ses grands mandibules qui le font ressembler à un Lucanide; nous lui avons donné le nom de Calognathus Chevrolatii. On nous a assuré que c’est ce même insecte qui est désigné dans le catalogue de M. Dejean sous le nom d’Ancylognathus Dregei; nous n'avons pu vérifier ce fait, car M. le comte Dejean est absent de Paris depuis plus de six mois. Fig. 5. S.-G. NYCTÉLIE. Lat. V. 8. N. DE LUCZOT. Nyctelia Luezotii. Chevr. Guér. 5. a Sa bouche vue en dessous. 5. 2. Son labre. — Hab. le Chili. Nota. Cette espèce appartient à notre genre Gyriosomus, caracté- risé et publié dans le Magasin de Zoologie, 1834, cl. 1x, pl. 105, pag. 6. 5. c. Tête de la Mycteli a brunnipes, Lat. 5. d. Salèvre inférieure. 5. e. (portant 5 2. dans quelques exemplaires), L’antenne. — Hab. Bue- nos-Ayres. Nota. M. Sollier, dans les Annales de la Société Entomologique, t. 5, p. 310,ne laïsse que cet insecte dans son genre MNyctelia propre- ment dit ; il le considère, avec raison, comme une variété de la Vyc- telia nodosa , Germar. Latr. — Voir le mémoire de M. Sollier pour les autres genres établis aux dépens de nos MWyctelia du Magasin de Zoologie. Voir aussi les Nov. Act. Acad. Nat. Curios. Suppl. du t.16, dans lequel MM. Érichson et Burmeister ont publié les insectes du Voyage autour du monde de Meyen, aux pages 242 à 245, et à la pl. 38; ils décrivent et figurent quelques insectes de ce genre et établissent le genre Philorea. Fig. 6. S-G. HEGÊTRE. Lat. V. 9. H. TAGENIOÏDE. Hegeter tagenioïdes. Gory. Nota. Cet insecte appartient actuellement au genre Hyperops de M. Sollier; c’est son Hyperops tagenoides qu’il a décrit et figuré dans les Annales de la Société Entomologique de France, t. 4. p. 277, pl. 6, fig. 12. — Il habite le Sénégal et Alger. Il est probable que ce genre correspond à une portion des Stenosis de Herbst, genre dont on pourrait détacher les vraies Tagenies, et qui pourrait être adopté pour les espèces qui diffèrent des Tagenies par un corps plus aplati, ua corselet de la largeur des élytres, avec la tête moins large que le corselet; des antennes à articles serrés, cylindriques, non rétrécis à leur base; le Sfenosis unicolor de Herbst en serait le type; il aurait 112 ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAT. P anches, pour synonyme l’Hegeter unicolor de Megerle, décrit par M. Sollier, sous le nom d’Hyperops unicolor (Ann. Soc. Ent. t. 4, p. 280), et les autres Ayperops viendraient se ranger dans ce genre Stenosis. Notre Hegeter éndicus, décrit dans le Magasin de Zovlogie, 1834, pl.roràa 108, p. 10, vient se placer près de cet insecte et doit avoir de grands rapports avec l’Hyp. coromandelensis de M. Sollier; mais il s’en distingue par son corselet qui n’est pas transverse. Fig. 6. a. Menton et lèvre de l’Hegeter caraboïides, Brullé, Expéd. de Morée. 6. à. Sa tête vue en dessus. — Hab. la Grèce. C'est le Dailo- gnatha caraboides de M. Sollier. Fig. 7. S.-G. TENTYRIE. Lat. V. 9. T. PUNCTIPENKE. Tentyria punctipennis. Lefebvre. Hab. l'Égypte et le Sénégal. Nota. Cet insecte rentre dans le genre Mosostena Eschsch., dont M. Sollier a décrit six espèces. M. de Cerisy nous en a envoyé un in- dividu pris en Egypte, que l’on ne peut rapporter qu’à la M. oblon- gua de Sollier, mais son corselet offre en arrière deux gros points en- foncés, ce qui n’est pas mentionné dans les descriptions de M. Sollier. Aurait-il oublié de parler de ce caractère qui existe aussi dans la M. punctipennis, quoiqu'il ne le dise pas? Fig. 8. S.-G. AKIS. Fab. Lat. V. 10. À. DE GoRY. Akis Goryi. Guér. Sollier. 8. a. Le bord antérieur de sa tête, — Hab. la Barbarie, Tripoli. Fig. 9. S.-G. ELENOPHORE. Megerle. Lat. V. 10. E. AMÉRI- CAIN. Elenophorus americanus. Lacord. Hab. le Tucuman. Nota. M. Sollier, dans les Annales de la Société Entomologique de France, distingue cet insecte des vrais Elénophores, et en fait le genre Cacicus, Déj. Il ne reste plus pour le genre Elenophorus proprement dit, que l’E. collaris, Fabr. Fig. 10. S.-G. EURYCHORE. Thumb. Lat. V. 10. E. OPATROÏIDE. Eurychora oputroïdes. Sollier. Nota. C’est à tort que M. Sollier a donné le nom d’Opatroides à cette espèce, car elle était figurée antérieurement sur nos planches. Il en fait le type de son genre Pogonobasis qu’il distingue des vraies Eurycho- res par son thorax appliqué contre l’arrière-corps, de facon à ne point offrir d’hiatus notables et par ses antennes grossissant légèrement vers le bout et ayant le troisième article moins long que les deux sui- Planches 28. Fig. 11 Fig. 12 INSECTES, 113 vans réunis, etc. Mais nous pensons que son genre ne doit pas être conservé, car nous possédons l’Eur. barbata, d'Olivier, qui offre les caractères de ce genre et des Eurychores, ayant en même temps les antennes un peu épaissies vers le bout, mais le troisième article à peine aussi long que les deux suivans réunis, presque comme dans les Pogonobasis, et les élytres très arrondies à leur base, de manière que cette base présente un hiatus encore plus considérable que dans l’Eu- rychora ciliata. Nous avons restitué, certainement à tort, à cette espèce, le nom que lui a donne M. Sollier, quoique notre nom d’Eurychora rugosula soit antérieur et même adopté dans l’Hist. nat. des Ins. coléopt. du Buffon Dumesnil, t. 2, p. 192. M. Sollier n’a décrit que peu d’espèces d’Eury- chores. ‘ Détails de l’Eurychora ciliata. Thunb. 11. Bouche vue en dessous. 11. a. Tête en dessus. 11. ». Son an- tenne. 11. c. Dernier article de l'antenne. — Hab. le Cap. Le genre Steira, fondé par M. Westwood (Mag. de Zool., el. 1x, pl. 126), doit être placé à côté des Eurychora. Il en est de même, suivant M. Hope (Coleopt. Manual, part. 3) du genre Notiophygus de M. Gory (que celui-ci place dans les Trimères). Ce même genre a été nommé Dicrossa par M. Klug. L’Eurychora cimi- coïdes de Schœnherr (Syn. Ins. vel. 1, p. 137, pl. 2, fig. 5) appartient probablement à ce genre et doit correspondre à l’une des espèces dé- crites par M. Gory. . S.-G. ADÉLOSTOME. Duponch. Lat. V. 11. À. ru- GULUX. Adelostoma rugosum. Gory. Sollier. 12. a. Sa tête vue en dessus. 12. b. Id, en dessous. 12. c. Son an- tenne grossie. — Hab. le Sénégal. 98 bis. Fig. r.S.-G. TAGÉNIE. Lat. V. 12. T. ORIENTALE. Tagenia orientalis. Gory. Sollier. 1. 4. Sa tête grossie, mais n’offrant point la ponctuation de l’espece. 1. b, Sa bouche vue en dessous. -— Hab, la Barbarie et la Morée. Nota. M. Webb à trouvé dans la petite île de Zapharines, sur la côte de Barbarie, plusieurs individus d’une jolie espèce de ce genre qui nous paraît nouvelle, et à laquelle nous donnerons le nom de Tagenie Webbü; elle entre dans la division B. de M. Sollier (Ann. Soc. Ent. t. 7, p. 14), dans le groupe caractérisé par le tergum du prothorax convexe, et l’on pourrait la placer, dans ce tableau, après la T. filifor- mis et pres de la T. græca , qui appartient au gronpe à corselet peu INSECTES. 31 114 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL, Planches. 28 bis. convexe ou presque plan. Elle est longue de 6 et large de 2 millim. noire, un peu luisante; sa tête est couverte de gros points serrés et allongés dans le sens longitudinal ; le corselet est plus de moitié plus long que large, beaucoup plus étroit que les élytres, convexe, à peine plus étroit ‘en arrière, couvert de gros points très allongés et comme strié longitudinalement, avec un profond sillon médian commencant assez près du bord antérieur et se terminant tout près du bord postérieur ; la base des élytres est faiblement arquée, avec les angles huméraux un peu saillans; elles sont en ovale allongé, couvertes de stries formées par des points enfoncés assez petits; les antennes et les pattes sont d’un brun plus ou moins noirâtre, ainsi que le dessous du corps qui est couvert de points enfoncés assez forts, mais peu serres. Herbst avait donné à l’espèce qu’il nomme T. angustata, et à quel- ques autres insectes voisins, le nom générique de Stenosis. Voyez ce que nous disons de ce genre à la suite de l’Aegeter tagenoiïdes, à la page 111. Fig. » S.-G. PSAMMÉTIQUE. Lat. V. 12. P. À côTEs. Psammetichus costatus. Guér. Sollier. 2. a, Sa bouche vue en dessous. 2. à. Sa tête en dessus. — Hab. le Chili. Nota. Nous avons décrit, dans le Magasin de Zoologie (année 1834. el. 1x, pl. 1or à 108, p.19), une autre espèce sous le nom de Ps. pi- lipes, presque en méme temps, dans la Zoologie du voyage de Meyen (Nov. Act. Acad. natur. Curios. t. 16, suppl. 1°", p. 245, pl. 38, fig. 4), M. Erichson décrivait le mème insecte sous le nom de Ps. gracilis. Fig. 3. S.-G. SCAURE. Fab. Lat. V. 12. S. RUGOSULE. Sceaurus rugosulus. Lat. Sollier. 3. a. Sa bouche vue en dessous. 3. b. Antenne. — Hab. l'Espagne. Nota. Ce genre a été oublié dans le Buffon Dumesnil (Insectes). Fig. 4. S.-G. SCOTOBIE. Germ. Lat. V. 12. S. GRENU. Scotohius granosus. Lacord. Sollier. 4. a. Sa tête en dessus. 4. b. Bouche en dessous. 4. c. Antenne. -— Hab. le Tucuman et le Chili. Nota. Nous avons décrit un assez grand nombre de belles espèces de ce genre dans le Magasin de Zoologie (année 1834). Fig. 5. S.-G. SÉPIDIE. Fab. Lat. V. 13.S. vèTu. Sepidium vestitum. Gory. Cendré, couvert d’une pubescence de cette couleur; tête rebordée INSECTES. 115 Planches. 28 bis. en avant avec un tubercule pointu au milieu; corselet avec une épine à chaque côté latéral, un avancement poilu au-dessus de la tête et trois rangées longitudinales de poils assez longs et raides sur son milieu; élytres ponctuées, carénées, ces carènes formées par des touffes de poils assez serrés et rudes. — Hab.le Sénégal. 5. a. Le même vu de profil. 5. b. Sa tête en dessus. 5. c. Boucne en dessous. 5. d. Artenne. Cette espèce est portée dans le catalogue de M. le comte Dejean, sous le nom de $. Senegalense. (H. Gory.) Le genre Trachelæum de M. Hope est encore fondé sur un Sepidium nouveau (S. laticolle, Hope). Le genre Somaticus est fait avec le Sepi- dium rugosum de Fabricius. Fig. 6. S.-G. TRACHYNOTE. Lat. V. 14. T. À BANDES. Trachynotus vittatus. Fab. Lat. 6. a. Tête en dessus. 6. ». Antenne. — Hab. le Cap. Fig. 7. S.-G. MOLURIS. Lat. V. 14. M. scagre. Moluris scabra. Fab. #. a. Sa bouche en dessous. 7. b. Tête en dessus. 7. ec. Antenne. — Hab. le Cap. Nota. Cest par erreur que nous avons fait graver le nom de M, luteipes qui se trouve dans quelques exemplaires. M. Serville a fait connaître une belle espèce de ce genre, sous le nom de Moluris Pierretii, dans le Magasin de Zoologie, 1835, Ins. pl. 129. GENRE BLAPS (8Laps. Fab.) 29. Fig. 1. S.-G. OXURE. Kirb. Lat. V. 16. O. 4 sors. Oxura setosa. Kirby. 1.a.Son antenne, — Hab. le cap de Bonne-Espérance Lag. 2. S.-G. ACANTHOMÈRE. Lat. V. 16. À. GRATILLa. Acanthomera gratilla. Herbst. Hab. le cap de Bonne-Espèrance. Nota. Nous avons décrit et figuré sept espèces de ce genre dans le Magasin de Zoologie (année 1834, el. 1x, pl. 101 à 119,p. 21). Fig. 5. S.-G. MISOLAMPE. Lat. V. 16. M. DE HOFIMANSEGG. Misolampus Hoffmanseggi. La. 3. a. Son antenne. — Hab. le midi de l'Espagne. Nota. Nous avons fait connaître une espèce plus grande, dans le Magasin de Zoologie (année 1834). C’est notre Misolampus Goudoti 116 ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. Planches 29; M. de Brême a fait connaître une troisième espèce sous le nom de Misolampus Ramburü, dans la Revue Zoologique de la Société Cuvie- rienne, 1842, p. 82; elle provient de l’Andalousie. Près de ce genre viennent se placer les Heliofugus, dont nous avons décrit deux espèces dans le recueil que nous venons de citer. M. de Brême a publié une Monographie de ce genre, des Misolam- pus et des Sphærotus, dans la Revue Zoologique de la Societé Cuvie- rienne, 1842, p. 81 et 106. Il forme avec ces insectes, et avec deux genres nouveaux qu'il nomme Zophius et Dinomus, un groupe qu’il regarde comme intermédiaire entre les Blapsides et les Molurides, et dont les principaux caractères consistent dans l’analogie de leurs antennes, la forme de la tète, l'insertion du labre, et enfin dans leurs élytres soudées qui se prolongent plus ou moins en arrière en forme de queue. Le travail de M. de Brême a été publié isolément et enrichi d’une planche, sous le titre de Monographie de quelques genres de Co- iéoptères appartenant à la tribu des Blapsides. Fig. 4. S.-G. BLAPS. Fab. Lat. V. 16. B. PORTE- MALHEUR. Blaps mortisaga. Oliv. Fab. Hab. la France et toute l’Europe. Fig. 5. Détails du Blaps sulcata. Fab. 5. Sa bouche vue en dessous. 5. «. Son antenne. — Hab. l'Egypte. C’est ici que doivent venir nos Pseudoblaps (Mag. zool., 1834, pl. 115, f. r)etles genres Eleodes, Xysta, Nycterinus, etc., que M. Eschs- choltz a publiés dans l’atlas zoologique du voyage du capitaine Kot- zebue, 2° fasc., pag. 8 et suivantes, pl. 14, f. 3 à 5. Voir aussi une note que nous avons insérée dans le Magasin de Z00- logie, 1838, clas. 1x, pl. 203, sur Je genre Nycteropus de Klug. La larve du Blaps mortisaga a été décrite par M. Pickells (Trans. of assoc. physicians in Ireland, vol. 1v, and vi, 1824 à 1828). Fig. 6. S.-G. GONOPE. Lat. V. 17. G. Tigra. Gonopus tibialis. Fab. Hab. le cap de Bonne-Espérance. Fig. 7. S.-G. HÉTÉROSCÈLE. Lat. V. 18. H. DENTIPÉDE. Heteroscelis dentipes. Fab. 7. a. Sa bouche en dessous. 7. b. Son antenne. — Hab. le cap de Bonne-Espérance. Nota. Quand nous avons mis la lettre à notre planche, Latreille INSECTES. 117 Planches. 29 », : J DO . x . al . e 29. n'avait pas encore rédigé la partie du Règne animal qui traite des Hétéromères, et il voulut bien nous faire savoir qu’il donnerait à ce genre le nom d’Anomalipes. Des raisons qui nous sont inconnues l'ont obligé à changer ce nom en celui d’Heteroscelis que nous adop- 5 5 l tons. Fig. 8. S.-G. MACHLE. Herbst. Lat. V. 18. M. vELUE. Mackhla villosa. Herbst. Oliv. (Le corselet). 8. a. Sa bouche vue en dessous. — Hab. le cap de Bonne-Espe- rance. Fig. 9. S.-G. SCOTINE. Kirb. Lat. V. 18. S. BRÉSILIEN. Scotinus brasiliensis. Gory. Sollier. 9. a. Sa bouche en dessous. 9. #. Antenne. — Hab. le Bresil. Fig. 10. S.-G. ASIDE. Lat. V. 19. À. LIssE. Asida lævis. Solier. (Sa bouche). 10. a. Son antenne. — Hab. l'Espagne. Fig. 11. S.-G. OPATRINE. Lat. V. 19. O. TREILLISSÉ. Opatrinus clathratus. Fab. (Détails). 11. Tarse antérieur. 11. 4. Antenne. 11. à. Tête vue en dessus. — Hab. Cayenne. Nota. Dans quelques exemplaires on a omis de faire graver len. 11. b. Cette figure se trouve au bas de la planche au milieu. Fig. 12. S.-G. HÉLIOPHILE. Lat. V. 20. H. LUSITANIQUE. Heliophilus lusitanicus. Hoffm. ( Patte anté- rieure ). Fig. 14.S.-G. PÉDINE. Lat. V. 19. P. Bossu. Pedinus gibbosus. Gory. Noir; tête ponctuée; corselet ponctué aussi large que les elytres; écusson triangulaire; élytres parallèles, arrondies à l'extrémité, striées , les stries fortement ponctuées, les intervalles l’étant beaucoup plus faiblement ; dessous du corps et pattes d’un noir plus brillant. Cet insecte est mentionné sous le même nom dans le catalogue de M. le comte Dejean. (H. Gory.) 13. a. Sa patte antérieure. — Hab. la Morée. Fig. 14. S.-G. BLAPSTINE. Lat. V. 21. B. poNcrué. Blapstinus punctatus. Fab. Sch. (Détails). 14. Tête. 14. a. Tarse antérieur. 14. b, Tarse intermédiaire. 14. ec. Tarse postérieur, — Hab. les Antilles. 118 ICONOGRAPIIIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches. 29. Fig.15. S.-G. PLATYSCÈLE. Lat. V. 21. P. GAGEs. Platyscelis gages. Fisch. 15. a. Sa tête en dessus. 15. b. Antenne. 15. c. Tarse intermédiaire. 15. d. Tarse antérieur. — Hab. la Russie. GENRE TENEBRION (rexegrt10. Lin.) 30. Fig. 1. S.-G. CRYPTIQUE. Lat. V. 22. C. Bossu. Crypticus gibbulus. Schon. 1. a. Sa tête en dessus. 1. b. Antenne. — Hab. la France méridio- nale. Fig. 2. S.-G. OPATRE. Fab. Lat. V. 25. O. ALLONGÉ. Opatrum elongatum. Guér. 2. a. Sa tête en dessus. 2. b. Son antenne. — Hab. le Bengale, Nota. Nous avons décrit cette espèce dans le Magasin de Zoologie (année 1834, cl. 1x, pl. 101 à 102, p. 32). Le genre Scleron de Hope (Col. man. part. 3, p. 111) est formé avec l’Opatrum orientale de Fabricius. Ses genres Trichoton (Epilasium, Dej.) et Isopteron ont pour types deux espèces nouvelles, ses Tr. cayennensis et Isopteron australe. Fig. 3. S.-G. CORTICUS. Lat. V. 24. C. cezris. Corticus celtis, Germ. 3. a. Sa tête en dessus. 3. b. Antenne. — Hab, la Dalmatie. Fig. 4. S.- G. ORTHOCÈRE. Lat. V. 24. O. MuTIQUE. Orthocerus muticus. Fab. (Détails). 4. Antenne. 4. a. Lèvre inférieure. 4. b. Mâchoire. — Hab. Paris. Fig. 5. S.-G. CHIROSCÈLE. Lam. Lat. V.24. C. À DEUX FE- NÊTRES. Chiroscelis bifenestrata. Lam. 5. a. Sa tête vue en dessous. 5. b. Palpe maxillaire. — Hab. l’île Maria, à la Nouvelle-Hollande, suivant Lamarck. Nota. I est probable que le Tenebrio digitatus de Fabricius est la même espèce, et que c’est une erreur d'habitat qui a porté Lamarck a décrire l’individu du Museum (que nous avons figuré) comme nouveau. Quant à son Tenebrio serratus, que nous avons aussi recu de M. Ves. termann sous le nom générique de Chiroscelis, il ne peut rester avec les deux précédens, car sa lèvre inférieure n’est pas large et en croissant comme chez ceux-ci, et ses antennes vont légèrement et in- sensiblement en s’épaississant, sans être terminées brusquement par un article orbiculaire et beaucoup plus gros que les précédens Planches. 50. Fig. 6. INSECTES, 119 M. Hope en a fait le type de son genre Priosceks; il en décrit une se- conde espèce (Pr. fabricü) longue de 18 lignes (Coleoptarists Manual, 3° part. p. 129). Le genre Pachylocerus établi par M. Hope, dans le même ouvrage, par 187, est très voisin des Chiroscelis et Odontopus, son nom devra être changé parce qne M. Hope lui-même l’a déja employé en 1834 (Trans. Ent. Soc., vol. r, p. 20), pour un genre de Longicornes. Le genre Odontopus, établi par notre ami M. Silbermann, dans la Revue Entomologique, t. 1, n. 3, vient se placer près de celui-ci. L’Odontopus cupreus de Fabricius, est bien distinct de celui que M. Silbermann a décrit sous le nom d’O. wiolaceus. Dans celui de Fa- bricius, le corselet est à peine d’un quart plus large que long, avec la ponctuation qui le couvre beaucoup plus fine, visible seulement à la loupe, tandis que dans le Violaceus le corselet est beaucoup plus transverse, au moins d’un tiers plus large que long, à ponctuation plus forte et visible à l'œil nu; l’écusson du Cupreus est transversal et arrondi en arrière, tandis que, dans le Violaceus, il est aussi long que large et parfaitement triangulaire : les points des élytres du Yo- laceus sont plus forts, et la côte plus marquée, ete. C’est donc à tort qu’on a réuni ces deux espèces dans quelques collections. C’est un fait bien caractéristique et une obstination bien singulière, qui ont fait conserver à une autre espèce, parfaitement décrite par Fabricius et par M. Chevrolat (Rev. Ent, t. 1, n. 6, 2° livr.), le nom de Speciosus, Déj., en mettant en synonymie celui de Cyaneus de Fabricius. (Voy. Cat. de la coli. de M. le comte Dejean, 3° édit.) S.-G. TOXIQUE. Lat. V. 24. T. CURVICORNE. Toxicum curvicorne. Chevr. Alter, capite bicornuto; thorace subquadrato punctato bisinuato basi et in medio truncato, elytris punctato, striatis. Long. 13 millim., lat. 4 3/4. Noir; tête armée de deux cornes courbes, rapprochées par le haut, longues de 2 millim. 172; corselet presque droit sur les côtés, les angles antérieurs légèrement avancés en avant avec le bord antérieur droit; écusson triangulaire; élytres avec neuf stries ponctuées dont une marginale, et une dixième très petite le long de l’écusson ; dessous d’un noir rougeâtre. Les cuisses sont lisses finement ponctuées, et d’une manière plus serrée et forte vers les genoux ; jambes ruguleu- sement ponctuées; dessous des tarses jaunâtre. Femelle inconnue. — Hab. le Sénégal. (Chevr.) 6. a. Sa tête vue en dessus. 6. 4. Lèvre inférieure. 6. c. Antenne avec l’extrémité vue de champ pour montrer laplatissement des articles. 120 Planches. 50. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL, Nota. Cette espèce nous paraît très voisine de celle que Fabricius décrit sous le nom de Trogossita taurus (Syst. Eleuth. 1, 153). Fig. 7. S.-G. BOROS. Herbst. Lat. V. 24. B. THORACIQUE. Fig. Boros thoracicus. Fab. -. a. Sa tête vue en dessous. 7. b. Antenne. — Hab. la Suède. 8. S.-G. CALOCAR. Lat. V. 25. C. ALLONGÉ. Calcar elongatus. Herbst. 8. a. Chaperon et labre vus en dessus. 8. ». Bouche en dessous. 8. c. Antenne. — Hab. l'Espagne. Fig. 9. S.-G. UPIS. Fab. Lat. V. 25. Ü. CERAMBOÏDF. Upis ceramboïdes. Fab. 9. a. Sa tête en dessus. 9. b. Antenne. 9.c. Lévre inférieure. . d. Id. vue de profil. — Hab. la Suède. Nota. M. Gistl a établi un genre qu ileroit voisin de celui-ci, sous le nom d’Antimachus (Isis, 1829, cahier x, p. 1055, avec figure). C’est son Antimachus furcifer, qui vient du Brésil. | M. Perty, dans le Delectus anim. artic… etc., forme un genre Cera- tupis, son Ceratupis nigerrima, p. 58, pl. 12, fig. 8, avec un insecte qui pourrait bien être l’espèce publiée antérieurement par Gistl. Voir des observations de M. Westwood sur les habitudes d’un Upis de l'Amérique du Nord (Tr. Ent. Soc., t. 2, p. 157, pl. x1v, fig. 11 à 18). Fig. 10. S.-G. TENEBRION. Lin. Lat. V. 25. T. DE LA FARINE. Tenchrio molitor. Lin. (Détails). 10. Sa bouche en dessous. 10.4. Son antenne. — Hab. la France. 12. Lèvre inférieure du T'enebrio obscurus, Fab. Nota. C’est près de ce genre que viennent se placer les insectes dont nous avons formé notre genre Vyctobates, dans le Magasin de Zoolo- gie, 1854. Nous avons eu tort de donner un nom à ce genre, car nous avons reconnu depuis que Pallas l'appelle Mylasis, dans ses Icones, en lui donnant pour type le Tenebrio gigas de Fabricius. Ces mêmes insectes ont été réunis, dans quelques collections, sous le nom d’/ph- thinus. Le genre Taurosceras est formé avec le Tenebrio cornutus de Fabri- cius; et quoique cet auteur lui donue pour habitation Smyrne, il est probable qu'il y a là une erreur, car sa description semble aller assez bien à une grande espèce du Brésil, connue dans les collections sous le nom de Bucerus taurus. On doit aussi en rapprocher le genre Ca- tapiestus de Perty, fondé sur nn insecte assez commun à Java, et dont INSECTES. 121 Planches. 50. nous avons fait connaître une nouvelle espèce de Borneo, dans la Re- vue zoologique, 1841, p. 124, sous le nom de Catapiestus mediocris. Ce genre répond à celui auquel M. de Laporte a donné, plus tard, îe nom de Plateia. Fig. 11. S.-G. HÉTÉROTARSE. Lat. V. 26. H. TENEBRIOÏDE. Heterotarsus tenebrioïdes. Guér. Noir, assez luisant; tête et corselet finement ponctués, celui-ci transverse, à côtés peu arrondis, assez aplati; élytres ayant chacune neuf côtes assez élevées, lisses, avec le fond de chaque sillon forte- ment ponctué ; dessous ponctué. Antennes et pattes d’un noir bru- nâtre. r1.a. Tête. 11. db. Antenne. 11. c. Tarse antérieur. 11. d. Tarse pos- térieur. — Hab. le Sénégal. Genre DIAPÈRE (prareris. Geoff.) 34. Fig. 1. S.-G. DIAPÈRE. Lat. V. 29. D. À DEUX PUSTULES. Diaperis bipustulata. Brullé et Lap. 1. a. Antenne. 1. b. Palpe maxillaire. — Hab. l'Espagne. M. Ingpen a découvert la larve de l Uloma ferruginea. Fig. ». S.-G. HYPOPHLÉE. Fab. Lat. V. 50. H. Marrox. Hypophlœus castuneus. Fab. Hab. Paris. Fig. 3. S.-G. TRACHYSCÈLE. Lat. V. 30. T. aPHopioïng. Trachyscelis aphodioïdes. Lat. 3. a. Sa tête vue en dessus. — Hab. le midi de la France. Nota. Le Trachyscelis rufus de Latreille diffère beaucoup de cette : ; 3 x : espèce. Ayant eu l’occasion de l’analyser avec soin, nous avons re- connu que l’on doit en faire un genre, auquel nous proposons de donner le nom d’Ammobius, et qui diffère surtout du vrai Trachkys- celis par son labre caché sous le chaperon, par ses antennes qui ne sont pas brusquement terminées en massue, et par ses tarses anté- rieurs qui peuvent se cacher dans une cavité de l’extrémité de la jambe. Fig. 4. S.-G. LEIODE. Lat. V. 30. L. COULEUR DE CANELLE. Leiodes cinnamomea. Panzer. 4. a. Sa tête. — Hab. l’Allemagne et la France. On trouve une bonne monographie du genre Anisutoma et des sous- genres voisins, dans le Zeitschrift fur die Entom. de Germar (Dritter band, p. 130 et suiv.). INSECTES, 32 192 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches. 51. Fig. 5. S.-G. TÉTRATOME. Herbst. Lat. V. 31. T. DES cHAM- PIGNONS. Tetratoma fungorum. Fab. 5. a. Satète. — Hab. Paris. Fig. 6. S.-G. ÉLÉDONE. Lat. 30. E. CORNUE. Eledona cornuta. Fab. 6. a. Le même vu de profil. 6. &. Son antenne. 6. c. Tarse posté- rieur. — Hab. l'Amérique du nord. Genre COSSYPHE (cossypaus. Oliv.) Fig. 7. S.-G. COSSYPHE. Oliv. Lat. V. 32. C. MONILIFÈRE. Cossyphus moniliferus. Chevr. Ovalis punctulatus, fusca-obscurus, guttulis obscurioribus notatus, in thorace costa dorsali, in elytris altera striaque moniliformi. Corpore et pedibus rubris. Long. ro millim. 172, lat. 6 172. D'un jaune sale feuille morte; corselet et élytres couverts d’une ponctuation poreuse, fine et multipliée, parsemés de taches plus obseu- res ; le premier est convexe au-dessus de la tête, avec une tache carrée rougeâtre en arrière, une Carène en avant; il est droit à la base et seulement un peu cintré au-dessus de l’écusson, les bords sont plats et arrondis. Les élytres ont une côte longitudinale et la suture élevées, puis üne côte un peu oblique formée de points élevés et impression- nés au milieu, ce qui lui donne un aspect moniliforme; corps en des- sous et pattes d’un rouge châtain, palpes un peu jaunâtres. (Chev.) 7. a. Son corps grossi et vu en dessous. 5. b. Sa tête vue en dessous. . c. Base de l’une de ses élytres. 7. d.Tarse antérieur. — Hab. le C’est à côté des Cossyphes que Latreille range le genre Helœus; M. le marquis de Brême en a publié une bonne monographie Fig. 8. S.-G. NILION. Lat. V. 53. N. LAINEUXx. Nilio lanatus. Germar. Hab. le Brésil. GENRE HELOPS (neLops. Fabr.) Fig. 9. S.-G. EPITRAGE. Lat. V. 36. E. À LIGNES. Epitragus lineatus. Chevr. Punctulatus, æneo-obscurus, pilis cinereis indutus, ore, oculis, anten- risque nigris; thorace transversal, angulis posticis acutis; singulo elytro 8 lineis pilosis et 8 striüs punctulatis. Long. 6 millim., lat. 4 172 Brasilia. Petit, d’un bronzé obscur, couvert des poils cendrés modérément al- Planches. 51. INSECTES. 193 longés; tète ponctuée, traversée entre les antennes par un sillon; bou- che, yeux et antennes noirs; corselet transverse, presque droit à la base, avec les angles aigus, un peu arrondis sur les bords antérieure, le milieu dorsal est privé de poils et laisse voir un pointillé fin, irré- gulier ; élytres un peu élargies au-dela du milieu, finissant en augle obtus à l’extrémité de la suture, ayant chacune 8 stries formées de petits points, entre lesquelles sont des lignes de poils, les 3, 5 et 7° un peu plus épaisses ; le dessous du corps étant couvert de préserva- tif, n’a pu être décrit. (Chev.) Fig. 10. S.-G. CNODALON. Lat. V. 37. C. DE L'HERMINIER. Fig. Cnodalon l'Herminierii. Chevr. Aer, nitidus; capite thoraceque punctulatis; elytris inflatis, strüs sul- cato-punctatis, interstitiis punctis remotis; clypeo, antennis apice tarsis- que subtus flavo-rutilis. Long. 11 millim., lat. 4-6. D'un noir brillant; tête inclinée, renflée en arrière, comprimée der- rière les yeux, une légère impression arquée en avant; corselet en carré transverse, droit en avant, arrondi anguleusement sur l’écusson marginé, si ce n’est sur le milieu de la base; il est un peu plus ponctué que la tête; écusson triangulaire ; élytres élargies, abaissées et obtuse- ment atténuées par le bout, chacune avec 8 stries sillonnées, entières, à points impressionnés et une O° courte à la suture; le bord du chaperon, le dessous des tarses et les quatre derniers articles des an- tennes d’un jaune ardent. Je l’ai recue de M. le docteur Ferdinand l’Herminier, comme provenant de la Pointe-a-Pitre. 10. a. Sa bouche vue en dessous. 10. b. Son antenne ayant les der- niers articles très aplatis. Nota. C’est par erreur que l’on a gravé sur plusieurs exemplaires le nom de C. atrum , Chev. On sait que ce nom a été employé par M. Ser- ville, pour une autre espèce. 1. S.-G. SPHÉNISQUE. Kirb. Lat. V. 57. S. PEINT. Spheniscus pictus. Chevr. Ater; elytris flavis, punctis decem anticis et fasciolis irregularibus posticis nigris. Long. 15 millim., lat, 4 172, 8. Brasilia. Noir; tête ponctuée, ayant une impression eintrée en avant, et un sillon longitudinal; antennes grossissant depuis le quatrième article jusqu’au dernier ; corselet brillant, en carré transverse; angles anté- rieurs arrondis, les fostérieurs aigus ct rectangulaires; écusson noir; élytres jaunes, chacune d’elles a six stries réunies en deux et arrondies, dix taches noires avant la bande transverse du milieu, trois au-delà, 124 Planches. 51. . Fig. Fig. Fig. 4x [#2] ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. et des fascioles transverses irrégulières; dessous du corps et pattes brillans, ponctués. (Chev.) Nota. M. Vander Hæœven a publié une autre espèce de ce genre dans le Magasin de Zoologie, année 1839. S.-G. AMARYGME. Dalm. Lat. V. 58. A. CUIVRÉ. Amarygmus cuprinus. Eschsch. 1. a. Son antenne. 1. b. Sa bouche vue en dessous. — Hab. les Indes orientales. Nota. Nous avons décrit quelques espèces de ce genre dans la par- tie entomologique du Voyage autour du monde de la Coquille. . S.-G. SPHAEROTE. Lat. V. 38. S. cURVIPÉDE. Sphærotus curvipes. Kirb. Hab. le Brésil, Sphærotus cribratus. Noir verdâtre luisant, corselet lisse; élytres ovales, globuleuses, ayant chacune sept lignes de gros points peu en- foncés. L. 10 1. 5 192 millim. — Du Paraguay. M. de Brême a donné (Rev. Zool., 1842, p. 107) une monographie de ce genre dont il connaît sept espèces. . S.-G. HELOPS. Fab. Lat. V. 39. H. suruRAL. Helops suturalis. Germar. Hab. le Bresil. Détails de l’Helops lanipes, F. 4. Sa bouche vue en dessous. 4. a. Son antenne. 4. b. Mâchoire. — Hab. Paris. Les larves des Hélops ont été étudiées par M. Blanchard (Mag. de Zool.) et par M. Waterhouse (Trans. ent. soc., v, 1,t. v, Ê. 3). Notre genre Pseudhelops (Rev. zool., 1841, p. 124) vient se placer ici. IL en est de même de notre genre Phytophilus, &es Apocryphas: Amphydora d'Eschscholtz, ainsique deplusieurs geures nouveaux pu- bliés par M. de Laporte dans le Buffon Dumesnit. C’est ici que se place le genre Adelium de Kirby. Près des Adelium il faut placer encore le genre Thoracophorus de M. Hope (Col. man. part. 3, p. 180, pl. 2, f. 5). Notre 4. dilaticollis (Voy. de la coquille) appartient à ce genre. Fig. 5. S.-G. LAENE. Meg. Lat. V. 39. L. PImMÉLIr. Laena pimelia. Fab. Hab. l'Autriche. + Fig. 6. S.-G. STENOTRACHÈLE. Lat. V. 40. S. cuivré. Stenotrachelus æneus. Oliv. Planches. 32. INSECTES: 125 6. a. Son antenne, 6. b. Extrémite d’un tarse. — Hab. :e Suède. MM. Bouché (Naturg. pl. ro, fig, 1-11) et Waterhouse (Ent. tr. 1 pl. 5, fig. 3) ont fait connaître les larves de deux espèces de Myceto- chara, genre assez voisin de celui-ci. Fig. 7. S.-G. OPLOPTÈRE. Chevr. O. SERRATICORNE. Fig. Oploptera serraticornis. Chevr. Nota. C’est par erreur que M. Chevrolat avait d’abord donné Île nom générique de Strongylium à eet insecte; il a reconnu qu’il n’ap- partient pas à ce genre de Kirby. Voici les caractères qu'il assigne à cette nouvelle coupe : Genre formé sur un insecte du Brésil voisin des Stenochia, mais qui s’en distingue par les caractères suivans : 1° dernier article des palpes plus court quoique également en hache; 2 articles des antennes an- guleux en dessous des 3 au 10; 3, yeux gros, séparés en devant, et en dessus par une simple carène; 4, corselet ayant une petite dent latérale au milieu, et 5° élytres ayant chacune une épine aiguë à l’extrémité. O. serraticornis, Atra, capite thoraceque crebrè-punctatis ; elytris vi- ridi-obscuris, punctato striatis, femoribus basi rubris, Long. 26 mill. 142, lat, 4-6 172, Brasilia, Noire; tête et corselet à points serrés et ruguleux: sur ce dernier deux petites impressions dorsales ; écusson ponctué, arrondi en arrière; élytres d’un vert obscur, avec dix stries ponctuées , dont la suturale courte; abdomen et pattes généralement ponctués ; cuisses rouges à l'exception du tiers terminal. (Chevrolat.) Notre singulier genre Cyphonotus (Voyage de Duperrey, Ins., p. 105, pl. 5, fig. 4) vient se placer ici. Il en est de même des Stencchia de Kirby. 8. S.-G. PYTHE. Lat. V. 40. P. DÉPRIMÉ. Pytho depressus. Var. Fab. 8 a. Son antenne. — Hab. la Suède et le nord de la France. GENRE CISTÈLE (cisreza. Fab.} Fig. 9. S.-G. CISTÈLE. Fab. Lat. V. 41. C. EN scie. Cistela serrata. Chevr. Cette jolie espèce et très voisine de la Cestela Ceramboëdes de Fabri- cius. Elle est noire ; le corselet en dessus et en dessous, le milieu ex- cepté, l’écusson, les élytres et les bords de l'abdomen sont d’un jaune d’ocre; le premier estun peu rougeâtre, de forme triangulaire, bisinué à la base, tronqué sur l'écusson; les 3° et 5° stries des élytres plus courtes que les autres ; les 5° et 8° inégales au-dessous de l’épaule; les 126 Planches. 52. Fig. Fig. 53. Fig. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. antennes sont fortement dentées; la poitrine est d’un noir mat, poin- tillée. L. 14,1. 5 mill. (Chevrolat.) 9. a. Sa tête vue en dessus. 9. b. Extrémité d’un tarse. — Hab. le Banat, en Hongrie. Les larves des Cistèles ont été étudiées par M.Waterhouse (Ent, trans., v, 1, pl 1v, f.2,a,c),et par M. Kiber (Germar, Mag. der Entom., vol. 2, tab. 1, f. 8-11). Nota. Voyez pour les genres établis dans ces derniers temps un tra- vail de M. Sollier intitulé : Prodrome de la famille des Xystropides (Ann, Soc. Ent. de France, t. 4, p. 220). Le genre Plesia de Klug, qui fait le passage des Allecula aux Cistela, est composé d'espèce de Madagascar. Ce nom de Plesia devra être changé, car il est employé pour un genre d'Hyménoptères. Enfin, nous signalons le genre Tanychilus de M. Newman, composé de cinq espèces de la Nouvelle-Hollande, ayant le facies de Cistèles (Ent. mag., t. v,p, 487). Genre DIRCÉE (pircora. Fab.) 10, S.-G. HALLOMÈNE. Payk. Lat. V. 44. H. HUMÉRALE. Hallomenus humeralis. Panz. Lat. 10, a. Son antenne. 10.0. Mâchoire. ro. c. Lèvre inférieure. 10. 4. Labre. co. e.Tarse postérieur. — Hab. la France et l'Allemagne. 1. S.-Gœ ORCHÉSIE. Lat. V. 43. O. BRILLANE. Orchesia micans. Fab. (Détails). 11 Antenne. 11. a. Patte postérieure. — Hab. Paris. Ajoutez les Orch., 15 Maculata, de Laporte (Buffon Dumesnil) et O. mincr, Walker, Ent. mag, t. 1V, p. 83. . S.-G. DIRCÉE. Fab. Lat. V. 44. D. DISCOLORE. Dircæa discolor. Fab. 1. a. Palpe maxillaire. 1. ». Antenne. — Hab. la Suède. Fig. 2. S.-G. MELANDRYE. Fab, Lat. V. 45. M. RUFIPÉDE. Melandrya rufipes. Chevr. Nigra, nitida, rugose-punctata, ore, antennis pedibus anoque, flavo-ru- bris; elytris sulcatis. Long. 9 millim, lat. 3. Ht in Gallia. D'un noir brillant, ruguleusement ponctuée; bouche, antennes, pat- tes et anus ferrugineux ; trochanters plus obscurs, corselet trisinué à la base, deux profondes fossettes entre le bord et le sillon dorsal ; élytres déprimées vers l'épaule , ayant chacune quatre sillons et des côtes; Le dessous du corps est d’un noir de poix. Elle à été trou- Planches. L24 2 J29, Fig. 5 Fig. 4. INSECTES. 127 vée aux environs de Tours, par M. Rolland fils, de qui je la tiens. (Chev.) Le genre Emmesa de Newman (Ent. mag..t. V, p. 376) a le facies des Hypulus et des Melandrya ; on n’en connaît qu'une espèce de l’Amé- rique du nord, VE. connectens, New. Ce nom est trop voisin de celui d'Emesa, employé pour un Hémyptère. Son genre Cephaloon est encore voisin des Melandrya, il est formé sur une espèce du même pays, le C. lepturides, New. Il en est de même du genre Macratria quiressemble à un petit Clytus, mais dont les palpes sont des plus curieux et fortement en scie, L’es- pèce unique est le M. linearis de Newman (Ent. M.,t. v, p. 377). Ses genres Ischnomera et Synchroa doivent encore être placés près des Melandrya et des Serropalpus; les deux types de ces genres sont des Etats-Unis : l'un est l'Ischnomera carinata, l’autre le Synchroa punctata de Newman (Ent. mag., t. v, p. 378). 3. S.-G. SERROPALPE. Helw. Lat. V. 45. S. STRIÉ. Serropalpus striatus. Hellen. Lat. 3. a. Palpe maxillaire. 3. D. Antenne. — Hab. la France et la Suède. M. Children a décrit une larve de Serropolpus dans l’appendice du voyage du capit. Back, au pôle nord (1836). La larve du Calopus serra- ticornis est décrite par Gyllenhal (Nov. act. upsal., vol. 6). S.-G. CONOPALPE. Gyl. Lac. V. 45. C. FLAVICOLLE. Conopalpus flavicollis. Gyl. 4. a. Mâchoire et palpe. 4. à. Lèvre inférieure. 4. c. Tarse anté- rieur. 4. d. Antenne. — Hab. Paris. Il vit dans l’intérieur des vieux chênes. Genre OEDEMÈRE (orpgMERA. Oliv.) Fig. 5.S.-G. CALOPE. Fab. Lat. V. 48. C. À CORNES EN scir. Fig. 6. Calopus serraticornis. Lin. Fab. 5. a. Sa tête vue en dessus. — Hab. la Suède. S.-G. DYTILE. Fisch. Lat. V. 48. D. Lissg. Dytilus lœvis. Fabr. 6. a. Sa tête vue en dessus. — Hab, la Russie. Entre les Calopus et les Dytilus, il faut placer le genre Palæstra de Laporte, établi sur une espèce de la Nouvelle-Hollande. Fig. 7: S.-G. OEDÉMÈRE. Oliv. Lat. V. 49. Æ. GoUTTEUSE. OEdemera podagrariæ. Fab. 7. à. Mâchoire et palpe. 7. #. Tarse postérieur, — Hab. Paris. 128 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL, Planches. 35. Nota. Nous avons fait connaître une belle espèce de ce genre dans ia Revue Zoologique par la Société Cuvierienne, mars 1838, p. 39. Genre MYCTÈRE (mvcrerus. Clairv.) Fig. 8. S.-G. STENOSTOME. Lat. V. 49.8. À BEC. Stenostoma rostratum. Fab. 8. a. Sa tête vue en dessus. — Hab. le midi de la France. Fig. 9. S.-G. MYCTÈRE. Clairv. Lat. V. 50. M. DES OMBELLES. Mycterus umbellatarum. Var. Fabr. 9. a. Sa tête. — Hab. la Sardaigne. Nota. Cette variété a recu de M. Chevrolat et de Dahl, le nom de M. pulverulentus; peut-être devra-t-on la distinguer comme espèce, quand on aura pu comparer un grand nombre d'individus de divers pays. Fig. 10.S.-G. RHINOMACER. Oliv. Lat. V. 72. R. ATTELA- BOIDE. Rhinomacer attelaboïdes. Fab. (Tête). Hab. l'Autriche. Nota. C’est par erreur qu’on à placé cette figure dans la planche 55, elle devait aller près des Anthribus. Fig. 11. S.-G. RHINOSIME. Lat. V. 50. R. À cOL ROUGE. Rhinosimus ruficollis. Panz. Hab. les environs de Paris. 54. Fig. 1. GENRE LAGRIE (LaGriA. Fab.) Lat. V. 52. L. GÉANTE, Lagria gigas. Guér. Delap. (Buffon). 1. a Palpe maxillaire. 1.b. Tarse postérieur. — Hab. Java, Nota. Nous avons décrit deux jolies espèces de ce genre dans la partie entomologique du Voyage de Duperrey. Fig. 2, S.-G. STATYRE. Lat. V. 52. S. cARABOÏDE. Statyra caraboïdes. Guér. Testacée; tête et corselet noirâtres très finement chagrinés, vus à la loupe; antennes brunes, plus longues que la tête et le corselet; éiy- tres ayant chacune neuf stries assez profondes et ponctuées. Long. 9, larg. 2 172 millim. 2. a. Son antenne. — Hab, le Brésil intérieur. Voir aussi legenre Penthe établi par M. Newman (Ent. mag.,t. v, p. 374), fondé sur deux espèces de l'Amérique du nord. Le même auteur fait connaître (Ent. mag., t. v, p. 374 et 3795) un genre nouveau sous le nom de Schizotus (S. cervicalis du Canada), une INSECTES. 129 Planches. 54. nouvelle espèce du genre Pogonocerus de Fischer et cinq espèces de Pedilus. Fig. 5. GENRE PYROCHRE (PyYRocHROA. Geoff.) Lat. V. 54. P. ROUGE. Pyrochroa coccinea. Fab. 3. a. Antenne du mâle. 3. 4, Palpe maxillaire, 3. c. Tarse postérieur — Hab. la France. Nota. M. Abrens a fait connaître les métamorphoses dela Pyrochroa coccinea, dans la Revue Entomologique de M. Silbermann, n° 6, P- 14. GENRE MORDELLE (mMorpEzLA. Lin.) Fig. 4. S.-G. RHIPIPHORE. Bosc. Lat. V. 55. R. RUFIPENNE. Rhipiphorus rufipennis. Chevr. Alter, nitidus, rugose-punctatus, elytris flavis basi et apice nigris. Long. 6 millim., lat. 3. Noir, brillant; tête lisse, ponctuée en avant ; corselet profondément bisinué à la base, couvert d’une ponctuation guillochée; élytres d’un jaune orangé, arrondies, divergentes, noires à la base et au bout; dessous du corps très ponctué ; ongles des tarses rougeâtres. (Chev.) à. a. Le même insecte vu de profil. 4. b. Tarse postérieur. — Hab. la Dalmatie. Nota. M. Delaporte, dans le Buffon de Dumesnil, établit avec les es- pèces semblables à celle que nous avons figurée, nn genre qu’il nomme Emenadia; il laisse, avec raison, le nom de Rhipiphore proprement dit, a l’insecte dont Latreille avait formé la 1° division de ce genre (Nouv. Dict. d'Hist. nat., 2° édit., t. 20, p. 302). Le Symbius blattarum, Sundeval. Isis d'Oken, 18371, est un genre voisin des Rhipiphorus. C’est probablement le même genre que le Ripidius de Thunberg, publié dans les Transactions de Suède, 1825. M. Ste- phens a décrit sous le nom de Ripidius? anceps (Brit. Ent., t. v, p. 427), une espèce probablement semblable au Symbius blatiarum. M. Hentz a fondé un autre genre sous le nom de MACROSsIAGON (Trans. Amér. Philos. Soc. Philad., vol. rrr, pl. xv, p. 460) avec le Rhi- piphorus dimidiatus de Fabricius, qui a le lobe interne des mâchoi- res prolongé en une lanière aiguë et sortant de la bouche. Fig. 5. S.-G. MYODITE. Lat. V. 56. M. AMÉRICAIN. Myodites americanus. Guér. (Dict. Class.) Hab. l'Amérique du nord. M. Newman décrit une nouvelle espèce de Myodite sous le nom de INSECTES. 33 130 Plarches 3/1. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. M. stylopides (Ent. mag., t. v, p. 376), elle est très voisine de notre Myodites americanus, et l’auteur la décrit ainsi : Migra, scabra, parce pilosa ; os ferrugineum ; elytrorum apices albidi; metolæ hyalinæ irides- centes, costa fusca. Nort. Amer. Voir la description donnée par Giorna du Myodites subdipterus (Mém. de l’Acad. des Sciences de Turin, t. 7, p. 228, pl. 2, fig. 3-1) sous le nom de Mordella ambigua. Fig. 6. S.-G. PELECOTOME. Frisch. Lat. V. 56. P. DE FRi- VALDJSKI. cs Pelecotoma Frivaldjskii. Sturm. Hab. la Hongrie. Nota. Nous avons reconnu que cette espèce et le Pelecotoma Du- fouri de Latreille, insectes qui semblent n'être que des variétés de la même espèce, différaient beaucoup génériquement du vrai Pelecotoma mosquense, avec lequel Fischer a établi son genre, et nous en avons formé une coupe nouvelle, dans le Genera des Insectes, n° 2, sous le nom d'EvANtOGÈRE (Evaniocera Dufourü, Guér.) M. Delaporte a formé, avec quelques grandes espèces du Brésil, voisines des vrais Pélécotomes, un nouveau genre sous le nom de Pele- cotoides, ayant pour type le Pelecotoma Leachi de Latreïlle. Le genre Ctenidia de Laporte (Buffon Dumesnil), est très voisin des Pelecotoides. Fig. 7. S.-G. MORDELLE. Lin. Lat. V. 57. M. PEINTE. Mordella picta. Chevr. Nigra; capite, thorace wittis transversalibus et longitudinalibus dua- bus, scutello, in elytris sex notis corporeque subtus, cinereis, ano aculeato, longissimo, nigro. Long. 15 millim., lat. 4, 4 172. Noire; tête cendrée; palpes rougeûtres; dernier article noirâtre,en hache; antennes rougeâtres à la base; corselet avec deux bandes transverses, la première au-dessous du bord antérieur, et la deuxième sur la base, et deux courtes longitudinales liées a la première bande, cendrées ; écusson cendré; élytres avec le commencement de la su- ture, deux taches, ponctiformes vers le milieu, et sur chaque étui deux fascies dont la première est coudée, et la deuxième élargie sur le devant, sans atteindre à la suture; dessous du corps cendré, une ta- che noire sur la poitrine, et une bande de même couleur sur le bord inférieur des segmens de l’abdomen, celui-ci terminé en une pointe noire. Longue de 5 millim. (Chev.) 7. a. Sa tête vue en dessus, 7. b. Tarse antérieur, 7. e. Crochets de ce tarse très grossis, — Hab. Cayenne. INSECTES. 131 Planche . 54. Genre NOTOXE (Koroxus. Fabr.) Fig. 8. S.-G. SCRAPTIE. Lat. V. 58. S. DOUTEUSE. Scraptia dubia. Oliv. 8. a. Sa tête. — Hab. Paris. Nota. Personne n’avait reconnu cette espèce dans Olivier, c’est M. Chevrolat qui nous l’a signalée, et nous avons reconnu avec lui que c’est son Dasytes dubius, Latreille, pensant que cet insecte était iné- dit, lui avait douné le nom de Fusca lors de la formation du genre Scraptia. Fig. 9. S.-G. NOTOXE. Geoff. Lai. V. 58, N. FAsciÉ. Notoxus fasciatus. Chevr. Brun soyeux, base des antennes et du corselet, pattes et une large fascie sur les élytres, jaunes. Long. 2 172 millim. 9. a. Son antenne. — Hab. la France méridionale. Nota. M. John Lecomte a fait connaître une jolie espèce de ce genre daus une notice intituiée : Description of some new species of north American Insects (Ann. Lyc. nat. hist. of New-York, vol, 1, p. 170, pl. rr, fig. 3). Fig. 10. GENRE HORIE (nor1a. Fabr.) Lat, V. 60. H. TESTACÉE. Horia (Cissites, Lat.) teslacea, Fabr, 10. a. Palpe maxillaire. 10. b. Patte postérieure de la femelle. 10. c. Patte postérieure du mâle. 10. d. Crochets d’un tarse. — Hab. les Indes orientales. Cette division s’est enrichie d’une seconde espècenouvelle provenant du Sénégal. Par une singularité que l’on ne peut expliquer, M. Dela- porte (Buff. Dumesnil, col. t. 2, p. 280), après avoir partagé son genre Horia en deux divisions, dont l’une renferme les espèces à tête très grande, correspondant aux Cistites de Latr., place son AHoria senegalen- sis dans la division des têtes très grandes, quoiqu’elle appartienne réel- lement à la deuxième division, ce qu’il établit lui-même dans sa descrip- tion en commencant par ces mots: Téte non renflée derrière les yeux, etc., ce qui est très vrai. Genre MÉLOÉ (meLos. Lin.) 55. Fig. 1. S.-G. CEROCOME. Geoff. Lat. V. 62. C. DE sCHEFFER. Cerocomia Schaefferi. Lin. (Détails). 1. a. Antenne du mâle. 1. b. Antenne de la femelle. — Hab. Paris. Fig. 2. S.-G. ARITHMEMA, Chevr. A. À 10 GOUTTES. Arilkmema 10-quttata. Bilberg. Chevr. 2, a. Son antenne gressie. — Hab. le Cap. 132 Planch 55. Fig. 5. ICONOGRAPHIE DU RÊGNE ANIMAL. Nota. M. Chevrolat a établi ce genre en 1834. Il diffère des Hyclœus par ses antennes qui v’ont que huit articles, et l'espèce qui lui sert de type est la Mylabris 10-guttata de Bilberg (Monogr., p. 45, pl. 5f. 5). Une erreur (corrigée à la 2° édition) existe sur plusieurs exemplaires de notre pl. 35; on a gravé le nom d’AHyclæus 10-guttatus, Chevrolat, sous la figure 2, et celui mal orthographié d’Aritnæma 12-punctata, Chevr , sous la figure 3 (appartenant au genre Hyclæus), ce qui a pro- duit un renversement fâcheux, probablement cause d’une singulière erreur de M. le comte de Castelnau, dans les suites à Buffon publiées par le libraire Dumesnil. Voici le fait : M. Delaporte (Buff. Dumesnil, Ins., t. 2, p. 268), en citant notre pl. 35, f. 2, décrit sous le nom d'Hyclœus 10-puttatus, le vrai Hyclœus 12- punctatus de M. Chevrolat , sans s’apercevoir que l’insecte représenté par nous fig. 2 (et 2. a. Son antenne de 8 articles etentiérement noire), n’appartient pas au genre Hyclœus, qui doit avoir g articles aux an- tennes. Plus bas, trompé par l'erreur qui s’est glissée dansla lettre de notre planche, et voulant peut-être profiter de l'observation de M. Che- vrolat, il établit un genre Actenodia avec la même espèce, dont il a cité à tort la figure en tête de la description de son Hyclæus 10-guttatus, et il décrit, sous le nom d’Actenodia guttata, précisément ta Mylabris 10-puttata de Bilberg, type du genre Arithmema de M. Chevrolat. Voici donc comment il faut rétablir les choses : 1° L’insecte décrit par M. Delaporte sous le nom d’Hyclœus 10-gut- tatus (pag. 268, n. 3) est l’Hyclœus 12-punctatus de M. Chevrolat, dont l'antenne est figurée dans notre pl. 35, f. 3 (portant par erreur, dans quelques exemplaires, le nom d’4ritnæma 12-punctata, Chevr.), et il faut retrancher la citation de l’Iconographie, pl. 35, fig. 2, qui précède cette description; 2° L'insecte décrit par M. Delaporte, sous le uom d’Actenodia gut- Lata (pag. 268), est le vrai Arithmema :o-guttata, Bilb., Chevr., et il faut faire précéder cette description de la citation de notre pl. 35, f. 2, et 2, a. (portant par erreur, dans quelques exemplaires, le nom d’Æy- clœus 10-guttatus, Chevr.). S.-G. HYCLÉE. Latr. V. 63. H. À 12 POINTS. Hyclœus 12-punctatus. Chevr. Son antenne grossie. Espèce nouvelle dont M. Chevrolat nous donne la description suivante : Niger, pilis brevissimis albis tlectus, clava antennarum et in elytris sex maculis, flavis, 2, 2, 2, duabus marginalibus. — Fariat : elytris qunque maculis, Long. 8, 10, lat. 5, 4 172. Planches. 24 990, Fig. 4. Fig. 5. Fig. 6. INSECTES. 133 Corps rugueusement ponctué; tête, corselet, poitrine couverts d’un duvet blanc très court, et élytres, à l'extrémité, d’un duvet noir ; anten- nes de neuf articles; le premier noir, 2-6 d’un roux foncé, suivans Jaunes ; le corselet est épais en arrière, presque carré, droit à Ja base, avec un sillon non entier; chaque élytre a six taches jaunes dispo- sées par deux, dont deux sont marginales, la troisième, qui est un peu éloignée du bord, manque quelquefois; pattes rugueusement ponc- tuées; le dedans des cuisses antérieures d’un soyeux argenté; angles et base des tarses postérieurs rougeñtres. — Du Sénégal. (Chevr.) SG. MYLABRE. Fab. Lat. V. 65. M. mvope. Mylabris myops. Chevr. Atra, pilosa, sex ultimis articulis antennarum , singulo coleoptero macula parva infra basis, fasciisque duabus transversis, flavis. Long. 3x1 millim., lat. 9. Noire, couverte de poils de même couleur; tête et corselet ponc- tués ; antennes avec les premiers articles noirs, une tache rouge sur les quatrième et cinquième, les suivans d’un rouge orangé; élytres finement svabreuses, une petite tache transverse au-dessous de la base, et une bande vers le milieu, jaunes : celle-ci avec une bordure rougeûtre; avant l'extrémité ii y a une très large bande rousse. — Hab. le Cap. Nota. Nous avons publié quelques observations sur ce genre dans le Dictionnaire pittoresque d'Histoire naturelle, article Mylabre. On consultera aussi les Symbolæ physicæ de Klug, dans lesquels ce natu- raliste célèbre a décrit et figuré un grand nombre d’espèces de My- iabres, M. Erichson en a décrit dans le voyage à Alger de M.Wagner. Enfin, M. Chevrolat en a publié plusieurs espèces dans la Revue en- tomologique de M. Silberman. Nous devons a M. Stableau, entomologiste zélé de Paris,une obser- vation qui pourra aider dans l’étude des mœurs de ce genre. Il à trouvé plusieurs individus de Myl. mutans (Dict. pittor.) dans une sablière de Grenelle. Il en a d’abord vu sortir un de terre, sur un talus exposé au midi. Ayant creusé dans le mème endroit, ii en a découvert onze prêts a sortir. Il est probable qu’ils étaient daus des nids d'Hyménoptères. S.-G. OENAS. Lat. V. 64. OË. AFRICAIN. OEnas afer. Lin. Oliv. (Antenne). Hab. le midi de l'Espagne et l’Afrique. S.-G. MELOE. Lin. Lat. V. 64. M. DES CORDILLÈRES. Meloe cordilleræ. Chevr. 134 Planches. 55. Fig. 7. Fig. 8. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Nigra. Capite rotundato, magno; thoraceque remote punctatis; ely- tris aux rugulosis, brevibus abdomine gravido. Long. 33 millim., lat. 12 172. Noire; tête brillante, grosse, arrondie, un peu aplatie en dessus, à points petits et distans, ceux de la lèvre et du chaperon assez forts et serrés, avec les poils noirs; antennes un peu plus courtes que la tête et Le corselet ensemble: deuxième article petit, les suivans égaux, le dernier en pointe mousse; corselet aussi haut que large à sa base, rentrant angulairement au milieu, avec une ligne en dessus, un peu élargi et arrondi aux angles antérieurs; il.est légèrement aplati, bril- lant, à points distans. Elytres courtes, larges, arrondies, avec de très petites lignes crevassées, longitudinales, qui les rendent à peine ru- guleuses; le corps, du vivant de l’insecte, doit être très gros; il est peu brillant, crevassé. Pattes épaisses; tarses égaux. — Du Mexi- que. Elle a été trouvée par madame Sallé, à Sainte-Croix, près d’Orixaba, sur de très hautes montagnes. Nota. Ce genre a été étudié par Leach, et tout récemment par MM. Brandt et Erichson, qui en ont donné une belle monogra- phie (vol. xv1, part. r des Act. Acad. nat. Curios.). Nous en avons fait connaître deux espèces très curieuses dans le Voyage autour du monde de là corvette la Coquille, et daus le Magasin de Zoologie 1833, el. 1x, pl. 57 et 100, et 1856, pl. 169, et dans la Revue Zoologique, 1842, p. 338. Enfin, le général Hardwicke a publié la description de plusieurs espèces de Meloe qui possèdent les propriétés des Cantha- rides (Asiatic researches, vol. v, octobre, p. 213-423). Le petit insecte que M. Léon Dufour a publié sous le nom de Triongulin, paraît, suivant des observations de M. Serville, étre la larve d’un Méloé. On n’a pu suivre encore ses métamorphoses. Détails du Meloe brevicollis. Panz. 7. Antenne du mâle. 7. a. Mâchoire. 7. #. Lèvre inférieure. 7. c. Mandibule. 7. d. Labre. 7. e. Tarse postérieur. S.-G. TETRAONYX. Lat. V. 66. T. vENTRAL. Tetraonyx ventralis. Chevr. Niger. Thorace, macula dorsali excepta, pectore lateribus et infra, ano pedibusque basi, flavis. Long. 15 millim,, lat. 5. Noir; tête granuleuse, faiblement sillonnée; corselet jaune, avec une tache carrée noire en dessus , transverse, creusé sur le milieu des côtés; angles antérieurs arrondis, les postérieurs un peu aigus, un sillon dorsal. Ecusson grand, triangulaire. Elytres larges, noires, finement granuleuses; la poitrine avec les parties antérieure, posté» INSECTES. 135 Planches, 55. rieure et latérale, l'anus, les cuisses jusqu'a la moitié, et les trochan- ters, jaunes. — Hab. le Brésil. (Chevr.) Nota. C’estici qu’il faudra placer le genre Tmesidera de M. Wert- wood, publié dans le Magasin de Zoologie, 1841. Ins. pl. 85. Fig. 9. S.-G. CANTHARIDE,. Geoff. Lat. V. 67. C. À FRONT SILLONNÉ. Cantharis sulcifrons. Chevr. Atra, ritida. Thorace lmbo basali, elytris quadrivittato et corpore in- fra, flavis. Femoribus anticis etlimbo inferiore sequentibus viridi-griseis Long. 20 millim., lat. 3 172. Tête et corselet d’un noir brillant; la première est largement sil- lonnée en longueur, avec une très faible ligne au milieu; le bord du chaperon, de la lèvre et celui du corselet jaunätres; celui-ci a trois ou cinq impressions en dessus ; élytres jaunes à trois lignes noires, celle du milieu réunie à la ligne suturale par la base, et à celle margi- nale sur l'épaule; dessous du corps verdätre; abdomen traversé de noir; cuisses antérieures, les genoux exceptés, le bord inférieur et la base supérieure des suivantes d’un gris verdâtre. (Chevr.) 9. 4. Sa tête vue de face. — Hab. le Brésil. Fig. 10. Détails de la Cantharis vessicatoria. Lin. 10. Sa mâchoire. 10. a. Labre. 10. b. Lièvre inférieure. 10. c. Tarse antérieur. — Hab. Paris. Nota. M. Passerini a fait connaître les habitudes d’aneespèce d’Ita- lie qui se nourrit des feuilles de la pomme de terre et nuit beaucoup a cette plante. La larve de la Cantharis vessicatoria a été publiée par M. Loschge, dans le Naturforcher (stuck 24), et par M. Zier (Bull. des sc. nat., jan- vier, 1830). Fig. 11. S.-G. ZONITIS. Fabr. Lat. V. 67. Z. PONCTICOLLE. Zonitis puncticollis. Chevr. Cyanea, capite violaceo, mandibulis, antennis pedibusque nigris. Tho- race puncto dorsali cyaneo cum ano et femoribus medio rubris.— Long. 8 millim., lat. 3 172. Dessous du corps et élytres bleus; tête ponctuée, violette; le cou, la bouche, les antennes et les pattes sont noirs, avec les ongles rou- geâtres; le milieu des cuisses, les derniers anneaux de l’abdomen et le corselet rouges; un point dorsal bleuâtre sur celui-ci. Elytres vues à un fort grossissement, offrant de petites aspérités; elles sont cou- vertes de poils courts, blanchâtres. Cette espèce faisait partie de la 136 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches, sh} collection d'Olivier, et était indiquée comme ayant été trouvée par lui en Mésopotamie. (Chevr.) Fig. 12. S.-G. NÉMOGNATHE. Lat. V. 68. N. CHRYSOMELLINE. Nemognatha chrysomellina. Fabr. (Détails). 12. Tête du mâle vue de face 12. a. Antenne. 12. 4. Crochets d’un tarse. — Hab. la France méridionale. Nota. On connaît actuellement près de vingt espèces de ce curieux genre, répandues dans l’ancien et le nouveau continent; la plupart sont encore inédites, mais ont recu divers noms dans quelques collections. Nous eu avons une sous les yeux, à laquelle nous conserverons le nom de Vemognatha calceolata; elle est longue de 10 et large de 3 millim. 172, rougeâtre, finement granuleuse, avec les antennes, les yeux, les palpes, l'extrémité des mandibules, des mâchoires, le bout des cuisses , les jambes et les tarses noirs. Elle vient de l'Amérique du nord. Une autre espèce, prise à Lima, au Pérou, recevra le nom de W. gibbifrons. Elle est jaune pâle, peu rugueuse, à front très globuleux et élevé en arrière, avec les yeux, les antennes, l’extrémité des man- dibules, les genoux et les tarses noirs; le dessous du métathorax est taché de noir, et l’abdomen a sa moitié antérieure de cette même couleur. Fig. 15. S.-G. LEPTOPALPE. Guér. L. À BEC. Leptopalpus rostratus, Guér. Ce nouveau genre est très voisin des Zonites et des Némognathes, mais il se distingue facilement par ses palpes maxillaires d’une longueur inaccoutumée, puisqu'ils sont plus longs que la tête et le corselet réu- nis, au moins trois fois plus que les palpes labiaux. C’est à tort que M. le comte de Castelnau a rapporté notre genre à celui que M. Ser- ville a nommé Onyctenus, car ceui-ci s’en distingue par la forme de ses élytres qui sont plus courtes que dans les Sitaris, et par d’au- tres caractères qu’il est inutile de mentionner. Le type de ce genre est la Zonitis rostrata de Fabricius, Ent. syst. t. 2,p. 50 (Leptopalpus rostratus). C’est à tort que nous avons donné, dans la 1°* édition de nos planches, le nom de Chevrolati à cette espèce. 13. a. Sa tête vue de face. 13. b. Mâchoire, et son palpe, isolée. 13. c. Crochet d’un tarse. — Hab. Alger. Fig. 14. SG. GNATHIE. Kirby. Lat. V. 68. G. FLAVICOLLE. Gnathium flavicolle. Chevr. Nigrum. Thorace rubro. Long. 12, lat. 3 milhim. Noir, avec quelques poils courts; tête ponctuée, brillante, avec une INSECTES. 137 Planches, côte longitudinale; corselet rouge en dessus et en dessous, arrondi, droit et sillonné à la base, à points distans; élytres finement sca- breuses; pattes poilues. M. Dejean, dans son catalogue, forme le genre Spastica avec cet in secte; en effet, si ce n’est pas une femelle de Gnathium, on devra le séparer de ce genre dont jai recu deux espèces du Mexique, depuis la publication de cette planche. (Chevr.) 14. 4. Antenne. 14. &. Crochets d’un tarse. — Hab. le Brésil. Fig. 15. SG. SITARIS. Lat. V. 68. S. HUMÉRAL. Situris humeralis. Fabr. 15. a. Son antenne. 15. b. Tarse antérieur. — Hab. Paris. Nota. Ajoutez le Sitaris rufipes publié par M. Gory dans le Maga- sin de Zoologie, 1841. Insectes, pl. 93, et celui que M. Pecchioli a fait connaître (An. Soc. Ent. t. 8, p. 329, pl. 18) sous le nom de S, Solieri. RHYNCHOPHORES. GENRE BRUCHE (grucuus. Lin.) 56. Fig. 1. S.-G. BRUCHE. Fab. Latr. V. 72. B. mMaARGINÉ. Bruchus marginellus. Fab. 1. a. Sa tête. — Hab. Paris. Fig. 2. S.-G. RHÈBE. Fisch. Latr. V. 75. R. DE GEBLER. Rhaebus Gebleri. Fisch. 2. a. Sa tête. 2. b. Antenne. 2. c. Extrémité d’un tarse. — Hab. la Sibérie, Fig. 5. S.-G. ANTHRIBE. Geoff. Latr. V. 72. À. DE GARNOT. Anthribus Garnotii. Guér. Voy. Coquille. 3. a. Sa tête. 3. b. Antenne. — Hab. la Nouvelle-Guinée. Le genre Pachyura de Hope est voisin des Antribes; on trouve la description d’une espèce de la Nouvelle-Hollaude (Pac. monilis, New. dans l’Entomological Magazine, t. 5, p. 173. GENRE ATTELABE (arrezagus. Lin.) Fig. 4. S.-G. ATTELABE. L. Latr. V. 74. À. EN FAUX. Attelabus falcatus. Guér. Voy. Coquille. 4. a, Sa tête vue de face. — Hab. la Nouvelle-Hollande. Nota. L' Atlelabus curculionoides roule les feuilles de chène dans les- INSECTES. 34 138 Planches 56. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. quelles il se tient, et qui servent à nourrir sa larve. M. Goureau (Rev. ent. de Silbermann, t. 3, p. 74) donne des détails très intéres- sans sur la manière dont cet insecte s’y prend pour faire cette opé- ration. Le Lagenoderus gnomoides, nouveau genre fondé par Adam White (Entomologist., n. xrr, p. 182), vient se placer près des Attelabes. C’est un insecte très curieux provenant de Madagascar. Le genre Rhynchites a été formé aux dépens des Attelabus. On trouve dans les Comptes rendus des séances de l’Académie des Sciences (janvier 1836, p. 142) une note sur les habitudes du Rhynchites coni- cus, espèce qui ronge les jeunes rameaux des arbres. Le Rhynchites philippensis de M. Chevrolat (Revue zool., 1841, p. 224) ne nous semble pas différer de celui que M. Westwood à décrit en 1837 (Proceedings of the zool. soc. of Lond., part. v, p. 128). Fig. 5. S.-G. RHINOTIE. Kirby. Latr. V. 94 R. À ÉLYTRES COULEUR DE SANG. Rhinotia hœæmoptera. Kirby. 5. a. Son antenne. — Hab. la Nouvelle-Hollande. Nota. C’est dansle voisinage des Rhinoties et des Eurhines que vient se placer le genre Oxycorynus de M. Chevrolat. En voici une seconde espèce décrite par M. Buquet. Oxycorynus armatus : Jaune luisant’; bout du rostre noir ; antennes noires avec l’extrémité de la massue jaunâtre; corselet lisse, vaguement ponctué, avec les angles antérieurs prolongés en une forte épine dirigée en avant. Elytres agant des stries ponctuées, noires avec la base jaune; pattes jaunes avec les genoux etles tarses noirs.— L. 12, 1.7, mill. — Hab. le Brésil. (Buquet.) Cet insecte ressemble en tous points à l’'Oxycorynus melanocerus de M. Chevrolat (An. Soc. ent., t. 1, p. 214, pl. 5, fig. 4.) Mais son rostre est plus épais et plus court; son corselet est armé de deux épines en avant, ce qui le rend plus carré, et ses élytres sont presque entière- ment noires. Ne serait-ce pas le mâle de l’espèce de M. Chevrolat ? Fig. 6. S.-G. EURHINE. Kirby. Latr. V. 74. E. scaABRE. Eurhinus scabrior. Kirby. 6. a. Son antenne. — Hab. la Nouvelle-Hollande. Nota. C’est par erreur qu’on a gravé le nom de Conicus pour cette espèce. M. Schænherr a été obligé de changer le nom d’Eurhinus en celui d’Eurhynchus; Wiger ayant créé antérieurement le premier nom pour désigner un autre genre de Curculionite. INSECTES. . 139 Planches. 56. GENRE BRENTE (8rRENTUS. Fab.) Fig. 7. S.-G. BRENTE. Fab. Latr. V. 95. B. couroNNé. Brentus coronatus. Germ. Schoen. 7. a. Tête de la femelle. 7. b. Antenne. — Hab. l'Italie. Nota. Schænherr a rétabli le véritable nom de cette espèce, dans son Genera et species curculionidum, t, 1, p. 331. C'est donc à tort que nous avons fait graver le nom de Br. italicus sur quelques exemplaires. — Cet ‘nsecte appartient au genre Arrhenodes de Steven et Schœnherr. Suivant M. Pecchioli, entomologiste instruit qui habite Pise, cet in- secte se trouve dans les vieux troncs d'arbres, en compagnie avec des Fourmis. Eig. 8. S.-G. CÉOCÉPHALE. Schæœn. C. rourcnu. Ceocephalus furcillatus. Sch. Femelle. Hab. Java. Nota. C'est par une faute d'impression que cette espèce porte le uom de Turcillatus dans Schænherr, t. 1, p. 359. C’est près des Brentes que doit se placer Le singulier genre que nous avons établi dans le Magasin de Zoologie (1832, cl. 1x, pl. 34), sous le nom de Calodromus. M. Boheman a publié un mémoire à son sujet dans les Mém. de l’Acad. des Sc. de Stockholm, pour l’année 1837 (Voy. Rev. zool., 1840, p. 311). Voir deux notes de MM. Chevrolat et Gory dans lesquelles ils dé- crivent plusieurs Brenthides de Madagascar (Rev. zool., 1839, p. 172 et 328). Fig. 9. S.-G. ULOCÈRE. Schœn. Lat. V. 95. V. IMMONDE. Ulocerus immundus.Dalmann. Ephem. 1, p.27,u.2. 9. a. Antenne.— Hab. le Brésil. Nota. M. Schonherr décrit trois espèces du Brésil, le Laceratus et le Squalidus de Dalmann. C’est par une erreur de citation qu’on trouve dans Schœænherr (Gen. et spec. cureul.,t, 1, p. 373), à l’occasion du nom de Cladione, la cita tion du Règne animal, p. 390. Après avoir bien cherché dans les trois éditions de ce livre, nous avons pensé aux Familles naturelles du Règne animal, et nous avons vu que c’est cet ouvrage que M. Schœnherr a voulu citer. Quant au nom de Cinereus qui se voit sur quelques exem- plaires de notre pl. 36, il faut l’effacer, car l’espèce à laquelle Latreille voulait donner ce nom est bien l’Ulocerus immundus de Dalmann, Fig.10.8,-G. CYLAS. Latr. V. 56. C. LONGICOLLE. Cylas longicollis. Chevr. 140 Planches. 36. 37. Fig. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. C. angustatus, nigro-ænescens, rostro antè apicem crassiusculo, supra atque capite inter oculos breviter canaliculatis. Thorace impunctato, basi constricto. Elytris elongatis subtilissime confertim striato-punctatis, in humero obliquè sub-truncatis et modice prominulis (mas.). Long® 7. Lat. 2 mill. — Hab. Senegalia. {Chevr.) r. GENRE BRACHYCÈRE (#racuycERus. Fabr.) Latr.V. 76. B. POLYOPHTHALME. Brachycerus polyophthalmus. Schæœn. Suppl. t. 5. p- 695. M. Chevrolat a adressé l'individu type de cette figure à M. Schæn- berr pour être publié au supplément de son grand ouvrage, et il a changé son nom de Br. oculatus en celui de Polyophthalmus, parce que le premier est déjà employé. M. Schænherr, après la description du B. polyophthalmus, cite le Br. oculatus, Chevrolat, en renvoyant à notre figure. C’est une espèce à retrancher. 1.a. Son antenne. 1. b, c. Son tarse. — Hab. le cap de Bonne-Espé- rance. GENRE CHARANÇON (curcuz1o. Fabr.) Fig. 2. S.-G. CYCLOME. Schœn. Latr. V. 77. C. couRoNNÉ. Cyclomus coronatus. Schœn. Hab. le cap de Bonne-Espérance. Fig. 3. S.-G. CYPHUS. Schæœn. Latr. V. 78. C. ILLUSTRE. Cyphus illustris. Chevr. Cœruleo-pallidus. Thorace, margine antico excepto, atro-holosericeo; in elytris maculis sex fasciaque postica flexuosa holosericeo atris; his acu- minatis; pedibus nigris, femoribus medianis et posticis cæœruleo-annulatrs ; abdomine vittis tribus longitudinalibus. — Cyphus Latreillei, Schænbherr, Syn. Ins. Cur., t. 1, p.624. — Curculio Schœnherri, V'erty Del. an. art. Bras. p. 93, pl 15, f. 4.— Long. 29, lat. 12 mill.— Hab. l’intérieur du Brésil d’où il a été rapporté par M. Auguste Saint-Hilaire. Les planches de l’Iconographie, pour les Curculionites, avaient paru avant que les descriptions de M. Schœænherr eussent été publiées, mais ce savant ne les ayant eu à sa disposition que tout dernièrement , n’a pu citer les espèces qui y sont figurées. (Chevr.) Nota. M. Chevrolat a fait connaître un superbe Cyÿphus, voisin du Varnhageni, de Germar, dans la Revue zoologique de la Société Cu- vicrienne, année 1858, p. 56. C’est son Cyphus consularis, — Cet in- secte a été trouvé à Bahia, par M. F. Coulon. INSECTES. 141 Planches. 37. Fig. 4. S.-G. PLATYOME. Schæn. P. D£ DALMANN. Platyomus Dalmanni. Schœn. Suppl, t. 6, p.179. M. Schænherr a changé le nom spécifique de uotre insecte, parce qu’il n’est pas bien sûr que ce soit le vrai Curculio dives d'Olivier, qu'il place avec doute à la fin de sou genre Entimus (Suppl, t. 5, p.745), ct qu'il pense n'être qu'une variété de son Platyomus Dalmaniü. Fig. 5. S.-G. LEPTOCÈRE. Germ. Latr. V. 79. L. MAIGRE. Leptecerus macilentus. Chevr. Naupactus macilentus. Sch. Syn. Ins. Genera et Spec. curcul., t. 1, p.594. Hab. le Brésil. Nota. M. Schænherr a restitué à ce genre, à tort selon nous, le nom de Vaupactus, que Megerle lui avait donné antérieurement, mais sans aucune publication. Fig. 6. S.-G. PACHYRHYNQUE. Germ. L. V. 80. P. PROFANE. Pachyrhynchus profanus. Eschsch. Hab. Manille. Nota. M. Erichson, dans le Voyage de Meyen (Acta Acad. ceæs., Leop. carol. nat. cur., vol. xvr, suppl., mars, 1834) forme avec cette espèce et quelques autres, un genre distinct qu’il nomme Apocyrtus. M. Chevrolat a décrit une nouvelle espèce de ce genre dans la Revue zoologique (1841, p. 226). Les vrais Pachyrhynchus ont pour type le P. moniliferus de Germar et Schænherr (Cureul., t. 1, p. 513). Ce genre vient de s’accroitre de treize espèces décrites par M. Chevrolat et par nous, dans la Revue zoologique (1841, p. 216 et 224). C’est près de ce groupe des vrais Charancons à bec épais et court, que viennent seplacer plusieurs genres parmi lesquels nous signalons comme ne figurant pas encore dans Schænbherr. 1° Le genre Eupholus, que nous avons établi dans le Voyage de la Coquille (Ins., p.116), dont nous avons fait connaître plusieurs es- pèces dans le Voyage de la Favorite (Mag. zool., 1838, cl. 1x, pl. 233, f. r) et daus la Revue zoologique de la Société Cuviérienne (1841, p. 216, et dont nous avons enfin donné une monographie dans le Ma- gasin de Zoologie, 1842, Ins. pl. 96 et 97). Cegenre est très voisin des Geonemus de Schæœnherr, dont nous avons fait connaitre quelques belles espèces dans le Voyage de la Coquille et dans la Revue zoolo- gique, 1841, p. 125. 2° Notre genre Cyydrorhinus, également fondé dans le Voyage au- tour du Monde de /a Cogulle, et augmenté d'espèces nouvelles dans 142 Planches. 57. Fig. 7- ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. la Revue zoologique (1839, p. 303 et 1841, p. 217). C’est un genre voisin des Listroderes et dont toutes les espèces connues jusqu'à ce jour viennent du détroit de Magellan ou des iles Malouines. 3° Nos genres Elytrogonus, Sphœrorhinus, Trigonops et Coptorhyn- chus, fondés dans Ja Revue zoologique (1841, p. 126, 127,128 et 191) M. Chevrolat a décrit deux espèces de ce dernier genre dans le même recueil (1841, p. 227), mais il ne les a pas assez étudiées pour être bien sûr qu’elles ne forment pas un genre voisin. Le genre Lophotus de Schænherr s’est accru de plusieurs belles es- pèces toujours propres à l'extrémité de l’Amérique méridionale. MM. Sollier et Gay en ont publié plusieurs dans les Annales de la Société Est. de France (t. 8, p. 5, pl. 1 et 2), sous le nom d’Eublepharus. M, Chevrolat, dans le bulletin du même recueil (t. 8, p. xzix}), a donné une note de rectifications pour rapporter ces espèces à celles que Schœnherr avaient publiées antérieurement. Voir aussi la description donnée par M. Waterhouse de quatre espèces de ce genre (Ann. et Mag. nat. hist. by Jardine, etc, vol. 5, p. 329, juillet, 1840). M. Faldermann a publié (Bull. scient. de l’Acad. imp. des se. de Saint-Pétersbourg, janvier, 1837) une notice sur un Otiorhynchus (0. Marquardii) très commun dans ies serres fruitières du jardin impérial de Tsarskoïé-selo, à Pétersbourg, qui ronge l'écorce et les jeunes pousses des pêchers, et les fait même périr. On trouvera la description de beaucoup d’espèces dans l'ouvrage de M. Faldermann (Coleop. ab illustr. Bungio in China boreali, Mongo- lia, etc., etc., in-4°, fig., Petropoli, 1835) et dans plusieurs autres ou- vrages de ce savant, M. Curtis a fait connaître les métamorphoses du Curculio Lapathi, dans les transactions de la Société Linnéenne de Londres, vol. 11, p. 86, pl. 5. Voir aussi une note de M.Walton sur Îes genres Stona, Pclydrusus Phyllobius et Apion, dans l’'Entomological Magasise, t. 5, p. 254. S.-G. SYZYGOPS. Latr. V. 80.8. cycLoPE. Syzygops cyclops. Sch. 7. a. Sa tête vue de face. 7. b, Id. de profil. 7, c. Son antenne. 3. 4. Tarse antérieur. — Hab. les îles Bourbon et Maurice. Nota. M. Schænherr a décrit une seconde espèce de ce curieux genre (Gen. et Spec. Curcul.,t. V, p. 832) sous le nom de $. hustrix. Nous en possédons cinq autres dont voici de courtes descriptions : r. $. tuberculatus. D'un brun noirâtre couvert d’écailles d’un gris roussâtre, couleur de bistre. Corselet ayant de gros points enfoncés ct Planches, 57. Pig. 5. Fig. 9. INSECTES. 143 peu nombreux, avec les côtés garnis de quelques écailles sub-bron- zées. Elytres presque aussi larges que longues, arrondies et bombées, avec des stries de gros points, plusieurs forts tubercules et des cils raides et courts en dessus. — L,. 5, 1. 172 millim., — H. Maurice. 2. S. Desjardinsüi. Semblable au précédent pour la couleur géné- rale, mais plus allongé, ayant les côtés du corselet et des élytres garnis d’écailles bronzées, avec quelques cils courts. Base des ély- tres portant en dessus deux carènes assez élevées, trois ou quatre tubercules en dessus et ur plus fort tubercule en arrière, donnant à la partie postérieure du corps un aspect trifurqué. Pattes d’un brun marron avec peu d’écailles bronzées seulement sur la massue des cuisses. — L. 5, 1, 2 millim. — H. Maurice. 3. S. fuscipes. Noir, couvert de très fines écailles clairsemées d’une couleur métallique bronzée. Elytres ayant de faibles traces de côtes longitudinales et quelques cils raides et courts. Antennes et pattes d’un brun fauve. — L. 5,1. 1 172 millim.— H. Bourbon. 4. S. prasinus. Noirâtre, mais entièrement couvert de fines écailles trés serrées et d’un beau vert brillant. Pattes noirâtres, sans écailies.— L. 3, L. x 192 millim. 5. $. cinereus. Brun noirâtre, couvert de fines écailles d’un cendré blanchâtre, surtout sur les côtés, avec le dessus varié de taches grises roussätres. Des cils raides sur les élytres et sur le devant du rostre. Pattes variées comme tout le corps. — L. 3, 1. 1 192 millim. — H. Maurice. S.-G. RHYTIRHINUS. Schæn. Latr. V. 81. R. 1NFORME. Rhytirhinus informis. Chevr. Subquadratus, fuscus. Capite inequali, fossula frontali; rostro lato, an- tennis nigris, Thorace canaliculato, lateribus angulato, articè constricto, medio longitudinaliter rigro. Elytris subquadratis, inæqualibus, sub- truncatis, singulatim apice obtusè rotundatis, marginibus altis, griseis, cum strüs tribus punctis latis, sed margine superiore nigro-fusco, dentu- lato. Pedibus pilosis, nigro qriseoque variegatis, anticis approximatis. — Long. 14, lat. 6 millim. — Hab, in Senegalia. S.-G. CLÉONE. Schæn. Latr. V. 82. C. À GOUTTES. Cleonus guttatus. Chevr. Cinereus. Capite depresso; breviter carinato. Rostro medio carinato bi- sulcato, oculis nigris, infra albo marginatis. In thorace vithis quatuor albis. Medio singulis elytri obscuro, cum septem guttis albis quorum tribus exiguis. — Long 19, lat. 6 mill. — Hab. le cap de Bonne-Es- pérance. 144 Planches, 57. ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. Cleonus lacrymosus, Sch.Sy Ins. Cur., t. 2, p. 190. Nota. Les genres Cleonus et Bothynoderes se distinguent difficile- ment l’un de l’autre, quelques Lixus s’en rapprochent aussi. M. Schæ- nherr décrit des deux premiers genres plus de 120 espèces dont la Russie méridionale et l’Afrique australe produisent un grand nom- bre. (A. Chevr.) Cleonus Helferi. Chev. Brevis, latus, cinereo obscurus. Fronte cum costulis duabus junctis, latus fossulam efficiens, rostro lato, carinato, late- ribus inferioribus reticulatè punctato, costula media cultrata nigra, nitida; supra depresso, sue bicanaliculato. Thorace inæquali, scabro, lateribus anticis supra compresso, margine biangulato, infra oculos rotundè pro- ducto, ciliato et canaliculato. Costula media dorsal, lunulis duabus albi- dis : 1a Margine antiico adnexa; 2a Longitudinali, lateribus. Scutello recto. Elytris ovatis, fusco notatis sulcatis et costatis (sulcis transversè interruptis sulcisque tuberculatis). Pedibus nigris, nitidis, femoribus apice cinereo-semi-annulatis; corpore atro, cinereo induto, segmentis abdomina- libus fusco obsoletè notatis. — Long. 7 lin. 172 lat. 3 374. — H. Sicilia. Il a été trouvé au mont Madoniæ à 6000 pieds d’élévation par M. le docteur Helfer, de Prague, qui a eu la générosité de me le sa- crifier, bien qu’il n’eût rencontré que ce seul exemplaire. C’est avec reconnaissance que je dédie ce très bel insecte à l’ento- mologiste et voyageur célèbre qui parcourt depuis plusieurs années les plus riches contrées de l’Asie, et qui promet de faire connaître une foule d’objets inconnus. Il se rapproche assez du Bothynoderes suillus de Schünberr. (Chevrolat.) Voir la description donnée par M. Zoubkoff (Bull. de la Soc. imp. ces Sc. nat. de Moscou, 1837, pl. 4, f. 5) d’une belle espèce de Turco- manie, son Cleonus imperialis. Fig. 10. GENRE LIXE (zixus. Fab.) Latr. V. 82. L. PORTE BANDES. Lixus vittiger. Chevrolat. Albo - niveus. Capite thoraceque wittis tribus nigricantibus, puncto frontal, rostro crasso. Elytris apice h'antibus, subacutis, punctato stria- tis, wvitta laterali lata et suturali obsoleta, nigris. Corpore subtus punctis nigris remotis. Tibiis apice unco recurvo instructis. — Long. 12, lat. 3 mill. Un seul individu a été trouvé en Crimée, par M. Godet, de Neuf- châtel, qui a eu la générosité de me le donner ; il ressemble assez au Bothynoderes declivis, et je crois qu’il doit se placer à côté de cet in- secte. (Chevr.) Planches 37. Fig. 11. 38. Fig. INSECTES. 145 Mandibule, mâchoire et lèvre du Clorophanus vi- ridis. Schæn.— Hab. l’Europe. GENRE RHYNCHÆNE (RHYNCHÆNUS. Fab). 1. S.-G. LÆMOSACCUS. Sch. Lat. V. 83, L. DE CHEVROLAT. Læmosaccus Chevrolatii. Guér. Noir ; tête ovale un peu aplatie au-dessus des yeux. Rostre de la longueur du corselet, droit, un peu rugueux , luisant et sans point au bout. Scapus desantennes brun. Corselet arrondi, bossu, rugueux, avec une petite côte dorsale Elytres d'un rouge brun assez obscur, ayant quelques petites écailles blanchätres, rugueu- ses, canaliculées, arrondies au bout. Pieds courts avec les cuisses trés-ponctuées et rugueuses, deniées au milieu, en dessous. Ex- trémité des jambes terminée par un assez fort crochet. 14. Sa tête et son antenne grossies. — Hab, le Brésil LA Notu. M. Schœnherr (Gén. et Spec., Curcul., t. 3, p. 626) décrit deux espèces de ce genre, M. Germar en a publié une iroi- sième (Insect. species, etc., p. 196) sous le nom de Mugdalis trucidata. Nous donnons iei la description que M. Chevrolat nous communique d'une nouvelle espèce. Læmosaceus Silbermannii Crassus, rubido obscurus, akdomine et thorace infra albo sericeis. Capite convexo, rostro brevi, RIQTIS; hic punctato ante apicem crassiusculo. Thorace rotundato, nigro, 5 antice constricto , cribrato et irregulariter rugato, costa dorsali. Elytris brevibus, striis sedecim crenato sulcatis atque punctatis. Femoribus anticis denticulo minuto ornatis, tibiis- anticis Latis, brevibus,planis ; tarsisinfra cinereis. Pygidio atro, cum carinula cultrata longitudinali. — Long. 7. lat. 4 millim. — Hab. Bue- nos-Ayres. (Chevrolat.) . S.-G. BAGOUS. Germ. Lat.V.83. B. BINODULEUX. Bagous binodulus. Gyll. Sch., ete. 2 «a. Sa tête. 2 b. Tarse postérieur, grossis. — Hab. Paris, juin S.-G. BRACHONYX. Sch. Latr. V. 83. B. INDIGÈNE. Brachonyx indigena. Gyl. Sch. 3 a. Son tarse grossi.— Hab. la Suède, l'Allemagne et l'ftalie M. Buquet nous communique les descriptions suivantes d'une délicieuse espèce du genre Prionomerus de Schæœnherr et d'un géant dans les T'oxophorus, placés dans le voisinage des Balaninus. Prionomerus Leprieuri. Fauve, avec la Lête brune. Élytres ayant INSECTES. 3 146 Planches. 38. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. d'assez fortes stries ponctuées , à épaules saillantes, brunes, avec les angles postérieurs prolongés en une forte épine noire diver- gente, et ayant le milieu élevé, terminé sur chaque élytre par une pointe conique et noire. — L. 4 172, 1. 3. mill.— Hab. Cayenne. T'oxophorus brenthoides. Noir luisant ; rostre droit, mince, de la longueur du corps; yeux gris. Corselet aussi long que large, très-globuleux, également rétréci en avant et en arrière, plissé au bord postérieur. Élytres deux fois plus longues que larges, à épaules obliques et assez saillantes, très-peu arrondies sur les côtés, presque cylindriques, arrondies au bout, avec de très- faibles stries de points enfoncés peu visibles et quelques longs poils jaunes très-distants entre eux. Pattes longues à cuisses brus- quement renflées au bout avec une petite dent au dessous.—L. du corps 17. du rostre 15. 1. 5 mill.—Hab. Cayenne. (Buquet ) Nota. Le magnifique genre Æuramphus, établi en 1838 par M. Shuckard (Ent. Mag. T. 5, p. 506, pl. 18) appartient à la di- vision des £rirhinides. L'espèce unique Æur. fasciculatus, est un su- perbe charancon long de plus de deux pouces, et quia été décou- vert à la Nouvelle-Zélande. (Voyez une analyse de ses caractères dans la Revue Zoologique, 1838, p. 325.) Le genre Sternechus de Sch. vient se placer ici. Voici la des- cription de deux belles espèces de la collection de M. Buquet. Sternechus candidus. Ovalaire, assez allongé, noir, couvert d'é- cailles d'un jaune ferrugineux assez clairsemées, avec une très- grande tache blanche sur chaque élytre, en occupant presque toute la surface et dentelée sur les bords. Les écailles jaunes du corselet forment trois bandes longitudinales. Les élytres ont des stries de gros points enfoncés el une assez forte callosité près de l'extrémité. — L. 18, 1. 9. mill. — Hab, le Brésil. Sternechus decemmaculatus. Noir court et presque rond; ély- tres armées sous l'épaule d'une forte pointe dirigée en bas; gar- nies de gros points enfoncés rangés en stries, couvertes d'un très-fin duvet jaunâtre qui laisse à nu dix grandes taches noires ar- rondies, dont trois sont communes et situées sur la suture, — L. 29,1. 32. mill. — Hab. le Brésil. . S.-G. BALANINE. Germ. Latr. V. 84. B. DES NOISETTES. PBalaninus nucum. L. Sch. 4 a. Son antenne. 4 b. Mandibule. 4 c. Lèvre inférieure, 4 d. Machoire. — Hab. la Suède, l'Allemagne et la France. Planches INSECTES. 147 38. Fig. 5. S.-G. HEILIPE. Germ. Latr. V. 84. H. PEPLUS. Heilipus peplus. Sch. Hab. le Brésil. Voici plusieurs espèces de ce beau genre que nous n'avons pas trouvées décrites dans Schœnheer. Heilipus crassirostris. 11 est très-voisin des H. catagraphus et stratioticus de Schœnherr, mais il s'en distingue par la forme plus étroite de son corps et surtout par son rostre beaucoup plus épais et bossu à sa base. Sa tête est noire, lisse, mais non luisante, avec les yeux très-plats, éloignés entre eux en dessus. Le rostre et la tête sont à peu près aussi longs que le corselet ; le rostre est noir, gros et épais, faiblement arqué, ayant une bosse saillante en dessus, à sa base : il est lisse à l'extrémité, avec quelques faibles points enfoncés à sa hase et en dessus seulement, sans aucune trace des carènes et des sillons signalés au rostre de l'H. stratio- ticus. Les antennes sont d’un brun fauve. Le corselet est noir, allongé, rétréci en avant, un peu plus long que large, aplati en dessus, à peine ponctué, avec une bande blanche un peu tachée de fauve de chaque côté. Les élytres sont noires, peu lisses, un peu aplaties en dessus à leur base, avec des stries de points en- foncés, rapprochés et médiocrement forts. Elles ont chacune une large bande sinueuse blanche, tachetée de jaune d'ocre et de- venant de cette couleur en arrière, où elle se dilare comme dans l'H. catagraphus. Les côtés du thorax sont marqués de quelques écailles fauves. Les pattes sont fauves avec les cuisses noires. — L. 15,1. 5. mill. — Hab. le Brésil. Nous lui avons conservé le nom qui lui a été imposé par M. Chevrolat. Heilipus affinis. ressemble entièrement à l'Æeilipus rugicollis de Schænherr (t .3,p. 155), mais il est plus petit ,son corselet est plus fortement rugueux et comme tuberculeux;ila, au mi- lieu et en avant, une petite carène élevée , très-marquée. Ses élytres, au lieu d'être subtiliter striato-punctatis , ont des stries de très-gros points enfoncés, plus forts à la base, avec des plis transverses entre chaque strie. La bande jaune päle de chaque élytre est complétement interrompue en arrière, séparée de la tache postérieure par un espace très-grand. Celle tache posté- rieure , également dentelée sur ses bords, forme une espèce de cercle posé à l'extrémité de l’insecte , et laissant à nu un espace transverse, compris entre les lubercules postérieurs qui sont dé- couverts en arrière. Voici la description abrégée de cette espèce. Oblong, d'un brun de poix assez luisant. Corselet rétréci en 148 Planches. 38. ICONOGKAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. avant , transversalement et fortement rugueux , avec une petite carène longitudinale élevée au milieu , ayant de chaque côté une assez large bande jaune pâle , un peu sinuenuse sur les bords. Écus- son allongé, lisse. Élytres moins de deux fois plus longues que larges , ayant des stries d'assez gros points enfoncés, plus forts à la base et sur les côtés, avec les intervalles transversalement plis- sés. Elles ont chacune, sur le côté, une large bande jaune pâle, à bords dentelés et sinués , arrivant jusque au delà du milieu, et séparée par un intervalle très-notable de la tache postérieure qui est arquée , dentelée, part de la suture , touche le bord externe et revient , au bord postérieur, se termine {rès-près de la suture, pour former, avec la tache opposée , une espèce de cercle laissant au milieu un espace transversal, Dessous et pattes d'un brun plus foncé , couverts de petits poils écailleux jaunätres — Long , de l'extr. post. au front, 15; larg. 5 172 mill. — Hab. la Bolivie. Heilipus elegans. I ressemble encore beaucoup à l'A. rugicollis, Sch.,mais il est tout noir, et cheztous les individus que j'ai vus, (7 ou8), le corselet offre en arrière et au milieu, une large fossette ; il est finement ponctué en avant , faiblement tubercu- leux en arrière. Les élytres ont des stries de points enfoncés as- sez forts, avec les intervalles très-faiblement plissés, à la base seulement. Les côtés du corselet ont une large bande jaune bor- dée de blanchâtre et peu sinueuse. 11 y a de chaque côté de ses flancs, au-dessous de l'insertion des pattes antérieures, un petit trait blanc. La bande latérale de chaque élytre est large et très- sinueuse ; elle arrive un peu au delà du milieu , en arrière, et n'est séparée d'avec la grande tache transversale qui la suit, que par un intervalle linéaire Cette dernière tache est arquée ou échancrée par la callosité postérieure de l'élytre : après elle et à l'extrémité il y a une autre tache ronde et tout à fait séparée de la précé- dente., — Long. 15,1. 5 172 mill. — Hab, la Colombie. Heilipus Norris. W est très-voisin de l'Heilipus peplus de Schænherr pour la taille et pour la physionomie générale. La tête est d'un brun fauve, finement ponctué ; le rostre est cylin- drique, un peu arqué au bout, d'un brun ferrugineux couleur de poix, lisse à l'extrémité, très-linement ponctué en dessus à la bace, avec les côtés plus fortement ponctués. Les antennes sont ferrugineuses. Le corselet est aussi long que large, à côtés d'a- bord droits et parallèles, arrondi en avant ou il se rétrécit brus- quement. 11 est peu bombé en dessus, lisse avec des points en- foncés, assez gros et distants. Il y a de chaque côté une large bande écailleuse jaune, une petite bande jaune au-dessus de l'in- Planches. 38. INSECTES. 149 sertion des pattes antérieures , et , au miliea du bord postérieur devant l'écusson, une petite tache de la même couleur, formée par quelques écailles. L'écusson est lisse, triangulaire avec l'ex” trémité arrondie. Les élytres sont quatre fois plus longues que le corselet, à côtés parallèles, arrondies au bout. Elles ont des lignes longitudinales de larges points enfoncés formant des espèces de sillons. Elles ont chacune une large bande jaune un peu si- nueuse, partant de la base, laissant les angles huméraux à dé- couvert , se dilatant près de l’extrémilé pour toucher le bord ex- terne et longeant la suture. Le milieu de cette portion élargie, est marqué d'un point noir luisant, produit par la callosité pos- térieure de l'élytre. Outre cette longue bande, il y a près de la suture une bande étroite et jaune, formée par le premier sillon dont tout le fond est garni d'écailles jaunes. Le fond des points des seconde et troisième lignes est également jaune, mais ne pro- duit que deux lignes ponctuées. Les côlés des élytres, laissés à dé- couvert par la bande latérale , offrent aussi quelques lignes jau- nes. Le dessous et les paltes sont d'un noir ferrugineux avec de petits poils écailleux blanchätres et clairsemés. — Long. 14, 1. 5 mill.—Hab, la Colombie. Nous lui avons conservé le nom qui lui a été donné par M. Buquet. Heilipus Chevrolatii. W est de la même taille que l'Æ, Norrisii, son rostre et ses antennes sont tout à fait semblables, mais d'une couleur de poix un peu plus foncée. Le corselet paraît un peu plus large; il est très-finement ponctué vu à la loupe , et muni de très-gros points enfoncés, beaucoup plus distants entre eux que dans l'espèce précédente. 11 y a de chaque côté une large bande jaune écailleuse , et un petit trait au-dessus de l'insertion des pat- tes antérieures. Les élytres ont des stries de points enfoncés , mais mains larges que ceux de l'autre espèce. Elles offrent chacune une longue bande latérale un peu arquée, jaune, terminée un peu au deli du milieu, et uue grande t che arrondie , occupant presque toute l'extrémité, très-rapprochée de la bande, mais lais- sant la suture et le bord à découvert , et ayant au milieu une as- sez grande tache noire produite par la callosité postérieure de l'élytre. 11 y a près de la suture une seule ligne jaune ; une li- gne écailleuse jaune se voit aussi sur le côté du métathorax , bordant l’élytre ; il y a quelques petites taches de la même cou- leur de chaque côté des segments de l'abdomen. Pattes d'un brun de poix foncé avec quelques poils écailleux blanes.— L 15,1. 6 mill, — Hab. la Colombie. Cet insecte pourrait bien n'être qu'une variété ou un autre 150 Planches. 38. ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMALE. sexe de l'espèce précédente. Cependant comme nous avons vu plu- sieurs individus parfaitement identiques, provenant du voyage de M. Goudot , et que nous n'avons pas trouvé dans sa collection un seul exemplaire de l'A. Norrisii, qui a été rapporté seulement par M. Lebas, nous avons pensé que ceux-ci provenaient d'une localité différente, et pourraient peut-être former une espèce distincte , quoique voisine. Heilipus Bohemaniü. Entièrement semblable aux deux préce- dents pour la taille , la forme et la couleur générale du corps, des pattes et du rostre. Corselet ayant des points enfoncés et assez rapprochés, comme dans l'A. Norrisii, avec deux bandes étroites et jaunes de chaque côté , réunies à leurs deux extrémités, et une petite ligne au-dessus de l'insertion des pattes anté- rieures. Il y a une petite tache au milieu de son bord posté- rieur, comme dansl'Æ. Norrisii. Élytres ayant des stries de gros points enfoncés , avec une bande arquée jaune se terminant un peu après le milieu , ayant au milieu de sa base et de son ex- trémité deux traits noirs dénudés qui ne se touchent pas, et ten- dent à la faire paraître double , comme celle du corselet. II y a une grande tache jaune à l'extrémité, marquée d’un gros point noir au milieu , touchant ie bord inférieur en arrière, laissant à peine la suture à découvert, assez notablement éloignée de l'ex- trémité postérieure de la bande précédente. On voit de plus une ligne jaune près de la suture, deux taches allongées au bord in- férieur de l'élytre , et une ligne sur les côtés du métathorax, longeant le bord des élytres. Les côtés des segments de l'abdomen ont une tache jaune.—L. 13 172,1. 5 mill.-= Hab. la Colombie. Cette espèce pourrait bien n'être encore qu'une variété des précédentes. Heilipus tomentosus. Corps noir, entièrement couvert d'un du- vet couché et d'un blanc jaunâtre, à l'exception de la tête et du rostre , du bord et du milieu du corselet, des angles huméraux et de quatre taches transversales et obliques situées à la base et au milieu des élytres, des pattes et du bord postérieur des seg- ments de l'abdomen, qui sont dénudés et noirs,—L. 16, 1. 5 mill. — Hab. Montévidéo et les bords de la Plata. Heilipus viduus. Semblable au précédent pour la forme et pour la taille ; noir, couvert d'un duvet blanc-jaunâtre, couché et très-serré, laissant à découvert la tête et le rostre , les bords et le milieu du corselet, et un grand nombre de petites taches dispo- sées transversalement et un peu obliquement sur les élytres. Planches. 38. INSECTES. 151 Dessous du corps et pattes mélangés de blanc et de noir. Dans les individus moins frais ou moins bien conservés, le noir domine un peu sur le blanc ; c'est le contraire chez les individus frais. — L. 14, 1. 6 172 mill.— Hab. la Bolivie. Chez ces deux espèces le corps est assez épais et assez court, les antennes ont leur troisième article notablement plus long que le second , ce qui les fait entrer dans le Stirps 2 (p. 199) de Schœnherr, à la suite de son H. Wiedemanni avec lequel ils ont de grands rapports de forme. Heilipus Gyllenhalii. Noir, court et épais, couvert de fines écailles brunes, plus roussätres sur la tête, en dessous et aux pattes. Bec court et droit. multicaréné en dessus; antennes noires. Cor- selet avec le 2€ article du funicule un peu plus allongé que le pre- mier, couvert de nombreux tubercules ronds, noirs et luisants, avec trois pelites bandes longitudinales grises, l’une au milieu, et les deux autres, obliques et un peu sinuées, sur les côtés. Ecusson allongé, triangulaire , garni d'écailles jaunes sur les cô- tés. Élytres moitié plus larges que le corselet, à peine moitié plus longues que larges , convexes, arrondies sur les côtés, for- tement striées, avec de nombreux tubercules ronds, saillants et noirs, s'effacant vers leur extrémité. Elles offrent chacune au milieu une large tache d'un noir de velours, triangulaire , arquée infe- rieurement , finement bordée de gris, et suivie par une tache d'un gris brunâtre marquée d'ondes plus foncées , et n'atteignant que la bosse postérieure, bien avant l'extrémité. — Long. 21, l. 10 mill. — Hab. la Bolivie et Cayenne. Ce gros Héilipus est voisin de l'H. myops et des espèces voisines de Schænherr Nous lui avons donné le nom d'un entomologiste enlevé récemment à la science qu'il a illustrée. guiculatus. Fauve en dessus, noir en dessous, ovale allongé. Rostre et Lête finement ponclués, fauves ; yeux et anten- Heilipus un nes noirs, celles-ci ayant les deux premiers articies du funicule égaux. Corselet presque aussi long que large , à côtés parallèles, brusquement rétréci en avant, couvert de points très rapprochés, fauve avec le bord antérieur noir sur les côtés. Écusson rond, couvert d'écailles blanches. EÉlytres fauves, un peu plus large que le corselet à leur base, élargies vers le milieu, diminuant ensuite insensiblement , et brusquement rétrécies et pointues en arrière. Elles ont chacune la suture et quatre fortes côtes élevées, finement ponctuées, plissées en travers, dont les première et quatrième, les deuxième et troisième, se réunissant chacune par 1952 Planches. 38. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. paire à l'extrémité; entre ces côtes il y en a d'autres moins élevées, également rugueuses et plissées transversalement, mais d'un noir vif. Le dessous est noir luisant, finement ponctué, et il y a de chaque côté du mésothorax et du métathorax quelques petites ta. ches blanches. Les pattes sont fauves avec les genoux noirs, les jambes sont terminées par de forts crochets.. —L.20, 1. 8 mill. — Hab. Santa-Fé de Bogota, en Colombie , dans les régions froides. Heilipus alternans. Très-voisin du précédent, mais plus petit. Tête et rostre noirs, finement ponctués, avec les antennes d'un fauve obscur. Corselet noir, couvert de forts tubercules d’un fauve obscur. Élytres noires , avec la suture et quatre larges côtes élevées, fauves, crénelées, semblant formées par de gros tubercules transverses et ayant de chaque côté une ligne de gros points enfoncés. Pattes d’un fauve obscur, à genoux noirs, avec les jambes terminées par un fort onglet crochu ; l'onglet des postérieures arqué en dehors et plus grand. Dessous noir. Tout le corps est couvert de poils courts et peu serrés, d'un gris jau- nâtre.— Long. 12, larg. 5 mill.—Hab. les régions froides de la Colombie. Heilipus Buquetii. Entièrement semblable pour la taille et la distribution des couleurs à l'A. trachypterus , mais manquant des tubercules épineux qui ornent les élytres de cette espèce. Tête et base du rostre ponctués, celui-ci plus long que la tête et le cor- selet , arqué, moins épais que celui du Trachypterus , lisse à l'extrémité , ayant les antennes insérées au milieu de sa longueur, avec leurs second et troisième articles égaux. Corselet fortement granuleux sur les côtés, avec le dessus d'un jaune brun bordé de blanchätre , offrant au milieu quelques tubercules lisses et lui- sants, et deux taches carrées, noires à la base. Écusson de forme carrée, sillonné, noir. EÉlytres d'un jaunâtre brun, avec une large bande noire s'étendant vers la suture au delà du milieu, tout à fait comme dans l’Æ. trachypterus , la partie jaune bordée de blanchätre. Ces élytres ont des stries de gros points enfoncés , elles ont de plus, à la base et prés de la suture jusqu'a l'extrémité, quelques séries longitudinales de tubercules noirs et très-lisses. Dessous et pattes noirs. Jambes sinueuses avec les tarses couverts de duvet blanc-jaunâtre dessus et dessous.—L. 15 172, |. 6 172 mill. — Hab. la Bolivie. Heilipus bidentatus. Noir épais. Tête d'un noir tirant un peu sur le fauve, ponctuée. Rosire droit ou à peine arqué, cylindrique Pianches. 38. INSECTES. 153 et épais, d'un brun de poix, entièrement ponctué, mais plus forte- ment à sa base. Antennes de la couleur du rostre, avecles 2€ et 3° articles égaux. Corselet plus large que long, un peu élargi et arrondi au milieu, brusquement rétréci en avant, ponctué et cou- vert de gros tubercules noirs etlisses, avec des espaces irréguliers . [2 LA . A . . LEA jaunes formés par des écailles. Écusson triangulaire couvert d'é- cailles jaunes. Elytres plus larges que le corselet à leur base, à angles huméraux saillants, brusquement rétrécies en arrière, avec l'extrémité terminée par deux pointes assez aiguës et chacune Là . ’ ..? Ye A un peu éloignée de la suture, et les callosités postérieures très- saillantes. Elles ont des stries enfoncées et ponctuées et des lignes de gros tubercules lisses, noirs et un peu transversaux; elles sont couvertes d'écailles jaunes et d'un noir de velours, ce qui les fait A . LA 1 ’ 0 . paraître irrégulièrement tachées de jaune. Le dessous est noiravec les côtés du thorax et de l'abdomen tachés de jaune. Les pattes sont noires avec l'extrémité des cuisses couleur de poix. — L. 19 1. 8 172 mill. — De Bolivia. Nous lui avons conservé le nom que M. Reiche lui a imposé dans sa collection. Heilipus d'Orbignyi. Entièrement semblable au précédent pour la taille et la distribution des couleurs, distingué surtout par l'absence des deux épines de l'extrémité des élytres. Rostre noir, un peu arqué, très-fortement ponctué à sa base, finement à son extrémité. Antennes noires avec le troisième article manifes- tement plus long que le second. Corselet tuberculeux et varié de jaune comme chez le précédent, élytres également semblables mais à tubercules lisses très-ronds et beaucoup plus gros. Les écailles jaunes sont plus nombreuses que les noires, mais celles-ci forment de chaque côté, au dela du milieu, une grande tache triangulaire assez bien limitée ; dessous du corps et pattes noirs, duvet du dessous des tarses d’un orangé vif, tandis qu'il est d'un jaune pâle chez l'H. bidentatus. — L. 19 172, 1. 9 mill. — Hab. la Bolivie. Nous l'avons dédié à M. Alcide d'Orbigny qui a fait de si importantes découvertes dans ce pays. Heilipus biplagiatus. Très-voisin du précédent, noir. Tête et rostre finement ponctués. Celui-ci à peine aussi long que le cor- selet,un peu arqué, cylindrique. Antennes noires avec le troisième article un peu plus long que le second. Corselet plus large que long, un peu élargi el arrondi au milieu, brusquement rétréci en avant, finement ponctué, couvert de gros tubercules très-rappro- chés sur les côtés, plus espacés en dessus avec des taches jaunes produites par un duvet écailleux plus serré vers les côtés. Élytres ayant des stries ponctuées, des séries de gros tubercules lisses, 154 Planches. 38. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. couvertes de duvet jaunätre qui ne laisse que les tubercules à dé- couvert, avec une grande tache d'un noir de velours de chaque côté, un peu au dela du milieu. Cette tache est formée par un duvet très-serré, et elle n'offre aucun des tuberculesqui se voient sur toute la surface des élytres. Dessous et pattes noires, duvet du dessous des tarses orangé. — L. 1% 172, 1. 8 mill. — Hab. la Colombie. Fig. 6. S. G. ALCIDE, Dalm, Eatr. V. 85. A. BOUT BRULÉ. Alcides preustus. Guer. Voy. Coquille. Hab. la Nouvelle-Guinée. Aleides Chaudoiri.Chevr. Ferrugineus, capiterostroque pun- clatis fossula parva frontali. Thorace tuberculato sed tuber- culis subplanis , lateribus , notula antica et alia postica dorso , villoso-albidis. Elytris sulcatis , interstitiis convexiusculis ru- gulosis, punctatis , pone medium l'ineis duabus apicem tamen haud attengentibus notulaque marginali villoso albidis. Cor pore marginibus albo, pedibus crebre punctatis, femoribus dentatis , tibiis anticis calcaratis.— Long. lin. 3, lat 2. — Persia Bor. D. de Chaudoir. (Chevrolat.) Fig. 7. S.-G. MYORHINE. Sch. Latr. V. 84. M. A LIGNES BLANCHES. Myorhinus albolineatus. Fab. Sch. 7; a. Sa tête et son antenne. — Hab. la France, l'Allemagne, la Hongrie, etc. Nota. M.Schœnherr publie quatre espèces de Myorhines (M. Ste- veni , albolineatus Fab. limis , incisirostris). Le premier est du Caucase, le deuxième de l'Europe centrale, et les deux autres du cap de Bonne-Espérance. Ma collection en renferme une cin- quième que j'ai nommée M. Brullei, en l'honneur de l'entomolo- giste qui l'a découverte et de qui je l'ai obtenue. Il est noir; ce qui reste d'écaille fait supposer qu'il doit être d'un blanc cendre ; les élytres sont bien plus ovalaires que celles de l'albolineatus, toutes les stries sont formées de gros points rapprochés, tandis que dans le Steveni, que je dois à l'amitié de M. Schœnherr, ces stries ponc- tuées disparaissent sur le dos. Il diffêre beaucoup du dernier par le corselet, qui est ponctué d’une manière très-serrée et ru- gueuse ; le corselet du Steveni est lisse et brillant. Enfin les anten- nes et les tarses sont d'un ferrugineux obscur, et il est privé de la villosité de l’albolineatus. Habite la Grèce, trouvé à Mégalopolis. Les stries des élytres de l'albolineatus sont très-distinctes de celles de ces deux espèces : comparativement elles sont légères et ont des points très-petits. (A. Chevrolat.) Planches. INSECTES. 155 38. Fig. 8. S.-G. CIONE. Clairv. Latr. V. 84. C. POUDREUX. Cionus pulverosus. Pareys. Sch. Hab. la Dalmatie etla Grèce. Fig. 9. S.-G. TACHYGONE. Schænherr. T. HORRIBLE. Tachygonus horridus. Chevr. ÆAlatus, niger,pube alba variatus ; antennis, tibiis tarsisque anterioribus pallide testaceis ; thorace albo, macula posticali nigra, fasciculis duobus e pilis nigris. Elytris brevibus, ro- tundatis extra, apice truncatis, sulcato-punctatis, interstitiis nodulosis , nigris , maculis lateralibus, fascia basali arcuata et fascia media recta albis. Pedibus posticis longissimis, fe- moribus basi semi-albis , subtus dentibus pluribus armatis. — Long. 3 mill., 1.2. — Hab. Am, bor. Philadelphia. Sxn. T'ach. Lecontei. Schœn. Gen. et Spec. Curcul., t. 1, P. 312. Tachygonus hydropicus. Chevr. /Viger. Longe et remote pi- losus. Rostro, antennis , pedibus quatuor anticis tarsisque posticis rufis. T'horace crebre punctato, medio nitido et impun- etato. Seutello rotundato. Elytris transversim rotundatis, striis punctis crebris, sed his punctis marginibus aspersis ; pedibus posticis longissimis, femoribus subtus longitudine spinosis, tibiis posticis planis , rugulosis, antice angustatis, extra fleæuo- sis, nigro-piceis. — Long. 3 172, 1. 3 mill.—Hab. Brasiliæ cam- pos. D. Pompon. Tachygonus phalangium. Chevr. AWiger, capite et rostro al- bis, antennis piceis. Thorace albicante, transversim rotun- dato,postice convexo, nigro nitido etpunctato. Elytra trigona, antice lata, dein subito oblique attenuata usque ad extremita- tem mar ginis , apice truncata punctato striata , sed his punctis magnis fere reticulatis, versus marginem bicostatis, nigro- pilosis et ad suturam albopilosis. Femoribus anticis flavescen- tibus , medianis albicantibus, posticis nigris ,subtus spinis in- æqualibus sat longis armatis. Tibiis et tarsis quatuor anticis nigro cinereoque variegatis, tibiis posticis nigris, latis, planis, intus crenulatis, cum pilis densis nigris. Corpore subtus plano, abdomine depresso.—Long. », 1. 4 172 mill.—Hab. Cayenna. Tachygonus Leprieurii. Chevr. ZViger, omnino pilis rufis dense tectus, antice posticeque angulatus, sive tetragonus. Rostro,apice, antennis , pedibus quatuor anticis et tertia parte basali femorum posteriorum rufis. Capite albo. Thoracevalde punctato , antice nitidulo. Seutello rotundato , nigro, opaco. 156 Planches. 38. 39,105 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Elytris brevibus in humero latis, singulatim obtuse rotundatis, sexdecim striis profunde punctatis fere geminis. Femoribus posticis. longissimis , brunneis apice , subltus multi-spinosis. T'ibiis posticis latis, planis , arcuatis, obscure brunneis, apice extra emarginatis , tarsis posticis concoloribus , subtus ru- fescentibus. — Long. 3 173, 1. 3 mill. — Hab. Cayenna. De la collection de M. Lucien Buquet où elle était ainsi nommée. (A. Chevrolat.) Nota. Voir nne note de M. Zimmermann sur les habitudes de cessinguliers Coléoptères, dansla Revue entomologique de M. Ger- mar, vol. 2, p. 445. Il dit que le T'ach. horridus vitsur le chêne, et se tient sous la face inférieure des feuilles. Ces insectes volti- gent autour de ces feuilles et s'y posent souvent, ce qui leur est facilité par leurs longues pattes postérieures. Au moment où ils approchent de la feuille ils font une culbute, et la saisissent au moyen de leurs grandes pattes postérieures. A cet instant ils abaissent leurs élytres, et le corps reste suspendu un moment la tête en bas, jusqu'a ce qu'ils aient pu s'accrocher à la feuille avec leurs autres pattes. S.-G. CHOLUS. Germ. Latr. V. 85. C. A FASCIES JAUNES. Cholus flavofasciatus. Sch. , t. 8, p. 564. — Hab. le Brésil. Le Cholus Nyblæi de Schœnherr se rapporte au Rhyn. annu- latus de Fab., que j'ai vu à Kiel dans la collection de l'auteur. Il faudra donc faire disparaître du nom de fiunch annulatus Oliv. le synonyme de Fabricius, pour le reporter au Vyblæi qui ne se trouve qu'au Brésil, tandis que l'autre ne se rencontre qu'à Cayenne. M. Schæœnherr cite dix-neuf espèces pour ce genre, il devra s'augmenter non-seulement d'un plus grand nombre d'espèces, mais encore subir des divisions. Ma collection en renferme une tren- taine d'espèces , et un assez grand nombre de celles décrites me manquent encore.— Hab. le Brésil. A. Chevrolat. Voici quelques belles espèces nouvelles de notre collection : Cholus trifasciatus. Noir luisant. Tête et corselet ponctués , ce- lui-ci ayant une large bordure jaune en avant, descendant jus- qu'a l'insertion des pattes antérieures. Écusson arrondi, ponctué x Élytres finement chagrinées, ayant des stries de gros points peu enfoncés et plus marqués vers la base, et trois larges bandes {transversales jaunes ; l'une à la base, la seconde en arrière , au Planches. 39. INSECTES. 197 dela du milieu, et la troisième près de l'extrémité, formée de deux taches qui ne touchent ni la suture ni le bord. Entre les première et seconde bandes, l'on voit une tache jaune située sur le côté de chaque élytre, sous l'angle huméral. Côtés du méta- thorax et de l'abdomen tachés de jaune. Rostre et pattes d'un brun fauve, genoux noirs. — L. 10,1. 5 mill — Hab. le Bré- sil. Il est intermédiaire entre les Ch. flavofasciatus et Kunzei. Cholus irroratus. D'un brun noirâtre luisant. Tête et corselet finement ponctués; yeux finement bordés de jaune. Corselet couvert d'écailles jaunes, ayee une large bande longitudinaie dé- nudée au milieu , marquée, en avant et en arrière, d'une petite tache jaune. Écusson caché. Élytres ayant des stries de petits points assez distants entre eux, et un grand nombre de fossettes arron- dies et de grandeur variable , remplies d'écailles jaunes. Dessous jaune , avec le milieu des derniers segments abdominaux dénudé. Rostre , antennes et pattes d'un brun un peu fauve , genoux noirâtres ; une forte dent sous les cuisses. = L. 10,1. 5 mill — Hab. Cayenne. Cholus lituratus. Noir , entièrement couvert de fines écailles d'un jaune terreux ou roussätre obscur. Rostre noir ; yeux bordés de blanchâtre , une impression assez profonde au milieu du front. Corselet couvert de petits tubercules noirs, saillants, offrant de chaque côté, près des bords, une petite ligne blanchätre qui part du bord antérieur, longe les côtés, et se termine assez près du bord postérieur sans le toucher, Élytres couvertes de pelils grains saillantset noirs, rangés en ligneslongitudinales, et entre lesquels on en remarque de plus pelits.—L. 12, 1.5 172 mill.—Hab. la Bolivie. Il est très-voisin du Cholus Lateralis de Schœnherr, mais celui-ci a le corselet marqué d'une bande placée au-dessous des côtés (Vitla infra-laterali, etc.) Cholus carinatus. Allongé, noir, couvert de très-petites écailles d'un brun jaunâtre. Rosire noir, rugueux a la base. Corselet presque aussi long que large , très-rétréci en avant, couvert de petits tu- bercules noirs et luisants, avec une ligne blanchätre et longitudi- nale de chaque côté, près des bords latéraux, et le commence- ment d'une troisième au milieu, au bord postérieur. Écusson très- petit, arrondi. Elytres de la largeur du corselet, presque paral- lèles, deux fois plus longues que larges, offrant chacune une forte carène latérale , tranchante, sinuée en arriére, partant du bord antérieur, au-dessus de l'angle huméral, et se terminant avant l'extrémité. Le bord latéral de chaque élytre, derrière cette ca- 158 Planches. 39. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. rène , offre une bande blanchätre qui fait suite à celle du corselet. Le dessous est grisätre ainsi que les pattes qui sont assez petites, 11 y a une petite dent sous les cuisses.—L. 14, 1. 5 mill.— Hab. Cayenne. Nous avons sous les yeux un insecte qui ne peut aller exacte- ment ni dans le genre Rhinastus , ni dans le genre Litomerus, mais qui offre quelques caractères propres a ces deux genres. Il a comme les premiers le corps aplati en dessus, les élytres dilatées à la base et sur les côtés, et un fort tubercule au sternum, mais au mésothorax et non au prothorax ; etiltient des seconds par ses an- tennes grèles , à articles allongés. Voici les caractères que nous assignons à ce genre, qui doit être placé immédiatement après los Rhinastus. G. ApayxorAmPpHus ( Aguw, javance pour sucer, eltc.). Anten- nes assez courtes, minces; le funicule de sept articles: les deux pre- miers longs, cbcoriques, le premier plus long; lesautres de moitie plus courts que le second, un peu plus longs que larges, à peine un peu rétrécis à leur base, presque égaux. Massue allongée , ova- laire et pointue. Rostre long, cylindrique, courbé, un peu di- laté au bout. Yeux distants, presque ronds et assez saillants. Corselet transverse , tronqué presque droit a sa base, très-rétréci en avant. Slernum du métathorax, entre les deux pattes intermé- diaires, avancé et formant un tubercule saillant, tronqué. Élytres élargies antérieurement , assez aplaties. Pattes minces, à cuisses non renflées armées d'une petite épine en dessous. Aphyoramphus rugosus. Noir terne, assez aplati en dessus. Ros- tre long , arqué, un peu épaissi au bout , ponctué. Tête couverte de granulalions lisses, yeux bordés de quelques écailles jaunâtres. Corselet plus large que long , beaucoup plus étroit en avant, cou- vert de fortes granulations saillantes, noires et très-Jluisantes, avec le fond garni de petites écailles päles. Écusson arrondi, transver- sal , ponctué. Elytres d'un tiers plus larges que le corselet, in- sensiblement rétrécis en arrière , couvertes de larges tubercules transverses, peu élevés, ternes, et d’autres tubercules plus sail- lants , ronds, noirs et luisants , arrangés en stries longitudinales. On apercoit entre ces tubercules quelques petites écailles jaunä- tres, formant parfois de petites taches, surtout de chaque côté de l'écusson. Les angles huméraux sont très-saillants et prolon- gés. En arrière est une carène latérale assez saillante qui se ter- mine avant le milieu ; dessous du corselet et côtés du mésotho- rax , du métathorax et de l'abdomen, garnis d'écailles jaunâtres. Planches. 39. INSECTES. 159 Pattes grêles , allongées ; cuisses non renflées, armées d'une très- petite épine en dessous. — L. 14., 1. 7 mill. — Hab. le Brésil. Le genre Rhinastus de Schænherr ne se composait jusqu'à pré- sent que de deux espèces : celle que Germar a publiée sous le nom de Cholus sternicornis (Ins. Spec. nov., t. 1, p. 214), et le Ahi- nastus pertusus de Schænherr (Genera et Spec. cureul., etc., t. 3, p. 557). Nous avons ces deux espèces sous les yeux , ce qui nous permet d'en distinguer une troisième , propre à l'Amérique inté- rieure, à la Bolivie, et tout a fait différente. Rhinastus latisternus. Plus grand que le À. pertusus , noir, couvert de petites écailles d'un jaune d'ocre assez vif, Corps rhom- boïdal, aplati en dessus. Rostre très-grand, plus long que la moitié du corps, atteignant la base de l'abdomen, quand il est placé sous l'insecte; arqué , presque tétragone, aplati en dessus avec une carène dorsale partant de la hauteur des yeux, et qui ne disparaît qu'après l'insertion des antennes. Il offre en dessous une double série de gros tubercules égaux et qui le font paraitre uniformé- ment dentelé. Corselet d'un tiers plus large que long, avec trois larges impressions longitudinales; couvert de petits tubercules noirs et luisants sur les côtés et au milieu , à l'exception du fond des sillons, fortement échancré de chaque côté au bord postérieur, ayant au-dessous, entre les pattes antérieures, une grande et forte pointe large à la base, terminée en pointe comme un fer de lance, épaisse , aplatie en avant, noire ou dépourvue d'écailles. Élytres un peu plus longues que larges à leur base, rétrécies en arrière, à côtés carénés, mais non tranchants comme dans le R. pertusus ; fortement tubercules, ayant à la base une forte échancrure opposée à l'échancrure du corselet, ce qui produit un trou de chaque côté. Elles ont en dessus de faibles stries longitu- dinales presque effacées par les écailles qui les recouvrent, mais laissant apercevoir leurs traces, et il y a au milieu, près de la base, un assez grand nombre de petits tubercules noirs et luisants. Côtés du mésothorax et du mélathorax garnis de tubercules noirs; de pe- tites taches noires et faiblement tuberculeuses sur les côtés de l'abdomen en dessous. Pattes assez gré'es et allongées ; les inter- médiaires et postérieures ayant à leur extrémité externe un rang de cils roides et épineux de couleur noirâtre. — L. du front à l'extr. post. 40 ; larg. aux angles huméraux 15 mill. Nous avons un second individu parfaitement semblable pour tous ses caractères, mais beaucoup moins large, à rostre un peu plus court et qui nous semble être une femelle. Il est tout a fait sem- 160 Planches. 39. Fnge ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. blable, pour la forme et la taille, au h. sternicornis, mais il a des échancrures humérales, tandis que celui-ci n'en a pas. — L. du front à l’extr. 23 ; larg. 10 mili.—Ces deux individus viennent de Bolivie. M. Reichre en a un troisième quila obtenu par échange du Muséum, et qui provient du pays des Guaraÿos, d'où il a été rapporté par M. Alc. d'Orbigny. Cette espèce diffère du À. pertusus, parce que celui-ci a sous le rostre des dents très-inégales, formées par des tubercules très- forts, mélés à des tubercules beaucoup plus petits: chez le #. pertusus, les élytres sont beaucoup plus dilatées à leur base, elles ont une vérilable carène latérale tranchante, au-dessous de la- quelle on voit quelques petits tubercules à peine visibles. Les côtés et le milieu du corselet ont quelques petits tubercules à peine visibles , la pointe sternale est mince, aussi épaisse à sa base qu'à son extrémité, qui est tronquée. Le dessus de ses élytres n'offre aucune trace de petits tubercules, son corps est généralement plus court pour sa longueur. On ne peut le confondre avec le À. sternicornis, parce que celui-ci est moins large et plus effilé, que les côtés de ses élytres, quoique carénés et tuberculés, sont moins tranchants que dans le R. pertusus et un peu plus tranchants que dans le À. Latis- ternus. Mais ce qui distingue le mieux le À. sternicornis des deux autres, c'est que son rostre est lisse et luisant en dessous, que l'on ne trouve aucune trace des échancrures du bord postérieur du corselet et de la base des élytres, et que la pointe sternale placée entre les pattes antérieures est pelite, conique et aiguë. S.-G. CAMPTORHYNQUE. Lat. V. 86. C. MONNAYEUR. Camptorhynchus flatuarius. Germ. Sch. 2 a. Son antenne. — Hab. le Brésil. Nota. M. Chevrolat nous remet la note suivante au sujet de ce genre. Camptorynchus. Lat. Eurhinus. Sch., Syn. ins. Cureul. t. 3, G. 295, p. 812-817. M. Schænbherr fait connaitre sept espèces de cegenre, savoir: Æ. cyaneus Schr., Brasilia; cupratus. 111. Bra- silia, magnificus Chevr.. Mexicum ; festivus.F. Cayenna; flatua- rius Germ. Brasilia ; auritus Dej. Brasilia. J'en possède neuf es- pèces, et voici la description de deux nouvelles espèces, propres au Mexique. Eurhinus suturalis, Chevr. Rubro splendens. Capite rostro- queremote punctulatis, rubro cupreis, fossula frontali exigua. Planches. 39. Fig. 3. INSECTE INSECTES. IGI Antennis atris. Thorace antice constricto,marginibus anticis et posticis virescentibus, remote et obsolete punctato Elytris punctalo striatis , interstitiis obsoletissime punctulatis ; pone humeros angulatim dilatatis, suturæ viridibus atque basi de- pressis. Corpore subtlus viridi-punctato, abdomine profundius : pedibus rubro-cupreis, tarsis viridibus, sublus flavescentibus. — Long. & lin. rostro excluso, lat. humerali2 172. — fiab. T'ampico. Æurhinus atritarsis. Chevr. Auber splendens subelongatus , capite rostroque sat confertim punctatis, fronte depressius- culo. Antennis tarsisque nigris. T'horace convexo obsolete punctato sed obsoletius in lobo postico. Elytris elongatis struis obsulcatis, intus vix punctalis, suturæ viridibus pone hume- ros angulatim dilatatis. Pygidio et corpore subtus rubro cu- preis crebre et confertim punctatis. — Long. 3 1)3., lat. hu- merali 2 174. Lin. —Hab. Feracruz (Chevrolat). S.-G. CENTRINE. Sch. Lat. V. 86. C. CURVIROSTRE. Centrinus curvirostris. Chevrolat. C. niger, lateribus thoracis in singulo elytro lineis geminis duabus apice conjunctis corporeque subtus maculis flavis. Ca. pite convexo , obsolete punctato, rostro tenui, arcuato , nitido corpore paulo longius , antennis piceis. T'horace inermi , pun- ctato , longitudinaliter elevato, nitido et impunctato. Seutello quadrato. Singulo elytris 11 striis sulcatis vitiis duabus positis inter 3-5, 8-10. In primo et secundo segmento abdominis ma. cula media magna omnibusque cunctis macula laterali signatis. Pedibus nigris , cribratis, luteo-squamosis et pilosis. — Long. 9, lat. 2 173. Lin —Hab. Brasilia D. Pompon. 3 a. Sa lète grossie. Il ressemble assez au C. Olfersii de Germar, mais il est bin plus allongé : ma collection offre cinq especes de ce petit groupe. Dans la Syn. curc. de M. Schœnherr, le genre Centrinus con- tient 56 espèces. 11 devra sans doule, par la suite, donuer lieu à la création de plus d'une division ou de genres nouveaux ; les es- pèces quil renferme étant, pour la plupart, très - disparates entre elles. A. Chevrolat. Fig. 4. S.-G. ZYGOPS. Sch. Lat. V. 86. Z. ACORSELET ROUGE. Zygops rubricollis. Chev. 4 a. Sa tête et son antenne.— Hab, Cayenne. Nota. Cet insecte fait actuellement partie du genre Copturus de Schœnherr (Gen. et Spse. eure., L IV, p. 641). ss 30 162 Planches. 39. Fig Fig Fig. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. 5. S.-G. CEUTORHYNQUE. Sch. Lat. V. 86, C. pu su. Ceutorhynchus si. Sch., t. 4. p. 490. 5 a. La tête et l'antenne. 5 D Patte postérieure. — Hab, Paris. Pris abondamment le 14 juillet sur le Sium modiflorum. . 6. S.-G. HYDATIQUE. Sch. Lat. V. 86. H. comart. Iydaticus comari. Gyl. Sch. 6 a. Sa patte antérieure. 6 b. Antenne. — Hab. la Suède. Nota. M. Schœnherr a changé le nom de ce genre en celui de Phytobius, parce que le premier est employé pour un genre d'hydrocanthare (Gener. et Spe. Cure. T. II, p. 458). 7e 925 Ge DIORYMÈRE. Sch. Lat. V. 86. D. naur. Diorymerus altus. Germ. — Hab. le Brésil. Nota. M. Schœnherr a imposé à ceîte espèce le nom de D. an- gulicollis. 11 ne donne pas la raison qui l'a décidé à changer le nom que lui avait imposé M. Germar. Nous avons publié la description et la figure de deux espèces très-curieuses de ce genre. ( Magas. de Zool. 1839. Ins. pl. 13 ) M. Chevrolat nous remet les deux descriptions suivantes : Diorymerus bicolor.. Chev. Viger. Thorace supra elytrisque rubro- pallidis; his obsolete sulcato et punciatostriatis. Tho- race impunclato, in parle antica scutelloque nigris. Femori- bus posticis lanuginosis et tarsis albicantibus, tibiis posticis ca- meratis.—Long. 3. Lin., lat. 2.—Hab. Brasilia D. C. Sommer. Diorymerus sutura nigra, Chevr. Viger. Thorace elytrisque rubris. Capite remote punetato, rostro longitudine thoracis, su- pra fere plano, versus medium crassiusculo , oblonge-punctato, apice impunctato, subcanaliculato ; antennis piceis, clava ci- nerea. Thorace gibbo, basi profunde biarcuato , antice et lobo postico nigris. Singulo coleopotero cum decem striis, quarum- quinque suturalibus profunde sulcatis, tribus lateralibus obso- letioribus, cunctis cum punetis lenticularibus magnis, duabus marginalibus sinuosis, simplicibus. Corpore subtus absolete ef remote punctato.—Long. 4, lat. 3. Lin.— ab. Am. mer. Peru. Fig. 8. S.-G. MÉCOPE. Dalm. Lat. V. 86. M. 4 TROIS LIGNES. Mecopus trilineatus. Guer. Voy. Coquille. 8 a. Ses yeux grossis. 8 b. Corselet et tête vus de profil. 8e. Antenne. — Hab. la Nouvelle-Guinée. #ig. 9. GORGUS. Sch. Lat. V. 87. G. A DEUX ÉPINES. Gorgus bispinosus. Chevr. Sch. Mota. M. Schœnherr , dans son Species, n'admet plus le sous- Pjanches. 39. INSECTES. GS genre Gorgus qu'ilavaitétabli dans son Curculionidum Dispositio. Notre insecte fait donc partie du genre Cratosomus, c'est son Cra- sosomus bispinosus (Spec. , t. IV, p.27). Voici quelques belles espèces nouvelles de ce genre; les des- criptions des trois dernières nous ont été fournies par M Che- vrolat. Cratosomus Eafontii. Noir et entièrement couvert de fines écailles d'un beau jaune orangé, à l'exception du rostre qui est aplati et noir. Une large bande transverse noire au milieu du cor- selet; quatre taches noires élevées, à la base des élytres : les la- térales sur les angles huméraux plus grandes et tonchant le bord antérieur, les intermédiaires presque rondes, à égale distance de la suture et des taches latérales, Des points luisants, peu élevés, de forme carrée, noirs, distincts entre eux, sur chaque élytre. Pattes noires avec un large anneau sur les cuisses et les tarses des- sus et dessous, d'un bel orangé. — L. 295, 1. 12 mill.— Hab. la Colombie. Dédié à M. Lafont, entomologiste très-zélé. Cratosomus Corbyi. Noir, entièrement couvert de fines écailles d'un jaune pale. Rostre moins long que le corselel, droit, aplati, noir, front jaune. Corselet lisse, très-rétréci en avant, jaune avec une petite carène élevée et noire au milieu, près du bord an- térieur, et un groupe de quatre ou six petits tubercules saillants et noirs de chaque côte, un peu en arrière de la carène et au, mi- lieu de la longueur du corset. Élylres deux fois plus larges que le corselet à leur base, à épaules trés-sailiantes, se rétrécissant insensiblement, ce qui leur donne un aspect plus triangulaire que dans le Crat. sticticus. Elles ont des stries longitudinales de points enfoncés, toute leur surface est couverte d'écailles jaunes, et elles offrent deux gros tuberculesoblongs, luisantsetnoirs près de la base, sur le troisième intervalle entre les deuxième et troisième stries, et plusieurs tubercules plus petits, ronds, assez espacés et alignés sur le bord de la suture, sur les troisième, cinquième , septième et neuvième intervalles. Le dessous est peu garni de duvet, noiratre ainsi que les pattes, qui ont un anneau jaune aux cuisses. Le py- gidium est assez large, aplati en arrière avec une bosse assez sail- lante au bord supérieur correspondant à l'extrémité des élytres.— L, 22,1. 10 mill.—De Maragnan. Cratosomus flavofasciatus. D'un noir terne, ovalaire. Rostre aplati; corselet élargi en arrière, plus large que long, offrant quelques petits tubercules de chaque côté, en arrière, et deux ou trois plus petits près du bord pestéricur, au milieu; bordé de jaune D! l Pianches, LE % \ ACONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. orangé en avant et en arrière, Élytres plus larges, à épaules sail- Jantes, garnies de stries longitudinales ayant le fond fortement ponc- tué, faiblement arrondies sur les côtés, offrant de chaque côté, prés de la base, trois ou quatre petits tubercules lisses. Elles ont trois larges bandes transversales orangées : la première contre le bord antérieur, interrompue à l'écusson et a chaque bosse humérale ; la seconde près du milieu, trés-sinueuse, se continuant de chaque côlé avec une lache du métathorax; la troisième droite, rapprochée de la préc'dente sur les eôlés, En arrière de celte bande il y à sur chaque élytre une tache oblongue et oblique du même jaune. Patles et dessous noirs ; une large bande transverse jaune sur le premier segment abdominal. Pygidium excavé transversalement avec nne pelite pointe un peu velue an milieu, — L. 25, 1. 12 mill. — Hab. la province des Mines, au Brésil. Cratosomus fasciatopunctatus. Voisin du Cr. delirus (Sch.4, 11) Oblong, noir. Rostre aplati, droit, plus court que le corselet. Corselet offrant des granulations peu élevées, lisses et éparses; avec le bord et les côtés antérieurs assez largement bordés de jaune, et deux lignes longitudinakes partant de la base et se ter- minant en une fourche vers le milieu de sa longueur. Elytres oblongues, subcylindriques, noires, striées, avec quatre bandes iransverses jaunes ; la première contre la base, n'alteignant pas les angles huméraux ; lasseconde prés du milieu, la troisième au tiers postérieur et la quatrième tout à fait en arrière, très-près de l'extrémité, Ces bandes marquées de quelques peints noirsluisants et élevés, semblables à ceux que l'on voit dansla partie noire. Dessous noir avec quelques taches sur les côtés du thorax et une bande {ransverse au milieu du premier segment abdominal jaunes. Paltes noires avec un anneau jaune aux cuisses. — L. 5 12, |. 12 mill, — Hab. la Bolivie. Cratosomus dentirostris. Alongé, subcylindrique,"d'un noir terne, avec la tête, les côtés, Fe dessous et les pattes garnis d'é- cailles jaune pale très-peu rapprochées. Rostre plus long que le corselet, arqué, épais, élargi et aplati au bout, avec deux très- petites cornes sur les côtés, au tiers antérieur, et un fort tubercule conique pres de l'extrémité, avant la partie aplatie. Corselet pres- que aussi long que large, insensiblement rétréci à l'extrémité, un peu aplali en dessus, au milieu et en arrière, offrant sur les bords et au milieu quelques tubercules assez distants et inégaux, et ayant au milieu, sur la partie aplatie, quelques écailles jaunes qui for. ment une tache peu apparente, située au bord postérieur, et un Pjanches. na) hs INSECTES. 16 peu en forme de cœur. Élytres très-peu plus larges que le corse: let, à épaules saillantes, deux fois plus longues que larges, parai lèles jusqu'aux deux tiers de leur longueur, el se rétrécissant en- suite brusquement pour former deux fortes pointes divergentes et très-saillantes. Elles ent des stries de petits points enfoncés et présentent, sur le milieu du troisième intervalle, une ligne de lu- bercules luisants, ronds, très-rapprochés entre eux, au delà du anilieu en arrière et formant là une carène trés-saillante qui s'ar- rête brusquement. On voit trois ou quatre lubercules distants sur le cinquième intervalle, vers le milieu de l'élytre.—L 25, Lg mill. — Du Brésil, cell. Buquet. Nous lui avons conservé le nom aue M. Buquet lui a imposé dans sa belle collection. Cratosomus auritus. D'un brun noirätre terne. Rostre de la Fongueur du corselet, arqué , épais, un peu rétréei avant le mi- Tieu, et aplati au bout. Yeux grands, ronds, assez saillants et presque contigus sur le front. Corselet presque aussi long que large , très-rétréci en avant, un peu rétréci en arrière, avec une pelite échancrure de chaque côté près des angles postérieurs, irès-finement rugueux, offrant en dessous et de chaque côté une forte bosse élevée, garnie en avant de six à huit tubercules lisses, ronds, ayant quelques écailles jaunätres à son côté postérieur. Entre ces deux bosses, qui sont situées au milieu de la longueur du corselet, il y a une faible trace de carène, eten arrière, pres du bord postérieur, on voit sept à huit petits tubercules grenus. Élytres de moitié plus larges que le corselet, presque parallèles sur les côtés, et brusquementrétrécies en arrière où elles se ter- minent en pointes divergentes. Épaules assez saillantes, et of- frant an fort tubereule latéral un peu en arrière de l'angle huméral. Leur surface est garnie de séries longitudinales de gros points enfoncés, el il y a sur le second intervalle une série de trés-gros tubercules spiniformes, à inégales distances entre eux , et d'autres tubercules aussi saillants, mais dispersés et peu nombreux sur les côles et en arrière. Le pygidium est aplali, et le dernier segment abdominal est garni au bord postérieur d'une forte brosse de poils jaunâtres. Les pattes sont simples. — Long. 25, larg. 10 mill. — Hab. le Brésil. Collection de M. Reiche, Cratosomus Buquetii. Noir trés-luisant; rostre allongé , très- LLC È à : He arqué, élargi et aplati au bout , ayant un large sillon au milieu, et deux fortes cornes arquées, situées près de la base, chez le mâle, simple chez la femelle. Corselet très-isse, peu convexe en des- #56 FPhanches. 89. ICONCGPRAPIIIE DU RÉGNE ANIMAL, sus, très-rétréci à l'extrémité , avec les côlés garnis de deux rangs longitudinaux de tubercules, partant du milieu de leur longueur, et aboutissant aux angles postérieurs, ce qui les rend dentelés ou crénelés. Il y a sur le milieu du disque trois tubercules dont l'in- termédiaire est un peu plus avancé, et quelques petits tubercules en arrière. Écusson ovalaire, pointu en arrière. Élytres de moi- tié plus larges que le corselet à leur base, à épaules saillantes, diminuant insensiblement de largeur, et se rétrécissant brusque- ment près de l'extrémité pour se terminer par deux pointes très- saillantes. Elles sont garnies de stries formées par de très-gros points enfoncés, et ont chacune en dessus cinq gros tubercules presque spiniformes, trois du côté de la suture , à des distances inégales, et deux extérieurement. Leur base offre quelques traces de villosités fauves, et il y a une tache de cette couleur entre l'extrémité et le dernier tubercule spiniforme. Les pattes sont robustes, lisses, avec les cuisses armées en dessous d'une élévation large, mais non spiniforme. — L. (sans le bec) 24 à 26, 1. 11 à 12 mill. — Hab. Cayenne. Coll. de M. Buquet. Cet insecte a été confondu par M. Schœnherr avec le vrai Crat. vaginalis des auteurs, chez lequel les côtés du corselet sont lis- ses et sans tubercules, car il dit dans sa description, que les côtés du corselet sont confertim tuberculatis, ee qui n'a jamais été in- diqué par les auteurs. Le vrai Qurc. vaginalis a les élytres plus triangulaires , insensiblement rétrécies jusqu'à l'extrémité , et tou- jours marquées de quatre grandes taches fauves. M. Chevrolat nous remet la note suivante : Trente-neuf espèces se trouvent citées ou décrites dans l'ou- vrage de M. Schœnberr. Il faut ajouter encore le Curculio vari- cosus de Pallas, qui n’est pas le même que le Faricosus d'Oli- vier, bien qu'ils se trouvent tous deux à Cayenne. J'en ai vu un de la collection du dernier auteur, étiqueté Curc. bidentalus ? 111, Am. mer. Mais n'ayant pas cet ouvrage , je ne puis rien cer- tifier à cet égard. Je possède, sur 54 espèces que renferme ma col- lection , plus de vingt espèces inédites , qui presque toutes pro- viennent de la Guyane francaise, Voici la description de trois de ces espèces : Cratosomus bison. Chevr. Niger, oculis approximatis, con- vexis. Rostro versus medium extenso, dentibus duabus longis- simis et curvatis basi instructo. T'horace opaco, carinula dor- salt parva ante medium, tuberculis octo, quorum tribus lateralibus et duobus medianis, basi biarcuato , canaliculato. INSECTES. 167 Planches. 39. Elytris costato et punctato-striatis, his punciis magnis, pro- fundis, subreticulatis atque costis dentatis. Pedibus punctatis, nitidis , femoribus quatuor posticis dentatis. — Eong. 20, rostro excluso, lat. 9 mill.—Hab. Cayenna. Cratosomus setosus. Chevr. ÆAtro opacus, vel anthracinus , tuberculis globosis nitidis ornatus. Setis cinereis in utroque latere basali thoracis, in dorso antico et postico elytrorum et in corpore subtus pedibusque densis. Rostro quam thorax longiore carinato. Thorace convexo, nudo basi haud tuberculato, sed setuloso , marginato et bisinuato. S'ingulo elytro trifariam tuberculato , cum striis duabus punctatis in intervallos » aculeato suturæ.—Eong. 19, rostro excluso , lat. 8 maill. — Hab. Cayenna. €Cratosomus Lhermainieri. Chevr. Sèmillimus Cr. Dejanii Schœænh. sed minor, niger, pube flavescenti omnino tectus. Oculis modice remotis, inter quos fossula elongata, rostro nigro, punctato basi et carinato. Thorace rotundato, tuber- culis dorso arcuatim dispositis. Elytris striis geminis, qua- drifariam passimque tuberculatis. Pedibus nigris , confertim punciatis, femoribus calcaratis, tarsis subtus helvolo spon- giosis. — Long. 21, rost. eæcl. lat. 10 mill. —Hab. Colombia. Des bords au Guarapiche. ED. F. Lherminier. Fig. 10. S.-G. TYLODE. Lat. V. 87. T. PriNoïbe. Tylodes ptinoides. Marsh Gyl. 10 a. Sa patte antérieure. 10 D. Sa tête. — Hab. la Suède et les environs de Paris. IVota. Cette espèce appartient au genre Æcalles de M.Schœn- herr, c'est son Æcaltes pavulus. Nous avons décrit plusieurs belles espèces de T'ylodes dans le Voyage autour du monde de la Coquille. Genre CALANDRE (CaLannra. Lat.). 39 bis. Fig. 1. S.-G. ANCHONE. Sch. Lat. V.88. A. porc. Anchonus suillus. Fab. Sch. 1 a. Sa tête vue de profil. 1 b. Son antenne grossie. 1 c. Tarse antérieur, — Hab. les Antilles. Nota. C'est à tort que M. Schœnbherr a mis un point de doute après la citation de notre figure , car l'espèce que nous avons re- présentée est bien le vrai Rhynchœnus suillus de Fabricius, Cet insecte est souvent recouvert de terre, et nous en avons plusieurs individus provenant de Cuba, couverts d'une terre grise, et qui 158 Planches. 30 bis ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. pourraient en imposer à la premiére vue. I suffit de les laver pour apercevoir les lignes de gros points de leurs élytres. Voici une nouvelle espèce que nous ne trouvons pas dans le Genera et Species de M. Schœnherr, mais qui ressemble beaucoup à son Anchonus callosus, Anchonus carinatus. Ovale assez allongé, d'un brun noirätre terne. Rostre arqué , ayant plusieurs forts sillons en avant ; tête très-lisse, d'un brun fauve. Antennes fauves, à massue grise et velue. Corselet un peu plus long que large, brusquement rétréci en ävant, arrondi sur les côtés, et insensiblement rétréci en arrière, fortement rugueux, un peu aplali en dessus, avec une carène longitudinale assez élevée au milieu, n'atleignant pas Île bord postérieur. Élytres ovalaires , lisses, avec des lignes longi- tudinales élevées, formées par des tubercules très-rapprochés, mais interrompus de distance en distance. Pattes rugueuses, garnies de poils eourts et épineux. Tarses fauves.—L. 4, 1. 1 172 mill. — Hab. la Colombie. Nous proposons de former un genre, immédiatement apres les ÆAnchonus, avec quelques Curculionites fort curieux , décou- verts récemment en Colombie par M, Lebas, et dont la plupart des mâles portent une longue corne en avant du corselet. Ce genre se distingue des Anchonus par ses antennes plus grêles, ayant les deux premiers articles du scapus presque aussi longs que Îles six suivants réunis. Comme toutes les espèces que nous avons vues ont les corps plus ou moins couverts de tubercules rugueux, nous avons donné à ce genre le nom de Leprosomus. Leprosomus aries. Noir terre, allongé. Tête lisse; rostre arqué, moins long que le corselet, ayant en avant plusieurs lignes longi- tudinales de gros points enfoncés ; antennes fauves. Corselet tra- pézoïde, aussi long que large, élargi sur les côtés et en avant, se rélrécissant insensiblement en arrière, inégal en dessus, avec huit gros lubercules assez saillants , à sommet ponctué el comme poreux ; au bord antérieur il y a une assez longue corne hori- zontale arquée, dont l'extrémité se dirige vers la tèle, fortement poncluée, à peine un peu plus large vers le bout, et offrant une très-faible échancrure en avant. Il y a à la base de cette corne un profond sillon qui se prolonge en arrière sur le milieu du corselet. Elytres de la largeur du corselet, à la base, deux fois plus lon- gues que larges, presque parallèles, faiblement arrondies sur les côtés, insensiblement rétrécies vers l'extrémité, qui est arrondie. Elles sont très-inégales, offrant quelques gros points enfoncés et ’lanches. 39 bis. INSÈCTES. 169 plusieurs forts tubercules arrondis, ponetués où poreux au sommet dont les postérieurs sont plus allongés et presque spiniformes. Pattes rugueuses , garnies de quelques poils courts el grisätres. Tarses bruns. — L. (avec la corne) 13 , 1. 4 mill.—La femelle est dépourvue de corne sur le corselet. Leprosomus cornutus. Noir terne, ovale assez court, tête lisse, roslre arqué, avec plusieurs lignes de points enfoncés en dessus; antennes fauves. Corselet plus large que long, beaucoup plus ré- tréci en avant qu'en arrière, lisse, avec de petits tubercules lui- sants et dix gros tubercules élevés, poreux et très-saillants. Bord antériear prolongé en une corne horizontale rugueuse, élargie et presque bifurquée au bout, ayant une profonde impression lon- gitudinale à la base. Élytres plus larges que le corselet à leur base, à épaules très-saillantes, élargies et arrondies sur les côtés, à peine de moitie plus longues que larges, offrant de gros points enfon- cés et un assez grand nombre de gros tubercules élevés, poreux au sommet, inégaux et plus saillants en arrière, Pattes comme chez le précédent.—L. (avec la corne) 17 , 1. 4 1/2 mill. Leprosomus Lancifer. Noir terne , ovale assez court. Tête et rostre comme dans le précédent. Corselet presque aussi long que large, de mème forme , rugueux en dessus , avec des tubercules peu saillants. Corne antérieure peu élargie et échancrée en avant, fortement ponctuée, sillonnée dans toule sa longueur, et ce sillon se prolongeant sur le corselet. Élytres inégales, ayant de gros points enfoncés et de gros tubercules poreux, presque effacés en avant, assez saillants en arrière. Pattes comme dans les précé- dents. —L. (avec la corne) 10, 1. 4. mill. Les femelles de ces deux espèces sont dépourvues de corne au corselet et offrent moins de tubercules. Ce genre se compose actuellement de plus de quarante espè- ces; M. Goudot en a découvert beaucoup à la Nouvelle-Gre- nade. Fig. 2. S.-G. RHINE. Latr. V. 88. R. BARBIROSTRE. BRhina barbirostris. Fab. Sch. Hab. le Bresil. Fig. 3. S.-G. CALANDRE. Lat. V. 88. C. DE GUÉRIN. Calcndra Guerini. Chevrolat, Sch. Nota. M. Schæœnherr à établi, avec cette espèce et deux autres, un genre propre sous le nom de Conocephalus (1. 4, p. 839). On trouve £et insecte sur le Vaquois, à Madagascar, Il varie pour ta 179 Planches. 39 bis. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. taille, depuis 26 jusqu'a 4o mill. de long. Il parait que M. Schœn - herr n'a eu qu'un individu bien mal conservé pour faire sa des- cription (t. 4, p. 842), caril ne parle pas des taches rouges du corselet et des élytres. Dans les échantillons frais le corselet offre de chaque côté , en avant, une tache rouge arquée, partant du bord latéral, et revenant en arrière près du milieu ; il y a une autre tache de chaque côté, en arrière, près du bord postérieur. Les elytres offrent, près de la base, une bande sinueuse interrompue à la suture, une autre bande au milieu, arrondie avant de toucher a la suture et se joignant avec la troisième bande, située près de l'extrémité, pour former un arc de cercle ouvert en dehors. Le pygidium est taché de rouge de chaque côté. Dans quelques indi- vidus les jambes sont fauves. Le Conocephalus Gyllenhalii de Schœnherr (5, 840) qu'il in- dique comme venant de la Cochinchine, est une espèce propre à Madagascar, qui porte, dans quelques collections, le nom de Cal. Dejeanii, et que l'on doit placer immédiatement à côté du précé- dent. Nous en avons trois individus sous les yeux : le plus petit a 30 mill., le plus grand 6% de longueur, en y comprenant tou- jours le rostre. Cette espèce diffère nettement de la précédente par son corselet trés-lisse, sans aucune trace des fossettes que l'on voit chez l'autre, par les bandes fauves de ses élytres, au nom- bre de deux seulement, arquées et réunies avant d'arriver à la suture , et formant ainsi un grand arc de cercle de chaque côté. Chez les petits individus femelles le m lieu du rostre etdes jambes est rougeûtre. M. Schœnbherr ne décrit qu'une espèce de son genre Ommato- lampes, M. Reiche nous en communique une seconde, également de Java et dont voici une brève description. Ommatolampes tetraspilotus. ANongé, d'un beau noir velouté, avec les bords du corselet et une ligne longitudinale au milieu, quatre assez grandes taches sur les élytres et deux larges bandes longitudinales sur le pygidium, rouges. Dessous noir, avecles côtés. de la poitrine et de l'abdomen tachés de rouge, et un large espace de chaque côté du mésothorax et du premier segment de l'abdo- men, d'un soyeux à reflets argentés, vus à certains jours. Pattes fauves à genoux et tarses noirs.— Long. (avec le rostre), 28 larg. 7 mill. Le genre Crepidotus de M. Schænherr, est établi avec un in- secte remarquable par l'élargissement extraordinaire de l'avant- dernier article de ses larses. M. Klug , dans son Mémoire sur les Planches. 39 bis. INSECTES. 171 Insectes de Madagascar , p. 113, pl. 4, Ê. 11, a décrit et figuré le mâle, qui a le rostre plus long , plus épais, rugueux , caréné en dessus , arqué à sa base et droit ensuite, avec le corselet plus large que Les élytres, épais, à côtés parallèles, avec les angles ar- rondis, et dont les cuisses antérieures sont très-épaisses. M. Schœn- herr n'ayant eu qu'une femelle, ne l'a pas reconnuedansla descrip- tion de M. Klug, il en fait donc une espèce distincte et cite ensuite celle de Klug comme différente. Comme nous avons sous les yeux plusieurs individus des deux sexes, nous pouvons constater que les deux espèces admises par M. Schœnherr n'en font qu'une, à laquelle il faut laisser le nom le plus ancien, celui que M.Klug a publié dans son mémoire,en décrivant le mâle. La seule espèce de ce curieux genre doit donc porter seulement le nom de Crepidotus variolosus, Klug (Syn., Crep. Audouini (fem.). Schœn.). Fig. 4. Calandra (Sitophilus, Sch.) Zaitense. Guer. D'un brun fauve, rostre finement ponctué, plus court que le corselet, un peu arqué , très-renflé à sa base. Tête rugueuse. Corselet de moitié plus long que large, brusquement étranglé au bord anté- rieur, assez arrondi sur les côtés, aplati, fortement ponctué, avec de très-pelits poils jaunatres dans chaque point. Il offre au mi- lieu une ligne longitudinale noire, peu limitée et deux taches oblongues de chaque côté. Les élytres ont des eôtes élevées, fine- ment ponctuées au sommet, avec deux rangs de gros points enfon- cés entre chaque côte et quelques petits poils courts et jaunäâtres dans ces points. Elles ont au milieu une large tache transverse noire , peu limitée, mais n'atteignant pas les bords , et une petite bande maculaire de la même couleur à l'extrémité. Le dessous est noir, fortement ponctué. Les palles sont fauves, à genoux obscurs. Le pygidium est rouge et ponctué en dessus, — Long. (avec le rostre) 6. Larg. 1 1/2 mill.—Hab. l'ile de Taïti. Cet insecte est très-voisin des Sitophilus exaratus et subfascia- tus de Schænbherr, 4 a. Sa tête vue de profil. 4 b. Son antenne très-grossie. Sitophilus viduus. Allongé, noir velouté ; rostre aussi long P È ? È) que le corselet, arqué, ponctué, élargi à la base, noir. Anten- nes noires, longues et grêles. Corselet de moitié plus long que large, étroit en avant , insensiblement élargi en arrière, couvert de gros points assez distants, avec trois bandes longitudinales blanches; l'une au milieu , égale dans toute sa longueur, cou- > CS = péc endeux par une petite carène médiane et longitudinale, at- 179 Planches. 39 bis. ICONOGRAPHIE DU REÉGNE ANIMAL. teignaut les deux extrémités ; les autres latérales un peu sinueu- ses, n'atleignant pas les extrémités, Écusson petit‘triangulaire, noir. Élytres à peine plus larges que le corselet à la base, dimi- nuant insensiblement jusqu'aux trois quarts de leur longueur, a côtés droits, ensuite brusquement rétrécies et s'arrondissant au bout ; un peu aplaties en dessus, avec des lignes longitudinales de gros points enfoncés, très marqués en noir sur les parties blan- ches. Elles ont une grande tache blanche allongée de chaque côté près des angles huméraux, et la suture est blanche, avec une grande tache allongée en carré long, à angles aigus et placée au milieu un peu en arrière. Dessous noir, ponctué, avec quelques reflets soyeux grisätres. Palles longues, grêles, avec les tarses très-allongés. — Long. (avec le rostre) 11, larg. 2 1/2 mill. — Hab. l'île Bourbon. Découverte par M. Lépervanche Mézière. Cette belle et grande espèce se distingue assez des autres Silo- philus par la longueur de ses antennes et de ses pieds. Peut être en fera-t-on le type d'un genre propre si l'on découvre d'autres espèces analogues. Sitophilus Banonii. Allongé, d'un beau noir terne, Rostre de moitié plus long que la tête et le corselet, mince, lisse, arqué, avec les antennes insérées assez loin de la base, au premier tiers de sa longueur. Celles-cinoires, assez allongées, à funicules pluslong que le scapus, composé d'articles obconiques, dont les deux pre- miers sont un peu plus longs, avec la massue plus dilatée vers l'extrémité que dans les Siéophilus incarnatus, exaratus, ete., et terminée en pointe conique peu saillanie. Corselet allongé, de moitié plus long que large, rétréci en avant, à côtés presque pa- rallèles et peu arrondis, marqué sur les côtés d'une ligne blanche, un peu oblique, et au milieu, en arrière, de deux lignes blanches convergeant vers le bord postérieur et semblant se croiser en sau- toir avec deux lignes blanches des élytres, qui partent de l'écus- son et divergent pour aller se terminer près des bords latéraux un peu au dela du milieu. Ces élytres sont arrondies au bout, fine- ment striées. Le dessous du corselet est marqué, au-dessus de l'insertion des pattes antérieures, d'un petit trait blanc ; les côtés du thorax, sous le bord externe des élytres, ont aussi une ligne blanche qui se continue avec celle que nous avons signalée de chaque côté du corselet; le reste du corps et les pattes sont noirs, et celles-ci sont longues, grèles, avec les tarses d'un brun rou- geätre. — Long. du corps à 1/2, du rostre 4 ; larg. 2 mill.— De Cayenne , acheté par M. Reiche, et provenant de la collection de feu Banon. Planches, 39 bis. INSECTES, 173 Cet insecle pourrait bien, comme le précedent, devenir le type d'un genre nouveau. Le genre Protocerius de M. Schænherr comprend les plus gran- des Calandres connues, mais il est difficile de bien limiter ses es- pèces, à cause de la négligence avec laquelle ont été faites les des- criptions et les figures données par les auteurs qui nous ont pre- cédés. M. Schœnherr, lui-même, n'est pas exempt de ce repro- che, car il ne dit nulle part que les jambes antérieures des mâles ont, près de leur base, en dessous, une assez forte dilatation den- tiforme. C'est probablement la présence de ce caractère qui a dé- cidé M. Dejean à considérer comme nouvelles et à nommer, dans sa collection , des espèces qui semblent évidemment les mêmes que celles qui ont été figurées et décrites par Olivier et Voet, mais que les peintres de ces auteurs ont représentées avec les jambes antérieures simples, quoiqu'ils fissent assez bien sentir les dents du rostre, caractères des mäles. Les descriptions de ces auteurs, pas plus que celles de M Schœnherr, ne font mention de ce caractère, et si l'on s'en tenait à la rigueur des termes, comme a dù le faire M. Dejean, on devrait conclure que puisque ces auteurs n'en parlent pas, c'est qu'il n'existait pas dans ces indi- vidus, et l'on conclurait encore que ceux qui ont ce caracière ne sont pas les mêmes. Cependant, comme ilest impossible de penser que sur vingt à vingt-cinq individus que nous avons vus dans les collections de MM. de Laferté (ancienne collection Dejean), Bu- quet, Reiche, Chevrolat, de Brême, etc., il se trouve seulement des espèces que ni Olivier, ni Voet, ni même M. Schœænherr n'ont vues, nous devons plutôt croire que ces auteurs ont omis de par- ler de ce caractère des jambes antérieures, le seul qui puisse mo- tiver la distinction de tous les individus que nous avons sous les yeux de ceux qu'ils ont décrits ; et comme ils viennent tous du même pays (de Java), nous pensons qu'il n'y°a pas lieu de tenir compte des différences que nous avons signalées dans les jambes des mâles, et qu'on doit, à l'exemple deM. de Schænbherr, les con- sidérer comme n'étant qu'une même espèce. Le Curculio colossus de Fabricius et d'Olivier, dont la femelleest leur Calandra heros, comprend donc les Calandra miles, goliata et militaris des col- lcctions et du catalogue de M. Dejean. Les C. milis et militiris sont des mâles, et l'espèce nommée €. gvliata est formée avec les femelles, Il faudra ajouter à la caractéristique donnée par M. Schœnherr, t. 4, p. 829, que les Protocerius mäles ont un assez fort tuber- cule comprimé au-dessous de la base des jambes antérieures , et 174 Planches. 89 Lis. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. quant à l'espèce type, le Protocerius colossus , on peut dire que le mâle varie en grandeur depuis 5 centim. (le rostre compris) jusqu'à plus de 8 centim. Les femelles sont dans le même cas. Tous les mâles que nous avons vus ont le corps noir et sont plus ou moins brunätres en dessus :le corselet , les élytres et le pygidium sont couverts, quand l'insecte est bien conservé, d'un duvet soyeux velouté à reflets jaunätres, comme cela est repré- senté dans la figure d'Olivier (pl. 3. f. 32). Toutes les femelles sont de la même couleur , mais leur corse- let et leurs élytres sont couverts d'un duvet velouté d'une cou- leur rougeätre ; elles ont toutes les élytres assez largement bor- dées de noir , depuis l'angle huméral jusqu'à l'angle sutural, et cette bordure diminue de largeur en arrière. — Leur longueur {avec le rostre) varie de 6 à 8 1/2 centimètres. Les deux sexes ont, sur chaque élytre, sept ou huit stries sim ples, peu enfoncées, mais presque toutes également marquées et circonscrivant des espaces plats ou très-peu arrondis. De plus les élytres des deux sexes sont bordées d'une frange de cils d'un jaune soyeux. Tous ces insectes viennent de Java. Nous avons une seconde espèce de ce genre, distincte par sa forme plus allongée, par le rostre du mâle plus court, armé en dessus de trois ou quatre paires de tubercules, tandis qu'il y en a au moins six ou sept sur celui du P. colossus, et aÿant sur le milieu des élytres des stries simples plus profondes, à intervalles plus élevés, formant presque des côtes. Protocerius grandis. Noir luisant: dessus du corselet et ély- tres couverts d'un duvet velouté d'un brun rougeâtre, cette cou- leur s'étendant sur les côtés du corselet jusqu'à la naissance des pattes antérieures. Élytres de moilié plus longues que larges à partir de leur extrémité humérale, n'ayant qu'un très-fin liséré noir aux bords et à la suture, avec cinq stries lisses atteignant presque l'extrémité , dont la première, celle qui longe la suture, presque effacée, les autres assez profondes, circonscrivant des es- paces assez élevés qui forment presque des eôtes. Après la cin- quième strie les côtés n'offrent que de très-faibles traces de stries à peine visibles sur quelques points et à l’aide de la loupe. Rostre, antennes, têle, écusson, pattes, pygidium et dessous noirs. Base des jambes antérieures dilatée en dessous, mais d'une manière moius forte que chez les mäles du 7’. colossus. Nous avons vu Planches. 39 bis. INSECTES. 175 deux individus mâles. — Long. (avec le rostre) 5 centim , larg. 15 mill. La seule femelle que nous connaissions est un peu plus grande et semble constituer une variété, car elle a le corselel couvert de duvet velouté presque noir. Son rostre est très lisse et très-peu courbé comme celui du mâle. On apercoit mieux les stries laté- rales des élytres, quoiqu'elles soient beauconp moins marquées que celles du milieu.— Long. 6 cent. 1/2, larg. 18 mill. L'individu mâle ‘de la collection de M. Reiche vient de la côte de Malabar ; celui de M. Dejean est indiqué comme venant des Indes orientales ; le nôtre a été pris aux environs de Pondichéry par M. Ad. Delessert, C'est bien certainement à tort que M. Schœnherr à rapporté le Æhynchophorus longipes de Drury à son genre Protocerius, car cet insecte, d’après la bonne figure de Drury, n'offre-ni l'aspect ni lescaractères de ce genre. D'après sa forme, celle de son rostre assez arqué, la longueur de toutes ses pattes et de ses antennes, qui ont le second article du funicule beaucoup plus long que les autres , nous sommes porté à penser qu'il doit entrer dans le genre Macrocheirus de M, Schœnherr, et que c'est une femelle (Macrocheirus Druryi, Guér.). Nous avons sous les yeux un insecte femelle de Java qui ap- partient évidemment à ce genre Macrocheirus , et qui va très- bien à la description donnée par M. Schænherr de son M. prætor ; mais il est à peine de moitié plus grand que le Cyrtotrachelus longipes, si commun dans les collections d'insectes de la Chine , tandis que M.Schœnherr dit que la seule femelle qu'il décrit est plus de trois fois plus grande que cet insecte. Celui que nous avons vu et qui porte, dans la collection de M. Dejean, le nom C«alandra ma- cropus , ne serait-il qu'un petit individu? Il n'y aurait la rien d'extraordinaire, car ces insectes varient beaucoup pour la taille, comme on le voit pour le Protocerius colossus et pour d'au- tres. Quant au Curculio molossus d'Olivier (pl. 19, fig. 216), il est probable que c'est une femelle du Colossus à laquelle on aura collé une tête de mâle , ou que le peintre aura dessinée avec en- core plus de négligence, car elle a un rostre évidemment den- telé et des pattes courtes comme les femeiles. Par la coloration du corselet elle pourrait constituer une variété. Lhynchophorus nitidulus. Noir, très-luisant, lisse; rostre très- peu arqué, rétréci après l'insertion des antennes, dilalé au bout 176 Planches, 39 bis. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. avec un tubercule latéral à chaque mandibule, rebordé à l'extre- mité, ponctué et sans poils. Corselet très-finement ponctué, plus long que large, fortement lobé en arrière. Écusson triangulaire, allongé, aigu etcaréné au milieu.Élytres de moitié plus longuesque larges, arrondies au bout, ayant chacune cinq stries lisses, pro- fondes, a intervalles assez saillants, avec une espèce de trace de large impression au delà du milieu et des lignes de très-pelits points sur les côtés. Pattes assez robustes avec les cuisses et Îles jambes garnies en dessus de cils bruns très-serrés. Pygidium ponc- tué , bordé de cils bruns. — Loug. du corps 23; du rostre 5 : 1, Q mill.—Hab. le Brésil intérieur et la Bolivie. Ehynchophorus elegans. D'un rouge fauve assez terne et ve- louté en dessus, luisant et plus vif dessous. Tête , rostre , an- tennes, genoux, tarses elsutures des segments du corps noirs. Cor- selet ayant trois bandes longitudinales noires, une de chaque côté, celle du milieu très-élargie et tronquée en arrière, les trois n'atteignant pas le bord postérieur, qui est lui-même noir au mi- lieu. Élytres bordées de noir, avec deux larges bandes transver- sales de la même couleur, fortement ondées et dentées; la pre- mière près de la base, interrompue à la suture, l'autre un peu au delà du milieu, envoyant de grands rameaux en avant et en ar- rière. Suture et écusson noirs. Pygidium triangulaire noir à la base , avec trois bandes longitudinales noires. Bord exierne des élytres et du pygidium ciliés de poils d'un blanc jaunätre et soyeux. — Long. 32. Larg Q mill. — Hab. Java. Nous lui avons conservé le nom qu'il porte dans la collection de M. Buquet. Le genre Cyrtotrachelus de M. de Schœnherr ne se compose dans son ouvrage (t. 4, p. 835) que de deux espèces, les C. Lon- gipes. Fab., et C. Lar, d'Erichson ; nous en décrivons une autre belle espèce du cabinet de M. Buquet, et cet entomologiste nous fournit la description de deux pygmées du genre, uniques dans sa riche collection. Cyrtotrachelus Buquetii. Tout à fait semblable au C. Lar, pour la forme et la taille, mais il en diffère par ses pattes antérieu- res beaucoup plus longues dans le mâle, à cuisses arquées, avec les jambes plus longues que les cuisses, arquées, comprimées, ler. minées par un très-long crochet courbé et garnies en dedans de longs cils fauves. Il a de chaque côté du mélathorax une grande tache fauve, et lerostre est droit, quadrangulaire, armé en des- sous de fortes dents sur deux lignes.— Long. 40; du rostre 14 ; larg. 10 mill. — Hab. Bombay. Coïlection de MM. Buquet, De Bréme, Reiche, etc. Planches. 39 brs. Fig. 5. INSECTES. Cyrtotrachelus quadrimaculatus. D'un rouge brun, lisse et luisant. Rostre rugueux , droit , noir. Tête noire. Corselet globu- leux, avec le bord postérieur et un point à peine visible , au mi- lieu, noirs. Élytres garnies de fortes stries ponctuées, avec quatre taches noires arrondies, disposées transversalement au milieu, les deux points latéraux les plus petits, près des bords et plus en avant que les intermédiaires. Pygidium ponctué. Dessous noir, taché de rouge. Pattes rouges, à genoux noirs. — Long. du corps 13, du rostre 5 ; larg. 6 1/2 mill.—Hab. Java. (Buquet.) Gyrtotrachelus myrmidon. Rouge-brun, lisse, luisant, rostre et tête noirs. Corselet ponctué, globuleux , rouge, avec une large bande noire au milieu , occupant presque toute sa surface. Écus- son noir. Élytres striées, rouges, lachées de noir à la base et à l'extrémité : le noir de l'extrémité remontant vers la suture jus- qu'au milieu de leur longueur. Dessous noir , taché de rouge. Pattes rouges, avec les genoux, le bord inférieur des jambes et les tarses noirs. Pygidium noir, ponctué , caréné au milieu, avec une large bande transversale rouge.— Long. du corps 10; du rostre 3 172; larg. 5 mill.— Hab. Java. (Buquet.) S.-G. MEGAPROCTUS Sch. (Belorhynus Guer.) M. OCELLÉ. Megaproctus ocellatus. Guer. 5 a. Le même vu de profil. 5 b. Son antenne grossie. — Hab. Java. Nota. M. Schœnherr a changé notre nom générique de Belo- rhynus (il avait écrit à tort Belorhynchus, t. 4, pag. 868), parce qu'il a été employé pour un genre de Brenthides. Quoique M Schœænherr se soit trompé, et que notre nom ne soit pas tout à fait le même, nous adoplons son changement parce que, dans tous les cas, le nom que nous proposions ressemble encore trop à celui du genre de Brenthides. Nous nous sommes trompé en rapportant l'espèce figurée dans notre planche an Lixus acutus de Fabricius, et M. Schænerr a par- tagé notre erreur, p. 850. En étudiant le texte de Fabricius, nous voyons qu'il ne parle pas d'un caractère très-saillant dans notre espèce, la tache noire entourée de blanc de l'extrémité de ses élytres, et nous en concluons qu'il a décrit une autre espèce, el que c'est celle-là que M, Schænbherr a eue sous les yeux. Voici donc la descriplion de celui que nous avons figuré. Megaproctus ocellatus. Allongé, d'un brun fauve. Rostre droit rugueux, blanchätre et un peu épaissi à la base. Fèle ponctuée, INSECTES. 37 178 Pianches. 39 bis. ICONOGRAPHIE DU RÊGNE ANIMAL, avec un fort sillon transverse entre les yeux, distinguant ainsi le rostre de la tête. Corselet de moitié plus long que large, rétréci en avant, presque droit sur les côtés, aplati en dessus, ponctué, avec quatre lignes longitudinales blanches, produites par des écailles tres-pelites ; le milieu, entre les deux lignes internes, est noir, les deux intervalles des côtés, brun-fauve, les côtés, au- dessous des lignes latérales, noirs, et le dessous blanc. Écusson lisse, triangulaire et globuleux. Élytres un peu plus larges que le corselet à leur base et derrière les angles huméraux, presque pa- rallèles, rétrécies en arrière, de la longueur du corselet et obli- quement tronquées au bout ; elles ont des stries de points enfon- cés assez forts, la suture un peu élevée et noirâtre, une ligne d'écailles blanches sur le troisième intervalle, près de la suture, n'atleignant pas l'extrémité, et communiquant à la base avec quel- ques Laches d'écailles blanches, qui longent le bord antérieur ; il y asurles côtés quelques petites laches blanches entre les points enfoncés des élytres et en arrière, près de l'angle externe , une tache ovale d'un noir de velours, entourée d'une fine bordure d'écailles blanches, Pygidium allongé, aigu en arrière, un peu relevé au bout, avec une pointe conique en dessous. Côtés du thorax et de l'abdomen, et le milieu des premiers segments de celui-ci noirs , quelques taches et lignes blanches sur les côtés de la poitrine. Dessous et pattes ponctués; celles-ci fauves, avec une assez forte épine sous les cuisses, lesquelles sont renflées.—Long. (avec le rostre) 17; larg. 3 1/2 mill. — Hab. Java. Megaproctus affinis. I ressemble beaucoup au M. exclamu- tionis de Wiedemann, mais il est plus grand, son rostre est plus arqué, plus lisse, Le corselet est de moitié plus long que large, arrondi en dessous, assez brusquement rétréci en avani, à côtésun peu arrondis, assez fortement ponctué, arrondi et rebordé en ar- rière, seulement au milieu, avec trois lignes longitudinales noires, une au milieu, aiguë aux deux extrémités , interrompue en avant, et une de chaque côté, au commencement des bords latéraux. Élytres aplaties en dessus, ayant des stries de forts points enfon- cés, formant des côtes assez saillantes. Pygidium ponctué , rétréei et tronqué en arrière, insensiblement et régulièrement arqué. Des- sous ponctué, avec les côtés marqués de noir. Pattes lisses, fau- ves.—Long. (avec le rostre) 22; larg. 4 172 mill.— Hab, la côte Malaise. Ayant examiné avec soin quatre ou cinq individus de M. ex- clamationis, nous avons parfaitement distingué les sexes, Ainsi les males ont, au milieu du bord inférieur des jambes antérieures, nne Planches. 39 bis. INSECTES. 179 assez forte dent obtuse, ce qui n'a pas lieu chez les femelles. Dans les deux sexes le pygidium est plus aigu que dans notre M. affinis, qui est une femelle, à jambes antérieures simples, et son extrémité est terminée en pointe à peine arrondie au bout. Voici la description que M. Buquet nous remet d'une quatrième espèce. Megaproctus filiformis. Noir ; tête et rostre rugueux. Corselet fortement ponctué, ayant les côtés et le dessus blancs, avec une grande tache oblongue et noire sur chaque flanc. Elytres finement striées, rugueuses et ponctuées entre les stries, parallèles, noires. Dessous garni d'écailles blanches, avec les sutures des segments de la poitrine et du ventre noires. Pygidium allongé, arrondi au bout, ponctué, noir, avec les bords et le milieu blancs et relevés. Pattes ponctuées, noires, avec quelques écailles blanches.—Long. 12; larg. 2 1,3.—Hab, Java. (Buquet.) S.-G. CERCIDOCERUS. Guer. Sch. C. À cÔTÉS Norrs. Cercidorerus nigrolater alis. Guer. Sch. G a. Le même vu de profil. 6 &. Son antenne grossie.—Hab. Java. Nota. La Calandra securifera de Gaede , Ann. Soc. ent, t.2, p. 458, pl. 19, f. c, f. 1, ne diffère pas de la précédente, comme l’a aussi fait remarquer M. Érichson. La femelle , que nous avons étudiée dans la belle collection de M. Buquet , a la massue des antennes obconique , tronquée au sommet. Lindividu dont nous parlons constitue une variété chez laquelle la ligne suturale jaunâtre des élytres est coupée par une ligne transversale située a leur tiers postérieur et ne touchant pas les bords. Nous avons dans notre collection deux espèces de ce curieux genre que nous ne trouvons pas décrites dans l'ouvrage de M. Schœn- herr. En voici de courtes descriptions : Cercidocerus Schœnherri. 11 est assez voisin des C. fabricator et bipunctatus, mais il diffère de ces deux espèces parce qu'il est noir, glabre , luisant , à corselet fortement ponctué, offrant une petite carène au milieu, largement bordé de blanc soyeux de cha- que côté. Les élytres ont des sillons fortement ponctués; elles sont noires et glabres, et l'on apercoit, à certains jours, quelques faibles traces de lilures courtes et blanchâtres , vers leur extré- mité. L'écusson est blanc. Le dessous du corselet et les bords latéraux de la poitrine et de l'abdomen, sont couverts d'un duvet 180 Phanches. 39 bis. Fig. 9. ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. soyeux blanc argenté et chatoyant, qui paraît noir à certains as- pects. Les pattes sont noires, avec le bord inférieur chatoyant de blanc. Le pygidium est blanchätre et fortement ponctué. —Long. (sans le rostre) 12 à 15; larg. 4 172 à 6 mill.— Hab. Java.— La massue antennaire du mäle a une largeur moindre que la lon- gueur des six articles du funicule, tandis que dans notre C. ni grolateralis , cette largeur est plus grande. Chez la femelle, qui est plus forte, la massue est triangulaire, faiblement prolongée d'un côté et brusquement tronquée. Cercidocerus funebris. 11 est entièrement semblable au précé- dent pour la taille, la ponctualion et les stries des élytres, mais iln'a aucune trace de duvet soyeux blanc. Nous en avons vu deux autres individus bien conservés dans la collection de M. Buquet ; ils sont aussi dépourvus de duvet, ce qui nous a porté à en faire une espèce. Peut-être de nouvelles observations montreront-elles que ce n'est qu'une variété.—De Java et de la côte Malaise. Enfin une troisième espèce , qui porte le nom de Calandra eximia, dans la collection de M. Buquet, nous parait appartenir a ce genre, quoique ce soit une femelle ; en voici une courte des- cription. Cercidocerus eximius. Entièrement d'un brun rougeitre foncé. Tête et base du rostre ponctués. Corselet épais, comprimé latéra- lement comme dans les autres espèces, assez aplati en dessus, cou- vert de gros points peu enfoncés, ayant au milieu deux carènes longitudinales élevées, un peu sinueuses, divergentes en arrière, n'atteignant pas les bords, et entre ces carènes, au milieu, un es- pace élevé assez large, noir, presque lisse, effilé aux deux extré- mités el étranglé au milieu. Écusson pelit, globuleux, court jet pointu en arrière. Élytres ayant au milieu des côtes ponctuées au sommet et au fond des sillons, la cinquième, à partir de la su- iure, plus élevée et lisse, atteignant à peine au delà du milieu. Une faible tache noire peu limitée sur l'angle huméral et près de l'extrémité. Pygidium , dessous du corps et paites fortement ponctués, mélangés de brun et de noirâtre. Massue des antennes fortement obconique, brusquement tronquée. — Long. 14 ; larg. 5 mill.—Hab. Java. S.-G. TRIGONOTARSE. Guer . Sch, T. CALANDROÏDE. Trigonotarsus calandroïdes. Guer. Q a. Sa tête vue de profil.—Hab. la Nouvelle-Hollande, Nota. Depuis la publication de notre planche nous avons recu des individus entiers de cette espèce, et M. Schænherr, qui a eu Planches. 39 bis. Fig. 7 Fig. 8. 40. Fig. 1. INSECTES. 181 occasion d'exposer les caractères de notre genre, a décrit l'an- tenne que nous n'avions pu figurer, parce que notre unique exem- plaire était mutilé. S.-G. COSSON. Clairv. Lat. V. 89. C. PORTE-SELLE. Cossonus ephippiger. Guer. Sch. 4.-1007. 7 a. Son antenne. 7 b. Patle antérieure.—Hab. Java. Près des Cossonus il faut placer le genre Microxylobius, établi par M. Chevrolat (Trans. Ent. Soc. of London, vol. 1,p. 98, pl. X, f. 6). C'est une petite espèce de l'ile Sainte-Hélène, à laquelle M, Chevrolat a donné le nom de Microxylobius Westwoodii. S.-G. DRYOPHTHORE. Sch. Lat. V. 89. D. LYMEXYLON. Dryophthorus lymexylon. Fab. Sch. 8 a. Sa tête très-grossie. 8 b. Sa patte antérieure. 8. c. Un tarse vu dans diverses positions pour montrer qu'il est distinctement pentamère.—Hab. la France et toute l'Europe. ÎVota. En terminant celte grande famille, nous devons dire que nous n'avons pas cherché à donner beaucoup d'observations de synonymie, car les personnes qui voudront étudierles Curculionites trouveront tous les renseignements que nous aurions pu leur don- ner, dans le grand et bel ouvrage du célèbre M. Schœnherr ( Genera et Species curculionidum , Paris , Roret}), dont il a déjà paru 4 gros volumes, comprenant tous les genres de la famille, et trois volumes de supplément. Tous les entomologistes font des yœux, avec nous, pour que ce monument se termine comme ila été commencé. — té ——— XYLOPHAGES. GENRE SCOLYTE (Scozyrus. Geoffroy). S.-G. SCOLYTE Geoff. Lat. V. 91. S. FLAVICORNE. Scolytus (Eccoptogaster) flavicornis. Chev. Niger, piceus; ore, antennis, limboque apicali elytrorum fla- vo-rubidis. Caput longitudinaliter rugalum ; thorax crebre punctatus, fere reticulatus, oblongus ; elytra longitudine dimidii corporis, striato-punctata et obsulcata, interstitiis crebre punctu- latis, apice rotundata, crenulata, rubida. T'ibiæ et tarsæ pallida ; abdomen cinereo-villosum.—L. 3 ; 1. 172 mill. 182 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches. | 40. Cet insecte se trouve aux envirans de Pavie, en Lombardie et près de Liége. Il nous a été envoyé par MM. Gené et Robert. M. Érichon , dans sa monographie des Scolytidæ, restitue au genre Scolytus le nom d'Æccoptogaster, employé antérieure- ment par Herbst. Voici les espèces qu'il admet dans ce genre, dont notre Scolytus flavicornis fait partie : 1. Æ, destructor. Oliv. Scolytus. Ghl. Dufts — France, Suède , Autriche. 2. Æ, scolytus. Herbst. Fab. (Hylesinus), Er. — Allemagne, sur l'orme. 3. Æ£. pygmœus. Herbst. Fab., Er.—Allemagne , France. 4. Æ. intricatus. Koch, pygmœæus. Ghl., Er. — Allemagne, Suède. . Æ, multistriatus. Marsham, armatus. Chev., Er. — Angle- Qr terre, France, sur l’ormeau. 6. Æ. minutus. Panzer, Germ., Er. — Allemagne ( Chevr. ). x a. Antenne du Scolytus destructor. L. Fab. 1 b. Mandibule. 1 c. Mächoire. 1 d. Lèvre inférieure.—Hab. Paris. Fig. 2. S.-G. HYLURGUE. Lat. V. 91. H. PINIPERDE. Hylurgus piniperda. Latr. Fab. (Détails). 2. Antenne. 2 a. Patte antérieure.—Hab. Paris. Fig. 3. S.-G. CAMPTOCÈRE. Déj. Lat. V. 91. C. A ÉLYTRES cui- VREUSES. Camptocerus æneipennis. Oliv. Fab. (Antennes). 3. Antenne du male. 3 a. Îd. de la femelle.—Hab. le Brésil. Fig. 4. S.-G PHLOIOTRIBE. Lat. V. 92. P. DE L’OLIVIER. Phloiotribus oleæ. Lat. 4 a. Son antenne. 4 6. Tarse antérieur.—Hab. la France mé- ridionale. Nota. Voir le mémoire de M. Tryaldi ( Atti del Real inst. di Napoli, vol. 3, p. 139). On placera ici le genre Rhizopertha de M. Stephens, dont M. Newman a décrit une espèce d'Angleterre ( RBh. picta ) dans l'Entomological Magazine, t. 2, p. 202. M. Érichson a établi plusieurs genres nouveaux dans la famille des Bostrichidæ, dans les Archives de Wiegmann , 1836, p. G2 et suiv., et t.3, page 45. M. Westwood en a fondé un sous le nom d'Hypothenemus, dans les Transactions de Ha Société entomolo- gique de Londres, vol. 1, p. 3%, pl. 7, f. 1. INSECTES. Planches. 40, Fig. 5. S.-G. TOMIQUE. Lat. V, 92. T. A DEUX ÉPINES. Tomicus bispinus. Lat. (Antenne). Hab. Paris. Nota. Nous avons décrit un nouveau genre voisin des précé- dents, dans la Revue zoologique par la Société Cuvierienne (juin 1838, p. 107), sons le nom de Piezorhopalus. — On trouvera de bonnes figures d'Aylesinus, Bostrichus, Scolytus, ete., dans l'ou- vrage de M. Ratzeburg sur les insectes forestiers. M. Heer, dans ses Observations entomologiques , 1836 , a fait connaitre les mé- tamorphoses d'une espèce (Bostr. Cembree). Fig. 6. S.-G. PLATYPE. Herbst. Latr. V. 92. P. DE PoEY. Platypus Poeyi. Guer. Cette jolie espèce est longue de 4 ou &, et large d'un peu plus de 1 millimètre, d'un jaune fauve, lisse et luisante, avee l'extré- mité des élytres noirätre. Le corselet est étranglé au milieu, avec un pelit sillon longitudinal en arrière. Les élytres sont cylindri- ques, lisses, rétrécies en arrière et terminées chacune par une forte dent oblique et tronquée. Elles ont chacune des stries de points enfoncés, et vers leur extrémité on voit quelques traces de côtes élevées, surtout près de la suture où il y en a une qui se termine en arrière en une petite pointe saillante. Le dessous et les pattes sont fauves ; les cuisses antérieures ont une forte échan- crure en dessous et près de l'extrémité. — Cet insecte nous a été envoyé de Cuba par notre savant ami M. Ph. Poey, a qui.nous le dédions. 6 a. Son antenne. 6h, Jambe et tarse antérieurs. G c. Jambe antérieure vue en dehors. Nota. Nous avons fait connaitre une espèce fossile de ce dans la Revue zoologique, 1838. Elle a été trouvée dans l'ambre de Sicile par le professeur Maravigna, de Catane : c'est notre Pla- typus Maravionæe. Fig. 7. Mâchoire du Platypus cylindrus. 5 a. Sa lèvre inférieure. Nota. M. Saunders, elen même temps M. de Spinola, ont fondé un genre voisin de celui-ci, sous les noms de Z'esserocerus et de Damicerus. Voyez une notice sur ce sujet dans la Revue zoolo- gique par la Société Cuvierienne , juin 1838, p. 104, et dans le Magasin de Zoologie, 1839, ins., pl. 3. GENRE PAUSSUS (Paussus. Lin.). Fig. 8. S.-G. PAUSSUS. Lin. Lat. V. 93. P. CURVICORNE. Paussus curvicornis. Chevr. (RE > genre 184 Planches. ‘+ 40. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. 8 a. Sa tête et son corselet vus de profil. —Hab. le Sénégal. Nota. M. Chevrolat a donné la description de cette espèce dans la Revue zoologique, 1838, p. 21. Nous avons fait connaître , dans le même recueil , une espèce irès-intéressante provenant du Pégou , sous le nom de Paussus Jousselinii. Consulter la monographie des Paussides publiée par M. West- wood, dans les Transactions de la Société Linnéenne de Londres, vol. 14, et plusieurs autres mémoires sur le même sujet qu'il a in- sérés dansles Transactions de la Société Entomologique de Londres, dans le Magasin d'Histoire naturelle, dans ses Arcana entomolo- gica, etc. Voir aussi un mémoire fort curieux de M. Burmeister sur les Paussides, dans le Magasin de Zoologie, 1841, Ins. pl. 76. . ÿ- Tête et corselet du Paussus microcephalus, Lin. 10. Id, vue en dessous , 10 4. Labre. 10 b. Mandibule, 10 c. Mà- choire et son palpe. 10 e. Lèvre inférieure.—Hab. l'Afrique (ile des Bananes). 10 f. Tête, antenne et thorax du Pentaplatarthrus paussoides. Westw.—Hab. l'Afrique ? Fig. 11. S.-G. PLATYRHOPALUS. Westw. , Monogr. P. pe MELLI. Fi. o Platyrhopalus Melleii. Westw. Monogr. Pauss. Poster., p. 682. 11 a- Tarse postérieur.—Hab. le Malabar. 12. Antenne du Cerapterus latipes. Westw. Nota. M. Westwood a fondé un sous-genre Z'rochoideus avec une espèce fossile trouvée dans l'ambre et publiée par Dalmann sous le nom de Paussus cruciatus. Nous en avons publié une es- pèce récente, qui nous a été envoyée de l'ile Maurice par notre ami M, Jullien Desjardins, c'est notre T'rochoideus Desjardinsii, Revue Zoologique par la Société Cuvierienne, 1838, p. 22, reproduite dans le Dict. pitt. d'Hist. nat., article Paussus, p. 200, et M. Buqueten a publié une espèce américaine dans le même recueil, 1840, p. 173. Ces deux insectes n'appartiennent pas à la tribu des Paussides. M. Mac-Leay a fait connaitre plusieurs espèces nouvelles et fort curieuses de Paussides, dans l'ouvrage que M. Smith publie sur son voyage dans l'intérieur de l'Afrique par le cap de Bonne- Espérance. Il lesfigure dans l'un des cahiers de cette belle publi- cation, Planches. 40. INSECTES. 185 GENRE BOSTRICHE (Bosrricaus. Geofl.). Fig. 13. S.-G. BOSTRICHE. Latr. V. 94. B. VARIÉ. Bostrichus varius. Illig. (Apate). 13 a. Labre du Bostrichus capucinus. 13 b. Sa mandibule. 13c. Sa mâchoire. 13 d. Sa lèvre supérieure. 13 e. Son antenne. 13 f. Son tarse antérieur. Nota. Cette espèce était très-bien décrite par Illiger dans le Magasin des Insectes, p. 172, n°7, quand Latreille l'a décrite sous le nom de B. Dufourii, nom qui ne doit pas rester. Panzer l'a figurée sous le nom d’Apate gallica. Nous n'avions pas encore rectifié cette synonymie quand nous avons fait graver la lettre de notre planche. Depuis, M. Comolli ( de Coleopteris novis, etc, Provinciæ Novocomi, in-8° , 1837, p. 35), est arrivé au même résultat que nous.—Hab la France et l'Italie, rare. M. Asmus, de Dorpat, a publié une note sur les Æpate elongata et substriata de Paykul ; il en a trouvé un assez bon nombre d'indi- vidus à Dorpat, dans le bois du Sorbus domestica. Ise croit fonde à penser que ces insectes sont les deux sexes d’une même espèce (Ann. Soc. ent. de France, t. 5, p. 625). M. Villa de Milan, a décrit une jolie espèce nouvelle sous le nom d'Apate Chevrierii, dans le supplément du catalogue de sa collection. Nous avons recu de Colombie une espèce tres-curieuse de ce genre, c’est notre Bostrichus ou Apate plicata. Cet insecte est long de 13 et large de 4 1/2 mill., assezallongé, cylindrique, d'un gris cendré, un peu tacheté de noirâtre. Son corselet est forte- ment globuleux, armé de forts tubercules, dont deux antérieurs assez saillants en avant et de chaque côté. Le dessus de ce corselet présente deux bosses élevées. Les élytres sont tronquées comme a l'ordinaire, très-rugueuses, garnies d'un fin duvet tres-serré, hé- rissé, d'un gris blanchâtre mélé de noirätre : elles offrent au mi- lieu, mais un peu plus près de la suture que du bord externe, une carène très-élevée , longitudinale , anguleuse et formant des espèces de zig-zag ; l'extrémité est armée de très-gros tubercules. Les pattes sont noirâtres, avec les jambes un peu dilatées au bout; cette dilatation est couverte de poils blanchäâtres très-serrés. Le dessous est noirâtre, avec quelques poils gris clair-semés. Le genre Psoa de Fabricius est placé ici par Latreille ; ces in- sectes, dont on ne connait que deux espèces, ont les tarses com- posés de quatre articles apparents; on ne peut distinguer aucune 186 Planches. 40, ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. irace du petit artiele que l'on voit à la base de celui quiest ré- puté le premier par les entomologistes qui n'observent que su- perficiellement, comme cela se voit aux Apate capucina, muri- cata, etc. Ses antennes sont composées bien évidemment de 10 ar- ticles. M. Erichson (Acta acad. nat. cur., vol. 16, p. 390, pl. 39, f. 4) a rapporté à ce genre (sous le nom de Psoa chilensis) un insecte du Chili, ayant les antennes composées de 11 articles bien dé- veloppés, les tarses de cinq articles, et que M. Curtis (Trans, Lin. Soc., vol. 18, p. 204, pl. 15, F.) place, avec plus de raison, dans le voisinage des Thanasimus et des Corynètes, sous le nom d'Æxops. Il a eu seulement tort d'appeler cet insecte Æ. Bevani, car le nom spécifique de Chilensis est antérieur à son travail, mais il parait qu'il ne connaissait pas le mémoire d'Erichson, car il ne le cite pas. M. Dejean a partagé son erreur, car, dans son catalogue, il forme avec cet insecte et avec les Apate gonagra et femoralis de Fabricius et d'Olivier, un genre Melalgus auquel il a bien voulu donner pour synonyme le nom d'Æeterarthron que nous nous proposious d'imposer à un genre formé avec l'Apate femo- ralis d'Olivier, et une autre espèce, genre que nous n'avions pu- blié nulle part. Genre HETERARTHRON , Heterarthron (1), Guér. Ce genre, dont nous développerons les caractères dans l'histoire naturelle de l'ile de Cuba, se compose d'insectes à corps cylindrique comme les Apate, à tête ronde et tronquée en avant, à élytres tronquées obli- quement en arrière. Leurs antennes ont onze articles, dont les trois derniers beaucoup plus grands, aplatis et assez semblables à ceux de l'Æxops Bevani de Curtis. Leurs tarses se composent de cinq articles ; le premier petit, soudé avec le second , mais bien distinct, le suivant le plus long de tous, dilaté au bout, le troi- sième court, dilaté et un peu échancré au milieu, le quatrième encore plus petit et le cinquième plus mince à la base, aussi long que les deux précédents, épaissi au bout et armé de deux forts crochets. Le type de ce genre est l Heterarthron femoralis, Bos- trichus femoralis, Oliv. Il est probable que l'Apate sonagra de Fabricius y rentrera quand on pourra l'étudier. Enfin nous y rap- portons une autre espèce découverte à Demerary par feu Debauve et dont voici une description abrégée. Heterarthron truncatus. Guér. Long de 28 et large de 5 mil- (1) De Etepos, diversifié, et agÜpoy, article. Planches. 40. INSECTES. 187 limètres. Noir luisant, finement ponctué. Tète velue en avant ; an- tennes brunes, à massue presque fauve. Corselet un peu plus long que large, de forme carrée, pas plus étroit en arrière, sillonné au milieu, presque de la largeur des élytres. Celles-ci allongées, cy- lindriques et parallèles, fortement tronquées obliquement au bout, ayant les bords externes de cette troncature relevés en une forte carène tranchante qui remonte au bord externe, se courbe en se dirigeant vers la suture,et se termine brusquement près de celle-ci. Pattes antérieures courtes, grosses, à cuisses et jambes aplaties, cuisses fortement arquées en dessus, échancrées dessous. Jambes finement dentelées extérieurement, terminées par un fort crochet en dedans. Dessous de l'abdomen garnide poils gris-jaunä- ire, très-serrés. — Hab, Demerary. L'Heter. femoralis de Cuba diffère de celui-ci par une taille moindre, un corselet un peu plus large que long, et par la ca- rène qui borde la troncature desélytres, laquelle se termine au bord externe et ne se courbe pas pour venir s'approcher de la suture. Nous figurerons cet insecte dans l'Entomologie de Fhistoire na- turelle de l'ile de Cuba, publiée par M. Ramon de La Sagra. Nous avons sous les yeux un autre insecte américain sembla- ble, pour la forme, à l'£xops Bevani de Curtis , ayant comme lui les yeux saillants, les tarses de cinq articles, mais dont les an- tennes n'ont que dix articles, comme celles des Psou. Cette sin- gulière organisation , qui se joue de toutes nos classifications , ne nous permet de placer cet insecte ni dans le voisinage des Thana- “imes, ni dans celui des Apate et des Psoa. Cependant son facies le rapprocherait plus des Exops que de tout autre genre. En atten- dant qu'une plus grande masse d'observations soit venue don- ner le moyen de débrouiller cette famille des Xylophages, qui est un vrai chaos, un magasin contenant des insectes qui appartien- nent à toutes les familles, nous proposons de fonder un genre particulier pour renfermer notre insecte et ses analogues qu'on trouvera dans les collections, et nous les distinguerons sous le nom d'ExoP1o1pes (aspect d'un Exops). L'Exopioides carinatus, Guér., est long de 12 et large de 3 millimètres , d'un brun marron presque noir, allongé, eylindri. que. Antennes courtes, fauves. Corselet beaucoup plus long que large, rétréci en arrière, plus étroit que les élytres, ponctué, velu et sillonné au milieu. Élytres parallèles, très-allongées, ponc- luées jusqu'aux deux tiers de leur longueur, grenues en arrière, assez brusquement penchées au bout, pointues, avec le bord ex- 188 Planches. 40. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. terne de l'extrémité tranchant et une côte élevée longitudinale placée presque au milieu, mais un peu plus près de la suture: commencant faiblement au delà du milieu, en arrière, s'élevant graduellement pour se terminer brusquement avant l'extrémité postérieure. Pattes antérieures plus fortes que les autres, aplaties, à jambe fort courte, terminée au côté interne par une forte épine courbée, assez dentelée en dehors.—Hab. la Bolivie. Près de notre genre Æxopioïdes vient se ranger le genre Dysi- des de Perty, ayant cinq articles bien distincts à tousles tarses, et qui présente cependant des antennes de 10 articles comme les Apate et les Psoa; c'est encore un de ces insectes difficiles à classer dansla méthode de Latreille. M. Westwood (Mag. de Zool. 1835, cl. IX, pl. 123) n'hésite pas à le ranger dans les Bostrichidæ. C'est à regret que nous établissons ainsi des genres sans pou- voir les rapporter convenablement à des groupes naturels; mais la nature de cet ouvrage ne nous permet pas de nous livrer au tra- vail long et difficile qu'il faudrait faire pour changer la méthode de Eatreille, qui devient insuffisante dans ses détails. Quand de nombreux faits, bien observés, seront venus enrichir la science, on pourra faire une classification plus convenable. Plusieurs sa- vants anglais sont déjà venus concourir à ce but; mais il est à regretter qu'un patriotisme mal entendu et exagéré les ail portés à ne s'occuper que des insectes de leur ile , ce qui fait que leurs nombreux Genera , appuyés sur les British' insectes, ne font qu'embrouiller la science au lieu de la tirer du désordre. Nous avons l'intention de procéder d’une manière plus générale et de ne pas nous borner aux insectes de la France , quand nous en- treprendrons d'utiliser les nombreux matériaux que nous avons déjà recueillis pour une classification entomologique. Fig. 14. S.-G. CIS. Lat. V. 94. G. MANDIBULAIRE. Cis mandibularis. Gyllenhal. 14 a. Son antenne.—Hab. la Dalmatie. Nota. M. Chevrolat a reconnu, depuis la publication de notre planche, que le Cis auquelil avait donné le nom de Cis inæqui- dens , n'est qu'une variété du mandibutaris, publié par Gyllenhal dans ses Znsecta suecica. 14 b. Mächoire et palpe du Cis bidentatus, Oliv. 14 c. Sa lèvre inférieure. fig. 15. S.-G. NÉMOSOME. Desmar. Lat. V. 95. N. ALLONGÉ. Nemosoma elongatum. L. INSECTES. 189 Planches, 40. 15 a. Son antenne. 15 b. Labre. 15 c. Mächoire. 15 d. Lèvre inférieure. 15 e. Tarse antérieur.—Hab, Paris, rare. GENRE MONOTOME (monoromaA. Herbst.). Fig. 16. S.-G. SYNCHITE. Helw. Lat. V. 95. S. ONDÉE. Synchita undata. Guér. Longue de 4 et large de 1 172 millimètres, d'un jaunâtre cou- leur de rouille, avec la tête, le milieu du corselet et plusieurs ban- des transverses ondées et interrompues sur les élytres, d'un brun noirätre. Cette espèce diffère de la S. carpini, parce qu'elle est plus grande, plus allongée, plus aplatie. Du reste, ces deux es- pèces ont la plus grande affinité, mais la S. carpini est toujours noirâtre, avec trois bandes étroites, interrompues et fauves, c'est le noir qui domine, tandis que dans l'Undata c'est le fauve. Nous avons trouvé la S. undata une seule fois à Saint-Cloud, en battant des fagots d'orme sur un drap. 16 a. Son antenne. 16 b, Labre. 16 c. Mäâchoire. 16 d, Lèvre inférieure. 16 e. Tarse antérieur. 16 f. Tarse postérieur. — Hab. Paris, rare. Synchita parvula. Guér. Longue de 2 millimètres, noirâtre, rugueuse, peu convexe, couverte, comme la $. carpini, de petits poils jaunes. Tête fauve en avant. Corselet plus large que long, un peu rétréci en avant, bordé de fauve fondu avec le brun du milieu. Élytres ayant des taches fauves presque carrées, placées irrégulièrement, ne formant pas distinctement des bandes trans- verses, mais les faisant paraître à peu près tachées comme un damier. Dessous brun. Pattes et antennes fauves.— Hab. l'Amé. rique septentrionale, la Caroline. C’est peut-être la Synchita à laquelle M. Dejean a donné le nom de Minuta dans son catalo- gue, mais comme ce savant est en voyage, nous ne pouvons nous en assurer par l'examen de sa collection. Synchita rugosula. Guér. Longue de 4 ou 5 millimètres, d'un brun marron foncé , entièrement couverte de rugosités, avec des stries longitudinales aux élytres. Pattes et antennes d'un brun fer- rugineux. Cette espèce se distingue par le bouton de ses anten- nes qui est moins gros et semble formé de deux articles plus dis tincts.—Hab. Cuba. Synchita Desjardinsii. Guér. Longue de 4 millimètres. Elle ressemble beaucoup à la S. rugosula pour la couleur et par sa forme cylindrique, mais elle s'en distingue par sa forme plus al- longée et plus étroite, et par les rugosités de son corps qui sont 190 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches. 40. moins fortes. Sa tête est brune, aplatie, arrondie, rugueuse, avec les antennes de sa longueur, d'un brun fauve. Le corselet est plus long que large, d'un brun marron, rugueux , à côtés droits et parallèles, fortement dentelés. Les élytres sont à peine un peu plus larges que le corselet, de la même couleur, rugueuses, gar- nies de poils courts et roides, avec des stries élevées, peu mar- quées. Le dessous et les pattes sont d'un brun fauve ; le thorax et l'abdomen sont ponctués. Cette espèce a été découverte à l'île Maurice par notre ami M. Jullien Desjardins. Synchita striato-punctata. Guér. Longue de 4 172 millimètres, d'un brun marron clair. Tête et corselet rugueux, comme cha- grinés, Élytres allongées, ayant des stries longitudinales, au fond desquelles sont de gros points enfoncés très-rapprochés entre eux. Pattes et antennes fauves. Cette espèce vient se ranger à côté de la précédente à cause de la forme du bouton de ses antennes, qui est conformé de même.—Hab. Buenos-Aÿres. Nota. M. Curtis, dans son excellent ouvrage intitulé British entomology, n° 146, a fondé son genre Cicones avec une espèce de Synchita. Nous avons trouvé son Cicones carpini, ou la Syn- chita carpini, dans le terreau produit par la décomposition des troncs des Charmes, dans les forêts de Fontainebleau et de Com- piègne. M. Villa, à la suite de son catalogue de Doubles ( Milan, 1833, p- 36), décrit une autre espèce sous le nom de Synchita medio- lanensis. At. Fig. 1. S.-G. RHYZOPHAGE. Herbst. Lat. V. 96. R. PORTE-SELLE. Rhyzophaguse ephippiger. Guér. Long de 2 millimètres, aplati, brun, avec le front, les anten- nes, les pattes et les trois quarts antérieurs des élytres d'un roux ferrugineux. Le corselet est finement ponctué, il a au milieu une large dépression qui occupe presque toute sa surface et qui est limité, surtout en arrière, par un faible rebord lisse. Les élytres sont plus courtes que l'abdomen, finement siriées, aplaties. La partie découverte de l'abdomen forme au moins le tiers de la longueur desélytres, elle est ponctuée et velue.—Hab. l'Amérique boréale. fig. 2. S.-G. MONOTOME. Herbst. Lat. V. 95. M. CONICICOLLE. Monotoma conic.collis. Chevr. 2 a. Son corselet trés-grossi. — Hab. Paris dans les nids de la É'ormica rufa. Planches. 41. INSECTES. 191 Nota. Cette espèce a été indiquée pour la première fois par M. Chevrolat, dans la Revue entomologique de M. Silbermann, sous le nom de AZ. conicollis, mais il ne l'a pas décrite. En 1837 il nous l’a communiquée pour le présent ouvrage en lui donnant le nom de A. conicicollis, qui a été adopté par M. le comte De- jean. Enfin M. Aubé en a donné une bonne description dans la monographie qu'il a publiée sur ce genre dans les Annales de la Société Entomologique de France, t. 6, p. 455. Nous avonsfait connaitre une espèce nouvelle de ce genre dans la Revue zoologique par la Société Cuvierienne ; 1839, p. 140; c'est notre Â7. Blaivii, trouvée aux environs de Chinon. Enfin M. Kunze à publié quelques autres espèces dans la Revue Ento- mologique de M. Germar, 1839, 2° cahier, p. 383. A la suite de notre article de la Revue zoologique, nous avons signalé une cause d'erreur produite par l'agglutination des poils de la tête, ce qui a fait dire à M. Aubé que plusieurs Monotomes offrent de chaque côté de La tête, en arriére des yeux, un petit ap- pendice spiniforme, légèrement arqué et pointu. 2 b. Corselet de la Monotoma angusticollis. Gyl, — Hab. Paris. Près des Monotoma, des Cerylon et des Rhyzophagus, on doit placer le genre Myrmechixenus, établi par M. Chevrolat (Revue Ent. de Silbermann, t. 3, p. 233, 1835 ), pour un petit insecte qui vit dans les nids de la Formica rufa. Nous avons fait con- naître une nouvelle espèce de ce genre dans la Revue zoologique, et nous l'avons figurée dans les Annales de la Société Entomo- logique de France, 2e série, t. 1, p. 69, pl. 2, f. 1 (1843). GENRE LYCTE (Lycrus. Fab.). fig. 3. S-G. LYCTE. Fab. Latr. V. 97. L. DE LA RÉGLISSE. Lyctus glycyrrhizæ. Chevr. L. Piceus , pubescens. Caput postice late strangulatus, trans- versum , antice emarginatum , profunde depressum , scalptim punctatum ; oculis rotundatis, margine interiore marginatis. An- tennis moniliformibus , articulis duobus primis longioribus, globosis , clava biarticulata, penultimo articulo sub-triangulari , ultimo subovali. Prothorax quadratus , elevatus, lateribus decli- vis, antice posticeque oblique truncatus, medio longitudinaliter late sulcatus, angulis anticis obtusis, posticis rectangulis, acutis. Scutellum minutum rotundatum. Elytra longa, parallela, apice conjunctim rotundala, minutissime et conferlissime geminalo- 192 Planches. 41. Fig. 4. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL striata ( striis punctatis) interstitiis obcostatis —L 4 à 5; 1. 172 à 273 de mill. D'un brun un peu luisant, pubescent. Tête transverse , large- ment et circulairement atténuée en arrière, cntrée et profondé- ment déprimée en avant, relevée vers le bord interne des yeux, lesquels sont arrondis et saillants. Prothorax plus long que large, de forme carrée, droit latéralement, coupé obliquement à la base et au sommet, pointillé, élevé sur le disque, abaissé sur les boras, marqué d'un large sillon longitudinal qui disparait vers le haut. Écusson pelit, rond. Élytres plus larges que le prothorax, lon- gues, parallèles, convexes, crénelées sur le milieu de la base, mar- quées de stries géminées, très-finement ponctuées, avec Îles in- terstices relevés en forme de côtes. Dessous du corps luisant nou ponctué. Abdomen du mâle ayant quatre segments, celui de la femelle cinq. Le premier du double plus grand que les sui- vants. Cette espèce vit dans le bois de réglisse débité dans le com- merce; la larve est arquée, blanche avec la tête écailleuse. Elle réduit ce bois en poussière. (A. Chevrolat.) Le Lyctus carbonarius de Waltl (Rev. Ent. deSilbermann, t. 2, p. 254) est une espèce américaine trouvée en Allemagne dans le bois mou qui garnissait une boïte venant du Mexique. M. Burmeister (Genera Insectorum, liv. 5.) a fondé un genre fort curieux sous le nom d'Acropis. {l le place dans la famille des Mycetophagidæ et nomme l'espèce unique, dont il donne une excellente figure, Acropis tuberculiferus. Cet insecte vient du Brésil ; c'est l'espèce qui figure au catalogue de M. Dejean sous le nom d'Æpilophus oculatus , comme nous nous en sommes assuré en examinant les Xylophages de la collection de M. Dejean , ache- tés par M. Reiche. S.-G. DIODESME. Lat. V. 97. D. SOUTERRAIN. Diodesma subterranea. Guér. 4 a. Son antenne grossie. 4 b. Une patte postérieure. — Hab. l'Autriche et le midi de la France. ; Cette espèce est nouvelle et ne figure dans les catalogues que par traditions ; l'individu qui nous a servi pour notre dessin nous a été communiqué par M. Chevrolat ; est ce bien la même espèce qui figure dans le catalogue de M. Dejean ? Celle de la collection de cet entomologisle est-elle bien identique avec celles des catalo- gues de MM. Mergerle ou Meyerle, et Ziegler ? C'est ce que nous Planches. 41. INSECTES. 195 ne pouvons décider en l'absence de documents authentiques et de descriptions ou de figures. Pour trancher cette question difficile, nous allons prendre la responsabilité de l'espèce en la considé- rant comme nouvelle ; désormais il faudra donner le nom de Dio- desma subterranea à Vinsecte figuré dans notre iconographie et décrit ainsi qu'il suit: Cet insecte est long de 2 millimètres, entièrement d'un brun fauve. Sa tête est assez grande, sinuée en avant, rugueuseet velue en dessous et sur les bords, avec les yeux bien distincts, assez sail- lants et noirs. En avant des yeux il y a une petite saillie assez épaisse, au-dessous de laquelle s'insèrent les antennes, qui sont épaisses, ciliées et velues, composées de onze articles, dont le pre- mier plus grand et plus long que les suivants, qui sont à peu près égaux jusqu'au neuvième, lequel se dilate et devient deux fois plus large, ainsi que le dixième , pour former brusquement une massue; le dernier ou onzième article est très-pelit, presque caché dans le précédent. Le corselet est assez globuleux, arrondi sur les côtés, tronqué en avant et en arrière, presque également rétréci aux deux extrémités, fortement rugueux et cilié, avec les bords latéraux denticulés : les élytres sont un peu plus larges que le corselet, fortement rugueuses, couvertes de gros poils courts et crochus, fortement denticulées sur les côtés. Les ru- gosités du dessus forment des espèces de stries longitudinales peu marquées. Les pattes sont de longueur moyenne, assez ro- bustes, un peu rugueuses et velues. Les tarses sont un peu moins longs que la jambe, composés tous de quatre articles très-velus en dessous. Le dessous du corps est assez aplati, rugueux et velu. Ce coléoptère étant tétramère, a été placé, avec raison, par La- treille dans la famille de Xylophages, et certainement son faciès peut le rapprocher des Dasycères et des Latridius; mais nous voyons que M. Dejean, dans son ratalogue , n'a pas adopté ce rapproche ment , car il place ce genre à la fin de sa tribu des Mélasomes pour former le passage aux Ténébrionites , se fondant sans doute sur l'affinité qu'il y a entre lui et les Sarrotrium, que l’on a toujours placés dans les Ténébrionites. Nous voyons cependant que le Sa:- rotrium muticum , seule espèce da genre ,a tous ses {arses de quatre articles, ce qui devrait le faire placer dans les Tétramères; il en est de même des Coxelus et probablement des Corticus. Pourquoi ne réunirait-on pas ces trois genres, el quelques autres qui les avoisinent , avec les Dasycerus, les Latridius, les Monoto- ma, ete., pour en faire un petit groupe d'Héléromères; ou; si YNSECTES. 38 [y 4 Planches. 11. Fig. 5. Fig S” ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL l'on ne veut pas adopter la considération du nombre d'articles aps- parents des tarses, et s'en rapporter aux affinités indiquées par le F'acies, pourquoine les placerait-on pas tous dans Îe voisinage des LU Diapères et des Ténébrions ? Nous ne poursuivrons pas plus loin cette question, car, pour la résoudre, il faudrait étudier à fond un grand nombre de genres de Xylophages, de Ténébrionites et de Diapériales afin de prendre un parti sur la question de savoir si l’on doit ou non baser les caractères des grandes divisions sur le nom- bre apparent des articles des tarses ou sur le Jacies des genres. Jusqu'à ce que l'on ait fait un pareil travail, nous croyons pru- dent de suivre la méthode de Latreille, qui nous paraît plus ration- nelle, et de laisser le genre Diodema dans les Xylophages. Seule- ment nous pensons quil faudra aussi placer dans cette famille les genres Sarrotrium et Coxelus. S.-G. BITOME. Herbst. Lat. V. 97. B. UNICOLORE. Bitoma unicolor. Guér. Long de près de 3 millimètres, d'un brun fauve et quelquefois noirâtre , aplati, allongé, à côtés parallèles, La tête est fortement rugueuse, arrondie en avant, avec une petite impression de chaque côlé en avant, dirigée obliquement et se terminant aux angles antérieurs. Les yeux sont assez saillants, surmontés d'un petit bourrelet un peu élevé. Les antennes sont un peu plus longues que la tête, brunes, avec le bouton fauve. Le corselet est un peu plus large que long , de forme carrée, finement denticulé sur les bords, il y a de chaque côté deux fortes côtes élevées, un peu si- nueuses au milieu , et au centre une petite ligne élevée avec deux fortes impressions en arrière. Toute la surface est fortement ru- gueuse, Les élytres sont allongées, rugueuses, elles ont chacune trois côtes élevées entre lesquelles il y a deux rangs de forts points enfoncés, et des poils épais et assez serrés. Le dessous et les pattes sont fauves. — Hab. l'ile de Cuba. Bitoma Zimmermanni. Guér. Long de prés de 3 millimètres, noir, allongé, aplati et ayant tout à fait la même forme que le B. crenata. Tète et corselet finement rugueux. Corselet ayant de chaque côté deux côtes élevées et grenues Élytres granuleuses ayant chacune quatre côtes élevées et grenues. Elles ont chacune une tache rouge plus ou moins étendue et oblique à l'angle hu- méral, une autre arrondie ou un peu transversale vers le tiers postérieur un peu rapprochée de la suture et une plus petite près de l'extrémité. — Hab. la Caroline. 6. Antenne du Bitoma crenata, Merbst, 6 a. Son labre, 6 b Planches. a, Fig: 7. INSECTES. 195 Mardibule 6 c. Mächoire , 6 d. Lèvre inférieure , 6 e. Patle anté- rieure. — Hab, Paris. GENRE MYCÉTOPHAGE (mycETOPHAGUS. Fab.). S.-G. TRIPHYLLE. Lat. V. 98. T. ENFUMÉ. Triphyllus fumatus. Gy1. Hab. la Suède et la France. IVota. C'est par une erreur de gravure que l'on trouve sur quel- ques exemplaires le nom de Biphyllus fagi. Ce genre, publié et ca- ractérisé pour la première fois par M. Shuckard (Eléments British Entomology, etc., part. 1, p. 178, London 1839) et figuré par Stephens, Il. Brit, Ent. pl. 17, #9. 3, a pour type le Dermestes dunatus de Fabricius (Syst. Eleuth. 2.317) décrit par Gyllenhall, sous le nom de Bitoma lunata ( Fnsecta suecica, 1.3, p. 414) et rapporté par lui au genre Biphyllus nommé, mais non décrit par Dejean dans son Catalogue. M. Chevrolat a découvert avec nous, à Fontainebleau, une nouvelle espèce de Zriphyllus qui vit sous les écorces du hêtre ; cel insecte est très-commun dans cette localité; il a recu de M. Chevrolat le nom de 7”. fagi. Voici la description qu'il en a faite : T'riphyllus fagi, Chev. Planiusculus , oblongus , convexius- culus, flavus vel piceus, pubescens, capite, antennis prothorace- que rubidis. Caput semicirculure , mandibulis arcuatis , potensis antennis moniliformibus, articulis duobus primis #lobosis, lonois, clasa triarticulata. Prothorax transversus , antice late emargi- natus , basi rectus , lateribus rotundatis, maroinatis, versus La- tera sulcis duobus seminis longitudinalibus, scutellum mediocre , rotundatum. Elytra oblonga , conjunctim rotundata , punctato- striala, crenulata , obsulcata , costulata, pubescentia, anousle marginata.— L. 3,1, 1 1/2 mill: Pris abondamment à Fontainebleau, au printemps, sous l'é- corce el sous les branches de hêtres nouvellement coupés et qui avaient des feuilles sèches, On le trouve en Autriche et dans la Russie méridionale; c'est le riphyllus serratus de M. Dejean et le Colobicus pilicollis de M. Parreys ; mais il ne peut rentrer ni dans l'un ni dans l'autre de ces genres. S'il n'avait eu que deux articles à la massue des antennes, nous l'eussions fait entrer avec les Biphyl. lus, dont ila la forme et la plupart des autres caractères : la massue étant composée de 3 articles, dont le 1° est petit, en forme de coupe ; le 2°, le plus grand, demi-cintré et le dernier arrondi ex- » 2 le) , 196 Planches. 11 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL, térieurement, nous proposons de lui donner le nom de Diplocæ- lus (1) tiré des deux sillons géminés qui sont placés sur les côtés du corselet en dessus. C'est près des Z'riphyllus que Latreille place , à tort selon nous, le genre Colydium , Fabr. Nous avons publié ( Revue Zool. de la Société Cuvierienne, 1839, p. 171), un nouveau genre très-curieux, qui fait le passage des Xylophages aux Bren- thides. 11 tient aux Colydies par plusieurs caractères et à notre genre Calodrome par d’autres. Nous l'avons nommé Aprostoma ; l'espèce unique de ce genre est l'4. filum; elle vientide Mada- gascar. Le genre Tribolium de Mac-Leay (Annul. Javan. , édit. Lequien, p- 158), vient se placer près des Colydium. Le genre Psammæchus fondé en 1834, par M. Boudier ( Ann. Soc. Ent. de France, t. 3, p. 370, pl. 7. B), et qu'il rangeait dans les Chrysomelines, vient se placer près des Z'riphyllus et des Latridius. L'espèce lype de ce genre est le Ps, bipunctatus Fab. Notre ami feu M.Jullien Desjardinsnous avait adressé de l'ile Mau- rice une espèce nouvelle de ce genre dont voici une description abrégée. P. sammæchus Desjardinsii. Guer. Long de 4 millimètres, al- longé, jaune-fauve. Antennes de la longueur de la tête et du cor- selet, avec les 7°, 8e, 9° et 10: articles noirs. Tête et corselet ponctués, yeux noirs. Corselet plus long que large, rétréci en ar- rière, finement dentelé sur les côtés. Élytres plus larges que le cor- selet à la base, finement ponctuées, avec des stries longitudina- les de points plus forts. Elles ont à la suture une large bande noire qui vient se confondre angulairement, vers les deux tiers de leur longueur, avec une tache noire placée au milieu de leur largeur. Le dessous et les pattes sont d'un jaune päle. Fig. 8. S.-G. DASYCÈRE. Brong. Lat. V. 99. D. SILLONNÉE. Dasycerus sulcatus.Brong. 8 a. Son antenne.—Hab. Paris. Fig. 9. S.-G. LATRIDIE. Herbst. Lat. V. 99. L. RUFICOLLE, 4) dITROUS , > Latridius ruficollis Marsh. Hab. la France, l'Angleterre et l'Italie. M. Villa a donné une description de cette espèce, à la suite du catalogue des Coléoptè- res doubles de sa collection, page 26, n. 37 (Milan 1832) sous le double, xexs, cavité Planches. 41. Fig. 1 es INSECTES. 197 nom de L. Liliputanus , que nous avons gravé à tort sur notre planche, M. Westerhauser a fait un travail sur les Latridius des environs de Munich , dans lequel on trouve la description de 20 espèces de ce genre. Une bonne traduction de ce mémoire a été publiée par M. Silbermann, dans la Revue Entomologique, t.3, p. 109. Fig. 10. Antennes du Latridius elongatus Curtis. 10 a. Son labre; 10 b. Mandibule; 10 €. Machoire; 10 d. Lèvre infé- rieure. — Hab. l'Angleterre. . S.-G. SILVAIN. Lat. V. 100. S. DE ZIMMERMANN. Sylvanus Zimmermanni. Guér. Cette espèce est très-voisine du Sylvanus bidentatus des auteurs, et surlout d'une nouvelle espèce que nous avons découverte à Fontainebleau ; nous allons donc présenter un court synopsis des espèces que nous possédons pour mieux faire sentir les différences qui les distinguent. On peut diviser les Sylvanus en deux grou- pes d’après la forme et les dentelures de leur corselet. A. Corselet ayant plusieurs dents de chaque côté. 1. S. dentatus, Fab. (Lyctus) d'Amérique apporté en Europe dans le sucre et autres marchandises coloniales. 2, S. sexdentatus, Fab.— Colydium frumentarium , Fab: — Dermestes surinamensis, Lin., etc. d'Europe. Transporlé dans l'Amérique du nord par le commerce. Nous en avons recu 2 indi- vidus par M. Zimmermann, il est impossible de trouver entre eux et ceux que nous avons pris à Paris la moindre différence appréciable et susceptible d'être formulée. B. Corselet n'ayant qu'une dent au sommet de chaque côte. 3. S. bidentatus, Fab. Panz (Dermestes). De la taille du pré- cédent, ayant deux larges sillons bien visibles sur le corselet.—Eu- -rope et Amérique du Nord. J'en ai trois individus envoyés par M. Zimmermann. 4. $. unidentatus, Fab. Gyl., d'un tiers plus petit que le bidentatus, fauve pâle, étroit se distinguant parce que son cor- selet n'offre aucune trace de sillons, Paris. Suëde. 5. S. fagi , Guér., de Le grandeur des $. bidentatus el sexden- tatus , d'un brun fauve plus foncé. Tête et corselet plus fortement rugueux. Celui-ci ayant une forte dent dirigée en haut, aux angles antérieurs, avec les côtés faiblement arrondis, plus étroit en arrière, un peu convexe et n'offrant aucune {race de sillon 198 Planches. 41. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL, en dessus. Élytres beaucoup plus larges que le corscle, cette dif- férence bien plus grande que dans toutes les autres espèces, plus fortement rugueuses, avec des stries enfoncées bien plus marqnées et les rendant comme sillonnées. Pattes et dessous fauves pâles. Cet insecte diffère encore parce que son corps est moins aplati que dans les précédents. — De Fontainebleau sous les écorces de hêtres et jamais ailleurs. 6. S. Zimmermanni, Guér. De la grandeur du précédent, d'un brun fauve, aplali. Tête et corselet finement rugueux, cor- selet beaucoup plus large en avant, à dents antérieures peu sail- lantes, à bords arrondis, finement crénelés et assez brusquement rétrécis en arrière; bord postérieur plus arrondi que dans les précédents. Son disque formant une surface plane et comme écrasée. Élytres à peine de la largeur du corselet , allongées et parallèles, finement rugueuses, assez distinctement striées, un peu plus étroites en arrière. Pattes et dessous fauve pâle. Cet insecte se distingue au premier aspect à cause de l'aplatissement de son corps, de la brièveté des dents de son corselet et de la largeur de celui-ci, largeur qui égale ceile des élytres, si elle ne la dé- passe. [1 nous a été envoyé de la Caroline par M. Zimmermann, à qui nous nous faisons un plaisir de le dédier. 7. S. quadricollis, Guér. Long d'un peu plus de 2 millimètres, fauve ferrugineux, avec les élytres plus jaunâtres. Têle et corse- let très-finement chagrinés. Antennes de la longueur de la tite et du corselet réunis, en massue, fauves, Corselet à peu près aussi large que long, ayant ses quatre angles aigus, le bord anté- rieur tronqué presque droit, les côtés un peu arrondis, finement rebordés et le bord postérieur fortement arrondi et avancé en ar- rière. Élytres un peu plus larges que le corselet, un peu plus de deux fois plus longues que larges, rétrécies et arrondies en ar- rière , lisses, finement velues, avec des stries longitudinales de points enfoncés assez rapprochées. Dessous et pattes fauves. — Amérique du Nord, Zimmermann. M. Mac-Leaÿ (Ann. Jav., édit. Lequien, t. 157), a décrit une espèce javanaise de ce genre sous le nom de Sylvanus denticu- l'atus. MM. Villa et Dejean ont placé dans leur collection, près des T'rogossita , un petit genre qu'ils croyaient inédit, que M. Villa à envoyé à tous ses correspondants, d'abord sous le nom d'Amphi- bolonarzron Villæ Porro, elensuite sousceluni de Ca/yptobium diffi- cile Villa. Cetinsecte a été décrit pour la première fois par M. Curtis, Planches. #1. INSECTES. 198 sous le nom de Hocoparamecus, dans un mémoire inséré dans l'Enlomological Magazine, janvier 1833, vol. 1, n° 11, p. 186, et ayant pour titre : Characters of some undescribed genera and species, indicated in the guide to an arrangement of British [nu sects, Il ena donné ensuite une nouvelle description et une excel lente figure (Brit. Entom., vol. 13 , Coleopt., part. 2, pl. 614, 1836), et il le place dans sa famille des Corticaridæ , dans la- quelle entrent les genres Latridius, Bitona, etc. Ce genre figure dans le Synopsis générique des Insectes d'Angleterre, publié par M. Westwood à la suite de son introduction aux elassifications modernes des insectes (t. 2, Synopsis, p. 14), dans la famille des Mycetophagide. M. Aubé vient de publier une monographie de ce genre dans les Annales de la Société entomologique de France pour 1843, en lui conservant, à tort, le nom de Calyptobium qui n'a jamais été publié. S'il avait connu les travaux de MM. Curtis et West- wood, nous ne doutons pas qu'il n'eùt restitue à cette coupe le nom qui a été publié par Curtis dès 1833. GENRE TROGOSSITE (Trocossira. Oliv.). fig. 12. S.-G. TROGOSSITE. Oliv. Lat. V. 100. T. 4 COL CRÉNELÉ. Trogossita crenicollis. Guér. Long de 15 millimètres et large de 5. Noir terne. Tête et cor- selet fortement ponctués , ce dernier ayant les bords latéraux fi nement crénelés. Élytres un peu plus larges que le corselet, un peu élargies en arrière, ayant chacune g ou 10 fortes côtes éle- vées, entre lesquelles on voit deux rangs de points enfoncés. Leur bord huméral présente quelques petites crénelures. Cet in- secte est très-voisin du 77. striata d'Olivier, mais il en diffère par les,bords du corselet et de là base des élytres, par la forme de ce corselet qui est plus rétréci en arrière, ete. — Il vient du Bengale, tandis que le T°. striata habite le Sénégal et le Cap. 12 a. Partie antérieure de sa tête vue en dessus. 12 . Su bouche en dessous. 12 c. Mâchoiïre. 12 «4. Antenne. — Hab. le Bengale. Nota. M. Chevrolat a publié une espèce mexicaine de ce genre, sous le nom de 77. polita ( Coleopt. du Mex. fase. 1). M. Percheron en a fait connaître une autre du même pays, dans notre Genera des Insectes, sous le nom de 77, metallica ( Livr. 4° Col, pl. 14). M. Gory en a publié un magnifique, 77. splen- dida, dans le Magasin de Zoologie, 1831, Ins., pl. 36, et M. Brullé 200 Planches. 44. ICONGGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. a donné le nom de 77. pini à une belle espèce provenant des iles Canaries, et qu'il a publiée dans le voyage de MM Webb et Berthelot, Trogossita major, Guér. Long. de 3/ à 38, et large de 10 à 12 millimètres, noir luisant, presque cylindrique ou peu aplati, parallèle. Tête rebordée sur les côtés, fortement ponctuée. Cor- selet plus large que long, à côtés faiblement arrondis, rebordé, de la même largeur aux deux extrémités, an peu arrondi en ar- rière, fortement ponctué. EÉcusson triangulaire. Elytres de la largeur du corselet, deux fois plus longues que larges, ayant des sillons fortement ponctués, avec une ligne de points enfoncés sur les parties saillantes produites par ces sillons. Dessous aplati, noir luisant et finement ponclué. Pattes noires , ponctuées , den- tées exlérieurement.—Hab. le Sénégal. T'rogossita elongrta, Guér. Long de 20 et large de 5 milli- mètres. Noir, cylindrique, étroit. Tête et corselet ponctués. Cor- selet rebordé, aussi large que long , très-faiblement rétréci en arrière, avec les côtés très-peu arrondis. Élytres deux fois et demie plus longues que larges , parallèles, ayant des côtes élevées dans l'intervalle desquelles on voil deux rangées de gros points en- foncés. Antennes et pattes noires. Dessous luisant, ponctué , à l'exception du milieu de l'abdomen.— Hab, la Guinée. €'est pre- bablement à ceite espèce que M. Westermann a donné le nom de Tr. elongata que nous conservons. Trogossita longicellis, Guér. Long de 7 et large de près de 2 millimètres. D'un brun noirâtre foncé et luisant, aHongé, cy- lindrique et à côtés parallèles. Tête de la longueur du corselet , un peu échancrée en avant , ponctuée. Corselet au moins de moi- tié plus long que large, finement ponctué, à côtés parallèles, très-faiblement rebordés, droits. Élytres deux fois plus longues que larges, exactement de la même largeur que le corselet, droi- tes sur les côtés avec des siries longitudinales formées par des points enfoncés très-marqués. Pattes dessous et antennes d’un brun moins foncé que le dessus; dessous du corps luisant et assez finement ponctué. — Hab. le Brésil intérieur. Cet insecte offre assez de ressemblance avec les Vémosomes, et semble établir un passage vers ce genre. Trogossita varians, Guér. Long de 11 et large de 2 1/2 mil- limètres. Allongé, voisin des 77. cærulea et ænea, Fab., pour la forme. Tête aussi longue que large, poncluée, jaune, avec une grande tache verte sur le vertex, n'atleignant pas le bord anté- Planches 41. INSECTES. 201 rieur et touchant au corselet en arrière. Corselet à peu près aussi long que large , à côtés assez finement rebordés, un peu plus étroit en arrière, assez finement ponctué, d'un beau vert luisant, avec une large bande longitudinale jaune, à reflets verdätres de chaque côté et une trace de bande de la même couleur au mi- lieu. Élytres un peu plus larges que le corselet, très-faiblement élargies en arrière, luisantes, ayant de faibles stries longitudi- nales formées par de trés-petits points enfoncés ; elles sont d'un beau vert luisant, avec une grande tache carrée d'un jaune à re- lets verts, occupant leur base jusque près du milieu, mais ne tou- chant pas les bords extérieurs. Ces parties jaunes du corselet et des élytres, ayant des reflets verts, ne se distinguent pas du reste de la surface, quand on regarde l'insecte à certains jours. Dessous et pattes d'un jaune assez vif, genoux, tarses et antennes d'un brun un peu ferrugineux.— Hab. le Brésil. Trogossita depressa, Guér. Long de 16 et large de 6 1/2 millimètres, D'un brun noirûtre luisant. Têle aplatie, plus large que longue, sinuée en ayant , assez fortement ponctuée , avec une impression assez profonde au milieu, entre les yeux. Corselet de moitié plus large que long, aplati , rebordé, assez forte- ment ponctué, plus étroit en arrière , à côlés un peu arqués. Élytres de la largeur du corselet, un peu moins aplaties , n'é- tant pas tout à fait de moitié plus longues que larges, fortement rebordées, un peu élargies au milieu, finement ponctuées, ve- lues, avec des stries bien marquées, produites chacune par une série de gros points enfoncés. Dessous et pattes de la couleur du dessus ; massue des antennes et ventre d'un brun un peu fauve.—Hab. le Brésil. M. G.R. Gray a établi, dans l'édition anglaise du Règne animal, un genre voisin des Trogossites, sous le nom de Gymnocheilis , l'espèce type vient du cap de Bonne-Espérance, et a été nommée G. squamosa, Gray, et figurée à la pl. 60, f. 3 du même ouvrage sous le nom de T'rogossita squamosa. M. Westwood , Zool. Journ., a établi un genre Z'emnoscheila (Tem ænea Westiw. et T°. spendens, Gray), fort semblable aux Trogossites. Ce dernier est figuré pl. 60. f 1 du même Kingdom animal. Le genre Mesauchenin de Mac-Leay (Annul. jav., édit. de Lequien, p. 155 ) est regardé par son auleur comme ayant quel- ques rapports avec les Trogossites. Fig. 13. S.-G. MEGAGNATHE. Lat. V. 100. M, MANDIBULAIRE. Megagnathus mandibularis. Fab. 202 Piancnes. 41. Fig. 14. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. 13 a. Sa bouche vue en dessous. — Hab. l'Allemagne et l'I- talie. S.-G. PASSANDRE. Dalm. Lat. V. 101. P. BRÉSILIEN. Passandra Brasiliensis. Chevr. P. plana, nigro-brunnea ; caput latum, lateribus reflexum et sulcatum, sulco transversali postico, in margine antico quadri- costatum, postice tuberculis tribus obtusis, sulcisque duobus longitudinalibus medianis. Thorax subquadratus, antice latior, ad margines sulcatus. Singulo elytro trisulcato sulco laterali ei suturali junctis, sulco mediano ultra medium abbreviato (A.Che- vrolat). Nota. L'espèce à laquelle M. Chevrolat donne le nom de Passandra Brasiliensis, est nouvelle et ne se trouve pas dans le mémoire que M. Newmann a publié sur ce genre (Ann. et Mag. Zool. et Bot., by Jardine , Selby, etc., t. 2, p. 388). Cette espèce porte le nom inédit de Passandra miles, Schœnh, dans la collec- tion de M. Dejean, dont les Xylophages ont été acquis par M. Reiche. Catogenus Lebasti, Guér. Long de 15 et large de 4 millime- tres. Aplati, d'un fauve luisant, avec les antennes, les jambes et les tarses bruns. Antennes aussi longues que la tête, le corselet et la moilié des élytres. Tête aplatie, offrant un profond sillon transverse en arrière, continué sur les côtés par un rebord élevé et allant se terminer à la naissance des mandibules. De chacun de ces mêmes points naît une forte impression oblique, dirigée vers le milieu de la tête. Il n'y a aucune trace de sillon longi- tudinal au milieu du front, le chaperon est assez avancé, pré- cédé d’une fossette et coupé droit à son bord antérieur, Corselet luisant, finement ponclué, un peu plus large que long, se rétré- cissant beaucoup en arrière en s'échancrant un peu sur les cô- tés, ce qui lui donne la forme d'un cœur tronqué : les angles postérieurs sont aigus et ils sont relevés par une petite carène, formant un angle droit avec le bord postérieur et s'étendant presque au tiers de la longueur du corselet ; son disque est aplati au milieu et en arrière , et il offre au milieu une très-faible trace d'impression longitudinale large , dépourvue de points en foncés et se terminant loin des deux extrémités du corselet. Les élytres sont plus de deux fois plus longues que larges, parallèles, avec cinq fortes stries enfoncées et lisses, s'étendant dans toute leur longueur, plus une strie moins bien marquée , prés de la carène latérale, qui est formée elle-même par une septième strie Planches. {. 4 INSECTES. 203 aussi profonde que les cinq autres. Le dessous est très-lisse , le segment anal offre un petit sillon transverse et sinueux au mi- lieu.— De Santa -Fé de Bogota. Cette espèce diffère du Catogenus rufus (Cucujus rufus, Fab ), qui est de l'Amérique du Nord, par son corselet beaucoup plus court, plus en cœur, par sa tête sans sillon médian, etc. Catogenus distinctus, Guér. Long de 8 à 13; large de 2 à 5 millimètres. D'un marron fauve vif chez les petits individus, mar- ron noirâtre foncé chez les plus grands, lisse et luisant. Il est tout à fait voisin du C. Lebasii, mais son corselet est plusallongé, a peine aussi large que long. Sa tête offre au milieu du front une impres- sion longitudinale bien marquée, son chaperon est échancré en avant, ses antennes sont beaucoup plus courtes, ayant à peine la moitié de la longueur totale du corps. Son disque est aplati, assez fortement ponctué , avec un espace médian assez large et longi- tudinal lisse, atteignant les deux extrémités sans aucune trace de sillon. Les élytres diffèrent parce qu'elles n'ont que quatre stries entières à partir de la suture, la cinquième terminée brusquement au quart antérieur, suivie de traces peu marquées, et la sixième également à l'état de vestiges. Il y a entre celle-ci et la strie la- térale quelques faibles lignes ponctuées.— De Carthago dans la Nouvelle-Grenade. Cette espèce diffère du Catogenus castaneus (Isonotus casta- neus, Perty), parce que ce dernier a le corselet encore plus al- longé, moins aplali, paraissant lisse, ou dont la ponctuation ne peut être vue qu’à l’aide d'une très-forte loupe. M. Ed. Newmann a publié un travail intéressant sur les Pas- sandra dans les Annals of natural history or magazine of Zoo- logy, Botany and Geology, t. 2, p. 358. Il admet trois sous- genres ; les Passandra, les Hectarthrum, New. , et Catogenus, Westw. Mais les caractères de ces trois coupes ne nous parais- sent pas d'une bien grande valeur. Il avait publié antérieurement un Passandra américain sous le nom de P. calumbus, dans l'Entomological Magazine, t. 5, p.398, et c'est dans cet article qu'il a établi son genre Æectarthrum. Dans son mémoire des Annales d'Histoire naturelle, il décrit trois Passandra déja publiés, neuf ÆZectarthrum, dont quatre sont nou- veaux (son Âect. semelliparum, est le même insecte que celui de la collection de M. Dejean nommé Passandra Senegalensis), et quatre Catogenus, dont deux nouveaux. Il a encore publié, dans le même journal, vol, 3, p. 303 (1829), 204 Planches. 41, > 42, Fig. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. une note supplémentaire sur la synonymie de ce genre, avec la description d'un sous-genre nouveau sous le nom d'Omma (Om. Stanleyi, d'Australie), un Catogenus decoratus de Chiloé ; el un nouveau Cupes (C. leucophœus, New.), du Cap. On trouve la figure d’une espèce du genre Passandra à la pl. 60, fig. 2 du Règne animal anglais, sous le nom de Parandru Jfasciata. La pl. 55 du même ouvrage contient les détails des gen- res figurés sur la pl. 60, mais il y a une erreur très-grave, car lon a attribué au Trogossita squamosa les figures qui appar- tiennent au Parandra fasciata et les détails du Trogossita squa- mosa sont attribuésau Parandras Le Passandra columbus, Newm., figure dans la collection de M. Dejean, appartenant à M. Reiche, sous le nom de Passandra Schœænherrii, Dejean ( 4-striata, Sch.), GENRE CUCUJE (Cucusus. Fab.). S.-G. CUCUJE. Latr. V. 101. C. DE FREYERS. Cucujus Freyersii. Van-Heyden. C'est par erreur que nous avons fait graver le nom de Cu- cujus mandibularis sur notre planche, car nous avons reconnu que cet insecte est publié, depuis assez longtemps, par M. Van- Heyden dans l'Issis. M. Perty, ne connaissant pas cette publication et n'ayant pas consulté notre iconographie, a donné à cet insecte un troisième nom, en en formant un genre distinct (Palæstes bicolor). Le nom de Palæstes devra cependant être adopté seul, si l'on distingue cet insecte des vraies Cucujus, car ce nom est le seul qui soit appuyé sur une description publiée. M. Gray, dans l'édition anglaise du Règne animal, pl. Go. f 4, donne à cet insecte le quatrième nom de Cucujus Dejeanii. M. De Laporte , dans les suites à Buffon , publiées par M. Du- mesnil, a formé, avec le Cucujus monilis (1) d'Olivier et quel- ques autres espèces , un genre distinct sous le nom de Lœmo- phlœus. Nous avonsrecu de M. Zimmermann une jolie espèce de ce genre, tout à fait voisine du C. monilis, et dont voici la descrip- tion : j (1) La nymphe de cette espèce a été observée par M. Felicien de Sauley sous des écorces de hêtre, le 31 août, époque où les insectes commencaient à pa- raitre. Elle est ovalaire, large et plate. Son corselet est transversal et cache en- lièrement la tête qui est penchée en dessous. Les côtés de l'abdomen sont très- élargis, l'extrémité se termine en pointe el les fourreaux des élytres couvrent tout à fait les troisièmes pattes. Planches, 42, fig, 2, Fig. 3. INSECTES, 205 Lœmophlœus bisisnatus, Guér. Long de 2 1/2 millimètres. D'un brun fauve, couvert de points enfoncés, plus forts que ceux du C. monillis. Tète plus étroite que le corselet, n'ayant point de rebord au-dessus des yeux et aux bords antérieurs. Corselet plus large que long, moins transversal et moins rétréci en arrière, avec un sillon bien marqué de chaque côté, n'ayant point de sinuosités sur les côtés comme cela se voit à celui du C. monilis, qui est un peu en forme de cœur tronqué. Écusson transversal, ar- rondi en arrière, jaunâtre. Élytres d'un brun foncé, fortement poncluées, velues, ternes-ou peu luisantes, ayec des sillons en foncés plus forts que dans le C. monilis. Elles ont chacune une petite tache jaune placée un peu avant le milieu de leur lon- gueur, et au milieu de lenr largeur —Hab la Caroline. C'est peut- être le Lœmophlœus binotatus de M. Dejean , mais nous n'avons pu vérifier son identité, le Général étant absent. M. Gistl (Isis, novembre 1829, p. 1131) décrit une espèce de ce genre sous le nom de Cucujus Heldii. M. Wesiwood en fait connaître deux autres dans le Zool. Journal (pl. 47, suppl), sous les noms de C. piceus et unifasciatus. 11] donne de bons détails des parties de la bouche de ces insectes. Enfin nous si- gnalerons le Cucujus sanguinolentus, Hope (The Zool. miscell., by J. E. Gray, n° 1, p.27), qui est une espèce longue de 8 li- gnes 1/2 provenant du Népaul. Voir aussi la description d'un Cucujus puncticollis d'Eschcholtz dans les Bulletins de la Société impériale des naturalistes de Mos- cou, n° IVet V, p. 72. Tête du Cucujus depressus, Fab. 2 a. Son antenne, — Hab. la Finlande, trés-rare, M. Percheron a donné une bonne figure de cette espèce dans notre Genera des Insectes, 4° livraison, pl. 15 des Coléoptères. Le Cucujus capensis, Kunze (Rev. Ent. de Silbermann, f. 2, p. 257), a été trouvé dans du son qui servait d'emballage et ve= nait du Cap. S.-G. BRONTES. Fab. Lat. V. 102. B. SPINICOLLE. Brontes spinicollis. Gory. Long de 10 millimètres, large de à 1/2. Brun. Tète ponctuée avec une élevation dans son milieu. Corselet fortement ponctué, ayant, à chaque bord latéral, cinq épines assez fortes. Écusson arrondi. Elytres longues, parallèles, ponctuées, avec quelques lignes longitudinales dessus et une carène près de chaque côté externe. Pattes d'un brun plus clair. Cet insecle est inscrit sous 206 Planches. #2, ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. le nom de Cucujus orientalis dans le catalogue de M. le comte Dejean. — Hab. Java. ( Gory.) Fig. 4. Tête du Brontes flavipes , Fab. 4 a. Levre inférieure et palpes Fig. 5. Fig. 6. labiaux. 4 b. Mandibule du mäle. 4 c. Mächoire. 4 d, Tarse an térieur.—Hab. Paris. Nota. Notre ami M. Félicien de Saulcy, savant archéologue, a trouvé des nymphes de cet insecte sous l'écorce de plusieurs troncons de hêtre; ces nymphes sont longues de 6 millimètres, d'un blanc jaunätre. Elles sont très-molles et portent une touffe de poils brunâtres à l'extrémité de l'abdomen. Elles sont remar- quables par la position de leurs antennes qui forment comme deux anses sur les côtés ; le premier article est dirigé en dehors et un peu en haut, il est droit, le reste de l'antenne forme un angle aigu avec le premier article, et vient se placer sous les se- conde et troisième pattes, en laissant entre elle et la tête ur es- pace vide assez grand. Le corselet a deux petites impressions: longitudinales , relevant trois côtes qui se retrouvent sur l’in- secte parfait. Dans l'intérieur de l'abdomen parait une ligne rou- geâtre produite par le canal intestinal. Les élytres sont reployées sous l’abdomen, passent sous la deuxième paire de pattes et cou- vrent les cuisses de la troisième paire. La larve est plate , blan- châtre et a le même toupet de poils à l'abdomen. Les insectes parfaits sont éclos le 31 août. S.-G. DENDROPHAGE. Gyl. Lat. V. 102. D. CRÉNELÉ. Dendrophagus crenatus. Payk. Hab. la Suède, Nota. On devra consulter pour étudier cette famille, un travail de M. Westwood , intitulé : On the affinities of Clinidium , etc. (Zool. Journ., n. 18, p. 213, pl. 46, et suppl. pl. 45). LONGICORNES. GENRE SPONDYLE ( Sronpyus. Fab. Lat. V, 106). S. 8u- PRESTOIDE. Spondylis buprestoides. Lin. G a. Sa bouche vue en dessous. 6 b. Une mandibaule, 6. c. Lè- vre inférieure, G d. Tarse anterieur.—Hab. la France. dé INSECTES. 207 Nota. M. Westwood a donné de bonnes figures des diverses parties de cet insecte (Zool. Journ., t. 47. f. 8). M. Ratzeburs a fait connaitre sa larve(Die forst insecten,col., pl. 17, f. 12). Le genre Coptocephalus , figuré par M. Gray dans le Kingdom Animal ( Ins. Longicornes suppl., p. 113, pl. 65, f. 2), doit, sui- vant lui, être rapproché des Spondylis. 11 nomme l'espèce Copt. brasiliensis. Nous avons fait connaitre (Rev. Zool. de la Soc. Cuvier., 1840, p. 276) deux genres nouveaux formant une pelite sous-tribu près des Spondyliens de Serville. Cette division, à laquelle nous avons donné le nom de sous-tribu des Anoplodermiens, se com- pose de nos genres Anoploderma et Sipylus, tous deux améri- cains. C'est près de ces groupes que nous proposons de placer (Revue zool. , 1811, p. 217) le singulier genre ypocephalus, créé par Desmarest (Mag. zool., 1832, pl. 24), publié plus tard sous le nom de Mesoclastus par M. Gistl, dans son Faunus. M. West. wood a donné une boune figure de cet insecte dans ses A4r- cana entomologica. 1] partage notre opinion sur la place que nous lui avons assignée. Planches. 49. Fvg: "5 Fig. 8. GENRE PARANDRE ( ParanDra. Lat. V. 106). P. LINÉOLÉE. Parandra lineolata. Gory. Long de 25 mill. et large de 9. Couleur marron. Mandibules noi- res. Tête assez forte, ponctuée seulement près des yeux. Corselet arrondi, un peu échancré vis-a-vis de la tête, avec les bords la- téraux un peu relevés. Écusson pelit, arrondi. Elytres droites à la base, parallèles, arrondies à l'extrémité, légèrement rebordées extérieurement. Genoux noirs. Cet insecte est indiqué sous Île nom de Parandra l’Herminieri, Dupont , dans le catalogue de M. le comte Dejean, — Hab. la Guadeloupe. ( Gory.) Jusqu'ici on ne connaissait d'espèces de ce genre qu'en Améri- que. Nous en avons recu une de la Perse, que M. Zoubkoff à publiée dans le Bulletin de Moscou. : M. Buquet ( Revue Zool., 1840 ) signale un cas de mons- truosité observé sur une espèce nouvelle de Colombie. GENRE PRIONE (Prionus. Geoff. Lat. V. 107). P. ne Des- MAREST. Prionus Desmareslii. Guér. S à. Sa bouche vue en dessous. 8 b Sa lète en dessus, 8e, 14. 208 Planches. 2: 4 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. grossie et les mandibules écartées. — Hab. Cordova et la Pata- gonie. à Nota: M. Serville forme avec cette espèce un genre qu'il nomme Calocomus (Ann. Soc. ent., t. 1, p. 194). Il a adopté le nom spécifique de C. hamatiferus, qui est un nom de catalogue, en mettant la citation de notre iconographie en synonymie. M. De Laporte (Buffon de Dumesnil, Ins., t. 2, p. 413) rétablit les choses comme elles doivent l'être, en rendant à cet insecte le nom qui a été publié, On trouve la descriplion de deux magnifiques espèces de ce genre dans la Revue z00ol., 1840, p. 143, et leurs figures ont paru dans le Magasin de Zoologie, 1840. Le genre Prione de Geoffroy forme pour M. Serville (Ann. Soc. Ent., t.1, p. 125 et suiv.) la sous-tribu des Prioniens; nous n'indiquerons pas ici.les 50 genres qu'il adopte, nous nous bor- nerons à signaler ceux que d’autres entomologistes ont fondés depuis. M. Reich (Trans. Ent. Soc. Lond., vol.2, p. 9, pl. 2,f.1) a établi son genre T'orneutes avec un grand insecte allongé, dé- couvert à l'extrémité de l'Amérique méridionale, et que M. d'Or- bigny a rapporté aussi de Patagonie. M. Buquet en a fait con- nailre une seconde espèce dans la Revue zvologiquel, novembre 1843, p. 299, et nous en ayons décrit une troisième sous le nom T'orneutes obscurus dans le même numéro, p. 300. M. Reich place ce genre près des Spondyles. Le genre Z'rictenotoma de M. Gray (Kingd.-Anim.) est des plus remarquables à cause de ses antennes terminées par trois articles en forme de scie, comme chez les Passales. Ce caractère l'avait fait placer par son auteur dans les Lamellicornes près des Passales, mais tous ses autres caractères le rangent dans les Prioniens, il a été figuré dans le Magasin de Zoologie, 1832, el. IX, pl. 35. Le Prionus rostratus d'Olivier a été étudié en 1826 par M. Vi- gors, qui en a fait un genre sous le nom de Dorysthenes. En 1835, M. Faldermann (Coleopt. ab illustr. Bungio , etc., p. 95, pl. 2 et 5) a fondé avec une autre espèce voisine son genre Cyr- tognathus. Dans ces derniers temps (Revue z0ol. de la Soc. Cu- vierienne, 1840, p 39 et 52), nous avons publié deux articles sur ces genres et nous ayons fait connaitre, d'après les notes qui nous ont été fournies par MM. Perrottet et Ad. Delessert, les mœurs singulières d'une troisième espèce, qui se range près du Prionus rostratus dans le genre Dorysthenes, et à laquelle PORT NUE ON TRES 7 ge le ti 7 a ÉD SG Planches. 42, INSECTES. 209 nous donnons le nom de Dorysthenes montanus. Nous l'avons figurée dans les souvenirs d'un Voyage dans l'Inde par M. Ad. Delessert, Append., p.54, pl. 13. Près de ce genre on devra placer celui que M. Hope propose ( Proceed.'on the Zool. Soc., 1833, p. 64, et Trans. Zool. Soc., vol. 1, part. 2, p. 106, pl. 15, f. 3), sous le nom de Dissosternus, lequel ne comprend qu'une espèce qu'il a appelée Prionus Pertii. M. Lucien Buquet nous a communiqué un Prionien très-voisin de celui de M. Hope, ayant aussi les mandibules courbées en dessous et le sternum du prothorax saillant entre l'insertion des pattes antérieures; mais il diffère du genre Dissosternus parce que ce sternum na pas de bifurcation antérieure , qu'il est moins saillant, ne formant au milieu qu'une crête arrondie assez épaisse , et par les articles de ses tarses qui sont beaucoup plus larges avec le pénultième très-fortement bilobé. Cet insecte doit former un genre particulier à la suite des Dorysthenes, Dissosternus, et Cyrtognathus, et nous proposerons de donner à ce genre le nom de Lophosternus ( A6@os , crête, œrépvoy , sternum ). Lophosternus Buquetii. Corps allongé, d'un brun marron assez clair, glabre et luisant. Tête presque aussi large que le corselet, avec les yeux très-grands, profondément échancrés pour rece- voir les antennes, laissant entre eux en avant un espace étroit , occupé par quatre petites carènes longitudinales qui ne dépas- sent pas le haut des yeux. Antennes d'un tiers moins longues que le corps, d’égale épaisseur dans toute leur étendue, de douze ar- ticles : le premier assez grand, le second très-petit , le troisième plus long que le premier, et les autres plus courts, égaux, à angle externe aigu, un peu en scie. Mandibules courtes, aplaties au bout, courbées en dessous et se croisant un peu à l'extrémité. Palpes simples, à dernier article cylindracé et tronqué au bout. Corselet un peu plus large que long, peu bombé, à bords un peu relevés de chaque côté, offrant au milieu deux dents assez fortes et aux angles postérieurs une petite saillie beaucoup moins mar- quée. Écusson grand, à côtés d’abord droits, terminé ensuite en pointe peu saillante, Élytres très-peu plus larges que le corselet, allongées, parallèles, arrondies à l'extrémité , un peu rebordées sur les côtés, très-finement ponctuées vues à la loupeet n'offrant que de très-faibles traces de côtes, visibles seulement quand on fait glisser la lumière obliquement sur elles. Dessous du mésothorax et du métathorax garni de poils jaunes. Pattes assez grandes, les intermédiaires etles postérieuresaplaties, lesantérieures plus épais- INSECTES. 39 210 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches, 49! ses, avec leurs jambes finement denticulées en dedans. Tarses d'une couleur plus päle , garnis de duvet jaune en dessous. Cette curieuse espèce vient de Java, nous la dédions avec plaisir à l'entomologiste zélé qui a bien voulu nous la communiquer et qui nous ouvre sa riche collection avec une extrême bienveil- lance afin que nous fassions profter la science des matériaux im- portants que sa position lui permet de rassembler. Le révérend M. Hope a enrichi notre collection d’un insecte très-intéressant provenant de l’Assam, dans les Indes orientales. Il est très-voisin de notre genre Lophosternus, mais il s'en distin- gue par ses palpes un peu élargis et tronqués obliquement au bout, ce qui les rend un peu sécuriformes, par son écusson trans- versal , brusquement tronqué en arrière. Peut-être apprendra-t- on plus tard que cet insecte n’est que la femelle du genre Ba- ladeva de M. Waterhouse; mais, s'il n’en est pas ainsi, il fau dra en former un genre particulier que nous proposerons de nommer Cyrtosternus. En attendant de nouveaux renseigne- ments nous croyons devoir le laisser provisoirement dans notre genre Lophosternus. Lophosternus (Cyrtosternus) Hopei. D'un brun de poix pres- que noir. Tête fortement ponctuée et comme chagrinée, avec une fossette transverse au bord du chaperon, réunie à une autre fossette longiludinale et médiane, située entre les yeux et ne dé- passant pas la hauteur de leur bord postérieur ; il y a de chaque côté, depuis l'insertion des antennes jusqu'au bord postérieur des yeux, une carène élevée, un peu divergente. Mandibules inflé chies en dessous, aplaties au bout, aiguës, sans dents au côté in- terne, avec deux faibles saillies au côté externe. Labre transver- sal, tronqué et très-faiblement échancré en avant , garni de cils fauves. Antennes ayant à peu près les deux tiers de la longueur du corps, un peu aplaties, de douze articles, dont le dernier semble soudé au précédent; le premier grand, épaissi à son ex- trémilé , le second très-petit, le troisième aussi long que les deux précédents réunis et les suivants plus courts, égaux entre eux, avec l'angle interne un peu aigu. Les cinq premiers articles sont lisses et très-finement ponctués, les autres sont finement chagrinés par de petites élévations longitudinales. Corselet d'un tiers plus large que long, ponctué, avec les points des côtés plus forts et les rendant comme rugueux; ayant sur ces mêmes côtés deux saillies dentiformes peu avancées, et les angles antérieur et postérieur arrondis, Écusson deux fois plus large que long, en earré transversal, tronqué en arrière. Élytres à peine plus larges Planches. 42, INSECTES. NE que le corselet à leur base, presque parallèles sur Les côtés, avec l'extrémité arrondie , couvertes de trés-petits points, qui ne sont visibles qu'a l'aide de la loupe, et de nombreux points beaucoup plus forts, visibles à l'œil nu. Elles ont chacune deux lignes éle- vées très-visibles, un peu plus rapprochées de la suture que du bord externe, lequel est rebordé. Les pattes sont glabres, fine- ment ponctuées, luisantes, fortes, avec le dessous des jambes armé de petites épines inégales et de petits tubercules. Les tarses sont aplatis, à articles assez élargis, comme dans le Lophosternus Buquetii, garnis en dessous d'un court duvet brun foncé. Le sternum du prothorax se recourbe en arrière et va toucher à la partie antérieure du sternum du mésothorax ; il est rugueux et bordé de chaque côté d'un sillon qui n'atteint pas son extrémité, mais qui se prolonge antérieurement en suivant le contour des trochanters. Tout le dessous du corps est trés-finement ponctué , lisse et luisant.—£L. 44, 1. 16 mill.—Assam. On placera près de ces divers genres, en formant avec eux un groupe sous le nom de Prionides pectorales, le sous-genre Ba- ladeva, fondé par M. Waterhouse (Trans. Ent. Soc. Lond., voi. », p- 225, pl. 21,f. 1 } sur un grand Longicorne des Indes orien- tales, auquel il a donné le nom de Baladeva Valkeri. A la suite de ces genres, il faut placer celui que M. Gray a fondé (Kingd. Anim., pl. 6), sous le nom de Psalidognathus. M. Fries en a publié plusieurs espèces dans les mémoires de l'Académie royale des sciences de Stockholm pour 1833. Le genre Amallopodes , fondé par M. Lequien (4. scabrosus . Leq., Mag. Zool., 1833, cl. IX, pl. 74), a recu successivement plusieurs noms. M. Hope (Trans. Zool. Soc. Lond. ), l'a nommé Acañthinoderus, et a donné à l'espèce le nom d'4. Cumingii. MM. Erichson et Burmeister (Act. acad. nat. cur., etc., Berlin, vol. 16, suppl., p. 390, pl. 39f. 5), lui donnent le nom de Prionus mercurius. On doit placer près de ce genre celui que M. Dupont a pu- blié (Mag. Zool., 1835, pl, 125) sous le nom de Malloderes. Le genre Cheloderus de Gray (Anim. King., pl. 119) est formé avec un magnifique insecte des iles Chiloé (Ch. Childreni). Nous cilerons encore comme un des plus beaux Prioniens le Prionus Hayesii de Hope (Trans. Zool. Soc., vol. 1, part. 2, p.104, pl. 16) qui appartient au genre Macrotoma deM. Serville. .M. Klug, dans l’entomologie du voyage de Hermann, assure que cet insecle n'est autre que le Pr. serripes de Fabricius. 312 Planches. 2: 4 JCONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Le genre Orthomegas de M. Serville s'est enrichi d'une belle espèce dont nous devons la description suivante à M. Buquet. Orthomegas jaspideus, Buq. Plus petit d'un tiers que l'O. cor- ticinus , etd' une couleur un peu plus claire, cet insecte est re- marquable surtout par la forme du corselet qui est entièrement crénelé sur les bords latéraux, avec une épine assez forte a chaque angle postérieur. Les élytres sont d'un brun luisant, jaspé de taches composées de poils fauves, courts et mats. Le premier article des antennes est bordé intérieurement de poils fauves, longs et serrés. —L. 45, 1. 15 mill.—Du Brésil. (L. Buquet.) M. Chevrolat a fondé un genre de Prioniens sous le nom de Trichoderes (Mag. Zool., 1843, Ins., pl. 113), avec une espèce provenant du Mexique. Il faut placer près de cette coupe le Prionus ( Prionoplus) reticuiaris de M. White (in Diffenbach's travels , vol. 2, append. , p. 256), que M. Westwood a repré- senté dans ses Ærcana Entomologica, pl. 56, f. 1. Cet insecte provient de la Nouvelle-Zélande. M. Westwood a représenté plusieurs autres Longicornes de la Nouvelle-Zélande sur la même planche , et il en a donné de bonnes descriptions. La Macrodontia flavipennis, Chev. (Ann. Soc. Ent. de France, t. 2, p. 65, pl. 3, f. 1) est brésilienne. M. Lebas a découvert en Colombie une superbe espèce de ce genre, c'est la Macrodontia. Dejeanii, publiée par M. Gory (Ann. Soc. Ent. de France, t. 8, p. 127, pl. 9). Ces nouvelles acquisitions portent le nombre des espèces à quatre. Voir le bulletin de Moscou, 1838 , n° 2, pl. 3 , pour la des- cription et la figure données par M. Victor Motschoulsky, d'un Prionus nouveau qu'il nomme P. serricollis el qu'il a pris en Géorgie. On trouvera aussi la figure et la description d’un Prio- nus des États-Unis, dans les Transactions de la Société d'Hist. naturelle d'Hartford , n° 1, octobre 1835 , p. 83, pl. 1,f. 6. M, W. Harris a donné à cette espèce le nom de P. lœvigatus. Le genre Éemphan de M. Waterhouse nous semble devoir se ranger près des Macrotoma , l'auteur a oublié de faire connaitre ses affinités, après avoir donné ses caractères génériques en com- mencant par la tête et finissant par l'abdomen, comme le font beaucoup d'entomologistes et ce qui est très-commode pour aller vite. En effet, en s'affranchissant ainsi des recherches que l'on doit actuellement faire pour fixer la place d'un nouveau genre, on réduit sa tâche à un travail presque mécanique, car il n'y a TI d'étumss annule tb à oder ue LOMME deni sd. Planches. 42. INSECTES. D qu'a dire tout ou presque tout ce qu'on voit sur l'insecte que l'on décrit, et on laisse au pauvre lecteur le soin et l'embarras de se débrouiller comme bon lui semble. Le Remphan Hopei, Waterhouse (Tr. Ent. Soc. Lond. : vol. 1, p. 67, pl. 8, f. 1), a été trouvé aux Indes orientales. M. Hope a publié une curieuse espèce de Prione, dans le mème recueil (vol. 1, p. 16, pl. 2, f. 1), c'est son Prionus pilosi- collis. Cette espèce et une autre, également de la Nouvelle- Hollande, forment le genre Sceleocantha de M. Newmann (Ann. of nat. Hist. or Mag. Zool., etc., mars 1840, vol. 5, p. 14). L'Anisotelus bimaculatus de M. Hope, publié dans l'ouvrage de Royle (Bot. et Zool. de l'Hymalaya, etc., pl. 9, f. 9), est un nou- veau genre de Prioniens. Il vient des Indes orientales. Le genre Pæœkilosoma de M. de Serville, comprenait trois es- pèces américaines. M. Newmann (Ent. Mag.,t.5 , p. 192 et 193) en a fait connaître deux espèces nouvelles, l'une (P. semirufum) du Brésil, et l'autre (P. metallicus) de l'ile Van Diémen. Voici une nouvelle espèce, très-voisine de celle que-M. New- mann a nommée P. semirufum. Pœkilosoma rufipenne. Entièrement semblable pour la forme et la taille au P. ornatum de Dalman, d'un vert foncé mat, avec les élytres d'un roux ferrugineux et le dessous des tarses couleur de rouille.—Hab. le Brésil. Collect. Buquet. Le genre Callona de M. Waterhouse (Trans. Ent. Soc. Lond., vol. 2, p. 228) doit se placer, suivant son auteur, près des Pœkilosoma et des Megaderus; l'espèce unique ( C. tricolor, Wat.) ressemble à un Callichroma pour la forme générale. Elle est d'un beau vert, avec la tête, le corselet , les antennes et les tibias noirs. 11 y a deux taches lunulées aux côtés du corselet, les cuisses et le dessous du corps sont d'un rouge de sang, avec le bord des segments de l'abdomen noir. On le croit, mais avec doute, de Caraccas. M. Buquet possède le mâle de l'Allocerus Spencü, type du genre. Ce mâle, que l’on ne connaissait pas encore, diffère d'une manière remarquable par ses antennes aussi longues que le corps, filiformes effilées , très-minces vers l'extrémité, et com- posées de douze articles, tandis que celles de la femelle n'en ont que onze. L'individu unique de M. Buquet diffère de la fe- melle par la coloration qui est plus pâle, et parce que les ta- ches et bandes, qui sont noires chez la femelle, sont d'un brun pale et peu distinctes. Les antennes du mâle ont le premier ar- 214 Planches. 42, ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAI. ticle jaune, les autres noirs, annelés de jaune à la base , tandis que dans la femelle ces antennes sont entièrement noires. L'Allocerus dilaticornis de M.Gory (Ann. Soc. Ent. de France, t. 1, p.384, pl. 12 B, f. 1) provient de Cayenne. C'est une ma- ynifique espèce, Le genre Polyarthon de M. Serville, formé avec le Prionus pectinicornis de Fabricius, s'est enrichi d'une deuxième espèce fort curieuse dont nous trouvons une femelle dans la belle col- lection de M. Buquet. Poly arthron ægyptiacum, semblable pour la forme à la femelle de l'espèce type et en différant par son corps jaune, avec l'extré- milé des mandibules, les yeux et les genoux noirätres, et sur- tout par ses antennes, composées seulement de seize articles, tan- dis qu'il y en a trente-cinq ou trente-six chez l'autre espèce.— Long. 35, 1. 11 1/2 mill.—Égypte. M. Buquet a fait connaitre deux genres nouveaux de Prioniens sous les noms de Stiphilus et Mecosarthron dans la Revue zool., 1840, p. 172, et dans le Magasin de Zoologie. Voici quelques belles espèces inédites de Prioniens appartenant a divers genres de M. Serville. Pyrodes columbinus. Corps rugueux en dessus, lisse dessous, d'un vert bleu, avec les antennes, les élytres et les pattes d'un bleu plus pur. Il se distingue du P. speciosus par sa forme plus allongée , plus aplatie et par ses élytres à côtés parallèles , n'of- frant pas la dilatation arrondie qu'on voit à la base de celles de l'autre espèce. — Long.fi 26 , 1. 11 mill. — Cayenne. Collect. de M. Buquet. Mallaspis leucaspis. Assez semblable au Mall. scutellaris d'Olivier, comme lui d'une couleur bronzée , mais plus vive, à reflets rouges sur les élytres. Notre espèce se distingue par son corselet presque lisse ou trés-finement ponctué, et surtout par ses antennes bleues, dont les cinq derniers articles sont fauves (fe- melle).—Long. 40, 1. 16 mill.— Cayenne. Coll. Buquet, Mallaspis xanthaspis. Semblable au précédent pour la forme; d'un vert un peu bronzé. Corselet fortement rugueux. Duvet de l’écusson d'un bel orangé vif. Élytres finement rugueuses. Anten- nes bleues, pattes et dessous du corps d'un vert bleuätre foncé. On connaît des variétés d'un brun rougeätre. — Long. 40, 1. 17 mill. —Colombie. Coll. Buquet. M. Buquet possède trois espèces du genre que M. Serville à Planches. 42. INSECTES. 215 publié sous le nom de Ceroctenus; il nous communique la des- cription suivante d'une espèce nouvelle et fort rare. Ceroctenus flaviventris, Bug. Rouge trés-luisant, les cinq der- niers articles des antennes, tête, élytres, à l’exceplion du bord externe et d'une grande tache à la base , près de l'écusson et at- teignant le milieu de leur longueur, poitrine, d'un noir vif. Ab- domen d'un jaune fauve.—Long. 19, 1. 8 mill. — Brésil. { L. Buquet.) Nous joignons à cette description celle des troie autrès espèces que possède M. Buquet. Ceroctenus unicolor. Entièrement noir , luisant et très-lisse. Elytres très-élargies à leur base, ayant les épaules très-saillantes, brusquement rétrécies ensuite, cunéiformes. Un individu, que nous regardons comme une variété de C. uni- color, en diffère parce que la base de ses antennes et ses pattes sont d'un brun rougeätre et qu'il a une petite tache brune de chaque côté du corselet, aux bords antérieurs.— Long. 23, 1. aux épaules 9 1/2 mill.—Brésil. Ceroctenus equestris. Cette, espèce pourrait bien n'être qu'une variété de la précédente, à élytres rouges ondées de noir; mais nous n'osons l'affirmer, car elle a le corps beaucoup moins cunèéi- forme, la base des élytres n'étant pas élargie aux épaules et celles- ci ayant les côtés presque parallèles. Son corps est noir, très-lisse. Les antennes sont rouges avec les cinq derniers articles noirs. Les côtés du corselet sont rouges en avant. Les élytres sont également d'un rouge vif avec l'extrémité, et une large bande transversale noires, celle-ci remontant de chaque côté jusqu'aux angles humé- raux.—Long. 19, 1.7 mill.—Brésil. Le genre Mallodon , composé de plusieurs espèces américaines, s est enrichi d'une espèce intéressante: Mallodon gracilicorne, Bug. Plus petite que les autres es- pèces connues, celle-ci, qui est d'un brun foncé, se distingue par sa forme presque cylindrique, par ses antennes extraordinaire- ment grêles et par la disposition du corselet, qui est carré, plus large du double que long, crénelé sur les côtés, avec deux épines à chaque angle postérieur, et sur le sommet duquel se dessine par- faitement une plaque lisse, en forme de T, dont la base et les ex- trémités sont dilatées. Les élytres sont arrondies à l'extrémité et sans épine au bord sutural. La tête, les bords latéraux du cors selet et les jambes sont entièrement rugueux. — Long. 32, |. 12 mill.—Du Chili. ( L. Buquel.) 216 Planches, 42. ICONOGRAPHIE DU REGNE ANIMAL. Près du Mallodon de M. Serville, on placera le genre T'oxeu- tes de Newmann, formé, dans les Annales d'Hist.nat., etc., de Jar- dine, vol. 5, p. 15, mars 1840, avec une espèce de la Nouvelle- Hollande nommée 7°. arcuatus. Le même M. Newmann a fait connaître aussi une espèce austra- lienne du genre Mallodon (M. stigmosum). Son genre Dorx offre le facies d'un Dorcus et a des tarses de cinq articles. Aussi il donne à l'espèce unique de ce genre le nom de Dorx pentamera. Cet insecte est de la Nouvelle-Hollande, il l'a décrit dans le même journal de Jardine, vol. 5, p. 16. A cette même page 16 on trouve deux autres genres voisins des Priones : le premier, nommé Pithanotes par Newmann, n'a qu'une espèce de la Nouvelle-Hollande; l'autre, son genre Bra- chytria , a pour type unique la Br. gulosa, de Van-Diémen. Le genre Callipogon s'est enrichi d'une magnifique espèce colombienne que M. Reiche.a décrite dans la Revue zoologique, 1840, p. 275, sous lenom de Callipogon Lemoinei. I] en a donné une figure dans le Magasin de Zoologie, 1842, Ins.,pl. 98. Fig. 9. S.-G. ANACOLE. Lat. V. 108. À. SANGUIN. Anacolus sanguineus. Serv. 9 a, Tarse antérieur vu de profil. 9. &. Id. de face. 9 c. An- tenne.—Hab. le Brésil. Nota. M. Menetriez a lu à l'Académie des sciences de Saint- Pétersbourg , le 25 mai 1838, un essai de monographie de ce genre. Dans ce travail il en décrit brièvement huit espèces. Plus tard il a publié la monographie entière avec les figures des es- pèéces nouvelles, dans les mémoires de l'Académie impériale des sciences de Saint-Pétersbourg (VI® série, t. 5, 2€ part. sc. nat.) M. Buquet a donné un supplément à ce travail dans la Revue Zoologique de la Société Cuvierienne, 1840, p. 254. Fig. 10. S.—-G. PRIONAPTÈRE. Guér. P. STAPHYLIN. Prionapterus staphylinus. Guér. Mag. zool. 1833. 10 a. Sa tête vue en dessus. 10 D, Tarse antérieur. — Hab. Cordova. Nota. Le genre Moneilema de Say, nous semble devoir se pla- ‘er prés de celui-ci. Planches. 43. Fig. 1. Fig. 2 Fig. 3. Fig. 4 INSECTES. 917: GENRE CAPRICORNE (CERAmBYx. Lin.). S.-G. LISSONOTE. Dalm. Lat. V. 111. L. UNIFASCIÉ. Lissonotus unifasciatus. Gory. Lissonotus abdominalis, Dupont, Monogr. des trachyderides (Magas. de Zool., 1836, p. 12, n. 8, pl. 144, f. 1). D'un noir luisant , antennes noires, les cinq premiers articles d'un noir velouté. Tête avec.quelques points épars. Corselet glo- buleux, très-finement ponctué. Écusson triangulaire allongé. Elytres un peu acuminées, coupées carrément à l'extrémité , avec une large tache d'un rouge de corail de chaque côté de l'écus- son. Poitrine, abdomen, moitié des cuisses intermédiaires et pos- térieures d'un rouge de corail. Cet insecte était figuré dans l'ico- nographie bien avant le travail de M. Dupont. (Gory.) 1 a. Son thorax vu en dessous.—Hab. le Brésil. . S.-G. MÉGADÈRE. Lat. V. 111. M. STIGMA. Megaderus stigma. Fab. 2 a. Son thorax vu en dessous. — Hab. Cayenne, le Brésil et plusieurs autres contrées de l'Amérique méridionale. Nota. M. Newmann (Mag. nat. hist. de Charlesworth, t. 4, p. 195) a décrit une troisième espèce de ce genre sous le nom de M. corallifer. Elle vient du Mexique. S.-G. TRACHYDÈRE. Dalm. Lat. V. 112. T. VARIÉ. Trachyderes variegatus. Perty. Hab. le Brésil. Nota. Lorsque j'ai communiqué cet insecte pour être figuré ici, je n'avais pas encore recu l'ouvrage de M. Perty, et je lui avais donné le nom de 7”. nigro-fasciatus. Il est juste de lui ren- drele nom qne lui a imposé cet auteur. (Gory.) . Bouche du T'rachyderes succinctus, Fab. 4 a. Sa mâchoire. 4 b. Lèvre inférieure, 4 c. Labre et mandibules. — Hab. le Brésil et Cayenne. M. Perty ( Delectus anim. art. Bras., p. 88, pl. 179, f. 12) fait connaître sous le nom de T'rachyderes microthorax, un insecte très-curieux par son corselet transverse , à côtés enfoncés et for- tement bidentés. 11 appartient au sous-genre Phœdinus dont nous avons fait connaître deux espèces magnifiques dans la Revue zoologique, 1838, p. 287, et Magasin zoologique, 1840, Ins., pl. 30 et 31. 218 Planches. 43. Fig. 5. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Voyez pour ces genres et quelques autres fondés récemment, la monographie des Trachydérides publiée dans notre Magasin de Zoologie, années 1836 et 1838. L'auteur de ce travail n'a pas connu la description donnée par M. Newmann (Ent. Mag, t. 5, p. 493), d'une belle espèce nouvelle (Tr. superbus) provenant de Mexico et qui est la même que celle décrite par lui dans le Magasin de Zoologie , 1838, cl. IX, pl. 216, f. 1, sous le nom de Séenaspis verticalis. Le genre Ozodera de M. Dupont (Mag. zool. et monogr. des Trachydérides) a été enrichi par M. Buquet d’une seconde espèce que M. Dupont avait confondue avec celle qui lui a servi à éta- blir ce genre. (V’oy. Revue zool. Soc. Cuvierienne, 1840, p. 110, 111 et p. 142.) M. Buquet a donné dans le même recueil la description de deux belles espèces de Colombie et du Brésil appartenant aux genres Stenaspis et Galissus. Nous trouvons la descriplion d'un Phœdinus nouveau. Le P. corallifer, Newmann, dans le Mag. nat. Hist. de Charles- worth, t. 4, p. 195 : cet insecte vient du Mexique. M. Newmann a décrit aussi à la suite de cette espèce son Æa- chidion obesum , du Brésil. Nous avons fait connaitre une belle espèce nouvelle du genre OEgoidus (0E. Earlii) dans la Revue zoologique, 1840, p. 334. Le Trachyderes venustus de M. Newmann (Proceed. of the Ent. Soc. Lond., 1841, p. 3) n'est autre chose que notre Phæ- dinus Debauvei, publié dans la Revue zoologique, 1838, p. 287, et figuré dans le Mag. de Zool., 1840, Ins , pl. 31. S.-G. LOPHONOCÈRE. Lat. V. 112. L. BARBICORNE. Lophonocerus barbicornis. Oliv. Hab. le Bresil. Nous placerons près des Lophonocerus un genre composé jus- qu'ici d'une seule espèce et auquel nous conserverons le nom d'Amazrocerus. Ses caractères sont les mêmes que ceux du G. lo- phonocerus , mais il diffère par ses antennes dépourvues de poils et ses élytres un peu aplaties et dilatées en arrière. Amallocerus spinosus. Noir taché de jaune. Tète noire, avec une tache jaune sur le front. Corselet jaune, fortement ponctué, ayant six gros tubercules et offrant au milieu une double bande longitudinale noire. Élytres noires, avec des côtes élevées et lisses, Planches. 43: INSECTES. 219 chagrinées et fortement ponctuées à la base. Écusson, suture et bords jusqu’au milieu ainsi qu'une large bande transverse den- telée, d'un beau jaune d'ocre; dessous noir, lisse, avec le ster- num, les côtés postérieurs du métathorax et les bords de l'abdo- men jaunes.—Long. 28, 1. g mill. — Hab. le Brésil. Collection Buquet. Nota. Latreille place ici un genre fondé sur une espèce très- curieuse et auquel il a donné le nom de Phénicucère. Ce nom ne peut rester et il faut adopter celui de Psygmatocerus, que Weber a donné antérieurement à cet insecte (Isis, 1838, vol. 21, p. 935, pl. 10), en lui conservant le nom spécifique du même auteur, Ps. Wagleri, Weber. M. Dejean avait donné depuis, à la même espèce, le nom de Latreillii, mais il a dérogé à son habitude de mettre lesnoms donnés par les autres naturalistes , fussent-ils pu- bliés, en synony mie, et il a abandonné généreusement sa dénomi- nation pour adopter celle de Latreille, qui appelle ce superbe in- secte Phœnicocerus Dejeanii ( voy. Cat. des col., dern. édit., p. 347). M. Perty a décrit et figuré cet insecte ( Delect. An. art. Bras.). Le genre Ceragenia a été fondé par M. Serville, qui n'en a connu qu'une espèce; en voici une nouvelle : Ceragenia Leprieuri, Bug. Cette espèce, trés-voisine de la C. bicornis , est comme elle d’une couleur fauve et soyeuse, avec des taches noires sur le corselet et les élytres ; maïs ces dernières sont tronquées obliquement à l'extrémité et armées au bord mar- ginal d’une forte épine, tandis qu'elles sont arrondies dans la €. bicornis. Les cuisses des jambes intermédiaires et postérieu- res sont aussi épineuses à l'extrémité.— Long. 24, mill. — De Cayenne. (L. Buquet.) Le genre auquel nous conservons le nom de Cosmocerus est très-voisin des Ceragenia de Serville et n'en diffère réellement que par ses antennes, dont les troisième, quatrième et cinquième articles sont garnis d'une épaisse houppe de poils. Cosmocerus strigosus. Fauve, houppes des antenres compo- sées de poils noirs. Corselet offrant neuf tubercules saillants, lisses et noirs. Élytres d'un noir velouté, ayant à la base une ligne fauve au bord externe, une autre plus large au milieu de cha- que élytre, allant en diminuant et se terminant en pointe au delà du milieu; suture, une ligne près de la suture et une autre vers le côté, d'un blanc argenté soyeux, une tache de chaque côté du mésothorax et abdomen noirs.—Long. 19, L. 4 1/2 mill. — Hab.” le Brésil, Coll. Buquet. 220 Planches. ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. 43. Fig. 6. S.-G. CALLICHROME. Lat. V. 113. C. GRACIEUSE. Callichroma speciosa. Gory. Tête , corselet, dessous du corps d'un beau vert brillant. Ely- tres d'un vert velouté. Tête ponctuée. Corselet granuleux et tu- berculeux, fortement épineux au milieu de ses bords latéraux. Écusson petit, triangulaire. Élytres allant en £e rétrécissant, cha- grinées, Antennes, pattes et côtés de la poitrine d'un brun rouge. tarses couverts en dessous d'une pubescence brune. — Hab. le cap de Bonne-Espérance. (Gory.) Nous avons publié ( Revue zool., 1838, p. 282) une belle es- pèce de ce genre, sous le nom de Callichroma Columbina. Elle vient de Cuba, où elle n'est pas rare. Callichroma phyllopus. D'un beau bleu foncé, dessus du cor- selet et élytres d'un noir velouté, à reflets bleu - verdûtre. Ély- tres ayant près de la suture deux côtes élevées. Jambes posté- rieures très-dilatées extérieurement, velues en dedans.—Long. 35, 1. 9 mill.—Brésil. Coll. Buquet. Callichroma rugicollis. Voisine de la C. sericea de Fabr. D'un beau vert soyeux très-luisant , avec les antennes et les jambes seulement noires. Corselet arrondi en dessus, finement rugueux, avec le milieu et les côtés ridés en travers. Écusson triangulaire lisse, avec un sillon longitudinal au milieu. Élytres d'un beau vert luisant, et soyeux, avec une large bande longitudinale &'un bleu noir, n'atteignant pas l'extrémité. — Long. 22, 1.6 mill. —Mexique. Cette espèce diffère dela C. sericea parce que les cuisses ne sont pas noires au bout, par l'absence de deux crêtes trâns- versales sur le corselet et parce que son écusson n'est pas ridé transversalement. Callichroma orientalis. Allongée, d'un vert foncé, luisant et sogeux. Antennes d'un bleu noir. Corselet ridé dans tous les sens, avec l'épine latérale assez forte, ayant le milieu bleu. Écusson al- longé, finement rugueux. Élytres finement chagrinées, d'un vert bleu foncé, avec une large bande longitudinale en dessus, occu- pant presque tout le disque, et une autre petite bande presque effacée sur le bord latéral. Poitrine et abdomen d'un vert som- bre soyeux, à reflets un peu jaunâtres. Pattes d'un noir bleu ; avec la base des cuisses intermédiaires et postérieures rougeûtre. —Long. 24,1. 5 1/2 mill.—De Manado, dans les Moluques. Callichroma cincta. D'un beau bleu foncé et soyeux, à reflets verts. Tète, corselet, base des élytres à reflets plus verts. Une large bande sinueuse, oblique, transverse, silhée un peu avant le Planches. 43. INSECTES. 291 milieu des élytres. Dessous du corps garni d'un fin duvet soyeux, à reflets argentés. Extrémité des jambes et dessous des tarses éga- lement garnis de duvet soyeux jaunâtre.—Long. 35, 1. 7 mill.— Indes orientales, Visapour. La Callichroma Ducalis de Newmann (Mag. nat. Hist., by Charlesworth, t. 4 ,p. 367) est uñe superbe espèce de l'ile des Navigateurs, qui a été dédiée au duc de Cumberland. Le révérend M. Hope a décrit deux magnifiques espèces de ce genre (Cal. Cantori et Griffithit) dans les Transactions de la So- ciété Linnéenne de Londres, vol. 18, p. 440, pl. 30, f. 2.et 3. Callichroma Hottentotta, Buq. Tète et corselet d’un vert écla- tant, Élytres et dessous du corps d'un vert mat. Antennes, pattes et côtés de la poitrine d’un rouge ferrugineux. — Long 27, 1. 8 mill.—Du cap de Bonne-Espérance. (L. Buquet.) Le genre Chlorida de M. Serville s'est enrichi de deux espèces nouvelles, dont M. Buquet nous remet la description. Chlorida transversalis , Bug. Cet insecte est un peu plus grand que le C. festiva et d'un vert un peu plus päle, La tête et le cor- selet sont jaunes, ce dernier a sur le sommet trois tubercules assez saillants et noirs, et les bords latéraux sont échancrés et épi- neux. Les élytres sont entièrement bordées de jaune, avec une bande transversale oblique dans le milieu. Les pattes et le des- sous du corps sont d’un jaune pâle. —Long. 28, 1. 8 mill.—De Co- lombie. (L. Buquet.) Chlorida costipennis , Buq. De la taille de la précédente, cette espèce est de forme cylindrique et relativement plus allongée. Elle est entièrement d'un gris cendré. Le corselet a deux petites épines sur chacun des bords latéraux et deux tubercules sur le sommet, lesquels sont très-saillants. Les élytres ont trois côtes lon- gitudinales bien marquées, elles sont légèrement et obliquement échancrées à l'extrémité, et armées d’une forte épine au bord mar- ginal. Les antennes sont recouvertes, surtout en dessous, de poils gris, longs et serrés.—Long. 28, 1. 7 mill.—De Cayenne. (L. Buquet.) Le genre Coccoderus, publié par M. Buquet ( Revue zool. de laiSoc. Cuvierienne, 1840, p. 292) est voisin des Chlorida. I] se compose de trois espèces américaines. M. Serville a séparé des Callichromes un petit groupe auquel il a donné le nom d’Æromia et qui a pour type le C. moschatus des auteurs et quelques autres espèces; en voici deux inédites: 222 Planches. 43. Qu En ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Aromia cyanicornis. Longue de 30 et large de 9 mill. D'un noir très-luisant, à reflets bleuâtres , avec les antennes d'un beau bleu, à reflets violets. Corselet armé d'une épine conique de chaque côté et ayant en dessus plusieurs tubercules arrondis. Elytres très-lisses, sans épines à l’extrémité.—De la Chine. Aromia nitidècollis. Longue de 22 et large de 5 mill. Tête et corselet d'un rouge métallique vif, à reflets verts et bleus, avec les élytres glabres, d'un beau vert luisant. Antennes et pattes fauves. — Du Sénégal, C'est peut-être l'À. corruscans des collec- tions. On placera probablement près des Aromies le genre UVireus de M. Newmann (Mag. nat. Hist. Charlesw., t, 4, p. 194) ; la seule espèce connue est le Mireus tricolor, New., de la côte de Tanas- serim. ù Près de ces genres vient celui que M. Serville a nommé Mala- copterus. Voici une belle espèce nouvellement découverte : M. lineatus. Allongé , parallèle, aplati en dessus, jaune päle, pubescent. Élytres d'un jaune plus päle, avec la suture, le bord externe et deux lignes longitudinales larges et d'un jaune bru- nâtre ; bout des mandibules, yeux, extrémité des articles des an- tennes et genoux noirs. Base du ventre brune. — Long. 28 , 1. 6 mill.—De Colombie. Le genre Promécès de M. Serville, placé assez loin des Calli- chromes , dans sa méthode, nous semble devoir venir se ranger dans leur voisinage. Nous en avons décrit une jolie espèce dans la Revue zoologique, 1840, p. 108. Mais nous avons reconnu de- puis qu’elle était publiée dans Olivier sous le nom de C. cœru- leus, que nous lûi restituons. En voici une autre de la collection de M. Buquet : Promeces Leprieurii, Bug. Jolie petite espèce qui a assez d’af- finité avec le P. longipes. La tête, le corselet, les élytres, le des- sous du corps, et les pattes postérieures et intermédiaires sont d'un bleu verdâtre. Les antennes sont noires, et les pattes anté- rieures et intermédiaires d'un rouge ferrugineux. — Long. 9, 1. 2 1/2.—Du Sénégal. (L. Buquet.). Nous placerons près des Callichroma et des Aromia un genre auquel nous conserverons le nom de Closteropus qu'il porte dans diverses collections. 11 se distingue des deux genres ci-dessus par un caractère très-facile à saisir, le brusque renflement de ses cuisses. L'espèce type, à laquelle nous conservons aussi son nom de collection, est : Planches. 43. Fig. 7. INSECTES. 293 Le Closteropus blandus. Long de 20 et large de 5 mill., d'un beau vert brillant, avec les élytres d'un vert bleuätre velouté, ayant chacune au milieu une large bande longitudinale d'un vert cendré et soyeux. Antennes noires. Cuisses fauves, avec les ge- noux, les jambes et les tarses noirs.—Du Brésil. S.-G. ACANTHOPTÈRE. Lat. V. 114. À. DÉCORÉ. Acanthopterus decorus. Oliv. Nota. Je ne possédais qu'une femelle, assez différente du mâle, figuré par Olivier, quand j'ai communiqué cette espèce pour être figurée dans cet ouvrage. Depuis, ayant reçu les deux sexes, j'ai reconnu mon espèce dans Olivier et je m'empresse d'abandonner le nom de 7ripunctatus, que j'avais assigné à cette femelle. — Hab. le Sénégal. (Gory.) J'ai vu dans la collection de M. Buquet un mâle tout noir, avec une tache transverse, rouge au milieu de chaque élytre : ce mäle n'est pas une variété. M. Buquet, qui en a vu plusieurs, les a toujours observés ainsi. Ce genre Acanthoptère a été formé par Latreille pour placer tous les Cérambycins qu'il ne pouvait classer dans ses autres genres, C'est un magasin des plus hétérogènes. L'insecte que . nous avons figuré appartient au genre Purpuricenus de M. Ser- ville. l'ig. 8. Bouche de l'Acanthopterus (Purpuricenus) budensis , Goeze. o 8 a, Son antenne.—Hab. la Grèce. M. Duponchel à fait connaitre une nouvelle espèce de ce genre (LP. Loreyi) Ann. Soc. Ent., t. 6, p. 309). 1l cite toutes les es- pèces connues. Voir une note de M. Buquet sur cet insecte (Re- vue zool., 1542, p. 23 ), et un article de M. Blanchard sur ce même sujet, dans/les Annales de la Société Entomologique de France. M. De Castelneau (Buffon Dumesnil, Ins.,t. 2, p. 430) formé, avec le Cerambyx maxillosus d'Olivier, un genre (Eury- cephalus) à côté des Purpuricenus. Dans les caractères qu'il assigne à ce genre nous ne trouvons pas celui que nous avons observé sur les deux sexes, et qui consiste en une saillie conique et assez forte du prosternum en arrière et du mésosternum en avant. Ces deux espèces de pointes, qui ne se touchent pas, n'existent pas chez les Purpuricenus, maisnous les trouvons chez une jolie espèce qui nous vient du Japon et qui diffère cependant des Æurycephalus par ses antennes, qui ne sont pas épaissies au bout comme che 2924 Planches. 43: ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. les femelles de ce dernier genre (notre unique individu est aussi une femelle), et par ses pattes qui sont beaucoup moins robustes semblables à celles des Purpuricenus , et même plus courtes. La tête de notre insecte est petite, et n'est pasélargie et aplatie en avant comme‘celle des femelles d'Æurycephalus. 11 est probable que l'on fera un sous-genre avec cette espèce, et quelques autres, si l'on en découvre qui offrent des caractères semblables. Dans ce cas nous proposerions de le nommer Sternoplistes. Purpuricenus (Sternoplistes) T'emminckii. Corps noir, avec le dessus du corselet et les élytres d’un rouge vermillon très-vif. Tête rugueuse. Corselet rugueux, plus large que long, armé de chaque côté d'une assez forte épine conique, un peu arquée en arrière, ayant de chaque côté une grande tache noire longitudinale oblique, un peu étranglée au milieu, et au centre, un peu en arrière, une petite tache noire ovalaire. Écusson triangulaire et noir. Élytres allongées, rugueuses, avec trois faibles traces de côtes élevées. Antennesfiliformes, diminuant un peu d'épaisseur vers l'extrémité, d'un quart moins longues que le corps. Extrémité des cuisses postérieures étant loin d'atteindre l'extrémité des élytres, tandis qu’elles y arrivent et les dépassent même, chez les Purpuricenus. —Long. 15, 1. 4 1/2 mill.—Hab. le Japon. Les Anoplomerus sont des Eburia, dont les cuisses ne sont pas terminées par desépines. Anopl. rotundicollis, jaune d'ocre, un peu aplati, corselet finement granuleux, avec trois petits tubercules lisses, deux en avant, un au milieu en arrière. Élytres ponctuées, avec deux très-faibles côtes et offrant chaçune deux taches blanchätres, oblongues, entourées de noir D au tiers antérieur et au tiers postérieur. Pattes grandes, à cuisses renflées, d'un jaune pâle avec les genoux bruns. Antennes plus longues que le corps, jau- nes, avec le dessous de chaque article garni de cils. — Long. 20, 1. 4 1/2 mill.—Brésil. Coll. Buquet. Fig. 9. Antenne du Cerambyx heros, Lin. Fig. 10, Bouche du C. hemipterus, Oliv. 10 a. Sa mächoire. 10 b. Palpe maxillaire plus grossi. Nota. Ce dernier insecte forme pour M. Serville le genre Co- lobus. Le genre Ælaphidion de M. Serville, est formé avec quelques espèces américaines qui entreraient dans le genre Stenocorus. M. Kirby (Tr. Lin. Soc., vol. XIII) en a fait connaitre une es- Planches, 43. INSECTES. 295 pèce qui a été observée par M. Peck, et qui est très-nuisible aux chères dansles Etats-Unis. M. Peck a donné un mémoire sur cet insecte dans le Zoological Journal , n.8, t. 2, p. 484. Voici deux espèces très-voisines de celle-ci : Ælaphidion pruinosum , lrès-voisin du ÂMebulosum, mais d'un brun un peu plus foncé, avec le corselet plus étroit , tout couvert de petites taches produites par un duvet gris jaunâtre, formant sur le corselet trois lignes longitudinales, traversées au milieu par une autre ligne un peu sinueuse. Elytres bi-épineuses à l'ex- trémité. Pattes et antennes d'un brun nn peu fauve : les antennes ayant une très-petile épine à l'extrémité interne des 3, 4° et 5° articles. —L. 15, 1, 4 mill,— Amérique boréale. Elaphidion nebulosum. Brun marron, couvert d'un duvet gris qui laisse des espaces marrons à découvert. Antennes de la lon- gueur du corps, ayant les 3€, 4° et 5° articles épineux en dedans ct a l'extrémité. Élytres bi-épineuses au bout, Dessous et pattes d'un brun un peu fauve.—L. 18, | 4 mill.—Am. bor. coll. Bug. Avec quelques Longicornes de la Nouvelle-Hollande, rangés dans le genre Stenocorus des anciens auteurs, M. Newmann à établi deux genres dans les Annals of nat. Hist., etc., by Jardine, mars, 18/0, vol. 5, p. 19 et 21. Le premier, nommé Phoracantha , a pour type les Stenocorus punctatus , Kirby, Tr., Lin. Soc., X{[, p. 451; Stenoc. puuc- tatus de Donovan, Epilome, ete., espèce différente de la préct- dente; Sten. obscurus, id.; Sten. semipunctatus, Oliv., Fab, Donov.: Sten. rmbripes , Boisd. Astrolabe, P- 475; Sten. dor salis, Mac-Leay. Voy.de King, Append. 11, 451, et le Sten. bi. guttatus, Donovan, Epitome, elc. Le second, nommé Zhagiomorpha, pourrait être placé près des Hhagium ; M. Newmann le compose des espèces suivantes : Stenocorus lepturoides, Boisd., Astrolabe, P- 479 ; Slen. concolor, Mac-Leay, Append., voy. King, vol, HE, p. 451; Bhagiomorpha sordida et oculifera, Newmann. Les genres Didymocantha , Phlyctænodes et Tessaromma du même naturaliste (ibid., p. 20 ), sont également composés d'es- pèces australiennes; ils doivent se placer dans la tribu des Ceramn- bycins. Le genre Æriphus de M. Serville se compose de jolis Longicornes américains, en voici quelques espèces inédites décrites par M Bu- quel : INSECTES. 40 Planches. ! ( 3. ICONOGRAPHEE DU RÈGNE ANIMAL. £riphus albolineatus ; Buq. Tête, antennes et corselet noirs, ce dernier orné, sur les bords latéraux et à l'extrémité, d'une large tache d'un rouge de brique. Élytres d'un rouge soyeux, à reflet gris, ayant chacune une bande blanche, large et longitu- dinale, qui prend naissance près des angles huméraux et n'alteint pis l'extrémité. Pattes et dessous du corps d'un noir soyeux. — Long. 12,1. 4 mill.—Du Brésil. (L. Buquet.) Eriphus uripunctatus, Buq.Tète, antennes , palles, poitrine et abdomen noirs, ainsi que la partie inférieure des élytres. Cor- selet du rouge le plus vif en dessus et en dessous, ayant dans le milieu , près de l'extrémité et à peu de distance de l’écusson, un large point noir. Écusson également noir. Élytres, à la base, d'un rouge aussi vif que sur le corselet —Long. 14,1. 5 mill.—Hab. inconnue. (L. Buquet.) £Eriphus œneicollis, Buq. Entièrement d'un noir presque mat, si l'on en excepte le corselet, qui est d'un jaune très-brillant, avec une large bande noire au milieu, qui atteint et la base et l'extre- mité.—Long. 8, 1. 3 mill.—De Cayenne. (L. Buquet.) Lriphus Leprieurii, Buq: Un peu plus grand que le précédent, noir comme lui, avec le corselet d'un rouge ferrugineux.—Long, 3 1/2 mill.—De Cayenne. (L. Buquet.) Eriphus bipartitus, Buq. Têle, antennes, pattes, abdomen ct extrémité des élytres noirs. Corselet globuleux, d'un jaune d'o- range, ayant de chaque côté, à l'extrémité, un point noir. Écus- son de cette dernière couleur. Élytres de la couleur du corselet jusqu'au delà du milieu. — Long. 9, 1. 3 mill. — Du Brésil. (L. Buquet.) Æriphus sellatus, Buq. Tête, antennes, corselet, écusson, pattes et dessous du corps noirs. Élytres d'un beau rouge, ayant sur la suture, un peu au-dessous de l'écusson , une large bande noire, qui se rétrécit insensiblement jusqu'a l'extrémité où elle se dilate ensuite à gauche et à droite.—Long. 11, 1. 3 1/2 mill. — Du Brésil, (L. Buquet.) S.-G. CAPRICORNE. Lin. Lat. V. 115. C. RUFIPENNE. Cerambyx rufipennis. Gory. Tête d'un noir velouté, ponctuée, avec quelques rides longitu- dinales en avant. Antennes d'un brun rouge, avec les derniers articles pubescents : les 3e, 4°, 5e et 69 articles armés d'une forte épine. Corselet d'un noir velouté, couvert de gros plis transver- Planches, 44. INSÈCTES, O7 saux et ayant une épine au milieu de chaque bord latéral. Écusson triangulaire. Élytres d'un brun rouge, avec une marge d'un noir velouté à chaque côté externe , bi-épineuses à l'extrémité, Ceite espèce est voisine du Cerambyx plicatus d'Olivier. — Hab. Cayenne. (HE. Gory.) 1 a. Sa têle vue de face. Nota. Cet insecte et quelques autres à corselet également plissé en travers, appartiennent au genre Ælamaticherus de M. Serville. Le genre Cerambyx de Linné à pour type le Cerambyx heros des auteurs et quelques espèces, parmi lesquelles nous citerons les C. miles et velutinus Delaporte (Suites à Buffon, Dumesnil, Ins., t. 2. p. 428 et 429), et le C. cerdo des auteurs. Cerambyx griseus, Guér. Long. de 35 mil ,large de 11. Entiè- rement d'un brun tournant au rougcätre , couvert d'un lin duvet gris cendré très- serré. Antennes noueuses, sans épines. Cor- selet un peu plus large que long, rugueux, sans épines ni tuber- cules sur les côtés. Elytres plus larges que le corselet, à épaules saillantes, arrondies et sans épines à l'extrémité, ayant chacune deux faibles côtes presque effacées et n'arrivant pas jusqu'a l'ex- trémité.—Du Sénégal. Il ressemble beaucoup au C. holocericeus de Fabricius, mais il s'en distingue par sa couleur grise uniforme et par l'absence d'épines à l'extrémité des élytres. Cerambyx fulvicornis. Long de 19 et large de g mill. Noir. un peu velouté par de très-petits poils courts et gris. Tête et cor- selet très-fortement rugueux. Corselet armé d'une petite é pine de chaque côté. Élytres un peu rétrécies en arrière, finement ru- gueuses à Ja base, les rugosités s'effacant vers l'extrémité qui est armée d'une épine. Antennes et paltes d'un rougeätre fauve, avec les genoux noirs, Cet insecte vient de Manille, il serait possible que ce fùt celui auquel les collecteurs donnent le nom d'Auma- ticherus corpulentus. Le Cerambyx Brama de Newmann (Ent. Mag., t. 5, p. 493) est une grande et belle espèce provenant de l'Indoustan. On peut citer aussi le superbe Zamaticherus suturalis de Gory (Magas. zool., 1832, cl. IX, pl. 1), et le Cerambyx Bungii de Falder- mann (Col. abillustr. Bungio, etc., Petersb., 1835, p. 97, pl.5, f. 5), qui vient de la Mongolie. M. Pictet a publié (Mém. de la Soc. de Phys. et d'Hist. nat, de Genève, t. 8, p. 393) un mémoire très-intéressant sur Îes sligma- tes du Cerambyx heros. 92928 Planches. 44. ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL, Le genre Xestia de M. Serville, ne comprend que peu d'es- pèces. M. Gory en a publié une dans le Magasin de Zoologie (4833, el. IX, pl. 64), sousle nom de X. eleoans. Le genre Trichophorus de M. Serville, comprend deux espèces; en voici une nouvelle: T'. Chevrolatii. Noir ou d'un brun noirâtre, allongé, ponc- tué. Tête couverte en dessus et sur les côtés, à la base des mandibules, d'un duvet très-serré, d'un beau jaune doré. An- tennes un peu plus longues que le corps. Corselet ayant deux larges bandes longitudinales arquées et convergentes de la même couleur .Écusson jaune. Élytres offrant chacune une large bande longitudinale atteignant leur milieu , un peu arquée , une antre oblique placée à la suite de la précédente, le tiers postér'eur de la suture et une petite tache allongée au bord sous les épaules, jaune doré soyeux. Dessous et base des cuisses garnis de duvet jaune pâle (femelle). Le mäle a les antennes plus de deux fois plus longues que le corps, les cuisses beaucoup plus renflées, et les bandes du corselet et des élytres sont d'un fauve päle, plus ou moins blanchätre suivant les variétés.— Long. 20 à 23, 1. 5 à 6 mill.—Mexique. M. Newmann a fait connaître une nouvelle espèce du genre Criodion de Serville dans l'Entomological Magazine, vol. 5, p. 366. C'est son Criodion piclipes qui vient du Brésil. Criodion sexmaculatum, Buq. Tête, antennes, corselet et pattes d'un gris cendré, plus foncé sur ces dernières et sur les antennes. Élytres d'un jaune testacé, ornées chacune de trois taches noires, la première oblongue , située à l'angle huméral ; la seconde arrondie, près de la suture au-dessous de l'écusson ; la troisième, ovale, se trouve au milieu de l'élytre aux deux tiers environ de sa longueur. La suture est d'un brun noirâtre et munie à l'extrémité d'une forte épine. — Long. 45, 1. 14 mill. — Du Brésil. : (L. Buquet.) Criodion annulipes, Bug. Tête et corselet d'un gris foncé : ce dernier globuleux et fortement ponctué. Élytres fauves et lui santes, ayant chacune deux bandes noires longitudinales, la pre- mière placée à l'angle huméral n'atteint pas l'extrémité , la se- conde est interrompue dans le milieu et va ensuile rejoindre la a. La femelle. 2 b. Tête vue de face. 2 c. Id. vue en dessus. Nota. Nous avions donné le nom de Ÿ. græcus à cette espèce bien avant que M. Delaporte eût publié son Buffon de Dumesnil, dans lequel il nous a fait l'honneur de copier nos figures en ne les citant pas et en changeant le nom de notre insecte. Pour éviter une synonymie , nous adoptons le nom imposé par M. Delaporte, comte de Castelnau. M. Buquet a publié dans le Magasin de Zoologie, 1843, Ins., pl. 118,uninsecte très-extraordinaire qui vient se placer dans cette tribu, à côté du genre Disténie de Serville. Ses palpes maxillaires sont excessivement développés et leur quatrième article est muni d'un grand appendice iuséré à sa base, crochu au bout et plus grand que l’article sur lequel il est inséré. Cet insecte forme un genre distinct auquel M. Buquet a donné le nom d'Heteropalpus ; il vient de Cayenne. S.-G. RHAGIE. Fab. Latr. V. 130. R. BIFASCIÉ. Rhagium bifasciatum. Fab. 3 «a. Sa tête de face. 3 b. Base d'une antenne.—Hab. Paris. Nota M.Ratzebourg, dans son bel ouvrage sur les insectes nuisibles aux forêts, a fait connaitre et a très-bien figuré la larve 2592 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches. 46. et la nymphe du Zhagium indagator, pl. 15, f. 5. M. Léon Du- four (Ann. Soc. Ent. de France, t. 6, p. 63, pl. 5, 1810) fait aussi connaître les mélamorphoses du Stenocorus ou Rhagium éinqui- sitor, que M.Ratzeburg n'avait pas décrites. M. Hope place avec raison près de ces insectes, lesgenres Ura- cantha et Scolecobrotus (Proceed. Zool Soc.,1833,p 64 et Trans. Zool. Soc., p. 109, vol. 1, pl. 15, f. 5). Fig. 4. S.-G. RHAMNUSIE. Latr. V. 130. R. DU SAULE. Rhammusium salicis. Fab. 4 a. Sa tête de face. 4 b. Antenne. — Hab. Paris. Fig. 5. S.-G. TOXOTE. Latr. V. 130. T. MÉRIDIEN. Tozxotus meridianus. Fab. 5 a. Base de l’antenne.—Hab. Paris. Nota. On trouve des descriptions et des figures de deux belles espèces de ce genre (T'oxotus mirabilis et Hhagium rufipes, Mots- coulsky) dans le Bulletin de Moscou, 1838, n. 2, p. 183 et 184, pl #3 tee M. Klug a publié (Insecten von Madagascar, pag. 121, pl.5, f. 9), sousle nom de T'oxotus nodicollis,une superbe espèce noire et veloutée, à élytres fauves, avec la base seulement noire. Nous avons sous les yeux trois autres espèces nouvelles du même pays dont voici les descriptions abrégées : Toxotus lateralis. Tout à fait semblable au précédent pour la forme : noir, velouté, à corselet bossu en arrière, avec la bou- che, les antennes, une large bande longitudinale au bord externe de chaque élytre, les quatre pattes antérieures, la base des cuisses postérieures, le milieu de leurs jambes et leurs tarses d'un fanve soyeux vif. Cette espèce, nommée aussi Suturalis dans quelques collections, pourrait bien n'être qu'une variélé de la précédente. Long. 24,1. 9 mill.—Madagascar. Toxotus maculosus, de la grandeur du 7”. binodosus de Klug. Noir velouté. Tête ayant sept taches jaunes. Corselet fortement étranglé au milieu de chaque côté, ayant le bord postérieur et sept grandes laches, jaunes. Écusson jaune. Élytres divergentes à l'extrémité, tronquées, avec une courte épine à l'angle postérieur externe, six grandes taches jaunes inégales disposées par deux. Poi- trine et des taches sur chaque côté des segments abdominaux d'un beau jaune doré.—De Madagascar. Foxotus sericeus. Noir, entièrement couvert d'un duvet Planches. 46. Fig. 6. Fig. INSECTES. 253 soyeux gris blanchätre, à reflets argentés, avec les antennes et les pattes fauves.—Long. 19, 1. 6 1/2 mill.— Madagascar. S.-G. PACHYTE. Serv. P. DE LAPORTE. Pachyta Laportii. Guer. Noire, lisse et luisante, avec les élytres d'un bleu vif très-bril- lant, les palpes, les antennes et les pattes d’un jaune fauve. — Hab. l'Amérique du Nord. Elle porte dans quelques collections le nom de P, Servillei. S.-G. STÉNODÈRE. Latr. V. 130. S. CERAMBOIDE. Stenoderus ceramboides. Kirby. Hab. la Nouvelle-Hollande. Nota. Le Stenoderus Roei de Hope (Tr. Ent. Soc. 1, 17, pl. 2, f. 3) est une jolie espèce, à antennes ornées d'un petit faisceau de poils noirs. 11 provient des environs de Swan River, à la Nouvelle- Hollande. Voir aussi le Stenoderus orammicus de Newmann (Annals of Nat. Hist., by Jardine, etc., mars 1840, vol. 5, p. 21). On devra placer près des Stenoderus , au commencement de la tribu des Lepturetes, un curieux insecte à corps allongé, avec le corselet plus étroit, effilé, rétréci en avant, poriant une tête beau- coup plus grosse, à yeux très-saillants, fortement rétrécie en ar- rière, à front vertical, avecles antennesinsérées en avant des yeux, devant une très-faible échancrure de ceux-ci, sur deux tubercules assez distants entre eux. Les antennes sont deux fois plus longues que le corps, très-minces et grêles, avec le premier article plus épais, un peu renflé à l'extrémité, au moins dela longueur du cor- selet, le second très-pelit, à peine visible, le troisième de la lon- gueur du premier, les autres égaux, diminuant d'épaisseur, et les trois ou qualre derniers un peu plus longs, minces comme des fils. Ce genre, que nous croyons inédit, porte dans quelques coliec- tions le nom de VNemotragus que l'on attribue à Klug, mais que nous n'avons pas trouvé dans tous les ouvrages de ce savant que nous avons pu consulter: quoique ce nom nous paraisse inédit, nous l'emploierons pour qu'on ne nous fasse pas le reproche d'a- voir’obligéiquelques personnes à changer les étiquettes de leurs collections, Nemotragus helvolus. Corps allongé, sub-cylindrique, entière- ment couvert d'un duvet très-court et très-serré d'un jaune d'ocre pâle. Extrémité du premier article des antennes et genoux noirs. Pattes gréles, de longueur moyenne avec les tarses allongés. — 254 Planches. 46. Fig. 8. ICONOGRAPHIE DU RÊGNE ANIMAL. Long. 26, 1. 4 mill.—Hab. le Cap de Bonne espérance. Collect, de MM. Reiche et Buquet. S.-G. LEPTURE. Lin. Latr. V. 151. L. ANNELÉE, Leptura annulata. Gory. Noire. Elytres d'un rouge brique. Téte ponctuée avec un bour- relet en arrière. Corselet ponctué, pubescent, relevé à sa partie antérieure, plus large en arrière. Ecusson triangulaire. Élytres rugueuses avec une élévation à chaque angle hbuméral, épineuses à l'extrémité qui est noire. Antennes avec les sixième et huitième articles d'un rouge orangé. (Gory.) S «a. Sa tête vue de face.—Hab. l'Amérique du Nord, M. Lefebvre a décrit une nouvelle espèce de ce genre (Leptura Silbermann ) dans la Revue Entomoiogique de M. Silbermann, t.3, p. 303, pl. 35. Cette espèce a été trouvée sur le mont Liban. M. Buquet en a fait connaitre une analogue (Z. oblongo-macu- lata) de Constantine, dans les An. Soc. Ent. (1840). Nota. Pour étudier avec fruit la belle famille des Longicornes, on devra consulter d'abord le travail que M. Serville a donné dans les Annales de la Société Entomologique de France, et qui a paru dans les tomes 1,2, 3 et 4 de ce recueil. On trouvera plusieurs espèces curieuses dans les voyages autour du monde de Duperrey, Durville, King, etc., dans le voyage aux Indes orientales de Bellanger. Nous avons publié plusieurs Longicornes nouveaux dans la Revue Zoologique (18/0, p. 105). M. Chevrolat en a faitconnaitre quelques-uns provenant de Cuba, dans le même revueil (1858, p- 281). Il a décrit diverses espèces de la Galice (1840, p. 19). Voir aussi le premier numéro des Transactions de la Société d'histoire naturelle de Hartford, dans lequel M. W. Harris a fait connaître plusieurs espèces intéressantes des genres Prionus, Cly- tus, Stenocorus, Lamia et Molorchus. M. Hope a donné la description abrégée de plusieurs Longi- cornes du Népaul , dans le Zoological Miscellany de M. Gray, p. 27 (1831). On trouvera la description de sept espèces de genres divers dans les quatre premiers fascicules des Coléoptères du Mexique de M. Chevrolat. Beaucoup d'espèces, pour la plupart du Brésil, ontété décrites par M. Germar, dans son ouvrage intitulé Zasectorum Species no- Planches, 46. INSECTES. 255 væ aut minus cognitæ, etc. Halæ, 1824. Ce savant a donné (dans la Revue Zoologique de la Sociélé Cuvierienne, 1339, p. 329) une nole synonymique sur ces espèces, pour les rapporler aux genres établis par M. Serville. On trouve la description de quelques Capricornes, Saperdes et Lamies par M. Fischer de Waldheim, dans les mémoires de la Société impériale des naturalistes de Moscou, 1. 1 (1806). M. Falderman a publié un grand nombre de belles espèce, dans sa Fauna entomologica trans-caucasica, Coléopt., part. 2, in-4°. fig., Moscou, 1835. Voir aussi le catalogue raisonné des objets de zoologie recueillis au Caucase, etc., par M. Menetriez, Saint-Pétersbourg. 1832. M. Klug (Konig. akadem. der Wissenchaften, etc., pl. 5) a fait connaître plusieurs belles espèces de Madagascar appartenant à diversgenres. Il a aussi publié des espèces très-intéressantes dans son Æntomologiæ Brasilianæ , ete. (Acta naturæ curios., Bonn., t. 12. p. 419) Voir aussi le travail donné par Kirby dans la Fauna Boreali Americana. Les Arcana entomologica de M. Westwood, divers mémoires de M. Hope dans les Transactions de la Société Lin- néenne de Londres, etc., etc. Enfin on trouvera les caractères de plusieurs genres nouveaux et de bonnes descriptions des espèces de Longicornes de France, dans l'Histoire naturelle des Coléoptéres de France, publiée par M. Mulsant, et dont la première livraison (Paris 1839) est consa- crée à l’histoire des Longicornes. M. Dejean (Ann. Soc. Ent., &. 9, p. Gg et suiv.) a publié des observations sur cet ouvrage : quelques-unes sont justes, mais beaucoup sont inadmissibles. EUPODES. GENRE SAGRE (SAGRA. Fab.). 1. S.-G. MEGALOPE. Fab. Lat. V. 133. M. TIBIAL. Megalopus tibialis. Fab. (Clythra). 1 &. Sa tête grossie. 1 b. Son antenne. — Hab. Cayenne. 256 Planches. r LA e fl ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Mota. C'est par erreur qu'on a gravé le nom d'Unifasciatus sur notre planche. Ce genre se compose acluellement de plus de 50 espèces, comme on peal le voir dans le Jahrbucher Insectenkunde, etc. , p- 205 (1824). Nous décrirons ici quelques espèces qui ne se trouvent pas dans les auteurs : Magalopus Javanus. Jaune un peu fauve. Yeux, une tache au milieu du corselet et deux bandes transversales aux élytres, noirs. Une petite tache noire de chaque côté du corselet, en dessous; une large bande noire au mésothorax, et une tache noire sous le ventre et sous les cuisses: — Long. 12, 1. G mill. — Hab. Java. Megalopus trifasciatus. Rouge, luisant; angles postérieurs du corselet noirs. Élytres noires avec trois bandes transverses jaunes; la première plus étroite à la base.—Long. 12, 1. 6 1/2 mili. — Hab. le Brésil intérieur. 11 est assez voisin du M. alternans, KI. Jahrb., pag. 215. Le Mes, nisro-cinctus, Chevrolat. Col. du Max., 1° fase. n° 1 (1833), est probablement le même que le M. balteatus, Klug. Jahrb. , p. 219 (1834). Fig. 2. S.-G. SAGRE. Fab. Latr. V. 194. S. BLEUE. Sagra cyanea. Dalmann. Hab. le Sénégal. Détails de la Sagra splendida , Fabr. Bouche vue en dessous. 3 «x. Mächoire. 3 b. Antenne. — Hab. la Chine. Sagra amethystina. Allongée, d'un violet sombre, peu lui- sante; antennes ayant les cinq premiers articles violets, courts, les autres plus grands et d'un bleu foncé. Deux impressions pro- fondes sur le front, partant des yeux et se réunissant en au- gle aigu entre les antennes, au sommet d'une autre impression courbe. Corselet plus long que large, cylindrique , à peine plus élargi en avant. Élytres lisses, avec 12 ou 13 lignes longitudi- nales de petits points enfoncés. Dessous des tarses garni d'un du- vet jaune. — Long. 17,1. 7 mill. — Hab. la Guinée. Sagra Senegalensis. D'un beau rouge pourpre métallique, comme la S. purpurea, Fab., avec quelques reflets verts. An- tennes noires, à l'exception des cinq premiers articles qui sont verts. Impressions du front n'atteignant pas les yeux. Corselet à peine plus long que large, élargi en avant et formant deux Planches. 41. Fig. 4. Fig. 5. INSECTES. 257 pointes assez saillantes aux angles antérieurs. Élytres lisses, à épaules très-saillantes, ayant des lignes longitudinales de très- petits points enfoncés. Jambes à reflets plus verts. Tarses d'un vert noirâlre, avec leur dessous garni de duvet jaune.—Long. 13, 1. 6 mill. — Hab. le Sénégal. La plus belle espèce de ce beau genre est sans contredit celle que M. Lesson a publiée sous le nom de S. Buquetii, dans ses Illustrations de zoologie, pl. 30 (1831), et que M. Dupont a nom- mée $. Boisduvalii, dans notre Magasin de zoologie, classe 1x, pl. 32 (1832). Elle vient de Java. Le genre Æmetalla de M. Hope (Col. man. Part. 3, p. 159, pl.2, f 5), vient se placer apres les Sagra. Il en est de même de son genre Mecynodera (ibid, p. 181, pl. 2, f. 6). Le premier a pour type unique | 4. Spinolæ , Hope, provenant de la Nou- velle-Hollande ; le second , la A, picta, Hope, du même pays. S.-G. ORSODACNE. Oliv. Latr. V. 134. O. VIOLACÉE. Orsodacna violacea. Chev. D'un bleu noiratre un peu violacé, couverte de gros points en- foncés et serrés, palpes, les quatre premiers et les deux der- niers articles des antennes, jaunâtres, lesautres noirâtres, Tête lui- sante sur le front, avec deux dépressions entre les antennes, un peu au-dessus de leur insertion. Corselet étranglé en arrière et faiblement rebordé à l'extrémité postérieure. Elytres couvertes d'une pubescence cendrée assez dense. Dessous noir luisant. Base des cuisses jaune fauve ; base des jambes, leur extrémité et les tarses d’un jaunâtre un peu obscur. — Long. 4, 1. 1/2 mill.— Hab. Paris en mai, sur les fleurs de l'aubépine. (Chevrolat.) 4 a. Sa tête. 4 b. Antennes, grossies. Voir les Orsodacna américaines décrites par Newmann, Ent. Mag., vol. 5, p. 391. S.-G. PSAMMOECHUS. Boudier: Latr. V. 135. P. Bi- PONCTUÉ. Psammaæchus bipunctatus. Fab. Boudier. Ce genre, que Latreille a placé ici avec doute, doit aller, sui- vant d'autres entomologistes, dans la famille des Xylophages. Fa- bricius décrit l'espèce type sous le nom d'Anthicus bipunctatus. Nous avons fait connaître une nouvelle espèce de ce genre, en la rapportant à la tribu des Xylophages, p. 196. INSECTES. 42 SE 200 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL, Planches 41. Genre CRIOCÈRE (Crioceris. Geoffroy). Fig. 6. S.-G. DONACIE. Fab. Latr. V. 153. D. DE FINLANDE. Donacia fennica. Gyllenbal. Celte espèce est l'une des plus rares du genre ; elle a été nom- mée Donacia arundinis par Ahrens, et c'est même ce nom qu'on devra lui conserver, car c'est le plus ancien. — Hab. la Suède et la Finlande. Fier. ©. Détails de la Donacia sagittariæ, Fab. 7. La tête. 7 a. Antennes. 7 b. Tarse postérieur.—Hab. Paris. M. Ad. Delesserr a trouvé pres de Pondichery une nouvelle espèce de ce genre. Nous la nommerons Donacia Delessertii. Elle ressemble beaucoup, à la première vue, à la D. crassipes, mais elle est plus étroite, et son corselet n'est pas étranglé au milieu et tuberculé aux angles antérieurs, Elle est entièrement d'un vert bronzé , avec le corselet un peu plus cuivreux. Les an- tennes sont brunes, avec la base de chaque article pâle , jaunà- ire. La tête est finement chagrinée, avec un petit sillon longitu- dinal au milieu. Le corselet est plus large que long , un peu plus étroit en arrière, droit sur les côtés , finement chagriné , avec une impression au milieu et en arrière. Les élytres sont très-fine- ment chagrinées; elles ont chacune 10 stries de gros points en- foncés. Le dessous est garni de duvet argenté. Les pattes sont d'un vert brun avec la base des"cuisses et leur tranche inférieure d'un brun päle ; l'extrémité inférieure des cuisses postérieures est armée de deux petites dents. — Long. 8, 1. 3 mill. Voir les descriptions des Donacia cincticornis , cataractæ et ru- gifrons, Newmann (Ent. mag.,t. v.5, p. 391 de l'am. Sept.), et la Donacia Javana de Wiedemann (Mag. Ent. de Germar, vol. 4, p.193). Fig. 8. S.-G. HOEMONIE. Latr. V. 156. FL. DE LA ZOSTÈRE. Hæmonia Zosteræ. Fab. Son tarse postérieur.—Hab. la Suède. Nota. Ce genre, fondé avec les Donacia Equiseti et Zosteræ de Fabricius, a été enrichi de trois nouvelles espèces; nous en de- vons une à l'obligeance de MM. Westermaun et Schiodte de Co- penhague. Voici un pelit Synopsis de la monographie que l'on pourrait faire de ce genre. 1. 11. lineata, Chevr. Testacea ; caput cinereo tomentosum, antennis cinereis, primo articulo rufo ; thorax ferrugineus, utrin- Planches. 47. Fig. 9. INSECTES. 259 que notula elongata nigra signatus , lateribus anticis oblique trun- catus et fere binodosus. Elytra testacea, punclato-striala, decem striis geminatis suturaque nigris, quatuor medianis subcontiguis, apice extus acuminata, Pedes ferruginei, geniculis nigricantibus, tarsis nigro-annulatis. Corpussublus argenteo-opacum.—Long. 0, lat. 4 mill.—Hab. Saxonia. (Chevrolal.) 2. I, Equiseti, Fab. Nigra, ore, thorace, elytris pedibusque flavo-testaceis, elytris apice bidentalis, dente exteriore longiore, acuto, striis elytrorum fere totis nigro-punctatis, pedibus nigro- punctulatis.—Long. 8 1/2, lat. 4 mill.—Hab. Suecia. 5. H. Zosteræ, Fab. Nigra, ore, thorace elytris pedibusque flavo-testaceis ; elytrorum apice angulo externo spinulabreviore armato, illorum striis interioribus tantum nigro-punctulatis, tarsis fusco-annulatis.—Long. 8 1/2, lat. 4 mill.— Hab. Suecia. 4. H. Schiodtei. Nigra ; margine thoracis et elytrorum, pe- dibusque flavo-testaceis; elytrorum angulo apicali externo spi- nula breviore armato, illorum linea laterali flava. Tarsis fusco- annulatis; antennis, capite corpore infra argenteo-sericeis. — Long. 5 1/2 a 5, lat. 2 1/4 à 2 3/4 mill —Hab. Dania. 5. H. americana. Oblonga , testacea ; capite thoraceque nigre- scenlibus ; thorace lævigato, immaculato ; elytris apice bidentatis, profunde striato-punctalis; corpore infra cinereo tomentoso ; tarsis brunneis. — Long. O,lat. 3 mill. — Hab. in America bo- reali. S.-G. PETAURISTE. Latr. V. 136. P. À PIEDS ÉPAIS. Pelauristes crassipes. Ov. 9 a. Sa tête grossie. Oo b. Son antenne. — Hab, les Indes orientales. Nota. Ce sous-genre, dont il faudra changer le nom, qui est # px QE employé par Shaw pour un sous-genre de Mammifères voisin des Kanguroo, a été proposé par Latreille pour quelques Criocères ou Lema de Fabricius, dont les cuisses postérieures sont renflées et paraissent propres au saut: il correspond à la 2° division que Fabricius a établie dans son genre Lema (Syst. El.,1, 459). Voici deux espèces à ajouter dans ce sousegenre. Petauristes femorata. Fauve ; les huitième et neuvième articles des antennes et les ÿeux noirs. Corselet lisse, étranglé au milieu, avec les angles postérieurs noirs. Élytres ayant des stries longitu- dinales de gros points enfoncés et distants, jusqu'au dela du mi- lieu, et ensuile de fortes stries lisses formant même des côtes ; 260 Planches 47. ICONOGRAPFHIE DU RÉGNE ANIMAL. * une tache carrée, entourant l'écusson , deux grandes taches un peu transversales el de forme carrée, et une petite tache à la su- ture, près de l'extrémité, d’un noir vif. Le dessous est lisse et luisant, il y a une petite tache noire sous le prothorax, à l’inser- tion des palles antérieures, une autre, très-grande et triangu_ laire, de chaque côté du mésothorax, une tache allongée égale- ment noire de chaque côté et à la base du premier segment abdominal, et toute la base du second est de la même couleur. Les cuisses postérieures sont allongées et très-renflées, les crochets des tarses sont noirs.— Long. 10, |. 4 mill. Cet insecte, qui nous a été envoyé de Java, ressemble beau- coup au Crioceris b-punctata d'Olivier, dont nous avons vu un individu provenant de Java, dans la collection de M. Reiche, et il pourrait n'en être qu'une variété : cependant, chez celui d'Oli- vier , les taches des élytres sont plus petites et rondes, etil n'ya pas de noir autour de l'écusson ni vers l'extrémité. La grosse espèce de Criocère (C. Goryi) que nous avons dé- 5 P Ju q crite dans le Voyage de la Coquille , Zool.,t. 2, part, 2, 1f€ div. p- 139, appartient encore à ce genre, mais ses cuisses posté- rieures, quoique renflées, ne sont pas plus longues qu'à l'ordi- naire. Fig. 10. S.-G. CRIOCÈRE. Latr. V. 137. C. »E Dory. Crioceris Doryca. Guer. 10 a. Son palpe maxillaire grossi. — Hab. la Nouvelle-Guinée. Cette espèce a été décrite sous le même nom dans l'Entomologie du voyage de l’Astrolabe, 2€ partie, p. 533, pl.8, f. 7. Ce genre a été fondé en 1762 par Geoffroy (Ins. de Paris, T. 1, p. 237) avec le C. merdigera et d'autres e-pèces parfaitement identiques, à l'exception de la dernière, qui est L’Hispa atra. Fabricius, dans ses ouvrages publiés de 1955 à 1592, a conservé lé genre Crioceris en y confondant des Galleruques et d'autres genres, ce n'est qu'en 1798, dans le supplément de son Æntomo= logia systematica, p. 88, qu'il forme les genres Crioceris, pour des Galleruques, et Lema pour les vrais Criocères de Geoffroy, sans donner aucune raison pour justifier ce renversement. Il en fait de même en 1801 (Syst. Eleuth., T. 1, p. 471). Nous ne nous expliquons pas pourquoi quelques auteurs n'ont pas voulu suivre les lois de la justice, en rendant aux genres, si bien limi- tés et caractérisés par Geoffroy , les noms que cet auteur leur a donnés, aussi suivrons-nous en cela les idées raisonnables de La- Planches. 41. INSECTES. 261 treille, en adoptant pour ce genre de Coléoptères le nom de Crioceris, créé pour la première fois par Geoffroy. Voici quelques espèces inédites que nous avons recues récem- ment ou décrites dans les collections de nos amis. Crioceris gemmans. Entièrement d'un beau vert très-luisant : une tache rouge de feu au milieu de la tête et de chaque côté du corselet en avant. Corselet plus court que large, sans étran- glements latéraux. Une tache rouge feu aux épaules et deux larges bandes transverses de la même couleur sur les élytres. Dessous offrant une bande rouge feu de chaque côté du corselet et du mésothorax, faisant suite à la tache du corselet et à la bande du milieu des élytres ; anus jaune. Un large anneau rouge feu aux cuisses intermédiaires et postérieures. — Long. 14, 1. 6 3/2 mill. — Hab, le Mexique: Coll. Chevrolat. Crioceris Dehaanii. D'un brun fauve vifetlnieant.Antennescour- tes, épaisses, avec les quatre premiersarticles globuleux et luisants, les autres ternes. Yeux obscurs. Corselet très-lisse, fortement échancré et étranglé sur les côtés, au milieu ; écusson garni d'un duvet snyeux doré. Elytres lisses, ayant queiques faibles traces de lignes de points, un peu plus marquées près de leur base. Des- sous du corps garni d'un duvet chatoyant doré et soyeux, avec les côtés du thorax et la base des deux premiers segments de l'abdomen noirs. Crochets des tarses noirs. — Long. 8, 1. 2 3/4 mill.— Hab. Java. Il y a une variété chez laquelle les taches noires du dessous sont presque effacées. Crioceris discoidea. Fauve; antennes et yeux noirs; corselet plus large que long, sans étranglement au milieu, lisse; écus- son noir; élytres ayant des siries de points d’un noir vif, à reflets violets, avec une large tache cblongue fauve au milieu, partant de la base et se terminant un peu au delà du milieu. Pattes noires avec la base des cuisses fauve. — Long. 8 1/2, 1. 4 1/2 mill. — Hab. Java. Crioceris intermedia. Intermédiaire entre les Lema immaculi- collis Chevr. (Col. du Mex., 5€ fase., n° 112), et le Crioceris tri- lineata d'Olivier , mais différent du premier par sa lêle et sa poi- trine noires et ses patles et larses entièrement jaunes, et du second par son corselet sans tache, par la suture, dont le noir descend jusqu'au bord postérieur des élytres, etc. Cet insecte a la lêle noire, luisante, avec les {rois premiers articles des an- tennes (les autres sont cassés) jaunes, Le corselel est lisse, d'un. 262 ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. Planches. TE jaune fauve, fortement excayé de chaque côté, avec le fond de l'excavation de droite noir. L'écusson est noir. Les élytres sont noires, avec des stries de gros points enfoncés et deux lignes jaunes, l'une marginale et l'autre en dessus, assez près de la su- ture, atteignant l'extrémité de l'élytre où elle se joint à la ligne extérieure. Le noir de la suture arrive jusqu'à l'extrémité de l'élytre. Le dessous est jaune , à l'exception du mésothorax et du métathorax qui sont noirs. Les pattes sont entièrement jaunes, sans taches. — Long. 7, 1 3 1/2 mill. — Hab. la Nouvelle-Or- léans. Crioceris nigro-vittata. Jaune; tête noire; antennes noires avec le premier article jaune. Corselet luisant, ayant de chaque côté une profonde excavation noire. Écusson noir. Élytres ayant des stries de points enfoncés ; suture finement bordée de noir, allant jusqu'à l'extrémité; une bande noire étroite, partant de la saillie de l'épaule, vis-à-vis les excavalions noires du corselet, el se terminant beaucoup avant l'extrémité postérieure. Dessous jaune avec la poilrine noire. Pattes jaunes avec la tranche supé- rieure des cuisses et extérieure des jambes noire. Tarses d'un brun noirâtre.— Long. 6, 1. 2 1/2 mill. — Hab. la Californie et le Mexique. Crioceris tibialis. Laporte, Buffon, Dumesnil, Ins., t. 2, p. 509. Ilest très-voisin du Lema armata de Fabricius, allongé , fauve foncé en dessus avec des reilets bronzés. Antennes courtes, noires, tête noire, avec le front et le derrière des yeux fauves. Corselet étranglé en arrière, lisse, ayant un petit tubercule saillant de chaque côté en avant. Élytres allongées , avec des stries de gros points enfoncés. Dessous d'un noir à reflels bleuäâtres, pubescent, avec l'extrémité de l'abdomen rouge. Pattes d'un brun fauve avec les cuisses noires. — Long. 7, 1. 3 mill. — Hab. le Sénégal. Crioceris humeralis. Un peu allongé, rouge. Antennes noi- rätres, avec les trois derniers articles et le dessous du premier fauves. L'épistome, une tache sur le front et les yeux noirs. Cor- selet lisse, plus long que large , fortement étranglé au milieu,un peu anguleux sur les côtés, en avant. Élytres allongées, paral- lèles, ayant des stries formées de points enfoncés assez forts; leur angle huméral est occupé par une assez grosse tache noire et triangulaire. Dessous fauve, un peu pubescent. Les pre- wières pattes fauves avec l’exirémité de la jambe et le tarse noi- râtres , les secondes noirâtres avec la base des cuisses fauve; les dernières entièrement noires. — Long. 5 1/2, 1. 2 mill, — Hab. la Guinée, Planches. 47. INSECTES. 9265 Crioceris festiva. Tête noire à iront jaune. Corselet vert avec la base jaune. Élytres jaunes avec des stries de points enfoncés , une large bande à la base et une autre près de l'extrémité d'un violet luisant; antennes, pattes et dessous du corps noirs. — Long. 7, 1. 3 mill. — Hab.le Brésil. Crioceris Dejeanii. Jaune; yeux, chaperon, antennes , jambes et tarses noirs. Élytres lisses avec de faibles stries ponctuées ; su- iure et deux grandes taches communes noires. — Long. 7, 1. 3. —Hab. le Brésil. Crioceris cylindrica. Tres-allongé et étroit, noir. Tête ayant une forte carène sur le front, au-dessus des yeux. Corselet jaune, avec une ligne longitudinale noire. Élytres ayant des stries de points enfoncés noires, avec une large bande jaune atteignant le tiers postérieur. — Long. 8 , 1. 2 mill.—Hab. le Sénégal. Crioceris d'Orbignyi. Noir, pubescent en dessous. Front taché de rouge. Élytres jaunes avec une tache sur l'épaule, le milieu, à partir de l'écusson, et la moitié postérieure d'un noir-bleu assez vif. La partie bleue du milieu forme un grand triangle dont le sommet aboutit a l'écusson, et dont la base est eoupée droit et transversalement en arrière; le bleu de l'extrémité est coupé obliquement en avant. Nous avons une variété a, chez laquelle la partie postérieure de la tête est rouge, avec une tache noire sur le front , qui a le corselet rouge, largement taché de noir , et dont les élytres sont presque entièrement occupées par le noir bleu, n'ayant que le bord de jaune, avec le point huméral du type. — Long. 5, 1. 2 mill,— Hab. Corrientes. Coll, de M. Reiïche. Crioceris discicollis. Jaune. Antennes rousses en dessous, ayant! sur la partie supérieure les articles presque noirs, avec la base seulement rousse. Bouche, yeux et une grande tache sur le ver- tex noirs; corselet lisse, ayant au milieu une très-grande tache noire, Écusson brun-noir. Élytres ayant des stries de points faible- ment enfoncés, portant sept taches noires ainsi disposées : une grande ronde et commune, derrière l'écusson; une plus petite sur chaque épaule, une autre près du bord externe, avant Île milieu, et une plus grande près de l'extrémité, sur chaque élytre. Dessous pubescent, ayant une petite tache brunäâtre de chaque côté du mésothorax. Genoux et tarses obseurcis. — Long. 5, 1. 2 mill. — Hab. Corrientes. Coll. Reiche. Crioceris xanthopa, D'un vert foncé métallique en dessus, noir en dessous. Antennes d'un jaune fauve, avec le dessus de chaque 264 Planches. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. article brun à l'extrémité. Patles d'un jaune fauve. Tête et corse- let lisses, ayant quelques reflets cuivrés. Élytres ayant des stries de gros points enfoncés. — Long. 4, 1. 2 mill. — Hab. Corrientes. Coll. Reiche. Crioceris stercoraria, Lin., Syst. nat., t. 2, p.600, n. 98. Oliv., Encyel. méth. Ins., t. 6, p. 198, n. G. C'est a tortque M. de Castelnau (Buff. Dumesnil, Ins.,t. 4, p. 509) a rapporté à cette espèce Linnéenne le Lema armata de Fabri- cius ; nous pensons qu'on ne peut lui rapporter qu'une espèce nou- vellement retrouvée en Algérie, connue dans les collections sous le nom inédit de Lema cicatricosa. En effet cette espèce est entiè- rement semblable au Crioceris merdicera; mais elle en diffère par ses élytres garnies de points enfoncés beaucoup plus gros, et qui les rendent raboteuses, comme le disent Linnée et Olivier. Crioceris tuberculata , Oliv. t. 6, p. 732. Cette espèce, que Palissot de Bauvois a indiquée comme venant du royaume d Ovare, en Afrique, est certainement des Antilles (Saint-Domingue), nous en avons vu plusieurs individus provenant de ce pays, etil est certain que Palissot se sera trompé en la confondant dans ses collections rapportées de ses voyages en Afrique , à Saint-Domin- gue et dans l'Amérique du Nord. On voit des individus qui ont les deux premiers articles des antennes plus ou moins ferrugineux, et d'autres qui les ont noirs. Ce sont ces derniers qui ont été distingués dans les collections sous le nom de Lema Manner- rheimii, Crioceris unicincta. Nous avions décrit cet insecte sous le nom de C. unifasciatus ( Voy. Coquille, Zool., t. 2, part. 2, 1'€ div., p. 1/0); mais nous nous sommes apercus que Fabricius avait em- ployé ce derniernom pour une autre espèce. Crioceris Faldermanni. Nous nommons ainsi cette espèce, parce que Faldermann a commis à son égard la même erreur que celle que nous venons de relever pour notre compte, en lui don- nant ( Fauna Entom. Transcaucasica, 22 part., p. 323) le nom de Lema cornuta, déjà employé par Fabricius pour une espèce de l'Amérique du Nord. M. Boudier, entomologiste très-zélé, qui habite les environs de Paris, a étudié les métamorphoses du Crioceris brunnea de Fa- bricius. 11 a publié ses observations dans les mémoires de la Société Linnéenne de Paris. On connait actuellement plus de 120 espèces de Criocères. Le Planches. 41. INSECTES. 269 catalogue de la collection de M. Dejean en mentioune à lui seul 102. Nous en avons fait connaître une belle espèce, découverte dans l'Inde par M. Ad. Delessert, dans la Revue Zoologique, 1840, p- 41 (Lema cruciata ). Enfin on en trouve plusieurs dans les Co- léoptères du Mexique, par M. Chevrolat , 5° fascicule (1835), et dans les Analecta Entomologica de Dalmano, p. 53 et 74. Fig. 11. S.-G. AUCHENIE, Thumb. Latr. V. 138. À. DU BOULEAU. Auchenia betulæ. Fab. 11 a. Sa tête et son corselet grossis. 11 b. Palpe maxillaire. 11 c. Antenne. — Hab. la Suëde. Nota. Cette espèce et deux autres provenant de l'Amérique, forment le genre Syneta des collections, genre proposé par Eschscholtz, mais dont les caractères n'ont jamais été publiés. Voir aussi l’insecte que M. Faldermann ( Coléopt. ab illustr. Bungio, etc., p. 101) place avec doute dans le genre Auchenia, et qu'il nomme Auchenia thalassina. Y vient de la Mongolie. Fig. 12. S.-G. MEGASCELIS. Latr. V. 138. M. VERTE. Megascelis prasina. Chev. D'un vert herbacé. Tête déprimée en avant, couverte d'un du- vet soyeux jaunâtre. Antennes noirâtres , à l'exception des quatre premiers articles qui sont jaunâtres. Palpes jaunes. Corselet lisse, avec le bord antérieur jaunâtre. Élytres à stries ponctuées , avec une tache jaune à l'extrémité. Poitrine jaunâtre. Pattes lisses, lui- santes. Abdomen garni d'un fin duvet blanchätre. La femelle est plus grande, et diffère par la base de res élgtres, qui est jaunâtre.—Long. 5 à 9, 1. 2 à 2 1/3 mill.—Hab. la pro- vince de Campos, au Brésil. (Chevrolat.) Nota. Ce genre, dont presque toutes les espèces sont inédites, est composé d'insectes américains propres aux contrées équato- riales. Les collections en possèdent une douzaine d'espèces. Jacob Sturm, dans le Catalogue de sa collection, en a décrit une sous le nom de M. Ænea (Sturm. Cat. meiner insecten Sammelung, p. 80, pl. IV, f. 36, Nurenberg, 1826). 12 a. Sa tête grossie. 12 b. L'antenne. 12 c. Tarse postérieur. 12 d, Palpe maxillaire. — Hab. le Brésil. 266 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL Planches. CYCLIQUES. GENRE HISPE (Hispa. Lin.). 48, Fig. 1. S.-G. ALURNE. Fab. Latr. V. 142. À. DE Vicors. Alurnus V'igorsii. Guer. Nota. C'est par erreur qu'on a gravé le nom d'Alurnus corai lines, Vigors, au bas de notre planche. Vigors n'a jamais donné ce nom à un Ælurnus, comme on le verra dans la monographie de ce genre, dont nous avons donné le Synopsis dans la Revue zoologique de la Société Cuvierienne, 1840, p. 330. Fig. 2. S.-G. CRYPTONYQUE. Gyllenhal , in Schœn. Syn. Ins. C. CORNUE. Crytonychus cornigerus. Guer. 2 a. Tête grossie. — Hab. le port Praslin, à la Nouvelle Irlande. Nota. Nous avions établi ce genre dans l'entomologie du Voyage de la Coquille (Zool. t. 11, part. 2, 1°e div., p. 142), sous le nom d'Oxycéphale; mais la connaissance que nous avons eue récem- ment de l'AHispa porrecta de Gyllenhall ( dans Schœnherr), espèce dont il propose de former un genre propre sous le nom de Crypto- nychus, nous a démontré que notre genre Oxycéphale s'y rap- portait parfaitement. Fidèle à nos principes, nous avons adopté le nom le plus ancien. Cryptonychus porrectus ; Hispa porrecta, Gyll. in Schænh. Syn. Ins., t. 1, 3° part. Append., p.6.—L. 12,1. 3 mill.—Hab. Sier- ra-Leone et le Sénégal. Cette espèce est très-bien décrite par Gyl- lenhal ; l'individu de la collection de M. Buquet se rapporte très- exactement à cette description; il a été trouvé au Sénégal, et ressemble tout à fait a un Lycus, un peu cylindrique. À côté des Cryptonychus on doit placer le genre Arescus de Perty, Delectus animalium articulatorum, etc., p. 100, pl.20,fig.7 (1830), ou Chelobasis de Gray (the Animal Kingdom, t. 15, Ins., vol. >, p. 140, pl. 67, f. 4, et pl. 101, f. 4 (1832); l'espèce type est nommée par Perty : Arescus labiatus , Perty, Del. An. art ,p. 100, pl. 20, f. 5. Jaune, extrémité et base des antennes, yeux , et une tache sur Planches. 48. INSECTES. 267 le vertex, noirs. Corselet d'un jaune un peu fauve , faiblement ponctué, luisant, finement bordé de noir, avec une ligne longitu- dinale dilatée au bord antérieur, et un point de chaque côté, noirs. Écusson noir. Elytres jaunes avec l'extrémilé un peu roussâtre, comme le corselet, offrant des stries de faibles points enfoncés , finement bordées de noir, ayant à leur base troispointsnoirs, dont l'externe un peu plus haut,sur l'angle huméral ; au milieu est une large bande noire un peu ondulée, touchant le bord externe et la suture , et à l’extrémité on voit une grande tache noire qui ne touche aucun des bords. Tranche externe des cuisses et des jam- bes, et tarses bruns. Dessous jaune sans tache, La var. A diffère par son corselet noir, par ses pattes également noires, à l'exception des premières qui ont le côté antérieur jaune, et par le dessous du corps qui est noir, avec les trois derniers seg- ments abdominaux seulement jaunes. La var. B est semblable à la précédente, et un peu plus grande ; mais les taches noires de l'extrémité des élytres occupent entie: rement cette extrémité , et ne laissent aucun espace jaune aubord. — Long. 12 à 13, 1. 5 à 5 1/2 mill.— Chiquitos, intérieur de la Bolivie. Arescus Buquetii., Extrêmement voisin du précédent, et sembla- ble au type pour les couleurs; mais en différant par la bande noire du milieu des élÿtres, qui est composée de trois taches séparées , - placéesa des hauteurs différentes, et par la tache postérieure qui est à peine indiquée, vers le tiers postérieur de l'élytre, ce qui laisse toute l'extrémité jaune. La tranche externe des jambes et les tarses sont bruns.— Long. 11, 1. 4 mill.—Santa-Fé de Bogota, Colombie. Collection de M. Buquet. Arescus bicolor, Chelobasis bicolor, Gray, anim. Kingdom, t. 15, Ins., vol. 2, p. 100, pl. 67, f. 4, et pl. 101, f. 4. — M. Buquet nous a communiqué un individu de cette espèce, provenant de Santa-Fé, en Colombie ; il diffère légèrement de la figure don- née dans le Règne animal anglais, parce que la tache postérieure de ses élytres est un peu moins grande, et qu'elle est posée obli- quement de bas en haut , en se dirigeant vers la suture , landis que dans la figure anglaise cette même tache est posée oblique” ment de haut en bas, et qu'elle se prolonge en arrière, près de la suture.— Long. 11 1/2, 1. 5 mill. Ces deux espèces pourraient bien n'être que des variélés de l'A. labiatus, L'observation d'un plusgrand nombre d'individus pourra seule fixer les idées à ce sujel. 268 Planches. 48. Fig. 3. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Arescus variabilis. Rouge. Extrémité des antennes, yeux, une tache sur le vertex , noirs. Corselet vaguement ponctué, ayant une petite tache noire au milieu des bords antérieur et pos- térieur. Écusson noir. Élytres ponctuées, offrant quelques faibles traces de stries, et ayant chacune six points ou taches noires ainsi disposées : trois à la base, dont l'extérieure un peu plus haut , sur l'angle huméral ; deux avant le milieu, formant une bande trans- versale, la tache externe la plus grande ; et une derrière, un peu au delà du milieu, trés-loin de l'extrémité de l’élytre. Côté externe de l'élytre bordé de noir au milieu seulement. Dessous jaune avec le bord des segments abdominaux brun. Pattes d'un jaune fauve avec les tarses bruns. La var. A diffère par son corselet, qui est finement bordé de noir, et qui offre au milieu deux points de cette couleur. Les ta- ches noires des élytres sont plus larges, et celles du milieu , for- mant bande, sont presque confondues entre elles. La var. C n'a pas le corselet bordé de noir, mais il a cepen- dant deux petits points au milieu. Elle est remarquable par ses élytres qui sont noires, à l'exception des bords et de la suture qui sont finement lisérés de rouge.—Long. 12, 1. 5 mill.— Chi- quitos en Bolivie. S.-G. HISPE. Lin. Latr. V. 142. H. DE FABRICIUS. Hispa Fabricii. Guer. Voy. Coquille. Ins., pag. 140. 3 a. lPortion de son corselet pour montrer la disposition de ses épines. — Hab. la Nouvelle-Guinée. Nous avons publié dans la Revue zoologique de la Société Cu - vierienne (1840 , p. 139, et 1841, p. 6) la description de dix-huit espèces nouvelles de ce genre. Depuis, nous avons recu de Madagascar une nouvelle espèce fort curieuse dont voici la description. Hispa sericea. Noire. Couverte d'un trés- fin duvet soyeux jaunâtre , qui lui donne un aspect de satin. Corselet ovalaire, plus long que large , armé de quatre épines assez courtes, diri- gées sur les côtés, arquées. Les deux premières situées près des angles antérieurs, se touchant à leur insertion ; la troisième au milieu de la longueur du corselet; la quatrième, un peu plus courte , au tiers postérieur. Élytres ayant des séries longitudinales d'assez gros points enfoncés, inermes, arrondies en arrière. Base des cuisses et dessous des tarses fauves. — Long. 3 à 4,1. 1 »/3 à 2 mill.-- Hab. Madagascar, Planches. Fig. 4.» INSECTES. 269 Cette espèce est trés-intéressante en ce qu'elle établit le pas- sage entre les vraies Hispes épineuses et les sous-genres qui ont le corps tout à fait inerme. S.-G. CHALEPE. Thunb. Latr. V. 142. C. SPINPÈDE. Chalepus spinipes. Fab. ( Patte antérieure du mâle). Hab. Cayenne et le Brésil. Nota. S'il faut sen rapporter aux caractères assignés à ce genre ar Latreille , +: le règne animal, il ne se composera que €: peu d'espèces chez l “quelles les mâles ont le côté in- ter' e des jambes antérieures ar 16 d'une forte épine. MM. Dejean et Chevrolat pensant, avec rais n, qu'un nom de genre déjà em- Ÿ .re,t et sachant que Mac-Leay avait nommé Chalepus un genre de Lamellicornes, avaient proposé de donner aux insectes qui nous occupent, le nom de Scelænophora. Mais nous pensons que le nom de Chalepus doit leur être laissé, car il a été établi par Thunberg (Gotting. Gel. Anz. Ë1805 , 51. 29. — Illig. Mag. v, p. 245. 2); et Mac-Leay a eu tort de l'ap- pliquer, longtemps après, à un genre différent. Le nom du genre de Lamellicornes devra donc être changé. Voici deux espèces nou- velles de Chalepus. Ch. giganteus. Rouge sanguin; antennes noires et très-lon- gues , avec le premier article rouge. Élytres arrondies au bout, noires, tachées de rouge , ayant des côtes élevées entre lesquelles il y a deux rangs de gros points enfoncés. Une forte épine coni- que et droite en dedans de l'extrémité des jambes antérieures. — Long. 24, 1. 9 mill. — Hab. Cayenne. Unique dans la collection de M. Buquet. Ch. cardinalis. D'un rouge de sang. Corselet trapézoiïde, à côtés droits, plus étroit en avant, finement rugueux. Élytres plus longues que le corselet à leur base, ayant une courte épine coni- que aux angles huméraux, un peu élargies en arrière , tronquées et offrant à l'angle postérieur externe une épine assez saillante ; leur surface offre quatre fortes côtes élevées , entre lesquelles il y a deux rangs de très-gros points enfoncés ; elles sont d'un noir vif avec des taches arrondies et le bord postérieur rouges. —Long. 10, Ï. 4 1/2 mill.—Hab. le Brésil. Avec quelques espèces à antennes plus courtes et dont les mâles n'ont pas d'épine aux jambes antérieures, M. Chevrolat a proposé les genres Metazycera; Acentroptera, Cephalodonta, Microdonta. Odontata, Uroplata , Microrhopala , Euprionota, Physocoryna, 270 Planches. 48. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Octotoma, Brachycoryna, Gonophora et Onchocephala. La plupart de ces genres sont encore inédits; ils se distinguent par un faciès différent, et pourraient toujours être considérés comme des di- visions d'un genre unique. Plusieurs sont entièrement formés avec des espèces nouvelles, et nous n'aurions jamais pu les distin- guer avec le catalogue de M. le comte Dejean, si nous n'avions pas été Les voir chez M. Chevrolat, qui a bien voulu nous commu- niquer sa riche coilection. Comme il va bientôt publier les carac- tères de ces coupes, nous avons dû nous abstenir de les formuler ici. Voici quelques espèces inédites appartenant à ces divers groupes ou sous-genres. Metazycera purpurata. D'un rouge de sang, Antennes noires, une grande tache noire au milieu du corselet, touchant les deux extrémités. Élytres noires à angles huméraux bien prononcés, mais non épineux , élargies en arrière, puis tronquées obliquement, mais avec l'angle externe arrondi. Elles ont des côtes élevées, entre lesquelles il y a deux rangs de gros points enfoncés ; la se- conde côte est plus élevée que les auires, ce qui rend le milieu de l'insecte plat en formant des côlés à pans coupés obliquement. Chaque élytre a sa base , près de l'écusson, le bord externe , une double tache oblique au tiers antérieur, une autre semblable au tiers postérieur et l'extrémité, d'un rouge de sang.—Long. 11, 1. 5 mill.— Hab. le Brésil. Metazycera quinquemaculata. D'un rouge de brique, avec de gros points enfoncés. Antennes, yeux, une tache sur l'écusson et deux sur chaque élytre, poitrine, abdomen et larses noirs ; le mâle a les antennes un peu plus longues, et une assez forte épine au côté interne des jambes antérieures, — Long. 7, 1. 3 mill — Hab. Santa-Fé de Bogota en Colombie. Le groupe auquel on a donné le nom d'Acentroptera est formé avec une espèce des plus élégantes, que nousavons publiée dans le voyage de la Coquille (Zool.,t.2, part. 2, 17e div., p.141), et reproduite dans le Magasin de zoologie ( Voy. de la Favorite 1838, pl. 233, f. 3 , sousle nom d'Aispa pulchella. M. Chevrolat lui a donné, dans sa collection, le nom d'Acentroptera regalis, M. Dejean, celui d'4. Lacordairi. Get insecte a encore d’autres noms de collections, mais nous nous bornons à citer ces deux principaux. Actuellement, si l'on adopte le genre Acentroptera , celte espèce devra porter le nom d'Æ4. pulchella Guér. Voici deux nouvelles espèces non moins élégantes, que nous décrivons d'après deux individus uniques de la collection de Planches. 48. INSECTES, 271 M. Buquet, et auxquels nous conservonsles noms qu'il leur a im- posés. Acentroptera Dejeanii. Rouge. Antennes et front noirs. Cor- selet bordé de noir verdätre, avec un trait de la même couleur au milieu. Élytres d’un vert foncé presque noir, avec une large bande transverse jaune, placée au tiers postérieur, un peu dilatée en ar- rière près de la suture; des côtes élevées avec deux rangs de points enfoncés entre elles. Pattes noires, avec les cuisses presque enlièérement fauves. — Long. 14, 1. 5 mill. — Brésil. Acentroptera Norrisii. Jaune d'ocre en dessus , rouge en des- sous. Antennes courtes, de la longueur de la tête et du corselet, rouges. Tête et corselet fortement rugueux, jaunes; le corselet, ayant de chaque côté une large bande et une ligne plus étroite au milieu d'un noir à reflets un peu verdâtres. Elytres assez al- longées, presque parallèles, arrondies au bout , garnies de trois fortes côtes entre lesquelles il y a deux rangs de gros points en- foncés. Ces élytres sont d'un jaune d'ocre, avec les bords rouges ; elles offrent chacune une tache humérale, un petit point près de l'écusson, une grandetache derrière ce point, vers la suture, une bande transverse et oblique, tenant à la tache humérale par une ligne noire qui en descend par le bord externe, etune autre bande transverse et oblique près du bord postérieur , d'un noir à reflets verdâtres. Dessous et pattes luisants, d'un rouge pâle un peu obscur. — Long. 11, 1. 4 mill. — Cayenne. Acentroptera cucullata. Allongée , parallèle, d'un rouge de brique en dessus, et d'un rouge plus jaunätre dessous. Tête cachée, arrondie, avec les yeux saillants et bruns. Antennes à peine plus longues que le corselet, assez épaissies au bout, avec les quatre derniers articles noirs. Corselet à peu près aussi long que large, plus étroit que la base des élytres, à côtés parallèles, couvert de gros points enfoncés, et remarquable par un prolon- gement antérieur qui couvre entièrement la tèle, comme un ca- puchon : ce prolongement est arrondi en avant, et il présente en dessus deux excavalions profondes, ovalaires, laissant entre elles une cloison longitudinale étroite. Écusson assez allongé , triangu- laire, lisse. Elytres ayant chacune huit côtes peu élevées, dans l'intervalle desquelles on voit un rang de tres-gros points enfon- cés. Dessous du mésothorax très-lisse, dessous du prothorax et de l'abdomen ponctués. Pattes fortes, courtes et trapues, avec les tarses très-larges , aplatis, d'un brun pâle, couverts de duvet jaune, — Long, 11, |. 4 mill, — Cette curieuse espèce vient de V0) Planches. 48. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Madagascar ; elle est unique dans la belle collection de M. Bu- quet, qui a bien voulu nous la communiquer. Voici deux autres espèces voisines de celle-ci et qui ont éte dé- couvertes à Madagascar par MM. Mouatt et Gheude. Acentroptera prœusta. Tout à fait semblable à la précédente pour la forme. Dessus du corselet et élytres jaunes; celles-ci noires à l'extrémité, Écusson noir. Antennes, tête, à l'exception du vertex, pattes et dessous du corps noirs, a l'exception du milieu du thorax, du dessous des cuisses antérieures et de l'abdomen qui sont d'un jaune un peu fauve. Dernier segment abdominal noir. —L. 6 1/2,1.2 mill.—Madagascar. Acentroptera suturalis. Semblible aux précédents, mais ayant le prolongement antérieur du prothorax un peu moins large en avant. Corps, antennes et pattes noirs. Corselet jaune, avec une large bande longitudinale noire au milieu, partant de la base, un peu sinueuse sur les côtés et n'arrivant pas à l'extrémité. Écusson noir. Élytres jaunes, avec une large bande suturale noire, terminée avant l'extrémité postérieure. — Long. 10, 1. 3 1/2 mill. — Madagascar. Le genre Æstigmena de M. Hope (Coleopt. man., part. 3, p.194, pl.2,f. 1 ) appartient à ce groupe. On n'en connaît qu'une espèce ( Æ. Chinensis Hope). Microdonta elongata.Allongée parallèle, noire. Antennes, ayant la moitié de la longueur du corps, noires, a articles intermé- diaires un peu dilatés et aplatis, les quatre derniers d'un gris cendré obscur. Tête jaune fauve , avec les mandibules, les yeux, une tache de chaque côté derrière ceux-ci, et une tache sur le vertex, noire. Corselet noir, avec une large bande de chaque côté et le milieu , en dessous, jaune fauve. Elytres noires, très- allongées, à épaules saillantes, ayant sur cette saillie une courte tache jaune qui fait suite à la bande du corselet ; leur surface fortement ponctuée par stries, avec une forte côte longitudinale au milieu, un peu plus près de la suture. Leur extrémité offre une petite épine à l'angle externe et deux autres épines gémi- nées à l'angle sutural. Le milieu de la poitrine et la base de l'ab- domen sont jaunes, ainsi que la base des cuisses: —Long. 10 1/2, !. 3 mill.— Cayenne. Cette espèce se rapproche beaucoup des Hispa elevata , cari- nata, compressicornis et serraticornis de Fabricius, mais elle s'en distingue suffisamment. Micredonta apicicornis. Noire, poncluée. Les trois derniers Planches. 48. INSECTES. 273 articles des antennes , moitié postérieure des élytres et base des cuisses, jaunes. Élytres ayant des stries de gros points transver- ses, avec une forte côte près de la suture et une épine assez sail- lante à l'angle externe de l'extrémité.—Long. 9, 1. 3 mill, — Santa-Fé de Bogota. Microdonta dilatata. Noire. Articles des antennes fortement aplatis et élargis. Une ligne jaune assez étroite de chaque côté du corselet, se continuant avec une petite tache de même couleur placée sur les saillies humérales des élytres. Celles-ci fortement di- latées de chaque côté, surtout en ‘arrière, dentelées aux bord, avec des doubles rangs de gros points enfoncés et deux fortes côtes près de la suture. Elles offrent, au milieu, une fascie jaune, arquée en arrière, formée de quatre taches, dont les latérales car- rées et les intermédiaires allongées. Le dessous est noir, avec une petite tache au milieu du prothorax, du mésothorax et de la base de l'abdomen, jaunes. Une fine bordure autour de l'abdomen, et base des cuisses antérieures également jaunes. — Long. 11, l. aux épaules 3, et en arrière 5 mill. — Cayenne. Cet insecte ressemble, comme le précédent, à un Lycus. Odontota proxima. Jaune d'ocre. Antennes et tête noires, Car- selet ayant trois bandes longitudinales noires; une au milieu et une de chaque côté. Élytres jaunes, avec une bande large et transverse au milieu, remontant jusqu'à l'écussen, et l'extrémité noires, offrant chacune deux principales côtes élevées et des doubles rangées de gros points enfoncés. Leurs bords latéraux denticulés, et leur extrémité armée de deux épines assez fortes à l'angle externe et de dents inégales. Dessous jaune , ayant de chaque côté une bande latérale noire , partant du corselet et al- lant jusqu'à l'extrémité de l'abdomen. Pattes noires, avec la base des cuisses jaune. — L. 11,1. 4 mill.— Brésil intérieur. Cette espèce, quoique très-voisine de l'Aispa dentata. de Fa- bricius, s'en distingue par une taille un peu plus grande, par l'extrémité de ses élytres un peu plus élargie et par le dessous de son corps jaune. Odontota flexuosa. Noire , allongée. Corselet d'un jaune oran- gé, avec trois bandes longitudinales noires, une au milieu et deux autres sur les côtés, en dessous des bords latéraux. Elytres noires, arrondies et finement dentelées au bont, avec une large tache humérale et une large bande au delà du milieu d'un jaune orangé. Milieu de la poitrine en dessous et bords de l'abdomen jaunes. — Long. 9, |. 2 2/3 mill,—Bolivie, Santa-Cruz. INSECTES. 43 274 Planebes, 44. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL, Odontota ventralis. Peu allongée, d'un rouge vif. Antennes et tête noires. Élytres noires, avec une grande tache humérale et une bande transverse au dela du milieu, rouges. Jambes, tarses et les trois derniers segments de l'abdomen noiïrs.—Long. 6 1/2, 1. 2 1/2 mill.—Bolivie. Odontota quadripunctata. Noire, étroite. Antennes de {a lon- gueur de la tête et du corselet, un peu épaissies et jaunâtres vers le bout. Tête et corselet rugueux, celui-ci ayant en avant trois élévations lisses rangées transversalement. Élytres à peine plus larges quelecorselet, fortement rugueuses, avec troiscôtesélevées, tranchantes, la première près de la suture, entière, portant deux petits points jaunes, la seconde, interrompue au milieu seulement et la plus extérieure interrompue au tiers antérieur et postérieur. Abdomen d'un brun un peu fauve. — Long. 5,1. 1 1/2 mill. — Sénégal, de la collection de M. Buquet. Odontota fossulata. Tout à fait semblable à la précédente pour la forme et la taille, d'un bleu foncé à reflets verdâtres. Tête et corselet fortement rugueux. Élytres rugueuses avec des côles mal limitées, entre lesquelles il y a des élévations plus ou moins bien marquées. Dessous, pattes et antennes d’un bleu foncé pur. — Long. 4 1/2, 1. 1 1/3 mill. — Sénégal, coll. Buquet. Ces deux espèces semblent établir le passage entre les Hispes sans épines de la division des Odontota, et quelques vraies Hispes chez lesquelles les épines ne se voient qu'au corselet et à l’extrémité des élytres, comme les Æ. inermis, Zoubkoff, notre 1. sub-spi- nosa, et surtout l’//. sericea. Au groupe des Odontota appartiennent les Hispa humeralis, sanguinicollis, dentata ; truncata, ruficollis, Fab. OI. et scapula- ris, mucronata, bicolor, Olivier. Le Chalepus dictyopterus, Perty Delectus, An. art. pl. 20, f. 5, devra aussi rentrer dans cette coupe. ‘ Uroplata crenata. Noire. Antennes courtes, à peine d'un tiers plus longues que la tête et le corselet , un peu épaissies au bout, ayant les sept premiers articles obconiques, courts, bien distincts, et les quatre derniers confondus ensemble en une seule pièce un peu velue, ce qui fait en réalité une antenne de huit ar- ticles. Corselet triangulaire , étroit en avant , aussi large que la base des élytres en arrière, rougeâtre , fortement ponctué, avec trois lignes longitudinales noires sur le disque. Élytres ayant les côtes élevées et les doubles rangs de points des autres Hispes voi- aines, très -élargies en arrière, et armées d'une grande épine aplatie Planches. 48. INSECTES. 975 aux angles postérieurs externes, finement dentelées sur les côtés et au bord postérieur, d'un beau jaune d'ocre vif avec la région de l'écusson, une large bande sinueuse et plus étroite à la suture, au milieu, et l'extrémité, d'un beau noir vif. Dessous noir avec une tache jaune au milieu du corselet et de la poitrine. Cuisses anté- rieures épineuses à leur extrémité inférieure.—Long, 8, 1. 3 mill. — Bolivie. Uroplata vicina. Tout à fait semblable à la précédente ; mais ayant le corselet moins élargi en arrière , plus étroit que la base des élytres, jaune, avec une seule bande longitudinale noire au milieu, et la bande transversale du milieu des élytres plus oblique, plus large à la suture , et remontant pour se confondre avec la tache qui entoure l'écusson. Dessous du corselet, poitrine presque entièrement, base et côtés de l'abdomen, jaunes. Cuisses sans épines à l'extrémité.— Long. 8, 1.3 mill.— Bolivie. Uroplata rubiginosa. D'un rouge ferrugineux, avec les anten- nes et la tête noires, et les pattes jaunâtres. Les antennes sont courtes , à peine un peu plus longues que la tête et le corselet, à peine épaissies vers le bout, composées de onze articles courts, grenus , et bien distincts. Le corselet est un peu élargi en arrière mais pas de la largeur de la base des élytres. Celles-ci ont aux angles postérieurs externes une dilatation aplatie, dentelée au bout, mais ne formant pas une épine unique ; leurs bords exter- nes et postérieurs sont finement dentelés. —Long. 7 1/2, 1. 2 2/3 mill.—Bolivie. Uroplata antennata. Allongée. D'un rouge ferrugineux. An- tennes courtes, de la longueur de la tête et du corselet, assez épaissies vers l'extrémité, avec les onze articles bien distincts, les six premiers courts, grenus et noirs, les cinq autres fauves, plus épais et un peu plus allongés. Corselet à peu près aussi long que large , rétréci en avant, plus étroit que la base des élytres en ar- rière, couvert de larges points peu enfoncés. Elytres allongées, un peu plus larges en arrière, à côtés droits, avec une forte épine large et noire aux angles postérieurs externes, et les bords finement denticulés ; les trois côtes de leur disque sont trés-droi- tes, parallèles, séparées par deux rangs de gros points enfoncés, comme dans les espèces précédentes. On voit à l'angle huméral une petite raie noirâtre, et au milieu des élytes la trace d'une faible bande transverse brunâtre. Le dessous est d'un ferrugi- neux plus vif avec les pattes inermes, et d'un jauneassez pâle — Long. 7, 1.2 mill.— Colombie. 276 Planches. 48. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAÏ. On voit par les antennes et le corselet de ces quatre espèces, que cette division est encore mal limitée. A ce groupe doivent être jointes les espèces suivantes: Hispa hastata , quadrata, Fab., truncata, et peut- être bidens, gibba et dimidiata , d'Olivier, ainsi que le Chalepus goniapterus de Perty, Delect. anim. art., etc., pl. 29, f. 6. Cephalodonta coccinea. D'un rouge de sang. Antennes allon- gées, ayant une fois et demie la longueur de la tête et du corse- let, rouges, avec les quatre derniers articles bruns ; les premiers, courts, grenus , les quatre derniers allongés, et formant ensem- ble presque la moitié de la longueur totale. Tête et corselet lis- ses, faiblement ponctués. Élytres noires, à côtes élevées, séparées par deux rangs de gros points enfoncés , ayant les angles humé- raux aigus, et les angles postérieurs externes dilatés en une pointe peu aigue, aplatie; elles ont chacune cinq taches rouges ainsi dis- posées : une grande commence contre l’écusson, une bande très- oblique, partant du dessous de l’angle huméral , et descendant presque jusqu'au milieu, sans toucher tout à fait la suture : une autre bande oblique, maisen sens opposé, partant du bord externe près de l'extrémité , et remontant vers le milieu de l'élytre ; au côté de cette bande un point placé près de la suture ; et enfin, près du bord postérieur, une petite bande transverse partant du bord inférieur de l'épine latérale, et allant jusqu'à la suture. Patteszantérieures plus grandes que les autres, avec les jambes armées au côté interne, et près de l'extrémité, d'une forte dent spiniforme, — Long. 8, |. 3 mill. — Cayenne, coll. Buquet. Cephalodonta generosa. Semblable à la précédente pour la forme, les antennes et les pattes antérieures. Antennes d'un brun rougeàtre , avec les quatre grands articles de l'extrémité d'un rouge plus prononcé. Une bande longitudinale noire au milieu du corselet. Élytres d'un rouge un peu jaunätre avec une tache noire oblique, occupant le milieu postérieur des épines huméra-, les, descendant jusque près de la suture derrière l’écusson, une bande étroite , un peu en arrière , venant se confondre dans une grande tache au milieu , laquelle remonte ün peu contre la suture, qui envoie une autre petite ligne dirigée vers les épines pos- térieures (ces épines sont noires), et, à la hauteur de leur inser- tion. il y a une autre bande transverse, parallèle au bord posté- rieur, et assez près de celui-ci.—Long. 8 1/2, 1. 3 mill.— Cayenne. Coll. Buquet. Cephalodonta marginata. D'un joli vert d'émeraude en dessus, Planches. 8. 4 =» INSECTES. VAE, noire dessous, avec les elytres largement bordées de chaque côté par un beau reflet de couleur rouge pourpré et métalli- que. Les antennes sont d'un brun rougeätre très-obscur, de moi- tié plus longues que la tête et le corselet, à articles de la base allongés et obconiques , ayec les quatre derniers un peu plus épais et plus courts. La tête et la corselet sont rugueux. Les élytres sont allongées, parallèles, arrondies, et sans épines au bout, cou- vertes de gros points enfoncés, qui ne sont ur peu rangés enstries que près de la suture, l'extrémité des élytres et le dernier seg- ment de l'abdomen sont tachés de fauve.—Long. 9, 1. 3 mill. — Brésil. L'Hispa ermarginata , d'Olivier, représentée avec des antennes très-longues, pourrait bien appartenir a cette division. Enfin on placera à la suite de ce genre, comme un lien avec les Cephaloleia, le petit genre Leptomorpha de M. Chevrelat, fait avec une espèce européenne. Leptomorpha filiformis. Etroit et allongé, noir, lête et corse- let, en dessous, d'un bleu noir. Élytres d’un bleu foncé à reflets verdäires.Les antennes sont à peine de la longueur de la tête et du corselet, un peu épaissies au bout, composées d'articles grenus. La tête et le corselet sont ponctués. Celui-ci est de forme carrée , un peu arrondi sur les côtés. Les élytres sont plus de deux fois plus longues que larges; elles ont des stries de points enfoncés, qui forment de véritables sillons vers l'extrémité postérieure. Dessous et pattes noirs, luisants. Côtés de l'abdomen ponctués. — Long. 5 1/2, 1. 1 1/2 mill. — Sardaigne, Sicile. Le genre Wicrorhopala est formé avec les Hispa vittata et su- turalis, Fab., scutellaris et excavata, Olivier , rosea, Weber, et quercifoliæ , Harris. Jour. d’hist. nat. de Boston, part. 1'€,n. 11 (1835). M. Harris, dans le mémoire que nous citons, a fait connaitre la larve de ces deux dernières espèces, del'Æ. suturalis, et de l'A. vit- tata, Fab. 11 dit que Say a décrit de nouveau l'Æ. rosea de We- ber sous le nom d'A. marginata, et qu'il est très-probable que l'A. quadrata, Fab., est la même espèce. Nous pensons qu'il a tort au sujet de cette espèce , car, d'aprés la figure d'Olivier, cette dernière serait une Uroplata. Enfin il pense que Fabricius a eu tort de citer l'A. rusea de Weber sous son /1. suturalis , il croit que ces deux espèces sont très-différentes, ce qu'il cherche à prouver en donnant de nouvelles descriptions de ces deux insec- tes, descriptions faites sur des individus observés depuis l’état de & 278 Planches, 5 ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAÏ. larves. 11 considère son Æ. quercifoliæ comme une simple va- riété de l'Hispa rosea. Les larves des Hispa n'ont pas la moindre ressemblance avec celles des Cassides, comme on aurait pu le croire, à cause des af- finités que ces insectes ont entre eux ; ces larves ont plutôt la forme de celles du genre Ca/lidium, avec des mœurs de chenilles, car elles rongent le parenchyme des feuilles. M, Harris en a ob- servé dans des feuiiles de pommier, de chêne blanc, de Aobinia pseudoacacia, et du Solidago lævigata, vers la fin de juillet ; ces larves se sont transformées en nymphes vers le 5 août, et en in- sectes parfaits du J0 au 15 du même mois. Les premières donne- rent une Hispe que l'auteur a perdue, et qu'il n'avait pas détermi- née, les secondes ont produit l'A. quercifoliæ, les troisièmes l'H suturalis, Fab., et les quatrièmes l'A, vittata, Fab. M. Harris dé- crit un petit pupivore (Ichneumon hispæ, Harr.), qui est para- site de ces larves. Microrhopala lævisuta. D'un noir bleuätre, lisse. Antennes noires, fusiformes, un peu plus longues que la tête et le corselet, a articles courts et serrés. Tête lisse, avec une petite dent au milieu du bord antérieur, entre les antennes. Corselet plus large que long , arrondi sur les côtés, plus large en arrière, finement ponctué. Élytres un peu pluslarges que le corselet, peu convexes, arrondies sur les côtés et au bout, lisses, avec des stries de points enfoncés assez forts. Dessous et pattes noirs, — L. 5, |. 2 1/2 mill. — Pondichéry. Æuprionota aterrima. D'un beau noir à reflets bleuâtres, avec une petite tache de chaque côté| et les pattes d'un fauve obscur. Antennes de moitié plus longues que la tête et le corselet , ayant les sept premiers articles courts, plissés longitudinalement, un peu aplatis, et les quatre derniers formant la massue; très-apla- lis, soudés ensemble, mais laissant voir les traces des articula- tions. Corselet fortement rugueux, sinueux sur les côtés, plus étroit en avant, de la largeur de la base des élytres en arrière, offrant de chaque côté une petite élévation lisse et rouge, et au milieu un court sillon. EÉlytres très-élargies en arrière, dilatées aux angles postérieurs externes, fortement denticulées sur les côtés et en arrière, où les dents sont alternativement grandes et petites ; elles ont près de la suture une forte côte tranchante, pa- rallèle à celle-ci dans toute sa longueur, mais fortement arquée vers l'épaule et plus élevée dans cet endroit, et, sur les côtés, des élévations tranchantes, oblongues , paraissant être les débris de Planches. 48. INSECTES. 279 plusieurs autres côtes. Entre ces côtes et portions de côtes il y à de gros points enfoncés , séparés par des plis transverses. Dessous du corps très-lisse et luisant. — Long. 6,1. 2 1/2 mill.— Hab. le Mexique. Physocoryna scabra. Brune, un peu variée de rougeätre. An- tennes à peine aussi longues que la tête et le corselet, épaisses , à articles courts et grenus, terminées brusquement par une grosse massue presque ronde , formée des cinq derniers articles. La coloration de ces antennes est curieuse ; le premier article est fauve, un peu taché de brun ; les deux suivants sont fauves sans taches, le quatrième noir, le cinquième fauve et le sixième en- core noir. Les cinq derniers, formant la massue, sont noirs, mais le bord antérieur de chacun offre une petite bande de duvet jau- nâtre, ce qui marque assez bien les segments et rend cette mas- sue alternativement noire et jaune, La tête est rugueuse, variée de fauve et de brun. Le corselet offre la même coloration, il est de forme carrée et sa surface est très-inégale, à cause des profon- des excavalions et des tubercules dont elle est couverte. Les élytres sont allongées , un peu dilatées aux angles postérieurs ex- ternes, dentelées à ces angles et sur les côtés, où la couleur fauve domine. Leur surface est couverte de gros points enfoncés rangés en stries , et elle offre des crêtes tranchantes et élevées, sinueuses et anguleuses. Le dessous est noir, l'abdomen fauve foncé, avec une bande noire de chaque côté. Les pattes sont fauves, tachées de noir. — Long. 6, 1. 2 mill. — Hab. le Brésil. Octotoma scabripennis. Antennes plus courtes que la tête et le corselet, ayant les six premiers arlicies courts, grenus, fau- ves ; le septième beaucoup plus épais et les quatre derniers éga- lement épais, réunis ensemble , laissant à peine apercevoir de faibles traces des articulations, couverts , ainsi que le septième, d'un fin duvet gris noirâtre. Corps entièrement noir; corselet plus large que long , rugueux , avec deux élévations lisses ; trans- versales , l’une au bord antérieur, l'autré derrière ce bord, pa- rallèlement, et trois longitudinales croisant les deux premières, d'un rougeâtre obscur. Écusson rougeître. Elytres très-allongées, yresque parallèles, très-peu dilatées aux angles postérieurs ex- ternes, arrondies en arrière, finement denticulées aux bords, couvertes de gros points enfoncés et ayant des côtes élevées cour- tes, sinueuses, irrégulières et ramifiées, qui leur donnent un as- pect tourmenté et plissé. Dessous peu rugueux, avec une lache sous les côtés du corselet, la base des cuisses antérieures et tous 280 Planches. 48, ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. les genoux, ainsi que le bout des tarses , rougeätres.—Long. 6, 1. 2 mill. — Hab. le Mexique. On rapporte à ce groupe l'A. plicatula, Fab. OI, , qui est une espèce très-voisine de la précédente. Brachycoryna pumila. Corps ovalaire , court. Antennes noires, beaucoup plus courtes que la tête et le corselet , terminées par une petite massue globuleuse , formée par les quatre derniers ar- ticles qui sont réunis et confondus entre eux ; les six premiers très- courts, grenus; le septième plus gros : tous ces articles sênt glabres ; la massue seule est tomenteuse. Tête noire, rugueuse. Corselet jaunätre , un peu plus large que long , de forme carrée, rugueux. Écusson très-petit, noir, triangulaire. Élytres ovales, arrondies au bout, ayant trois côtes élevées, séparées par deux rangs de très-gros points enfoncés. Dessous noir Juisant ; pattes jaunes.— Long. 3, 1. 1/2 mill, — Hab Carthagène; unique de la coll. Dejean, et portant le nom que nous lui avons conservé. L'Hispa hœæmorrhoïdalis de Weber et Fabricius, appartient au genre Gonophora, en voici une autre espèce de Java. Gonophora orientalis. Fauve, allongée.Antennes filiformes, près de deux fois plus longues que la tête et le corselet, brunes avec le premier et les quatre derniers articles fauves. Yeux noirs. Tête et corselet rugueux. Écusson ‘triangulaire lisse. Élytres plus larges que le corselet à la base, parallèles, arrondies au bout, ayant chacune trois fortes côtes élevées , séparées par deux rangs de gros points enfoncés. Elles ont chacune quatre grandes taches noires et une tache commune, vague, sur la suture, derrière l'é- cussan. Le dessous est d'un fauve plus pâle et presque jaune. — Long. 7,1. 3 mill.—Java. Collection Buquet. Onchocephala Senegalensis. D'un jaune sale, varié de brun et de noir. Tête surmontée d'une petite crête élevée ,'arrondie, apla- tie en dessous, un peu dentelée au sommet, au devant de laquelle s'insèrent les antennes, qui sont épaisses, fusiformes, à peine plus longues que la têteet le corselet, finement plissées, d'un brun noirâtre foncé, avec les deux premiers articles jaunâtres. Corselet un peu plus long que large, un peu rétréci en arrière, bidenté sur les côtés, fortement rugueux en avant, avec quatre tubercules arrondis, saillants et d'un jaune plus pâle. Élytres beaucoup plus larges que le corselet à leur base, un peu élargies et arrondies en arrière, fortement inégales par des enfoncements el des élévations tuberculeuses en forme de petites crêtes, dont la plupart sont noi- res au sommet. Dessous noir , avec le milieu du corselet et les Planches. 48. INSECTES. 281 bords de l'abdomen jaunâtres. Pattes courtes, d'un jaune päle, avec une tache au milieu des cuisses et les genoux noirätres.-- Long. 5 1/2, 1. 2 1/3 mill.—Sénégai. Onchocephala quadrilobata. Très-voisine de la précédente , et surtout de celle qu'Olivier a publiée sous le nom d'Hispa tu- berculata, mais distincte par la crête de sa tête, qui est quadri- lobée ou formée de quatre tubercules arrondis et tres-saillants, deux en avant et deux en arrière. Son corselet a seulement deux tubercules saillants et jaunes en avant. Les élytres sont élargies en arrière, assez dilatées et anguleuses aux angles postérieurs ex- ternes, tronquées obliquement en arrière, fortement rugueuses et excavées en dessus, et surtout en arrière ; où l'un des tubercules placés près de la suture, est plus élevé que les antres. Ces tuber- cules sont noirs, etil y a entre eux, près de la suture, au milieu et en arrière, de petiteslignes jaunes, un peu ramifiées exterieu- rement, comme dans la figure de l' Hispa tuberculata &'Ofivier.— Long. 5, 1. 2 1/4 mill.—Pondichéry, Perrotet. On trouve la description de quelques autres espèces du genre Hispa de Fabricius, dans les Observationes entomologicæ de We- ber, pag. 64 et suiv., et dans Germar, Coléop. Sp. n., etc., p. 528. Les collections Paris en contiennent une quantité d'espèces en- core inédites. Les genres ou groupes suivants établissent, au moyen des /ma- tidium, le passage aux Cassides, voici les formes les plus remar- quables et les plus intéressantes à connaitre. Cephaloleia cyanoptera. 1lest presque certain que cette espèce est l'Hispa cyanipennis de Fabricius, mais comme la comparaison qu'il fait de son espèce avec une À. roccinen ne peut nous faire connaître ses dimensions, puisqu'il n'y a pas d'Hispa de ce nom dans son livre, nous n’osons rapporter notre insecte à son espèce, craignant d'apprendre plus tard que l'A. cyanipennis est un très- petit insecte du quart de la taille du nôtre. La C. cyanoptera est glabre et luisante, rouge, avec les ély- tres d'un beau bleu violet, et ayant des stries longitudinales de points enfoncés. Les antennes sont filiformes , noires; les pieds sont noirs, avec la base des cuisses rouge. — Long. 9, 1. 4 mill. —Brésil, Cephaloleia collaris. Assez allongée et étroite, d'un beau bleu, avec le corselet, à l'exception de son bord antérieur, d'un rouge de sang en dessus et sur les côlés en dessous. Antennes, pattes et abdomen d'un bleu noir très-luisant. Le corselet est beaucoup 282 Planches. LS. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. plus étroit en avant, presque droit sur les côtés el presque aussi large que la base des élytres en arrière, avec deux petites impres- sions au milieu, une de chaque côté. Les élytres ont des stries de points faiblement enfoncés —Long. 7, 1.3 mill.—Brésil intérieur: Cephaloleia Pertyi, Alurnus cyanipennis, Perty, Delect. An. art., etc., p. g9, pl. 20, f. 4. Nous sommes obligé de ne pas adopter le nom donné à cette espèce par M. Perty, parce que ce nom a été employé par Fabricius pour une espèce toute voisine qui, lorsqu'on l'aura retrouvée, viendra certainement se ranger dans le groupe qui nous occupe. La C. Pertyi est à peine distincte de la précédente, et il pour- rait se faire que ces deux insectes ne fussent que les deux sexes d'une même espèce : en attendant que cela soit constaté, nous trouvons que l'espèce qui nous occupe a le corselet beaucoup plus trans- versal , très-arrondi sur les côtés et en avant, ce qui donne à l'insecte un aspect tout différent du précédent.—Long.7, 1. 3 mill. —Brésil. Cephaloleia histrio. Noire, assez aplatie. Corselet presque carré, ponctué, avec les bords latéraux jaunes. Elytres ayant des stries de points pen enfoncés, jaunes, avec la moitié postérieure noire. Dessous noir , jambes et tarses jaunes. — Long. 5,1.2 mill. — Santa-Fé de Bogota. Cephaloleia tetraspilota. Noire , assez aplatie et entièrement semblable à la précédente pour la forme et la ponctuation, avec les élytres marquées de quatre grandes taches arrondies d'un jaune d'ocre : deux près de la base, ne touchant aucun des bords, les deux autres à l'extrémité, touchant les bords externe et pos- térieur. Base des cuisses un peu brunätre.—Long., 5 1/2, L. 2 1/2 mill.—Hab. la Colombie. Cephaloleia luctuosa. Allongée, aplatie, noire; les deux derniers articles des antennes jaunâtres. Corselet lisse, presque carré, jaune, avec une tache noire au bord antérieur derrière la tête. Élytres allongées, parallèles, avec de faibles traces destries, noires, ayant chacune une large bande longitudinale jaune au milieu, partant du bord antérieur , mais ne touchant pas l'extrémité. Dessous du corselet, milieu de la poitrine, côtés de l'abdomen , cuisses et bord interne des jambes jaunes.—Long, 8, 1.3 1/2 mill. —Colombie, Santa-Fé de Bogota. ; : à Le ; Cephaloleia succincta. Très-voisine de la C. luctuosa pour la forme allongée et la taille, entièrement d'un beau jaune luisant, Planches. 48. PL INSÈCTES. 283 avec les antennes, la tête, une petite tache sur le bord antérieur du corselet et une large bande transverse près de l'extrémité des élytres noirs. Corselet vaguement ponctué. Élytres ayant des stries de très-petits points enfoncés très-rapprochés.—Long. 8, 1. 3 mill. —Hab. la Colombie. Cephaloleia angustata. Allongée, étroite, d'un noir bronzé en dessus, noire dessous. Antennes noires, de moitié plus longues que la tête et le corselet , à peine épaissies vers le bout. Tête tronquée en avant, avec une petite saillie anguleuse au dessus des yeux. Corselet un peu plus long que large, à côtés droits, fi- nement ponctué. Écusson triangulaire. Elytres allongées, paral- lèles, arrondies au bout, un peu plus larges que le corselet, avec des lignes nombreuses et rapprochées formées de points enfoncés. Abdomen finement ponctué, luisant. Pattes courtes et fortes, noires.— Long. 4, 1. 1 1/3 mill.—De Santa-Fé de Bogota. Coll. Buquet. Cette espèce ressemble assez à l’Aispa metallica d'Olivier , et l'on ne peut l'en distinguer si l'on s'en tient à la description de cet auteur, mais des individus d'Æ. metallica que M. le comte Dejean nous a montrés, nous ont fait voir des différences nota- bles. L'ÆT. metallica d'Olivier est plus grande que la nôtre ; ses an- tennes sont plus courtes, égalant à peine la longueur de la tête et du corselet; sa couleur est plus bleue; le corselet est moins al- longé, de la largeur des élytres et presque carré. Les espèces suivantes commencent à s'élargir notablement et vont établir le passage à certaines espèces d'Imatidium difficiles à en distinguer. Cephaloleia cœruleipennis.Ovalaire, assez aplatie, noire:Tête et corselet, dessus et dessous et écusson d’un beau jaune vif, luisant. Élytres d'un beau bleu vifet luisant, avec des stries de points en- foncés, Dessous du cerselet et base de la poitrine jaunes. Pattes antérieures et intermédiaires jaunes, avec les genoux, le devant des jambes et les tarses bruns.—Long. 9, 1. 4 mill. — Santa-Fé de Bogota. Cephaloleia læta. Ovalaire, aplatie, jaune. Antennes, yeux, gencux, devant des jambes, tarses, côlés et extrémité de l'abdo- men noirs. Élytres d'un beau violet luisant, avec des stries de petits points enfoncés.—Long. 5,1. 3 mill.—Santa-Fé de Bogota. Cephaloleia cimicoides. Ovalaire, aplatie, d'un rouge de sang, lisse et luisante. Antennes noires, avec la base et l'extrémité jau- 284 Planches. 48. 4, ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL, nes. Yeux bruns. Corselet plus large que long, arrondi sur les côtés, très-élargi en arrière, vaguement ponctué ‘en dessus, avec les bords latéraux un peu transparents et jaunâtres, et le bord. postérieur un peu sinueux, aussi large que la base des élytres. Ecusson triangulaire, lisse. Élytres lisses, avec des stries de petits points enfoncés. Dessous d'un rouge jaunäâtre. Pieds plus pâles. —Long. 6 1/2, 1. 3 2/3 mill.—Cayenne. Cephaloleia cassidoïdes. Arrondie, peu convexe, jaune vif, avec les élytres rouges. Antennes fusiformes, a peine de moitié plus longues que la tête et le corselet, noires. Yeux noirs. Corselet près de trois fois plus large que long, coupé presque droit en avant, avec le milieu du bord antérieur légèrement avancé, ar- rondi et ponctué sur les côtés, lisse et d’un jaune plus rougeä- tre au milieu. Écusson triangulaire , très-lisse et rougeûtre. Ély- tres plus larges que le corselet à leur base, élargies et arrondies sur les côtés, d’un rouge vif et luisant, avec des stries de points faiblement enfoncés et presque effacés aux bords.—Long. 8, 1. 5 1/2 mill.—Java. Collect. Buquet. A côté de ces insectes on place encore plusieurs groupes fort curieux, parmi lesquels nous choisirons quelques espèces pour en donner des exemples. Le premier, qui formera certainement un genre, est caractérisé par ses antennes largement flabellées; nous proposons de lui donner le nom de Carocrana. Il correspond au genre Cladophora du catalogue de M. Dejean, nom qui est déja employé (voy. Cla- dophorus, Voyage de la Coquille). Caloclada flabellata. Antennes brunes , allongées, flabellées ; leur quatrième article et les suivants émettant au côté interne un rameau aplati, plus long que l'article même. Corps aplati, jaune fauve. Corsélet transversal , un peu échancré en avant. Élytres lisses, d'un noir un peu bleuâtre avec desstries peu pro- fondes et ponctuées.—Long. 9, 1. 5 mill.—Cayenne. Caloclada fasciata. D'un jaune fauve, Antennes flabeliées, noi- res, avec les trois premiers articles très-courts, jaunes: en tout semblable à la précédente, avec une bande transverse jaune au mi- lieu des élytres, plus large, dans certains individus, et touchant les bords et la suture, étroite, courte et placée au milieu de la lar- geur des élytres, chez d'autres. — Long. 10, 1. 5 1/3 mill. — Cayenne, Peut-être ces deux espèces ne sont-elles que les variétés d'une espèce unique. Planches. 48. + INSECTES. 285 Calyptocephala trigemina. insecte ayant tout à fait l'aspect d'une Casside ou d'une Imatidie, mais chez lequel le corselet n'a pas d'échancrure pour recevoir la tête qui est saillante comme dans les Cephaloleia. Corps jaune, antennes allongées, filiformes, à second article très-long , formant presque le tiers de la lon- gueur totale de l'antenne, d'un jaune pâle, s’obscurcissant vers le bout qui est brun. Tête noire, avec le front jaunâtre. Corselet un peu plus large que long, arrondi sur les côtés, plus large en arrière, aplati, lisse, avec quelques points enfoncés sur les bords. Écusson jaune, triangulaire. Élytres très-dilatées à leur base, ar- rondies et rétrécies en arrière, avec des stries de points enfoncés, d'un beau jaune vif, avec trois grandes taches arrondies d'un noir bleu , une de chaque côté en avant , et la troisième, plus grande et commune au milieu et en arrière. — Long. 7, IL. aux épaules dilatées, 5 1/3 mill.—Cayenne. Cet insecte nous semble n'être qu'une variété de l'Imatidium trimaculatum de Fabricius, il n'en diffère que parce que ses an- tennes ne sont pas noires et par les bords de son corselet qui n'ont pas de jaune päle. Sphæropalpus cinctus. Ovalaire, aplati, d’un jaune un peu fauve, avec le milieu du corselet et de chaque élytre noir. Anten- nes noires. Tête jaune, avec le vertex noir. Corselet plus de deux fois plus large que long, un peu échancré en avant pour recevoir la tête, dilaté et aplati sur les côtés, a angles antérieurs arron- dis, les postérieurs aigus, ponctué, avec un sillon longitudinal au milieu. Écusson triangulaire, noir. Élytres un peu moins larges que le corselet à leur base, arrondies sur les côtés et en arrière, rebordées, à bordure noire, fortement ponctuées, avec quelques traces de côtes élevées près de la suture. Dessous et pattes d'un jaune pâle, avec les genoux et l'extrémité des jambes noirs et les tarses bruns.—Long. 20, |. 11 mill.—Brésil. Imatidium cinctum. D'un noir luisant. Antennes , bords exter- nes du corselet et des élytres, pattes et abdomen, jaunes. La bordure jaune des élytres est beaucoup plus large en arrière. — L. 6, 1. 5 mill.—Hab. la Colombie, Imatidium rubricatum. Cet insecte ressemble complétement aux Cephaloleia cimicoides et cassidoides que nous avons décrites plus haut, mais il en est distingué par une échancrure antérieure du corselet, dans laquelle s'insère la tête, ce qui forme le seul ca- ractére du genre {matidium. Son corps est d'un jaune fauve, avec le milieu du corselet et les élytres rouges. Les antennes et les 286 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches. 48. yeux sont entièrement noirs. Les pattes sont d'un jaune plus pâle. —Long. 5 à 6, 1. 31/2 à 4 mill.—Cayenne. Cet insecte a les plus grands rapports avec l'Imatidium san- guineum de Fabricius et la Cassida rubra d'Olivier, mais il s'en distingue parce qu'il n'a pas les élytres réliculées comme dans le premier, et qu'elles n'ont pas trois tubercules vers la base comme dans le second. Outre les espèces que Fabricius a rangées dans ce genre, il faut y placer les Cassida semicircularis et pallipes d'Olivier. L'Himatidium nimbatum de Perty, Delect. an. art. , p. 102, pl. 20, f. 10, appartient bien à ce genre, ainsi que son Him. comptum , qui n’est autre chose que l'{mat. fasciatum de Fabri- cius. L'espèce que M. Perty appelle Him. decorum nous parait devoir constituer un autre genre. Avec quelques fmatidies de l'Inde , M. Hope a établi et carac- térisé les genres Calopepla ei Prioptera , que M. Chevrolat avait distingués, sans les caractériser, sous les noms de Craspedonta et Basiprionota. Le premier a pour type l'Im. Leyanum de Latreille, Gen. Crust. et Ins., t. 2, p. 51. M. Reiche nous a communiqué ume espèce qui s'en rapproche assez pour la forme , et que nous pro: posons de nommer Calopepla Reicheana. Cet insecte est ova- laire, d'un brun rouge très-foncé en dessus, jaune sombre des- sous. Les antennes sont noires, la tête est d’un jaune sale au milieu , d'un noir bleu sur les côtés. Le corselet est transversal, fortement ponctué, rebordé et arrondi sur les côtés, avec des reflets d'un noir bleu. Les élytres sont de la largeur du corselei a la base, arrondies et fortement rebordées sur les côtés, forte- ment rugueuses, avec quelques traces de côtes élevées près de la suture; on voit, a certains jours, de grosses taches rondes d'un bleu noir très-luisant, peu distinctes du fond brun rouge très- obscur qui forme la base de leur couleur.—Long. 12, 1, 5 mill. — Visapour dans les Indes orientales. Le second genre a pour type la Cassida 8-punctata de Fabri- cius, figurée avec détail par M. Hope (Col. man., pl. 2, f. 3) et quelques autres espèces inédites. On doit aussi placer près des {matidium et des Hispa un sin- gulier genre, qui ressemble au premier coup d'œil à un Cossy- phus. Nous l'avons figuré et décrit dans le Magasin de Zoologie, 18/44, et nous lui avons imposé le nom de Delocrania que nous avons emprunté au catalogue de M. Dejean, Planches. 4 8 INSECTES. 287 Le genre Hoplionota, de M. Hope, ayant pour type la Cassida echinata de Fabricius, secompose actuellement de plusieurs espe- ces, toutes propres à Madagascar. Quoique Olivier dise positive- ment que celle qu'il figure se trouve à Java, on ne doit pas s'arré- ter à cetle indication, prise dans la collection de Bose, pas plus qu'a celle qui donne les Indes orientales pour patrie à la Cas- sida armigera d'Olivier (pl. 5, f. 85). Celle-ci provient de la col- lection de M. Brongniart, et ce savant nous a dit qu'il avait recu du voyageur Riche plusieurs insectes recueillis pendant son voyage autour du monde, sans indication positive de localité, et que M. Bosc en avait également eu du même voyage. Comme cetle expédition avait touché à Madagascar, et que, du reste, MM. Bosc et Brongniart possédaient encore quelques autres espèces positive - ment propres à cette île (Lamia maculata et marmorata) portant aussi pour indication de localité les Indes orientales, on doit pen- ser que les Cassides en question en venaient aussi, d'autant plus qu'on les a recues souvent de ce pays et jamais de Java et du Bengale. Il faut rapporter à ce genre les Cassida plicata et gemmata de M. Klug (Ins. de Madag., p. 122, pl. 5, f. 10 et 11). En voici quelques espèces nouvelles : Hoplionota semiviridis. N'un jaune fauve, à côtés arrondis. Corselet et élytres fortement ponctués; celles-ci ayant chacune au milieu une forte élévation à quatre carènes. Le disque anté- rieur , depuis ces élévations jusqu'à la base, est d'un beau vert ; le reste est d'un brun foncé, avec tous les bords demi-transpa- rents et fauves. Antennes d'un jaune fauve, avec la massue un peu plus foncée. — L. 7,1. 6 mill. — Madagascar. Hoplionota pallescens. Tout à fait semblable à la précédente pour la forme, la ponctuation et les deux élévations du milieu des élytres, mais d'un jaune roussâtre plus pâle, à bords plus transparents, n'ayant pas la partie antérieure des élytres verte, et offrant une teinte un peu plus foncée et brunâtre à leur por- ion postérieure. — Long. 6 1/2, 1. 6 mill. — De Madagascar. Est-ce une variété de la précédente? Nous en avons quatre indi- vidus constamment semblables, sans aucune trace de vert à la base des élytres. Hoplionota qua drituberculata. D'un brun roussätre en dessus, jaune fauve dessous, à côtés arrondis. Corselet et élytres forte- ment ponctués, celui-là ayant les bords dilatés. jaunâtres. Élytres offrant sur les côtés, un peu avant le milieu, un espace jaune, 288 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches. 48. demi transparent et représentant nne échancrure, ce jaune se continuant en une étroite bordure qui va se terminer à l'angle apical. Le disque de chaque élytre offre deux élévations carénées, une plus petite au tiers antérieur , une grande au tiers postérieur, et derrière celle-ci on voit une petite crête élevée et longitudi- nale. — Long. 8, 1. 6 mill. — De Madagascar. Hoplionota pulchella. D'un jaune fauve, fortement ponctué. Corselet offrant de chaque côté une petite tache verte. Élytres ayant chacune à la base deux tubercules élevés, placés oblique- ment sur un espace carré et vert, avec un fort tubercule caréné ‘en arrière , suivi d'une crête transversale presque bituberculée ; toute cette portion postérieure d'un brun foncé presque noir. — Long. 4, 1. 3 1/2 mill. — De Madagascar. Au moyen de ces additions , le genre Hoplionota est composé aujourd'hui de 8 espèces. Fig. 5. GENRE CASSIDE (Cassipa. Lin. Lat. V. 143). C. À MANTEAU. Cassida palliata. Fab. Hab. Cayenne. ig. 6. Détails de la bouche de la Cassidu spinifex Fab. : 6. Mächoire et son palpe. 6 4. Lèvre inférieure. 6 b. Mandibule, 6 c. Labre. Nota. C’est par erreur que nous avons fait graver le nom de Longicornis pour cette espèce, ce pom lui a été donné par M. Dejean. Le nom de Cyclosoma, proposé par M. Chevrolat pour le genre qu'il a fait avec cette Casside et quelques autres, à été changé par cet entomologiste en celui de Discomorpha , qui correspond au genre Oxynodera , caractérisé enfin par M. Hope. Le genre Casside renferme un trés-grand nombre d'espèces et attend une monographie. M. Chevrolat a proposé des coupes gé- nériques qui faciliteraient l'étude de ces Insectes, si leurs carac- tères étaient formulés. 2 On trouve des descriptions de Cassides dans presque tous les ouvrages modernes qui traitent des Coléoptères. Nousen avons décrit une charmante espèce (C. tricolor) dans leMagasin de Zoo- logie , 1831, Ins. pl. 31. Nous en avons aussi publié quelques- unes dans le Voyage de la Coquille. M. Motschoulsky a fait connaître une jolie espèce du Caucase, sous le nom de Cassida Hablitziæ, dansle Bulletin de la Société impériale des naturalistes de Moscou, année 1838, n°2, page 182, pl. 3, f. e. On trou- vera encore une belle figure d'une Casside indienne, donnée par M. Percheron , dans notre Genera des Insectes , pl. 12. Planches, 48. INSECTES. 289 Enfin on trouve la figure de quelquesintéressantes espèces du Brésil daus le Zoological Journal, t. 2, p. 240, pl. 9, f. f. 8, 9,10, dans le Delectus animalium articulatorum in Brasiliæ collectorum, par M. Perty, etc. Voici quelques belles espèces nouvellement découvertes et rapportées aux groupes caractérisés et publiés par M. Hope ou proposés par M. Chevrolat. Oxynodera sericata. Rouge , tomenteuse ; antennes et tarses noirs; deux larges bandes longitudinales sur le corselet, plusieurs grandes taches sur les élÿtres et leur bord externe noirs. Le noir du bord est toujours interrompu au milieu et laisse, de chaque côté, un assez large espace rouge entouré de noir en dedans. Les élytres ont quelques côtes élevées et de gros points enfoncés. — L. 14, 1. 12 mill, — Amérique intérieure, Bolivie, etc. Collect. de M. Reiche et la mienne. Il y a une variété chez laquelle les taches noires de la partie postérieure des élytres sont'effacées. Oxynodera irrorata. Noire. Élytres rouges, bordées de noir et couvertes de gros points enfoncés et noirs.—L. 15, |. 12 1/2 mill. — Brésil intérieur, Bolivie. Oxynodera tristis. D'un noir à reflets un peu violacés et métal- liques ; bords des élytres tres-dilatés, lisses, avec une ligne de gros points enfoncés et oblongs au bord qui s'élève, et quel- ques points peu marqués au milieu. — L. 16, 1. 13 mill.—Bolivie. Oxynodera rugosa. Semblable à la précédente , noire, avec les bords dilatés des élytres un peu rugueux, de gros enfoncements au bord, contre la partie qui s'élève, et des bosses et élévations irrégulières sur le disque; celles du sommet formant, près de la suture, une ou deux lignes élevées et sinueuses.—L. 15, 1. 13 1/2, — Colombie. Oxynodera rubiginosa. D'un rouge ferrugineux en dessus, noire dessous. Élytres élevées en bosse au milieu. Bords du cor- selet et desélytres et suture noirs. Toute la surface des élytres, à l'exception de leurs bords dilatés, est assez forlement rugueuse, avec le fond des cavités noir. Pattes d’un rouge brun tachées de noir.—L. 15, L. 13 1/3 mill. — De Montévideo. Oxynodera metallica. D'un vert assez sombre, à reflets lui- sants de cuivre rouge, surtout aux bords, à la suture et au som- met des élevations produites par de gros pointsrapprochés et occu- pant toute Ja surface des élytres, à l'exception des bords dilatés INSECTES. 44 290 Planches. 48, ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. qui sont presque lisses. ‘Antennes noires. —L,. 14,1. 12 mill. — Bolivie. Oxynodera biplagiata. D'un beau vert métallique, à reflets luisants et bleuâtres. Élytres à sommet élevé, couvertes de forts points enfoncés et irréguliers, ayant chacune une grande tache rouge, ovalaire, placée au milieu, prés du bord, sur la dilata- tion. Antennes noires.—L. 19 , 1. 15 mill.—Colombie et Mexique. Chelimorpha imperialis. Noire dessous, jaune maculé de noir en dessus , ou jaune sans tache. Cette espèce varie d'une manière extraordinaire. Les individus que nous considérons comme types ( var. A), ont la tête et les antennes entièrement noires. Le corselet est jaune, avec une large bande longitudinale au milieu et une grande tache de chaque côté, noires. Les élytres sont jaunes, mais le noir domine tellement, que l'on pourrait à plus juste titre dire qu'elles sont noires, avec trois taches jaunes au bord et trois au milieu , parallèles à la suture et de formes arron- dies ou triangulaires. Chez une autre variété (var. B.) ces mêmes taches jaunes sont plus grandes , mais elles restent distinctes; ici le jaune do- mine un peu. Le front est taché de cette couleur, ainsi que la base des antennes. Dans la variété €, c'est le jaune qui domine beaucoup, la su- ture reste noire et donne naissance à de petits traits noirs dirigés en haut et en travers, et occupant la place du noir qui circon- scrivait les taches des variétés ci-dessus. Il n’y a plus que trois ou quatre points noirs près du bord. Enfin la variété D a la tête , la base des antennes, le corselet et les élytres jaunes, sans taches, avec l'écusson noir; la suture et le bord antérieur des élytres sont très-finement lisérés de noi- râtre. — L. 9 à 12, l. 7 à g mili. Cette curieuse espèce se trouve en Bolivie. Chelimorpha atrorubra. Noire, bord antérieur du corselet taché de rouge de chaque côté de la tête. Élytres rouges à taches noires, ou rouges et sans taches. L'individu type, ou var. À, offre sur chaque élytre d'assez grandes taches noires qui circonscrivent des cercles au milieu, ou sont dans ces positions telles que si elles s'étendaient, elles en formeraient plusieurs autres. Dans la var. B., ces taches sont beaucoup plus petites et ne présentent que quelques points oblongs conservant cependaut les directions des taches de la variété A. Enfin, la variété C ne présente aucune tache et n'a que l'écus- Planches. 48. INSECTES. 291 son et la suture de noirs. — L. 11, 1. 8 mill. — Des mêmes pays que la précédente. Aspidimorpha varians. Aplatie, luisante, noire, avec la base des antennes, le bord antérieur du corselet d'un jaune fauve , ou à élytres tachées de rouge, ou à élytres rouges sans taches. La variété A est toute noire , avec le bord antérieur du corse- let seulement d'un jaune fauve transparent. La var. B est encore noire , mais elle a de plus une très-petite tache fauve de chaque côté de la base du corselet. La var. C a aussi les taches fauves à la base du corselet et six grandes taches rouges aux élytres, trois à chacune près de la su ture et une près du milieu, au bord externe. Enfin , la var. D a encore le fauve aux côtés postérieurs du corselet , mais plus large et s'étendant jusqu'au bord externe, et les élytres sont entièrement rouges, sans taches. — L. 10 à 14, 1. 8 à 11 mill. Cette curieuse espèce se trouve en Bolivie. Aspidimorpha rubicunda. D'un rouge vif un peu ferrugineux, très-luisant, avec le bord antérieur du corselet et une grande tache sur le côté de chaque élytre d'un jaune pâle transparent. Le centre des élytres élevé et un peu aigu. Antennes jaunes à la base, noires à l'extrémité, — L. 8, 1. 6 1/2 mill. — Bolivie. Le genre Porphyraspis de M. Hope, fondé sur la Cassida ery- throcera de M. Germar, est le même quele genre emisphærota de M. Chevrolat. Le premier étant seul caractérisé (Hope, Colcopt. man., part. 3, p. 154 (1840), doit resler désormais dans la science. 11 en est de même des genres Hoplionota de Hope, qui corres- pond au genre Votosacantha Chevrolat; Calaspidea (p. 183), cor- respondant au genre Æugenysa de Chevrolat; et Oxynodera (p- 184), correspondant au genre Discomorpha Chevrolat, ete. M. Hopea proposé ( Ann. et Mag. nat. hist. 1839 p. 92) plu- sieurs autres genres de Cassidaires qui correspondent à ceux que M, Chevrolat indique dans le catalogue de M. Dejean, mais comme il n'en a pas plus publié les caractères que M. Chevrolat, nous devons les considérer également comme non avenus. Le premier entomologiste qui les décrira sera celui dont les noms devront être adoptés. En attendant nous laissons à quelques Cas- sides décrites ci-dessus les noms génériques de M. Chevrolat, seulement parce que cela nous plait. 292 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL, Planches. GENRE GRIBOURI (CRYPTOCEPHALUS. Geoff.). 48. Fig. 8. S.-G. CLYTHRE. Fab. Lat. V. 145. C. DE PERCHERON. Chythra Percheroni. Gory. 8 a. Son antenne grossie. D'un beau bleu. Élytres jaunes. Tête ayant uneexcavation au mi- lieu, assez poncluée. Corselet ponctué , avec des impressions creuses et une ligne longitudinale au milieu. Écusson pelit, trian- gulaire. Élytres avec deux larges bandes transversales irrégulie- res et une tache à l'extrémité d'un beau bleu, — Hab. le cap de Bonne-Espérance. (H. Gory.) Nota. Dans ces derniers temps M. Géné a découvert la larve de quelques espèces européennes; elle vit dans les fourmillières et se construit un tuyau solide dans lequel elle se tient à l'abri des fourmis (An. sc. Nat., t. 20, p. 143). Dans quelques espèces les deux sexes diffèrent d'une manière totale. On a un exemple remarquable de ce fait, dans un Clythre nouveau découvert à Mexico et auquel nous conservons le nom que M. Chevrolat lui a donné. C'est le Clythra (Anomoïa, Chevr. inéd.) rufifrons, dont le mâle est jaune, avec l'extrémité des an- tennes, les jambes de devant et tous les tarses noirs ; tandis que la femelle, qui est quelquefois de la même couleur que le mâle, est le plus souvent noire , avec le front et une grande tache à la base et à l'extrémité des élytres d'un jaune rougeûtre. Le Clythra palliata de Fabricius, que M. Ad. Delessert nous à rapporté des montagnes des Neelgheries, est à peu près dans le même eas; le mâle, qui est le Clythra gibbosa de Vigors (Zool. Journ., t. 2, p. 241, pl, 9, f. 15) diffère de la femelle par sesély- tres très-dilatées de chaque côté et par son corselet presque en- tièrement fauve. Ce mâle nous a été apporté du même pays par M. Perrottet: M. Hope a établi un genre voisin des Clythra (Col. man, part. 3, p. 178, pl. 2, f. 4) sous le nom de Pæœcilomorpha. L'es- pèce unique est le P. Passerinit, Hope, qui vient de Sierra Leone. Voir aussi, pour deux espèces de C/yfhra et un Cryptocephalus de Turquie, le Catalogue d'Insectes recueillis entre Constantino- ple et le Balkan, par M. Ménetries (Mém. de l'Acad. imp. des Se. de Saint-Pélersbourg , 6° série, t. 5, pl. 2, f. 5, 8, 9). Falder- mann (Coleopt. ab illustr. Bungio, etc., p. 108 et 109) a décrit et figuré des Clythres et des Cryptocéphales. Planches. 48 Fig 7. Fig. 9. INSECTES. 295 Antenne du Cryptocephalus speciosus, Guér., Voy. de la Co- quille, Ins., p. 143. Voir pour les métamorphoses de ce genre un article de M. Léon Dufour (Ann. des Sc. physiques, t. V, p. 307), et un travail de MM. Thion et Percheron ( Ann. Soc. Ent., t. 2, p. 39 ). S.-G. CHLAMYDE. Knoch. Latr. V. 146. C. BAIE. Chlamys bacca. Kirby, Centurie. Hab. le Brésil. Nota. Quelques voyageurs prétendent que celte espèce n'est que le mâle du Chlamys monstrosa des auteurs. Celui-ci a été le sujet d’un mémoire très-intéressant publié par M. Burmeister dans le T. 2 des Archives de Wiegmann, p. 245, pl. 5 Dans ce travail il fait connaitre la larve et la chrysalide de cet insecte. La larve est assez semblable, en petit, à celle du Hanneton. Elle se forme une coque triangulaire qui est fixée aux branches des arbrisseaux et dans laquelle elle se change en nymphe. M. Bur- meister a donné l'anatomie du système digestif de cette larve. Ce genre Chlamis comprend un assez grand nombre d'espèces. MM. Klug et Kollar en ont publié de belles monographies. Jus- qu'à présent on n'en connaissait que d'Amérique , mais M. Ad, Delessert vient d'en découvrir une petite espèce propre à l'an- cien continent , dans les environs de Pondichéry; mous l'avons décrite dans la Revue Zoologique de la Société Cuvierienne, 1840, p. 41, sous le nom de Chlamys indica. Æig. 10. S.-G. LAMPROSOME. Kirb. Latr. V. 146. L. BRILLANT. Lamprosoma coruscum. Gory. Tête, corselet et extrémité des élytres d'un rouge couleur de feu. Tête avec une petite impression longitudinale au milieu. Corselet finement ponctué, avec la partie postérieure d'un noir bleu. Élytres avec des rangées longitudinales de petits points et toute la partie antérieure d'un noir bleu. Antennes, dessous du corps et pattes de cette couleur. — Long. 5, 1. 4 mill. — Hab. Cayenne. (H. Gory,) Lamprosoma isnitum. D'un rouge métallique très-brillant en dessus, bleu foncé dessous; têle, partie antérieure du corselet et des quatre premières paites d'un beau vert luisant , dessous au premier, second et troisième articles des antennes fauves. — L. 5, 1 3 1/2 mill. —Brésil. Il ressemble beaucoup au Z. bicolor de Kirby, Centurie,ete., 294 Planches. 48. fig. 11. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. qui n'est autre chose que la Chrysomela bractea de Fabricius, maisil est près de moitié plus petit et il diffère encore par ses antennes fauves à la base et par ses pieds antérieurs verts en avant. Il a aussi beaucoup de rapports avec le Chrysomela globus de Fabricius, et le Lamprosoma aurichalceum de Germar. Lamprosoma marginicolle. D'un vert sombre et très-luisant en dessus, avec les côtés du corselet, le dessous et les pattes d'un rouge cuivreux, couleur de feu. Il s'éloigne des autres par son écusson qui est assez grand , triangulaire. —L. 5 3/2, 1. 4 mill. — Brésil. Lamprosoma triste. D'un noir bleu, peu luisant, avec quelques reflets verdätres. Antennes noires, avec je dessous du premier ar- iicle et le second jaunâtres. Fête et corselet finement ponctués. Écusson très-petit, peu visible, Élytres offrant des stries distantes formées de très-petits points, qui ne sort visibles qu'à la loupe. Dessous et pattes presque noirs. — EL, 6 à 7, 1. 5 à 5 1/2 mill. — Brésil. Lamprosoma amethystinum, Perty, Delect. anim. art. Bras., p. 104, pl. 21, f. 3.—L. 6 à 9 1/2, l. 4 à 5 1/2 mill.—Brésil in- térieur. Ces deux espèces sont irès-voisines de l'£umolpus globosus d'Olivier, la première va assez bien à la figure qui est d'un ton bleu verdâtre terne, la seconde va mieux à la description : dans tous les cas cette description est si vague, qu'elle peut convenir tout aussi bien à quelque Eumolpe raccourei. S.-G. CHORAGUS. Kirby. Latr. V. 147. C. &E SHEPPARD. Choragus Sheppardi. Kirby. 31 a. Sa tête.—Hab. l'Angleterre, la Belgique et l'Italie. Nota. Cet insecte appartient à la tribu des Anthribides, il saute aussi bien que les Altises. Le genre a été publié sous trois noms differents, mais Kirby ayant l'antériorité, c'est son nom qui à prévalu. M. Robert a décrit la même espèce dans notre Magasin de Zoologie, 1832, el. IX, pl. 16, sous le nom d’Anthribus pyo- mœus,et M. Villa en a formé le genre A/ticopus ; il en a publié les caractères à la fin de son catalogue, Milan, 1833, p. 35, en appelant l'espèce Alticopus Galeazsir. C'est à tort que M. Schœnherr a adopté le nom d'Alticopus dans le supplément de son Genera et Species curculionidums. M. Léon Dufour a adressé à la Société Entomologique de France {séance du 25 oclobre 1843) l'histoire des métamorphoses de cet insecte (voir Rev. Zool. de la Société Cuvierienne, 1843, p. 319). INSECTES. 205 Pianches. 48, Fig. 12. S.-G. EURYOPE. Dalm. Latr. V. 147. E. QUADRIMACULÉ. Euryope quadrimaculata. Oliv. 12 a. Sa lête grossie.—Hab. le Sénégal. Nota. Ce genre, fondé par Dalman dans les Éphémérides ento- mologiques, premier fascicule, p. 179, se compose actuellement de quatre espèces africaines. Celle que nous avons figurée a été publiée en même temps par Latreille et par Olivier, sous le nom d'Æumolpus quadrimaculatus et ruler. Latreiïlle la croyait de Cayenne. Olivier en a donné nne bonne figure et l'a rapportée à sa véritable localité; aussi a-t-on, avec raison, adopté ke nom qu'il a imposé à celte espèce. Fig. 13. S.-G. EUMOLPE. Lat. V. 147. E. BLEU. ÆEumolpus cyaneus. Fab. 13 a. Sa tête. 13 b, Tarse antérieur. 13 c. Crochets du der- nier arliele très-grossis. Nota. Cette espèce , les Æumolpus compressicornis , Senega- lensis , chrysis des. auteurs et quelques autres forment le genre Corynodes, publié par M. Hope (Col. man. part. 3, p. 162) cor- respondant aux Platycorynus de M. Chevrolat. Genre CHRYSOMÈLE (CHRYsOMELA. Fab. Latr.). 49. Fig. 1. S.-G. COLASPE. Fab. Latr. V. 148. C. ILLUSTRE. Colapsis illustris. Chevr. C. sanguineus, antennis (quatuor primis arlieulis rabris) tar- sisque nigris; elytris smaragdinis, splendidis, coslalis et inter costas punctatis , tibiisque spinosis, medianis extus in medio ob- tuse angulatis.—L, 10, 1. 5 mill.—Brésil intérieur. (Chevrolat.) 1 &. Son tarse antérieur. 1 b. Crochets très-grossis. 1 c. Palpe maxillaire.—Hab. le Brésil. Nota. Ce groupe a été divisé par M. Delaporte (Rev. Ent., t. 1, p. 18) en sept genres portant des noms qui rapplelent le genre principal dont ils sont démembrés. L'un de ces sous-genres (Colaspaidema, Lap.) est formé avec le Colaspis barbara du midi de la France, insecte qui vit sur les lu- zernes et dont la larve est le fléau des prairies. Une autre espèce , la Chrysomela rumicis que Fabricius n'avait recue que d'Espagne, se trouve en Algérie, Enfin on a recu du même pays, des environs de Tunis, une espèce plus grande à la- quelle nous conservons le nom spécifique qu'elle porte dans quel- ques collections, c'est : 296 Planches. 49. à a bb 3 & © Fig. 4. Fig. » ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Le Colaspidema signatipennis, Nob. Cet insecte est ovalaire , noir. Ses élytres sont jaunes, avec la suture et chacune deux taches obliques noires. On trouve deux belles espèces de Colapsis figurées dans l'ou- vrage de Perty (Del. an. art. Bras., p. 105, pl. 21, f. 5, 6) sous les noms de Col. gemma et tricolor. Voir les observations de MM. Léon Dufour et Daube sur les dégâts causés par le Colaspis barbara (An. Soc. Ent. de France, 1836, p. 372 et 1537, p. xlix). . S.-G. PODONTIE, Dalm. Latr. V. 148. P. VOISINE. Podontia afjinis. Grondal, in Schæn. 2 a, Tarse antérieur. 2 b. Ses crochets. 2 c. Antenne. — Hab. Java. 3. S.-G. PHYLLOCHARIS. Dalm. Latr. V. 148. P. À DEUX BANDES. Phyllocharis bicincta. Guér. Voy. Coquille. Zool., t. 2, p. 145. 3 a. Partie antérieure de sa tête très-grossie. 3 b. Lèvre infe- rieure et palpes labiaux. 3 c. Mandibule. 3 d. Antenne, 3 e. Palpe maxillaireisolé.—Hab. Amboine. Phyllocharis splendens , Podontia splendens, Guér. Voy. de la Coquille, Zool., t. 2, p. 144.—Hab. la Nouvelle-Guinée. . S.-G. DORYPHORE. II. Latr. V. 149. D. MULTIPONCTUÉE. Doryphora multipunctala. Chevr. Nigra , thorace vix punetato, elytris flavis ordinatim nigro-ma- culaus et in lineis undecim eficientibus. — L. 19 1/2, 1. 16.—Bo- livie et Colombie. Elle ressemble à la Dory. punctatissima d'Olivier. Toutes deux ont lesélytres jaunes, avec dix rangées entières de taches par étui et une onzième courte, le long de l'écusson. Ces taches , dans notre espèce , sont noires, plus ou moins grandes et assez rapprochées, leurs interslices sont ponctués d'une manière assez serrée. Les taches de la D. punctatissima sont violacées, avec les interstices poreux. (Chevrolat ). Doryphora sparsa, Chev. Nigra, elytris flavo-pallidis, or- dinalim nigro-maculatis.—L, 17, 1. 13.—Brésil intérieur. Voyage de M. Aug de Saint-Hilaire. Très-voisine des Dory. multipunctata et punctatissima , elle Planches. 49. INSECTES. 297 diffère de ces deux espèces en ce que les élytres n'offrent pas de taches sur le bord extérieur de la marge : ces taches sont noires et disposées sur dix lignes, mais la dixième n'existe que sur le bord de l'écusson. (Chevrolat.) Doryphora distincta. D'un brun plus ou moins rougeitre. Elytres jaunes, avec la base d'un noir bleu métallique, marquées chacune d'un gros point jaune, une bande transverse et oblique un peu er, arrière, et la suture du même noir bleu. — L. 9, 1.7 mill.—Syn. Dor. suturalis, Fab., Syst. eleuth. , 1, 425 (non Ent. sy:t.). Dor. suturalis, Var., Oliv., t, 5, g.,n. g1, p. 589, pl. 5, f. 63, b.—Hab. Cayenne et Lamana. Dorrphora suturalis, Fab. Ent. syst,, t. 1, part. 1, p. 313, n. 26 (non Syst. eleuth.). Dor. suturalis (vraie), Oliv., Entom., 4, n. 91, p. 589, pl. 5, €. 63 a. — L. 20,1. 7 mill. — Hab. Cayenne, Essequebo. Olivier, trompé par Fabricius, qui a décrit deux espèces très- distinctes sous le même nom, dans son Æntomologia systematica et dans son Systema eleutheratorum , a figuré ces deux espèces comme n'étant que des variétés l’une de l'autre. Nous avons dù donner un nouveau nom à l'une d'elles afin de mettre wn terme a cette confusion, Près de ces espèces on placera une Doryphore du Brésil qui a les plus grands rapports avec notre D. distincta; en voici une courte descriplion : Doryphora bifasciata. Corps d'un brun plus ou moins fauve, tirant quelquefois au verdâtre. Tête et corselet finement ponc- tués , ce dernier ayant une étroite bordure jaune de chaque côlé. Élytres jaunes, avec des petits points presque rangés en stries géminées. Elles offrent d'abord une large bande d'un noir métallique, à reflets vert - bleu et cuivreux, n'arrivant pas jus- qu'au bord externe, et portant à la base de chaque élytre une grosse tache arrondie, jaune : un peu au delà du milieu, il y a sur chaque élytre une large bande de la même couleur, oblique, séparée de la suture et du bord externe chez quelques indivi- dus, se réunissant souvent avec une large bande suturale com- mune aux deux élytres et qui se termine en pointe à l'extrémité. Cette bande suturale ne remonte pas au-dessus de la bande obli- que et transverse, et laisse tout le milieu de l'élytre jaune, tandis que dans notre D. distincta, toute la suture est noire , comme cela se voit dans la figure donnée par Olivier (pl. 5, f. 63, b). — L 13,1, 9 mill.—Hab, Cayenne. 298 Planches. 49. Li ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Doryphora Olivierii. Trés-voisine de la D. scalaris d'Olivier, pour la taille et la coloration générale, mais elle en diffère parce que les deux bandes maculaires de ses élytres vont toucher le bord externe, qui est noir, et parce quil ÿ a une troisième bande noire et dentelée à l'extrémité de ces élytres.—L. 14, 1. 11 mill. — Hab. la Bolivie. Doryphora Fabricii. Noire. Élytres d'un jaune rougeitre, fi- nement pointillées de noir, avec la base et trois bandes obliques noires, partageant les élytres en quatre parties égales ; la seconde interrompue à la suture, quelquefois représentée par deux ou trois taches noires sur chaque élytre, la troisième toujours ma- culaire, formée de trois ou deux petites taches sur chaque élytre, manquant quelquefois.— L,. 14 à 19, 1. 10 à 34 mill. — Hab. la Bolivie. Doryphora Schœnherrii. Semblable à la précédente mais plus petite et n'offrant que deux bandes obliques noires, dont la se- conde interrompue a la suture. Ces deux bandes partagent Îles élytres en trois parties égales, c'est-à-dire que la première est placée en avant, un peu au delà du milieu, et la seconde un peu en arrière.—L. 12, 1. 9 mill.—Hab. la Bolivie. Doryphora Herbstii. D'un jaune fauve, ponctuée. Élytres ayant chacune une grande tache transversale et irrégulière près de la base, deux taches au milieu, quelquefois réunies, et une autre grande tache triangulaire près de l'extrémité, d'un noir profond. Antennes, jambes et tarses d'un noir bleu luisant.— L. 11 à 13, 1. 8 1/2 à 10 mill —Hab. la Bolivie. Doryphora Germarii. Noire. Élytres d'un jaune fauve, ponc- tuées, ayant chacune une grande tache transversale et irrégu- lière près de la base, deux taches au milieu et une autre grande tache triangulaire près de l'extrémité, d'un noir profond.—Mème taille et même localité que la précédente. Doryphora Colombica. Très-globuleuse, d'un noir verditre, fortement ponctuée. Élytres ayantprès du bord externe une ligne jaune, parallèle à ce bord , partant du milieu de la base, arri- vant jusqu'à l'extrémité, et remontant ensuite, près de la suture, jusqu'au üers antérieur. Il y a , de plus, une petite tache jaune à la base, prés de l'écusson , mais pas tout à fait vis à-vis l'extré- milé de la ligne montante.— Long. 43, 1. 8 mill. —Hab. la Co- lombie. \ Doryphora latispina. Très-globuleuse, d'un noir brun, ürant au noir verdätre très-luisant; ponctuéc. Elytres ayant chacune Planches. 49° INSECTES. 9209 deux taches orangées a la base, une autre tache au milieu , et derrière celle-ci une ligne de la même couleur , occupant le mi- lieu de la largeur de l’élytre et allant se terminer à l'angle posté- rieur. Épine sternale large et aplatie. — Long. 9, 1. 7. mill. — De Colombie. Doryphora subdepressa. Corps beaucoup moins épais que chez les autres espèces, assez semblable à celui de quelques Cassides , d'un noir brunätre tirant un peu au verdâtre. Tète et corselet couverts de nombreux points enfoncés très-rapprochés entre eux. Élytres presque rugueuses, avec le repli inférieur presque en- tièrement jaune, et quelques faibles taches ferrugineuses peu dis- tinctes en dessus, surtout vers les bords. — L. 15,1. 11 mill. — De Colombie, Doryphora Corbyi. Noire, lisse. Tête et corselet à peine ponc- tués, ces points visibles seulement à l'aide d'une forte loupe. Elytres d'un jaune un peu orangé, avec plusieurs lignes noires transverses, étroites , dentelées et en zigzag, Cetle espèce a beaucoup d'affinités avec la D. catenulata des auteurs, car on voit sur ses élytres deux bandes formées par des espèces de cercles noirs, qui rappellent assez celles qui caractérisent la Catenulata, mais, chez cette dernière, les élytres sont noires, tandis que dans la nôtre elles sont jaunes, même sous le rebord latéral inférieur. — fLong. 13, 1. 10 mill. — De Maragnan. Dédiée à M. Alex. Corby, l'un des rédacteurs du Moniteur universel, qui avait bien voulu engager sa sœur à faire chercher pour nous quelques objets d'histoire naturelle pendant son séjour à Maragnan. Doryphora 14-spilota. Noire, luisante. Tête et corselet vague- ment et très-finement ponclués. Élytres couvertes de gros points enfoncés, disposés sans ordre, ayant chacune sept grosses taches arrondies, d'un jaune d'ocre : deux au bord antérieur , deux au milieu, deux au tiers postérieur et une près de l'angle posté- rieur.—L. 13, 1. 10 mill.— De Maragnan, Envoyée par madame Corby. Doryphora limbata. D'un beau brun roussâtre.Tête et corselet finement ponctués. Élytres d'une couleur un peu plus foncée, offrant des stries longitudinales de points enfoncés disposés un peu irrégulièrement, bordées de jaune, depuis le tiersexterne du bord antérieur, jusqu'à l'angle postérieur et offrant de plus, près de l'écusson, une petite ligne courte et longitudinale en forme de virgule. Dessous et pattes d'un fauve jaunätre. Extré- mité des antennes brune.—L, 11,1. 8 mill.—De Bolivie. 300 Planches. 49. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Doryphora olivacea. Entièrement d'un vert olivätre sale, Tête el corselet finement ponctués. Élytres ayant des stries de petits points enfoncés, entre lesquelles la loupe montre d'autres points épars et beaucoup plus petits. Dessous et pattes d'un vert moins sale, abdomen jaunâtre.—L. rt, 1. 8 mill.—De Bolivie. Doryphora glaucina. D'un vert tendre et très-frais. Tête et corselet finement ponctués, avec le labre, la base des antennes et les bords du corselet jaunâtres. Élytres ayant des stries de très- pelits points enfoncés, avec le bord tranchant inférieur seulement, jaunätre. Pointe sternale, milieu de la poitrine et abdomen d'un jaune päle.—L. 13, |. 10 mill.—De Bolivie. Fis. 6. Palpe de la Doryphora anastomosans, VPerty. Cette espèce, à la- Fig. 7. Fig. 8. + Fig. 9. quelle M.Chevrolat avait donné le nom d'Ædunca, dans la mo- nographie qu'il prépare du genre Doryphore, se trouve au Brésil dans la province des Mines. S.-G. PAROPSIDE. Oliv. Latr. V. 149. P. A HUIT LIGNES. Paropsis octolineata. Gory. D'un rouge brun très-foncé, finement ponctuée. Tête avec une échancrure en avant et une petite impression au milieu. An- tennes testacées. Corselet avec une forte impression près de cha- que bord latéral et quelques taches noires dessus. Écusson ar- rondi. Élytres avec quatre bandes longitudinales noires sur cha- cune. Poitrine et le milieu de l'abdomen noirs. 7 a. Sa tête grossie. 9 b. Antenne. — Hab. la Nouvelle-Hol- lande. (Gory.) S.-G. TIMARCHE. Latr. V. 190. T. DES BALÉARES. Timarcha Balearica. Gory. D'un vert sombre avec quelques reflets bleus. Tète fortement ponctuée. Corselet arrondi à ses bords latéraux qui sont légère- ment rebordés. Écusson un peu triangulaire. Élytres finement rugueuses. Dessous du corps et pattes d'un vert bleu métallique. 8 a. Palpe maxillaire.—Hab. les îles Baléares. (Gory.) Voir aussi les Timarcha turbida et generosa d'Erichson, dé- crites et figurées dans le voyage dans la Régence d'Alger par Mau- rice Wagner. Leipsick 1841. S.-G. CHRYSOMELE. Latr. V. 150. C. HUMÉRALE. Chrysomela humeralis. Gory. Tête, antennes, corselet, dessous du corps el paties d'un rouge ferrugineux. Élylres d'un jaune testacé. Tête et corselet assez for- INSECTES. 301 Planches. 49. tement ponctués. Écusson petit, triangulaire, d'un jaune testacé, bordé d'un rouge ferrugineux. Elytres avec des lignes longitudi- nales formées par de petits points. La suture et une petite bande près de la partie humérale sont noires. Cet insecte figure dans le catalogue de M. le comte Dejean sous le nom générique de Sti- loderes Diane. 9 a. Mächoire. 9 b. Tarse antérieur. 9 c. Palpe maxillaire. 9 d. Antenne.—Hab. Cayenne. (H. Gory.) Fig. 10. Palpe de la Chrysomela sanguinolenta, Fab. Nota. Le genre Chrysomèle est actuellement si nombreux en espèces, qu'il a besoin d'être divisé. M. Chevrolat s’est occupé de ce travail et les noms qu'il donne aux genres qu'il a formés ont été employés dans le catalogue de la collection de M. Dejean. Malheureusement ils n'ont aucune authenticité, car les caracte- res de ces genres ne sont pas encore publiés (janvier 1844). Voir les quatre espèces de Chrysomèles décrites par M. Falder- mann. Coleopt. ab illustr. Baugio, p. 103 à 105). L'un des genres les mieux caractérisés que M. Chevrolat pro- pose, est celui qu'il nomme Labidomera. Les trois espèces qui le composent sont remarquables par l'échancrure profonde qui existe aux cuisses antérieures des mâles. Ces cuisses sont sillon- nées, uniépineuses près des genoux. La Chrysomela trimacu- lata de Linnée (Am. sept.) est le type de ce genre auquel M. Che- vrolat a joint les deux espèces suivantes : 2. Labidomera suturella. Cærulea, punctulata , elytris flavis, sutura cyanea anchoriformi.—L. 10, 1. 5 mill.—Mexique, Vera- Cruz. 1. Labidomera Germari. Cærulea, punctulata, thorace con- vexo, elytris cyaneis cum maculis quatuor 3,2, 1, margineque , flavis.—L. 11,1. 8.—Mexique. . (Chevrolat.) M. Westwood a établi son genre Z'rochalonota (Mag. de Zool., 1833 , Ins., pl. 95 ) sur une Chrysomeline du Brésil à laquelle il donne le nom de T'rochalunota badin, et que M. Sturm avait publiée, dans son Catalogue, p. 81. pl. 4, f. 37, en 1826, sous le nom de Chrysomela coccinelloides. C'est done ce dernier nom qui doit rester à l'espèce, elle s'appellera Z'rochalonota coccinel- loides, Stürm. M. Erichson, dans la Zoologie du Voyage dans la régence d'Alger par Wagner, a décrit et figuré une belle espèce (Chry somela consularis) provenant de ce pays. 302 Planches. 49. Fig. Fig. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. M. Hope a proposé plusieurs genres (Col. man., part. 3, p. 165 et suiv.) pour des Chrysomèles des auteurs, mais il n'en a carac- térisé que cinq, dont voici les noms et la synonymie : 1° Polysticta, Hope, correspondant au genre Aitchena, Chev. 20 Gastroeiden, Hope, Gastrophysa,Chev. 39 Chrysochloa, Hope, Oreina, Chev. 4° Polyspila, Hope, Calligrapha,Chev. 5° Calomela, Hope, Australica, Chex. Ces cinq genres seuls doivent être adoptés. 11, S.-G. PHOEDON. Latr. V. 151. P. CYANOPTÈRE. Phœdon cyanopterus. Bleu. Tête et corselet rouges, celui-ci ayant le milieu bleu. Élytres ayant de fines stries de points enfoncés. Pattes rouges à tarses noirs. Antennes noires, avec le premier et uné partie du second article rouges. Dernier segment abdominal rouge.—L. 6, 1. 4 mill. 11 &. Son antenne. 11 d. Un palpe maxillaire. 11 c. Tarse an- térieur.—Hab. le Chili. Phœdon affinis. Noir bleu. Tête et corselet rouges, celui-ci ayant le milieu noir. Pattes rouges, avec les tarses bruns, seule- ment à l'extrémité. Antennes noires, avec les sept premiers arti- cles rouges, avant-dernier et dernier segments de l'abdomen rouges. — L. 5, 1. 3 1/2 mill. — Hab. Maldonado et Corrientes. Nota. On trouve la description de deux Chrysomèles curieuses du genre Leucocera de M. Chevrolat, dans la Revue Zoologique de la Société Cuvierienne, 1838, p. 285. Plusieurs Chrysomèles du Brésil sont décrites dans l'ouvrage de Perty (Del. an. art. Bras., etc.) et dans les Coleopterorum species de Germar. M. Che- vrolat en a publié quelques-unes dans ses Insectes du Mexique. 12. S.-G. PRASOCURE. Latr. V. 151. P. HANOVRIENNE. Prasocuris hannoveriana. Fab. (Marginella. Gyl.). 12 a. Tarse antérieur. 12 D. Ses crochets.—Hab. l'Allemagne et la Suède. Prasocuris picea. D'un brun de poix assez foncé, avec le des- sous, les pattes et la base des antennes plus pales et presque jau- nâtres. Tête et corselet ponctués. Elytres ayant cinq ou six êtries È ARE Ps op : de points enfoncés, bien marquées à leur base et effagées vers l'ex- trémilé.—L, 4,1. 1 3/4 mill.—Montevideo. INSECTES. 303 Planches. GENRE GALERUQUE (GALERuCA. Geoff.). 49 bis. Fig. 1. S.-G. ADORIE. Fab. Latr, V. 152. A. BASALE. Adorium basale. Guer. Voy. dela Coquille. Hab. la Nouvelle Guinée. Fie. 2. Détail de l’Adorium bipunctatum , Oliv. 2 a. Son palpe maxil- laire. Nous avons décrit plusieurs belles espèces de ce genre dans le Voyage de la Coquille, Zool., t. 2, p. 146 et suiv. Fig. 3. S.-G. GALERUQUE. Geoff. Latr. V. 153. G. PARTAGÉE. Galeruca dimidiata. Guer. Voy. de la Coquille. 3 a. Son palpe maxillaire.—Hab. Java. Fig. 4. Détails de la Galeruca viburni , Payk. 4. Antenne. 4 a. Labre. 4 b. Mächoire. 4 c. Lèvre inférieure. F'ig. 5. Antenne de la Galeruca quadri-maculata, Fab. Nota. Ce genre est extrêmement nombreux en espèces répan- dues dans tous les pays. Il aurait besoin d'être étudié et divisé, et les entomologistes doivent faire des vœux pour que M. Chevrolat publie les caractères des nombreux genres qu'il a proposés dans le catalogue de la collection Dejean, collection actuellement dis- persée. Parmi les groupes qui pourraient être faits dans les Galleru- ques, il en est un bien distinct, tant par ses palpes plus allongés et à articles presque cylindriques, que par ses antennes aplaties et par la forme et la coloration de Lycus que ses espèces présen- tent, Quoique nous n'ayons aucun moyen de nous en assurer, puisque la collection de M. Dejean n'est plus à Paris, nous pen- sons que ces espèces doivent former le genre qui figure dans son catalogue sons le nom de Schematiza, Chevrolat, et nous em- ploierons ce nom pour les espèces suivantes que nous croyons inédites. Schematiza Lycoides. Noire, tomenteuse ; articles intermé- diaires des antennes dilatés. Corselet aplati, à côtes un pen rele- vées et jaunes. Élytres ayant de faibles côtes, avec une bande transverse jaune et dentelée au milieu, remontant de chaque côté jusqu'aux épaules. Base des cuisses jaune. — L. 10,1. 4 1/2 mill.—Hab. le Brésil. Schematiza flavofasciata. Assez semblable à la précédente, mais plus petite, avec la bande jaune du milieu des élytres plus large et ne remontant pas sur le côté. Une petite tache jaune aux épaules. Pattes entièrement noires. — L. 7 3/2, 1. 3 1/2. — Hab, le Brésil. 304 Planches. 49 bis. Fig. 6. Fig. 7 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Schematiza axillaris. Noire, plus allongée que les précédentes, sans aucune trace des côles sur les élytres ; côtés du corselet et une petite ligne sur chaque épaule, d'un jaune fauve. Base des cuisses rougeätre.—L. 5, L. 3 mill.—Caÿenne. La distribution des couleurs de cette espèce va assez bien à la description que Fabricius donne de son Lycus lævigatus. Se- rait-ce le même insecte ?P Schematiza dimidiata. Noire, allongée, un peu plus cylindri- que, avec le corselet plus étroit. Élytres ayant chacune trois côtes assez bien marquées, d'un beau jaune d'ocre jusqu'au dela du milieu, noires ensuite.—L. 8,1. 3 mill.——Hab. Dory, à la Nouvelle- Guinée. Schematiza frenata. Noire. Bord antérieur de la tête jaune. Corselet et élytres tomenteux jaunes : celles-ci offrant au milieu une large bande transversale noire envoyant en ayant et au milieu de chaque élytre un trait noir qui se continue de chaque côté du corselet pour aller se terminer à son bord antérieur, derrière les yeux. Elylres ayant deux côtes élevées sur le disque. —L. 9, 1. 3 mill.—Hab. la Colombie. On trouvera des descriptions et des figures de quelques belles Galeruques dans le Delectus Animantium Art., ete., de Perty, dans Germar, dans notre Entomologie du Voyage de la Coquiile, dans Faldermann (Coleopt. ab illust. Bungio, etc., p. 102 et 103), et dans la Revue Zoologique de la Société Cuvierienne, 1838, p. 23 (Gal. subvittata, Demaÿy). S.-G. LUPÈRE. Geoff. Latr. V. 153. L. CEINT. Luperus cinctellus. Chevr. 1. Luperus cinctellus. Chev. Niger. Capite, thorace (foveis dua- bus), margine elytrorum, femoribus, primoque articule antenna- rum infra, luteis ; elytris nitidis, crebre punctatis.—L. 5, 1.2 1/2. —Bresil D. Ad. Pompon. 2. Luperus sionaticornis, Chev. Niger, antennis longis, duobus penultimis articulis flavis, thorace bifoveato, elytris vitta longitu- dinali flava. Pedibus nigro fuscis.—L. 5, 1. 2 1/2 mill.—Bresil D. Ad. Pompon. (Chevrolat.) Détail du Luperus suturella, |., ou brassicæ, Panz. 7 a. Labre. 7 b. Mächoire. 7 c. Lèvre inférieure. 7 d. Mandibule, 5 e. Patte antérieure.—Hab. Paris. M. Westwood a publié la descriplion d'une espèce curieuse Planches. 49 brs. INSECTES. 305 ( Luperus nasutus ) dans le magasin de Zoologie, 1835, Ins. pl179: M. Hope a publié les caractères d'un genre de Galérucites qu'il nomme Cladocera (Col. man., part. 3, p. 169) et qui correspond au genre inédit Polyclada de M. Chevrolat. Le même entomologiste a publié les caractères d'un nouveau genre qu'il nomme Agetocera (1bid., p. 170). Son genre Agasta (ibid., p. 1779 ) est encore voisin des Chry- someles, il est fondé avec une espèce nouvelle qu'il décrit (42. Jformosa) et dont il donne une bonne figure, pl. 2, f. 3. fig. 8. S.-G. OCTOGONOTE. Drap. Latr. V. 154. O. À QUATRE LIGNES. Octogonotes quadrilineatus. Chevr. O. flavus ; oculis antennisque medio nioris, Elytris punctato- striatis obcostalis, vittis duabus postice abbreviatis rubro-fuscis ; una marginali, altera in medio elytro.—L£. 6, 1. 3 mill. Testacé, mandibutes rougeätres, obscures. Antennes obscures, avec les quatre premierset les deux derniers articles fauves Cor- selet transverse, droit à la base et sur les côtés, un peu échaneré près des angles antérieurs, avec un sillon transverse postérieur assez profond. Élytres plus longues que le corselet, arrondies à l'extrémité, ayant des slries ponciuées, dont les interstices sont relevés en côtes. Elles sont d'un jaune soyeux et offrent, au bord externe el au milieu, des bandes d'un brun rougeätre. Celles du milieu de chaque élytre n'atteignant pas l'extrémité posté- rieure. Dernier article des tarses, et surtout des postérieurs , renflé ; les second, troisième et quatrieme allongés, égaux. — Du Brésil, envoyé par M. Pompon. (A. Chevrolat.) . Octogonotes thoracicus, Chev. O. fuscus pubescens ; caput, thorax, femoraque infra flava — L. 8, L. 4 mill. Brun, opaque. Tête, corselet et moitié inférieure des cuisses jaunes Corselet transverse, ayant trois petites dents ou lobes de chaque côté, droit et rebordé à ses deux extrémités. Élytres plus larges que le corselet, arrondies aux angles huméraux , cou- vertes de stries qui paraissent simples, mais qui ont au fond un rang de points assez rapprochés. Dessous du corps brun, avec les segments de l'abdomen étroitement bordés de jaune. — Hab. Cayenne. (A. Chevrolat.) 9 a. Patle postérieure, 9 b. Palpe maxillaire. INSECTES. 45 306 Planches. 49 bis, Fig. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Nota. Nous avons vu un individu de cette espèce conservé dans la collection de Bosc sous le nom de Lycus thoracicus : dans ce temps-là on n'y regardait pas de si près. Prés des Octogonotes il faut placer un nouveau genre que nous formons avec un insecte très-curieux récemment découvert au Brésil. Au premier coup d'œil, on prendrait cet insecte pour un petit Longicorne de la tribu des Lamiaires, mais un exa- men attentif montre que c'est une sorte d'Altise à antennes deux fois plus longues que le corps et qu'on ne peut l'éloigner du genre Octogonotes. Il diffère de ce genre, d'abord par l'excessive lon. gueur de ses antennes, par leur insertion sur un prolongement antérieur de la têle, el parce que sa bouche est prolongée en ar- rière, séparée de l'insertion des antennes par un front allongé, et qui, vu de profil, produit une ligne arquée en dedans et ren- trante du front à la bouche. Nous proposons de donner à ce genre le nom de Loxopxosopus (a0£0os, oblique , æporwrov , front). Loxoprosopus ceramboides. Noir terne, un peu aplati en-des- sus. Une large bande jaune de chaque côté de la tête, s'étendant sur la base externe des mandibules. Antennes plus de deux fois plus longues que le corps, à articles allongés, velus, renflés au bout, ayant la base tachée de jaune. Corseleten carré transversal, velu, bordé de jaune de chaque côté, avec une petite échancrure yrès des angles antérieurs, une fossette ronde au milieu en avant el une large fossette transversale, un pen arquée , près du bord postérieur. Écusson triangulaire. Élytres un peu plus larges que le corselet, parallèles, ayant des stries de points enfoncés assez serrés, avec une bande jaune près du bord externe, n'atteignant pas Lout à fait leur extrémité postérieure. Dessous noir, avec un peu de jaune sur les côtés du prothorax et de la poitrine. Pattes noires, avec le bord inférieur de toutes les cuisses jaune. Tarses postérieurs terminés par un article excessivement renflé , comme chez les Octogonotes. Ailes noirâtres. — L. 9, 1. 3 1/2, des an- tennes 21 mill.—Hab. le Brésil. 10. S.-G. OEDIONYQUE. Latr. V. 154. OE. FIGURÉ. CŒdionychis figuratus. Chevr. CE. niger ; thorace luteo , fascia lata nigra. Elytris luters, Jaseia lata basali raculisque tribus posticis nigris. —L. 7, 195 mile Noir. Corselet transverse, d'un jaune d'ivoire, ayant une bande noire transverse au milieu, échancrée en avant, sur la ligne mé- INSECTES. 307 Planches. 49 bis. diane, avec un petit prolongement en arrière et vis-a-yvis celte échancrure. Elytres élargies et arrondies sur les côtés, jaunes , avec une large bande noire au bord antérieur, n'atteignant pas tout à fait les côtés, ayant en avant deux petites lignes jaunes et trois taches oblongues situées à la parlie postérieure ; ces taches élargies en avant, disposées ainsi : une de chaque côté arrondie en avant. et une impaire, commune aux deux élytres, située sur la suture et échancrée en avant. Dessous noir, sans taches. 10 a. Son tarse postérieur.—Hab, le Brésil. (A. Chevrolat.) fig. 11. S.-G. PSYLLIODE. Latr. V. 154. P. ANGLAISE. Psylliodes anglica. Chevr. (Allica anglica. Fab.). 11 a. Son tarse postérieur.—Hab. la France et l'Angleterre. Fig. 12. S.-G. DIBOLIE. Latr. V. 155. D. BORÉALE. Dibolia borealis. Chevr. D. ovalis , viridi-ænea , elytris punctato-striatis.—L, 3, 1. 2. D'un vert un peu métallique. Tête inclinée. Corselet transverse, ponctué. Élytres ovalaires à stries ponctuées. Épine fourchue des pieds postérieurs rougeûtre. (A. Chevrolat.) 12 a. Jambe postérieure et son tarse. — Hab. Philadelphie. Fig. 13. S.-G. ALTISE. Geoff. Latr. V. 155. À. DE CHEVROLAT. Altica Chevrolatii. Guér. Voy. Coquille. 13 a. Jambe postérieure avec son tarse. — Hab. la Nouvelle Guinée. Fig. 14. S.-G. LONGITARSE. Latr. V. 195. L. DORSAL. Longitarsus dorsalis. Fab. 14 «. Jambe postérieure et son tarse.—Hab. l'Allemagne. Nota. On trouve, dans les Transactions de la Société Entomo- logique de Londres, vol. 2, p. 24, pl. 4, un mémoire fort in- téressant de M. Henry Le Keux, sur les mélamorphoses de l'Altica nemorum. F. GExRE ÉROTYLE (EroryLus. Fab.). 50. Fig. 1. S.-G. ÉROTYLE. Fab. Latr. V. 156. E. DU BENGALE. Erotylus (Cyrtomorphus. Lacord.) Bengalensis. Guer. 1 &. Sa mâchoire. 1 b. Antenne. 1 c. Tarse postérieur. Nous avons décrit cette espèce dansla Revue zoologique, 1841, p. 153. M. Lacordaire ( Monogr. des Érotyliens, 1842, p. 243) assure qu'elle est de Java, mais il n'a aucune preuve de cet ha- bitat. Nous en avons recu quelques individus de M. Bellanger, qui 308 Planches. 50. Fig. 2. ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. n'avait pas été à Java, et ceux que MM. Reiche et Gory ont com- muniqués à M. Lacordaire leur avaient été donnés par nous. Du reste nous ne voulons pas affirmer que cette espèce provient du Bengale, car nous savons ayec quelle lésèrelé certains voyageurs indiquent l'habitat des objets qu'ils apportent en Europe. Il peut irès-bien se faire que M. Bellanger ail acheté ces insectes au Ben- gale à des marchands qui les auraient fait venir de Java. Cela a lieu tous les jours. S.-G. ÆGYTHE. Fab. Latr. V. 156. Æ. QUADRINOTÉ. Ægythus quadrinotatus. Chev. Col. du Mexique. Nota C'est par une erreur de gravure qu'on a attribué, dans la première édition , toutes les figures 2 à l'Æg. surinamensis. Fig. 2 a. Bouche de l'Æoythus surinamensis. 2 b. Une mä- choire et son palpe. 2 c. Une mandibule. 2 d. Sa lèvre in- férieure avec un palpe. 2 e. Une antenne. — Hab. Cayenne, le Brésil, la Colombie, la Bolivie, etc. Depuis la publication de la Monographie des Erotyliens de M. Lacordaire , notre collection s'est enrichie de plusieurs espé- ces fort intéressantes provenant de la Nouvelle-Grenade ; en voici quelques-unes : Æoythus lineatus. Très-voisin de l'Æs. uva de M. Lacordaire, encore plus bombé et plus convexe. Tête et corselet d'un jaune fauve, lisses, Antennes courtes, noires. Écusson cordiforme, petit et noir, Élytres lisses, d'un brun jaunâtre, avec la suture, le bord externe et trois lignes longitudinales sur chacune, d'un jaune roussâtre. Dessous noir avec l'abdomen ferrugineux. Pattes noires.—L, 10 à 12,1. 8 à 10 mill. —Colombie, région tempérée. Thonius maculatus. Oblong, ferrugineux luisant. Tête ayant sur le vertex une espèce de cercle noir irrégulier et dentelé. Corselet offrant en dessus deux grandes taches noires en forme de croix obliques, dont les branches transverses vont se joindre au milieu. Élytres couverles d'un grand nombre de pelits points noirs, avec deux larges bandes transverses irrégulières, quelque- fois maculaires : l'une au tiers antérieur, interrompue à la su- ture ; l'autre très-oblique, au tiers postérieur, également inter- rompue à la suture ; les bandes ou taches n'étant jamais enlou- rées d'aucune auréole d'un ferrugineux pâle, comme cela se voit chez le T'honius pavoninus. Antennes noires à massue fauve. Pat- tes entièrement noires.—L.. 17, |, 8 1/2 mill.—Colombie, régions, froides. Planches. 30. INSECTES, 309 T'honius unicolor. D'un brun presque noir, couleur de poix, Tête et corselet lisses : celui-ci aplati en dessus, rebordé. Anten- nes d'un brun fauve. Elytres lisses et luisantes, assez convexes, ayant cinq à six lignes longitudinales de gros points enfoncés, effacés en arrière, à partir du milieu. Pattes d'un brun noirätre, avec le dessous des cuisses, les jambes et les tarses jaunätres.— L. 8, 1. 4 mill. La femelle est plus grande, plus convexe, avec les élytres plus élargies et plus ovalaires et beaucoup plus larges que le corselet, tandis qu’elles sont à peine un peu plus larges que celui-ci dans le mâle. Ses pattes el ses antennes sont entierement jaures. — L. 10,1. 5 1/2 mill.—Colombie, régions froides. T'honius flavipennis. Noir, extrémité des antennes, tarses, ély- tres et abdomen jaunes. Tête et corselet lisses ; celui-ci aplati, un peu plus large que long, avec les côtés assez rebordés, un peu arrondis, un peu plus étroit en arrière , avec le bord postérieur assez fortement bisinné Écusson transversal, noir, arrondi Élytres ovalaires, notablement plus larges que le corselet au milieu, très- bombées, d'un jaune d'ocre foncé, lisses et luisantes, avec quel- ques faibles traces de stries ponctuées près de la suture, à la base Leur suture est finement bordée de noir el la carène latérale offre quelques points enfoncés dans la goutlière produite par ce mince rebord. L'abdomen est lisse, jaune, avec. les segmentsun peu bordés de noir au milieu. Les paltes sont noires, avec les tarses jaunes.—L. 10, 1. 5 mill.—Colombie. Pselaphacus Hopei. Oblong, subparallèle, luisant. Tête noire, pouelu‘e sur le vertex. Antennes d'un brun noir, plus courtes que la tête et le corselet; celui-ci jaune, un peu élargi au liers an- térieur, finement bordé de noir, avec une large bande longitu- dinale au milieu et un gros point de chaque côté, noirs. Elytres jaunes, bordées de noir, avec une large bande à la base, une autre plus large au milieu, se prolongeant en arrière sur la su- ture sans toucher l'extrémité, et un gros point de chaque côté, entre la bande du milieu et l'extrémité, noirs Dessous du pro- thorax noir , bordé de jaune. Dessous du thorax et de l'abdomen jaunes, avec les côtés et le milieu de la poitrine et le milieu seu- lement de labdomen, bruns. Patles d'un brun fauve, avec les genoux, la base des jambes et les tarses noirs. — L. 15,1. G 1/2 mili,— Colombie, régions chaudes. Cette espèce appartient à la première division de M. Lacor- daire, car elle a deux rangées de points enfoncés disposés en chevron sur le milieu du prothorax. 310 Planch:s. 50 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. s Ischyrus 16-guttatus. Oblong , rouge, fiuement ponctué. An- tennes courtes, noires, avec les trois premiers articles rouges. Écusson transversal, d'un brun rougeätre. Élytres noires, lisses, ayant de fines stries de petits points enfoncés très-rapprochés et marquées chacune de huit grandes taches d'un jaune fauve , ainsi disposées : trois à la base, deux avant le milieu, deux au tiers pos- térieur et une à l'extrémité. Dessous et paties rouges, tarses noirs.—L, 10, 1. 5 mill.—_De Colombie. Tschyrus melanogaster. Oblong, noir. Corselel rouge, avec quatre points noirs. Élytres d'un noir bleuâtre, traversées au mi- lieu par une large bande jaune, plus étroite au milieu et interrom- pue à la suiure.—L. 9, 1. 5 mill.— Colombie, région témpérée. Il est trés-voisin de notre Zschyrus melanopus, mais il s'en distingue par sa tête noire, par les points du corselet, au nombre de quatre, par l'écnsson noir, tandis qu'il est rouge dans l'autre espèce, et par le dessous de son corps, qui est entierement noi:. Ischyrus tetraspilotus. Oblong, luisant , noir. Corselet fanve , avec une rangée transversale et nn peu courbe de quatre gros points noirs. Elytres d'un jaune fauve, avec de fines stries ponc- tuées, ayant à la base une large bande transversale noire, qua drilobée en arrière, et une autre large bande également lobée sur ses bords, placée au delà du milieu ; ces deux bandes n'atteignant pas les bords. Repli latéral des élytres fauve de la base au mi- lieu, noir ensuile. Antennes, pattes et dessous du corps noirs, à l'exception du dessous du prothorax et d’une grande tache de chaque côté des segments de l'abdomen, qui sont fauves.—L. 5, 1 4 mill.— Colombie, régions tempérées. Cet insecte est voisin de l'/schyrus incertus de M. Lacordaire. Tschyrus gratiosus. Ovalaire fuisant. Antennes d'un brun foncé, à massue noire. Tèle noire, ponctuée. Corselet ponctué, fauve , entièrement bordé de noir, ayant une grande tache carrée à la base et une autre au bord antérieur, plus un gros point de cha- que côté, noirs. Élytres ayant des stries de points bien marquées, fauves, finement bordées de noir, avec une grande tache carrée à la base et une autre plus grande, triangulaire, allant du milieu jusqne près de l'extrémité, noires. Entre ces deux taches, en avant et sur les côtés, il y a un petit point noir, et le repli laté- ral estentièérement noir: Pattes et dessous noirs, avec les côtés du corselet et de l'abdomen taches de fauve. Tarses d'un brun fiuve, —L.5, 1.3 mill.—Colombie, Trés-voisin des Zschyrus clegantulrs el lœius de M. Lacordaire. Planches. 59. INSECTES. 311 Brachysphæœnus (Acronotus) Colombir. Ovale, entièrement noir. Élytres jaunes, avec la suture, les bords et une grande tache oblongue au milieu de chacune , noires.—L. 32, 1. 5 mill.—Co- lombie , régions tempérées. Brachysphœnus (Sternalobus) oblongosignatus. Oblong , al. longé. luisant, d'un jaune fauve safrané. Antennes, jambes et tar- ses noirs. Élytres jaunes à faibles stries poncluées, avec la su- ture, tous les bords et une grande tache allongéeet longituainale sur le milieu de chacune d'elles, noirs. —L. 13, 1. 6, miil.—Co- lombie, régions tempérées. Brachysphœnus (Brachymerus) proximus. Tout à fait sembla- ble au Br. spadiceus de Lacordaire (p. 409), mais ayant les an- tennes noires, avec les deux ou trois premiers articles seulement fauves, et des lignes longitudinales de taches noires sur les élytres, avec des stries de points enfoncés sur ces taches, ces points effa- cés en arrière.—Colombie, régions lempérées. L'Omoiotelus que nousavons dédié à M. d'Orbigny (Revue zool., 1841, p. 119) a été réuni à tort par M. Lacordaire, à l'O. testa- ceus, comme nous nous en sommes assuré en éludiant vingt-trois individus de notre Om. d'Orbionyi, tous parfaitement identiques et provenant des plaines centrales de la Bolivie, au dela des Andes, comparativement avec une dixaine d'O, testaceus venant du Brésil, de diverses tailles et de coloralion variée. Nous avons vu trois individus d'Omoiotelus d'Orbignyi provenant de l'inté- rieur de la Colombie et parfaitement identiques avec ceux de Bolivie, et tous ces individus rous ont offertles mêmes caractères, c'est-à-dire un écusson constamment jaune rougeätre, comme le thorax et les élytres, un corselet à bords latéraux droits (Landis qu'ils eont sensiblement arqués dans tous les individus de l'O. testaceus) ayant les angles antérieurs beaucoup plus saillants, et des élytres beaucoup plus largement bordées de jaune. L'examen d'un assez grand nombre d'individus nous a fait constater que no- tre espèce ne varie ni pour la taille ni pour la coloration. Au contraire, les vrais Om. testaceus que nous avons sous les yeux varient beaucoup sous ces deux points de vue. Chez tous, inême chez les individus récemment éelos et qui n'ont pas en- core acquis leur maximum de coloration , l'écusson est d'un noir vif; chez tous, les bordures jaunes des élÿlres sont lrés-minces, d'autant plus minces et d'autant moins visibles qu'ils se rappro- chent plus pour la taille et pour l'intensité de leur coloration de notre Omorotelus d'Orbignyi at ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMiL. Planches. 50. En résumé, notre Omoiotelus d'Orbisnyi est constamment de plus grande taille que les plus grands Om. testaceus. Il a le cor- selet d'une forme un peu différente, l'écusson constamment fauve comme le reste du corps; il ne se trouve pas au Brésil ni à Cayenne , et semble propre aux plaines centrales de l'Amérique, en dela des Andes. li faudra donc retrancher de la synonymie de M. Lacordaire le nom de l'Omoiotelus d'Orbignyi, mais il est ficheux que cet en- tomologiste ait nommé une autre espèce O. Orbignyanus. Cepen- dant, comme ces deux manières de latiniser le nom de ce voya- geur produisent deux noms assez distinets , nous préférons les laisser exister ainsi à l'inconvénient d'une synonymie. Voici done comment il convient de placer ces espèces dans une série. 19 Om. d'Orbignyi, Guér., Revue Zoo!, 1841, p. 119. Syn. Om. testaceus, Var. A. Lacord., Mon., p. 508. 2° Om. testaceus, Fab., Lacord., etc. 3° Om. Orbignyanus, Lacord., Mon., p. 510. Nous avons recu deux espèces nouvelles de ce genre ; en voici de courtes descriptions ; Omoiotelus apicicornis. Voisin des Om. pallidus et navicula- ris, ovalaire, d'un jaune d'ocre assez sale , surtout sur les ély- ires. Tête et corselet finement chagrinés , celui-ci très-rétréci en avant, à côtés presque droils. Antennes ayant plus de la moitié de la longueur du corps, grêles, avec les deux premiers articles et le dernier en entier, jaunes : celui-ci beaucoup plus long que le précédent. Écusson jaune. Élytres chagrinées, assez brusquement élevées au tiers antérieur, avec la suture et les bords d'un jaune un peu plus pâle. Dessous et pattes d'un jaune un peu plus fauve, jambes noires, avec l'extrémité fauve. Tarses noirs. —L. 10, |. G mill. — Colombie, dans les régions tempérées. Omoiotelus Spinolæ. I est voisin des Om. gemellatus et cro- cicollis, mais il a une forme plus allongée. Tête et corselet rou- geälres, lisses. Antennes entièrement noires, ayant moins de la moitié de la longueur du corps: une tache noire sur le vertex, en partie recouverte par le bord antérieur du prothorax: celui- ci beaucoup plus étroit en avant, sans taches, et n'offrant, chez quelques individus, qu'une faible lache noirâtre au milieu du bord postérieur. Écusson arrondi, très-lisse et noir, Elytres d'un jaune d'ocre, à suture noire, lisses et luisantes, ayant des stries séminées, formées de petits points cufoncés et offrant dans les Planches. 99. Fig. 3. INSECTES. RS intervalles quelques petits points visibles seulement à la loupe. Dessous et pattes noirs, à l'exception de la moitié antérieure du prothorax qui est de la couleur du dessus. Son bord antérieur est prolongé en avant et au milieu en une pointe assez aiguë. — L. 12, 1. 5 mill.—Colombie, régions tempérées. S.-G. TRIPLAX. Fab. Latr. V. 157. T. A PIEDS BRUNS. Triplax brunnipes. Chev. Mss. L'insecte que M. Chevrolat nous a communiqué sous le nom de Triplax brunnipes, est bien un T'riplax pour Latreille, mais il entre actuellement dans un sous-genre créé par M. Klug, dans les Mémoires de l'Académie royale des sciences de Berlin (1833), et qu'il a nommé Movomma. Ce genre Monromma établi d'abord par M. Klug sur une seule espèce de Madagascar, s’est enrichi de plusieurs espèces nouvelles, et nous en connaissons actuellement sept. En voici une descrip- tion abrégée : 1. M. irroratum. Klug. Ins., Madag., p.94, pl. 4, £. 6. Brun marron, couvert d'une pubescence jaunâtre ochracée, deux points sur le corselet et quelques petites taches à la base des ély- ires, d'un jaune assez vif, form es par le même duvet qui couvre tout le corps, iequel est beaucoup plus serré dans ces endroits. Corps et élytres ponctués : celles-ci ayant des stries de points en- foncés et peu profonds; dernier segment de l'abdomen offrant deux impressions très-profondes et arquées.—L. 5,1. 4 3/2 mill. —Madagascar. Toutes les espè:es de ce genre offrent le même caractère des impressions arquées sous le dernier segment de l'abdomen ; nous n'en parlerons donc plus. >. M, Klusii. Un peu moins grand que le précédent, entière- ment noir, trés-peu pubescent , finement ponctué, avec des stries de points enfoncés peu profonds sur les élytres et quatre ou six taches grises a leur base, formées par un duvet courtet serré. — L. G 3/2, 1. 4 mill.—Madagascar. :3. M.maculatum. D'un brun fauve, ponctué , couvert d'une fine pubescence jaunâtre. Tête et plusieurs taches vagues sur le corselet et sur les élytres noires. Élytres ayant desstries de faibles points enfoncés. Dessous et pattes d'un brun noirätre.—L. 6, 1. 4 mill. —Madagascar. 4. A. nigritum.Entérement noir, glabre et assez luisant. Tête, corselet et dessous du corps ponclués. Élylres à ponctuation trés- 314 Planches. 50, Fis,: 4 Fig. 5. ICONOGRAPIHIE DU RÈGNE ANIMAL. fine, à peine visible , même à la loupe, avec des stries de gros points enfoncés. Antennes et pattes noires. — L. 5 1/2, 1. 3 1/3 mill,—Madagascar. 5. M. brunnipes. Noir en dessus, d'un brun un peu fauve dessous ; glabre ou à peine pubescent, ponctué. Élytres offrant à peine quelques faibles traces de stries simples. Palpes, antennes et pattes d'un brun fauve.—L. 6,1. 3 1/2 mill.—Madagascar. 6. M, resinorum, Hope. Mag. Zool., 1842, Ins. pl. 85,—Dans la résine animé. 5. M. pusillum. D'un noir tournant un peu au verdâtre en dessus, fauve dessous, glabre et luisani. Tête et corselet ponctués, celui-ci brunâtre sur les côtés. Elytres ayant. de fines stries de petits points trés-rapprochés, avec le bord réfléchi fauve. An- tennes et pattes fauves.—L. 4, 1. 3 mill. Madagascar. - Antenne du T'riphax nigripennis. Fab.—Hab. Paris. S.-G. LANGURIE. Latr. V. 157. L. AFRICAINE. Languria africana. Chery. 5 a. Son antenne. 1. Languria africana(Chev.), Brunea, capite thoraceque nigris, crebre punctatis, elytris nitidis punctato-striatis, segmentis ab- dominalibus infra nigro-limbatis. Clava antennarum quinque articulata.—L, 5,1. 2 mill.—Sénégal. (Chevrolal.) 2, Languria scapularis (Chev.). Punctulata, nigro-cyanea ; capite , thorace (vittis tribus cyaneis, una dorsali, duabus late- ralibus), elytris (in sutura emarginatis) macula lata triangulari et basali, corpore infra et femoribus basi rubris. Clava antenna- rum quinque articulata, var. B, T'horace tantum vitta laterali.— L. 15, 54, 1.2 1/2, 3 mill.—Mexico. Assez commune , elle se trouve sur les branches sèches et quel- quelois aussi sur les feuilles des arbres. (Chevrolat.) 3. Languria dimidiata. D'un noir bleu, ponctué. Les deux tiers antérieurs des élytres, la poitrine et la moitié antérieure de l'abdomen rouges. Pattes rouges, avec l'extrémité des cuisses et la base des jambes noires. Antennes noires, avec les six pre- miers articles rouges. Élytres ayant des stries de points enfoncés et serrés. —L. 5, 1. 2 mill.—Hab. le Sénégal. 4. Languria basalis. Dessus d'un beau vert métallique brillant. Dessous rouge avec les côlés de la poitrine et le milieu des seg- ments de l'abdomen tachés de noir, Antennes moins longues que la lèle et le corselel, noires, avec le dessous du premier article Planches. 50. Fig. 6. INSECTES, DD 22 rouge, el la massue composte des cinq derniers articles. Tête poneluée avec les parties de la bouche et le chaperon fauves. Corselet un peu plus long que large, plus étroit en avant, bisi- nué au bord postérieur, couvert de points épars et assez distants, avec les bords finement lisérés de rouge en avant. Écusson trian- gulaire, fortement excavé au milieu. Élytres plus de trois fois plus longues que le corselet, insensiblement rétrécies en arrière, avec l'extrémité arrondie et dentelée. Elles sont couvertes de pe- tits points enfoncés, formant presque des lignes longitudinales très rapprochées entre elles, et offrant à leur base une tache iransversale rouge qui part de l'écusson et va, en s'élargissant , se terminer près de l'angle huméral. Les pattes sont rouges, avec le dessus des cuisses, à partir du milieu de leur longueur, et le dessus de la base des jambes noirs. — L. 19, 1. 4 mill.—Hab. jes régions chaudes de la Nouvelle-Grenade. M. Hope a établi son genre Macromelea ( Col. man., part. 3, p. 190, pl. 2, f. 6) avec un insecte des plus extraordinaires voisin des Languria, mais ayant l'aspect d'un Cerambyx par la lon- gueur de ses paltes, de ses antennes et de son corps. Son Macro- melea Wiedemanni est long de plus d'un pouce, il vient de Tran- quebar et a été décrit par Wiedemann (Zool. Mag., vol. 2, pl. 48) sous le nom de Languria longicornis, nom spécifique qu'on au- rait dû conserver. M. Hope rapporte au même genre la Langu- ria nigripennis du même auteur. Voir aussi la Languria gracilis de Newmann (Ent. Mag, t. 5, p. 390). S.-G. PHALACRE. Payk. Latr. V. 157. P. GRANULÉ. Phalacrus granulatus. Guér. Ovalaire, noir, ponctué. Élytres à reflets d'un bleu verdätre , ayant chacune neuf ou dix doubles stries longitudinales, dont l'une, celle qui est du côté de la suture, ponctuée, et l'autre lisse. Antennes et tarses d'un brun foncé.—E#,. 2, 1. 1 1/2 mill —France méridionale. G a. Partie antérieure de sa têle. 6 &. Antenne. 6 ce, d, Tarse postérieur. Ge. Tarse antérieur. Phalacrus capensis. Ovalaire, d'un noir bronzé, à reflets ver- dätres, Lrès-lisse; quelques faibles traces de stries sur les élytres. Antennes, pattes et dessous noirs. Abdomen finement ponelué.— L. 4, 1.2 1/2 mill.—Cap de Bonne-Espérance. 316 Planches. 50. Fig: 7: Fig. 8. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. GENRE EUMORPHE (Eumorpuus. Web.). S.-G. EUMORPHE. Web. Latr. V. 199. E: A CROCHETS. Eumorphus hamatus. Guér. Noir terne. Corselet lisse. Élytres ayant chacune trois tubercn- les arrondis, places à égale distance, lisses et rouges: une forte carène tranchante à l'épaule et une autre sur ie tubercule rouge du milieu, celle-ci oblique, terminée en arrière par une espece de pointe en crochet. Cuisses terminées brusquement en massue. EL. ur, 1. 5 1/2 mill.—Hab, Java.—7 a. Son antenne grossie. Nous préparons une monographie de ce beau genre. Elle pa- raîitra dans une des prochaines livraisons du Spécies des animaux articulés. S. G. DAPSE. Ziegl. Latr. V. 159. D. À COL DENTÉ. Dapsa denticollis. Germ. 8 a. Patte antérieure du mâle.—Hab. l'Allemagne, lIyrie. | Nota. Cet insecte n'ayant été décrit ni par Megerle, ni par Ziegler, ni par Dahl, qui lui ont tous donné un plus on moins grand nombre de noms, a été confondu avec celui que M Kollar a nommé D. trimaculata, aussi sans le décrire, el ce n'est que dans ces derniers temps que M. Germar d'une part, dans ses suites à Panzer, fase. 3, vol. 8, et M. Victor Motschoulsky de l’autre, dans les nouveaux Mémoires de Moscou, t. IV, p.322, pi. 11, f. M et N, sont venus mettre un terme à cette confusion, Sui- vant ces auteurs le Dapsa trimaculata est un insecte tout diffé rent du Dapsa denticollis ( Endom. denticollis, Germar ): le premier a le corselet simple, un peu plus large en avait, arrondi sur les côtés, tandis que l'autre a ce même corselet armé de cha- que côté, en avant, d'un assez fort crochet, suivi d'une échan- crure el de plusieurs petites dentelures. C'est la dernière de ces espèces (Dapsa denticollis) que nous avons représentée. Le vrai Dapsa trimaculata de M. Motschoulsky a été trouvé par cet entomologiste dans les provinces de la mer Caspienne, dans les steppes du Caucase et de la Russie méridionale. M. le comte de La Ferté, entomologiste plein de zèle qui habite la Touraine, en a trouvé un individu aux environs de Chinon et l'a donné à M. Chevrolat, chez qui nous avons pu l'étudier. M. Motschoulsky décrit, dans le même mémoire, une autre es- péce sous le nom de D, lmbata. I Fa trouvée en Arménie. Planches. INSECTES, aiL7 50. Fig. q. S.-G. ENDOMYQUE. Web. Latr. V. 160. E. TIBIAL. Endomychus (Epipocus) fibialis. Chevr. ÆE. flavus , pilosus , valde punctatus (punctis latis); antennis nigris , nitidis, duobus primis articulis flavis ; thorace cum ma- gna macula nigra basi adnexa suleis duobus basalibus ; in medio singuli elytri macula elongata oblonga nigra. Pectore abdomine- 8 que basi nigris, pedibus Jlavis tibiis, tantumm ortu nigris.— L. Q, 1. 5 mill. — Hab. Mexico. C'est l'Æpipocus circumdatus du cata- logue de M. Dejean. (Chevrolat.) Nota. M. Faldermann a fait connaître une espèce voisine de notre Endomychus coccineus, dans sa F'auna entomologica Trans- caucasica, pars. 2€, p. 4r1, pl. 15, f. 8, sous le nom d'£ndomy- chus Scovitzii. M. Victor Motschoulsky en a publié une autre, dans les nouveaux Mémoires de Moscou, t. 4, p. 321, pl. 11, f. k, sous le nom d'£. armentiacus. Voir aussi l'£, rufitarsis, publié par M. Chevrolat dans le 5° fascicule de ses Coléoptères du Mexique. Enfin ! Ændomychus pictus de Perty, Del. an. art. Bras., p- 111, p. 22, f. 11, n'est autre que / Æumorphus ocellatus d'Oli- vier , avec lequel M. Chevrolat a fondé son genre Æpopterus , dont les caractères sont encore inédits. Fig. 10. S.-G. LYCOPERDINE. Latr. V. 160. L. DU VESSE LOUP. Lycoperdina bovistæ. Fab. (Détails). 10. Son labre. 10 a. Mâchoire. 10 b. Mandibule. 10 c. Levre inférieure. 10 e. Patte postérieure.—Hab. Paris. . Lycoperdina (Epipocus) lata. Chevr. Fusca, pilosa , antennis undecim articulis, sex ultimis oculis- que nigris; thorace antice profunde emarginato, basi recto, crebre punctato, lateribus pallido, sulcis duobus basalibus rectis ; elytris crebre et confertim punctatis. — L. 6, |. 4 mill. — Hab. Brasiliæ. (Chevrolat.) M. Motschoulsky a fait connaitre une espèce nouvelle, voisine de la Lycoperdina cruciata de Fabricius, dans les nouveaux Mé- moires de Moscou, sous le nom de L. apicalis. Le même entomologiste a donné la description et la figure de deux genres nouveaux de Trimères que l'on peut ranger ici, dans un mémoire intilulé : Coléoptères du Caucase el des provinces Transcaucasiennes (Bull. de Moscou, 1838, n. 2, p. 1595, pl. 5). 318 Planches. 90. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. L'un est le genre Agaricophilus, Vautre porte le nom de Cholo- vrocer«. GENRE COCCINELLE (CoccinELLa. L.). Fig. x2. S.-G. LITHOPHILE. Frohl. Latr. V. 161. L. iNNé. Lithophilus connatus. Fab. 12 a. Palpe maxillaire. 12 b Antenne. 12 c. Tarse antérieur. 12 d. Tarse postérieur.—Hab. i'Allemagne. Nota. Cette espèce, longue de 3 mill, 1/4 et large de 2, a été envoyée par Dahl, marchand , sous le nom de ZL, ruficollis que nous avions adopté à tort en faisant graver la lettre de notre planche. Dans tous les cas ce nom ne vaut rien, car nous avons sous les yeux des individus de cette espèce, provenant du voyage de feu Carcel et pris à Smyrne, dont quelques-uns sont bruns, avec le corselet rougeätre et dont d'autres sont entièrement d'un fauve livide. Lithophilus cordicollis. Un peu plus grand que le précédent , d'un brun fauve, un peu plus foncé sur les élytres, couvert de poils jaunâtres couchés, mais différant surtout par son corselet beaucoup plus rétréci et échancré de chaque côté en arrière. — L. 41/2, 1. 2 1/3 mill. — Hab. l'Égypte. 1l nous à été envoyé par M. de Cerisy. C’est probablement le L. lividus du catalogue de M. Dejean, à moins quil n'ait donné ce nom à une variété pâle du ZL. connatus. 51. Fig. 1. S.-G. COCCINELLE, L. Latr. V. 161. C. PORTE-FOURCHES. Coccinella furcifera. Guér. Voy. de la Coquille. Hab. la Nouvelle-Hollande. Fig. 2. Détails de la C. ocellata, L. 2. Antenne. 2 a. Labre. 2 b. Man- dibule, 2 c. Mâchoire. 2 d. Lèvre inférieure. 2 e. Patte anté- rieure.—Hab. l'Europe. Nota. Ce genre, extrêmement nombreux en espèces, a besoin d'une monographie. M. Lequien s'en occupe, mais, en attendant M. Chevrolat a essayé de le diviser. Malheureusement ces coupes n'ont pas encore été caractérisées et publiées. Voici quelques es- pèces nouvelles rapportées aux divisions de M. Chevrolat. Cocc. (Epilachna) radiata. Très-peu ovalaire, noire, finement ponctuée et pubescente, avec le bord extérieur des élytres, jus- que près de l'extrémité, et trois lignes allant converger au milieu, sur la suture, jaunes. Bord inférieur des élytres, en dessous, ta- ché de jaune. Labre et premiers articles des antennes de cette couleur.—L. 12, !. Q mill.—De Colombie. Planches. 1. INSECTES, 319 Cocc. (Epilachna) cacica. D'un brun rougeàtre, entièrement couverte de duvet gris jaunätre assez serré. Bords du corselet et des élytres jaunes. Ces dernières avec la suture et une large bande parallèle au bord externe, d'un noir vif. Paltes d'un roux assez pile, avec les cuisses plus obscures. — L, 11,1. Q mill.—Bolivie. Cocc. (Epilachna) mexicana. Noire, finement ponctuée et pu- bescente, ayant sur chaque élytre douze grosses taches rondes d'un jaune fauve, une à la base, quatre au milieu disposées en deux lignes transverses, de deux taches chaque, et une au bout. —L. 10, 1. 8 mill.—Hab. le Mexique. Cocc. (Epilachna) picta. Entièrement d'un jaune orangé vif, fi- nement poncluée, pubescente et peu convexe. Une grande tache d'un rouge vermillon de chaque côté du corselet. Élytres ayant chacune une grande tache &'un noir bleu à l'épaule et une autre tache de la même couleur à l'extrémité, circonscrivant au côté externe une belle tache vermillon.—L. 6, 1. 4 1/2 mill. — Hab. le Mexique. Cocc. (Epilachna) proteus. Cette espèce varie beaucoup pour la Laille et pour la coïoration, comme plusieurs autres espèces du même groupe, aussi Latreille a t il décrit deux d’entre elles sous des noms différents, sans compter cinq à six noms donnés dans di- verses collections. M. Reiche, qui possède dans sa belle collection tousles passages decette espèce, a cru devoir les réunir sous le nom commun d'Æpilachna varians. Comme ce nom a été employé an- térieurement par Fabricius (Syst. Eleuth. 1, 363), nous avons été obligé de le changer pour éviter des confusions. Les individus qu'il faut regarder comme types de l'espèce sont d'un noir bleu assez vif et ont sur chaque élytre quatre taches d'un jaune d'ocre vif, plus ou moins grandes et arrondies. Cette variélé porte dans les collections le nom d'Æpilachna equestris. Dans une autre variélé les quatre taches jaunes sont plus grandes, plus transverses et vont presque toucher aux bords et à la suture ; on la connait sous les noms d'ÆZp. flavofasciata et dlanda. C'est la Coccinella quadriplagiatu , Latr.( Voyage de Humb., Rec. d'Obs. z0ol., etc., p. 374, pl. 23, f. 9, 1805). Ce nom a été employé par Swarlz (Syn. ins. de Schœnbherr, vol. 1, 2° part., p. 195, note, 1808) pour une espèce indienne. Il devra rester à l'espèce de Swartz puisque celui de Latreiïlle ne s'applique qu'à une variété. D'autres variélés ont les deux bandes transverses encore plus larges, elles s'approchent de plus en plus du bord et de la suture, 320 Planches. DA: ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. y touchent enfin; la première communique à la seconde en pas- sant piès de la suture. Cette communication s'élargit; elle a lieu aussi par le bord externe, ce qui ne laisse plus au milieu qu'une ligne noire transverse. Dans d'autres variétés , cette ligne noire est échancrée au milieu, enfin elle est divisée en deux taches qui deviennent deux petits points, et enfin ces points venant à dispa- raitre, on a une variété à élytres jaunes, à suture et bords noirs, dont l'extrémité apicale et la base ont toujours plus de noir que les bords. Une de ces variétés a recu de Latreille le nom de Cocc. humeralis (Voy. de Humb., Rec. d'Obs., etc., p. 393, pl. 23, f. 8), nom employé par Say et par Wiedemann pour deux autres espèces. L'£Æpilachna proteus est commune dans la Colombie. Cocc. (Epilachna) caliops. Jaune uniforme, pubescente, lisse , Yeux grands, d’un vert métalliqueirisé et très-brillant. Élytres 4s- sez peu convexes, ayant chacune une bosse humérale bien mar- quée.—L. 4 a 7,1. 3 à 5 1/2 mill.—_ De Madagascar. Cocc. coryphæa. Rouge lisse et luisante. Corselet ayant quatre gros points disposés en demi-cercle ; les deux intermédiaires plus petits et situés plus en avant. Écusson triangulaire et rouge. Ély- tres ayant chacune quatre bandes transverses maculaires, formées avec de gros points noirs qui se touchent quelquefois, au nombre de trois pour les trois premières bandes et de deux pour la der- nière.—f.. 10, 1. 9 mill.—Hab. Madagascar. Cocc. Norrisii. Noire, pen convexe, à bord des élytres dilaté, avec le disque d'un beau jaune traversé par deux larges bandes noires ; l'une au tiers antérieur, un peu dilatée vers l'écusson, à la suture , l'autre sinueuse , touchant à peine à une large bande sulurale qui part du tiers postérieur de la longueur desélytres et va se réunir en arriére avec la bordure marginale.— L. 10, l.9 mill.—Hab. Santa-Fé de Bogota, en Colombie. Cocc. callispilota. Ronde, aussi large que longue, un peu apla- tie, noire, à élytres jaunes, ponctuées de noir. Tête jaune. Corselet noir, avec une large tache arrondie sur les côtés, une lache triangulaire derrière la tête, et deux taches carrées près du bord postérieur , jaunes. Ecusson noir. Elytres jaunes , très-finement bordées de noir sur la tranche extérieure, ayant chacune trois traits au bord et cinq points sur le disque, noirs. Une grande ta- che triangulaire jaune, de chaque côté et en avant du mésotho- rax, en dessous.—L. 7 1/2, 1. 5 mill.—Brésil. Cette espèce pourra former une division particulière, à cause de Planches. o1. INSECTES. 321 la conformation de son chaperon. En effet, iloffre en avant deux petites pointes coniques placées de chaque côté du labre. Cocc. erotyloides. D'un rouge vif, lisse, peu convexe. Elytres ayant chacune neuf taches rondes, d'un janne pâle, largement enlourées de noir : trois à la base, trois au milieu, formant deux lignes transverses et trois à l'extrémité formant un triangle. — L. G, 1. 5 mill.—Colombie. Cocc. Chevrolatii: Noire, assez convexe, avec les bords des ély- tres dilatés et tranchants. Tête jaune. Une grande tache jaune de chaquecôté du corselet, auxangles antérieurs. Ecusson noir. Élytres très-finement chagrinées, rouges, avec le bord tranchant noir et une bordure jaunâtre séparant ce noir de la couleur rouge du disque. La bordure noire présente une dent avancée en dedans, à son tiers antérieur et il y a sur chaque élytre, à la mème hau- teur, et près de la suture, un assez gros point noir. Le bord in- férieur des élytres est jaune, bordé de noir.—L. 8,1. 7 1/2 mill. —Hab. la Colombie. Cocc. ( Hippodamia ) opposita. Ovalaire, noire. Bords du cna- peron, du labre et des mandibules jaunes. Corselet un peu en cœur, ayant une tache aux bords antérieur et postérieur, et les côlés jaunes. Élytres ayant chacune sept taches jaunes, deux à la base, l'humérale étant étroite et ne faisant que border le sommet de l'épaule, deux plus grandes formant une bande oblique avant le milieu, deux autres disposées de même, vers l'extrémité, et enfin une dernière à l'angle postérieur, très-près de la suture. Côtés du mésothorax ayant deux petites taches jaunes. Base des antennes rougeätre. — L. 6 1/2 à 8,1. 4 à 4 1/2 mill. — De l'ile Juan-Fernandez, au Chili. La Coccinelia connexa, publiée par Germar, et que M. Dejean s'est obstiné à laisser figurer dans son catalogue sous le nom de C. chlatrata, en mettant, ce qui est admirable, le nom publié de Germar en synonymie, est très voisine de celle-ci, mais elle se trouve sur la côte opposée de l'Amérique, à Buénos-Ayres, Mal- donado, etc. (Voy. Germar, Coleopt. spec. nov., etc., p. G21). Cocc. (Hippodamia) convergens. Noire, lisse. Labre jaune ; une grande tache d'un blanc jaunätre, transversale et trilobée sur le devant du front. Corselet bordé de la même couleur en avant et sur les côtés, avec deux courtes lignes blanchätres, convergeant en arrière, distantes et placées au milieu. Élytres rouges, avec le milieu de la base bordé de blanc jaunätre, une petite ligne à la INSECTES. 46 322 Planches. 1, Fig. 5. Fig. 4. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. suture , près de l'écusson, et chacune six points noirs inégaux. Deux taches blanchâtres de chaque côté du mésothorax. Nousavons une variété chez laquelle les élytres n'offrent aucune trace des six points noirs.—L. 6, 1. 4 mill.—Du Mexique et de la Californie. Cocc (Hippodamia) vittigera. Noire, lisse, Côtés des mandibules ane ligne longitudinale au milieu de la tête et un point de chaque côle, au-dessus de l'insertion des anteunes, jaunes. Corselet bordé de jaune, à l'exception du bord postérieur, avec une ligne longitudinale touchant les deux extrémités. Élytres jaunes, avec la suture et une large bande longitudinale au milieu d'un noir vif, cette bande n'atteignant pas tout à fait la base.—L, 5, 1.3 1/3 mill,—Du Mexique et de la Californie. Voir Faldermann (Coleopt. abillustr. Bungio, etc., p. 112 à 120) qui décrit les Coccinella conspicua, Besseri, spectabilis, au- lica, tristis, amœna transverso-outtata, fasciato-punctata et 19- signata Voir un mémoire de M. Hubert, dans lequel il fait connaître les mœurs phytophages d'une espèce de Coccinelle, avec laquelle il fonde ce genre Subcoccinella (Mém. de la Soc. de Phys. et d'Hist. nat de Genève, t. 2, p. 365). Nous avons publié une ana- lyse de ce mémoire dans la Revue soolosique de La Société Cuvie- rienne, 1842, p. 288. S.-G. CACIDULE. Curtis. Lat. V. 162. C. A PETITES LIGNES. Cacidula litura. Fab. 3 a. Antenne de la Cacidula scutellata, Fab. 3 b. Son labre. 3 c. Sa mâchoire. 3 d. Sa lèvre inférieure.—ïab. Paris. Nota. Ce genre a été proposé par Megerle , mais non publié, sous le nom de Cacidula ou Coccidula, et adopté par les collee- teurs ; mais il n'a été vraiment introduit dans la science que par M. Curtis( Brit. Entom., n. 144) qui l'a caractérisé d'une ma- nière complète. C'est donc le nom de Cacidula, publié, qui doit lui rester. Voir la Cacidula villosa de Faldermann ( Coleopt. ab illustr. Burgio , p. 121). S.-G. SCYMNUS. Herbst. Lat. V. 162. S. À QUATRE LUNULES. Seymnus quadrilunulatus. Mig. Nota. C'est par erreur qu'on a gravé le nom spécifique de 4 Naltotus sur quelques exemplaires de notre première édition. Planches. 54 Fig. 5. Fig. 6. Fig. 7 Fig. 8 Fis O. Fig INSECTES. 323 Les larves de ces insectes sont curieuses par la faculté qu'elles ont de recouvrir leur corps d'une substance cotonneuse. Elle ont recu de Réaumur le nom de Barbets blancs, Petits bichors , etc. M. de Romand en a observé quelques-unes aux environs de Tours. On trouve la description de trois espèces de ce genre dans la Fauna entomologia transcaucasica de M. Faldermann, 2° part., p.409, 410. S.-G. CLYPEASTRE. Lat. V. 162. C. PUSILLE. Clypeaster pusillus Gyll. Hab. la Suède. Clypeaster subfasciatus. Semblable au précédent pour la taille et la forme, tomenteux, jaune. Corselet un peu obscur au milieu. Élytres noirâtres, avee une faible bande transverse jaunâtre au delà de leur milieu.—De la Caroline. GENKE PSELAPHE (Psezapnus. Herbst.). S.-G. METOPIAS. Gory. Mag. zool. M. CURCULIONOÏDE. Metopias curculionoïdes. Gory. G a. Extrémité de son antenne. 6 2. Son tarse postérienr. — Hab. Cayenne. Nota. M. de Laporte (Études entomologiques , n.2,p. 137, 1935) a donné à ce genre le nom de Marnax, parce que Meto- pias est un nom trop voisin de celui de Metopius, employé pou désigner un genre d'Hyménoptères. Antenne du Chennium bituberculatum , Latr. Tête du Ctenistes palpalis, Reichembach. &. Son palpe.—Hab. la France. Nota. Voir une note dans la Revue zoologique de la Société Cuvierienne, 1838, p. 55. C'est par erreur que nous avons fait graver le nom générique de Dionix sur notre planche, mais nous avons suivi en cela l'erreur de Latreille. On voit, dans le catalogue de M. Dejean, que le nom de Cte- nistes, publié, a été adopté, mais la restitution à Reichembach n'a pas été complète, car le nom spécifique Dejeanii , donné par MM. Serville et Saint-Fargeau, est resté, et celui de Palpalis, employé antérieurement par Reichembach, est allé en syno- nymie. Antenne du Bythinus Burellii, Denny.—Angleterre, . 10. Détails du Pse/aphus Heisei, Herbst. 10. Mandibule. 10 a. Mà- choire et son palpe. 10 & fèvre inférieure. 324 ICONOGRAPHIE LU RÈGNE ANIMAL. Planches. 51. Fig. 11. S.-G. BRYAXIS. Leach. Lat. V. 165. B. DE LEFEBVRE. Bryaxis Lefebvri. Aubé, Monogr. Pselaph. dans le Mag. de Zool., 1833, pl. 83, f. f. Hab. Paris. Fig. 12. Détails du Bryaxis longicornis, Leach. 13. Mandibule. 12 a. Mä- choire. 12 b. Lèvre inférieure.—Hab. la France. Fig. 12. c. Patte antérieure du 7Tyrus mucronatus, Gyÿll. — Hab. la Suède, Nota. M. Victor Motschoulsky, dans une lettre publiée dans le Magasin de Zoologie, 1836, cl. IX, pl. 191, a fait connaitre une espèce curieuse, sous le nom de B:yaxis laminatum. M. Erich- son, dans son rapport sur les travaux entomologique de 1836 (Arch. d'Hist. nat. de Wiegmann, trad. par Silbermann. Revue Ent.,t. »,p. 1 a 40) dit qu'ils’est convaincu que cet insecte est une variété du mâle du Br. sanguinea (Col. du pays de Brande- bourg), car l'appendice laminé qu'indique son nom, et qu'elle a sur la poitrine, est le seul caractère qui la distingue de l'autre forme du mâle à poitrine simple (Br. longicornis, Leach.). Fig. 13. Antenne du Bryaxis antennata, Aubé.—Hab. Paris. Fig. 14. S.-G. EUPLECTUS. Kirby. Lat. V. 165.E. pe Kiney. E'uplectus Kirbyi. Denny. Hab. Paris. Fig. 15. Détails de l'Euplectus nanus , Reich. 15. Antenne. 15 a. Mi- choire.—Hab. Paris. Fig. 16. S.-G. CLAVIGER. Mull. Lat. V. 166. C. À FOSSETTES. Claviger foveolatus. Mul]. 16 a. Labre. 16 b Mandibule. 16 c. L'un des palpes labiaux. 16 d. Mächoire. 16 e. Antenne. 16 f. Patte antérieure.—Hab. la France et l'Allemagne. Nota. Jusqu'à ce jour on n'avait rencontré ce genre curieux qu'en Allemagne et en Suède. MM. Crémière et Blaive, zélés en- tomologistes, qui habitent près de Loudun et de Chinon, ont dé- couvert les deux espèces dans ces localités. M. Crémière a trouvé le Claviger foveolatus, et M. Blaive le Cl. longicornis, espèce beaucoup plus rare. Nous avons annoncé ces deux intéressantes déconvertes dans la Revue zoologique de la Société Cuvierienne, 1838, p. 239, et 1839, p. 160. M. Hermann Max. Schimdt a publié à Prague , sous le litre de Dissertatioinauguralis zoologica de Pselaphis Pragensis, cum ana- Planches. 51. INSECTES. 525 tomia Clavigeri, ete. , une brochure très-intéressante sur ces in- sectes. Nous en avons donné un extrait dans la Revue zoologique, 1838, p. 91. M. Victor Motschoulsky a donné la description de quelques espèces curieuses dans les nouveaux Mémoires de Moscou, vol. 4, p. 314 et suiv., pl. 11. Ce travail a été analysé dans la Revue zoologique de la Société Cuvierienne, 1838, p. 229. M. Moritz en a fait connaître trois espèces dans sa notice sur la Faune de l'ile Portorico (Archiv. de Wiegm., 1836, 6€ cahier). Enfin on devra consulter la monographie des Pselaphiens pu- bliée par M. Aubé dans l'année 1833 de notre Magasin de Zoo- logie. fig. 17. S.-G. TRICHOPTERYX. Kirby. Ptilium. Lat. V. 166. T. FASCICULAIRE. Trichopteryx (Ptilium) fasciculare. Herbst. 17 a. Sa tête vue en dessous. 17 à. Son antenne. 17 c. Son aile étendue.. 17 d. Patte postérieure.—Hab. Paris. Nota. M. Gyllenhal, dans son excellent ouvrage intitulé Zu- secta suecica , rapporte cinq espèces à ce genre. M. Aubé en a fait connaître une sixième dans Jes Annales de Ja Société entomolo- sique de France, et nous-même une septième dans la Revue z00- logique et dans le Dictionnaire pittoresque d'Histoire naturelle, t. 8, p. 391, pl. 621, f. 4, sous le nom de Ptilium apterum. M. le docteur Heer, dans l'ouvrage qu'il publie actuellement sur les Insectes de la Suisse, a suivi l'exemple des Anglais enres- tituant à ce genre le nom de Trichopteryx que lui avaient donné MM. Kirby et Spence dans une note du t. 3, p. 40 de leur Intro- duction à l'Entomologie Voir aussi pour ce genre et quelques autres composés d'insectes aussi pelits, l'ouvrage de M. Stephens (Uustr. Brit. Ent., t. 3, p. 39). M Allibert s'occupe d'une monographie des Zrichopteryx,dont il connait plus de 30 espèces ; elle paraitra dansnotre Spécies des animaux articulés. 326 Planches. 52. Fig. 1 Fig. 2. Fig: 3. ICONOGRAPIHIE DU RÈGNE ANIMAZ. SIXIÈME ORDRE.— LES ORTHOPTÈRES. . GENRE PERCE-OREILLE (ForricuLa. Lin.). Lat. V. 173. P. A ÉLYTRES COULEUR DE SAFRAN. Forficula (Spongiphora, Psalydophora , Serv.) crocei- pennis. Serv. 1 a. Son abdomen vu de prolil. 1 b. Tarse postérieur.—Hab. le Brésil. Nota. M. Serville avait établi son genre Spongiphore, dans la Revue méthodique des Orthoptères, p. 5 (Ann. Se. nat., t. 22). Depuis (Nouv. Suites à Buffon, Orthopt., p. 29), il a changé ce nom en celui de Psalydophore , ayant reconnu que tous les forfi- culaires portent une pelote entre les tarses (ibid., p. 17). PERÇE-OREILLE AURICULAIRE. Forficula auricularia. Lin. a. Sa lèvre inférieure avec les palpes labiaux et les paraglosses. 2 a. Mâchoire et palpes maxillaires. 2 b. Labre.—Hab. l'Europe. Nota. Depuis la publication du Règne animal, M. Géné, pro- fesseur à Turin, a publié une monographie des espèces euro- péennes de ce genre. Il réunit des matériaux pour en faire une monographie générale. On trouve la description et une bonne figure d'un Forficule indien dans l'ouvrage de Royle sur la botanique et la zoologie de l'Himalaya , pl. 9, £. 12. C'est le Forficula micropygn de West- wood. Le même entomologisie en a décrit une autre espèce (F. tarsata) de Manille, dans le Proceedings of the Zool. Soc. London, 1837, p. 129. GENRE BLATTE (Brarra. Lin.). Lat. V. 174. B. PEINTE. Blatta (Phoraspis, Serv.) picta. Fab. Hab. le Brésil. Nota. M. Blanchard a publié la monographie d'un sous-genre voisin (Phoraspis) dans l'année 1837 des Annales de la Société Ent. de France. Consulter aussi le travail de M. Fraula dans les Mémoires de l'Académie des Sciences de Bruxelles. On trouve la description de plusieurs Blattes dans l'ouvrage d'Eschscholtz, intitulé Entomographien, dont M. Lequien a publié une traduction à Paris. M. Serville ne possédait pas ee livre, car ilne Le cite nulle part dans son dernier ouvrage sur les Ortho- Planches. 32, Fig. 4. Fig. 5. Fig. 6. Fig. 5. INSECTES. 3927 ptères Nous voyons dans cet ouvrage que Eschscholiz a nommé une de ses espèces BL. lateralis, ce qui obligéra à changer le nom de celle que M. Serville a nommée ainsi, si elle appartient au même sous-genre. La BL. cassidea d'Eschschollz devra être débaptisée, car on en trouve une autre sous le même nom dans Dalman, Analecta Entomologica, p. 8;. BLATTE ÉGYPTIENNE. Plalta ægyptiaca. Fab. 4. Lèvre inférieure et palpes labiaux. 4 a. Mâchoire. 4 b. Tarse postérieur, 4 c. Base de l'antenne.—Hab. l'Égypte. GENRE MANTE (Manris. Lin.). S.-G. EMPUSE. Lat. V. 177. E. LOBIPÈDE. Æmpusa lobipes. Oliv. Hab. Tranquebar. M. Westwood a fait connaître un nouveau genre de Mantides (Zool. Journ., t. 5, p. 442, pl. 22, f. 1) sous le nom de Metal- dyticus. Son M. splendidus vient de la côte de Malabar. EMPUSE APPAUVRIE. Æ’mpusa pauperata. Fab. G. Sa tête vue de face. 6 a. Id. de profil. 6 &. Mandibule. 6 c. Labre. 6 d. Base et extrémité de l'antenne de la femelle. 6 e. Id. du mâle.—Hab. la France méridionale. S.-G. MANTE. Lat. V. 177. M. Prie-Dreu. Mantis religiosa. Lin. 7. Tête vue de face. 7 a. Mâchoire. Nota. M. Serville vient de publier la description et la figure d'un sous-genre très-remarquable sous le nom de T'oxodera dans les Annales de la Société Entomologique de France, t. 6, p. 25. M. Lefebvre a établi dans le même recueil, t. 4, p.503, pl. r2, f. 1, son genre Æremiaphile, avec quelques espèces très curieuses des déserts de l'Afrique. Nous avons fait connaître, dans le Magasin de Zoologie, 13838, el. 1X, pl. 234, une Mantide très-curieuse, appartenant au sous- genre que M. Servillea nommé Chæradodis; c'est notre Ck. lobata, espèce distincte de toutes celles du genre , parce que ses cuisses sont garnies de membranes foliacées. Nous en avons décrit une autre qui va se ranger dans la même division et dont la décou- verte est due à M. Ad. Delessert. C'est notre Chæradodis trun- cata (Souvenir d'un voyage dans l'Inde, pl. 15). Nous avons décrit, dans la Revue zoologique de la Société Cu- vierienne, février 1843 , p. 41, un nouveau genre de Mantides 328 Planches. 92. 53. Fig. :. Fig. 2. Fig. 3 Fig. 4 io. 5 51. Fig. 1. S.-G. GRILLON. Geoff. Lat. V. 18 ICONOGRAPIHE DU RÉGNE ANIMAL. découvert en France par M. Allibert. Ce genre , que nous avons nommé Perlamantis, ne renferme encore qu'une espèce, la Perla- mantis Allibertii. Ce curieux insecte a été trouvé à Puymoisons, dans le département des Basses-Alpes. S.-G. PHASME. Fab. Lat. V. 159. P. DE SERVILLE. Phasma Servillii. Gray. 1 a. Sa tête.—Hab. Île Brésil. Nota. M. Gray, dans son Synopsis of Phasmidæ, Lond., 1835, a décrit cette espèce sous le nom que nous lui conservons, car sa publication a eu lieu en même temps que celle de notre planche. Du reste, M. Serville a aussi adopté ce nom dans son Histoire des Orthoptères, en sorte que celui d'Annulata qu'il avait donné à cette espèce, sur notre planche, demeure non-avenu et est sup- primé sur les exemplaires de la 2° édition. Antenne du Bacillus Rossia, Fab. Grey. Serv. Tète du Cyphocrana gigas , Serv. . Rhaphiderus scabrosus, Serv., Nouv. Suites à Buffon, Orth., pe 246 (Bacteria scabrosa, Perch.). . Détails de la Mecroscia roseipennis, Serv., Nouv. Suites à Buffon, Orth., p. 262 (Cladoxerus roseipennis, Nob.). 5 a. Lèvre inférieure et ses palpes. & b. Labre. 5 c. Mächoire et son palpe. 5 d, e. Mandibules.—Hab. Java et le Bengale. Nota. M. G. R. Gray a publié un Synopsis de la famille des Phasmides ( Lond., 1835, in 8°, Longman, etc.), et un Fascicule in-4° de son £ntomology of Australia, part. 1, monographie du genre Phasma (Lond., 1833). On trouvera dans ces ouvrages les caractères d’un assez grand nombre de genres fondés par cet en- tomogiste et adoptés dans l'histoire des Orthoptères de M. Ser- ville. Voir aussi la partie entomologique du voyage en Australie du capitaine King, rédigée par M. Mac-Leay. Il y a la description et la figure de l’£ctatosoma tiaratum , et de quelques autres Or- thoptères. Nota. M. Westwood a publié la description d'un nouveau genre sous le nom d'Aschiphasma annulipes, provenant de Java (Zool. Journ., t. 5, p. 442). GENRE SAUTERELLE (GryLLus. Lin.). 2. G. DE SURINAM. Gryllus Surinamensis. De Géer. Serv. Hab. le Brésil. INSECTES. 329 Planches 54. Nota. C'est par erreur que nous avons fait graver le nom de Gryllus Servillei sur les planches de la première édition. Fig. 2. Détails du Gryllus campestris. 2. Labre. 2 a. Lèvre inférieure. 2 b. Mâchoire et son palpe. Nota. Noir la description du Gryllus pipiens , Léon Dufour, Ann. des sc. phys., t. VI, p. 515. M. Serville (Nouvelles Suites à Buffon, Orth. ) a établi plu- sieurs genres auxquels nous renvoyons. Voici quelques genresnou- veaux qui devront prendre rang dans sa série, Nous donnerons aussi la description de plusieurs espèces nouvelles rentrant dans les genres déja établis. G. paracrvzcus. L'insecte avec lequel nous établissons ce genre tient des Gryllons proprement dits et des Flatydactyles. 11 ressemble aux premiers par la forme carrée et aplatie en dessus de ses élytres, par ses tarses antérieurs et par ses pattes; il tient des seconds par la forme de sa tête, qui est pelite, tronquée et non bombée en avant, par ses jambes postérieures à bords ex- ternes finement dentés en scie, avec quelques grandes épines placées au dernier tiers de leur longueur. Voici les caractères essentiels que l'on peut lui assigner : Tête petite, transversale , tronquée en avant. Yeux saillants, avec trois yeux lisses. Antennes très-longues, insérées dans deux cavités du devant de la tête, contre les yeux, ayant le premier article très-gros, les autres courts. Mandibules triangulaires, for- tement dentées en dedans, labre arrondi. Mâchoires bidentées au bout, avec le lobe externe allongé, ovalaire. Palpes maxillaires grands, terminés par un article allongé, très-renflé et globuleux au bout. Palpes labiaux ayant aussi le dernier article grand, renflé et globuleux. Jambes postérieuresallongées, ayant les deux carènes supérieures dentelées dans toute leur longueur,arméesen outre vers leur extrémité de trois paires d'épines assez fortes, avec des épe- rons allongés au bout, dont le supérieur interne est très-globu- leux, au moins trois fois plus épais que celui quiest placé au-des- sous de lui, canaliculé du côté du tarse et crochu au bout. Élytres du mâle grandes, aplaties en dessus, dépassant l'abdomen, avec des nervures transverses, obliques et longitudinales. Ailes dépassant très-peu les élytres. Appendices abdominaux très- grands, plus longs que l'abdomen, velus. Nous ne connaissons que le mâle. Paragryllus Martini. I a quelques rapports avec le Gryllus unicolor d'Olivier, et peut-être avec l’Acheta guadelupensis de 330 Planches. 54. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL: Fabricius, dont nous n'avons pas vu d'individus en nature. La tête, le corselet et les pattes sont d'un brun assez foncé, tachés de jaunâtre. Les élytres sont d'un brun jaunätre couleur de corne, aplaties en dessus, très-larges, ayant à peine une fois et demie leur largeur dans leur longueur, ayant au tiers antérieur deux côtes transverses très-saillantes, ensuite des réticulations obliques, et, avant le tiers postérieur, un ovale transverse, coupé par des réticulations obliques courbes, placées dans un sens opposé à celles qui précèdent. Ailes à peine plus longues, d'un brunätre transparent, dépassant à peine les élytres et tronquées au bout quand elles sont pliées. Toutes les cuisses fortes, épaisses, anne- lées, ainsi que les jambes, de brunâtre et de jaunâtre. — L. 22, 1. aux élytres 9 1/2 mill. Long. des app. de l'abd. 14 mill. Cette belle espèce nous a été donnée par M. Marlin Saint-Ange à qui nous la dédions, elle a été trouvée à la Pointe-à-Pitre par M. Second. Platydaciylus Saulcyi. a quelques affinités avec l'Acheta crucis de Fabricius, et avec le Platydactylus helvolus de Ser- ville, mais il diffère notablement des descriptions données de ces deux espèces. Cet insecte est allongé et étroit, d'un jaune sale très-faiblement tacheté de brunâtre nuageux. Les antennes sont très-longues et minces, jaunes, annelées de brun. La tête est pa- tite, un peu velue, avec les trois yeux lisses très-gros, jaunes et rapprochés en avant entre les antennes; le corselet est un peu élargi en arrière, un peu velu sur les côtés, avec le bord pgsté- rieur garni d'un rang de cils assez roides. Les élytres sont très- étroites, terminées presque en pointe, couvertes de nervures croi- sées, avec la nervure du bord externe, à l'endroit où elles se plient pour embrasser les côtés de l'abdomen, plus forte, jaunä- ire : on voit en dedans de cetie nervure une ligne de petits points noirs. Les ailes dépassent les élytres d'une manière assez notable. L'oviscapte est plus long que l'abdomen, très-saillant en arrière, un peu épaissi, pointu et noir au bout. Les cuisses sont jaunâtres, nuancées de brun , les jambes offrent quelques très- faibles anneaux de cette couleur.—L., jusqu'à l'extr. des élytres, 21,1. 5 mill.; long. de l'oviscapte 12 mill. (femelle). M. Ernest de Saulcy a trouvé cet insecte a la Martinique. Platydactylus marginipennis. W ressemble beaucoup à la des- cription que M. Serville a donnée de son ?{, Buqueti. Son corps est allongé, d'un jaunâtre sale. Le devant de la tête, les palpes, les côtés du corselet et les quatre pattes antérieures sont piquetés Planches. D4. INSECTES. 331 de noir. Les antennes , plus longues que le corps, sont minces, pâles, annelées de brun. Le dessus de la tête est noirâtre, varié de jaune sale. Le dessus du corselet offre une large bande noirätre, tachetée de jaune, de chaque côté ; le milieu est un peu plus pâle, taehé de brun, Les élytres sont beaucoup plus longues que le corps, d'un brun päle, varié de brun foncé, de noir et de quelques petites taches jaunes. Elles ont de fortes réticulations obliques, transverses, avec un cercle postérieur brun, coupé en deux par une nervure transversale et ayant de fines nervures iongitudi- nales. On voit derrière ce cercle une assez grande tache jaune trian- gulaire. Le bord de chaque élytre, au commencement @e la portion déelive , et le bord de cette partie embrassante, offrent une pe- tite ligne jaune bien tranchée; le côté est en outre coupé par de fortes nervures obliques et brunes. Les ailes dépassent de beau- couples élytres, leurs deux lanières saillantes sont brunes, à ner- vures transverses jaunâtres. Les pattes postérieures sont grandes, d’un brun jaunûtre, varié de brun plus foncé, surtout en dessus des cuisses. Celles-ci ont au milieu externe une petite ligne longi- tudinale noirâtre. Les épines des jambes sont päles, avec le bout noir. L'abdomen , plus court que les élytres, est noirätre , avec les bords latéraux jaunes et le dessous brun pâle; il a à l'extrémité denx appendices sétacés, velus, pâles, annelés de brun et qui dé- passent à peine les élytres. —.L., jusqu'a l'extr. des élytres, 22 ; 1. 5; long. des append. de l'abd. 7 mill. — Découvert par M. Ad. Delessert aux environs de Pondichery. G. onweslus. Intermédiaire entre les Gryllus et les Nemobius. Distinct de ces deux genres par ses jambes postérieures qui n'ont pas les deux rangées d'épines. Assez rapproché des Trigonidies par ses palpes tronqués obliquement au bout, Voici le résumé de ses caractères : Tête à découvert , petite. Palpes maxillaires grands, à dernier article plus long que large, évasé et tronqué obliquement au bout.Jambes postérieures canaliculées à leur côté postérieur, avec les bords de ce canal finement crénelés , sans épines, ayant l'extrémité seulement armée de quatre épines courtes et inégales. Corselet plus long que large, prolongé, élargi et arrondi en ar- rière, recouvrant un peu la base des élytres; celles-ci très- courtes, de forme carrée, à nervures longitudinales supérieures obliques. Point d'ailes. Oviscapte des femelles court, recourbé en bas, très-peu renflé vers le bout. Nous connaissons denx espèces de ce nouveau genre :! 3932 Planches. 54. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Ornebius xanthopterus. Tète et corselet d'un jaune fauve, cou- vertsde poils écailleux et couchés, d'un jaune soyeux.Bord postérieur du corselet garni d'une bordure blanche, formée par de petites écailles. Palpes jaunes. Antennes trés-fines, plus de deux fois plus longues que le corps. Élytres d'un jaune d'ambre, demi-transpa- rentes, plus larges que longues, plus larges que le corselet. Ab- domen noirâtre, couvert en dessus d'un duvet écailleux jaunâtre et soyeux. Antennes jaunes, avec la base, moins les deux pre- miers articles, noirâtre. Pattes d’un brun jaunäâtre , couvertes de duvet soyeux jaune pâle. Appendices de l'abdomen plus longs que tout le corps, jaunes (mâle). Les femelles n'ont pas d'élytres, leur abdomen est plus large et plus aplati, et il porte un oviscapte de sa longueur, courbé en bas , rougeätre, avec le bout un peu renflé et noirätre.— L. des deux sexes 11, 1. 4; long. des appendices abdom. 13 de l'oviscapte 6 mill.— Hab. l'ile Maurice. Ornebius nisripalpis. Tête et corselet fauves, ‘avec le vertex, les côtés rabattus du corselet et une petite ligne au milieu et en avant seulement, noirätres. Palpes noirs. Antennes très-grêles, de la longueur du corps au plus, d'un jaunâtre sale. Élytres d'un Jaune roussätre, avec les nervures et quelques taches plus obscu- res. Abdomen noirâtre, avec l'anus et les deux filets terminaux jaunes. Pattes d'un jaune fauve, à genoux un peu noirâtres (mâle). L. 71/2, 1. 3 mill.—Hab. Pondichery, où il a été découvert par M. Ad. Delessert,. G. rriconmiuu, Serville. Ce genre a pour types deux insectes de l'ile Maurice que nous possédons dans la collection Desjardins. Nous avons étudié ces deux insectes et nous leur avons trouvé les crochets des tarses dentelés, caractère qui a échappé à MM. Ser- ville et Rambur, et qui est commun a ces insectes et à deux au- tres petits genres que nous décrirons plus bas. M. Serville associe à ses Trigonidium un petit insecte de Sar- daigne que M. Géné lui a envoyé et que ce savant se proposait d'ériger en genre sous le nom d’Alamia. Nous pensons que le genre de M. Géné devra être adopté, car son insecte est aptère, comme l'a très-bien reconnu M. Serville. Nous avons dans la collection Desjardins deux autres espèces du même groupe, dont nous possédons des mäles et des femelles tous aptères, tandis que les mâles et femelles des Trisonidium Desjar-- dinsii et lLongipenne de M. Serville, ainsi que ceux de deux autres espèces inédites que nous avons sous les yeux , sont tous ailes. Planches, D4. INSECTES. 333 A cette occasion nous dirons qu'il est à peu près certain que le Trisonidium paludicole de M. Serville, et celui que M. Rambur a décrit (Faun. andalous., t. 2, p. 39) sous le nom de 77. cicin- deloides ne font qu'une même espèce, du moins si l'on s'en rap- porte aux descriptions, Nous possédons un de ces insectes qui nous a été envoyé de Barcelone par M. Graels, et il va très-bien aux deux descriptions. Si l’on était obligé d'opter entre les deux noms spécifiques de cet insecte, il faudrait adopter celui de M. Rambur , imprimé avant celui de M. Serville, comme cet en- tomologiste le reconnait à la fin de ses généralités sur le genre Trigonidium, p. 351. Enfin, nous ferons observer que le caractère générique exposé ainsi par MM. Rambur etServille : « Élytresau moins dela longueur de l'abdomen ; nervures longitudinales droites, » ne va pas même à toutes les espèces du G.Trisonidium, tel que nous proposons de le limiter, car les mâles du 7° longipenne et de quelques autres es= pèces inédites, ont des nervures obliques à la base des élytres et une espèce d'ovale à leur extrémité, formé par plusieurs nervu- res circulaires et au milieu duquel il y a des réticulations irré- gulières. G. PayrLoscyrrus, voisin des T'rigonidium et des Æcanthus , mais distingué par l'élargissement et l'aplatissement extraordinaire du dernier article des palpes, par la forme déprimée du dessus du corps, par l'épaisseur de la base des antennes, etc. On peut lui assigner pour caractères essentiels : Tête petite, assez aplatie au devant, avec trois yeux lisses bien visibles, Antennes épaissies et velues à leur base, à premier arti- cle médiocrement fort. Palpes grands, ayant le dernier article très- grand, très-aplati, trois fois plus long que le précédent, très-large, tronqué et arrondi au bout. Corps aplati en dessus. Corselet plus large que long , tronqué droit à ses deux extrémités. Élytres un peu plus longues que l'abdomen, la droite recouvrant la gau- che, à nervures supérieures obliques arquées, comme dans Îles Gryllons. Jambes postérieures ayant de longues épines grêles de chaque côté. Crochets des tarses dentelés. Phylloscyrtus elegans. Tête et corselet d'un jaune un peu fauve, velas. Antennes un peu plus longues que le corps, jaunes, avec le premier tiers, moins les trois premiers articles, un peu épaissi, velu et noir. Palpes noirs. Yeux très-saillants, jaunes, avec la par- lie postérieure noire. Corselet de forme carrée, avec le bord pos- térieur laché de noir de chaque côté. Élytres un peu élargies en 334 Planches. D4. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. arrière, recouvrant les ailes, d'un jaune safran, demi-transparent, aplaties en dessus, ayant peu de nervures, les unes obliques , celles de la partie postérieure formant un ovale peu marqué, avec plusieurs lignes noires, la première transverse au tiers antérieur, une autre oblique allant de l'extrémité gauche de la première à l'angle postérieur droit de l'élytre , celle-ci donnant un rameau qui part de son milieu et va aboutir obliquement au bord gauche à peu près au tiers postérieur; enfin on voit une assez grande ‘tache noire et fondue à l'extrémité de l'élytre. Son bord rabattu sur les côtés, à plusieurs nervures droites et deux taches brunes à l'extrémité. Pattes jaunes, avec les antérieures un peu fauves et ies jambes brunâtres. Il y a deux lignes assez courtes et longitudi- nales à la base externe des cuisses. Abdomen noirâtre , terminé par deux courts appendices jaunes, qui ne débordent pas les ély- tres. —L. 7, 1. 2 1/2 mill.—Hab. le Mexique. G. Euscynrus. Nous établissons ce genre avec un insecte voisin des Trigonidium , mais distinct par ses palpes maxillaires, termi- nés par un article ovoïde, par ses élytres plus courtes que l'ab- domen et par l'oviducte des femelles qui est très-grand , au moins aussi long que le corps. Voici ses caractères essentiels : Tête assez grande , avancée entre les antennes, avec les yeux irès-saillants et trois petits ocelles peu visibles, placés sur la partie saillantes du front. Antennes irès-fines, deux fois plus longues que le corps, avec le premier article gros, ovoïde. Palpes de moyenne grandeur, les maxillaires de quatre articles presque égaux en longueur, les deuxième et troisième un peu plus épais, le dernier un peu plus long, en ovale allongé. Corselet court, transverse. Élytres deux fois plus longues que larges, arrondies au bout, atteignant un peu au delà de la moitié de l'abdomen dans les deux sexes: à nervures extérieures longitudinales, les supé- rieures réticulées dansles deux sexes; mâlespourvusd'ailes très-lon- gues, dépassant l'abdomen de la moitié desa longueur. Abdomen terminé par deux filets de moyenne longueur , de beaucoup dé- passés par les ailes. Oviscapte presque aussi long que le corps, relevé et ayant sa pointe courbée en dessous. Pattes postérieures très-grandes, à jambes finement dentées sur leurs crêles externes et ayant de longues épines à partir du milieu jusqu'à l'extrémité. Tarses de trois articles, terminés par deux grands crochets den- Lelés en peignes. Luscyrtus bivittatus. Corps allongé, noir en dessus, à l'excep- tion du front, ayant de chaque côté une large bande longitu- Pianches. 54. Fig. 3. 4 Fig. 4 Fig. 5. INSECTES. 339 dinale qui règne depuis le derrière des yeux jusqu'à l'extrémité de l'abdomen, en coupant les côtés du corselet et des élytres. Côté rabattu des élytres, antennes, dessous du corps, appendices abdominaux et pattes jaunes. Oviducte noirâtre dessus, jaune des- sous. Ailes transparentes, avec la côte assez large, d'un jaune sale, un peu opaque, tachetée de brun.—L. du corps, non compris les ailes, 10 a 11, avec les ailes 15, de l'oviducte 8 mill. ; 1 2 1/2 à 3 mill.—Découvert à l’île Maurice par feu Desjardins. S.-G. COURTILLIÈRE. Lat. V. 181. C. DIDACTYLE. Gryllotalpa didactylus. Lat. Serv. 3 a. Jambe antérieure.—Hab. l'Amérique méridionale. . Détails du Gryllotalpa vulgaris, Lat. 4. Jambe antérieure et son tarse, vue en dedans 4 a. Id. vue en dehors, 4 b. Base de l’an- tenne, 4 c. Lèvre inférieure. 4 d. Mächoire.—Hab. l'Europe. On consultera avec fruit un mémoire de M. le docteur Kidd sur l'anatomie de cet insecte (Philosophie. Trans. in-4°, 1825). Nota. C'est a côté de cegenre qu'il faut ranger le curieux insecte publié par M. Gray, dans l'édition anglaise du Règne animal, sous le nom de Cylindrodes Campbelii. S.-G. TRIDACTYLE. Oliv. Lat. V. 182. T, FASCIÉ. Tridactylus fasciatus. 5 a. Le même grossi. 5 b. Sa jambe postérieure vue de face et de profil. 5 c. Tarse intermédiaire. 5 d. Tête vue de face. 5 e. An- tenne de dix articles. —Hab. l'Égypte. Nota. M. Percheron, qui devait rédiger l'histoire naturelle des Orthoptères, dans les Nouvelles Suites à Buffon, avait l'intention de donner à cette jolie espèce le nom que nous lui avons con- servé. On ne la connait que par la belle figure donnée par Savigny dans le grand ouvrage sur l'Égypte, et, quoique celte figure ne soit pas coloriée, il est impossible de ne pas distinguer l'insecte qu’elle représente des deux espèces que M. Serville a admises et décrites dans son histoire des Orthoptères, p. 314 et 315. C'est à côté du Tridactylus variegatus qu'il faudra la classer. Il en est de même de la seconde espèce représentée sur la même planche d'Égypte, fig. 1. Celle-ci a assez d'affinités avec le Tridactylus paradoxus de Latreille, ou Acheta digitata, Coqueb. HI. Dec. 3, p. 91, pl. 21,f. 3; maisil est beaucoup plus petit, la forme de ses jambes intermédiaires n'est pas ovale, comme Co- quebert décrit celles de son espèce, et le corps parait être noir 3306 Planches. 24. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. ou noirâtre, avec le bord seulement du corselet jaune ou päle. Nous proposons de donner à cette petite espèce le nom de Tri- dactylus Savignyi. Nous possédons deux espèces très-singulières appartenant à ce genre, en voici la description sommaire : Tridactylus thoracicus. Cette espèce est très curieuse à cause de l'excessive grosseur et de la forme globuleuse de son corselet qui forme , avec la tête, la moitié de la longueur totale de l'in- secte. La tête est lisse, noirätre en avant, avec le vertex d'un brun jaunâtre. Le corselet, un peu plus long que large , est de forme ronde, sub-ovalaire, très-globuleux, finement chagriné , rebordé, luisant, d'un brun noirâtre , avec le globe antérieur, distingué par un sillon transverse et le milieu d'un brun jaunitre. Il offre au milieu un sillor longitudinal assez bien marqué , qui produit, un peu en arrière, une petite fossette, et, au bord posté- rieur, un enfoncement triangulaire. Les élytres sont de moitié moins longues que l'abdomen, assez larges, brusquement pen- chées sur les côtés, tronquées au bout ; toute leur partie supé- rieure est brunâtre, plus pâle vers le bout ; la partie latérale est d'un blanc sale transparent, un peu tachée de brun près de la côte supérieure. Les ailes sont juste de la longueur de l'abdomen, d'un blanchätre transparent, avec l'extrémité découverte de la côte brune, L'abdomen est brun dessus, jaune dessous, avec l'extré- mité un peu enfumée. Les quatre appendices du seul mâle que nous possédions sont jaunes et velus. Le dessous de la tête et celui du thorax sont jaunes, ainsi que les pattes qui sont achées de noirätre. Les antennes et les jambes postérieurss sont d'un jaune päle.— L. totale 8, de la tête et du corselet 4; 1. 3 mill.—Découverte par M. Perrotiet sur les montagnes des Neelgherries (Indes orienta- les), au bord d'un ruisseau. Tridactylus tibialis. Espèce très-extraordinaire par la forme singulière de ses jambes antérieures. Sa tête est brune, avec le vertex jaune. Les antennes ont la base jaune, l'extrémité brune. Le corselet est lisse, luisant, noir, avec le milieu des bords anté- rieur et postérieur jaunâtre. Les élytres sont noires ou d'un brun noir et leur disque supérieur est jaunätre, couleur de corne. Les élytres dépassent de beaucoup l'abdomen, elles sont d'un blanchätre demi-transparent, avec la côle brune. L'abdomen est d'un brun noirätre, avec les côtés et le bord postérieur des segments jaunes. Le dessous est d'un brun roussätre, avec les su- tures jaunes, et les quatre appendices qui terminent l'abdomen du Planches. 54. INSECTES. 3937 seul mäle que nous possédions sont de couleurs diversement dis- posées : les supérieurs sont noirâtres avec l'extrémité pâle jaunûtre, les inférieurs sont au contraire jaunâtres , avec l'extrémité noi- râtre. Les pattes antérieures sont jaunâtres, tachées de brun au milieu des cuisses, en dehors et aux bords des jambes; la cuisse est aplatie, renflée à la tranche supérieure, avec deux carènes in- férieurement, dont l'externe est fortement dentelée à sa base. La jambe est des plus singulières, elle est d'abord droite, terminée par deux forles dents épineuses, avec son bord externe couvert de granulations et de points serrés, mais de sa base interne part un long appendice plus étroit, recourbé en dehors et crochn au bout. Le tarse s'insère près de l'extrémité de cet appendice , à son bord interne. Les pattes intermédiaires et postérieures sont noirâtres, avec le bord inférieur et l'extrémité des cuisses jaunes Les jam- bes intermédiaires sont jaunes, tachées de brun ; les postérieures sont également jaunes, avec le bord inférieur brun. Tous les tarses sont jaunes, et l'on voit une petite ligne longitudinale de cette couleur au milieu externe des cuisses postérieures. Cet insecte intéressant a été découvert par M. Aug. Sallé aux environs de la Nouvelle-Orléans, il est long de 9 mill. et large de près de 3 au corselet. Voir le Tridactylus apicialis , Say, Journ. acad. sciences of Philadelph., t. IV, p. 310. Le genre Ahipipteryx, qui se distingue principalement des Tridactyles par ses jambes postérieures dépourvues d'épines la- mellées, a été établi par Neywmann, en 1835, dans l'Entomological Magazine, sur une espèce qu'il a nommée À. marginatus (t. 2, p.204). En même temps M. Percheron en publiait une autre es- pèce très--voisine, dans le Genera des Insectes, sous le nom de Tridactylus marginatus (premiére livraison , n° 3, Orth., pl. 1). M. Serville (Hist. des Orth., p. 316, 1839) a suivi M. Brullé (Hist. nat. des Insectes., éd. Pillot, t. 9, p. 195) quia le pre- mier signalé le genre de M. Newmann, et ni l'un ni l'autre n'ont connu le Genera des Insectes, qu'ils ne citent pas. Nous croyons donc utile de compléter la synonymie des espèces en rapportant, la citation de celle que M. Percheron a publiée. Nous ajouterons ensuite une nouvelle description du À. ater de M. Serville, que ce savant a décrit sur un individu mutilé dont il ne connaissait pas la patrie. 1. Bhipipterix marginatus, Newm., Serv. 2. Bhipipterix Bruglei. Serv. R. marginatus, Var. Brulle. R. marginatus, Perch., Gen deslns. INSECTES. 47 338 Planches, 54. Fig. 6. Fig.:3. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. 3. Rhipipterix ater, Serv. D'un noir bleuäâtre uniforme. An- tennes noires, avec les 5e et 6€ articles d'un blanc jaunätre. Ailes dépassant les élytres à peu près de la longueur de celles-ci, plus longues que l'abdomen. Dessous des cuisses postérieures et leurs jambes d'un brun pâle, celles-ci ayant un petit anneau blanchätre à leur base. — L. du corps 7, id. y compris les ailes 9 1/2, 1. du corselet 3 mill.—_De Santa-Fé de Bogota. S.-G. MYRMECOPHILE. Lat. V. 183. M. sociaL. Myrmecophila acervorum. Panz. Lat. Hab. la France et l'Allemagne. M. Savi a publié quelques observations sur cet insecte dans la Bibliotheca italiana. S.-G. SAUTERELLE. Geoff. Lat. S. TUBERCULÉE. Locusta (Conocephala) tuberculata. Rossi (1792 à 1794). Hab, l'Europe méridionale. Nota. C'est à tort que nous avons donné à cette espèce, dans notre première édition des planches, le nom de Locusta erythro- soma qui lui avait été assigné dans l'Encyclopédie, t. 10, p. 342. Nous lui conservons le nom qui lui a été donné le plus ancien- nement. M. G. Rob. Gray a publié un travail sur la Locusta monstrosa de Herbst et sur quelques autres espèces analogues, dans le Maga- sin d'Histoire naturelle de Loudon, vol. 1,n.s., p. 141. Il en fait un genre, auquel il donne le nom d'Ænostoma (Voy. Serville, Orth., p. 385 et suiv.). On consultera aussi un Mémoire de Lichenstein, inséré dans les Transactions de la Société Linéenne de Londres (vol. 4, p. 51, pl. het intitulé Æssay on the Eyc-Like in the wings of the Lo- custa of Fabricius. M. Westwood a donné, en 1839, la description et la figure d'un nouveau genre de Locustaires sous le nom de Phyllochoreia. Ce genre est voisin des Monachidium et des Teratodes, et il offre tout à fait l'apparence d'un Hymenotes, genre voisin des Tetrix. L'espèce type unique est la Ph. unicolor, West. — Des Indes orientales. Voir un genre très-curieux, que M. Westwood pense être tres- voisin des Æphippiger, et auquel il a donné le nom de Condy- lodera tricondyloides (Lin.#frans , vol. 18, p. 419, pl. 28, f. 9). Cet insecte, qui vient de Java et dont nous avons vu un individu INSECTES. 339 Planches. 54. dans la collection de M. Buquet, ressemble tout à fait, au pre- mier aspect, pour la forme etla couleur, à un Tricondyle. Voir aussi la description donnée par M. Westwood (Zoolog. Journ.,t. 5, p. 444, 1832 à 183/) d'un nouveau genre de Locus- tide,de la côte de Malabar , qu'ilnomme 7ripetalocera. GENRE CRIQUET (Acrynium. Geoff. Lat.). Fig. 8. S.-G. PNEUMORE. Thunb. Lat. V. 185. P. IMMACULÉE. Pneumora immaculata. Thunb. 8 a. Son antenne.—Hab. le cap de Bonne-Espérance. Nota. C'est par erreur qu'on a gravé le nom de Pn. inanis, Fab., sur plusieurs exemplaires de la première édition. Fig. 9. S.-G. CRIQUET. Geoff. Lat. V. 186. C. À TARSES ROUGES. Acrydium tarsatum. Serv. Nouv. Suites à Buffon Orth., p. 668. Hab. le Brésil. Fig. 10. Détails de l'Acrydium migratorium, placé dans le genre OEni- Pons par M. Serville. 10 Lèvre inférieure avec les palpes labiaux. 10 a. Une mâchoire. — Hab, le midi de l'Europe, l'Afrique et l'ile Maurice. On a établi un grand nombre de sous-genres que M. Serville a réunis dans sa famille des Acrydites. Nous renverrons à son livre pour l'étude de leurs caractères, nous bornantici à faire connaître quelques espèces remarquables qui n'y figurent pas. Proscopia gibbosa. Cette espèce curieuse va se placer à la fin de la première division fondée dans ce genre; sa tête est élevée presque verticalement, trois fois plus longue que large, cylindri- co-conique , avec les yeux ronds, très-saillants, placés très-près de l'extrémité et n'étant surmontés que par une saillie très-petite, de forme conique et quadrangulaire. Les antennes sont insérées entre les yeux, un peu plus de deux fois plus longues que la saillie, un peu en fuseau, fauves à la base et brunes dans leurs deux tiers supérieurs. Le prothorax est cylindrique , un peu plus long que la tête, un peu élargi au tiers antérieur, à l'insertion des pattes, le mésothorax et le métathorax forment une grosse bosse presque au milieu de la longueur de l'animal, offrant au milieu une espèce de disque ou opercule terminé au milieu par une pelite pointe ; l'abdomen est allongé, lisse, presque cylin- drique , les pattes sont épaisses, carénées, à jambes antérieures un peu épineuses, les postérieures armées de fortes épines aux 340 Planches, 94, ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. deux carènes externes. Cet insecte doit avoir été vert pendant sa vie; desséché, il est d'un jaune roussâtre tournant au brun. Les épines des pattes postérieures sont noires. — L. 73, 1. du proth. 3, du métath. g mill. — Hab. la république de Bolivie. Proscopia canaliculata. Cette espèce va dans la seconde divi- sion de M. Serville, près de sa Proscopia sica, mais elle en est bien distinguée par les nombreuses carènes longitudinales de tout son corps La tête est allongée , conique , horizontale, avec les yeux ovales oblongs, situés sur les côtés, à moitié de sa largeur ; la portion de tête qui dépasse les yeux est quadrangulaire , à in- tervalle entre chaque côte, creusé en gouttières. Les antennes sont de la longueur de ce prolongement, jaunâtres jusqu'au mi- lieu , brunes ensuite. Le prothorax est un peu plus long que la tête , cylindrique, un peu aplati en dessus, de la même longueur dans toute son étendue, avec cinq côtes élevées en dessus. Le mésothorax et le métathorax sont à peine un peu plus larges, plus aplatis, également carénés. Il en est de même de l'abdomen. Les pattes sont grêles , longues , carénées. Tout l'insecte, dessé- ché , est d’un jaune brunäâtre , tournant un peu au verdâtre; les côtés du prothorax sont bordés d'un fin liséré jaune. L'abdomen est un peu rougeätre en dessus, Le dessous de la tête, du thorax et de la base de l'abdomen est jaunâtre, — L. 60, 1. 2 1/2 mill. — Bolivie. Voir, pource genre curieux, la monographie publiée par M. Klug, dans les Horæ physicæ Berolinenses, Bonnæ , 1820, in fol. avee pl. Dans ce travail, l'auteur fait connaître 15 espèces. Les Truxales ont été étudiées par M. Klug, dans les Symbolæ phy- sicæ, etc. Decad. 2°, et il a reconnu les espèces figurées dans les belles planches du grand ouvrage sur l'Égypte. M. Serville a élabli aux dépens des Truxales un petit sous-genre, sous le nom de Pyrgomorpha , dans lequel il fait entrer les 7'ruxalis crenulatus Fab. et rosea. Touss. Charpentier. Nous avons sous les yeux plu- sieurs espèces nouvelles, parmi lesquelles nous ferons connaître : La T'ruxalis (Pyrgomorpha) acutipennis. Assez voisine de la Pyro. crenulata, mais plus étroite et plus allongée, avec les élytres terminées en pointe aiguë effilée. Sa tête est d'un jaune verdâtre pâle , plus de deux fois plus longue que large, très-peu rétrécie en avant , avec les yeux ovalaires, beaucoup moins sail- lants que dans les autres espèces, avec une petite carène tuber- culeuse derriere les yeux. Antennes pluslongues que la tête, vertes en dessus, jaunâtres dessous. Le corselet est vert, très-finement Planches. 4. INSECTES. 341 granuleux, traversé au milieu par une large bande jaunätre, avecle bord inférieur des côtés rabattu droit, garni d'un rang de petites granules, ayant son angle postérieur assez pointu, un peu arron- di au bout mais non tronqué. Son disque offre une très-faible ligne longitudinale un peu élevée. Ses élytres sont très-étroites et al- longées , vertes, terminées en pointe aigue. Les ailes sont trans- parentes à nervures, d'un vert brun, colorées de rose vif à leur base interne, ce rose fondu et se prolongeant par les nervures, mais n'atteignant pas le sommet. Abdomen verdâtre, teinté de rose en dessus. Pattes d'un jaune verdätre päle , avec les épines des jambes postérieures très-courtes et peu visibles. — Long. jusqu'au bout des élytres, 30, 1. 3 mill. — H. Madagascar. On trouvera plusieurs belles espèces d'Orthoptères figurées dans le Magasin de Zoologie. M. Rambur en a fait déjà connaitre de fort intéressants dans les trois livraisons qui ont paru de sa Faune entomologique de l'Andalousie. M. Gourreau a publié, dans les Annales de la Société Entomo- logique de France, 1837, p. 31, un travail très-étendu sur la stri- dulation de ces insectes. M. Fischer de Waldheim a donné, dans les Bulletins de la So- cièté impériale des naturalistes de Moscou, un Conspectus Ortho- pterorum Hossicorum dans lequel il fait connaitre plusieurs genres nouveaux et nn assez grand nombre d'espèces inédites. Le même savant a donné divers mémoires fort intéressants sur des insectes de cet ordre, nous citerons entre autres : Notice sur le Phlocerus , Bulletin de Moscou, 1833, avec une planche ; Locustarum quædam genera aptera nova examini submissa. Bullet. de Mosc. 1839, avec une planche. (Analysé dans la Revue Zoologique de la société Cuvierienne, 1839, p. 291). Notice sur le Tettigopsis, nouveau genre d'Orthopières de la Russie, in-4° avec une belle figure. Enfin on trouvera de belles figures d'Orthoptères dans le grand ouvrage du même auteur, intitulé Æntomographie de La Russie, in-4°. M. Westwood, dans une note sur quelques insectes de Manille, publiée à Londres en 1837, a fait connaître, sous le nom d'Hy- menotes, un nouveau genre quil place dans la famille des Locus- tides et qu'il dit être voisin des Z’etrix ; il en décrit deux especce. L'une , son /. rhombea , faisait partie des Membracis dans Fa- bricius, c'estla Cicada Rhombea de Linnée, L'autre est une espèce 342 Planches. 4. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. nouvelle qu'il nomme 1. triangularis. Plus tard (en 1839) il a repris ce sujet, dans un mémoire accompagné de figures, et il admet dans son genre trois espèces, qui sont les Æ. rhombeu, triangularis et Sagraï. Cette troisième espèce a été publiée en 1839, par M. Serville, dans son Histoire nat. des Orthoptères, et il en a formé un genre propre sous le nom de Choriphyllum (p- 754), ne connaissant pas le genre Hymenotes de M. Westwood, dont les caractères ont paru en 1835. M. Marschall a publié, dans les Annales du Museum de Vienne, une Décade d'Orthoptères nouveaux avec figures. Dans ce travail, il fait connaître une Locusta Wiennensis, un Scaphura chaly- bœa et huit Gryllus. On fera bien de consulter un article publié par un missionnaire nommé John, dens un journal de Berlin, intitulé : Der Gesell- schaft naturforchender freunde zu Berlin, neue Schriften. Band. 1€", pl. IV, il figure plusieurs Orthoptères de Tranquebar, mais il ne leur donne aucun nom scientifique. On trouvera aussi plusieurs belles espèces dans notre partie entomologique du Voyage autour du Monde de la corvette la Coquille, et du voyage aux Indes Orientales par M. Ch. Belanger. Voir le mémoire de M. J. Hall, dans les Trans. Lit. and histo- rical soc. of Quebec, vol. 1, 1829, sur les mœurs d'un Grillon d'Amérique , et les observations de M. Westermann , sur le Gryl- lus monstrosus, dans la Revue Entomologique de M. Silbermann, t. 1, p. 106. Voir aussi le catalogue des insectes rapportés par M. A. Boué de la Turquie d'Europe, par M. E. Blanchard, dans lequel ce jeune entomologiste a donné la description détaillée du Brady- porus æneus , la seule espèce nouvelle d’insecte qui ait été rap- portée par M. A. Boué. M. de Okskay a publié (Nova acta Phys. med. Cur.., vol. 13, part. 1r6, p. 407) un travail sur les Grillons de la Hongrie. Mais le travail le plus important à consulter est celui que M. Burmeister a publié dans le Magasin Entomologique de M. Germar (1840, t. 2, p. 1 à 82), et dans lequel il établit une concordance entre son travail sur les Orthoptères, publié dans son Handbuch der Entomologie, et celui de M. Serville, dans les suites à Buffon de Roret. M. W. Kirby a publié (Zool. Journ., t. 1, p.429) quelques re- marques sur la nomenclature des Gryllinæ de Mac-Leay. C'est à Planches. 24. 595. Fig. 1. INSECTES. 343 la suite de ce travail qu'il a donné les caractères de son genre Scaphura. Dans le t. 2 du même journal, p. 9, il a donné une suite aux observations précédentes. Enfin, M. Westwood est revenu sur ce sujet (ibid., t. 4, p. 225 à 231) et a fait connaître trois espèces du genre Scaphura. SEPTIÈME ORDRE.--LES HÉMIPTÈRES. GENRE PUNAISE (Cimex. Lin.). S.-G. SCUTELLÈRE. Lat. V. 193. S. DE DRURY. ® Scutellera Druræi. (Nar. Dives. Guer.). Nota. Quand nous avons représenté cette Scutellère, nous n a- vions pas étudié les nombreuses variétés que ces insectes offrent, et elle nous paraissait assez distincte de la $. Druræi, mais nous avons reconnu depuis, que les différences sur lesquelles nous nous étions appuyé pour la séparer , ne sont que des variations analo- gues à celles que nous avons observées chez la Scutellera Banksü, dont nous avons des variétés qui passent insensiblement de la cou- leur bleue presque uniforme a la couleur jaune presque sans taches. Nous renverrons pour l'étude desnombreuses espèces de ce beau genre, divisé actuellement en plusieurssous-genres, à la monogra - phie qu'en a donnée M. Germar {Zeitschrift fur die Enlom., t. 1, p. 1à 146, pl. 1), au catalogue des Hémyptères de la collection de M. Hope, et à l'ouvrage de M. Serville, actuellement sous presse et faisant partie des Suites à Buffon du libraire Roret. Espérons que ce dernier savant étudiera, plus sérieusement que ses devan- ciers, la synonymie de ces espèces dans les divers ouvrages publiés récemment, et ne donnera pas, à leur exemple, comme nouvelles des espèces décriles par nous dans le Voyage autour du monde dé la Coquille. M. Westwood a publié des observations sur le Coptostoma, geure anomal des hétéroptères, dans le Magasin d'Histoire natu- relle, nouvelle série, vol. 2, n. 13. M.slexandre Lefebvre a publié de bonnes observations sur Île 344 Planches 99, Fig. ». Fi v, le) ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. genre Canopus de Fabricius, dans notre Magasin de zoologie, 1335, cl. IX, pl. 126. Dans ce travail, il donne une description détaillée de ce genre. et il cherche à savoir si c'est la nymphe de quelque espèce à nous connue, 1l arrive à cette conclusion : Le Canopus n’est donc pas un insecte à état parfait, ou ayant atteint sa dernière métamorphose. Cependant, M. Lefebvre pense qu'il doit rester dans cet état, comme le Lygeus apterus et quelques autres Hémyptères. Nous ne partageons pas l'opinion de notre savant ami, et nous pensons que le Canopus, dont nous possédons deux individus, l'un provenant du Brésil , l'autre de Demerary, n'est qu'une larve ou une nymphe, et il nous semble très-proba- ble que le Chlaenoacoris apiçalis de Germar (impressus Hahn), petit insecte que nous avons recu de Cayenne, doit être l'état parfait du Canopus. M. Adam White a publié (Mag. nat. Hist. By Charlesworth, 1839, t. 3, p. 537) des observations très-intéressantes sur les insectes du genre T'etyra de Fabricius, et il a décrit quelques es- pèces appartenant à divers sous-genres. S.-G. PENTATOME. Lat. V. 193. P. YOLOFE. Pentatoma yolofa. Guer. D'un beau bleu foncé à reflets verts, fortement ponetué.Antennes noires, Tête ornée de trois lignes jaune rougeätre , une dechaque côté, jusqu'aux yeux, et une autre au milieu, interrompue et ma- culaire. Corselet bordé de rouge en avant et sur les côtés, jus- qu'aux épines latérales, avec une ligne très-mince et maculaire au milieu, et deux taches oblongues de chaque côté. Écnsson à extré- mité blanche avec une ligne au milieu et une tache de chaque côté, près de la base, d'un jaune rougeäitre ou rouge. Quelques petites taches blanchâtres à la base et à l'extrémité des élytres. Leur membrane demi-transparente à reflets verts, côtés de l'abdo- men fachés de rougeâtre, son dessous bleu avec une grande tache jaune, portant six points noirs au milieu. Pattes noires, les intermédiaires et postérieures tachées de jaune.— L. 12à 13,1.6 à 6 1/2 mill. — Hab. le Sénégal. Cette espèce varie assez : 1l y a des individus chez lesquels le rouge est plus intense, dont les lignes et taches sont plus larges. D'autres n'ont plus que les traces de ces parties colorées et sont presque bleus. 3. Détails de la Pentatoma grisea, L. 3. Sa tête vue en dessus. 3 «. {d. vue en dessous. 3 L. Soies du sucoir isolées. 3 c. Tarse antérieur grassi. 3 d. {d. vu en 4 : ’ r 1% \ dessus. 3 e. Elytre et aile développés.—HabÆParis. INSECTES. 349 Planches. 55. Fig. 4. S.-G. TESSERATOME. Lat. V. 199. T. DE CHINE. T'esseratoma Chinensis. Thunberg. Nota. Nous restituons à cette espèce le nom qui lui a étéglonné par Thunberg, antérieurement à ceux de Papillosum, Drury et Wolff et Sonneratii. St.-Farg. et Serville. — Hab. très-commune en Chine. M. Adam White a décrit un nouveau genre voisin des Cydnus (Appendix du voyage autour du Monde du capitaine Gray, vol. 2, p. 472 ), sous le nom de Chærocydnus. L'espèce unique, type de ce genre , est le C. foveolatus qui vient de la nouvelle Hol- lande. 56. Fig. 5. S.-G. PHLÆA. Lat. V. 199. P. GASSIDOIDE. Phlæa cassidoides. Lep. et Serv. 5 a id. Vue en dessous, 5 b. Sa tête grossie et vue en dessous. 5 c id. Vue en dessus. — Hab. le Brésil. Nota. C'est à tort que les auteurs de l'Encyclopédie ont consi- déré cette espèce comme nouvelle, car elle est figurée et décrite par Drury ( Ins. Exot., t. 2, pl. 40) sous le nom de Cimex corti- catus. 11 faut donc l'appeler Phlæa corticata, Drury. Fig. 6. S.-G. CORÉE. Lat. V. 196. C. ROUILLÉ. Coreus rubiginosus. Guer. Voy. Coq. Hab. la Nouvelle-Hoilande. Fig. 6. a.Antenne du Gonocerus sulcicornis, Fab. Fis. 6. b. Antenne du Syromastes paradoxus, Fab. Nota. Cet insecte singulier, et quelques autres espèces, ont élé distingués par M. Delaporte, en un genre propre, sous le nom de Phyllomorpha. Nous avons donné une note monographique sur ces hémyptères dansla Revue Zoologique de la Societé Cuvierienne, 1839, p. 230. M. Westwood s'est occupé du même sujet dans ses Arcana En- tomologica, 1841, p. 7, pl. 2, et il a cru trouver deux espèces dans le Cimex paradoxus de Sparrman. Fig. 5. S.-G. PACHYLIDE. Lat. V. 197. P. DE PHARAON. Pachylis Pharaonis. Fab. Son antenne.—Hab. Cayenne. Fig. 8. S.-G. HOLYMÉNIE. Lat. V. 197. H. DE LATREILLE. Holymenia Latreillii. Serv. Encycl. Son antenne. —Hab. le Brésil. 346 Planches. 0. Fig. 9. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. S.-G. ANISOSCÈLE. Lat. V. 197. A. PROFANE. Anisoscelis profanus. Fab. Hab. Amboine. Fig. 10. S.-G. ALYDE. Lat. V. 197. A. ANNULICORNE. Alydus annulicornis. Guer. Voy. Coq. Hab. Offak. Terre des Papous. Fig. 11. S.-G. NEIDE. Lat. V. 198. N. TIPULAIRE. 06. Fig. 5. Neides tipularia. Lat. Hab. l'Europe. S.-G. LYGÉE. Lat. V. 198. L. De PoEx. Lygœus Poeyi. Guer. Antennes brunes, velues. Tète jaune avec les yeux, une ligne au milieu en avant, une tache en cœur ensuite, et deux taches sur le verlex, noires. Corselet brun bordé de jaunätre, avec une ligne au milieu et une grande tache de chaque côté, jaunâtre, et une bande transverse et arquée en avant, jaune d'abord, puis rouge, ces deux couleurs séparées par une impression assez profonde. Écusson d’un brun rougeätre, bordé de jaune et coupé au milieu par une bande transverse de la même couleur. Ailes d'un brun jaunâtre avec toutes les nervures d'un brun noirâtre et les angles huméraux jaunes. Dessous d’un jaune pâle rayé de brun avec le bord postérieur des segments de l'abdomen et une large bande longitudinale de chaque côté d'un rouge carmin. Pattes jaunätres avec le dessus des cuisses et des jambes bruns.—L. 9, 1. 3 1/2 mil. — Hab. Cuba. Fig. 2. Détails du Lygœus Apterus, f.— 2. Sa tête montrant une antenne Fig. 3. et le rostre, 2 &. Tarse antérieur. —Hab. Paris. S.-G. MACROCERAIA. Lefebvre. M. GRANDE. Macroceraia grandis. Gray. Anim. Kingdom. Hab. Le Bengale. Nota. C'est à tort que M. Spinola (Essai surles hémypteres, etc., p.197, Gênes, 1837) a changé le nom générique imposé à cet insecte par M. Lefebvre sur notre planche; ce nom est bon et vient de waxpos et xepæiæ. Ce dernier mot % xépaiz, A6; æ&i képaiæ, æv, est indiqué dans les Dictionnaires de Planche, Alexandre et De- faucompret, et dans celui de Quénon, comme signifiant antenne et antenne d'insecte. Ce nom Macroceraia est assez différent de celui de Macrocera pour qu’on puisse le conserver, surtout apparte- Planches. 56. Fig. 4. Fig. 5. Fig. 6 INSECTES. 347 nant à un genre d'un ordre tout différent. Dans tous les cas celui de Macroceræa que M. Spinola luia substitué en différait encore bien moins, C'est encore à tort que le même savant a donné à l'espèce le nom de Macroceræa longicornis, car M. Lefebvre lui a laissé, avec raison, celui de Grandis, publié par M. Gray (Anim. Kingd. Ins., t-2,p° 242%pl 02: 1.03,:1932). 1 S.-G. SALDE. Lat. V. 198. S. ERYTHROCÉPHALE. Salda (Ophthalmicus , Hahn.) erythrocephala. Serv. 4 a. Sa tête et une antenne grossies. 4 b. Son rostre. 4 c. Tarse postérieur. — Hab. le midi de la France. M. le professeur Waga a publié (Ann. Soc. Ent. de France, t. 8, p. 523, pl. 18, n. 1) une espèce très-curieuse, dont le mäle diffère notablement de la femelle. 11 a trouvé cet insecte en Po- logne , dans les prés humides. S.-G. MYODOQUE. Lat. V. 199. M. TIPULOIDE. Myodocha tipuloides. Lat. Sa tête grossie. —Hab. l'Amérique septentrionale. 3. S.-G. ASTEMME. Lat. V. 199. A. DE LA MERGURIALE. Astemma (Eurycephala. Lap.) mercurialis. Guer. Noir, luisant , avec quelques poils jaunâtres. Corselet plus étroit que la tête, élargi en arrière, à côtés droits. Front et extrémité des cuisses fauves. Les quatre pattes añtérieures et les jambes et tarses postérieurs, ainsi que Îles antennes, d'un jaune pâle. — L.21/2, 1.1 1/2 mill. — Hab. Paris, sur la Mercuriale. 6 a. Sa tête vue de profil. 6 b. Son antenne grossie. Cette espèce est très-voisine de la Capsa rufifrons de Fallen, qui appartient au même genre; mais dans celle-ci toutes les pattes sont pâles, tandis que la nôtre a les cuisses postérieures noires avec l'extrémité seulement fauve. Nota. C'est par suite d'une confusion impardonnable, intro- duite par Latreille, que nous avons été obligé d'appliquer à ce genre le nom d'ÆAstemme. Ce nom a été donné , en 1825 (Ency- clop. méth. Ins., t. 10, p. 323), par MM. Serville et Saint-Far- geau, à un genre démembré des Lygœus de Fabricius, et non pas comme l'a fait Latreille en 1829, à un groupe composé, comme il le dit dans sa note, des Salda pallicornis et flavipes de Fabricius. Nous n'approuvons pas l'emploi du nom de Haltica donné à ce 348 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches. 56 groupe par M. Hahn, et adopté par M. Burmeister, Si quelques auteurs ont mal orthographié ce mot, appliqué à un genre très- nombreux de Chrysomélines, il faut lui restituer son orthogra- phe et l'appeler Æaltica. Dans tous les cas, le même nom ne peut être laissé aux Punaises qui nous occupent, d'autant plus qu'elles ont élé réunies en un genre distinct par M. Delaporte (Mag. de Zool., 1832, Essai d'une Classification des Hémyptères, p. 35), sous le nom d’Æurycephala. Il est singulier que M. Burmeister n'ait pas connu cette coupe générique. Voir la description donnée par Curtis de deux Hémyptères, un Acanthia et un Pedeticus, Lap., dans l’appendice du Voyage au Pôle du capitaine Ross. Fig. 7. S.-G. MIRIS. Lat. V. 199. M. Jour. Miris pulchellus. Guer. (1834). Fab. Tête noire, avec deux taches un peu pâles à sa base. Antennes pales, avec le premier article rougeâtre et le second noir. Cor- selet rougeäâtre, avec la moitié postérieure d'un gris jaunâtre. Écusson rouge à la base, jaune ensuite. Élytres pâles, demi- transparentes, avec l'extrémité de la partie membraneuse, du côté externe, d'un joli rouge carmin , précédé de jaune, et une nervure rouge dans la partie apicale et transparente. Corps et pattes d'un jaune très-pâle , avec les côtés du corselet et de l'ab- domen roses. Une tache noire de chaque côté du dernier segment abdominal et extrémité de la tarrière noire (fem). — L. 4 1/2, 1. 5 1/2 mill. — Hab. Paris. Syn. Capsus viroula, Hahn, 1836. (Wanz, Ins. Dritter Band, p. hi, pl. 88, f. 268.) Nota. Nous rapportons à notre espèce le Capsus virgula de M. Hahn, quoiqu'il offre quelques légères différences avec l'indi- vidu femelle que nous avons étudié. Peut-être a-t-il eu seule- ment un mäle, ce qui l'a induit en erreur et décidé à faire une espèce distincte. Fig. 8. S.-G. CAPSE. Lat. V. 19q. C. FLAVICOLLE. Capsus flavicollis. Fab. Son antenne grossie.—Hab. Paris. Fig. 9. S.-G. HÉTÉROTOME. Lat. V. 199. H. À ANTENNES ÉPAISSES, Heterotoma spissicornis. Lat. Son antenne.—Hab. Paris, INSECTES. 349 Planches. 56, Fig. 10. S.-G. MACROCÉPHALE. Lat. V. 200. M. voisin. Macrocephalus affinis. Guer. Brun, rugueux , couvert de petites écailles ou poils courts et tronqués, d'un jaune grisâtre. Écusson d’un jaune d'ocre, avec une large carène longitudinale au milieu. Corselet élevé et bilu- berculé en arrière. — L. 12, 1. 4 mill. — Hab. le Brésil. 10 a. Sa tête et la partie antérieure de son prothorax portant les pattes ravisseuses (c'est par erreur que cette figure porte 18 a.). 10 b. Son antenne grossie. Nota. M. Westwood a donné une Monographie de ce genre dans les Transactions de la Société Entomologique de Londres, i. 3, p.18 à 31, pl. 2. Il en fait connaitre 12 espèces. Fig. 11. Antennes de la Phymata crussipes. Fab. Fig. 12. Antenne de la Phymata erosa.F. Fig. 13. S.-G. TINGIS. Lat. V. 201. T. DU POIRIER. Tingis pyri. Fab. Antenne grossie. — fab. Paris. Nota. Nous avons recu de Colombie et de Bolivie un superbe Tingis dont voici la description. Tingis nobilis. D'un brun foncé. Thorax bordé de jaunâtre, tricaréné, la carène du milieu très-élevée et tranchante en ayant, jaune à cet endroit. Pointe postérieure du corselet avancée en arrière en forme d'écusson , jaunâtre. Élytres larges, tronquées en arrière , arrondies sux les côtés, d’un brun foncé, finement bordées de jaunätre, avec une large bande longitudinale d'un jaunâtre demi-transparent et un peu sale au milieu; ailes très- petites , irisées. Antennes et pieds bruns. — L. 6 , 1. des élytres, 5 1/2 mill. Voir aussi notre Tingis dilatata, Mag. Zool., 1831, pl. 8, qui vient du Sénégal. M. Spinola pense qu'il doit former un genre distinct pris des Galeatus de Curtis. Fig. 14. S.-G. ARADE. Lat. V. 201. À. DES ÉCORCES. Aradus corticalis. Fab. Son antenne grossie. — Hab. Paris. Fig. 15: Anave EN Lune, Aradus lunatus, Fab. 15 a. Son antenne grossie. — Hab. le Mexique. Nota. Cette espèce forme le type du genre Dysodius de M. Serville. Voir le genre Chelochirus de M. Spinola , publié dans le Maga- 390 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches 56. sin de Zoologie, Ins., 1839, pl. 27, insecte des plus singuliers par ses pattes antérieures épaisses et ravisseuses. Fig. 16. S.-G. PUNAISE. Lat. V. 201. P. DES LITS. Cimex lectularius. x. Sa tête grossie. 16 a. Tarse postérieur. — Hab. partout. Nota. M. L. Jenyns ( Ann. of Nat. Hist., by Jardine, etc., n.17, vol. 3, juin 1839, p. 241, pl. 5) a fait connaitre trois es- pèces de ce genre, auxquelles il donne les noms de Cimex colum- barius, C. hirundinis et C. pipistrellæ. Voir la description donnée par M. Eversmann (Bull, de la Soc. impér. des Nat. de Moscou, 1841, n.2, p.359, pl. VI, f. 6) d'une nouvelle espèce, sous le nom d'Acanthia ciliata. Fig. 17. S.-G. RÉDUVE. Lat. V. 202. R. AGRÉABLE. Reduvius amænus. Guer. D'un beau rouge vermillon tres-vif. Tête, antennes, partie pos- térieure du corselet, portion membraneuse des élytres, quatre taches sur chaque côté dilaté de l'abdomen, un anneau au milieu des cuisses et jambes, à l'exception de la base, noirs. -— L. 29, 1., au thorax, 8 mill. — Hab. Java. Nota. Voir la description donnée par M. Westwood (Proceed. Zool. Soc, Lond., 1835, p. 130) d'une espèce de Reduvius de Manille. Voir la Monographie des Peirates, publiée par M. Serville, dans les Annales des Sciences naturelles, juin 1831, et les tra- vaux de Klug dans les Symbolæ physicæ, etc. Fig. 18. Reduvius personatus, Fab. 18. Sa tête vue de profil. 18 a. La base de son rostre très-grossie. 18 b. Tarse postérieur. 18 c. Antenne.— Hab. Paris, dans les maisons. Fig. 19. S.-G. PLOIÈRE. Lat. V. 203. P. PALE. Ploiaria pallida. Guer. Elle ressemble beaucoup à la Ployaria vagabunda de notre pays, mais son corps et ses paltes sont d'une couleur brune trés- pâle, sans taches. Ses élytres sont transparentes, à nervures un peu brunäâtres, et les ailes sont incolores et irisées. — L. 5 1 2, 1. 1/2 mill. — Hab. l'ile de Cuba. 57. Fig. 1. S.-G. HYDROMÈTRE. Lat. V. 04. H. DES EAUX STa- GNANTES. Hydrometra stagnorum. L. Planches. 51. INSECTES. 31 1 a. Sa tête très-grossie. 1 b. Son rostre vu de face, 1 c. Patte antérieure. — Hab. Paris. Nota. M. Schummel a publié à Breslau, en 1832, une mono- graphie des genres Hydrometra, Velia et Gerris, accompagnée de quatre planches. Fig. 2. S.-G. GERRIS. Lat. V. 204. G. BORDÉ. Fig. 3. Fig. 4. Gerris marginatus. Guer. Brun en dessus, marqué de taches et de raies jaunes, blanc soyeux argenté en dessous. Tête offrant deux lignes longitudinales jaunes, réunies en arrière. Corselet entièrement bordé de jaune, avec deux lignes au milieu du prothorax et une seule au milieu du mésothorax et du métathorax , d'un jaune d'ocre. Côtés du thorax, hanches et côtés de l'abdomen rayés longitudinalement de noirâtre et de jaune. Pattes et antennes brunes. L. 9, 1. 2 mill.— Hab. Cuba. S.-G. VÉLIE. Lat. V. 204. V. DES RIVAGES. Velia rivulorum. F. 3 a. Sa tête grossie et vue de profil. 3 b. Son rostre. — Hab. l'Europe. GENRE NÈPE (Nepa. Lin.). S.-G. GALGULE. Lat. V. 209. G. JAUNE. Galqulus flavus. Guer. Entièrement d’un jaune roussäire sale, tirant au brun; dessous plus pâle. Quelques petits tubercules lisses, verts etjaunes, sur les élytres. Pattes postérieures faiblement annelées de brun. — L. >, 1. 5 mill. 4 a. Sa tête grossie et vue de face. 4 b. Antenne. — Hab. l'in- térieur du Brésil. Nota. Cette espèce a beaucoup d'affinités avec le Galgulus bufo de Hahn. } Galgulus quadrimaculatus. Dessus noir ou brun tres-foncé avec la tête, les côtés du corselet, quelques petites taches sur l'é- cusson et une tache de chaque côté en arrière, au bord postérieur des élytres, d'un jaune roussâtre. Quelques petits tubercules verts et très-lisses sur les élytres. Dessous et pattes jaunes avec la base de l'abdomen noire et les côtés alternativement noirs et jaunes. Jambes postérieures annelées de brun. — L. 7, 1. 5 mill. — Du Brésil et de la Bolivie. Galgulus nebulosus. Dessus et dessous d'un jaune roussatre. 392 Planches. 57. Fig. 5. VAT ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Dessus varié de brun et de jaune plus pâle, par taches plus ou moins arrondies, avec de petits tubercules verts sur les élytres. Pattes postérieures annelées de brun. — L. 9, 1. 5 mill. — Hab. le Brésil intérieur et la Bolivie. Galgulus variegatus. Dessus varié de brun foncé, de noir, de gris plus ou moins blanchätre et de jaune. Le gris formant des taches arrondies entourées de noir fondu; quelques très-petits tu- bercules lisses d'un blanc d'ivoire sur les élytres. Dessous noir avec les côtés du thorax tachés de blanc et ceux du ventre de rougeâtre. Toutes les pattes annelées de brun foncé et de jau- nâtre. — L. Ga, 1. 4 1/2 à 5 mill. -- De la baie de Campêche. Découvert par M. Perbose, chirurgien de la marine royale à Toulon. Nous avons publié dans la Revue Zoologique de la Société Cu- vierienne , 1843, p. 112, un petit travail sur la /Vaucoris ru- gosa de Desjardins (genre Peltopterus, Guér.), et sur plusieurs espèces des genres Pelosonus et Mononyx. S.-G. NAUCORE. Lat. V. 206. N. »E Poey. Naucoris Poeyi. Guer. Tête et corselet d'un jaune un peu roussaire, lisses et glabres, tachetés de brun. Elytres d'un brun un peu verdâtre avec une tache oblongue au bord externe , à la base , et une autre ar- rondie, petite et peu visible au milieu, de chaque côté, d'un jaune päle. Dessous d'un jaune roussâtre avec les côtés de l'abdomen jaune jâle taché de noir. Pattes d'un jaune verdâtre sans taches. — L. 9, 1. 5 1/2 mill. — Hab. Cuba, la Nouvelle-Orléans, et le Mexique. Fig. 6. Antenne de Sphæœrodema rotundata, Lap. 6 a. Son tarse. S.-G. NÈPE. Lat. V. 207. N. GRISE. Nepa grisea. Guer. Elle ressemble assez à la Nepa cinerea de notre pays, mais elle est un peu plus petite, moins élargie en arrière, plus svelte, et elle s'en distingue surtout par le dessus de son abdomen, qui est entièrement noir. Sa tête est brune, rugueuse. Le corselet est presque aussi long que large, très- peu élargi en arrière, brun foncé rugueux el couvert, ainsi que la tête, d'une espèce de duvet feutré gris qui lui donne l'aspect du drap. Il est marqué d'un sillon transversal très-profond de chaque côté , silué en ar- rière, un peu au delà du milieu, et il présente, entre le bord an- térieur et ce sillon, deux carènes élevées, droites et longitudi- Planches, 27. Fig. 8. Fig. 9. INSECTES. 33 nales , placées de chaque côte derrière les yeux. 11 y a quelques élévalions moins marquées au bord postérieur , surtout de chaque côté, près des angles latéraux. L'écusson est triangulaire, acu- miné en arrière, avec deux fossettes obliques près de la pointe, Les élytres sont brunes , couvertes d'un court duvet gris , à l'ex- ception de leur extrémité membraneuse , qui est un peu transpa- rente et noirâtre. Les pattes antérieures sont brunes, couvertes de duvet gris, avec quelques faibles nébulosités jaunätres. Les autres pattes sont brunes , tomenteuses , avec la base des cuisses jau- nâtre et quelques faibles taches de celte couleur sur les jambes. Les crochets des tarses sont jaunes. Le dessous du corps est d'un brun noirâtre avec les côtés plus pâles et grisâtres. Les deux soies abdominales sont d'un jaune pâle, de la longueur de l'abdomen, mesuré en dessus depuis le bord postérieur du corselet jusqu'à son extrémité. — L. 18, 1. 6 mill. — Hab. le Bengale. Cette espèce doit être voisine de la VNepa maculata de Fabri- cius, mais celle-ci devait avoir des taches ferrugineuses sur le cor- selet et l'écusson. S.-G. RANATRE. Lat. V. 207. R. FILIFORME. Ranatra filiformis. Fab. 8 a. Sa têle vue de profil. 8 b. Antenne. — Hab. le Bengale. GENRE NOTONECTE (NotTonEcra. Lin.). S.-G. CORISE. Lat. V. 208. C. pe Cup. Corixa Cubæ. Guer. Elle est un peu plus large que le Corixa striata ; sa tête et son corselet sont d'un jaune pâle verdâtre , et ce dernier est orné de neuf ou dix lignes noires transverses, assez forles et assez dis- lantes entre elles, presque toutes entières. L'écusson est d'un brun noirätre avec une large tache jaunâtre en arrière et la pointe terminale noire. Les élytres sont d'un jaune päle verdâtre, parsemées de trés-pelites taches brunes, très-rapprochées, très- courtes, transversales et un peu ondulées , diminuant d'intensité vers l'extrémité, où l'élytre reste entièrement jaune et sans taches. La base des élytres est un peu moins couverte de taches brunes et présente pres de l'écusson quelques petites lignes transverses très-minces et peu marquées. L'espace en creux formé au bord externe par les nervures costales, espace qui se termine un peu au delà du milieu de la longueur de l'élytre, est noir exttrieure- ment et jaune du côté interne : le noir n'alteint pas son extré- mité et se termine par une ligne oblique, ce qui laisse au milieu INSECTES. 48 3)4 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL Planches. 51. de la côte une tache oblongue jaune. Le dessous du corps et les pattes sont jaunes avec les bords de l'abdomen tachés de brun. — L. 8,1. 3 1/2 mill.—Hab. Cuba. Corixa bimaculata. Jaune. Corselet fortement rayé de noir, à raies plus larges que les espaces jaunes, plus rapprochées et plus minces en arrière, au nombre d'environ 18 à 20. Élytres noires, rayées transversalement de jaune ; des raies fines, onduleuses, une tache jaune et arquée près de l'extrémité et contre le bord ex- terne. Dessus de l'abdomen et dessous de tout le corps noirs. Côtés du thorax et bord tranchant de l'abdomen jaunes. Pattes jaunes avec l'extrémité brune et noirâtre. — L. 11,1. 4 mill.— Hab. le Mexique. Fig. 10. S.-G. NOTONECTE. Lat. V. 209. N. FOURCHRUE. Notonecta furcata. Fab. 10 a. Sa tête vue de profil. 10 b. Son antenne. 10 €. Patte postérieure. — Hab. la France. INota. Voir la dissertation de M. Sahlberg sur les Notonectides de Suède, in-4° obl. 1819. Voici deux espèces nouvelles de Notonectes de notre collection. Notonecta triangularis. Elle ressemble un peu à la N. glauca de notre pays, mais ce qui l'en distingue au premier coup d'œil, c'est la forme , pour ainsi dire triangulaire , de son corps qui est gros et épais en avant, et régulièrement rétréci en arrière, jusqu à l'extrémité qui forme une pointe. La tête, le corselet et l’écusson sont lisses, luisants et d'un jaune glauque. La tête est un peu moins large que le corselet qui est transversal, quelquefois rem- bruni en arrière. Les élytres sont jaunâtres , demi-transparentes, noirätres vers l'extrémité. L'abdomen est noir, tomenteux. Les ailes sont transparentes, variées de noirätre. Le dessous du tho- rax est noirâtre mélangé de jaune verdâtre. Les pattes sont jaunes, quelquefois un peu verdätres et les cuisses postérieures sont rayées longitudinalement de brun chez les individus à écusson bordé de noir. — L. 14, 1. 6 mill, — Hab. les eaux douces du plateau des Neelgherries, dans l'Inde. Découverte par MM. Ad. Delessert et Perrotlet. Notonecta bifasciata. De forme ordinaire, subcylindrique. D'un jaune verdâtre glauque, luisant. Écusson noir. Elytres jaunes avec deux larges bandes transverses et irrégulières, noires, la pre- mière près du milieu , envoyant un rameaun à l'angle huméral 9 et un autre vers l'écusson; la seconde plus étroite , séparée de la Planches. 57. + INSECTES, 395 précédente par une ligne jaune assez étroite, interrompue au milieu, Abdomen noir avec les côtés et le bord des segments jaunes. Dessous noir avec les côtés du métathorax jaunes. Pattes d'un jaune verdâtre. — L. 8 1/2, 1. 3 mill.=— Hab. les bords de la Plata. 58. Fig. 1. GENRE CIGALE (Cicapa. Oliv.). Lat. 213. C. BELLE. Cicada formosa. Germ. Nota. Nous n'avions pu nous procurer les archives de Thon, quand nous avons mis la lettre à cette figure, et comme cette belle Cigale n'était publiée dans aucun autre ouvrage , nous l'a- vions crue nouvelle. Nous avons fini par nous procurer la mono- graphie de M. Germar, publiée dans ces Archives, et nous y avons trouvé une bonne description de notre Cigale, sous le nom de Cic. formosa, que nous lui restituons. — Hab. le Brésil. Les mêmes raisons expliquent pourquoi M. Percheron a donné a une Cigale le nom de C.thalassina (Genera des insectes Hémipt. pl. 2) quand ce nom était déjà employé par Germar pour une autre espèce du même genre. La belle espèce décrite et figurée par M. Percheron portera dorénavant le nom de Cicada Perche- ronit. Guer. Nous avons fait connaitre plusieurs autres espèces de Cigales dans la Zoologie du Voyage autour du Monde de la corvette la Favorite (Mag. Zool. 1839, pl. 139 et 138), dans le Voyage au- tour du Monde du capitaine Duperrey, et dans le Voyage aux Indes orientales de M, Bellanger. Voir un travail de M. Westwood {Arcana entom , p. 91, pl. 24) sur trois nouveaux genres détachés des Cigales; l'un sous le nom de Hemidictya , l'autre sous celui de Polyneura, et le der- nier sous celui de Cystisoma. Il a publié aussi, dans le même re- cueil, p. 97, pl. 25, deux superbes espèces de Cigales proprement dites, sons les noms de Cicada Meuresiana et C, dives. Elles viennent de l'Hymalaya et du Sylhet, dans l'Inde. Voyez aussi une notice de M. Hildreth sur quelques Cigales de l'Amérique du Nord , publiée avec figures dans le vol. 18 de l'Américan Journal. M. Delaporte a donné la description d'une belle espèce, sous le nom de Cicadn maculipenuis, de Cayenne (Ann. soc. Ent. de France, T. 1, p. 412). M. Léon Dufour a donné une excellente anatomie des Cigales dans les Annales des Sciences naturelles, &. V, pl. 4. 396 Planches, 58. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. M. Lefebure de Cerisy, dont le nom est bien connu des enlo- mologistes, nous a envoyé uneCigale découverte par lui en Égypte, el que nous ne trouvons publiée nulle part. Voici la description de cette espèce : Cicada Cerisyi.—Media ; luteo-fulva, capite thoraceque nigro- variegatis; elytrorum costa et venis antice luteis apice nigris ; vena stigmatica et anastomosis mediæ fusco indutæ, venæ api- cales puncto fusco terminantur. — L. 24, enverg. 59 mill. — Hab. Alexandria. D. de Cerisy. Cette espèce a beaucoup de rapports avec les C. albida d'Oli- vier el transversa de Germar ( dans Thon, Arch., 2 part., p. 7, n. 85); mais elle diffère de la première parce qu'elle est un peu plus grande, parce que le milien de son prothorax n'a pas les deux grandes taches brunes figurées par Stoll (fig. 125), et parce que les nervures de la base des élytresne sont pas d'un rouge de sang. On ne peut pas la confondre avec la C. transversa, car celle-ci a l'abdomen noir et le fond de sa couleur est vert. La tête de notre C. Cerisyi est transversale, noire, marquée de trois profonds sillons lonugitudinaux , avec le bord antérieur, des yeux au rostre, jaune et un peu crénelé. Le rostre est saillant vu en dessus, noir rayé obliquement de jaune; la ligne médiane reste noire, mais elle offre en avant et au milieu, une petite tache lon- gitudinale jaune. Les antennes sont noires. Les yeux sont très saillants, testacés ; il y a quelques petites taches jaunes au bord postérieur de la tête près du corselet. Le prothorax est jaune, sil- lonné comme à l'ordinaire; il a au milieu une bande longitudinale noire, ne touchant pas aux bords antérieur et postérieur, élargie en avant, se rétrécissant au milieu pour s'élargir un peu en ar- rière, et ayant un peu la forme d'une urne: elle a au milieu une ligne étroite jaune, interrompue au milieu et n'alteignant pas ses extrémités. On voit en arrière, sur le bord postérieur, deux pe- tites taches brunes contiguës. Les bords latéraux du prothorax sont bordés de noirâtre; il y a une petite tache derrière les yeux, laquelle se courbe en are et suit un peu le sillon postérieur. Le mésothorax est jaune, il a au bord antérieur quatre taches noires rétrécies en arrière, terminées en pointe, dont les latérales alteignent le milieu de sa longueur et les intermédiaires le tiers ; son milieu offre une ligne noire longitudinale , s'élargissant vers l'arrière, se terminant à la saillie scutelliforme, et ayant la, et de chaque côté, un gros point noir. L'abdomen est entièrement d'un jaune faïence en dessus, avee la base des segments d'une couleur Planches. 58. Fig. 2. Co Qt SI INSECTES. un peu plus brune. Les élytres sont transparentes, à nervures jau- nes jusqu'au milieu de leur longueur, noirâtres ensuite. Le stig- mate du milieu de la côte est un peu épaissi, jaune, bordé de noir du côté de l'extrérnité de l'aile; les anastomoses des deux cel- lules antérieures, près du bout de l'aile, sont tachées de noirûtre, enfin il y a près du bord, et un peu avant l'extrémité de chaque nervure longitudinale, une petite tache brune, ce qui donne cinq de ces taches près de la marge. Les ailes sont transparentes à nervures jaunes et brunes. Le dessous du thorax est jaune pale, avec les opercules ovales et transverses. Le dessous de l'abdomen est d'un jaune fauve brunâtre , avec les bords des segments plus päles. Ces pattes sont jaunes avec les jambes antérieures et tous les tarses brunâtres. Les cuisses antérieures sont armées de deux épines en dessous. Tout le corps de cette cigale parait avoir élé couvert d'un duvet gris très-court et très-serré , si l'on en juge par le dessous et par les portions en creux, où le frottement n'a pu les enlever. Cette espèce a été prise à Alexandrie, par notre ami M. Lele- bure de Cerisy, Bey et directeur général des constructions navales du pacha d'Égypte ; nous la lui avons dédiée comme un faible té- moignage de notre gratitude pour les objets intéressants et neufs qu'il nous a communiqués. GENRE FULGORE (Fuzcora. Lin.). S.-G. FULGORE. Lat. V. 219. F. DE LATHBUR. Fulgora Lathburii. Kirby. Hab. Les Indes orientales. Nota, Nous avons fait connaitre deux superbes espèces nouvelles, provenant du Voyage aux Indes orientales de M. Adolphe Deles- sert, dans la Æevue zoologique de la Société Cuviérienne, 1539 , p. 182, et nous les avous figurées dans l’appendice aux Souve- nirs d'un Voyage dans l'Inde, etc., par M. Adolphe Delessert. M Westwood a donné une belle monographie de ce genre dans les transactions de la Société Linnéenne de Londres, vol. XVIIL, p. 153, pl. 12. il en décrit vingt-sept espèces. Voir le Genera Insectorum de M. Burmeister, dans lequel on trouve de trés-bonnes figures de plusieurs espèces nouvelles. Voir aussi le beau travail de M. Spinola, publié dans les An- nales de la Société Entomologique de France, t. 8, p. 133, sous le titre modeste d'Æssai sur les Fulgorelles. M. O.-G. Costa, dans sa Fauna del Regno di Napoli, a décri e 308 Planches. at æ Fig. 3. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. deux fulgores, voisines de la Fulgora Europæa, sous les noms de F. hemyptera et elegans. Voir une note de M. Wesmael sur la phosphorescence de la Fulgora laternaria (Revue Zool., 1833, p. 144). S.-G. APHANE. Guér. À. VARIÉE. Aphana variegata. Guer. 3. a. Sa tête vue de face. 3. &. Son antenne trés-grossie. Nota. Cette espèce est décrite, ainsi que plusieurs autres, dans le Voyage aux Indes orientales de M. Bellanger. Nous pensons que le Purisme qui a fait changer notre nom d'4- phæna en celui d'Aphana, mérite peu l'attention des entomologis- tes. C'est une manière innocente de placer le fameux nobis à la suite d'un genre créé par un autre. Ce qui nous parait réellement ficheux, c'est d'introduire une synonymie sous prétexte du peu de régularité d’un nom, ou de son peu d'Euphonie. M Hope a fait connaitre une belle espèce de ce genre (Trans. Lin. Soc., t. 18, p. 443, pl. 31, £. 2), sous le nom d'Aphana au- rantia. Elle vient de l'Assam, dans l'Inde. Fig. 4. S.-G. CIXIE. Lat. V. 216. C. TRANSPARENT. Fig. 5. Cixius pellucidus. Guer. Voy. de Bellanger. 4. a. Sa tête vue de profil. 4. b. Id. Vue de face. 4. c. Son an- tenne. — Hab. le Bengale. S.-G. LYSTRE. Lat. V. 216. L. LAINEUSE. Lystra lanata. Fab. 5. Sa tête vue de face. 5. à. Son antenne grossie. — Hab. Cayenne. Nota. Ce genre s'est enrichi d'une espèce de la plus grande beauté, découverte au Mexique , et publiée par M. Burmeister (Genera Insectorum, Ordo, 1, Trib. 4, fam. 7, f. 1 ), sous le nom de Lystra auricoma. M. Hope a publié une belle espèce qu'il rapporte à ce genre, mais probablement à tort, dans les Transactions de la Société Linnéenne de Londres, vol. 18, p. 443, pl. 31, f. 1, c'est sa Lystra œruginosa, provenant de l'Assam. Voir aussi un autre travail du même savant (ibid., vol. 19, p. 131, pl. 12), dans lequel il fait connaître plusieurs Eurybra- chys, quelques Aphana, Lystra, ete. G. Polydictya ( ronds, muitus, dixruoy, reticulum ). Nous croyons devoir créer ce nouveau genre pour un insecte qui offre Planc 28. hes. Fig. 6. INSÈCTES. 399 tous les caractères des Poiocères, mais dont la nervation des élytres est toute différente, très-serrée , a nervures très-saillantes transversalement et longitudinalement, ce qui leur donne un as- pect réticulé comme un dé à coudre. Comme tous les Poiocères connus jusqu'a ce jour appartiennent à l'Amérique, et que notre insecte est indien, nous pensons que cette dernière considération et l'organisation de ses élytres, porteront les entomologistes à adopter ce genre, Du reste, cette coupe est aux Poiocères, ce que le genre Polyneura, de M. Westwood (Arcana Ent., pl. 24, f. 2 est aux Cigales. Polydiciya basalis. Corps d'un jaune d'ocre un peu brunûitre lisse et luisant, avec le mésothorax d'un brun rougeätre. Front un peu plus large que long, lisse, un peu bombé au milieu? Ver- tex trois ou quatre fois plus large que long, creusé en une gout tière transversale arquée. Élytres allongées, à membrane jaunâtre avec les nervures verteset très-serrées, ayant la base tachée de vert foncé presque bleu, et l'extrémité tirant un peu au vert raussätre Ailes brunes, demi-transparentes, à nervures noirâtres avec une grande tache de couleur bleu de Prusse, oblongue, placée près de la côte, commencant près de la base, s'élargissant un peu et ter- minée avant le milieu de la longueur de l'aile. Abdomen rouge. Pattes jaunes à tarses bruns. Jambes antérieures et intermédiai res comprimées, a angles tranchants, sans épines, les jambes pos- térieures armées de quatre dents épineuses au bord externe, — Long. du corps 25, enverg. 64 mill.—Hab. Pulo-Pinang, détroit de Malacca. Nous ne comprenons pas pourquoi M. Hope a placé cette espèce dans les Æurybrachis (Trans. Lin., vol. 19, p. 134, plera0if. 0): S.-G. RICANIE, Germ. R. BORDÉE. Ricania marginella. Guer. Voy. de Bellanger. G. a. Sa tête vue de face. 6.b. Id. de profil.—Hab. la Cochinchine. Ricania crocea. Elle ressemble, assez pour la forme et la taille, a notre Ricania splendida. Tout son corps est d'un jaune safran, plus pâle à l'abdomen et en dessous. La tête est beaucoup plus large que longue, à front aplati, tricaréné avec l'arête supérieure noire. Les élytres sont d'un beau jaune safran vif avec la moitié externe brune tachetée de jaune, à l'exception de l'angle apical qui est jaune, Il y a, avant cet espace jaune du sommet, trois pe- tits points blancs: deux à la côte et un plus bas, sur la limite du brun. Les ailes sont d'un jaune plus pâle avec l'extrémité brune. — Long. du corps 6, enverg. 21 mill. —Hab. Madagascar. 360 Planches. 58. ES] ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Nous avons recu du cap de Bonne-Espérance, une petite espèce qui a tout à fait l'aspect et le port d'une icania, ou mieux d'une Flata, mais dont les antennes ont leur premier article très-court, et le second huit ou dix fois plus long, d’égale épaisseur et cylin- drique, grenu avec la soie terminale insérée au milieu du sommet. Le devant de la tête est deux fois plus long que large , tricaréne. Le front est terminé, en haut, par un petit cône saillant, obtus. Les antennes sont aussi longues que la face antérieure de la tête, depuis le sommet du cône jusqu'a la ligne enfoncée qui sépare le chaperon. Les élytres sont semblables à celles des Flattes et des Pœciloptères , mais a réticulation plus serrée, etc. Nous proposons pour cet insecte le nom sous-générique de Pseudoflata. Pseudoflata nigricornis. Corps et élytres verts. Premier article des antennes vert, le second noir. Élytres ayant au bord interne, près de l'angle anal, une petite tache noire arrondie, entourée et suivie d'une bordure jaune qui se perd insensiblement un peu au delà de l'angle anal. Aïles blanches à nervures vertes. Pattes vertes, extrémité des tarses jaunâtres.— Long. du corps 7, enverg. 20 mill. . S.-G. POECILOPTÈRE. Lat. V. 217. P. MACULÉE. Pœciloptera maculata. Guer. Voy. de Bellanger. 7. a. Sa tête et son antenne, vues de profil. —Hab, Java. Pœciloptera dentifrons. Corps d'un jaunätre sale avec une tache orangée de chaque côté du mésothorax. Front avancé et élargi au milieu, fortement caréné sur les côtés, rétréci vers le vertex, avec la portion la plus saillante munie de deux tubereules qui, vus de dessus, forment, avec les saillies latérales produites par les carènes, quatre dents assez saillantes. Antennes insérées devant les yeux, dont le second article dépasse à peine la carène latérale. Élytres minces, jaunàtres, arrondies, un peu plus colorées vers la base. Ailes blanches. Pattes de la couleur du corps avec les jambes et les tarses des quatre premières, noirs.—Long. du corps 15,enverg. 51 mill. — Hab. La côte malaise. Cette espèce est assez voisine de la P, producta de M. Spinola Ann. Soc. Ent. de France, t. 8, p. 432 ). Pœciloptera albicosta. Corps d’un brun jaunâtre.Tèête et corse- let d'un beau jaune orangé. Front peu saillant, arrondi, trica- réné, Antennes fort courtes, ne dépassant pas les carènes latétiles: Élytres minces, oblongues, à angles arrondis, brunes avec toute la côte blanchätre , ailes blanches à nervures jaunâtres. Pattes jau- Planches. 58, Fig. 8. INSECTES. 361 nâtres avec les jambes et les tarses des quatre premières noirs. — L. du corps 11, enverg. 36 mill. — Hab. Malacca. Pœciloptera circulata. Corps d'un jaune un peu sale avec la tête et le corselet tachetés de noir. Tête arrondie en avant, large, peu saillante, à côtés fortement carénés, offrant trois lignes longitudina- les, une de chaque côté contre les carènes, et une au milieu, n'attei- gnant pas tout à fait le vertex. Secondarticle des antennes plus long que le premier, dépassant un peu les carènes latérales, obconique, jaunâtre. avec une fossette longitudinale en dessus. Élytres arrondieS demi-transparentes, d'un jaune blanchâtre, largement bordées de noir, avec un grand arc de cette couleur, parallèle au bord ex- terne près de l'extrémité, et un grand hamecon noir, partant de la base sans la toucher, longeant le bord costal, s'arrondissant au dela du milieu et revenant sur lui-même pour se terminer au tiers antérieur de l'élytre et près du bord inférieur. La bordure noire externe est interrompue au delà du milieu de la côte, elle est plus mince au bord interne. Les ailes sont d'un blanc teinté de cou- leur aurore, surtout à la base et près du bord interne. Les pattes sont noirâtres avec les jambes postérieures jaunâtres. — L. du corps 15, enverg. 51 mill.—Hab. la côte malaise. Découverte par M. Ad. Delessert. Pœciloptera pulverulenta. Corps, élytres et ailes d'un bleu foncé noirâtre, couverts d'une poussière d'un bleu grisätre, sem- blable à celle qui recouvre les prunes noires dans leur état de fraicheur. Front plus large que long, peu saillant, arrondi, très- caréné. Yeux orangés. Antennes courtes, ne dépassant pas les ca- rènes latérales, de la couleur du corps. Élytres ovales oblongues, assez épaisses, à nervures noires : les intervalles de celles du bord costal séparés par une poussière blanche, ce qui donne à ce bord l'aspect d'un peigne.—Long. du corps 11, enverg. 35 mill.— Hab. la baie de Campèche où elle a été découverte par notre ami M. Perbose, chirurgien de la marine royale. S.-G. FLATE. Fab. Lat. V. F. FLOCONNEUSE. Flata floccosa. Guer. Voy. Bell. Sa tête vue de profil. — Hab. Java. Nota. Notre collection s’est enrichie de plusieurs Flates nou- velles dont voici la description. Flata Bombycoïdes. Corps d'un brun jaunätre avec l'abdomen saupoudré de blanc. Tête assez étroite, arrondie en avant, forte- ment carénée de chaque côlé, ces carènes un peu rapprochées au 302 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches. 58. milieu. Antennes noirâtres avec le premier article brun a sa base, Ce premier article dépassant les carènes frontales de la moilié de sa longueur, lisse et cylindrique; le second plus long, cylindri- que, lisse avec l'extrémité seulement rugueuse et un sillon longi- tudinal en dessus qui se termine avant d'arriver a l'extrémité. Corseletbombé, lisse, avec de faibles traces de trois côtes longitu- dinales. Élytres d'un brun jaunätre sale, demi-transparentes, ar- rondies, avec les bords d'un brun un peu plus foncé et une grande bande en hamecon de cette couleur, partant du milieu de la base, se dirigeant vers l'angle externe, se courbant avant d'y arriver et venant se terminer au milieu, pres du bord interne. Ailes blanches et farineuses. Pattes de la couleur du corps, avec l'extrémité des jambes antérieures et intermédiaires et tous les tarses noirâtres.—Long. du corps 14, enverg. 56 mill.—Hab. La côte malaise. — Découverte par M. Ad. Delessert. Flata Malgacha. Corps d'un vert pâle, avec le dessous de la tèle et du thorax mêlé de jaune orangé. Tête comprimée arron- die en avant, carénée sur les côtés, ces carènes se rapprochant beaucoup entre elles en avant. Antennes vertes avec la moitié apicale du second article noire : le premier dépassant les carènes de la tête de plus de la moitié de sa longueur, le second de moi- tié plus long que le premier. Élytres arrondies épaisses, d'un vert jaunätre , à nervures vertes avec le bord antérieur et l'extrémité d'un beau jaune orangé fondu. Une tache rose saillante, ovalaire et lisse un peu au delà du milieu et près du bord postérieur. Ailes blanches à nervures vertes. Pattes d'un vert pâle à tarses plus foncés.—Long. du corps 14, enverg. 51 mill.—Hab. Madagascar. Flata? tortriæ. Cette espèce s'éloigne des vraies Flata par sa tête saillante, par l'insertion de ses antennes qui a lieu tout à fait au-dessous et même un peu en arrière des yeux, et par sa manière de porter les ailes, au repos, dans une position presque horizon- iale comme certaines Z'ortrix. 11 est probable que nous serons obligé d'en former un sous-genre particulier, si d'autres espèces viennent se joindre à ce groupe que nous proposons d'appeler Flatoides. Le corps de cette espèce est d'un verdâtre pâle entièrement saupoudré de blanc farineux. La tête est fortement inclinée et aplatie en dessous, avec les côtés anguleux, mais non carénés, et le front avancé beaucoup au dela des yeux, en une pointe conique et obtuse, aplatie en dessus. Les antennes sont insérées sur un tubercule qui dépasse les bords du front ; leurs deux articles sont allongés, presque égaux, cylindriques et un peu obconiques et le INSECTES. 363 Planches. 58. premier, vu en dessus, dépasse les yeux de la moitié de sa longueur. Les élytres sont allongées, ovalaires, avec les angles huméraux très-saillants et arrondis, d'un blanc de farine sur un fond verdä- tre, avec une bande transversale maculaire brun rougeûtre, placée au milieu et donnant trois rameaux au bord externe. Les ailes sont blanches sans taches, à nervures verdâtres.— Long. du corps 15, enverg. 34 mill. — Hab. Madagascar. Fig. 9. S.-G. TETTIGOMÈTRE. Lat. V. 217. T. VERDATRE. Tettigometra virescens. Lat. 9. a. Sa tête vue de profil. — Hab. Paris. Fig. 10. S.-G. ISSE. Lat. V. 217. 1. À ÉLYTRES PECTINÉES. Issus pectinipennis. Guer. Voy. de Bellanger. Hab. le Bengale. Nota. La description de cette espèce, publiée dans le voyage de Bellanger, a été faite sur un individu en assez mauvais élat, ce qui est cause que nous avons décrit comme des épines du bord des élytres, des nervures noires qui coupent transversalement un large rebord membraneux et transparent. Fig. 11. Tête de l'Zssus coleoptratus Fab. 11. a. Îd. vue de profil. — Hab. Paris. Fig. 12. GENRE. OTIOCERUS. Lat. V. 216. O0. DE COQUEBERT. Otiocerus Coquebertii. Kirby. Sa tête vue de profil. — Hab. les parties méridionales du nord de l'Amérique. Nota. Voir les observations faites sur ce genre, par M. West. wood (Trans. Lin. Soc., vol. XIX, p. 12). Fig. 13. S.-G. ANOTIE. Lat. V. 217. À. ROUGE. Anotia coccinea. Guer. Voy. Coq. 13 a. Sa tête vue de profil.—Hab. le port Praslin, Nouvelle- Irlande. Nota. M. Westwood (Trans. Lin. Soc. Lond., vol. XIX, p. 13) dit que cette espèce ne peut rester dans le genre Anotia à cause de la longueur et de la différente disposition des nervures de ses élytres. 11 propose d'en former un genre sous le nom de De- ribia, M. Westwood a fait connaitre (Mag. of nat. History, by Lon- don, vol, 1V, p. 407) une espèce de Delphax, Delphax saccha- 364 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches. 58. rivora très-nuisible aux cannes à sucre dans l'ile de Grenade, en Amérique. Fig. 14. S.-G. DERBE. Lat. V. 218. D. PALE. Derbe pallida. Fab. Sa tête vue de profil. —Hab. l'Amérique méridionale. Nota. Cette espèce, envoyée de Copenhague par M. Wester- mann, qui l'a extraite de la collection de Fabricius, a été figurée avec soin par M. Percheron (Mag. Zool., 1832, Ins., pl. 36). M. Westwood (Trans. Lin. Soc. Lond., vol. XIX, p. 5 à 7) forme, avec celte espèce et quelques autres, un sous-genre sous le nom de Mysidia. Voir un travail publié par M. Boheman (Utdrag ut Kongl. ve- tenskaps-academiens handlingar , 1837, pl. 9), dans lequel il dé- crit plusieurs espèces de Derbe provenant de Sierra-Leone. Fig. 15. S.-G. ASIRAQUE. Lat. V. 217. A. CLAVICORNE. Asiraca clavicornis. Fab. 15 a. Sa tête vue de face. 15 b. Son antenne. 15 c. Patte postérieure.—Hab. Paris. Fig. 16. S.-G. UGYOPS. Guer. U. DE PERCHERON. Ugyops Percheronii. Guer. Voy. de Bellanger. Hab. la Cochinchine. Fig. 17. S.-G. DELPHAX. Lat. V. 218. D. PETIT. Delphax minuta. Fab. Sa tête vue de profil.—Hab. Paris. GENRE CICADELLE (CicapeLLa. Lat.). 99. Fig. 1. S.-G. MEMBRACE. Lat. V. 219. M. MEXICAINE. Membracis mexicana. Guer. Corps noir ou d'un brun noiratre. Stéthidium d'un beau jaune doré, avec six taches rondes en avant, une large bande en ar- rière et l'extrémité postérieure noires. Pattes noires, à jambes di- latées.—L. tot. 9 mill.—Hab. le Mexique. Nous avons une variété provenant de la Californie, chez la- quelle les élytres sont d'un noir vif et dont les taches du stéthi- dium sont pluslarges. Fig. 2. S.-G. DARNIS. Lat. V. 219. D. VOISIN. Darnis affinis. Guer. D'un brun foncé, tirant un peu sur le rougeatre, ponctué. Tête Planches. 59. Fig. 3. INSECTES. 365 d'un roux fauve. Pronotum finement bordé de jaune en avant, avec uve pelite ligne de cette couleur près du bord, interrom- pue au milieu et placée sous une faible éminence de sa face an- térieure ; une large bande jaune de chaque côté, atténuée à ses deux extrémités, atteignant à peine la sinuosité latérale qui pré- cède l'insertion des élytres. Pattes d'un jaune pâle, avec leur côté supérieur fauve foncé. Dessous du thorax noirâtre. Abdomen d'un jaune fauve. —L. 9 1/2, 1. 5 mill.—Hab. le Mexique. Cette espèce est très-voisine du Darnis lateralis de Fabricius, qui vient de Cayenne, mais chez celui-ci le corps est un peu plus allongé et moins large en avant, le jaune des côtés du pronotum se prolonge jusqu'aux yeux, en conservant presque la même lar- geur ; la tête est de la couleur générale, quelquefois même plus foncée, avec une tache jaune triangulaire au milieu du front, etc. Nota. M. Burmeister (Revue Entom. de Silbermann, 1838, t. 1) a donné un travail intéressant sur ces insectes et sur quelques genres voisins, S.-G. BOCYDIE. Lat. V. 219. B. RAPPROCRÉ. Bocydium (Combophora. Germ.) proximum. Guer. Noir, velu, un peu rugueux. Une tache jaune au milieu du front. Côlés du corselet largement et irrégulièrement bordés de jauve ; une ligne longitudinale de cette couleur au milieu, entre les deux épines antérieures, prenant naissance loin du bord anté- rieur et se terminant à la base de la fourche médiane. Quatre épines sur le corselet, dont les antérieures arquées en dehors, plus grandes, les suivantes partant d'une tige commune et dirigées droit et en haut. Bord postérieur du corselet prolongé en une tige relevée, épaissie el donnant naissance à trois grandes épines ar- quées, dont l'intermédiaire est plus longue que l'abdomen, cour- bée en bas, grêle ; et les deux latérales fortement renflées à leur naissance, dirigées d'abord latéralement, puis en arrière et cour- bées en bas. Abdomen entièrement rouge, avec l'anus jaune et la tarière brune. Élytres transparentes , à nervures jaunes, tachées de brun, coupées au milieu par une petite fascie étroite et brune, avec la base , du côté de la côte et jusqu’à la fascie , d'un jaune transparent. Dessous du corps et pattes, jaunes. — L. du corps 5 mill.—Hab. le Mexique. Celle espèce est très-voisine du Centrotus trifidus de Fabrieius, mais elle s'en distingue par son anus qui est jaune, landis que Fa- bricius dit qu'il est noir dans son espèce de Cayenne. La Cypho- 3066 Planches: 59. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. \ nia ornaia de M. de Laporte (Ann. Soc. Ent., t. 1, p. 230, pl. 6, f. 4) est encore de ce genre, et se distingue de notre espèce et de celle de Fabricius. Elle vient du Brésil. Peut-être ces trois espè- ces ne sont-elles que les variétés locales d'une seule et même es- pêce. j Combophora maculata. D'un brun foncé , fortement ponctuée ou presque réticulée. Tête avec les côtés et une tache au milieu formant deux lignes en arrière, jaunes. Pronotum très-globuleux, brun foncé, taché de jaune, avec les trois épines postérieures également jaunes. Elytres transparentes, à nervures noirâtres , jaunes à la base et brunes au bout. Pattes et dessous d'un jaune brunâtre.—L. du corps 5 1/2 mill. — Hab. la Colombie et la Bo- livie. Cette espèce est très-voisine des Comb. Beskei et Laporti de Germar, pour la forme et pour l'aspect général, mais elle s'en distingue par son corps brun et tacheté de jaune. Combophora carinata. Jaune, tachetée de noir, fortement ponc- tuée ou presque réticulée. Tête ayant deux larges bandes longitu- dinales noires. Dessus du pronotum, à la base, tricaréné , très- comprimé au milieu, où les carènes viennent finir insensiblement en se réunissant sur la ligne médiane, noir, taché de jaune dans toute la surface supérieure triangulaire circonscrite par les ca- rènes, globuleux et renflé en arrière, avec trois épines coniques eltrigones, une de chaque côté, plus petites, dirigées latérale- ment et la dernière en arrière, dirigée en bas, deux fois plus lon- gue que les latérales. Élytres transparentes, d'un jaunâtre très- pâle, à nervures jaunes, avec l'extrémité brunâtre päle. Dessous et pattes jaunes.—L. 5 1/2 mill.—Hab. le Brésil, Claussen. PBocydium Germarii. Noir, avec deux bandes longitudinales sur la tête, quatre sur le bord antérieur du corselet et deux taches sur l’écusson, formées par des poils jaunes très-serrés. Abdomen rouge avec une tache noire en dessus, près de l'extré- mite. Une corne droite sur le milieu du corselet, comme dans le B. globulare ; maïs n'ayant que deux globules en avant et seule- ment un pelit renflement au milieu des épines laterales. L'épine postérieure grande, cannelée, de la longueur de l'abdomen. Ar- quée au milieu. Elytres transparentes, noires à la base, à ner- vures noires; celles du milieu (les longitudinales) bordées de noir, ce qui leur donne une apparence élargie : côte et deux larges taches à la base ferrugineuses ; extrémité jaune dans l'es- pace occupé par les deux cellules apicales Dessous de l'abdomen Planches. 59, Fig. 4. Fig. 5. INSECTES. 367 et paltes jaunes. Côtés du thorax bruns , garnis de poils jaunes. — L. du corps, 5 mill. — Hab. le Brésil (fem.). Bocydium trispinosum. Noir, très-finement granuleux. Une ligne longitudinale au milieu de la tête, un ovale sur le corselet, l'écusson et une bande de chaque côté du corselet, plus bas que l'insertion des élytres, d'un jaune päle, formés par des poils cou- chés, courts et très-serrés. Une petite corne droite, dirigée laté- ralement et un peu en haut, de chaque côté du corselet, insérée au-dessus de l'insertion des élytres. Une corne droite, partant de son bord antérieur, courbée ensuite en arrière et arquée en bas, dépassant de beaucoup l'abdomen, donnant insertion en avant, à l'endroit où elle commence à se courber, à deux épines de moi- tié moins longues, dirigées un peu latéralement, et en arrière, arquées et aiguës. Élytres d'un brun noirâtre, avec une grande tache transparente coupée par des nervures noires ; au delà du milieu et vers la côte, est une ligne transparente oblique au bord interne. Abdomen rouge en dessus, jaune dessous, pattes jaunes avec les jambes et les tarses bruns. — L. du corps, 6 mill. — Hab. Cayenne. S.-G. CENTROTE. Lat. V. 219. C. EN ANCRE. Centrotus anchorago. Guer. D'un noir bleu, ponctué. Corselet prolongé de chaque côté en une grande corne dirigée latéralement , aplatie , courbée en ar- rière, lisse et violette au bout, très-pointue; terminée en arrière en une grande pointe qui dépasse de beaucoup l'abdomen; droite, fortement cannelée de chaque côté, ce qui la fait paraitre tri- carénée. Élytres transparentes, d'un jaune très-pâle, avec la côte noire jusqu aux deux tiers de leur longueur, et le dernier tiers, ou toute l'extrémité, d'un roux ferrugineux vif. Tête, abdomen et pattes noirs, couverts d'un fin duvet jaunâtre.— L. du corps, 9 1/2 mill. — Hab. Java. Cette espèce a quelques affinités avec le Centrotus flexuosus de Fabricius. Détails du Centrotus cornutus , Fab. 5. Sa tête. 5 a. L'antenne. — Hab. Paris. Le Centrotus punctatus de Fabricius appartient au genre He- miptycha de M. Germar. C'est trés-probablement le Membracis maculata d'Olivier, figuré par Stoll, pl. 17, £. 91. Le Centrotus marginata de Fab. et OI. , figuré par Stoll, Cig. , pl. 11, f. 55, appartient au même genre. 368 Planches. 59. Fig. 6. Fig. 7. Fig. 8. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. C'est cet insecte que M. Lesson a figuré et décrit dans ses Il- lustrations de Zoologie, pl. 55, sous le nom de Darnis à écu. M. Delaporte a publié un article rectificatif de ce travail dans notre Bulletin Zoologique, 3° section, p. 105. S.-G. ÆTALION. Lat. V. 220. Æ. RÉTICULÉ Æltalion reticulatum. Fab. Sa tête. 6 a. Antenne très-grossie. — Hab. le Bresil. S.-G. LÈDRE. Lat. V. 220. L. A OREILLES. Ledra aurita. Fab. Hab. Paris. Nota. Nous avons élevé cet insecte, depuis son éclosion jusqu à sa dernière transformation. Sa larve ne diffère pas beaucoup de l'insecte parfait, Quand on la tourmente, elle lance par l'anus de pelites gouttelettes d'un liquide très-limpide probablement destiné à éloigner ses ennemis. S.-G. CERCOPE. Lat. V. 221. C. DE D'URVILLE. Cercopis Urovillei. Serv., Encyel. Hab. Offak , à la terre des Papous. Cercopis stellata. Noir, rugueux. Bord antérieur de la tête, côté du corselet, deux taches sur son milieu, deux taches sur l'écusson et huit taches rondes sur chaque élytre, d'un beau jaune orangé. Ailes brunes, à base jaune. Dessous et pattes noirs. — Long. jusqu'à l'extr. des élytres,20 mill.—De Malacca. M. Adol- phe Delessert. Cercopis circulatus. Corps noir en dessus. Tête et corselet lisses, luisants. Élytres finement chagrinées , ayant chacune au milieu un grand cercle irrégulier jaune, touchant à ia suture, longeant l'écusson et descendant obliquement vers le bord ex- terne, sans le toucher. Dessous de la tête et du thorax d'un rouge vermillon vif. Abdomen noir avec l'anus rouge. Pattes noires avec la base des cuisses rouge en dessus. — Long., avec les élytres, 17 mill. — Hab, Santa-Fé de Bogota en Colombie. Cercopis tricolor. Noir luisant. Moitié antérieure du corselet dun rouge écarlate vif. Extrémité de l'écusson jaune. Élytres ayant deux larges bandes transverses d'un jaune pâle. Oviducte jaune. — L. totale, 15 mill. — Hab. la Colombie. Espèce tres- voisine du Cercopis cruentata de Fabricius. Cercopis inca. Noir luisant. Côtés du corselet d'un rouge écar- late. EÉlytres ayant chacune une tache rouge oblongue a la base, Planches. 39. 2 9: Tête et antenne du Cercopis san INSECTES. 369 contre l'écusson, se continuant avec le rouge des bords du cor- selet, et deux bandes transverses de la même couleur cramoisie , assez larges. — L. totale, 16 mill. — Hab. le Mexique. Encore tres-voisin du C. cruentata. Cercopis numida. Tête et corselet noirs, rugueux, un peu to- menteux. Élytres rouges ayant l'extrémité bordée de noir et quatre grandes taches noires : la première près de la base, oblongue, les deux du milieu arrondies, une contre la côte, l’autre à la suture , commune avec celle de l’autre élytre ; enfin la quatrième au delà du milieu, oblongue et située au milieu de la largeur de l'élytre. Dessous et pattes noirs. Abdomen noir, bordé de rouge dessus et dessous, avec chaque segment finement bordé de rouge, et l'anus de cette même couleur. — L. totale, 10 mill.— Hab. Constantine. Cette jolie espèce est trés-voisine du Cercopis 5-maculata de Germar, que nous avons recu de M. Graels, de Barcelone; mais elle s'en distingue facilement par le plus grand nombre des ta- ches noires de ses élytres. guinolen ta, Panz. 10, S.-G. CICADELLE. Lat. V. 223, C. JOLIE. Tettigonia puichella. Guer. Tête noire avec les joues, trois lignes longitudinales en avant et une bande transverse sur le vertex, jaunes. Prothorax noir en ayant, rouge en arriére; celte portion, la plus considérable, entourée de jaune. Écusson noir, avec une grande tache transver- sale, de forme carrée et jaune, au milieu. Élytres rouges à extré- mité brune, avec sept bandes transverses, un peu obliques et jaunes ; la seconde et la quatrième interrompues, et trois bandes noires; l'une entre les seconde et troisième bandes jaunes, tou- chant à la suture et non au bord externe ; l’autre entre les troi- sième et quatrième, parlant du bord externe et n'arrivant qu'au milieu de la largeur de l'élytre; enfin la dernière entre Îles cinquième et sixième bandes jaunes, touchant les deux bords. Ab- domen rouge dessus, noir en dessous, rayé de jaune. Pattes rouges. — L. du corps, 8 mill. — Hab. le Mexique. INota. Voir une note de‘ M. Delaporte (Ann. Soc. Ent., t.1, p- 413) sur la Fulgora adscendens de Fabricius, dont il fait le genre Raphirhinus. 11 a montré que Fabricius avait décrit trois espèces différentes sous ce même nom spécifique. Aphrophora ? flaviceps. Tête d'un jaune d'ocre assez vif, à bord antérieur du front peu tranchant, assez arrondi. Corselet et INSECTES. 49 370 Planches. 59, Fig. 1 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. écusson d'un jaune blanchätre, tirant au gris en arrière , avec deux petites taches noires près du bord antérieur, et quelquefois d'autres taches derrière celles-ci, formant souvent deux espèces de bandes, qui se confondent même, en arrière. EÉlytres le plus souvent noires avec deux larges bandes maculaires d'un jaune päle : l'une au tiers antérieur, allant rejoindre l'écusson; l'autre, moins large, au tiers postérieur; celle-ci manquant quelquefois. Ailes transparentes à leur base, noirâtres au bout. Dessous de la tête et quelques taches sous le thorax, en avant, jaunes. Pattes et dessous du corps noirs. — L., jusqu à l'extr. des élytres, de 16 a 23 mill. — Hab. Madagascar. Cette espèce varie beaucoup pour les couleurs des élytres. Nous en avons un individu qui à ces élytres entièrement d'un jaune blanchâtre sans taches; un autre les a toutes noires, et l'on observe tous les passages entre ces deux extrêmes; mais chez tous le caractère constant est la coloration jaune de la tête. Il est probable que l'Aphrophora Goudotit de Bennet, décrite dans les Proceedings de la Société Zoologique de Londres, 1833, p. 12, est très-voisine de celle que nous avons décrite ci-dessus. Cependant elle en diffère par plusieurs caractères, et surtout par sa longueur, qui est de 36 millimètres. Cette espèce est très-inté- ressante, parce qu'elle produit une grande quantité d'eau limpide qui serait peut-être bonne à boire. Aphrophora ornata. Entièrement noire. Corselet ayant une large bande transverse au milieu. Écusson à base et extrémité, élytres avec deux bandes obliques, d'un beau jaune orangé. Une petite bande transverse de la même couleur à la côte, près de l’ex- trémité, touchant une petite tache étroite, transparente , qui est suivie de deux autres taches transparentes plus larges, de forme subcarrée, dont l'une touche le bord interne. Segments de l'abdomen, son bord externe et l'anus d'un jaune fauve. — L. totale, 19 mill. — Hab. le Para. GENRE PSYLLE (PsyLia. Geoffroy). S.-G. PSYLLE. Geoff. Lat. V. 229. P. Du SPARTIUM. Psylla Spartii. Guer. Quand nous avons fait graver la lettre de notre planche, nous n'avions pas fait assez de recherches sur ces insectes, encore va- guement étudiés sous le point de vue systématique; nous ne connaissions pas l'espèce que Latrelle a nommée Psylla genistæ dans les suites à Buffon de Sonnini, Ins., {. 12, p. 382, et, comme nous avions trouvé aussi notre espèce sur un genêt, le ÿ INSECTES. 371 Planches. 59. Spartium scoparium, nous lui avions donné provisoirement le nom de Ps. genistæ, déja employé, et qui doit rester à l'espèce décrite par Latreille et figurée depuis par M. Percheron, dans notre Genera des Insectes. Depuis ce temps, M. Hartig (Zeiïtsch. für die Entom. de Ger- mar, Dritter Band, p.*359) a publié un travail fort intéressant sur les Phytophthires, Burm., qui correspondent aux Aphidiens de Latreille, et il a présenté une classification de sa famille des Psytlodes, d'après les nervures des ailes supérieures ou élytres(1). Cette classification, appuyée sur des observations inexactes, comme nous le montrerons plus bas, est suivie de la description de quelques espèces, parmi lesquelles il y a une Psylla Spartii, qui n'est autre que la Psylla genistæ de Latreille, comme nous le montrerons en reproduisant la description de M, Hartig. Il faut donc mettre ce nom de P:ylla Spartii de M. Hartig, en sy- nonymie de la Psylla genistæ de Latreille; et nous conserverons a notre espèce, qui est nouvelle et qui vit sur le Spartium sco- parium, le nom que nous lui avons donné et que nous aurions abandonné très-volontiers, si l'espèce à laquelle M. Hartig l'a assigné n'avait pas déjà été décrite. Notre espèce est d'un jaune un peu roussâtre, avec le protho- rax seulement Lirant au gris-verdätre. La tête est transversale, un peu avancée au bord antérieur, avec une profonde échan- crure au milieu (2). Les yeux sont bruns, saillants. Les trois yeux lisses sont placés comme chez la P. genistæ. 11 y a sur le verlex deux petites taches brunes un peu enfoncées, que l'or prendrait, au premier coup d'œil, pour des yeux lisses. Le pro- thorax présente aussi deux petites taches brunes placées sur les côtés. Le mésothorax et le métathorax sont plus clairs au milieu et jusqu'à l’écusson , qui est transversal, arrondi et blanchätre. L'abdomen est de la couleur générale, très-élevé à sa base, à ar- ticles courts, avec les derniers segments plus minces, portant des pinces relevées et très-compliquées chez les mâles, ou un oviducte allongé, conique et pointu , formé de plusieurs valves aplaties et (1) Voici son tableau. 1. Nervure basale bifourchue . . . . - . . . . . . . . . . G. Aleyrodes. 2. Id. quadrifourchue. a. Ailes sans veines accessoires, . . . . . . . .. . . . . G. Psylla. b. Ailes avec des veines accessoires . . . . . . . . . . . G. Livia. (2) C’est par erreur que la tête est représentée avec qualre dentelures en avant , sur notre planche 59, fig. 11, a. LL o72 Planches. 59, ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL, velues au bout, chez les femelles. Les ailes supérieures ou élytres sont incolores, transparentes ou faiblement opaques , à nervures jaunâtres, avec celle de la eôle un peu épaissie, à partir du mi- lieu et de l'endroit où vient aboutir le premier rameau de la ner- vure qui part du milieu de la base. La nervure suivante va aboutir à l'extrémité de l'aile; il en est de même de celle qui vient en- suite, et qui marche parallèlement à la précédente. Les autres vont se terminer au bord postérieur. Les ailes inférieures sont tout à fait transparentes, à nervures à peine visibles. Les antennes et les pattes sont jaunes, avec l'extrémité un peu obscurcie. Les antennes, deux fois plus longues que la largeur de la tête , sem- blent n'être composées que de 8 articles; mais avec une forte loupe on apercoit un ou deux étranglements au 8° article , indi- quant leur soudure entre eux. — L. totale, 3 3/2 mill.—Hab. Paris, Notre Psylla Spartii est tout à fait semblable à la P. genistæ, pour la forme et pour la taille; mais elle sen distingue au pre- mier coup d'œil par sa couleur uniformément rousse, tandis que l'autre est verte ou jaunäâtre, variée de noirätre à l'état sec, et surtout par ses ailes transparentes et incolores, tandis qu'elles ont une bande longitudinale et des taches le long du bord in- terne, d'une couleur brune assez foncée, chez la P. genistæ de Latreille. En étudiant ce genre et le groupe auquel il appartient, nous avons été conduit à quelques observations neuves qui tendent à mieux limiter les genres et à faire connaître, d'une manière plus précise, quelques points de leur organisation. Relativement aux élytres ou ailes supérieures, dont M. Hartig s'est servi pour caractériser ses genres, nous ayons reconnu qu'il s'élait complétement trompé en croyant distinguer les Livies des Psylles , parce que, suivant lui, les premières ont des nervures accessoires à la base des ailes supérieures, tandis que les secondes n'en ont pas. Nous avons reconnu que les deux genres ont l'aile supérieure tont à fait identique, quant aux nervures, c'est-à-dire qu'elle est entourée d'une nervure unique , partant de la base, limitant le bord antérieur, l'extrémité et une grande partie du bord postérieur, mais rentrant dans l'aile, près de sa base, pour aller se terminer à sa naissance. Entre ce tronc inférieur et le supérieur , il y a une nervure médiane, qui se bifurque plus ou moins près de sa naissance, dont le rameau supérieur se divise en deux sows-rameaux qui vont aboutir, l'un vers le milieu de la Planches. 29. FE INSECTES. 72 cote, l'autre près du sommet de l'élytre. Le rameau inférieur se divise bientôt en deux autres rameaux bifurqués chacun, dont les deux fourches du médian vont aboutir au bout de l'aile, tandis que celles de l'inférieur se terminent au bord postérieur, depuis le milieu jusqu'aux rameaux dont nous venons d'indiquer la terminaison. On voit entre le rameau le plus inférieur et le bord interne un pli oblique partant de la base et aboutissant à l'endroit où arrive la nervure inférieure. Enfin, derrière la nervure du bord inférieur de l'aile, à partir de l'endroit où elle quitte ce bord, il y a une étroite bande membraneuse, à bord mince. Cette description générale convient tout à fait à l'aile supé- rieure des Livies et des Psylies, ainsi qu'au nouveau genre Dira- phia de M. Waga, et à la Psylla ficus, qui forme pour nous le type d'un nouveau genre. Nous ne comprenons pas comment M. Hartig a pu prendre pour des nervures accessoires dans l'aile de la Livia juncorum, représentée dans la planche qui accom- pagne son travail (pl. 1, f. 33, k.**), deux lignes qui se voient à la base inférieure de cette aile, et qu'il a figurées assez inexacte- ment. Évidemment la plus inférieure est la portion de la nervure qui entoure l'aile, et qui, dans cet endroit, cesse de suivre son bord, pour rentrer un peu dans sa surface; et celle qui vient immédiatement après n'est que le pli oblique dont noys avons parlé plus haut, lequel produit une ligne droite qui aboutit au point où vient toucher la première nervure de la fourche infé- rieure partant du tronc médian. Dans la fig. 35 de la même planche, M. Hartig a représenté l'aile supérieure d'une Psylla, et il a omis totalement le pli de l'aile et la portion de la ner- vure, à partir de l'endroit où elle quitte le bord pour rentrer un peu dans la surface de l'aile; en sorte que, d'après ces deux figures, toutes deux inexactes, on trouve entre les deux genres Psylla et Livia des différences tranchées qui n'existent cepen- dant pas dans la nature. Nous avons cherché à mieux caractériser les genres de ce groupe dans le tableau suivant, en employant pour principal caractère la forme des antennes. A. Antennes de G ou 7 articles apparents. G. Æleyrodes. Lat B. Antennes de 9 ou 10 art. apparents. I. Antennes ayant les deux premiers articles beaucoup plus courts que les suivants, 1. Troisième article, et les suivants 374 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches. D9. beaucoup plus minces que les premiers. * Élytres coriaces, opaques. . Livilla. Curtis. "* Elytres transparentes, quel- quefois tachées . . . . . ... Psylla. Geoff. 2. Troisième article des antennes, et les suivants, de la même épais- seur que les premiers. . . . . . Homotoma. Guér. II ‘Antennes ayant les deux premiers articles beaucoup plus longs que les suivants. a. Les deux premiers articles plus épais, formant presque le tiers de la longueur totale. =... . 1: Diraphia. Waga. b. Les deux premiers articles beau- coup plus épais, formant la moi- tié de la longueur totale. . . . Livia. Latr. Le genre Aleyrodes ou Aleurodes a besoin d'être examiné de nouveau et avec grand soin, car trois auteurs modernes ne sont pas tout à fait d'accord sur tous les points de l’organisation de l’Aleyro- des chelidonii, type du genre. M. Burmeister (Handb. der Ent. , vol. 2, pl. 2, f. 7) ne figure que six articles aux antennes, et il représente les ailes comme ayant une nervure centrale bifurquée près de son origine, et dont chaque rameau va presque aboutir à l'extrémité, comme dans les mâles de Coccus, figure critiquée par M. Westwood (Modern. class., ete., t. 2, p. 443), qui re- présente cette même aile comme ayant une seule nervure au mi- lieu et deux petites nervures courtes à la base , au-dessous de l'in- sertion de sa nervure médiane unique. M. Westwood dit, dans son texte, que l'antenne est de six articles, et il en représente sept dans sa figure. M. Hartig a vu d'une troisième facon, car il figure l'antenne avec six articles seulement, et il lui en donne sept dans son texte. Son aile aussi diffère des deux représentées par MM. Burmeister et Westwood , car elle a une nervure mé- diane qui ne se bifurque qu’au delà du milieu de l'aile, et une faible nervure accessoire à la base. Comme nous n'avons pas sous la main d'individus d'Aleyrodes chelidonii, nous ne pouvons savoir laquelle de ces trois manières de voir est la bonne. Le genre Livilla de M. Curtis est très-curieux à cause de la consistance coriacée de ses élytres. Leurs nervures different as- Planches. 29. INSECTES. 37 sez notablement de celles des Psylles, comme on pourra le re- connaitre en jelant un coup d'œil sur Fexcellente figure donnée par M. Curtis de sa Livilla Ulicis (British Entom., t. VII, Homopt. Psyllidæ, pl. 625). Nous avons trouvé un individu de ce curieux genre dans une boîte qui contenait des Insectes non classés. 11 nous avait été donné par M. Crémière, qui l'avait pris en France , aux environs de Loudun. Le genre Psylla, quoique très-peu connu, a cependant été étudié par M, Hartig, qui le divise en cinq sections, basées prin- cipalement sur la différence de forme des ailes supérieures et sur quelques modifications dans les nervures de ces ailes. M. Har- tig désigne sous le nom de radius la branche supérieure de la fourche formée par la nervure centrale, et il appelle cubitus la branche inférieure. Le radius va toujours aboutir au bout ou près du bout de l'aile, et ii a un rameau supérieur qui va rejoindre la côte, soit au milieu, soit pres de l'extrémité de l'aile, comme dans la Psylla fraxini, Lin. Dans quelques espèces, comme dans notre Psylla Spartii, ou trouve , entre ce rameau et le bout de l'aile, un épaississement de la nervure marginale qui représente le point épais de l'aile des Hyménoptères et des Pucerons, tandis que chez d'autres (Ps. genistæ, Lat.; Sparti, Hartig) on n'apercoit aucune trace de cet épaississement. Le cubitus, ou branche inférieure de la fourche, est bientôt divisé en deux autres branches qui sont elles- mêmes bifurquées. Nous n'entreprendrons pas de présenter ici la liste des espèces de Livies décrites, ou pour mieux dire indiquées dans les au- teurs ; mais nous devons citer de bonnes figures modernes, en tète desquelles on doit placer celle que M. Curtis a donnée de la Psylla fraxini de Linnée. Le même entomologiste a décrit, à la suite de cet article, trois espèces nouvelles. M. Westwood (Mo- dern, class. Ins., t, 2, p. 435, Î. 117, 1) a figuré une espèce an- glaise de ce genre, mais il a {ranché la difficulté de sa détermi- nation en mettant à son sujet (f. 119, 1. Psylla — © the largest Brilish species). Psylla genistæ, Lat. Hist. nat. des Ins., Suites à Buffon de Sonnini. /dem Percheron, Genera des Insectes, Hémypt., pl. 4. Syn. Psylla Spartii , Hartig, Mém. sur les Phylophthires, dans Germar, Zeitsch. entom., t. 2, p. 395. Il la décrit ainsi :« Verte tachee de brun réguliérement etearrément.Antennes brunes, avec la base pale, Ailes, entre le radius et Le cubilus , el encore à |: 376 Planches. 59. ICONOGRAIHIE DU RÉGNE ANIMAL. marge postérieure , entre les fourches, joliment tachetées de brun. » Espèce commune sur les genêts, aux environs de Paris. Psylla Spartii, Guer. Icon , R. a., Ins., pl: 59, fig. 11.—Ega- lement commune sur le genêt à balais, au bois de Boulogne. 11 a. Sa tête grossie (il y a erreur relalivement aux dentelures de son bord antérieur (voy. p. 351, note 2). 11b. Antenne. 11 c. Tarse antérieur. 11 d. Aile supérieure. Le genre Aomotoma, que nous établissons pour la Psylla ficus des auteurs, et dans lequel viendront probablement se placer d'autres espèces quand les Psylles seront mieux étudiées, diffère nettement des vrais Psylles par ses antennes de 10 articles égale ment épais. Il en diffère encore par les nervures de ses élytres. En effet, la branche supérieure ou le radius n'atteint pas l'extré- mité dei l’aile', et il envoie un rameau vertical qui se réunit à angle droit à la côte, bien avant le milieu dela longueur del'aile. La branche supérieure du cubitus se relève à son extrémité et va aussi aboutir au bord supérieur, assez près de l'extrémité du ra- dius etàa une distance encore notable du bout de l'aile, tandis que la ramification apicale de cette branche vient se réunir au bord inférieur de l'aile, assez loin de l'extrémité. Quant aux ra- meaux inférieurs du cubitus, ils ne diffèrent pas des mêmes dans les Psylles. Homotoma ficus. Psylla ficus , Lin., Fab., Réaum., etc. , etc. Léon Dufour, Rech. anat. sur les Hémypt., p. 228, pl. IX, f. 100, 1H Le genre Diraphia de M. Waga semble établir, avec notre genre Homotoma, le passage des Psylles aux Livies. Ce genre, que M. Waga a créé avec hésitation (Ann. Soc. Ent. et Revue Zool., 1842, p. 203), et qu'il craint d'avoir formé avec des femelles de Livia, est parfaitement distinct et repose sur une espèce réelle, comme nous nous en sommes convaincusen étudiant deux individus que cet entomologiste nous à envoyés, et qui, par un hasard heureux, se sont trouvés de sexes différents. Dans l'un nous avons observé à l'extrémité de l'abdomen, un appareil préhenseur, armé (1) La figure que M. Léon Dufour a donnée de l'aile supérieure n'est pas tout a fait exacte ; il a omis de faire sentir le petit lambeau membraneux de la base inférieure, el il n'a pas été très-rigoureux pour la forme générale de cette aile et pour ses nervures. Il danne des détails fortintéreséants sur les mœurs de cet insecte curieux. Planches, 59. Fe, D INSECTES. OU de deux pinces relevées, tout à fait semblable à celui des mâles de Psylles, Dans l’autre cet abdomen est terminé par une véritable tarière ou oviducte conique et pointu, formé de plusieurs val- ves allongées, comme on en voit chez les femelles des Psylles. 11 est étonnant que M. Waga n'ait pas songé à chercher les organes sexuels externes de cet insecte, qu'il a trouvé en abondance près de Varsovie et qu'il a étudié sur le vivant. L’aile de la Diraphia limbata, espèce unique de ce gerre, est tout à fait conformée comme celle des vraies Psylles: elle est presque entièrement entourée d'une nervire d'égale épaisseur dans toute son étendue. La radiale et le rameau supérieur de la cubitale atteignent l'extrémité de l'aile ; le rameau supérieur de la radiale va aboutir obliquement au milieu du bord antérieur, et la base inférieure est séparée de la nervure du bord par un petit espace membrancux. Le pli inférieur oblique est tres-mar- qué. Enfin le genre Livia, dont nous avons recu deux individus, l'un de Suède, envoyé par M. Dahlbom, ét l'autre de Varsovie par M. Waga , se distingue d'une manière tranchée des Diraphia par les deux premiers articles de ses antennes, par la forme plus allongée de sa tête et par ses élytres arrondies, etun peu plus étroites au bout, tandis que cette partie est un peu plus longue dans les Di- raphia. Dans la Livie la nervure marginale est élargie depuis le ra- meau supérieur du radius, qui est fort oblique, jusqu'à l'extrémité; la partie membraneusé sitnéeau bord inférieur à la base, derrière la terminaison de la nervure marginale, est un peu plus large que dans les genres précédents, coupée obliquement pour s'appuyer contre l'écusson quand l'insecte est au repos. Le pli inférieur est très-marqué , et quand on remue un peu l'aile, c'est dans ce pli qu'elle se casse. La consistance de ces élytres est plus épaisse et plus coriace que chezle genre précédent. Nousn'avôns que deux fe- melles ayant l'abdomen terminé par un oviducte conique formé de plusieurs valves, comme chez les Diraphia. M. Curtis a donné une excellente figure de la Livia juncorum dans son British Entomology Psyllidæ, vol, VII, pl. 492. 12. Cette figure représente l'antenne de la Livia juncorum. GENRE THRIPS (Turips. Lin.) Fig. 13. G. THRIPS. Lat. 5. 26. T. FASCIÉ. T'hrips (Æolothrips. Halid.) fasciata. Lin. 13 a. Une de ses paltes.—Hab. Paris, 378 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches, 59. Fig. 14. Antenne du T'hrips ulmi à l'état de larve. 14 a. Id. de l'insecte parfait.—Hab. Paris, Nota. Noir le beau travail publié par M. Haliday ( Ent. mag., t. 3, p. 459 à 451) sur ces insectes. Il leur a trouvé des mächoires, des palpes, enfin une bouche destinée à broyer, ce qui les a fait placer par MM. Wesiwood et Burmeister, dansles traités généraux qu'ils ont publiés récemment, dans le voisinage des Orthoptères (Modern. class. et Handb. der Ent. ). Cette idée avaitété émise avant ces savants par M. de Laporte de Castelnau, dans l'introduction de ses Études entomologiques. Nous avons observé les métamorphoses d'une petite espèce qui vit dans le blé. Sa larve est d'un rouge carmin vif, avec les anten- nes, la tête, le devant du corselet, les deux derniers segments de l'abdomen et les paltes noirs. M. Marsham a donné un mémoire = sur cet insecte, ou sur une autre espèce qui vit dans le blé (Trans. Lin. Soc:, t. 5, p. 242, pl. 22). Voir aussi Schrank, qui parle des larves de Thrips. M. Burmeister, dans les premières livraisons de son Genera in- sectorum, a donné d'excellentes figures de plusieurs espèces ap- partenant à divers genres de M. Haliday. GENRE PUCERON (Arms. Lin.). Fig. 15. S.-G. PUCERON. Lat. V. 226. P. DU ROSIER. Aphis rosæ. Lin. 15 a. Sa tête et son thorax vus en dessous. 13 b. Antenne. 15 c. Tarse antérieur.—æHab. en Europe. Nota. Voir pour ces insectes, encore mal étudiés sous le point de vue des espèces, un travail de M. Dutrochet, dans les Annales des sciences naturelles. Un autre de M. Duveau, inséré dans le même recueil. Des observations de MM. Boyer de Fonscolombe (An. Soc. Ent. de France, t. 3), Kittel ( An. Soc. Lin. de Paris, t. 5), Haliday (Ann. of Nat. History, novembre 1838, et Entomol. Magazine, t. 3, p. 405), etc., etc. M. Schwaigger a publié à Berlin, en 1819, une dissertation sur quelques insectes conservés dans le succin ; il figure un insecte in- connu ayant la forme d’un Puceron. Voir aussi un travail de M. Kaltembach, ayant pour titre Mo- nographie de la famille des Phytophthires, el dont nous avons donné une idée dans la Revue Zoologique, novembre 1843, p. 344. INSECTES, 3/9 Planches. 59. Fig. 16. S.-G. ALEYRODE. Lat. V. 228. À. DE L’ÉCLAIRE. Aleyrodes chelidonit. Latr. Sa tête et ses antennes vues de face.—Hab. Paris. GENRE COCHENILLE (Coccus. Lin.). Fig. 17. S.-G. COCHENILLE, Lat. V. 251. C. DU NOPaL. Coccus cacti. Lin. 19. Mâle grossi. 19 a. Son antenne. 17 b. Femelle de grandeur naturelle. 17 c. Id. grossie.—Hab, l'Amérique. Nota. Ces figures sont dessinées d'après des individus des deux sexes, recueillis aux Antilles par M. le docteur Guyon, et que cet observateur zélé nous a remis il y a plusieurs années. C'est dans le grand genre Coccws que viennent se placer quel- ques sous-genres curieux, dont plusieurs sont établis tout ré- cemment. É Le genre Dorthesia de Bosc est remarquable par les faisceaux de soie dont l'abdomen du mäle est orné. M. Westwood en à donné une excellente figure dans la planche servant de frontis- pice a son ouvrage sur une classification moderne des Insectes, et M. Léon Dufour a donné l'anatomie de la femelle dans son beau mémoire anatomique sur les Hémyptères, p. 108, pl. IX, P+ 102 à 109. Nous avons créé , avee une espèce de Dorthésie gigantesque provenant de la Nouvelle - Hollande, un genre nouveau sous le nom de Callipappus (Revue zoologique de la Société Cuvierienne, 1841, p. 129). Le mäle est remarquable par les faisceaux roiïdes, soyeux et luisants qui ornent son abdomen ; la femelle est longue de près d'un pouce, et ressemble au premier coup d'œil à une larve de Blatta. M. Burmeister a figuré dans une planche in-4°, destinée à accompagner son Handbuch der Entomologie, plusieurs espèces mäles et femelles de Cochenilles appartenant à divers sous-genres. Le singulier genre décrit par M. Guilding (Trans. Lin. Soc. Lond., vol. 16, p. 115, pl. IX) sous le nom de Margarodes, vient encore se placer ici. Il en est de même du Coccus manni= J'erus figuré par M. Klug dans les Symbolæ physicæ. M. Westwood a’ donné une Monographie du genre Monophle- bus de Leach (Arcana Entom., t. 1,p. 21, pl. G). Il en déerit huit espèces. M.O G. Costa a publié en 1829, dans sa Fauna del regno di Napoli. un travail sur es Gallinsectes de Naples, dans lequel il 380 Planches. 59. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. les a divisés en plusieurs genres. Il a établi, avec le Coccus hespe- ridum et quelques autres , le genre Calpyticus, et avec les Coccus cacti et Polonicus, un genre propre , sous le nom de Dactylopius. Son genre Diaspis est formé avec deux espèces nouvelles, et le Coccus linearis de Latreille. Ce travail, de beaucoup antérieur à celui de M. Burmeister, devra être étudié par les entomologistes qui auront à écrire sur les Cochenilles. M. Westwood a donné la description de plusieurs Hémyptères dans la Zoological Journal, t. 5, p. 445 et suiv.; dans les An- nales et Mag. d'hist. nat., n. 56, avril 1842, p. 118, où il décrit plusieurs Cigales, Fulgores, ete. M. Adam White a donné la description de plusieurs espèces et de quelques genres nouveaux dans les Transactions de la Société Entomologique de Londres, vol. 3, p. 84 et suivantes. M. Burmeister a fait connaître beaucoup d'espèces dans son Genera Insectorum, Berlin, 1838 à 1840, dont nous avons déja recu sept livraisons. On consultera aussi avec fruit son Manuel d'Entomologie. MM. G. R. Gray et Westwood ont fait connaître quelques belles espèces d'Hémyptères dans l'Animal Kingdom, Ins., vol. 2, P-. 229 et suivantes. M. O. G. Costa a déja publié plusieurs Hémyptères nouveaux et très-intéressants, dans sa Fauna del Regno di Napoli, bel ouvrage de format in-4°, accompagné de bonnes figures, et dont la publication se poursuit actuellement. M. Achille Costa, son fils, a donné de bonnes observations sur quelques espèces, dans les Mémoires de l'Académie des Aspirants naturalistes, ete. M. Curtis a donné d'excellentes figures d'Hémyptères de l'An- gleterre, dans son British ÆEntomolosy, et il a fait connaitre un grand nombre d'espèces nouvelles et de genres inédits, » Nous en avons publié beaucoup dans les Voyages autoar du monde de Duperrey et de la Favorite; dans le Voyage aux Indes orientales de M. Bellanger, etc. , ete. M. Germar a donné d'excellentes monographies dans son an- cien Magasin d'Entomologie, dans celui qu'il publie actuellement et dans la Revue Entomologique de M. Silbermann. On consultera avec fruit un travail conscientieux et savant, de M. Spinola, intitulé ; Æssat sur les Hémyptères hétéroptères , à vol. in-8°. Gènes, 1837. Voir aussi le grand travail de M. Léon Dufour, publié dans les Mémoires de l'Académie des Sciences, savants étrangers, et ayant Planches. 59 60 Fig. 1. Fig. 2 Fig. 5. INSECTES. 831 pour litre: Aecherches anatomiques et physiologiques sur les Heémyptères. On trouve la description de plusieurs Hémyptères nouveaux dans le Magasin de Zoologie et dans la flevue Zoologique. Nous bornons là nos citations, car il est probable que les En- tomologistes trouveront une meilleure indication des travaux qui existent sur les Hémyptères, dans l'ouvrage de MM. Serville et Amyot sur cet ordre d'insectes, publié dans les Suites à Buffon de M. Roret, ouvrage actuellement sous presse. HUITIÈME ORDRE. — LES NÉVROPTÈRES. GENRE LIBELLULE (LiBerLuLa. Lin.). S.-G. LIBELLULE. Latr. V. 239. L. INDIENNE. Libellula indica. Fab. Hab. l'Inde, 1 a. Tête grossie de la Libeilula depressa , L. 1 b. Mächoire. 1 c. Lèvre inférieure. 1 d. Mandibule. Nymphe de la Libellula depressa, Lin. 2 a. Sa tête vue de face. 2 b. Tarse antérieur de l'insecte par- fait. M. Eversmann, dans le Bulletin de la Société imp. des natura- listes de Moscou, 18%1, n. 2, p. 350, a décrit et figuré deux Li- bellula, une Æshna et deux Myrmeleons nouveaux, découverts dans la Russie orientale. M. Newmann (Ent: Mag., t.1, p. 416) a fait connaitre une nouvelle espèce d'Angleterre sous le nom de Libellula prœnu- bilu. Son genre Sympetrum (Ibid., p. 512 à 514) se compose des S. scoticum, rufostygma, vulgatum, basale et flaveolatum. S.-G. ÆSHNE. Latr. V. 239. Æ. GRANDE. Æshna grandis. Lin. (Lèvre inférieure.) Hab. Paris , l'Égypte , etc. Nota, Nous avons publié , dans le Magasin de Zoologie, 1857, cl. 9, pl. 201, une espèce nouvelle de Gomphus, que nous avions 382 Planches, 60. Fig. 4. Fret: Fi. G. ICONOGRAPIHE DU RÈGNE ANIMAL. rapportée, d'après l'avis de M. de Sélys-Longehamps au genre Pe- talura, genre qu'il a restreint depuis, et quine comprend que des espèces exoliques. Notre Petalura Selysii (Gomphus Selysii) a été trouvée aux environs de Paris. Voir aussi (Revue Zool., 1839, p. 333) la description de trois espèces européennes du genre Anax. M. Strickland a publié en 1840 (Mag. nat. Hist., by Charles- worth, t.4, p. 301) une Æshne fossile du Lias du Warwickshire, sous le nom d'Æshna liassina. S.-G. AGRION. Latr. V. 240. À. CHINOIS. Agrion Chinensis.— Libellula Chinensis. Fab. Hab. la Cochinchine. Lèvre inférieure de l'Agrion virgo , Fab. Nymphe et détails de l'Agrion puella. 6. Nymphe vue en dessus. 6 a, Id. de profil. 6 4. Sa tête vue en dessous, avec le menton développé. 6 c. Id. vue de face. G d. L'une des pièces mobiles de l'extrémité du menton. 6e. La- bre. 6 f, g. Mandibule. 6 h. Mâchoire. 6 ë. Extrémité de cette mâchoire très-grossie, 6 k. Tête et menton vus de profil. 6 4. Autenne grossie.—Hab. Paris. Nota. Notre Agrion Chinensis fait partie du genre Calepteryx de Leach, genre qu'il a séparé de celui qu'il conserve sous le nom d'Agrion, et qui a pour type l'4. puella, et quelques autres. M. Brullé (Expéd. scient. de Morée, Zool., p. 104) forme avec ces derniers un genre qu'il nomme Puella, ignorant que Leach avait déjà fait cette séparation et avait laissé à ce groupe le nom d'Agrion qui a été conservé par tous les entomologistes. M. Kirby, dans un mémoire intitulé Doctrine of affinity and analogy, etc. (Trans. Lin. Soc., t. 14, p. 107, pl. 3, f. 5), a fait connaître une nouvelle espèce d'Agrion ( 4. Brigwhtelli) du Brésil. Nous avons publié la plus admirable espèce de ce même genre Agrion (l 4. fuloipennis) dans le Magasin de Zoologie, 1831, Ins., pl. 15. M. Percheron en à fait connaitre une autre espèce, pro- venant aussi de la Cochinchine, dans notre Genera des Insectes. En 1799 M. Homberg avait publié, dans les Mémoires de l'A- cadémie des Sciences, p. 145, avec planche, un Mémoire sur cette sorte d'insectes qui s'appellent ordinairement Demoiselles. Dans ce travail il faisait connaitre l'accouplement de l'Ægrio virgo des auteurs, Planches. 60, INSECTES, 383 Voir aussi un mémoire de M. Hansemann sur les Agrions d'Al- lemagne, publié dans le Zoologisches Magazin de Wiedeman , Band, 2 stuck 1, p. 148 et suiv. (1823). Nota. M. Siebold a inséré dans la Revue Entomologique de M. Germar, t. 2, p. 421 (15/40), un travail ayant pour titre : Sur le mode de génération des Libellulines. | commence par un ré- sumé historique des connaissances acquises jusqu'à ce jour et examine ensuite, dans autant de chapitres, 1° les organes sexuels mâles des Libellules ; 2° l'acte de l'accouplement ; 3° les organes sexuels femelles, et 4° la ponte des Libellulines. C'est un travail étendu et qu'il est important d'étudier. M. Brullé a publié un mémoire sur la bouche des Libellulines (Ann. Soc. Ent. de Fr., 1.2, p. 343, pl. 13 ). Dans ce travail il s'est attaché à faire mieux connaître la bouche des larves et des insectes parfaits. On consultera avec fruit la monographie des Libeïlulines des environs d'Aix, publiée dans les Annales de la Société Entomolo- gique de France, t. 6, p. 129, et suiv., et t. 7, p. 85 et 547. Dans ce travail M. Boyer de Fonscolombe a fait connaître plusieurs es- pèces nouvelles dont il donne des figures. Voir aussi la Monographia Libellulinarum Europæarum speci- men de Vander Linden, Bruxelles , 1825, ses Ægriones et Æshncæ bonvnienses , publiés en 1820 dans les Opusculi scientifici de Bologne, et sa notice sur une empreinte d'insecte ( Æshna an- tiqua ) renfermée dans un échantillon de calcaire schisteux de Sollenhofen, en Bavière (Mém. de l'Acad. des Sc. et Belles-Lettres de Bruxelles, vol. 4). Mais l'ouvrage le plus utile à consulter actuellement est la A0 nographie des Libellulidées d'Europe, par M. Edm. de Sélys- Longchamps : c'est un travail complet sur ce sujet ( voy. Revue Zool., 1840, p. 179 ). Depuis la publication de ce beau travail, M. de Sélys-Lonchamps a découvert trois espèces nouvelles du genre Agrion en Belgique ; il en a donné les diagnoses dans la Revue Zoologique de la Société Cuvierienne, 1840, p. 213. M. Toussaint Charpentier a donné , dans le Magasin d'Entomo- logie de Germar (t. 1, p. 381 et 383, 1839) la synonymie des Li- bellulines figurées dans les ouvrages de Schaeffer et de Roesel ; c'est un travail utile à consulter. Voir aussi les additions à deux notices sur les Libellulidées, in- sérées précédemment dans les Builetins de l'Académie par M. de 384 Planches. 60. Fig. 7. Fig. 8. Fig. 9. 61. Fig. 1. ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. Sélys-Longchamps (Bull. de l'Acad. des Sciences de Bruxelles, 1840, n. 8, p. 85). Enfin, M. Toussaint de Charpentier vient de publier un grand ouvrage sur le même sujet. GENRE ÉPHÉMÈRE. L. Latr. V. 241. E. A LIMBE. Ephemera limbata. Serv. Cette espèce est nouvelle. Voici la description que M. Serville en a faite. Un peu plus grande que l'£. lutea. Thorax roux, avec une tache noire sur le prothorax de chaque côté. Abdomen jaune, varié de brun. Filets plus de trois fois plus longs que le corps, bruns, annelés très. finement de jaunâtre. Appendices anals grêles. Pattes jaunes, les antérieures ayant le tibia noir, assez longues , moins longues que le corps. Ailes transparentes, non tachées, ayant le bord antérieur des premières presque transparent dans sa moilié interne, et le bord externe des secondes brun,—Hab. l'A- mérique septentrionale. Larve de l'£phemera vulgata , Lin. 8 a. Branchies grossies.—Hab. Paris, Æphemera bioculata, Fab. 9 a. Tête du mäle. 9 b. Id. de la femelle. 9 c. Extrémité de l'abdomen.—Hab. Paris. Nota. M. Davisa publié une note sur les métamorphoses des Éphémères dans l'Entomological Magazine, t. 2,p. 322. Nous avons eu occasion d'observer une grande Éphémère arri- vée à l'élat parfait, qui a changé complétement de peau, faisant sortir son corps, ses ailes et les deux longs filets de son abdomen, et laissant une peau transparente qui avait conservé tout à fait la forme de l'insecte parfait. M. Curtis a publié, dans le Magasin philosophique de Londres et Edimbourg, la description de plusieurs espèces d'Éphémérides d'Angleterre, qu'il a rangées dans plusieurs des genres établis par Leach dans l'Encyclopédie d'Édimboursg. GENRE PANORPE (Panorpa. Lin.). S.-G. NÉMOPTÈRE. Latr. V. 246. N. ÉTENDUE. Nemoptera extensa. Oliv. 1 a. Sa tête vue de face. 1 b. /d. vue en dessus.—Hab. Bagdad. Nota. M. Rambur a fait figurer une espèce nouvelle de ce genre sous le nom de AV. lusitanica (Faun. de l'Andalousie, pl. 9, f. 1); mais sa description n'a pas encore paru (décembre 1843). Planches. 61. Fig. Fig. INSECTES. 385 M. Klug a publié une monographie de Panorpales, et immé- diatement après, M. Westwood en a donné une autre sous le titre de Monographie du genre Nematoptera (Proceed. ofthe Zoo- logical Society of London, 18/41, p. Q, séance du 9 février). Voir aussi les descriptions de deux espèces de ce genre données par Leach dans son Zoological Miscellany, ete., t. 2, pl. 85. . S.-G. BITTAQUE. Latr. V. 246. P. TIPULAIRE. Billacus tipularius. Fab. Latr. Hab. la France. Bittacus Sauleyi. D'un brun de bistre, avec les segments de l'abdomen faiblement variés de brun plus pâle. Antennes , palpes el pattes d'un pâle presque jaunâtre , très- grêles. Ailes demi- tranparentes, teintées de brunätre, à nervures bistre, avec des ta- ches brunes, plus larges et plus foncées au milieu et vers la base. —Long. 25, enverg. 50 mill.—Hab. le Chili ou le Pérou. Nous avons dédié cette grande et belle espèce à notre ami Er- nest de Sauley, lieutenant de vaisseau..1l l'a découverte pendant ua voyage au Chili et au Pérou, maisilne se rappelle pas au juste la localité précise où il la prise. Ce Bittacus est très-voisin de celui que M. Pictet a publié sous le nom de Bittacus Blanchetii, dans le t. 7 des Mémoires de la Société de Physique et d'Histoire nalu- relle de Genève. S.-G. PANORPE. Latr. V. 246. P. COMMUNE. Panorpa communis. Lin. (Détails.) 3 a. Mâchoire et son palpe. 3 2. Mandibule. 3 c. Lèvre infe- rieure et ses palpes. 3 d. Tarse antérieur. 3 e. Crochets de ce tarse très-grossis. 3 f. Labre et mandibule.—Hab. Paris. Nota. Le D. Leach a décrit et figuré trois espèces de ce genre (Zool. Miscell., t. 2, p. 97, pl. 94). Ce sont les Panorpa com- munis des auteurs, afjinis, Leach, qui nous semble être une va- riété de la précédente et ne d'Angleterre , et Scorpio des auteurs, provenant de l'Amérique. Le général Hardwicke a fait connaître sa Pan. furcata, du Ne- pal dans les transactions de la Société Linnéenne de Londres, vol. 14, p. 131, pl. 5, f. 2-6. Voir aussi la figure donnée par M. Gray (Anim. Kingd., pl. 105, £. 2) de sa Panorpa rufa. Enfin M. Stein a donné une notice sur la nymphe de la Panorpa com- munis ; dans les Archives de Wiegmann, 1838, 1 , 330, pl, 5. f. 10-13. INSECTES. 50 380 Planches. D ET QT PRET ICONOGRAPIILE DU RÉGNE ANIMALE, S.-G. BORÉE. Latr. V. 247. B. HIVERNAL. Boreus hiemalis. Lin. ΰ 4 a. Lèvreinférieure et mâchoire, avec leurs palpes. 4. b. Man- dibule. 4 ec. Extrémité de la mandibule trés-grossie. 4 d. Extré- mité membraneuse de la mächoire. 4 e. Labre. 4 f, Base d'une antenne.—Hab. la Suède, l'Angleterre et les Alpes. Nota. M. Klug a lu a l’Académie des sciences de Berlin le 2 juin 1836, un mémoire sur la famille des Panorpates. Il considère les Némoptlères comme appartenant à la famille des Hémérobins et formant le passage de cette famille à celle des Panorpates, Parmi les Vémoptères il cite 12 espèces, dont 5 nouvelles. 11 dé- crit 11 Bittacus, 7 Panorpa, une espèce dans son nouveau genre Chorista et la seule espèce connue du genre Boreus. GENRE FOURMILION (MyRMELEON. Lin.). S.-G. FOURMILION. Latr. V. 248. F. DE PERCHERON. Myrmeieon Percheronii. Guer. Espèce nouvelle, assez voisine du Myrmeleon maculatum , de Degéer, et ressemblant assez au AZ, libellulloides du midi de la France. Sa tête est jaune, avec le vertex taché de brun pâle. Les antennes sont brunes. Le prothorax est brun pâle, avec les borde et une tache en demi-cerele, de chaque côté en dessus, d'un jaune pale. Le mésothorax est jaune, avec une assez grande tache brunätre sur chacun de ses quatre lobes. Le métathorax est d'un brun pâle à bords jaunes. L'abdomen est allongé, un peu renflé en arrière , jaune päle, avec deux petites taches brunes obliques au bord postérieur de chaque segment. Les appendices du mâle sont assez grands, jaunes et velus. Les pattes sont jaunes, avec les genoux et les tarses bruns. Les ailes sont transparentes, à ner- vures jaunes. Les supérieures ont au bord antérieur une série de grosses taches noirâtres qui n’atteint ni la base ni l'extrémité ; leur disque offre une réunion de gros points carrés près de la base, et deux grandestbandes transverses formées par de gros points, partant de la côte et n'atteignant pas le bord postérieur. Leur extrémité est légèrement lavée de brunätre, et présente des ta- ches plus foncées qui s'étendent au bord postérieur, mais cessent longtemps avant la base postérieure. Les secondes ailes n'ont que six ou sept taches carrées à la base de la côte, avant le milieu; une grande tache au premier tiers, deux bandes transverses situées au milieu et vers l'extrémité, et quelques taches au bout et au bord postérieur vers le bout. — L. 40, enverg. 95 mill. —. Hab. le Sénégal. Planches. 62. F 19. Fig. 3 Fig. 4. INSECTES. 337 1 a. Sa tèle grossie. 1 b. Mâchoire et son Palpe. 1 c. Antenne. - Larve du Myrmeleon formicarium, Lin. — Hab. Paris. Nota. M. A. Percheron a fait connaitre la larve du M. libellul- loides dans le Mag. de Zool., 1833, cl. IX, pl. 59. On trouve de bonnes figures de Myrmeléons dans la pl. 3 des Insectes névroptères de la grande expédition d'Egypte. M. Lansdown Guilding en a décrit deux espèces américaines dans le 16€ volume des Trans. de la Soc. Linn. de Londres, p. 47. Voir aussi quelques remarques de M. Westwood sur le . for- micarium (Mag. nat. Hist., by Charlesworth , vol. 2, p. 601 ). Donovan (Epitome Ins. India , etc.) a figuré deux espèces sous les noms de M. pardalis et punctatum. M. Gray ( Anim. Kingdom , pl. 105, f. 1 ) en fait connaître une autre, le M. erythrocephalum, de Leach ( Zool. Miscell., vol. : p- 69, pl. 30). Nota. Le genre Stilbopteryx de Newmann (Ent. Mag. , vol. 5, p. 400), est établi sur un insecte ( S. costalis) de la Nouvelle. Hollande. S.-G. ASCALAPHE. Latr. V. 2/49. A. SURINAMOIS. Ascalaphais Surinamensis. Fab. Suppl. 3. a. Tarse postérieur. — Hab. le Brésil. Nota. Cest par erreur que nous avons fait graver le nom d'A. brasiliensis sur plusieurs des planches de la première édition. M. Alexandre Lefebvre prépare une Monographie de ce genre. Il en connait environ 40 espèces et une foule de variétés. Des circonstances indépendantes de sa volonté l'ont empêché jusqu'à ce moment de publier ce beau travail, qui est un modèle dans son genre. Voir aussi les Ascalaphus Agrionoides et Bæticus de M. Ram- bur (Faune de l'Andalousie, pl. 9) et la figure donnée par M. Gray (Anim. Kingd., pl. 105, f. 3) de l'A. ictericus de Char- pentier, auquel il a donné, à tort, le nom d’4. barbarus , Fab. GENRE HÉMÉROBE (HEemEroBivs. Lin.). S.-G. HÉMÉROBE. Latr. V. 250. H. A TÊTE JAUNE. Hemerobius capitatus. Fab. Nota. Cette espèce appartient au genre Chrysopa de: on (Edimb., Encyel., IX, 138 (1810). ( Europe.) 388 Planches. 62° lier. 5° ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Maächoire Lrès grossie d'une Hémérobe d'Egvple, 5 a, bd. Son tp LE , antenne, Voici deux espèces que nous ne trouvons pas décrites dans les auteurs. Hemerobius elegans. Tète brune, avec le vertex jaune. An- tennes jaunes, avec les deux premiers articles bruns. Prothorax transversal, de forme carrée, jaune. Thorax et abdomen bruns en dessus, jaunes dessous. Ailes transparentes, très-irisées et lui- santes comme du tale; les supérieures ayant trois grandes taches brunes et plusieurs plus petites : la premiere sur la côte, au bord supérieur et au premier tiers de leur longueur, formant un annéd® ; la seconde au-dessous de celle-ci, entière, et la troisième a l'extrémité. On voit quatre petites taches rangées longitudinale- ment , inégales, plus près du bord postérieur, à partir de la tache basilaire inférieure, et deux autres petites taches au bord supé- rieur près de l'extrémité. Les ailes inférieures ont une petite tache au bord supérieur et près de l'extrémité. Ces taches et les nervu- res sont brunes. Pattes jaunes.— L. Q, enverg. 30 mill. —Hab. Rio-Janeiro. Hemerobius lateralis. D'un beau vert. Antennes plus longues que le corps, d'un brun noirätre , avec le premier article rou- geätre. Côtés de la tête, au bord des yeux, et côtés du corselet ayant une ligne rougeâtre. Nervures des ailes vertes. Pattes vertes à tarses fauves. — L. 10, enverg. 30 mill. — Hab. la Vera-Cruz. Nous devons cette jolie espèce à notre ami Ernest de Sauley. Hemerobius quadrimaculatus. Tête d'un brun jaunûtre, avec une petite tache noire de chaque côté du front, sous les antennes. Yeux d'un vert foncé. Prothorax jaune. Métathorax et abdomen brunâtres. Ailes transparentes, irisées, à nervures jaunâtres , ayant chacune une tache brune au bord antérieur près de l'ex- trémité , formant quatre stygmates. Antennes et pattes jaunes.— L. 12, enverg. 36 mill.—Hab. la Chine. M. Rambur a fait connaitre quatre espèces nouvelles de ce genre dans la Faune de l'Andalousie, pl. 9, f. 6,5,8,9; mais leurs descriptions n'ont pas encore paru. Il a établi, dans la même planche 9, un genre Dilar, avec un insecte voisin des Hémérobes, mais dont le mâle a les articles des antennes garnis chacun d'un long rameau, et chez lequel la fe- melle porte un long oviducte. Il a donné à ce singulier insecte le nom de Dilar nevadensis. M. Bowerbank a publié des observations sur la circulation du INSECTES. 389 Planches. 62. sang et sur la distribution des trachées dans les ailes de la Cary- sopa perla (Entom. Mag., t. 4, p. 179, pl. 15). M. Gray a publié ( Anim. Kingd. , pl. 72, f..3) une belle espèce d'Hemerobius ( H. longicornis ). On trouve de trés-bonnes figures d'Hémérobes dans les grandes planches de l'expédition d'Égypte. Nous possédons un Névroptère qui se rapproche assez des Hémérobes, mais dont les antennes sont beaucoup plus courtes que le corps, grenues, et dont les ailes sont conformées d'une manière toute différente pour la disposition des nervures. Nous proposons d'élablir avec cette espèce uu genre propre qui devra aller se placer après les Osmyles, entre ce genre et celui de Drepanepteryx. Voici son signalement. ARTIOPTERYx. Corps assez épais, velu. Tête petite, yeux sail- lants, point d'yeux lisses apparents. Palpes maxillaires assez grands, un peu renflés vers l’extrémilé, qui est terminée en pointe. Antennes de moitié plus courtes que le corps, grenues, également épaisses dans toute leur longueur. Ailes très-larges, arrondies, ayant chacune , près du milieu, mais un peu vers le bord antérieur, trois nervures longitudinales, parallèles entre elles et parallèles au bord antérieur, n'arrivant qu'aux trois quarts de la longueur de l'aile, et donnant attache à un grand nombre de nervures plus fines qui vont aboutir aux bords de l’aile en ne s'anostomosant pas entre elles pour faire un réseau, mais se bifur- quant seulement vers leur extrémité, Pattes médiocres avec les tarses de cinq articles terminés par deux crochets. Artiopteryx elegans. Tète et corselet d'un jaune sale; une tache noire au milieu du front, entre les antennes; celles-ci bru- nes, velues, avec le premier article jaune. Abdomen brun dessus, jaune dessous. Pattes jaunätres. Ailes transparentes, à bords velus , à nervures d’un jaune sale. Les supérieures ayant près de la base une grande bande transverse rose, n'alteignant pas les bords, et près de l'extrémité à l'angle interne, une autre tache rose fondue, dans laquelle on voit deux petites taches brunes. De cette tache partent deux doubles raies brunes qui atteignent pres- que le bord supérieur, et une autre double raie parallèle au bord inférieur externe. Le bord inférieur, à partir de l'insertion jusqu'à la tache rose de l'angle, est taché irrégulièrement de brun. Les ailes inférieures offrent, près de l'extrémité, un assez gros point brun, — L. 11, enverg. 38 mill. — Hab. la Nouvelle-Hollande. Le Drepanepteryx lioculus, de Newmann (Ent. Mag, , {. 5 390 Planches. 62, Fig. 6. 63. Fig. 1. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. p. 400), esl propre à la Nouvelle-Hollande. Son Chrysopa in- fecta (ibid. , p. 400 ) est de la côte du Malabar. Le genre ÂVymphes, établi par Leach (the Zool. Miscell., vol. 1, p.101, pl. 45, 1814), semble devoir être placé entre les Hémérobes et les Myrmeléons. Ce genre est fondé sur une grande espèce de la Nouvelle-Hollande. Voir aussi le genre Malacomyza, fondé par M. Wesmael ( Bul- letin de l’Académie royale des sciences de Bruxelles, 1856, t.3, p- 166, pl. 6, f. 3), dont nous avons reproduit les caractères dans la Revue Zoologique, 1838, p. 121. Le mème entomologiste a publié, en 1841, dans le même Bul- letin (t. 8, p.203), une Motice sur les Hémérobides de Belgique (Revue Zoologique, 1841, p. 328). GENRE SEMBLIDE (SEemgus. Latr.). S.-G. SIALIS. Latr. V. 252. S. DE LA BOUE. Sialis lutarius. Lin. Hab. Paris. Nota. M. Pictet a publié un bon mémoire sur ce genre ( Ann. Sc. Nat.,t. 5, p. 69, pl. 3). Dans ce travail, il propose une nouvelle classification plus naturelle de l'ordre des Orthoptères. C'est un mémoire très-important, Les genres Conxpaze et Cnaur10De, de Latreille, sont formés avec de grandes espèces exotiques. M. Gray a figuré une belle espèce de Chauliode ( C. maculipennis, de Java ) dans l’Animal Kingdom, pl. 92, f. 1. M. Mantell a trouvé en Angleterre, dans un nodule de fer car- bonaté du terrain houiller, l'empreinte d'une aile d'un grand Névroptère qui devait être voisin des Corydales ou des Mantispes. GENRE MANTISPE. Il. Latr. V. 293. M. PAYENNE. Mantispa pagana. Fab. Hab. Paris. Nota. M. Erischson a publié une Monographie de ce genre en 1839 (Zeitschrift für die Entomologie, von F. Germar, t. 1, p- 145). 1l a décrit 24 espèces, mais il n'a pas connu celle que nous avons publiée, en 1838, dans le Magasin de Zoologie, ci. IX, pl. 202, sous le nom de Mantispa auriventris; mi celles qui ont paru, en 1831, dans le Voyage autour du Monde de la Corvette la Coquille (Zool., t:2, part. 2, 1'€ div., p. 196, pl. 10, f. 4), l'une sous le nom de AL, sraudis, Vautre sous cel de M, vittata. i Pianches. 63. INSECTES. 39 Voici les noms des espèces décrites par M. Erichson : 47. chaly- bæœa , Er.; brunnea, Say ; varia , Er.; ambustu , Er. , irrorata, Er.; decorata, Er. ; prolixa , Er. ; grandis, Er. ( £richsonii, Guer.) ; costalis, Er.; pusilla, Pallas, etc. ; pagana, Fab., etc. ; perla, Pallas; flaveola , Er.; dorsalis, Er.; fuscipennis, Er. ; tenella, Er. ; nana, Er.; gracilis, Er.; viridula, Er.; notha, Er.; interrupta , Say : minuta , Fab.; flavomaculata, Latr.; rufescens , Latr, Comme M. Erichson a nommé M. grandis sa 8e espèce (Sud- Africa), il est nécessaire de changef ce nom, qui devient un double emploi. Nous lui donnons donc celui de Mantispa ÆErichsonii (syn. M. grandis Erichs.». Dans ce travail les diagnoses sont trop courtes et quelques-unes sont rédigées avec une grande négligence : ainsi, pour sa Man- tispa chalybæa , M. Erichson s'est contenté de dire : Obscure cæ- rulea, antennis pedibusque anticis basi testaceis, et il a omis de parler du caractère le plus saillant de cette espèce, la coloration de ses ailes, qui est moitié d'un noir bleu et moitié transparente : le noir occupant la moitié antérieure, depuis la base jusqu’à l’ex- trémité. Il les décrit bien dans son texte allemand , mais cela ne le dispensait pas d'en parler dans la phrase latine, qui doit être le résumé des caractères essentiels de l'espèce. M. Victor Motschoulsky nous a donné une jolie espèce de ce genre, qu'il a trouvée dans la chaine du Caucase, et qui est très- voisine, quoique distincte, de la Mantispa pagana. Voici la description sommaire de*cette espèce. Mantispa Victorii. D'un brun noirâtre. Yeux bleuâtres. Devant de la têle, bord des yeux et une tache sur le vertex jaunes. An- tennes noirâtres. Prothorax offrant plusieurs taches en avant et trois lignes au milieu et sur les côtés, jaunes. Méso et métathorax bruns. Abdomen brun, avec une large bande jaune de chaque côlé. Aïles transparentes, très-faiblement teintées de jaunäire, avec la côte et les nervures jaunes, et le stygmate très-allongé brunâtre. Pattes antérieures jaunes, avec une petite ligne brune en dehors des hanches, deux petites taches de celte couleur en dehors des cuisses, et le dedans de celles-ci d'un noir vif, à l'excep- lion du bord inférieur et de la première épine , qui sont jaunes. Les autres pattes jaunes, avec une ligne brune en dessous des cuisses. Celle espèce a aussi beaucoup de rapports avec Île M. Perla de M. Charpentier, — L. 12, enverg. 28 mill, — Hab. le Caucase. 302 Planches. 63. Fig: 02: Fig. 3. ICONOGRAPHIE DÜU RÊGNE ANIMAL. Mantispa Australasiæ. D'un brun tirant un peu sur le fauve, avec le dessous de la tête et du thorax presque fauves. Devant de la tête et bord des yeux jaunes. Une petite carène longitudinale au milieu du vertex. Antennes brunes, avec le premier article plus gros, globuleux , et jaune en avant seulement. Ailes transpa- rentes, très-faiblement teintées de jaunâtre , à nervures et styg- mate d'un brun rougeûtre assez vif. Abdomen noirâtre en dessus, avec unébande étroite jaune de chaque côté; jaune en dessous, avec une bande médiane brune. Pattes d’un jaune fauve. — L. 15, enverg. 34 hill. — Hab. la Nouvelle-Hollande. Mantispa iridipennis. Entièrement jaune. Extrémité des an- tennes brune. Yeux d'un gris métallique. Pattes toutes jaunes. Ailes transparentes, à nervures et stygmate jaunes , offrant des reflets irisés très-vifs et très-brillants. — Long. 11, env. 21 mill. —Hab. {a Colombie. Voir la Maniispa Cora de Newmann (Ent. Mag., t. 5, p. 401) qui vient du Malabar. Espèce dont M. Erichson n'a pas connu la publication , qui date de 1838. Les genre Mantoidea, Merope et Ithone , de Newmann (Ent. Mag.,t. 5, p. 179 à 181), semblent devoir être placés près des Mantispa. Ces genres ont besoin d'être étudiés sur nature. GENRE. RAPHIDIE. L. Latr. V. 255. R. COMMUNE. Raphidia ophiopsis. Lin. Hab. Paris. Nota. M. A. Percheron a fait connaitre les métamorphoses de cet insecte (Mag. Zool., 1833, cl. 1X, pl. 66), etil a donné une monographie du genre, M. Waterhouse (Trans. Ent. Soc. Lond., vol. 1, p. 23, pl. 3, f. 3)a publié, en 1834, de nouvelles observations sur ces mêmes métamorphoses, et n'est pas tout à fait d'accord avec M PFercheron. M. Schummel avait publié, en 1832, une monographie de ce genre dans laquelle il décritles À. ophiopsis , Lin., crassicornis, Hartlick, natota, Fab., et xunthostigma , Schummel. GENRE TERMITE. Latr. V. 294. T. LUCIFUGE. Termes lucifugum. Rossi. (Mâle.) 3 a. Larve de femelle ou ouvrière. 3 b. Sa tête vue en dessus 3 c. Mandibule. 3 d. Mächoire. 3 e. Lèvre inférieure. 3 . Palle postérieure 3 g. Larve de mâle? ou soldat.— Hab. Rochefort. Nota. M. Ouchakoff a fait connaître un Termes fossile, dans le Bulletin de la Société impériale desnalturalistes de Moscou ; annee 1838. Planches. 63, INSECTES. 393 1 LE Nous avons publié, dans la fievue Zoologique, 1842, p. 258, une Vote sur les T'ermites, extraite du manuscrit d'un grand mé- moire que nous préparons sur ces insectes. Voici celle note : Les auleurs anciens connaissaient la femelle fécondée, les ou- vriers (larves de femelles) et les soldats , maïs aucun, pas même Latreille, n'avait vu les mâles. M. Burmeister , dans un ouvrage tout récent ( Handbuch der Entomologie , Berlin 1839), a avance que les femelles étaient très- rares , qu'il n'y en avait qu'une, toujours aptère, et que tous les individus ailés étaient des mâles. Voulant vérilier ce fait, j'ai étudié zoologiquement et anatomiquement un grand nombre de Termites de l'Inde et de l'Amérique, et j'ai reconnu que tous les individus considérés comme mâles par M. Burmeister, sont des femelles vierges, possédant des ovaires remplis d'œufs, que tous ceux que l'on appelle ouvriers sont des larves de femelles, et que les soldats doivent être les larves des mâles. M. Ach. Percheron s'est trouvé du même avis que moi, dans une note qu'il ma remise au sujet de plusieurs Termesdu voyage de M. Perrottet , sur lesquels je l'avais prié de me faire connaitre son opinion. Ces renseignements sommaires ont été communiqués par moi, en juillet 1842, à M. Rambur, qui rédige l’histoire naturelle des Névroptères pour les Suites à Buffon de M. Roret , afin qu'il les mentionne dans ce travail. Je prépare sur ce sujet intéressant un mémoire accompagné de nombreuses figures, avec lequel je pu- blierai des observations d’un grand'intérêt faites dans l'Inde par M. Perrottet, et dont il m'a remis le manuscrit. Le genre Eusia de Latreille semble devoir être placé pres des Termites. M. Westwood en a donné une bonne monographie dans les Transactions de la Société Linnéenne de Londres, t. 17, p. 369, pl. 11. 11 divise ce genre en trois sous-genres, qui sont : 1° Embia (type Æ. Savisuyi, W.); 2° Oligotoma (type O. Saun- dersii, W.); 3° O/yntha (OL. brasiliensis, Gray, An. king., pl. 72, MD) Fig. 4. GENRE PSOQUE. Latr. V. 257. P. LiNÉE. Psocus lineatus. Latr. Hab. Paris. Fig. 5. Genr% PERLE. Geoff. Late. V. 258. P. PALE. Perla pallida. Guer. Cette espèce est très-voisine de la Perla bicaudata vérilable 394 Planches. 63. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. de Linnée , déterminée ainsi par M. Newmann (Mag. nat. hist., by Charlesvorth, 1. 3, p. 32, 1839), et à laquelle M. Pictet a donné lenom de P. bipunctata { Ann. sc. nat., t. 28, p. 55, pl. 5, f. 12-14); mais elle en diffère par une taille moindre, par sa coloration jaune d'ocre, et par les nervures de ses ailes supé- rieures. Voici sa description abrégée ; Tête d'un jaune d'ocre, avec les yeux et le tour des stemmates bruns. Antennes brunûtres. Corselet très-rétréci en arrière, d'un jaune un peu sale. Mésotho- rax et métathorax jaunes, avec les bords et les parties saillantes brunâtres. Ailes d'un gris jaunâtre, demi-transparentes , à ner- vures jaunes, les supérieures ayant les nervures + et £ bifurquées. Pattes jaunes , à genoux et tarses brunätres. Abdomen d'un jaune d'ocre assez vif, avec les deux soies de la même couleur. Dessous jaune. Long. 15, enverg. 39 mil.—Hab. le Caucase. Cette espèce nous a été donnée par M. Victor Motschoulsky. Perla caucasica. Très-voisine de la P. cephalotes de Curtis; mais en différant par sa couleur générale plus pâle, par les ner- vures de ses ailes plus fines, et par la nervure £ des supérieures, qui est simple. Dans la Perla cephalotes , le corselet est plus large relativement à sa longueur, plus rétréci en arrière.Tèête d'un jaune sale , tachée de brun autour des veux lisses. Corselet de la même couleur, avec le sillon médian plus pâle et les sculptures des côtés bien marquées. Mésothorax et métathorax d'un brun jaunûtre uniforme. Ailes demi-transparentes, d'un brun grisâtre, à ner- vures fines et d'un brun pâle; les supérieures ayant la nervure « bifurquée et la nervure £ simple. Pattes d'un brun päle. Abdomen d'un jaune pâle, avec les côtés et l'extrémité brunûtres. Soies ter- minales d'un brun jaunâtre. — Long. 17, enverg. 49 mill. — lab. le Caucase. Motschoulsky. Perla abdominalis. Tète plus large que le corselet, noirätre , avec une tache rougeûtre derrière chaque œil. Corselet aplati, presque aussi long que large. rétréci en arrière, à côtés droits. Mésothorax et métathorax noirâtres, sans taches. Ailes demi- transparentes, légèrement teintées de gris brun, les supérieures un peu plus foncées, ayant toutes les nervures brunes; les supé- rieures ayant la nervure 4 bifurquée au bout, et la nervure £ simple. Patles noirâtres, avec les jambes seulement rougeûtres. Abdomen dessus et dessous d’un jaune d'ocre un peu fauve, avec la texture des segments noirâtres; ses filets, plus longs que lui, d'un brun noir. — Long. 15, enverg. 39 mill. — Hab. l'Espagne. Perla mexicana. Tête de la largeur du corselet, jaune, avec Planches. 63. Fig. 6. Fig. 5. Fig. 8. INSECTES, 305 le bord postérieur et les yeux noirs. Antennes et palpes noiratres. Prothorax plus large que long, à côtés un peu dilatés et arrondis en avant, d'un jaune uniforme. Son écusson jaune. Mésothorax , métathorax et dessus de l'abdomen noirs. Ailes brunes, à nervures et côtes noirâtres. Dessous et cuisses jaunes, leurs genoux, les jambes, les tarses et les deux filets abdominaux noirs.—Long. 15, enverg. 43 mill. — Hab. le Mexique. 5 a. Labre de la Perla cephalotes , Curtis. 5 b. Sa mandibule. 5 e. Mâchoire. 5 d. Lèvre inférieure, 5 e. Tarse antérieur. — Hab. Paris. Larve de la Perla bicaudata, Linn., ou bipunctata de Pictet. — Hab. Genève. On consultera avec fruit le Mémoire sur les métamorphoses des Perles, publié par M. Pictet (Ann. se. nat., t. 28, p. 44, janv. 1833), le mémoire de M. Newmann, intitulé : On the synonymy of the Perlites , etc. (Mag. nat. hist., by Charlesvorth, t. 3,p. 32, 1839). Voir aussi la description et la figure du genre Æusthenia de Westwood (Anim. Kingd., Ins., vol. 2, p. 348, pl. 72, fig. 4). Le sous-genre Vemoura a été placé par Latreille près des Perles; M. Pictet a publié un bon mémoire sur les métamorphoses de ces insectes (Ann. sc. nat., août 1832). Il a décrit plusieurs espèces du bassin du Leman, dans le t. 7 des mémoires de la So- ciété de physique et d'histoire naturelle de Genève. GENRE FRIGANE (PuryGANEA. Lin.) S.-G. HYDROPSYCHÉ. Pictet. H. DES MONTAGNES. Hydropsyche montana. Pictet. Hab. les ruisseaux des Alpes. S-G. MACRONÈME. Pictet. M. ROUILLÉE. Macronema rubiginosa. Guer. Corps noirâtre en dessus, jaunâtre dessous. Pattes pales. An tennes très-longues, brunes. Ailes demi-transparentes, d'un brun ferrugineux, avec l'extrémité des supérieures obscure ; les infé- rieures plus pâles, surtout vers l'angle anal, — Long. 11, enverg. 34 mill. 8 a. L'un des palpes maxillaires. 8 b, l'un des palpes labiaux — Hab. le Bresil. Ce genre a été fondé par M, Pictet dans le tome des mémoires 306 Planches. 63. Fig. 9. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. de la Société de physique et d'histoire naturelle de Genève , avee une espèce rapportée de Bahia, par M. Blanchet. Dans le même mémoire, il fait connaître une Hÿdropsyche des Indes orientales (Hyd. hyalina. Pictet). A côté des Macronema, nous proposons de placer un autre genre brésilien, offrant à peu près les mêmes caractères généraux, mais distingué par la forme et la longueur relative de ses palpes maxillaires. Lepronema. Port des Macronema , antennes trois fois aussi lon- gues que le corps, fines; corps et ailes allongés, les inférieures larges, plissées. Palpes maxillaires de cinq articles, le premier court, le second au moins deux fois plus long , le troisième un peu plus court que le second, un peu plus épais, le quatrième de la longueur du premier, épais comme le troisième, le cinquième plus mince, velu, presque de la longueur des quatre premiers réunis. Palpes labiaux de trois articles, les deux premiers médio- crement allongés, égaux, le dernier plus mince et plus long que. les deux premiers réunis. Leptonema pallida. Corps, antennes et pattes d’un jaune pâle ; les antennes annelées de brunätre. Ailes demi-transparentes, d’un jaune pâle grisâtre, à nervures faibles et päles, avec une petite frange de poils un peu plus foncés au bord. — L, 12, enverg. 35 mill. — Hab. le Brésil. S.-G. MYSTACIDE, Latr. V. 262. M. NOIRE. Mystacida nigra. L. (Palpe max.) Fig. 10. S.-G. FRIGANE,. L. Latr. V. 262. F. POILUE. Fig. 11. Fig, 12. Phryganea pilosa. Oliv. (Larve.) 10 a. La même dans son étui. Détails de la Phryganea striata, Fab. 11. Tête vue de face. 11 a. Labre. 11 b. Mächoire et son palpe. 11 c. Levre et ses palpes. — Hab. Paris. Antenne de l’{ydroptila flavicornis , Pictet. Nota. M. Dalmann a publié la description et la figure de l’/y- dropiila tineoides dans ses Analecta Entomologica. Le genre Hhyacophila, établi par M. Pictet, est bien caracté- risé et bien limité par ce savant. Nous en avons une espèce inédite , qui nous a élé donnée par M. Victor Motschoulsky, et dont voici une descriplion abrégée. Bhyacophila armeniaca, Voisine des À, vulgaris et torrentium Planches. 63. INSECTES. 397 de Pictet. Téle, corselet et dessus de l'abdomen d'un brun noi- râtre. Anlennes jaunâtres annelées de brun. Ailes supérieures grises, demi-transparentes, tachetées de brun et de jaunätre, à nervures brunes, avec une tache plus foncée près du milieu et au bord interne, formant, quand elles sont fermées, une tache transverse et arquée sur leur commissure. Ailes inférieures transpa- rentes, à nervures brunes, avec la côte et quelques petites taches au bord externe d'un brun pâle. Dessous du corps et pattes jau- nâtres. Jambes et tarses annelés de brun. — L. 10, enverg. 33 mill. — Hab, l'Arménie. Nota. On consultera avec fruit le mémoire de M, Curtis, pu- blié dans le London and Edinburgh philosophical Magazine, en 1834, dans lequel il établit plusieurs genres dans la famille des Phryganides. Ce mémoire est intitulé: Descriptions of some non descript British species of May flies of Anglers. On trouvera aussi d'excellentes figures de plusieurs des genres et espèces mentionnés dans ce travail, dans le British Entomo- logy du même savant, M. Brullé, dans des observations sur l'ordre des Dictyoptères et sur celui des Névroptères, insérées dans la Zoologie de l'Expé- dition scientifique de Morée, p. 98, ne laisse dans l'ordre des Névroptères que les genres à métamorphoses complètes. 11 ren- voie parmi les Orthoptères les Mantispes, les Raphidies et Îles Psoques, et forme avec les Libellulines, les Éphémères et les Perles, son ordre des Dictyoptères. Les Termites en constituent un autre, qu'il appelle Zsoptères: et il adopte l'ordre des Zri- choptères , formé par Kirby avec les Friganes. M. Carus a publié quelques observations sur la circulation du sang dans les ailes des Insectes. Plusieurs de ces observations ont été faites sur les ailes de la Semblis viridis , Fab. , et de diverses Ephémères (Isis. , t. 21, p. 477, 1828). Le même savant a étudié la cireulation dans les larves des Né- vroptères; son mémoire, ayant pour titre : Découverte d'une cir- culation simple , activée par le cœur, dans les larves des Insectes névroptères, a été publié à Leipsig en 1827. do 398 Planches. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. NEUVIÈME ORDRE. — HYMÉNOPTÈRES. Genre TENTHRÈDE (TEenrureno. Linn.). S.-G. CIMBEX. Oliv. Lat, N. 271. C. DE DAHLBOM. Cimbex Dahlbomii. Guer. D'un noir luisant , avec les antennes et les tarses d’un jaune un peu fauve. Abdomen d'un noir bleu, avec une grande tache transverse jaune de chaque côté des troisième , quatrième , cin- quième et sixième segments, et un point de la même couleur de chaque côté du septième. Ailes obscures à reflets bleus et violets. — L. 22 mill.— Hab. l'Amérique du Nord. Cette espèce a beaucoup d'affinité avec celle que M. de Saint- Fargeau a décrite sous le nom de Cimbex violacea (Mon. Tenthr., p. 27, n° 56), et surtout avec celle qu'il a publiée dans les An- nales de la Société Entomologique de France (t. 2, p. 454), sous le nom de Cimbex Viardi ; mais chez cette espèce , le septième segment abdominal n'a pas de point jaune , et les ailes n'ont au- cune des taches hyalines signalées par M. de Saint-Fargeau. Nous lui avons donné le nom du savant Suédois qui s'est le plus occupé de l'étude des Tenthredines. On devra effacer le nom de Cimbex lateralis gravé sur les planches de notre première édition. Ce nom était déja employé. M. Drewsen, de Strandmollen , a publié (Ann. Soc. Ent. de France, t. 4, p. 169) quelques observations sur les transforma- tions du Cimbex femorata des Auteurs. Nous proposons de séparer des Perga quelques espèces n'ayant que trois cellules cubitales, dont la troisième est entière , avec la première nervure récurrente recue dans la première cellule ecu- bitale, qui, à cet effet, est fortement prolongée en arrière, et la seconde récurrente dans la seconde cellule cubitale. Les autre: caractères de cette espèce sont semblables à ceux des Perga. Si cette division devient plus tard un sous-genre, nous proposons de lui donner le nom de Pseudoperga. Nous en connaissons deux espèces : 1° Perga (Pseudoperga) Lewisii, West., Trans. Ent. Soc., elc., t. 1, p.234, et figurée dans ses Ærcana Entomologica, n° 2, DIV INSECTES, 399 2° Perga (Pseudoperga) ventralis. Antennes roires, avec une pelite tache fauve sous l'extrémité du dernier article. Tête noire en dessus, jaune en dessous. Mandibules noires. Labre jaune. Chaperon jaune, bordé de noiratre. Un petit point jaune sur l'insertion des antennes. Thorax rugueux , noir : bords laté- raux du prothorax, côtés du mésothorax, sous les rebords laté- raux, tégules des ailes et une petite tache vague aux bords late- raux de l’écusson, jaunätre. Dessous du prothorax jaune. Dessous du mésothorax noir, avec une large tache jaune de chaque côté. Ailes hyalines à nervures rougeîtres , le point épais est très- dilaté, aussi large que la cellule radiale ; et l'extrémité de l'aile, se rétrécissant brusquement, semble tronquée obliquement au bord antérieur, à partir de la callosité. Pattes d’un jaune fauve, avec l'extrémité des cuisses, des jambes et des tarses postérieurs d'un brun noiratre. Abdomen jaune fauve , avec tout le dessus d'un bleu noirâtre, garni d'un très-fin duvet gris soyeux et cha- toyant. — L. 15 mill. — Hab. la Nouveile-Hollande (Van Die- men ). M. Davis, qui habite le Port-Adélaïde , à la Nouvelle-Hollande, a écrit à M. Edw. Newmann (Entomologist, n. IV, février 184), p. 88) qu'il avait observé, sur l'arbre à gomme, des Chenilles qui ont l'habitude de redresser la partie antérieure de leur corps quand on s'en approche, et de faire sortir un appendice jaune. Ces Chenilles sont de la taille de celles de la Cerura vinula. Il est probable que ce sont les larves de quelques grandes Tenthre- dines, et peut-être d'une espèce du genre Perga. S.-G. PERGA. Leach. Lat. V. 272. P. À ÉCUSSON. Perga scutellata. Leach. (Détails). 2. Sa tête. 2 a. Lèvre inférieure, mâchoires et palpes. 2 b. An- tenne. 2 c. Tarse antérieur. —+ Hab. la Nouvelle-Hollande. Elle est figurée, pl. 66, f. 2, par Westwood, dans le Supplément de l'Animal Kingdom de Griffith. Nota. M. Westwood, dans ses 4rcana Entomologica (n. 2, pl. VIT) a fait connaître deux genres nouveaux très-voisins du précédent, et ayant pour types deux espèces de la Nouvelle- Hollande ; ce sont les genres Pachylota et Dictynna. 1 à décrit aussi une Schizocera australis. M. Newmann a publié (Entomologist, n. VI, p. 89) la descrip- tion d’une Pergsa nouvelle (P. bella) et d'un genre voisin, sous le nom d'Æurys, formé avec une seule espèce ( £urys æratus). 400 Planches. 64. Fig. 3. Fig. 4. Fig. s. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Ces deux insectes ont été trouvés au Port - Adéla’de , a la Nou- velle-Hollande. On consultera aussi avec fruit le mémoire de M. Dahibom, in- titulé : Clavis novi Hymenopterorum systematis, adjectu synopsis Larvarum ejusdem ordinis Scandinavicarum ÆEruciformium (in-4°, fig. Lund. ; 1835). M. Lepelletier de Saint-Fañgeau à publié (Ann. Soc. Ent. de France , t. 2, p. 456, pl.-16, f. 1) quelques observations, et une nouvelle figure, sur le genre Syzygonia de M. Klug. Deux es- pèces de Syzygonia, les $. cyanoptera et ænea sont figurées dans son Delectus, pl. 26, f. 2 et 4. S.-G. SCHIZOCÈRE. Lat. V. 273. S. FOURCHUE. Schizocera furcata. Fab. Klug., etc. Hab. Paris. Cette espèce est figurée dans la Faune francaise, pl.2,f.5 g, dans l'Encyclop. méth., pl. 397 ; dans Coquebert, pl. 3, 114% ; Nota. M. Klug (Jahrbücher der Iusectenkunde, etc., p. 243) a réuni ce genre aux Hylotomes; il en forme une simple section. S.-G. HYLOTOME. Fab. Lat. V. 255. H. DU ROSIER. Hylotoma rosæ. Fab. Rosarum. KI. 4. Tête et antennes du mäle. 4 a. Ant. de la femelle. — Hab. Paris. Figurée dans Dumér., Consid., pl. 35, f 6; Schæff., pl. 55, f. 10,11; Herbst., pl. 65; Roesel, pl. 2, f. 2 ; Dictionn. des Sc. natur. , pl. 35; Curt., vol, 2, pl. 65; Prodr. Dahlb., f. 53-55; Panz., 49° cah., pl. 15. S.-G. TENTHRÈDE. Fab. Lat. V. 274. T. ZONÉE. Tenthredo zonata. Panzer. (Sa tête.) Hab. Paris. Cettesespèce est figurée dans Duméril, Consid. , pl. 36, f. 5 ; Dictionn. des Sc, natur., pl. 35; Panz., cah. 64, PiF207 Nota. Consulter le Mémoire de M. Foulques de Villaret (Ann. Soc. Ent. de France, t. 1, p. 303) sur quatre nouvelles espèces de Tenthredines. M. Westwood a donné la description d'une belle Tenthredine, Plagiocera apicalis, dans les Proceedings Zool. Soc. Lond., le 14 avril 1835 , pl. 51 , et M. Klug, de la PI. thoracica , dans ses Ann. d'Ent., pl. 2, f. 5. M. Edw. Newmann a publié aussi quelques Motes sur les Ten- Ce de 0 D 2 INSECTES. 401 Planches. 64. . thredines, dans l'Entomological Magazine, t. 4, p. 263. Elles s'appliquent à diverses espèces d'Angleterre. Voir un mémoire de M. Le Duc, pharmacien à Versailles, sur le Nematus trimaculatus, Lepell., qui nuit beaucoup aux gro- seilliers, et dont le mâle est le Verratus affinis du même auteur. Ce travail a paru dans le tome 2 des Mémoires de la Société des Sciences naturelles de Seine-et-Oise. Fig. 6. S.-G. CLADIE. Klug. Lat. V. 275. C. A PIEDS PALES. Cladius pallipes. Fab. St-Farg. Fig. 7. Larve du Cladius difformis, Lat. 10 a. Antennes du mâle.—Hab. Paris. Nota. Ces deux figures sont empruntées au mémoire publié par M. Auguste Brullé, dans les Annales de la Société Ento- mologique de France, t. 1, p. 308. Le Cladius difformis est figuré dans Panz., cah. 62, f, 10 d ; Prodr. Dahlb. , f. 81-66. Fig. 8. S.-G. ATHALIE. Leach. Lat. V. 275. À. SERVANTE. Athalia ancilla. St-Farg. Antenne grossie.— Hab. Paris. Figurée dans la Faune française, pin Er Nota. Voir un excellent travail de M. Newport, sur les ra- vages causés dans les turneps par l'Athalia centifolia (Trans. Ent. Soc. Lond.). Fig. 9. S.-G. PTÉRYGOPHORE. KI. Lat. V. 275. P. CEINT. Pterygophorus cinctus. KI. Leach. Antennes de ia femelle grossies. — Hab. la Nouvelle-Hollande. Figuré dans le Voyage de l'Astrolabe, pl. 12, f. 6. Fig. 10. S.-G. LOPHIRE. Lat. V. 276. L. pu pin. Lophirus pini. Fab. 10. Antennes de la femelle. 10 a. Id. du mäle. — Hab. Paris. Fontainebleau. Cet insecte est figuré dans Dumér., Consid., pl. 35, f. 18; Schæœff., pl. 164, f. 3,6; Prodr. Dahlb., f. 62-53; Panz., cah. 27, pl. 19 d' ; cah.-119, pl. 24 var. Fig. 11. S.-G. PAMPHILIE. Lat. V. 276. P. CEINTURÉE. Pamphilius cingulatus. Lat. Encycl. Sa tête grossie. — Hab. Paris. C’est la £yda de Fabr., Klug, Leach, tigurée dans la Faune francaise, pl. 14, f. 3. Nota. On consultera avec fruit les excellents travaux que INSECTES. 21 402 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMALE. Planehes, 64. M. Dahlbom a publiés sur les Tenthredines, dans divers recueils scientifiques de la Suède, dans son Prodromus Hÿmenopterolo- giæ Scandinaviæ, dans son Clavis novi Hymenopterorum syste- matis, ete. ,in-4., Lund., 1835; dans son Conspectus T'enthre- dinum, Siricidum et Oryssinorum Scandinaviæ, etc., in-4., Havniæ, 1835, etc. Voir le travail de M, Klug sur les Tenthredines de la collection de Berlin (Jahrbucher der insectenkunde, t. 1, p. 223 et suiv., pl. 11). Il décrit un grand nombre d'espèces nouvelles. Voir aussi l'excellent ouvrage de M. Hartig sur les métamor- phoses de ces insectes, in-8 , Berlin, 1835. Fig. 12. S.-G. XYÈLE. Dalm. Lat. V. 277. X. PUSILE. Xyela pusilla. Dalm. Genres Pinicola. Lat. Mastigoce- rus. Ki. 12 a. Mandibules. 12 b. Lévreinférieure. 12 e. Palpe maxillaire. 12 d. Labre. 12 e. Oviducte. — Hab. la France , Falaise. Figu- rée dans Panz. , pl. 119, f. 15; Dalm., pl. 3,f.1. g:f.2 9; Curt., vol. 1, pl. 30. — 2€ esp. Xiela longula, Dalm. Fig. 13. S.-G. CÉPHUS. F. Lat. V. 277. C. A VENTRE JAUNE. Cephus flaviventris. Cette espèce ressemble assez à a description incomplète que La- treille a donnée de son Cephus abdominalis (Nouv. Dict. d'Hist. nat., t.V, p. 498), description copiée par M. de Saint-Fargeau (Mon. Tenthr., p. 18); mais nous pensons qu'elle est plus grande, quoique les auteurs que nous citons ne nous aient pas fait con- naître la grandeur de leur espèce, et elle s'en distingue encore par la couleur jaune de ses pattes antérieures, par son abdomen jaune et non roux, par ses ailes enfumées et par son habitat. L'espèce de M. Latreille était de France, puisqu'il dit que cet insecte lui a été remis, sous ses divers états, par un cultivateur in- struit qui lui a appris que sa larve rongeail les boutons à fleurs de quelques arbres fruitiers , et leur faisait beaucoup de tort. Notre Cephus flaviventris a été trouvé par M. Alexandre Lefebvre en Égypte. Il est long de 15 millimètres; ses antennes, sa tête ef tout son thorax sont noirs. Les ailes sont d’un brun enfumé noi- râtre; les pattes antérieures sont jaunes et les autres noires, et l'abdomen est d'un jaune d'ocre assez vif. Cephus Mittrei. Antennes noires, à extrémité jaune. Tète aoire, avec le chaperon, tout l'espace au-dessous des antennes, au bord antérieur des yeux, et une grande tache derrière ceux-ci, Pianches. Ge INSECTES. 403 d'un beau jaune un peu orangé. Bord antérieur de la lêle et chaperon finement lisérés de noir en avant. Mandibules noires avee une large tache jaune à leur base. Palpes jaunes avec l'ex- trémité noire. Prothorax jaune orangé, avec une ligne longitu- dinale noire au milieu, élargie au bord antérieur. Flancs du mésothorax ayant une tache jaune oblongue sous l'insertion des ailes. Ailes transparentes, légèrement enfumées, à nervures noi- râtres, avec la côte d'un jaune vif. Pattes antér'eures jaunes, avec la base des cuisses et les crochets des tarses noirs ; les intermé- diaires semblables, mais à tarses noirs en entier; les postérieures noires, avec le milieu des cuisses seulement jaune. Abdomen jaune dessus, noir dessous, avec les premier, quatrième , la base du sixième et le septième segments noirs; tarière noire, tachée de jaune au milieu (fem.). — L. 12 mill. — Hab, l'Algérie. Nous de- vons le seul individu femelle de notre collection à la complaisance de M. Mittre, D. M., chirurgien de la marine royale à Toulon, et nous nous sommes fait un devoir de lui dédier cette belle espèce. Cephus Mexicanus. Noir. Mandibules ayant une large tache jaune au milieu de leur longueur; deux très- petites taches jaunes au milieu du front, sous les antennes, plusieurs taches de la même couleur sous le bord inférieur des yeux, près de leur bord supérieur et sur les côtés de la tête, en arrière des yeux. 11 y a deux taches jaunes sur l'écusson, le côte extérieur des han- ches postérieures est jaune, et les jambes et les tarses sont d'un brun jaunätre. Ailes transparentes, légèrement enfumées vers leur extrémité, et à nervures brunes. Abdomen noir avec les se- cond, troisième et cinquième segments largement bordés de jaune en dessus : cette bande dentelée antérieurement et interrompue au milieu (femelle), — Long. 15, 1. envir. 22 mill. — Hab. le Mexique. Cette espèce est de la taille du €. satyrus, et lui ressemble beaucoup. Cest le premier Céphus américain connu jusqu'à présent. Latreille soupconnait que les larves des Céphus vivent dans les végétaux. MM. Serville et Saint-Fargeau, dans l'Encyclopé- die, disent : Elles attaquent, dit-on, les boutons à fleur de quel- ques arbres fruitiers et l'intérieur de la tige des plantes cé- réales. Il est probable que la première de ces assertions est vraie : quant à la seconde, elle avait été prouvée par M. de Tristan, dans un mémoire intitulé : « Description du Sirex pygmœæus de Linné, insecte qui a ravagé les seigles de la Sologne. Dans cette notice 404 Planches. 64. lig. /; 112 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL, M. de Tristan a donné une bonne figure de la larve de cet in- secte. Ce mémoire est resté inconnu et n'est cité par aucun au- teur, quoiqu'il fasse connaître pour la premiére fois la larve du genre Cephus. Les observations de M, de Tristan viennent d'être vérifiées et confirmées par M. Herpin, qui a étudié la larve du Cephus pyg- mœæus , et en a oblenu l'insecte parfait. Cette larve vit dans les tiges du blé , les perce du haut en bas, passe l'hiver dans le chaume laissé dans les champs après la moisson, et éclôt au prin- temps. Cette larve cause de grands dégâts dans les blés, en Îles rendant faibles, peu productifs, et en faisant même avorter la majorité des épis. Elle est connue dans quelques provinces sous le nom d'Aiguillonier. D'après ces deux observations on voit que la larve du Cephus pygmœus vit dans les tiges du seigle et du blé, Il est probable qu'elle s'accommode de plusieurs autres es- péces de céréales. Nous avons donné une nouvelle description de cette larve dans les Mémoires de la Société royale et centrale d'A- griculture , 1842, p. 401. Larve du Cephus pygmæus grossie , d'après la figure donnée par M. de Tristan, 14 a. Tête de l'insecte parfait. 14 b. Lèvre infé- rieure et mächoires. 14 c. Mächoire isolée. 14 d. Mandibule. 14 e. Labre. — Hab. l'Europe. Fig. 15. S.-G XYPHIDRIE. F. Lat. V. 277. X. CHAMEAU. Xyphidria camelus. Fab. 15. Sa tête et le prothorax. 15 a. Tête grossie. 15 b. Mi- choire. 15 c. Extrémité de l'abdomen. — Hab, Paris. GENRE SIREX (Sirex. Lin.). Fig. 16. S.-G. ORISSE. F. Lat. V. 278. O. CHAUVE-SOURIS. Orissus vespertilio. Fab. 16. Tête du mâle. 16 a. Mandibule. 16 b. Mächoire. 16 c. Palte antérieure du mâle, Cette espèce est figurée dans Jurine, pl. 7 : Dumér., Consid., pl. 36, f. 4; Encyclop. méth., pl. 395, f. 10; Curtis, vol. 10, pl. 46 a; Dict. des Se. nat., pl. 35; Clavis Dahlb., £. 47-48. Fig. 17. S.-G. SIREX. L. Lat. V. 279. S. LEFEBVRE. Sirex Lefebvre. Guer. Urocerus Lefebvre, Mag. Zool., 1833, cl. IX, pl. 68. 164. Sa tête grossie. — Hab...…. Fig. 18. Détails du Sirex gigas, Lin. 18. Extrémité de l'abdomen d'une ne in ES ur Planches. 64, 65. Fig. a. Fis. à. Fig. 3. Fig. 4. INSECTES, 405 femelle. 18 4. Mandibule du Sirex gisas. 18 b. c. Id. de deux autres espèces. 18 d. Lèvre inférieure et palpes maxillaires. 18 e..f. Id. de deux autres espèces. 18 9. Labre. — Hab. l'Eu- rope. Voir, pour d'autres espèces , la Monographia Siricum Germa- niæ de M. Klug (Berlin, in-4, fig. 1803). Voir aussi un article fort intéressant de M. Shuckard, inséré dans le London’s Mag. Nat. Hist., vol. 1, new series, p. 630 , et des observations sur les mœurs de ces Insectes, publiées à Gènes par M. de Spinola, et dont nous avons donné une analyse dans la Revue Zoologique de la Société Cuvierienne , 1843, p. 243. GENRE FOENE (FoEnus. Fab.). S.-G. ÉVANIE. F. Lat. V. 280. É. LISSE. Fvania lævigata. Oliv. 1 a. La même vue de profil (mâle). 1 b. Abdomen du male grossi. 1 c. Abdomen de la femelle. — Hab. Cuba. Abdomen de l'Evania appendigaster (mâle). Nota. Nous avions donné provisoirement le nom d'Ævania Cubæ à cette espèce ; mais un examen plus approfondi nous a fait reconnaître qu'on ne doit pas la distinguer de l'Evania lœvigata décrite par Olivier dans l'Encyclopédie méthodique. Nous avons publié une note sur ce genre , avec la description de quelques espèces nouvelles, dans la Hevue Zoologique de Ja Société Cuvierienne, 1843, p. 338. S.-G. PÉLÉCINE. Lat. V. 281. P. POLYCÉRATEUR. Pelecinus polycerator. Fab. Lat., etc. Hab. la Louisiane et le Brésil. Nota. M. de Romand a fait connaître plusieurs espèces nou- velles de ce curieux genre dans le Magasin de Zoologie (1840, Ins., pl. 48 et 49, et 1842, 86) et dans la Revue Zoologique. M. de Spinola s'en est aussi occupé dans le même recueil, ainsi que M. Klug, dans le Zeitschrift für die Æntomologie, 1841,t.3 ,p.377, ou il décrit et figure plusieurs espèces nou- velles. S.-G. FOENE. Fab. Lat. V. 281. F. Du cap. Fœnus capensis. Serville. (Femelle.) Noir. Antennes, pattes antérieures el intermédiaires, dessous des cuisses, base des jambes et Larses des pales postérieures, fauves. Premier segment de l'abdomen el une grande tache de 406 Planches. 6 5 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAÏ. chaque côté des second el troisième fauves. Oviducle de la Îor- gueur de l'abdomen, à filet intermédiaire fauve. Ailes transpa- rentes, à nervures noirälres. — L. 14, enverg. 14 mill. — Du cap de Bonne-Espérance (Serville). Ce genre ne comprend, dans Fabricius, que trois espèces, mais il s'est accra et les collections modernes en possèdent un assez grand nombre. On en trouve deux espèces nouvelles décrites dans le Buffon Dumesnil (Hist. nat. des an. articulés, t. 3, p. 300, 18/0) sous le nom de Fœnus Senesalensis et Brasiliensis. En voici quelques autres de notre collection. F. pyrenaicus. Noir, moitié postérieure du premier segment abdominal, deuxième segment en entier et une faible tache de chaque côté du troisième d'un rouge fauve. Pattes noires, avec un petit anneau jaune à la base des jambes. Oviducte presque aussi long que l'abdomen , ses deux filets latéraux entièrement noirs, l'intermédiaire fauve. Ails transparentes.—L. 14, enverg. 15 mill. —Hab. Tarascon (Pyrénées). Cette espèce est intermédiaire entre les F. jaculator et assec- tator de Linné. Elle diffère du premier parce que le premier ar- ticle de ses tarses n'est pas blanc et par son oviducte moins long que l'abdomen, tandis que chez le Jaculator, ce même oviducte est aussi long ou plus long même que l'abdomen et le corselet, ré- unis. Elle a plus d'aflinité avec le F. assectator, mais chez cette espèce l'oviducte n'a même pas la longueur de la moitié de l'ab- domen. F. cuucasicus. Noir. Thorax ridé en travers. Abdomen très- allongé, comprimé, peu épaissi vers l'extrémité, avec les côtés postérieurs des premier et deuxième segments faiblement tachés de fauve. Oviducte beaucoup plus long que tout le corps, en y comprenant la tête, avec l'extrémité des filets latéraux jaunûtre, et le filet intermédiaire fauve. Les quatre pattes antérieures d'un brun fauve plus clair aux articulations, avec la base des jambes blanchätre et les tarses fauves. Pattes postérieures noires, avec la base des jambes et le premier article des tarses, moins la base, jaunes. Ailes transparentes. — L. 14, enverg. 14, long. de l'ovi- ducte 16 mill.—Hab. le Caucase. Nous devons cette intéressante espèce à l'amitié de M. Victor Motschoulski, entomologiste très-instruit. I l’a découverte pendan® son voyage dans le Caucase, Cet insecte se distingue surtout du F. jaculator, dont il est très-voisin, par la plus grande longuewr de son oviducte. Pianches. 65. INSECTES. 407 F, rubricans. Fauve. Thorax rugueux, avec le cou, une grande {ache au milieu du corselet, en avant, une petite tache au-dessus de l'insertion des ailes et l'écusson noirs. Abdamen très-comprimé, court, brusquement élargi au bout, noir à la base et annelé de noir et de rouge à partir du milieu. Oviducte très-court, égalant le tiers de la longueur de l'abdomen, à filets latéraux entièrement noirs, l'intermédiaire rouge fauve. Pattes fauves, avec les hanches et les trochanters des intermédiaires et postérieures noirs. Le mi- lieu des cuisses et des jambes postérieures brun. Antennes brunes. Ailes transparentes, a nervures brunes.—L. 10, enverg. 10 mill.— Hab. la France, en Dauphiné. F. Hollandiæ. Noir. Dessous de la tête et du thorax garnis d'un fin duvet blanchätre et soyeux. Abdomen très-long, insensiblement élargi vers l'extrémité , comprimé, surtout à Ja base, avec l'ovi- ducte court, n'ayant pas la moitié de sa longueur, et dont les deux filets latéraux sont noirs, terminés de blanc. Pattes anté- rieures et intermédiaires fauves, avec le milieu des jambes et les deux derniers articles des tarses noirâtres. Pattes postérieures en- tièrement noires, avec les tarses jaunes, à l'exception de la base du premier article et de l'extrémité du dernier, qui sont noires. Ailes transparentes, à nervuresnoires.—L 16, enverg. 179 1/2 mill, --Hab, la Nouvelle-Hollande. F. flavitarsis. Semblable au précédent, mais plus grand, avec l'oviducte presque de moitié plus long que tout le corps, à filets latéraux terminés de blanc. Pattes noires, avec le devant des jam- bes antérieures et intermédiaires, et leurs tarses jaunes, ceux-ci noirs à l'extrémité. Tarses postérieurs jaunes, avec la base du premier article et le dernier noirs.—L. 22, enverg. 20; oviducte 30 mill.—Hab. Swan-River, Nouvelle-Hollande. Fœnus thoracicus. Noir. Une longue ligne fauve et longitudi- nale de chaque côté du corselet, n'atteignant pas le bord anté- rieur. Pattes noires, avec le dessous des cuisses, de la base et de l'extrémité des jambes et des tarses fauves. Côtés du thorax, au- dessous des ailes, cffrant de grandes taches fauves. Têle et cor- selet finement rugueux. Abdomen noir, taché de fauve en des- sous. — L. 17, enverg. 16 inill. — Hab. la Nouvelle-Hollande (mäle). Nota. Voir la description d'une nouvelle espèce de Suède (Fœnus erythrostomus) donnée par M. Dahlbom dans les Zxerci- tutiones hymenopterologicæ , ete., in-8°, Lund., 1832, p.78, et Fœnus australis, donnée par M. Westwood dans les Proceedings 408 Planches. 05. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Zool. Soc. London, n. 28, avril 1835, p. 51. Cette espèce semble avoir de grands rapports avec notre Fœnus thoracicus. Le genre Aulacus de Jurine a été fondé avec une seule espèce, l'Aulacus striatus, que ce savant a figurée avec l'exactitude qu'on lui connaît. Depuis, ce genre s'est accru de plusieurs autres espèces décrites par MM. Spinola, Say, Serville, Dahlbom, Nées d'Essem- beck et Shuckard. Ce dernier auteur, dans un travail fort inté- ressant sur la famille des Aulacidées (1), publié dans l'Entomolo- gist, juin 1841, p. 115, a porté le nombre des especes à dix. Nous avons sous les yeux un insecte du Brésil dont les caractè- res s'accordent avec ceux qu on a assignés au genre Æulacus, en voici la description : Aulacus ater. Entièrement noir, luisant. Tête grande, à vertex très-élevé en arrière, ayant les trois yeux lisses situés au milieu du front, à la hauteur du bord supérieur des yeux, qui sont grands, ronds et assez saillants. Cou gréie, allongé, inséré dans une profonde échancrure de la tête. Corselet élevé, à lobe anté- rieur fortement strié transversalement, échancré au milieu ; le reste de la sarface rugueux et strié. Abdomen lisse, un peu com- primé, forlement épaissi et un peu arqué à l'extrémité, terminé par un oviducle noir à filet intermédiaire fauve, presque aussi long que cet abdomen. Pattes assez allongées , grêles , lisses, avec les Kan- ches striées en travers. Tarses postérieurs ayant la moitié posté- rieure du premier article et tout le second jaunes. Ailes transpa- rentes à nervures noires, avec l'extrémité des supérieures un peu enfumée. Antennes longues, grèles et noires. —L. 13, enverg. 217 mill.—Hab. Rio-Janeiro (femelle). Voir la description donnée par Th. Say Contrib. of the Maclu- rian Lyceum, vol. 1, p. 65) d'une espèce américaine sous le nom d’'Aulacus fasciatus. GENRE ICHNEUMON (IcunEumox. Lin.). 5. S.-G. STÉPHANE. Jur. Lat. V. 280. S. FOURCHU. Stephanus furcatus. Serville, Encycel. 5 a. Bord antérieur du prothorax et têle, vus en dessus. 5 b. Tête vue de face.— Hab. le Brésil. Nota. Voir une belle espèce nommée par M. Westwood Steph. brasiliensis, et publiée par lui dans l'Amimal Kingdom. (1) M. Shuckard compose cette famille avec les genres Trigonalys, Westw ; Lycogaster, Shuck., et Aulacus. M. Weswood, dans FEntomologist , n. 1X, P: 139, répond à M. Shuckard au sujet des affinités des Trigonalys. Planches. 65. Fig. 6. Fig. 5. Fig. 8 e Fig. 9. COIN T. Fig. 2. INSECTES. 409 S.-G. OPHION. Fab. Lat. V. 286. O. REBORDÉ. Ophion marginatus. Grav. HE. 704. Hab. l'Allemagne et Paris. Cet insecte est figuré dans Jurine, pl. 22; dans l'Encyclop. méthod., pl. 356, f. 5. Nota. Nous avons donné une figure détaillée de l'Ophion flavus de Fabricius , dans ie Genera des Insectes, Hyménoptères, 1) bye cas VEN AL M. de Romand (Ann. Soc. Ent. de France, t. 5, p. 433, pl. 12, f.6) a fait connaître une espèce très-remarquable du genre Paxyllomme (Pax. Cremieri), découverte en France. S.-G. JOPPE, Fab. Lat. V. 287. J. PEINTE. Joppa picta. Serv. Guer. Voy. de la Coquille, Zool. t.2?, part. 2, ire div., p. 198. ” Hab. le Brésil. 5. S.-G. ICHNEUMON. Lin. Lat. V. 287. J. GROSsORIUs. 1chneumon grossorius. Fab. Panz. Hab. l'Allemagne. Nota. M. Boudier a publié des observations intéressantes sur les habitudes d'un Ichneumon (Cryptus Bombycis), dont la larve vit aux dépens de la chenille du Bombyx du chêne (Ann. Soc. Ent. de France, t, 5, p. 557, pl. 8). S.-G. PELTASTE. 111. Lat. V. 288. P. PORCHER. Peltastes suarius. Gray. Hab. Paris. Nota. Voir, dans le Magasin de Zoologie, cl. IX, pl. 28 (1831), une figure du Pimpla atrata de Fabricius, l'un des plus grands Ichneumonides connus. S.-G. ACÆNITE. Latr. V. 288. A. LABOUREUR. Acænites arator. Rossi. Gray. 1 a. Sa tête vue de face. x b. Mâchoire. 1 c. d. Lèvre inférieure vue de profil et de face. 1 e. Abdomen vu de profil. 1 f. jambe et tarse postérieurs. — Hab. Paris. S.-G. AGATHIS. Latr. V. 288. A. NETTOYEUR. Agathis purgator. Fab. 2 a. Sa tète vue de face. — Hab. Paris, Nous devons la com- munication de celte espèce à M. Serville. Cet insecte est bien 410 Planches, 66. Fig. 3. Fig. 5. Fig. 6. Fig, 9. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. décrit par M. Wesmael dans son ouvrage sur les Braconides de la Belgique; il est figuré dans Coquebert, pl. 4. S.-G. BRACON. Jur. Latr. V. 289. B. oRNÉ. Bracon ornator. Fab. 3 a. Sa tête vue de face.— Hab. Cayenne. Nota. Nous avons décrit plusieurs belles espèces de ce genre dans le Voyage de la Coquille. Voir une curieuse observation de M. Wesmael sur le Bracon initiator de Fabricius, lequel est parasite du Scolytus destructor (Acad. roy. des Sc. de Bruxelles, séances des 8 et 9 mai 1837). . Mandibule du Bracon denigrator, Lin. 4 a. Sa mâchoire. 4 b. Sa lèvre inférieure. Le Bracon denigrator est figuré dans Schæf. , pl. 20, f. 4, 5; Voet, pl. 52, f. 4; voir pl. 125, f. 5, 6; dans Herbst, f. 57; dans Curtis, v. 2, pl. 69. S.-G. VIPION. Latr. V. 289. V. NOMINATEUR. Vipio nominator. F. Latr. 5 a. Sa tête vue de face. — Hab. Paris. Nota Sa grandeur naturelle est indiquée à droite , au-dessus de la tête, f. 5 a. — Figurée dans Coquebert, pl. 4. S.-G. MICROGASTRE. Latr. V. 289. M. DÉPRIMÉ. Microgaster deprimator. Fab. Latr. Hab. Paris. Détails du Wicrogaster alvearius, Fab. 7. Mandibule. 5 a. Maà- choire. 7 b. Labre. 7 c. Lèvre inférieure. 7 d. Abdomen vu de profil.— Hab. la France. Fig. 8. S.-G. HELCON. Nées. Latr. V. 289. H. A ÉPINE. Fig. 9. Helcon spinator. Serv. Encycl. 8 a. Tête vue de face. 8 b. Abdomen de profil. — Hab. Paris. S.-G. SIGALPHE. Latr. V. 290. S. IRRORATEUR. Sigalphus irrorator.F. Latr. 9 a. Son abdomen (femelle) très-grossi et vu de profil.—Hab. Paris. Fig. 10. S.-G. CHÉLONE. Jur. Latr. V. 290. C. OCULÉ. Chelonus oculator. Fab. Jur. Hab. Paris. Nota. Notre genre T'rachypètes (Voy. Coq. Zoo! , t. 2, Ins., p. 201) est voisin des trois précédents. Planches. 66. Fig. 11. 67. Fig. 1. INSECTES. Ait Voir une Monographie des Chelonus de la Suède, publiée à Stockholm par M. Dahlbom. S.-G. ALYSIE. Latr. V. 290. A. MANDUCATEUR. Alysia manducator. Fab. 11 a. Sa tête vue de profil. 11 b. Id. en dessus. — Hab. Paris. Nota. Nous n'avons pas cherché à indiquer pour chaque genre les nombreux travaux qui ont été faits sur ce groupe des Ichneu- monides, ce qui nous aurait mené trop loin. Nous nous bornerons à renvoyer aux ouvrages de MM. Gravenhorst, Nées von Essem- beck, Wesmael, Schiodte (Mag. de Zool., 1839, Ins., pl. 6à 10), Trentepohl(lsis, 1825 à 1829), Dahlbom, ete. On consultera aussi un travail de M. Boudier sur divers parasites (Ann. Soc. Ent. de France, t. 3, p. 325). Dans ce mémoire il fait connaître un Crÿp- tus (C. myrmelconidum) dont la larve vit aux dépens de celle du Myrmeleon , et deux Bracons (Br. Barynoti et Otyorhinchi) parasites de deux Charancons à l'état d'insectes parfaits. Voir aussi le mémoire d'Olivier et le nôtre sur les insectes nuisibles aux céréales, dans les Mémoires de la Société royale et centrale d'Agriculture de Paris. GENRE CYNIPS (Cynirs. Linné). S.-G. CYNIPS. Lin. Latr. V. 293. C. DU CHÊNE TAUZIN. Cynips quercus tojæ. Fab. 1 4. Son corps vu de profil. 1 b. Son antenne. 1 c. Palpe maxillaire Érossi. Hab. le midi de la France. IVota. Dans quelques exemplaires on a colorié le corselet avec un fauve trop vif. Sa couleur est brune, et il est couvert, ainsi que l'abdomen, d’un duvet grisâtre assez serré. M. Tappes, amateur d'entomologie à Paris, nous a remis quel- ques échantillons de galles provenant d'Espagne, destinées à la teinture, et dont on recoit des quantités à Paris. Ces galles, appelées dans le commerce gallons d'Espagne, sont très-dures, très-irrégulières et couvertes de fortes aspérités; elles semblent toutes naître sur la cupule des glands, et contiennent chacune, à leur centre, une coque ovalaire, longue de 5 millimètres 1/2 et large de 4 millimètres, assez dure, dans laquelle nous trouvons (10 janvier) un Cynips qui va parfaitement à la description don- née par Latreille, d'après Olivier, du Diplolepis gallæ tinctoriæ, Oliv., Voyage en Orient. Du reste, les espèces de ce genre ont besoin d'être éludiees de nouveau. 412 Planches. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. 67. Fig. 1. S.-G. IBALIE. Latr. V. 293.1. À COUTEAU. Fig. 3. Fig. Ibalia cultellator. Fab. Latr. 2 a. Mandibule. 2 b. Antenne de la femelle. 2 c. Zd. du male. 2 d. Màchoire. 2 e. Levre inférieure. 2 f. Tarse postérieur. 2 g. Abdomen de la femelle. 2 4. Zd. du mäle, vus de profil. Hab. la France et l'Allemagne. M. Édouard Perris a fail connaître les divers états d'un Diplo- lèpe qui vit dans la galle d'un pavot (Papaver dubium , Linn.). Cette espèce, qu'il nomme Diplolepis papaveris, a pour parasites deux autres Hyménoptères de la famille des Cynipsères, dont l'un forme un genre nouveau que M. Perris nomme Cyrtosoma ; l'autre est un Cynips. Voir les descriplions et les figures de ces insectes dans les Annales de la Société Entomologique de France, L. 9, p. 93, pl. 6. Dans le même recueil (1. 9, p. 404), M. Perris a fait connaître deux parasites ( Cynips urticæ et Æulophus crenicornis) qui vivent aux dépeus de la larve d'une Cécidomie nouvelle de la galle de l'ortie. S.-G. FIGITE. Latr. V. 293. F. SCUTELLAIRE. Figites scutellaris. Latr. 3 a. Son écusson grossi, — Hab. Paris. Nota. M. le docteur Hartig a publié un travail fort important sur les Cynipides, dans le recueil de M. Germar (Zeitsch. für die Entomologie , vol. 2 et 3). Il divise cette famille en 21 genres, répartis dans deux sections, les Cynipides et les Figi- tides, et il décrit un grand nombre d'espèces. M. Perty a fait connaître (Delect an. artic., etc., un genre de cette famille, qu'il nomme Leiopteron, et sur lequel M. West- wood a donné de nouveaux détails dans notre Magasin de Zoo- logie, 1837, cl. IX, pl. 159. Dans ce même article, M. Westwood décrit un nouveau genre voisin des Anacharis de Dalman et des Leioplérons, auquel il doune le nom de Peras. Enfin il décrit une nouvelle espèce d'{balia de l'Amérique du Nord. GENRE CHALCIS (CnaLcis. Fab.). S.-G. CHALCIS. Fab. Latr. V. 295. C. DE LASNIER. Chalcis Lasnierii. Guer. D un rouge écarlate vif. Antennes et vertex noirs. Yeux bruns. Corselet couvert de très-gros points enfoncés. Trois grosses taches noires sur le mésolhorax, et deux petites taches à la base de l'&- CT. NN) CORTE Planches, 67, INSECTES. 413 cusson, Dessus et extrémité des hanches postérieures, trochanter, une tache noire à la base des cuisses et base des jambes noirs. Ailes d'un brun noirâtre. — L. 9, enverg. 19 mill.— Hab. Cuba. Dédié à M. Lasnier, ingénieur à Cuba, et amaleur d'ento- mologie. Nota. Voir les descriptions publiées par M. Newmann (Entomo- logiste, n. IX, p. 133) de deux espèces exotiques du genre Smiera et d'un Chalcis du Brésil. . Détails du Chalcis sispes, Lin. 5. Antenne du mâle. 5 &. Labre. 5 b. Mandibule. 5 c. Mâchoire et son palpe. 5 d. Abdomen vu de profil. — Hab. Paris. C'est par erreur que l'an a gravé le nom de Chalcis Ma- cleanii, Curt., sur quelques exemplaires de la 1° édition. Fig. G. Chalcis caudatus, Guér. Noir. Tête et corselet fortement rugueux. Ailes transparentes, légèrement teintées de jaune, surtout à la base des supérieures. Pattes noires, lisses ; une petite tache jaune, en croissant, à l'extrémité supérieure des cuisses postérieures. Tarses jaunes avec l'extrémité noirâtre. Abdomen lisse, terminé par une queue de sa longueur, presque droite.—L. 16, enverg. 20 mill. — Du Brésil. Cette espèce appartient au genre Conura, fondé par M. Spi- nola dans le Magasin de Zoologie, 1837, cl. IX, pl. 18. On doit rapprocher de ces insectes le Phasgonophora sulcata de M. Westwood (the Animal Kingdom, Insect., vol. 2, p. 432, pl. 77. f. 2), que M. Gray dit allié aux Cleonymus, et le Phasgo- nophora caudatus, décrit par M.{Newmann, Entomologiste, n.1X, p- 135. Quant au genre ÆEpistenia (An. King., f. 3), cette place nous semble lui mieux convenir. Ces deux curieux insectes, décrits par M. Westwood , sont conservés dans le British Museum, mais l’on ne connait pas leur localité. Voir aussi la description de plusieurs espèces des genres Marres, Leucospis, Smiera, Chalcis et Phasgo- nophora, par M. Walker, dans l'Æntomologist, n. XIV, p.217. Nota. M. Léon Dufour a donné une note fort intéressante sur les métamorphoses d'un Chalcis nouveau du midi de la France, qu'il nomme C. fonscolombei, et dont la larve vit aux dépens de celle de la Sarcophaga hæmorrhoidalis (Ann. Soc. Ent., t. 9. XO Pan, pli. 1). Fig. 7. S.-G. LEUCOSPIS. Fab. Latr. V. 296. L. PÉDICULÉE. Leucospis pediculata. Guer. 414 Planches. 67. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Noir. Finement rugueux, Article des antennes jaune. Protho- rax bordé de jaune en avant, avec une petite tache transversale de la même couleur au milieu du bord postérieur. Côtés du mé- sothorax, au-dessus de l'insertion des aïles, et bord postérieur de son écusson, bordés de jaune. Une tache jaune de chaque côté du métathorax, en arrière et plus bas que l'insertion des ailes inférieures. Ailes transparentes, un peu obscures, surtout à leur extrémité. Pattes antérieures et intermédiaires jaunes , avec l'extrémité de leurs tarses brunätre; pattes postérieures noires, avec une tache sur la base supérieure des hanches, les trochan- ters, une tache à la base inférieure et extérieure des cuisses, leur tranche supérieure et la tranche supérieure des jambes, jaunes ; cuisses sans dents en dessous. Tarses brunäâtres. Abdomen assez allongé, pyriforme, ayant le premier segment plus étroit, noir, et trois bandes jaunes et transverses sur les suivants. — L. 9, enverg. 15 mill. — Hab. Java (femelle). Leucospis Pœyi. Noir, finement rugueux. Premier, second et commencement du troisième article des antennes jaunes ; les sui- vants, jusqu'au sixième, d’un fauve un peu orangé; seplième à dixième noirs, onzième et douzième fauves. Prothorax jaune, avec üne grande tache noire au bord antérieur. Mésothorax ayant une petite tache au-dessus de l'insertion des ailes et tout l'écusson jaunes. Bord postérieur du métathorax et ses côtés Lachés de jaune. Les quatre premières pattes jaunes, avec leurs hanches et la bases des cuisses ferrugineuses. Hanches postérieures fauves, avec une grande tache jaune en dessous. Cuisses fauves , avec le côté externe noir au milieu et jaune aux deux extrémités. Jambes jaunes à bord inférieur fauve. Tarses jaunes, avec l'extrémité brune. Ailes transparentes, teintées de jaune, à extrémité brune. Abdomen noir, un peu rétréci à sa base, très-comprimé latéra- lement , fauve à l'extrémité postérieure, avec une large bande transverse près de sa base, une autre au milieu et une pelite ligne au bord postérieur, après la partie fauve, d’un beau jaune doré. Oviscapte noir, remontant sur le dos , jusqu'à l’écusson. — L. 10, enverg. 20 mill. — De Cuba. Nota. Voir des descriptions de Leucospis d'Europe dans le Ma- gasin de Berlin, in-8, 1785, pl. VIII, et dans le même recueil, in-4, 1814, p. 65, et surtout l'excellente monographie que M. Westwood a donnée de ce genre dans le journal de M. Ger- mar (Zeitsch. für die Entom., t. 1, p. 237, année 1839), dans laquelle il décrit 36 espèces. Planches. 07. Fig. 8. INSECTES. 415 Voir aussi un travail de M. Spinola (Ann. Soc. Ent. de France, t. 7, p. 473) sur des Hyménoptères d'Égypte. .-G. THORACANTHE. Latr, V. 297. T. DE LATREILLE. Ac Latreillii. Guer. Entièrement d'un noir bleuâtre très-luisant. Ecusson aplati, prolongé en arrière, et recouvrant les ailes et l'abdomen, fendu au milieu et produisant deux pointes aiguës postérieurement. Abdomen très-comprimé. Antennes et pattes jaunes, Ailes trans- parentes. — L. 5, enverg. 9 mill. — Du Brésil. M. Waterhouse a donné une description de notre espèce dans les Transactions de la Société Entom. de Londres, vol. 2, p. 196, et une figure au trait, pl. XVII, f. 3. 8 a. Son corps vu de profil. 8 Z. Tête vue de face. 8 c. Mä- choires et lèvre inférienre. 8 d. Antenne grossie. T'horacantha Romandii. Téle et corselet d'un noir luisant, à reflets un peu cuivrés. Tête aplatie, ayant de fines stries longi- tudinales sur le front. Antennes jaunes, avec le funicule d'un jaune brunâtre. Partie antérieure du prothorax striée en travers, mésothorax strié longitudinalement, son écusson prolongé de chaque côté, en arrière, en une forte épine de moitié moinslongue que le thorax , courbée vers l'abdomen, cannelée, aiguë. Ces deux épines tendant à se rapprocher vers l'extrémité. Ailes transpa- rentes, n'offrant qu'une seule nervure au bord antérieur, laquelle se termine par un petit point épais. Pattes jaunes, grêles. Abdo- men de moitié plus long que les épines thoraciques , très-com- primé, jaune, avec une large tache brune de chaque côté du premier segment, et le milieu des autres d'un brun plus pâle, — L. 4, enverg. 8 mill.—De Colombie. Dédiée à M. de Romand, entomologiste distingué , qui s'occupe plus spécialement de l'étude des Hyménoptéres, et qui les connait actuellement le mieux en France. M. Perty (Del. An. Artic.) a décrit et figuré une autre espèce de ce curieux genre, sous le nom de Y'horacantha striata. Voir aussi la description donnée par M. Westwood (Proceed. Zool. Soc., 1835, n. 28, p. 52) du Z’horacantha flabellata. Fig. q. S.-G. AGAON. Dalm. Latr. V. 297. À. PARADOXE. Agaon paradoxum. Dalman. 9. Sa tête vue en dessus , avec les antennes. 9 a. Id. dessous. —Hab. l'Afrique occidentale. Cet insecte est figuré dans Dalman, Analecta, pl. 2, f. A. 416 Planches ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. 67. Fig. 10. S.-G. DIRHINE. Dalm. D. EXCAYÉ. Dirhinus excavatus. Dalman. 10. Tête vue de face , avec les antennes. 10 b. Id. vue en dessus.—Hab. l'Égypte. Cet insecte est décrit et figuré dans les Symb. phys., pl. 35, IA UTE Nota. Le genre Cerocephala de M. Westwood (Mag. de Zool., 1832, Ins., pl. 4) nous semble avoir de grands rapports avec les Dirhinus. Fig. 11. S.-G. EURYTOME. IL. Latr. V. 297. E. DE Cooper. Eurytoma Cooperii. Curtis. L 11 a. Antenne de la femelle. 11 b. Tarse postérieur. 11 c. Ab- domen de la femelle. —Hab. la France et l'Angleterre. Fig. 12. S.-G. PÉRILAMPE. Latr. V. 298. P. vIoLAcÉ. Fig. Perilampus violaceus. Fab. (Mâle.) Antenne très-grossie. 12 D. Labre. 12 c et & Mandibules. 12e. Mächoire.—Hab. Paris. Cet insecte est décrit et figuré dans Panzer, cah. 88, pl. 15. 13. Antenne du Cleonÿmus dispar. (Colas dispar., Curtis), femelle. —Hab. l’Europe. . 14. Antenne de l'Encyrtus vitis, Curtis (mâle). — Hab. l'Angle- terre. Fig. 15. S.-G. EULOPHE. Geoff. Latr. V. 299. E. PECTINICORNE. Eulophus pectinicornis. L. 15 a. Antenne du mâle. 15 2. Id. de la femelle.—Hab. Paris. Nota. M. de Spinola a établi (Mag. de Zool., 18/0, Ins., pl. 42 et 43) deux genres fort intéressants dans la famille qui nous oc- cupe. Le premier, sous le nom de Chryseida, avec une espèce de l'intérieur de la Guyane francaise; et l’autre, sous le nom de Lycisca, provenant du mème pays et ne comprenant aussi qu'une seule espèce, la Lycisca raptoria, Spinola. M. Westwood, dans le même recueil (1841, Ins., pl. 84) a fait connaître une seconde es- pèce de Cayenne, sous le nom de Lycisca Romandi. En voici une troisieme également intéressante et qui a été découverte en Co- lombie par M. Lebas. Lycisca Westwoodi. Corps d'un beau vert d'émeraude, ponc- tué, avec une tache sur le vertex, sur le prothorax, le bord anté- rieur du mésothorax, une bande transverse dans son milieu, ré- Planches. (rÉ 68. Fig. 1. Fig. INSECTES. 417 unie à la bande antérieure par une largebande longitudinale, d'une couleur métallique dorée rouge.Antennes d'un brun noirâtre.Ailes transparentes , les supérieures avec deux petites taches brunes fondues, au bord antérieur et au milieu de leur longueur. Pattes entièrement fauves, avec les tarses un peu obscurs. Cuisses anté- rieures renflées au côté interne, avec une assez forte échancrure de ce côté et à l'extrémité. Abdomen ayant plus de trois fois la longueur du thorax, insensiblement effilé en queue en arrière, vert, avec le premier segment et la base du second fauves, la su- ture du troisième et du quatrième, ainsi que l'extrémité de celui- ci d'un rouge métallique très-brillant, et les suivants ou la queue d'un vert obscur et noirâtre. — L. 13, enverg. 13 mill. (femelle). —Hab, la Colombie. C'est peut-être ici qu'il faudra placer le genre Campylonyx , fondé par M. Westwood (Proceed. Zoolog. Soc., 1835, n. 28, p. 22) sur uninsecte de la collection de Latreille, découvert à Lyon. M. Westwood, à la suite d'observations faites par M. Lewis sur quelques Chalcidites parasites, a donné la description de six espèces nouvelles , dont les caractères sont reproduits dans notre Bulletin zoologique, 1835, 3° sect., p. 110. Le même savant a étudié les espèces qui sont employées pour la caprification pratiquée sur les figues dans le midi de l'Europe ct dans le levant. Voir son mémoire dans le vol. 2, partie 4° des Transactions de la Société Entomologique de Londres. GENRE BÉTHYLE (BÉravLus. Latr. Fab.). S.-G. DRYINE. Latr. V. 500. D. COURANT. Dryinus cursor. Curtis. 1 a. Mandibule du Dryinus formicarius, Latr. 1 b. Sa mä- choire. 1 c. Sa lèvre inférteure. 1 d. Paite intermédiaire. —Hab. la France et l'Angleterre. £S.-G. HELORE. Latr. V. 301. H. 4 PIEDS ANOMAUX. Helorus anomalipes. Panz. Lat. 2 a, Son antenne. 2 b. Mandibule. 2 c. Mächoire. 2 d. Lèvre inférieure. 2 e. Labre.—Hab. l'Europe. Fig. 3. S.-G. SPARASION. Latr. V. 301. S. FRONTAL. Sparasion frontale. Lat. 3 a. Sa tête vue de profil. 5 b. Mächoire.—Hab. l'Europe. INSECTES. 52 418 Planches. 68. Fig. 4. à) Fig. ». Fig. 6. Fig. ;: Fig. 8. Fig. 9. ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. S.-G. GALESUS. Curtis. G. FUSCIPENNE. Galesus fuscipennis. Curtis. 4 a. Antenne de la femelle. 4 b. Id. du mâle. — Hab. l'An- gleterre. S.-G. PLATYGASTRE. Latr. V. 302. P. DE Bosc. Platygaster Bosci. Jurine. 5 a. Son abdomen très grossi.—Hab. la France. Nota. M. Édouard Perris a fait connaître une espèce d'Æulo- phus, dont la larve vit aux dépens de celle d'un Apion du midi de la France (Ann. Soc. Ent. de France, t. 9, p. 89, pl. 6, f. 1). Nous avons publié un fait analogue au sujet ‘d'un Apion qui nuit beaucoup au Trefle et dont la propagation est limitée par l'Eubadizon macrocephalus, Nées, et par le Pteromalus pione, Walker. S.-G. MIMAR. Curtis. M. sou1. Mymar pulchellus. Curtis. Halid. Hab. l'Angleterre. S. G. TÉLÉAS. Latr. V. 302. T. ELATIOR. T'eleas elatior. Curtis. > =. Antenne du mäle. 7 a. Id. de la femelle, 7 b. Mandibule. 7 c. Mâchoire. 7 d. Lèvre inférieure.—Hab. l'Angleterre. Nota. Voir deux genres curieux trouvés dans la gomme animée par M. Hope et publiés par ce savant (Trans. Ent. Soc., vol. II, p- 55et 56) sous les noms de Calotelea aurantia et Calyoza sta- phylinoides. Antenne du Cinetus sracilipes, fem., Curtis. Nota. On consultera avec fruit, pour l'étude de ces petits in- sectes, les travaux récents de MM. Haliday, Walker et Westwood, publiés dans les journaux scientifiques de l'Angleterre. Ce dernier entomologiste a donné la description et une bonne figure de sa Cerocephala cornigera dans notre Magasin de Zoologie (el. 1X, pl. 4, 1832). GENRE CHRYSIS (Cuarysis. Linn.). S.-G. CHRYSIS. L. Latr. V. 504. C. MEXICAINE. Chrysis mexicana. Guer. D'un beau vert un peu doré, entièrement couverte de gros points enfoncés. Antennes noirâtres, avec les rois premiers ar- Planches. 68. Fig. 10, INSECTES. 419 ticles verts. Métathorax un peu prolongé en arrière en une pointe conique. Base du second et du troisième segment de l'ab- domen, une tache sur le second et l'extrémité du troisième d'un noir violet ; le troisième tronqué carrément en arrière avec les angles latéraux aigus, un peu épineux et le milieu armé d'une épine assez saillante produite par une carène médiane assez élevée et verte. Dessous et pieds veris, tarses noirâtres. Ailes transpa- rentes. — L. 10 à 11,enverg. 14 à 15 mill. — De Tampico, au Mexique. 9 a. Antenne de la Chrysis ignita, L. QG b. Sa mandibule. 9 c. Lèvre inférieure. M. Brullé a décrit et figuré plusieurs Chrysis de Grèce dans la Zoologie de l'expédition de Morée : l'une d'elles, sa Chrysis dor- sata, se trouve aussi en Sicile, et nous a été envoyée (sous le nom inédit de Chrysis sicula, Spin.) par M. Spinola. Nousavons cherché en vain, dansle mémoire deM. de St-Fargeau, inséré dans les Annales du Muséum, la Chrysis ocel!ata, des en- virons de Paris, mentionnée par M. Blanchard dans le Buffon Du- mesnil (Ins. t. 3. p. 295, n. 2). Sa description nous fait penser que c'est la Chrysis fulgida des auteurs. Voir aussi plusieurs espèces nouvelles d'Angleterre décrites dans le bel ouvrage de M. Curtis, les descriptions des Chrysididæ d'Angleterre par M. Shuckard (Ent. Mag., t. 4, p. 156) le Mo- nographia chrysididum Sueciæ de M. Dahlbom, etc., etc. M. W. C. Hewiston a publié une note sur les habitudes des Hedychrum, dans l'Entomological Magasine, t. 5, p. 57. Voir aussi la description de la larve d'une espèce nouvelle de ce genre et de deux ou trois Chrysis, dans le mémoire de MM. Léon Du- four et Perris, sur les Hyménoptères qui vivent dans l'intérieur des tiges de la ronce (Ann. Soc. Ent. de France, t. 9, p. 5). Enfin nous avons donné la description de plusieurs belles Chry- sidides appartenant à diverses localités, dans la Revue Zoologique, 1842, p. 144. S.-G. HEDICHRE. Latr. V. 304. H. ARDENT. Hedichrum ardens. Latr. Cocqueb. Sa mandibule.—Hab. Paris. Le genre Ælampus de Spinola comprend plusieurs espèces assez différentes entre elles, mais encore mal distinguées. Latreille, dans son Genera et dans le Dictionnaire d'Histoire nalnrelle, sem- ble n'y avoir admis que la Chrysis Panseri de Fabricius, ear il 420 Planches. 68. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. . donne comme caractère du genre l'épine que cette espece offre en arrière de son métathorax, tandis que d’autres n'ont pas cette pointe. M. Lepelletier de Saint-Fargeau, dans les Annales du Mu- séum, a formé, avec les Ælampus , la première division du genre Hedychrum. W a placé en tête la Chrysis aurata de Fabricius, en lui donnant pour unique caractère d'avoir le corselet , sous l'écusson, mutique. Sans faire savoir s'il entend seulement par ce mot que le post-écusson (mélathorax) n'a pas de pointe ou bien s'il veut dire que ce post-écusson n'est même pas relevé en bosse. Comme nous avons un grand nombre d'Ælampus de Paris qui vont parfaitement à la description que-Fabricius donne de sa Chrysis aurata, mais qui ont tous le métathorax relevé en bosse assez saillante , nous ne savons si nous devons croire que M. Le- pelletiera connu une autre espèce, ou si les nôtres ne formeraient pas une espèce nouvelle. Voila l'inconvénient de ces descriptions incomplètes et sans précision. Quant à l'Hedychrum spina, M. Lepelletier a eu tort de ne la distinguer de la Chrysis Panzeri de Fabricius que parce que l'é- pine n'est pas sur l'écusson , mais sur le corselet. 11 n'aurait pas du s'en tenir si rigoureusement aux termes em- ployés par Fabricius, car il devait savoir que cet auteur ne dis- tinguait pasde post-écusson, de métathorax, etc., elii élait évident que les mots scutello exserto acuto indiquaient la pointe placée sur le métathorax. M. Lepelletier a voulu faire une espèce comme le ferait un entomologiste qui raisannerait ainsi: l'Aedichrum spina parait avoir quelque rapport de conformation avec notre Elampus. . . . . . Cependant , dans Île nôtre, c'est le métatho- rax et non le post-écusson qui est prolongé, etc. Quoi qu'il en soit l'Aedichrum spina de M. de Saint-Fargeau est heureusement distincte de la Chrysis Panzeri de Fabricius, et nous possédons les deux espèces prises aux environs de Paris. Dans la vraie Chrysis Panseri ( Elampus Panzeri ) le corps est bleu , l'abdomen dun bleu à peine verdätre, et son extrémité n'offre aucune échancrure : tout le dessus du corselet est forte- ment ponctué. C'est une femelle, Nous avions d'abord pensé que la Chrysis œænea de Fabricius était le mâle de cette espèce, car nous en possédons trois individus de ce sexe, mais ces insectes ont l'extrémité de l'abdomen échancrée, et leurs prothorax et méso- thorax sont lisses el sans points en dessus. 11 faudra pour se pro- noncer à ce sujet, voir un plus grand nombre d'individus ou en surprendre pendant l'accouplement. Quantà l'Hedychrum spin4 de M. Lepellelier, elle se distingue Planches. 68. Fig. 11 69. Fig. 1. INSECTES. 421 facilement par son abdomen d'une belle couleur dorée à reflets rouges et par l'échancrure postérieure de celui-ci. Notre individu est une femelle , et celui décrit par M. Lepelletier était un mâle. Nous avions d'abord pensé que cette espèce n'était que la fe- melle de l'£Zlampus auratus (Chr. aurata, F.), maïs sur une ving- taine d'individus nous avons reconnu plusieurs mâles et plusieurs femelles, ayant le métathorax relevé en une bosse assez saillante, ce qui ne s'accorde pas avec ce que dit M de Saint-Fargeau de leur Z'horace sub scutello mutico. Il sera nécessaire de retrancher de la synonymie donnée par M. Blanchard (Buffon Duménil, Ins., t. 3, p. 296) de l'Elampus Panseri, la citation de l'Hedychram indica (lisez spina ) de Le- pelletier. On rapportera au genre Ælampus la Chrysis ænea, Fab. (Oma- lus œneus, Panz.), et sa Chrysis pusilla, que nous croyons avoir reconnue dans quelques très petites espèces trouvées à Paris. . S.-G. CLEPTE. Latr. V. 305. C. NITIDULE. Cleptes nitudula. Fab. C'est par erreur que M. de Laporte a donné à cet insecte le nom de C. thoracica, nom que nous avions adopté sans examen en préparant notre planche. GENRE FOURMI (Formica. Linné). S.-G. FOURMI. L. Latr. V. 311. F. FAUVE. Formica rufa. Lin. (Mâle.) 1 a. Id. neutre. 1 b. Tête du mäle.—Hab. Paris. . S.-G. ATTE ? Fab. Latr. V. 313. À ? ARMIGÈRE. Atta? armigera. Latr. Hab Cayenne. Nota. Nous avons rapporté cette espèce au sous genre Atte avec beaucoup de doute , car elle s'éloigne de la Formica ce- phalotes, type de cette coupe, par la forme aplatie de sa tête, par ses mandibules droites, dirigées en avant et armées de deux fortes dents au bout, dont l'une est supérieure. Les vraies Atta sont des fourmis célèbres et connues en Amé- rique sous le nom de fourmis de visite. Celles que Latreilie a dé- criles venaient de Cayenne et différent notablement de quelques espèces du Brésil, de Cuba et de Colombie que nous avons sous les yeux el qui nous paraissent nouvelles, quoiqu'on les ait confon- 422 Planches. 69. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL, dues, jusqu'à présent, avec celles de Cayenne et de la Guyane hol- landaise décrites par les anciens auteurs. 1° Atta cephalotes, Lin., Latr., etc., etc. Neutre. Tête grande, glabre et luisante. Prothorax armé de quatre épines courtes, co- niques el aiguës, etc.—Cayenne , Lamana. 2° Alta coptophylla. Neutre. Tête grande , glabre. Prothorax ayant en avant deux forts tubercules arrondis, surmontés d’une petite pointe conique, et en arrière deux trés-faibles tubercules arrondis. Le reste comme dans la précédente.—Brésil, Lund. Il est probable que l'on devra rapporter à cette espèce la fourmi décrite et figurée par MM. Pohl et Kollar ( Brasiliens vorzuglich lastige Insecten, p. 15, f. 10, Vienne, 1832 ) sous le nom de Formica cephalotes , Fabr. 3° Attainsularis. Neutre. Tête grande, assez velue. Prothorax très-velu , armé en avant de deux forts tubercules arrondis à leur extrémité, couverts de poils assez longs, avec deux petits tu- bercules en arrière. Le reste comme dans les précédentes.—Cuba, M. Poey. 4° Atta Colombica. Neutre. Tête moins grande que chez les précédentes, glabre. Prothorax glabre , surmonté en avant par deux fortes éminences cylindriques , arrondies au bout , et ayant en arrière deux faibles tubercules ou bosses Le reste comme dans les précédentes, mais couleur générale plus päle, d'un brun rougeätre.—Colombie. 5° Atta Lebasii. Neutre, Tête encore moins grande, à peine deux fois plus large que le prothorax , glabre, ou n'ayant que de trés-petits poils pâles et couchés. Prothorax surmonté en avant de fortes éminences, terminées brusquement par une épine coni- que et aiguë, avec deux très-faibles tubercules en arrière. Sem- blable aux autres pour le reste de ses caractères, mais d'une cou- leur plus pâle et rougeätre.—Colombie, M. Lebas. 1 faut encore placer à la suite de ces espèces les Formica sex- dentata et histrix décrites par Latreille. Du reste on ne pourra établir de caractères définitifs de ces-diverses espèces que lorsqu'on aura observé les males et les femelles. Les Odontomaiques de Latreille sont des fourmis fort curieuses par la longueur de leur corps et par la forme de leurs mandibu- les droites, se touchant dans toute leur longueur, et se croisant même un peu, comme des ciseaux. Latreille en a décrit trois dans son histoire des Fourmis, p. 188 et suivantes, mais aucune Planches. 69. INSECTES. 493 de ces descriptions ne va à deux espèces que nous avons sous les yeux. Odontomachus affinis. D'un brun un peu fauve, avec les pattes plus päles et l'abdomen noir. Mandibules presque de moitié moins longues que la tête, plus foncées, très-faiblement denticulées au bord externe , brusquement courbées et fortement tridentées au bout. Tête de moitié plus longue que large, avec les sillons dont parle Latreille, lisse et luisante, mais ayant au milieu et en avant de fines stries qui partent de la saillie intermédiaire entre l'insertion des antennes, et vont en rayonnant, atteignant seule- ment les élévations latérales et les yeux lisses. Le corselet est fi- nement strié en travers dans toute son étendue, l'écaille épineuse est très-lisse, l'abdomen est en ovale allongé, très pointu en ar- rière , très-lisse et luisant , noir, avec la base du, premier segment et l'extrémité un peu fauve; il a quelques poils pâles et assez longs.—L., avec les mandibules, 13 mill. — Du Brésil (neutre), envoyé par M. Pinel. Cette espèce, qui va presque à la description de la Formica chelifera de Latreille, en diffère parce qu'elle est plus petite , et surtout parce qu'elle n’est pas entièrement striée, tandis que La- treille dit de son espèce: « La peau, méme celle de l'abdomen, est très-finement striée. » Elle diffère de la F. kæmatoda par sa couleur, mais il est possible qu'on la rapporte plus tard à cette espèce, quand on en possédera des individus. On peut en dire de même de la F°. unispinosa. Odontomachus insularis. D'un brun fauve, avec les mandibules, la tête et les pattes d'un fauve un peu roussätre, et l'abdomen noir. Tête de forme carrée, un peu plus longue que large, d'un aspect soyeux, mais dépourvue des stries que nous avons signalées chez l'espèce précédente. Mandibules droiles, à peine denticulées en dedans, tridentées et courbées au bout. Corselet strié en tra- vers. Nœud épineux lisse et luisant, plus pâle. Abdomen lisse, luisant, noir, avec l'extrémité un peu pâle. Ailes supérieures du mäle ayant trois cellules eubitales , dont les première et seconde recoivent chacune une nervure récurrente-( mâle et neutre ).— L. 10 mill.—Cuba. Cette espèce se distingue par sa Lète moins allongée, sans stries. On ne peut la confondre avec la À". unispinosa car il est dit que ses mandibules sont peu ou point dentées au bout. Ponera gagates. Noire, peu luisante. Tête finement ridée en long sur toute sa surface, avec le chaperon avancé et tronqué 424 Planches. 69, ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. carrément entre les mandibules, fortement sillonne et un peu con- vexe en dessus. Mandibules à peine denticulées à leur bordin- terne. Corselet inerme, finement ridé, arrondi en arrière, sans fos- sette pour recevoir le nœud abdominal. Nœud très-gros, globu- leux, lisse , arrondi en avant et en haut, tronqué en arrière. Ab- domen allongé, lisse, un peu velu, avec le premier segment brus- quement tronqué en avant, et le dernier roussätre au bout. An- tennes noires, avec l'extrémité du dernier article roussâtre. Pattes et tarses noirs.—L, 20 mill.—Bords de la Casamance, Sénégai, Cette espèce est voisine des Ponera flavicornis et tarsata, Latr., et P. grandis de nous , publiée dans le Voyage autour du monde de M. Duperrey. Ponera bicolor. Noire, avec une ligne au milieu du métathorax, les hanches, les cuisses , et les côtés du nœud et du premier seg- ment abdominal fauves, Tête et corselet trés-finement chagrinés, peu velus. Prothorax aplati en dessus et en avant, avec une carène assez élevée de chaque côté. Nœud del'abdomen arrondi en avant, tronqué au côlé postérieur, avec les bords de la troncature tran- chants et ciliés de poils blanchâtres. Segments suivants de l'ab- domen velus, le premier tronqué à sa base , séparé du suivant par un fort étranglement.—f£. 14 mill.—Hab. le Mexique. Fig. 3. S.-G. CRYPTOCÈRE. Latr. V. 314. C. NOIRCI. Cryptocerus atratus. Lin. Latr. Hab. Cayenne, Surinam. Nota. Latreille décrit trois autres espèces de ce genre curieux. Nous en avons trois inédites, quatre autres dans Fabricius, plus six dans Klug, ce qui porte le nombre total à seize. Voici la des- cription de nos espèces. Cr. complanatus. Noir mat, très-finement chagrine. Tête pres- que carrée, sans épines aux angles postérieurs, un peu bombée au milieu, à rebords latéraux très-peu relevés, avec les cavités latérales destinées à recevoir les antennes terminées aux yeux. Premier segment du corselet très-élargi en avant, aplati, à an- gles antérieurs aigus, à bords un peu dilatés et un peu relevés, étranglé en arrière, avec une petite épine latérale de chaque côté de cet étranglement. Second segment plus étroit, aplati, bidenté de chaque côté. Les deux uœuds de l'abdomen larges et courts on transversaux, à angles latéraux fortement épineux. Premier segment de l'abdomen recouvrant les suivants, arrondi, peu bombé en dessus, el rebordé. Pattes larges et comprimées Planches. 69. INSECTES. 495 latéralement , avec le dessus de l'extrémité des cuisses tronqué (neutre). — L. 7 mill. — Hab, Cayenne. Cr. quadriguttatus. D'un brun fauve assez fortement chagriné. Tête arrondie, à rebords très-saillants et relevés, à angles posté- rieurs saillants, mais non épineux, avec les cavités antennaires arrêtées aux yeux. Corselet étroit en avant, s'élargissant ensuite brusquement, rétréci de nouveau en arrière, avec une haute ca- rène tranchante et transverse à sa partie la plus large, produisant une pointe aiguë de chaque côté. Second segment plus étroit, armé en arrière et de chaque côté d'une épine dirigée en arrière, un peu relevée, courbée et tendant à ramener sa pointe en avant. Les deux nœuds de l'abdomen un peu plus larges que longs, le premier armé de chaque côté d'une petite épine courbée en arrière ; le second triangulaire, dilaté de chaque côté, en avant. Segment abdominal arrondi, trés-faiblement rebordé au bord antérieur, assez convexe, avec quatre grandes taches jaunes et une bande transverse noire, entre les taches, et le dessous jaune. Pattes comprimées, à cuisses renflées au milieu (neutre). — L 8 1/2 mill. — Hab. la Colombie et la Bolivie. C. bicolor. Fauve, avec l’abdomen noir. Tète de forme carrée, fortement chagrinée, à front bombé, sans rebords saillants et re- levés, avec les cavités antennaires remontant plus haut que l'œil, qui est rond, noir, petit, placé sur le bord interne de cette cavité. Angles postérieurs de la tête sans épines. Premier nœud du corselet aussi large que la tète en avant, couvert de grosses fosseltes qui le rendent fortement chagriné, peu convexe en dessus, un peu rétréci en arrière, avec les angles postérieurs terminés chacun par une forte et longue pointe dirigée en arrière. Le second nœud placé tout à fait sous le premier, entièrement caché par lui, quand on observe l'insecte en dessus, armé de deux pointes également dirigées en arrière. Antennes et pattes fauves, allongées; celles-ci ayant les cuisses un peu renflées au milieu. Pédicule de l'abdomen formé de deux nœuds fauves, poncetués, arrondis et relevés en bosse, le premier tranchant su- périeurement en forme de coin, le second globuleux. Abdomen ovalaire et lenticulaire, beaucoup plus large que le corselet, très-finement chagriné. Tout le corps couvert de très-longs poils jaunâtres pâles. — L. 4 mill. — Hab. Pondichery. Découvert par M. Adolphe Delessert. Cr. Pinelii. I est très-voisin du Cryptocerus membranaceus de Klug (Ent. Monogr., Berlin , 1828, n. 8), mais il n'a d'épines ni a la Lète, ni au corselet. Ilest d'un noir brunâtre, très-ponelué, un 426 Planches. 69. ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL + peu aplati, avec les côtés de la tête, une lame mince de chaque côté du thorax, du pétiole et premier segment de l'abdomen, d'un blanc jaunâtre. Les pattes sont d'un brun fauve.—L. 3 1/2, 1. 1 mill. — Hab. la province de Moro-Gueimado au Brésil. Nous l'avons dédié à M. Charles Pinel , qui nous l'a envoyé de ce pays. MM. Pohl et Kollar ( Brasiliens vorzuglich læstige Insecten, p.17,pl., f. 12, Vienne, 1832) ont décrit et figuré, sous le nom de Formica caustica, une espèce de Cryptocerus très-voi- sine du Cr. pusillus de Klug, mais qui semble en différer par la taille et par quelques autres caractères. M. Klug a donné une bonne monographie de ce genre (Entom. monogr. , in-8, Berlin, 1824). Voici les diagnoses des espèces nouvelles et l'indication de celle qu'il cite : 1. Cr. Atratus, Lin., Fab , etc. 2. Cr. pusillus, KI. Thorace, subspinoso postice bispinoso, ater capite ante oculos dilatato, utrinque testaceo.—L. 2 lig. 1/2. — Brésil et Demerary. 3. Cr. minutus, Fab.—L. 2 lignes.—Rio-Janeiro. 4. Cr. depressus , K1. Aier, thorace petioloque spinosis , capite postice bispinoso , antice utrinque testaceo. — L. 2, lign.— Rio- Janeiro. 5. Cr. pallens, KI. Capite thoraceque angulatis, petiolo bre- vissimo subspinoso, depressus pallidus.—L. 1 1/2, lign.—Brésil. 6. Cr. clypeatus, Fab.—L. 4 lign. — Para, Brésil. 7. Cr. membranaceus, KI. Depressus, brunneus, punctatus, ca- pite thoraceque spinis, abdomine margine membranaceis pallidis. —L. 3 lign.— Brésil. 8. Cr. umbraculatus, Fab. Abdomen cordatum , ferrugineum, antice utrinque marginatum , marginibus elevatis membranaceis, albo-hyalinis, basi, fascia intermedia medio interrupta apiceque testaceis, subtus testaceum. 9. Cr. elongatus, KI. Thorace antice posticeque spinoso , elon- gatus, aterrimus, ? .—L. 5 lign.—Para, Brésil. 10. Cr. quadrimaculatus. Elougatus, aterrimus , abdomine flavo-quadrimaculato, 9 .—L. 3 1/2 lignes. Abdomen cylindrieum , segmento primo maximo, basi et ad apicem utrinque flavo-maculato Segmento omnia tenuissime san- guineo marginata, M. Lepelletier de Saini-Fargeau ( Suites à Buffon, Hyménc- Planches. 69. INSECTES. 497 ptères, t. 1, p. 170, 1836) semble ne pas se douter le moins du monde de l'existence du travail de M. Klug. Nous placerons à la suite du grand genre Formica , comme genres de transilion , deux insectes fort curieux qui appartien- draient au sous-genre Myrmice à cause des deux nœuds du pé- dicule de leur abdomen, s'ils ne se cistinguaient pas de toutes les Formicaires connues par leurs yeux grands, allongés , occupant la majeure partie des côtés de la tête, et par leurs antennes très- courtes. On ne pourra être fixé sur la place définitive de ces in- sectes que lorsqu'on en possédera les deux sexes et les neutres; en attendant voici les caractères que nous assignons au premier, d’après un individu aptère: Sous-genre Pseuvomyrma. Antennes filiformes de douze articles, coudées , un peu épaissies vers l'extrémité, à peine de la lon- gueur de la tête et du corselet, insérées très-près l'une de l'autre au bord antérieur de la tête et près de la bouche, et séparées par une petite carène. Mandibules triangulaires, dentelées au côté interne. Yeux oblongs, grands, placés sur les côtés de la tête. Trois petits yeux lisses sur le vertex. Corselet entier, allongé, comprimé sur les côtés, aussi large en arrière qu'en avant. Pattes robustes, à cuisses renflées , les antérieures plus fortes, avec les tarses intermédiaires et postérieurs beaucoup plus longs que les jambes. Abdomen ovalaire , précédé d'un pédicule allongé, com- posé de deux nœuds globuleux. Pseudomyrma bicolor. D'un noir terne, lisse. Bouche et carène du bord antérieur de la tête, entre les antennes , d'une couleur fauve , avec le bord interne des mandibules noir. Premier nœud du pédicule de l'abdomen fauve , allongé, brusquement globu- leux et relevé en arrière, une petite tache fauve de chaque côté du second nœud.—L. 11 mill.—Hab. la Colombie. Après avoir écrit ces lignes, nous trouvons, à la fin d'une lettre de M. Lund sur les habitudes des Fourmis du Brésil (Ann. des sc. nat., 1e série, t. 23, p. 137), l'indication d'un groupe de Four- mis solitaires, dont les yeux sont grands et dont le pédicule de l'abdomen est formé de deux nœuds. Latreille , a qui M. Lund avait montré cinq à six espèces différentes, a eu la même idee que nous, et il se proposait de créer un genre avec ces espèces sous le nom de Pseudomyrme. Nous adoptons cette dénomina- tion. Sous-genre Myramex. Tête allongée. Mandibules triangulaires, dentelées au bord interne. Antennes insérées près de la bouche, 428 Planches. 69. ICONOGRAPHIE DE RÈGNE ANIMAL. très-près l’une de l’autre et séparées par une petite carene élevée, un peu plus longues que la tête , un peu épaissies au bout , cou- dées , de douze articles. Yeux grands , oblongs , occupant une notable partie des bords de la tête. Trois petits yeux lisses sur le vertex. Thorax trés-allongé , sans étranglement au milieu. Pédi- cule de l'abdomen formé de deux nœuds. Ailes supérieures ayant trois cellules cubitales inégales , la seconde recevant une nervure récurrente. Pattes assez courtes et fortes. Myrmex Perboscii. Allongée, d'un jaune un peu fauve, avec l'ab- domen noir.Tète presque deux fois plus longue que large, en carré long, tres-finementchagrinée, avec les yeux etle tour des yeux lisses, noirs. Corselet deux fois plus long que la tête, étroit, comprimé, à peine un peu pluslong que large en avant. Aïles transparentes, un peu teintées de jaunâtre , à nervures d'un brun fauve. Pattes fauves, avec le milieu des cuisses noir et renflé. Pédicule de l'ab- domen un peu moins long que le thorax, fauve : son premier nœud plus long, arqué, renflé au milieu ; le second plus large et plus globuleux. Abdomen en ovale allongé, noir luisant, aussi long que le thorax.—L. 9 1/2 mill.—Hab. la baie de Campèche. Nous avons dédié celte curieuse espèce à notre ami M. Perbose, qui nous l'a rapportée, 11 la prenait sur son bâtiment, mouillé a plus d'une lieue de terre, dans la baie de Campéche. On trouvera la description de plusieurs espèces de Fourmis dans notre entomolog'e du Voyage de la Coquille, dans la Revue Zoologique, 1841, p. 323. Voir la lettre sur les habitudes de quelques Fourmis du Brésil, insérée par M. Lund dans les Annales des sciences naturelles, 23, p.113; des observations de M. Sykes sur le même sujet relativement aux Fourmis de! l'Inde (Trans. Ent. Soc. , vol.r, P- 99) : celles de M. Hardwicke, Zool. Journ., vol. 4, etc. Voir aussi les renseignements donnés par M. de Humboldt (Voy. aux régions équinoxales, historique, t 8, p. 320) sur la Formica sptuicollis, Latr., qui fabrique une sorte d'amadou employé pour étancher le sang. & de M. Kirby a décrit deux espèces de Fourmis de la Nouvelle- Hollande (Æ°. intrepida et viridis) dans les Transactions de la Soc. Linnéenne de Londres, t. 12, p. 473. Voir la figure d'une Fourmi fossile dans le sueccin, donnée par M. Schweigger (Beobachtungen, etc., vol. 1, pl. 8, f. 50-50 a., in-{°, Berlin, 1919 ). INSECTES. 429 Planches. GENRE MUTILLE (MuriLra. Lin.). 69. Fig. 4. S.-G. MUTILLE. Latr. V. 315. M. VIEILLE. Mutilla senex . Guer. Fauve. Antennes et pattes brunes, une large tache noirätre en arrière du métathorax. Tête entièrement couverte de poils jaune pâle très-serrés. Ailes enfumées , avec la base et quelques taches incolores.—L. 15 mill.—Hab. Cuba. Nota. Ce genre est très-nombreux en espèces et a besoin d'une bonne monographie. MM Klug et Laireille ont déjà ébauché ce travail. Voir la figure de la Mutilla senegalensis dans le Magasin de Zoologie, cl. IX, pl, 6 (1831). Fig. 5. Antenne de la Mutilla ephippium , Fab. 5 a. Labre. 5 b. Mandibule. 5 c. Mächoire. 5 d. Lèvre infé- rieure.—Hab. Paris. On a placé provisoirement ici le genre 7rigonalys de M. West- wood, genre sur lequel nous avons publié deux notes dans la Revue Zoologique, 1842, p. 83 et p. 131. M. Shuckard, dans l'£ntomo- logist,n VIIL, p. 121, le place dans la famille des Aulacdeæ et apporte beaucoup de raisons plus ou moins solides à l'appui de son opinion. Son genre Lycogaster qu'il place dans la même fa- mille, près des Zrisonalys, est formé avec une espèce de l'Amé- rique du Nord. Voir la lettre de M. Westwood en réponse aux observations de M. Shuckard sur le genre Trigonalys dans l'En- tomologist, n. IX, p. 139. Fig. 6. S.-G. MYRMOSE. Latr. 316. M. NOIRE. Myrmosa nigra. Latr. (Femelle. Myrmosa melanocephala. Latr.) Nota. Nous avons dû adopter pour l'espèce le nom qui a été donné au mäle. Fig. ; et 8. S.-G. MÉTHOQUE. Latr. V. 316. M. DE SANVITALE. Methoca (Tengyra) Sanvitali. Latr. (Mâle.) Methoca ichneumonides. Latr. (Femelle.) 7 La femelle. 7 a. Labre " 6. Mandibule. 7 c. Mâchoire. d. Lèvre inférieure. ; 8. Le mâle. 8 a. Base de son antenne. 8 b. Extrémilé de l'ab- domen.—Hab. Paris. Nota. Voir ce que nous avons dit sur ce genre dans l'Ento- mologie du Voyage de la Coquille {Zool.,t. 2, part. 2,1"e div., p.209 et 213, note). 430 + Planches. 69. Fig. 9. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. La Methoca Pæœyi a été découverte à Cuba en état d'aceouple- ment. M. Poey nous a donné ce couple piqué à la même épingle. Le mäle est noir , sans taches, avec quelques poils blanchätres ; le métathorax est un peu rugueux en arrière. Les ailes sont inco- lores, à nervures noires et les deux nervures transversales qui forment la seconde cellule cubitale, ne sont pas parallèles, comme dans la M. Sanvitali. L'abdomen est lisse , à segments un peu étranglés, avec le dernier terminé par une épine courbée en haut.—L. 8 mill. La femelle est rouge, avec l'abdomen noir, à l'exception ce- pendant du premier segment qui est également rouge.—L. 5 mill. 1/4.—Hab. Cuba. Le genre Scleroderme, qui semble très-voisin des femelles du genre Methoca, a été étudié par M. Westwood, qui en a donné une bonne monographie (Transact. Entom. Soc., vol. 11, p. 164, pl. XV). S.-G. MYZINE. Latr. V. 318. M. À Six FASCIES. Myzine sexfasciata. Rossi. Nous avons adopté ce nom comme ayant l'antériorité sur celui de Volvulus, donné par Fabricius. 9 a. Base de l'antenne, 9 b. Palpe maxillaire. 9 c. Extrémité de l’abdomen,—Hab. la France méridionale, l'Italie, l'Égypte, etc. Nota. Nous avons donné le prodrome d'une monographie de ce genre dans let. V, p. 575 ( juin 1837), du Dictionnaire pit- toresque d'Histoire naturelle. Depuis cette époque nous avons décrit une nouvelle espèce (M. Rousselii) dans la Revue Zoolo- gique ( 1838, p. 103), découverte à Alger par M. Roussel, et M. Fischer de Waldheim en a fait connaître deux autres de Russie, dans le Magasin de Zoologie, 1843, pl. 122 (texte). M. de Romand , qui s occupe avec tant de succès de l'étude des hyménoptères a bien voulu nous faire remarquer, à la suite d'un examen approfondi des types de notre monographie , que notre Myzine ruficornis ne pouvait rester dans ce genre, à cause de l’organisation de ses ailes supérieures. En effet, nous n'avions pas tenu compte d'une petite nervure dans la première cellule eubitale, ce qui la divise en deux. Il faudra rapprocher cet in- secte des Ahagigaster, qui ne sont distingués des Myzines que par ce caractère. Notre genre Hh1gigaster doit s'accroitre encore d'une espece provenant de la rivière des Cygnes à la Nouvelle-Hollande. Planches. 69. Fig. 10. INSECTES. 431 Bhag. hæmorrhoidalis. Noir. Tête et corselet fortement granu- leux. Ailes incolores, à nervures noires. Abdomen ayant les deux derniers segments fauves, avec l'épine terminale noire, moins longue que dans le Ah. unicolor (Voy. Coq., p. 214). — L. 15 mill. Depuis la publication de notre travail sur le genre 7'hynnus (Voy. de la Coquille, Zool., t. IL, part. 11, 1r€ div., p. 208 à 246), nous nous sommes procuré plusieurs espèces qui rentrent plus ou moins heureusement dans les divisions ou sous-genres que nous avions établis alors. En étudiant ces nouveaux insectes avec détail, en observant surtout les parties de leur bouche , nous voyons qu'il nous faudra augmenter le nombre des sous-genres ou bien les supprimer tous, comme l'a fait M. Klug, dans la belle monographie du genre T'hynnus qu'il vient de publier dans les Mémoires de l'Académie des Sciences de Berlin. En at- tendant que de plus nombreux matériaux nous permettent de nous prononcer définitivement à cet égard, nous avons fait con- naitre, dans le Magasin de Zoologie, les espèces nouvelles qui doi- vent être ajoutées à notre travail primitif, en les rapportant aux coupes que nous avons établies ou en en proposant d'autres , el nous avons donné, comme matériaux à consulter, les figures des caractères qui nous ont servi à fonder nos coupes (Mag. Zool, 1842, Ins., pl. 99 à 155). GENRE SCOLIE (Scozra. Fab. Latr.). S.-G. SCOLIE. Fab. Latr. V. 318. S. BELLE. Scolia for mosa. Guer. Voy. Coq. 10 a. Mâchoires et lèvre inférieure avec sa languetle et les paraglosses. — Hab. la Nouvelle-Irlande. Nota. Nous avons publié un travail sur ce genre dans le Voyage de la Coquille (Zool., t. 11, part. II, 1r€ division, p.246 et suiv.). M. Gray a fait connaitre une grande et belle espèce de ce genre dans le Kingdom Animal (Ins., vol. 2, p.516, pl. 71, f. 1), sous le nom de Scoua fulva, et en lui donnant l'Amérique du Nord pour patrie. M. Shuckard ( Proceed. Ent. Soc. Lond., 1840, 2 mars) dit que c'est par erreur que cette localité lui a éte assignée et qu'elle vient de la Nouvelle-Hollande. Dans ces derniers temps, M. Passerini, savant entomologiste de Florence , a découvert et fait connaître les métamorphoses de la grande Scolia flavifrons , commune dans le midi de la France et en Italie. Cette espèce pond son œuf, sous l'abdomen de ces 432 Planches. 69. Fig. v1 10. Fig. x. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. grosses larves d'Oryctes nasicornis, si communes dans les cou- ches des jardins. La larve qui provient de cet œuf enfonce seu- lement sa tête dans la larve de l'Oryctes, la suce, la fait dépérir peu à peu, et quand elle est arrivée à tout son développement, l'autre larve périt. A cette époque la larve de la Scolie se con- struit une coque assez forte, sous le cadavre de sa victime, et y subit ses dernières métamorphoses. Les détails de ce fait intéressant ont été publiés par M. Passerini dans deux mémoires accompa- gnés de figures , et analysés dans la Aevue Zoologique, 1841, p- 239, 356 et 385. C'est près des Scolies que nous proposons de placer tes 73- phia, les Meria, les Parameria et les Plesin. On trouvera des extraits de nos observations sur ces genres, dans la Revue Zoolo- gique, 1838, p. 56 et 1839, p. 361, ainsi que dans le Voyage de la Coquille, Zool.,t.2, p. 210. On trouvera de bonnes observations dans M. Klug sur la plu- part de ces genres, dans un mémoire qu'il a inséré dans le Jour- nal d'Histoire naturelle de Weber et Mohr (Erster Band, p. 9 (1805), et Zweiter Band, p. 167 (1810). Voir aussi le travail de M. de Romand sur le genre Æpomi- diopteron dans les Annales de la Société Entomologique de France, et dans les Transactions de celle de Londres, vol. 2, p. 149, pl. 14, £ 1. Ce savant a fait connaître, dans le même recueil (1. 4, p-191\, un cas remarquable d'hermaphrodisme de la Scolia sex- maculata , Fab. M. Vander-Linden (Obs. sur les Hym. d'Eur. , in-4°, 1826) fait connaitre plusieurs espèces nouvelles. . S.-G. SAPYGE. Latr. V. 319. S. VARIÉE. Sapyga varia. Lepell. et Serv. Voir Vander-Linden qui cile cinq espèces de ce genre. Nous appellerons aussi l'attention des entomologistes sur Île Polochrum Repandum , très-bel insecte, dont le mâle a été trouvé dans les environs de Gènes par M. Maxim. Spinola, qui en a fait une très-bonne description, et en a donné la figure dans ses in- sectes de la Ligurie. GENRE SPHEX (SPHEx. Linné). S.-G. POMPILE., Fab. Latr. V. 520. P. DES CHEMINS. Pompilus viaticus. Lin. 1 x Mandibule. 1 b. Labre. 1 ec. Mächoire. 1 4. Levre infé- » Planches. ee fl Ô. Fig. INSECTES. 433 rieure, 1 e. Antenne. — Hab. Paris, Cet insecte est figuré dans Dumér., Consid., pl. 33, f. 3; Panz., cah. 65, pl. 16 ; Schœæff., pl. 45,f. 7; Dict. des Sc. natur. , pl. 33; Curt., pl. 238 ; Harr., pl. 28, f. 2; Clav. Dahlb., t. 7; Samouelle, Entom. Magaz. pl. 19, f. 6. » Nota. M. Shnckard a fait connaître un nouveau genre sous le nom d'Æwxeirus, dans les Transactions de la Société Entomolo- gique de Londres, vol. 2, pl. VIII, f. 2. Voir aussi le genre Macromeris , Lepell. (Mag. de Zool., 1831, el. IX, p. 29 et 36). M. Dahlbom a donné une bonne monographie des Pompiles de Suède, dans une thèse soutenue sous la présidence de Fallen, le 14 juin 1829. Voir le beau travail de M. Klug sur les Pompiles d'Égypte (Symb. physic., etc., pl. 37 et 38). M. Léon Dufour a publié (Ann. Soc. Ent. de France, t. 2, p- 483) une espèce d'Anoplius, Anop. uniocellatus , remarqua- ble parce qu'elle n’a qu'un seul ocelle sur le vertex. Ne serait ce pas une monstruosité ? On lira avec intérêt une note de M. Westwood sur les Habi- tudes de certains Hyménoptères fouisseurs , insérée dans les An- nales de la Societé Entomologique de France, vol. 5, p.297. Voir une note de M. Goureau, pour servir à l'histoire de quelques Insectes, et dans laquelle il fait connaître les méta- morphoses d'un Pompilien qu'il décrit et figure (An. Soc. Ent., t: 8% p 5314eLsuiv. pl 18 NE 9): . S.-G. SPHEX. Lin. Latr. V. 322. S. pe LANIER. Sphex Lanierii. Guer. Il est tres-voisin des Pepsis Johannis et Crucis de Fabricius; mais il s'en distingue par le pétiole de son abdomen et ses pieds, rouges. Sa tête est noire avec tout le devant et une zrande tache derrière chaque œiïi, couverts d'un duvet soyeux doré. Les an- tennes sont noires. Le corselet est noir, velu, avec de grandes taches dorées dessus et dessous. Les ailes sont transparentes, in- colores, avec une petite tache nébuleuse au bout des supérieures. Les pattes sont fauves, avec les hanches et la base des cuisses noires. L'abdomen est fauve, avec le pétiole de la même cou- leur. — L. 18 à 27 mill, — Hab. l'île de Cuba. Il ne faut pas confondre cette espèce avec le Chlorion ichneu- moncum de Fab., ou son Sphex aurulenta. Ent. Syst. INSECTES. 3 434 Planches. 70. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Nous aurions pu laisser à notre Insecte le nom de Sphex au- . rulenta, qui est gravé sur plusieurs de nos planches; mais comme il n'est pas cerlain que le Sphex aurulenta de Fabricius, que cet auteur rapporte à son genre Chlorion, ne soit pas une espèce distincte appartenant au genre Sphex, nous avons em- ployé un autre nom. Voir dans le Magasin de Zoologie, el. IX, pl. 33 et 34 (1831), la description des Sphex Latreillii et T'humbergii, de M. Le- pelletier, Nota. Le genre Planiceps, de Latreille , formé primitivement avec une seule espèce, s'est accru depuis quelque temps. Outre le Planiceps Lacordairii, indiqué par Latreille dans le règne animal, et celui que Perty a décrit et figuré ( Delect. an. art.), nous possédons trois autres espèces, et nous pensons que c'est dans ce groupe qu'il faut placer le Sphex brevipennis de Fabricius. Planiceps (Platyderes) erythrocephalus. D'un beau noir bleu à reflets très-luisants d'un bleu- violet ou bleu d'outre-mer, sui- vant la position dans laquelle on met l'insecte, avec le dessus de la tête et les côtés du prothorax rouges. Paltes et antennes d'un noir bleu. Ailes noirâtres, à reflets violets et bleus. —L. 17 mill. — Hab. Madagascar. Envoyé par MM. Mouatt et Gheude. PI. (Platyderes) fulvicollis. Entièrement noir, avec tout le dessus du prothorax d'un rouge fauve. Ailes transparentes, avec l'extré- mité, à partir du milieu, noire. Un reflet soyeux gris à la base des second et troisième segments de l'abdomen. — L. 15 mill. — Hab. Madras. PL. venustus. Noir. Tête et corselet couverts d'un duvet très- serré; duvet du front, de l'écusson et des flanes du mésothorax d'un jaune grisätre. Ailes supérieures noires avec deux bandes jaunes; les inférieures transparentes. Abdomen lisse, ayant une grande tache jaune de chaque côté des second et troisième seg- ments, et le dernier rouge. — L. de 15 à 16 mill. — Hab. Bué- nos-Ayres , Maldonado et la Patagonie. PL. Lacordairii. Noir, opaque; abdomen ayant deux fascies et le dessous du dernier segment jaunes ; ailes d'un brun pâle avec deux fascies noires aux supérieures. — L. 18 mill. — Hab. le Brésil. Collect. de M. de Romand, qui a acquis la collection La- treille. Cette espèce a beaucoup de rapports avec celle qui est figurée dans l'ouvrage de Perty, pl. 26, fig. 9; mais chez celle-ci, l'abdo- men a, de chaque côté, trois taches jaunes. Planches. 70. Æig. 3. ne 435 Voir aussi le genre Chirodamus de M. Haliday (Descr. of ins. collect, by cap. King, Trans. Lin. soc, Lond., 1836, vol. 15, p- 325, no 1), au sujet duquel M. Haliday s'exprime ainsi: Genus intermedium inter Pompilium et Planicipitem. Pedibus hunc referens , illum alis et thoracis forma. 41. Chirodamus Kingi. Niger; antennis, tibiis tarsisque an- ticis testaceis; Alis cyaneis $ .— Long. 8 lin., alar. 14 lin. — du cap Grégory, détroit de Magellan. Dans toutes ces espèces les nervures des ailes supérieures ne sont pas disposées de la même manière : chez les vrais Planiceps (PI. Latreillii, Lacordairii, venustus ) , il n'y a que trois cel- lules cubitales, et les deux nervures récurrentes aboutissent sous la seconde cellule cubitale. Chez d’autres (PL. Erytrocephalus et fulvicollis), il y a quatre cellules cubitales, et les deux nervures récurrentes aboutissent sous les deuxième et troisième cellules cubitales. On pourra sépa- rer ce groupe en un sous-genre sous le nom de PraTyDeREs, s'il ne correspond pas au genre Chirodamus de M. Haliday. Voir aussi le genre Dryinus , de Fabricius, dont quelques es- pèces pourraient bien appartenir aux Planiceps. Quant au Sphex brevipennis de Fabricius, on ne peut, non plus, le laisser avec les vrais Planiceps , car il a l'aile des Platy- deres. Comme son thorax est beaucoup moins aplati, son méta- thorax bombe, saillant et arrondi en arriére ; ses ailes très-petites, impropres au vol, nous pensons qu'on doit le séparer des groupes précédents, el nous proposons d'en faire un sous-genre sous le nom de Microerenyx. L'espèce algérienne sera donc le Micropterix brevipennis. S.-G. AMMOPHILE. Kirby. Latr. V. 322. A. APICAL. Ammophilus apicalis. Guer. Noir, couvert d'un duvet soyeux gris. Ailes transparentes, à nervures fauves , avec Lécaille des supérieures de la même cou- leur ; leur extrémité légèrement brunätre. Abdomen fauve, avec le premier article du pétiole et les trois derniers segments noirs. — L. 19 mill. — Hab. Cuba. Cet insecte ressemble beaucoup au Spñex sabulosa , de Fabri- cius; mais dans celui-ci le corps est garni de longs poils, les écailles des ailes et leurs nervures sont noires, les second et troisième segments de l'abdomen, et tout au plus la base du qua- trieme , sont rouges avec une ligne noire en dessus. Nota. M, Léon Dufour à publié fune nole (Ann. Soc. Ent. de 436 Planches. 70. Fig. 4. Fig. ». Fig. 6. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Fr., {.t7, p. 291) pour donner une meilleure description de l'Ammophila armata (Sphex armata, Wlig.), que l'on n'avait pas encore trouvée en France, et qu’il prend aux environs de Saint- Sever. S.-G. AMPUEEX. Jur Latr. V. 324. A. À VENTRE COM- PRIMÉ. Ampulex compressiventris. Guer. Semblable à l'Ampulex compressus pour la forme générale ; mais ayant le thorax plus épais et moins allongé, et les pattes vertes, avec l'extrémité des jambes et des tarses bleue. Les angles postérieurs du métathorax n'ont qu'un très- pelit tubercule, tan- disque dansl'4mpulex compressus ces angles présententunepointe saillante spiniforme. Les ailes sont incolores, à nervures noirätres avec deux petites taches nuageuses brunes, l'une au milieu de la côte, l'autre au commencement de la cellule radiale. —L. 27 mill. — Hab. le Sénégal. L'Ampulex cyanipes , décrit par M. Westwood ( Proceed. Ent, Soc. Lond., 1841, Décembre, p. 16), a beaucoup de rapports avec le nôtre , et vient du Cap. S.-G. PÉLOPÉE. Latr. V. 324. P. LUNULÉ. Pelopœus lunatus. Fab. Hab. les Antilles, — Figuré dans Palissot-Bauvois , pl. 7, f. 4. S.-G. BEMBEX. Latr. V. 329. B. PERUVIEN. Bembex peruviana. Guer. Noir. Tête, corselet et base de l'abdomen couverts d'un duvet blanchäâtre très-serré et plus long en arrière de la tête et sur le prothorax. Chaperon, labre , base des mandibules et dessous du premier article des antennes jaunes. Un fin liséré jaune der- rière les yeux. Prothorax très-finement bordé de jaune en ar- rière , une pelite tache jaune au-dessus de l'insertion des ailes. Tégules jaunes, tachés de brun. Pattes jaunes , avec quelques lignes longitudinales noires à la base des cuisses , surtout en des- sus. Bord inférieur des cuisses intermédiaires multidenté , avec une dent plus forte et noire près de l'extrémité. Tarses antérieurs très-grêles et très-allongés, sans peigne ni épines. Ailes incolores, à nervures noires. Abdomen glabre, luisant , noir, ayant quatre ligneslongitudinales de taches ovalaires, obliques, d'un jaune blan- châtre, occupant lescinq premiers segments, leslignes intermédiai- res formées de taches plus petites. Avant-dernier et dernier seg- Planches. 70. INSECTES. 437 ments noirs, le dernier profondément lobé de chaque côté et ter- miné par trois dents, dont l'intermédiaire plus avancée, bifur- quée et jaune au bout. Dessous de l'abdomen aplati , sans dents ni crochets épineux , ayant de chaque côté quatre taches trans- versales.—L. 24 mill.—Hab. le Chili et le Pérou. Cette espèce est fort curieuse en ce que notre individu est un mâle qui n'offre pas tous les caractères observés chez ses congé- nères. Eneffet, chez sept à huit espèces que nous possédons, l'ab- domen des individus mâles a, en dessous, une ou deux fortes épines coniques. Du reste , nous avons reconnu chez tous les males un autre caractère facile à saisir quand ils ont perdu leurs an- tennes, comme c'est le eas de notre exemplaire, c'est la denticu- lation du dessous des pattes intermédiaires. Monedula Sallei. Noire glabre. Labre, dessous du premier article des antennes, base des mandibules et chaperon jaunes; ce dernier avec une tache triangulaire noire à sa base. Corselet noir, avec quelques petites taches jaunes au bord du prothorax, et les angles postérieurs du métathorax de celte couleur, angu- leux et un peu avancés en arrière. Les cinq premiers segments de l'abdomen ayant chacun, de chaque côté, une grande tache transverse jaune, plus large extérieurement, ne touchant pas celle qui lui est opposée ; les deux dernières beaucoup plus petites et plus distantes. Quatre petites taches en dessous. Ailes transpa- rentes, un peu teintées de brunâtre au milieu. Palles jaunes, avec la base des cuisses noire. — L. 19 mill. (Fem.) — Hab. la Nou- velle-Orléans. Cette espèce, que nous dédions à M. A. Sallé qui l'a découverte, ressemble beaucoup a la WMonedula carolina de Latreille. Monedula Orbignyi. Elle ressemble beaucoup, pour l'aspect général, à notre Bembex peruviana, surtout à cause de son ab. domen marqué, sur chaque anneau, de quatre taches rondes d'un jaune blanchätre ; ses antennes sont noires , avec le dessous du premier article et des cinq ou six derniers jaunes. Tout le de- vant de la têle est jaune, avec le vertex noir. Il ÿ a une petite ligne oblique noire de chaque côté de la base du chaperon, par- tant du point d'insertion des antennes, et longeant Île bord infe- rieur des yeux. Le derrière de la têle est noir, mais il y a une bordure jaune derrière les yeux. Le prothorax esl largement bordé de jaune. Il y a une petite strie jaune contre les tégules des ailes, qui sont également jaunes. L'écusson a une pelite bor- dure en arrière et deux grandes laches carrées jaunes. Le méta- thorax est couvert d'un duvet blanchätre très-dense. Côtés du 438 Planches. 70. Fig. Fig. ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. corselet variés de noir et de jaune. Ailes incolores à nervures noirâtres. Pattes jaunes, avec la base des cuisses noire. Abdomen noir, avec cinq fascies formées chacune par quatre taches ova- laires et obliques d'un jaune blanchätre. Extrémité du dernier segment arrondie, portant une tache jaune en forme de cœur dessus et dessous. Dessous aplati, avec quatre paires de taches jaunes. — L. 20 mill. (fem.). — Hab. les bords de la Plata (M. Petit) et la Patagonie (d'Orb.). . Détails du Bembex rostrata, — fig. 7. Tête. 7 a. Mandibule. 7 b. Mâchoire et son palpe. 9 c. Lèvre inférieure. Le B. rostrata est décrit et figuré dans Dumér., Consid., pl. 30, f. 10; Dict. des Sc. natur., pl. 30; Panz,, cah. 1°, pl. 10; Clavis Dahlb., f. 13. . Détails du Stizus tridens, Fab. (St. sinuatus, Lat.; Mellinus repandus, Panz.). 8. Lèvre inférieure. 8 «a. Mächoire. Voici quelques espèces africaines qui nous semblent inédites. Elles pourraient établir le passage entre les Stizes à paraglosses plus courtes que la lèvre inférieure (Stizus sinuatus) et les Bem- bex et Monédules chez lesquels ces parties sont quatre ou cinq fois plus longues, et l'on pourrait en former un sous-genre que nous proposerions de nommer Stizoïdes. Chez ces Insectes, les parties de la bouche forment déjà ce que Latreille appelle une fausse trompe; la languette et les pa- raglosses sont allongées, élargies et aplaties au bout, un peu plus longues que la partie cornée de la lèvre. Les palpes maxil- laires ont six articles et les labiaux quatre. Stizus (Stizoïdes) basalis. Rouge ferruginenx, glabre et lui- sant. Milieu du mésothorax, quelques taches transverses au mé- tathorax, tout Le dessous du thorax, bord postérieur du premier et du second segment abdominal et les suivarts en entier, noirs. Ailes d'un brun noir, à reflets violets. — L. 20 à 25 mill. (fem... Les individus que nous regardons comme les mäles de cette espèce, ont le thorax presque tout noir, et le fauve de la base de l'abdomen est à peine visible chez quelques-uns, ou n'occupe que le premier segment chez d'autres. — L. 16 à 19 mill.— Hab. le Sénégal. Très-voisin du Larra erythrocephala de Fabricius. Siizus (Stizoïides) Wionii. Très-voisin du précédent. Antennes uoires, avec le premier article et l'extrémité fauves. Tête noire, chaperon , labre et base des mandibules fauves. Corselet et pieds fauves. Ailes transparentes et incolores, avec une très-large bande Planches. 70. Fig. 9. INSECTES. 439 d'un noir violet très-brillant , ne laissant d'incolore que la base et une petite bande à l'extrémité des supérieures. Abdomen comme dans les femelles du précédent. — L. 20 mill. (fem — Hab. le Sénégal. e Stizus (Stizoïdes) apicalis. Tèle, thorax, pattes, dessous et extrémité de l'abdomen d'un fauve ferrugineux. Front, chape- ron el labre jaunes. Un liséré jaune au bord du prothorax. Les einq premiers segments de l'abdomen fauves, à sutures noires, avec une large bande jaune au milieu de leur longueur, rétrécie au milieu et interrompue par un très-petit filet fauve. Ailes transparentes, légèrement teintées de jaunâtre, avec une tache noire près de l'extrémité. — L. 20 mill. (fem.). — Hab. le Sé- négal. Stizus (Stizoïdes) Delessertit. Fauve. Front taché de noir. Labre , chaperon et premier article des antennes jaunes. Pro- thorax jaune. Mésothorax ayant deux lignes longitudinales noires, une petite ligne jaune au-dessus de l'insertion des ailes, et une tache de cette couleur au-dessous. Dessous du thorax marqué de taches noires. Bord postérieur des quatre premiers segments de l'abdomen noirûtre ; le second présente une tache ronde de cha- que côté , et les deux suivants une assez large bande interrompue au milieu, d'un beau jaune. Ailes incolores.— L. 23 mill. (mäle . — Hab. Pondichéry. Les Stizus Savignyi (Égypte, pl. 16, f. 14 et 15), bizonatus (Eg., pl. 16, f. 13) de Spinola,et quelques autres ‘représentés sur ces belles planches, appartiennent à ce groupe. Il en est de même du Larra fasciata de Fabricius. Nota, M. Léon Dufour a donné des observations très-intéres- santes sur les Slizes, et la figure de deux espèces nouvelles (S. Perrisi et nigricornis) dans les Annales de la Soc. Ent. de France , t. 7, p. 269, pl. 9. Voir aussi un travail de M. Spinola sur les Insectes hyménop- tères recueillis en Égypte par M. Waltl. (Ann. Soc. Ent, de France, to PA ATrE Voir aussi l'ouvrage de Vander-Linden sur les Fouisseurs d'Eu- rope. S.-G. LYROPS. I]. Latr. V. 526. L. HÉMORRHOÏDAL. Lyrops hæmorrhoidalis. Fab. Nota. N'ayant pas trouvé de descriplion de cet insecte dans les genres Larra et Liris, de Fabricius, nous avions pensé qu'il était 440 Planches. 70. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. nouveau, et nous lui avions donné le nom de L. auriventris, que sa figure porte sur les planches de notre première édition; mais ayant fait de nouvelles recherches en rédigeant ce texte, nous avons trouvé notre espèce décrite par Fabricius, sous le nom de Pompilus hæmorrhoïdalis (Syst. Piez., p. 198, n° 55). C'est le hasard qui nous a fait découvrir cette description, car nous n’au- rions jamais songé à chercher notre insecte aussi loin de ses con- génères. Notre individu est un mäle. Il offre un caractère sexuel très- curieux dans l'élargissement et l'aplatissement du second article de ses tarses postérieurs , ce qui n'a pas lieu dans la femelle. Lyrops basilicus. Tête et corselet noirs, couverts d'un duvet soyeux très-serré et argenté. Antennes, pattes et abdomen fau- ves. Les pattes garnies de duvet argenté. L'abdomen ayant en dessus un duvet de la plus belle couleur dorée , avec le dernier segment d'un doré rouge ou cuivré. Ailes transparentes , à ner- vures d'un brun rougeâtre, avec l'extrémité bordée de brun foncé. — L. 22 mill. (femelle). — Hab. le Sénégal. Lyrops auratus. Noir. Premier et second article des antennes fauves. Tête, prothorax et mésothorax couverts d'un duvet soyeux doré très-brillant. Métathorax et abdomen garnis de duvet soyeux un peu argenté. Dernier segment abdominal couvert de duvet d'une couleur dorée rouge ou cuivrée. Pattes fauves à re- flets dorés. Ailes supérieures d'un brun enfumé , demi-transpa- rentes, avec quelques reflets bleu violet. — L. 14 à 19 mill. (mâle et femelle). — Hab. Pondichéry. Si cette espèce est le Liris aurata de Fabricius, comme le pense M. Spinola, qui nous en a envoyé un individu nommé ainsi, il faut avouer qu'on ne peut faire aucun fond sur les descriptions de Fabricius; car, suivant Ini , cet insecte devrait avoir tout le thorax doré et les ailes violettes. Peut-être a-t-il vu réelle- ment une autre espèce. Lyrops fulviventris. Tête et corselet noirs, couverts de très- grandes taches dorées, même sur le métathorax. Antennes, pattes et abdomen fauves. Base des cuisses des quatre pattes postérieures noire. Ailes demi-transparentes, jaunätres, avec le bord anté- rieur des premières plus obscur et leur extrémité noirâtre. Suture des deux premiers segments de l'abdomen à reflets soyeux ar- gentés. — L. 12 à 19 mill. — Hab. Cuba. Fig. 10. S.-G. DINETE. Latr. V. 327. D. PEINT. Dinetus pictus. Fab. Hab, Paris. Planches. 70. Fig. 1. INSECTES. 441 Nota. C'est par erreur que l'on a coloré les premiers segments de l'abdomen en noir, dans quelques exemplaires. Ils sont d'un brun rougeâtre , traversés par une bande jaune. Cet insecte est décrit et figuré dans l'Encyclopédie Méth., pl. 378, f. 12; dans Jurine, pl. 11; dans Panzer, cah. 72, fis-#r0 PEicahns, pl AO, < S.-G. ASTATE. Latr. V. 327. A. À GRANDS YEUX. Astata boops. Schrank. 1] est décrit et figuré dans Curtis, vol. 6, pl. 268, 1 a. Son antenne. 1 b. Labre. 1 c. Mandibule. 1 d. Mâchoire. 1 e. Lèvre inférieure. 1 f. Tarse antérieur. — Hab. l'Europe. Nota. M. Robert a décrit et figuré (Mag. Zool., 1833, pl. 56) une nouvelle espèce d'Astata d'Europe, sous le nom d'4. an- : derlindenii. Fig. 2. S.-G. OXYBELE. Latr. V. 328. O. UNIGLUME. Fig. 3. Oxybelus uniglumis. Lin. Fab., etc. 2 a. Antenne. 2 b. Labre. 2 c. Mandibule. 2 d. Mächoire. 2 e. Lèvre inférieure. 2 f. Thorax très-grossi et vu de profil. — Hab. l'Europe. Décrit et figuré dans Schæffer, pl. 207, fig. 1 a,b; dans Christ, pl. 246; dans Panzer, cah. 64, pl. 14. Les Nyssons, de Latreille, sont placés immédiatement avant les Oxybelus. On en connaît plusieurs espèces européennes ; mais je ne sache pas que l'on en ait décrit des espèces exotiques. En voici une belle , découverte au Sénégal par le capitaine Mion , et qui pourra devenir le type d'un sous-genre voisin (Paranysson ); car elle se distingue de toutes les espèces connues par ses jambes postérieures garnies de fortes épines. Nysson (Paranysson) abdominale. Noir. Prothorax , tégule des ailes, bord postérieur du mésothorax et de l’écusson, pattes et abdomen fauves. Ailes d'un noir violet très-briliant et à reflets bleus. — L. 12 à 19 mill.—Hab. le Sénégal. M. Brullé à décrit un nouveau genre voisin des Nyssons et surtout des Alysons , sous le nom de ÂVephridia. Son N. xan- thopus provient de la côte de Guinée ( Ann. Soc. Ent. de France, t.2,p. 403). S.-G. TRYPOXYLON. Latr. V. 329. T. POTIER. Trypoxylon figulus. Lin. Hab. l'Europe. 442 Planches. ZE Le Fig. 4. Fig. 5. Fig. 6. Fig. 7. Fig. 8. ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. Décrit et figuré dans Duméril, Consid. , pl. 33, fig. 16; Encyel. Méth., pl. 380, fig. 4. Dans Jurine , pl. 9. Dans Panzer, cah. 80, t. 16. Dans la Soc. Ent. de France, t. 9, pl. 3, fig. 37, 41. Voir quelques observations de M. Westwood sur les genres Pemphrodon , de Latreille, et Diodontus, de Curtis (Mag. Nat. Hist. Charlesw., t. 1, p. 169 et 316 ; 1839). S.-G. GORYTE. Latr. V. 329. G. À MOUSTACHES. Gorytes mystaceus. Lin. Hab. l'Europe. Décrit et figuré dans les Ann. de la Soc. Ent. de France, pl. 11. Dans Christ, pl. 290 ; Id., pl, 234. Dans Panzer, cah. 53, pl. 11. Dans l'Encycl. Méth., pl. 689, fig. 96. S.-G. CRABRON. Latr. V. 329. C. CÉPHALOTE. Crabro cephalotes. Panz. Fab. Nota. C'est la femelle du Crabro sexcinctus, Fab, — Hab. l'Europe. Le C. cephalotes est décrit et figuré dans Panzer, cah. 62, pl. 16. Le C. G-cinctus est décrit et figuré dans Panzer, cah. 64, fig. 13, et cah. 179, fig. 11. M. Léon Dufour a publié (Ann. Soc. Ent. de France, 1. 7, p. 409) des observations critiques sur quelques espèces de Cra- bro. Ce travail est suivi d'une réponse de M. Lepelletier de Saint- Fargeau. : M. Shuckard s'est occupé du même objet (Trans. Ent. Soc., LS pr 02): M. Éd. Perris, dans le même Recueil, t. 9, p. 407, a fait connaitre les métamorphoses du Solenius lapidarius. S.-G. MELLINE. Fab. Latr. V. 330. M. DES CHAMPS. Mellinus arvensis. Lin., etc. Hab. l'Europe. S.-G. PSEN. Latr. V. 331. P. Noir. Psen ater. Fab. 7 a. Antenne. 7 b. Labre. 5 c. Mandibule. 7 d. Mächoire. 7 e. Lèvre inférieure. — Hab. Paris. S.-G. PHILANTHE. Fab. Latr. V. 331. P. ANDROGYNE. Philanthus androgynus. Rossi. (Détails.) Planches. 146 Fig. 9: Fix. 10 INSECTES. 443 8. Antenne de la femelle. 8 à. Labre. 8 b. Mandibule. 8 c, Mä- choire. — Hab. Paris. — Figuré dans Curtis, vol. 6, pl. 255. Nota. Sous ce nom, Rossi a décrit une simple variété du Phi- lanthus triangulum , de Fab. Voyez la synonymie très-compliquée de cette espèce dans le Mémoire de Vander-Linden sur les Hymé- noptères fouisseurs d'Europe, p. 122. Philanthus fuscipennis. Tète et corselet noirs, avec l'abdomen jaune et les ailes obscures à reflets violets. Base des mandibules, tout le devant de la tête, jusqu'a l'insertion des antennes, et une ligne transversale au-dessus de cette insertion, jaunes. Antennes noires, avec l'extrémité d'un jaune fauve. Une grande tache triangulaire jaune derrière les yeux. Une tache transverse jaune de chaque côté du bord postérieur du prothorax. Tégule des ailes et deux petites taches sur les côtés, au-dessous de l'insertion des ailes, jaunes. Ailes d’un brun assez obscur, à reflets bieus et vio- lets. Pattes antérieures et intermédiaires jaunes, à cuisses noires à la base. Les postérieures noires , ayant le côté externe des jambes taché de jaune et les tarses de cette couleur. Abdomen jaune, à sutures un peu fauves, avec le pédicule et la base du premier segment noirs. — L. 10 mill. — Hab. les bords de la rivière Casamance, haut Sénégal : découverte par M. le capitaine Mion. S.-G. CERCERIS. Latr. V. 332. C. BIFASCIÉE. Cerceris bifasciata. Guer. Entièrement fauve, ponctué, avec le devant de la tête, au- dessous de l'insertion des antennes, le premier article de celles-ci, la base des mandibules et les troisième et cinquième anneaux de l'abdomen jaunes. Ailes un peu teintées de jaunätre avec une petite tache brune au bout. — L. 5 mill. — Hab. le Bengale. . Détails du Cerceris læta, Fab. 10. Antenne (femelle). 10 a. La- bre. 10 b. Mandibule. 10 c. Mächoire. 10 d Lèvre inférieure. — Hab. l'Europe. Cerceris bicornuta. Tête etfjantennes fauves, celles-ci avec l'extré- mité noire. Une tache noire au milieu du front. Chaperon offrant de chaque côté une assez forte proéminence à pointe dirigée en bas. Ces deux cornes réunies entre elles par une carène arquée. Corselet noir. Milieu du prothorax fauve. Bord postérieur du mésothorax, deux petites taches au milieu et tégules des ailes fauves. Écusson bordé de jaune. Deux grandes taches fauves sur le métathorax. Abdomen fauve , à sutures des segments noires. Deux grandes taches jaunes sur les deux premiers segments. Ailes 444 Planches. 71. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. brunes à reflets bleu violet. Pattes fauves, avec la base des jambes postérieures jaune. Dessous de l'abdomen offrant deux taches fauves dans les bandes noires qui séparent les troisième, quatrième et cinquième segments. — L. 23 mill. — Hab. la Nou- velle-Orléans. Envoyé par M. Sallé. Cerceris Dufourii. Noir. Devant de la tête, base des mandi- bules et devant du premier article des antennes jaunes. Antennes noires, avec leur première moitié fauve. Deux petites taches fauves sur le bord postérieur du prothorax. Tégules et bord de l'écusson jaunes. Premier segment de l'abdomen fauve. Le second fauve , avec une large bordure jaune, échancrée au milieu, et séparé du précédent par du noir. Les autres noirs, finement bordés de jaune, et le dernier fauve taché de noir au milieu, avec des cils dorés assez longs de chaque côté. Ailes légèrement teintées de brun jaunäâtre avec l'extrémité bordée de brun plus foncé. Pattes fauves, avec le bord externe des jambes et les tarses jaunes. — L. 16 mill. — Hab. la Nouvelle-Orléans. Dédiée à M. Léon-Dufour, l'historien de la Cerceris bupresticida. Cerceris fulviventris. Noire. Devant de la tête jusqu'aux an- tennes, base des mandibules et devant du premier article des antennes jaunes. Antennes fauves, brunes vers le bout, avec le dernier article plus pâle. Deux petites taches jaunes sur le bord du prothorax. Tégules jaunes. Une trace de tache roussätre de chaque côté du métathorax. Abdomen et pattes fauves. Devant des jambes antérieures et intermédiaires jaune. Ailes obscures, à reflets bleus et violets, avec le bout un peu plus foncé. — L. 12 mill. — Hab. les bords de la rivière Casamance, haut Sénégal. Cerceris Perboscii. Noire. Devant de la tête jaune, avec deux cercles noirs, l'un au-dessus de l’autre et formant un huit. An- tennes noires avec la base brune. Deux petites lignes jaunes au bord postérieur du prothorax. Tégules noirs, a bord antérieur jaune. Une petite tache jaune et oblique de chaque côté du mésothorax. Écusson jaune. Métathorax largement bordé de jaune de chaque côté, avec deux taches oblonguss de la même couleur au milieu. Premier et troisième segments de l'abdomen largement bordés de jaune en arrière. Ailes transparentes, les su- périeures ayant leur moitié antérieure, de la base à l'extrémité, d'un brun obscur. Pattes noires, avec le devant des quatre pre- mières jambes jaune. — L. 8 mill. — Prise à bord, à une lieue de terre, dans la baie de Campèche, par M. Perbose, chirurgien de la marine royale. Planches. FE | 12. Fig. x INSECTES. 445 Cerceris argentifrons. Noire. Devant de la tête , jusqu'aux antennes, garni d'un duvet blanchätre argenté. Base des man- dibules et devant des antennes jaunes. Deux petites taches au bord postérieur du corselet, tégules et écusson jaunes. Une tache jaune transverse à la base du premier segment de l'abdomen, une grande tache jaune de chaque côté de ce même segment et du troisième; le quatrième sans taches, le cinquième largement bordé de jaune, et le sixième fauve. Dessous de l’ab- domen fauve, taché de jaune. Pattes noires, avec les jambes et les tarses des quatre premières jaunes, et la base seulement de la jambe et du tarse jaune aux postérieures. Ailes transparentes, avec l'extrémité des supérieures brune. — L. g. — Hab. Mada- gascar. M. Léon Dufour, dans un mémoire plein d'intérêt, a fait con- naître les mœurs d'une Cerceris qu'il a nommée C. bupresticida , parce quelle approvisionne son nid avec neuf espèces de Bu- prestes du midi de la France. ( Ann. des Sc. Nat. , Zool., t. 15, p. 353.) Voir aussi le beau mémoire sur les Fouisseurs d'Europe, par Vander- Linden. Le travail sur le même sujet, publie par M Shuckard. Un mémoire de MM. Lepelletier de Saint-Fargeau et Brullé, sur le genre Crabro, dans les Annales de la Société Entomolo- gique de France, t. 3, p. 683. Le travail de M. Spinola sur les Hyménoptères recueillis en Egypte par M. Fischer (Ibid., t. 7, p. 43). GENRE MASARIS (Masaris. Fab.). . S.-G. CÉLONITE. Latr. V. 333. C. APIFORME. Celonites apiformis. Fab. Latr. 1 a. Antenne grossie, vue en dessous. 1 b. Îd. en dessus. 1 c. Labre. 1 d. Mâchoire. 1 e,f. Mandibules. 1 g, h,i. Lèvre inférieure avec la languette plus ou moins contractée. — Hab. le midi de la France, l'Italie, ete. Décrit et figuré dans l'Encycl. méth., pl. 381,f.4, et 383,f. 9, 10,11; dans Jur., pl. 10; dans Panz., cah. 96, f. 19; dans le Dictionn. des Sc. nalur., PS3 Nota. M Spinola (Ann. Soc. Ent., t. 7, p. 505) décrit une nouvelle espèce sous le nom de Celonites F'ischeri. 446 Planches. 72. Fig: 2. Fig. 3. Fig. 4. Fig. 5. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. GENRE GUÉPE (Vespa. Fab ). S.-G. CÉRAMIE. Latr. V. 335. C. ne FONSCOLOMBE. Ceramius Fonscolombei. Latr. Hab. le midi de la France. Nota. M. de Fonscolombe a publié (Ann. Soc. Ent. de France, t. 4, p. 421, pl. 10 À) une description de cet insecte, quil a découvert le premier en France. S.-G. SYNAGRE. Latr. V. 335. S. CHAUDE. Synagris calida. Fab. Hab. le Sénégal. Cet insecte est décrit et figuré dans Palissot Bauvyois, pl. 10, f. 6. S.-G. EUMÈNE. F. Latr. V. 336. E. DE SAviGNYy. Evumenes Savignyi. Guer. Nota. Nous avons publié la figure de cette espèce en 1835, en lui donnant le nom de Savigny, et nous l'avons reconnue alors dans la belle gravure de l'Expédition d'Égypte {pl. 8, f. 4), dont nous avons reproduit les détails. 4 a. Tête vue en dessus. 4 b. Mandibule. 4 c. Lèvre inférieure. 4 d. Mächoire. — Hab. le Sénégal et l'Égypte. M. Spinola a donné une description de cette Eumène dans les Annales de la Société Entomologique de France, t. 7, p. 503. Voir des observations de M. Shuckard sur le nid des Vespa britannica et holsatica (Mag. nat. hist., by Charlesw., 1839, it. 3, p. 458) et celles de M. Newmann sur le même sujet ( Ento- mologist, n. VII, p. 106). S.-G. ODYNÈRE. Latr. V. 336. O. ÉLÉGANTE. Odynerus elegans. Tête d'un fauve obscur avec le chaperon jaune chez le mâle, et noir dans les femelles. Antennes de couleur fauve, passant au jaune vers l'extrémité. Prothorax et mésothorax noirs, à l'excep- tion des tégules des ailes et de l’écusson, qui sont jaunes. Mé- sothorax jaune, avec une tache noire au milieu et en arrière. Premier segment abdominal jaune, avec une tache noire à sa base ; le second noir et les autres fauves Ailes demi-transparentes, jaunes, avec l'extrémité noire. Pattes jaunes. — L. 14 mill. — Hab. Cuba. Nota. M. Shuckard a donné la descriplion de quelques nou- velles Odynères de l'Angleterre, et quelques observations sur Planches. 12: Fig. 6. Fig. 5 FE sis di PME INSECTES. 447 leur développement ( Mag. nat. hist., by Charlesw., 1. 1, p- 490 ). M. Westwood (Tr. Ent. Soc. , t. 1, p. 78) a publié une notice sur les habitudes de l’'Odynerus antilope. Voir surtout un excellent mémoire de M. Wesmael sur les Odynères de Belgique. S.-G. POLISTE. Latr. V. 338. P. FRANÇAISE. Polistes gallica (Var. Lefebvrei. Guer..). Dans cette variélé le jaune domine; il s'étend sur le mésotho- rax, les bandes de l'abdomen sont plus larges, etc. L'examen d'un grand nombre d'individus de notre collection, provenant de diverses contrées de l'Europe et de l'Afrique, nous a fait re- connaître que les Vespa gallica, Geoffroyi et diadema des au- teurs ne sont que des variétés d'une même espèce , la Vespa gal- lica. Nous avons tous les passages entre chacune de ces espèces. 6 a. Tête de Polistes gallica (Var. Lefebvrei). 6 b. Antenne de la femelle. 6 c. Id du mâle. 6 4. Labre. 6 e. Mandibule. 6 f. Mä- choire. 6 g Lèvre inférieure. — Hab. l'Égypte, rapportée par notre ami M. Alex. Lefebvre ; . Polistes nidulans, Fab. — Hab. Cayenne. Nota. M. Adam White, aide-naturaliste au Musée britannique, a fait connaitre une Guêpe américaine qui construit un nid ana- logue à celui de la Polistes nidulans, mais très-remarquable par les tubercules et nodosités qui hérissent sa surface extérieure. Il a fait avec cet insecte un genre particulier ( Myrapetra). L'es- pèce est nommée par lui Myrapetra scutellaris ( Ann. et Mag. nat. hist., vol. =, p.315, pl. IV). M. Shuckard (Trans. Ent. Soc. , vol. 2, p. 81, pl. VIN, f. 3) a fait connaître un nouveau genre de Guépiaire , sous le nom de Paragia. L'unique espèce est de la Nouvelle-Hollande. GENRE ABEILLE (Aris. Lin.). S.-G. ANDRÈNE. Latr. V. 343. À. FÉMORALE. Andrena femoralis. Guer. Tête et corselet verts, luisants, finement ponctués et garnis de duvet blanchätre. Labre et bord antérieur du chaperon jau- nes. Antennes noires, avec le devant du premier article jaune. Abdomen noir, avec quelques reflets soyeux blanchâtre aux su- lures des segments, et des poils blanchâtres très-clair-semés, un peu plus épais en dessous. Ailes hyalines, avec l'extrémité très- 448 Planches 73. Fig. 2 Fig. 3. Fig. 4. Fig. s. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. légèrement enfumée. Pattes noires : les quatre premières ayant le bord antérieur des jambes et l'extrémité des tarses jaunes » garnis de poils jaunes dorés; les inférieures a cuisses très-ren- flées, ayant une large tache jaune à la base de leur face anté- rieure, qui se prolonge jusqu'à l'extrémité, en dessous, et une tache plus petite à leur face postérieure, vers l'extrémité; leurs jambes fortes, un peu arquées, avec une ligne jaune à leur bord interne. — L. 11 mill. (mäle).—Hab. Cuba. Nota. Nous connaissons plusieurs espèces à cuisses ainsi ren- flées. Ce sont des mäles. Peut-être jugera-t-on à propos de les réunir en un sous-genre, que nous proposerions de nommer Agapostemon. Il serait aux Andrènes ce qu'est le genre Nomia parmi les Halictes. Détails de l'Andrena nitida, Kirby. 2. Antenne de la femelle. 2 a. Id. du mäle. 2 b. Labre. 2 c. Mandibule. 2 d. Mâchoire. 2 e. Lèvre inférieure. — Hab. l Europe. M. Léon Dufour a publié une note (Ann. Soc. Ent. de France, t. 5, p. 281, pl. 9, f. 3) pour prouver que l'Andrena lagopus de Latreille est la Megilla labiata de Fabricius. Voir une notice de M. de Romand dans les Ann. de la Soc. Entom. de Fr., vol. 9, p. 26 du Bulletin, qui donne une explication utile à connaître. S.-G. NOMIE. Latr. V. 344. N. CRASSIPÈDE. Nomia crassipes. Fab. Hab. l'Europe, S.-G. PANURGE. Panz. Latr. V. 346. P. LOBÉ. Panurgus lobatus. Fab. 4 a. Antenne de la femelle. 4 b. Id. du mäle. 4 c. Labre. 4 d. Mandibule 4 e. Mächoire. 4 f. Lèvre inférieure. — Hab. l'Europe. S.-G. XYLOCOPE. Latr. V. 346. X. À AILES D'OR. Xylocopa auripennis. Lepell. Hab. le Bengale et la Chine. Nota. M. Westwood a établi (Bibl. du Naturaliste, 29 vol, in-12, Entomologie) avec le Xylocopa latipes et quelques au- tres, un sous-genre particulier sous le nom de Platynopoda. 1] a publié, dans le même recueil, plusieurs espèces nouvelles de Bombus, Euglossa, Centris, etc., etc. Nous avons donné un extrait de ce travail dans la Revue Zoologique , 1841, p. 165. Planches. 7 Fig. 6. Fig: 7: INSECTES. 449 On lui doit aussi la description d'un nouveau genre voisin des Xylocopes, et qu'il nomme Mesotrichia. L'espèce unique, M. tor- rida, W., se trouve dans l'Afrique tropicale occidentale (Trans. Ent-Soc#Wt12/"p-t112) Voir dans le Diclionn, pittoresque d'Hist. nat., art. Osmie, l'ex- trait d'observations inédites de M. Robineau Desvoidy sur les mœurs de diverses Osmia qui établissent leur nid dans les coquilles de diverses Hélices. S.-G. CÉRATINE. Latr. V. 347. C. VERTE. Ceratina viridis. Guer. D'un vert bleuätre. Ponctuée. Une tache au milieu de la face, touchant au labre , et une ligne sur la partie externe des jambes antérieures ei poslérieures, jaunes. Pattes noires, avec le côté extérieur des cuisses antérieures vert. Ailes un peu obscures. — L. 8 mill. — Hab. le Sénégal. S.-G. MÉGACHILE. Latr. V. 348. M. DU ROSIER. Megachile centuncularis. L. 7 a. Antenne du mäle. . Labre. 7 c. Mandibule. 7 d. Mä- choire. 5 e. Lèvre inférieure. — Hab. l'Europe. Cet insecte est figuré dans Schæffer, pl. 262, f. 6-7; Panzer, cah. 85, t. 12; dans Duméril, Consid,, pl 29. f. 3 ; dans Kirby, pe 243,01 44: Megachile maxillosa. Noire, peu velue, avec la partie pos- térieure du corselet et la base de l'abdomen, garnis de poils blanc jaunâtre en dessus, Dessous de l'abdomen garni de longs poils noirs couchés, droits, roides et comme épineux. Tête grande, échancrée en arrière, avec le chaperon caréné transversalement, Mandibules très-urandes, fortement ciliées en dessous, garnies de points oblongs, formant des sillons vers l'extrémité , en dessus, avec l'extrémité cronquée obliquement et armée de trois dents peu saillantes. Ailes noires, à reflets bleus et violets , avec la base hyaline. — L. 23 mill. (femelle). — Hab. les bords de la rivière Casamance, haut Sénégal. Découverte par le capitaine Mion. Cette grande espèce ne doit pas être confondue avec l'Antho- phora disjuncta de Fabricius, espèce à laquelle nous croyons de- voir rapporter une Mégachile de l'Inde, qui atteint a peiné 14 à 15 mill. de longueur, et dont les ailes ne sont qu'enfumées au bout. Nous avons vu celle même espèce dans la collection de Bosc; son étiquette, de la main de Fabricius, portait : Hab Cajennæ (India orient.). INSECTES. 54 450 Planches. 5 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Megachile cyanipennis. Noire. Bord postérieur du corselet et une tache de chaque côté du premier segment abdominal blanes, formés par des poils assez longs. Ailes d'un brun noirâtre, à re- flets bleus et violets, avec l'extrémité plus pâle. Pattes fauves, garnies de cils jaunes. Brosse du dessous de l'abdomen d'un jaune doré luisant. —L, 15 mill. (Femelle.) Le mâle est plus pélit, sa tête est garnie, en avant, de poils d'un gris blanchâtre, qui laissent un espace noir au milieu du front, au-dessous des antennes. 11 y a aussi quelques poils gris à l'anus. Le premier article des larses antérieurs est un peu dilaté en dedans. Le bord externe de tons %es articles est un peu cilié.— L. 10 mill. — Les deux sexes ont été découverts au Sénégal. Megachile Pæyi. Noir. Front, bord antérieur du corselet , une tache à la naissance des ailes, écusson et bord postérieur des segments de l'abdomen jaune doré, Anus échancré. Des poils d'un jaune päle et plus longs sur les côtés, en arrière du thorax et à la base de l'abdomen. Pattes fauves, avec les tarses jaunes et les antérieurs très-dilalés et très-ciliés dans les mâles. Labre du mâle percé d'un trou à son extrémité; celui des femelles entier. Abdomen des femelles garni en dessous d'une brosse d'un jaune pâle soyeux.—L. 11 miil.—Hab. Cuba, Megachile binotata. Noire, courte et assez large, très-velue. Front garni de poils blancs, laissant un espace noir au milieu, sous l'insertion des antennes. Abdomen ayant une tache triangu- laire formée par des poils blancs, couchés, de chaque côté du pre- mier segment, et une fine frange grise au bord postérieur des autres. Brosse du dessous formée de longs poils roides, noirs, à reflets brunätres. Pattes noires à poils noirs, avec la base des cuisses brunâtre en dessous. Ailes transparentes, légèrement en- fumées au bout (femelles). — L. 14 mill. — Hab. l'ile Saint- Thomas. Megachile Saulcyi. Noire, couverte de longs poils herissés ; ceux du bord postérieur de la tête, du dessus du thorax et de l'abdomen , à l'exception de l'extrémité de ce dernier, d'un blanc grisâtre. Une petite houppe blanche au-dessus de l'insertion de chaque antenne. Ailes hyalines, à nervures noires (femelle). — L, 11 mill. — Hab. le Chili ou le Pérou. Nous dédions cette jolie espèce à l'entomologiste qui l'a dé- couverte. Elle est remarquable par sa coloration , et semble cou- verte d'un petit manteau gris. Nous avons tout lieu de croire que la Megachile rufiventris , Planehes. fa INSECTES. 451 que nous ayons décrite et figurée dans le Voyage aux Indes orien- tales de Bellanger , p. 502, pl. IV, f. 5, ne vient pas de la côte de Coromandel, mais seulement de Maurice , Bourbon et Mada- gascar. En effet, M. Bellanger a recu beaucoup d'insectes de Maurice par M. Desjardins; il a séjourné assez longtemps dans cette île, et comme ses récoltes entomologiques étaient renfer- mées dans de grandes boites, sans indication précise de localités, il est probable que nous avons attribué plusieurs autres espèces de Maurice à la côte de Coromandel, principal lieu d'habitation de te naturaliste. Nous trouvons dans la collection Desjardins les deux sexes de notre Mesachile rufiventris, et une étude plus sérieuse de Fa- bricius nous fait soupeonner que la femelle pourrait bien être son Apis mystacea (Syst. Ent., p. 385, n. 41), qu'il a placée depuis dans le genre Anthophora (Syst. Piez., 377, 24). Quoi- que la localité indiquée pour cette Apis mystacea soit bien diffé- rente de celle de notre espèce, puisqu'il la dit de la Nouvelle- Hollande, nous pensons que l'on ne doit pas s'y arrêter, car il est probable que Banks aura fait comme nos voyageurs modernes, en n'indiquant pas d'une manière précise l'habitat de ses insectes , et que Fabricius, la trouvant dans la collection de ce voyageur, aura pensé qu'elle venait de l'Australie, comme en provenait la majorilé de ses récoltes zoologiques. Nous sommes d'autant plus porté à penser que notre espèce est bien celle dont Fabricius à donné une description, que le nom même qu'il lui a assigné rap- pelie le caractère le plus frappant du mäle, qui a une véritable moustache au-dessus de la lèvre. Il est très probable que Fabri- eius aura vu un mâle et une femelle au moment ou il a adopté ce nom de Mystacea, et que plus tard, en résumant ses notes pour abréger ses descriptions, il aura oublié de mentionner ce caractère, ce qui rend sa description seulement applicable à la femelle , privée de moustaches. Nous pensons donc quil est convenable de restituer à cette Mégachile le nom que Fabricius lui a imposé primitivement. Voic; une courte description des deux sexes : 7 Megachile mystacex.—Mäle. Noire, ponctuée, velne, Bord du chaperon orné d'une large bande de poils blancs , couchés et di- rigés vers les mandibules. Une tache de poils blancs au milieu du front, entre les antennes, Abdomen couvert en dessus d'un duvet très-serré, fauve; le dessous noir, sans poils, avec le bord pos- térieur des segments garni de poils fauves très-ecurts. Ailes d'un brun noirätre, avec l'extrémité un peu plus pâle, offrant des re- 452 Planches. _ Î 3: Fig. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. flets bleus et violets très-vifs. Paltes noires, avec l'extrémité des jambes antérieures et leur tarse fauves. Le premier article de ce tarse assez dilaté en dedans, garni de longs cils noirs au côté ex- terne, ainsi que les suivants. — L. 14 mill. Femelle. Apis mystacea, Fab. Meguaehile rufæentris, Nob. Entièrement noire, avec l'abdomen couvert, dessus et dessous , d'un duvet fauve très-serré. Ailes d'un brun noir, plus pâles à l'extrémité, à reflets bleus et violets. Pattes entièrement noires.— L. 17 mill.—Hab. Maurice, Bourbon et Madagascar. Voir la description et la figure de la Megachile sericans (Mag. Zool., 1832, el. IX, pl. 50). 5. S.-G. ANTHIDIE. Fab. Latr. V. 350. À. DIADÈME. Anthidium diadema. Latr. 8 a. Antenne d'un mâle. 8b. Labre. 8 c. Mandibule. 8 d Mà- choire. 8 e. Lèvre inférieure (de l’4. manicatum).— Hab. l'Eu- rope. Nous avons recu du Sénégal un insecte très-remarquable par sa forme arrondie et courte. Il est probable que l'on en fera un genre propre, quand on connaitra les deux sexeset que plusieurs espèces de même forme seront découvertes. En attendant, nous le laisserons dans le genre Anthidie. Anthidium Paulinierii. Ovalaire, à peine deux fois plus long que large, glabre et ponctué en dessus. Tête et corselet noirs; des- sous , abdomen et pattes fauves. Tête plus large que le bord an- térieur du corselet, s'appliquant exactement contre celui-ci et rebordée en arrière. Chaperon , base des mandibules, bord anté- rieur des yeux et une petite ligne longitudinale entre les anten- nes, jaune päle. Abdomen court, à dernier segment échancré au bout, fauve, avec une trace de tache d'un fauve plus pâle de chaque côté des sesrnents, Dessous garni de soies jaunes. Ailes d'un brun noirâtre , a reflets bleus et violets Gfomelle). — L. 9 mill.—Hab. le Sénégal. Nous avons dédié cette eurieuse espèce à M. Paulinier qui nons a envoyé des insectes très-intéressants du Sénégal. Elle semble voisine de l'Anthidium bicolor de M. Lepelletier (Hist. des Hym., vol. 2, p. 399). Fig. 9. S.-G. COELIOXYDE. Latr. V. 551. C. RUFIPÈDE. Cœlioxys rufipes. Guer. Noir. Tête couverte d'un duvel très-serré d'un blanc jaunäâtre INSECTES. 453 Planches. 73. soyeux , a l'exception du vertex. Corselet ayant deux petites li- gnes transverses en avant, une petile ligne longitudinale de cha- que côté, contre l'insertion des ailes, et une fine bordure à la base de l'écusson , blanes. Côtés du thorax et partie postérieure du méta- thorax garnis de poils blancs. Abdomen noir, luisant, avec la base du premier segment et le dessous fauves. Chaque segment bordé de blanc, dessus et dessous. Plaque anale supérieure armée de six deuts, comme dans le Cæl. conica. Ailes hyalines, avec l'extré- mité un peu enfumée. Pattes fauves, avec une ligne de duvet blanc au bord externe des cuisses et des jambes.— Long. 10 mill. (mäle).—Hab. Cuba. Nous possédons une femelle qui pourrait bien appartenir à cette espèce, mais elle nous vient du Mexique. La plaque anale supé- rieure est terminée en pointe et carénée en dessus ; l’inférieure est plus longue, presque droite, un peu échancrée de chaque côté vers l'extrémité. 9 à, b. Extrémité de l'abdomen du mäle Cœlioxys abdominalis. Noir, avec l'abdomen et les pattes fau- ves. Front couvert d'un duvet soyeux jaune presque doré. Bord antérieur du corselet, une petite tache au-dessus des ailes, deux taches à la base de l’écusson, d’un jaune soyeux ; des poils blancs derrière les yeux , à l'extrémité du métathorax et sous le corselet. Bord des segments de l'abdomen et partie extérieure des pattes finement frangés de duvet blanc. Ailes transparentes, avec l'ex- trémité brune; leur tégule fauve. Plaque anale supérieure ar- mée de six épines aiguës chez les mäles. Ces parties semblables à celles de l'espèce précédente dans les femelles.—L. 12 à 14 mill. — Hab. l'ile Saint-Thomas. Fig. 10. Détails du Cœlioxys conica , Fab. 10. Mandibule. 10 a. Labre. 10 b. Mâchoire. 10 c. Lèvre inférieure. Nota. C'est par erreur qu'on a gravé le nom de Cæl. victis Curtis sur les planches de notre première édition. M. Spinola a décrit cinq espèces égyptiennes de ce genre dans les Annales de la Société Entomologique, t. 7, p. 351 et suiv. M. Waterhouse a douné quelques observations sur les habi- tudes des Mégachiles et des Cœlioxys, etc., dans l'Entomological Magazine, t. 3, p. 496. M. Boyer de Fonscolombe a donné, dans les Annales de la Soc. Ent. de France , une notice sur deux Lithurgus de France, ac- compagnée de figures. M. Goureau, excellent observateur , a publié (Ann. Soc. Ent., 454 Planches. La 74. Fig. 1. Fig. 2. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. t. 9, p. 117) des notes très-intéressantes sur les habitudes et sur les parasites des Mégachiles et d'une Osmie. S.-G. ÉPÉOLE. Latr. V. 352. É. varié. ÆEpeolus variegatus. Fab. 1 2. Antenne. 1 4. Labre. 1 c. Mandibule. 1 d. Mächoire. t1 e. Lèvre inférieure.—Hab. Paris. Décrit et figuré dans l'Encycl. méth., pl. 381, f. 8; Jurine, pl. 14; Kirby, p. 222, t. 36; dans Panz., cah, 61, pl. 20. Dans le voisinage des Épéoles , des Nomades et des Sphécodes, MM. Lepelletier et Serville ont placé un genre qu'ils ont fondé en 1825 dans l'Encyclopédie méthodique (Ins., vol. 10, p. 448), et auquel ils ont donné le nom de ARhathÿmus. Le même insecte a été décrit et figuré par M. Perty (Del Anim. artic., etc., Munich, 1830) sous le nom générique de Liogustra. L'espèce qui constitue ce double genre a recu des naturalistes français et de M. Perty, le même nom spécifique de bicolor, mais c'est le nom générique publié en 1825, qui doit prévaloir. Cet insecte offre un faitcurieux dans la disposition des nervures de ses ailes supérieures, etil vient montrer que les caractères pris dans les nervures des ailes sont loin d'être constants. Dans l'individu de la collection de M. Serville , le type de la description de l'Ency- clopédie , on voit les deux nervures récurrentes aboutir sous la troisième cellule cubitale. Dans le nôtre, qui vient du Brésil, la première récurrente aboutit sous la seconde cellule cubitale , et la seconde récurrente sous la troisième. 11 est probable que ceci n'est qu'une anomalie , car ces deux insectes sont parfaitement identiques pour tout le reste de leur organisation. Voir un excellent travail de M. Herrich Schaeffer sur les Vo- mada d'Europe , dans le Magasin entomologique de M. Germar, 1839, t.1, p. 265 et suiv. S.-G. CROCISE. Jur. Latr. V. 353. C. BRILLANTE. Crocisa nitidula. Fab. (Var. Pulchella. Guer.). Nota. €et insecte est très-bien décrit par Fabricius sous le nom de Welecta nitidula , mais dans l'individu qu'il a vu, le pre- mier segment de l'abdomen avait une fascie basale entière, tandis que dans notre variété cette fascie est largement interrompue au milieu.—Hab. le port Praslin, à la Nouvelle-Irlande. 11 est dé- erit et figuré dans le Règne animal anglais, pl. 3, f. 2. Planches. 74. Fig. 5. Fig. 4. Fig. 5. Fig. 6. Fig. 7. INSECTES. 455 S.-G. MÉLITTURGE. Latr. V. 355. M. CLAVICORNE. Melitturga clavicornis. Latr. 3 a. Antenne du maäle.—Hab. la France méridionale. Nota. M. Crémière, entomologiste qui habite Loudun, a trouve cette espèce dans les environs de cette ville. S.-G. ANTHOPHORE. Latr. V. 355. A. VERSICOLORE. Anthophora versicolor. Fab. (Var. Apicalis. Guer.). Noire , à corselet couvert d'un duvet fauve. Abdomen glabre, d'un noir bleu , avec l'extrémité fauve. Labre jaune, une ligne de cette couleur sur le bord du chaperon, dilatée an milieu en une pelite dent avancée vers les antennes. Une petite tache jaune sur le vertex, entre les yeux lisses. Ailes très-légèrement enfu- mées.—L. 14 mill.—Hab. Cuba. Nous avons rapporté cette espèce au Centris versicolor de Fa- bricins, quoique cet auteur dise que le poil qui revêt son thorax est cendré. Peut-être l'individu qu'il a décrit était-il vieux et passé. Détails de l'Anthophora retusa, Lin. (et non Haworthana comme on l'a gravé par erreur sur notre planche). 5. Antenne du mâle. 5 a. Id. de la femelle. 5 b, c. Mandibules. 5 d. Mâchoire. 5 e. Lè- vre inférieure. 5 f. Patte postérieure du mäle.—Hab. l'Europe. S.-G. CENTRIS. F, Latr. V. 356. C. CHAPERONNÉE. Centris clypeata. Lepell. Hab. Cayenne. Nota. Voir les descriptions données par M. Westwood des Cen- tris nobilis et grossa (Bibl. du Naturaliste par Jardine, entomolo- gie. Mellifères, pl. 20, f. 1 et 2). 6 a. Son antenne. S.-G. MACROCÈRE. Latr. V. 354. M. DE LANIER. Macrocera Lanierii. Guer. Noire. Dessous des antennes fauve, à l'exception des six pre- miers articles qui sont bruns, à extrémité noire en dessous. Dessus noir. Mandibules noires. Chaperon jaunätre , Tête , corselet et base de l'abdomen couverts de poils d'un jaune fauve. Abdomen ayant une large bande de poils blanes et couchés, à la base de chaque segment , avec le dessous noir et lisse. Pattes noires, à tarses d'un brun ferrugineux , avec les trois derniers articles plus pâles et les erochets noirs, couvertes de poils d'un blanc jaunä- 456 Planches. 74. ICONOGRAPHI£ DU RÉGNE ANIMAL. tre. Ailes hyalines très-légèrement enfumées à l'extrémité (mâle). —L. 12 mill.—Hab. Cuba. Dédiée a M. Lanier, ingénieur civil à Cuba, amateur d'Entomo- logie, qui a publié, avec nous, d'intéressantes observations sur quel- ques insectes de ce pays. Cette espèce a beaucoup d'affinités avec les Macrocera americana et pensylvanica de M. Lepelletier. Le genre Mélissode , fondé par Latreille, a été placé près du précédent , dans le Règne animal. M. de Romaud a publié dans notre Magasin de Zoologie (1841, Ins., pl. 50: des observations très-intéressantes sur ce genre. . S.-G. ACANTHOPE. Klug. Latr. V. 356. A. SPLENDIDE. Acanthopus splendidus. Fab. Hab. Cayenne. Nota. M. de Romand (Mag. de Zool., 1541, Ins., pl. 68) a publié des observations sur les deux sexes de cet insecte. Il a donné aussi la description et la figure d'un genre voisin (pl. 69) que M. Lepelletier avait pris pour le genre Melissode de Latreille (Hist. des Hymén., t. 2, p. 508), et que M. de Romand nomme Ctenioschelus. M. Claussen vient de nous envoyer du Brésil un Hyménoptère très-beau, qui appartient au genre Mesocheirus de l'Encyclopédie par ses caractères généraux , mais qui ne peut aller exactement dans aucune des divisions établies par les auteurs de l'article, lesquelles forment autant de genres dans l'histoire des Hyméno - ptères du Buffon Roret. Mesocheirus sericeus. Sa tête est noire, mais entièrement couverte de poils gris très -serrés, qui ont un reflet soyeux argenté vus à certains jours. Les antennes sont noires, avec le dessous brun. Le corselet est noir, trés-finement chagriné, avec quelques reflets bleus. A l'angle externe du prothorax, de chaque côté, il y a un cercle blanc, formé par un fin duvet. On voit un autre cercle pareil sous les ailes. L'écusson est beau- coup plus large que long, peu saillant, et il porte au milieu deux gros tubercules ou mamelons coniques et arrondis, ne formant pas deux pointes en arrière, et latéralement deux faiblesélévations. Ces parties et le bord postérieur du mésothorax sont garnis de duvet blanchätre, qui ne laisse que les tubercules à découvert comme quatre taches noires. Les ailes sont transparentes, avec l'extrémité un peu enfumée. Leur seconde cellule cubitale est rétrécie vers la radiale, laquelle est simple. Les pattes sont noires, INSECTES. 457 Planches. 15. velues. L'épine des jambes intermédiaires est aplatie, fauve, avec le lobe externe finement dentelé sur toute son étendue et n'attei- gnant pas la pointe crochue externe. L'abdomen est d'un beau vert soyeux en dessus, noir dessous, avec des taches et des stries blanches sur les côtés et l'anus noir.—L, 17 mill. — Hab. Rio-Ja- neiro. (Femelle.) Fig. 2. S.-G. EUGLOSSE. Latr. V. 356. E. DENTÉE. Euglossa dentata. Lin. Fab. La description que les auteurs ont donnée de cet insecte est tellement vague qu'elle convient à plusieurs espèces. Voulant ar- rêter nos idées sur celle que l'on doit considérer comme la vraie Apis dentata de Linné , nous avons eu recours à la description qu'il en a donnée dans le Museum Ludovicæ Ulricæ (p.413), et nous avons vu que celle description a été faite d'après plusieurs espèces différentes, comme cela a souvent eu lieu de la part des naturalistes anciens. Voici la description de cet auteur : Apis dentata. Nitida viridis , alis nigris, femoribus posticis den- {alis.—Hab. in America. Corpus læve, ape mellifica majus vel fere crabronis. Caput cœ- ruleum , maxillis incurvis, Linoua longitudine thoracis, vel in quibusdam ferme totius corporis. Oculi rufi. 7horax glaber. Scutellum gibbum tuberculis 2-obsoletis. Æ4læ atræ, nitidæ. 4b- domen ovatum, glabrum, segmentis sex, apice acuminatum. Fe- mora postica subtus dentata. Z'ibiæ posticæ dilatatæ versus api- cem. Culor totius æneo-viridis nitens. Varietas duplo major : Abdomen minus conicum ad apicem. Femora subtus minus dentata , sed genu mucronato. Comme on le voit, les trois quarts des caractères donnés par Linné sont des caractères qui vont à plusieurs espèces vertes à cuisses dentées et a ailes obscures. Mais heureusement que l'on trouve une indication plus précise, c'est celle de l'écusson qui porte deux tubercules obsolètes. Ce caractère est le seul qui puisse décider dans la distinction de l'Apis dentata , il existe parfaite- ment dans une espèce commune à Cayenne , comme on le verra dans les descriptions suivantes, I. Second, troisième et quatrième articles des antennes des fe- melles courts et égaux. 1° Euglossa dentata, Lin. D'un beau vert brillant , glabre, ponctuée. Ecusson large, avec un tubercule élevé de chaque côté, sans aucune carène ni élévation au milieu. Ailes d'un brun foncé, 458 Planches. 157. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. à reflets bleus et violets vifs, colorées jusqu'à la base. Langue de plus d'un tiers moins longue que le corps. — L. 19 enill. — Hab. Cayenne et le Brésil. (Mâle et femelle.) 2° Euglossa smaragdina. D'un beau vert bfllant, glabre, ponc- tuée. Écusson large, avec un tubercule élevé de chaque côté et une carène longitudinale au milieu. Ailes d’un brun jaunätre , à faibles reflets bleuâtres , avec la base hyaline, Langue d'un tiers moins longue que le corps.—L. 22 mill. — Hab. le Brésil , la baie de Campêche, le Para. (Mäle et femelle.) 3° Euglossa frontalis. D'un beau vert brillant , glabre, ponc- tuée. Écusson large, arrondi sur les côtés, coupé droit en arrière, avec un fort tubercule de chaque côté, sans aucune carène ni élévation au milieu. Front, au-dessus des antennes, relevé en un tubercule saillant. Antennes noires, avec le premier article à reflets bleus et verts. Langue de plus d'un tiers plus courte que le corps. Ailes d'un brun foncé, à reflets bleus et violets, avec la base des inférieures seulement demi-transparente.—L. 28 mill. — Hab. Cayenne. (Femelle.) II. Antennes des femelles ayant le troisième article trois fois plus leng que le second et le quatrième rétréci a sa base. 4° Æuglossa piliventris. D'un beau vert brillant, velue ; fine- ment ponctuée, Une ligne élevée noire et longitudinale sur le chaperon, ses angles latéraux, la base des mandibules et les côtés du labre jaunes, Côtés du corselet garnis de poils noirs, assez longs et roides. Écusson arrondi , portant une large fossette au milieu , remplie par une brosse de poils noirs chez la femelle. Derniers segments de l'abdomen d'un vert métallique doré, très- brillants et fortement chagrinés. Dessous de la poitrine et de l'abdomen garni de poils jaunes , assez longs et hérissés. Ailes hyalines, à peine un peu enfumées au bout. Pattes fortement ci- liées de poils noirs. Langue de plus d'un tiers plus longue que le corps.—L. 19 mill.—Hab. le Para. (Mäle et femelle.) Cette espèce est très-voisine de celle que M. Westwood a pu- bliée (dans la partie entomologique de la Bibliothèque du na- turaliste, Mellifères, pl. 19, f. 2), mais la sienne est d'un beau bleu, avec des reflets pourpres sur l'abdomen, et il ne dit pas si elle a les parties de la bouche aussi longues ou plus longues que le corps, ni comment est fait son écusson. Euglossa Romandii. D'un beau bleu violet, avec la tête et l'abdomen d'un vert doré brillant. Chaperon avancé en museau, jaune sur Îles côtés et à son extrémité, tricaréné. Labre jaune, Planches. 715: Fig. 3. INSECTES. 459 tricaréné. Mandibules noires, à base jaune. Antennes noires, avec le devant du premier article jaune et celui des autres, à l'ex- ception des second, troisième et quatrième, d'un brun jaunûtre. Poils des côtés de la tête jaunes. Langue de moitié plus longue que le corps, jaunâtre. Thorax et pattes d’un beau bleu violet, garnies de poils noirs. Écusson arrondi, plus large que long, portant deux gros tubercules peu saillants et arrondis. Les cils externes des pattes antérieures sont longs et noirs, à l'exception de ceux du premier article de leur tarse, qui sont d'un brun jaunâtre. Les ailes sont jaunâtres, plus foncées vers la côte. L’abdomen est de forme triangulaire , conique , finement chagriné, d'un beau vert doré, garni de poils fauves, plus serrés à l'anus.—L. 20 mill. Cette belle espèce est unique dans la collection de M. de Ro- mand, qui ignore son habitat. Cet insecte provient de la collec- tion Latreille, achetée par M. de Romand, et porte , sur une éti- quette, le nom de M. Lacordaire. S.-G. BOURDON. Latr. V. 357. B. DE DAHLBOM. Bombus Dahlbomii. Guer. Noir. Poils du dessus de la tête, du corselet et de l'abdomen d'un beau fauve vif, très-épais. Poils du devant de la tête, du dessous du corps et des pattes noirs, a l'exception de la brosse des tarses intermédiaires et postérieurs qui est d'un brun fauve soyeux, Ailes demi-transparentes, teintées de jaunâtre , avec l'ex- trémité brun pâte ( femelle). — Long. des grandes 32 mill., des petites infécondes ou ouvrières 16 mill.—Hab. le Chili. Dédiée au savant suédois qui a le plus contribué à l'avance- ment de l’histoire naturelle des Hyménoptères dans son pays. M. Haliday, dans l’histoire naturelle des Hyménoptères du Voy. du capitaine King (Lin. Trans. Lond., vol. XVII, 2€ part., p. 316 à 330), a décrit cette espèce sous le nom de Bombus nigripes, un an après que notre figure a été publiée , comme on le recon- nait à la date (avril 1835), inscrite au bas de la planche. M. West- wood l'a donnée aussi (Biblioth. du naturaliste, Mellifères, pl. 17, f. 2) sous le nom de Bombus grands. M. Dahlbom a donné une monographie des Bombus de Suède. Consulter aussi un mémoire de M. Lepelletier de Saint-Fargeau, dans lequel cet entomologiste présente des observations impor- tantes sur le travail du savant suédois. Fig. 4. S.-G. ABEILLE. L. Latr. V. 360. À. D'ADANSON. Apis Adansonii. Latr. Nota. Cette espèce, décrite par Latreille d’après un individu 460 Planches. 25: ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. en mauvais état, nous a été envoyée du Sénégal par divers voya- geurs. Nous en avons même plusieurs variétés. Dans celle du Se- négal le labre est d'un brun noirâtre, la face de la tête est garnie d'un court duvet grisâtre et couché, son sommet et tout le de- vant du corselet ont des poils hérissés et assez longs, d'un gris brun. Ceux de la partie postérieure et de la base de l'abdomen sont d'un gris plus pâle ou jaunätre. L'écusson est jaune, un peu obscur. Le premier segment de l'abdomen est jaune roussâtre, avec une petite ligne brune près de son bord postérieur. Le se- cond est de la même couleur, mais la ligne brune qui longe son bord est plus large; le troisième est encore jaune , mais toute sa moitie postérieure est occupée par du brun, à l'exception du bord. Les quatrième, cinquième et sixième n'ont plus qu'un fin liséré jaune fauve au bord postérieur ; tous sont couverts, dans l'état frais, d’un fin duvet grisâtre très-court, couché, plus dense vers la base des anneaux. L'anus est noir-brun. Le dessous de l'abdomen est jaune , à l'exception des derniers segments, dont la base est noirâtre; le segment anal est entièrement noirâtre. Les pattes sont d’un brun noirätre, avec l'extrémité des cuisses, des jambes et des tarses d’un brun fauve. Les tarses postérieurs sontentièrement de cette couleur. Dans une variété que M. Mion nous a rapportée des bords de la Casamance ( haut Sénégal ), le jaune fauve des premiers seg- ments occupe plus de surface, un des individus a même un peu de jaune à la base du quatrième segment. Le jaune fauve des jambes et des tarses occupe plus de place. Il est probable que l'Apis fasciata de Latreille, qui vient d'Égypte , ne diffère pas de celle-ci. M. Perroltet a rapporté du plateau des Neelgherries, dans l'Inde, une espèce qui se rapproche assez des Apis socialis, dorsata et Peronii , et qui offre cela de remarquable que la majorité des individus entre dans la division des Apis à écusson de la couleur du corselet, tandis que quelques-uns vont dans la seconde divi- sion, parmi celles qui ont l’écusson d'une couleur différente. Sur 25 individus que M. Perrottet a rapportés, cinq à six ont l'é- cusson d'un brun jaunâtre et même d'un jaune pur, ce qui n'influe en rien sur leur couleur générale. Cette espèce diffère constam- ment de celles que nous avons citées plus haut, parce que chez tous les individus que nous avons sous les yeux la base des premier et second segments seulement est d'un brun jaunâtre , tandis que chez ceux-là trois et même quatre segments ont du jaune. Nous Planches. 75, INSECTES. 461 proposons de la dédier au savant et modeste voyageur qui l'a dé- couverte. Apis Perrottetii. D'un brun noirâtre foncé. Labre et extré- mité des mandibules d'un jaune fauve. Face de la tête garnie de duvet grisâtre , trés-court et couché. Des poils hérissés et assez longs d'un brun noirâtre sur le vertex et sur le dos du corselet : ceux des côtés du bord postérieur et de la base de l'abdomen d'un cendré jaunâtre. Premier segment de l'abdomen ayant tout son devant jaune et sa partie saillante entièrement brune. Base du second d'un jaune roussätre obscur. Les suivants offrent à leur base une ligne étroite, très-bien limitée , formée d'un duvet très- court, couché et d'un blanc jaunâtre. Dessous de l'abdomen brun, avec le milieu de sa base seulement jaunâtre. Pattes en- tièrement d'un brun noir, garnies de longs poils d'un cendré un peu jaunûtre; derniers articles des tarses bruns. Ailes hyalines à nervures d'un brun noirâtre, avec l'extrémité très-légèrement en- fumée.—L. 10 mill.—Hab. les Neelgherries. Les variélés à écusson plus ou moins jaunâtre ont un peu de brun jaune sur le devant du premier article des antennes. Nous avons une autre variélé, à écusson noir, qui a la base des trois premiers segments de l'abdomen d'un jaune roussätre. Nous avons aussi trois individus d'une Abeille de Java qui ne diffèrent en aucune facon de l'espèce précédente : l'un d'eux a x 1, , S s A même l'écusson d'un brun jaunâtre. Peut-être considérera-t-on comme variété une Abeille de Pondi- chéry, dont nous n'avons qu'un individu rapporté par M. Ad. Delessert, chez laquelle l'abdomen est entièrement jaune et les pattes presque entièrement de cette couleur. Dans le cas où l’on trouverait que c'est une espèce distincte, nous allons en donner une courte description. Apis Delessertii. Tête et corselet d'un brun noir très-foncé et plus vif que dans l'espèce précédente, peu velus. Front garni + d'un fin duvet grisätre. Labre , mandibules et extrémité du cha- peron d'un jaune fauve. Quelques poils noirâtres sur le vertex et sur le devant du corselet, ceux des côtés et de la base de l'ab- domen d'un gris jaunätre. Écusson d'un jaune roussâtre. Abdomen d'un jaune roussâtre, avec une faible bande sur les deux avant- derniers segments, d'un jaune brun fondu, et l'anus d'un brun plus foncé. Ailes hyalines à nervures d'un brun roussätre. Pattes d'un brun jaunâtre , avec l'extrémité des jambes postérieures et 462 Planches. 75 Fig. 5. Fig. 6. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. leurs tarses d'un jaune roussâtreassezpäle. Toutes ces pattes garnies de cils cendré-jaunätre.—L. 9 mill.—Pondichéry. Nous avons décrit et figuré ( Voyage aux Indes orient. de Bel- langer, Ins., p. 504, pl. IV, f. 6) une grande espèce d'Abeille (Apis zonata) , voisine de l'Apis nigripennis de Latreille , mais ayant tout le corselet noir et seulement les deux premiers seg- ments de l'abdomen jaunes. Nous avons reconnu , en comparant la figure donnée par Latreille dans le Voyage de Humboldt, et la description de cet auteur, qu'on ne doit pas accorder une grande confiance à ce travail, car la figure indique positivement les deux premiers segments de l'abdomen jaunes, tandis que ses deserip- tions dans Humboldt, dans les Annales du Muséum, et celles de M. de Saint-Fargeau, disent toutes que l'abdomen est jaune , a l'exception de l'anus, roussâtre jaunâtre. Les individus qui ont tout l'abdomen jaune, à l'exception du dernier segment , ou de l'anus, comme ils disent, sont-ils des variétés de ceux qui ont plus de la moitié postérieure de l'abdomen noir; ou bien ces savants appellent-ils l'anus , plus de la moitié de l'abdomen? Pour achever de nous dérouter, nous avons vu dans la collec- tion de Bosc deux individus de l'Apis qui nous occupe, sous le nom d’Apis indica , Fab. : l'un a l'abdomen presque tout jaune, l'autre n'a que sa base de cette couleur et correspond parfaite- ment à notre Apis zonata. Il y a fort à faire pour débrouiller ce chaos, qui vient d'être rendu plus obseur par le nouveau travail de M. Lepelletier de Saint-Fargeau, publié dans les Suites à Buffon de Roret. Détails de l'Apis mellifica , L. 5. Sa bouche développée. 5 a. Les deux derniers articles des palpes labiaux. 5:b, c. Mandibules. 5 4. Màchoire. 5 e. Base de la mächoire pour montrer le palpe maxil- laire de deux articles. 5 f. Antenne du mâle. 5 g. Id. de la fe- melle. 5 k. Id. du neutre.—Hab. l'Europe. S.-G. MÉLIPONE. 11. Latr. V. 366. M. FULVIPÈDE. Melipona fulvipes. Guer. Cette espèce ressemble à la Welipona favosa des aüteurs, mais elle s’en distingue facilement par ses pattes de couleur fauve pâle. La tête du neutre est noire, le labre , les mandibules, à l'excep- tion de leur extrémité, sont fauves. Il y a une petite ligne lon- gitudinale de cette couleur, un peu dilatée en bas, au milieu du chaperon , et un peu de jaune sur le devant, contre les yeux. Les antennes sont fauves, avec le dessus brun. Le devant de la tête est garni d'un duvet gris cendré assez long. Le vertex a des Planches, 75. INSECTES, 463 poils jaunâtres. Le corselet est noir avec le bord de l'écusson jaune ; il est couvert de poils jaunâtres en dessus, avec une houppe de poils fauves aux angles antérieurs et en arrière. La base de l'abdomen à des poils jaunâtre pâle; il est noir avec tous ses segments , dessus et dessous , bordés de jaune. L'anus est jaune. Les ailes sont hyalines avec la base teintée de jaune fauve. Leurs nervures et l'écaille basilaire sont d'un fauve un peu brunûtre. Les pattes sont fauves avec les genoux et l'extrémité des jambes tachés de brun. Tout le dessous est garni de poils cendrés jau- nâtres. — L. 10 mill. La femelle a l'abdomen allongé et les ailes tres-courtes ; tout le devant de sa tête, au dessous des antennes, est d'un brun jau- nâtre pâle, ainsi que les antennes et les mandibules, Tous les poils de la tête, du corselet et de l'abdomen, sont cendré -jau- nâtre. L'abdomen est d'un brun noirâtre, la bordure de chaque segment est d'un jaune pâle fondu avec la couleur du fond, et le dessous est entièrement testacé. Les pattes sont d'un jaune fauve plus pâle. — L. 11 mill. — Hab. l'île de Cuba; nous avons vu au moins 200 neutres, et 5 à 6 femelles, 6. La femelle, 6 a. Le neutre. 6 b. Sa bouche développée. 6 c. Extrémité d'un palpe labial, 6 d. Paraglosses vues en dessous. 6 e. Mächoire. 6 f. Sa base, pour montrer que le palpe est atrophié. 6 g. Extrémité de la languette. 6 A. Antenne du neutre, 6 à, Id. de la femelle, 6 X. Tarse postérieur de la femelle. 6 /. Id. du neutre. Melipona grandis. D'un brun noir assez foncé. Labre, base des mandibules, côtés de la face, contre les yeux, et une petite ligne longitudinale au milieu du chaperon d'un jaune, sale. Antennes d'un brun jaunätre avec le dessus noir. Front, au-dessus des an- tennes, et vertex garnis de poils hérissés d'un jaune un peu fauve. Corselet couvert de poils jaune-roussätre pâles, ceux des an- gles antérieurs fauves. Ailes transparentes, teintées de jaune fauve avec l'extrémité brunätre, les tégules et nervures d'un brun fauve. Abdomen noiräâtre avec le bord postérieur des segments, sur les côtés seulement, d'un jaune sale. Anus noir. Segments du dessous largement bordés de jaunätre, avec des poils pâles. Pattes noires garnies de poils d'un cendré jaunâtre.—L. 15 mill.—Hab. la Bolivie. Fig. 3. S.-G. TRIGONE. Jur. Latr. V. 366. T. pe D'ORBIGNY. Trigona Orbignyi. Elle ressemble à la Mélipone que M. Lepelletier a appelée 464 . Planches, 75: ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. Anthidioides , mais on l'en distinguera facilement à cause des poils fauves qui couvrent son corselet. Corps noir. Labre fauve; cha- peron finement bordé de brun fauve. Une petite tache de cette couleur à la base des mandibules. Poils du front et du vertex d'un brun noirâtre, ceux du corselet d’un jaune fauve. Dessous des antennes brun avec le premier article tout noir. Abdomen court, triangulaire, noir, glabre en dessus; le premier segmentayant une petite tache jaune allongée à chaque angle latéral en arrière ; le second ayant deux taches plus grandes, mais laissant au mi- lieu un assez large espace noir ; le troisième porte ces deux taches beaucoup plus grandes, mais elles ne se touchent pas tout à fait; les quatrième et cinquième ont chacun une bande non inter- rompue, un peu échancrée en arrière, et l'anus est noir. Ces bandes occupent toute la largeur des segments, et elles ont cha- cune au milieu, un pelit trait noiratre. Dessous noir avec un du- vet gris jaunâtre. Ailes transparentes, très-légèrement teintées de jaune vers leur base. Pattes noires à poils noirs, avec une tache d’un brun fauve à l'extrémité des jambes postérieures, et sur le premier article de leurs tarses. — L. 8 1/2 mill. — Hab.la Bo- livie. Nous avons dù changer le nom qui figure sur les planches de notre première édition, parce que M. Latreille l'a déja employé (voy. de Humboldt) pour une Mélipone, genre dont quelques auteurs ne séparent pas les Trigones. Trigone mexicaine. Noire ; labre , base des mardibules et des- sous des antennes bruns. Quelques poils noirätres clair-semés sur le corselet et les pattes. Une tache brune à la partie interne de la dilatation des jambes et des larses poslérieurs. Extrémité de tous les tarses brune. Quelques poils d'un cendré brun sous l'ab- domen. Ailes hyalines à nervures d'un brun roux, légèrement teintées de jaunâtre à leur base. — L. 6 mill. — Hab. le Mexique. Nous avons une variété de cette espèce chez laquelle le cha- peron présente une grande tache testacée. Trigona fulviventris. Très-voisine de la Mel. bipartita de Le- pelletier, mais distincte parce que sa têle n'a pas de jaune. Noire , dessous des antennes brun. Côtés de la tête , devant les yeux, garnis d'un duvet blanchâtre à reflets argentés. Poils du dessus de la tête , du corselet et des pattes, noirs. Abdomen en- tièrement fauve et glabre. Ailes transparentes à nervures d'un brun rous:âtre. — L. 6 mill. — Hab. le Mexique. Nota. M. Lepelletier a décrit un grand nombre de Mélipones Planches. Jragmentu. Avctore M INSECTES. 46 ei Trigones dans son Histoire naturelle des Hyÿménoptères (Suites à Buffon, Roret). Comme il n'a pas beaucoup de livres, et que son grand âge l'empêche d'aller dans les bibliothèques consulter les ouvrages récents, il esl certain que plusieurs de ses espèces doi- vent ayoir été décrites avant lui. Du reste , cette observation de - vra s'appliquer à tout son ouvrage; il faudra toujours faire un travail de recherches bibliographiques avant d'adopter ses espe- ces, heureux que l'on sera si l'on parvient à acquérir quelque certitude de l'identité ou de la différence de ces espèces, au moyen de ses descriptions qui ne sont accompagnées, le plus souvent , d'aucune indication de la taille des Insectes décrits. Nous sommes arrivés à une époque où il n'est plus permis de faire l'histoire d'un ordre d'Insectes, au moyen d'une petite col- lection et de quelques livres seulement. De tels ouvrages ne peu- vent qu'embarrasser la science en augmentant la confusion de la synonymie. D'ailleurs, il est par trop facile de considérer comme neuf tout ce qui ne figure pas dans trois ou quatre livres usuels. Si l’on s'affranchissait de cette tâche difficile de chercher si un êlre n'a pas été étudié et décrit par nos prédécesseurs , la Zoolo- gie descriptive, ne consistant plus que dans le signalement de tous les animaux qui s'offriraient à nous , se réduirait à un travail mé- canique et une machine y suffirait. On trouvera la description de beaucoup d'Hymeénoptéres dans le travail de M. Haliday, sur les résultats entomologiques du voyage de King (Trans. Lin. Soc. vol., XVIF, p. 315), dans no- tre Entomologie du voyage de la Coquille, dans celle du voyage de M. Bellanger aux Indes orientales, ete., etc. M. Dahlbom a donné de bons travaux sur cet ordre, dans les Exercitationes Hymenopterologicæ , etc., publiées sous sa prési- dence {in-12. Lond. Gothorum, 1831 et suiv.). Consulter le travail consciencieux de M. de Romand, sur l'aile supérieure des Hyménopteres (Paris, Baillière, in-4° fig.), et celui que M. Shuckard a donné sur le même sujet, dans les Transactions de la Soc. Ent. de Londres , vol. 1, p.208, pl. 18. Voir plusieurs Mémoires de M. Klug, sur divers genres d'Hymé- noptères (Mag. de la Soc. de Berlin, 155 et suiv., avec fig. ). dans les Mém, de l’Acad. des sciences de Berlin. Voir aussi un petit Opuscule in-18, fort rare , publié à Gènes en 1805 par M. Spinola, et ayant pour titre: Faunæ Ligustice “… CSA Consulter les Mémoires de M. Spinola, que nous avons déja ei INSECTES. D) LS 466 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches. 15: tés dans le cours de ce travail, sur les Hyménopteres recueillis en Égypte par M. Fischer ( Ann. Soc. Ent. de France, t. VII, p. 435 et suiv.), et sur ceux que M. Leprieur a rapportés de Cayenne (Ibid. T. IX, p. 129, pl. 7, ett. X,p. 85). Ces deux Mémoires contiennent la description d'un grand nombre d'espèces nouvelles et de quelques genres fondés par M. Spinola. MM. Léon Dufour et Ed. Perris, dans un Mémoire très-impor- tant, intitulé : Mémoire sur les Insectes Hyménoptères qui ni- chent dans l'intérieur des tiges sèches de La ronce ( Ann. Soc. Ent. de France, t. IX, p. 5 et suiv., pl. 1, 2, 3), ont donné des observations du plus haut intérêt sur les mœurs d'un grand nom- bre d'Hyménoptères des genres Osmia, Ceratina, Odynerus, Solenius, Stelis, Prosopis, Stigmus, Pemphredon, Chrysis, Hedychrum , et sur plusieurs Ichneumonides de divers genres. 1ls ont décrit beaucoup d'espèces nouvelles DIXIÈME ORDRE.— LES LÉPIDOPTÈRES. GENRE PAPILLON (Papirio. Linn.). 716. Fig. 1. S.-G. PAPILLON. EL. Latr. V. 575. P. DE LATREILLE Papilio Latreillianus. Godard. 1 «. Le même vu de profil.—Hab. Sierra-Léone. Nota. Dans les individus très-frais, les taches des ailes sont d’un joli vert pomme, comme chez une espèce voisine qui vient de Ma- dagascar (Pap. cyrnus , Boisd.). Fig, 2. Chenille du Papilio machaon. 2 a. Sa tête avec les appendices odo- rants qui en sortent à la volonté de l'animal. 2 b. Sa chrysalide suspendue.—Hab. l'Europe. Nota. Nous avons fait connaître quatre belles espèces du genre Papilio dans la Revue Zoologique, 1839, p. 233 (Pap. Delesser- ti) et 1840, p. 43 ( Pap. Saturnus, Neptunus et Brama), Ces espèces ont été découvertes par M. Adolphe Delessert sur la côte Malaise (Malacca . Pulo-Pinang , etc. . Notre Pap. B:ama pour- rait même n'être que le P. Regulus de Stoll ( Suppl. à Cramer, pl. 41, f. 1), mais cet auteur ne fait aucune mention , ni dans sa figure ni dans sa description, des taches d'atomes verts placées Planches. 76. Fig. 5. Fig. 4. iNSÉCTES. 467 près du bord postérieur des ailes inférieures. Du reste, el nous l'avons dit dans la Revue Zoologique, les diverses espèces ou va- riélés de ce petit groupe ne seront bien déterminées que lors- qu'on aura vu un certain nombre d'individus des deux sexes et dont la localité sera bien connue. Voir le beau travail de M. Dehaan sur le genre Papilio propre ment dit, dans le magnifique ouvrage, publié sous la direction de M. Temminck , sur les possessions néerlandaises dans l'Inde. M. Lucas a décrit et figuré une belle espèce (Pap. Duponche- lii) provenant de la province d'entre Rios ( Plata), et rapportée aussi par M. d'Orbigny. M. G.R. Gray a donné de courtes descriptions de plusieurs Papilio, Parnassius, Pieris et Aroynnis des Indes orientales dans le premier numéro du Zoological miscellany de J. E. Gray, p. 32 (journal qui n’a pas été continué). M. Géné a donné la description et la figure d’une nouvelle es- pèce européenne de Papilio, qu'il a découverte en Sardaigne et à laquelle il a donné le nom de Pap. hospiton (De quib. Ins. Sard. novis aut minus cogn. fase 2, p.43, pl. 2, f. vo et a1 ). C'est une espèce très-distinete, mais voisine du Pap. machaon. M. W. Harris a fait connaitre la larve du Papilio philenor dans l'Entamologist, 1841, p. 60. M. Adam White à décrit dans l'Entomologist, n° 17, p. 280 (1842), deux espèces nouvelles de Papilio de Penang , sous Îles noms de Ÿ”. varuna et iswaru. M. G.R. Gray a décrit et figure deux espèces nouvelles dans le Règne animal anglais (The Animal Kingdom, Ins., t. 2, p.675, pl. 86 et 38, f 1,année 1832) sous le nom de Pap. Childrenæ et cleotas. Voir aussi la brève description donnée par M. Westwood (Ann. Mag. nat. Hist., n° 55,mars 1842, p. 36) de dix espèces indiennes et nouvelles du genre Papilio. L'uve de ces espèces, ie magnifi- que Papilio arcturus , est figurée dans le 5° numéro de ses 4r- cana entomologica, pl: 27. Elle provient des monts Himalaya. S.-G. PARNASSIEN. Latr. V. 376. P. PnorBus. Parnassius Phæœbus. Fab. God. 3 a. Une de ses pattes avec les crochets des tarses. — Hab. les Alpes de la Suisse, de l'Italie, de la Savoie et de la Sibérie. S.-G. THAIS. Fab. Latr. V. 375. T. DE CERISY, T'hais Cerisyi. God. 468 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches. T6. 4 a. Sa tète.—Hab. la Grèce, Smyrne. Nota. Voir des observations sur des Chrysalides de 7'hais mede- sicaste, rapportées de la Lozère en 1833, et dont les Papil- lons ne sont éclos qu'en 1835. Par M. Duponchel (Ann. Soc. Ent., t. 4, p. 661). 17. Fig. 1. S.-G. PIERIDE. Schr. Latr, V, 377. P. THiRia. Pieris thiria. God. 1 a. Sa tête vue de profil. — Hab. Java. Cette espèce a été décrite par Fabricius, sous le nom de /Vero, qu'il faut lui restituer. Fig. 9. Chenille de la Pieris brassicæ. 2 a. Sa chrysalide suspendue. — Hab. l'Europe Pieris Marchal. — Elle est très-voisine de la Pieris anguitia de Godard (Enc. , p. 146); mais elle est plus grande, d'un blanc légèrement soufré en dessus. Les ailes supérieures ont la côte fine- ment lisérée de noir, avec plusieurs taches noires au sommet et au bord externe, se prolongeant sur chaque nervure , entourées d'atomes et précédées, tout à fait à l'angle apical, d’un petit trait en zigzag formé d'atomesnoirätres, auquel se termine le noir des nervures. Les ailes inférieures sont sans taches, mais leur bord abdominal , au lieu d'être droit comme dans la P. anguitia, est assez sinueux, échancré en arrière et près d'un petit lobe assez saillant formant le commencement d’une queue à l'angle postérieur. Le dessous des ailes supérieures est biane, avec l’ex- trémité légèrement teintée de jaune ferrugineux päle, et le som met marqué des mêmes taches qu'en dessus, mais plus neltes et sans les atomes noirs. Les ailes inférieures sont de la couleur du sommet des supérieures; leur côte offre à sa base une espèce de lobe saillant, arrondi, bordé de noir. Toutes les nervures sont noires et offrent des parties où cette couleur forme des raies trés- fines ou des espèces de renflements. Il y a des taches transverses de cette couleur entre deux nervures, des lignes qui partent de la dernière nervure pour se rendre au bord abdominal , et enfin, parallèlement au bord externe, qui est liséré de noir, il y a, entre chaque nervure, un V noir ayant l'angle tourné vers l'extérieur et ne touchant pas au V suivant , landis que chez la vraie P. an- guitia, ces lignes, moins anguleuses, se touchent entre elles, au moins vers le bord interne des ailes, et forment une ligne con- tinue en zigzag qui ne reste pas parallèle au bord, et s'en éloigne d'autant plus qu'elle approche du bord abdominal. La ligne noire Planches. e 1 rie Fig. 5. INSECTES. 469 du bord de ces ailes est épaissie aux endroits où aboutissent les nervures, surtout à la côte et au sommet. Le corps est noir en dessus , garni de poils gris; le dessous est blanc jaunâtre , le som- met des antennes est marqué de jaunâtre en dessous. — Enverg. 52 mill. — Hab. la Colombie. Comme on le voit, cette espèce est bien distincte dela P. angui- tia (figurée par Hubner, Zutrage, f. 889, 890) par la forme de ses ailes inférieures et par la disposition des taches de leur des- sous. De plus, cette dernière espèce est plus petite; la couleur jaune du dessous de ses secondes ailes est plus orangée, quoique trés-pâle, et les lignes qui se trouvent sur les nervures et entre elles, sont d'un gris assez pâle et non pas noires comme dans la nouvelle espèce. L'individu de P. anguitia que M.Marchal nous a communiqué est beaucoup plus petitet n'a que 44 millimètres d'envergure. Il vient du Brésil. Nota. M. Pierret a décrit et figuré une espèce nouvelle du genre Anthocharis (Anthocharis Douei), provenant de Barbarie (Ann, Soc. Ent, , t. 5, p. 367, pl. 9 A, f. 1 et 2); M. Feisthamel (Id. ,t. 6, p. 301) fait connaître une autre espèce (4nthocharis Damone) provenant de la Sicile. Voir aussi la description d'une espèce nouvelle du genre Coliade (Colias Hecla) de l'Islande , publiée par M. Alex. Lefebvre (Ibid., p. 383, pl. 9 B). M. Donzel a inséré dans le même recueil, t. 6, p. 77, des ob- servations sur l'accouplement de quelques genres de Lépidoptères diurnes et sur le genre Piéride. M. Westwood a fait connaître la chrysalide d'un lépidoptere qui viendra probablement se placer ici, et auquel il donne le nom d'Eucheira socialis (Tr. Entom. soc. , vol. 1, p. 44, pl. VI). M. Westwood a trouvé un grand nombre de chrysalides dans un immense nid venant du Mexique. M. G. R. Gray a décrit une espèce de Piéride {P. Swainsoni) dans l'Arimal Kingdom (Ins., t. 2, p.674, pl. 38, f. 2). S.-G. HÉLICONIE. Latr. V. 378. H. DE LANGSDORr. Heliconia Langsdorfii. God. Hab. le Bresil. Voir la description donnée par M. Feisthamel (Ann. Soc. Ent., t.4, p.631, pl 18A, f. 1) de l'Aeliconia Leprieurii, espèce nouvelle provenant de la Guyane française. Heliconia Hortense. Ailes oblongues, noires, les supérieures ayant de part et d'autre une bande d'un jaune soufré, trans- 470 ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. Planches. ! di: verse, maculaire ; les inférieures ayant également de part et d'au- tre un large espace rouge vers la base; cet espace d'un rouge un peu vineux en dessous, coupé par les nervures noires. Ailes su- périeures comme tronquées au sommet, avec le bord externe un peu concave et faiblement sinué; le bord des inférieures sinué. Dessous des supérieures taché de grisâtre vers le sommet, avec un petit trait rouge à la base de la côte. Dessous des inférieures offrant quelques faibles taches grisâtres vers le bord; ces taches coupées par des lignes brunes situées entre les nervures. Elles ont en outre trois taches rouges à la base. Côlés du thorax et de l'abdomen tachetés de jaune,—Enverg. 8 cent. 1/2. — Hab. le Mexique. Cette espèce est intermédiaire entre les el. ricini et clysonyma de l'Encyclopédie. Heliconia Zélie. Ailes oblongues, arrondies, entières, trans- parentes, à reflets jaunâtres. Les supérieures ont le bord inférieur fortement arqué, les quatre sont entièrement bordées de noir, a nervures noires, avec une ligne de cette couleur partant de la côte et touchant le bord externe près de l'angle inférieur. Les inférieures ayant seules les nervures qui traversent le plus grand espace transparent, à la base, d'un jaune soufre. Dessous sembla - ble au dessus; les supérieures avec deux points blancs au sommet ; les inférieures avec un point blanc à la base, deux au sommet et trois ou qualre au bord postérieur. Antennes longues, noires, avec l'extrémité jaune. Côtés de la tête, du corselet et de l'abdo- men tachés de blanc, ce dernier ayant de plus une ligne longi- tudinale jaune de chaque côté. — Enverg. 6 cent. — Hab. la Bolivie. Cette espèce est voisine de l'Æel. Dero de Hubner (Zutr., n. 245). Heliconia Annette, Ailes oblongues, entières, transparentes, bor- dées de brun; cette bordure dentelée en dedans à l'extrémité des quatre ailes. Les supérieures ayant un petit trait brun et transverse, partant de la côte et suivant la nervure qui clôt la cellule discoïdale, et présentant, entre cette ligne et le sommet, une bande maculaire blanchätre, trés-oblique, nuageuse. Dessous des ailes semblable au dessus, mais ayant la bordure d'un brun ferrugineux, avec un petit point blanc au sommet des ailes infé- rieures. Antennes , thorax et abdomen noirs; dessous du tho-: rax et pattes blancs; dessous de l'abdomen, à l'extrémité, d'un jaune fauve, — Enverg. 6 cent. — Hab. le Mexique. Cette espèce est très-voisine de l'Hel. Morgane de Hubner (Zutr., n. 869). Heliconix Victorine. Ailes transparentes, bordées de noir, cou- pées par des nervures noires; les supérieures ayant le sommet Planches, 7 7. 71 > INSECTES. noir el une grande tache oblique triangulaire noire au milieu, partant de la côte, où elle est très-large, et terminée presque en pointe au sommet inférieur de la cellule discoïdale : cette tache et le sommet servent de limites à une large bande oblique trans- parente inférieurement , blanche et plus étroite vers la côte. Les nervures qui coupent cette bande sont blanchätres, à l'exception de la plus inférieure, celle qui précède ie bord inférieur, qui est noire. En dessous, les bords noirs contiennent , à l'exception du bord inférieur des premières ailes, une ligne d'un jaune fauve précédée, près du bord externe, de quelques petites taches cen drées peu marquées, envoyant, aux supérieures, un petit trait surla nervure qui ferme la cellule discoïdale , et deux faibles lignes lon- gitudinales partant du sommet pour se diriger vers la partie blan- che de la bande transverse. Antennes et corps noirs. Ce dernier entièrement saupoudré de blanc en dessous, avec l'extrémité de l'abdomen ferrugineuse. — Enverg. 5 cent. — Hab. la Bolivie. Cette jolie espèce est voisine des Mel. diaphana et Astrea de Godard et de l'A. Sao de Hubner (Zutr., n. 123). Heliconia Cotytto. Aïles transparentes, bordées de noir et à ner- vures noires. Les supérieures ayant le sommet noir et une grande tache au milieu , oblique , en carré long, à peine un peu plus large à la côte, terminée carrément au sommet inférieur de la cellule discoïdale, et un peu prolongée en fourche sur les deux avant- dernières nervures inférieures, qui sont également noires. Cette tache et le noir du sommet circonscrivent une bande assez étroite, presque entièrement blanche, et coupée par des nervures blan- châtres. Il y a un petit trait fauve sous la côte, dans la partie noire du bord antérieur de l'aile, depuis la base jusqu'a la tache du milieu. Le noir du dessous des quatre aïles est presque entière- ment occupé par du jaune fauve, qui ne laisse qu'un très-fin liséré noirâtre de chaque côté, surtout à la tache carrée du mi- lieu des ailes supérieures. Le sommet des inférieures est marqué de deux petites taches grises. Corps et antennes semblables à l'es- pèce précédente. — Enverg. 53 mill. — Hab. le Mexique. Coll. de M. Marchal. Heliconia Sylphis. Aïles transparentes, bordées de noir et cou- pées par des nervures noires. Les supérieures ayant le sommet noir et une grande tache oblique triangulaire noire au milieu, partant de la côte, où elle est très-large, et se prolongeant, en se rétrécissant graduellement, jusqu'à l'extrémité de l'avant-dernière nervure. La bande circonscrite à l'extrémité de l'aile par le noir de son sommet et cette tache ou bande, est transparente, à ner- 479 Planches. 77. ICONOGRAPHIK DU RÈGNE ANIMAL. vures blanchätres, avec le côté interne et la partie qui se rap- proche de la côte un peu plus blancs. Le dessous des supérieures offre une ligne d'un jaune fauve dans les bords noirs, sans rayonnements au sommet, avec le centre de la grande tache noire du milieu largement occupé par la même couleur. Le des- sous des inférieures et le corps sont comme dans la précédente. — Env. 4 cent. 1/2. — Hab. la Bolivie. Nous avons conservé à ces deux jolies espèces les noms qu'elles portent dans quelques collections de Paris, et qui leur ont été im- posés par divers amateurs. Heliconia Cornélie. Aïles d'un jaune fauve, entières , arron- dies, avec la moitié externe des supérieures noire, précédée de deux taches triangulaires de cette couleur, avec une bande très- anguleuse jaune dans la portion noire, partant de la côte et n'at- leignant pas l'angle postérieur, et une série de points jaunes parallèles au bord externe. Les inférieurs ayant à l’extrémite une large bordure noire, marquée de quatre taches jaunes, et offrant au milieu une petite tache noire peu limitée. Dessous semblable au-dessus, avec la base des ailes inférieures jaune et ensuite noire, un petit trait dentelé à la côte, près de l'extrémité , et la faible tache du milieu mieux marquée. Antennes jaunes avec la base seulement noire. Corps noir dessus, jaune dessous. — En- verg. 6 cent. 1/2. — Hab. la Bolivie. Heliconia Elisa. Ailes supérieures entières, noires, avec la base fauve au-dessous de la côte , traversée par une ligne longitudinale uoire, rapprochée du bord inférieur. Dans la partie noire, il y a cinq taches inégales jaunes, et quelques points blancs près du bord externe. Ailes inférieures d'un jaune fauve , ayant une bor- dure noire dentelée n'atteignant pas la base, et dans laquelle il y a quelques faibles taches blanches. Au milieu de ces ailes, on voit quelques taches noires, plus marquées vers l'extrémité , ran- gées en ligne longitudinale. Dessous semblable an dessus avec un point fauve à l'angle interne des supérieures, et les points blancs des bords plus forts et mieux marqués. Corselet fauve taché de noir en dessus, varié de jaune et de noir dessous. Antennes noires, à extrémité fauve. Abdomen noir dessus, jaune soufré dessous. — Enverg. 7 cent. — Hab. la Bolivie. Ces deux dernières espèces ont la plus grande affinité avec les Hel. £Eugena , Equicola, Clara, etc., de Godard. Helicona Bomplandii. Aïles larges, presque entières, d'un beau noir a reflets bleuatres, les supérieures ayant de part el Planches, = 4. INSECTES. 473 d'autre une faible ligne longitudinale partant de la base, suivant la nervure inftrieure de la cellule costale, une grande tache au mi- lieu, coupée en deux par une nervure, deux bandes à l'extrémité ; la première oblique, composée de quatre taches; la seconde au sommet, ayant également quatre taches, et formant un are, plus deux taches près de l'angle interne, d'un beau blanc. Les infé- rieures ayant une large bande transverse d'un jaune soufre, cou- pée par des nervures noires, au premier liers, à partir dela base, et ne touchant pas la côte, et une ligne de huit à dix taches blanches, près du bord postérieur. Dessous des premières ailes semblable au dessus, mais ayant une grande tache maculaire fer- rugineuse près de l'extrémité , entre les deux bandes transverses de taches blanches, et une ligne de six ou sept doubles taches blanches près du bord externe. Les inférieures ont de plus qu'en dessus , une ligne blanche parallèle à la côte, à leur base, et une seconde ligne de taches blanches près du bord postérieur; il y a aussi une large bande ferrugineuse arquée, prenant naissance près de la côte , après une petite tache blanche , et se terminant au delà du milieu, avant d'arriver au bord interne. La frange des quatre ailes est alternativement noire et blanche de part et d'autre. Le corps est noir, avec quelques taches blanches sur la tête et le corselet ; le dessous du thorax offre trois lignes obli- ques et velues d'un beau blanc ; le dessous de l'abdomen est jaune. Les antennes sont longues et entièrement noires. — Enverg. 9 cent. 1/2. — Hab. la Colombie, Cette magnifique espèce est très-voisine de l’Heliconis Hum- boldtii de Latreille , mais elle s'en distingue par la couleur blanche des taches de ses ailes et par la disposition de ces ta- ches. Le genre Verias, Blanch., indiqué par Godard (Encyel., art. Papillon , p. 229, note), nommé par M. Boisduval, dans sa col- lection, et caractérisé par M. Blanchard (Buffon Dumesnil, Ins., t. 3, p. 407),se composait, jusqu'à présent, de quatre espèces décrites par Godard, Æeliconia n% 65, 66, 67 et 68. En voici une cinquième que nous devons à notre ami M. Reiche. Nerias lineata. Ailes oblongues entières, semblables de part et d'autre, noires, avec des lignes longitudinales d'un blanc bleuâtre , interrompues au milieu, aux premières ailes ; celles-ci offrant à l'extrémité une large fascie fauve. Corps noir taché de blanc. Épaules fauves. Abdomen rayé de blanc en dessous et sur les côtés, avec l'extrémité fauve en dessous.—Enverg. 6 cent. 1/2. —- Hab. le Para 474 Planches. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. 77. Fig. 4. S.-G. DANAIDE. Latr. V. 378. D. EUNICE. 78. Fig. :. Danaida eunice. God. 4 a. Son corps vu de profil. 4 b. Une de ses patles antérieures. 4 c. Patte postérieure. 4 d. Extrémité de son tarse. — Hab. Java. Danaida (Euplea) Desjardinsii.Ailes entières, d’un brun jaunätre avec quelques points blancs au sommet dessupérieures et une bande blanchâtre près du bord des inférieures. Dessous plus pâle, som- met des supérieures ayant un plus grand nombre de points blancs qu'en dessus. Milieu des inférieures offrant cinq très-petits points blancs à peine visibles, et quelques autres points plus forts à la base , avec la ligne blanchätre près du bord postérieur comme en dessus. Corps brun, tête et côtés du corselet ponctués de blanc. Bord postérieur des yeux, des taches sur les palpes, et bord infé- rieur des cuisses, blanes.—Enverg. 6 cent. 1/2.— Hab. l'île Ro- drigue. Cette espèce est voisine de la Dan. euphone de Fabri- cius, mais elle est plus petite et d'une couleur différente. Nota. M. Boisduval a donné la description et la figure des Dan. £uphone et Phædone de Fabricius, et d'une espèce nouvelle (Dan. Goudotii, de Madagascar , dans sa Faune Entom. de Ma- dagascar, Bourbon et Maurice. S.-G. VANESSE. Fabr. Latr. V. 380. V. race) Vanessa callithea. God. 1 a. La même vue de profil. — Hab. l'intérieur de l'Amérique méridionale, à Fernambouc. Nota. Ce Lépidoptère et quelques autres forment le genre Callithea M. Feisthamel en a fait connaître une belle espèce dans le Magasin de Zoologie , 1835 , pl. 122. Vanessa musa. Ailes dentelées; les supérieures concaves, les in- férieures un peu prolongées à l'angle anal. Dessus des quatre brun, avec une bande commune rousse, divisée au sommet des supérieures par une grande tache brune, marquée de deux points blancs, et suivie jusqu'au milieu des secondes ailes, d'une ligne de plusieurs points de la même couleur , et dont plusieurs sont pupillés de blanc; une ligne rousse au bord externe des quatre ailes, quelques atomes d'un gris bleuâtre, précédés d'une tache noire, à l'angle anal des secondes , au-dessus de la queue, et trois bandes trans- verses et anguleuses rousses bordées de noir, entre la base et la bande fauve des ailes supérieures. Corps noirâtre dessus, jaune dessous. Partie inférieure des palpes blanche. Dessous des quatre ailes d'un brun grisâtre, avec la bande commune d'un brun Planches. 78. INSECTES. 475 ferrugineux pius päle du côté du corps, marquée de quelques petits points bruns ocellés de grisätre. — Enverg de 5 à 6 cent. — Hab. Madagascar. Celte espèce est très - voisine des Venessa Pelarga et Laodora de Godard , et surtout de la W. Andremiaja de M. Boisduval (Faun. de Madag., sible que l'on reconnaisse plus tard que ces deux espèces ne sont etc., p. 45). Il est même pos- que des variétés, ou peut-être les deux sexes, d'une même espèce; mais le mauvais état et le petit nombre des individus soumis à notre examen, ne nous ont pas permis d'éclaireir nos doutes a cet égard. Nous avons publié la description d'une Vanesse nouvelle, dé- couverte à la côte Malaye par M. Ad. Delessert, dans la Revue Zoologique, 1840, p. 44, sous le nom de Vanessa Eudoxia. Elle est représentée dans l'appendice à son voyage, pl. 20. Voir une note de M. W. T. Bree (Mag. nat. hist. by Charles- worth,t.1V,p. 368, 1840), sur une variété remarquable de la V’anessa urticæ. La Vanessa Rhadama de M. Boisduval, varie d'une manière extraordinaire. Sur vingt ou trente individus , plus ou moins bien conservés, que nous avons vus chez M. Deyrolle, nous n'en avons pas trouvé deux parfaitement identiques. Quelques-uns ressem- blent à l'individu figuré par M. Boisduval (Faun, de Mad., p. 44, pl. 9, fig. 2), n'ayant qu'un seul œil près de l'angle anal des secon- des ailes, avec le dessus des quatre ailes grisâtre, marqué de raies blanches transverses, les supérieures ayant un petit œil près du sommet , et les inférieures en ayant deux. Quelques autres, en ayant le dessus semblable , ont le dessous d'un gris beaucoup plus pâle , avec les raies blanchätres peu mar- quées et de faibles traces, ou même point, d'yeux. Chez d'autres variétés , le dessus des ailes inférieures offre un œil près de l'angle antérieur, mais cet œil est plus petit que ce- lui de l'angle anal; il est fauve, sans bordure noire. Il y a de ces variétés à dessous gris pâle et peu rayé, et d'autres où ce des- sous est très-marqué, à raies brunes et blanches. Chez tous, il y a deux très-petits yeux correspondant à ceux de dessus. . Enfin, une autre modification s'observe chez ceux qui ont l'œil de l'angle antérieur des ailes supérieures beaucoup plus yrand que le postérieur, et entouré de noir vif, Dans ceux-ci, on en voit dont le dessous est gris pâle sans yeux, et d'autres qui ont le dessous très-marqué de gris foncé et de blanc, avec deux xeux aux ailes antérieures , et deux aux postérieures. 476 Planches. 78 Fig Fig, ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. La Nymphalis afer de Drury et Stoll, ou Æthiopa de Fa- bricius, Godard, etc., a quelques rapports avec cette espèce. Vanessa Chorimene. Ailes brunes, dentées, les supérieures un peu arquées en faux , avec plusieurs lignes communes, jaunätres, depuis le milieu de leur longueur jusqu'à l'extrémité, fortement sinuées, bordées de noir au côté interne, et une ligne de taches jaunätres, rondes, ocellées de noir, inégales, dont la dernière, près de l'angle anal, offre une petite pupille bleue. Les supé- rieures ont prés de la côte, entre la base et la première ligne transverse , deux larges stries jaunes, bordées de noir des deux côtés. Il y a près de l'extrémité une petite tache blanche, et leur frange a quelques petits sinus de cette couleur. Les infe- rieures ont au milieu, près de la côte, quelques lignes courtes, jaunâtres et noires, peu marquées, et leur angle anal offre un très-petit lobe noir avec une tache d’atomes gris. Le dessous est également brun. Les yeux du dessus sont remplacés par d'autres yeux d'un brun ferrugineux , entourés de jaune à centre noir, et. il y a, depuis la base jusqu'auprès de ces yeux, plusieurs lignes communes a:sez larges d'un rougeätre vineux. On voit un peu au delà du milieu de la côte des inférieures, une petite tache jaune arquée. Le corps est brun et le dessous des palpes un peu blanchâtre. — Enverg. 5 cent. 1/2. -- Hab. les bords de la rivière Casamance , Sénégal. Cette espèce devra être placée près des Vanessa iphita, idumene et enothrea de Godard. S.-G. ARGYNNE, Latr. V. 379. A. MONNAIE. Argynnis moneta. Geyer. Hab. le Mexique et la Colombie. Chenille de l'Argynnis paphia, God. 3 «a. Sa chrysalide, sus- pendue. — Hab. l'Europe. M. W.T. Bree a trouvé l'Argynnis aphrodite en Angleterre, et il a publié une note à ce sujet (Mag. nat. hist. by Charles- worth, t. IV, p. 131, 1840). t Le prince Charles Lucien Bonaparte a donné une note intéres- sante sur une variété de la Melitæux Phæœbe (Antologia n° 125, mai 1831 ). M. Alex. Lefebvre a décrit et figuré une espèce nouvelle pro- venant des bords du Volga, et qu'il nomme Aroynnis selenis (Ann. soc. Ent., tt. 6, p. 15, pl. 1, f. 3 et4). M. Drapiez a publié (Ann. genér. des se. phys., t. 8, p. 281, pl. 127, f. 9) une grande Argynne dont il ne donne pas l'habitat, Planches 18. Fig. Fig = pus INSECTES. 4// et qui semble n'être qu'une varièté del Are. Briarea, Il la nomme Arg. Robynsii. M. Vaudouer, dans le méme recueil, a donné des observations sur la léthargie périodique des chenilles des papillons Æ£uphro- sine et Dia. Cethosia Judith. Ailes oblongues, dentées, les supérieures ayant le bord postérieur fortement concave, prolongé à l'angle du sommet qui est coupé presque droit, d'un jaune fauve avec trois larges bandes longitudinales et le sommet noir. Ailes inférieures de la même couleur avec les bords et une bande transverse au milieu, noirs, leur frange alternativement noire et jaune. Dessous des supérieures noir de la base au delà du milieu, avec une large bande longitudinale rouge et l'extrémité d'un brun jaune varié de noirâtre , avec deux grandes taches triangulaires jaunâtres, marquées de brun à la côte et au sommet. Les inférieures entiè- rement variées de brun noirâtre, de brun fauve et de jaunûtre, avec deux lignes dentées noires au bord postérieur, séparées par un espace gris plus large au sommet. Corps noir. — Enverg. 7 cent. — Hab. la Colombie. Cette espèce est assez voisine de la Cethosia Bompland, Latr., God., mais elle est bien distincte. . S.-G. NYMPHALE. Latr. V. 281. N. ÉTHÉTA. Nymphalis Etheta. God. Hab. la côte occidentale d'Afrique. Chenille de la Nymph. Ilia. 5 a. Sa chrysalide. —Hab. l'Eu- rope. Nota. M. Th. Horsfeld a publié un travail sur quelques Lépi doptères de l'Inde (Zool. journ , t. 5, p. 65 à 50, pl. 4, 1830), dans lequel il établit legenre Aconthea, avec deux espèces. M. Wesmael a publié (Bulletin de l'acad. de Bruxelles, août 1837, et Ann. sc. nat., nouv. série, t. 8, p. 191) une note sur une difformité observée chez la Nymphalis populi. Voir les observations de M. Duponchel sur la chenille et la chrysalide de la Nymphale petit Sylvain (ÆV. Sybilla) (Mém. de la Soc. Lin. de Paris, t. 6, p. 347, pl. 12, f. 1 44). M. G. KR. Gray a donné (Anim. Kingd. Ins., t. 2, p. 676, pl. 87) la description et la figure d'une belle espèce, sous le nom de Nymphalis Anetta. Le groupe de Nymphales auquel M. Boisduval à donné le nom de Prepona , s'est enrichi d'une nouvelle espèce provenant de la Colombie. En voici une courte description : D 478 Planches. 18, ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Nyrphalis (Prepona) Chromuws. Ailes noires, les inférieures ayant au milieu et un peu vers le côlé antérieur, une grande tache d'un beau bleu à reflets verts, et près du bord, une série de six taches noires, sub-ocellées, faiblement bordées de fauve au côté interne et pupillées de bleu. Dessous d'un gris jaunâtre strié de noir à la base, d'un brun nuagé de gris jaunätre ensuite ; ces deux couleurs séparées entre elles par une ligne droite, ce qui dis- tingue encore cette espèce de la Nymphalis demophon, Godard (Pheridamas, Cram., pl. 158, f. A B.), qui a celte séparation arquée. La N. Meander de Cram. | Amphimachus, Fab) a bien aussi celle séparation en ligne droite, mais la coloration est très- différente. Les inférieures offrant à la côte, près de la base, deux taches d'un blanc jaunätre, et près du bord, six taches rondes, jaunäâtres, avec le milieu noirâtre pupillé de blanc. Corps noir; des taches sur la tête, le derrière des yeux et partie inférieure des palpes d'un blanc jaunätre. — Enverg. 10 cent. — Hab. la Co- lombie. Ce papillon est très-voisin des Nymph. Demodice, Demophon et 4mphitæ de l'Encyclopédie. j M. Marchal possède une variété de notre espèce , chez laquelle le bleu du dessus des ailes s'étend sur les supérieures jusqu'au delà de la nervure médiane , tout en diminuant de largeur. Cette variété vient de la même localité. Nymphalis (Thymetes?) Aidea. Cette espèce est tres-voisine de la NN. Portia, et pourrait même n'en être qu'une variété locale. Ses quatre ailes sont d'un fauve vif, avec la côte et le bord ex- terne un peu rembrunis. Les premieres ont sous la côte, à partir du premier tiers jusque près du sommet , une ligne noire paral- lèle à cette côte, envoyant au milieu un petit rameau noir qui occupe la nervure d'intersection de la cellule discoïdale . on voit près du sommet quelques espaces arrondis et d'un fauve un peu plus pâle , mais très vaguement limités. Les inférieures ont au mi- lieu de la côte et à leur sommet des taches noirâtres, entre les- quelles il y a des espaces plus pâles, et, parallèlement au bord postérieur, cinqou six petits points d'un fauve très-pâle. La queue est courte et brune, les franges sont presque entièrement blan- châtres. Le dessous est comme dans la V. portia; on voit entre la queue et l'angle anal deux petits points noirs entourés de gris, et au bord externe quatre très-petiles taches grises ou blanchätres.— Enverg. 5 cent 1/2. — Hab. la baie de Campèche, où elle à été prise par M. Perbose à plus d'une lieue en mer, sur son bäti- ment. Dans un petit groupe naturel , caractérisé par M. Blanchard Planches. 78. INSECTES. 479 (Buffon Dumesnil , Ins., t. 3, p. 449) et auquel il a conservé le nom générique de Catagramma, proposé par M. Boisduval, nous pouvons ajouter les espèces suivantes: Catagramma hesperis. Ailes noires, à bord sinueux ; les supé. rieures ayant la base, les inférieures, toute leur moitié posté. rieure, glacées de bleu luisant, avec les franges blanches dans cha- que sinus. Sur le milieu des supérieurs une grande bande cra- moisie partant de la côte et venant se terminer obliquement pres de l'angle interne. Dessous des quatre ailes noir ; base de la côte des premières, une ligne parallèle à cette côte, partant de la base, une ligne oblique prés du sommet, jaunes. La bande rouge du dessus reproduite en dessous, enfin une peuite ligne d'un vert luisant longeant le bord externe. Dessous des inférieures présen- tant trois bandes jaunes et arquées à la base, la première longeant le bord interne et réunie à une quatrième bande arquée en sens opposé, parailèle au bord extérieur, les seconde et troisième par- tant séparément de la côte et ne touchant pas celte bande externe en bas. Le bord extérieur est également jaune, il y a, entre ce bord et la quatrième bande une ligne d'un vert bleu métallique et entre les troisième et quatrième bandes, dans l'espace ovale circonscrit par leurs courbures opposées, cinq gros points blanes bordés de bleu métallique. Corps noir, avec les côtés du thorax marqués de larges bandes obliques jaunes; une ligne de celte couleur au milieu de l'abdomen, en dessous.—Enverg. 4 cent. 1/2. — Hab. la Bolivie. Ce Lépidoptère est très-voisin de la Nymphalis hydaspes, Go- dard, Drury (1783) que Hubner a fgurée dans son Zutrage, fig. 397, sous le nom de Pyrophila ; mais c'est à tort que Go- dard a rapporté cette dernière espèce au Pap. hydaspes de Fa- bricius, qui est tout différent. Comme la publication de Drury est antérieure de dix ans à celle de Fabricius, le nom de ce pre- mier auteur doit être conservé, et il convient d'en donner un autre à l'espèce de Fabricius. Nous proposons de nommer cette dernière ÂVymphalis (Catagramma ) Fabricii. Ainsi on aura : 1° Catagr. hydaspes , Drury, Godard ( non Fabricius) ( 1583) ; 2° Catagr. Fabricii, Guér. — Syn. Pap. hydaspes, Fab., Ent. syst., t. 3, pars 1. p. 54, n. 167 (1793). La figure donnée par M. Boisduval sous le nom de Catagramma hydaspes, Fab. (non Godard ) ne va pas a la description de Fa- bricius : elle représente la vraie Catagr. pygas de Godard. Catagramma astala. Ailes entières, noires, à reflets d'un beau 480 Planches 18. ICONOGRAPHIE DB RÈGNE ANIMAL. bleu en dessus, à l'exception du sommet des supérieures et du bord interne des inférieures. Sur le milieu dessupérieures se voit une tache transverse oblique d'un bleu verdâtre métallique par- tant des environs de l'angle interne et dirigée vers l'extrémité de la cellule discoïdale , dans laquelle elle pénètre à peine. Il y à prés du sommet une petite tache ovalaire blanche. Dessous des supérieures d'un blanc grisätre à la base , rouge ensuite, avec une bande noire presque aussi large que la portion rouge et un espace gris au sommet, coupé par un trait noir. Dessous des in- férieures d'un gris pâle ou blanchätre, presque argenté, avec une ligne transverse rouge à la base, arquée à la côte, une seconde ligne noire après celle-ci, puis un grand cercle noir, mince , fermé à la côte par une tache transverse rouge, puis, après la ligne extérieure de ce grand cercle (laquelle est un peu sinueuse et dentée) une autre ligne noire , également sinueuse, à côté ex- terne rouge, placée entre le côté du cercle etle bord externe , qui est lui-même précédé d'un fin liséré noir. Dans le grand cercle du milieu il y a deux ovales transverses obliques, marqués chacun de deux très-faibles taches brunes, l'ovale supérieur offre “au milieu, du côté de la base des ailes, une petite dent assez sail- jante et l'une de ses taches brunes, la plus interne , n'est presque pas visible. Ces deux ovales sont à peu près d'égale largeur à leurs deux bouts. Toutes les franges sont blanches dessus et dessous. Le corps est noir en dessus et gris blanchätre dessous. Les antennes sont annelées de noir et de gris —Enverg. 4 cent. 1/2.—Hab. le Mexique. Catagramma Anna. Ailes entières , noires , sans reflets. Les pre- mières ayant au milieu une bande oblique d'un vert bleu à re- flets vifs, partant de l'angle interne et allant presque toucher au milieu de la côte , une petite lache blanche peu marquée près du sommet et quelques atomes verts à la base. Les secondes ont, pres du bord postérieur, une ligne assez étroite d’un vert bleu, partant de l'angle anal et se terminant insensiblement avant le sommet. Dessous des supérieures gris à la base, rouge ensuite, avec une bande noire beaucoup moins large que la partie rouge, et l'extrémité d’un gris blanchätre un peu soyeux bordée de noir ct coupée par une petite ligne noire arquée. Les ailes inférieures sont d'un gris blanc soyeux et comme un peu argenté, avec la côte rouge se prolongeant en une ligne transverse à la base; il ; a une autre ligne transverse et noire encore 4 la base, puis un grand cercle noir, mince, fermé , à la côte , par l'extrémité exté- rieure du rouge, un peu dilaté à cet endroit. Au côlé extérieur de Planches. 78. » INSECTES, ASI ce grand cerele, on voit une autre ligne noire précédée au bord d'un fin liséré noir; celte ligne partant de la même tache rouge et se terminant à l'angle anal , et n'ayant aucune trace de bordure rouge. Dans le grand cercle du milieu il y a deux ovales égaux, ayantleurs deux extrémités de la même largeur et marqués chacun de deux taches ou points noirs : le point noir interne de l'ovale supérieur est allongé et forme une petite ligne transversale , mais il est très-séparé du-point externe. La frange des quatre ailes, dessus et dessous, est d'un beau blane. Le corps est noir dessus, blanc dessous. — Enverg. 4 cent. 1/2. — Hab. le Mexique. Cette jolie espece est très-voisine de Ja précédente et lui res- semble, surtout en dessous, par la finesse dés écritures de ses ailes inférieures ; mais elle sen distingue pricipalement parce que la ligne noire qui suit celle du bord externe n'est pas bordée de rouge et ne présente pas de sinuosités. Cette espèce et la précé- -dente ont beaucoup d'affinités avec la NV. Æuclides de Latreille, (Voy. de Humboldt), mais, chez cette dernière, l'ovale supé- ; rieur des ailes inférieures est brusquement rétréci au côté in- terne, sans tache de ce côté et n'ayant qu'un petit point au côté extérieur. Dans l'Æuclides , la bande verte des ailes postérieures, en dessus, est siluée assez loin du bord externe et fait suite à la bande des supérieures ( cette bande n'existe pas chez les femelles ). La bände des ailes supérieures est très large, occupe le milieu de l'aile et vient se terminer au bord postérieur, loin de l'angle in- terne. / Nous avons plusieurs individus de deux espèces provenant de le Colombie et irès-voisines de l'Æuclides, mais dont les écritures des ailes inférieures sont larges comme dans la Catagr. Clymenus. Dans l'une, la frange des quatre ailes est noire, les deux ovaies placés au milieu du grand cercle des ailes inférieures sont dis- tants entre eux et distants du grand cercle. Chez l'autre espèce, la frange est blanche et noire seulement à l'extrémité des ner- vures, les deux ovales se touchent et touchent le côté extérieur du grand cercle qui les entoure. Voici la descriplion de ces espèces . Catagramma Marchalii. Ailes entières, noires, à faible reflet bleu, à franges entièrement noires; les supérieures ayant la base faiblement saupoudrée d'atomes bleus et une large bande irrégu- lière d’un beau bleu vert à reflets dorés brillants, plus élargie en arrière, ne touchant ni la côte ni le bord postérieur. Extrémités de ces ailes sans taches. Ailes inférieures ayaut chez les plus petits individus (les mâles?).une fine bande bleue placée près du bord in- férieur, partant de l'angle anal et se terminant bien avant le INSECTES. 56 482 Planches. 718. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. sommet. Cette bande n'existe pas chez les individus plus grands (femelles? ). Dessous des ailes supérieures rouge, avec un trait jaunâtre à la côte, suivi d'un trait noir à la base ; l'extrémité noire, marquée de deux traits janâtres. Ailes inférieures d'un jaune sale, avec la côte largement bordée de rouge et deux grands cercles noirs formés par des lignes larges comme chez la Cat. Clymenus concentriques, fermés antérieurement par le rouge de la côte, dont l'extérieur est suivi du côté externe, par la bordure noire qui précède la frange. Au milieu du cercle interne, il y a deux ovales transverses distants entre eux et distants du cercle qui les entoure, dont le supérieur est assez brusquement rétréci au côté interne, avec un gros point au milieu du côté le plus large et un faible trait dans la partie rétrécie ; l'ovale inférieur est également large des deux côtés et contient deux gros points. Le corps est noir et l'abdomen a en dessous une large bande longitudinale jaune sale. — Enverg. 4 cent. 5 mill. — Hab. la Colombie. Cette espèce a été décrite et figurée par Latreille (Voyage de Humboldt, recueil d'Obs. zool., ete., vol. 2, 131, pl. 42, f. 5, 6) sous le nom d'Ærycina Euclides, variété. Catagramma consobrina. Ailes entières, noires , à faible reflet bleuâtre et à frange alternativement blanche et noire. Ailes supe- rièures ayant un petit trait d'atomes bleus à la base , une bande oblique d'un bleu vert au milieu, n'atteignant ni la côte ni le bord interne, droite et régulière , presque d'égale largeur et ter- minée assez loin de la côte. 11 y a près du sommet un petit trait oblique bleuâtre. Les ailes inférieures ont près du bord postérieur une bande bleue assez large , partant de l'angle anal et terminée bien avant le sommet. Le dessous des supérieures est d'un beau rouge avec la base un peu grise coupée par un trait noir, et l’extré- mité noire marquée de deux bandes d'un gris jaunâtre, dont l'in- térieure plus large. Cette partie noire de l'extrémité est un peu plus large que chez l'espèce précédente et un peu moins que chez la Cat. clymenus. Les ailes inférieures sont d'un jaune un peu sale avec la côte rouge, deux grands cercles noirs concentriques formés par des lignes larges comme celles du Clymenus , suivis au bord externe d'une ligne noire immédiatement contre la frange. Dans le grand cercle interne, il y a deux ovales transverses qui touchent aux bords antérieur, externe et postérieur du grand cercle et qui se touchent entre eux, dont l'inférieur est également large à ses deux extrémités, marqué de deux très-gros points noirs qui se tiennent, et dont le supérieur, très-brusquement et très- fortement rétréci au côté interne, portant un gros point noir au Planches. 78. INSECTES. 483 milieu de la portion large et un petit trait dans la portion rétrécie. Le corps est noir avec le milieu de l'abdomen, en dessous, marqué d'une bande longitudinale jaunätre. — Enverg. 42 mill. — Hab. la Colombie. La Catagramma clymenus est très-voisine de ces deux espèces, el la précédente semble former un lien entrela Marchalii et elle, En effet, dans la C. clymenus les deux ovales des ailes inférieures se touchent entre eux, comme dans notre Consobrina, mais le supé- rieur n'est pas brusquement et fortement rétréci au côté interne, etil a toujours deux gros points noirs qui se touchent. Dans le plus grand nombre, les deux ovales sont éloignés de tous les points du grand cercle qui les enceint, comme dans la Marchalii. Mais ce dernier caractère pourrait bien ne pas être constant, car nous voyons dans la collection de M. Marchal un individu pro- venant du Brésil, que l'on ne peut rapporter qu'au Clymenus et chez lequel les deux ovales touchent le grand cercle inférieure- ment et extérieurement. Chez la Cat. clymenus, les deux ovales sontégaux, le supérieur est trés-faiblement rétréci du côté interne, l'inférieur également un peu rétréci, mais du côté externe, et tous deux ont deux gros points noirs, distants dans l'ovale infé- rieur, réunis dans le supérieur. Il est possible qu'une étude, faite sur les lieux , de toutes ces espèces fasse opérer quelques réunions de sexes; mais pour le moment, nous avons dù les séparer et décrire les individus qui offrent des différences assez tranchées et constantes. Catasramma Humboldtii. Dessus des quatre ailes d'un beau noir. Les premières ayant une bande verte a reflets bleus, longi- tudinale, qui part de la base, suit le milieu de leur largeur jusqu'au centre, se courbe ensuite à angle presque droit pour venir se terminer près du bord interne, au delà du milieu et assez près de l'angle postérieur. 11 y a , en outre, deux taches trans- verses et obliques de la même couleur près de la côte, l’une au delà du milieu et vis-a-vis l'angle de la bande qui part de la base, et l'autre près du sommet. Ailes inférieures, longées au bord pos- térieur par une large bande verte placée assez loin du bord, qui n'atteint pas les extrémités , et dont le côté interne est fortement dentelé et terminé par des atomes verts. Dessous des supérieures noir avec la base et le sommet d'un jaune d'ocre , une tache rouge et presque carrée près du milieu, dans la cellule discoïdale . séparant le jaune de la base du noir. 11 y a près de la côte, au milieu de la partie noire, une courte bande blanche, tachée de bleu inférieurement, et entre cette tache et la partie rouge, ur 484 Planches, TS: ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. pclit trait longitudinal bleu placé sous la côte. La frange est noire et marquée des deux côtés de petites taches alternatives blanches. Dessous des inférieures d'un beau jaune d'ocre, traversé par deux lignes noires, parlant de la côte et se terminant insensible- ment près du bord interne , et entre ces lignes une série de cinq points noirs paralleles à la seconde, qui est un peu sinueuse et suit à peu près la forme arquée du bord externe , tandis que la première est presque droite; frange noire. Corps noir dessus, blanc et velu dessous, avec la partie inférieure de l'abdomen jaune. — Enverg. 5 cent. — Hab. la Colombie. Cette espèce est très-voisine de la N. Oppelii de Latreille (Voy. de Humboldt, Observ. de Zool., etc., p. 381, pl. 24, f. 1), mais elle s'en distingue facilement par Ja disposition des taches vertes du dessus de ses ailes supérieures, par la grande tache rouge de leur dessous, par les points noirs placés entre les lignes du dessous des inférieures et par la disposition non parallèle de ces lignes. Catagramma Bomplandii. Dessus des ailes supérieures d'un beau noir, avec la base saupoudrée de vert, une grande bande verte à reflets bleus et dorés, presque droite, partant de la côte et se terminant au bord inférieur , assez près de l'angle posté- rieur , et un petit trail peu visible et formé d'atomes verts, pres du sommet. Ailes inférieures noires à reflets bleus, avec une large bande d'un vert plus pâle , située tout à fait contre le bord postérieur et la frange blanche. Dessous des supérieures gris à la base et à l'angle du sommet, avec une grande tache d'un beau vert bleu à la suite de la partie grise de la base, et une large bande noire au milieu, marquée au centre d’une bande transver- sale et maculaire formée de cinq taches d'un beau bleu à reflets métalliques , précédée à la côte par une petite tache blanche. Les trois taches bleues qui suivent la tache blanche de la côte sont placées sur une même ligne transversale et se touchent entre el- les ; les deux postérieures sont très-reculées vers le bord externe, plus grandes et séparées: on voit en outre un petit trait vert sous la côte, entre le vert de la base et la ligne du milieu. La frange est blanche des deux côtés, interrompue par de pelites taches noires. Ailes inférieures d'un blanc grisâtre à reflets soyeux ar- gentés , avec deux lignes noires sinueuses assez rapprochées, par- tant de la côte, et terminées un peu avant le bord interne, et une tache rouge sous la côte près de la base, séparée au bord de la côte par un petit liséré blanc. — Enverg. 6 cent. — Hab. la Colombie. Cette espèce se distingue surtout de ses congénères, par le Planches. 78. INSECTES. 485 plus grand rapprochement entre elles, des deux lignes noires du dessous de ses ailes inférieures, et par la recütude de la bande verte de ses ailes supérieures. Catagramma d'Orbignyi. Très-voisine de la C. Bomplandir. Le dessus est semblable, mais la base des ailes supérieures offre deux petits traits verts longitudinaux assez bien limités , et la bande verte du milieu, ne touchant ni la côte ni le bord interne, est fortement sinuée en dedans et en dehors. Le dessous des supé- neures est semblable à celui de la Cat. Bomplandii, mais le des- sous des inférieures, ayant les deux lignes noires sinueuses comme dans l'autre espèce, a de plus, entre ces lignes, une série de cinq points noirs assez forts. La côte est bordée de rouge jusqu'a la première bande noire, — Enverg. 5 cent. — Hab. la Colombie. Nous avons dédié cette belle espèce à notre ami M. Alcide d'Orbigny, voyageur qui, à l'exemple de Humboldt et Bompland, a exploré avec un grand succès l'Amérique méridionale. Catagramma Lebasii. Espèce encore voisine des deux précé- dentes, mais dont la bande verte du dessus des ailes supérieures se termine à la cellule discoidale, et se dirige là un peu en dedans, comme pour se réunir , presque à angle droit, avec une ligne longitudinale verte , partant du milieu de la base de l'aite, sui- vant le bord inférieur et intérieur de la cellule discoidale et sui- vie, près du bcrd interne de l’aile , d'une autre ligne moins nette, qui n'atteint pas la bande transversale. 1] y a en outre, près de la côte et comme pour faire suite à la bande du milieu , une assez grande tache verte, et près du sommet, un petit are de la même couleur. La frange est alternativement noire et blanche. Les in- férieures sont semblables à celles des deux espèces précédentes, mais elles ont au milieu plusieurs taches longitudinales et obli- ques, formées par des atomes bleus, Le dessous des supérieures est gris à la base et au sommet, rouge après le gris de la base, noir ensuite , avec une petite tache blanche à la côte et au milieu de la partie noire. Il y a du bleu à la suite de cette tache blan- che, entre elle et le rouge,en longeant la côte, et au côté externe du rouge, jusqu'au milieu de la largeur de l'aile, ce qui produit au wilieu, entre le rouge et la tache blanche du milieu, une espèce de cercle bleu, ouvert seulement au eôté externe. On voit en outre, près du bord externe de la partie noire, au milieu de la largeur de l'aile, trois taches ovalaires bleues, dont l'antérieure très- petite el linéaire. Les ailes inférieures ressemblent à celles de l'espèce précédente , mais le rouge de la côte atteint presque son extrémilé externe, et les deux bandes linéaires noires sont plus 486 Planches. 78. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. rapprochées entre elles à leur point de départ de la côte ; l'interne est beaucoup plus sinueuse, et elles sont un peu plus fines. Les cinq points placés entre elles sont aussi un peu plus petits. Nous possédons une variété chez laquelle le rouge du dessous des ailes supérieures est remplacé par du gris.—Enverg. 5 cent.— Hab. la Colombie. Ces deux belles espèces nous ont encore été communiquées par M. Marchal. Catagramma discoidalis. Ailes noires. Les supérieures entières , avec une grande tache arrondie au milieu, d'un beau jaune orangé , dessus et dessous, les inférieures un peu sinueuses en ar- rière , ayant une large bande longitudinale bleue , située près du bord interne, et n'atteignant pas le bord postérieur. Dessous des premières ayant, outre la tache du dessus, la base de la côte et une bande transverse arquée , près du sommet, d'un jaune d'o- cre ; cette dernière suivie, tout à fait au sommet, d'une ligne bleue très mince, qui longe le bord près de la frange; celle-ci noire de part et d'autre. Ailes inférieures également noires, avec deux larges bandes jaunes à leur base, se réunissant seulement en arrière , et deux autres bandes à courbure opposée, parallèles au bord postérieur , dont l'externe part de la côte, près de la naissance de l'interne opposée , longe le bord et se termine, près de l'angle anal, par quelques petites taches d'un bleu vert, et dont l'interne, qui prend naissance à une petite distance de la côte, va se réunir aux deux antérieures, à leur point de jonction entre elles. L'espace ovalaire laissé au milieu par les deux bandes inter- nes, est occupé par quatre taches ovales d'un beau bleu Juisant, à centre blanc. Corps noir avec une large bande oblique de cha- que côté de la poitrine, côté des palpes blanc a la base. Antennes noires et [robustes. — Enverg. 5 centim. — Hab. le Brésil. Col- lection de M. Année. M. Boisduval a distingué des Nymphales , un petit groupe sous le nom de Péridromir, composé , entre autres espèces, des Nym- phalis Feronia, Ferentina, Arethusa, Amphinome, etc. Cette dernière espèce varie beaucoup pour la coloration du dessous des ailes, et nous avons sous les yeux un individu trouvé à Cayenne par M. Année, et chez lequel la base des ailes supérieures, en dessous, na pas de rouge; dans les ailes inférieures, presque en- tièrement rouges chez les individus types, celle variété n'a de rouge que deux taches à la base , et quatre gros points près du bord postérieur. Planehes. 79. Fig. 1. F9 52% Fier. Fig. 4. 80. Fig. 1. INSECTES. 487 S.-G. PAVONIE. Latr. V. 382.P, ACADINA. Pavonia acadina. God. Hab. le Brésil. S.-G. MORPHO. Fab. Latr. V. 382. M. ACTORION. Morpho Actorion. God. Hab. Surinam, le Brésil, etc. 3. Chenille du Morpho phidippus , God. 3 a. Sa chrysalide, 3 b. Téle de l'insecte parfait. 3 c. Une de ses pattes antérieures. 3 4. Un palpe.—Hab. Java. M. Drapiez a décrit et figuré une espèce de Morpho du Brésil, sous le nom de M. Reinwardtianus (Ann. génér. des se. phys, &. VII, p. 278, pl. 109). Nota. La description que Godard a faite du Morpho Menelaus (Encycl., TIns., t. 9, p. 442 ) n'est pas très-exacte relativement au dessous des ailes des deux sexes, car il dit que chaque aile a quatre yeux, tandis qu'iln'y en a que trois aux supérieures dans quatre individus de notre collection et dans les figures de Cramer et de €lerck, qu'il cite, les seules que nous ayons sous les yeux. Nous possédons une espèce très-voisine de la précédente , mais qui s'en distingue ( chez le mâle) par un bleu semblable à celui du Morpho cythere, tirant un peu au violet; par une pelite tache blanchätre, peu visible, au-dessous de l'œil supérieur des secondes ailes, par une série de petites taches blanches au bord externe des premières ailes, en dessus et sur la limite du bleu, et par le des- sous, qui est d'un gris jaunäâtre pâle, avec trois yeux à chaque aile et une série de quatre ou cinq petites taches blanches sur la côte des premières ailes, à partir de la tache qui est située au delà du milieu jusqu'a l'extrémité. Nous proposons de donner à cette espèce le nom de Morpho Godartit. Elle vient de la Bo- livie. S.-G. BRASSOLIDE. Fab. Lat. V. 383. B. ASTYRA. Brassolis astyra. God. Hab. le Brésil. S.-G. SATYRE. Latr. V. 383. S. BALDER. Satyrus Balder. Boisd. Icones, etc. 1 a. Le mème vu de profil. 1h. Sa têle grossie. 1 c. Son antenne 1 d, Le bouton de l'antenne vu en dessous et très-grossi —Hab. le cap Nord. 4188 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL Planches. 80. Fig. 2. Chenille du Satyrus Jurtina, God. 2 a. Sa chrysalide. — Hab. l'Europe. Satyrus funebris. Ailes entières, brunes en dessus, avec le sommet des premières et le bord des inférieures un peu pluspäles. Un faisceau de poils noirs au milieu de la côte des inférieures. Dessous d'un brun plus foncé, avec un espace plus pâle au som- met, coupé par quelques faibles lignes sinueuses et occupé par un petit œil noir entouré de jaune et à pupille blanche, précédé d'une petite tache brune à centre gris. Il y a un autre œil un peu au dela du milieu du bord externe de la même aile, tout soa bord est plus pâle et porte deux petites lignes brunes, dont l'in- terne est très-sinueuse. Les inférieures ont le bord extérieur un peu plus pâle, occupé comme aux supérieures par deux lignes noi- râtres, et elles ont près de l'angle anal deux yeux noirs pupillés de blanc et entourés d’une double prunelle jaunätre peu visible. Celui qui est le plus près de l’angle anal est beaucoup moins mar- qué. Le corps est noir et les antennes brunes, annelées de gris. —Enverg. 4 cent. 1/2.—Hab. les bords de la rivière Cassamance , au Sénégal. Ce Satyre est! très-voisin du $. serwatius de l'Encyclopédie ; il a été découvert par M. le capitaine Mion. Voir aussi une autre espèce qui vient à côté de celle-ci, le Sa- tyrus Adolphei, Guér. Souvenirs du Voyage de M. Adolphe De- lessert, Appendice, p. 56. fota. M. Alex. Lefebvre a publié (An. Soc. Ent. ,t. 1, p.80, pl. 2) une notice sur les caractères distinctifs entre quelques Sa- tyres européens de la section des Leucomélaniens. M. Duponchel a donné, dans le même recueil, t. 2, p. 97, une division du genre Satyre en neuf groupes, d'après des caractères tirés à la fois des nervures des ailes et des antennes. M. Bugnion a publié (An. Soc. Ent., t. 3, p. 337) une note sur le Satyre styx. M. Pierret a décrit dans le même recueil, L. 6,p. 19, pl. 1, f. Det 6, un Satyre nouveau (Sat. Abd-el-Kader ). et p. 303, pl. 12, f. 56, deux autres espèces ($. Prieuri et S. arcanioïdes) provenant de l'Algérie. Voir une note fort intéressante de M. le doct. Marloy sur plu- sieurs chenilles de Satyres (An. Soc. Ent., t. 5, p. 273). Voir aussi le rapport de M. Boisduval sur la Cyllo sepulta, espèce fossile de Lépidoplère satyride , découverte dans les plä- trières d'Aix en Provence Ann. Soc, Ent., t. 9, p. 371, pl. 8). Planches. 80. Fig. 3. S.-G. EUMÉNIE. God. Latr. V. 383. E. ATALA. 81. Fig. 4. Fig. 1. Fig. 5 INSECTES. 489 Eumenia Atala. Poey. 3 a. La même vue de profil. 3 b. Sa tête. 3 c. Son antenne, — Hab. Cuba. Nota. C'est avec raison que M. Poey a distingué cette espèce de l'Eumenia toxea ( Minijas, Hub., Sam.) dans sa Centurie de Lépidoptères de l'ile de Cuba , première décade, avril 1832. Il faudra changer le nom d'£umenia toxea qui se trouve gravé sur les exemplaires de notre première édition. L'£Eumenia childrenæ de G.R. Gray (Anim. Kingd., Ins., vol. 2, p- 677, pl. 112, 1832) est le même que l'£umenia Debora de Geyer (Hubn.). S.-G. EURYBIE. Illig. Latr. V. 383. E. CAROLINE. Eurybia Carolina. God. 4 a. Sa tête. 4 b. Son antenne.—Hab,. le Brésil. S.-G. ERYCINE. Latr. V. 384. E. DE ViRGINIE. Erycina Virginiensis. Boisd. Corps et ailes, en dessus, d'un brun ferrugineux: les quatre ailes couvertes de nombreuses petites taches oblongues et trans- versales , formant des bandes sinueuses très-irrégulieres, avee deux petiles bandes très-minces el argentées, près du bord externe. Dessous d'un jaune un peu orangé, ponctué de noir avec les deux bandes argentées du dessus, mais plus larges ; l'interne ma- culaire. Antennes annelées de noir et de blanc. — FEnverg. 23 mill. — Hab. l'Amérique du Nord. 1 x. La même vue de profil. — Hab. L'Amérique du Nord. M. Morisse a publié (Ann. Soc. Ent. 1837, t. VI, p. 417, pl. 14) un travail sur quelques espèces curieuses, du genre Erycine. 11 établit deux genres nouveaux (Zeonia et Diorina). . Chenille de l'£rycina Lucina (Argynnis Lucina {. ). 2 a. Sa chrysalide suspendue. 2 b. Tête de l'Insecte parfait. 2 c. Palpe garni de ses écailles et dépouillé. 2 d. Bouton de l'antenne. 2 e. Patte antérieure. — Hab. la France. S.-G. MYRINE. Fab. Latr. V. 385. M. JAFFRA. Myrina jaffra. God. 3 a. Sa tête vue de face. 3 b. Zd. de protil. 3 c. Extrémité de son antenne, 3 d. Palpe dépouillé de ses écailles, 3 e. Palle ante- rieure. — Hab. Java. 490 Planches. Fig. 4. S.-G. POLYOMMATE. Latr. V. 385. P. Taoë. 81. Fie:. Fig. 6. [Sa] ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Polyommatus Thoe. Boisd. et Leconte. 4 a. Le même vu de profil. — Hab. l'Amérique du Nord. Nota. M. Westwood a fait connaitre (Tr. Ent. Soc. vol. 2, p. 1, pl. 1) les mœurs du T'hecla isocrates, Fab., des Indes orientales, dont la chenille détruit les fruits du grenadier en sintroduisant dans leur intérieur, et en s'y transformant en chrysalide. M. Doubleday (Entomologist. n° XIV, 1841, p. 209) a fait connaître une nouvelle espèce de l'Amérique du Nord (Pol. Lygdamus). M. Pierret a publié une notice sur le Polyommatus ceronus , dans laquelle il cherche à prouver que cette prétendue espèce n'est qu'une variété locale du P. Adonis (Ann. Soc. Ent. LOUE pe 110): M. Drapiez a fait connaitre deux espèces de Polyommales (Ann. des Sc. phys. t. 11, p. 354, pl. XXX, fig. 3, 4 et 5) , l'une (Pol. celestis) provenant de la terre de Van-Diemen, l'autre ( Pol. hecateus) de Hongrie. . Chenille et chrysalide du Polÿommatus pruni, God. — Hab. Paris. S.-G. ZÉPHYRIE. Dalm. Latr. V. 386. Z. Amor. Zephyrius Amor. Fab. (P. triopas , Cram.). Hab. les Indes orientales. Nota. Le genre Zephyrius, adopté par Latreille, doit être sup- primé , car il correspond parfaitement aux Polyommates, et c'esi par une fausse interprétation du texte de Dalman (p. 102) que Latreille l'a adopté. Détails du Polyommatus roxus (Lycœna Horsf.). 5. Sa tête. 7. a. L'extrémité de son antenne. 7. b. Palpe dépouillé de ses évailles. — Hab. les Indes orientales. . S.-G. URANIE. Fab. Latr. V. 387. U. DE BOISDUVAL. Urania Boisduvalii. Guer. Cette belle espèce diffère d'une manière très-notable de l'Ura- nia Sloanus des auteurs , et ne peut en être une simple variété, comme M. Mac-Leay semble le penser. Quoique tous les individus que nous avons vus offrent des formes et un aspect général par- faitement identique, ils varient beaucoup pour les bandes vertes Planches. 82. INSECTES. 491 qui ornent leurs quatre ailes, et l'on ne doit pas s'attacher à dé- crire exactement celles-ci pour donner un signalement un peu général de l'espèce. Voici donc les caractères spécifiques qu'il est possible de lui assigner. : Ailes noirés , les antérieures ayant de chaque côté dix à douze lignes transverses d'un beau vert doré, dont une ou plusieurs bi- fides, les inférieures ayant tout le côté interne vert, à reflets bleus et dorés, coupé par une bande longitudinale noire qui se termine au milieu , offrant ensuite plusieurs taches noires oblon- gues et transverses, et produisant au côté externe, six à huit bandes vertes et transverses qui ne touchent pas le bord. Frange des ailes supérieures droite, blanche et noire. Celle des in- férieures échancrée, à échancrures blanches. Quenes longues, noires, avec une petite ligne verte à la base, en dessus, ayant en dessous une large ligne d'un vert bleu, prolongée presque jus- qu'à l'extrémité. Dessous des ailes inférieures à peu près sembla- ble au dessus, mais plus envahi par le vert, présentant la bande longitudinale du dessus , précédée à la base, de deux ou trois pe- tites bandes noires , le reste de leur surface couvert de stries et taches transverses d'un noir profond. Antennes noires en dessus, fauves en dessons. Front rayé de noir et de vert avec les côtés de la tète et des palpes d'un beau vert doré. Corps noir avec trois lignes vertes sur le thorax, dont l'intermédiaire se prolonge sur le milieu de l'abdomen. Dessous de celui-ci vert, avec quel- ques taches latérales noires. Anus des mâles garni d'une brosse blanche. Côtés du thorax noirs, garnis de longs poils gris blanchätre. Pattes noires rayées de vert. — Enverg. de 7 àa9 cent. — Hab. Cuba. Cette espèce varie beaucoup, comme nous l'avons dit; chez quelques individus, les sixième et septième bandes des ailes supé- rieures sont réunies inférieurement , ce qui produit la variété dé- crite par M. Mac-Leay. Chez d'autres, les 59 6° etre, se réu- nissent comme cela a lieu dans la variété que nous avons figurée ici. Dans beaucoup, ces bifurcations ou trifurcations, n'ont pas lieu entre les mêmes bandes sur les deux ailes d'un même indi- vidu ; aussi, sommes-nous étonné que M. Mac-Leay , dans un Mé- moire fort intéressant du reste (Trans. Zool. Soe., vol. 1, p. 159, pl. 26), ait fait une espèce avec une de ces nombreuses variétés, lui qui était sur les lieux, et pouvait voir un grand nombre d'in- dividus des deux sexes. S'il altache autant d'importance aux lé- gères modifications de coloration des Insectes, toutes les espèces qu'il trouve doivent être nouvelles à ses yeux, car il est impos- 492 Planches. 82. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. sible qu'elles soient parfailement identiques avec les figures que la science possède, du moins identiques, comme M. Mac-Leay l'entend. Ce savant nous adresse le reproche de n'avoir pas donné de description scientifique de notre Urania ; il entend par une des- cription scientifique , celle qui consiste en une série de mots latins plus ou moins bien alignés, et comme pour nous punir d'avoir manqué à ce devoir , il affecte de ne pas reconnaitre son espèce dans notre figure, afin de pouvoir lui donner un nouveau nom, celui d'Urania Fernandinæ. Du reste, les Entomologistes feront justice de ce nom tardivement donné à une espèce, mais ils ap- précieront comme nous les précieuses observations consignées dons le travail de M. Mac-Leay , sur les habitudes et les métamor- phoses de cet Insecte. Sa chenille, qui ressemble beaucoup a celle des Hespéries, vit sur les feuilles d'un arbre qui croit sur les côtes de l'ile de Cuba (l'Omphalea triandra ); elle file une Loile sur les feuilles, se tient tout le jour comme engourdie, et ne sort que la nuit pour manger. Elle se file un cocon d'un tissu lâche , à travers lequel on peut la voir. L'Insecte parfait est complétement diurne, et vole avec beaucoup de rapidité ; au repos, ses ailes sont horizontales, et il leur donne rarement une position verticale, comine les Papilio. Nota. M. Boisduval (Ann. Soc. Ent., t. II, p. 248) a publié une note sur l'anomalie du genre Urauia, et a fait connaitre, d'a- près M. Sganzin, la larve et la nymphe de l'Urania riphœus. M, Blanchard (Buff. Dumesnil), d'après les idées de Dalman (Prodr. Monogr. Castn.) et de M. Boisduval, a placé les espèces de ce groupe à la suite des Hespérides, en leur reslituant les noms génériques de Cydimon et Nyctalemon, que Dalman leur donne. Le vrai genre Urania , dont M. Boisduval a fait connaitre la che- nille , qui est totalement différente de celle des groupes précé- dents, est placé par cet entomologiste {Faune de Madag., etc.), entre les Noctuélides et les Phalénides , et ne se compose que de l'Urania riphœus , de Madagascar. Fig. 2. S.-G. HESPÉRIE. Fab. Latr. V. 386. H. SABADIUS. Hesperia sabadius. Boisd. Hab. Madagascar. Fig. 3 Chenille de l'Hesperia tages , Fab. 3 a. Sa chrysalide. Fig. 4. Chrysalide de l'Hisperia Linea, dans sa coque. — Hab. l'Eu- rope. Planches. 92. 83. Fig. 1. Kg Fig. 3. Fig. À. INSECTES. 493 Voir la description et une figure sur bois de | Hesperia sophia de M.White, publiée dans l'Appendice au Voyage de Gray à la Nou- velle-Hollande, vol. 2, p. 474. GENRE SPHINX (Spaivx. Linné). S.-G. AGARISTE. Leach. Latr. V. 389. À. PALES. Agarista pales. Boisd. Faun. de Madag. 1 a. Le même vu de profil.—Hab, Madagascar. Nota. M. le capitaine Mion nous a rapporté des bords de la Casamance ( Haut-Sénégal ) l'Agarista euphemia de Cramer, pl. 345, f. A., indiquée par cet auteur comme venant d'Amboine. Il paraît que cette espèce se trouve en Afriqueet dans les ilesin- diennes, car M. Boisduval en a des individus de ces dernières lo- calités. Agarista ? stellata. Aïles supérieures noires, avec douze gros points d’un blanc jaunâtre rangés ainsi: un à la base près du milieu , une autre au tiers antérieur , deux au delà du milieu et une rangée de huit taches plus petites, mal alignées, près du bord externe. Ailes inférieures d'un beau rouge carmin , avec les bords antérieur et externe , et la base noirs. Corps noir, avec la tête, le devant et une tache en arrière du corselet, et le dessus de l’abdomen , à l'exception du premier et de la base des deux segments suivants , d'un rouge carmin. Devant des hanches anté- rieures du même rouge. Dessous des ailes semblable au-dessus, avec les deux taches placées au dela du milieu réunies. —Enverg. 39 mill.—Hab. Madagascar. Chenille et chrysalide de l'Agarista glycinæ, Lewin. — Hab. la Nouvelle-Hollande. S.-G. CORONIS. Latr. V. 389. C. DE LEACH. Coronis Leachii. God. Hab. le Brésil. S.-G. CASTNIE. Fab. Latr. V. 389. C. ACRÉOÏDE. Castnia acræoïdes. Boisd. Gray. Hab. le Brésil. Nota. M. Georges Rob. Gray a donné le synopsis des espèces du genre Castnie dans les Transactions de la Société Entomol. de Londres, vol. 2, p. 140, en citant la belle monographie de Dal- man et tous les autres ouvrages, Il admet 29 espèces. 494 Planches. 84. Fig. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL,. 1. S.-G. SPHINX. Lin. Latr. V. 389. S. DU JASMIN. Sphinx jasminearum. Boisd. Antennes, tête et corselet gris cendré , le corselet entouré de brun noiràtre, ailes supérieures d'un gris cendré blan- châtre , avec la frange alternativement blanche et noire, quelques petites bandes transverses ondées , noires et peu mar- quées, parallèles au bord externe, et une ligne d'un noir vif fon- due, longitudinale et partant du milieu de l'aile pour se diriger vers le milieu du bord externe. Une tache noire au-dessous de la naissance de cette ligne, formant une espèce de bande oblique avec deux ou trois autres taches qui partent de la côte ; une ta- che également noire au bord inférieur et près de la base de l'aile. Ailes inférieures d'un brun noirâtre, avec l'angle interne ou anal grisätre fondu, ce gris se prolongeant un peu et formant la trace de deux bandes transversales, Abdomen gris, à côtés plus pâles, avec trois lignes longitudinales de taches noirâtres. Dessous d'un brun pâle , avec le milieu des aïles inférieures grisâtre. — Enverg. 9 cent. 5 mill.—Hab. l'Amérique du Nord. Cet insecte est très-voisin du Sphinx cinerea de M. Harris. Voir l'excellent mémoire de ce savant dans le Journal américain de Silliman, 1839, t. 36, p. 282 à 320, sous le titre de Descrip- tive catalogue of the north American Insects belonging to the Linnean genus Sphinx in the cabinet of T. W. Harris, M, D., librarian of Harward university. Voir une note sur le Dislephila euphorbiæ dans l'Entomologi- cal Mag., t. 2, p. 369, pl.8 et 9, et p. 535. M. Lefébure de Cerisy possède les matériaux d'une monographie du genre Sphinx qu'il a préparés depuis longtemps, mais qui sont restés inédits. ; Voir les travaux de MM. Passerini, Duponchel et Gourreau sur le cri du Sphinx atropos ( Pise, 1828, Revue Zool., 1840, p. 5, Ann. Soc. Ent.,t. 8, p. 59 et t. 9, p. 117). M. Dormoy a publié une note (Ann. Soc. Ent. ,t. 5, p. 363) sur le grand nombre de chenilles du Sphinx du laurier-rose trou- vées en France pendant l’année 1835. Sphinx Lefeburii. Ailes supérieures grises, piquetées de brun, avec le milieu un peu plus blanchätre. Elles ont près du milieu une ligne noirâtre oblique, maculaire, partant de la côte et allant aboutir au delà de l'angle postérieur près de quelques taches de la même couleur. Il y a sur la côte , entre la naissance de cette bande et le sommet, deux taches brunes séparées par un Planches, 84. INSECTES. 495 espace blanchätre, et tout à fait à l'angle du sommet, un petit trait sinueux dirigé vers le centre de l'aile. L'angle anal est un peu dilaté et blanc , la frange est alternativement blanchätre et brune. Les ailes inférieures sont brunes, avec la base et tout l'angle anal d'un blanc jaunätre fondu. Le reste de la frange est alternativement gris et brun. Le dessous ést d'un gris brunâtre presque uniforme , avec la base des premières ailes, les secondes et le dessous du corps plus pâlès. Le dessus de la tête et du cor- selét est gris, avec les côtés bruns. Il y a un petit trait blanchä- tre au-dessus des yeux. Le dessus dé l’abdomen est d'un jaune d'ocre, avec le bord postérieur de éhaque segment d'un jaune brunâtre , et ce même bord brun foncé sur les côtés. L'extrémité anale ést mêlée d'atomes gris. Lés antennes sont brunes dessus, blanchâtres dessous. Les tarses sont bruns annelés de blanc. — Enverg. 9, |. 2 1/2cent. — Hab. la Bolivie. Nous l'avons dédié à notre excellent ami M. Lefebure de Cerisy. Macroglossum éynniris. Aïles hyalines ; les antérieures ayant la côte, l'extrémité et la base du bord interne noirâtres, un peu saupoudrées de vert jaunâtre, surtout à la côte et à la base. Les inférieures avec la base de la côte et un fin liséré au bord interne noirs; ce liséré recourbé à l'angle anal et se terminant au pli in- terne de l'aile en un petit triangle formé par la nervure qui mar- que ce pli. Tête et corselet verts en dessus. Abdomen d'un jaune ferrugineux uniforme, sans taches, avec la brosse anale de la même couleur, tachée de noir de chaque côté ( chez les mâles?) ou noirâtre bordée de fauve (chez les femelles? ). Dessous des palpes blanc. Dessous du thorax et de l'abdomen jaune. Pattes de la même couleur, avec l'extrémité des tarses postérieurs d'un brun noirâtre. Antennes noires, — L. 30, enverg. 56 mill.—Hab. l'ile Maurice. Cette espece diffère notablement de la description et de la fi- gure que M. Boisduval a publiées de son Macroglossum apus (Faun. Madag., p. 79, pl. 10, f. 4). Si cette description est exacte on doit conclure que l'ile Maurice a deux espèces voisines. Sur huit ou dix individus que j'ai vus dans la collection de feu Desjardins, je n'ai pu en trouver un seul qui convienne à la description de M. Boisduval. On trouve aussi à Bourbon et à Maurice le Macroglossum Pan- dora ($Sesia Pandora, Fabr., Ent. Syst., t. 3, 1"€ part., n° 6) que M. Boisduval a décrit dans sa Faune de Madagascar, etc. (p.78, pl. 10, f. 3) sous le nom de Macr. milvus. Il ressemble beaucoup au Sphinx belis de €ramer, pl. 94, f. C (de Chine). 496 Planches. 84. Fig. 2. Fig. 3. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. S.-G. SMERINTHE. Latr. V. 361. S. ASTYLUS. Smerinthus astylus. Drury. (Sm. i0., Boisd. Mss. ). Hab. New-Yorck. Nota. Nous avions conservé à cette espèce, qui nousaëété com- muniquée par M. Boisduval, le nom que ce Lépidoptérologiste lui a donné dans sa belle collection , mais l'ayant trouvée figurée dans l'ouvrage de Drury (édit. de Westwood, p. 48, pl. 26, f. 2) nous avons rétabli ce uom dans les planches de notre seconde édi- tion et dans ce texte. Ce Smérinthe est également décrit dans le mémoire de M. T. W. Harris sur les Sphingides de la Nort-Amérique ( Des- eriptive catalogue of the Nort-American Insects belonging to the Linean genus Sphinx, etc. The american Journal , etc., by Silli- man, vol. 36, p. 282, New-Haven, 1839). Voir une espèce voisine décrite par M. Kirby (Faun. Boreal. amer. 1V, p. 301, pl. 4, f. 4) sous le nom de Smer. Cerisyi, pro- bablement semblable à l'espèce décrite par Drury sous le nom de Sphinx ocellatus jamaicensis. S.-G. SESIE. Latr. V. 392. S. ASILIPENNE. Sesia asilipennis. Boisd. Corps noir, varié de jaune et de ferrugineux. Tête noire, avec le devant garni d’écailles jaunes , presque entièrement couvert par les palpes qui sont jaunes , avec le bord externe brun ferru- gineux. Antennes d'un jaune ferrugineux , avec les rameaux bor- dés de cils bruns; les rameaux de l'extrémité fort épaissis, dé. pourvus de cils et réunis en une massue compacte. Bord posté- rieur du prothorax finement liséré de jaune. Épaulettes d’un fer- rugineux vif, bord postérieur du mésothorax et du métathorax jaunes. Dessous du second segment abdominal rouge ferrugineux, bordé de jaune; un liséré jaune au bord postérieur de tous les autres segments, dessus et dessous. Ailes transparentes, à nervu- res noires, entièrement bordées de cette couleur, ainsi que lebord inférieur de la base des premières, une petite bordure à leur ex- trémité supérieure et une tache transversale oblique, au tiers an- térieur, d'un ferrugineux assez vif. Pattes d'un jaune ferrugi- neux. | 3 a. Sa chenille. 3 &. Sa crysalide. — Hab. l'Amérique septen- trionale. Nota. M. W. T. Bree (the Magas. nat. Hist., by Charlesworth, t. 1, p. 19, 1837) a publié des observations intéressantes sur la Planches 84. 84 bis. Fig. INSECTES. 497 larve, la nymphe et l'insecte parfait du ?'rochilium ( Sesia ) cra- broniformis. M. Edw. Newmann a publié (Ent. Mag., t. 1, p. 66) une HMo- nographia ægeriarum angliæ. 1] divise ce groupe en sept genres et donne la description et la synonymie des genres et des es- pèces. Voir un mémoire de M. Giorna (Trans. Lin. Soc. Lond., vol. 1, p- 135, pl. 13), dans lequel ce savant s'occupe de l'anneau et du frein des ailes des Lépidoptères. Il figure plusieurs Sphinx. 1. G.-S. THYRIDE. Hoff. Latr. V. 592. T. SÉPULCRALE. Thyris sepulchralis. Boisd. Noir dessus et dessous , avec des taches blanches sur le corps et sur les ailes , celles du milieu des quatre ailes beaucoup plus grandes, réunies et formant , aux inférieures , une large bande transversale. Dessous semblable au dessus,—Enverg. 20 mill.— Hab. l'Amérique du Nord. Cette espèce est figurée dans l'atlas des Suites à Buffon de Ro- ret, Lépid., pl. 10, B, f. 11, et M. Harris la mentionne dans son mémoire sur les Sphingides de l'Amérique. M. le capitaine Mion a découvert dans l'intérieur de l'Afrique, sur les bords de la rivière Casamance , un élégant Lépidoptère, qui ne peut être placé dans aucun genre connu, mais qui tient des Thyris, des Glaucopis et des Syntomis. Nous le placons provi- soirement à la suite des Thyris, et nous lui assignons les carac- tères suivants : G. Sxncazzia. Antennes subfusiformes, légèrement denti- lées au côté antérieur, allongées. Palpes assez allongés et épais, couverts d’écailles courtes, serrées, ayant les trois derniers arti- cles de longueur presque égale , relevés et dépassant notablement le bord du chaperon. Ailes étroites et allongées , en toit un peu croisées au bord interne dans le repos. Pattes assez épaisses, épe- ronnées seulement à l'extrémité des jambes. Trompe allongée, enroulée. Abdomen épais, ayant une petite brosse à l'extrémité. Syncallia stellata. Corps et ailes supérieures d'une belle cou- leur violette à reflets luisants, couverts de taches rondes d'un blanc de neige. Frange des ailes supérieures, base des inférieures, abdomen et trompe d'un bel orangé vif, Extrémité des ailes in- férieures brune , à frange violette , plus noire en dessous , avec deux points blancs. Antennes noires, avec le bout blanc, à l'ex ception de l'extrême pointe qui est encore noire. Palpes violels CS INSECTES. J/ Planches 34 bis, Fig. ICONOGRAPHIE DU KHÈGNE ANIMAL. deux grandes taches blanches sur le devant de la tête et de chaque côté de la poitrine. Palles violettes à jambes annelées de blanc. Abdomen noir en dessous, avec trois taches transverses blanches —Enverg. 26 mill. Le genre Hecatesia à été enrichi par M. Feisthamel (Voy. de la Favorite, Mag. de Zool. 1839, Ins. pl. 21, f. 1), d'une belle espèce, qu'il a donnée sous le nom d’Z1. thiridion. M. White a dé- crit de nouveau et figuré les deux sexes de celte même espèce (Appendice au voy. de Gray à la Nouv.-Holl. vol. 11, p 474) . S.-G. OEGOCÈRE. Latr. V. 392. OE. À LIGNE DROITE. OEgocera rectilinea. Boisd. Tête et corselet d'un jaune blanchätre ; base el extrémité des palpes noirs. Trois lignes longitudinales noires sur le corselet Ailes supérieures d'un brun piqueté de jaune, avec une fine bor dure ferrugineuse au bord externe. Elles ont chacune, vers le mi- lieu , une large bande longitudinale d'un jaune blanchätre, par-- tant de la base et n'alteignant pas l'extrémité, bordée de rouge ferrugineux , avec deux taches lriangulaires noires pupillées de bleu argenté au côlé supérieur et vers le milieu de l'aile, et une iache semblable au bord inférieur : ces trois taches faisant saillie dans la bande jaune. Ailes inférieures d'un beau jaune d'ocre vif, largement bordées de brun ferrugineux dans les mäles, de noi râlre dans Îes femelles, avec une tache de la même couleur au milieu, vers le bord antérieur. Abdomen d'un beau jaune d'ocre , avec une lache noire au bord postérieur des segments; celui du mâle garni de longs faisceaux de poils jaunes de chaque côté et en arrière, celui de la femelle presque sans poils. Dessous des supérieures d'un brun roussâtre avec la ligne longitudinale jaune et les taches noires traduites en brun ferrugineux. Dessous des inférieurs semblable au dessus, mais plus päle. Dessous du corps d'un jaune pâle , ainsi que les pattes qui sont élégamment anne lées de jaune et de noir. —Enverg. 34 mill.—Hab. Sierra-Leone. Cette espèce est représentée dans l'Atlas des suites à Buffon de Roret, pl. 14, fig. 5. Elle sera décrite dans le texte , qui n'a pas encore paru. M. Mion nous a rapporté du Sénégal une belle espèce d'OEgo- cère à laqueile M. Latreille a donné (Règne animal, 1. II, p. 439, pl. 20 , fig. 3), le nom d'OEs. Boisduval. Celle espèce est dé- crite et figurée par Cramer, pl. 50, fig. D, et a recu de cet an- leur le nom de Menete, qu'il faudra lui restituer. Planches. 85 bis. Fig. INSECTES. 499 3. S.-G. ZYGÈ Zygæna pulchella. Boisd. E. Latr. V. 399. Z.'GENTILLE. Corps noir a reflets violets et verts, antennes noires. Côté des palpes , deux petites taches au devant des yeux, au devant de la base des antennes et derrière les yeux, d'un jaune d'ocre. Côtés du prothorax, base des ailes supérieures, bord postérieur de l'écusson jaunes. Une large bande transverse rouge, au delà du milieu de l'abdomen , avec l'anus jaune. Ailes supérieures d'un brun jaunâlre avec une tache oblongue et transparente à la base, et quatre taches rondes jaunes, avec le milieu ferrugineux, au dela de la tache transparente. Ailes inférieures transparentes , à nervures rouges, largement bordées de noir avec une tache rouge près de l'extrémité et à l'angle anal, et le bord antérieur teinté de rouge fondu avec la tache de l'extrémité. Dessous des ailes semblable au dessus, à l'exception des supérieures qui ont une tache oblongue rouge au milieu et près du bord antérieur. Paties noires, avec le bord externe jaune. Abdomen noir, taché de jaune de chaque côté et a l'anus. — Enverg. 24 mill. — Hab. le cap de Bonne-Espérance. Voir la Monographie des Zygénides de M Boisduval. M. Chardiny a publié la description et la figure d'une nouvelle espèce de Zygène de Sibérie (Zy2. Mannerheimi), dans la Revue Entomologique de M. Silbermann , t. 1V, p. 194, pl. 35. M. de Villiers (Ann. Soc. Ent. 1. 1, p. 421), a publié une Notice sur un accouplement de deux Zygènes d'espèces différentes. M. Pierret (1d. t. VI, p. 22, pl. 1, fig. 8), a fait connaître une nouvelle espèce provenant des environs d'Oran. M. Menetries a décrit et figuré une aulre espèce provenant de Constantinople (Mém. de l'Acad. imp. des se. de St.-Pétersbourg, VIe série, t. V, p. 50, pl. 2, fig. 10), sous le nom de Ze Wiedemannit. Chenille de la Zygœæna jilipendulæ, Lin. 4 a. Sa coque el sa chrysalide.—Hab. l'Europe. S.-G. PROCRIS. Fab. Latr. V. 394. P. NÉBULEUSE. Procris nebulosa. Antennes , corselet et patles noirs; dessus du corselet garni d'écailles blanchâtres; ailes transparentes à nervures jaunätres, sarnies de fines écailles d'un blanc jauvätre, surtout au bord antérieur el au milieu. Abdomen jaune päle. Dessous semblabl tu dessus. Enverg. 26 mill, — Hab, le cap de Bonne-Espérance 500 Planches. 84 bis. Fig. 6. Fig. 8. Fig. 9. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAÎ. Nota. Nous avons donné la description et la figure de deux espèces de ce genre dans le Magasin de Zoologie. S.-G. SYNTOMIDE. Il. Latr. V. 394. S. MYODE. Syntomis myodes. Boisd. D'un brun noirâtre. Tête ayant une grande tache en avant, et deux petites lignes derrière les yeux jaunes. Corselet offrant une ligne longitudinale au milieu et quelques petites taches en avant et à la base des ailes, d’un jaune d'ocre. Une tache jaune à la base des ailes supérieures, et trois grandes taches (ranspa- rentes sur leur disque. Les inférieures très-petites, jaunes, bor- dées de noir avec un petit point noir au milieu. Dessous semblable au dessus. a l’exceplion des premières, qui ont toute la base jaune. Abdomen brun dessus, jaune dessous, les deux premiers segments, en dessus, largement bordés de jaune, cette bordure échancrée au milieu , les autres ayant seulement une tache jaune de chaque côté. Pattes d'un jaune pâle. — Enverg. 27 mill. —- Hab. Madagascar. . Chenille de la Syntomis phegea, Fab. 5. a. Sa chrysalide. — Hab. l'Europe. Nota. M. Lefebvre a reconnu que sa Syntomis Kuhlveinii, pu- bliée dans notre Magasin de Zoologie 1831, cl. IX, pl. 23, de- vait être le Sphinx minceus de Cramer , pl. 347, A. (fem.). Les antennes plumeuses que Cramer a mises à sa figure, ont induit M. Boisduval en erreur , etil n'a pas compris cetle espèce dans sa Monographie des Zygénides. M. Lefebvre , ne trouvant pas son espèce dans le travail de M. Boisduval , a dù la croire nouvelle, et ce n’est que plus tard qu'il a cru la reconnaitre dans le $. min- ceus, quoique celui-ci n'ait pas de taches rouges au corselet, et qu'il en offre de blanches sur les épaulettes, caractères qui man- quent à l'individu figuré sous le nom de Syntomis Kuhlveinii. Voir la description et la figure données par M. Bugnon (Ann. Soc. Ent., 1. VI, p. 439, pl. 16 , fig. 1). de la Syntomis Mes- tralii, espèce nouvelle d'Egypte S.-G. ATYCHIE. Hoff. Latr. V. 394. A. GRÊLE. Atychia pumila. Ochs. (Mâle.) 8 a. La femelle. — Hab. la Hongrie. Nota. Ce genre, nommé Chimæra par Ochsenheimer , se com- pose de 6 espèces; l'une d'elles Chimæru funebris, a été décrite par M. Feisthamel (Ann. Soc. Ent. de Fr., t. 11, p. 259 ). Chenille de l'Aglaope infausta. g a. Sa coque. — Hab. l'Europe INSECTES. 0 Planches. Fig. 10. S.-G. GLAUCOPIDE. Fab. Latr. V. 394. G. BELLE. Glaucopis formosa. Boisd. Hab. Madagascar. Nota. M. Feisthamel avait donné à cette espèce, le nom de GL, Folletii, bien avant que; M. Boisduval l'eût publiée ; mais comme ce dernier en donne une bonne description et une figure (Faune , Ent. de Madag. Bourb. etc., p.82, pl. 11, fig. 3), nous avons dù adopter son nom. Fig. 11. S.-G. AGLAOPE, Latr. V. 394. À. AMÉRICAINE. Aglaope americana. Boisd. Corps noir à reflets bleuâtres , avec le prothorax ou collier d'un jaune ferrugineux, et une petite tache jaunäâtre de chaque côté de l'abdomen , près de l'extrémité, laquelle est garnie de longs cils d'un noir bleu. Ailes supérieures d’un noir brun, à reflets d'un vert sombre ou bleuitre, les inférieures d'un brun noirûtre. Dessous semblable au dessus, pattes noires, avec le côlé interne des cuisses antérieures jaunâtre. — Enverg. 26 mill. — Hab. l'A- mérique du Nord. Glaucopis Perbosci. Ailes d’un jaune transparent à nervures noires, les antérieures ayant l'extrémité et les bords noirs. Les inférieures offrant un trait orangé à la côte, et le bord interne liséré de noir. Tête, corps et pattes d'un noir à reflets bleus ; base de l'abdomen , ayant six taches jaunes. Antennes fauves, une pe- lite tache jaune au côté externe des hanches postérieures. — Euverg. 53. L. 20 mill. — Découverte par M. Perbose, chirur- gien de la marine , dans la baie de Campéche , à plus d'une lieue en mer. Ce Lépidoptère , et un grand nombre d'autres insectes, étaient jetés au large par le vent de terre, et il en a pris beau- coup sur les cordages du bâtiment. Cette espèce est intermédiaire entre la Zygæna flavicornis de Fabricius, et la Glaucopis incendiaria de Hubner (Sam.). Elle diffère de la première par son corps entièrement noir, tandis que Fabricius dit que son espèce a la tête jaune et des taches de cette couleur sur le corselet. On ne peut la confondre avec l'Zn- cendiaria de Hubner , qui a le corselet et l'abdomen couverts de nombreuses taches jaunes, et la base des antennes noire. Glaucopis postflava. Dessus du corps noir taché et rayé de jaune, avec une large bande rouge de chaque côté de l'abdomen. Dessous et pattes d'un beau jaune orangé. Anus noir, garni de faisceaux de poils noirs. Ailes transparentes avec l'extrémité 502 Pianches. 8% bis. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAi noire — Enverg. 4o. L. 19 mill. — Hab. la Bolivie. Cette es pèce ressemble assez à la Zyoæna mena de Fabricius. Glaucopis bella. Corps d'un beau bleu luisant, à reflets violets. Antennes noires. Ailes noires, les supérieures ayant à la base une large bande longitudinale d'un jaune fauve , dépassant le milieu , et touchant une grande tache ovalaire de la même couleur, placée au milieu , entre l'exirémité et l'angle interne. Les supé- rieures ont une bande luisante et bleue près du bord postérieur , sous la ligne fauve ; les inférieures ont des reflets bleus à la base. — L.9. Enverg. 39 mill, — Hab. Orixaba , au Mexique. Glaucopis chrysitis. Antennes noires, avec l'extrémité blan- châtre au côté interne. Tête et corselet noirs, avec des reflets très-brillants d'un vert doré. Deux points sur le devant de la tête, et quatre sur le bord antérieur du corselet d'un blanc vif. Ab- domen d'une belle couleur d'or à reflets verts et rougeûtres, avec le premier segment noir marqué en dessus de quatre points blancs. Ailes noires avec la base et une large fascie au milieu , dorées comme l'abdomen. Dessous noir à reflets dorés, avec des points blanes sur les côtés de la base de l'abdomen. Pattes noires avec le côté externe doré ; jambes postérieures et leurs tarses aplatis, dilatés sur les côtés et velus. L. 15 Enverg. 24 mill. — Hab. la baie de Campêche, trouvée a bord par M. Perbosc. — Elle a des affinités avec la Z. ladis de Fabricius. Glaucopis histrio. Antennes longues et largement pectinées, noires , avec l'extrémité jaunâtre. Tête noire, avec une grande tache blanche en avant, sous les antennes, et le vertex bleu lui- sant. Corselet noir avec deux taches de cette couleur sur |: bord antérieur. Une raie rouge de chaque côté, et un gros point blanc en arriere, au milieu, Abdomen noir avec les côtés des trois premiers segments rouges, et un point blanc au milieu de tous. Flancs du thorax ayant chacun une grande tache rouge , le col et une grande tache sous les ailes, blancs, du blanc au-des- sous de l'abdomen, sur les côtés et sous l'anus. Pattes noires à genoux et extrémité des tarses postérieurs blancs. Ailes noirâtres, les supérieures avec une petite tache jaunâtre, suivie de bleu luisant à l'insertion, et trois larges bandes transverses jaunes, maculaires. Les inférieures ayant la base et une tache ronde au milieu , transparentes, — L. 15. Enverg. 36 mill. — Hab. la Boli- vie. Elle a des afhinités avec la Z. capistrata de Fabricius. Glaucopis Saulcyi. Corps et ailes entièrement d'un b eau noir bleu , à reflets luisants d'un bleu plus päle. Extrémité interne des Planches. SE bis INSECTES: b03 antennes blanchätre, Base de l'abdomen d'un beau blanc de neige. Un point à l'insertion des aîles supérieures, et trois larges bandes maculaires blanches. Deux bandes semblables aux secondes ailes. L. 16, Enverg. 45 mill. — Découverte a la Martinique par notre ami M. Ernest de Sauley. Glaucopis veutralis. D'un brun jaunätre avec le bord antérieur des yeux, deux petiles taches sur le vertex et au bord antérieur du corselet, à l'insertion des ailes, le devant de toutes les han- ches, et une large bande longitudinale sous l'abdomen , d'un jaune d'ocre. Bord postérieur de tous les segments de l'abdo- men , en dessus, d'un beau bleu à reflets vifs; Ailes brunes à nervures un peu plus päles, les supérieures offrant une très-fai- ble trace de fascie d’un brun plus pâle, au dela du milieu; les inférieures ayant au milieu une bande transparente qui part de la base, et n'atteint pas l'extrémité. — EL. 13. Enverg. 32 mill. — Hab. le Mexique. Glaucopis Llateralis. Noire ; une large bande d'un beau vert luisant , à reflets bleus et argentes, de chaque côté du corselet et de l'abdomen. Front et une tache à la naissance des ailes, blancs. Ailes noires, les supérieures tachées de vert à la base, avec deux bandes transverses maculaires et transparentes. Les inférieures noires à côte blanchätre, et ayant un gros point transparent au milieu. Dessous des ailes semblable au dessus, mais ayant une large tache verte à la base de la côte. Pattes noires à bords verts. Hanches blanches en avant. Extrémité des jambes postérieures brusquement coudée , dilatée ; cette partie garnie en dedans de duvet soyeux argenté. Dessous de l'abdomen blanc au milieu, de- puis la base, avec deux longs faisceaux de soies blanches et roides, dirigés en arrière et naissant de la base. — L. 12. Enverg. 31 mill. — Hab. le Para. Glaucopis flavocincta. Noire ; un petit trait blanc sous cha- que antenne, au devant de la tête. Bord antérieur du corselet avec quatre taches , les deux latérales blanches, les intermédiaires vertes. Premier segment abdominal d'un jaune päle; les autres noirs ayant trois bandes longitudinales d'un vert luisant, l'une plus étroite, au milieu, les autres latérales. Anus fauve. Base des hanches, côtés du thorax et de l'abdomen tachés de blanc. Ailes hyalines largement bordées de noir avec une bande noire au mi- lieu, coupant la partie transparente. L. 15. Enverg. 45 mill. — Hab. Cayenne. Cette espèce est assez voisine de la Z. Melissa de Fabricius. 504 Planches, 84 bis. 89, "ge 1. Fig. 7. ICONOGRAPHIE PU RÈGNE ANIMAL. Plusieurs espèces de Glaucopides offrent des antennes forte- ment renflées vers l'extrémité et en véritables massues , et doi- vent être distinguées du genre Glaucopis. Leurs palpes sont beaucoup plus courts, et les ailes sont plus allongées et plus étroites ; l'on voit chez les mâles, à la base de l'abdomen, deux poches renflées , ouvertes en dessous et analognes à celles des ci- gales, et plusieurs ont les pattes postérieures très-grandes, à jambes et tarses très-élargis par de longs faisceaux de poils roi- des. Nous proposons pour cette coupe le nom de Phillæcia. Phyllæcia punctata. Corps noir, avec quelques reflets bleuà- tres; tête, corselet et base de l'abdomen couverts dessus et des- sous, de gros points blancs, les autres segments abdominaux li- sérés de blanc. Ailes entièrement brunes. Pattes de la couleur du corps, les postérieures ayant l'extrémité des jambes et les tarses ciliés de longs poils noirs. Un petit anneau au milieu des jambes postérieures, et l'extrémité de leurs tarses blancs. — L. 16. En- verg. 42 mill. — Trouvée par M. Perbose dans la baie de Campèche , sur son bâtiment. On rapportera à ce genre, le Glaucopis pretus de Cramer, pl. 155, fig. E F, mieux figuré par Hubner dans le Zutrage etc., et peut-être la Z. maja de Fabricius. M. Hope (Trans. Lin., Soc. Lond. vol. XVIIT , p. 444), a décrit deux magnifiques Lépidoptères d'Assam , qui ne peuvent qu'être placés provisoirement dans les Zygænides. Ils semblent établir le passage entre les Glaucopis et notre genre Gynautocera (Mag. de Zool., 1831, cl. IX, pl. 12), ce sont les genres Chelura , et Heterusia. Nous avons fait connaitre plusieurs belles espèces de Gynau- tocera dans le Magasin de Zoologie, 1842, et dans l'Appendice aux souvenirs d'un Voyage dans l'Inde par M. Ad. Delessert. GENRE PHALÈNE (PxALæna. Lin.). S.-G. HÉPIALE. Fab. Latr. V. 397. H. LOUVETTE. Hepialus lupulinus. Fab. Hab. Paris. Chenille de l'Æepialus humuli, Fab.—Hab. Paris. M. Donzel a décrit et figuré (Ann. Soc. Ent , t. 7, p.429, pl.132, f. 1, 2 ) une nouvelle espèce d'Hépiale ( Æ. pyrenaicus , dont la femelle n'a que des ailes rudimentaires. Il à fait connaitre dans ce même travail quelques Noctuélides. \ Planches. S5. Fig. Fig. n INSECTES, 905 S.-G. COSSUS. Fab. Latr. V. 398. C. DE MAC-MURTRE. Cossus Macmurtrei. Boisd. Corps noirâtre, garni d'écailles grises par places. Ailes demi- transparentes , à écailles blanchätres très-petites et peu rappro- chées entre elles, avec des stries transverses et irrégulières noi- res, la base plus grise, le bord antérieur des premières et les nervures faiblement teintés de jannâtre. Antennes et pattes noires, ces dernières annelées de gris. Dessous semblable au dessus. — Enverg. 65 mill.—Hab. l'Amérique du Nord. . Chenille du Cossus lisniperda, Fab.—Hab. Paris. Le genre Cossodes de M. White (Appendice au Voy. de Gray à la Nouvelle-Holl., vol. 2, p. 477, f. 9) est très-voisin des Cos- sus. M. White en fait connaître une belle espèce sous le nom de C. Lyonetii. Nous possédons un Cossus, qui provient d'un voyage autour du monde , dont la localité n'est pas bien précise, mais qui a été pris à la Nouvelle-Guinée ou dans l’une des iles Moluques. C’est le plus grand que l'on connaisse et il a beaucoup d'affinités avec les Cossus Strix, Cramer, et labyrinthicus, Donovan. Cependant c'est une espèce différente et tout à fait nouvelle, qui se distingue, comme celles que nous venons de citer, des vrais Cossus , parce que les antennes des femelles sont simples, filiformes et sans au- cune dentelure. On sera probablement obligé de faire avec ce groupe un sous-genre que nous proposons de nommer STriGoïne, Strigoides, et qui se composera des Strigoides Strix, Cram., Lu- byrinthicus, Donov., et de l'espèce suivante: Strigoides leucolophus. Corps brun, avec le dessus du corselet et la base de l'abdomen garnis d'écailles et de poils blancs, for- mant aux angles antérieurs et postérieurs, et sur la base de l'ab- domen , des houppes ou crêtes blanches, saillantes, composées d'écailles portées sur un pédicule de deux ou trois millimètres de long. Abdomen noirâtre, uniforme et velu. Ailes brunes, couver- tes de réticulations d'un brun noirâtre; les supérieures ayant de grandes tachesblanches, coupées par des réticulations brunes peu marquées, le bord postérieur également blanc, ainsi que l'extré- mité et quelques taches noires au milieu et près de l'extrémité. Les inférieures ont seulement un espace blanchätre au bord pos- térieur, et leur base, vers le bord antérieur, est d'un brun uni un peu soyeux, à reflets jaunätres. Le dessous des quatre ailes est d'un brun jaunäâtre soyeux , avec la côte des supérieures alterna- tivement tachée de brun et de blanc, il y a une tache blanche à 206 Planches. 85. Fig. Fig. 5. Eiq A 7 ESS ICONOGRAPIHIE DU RÈGNE ANIMAL. l'extrémité et à l'angle inférieur, et le bord externe seul offre, ainsi qu'aux secondes , des réticulations brunes. Les antennes el les pattes sont noirâtres ; les tarses ont une petite tache à la base et deux au milieu, d'un blanc pur.—Enverg. 19 centim. — Hab. Amboine ou la Nouvelle-Guinée. S.-G. STYGIE. Drap. Latr. V. 398. S. AUSTRALE. Stygia australis. Latr. (Mäle.) 4 a. La femelle.—Hab, la France méridionale. S.-G. ZEUZÈRE. Latr. V. 399. Z. SCALAIRE. Zeuzera scalaris. Donov. Hab. le Pegou. . 6. Chenille de la Zeuzera æsculi, Fab,—Hab. Paris. Nota. M. August Christian Kuhn a publié, en 17957, das les Mémoires des curieux de la nature de Berlin, la description de la Zeuzera æsculi et de sa larve. Il a fait connaître, dans ce travail, quelques autres Lépidoptères nocturnes. S.-G. SATURNIE. Latr. V. 399. S. DU BAUHINIA. Saturnia bauhiniæ. Boisd. Corps d'un brun vineux, avec le corselet piqueté de blanc et l'abdomen annelé de blanc et de brun en dessus , blanc dessous, avec une ligne au milieu et trois taches de chaque côté , sur cha- que segment, d’un brun vineux. Antennes et pattes jaunes. Ailes supérieures d'un rougeâtre vineux couvert d’atomes blancs, avec l'extrémité d'un brun uni et le bord jaune verdâtre traversé par une fine ligne longitudinale très-sinueuse et noirâtre. 11 ÿ a au delà du milieu nne bande transverse blanche, qui vient se réunir a un grand espace blanc, occupant presque toute la partie in- férieure de l'aile. Au milieu et dans l'angle formé par le blanc, il y a une grande tache ovalaire en partie jaune, en partie trans- parente, cerclée de noir. Un petit œil noir, bordé d’atomes blancs et bleus en dedans, se voit à l'extrémité de l'aile, il y a au-dessu: de lui un zigzag blanc. Les inférieures sont blanches à la-base, vineuses et couvertes d'alomes blancs ensuite , avec une bordure orangée centelée, dans laquelle il y a une rangée de taches noi- res et une ligne noire plus extérieure. Le bord et la frange sont d'un brun jaunätre. 11 y a une large bande blanche au dela du milieu et, avant cette bande, une grande tache ronde eltranspa- rente bordée de bleu , de jaune et de noir. Le dessous est sem- blable- au dessus. —Enverg. 12 cent., 5 mill.— Hab. le Sénégal. INSECTES, 507 Planches 36. Voir les Saturina maja et pandora, déerites et figurées par M. Klug (Neue Schmietterl,, 197 heft., p. 7, pl. 5, f. 1 et 2). Fis. 2, Chenille de la Saturnia luna, Fab.—Hab. l'Inde. Fig. 3. Coque et chrysalide de la Saturnia pavonia minor, Lin. Saturnia Orbisnyana. Ailes d'un brun enfumé, d'un gris va- rié de brur à la base , du côté de la côte et jusqu'au delà du milieu, aux antérieures : celles-ci ayant près de la base une ligne noirâtre partant de la côte, dirigée vers l'extérieur, puis for mant un angle aigu pour retourner vers la base en se terminant près du bord inférieur. Elles ont au milieu et vers la côte une lache ocellaire transverse et ovalaire, noire, avec une large ligne brun pâle au milieu. Après cette tache vient une faible bande transverse oblique, terminant la partie grise et atteignant, avec celte couleur, le milieu de la largeur de l'aile, Puis, entre cette bande et le bord une bande blanchäâtre, très-sinueuse , parlant de la côte près du sommet , se dirigeant d'abord vers le sommet puis vers la base, ensuite encore vers le côté extérieur pour ren- trer profondément dans l'aile et se terminer près du milieu du bord inférieur. Cette bande est bordée , du côté intérieur, par du noir vif. Il y a près du sommet, en dehors de la naissance de la bande, une tache noire, puis une sorte d'arc fauve bordé de blanchäâtre; deux grandes taches noirâtres fondues , occupant la partie externe de la grande aufractuosité de la ligne blan- châtre , et, depuisle milieu jusqu'à l'angle interne deux bandes ondulées grises, bordées de brun et de roussätre. Le bord ex- terne est d'une couleur brun terne tirant un peu au gris. Les ailes inférieures ont avant le milieu, dans la partie plus pâle, une grande tache brune peu limitée, oblongue et transversale. Elles ont au delà du milieu une bande blanchâtre, ondulée, bordee de noir en dedans , suivie de deux petites lignes d'atomes gris blancs, avec le bord d'un brun grisâtre semblable à celui des pre- mières et traversé par une série de taches roussätres. Les anten- nes sont bipectinées, d'un brun jaunûtre ; la tête est d'un brun noi- râtre , le corselet d’un gris brun, semblable à la couleur de la base des ailes supérieures, et l'abdomen d'un brun un peu rous- sàtre, avec une série de six grandes taches ocellées grisätres, bordées de noir, situées de chaque côté. Le dessous des quatre ailes est d'un brun grisätre pale piqueté de noirätre, avec de faibles traces des bandes bruneset destaches remplaçant les yeux ; leur bord est, de la couleur du dessus et le sommet des supé- rieures offre une tache noirâtre, de petites lignes blanchätres etun 208 Planches #6. Fig. 4. Fig. 5 Fig. 6 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. arc roussätre, comme en dessus. Les pattes et le dessous de l'ab- domen sont d'un brun foncé. — Enverg. 13 cent.—Hab. la Bo- livie. Dédié à M. Alcide d'Orbigny. S.-G. BOMBYX. Latr. V. 401. B. DIGRAMME. Bombyx digramma. Boisd. Jaune. Dessus du corselet et ailes supérieures d'un jaune plus vif, avec deux petites lignes blanchâtres transversales et un peu sinueuses au milieu, et deux petits points noirs bordés de blan- châtre, près de l'extrémité. Les inférieures sans Laches, plus pâles. Abdomen de la même couleur à extrémité noirâtre , en dessus, terminé par un faisceau très-épais de poils jaunes. Dessous des ailes et du corps d'un jaune pâle uniforme, sans taches. —Enverg. 26 mill.—Hab. Java. . Chenille du Bombyx pensylvanica , Boisd.—Hab. l'Amérique sep- tentrionale. . S.-G. LASIOCAMPE. Latr. V. 401. L. PROBOSCIDÉE. Lasiocampa proboscideu. Boisd. Corps d'un brun roussâtre, piqueté de gris. Palpes avances en forme de bec. Aïles supérieures de la même couleur, avec de petites taches plus foncées, quelques faibles traces de lignes transversales en zigzag, et un petit pointgris entouré de brun, près de la base, avec l'extrémité d'un brun grisätre un peu plus foncé. Les inférieures plus pâles à la base, sans aucune trace de lignes. Dessous des quatre ailes et du corps d'un brun grisätre plus pâle, avec l'extrémité un peu plus foncée ; les supérieures offrant un commencement de bande transverse au milieu du bord antérieur, et une trace de ligne en zigzag près de l'extrémité : les inférieures marquées d'une double ligne brune en zigzag au milieu et de quelques petites taches peu marquées à l'extrémité. —Enverg. 35 mill.—Hab. le Sénégal. Nota. M. Le Guillou (Revue Zool., 1841, p. 257) a décrit une espèce nouvelle de Lasiocampa provenant de la Tasmanie, et très- voisine de l'espèce indiquée par Fabricius sous le nom de Bombyx Australasiæ. Le genre Borocera, établi par M. Boisduval (Faune de Mada- gascar, etc., p. 87), ne se composait que d'une seule espèce ; en voici une nouvelle provenant du même pays. Borocera margine punctata. Corps d'un jaune d'ocre un peu ferrugineux , avec l'abdomen plus brun. Aïles supérieures allon- gées, pointues, d'un roux ferrugineux assez vif, avec deux traces Planches. 86. INSECTES. 509 de bandes transverses plus foncées et sinueuses à la base, et une série de points noirs disposés sans ordre près du bord externe. Ailes inférieures brunes, à bord antérieur arrondi et fauve, avec la frange du bord externe d'un blanc jaunâtre. Dessous des qua- tre ailes d'un brun un peu ferrugineux, avec la base inférieure des premières plus pâle et presque blanchätre. Pattes et dessous du corps bruns, extrémité des tarses noire. ( Mâle. }—Enverg. 5 cent. 1/2.—Hab. Madagascar. Nota. M. Alexandre Lefebvre a donné la description de cinq espèces de Lépidoptères nocturnes des Indes-Orientales (Zool. Journ. t. III, p. 205 à 212. Septembre 1826), ce sont les Gas- tropacha Vishnou, Bombyx Brama , Buddha, Siva et Ganesa, tous de Madras. Voir un travail du docteur A.-H. Nicholai, sur les chenilles du Bombyx processionea , Berlin 1833, avec figures, Annoncé dans l'Entomological Magazine , t. 11, p. 317. M. Thomas Marsham a publié ( Trans. Lin. Soc. vol.I, p- 67, pl. 1), des observations sur plusieurs espèces de Bombycites d'An- gleterre. M. de Villiers a donné quelques observations sur le Bombyx Pityocampa (Ann. Soc., Ent. t. 1, p. 201, pl. 6, fig. 8 a, b). M. Feisthamel a fait connaître les métamorphoses du Bombyx répanda , Hubner , dans le même recueil. M. Hope a publié, sous le nom de Bombyx spectabilis, la des- cription et la figure d'une magnifique espèce provenant de l'As- sam (Trans. Soc. Linnéenne de Londres, vol. XVII, p. 443,pl.31, fig. 3). Mais on nous a assuré que c'était le Bombyx certhia, Fab., auquel M. Gray avait aussi donné un autre nom. M. G.-R. Gray a décrit (Zool. miscell. n° 1, p. 39) le Bombyx Wallichii, grande espèce découverte dans le Népaul, par M. le général Hardwicke. M. Th. Hugon, de Nowgong, a publié (Journ. of the Asiatic Soc. of Bengal, etc., Calcutta , janv. 1537 }, des observations sur les vers à soie, et sur les soies de la province d'Assam, I] figure les Phalæna cynthia et sa femelle, Bombyx religiosæ ; voisin du PB. mori , et Saturnia assamensis. M. Helfer , dans le même recueil , a donné un mémoire sur les vers à soie indigènes de l'Inde. Ces deux Mémoires ont été repro- duits dans les Annales des sciences naturelles, €. IT, p. 142. nouv série. En 1804, William Roxburg avait publié un bon travail sur les 510 Planches 36. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Bombyx Paphia et Cynthia (Frans. Lin. Soc. Lond., vol. VII, P- 3. pl2fets Voir le Mémoire du capitaine Sykes dans les Transactions ol the Royal Asiatie Society of Great Britain and Zeeland, vol. III, part. 3, p. 541 (1855). Voir aussi un travail de MM. Bourcier et Poortman (Ann. de la Société Séricieole, 1839, 3° n°), dans lequel ces naturalistes dé- montrent que la soie n'existe pas en fils et roulée en écheveaux dans le corps des chenilles, comme la avancé M. Straus (Journal l'In- stitut, n° 291, 29 juillet 1839), mais qu'elle est contenue, à l'élat liquide, dans des vaisseaux particuliers qui la secrètent, qu'elle en sort par deux orifices qui se réunissent en un canal commun dans la filière, se coagule dés sa sortie, et forme des fils compo sés de deux brins accolés. Voir l'analyse de ce travail dans la Re- vue Zool. de la Société Cuvierienne, 1842, p. 353. Voir aussi un excellent travail de M. Robinet, sur la forma- tion de la soie , présenté à l'Académie des sciences, et dont l'a- nalyse est reproduite dans la Revue Zoologique, 1344, p. 25. M. Perrotlet, à qui la science doit des découvertes nombreuses et importantes , s'est occupé de l'étude des vers à soie dans l'Inde. Il a cherché à perfectionner leur race , qui tend tous les jours à dégénérer , par suite du peu de soins qu'on donne à ces insectes. Il ne s'est pas borné a observer l'espèce ordinaire, mais il a voulu sa- voir si les nombreux Bombyx indigènes des Indes , ne pourraient pas devenir utiles pour l'industrie. Déja il a recueilli un grand 5 nombre de documents sur ce sujet important, et il va compléter ses recherches pendant le séjour qu'il va encore faire à Pondi- chéry. Ne voulant pas anticiper sur le travail de M, Perrottet, nous nous bornerons, quant à présent , à cette annonce de ses recherches; mais nous pouvons faire connaitre une espèce de Bombyx dont M. Perrottet a observé les métamorphoses et dont il nous à rapporté le cocon, composé d'une soie trèés-forte, très- abondante, facile à filer, et qui, nous n'en doutons pas, sera un jour une branche importante d'industrie. Saturnia Perrottetii. Ailes étendues, d'un jaune vif. Les supt- rieures ayant l'extrémité sub-falquée , la côte et la base grises et offrant toutes trois stries et une ligne marginale d'un rouge pâle dont les deux extérieures sont dentées. Chaque aile porte un œil rond , fauve , bordé de noir extérieurement , ayant du côté in- terne une ligne arquée, et au milieu, une strie {ransversale et courte , blanches. Antennes et corns jaunes, avec le bord anté- Planches, 86. 87... Fig. Fo Fig. Fig. LA VS INSECTES. o11 rieur du thorax gris. — Enverg. 12 cent. 1/2. — Hab, Pondi- chéry. Ce Lépidopière est figuré dans le Magasin de Zoologie, 1843, lus. pl. 123. Le cocon est en ovale parfait, grenu , jaune foncé un peu bru nâtre, à parois très-épaisses et dures. La Chenille vit sur une espèce du genre Zysyphus. . S.-G. SÉRICAIRE. Latr. V. 404. S. TÊTE DE GRENOUILLE. Sericaria ranæceps. Boisd. Tête et corselet d'un brun ferrugineux, plus clair au milieu, avec les bords latéraux et postérieurs du corselet d'un joli gris de souris. Ailes supérieures d'une couleur cannelle brune, avec deux lignes transversales, un point au milieu et un petit trait oblique et peu marqué au sommet, d'un brun plus foncé, Ailes inférieures et abdomen d'un brun jaunätre pâle. Dessous plus pâle, avec les ailes supérieures d'une couleur jaunâtre ferrugi- neuse uniforme. Pattes plus foncées. — Enverg. 53 mill. — Hab. l'Amérique septentrionale. . Chenille de Sericaria tessellata , Boisd. S.-G. NOTODONTE. Ochs. Latr. V. 404. N. zICZAC. Notodonta ziczac. Lin. Hab. l'Europe. S.-G. ORGYIE. Ochs. Latr. V. 409. O. USÉE. Orgyia detrita. Boisd. (Mâle.) 4 a. La femelle, aptère. Entièrement d'un brun terreux , avec la base des quatre ailes un peu plus pâle, etleur frange alternali- vement tachée de brun et de jaunâtre, mais d'une manière peu dis- tincte. Quelques taches brunes au milieu de l'abdomen. Dessous semblable, mais plus pâle. Femelle aptlère, épaisse, de la cou- leur du mâle, avec les côtés de l'abdomen un peu plus pales. En- verg. 27 mill. — Hab. l'Amérique septentrionale. Orgyia Liturata. Ailes blanches dessus et dessous, avec les su. périeures marquées de pelits traits noirs au milieu , sur la ner- vure qui termine la cellule discoiïdale, inférieurement près du bord postérieur et près du bord externe, ces derniers excessive- ment pelits, et formant une ligne parallèle à ce bord. Front jaune. Yeux, palpes, devant de la poitrine, dessus des cuisses antérieures, genoux des cuisses intermédiaires, parlie interne des quatre premières jambes el tous leurs tarses, et extrémité seulement des tarses postérieurs noirs. — Enverg. 4 cent. 1/2. — Hab, le cap. de Bonne-Esptrance. 512 Planches. 87. T9. Fig. Fig. Fig, or SJ 8. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Nota. M. G.-R. Gray a publié (Trans. Ent. Soc., t. 1, p. 121), la description d'un sous-genre, créé aux dépens des Endromis et qu'il nomme Chelepteryx , formé avec une belle espèce de Sydney qu'il nomme Chel. Collesi. Chenille de l'Orgyia gonostisma, Fab. 5 a. Sa coque. 5 b. Sa chrysalide. — Hab. l'Europe. Nota. Voir la description d'une nouvelle espèce (Orgyia auro- limbata) , décrite par MM. Guénée et de Villiers (Ann. Soc. Ent., t. IV, p. 635). . S.-G. LIMACODE. Latr. V. 405. L. DU PIED D’ALOUETTE. Limacodes Delphinii. Boisd. D'un brun ferrugineux plus ou moins foncé , suivant les sexes. Ailes supérieures ayant, près de la base et du bord inférieur et près du sommet, deux taches vertes , suivies extérieurement d'une assez grande tache ferrugineuse , leur milieu un peu plus pâle, marqué d'un point oblong et noirâtre. Les inférieutes sans ta- ches. Dessous uniformément brun ferrugineux. — Enverg. 27 mill. — Hab. l'Amérique du Nord. . Chenille de la Limacodes strigata, Boisd. L'Insecte parfait est d'un jaunätlre soyeux-luisant , avec les quatre ailes marquées de stries luisantes, transversales et visibles à certains jours , comme de la moire. — Enverg. 20 mill. — Hab. l'Amérique septen- trionale. Chenille de Limacodes indéterminée. — Hab. l'Amérique du Nord. Nous proposons de former une coupe générique près des Li- macodes, avec un Bombyÿcite de Madagascar , ayant assez l'aspect des espèces de ce groupe curieux. G. Larora (1). Corps très-épais; tèle pelite; antennes assez longues, simplement dentées dans les femelles, bipectinées à la base et brusquement renflées à cet endroit chez les males. Pal- pes courts assez épais, droits, ne dépassant pas le chaperon , en- lièrement couverts d'écailles. Langue très-courte. Ailes courtes, robustes, arrondies. Paltes garnies de longs faisceaux de poils très-épais, qui les rendent comme aplaties et foliacées. Latoia albifrons. Corps et ailes supérieures d'un brun marron en dessus , front et devant du corselet d'un beau blanc de neige, les ailes supérieures ornées , du côté de la base , près du milieu, Latoia. L'un des noms de Diane. INSECTES. D13 Planches. S7. d'une grande tache dentelée extérieurement, d'un beau vert, coupée par trois taches blanches: la première en haut, très-petite, la seconde triangulaire et placée au milieu, la dernière en bas et ovalaire. Ailes inférieures d'un jaune d'ocre avec le bord antérieur et ex- terne brun marron, et la frange blanche. Une grande tache jaune d'ocre de chaque côlé de la base de l'abdomen. Dessous des qua- tre ailes d'un brun marron avec la partie inférieure d'un jaune pâle. Pattes d'un marron un peu fauve , avec un pelit trait jaune sur le côté externe des cuisses antérieures. — Enverg. 4 1/2 a 5 cent. — Hab. Madagascar. Fig. 9. S.-G. PSYCHÉ. Schr. Latr. V. 406. P. CHAUVE. Psyche calvella. Ochs. Hab. l'Europe. 10. Fourreau de la Chenille de la Psyche nitidella. 10 a. Lobes glo- buleux représentant les palpes labiaux. 10 b. Sa tête vue de pro- til. 10 c. Antenne du mâle (base et extrémité). — Hab. l'Europe. CEE Nota. M. Boyer de Fonscolombe a publié la description de la Psyche febretta , espèce nouvelle , et il a fait connaître ses méta- morphoses dans les Annales de la Société Entomologique ,t. IV, p-105,pl.1, E, fig. 8 à 10. M. J.-F. Stephens a publié une note sur l'identité apparente du Sphinx ephemeræformis de Haworth, avecla Psyche plumifera d'Ochsenheimer, dans les Trans. Ent. Soc., t. 1, p. 56, pl. X, f. 1. Le genre Oiketicus doit être placé près des Psyche. Voir le Mémoire de Guilding sur ces Insectes (Trans. Lin. Soc. t. XV, p- 375 a 377, pl 6,7 et 8). L'une de ces figures (Oik. Kirbyi) est reproduite dans le Kingdom animal, Ins., 1. II, p. 659, pl. 133. 88. Fig. 1. S.-G. ÉCAILLE. God. Latr. V. 406 KE. ÉVIDENTE. Chelonia evidens. Boisd. D'un blanc luisant, avec la tête d'un brun taché de jaune. Frange des ailes jaunätre päle. Ailes supérieures offrant trois lignes transversales noires et sinueuses ; la première prés de la base, la seconde avant le milieu , et la troisième au dela du milieu, for- mant un angle aigu dirigé vers le bord externe , et situé au tiers antérieur vers la côte. Vis-a-vis cet angle, en dedans et un peu au dela du milieu de l'aile, il y a une tache d'un rouge carmin vif, formant une sorte d'arc. Les ailes inférieures sont sans taches. Le dessous est blanc et laisse voir par demi-t{ransparence une INSECTES. )8 514 Planches. 88. Lis Fis ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. partie des taches du dessus. Pattes annelées de noir et de blanc. — Enverg. 40 mill. — Hab. le Sénégal. 1. a. Sa tête vue de profil. . Chenille de la Chelonia nubilis, Boisd. — Hab. l'Amérique sep- tentrionale. Tête de la Chelonia chrysorrhœu F. vue de face. 3 a. Id. vue de profil. 3 à. Portion de l'antenne du mäle. 3 c. Une des arti- culations de cette antenne. — Hab. l'Europe. Nota. M. de Villiers a publié quelques observations sur l'E- caille pudique (Ann. Soc. Ent., t 1, p. 203, pl. 6, fig. 9a6.. Chelonia proxima. Très-voisine de la Chel. pudica, dont on a de la peine à la distinguer au premier coup d'œil, mais différant de celle-ci par plusieurs caractères. Sa têle est d'un blanc un peu jaunâtre, avec les côtés et le dessous noirs; les antennes sont noires, bipectinées dans le mäle. Le corselet est de la couleur du dessus de la tête, sans taches au bord antérieur, et offrant ensuite trois bandes longitudinales noires. L’abdomen est rouge en des- sus , avec une pelite ligne au milieu, l'extrémité et tout le dessous noirs. Les pattes sont noires, avec le devant des hanches antérieu- res jaune. Les ailes supérieures sont d’un blanc jaunätre pâle, elles ont chacune 13 taches noires de formes triangulaires et ova- laires, disposées sur trois lignes longitudinales ainsi : la première longeant la côte , composée de cinq grandes taches presque éga- les; la seconde au milieu, formée de quatre taches dont les deux externes grandes et triangulaires et les deux autres très-petites ; et la troisième, longeant le bord interne, formée de quatre ta- ches, dont l'extérieure est la plus petite. Les ailes inférieures sont d'un blane un peu transparent, marquées de deux taches noires a la côte, et lavées de rouge au bord interne. Le dessous est sem- blable au dessus, mais la côte des quatre ailes est jaune. — En- verg. 4 cent. — Hab. Orixaba. Chelonia tæniata. Noire, avec quelques reflets bleus sur le corps. Tête jaune, avec le front, les yeux et les palpes noirs. Corselet ayant quatre lignes longitudinales jaunes réunies en ar- rière, et se continuant, de chaque côté de l'abdomen , en une large bande. Ailes supérieures allongées, assez étroites, noires, ayant la côte et une large bande longitudinale au milieu, d'un beau jaune doré. Aïles inférieures de forme triangulaire, assez pélites, noires, avec lout le bord antérieur jaune. Dessous des ailes semblable au dessus; devant des hanches antéricures tache Planches, 88, INSECTES. 5115 de jaune. Patles noires, avec une raie jaune pâle au bord infé- rieur des cuisses , et au bord externe des jambes. Une large bande longitudinale jaune au milieu du ventre. — Enverg. 5 cent, — Hab. Orixaba. Chelonia Perrottetii. D'un noir brunätre, Front blanc; cette couleur se prolongeant de chaque côté du corselet en deux lar- ges bandes divergentes et marquées au milieu d'un point noir. Ailes supérieures noires, ayant au milieu une large bande longi- tudinale blanche , droite, courbée à l'extrémité pour aller se terminer au sommet. Ailes inférieures d'un blanc demi-transpa- rent, avec toute leur moilié supérieure rougeätre, etle bord de la côte noir. Abdomen rouge en dessus, avec une ligne longitu- dinale de grandes taches transverses noires. Dessous et pattes noirs, avec le bord postérieur des cuisses rouge, jusque près de leur extrémité. Dessous des ailes semblable au dessus, mais un peu plus päle. — Enverg. 4 cent. 1/2.—Hab. les Neelgherries , au sommet des Gates; découverte par M. Perrotiet, à qui nous la dédions. Ces deux espèces sont curieuses par ia ressemblance qu'elles offrent dans la disposition des bandes de leurs ailes. Chelonia punctata. Corps et ailes d'un gris pâle , avec le des- sus de l'abdomen rouge. Ailes supérieures et corselet marqués d'un grand nombre de points bruns d'inégale grandeur , presque rangés par bandes transversales et dont le plus grand nombre, sur- tout à la base, est entouré d'une teinte plus pâle que le fond. Anten- nes simples, très-brièvement bipectinées, d'un brun noirätre, avec le bout blanc , surtout en dessous. Hanches des premières pattes roses, avec un gros point noir près de la base. Pattes grises , avec les jambes et les tarses annelés de noir et de blanchätre. Une li- gne de taches noires de chaque côté du ventre; anus noir, ter- miné par une courte brosse de poils blancs. — Enverg. 4 cent. ) /». — Hab, la baie de Campéche, d'où elle nous a été rapportée par M. Perbosc. Cette espèce semble avoisiner un Lépidoptère figuré et décrit par M. Boisduval {Astrolabe , Ins. Lépid., p.195, pl. 3 , fig. 5), sous le nom de Z'ipulodes neglecta; mais comme cet Entomolo- giste n'a pas formulé les caractères de ce nouveau genre, nous ne pouvons dire si notre espèce s'y rapporte. Elle a surtout beaucoup de rapports avec le Sphinx adsc. Archius, Sloil, suppl. à Cram. p. 66, pl. 14, fig. G a 10, et peut-être n'en est-elle qu'une va- riélé locale. 516 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches. 8 Nous ferons remarquer en même temps, que la seconde espece figurée et décrite par M. Boisduval (1bid., p. 196, pl. 3, fig.7), sous le nom de T'ipulodes inca , est probablement la même que celle qui est décrite et figurée par Cramer, pl. 251, F, sous le nom de P?. fulvia. Le genre Hazis, Blanch., a été indiqué par M. Boisduval et brie- vement caractérisé par M.Blanchard (Buffon Dumesnil, t 3,p.488). 11 a pour type la Phal. militaris de Linné et se compose de plu- sieurs belles espèces de la Chine et des îles de l'Inde. En voici a une espèce inédite. Huzis malayanus. Aïles d'un gris bleuâtre tres-päle, avec de grandes taches arrondies d'un bleu noirätre, plus rapprochées entre elles vers l'extrémité et formant des espèces de bandes transverses trés-irrégulières. Angle anal des inférieures offrant une tache marginale d'un jaune doré, coupée par les taches bleues. Dessous entièrement semblable au dessus. Corps gris, avec l'ex- trémité et le dessous de l'abdomen jaunes.—Enverg. 8 cent. 1/2. —Hab. Malacca. Cette espèce à les plus grands rapports avec le Bomb. Palmyra de Stoll (Suppl. a Cram., p. 159, pl. 36, f. x). Mais dans celle-ci on ne parle pas du jaune du bord externe des ailes inférieures, et les antennes sont plus courtes et jaunes. Nous avons donné une figure de l’Hazis malayanus dans l'appendice aux Souvenirs d'un Voyage dans l'Inde par M. Ad. Delessert , pl: 23; f r. C'est a tort que nous avons rapporté notre Deileptena Poeyi (Voy. de la Coquille , pl. 19, f. 3) à l’Hazis Mars de M. Bois- duval, car notre individu type , que nous avons sous les yeux ,ne peut aller à la description que ce lépidoptériste a donnée de son H. Murs {Voy. de l'Astrolabe, Ent. Lépid., p. 205). En effet, il dit que son espèce a les ailes supérieures d'un noir violet, avec un point et des bandes blanches, tandis que la nôtre n'a qu'un point et une bande blanche aux mêmes ailes. Cette description s'applique au mâle, et notre individu est également un mäle. Nous croyons donc devoir abandonner le nom de Deileptena que nous voulions donner au nouveau genre que nous devions fonder avec ce Lépidoptère, puisqu'il entre parfaitement dans le genre Hazis; mais il convient de retrancher sa citation de la des- cription que nous avons copiée de M. Boisduval, dans notre En- tomologie du Voyage de la Coquille, p. 283, et nous devons le décrire ainsi. Hazis Poeyi. Alis sub-concoloribus, nigro - violaceis ; anticis Planches. 88. Fig. 4. a INSECTES. or fascia punetoque albis; posticis albo-maeulalis, fasciaque sub- postiea lutea, plus minusve obsoleta; thorace violaceo , collari flavo. Abdomine rufescente. (Mas.)— ab. Offak. Déeileptena Poeyi, Guér., Voy. Coq., Atlas Ins., n° 19, f. 3. Le genre Leptosoma, caractérisé par M. Boisduval dans sa Faune de Madagascar, et dont un jeune et très-savant hellénisie a changé le nom en Leptosomum, par un purisme que l'on doit admirer, ce genre , disons-nous, vient se placer près des Hazis et des Callimorpha. L'espèce type est le Leptosomum insulare , Blanch. ( Buffon Dumesnil, t: 3, p. 458) qui a été décrit par M. Boisduval sous le nom très-vicieux de Leptosoma insulare (Faune de l'ile de Madagascar, p. 84, pl. 12, £. 11. 11 est fâächeux que le jeune savant qui a si heureusement corrigé cette faute très-grave, ne se soit pas aperçu que cet insecte est figuré dans Cramer sous le nom de Ph. tripunctaria (pl. 22, {. E.), il aurait proposé, avec raison, de lui rendre son nom primitif et l'eùl alors appelé Leptosomum tripunctarium Blanchard. Ces vues ingénieu- ses étant adoptées, on devrait dire Calosomum, Platysomum, ete. Plusieurs espèces étrangères se rangent dans ce genre, tels sont les Lept. annulatum, Boisd. (Astrol., p. 197, pl. 5, f. 9), aeres, agagles et baulus . ibid. Cette dernière pourrait bien être la même que celle dont Cramer a donné la figure sous le nom.de Ph. lacticinia (pl. 128, f. E). S.-G. CALLIMORPHE. Latr. V. 406. C. DE LECONTE. Callimorpha Lecontei. Boisd. Corpsblanc, avec le sommet de la tête d'un jauve päle et une ligne noire ou brune régnant depuisle prothorax jusqu'à l'extré- mité de l'abdomen. Ailes supérieures noires ou brunes, suivant l'état plus ou moins frais du papillon, offrant chacune cinq grandes taches arrondies et irrégulières blanches, se touchant quelque- fois, comme dans l'échantillon figuré, chez lequel les deux taches du milieu sont réunies, tandis que dans un autre ce sont les deux taches du sommet qui se sont confondues. Ailes inférieures sans taches. Dessous semblable au dessus, mais ayant les parties noires très-pâles. Pattes légèrement teintées de jaune. —Enverg. 52 mill. —Hab. l'Amérique du Nord. Callimorpha picta. Ailes supérieures brunes en dessus , avec la base jaune, transversée par une bande brune et des nervures noires, et offrant, prés du sommet, une large bande oblique blan- châtre, partant de la côte et arrivant au milieu du bord externe. Les inférieures jaunes avec une large bordure noire, dans la- D18 Planches, 88, ICONOGPRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. quelle il y a une série, interrompue , de taches ferrugineuses et une ligne de sept ou huit taches blanches près du bord, Dessous semblable au dessus, mais ayant le jaune de la base des supé” rieures plus vif. Tête et corselet noirs, tachés de jaune et de blanc. Abdomen jaune, avec trois grandes bandes longitudinales en dessus et le dessous de l'anus ferrugineux. Pattes el antennes noires, avec les cuisses et les jambes rayées de blanc. (Femelle) —Enverg 9 cent. — Hab. la province de Santos , au Brésil. Coll. de M. Année. Cette espèce est très-voisine de la Phal. zerbina, Stoll, (Suppl. à Cram., p. 193, pl. 40, f. 3), mais elle s'en distingue par le dessin de ses ailes et surtout parce que le dessus des supérieures n'a pas de points couleur de plomb au bord externe. Callimorpha marginata. Corps et ailes supérieures d'un brun noirâtre , celles-ci ayant près du sommet une bande jaune obli- que , partant de la côte et terminée en pointe au milieu du bord externe. Les inférieures noires, avec une large bordure rouge coupée par les nervures noires, au bord inférieur, laissant une li- gne noire assez large à la frange. Dessous semblable au dessus , mais offrant un gros point rouge a la base des quatre ailes, une petite tache jaune près de l'angle postérieur des premières. La bande rouge des inférieures s'arrête au milieu; à partir de l'angle anal, il y a une petite tache jaune au delà du milieu, vers le som- met de l’aile; leur bord est brun et marqué de sept taches jaunes inégales. Devant du corselet et épaules tachés de jaune. Extrémiteé de l'abdomen en dessus et deux larges bandes en dessous, d'un jaune pâle. Anus orangé.—Enverg. 8 cent. 1/2. — Hab. la pro- vince de Santos , au Brésil. Coll. de M. Année. Callimorpha terminata. Corps et ailes supérieures d'un brun noirâtre ; celles-ci traversées, près du sommet, par une bande jauvâtre partant de la côte et aboutissant à l'angle interne. Les inférieures noires, largement bordées de rouge jusqu'à l'extré- mité, au bord postérieur. Dessous des quatre ailes semblable au dessus, avec un point rouge à la base, mais les supérieures ont une petite tache jaune au milieu, avant la bande du sommet, qui est d'un jaune plus vif; les inférieuresoffrent cinq taches jaunes, immédiatement contre la large bande terminale rouge. Corps noir dessus et dessous, avec de très-pelites taches rouges à la naissance des ailesen dessous. Abdomen (manque). Femelle. — Enverg. 7 cent. 1/2. — Hab. avec la précédente, dont elle se distingue sur- out par la direction de la bande de ses ailes supérieures. Coll de M, Année, Planches 88. Fig. 5. Fig. 6. INSECTES. 519 S.-G. DICRANOURE. God. Latr. V. 407. D. BORÉALE. Dicranoura borealis. Boisd. Cette espèce est très-voisine de la Dicr. furcula , Lin., mais on peut l'en distinguer facilement parce que la bande brune de la base des premières ailes est d'une largeur plus égale et que ses bords sont beaucoup plus dentelés. Du reste tous les caractères sont les mêmes.—Enverg. 41 mill.—Hab. l'Amérique du Nord S.-G. LITHOSIE. Fab. Latr. V. 407. L. JOLIE. Lilhosia læta. Boisd. D'un brun noirâtre, avec le bord de la côte des premières ailes, les secondes , à l'exception de leur bord , et le dessus de l'abdo- men rouges,—Enverg.22 mill.—Hab. l'Amérique du Nord. Lithosia (Euchelia) gratiosa. Ailes supérieures jaunâtres , avec une large bande brune et un grand nombre de taches oblongues rouges , formant des raies près de l'extrémité. Ailes inférieures rougeâtres , plus pâles à la base, avec la frange jaune. Dessous des supérieures rougeâtre, a nervures jaune pâle , avec quel- ques petits traits noirâtres sur la bande de l'extrémité. Dessous des inférieures semblable au dessus. Corselet et tête rouges, ta- chés de jaune. Abdomen rougeätre , avec le dessous jaune. Pattes rouges. — Enverg. 4 cent. — Hab. les Neelgherries et figurée dans l’appendice du Voyage de M. Ad. Delessert, pl. 26, f, 1. Elle est assez voisine de la Ph, syringa de Cramer (pl. V, f. D, E). Lithosia annulata. Ailes d'un blanc argenté. Les supérieures ayant la côte, jusqu'au milieu , et une tache au centre, jaunes ; cette tache coupant une ligne noire ondulée et traversant obli- quement l'aile, précédée, à la base, d'un cercle irrégulier noir: des lignes longitudinales noires, occupant le reste de l'aile. Des- sous offrant des traces du cercle et de la ligne transverse et rayé de brun à l'extrémité. Tête et base des antennes jaunes. Corps et pattes blancs.—Enverg. 35 mill.—Hab. la Vera-Cruz. Découverte par M. Ernest de Sauley. Lithosia marginata. D'un beau jaune, avec la tête, le corselet et le bord antérieur des ailes d’un rouge carmin vif. Ailes supé- rieures ayant en outre au milieu quatre petits points noirs, à peine visibles en dessous. Antennes brunes, avec la base rouge. Pattes antérieures et intermédiaires noirâtres , à cuisses rouges ; les infe- rieures roses, avec l'extrémité des cuisses, des jambes et des {ar- ses noirätre.—Enverg. 34 mill.— Hab. Madagascar. Lithosia mina. Ailes supérieures brunes, avec une lache trian- 520 Planches, 88. Fig. VÈ ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. gulaire d'en jaune orangé au bord inférieur, près de l'angle in- terne; cette tache prolongée en une petite bordure jaune jusqu'à la base de l'aile. Les inférieures d'un jaune orangé , avec une large bordure noire, partant de la base en haut et se terminant près de l'angle anal. Dessous des quatre ailes semblable au dessus, mais les supérieurs ont de plus un petit trait jaune et longitudi- nal au milieu. Tête rougeâtre, avec l'extrémité des palpes, les an- tennes , les yeux et tout son dessus bruns. Corselet brun, avec le bord antérieur rouge. Abdomen rouge , avec quelques taches transverses noires dessous. Pattes brunes.— Enverg. 23 mill.— Hab. la Bolivie. Lithosia luteola au port d’ailes.—Hab. l'Europe. Fig. 8. Chenille de la Lithosia pulchella , F.—Hab. la France. Fig. 9. S. G. PLATIPTERYX. Lasp. Latr. V. 407. P. DE LA GLOBu- LAIRE. Platipteryx globulariæ. Boisd. D'un jaune cannelle piqueté de ferrugineux , avec quatre bandes transverses ferrugineuses aux premières ailes et une seule bande de la même couleur aux secondes ; ces bandes n'atteignant pas le bord postérieur. Bord externe des quatre ailes tacheté de brun. Dessous semblable , mais plus päle.—Enverg. 29 mill.—Hab. l'A- mérique du Nord. 9 a. Sa chenille et sa chrysalide. Fig. 1. S.-G. NOCTUELLE. Fab. Latr. V. 40g. N. EMPEREUR. Noctua (Ophideres) imperator. Boisd. Faun. Mad. Hab. Madagascar. . Chenille de la Noctua (Catocala) sponsa , Fab. 4 a. Sa chrysalide. — Hab. l'Europe. Fig. 2. S.-G. ÉRÈBE. Latr. V. 499. E. LIMACINE. ÆErebus limacina. Boisd. D'un brun assez foncé. Ailes ayant leur extrémité, au dela du milieu , pâlie par une infinité de petits atomes gris: les supérieu- res offrant au milieu et contre la côte, un grand œil d'un brun jaunâtre à reflets dorés , entouré de noirâtre , contenant deux ta- ches plus foncées dont la supérieure d'un noir vif, bordée du côté interne d'un fin liséré bleuâtre ; la seconde plus vague, brune et entourée, du côté externe et inférieur, d'une ligne sinueuse blanche. Entre cet œil et la base, ces ailes présentent deux lignes {ransversales brunes et sinueuses qui se prolongent sur les ailes Planches. 89. INSECTES. »21 inférieures. Les secondes ailes ont au milieu une ligne transversale arquée d'un gris pâle, et les quatre présentent dans la large bor- dure externe des taches brunes arquées, peu visibles. Le dessous des quatre aïles est d'un brun plus pâle , avec une ligne de trian- gles blancs près du bord externe, plus grands et mieux marqués auxinférieures, bordés au côte externe de brun plus foncé. Les supérieures ont de plus, près de l'extrémité et contre la côte, une tache transversale blanchâtre, bordée de brun en dedans, et un petit arc de la même couleur , mais peu apparent, près de la base, — Enverg, 65 mill. — Hab. le Sénégal. Ærebus magus. Assez voisin de l'Ærebus limacina pour la forme et la taille. Ailes brunes, coupées obliquement au milieu par une large bande commune blanchätre et droite, a côtés fondus et peu limités extérieurement, parallèle au bord externe des ailes. Les su- périeures ayant une autre bande courte, partant de la côte près du sommet et dirigée vers le bord externe. Entre cette bande et le bord il y a une espèce de ligne noire fortement en zigzag, interrompue et maculaire, dont les principales taches sont bor- dées de blanchäâtre en dedans. Les supérieurs offrent un peu avant le milieu, contre la côte etle bord interne de la bande commune, un grand œil ovale bordé de noir et de gris pâle, à pupille noire, lisérée de bleu, et entre cette tache et la base deux lignes noires fortement en zigzag, communes avec de pareilles lignes des in- férieures, dont la première , celle qui est le plus près de la base, touche la côte et le bord inférieur, et dont la seconde part du bord inférieur et se termine au milieu de la largeur de l'aile sans toucher l'œil. Le dessous est d'un gris pale , avec une bande blan- châtre commune , bien mieux limitée qu'en dessus ; celle des ailes antérieures n'alteint pas le bord de la côte , mais il y a une autre bande courte, partant de la côte près du sommet , et dirigée vers le bord externe. Entre la ligne blanche et le bord il y a une série de triangles blancs plus petits et plus distants de la bande aux su- périeures, fortement en zigzag aux inférieures. Corps, pattes et antennes bruns. Franges brunes et un peu sinueuses. — Enverg. 7 cent. 1/4.—Hab. Madagascar. Il varie beaucoup. Ærebus endoleucus. Dessus des ailes d'un brun presque noir, sans taches, avec le côté interne des inférieures largement bordé de blanc pur. Franges droites, très-petites, d'un blanc grisätre. Dessous d'un brun grisâtre, avec les inférieures un peu plus fon- eées et leur bordure blanche plus large. Corps d'un jaune d'ocre, avec le dessus de la tête, du thorax et de la base de l'abdomen Lt 922 Planches. 89 Fig. 3: Fig. 5. ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. brun, Antennes, palpes et pattes bruns.—Enverg. 8 mill. 1/2 — ab. Java. Chenille de l'£rebus (Omopterus) putrescens , Boisd. Cette espèce ressemble beaucoup à la Ph. lunata de Cram., pl. 308, C. Elle est d'une couleur brun grisâtre, et ses ailes sont traver- sées obliquement par un grand nombre de lignes ondées plus foncées. Le dessous est d'un gris jaunâtre pâle, avec quelques traces de lignes obliques. — Enverg. 50 mill. — Hab. l'Améri- que du Nord. M. Ménétriés a publié en 1841, dans le Bulletin de Moscou, les caractères d'un nouveau genre qu'il nomme ÆAxiopæna, el dont le type est le Bombyx maura d'Eichwald , Zoologia specialis, tu. 2, p. 196. Suivant ce naturaliste, le genre Azxiopæna doit être placé dans la famille des Noctuélites, quoiqu'il ait des rap- ports avec les Lithosies. Ce Papillon , qui a cinq pouces d'enver- gure, vient de la Turcomanie. M. John Beckwith a donné (Trans. Lin. Soc., t. IL, p.1,pl.1), la description et la figure de quatre Noctuelles d'Angleterre. Voir un travail de M. Thiébaut de Berneaud , sur Les mœurs de la Noctua spectrum, dans le t. 1] des Mémoires de la Société Linnéenne de Paris. Voir les Mémoires que MM. Dupouchel, Alex. Lefebvre, Bois- duval, Rambur, Guénée, etc., ont publiés sur diverses espèces de ce genre dans les Annales de la Société Entomologique de France, et surtout un travail fort étendu du dernier, sur une nouvelle classification des Noctuélides. M. J. F. Stephens à donné une description et une figure de la Cucullia solidaginis et de sa chenille (Trans. Ent. Soc., vol. Il, p.59, pl. 3 fig: 6.eti5): M. Doubleday a donné dans l'Entomologist ( avril18%1,p. 55), ies caractères de trois nouveaux genres de Notodontides de l'A- mérique du Nord; ce sont les genres Zeterocampa, Lochmœus et Schizura. S.-G. PYRALE. Fab. Latr. V. 412. P. DE HÊTRE. Pyralis (halias) fagana. Fab. 3 a. Sa chenille. 3 à. Sa coque. — Hab. Paris. Nota. Nous avons publié quelques observations sur la Pyrale de la vigne dans le Moniteur universel (n° 267, 24 septem- bre 1837), dans le Dictionnaire pittoresque d'Histoire naturelle, article Pyrale, el dans les comptes rendus des séances de lAca- } Planches. 89 902" Figix Fig, ee] 2 INSECTES. 23 démie des sciences. Voir auesi les travaux de M. Audouin sur ce sujet, dans les Annales des sciences naturelles, dans les comptes rendus, et dans le commencement de son Âistoire des Insectes nuisibles à la vigne. Notre article du Dictionnaire pittoresque d'Histoire naturelle, résume le débat qui s'est élevé à cette occasion, M. Westwood a publié dans le Zoological Journal, &. V, p. 452, la description d'un nouveau genre de Pyralides, qu'il nomme Acronolepia. On trouve la description et la figure des Pyralis tuberculana et T'inea Sparmannella Bose , dans les Trans. Lin, Soc. Lond., volé p ro GS plans Voir un Mémoire de M. Curtis (Frans. Zool. Soc.,t. 1, part. 4, pr. 311, pl. 4o fig. B), sur un nouveau genre de Tortricidæ ? qu'il nomme Cecidoses, et qu'il a établi d'après sa nymphe. Ge Lépidoptère produit sur une espèce de Cœlastrum, des galles as- sez grosses. à M. Duponchel a publié (Ann. Soc. Ent.,t. IL, p. 433) une division de la tribu des Platyomides (Tordeuses), en vingt-trois senres, d'après les caractères tirés principalement de la forme des palpes et de celle des ailes. S.-G. PHALÈNE. L. Latr. V. 414. P. MACIHAONAIRE. Phalæna machaonaria. Boisd. Entièrement d'un blanc mat. Ailes supérieures ayant trois ban des transversales brunes; les inférieures n'en ayant que deux qui se continuent avec les deux premières des supérieures et se réunissent à l'angle anal. La seconde, ou la plus extérieure, est suivie , en arrière , d'une petite ligne blanche en zigzag. Les ailes inférieures sont prolongées en une petite queue, dont la base est marquée de deux gros points noirâtres. La frange des quatre ailes est brune , à l'exception de celle qui occupe l'espace compris entre la queue des inférieures et l'angle anal, laquelle est jaunâtre. Dessous sans taches ni bandes.—Enverg. 52 mill.— Hab. la Colombie. Cette espèce est très-voisine de la Ph. lactucina, Cramer, Pl 2590: Phalæna suttaria. D'un blane un peu jaunätre. Premières ailes ayant six taches et l'extrémité noires ; secondes ailes offrant an bord postérieur un double rang de gros points noirs et un autre point de la même couleur au milieu. Dessous semblable au dessus —-Enverg, 50 mill,—Hab, le Japon. 524 Planches. 90. ICONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. M. le colonel Wer-Huell a publié, dans le Journal d'Histoire naturelle dirigé par le savant M. Vander-Hoeven , 1. 2, 3° cah , p- 252, pl. 4, une notice sur une singulière Phalène , la Geome- tra scutellaria, Hubr., dont la femelle aptère semble n'avoir que . quatre pattes propres à la marche. M. Alexandre Lefebvre a fait connaître la véritable Phalæna (Nyssia) Pomonaria de Linné (Ann. Soc. Ent.,t. 4,p. 101, pl. 1}. Voir aussi trois espèces nouvelles de Phalénites, décrites et figu- rées par M.Feisthamel {ibid.,p 131,pl. 1, A, f. 1,2,3), et (ibid. p. 143, pl. 1, C, f. 5), un cas d'hermaphrodisme de la Phalænu (Angerona) prunaria, observé par M. Duponchel. M. Donzel a donné la description et la figure de deux Phalé- nites nouvelle des environs d'Hières (Crocallis lentiscaria et Dar- doinaria) dans les Annales de la Société entomologique, t. 6, pu3#pl1ri-+,fetL..0;p-50, RL 4; AB) Voir la description et une figure au trait d'un nouveau genre très-curieux, nommé Jontha, par M. Doubleday (The Entomo- logist, may 1842, n. XIX, p. 207 . Cet insecte vient du Silhet, dans l'Inde. Fig. 3. Détails de la Phalæna favillacea, Hubn. 3. Sa tête vue de profil. 3 a. Id. de face. 3 b. Portion de l'antenne du mâle, très-grossie, —Hab. l'Europe. h Fi. 4. Chenille de la Phalœna grossulariata. 4 a. Sa coque et sa chry- salide.—Hab. Paris. . S.-G. HERMINIE. Latr. V. 415. H. CYDONIE. Herminia cydonia. Cran. Hab. Cayenne. Fig. 6. Tète vue de profil , et trois articles de l'antenne , de l'Herminta crassalis, Fab.—Hab. l'Europe. . S.-G. BOTYS. Latr. V. 417. B. DILUCIDAL. Botys dilucidalis. Boisd. Mss. Hab. Java. Fig. 8. Tèle de Botys cingulalis, Hub.—Hab, l'Europe. Fig. 9. S.-G. HYDROCAMPE. Latr. V. 416. H. AQUATIQUE. Hydrocampe aquatilis. Boisd. Corps et ailes supérieures d'un gris jaunätre ; les ailes supérieu- res offrent trois taches blanches, dont l'extérieure plus grande, touchant à la côte. Ailes inférieures blanches, avec l'extrémite INSECTES. 525 Planches. 90. Gite seulement d'un jaune grisâtre. Dessous semblable au dessus mais plas pàle.—Enverg. 25 mill.—Hab. Java. Nota. Voir un mémoire de M. Schmidt sur le Botys silacealis, dans les Nova Acla eurios, ,etc., t. 19, part. 1, p. 458, pl. 34. Fig. 10. Chenille de l'Hydrocampe nymphenta, Latr.—Hab. Paris. Fig. 11. S.-G. AGLOSSE, Latr. V. 418. À. DILUCIDALE. Aglossa dilucidalis. Boisd. Mss. Hab. près de Digne (Basses-Alpes). Fig. 12. S.-G. GALLERIE. Fab. Latr. V. 419. G. DE LA CIRE. Galleria cereana. Fab. Hab. l'Europe. Fig. 13. Chenille de la Galleria colonclla, Hub.—Hab. l'Europe. Fig. 14. S.-G. CRAMBUS. Fab. Latr. V. 420. C. À AILES TRONQUÉFS, Crambus retusalis. Duponchel. Hab. l'Europe, Nota. C'est près des Crambus qu'il faut placer le genre Dia- trœæa de M. Gulding (Trans. Soc. Lin., vol. XLVI, p. 143), dont l'espèce type (Diatræa sacchari, Guild.) fait grand tort aux cannes à sucre dans les Antilles. Sa chenille vit dans le centre de la tige et fait périr la plante. Ce Lépidoptère est probablement la même espèce de la Phalæna saccharalis de Fabricins ( Ent. syst., vol. 3, p. 238). Fig. 15. Détails du Crambus radiellus , Fab. 15. Base de la trompe, avec le palpe maxillaire. 15 a. Tête vue de profil, 15 #. Portion de l'antenne, —Hab. l'Europe. Fig. 1. S.-G. ALUCITE. Latr. V.420. A. ASPERELLE. Alucila asperella. Hub. Hab. l'Europe. Fig. 2. S.-G. EUPLOCAME,. Latr. V. 420. E. NOIR DE CHARBON. Euplocamus anthracinus. Hub. Hab. l'Europe Fig. 3. S.-G. TEIGNE. Fab, Latr. V. 421. T. DES TAPISSERIES. T'inea tapezana. Fab. 3 a. Tête de la T'inea longicornis , Curtis, vue de profil. 3 &. Id. de face.—Hab. l'Europe. Voir des observations de M, C. Passerini sur la Teigne de l'oli- 526 Planches. 91. Fig. Fig. Fig « Fig. \ ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. vier et les figures qu'il donne de ses divers états, dans la Giorn. agrario T'osc., n. 23. M. Boyer de Fonscolombe a fait connaître deux autres espèces qui nuisent également aux oliviers dans nos départements méri- dionaux (Ann. Soc. Ent.,t. 6, p. 159, pl. 8, f. 4). Ila décritet figuré encore (ibid., t. 0, p.61, pl. 4, f. C )une jolie espèce ( Tinea aglaella) du midi de la France. Voir aussi dans le même recueil , t. 7. p. 127, le travail de M. Duponchel sur la division de la tribu des Tinéites en trente- deux genres. . S.-G. ILITHYIE. Latr. V, 422. Î. COULEUR DE CHAIR. {lithyia carnea. Latr. Hab. Paris. 4 a. Tête de l'Hithyia pinguis, Curtis. {4 b. Base de sa mi- choire ou trompe avec le palpe maxillaire.—Hab. l'Europe. . S.-G. HYPONOMEUTE. Latr. V. 422. H. PUSIELLE. Hyponomeuta pusiella. Hub. 5 a. Chenille et coque de l'Ayÿp, plumbella, Hub. 5 b. Sa chrysalide.—Hab. l'Europe. ; Voir des observations de M. R. H, Lewis (Trans. Ent. Soc.,l.i, p. 21) sur l'Ayponomeuta padella. 5. S.-G. ÆCOPHORE. Latr. V. 422. Æ. LINNÉELLE. Æcophora Linneella. Clerck. Fab, 6 «. Chenille de l'Æcophora majorella, Hubn. 6 b. Sa chry- salide. 6 b, ce. Tête grossie.—Hab. l'Europe. Nota. M. Boheman a donné quelques observations sur celle espèce (Utdrag ur kongl. vetenskaps akademiens handlingar, 1835, tab. VII, F. 19, 18). Le genre Ælachista de Treitschke , composé des plus petits Lépidoptères connus, s'est enrichi d'une espèce très-intéressante à connaître , à cause du tort qu'elle fait aux cafers dans les An- tilles. Nous avons publié, avec M. Perrottet et par ordre du mi- nistre de la marine, un mémoire sur cel insecte, que nous avons nommé Ælachrista coffeella (Paris, veuve Huzard, libr.). S.-G. ADÈLE. Latr. V. 423. À. DEGEERELLE. Adela Degeerella. Fab. Hab. l'Europe. Planches. Je Fig. Fiq 8. INSECTES. D27 S.-G. PTEROPHORE. Geoff. Latr. V. 424. P. PTILODACTYLE. Pterophorus ptitodaclylus. Hub. 8 4. Tête du Pter. spilodactylus, Curtis.—Hab l'Europe. . 9. S.-G. ORNEODE. Latr. V. 424. O. nEXADACTYLE. Orneodes hexadactylus. Latr. Hab. Paris. M. Thomas Horsfield, dans le Catalogue descriptif des Lépi- doptères contenus dans le Musée de ia compagnie des Indes, a donné un mémoire fort intéressant, accompagné d'excellentes tigu- res, sur un arrangement nouveau des Lépidoptères. C’est un tra- vail qu'il faudra consulter et méditer quand on voudra s'occuper de cet ordre. M. Rambur a publié une Notice sur plusieurs espèces de Leé- pidoptères nouverux du midi de La France (Ann. des sciences d'observation, t. 11, p. 255, pl. 5 et 6). M. Alexandre Lefebvre (Mém. Soc. Linnéenne de Paris, 5€ vol, année 1826) a décrit et figuré trois Lépidoptères d'Europe nou- veaux où peu connus. M. Van der Hoeven (Tijdschr. voor nat. gesch., D. 7, pl. 5, 6 et 7) décrit et figure plusieurs magnifiques Lépidoptères des Indes orientales, M. Boisduval a fait connaitre plusieurs Lépidoptères nocturnes ct crépuseulaires, dans les Mémoires de la Société Linnéenne de Paris, 1825 , pl. G. Consulter l'excellent travail commencé par M. Poey, et inti- tulé : Centurie de Lépidoptères de l'ile de Cuba, ete., ouvrage dont il a paru deux décades pleines d'objets neufs, très-bien décrits et ligurés. Voir aussi un travail intéressant et publié dans le Bulletin des séances de la Société impériale de Moscou, sur l'étymologie de tous les noms génériques de Lépidoptères employés par Treitschke. On consultera aussi avec fruit, les ouvrages généraux suivants: Histoire naturelle des Lépidopteres d'Europe commencée par Godard , et continuée par M. Duponchel. Ouvrage terminé. Species général des Lépidoptères par le docteur Boisduval, dans les suites à Buffon, publiées par Roret, ouvrage dont il n’a en- core paru que le premier volume comprenant une partie des Diurnes. Genera el Index methodicus Europæorum Lepidoplerorum à 228 Planches, 91. ICONOGRAPHIE DU REGNE ANIMAL. Doctore eoisduval; ouvrage sur lequel nous avons publié une note critique dans la Revue Zoologique, 1841, p. 16. Voyage de l'Astrolabe, Entomologie, texte grand in-8°, plan- ches in -folio. Voir aussi la partie Entomologique du voyage de Bellanger, aux Indes orientales , et celle du voyage autour du Monde de la cor- vette la Coquille, que nous avons rédigées. Dans le voyage de la Coquille , nous avons fait connaître un assez grand nombre de Lé- pidoptères de la plus grande beauté, et nous avons dù établir une concordance entre nos espèces et celles que M. Boisduval a publiées ensuite dans le voyage de l'Astrolabe. M. Poey a donné quelques observations trés-intéressantes sur les ailes des Lépidoptères , dans les Annales de la Société Entomo- gique de France, 1832, t. I, p. 91. M. Van der Hoeven s'en est également occupé (Bijdragentot D. naturg. etc., t. II). Mais longtemps avant ces deux savants, M. Giorna avait publié un Mémoire sur ce sujet (Trans. Lin. Soc:t IN pterS5 . (pl 15): M. Bernard-Deschamps a publié quelques recherches microsco- piques sur l'organisation des ailes des Lépidoptères dans les An- nales des sciences naturelles, nouv. série, t. IIT. M. de Saporta a décrit quelques Lépidoptères intéressants dans les Annales de la Société Entomologique de France, t. I, p. 183. M. Graslin a donné la description et la figure de quelques Lé- pidoptères nouveaux de l'Andalousie (Ann. Soc. Ent.,t. V, p. 547, pl. 19). M. Curtis a donné la description accompagnée de figures des insectes des régions arctiques rapportés par le capitaine Ross. Dans ce travail on trouve plusieurs Lépidoptères nouveaux. M. Feisthamel a donné la description des Lépidoptères nou- veaux recueillis pendant le voyage autour du monde de la Favo- rite (Mag. de Zool., 1839, pl. 17 à 26). M. White a donné la des- cription et la figure de plusieurs belles espèces dans l'appendice au voyage de Gray à la Nouvelle-Hollande, vol. 2, p. 473. Voir les Remarques de M. Doubleday sur quelques Lépidop- tères de la Nort-Amérique, dans l'Entomologiste, n° 7, 1841, pag. 97 et dans le Mag. nat. Hist., by Charlesworth, t. 4, p.213 et 238, 1840). Voir les travaux suivants publiés sur les Lépidoptères. Une no- ice de M. Th. Bruand ( mémoires el comptes rendus de la So Planches. SI. INSECTES. 529 ciété d'Emulalion du Doubs (t. 1, 3* et 5€ liv., décembre 1841, p. 1 à 28, pl. 1), dans lequel cet entomologiste fait connaitre les mœurs de diverses espèces de nocturnes el signale les dégâts qu'elles font dans certaines cultures. M. Donovan , dans le Naturalist's repository, a figuré un grand nombre des espèces du genre Papilio décrites par Fabricius. M. Lewin , dans son Histoire naturelle des Lépidoptères de la Nouvelle-Hollande, donne d'excellentes figures de plusieurs Lé- pidoptères crépusculaires et nocturnes sous leurs divers états. M. Swanison ( Zoological illustrations, etc., 1820 et 1821 }a figuré un assez grand nombre de Lépidoptères diurnes et noctur- nes, dont plusieurs nouveaux. M. Wil. Jones , dans une lettre au président de la Société Lin- néenne de Londres , sur un nouvel arrangement des papillons, se sert de la cellule des ailes inférieures pour caractériser les genres. Voir divers cas d'hermaphrodisme de Lépidoptères observés par M. Klug (Mag. de Berlin, 1819-29, p. 363, pl. XIV), copiés par M. Westwood et publiés à Londres par M. Stephens. M. Jul. Theod. Frid. Zinken, dans un mémoire sur des insectes de Java ( Nova Acta phys. medic. nat. cur., vol. 15, 1'° part., p. 120, pl. 14, 15, 16) a fait connaître plusieurs Lépidoptères diurnes qu'il croyait nouveaux. M. Boisduval (Ann. Soc. Ent. de France, t. 1, p. 416) a publié des observations sur ce {ravail. I} en résulte que trés-peu de ces espèces élaient nouvelles. M. Kollar (Ann. du Mus. de Vienne, vol. 2, p. 215à 218, pl. 12 et 13, , a fait connaitre plusieurs espèces du Brésil; ce sont les Papilio stilbon, Castnia actinophorus, Satrapus, Steirn- bergii, Geron, Hegemon, Therapon. L'ouvrage de M. Wood sur les Lépidopteres d'Angleterre, est un Catalogue accompagné de planches dans lesquelles toutes les espèces sont figurées. Celles qui dépassent 25 millimètres d'en- vergure sont réduites à cette dimension , et toutes celles qui ont une taille moindre sont figurées de grandeur naturelle, Plusieurs belles espèces de Lépidoptères exotiques sont décrites et figurées par M. Klug (Neue schmetterl. rer heft), mais cet ou- vrage n'a pasété continué. M. Alex. Lefebvre a publié (Ann. Soc. Ent., t. II, p. 5, pl. 1,2, 3, et Revue Zoologique, 1842. p. 52, pl. 1), un travail très-intéressant sur la Ptérologie des Lépidoptères. M. Eschscholtz a fait connaître aussi quelques espèces dans le Voyage autour du monde de Kotzebue, t. III. INSECTES, 29 D30 Planches. 94. 92. Fig. 1. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. M. G.-R. Gray a donné les phrases caractéristiques de huit Le- pidoptères diurnes de l'Inde , provenant de la collection du géné- ral Hardwicke (The Zool, miscell. Lond., 1831, p. 32). M. James Duncan a donné dans le Maturalists library, un vo- lume consacré aux Nocturnes exotiques, dans lequel il fait con- naître quelques particularités curieuses des mœurs de plusieurs espèces; il en figure un grand nombre. M. Beske a publié des Observations fort intéressantes sur les mœurs des Lépidoptères du Brésil, dans la Revue Entomologique de M. Silbermann, t. 4, p. 73. On trouve des descriptions et des figures de Lépidoptères dans une foule d'autres ouvrages qu'il serait trop long d'in- diquer ici, tels que ceux de Curtis, Stephens, Geÿer, Menetriez (sur quelques Lépid. du Brésil) Eschscholtz (Voy. autour du monde du Rurick), Ratzeburg, Abbot et Smith, Boisduval et Lecomte , Rambur (Faune de l’Andalousie , et Ann. Soc. Ent., de France, t. 1, p. 245), Klug (Symbolæ physic.), de Sélys Long- champs, Dale (Entom. Magaz. et Mag. nat. Hist. etc.), Brullé (expéd. de Morée), Or. Costa (Faun. del Reg. di Napoli), dans le Magasin de Zoologie, la Revue Zoologique, dans le Voyage au- tour du monde du capitaine King, Annulosa, ete, etc. Enfin, nous avons décrit et figuré un assez grand nombre de Lépidoptères indiens, dans l’'Appendice qui accompagne les sou- venirs d'un voyage dans l'Inde, par M. Adolphe Delessert (x vol. gr. in-8° fig, Paris 1843, Masson et comp. libr.). ONZIÈME ORDRE. — LES RHIPIPTÈRES. GENRE STYLOPS. Stylops. Kirby. Latr. V. 428. S. DE DALE. Stylops Dali. Curtis. 1 a. Sa tête vue en dessus pour montrer les antennes. 1 b. 4. vue dessous. 1 c. Le corps vu de profil. — Hab. en Angleterre. Parasite de l'Andrena albilabris. Nota. Voir l'ouvrage de M, Curtis, dans lequel on trouve d'ex- cellentes figures de l'espèce précédente , de l'Ælenchus Halkeri, et de l'Halictophagus Curtisi. Planches. 92. Fig. ». INSECTES. 531 C'est Rossi qui a le premier observé ces singuliersi nsectes, Kirby s'en est occupé ensuite dans sa Monographia apum Angliæ, dans le British miscellany de Sowerby , et dans les Transactions de la Société Linnéenne de Londres, vol. XI. Jurine les a observés aussi, et a publié un travail sur ce sujet dans les Mémoires de l'Académie de Turin , t. XXIII. M. Westwood a beaucoup étudié ces insectes , et il a publié ses observations dans le Magasin d'Histoire naturelle, mai 1832. Dans les Transactions de la Société Entomologique de Londres, vol. 1 et2, et dans le Règne animal de Griffith. Voir aussi son excel- lent ouvrage sur la classification moderne des insectes, dans le- quel il a donné un résumé complet des connaissances acquises jusqu'à ce jour sur ces curieux insectes. Voir encore la description du Stylops Spencii, publiée par M. Pickering (Trans. Ent. Soc. vol. 1, p. 170), et l’article de M. Percheron, dans notre Genera des insectes. Enfin on trouvera d'excellentes observations sur les singuliers insectes dans un mémoire de M. Siebold, publié dans les Archives d'Histoire naturelle de Wiegmann, et dont M. Joly a donné une traduction dans la #evue zoologique, 1844. DOUZIÈME ORDRE. — LES DIPTÈRES. GENRE COUSIN (Curex. Linn.). S.-G. ANOPHÈLE. Meig. Latr. V. 439. À. BIFOURCHU. Anopheles bifurcatus. Lin. 2. a. Sa bouche. 2 b. Antenne de la femelle. Hab. l'Europe. Nota. Voir un petit travail de M. Stephens sur celte espèce et sur l°4. maculipennis Meigen (Zool. Journ., n° 4 , janvier 1835, p. 448). M. Westwood a décrit (Ann. Soc. Ent. de France, t. IV, p- 681) un Cousin de la Nouvelle-Hollande, sous le nom de Cu- lex alternans. Dans ce même travail , il a fait connaître plusieurs Tipulaires remarquables. 3, M. Barthius a publié, en 1937, une dissertation inaugurale b32 Planches. 92, ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. sur les Culex, composée de 64 pages in-4° et d'une planche gravée. Voir le travail de M. Fischer sur la larve du Culex claviger , dans le 4e volume des Mémoires de la Société Impériale des natu- ralistes de Moscou. Voir aussi la description et la figure que nous avons données du Culex mosquito de Cuba, dans le Genera des insectes, Dip- teres, pl. 2. M. W.-EIf Leach a décrit trois especes de Culex des environs de Nice , dans le Zoological Journal, t. II, p. 289. M. Stephens a donné, dans le même recueil, t.1, p. 445, la description de toutes celles que l'on trouve en Angleterre. M. de Humboldt, dans son Voyage aux régions équinoxia- les, t. VII, pag. 108 à 125, aprés avoir donné des détails in- téressants sur les mœurs et la piqure de ces insectes , les décrit dans une note , pages 319 et 120. Comme personne n'a élé jus- qu'à ce jour chercher ces descriptions, et qu'elles ne sont citées nulle part, nous croyons faire une chose utile en les reprodui- sant ici. 1. Culex cyanopennis, Humboldt, Voyage aux rég. équin. (historique), vol. 5, p. 119. — GC. Abdomine fusco , piloso, an- nulis sex albis ; alis cæruleis, tarsis albo-annulatis. Thorax fusco ater , pilosus Abdomen supra fusco-cærulescens, hirtum, annulis sex albis. Alæ cæruleæ, splendore semi-metal- lico , viridentivenosæ , sæpe pulverulentæ, margine externo ci- liato. Pedes fusci, tibiüis hirtis, tarsis nigrioribus , annulis quatuor niveis. Antennæ maris pectinatæ. — Habitat locis paludosis ad ri- pam Magdalenæ fluminis, prope Teneriffe, Mompox, Chilloa, Tamalameque , etc. (Regno novogranatensis), 2. Culex lineatus, Humb., Ibid. — C. Violaceo-fuscescente ; thorace fusco , utrinque linea longitudinali maculisque inferis ar- genteis ; alis virescentibus ; abdomine annulis sex argenteis ; pedi- bus atro-fuscis, posticorum tibiis apicibusque albis. — Hab. ad confluentem Tamalamequen in ripa Magdalenæ fluminis (Regno novogranatensis). 3. Culex ferox. Humboldt, {bid.—C. supra eæruleo aureoque varius , annulis quinque albis inferis ; alis virescentibus ; pedibus nigricanti-cæruleis, metallico-splendentibus ; posticis longissimis, basi apiceque niveis. — Omnium maximus differt. 1 a. €. Aæmor- rhoidali, Fab. Cui pedes quoque cærulei, thorace superne cæru- Planches. 92 Fig. 3 INSECTES. 299 leo et auro maculato. 2 a. C. cyanopenni corpore superne cæru- leo, pedibus haud annulatis haud fuscis. An Nhatin Marcgr., p. 257? — Hab. ad ripam inundatam fluminis guayaquilensis , prope san Borodon (Regno Quittensi). 4. Culex chloropterus, Humb., Ibid.— C. Viridis, annulis quin- que albis; alis virescentibus , pedibus fuscis ad basim sub'us al- bis. — Hab. ad ripam inundatam fluminis Guayaquilensis , prope san Borodon (Regno Quittensi). 5. Culex maculatus, Humb., Ibid. — C. Viridi-fuscescens, an- nulis octo albis, alis virescentibus , maculis tribus anticis atro- cæruleis , auro immixtis; pedibus fuscis, basi alba. — Hab, cum C. feroce et C. chloroptero , in ripa fluminis rio de Guayaquil propter las Bodegas de Babaoyo. GENRE TIPULE (TiruLa. Lin.). . S.-G. CORÈTHRE. Meig. Latr. V. 441. C. PLUMICORNE. Corethra plumicornis. Meig. Hab. l'Europe. fig. 4. S.-G. CHIRONOME. Meig. Latr. V. 441. C. PLUMEUX. Fig. 5. Fig, 6. Chironomus plumosus. Lin. . Antenne du mâle. 4 a, Id. de la femelle. — Hab. l'Europe. 4 } M. de Mannerheim a publié dans les Mémoires de Moscou, la description d’une Cecidomyie nouvelle ,-qu'il nomme C. orangée, M. Léon Dufour a fait connaitre les métamorphoses d'une es- pèce nouvelle qui vit sur le Pin maritime ( Ann. Soc. Ent. de France, t. VII, p. 293). M. Ed. Perris en a fait connaitre une espèce (Cecidomyia urticæ Peris), qui vit dans la Galle de l'Urtica dioica, Lin. (Ann. Soc. Ent. de France, t. IX, p. 4o1, pl. 11,f.1a7). S.-G. PSYCHODE. Latr. V. 442. P. DES MARAIS, Psychoda palustris. Meig. Hab. l'Europe. Nota. M. E. Perris a donné (Ann. sc. nat., 2° série 1840, p. 346, pl. 6,B, fig. 1 à 5) une note sur l'Histoire naturelle des Psy- chodes. Il montre que la larve de la Ptychoda nervosa vit dans le Boletus pinetorum. S.-G. CTÉNOPHORE. Meig, Latr, V. 444. C. Joie. Clenophora festiva. Meig. 534 Planches 92, 95. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. t Q2 JCONOGRAPHIE DU RÉGNE ANIMAL. G a. Sa têle vue de profil. — 6 à. Antenne du mäle. 6 c. Jd. de la femelle. — Hab. le Nord de la France, l'Allemagne. Nota. Voir les genres Gynoplistes, Pulogyna, Ozocer« Hemic- teina et Megistocera, établis par M. Westwood dans le Zoological Journal, vol. 5, p.447 et suivantes. Le genre Xiphura de M. Brullé (Ann. Soc. Ent. de France, t. 1, p. 205, pl. 4,f. 2) vient se placer près des Cténophores. l'espèce type est la Zipula atrata de Linné, que M. Brullé avait d'abord publiée sousle nom de Xyph. Villaretiana. . S.-G. TIPULE. Lin. Latr. V. 444. T. DES PRÉS. T'ipula oleracea. Sa tête vue de profil. —Hab. l'Europe. Nota. Nous avons fondé un sous-genre sous le nom de Lepto- tarsus, avec une grande Tipule de la Nouvelle-Hollande (Voy. de la Coquiile, Ins.). . S.-G. RHIPIDIE. Meig. Latr. V. 445. R. MACULÉE. Rhipidia maculata. Meig. Hab. l'Europe. . S.-G. LIMNOBIE. Meig. Latr. V. 445. L. OCELLAIRE. Limnobia ocellaris.L. 9 a. Sa tête vue de profil. —Hab, l'Europe. . S.-G. DIXE. Meig. Latr. V. 446. D. NÉBULEUSE. Dixa nebulosa. Meig. 1 a. Son antenne. 1 b. Tête vue de face. — Hab. l'Angleterre et l'Allemagne. . S.-G. CHIONÉE. Dalm. Latr. V. 447. C. ARANÉOÏDE. Chionea araneoides. Dalm. Hab. l'Europe. Nota. M. Camille Rondani a donné, dans le Magasin de Zoolo- gie, 1843, la description et la figure d'une curieuse espèce de Diptère subaptère , dont il forme le genre Pterelachisus. ,. S.-G. RHYPHE. Latr. V. 448. R. A FENÊTRES. ÆRhyphus fenestralis. Scop. Nous avons trouvé la larve de cette espèce dans une plaie d'orme. Elle est demi-transparente, roussätre , avec les trois pre- miers segments seulement tachés de brun. On suit très-bien le trajet de son canal intestinal qui se dessine en brun. Cette larve INSECTES. 239 saute avec une grande force : pour y parvenir elle se ramasse en cerele et le détend subitement. Elle s'est changée en nymphe le 8 mai, quatre jours après l'insecte parfait était éclos. 3 a. Sa larve. 3 b. Sa chrysalide. 3 c. Id. vue en dessous. 3 4. Tête de l'insecte parfait vue de profil.—Hab. Paris. Fig. 4. S.-G. PLATYURE. Meig. Latr. V. 450. P. FLAVIPÈDE. Platyura flavipes. Meig. 4 a. Son antenne.—Hab. l'Europe. Nota. M. Léon Dufour a donné une révision et une monogra- phie du genre Céroplate ( Ann. des sc. nat., 2e série , 1839, p.193, pl. 5, f. 8 à 25), dans laquelle il décrit einq espèces, dont deux nouvelles, Fig. 5. S.-G. MYCÉTOBIE. Meig. Latr. V. 450. M. THORACIQUE. Mycetobia thoracica. Guer. Myc. flavida, capite thoraceque nigris, abdomine pedibusque Jlavis, alis hyalinis.—L. 5 mill. 5 a. Sa tête vue de profil. 5 b. Id. vue en dessus. 5 c. Sa chry- salide vue en dessous. 5 4. Id. vue de profil.—Hab. Paris. Cette jolie espèce diffère des deux Mycétobies décrites par Mei- gen. Celle qu'il nomme Myc. pallipes, est toute noire, tandis que la nôtre a l'abdomen jaunâtre. Sa Myc. fasciata a les ailes cendrées, avec deux bandes transparentes, tandis que la nôtre a les ailes entièrement transparentes. Nous avons élevé cette espèce à Paris. Nous avons trouvé sa nymphe en mai 1831 dans une plaie d'orme; quatre jours après, le 9 mai , le Diptère est éclos. Nota. Nous avons fait connaitre les métamorphoses d'une es- pèce du genre Botitophila dans les Annales des Sciences naturelles, t. 10, pl. 18. Voir aussi le mémoire que nous avons donné sur les métamor- phoses d'un Ceratopogon (Ann. Soc Ent. de France, t. 2, p. 161, pl. VID. Et un mémoire de M. Stannius sur le #enre Mycetophila, pu- blié à Breslau (30 pag. in-4°, fig. color.). Fig. 6. S.-G. SIMULIE. Latr. V. 452. S. ORNÉ. Simulium ornatum. Meig. Hab. la France et l'Allemagne. . S.-G. DILOPHE. Meig. Latr. V. 452. D. 4 COL ROUGE, Dilophus collaris. Guer. 236 Planches 93. Fig. 1. ie, 4 QT ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Noir. Corselet, dessus et dessous, et base des cuisses rouges. Ailes noirâtres, plus foncées vers la côte —L. 9 mill..—Hab. les bords de la Plata. Nota. C'est par inadvertance que nous avons donné à cette espèce le nom de Dilophus thoracicus , dans plusieurs des plan- ches de notre première édition. Ce nom a été appliqué par Say à une espèce de l'Amérique du Nord. M. Westwood a donné la description de quelques Tipulaires exotiques dans les Annales de la Société Entomolog. de France, t.5 ip OST. Il a publié aussi plusieurs genres nouveaux de cette famille dans le Zoolozical Journal, t. 5, p. 447, pl. 22. Voir un mémoire de Lehman (Nouv. act. phis., etc., vol 12 1'e part., p. 230, pl. XV. , Voir la description de notre Penthetria thoracica (Voy. aux Indes orientales par Bellanger, Zool., p. 505, pl. 4, f. 9). GENRE ASILE (asiLzus. Lin.) S.-G. LAPHRIE. Meig. Latr. V. 456. L. HIRTICORNE. Laphria hirticornis. Guer. Noire. Tête, corselet et base de l'abdomen garnis de longs poils jaunes. Poils du premier article des antennes longs et jaunes, les autres plus courts et noirs. Segments abdominaux largement bor- dés d'un duvet gris jaunâtre. Ailes transparentes , à nervures d'un brun fauve. Pattes noires, velues, avec le devant des quatre jambes, les pelotes des tarses et la base de leurs crochets jaunes. —L. 13 mill.—Hab. Le Bengale. Nota. Le Blepharotes abdominalis de Westyv. ( Natur. Libr. ) est la Laphria splendidissima de Wiedemann , dont la femelle est la Craspedia Audouinii de M. Macquart. Détails de la Laphria nigra, Meiïg. 2. La tête vue de profil. > a. Antenne. 2 . Bouche. 2 €. Extrémite d'un tarse. — Hab,. l'Europe. S.-G. OMMATIUS. HI. Latr. V. 458. O. CONOPSOÏDE. Ommatius conopsoides. Wied. 3 a. Son antenne.—Hab. le Bengale. Antenne de l'Asilus germanicus , Lin.—Hab. l'Europe. Antenne du Dasypogon brevirostris, Meig.- Hab. l'Europe. INSECTES. 37 Planches. 94. Fig. 6. S.-G. HYBOS. Meig. Latr. V. 459. H. FLAVIPÈDE. Hybos flavipes. Macq. Hab. l'Europe. Nota. Voir le genre Euthynèvre, décrit et figuré par M. Mac- quart dans les Trans. de la Soc. Ent. de France, t. 5 0p- bar, pl. 15, A. ù Fig. 7. S.-G. RAMPHOMYIE. Meig. Latr. V. 460. R. EMPLUMÉE. Ramphomyia pennata. Macq. 7 a. Sa tète vue de profil. 7 . Antenne. 7 c. Bouche. 7 d. Jambe et tarse antérieur. —Hab. l'Europe. Fig. 8. S.-G. TACHYDROMIE. Meig. Latr. V. 460. T. ARROGANTE, Tachydromia arrogans. Lin. 8 a. Sa tête vue de face. 8 à. Id. de profil. 8 c. Sa bouche. 8 d. Jambe et tarse antérieurs.—Hab. l'Europe. GENRE CYRTE (CyrTus. Latr.). Fig. 9. S.-G. PANOPS. Lam. Latr. V. 461. P. OCELLIGÈRE. Panops ocelliger. Wied. 9 a. Son antenne. 9 b. Son aile. g c. L'insecle vu de profil. —Hab, le Brésil. Fig. 10. S.-G. OGCODE. Latr. V. 461. O. Bossu. Ogcodes gibbosus. Meig. 10 a. Sa tête vue de face. 10 b. Son sucoir. 10 c. Son tarse antérieur.—Hab. l'Europe. Nota. M. le docteur Erichson (Entomographien, etc., p. 135, 1840) a publié un excellent travail sur ce groupe qu'il divise en treize genres. GENRE BOMBYLLE (Bomgyzius. Lin.). S.-G. TOXOPHORE. Meig. Latr. V. 462. T. AMÉRICAINE. Toxophora americana. Serv. 95. Fig. 1. 1 a. Sa tête vue en dessus.—Hab. l'Amérique du Nord. Nota. Nous avons donné la figure d'une autre espèce de ce genre dans le Mag. de Zool., 1831, Ins , pl. 16. Voir le sous-genre Lepidophora de Westwood, établi avec le Ploas ægeriformis de G. R. Gray, King. anim., pl. 126, qui est très-voisin du T'oxophora lepidocera de Wiedeman (Lond. and Edimb. phil. mag., june 1835). 538 Planches. 95. Fig. 2. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. S.-G. USIE. Latr. V. 463. U. BRONZÉE. Usia ænea. Latr. > a. Son antenne.—Hab. la France méridionale , la Barbarie. Fig. 3. S.-G. PHTHIRIE. Meig. Latr. V. 465. P. PULICAIRE. Fig. 4. Fig. 5. Phthiria pulicaria. Meig. 3 a. Sa tête vue de profil. 3 d.Sa bouche. —Hab. l'Europe. S.-G. BOMBYLLE. Lin. Latr. V. 464. B. TRICOLORE. Bombylius tricolor. Guer. Noir; face et base du front à poils blancs. Corselet couvert de poils gris. Abdomen ayant des poils gris à la base , le milieu à poils fanves, et l'extrémité blanche. Ailes hyalines avec la base noire et une large bande transversale brune, peu limitée et placée au delà du milieu. — Long. 13 mill, Cette espèce est très-voisine du Bombylius Orientalis de M. Macquart (Dipt. Exot., t. 11, p. 90), et pourrait bien n'en être qu'une variété. — Hab. le Bengale. Nota. M. J.-C. Mikan a publié une Monographie des Bomby- liers de la Bohême, qui forme une petite brochure in-8° avec 4 planches (Pragæ, apud J, Herrl., 1796). Voir une note sur les métamorphoses du Bichon, Bombylius major , extraite de l'Isis, et publiée dans l'Écho du monde savant, n. 49, 9 janvier 1835. S.-G. PLOAS. Latr. V. 465. P. PORTUGAIS. Ploas lusitanica. Guer. _ Corps noir, couvert de poils d'un jaune verdätre. Antennes garnies de poils noirs en dessus, fauves en dessous, avec la partie supérieure et interne des premier et second articles couverte d'un fin duvet d'un gris cendré bleuâtre. Trompe atteignant à peine la longueur des antennes. Quelques longs poils noirs diri- gés en avant derrière les yeux et entre les yeux lisses du mâle, le seul sexe que nous ayons observé. Pattes noires avec un très- fin duvet jaunätre , plus visible à certains jours. Ailes brunes dans leur moitié antérieure , tout le long de fa côte, transpa- rentes ensuite, avec les deux nervures transversales du centre bordées de brun, ce qui produit deux petites taches au milieu. Balanciers fauves à sommet brun. — Long. 10 mill. Cette espèce est très-voisine du Ploas fuscipennis de M. Mac= quart, mais elle n'a pas la face et la partie antérieure du front cendrées , et ses ailes différent notablement. Planches. 95. Fig. INSECTES. 539 5 a. Sa tête vue en dessus. — Hab. le Portugal. Nota. Voir la description donnée par M. Westwood d'un nou: veau genre d'Anthracien, qu'il nomme 7'richopsidea. La seule es- pèce connue vient de la Nouvelle-Hollande, c'est son Tr. æstracea (Trans. Ent. Soc. Lond., t. 11, p. 151). GENRE ANTHRAX (Anrarax. Scop. F.). . S.-G. ANTHRAX. Scop. Lat. V. 466. A. ORANGE. Anthrax (Exoprosopa) aurantiaca. Guer. Cette belle espèce appartient à la première division du genre Exoprosopa de M. Macquart , c'est une femelle. Toutes les par- ties de la tête non occupées par les yeux, sont couvertes d'un fin duvet d'un beau jaune doré vif. Le corselet est couvert de poils de la même couleur, mais le milieu et l'écusson offrent des par- ties dénudées et noires. L'abdomen est noir , avec les côtés cou- verts d'un fin duvet et de longs poils jaune doré, et les côlés des deux derniers segments ayant ce même duvet blanc argenté. Les ailes sont transparentes avec la moitié de leur largeur, du côté de la côte, d’un brun assez foncé. Les pattes sont noires. — L. 19 mill. — Hab, le Bengale. 6 a. Sa tête vue de profil. 6 ». Son antenne. 6 c. Bouche. Voir la description de l'Anthraæx ruficollis, Saunders (Trans. Ent. Soc. Lond., vol. 3, p. 59, pl. 5, f. 5), de l'intérieur de l'Inde. Anthrax (Exoprosopa) faviceps. Tête d'un beau jaune doré, _ presque glabre, avec quelques petits poils noirs et clair-semés sur le front et le vertex, et trois petites taches noires sur le vertex, entre les yeux qui sont grands et d'un beau noir. Antennes noires, hérissées de poils noirs à la base. Corselet noir, velu, ayant une large bordure de poils d'un jaune orangé au bord antérieur, se prolongeant de chaque côté, jusqu'à l'insertion des ailes, et of- frant une tache formée d'un faisceau de poils de la même cou- leur, précédés de quelques poils blancs, en arrière des ailes, sur les côtés et un peu en dessous, à l'insertion des balanciers qui sont noirs avec l'extrémité grise. L'abdomen est noir , à poils noirs. Les ailes, qui ont aussi quatre cellules sous-marginales, sont d'un noir vif, avec une petite tache avant le milieu , une bande transverse au delà du milieu et le sommet, transparents. Les pat- tes sont noires. — Long. 16 mill. — Hab. le Para et le Brésil. Anthrax (Exoprosopa) Daubei. Noir. Epistome jaune jusqu'a la naissance des antennes, celles ci noires, avec les deux premiers 540 Planches. 95. Fig. 7. 96. Fig. 1. Fig. 2. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. arlicles fauves. Bord antérieur , côtés du corselet et de la base de l'abdomen , garnis de poils d’un jaune vif. Écusson brun. Abdo- men noir, avec une bande blanche à la base du second segment, et une petite tache de la même couleur de chaque côté de la base du quatrième; ces taches et la bande formées par de fines écailles. Ailes transparentes à nervures d'un brun fauve, avec la nervure marginale dilatée à sa base , noire , la base et le bord costal jaunes et une tache longitudinale brune, près de la côte, commencant au tiers antérieur , et n'atteignant pas le sommet de l'aile. Trois cellules sous-marginales occupant la partie transpa- rente de l'aile. Pieds noirs.—Long. 17 mill. — Hab. les environs de Montpellier, où elle a été découverte par M. Daube à qui nous la dédions. Nota. M. Edward Newmann a publié, dans l'Entomologist in. XIV, p. 220), un nouveau genre d' Anthracite, le Rhin- chocephalus gigas , provenant de la Nouvelle-Hollande, Son nou- veau genre est nommé ÂVeuria , et se compose de dix espèces pro- pres au même pays. S.-G. NÉMESTRINE, Latr. V. 467. N. LONGIROSTRE. Nemestrina longirostris. Wied. Hab. le cap de Bonne-Espérance. Nota. M. Westermann a donné quelques détails sur les mœurs de ce singulier insecte, dans une lettre adressée à Wiedemann, pu- bliée en Angleterre et en Allemagne, et reproduite en France dans la Revue Entomologique ,t. 1, p. 103. j M. Westwood a donné la description de plusieurs Némestrines formant un sous-genre propre , sous le nom de Z'richophthalma (Lond. and Edimb. philos. mag. June, 1835). GENRE THÉRÈVE (Tuereva. Latr.). S.-G. THÉRÈVE. Latr. V. 468. T. RAPPROCHÉE. Thereva confinis. Meig. 1 a. Sa tête vue en dessus. — Hab. la France et l'Allemagne. GENRE LEPTIS (Lepris. Fab. Meig.). S.-G. ATHERIX. Fab. Latr. V. 468. A. 1BIS. Atherix ibis. Meig. 2 a. Sa tête vue de profil. 2 b. Sa bouche. 2 c. Antenne. — Hab. l'Europe. Nota. Voir la description d'une troisième espèce du genre Pa: l æ Planches. 96. Fig. 3. Fig. 4. Fig. 5. Fig. 6. INSECTES. ". b4t ramesia de Macquart, donnée par M. Robert (Ann. Soc. Ent. de France ,t. V, p. 539). S.-G. LEPTIS. Fab. Latr. V. 469. L. DE SERVILLE. Leptis Servillei. Guer. D'un noir vif. Une bande de chaque côté du corselet ; une ta- che au milieu et une autre sur l'écusson, d'un bean jaune doré. Abdomen inarqué de chaque côté d'une série de cinq taches trans- verses du même jaune. Pattes jaunes avec les cuisses brunes. Ailes hyalines, — Long. 17 mill, — Hab. l'Amérique du Nord. Cette espèce est très-voisine de la Leptis ornata de Say (Journ. Acad. Philad., 1832, p. 34) ; mais elle est plus grande, son cor- selet n’a que le limbe jaune, et l'abdomen a des bandes trans- verses de la même couleur. M. de Romand a publié, dans les Annales de la Société En- tomologique de France (t. II, p. 498, pl. 18 C), un travail inté- ressant sur les métamorphoses du Leptis vermileo de Fabricius, dont M, Macquart a fait un genre propre, sous le nom de Ver- mileo. GENRE DOLICHOPE (Doricaopus. Fab. Latr.). S.-G. DOLICHOPE. Fab. Latr. V. 471. D. ONGULE. Dolichopus ungulatus. Fab. Hab. l'Europe. Nota. M. Macquart a décrit et figuré une curieuse espèce de Sy- bistroma, dédiée a M. Léon Dufour, et trouvée par ce savant près de St.-Sever ( Aun. Soc. Ent. de France, t. VII, p. 425 ). M. Léon Dufour (Jbid , t. VIIT, p. 129) fait savoir que c'est le mâle d'un Dolichopus , etil démontre ainsi que le genre Sybis- trome doit être supprimé. S.-G. MÉDÉTÈRE. Fisch. Latr. V. 472. M. Noté. Medeterus notatus. Fab. 5 a. Sa tête vue de face. 5 b. Sa bouche. 5 c. Son labre. 5 d. Son antenne. 5 e. Extrémité de l'abdomen. — Hab. l'Europe. Nota. M. Macquart a décrit une nouvelle espèce de ce genre, sous le nom de Mcdeterus oceanus (Ann. Soc. Ent. de France, AVIS p- 423 pleurer): S.-G. PLATYPÈZE. Meig. Latr. V. 473. P. soPnrA. Platypeza sophia. Lepell. — Hab, l'Europe. 542 Planches. 96. Fig. 7 Fig. 8 97:0figstue fig. 2. Fig. 3. Fig. 4. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Nota. C'est probablement ici que l'on doit placer le Diptère publié par M. Carlier de Liége (Ann. Soc. Ent. de France. t IV, p. 659), sous le nom d'Anglearia antennata. . S.-G. PIPUNCULE,. Latr. V. 473. P. CHAMPÊTRE. Pipunculus campestris. Meig. Hab. l'Europe. . S.-G. SCÉNOPINE. Latr. V. 474. S. DES FENÊTRES. Scenopinus fenestralis. F. Latr. 8 a. Sa tête vue de face.—Hab. Paris. GENRE TAON (Taganus. Linn.). S.-G. TAON. L. Latr. V. 474. T. LARGE. T'abanus latus. Guer. Voy. Coq. Hab. le Chili. 1 a. Bouche du Z'abanus bovinus. L. 1 b. Id. vue de profil, 1c. Sa lèvre inférieure isolée. 1 d. Antenne. Nota. M. W. Saunders a décrit et figuré , dans les Transactions de la Société Entomologique de Londres (t. 3, p. 59, pl. 5,f. 4) un nouveau genre voisin des Z'abanus , et qu'il nomme Gastroxi- des. Son Gastroxides ater a été découvert par M. Campbell dans le centre de l'Inde. S.-G. PANGONEE. Fab. Latr. V. 475. P. NIGRIPENNE. Pangonia nigripennis. Guer. Voy. Coq. Hab. le Brésil. Nota. M. le major général Hardwicke a donné la description et la figure d'une Pangonie nouvelle, Pang. longirostris, prove- nant du Népaul (Trans, Lin. Soc. Lond., vol. XIV, p. 135, pl. 6, f. 5et 6). Voir une notice sur ce genre publiée par M. Macquart dans les Annales de la Société Entomologique de France, t. 6, p. 429, plis. S.-G. CHRYSOPS. Latr. V. 477. C. A CÔTES. Chrysops costatus. Fab. 3 a. Sa tèle vue en dessus.—Hab, de l'ile de Cuba. Nota. Nous avions donné à cet insecte le nom de Chr. molestus, mais nousavons reconnu , depuis la gravure de nos planches, que c'est le T'abanus costatus de Fabricius. S.-G. HÆMATOPOTE. Meig. Latr. V. 477. H. PORTUGAISE. liæmatopota Lusitanica, Guer. Planches. 97. Fig. 5. Fig. 6. Fig. 7. 98: Figure Fig. 2. INSECTES. 543 Intermédiaire entreles À. grandis et variegata de Macquart. Antennes grises, avec le premier article épais, noir et luisant, un peu plus longues que la tête. Corselet et abdomen noirs, avec quelques taches soyeuses cendrées et à peine visibles. Pattes noires annelées de rougeätre. Ailes d'un brun foncé , couvertes de pe- ütes taches à demi transparentes.—L. 13 mill. 4 a. Tête du mâle vue en dessus. 4 b. Id. de la femelle vue de profil. 4 c. Sa bouche.—Hab. le Portugal. GENRE MYDAS (Mypas. Fab. Latr.). S.-G. MYDAS. F. Latr. V. 480. M. DE BUÉNOS-AYRES. Mydas Bonariensis. Serv. Nota. Voir pour ce beau genre la monographie publiée par M. Wiedemann (Nova Acta, etc., vol. XV, part. 2), et le travail donné par M. Westwood dans ses Arcana Entomologica , n. IV, p. 49, pl. 13 et 14. Antenne de la Cephalocera rufithorax, Wiedemann. — Hab. le cap de Bonne-Espérance. GENRE CHIROMYZE. Wied. Latr. V. 480. C. A BANDES. Chiromyza viltata. Wied. Macq. 7 a. Sa tête vue en dessus.—Hab. le Brésil. GENRE XYLOPHAGE (XyLornaGus. Fab. Meig.). S.-G. HERMÉTIE. F. Latr. V. 481. H. CEINTE. Hermelia cingulatis. Guer. Voy. Coq. x a. Son antenne.,—Hab. les Indes orientales, Java. Nota. C'est par une erreur du graveur de lettres que le nom spécifique de cette espèce est écrit singularis sur quelques exem plaires de notre première édition. S.-G. ACANTHOMÈRE. Wied. Latr. V. 482. A. DE SERVILLE. Acanthomerus Servillei. Guer. Tête d'un brun grisâtre; yeux noirâtres; antennes d'un jaune fauve. Corselet grisätre en dessus, avec trois lignes longitudinales noirâtres au milieu, et deux taches de la même couleur de chaque côté. Écusson d'un jaune fauve. Abdomen large et aplati, d'un jaune fauve en dessus, avec une tache noire sur les côtés des seg- ments; les second et troisième ayant, sur le côté et près de l'angle inférieur , une pelite tache blanche et transversaie. Les second, troisième et quatrième segments offrent encore, au milieu, une 544 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches. 08. tache arrondie et noire. Dessous du thorax et de l'abdomen d'un brun jaunâtre. Pattes de la même couleur ; tarses jaunes, avec leur extrémité un peu brunûtre. Ailes brunes, à nervures bordées de jaunâtre. — L. 32 mill. — Hab. le Brésil. 2 a. Sa tête vue de face. 2 &. Id. de profil. 2 c. Son palpe très-grossi. Nota. M. Westwood a publié une belle espèce de ce genre, sous lenom de 4, immanis, dans une petite encyclopédie anglaise intitulée Vaturalists library, etc., pl. 35, f. 2. Nous possédons une variété de cette espèce qui a le dessus de l'abdomen d'un fauve orangé , à l'exception des bords et d'une bande près du bord postérieur des second et troisième segments, lesquels sont noirs. Cet insecte vient de Cayenne. Fig. 3. S.-G. RHAPHIORHYNQUE. Wied. Latr. V. 482. R. PLANI. VENTRE. Rhaphiorhynchus planiventris. Wied. Sa tête vue de face. 3 a. Îd. vue de profil. — Fab. le Brésil. INota. C'est par erreur que nous avons donné à ces délails le nom d’Acanthomera picta sur les planches de notre première édition. Fig. 4: Tête du Beris clavipes, Lin.—Hab. l'Europe. Fig. 5. S.-G. CYPHOMYIE. Wied. Latr. V. 483. C. AURIFLAMME. Cyphomyia auriflamma. Wied. 5 a. Son antennñe.—Hab. le Brésil. GENRE STRATIOME (SrRATIOMYS. Geoff.). Fig. 6. S.-G. STRATIOME. Geoff, Latr. V. 484. S. À TÊTE JAUNE. Stratiomys flaviceps. Macq. G a. Sa tête.—Hab, Philadelphie. Nota. Nous avions le projet de conserver à cette espèce le nom que M. Serville iui avait donné dans sa collection, mais M. Mac- quart l'a changé, ne connaissant pas la semi-publication que nous avions faite de cette espèce dans nos planches en 1835. Fig. 5. S.-G. ÉPHIPPIE. Latr. V. 48%. É. THORACIQUE. Ephippium thoracicum. Latr. 7 a. Sa lète.—Hab. l'Europe. Fig. 8. Détails de l'Oxycera trilineata , Fab. 8. Sa trompe. 8 «, L'an- tenne. 8 b. Aïle.—Hab. l'Europe. INSECTES. 49 Planches. 98. Fig. 9. Détails du Sargus Heaumurii, Meig. g. Sa tête vue de profil. 9 a. Son antenne. Q. b. Sa trompe.—Hab. Paris. Fig. 10. S.-G. CHRYSOCHLORE. Latr. V. 486. C. HIRTICORNE. Chrysochlora hirticornis. Wied. Hab. le Brésil. Fig. 11. Antenne du fappo ater, Fab. 11 a. Sa bouche.— Hab. l'Europe. Fig. 12. S.-G. DICRANOPHORE. Wied, D. PORTE-FOURCHE. Dicranophora furcifera. Wied. 12 a. Sa tête vue en dessus.—Hab. le Brésil, GENRE SYRPHE (SyrpHus. Latr.). 99. Fig. 1. S.-G. VOLUCELLE. Geoff. Latr. V. 491. V. BOMBYLANT. Volucella Bombylans. Meig. 3 a. Son antenne.—Hab. l'Europe. Fig. ». S.-G. HÉLOPHILE. Meig. Latr. V. 492. H. CHILIEN. Helophilus Chiliensis. Guer. Il est tres-voisin de l'Ael, pendulus , mais il s'en distingue par sa face qui n'a pas de ligne noire , par le style des antennes qui est noir et par ses pattes entièrement jaunes. Fate etfront jaunes, sans taches, glabres , avec des poils jaunes sur les côtés seule- ment. Antennes noires, avec les articles de la base fauves et le style noir. Thorax noir, avec deux faibles bandes jaunätres et peu marquées au milieu , et les côtés garnis de poils jaunes très-serrés, assez longs et hérissés. Écusson jaune. Abdomen large , noir ; les second, troisième et quatrième segments ayant de chaque côté une large tache jaune, arrondie et un peu rétrécie a son côté interne. Dernier segment jaunâtre, avec le milieu noir. Dessous de l'ab- domen jaune, velu. Pattes d'un jaune fauve. Ailes transparentes. 2 a. Sa têle vue de profil. 2 b. Son antenne. 2 c. Cuisse pos- térieure. 2 d. Sa bouche. 2 e. Tarse posterieur.—Hab. le Chili. Nous avons établi, avec l'Æristalis chrysopygus de Wiede- mann un sous-genre sous le nom de Phytomie (Voÿ. de Bellan- ger aux Indes orientales, Zool., p. 500, {ns., pl. 4. f. 8). Fig. 3. S-G. SYRPHE. Latr. V. 494. S. pu SÉNÉGAL. Syrphus Senegalensis. Guer. Il est très-voisin du Syrphus Æoyptius de Wiedemann. Son front , chez le mâle, est jaune avec la trompe et sa cavité noirä- tres Les antennes sont fauves. Le corselet est noir luisant, avec une bande longitudinale de chaque côté et l'écusson jaunes. Il y INSECTES. 60 54G Planches. 99: ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL a des taches jaunes sur ses flancs. Le premier segment de l'ab- domen est noir, traversé par une large bande jaune un peu ré- trécie au milieu ; les autres segments sont fauves, et les second el troisième sont chacun traversés par une large bande jaune. Les pattes sont fauves, avee la base des jambes jaune et une tache brune vers l'extrémité des cuisses postérieures. Les ailes sont in- colores.—L. 8 à 9 mill.—Hab.le Sénégal. Fig. 4 Détails du Syrphus unicolor. 4. Sa tête vue de profil. 4 a. Id. en Fig. Fig. 1 dessus. 4 b. Son antenne. 4 c. Sa bouche. 4. d. L'un de ses tarses —Hab. l'Europe. Nota. M. Schummel a publié dans | Entomological magazine la description d'un nouveau genre de la famille des Syrphodea , sous le nom d'Hammerschmidtia (vol. 2, p. 468). S.-G. PARAGUE: Latr. V. 499 P. BICOLORE. Paragus bicolor. Latr. 5 a. Sa tête vue de profil.—Hab. l'Europe. . S.-G. CHRYSOTOXE. Meig. Latr. V. 499. C. ARQUÉ. Chrysotoxæum arcuatum. Meige. Hab. l'Europe. . S.-G. CÉRIE. Fab. Latr. V. 495. C. coNoPsoïpr. Ceria conopsoides. Meig. 7 a. Sa tête vue de profil. 7 b. Id. vue en dessus. 7 c. Sa bouche.—Hab. l'Europe. Nota. M. Saunders a décrit une belle espèce indienne de ce genre, Ceria eumenoides ( Trans. Ent. Soc. Lond.,t. 3 ,p. Go, plis it 6) Le genre Callicera , intermédiaire entre les Ceria, les Chy- mophila et les Aphritis, ne se composait encore que d'une seule espèce, la Callicera œnea , F. Meig. M. Fages en a découvert une seconde aux environs de Montpellier, en voici la description : Callicera F'agesii. Entièrement d'un noir un peu verdûtre, garni de poils d'un gris jaunâtre, surtout sur les côtés. Soie des antennes blanche , avec la base noire suivie d’un peu de fauve. Pattes noires, avec les genoux, les jambes et la base des tarses jau- nâtres. Ailes transparentes à nervures brunes, à l'exception de celles de la côte qui sont d'un jaune fauve — L. 13 à 14 mill. (deux mâles). — Hab. Montpellier. Cette curieuse espèce, que nous avons dédiée au savant profes- seur de la Faculté de médecine de Montpellier, pour rappeler que INSECTES. 547 Planches." 99: c'est à son zèle que l'on en doit la découverte, est très-distincte de la C. œnea, Meig., aurata, Rossi, par sa couleur entièrement noire et surtout parce que le second article de ses antennes est beaucoup plus court que le premier, tandis que chez l’autre ces deux articles sont presque égaux. 100. Fig. 1. S.-G. APHRITE. Latr. V. 496. A. APIFORME. Aphritis apiformis. De Géer. 1 a. Sa tête vue de profil. 1 b. Sa bouche. 1 c. Tarse anté- rieur.—Hab. la France. Fig. 2. S.-G. MERODON. Fab. Latr. V. 497. M. ÉQUESTRE. Merodon equestris. Meig. 2 a. Sa tête vue de profil. 2 à. Sa bouche. 2 c. Son antenne. —Hab. l'Europe. Fig. 3. S.-G. XYLOTE. Meig. Latr. V. 498. X. LENT. Xylota segnis. L. 3 a. Sa tête. 3 b. Son antenne.—Hab, l'Europe. Fig. 4. Tête de la Tropidia milesiformis, Meig. 4 a. Son antenne.—Hab. l'Europe. Fig. 5. S.-G. MILÉSIE. Latr. V. 498. M. sPÉGIBUSE. Milesia speciosa. Fab. 5 a. Sa tête vue de profil. 5 & Antenne. 5 c. Bouche. 5 4. Tarse antérieur.-—Hab. l'Europe. Nota. Noir notre Milesia gigas (Voÿ. de Bellanger aux Indes orientales, Zool. p. 508, pl. 4, f. 5). Fig. 6. S.-G. PIPIZE. Meig. Latr. V. 498. P. FASCIÉE. Pipiza fasciata. Meig. Hab, l'Europe. Fig. 7. S.-G. RHINGIE. Scop. Latr. V. 499. R. CHAMPÈTRE. Rhingia campestris. Meig. 7 a. Sa lête vue de profil. 5 b. {d. en dessus, » c. Bouche. 7 d. Antenne, 7 e. Tarse antérieur.—Hab. l'Europe. GENRE OESTRE (OEstrus. Lin.). 101. Fig. 1. S.-G. CUTÉRÈBRE, Clarck. Latr. V. 503. C. APICALE, Cuterebra apicalis. Guer. Noire. Tête, corselet et écusson couverts de poils serrés d'un jaune brunâtre. Côtés des trois premiers segments de l'abdomen 048 Planches. 101. Fig. Fig. 3. Fig. 4. Fig. 5. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL, offrant une grande tache jaunätre; les derniers entièrement de celte couleur. Pattes noires, velues. Ailes brunes.—L, 20 mill 1 a. Sa tête. 1 b. Tarse antérieur.—Hab. l'Amérique. Cuterebra Patagona. Très-voisine de la C. buccata, mais un peu plus grande. Tète brune, couverte d’un fin duvet grisâtre, avec six points et une petite tache triangulaire sur le vertex, noirs. An- tennes brunes. Cavité buccale assez grande, prolongée en avant en un petit canal, ayant de chaque côté une ligne noire oblique. Trompe noire, coudée, assez grande et saillante Corselet noir, couvert de duvet gris en dessus, jaunâtre sur les côtés, avec des points noirs. Poils du dessus de l'écusson noirs, ceux des côtés et du bord postérieur fauves, plus longs. Abdomen noir ; le premier segment ayant au milieu et en arrière des poils jaunes couchés et assez longs , sur les portions qui ne sont pas recouvertes par l'é- cusson et les cuillerons; les autres couverts d'un fin duvet gris jaunâtre, à bord postérieur noir et ayant de gros points noirs sur les côtés, Pattes noires, a poils noirs. Ailes brunâtres, demi-trans- parentes.—L, 29 mill. (1 pouce).—Hab. la Patagonie. S.-G. OEDÉMAGÈNE. Latr. V, 503. OE. DU RENNE. OEdemagena tarandi. F. Latr. | 2 a. Tarse postérieur. —Hab. la Suède et la Laponie. Nota. Le genre Cephenemyie se place immédiatement après celui-ci. Nous en possédons une grande espèce, dont voici la des- cription abrégée : Cephenemyia grandis. Noire velue, Dessus du corselet, de l'e- cusson et extrémité de l'abdomen couverts de poils fauves. Pattes noires à longs poils noirs. Ailes d'un brun noirätre, à côte plus obseure.—L. 20 mill.—Hab. la Patagonie. S.-G. HYPODERME. Latr. V. 503. H. pu BOEUr. Hypoderma bovis. L.F. Hab. l'Europe. S.-G. CÉPHALEMYIE. Latr. V. 503. C. DU MOUTON. Cephalemyia ovis. L. 4 a. Sa tête vue de face. 4 b. Son antenne. 4 c. Son aile, — Hab. l'Europe. S.-G. OESTRE. L. Latr. V. 505. OË. DU CHEVAL. OESstrus equi. L. 5 a. Sa tête vue de face, 5 b. Son antenne. 5 c. L'aile.—HWHab. l'Europe. Planches. 101. Fig. 6. Fig. 7. Fig. 8. LOF 1 INSECTES. 549 Nota. Voir un rapport de M. I. Geoffroy Saint-Hilaire sur di- vers mémoires relatifs à l'OŒEstre de l'homme(Ann. Soc. Ent., t. 2» p. 518). GENRE CONOPS (Conors. Lin.). S.-G. CONOPS. L. Latr. V. 505. C. PIEDS FAUVES. Conops rufipes.F. 6 a. Sa tête vue de profil. 6 à. Son antenne. 6 c. Sa bouche. —Hab. l'Europe. Voir la description du Conops aurora , Newmann | Entomol., n. XIV, p. 222), provenant de la Nouvelle-Hollande. S.-G. MYOPE. Fab. Latr. V. 506. M. VARIÉE. Myopa variegata. Meig. Hab. l'Europe S.-G. STOMOXE. Geoff. Latr. V. 506. S. PIQUANT. Stomoxys calcitrans. Lin. Hab. l'Europe. GENRE MOUCHE ({Musca. Lin.). S.-G. ÉCHINOMYIE. Dum. Latr. V. 510. É. GROSSE Echinomyia grossa. L. Fab. 1 a. Son antenne. — H. l'Europe. Nota. M. Robineau Desvoidy a distingué des Echinomyies, un groupe remarquable par ses palpes et sa trompe trés-saillants, allongés et égaux , sous le nom de Dejeania. Nous avons sous les yeux , les Dej. corpulenta Wied. (Tachina) et Brasiliensis , Rob. Desv. Mais une {roisième espèce n'est décrite nulle part, el nous semble nouvelle, En voici une courte diagrose. Dejeania atrata. D'un noir profond. Face et côtés de la tète jaunètres. Cuisses brunes; jambes jaunâtre pâle, à reflets soyeux. Ailes demi-transparentes, brunes. — Long. 15 mill. — Hab. Santa-Fé de Bogota. M. Macquart a publié dans les Mémoires de la Société royale de Lille, la description d'un nouveau genre de Tachinaire, auquel il a donné le nom de Z'amiclea. L'espèce unique, Z'am. cinerea, a été trouvée près de Liége. Voir dans let. VI des Annales des sciences naturelles, un Mé- moire de M. Léon Dufour, sur les métamorphoses des Ocyptères M. Léonard Jennins (Trans. Ent. Soc. Lond.,t.1l,p.152etsuiv., pl. XV, fig. 1 à 8) a observé des Larves d'un Diptére, qu'il croit 990 Planches. 102. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. être l'Anthomyia canicularis, et qui avaient été expulsées en grand nombre de l'intestin d’un prêtre de 50 ans, qui souffrait depuis longtemps d'une faiblesse générale , de manque d'appétit et de sensations désagréables à l'épigastre.1l en donne une figure exacte, et M. Westwood, dans une note, dit qu'elles ressemblent tout à fait à celles que M. Bouché a représentées (Naturg. der Ins., p.89, pl. VI, £ 3), et qui sont certainement celles de l'Æ. canicularis. Nous avons observé un grand nombre de Larves vivantes à peu près semblables, dans une grosse coquille envoyée de Terre- Neuve a M. Petit de la Saussaie; elles ont vécu chez nous jus- qu'au 6 mars, époque où elles nous ont donné un bon nombre de Mouches des deux sexes, qui vont parfaitement à la descrip- tion donnée par M. Robineau Desvoidy de la Philinta canicu- laris (page 568), ou Musca canicularis de Linné. Ces Larves différent notablement de celles qui ont été figurées par M. Jen- nins et par M. Hope (Trans. Ent. Soc., 1. II, pl. 22, f. 3 et 4). Car, dans ces figures, les appendices ramifiés ou branchiaux qui bordent les côtés du corps sur deux rangs, ont en longueur la moitié de la largeur du corps, sont extrêmement ramifiés et pres- que tous égaux entre eux, tandis que dans la Larve que nous avons étudiée et dessinée, ees mêmes appendices ont à peine le tiers de cette longueur, et sont un peu hérissés de petites dents, et que ceux du dernier segment seul sont beaucoup plus grands que les autres, Dans la larve figurée par les savants anglais, le milieu du corps, en dessus, offre un double rang de tubercules surmontés d'une petite et courte saillie velue, tandis que dans no- tre Larve , il y a au milieu un double rang d'appendices sembla- bles à ceux des côtés, et aussi longs. Ces Larves rampent à l'aide d'une petite trompe membraneuse et rétractile, blanchâtre et transparente , terminée par deux ma- melons bi-articulés. Elles prennent un point d'appui sur le sol avec cette trompe. On voit, de chaque côté desa tête, un groupe d'é- pines courtes, rangées en roue ; et qui occupent la place des yeux. Peut-être y a-t-il un petit œil au centre de ces épines. Il n'y à aucune trace de pattes, et l'anus est situé au-dessous du dernier segment. La couleur de ces Larves et de leurs appendices est d'un brun jaunâtre couleur de bistre. La Mouche qui est éclose de ces larves étant la vraie Musca ca- nicularis de Linné (Philinta canicularis, Rob, Desvoidy) , il est probable que celle que produiraient les Larves si différentes ob- servées par M. Jennins, devraient être d'une autre espèce. Du reste, la description que M, Macquart donne de son Anthomyta Planches. 102, Fes Fig. 3. Fig. 4. Fig. 5. INSECTES. Doi canicularia, est un peu différente de celle de Linné et Robineau. N'y aurait-il pas là une confusion de plusieurs espèces différentes ? M. Macquart ne dit pas la différence énorme quil y a entre le mâle et la femelle; il dit que les deux sexes ont une tache d'un jaune transparent sur les deuxième , une partie du troisième et quatrième articles de l'abdomen, tandis que le mâle de notre espèce, comme le disent Linné et Robineau, n’a de taches qu'aux deuxième et troisième articles de l'abdomen, et que sa femelle est conforme à la description donnée de ce sexe par M. Robineau. S.-G. GYMNOSOME. Meig. Latr. V. 511. G. ARRONDIE. Gymnosoma rotundala. Fab. Hab. l'Europe. S.-G. MILTOGRAMME. Meig. Latr. V. 511. M. PONCTUÉE. Miltogramma punctata. Meig. 3 a. Sa tête vue de profil. 3 b. Son antenne. 3 c. Sa bouche. 3 d,e. Tarse antérieur.—Hab. l'Europe. S.-G. PHASIE. Meig. Latr. V. 512. P. BRACHYPTÈRE. Phasia brachyptera. Meig. 4 a. Sa tête vue de profil.—Hab, l'Europe. Nota. M. William Spence a inséré au commencement du pre- mier volume des Transactions de la Société Entomologique de Londres, des observations sur le moyen pratiqué en Italie pour débarrasser les appartements de la mouche commune. S.-G. LUCILIE. Rob. Desvoidy. L. ADMIRABLE. Lucilia (Formosia. Guer.) mirabilis. Guer. Voy. Coq. 5 a. Son antenne. Nota. Nous avions confondu cette espèce avec le genre Aiuli- lia, fondé par M. Robineau Desvoidy, mais une comparaison éla- blie entre cette espèce et plusieurs vraies Autilia, nous a montré que notre Lucilia mirabilis devait constituer un genre distinct que nous avons caractérisé dans la Revue Zoologique de la Sociéle Cuvierienne et nommé Formosia. Nous avons donné, dans le même recueil, à la suite de nos ob- servations sur ce nouveau genre, une monographie du genre Bu- tilia , et nous avons relevé plusieurs erreurs graves commises par les auteurs modernes au sujet de ces insectes ( voy. Revue z0ol., 1843, p.262). Fig. 6. S.-G. CALLIPHORE. Rob. Desvoidy, C. A VIANDE Calliphora vomiloria. Lin. 992 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches. 102. 6 a: Sa bouche. 6 b. Son antenne.—Hab. l'Europe. Fig. 7. Tète de l'Achias oculatus , Fab.—Hab. Java. Nota. M. Wiedemann a donné une belle monographie de ce curieux genre (Kiliæ holsatorum, 1830, in-8°, fig.). Fig. 8. S.-G. LISPE. Fall. Latr. V, 518. L. TENTACULÉE. Lispe tentaculata. Meig. Hab. l'Europe. Fig. 9. S.-G. ANTHOMYIE. Meig. Latr. V. 519. A. PLUVIALE. Anthomyia pluvialis. Lin. Hab. l'Europe. Fig. 10. S.-G. ÉPHYDRA. Meig. Latr. V. 521.É. RUFITARSE. Ephydra rufitarsis. Macq. Hab. l'Europe. Fig. 11. Détails de l'Æphydra spilota, Haliday. 11. Tête vue de profil. 11 a. Son antenne. 11 b. Sa bouche.—Hab. l'Europe. 103. Fig. 1. S.-G. THYRÉOPHORE. Meig. Latr. V. 522. T. CYNOPHILE. Thyreophora cynophila. Panz. Hab. l'Europe. Fig. >. SCATOPHAGE. Latr. V. 524. S. COMMUN. Seatophaga stercoraria Lin. 2 a. Sa tête vue de profil. 2 b. Son antenne. 2 c. Sa bouche. —Hab. l'Europe. Nota. M. Doumerc a décrit, comme formant un genre nou- veau qu'il nomme Psalidomyia( Ann. Soc. Ent. de France, t. 2, p- 89, pl. 6,f. A.), un Diptère des bords de la mer, dont la larve vit dans les fucus rejetés sur la côte. Cet insecte, qu'il a nommé Psal. fucicola, n’est autre que la Cælopa frigida de Meigen. Nous l'avons trouvé en grande quantité sur les bords de la mer près de Courseuilles à quelques lieues de Caen. Nous avons trouvé, dans la même localité, l'Actora æstuans de Meigen. Cette mouchese pose sur la mer, se laisse pousser par les vagues , et vole en rasant l’eau et contre le vent le plus fort, sans jamais se mouiller, ni être atteinte par les mouvements de la mer. Elle est fort difficile à prendre. Voir un travail de M. Zetterstedt, Monographia scatophagarum Scandinaviæ , dans les Ann. de la Soc. Ent. de France, t. 4, p- 199, pl. 4, B. Voir la description donnée par M. Macquart des Scatophaga INSECTES. 295 Planches. 103. oceana, marina el tessellata, trouvées sur la jetée de Dunkerque (Ann. Soc. Ent. de France, t. 7, p. 421, pl. 7, f. 2). Fig. 3. Antennes du Sphærocera subsultans, Lin. (renverse). — Hab. l'Europe. Fig. 4. S.-G. SAPROMYZE. Fall. Latr. V. 527. S. A TARSES BRUNS. Sapromyza brunitarsis. Macq. Hab. l'Europe. Fig. 5. S.-G. OSCINE. Fab. Latr. V. 528. O. HyPosrIGMa. Oscinia (Chlorops) kypostigma. Meig. Hab. l'Europe. Nous avons publié de nouvelles observations sur quelques espèces de ce genre, dans un mémoire faisant suite aux études de M. Her- pin sur les Insectes nuisibles aux céréales, etc. (Mém. Soc. roy. et centr. d'Agric. de Paris, année 1842, p. 369, pl. 1 et2; vo- lume qui a paru en mars 1844). Voir aussi un petit travail de M. Le Duc, pharmacien à Ver- sailles, et inséré dans les Mémoires de la Soc. roy. d'Agr. et des Arts de Seine-et-Oise, Fig. 6. S.-G. SEPEDON. Latr. V. 529. S. SPHEx. Sepedon sphegeus. Fab. 6 a. Sa tête vue de profil. —Hab, l'Europe. Fig. 7. S.-G. CALOBATE. Fab. Latr. V. 530. C. A TÊTE ROUSSE. Calobata (Tænioptera) ruficeps. Guer. Cette espèce rentre dans le genre T'œænioptera de M. Macquart, et l'on peut la ranger près des Calobata fasciata et rufipes de Wiedemann. Son corps est noir, avec la tête et les cuisses des pattes intermédiaires et postérieures d'un fauve un peu obscur ; ces dernières ayant un petit anneau jaune près de l'extrémité. Les tarses antérieurs ont leurs trois derniers articles blancs. Les ailes sont transparentes, avec l'extrémité et deux fascies brunes, la fas- cie placée entre l'extrémité et celle qui avoisine la base extrème- ment large.—L. 9 mill.—Hab. l'île de Cuba. Nota. M. Delaporte a publié (Ann. Sc. nat., t. 25, p. 455, pl. 10, f. A.) un très-singulier genre voisin des Nerius de Wiede- mann, ayant le premier article des antennes plus long que le corps. Il donne à ce genre le nom de Macrotoma et à l'espèce unique, provenant de la Cochinchine, eelui de Macrotoma Pelleteri. - 554 Planches. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. 103. Fig. 8. S.-G. DIOPSIS. Lin. Latr. V. 531. D. ORNÉ. fie. Lie o Diopsis ornata. Westw. Nous donnions à cette espèce le nom de D. fasciatus , gravé sur quelques-unes de nos planches, en même temps que M. Gray publiait , sous le même nom, une autre espèce, dans sa traduc- tion du Règne animal. M. Wesiwood ayant laissé à l'espèce de M. Gray le nom de fasciata, a appliqué à la nôtre celui de D. ornata que nous adoptons (voy. le suppl. à la Monogr. des Diopsis, Lin., Trans. , vol. XVII, p. 549). Le D. ornata à été trouvé au Sénégal. On doit placer entre cette espèce et le D. circularis de M. Mac- quart, provenant des Indes orientales , une espèce que M. le ca- pitaine Mion a découverte sur les bords de la rivière Casamance, dans le haut Sénégal , et dont voici une description abrégée : Diopsis Macquartii. Noir. Tète et pédoncules des yeux d'un brun rougeâtre , avec le devant de la tête, le front (qui est très- rugueux) et l'extrémité supérieure des cornes, noirs. Cornes plus courtes que le thorax. Épines de l'écusson longues, d'un brun fauve vers l'extrémité. Cuisses antérieures renflées, brunes. Jam- bes antérieures et les quatre pattes suivantes noirâtres, à genoux et tarses bruns. Ailes comme dans le D. circularis. Abdomen forte- ment étranglé à la base, en massue à l'extrémité. — L. 7 mill.— Hab. les bords de la Casamance (Sénégal). . Diopsis atricapillus. Tête et corselet noirs. Pédoncules oculaires de la longueur de la tête et du corselet, d'un fauve un peu obscur à extrémité noire. Pattes grêles, d'un fauve jaunâtre pâle , avec les jambes antérieures, l'extrémité des postérieures et les tarses brunätres. Ailes hyalines, avec le milieu an peu enfumé et une petite tache brune à l'extrémité. Épines de l'écusson grandes, fauves, à extrémité noire. Abdomen fauve obscur, insensiblement épaissi en arrière.—L. 6 mill.—Hab. le Sénégal. 9 4. Extrémité d'un pédoncule oculaire montrant l'œil et l'an- tenne. Voir la belle monographie que M. Westwood a donnée de ce genre curieux, dans les Transactions de la Société Linnéenne de Londres, vol, XVII, p. 283, et addition p. 543. En y ajoutant les espèces que nous avons décrites ci-dessus, le genre Diopsis se compose aujourd'hui de trente-trois espèces. 10. Details du Sepsis annulipes, Meig. 10, Sa tèle vue de profil. 10 a. Son antenne. 10 &. Sa bouche. — Hab. l'Europe. Planches. 103. Fig. 11 Fig xs 104, Fig. x. INSECTES : D)) . S.-G. TÉPHRITE. Latr. V. 534. T. OBLIQUE. Tephritis obliqua. Macq. 11 a. Sa tête vue de profil. —Hab. Cuba, le Chili et la baie de Campèche.: Tête du T'ephritis cornuta , Fab., Meig., de profil. 12 «&. Son an- tenne. 12 D. Sa trompe grossies.—Hab. Paris. Nota. Le genre Dasyneura , établi par M. Saunders dans les Transactions de la Société Entomologique de Londres, t. 3, p.61, pl. 5,f. 3, ne nous semble pas différer d'une manière notable des Dacus. Nous avons publié, dans la Revue zoologique de la Société Cu- vierienne, 1843, p. 194, une monographie du genre Ceratitis, de M. Mac-Leay, dans laquelle il y a des observations critiques sur les auteurs qui ont parlé des insectes qui composent ce singu- lier groupe. Voir un mémoire de M, Ch. Robert , de Liége, sur des espe- ces nouvelles des genres Diastata et Opomyza de Meigen (Ann. Soc. Ent. de France, t. 3, p. 459). Voir plusieurs mémoires de M. Perris sur les métamorphoses d'une Lonchæa et d'une T'eremyia (Ann. Soc. Ent. de France, t. 8, p. 29, pl. 2, f.6 et pl. 3), sur celles d'une nouvelle espèce de Syphonella (ibid.,p. 39, pl. 4), et sur quelques Diptères nouveaux (tbid., p. 4», pl. 5 et 6). S.-G. PLATYSTOME. Meig. Latr, V. 534. P. AGRÉABLE. Platystoma læta. Guer. Voy. Coq. 1 a. Satête vue de profil. 1 à. Son antenne.—Hab. la Nouvelle- Hollande. S.-G. CÉLYPHE. Dalm. Latr. V. 535. C. RECOUVERT, Celyphus obtectus. Dalm. 2 a. Son antenne,—Hab. les Indes orientales. 93, S.-G. PHROE. Latr. V. 537. P. ABDOMINAL. Phora abdominalis. Fall. 3 a, Le même vu de profil. 3 b. Sa tête. 3 c. Son antenne. — Hab, l'Europe. Nota. M. Léon Dufour a publié des recherches sur les méta- morphoses du genre Phora dans les mémoires de la Societé royale des sciences, agric. et arts de Lille, année 1840, p. 414, avec une planche. 906 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Planches. 104. GENRE HIPPOBOSQUE (Hirpogosca. Lin.). Fig. 4. S.-G. HIPPOBOSQUE. Lin. Latr. V. 543. H. DU CHEVAL. Hippobosca equina. L. Latr. Sa tête vue de face. —Hab. l'Europe. Fig. 5. S.-G. ORNITHOMYIE. Latr. V. 543. O. CHILIENNE. Ornithomyia chiliensis. Guer. Tête et corselet d'un jaune fauve, lisses et luisants. Abdomen d'un jaune d'ocre, très-velu. Ailes transparentes, à nervures noires près de la côte et jaunes ensuite. Pattes testacées, avec le bord supérieur des quatre cuisses antérieures et des six jambes brun: Tarses jaunâtres, à extrémité des articles brunes et à cro- chets noirs.—L. 5 1/2 mill.—Hab. le Chili. Nota. Le genre Zrichobia , établi par M. Gervais, est voisin des Hippobosques et des Ornithomies. Voir un excellent mémoire de M. Léon Dufour sur l'Ornitho- myie et son anatomie (Ann. Sc. nat., t. 6, pl. 11 et 12). | Fig. 6. S.-G. ANAPÈRE. Meig. Macquart. A. DE TANGER. Anapera Tanger. Guer. Tête d'un jaune fauve, tachée de jaune päle en avant et en ar- rière et armée de longs poils noirs arqués. Corselet d'un jaune fauve, à poils noirs. Ailes transparentes plissées, à nervures de la côte fauves, sans poils noirs au bord supérieur. Pattes testacées garnies de grands poils bruns, à tarses bruns et crochets noirs. Abdomen d'un brun noirâtre, chagriné et velu, avec le premier segment d'un brun fauve. - L. 7 mill.—Hab. Tanger. Fig. 7. S.-G. STÉNOPTERYX. Leach. Latr. V. 544. S. DES HIRON- DELLES. Stenopteryx hirundinis. Leach. 7 a. Sucoir. 7 b. Lèvre inférieure.—Hab. | Europe. Fig. 8. S.-G. MÉLOPHAGE, Latr. V. 544. M. COMMUN. Melophagus ovinus. L. Lat. 8 a. Tète vue en dessous, 8 . Antenne. 8 c. Sucoir ou langue. 8 d. Patte antérieure.—Hab. l'Europe. Fig. 9. S.-G. NYCTÉRIBIE. Latr. V. 545. N. DE WESTWoon. Nycteribia Westwoodii. Guer. D'un brun fauve assez pâle, avec les côtés du thorax blanchà- tres, élargis. Pattes longues, très-velues, à cuisses plus épaisses avec les jambes très-peu etinsensiblement renflées vers leur extre- INSECTES, 327 Planches. 104. mité, et les tarses grêles à dernier article beaucoup plus fort, anguleux, et les crochets noirs. Abdomen large à sa base, graduel- lement rétréci ensuite, tronqué et un peu échancré au milieu en arrière, très-velu, paraissant composé de cinq segments, dont le premier déborde les autres sur les côtés. 11 y a sur ses flancs une portion membraneuse blanchätre qui déborde un peu et semble formée par la peau des côtés qui n'est pas protégée par les plaques cornées du dessus et du dessous.—L. 4 mill. 9 a. Son corps vu de profil. 9 b. Sa tête vue de profil. 9. c. Ex- trémité d'un tarse grossie. 9 d. Grandeur naturelle de l'animal. —Hab. l'Europe. Nous ne pouvons dire sur quelle chauve-souris elle a été prise. Nous l'avons trouvée dans un bocal contenant des insectes pris à Paris, Fig. 10. Détails de la Nycterbia Sikesii, Westwood. 10. Tête vue en dessus. 10 a. Id. en dessous. 10 b. Id, vue de profil. 10 c. An- tenne. 10 d. Extrémité d'un tarse.—Hab. les Indes orientales. Voir la description d'un grand nombre d'espèces de Dyptères dans le Voyage autour du monde de la corvelte la Coquille, . Zoologie, t. 2, part. 2, 1'€ div., p. 286, et suiv. Dans les Transactions de la Société Linnéenne de Londres, vol. XVII, p. 315, où M. Walker a donné la description des es- pèces recueillies par le capitaine King pendant son voyage dans, le détroit de Magellan. Dans le Voyage autour du monde du capitaine King, dont la partie entomologique a été publiée par M. Mac-Leay. M. Haliday a étudié les Diptères de l'Angleterre dans plusieurs articles insérés dans le Zoological Journal ,t. 5, p. 360, pl. 15. Dans l'Æntomological Magazine, t. 1, p.147;t. 3, p. 315à 336; t. 4, p. 149, etc. M. J. Duncan s'est aussi occupé du même sujet dans le Magasin de Zoologie et de Botanique de Jardine, Selby, etc., t. 1, p. 145, 359; t. 2, p. 205, etc. M. Walker a étudié aussi les mêmes insectes dans l'Zntomolo- gical Magazine ,t.1,p. 244; t.2,p. 262, 468; t. 3, p. 57, 178, etc. M. Pierre Fréd. Bouché a donné un essai terminologique sur les parties du corps des Diptères dans le Magasin de Berlin, 1814, p. 36. M. Westwood à fait connaître plusieurs Diptères exotiques de diverses familles (Lond. and Edimb. philos. Mag., avril et juin, 1835). Da8 Planches. 104. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. M. Roser, dans deux catalogues des Diptères du Wurtemberg, publiés à Stuttgard en 1834 et 1840, a donné de courtes descrip- tions en latin de plusieurs espèces nouvelles appartenant à di- verses familles. M. Thomas Say a donné la description de beaucoup de Dip- tères d'Amérique, dans le Journal de l'Acad. des sciences natu- relles de Philadelphie , avril et mai 1823, et suiv. Voir des observations de M. Léon Dufour sur l'organe digestif de quelques Diptères (Journal de physique, t. XC, p. 345). Le même savant a donné la description de plusieurs Diptères d'Espagne dans les Annales des sciences naturelles , t. 30, pl. 15. Il a donné encore dans le même recueil, seconde série, t. 19, p. 1 à 60, pl.1, 2, 3, un mémoire très-important sur les méta- morphoses de plusieurs larves fungivores appartenant à des Di- ptères de différentes familles. La suite a paru dans un second mé- moire, 1840, p. 148, pl. 3, f. 1 à 26. Voir aussi le bel ouvrage de M, Curtis, British Entomology. | Celui de M. Stephens, {{lustrations of British Entomolosy. Les Diplères exotiques nouveaux ou peu connus, par M. Mac- quart , ses Diptères du nord de la France et ses Suites à Buffon, Diptères, t. 1 et 2. L'ouvrage de M. Westwood, An Introduction to the modern classifications of Insects. Voir des observations de M. Hope, sur les insectes du succin (Trans. Ent. Soc., t. 1, p. 133), et une notice que nous avons publiée sur des insectes conservés dans l'ambre de Sicile, et qui font partie de la collection de M. Maravingna (Rev. Zool., 1838, p- 168, pl. 1). On trouvera la description de beaucoup d’espèces de Diptères dans les œuvres entomologiques de Th. Say, dont M. Lequien à commencé la reproduction en France. M. Curtis a décrit quelques Diptères du pôle dans la partie en- tomologique du Voyage du capitaine Ross., in-4°, avec 1 planche. M. Robineau Desvoidy a publié, dans les Mémoires de l’Aca- démie des sciences, savants étrangers, un grand travail intitulé : Æssai sur les Myodaires, dans lequel il décrit une foule d'espèces reportées à un grand nombre de genres. Il a eu le tort grave de ne pas faire de table à cet immense livre, ce qui rend les re- cherches très-longues et très-pénibles. Nous adresserons, à celle occasion , un pelit reproche à M. Macquart, lequel, en citant l'ou_ vrage de M. Robineau, renvoie au genre sans dire à quelle page — -conican commet fl Planches. 104. INSECTES. 559 du livre il se trouve. En décrivant la Calliphora vomitoria, par exemple, il renvoie ainsi à M. Robineau: « Rob. D., n° 3. » En sorte que si l’on désire savoir ce que ce dernier dit de cette mouche, il faut parcourir péniblement tout son livre. Pourquoi M. Macquart n'a-t-il pas cité tout bonnement la page au lieu du numéro de l'espèce, puisqu'il s'était donné la peine de chercher le genre et qu'il avait le livre ouvert sous les yeux? Il aurait ainsi évité bien des pertes de temps à ceux qui travaillent. Nous ne renvoyons pas aux travaux des auteurs un peu anciens, parce que M. Macquart les cite en général dans ses ouvrages. Il est cependant nécessaire d'indiquer les travaux de Fallen, de Zellerstedt, Bouché, Bjercander, etc. FIN. ERRATA. il s'est glissé, au commencement de ce travail sur les insectes, quel- ques fautes d'impression très-graves, et qu'il est important de corriger. Ces fautes ont eu lieu dans l'indication du numéro des planches 11 à 16, pages 34 à 56. Voici l'indication des corrections à faire. Page 34 et 35, at-lieude.: PI, À. - + : <. « Jisez: . PL SO en RE ie te D PRIS Re lisez "EI: LA ANS ET Ce PAS disez . . PI. LOS A UD DEN A PI EMA ER EST lisez." PI: PT ONE RL RE PES Rise PIE HG GNATO ES OEIL SEE NES lisez : .: PI. RARE chan PAGES ENRNE liSes API 55, avant f. 1, au bas de la page... . . ajoutez PI. 56e ANA NP]. 495 enr A OT S 27 RE LE RER Oo do 5e avant fig. 1... ajoutez PI. 536, ajoutez immédiatiatement avant le genre Æsile : fig. 8, détails du Bibio venosus, Meig., habite | Europe. 16. 24 bis. Pl: 59, TABLE ALPHABÉTIQUE DES GENRES, SOUS-GENRES ET ESPÈCES FIGURÉS OU DÉCRITS DANS L'ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. TEXTE Acalles parvulus, Schon. 167 Acanthomera gratilla, Herbst. 115 Acanthomerus immanis, West Var. 544 —— pictus. Wied. 544 —_— Servillei, Guér. 543 Acanthopterus budensis, Goeze. 223 —- decorus, Olivier. 293 —— tripunctatus, Gory. 223 Acanthopus splendidus, Fabr. 456 Acanthoscelis ruficornis, Fabr. 21 Acentroptera cucullata. Guér. 271 —— Dejeanii, Guér. 271 —— Norrisii, Guér. 271 —— præusta, Guér. 272 —— pulchella, Guér. 270 —— suturalis, Guér. 272 Achias oculatus, Fabr. 552 Achorutes maritimus, Guér. 11 Acœænites arator, Rossi. 409 Acrocinus trochlearis, Lin. 237 Acronotus Colombii, Guér. 311 Acrydium migratorium, Fabr. 339 —— tarsatum, Serv. 339 Actiopteryx elegans. Guér. 389 Actora æstuans, Meig. 552 Adela Degeerella, Fabr. 526 Adelocera Chabannii, Guér. Latr. 41 Adelostoma rugosum, Gory. 113 Adorium basale, Guér. 303 —— bipunctatum, Olivier. 303 Æcophora Linneella, Clereck. 526 —— majorella, Hubn. 526 Ægialia cornifrons. Guér. 81 —— dorcas, Fabr. 81 Ægythus lineatus, Guér. 308 _—— quadrinotatus, Chevr. 308 —— surinamensis, Fabr. 308 Æolothrips fasciata, Lin, 377 Ærenica albicans, Guér. 245 Æsalus scarabæides, Fabr. 108 Æshna grandis, Lin. 281 Ætalion reticulatum, Fabr. 368 Agabus serricornis, Payk. 29 Agacephala furcata, Gory. INSECTES. INSECTES. A. . PL. FIG. 39 10 Agaon paradoxum Dalman. AE Agarista glycinæ, Lewin. —— pales, Boisd. 98 3 —— stellata, Guér. 98p:"a Agathis purgator. Fabr. 43 8 Aglaope americana, Boisd. 43 7 —— jinfausta God. 43087 Aglossa dilucidalis Boisd. Mss. Ca | Agra splendida, Latr. 5 8 Agrion chinensis, Fabr. —— puella, Lin. —— virgo, Fabr Agriotes tardus, Dej. Agyrtes castaneus, Fabr. Akis Goryi, Guér. Alcides Chaudoiri, Chevr. 102 7 —— prœustus, Guér. Aleochara canaliculata, Fabr. 66 1 Aleyrodes chelidonii, Latr. 45 1 Allocerus Spencii, Kirby. Mas. Altica anglica, Fabr. 54 10 —— Cheyrolatii. Guér. 54 9 Alucita asperella, Hubn. Alurnus corallinus, Vigors. —— Cyanipennis, Perty. Ce LE cr ( —— Vigorsii, Guér. 12 #4 Alydus annulicoruis, Guér. 28 12 Alysia manducator, Fabr. 49bis1 Amallocerus spinosus, Guér. 49b1s2 Amarygmus Ccuprinus, Esch. QT Amblyterus geminatus, Mac Leay. 91 6abc | Ammobius rufus, Latr., Guér. PNA Ammophilus apicalis. Guér. DR Amphicoma bombyliformis, Fabr. —— Lasserii, Parreyss. 50 2 Ampulex compressiventnis, Guér. 50 2a-d | Amydetes plumicornis, Germ. 59 13 Anacolus sanguineus. Serv. 45 4 Anapera tangerii, Guér. 37 (Qi Auchonus Carinalus, Guér. 60 3 —— suillus, Fabr 59 6 Andrena femoralis, Guér. Shut —— Kirbyi., Curtis. » 2 —— nitida Kirby. TEXTE, PL. FIü, M5 193 67 9 83 2 83 1 66 2 Shbisii 84 bis9 90 11 4 10 60 # 60 6 60 ÿ 13 #4 17 13 28 8 38 6 10705 59 16 49brs11 49bès13 91/11 48 1 48 1 5 10 66 11 JD 24 ENT 70 5 25b1s2 25bis3 70 k 14m 8 42° 9 104 6 39brs1 VE | 13 9% Ta, 2 562 ICONOGRAPHIE TEXTE. PL. FIG. Anelastes Drurii, Kirby. 43 13 Anisonyx nasua, Wied. 105 25b1s 9 Anisoplia suturalis, Guér. 100 25 3 Anisoscelis profanus, Fabr. 346 55 9 Anobium pertinax, Lin. 56 16 7 Anomalipes dentipes, Latr. 116. . 29 7 Anomoia rufifrons, Chevr. 292 Anopheles bifurcatus. Linn. 531, 92 2 Anoplius uniocellatus, Dufour. 433 d Anoplognathus Latreillii, Schon. 93 24bis 2 Anoplomerus rotundicollis, Guér. 224 Anoplosternus opalinus, Guér. 95 Anotia coccinea, Guér. 362 58 13 Anthia decemguttata, Linn. 18 4 1 Anthidium diadema, Latr. 452 ‘ 73 3 _—— Paulinieri, Guér. 452 : Anthipna abdominalis, Fabr. 10% 95bis & Anthomyia Canicularia. Macq. 550 —— pluvialis, Linn. 552 102 9 Anthophora apicalis, Guér. 455 T4 4 —— Haworthana, Kirby. 455 74 5 —— retusa, Linn. 455 T4 5 — versicolor, Fab., Var., 455 Anthrax aurantiaca, Guér. 539 93 6 —— Daubei, Guér. 539 —— flavipes, Guér. 539 Anthrenus capensis, Guér. 66 19 6 Anthribus Garnotii, Guér. 137 36 3 —— pygmæus, Robert. 294 48 11 Apate gallica, Panz. 185 40 13 —— plicata, Guér. 183 —— varia, Hlig. 185 40 13 Aphana variegata, Guér. 358 58 3 Aphanisticus emarginatus, Latr. 88 11 5 —— pusillus, Curtis. 85 11 s Aphis resæ, Linn. 313, 59 15 Apbhodius bipunetatus, Fabr. SIA TARIETT Apbritis apiformis, De Géer. 547 100 1 Aphrophora flavipes, Guér. 369 — Goudotii, Bennet. 270 _— ornata, Guér. 970 Aphyoramphus rugosus, Guér. 158 Apis Adansonii, Latr. 459 75 4 —— Delessertii, Guér. 461 —— dentata, Lino. 457 75 2 —— indica, Fabr. 462 —— mellifica, Linn. 462 75 5 —— mystacea, Fabr. 451 —— Perrotetii, Guér. 461 —— z0nata, Guér. 462 Apocyrlus profanus, Esch. 141. 37 6 Apogonia gemellata, Kirby. 96 24brs 4 Apotomus rufus, Oliv. 21 5 5 Bacillus Rossia, Fabr. 328 52 2 Bacteria scabrosa, Perch. 328 53 4 Bagous binodulus, Gyl. 145 83 2 Balaninus nucum, Lin. 1,6 38 k Belorhynus acutus, Guér. 177 39bis 5 Bembex peruviana, Guér. 4:36 70 6 —— rostrata, Fab. 438 T0 7 Bembidium. TA AD Beris clavipes, Linn. 54 98 4 Bibio venosus, Meig. 560 93 8 Biphyllus fagi, Chevr. 195 41 7 Bitoma crenata, Herbst. 19% 41 6 —— unicolor, Guér. 192 41 5 —— Zimmermanni, Guér. 19% Bittacus Saulcyi, Guér. 385 —— tipularius, Fabr., Latr. 885 61 2 Blaps mortisaga, Oliv. 116 29 4 — sulcata. Fabr. 116 29 5 Blapstinus punctatus, Fab. 1142.29 "13 Blatta ægyptiaca, Fab. 327 52 4 — _picta, Fabr. 3526 52 3 Bocydium Germarii, Guér. DU RÉGNE ANIMAL. Aprosopus Buquetii, Guér. Aradus corticalis, Fabr. —— Junatus, Fabr. Arescus bicolor, Guér. —— Buquetii, Guér. Areoda Kirbii, Mac Leay. —— Jlabiatus, Perty. —— variabilis, Guér. Argynnis Lucina. —— moneta, Geyer. —— paphia, God. Aristus calydonius, Fabr. Arithmema decemguttata, Bilb. Aromia cynnicornis, Guér. —— nitidicollis, Guér. Ascalaphus brasiliensis, Guér. —— surinamensis, Fabr. Asida lævigata, Fabr. —— lævis, Sol. Asilus germauicus, Linn. Asiraca clavicornis, Fabr. Aspidimorpha rubicunda, Guér. —— varians, Guér. Aspidiphorus orbicularis, Gyll. Astata boops, Schrank. Astemma mereurialis, Guér. Astrapœus ulmineus, Oliv., Fabr. Astylus Gayii, Guér., Lap, trifasciatus, Guér., Lap. Ateuchus ægyptiorum, Latr. —— proboscideus, Reiche. —— sacer, Oliv. Athalia ancilla, Saint Farg. Atherix ibis, Meig. Athyreus castaneus, Guér. —— recticornis, Guér. Atractocerus brasiliensis, Lepell. et Servy. _— dipterum, Perty. —— molorchoides, Guér. Atta armigera, Latr. — cephalotes, Lin. — colombica, Guér. — coptophylla, Guér. — insularis, Guér. — Lebasii, Guér. Attagenus serra, Fabr. Attelabus falcatus, Guér. Atychia pumila, Ochs. Auchenia betulæ, Fabr. Aulacopalpus viridis, Guér. Aulacus ater, Guér. Axina analis, Kirby. B. Bocydium proximum, Guér. —— trispinosum, Guér. Bolboceras frontalis, Guér. —— fulvus, Gorg. —— Reichii, Guér. Bombus Dahlbomii, Guér. Bombylius tricolor, Guér. Bombyx digramma, Boisd. —— pensylvanica, Boisd. Boreus hiemalis, Linn. TEXTE. PL, FIG. Borocera margine punctata, Guér. 508 Boros thoracicus, Fabr. Bostrichus capucinus. —— Dufourii, Latr. —— plicatus, Guér. —— varius, Illig. Botys dilncidalis, Boisd. Mss. —— ungulalis, Hubn. Brachinus Debauvii, Guér. —— Jurinei, Déj. Brachonyx indigena, Gyl. Brachycerus oculatus, Chevr. 56 1% 56 15 24b1s10 81 2 78 2 78 3 H/11 3 2 62: -3 63 3 29 EI 29 10 94 4 58 15 19 1 71 1 56 6 9 2 15 21 1 21 2 6%, 8 96 2 22 7 16 8 16 8 16 8 69 2 19 5 36 4 84bis & #T 11 15 11 59 3 22 $ 75 3 950714 86 . 4 86 5 61 4 30 7 40 13 40 13 40 13 90 Uri 90 8 SD 38 3 57 1 TABLE ALPHABÉTIQUE DES INSECTES. TEXTE. Brachycerus polyophthalmus, Sch. Brachycoryna pumila, Guér. Brachygnathus fulgipennis, Latr. oxigonus, Perty. Brachymeras proximus, Guér. Brachysphænus Colombii, Guér. oblongosignatus, Guér. proximus Guér. Brachysternus fulvipes, Guér. Bracon denigrator, Lin. —— ornator, Fabr. Brassolis astyra, God. Brentus Coronatus, Germ. italicus, Latr. Brontes flavipes, Fabr. spinicollis, Gory. Cacicus americanus , Lacord. Cacidula litura, Fabr. Calandra Dejeanii. ; eximia Buq., Guér. Guerinii, Cheor. molossus, Oliv. securifera, Gaede. taitense, Guér. Calcar elongatus, Herbst. Calepteryx chinensis, Fabr. Callicera Fagesii, Guér. Callichroma eincta, Guér. hottentota, Buq. orientalis, Guér. phyllopus, Guér. rugicollis, Guér. speciosa. Gory. Callicnemis eximius, Guér. Callidium insubricum, Germ. oblongo maculatum , Guér. Callimation Sieboldii, Guér. venustum, Guér. Callimorpha Lecontei, Boisd. marginata, Guér. picta, Guér. terminata, Guér. Calliphora vomitoria, Lin. Callirhipis Dejeanii, Latr. Goryi, Guér. Calobata ruficeps, Guér. Caloclada fasciata. Guér. flabellata. Guér. Calocomus hamatiferus. Calopepla Reicheana, Guér. Calopus serraticornis, Linn. Calosoma rufpenne, Déj. Calyptocephala trigemina , Guér. Camptocerus æneipennis, Oliv. Camptorhynchus flatuarius, Germ. Campylus denticollis, Fabr. Cantharis sulcifrons, Chevr. vesicatoria, Linn. Capsus flavieollis, Fabr. virgula, Hahn. Carabus rutilans, Latr. Cardiorhinus plagiatus, Germar. Cartallum ruficolle, Fabr. Casnonia senegalensis, Saint-Farg, et Serv. Cassida discors, Fabr. —— Jlongicornis, Chevr. —— palliata, Fabr. —— spinifex, Fabr. Castnia acræoides, Boisd. Catagramma Anna, Guér. astala, Guér. Bomplandii, Guér. clymenus, God. 140 280 2% 2% 311 311 311 311 PL. FIG. 37 î 6 1% 6 14 66 % 66 3 19 k 36 7 36 7 42 + 4,2 3 28 9 51 3 39 bis 3 39 Des 6 39 bus 4 30 8 60 % L21 6 21 % 88 4 02 6 113 6 15 5 103 7 42 8 33 b] 7 2 10 39 2 AA TS 35 9 35 10 56 8 56 7 Li 1 12 ‘18 4% 5 % 8 45 6 18 ë 48 5 8 6 4 Bruchus marginellus, Fabr. Bryaxis antennata, Aubé. —— Lefebvrii, Aubé. —— longicornis, Leach. Buprestis bicolor. Fabr. gigas, Linn. heros, Viedman. Lalandii, Guér. Langsdorfi, Klug. ochracea, Oliv. —— rubripennis, Guér. Byrrhus alpinus, Gory. concolor, Sturm. Dennyi, Curtis. Bythinus Burellli, Denny. Byturus tomentosus, Fabr. C. Catagramma consobrina, Guér. discoidalis. Guér. hesperis, Guér. Humboldtii, Guér. Lebasii, Guer. Marchalii, Guér. Orbignyi, Guér. Catocala sponsa , Fabr. Catogenus distinctus , Guér. Lebasii, Guér. Cebrio fuscus, Fabr, gigas, Fabr. Celoniles apiformis, Fabr. Celyphus obtectus, Dalm. Centrinus curvirostris, Chevr. Centris clypeata, Lepell. Centrotus anchorago, Guér. coronatus, Fabr. Ceocephalus furcillatus, Schon. Cephalemyia ovis, Lin. Cephalocera rufithorax, Wied. Cephalodonta coccinea, Guér. generosa, Guér. marginata, Guér. Cephaloleia angustata, Guér. cassidoides, Guér. cimicoides, Guér. collaris, Guér. cyanoptera, Guér. histrio, Guér. læta, Guér. Juctuosa, Guér. Pertyi, Guér. succineta, Guér. tetraspilota, Guér. Cephalotes rufipes, Latr. Cephenemyia grandis, Guér. Cephus flaviventris, Guér. _—— mexicanus, Guér. Mitirei, Guér. —— pygmæus, Fab. Ceragenia Leprieurii, Buq. Cerambyx fuivicornis, Guér. griseus, Guér. hemipterus, OI. heros, Lin. hirtipes, Oliv. rulipennis, Gory. speculifer, Gory. Ceramius Fonscolombei, Latr. Cerapterus latipes, Westw. Ceraspis albida, Serville. decora, Gory. Ceratina viridis, Guér. Cerceris argentifrons. Guér. —— bicornuta, Guér. bifasciata, Guér. bupresticida, Dufour. cæruleipennis, Guér. Cr [el So TEXTE. PL. FIG. 137 36 1 324 51 13 324 51 11 324 57 124a.b 3% 11 1 3+ 11 2 3% 11 1 3 11 4 3% 11 3 3% 11 % 3% 11 3 6D1n), 19 8 F0 19 — 12 69/19 9 323 51 9 63 18 9 es ce 9 € s DrDUREOUI 6 3 6% 13 6% 1% #3 10 43 9 [22 3 4% 1 44 2 72 2 40 12 24bis 9 24bis 8 73 6 71 9 564 TEXTE. Cerceris Dufourii, Guer. 44% —— fulviventris. Guér. h4% —— læta, Fab. 53 —— Perboscii, Guér 16% Cercidocerus eximius, Guêr. 180 —— funebris, Guér. 180 —— nigrolaterahis, Guèr. 179 —— Schoenberri, Guér. 179 Cercopis circulata, Guér. 368 —— inca, Guér. 368 —— numida, Guér, 369 —— sanguinolenta, Panz. 369 —— stellata, Guér. 368 —— tricolor, Guér. 368 —— Urvillei, Serv., 368 Cercus pulicarius, Latr. 63 Ceria conopsoides, Meig. 54 Cerocoma Schæfferi, Linn. 131 Ceroctenus equestris, Guér. 915 —— flaviventris. Buq. 215 —— unicolor, Guér. 215 Cerophytum elateroides, Latr. 41 Cethosia judith, Guér. 4T Cetonia aurata, Linn. 106 —— Baxii, Gory et Perch. 106 —— cuspidata, Fabr. 107 Ceutorhynehus sii, Schon. 162 Chalcis caudatus. Guér. 13 —— Lasnierii, Guér. M2 —— Macleannii, Curt. 413 —— sispes, Linu. 413 Chalepus cardinalis, Guér. 269 —— gigauteus, Guér. 269 —— spinipes, Fabr. 269 Chasmodia brunnea, Serv. 92 Chasmopterus hirtulus, Hlig. 40% Chelimorpha atrorubra, Guér. 290 —— imperialis, Guér. 290 Chelobasis bicolor. Gray. 267 Chelonarium undatum, Latr. PA Chelonia chrysorhæa, Fabr. 51 —— evidens, Boisd. 513 —— nubilis, Boisd, 51% —— Perrottetii, Guér. 515 —— proxiuma, Guér. 51% = punctata, Guér. 515 _— tæniata, Guêr. 514 Chelonus oculator, Fahr. 410 Chennium bituherculatam, Latr. 2323 Chimæra pumila, OChs. 500 Chionea araneoides Dalm. 53% Chirodamus Kingii, Guér. 435 Chiromyza vittata Wied. 543 Chiron Dejeanii, Buq. 83 ——grandis, Gory. 82 Chironomus plumosus, Lin. 533 Chiroscelis bifenestrata, Lam. 118 Chlamys bacca, Kirby. 293 —— cuprea, Klug 293 Chlorida costipennis, Buq. 291 —— trausversalis, Bug. °1 Chlorophanus viridis, Schon. 145 Chlorops hypostigma, Meig. 553 Chæradodis lobata , Guér. 327 Cholus carinatus, Guér. 137 —— flavofasciatus, Schon. 156 —— irroratus, Guér. 157 —— lituratus, Guér. 157 —— trifasciatus, Guér. 156 Choragus Sheppardi, Kirby. 29% Chrysis Ænea, Fabr. #20 —— aurata. Fabr. 420 —— ignita, Lin. 419 —— Mexicana. Guér. 418 —— Panzeri, Fabr. 420 Chrysochlora hirticornis, Wied. 545 Chrysochroa bicolor, Fabr., Gory. 3% Chrysomela humeralis, Gory. 300 —— sanguinolenta, Fabr. 301 Chrysophora chrysochlora, Latr. 91 ICONOGRAPHIE DU PL. FIG, 71 10 39b2s 6 59 9 59 8 18 8 99 7 2510 say4m6 26 8 26 1 39 5 67 6 67 % 67 5 67 b] 48 4 2% L 25bis 5 12 8 SRRES 88 1 83 2 66 10 ST 8bis 8 93 2 97 r 22 2 22 2 92 »% 30 5 48 9 48 9 7 MEN li 103 6] 39 1 4800511 68 SJabc 68 9 98 10 11 1 49 9 49 10 2% 1 RÉGNE ANIMAL. Chrysops costatus, Fabr molestus, Guér. Chrysotoxum arcualum, Meig. Cicada Cerisyi, Guér. —— formosa, Germ. —— Viardi, Guér. Cicindela tenuipes, Guér., Déj. Cimbex Dahlbomii. Guér. —— lateralis, Guér. Cimex corticatus, Drury. ——lectularius, Lin. Cinetus gracilipes, Curtis. Cionus pulverosus, Parreyss, Circellium hemisphericum, Péron. Cis inæquidens, Chevr. —— mandibularis, Gyl. Cissites testaceus, Latr. Cistela serrata. Chevr. Cixius pellucidus, Guér. Cladius difformis, Latr. —— pallipes. Fabr. Cladophorus ruficollis, Guér. Cladoxerus roseipennis, Guér. Cla viger foveolatus. Mull. Cleonymus dispar, Curt. Cleonus guttatus, Chevr. —— Helferi, Ghevr. —— lacrymosus, Sch. Cleptes nitidula, Fabr. —— thoracica, Lap. Clerus alvearius, Fabr. —— Lelieurii, Déj. —— Olivieri, Chevr. Closteropus blandus, Guér. Clypeaster pusillus, Gyl. subfasciatus, Guér. Clythra palliata, Fabr. —— Percheronii. Gory. —— rufifrons. Chevr. —— tibialis, Fabr. Cnodalon atrum, Chevr. Lherminieri, Chevr. Coccinella cacica, Guér. caliops. Guér. callispilota, Guér. Chevrolatii, Guér. convergens, Guér. coryphæa, Guér. erotyloides, Guér. furcifera, Guér. mexicana, Guér. Norrisii, Guér. ocellata, Linn. opposita, Guér. picta, Guér. proteus, Guér. radiata, Guér. vittigera, Guér. Coceus cacti, Linn. Cœælioxys abdominalis, Guér. conica, Fabr. —— rufipes, Guér. victis, Curtis. Cœælopa frigida, Meig. Colaspidema signatipennis, Guér. Colaspis illustris, Chevr. Coliuris modesta, Déj. Colobicus marginatus, Latr. pilicollis, Parreyss. Colobus hemipterus, Oliv., Serv. Colymbetes bipustulatus, Lino. Combophora carinata, Guér. maculata, Guér. Conocephala tuberculata, Rossi. Conocephalus Guerinii , Chevr. Gyllenhalii, Schœn. Conopalpus flayicollis, Gyl. Conops rufipes, Fabr. Copris bellator, Chevr. proxima, Guér., Germ. TEXTE. 542 97 5%2 97 546 99 356 355 b8 355 b8 18 3 398 6% 398 6% 345 55 350 56 418 68 155 38 76 21 188 40 188 40 131 3% 125 32 358 58 101 6% 401 6% 7 14 328 53 324 51 416 67 143 37 14% 143 37 421 68 h21 68 54 15 5% 5% 15 223 323 51 33 292 292 48 292 255 47 123 81 123 S1 319 820 320 321 321 320 321 318 51 319 328 818 51 s21 319 319 318 822 3179 59 453 453 73 452 73 453 73 552 296 295 49 17 3 62 18 195 224 43 29 8 366 366 365 59 338 54 169 170 197 33 569 101 81 : 21 PL. FIG. _ Lo 0 Œ Ci Qu me -Z me me > ++ CS æo© = Le LAPS IN IS 10 10 TABLE ALPHABÉTIQUE DES INSECTES. Coprobius viridis, Latr. Coprophilus rugosus, Gray. Copturus rubricollis, Chevr. Cordylocera antennata, Guér. Cordylomera geniculata, Buq. testacea, Buq. Coremia hirtipes, Oliv., Serv. signaticolle, Bug. Corethra plumicornis, Meig. Coreus rubiginosus, Guér. Corixa cubæ, Guér. —— bimaculata, Guér. Coronis Leachii, God. Corticus celtis, Germ. Corymbites bæmatodes , Fabr. Cosmisoma equestre, Guér. eximium, Déj. lætum, Guér. insigne, Guér. Leprieurii, Bug. Cosmocerus strigosus, Guér. Cossouus ephippiger, Guér. Cossus ligniperda, Fabr. Macmurtrei, Boisd. Cossyphus moniliferus, Chevr. Crabro cephalotes, Panz. Crambus radiellus, Fabr. retusalis, Dup. Cratosomus auritus, Guér. bison, Chevr. Buquetii, Guér. Corbyi, Guér. dentirostris, Guér. flavofasciatus, Guér. Lafontii, Guér. Lherminieri, Chevr. setosus, Chevr. Cremastocheilus elongatus, Oliv. Crepidotus variolosus, Klug. Crioceris cylindrica, Guér. Dehaanii, Guér. Dejeanii, Guér. discicollis, Guér. discoidea, Guer. doryca, Guér. Faldermanni, Guér. festiva, Guér. gemmans, Guér. humeralis, Guér. intermedia, Guér. nigrovittata, Guér. Orbignyi. Guér. stercoraria, Linn. tibialis, Guér. tuberculata, Oliv. unicincta, Guér. xanthopa, Guér. Criodion anoulipes, Bug. sexmaäcCulatum, Bug. bispinosus, Ch., Sch. fasciato-punctatus, G. hirtus, Gory., Perh. Crocisa nitidula, Fabr., var pul- ciella, Guér. Dacne femoralis. Chevr. Danaida Desjardinsii, Guér. eunice, God. Dapsa denticollis, Germ. trimaculata, Kollar. Daruis aflinis, Guér. Dasycerus sulcatus, Brong. Dasypogon, brevirostris, Meig. Dasytes, Gayii, Guér. trifasciatus. Guér. Dejeania atrata, Guér 26 26 47 LA] co co © nn œ 3 = 16 10 L2 CE LER 2 D. TEXTE Crossotus albicollis, Guér. 249 —— lophopterus, Guér. 249 Crypticus gibbulus, Schon. 118 Cryptocephalus speciosus, Guér, 293 Cryptocerus atratus, Linn. 425 —— bicolor, Guér. 495 —— complanatus, Guér. 424 —— depressus, KI. 496 —— elongatus, KI. 426 _—— membranaceus, KI. 426 —— pallens, KI. 426 —— Pinelii, Guér. 425 _——— pusillus, KI. 426 —— quadriguttatus, Guér. 425 —— quadrimaculatus, KI. 426 —— umbraculatus, Fabr. 426 Cryptonychus cornigerus, Guér. 266 —— porrectus, Gyl. 266 Cryptophagus nigripennis, Payk. Gb —— populi, Payk. 6% Cryptorhopalum Cleryi, Guér. 68 —— quadripunctatum, Guér. 67 Cryptostoma denticornis, Fabr. 42 Ctenicera hæmatodes, Fabr. 42 Ctenistes palpalis. Reich. 323 Ctenophora festiva, Meig. 533 Ctenostoma ichneumonea, Déj. 17 Cucujus Dejeanii, Gray. 20% —— depressus, Fabr. 205 —— Freyersii, Van Heyden. 20% —— mandibularis, Gory. 20% —— monilis. Oliv. 20% —— orientalis, Déj. 205 Culex cyanopennis, Humb. 532 —— chloropterus, Humb. 533 —— ferox, Humb. 532 —— Jineatus, Humb. 32 —— maculatus, Humb. 533 Cupes capitata, Fabr. 57 —— mucida. Chevr. 58 Cuterebra apicalis, Guér. 547 —— patagona, Guér. 548 Cybister Lherminierii,Chevr., Delap. 28 Cychrus italicus, Bonelli. 25 Cyclocephala frontalis, Chevr. 90 —— geminata, Fabr. 91 Cyclomus coronatus, Schon. 1:0 Cyclopeplus cyaneus, Déj. 238 Cyclosomus flexuosus, Fabr. 22 Cylas longicollis. Chevr. Cylidrus Buquetii. Guér. 51 Cynips quercus tojæ, Fabr. #11 Cynthia abaxoides, Latr. 23 Cyphocrana gigas, Serv. 3 Cyphomyia auriflamma, Wied. 044 Cyphus dives, Oliv. 141 —— illustris, Chevr. 140 Cyrtomorphus bengalensis, Guér. 307 Cyrtosternus Hopei, Guér. 210 Cyrtotrachelus Buquetii, Guér. 176 —— myrmidon, Bug. 177 —— quadrimaculatus, Bug. 177 Delphax minuta, Fabr. 36% Dendrophagus crenatus, Payk. 206 Derbe pallida, Fabr. 364 Deribia coccinea, Guér., West. 363 Dermatophilus penetrans, Lin. 12-14 Dermestes carnivorus, Fabr. 65 Desmocerus cyaneus, Fabr. 251 Diaperis bipustulatus, Brul, Lap. 121 Diatræa sacchari, Guild. 5°s Dibolia borealis, Chevr. 307 Dichelus dentipes, Fabr 103 26 PL. FIG. SD ut ae 69 3 RER | ART 18 12 19:29 121045 51 8 92 6 SRE 42 1 #2 9 EAN LS Cat CCE 16 111 1010. 1 SOUL TMS 28 Co 23 8 ste 5 12 36 10 15, 7 67 1 6 18 Bras 98. 5 Sue 3 1 266 TEXTE. PL. FIG. Dicrania castaneipennis, Chevyr. 103 —— nigriceps, Guér. 102 —— quadricristata, Guér. 101 —— scuteMaris, Chevr. 102 —— subvestita, Guér. 102 —— velutina, Cast. 100 95 6 Dicranophora furcifera, Wied. 545 98-12 Dicranoura borealis, Boisd. 519 88 5 Dictyoptera Cosnardi Clievr. 46 —— sanguinea, Linn. 45 1% 2 Dilophus collaris, Guér. 535 93 7 —— thoracicus, Guér. 535 93 7 Dinetus pictus, Fabr. #40 70 10 Dionix palpalis, Reich. 323 51 8 Diodesma subterranea, Guér. 192 #1 4 Diopsis atricapillus, Guér. 55% 103 9 —— fasciatus, Guér. 55% 103 8 —— Macquartii, Guér. 55% —— ornata, Westw. 55% 103 8 Diorymerus altus, Germ. 162%, :1897 —— angulicollis, Schon. 162 39 1 —— bicolor, Chev. 162 —— suturanigra, Chevr. 162 Diphucephala furcata, Guér. 99 24brs18 Diraphia, Waga. 374 —— limbata, Waga. 376-377 Dircæa discolor, Fabr. 126 : 33 1 Dirhinus excavatus, Dalm. M6 67 10 Distichocera maculicollis, Kirby. 249 45 6 Ditomus calydonius, Fabr. 22 5e 4d —— cyaneus, Oliv. 22 5 10 —— yiolaceus, Latr. 22 5 ‘10 Dixa nebulosa, Meig. 53% 93 1 Dolichopus ungulatus, Fabr. 541 96 4 Donacia arundinis, Ahrens. 258 #47 6 —— Delessertii, Guér. 258 Eccoptogaster flavicornis, Chevr. 181 40 1 Echinomyi grossa, Lin. 549 102 1 Elachista cofeella, Guér. 526 Elampus auratus, Fabr. 20 —— Panzeri, Fabr. 20 Elaphidion nebulosum, Guér. 225 —— pruinosum, Guér. 225 Elater plagiatus, Germar. 42 12 14 Eledona cornuta, Fabr. 122 31 6 Elmis Volkmari, Panz. 70 20 3 Elodes pallidus, Fabr., Latr. 45 13 10 Elophorus americanus, Lacord. 112 928 9 —— fennicus, Payk. TL 20 7 —— nubilus, Fabr. 71 20 6 Empusa lobipes, Oliv. 327 52 5 —— _ pauperata, Fabr. 327 52 6 Enceladus gigas, Bonelli. 21 5 k Encyrtus vitis, Curt. 416 67 14 Endomychus tibialis, Chevr. 317 50 9 Enhydrus sulcatus, Wied., Delap. 30 8 8 Enoplium amænum, Guér. 55 —— viridipenne, Kirby. 55 15 20 Entelopes glauca , Guér. 245 Epeolus variegatus, Fabr. 45% Th 1 Ephemera bioculata, Fabr. 384 60 9 —— limbata, Serv. 384 60 7 —— Vulgata, Linn. 38% 60 8 Ephippium thoracicum, Latr. 544 98 7 Ephydra rufitarsis, Macq. 552 102 10 —— Spilota, Haliday. 552 102 11 Epiclines Gayi, Chevr. 50 Epilachna caliops. Guér. 320 —— cacica, Guér. 319 —— mexicana, Guér. 319 —— picta, Guér. 319 —— proteus, Guér. 319 —— radiata, Guér. 318 Epinectus sulcatus, Wied., Déj. 30 8 8 Epipocus lata, Chevr. 2170501041 E. ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. Donacia fennica, Gyl. sagittariæ, Fabr. Dorcadion indicum, Guer. Dorcatoma rubens, Sturm, Schon. Dorthesia, Bose. Doryphora adunca. Chevr. anastomosa, Perty. bifasciata, Guér. colombica, Guér, Corbyi, Guér. distincta, Guér. Fabricii, Guér Germarii, Guér. glaucina, Guér. Herbstii, Guér. latispina, Guér. limbata, Guér. multipunctata, Chevr. olivacea, Guér. Olivierii, Guér. 14 spilota, Guér. Schonherrii, Guér. sparsa, Chev. subdepressa, Guér. suturalis, Fabr. Drilus flavescens, Fabr. — rufcollis, Dej. Dryinus cursor, Curt. formicarius, Latr. Dryophthorus lymexylon, Fabr. Dryops prolifericornis, Fabr. Drypta ruficollis, Déj. Dyschirius thoracicus, Fabr.4 Dysodius lunatus, Fabr., Serv. Dyticus Lherminierii, Chevr. Dytiluslævis, Fabr. Epipocus tibialis, Chevr. Epitragus lineatus, Chevr. Erebus endoleucus, Guér. — limacinus, Boisd. — magus, Guér. — putrescens, Boisd. Eriphus æneicollis, Buq. — albolineatus, Buq. — bipartitus, Buq. — Leprieurii, Bug. —— sellatus, Buq. —— unipunctatus, Bug. Erodius gibbus, Fabr. Erotylus bengalensis, Guér. Erycina Lucina, God. —— virginiensis, Boisd. Eubria palustris, Germ. Euchlora viridis, Fabr. gratiosa, Guér. Euchroma gigas, Linn., Serv. Eucnemides. Eucnemis capucinus, Mann. Eudesmus posticalis, Guér. Euglossa dentata, Lin. frontalis. Guér. Romandii, Guér. —— smaragdina, Guér. piliventris, Guér. Eulophus pectinicornis, Lin. Eumenes Savignyi, Guér. Eumenia Atala, Poey. toxea, God. Eumolpus cyaneus, Fabr. Eumorphus hamatus, Guér. Euplea Desjardinsii, Guér. Euplectus Kirbyi, Denny. nanus, Reich. Euplocamus antbracinus, Hubn Euprionota aterrima, Guér. TEXTE. PL. FIG. 258: 47 6 258 47 7 241 156 16 5 379 300 49 6 300 49 6 297 298 299 297 298 298 300 298 298 299 296 49 D 300 298 299 298 296 299 297 46 14 4-5 46 1% 6 M7 68 1 417 68 1a.b.c 181 39bis8 70 20 2 20 4 9 21 5 6 349 56 15 28 8 1 127 33 6 317 50 9 122 31 9 521 520 89 2 521 522 89 3 226 226 226 226 226 226 110 98 3 807 50 1 489 St 2 4:89 81 1 HSERET3 NN 19 100 25 4 519 3% 11 2 86 à 40 36 12 je 248 457 75 2 458 458 458 458 M6 67 15 +56 72 k 4:89 80 3 489 80 5 295 ‘48 13 816 50 7 hT4 32% 51 14 32% BL 15 525 91 2 278 A TABLE ALPHABÉTIQUE DES INSECTES. Euramphus fascicularis, Shuck. Eurhinus atritarsis, Chevr. conicus, Guér. flatuarius, Germ. scabrior, Kirby. suturalis, Chevr. Eurbynchus conicus, Guér. scabrior, Kirby. Eurybia carolina, God. Eurycephala mercurialis, Guér. Eurychora ciliata, Thunb. opatroides , Solier. rugosula, Guér. Euryope quadrimaculata, Oliv. Feronia hottentota, Oliv. —— melanaria, llliger. —— nayarica, Déj. Figites scutellaris, Latr. Figulus auriculatus, Gory. Flata bombycoides, Guér. —— floccosa, Guér. —— malgacha, Guér. —— tortrix, Guér. Flatoides tortrix, Guér. Fœnus caucasicus, Guer. —— capensis, Serv. Galba marmorata, Guér. \ Galerita americana, Déj., Oliv. Galeruca dimidiata, Guér. quadrimaculata, Guér. viburni, Payk. Galgulus flavus, Guér. —— quadrimaculatus, Fabr. —— nebulosus, Guér. variegatus, Guér, Galleria cereana, Fabr. —— colonella, Hubn. Galesus fuscipennis. Curtis. Geniates barbatus, Kirby. Geophilus Lefebvrii, Guér. Georissus pygmæus, Fabr. Geotrupes Blakburnii, Fabr. lateridens, Guér. Gerris marginatus, Guér. Gibbium scotias, Fabr. Glaphyrus rufipennis, Gory. Glaucopis bella, Guér. chrysitis, Guér. flavocincta , Guér. Folletii, Feisth. formosa, Boisd. histrio , Guér. Hæmatopota lusitanica, Guér. Hæmonia americana , Guér. equiseti, Fabr. lineata, Chevr. Schiodtei, Guér. zosteræ, Fabr. Hælias fagana, Fabr. Haliplus elevatus, Panz. Hallomenus humeralis, Panz. Hainaticherus rufipennis, Gory. Harpalus fulgens, Déj. tricolor, Guér. Batlia leucocincta, Guér. TEXTE. PL, FIG. 146 161 138 160 138 160 138 138 489 347 115 112 112 295 36 ff, 39 2 36 6 36 6 36 6 80 k 56 6 28 11 28 10 18 10 48 12 6 10 6 [2 6 3 67 3 27 % 58 8 65 #4 12 3 4 6 A9bts 3 49bès 5 49bis 4 57 4 90 12 90 13 68. 4 24bis 3 410 20 5 22 Ë) 57 2 16 6 25bts 1 8bis10 8#bis10 97 * 47 œ 1 = = ne © IX co 96 TEXTE, PL. FIG. Eurypus rubens. Kirby. Eurysoma fulgidum, Déj. Eurysternus fœdus, Guér. Eurytoma Cooperii, Curt. Euscyrtus bivittatus, Guér. Eusphærium purpureum, Newm. Evæsthetus scaber, Grav. Evania appendigaster. Fab. —— cubæ, Guér. —— lævigata, Oliv. Exopioides Carinatus, Guér. Exoprosopa aurantiaca, Guér. Daubei, Guér. flaviceps, Guér. Fœnus flavitarsis, Guér. —— hollandiæ, Guér. —— pyreaicus, Guér. —— rubricans, Guér. —— thoracicus, Guér. Forbicina plana, Geoftr. Forficula auricularia, Lin, croceipennis, Serv. Formica cephalotes, Fabr. rufa, Lin. Formosia mirabilis, Guér. Fulgora Lathburii, Kirby. [al r. H. Glaucopis lateralis, Guér. Perboscii, Guér. postflava, Guér. Saulcyi, Guér. ventralis, Guér. Globaria uitida, Guér. Glomeris marginata, Latr., Leach. Gnathium flavicolle, Chevr. Goliath micans , Oliv. Gonocerus sulcicornis, Fabr. Gonophora orientalis, Guér. Gonopus tibialis, Fabr. Gorgus bispinosus, Chevr. Gorytes mystaceus, Linn. Grapbipterus multiguttatus, Linn. Gryllotalpa didactylus, Latr., Serv. vulgaris, Latr. Gryllus campestris, Fabr. Servillei, Guér. surinamensis , de Géer. Gymnetis hieroglyphica, Vigors. —— Jlanio, Guér. nervosa , Gory. Gymnosoma rotundata, Fabr. Gyriaus sulcatus, Wied., Germ. Hazis malayanus, Guér. Poeyi, Guér. Hedichrum ardens; Latr., Cocq. spina, Lepel. Hegeter tagenioides, Gory. Heilipus aflinis , Guér. alternans , Guér. bidentatus, Guér. biplagiatus, Guér. Bohemanii, Guér. Buquetii, Guér. Chevrolatii, Guér. crassirostris, Guér. 316 516 419 420 111 147 152 152 153 150 152 149 147 15 68 12 14 5 11 > he RO 1 1© 13 LRU => be LD De me RS GO DO ECO OO E a 09 2 19 968 TEXTE. PE. Heilipus elegans, Guér. 148 —— Gyllenhalii, Guér. 151 _—— Norrisii, Guér. 148 — Orbignyi, Guér. 153 _—— peplus, Schon. 147 38 —— tomentosus, Guér. 150 _—— unguiculatus, Guér. 151 _—— viduus, Guér. 150 Helcon spinator, Serv. 10 66 Heliconia Annette, Guér. 70 ee Bomplandii, Guér. 472 —— Cornelie, Guér. 472 —— Cotytto, Guér. 71 — Elisa, Guér. 72 —_— Hortense, Guér. 469 _—— Langsdorfii, Godart. k69 77 —— Sylphis, Guér. 471 _—— Victorine, Guér. 470 — Zelie, Guér. 70 Héliophilus hispanicus, Dej, 117 29 — lusitanicus, Hoffm. 117 29 Helluo costatus, Latr. 20 4 Helophilus chiliensis, Guér. 545 99 Helops lanipes, Fabr. 124 32 _—— suturalis, Germ. 124 32 Helorus anomalipes, Panz., Latr. 417 63 Hemerobius. 387 62 Hemerobius capitatus, Fabr. 387 62 — elegans, Guér 388 —— lateralis, Guér. 388 —— quadrimaculatus, Guér. Hemiptycha cornuta, Fabr., Germ. Hemirhipus flabellicornis, Fabr. Hepialus humuli, Fabr. lupulinus, Fabr. Hermetia cingularis, Guér. Herminia crassalis, Fabr. cydonia, Eram. Hesperia linea, Fabr. sabadius, Boisd. tages, Fabr. Heterarthron femoralis, Guér. truncatus, Guér. Heterocerus marginatus, Fabr. maritimus, Guér. Heteropalpus pretiosus, Buq. Heteroscelis dentipes, Fabr. Heterotarsus tenebrioides, Guér. Ibalia cultellator, Fabr. Ichnestoma cuspidata, Fabr. Ichneumon grossorius, Fabr. Ilithyia carnea, Latr. pinguis, Curtis, Imetidium cinctum, Guér. rubricatum, Guér. Ips fasciata, Oliv. Joppa picta, Serv. Labidomera suturella, Chevr. Germari, Chevr. Lœmophlæus bisignatus, Guér. monilis, Oliv., Lap. Laena pimelia, Fabr. Lagria gigas, Guér., Lap. Lamia aurocineta, Gory. —— brunicornis, Guér. Lamprima ænea, Fabr. 409 301 301 205 20% 124 128 237 239 109 65 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMAL. FIG. TEXTE Heterotoma spissicornis, Latr. 348 Hexodon reticulatum, Oliv. 90 Hippobosca equina, Lin. 556 Hippodamia convergens, Guér. 321 5 — opposita, Guér. 321 —— vittigera, Guér. 322 Hippopsis Pradieri, Guér. 216 Hispa Fabricii, Guér. 268 8 —— porrecta, Gyl. 266 —— sericea, Guér. 268 Hisier mandibularis, Chevr. 59 —— quadrimaculatus, Linn. 60 Hololepta quadridentata, Fabr. 59 Holymenia Latreillii, Serv. 345 Homotoma, Guer. 374-376 3 — ficus, Linn., Guér. 376 Hoplia farinosa, Fabr. 103 Hoplionota pallescens, Guér. 287 —— pulchella, Guér. 288 12 —— quadrituberculata,Guér. 287 12 —— semiviridis, Guér. 287 8 Horia testacea, Fabr. 131 2 Hybos flavipes, Meig. 537 4 Hybosorus arator, Fabr. 85 3 Hyclæus 12 punctatus, Chevr. 132 2 Hydaticus comari, Gyl. 162 5 Hydrachna Hermanni, Fabr. 29 12 Hydræna riparia, Kugel. 71 —— testacea, Curtis. 71 Hydrocampe aquatilis, Boisd. 52% —— nympheata, Latr. 525 Ei Hydrochus elongatus, Fabr. 71 12 Hydrometra stagnorum, Lin, 350 T Hydrophilus Paulinierii, Guér. 73 1 —— spinipennis, Gory. 72 1 Hydroporus planus, Fabr. 29 6 Hydropsyche montana, Pictet. 395 E] Hydroptila flavicornis. Pictet. 396 4 Hygrobia Hermanni, Fabr. 29 2 Hylecætus javauicus, Chevr. 57 3 Hylotoma rosarum, Klug. 400 —— rosæ, Fabr. 400 Hyiurgus piniperda, Latr. 182 11 Hyperops tagenioides, Gory. 111 Hypoderma bovis, Lin. 568 Hyponomeuta plumbella, Hubn. 526 7 —— pusiella, Hubn. 526 11 Hypophlœus castaneus, Fabr. 121 LA 2 Ips quadripunctata, Herbst. 63 Ischyrus gratiosus, Guér. 310 8 —— melanogaster, Guér. 310 4 —— 16 guttatus, Guér. 310 4ab. —— tetraspilotus, Guér. 310 Issus coleoptratus, Fabr. 333 — pectinipennis, Guér. 363 % J. ji } Julus plicatus, Guér. 6 L. Lamprosoma amethystinum, Perty. 29% _— coruscum, Gory. 293 —— ignitum Guér. 293 —— marginicolle, Guér. 294 ÿ _— triste, Guér. 29% 1 Lampyris gigantea, Shoenh. 47 2 —— splendida, Drury. 46 Languria Africana, Cheyr. 514 5 —— basalis, Guér. 31% 13 58 58 48 Lrar 3% CCE COTES LOCC NT ES T 11 19 10 LE TABLE ALPHABÉTIQUE DES INSECTES. TEXTE. PL, FIG. TEXTE, Languria dimidiata, Guér. 314 Lithobius forficatus, Linn. —— Scapularis, Chevr. 31% Lithophilus connatus, Fabr. Laphria hirticornis, Guér. 536, A, 1 —— cordicollis, Guér. —— nigra, Meig. bB6, 9 2 _— rufcollis, Dahl. Lasiocampa proboscidea. Boisd. 508 &6 6 Lithosia annulata, Guér. Lathrobium elongatum, Lin. 31 2, + —— gratiosa, Guér. Latoia albifrons, Guér. 512 —— Jæta.Boisd. Latridius elongatus, Curtis. 197 41 10 —— Juteola, Fabr. —— liliputanus, Villa. 4 196 1 9 —— marginata, Guér. —— rufcollis, Marsh. 196 41 9 —— mina, Guér. Lebia flavomaculata, Guér. 20 4 11 —— _ puichella, Fabr. Ledra aurita, Fabr. DS "DD 7 Livia, Latr. 374-377 Leiodes cinnamomea, Panz. LAN ST. —— juncorum, Latr.. Lepisia rupicola, Fabr. 100 25 5 Livilla ulicis, Gurt. Lepisma annuliseta, Guér. 9 Lixus vittiger, Chevr. —— Petitii, Guér. 10 Lobæderus monilicornis, Guér. —— saccharina, Linn. 9 REA Locusta erythrosoma, Lep. et Sery. —— subyittata, Guér. 10 , —— tuberculata, Rossi. Lepitrix abbreviatus, Fabr. 105 25b1s7 Lœmosaccus Chevrolalii, Guér. Leprodera brunicornis, Guér. 239 —— Silbermannii, Chevr. Leprosomus aries, Guér. 168 Lomechusa paradoxa, Gray. —— £Cornutus, Guér. 169 Longitarsus dorsalis, Fabr. —— Jancifer, Guér. 169 Lophirus pini, Fabr. Leptis Servillei, Guér. 541 96 3 Lophonôcerus barbicornis , Oliv. Leptocera bilineata, Gory. 250 45 € Lophosternus Buquetii, Guér, —— humeralis. Bug. 251 —— Hopei, Guér. —— _ vittifera, Buq. 250 Loricera pilicornis, Fabr. Leptocerus macilentus, Chev. 1441 37 5 Loxoprosopus ceramboides, Guér. Leptomorpha filiformis, Guér. 277 Lucanus cinnamomeus, Guér. Leptonema pallida, Guér. 396 Lucilia mirabilis, Guér. Leptopalpus Chevrolatii, Guér. 4361235, 13 Luperus brassicæ, Panz. _—— rostratus, Guér. 196 55 413 —— cinctellus, Chevr. Leptura anuulata, Gory. 25% 46 8 —— siguaticornis, Chevr. Lesteva dichroa, Latr.. Gray. A2 A0 { —— suturella. Illiger. Lethrus cephalotes, Fabr. k ‘CR < Lycæna roxus , Horsfeld. —— Eversmannii, Fald. 22 22128 Lycisca Westwoodi, Guér. —— Jlongimanus, Fabr. 89 "92" 8 Lycoperdina bovistæ, Fabr. Leucospis pediculata, Guér. 413" 67 7 — lata, Chevr. —— Poeyi, Guér. 1% Lyctus glycyrrhizæ, Chevr. Leucothyreus nitidicollis, Guër 93 2%b1s1 Lycus latissimus, Fabr. Libellula chinensis , Fabr. 382 60 #4 —— trabeatus, Guer. —— depressa, Lin. 381 601a 2 Lygæns apterus, Lin. —— _indica, Latr. 381 60 1 —— Poeyi, Guér. Licinus agricola, Oliv. 23 "16 11 Lymexylon navale, Fabr. Limacodes Delphinii, Boisd. 512 87 6 Lyrops auratus, Guér. —— sp. ignota. 512 78 8 —— auriventris, Guér. —— strigata, Boisd. SOL 78 A7 —— basilicus, Guér. Limnobia ocellaris. Lin. 53% 92 9 —— fulviventris, Guér. Lispe tentaculata , Meig. 552 102 8 —— hæmorrhoidalis, Fabr. Lissonotus abdominalis, Dup. DIT 43 a Lystra lanata, Fabr. Lissonotus unifasciatus, Gory. 217 43 1 M. Machilis polypoda, Linn. 8 2 Malthinus biguttatus Fabr. Oliv. Machla villosa, Herbst. 147 199 8 Manticora gigantea, Thunb. Macraspis splendida, Fab. 92 2% 3 —— maxillosa, Fabr. Macrocephaius affinis, Guér. 349 56 10 —— tuberculata, De Géer. Macrocera Lanierii, Guér. 555 7h, 7 Mantis religiosa, Linn. Macroceraia grandis, Gray 346 56 3 Mantispa Australasiæ, Guér. Macrocheirus Druryi, Guér. 175 —— _iridipennis, Guér. —— prætor, Schon. 175 : —— pagana, Fabr. Macrodactylus suturalis, Chevr. 99 24b2s14 —— Victorii, Guér, Macroglossum cynniris, Guér. 495 Masoreus luxatus, Déj. Macromelea Wiedemanni, Hope. 315 —— Wetterhalii, Gyll. Sturm. Macronema rubiginosa, Guér. 395 63 8 Mastigocerus pusilla, Dalm. KI, Macronota egregia, Gory et Perch. 107 26 10 Mastigus fuscus, Klug. Macronychus quadrituberculatus, Mecopus trilineatus, Guér. Mull. 70 20 % Medeterus notatus, Fabr. Macrotoma Pelleterii, Delap. 553 Megacephala carolina, Oliv. Malachius ruficollis, Fabr. 8 13 1 Megachile binotata, Guér. —— venustus, De Jousselin. 38 15 1 _—— centuncularis. Linn, Malacopterus lineatus, Guér. 222 —— cyanipennis, Guér. Mallaspis leucaspis, Guér. 214 —— maxillosa, Guér. —— xanthospis, Guér. 21% _—— mystacea, Fabr. Mallodon gracilicorne, Bug. 915 —— Poeyi, Guér. INSECTES. er «© 19 © CG 00 & 570 ICONOGRAPHIE TEXTE. PI FIG Aegachile rufiventris, Guer 450 —— Sauleyi, Guér. 450 Megaderus stigma, Fabr. BAT. (451019 Megagnathus mandibularis, Fabr. 201 41 13 Alegalopus javanus, Guer. 256 —— tibialis, Fabr. DD UN ET — trifasciatus, Guér. 28 —— unifasciatus, Gory. 2500. #T 001 Megaproctus aflinis, Guëér. : 178 —— exclamationis, Guêr. 17 — filiformis, Buq. 179 _—— ocellatus, Guér. 177 39b1s5 Megascelis prasina, Chevr. 265 47 12 Megatoma hottentotum, Guér. 63 —— sericeum, Guér. 65 _— trifasciatum, Oliv. 68, 190% —— undatum, Fabr. (CNE LI: Melandrya rufipes, Chevr. 196 33 2 Melasis buprestoides, Linn. Oliv. 8% 11 7 Melipona fulvipes, Guér. 462 75 6 —— grandis, Guér. 463 Mellinus arvensis, Linn. 4:42 T1 6 —— repandus, Paug. 448 70 8 Melliturga clavicornis, Latr. LS 74 3 Meloe brevicollis, Pauz. 13% 35 7 —— Cordilleræ,'Chevr. 133 35, .6 Melolontha chinensis, Guér. 96 —— flavida, Gory. 96 24bis5 —— Petitii, Guér. 97 —— vulgaris, Linn. 96 24brs6 Melophagus ovinus, Lin. 556 10% 8 Melyris abdominalis, Fabr. 50 15 5 —— viridis. Fabr. 50 15 4 Membracis mexicana, Guér. 364 59 1 Merodon equestris, Meig. 447 100.2 Mesocheirus sericeus, Guér. 456 Mesostena punctipennis, Lefebv, 112 28 Metazycera purpurata, Guér. 270 —— quinquemaculata,Guér. 270 Methoca icheneumonides Latr. #29 69 .7-8 —— Poeyi, Guér. 430 —— Sauvitali, Latr. 429 69 - 7-8 Metopias curculionoides, Gory. 323 51 6 Microcephalus depressicollis, Déj. 23 6 13 Microndota apicicornis, Guér. 272 —— dilatata, Guér. 973 —— elongata, Guér, 272 Microgaster deprimator. Fabr. #10 66 6 —— alvearius, Fabr. 410 66 7 Micropeplus Maillei, Déj. 35410008 —— tesserula, Curtis. 33. 40 Microrhopalalævigata, Guér. 978 Milesia speciosa, Fabr. 547 100 6 Miltogramma punctata, Meig. 551 102 3 Miris pulchellus, Guér. 388 56 7 Misolampus Hoffmanseggii, Latr. 115 29 3 Naucoris Poeyi. Guér. 352 ‘57115 Naupactus macilentus, Schon. 181 :37 5 Necrobia ruficollis, Fabr. 5h, ,.15 19 —— violacea, Fabr. Bx 15 :8 Necrodes littoralis, Linn. 61, 17431 Necrophilus hydrophiloides,Eschs. 81 17 12 Necrophorus germanicus, Fabr. 61, 01729 —— maritimus, Eschs. 60 17 38 Necroscia roseipennis, Sery. + 4: MOQUE PM: Necydalis major, Linn. 238 44 8 Neides tipularia, Latr. 346 53 11 Nématodes filum, Mann. Latr. W20019 11 Nemestrina longirostris, Wied. 540 95 7 Memognatha calceolata, Guér. 136 —— chrysomellina,Fabr. 136 35 12 —— gibbifrons, Guér. 136 DU RÈGNE ANIMAL. N. TEXTE Moluris luteipes, Guér. 115 —— Scabra. Fahr. 115 Monedula Orbignyi, Guér. #37 —— Sallei, Guér. 437 Monochelns gonager, Fabr. 10% Monocrania Castaneipennis, Chey. 103 —— nigriceps, Guér. 102 —— scutellaris, Chevr. 102 —— subvestita, Guér. 102 Monohamus Dalenii, Guér. 9%? —— gibbifer, Guér. 233 —— guttatus, Guér. 942 Monomma brunnipes, Chevr. Klug. 313 = irroratum, Klug. 313 —— Klugii, Guér. 313 — maculatum, Guér. 313 _—— nigritum, Guér. 913 —— pusillum, Guér. 31% —— resinorum, Hope. 31% Monotoma angusticollis, Gyl. 191 —— conicollis, Chevr. 190 Mordella picta, Chevr. 130 Morio simplex, Déj. 21 Mormolyce phylloides, Hagenbach. 93 Morpho Actorion, God. 187 —— Godartii, Guér. 487 —— Menelaus, God. #87 —— Phidippus, God. 487 Mutilla ephippium, Fabr. 429 —— senex, Guér. 2°9 Musca canicularis, Lin. 850 Mycetobia fasciata, Meig. 595 — pallipes, Meig. 535 —— thoracica, Guér. 533 Mycotretus femoralis, Chevr. 63 Mycterus pulverulentus, Chevr. 128 —— umbellatorum, Fabr.(Var.) 128 Mydas bouariensis, Serv. 543 Mylabris myops, Chevr. 133 Mymar pulchellus, Curtis. 418 Myodites americanus, Guér. 129 —— stylopides, Newm. 129 Myodocha tipuloides, Latr. 347 Myopa variegata. Meig. 349 Myorbinus albolineatus, Fabr 15% —— Brullei, Chey. 15% Myrina jaffra, God. 489 Myrmecophila acervorum. Panz. 338 Myrmeleon formicarium, Linn. 387 —— Percheronii, Guér. 386 Myrmex Perboscii, Guér. 428 Myrmosa melauocephala, Latr. 429 _—— nigra, Latr. #29 Mystacida nigra, Linn. 396 Myzine ruficornis, Guér. 430 _—— sexfasciata, Rossi. #30 Nemoptera extensa, Oliv. 384 —— halterata, Fabr. 384 Nemosoma elongatum, Linn. 188 Nemotragus helvolus, Guér. 258 Nepa grisea, Guér. 332 Nerias lineata, Guér. 473 Nilio lanatus, Germ. 122 Nitidula imperialis, Fabr. 63 —— peruviana, Guér. 63 Noctua imperator, Boisd. 520 —— sponsa, Fabr. 520 Nomlia crassipes, Fabr. 448 Nosodendron fasciculare, Olir. 68 Noterus clavicornis, De Géer. °9 —— crassicornis, Latr. 29 Notodonta ziczac, Linn. sit . PL. FIG D8Rbr8T 28bisT 25brs8 50 es 2 > te 111078 + L'RCE-E 1 LEE) L- e] EMTEC 2 TABLE ALPHABÉTIQUE DES INSECTES. Notonectla bifasciata, Guer. furcata, Fabr. triangularis, Guér. Notoxus fasciatus, Chevr. Nyctelia brunnipes, Latr. Luczotii, Chevr. Nycteribia Sikesii, Westw. Obrium cantharinum, Guér. —— ferrugineum, Fabr. Ochteblus hibernicus, Curtis. Ochina sanguinicollis, Ziegl. Ochodœus rufus, Guér. Octogonotes quadrilineatus, Chev. —— thoracicus, Chevr. Octotoma scabripennis, Guér. Odontomachus aflinis, Guér. insularis, Guér. Odontopus cupreus, Fabr. violaceus. Silb. Odontota flexuosa, Guér. fossulata, Guér. proxima, Guér. quadripunetata, Guer. ventralis. Guér. Odyverus elegans. Guér. OEdemagena tarandi. Fabr. ŒEdemera podagrariæ, Fabr. Œdionychis figuratus, Chevr. Œdipodes migratorum, Fabr. Œgocera rectilinea, Boisd. nas afer, Linn. OEstrus equi, Linn, Ogcodes gibbosus, Meig. Oiceptomus granigerus, Chevr. Omalisus sutoralis. Fabr. Omalium blattoides, Grav. Omaseus melanarius, INlig. Ometis pictus, Guér. —— retusus, Fabr. Ommatius conopsoides, Wied. Ommatolampes tetraspilotus.Guér. Omoiotelus apicicornis, Guér. Orbignyi, Guér. Spinolæ, Guér. testaceus, Fabr. Omophron capense. Gory. suturalis, Guer. Omopterus pubescens, Bolsd. Onchocephala quadrilobata, Guér Onlticellus formosus, Chevr. Ontophagus rarus, Guér. vacca, Fabr. Oomorphus concolor, Sturm, Curt. Opatrinus elathratus, Fabr. Opatrum elongatum, Guér. Ophideres imperator, Roisd. Ophion marginatus, Grav. Opilo mollis, Fabr. Pachycnemus erassipes, Fabr. Pachyderes ruficollis Guér. Pachylis Pharaonis, Guér. Pachylocerus pilosus, Guér. Pachypus excavatus, Fabr. Pachyrhynchus profanus, Esch Pachyta Laportii, Guér. Palæstes bicolor., Perty Pamborus alternans, Latr senegalensis, Guër. FIG, TEXTE, PL 354 35% 57 10 35% 131 34 111 8 111 28 %07 104 10 235 4h 6 235 ++ 6 rre120...9 56 16 #4 83 22 6 305 49h58 305 49bis9 279 423 423 119 119 272 274 73 274 27% 436 73 5 548 101 2? F LUS S Cr | 306 49b1s10 339 54 10 498 Sébis2 133 35 à 548 101 6 537 9% 10 61 17 10 46 1% 3 ant 10107 2? 6 # 9% 2% 5 92 % 5% 536 9% 3 170 312 311 312 311 2% 6 15 %% 6 15 522 89 281 280 B0n69 1007 11: 491% 6 DT MBAENNT. 10: 49-42 a47 -29 11 118 5 2 920% 89 1 404 65 6 53 104 95bes6 n 12 $ 65 55 £! 230 9227006 144 37 253 36 6 20% , 42 1 25 Nycleribia Westwoodii, Guër Nymphalis Aidea, Guer. chromus. Guér. Etheta, God, Ilia, Guér. Nysson abdominale, Guér. 0. Opilo univittatus, Rossi. Ophthalmicus erythrocephalus , Serv. Oplophora Sieboldli, Guér. — venustum, Guér. Oploptera serraticornis, Chevr. Oplosternus chinensis, Guér. Orchesella succineta, Guér. Orchesia micans, Fabr. Oregostoma rubricornis, Serv. Orgyia detrita, Boisd. gonostigma, Fabr. liturata, Guér. Orion brunneus, Guér. —— patagonus, Guèêr. Orissus vespertilio, Fabr. Ornebius nigripalpis, Guér. xanthopterus, Guér. Orneodes hexadactylus, Latr. Ornithomyia chiliensis, Guër. Orphaus nitidulus, Guér. Verreauxii, Guér. Orsodaena violacea, Chevr. Orthocerus muticus, Fabr. Orthomegas jaspideus, Buq. Oryctes Chevrolatii, Guér. Oryctomorphus maculicollis. Guér. variegatus, Guër. Oscinia bypostigma, Meig. Osorius brasiliensis. Guér. Otiocerus Coquebertii, Kirby. Oxura setosa, Kirby. Oxybelus uniglumis, Linn. Oxycephala cornigera, Guèr. Oxycera trilineata, Fabr. Oxycheila bisignata, Guér. tristis, Lion. Oxycorynus armalus, Buq. melanocerus. Chevr. biplagiata. Guer. irrorata, Guér. metallica, Guér. rubiginosa, Guér. rugosa, Guér. sericata. Guér. tristis, Guér. Oxyporus rufus, Fabr Oxystomus grandis, Perty. Sanceti-Hilarii, Latr, Oxytelus tricornis, Gray. Ozæna Rogerli, Déj. Oxynodera Re: | | Pamphilius ciogulatus. Latr. Panagæus fulgipennis, Latr Pangonia nigripeunis, Guer Panops ocelliger, Wied. Panorpa communis, Linn Panurgusater, Latr. lobatus, Fabr. Papilio Latreillianus, Godart Latreillhii, Godart TEXTE. FL. FIG. 5356 104 9 478 478 477 78 « 417 78 E] 41 53 16 15 347 56 238 238 195 SET #5 10 2 3 126 22 11 236 44 7 511 7 S1200877100 »11 229 229 40% 6% 16 332 13? 527 91 9 056 10% 5 86 86 207 41 118 30 ,; 213 83 : 23% 1 87 87 593, 103 5% 32 D. 11 363 68 19 ASS 4H T1 2 266 488 » 0 98. & 18 18 3 8% 138 138 290 289 289 289 289 259 289 50 9 1 20 b 9 20 b 9? 32 9 10 21 5 101 6% 11 94 6 14 5,2 97 > 537 LE a 586 ft & 48 7 % 148 73 “ 166 56 1 DA "6 1 571 LP] 572 TEXTE. PL. Papillo Machaon, Linn. 466 76 Paragryllus Martinii, Guér. 399 Paragus bicolor, Latr. 546 99 Parandra Lherminieri, Déj. 207 42 —— lineolata, Gory. 207 b2 Paranysson abdominale, Guér. Lt Parnassius Phœbus, Fabr. 467 76 Paropsis octolineata. Gory. 300 49 Passalus interruptus, Linn. 2107197 —— pentaphilus, Palisot. 11097 Passandra brasiliensis, Chevr. 202 #1 —— miles, Schon. Dé. 202 41 Patrobus rufipes, Fabr. 93 6 Paussus curvicornis, Chevr. 183 40 —— microcephalus, Linn. 18% 40 Pavonia acädina, God. 487 79 Pediculus humanus capitis. DeGéer. 11 9 —— humanus corporis, De Géer. 11 9 Pedinus gibbosus, Gory. 117 29 Pelecinus polycerator, Fabr. 405 65 Péeleciam cyanipes, Kirby. 27 7 Pelecophora nigrolineata, Guér. 51 ‘15 Pelecotoma Frivaldjskii, Sturm. 130 34 Pelobius hermanni, Fabr., Schon. 29 8 Pelophilafborealis, Fabr. 26 7 Pelopœus lunatus, Fabr. 4:36 70 Peltastes suarius, Grav. 409 65 Péntaplatarthrus paussoides, West. 18% 40 Pentatoma grisea, Linn. kr 55 —— yolofa. Guér. 34% 55 Pércus navaricus, Déj. 22 6 Perga Lewisii, Westw. 398 —— seutellata, Leach. 399 634 —— ventralis. Guér. 399 Peridtomia Amphinome, God. 486 Perilämpus violaceus, Fabr. M6 67 Perla abdominalis, Guér. 39% —— bicaudata, Linn. 393 63 —— bipunctata, Pictet. 395 63 —— caucasica, Güér. 39% —— cephalotes, Guér. 395 63 —— mexicana, Guér. 39% —— pallida, Guér. 393 63 Petauristes crassipes, Oliv. 259 47 —— femorata Guér. 259 Phacellocerus Buquetii, Guér. 2,0 Phalacrus capensis, Guér. 315 —— granulatus, Guér. 315 50 Phalœna favillacea, Hubn. 52% 90 _—— grossulariata, Linn. 52» 90 _— guttaria, Gnér. 523 90 —— machaonaria. Boïisd. 523 90 Phanœus bonariensis, Gory. 79 —— ensifer. Germar. 79 —— imperator, Chevr. 7 2t —— lancifer, Fabr., Oliv. 79 Phasia brathyptera, Meig. 551 102 Phasma annulata, Serv. 98 53 —— Servillii, Gray. 328 53 Philanthus androgynus, Rossi. 442 Ti _—— uscipennis, Guér. 443 —-- triangulum,Fabre.(Var.)442 71 Pbhileurus cribratus, Chevr. 90 23 Philinta canicuïaris, Rob.-Besv. 550 Philopterus squalidus. Nitzsch. 12 2 Phlœua cassidoides. Lep. et Serv. 345 55 —— corticatus, Drury. 345 53 Phloiotribus oleæ, Latr. 182 Phloiocopus tricolor, Guér. 5% 40 Phœdon afinis, Guér. 302 —— cyanopterus, Guér. 302 49 Pholidotus Humbholdtii, Schon. 109 27 Phora abdominalis, Fall. 5355 104 Phoraspis picta, Fabr.. Serv. 326 52 Photinus splendidus, Drury. Delap. 46 1% Phrissoma giganteum, Guér 241 lhryganea pilosa, Oliv. 396 63 —— striata, Fabr, 396 63 Phthfria pulicaria, Meig. 538 95 FIG. D D D QG a> à SE NV.CA Gp Les 19 à 19 LR] œ ACER EE CELLES + Ce ©x © ICONOGRAPHIER PU RÈGNE ANIMAL. YEXFE Phthrius pubis, Linn. 12 Phyllocerus flavipennis, Latr. 43 Phyllocharis bicincta, Guér. 296 —— splendens, Guér. 296 Phyllœæcia punctata, Guér. 50% Phyllomorpha paradoxa, Fab., Délaporte. 345 Phylloscyrtus elegans, Guér. 333 Phymata crassipes, Fabr 349 —— erosa, Fabr. 349 Physetops tataricus Pallas, Mann. 31 Physocoryna scabra, Guér. 279 Physodactylus Henningii, Fisch. 43 Phytobius comari. Gyl., Schon. 162 Pieris brassicæ, Linn. 468 —— Marchalii, Guér. 468 —— Thiriä, Godart. 468 Pimelia sericea, Oliv. 110 —— vestita, Gory., Solier. 110 Pinicola pusilla, Dalm. 402 Pipiza fasciata, Meig. 547 Pipuneulus campestris, Meig. 542 Planiceps brevipeunis, Fabr. 435 —— erythrocepbalus, Guér. 43% —— fulvicollis, Guér. 43% —— Läcordairii, Latr, 43% —— venustns, Guér. 43 Platipteryx globulariæ, Boisd. 520 Platyarthron bilineatum, Guér. 230 Platycerus auriculatus, Gory. 109 Platycorynus cyaneus, Fab. Chev. 295 Platydactylus marginipennis,Guér, 330 _—— Saulcyi, Guér. 330 Platyderes brevipennis, Fabr. 435 —— érythrocephalus, Guér. 484 —— fulvicollis. Guér. 43% Platygaster Boscii, Jurine. ns Platygenia zaïrica, Mac-Leay. 105 Platyomus Delmanni, Schon. 14 Platypeza Sophia, Lepell. 541 Platypus cylindrus. Fabr. 183 —— Poeyi, Guér. 183 Platyrhopalus Melleii, Westw. 18% Platyscelis gages, Fisch. 118 Platystoma læta, Guér 555 Platyura flavipes, Meig. 535 Plectris tomentosa. Serv. 99 Ploas lusitanica, Guér. 538 Ploiaria pallida' Guér. 350 Pneumora immaculata, Thunb. 339 _— inanis, Fabr. 339 Podontia affinis, Schon. 296 —— splendens, Guér. 296 Podura maritima, Guér. 11 _—— succincta, Guér. 10 Pæcilonota Langsdorfi, Klug. 3% Pœciloptera albicosta. Guér. 360 _—— circulata, Guér. 361 _—— dentifrons, Guér. 360 _—— maculata, Guér. 360 == pulverulenta, Guér. 361 Pœderus ruficollis, Fabr. 31 Pœækilosoma rufipenne. Guér, 213 Pogonophorus spinibar bis, Fabr. 26 Polistes Lefebvrei, Guér. 447 —— gallica, Fabr., Guér. 447 —— nidulans, Fabr. 447 Polyxenus lagurus, Lin. 6 Polyartrhon ægyptiacum, Guér. 21% Polydesmus pallipes , Oliv. 6 Polydictya basalis, Guér. 359 Polyommatus Amor, Fabr. 490 —— pruni, God. 490 —— roxUSs. 490 _—— Thoe, Boisd, 490 —— Triopas, Cramer. 490 Pompilus hæmorrhoïdalis, Fabr. 4:39 —— viaticus, Lin. 132 ; Ponera bicolor, Guér. 19% ae 6 ,23 gagates, Guér. 27 48 1219 = 15 — = es C9 C0 + ND DO CRE Br > O7 me D 1 D & TU + CES ER [-:1 Eu SODIUM TABLE ALPHABÉTIQUE DES INSECTES, TEXTE PL, FIG, Popilia nitidicollis, Gory. 100 95 2 Potamophilus orlentalis, Gory. 10140 "1 Prasocuris bannoveriana, Fabr. 302 49 12 —— picea, Guér. 302 Prepona chromus, Guér. 418 Priocera variegata , Kirby. 52 15 10 Prionapterus staphylinus, Guér. 216 42 10 Prionomerus Leprieurii. Bug. 145 Prionus Desmarestii, Guér. 207 4,3 10 Prioscelis serratus. Lam., Hope. 119 Procirrus Lefebvrii, Latr. #1 9 6 Procris nebulosa, Guér. 499 Sbis5 Prognathus rufipennis, Blondel. "10,1 Promeces Leprieurii, Bug. 222 Proscopia canaliculata. Guér. 340 —— gibbosa, Guér. 339 Prostomis mandibularis, Fabr. 204 #1 13 Protocerius eolossus, Schon. 173 —— grandis, Guér. 17% Psalidomyia fucicola, Doumerc. 552 Psalydophora croceipennis, Serv. 326 52 1 Psammeticus costatus, Guér. 11% 98bis9 Psammæchus bipunctatus, Fabr.,257 47 5 —— Desjardinsii. Guér. 196 Psammotrupes dentifrons, Guér. 75 Pselaphacus Hopei, Guér. 309 Pselaphus Heisei, Herbst. 323 51 10 Psen ater,Fabr. 43 T1 7 Pseudoflata nigricornis, Guér. 360 Ramphomyia pennata, Macq. 537 93 7 Ranatra filiformis, Fabr. ST ‘8 Rarphidia ophiopsis, Lin. 392 63 2 Reduyius amœænus, Guér. 350 56 17 —— personatus, Fabr. 350 56 18 Ragigaster hæmorrhoidalis, Guér. 431 —— ruficornis, Guér. 430 Rhagium bifasciatum, Fabr. LA f OO Ti, Rhamnusium salicis, Fabr. 252% 46 #4 Rhaphiderus scabrosus, Serv. 828 53 + Rhaphiorhynchus planiventris ë Wied. 54% 98 3 Rbhina barbirostris, Fabr. 169 39bis2 Rhinastes latisternus, Guér. 159 Rhingia campestris, Meig. 547 100 7 Rhinomacer attelaboides, Fabr. 128 33 10 Rhinosinus ruficollis, Panz. 1283 34 11 Rhinotia hæmoptera, Kirby. 138 36 56 Rhinotragus apicalis, Guér. 236 —— coccineus, Gory. 236 6% 7 = rubricornis, Serv. 236 44 7 Rhipicera cyanea , Guér. 44 13 7-8 —— vetusta, Gory. 4% Rhipidia maeulata , Meig. 535 92 3 Sagra amethystina, Guér. 256 —— Cyanea, Dalm. 256 47 9 —— senegalensis, Guér. 256 —— splendida, Fabr. 256 47 3 Salda erythrocephala . Serv. 847 56 #4 Saperda albicans, Guér 955 85 & .—— Atkinsoni, Curtis. 245 45 5 Sapromyza brunitarsis, Macq. 553 103 #% Sapyga varia, Lepell. et Serv. 432 69 11 Sargus Reaumurii, Meig. 545 -98 9 Saturnia bauhiniæ , Boisd. 506 86 1 —— Luna, Fabr. 507 86 2 —— Orbignyana, Guér. 507 —— pavonià minor. Lin. 507 86 —— Perrottetii, Guér. 510 TEXTE. Pseudomyrma bicolor. Guér. 427 Pseudoperga Levwisii,West..Guér. 398 —— ventralis, Guér. 299 Psocus lineatus , Latr. 393 Psyche calvella, Ochs. 513 —— nitidella, Ochs. 513 Psychoda palustris, Meig. 533 Psylla, Geofrr. 374-375 —— genistæ, Guér. 370 —— spartii, Guér. 370 Psylliodes anglica, Fabr., Chevr. 307 Pterophorus ptilodactylus, Hahn. 527 Pteroplatus lycoides , Guér. 233 Pterotarsus histrio, Guér. 36 Pterygophorus cinctus,Kl., Leach. 401 R, Ptiliaus pectinicornis, Oliv., Fabr. 55 —— serraticornis, Oliv. 56 Ptilium fasciculare, Herbst. 325 Ptinus Italicus, Chevr. 55 Ptylodactyla elaterina, Iliger. 45 Pulex penetrans, Lin. 12-1% Purpurieenus budensis, Goëze. 293 —— Temminckil, Guér. 224 Pyralis fagana, Fabr. 592 Pyrgomorpha acutipennis, Guér. 340 Pyrochroa coccinea, Fabr. 129 Pyrodes columbinus, Guér. 21% Pytho depressus, Fabr. 125 Rhipipaorus rufipennis, Chevr. 129 Khipipterix ater, Guér. 338 —— Brullei, Serv. 337 —— marginatus, Newm. 337 Rhizotrogus pini, Fabr. 98 Rhœbus Gebleri, Fisch. 137 Rhopalophora cupricollis, Guér. 235 pulverulenta, Guér. 935 Rhyacophyla armeniaca, Guér. 396 Rhyphus funuestralis, Scop. 53% Rhytirhinus informis, Chevr. 143 Rhynchophorus elegans, Guér. 176 _—— longipes,Drury. 175 _— nitidulus, Guér, 175 Rhyzodes costatus, Chevr. 58 —— planus, Chevr. 58 Rhyzophagus ephippiger, Guér. 195 Ricania crocea, Guér. 359 —— marginella, Guér. 359 —— nigricornis, Guér. 360 Ricinus analis, Fabr. 13 —— squalidus, Nitzsch. 19 Rutela cyanitarsis, Gory. 91 —— nitidissima, Guér. 91 Satyrus Balder, Boisd. #47 —— funebris, Gnér. 388 —— Jurtina, Godart. 488 Scaphidium quadrimalacutum, O). 63 —— nigripes, Chevr. 62 Scapterus Guerini, Déj. 21 Scarabæus Abderus, Sturm. 88 —— Gedeon, Fab. 88 —— Mentor, Guér. 88 Scatophaga stercoraria, Lin. 552 Scaurus rugosulus, Latr, —— rugosus, Latr. 11% Scenopinus fenestralis, Fabr. 542 Schematiza axillaris, Guér. 504 { —— dimidiata, Guér. 30% PL 63 n 8T 9 87 10 pus 59 11 59 11 49bëis11 Cr EL y CPR 6% 9 1002 16 ? b1 17 10: 1309 2019 43 8 89 5 3 3 s2 8 54 #4 24bis7 369 93 3 37 8 16 12 st 1 58 6 58 CR % » 2% 2? 80 1: 80 ? 17 15 17 1# 25 3 3 3 23 4 2353 103. 2 28b1s 28brs 9% & h. 574 TEXTE. Schematiza flavofasciata, Guér. 803 — frenata, Guér. 304 —— lycoides. Guér. 303 Schizocera furcata, Fabr., Klug. #00 Schott prasinus, Guér. 94 Scolia flavifrons, Fabr. 431 —— formosa, Guér. 431 Scolopendra morsitans, Lin. 7 —— violacea, Fabr. 7 Scolytus destructor, Lin. 182 —— flayicornis, Chevr. 181 Scotinus brasiliensis. Gory. 417 Scotobius granosus, Lacord. 114 Scraptia dubia, Oliv. 1931 _—— fusca, Latr. 131 Scutellera dives, Guér. 343 _—— Druræi, Hope. 343 Séutigera araneoides, Pallas, Latr. 7 Scydmænus Helvigii, Fabr. 9 hirticollis. Kunze. 59 Scymnus quadrilunulatus, Ilig. 322 —— quadrinotatus, Hlig. 323 Seyrtes hemisphæricus, Fabr. 45 sepedon sphegeus, Fabr. 553 Sepidium vestitum, Gory. 11% Sepsis annulipes, Meig. 55% Sericaria ranæceps, Boisd. 511 _—— tessellata, Boisd. 511 Serica flavimana, Gory. 98 —— variabilis, Fabr. 99 Serropalpus striatus, Hellen, Latr. 127 Sesia asilipennis, Boisd. 496 Siagona europæa , Dej. 20 Sialis Intarius, Lin. 390 Sigalphus irrorator, Fabr. 410 Silenus brunneus , Latr. 43 Silis tricolor, Guér. 47 Silpha granigera, Chevr. 61 Simulium ornatum, Meig. 535 Sinodendron eylindricum, Fabr. 107 Sirex gigas, Lin. 40% —— Lefebvre. Guér. 405 Sitaris humeralis. Fabr. 137 Sitophilus Banonii, Guér. 172 _—— taitensis. Guér., Schon. 171 —— viduus, Guér. 171 Smerinthus astylus, Drury. 496 —— 10, Boisd. 496 Smynthurus signatus, Fabr. 14 Sparasion frontale, Latr. 417 Spastica flavicollis, Chevr., Dej. 136 Sperchæus Gerisyi, Guér. 71 —— ewarginatus, Fabr. 72 senegalensis, Lap. 4 sulcatus, Gory. Sphæridium dimidiatum, Gory. 73 Sphærion rugicolle, Guér. 233 —— triste, Guér. 233 Sphærites glabratus, Fabr. 60 Sphærocera subsultans, Lin. 553 Sphærodema rotundata , Lap. 852 Sphæroderus nitidicollis, Chevr. 24 Sphæropalpus cinctus, Guér. 285 Sphærotherium javanicum, Guér. 5 Sphærotus eribratus, Guér. 12% —— curvipes, Kirby. 12% Sphex aurulenta. Guér. 433 —— brevipennis, Fabr. 435 _—— Laujerii, Guér. 133 Tabanus latus , Guer. 51° Yachinus atricapilius, Fabr. 33 _—— Junulatus, Lin 33 53T Tachydromia arrogaus . Lin PL. FIG. 6% 3 69 10 1 9 178 1021 40 1a-d 29 9 98biss 3» 8 3% 8 55 1 55 1 1 7 ATV 173 #1 à 51 »* 13 11 103 6 28b2s5 103 10 (ei | (RC 24bis11 24bis1 33 3 8» 3 CIRE : 62 6 66 9 15 4 15 10 17:10 93 6 O7 64 18 6% 17 35 15 39bis* 8% 2 88 2 2... 68 à 35 1% 20 12 20 11 20 11 20 15 AT UT 103 à 57 6 7 1 1 2 BULES 70 70 3 974 1 10 8 408$ 9# 8 ICONOGRAPHIE D RÈGNE ANIMAL. Sphinx ne Boisd. ——- efeburii, Guér. minceus, Cramer. Sphodrus terricola, Payk. Sphænothecus bivittatus, Dup. Spondylis buprestoides, Lin. Spongiphora croceipennis , Serv Staphylinus tataricus, Pallas. Statyra caraboides, Guér. Stenoderus ceramboides, Kirby. Roei, Hope. Stenopterus elegans, Klug. molorchoides, Guér Stenopteryx hirundinis, Leach. Stenostoma rostratum, Fabr. Stenotrachelus æneus, Oliv. Stenus biguttatus, Lin. Stephanus furcatus, Serv. . 326 Sternalobus oblongosignatus,Guér. 311 Sternechus candidus, Buq. Steropus hottentotus, Olfv. Stilicus Latreillii, Leach. Stizoides apicalis, Guér. basalis, Guér. Delessertii, Guér. Mionii. Guér. Stizus apicalis, Guér. —— basalis, Guér. Delessertii, Guér. Mionii, Guér. sinuatus, Latr. tridens, Fabr. Stomoxys Calcitrans, Lin. Stratiomys coronata, Sery. flaviceps, Macq. Strigoldes leucolophus , Guér. Strongyllum serraticorne, Chevr. Stygia australis. Latr. Stylops Dablii, Curtis. Sylvanus bidentatus, Fabr. dentatus, Fabr. fagi, Guér. quadricollis, Guér. sexdentatus, Fabr. unidentatus , Fabr. Zimmermanui, Guér. Synagris calida, Fabr. Syncallia stellata, Guér. Synchita Desjardinsii. Guér. parvula, Guér. rugosula, Guér, striatopunctata, Guêr. undata, Guér. Syneta betulæ, Fabr. Syntomis Kulveinii, Lefebvre myodes, Boisd. phegea, Fabr. Syromastes paradoxus, Fabr. Syrphus senegalensis, Guér. —— unicolor,Curtis. Syzygops cinereus, Guér. cyclops, Schon. Desjardinsif, Guér. fuscipes, Guér. prasinus , Guér. tuberculatus, Guér. T . Tachygonus horridus, Chevr hydropicus, Chevr. Lecontei, Schon. Leprieurii, Chevr. decemmaculatus, Buq. Sternoplistes Temminckii, Guér. PL. FIG. 8r 1 iso | 45 9 4% 6 5? 1 QUUS 39 e 86 7 1 9 1084 7 83 # 32076 9 8 65 5 6 10 9 9 10 $& 10 8 101 S$ 98 6 98 6 DATNET 85 > 1 ut 11 FERNS 10 16 #7 11 Sb2s6 84basT 55 6b 991 .:3 99 #% 37 7 58 9 34 à TABLE ALPHABÉTIQUE DES INSECTES, Tachygonus phalangiam, Chevr Tachyporus marginatus. Gray. Tænioptera ruficeps, Guér. Tæniotes Orbignyi, Guér. Tagenia orientalis, Gory, Sol. —— Webbii, Guér. Teleas elatior, Curtis Tenebrio digitatus? Fabr. molitor, Lin. serratus , Lin. Tengyra Sanvitali, Latr. Tenthredo zonata, Panzer. Tephritis cornuta, Fabr. obliqua, Macq. Termes lucifugum, Rossi. Tesseratoma chinensis, Thunb. Sonnerati, Lep. et Serv. Tetralobus flabellicornis, Fabr. Tetraonyx ventralis, Chevr. Tetraopes dimidiata, Gory. Tetraophthalmus bipartitus, Déj. —— dimidiatus, Gory. Tetratoma fungorum , Fabr. Tettigometra virescens, Latr. pulchella, Guér. Thais Cerisyi. Godart. Thanasimus bombycinus, Chevr. Therates formicarius, Fabr. basalis, d’Urville, Déj. Thereva confinis, Meig. Thoracantha Latreillii, Guér. Romandii, Guér. Thrips fasciata, Lin. —— ul mi. Throscus dermestoides, Latr. Thonius flavipennis. Guér. —— maculatus, Guér. —— vunicolor, Guér. Thymalus limbatus, Fabr. marginicollis, Chevr. Thymetes ? Aidea, Guér. Thyreophora cynophila, Panz. Thyris sepulchralis, Boisd. Tilloidea pubescens, Lap. unifasciata, Fabr., Latr. Tillus rubricollis, Guér. —— unifasciatus, Fabr. Timarcba balearica, Gory. Tinea longicornis, Curtis. —— tapezana, Fabr. Tingis nobilis, Guér. —— pyri, Fabr. Tipula oleracea, Lin. Tmesisternus bizonulatus , Guér. Tomicus Toxicum bispinosus, Latr. curvicorne, Chevr. Toxophora americana, Serv. Toxophorus brenthoides, Bug. Ugyops Percheronii, Guér. Ulocerus cinereus, Latr. immundus, Dalman. Upis ceramboides , Fabr. Uragus hamaticollis, Guér. Urania Boisduvalii, Guér. Vanessa Callithea, God. Chorimene, Guér. TEXTE. PL. 153 33 10 9 533 103 7 243 113 28brs1 113 HER ENGENUT 118 30 % 120 30 10 118 429 69 7-8 400 64 58 855 103 12 555 4103 11 SONGS 345 55 »* 345 55 & &2 12 12 134 35 8 284 4 3 2h 45 3 2% 45 3 1922/3100 S 363 58 9 369 59 10 467 7 4 83 15 13 53 15 14 AR MO EN 540 96 1 415 67 8 LAS RARES 378 59 14 Et 121007 309 308 309 62 18 3 CS 1871012 478 590403 01 497 Subisi bINU 150 78 NU CHOC SIP UISLUS LE DONS LM) 300 49 8 525 91 3a. SIT IRRNS 349 349 56 13 53% 92 7 250 865 7 183 640 5 HAINE 10095001 146 364 58 16 139% 360.09 139 36 9 420 30 9 931 ,90 82 1 1408 JA 476 FIG. S | Toxotus lateralis, Guér. —— maculosus, Guér. _—— meridianus, Fabr. —— nodicollis. Klug. —— sericeus, Guér. Trachyderes nigro-fasciatus,Gory. —— suecinctus, Fabr. —— variegatus, Perty. Trachynotus vittatus, Fabr. Trachys cruentata, Fabr. Trachyscelis aphodioides , Latr. _— rufus, Latr. Tragocerus bidentatus, Donovyan. Trichius fasciatus, Fabr. —— vittatus, Fabr. —— zebra,Oliv. Trichognathus marginatus. Latr. —— marginipennis, Lat. Trichophorus Chevrelatii, Guér. Trichopteryx fasciculare, Herbst. lricondyla aptera, Oliv.. Latr. Tridactylus fasciatus, Perch. ee — thoracicus . Guér. — tibialis, Guér. —— Savignyi, Guér. Trigona fasciata, Guér. —— fulviventris, Guér. —— mexicana, Guér. —— Orbignyi, Guér. Trigonidium cicindeloides, Ramb. : —— Desjardinsii, Serv. —— longipenne, Serv. — paludicole, Serv. Trigonoderus fuscus, Fabr., Chevr. Trigonotarsus Calandroides, Guér. Trigonotoma indica. Brullé. Trinodes hirtus, Fabr. Triplax brunnipes, Chevr. —— nigripennis, Fabr. Triphyllus fagi, Chevr. —— fumatus, SA —— serratus, Dé Trochalus ellipticus, Déj. —— Lherminierii, Chevr. Trogodendron fasciculatus, Schrb. Trogossita crenicollis, Guér. —— depressa, Guér. _—— elongata, Guér. —— Jongicollis, Guér. —— major, Guér. —— varians, Guér. Tropidia milesiformis, Meig. Trox æger, Guér. Truxalis acutipennis, Guér. Trypoxylon figulus, Lin. Tylocerus antennatus, Guér. Tylodes ptinoides, Marsham. Tyrus mucronatus, Gyl. U. Urania Fernandinæ, Mac-Leay. Uroplata antennata, Guér. —— crenata, Guér. —— rubiginosa, Guér. _—— vicina, Guér. Usia ænea, Latr. Y. PE. Musa, Guér —— Rhadama, Loisd. 22 252 490 276 278 275 975$ 538 575 TEXTE. PL, FIG. 46 œ re _ 1 193-192 36b159 6 2 19/10 50 3 50 # (5 or! LOS | 8 HA 12 576 ICONOGRAPHIE DU RÈGNE ANIMNAL. TEXTE. PL. FIG. TEXTE, PL, FIG. Vappo ater, Fabr. 545 98 11 Vesperus Solieri, Lap. 251 46 velia rivulorum, Fabr. SAME 78 Vipio nominator, Fabr. 10 66 5 vesperus græcus, Guér. 251 46 2 Volucella bombylans, Moig, 515 99 1 X. Xyela pusilla , Dalman. 402 64 12 Xylota segnis, Lin. 547 100 3 Xyletinus pallens , Germ. 56 16 3a. | Xylotretus wiridis , Guér. 52 —— pectinatus, Fabr. 56 16 3b-e. | Xyphidria camelus, Fabr. 40% 6% 15 Xylocopa auripennis, Lepel. 448 73 5 TE Zabrus gibbus, Fabr. 281 160118 Zophosis testudinarius, Iillig, 110 98 Zephronia javanica, Guér. p) 102 Zuphium olens, Rossi. 19 4h 7 Zephyrius Amor, Fabr. 490 81 6 Zygæna filipendula, Lin. 499 Shrek, Zeuzera æsculi, Fabr. 506 85 6 —— pulchella, Boisd. 499 8%bisa —— scalaris, Donovan. 506 85 5 Zygia oblonga, Fabr. 50 15 3 Zirophorus bicornis, Oliv. 32 2412 —— Wersicolor, Chewr. 50 —— striatus, Leach. 32 9 1? Zygops rubricollis , Chevr. 161 39 4 Zonitis puncticollis, Chevr. 435 35 41 FIN DE LA TABLE DES INSECTES, Nota. Nous devons celte table et celles des autres sections de cet ouvrage , au zéle et à l'amitié de M. E. Desmarest, jeune zoologiste plein d'instruction , qui marche avec distinction sur les iraces de son illusire père. PARIS, —IMPRIMERIE DE FAIN ET THUNOT, Rue Racine, 28, près de l’Odéon. 0 VAN 7h ni. if I RU eus an [he ( ( AT ra u { | eù Jù l | il ON | L Ut HE “ 0 1, 17 : 1) ii du “ “ ler ES ) oi l On Ni: [U on , (1! 1 | | | 1} L Ü L L He à h DL : : un : L : (fi | AT NT L AL 1 | | L L : INSTITUT N S318Va4: 1 ILNLILSNI NYINOSHLINS S314VY4I11 LIBRARIES INSTITUT INSTITUT SMITHSONIAN — INSTIT NVINOSHIIWNS S31 vas = LL Z a = - = V4 e NS < HV PA — r É Z S Ce 7, V4 ê AU 2 ÈS 6 h GE EN S Me le me. : = (75) BRARIES SMITHSONIAN INSTITUTION NOILNLILSNI NVINOSHIINS S3 1 4) Fe en ‘à uJ KS Lu EE K _ œ ee NS NE : I NN œ : K © si 4 S314VY411 LIBRARIES SMITHSONIAN RQ BRARIES SMITHSONIAN_ INSTITUTION NOILNLILSNI NVINOSHLINS S31 YA * j INSTITUTION NOHNLILSNI Nu SIIUVUSIT S314V4411 LIBRARIES INSTITUTION NOIINILILSNI S314vV44911 ao A u Z un £ < £ - = = AE: = 4 Z . = 04 \ é Z = KV 2 = Z = = NK >” = > n A > on 2 } __NVINOSHLINS S3IYVH@IT LIBRARIES SMITHSONIAN_ INSTIT = 2 4 Z 2 an . y à = =) D 7 = = ce 85 © © = m- ns FA F« ss | e BRARIES SMITHSONIAN S INSTITUTION NOILNLILISNI NVINOSHIINS S3 1 OILNLILSNI NVYINOSHLINS S314VHY411 LIBRARIES S3IUVYIIT LIBRARIES INSTITUTION SN CS SAS N INSTITUTION INSTITUTION SMITHSONIAN NN & SMITHSONIAN NYVINOSHLINS S314vVaal NVINOSHLINS SMITHSONIAN SMITHSONIAN SMITHSONIAN INSTITUTION NOIINILILSNI NYINOSHIIWS s314 Li KE. — 2 LR * KR C. 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