ana etre an aac = VE ae un (Prion or SR Re Sure Se et ae ee NOVA ACTA REGIE SOCIETATIS SCIENTIARUM UPSALIENSIS AD CELEBRANDA SOLLEMNIA QUADRINGENARIA UNIVERSITATIS UPSALIENSIS. MDCCCLXXVII. NO VEG PX REGIÆ SOCIETATIS SCIENTIARUM UPSALIENSIS IN MEMORIAM QUATTUOR SECULORUM AB UNIVERSITATE UPSALIENSI PERACTORUM EDIT A. MDCCCLX XVII. NOVA ACTA UpreeisPOREGIA SOCIETATIS SU DENI tah UM UPSALIENSIS. LIBRARY NEW YORK BOTANICAL GARDEN. fra VOLUMEN EXTRA ORDINEM EDITUM. UPSALIÆ EXCUDIT ED. BERLING REG. ACAD. TYPOGRAPHUS MDCCCLXX VII. IN MEMORIAM QUATTUOR SECULORUM AB UNIVERSITATE UPSALIENSI PERACTORUM REGIA SOCIETAS SCIENTIARUM UPSALIENSIS, VOLUMEN EXTRA ORDINEM EDITUM. INDEX ACTORUM. ADRESSE du Secrétaire de la Société roy. des Sciences XII. XIV. à VUNIVERSITE d’Upsal, le jour du Jubilé, IG D BCD WIT os 6 oa 0 do io te OS 0 6 bo Ge GLAS, O.: Essai sur la Société royale des Sciences d’Upsal et ses rapports avec l'Université d'Upsal . . ALMÉN, A.: Analyse des Fleisches einiger Fische ATTERBERG, A. und WIDMAN, O.: Ueber das y-Dichlor- naphtalınaundeseinesDenivatere syn, BJÖRNSTRÖM, F.: Algesimetrie, eine neue einfache Me- thode zur Prüfung der Hautsensibilität . . . . . . .. DAUG, H. TH.: Quelques formules relatives à la flexion deSNSULIACES RÉ IÉ SEE EP AE 65 ee DILLNER, G.: Mémoire sur le problème des # corps FALK, M.: Sur les fonctions imaginaires, à l'égard spé- Gal Cr CGT ES RÉSISTER Ne Fries, TH. M.: Polyblastie Scandinavicæ . . . . .. FRISTEDT, R. F.: Joh. Franckenii Botanologia nune pri- mum edita, præfatione historica, annotationibus cri- ticis, nomenclatura Linnæana illustrata . . . . . . . HAMMARSTEN, O.: Zur Kenntniss des Caseïns und der Winkunewdes@Wabtermentespae een CR JOLIN, S.: Ueber einige Bromderivate des Naphtalins . . KJELLMAN, F. R.: Ueber die. Algenvegetation des Mur- manschen Meeres an der Westküste von Nowaja Series Un NES A ESC PE ee RESTE LILLJEBORG, V.: Synopsis Crustaceorum Suecicorum or- dinis Branchiopodorum et subordinis Phyllopodorum LUNDSTRÖM, A. N.: Kritische Bemerkungen über die Weiden Nowaja Semljas....... Og HO bh Bulb Pag. I—IV. 1—99. 1—59. 1—12. 1—52 1—18. 1—18. 1—82. 1—28 1—140. 1—75. 1—30. 1—85. 1—20. 1—44. Tab. Pag. Tab. XV. Ninson, L. F.: Untersuchungen über Chlorozalze und Donne Ges PhD 6 555k ooo does s sc 1—90. XVI. THALEN, ROB.: Sur la recherche des mines de fer à laide de mesures) maenétiques)-. =. 2.225 =. .. 1—36. I. XVII. THbeL, HJ.: Note sur quelques Holothuries de mers de ley Wonvellle ZOMUI oo se 56 ev ob oc coo Dea 1—18. I—II. XVIII. TULLBERG, T.: Ueber die Byssus des Mytilus edulis .. 1— 9. I. XIX. Wirrrock, V. B.: On the development and systematic arrangement of the Pithophoraceæ, a new order Of pAN Day es nit Sete le lee ete ee ce a ene ae 1—80. I—VI. A BEONIWERSIRE Roy Ah y À DUPSAL Pre NEW YORK LE JOUR DE SON JUBILÉ. BOTANICAL GARDEN. L'Université d’Upsal a honoré la Société Royale des Sciences d’Upsal en l’invitant à participer à la célébration du quatre-centieme anniversaire de sa naissance et la savante Compagnie considère cet honneur comme une expression de l'estime de cette haute institu- tion pour les efforts scientifiques de la Société. Dans sa recon- naissance, la Compagnie qui se rappelle vivement la devise de son fondateur en instituant la Société — «patriæ amor el provocatio ad . posteritatem» — woubliera jamais ses grandes et nombreuses obli- gations envers l’Université et la prie dans la Cathédrale même d’agréer ce tome jubilare de ses Nova Acta que j'ai l’honneur de lui remettre, en même temps que les vœux de prospérité exprimés de vive voix, comme un faible, mais sincère témoignage de la gra- titude et de la vénération de la Société. Une grande pensée peut être opprimée quelque temps, mais jamais étouffée. Il en est ainsi de la pensée patriotique qui inspira l’Administrateur du royaume Sréx Sturz Vainé et l’Archeveque Jacques Urrsson, lorsqu'ils fondèrent l’Université d’Upsal. Des obstacles à l’intérieur aussi bien qu’à l'extérieur arrétèrent long- temps la marche égale et continue de cette savante institution Il jusqu’au jour où GusrAvE-ADOLPHE, prenant sous son égide la haute école languissante, lui fournit les moyens d’exister et lui traça le plan de ses travaux. Ces jours solennels reportent Vesprit surtout à deux époques mémorables: la naissance de l'Université d’Upsal et sa renaissance. Le jour proprement dit du Jubilé — ou ce jour même — rappelle celui où deux patriotes immortels créèrent l’Université, tandis que le jour de promotion — ou celui de demain — évoque à la pensée le souvenir du plus grand de nos rois et celui de son illustre conseiller, le plus grand de nos hommes d'État. En effet, la sollicitude dont Gusrave-AporpHe entoura l’Uni- versité n’occupe pas le dernier rang dans sa glorieuse carrière et le jour où — il y a près de 260 ans — il prit part dans ce temple même à une des fêtes de l'Université, peut être regardé comme une de ses nombreuses victoires, bien que cette fois elle n’ait pas été achetée au prix du sang. Qui, en des jours d’une portée aussi haute que ceux-ci, pourrait oublier que le grand roi n’estima pas au-dessous de sa dignité d'écrire le programme de la premiere promotion de Docteurs en Théologie, qui eut lieu le 24 Octobre 1617, tandis que le Chancelier du Royaume, Axe, Oxenstyerna, licencié lui-même en théologie, fut le Promoteur? Quel attachement à l’Université, quelle estime des sciences et de ceux qui les cultivent et surtout quel zèle ardent pour relever et donner comme une nouvelle ve à l'ac- tivite de cette haute institution ne prouve pas cette noble action du vainqueur de Leipzig et de Lützen! Mais aussi GusrAvr-ADOLPHE vécut et mourut en défenseur de la culture intellectuelle et de la liberté de la conscience et de la pensée. Les nobles efforts que l’Université d’Upsal a tentés pour ré- pondre aux vœux et à la confiance de ses rois et pour remplir les exigences de l’Etat et de la science, sont attestés par les rois de III la Suède, les hommes d'État, les guerriers et les génies qui y ont puisé leur instruction, ainsi que par les souvenirs des professeurs qui ont illustré l’Université et enfin par le cortége nombreux de ces citoyens qui ont bien mérité de la patrie, ces pasteurs, ces fonc- tionnaires civils et ces membres du corps enseignant des écoles, que l'Université a formés depuis quatre cents ans. L'Université d’Upsal est profondément redevable aux pouvoirs de l'État, mais elle est surtout l’œuvre de Gusrave-Aporpx le Grand, dont elle porte à juste titre le nom immortel. Grâce à ses exploits pacifiques, I’ Université de Gustave n’a guère fait connaître le nom suédois moins loin que nos plus grands rois et nos plus illustres capitaines; car, pour la civilisation, les victoires de la science l’emportent sur celles des armes: les premières développent la vraie liberté, condition essentielle des progrès de l’humanité, tandis que les secondes l’étouffent souvent. La subvention destinée à l’érection dun nouvel édifice pour l'Université d'Upsal, que Sa Mayeste Oscar IT a proposée à la der- niere Diele et que celle-ci a votée, prouve que le Roi et les Re- présentants du peuple estiment que cette savante institution a répondu à son but et mérite leur haute et généreuse sollicitude. En même temps, cette initiative du Roi et cette munificence de la Diète imposent à la haute école de chères obligations et lui in- spirent la confiance dans un avenir plein de promesses, alors qu’elle entre dans le cinquième siècle de son activité. Bien qu'un Jubilé embrasse à la fois les travaux du présent et les espérances futures, c'est avant tout une fee de souvenirs et comme telle, cette solennité évoque les enseignements des temps qui ne sont plus — à la fois juges impartiaux de l'activité passée de l'Université et ses guides fidèles dans ses efforts de l'avenir. Vs Comme les travaux de l'Université d’Upsal se sont poursuivis — non sans interruption, il est vrai, pendant le premier siècle — depuis le Moyen-äge jusqu'à l'heure actuelle et quainsi cette savante institution a traversé toute la période qui forme l’histoire moderne de la Suede, il est facile de comprendre pourquoi elle se sent si intime- ment liée à la patrie dont elle a partagé toutes les vicissitudes. Reconnaissante envers la Providence qui les a protégées toutes deux durant quatre siècles souvent agités, l'Université doit pouvoir espérer encore, par le droit que lui confèrent sa longue existence, ses précieux souvenirs et la persévérante libéralité de l'État, un avenir aussi long que prospère. Puisse cet espoir, qu’aucune association savante ne peut nourrir plus vivement que la nôtre, se réaliser et puisse l'Université quatre fois centenaire conserver toujours un rang estimé parmi les foyers de la culture scientifique dans le Nord! Ce sont là les vœux que j'ai l'honneur de prier l'Université Royale d’Upsal d’accepter avec bienveillance en ce jour solennel au nom de la Société Royale des Sciences d’Upsal! O. GLAS, Secrétaire perpétuel de la Société Royale des Sciences d’Upsal. Upsal, le 5 Septembre 1877. ESSAI SUR LA SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES D'UPSAL ET SES RAPPORTS AVEC LUNIVERSITE D’UPSAL 0. GLAS. UPSAL ED. BERLING, IMPRIMEUR DE L’UNIVERSITE, 1877. ESSAI SUR LA SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES DUPSAL ET SES RAPPORTS AVEC L'UNIVERSITE DUPSAL PAR O. GLAS. Au moment où l'Université & Upsal célèbre le quatre-centième anniver- saire de son existence’), la Société Royale des Sciences d’Upsal se sent profondément touchée de cette solennité, car c’est la première en date de toutes les associations scientifiques de la Suède et elle a eu et a en- core avec cette haute institution plus de rapports que toute autre de ses sœurs dans notre pays. La Société des Sciences révère comme son alma mater la plus ancienne Université du Nord scandinave, et, recon- naissante de l'influence que celle-ci a exercée sur la naissance de la So- ciété et son développement aussi bien que de la lumière qu'elle a ré- pandue en Suède, que dis-je? hors même de nos frontières, elle a voulu prendre part à ce jubilé. Elle a pensé ne pouvoir le faire d’une manière 1) L'acte de fondation de l'Université d’Upsal est une bulle du pape SIXTE IV, en date du 27 Février 1477. Il faut noter un autre événement important pour notre pays, qui se rapporte à peu près à la même époque; je veux parler de l'introduction de l'imprimerie, car, autant que nous sachions, le plus ancien livre qui ait été imprimé en Suède, remonte à lan 1474 ou peu après. L'introduction de Vimprimcrie en Suède, presque en même temps que la fondation de sa première Université, est une si heureuse coïncidence pour la culture scientifique de notre pays, que nous ne pouvions la passer sous silence ici. Nova Acta Reg. Soc. Sc, Ups. Ser. III. 1 2 O. Guas, plus digne qu'en publiant à cette occasion «un tome spécial de ses Nova Acta Scientiarum, en le faisant précéder d'un exposé historique de la Société Royale des Sciences et de ses rapports avec l'Université d’ Upsal.» C’est done pour céder aux vœux dela Société Royale des Sciences, que son secrétaire a l'honneur de livrer ici cette esquisse des destinées et de l’activité de l'association. Elle ne doit, ni ne peut être considérée comme l’histoire même de la Compagnie, car l’espace restreint aussi bien que notre impuissance sy opposent. Ce qui suit ne doit done être re- gardé que comme des matériaux pour servir à cette histoire et réclame à ce titre Yindulgence de la Société Royale et des personnes auxquelles s'adresse ce volume. Cette introduction historique du tome jubilaire comprendra done deux parties, savoir: I. Exposé historique de la Société Royale des Sciences, divisé en trois sections: A) Naissance et développement de la Société, ses statuts et son acti- vité scientifique ; B) Tableau des «presides illustres» de la Société et de ses fonction- naires; C) Compte-rendu des dons regus par la Société, de leur emploi et sa situation financière ; II. La seconde partie exposera les Rapports de la Société avec l'Université d’Upsal: elle a pour but de rendre compte de ses relations avec l'Université et même en certains cas de son influence sur cette in- stitution et la culture scientifique de notre pays, A) grâce à l'initiative de la Société pour la fondation de quelques in- stitutions et d’entreprises scientifiques nouvelles, la publication de ses Acta et en outre de travaux scientifiques en langue maternelle; et B) grâce à l’encouragement accordé aux professeurs en dehors de la Société, aussi bien qu'aux jeunes amis de la science étudiant à l'Université, par le fait que les mémoires dont ils sont les auteurs ont été insérés gratuitement dans les acta et ont souvent obtenu les prix de la Société. Nous pouvons mentionner aussi les subventions accordées par la Société aux jeunes membres du corps enseignant, ainsi qu’aux étudiants pour défrayer leur voyages ou leurs études. Essar sur LA Soc. DES Sc. pD’UPSAt. 3 Ill. -A la fin de cet essai, nous donnerons le tableaw de tous les membres qui ont fait ou font encore partie de la Société, ainsi que la liste des associations savantes du pays et de l'étranger avec lesquelles elle fait des échanges. : Nous ferons remarquer d’avance que les deux premières parties de cette introduction historique empiètent souvent l’une sur l’autre, ainsi que leurs subdivisions. (C’est pourquoi il a été impossible dans certains cas de les distinguer complétement l’une de l’autre et d'éviter les répé- titions. Le lecteur voudra bien agréer pour excuse que notre travail n’a proprement en vue que les faits et non la forme’). A. NAISSANCE ET DEVELOPPEMENT DE LA SOCIETE ROYALE DES SCIENCES, SES STATUTS ET SON ACTIVITE SCIENTIFIQUE. La carrière victorieuse de Cuartes XII venait de finir à Pultava. La Suède cessait d’être une grande puissance et la Russie prenait sa place. La gloire de ce que CHarzes XII et Pierre 1”, ces deux contemporains, ont accompli dans les vingt premières années du XVIII siècle, revient surtout à ces grands hommes eux-mêmes, mais une part aussi est due à leur époque. Ce n’est pas non plus de l’œuvre d’un homme, quelque grand qu'il soit, que dépendent uniquement les destinées d’un Etat; les causes du progrès d’une société, de sa marche rétrograde et de sa ruine finale doivent être cherchées tout autant dans les causes intérieures que dans les circonstances extérieures. De même que l'étude de la nature nous prouve de plus en plus que les transformations qui s’accomplissent dans le monde matériel ou la nature extérieure, loin d’être fortuites et inexplicables, ont un principe naturel et compréhensible, en d’autres termes, qu’elles sont soumises à un ordre déterminé et régi par des lois, de 1) Les sources auxquelles nous avons puisé sont: Discours de E. PROSPERIN à l’Académie Royale des Sciences de Stockholm, le 18 Novembre 1789; le Rapport de J. H. SCHRÖDER à la Soc. Roy. des Sciences d’Upsal, le 16 Novembre 1844; Notes du Baron SHERING ROSENHANE dans un Discours à l’Académie Royale des Sciences de Stockholm, le 13 Février 1805; les Acta de la Société (1720—1876), les procès-verbaux de ses séances ou ses journaux (1719—1877), les lettres des «Presides illustres» à partir de 1728 et les Règlements Royaux (11 Novembre 1728 et 15 Janvier 1742). 4 O. Gzas, même l’histoire nous montrera un jour que les violentes secousses res- senties par les sociétés humaines et les destinées des nations ne dépen- dent pas davantage du hasard. Ce sont les conséquences aussi néces- saires de causes précédentes que le sont les transformations dont le monde matériel nous offre le spectacle, et elles obéissent aussi naturelle- ment que celles-ci aux lois du Créateur, lois non moins immuables pour le développement de la société et de l'humanité que pour ce qu’on nomme la nature extérieure, quoiqu'il soit souvent difficile — et actuellement impossible en certains cas — de voir dans l’histoire politique le lien unissant les causes qui sont au fond et les effets qui en dépendent né- cessairement, c’est-à-dire les phénomènes qui paraissent à la surface. Il était dans l’ordre même des choses — ce n’était guère qu'une question de temps — que la Russie, déjà puissante physiquement, re- cherchät non-seulement l'accès de la Baltique, mais encore quelle accrût sa puissance. Il n'était pas moins naturel que, la Suède cessant d’être favorisée par la fortune, la diminution de son territoire (qui commença alors) dit dans les cas les plus favorables s'arrêter à ses frontières na- turelles, c'est-à-dire à ses limites actuelles, où l’on parle la même langue, obéit A la même loi et professe la même religion; bref, une nécessité fondée sur les forces que nous venons d'indiquer et qui agissent dans les sociétés, détermina ses destinées. Quelle était donc la situation générale de la Suède et en particulier d’Upsal, au moment où naquit l'association scientifique qui porte actuelle- ment le nom de Regia Societas Scientiarum Upsaliensis? La réponse à cette question nous indiquera en même temps l’occasion de cette fondation. La glorieuse campagne de Russie où, durant neuf ans, la Suède marcha de victoire en victoire jusqu'en 1709, après quoi elle fut en- trainée de désastre en désastre, cette campagne, dis-je, avait décimé la population du pays et amené la disette: nombre de ceux qu'avaient épargnés la guerre et la famine étaient arrachés par la peste. Mais ce n'était pas tout. A mesure que la guerre désastreuse se poursuivait, l'agriculture, le commerce et l’industrie, aussi bien que la navigation, marchaient 4 leur ruine et d’année en année les ressources du pays s’épuisaient. La noblesse cachait peu son mécontentement de la ré- duction de ses biens, opérée sans ménagement par CHarces XI; les Essar sur LA Soc. DES Sc. D'UPsAL. 5 murmures et les troubles quoccasionnait le continuel séjour du roi à l'étranger, au détriment des affaires publiques, allaient se multipliant tous les jours et, pour comble d’infortune, le pays était de tous les côtés menacé de l'invasion étrangère, sans pouvoir penser à se défendre. La Suède, on le voit, était sur le bord de l’abime. Upsal ne présentait pas une situation moins déplorable ni moins désespérée que le reste du pays. Les suites de l'incendie qui, le 16 mai 1702, réduisit les deux tiers de la ville en cendres et causa A la cathé- drale et au château des dommages considérables — qui ne sont pas même réparés aujourd'hui se faisaient encore profondément sentir, lorsque éclata la peste de 1710: l'Université fut désertée par la jeunesse studieuse. «Pour pouvoir oublier au moins quelques instants, dit PROSPERIN, dans cette oisiveté, les tristes objets qui se présentaient aux yeux et à l'esprit de toutes parts, le Docteur Eric Benzerius le jeune, alors bibliothécaire de l'Université d'Upsal!), invita quelques-uns des hommes les plus célèbres 1) Si dans cette esquisse des destinées de la Société des Sciences d’Upsal un membre mérite d’être surtout mentionné, c'est bien cet homme remarquable qui fut à la fois le fondateur, le membre le plus éminent et le secrétaire de la Compagnie; aussi lui consacrerons-nous quelques lignes. Erıcus Erıcı Benzezius, ou E. Benzerivs le jeune, était fils de l'archevêque Eric Benzelius l’ainé et frère des archevêques Charles et Henri Benzelius; il eut un fils, Charles-Gaspard Benzelius, qui fut professeur de théologie et devint plus tard évêque. Il naquit à Upsal le 27 Janvier 1675, devint bibliothécaire de l’Université en 1702, professeur de théologie en 1723, évêque de Gothembourg en 1726 et de Lin- köping en 1731, et enfin archevêque et pro-chancelier de l’Université d’Upsal en 1742. Son pere et les trois fils furent professeurs de théologie, archevéques et pro-chanceliers d’Upsal. Il assista aux diètes de 1723, 1726—1727, 1734, 1738—1739, 1740—1741 et 1743, et aux deux dernières il présida le Clergé. Il mourut à Linköping le 23 Sep- tembre 1743. Ses connaissances étaient aussi profondes qu’étendues, témoin ses nombreux ouvrages sur la théologie, l’histoire de l'Eglise, l'archéologie, la bibliognosie, la litte- rature et l’histoire politique de la Suède, la linguistique, etc. Son zèle pour les sciences naturelles et les sciences exactes est attesté d'un côté par les encouragements qu'il prodigua à son beau-frère SYEDENBORG pour que celui-ci, pendant ses voyages à l'étranger, «apprit avant tout les mathématiques, la mécanique et l’astronomie», de l’autre par la fondation de la Société des Sciences d’Upsal. Il n’appartenait pas à cette classe de savants qui, A certains égards, veulent arrêter le libre développement de l'esprit humain et l’&touffer dans son besoin de chercher, lorsqu'il prend son essor dans d'autres directions que leur propre esprit. Il aimait la lumière de la science, 6 O. Gras, qui se trouvaient A l'Université, À se rassembler quelques fois par semaine dans la Bibliothèque de l’Académie, pour s'y entretenir de littérature et de science, ainsi que pour correspondre avec ÜHRISTOPHE POLHAMMAR et EMMANUEL SVEDBERG.» Outre le fondateur Eric BexzeLius le jeune, Harazb VALLERIUS, matheseos professor (F 1716), Jean Uprmark (anobli RosENADLER), eloquentie et politices professor, PIERRE ELvius, astronomiæ professor, OLor RUDBECK le jeune, botanices professor, Lars ROBERG, anatomiæ professor, GEORGES VALLERIUS, maitre des mines, et son frère JEAN VALLERIUS, matheseos pro- ‚fessor (f 1718), furent les premiers membres de cette Compagnie qui date de 1710’) et à laquelle se joignirent bientôt deux hommes éminents, de- quel que fût le rayon sous lequel elle apparût à travers le prisme de l'investigation. Comme preuve encore de son inclination À répandre les connaissances et à en acquérir pour son propre compte, nous citerons en passant la correspondance littéraire qu'il entretint, pendant plus de 50 ans, avec les hommes les plus célèbres de l'Europe dont il avait fait personnellement la connaissance pendant ses voyages à l'étranger: cette correspondance forme 17 volumes in-folio. Il travailla même pendant sa dernière maladie; car la mort le surprit, comme il venait de mettre la dernière main au dis- cours qu'il voulait prononcer à l’Académie des Sciences de Stockholm, en quittant le fauteuil de président: Discours sur l'histoire de la naissance des sciences en Suède. SH. ROSENHANE, dans son histoire de l’Académie des Sciences, donne la liste des ouvrages publiés par BENZELIUS, pages 196—199, 448, 509 et 510. Son infatigable activité ne se borna ni à la littérature, ni aux labeurs de la Diète dans une période difficile, ni aux occupations de l’épiscopat — qu'il caractérisait ainsi en quelques mots: «Comme évêque, disait-il, il me semble que je n'ai eu qu'à soigner trois pupilles: la paroisse dans le diocèse, le collége et les écoles, ainsi que les hôpitaux.» Il se consacra avec ardeur À tout ce qui pouvait servir au bien et à la gloire de la patrie. Ainsi il appela l'attention publique sur le projet de l’évêque Brask (1523) d'ouvrir le passage entre la mer du Nord et la Baltique, qui porte au- jourd’hui le nom de Gétakanal; il demanda avec instances qu'on recueillit et classät des données statistiques sur la population du royaume et il commença dans son diocèse l'œuvre qui depuis a été confiée à la Commission des tabelles et enfin de nos jours au Bureau central de statistique. Il favorisa l'élève des bestiaux et estimait tellement l'industrie, qu'il envisageait comme un service rendu à la chose publique «qu'un de ses fils se fût voué aux manufactures.» E. BExzeLivs était regardé par ses contemporains comme l’un des hommes les plus éminents de la Suède, énergique, savant et patriote, de sorte que toute sa vie fut une confirmation de ses propres paroles: «l'amour de la patrie a embrasé mon cœur dès mon enfance.» 1) L’extrait suivant de Em. SVEDBERG, tiré de sa préface (datée du 23 Octobre 1715) du Dedalus hyperboreus, imprimé à Upsal en 1716, prouve aussi que la fondation Essar sur LA Soc. DES Sc. D'UPsaL. 7 meurant hors d’Upsal, CHRISTOPHE POLHAMMAR (anobli POLHEM) et EMMANUEL SVEDBERG (anobli SVEDENBORG). Inter arma silent leges, dit Ovide; mais une expérience tout aussi triste et non moins vraie, c’est que l’art et la science languissent pen- dant les malheurs de la guerre et l'oppression du despotisme. Qui peut s'étonner que, pendant la disette générale de jour en jour croissante, le gouvernement absolu se fit sentir plus lourd que par le passé? Le des- potisme pèse comme un cauchemar sur la libre science; il assombrit l'esprit des sujets, favorise lignorance, qui est mère de la superstition, et rend rarement justice — ou du moins ne ressent pas le besoin de la rendre — aux hommes supérieurs par leur caractère, leur jugement ou leurs connaissances; le despote se suffit à lui-même, et sa devise est toujours sic volo, sic jubeo ou l'Etat, c'est moi. Cet état de choses amena finalement un changement dans l'opinion nationale, et la preuve que le mouvement gagna jusqu'au paisible Upsal, bien connu cependant pour ses convictions conservatrices, nous est même fournie par l’exorde dun éloge funèbre du souverain: «Gratuler an plan- gam nescio . . .» Ces hommes, dont la mission était leur propre culture et celle d'autrui dans l'intérêt de la science et au profit de la patrie, s’apereurent parfaitement de cette influence qui venait paralyser tous leurs efforts, mais loin de perdre courage, ils se liguèrent contre l'ennemi commun et se soutinrent mutuellement en échangeant leurs pensées et en se livrant avec ardeur Al ‘étude et à la lecture — ce ’Targetov ris wuyÿe pour le savant. A la fm du XVII siècle, on voyait encore en Suède l'épidémie de magie et les procès de sorcellerie s’alimenter réciproquement. Que dis-je? Au commencement même du siècle dernier et à l’époque des premières séances de notre Société des sciences, on regardait une mauvaise récolte, les inondations, les épidémies régnantes, etc. comme des châtiments d’en de la Société remonte bien à 1710 et que son but a été de diminuer la confiance aux doctrines et à la tradition suranndes. «. . . Quelques savants d’Upsal avaient échangé depuis cinq ans leurs pensées avec Mr. PoLHAMMAR et reçu des réponses renfermant des pensées profondes et mentionnant des inventions et des machines nouvelles, pour éclairer la mécanique en général aussi bien que la physique générale et spéciale, Vastronomie et même l’économie politique,» ete. 8 O. Guas, Haut et des fléaux surnaturels que l'intervention directe de la Providence pouvait seule faire disparaitre ou détourner. C’est contre cette opinion, partagée de nos jours encore par bien des gens, que combat la science et au premier rang l'étude de la nature. Les savants dont nous venons de parler, se livraient tous, sauf le fondateur et Uppmark qui était Æloquentiæ et Politices professor, À Vé- tude des mathématiques et des sciences naturelles; aussi ne pouvaient-ils pas approuver l'explication vulgaire et considéraient-ils ces malheurs physiques comme leffet tout naturel de causes faciles A saisir. Ils sa- vaient que l’mvestigation scientifique est la mère des découvertes et la consolatrice des malheurs, et que cette investigation ou recherche de la vérité — qui doit être précédée du doute — contribue plus que toute autre chose à affranchir l’homme des préjugés et de la superstition sous ses formes multiples. Rien ne peut mieux retenir en ses bornes le penchant à voir partout du surnaturel que la connaissance des sciences de la na- ture, car elles ont le pouvoir de réduire le merveilleux à des causes naturelles. L’association prit le nom de Collegium curiosorum (le titre suédois était de vettgirigas gille); malheureusement la Société Royale des Sciences ne possède pas de procès-verbaux qui puissent nous instruire sur les travaux de la Compagnie durant les premières années de son existence"). La Société se livra d'abord modestement et sans éclat à ses tra- vaux et les premiers fruits de son activité qui s’offrirent au public, ce fut le Dœdalus hyperboreus, qui parut trimestriellement pendant les années 1716, 1717 et 1718 en 6 petites livraisons in-4° (Acta Lit. Sveciæ, MDCCXX, p. 26): la cinquième est écrite en latin et en suédois, mais toutes les autres exclusivement en suédois. Cette publication d'EMMANUEL SVEDBERG, Déœædalus hyperboreus ou Nouveaux essais et remarques mathématiques et physiques’), peut être considérée comme le premier essai d’Acta de la 1) J. H. ScHRÖDER dit «qu'ils existent, mais en minute et à l’état incomplet, parmi les riches manuscrits de BENZELIUS que conserve le college de Linköping, où il a été & même de les voir.» 2) PoLHEM et SYEDENBORG en ont fourni le contingent le plus considérable; parmi les membres établis à Upsal, nons ne voyons que le professeur L. RoBErG qui ait inséré un mémoire: Tankar om Saltz tillverkande à nordlendren medels frysning Essar sur La Soc. DES Sc. p’Upsat. 9 Société des Sciences. Par son contenu aussi bien que par un fragment de procès-verbal de la Compagnie au commencement de 1711 et par l’Éloge funèbre que prononça en 1718 le professeur Hrrmansson sur son col- légue Jean VALLERIUS'), on peut voir que la mathématique, la physique, l'économie politique et l'astronomie étaient les objets principaux des études de la Société. On ne lui connaît d'ailleurs pas de statuts pro- prements dits. CHarLes XII tomba à Fredrikshall, mais la mort du héros ne vint pas comme par enchantement mettre un terme aux malheurs de la Suède: la disette, sous ses formes hideuses, augmentait de jour en jour et la situation de la patrie devenait de plus en plus désespérée. Il n’y a done nullement lieu de s'étonner que l'énergie de la société naissante com- mençât aussi à montrer des symptômes de relâchement et que son acti- vité cessât. Il est même probable que les livraisons du Daedalus eussent été ses premiers et ses derniers travaux, si E. BeNzeLius ne l’eüt arrachée à son assoupissement en lui donnant une impulsion nouvelle, lorsque le 26 novembre 1719, jour de la première séance ordinaire?), il réunit les sociétaires — c’étaient les professeurs OLor Rupzrcx le jeune, Lars Ro- BERG et Pierre Martin, professeur suppléant, tous appartenant à la Fa- culté de médecine; Hexrt Bexzeuivs, professeur de philosophie (plus tard professeur de théologie et enfin archevêque et pro-chancelier de l’Uni- och then svenska kölden», et le professeur JEAN VALLerıus (La grande Eclipse solaire observée à Upsal, ie 22 Avril 1715). 1) «Agitat hie (dans cette Société) fuerunt quæstiones, non vulgares sed sub- tiles, sed acres et nodose: de principiis rerum naturalium per regulas mechanicas, per numeros et comparationes virium operandi, nova sed jam passim recepta methodo, investigandis. Hie varie philosophorum hypotheses et axiomata, que velut oracula orbis adorat, adeoque ipsa elementa sub examen revocata: hic de æquilibrio telluris et planetarum in æthere natantium, de situ inter se et motu adparente vario actum fuit; de mira nec satis adhuc animadversa vi caloris ct frigoris, de omnia ambientis aéris viribus; de compressione et vi elastica aéris, de libratione ejus et aque, ad gra- vitatem utriusque et mutuas in regionibus supernis vel in cryptis terre opcrationcs commensurandas; de pondere diversorum metallorum cum fluidis et tenuissimis corpo- ribus collato, pro diversa ratione soliditatis et molis exacts per radices cubicas et quadratas computando, quæque alia his similia sunt, ete.» ?) Les procès-verbaux remontent à cette date et se trouvent dans les Archives de la Société Royale des Sciences. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups, Ser. III, 2 10 O. Gas, versité d’Upsal), Eric Burman, chargé du cours de mathématiques (qui devint professeur d'astronomie), et JEAN BILLMARK, maitre ès-arts, qui ne prit part aux travaux de la Société que pendant six mois environ, après lesquels il entreprit un voyage scientifique à l'étranger; de retour en Suède en 1722, il s'établit à Skara, où il mourut en 1750 comme pasteur et lector theologiæ au Collége de cette ville. La Compagnie décida en cette séance qu'au lieu de porter le titre de Collegium curiosorum, dont il n’est plus question, on formerait une Société littéraire (en suédois, Bokvettsgille). Le but de cette association semble avoir été d'éditer un Journal savant pour faire mieux connaître la Suède à l'étranger: c'est aussi pour cette raison qu'il devait être publié en latin et prendre pour modèles les «Acta eruditorum Lipsientiay et le «Journal des Sgavans» Il parut à Upsal en 1720 sous le titre de Acta litteraria Sueciæ et forme la première série des actes de la Société. L'espoir de pouvoir oublier — au moins quelque temps — le triste état de choses A Upsal, avait été la principale raison qui dé- termina Eric BEenzEzius le jeune à fonder son Collegium curiosorum, mais ce fut par d’autres motifs qu'il mit cette fois la main à l’œuvre, je veux dire son amour de la patrie et sa pensée à la postérité. Voici comment il s’exprime à ce sujet dans la préface qu'il fit pour le premier | trimestre de ces Acta: «Permovit nos, ut manus huic labori admoveremus — — — patrie amor, quam viginti annorum luctuosa belli tempestate quassatam decet se ipsam exhortari ad litteras juvandas. Si conatui no- stro faventes invenerimus, erit, de quo nobis impense gratulabimur; sin minus ad illam, de qua pariter hisce laboribus bene mereri studemus, id est, ad posteritatem provocamus.» Quoiqu’on ne possède pas, à notre connaissance, de statuts parti- culiers pour le Collegium curiosorum, nous avons cependant cru pouvoir indiquer avec assez de certitude le but quelle poursuivait. Mais ceux de l'association renouvelée ou Bokvettsgillet (Societas litteraria Sueci@) étaient les suivants: La Société devait noter tout ce qui s'imprimerait en Suède con- cernant la littérature et en faire l’objet d’un compte-rendu succinct; tout ce qui était nouveau et utile devait être cité, comme les recherches de la Essar sur La Soc. DES Sc. vb’ Upsat. 11 vérité dans le domaine de la science et de l’histoire; et enfin des ren- seignements sur la vie et les écrits des savants, la nouvelle de leur mort, etc. Les séances devaient avoir lieu tous les vendredis À 5 heures du soir; le membre qui aurait manqué trois fois de suite sans raison majeure devait être considéré comme exclu par lui-même de la Société. Tous les trois mois une partie des Acta devait être publiée en latin sous le titre de trimestre, et le 15 février 1720 on livra à la publicité le pre- mier tome, dont E. BexzeLivs écrivit la préface”). 1) Nous en extrayons le passage suivant qui détermine plus exactement le but de la Société: — — — «Dabimus præterea scientiarum artiumque universitati locum ita ut si, preter ea, que justo opere prodeunt, physici, anatomici, chemici, botanici, mathematici, historici, critici nobiscum sua, que scire interest, reipublicæ litterariæ communicaverint, nostris, modo brevia sint, inseremus, sive Jaudato eorum nomine, sive, si id malint, tecto et suppresso.» Comme la société était définitivement constituée, il lui fallait un sceau à elle: «Le Dr Benzelius montra le Symbolum Socictatis qu'il avait composé: une fontaine jaillis- sante avec la devise collecta respergit ct au-dessous Socictas litteraria Succiæ A° 1719 » Ces emblémes sont, on le voit, les mêmes que ceux du sceau actuel de la Société, sauf que respergit est remplacé par refundit et que le millésime fait défaut. : COMME SPECIMEN DES OUVRAGES IMPRIMÉS ET COMME EXEMPLE DES MÉMOIRES IN- srrES dans les Acta litteraria, ce qui fournira un tableau de l’activité littéraire de la Suède d'alors, nous citerons les principaux d’entre les livres annoncés qui, la première année (1720), a) ont été l’objet d’un compte-rendu dans le premier trimestre: PERINGSKIÖLD, J. «Ulleräkers härads minningsmärken, i. e. Monumenta Uller- akerensia cum Upsalia nova illustrata.» Stockholm, 1719, in-fol. page. 352. Fig. wreis 34 preter ligno incisas prope innumeras. SYEDENBORG, EM. «Om vattnens hoegd och férra werldens starka ebb och flod, bevis utur Swerige», 1. e. pro altitudine aquarum et maris in prisco orbe vehementiori æstu argumenta ex Svecia. Stockh. 1719. Hoorn, von J. «The tvenne gudfruchtige, i sitt kall trogne, och therefoere af Gudi wael beloente jordegummor Siphra och Pua», i. e. Siphra et Pua, obstetrices, methodo fidenter instruentes, qua ratione mulieri in partu naturali et præternaturali rite succurrere et opem suam conferre obstetrices possint. Stockh. 1719, pagg. 100. StyernMan, A. A. Aboa litterata, continens omnes fere scriptores, qui aliqua ab Academiz ejusdem incunabilis a. C. MDCXL in lucem publicam edidisse pro tem- pore deprehenduntur ete. Stockh. 1719, in 4°, page. 171. Puis vient une liste de dissertations présentées à la Faculté de médecine et éditées sous la présidence du professeur ROBERG. Forez, D., consultatio de calendarii correctione, svethice. Stockh. 1719. b) Parmi les nova litteraria, on mentionne que E. Burman a été nommé professeur suppléant à l'Université, que les ouvrages suivants sont sous presse, savoir 12 O. Gras, Les Acta litteraria Suecie (Upsalie publicata) contenaient 1° des Comptes-rendus des ouvrages de mérite, mais ils disparurent peu à peu pour faire place à des mémoires proprement dits ayant trait 4 presque tous les domaines de la science, et de courtes nécrologies de savants; Em. SveprnporG, «Förslag till värt mynts och mals indelning, sé att rekningen kan lättas och alla bräk afskaffas», 1. e. De monetarum mensurarumque ordinatione decimali ad numerationem facilitandam et exterminandas fractiones (projet qui ne fut mis à exécution dans notre pays que plus de cent ans après). OLor Rupseck le jeune: la seconde partie de l’Ichthyologia biblica. J. Hermansson: Memoria vite et mortis Johannis Valleru. BE. Buyzevius: Diarium Vazstenense. M. G. Brock: «Ytterligare anmerkningar oefver Motala stroems stannande», i. e. ulte- riores observationes in stationem fluvii Motalix. U. Hserse, «Inledning till malm- och bergarters efterspörjande» 1. e. methodus indagan- dorum mineralium ; et enfin que l'impression de Vindiei@ Schibboleth de l’évêque SYEDBERG a été re- tardée à cause de l'incendie de la ville de Skara et de son imprimerie, et que eet ouvrage a été envoyé à Upsal pour y être imprimé. c) Parmi les novi libri, on remarque: -A. Ruypeuius: Exereitationes intellectus. Lincopiæ, 1718. J. Fr. Prriseskıörn: Fragmentum historicum e lingua veteri ete. Stockh. 1719. Apauus Bremensis: De rebus Svethiæ, Danie atque Norvegiæ. Stockh. 1719. Carmen gratulatorium (Svethice): l’auteur n’est pas nommé. Chronicon genealogicum. O. Ruppeck junior: Specimen usus linguæ gothicæ in eruendis atque illustrandis ob- scurissimis quibusvis Sacre Scriptura locis, addita analogia lingue Gothicæ cum Suecica nee non Fennonice cum Ungarica. Upsaliæ, 1717. Du même auteur: Parentalia in Regem Carozum XII carmine suethico. E. Svepnnnore: De terre planetarumque motu, suethice. Du même, Algebra (suethice). Sven LAGERLÖF: De delectu et cura vaccarum lactantium, suethice. P. Exyius: Usus quadrantis geometrico-astronomici, suethice recusus. Le second trimestre de 1720 rend compte de Eu. Sveprensore: «Försök att finna östra och vestra laengden igenom mänen», 1. €. Tentamina locorum longitudinem per lunam inveniendi, ete. ete. Aprés quoi viennent comme dans le premier trimestre les Nova litteraria et les Nov. libri, et ainsi de suite pour les autres trimestres de l’année 1720. Ce genre d'activité littéraire de la Société, je veux dire le compte-rendu et l'annonce des livres nouveaux, continua jusqu’en 1730; à partir de cette année-là jus- qu'en 1739, ces articles furent exclus et les Acta litteraria ne contiennent plus que des mémoires originaux. Ce qui précède suflira, espérons-nous, pour indiquer la direction des travaux de la Société et donner une idée de la vie scientifique de la Suède à cette époque. Essar SUR LA Soc. DES Sc. D'UPsaL. 13 2:0 Nova litteraria, qui relataient toutes les nouveautés littéraires, annongaient la publication de travaux scientifiques et l'avancement des savants suédois et leur mort; 3:0 Novi libri, qui ne faisaient que mentionner le titre et le lieu de publication des livres et des dissertations nouvellement sortis de presse. Ces acta parurent en deux volumes dont le premier, dédié au roi Frépéric 1”, contient les années 1720—1724 et le volume II, dédié au comte Arvip Horn, renferme les années 1725—1729. Les séances de la Société se poursuivirent et en 1725, on en vint à se demander si la Société — dont la considération allait croissant en Suède aussi bien qu'à l’etranger, où plusieurs de ses travaux furent même réimprimés, — ne devait pas étendre son cercle d'activité et devenir une Societas mathematico-litteraria. Cette idée mürit et un projet, dû probalement à E. Benzerius, fut présenté au Roi le 1” octobre de la même année et approuvé le 19 novembre 1726 dans toute sa teneur re- lative au but scientifique, mais en partie seulement pour ce qui avait trait aux moyens de se procurer les ressources nécessaires pour couvrir les dépenses. Parmi les motifs invoqués par le projet, nous nous bornerons à citer que des travaux publiés pendant cinq années par la Société avaient conquis l'estime de l'étranger, au point qu'ils y avaient été appréciés spécialement par la Société Royale des Sciences de France et celle d’Angle- terre, parce que ces sociétés espéraient notre concours pour les obser- vations astronomiques et physiques, qui leur sont nécessaires comme ve- nant de nos régions plus voisines du pôle. ... Les astronomes peuvent s'attendre à pouvoir mesurer en notre pays les degrés de latitude de la terre pour les comparer avec les mesures déjà exécutées en Italie, en France et en Angleterre, afin de pouvoir évaluer la dimension et la forme exactes de notre globe.... Les membres de la Société Royale de Londres avaient accueilli avec une satisfaction toute particulière les observations météorologiques qui leur avaient été envoyées par la Société et en dési- raient la continuation.» Puis il est dit que, «A part la métallographie, on s’occupait alors fort peu en Suède de l’histoire naturelle, dont l'étude honorerait non- 14 O. Gras, seulement notre pays, mais encore lui serait d’une grande utilité pour l'économie domestique, la médecine, etc. etc.» Il faut ajouter que le Conseil Royal des mines promit à la Société en 1725 de lui faire part de ses inventions mécaniques et de ses expériences dans le laboratoire mécanique, et que le Conseil médical offrit de communiquer à la Com- pagnie les cas remarquables de maladies qui viendraient à sa connaissance. Les séances continuèrent sans interruption aussi bien que son activité littéraire, conformément à la décision du 26 novembre 1719. La fondation projetée d’un observatoire astronomique échoua, faute de res- sources. L’appui que le gouvernement accorda à la Société se borna à la franchise postale pour la correspondance intérieure et étrangère et au droit de déterrer les tuyaux de fer enfouis dans la ville et de les vendre: la Société en retira 8,977 «daler kopparmynt». Les finances du royaume étaient dans un état déplorable et les dispositions envers les sciences n'étaient guère meilleures chez les per- sonnes à la tête du pouvoir. Les particuliers n’accordaient pas non plus de subvention. La Société avait bien des membres actifs, savants autant que zélés, mais ils ne pouvaient exercer sur les gouvernants qu'une influence d'autant plus insignifiante qu'ils demeuraient dans une petite ville. Eric BENZELIUS, qui comprit combien cet état des choses était funeste au dé- veloppement de la Société et qui avait à cœur l'existence et la prospérité de sa fondation, voulut, avant de quitter Upsal pour se rendre à l'évêché de Gothembourg où il avait été nommé, appeler l'attention de la Société sur les avantages de la protection des hauts personnages du royaume. C'est pourquoi il proposa à la Compagnie, le 18 août 1727 — ce fut la dernière fois qu'il assista aux débats de la Société d’elire pour pré- sident le sénateur, comte Arvin Horn, et comme membres le conseiller de chancellerie, comte Tessin, le président Hörken, le président baron Orro R. STRÖMFELDT, le conseiller de chancellerie von NOLKEN et le con- seiller des mines Ap. LEYEL '). 1) A propos de ce dernier acte de BEnzeLius en faveur de la Société, nous nous permettrons de citer § 14 du procès-verbal de cette mémorable séance: «... Alors l'évêque prit congé des membres présents et les remercia de tout le profit ct lagré- ment qu'il avait trouvés en leur compagnie et exprima le vœu de voir leurs séances ne Essar SUR LA Soc. DES Sc. D'UPsAL. 15 Le comte Arvım Horn — qui était alors Chancelier de l'Université d’Upsal et le premier des sénateurs par son rang aussi bien que par ses talents, qui exerça pendant son administration une influence bienfai- sante sur la politique de la Suède, la société, la science, le commerce et l'industrie, fut le premier Preses illustris de la Société, en 1728. Le 11 novembre de la méme année, la Société vit son projet de nouveaux statuts') revêtu de la sanction royale, ainsi que son titre de Societas Regia se poursuivre comme par le passé, afin de pouvoir léguer à la postérité par ces modestes débuts une Société capable de servir au bien et à la gloire du royaume; . . mais tous les membres présents à la séance déplorèrent unanimement de ne voir bientôt plus M& l’évêque au milieu d'eux, lui souhaiterent un heureux voyage et, le priant d'accorder comme autrefois sa faveur et sa bienveillance à la Société, ils pro- mirent de garder constamment le souvenir de Son Éminence et de lui attribuer, comme au premicr fondateur de la Société, tous les avantages qu'elle a acquis et tous les progrès quelle a pu faire on qu’elle fera à l'avenir dans la poursuite de son but.» 1) Pendant la discussion du projet, les membres firent preuve d'opinions diver- gentes. Quelques-uns proposèrent que la Société s’organisät sur le modèle de celles de Londres et de Paris et allät s’éablir à Stockholm, ou tout au moins y siégeñt deux fois par an: les séances s'y poursuivraient aussi longtemps que l’exigeraient les cir- constances et elles: auraient lieu au Palais de l'Ordre Equestre (Riddarhusct), où l’on espérait obtenir une salle à cet effet. On alléguait à l'appui de cette proposition que la Société serait honorée de la présence de son «præses illustris» et de ses membres honoraires, qu'à Stockholm on aurait accès aux collections du Collége des mines, au Laboratoire de Chimie, aux inventions de POLHEM et aux instruments physiques de TRIEWALD — que ce dernier promettait d'offrir en présent à la Société, si elle venait s'établir dans la capitale. En revanche, la plupart des membres trouvèrent ce projet trop dispendieux, prétentieux et peu pratique; ils réclamèrent que la Société demeurdt à Upsal, pour les raisons suivantes: «La bibliothèque était plus grande en cette dernière ville qu'à Stockholm; on espérait pouvoir y fonder un observatoire astronomique, car, disait-on, il faut chercher à établir une pareille institution là où se trouvent des étudiants dési- reux de s'instruire dans l’astronomie pratique et théorique et où l’on peut avoir sans frais des collaborateurs pour les observations; il est plus facile, ajoutait-on, à Upsal qu'en aucun autre lieu du royaume de trouver des sociétaires capables, comme les professeurs ordinaires et adjoints de mathématiques, de physique et de médecine; enfin nombre d'étudiants pourraient être utiles à la Société et être encouragés lors de leur retour dans leurs foyers à entreprendre, chacun en son lieu, des observations se rap- portant à l’histoire naturelle, l'astronomie et la météorologie.» La dernière opinion prévalut dans le projet qui, signé par OLor Rupsuck le jeune, Oror Cezsius l'aîné, Eric Burman, G. WazrN et Anpr& CELSIUS, fut soumis à l'approbation de Sa Majesté et recut, comme nous l'avons dit, la sanction royale. Néanmoins, dit Prosperin, le Directeur Martiy TRiEwaLD présenta à la Société 16 O. Gras, litteraria et scientiarum; ses actes devaient désormais s’intituler Acta litte- raria et scientiarum Suecie. Le décret Royal «accorde à la Société la faveur de remettre di- rectement à Sa Majesté les affaires exigeant la sanction Royale. . . Lorsque le fauteuil de président d'honneur est vacant, Sa Majesté veut élire elle-même un nouveau præses sur la proposition de la Société, . .» Ce décret renferme en outre quelques déterminations sur les séances des membres et les devoirs du secrétaire; puis il enjoint au Conseil médical et à celui des mines de fournir à la Société tous les renseignements qu'elle pourrait désirer et aux éditeurs d'envoyer sans retard à la Société un exemplaire de tous les ouvrages où brochures, grands ou petits, qui s'imprimeraient en Suède et ayant trait aux lettres ou aux sciences. En- fin, le décret indique les objets sur lesquels doit se porter l’activité de la Société, savoir non-seulement les lettres en général, mais les mathé- matiques, la physique, l'histoire naturelle, la chimie, la culture et l'économie du pays, l'amélioration des fonderies, les progrès des arts mécaniques, les observations astronomiques et météorologiques, la géographie et les antiquités de la Suède, la langue suédoise, ainsi que la botanique, la he £ Sn: minéralogie et la géologie. royale un long mémoire, ot il invoquait de nombreux motifs pour réclamer que la Société se transportât à Stockholm, que le nombre des membres ne fût pas restreint, et que les Acta fussent publiés dans la langue maternelle.» Comme cette proposition ne réussit pas, TRIEWALD eut l'idée de fonder dans la capitale une Société qui ne traität que des questions économiques et pratiques, et cela en suédois; l’auteur de ce plan avouait lui-même «quil n’était pas lettré, aussi n'était-il guère satisfait de la So- ciété des Sciences d'Upsal, bien qu'il en fût membre.» (Cf. Discours de H. JÄRTA A l'Académie Royale des Sciences, 1839, p. 38). TRIEWALD se trouve, on se le rappelle, ainsi que CHARLES LINNÆUS (anobli von Linn), parmi les six premiers fondateurs de l’Académie des Sciences à Stockholm (1739); les quatre autres furent Jonas ALSTRÖM (anobli ALSTRÖMER), ANDRE VON Horxen, STEN-ÖHARLES Bserke et CHARLES-GUILLAUME CEDERUJELM. Les fonctions furent tirées au sort: le fauteuil de président échut à Linnaxus et la charge de secré- taire à von Hören. Trimwatp fit les premières conférences (sur l'histoire natu- relle). Les Réglements de l'Académie des Sciences à Stockholm furent sanctionnés le 31 mars1741 ct la savante Compagnie se réunit tous les ans ce jour-là, pour cé- lébrer en séance solennelle l'anniversaire de sa fondation. «En une année, l'Académie Royale des Sciences de Stockholm compta dans son sein tous les membres de la Société Royale dont les professions se rapportaient aux branches qu'elle avait choisies spécialement.» LE Bb Essar sur LA Soc. DES Sc. D'UPsAL. 17 La savante Compagnie organisée, comme on vient de le voir, sous les auspices du Roi, compta au nombre de ses membres ordinaires outre les fondateurs nommés précédemment, EMMANUEL SVEDENBORG (plus tard assesseur du Collége des Mines), Samuez KLINGENSTIERNA (qui devint secrétaire d'État, etc.), Maanus Brrontus (plus tard archevêque), Jean Maru- strom (professeur de droit), Dante, KJELLANDER (physicien de la ville de Gothembourg), Anpr& Cexsius') (professeur d'astronomie à Upsal), OLor 1) Nous avons déjà dit quelques mots de la vie du fondateur de la Société, E. Bexzezius le jeune; A. CELsIus est digne aussi d’une mention dans cette esquisse, car il a servi et honoré à un haut degré la savante Compagnie dont il a été le se- crétaire. Si le nom de Benzelius est justement estimé dans l’histoire de la science et de l'Église suédoises, celui de CELsıuUs n’a pas conquis une moins légitime célébrité, car il a été porté par cinq professeurs éminents de l’Université d’Upsal, le père, deux fils et deux petits-fils. ANDRE CEeLrsius naquit à Upsal le 27 novembre 1701 et y mourut célibataire le 25 avril 1744. Il appartenait à une famille de savants et pour ainsi dire surtout de mathéma- ticiens et d’astronomes: son père NILS ÜRLSIUS avait été professeur de mathématiques supérieures et il monta lui-même dans la chaire qu'avait occupée son grand-père pa- ternel Magnus CELSIUS, son grand-père maternel ANDRE SPOLE et son oncle maternel Pierre Ezvius. L’habileté dont il fit preuve dès l'enfance pour les mathématiques fut remarquée et encouragée par Eric Burman, professeur suppléant (plus tard ordi- naire) d'astronomie. Comme Liyn&, qui enscignait publiquement la botanique alors qu'il n'avait encore pris lui-même aucun grade universitaire, l'étudiant CELSIUS fit un cours public de mathématiques devant un nombreux auditoire. En 1728, il publia comme thèse de doctorat: De motu vertiginis lune et en 1730 à la suite d’une dis- sertation: De methodo inveniendi distantiam solis a terra, il fut nommé professeur d'astronomie en remplacement de Burman. Son discours d'installation traite: De mu- tationibus generalioribus, que in superficie corporum contingunt. Pendant l'année précédente, Censius dut remplir, sur l’ordre du comte Cronuseim, chancelier de l'Uni- versité, les fonctions de professeur d'astronomie dès la mort de Burman, et celles du professeur de mathématiques SAMUEL KLINGENSTIERNA, qui entreprenait à l'étranger un voyage scientifique. Il voyagea lui-même dans l’intérêt de la science de 1732 à 1737, si l’on compte 11 mois de séjour dans les marches laponnes. Bien que ce voyage eût à proprement parler pour but de connaître les observatoires astronomiques les mieux organisés et leurs principaux instruments, il fournit à CELSIUS assez de temps pour continuer des travaux plus directement scientifiques. C’est ainsi qu'il publia à Nuremberg un mé- moire sur l'aurore boréale et proposa d'y fonder une association d’astronomes sous le nom de Commercium litterarum astronomicum, grâce à laquelle les découvertes ré- centes en astronomie devaient être communiquées sans délai. Les travaux de cette société se poursuivirent plusieurs années et presque chaque page de ses Actes porte Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups.” Ser. III. 3 18 O. Guas, Cezsius l'aîné (doyen de la Cathédrale d’Upsal), Goran Watuin (plus tard évêque de Gothembourg), Nizs HAssELBLOM (professeur de mathématiques à Abo), Birger Vassentus (lecteur de mathématiques à Gothembourg). le nom de ÜELSIus ou mentionne ses observations. Après un assez long séjour à Bologne, célèbre par son Observatoire, il se rendit à Rome, où il fit des expé- riences sur l'intensité de la lumière: le pape CLémenr XII mit alors à sa disposi- tion la grande galerie du Monte Cavallo. Pendant son séjour à Paris, l'Académie des Sciences discuta la question de la forme de la terre; on se demandait si elle était aplatie vers les pôles selon l'hypothèse de Newton ou sphéroïdale (plus haute aux pôles qu'à l'équateur) comme Cassini le jeune le pensait. Parmi les projets qui fu- rent émis pour résoudre le problème, celui du célèbre CELSIUS prend une place importante: il prouva que cette question ne pouvait être tranchée qu'en mesurant différents degrés — l’un à l'équateur, l’autre près du pôle — et il fut résolu que MAUPERTUIS, CLAIRAUT, Monnier et Camus devaient entreprendre ces mesures près de Torneä. Il résulta de ces travaux que l’idée de Newron fut justifiée. En passant sous silence le séjour que CELsius fit en Angleterre, nous dirons que Louis XV lui fit pré- sent, en souvenir du précieux concours qu'il avait prêté dans la mesure du méridien, des instruments qu'il avait employés à cette occasion, ainsi que d’une pension annu- elle de 1000 livres. Après avoir employé pendant plusieurs années un observatoire provisoire établi à ses frais, il put enfin, grâce aux fonds accordés par l’Académie, voir achever en 1741 l'Observatoire astronomique qu'il avait réclamé avec tant d’ins- tances. Outre ses calculs des aberrations des étoiles et ses observations astronomiques sur les planètes, les comètes, la réfraction de la lumière, ete., il faut citer aussi les observations météorologiques dont il se chargea à la mort de BurMAN. CELSIUS découvrit en collaboration avec son beau-frère ©. HroRTER, astronome à l'Observatoire, les rapports de l'aiguille aimantée avec Vaurore boréale et eut en lui un précieux aide pour les calculs les plus difficiles. Ses vues sur l’abaissement du niveau de la Baltique et l'amélioration du calendrier et une foule d’autres idées remarquables atti- rèrent sur lui l'attention de l’Europe savante. La nomenclature de ses nombreux mé- moires est enregistrée dans les Notes de RosENHANE sur l’histoire de l’Académie Royale des Sciences, pages 181, 182 et 447. Le comte HÔPKEN prononga en 1745 son Éloge à l'Académie Royale des Sciences et l'Académie Suédoise rappela son souvenir en 1802 dans un discours de l’évêque C. G. Norvın, l’un des dix-huit, et en faisant frapper une médaille en son honneur. On peut voir par le trait suivant avec quel sérieux il envisageait l'importance dune société scientifique. Avant que les fondateurs de l’Académie Royale des Sciences de Stockholm se fussent définitivement constitués en société, ils avaient eu la pensée de choisir les membres qui devaient en faire partie; leurs suffrages s'étaient portés entre autres sur le secrétaire de la Société des Sciences d’Upsal, Anpré Crrsıus. Celui-ci répondit d’Upsal le 29 mai 1739 qu'on ne devait point admettre de membre qui n'eût pas l'amour des sciences utiles, quand même il posséderait des connaissances profondes dans l’une d’elles, car quelques personnes pourraient désirer faire partie de la Société à seule fin d’ajouter à leurs titres. Il espérait qu'un sénateur ne regar- derait pas au-dessous de lui de s'asseoir à côté d’un artiste ou d’un industriel, qui Essar sur LA Soc. DES Sc. p’UPSAL. 19 Le nouveau titre des Acta de la Société (Acta litteraria et scien- tlarum Suecie) amena en 1730 un changement aussi dans leur publication comme dans leur contenu. Au lieu de paraitre tous les trois mois comme les Acta litteraria Sueciæ (Upsalie publicata) et de renfermer des nouvelles littéraires et scientifiques et la nomenclature des ouvrages nouveaux ainsi que des comptes-rendus, les nouveaux Acta devaient paraitre une fois par an et se borner à la publication de mémoires scientifiques. Ces Acta litteraria et scientiarum Suecie, malgré ce changement apporté A leur mode de publication ainsi qu'à leur composition, peuvent être con- sidérés comme la continuation des Acta litteraria Sueciæ (Ups. publ.): ils sont d’ailleurs désignés comme volumes III et IV, dont le premier, dédié au comte GustAvE BonpE et imprimé en 1738, renferme les années 1730 à 1734 et le second, contenant les années 1735 A 1739, est imprimé en 1742. La Société poursuivit ses travaux pendant quelques années, mais elle marqua quelque relâchement durant l’absence de son infatigable se- peuvent parfois rendre plus de services au royaume que ceux qui, plus de 40 ans durant, ont foulé les hauteurs du Parnasse.» (ROSENHANE, p. 87). L'activité de CELsius comme membre de la Société Royale des Sciences est attestée par les mémoires qu'il a insérés dans les Acta Socictatis, et son zèle infati- gable en qualité de secrétaire est prouvé par les procès-verbaux des séances. Voilà pour le savant. Comme homme et comme citoyen, voici en quels termes il est caractérisé dans Vita Celsii, Acta Soc. Sc. Upsal. 1744: «moriebatur ut philosophus, ad quasvis nature leges subeundas paratus, et ut christianus fiduciæ plenus. Erat CELsius, ob singularem morum svavitatem et integritatem, omnibus gratissimus. Semper lætus, alacer et neu- tiquam occupatus videbatur, etiam si esset occupatissimus. Pietate in creatorem, ve- neratione et obedientia in superiores, fide et constantia in amicos, æquitate et huma- nitate in omnes, clarus.» Ce qu'on vient de lire s’applique également, dans ses traits généraux, au fon- dateur de la Société et à son membre le plus célèbre, qui fut aussi son secrétaire, je veux parler de lillustre Linné. Il arrive parfois que des personnes, qui bien avant et au-dessus de leur temps se renferment en elles-mêmes, sont inaccessibles aux autres et que leur supériorité devient isolée et sans joie, parce qu’elle est méconnue des con- temporains. Mais ce ne fut pas le cas de Benzerius le jeune, de CELsIUs ni de CHARLES von Linxé. Ils jouirent de leur vivant de l'admiration de leur époque pour la pureté et la fermeté de leur caractère, aussi bien que pour leurs travaux qui ser- virent à un degré éminent aux progrès de la science et de la civilisation, et le juge- ment de la postérité est encore plus flatteur, si possible, que celui de leurs contem- porains: Major ex longinquo reverentia, 20 O. Guas, erétaire A. Censrus qui séjourna à l'étranger de 1732 à 1737; elle re- prit cependant bientôt un nouvel essor, lorsque ce savant rentra dans l'exercice de ses fonctions: on résolut alors dès la première séance que des Acta de la Société seraient publiés A la fois pour les quatre années précédentes.» Le comte Gustave Bonpr, sénateur, succéda en 1735 comme præses illustris au comte Arvin Horn, qui renonça A ce poste pour des raisons que nous ignorons. La situation financière de la Société était lom d’être satisfaisante et influait d'une manière regrettable, ainsi que certaines autres circonstances, sur la publication des Acta. C’est pour- quoi le comte Bonpr convoqua en assemblée générale dans son hôtel à Stockholm, le 4 et le 6 octobre 1738, tous ceux des membres de la So- ciété qui demeuraient à Stockholm ou à Upsal. Ces réunions eurent pour résultat la publication, quatre années après, du 4° volume (c’est-a- dire pour six ans) des Acta Societatis Regie Scientiarum Upsaliensis qui sortit de presse en 1742. Il ne faut pas passer sous silence ici que CELsIUs contribua pour une large part A ce résultat, car son zèle infatigable pour la Société comme pour l'observation stricte de la résolution prise naguère par elle, triompha de toutes les difficultés et lui fournit le temps nécessaire, bien qu'il fût d’ailleurs absorbé par les devoirs importants de sa chaire et les soucis sans nombre de la construction et de l’organisa- tion du nouvel Observatoire astronomique. La Société, profitant de la faveur que lui accordait les lettres pa- tentes du 11 Novembre 1728 — l’autorisant, on se le rappelle, @ re- mettre directement à Sa Majesté tout ce qu'elle jugerait nécessaire d’a- jouter à ses réglements et statuts» —, présenta au Roi un projet signé par OLor CeLsius, SAMUEL KLINGENSTIERNA, MATTHIEU Asp, ANDRE CELSIUS, Nizs Ros£n, JEAN IHRE, Cnarzes Linnaus, O. P, Hyorter, qui fut sanc- tionné mot pour mot par S. M. le 15 Janvier 1742. Selon ce projet, la savante Compagnie a le droit d’élire outre ses vingt-quatre membres ordinaires, des grands seigneurs du Royaume en qualité de membres honoraires et douze savants étrangers comme mem- bres correspondants. «Les travaux de la Société ne doivent être publiés qu'une fois par an et sintituler Acta Societatis Regie Scientiarum Upsaliensis, tandis que Hi Essar sur LA Soc. DES Sc. D'UPsAL. 21 les nouvelles littéraires et le compte-rendu des livres nouveaux paraitront mensuellement et en suédois sous le titre de Tidningar om de lärdes ar- beten (Notices sur les travaux des savants). Pour les aider dans l’accom- plissement de cette tâche, les membres de la Compagnie peuvent s’ad- joindre un des savants de l’Université Royale d’Upsal, qui, en qualité, d’Adjumetus Societatis a le droit d'assister aux séances» Ces adjoints de- vaient essentiellement se charger de la rédaction de la feuille suédoise. «Et comme il est nécessaire dans tous les endroits du Royaume où se trouvent des Universités, des colléges et des imprimeries, d’avoir des in- formations sûres concernant tout ce qui est nouveau dans le domaine littéraire, la Société doit à cette fin admettre sous le nom de correspon- dants des hommes lettrés de la province.» La Revue mensuelle dont nous venons de parler — les Tidningar om de lärdes arbeten, dont on doit au fond la publication à OLor CELsius le jeune, alors adjoint de la Société, plus tard évêque de Linköping — parut en 1742, mais son existence fut courte, car elle finit la méme année. Pour ce qui est des Acta Societatis Scientiarum Upsaliensis, la 5° et der- niére partie parut dans le courant de 1751. Mais méme aprés cette époque et jusque vers 1770, la Société ne fit plus paraitre d’Acta, bien que les membres fussent des savants émi- nents et que LiNNÉ remplit les fonctions de secrétaire'). Les causes de ce long retard doivent se trouver dans une pénurie de mémoires et par conséquent peut-être dans un manque de temps ou dans un défaut d’ar- detr chez les membres, mais surtout enfin dans une déplorable situation financiére qui, en plusieurs occasions précédentes, avait arrété les travaux de la Société et cet état de choses fut loin de s'améliorer à la suite de l'incendie qui éclata à Upsal en 1766 et réduisit en cendres presque le quart de la ville. Un avenir plus brillant fut cependant réservé à la Société, lorsque à la mort du comte Boxpe (1764), S. A. R. le Duc CHARLES DE SÖDER- MANLAND devint son præses illustris; grâce à une généreuse subvention, il mit la savante Compagnie en état de reprendre après une interruption 1) Le premier procès-verbal de Linse, après la mort d’AnpRE CELSIUS, porte la date du 21 juillet 1744, et le dernier celle du 13 mars 1765. Ces procès-verbaux sont en général trés-courts, 22 O. Guas, de plus de vingt ans la publication des Acta, qui reçurent alors le titre de Nova acta Regie Societatis Scientiarum Upsaliensis: le vol. I parut en 1773). La préface de ce 1* volume justifie cette addition de lépithéte Nova au titre par le long intervalle de temps qui s’était écoulé depuis la publication des anciens Acta; de plus, l’auteur de cette préface nous informe que, quoique l’activité littéraire de la Société ne se fût pas ma- nifestée par des témoignages extérieurs, elle ne s’était pas relâchée dans ses séances et que les fruits en sont en partie livrés au public dans ces nouveaux acta. La savante Compagnie et ses Acta changèrent donc plusieurs fois de titre et nous en avons indiqué les raisons. Elle s’appela d’abord Col- legium curiosorum, puis Societas litteraria et fit paraître des Acta litteraria Sueciæ Upsalie publicata; quelque temps après, elle prit le nom de Societas Regia litteraria et scientiarum et sa publication périodique Acta Litterarum et scientiarum Sueciæ, dénomination qu'elle échangea d’abord contre celle d’Acta Societatis Regie et Scientiarum Upsaliensis et plus tard contre celle de Nova acta Regie Societatis Scientiarum Upsaliensis, titre quelle conserve depuis un siècle en portant elle-même le nom de Societas Regia Scien- tiarum Upsaliensis. A propos des modifications apportées successivement au nom de la Société et au titre de ses mémoires, nous devons ajouter que le contenu de ces derniers subit aussi des changements, de sorte que tandis que les Acta litteraria ne comprenaient à proprement parler que des comptes- rendus bibliographiques, des nouvelles littéraires et la nomenclature des ouvrages nouvellement parus, etc. — nous en avons cité des exemples —, les Acta scientiarum éliminèrent les comptes-rendus, etc. pour se borner essentiellement à des mémoires ayant trait à la botanique, la zoologie, les mathématiques, l'astronomie, la météorologie, la médecine, l'histoire et l'archéologie. Les Nova Acta continrent, outre des travaux se rap- N 1) L’édition de ce volume et du II®, tirée à un petit nombre d’exemplaires, fut bientöt épuisée; elle fut réimprimée en Allemagne. Le vol. III parut en 1780 et le vol. IV en 1784. On en verra plus loin la suite dans une note. Essar sur LA Soc. DES Sc. D'UPsAL. 23 portant aux mêmes domaines, des mémoires relatifs à la physique, la chimie et la physiologie '). Les mémoires de la Société portèrent, comme nous venons de le dire, depuis 1773 le titre de Nova Acta. Ce ne fut qu'en 1854 qu'on résolut d'ajouter: Series tertia, et cette série comprend les volumes I—IX, ainsi que le premier fascicule du Vol. X. La troisième série, dont le premier volume porte la date de 1855 et fut publié alors que Son Altesse Royale le prince Oscar FRÉDÉRIC était Preses illustris de la Société, ne se distingue au fond des Acta pré- cédents que par une plus grande extension accordée aux mémoires et par une plus grande richesse de planches. Les volumes comptent aussi un plus grand nombre de feuilles et le format en est augmenté; de plus, il a paru ces dernières années un fascicule annuel ou un volume tous les deux ans. Enfin, il convient de reconnaître ici que cette série a acquis une plus grande valeur à cause des comptes-rendus annuels de météoro- 1) Afin de faire mieux embrasser d’un coup d'œil les travaux de la Société, nous citerons ici leurs années de publication: I. Acta Litteraria Sueciæ ab A° 1720—1729, Vol. I et Il; Il. Acta Litteraria et Scientiarum Sueciæ ab A° 1730—1739, Vol. III et IV; Ill. Acta Societatis Regie Scientiarum Upsaliensis ab A° 1740—1750, Stockh. 1744—1751; IV. Nova Acta Regie Socictatis Scientiarum Upsaliensis, Upsalie 1773—1850, Vol. I—XIV; ou pour en spécifier les années de publication: Vol. I, 1773, Vol. VIII, 1821, MolenAATs; Vol. IX, 1827, Wolk SIT, 1,480, Noli EX 218323 Vol. IV, 1784, Mol Xe 1839) Wolk Wave, Vol. XII, 1844, Wolk Wile), Vol. XIII, 1847, Vol. VII, 1815, Vol. XIV, 1850. V. — — = — = — Series tertia : Vol. I, 1854, Vol. VI, 1866—68, Vol. II, 1856—58, Vol. VII, 1869, Vol. III, 1861, Vol VIT 1871 Vol. IV, 1863, Vol = EX 1875, Vol. V, 1864—65, Vol. X, 1% fascicule 1876. VI. Tidningar om de lärdes arbeten (Notices sur les travaux des savants), Upsal, 1742. VII. Arsskrift (annuaire), Upsal, années 1860 et 1861. 24 O. Gras, logie quelle a publiés depuis 1855 sous le titre de Résultats des observa- tions météorologiques faites au nouvel Observatoire d’ Upsal; toutefois, comme la continuation de ces travaux exigeait pour les tableaux un format plus considérable que celui que pouvaient offrir les Acta, ils commencèrent avec Décembre 1868—1869 À paraître par livraisons distinctes sous le titre de Bulletin météorologique mensuel de U Observatoire de l'Université d’Upsal. Ces rapports annuels sont publiés actuellement aux frais communs de l’Université et de la Société Royale des Sciences et expédiés avec les Nova Acta de la Société comme appendice; mais on les envoie aussi séparément aux établissements scientifiques qu'ils peuvent intéresser, tels que les institu- tions astronomiques et météorologiques. En 1858, la Société Royale des Sciences résolut «de publier dé- sormais ses mémoires en deux sections distinctes. La première doit comprendre les Nova Acta Societatis Scientiarum Upsaliensis, où seront insérés, suivant le même plan que par le passé, en latin ou en français, des travaux spécialement destinés à faire connaître à l'étranger le ré- sultat des recherches scientifiques du ressort de la Société. L'autre sec- tion sera éditée comme Annuaire (Arsskrift) et embrassera les mémoires et articles scientifiques qui, appartenant aux mêmes domaines, sont écrits en suédois et sont regardés comme utiles aux progrés de la science dans la patrie méme.» Nous avons dit plus haut que la Société publia en 1742 un bul- letin mensuel en suédois sous le titre de Tidningar om de lärdes arbeten, qui devait relater les nouvelles scientifiques et les comptes-rendus des livres nouveaux, mais que l’existence de cette revue fut de courte durée — elle naquit et mourut la même année —, principalement parce que les membres chargés de la publier manquaient de temps et de ressources. Or, le 20 mai 1790, un membre zélé de la Société, l’archeveque Uno von Troit, émit l'idée de publier un journal savant en suédois; mais la So- ciété y trouva plusieurs difficultés; c'est pourquoi elle ne put prendre de décision à cet égard et la proposition d’un recueil scientifique publié en langue maternelle n’eut pas alors de succès. L’implacable fatalité qui semblait s'être attachée au Journal suédois de la Société ne ménagea guère davantage son Annuaire, car il ne parut que deux fois (1860 et 1861); ces deux volumes renfermaient plusieurs Ary Essai sur LA Soc. DES Sc. D'UPsaL. 25 mémoires couronnés par la Société Royale. La raison pour laquelle cette publication dut cesser sitôt après un si brillant commencement ne fut aucunement celle qui amena la fin de la revue mensuelle, mais bien «que l'Université d’Upsal ayant décidé de publier un Annuaire académique (Up- sala Universitets Arsskrift) dun plan et d’un but identiques à ceux du recueil de la Société Royale des Sciences, celle-ci résolut d'interrompre la publication du sien, afin de ne pas diviser inutilement les forces, au moins pour le présent et tant que l'Université continuerait de publier l'Annuaire académique. Si, contre toute attente, ce dernier ouvrage devait cesser, la Société reprendrait la publication de son propre Annuaire.» La modification apportée en 1858 A la publication des Mémoires de la Société en deux parties distinctes fut suivie, en 1863, d'une décision en vertu de laquelle on pourrait insérer également, dans les Actes de la Société édités jusqu'alors uniquement en latin et en français, des mémoires écrits en anglais et en allemand, ainsi qu'en suédois”). 1) Extrait du procès-verbal de la séance tenue par la Société Royale des Sci- ences, le 17 octobre 1863. «. . . Ensuite on passa à la décision définitive à prendre sur la question lon- guement débattue de l'insertion dans les Acta de la Société des mémoires en langue anglaise, allemande ou suédoise. Les opinions furent très-partagées À ce sujet, mais on considéra presque unanimement que les mémoires pouvaient être écrits non-seule- ment en latin, mais encore dans l'une des trois langues européennes généralement répandues, le français, l'anglais et l'allemand. Pour ce qui est spécialement de la langue suédoise, on ne regarda pas comme utile d’une part, de s’écarter de la règle suivie par la Société depuis sa fondation, surtout puisqu'on avait l’occasion d'insérer des mémoires scientifiques en suédois dans les Actes de l’Académie Royale des Sciences de Stockholm et dans d'autres revues scientifiques; — qu'il était particulièrement important de posséder une publication permettant de répandre davantage les mémoires qu'on désirait faire connaître, et c'est pourquoi il fallait les publier dans une langue universellement connue; — que par l'insertion de mémoires suédois, la Société Royale des Sciences mettrait des bornes & son influence et ses Acta seraient beaucoup moins lus à l'étranger, sans que leur écoulement augmentät en Suède; — que ce n'était que par la traduction du suédois en une autre langue plus répandue que ces mémoires pourraient être mieux connus ct que par conséquent les Acta (suédois) de la Société deviendraient superflus. Or, comme la Société rembourse les frais de traduction, il est préférable dans la plupart des cas que cette traduction soit faite sous les yeux de l’auteur.» «D'autre part, on objecta qu'il serait injuste, dans une Société de savants suédois, de ne pas faire place à la langue maternelle; que justement par là on contribuerait Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 4 26 O. Gras, La rédaction des Acta est confiée A un comité composé du secré- taire de la Société et de deux autres membres demeurant A Upsal: ces derniers sont nommés de façon que chacune des classes auxquelles le secrétaire n'appartient pas élit un de ses membres pour faire partie de ce comité de rédaction, lequel a le droit, quand il le juge nécessaire, d'appeler un ou plusieurs d’entre les autres sociétaires A participer A ses discussions et à ses décisions. Pour ce qui est des honoraires alloués aux auteurs ou pour la traduction, une modification a été apportée en 1870") aux statuts en vigueur, d’après laquelle ils ont été fixés au maxi- mum de 150 couronnes (soit environ 200 francs) pour un Mémoire; la Société accorde pour la traduction des ouvrages moins considérables 15 couronnes (20 francs) au maximum par feuille d'impression. Pour ce qui est d’ailleurs des statuts de la Société, nous les cite- rons à mesure que nous parlerons des sujets qu'ils concernent et aux- quels ils doivent naissance, ainsi que des devoirs du secrétaire et du trésorier et des conditions établies pour l'élection des membres et la dis- tribution des prix de la Société. L'activité scientifique de la Compagnie, malgré plusieurs interruptions dans la publication de ses Acta, s’est déployée pendant plus d’un siècle et demi dans une foule de domaines qui, on l’a vu, présentaient au début fort peu d’analogies entre eux. Les bornes assignées À notre introduc- tion ne nous permettent pas de nous étendre davantage sur ces travaux et nous sommes obligés de nous borner à ce que nous en avons déjà dit dans les pages précédentes et à ce que nous mentionnerons plus tard, lorsque nous traiterons de l'influence exercée par la Société sur l’Uni- versité d’Upsal et en général sur la culture scientifique de notre pays. à en répandre la connaissance; que dans certains domaines il était désormais impos- sible d'employer la langue latine, par exemple pour la chimie, la physiologie, et que les mémoires traduits en d'autres langues devaient perdre en précision, etc. «Enfin on s’accorda sur un projet conciliant les deux points de vue: les Acta devaient s’éditer jusqu'à nouvel ordre en latin ou dans une des langues vivantes uni- versellement connues, mais on convint d'insérer aussi des mémoires suédois, sur l'avis de la section à laquelle ils appartiennent. — Le professeur O. GLAs fit ses réserves sur la dernière partie de cette décision.» 1) Procès-verbal de la séance du 12 Mars 1870. EN Essai SUR LA Soc. DES Sc. D’UPsat. 27 B. TABLEAU DES PRASIDES ILLUSTRES ET DES FONCTIONNAIRES DE LA SOCIETE. La Société des Sciences fut sanctionnée par le Roi le 11 Novembre 1728 et avant la fin même de cette année le sénateur, comte Arvin Horn — auquel surtout on doit cette auguste approbation du projet de la Com- pagnie et le titre de Société Royale — devint son premier preses illustris') et il en exerça les fonctions jusqu'en 1734: nous ignorons pour quelle raison il n’occupa plus le fauteuil d'honneur à partir de cette annde-lA?). Bien que l’Université d’Upsal l’eüt élu Chancelier en 1716 et qu’elle en eût informé Cuartes XII, cette nomination ne fut jamais confirmée du vivant du roi; la perte de cet honneur fut compensée en 1723 par celui que lui décerna l’Académie d’Äbo, en appelant cet homme éminent à plus dun égard à être son Chancelier. Le fauteuil de la présidence d'honneur fut accordé après lui au sénateur, comte Gustave Bonpr, le vingtième de sa maison qui dans une succession non interrompue de père en fils, ait rempli les fonctions sénatoriales. Durant trente ans il resta à la tête de la Société (de 1735 A 1764). Comme son prédécesseur, il fut aussi Chancelier de l'Université d’Upsal. Les nombreux ouvrages que nous devons à sa plume infatigable attestent hautement ses profondes connaissances en histoire naturelle, dans les langues sémitiques, l’histoire universelle et celle de la Suède. Sur cette dernière, il partagait les vues erronées de ses contemporains relativement à l’âge excessivement avancé de sa patrie, comme entre autres savants les deux Rupgeek (le père et le fils) chercherent à le prouver; ces préjugés avaient cours à l'époque de sa première éducation 1) On se rappelle que d’après les termes mêmes du décret Royal «Sa Majesté veut toujours pourvoir Elle-méme la Société, en cas de vacance et sur la présentation de la Compagnie, d’un nouveau président honoraire.» *) La dernière lettre qu'il adressa à la Société porte la date d’Ekebyholm le 9 Janvier 1733, a 28 ONGTAS, et ils persistèrent quelque temps après. Nous pouvons aussi mentionner en passant que cet homme universel s’occupa d’astrologie; mais il y renonça bientôt et, biffant ses calculs mystérieux, il écrivit au-dessous ces belles paroles: Astra regunt orbem, dirigit astra Deus. Ce n’est pas par sa science, quelque vaste qu’elle ait été, ni par sa haute naissance ni sa position sociale que son souvenir est cher à la Société; mais cest par le zèle qu'il déploya sans cesse pour le déve- loppement de l'association et la bienveillance qu'il témoigna toujours aux sociétaires que la mémoire de ce patriarche sera longtemps conservée avec reconnaissance’). Son Altesse Royale, le prince héréditaire ÖHARLES, duc de Süper- MANLAND fut nommé Preses illustris”) en 1765, c’est-à-dire une année 1) Le comte Gustave Bone mourut à l’âge de 82 ans. La dernière lettre qu'il adressa à la Société pour la remercier des vœux et félicitations qu'elle lui avait exprimés à l’occasion de la nouvelle année, fut écrite à Stockholm le 24 Janvier 1764 par sa femme, Vivica TroLLE: elle nous apprend en effet qu'une «cécité accidentelle» empêcha son mari de répondre lui-même à la lettre de la Compagnie. 2?) Voici les termes mêmes dans lesquels le due daigna répondre par une lettre autographe à la Société Royale pour la remercier de la confiance qu'elle lui témoigna en l'appelant à la présidence d'honneur (L’original est conservé dans les Archives de la Compagnie): «Välborne, idle och höglärde Herrar ledamöter af Kongl. Vetenskaps Societeten i Upsala! «Jag tackar Kongl. Vetenskaps Societeten för dess genom bref ytrade vänskap och förtroende att til mig updraga styrelsen af et sä vittert och nyttigt samfund, til hvars fördel och förkofran jag si vist ônskar nägot kunna bidraga, som jag med fullkommeligt nöje och välbehag samma förtroende ärkänner och emottager; önskande för öfrigt att, som jag icke känner Kongliga Societeten till sin första inrättning, behörig del af dess statuter och äliggande göremäl meddelas matte. Förblifver Kongl. Vetenskaps Societetens altid vil affectionerade (signé) CARL.» Le 9 Juin 1792, la Société fut honorée de la présence de Son Altesse; elle saisit cette occasion pour informer son président honoraire qu’elle ne jouissait plus de la franchise postale que les lettres patentes du 11 Novembre 1728 lui avaient accordée pour la correspondance intérieure et étrangère et de plus, que le droit que ce même décret royal lui assurait de recevoir un exemplaire de tout ce qui simprimerait en Suède n'avait amené aucun résultat. Son Altesse daigna permettre à la Société de lui adresser dorénavant par écrit toutes ses communications. Puis, le duc se fit mon- trer par un membre de la Société Royale, ZIERYOGEL, pharmacien de la Cour, toutes les collections d'histoire naturelle dont celui-ci avait fait présent à la savante Compagnie, mig Essar sur LA Soc. DES Sc. D’UrsaL. 29 après que son frère aîné, le prince royal Gustave, devint Chancelier de l'Université d’Upsal: la Suède offrit alors le beau et rare spectacle de deux frères, fils de roi, présidant en même temps aux destinées l’un de la plus ancienne université et l'autre de la plus ancienne association scientifique du pays. Mais il fut court: dix années n'étaient pas écoulées que la Chancellerie fut vacante et Gusrave devint roi; mais CHARLES, qui, après les événements si funestes 4 son frère, à son neveu et à la patrie, monta enfin sur le trône, conserva comme roi et jusqu'à sa mort survenue en 1818 — c’est-à-dire plus d’un demi-siècle — la présidence d'honneur de la Société Royale des Sciences d’Upsal. La Compagnie se souviendra toujours avec reconnaissance que c'est grâce à la générosité de son Altesse quelle fut mise en état de commencer en 1773 la publication de ses Nova Acta et lorsqu'elle se reporte par la pensée vers ces temps difficiles que traversa heureusement notre patrie, la noble action du duc CHarLes lui apparaît comme un point brillant dans son histoire. Les favorables dispositions qui animaient l'auguste président envers la Société sont encore attestées par le fait qu'il garda toujours comme un de ses plus chers souvenirs la satisfaction qu'il éprouva dans sa jeunesse, alors que la Société l’élut à l’unanimité son Preses illustris» A son avénement, il déclara «vouloir conserver comme par le passé et jusqu'à la fin de sa vie la suprême direction de la première association scientifique qui l’eût honoré d’une si flatteuse dis- tinction.» En souvenir de la présidence semi-séculaire de Cuarues XIII, la Société Royale fit frapper en 1815 une médaille dont l'inscription: Primus amor Phebi, explique comme le dit Scuroprer de symbole du laurier, qui fut le premier amour d’Apollon, avant qu'il prit en mains les rênes du char du soleil.» Son Altesse Royale, le prince royal Oscar, fut à la fois, comme les deux premiers Presides illustres de la Société, Chancelier de l’'Uni- versité d’Upsal et président honoraire de la Société Royale des Sciences. Il fut nommé à ces dernières fonctions en 1818 et, six ans après, à celles de Chancelier: à son avénement au trône en 1844, Oscar I” renonca au fauteuil de la présidence d'honneur qu'il avait occupé pendant vingt-six 30 O. Guas, ans. Entre autres témoignages de son auguste bienveillance envers l'association, il faut citer la subvention que Son Altesse daigna accorder À l’aide (amanuens) infatigable de la Société, G. MARKLIN, pour que celui-ci püt entreprendre différents voyages dans l’intérieur de la Suède au point de vue des sciences naturelles. Le 16 Novembre 1844, Son Altesse Royale, le prince héréditaire Gustave, duc d’UPLAND, prit possession du fauteuil de Præses illustris de la Société, et la même année, son frère aîné, le prince royal CHARLES, fut placé à la tête de la Chancellerie de l'Université d’Upsal, — événe- ment qui dans les annales de ces deux institutions savantes rappelle le souvenir du partage analogue qui eut lieu quatre-vingts ans auparavant entre le successeur au trône royal d'alors et son frère cadet. La dernière des séances de la Société A laquelle Son Altesse Royale daigna assister fut celle du 6 Decembre 1851. Le prince Gustave fut enlevé dans la fleur de sa jeunesse et, humainement parlant, trop tôt pour les espérances qu'il faisait entrevoir. Rarement un jeune prince fut l’objet d'un deuil aussi profond et aussi général. Pleuré dans le palais du roi comme le meilleur des fils et des frères et par la nation entière comme un modèle de tout ce qu'il y a de beau, de vrai et de bien, Gustave fut vivement regretté aussi par la savante Compagnie qui avait eu l'honneur et le bonheur de lui confier la supréme direction de ses intéréts. Egalement doué sous le rapport de l’esprit et du cœur comme sous celui des charmes extérieurs de sa personne, il avait su se concilier et conserver l’affection générale. Sa carrière fut courte, mais rien ne vint en troubler la pureté ni la joie, car elle fut remplie par la religion, consacrée A l’art, à la science et embrasée par lamitié. Pour celui qui a eu le bonheur de jouir, ne füt- ce que dans de rares et trop courts instants, du commerce toujours élevé et vivifiant de l’auguste président de la Société, ce meminisse juvabit est une douce consolation — et comme le dit Havamal: «Immortel sera le souvenir de celui qui s’en est acquis un bon.» Son Altesse Royale Oscar FREDERIC, prince héréditaire de Suède et de Norvége, duc d’Ostrogothie, qui fut premier membre honoraire de la Société pendant plusieurs années, succéda en 1853 à son frère ainé Essar sur LA Soc. DES Sc. D'UPsaL. 31 le prince Gustave en qualité de Præses illustris et le premier volume de la troisième série des Nova Acta est orné du nom d’Oscar FRrÉDÉRIC et de son nouveau titre, aussi peut-on dire avec raison de cette nouvelle série: nomen et omen habet. Son Altesse occupa le fauteuil de la présidence d'honneur jusqu'en 1872 — c'est-à-dire pendant l’époque la plus féconde peut-être de la Société Royale —, alors qu'Elle monta sur le trône, à la mort de son frère CHARLES XV qui fut vivement et universellement pleuré — dans les deux royaumes unis. Sa Majesté Oscar II n'a pas refusé sa faveur à l’association dont Elle fut le præses illustris durant dix-neuf ans, qu'Elle encouragea par ses subventions et qu'Elle honora et anima souvent en prenant une part active aux séances de la Société et, en renonçant à la présidence honoraire, loin de mettre un terme au généreux intérêt qu'Elle témoigna toujours à la savante Compagnie, Sa Majesté daigna la prendre sous sa haute protection en qualité de Patronus augustissimus. ( Les fonctionnaires de la Société Royale se composent du Secrétaire, du Trésorier et du Bibliothécaire. Au sujet des fonctions du Secrétaire’), PROSPERIN nous dit, page 57, «qu'à l'exemple de la plupart des associations scientifiques, la Société d’Upsal a considéré ces fonctions comme perpétuelles» et d’après la dé- 1) Les Réglements de la Société Royale des Sciences sanctionnés par Sa Majesté le 11 novembre 1728 renferment les clauses suivantes relativement aux charges in- combant au secrétaire: «§ 8. Les fonctions du secrétaire consistent à rédiger le procès-verbal des séances et en outre x entretenir, sur l'ordre de la Société et en son nom, la corres- pondance intérieure et étrangère, à conserver et à classer tous les actes et documents appartenant à la Société, en les pourvoyant des registres et journaux qui les concer- nent. Si la Société recevait de la province des communications écrites en suédois qui fussent jugées dignes d’être livrées à l’impression, il doit se charger de les faire traduire en latin. De plus, il doit rendre compte en particulier des ouvrages de mathématiques et de physique paraissant en Suède. Enfin, il lui appartient ainsi qu’à un autre membre de la Société de toucher et de conserver les fonds de la Compagnie, de les employer aux besoins courants suivant la décision des membres réunis, mais non sans l'autorisation du Preses illustris lorsqu'il s’agit de grandes dépenses; tous les ans, il doit rendre compte de l'emploi de ces fonds. Pour que le secrétaire puisse remplir avec plus de facilité les charges qui lui incombent, la Société lui adjoint un aide (amanuens).» 32 O. Guas, cision prise par la Compagnie le 23 septembre 1874, cette charge n’est pas liée à l’une des trois classes de la Société et le membre élu à ces fonctions doit être regardé comme Secrétaire perpétuel, c’est-à-dire nommé pour tout le temps quil sera disposé à remplir cette charge.» Si nous ne comptons pas Eric BENZELIUS le jeune, que nous avons déjà mentionné comme de fondateur, le principal membre, le président et le secrétaire de la Société», celle-ci n'a jamais eu à proprement parler de président. La première séance ordinaire de la Société eut lieu le 26 novembre 1719 etles procès-verbaux qui furent régulièrement dressés par les secré- taires A partir de ce jour forment six volumes in-folio et se trouvent tous, sauf ceux des années 1733 à 1737, dans les Archives de la Société. Ceux qui se rapportent aux dix premières années de l'existence de la Compagnie nous montrent que Eric BENZELIUS a été lame des séances et qu'aucun membre n'y a été plus assidu que Eric Burman. Pour éviter des longueurs inutiles et ne pas nous écarter de notre sujet, comme nous pourrions y être entrainé en insérant des biographies dans cet exposé des destinées de la Société Royale, nous nous bornerons À la nomenclature de ses secrétaires, en l’accompagnant de la simple mention du temps qu'ils ont été en charge, de leurs fonctions à l’Uni- versité et de la date de leur naissance et de leur mort. Nous avons dit plus haut ce qui justifiait l'exception faite en faveur d'Eric Beyzentus et d'Anpré Cezsius. Voici cette liste: Eric BEenzeLius le jeune, voyez page 5. Eric Burman, astronomiæ prof., né le 23 septembre 1692, f le 3 novembre 1729, secrétaire de la Société Royale en 17207. ANDRE CELsius, astron. prof., né le 27 novembre 1701, f le 25 avril 1744, secrétaire le 9 janvier 1725—1744°). 1) Le procès-verbal du 11 décembre 1719 nous apprend que «Jacon Burman, étudiant en médecine, fut chargé de rédiger les procès-verbaux»; c'était le frère d'Eric Burman; il entra en fonctions dès le 18 du même mois. 2) Le dernier procès-verbal qu'il ait rédigé avant son départ pour l'étranger porte la date du 24 avril 1732 et, le 9 novembre de cette même année, nous voyons le Dt Nims Rosin (anobli Rosin von Rosensræin) remplir l'office de secrétaire, pro- bablement par suite de quelque empêchement pour KLINGENSTIERNA, dont le premier Essar sur LA Soc. DES Sc. v’Upsat. 33 (Pendant les voyages de CeLsius à l'étranger, la charge de secrétaire fut confiée par intérim à SAMUEL KLINGENSTJERNA, physices prof., né 1698, + 1765, de 1732 à 1733, et à JEAN IHRE, eloqu. et polit. prof. Skyttean., né 1707, } 1780, de 1733 à 1737). CHARLES VON Linn& lainé, botanices prof., né le 13 Mai 1707 (vieux style), f le 10 Janvier 1778 (nouveau style); secrétaire de 1744 à 1767. CHARLES Avrivitiius, LL. OO. prof., né le 16 Août1717, f le 19 Janvier 1786, secrétaire de 1767—1786. Eric PROSPERIN, astron. prof., né le 25 Juillet 1739, + le 4 Avril 1803, secrétaire le 9 Octobre 1786—1803. FABIAN AURIVILLIUS, hist. litterar. prof., né le 10 Decembre 1756, } le 14 Novembre 1829, secrétaire le 16 Avril 1803—1829. Jéns SVANBERG, mathematum prof., né le 6 Juillet 1771, f+ le 15 Janvier 1851, secrétaire le 2 Décembre 1829—1843. Erras Fries, @conomie et botanices prof., né le 15 Août 1794, secrétaire le 27 Mai 1843—1867. ANDRE Jonas Anastrom, physices prof., né le 14 Août 1814, f le 21 Juin 1874, secrétaire le 19 Novembre 1867—1874. Otor Gras, medicine theor. et pract. prof, né le 14 Novembre 1812, secrétaire le 23 Septembre 1874. Si nous omettons Eric BENzeLius, qui remplit A la fois toutes les fonctions de la Société, et que nous comptions comme secrétaires KLINGEN- STJERNA et IHRE, nommés par intérim en l'absence de CrELsius pendant les années 1732 à 1737, nous voyons que la charge de secrétaire est échue à 3 astronomes, 2 botanistes, 2 linguistes, 1 littérateur, 1 mathé- maticien, 2 physiciens et 1 médecin. Les fonctions de trésorier sont de date récente et rentrérent jusqu’en 1829 dans les attributions du secrétaire, car, on s’en souvient, le décret royal du 11 Novembre 1728 charge celui-ci, non-seulement de la rédaction des procès-verbaux et de la correspondance intérieure et étrangère, de la conservation et du classement des actes et documents, mais encore de procès-verbal est daté du 10 Février 1733. Le journal des séances de la Société Royale offre une lacune pendant près de quatre ans, À partir du 23 Octobre 1733 jusqu'au 28 Septembre 1737. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 5 34 O. Gras, la conservation des fonds de la Société, dont il doit rendre compte an- nuellement: un aide lui est adjoint à cet effet. L’équité réclamait qu'on ne regardät plus comme un poste purement honorifique des fonctions aussi étendues que pénibles et plemes de res- ponsabilité, lorsqu'elles étaient remplies par un homme zélé autant que consciencieux tel que FABIAN AURIVILLIUS: tous les membres s’accorderent sur la nécessité d’allouer désormais une certaine compensation pécuniaire au membre revêtu de cette charge. Dans sa séance du 30 Mai 1816, la Société, «considérant quelle possédait des ressources suffisantes, résolut par reconnaissance de la peine que son secrétaire s'était donnée depuis douze ans pour le soin des affaires de la Compagnie, de lui voter un traitement annuel de 200 Riksdaler Banco (soit 400 francs environ), à partir de 1815.» Lorsque le professeur JÖns SvAnBERG fut élu secrétaire, le 2 Dé- cembre 1829 à la mort d’AurmwirLıus, il accepta cette marque de con- fiance, mais «A la condition d'être exempté de tout soin des affaires finan- cières de la Société.» La Compagnie approuva cette restriction et le divorce fut ainsi conclu entre les fonctions de secrétaire et celles de trésorier. Le même jour, Pierre SydBRING, professeur de langues orientales, fut élu Tresorier de la Société’). 1) Le procès-verbal de cette même séance nous apprend aussi que «par suite du partage des fonctions attribuées jusque-là au secrétaire, l’on regarda comme équi- 4 table et l’on décida de faire dorénavant deux parts égales des 200 Riksdaler Banco alloués jusqu'alors au membre revêtu de cette charge, de sorte que celui-ci et le tré- sorier toucheraient désormais chacun 100 Riksd. B° par an.» A l’occasion de ces nouvelles dispositions, ainsi qu'à la suite de différents changements apportés pendant le cours d’un siècle aux statuts de la Société Royale, qui demandaient à être modifiés en quelque mesure, le ci-devant Gouverneur et com- mandeur Hans JArra, les professeurs E. G. Geiser et L. P. Wazmsrzpr et le se- crétaire JONS SVANBERG, se chargèrent dans la même séance de les réviser et de les soumettre sous une meilleure forme à l'approbation de la Société. Le règlement du 22 Décembre 1831 en vigueur pour l'élection des membres en fut probablement un des fruits, mais il n’est fait aucune mention des fonctions du trésorier dans le procès-verbal. En revanche, les statuts imprimés en 1858 qui règlent la publication des acta de la Société Royale, formulent ainsi dans le 3 les devoirs du Trésorier: «Le Trésorier rend compte, À la séance annuelle, de son administration des fonds de la Société et indique le montant de la somme dont la Compagnie peut dis- ~ J oo Essar sur LA Soc. pes Sc. D'UPsaL. Le professeur ELras Fries succéda le 30 Novembre 1841 au pro- fesseur Ssögrıng dans la charge de trésorier: il occupa ces fonctions Jusqu'au 27 Mai 1843, jour où il fut élu secrétaire de la Société. JAcoB Épouarp Boërmius, professeur de droit romain, le remplaça le 3 Juin 1843 et resta en charge jusqu'à sa mort. CHarLes Jean MALNSTEN professeur des mathematiques fut élu trésorier le 15 Septembre 1849 et après sa nomination au Conseil d’État et son départ d’Upsal, la Société confia le 19 Février 1859, le soin de gérer ses biens à FRÉDÉRIC EMILE SUNDEVALL, professeur d'anatomie et de physiologie, que la maladie obligea, le 7 Avril 1877, à donner sa démission après 18 ans d'exercice; AUGUSTE AL- MÉN, professeur de chimie médicale, fut nommé aux fonctions de trésorier le 18 du même mois et de la même année. Pour ce qui est des aides (amanuenser) de la Société, on voit que le premier en date est A. Census, nommé le 28 Janvier 1724. Norpin dit de lui et de Kuincensrserna dans les Mémoires de l’Académie Suédoise (II partie, 1796, page 144) «que ces jeunes gens furent d'abord admis À assister le secrétaire de la Société Royale d’Upsal et que ce premier pas semble les avoir heureusement conduits sur la voie de la science où ils se distinguérent depuis comme maitres: dans cette position, ils comprirent bientôt aussi l'utilité de la correspondance avec les savants de l’Europe, qu'ils ne manquérent jamais d'entretenir par la suite pendant et après leurs voyages à l'étranger pour leur développement scientifique et la gloire de la patrie.» Nos lecteurs se souviennent que le décret Royal du 15 Janvier 1742 amplifiant les statuts de la Société lui accorde le droit d'admettre en son sein un Adjunctus Societatis, auquel incombe en particulier le soin poser l’année suivante pour éditer les Acta, après quoi la Société prend une décision à cet égard.» Le procès-verbal de la séance du 12 Février 1870 mentionne que la Compagnie adopta la proposition suivante émise par son secrétaire et relative au trésorier: «Le trésorier ne peut paycr aucune facture se rapportant à l'activité littéraire de la Société, avant qu'elle ait été vue et approuvée, et, pour preuve que cette condition a été remplie, que le secrétaire y ait apposé son visa.» Le 8 Avril 1854, il fut décidé que le traitement annuel du secrétaire serait égal à celui du trésorier, c’est-à-dire de 200 Riksdaler Banco (environ 400 francs); mais les procès-verbaux ne nous apprennent pas quand les honoraires du trésorier ont été augmentés de 100 à 200 Riksdaler. 36 O. Gras, de rédiger les Notices suédoises sur les travaux des savants; nous avons déjà dit le sort malencontreux de cette publication qui parut une année grâce A O. Cezsius le jeune, et il ne nous reste rien à ajouter sur les tra- vaux de ces adjoints relativement à leur but proprement dit. Le procès- verbal du 19 Décembre 1791 nous apprend que Fate Burman, maitre ès arts, a été appelé aux fonctions d’adjoint. Les collections ZIERVOGEL et GYLLENHAAL — dont nous parlerons plus loin — avaient été léguées à la Société A la condition expresse qu’elle veillerait à leur conservation. Tant que ZIERVOGEL vécut, il se chargea lui- même de ce soin, qui, à sa mort, fut dévolu à la Société. Les professeurs Murray, THunpera et Acrez élaborèrent alors un projet d'instructions pour un futur conservateur des cabinets et collections d'histoire naturelle de la Société Royale et celle-ci l’adopta dans sa séance du 27 Avril 1793). SAMUEL LILLJEBLAD, philosophiæ magister, fut nommé Adjoint de la Société le 30 Avril 1793 et il en remplit les fonctions jusqu'à ce qu'il occupât la chaire d'économie pratique; son successeur fut LAURENT HÄLL- STRÖM, philosophiæ mayister (le 3 Novembre 1802). Lorsque celui-ci fut nommé lecteur au college de Gefle, la Société choisit comme son adjoint GEORGES WAHLENBERG, docteur en médecine et aide-naturaliste au Muséum de l’Université d’Upsal: celui-ci resta en charge jusqu'à sa nomination A la chaire de médecine et de botanique; la Compagnie appela alors à ces fonctions (le 2 Décembre 1829) GABRIEL MARKLIN?), aide-naturaliste comme 1) Les instructions destinées au Conservateur ou adjoint le la Société Royale lui prescrivent non-seulement de veiller aux collections d'histoire naturelle, mais encore à la bibliothèque. Elles sont très-détaillées dans leurs XV §§; le dernier renferme les dispositions relatives au traitement de cet adjoint. ?) Fils de pauvres paysans, MARKLIN naquit ce 1% Juillet 1777 dans la paroisse de Skellefteä (gouvernement de Vestrobothnie). Sa vie fut tout entière consacrée à amasser non de l'or et des biens, mais des objets d'histoire naturelle et des livres (entre autres des dissertations, discours et programmes académiques). Il passait ordinairement Vhiver à Upsal, pour classer et nettoyer le produit de ses collections recueillies pendant les voyages qu'il entreprenait l'été en Suède et à l'étranger. On pourrait dire de lui que sa longue carrière ne fut qu'une excursion d'été pour- suivie sans interruption dans la nature. Le fruit de son infatigable activité, que nentrava jamais la maladie, se trouve dans les riches collections d'histoire natu- relle et la précieuse bibliothèque embrassant tous les domaines de l'exploration de la nature, dont il fit présent à l'Université d’Upsal et qui sont conservées actuellement Essar sur LA Soc. DES Sc. D’ÜrsAL. 37 son prédécesseur A l'Université: le choléra vint l’arracher à ce poste à ‘age de 80 ans, en Septembre 1857. Le 8 Mars 1858, la Société décida A l’occasion de la mort de ce dernier et pour des motifs dont il sera question plus loin, que les fonc- tions d’adjoint seraient abolies pour être remplacées par celles de Biblio- thécaire, auquel serait alloué le même traitement, c’est-à-dire 300 Riksdaler Riksmynt par an; un projet d'instructions destinées au futur bibliothécaire fut adopté dans la même séance’). ADRIEN THENGBERG, philosophie magister, fut chargé le même jour des fonctions de bibliothécaire et les remplit jusqu'à sa mort. Elles furent ensuite confiées le 8 Février 1860 à Roserr THALÉN, alors docens, aujour- d'hui professeur de physique, qui les exerce encore actuellement. prysique, 4 C. DONATIONS FAITES A LA SOCIETE ROYALE DES SCIENCES, SES COLLECTIONS ET SA SITUATION FINANCIÈRE. Pendant le premier siècle de l’existence de la Société Royale, et surtout durant la première moitié, les ressources de l'association ne lais- dans la coupole du Gustavianwn de Y Académie, ancien amphithéâtre d'anatomie d'OLor Rupseck l'aîné, qui porte aujourd'hui en souvenir du donateur le nom de Museum Marklinianum. Ce musée fut donné directement à l'Université d’Upsal, tandis que la fondation Marklin, provenant de la vente des programmes et des dissertations et dont il sera question dans le chapitre suivant, peut être considérée comme un don fait indirecte- ment par linfatigable naturaliste à la Société Royale des Sciences. Lorsque Marklin fut promu, le 4 Juin 1857, au grade de docteur en philoso- phie honoris causa — il n'avait jamais passé par les degrés intermédiaires — le pro- fesseur C. W. BôrriGer, qui était chargé de la promotion de cette année-là, le peignit avec autant d'esprit que de justesse comme d'étudiant octogénaire aux besoins ‘les plus restreints et aux collections les plus riches.» 1) «Les fonctions du Bibliothecaire consistent 1 Asurveiller les biens meubles, la bibliothèque. les archives et les collections de la Société; 2° à recevoir et à insérer dans un catalogue annuel tous les ouvrages destinés à la bibliothèque ; 3 & veiller à la distribution des Acta à toutes les associations savantes avec laquelle la Société se trouve en relations; 38 Q. Gras, serent pas que d’être fort restreintes et plus d’une fois même insuffisantes. Les membres étaient joyeux et tristes à la fois: ils éprouvaient une vive et légitime satisfaction en travaillant au service de la culture scientifique ; mais ils ne ressentaient pas une douleur moins profonde de ne posséder aucun moyen de faire connaître les fruits de leurs travaux. Mais où pouvait-on espérer d'acquérir les fonds nécessaires dans un pays tel que la Suède d'alors? Se croiser les bras et attendre dans l'oisiveté des temps propices, c'était loin de la pensée du fondateur qui avait choisi pour devise: »7u ne cede malis, sed contra audentior ito!» Eric Benzerus le jeune et plus tard Anpr& Crnsius s’efforcèrent sans relâche de procurer à la Société les ressources dont elle sentait un si pressant besoin. C'est grâce au premier que la Société s’adressa en 1716 à la reine ÜLRIQUE ÉLÉONORE en sollicitant, pour subvenir aux nécessités de la Compagnie, le droit de déterrer et de vendre les tuyaux de fonte dont on s'était servi pour la conduite des eaux établie par O. Rupreck l’ainé et qui avaient amené l’eau du moulin situé au bord du Fyris jusqu'au chateau même). La demande fut accordée et la vente des tuyaux rapporta à la Compagnie, comme nous l'avons déjà dit, la somme de 8,977 «daler 1), öre kopparmynt.» Un autre essai de se procurer les sommes indispensables pour la publication des Acta est encore dû à Eric BENZELIUS: sur son invitation, la Société adressa en 1725 une pétition au Roi pour solliciter que Sa Majesté lui accordät À elle seule le droit d'éditer des almanachs dans le 4° à veiller et X participer à la correspondance avec les sociétés scientifiques ou les particuliers pour les affaires de la Compagnie; 5° à aider au prêt des ouvrages de la bibliothèque, laquelle doit être ouverte au moins deux fois par mois & des jours ct heures fixes. »Comme le Bibliothécaire est chargé en outre de dresser un catalogue général de la bibliothèque, de corriger les épreuves, etc., il a droit à un traitement spécial.» 1) Cet aqueduc souterrain fut posé par O. Ruppuck l’ainé dès 1662, mais faute d'entretien il fut bientôt hors de service. Il amenait l’eau aux différentes parties de la ville jusqu'au Jardin botanique que possédait alors et que’ possède encore l’Univer- sité près du Svartbiick; la longueur des tuyaux de bois forés qu'on avait établis est évaluée à 4,230 aunes, «non compris les tuyaux de métal qui conduisent l’eau jusqu’au Château.» Voy. Lettre d’OLor Ruppeck au Chancelier de l’Académie, comte Maenus DE LA GARDIE, en date du 7 Juillet 1662 et Compte-rendu du même en 1685, Essar sur LA Soc. DES Sc. D’ÜPsAL. 39 royaume; ce monopole, disait la supplique, aurait pour conséquence: «une plus grande exactitude dans les indications de ces almanachs et l’élimi- nation de toutes les conjectures sans fondement et conduisant à la super- stition qu'on y rencontre d’ordinaire, erreurs qui ne peuvent être effacées à Yhonneur de la nation sans porter atteinte aux auteurs ou aux éditeurs, tant que ces almanachs sont publiés par plusieurs personnes.» Nous ne savons si cette pétition a jamais reçu de réponse; mais il est de fait que les membres de la Société prièrent en 1738 leur Preses illustris d'agir en leur faveur auprès de Sa Majesté, «afin qu'ils obtinssent ou le privi- lese d'éditer seuls des almanachs dans le royaume, ou bien qu'aucun al- manach ne se vendit sans être revêtu du sceau de la Société, moyennant un droit de timbre de 3 öre (monnaie de cuivre) par exemplaire.» La Société ne réussit pas davantage à obtenir l'autorisation d’em- ployer les briques provenant de la partie incendiée du Château, ni celle de prélever une certaine portion des droits perçus sur les ventes aux en- chères de livres, et la franchise postale qui lui avait été accordée en 1726 lui fut refusée à partir de 1782 pour la correspondance étrangère. La dernière demande de la Société qui visait & un but scientifique tout en impliquant un avantage pécuniaire, fut présentée par ANDRE CELsius aux Etats du Royaume en 1731; mais nous avons vu qu’elle eut le même sort que toutes les autres. Bref, les revenus que produisit la vente des tuyaux de fonte, furent les seuls dont la Société Royale püt jouir de la part de l’État. La situation financière de la Compagnie ne laissa done pas que d'être fort précaire pendant les premières années de son existence jusqu’à ce que la libéralité des particuliers vint lever les obstacles qui s’oppo- saient à la publication des Acta. Jusque-là le recueil de la Compagnie n'était imprimé qu'aux frais des membres eux-mêmes — l’éditeur n’accordait que 120 daler par an — et il fut même question de faire payer ceux qui désiraient une mention ou une critique de leurs ouvrages dans les Acta. Comme preuve de la pénurie où se trouvait la Société, nous nous bor- nerons à un simple fait relaté dans le procès-verbal du 15 Avril 1730, § 2: «Remis de la part de l'étudiant en médecine Caroli Linnæi disputatio botanico-physica de nuptüs et sexu plantarum, in qua recentiorum placita et 40 “Ste nOweG IAs, observationes recensentur, dans laquelle la Société reconnut les études solides de l’auteur et ses profondes connaissances en botanique et elle exprima le vœu que cette dissertation püt être livrée A l'impression.» Les fonds lui manquèrent pour réaliser ce désir. La Société eut encore à combattre durant bien des années contre ces embarras pécuniaires, au détriment de la publication de ces Acta toujours retardés et même une fois longtemps mterrompus, comme nos lecteurs se le rappellent. Enfin, grâce à la large subvention que lui accorda son président honoraire, le due CnarLes de SÖDERMANLAND, elle fut en état de reprendre l'impression de ses Mémoires avec le titre qu'ils por- tent encore aujourd’hui. En 1778 et en 1780, la Société reçut de donateurs qui voulurent garder anonyme la somme de 366 Riksdaler 32 skilling specie. Mais A brebis tondue Dieu mesure le vent: la Société Royale en fit bientôt l'expérience. Deux de ses fervents amis, le pharmacien de la Cour FREDERIG ZIERVOGEL et le maitre des mines JEAN ABRAHAM GYLLEN- HAAL, tous deux profondément attachés à l'étude de la nature et vivement intéressés aux efforts de la savante Compagnie dont ils déploraient la pénible situation économique, résolurent le 18 Mai 1783 de lui faire don d’un capital de «4,613 Riksdaler 15 skillmg et 4 rundstycken specie», ainsi que de leurs collections d’histoire naturelle et de leurs bibliothèques. De plus, GYLLEN- HAAL acheta l'ancienne maison du professeur JEAN SCHEFFER et le terrain y attenant, dans le dessein d'y établir le siége de la Société des Sciences et ses collections. GYLLENHAAL descendit dans la tombe en 1788 avant d'avoir vu son œuvre achevée: A sa mort, la digne demeure dont il s'était proposé de doter la Société n'avait encore qu'une aile seulement, et elle n’échappa même qu'à grand’peine à l'incendie qui ravagea en 1809 la plus grande partie du quartier où elle est située. La Compagnie néanmoins s'en servit telle quelle jusqu'en 1860, date de la construction actuelle. Les modifications apportées à la maison principale influèrent aussi sur la destination du petit pavillon qui se trouve dans la cour: c'était primitivement le musée de SCHEFFER, puis la Société y installa sa bibliothèque et maintenant que celle-ci a été réunie à celle de l'Université et transportée dans le grand édifice qui porte le nom de Carolina redi- ies Essal SUR LA Soc. DES Sc. D'UPsAL. 41 viva — la Compagnie ne conserve chez elle que les Mémoires des Sociétés savantes de l'étranger — le pavillon sert de demeure au concierge. ZIERVOGEL ne survécut que quatre ans à son ami et, jusqu'à la fin de sa vie (1792), il fut occupé du soin et du classement des collections qui étaient le fruit de l'amour que GYLLENHAAL et lui avaient éprouvé pour les sciences naturelles et de leur zèle à servir aux progrès de la Société Royale. Les portraits de ces deux bienfaiteurs de la Société des Sciences se trouvent dans la salle des séances de la Compagnie’). L’ordre chronologique nous amène à parler après cette donation de la fondation de la veuve de Lanné, Sara Erisasern Moraus, en date 1) Les documents relatifs & la donation ZIERVOGEL-GYLLENHAAL se trouvent con- signés en copie dans les procès-verbaux de la Société des Sciences pour les séances du 22 Janvier et 21 Octobre 1789, 20 Mai 1790, 4 et 10 Octobre 1792. Cette donation comprenait non-seulement le capital que nous avons mentionné, ainsi que la maison et le terrain, mais encore de nombreux ouvrages relatifs aux dif- férentes branches des sciences naturelles et les collections suivantes: 1. Collection de plantes; 2. » » coquillages; Bi, » d'insectes ; 4. » de minéraux; 3% » » pétrifications; 6. » d’ambre; te » de bois; 8 » de matière médicale. Le 8 Mars 1858, la Société décida au sujet de ces collections que, «comme il est inutile d’en posséder d’une nature aussi hétérogène sans disposer des moyens né- cessaires à leur entretien et à leur développement et d’autre part, considérant que celles des institutions universitaires sont à la fois plus riches et d’un accès plus facile, elle ne conserverait que 1° la bibliothèque de la Société, comme supplément important de la Bibliothèque académique en ce qui concerne les Mémoires édités par les associations scientifiques en relations avec elle; 2° la collection de fossiles, comme renfermant les types des pétrifications décrites dans les Acta de la Société, et 3° peut-être aussi la collection d’ambre comme étant d’une valeur considérable. »La collection entomologique GYLLENHAAL devait être confiée au Musée zoolo- gique d’Upsal à titre de dépôt. »Tout ce que les intendants des institutions savantes de l'Université considère- raient comme digne de figurer dans leurs collections leur serait remis gratuitement par la Société. En revanche, tout ce qui ne pourrait pas faire partie d’une collection scientifique serait mis en vente.» Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 6 42 O. Gras, de Hammarby le 8 Septembre 1803 et s’élevant à la somme de 333 Riks- daler 16 skilling specie’) et une copie de l’acte de donation est insérée dans le procés-verbal de la séance du 15 Juin 1805. La donatrice émet le vœu que lorsque le capital se sera accru, la rente en soit distribuée comme prix de la Société le 13 Mai, anniversaire de naissance de son mari, au meilleur Mémoire adressé à la savante Compagnie en réponse A la question de concours proposée par celle-ci et «qui doit se rapporter», dans l'intention de la donatrice, «A la géographie physique et naturelle de la Suède avec application à l’économie rurale» Mais si la Société ne recevait pas de Mémoire qui lui parût digne d’être couronné, elle peut accorder ce prix à un autre ouvrage remis à la Compagnie ou déjà im- primé, s'il sert d’une manière remarquable à éclairer un sujet parti- culier des sciences en question. La donatrice y range aussi des rela- tions de voyages se rapportant aux provinces de la Suède ou les topo- eraphies dues A des auteurs initiés aux sciences naturelles et à la phy- sique, à la condition toutefois que le prix ne sera pas consacré à sub- venir aux frais du voyage, mais accordé A une relation déjà remise à la Compagnie ou même imprimée, avant que l’auteur puisse être admis au concours.» La fondation LiNNÉ se vit augmentée, d’après le procès-verbal du 20 Décembre 1806, de cent trente Riksdaler Rgd (ou 130 couronnes) que la Faculté de médecine remit à la Société Royale comme boni des fonds recueillis pour l'érection du monument de Linné dans la cathédrale d’Upsal. L’année suivante, lorsque l'Université d’Upsal célébra le centième anni- 1) La veuve de LINNE s'exprime ainsi entre autres dans sa lettre de donation: «... Je veux aussi contribuer pour ma part à ce que la postérité conserve le sou- venir de Lanxé et désire le faire d'une manière qui s'accorde avec une pensée qu'il a souvent exprimée, Ceux qui ont connu mon mari de son vivant doivent se rappeler que deux choses étaient particulièrement l’objet de ses vœux. C'était d’une part le progrès de la science qu'il cultiva avec un zèle infatigable et, d’après des juges com- pétents, avec succès. Il y mettait d'autant plus de valeur qu'il croyait qu'aucune autre branche des connaissances humaines n'était plus utile à l’homme et, ce qui plus est, plus propre à faire éclater la sagesse et la bonté du Créateur. L'autre objet de son ambition, c'était le progrès de la patrie, conséquence indubitable d’une connais- sance plus profonde du pays. L'amour que mon mari portait à sa patrie est sufli- samment prouvé par le fait qu'il renonça par pur attachement à la Suède aux offres les plus avantageuses qui lui furent adressées par les pays étrangers . . .» Essar sur LA Soc. DES Sc. D'UpsaL. 43 versaire de naissance du grand naturaliste en inaugurant la nouvelle Orangerie, la Société des Sciences reçut des trois filles de Linn, d’après le procés-verbal du 29 Mai 1807, la somme de 333 Riksdaler 16 skilling specie ou 1,333 couronnes de la monnaie actuelle à condition de les employer au prix fondé par leur mére. Il faut rappeler aussi avec reconnaissance qu’un des membres honoraires de la savante Compagnie, Prnr Tuam de Dagsnäs, qui mourut en 1820 à läge de 83 ans, contribua pour une large part en différentes occasions à la publication des Acta de la Société Royale. Le 17 Mars 1858, Son Altesse Royale le prince Oscar, alors Prœæses illustris, daigna fonder un prix annuel de 300 couronnes, qui fut décerné à plusieurs lauréats que nous mentionnerons plus loin. Le même jour, le Gouverneur d’Upland, baron ROBERT von Kramer, membre honoraire de la Société Royale, fit connaitre son intention d'accorder à la Société Royale la somme de 300 Rdr. Riksgäld ou couronnes par an. Le § 4 du procès-verbal de la séance tenue le 1” Février 1868 nous rapporte que d’ancien Gouverneur d’Upland, ete. baron R. von KRÆMER, qui, des son admission au sein de la Société Royale des Sciences d’Upsal, s’est vivement intéressé À ses travaux et a contribué en différentes occasions à ses progrès par de généreuses subventions, a fait encore don à la Compagnie d’une somme de neuf cents Riksdaler Riksmynt le 24 Janvier dernier. Grâce à cette nouvelle preuve de la libéralité de M. le baron von Kramer et aux précédentes, ses donations à la Société Royale se sont élevées à 3000 Riksdaler Riksmynt ou plus de 4,000 francs.» ! Le 11 Novembre 1874, un autre membre honoraire de la Société, A. Fr. REGNELr, docteur en médecine établi à Citade de Caldas (Minas Geraés) au Brésil, remit à la Compagnie une lettre de donation qui fut lue à la séance du 27 Février 1875; en voici la teneur: «Le soussigné désire remettre à la Société Royale des Sciences d’Upsal comme un faible hommage de sa haute estime et de sa recon- naissance la somme ci-jointe de quinze mille (15,000) couronnes, afin de former un fonds dont la rente sera destinée A la publication de travaux scientifiques, à la réserve d’un dixième qui devra être ajouté annuel- lement au capital pour l’accroître.» 44 OMG: Cette munificence est un nouveau témoignage, entre beaucoup d'autres, du zèle ardent que le docteur REGNELL déploie sans se lasser jamais pour l’avancement de la science et en particulier pour les progrès de la médecine et des sciences naturelles dans sa patrie. Le 26 Mai 1877, la Société Royale des Sciences reçut de son Secrétaire actuel la somme de dix mille (10,000) couronnes dont il lui avait fait donation par une lettre en date du 23 Septembre 1874 Se référant au procès-verbal de la séance de ce jour’), il émit le vœu que cette donation portät le nom de fondation MARKLIN avec un compte à part dans lequel les dépenses annuelles ne devraient pas dépasser la rente et que celle-ci, à partir du 1* Novembre 1877, fût exclusivement destinée aux frais de traductions en langues étrangères des mémoires insérés dans les Acta de la Société, mais qu'on ne l’emploierait sous au- cune condition à des prix ou à des honoraires pour des mémoires im- primés en suédois dans les Acta de la Société, invoquant A cet égard les motifs de ses réserves présentées le 17 Octobre 1863, en ce qui con- cerne les mémoires publiés en suédois (Voy. page 26, note). En rendant compte des contributions pécuniaires qui échurent en partage à la Société, il ne serait pas hors de propos de citer ici les dons: de revues, de livres et de collections scientifiques faïts à la Compagnie par des Sociétés savantes ou par des particuliers, mais comme la liste 1) Procès-verbal de la séance tenue par la Société Royale le 23 Septembre 1874, § 5: «Le soussigné, O. GLAs, qui vient d'accepter les fonctions de secrétaire, exprima l'espoir que le premier acte qu'il allait faire en cette qualité serait accueilli avec bienveillance par la Société. Il dit alors que par suite du décès de l’ami de sa jeunesse, le secrétaire dont la Société déplore encore vivement la perte, 4 était seul désormais à gérer les biens provenant de la donation entre vifs qui lui avait été faite ainsi qu'au professeur ÄNGSTRÖM par l’ancien adjoint de la Société et docteur en philosophie GABRIEL MARKLIN; c’est pourquoi, il voulut en cas de mort déclarer dès à présent ses intentions à cet égard, savoir que lorsque ces fonds auraient atteint le montant nécessaire au but ci-dessous indiqué — il espérait que cela aurait lieu au mois de Novembre 1877 —, il faisait don: 1° à la Société Royale des Sciences de 10,000 couronnes, se réservant le droit de décider dans l'avenir de leur emploi comme fondation de prix ou comme subvention destinée à la publication des Acta de la Société; . . . Pour lui-même, il renonça à une part quelconque, heureux si par les dites dispositions il pouvait honorer comme il convenait le souvenir de MARKLIN et d'Âncsrrôm et répondre au zèle de ces deux hommes pour les progrès de notre as- sociation scientifique.» Essar sur LA Soc. DES Sc. D’ÜPsAL. 45 en est trop longue pour ne pas dépasser les limites où nous devons nous restreindre, nous nous bornerons simplement à mentionner la pré- cieuse collection entomologique renfermée dans quatorze armoires, qu'un membre honoraire de la Société, LEONARD GYLLENHAAL (mort en 1842 à läge de 90 ans) offrit en 1836 à la Société Royale des Sciences et qui, grâce aux soins actifs de l’infatigable adjoint de la Compagnie G. MARKLIN fut transportée l’année suivante à Upsal. C’est la collection normale des insectes coléoptères de la Suède, dont la description a rendu le nom de GYLLENHAAL justement estimé parmi les savants naturalistes de son époque. Il nous reste à dire quelques mots de la gestion des biens de la Société Royale et de sa situation financière. On se le rappelle, Jean ABRAHAM GYLLENHAAL avait conçu le des- sein de doter la Compagnie d’une grande maison de pierre avec des ailes adjacentes, mais le bâtiment principal n’était .pas même commencé que la mort enleva le généreux ami de la Société Royale. La seule aile qui fût achevée servit de siége à la savante Compagnie jusqu'en 1860, mais comme elle était trop petite et présentait plus d’un inconvénient, la Société résolut de lagrandir. Le devis approximatif des constructions ne devait pas s'élever au-delà de 12,000 Riksdaler Riksmynt ou couronnes; la direction et la surveillance des travaux furent confiées au professeur Fr. SUNDEWALL, trésorier, auquel le baron RoBERT von Kramer et le professeur W. LILLJEBORG voulurent bien prêter le secours de leurs lumières et de leurs conseils. Faute d'argent comptant, la Société résolut de con- tracter un emprunt d'amortissement de dix mille (10,000) Riksdaler payable en dix ans, pour couvrir les frais des réparations et constructions projetées. En 1867, la Compagnie décida de restaurer entièrement la petite maison en pierre et cette réparation, qui monta à 1088 Riksdaler, fut achevée l'année suivante. Une nouvelle réparation fut faite en 1869 pour la somme de 572 Riksdaler 58 Gre, etc.'). 1) La propriété de la Société des Sciences est située place Saint-Erie (St. Erics tory) sur un terrain qui lui appartient en propre et exempt de dettes (pa fri och egen grund); elle est entourée d’une grille en fer du côté de la rue Saint-Laurent (St. Larsgatan) et dun mur en briques du côté de la place. La grande maison se e 46 OÖ. Gras, Essar sur LA Soc. DES Se. D’ÜPsAL. Les dépenses se rapportent à la propriété (police d’assurance, impôts communaux, réparations), aux traitements du secrétaire, du bibliothécaire et du trésorier — 300 couronnes à chacun — 150 couronnes et logement au concierge; A l'édition des Acta dont les frais varient suivant les années et enfin 4 une somme annuelle de 300 couronnes destinée À subvenir à la publication du Bulletin météorologique mensuel de l'Observatoire de l'Uni- versité d’Upsal. Les recettes comprennent les loyers de la Société, le revenu de la vente des Acta, les rentes des sommes prêtées et enfin le cens (frälse- rentor), ou redevance annuelle payée par l'acquéreur de la propriété que la Société a vendue en province’). D’encaisse de la Société Royale des Sciences se composait A la fin de 1876 comme suit: Caissebaenenale 2 2... DEN Bourne Censtcapitalise ya MEN ARME M RD 120,108: Proprietes (maison et terrain) de la Société a leur valeur fixée par le comité de taxation . . . » 22,800: — » Hondation Inne ONE ; » 7,483: 63 » Fondation Regnell (primitivement 15,000) aujourd’hui » 15,165: 45 » et enfin l’avoir de la Société s’accrut, le 26 Mai 1877, de la Fondation Marklin, sélevant à . . . . . . . » 10,000: — » Somme totale: Cour. 131,111: 32 üre. compose au premier étage d'une antichambre, d’une salle de séances, de deux salles de lecture et de quatre autres pièces; le rez-de-chaussée forme six chambres. La petite maison, ou pavillon qui se trouve dans la cour, contient deux chambres avec cuisine et cave pour l'huissier. 1) Les dépenses de la Société se montent en 1876 à . . 4,554 Cour. 13 dre. CLASS PCCELLES NN SIN ES NS DURE TR EE PERRET AE EE CT RE ET DES ?) Ces revenus du cens ont produit 1123 couronnes en 1872, 1320 en 1873, 1392 en 1874, 1441 en 1875, 1251 en 1876 ou un total de 6,527 couronnes pendant les cinq dernières années; c’est donc pour cet espace de temps une moyenne annuelle de 1305°™", 40 qui représente à 5 °/, un capital de 26,108 Couronnes. I. LA SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES DANS SES RAPPORTS AVEC L’UNIVERSITE DUPSAL Dans la première partie de cet exposé historique, nous avons es- sayé d’esquisser l’origine et les développements de la Société des Sciences d’Upsal, son but et ses travaux scientifiques, et, après avoir rapidement passé en revue les Presides illustres qui ont veillé successivement à ses destinées et les fonctionnaires qui ont servi à ses intérêts et à ses pro- grès, nous avons enfin relaté les donations dont elle a été l’objet et exposé sa situation financière. Il nous reste à retracer, dans notre se- conde partie, l'influence que la savante Compagnie a pu exercer sur l’Uni- versité d’Upsal et en général sur la culture scientifique de la Suède. Mais avant d'aborder cette matière, nos lecteurs voudront bien nous permettre d'indiquer brièvement ce qui, dans notre pensée, constitue le but et la valeur des Universités, des Académies et Sociétés savantes, ainsi que les méthodes d'investigation scientifique. L'influence de la Société Royale commença à se manifester, comme nous le verrons plus loin, peu de temps après qu’elle fut organisée et reconnue comme association scientifique par des statuts revêtus de la sanction du Roi’). 1) Le Jubilé que l'Université d’Upsal est sur le point de célébrer — fête na- tionale qui réveille quatre siècles de souvenirs — reporte naturellement la pensée à quelques dates de la modeste histoire de l'association qu'ont illustrée les BENZELIUS, les Cersıus et les Linné. Les travaux de la Société Royale des Sciences commencèrent sans ostentation en 1710 et la première séance ordinaire, on s'en souvient, fut tenue le 26 Novembre 48 O. GLas, Il n'entre pas dans notre plan ici de chercher à rendre compte des changements que la succession des temps a fait subir à l’Université d'Upsal comme à d’autres institutions du même genre à l'étranger’). De nos jours, on considère les Universités comme de hautes écoles servant très-directement au but de l'État, d’où résulte pour celui-ci en premier lieu l'obligation de les entretenir d’une manière qui réponde A l'importance de leur mission et aux exigences de l’époque; ou bien on les envisage encore comme des asiles pour le progrès des sciences. Au 1719; peu après, ses Acta litteraria furent publiés pour la première fois (1720). Le titre et les statuts de la Compagnie obtinrent la sanction royale le 11 Novembre (vieux style) 1728.— Cent ans plus tard ou le 21 Novembre (nouveau style) 1828, les mem- bres de la Société des Sciences demeurant X Upsal se réunirent non pour célébrer par une fête spéciale le centième anniversaire de la fondation de l'association, mais simplement pour fortifier la confiance en l'avenir en rappelant les souvenirs de l’acti- vité déployée durant un siècle par la Société Royale. A cette occasion, le professeur CRONSTRAND remit à la savante Compagnie de la part de l’Académie des Sciences de Stockholm une lettre de vœux et de félicita- tions, signée par son président, Son Excellence FLEMMING et son secrétaire, le pro- fesseur BERZELIUS. i Un douloureux souvenir se mêla À cette solennité, car la Socitété avait A dé- plorer depuis sa dernière séance la perte de deux membres éminents, attachés à l'Université d’Upsal: le professeur C. P. THUNBERG, Commandeur de l'Ordre de Vasa, décédé dans sa SG°année et le professeur Z. NORDMARK, chevalier du même Ordre, mort à l’âge de 77 ans; ils avaient tous deux pris part aux travaux de la Compagnie pendant plus de quarante ans et rempli leurs fonctions de professeurs ordinaires du- rant 44 ans, Norpuark depuis 1783 et THunBErG (professeur extraordinaire dès 1781) depuis 1784. ") J.G. Hrrver le dit avec beaucoup de justesse dans ses Ideen zur Geschichte der Menschheit (1V® Partie, livre XX, § 5): «Die Universitiiten waren gelehrte Städte und Ziinfte; sie wurden mit allen Rechten derselben als (Gemeinwesen, eingeführt und theilen die Verdienste mit ihnen. Nicht als Schulen, sondern als politische Körper, schwächten sie den rohen Stolz des Adels, unterstützten die Sache der Regenten gegen die Anmassungen des Papstes, und öffneten, statt des ausschliessenden Clerus, einem eignen gelehrten Stande zu Staats- verdiensten und Ritterehren, den Weg. Nie sind vielleicht Gelehrte mehr geachtet worden, als in den Zeiten, da die Dämmerung der Wissenschaften anbrach; man sahe den unentbehrlichen Werth eines Gutes, das man so lange verachtet hatte, und indem eine Parthei das Licht scheucte, nahm die andre an der aufgehenden Morgenröthe desto mer Antheil. Universitäten waren Festungen und Bollverke der Wissenschaft gegen die streitende Barbarei des Kirchendespotismus; einen halb unerkannten Schatz bewahreten sie wenigstens für bessere Zeiten.» Essar sur LA Soc. DES Sc. D’UrsAL. 49 premier point de vue, l'Université est destinée à instruire la jeunesse dans les connaissances qui sont nécessaires pour entrer au service de l'État, tandis qu'au second point de vue, elle vise aussi aux intérêts de linvestigation scientifique, aux progrès et à l'entretien de laquelle elle doit se consacrer. Elle attemt ce double but par sa division en Facultés dûment organisées, c’est-à-dire lorsque chaque faculté ne règle pas seule- ment la répartition et l’enseignement des diverses branches d'instruction, de sorte qu’elle. satisfasse A ce que l'État exige de l'instruction supé- rieure des jeunes gens, mais qu'elle embrasse aussi les recherches scien- tifiques d’une nature analogue et qu’elle en expose les rapports réciproques"). 1) Les annales de la civilisation sont là pour prouver que les UNIVERSITÉS, avec leur double but de servir et l'État et la science, entrent pour une part considérable dans le développement intellectuel de l'humanité et, pour peu qu'on veuille se rendre aux enseignements de l’histoire, il est impossible de ne pas voir que, loin de diminuer, cette influence n'a fait que grandir d’une génération à l’autre. Aussi tout le monde cultivé s’accorde-t-il à reconnaître que ces institutions ne sont pas «surannées», ainsi que l'ont prétendu certains esprits qui regardent l'Université non comme un tout organique, mais comme un assemblage factice d'écoles spéciales, nommées Facultés. Celles-ci, dit-on, — et ce serait spécialement le cas en notre pays, par exemple, pour les Facultés de médecine — doivent être détachées de l'Université dans l'intérêt des progrès de le science, afin d’agir et de se développer d’une manière indépendante .. . Cette opinion se fit jour en Suède dans la presse et dans des brochures, avec le dessein avoué de fonder autre chose — je ne sais quoi — sur les ruines de l’Uni- versité et en particulier de celle d'Upsal. On chercha aussi à étayer ce projet radical et lui donner une apparence de raison d’être, en insinuant que les universités étaient impuissantes d’ailleurs à remplir leur mission dans de petites villes (comme Upsal), qu'elles devaient par conséquent être transférées dans les capitales et que la trans- lation de l’Université d’Upsal, par exemple, ne coûterait presque rien ou une baga- telle, — quelque chose comme «354,000 Rdr. Rmt.» . . . Ces prétentions illusoires — ,ou fallacieuses — et une foule d’autres du même aloi furent si souvent répétées qu'elles égarèrent aussi des personnes cultivées et haut placées, même dans les rangs de la Diète, au point de former une «opinion publique», car, comme le dit justement Göthe: «Besonders macht sich das Falsche dadurch stark, dass man es mit oder ohne Bewusstsein immer wiederholt als ob es wahr und abge- macht wire.» Opinionum commenta delet dies . . . Crc. Ces dernières années ont ouvert à l'Université d’Upsal une ère plus heureuse — l’État a augmenté le traitement du corps enseignant et alloué 740,000 couronnes à la construction d’un nouvel édifice pour y installer l'Université, ete. — et l’on se plait à rendre justice à cette savante institution qui, quatre siècles durant, a vaillamment servi à élever le niveau de l’intelligence et de la moralité dans l'État et par là concouru elle aussi à la prospérité du pays. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 7 50 O. Guas, Tandis que l’Université doit accomplir cette double mission que lui imposent l'État et la science, une Académie savante et une association scientifique n'ont qu'un but unique, les progrès de la science, et c’est A ce titre que les membres qui en font partie peuvent être considérés comme des collaborateurs du corps enseignant de l’Université dans lin- vestigation scientifique. Ce fait, comme aussi celui que l'Université d’Upsal et la Société des Sciences ont leur siége dans la méme ville et sont pour ainsi dire voisines, contribue en une large mesure à expliquer l'influence que ces savantes institutions ont incontestablement exercée l’une sur l’autre et qu'on pourrait représenter figurément comme celle d’une tendre mère sur sa fille reconnaissante. A ses débuts, l’activité de la Société Royale des Sciences s’est déployée sur un vaste domaine; mais nous l'avons montré, elle s’est res- trente de plus en plus dans le cours des ans aux travaux du ressort des sciences mathématiques et naturelles, non d’une manière si exclusive toutefois qu'il ne se trouve dans ses Nova Acta des mémoires relatifs A l'histoire, à l’archéologie, ete. Au sujet de cette direction dominante dans le sens des sciences naturelles, il n’est peut-être pas hors de propos, nous semble-t-il, de jeter un coup d'œil sur les méthodes en usage dans ce domaine, où tant de savants ont conquis une gloire impérissable. Les deux seules méthodes dont investigation scientifique puisse disposer pour trouver la vérité et arriver à une connaissance digne de ce nom sont, d'une part, la méthode inductive, analytique ou empirique, et de l’autre la méthode déductive, synthétique ou spéculative. Cette dernière, la déduction, qui conclut d’une cause supposée aux effets quelle produit ou de principes généraux et d’hypotheses aux faits, n’a pas fourni dans le champ des sciences naturelles les résultats qu'on en espérait; aussi n’a-t-elle pas été généralement admise. En revanche, l'induction infère des conséquences aux principes, des effets à leurs causes et con- clut ou s'élève dune foule d'observations objectives — et même subjec- tives, comme c’est le cas en médecine — aux forces qui les ont produites. Cette méthode se fonde immédiatement sur l’expérimentation, qui est une Essar SUR LA Soc. DES Sc. D’UPSAL. 51 expérience acquise par une voie artificielle: elle est plus difficile et plus lente, mais elle conduit à un résultat plus sûr que la déduction, laquelle ne laisse pas en plus d’un cas de fournir des hypothèses insoutenables. Ces observations particulières et ces détails sans nombre — qui s’accroissent de jour en jour et forment le fond des vues générales ou de l’ensemble —, n’acquièrent leur véritable valeur que lorsqu'ils sont généralisés et reliés par une idée. Bref, suivant. la méthode déductive, l'observateur agit d’une façon synthétique, tandis que par la méthode inductive, il procède par analyse et d’une manière régressive, c’est-à-dire du concret jusqu'à ses dernières limites, ou en d’autres termes, aux causes premières. Les deux méthodes amènent À concevoir la nature comme un tout harmonique soumis à un ordre immuable et éternel. - Dans l’un comme dans l’autre mode d'investigation, la science s'efforce de trouver une théorie générale, une loi, qui puisse embrasser et expliquer l’ensemble des phénomènes particuliers. Il convient de rappeler cependant que plus les sciences progressent, plus grande aussi devient la nécessité de s'élever à une idée transcendante du monde physique’). 1) C’est à Bacon de VERULAM que revient plus qu’à aucun autre l’insigne hon- neur d’avoir arraché l’investigation scientifique aux vaines querelles et aux systèmes stériles de la scolastique pour la ramener à l'expérience et à la nature vivante. Sa gloire immortelle est d’avoir suivi à cette fin la méthode inductive, sans méconnaître la valeur de la méthode déductive dans une foule de cas, et d’avoir ainsi rendu possibles les progrès de la science. Bien qu'il protestât avec l'accent du génie contre le sou- verain mépris que les savants de son époque professaient pour la nature et son étude, il n'inclina pas lui-même à la déification de cette nature, que nombre de ses succes- seurs proclamerent dans le siècle dernier et même dans celui-ci: il n’approuvait point cette conception de l'univers qui ne sépare point le Créateur des choses créées, Dieu du monde visible et qui, dans son orgueil, nie le monde spirituel en dehors et au- dessus de la perception matérielle. Bacon saisit les vrais rapports qui existent entre le monde sensible et le monde supranaturel, entre la nature et la divinité, et jamais il ne se permit de railler la foi et l'espérance en un monde à venir. Il condamnait VYinerédulité aussi bien qu'un zèle aveugle et intolérant, comme étant également préjudi- ciables à la foi religieuse et aux sciences de la nature (Philosophia naturalis), qu'il regardait comme les fidéles servantes de la religion. Qu’on nous permette de citer à ce sujet les paroles mêmes de ce penseur de génie (FrANcisci Baconis Opera omnia, Lips. 1694, in-fo; Cogitata et visa de interpretatione nature, p. 581): «Baco cogitavit et illud, quam molestum ac in omni genere difficilem adversarium nacta sit philosophia naturalis, superstitionem nimirum ct zelum religionis, ccecum et immoderatum. . . . Naturalem enim philosophiam post verbum Dei certissimam superstitionis medicinam, 52 O. Gras, L'influence de l'Université d’Upsal sur la Société Royale des Sciences est un fait que la savante Compagnie se plait à reconnaître et qu'explique suffisamment la circonstance que la plupart des membres actifs de la Société, établis 4 Upsal, ont appartenu et appartiennent encore au corps enseignant de cette haute institution; aussi ne croyons-nous pas devoir en fournir ici d'autres témoignages. En revanche, il ne sera pas sans in- térêt, croyons-nous, de rechercher ici l'influence que la Société Royale a \ . .,r ny, , pu exercer à son tour sur cette Université et en général sur le développement scientifique en Suède”). eandem probatissimum fidei alimentum esse. Itaque merito religioni tamquam fidissi- mam et acceptissimam ancillam attribui; cum altera voluntatem Dei, altera potestatem manifestet. Neque errasse eum qui dixerit: Erratis nescientes seripturas et potestatem Dei, informationem de voluntate et meditationem de potestate nexu individuo copu- lantem. Que licet verissima sint, nihilo minus illud manet, in potentissimis naturalis philosophie impedimentis, ea qua zelo imperito et superstitione dieta sunt, citra con- troversiam numerari.» Il est essentiel d’établir une vraie distinction entre la nature et Dieu, non-seu- lement pour la pensée et pour la foi, mais encore pour l'activité et pour la vie. On voit jusqu'à quel point Bacon estimait l’ordre et la clarté dans les sciences par cette belle pensée: «Ordo lumen accendit, deinde per lumen iter demonstrat.» Linxé, ce profond observateur qui sut doter la systématique de l’ordre le plus rigoureux et qui, plus que tout autre peut-être, a cherché l'unité dans la variété, a dit un jour ces paroles mémorables: «Crescunt scientie ut formicarum acervi, quavis adferente stipulam.» 1) Sous le rapport de son origine et de son but, la Société Royale d’Upsal présente plus d’une analogie avec la célèbre Royal Society de Londres, cette première association scientifique avec laquelle la Société upsalienne entra en relations. Fondée à Oxford en 1645, elle se vit transférée X Londres par CnarLes II en 1660. Voici comment Buckie (History of civilisation in England, Londres, 1858, 2° éd., p. 340—341) nous rapporte dans les termes suivants le but de cette haute institution et de son influence sur la pensée et le développement des esprits en Angleterre: «Every thing marked a growing determination to subordinate old notions to new inquiries. At the very moment when BoyLE was prosecuting his labours, Cuarues II. incorporated the Royal Society, which was formed with the avowed object of increa- sing knowledge by direct experiment. And it is well worthy of remark, that the charter now first granted to this celebrated institution declares that its object is the extension of natural knowledge, as opposed to that which is supernatural.» — — «The progress was, in truth, so rapid, as to carry away with it some of the ablest members even of the ecclesiastical profession; their love of knowledge proving too strong for the old traditions in which they had been bred.» Est-ce que cette dernière phrase ne pourrait pas s'appliquer aussi aux deux membres les plus éminents de la Société d’Upsal à son début, Éric Bexzeuius et OLor Crtsius l’ainé ? Essar sur LA Soc. DES Sc. pv’Upsat. 53 Cette influence de la Société s'est manifestée de différentes manières: A) par son initiative de nouvelles institutions et entreprises scientifiques, par la publication de ses Mémoires et enfin par des travaux scientifiques édités en langue maternelle; B) par les encouragements accordés à des auteurs en dehors de la Société, soit en insérant gratuitement leurs mémoires dans les Acta, soit en couronnant leurs travaux ou d’autres encore, soit enfin en subvenant aux frais de voyages entrepris dans l'intérêt de la science. A. INITIATIVES DE LA SOCIETE ROYALE, SES ACTA ET SES TRAVAUX EN SUEDOIS. La première institution scientifique qu'on doive aux efforts de la Société est l'Observatoire astronomique. La savante Compagnie portait encore modestement son premier titre de Collegium curiosorum (de vettgirigas gille), lorsque Eric BENZELIUS le jeune obtint en 1716, du gouverneur d’Upland, baron RigginG, la pro- messe de parler au Roi Cuartes XII en faveur de la Société naissante, afin que S. M. autorisät entre autres la restauration d’une des tours les Ce dernier mérite d'être rappelé brièvement ici. I] naquit en 1670 et mourut professeur de théologie, doyen de la Cathédrale à Upsal en 1756, âgé de près de 86 ans, après avoir professé à l'Université pendant cinquante-scpt ans, d'abord dans la chaire de langue grecque, puis celle des langues orientales et enfin en théologie; il occupa six fois le rectorat académique. Profondément versé dans ces langues et le latin, il s’adonna aussi à l'étude de la nature et à celle des runes, mais il conquit une renommée européenne par ses travaux sur la botanique et en particulier par son Hierobotanicon sive De plantis Sacre Scripture (2 volumes, Upsal, 1745 et 1747). Nos lecteurs nous permettront de citer ici une circonstance de la vie de cet éminent théologien et linguiste distingué, qui exerça probablement une influence décisive sur le plus célèbre des savants de la Suède, En 1728, alors que LINNÉ, pauvre et inconnu — «un diamant dans le sable, dédaigné dans sa noire enveloppe» — arriva à Upsal, Cersıus laccucillit dans sa propre maison, lui donna une place à sa table et mit tous les trésors de sa biblio- thèque à la disposition du jeune étudiant. Il l'introduisit chez l’archiatre Rupgecx et lui procura les moyens nécessaires pour aller à Gräsôn et ensuite en Laponie. Cette conduite, empreinte d’une véritable charité, montre en même temps combien CELSIUS connaissait les hommes; peut-être même devina-t-il la grandeur future de son jeune protégé, dont les connaissances botaniques étaient déjà extraordinaires. 54 O. Gras, moins endommagées du Chateau — qui avait été la proie des flammes en 1702 — et l’abandonnât à la Compagnie pour y installer l'Observatoire astronomique projeté. Les espérances de Benzezius furent déçues: la permission royale ne fut jamais accordée’). Ce premier essai qui ne fut pas couronné du succès qu'on en attendait, n’abbattit pas le courage des sociétaires: ils comprirent leur sérieuse mission et, faisant un pas de plus, ils prirent en 1719 le titre de Bokvettsgille ou Société littéraire et se réu- nirent désormais en séances ordinaires; l’année suivante, ils commencè- rent la publication de leurs Acta. Bien plus, leur pétition fut présentée aux États du Royaume en 1723, et la Diète demanda que le Collége de la Chambre (Kammar-collegiwm) présentât un rapport. Dans le courant même de cette année, et sur l’ordre du collége, une expertise eut lieu et l’on examina quelle tour conviendrait le mieux au but de la savante Compagnie; mais comme la Société ne put, faute d'argent, se mettre à l'œuvre aussi tôt qu'il l'aurait fallu, la tour destinée A l'observatoire fut démolie et les briques furent transportées à Stockholm pour y servir à la construction du Palais royal. Le projet fut repris une fois encore; il s'agissait alors d'employer une autre partie du château, mais on ne fut pas plus heureux qu'en 1723. La Société avait réussi, grâce à son secrétaire Eric Burman, professeur d'astronomie, à entrer en relations avec le célèbre astronome CAssINI qui 1) Comme preuve du zèle incessant de BENZELIUS, même pour des sciences qu'il ne cultivait pas lui-même, et de son esprit fécond en inventions pour tächer d'obtenir les moyens nécessaires à l'établissement de l'Observatoire en question, il faut citer encore un extrait de la lettre qu'il écrivit d’Upsal le 2 Avril 1716 à son beau- frère E. SvepBrre: €. . . Pour ce qui est de l'Observatoire, les choses en sont arri- vées au point que M. le Gouverneur a promis de recommander & Sa Majesté de faire réparer à cette fin le meilleur donjon du Château: il y a Ih assez de briques à prendre dans le voisinage, et le bois communal nous fournira les poutres et autres bois de construction qui pourront être nécessaires. Quant aux moyens de couvrir les frais de réparation, je les ai trouvés dans la terre, je veux parler des gros tuyaux de fonte souterrains qui ont servi à conduire l’eau du Fyris depuis le moulin jusqu'au Château: ils ne font que se rouiller à présent. Il y a aussi de beaux tuyaux de métal qui sont d'une valeur considérable et qu'on pourra employer également Les premiers conduits serviront à l'usine de Wattholma, les derniers & la fonderie de Stock- holm. Nous recevrons de la Bibliothèque tout ce qu'elle possède en fait d'instruments, en attendant mieux. Pour le reste et les achats annuels, j'ai pensé y subvenir grâce au monopole des almanachs, c’est-à-dire qu'un seul auteur les éditera,» ete. etc, Essar sur LA Soc. DES Sc. D’ÜPsAL. 55 envoya à son correspondant non-seulement une description de l’Observa- toire royal de Paris, mais même un projet d'organisation du futur Ob- servatoire d’Upsal. La Société fit done tout ce qui était en son pouvoir pour fonder cette institution, mais si ses efforts ne furent pas immé- diatement couronnés de succès, son zèle éclairé autant que persévérant et désintéressé ne fut pas sans résultat, car l'attention du gouvernement et du Conseil académique fut attirée sur la nécessité d'établir un Obser- toire astronomique, au point que le disciple et successeur de BURMAN dans la chaire d'astronomie et dans les fonctions de secrétaire, ANDRE CeLsius, réussit à décider la fondation de cet établissement aux frais de l'Université et l'Observatoire fut achevé en 1741’). Un autre projet d’une grande importance pour l'étude des sciences mathématiques à l'Université d’Upsal et qui est également dû à la Société se rapporte à la fondation d’une chaire de physique. Dans les Constitutions académiques octroyées par Gustave ApoLPHE II en 1626, les branches d’enseignement relatives à la physique furent réparties entre les chaires de médecine et de mathématiques: celle-ci embrassait aussi la musique. Or, la Société Royale comprit de bonne heure combien une pareille situation causait de préjudice au développement scientifique de la physique et, considérant que c'était traiter cette science en marätre et d’une façon indigne de sa haute valeur, elle ne manqua pas d'exprimer son sentiment à son Preses illustris, qui était en même temps Chancelier de l’Université et de lui démontrer la nécessité de créer une chaire spéciale pour Vhistoria et philosophia naturalis à Upsal. La chaire de poésie étant devenue vacante par la nomination du professeur P. SCHYLLBERG, qui l’occupait, aux fonctions de professeur en théologie, le 10 Avril 1729, la Société saisit cette occasion pour pro- poser à son président honoraire de la transformer en une chaire d'histoire et de philosophie naturelle (ou de physique). 1) La première pierre de l'Observatoire actuel fut posée en 1843 par Gusrave SYANBERG, aujourd'hui professeur émérite (nommé professeur d'astronomie en 1842 et admis à la retraite en 1875); le transfert eut lieu en automne 1853 et les observations astronomiques commencèrent immédiatement après l'installation, 56 O. Gras, Cette proposition‘) fut communiquée par le Preses illustris au Conseil académique (Consistorium academicum), qui la combattit de tout son pouvoir et infligea à la savante Compagnie un blame sévère que nous retrouvons dans le procès-verbal de sa séance du 17 Mai 1729: «Il déplut à quelques membres que la Société littéraire eût conçu un pareil projet et left soumis à l'illustre Chancelier, sans en avoir fait part au Conseil, estimant que ladite Société s’arroge trop de droits (tager for mycket dt sig) en présentant de semblables propositions à l'insu du Conseil.» Le projet fut présenté de nouveau en 1736 et le Conseil acadé- mique l’adopta; il était dû à Anprk Cezsius, qui l’appuya de raisons plus complètes que les précédentes et en réclama la mise à exécution trois 1) Dans sa séance du 17 Mai 1729, le Conseil académique entendit la lecture de la lettre du Chancelier en date du 9 Mai, réclamant un «apport détaillé et mûr» sur le mémoire que la Société avait présenté le 6 Mai à Son Excellence et où elle demandait «qu'au lieu de la chaire de poésie devenue vacante il fût créé une pro- fessio historiæ et philosophie naturalis, ete» Ce mémoire comprenait huit paragraphes et voici les motifs invoqués à l'appui: «1° Considérant que l’économie et la culture du pays se fondent non-seulement sur la mathématique et la mécanique mais aussi sur la physique, il semble que les étudiants doivent aussi être instruits à l’Académie dans une science aussi utile; »2° Considérant que la prospérité du Royaume ne dépend pas essentiellement de la poésie, celle-ci peut être cultivée à l'Université avec d’autres disciplines moins nécessaires et »3° être combinée avec une autre chaire qui présente une certaine aflinité avec elle; »4 Considérant qu'il n'existe aucune grande Université en Europe, sauf Upsal, où il n'y ait une chaire d'histoire et de philosophie naturelle; »5° Considérant qu'il ne sied pas à des médecins de traiter la physique, comme cela est d'usage À Upsal, puisqu'ils ont déjà suffisamment à faire avec l’enseignement des branches qui sont spécialement de leur ressort; »6° Considérant que, d’après la décision prise en Avril 1636 par le Conseil académique en présence du Chancelier du Royaume, comte AXEL OXENSTIERNA, et du Chancelier de l’Académie, baron JEAN SKYTTE, l'enseignement de la physique devait passer de la Faculté de Médecine à celle de Philosophie; »7° Considérant que le professeur d’Eloquence paraît pouvoir également se charger d’enseigner la poésie; »8° Considérant que l’Académie ne possède pas de ressources suffisantes pour acheter les instruments fort nécessaires pour la chaire de physique, ni les machines indispensables aux expériences, on pourrait épargner à cet effet plusieurs années de traitement avant de nommer un professeur à ces fonctions.» Essar SUR LA Soc. DES Sc. D’ÜPpsAL. 57 ans apres que la chaire de poésie serait devenue vacante, afin d’em- ployer le traitement épargné pendant ce temps à l’achat des instruments indispensables. Selon Crxstus, la chaire de poésie devait être ou abolie ou réunie à celle d’eloquence. Enfin, en 1755, la création si instamment réclamée par la Société fut décrétée et le premier professeur de physique & l'Université d’Upsal fut le savant mathémacien S. KLINGENSTJERNA, qui renonga pour remplir ses nouvelles fonctions à la chaire qu'il occupait comme professeur de mathématiques. Comme l'astronomie et la physique étaient, dans la pensée de la Société Royale, des sciences d’une haute importance pour l’étude et l’ex- plication de la nature, la savante Compagnie avait donc attiré lattention sur cette grave lacune en réclamant la fondation à Upsal d’un Observatoire astronomique et la création d'une chaire de physique. Nous avons vu que l'initiative de la Société et ses projets n’amenerent pas immédiatemant les résultats qu'elle avait espérés. Mais le besoin de ces fondations avait été exprimé et démontré et c’est à la Société Royale qu'en reviennent le mérite et l'honneur. Chose remarquable! il s'est écoulé à peu près le même laps de temps entre les premiers projets de la Compagnie et leur réalisation dans les deux cas. En effet, la première proposition de la Société tendant A l'établissement d’un Observatoire astronomique (dans une des tours du Château) fut soumise aux États en 1716 et l'observatoire ne fut achevé qu'en 1741; d'autre part, le premier projet de création d’une chaire spéciale pour l’enseignement de la physique fut présenté en 1729 et cette chaire ne fut créée et occupée qu'en 1755. Une troisième initiative due à la Société Royale se rapporte au transfert des Archives des antiquités, établies à Stockholm, et à leur adjonction à la Société”). Bien que ce projet ne concerne pas au même degré que les 1) Ce projet d’Anpr& CeLsius fut présenté aux Etats du Royaume en 1731; il était appuyé sur les raisons que voici: «l° Vu que les Archives des antiquités n'ont pas, selon les Règlements de la . Chancellerie, d'autre but que celui que le décret royal reconnaît à la Société et qu’elle a poursuivi en partie comme le prouvent ses Acta, mais qu’elle pourrait atteindre avec plus de succès si elle avait les ressources nécessaires pour entreprendre des voyages dans le pays et disposait des documents conservés par les Archives des antiquités; Nova Acta Reg. Soc. Se. Ups. Ser. III. 8 58 O. Gras, deux autres les besoins strictement scientifiques de l'Université, nous le mentionnons ici comme une preuve du zèle de la Compagnie pour son propre intérét littéraire et économique. Eric Burman, qui travailla le plus après Brnzenius A la fondation d'un observatoire astronomique, commença bientôt aussi A consacrer à la météorologie une attention plus grande qu'on ne l'avait fait jusqu'alors. Les observations auxquelles il se livra dans ce domaine depuis 1722 et pour lesquelles il employa non-seulement le thermomètre et le baro- mètre mais encore l’ombrométre, furent envoyées à la Société Royale de Londres et nouèrent ainsi les premières relations que la Compagnie up- salienne ait entretenues avec une association scientifique de l'étranger !). »2° Vu que les Archives sont surtout consultées par l’Académie, où les étu- diants doivent fréquemment prendre connaissance des anciens documents et lettres... (c'est pour cette raison que le College des Antiquités avait d'abord été établi à Upsal, grâce au garde des sceaux du Royaume, comte MAGNUS DE LA GARDIE, mais À son insu quelques membres de ce College l'ont transféré à Stockholm); DB — 2 2 — SS — = : 5 »4° La Société ne réclame pas de toucher immédiatement les revenus des Ar- chives, mais successivement, après que les membres actuels seront nommés à d’autres fonctions ou qu'ils décèderont. Le transfert ne pourra non plus avoir lieu que lorsque la place du secrétaire sera vacante; mais alors, la Société exprime le vœu que les deux charges d’assesseur avec leurs traitements soient attribuées à deux pensionnaires de la Société, l’un pour la partie littéraire et les antiquités, l'autre pour la physique et les mathématiques; de plus, que le traitement de secrétaire soit dévolu au secré- taire de la Compagnie, que le traducteur devienne membre de la Société, comme son pensionnaire pour la traduction des anciennes «sagas» et que le traitement du chan- celier revienne à un amanuens de la Compagnie.» Le mémoire fut renvoyé par les États à un comité spécial qui réclama à ce sujet le rapport du Collége de la Chancellerie royale — et la demande de la Société demeura sans effet. 1) Les observations météorologiques furent insérées dans les Acta litteraria ainsi que dans les Acta scientiarum, mais les Nova Acta ne renferment, dans leur IX® volume, que le mémoire de Fr. von Enrexuein intitulé Disquisitiones meteorologice. Le volume II de la III® Série des Nova Acta reprit leur publication sous le titre de Résultats des observations météorologiques faites au nouvel Observatoire d’Upsal: elles comprennent les années 1855 à 1862. A partir de 1863 jusqu'en 1868 inclusivement, ces travaux sont imprimés dans le recueil des observations météorologiques édité par l’Académie royale des Sciences de Stockholm. Nous avons vu que depuis 1868 l'Uni- versité et la Société Royale font paraître à frais communs un Bulletin météorologique mensuel de V Observatoire de U Université d’Upsal, dans lequel se publient désormais les observations en question. Pour être complet, nous devons mentionner ici que depuis le Essar SUR LA Soc. DES Sc. D'UPsAL. 59 Les efforts qu'a tentés la météorologie pour acquérir une rigueur scientifique se sont manifestées depuis quelque trente ans avec plus d’ardeur et de précision que jamais, et à cet égard la Société Royale a pris le premier pas — au moins en notre pays. Sa valeur pratique et ses applications A la navigation et à l’agriculture, par exemple, — qu'on soup- gonnait À peine auparavant — commencent à être plus généralement compris; aussi trouve-t-on actuellement dans la plupart des pays des institutions météorologiques entretenues aux frais de l'État’). Outre ces entreprises scientifiques dont l'initiative et le dévelop- pement sont dus en grande partie aux efforts persévérants de la Société mois de Juin 1865 jusqu’au 30 Novembre 1868 des étudiants de l'Université cnt fait jour et nuit sous l’habile et infatigable direction du professeur RuBensoN des obser- vations horaires qui sont actuellement sous presse. 1) Dans les Disquisitiones metcorologicæ que nous avons citées plns haut, von EuRENHEIM nous apprend que l'Observatoire d’Upsal possède des observations mété- orologiques pour 1722 à 1731, qu’elles font défaut pour 1732 à 1738 et qu'elles exis- tent pour 1739 à 1769 (sauf un intervalle de 5 ans). Après 1769, elles manquent jusqu'en 1774, mais à partir de cette dernière année jusqu'en 1826, l'Observatoire possède la série entière. Nous pouvons compléter les données d’EHRENHEIM en ajoutant que de 1827 à la date même où nous écrivons, il n'existe pas de lacune dans les observations météorologiques entreprises à notre Observatoire, et que par consé- quent elles forment une série ininterrompue embrassant déjà plus d’un siècle. Il convient de rappeler ici qu'au temps de Burman et de Cezsius, la Société Royale invita à entreprendre ct établit elle-même des observations météorologiques dans plusieurs parties du pays: elles furent expédiées par ses soins à la Société Royale de Londres. A propos des mesures prises par la savante Compagnie pour étudier les diffé- rents états de l'atmosphère, nous mentionnerons aussi que, sur la proposition d’un de ses membres, le professeur de physique Frépéric Rupgerg, la Société alloua en 1836 une somme, considérable pour ses ressources, à l’achat d’instruments destinés à des observations géothermométriques. Ces études de la température de la croûte terrestre furent poursuivies après la mort de RupBerG par l’Astronome de l'Observatoire, devenu plus tard professeur de physique et secrétaire de la Société Royale, A. J. ÂnGsrrôm, et les observations de 1837 à 1847 fournirent à ce savant, trop tôt enlevé à l'Uni- versité et à la Société, la matière d'un mémoire remarquable qui fut inséré dans le volume Ie de la III® série des Nova Acta sous le titre de Mémoire sur la tempé- rature du sol à différentes profondeurs à Upsal. Dans le programme qu'il publia en 1866 comme Recteur de l'Université, ÄNGSTRÖM nous apprend que des mesures ont été prises pour établir quatre thermomètres terrestres, longs de 1 à 4 mètres, sur la terrasse qui se trouve derrière le nouveau Laboratoire de chimie et de physique près de celui de magnétisme. La Société Royale fournit ces instruments et elle sub- vint d’ailleurs en plusieurs occasions aux besoins de l'institution. 60 O. Gras, Royale, nous pouvons aussi mentionner ce qu’elle a fait dès les premières années de son existence pour l'instruction élémentaire dans les sciences qui étaient l’objet propre de ses travaux et leur vulgarisation. Dès l’année 1726, nous voyons la savante Compagnie occupée à un projet d’amélio- ration de l’enseignement des sciences mathématiques et physiques dans les écoles: KLINGENSTJERNA fut surtout consulté et, non-seulement il écrivit un rapport sur la méthode qu'on devrait suivre pour traiter la physique et les branches congénères dans les classes, mais il promit même de composer les manuels que réclamait l'étude de ces sciences. Eric Bexze- Lius, dont on connaît la plume féconde, fut obligé de partir bientôt pour son évêché (en 1727) et c’est probablement ce qui empécha de donner suite au projet en question, au moins pour le moment. Dix ans après, O. P. Hsorrer, astronome de lObservatoire, fut invité par la Société à travailler à un Calendrier astronomique et elle le publia à ses frais en 1739). Grâce aux encouragements de la Société Royale, Éric Tunern put faire paraître en 1740 sa Géographie de la Suède, après qu'elle eût été revue, corrigée et augmentée par quelques membres de la Compagnie l’année précédente. A. Axrrman, que la Société agréa comme son graveur, fut mis par elle en état de publier un Atlas portatif en 1757 et de présenter à la 1) Procès-verbal du 12 Février de la même année. — Le Dictionnaire biogra- phique des Suédois célèbres nous rapporte entre autres au sujet de Hyorrer qu'il écrivit certaines règles à suivre pour observer convenablement l’éclipse totale de soleil an- noncée pour le 2 Mai 1733; la Société des Sciences les fit imprimer et distribuer à ses frais dans tout le royaume. Grâce à cette sage mesure, plus de 140 observations lui furent remises et plusieurs d’entre elles parurent dignes de figurer dans les Acta de la Compagnie. La Suède fut ainsi le seul pays où l’on réalisât le désir de Harzey à cet égard, au profit de l'astronomie et de la géographie suédoise. Nous avons déjà cité dans une note précédente que HJoRTER préta un utile concours à son beau-frère Anpré CELsius dans les études entreprises par celui-ci sur l’aiguille aimantée dans ses rapports avec l'aurore boréale, etc. Nous ne devons pas non plus passer sous silence que ce membre de la Société légua sa bibliothèque et celle de son beau-frère, renfermant des ouvrages précieux relatifs aux mathématiques, à la physique et à l’as- tronomie, ainsi que des instruments appartenant à ces deux derniers domaines, plus une somme de 6,000 daler (monnaie de cuivre): il fit cette donation en faveur-de la bibliothèque de l'Observatoire astronomique d’Upsal. Essar sur LA Soc. DES Sc. D’ÜPsAL. 61 savante Compagnie les globes quil avait construits en 1759: ces travaux imprimèrent une heureuse et nécessaire impulsion aux études géographi- ques en notre pays. La Société des Sciences consacra aussi de bonne heure ses soins à une œuvre patriotique, nous voulons parler de la linguistique suédoise. On peut même à cet égard la considérer comme ayant frayé la voie à l'Académie suédoise, en ce sens qu’elle «travailla à rendre pure et forte la langue maternelle» (Statuts de l'Académie suédoise, $ XXII) et s’occupa à «composer un Dictionnaire de la langue suédoise» (ibidem, $ XXIII), cinquante ans avant la fondation même de l’Académie des Dix-huit, qui eut lieu en 1786. Nous mentionnerons aussi en passant que depuis 1728 la Société recut de divers côtés des demandes d'inscriptions et de symboles pour des médailles et qu'on continua à s'adresser à elle en ce but jusqu'à ce que l'Académie Royale des Inscriptions et Belles-Lettres fût instituée (1753). Comme preuve du zèle dont la Compagnie était animée pour la langue maternelle, nous citerons ici les paroles du Conservateur de la Bibliothèque universitaire et ancien professeur d'histoire littéraire, J. H. SCHRÖDER: «La linguistique générale et en particulier celle qui s'occupe des langues du Nord furent de bonne heure l’objet de l'attention de la Société des Sciences. Il est vrai que les matériaux préparés par OLOr RupBecx pour un Thesaurus linguarum harmonicus n’ont guère porté de fruit; la Société Royale s’en occupa bien d’abord dans une partie de ses séances et on en retrouve des traces ci et la dans les anciens Acta de la Compagnie‘). Les mémoires que nous ont laissés OLor CELsius Yainé et Grorces Warum sont plus importants et marqués au com d'une plus saine critique, aussi conservent-ils toujours leur valeur au 1) Le manuscrit de ce Thesaurus linguarum harmonicus, dû à la main même de RupBECK, se compose de dix forts volumes in-4° que conserve la Bibliothèque de l'Université d’Upsal. On n’en imprima qu'un Prodromus, 16 pages in-4°. Le proces- verbal de la séance tenue le 15 Juin 1722 par la Société des Sciences nous rapporte que le manuscrit du Lexicon etymologieum du baron BENGT SKYTTE, sénateur, vient d’être retrouvé et dans le procès-verbal du 12 Février 1739, Eric BENZELIUS nous apprend qu'il se trouve dans la bibliothèque du college de Linköping. 62 OMC: point de vue de l'archéologie et de la philologie'). Les journaux de la Société des Sciences nous prouvent aussi que la Comgagnie eut de bonne heure l’idée de recueillir les éléments d'un Glossaire des Dialectes suédois.» »Le sénateur, comte Gustave Bonpr, qui succéda en 1735 au comte Arvip Horn comme Præses illustris de la Société, consacra une attention particulière A cette œuvre patriotique. Également ami de l'étude des antiquités et de la linguistique, OLor CeLsius l'aîné eut aussi à cœur de travailler À un Dictionnaire complet de la Langue Suédoise, dont nous voyons de bonne heure un spécimen — le commencement la lettre 4 — publié dans le volume III des Acta litteraria de 1732. A peu près à la même époque, un autre membre de la Société Royale, le professeur Eric ALSTRIN (mort évêque de Strengnäs en 1762), publia sur l'invitation de la Compagnie des Remarques sur l'orthographe suédoise”). Comme la com- position du Dictionnaire devait rencontrer des difficultés d’une nature multiple pour être menée à bonne fin, puisque le travail était confié à différents collaborateurs, la Société Royale se vit obligée en 1738 de confier l'exécution définitive de l’ensemble de l'ouvrage, sur le conseil du comte Bonpr, A un membre des plus compétents en cette matière, JEAN Iure et la savante Compagnie aime à se rappeler, non sans un légitime orgueil, que dans ses vicissitudes souvent contraires elle a donné nais- sance au Glossarium Sveo-Gothicum, que le grand linguiste termina en 1769 après trente années de travail incessant. Inre fut enfin assez heureux pour obtenir de l'État un subside qui, plus d'une fois pendant la querelle des partis qui déchirait la Suède, lui causa cependant mainte 1) Le premier essai de Hierobotanicon d’OLor Cezsius Vainé et les Matériaux pour servir à la Runographie scandinave qui lui sont dus ainsi qu'à GEORGES WALLIN, occupent une place éminente dans les anciens Acta de la Société des Sciences, non moins que ceux de FALC Burman, insérés dans le tome V des Nova Atta. 2) Dès la séance du 25 Septembre 1730, le professeur Eric Ansrrin lut son Projet de composition Wun Dictionnaire suédois. Mais, à la suite de la discussion qui s'établit à ce sujet, la Société Royale crut procéder sagement en travaillant d’abord à l'orthographe (séance du 28 Janvier 1731) et c’est à cette occasion qu'ALSTRIN écrivit ses Remargques, lues dans la séance du 26 Novembre 1731. (Voyez le procès-verbal de la séance de ce jour). Elles furent publiées plus tard en appendice aux Remarques sur la Langue suédoise, par A. SAHLSTEDT (Stockholm, 1753). Essar sur LA Soc. DES Sc. D'UPsAL. 63 difficulté’) et la postérité a su peut-être mieux apprécier que les con- temporains les mérites de cette œuvre et les labeurs qu'elles a coûtés à son savant auteur.» Il faut aussi compter parmi les mérites de la Société des Sciences les soins qu'elle consacra aux dialectes des différentes provinces de la Suède. Le Corps des Étudiants d’Upsal a, ces dernières années,’ pris en main cette œuvre nationale, en fondant douze associations pour l'étude de ces dialectes sous le nom de Landsmalsforeningar, qui ont pour but de noter les parlers provinciaux de la Suède encore en usage aujourd'hui. Cette louable entreprise enrichira sans aucun doute la langue actuelle du royaume, en même temps quelle réveillera des souvenirs et des sentiments chers à la patrie. De la langue ou de l'expression, on s'élève à sa cause — la pensée — et la littérature résume ainsi les efforts et les produits in- tellectuels d’une nation. Enfin, on peut admettre avec raison que l’activité de la Société Royale des Sciences, telle qu’elle nous apparaît dans les différentes séries de ses Acta — dont nous avons rendu un compte sommaire — n’a pas laissé que d'agir efficacement sur la vie scientifique de l'Université d’Upsal. Notre plan nous amène à rechercher ici l'influence que la savante Compagnie a exercée en travaillant au bien de l'Université et A l’avance- ment des sciences en Suède, par les encouragements quelle a accordés à divers membres du corps enseignant en dehors de la Socitté, ainsi qu'à des jeunes gens étudiant les sciences à cette Université, grâce A l'insertion gratuite de leurs mémoires dans les Acta de la Compagnie ou même en leur décernant les prix de la Société, ou bien encore en leur allouant des subventions pour couvrir leurs frais de voyages entrepris dans un but scientifique. 1) «La Diète de 1756 accorda sur les fonds publics «un respectable subside» à Imre — selon son expression — pour la publication de son Glossarium Sveo-Gothicum et «une honnête récompense» pour les labeurs qu'il y avait consacrés: la somme s'élevait à 10,000 Daler monnaie d'argent. Comme l’œuvre tardait à paraître, les États de 1766, moins bien disposés envers lui, voulurent exiger la réstitution du subside et il fallut tout le crédit de l’ancien College de la Chancellerie pour détourner l'orage qui mena- çait le savant auteur.» 64 O. Gras, B. ENCOURAGEMENTS ACCORDES PAR LA SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES. Les subventions de voyage que la savante Compagnie a accordées de temps à autre à des naturalistes appartenant A l'Université d’Upsal — ordinairement et de préférence à ceux qui débutaient dans la carrière scientifique — ont été peu considérables, on le comprend, dans les pre- miers temps de la Société des Sciences, mais elles ont augmenté au fur et à mesure que les ressources pécuniaires se sont accrues. La première subvention échut en partage, sur la proposition d’OLor Cezsius l'aîné, A l'étudiant Carozus Linnamus qui, en 1729, se proposait de se rendre « Gräsön afin d'y chercher des plantes rares,» comme nous l’'apprend le procès-verbal du 1" Octobre de cette même année. Le lieu de destination du jeune botaniste n'était guère éloigné et les ressources de la Société étaient fort restreintes, sans doute, mais jamais subvention accordée à un voyage scientifique n'a été aussi minime, croyons-nous, car elle ne s'élevait pas A plus de trois plates (plätar) ou dix-huit daler de cuivre. La seconde fois ou en 1732, ce fut encore à Linnzus et sur sa demande que la Compagnie accorda une subvention pour entreprendre une exploration botanique des marches laponnes (Lappmarken). Le procès- verbal du 15 Avril 1732 nous montre que la Société Royale put se montrer plus généreuse: elle alloua une somme de 400 daler de cuivre, qui fut augmentée plus tard de 120 daler de la même monnaie, lorsque Linnzus «prouva par ses comptes que son voyage en Laponie lui avait fait con- tracter des dettes considérables.» (Procès-verbal de la séance du 10 Février 1733). Les fruits de ce voyage sont renfermés dans la Lachesis lappo- nica, mais cette relation passa en Angleterre avec d’autres manuscrits et les collections d’histoire naturelle du grand naturaliste suédois, et elle ne fut imprimée qu'en 1811, après avoir été d’abord traduite en anglais sur l'original. L'illustre «roi des fleurs», comme on l’a justement surnommé, noublia jamais, même à la fin de sa glorieuse carrière, les marques d’en- Essar sur LA Soc. DES Sc. D'UPsAL. 65 couragement dont il avait été l’objet de la part de la savante Compagnie dans sa jeunesse difficile, et l'on voit par les paroles suivantes avec quelle reconnaissance il savait apprécier sa nomination de membre de la Société Royale des Sciences, alors qu'il revint dans sa patrie, en 1738, avec le titre de docteur en médecine: «Le seul témoignage d'estime que j'eusse remarqué chez les miens, dit-il, ce furent les suffrages unanimes de la Société des Sciences d’Upsal qui m’admit alors dans son sein.» OLor HJoRTER reçut en une fois une subvention pour différents voyages dans les provinces centrales de la Suède, afin d'évaluer la lati- tude des principales localités; mais nous ne saurions dire quel en était le montant. Nous ignorons également quel traitement il toucha annuelle- ment pour sa collaboration aux observations et aux calculs du professeur ANDRÉ CELSIUS. A partir de l’année 1812 — où la fondation Linnk qui est destinée à des prix de sciences naturelles, séleva à 2,000 Riksdaler Banco — la Compagnie commença A distribuer la rente de ce capital, c’est-à-dire 100 Riksd. B°, sous le nom de Prix LinNé. Tl fut décerné pour la première fois, en 1812, au D' GrorcE WAHLENBERG, adjoint de la Société Royale des Sciences, pour sa Flora Lapponica. En 1732, nos lecteurs s'en souviennent, la Compagnie avait fourni les moyens nécessaires au jeune Linna&us pour réaliser son projet d'explorer la Laponie, — et en 1812, la veuve et les filles de l'illustre botaniste acquittèrent, si une telle expression nous est permise ici, sur- abondamment la dette de reconnaissance que celui dont elles portaient le nom immortel avait contractée envers la Société Royale quatre-vingts ans auparavant. Le prix Linné fut accordé une seconde fois A GEORGE WAHLEN- BERG pour ses Petrificata telluris suecane examinata. Voici la liste des mémoires auxquels ce prix fut successivement accordé depuis: J. P. Rosen, Gothlandiæ plante rariores, 1819; G. MarkLziN, De Hymenopteris non aculeatis, 1821; Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III, 9 66 OÖ. Gras, L. L. Lasrapius, pasteur A Karesuando (Laponie), Loca parallela plantarum, 1833; J. Anasrrom, étudiant (actuellement médecin provincial), Symbolæ ad Bryoloyiam scandinavicam, 1844. La Société Royale a aussi alloué soit sur les fonds Linné, soit sur ses propres fonds, des subventions pour des voyages et des études au point de 1817: 1832: vue de l'histoire naturelle de la Scandinavie. En voici la liste: au D' GEORGE WAHLENBERG, alors adjoint de la Société des Sciences, 100 Riksd. B° pour achever les études qui portent le nom de Addenda ad petrificata telluris suecanæ. Cet appendice et le mémoire même Petrificata telluris svecane examinata sont insérés dans le vol. VIII des Nova Acta; au D' Cr. G. Myrin, 500 Riksd. B° pour un- voyage botanique au Sognefjorden en Norvége. GABRIEL Mark, l’adjoint de la Société dont nous avons raconté dans un chapitre précédent les incessantes pérégrinations, si riches en résultats précieux, fut honoré A plusieurs reprises des subventions de la Société Royale, bien que son âge ne lui permit plus d’être compté parmi les jeunes naturalistes. Aimsi, il lui fut alloué en 1834: 1840: 1843: 1845: 1848: 1837: 1837: 1841: 1840: 1844: 200 Rdr. B° pour un voyage en Norvége; 150 Rdr. B° pour une exploration géologique; 200 Rdr. B° pour recueillir des fossiles dans la Suède méridionale ; 200 Rdr. B° pour la continuation d'observations géologiques. 200 Rdr. B’. — Nous reprenons la liste. 200 Rdr. B° à J. E. ArescHou&, candidat en philosophie, pour un voyage en Norvége afin d'étudier des algues marines et d'eau douce; 150 Rdr. B° à J. Anasrrom, déjà mentionné, alors étudiant en médecine, pour un voyage botanique dans les Marches lapon- nes; et au même: 200 Rdr. B° pour un voyage botanique en Norvége; 150 Rdr. B° au D' J. P. Arkrextus, pour un voyage botanique; 133 Rdr. 16 skilling B° au D'E. G. Bsöruıng, autant au D'J. P. ARRHENIUS, ainsi qu'à C. G. Sanresson, licencié en médecine, pour prendre part au Congrès des naturalistes réuni à Christiania; Essar suR LA Soc. DES Sc. D’ÜPsAL. 67 1851: 166 Rdr. 32 sk. B’ à M. O. Wesröö, pour des explorations bo- taniques en Gotland, etc.; 1857: 200 Rdr. B° au D' Tu. Fries, pour un voyage scientifique dans le Finnmark oriental et à Varanger; 1864: 300 Rdr. Rmt. au prof. GEORGE STEPHENS, pour étudier les pierres runiques portant des runes anglo-saxonnes qui se trouvent en Blekinge ; 1867: 300 Rdr. Rint au D'J.E. ZerrersreDT, pour un voyage bryologique aux îles d'Œland et de Gotland. De plus, la Société a alloué à plusieurs reprises des subventions pour des observations magnétiques en Suède et, en outre, sur la proposition du prof. Anasrrom, elle a accordé aussi, en 1862, une somme de 150 Rdr Rmt pour continuer à Upsal les observations sur la température du sol à différentes profondeurs qui ont été faites pendant les années 1837—1845 aux frais de la Société, comme nous venons de le dire ci-dessus page 59. Ajoutons enfin que de 1840 à 1850, la Société a cherché plusieurs fois à encourager par des yratifications les auteurs dont les mémoires ont été insérés dans ses Actes, et en parcourant la liste de ces savants auteurs, on trouve des noms célèbres tels que E. G. Byöruine, C. J. MALMsTEn, C. J. TORNBERG, JEAN Anastro, etc. Outre les fonds que la Société Royale a alloués aux destinations précédentes, elle a été en état, à partir de 1840, d’accorder tous les deux ans au printemps une subvention plus considérable sous le nom de Prix BERGSTEDT. Cette fondation est due au secrétaire d'État Éric Burasrepr (mort en 1829) qui fit à la Faculté de philosophie d’Upsal et à la Société Royale des Sciences un legs dont la rente — qui s'élève aujourd'hui à 450 cou- ronnes — est distribuée tous les deux ans par chacune de ces institutions alternativement). 1) Le Règlement renferme les clauses suivantes: «La rente au taux de 5 °/, est employée à un prix annuel accordé une année à un jeune homme qui s'est distingué dans la litterature grecque profane et l'autre \ année à celui qui s’est distingué dans la chimie, la physique expérimentale ou la 68 O. Guas, La Société Royale a décerné le prix BERGSTEDT pour la premiere fois, en 1840: 1842: 1844: 1846: 1848: 1850: 1852: 1854: 1856: 1858: 1860: 1862: 1864: 1866: 1868: 1870: par moitié aux Docteurs J. L. Samzenius et A. J. AxGsrrôm (plus tard professeur); i au D" J. P. ARRHENIUS; à GABRIEL MARKLIN pour des explorations géologiques dans la Suéde méridionale; par moitié à Pamanuens D. G. LiNDHAGEN (de la nation d’Ostro- gothie), et à l'étudiant ©. J. Jonansson (de la nation de Smäland); au Dt E. WALMSTEDT; par moitié au candidat en philosophie V. von Zee (nation d’Upland) et à l'étudiant Fr. Wrerman (nation de Vestmanland et Dalécarlie); à l'étudiant G. Linpsrrém (nation de Gotland) pour un Essai sur la formation et des fossiles de Gotland; par moitié aux Docteurs G. Linpsrrôm et C. A. HoLMGREN; par moitié aux étudiants M. FLoperus (nation d’Upland) et ©. CEDERBLOM (nation de Vestrogothie) ; au Dt C. A. Hotmeren; par moitié aux Docteurs Ros. THALEN et J. Lane; au D' J. Lane; partagé entre le D' R. RUBENSON pour une moitié, et pour l’autre entre les étudiants H. H. HiLDEBRANDSSON (nation de Vermland) et P. G. Roskn (nation d’Ostrogothie); au D' R. RUBENSON, pour des observations meteorologiques; par moitié au candidat en philosophie C. G. Lunpquist et à l’amanuens de chimie J. A. NorRpBLAD; par moitié au D' R. Rupenson et à l’etudiant A. W. CRONANDER (nation de Stockholm); géologie.» Dans le premier cas, c’est la Faculté de philosophie d’Upsal qui le décerne; dans le second, c’est la Société Royale des Sciences. «On ne doit pas avoir égard à la naissance, ni au plus ou moins de fortune, mais uniquement au talent.» Les professeurs adjoints de l’Université enseignant les branches en question et salariés ne peuvent avoir droit à ce prix, maïs bien les professeurs agrégés (docentes) qui ne touchent pas de traitement. Essar sur LA Soc. DES Sc. p’UPsat. 69 1872: les deux tiers au D' C. G. LunpquisT et un tiers au D’ BiLLBERGH; 1874: au D: C. G. Lunpeuist; 1876: au D' A. W. Cronanper, pour ses explorations hydrographiques de la Baltique. Nous avons donné ici ces deux nomenclatures — la première com- prenant surtout ceux auxquels la Caisse de la Société a accordé une sub- vention de voyage, bien qu'elle renferme aussi la mention de plusieurs récompenses, la seconde indiquant les lauréats du prix Beresrepr —, afi [=] de prouver par des faits le zele dont la Société Royale a toujours été animée pour encourager l'étude indépendante à l'Université d’Upsal. La savante Compagnie a cherché depuis bien longtemps à pro- voquer des travaux scientifiques, en ouvrant gratuitement ses Acta aux mémoires d'un mérite réel, dus à la plume non-seulement de ses propres membres mais encore à celle de jeunes gens professant ou étudiant à l'Université. Dans ces derniers temps, elle s’est efforcée d’atteindre le même but en accordant, outre l'avantage de l'insertion dans ses Acta, des priz spéciaux aux auteurs des mémoires qui ont été remis à la Société et reconnus par elle comme ayant une haute valeur scientifique. Comme l'institution des prix de la Société Royale occupe une place éminente dans ses annales, il ne sera pas sans intérêt de nous y arrèter quelques instants pour rechercher l’origine et l’époque de ces diverses fondations. Le procès-verbal de la séance tenue par la savante Compagnie le 17 Mars 1858 nous fournit A cet égard les renseignements que voici: «§ 9. — L'illustre président de la Société, Son Altesse Royale le prince Oscar, proposa que la Société mit A exécution la résolution qu'elle avait prise dès le 27 Février et le 25 Octobre 1856 d'éditer un Annuaire en langue suédoise et, à cet effet, qu'elle instituât trois prix an- nuels de 150 Rdr. Rmt., un pour chacune des trois sections de la Société, afin de récompenser les meilleurs mémoires remis à la Compagnie et jugés dignes d’être insérés dans l'Annuaire aussi bien que dans les Acta. Après que le trésorier eut déclaré que la caisse de la Société possédait les fonds nécessaires, la Compagnie adopta avec plaisir la proposition de son Præses. 70 O. Gras, »§ 10.— Son Altesse Royale daigna ensuite informer la Compagnie qu'Elle allouait une somme annuelle de 300 Rdr. Rmt., afin de fonder un prix double à décerner au meilleur mémoire qui, sans égard à la section, serait -remis à la Société Royale des Sciences pour être inséré dans les Acta ou dans l'Annuaire. Les membres de la Compagnie ex- primèrent à Son Altesse leur très-respectueuse reconnaissance de cette munificence. »§ 12. — M. le Gouverneur, baron RoBEerr von Kramer, annonça également à la Société que pour augmenter la fondation établie par ses donations précédentes pour la publication de l'Annuaire suédois, il faisait encore don de 300 Rdr. Rmt. par an. La Compagnie exprima à M. le baron von KRÆMER sa vive gratitude de cette nouvelle preuve de libéralité et de bienveillance envers la Société Royale des Sciences.» Les prix de la Société Royale des Sciences sont donc actuellement les suivants: le prix du prince Oscar Frépéric, duc d'Ostrogothie, s’élevant à 300 couronnes par an, et les trois prix particuliers de la Société Royale des Sciences, mon- tant à 150 couronnes chacun, un pour chacune des trois classes de la Compagnie, qu’elle a alloués sug ses propres fonds pour être décernés annuellement, en outre des honoraires accordés pour la rédaction, aux meilleurs mémoires scientifiques dont elle a approuvé l'insertion dans ses Acta ou dans son Annuaire’). ") Voici les termes mêmes du Réglement adopté pour la distribution des prix de la Société Royale des Sciences: § 1. Le prix de 300 Rdr. Rmt. que Son Altesse Royale le duc d’Ostrogothie a daigné fonder pour étre accordé annuellement sur sa cassette particulière et de son vivant dans le but ci-dessous indiqué, et les trois prix de 150 Rdr. Rmt. que la Société a institués de ses propres fonds, un pour chacune de ses trois classes, sont décernés annuellement en sus des honoraires de rédaction aux meilleurs mémoires scientifiques dont l'insertion dans les Acta ou dans l'Annuaire de la Société a été approuvée. Les membres de la Société Royale des Sciences ne peuvent pas avoir droit a ces prix. § 2. Les mémoires envoyés au concours doivent être remis à la Société avant le 15 Avril de chaque année. Essar sur LA Soc. DES Sc. D'UPsAL. zul Le Reglement de la distribution de ces récompenses est entré en vigueur le 28 Mai 1859 et nous donnerons ci-apres la liste des auteurs qui ont obtenu depuis lors ces prix, ainsi que le titre des memoires couronnés. § 3. Tous les mémoires remis à la Société avant cette époque sont immédiatement renvoyés aux classes auxquelles ils appartiennent, et la section doit faire connaître dans l'intervalle d’un mois et par un rapport motivé et comparatif, quels mémoires lui semblent mériter le prix en premier et en second lieu. § 4. Après que la présentation des classes été remise, la Société se réunit en séance plénière à la fin du mois de Mai pour décider des prix. Si la présentation d’une section a été établie à l'unanimité, la Société n'a pas le droit de s'en départir. Si les opinions sont partagées dans la classe, la Société tranche par un vote. Celui qui est ainsi placé au premier rang obtient le prix, mais la nomination au second rang implique que le mémoire honoré de cette distinction est jugé le plus digne d’entre les autres. § 6. En cas qu'aucun mémoire n'ait été remis à l’une des classes de la Société dans le délai fixé ou qu'aucun de ceux qui lui sont parvenus ne soit estimé digne du prix en question, ce prix peut être réservé pour une autre année ou, avec l’assentiment de la classe auquel il appartient, cédé à une autre section pour qu’elle le décerne. SE: Si deux ou plusieurs d’entre les mémoires remis 4 une classe sont jugés dignes du prix, mais que les ressources de l’année courante ne permettent pas de le leur ac- corder, ils peuvent être admis au concours de l'année suivante avec ceux qui seront présentés alors. Après que la Compagnie aura nommé ses lauréats comme il vient d’être stipulé, Son Altesse Royale le duc d’Ostrogothie daigne désigner celui qu'Elle juge digne de recevoir le plus haut prix fondé par Elle. A cet effet, les mémoires des lauréats sont adressés à Son Altesse, s'ils n’ont pas été insérés dans les Acta de la Société, ainsi que les rapports dont ils ont été l’objet dans les différentes classes et le procès- verbal de la séance plénière de la Compagnie, dans lequel il doit toujours être ex- pressément indiqué quels sont, au sentiment de la Société, le ou les mémoires dignes d'être honorés du plus grand prix de l’année. Si ce prix est décerné à l’un de ces mé- moires et dès que la Compagnie en est informée, la classe auquel ressortit le lauréat doit derechef en discuter la distribution et procéder à cet effet conformément au § 4. Si le grand prix ne doit pas être décerné une année, Son Altesse Royale daigne alors régler comme il Lui semblera utile l’emploi de la somme affectée à ce prix. 1860: 1861: 1862: 1863: 1860: O. Guas, Prix pu Prince OSCAR. au D' Sven Fr. HAMMARSTRAND, pour son mémoire intitulé: Bi- drag till historien om Gustaf II Adolfs deltagande 7 trettiodriga kriget où Matériaux pour servir à l'histoire de la participation de Gustave-Adolphe à la Guerre de Trente ans. Publié dans lAn- nuaire de la Société Royale des Sciences d’Upsal, en 1860; au D' Ta. M. Fries (Lichenes arctoi Europæ Groenlandiaque hac- tenus cogniti; Nova Acta, Série III, vol. 3). partagé entre le D'C. T. Opaner (Bidrag till svenska Statsfürfatt- ningens historia où Matériaux pour servir à Phistoire de la Consti- tution suédoise, imprimés dans l'Annuaire) et le D' R. THaLéx (Recherches sur les propriétés magnétiques du fer, publiées dans le vol. 4 de la III® Série des Nova Acta); au D' C. Stan (Monographie des Chrysomelides de l'Amérique, I et II, dans les Nova Acta, Série III, vol. 4); au D' R. Rupexson (Mémoire sur la polarisation de la lumière at- mosphérique, Nova Acta, Série HI, vol. 5); au D' P. Ta. Creve (Om ammoniakaliska platinaföreningar ou Combinaisons ammoniacales du platine; Nova Acta, Série Ill, vol. 6); au D' L. F. Nitson (Researches on the salts of selenious acid; Nova Acta, Série III, vol. 9); au D" OÖ. Hammarsten (Untersuchungen über die Faserstoffyerin- nung, Nova Acta, Série III, vol. 10, 1” fascicule). r PRIX PARTICULIERS DE LA SOCIÉTÉ, ROYALE. au D' H. Tu. Dave, pour Omarbetning af Dunamers bevis för Principe des vitesses virtuelles (Preuve refondue du Principe des vitesses virtuelles de DumamEL); Annuaire de la Société Royale des Sciences d’Upsal, 1860); au D' Tu. M. Fries (Monographia stereocaulorum et pilophororum ; Nova Acta, Série III, vol. 2); au D' G. Diixer (Geometrisk kalkyl eller geometriska quantiteters räknelagar ou Calcul géométrique ou Lois d'opération des quantités géométriques; Annuaire de la Société Royale, 1861); 1860: 1861: 1862: 1863: 1867: 1868: 1871: laf Essar sur LA Soc. DES Sc. p’UPSAL. 13 à F. A. Surrr, étudiant (Sur les Ephippies des Daphnées; Nova Acta, Série III, vol. 3); A chacun des Docteurs R. THaLén et C. T. Opnner, outre le prix mentionné a la page précédente. au Dt G. DiLLNER comme «gratification» pour son Mémoire: Om bestämmandet af 2:dra gradens liner ou Sur la détermination des courbes du 2” degré; Annuaire de l'Université d'Upsal, 1862. au D' N. C. KinpBerG (Monographia Lipigonorum; Nova Acta, Série III, vol. 4); au D' G. DirLxer comme «ratification» pour le Mémoire intitulé: Theori för ytor af 2:dra graden ou Théorie des surfaces du 2" degré; Annuaire de l’Université, 1867. au D' H. H. HiLDEBRANDSSON (Recherches sur la propagation de l'hydrogène sulfuré à travers des gaz différents; Nova Acta, Série 1005 vol 20) au D' P. Tu. Creve (Försök till en Monografi öfver de svenska arterna af Algfamiljen Zygnemacew ou Essai d'une Monographie des espèces suédoises de la famille d'Alques zygnémacées; Nova Acta, Serie III, vol. 6); au D' C. E. Lunpsrrém (Distinction des maxima et des minima dans un problème isopérimétrique; Nova Acta, Série III, vol. 7); au D' ©. F. E. ByörLıne (Sur la séparation des racines d’équa- tions algébriques; Nova Acta, Série III, vol. 7); ') au D' N. J. Scueurz (Prodromus Monographie Georum; Nova Acta, Série III, vol. 7); *) au D" C. A. WESTERLUND (Exposé critique des Mollusques de terre et d'eau douce de la Suede et de la Norvége; Nova Acta, Série IT vol228); )) au D'M. Fark (On the Integration of partial differential Equations of then“ order; Nova Acta, Série III, vol. 8); à P. M. Lunperr, étudiant (De Desmidiaceis, que in Suecia in- vente sunt, Observationes criticæ; Nova Acta, Série IH, vol. 8); 1) Les honoraires alloués pour la rédaction sont compris dans la récompense. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 10 74 1873: 1875: O. Guas, à S. Henscuun, étudiant (Etudes sur le genre Peperomia; Nova Acta, Série III, vol. 8); *) au D' V. B. Wirrrock (Prodromus Monographie (Edogoniearum;, Nova Acta, Série II, vol. 9); au D' M. Fax, comme honoraires pour son Mémoire: On the inte- gration of partial differential Equations of the n order with one dependent and two independent variables, comme étant une refonte du Mémoire qu'il avait publié précédemment et que la Société Royale avait déjà couronné. { au D' H.H. Hınpzprandsson, (Essai sur les Courants supérieurs de l'atmosphère; Nova Acta, Série III, vol. 9). 1) Les honoraires alloués pour la rédaction sont compris dans la récompense. Il. - TABLEAU DES MEMBRES DE LA SOCIETE ROYALE DES SCIENCES KT LISTE DES ASSOCIATIONS SAVANTES AVEC LESQUELLES ELLE FAIT DES ECHANGES Nous dirons d’abord quel a été A différentes époques le nombre des membres d’après les Statuts; puis, nous verrons l’augmentation con- sidérable des membres ordinaires et la diminution des membres corres- pondants qui ont eu lieu dans ces dernières années. Voici comment les patentes royales fixèrent sur la proposition de la Société des Sciences le nombre de ses membres: D’après les statuts sanctionnés par le Roi le 11 Novembre 1728, la Compagnie doit se composer d’un Præses illustris et de 24 membres au plus, non compris le secrétaire. Le président honoraire est nommé par le Roi sur la présentation de la Société. Le règlement du 75 Janvier 1742 nous rapporte, que «outre les 24 membres ordinaires, la Compagnie doit encore inviter en qualité de membres honoraires quelques-uns des grands seigneurs du royaume, amis des études et disposés aux progrès de la Société des Sciences. La Com- pagnie doit en outre admettre comme membres des savants étrangers, au nombre de 12 au plus, qui correspondent assidûment avec des socié- taires dans un intérêt scientifique.» Le 22 Décembre 1831, le nombre des membres actifs suédois est porté de 24 à 36, sans compter le secrétaire, et celui des membres étran- gers s'élève à 30. Le 27 Mai 1843,les membres se divisent en trois sections, comme nous allons l'indiquer plus bas, et la Société est autorisée à admettre en son sein 18 correspondants étrangers. Enfin, en 7862, le nombre des membres étrangers ordinaires est porté à 54. 76 O. Guas, La nécessité de modifier ces statuts se montra bientôt et la savante Compagnie en fit part à Sa Majesté dans une supplique qui invoquait les motifs suivants: Comme le nombre des savants distingués de la Suède — qu'il serait aussi avantageux qu'honorable de compter parmi les membres de la Société Royale — s'était sensiblement accru ces dernières années et comme la Compagnie n'avait qu'à gagner en s’adjoignant plus largement qu'elle n'avait pu le faire Jusqu'à présent les forces qui se trouvent à l'Université d’Upsal, la Société des Sciences regardait comme désirable d'augmenter le nombre des membres indigènes. Relativement aux étran- gers, la Compagnie, trouvant qu'en plus d’un cas il était fort difficile de tracer une limite entre les qualités requises pour être élu membre ordi- naire ou correspondant, considérait comme peu utile une classe spéciale de membres correspondants; aussi demandait-elle qué cette catégorie fût abolie au fur et à mesure des vacances et remplacée par un nombre équivalent de membres ordinaires. Ce projet de règlement de lélection des membres fut sanctionné par Sa Majesté le Roi Oscar IT le 6 Décembre 1872; il statue entre autres que da Société Royale des Sciences se compose de 50 membres ordi- naires suédois, de 100 étrangers et d’un nombre indéterminé de membres honoraires; yles membres ordinaires de la Société Royale des Sciences sont répartis en trois sections, savoir: »1° la classe des sciences physiques et mathématiques, qui comprend 20 membres suédois et 40 étrangers; »2° la classe des sciences naturelles et médicales, qui compte 20 membres suédois et 40 étrangers; »3° la classe d'histoire et d'archéologie, qui comprend 10 membres suédois et 20 étrangers!» 1) Ce nouveau Règlement pour l'élection des membres de la Société Royale renferme en outre les dispositions suivantes: «$ 3. Lorsqu'une vacance se présente dans une section, le secrétaire invite les membres de cette classe demeurant à Upsal à présenter de nouveaux candidats et la Société réunie en élit un au scrutin secret. Il appartient cependant à la section de juger si la place vacante doit être occupée ou non, Essar sur LA Soc. DES Sc. p’Upsat. 77 Le premier rang dans la liste des membres de la Société Royale des Sciences appartient naturellement aux augustes personnes qui ont illustré ou illustrent encore aujourd'hui la savante Compagnie en daignant accepter d’étre son PREMIER MEMBRE HONORAIRE: Son Altesse Royale le due d’Ostrogothie, prince Oscar FRrEDERIC, qui porta le premier ce titre auquel il ne renonça qu'en 1853, pour oc- cuper la présidence d'honneur jusqu'à son avénement au trône de Suède et de Norvége en 1872. Son Altesse Royale le duc de Dalécarlie, prince NicoLas AUGUSTE, mort le 4 Mars 1873. Son Altesse Royale le due de Vermland, prince royal de Suède et de Norvége, Oscar Gusrave ADOLPHE, nommé le 18 Avril 1877. Il convient aussi de mentionner ici que Sa Majesté l'Empereur du Brésil, Don Pepro II p'ALCANTARA, honora de sa visite, le 22 Août 1876, la Société Royale des Sciences et qu'à cette occasion celle-ci pria Sa Majesté de daigner accepter en souvenir de la Compagnie la III Série de ses Nova Acta. Sa Majesté Impériale daigna également permettre à la Société Royale d’orner désormais les Acta de Son nom comme Membre honoraire: c’est le seul hommage que la savante Compagnie ptt rendre à Son auguste visiteur dont elle estime profondément les connais- sances multiples et le zèle éclairé pour la science. »§ 4 Lorsqu'une élection de nouveaux membres doit avoir lieu, tous les socié- taires qui sont à Upsal sont convoqués. Il n'y a pas d'élections pendant les vacances universitaires. Deux candidats doivent être présentés à chaque scrutin. »§ 5. Lors du choix d’un nouveau membre, il faut avoir égard non-seulement aux travaux des candidats en général, mais aussi à leurs dispositions à contribuer à ceux de la Société ou à l’assister de leurs lumières. » 6. Toute section a le droit de proposer des membres honoraires à une séance générale, et la Compagnie vote au scrutin secret par oui ou par non: les deux ticrs des voix sont exigés pour l'admission du membre proposé. »§ 7. Tous les candidats à l'élection doivent être proposés dans une séance générale précédente. »8. Toute proposition de modification des statuts doit être remise par écrit et motivée; elle circule parmi les membres, avant de pouvoir être discutée par la Com- pagnie en séance.» 78 O. Gzas, Essar sur La Soc. DES Sc. D'UpPsaL. La liste des membres de la Société Royale que nous donnons en Appendice se base, de 1728 À 1791, sur la nomenclature de PROSPERIN que nous traduisons du suédois et, depuis 1792 jusqu'à la date même où nous écrivons, sur les tableaux latins qu’enregistrent les Nova Acta dans chaque volume à partir du V°: Mais comme il a pu arriver pour plusieurs membres que le temps écoulé entre leur élection et leur mort fût celui qui est compris dans l'intervalle de la publication de deux volumes successifs des Acta, leur nom na uaturellement jamais pu figurer dans la liste qu’enregistrent ordinairement ces volumes. Nous avons cherché à combler cette la- cune en parcourant les procès-verbaux de ‘la savante Compagnie et les nomenclatures que fournit A diverses reprises l’Almanach royal (Stats- kalender); aussi aimons-nous à croire que notre liste est aussi com- plète que possible en ce qui concerne les noms des membres; quant à leurs titres, nous avons dû nous borner au strict nécessaire pour ne pas dépasser les limites de notre Essai. Comme le lecteur le remarquera immédiatement, la première Série de cette nomenclature comprend tous les membres décédés, tandis que la seconde renferme les membres vivants. Cette liste est suivie de celle des Socités savantes avec lesquelles la Compagnie se trouve actuellement en rapports d'échanges. Nous terminons par là notre essai dans lequel nous nous sommes efforcés de retracer les développements successifs et les travaux de la Société Royale des Sciences d’Upsal. Les nombreux défauts de cette modeste esquisse ne dépendent pas d’une absence de bonne volonté chez celui qui l’a tentée — car c’est là sa consolation et son seul mérite mais du manque de temps non moins que de talent. Ardua res est ve- tustis novitatem dare, novis auctoritatem, obsoletis nitorem, obscuris lucem, fasti- ditis gratiam, dubüs fidem, omnibus vero naturam et nature sue omnia. Itaque etiam non assecutis, voluisse abunde pulerum et magnificum. Pin. Ae Ney IX Seen hae a SVE AREA ri Socii Regiz Societatis Scientiarum Upsaliensis, qui vita excesserunt, Honorari: Gyllenborg, Carolus !), Comes, Regis Regnique Sveciæ Senator üben oachim von!), Lib. Baro egis Reenique Sveciæ Senator Düben, Joacl 1), Lib. Baro, Regis Regnique S Senat Bonde, Gustavus !), Comes, Reg. Regnique Sveciæ Senator, Pres. ill. (p. 27). nstec acobus omes, Regis Regnique Sveci® Senator Cronstedt, Jacobus !), C Regis Regnique S Senat Barck, nel 1), Cea Regis Regnique Sveciæ Senator Ralamb, Gustavus 1), Lib. Baro, Reg. Coll. Supr. Rat. præfectus Ribbing, Conrad 1), Lib. Baro, Reg. Coll. Metall. præfectus Cronstedt, Carolus), Generalis L. T. pie ete CT hes Kocken, Joannes Henricus von !), Lib. Baro, Reg. Aulæ Cancellarius Brau ner, Joannes !), Lib. Baro, Gubervator provinciæ TS M LE Höpken, Daniel Nicol. von !), Lib. Baro, Reg. Coll. Commerce. præfectus Steuch, Jüns 1), Ecclesiæ Sviogothicæ Archiepiscopus Stein, .... von!), Lib. Baro, Cassellanæ Cancell. præfectus Gedda, Petrus Nicol. von !), Lib. Baro, revid. rat. regni on Oxenstierna, Axel !), Comes, Generalis ; ; MT Palmfelt, Gustavus 1), Lib. Baro, Regis Regnique Sveciæ Senator De ECC Carolus 1), Lib. Baro, Mareschallus Aulic. SSL NES Gyllenborg, Henning Adolphus !), Comes, Regis Regnique Sveciw Senator Mennander, Carolus Fred.!), Ecclesiæ Sviogothicæ Archiepiscopus Höpken, Andreas Joannes von !), Comes, Regis Regnique Sveciæ Senator Rudenschéld, Carolus !), Comes, Regis Regnique Sveciæ Senator Scheffer, Carol. Fred. 1), Comes, Regis Regnique Sveciæ Senator Sreutz, Gustavus ili , Comes, Regis Reenique Sveciw Senator Creutz, Gustavus Philip '), ( Regis Regnique S Senat 1) Cfr Præsidii-tal i K. Vet. Ak. 1789, Stockholm, af E. Prosperin. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. 111. IL Mortuus. 1746. 1730. 1767. 1751. 1745. 1750. 1736. 1750. 1758 1743. TO I I = hé hi Eh nm ES CE DCS DCS DES DS D ECS DES PS | OL es 82 O. Gras, Troil, Uno von 2), Ecelesie Sviogothicæ Archiepiscopus Benzelstjerna, Mathias !), Secretarius Status France, Udalr. Gustavus ?), Secretarius Status Schrüderheim, Elis ‘), Gubernator Uplandiæ Celsius, Olavus ?), Episcopus Lundensis Guar een Lindblom, Jacobus Ax. 2), Ecclesiæ Sviogothicæ Archiepiscopus Rosen von Rosenstein, Nicol. *), Secretarius Status Fersen, Axel von‘), Comes, ex Proceribus Regni unus Oxenstierna, Joannes Gabriel 4), Comes, a. h. Reg. Regnique Sv. Senator Rosenblad, Mathias 4), Comes, ex Proceribus Regni unus ee Ehrenheim, Fred. vont), Lib. Baro, a. h. Reg. Cancellariæ Præses . Wallensträle, Martinus ‘), Episcopus Gothoburgensis : Engeström, Laurent. von ?), Comes, Acad. Lund. Cancellarius Tingstadius, Joannes Adamus 4), Episcopus Strengnesensis Adlerbeth, Gudm. Georgius 4), Lib. Baro, Regis Consiliarius Wetterstedt, Gustavus af?), Comes, ex Proceribus Regni unus Tham, Petrus*), Supremus Ædificiorum Reg. Præfectus : Rosenstein, Carolus von”), Ecclesiæ Sviogothicæ Archiepiscopus Fleming, Claudius 5), Comes, ex Proceribus Regni unus Treschow, Nicolaus ®), Th. Dr, Acad. Christianiensis procancel. Järta, Hans 6), Gubernator Dalecarliæ EMA Brinkman, Carol. Gust. von ®), Lib. Baro, Legatus Regis D’Ohsson, Constant. *), Lib. Baro, Legatus Regis Tegnér, Esaias 7), Episcopus Vexionensis PARLE LE Afzelius, Petrus von’), Archiater, Med. Prof. Upsaliensis À Trolle-Wachtmeister, Hans Gabr.7), Comes, Justitiæ Canc. Mörner, Adolphus Georgius 7), Comes, ex Proceribus Regni unus Franzen, Franc. Michaël. 7), Episcopus Hernoesandensis Löwenhjelm, Gustavus’), Comes, Legatus Regis Brahe, Magnus 8), Comes, ex Proceribus Regni unus : Wallin, Joannes Olavus ‘), Ecclesia Sviogothicæ Archiepiscopus Wingard, Carol. Fred. af’), Ecclesiæ Sviogothicæ Archiepiscopus Ihre, Albertus Elavus ®), Lib. Baro, ex Proceribus Regni unus Berzelius, Jacobus !), Lib Baro, Acad. Scient. Holm. Seeretarius Grubbe, Samuel !), Regis Consiliarius ATEN Agardh, Carol. Adolph. '"), Episcopus Carolstadiensis ih PAT EN Svanberg, Jüns !!), Mathesis Professor Upsal., 2. Soe. Ups. Secret. (p. 33) Hisinger, Vilelmus af!!), Officine ferrariæ possessor A Obs tes Stierneld, Gustavus Nic. Ale. 11), Lib. Baro, Rerum extern. Minister supr. 3eskow, Bernhardus von 11), Lib. Baro, Acad. Svecanæ Secretarius Trolle-Bonde, Gustavus ‘), Comes, ex Proceribus Regni unus *) Cfr protoc. Ree. Soe Sc. Ups. et Index magistratuum regni Su. (Statskalendern). Adseriptus. 1786 1786 1788 1792 1792 1792 1795 1804 1804 1806 1806 1806 1810 1815 1815 1815 1819 1821 1827 1828 1828 1828 1829 1831 1831 1831 1832 1832 1836 1857 1839 1843 1845 1845 1847 1848 1848 1848 1849 1852 Mortuus. 1803. WZ S)ile 1811. 1795. 1794. 1819. 1824. 1810. 1818. 1847. 1828. 1807. 1826. 1827. 1818. 1837. 1820. 1836. Sie 1835. 1847. 1847. 1852. 1846. 1845. 1871. 1838. 1847. 1856. 1844. 1839. 1851. 1877. 1848. 1853. 1859. 1851. 1892. 1568. 1868. 1855. ') Prosperin, 1. c. 2) Vol V, 1792. 3) Vol. VI, 1799. *) Vol. VII, 1815. 5) Vol. VIII, 1821. 5) Vol IX, 1827 ‘) Vol X, 1832. #) Vol. XI, 1839. Essar sur LA Soc. DES Sc. D'UPsAL. Holmström, Hans Olavus ‘), Ecclesiæ Sviogothicæ Archiepiscopus Tamm, Petr. Adolph. '?), Lib. Baro, Officine ferrariæ possessor Reuterdahl, Henricus !?), Ecclesiæ Sviogothicæ Archiepiscopus Manderström, Ludovicus !?), Comes, Rer. extern. Minister supr. Hansteen, Christoph. 13), Astronomie Prof. Christianiensis Platen, Baltzar von '), Comes, Regis Consiliarus N: Ericson, Nicolaus !*). legionis Mechan. Class. Reg. Tribunus Argelander, Fred. Vil. Aug.!$), Astron. Prof. Bonnensis Ordinarü Svecani: Adscriptus. 1852 1852 1854 1854 856 1857 1859 1872 Benzelius, Ericus DE Ecclesiæ Sviogothicæ Archiepiscopus, 2. Soc. Ups. Secr. (p. 32) Rudbeck, Os 1), Archiater, Mediein Professor Upsaliensis Burman, Ericus !), Astronomie Prof. Upsal., R. Soc. Ups. Secret. Celsius, Olayus!), Theol. Prof. Prim. et Archipræpos. Upsal. Klingenstjerna, Samuel 1), Mathesis Professor Upsal., &. Soc. Ups. Secret. (3 33) Wallin, Georgius !), Episcopus Gothoburgensis SOE NG eh LE Celsius, Andreas x); Astron. Prof. Upsal., A. Soc. Ups. Secret. (p- Bell, Magnus von!) Archiater ; Beare neuen Christoph. 1), Reg. Coll. Commerce. on Quensel, Conrad !), Astron. Professor Lundensis Svedenborg, Immanuel '), Assessor . Helin, Joannes !), Archiv. Regni Svec. Secretarius Alstrin, Ericus !), Episcopus Strengnesiensis Keder, Nicolaus !), Reg. Coll. Antiqu. Assessor a Spöring, Hermannus Diet. !), Medic. Prof. Aboënsis Broman, Olavus !), Past. et Præpos. in Hudiksvall Wallerius, Georgius !), Reg. Coll. Metall. Assessor Triewald, Martinus !), Mechanicus Svec. sk: Asp, Mathias !), Theol. Prof. Prim. et Archipræpos. Upsal. . Stobæus, Kilian.!), Archiater et Med. Prof. Lundensis Rosenadler, Joannes !), Cancellariæ Consiliarius Lindheim, Simon?), Curiæ supr. Assessor Aboënsis Ralamb, Bror!), Lib. Baro, Tribunus Legionis Rosen von Rosenstein, Nicolaus !), Archiater . Döbeln, Joannes Joachim von !), Med. Prof. Lundensis Rhyzelius, Andreas Olavus !), Episcopus Lincopensis Brandt, Georgius 1), Reg. Coll. metall. Consiliarius Ihre, Joannes 1), Cancellariæ Consiliarius, R. Soc. Ups. Secret. (p. 33 Hjorter, Olavus Petrus !), Astron. Observator Reg. Upsal. ") Vol. XII, 1844 1) Vol. XIII, 1847. 11) Vol. XIV, 1850. 13) Ser, III, Vol. II, 1858 '4) Ser. III, Vol. III, 1861. '°) Ser. III, Vol. VIII, 1873. 83 Mortuus. 855. 1856. 1870. 1873. 1873. 1875. 1870. 1875. 1743. 1740. 1729. 1756. 1765. 1760, 1744. ol. III, Vol. I, 1855 84 O. Gras, Linné, Carolus von !), Archiater, Med. et Bot. Prof. Upsal., 2. Soc. Ups. Seer. (p. 33) Benzelstjerna, Gustavus 1), Censor Librorum Searin, Algoth.1), Historiarum Professor Aboénsis Elvius, Petrus !), Reg. Acad. Seient. Holm. Seeretarius Strömer, Martinus !), Astronomiæ Prof. Upsal. Solander, Daniel!), Juris Prof. Upsal. NEN N Wargentin, Petrus"), Reg. Acad. Scient. Holm. Sceretarius Bäck, Nolan 2), Archiater de UE Lagerström, Magnus !), Reg. Coll. Commere: Gonsiliaine Svab, tonite von 1), Reg. Coll. Metall. Consiliarius Hasselqvist, Fredericus !), Medicine Doctor Berch, Andreas), Juris Professor Upsal. a CM ee BE Ne Aurivillius, Carolus 1), LL. OO. Prof. Upsal., À. Soc. Ups. Secret. (p. 33). Aurivillius, Samuel !), Medic. Prof. Upsal. Kalm, Petrus 1), Occonomiæ Prof. Aboënsis Löfling, Petrus), Medicine Doctor N N: Sköldebrand, Ericus 2), Reg. Coll. Commerc. Consiliarius Clerck, Carolia 1), Commissarius 5 Osbeck, Petrus ?), Past. et Præpos. Ecel. Hasléfiensis in rane Celsé, Magnus von!), Reg. Cancellarie Consiliarius . . , Berch, Carol. Reinh. N), Ree. Cancellariæ Consiliarius Wallerius, Joannes Gottschalk 1), Chemie Prof. Upsal. . . . . . Apmelllblladl, Jonas !), Judex provincialis . IAE Melanderhjelm, Daniel ?), Astron. Prof. Upsal. Bergman, Torbern 1), Chemiæ Prof. Upsal. Mallet, Fredericus ?), Mathesis Prof. Upsal. : Sidrem, Jonas), Wiedioines IPO Wipe ob os | ob oo oo oo) oid. o Prosperin, Ericus?), Astron. Observator Reg. Upsal., 2. Soc. Ups. Secret. (p. 33) Wilcke, Joannes Carolus 2), Reg. Acad. Scient. Holm. Secretarius . Platinen: Andreas ?), Physices Professor Aboénsis ee Björnstähl, Joannes Jacobus), LL. OO. Prof. indie Eure Gadd, Petrus Adrianus 2), Chemiæ Prof. Aboénsis Teameliin. Berge !), Bibliothecarius Upsal. ; Mara), Adolphus 2), Anat. et Chirurg. Prof. Upscale : Alstrémer, Claudius 2), Lib. Baro, Reg. Caucellariæ Consiliarius Bergius, Petrus Jonas '), Hist. Nat. Prof. Holmiensis Thunberg, Carolus Petrus ?), Med. et Botan. Prof. Upsal. Fant, Erieus Michaél2), Hist. Professor Upsal. . . . Celsius, Olavus !), vide Soc. Hon. RN, Ferrner, Benedietus ?), Reg. Cancellariæ Consiliarius Panid bom) Jacobus Axe) vide Soc RHONE er Nordmark, Zacharias ?), Physices Prof. Upsal. *) Cfr protoc. Reg. Soc. Sc. Ups. et Index magistratuum regni Su. (Statskalendern). ') Prosperin, 1. c. DY MOL MW NGO, WOE WOE 11019: : Dy AYO NAL Mortuus. 1778. 1746. re 1749. 1770. 1782. 1785. 1795. 1759. 1768. 7/5)? 1774. 1786. 1767. 1779. 1756. 1814. 1765. 1805. 1784. WH Ce 1785. 1786. 1810. 1784. UA ee 1799. 1803. 1796. 1803. 1779. TROT 1783. 1803. 1794. 1790. 1828. 1817. 1802. 1815. Essar sur LA Soc. DES Sc. D’ÜrsAr. Acrel, Joannes Gustavus ?), Medic. Prof. Upsal. | Nicander, Henricus ?), Reg. Acad. Scient. Holm. Secretarius Rosen von Rosenstein, Nicolaus ?), vide Soc. Hon. Ödman, Samuel 2) Theologie Prof. Upsal. Ziervogel, Fredericus !), Apothecarius Aul. . EEE Gadolin, Joannes ?), Chemiæ Prof. Aboénsis, vide Soc. Ext. . Aurivillius, Petrus Fab. 5), Prof. et Bibl. Ups., 2. Soc. Ups. Secret. (p. à Gailenhaal: Leonardus *), Exeubiarum præfectus a Neikter, Jacobus Fred. *), Professor Upsal. Shytteanus Aik Pajkull, Gustavus von ?), Lib. Baro, Reg. Cancellariæ Colas Hierta, Carol. Diet. *), Reg. Acad. Upsal. Questor . Lindquist, Joannes Henr.*), Math. Prof. Aboënsis Porthan, Henricus Gabriel *), Eloquentiæ Prof. Aboénsis Tingstadius, Joannes Adamus *). vide Soc. Hon. . Swartz, Olavus*), Prof. et Horti Botan. Bergiani præfectus Svanberg, Jéns*), vide Soc. Hon. 5 Landerbeck, Nicolaus *), Math. Prof. Upsal. Hermelin, Samuel Gustavus 1), Lib. Baro, Reg. Coll. N, ne Malena di Samuel * *), Botanices Prof. Upsal. . Tham, Petrus *), vide Soc. Hon. Afzelius, Petrus von‘), vide Soc. Hon. Regnér, Laurentius *), Astronomiæ Prof. Upsal. Westring, Joannes Petrus), Medicus Reg. primarius . Akerman, Jacobus*), Anat. et Chirurg. Prof. Upsal. h Afzelius, Adamus®), Materie Medicæ et Diwet. Prof. Upsal. . Afzelius, Joannes ?), Chemiæ Prof. Upsal. Acharius, Ericus?), Med. Dr, Professor ; Ekeberg, Andreas *), Chemie Laborator Upsal. . j Gräberg, Jacobus?), S. R. M. legationis Tangetanæ Secret. . Berzelius, Jacobus®), vide Soc. Hon. Bredman, Joannes ?), Astron. Prof. Upsal. O0 du, Olavus ?), Eloqu. et polit. Prof. Skytt. DL Norberg, Mae 5), Th. Dr, Reg. Cancell. Consiliarius Tannström, Nicol. Magnus af’), Reg. Cancell. Consiliarius Geijer, Erieus Gustavus >), Historiarum Prof. Upsal. Lagerhjelm, Petrus), Reg. Coll. metall. Assessor . Zetterström, Carolus *), Medic. Prof. Upsal. : Wahlenberg, Georgius 7), Med. et Bot. Prof. Upsal. . a Cronstrand, Simon Andreas ®), Director Observat. Astron. Holm. Agardh, Carol. Adolph. ®), vide Soc. Hon. Hansteen, Christoph. ®), vide Soc. Hon. ; Wolmaccats Laurentius Petr. 5), Chemie Prof. 5) Vol. VIII, 1821. EVE 11827. *) Vol. X, 1832. 5) Vol. XI, 1839. D Adseriptus. 1786 1786 1788 1788 178 1791 1792 1792 1792 1793 1795 1795 1795 1798 1798 1798 1798 1799 1803 1804 1804 1804 1804 1804 1806 1510 1510 1810 1812 1815 1815 1816 1819 1819 1819 1819 1821 1828 1828 1828 1828 1828 5 t 0 a I t I ce I a Ü @ 7 t 85 Mortuus. 1801. 1815. 1829. 1792. 1852. 1829. 1842. 1803. 1826. 1816. 1798. 1804. 1818 1810. 1820. 1815. 86 O. Guas, KRomanıss(onssHennie. Wilelhin, 2) neue Ire, Wh “4 6 5 6 = oo Sjöbring, Petrus’), LL. OO. Prof. Upsal., A. Soc. Ups. Questor (p. 3-4) Rudberg, Fredericus ?), Physices Prof. Upsal. Su Sehréder, Joannes Henr. °), Prof. et Bibliothecarius Upsal. Rabenius, Laur. Georgius‘), Juris Prof. Upsal. Hwasser, Israël 7), Medicine Prof. Upsal. Hh Mbt Agrell, Carolus Magnus’), Past. et Præpos. in Skatelöf Smol. . Hisinger, Vilelmus af?), vide Soc. Hon. Ekström, Carol. Udalrieus ?), Past. et Præpos. Mörköensis Sud. Svanberg, Adolphus Ferdinandus ?), Physices Prof. Upsal. : Sefström, Nicol. Gabriel 7), Prof. et Instituti metall. Fahlunensis præfectus Retzius, Andreas Adolphus 7), Anat. Prof. Holm. Palin, Nicol. Gustavus af’), Legatus Regis id Acme Ge Stiga Hedenborg, Joannes °), Professor, Consulatus Svec. et Norveg. Secret. Schönherr, Carol. Joannes °), Reg. Coll. Commere. Consiliarius Gyllenstierna, Nie. Christoph. ®), Lib. Baro, Cubicularius Reg. Læstadius, Laurent. Levi’), Pastor in Pajala, ecel. Lapponiæ . Bergstrand, Carol. Henr. ®), Chirurgie Prof. Upsal. Boethius, Jacobus Eduardus ?), Juris Prof. Upsal. Beskow, Bernhardus von °), vide Soc. Hon. . Reuterdahl, Henricus °®), vide Soc. Hon. . tie thins Selander, Nicol. Haqvinus 9), Director Observ. Astron. Holm. . Björling, Immanuel Gabriel 1%), ad Scholam Arosiensem Math. Lector Holmboe, Bernhard. Mich. !0), Mathesis Prof. Christianiensis Mosander, Carol., Gust. 10), Chemie Prof. Holm. Palmblad, Vilelmus Fred. 1°), Grae. Litt. Prof. Upsal. Wallqvist, Elavus !!), Chemiæ Medic. Prof. Upsal. . . . . Wahlberg, Petr. Fred. !!), Reg. Acad. Scient. Holm. Seeretarius Atterbom, Petr. Dan. Amad. !!), Aesthetices Prof. Upsal. Nordström, Joannes Jac. 1), Archivarius Regui Svecani . Sellen, Jonas 11), Eloqu. et Poëseos Prof. Upsal. uke LEE Forselles, Jacobus Henricus af 11), Reg. metall. præfectus Salensis Hill, Cote Joannes !?), Mathesis Prof. Lundensis. . . EEE nat, Ares Jonas!?), Physices Prof. Upsal., 2. Soc. De Seer. (p.33) Sundewall, Carolus Jacobus !?), Zoologiæ Professor Holmiensis Knös, Andreas Ericus 1?), Theol. Prof. prim. et Archipræpositus Upsal. Uppström, Andreas !?), Linguar. Goth. Prof. Upsal. Erdman, Axel Joachim !%), Geologiæ Prof. Holm. Pts Stenhammar, Christianus 4), Ecel. Häradshammar et Job eee et dien Boheman, Coke Henricus !5), Zoologie Prof. Holm. Säve, Carolus 16), Linguar. Septentrional. Prof. Upsal. *) Cfr protoc. Reg. Soc. Sc. Ups. et Index magistratuum regni Su. (Statskalendern). ') Prosperin, 1. c. 2) Vol. V, 1792. 3) Vol. VI, 1799 4) Vol. Adscriptus. Mortuus. 1829 1853. 1829 1842. 1829 1839. 1829 1857. 1829 1846. 1831 1860. 1831 1840. 1832 = 1832 1859. 1832 1857. 1832 1845. 1832 1860. 1832 1842. 1865. 1836 1848. 1837 1864. 1859 1861. 1843 1850. 1843 1849. 1845 — 1843 1844 1870. 1846 1872. 1846 1850. 1846 1858 1547 1852 1848 1857. 1848 1577. 1848 1855. 1848 1875. 1849 1851. 1850 1855. 1851 1875. 1851 1874. 1851 1875. 1893 1862. 1855 1865. 1856 1869. 1860 1866. 1861 1868. 1865 1876. VII, 1815. 5) Vol. VIII, 1821. 5) Vol. IX, 1827. 1) Vol. X, 1832. 8) Vol. XI, 1839. Essaı sur LA Soc. DES Sc. D'UPsAL. Ordinarü Exteri: Nettelblad, Christianus !), Lib. Baro, Tribunalis Wetzlariensis Assessor Michelotti, ....1), Medic. Prof. Venetus nk Haller, Albrect. von !), Med. Prof. Gottingensis (?) .. Gronovius, Joannes Freder. !), Senator Leidensis RN Maupertuis, Petrus Ludov.!), Reg. Acad. Scient. Berolinensis Præses Roijen, Adrian von!), Medic. Prof. in Acad. Lugd. Batav. Jussieu, Bernhard. !), Botan. Prof. Parisiensis ET RENTE: Dortous de Mairan, Joannes Jacobus !), Reg. Acad. Scient. Paris. Membrum. Clairaut, Alexis !), Reg. Acad. Scient. Parisiensis Membrum Sauvages, Franc. de !), Reg. Soc. Scient. Montispessul. Membrum De L'Isle, Josephus !), Reg. Acad. Scient. Paris. Membrum Monro, Alexander !), Anat. Prof. Edinburgensis Mayer, Andreas !), Mathesis Prof. Gryphiswaldensis Gesnerus, Joannes !), Mathesis (?) Professor Turicensis . Gmelin, Joannes Georgius 1), Chemiæ Prof. Tubingensis Rathgeb, Josephus '), Legatus Imp. Rom. apud Venetos. Mitchell, Joannes!), Medic. Doctor Londinensis Burchard, E. F.!), Professor Rostochiensis . ur: Gleditsch, Joannes Gottlieb !), Botan. Prof. Fe. en Ortega, Josephus !), Apothecarius primarius Madritensis Maler, Henricus !), Meteorologus (?) Genevensis Pennant, Thomas), Medic. Doctor Britannus Ellis, Joannes!), Nobilis Britannus ; Me Burmannus, Joannes !), Botanices Prafedter on amensi . Garden, Alexander ?), Medic. Doctor Americanus . Wricht!), 6 ARS Vandelli, Dominicus ?), Acad. Reg. Olisipponensis Socius . Schäffer, Jacobus Christ. !), Episcopus Ratisbonensis Walltravers, Joannes Rudolphus !), Wilson, Bean a) PhysicuswAmeluss |! PE dict MAR ar Re Buy, Marcus de ?), Chemie Professor Pains Ser ec aed dh) GEAR Lexell, Andreas Joannes!), Mathesis Prof. Petropolit. . Scherer, Joannes Bened. Bernhard. 2), Pensionarius CH Reais Gallive en ann Hans !), Prof. Hallensis EN Frisi, Paulus !), Mathesis Professor Mediolanensis. none ter, Joannes Reinh.?), Hist. Nat. Prof. Hallensis eae ee iio we D’ Anse de Villoison, Joannes Bapt. Casp.2), R. Ac. Inser. Parisiensis Soc. Born, Ignatius von !), Coll. imp. rerum metall. Consiliarius Murraij, Joannes Andreas !), Medic. Prof. Gottingensis u: Hussey de la Wall, Eduardus ?), Membr. Reg. Soe. Londinensis %) Vol. XII. 1844. ™) Vol. XIII, 1847. 11) Vol. XIV, 1850. 12) Ser. IIT, Vol. oe) -1 13) Ser. III, Vol 11,1858. '*) Ser. III, Vol. III, 1861. '°) Ser. III, Vol 1V, 1863. '°) Ser. III, Vol. V, 88 O. Gras, Adscriptus. Jacquin, Nicolaus Josephus), Botan. et Chem. Prof. Vindobonensis . . . . — Fontana, Felix 2), Director Musei Magni Ducis Hetruriew . . 2. 2 2 N 2 M'essiensaaroluse) PASILONOMUSMAAISIENSIS 4 5 of 5 5 oo ¢9 5 6 5 2 6 — Miaskelyne, Nevil. 2); Astronomus Reg. Grenoyicensis ON Bernoulli, Joannes 2); Astronomus Reg. Berolmensis . . 2... 4. 2. 5) = Morveau, Guyton de 2), Advoc. General. in Parl. Burgundie . . . 2. 2.2... = Ferber, Joannes Jacobus 1), Reg. Coll. metall. Consiliarius Berolinensis . . . — Kirvan, Richard. ?), Membrum Reg. Soc. Londinensis . . . . . . 2.2.0 = Creu, bem), Wiel Wirak tobias 5 5 6 6 0 5» 9 0 0 6 ob oO SS Schwediauer, Joannes 2), Medic. Doctor Londinensis CLS — Sandifort, Eduardus ?), Anat. et Chir. Prof. in Acad. Lugd. Bat. — ere tro mtv EN. creel) tere ber. DEN METRE 1786. Allioni, als‘ 2), Botanices Prof. Taurinensis . . . LR MSG: Condorcet, M. Joannes Ant. Nic. C. de?), Reg. Ac. Scient. Paris. Secretarius 1788. De La Lande, Hieronymus ?), Astronomus Parisiensis . 1788. De Lambre, Joannes Bapt. Jos.?), Astronomus Parisiensis 1788 Gaussen, Joannes de?), R. Soc. Scient. Montispessul. Membrum 1788 Covemilles, Anton. Josephus ?), Presbyter Valentinus 1788. Tychsen, Joannes Gerh.?), Prof. et Biblioth. Reg. Acad. Ronde iy Sil. Achard, Fr rane. Carol. ?), Cl. Phys. ad Reg. Ac. Scient. Berol. Director 1791. Vahl, Martinus ?), Bot. Professor Hauniensis © : : 1791. Sante Jacob. Eduard. #), Præses Soc. Linneanæ howiwensis 1792. Griiner, Me Gottfr. 3), Medic. Prof. Jenensis ais Ue 1795. Le Chevallier, Joannes Bapt. ?), Membr. Reg. Soc. Se. Be 1795. Rossi, Petrus s) Tee Nat. Prof. Pisanus : 1798. Banks, Josephus *), Reg. Soc. Londinensis Præses age: Cacloliim, dommes), wide Soe, ORL See 2 EU) Collin, Nicol. 4), Past. et. Præpos. Eccl. Svec. in Pennsylvania . . . . . . 1802. Gieseke, Carol. Ludov.*), Prof. Mineralogie Dublinensis . . . . . . . . 1804. Cuvier, Georgius ?), Anat. compar. Prof. ad Museum rer. nat. Parisiense . . . 1804. La Place, Petrus Simon ?), Membrum R. Instituti Gallii . . . . 2... . 1810. Lacépéde, Bernh. Steph.*), Membrum R. Instituti Gallici. . . . . . . . 1810. Bose, Ludov. ?), Membrum R. Instituti Gallici 3 DO NT PNA SHON Le more, Petr. Andr.+*), Præfectus Musei rer. nat. Horti Bl RER ESTER: Fuss, Nicol. Yon) Wet, IKE Ge INS Tei, Seeretanus o og 6 a5 6 oo SO Schubert BrederIheod. 2), In Acad. Se. Petropa Math) Prof 2 m Erle: Davy, Humphry *), Reg. Soc. Londin. Secretarius DE Se Chaya ee» EN). Münter, Fredericus*), Episcopus Selandie . . . ay ran CL NET SATTE Fabre, M. C.?), Coll. pontibus aggeribusque publicis in Galliatirepositi summus pref. 1815. Dacy, “Ae Isaac. Sil. de 4), Membrum R. Instituti Gallici . . . SORTE RATS Lobo de Silveyra, Joachim ®), Reg. Portugalliæ et Brasiliæ pene i, ot otal Ret! ti), Scherer, Alex. Ne > litte kins: CONSIIALILSISITUITS 5° 5 ET RTE = *) Cfr protoc. Reg. Soc. Sc. Ups. et Index magistratuum regni Su. (Statskalendern). ) Prosperin. 1. ¢ >) Wolk We ler SAVOIE 0 4) Vol VII, 1815 5) Vol. VIII, 1821. yy Malls ELXN1827- i) AVOL EX 11832: *) Vol. XI, 1839. Essar SUR LA Soc. DES Sc. D'UPsar. Gilbert, Ludov. Vilelmus 5), Physices Prof. Lipsiensis Frähn, Christian Mart. 6), Biblioth. Petropol. Præfectus Steffens, Joannes Henric. 6), Philos. Prof. Vratislavensis Rudolphi, Carol. Asm.f), Anat. Prof. Berolinensis Nyerup, Erasmus ®), Hist. Lit. Prof. et Bibl. Hauniensis Seebeck, Ludov. Fr. Vil. Aug. *), Physices Prof. D Lo Arago, Hans Joannes Dom.'), R. Acad. Se. Paris. in Cl. Math. Secret. . Humboldt, Alex. von’), Regi Boruss. a Consiliis intimis . Suchtelen, Petrus von’), Consilii imp. Rossici Membrum . . Fuss, Paulus Henr.'), Acad. Scient. Petropol. Secretarius . . Poisson, Simeon Dan. ®), Instituti Paris. Membrum Gay-Lussac, Ludov. Jos. °), Iustituti Paris. Membrum . Bessel, Freder. Vilelmus °), Astron. Prof. Regiomontanus Dulong, Petrus Ludov.*), Instituti Paris. Membrum 3iot, Joannes Bapt. §), Instituti Paris. Membrum Decandolle, Aug. Pyr. 5), Botan. Prof. Genevensis Buch, Leopold von’), Regi Boruss. a Cubiculis 3rown, robert 2); Reg. Soc. Londinensis Socius . . . , Kruchenberg, Petrus $); Medic. Prof. Hallensis Grimm, Tac 8), Prof. Ling. German. Berolinensis ; Mionnet, Theod. Edm. ®), Reg. Numophyl. Paris. Præfectus Werlauff, Ericus Christ. $), Hist. Prof. Hauniensis Müller, donnes )) Anat. Prof. Berolinensis. . . . Mai, ere 8), S. Romanæ Eccl. Cardinalis et Bibl. . Bonaparte, Ce Lucianus ®), Princeps de Massignano . : Sehultén, Nathan. Gerh. A.%), Mathesis Professor Helsingforsiensis Schumacher, Henr. Christian. °), Astron. Prof. Hauniensis Encke, Joannes Freder. °), Astron. Prof. Berolinensis Temminck, €. J.®), Musei Zool. Leidensis Inspector Boeckh, Aug. °), Græc. Litt. Prof. Berolinensis Eosanına Vilelmus 8), Theol. Prof. Hallensis é Hällström, Gustavus Gabr.°), Physices Prof. Helkirgfors siensis Oersted, Hang Christ. *), Soc. Scient. Hauniensis Secretarius . Schouw, Joach. Freder. ®), Botan. Prof. Hauniensis Quartremère, Stephan. °), Instituti Paris. Membrum. Gauss, Carolus Fredericus *), Astron. Prof. Gottingensis Fischer, Theod. %), Horti Bot. Petropol. Præfectus Andral, Gabriel Junior ®), Instituti Paris. Membrum. Koch, Vilelmus Dan.*), Med. et Bot. Prof. Erlangensis . Eschricht, Daniel Freder. ?), Anat. Prof. Hauniensis Letronne, Anton. Joannes ?), Archivarius Regni Galliæ Raoul-Rochette, Desider.°), Instituti Paris. Membrum. : Hansen, Andreas Petrus 1%), Observ. Astron. Gothani Director ®) Vol. XII, 1844. 19) Vol. XIII, 1847. 11) Vol. XIV, 1850. 2) Ser, Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 89 Adseriptus. 1821. 182 1824. 1828. 1828. 1831. 1831. 1832. 1832. 1832. 1836. 1836. 1836. 836. 1836. 1836. 1856. 1836. 1836. 1836. 1836. 1836. 1836. 1856. 1837. 1839. 1839. 1859 1539. 1839. 1859. 1841. 1541. 1841. 1841. 1845. 1843. 1845. 1845. 1843. 1845. 1843. 1545. IIT, Vol. 1, 1855. 12 90 O. Gras, Hausmann, Joannes Fredr. Ludv. 1°), Mineral. Prof. Gottingensis , Hooker, Vilelmus 1°), Horti Botanici Kewensis Director . Copland, Jacobus 1), Reg. Soe. Londinensis Membrum . Diffenbach, J. F.*), Chirurgie Prof. Berolinensis Le Normant, Carolus !!), Instituti Paris. Membrum . shee Struwe, Fr adler Vilelm. !2), Director Observ. Astron. Pulkovensis Faraday, Michael !*), Physices Prof. Londinensis Nordensköld, Nicol. !?), Rei Metal. per Finlandiam Director supremus Lyell, Carolus !?), Reg. Soc. Londinensis Membrum Forchhammer, Georgius !?), Mineral. Prof. Hauniensis ; Maury, Mas Font. !?), Director Observ. Astron in Washington Illmoni, Immanuel !?), Medic. Prof. Helsingforsiensis Liebman, Freder. Michael !?), Botan. Prof. Hauniensis Adscriptus. Hammar-Purgstall, Joseph. von !2), Ac. Cas. Seient. Vindobonensis Præses . Thierry, August !?), Instituti Paris. Membrum . Reinaud, L.!3), LL. OO. Prof. Parisiensis . STERNER, Isid. Geof. 13), Instituti Paris. Mr ; Montagne, CLS) Instituti Paris. Membrum . Diez, Fredericus !?), Prof. Linguar. Roman. Bonnensis Bopp, Franciscus '3), Prof. Ling. Sanser. Berolinensis . . . Poggendorff, Joannes Christ. 4), Physices Prof. Berolinensis Lassen, Christen 14), LL. OO. Prof. Bonnensis Keyser, Rudolph 4), Hist. Prof. Christianiensis Tischendorff, Carolus '4), Theol. Prof. Lipsiensis Steinheil, Carol. Aug. '), a. h, Physices Prof. Monacensis . Martius, Carol. Freder. P. von !?), Botan. Prof. Monacensis . Mohl, Hugo von !4), Botan. Prof. Tubingensis : Pelouze, Theoph. Julius !*), Instituti Paris. Membrum Braun, Alexander 15), Botan. Prof. Berolinensis Senarmont, Henricus H. de *), Instituti Paris. en. Delaunay, Centres Eug. 16), Instituti Paris. Membrum . Boech, Christian. Petr. B.16), Medic. Prof. Christianiensis Gray, Joannes Edu. 16), Musei Zool. Londin. Præfectus . Bischof, Carol. Gust. 17), Chemie Prof. Bonnensis Schultze. Max.!7), Anatomie Prof. Bonnensis . : Hofmeister, Vilelmus !®), Botan, Prof. Eden ee D’Arrest, Henr. Ludov. 18), Astron Prof. Hauniensis Tortolini, Barnab. '§), Mathesis Prof. Romanus Boech, Carol. Vilelmus !$), Medic. Prof. Christianiensis De Notaris, Josephus !®), Botan. Prof. Romanus . Traube, Ludovicus 1°), Medic. Prof. Berolinensis . 5 Pertz, Georgius Henr.!%), Biblioth. Reg. Berolinensis præfectus Wilde, Vilelmus Robert. 19), Medic. Doctor Bergensis *) Cfr protoc. Reg. Soc. Sc. Ups. et Index magistratuum regni Su. (Statskalendern). *) Vol. X, 1832. 8) Vol. XI, 1839. ") Vol. XII, 1844. 10) Vol. XII, 1547. 11) Vol. XIV, ui ee mn (o's) ox ST 1846. 1846. 1846. 1546. 1850. 1851 1851 1853. 1853. 1855. po] or on 1859. 1859. 1859. 1859. 1859. 1860, 1860. 1861. 1861. 1862. 1865. 1865. 1865. 1866. 1866. 1872. 1873. 1850. Essar sur Lv Soc. pes Sc. D’ÜPsAL. Litterarum Commercio Juncti. Rask, Erasmus Christian. 7), Bibliothecarius Hauniensis . à Rafn, Carolus Christian 7), R. Soc. Antqu. Hauniensis Seeretarius Gretsch, Nicol. 7), Acad. Se. Petropol. Bibliothecarius Hedenborg, J.7), vide Soe. Ord. Svec. Poggendorff, J. Ch.°), vide Soc. Ext. Nordensköld, N.°), vide Soc. Ext. Forchhammer, G.°), vide Soc. Ext.. Illmoni, I.°), vide Soc. Ext. BE Sommer, Andreas G.°), Medic. Prof. Hauniensis . Blytt, Mathias N.°), Botan. Prof. Christianiensis Kröijer, Henr. %), Zoologie Lector Hauniensis Schlechtendahl, F. L.%), Botan. Prof. Hallensis Magnusen, Finn ), Hist: Prof. Hauniensis . Weyers, Bo E.°), LL. OO. Prof. Lugd. mete Lassen, Chr. 10), vide Soc. Ext. : ane Sommer, Joannes ey Mathesis Prof. Éd vallon Keyser, RY), vide Soc. Ex RS deg eg Holbrook, 12), Hıst. Nat. ae Charlestowniensis . NT Le Schaan st dle! Xe Theod. 2). Metallurgiæ Prof. Freibergensis Molbeck, Christ. 12), Hist. Litt. Prof. Hauniensis Pertz, G. H.12), vide Soc. Ext. Tortolini, B. 13), vide Soc. Ext. SON be ey Oe Vom Ruprecht, Freder. 13), Acad. imp. Se. Petropol. Membrum Tischendorff, C.13), vide Soc. Ext. ce Petersen, N. M.!3), Prof. Ling. Septentr. Hauniensis Harvey, V. H.'3), Botanices Prof. Dublinensis Steinheil, C. A.13), vide Soc. Ext. Wilde, R. 14), vide Soc. Ext. . Boeck, C. V. 15), vide Soc. Ext. Hofmeister, V. 15), vide Soc. Ext. Bas A: Lagger, Fredericus 15), Medic. Doctor Freiburgensis D’Arrest, H. C.15), vide Soc. Ext. B Foucault, Leonardus !6), Physieus Parisiensis . De Ay Ce N Carrington, Richard Chr. 16), Reg. Soc. Astron. Londin. Secretarius Masson, Anton. Phil. 16), Physices Prof. Parisiensis De Notaris, J.16), vide Soc. Ext. . AE Sars, Mathias 16), Zoologiæ Prof. Christianiensis Schultze, M. 16), vide Soc. Ext. Be eae Allen, Carol. Freder. 18), Hist. Prof. Hauniensis ul Adseriptus. 1851. 1531. 1832. 1832. 1844. 1844. 1844. 1844. 1844. 1844. 1844. 1844. 1844. 1844. 1845. 1846. 1850, 1850. 1852. 1852. 1852. 1856. 1856. 1856 1856. 1857. 1859. 1859. 1861. 1861. 1861. 1862. 1862. 1865. 1865. 1865. 1865. 1865. 1865. Ser ILI; Vol 1 1855. !3) Ser. III, Vol. 11, 1858. !#) Ser. III, Vol. III, 1861. !5) Ser. IIT, Vol. IV, 1863. 1%) Ser. III, Vol. V, 1865. |) Ser. III, Vol. VI, 1867. '*) Ser. III, Vol. VIII, 1873. '") Ser. III, Vol. IX, 1875. I. AUGUSTISSIMUS HUJUS SOCIETATIS PATRONUS OSCAR II SVECORUM NORVEGORUM GOTHORUM VANDALORUMQUE REX. SOCIUS HONORARIUS PRIMARIUS SERENISSIMUS PRINCEPS AC DOMINUS OSCAR GUSTAVUS ADOLPHUS SVECIÆ ET NORVEGIÆ PRINCEPS SUCCESSOR. Socii Regiæ Societatis Scientiarum Upsaliensis. Honorarit: Adseriptus. ÉERRUSATMIMperAtO Brasilien 2 2 ra ee | BG, Eahmeus:20lavusalmmanuels Resiswa.he Gonsiliantus ee RC NE PES Sparre, Gustavus Adolphus, Comes, ex Primoribus Regni unus . . . . . . 1848. Kremer, Robertus Fredericus von, Lib. Baro, a. h. Gubernator Uplandiæ . . 1855. Anjou, Laurentius Antonius, Episcopus Dicecesis Wisbyensis . . 2231856; Hamilton, Henning Ludovicus Hugo, Comes, Univ. Upsal. et Lund. Cancellarius 1859. ? le] O -) 2 ] Wrede, Fabian Jacobus, Lib. Baro, Rei Tormentariæ a.h. Præfectus Generalis . 1861. ? Essar sur LA Soc. DES Sc. p’Upsat. 93 Adscriptus. Regnell, Andreas Fredericus, Ph. et Medicinæ Doctor : bri 1865. Fries, Elias, Botanices Professor Upsal. emeritus, À. Soc. Ups. a. h. Seer. Ko. 33) 1867. Bon namen, in exercitu Svecano a. h. Centurio a: Lo 1870. Sundberg, Antonius Nicolaus, Ecclesiæ Sviogothicæ Archiepiscopus 1871. Malmsten, Carol. Joannes, Gubernator Vestrog. sept., Zr. Soc. Ups. a. h. Questor @ 34) 1875. on Sveno, Professor Lundensis emeritus . 2 5 2) eS ee 1875 Carlson, Fredericus Ferdinandus, Consiliarius Regis 1875 Dickson, Oscar, Negotiator Gothoburgensis . . . . . 0 . 1876. Ordinarü Svecani: Tornberg, Carolus Joannes, Linguarum Orientalium Professor Lundensis . 1841. Svanberg, Gustavus, Astronomiæ Professor Upsaliensis emeritus : 843. Sundewall, Fred. Aemil., ‘Anat. Prof. Ups. emeritus, 2. Soc. Ups. a. h. Questor me 34) 1847. Glas, Olavus, Med. Theor. et Pract. Prof. Upsal., Reg. Societ. Scient. Ups. Secretarius 1847. Areschoug, Joannes Erhardus, Botanices et Oeconomi Prof. Upsal. emeritus . 1848. Svanberg, Laurentius Fredericus, Chemie Professor Upsal. emeritus 1850. Huss, Magnus, a. h. Nosocomiorum Sveciæ Director generalis . duis 1850. Böttiger, Carolus Vilelmus, Linguarum et Litterar. Rec. Prof. Upsal. emeritus 1853. Hildebrand, Bror Aemilius, Antiquarius Regni Svecani 1856. Edlund, Ericus, Physices Professor Holmiensis sant 1858. Wackerbarth, Athanasius Franciscus Dietericus. iProtescor 1858. Lilljeborg, Aline; Zoologie Professor Upsaliensis Se 1858- Arrhenius, Joannes Petrus, Professor, Reg. Academie Agric. Secretarius . 1858. Bergfalk, Petrus Ericus, Juris Professor Upsaliensis emeritus 1858. Berlin, Nicolaus Joannes, Collegii Med. Priese: AN MIE 1859. Lindhagen, Daniel Georgius, Reg. Academie Scient. Holm. Secretarius . . 1859. Mesterton, Carolus Benedictus, Chirurgie et Artis Obstetriciæ Prof. Upsal. 1860. Daug, Hermannus Theodorus, Mathesis Professor Upsalieusis aT aes 1862. Styffe, Carolus Gustavus, ad Reg. Academiam ee Bibliothecarius 1863. Thalen, Tobias Robertus, Physices Prof. Ups., Reg. Soc. Scient. Ups. Bibliothecarius 1863. Agardh, Jacobus Georgius, Botanices Professor Lundensis 1865. Fries, Theodorus Magnus, Botanices Professor Upsaliensis 1866. Thorell, Tamerlan, Zoologiæ Adjunctus Upsaliensis N 1866. Lovén, Sveno, Professor et Musei Zoologiei Holmiensis Præfectus, . . . . . 1869. Almen, Aepreiänl Chemie medic. et phys. Prof. Ups., Reg. Soc. Seient. Ups. Questor 1870. Holmgren, Hj ae Mathesis Professor Holmiensis : LEO. Gylden, ee Ameren Hugo, Professor et Observat. Metron Director OR 1872. Lindman, Christianus ms ad Scholam Strengnesiensem Mathesis Lector 1873- Walmstedt, Laurentius Eduardus, Mineralogiæ et Geologiæ Prof. Upsal. 1875. Schultz, Hermannus, Astronomiæ Observator Upsaliensis 1873. Dillner, Georgius, Mathesis Adjunctus Upsaliensis . . . 1873. 94 OÖ. Guas, Hedenius, Petrus, Anatomie Pathologic Professor Upsaliensis Holmgren, Alaricus Frithiof, Physiologie Professor Upsalieusis . . . . . Fristedt, Robertus Fredericus, Historie Nat. et Chemie medic. Adjunetus Ups. Rydqvist, Joannes Ericus, Reg. Bibliothecæ Holmiensis a. h. Præfectus Clason, Eduardus Claudius Hermannus, Anatomie Adjunetus Upsaliensis Rubenson, Robertus, Professor et Instituti Meteorologici Svecani Præfectus Cleve, Petrus Theodorus, Chemiæ Professor Upsaliensis Naumann, Carolus Fredericus, Anatomiæ Professor Lundensis Str”, Richert, Martinus Birgerus, Linguarum septentrionalium Professor Upsaliensis Malmsten, Petrus Henricus, a. h. Medicine Professor Holmiensis Santeson, Carolus Gustavus, Chirurgie Professor Holmiensis 5 Sv lee, Vilelmus Ericus, ad Reg. Acad. Upsal. Eloqu. et Polit. Prof. Siyileanne Malmstrém, Carolus Gustavus, Historiarum Professor Upsaliensis Tegnér, Haas Henricus nue, Glottologiæ Adjunctus Lundensis Möller, Diet. Magnus Axel, Astronomia Professor Lundensis . Lundqvist, Carolus Gustavus, Mechanices Professor Upsaliensis . Hildebrandsson, Hugo, Meteorologie Adjunctus Upsaliensis Wittrock, Veit Dagan. Botanices Docens Upsaliensis . Ordinarü Bateri: Weber, Vilelmus, Physices Professor Gottingeusis ) D, EUX Ù Heeser, Henricus, Medicinæ Professor Vratislaviensis Gray, Asa, Botanices Professor Bostoniensis ea eT es ) ) Airy, Georgius Biddle, Director Observ. Astron. Grenoviceusis Bl Uo) Al ae Regnault, Henricus Victor, Phys. Prof. Paris., Instituti Paris. Membrum. 5 ) M Owen, Richardus, Musei Britannici Historiæ Naturalis Director hun. lea, Physices Professor Glascovensis ih, Rokitansky, Corot, Anatomiæ Pathol. Professor Latour Ranke, Leo “all Histor. Professor Berolinensis reer ey iy ) pold, Bonsdorff, Evert, Anatomiæ et Physiologiæ Professor Helsingforsiensis emeritus. Decaisne, Josephus, Bot. Prof., Horti Paris. Director, Instituti Paris. Mewbrum. Lamont, Joannes, Astronomiæ Professor Monacensis . . . . Bunsen, Robertus Vilelmus, Chemiæ Professor Heidelbergensis Steenstrup, Joannes Japetus Smith, Zoologi: Professor Hauniensis Wegener, Casp. Freder., Regi Dan. a Consiliis i : Sr Le Verrier, Urb. Joannes Joseph., Director Obs. Astr. Paris., A Paris! Membre: Tassy, Josephus Heliod. Garcin de, LL. OO. Prof. Paris., Instituti Paris. Membrum. Dove, Henricus Vilelmus, Physices Professor Berolinensis Latham, Robertus Gordon., Medicine Doctor Britannus Decandolle, Alphons, a. h. Botanices Professor Genevensis Darwin, Carolus, Reg. Socictatis Scient. Londinensis Membrum Adscriptus. 1873. 1573. 1875. 1573. 1573. 1875. 1875. 1575. 1875. 1876. 1876. 1876. 1876. 1876. 1876. 1876. 1876. 1877. 1544. 1844. 1850. 1851. 1851. 1851. 1852. 1852. 1852. 1856. 1856. 1856. 1856. 1856. 857. 1858. 1858. 1559. 1859. 1860. 1560, Essar sur LA Soc. pes Sc. D’ÜPsAL. 95 Adscriptus. Milne Edwards, Henricus, Zoologiæ Prof. Paris., Instituti Paris. Membrum . 1860. Anderson, Thomas, Chemiæ Professor Glascovensis . . ... „2.2020. . 1861. Stokes, Georgius Gabriel, Mathesis Professor Cantabrigiensis. . . . . . . 1865. Hooker, Josephus Dalton, Horti Botaniei Kewensis Director . . . . . . . 1865. Unger, Carolus Richardus, Linguarum Litterarumque Recent. Prof. Christianiensis. 1865. Stephens, Georgius, Linguarum Anglicar. Professor Hauniensis . . . . . . 1865. Adams, Joannes C., Observatorii Astronomici Cantabrigiensis Director . . . . 1866. Arppe, Adolpbus Eduardus, Chemiæ Professor emeritus Helsingforsiensis . . . 1866. Virchow, Rudolphus, Anatomiæ Pathologicæ Professor Berolinensis . . . . . 1867. Tyndall, Joannes, Physices Professor Londinensis . . . . . . .: . . . 1868. Struve, Otto Vilelmus, Observatorii Astronomici Director Pulkovensis . . . . 1868. Rawlinson, Henricus, Generalis Excubiarum Præfectus Britannus . . . . . 1868. Madvig, Joannes Nicolaus, Philologiæ Professor Hauniensis . . . . . . . 1868. Müller, Max., Professor Taylorianus Oxouiensis . . . apse’. CET AIS O0 Fizeau, Hippol. Ludovicus, Physices Professor Paris. Institut: Paris. Membrum . 1870. Helmholtz, Hermannus Ludovicus Ferd , Physices Professor Berolinensis . . 1872 Reichert, Carolus Bogislaus, Anatomie Professor Berolinensis . . . . . . 1872 Bugge, Elseus Sophus, Linguarum Indo-Europ. Professor Christianiensis . . . 1872. Holmboe, Christoph. Andreas, LL. OO. Prof. Christianiensis . . . . . . . 1873. Jamin, Julius, Physices Professor Parisiensis, Instituti Paris Membrum . . . . 1873. Paine, Martius, Medicine Professor Neo-Eboracensis . . . . . . . . . « 1873. Danielssen, Daniel Cornelius, Medicinæ Doctor Bergensis . . . . . . . 1873. SECCDI Angel. Speeul:e Collegii Romani Directoy 5 TAN EC NON 18738" Kirchhoft, Gustavus Robertus, Physices Professor Berolinensis . . . . . . 1873. GnitnenwAlbertusMZooloeus Londinensis NA NE RETIRE EP een ia) 1873. Recklinghausen, Fredericus von, Medicine Professor Virceburgensis. . . . 1873. Hermite, Carolus, Mathesis Professor Parisiensis, Instituti Paris. Membrum . . 1874. Huggins, Vilelmus, Socius Reg. Societatis Londinensis . . .°. . . . . . 1875. Cayley, Arthur, Mathesis Professor Cantabrigiensis . . . . . . . . . . 1875. Schering, Ernestus Christianus Julius, Mathesis Professor Gottingensis . . .. 1875. Kolbe, Adolphus Vilelmus Hermannus, Chemiæ Professor Lipsiensis . . . . 1875. Littrow, Carolus Ludovicus, Astronomiæ Professor Vindobonensis . . . . . 1875. Marignac, Joannes Carolus, Chemiæ Professor Genevensis . . . . . . . 1875. Hoppe, Ernestus Reinholdus Eduardus, Mathesis Professor Berolinensis . . . 1875. Henle, Fredericus Gustavus Jacobus, Anatomiæ Professor Gottingensis . . . 1875. ie , Carolus, Physiologie Professor Lipsiensis . . Sty a tee LOO: H Ber, Thomas Henricus, Anatomia et Physiologie Professor Tendnenais TETE Brücke, Ernestus, Physiologiæ Professor Vindobonensis . ? d D [Sal Steinthal, Henricus, Philologiæ Professor Berolinensis 18 Sars, Georgius Ossian, Professor Zoologiæ Christianiensis 1875. ni D or Berkeley, Miles Josephus, Botanicus Britannus Cp do ee oe Göppert, Joannes Henricus Robertus, Botanices Professor Vratislaviensis . . . Bernard, Claudius, Physiologie Professor Parisiensis, Instituti Paris. Membrum. 1 Du Bois-Reymond, Aemilius, Physiologie Professor Berolinensis . en a eo 2) (os an a I IES PCS Pr SS EERE ES TES on for) nm œ on 96 O. Gras, Essar sur LA Soc. DES Se. Weierstrass, Carolus, Mathesis Professor Berolinensis Kjerulf, Theodorus, Mineralogiæ Professor Christianiensis . De Bary, Antonius, Botanices Professor Argentoratensis . Panum, Petrus Ludovicus, Physiologiæ Professor Hauniensis Litterarum commercio juncti: Mainardi, Caspar, Mathesis Professor Universitatis Tiein. Koren, Joannes, Medicine Doctor Bergensis PSE ato Müller, Ferdinandus, Horti Botanici Melboumensis Director Lassel, Vilelmus, Astronomus Britannus De la Rue, Warren, Astronomus Londinensis EN Tuekermann, Eduardus, Botanices Professor Amherst. Anger, Joannes, Medicine Doctor Carlsbadensis D'UPsAL. Adscriptus. 1876. 1876. MEI Ge 1877. 1544. 1859. 1862. 1866. 1866. 1867. 1867. Hl. Academiæ et Societates, cum quibus Acta Regie Societatis Boston ne » Bufalo,. . . Chicago, . . Columbus,. . . Madison, . . New-ITaven, New-Orleans, . New-York, . » Philadelphia, » » Saint-Louis, Stella 0 08 » » San-Francisco, Washington, . Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. . Connecticut Academy of Scientiarum Upsaliensis communicantur. In America: American Academy of Arts and Sciences. Society of Natural History. . Society of Natural Sciences. . Academy of Sciences. Ohio State, Agricult. Society. . Wisconsin State, Agric. Society. Arts and Sciences. Academy of Sciences. . Lyceum of Natural History. American Geogr. a. Statistical Society. . Academy of Natural Sciences. American Philosophical Society. Entomological Society. . Academy of Science. . Americ. Association for the Ad- vancement of Science. Essex Institute. Peabody Academy of Science. California Academy of Natural Sciences. Department of Agriculture. National Academy. Naval Observatory. Smithsonian Institution. Surgeon General's Office. In Africa: . Société de Climatologie. Ser. III. Batavia, : .. Melbourne, Cambridge, . » Dublin, . . » » Edinburgh, . Greenwich, London, Manchester, . Oxford, . Amsterdam, . . Harlem,.... » In Asia: Magnetical and Meteorological Observatory. In Australia: . Roy. Society of Victoria. In Europa: . Observatory. Philosophical Society. . Natural History Society. Roy. Dublin Society. Roy. Irish Academy. Geological Society. Physical Society. Roy. Roy. Society. Observatory. . Roy. Observatory. . Linnean Society. Roy. Astronomical Society. Roy. Institution of Great Britain. Roy. Society. Zoological Society. . Literary a. Philosoph. Society. . Radcliffe Observatory. Kon. schappen. Akademie van Weten- Kon. Zoologisch Genootschap, Natura Artis Magistra. Société Teyler. Société Hollandaise des Sciences. 13 98 Bruxelles, . » Bordeaux, Caén, . Cherbourg, . . Dijon, . IEW 6 oF 6 » » Montpellier, Nancy, . Paris Genève, . Lausanne, Genova, Milano, Modena, Napoli, , Palermo, Pisa O. GLas, Académie Roy. des Sciences, des Lettres ete. Observatoire Royal. Société Entomologique. Soc. Malacologique de Belgique. Société Roy. de Botanique. Société des Sciences physiques et naturelles. de Normandie. Soc. des Sciences naturelles. Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres. Académie des Sciences, Belles- Lettres et Arts. Soc. Linnéenne Société d'Agriculture, d'Histoire naturelle etc. Société Linnéenne. Académie des Sciences et Lettres. Société des Sciences naturelles. Académie des Sciences. Observatoire Astronomique. Société Mathématique de France. Société Philomatique. Naturforschende Gesellschaft. Société Helvétique des Sciences naturelles. Société de Physique et d’Hist. naturelle. Société Vaudoise des Sciences naturelles. Museo civico di Storia Naturale. Reale Istituto Lombardo Scienze e Lettere. R. Accademia di Scienze, Lettere ed Arti. R. Accademia delle Scienze. R. Istituto Tecnico. Societa Toscana di Scienze Na- di turali. Università Toscane. Roma, . . , . R. Accademia de’ Nuovi Lincei. Torino, . . R. Accademia delle Scienze. Dorpat,. . . . Meteorologisches Observatorium. » Observatoire impérial. Helsingfors, . Finska Vetenskaps Societeten. » Societas Pro Fauna et Flora Fennica. Moscou,. . . . Société des Naturalistes. Pulkowa, . S:t Petersbourg, Académie imp. des Sciences. . . Observatoire impérial. » Commission archéologique. » Observatoire physique central de Russie. Berlin, . . K. Preuss. Akademie der Wis- senschaften. » K. Sternwarte. » Physikalische Gesellschaft. » Redaktion des Archiv der Ma- thematik und Physik. Bremen, . Naturwissenschaftl. Verein. D Breslau, . . . Schlesische Gesellschaft f. Va- terländische Cultur. Brünn, . . . . Naturforsch. Verein. Dresden, . . . K. Leopold. Carol. Akademie der Naturforscher. . Pollichia. Main: Redaktion der Zeitschrift: Zoologische Garten. Dürkheim, Frankfurt am » Senckeubergische Naturforsch. Gesellschaft. Giessen, . . . Oberhessische Gesellschaft für Natur- und Heilkunde. Greifswald, . . Naturwissenschaftl. Verein von Neu-Vorpommern u. Rügen. Göttingen, . . K. Gesellschaft der Wissen- schaften. Halle, . . . . Naturforschende Gesellschaft. Innsbruck, . . Naturwissenschaftlich - medizin. Verein. Jena, . . . . . Medicin. Naturwissenschaftliche Gesellschaft. Königsberg, . Physikalische und Oekonomische Gesellschaft. Leipzig, » München, . . . » Prag, Presburg, . . . Regensburg, Wiesbaden, . . K. Bayerische Essar sur LA Soc. DES Sc. D’UPSAL. . Astronomische Gesellschaft. Fürstlich Jablonowski’sche Ge- sellschaft. K. Sächsische Gesellschaft der Wissenschaften. K. Bayerische Akademie Wissenschaften. K. Hof- und Staats-Bibliothek. der . K. Bohmische Gesellschaft der Wissenschaften. Verein fiir Naturkunde. Botanische Ge- sellschaft. Verein fiir Kunst u. Alterthum. . K. K. Akademie der Wissen- schaften. K. K. Geologische Reichsanstalt. K. K. Sternwarte. K. K. Zool.-Botan. Gesellschaft. Verein zur Verbreitung natur- wiss. Kenntnisse. . Verein f. Naturkunde in Nassau. Kjöbenhavn, Reykjavik, Bergen: » Christiania, . . » » Trondhjem, . Götheborg, Lund, Stockholm, » » 99 . K. Danske Videnskabernes Sel- skab. K. Nordiske Oldskrift-Selskab. Naturhistoriske Forening. Universitets Bibliotheket. . Islands Stifts-Bibliothek. Museum. Observatorium. Observatorium. Universitets Bibliotheket. Videnskabs Selskabet. . K. Norske Videnskabs Selskabet. . K. Vetenskaps- och Vitterhets- Samhallet. . K. Fysiografiska Sällskapet. . Geologiska Byrân. K. Vetenskaps-Akademien. K. Vitterhets-, Historie- och An- tiqvitets-Akademien. ERRATA: Page 7, ligne 24, au lieude ce ?Iutosior, lisez cette ‘argsla D 24772977730; » NOLKEN, » KOCKEN 5» 209 5» 20 ». avénement, » avénement à la couronne. ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE VON AUG. ALMEN. (MITGETHEILT DER KONIGL. GESELLSCHAFT DER WISSENSCHAFTEN ZU UPSALA AM 7 APRIL 1877). (URRAS ANT ANS DRUCK DER AKADEMISCHEN BUCHDRUCKEREI, ED. BERLING. D verschiedenen Gelegenheiten und nun zuletzt in meinen neulich been- digten Vorlesungen über die Nahrungsmittel habe ich über die Zusam- mensetznng und den Nahrungswerth unserer zur Speise mehr allgemein dienenden Fischarten berichten müssen, und: dabei den Mangel an zu- verlässigen Angaben über die Menge und Beschaffenheit der verschie- denen nährenden Stoffe dieser Fische sehr fühlbar gefunden, um so mehr, weil die Arbeiten der meisten, auch neueren Verfasser gewöhn- lich nur einige wenige und dürftige Mittheilungen hierüber enthalten. Über die Beschaffenheit und den Werth derjenigen Fische, die in gesalzener oder getrockneter Form vom Volke in grosser Menge verbraucht werden, und die also eine besondere Aufmerksamkeit verdienen, fehlen fast alle Angaben. Für einige wird z. B. nur der Gehalt an Wasser und Salzen angegeben, mit Rücksicht aber auf die übrigen wichtigeren Stoffe fehlt jegliche Angabe. Bedenkt man die grosse Bedeutung, welche die Fische bei uns als Nahrungsmittel haben, so ist wohl nicht in Abrede zu stellen, dass vollständigere Analysen derselben von Nöthen sind, wenn man den Nah- rungswerth der Fische ermitteln und z. B. mit demselben des Rindflei- sches und anderer wichtigen Nahrungsmittel vergleichen will. Dass solche Untersuchungen bisher unterblieben sind, ist um so mehr be- fremdend, da verschiedene andere Nahrungsmittel, die doch im Vergleich zu Fischen eine untergeordnete und unbedeutende Rolle spielen, auch in der neueren Zeit untersucht worden sind. Um einigermassen diesem Mangel abzuhelfen, machte ich mich anfänglich an eine Untersuchung des Kabeljaus, Fischmehles und des Stockfisches. Später wurde die Untersuchung auf mehrere andere all- Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 1 % AUG. ALMEN. gemein angewandte Fischarten ausgedehnt, z. B. auf den Hering, den Strömling, die Makrele u. s. w., damit die Analysen sich auf so viele verschiedene Arten von Fischen erstrecken konnten, dass sich aus ihnen zuverlässige Vergleichungen zwischen denselben anstellen liessen und die darauf verwandte Zeit nicht als ganz und gar vergeudet zu betrach- ten wäre. Um mich der zu wünschenden Kürze zu befleissen und die Ver- gliechungen zu erleichtern, will ich unter folgenden Rubriken: a) die bei den Untersuchungen angewandten Methoden, b) die Specialuntersuchungen verschiedener Fleischarten, und c) eime tabellarische Zusammenstellung der dergestalt erreichten Resultate mit Rücksicht auf frische, gesalzene und getrocknete Fische mittheilen und darauf zwischen denselben sowie auch mit dem Rindfleisch Vergleichungen anstellen, um endlich: d) daraus eine kurze Anwendung auf das Praktische mit Rücksicht auf den Nahrungswerth und Verkaufspreis der verschiedenen Fischarten zu machen. A. DIE BEI DEN UNTERSUCHUNGEN ANGEWANDTEN METHODEN. Zu Anfang sei hier die Bemerkung gemacht, dass der Zweck die- ser Untersuchungen nicht gewesen ist, die verschiedenen Eiweisskörper, die es bei den Fischen giebt, zu studiren und inwiefern diese von den entsprechenden Stoffen in dem Fleische der Säugethiere abweichen, son- dern war es nur meine Absicht, die Menge der verschiedenen Nahrungs- stoffe anzugeben, die im Fleisch der Fische enthalten ist und dadurch einen Vergleich zwischen den verschiedenen Fischarten wie auch zwi- schen diesen und dem Rindfleisch zu ermöglichen. Ich habe mich des- halb nicht damit abgegeben, neue Methoden zu erdenken, sondern habe nur die allgemein bekannten in Anwendung gebracht. Weil verschiede- ne Personen auch bei denselben Methoden bisweilen zu ungleichen Re- sultaten kommen, habe ich, um den Vergleichungen eine grössere Zuver- lässigkeit zu verleihen, Rindfleisch und Fische auf gleiche Weise unter- sucht und die dergestalt für das Rindfleisch gefundenen Zahlen mit aufgenommen. Die Untersuchung des Rindfleisches als Nahrung bezweckt gewöhn- lich, die Menge der verschiedenen Nährstoffe des Fleisches selber oder der Muskel zu ermitteln, weshalb diese so weit als thunlich ist von ande- ren Stoffen, als Knochen, Sehnen, Fett und dergl., befreit wird, ehe man a 3 ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE. 3 an die Untersuchung schreitet. Bei der Untersuchung des oft farblosen und fast weissen Fischfleisches können die fremden Stoffe nicht mit derselben Leichtigkeit und Vollständigkeit, wie bei den Analysen des ro- then Rindfleisches, entfernt werden. In den Fischen giebt es eine Men- ge Grätchen, die überall in der Fleischmasse verbreitet sind und die- selbe Farbe wie diese haben. Diese sind schwerlich zu entfernen und verbleiben bei der Untersuchung in der Fleischmasse. Durch ihren Reichthum an Knochenerde und Leimbildnern vermehren diese Grätchen die Quantität der Salze und vorzugsweise dieselbe der unlöslichen Salze und des Leimes. Da es indessen bei diesen Untersuchungen nicht in der Absicht gelegen hat, einen Vergleich zwischen der Muskelsubstanz der Fische und der Säugethiere anzustellen, sondern einen Vergleich zwischen den verschiedenen Fischen und dem Rindfleisch als Nahrungsmittel, ist das Fleisch der Fische zur Untersuchung nicht sorgfältiger vorbereitet wor- den, als bei der gewöhnlichen Bereitung der Speisen stattfindet. Bei der Untersuchung von frischen Fischen smd diese zuvor geschuppt worden. Sodann wurde der Kopf abgeschnitten und die Ein- geweide ausgenommen. Nachdem man die so gewonnene Fleischmasse mit der daran befindlichen entschuppten Haut ausgeschnitten hatte, wur- de alles Fleisch von dem Rückgrat, dem Schwanze und den knochigen Flossen genau abgeschrapt. Die ganze Fleischmasse wurde sodann fein geschnitten, durch einander gemengt und in einer Reibschale zu einer feinen homogenen Masse zerstossen. Die Vermengung geschah mit der grössten Sorgfalt, damit das gewöhnlich so fettreiche Fleisch des Bau- ches überall gleichförmig mit dem mehr mageren Fleische des Rückens und des Schwanzes vermischt wurde. Von dieser homogenen und feingestossenen Fleischmasse sind zu den besonderen Analysen verschiedene Theile abgewogen worden. 1. Bestimmung des Wassers, der Trockensubstanz und der Salze. 1. a. Die Menge des Wassers, der festen Stoffe oder Trockensubstanz und der Salze wurde in der nämlichen Fleischmasse, nämlich 15—20 Gr., bestimmt. Dieses genau abgewogene Quantum wurde in einer klei- nen Platinschale erst im Wasserbad und dann im Trockenschrank bei 110° ©. so lange ausgetrocknet, bis sich ein constantes Gewicht ergab. Dabei ist darauf zu achten, dass die Fleischmasse nicht in grössere Klumpen eintrocknet, denn diese werden dann, besonders auf der Ober- fläche, so hornig und der Luft so undurchdringlich, dass ein voll- 4 Aug. ALMEN. ständiges Trocknen, wenn auch nicht gerade zu unmöglich, doch sehr er- schwert wird. Man muss deshalb mittelst eines am liebsten vorher ge- wogenen groben Glasstabes oder einer feinen Pistille die von der Hitze coagulirte Fleischmasse in ein Pulver verwandeln und hierzu den geeignetsten Zeitpunkt wählen, wenn nämlich die Albuminate spröde sind und einzutrocken anfangen, denn in dem Grade, wie das Wasser dar- aus verschwindet, geschieht die Pulverisirung leicht, welche sich sonst nur mit grosser Schwierigkeit und Verlust bewerkstelligen lässt, wenn die Masse einmal halbtrocken, zähe und hornig geworden ist. Da die unlöslichen Proteinstoffe sowohl hinsichtlich der Menge als des Werthes die wichtigsten Bestandtheile des Fleisches sind und da diese sich nicht direct bestimmen lassen, sondern aus dem Verlust berechnet werden müssen, so ist es von grösster Wichtigkeit, dass das Trocknen vollstän- dig werde, denn sonst könnte möglicherweise das in dem hornartigen Reste sich noch befindende Wasser als unlösliche Proteinstoffe berechnet werden. Der Gewichtsverlust nach dem vollständigen Trocknen entspricht der Menge des Wassers, und der trockene Rest giebt die Trockensub- stanz an. 1. b. Die bei 1. a. erhaltene Trockensubstanz ist bei einer niedrigen, allmälig gesteigerten Hitze eingeäschert worden. Ist die Hitze nicht bis dahin vermehrt worden, dass die Chloralkalien geschmelzt worden sind, so ist die directe Verbrennung gelungen und die gewogene hellgraue Asche entspricht der Menge der Salze. Gelang indessen die directe Verbrennung nicht, so wurde die Kohle mit Wasser ausgekocht, auf ein Filtrum genommen, welches getrocknet und verbrannt wurde. Der Rück- stand nach Abzug der Asche des Filtrums entspricht dann den unlöslichen Salzen. Die in dem Filtrate vorhandenen Salze sind in einer Platin- schale bei 110° ©. bis zu einem constanten Gewicht eingetrocknet und dann gewogen worden. Die Summe der unlöslichen und löslichen Salze entspricht den sämmtlichen Salzen. Wo die directe Verbrennung gelang, ist die gewogene Asche mit Wasser ausgekocht worden und die unlös- lichen Salze wurden dann abfiltrirt, getrocknet, verbrannt und gewogen. Die Menge der Asche, den darin vorhandenen unlöslichen Salze abge- zogen, giebt die Quantität der löslichen Salze an. Durch Titrirung mit */,) Normallösung salpetersauren Silberoxids wurde die Menge des Chlors bestimmt. In den frischen Fischen kommt das Chlor hauptsächlich als Chlorkalium vor, in den gesalzenen dagegen beinahe ausschliesslich als Chlornatrium. Für jene wird deshalb der Chlorgehalt als nicht irrefüh- rend angegeben, während dagegen für diese der Gehalt an Chlornatrium ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FIscHE. 5 angegeben wird, damit man sofort die Menge des beim Salzen hinzuge- setzten Kochsalzes beurtheilen kann. Ein geringerer Theil der Chlor- metalle diirfte bei dem Verbrennen verloren gegangen und die Resultate deshalb etwas fehlerhaft geworden sein. Da aber das Verfahren sich immer gleich geblieben ist, diirfte man auch zu Vergleichungen zwischen den angegebenen Ziffern berechtigt sein. 2. Bestimmung des im Wasser lüslichen Albumins, der leimgebenden Stoffe oder des Bindeyewebes und der Eatractivstoffe. 2. a. Die Menge dieser Bestandtheile ist in der nämlichen Fleischmasse bestimmt worden, wozu gewöhnlich 33,33 Gr. des feim- gestossenen Gemenges in Anwendung gebracht wurden. Die ab- gewogene Fleischmasse wurde in ungefähr 250 Gr. destillirten Was- sers hineingerührt, das Umrühren 8—12 Stunden hindurch häufig wiederholt und dann durch Papier mittelst eines Bunsenschen Aspira- tors filtrirt Das Ungelöste wurde dann zum zweiten Mal mit eben so viel destillirtem Wasser auf dieselbe Weise ausgezogen und später noch ein Mal auf dem Filtrum gewaschen. Die sämmtlichen Filtrate machten in der Regel ungefähr 600 c.c. aus, wurden aber in einer Porcellanschale zu einem Rest von ungefähr 70—100 eingekocht. Das dabei gewöhnlich in groben, leicht zu filtrirenden Flocken abgeschiedene Albumin wurde auf ein Filtrum genommen, mit kochendheissem Wasser ausgewaschen, bei 110° C. vollständig getrocknet und zwischen 2 Uhrgläsern gewogen. Bei einigen Fischarten ist es bei dem zweiten Ausziehen mit Wasser vorgekommen, dass das Ungelöste gallertartig und syntoninähnlich wur- de und schwer zu filtriren war. Mittelst des Aspirators und recht vieler Geduld ist die Filtrirung doch immer gelungen. Je länger die Ausziehung mit neuem Wasser fortgesetzt wurde, desto gallertartiger wurde der Rückstand, ohne dass deshalb eine nennenswerthe Quantität des lös- ligen Albumins in die Lösung überging (s. Barsch). Ob diese Eigen- thümlichkeit einiger Fische auf fehlender Säure in der Muskel, auf der Todesart, oder darauf, dass die betreffenden Fische zu dieser Jahreszeit gefroren waren und dadurch die Fleischmassen sich verändert hatten, oder auf einer anderen Ursache beruhte, kann ich nicht angeben. Beim Kochen war nicht eher eine vollständige Coagulation zu erreichen, als bis einige, z. B. 5—10 Tropfen, Essigsäure hinzugesetzt waren. Das Fleisch einiger Fische giebt beim zweiten Filtrat einen so schwachen Säure- grad, dass man durch das Kochen allein ohne Zusatz von Essigsäure 6 AUG. ALMEN. keine vollständige Fällung der Albuminate erzielen würde, weshalb dann das Filtriren langsam von statten geht und das Filtrat während des Ab- dunstens zum Extract caseinähnliche Häute absetzt. Diesem kommt man zuvor, wenn man während des Einkochens bei der Fällung der Albuminate ein wenig Essigsäure hinzusetzt. Ist die Menge des gefällten Albumins beträchtlich (0,5—1 Gr.), wird dessen vollständiges Trocknen auf dem Filtrum mühsam und schwer. Wenn dagegen die halbtrockene ziemlich feste Masse, die am Filtrum haftet, mit einem scharfen Feder- messer in dünne Scheiben geschnitten wird, die auf die gewogenen Uhr- gläser gesammelt werden, so geht das Trocknen schnell und vollständig von Statten. 2. b. Das Filtrat des gefällten Albumins wurde in einer Platin- schale in einem Wasserbade bis zur Trockniss abgedunstet, bei 110° C. vollständig getrocknet und dann gewogen. Durch ein gelindes 2—4- stündiges Erhitzen gelang die unmittelbare Verbrennung in der Regel in derselben Platinaschale, welche während der Verkohlung mit einer noch grösseren Platinaschale bedeckt wurde, die demnach als ein los- liegender Deckel zu jener diente. Die gewogene helle Asche wurde von dem vorhin erhaltenen Gewichte abgezogen; der Verlust entsprach dann der Menge der Exstractivstoffe. Gelang die unmittelbare Ver- brennung nicht, wurde die Menge der löslichen und unlöslichen Salze einzeln bestimmt, wonach deren Summe von den vorher zusammen ge- wogenen Salzen und Extractivstoffen abgezogen wurde, wo der Rest der Menge der Extractivstoffe entsprach. 2. c. Der im Wasser unlösliche Theil des Fleisches wurde sorg- fältig von dem Filtrum befreit und dann ungefähr 12 Stunden in einer porcellanenen Schale in emer grösseren Menge Wasser, etwa 500—600 c.c. gekocht. Die Schale war mit einem grossen Trichter bedeckt und in dem Grade, als das Wasser wegkochte, wurde neues destillirtes hin- zugegossen. Während des Kochens setzten sich an den Wänden der Schale gelbe, dünne Häute ab, die Leim glichen, im kochenden Wasser sich aber nicht lösten. In einem Glaskolben gelang das Kochen nicht, denn die Stösse waren so gewaltig, dass der Inhalt hmausgeschleudert wurde, welches auch ein paar Mal beim Kochen in der porcellanenen Schale vorkam. Die kochendheisse Leimlösung wurde abfiltrirt, das Un- gelöste wiederum mit einer grösseren Menge Wasser gekocht, filtrirt und mit kochendheissem Wasser gewaschen, wonach die gewöhnlich schwachgelben Leimlösungen in emer Porcellanschale bis zu einem geringen Volumen eingekocht, sodann in eine Platinschale übergeführt und r f À ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE. 7 erst im Wasserbad und zuletzt im Trockenschrank eingetrocknet wurden. Der Rückstand glich feiner Gallerte, obgleich derselbe beim Abkühlen nicht erstarrte. Vollständig rein ist dieser Leim allerdings nicht; er ent- hält nämlich u. A. einige in kaltem Wasser unlösliche Salze. So ergab z. B. der von der Scholle erhaltene Leim 3 °/, Asche = 0,1 °/, des an- gewandten Fischfleisches. Mit derselben Fleischmasse erhält man recht übereinstimmende Resultate, z. B. für Barsch bei einem Versuch 3,71 und bei einem anderen 3,77 °/, Leim. Bei fortgesetztem 12-stündigem Kochen erhält man noch mehr Leim, wenn auch dessen Menge im Ver- gleich zu der, die in den ersten 12 Stunden gewonnen wurde, recht un- bedeutend ist (vergl. Scholle). Die Bestimmungen der Menge der leim- gebenden Stoffe sind doch meiner Ansicht nach die am wenigsten zuver- lässigen der in der Tabelle angegebenen Ziffern, obgleich sie für die Vergleichung vollständig geeignet sind, da die Bestimmungen alle auf die nämliche Weise ausgeführt worden sind. 3. Bestimmung des Fettes. Die Menge des Fettes ist auf die Weise ermittelt worden, dass ein besonders abgewogener Theil der Fleischmasse, je nach dem ver- schiedenen Fettgehalt zwischen 10 und 30 Gr. schwankend, eingetrocknet und dann pulverisirt wurde, wonach ich deiselbe ferner zu einem sehr feinen Pulver zerrieb. Dieses Pulver wurde nun in ein spitz ausgezo- genes langes Glasrohr gethan, das unten mit so viel Baumwolle gefüllt war, dass die Ätherlösung klar hindurchging. Nachdem eine hinrei- chende Menge Äther, mit ganz wenig 97-procentigem Alkohol versetzt, hinzugegossen worden war, wurde durch abwechselnde Erhitzung und Abkühlung eines mit dem Glasrohr luftdicht verbundenen, vorher genau tarirten leichten Glaskolbens das feine Fleischpulver von allem Fett voll- ständig extrahirt. Die klare Lösung wurde sodann nach der Abdestilli- rung des Äthers im Wasserbade so lange eingetrocknet, bis das Ge- wicht constant blieb. Die Extraction war immer vollständig, und die Fehler können nur ganz unbedeutend sein, wie weiter unten nachgewie- sen werden wird. 4. Bestimmung der unlöslichen Proteinstoffe. Da die Menge der unlöslichen Proteinstoffe aus leicht einzu- sehenden Gründen sich nicht direct bestimmen lässt, so pflegt man die- selbe auf die Weise zu berechnen, dass man von der Summe der festen 8 Aug. ALMEN. Stoffe oder der Trockensubstanz die übrigen darin enthaltenen Stoffe, als Salze, Fett, Extractivstoffe, Leimbildner und lôsliches Albumin abzieht, wobei der Rest dann den unlôslichen Proteinstoffen entspricht. Alle Fehler, die bei diesen Bestimmungen nicht zu vermeiden sind, wirken demnach auf die Menge der unlôslichen Proteinstoffe ein. Da aber diese zu den wichtigsten Bestandtheilen des Fleisches gehören, so habe ich aus diesen beiden Griinden es für nothwendig erachtet, durch eme besondere Stickstoffbestimmung und darauf sich stiitzende Berech- nung die Menge der Proteinstoffe zu controliren. Diese Stickstoffbestimmungen sind in der gewöhnlichen Weise durch Verbrennung mit Natronkalk ausgeführt worden. Von der homo- genen Fleischmasse wurde die nöthige Quantität, von frischen Fischen 3—4 Gr., abgewogen, und in einer kleinen Porcellanschale im Wasser- bad unter Umrühren und Pulverisiren eingetrocknet. Die trockene Masse wurde dann zu dem feinsten Pulver zerrieben, wobei die kleinen Haut- stücke des Fisches grossen Widerstand leisteten. Dieses äusserst feine Pulver wurde noch einmal durch einander gemengt und dann mit dem Natronkalk innig zerrieben. Die Verbrennung wurde zuerst in einem Glas- rohr, später aber in emem Porcellanrohr ausgeführt, in welchem letzteren dieselbe ruhiger vor sich ging. Der entwickelte Ammoniak wurde in titrirter Schwefelsäure von Normalstärke aufgefangen. Durch Ti- trirung mit Natronlauge von '/, Normalstärke wurde die Menge des dem Ammoniak entsprechenden Stickstoffs berechnet. Bei den ersten Verbrennungen bildeten sich farbige Verbrennungs- producte, die der Schwefelsäure eine blassrothe Farbe verliehen und die Titrirung dadurch etwas unsicher machten. Die Lackmusfarben waren doch überwiegend und die Unsicherheit betrug nicht mehr als 0.2, höch- stens 0.4 c.c. der Natronlauge, welches nur 1—2 Milligrammen Stickstoff entspricht und im Allgemeinen für diese Bestimmungen und deren prak- tischen Zweck von keiner Bedeutung ist. Übrigens gelang es mir, diese farbigen Verbrennungsproducte zu vermeiden, so bald das Rohr im offenen Ende mit grobemNatronkalkpulver gefüllt wurde, welches den Verbrennungs- producten gestattete, durch die ganze Masse hindurchzugehen. Wenn aber nur feines Pulver angewandt wurde, gingen dieselben in den oben sich bildenden leeren Raum hinein. Ohne mich auf die in den letzteren Jahren oft angefochtene Fra- ge der Genauigkeit dieser Stickstoffbestimmungen mit Natronkalk em- zulassen, will ich nur erwähnen, dass die trockene Substanz äusserst fein pulverisirt und sorgfältig mit dem Natronkalk vermischt wurde, dass der à RT oi eal ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE. 9 letztere rein war, wovon ich mich einestheils durch qualitative Priifung, durch Erhitzung mit Zucker, anderntheils durch Verbrennung von 1.5 Gr. reinem Zucker mit 15 Gr. Natronkalk überzeugte. In beiden die- sen Versuchen bildete sich kem Ammoniak. Ein anderer und älterer Vor- rath von Natronkalk enthielt dagegen Cyan- oder andere Stickstoffver- bindungen, die beim Verbrennen Ammoniak gaben. Durch das Verbren- nungsrohr wurde Luft langsam hindurchgeleitet, aber nicht eher, als bis das- selbe bedeutend abgekühlt war. Als Beleg für die Zuverlässigkeit und erforderliche Genauigkeit der ausgeführten Stickstoffbestimmungen mit Rücksicht auf den beabsichtigten Zweck sei erwähnt, dass 2 solche Be- stimmungen mit Fischmehl 12.17 und 12.21 Proc. N und 2 andere mit frischem Dorsch 2.63 und 2.72 Proc. N ergaben; und betrug demnach die Ungleichkeit oder der Fehler nicht einmal 0.1 Proc. N = 0.5 Proc. der Proteinstofte. B. UNTERSUCHUNG DER VERSCHIEDENEN FLEISCHARTEN. a. Frische Fische und Rindfleisch. 5) Gemeines Rind. Bos taurus Lin. Oxe. Boeuf ordinaire. Domesticated ox. Von gewöhnlichem, beim Schlachter gekauftem Fleisch wurden die Sehnen, das Fett und andere fremde Stoffe ausgeschnitten, wonach das Fleisch, in kleine Stiicke zerschnitten und zu einer feinen homogenen Masse zerstossen, zu folgenden, in der vorhin angegebenen Weise aus- geführten Bestimmungen angewandt wurde. 1. 15 Gr. ergaben einen vollständig ausgetrockneten Rückstand von 3.540 Gr. — 23.60 Proc. Bei einem neuen Versuch mit anderem Fleisch gaben 17.835 Gr. Fleischmasse 4.080 Gr. — 22.88 Proc. Trockensubstanz. Als Durchschnittszahl beider Analysen erhält man also 23.24 Proc. feste Stoffe und 76.76 Proc. Wasser. Die oben angewandten 15 Gr. Fleisch gaben 0.169 Gr. Asche, 0.097 unlösliche und 0.072 Gr. lösliche Salze enthaltend. Dieses entspricht 1.13 Proc. Salzen, davon 0.65 Proc. unlösliche und 0.48 Proc. lösliche, welche 0.059 Proc. Chlor enthielten. 1) 5 bezeichnet die Nummerfolge in der tabellarischen Übersicht, wo das Fleisch nach der Menge der Trockensubstanz oder der nährenden Stoffe geordnet worden ist. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 2 10 AUG. ALMEN. 2. 33.33 Gr. Fleischmasse gaben 0.709 Gr. = 2.13 Proc. löslichen Albumins, 0.649 Gr. = 1.95 Proc. Extractivstoffe, 0.487 Gr. = 1.46 Proc. Leim. 3. 33.33 Gr. Fleischmasse gaben nach dem Austrocknen und dem Pulverisiren durch Extraction mit Ather etc. 0.760 Gr. = 2.28 Proc. Fett, von gelber Farbe und harter Consistenz, dem Talg gleichend. 4. 4 Gr. Fleischmasse gaben beim Verbrennen mit Natronkalk 0.1331 Gr. = 3.328 Proc. N, welches mit 5.34 multiplicirt — welche Zahl, wie weiter unten nachgewiesen werden wird, fiir die Berechnung der Proteinstoffe der rechte Coefficient ist —, 17.77 Proc. Proteinstoffe macht, während die Menge derselben nach den Detailanalysen 17.88 Proc. beträgt (vergl. Tab. 5. d.). Dieses zeigt eine vorzüglich gute Ubereinstimmung zwischen der gefundenen und der berechneten Menge der Proteinstoffe. In der Tabelle habe ich unter 5. a—o die Procentberechnungen der im Rindfleisch bestimmten Stoffe zusammengestellt und will ich nun nachsehen, ob diese mit anderen Angaben hiertiber tibereinstimmen oder davon abweichen. Die Menge des Wassers beträgt nach oben 76.8 Proc. und wird nach Berzerius, SCHLOSSBERGER, SCHULZ und v. Bipra zu 77—77.5 Proc. angegeben, während die meisten Lehrbücher über Nah- rungsmittel, z. B. die von HAMMARSTEN, MOLESCHOTT, LETHEBY, SMITH und Pıvy zu niedrige Angaben für den Wassergehalt enthalten, indem sie denselben zu nur 72 bis 73 Proc. angeben. PAYEN wiederum giebt denselben zu 78 Proc. an. Die festen oder nährenden Stoffe des Rindfleisches betrü- gen also nach den Lehrbüchern 27.5 Proc., während sie in Wirklichkeit nur 23 Proc. ausmachen. Hier ist nur, wie oft erwähnt, die Rede von Muskel- substanz oder von solchem Fleisch, das zuvor vom gröberen Fett, von Seh- nen und Knochen befreit wurde, und nicht von solchem, wie man es gewöhn- lich beim Schlachter kauft, welches oft so viel Talg enthält, dass das Ganze oder die Mischung von Fleisch und Talg nach Pavy nur 51 Proc. Wasser, 15 Proc. Proteinstoffe und 30 Proc. Fett enthält. Das lösliche Albumin wird in der Tabelle 5. a. zu 2.1 Proc. ange- geben, welches mit den Angaben Anderer, z. B. v. Brsra’s, BERZELIUS’ und SCHLOSSBERGERS, die es zu 2.0—2.2 Proc. angeben, gut übereinstimmt. Die Menge der Leimbildner wird von v. Brsra und BERZELIUS zu beinahe 2 Proc. angegeben, von mir aber nur zu 1.5 Proc., welches wohl etwas zu niedrige sein dürfte, und auf den vorhin angegebenen Gründen und der Mangel- haftigkeit der Methoden beruht. SCHLOSSBERGER giebt übrigens eine noch geringere Menge der Leimbildner oder 1.3 Proc. an. Die Menge des Fettes ist nach 5. f. 2.3 Proc., oder fast dieselbe, wie v. Bipra sie angiebt. Für das vom Schlachter eingekaufte fette Fleisch oder das Gemisch ; | ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE. 11 von Talg und Fleisch wird ein viel grüsserer und sehr schwankender Fettgehalt, von 20—35 Proc. angegeben. Die Menge der Extractivstofte und Salze wird oft, z. B. von englischen Verfassern zusammen und dann gewöhnlich zu 3—4 Proc. angegeben; wo dieselben besonders angegeben werden, stimmen sie im Allgemeinen mit den in der Tabelle angege- benen Ziffern überein. Der hauptsächliche Werth des Fleisches als Nahrung wird unbe- streitbar von dem Reichthum an Proteinstoffen bedingt, und da es vom physiologisch-chemischen Gesichtspunkte aus gewiss von geringer Be- deutuug ist, ob die Leimbildner darin zu 1 oder 2 Proc. enthalten sind, so ist hauptsächlich die Aufmerksamkeit auf die Summe der Protein- stoffe zu richten, die von GIRARDIN ') zu 17.9 Proc., von BıBrA zu 19.4, von BERZELIUS zu 19.9 und von SCHLOSSBERGER zu 21 Proc. angegeben werden. Nach Payen enthält Rindfleisch 3 Proc. N, die mit 6,5 multiplicirt wer- den müssen, um die Menge der Proteinstoffe zu erhalten; welche also 19.5 sein würde. Nach Leruesy und Pavy beträgt dieselbe 19.3 und nach Smriru 18 Proc. Hammarsten giebt die von MorescHorr berechnete Durchschnittszahl 20.7 Proc. an. Welche von diesen Zahlen der Wirk- lichkeit am nächsten kommt, lässt sich schwer entscheiden. Der von N Proc. berechneten Proteinmenge kann nur geringe Bedentung beigelegt werden, so lange man zur Multiplication Zahlen an- wendet, die sich der Zahl 6.5 nähern. Zu 6.3 herabgesetzt, liesse sie sich für reme Proteinstoffe anwenden, aber keinesweges für Fleisch mit einem Gehalt von etwa 2 Proc. Extractivstoffen, die allerdings fast eben so reich an Stickstoff sind, wie die remen Proteinstoffe, deren Nahrungs- werth aber dessen ungeachtet ein ganz anderer ist, als derjenige der Proteinstoffe. Von grösserem Werth sind die auf Specialbestimmungen des löslichen Albumines, des Leimes und der unlöslichen Proteinstoffe sich 1) Da der Hauptzweck dieser Abhandlung ist, analytische Data in Betreff der Beschaffenheit des Fischfleisches als Nahrungsmittel und dessen Nahrungswerth zu liefern, so ist es nicht mein Bestreben gewesen, vollständige Auszüge aus der hierhergehörenden Literatur zu machen. Ich glaube aber doch angeben zu müssen, woher die in dem Folgenden angeführten Ziffernangaben genommen sind. Diese Quellen sind: Morrscnort, Physiologie der Nahrungsmittel. II. Auflage. Giessen 1859. SCHLOSSBERGER, Vergleichende Thierchemie. 1856. Gorup Bezanes. PAyen, Precis des Substances élémentaires, IV. Edit. Paris 1865. Letuesy, On Food, I. Edit. London 1872. Swirx, Edw., Foods. London 1873. Pavy, A Treatice on Food and Dietetics, II Edit. London 1875. Hammarsten, Om Födoämnen. Ur var tids forsk- ning. Stockholm 1875. 2 Aug. ALMEN. gründenden Berechnungen eines BERZELIUS, SCHLOSSBERGER und v. BIBRA mit der Durchschnittszahl 20.1 Proc. Pröteinstoffe. Hierbei ist jedoch der wichtige Umstand nicht zu übersehen, dass von ihnen das Fett nicht be- stimmt worden ist und dass also dessen Menge von den berechneten unlös- lichen Proteinstoffen abzuziehen ist. Es ist anzunehmen, dass die Menge des Fettes der in der Tabelle angegebenen Menge 2.3 Proc. entspricht, die von der Menge der Proteinstoffe 20.1 Proc. abgezogen, 17.8 Proc. als Zahl der wirklichen Proteinstoffe giebt. Dieses stimmt mit der von N Proc. in der Tabelle 5. 1. berechneten Zahl, und ist übrigens auch der auf Specialbestim- mungen sich gründenden Berechnung 5. d. = 17.9 Proc. fast gleich. Zur Vermeidung der grossen, oft vorkommenden Fehler, welche begangen werden, wenn man Nahrungsmittel von ungleichem Wasserge- halt so ohne Weiteres vergleicht, habe ich in den Reihen p — t der Tabelle die procentische Menge der eigentlichen Nahrungsstoffe des Fleisches im wasserfreien Zustande ausgerechnet. Hierauf werde ich fernerhin bei der Besprechung: der tabellarischen Übersichten zurückkommen. 6. Scholle. Pleuronectes platessa Lin. Flundra. Plie com- mune. Plaice. Von der an der schwedischen Westküste allgemein vorkommenden Scholle wurde ein frisches, auf dem hiesigen Markte gekauftes Exemplar von gewöhnlicher Grösse untersucht. Nachdem alles Fleisch mit der Haut vom Rückgrat und den an den Flossen sitzenden Grätchen sorgfältig abgeschabt worden war, wurde dieses in kleine Stücke zerschnitten und sodann zu einer homogenen Masse zerstossen. Diese Masse wurde dann zur Untersuchung angewendet. 1. 10.857 Gr. Fleischmasse gaben 2.455 Gr. = 22.61 Proc. Trocken- substanz und demnach 77.39 Proc. Wasser. Die Trockensubstanz gab 0.158 Gr. Asche = 1.46 Proc. Salze, davon 0.048 Gr. = 0.44 Proc. unlösliche und 0,110 Gr. = 1.02 Proc. lösliche mit darin vorhandenen 0.14 Proc. Chlor. 2. 33.33 Gr. feingestossene Fleischmasse gaben 0.573 Gr. = 1.72 Proc. löslisches Albumin, 0.718 Gr. = 2.15 Proc. Extractivstoffe von einer schönen rothen Farbe und dem Aussehen von gewöhnlichem Fleischextract. Nach ununterbrochenem 12-stündigem Kochen der im Wasser unlöslichen Proteinstoffe wurden 1.057 Gr. = 3.17 Proc. Leim gewonnen. Nach noch weiterem 10-stündigem Kochen erhielt ich noch mehr Leim, doch nur 0.186 Gr. = 0.56: Proc., welche nicht der ersteren Quantität zugerechnet ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE. tS} wurden und zwar aus dem Grunde, weil das Kochen zu den Leimbestim- mungen bei den anderen Fischen nicht über 12 Stunden ausgedehnt wurde. 3. 23.85 Gr. Fleischmasse gaben 0.43 Gr. = 1.80 Proc. Fett, von schén gelber, zuletzt rothgelber Farbe, ohne eigentlichen Thrangeruch. Die Consistenz desselben war weicher als diejenige des Makrele- und des Lachsfettes. Dasselbe erstarrte nur zum Theil bei gewöhnlicher Zim- mertemperatur. 4. Nachdem es endlich nach vieler Arbeit gelang, die in 4 Gr. Fleischmasse enthaltenen kleinen Hauttheile fein zu pulverisiren, erhielt ich durch Verbrennen mit Natronkalk 0.1279 Gr. = 3.198 Proc. N, welches mit der beim Rindfleisch und allen anderen Arten Fischfleisch hierzu an- gewandten Zahl 5.34 multiplicirt, 17.08 Proc. Proteinstoffe giebt, während diese nach Tab. 6, d. 17.20 betragen. Also dieselbe gute Ubereinstim- mung, wie vorhin bei dem Rindfleisch zwischen der gefundenen und der berechneten Menge Proteinstoffe. Ein Vergleich zwischen den in der Tabelle angegebenen Zahlen und den Angaben anderer Verfasser über verschiedene Arten Schollen wird durch die Unvollständigkeit und Kargheit dieser Angaben in hohem Grade erschwert. Für Pl. platessa giebt Brande 14 Proc. Proteinstoffe, 7 Proc. Leimbildner und 79 Proc. Wasser an. Die Summe der Proteinstoffe wäre demnach 21 Proc., welches viel zu hoch ist, weil hiervon die nicht ange- gebenen, aber doch vorhandenen Salze, Extractivstoffe und Fett abzuzie- hen sind. Smith giebt für Pleur. solea nach PAYEN 86 Proc. Wasser und beinahe 14 Proc. Trockensubstanz mit nur 0.25 Fett und 1.91 Proc. N an. Payen giebt für eine andere Scholle (Limande) 79 Proc. Wasser, 2 Proc. Fett und 2.89 Proc. N an. Multiplicirt man nach Payens Vorschrift die angegebenen Procente mit 6.5, würde Sole nur 12.4 Proc. und Limande da- gegen 18.8 Protemstoffe enthalten. Die Trockensubstanz wird von P. für jene zu 14 Proc. und für diese zu ungefähr 21 Proc. angegeben, welches alles mir ein Widerspruch zu sein scheint und deshalb keme besondere Beachtung verdient. Die angegebenen Procente des N und der Trockensubstanz sind augenscheinlich für Sole zu niedrig. 1. Barsch. Percha fluviatilis Lin. Aborre. Perche. Perch. Von einem frischen Barsch, 403 Gr. wiegend, wurden die Schup- pen, der Rogen (10 Proc.) der Kopf (20 Proc.) die Emgeweide, das Rück- grat und andere an den Flossen und dem Schwanze sitzende Gräten ent- 14 Aug. ALMEN. fernt. Das übrige geniessbare Fleisch mit der Haut wog nur 166 Gr. — 41 Proc. des Gewichts des Barsches. Dieses wurde nun zur Unter- suchung fein geschnitten und zu emer homogenen Masse gestossen. 1. 20 Gr. Fleischmasse gaben 3.981 Gr. — 19.91 Proc. Trockensub- stanz. 15 Gr. Fleischmasse gaben 2.995 Gr. — 19.97 Proc. Trockensubstanz und demnach durchschnittlich 19.94 Proc. Trockensubstanz und 80.06 Proc. Wasser. Von 20 Gr. Fleischmasse erhielt ich 0.276 Gr. Asche = 1.38 Proc. Salze, davon 0.57 Proc. unlösliche und 0.81 lösliche, 0.061 Proc. Chlor enthaltend. 2. Beim zweiten Auslaugen mit etwa 250 Gr. Wasser wurde die unlösliche Fleischmasse schleimig, syntoninartig und schwer filtrirbar. Die klaren Filtrate wurden wie gewöhnlich zur Bestimmung des löslichen Albumins und der Extractivstoffe angewendet. Das Ungelöste wurde aufs neue 12 Stunden lang mit 600 c.c. Wasser ausgelaugt, um zu sehen, ob noch mehr Albumin zu erhalten war. Das vollständig klare, aber schwach opalisirende Filtrat reagirte ganz und gar neutral, trübte sich nicht beim fortgesetzten Einkochen, wohl aber nach einem Zusatz von 6—7 Tropfen Essigsäure und einigen Grammen NaCl. Das gefällte Albu- min wog inzwischen nur 0.117 Gr. = 0.35 Proc. Die beiden ersten Filtrate von 33.33 Gr. Fleischmasse gaben nach Coagulation und Einkochen viel Albumin, das in dünne Scheiben zerschnitten und ausgetrocknet 1.202 Gr. wog, = 3.61 Proc. löslichen Albumins. Bei einem Versuch wurden 0.565 Gr. — 1.70 Extractivstoffe, bei einem anderen 0.608 Gr. = 1.82 Proc. und demnach durchschnittlich 1.76 Proc. Extractivstoffe gewonnen. Bei einem Versuch erhielt ich 1.258 Gr. = 3.77 Proc. Leim und bei einem anderen 1.238 Gr. = 3.71 Proc. und demnach durchschnittlich 3.74 Proc. Leim. 3. 35 Gr. Fleischmasse gaben 0.153 Gr. = 0.44 Proc. Fett, von hell braungelber Farbe, ohne den geringsten Thrangeruch, von- fester Consi- stenz und mehr dem Talg als dem Thran gleichend. 4. 4 Gr. Fleischmasse gaben 0.1159 Gr. — 2.898 Proc. N, welches mit 5.34 multiplicirt, 15.48 Proc. Proteinstoffe giebt, während die Detailbe- stimmungen nach 7. d. dieselben zu 16.36 und demnach beinabe 1 Proc. mehr angeben. Dieses scheint anzudeuten, dass die N Proc. etwas zu niedrig ausgefallen sind. Eine eigentliche Analyse des Barschfleisches, mit welcher ein Vergleich anzustellen wäre, giebt es meines Wissens nicht, wohl aber geben Morescnorr und v. Brpra an, dass sie darin 1,8 Proc. Asche und 25.35 Proc. Trockensubstanz gefunden haben. Das Letztere scheint mir für einen so mageren Fisch wie den Barsch zu hoch. ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE. 15 8. Dorsch. Gadus callarias Lin. Torsk. Morue proprement dite. Common Cod. Alles Essbare, als Fleisch und Haut, wurde sorgfältig von den Gräten und Flossen der einen Hälfte eines frischen Dorsches abge- schabt, zerschnitten und zu einer homogenen Masse zerstossen, die dann zur Untersuchung angewendet wurde. 1. 16.16 Gr. Fleischmasse gaben einen trocknen Rückstand von 2.750 Gr. = 17.02 Proc. Trockensubstanz, welche beim Verbrennen 0.233 Gr. = 1.44 Proc. Salze gab. Davon waren 0.75 Proc. unlöslich und 0.69 löslich mit 0.097 Proc. Chlor. 2. Beim zweiten Auslaugen mit Wasser wurde das ungelöste Fleisch gallertartig, wie beim Barsch. Das Filtrat reagirte neutral und blieb beim Einkochen klar. Durch Zusatz von Essigsäure bis zur deutlich sauren Reaction und ferner von 0.5 Gr. frischgeglühtem reinem NaCl wurde beim Kochen eine gute Fällung coagulirten Albumins ge- wonnen. Das hinzugefügte NaCl wie die übrigen in den Extractivstof- fen vorhandenen Salze wurden nach dem Verbrennen von den vorher zusammen mit den Salzen gewogenen Extractivstoffen abgezogen. Von 33.33 Gr. Fleischmasse wurden demnach 0.592 Gr. = 1.78 Proc. löslichen Albumins, 0.526 Gr. = 1.58 Proc. Extractivstoffen und 0.895 Gr. — 2.69 Proc. Leim gewonnen. | 3. Der getrocknete, fein pulverisirte Rückstand von 25 Gr. Fleischmasse gab nur 0.05 Gr. — 0.20 Proc. Fett von gelber Farbe und ziemlich fester Consistenz. 4. Bei einem Versuch gaben 4.127 Gr. Fleischmasse 0.1122 Gr. — 2.720 Proc. N, bei einem anderen gaben 3.60 Gr. Fleischmasse 0.0946 Gr. = 2.628 Proc. N. Demnach war die Durchschnittszahl beider Bestim- mungen 2.674 Proc. N. Dieses mit 5.34 multiplicirt, giebt 14.28 Proc. Proteinstoffe, die nach den Detailbestimmungen laut 8. d. 13.80 Proc. also fast 0.5 Proc. weniger betragen. Es giebt allerdings viele Analysen von verschiedenen Gadusarten, womit ein Vergleich anzustellen wäre, wenn nicht diese Analysen sich im Allgemeinen nur auf die Angabe der Menge des Wassers und der Trockensubstanz beschränkten, wovon die der letztgenannten gewöhnlich zu 17—20 Proc. angegeben wird. Die bei Payen sich befindenden Anga- ben für einen dem Dorsch sehr nahe stehenden Fisch, nämlich den Weiss- ling, Gadus merlangus sind: 83 Proc. Wasser, 17 Proc. Trockensubstanz, 16 AUG. ALMEN. darunter 0.4 Proc. Fett und 2.41 Proc. N, welches mit den oben mitge- theilten Bestimmungen (Tab. 8) recht gut übereinstimmt; doch ist hier ebenso wenig wie anderswo N Proc. mit 6.5 zu multipliciren, indem da- durch zu viel Proteinstoffe angegeben werden. 9. Hecht. Esox luctus Lin. Gadda. Brochet commun. Pike. Ein kleinerer, übrigens aber schöner frischer Hecht, nur 260 Gr. wiegend, wurde gut geschuppt, wonach das Fleisch mit der daransitzen- den Haut oder Alles das nach der gewöhnlichen Auffassung zum Essen tauglich ist, von den Gräten abgeschabt wurde. Dieses wog nur 138 Gr. =53 Proc. des ganzen Fisches. Das zerschnittene, feingestossene Fleisch wurde zur Untersuchung angewendet. 1. 15 Gr. Fleischmasse gaben 2.371 Gr. = 15.81 Proc. Trockensub- stanz; bei einem zweiten Versuch erhielt ich 16.41 Proc. Trockensubstanz und demnach im Durchschnitt nur 16.11 Proc. Trockensubstanz und 83.89 Proc. Wasser. Die Asche von 15 Gr. Fleisch wog 0.169 Gr. = 1.13 Proc. Salze, davon 0.22 Proc. unlésliche und 0.91 Proc. lösliche mit 0.186 Proc. Chlor. 2. Beim zweiten Auslaugen wurde das Fleisch gallertartig und das Filtrat gab nicht eher eine Fällung, als bis etwas Essigsäure hinzugesetzt wurde, dann aber schied sich das Albumin gut ab und das Filtrat gab beim Abdunsten zum Extract keine weitere Fällung von Albumm. 33.33 Gr. Fleischmasse gaben 0.840 Gr. — 2.52 Proc. löslichen Albumins, 0.617 Gr. = 1,85 Proc. Extractivstoffe, 0.940 Gr. = 2.82 Proc. Leim. 3. Der ausgetrocknete, fempulverisirte Rest von 20 Gr. Fleisch- masse gab nur 0.03 Gr. = 0.15 Proc. Fett. 4. 4 Gr. Fleischmasse gaben 0.0948 Gr. — 2.370 N. welches mit 5.34 multiplieirt, 12.66 Proc. Proteinstoffe giebt, die nach den Detailbe- stimmungen 12.98 Proc., also beinahe dasselbe sind. Die einzige Angabe über die Beschaffenheit des Hechtfleisches, die ich kenne, ist von PAYEN, welcher 77.5 Proc. Wasser, 0.6 Proc. Fett und 3.25 Proc. N. angiebt. Das Letztere, mit 6.5 multiplicirt, würde 21.1 Proc. Proteinstoffe geben. Diese Angaben weichen sehr von meinen Analysen ab, die 84 Proc. Wasser, 13 Proc. Proteinstoffe und nur 2.37 Proc. N angeben. Pavexs Stickstoffbestimmung ist offenbar zu hoch und in der That auf- fallend, wenn man dieselbe mit seiner Angabe über das Rindfleisch mit nur 3 Proc. N vergleicht, während das wässerige Hechtfleisch 3.25 Proc. N enthalten sollte. Unzweifelhaft hat das Hechtfleisch einen viel gerin- geren Nahrungswerth, als PAYEN angiebt. ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE. 17 4. Strömling. Clupea harengus var. membras Lin. Strömming. Hareng commun petit. Little Herring. Auf dem Markte der Stadt wurden 7 frische, grosse Strömlinge, zusammen 198 Gr. wiegend, eingekauft. Die Köpfe, die Gräten, die Schuppen und die untauglichen Eingeweide wogen 66 Gr. — 33 Proc., die Milch und der Rogen wogen 22 Gr. — 11 Proc. Das Fleisch und die Haut oder das im gewöhnlichen Sinn zum Essen taugliche wog 110 Gr. = 55 Proc. Dieses wurde nun zur Untersuchung zerschnitten und zu einer fei- nen homogenen Masse zerstossen. 1. Bei der ersten Untersuchung gaben 15 Gr. einen trocknen Rückstand von 4.143 Gr. = 27.62 Proc. Trockensubstanz, bei der zweiten Untersuchung gab dieselbe Fleischmasse 3.880 Gr. = 25.87 Proc., woraus sich als Durchschnittszahl also 26.75 Proc. Trockensubstanz und 73.25 Pr. Wasser ergiebt. Die von 15 Gr. Fleischmasse gewonnene Asche wog 0.247 Gr. — 1.65 Proc. Salze, davon 0.89 Proc. unlösliche und 0.76 lösliche mit 0,079 Proc. Chlor. 2. 33.33 Gr. Fleischmasse wurden ausgelaugt, ohne gallertartig zu werden, und gaben 0.881 Gr. = 2.64 Proc. löslichen Albumins, 0.767 Gr. — 2.30 Proc. Extractivstoffe, 0.842 Gr. = 2.53 Proc. Leim. 3. Schon beim Austrocknen und Pulverisiren von 15 Gr. Fleisch- masse zeigte sich der Rest viel reicher an Fett, als bei irgend einer der vorhin erwähnten Fleischarten. Bei vollständiger Extraction mittelst Äthers wurden 0.88 Gr. = 5.87 Proc. Fett von rothbrauner Farbe und mit schwa- chem Thrangeruch gewonnen. 4. 3 Gr. Fleischmasse gaben 0.0904 Gr. = 3.013 Proc. N, welches mit 5.34 multiplicirt, 16.09 Proteinstoffe giebt. Die Detailbestimmungen gaben dieselben nach 4. d. etwas höher an, nämlich 16.93 Proc. Eine frühere Untersuchung des Strömlings kenne ich nicht, wohl aber giebt PAyEn für frischen Häring 70 Proc. Wasser, 10 Proc. Fett, 1.9 Proc. Salze und 1.83 Proc. N an. Das letztere, mit der von PAYEN angegebenen allzu grossen Zahl 6.5 multiplieirt, würde doch nicht mehr als 11.9 Proc. Proteinstoffe ergeben. Der von P. angegebene Procentzahl für N scheint mir durchaus zu niedrig zu sein, und dürfte es äusserst schwer fallen, sämmtliche Procente zu 100 zu bringen, wenn die Protein- stoffe nicht mehr als 12 Proc. betragen sollten. Aus meinen weiter unten mitgetheilten Untersuchungen des gesalzenen Strömlings und des gesal- zenen norwegischen Härings geht übrigens hervor, dass der letztere viel Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 3 18 AUG. ALMEN. fetter ist, als der Strömling, weshalb die für den Häring geltenden An- gaben nicht unmittelbar auf den Strömling angewendet werden dürfen. 3. Lachs. Salmo Salar Lin. Lax. Saumon. Salmon. Von einem frischen grossen Lachs, dem Aussehen nach etwa 6 '/, Kilo wiegend, wurde quer über die Mittelpartie ein kleineres Stück auf die Weise ausgeschnitten, dass von dem mageren Fleische des Rückens und dem fetteren Fleische des Bauches gleich viel mitkam. Danach wurde das Rückgrat ausgeschnitten und alles Fleisch sorgfältig von der an den Schuppen festsitzenden Haut abgeschabt. Die letztere wurde bei der "Untersuchung also nicht mitgenommen. Das Fleisch wurde so- - dann, um untersucht zu werden, in feine Stücke zerschnitten und zu einer homogenen Masse zerstossen. 1. Beim Eintrocknen überzog sich die Trockensubstanz mit ei- nem reichlichen Öllager, weshalb es nothwendig wurde, mit einem abge- stumpften gläsernen Stabe alle Stücke zu zerkleinern und zu zerdrücken, und das Austrocknen lange fortzusetzen, ehe das Gewicht unveränderlich wurde. Der grösseren Sicherheit wegen wurden 2 Bestimmungen gemacht. Bei der einen gaben 15 Gr. Fleischmasse 4.415 Gr. = 29.43 Proc. Tro- ckensubstanz, bei der anderen 16.66 Gr. Fleisch 4.984 Gr. = 29.90 Proc. und demnach war die Durchschnittszahl 29.67 Proc. Trockensubstanz und 70.33 Proc. Wasser. Die Trockensubstanz von 15 Gr. Fleisch gab 0.224 Gr. Asche = 1.49 Proc. Salze, davon 0.32 Proc. unlöslische und 1.17 Proc. lösliche mit 0.043 Proc. Chlor. 2. Beim Auslaugen des Fleisches mit Wasser sammelten sich kleine, wenig gefärbte Fettkiigelchen oder Öltropfen auf der Oberfläche und auch auf dem Filtrate. Diese wurden doch alle durch erneuertes Filtriren durch nasses Papier sorgfältig entfernt, ehe das lösliche Albu- min durch Kochen gefällt wurde. Das gefällte Albumin hatte eine äus- serst schwache Rosafarbe, von dem dem Lachsfleische eigenthümlichen Far- bestoffe und nicht von einem etwaigen Blutgehalte des Fleisches herrüh- rend. 33.33 Gr. Fleischmasse gaben 1.130 Gr. in dünne Scheiben ge- schnittenes und getrocknetes Albumin, 3.39 Proc. löslichem Albumin ent- sprechend. Das Filtrat gab 0.716 Gr. = 2.15 Proc. Extractivstoffe. Der im Wasser unlösliche, nicht schleimige Theil der Fleischmasse gab nur 0.501 Gr. = 1.50 Proc. Leim, wobei doch nicht zu übersehen ist, dass der dickste an den Schuppen haftende Theil der Lachshaut nicht mit zur ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE. 19 Untersuchung herbeigezogen wurde. Weiter unten soll beim gesalzenen Lachs dargethan werden, dass die Haut des Lachses viel Leim liefert. 3. Weil der Lachs sehr fettreich und der ölige trockne Rück- stand schwer zu pulverisiren war, wurden für das Fett 2 Bestimmungen gemacht. Bei der einen gaben 15 Gr. Fleischmasse 1.47 Gr. = 9.80 Proc. Fett, bei der anderen 16.66 Gr. Fleisch 1.74 Gr. = 10.44 Proc., demnach im Durchschnitt 10.12 Proc. Fett. Dieses hatte einen schwachen Thran- seruch, war von rothbrauner Farbe, sehr flüssig, erstarrte nicht und setzte kein festes Fett ab beim längeren Aufbewahren in gewöhnlicher Zimmertemperatur. 4. 4 Gr. homogener Fleischmasse gaben mit Natronkalk 0.1241 Gr. = 3103 Proc. N, das mit 5.34 multiplieirt, 16.57 Proc. Proteinstoffe giebt. Dieses weicht nicht besonders von den Detailbestimmungen ab, wo nach 3. d. die Menge der Proteinstoffe 15.91 Proc. ist. Der Lachs ist unleugbar einer der geschätztesten Fische und ist auch öfter als andere Fische untersucht worden. Leider werden aber die Vergleichungen dadurch in hohem Grade erschwert, dass die meisten Analysen in mancher Hinsicht unvollständig sind. Bald ist das Fett nicht bestimmt worden, bald giebt es keine Angabe über die Menge der Proteinstoffe, bald wieder werden diese durch die Multiplication der Stickstoffprocente mit der unrichtigen Zahl 6,5 berechnet, u. s. w. Ham- MARSTEN giebt die von MorescHorr für verschiedene Arten Lachs, von verschiedenen Personen untersucht, berechneten Durchschnittszahlen an. Die Engländer Lernegy, Smith und Pavy haben übereinstimmende Angaben. Die Angaben des Payen werden hier unten wiedergegeben, wobei die Proteinstoffe durch die Multiplication mit 6.5 von der N Proc. berechnet worden sind. Stellt man die Resultate meiner Untersuchungen mit den oben erwähnten Angaben zusammen, so ergiebt sich folgende Übersicht: Proteinstoffe. Fett. Extractivstcffe. Salze. Wasser Stickstoff, Hammarsten, MorescHhortt: 15.4 4.8 1.8 173 ug — Englische Verfasser: 16.1 5.5 — 1.4 77 2.48 PAYEN: GS) 24:9 — — 76 2.09 ALMÉN : 15.9 10.1 2.2 1.5 70 3.10. Die von PAYEN angegebene Procentzahl fiir N scheint mir offenbar allzu niedrig und die daraus zu hoch berechneten Proteinstoffe doch viel zu niedrig. Der von Leruesy angegebene Stickstoffprocent 2.48 ist zu niedrig, obgleich die Proteinstoffe durch die Multiplication mit der zu hohen Zahl 6.5 richtig werden. Die auffallendste Verschiedenheit zeigt 20 Aug. ALMEN. sich mit Rücksicht auf den Fettgehalt, der von Anderen nicht höher als zu 5.5 Proc. angegeben wird, während ich bei 2 unter einander überein- stimmenden Untersuchungen fast doppelt so viel, nämlich 10.1 Proc. ge- funden habe, und doch schien der untersuchte Lachs nicht fetter als ge- wöhnlich zu sein. Auch ist der Winter wohl nicht die Jahreszeit, wann der Lachs am fettesten ist. Bei der Analyse wurde ferner nicht das fette Bauchfleisch ausschliesslich angewendet, sondern ein Querschnitt durch Rücken und Bauch. Da indessen der Lachs für einen unserer fet- testen Fische gehalten wird und da die von mir gefundene Fettmenge, 10 Proc., viel niedriger ist, als diejenige der fetten Makrele und kaum die Hälfte der Fettmenge des gesalzenen norwegischen Härings, sowie nicht einmal '/, der Fettmenge des Aales beträgt, so kann ich nicht glauben, dass der untersuchte Lachs zufälligerweise fetter als gewöhnlich gewesen sei, sondern sehe mich eher zu der Annahme berechtigt, dass die Angaben Anderer bedeutend zu niedrig sind. Dieses wird durch meine Untersu- chung des gesalzenen Lachses, der 12 Proc. Fett hatte, noch bestärkt. 2. Makrele. Scomber scombrus Lin. Makrill. Macquereau vulgare. Mackerel. Die Makrelen, die im Spätherbste in den Buchten an der schwedi- schen Westkiiste gefangen werden und dort durch reichliche Nahrung fetter und bisweilen grésser geworden sind, als die im Sommer gefangenen, werden gesalzen und unter dem Namen »gesalzene fette Makrelen« auf den Markt gebracht. Eine kleinere solche fette Makrele, ganz und gar frisch, wurde mitten durchgeschnitten, wonach das Fleisch mit der dar- anhängenden dünneren, aber starken Haut feingeschnitten und zu einer homogenen Masse zerstossen wurde. Diese diente dann zur Untersu- chung. 1. 6.676 Gr. Fleischmasse gaben einen getrockneten Rückstand von 2.366 Gr. = 35.44 Proc. Trockensubstanz, die 1.74 Proc. Salze mit 0.168 Proc. Cl. enthielt. Da der trockne Rest wegen des vielen Fettes halbflüssig und aus dem Grunde schwer vollständig zu trocknen war, wurde die Analyse mit einer grösseren Menge, nämlich mit 14.94 Gr. wiederholt, welche 5.335 Gr. = 35.71 Proc. Trockensubstanz gab. Diese gab ferner nach dem vollständigen Verkohlen 1.4 Proc. lösliche Salze mit 0.178 Proc. Cl. Die ausgekochten Kohlen gaben nach dem Verbrennen 0.25 Proc. unlösliche Salze, und war demnach die Summe der Salze 1.65 ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE. IL Proc. Als Durchschnittszahlen der beiden Analysen erhalten wir also: 35.57 Proc. Trockensubstanz und 64.43 Proc. Wasser, 1.70 Proc. Salze, davon 0.25 Proc. unlösliche und 1.45 Proc. löslische mit 0.173 Proc. Chlor. 2. Beim Auslaugen des ungewühnlich fetten Fleisches mit Was- ser nahm die Mischung ein milchiges Aussehen an und oben sammelte sich ein dickes Fettlager. Die ersten Filtrate wurden durch erneuertes Fil- triren von allen Fettkiigelchen gereinigt, ehe die Ausfällung des Albumins geschah. Die der Makrele eigenthiimlichen Farbstoffe eines Theils des Fleisches lösten sich im Wasser, wonach das ausgewässerte Fleisch weiss wurde. Die Menge des coagulirten Albumins war gross, weshalb dasselbe, in diinne Scheiben geschnitten, getrocknet wurde. 33.33 Gr. Fleisch- masse gaben 0.914 Gr. = 2.74 Proc. löslichen Albumins. Das Extract glich Fleischextract. Die Extractivstoffe wogen 0.622 Gr. = 1.87 Proc. Der im Wasser unlôsliche Theil gab nach 12-stiindigem Kochen 0.335 Gr. = 1.01 Proc. Leim. 3. Der getrocknete Rest des Makrelenfleisches ähnelte einer mit Ol überzogenen oder in Öl schwimmenden dunkelbraunen Masse. Diese wurde mit Äther so extrahirt, dass nichts dabei verloren ging, denn beim Überführen derselben von der Schale in das Extractionsrohr wurde die erstere sorgfältig mit Baumwolle ausgewischt und diese dann mit in den Extractionsapparat hineingelegt, um von dem Fett befreit zu werden. 33.33 Gr. Fleischmasse gaben 5.42 Gr. = 16.26 Proc. reines Fett. Der Rückstand nach der Atherextraction war hell, trocken und pulverförmig. Um zu ermitteln, ob der Äther wirklich alles Fett extrahirt hatte, wurde die Masse fein pulverisirt und lieferte dieselbe bei einer neuen Behand- lung mit Äther nur 0.05 Gr. = 0.15 Proc. Fett, welches mit dem vorher gewonnenen Fette 16.41 Proc. ausmacht. Das Fett war zu Anfang: hell, wurde aber durch fortgesetztes Erhitzen beim Eintrocknen rothbraun, dunkel und liess zuletzt einen deutlichen Thrangeruch wahrnehmen. An- fänglich war das Fett flüssig wie Öl, bekam aber nach Verlauf von 12 Stunden bei Zimmertemperatur die Consistenz der Butter und wurde später noch härter. 4. 3.64 Gr. Fleischmasse gaben 0.1174 Gr. = 3.225 Proc. N, das mit 5.34 multiplicirt, 17,22 Proteinstoffe giebt, die nach den Detailbestim- mungen 15.59 Proc. sein sollen. Der Unterschied zwischen der Menge der gefundenen und der berechneten Proteinstoffe ist hier grösser als bei irgend einem anderen Fisch, welches zum Theil auf einem Fehler bei der Stickstoffbestimmung beruhen dürfte, denn beim Verbrennen bil- 22 AUG. ALMEN. dete sich von dem vielen Fett eine Menge von Brennölen, die in der Säure übergingen und die Titrirung etwas erschwerten. Für die Makrele giebt Morzscnorr nach Davys Untersuchung 62 proc. Wasser an (ich fand 64 Proc.), während Smirm Payexs Angaben anführt, nämlich 68.3 Proc. Wasser, 6.8 Proc. Fett und 3.75 proc. N., woraus nach PAYEN 24.4 Proteinstoffe berechnet werden. Die von PAYEN angegebene Procentzahl für N scheint mir durchaus zu gross, denn ie Makrele enthält viel Fett und muss demnach weniger N als z. B. das Rindfleisch enthalten, für welches Payen nur 3 Proc. ale Die Salze und die Extractivstoffe dürfen zusammen nicht so viel wie gewöhnlich betra- gen, sondern müssen viel niedriger gesetzt werden, wenn nicht die Schlusssumme 100 Proc. übersteigen soll, welches auch beweist, dass PAYEN eine zu grosse Procentzahl für N. angiebt. Die von mir gefun- dene Menge des Fettes, nämlich 16 Proc., ist mehr als doppelt so viel als PAYEN angiebt, welches zum nicht unwesentlichen Theile darauf be- ruhen dürfte, dass die untersuchte Makrele nicht eine gewöhnliche, son- dern eine sogenannte fette Makrele war. Ein Fettgehalt bei der fetten Makrele von 16 Proc. scheint mir übrigens nicht befremdend, wenn man die Makrele mit dem Lachs und dem Aal vergleicht. l. Aal. Murena anguilla Lin. Al. Anguille. Bel. Einem frischen gewöhnlichen Süsswasseraal, 328 Gr. wiegend, wur- de die Haut abgezogen, die 35 Gr. = 11 Proc. wog, wonach alles Fleisch von den Gräten abgeschabt wurde. Dieses wog 209 Gr. = 64 Proc. des ganzen Aales. Der Kopf und die zur Nahrung nicht anwendbaren Theile des Aales betrugen 36 Proc.; der Abfall war also weit weniger als gewöhnlich bei den Fischen. Das Fleisch wurde fein geschnitten und zu einer homogenen Masse zerstossen, ehe es untersucht wurde. 1. Der Rückstand von 15 Gr. Fleischmasse, während des Eintrock- nens mit einer gewogenen “sine pulverisirt, ose einem braunen trüben Ol und wog 7.089 Gr. = 47.26 Proc. Trockensubstanz. Die Grösse und dlartige Besebatanient des Rückstandes liess vermuthen, dass die Aus- trocknung unvollstiindig war, weshalb der Versuch in einer anderer Form wiederholt wurde. 16.16 Gr., in einer Schale abgewogene Fleischmasse wurden mit 10 Gr. vollstiindig reinem Perlsand vermengt und dann unter Umrühren so lange eingetrocknet, bis das en unveränderlich blieb. Die Menge des Öles oder Fettes war indessen so gross, dass die Masse mit den hinzugesetzten 10 Gr. Sand sehr weich blieb. Die ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE. 23 Trockensubstanz wog 7.865 Gr. = 47.19 Proc. Beide Versuche stimmen sehr wohl überein und geben eine Durchschnittszahl von 47.22 Proc. Trockensubstanz und 52.78 Proc. Wasser. 15 Gr. Fleischmasse gaben 0.138 Gr. Asche = 0.92 Proc. Salze, davon 0.26 Proc. unlösliche und 0.66 lösliche mit 0.013 Proc. Chlor. 2. Die Auswässerung liess sich leicht bewerkstelligen, aber das Fleisch war so fett, dass die Mischung der Sahne ähnelte, und zu Anfang einige Fettkügelchen das Filtrum hindurchgingen, die sodann vor dem Fällen des Albumins durch neues Filtriren entfernt wurden. 33.33 Gr. Fleischmasse gaben 0.488 Gr. = 1.46 Proc. löslichen Albumins, 0.594 Gr. = 1.78 Proc. Extractivstoffe und 0.680 Gr. = 2.04 Proc. Leim. 3. Der oben erwähnte mit 10 Gr. Perlsand eingetrocknete Rück- stand von 16.16 Gr. Fleischmasse gab 5.48 Gr. = 32.88 Proc. Fett, voll- ständig klar, von schöner, rothbrauner Farbe, ohne jeglichen Thrange- ruch, leichtflüssig wie ein dünnes Öl, obgleich sich daraus, nachdem es einige Zeit bei 15° Wärme aufbewahrt worden war, eine geringe Menge festen Fettes absetzte. 4. Beim Verbrennen mit Natronkalk ging ein nicht unbedeuten- tes Lager von Brennölen in das Absorbtionsrohr über, die vermuthlich von den wegen des vielen Fettes nicht ganz verbrannten Kohlenwasserstoffe entstanden waren. Dieses Lager schien doch nicht störend auf die Titrirung einzuwirken, denn die ganz und gar farblose Säure wurde ohne die ge- ringste Schwierigkeit titrirt und das Ollager war ohne Einwirkung auf die Lackmuslösung. 4 Gr. Fleischmasse gaben 0.0842 Gr. = 2.105 Proc. N, welches mit 5.34 multiplicirt, 11.24 Proc. Proteinstoffe gfebt, die nach den Detailbestimmungen 1. d. 11.64 Proc. ausmachen. Des Vergleiches wegen seien hier einige von anderen Verfassern gelieferte Angaben über die Beschaffenheit des Aalfleisches mitgetheilt. Payen hat den gewöhnlichen Aal untersucht und giebt für denselben 62 Proc. Wasser, 23.9 Proc. Fett und 2 Proc. N, an. Das letztere ent- spricht nach Payen 13 Proc. Proteinstoffen. HAMMARSTEN giebt beinahe dasselbe an, nämlich 62 Proc. Wasser, 23.8 Proc. Fett, 0.8 Proc. Salze und 12.6 Proc. Proteinstoffe. Suirx citirt Payens Zahlen, wogegen Lr- THEBY und Pavy 75 Proc. Wasser, 13.8 Proc. Fett, 1.3 Proc. Salz, 1.53 Proc. N angeben. Das Letztere mit 6.5 multiplicirt, giebt 9.9 Proc. Proteinstoffe. MorescHorr hat Angaben für M. anguilla und M. conger, und berechnet daraus die Durchschnittszahl. Dieses ist sehr irreleitend, da die Analysen des Fleisches dieser beiden Fische nur ganz geringe Ähnlichkeit mit einander haben. 24 AUG. ALMEN. Der von Leruesy und Pavy angegebene Fettgehalt erscheint auf- fallend gering, da doch der Aal zu den fettesten Fischen gehört. PAYEN giebt auch viel mehr Fett an, und doch habe ich in 2 übereinstimmenden Analysen noch 9 Proc. mehr Fett und 9 Proc. weniger Wasser als PAYEN gefunden, ohne dass ich deswegen Grund habe anzunehmen, dass der untersuchte kleine Aal fetter als gewöhnlich gewesen sei. Die von LETHEBY angegebene Menge des N, 1.53 Proc., mit den danach berechneten gegen 10 Proc. Proteinstoffen, scheint mir zu niedrig zu sein, um so mehr, als der gleichzeitig angegebene geringere Fettgehalt von einem grösseren Gehalt an Proteinstoffen, als für einen fetteren Aal sonst gewöhnlich, begleitet sein müsste. Payens Angabe, 3.95 Proc. N für den Meeraal (Anguille de mer. Murzna Conger), scheint mir durchaus keine Berück- sichtigung zu verdienen, weil derselbe Verfasser für das relativ magre Rindfleisch nur 3 Proc. angiebt, und der Gehalt an Proteinstoffen nach Payens Angaben demnach für denselben Fisch 25.9 Proc. oder beinahe 26 Proc. werden müsse. Dies ist gar nicht möglich, indem das Was- ser und das Fett beinahe 85 Proc. ausmachten, demnach schon diese drei Stoffe beinahe 111 Proc. betragen und folgleich kein Platz für die Salze und die Extractivstoffe übrig bleibt. Eine andere Verschiedenheit ist auch zu beachten, die nämlich, dass Le£ruesy für den gewöhnlichen Aal beinahe 14 Proc. Fett und 1.53 N hat, während Pıyrx beinahe 24 Proc. Fett und 2.0 Proc. N angiebt. Es müsste doch wohl umgekehrt sein: Wo das meiste Fett ist, muss sich die geringste Menge von N und Proteinstoffen finden und nicht umgekehrt. # b. Gesalzene Fische. 10. Gesalzener Häring. Clupea harengus Lin. Salt Sill. Harreng commun. Herring. Von dem gewöhnlichen, norwegischen Tonnenhäring war zu An- fang des Herbstes in der ganzen Stadt keine schöne Waare zu haben, sondern nur eine dem Aussehen und Geschmack nach magere und klei- nere solche. Ein ganzer Häring wurde mit einem Handtuche von der Lake und den Schuppen befreiet, wonach alles Fleisch mit der daran- sitzenden Haut, von den Gräten und Eingeweiden gelöst, zur Untersu- chung fein geschnitten und zu einer homogenen Masse zerstossen wurde. Der zum Essen dienliche Theil, Fleisch und Haut, betrug von einem grossen Häring, der 200 Gr. wog, 139 Gr. = 69 Proc. und von einem kleineren, der nur 105 Gr. wog, 66 Gr. = 63 Proc., demnach im Durch- schnitt 66 Proc. ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER Fiscux. 25 1. 15 Gr. Fleischmasse gaben 8.614 Gr. = 57.43 Proc. Trocken- substanz und 42.57 Proc. Wasser. Der trockne Riickstand wurde voll- ständig verkohlt und die Kohle mit Wasser ausgekocht, wonach die Lüsung abgedunstet und bei 110° C. getrocknet wurde. Der Riickstand wog dann 2.134 Gr. = 14.23 Proc. lösliche Salze. Ein äusserst gelindes Glühen des Salzrestes zeigte, dass kein Wasser mehr darin war. Beim Titriren mit Silberlösung war die Chlormenge = 13.65 Proc. NaCl. Die ausgekochten Kohlen gaben nach dem Verbrennen 0.214 Gr. = 1.43 Proc. unlösliche Salze. Demnach war die Summe der löslichen und unlöslichen Salze = 15.66 Proc. 2. Beim Auslaugen von 33.33 Gr. Fleischmasse mit Wasser war die Mischung so reich an Fett, dass sie mit Milch oder Sahne Ähnlichkeit hatte. Ehe das Albumin gefällt wurde, wurde das Filtrat daher durch nochmalige Filtrirung von allem Fett befreiet. Die Filtrate gaben 0.569 Gr. = 1.71 Proc. löslichen Albumins. Das Filtrat und das Waschwasser brachten beim Abdunsten zum Extract caseinähnliche Häute zum Vorschein, welches auf ein weniger vollständiges Abscheiden des löslichen Albumins deutet. Dieser Umstand erklärt auch zu einem Theil den ungewöhnlich grossen Gehalt an Extractivstoffen, nämlich 1.840 Gr. = 5.52 Proc. Der im Wasser unlösliche Theil des Fleisches lieferte 0.643 Gr. = 1.93 Proc. Leim. 3. Nachdem 10 Gr. Fleischmasse eingetrocknet und mittelst Äthers extrahirt worden waren, erhielt ich ein klares, halbflüssiges, roth- braunes Fett, dem Aussehen und Geruche nach dem Thrane gleichend, wel- ches, nachdem dasselbe eine Zeit lang bei + 15° ©. gestanden hatte, zum Theil erstarrte. Das Fett wog 2.10 Gr. = 21 Proc. Der trockene Rück- stand war hell und leicht zu pulverisiren, wonach derselbe aufs Neue mittelst Äthers extrahirt wurde, wobei noch ein wenig mehr Fett gewonnen wurde, nämlich 0.03 Gr. = 0.3 Proc. Dieses mit dem zuerst erhaltenen macht 21.30 Proc. Fett. 4. 4 Gr. Fleischmasse gaben 0.1170 Gr. = 2.925 Proc. N, welches mit 5.34 multiplieirt, 15.62 Proc. Proteinstoffe macht, während die Detail- bestimmungen laut 10. d. 14.95 Proc. angeben. Dass dieses etwas weniger ist, dürfte darauf beruhen, dass etwas lösliches Albumin in die Extractiv- stoffe übergegangen ist. Die in der Tabelle unter 10, i—o für den wasserfreien gesalzenen Häring berechneten Zahlen weichen natürlich sehr von den entsprechenden Zahlen für andere Arten frischer Fische ab, weil durch das Salzen eine grosse Quantität Kochsalz hinzugekommen ist, das in der Trockensubstanz enthal- ten ist und als ein fremder Stoff auf die Procente aller Stoffe, mit Aus- Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 4 26 Aug. ALMEN. nahme die der Salze herabdrückend einwirkt. Gesetzt, der gesalzene Häring enthalte als frischer eben so viel Salze als der frische Strémling, nämlich 1.65 Proc., so wäre die Salzmenge durch das Salzen um 14.01 Proc. vermehrt worden, die von der Trockensubstanz abgezogen, einen Rest von 43.42 Proc. geben, welcher der Trockensubstanz des ungesalze- nen Härings entsprechen würde. Nehmen wir ferner an, der frische norwegische Häring enthalte 70 Proc. Wasser, d. h. eben so viel wie frischer Lachs oder nach PAYENs Angabe frischer Häring, so erhält man aus den analytischen Daten 10 d—h, k für die oben angegebene Trocken- substanz von 43.42 Proc. folgende Zusammensetzung des frischen Härings im gewöhnlichen und im wasserfreien Zustande: Frischer Wasserfreier Hiring. frischer Hiiring. PrOtemStones ee coneee 10.33 34.43 Extractivstoffe................. 3.81 12.71 Bette er... See Nets a gate 14.72 49.06 Salzes eer ae Men 1.14 3.80 NNASSer en ces 70.00 —— Stickstoffprocent ............... 2.021 6.737 Die letzte Berechnung über den Häring als frisch und wasserfrei gestattet einen Vergleich mit den naheverwandten Fischen Aal, Makrele und Lachs nach 1, 2, 3 p—t. Mit Rücksicht auf die Menge der Protein- stoffe scheint der Häring zwischen dem Aal und der Makrele zu stehen. Der für den Häring berechnete Fettgehalt von 49 Proc. ist ein wenig grösser als der der Makrele. Auch die Stickstoffprocente stehen für den Häring zwischen denjenigen der Makrele und des Aales. Payex hat den Hering sowohl frisch wie gesalzen untersucht und giebt für den frischen 70 Proc. Wasser, 10 Proc. Fett und 1.83 Proc. N, für den gesalzenen 49 Proc. Wasser, 12.7 Proc. Fett und 3.11 Proc. N an. Hieraus ergeben sich nach PAYEN für den frischen Häring 11.9 Proc. und für den gesalzenen dagegen 20.2 Proteinstoffe. Morescnorr giebt nach Payex die Salzmenge des frischen Härings zu 1.9 Proc. und die des gesalzenen zu 16.4 Proc. an. Die von mir gefundene Salzmenge weicht nicht sehr von der von PAyEN angegebenen ab. Dagegen habe ich 21 Proc. Fett gefunden (Payen nur 13 Proc.). Und doch pflegt der norwegische Häring im Allgemeinen fetter zu sein, als der von mir untersuchte. Payrns Angaben über N Proc. scheinen mir keine Berücksichtigung zu verdienen, denn ausser anderen Gründen dagegen widersprechen die Zahlen sich untereinander. Die Ver- ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE. 27 änderung des Härings durch das Salzen ist der Hauptsache nach ganz dieselbe, die beim Salzen anderer Fische und des Rindfleisches stattfindet, nämlich eine Verminderung der Procente für das Wasser und eine daraus sich ergebende Vermehrung derselben für die übrigen Stoffe und zwar in demselben Grade für alle. Dieses müsste also auch der Fall sein mit Payexs Zahlen für frischen und gesalzenen Häring, wenn man etwa nicht annehmen wollte, dass diese Fische schon von Anfang an sich wesent- lich von einander unterschieden haben. Bei PAYEN finden wir aber nicht dieses gradweise Steigen. Wenn er z. B. das Fett von 10.3 bis zu 12.7 Proc., also um 23 Proc. steigen lässt, lässt er N und demnach auch die daraus berechneten Proteinstoffe von 11.9 bis zu 20.2 Proc., also um 70 Proc. steigen. IL Die gesalzene fette Makrele. Scomber scombrus Lin. Salt Fet- makrill. Maquereau vulgaire. Mackerel. Im Spätherbste werden an der schwedischen Westküste die soge- nannten fetten Makrelen gefangen. Diese werden gereinigt, stark gesalzen und in kleine Tönnchen verpackt. Wegen ihrer Fettigkeit sind diese Fische sehr geschätzt und werden sogar höher bezahlt als der norwegische Häring. Eine solche fette Makrele wurde eiligst abgespült, um die daran haftenden grossen Salzkörner zu entfernen, und dann mit emem Handtuche abgetrocknet. Danach wurde das Fleisch und die Haut von den Gräten und Flossen geschieden, dasselbe sodann zerschnitten und zu einer homo- genen Masse zerstossen, die dann untersucht wurde. 1. 10 Gr. davon gaben 5.157 Gr. = 51.57 Proc. Trockensubstanz und 48.43 Proc. Wasser. Die Asche derselben wog 1.627 Gr. = 16.27 Proc. Salze, wovon 1.13 Proc. unlösliche und 15.14 Proc. lösliche. Der Chlor- gehalt entsprach 14.50 Proc. NaCl. 2. 33.33 Gr. Fleischmasse, mit Wasser ausgerührt, glich Sahne. Aus den klaren Filtraten schied sich alles Albumin mit Leichtigkeit ab; die Menge war 0.425 Gr. = 1.28 Proc. Die Filtrate gaben 0.913 Gr. = 2.74 Proc. Extractivstoffe. Das im Wasser Unlösliche gab 0.500 Gr. = 1.50 Proc. Leim. 3. 10 Gr. eingetrocknete und pulverisirte Fleischmasse gaben 1.41 Gr. = 14.10 Proc. Fett von rothbrauner Farbe und mit starkem Thrange- ruch. Nachdem dieses Fett bei 15° C. einige Zeit aufbewahrt worden war, erstarrte es zu einer festen Masse von Butterconsistenz. 28 AUG. ALMÉN. 4. 3.5 Gr. Fleischmasse gaben 0.1166 Gr. = 3.331 Proc. N. Dieses mit 5.34 multiplicirt, giebt 17.79 Proc. Proteinstoffe, während die Detail- bestimmungen nach 11, d etwas mehr, nämlich 18.46 Proc. angeben. Eine ältere Untersuchung, womit sich Vergleichungen anstellen liessen, ist mir nicht bekannt. Will man wiederum gesalzene und frische Makrelen mit einander vergleichen und zieht man zu dem Zwecke die durch das Salzen hinzugekommenen fremden Salze (16.27 Procent — 1.70 Proc. — 14.57 Proc.) ab und berechnet die Analysen für den Rest, wel- cher die Trockensubstanz der frischen Makrele, nämlich 37 Proc. repräsen- tirt, so erhält man Folgendes: 49.89 Proc. Proteinstoffe, 7.40 Proc. Extractiv- stoffe, 38.11 Proc. Fett, 4.60 Proc. Salze und 9.003 Proc. N. Mit den Zahlen unter 2. p. t. verglichen, zeigen sie, dass. das Fett der frischen, ganz spät im Herbst gefangenen Makrele grösser ist, nämlich 8 Proc. höher, welches auf die übrigen Zahlen einwirkt. 12. Gesalzener Lachs. Salmo salar Lin. Salt Lax. Saumon. Salmon. Von dem gewöhnlichen, gesalzenen Lachse, wie er in grossen flachen Stücken allgemem im Handel vorkommt, wurde quer über dem Rücken und dem Bauche ein Stück abgeschnitten, wonach das grätenfreie Stück, ohne wie sonst zuvor vom Salze gereinigt zu werden, von der an den Schuppen sitzenden Haut sorgfältig getrennt wurde. Das Fleisch wurde dann fein zerschnitten und zu einer homogenen Masse zerstossen, die dann untersucht wurde. 1. 12.5 Gr. davon gaben 6.12 Gr — 48.96 Proc. Trockensubstanz und 51.04 Proc. Wasser. Die Trockensubstanz gab 1.837 Gr. = 14.70 Proc. Salze, davon nur 0.72 Proc. unlösliche und 13.98 Proc. lösliche mit einem Chlorgehalte, der 13.81 Proc. NaCl entspricht. 2. 33.38 Gr. Fleischmasse wurden ohne Schwierigkeit ausgelaugt wonach vor dem Kochen der Filtrate einige oben auf schwimmende Fett- tropfen entfernt wurden. Dabei wurden 0.910 Gr. = 2.73 Proc. löslichen Al- bumins und 1.008 Gr. = 3.02 Proc. Extractivstoffe gewonnen. Der im Wasser unlösliche Theil des Fleisches gab 0.470 Gr. — 1.41 Proc. Leim. Hierbei ist doch zu beachten, dass die nicht zum Essen dienliche Haut nicht zur Untersuchung mit herangezogen worden ist. Um zu ermitteln, welchen Einfluss die Haut auf die Menge des beim Kochen sich bildenden Leimes habe, wurden 10 Gr. von allem Fleisch ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE. 29 befreiter Haut mit den daransitzenden Schuppen zerschnitten und dann 12 Stunden lang gekocht, wobei 1.947 Gr. — 19.47 Proc. Leim von ge- wohnlichem schénem Aussehen gewonnen wurden. Nach den gewohnlichen Angaben zeichnet sich das Fleisch der Fische durch die grosse Menge von Leimbildnern vor dem Rindfleische aus. Wie aus der oben angefiihrten Unter- suchung hervorzugehen scheint, beruht dieses in der Hauptsache darauf, dass die an Leim so reiche Haut gewohnlich in dem untersuchten Fisch- fleische einbegriffen ist, während das Fleisch der Säugethiere natürlicher- weise ohne Haut untersucht wird. 3. 30 Gr. Fleischmasse gaben eine Menge rothgelben Öls, mit sehr starkem Thrangeruch, im Übrigen aber gleich dem Fette des frischen Lachses. Das Fett wog 3.60 Gr.— 12 Proc. 4. 1.572 Gr. Fleischmasse gaben 0.0563 Gr. = 3.581 Proc. N, welche mit 5.34 multiplicirt, 19.12 Proc. Proteinstoffe geben. Dieses stimmt mit den Detailbestimmungen, welche laut 12. d. 19.24 Proc. betragen, sehr wohl überein. Eine andere Untersuchung des gesalzenen Lachses, womit Ver- gleiche anzustellen wären, kenne ich nicht. Dieses lässt sich doch auf andere Weisse erreichen, wenn man nämlich von der Trockensubstanz (48.96 Proc.) des gesalzenen Lachses die durch das Salzen hinzugesetzten fremden Salze (12.89 Proc.) abzieht. (Die Zahl 12.89 Proc. erhält man auf folgende Weise: die Salzmenge des frischen Lachses, 1.49 Proc., entspricht 1.81 Proc. der Trockensubstanz des gesalzenen Lachses, welche, von 14.70 Proc. oder der gesammten Salzmenge des gesalzenen Lachses abgezogen, er geben, dass 12.89 Proc. Salze hinzugesetzt worden sind). Zieht man nun diese 12.89 Proc. von den obengenannten 48.96 Proc. ab, so bleiben 36.07 Proc. für die wirkliche Trockensubstanz des Lachses. Berechnet man nun die Zahlen unter 12 d—h für diese Trockensubstanz, so ergeben sich: 53.34 Proc. Proteinstoffe, 8.37 Proc. Extractivstoffe, 33.27 Proc. Fett, 5.02 Proc. Salze und 9.928 Proc. N. Die Übereinstimmung zwischen diesen Zahlen und den entsprechenden für den wasserfreien frischen Lachs, 3. p—t, ist fast ganz und gar vollständig und waren demnach der frische Lachs und der ge- salzene vor dem Salzen sich gleich. 30 Aug. ALMEN. 13. Kabeljau oder gesalzencr Leng. Gadus molva Lin. Kabeljo eller saltad Langa. Lingue Ling. Von dem gewöhnlichen Kabeljau, wie er im Handel vorkommt, trocken, gesalzen, ohne Lake in Fässer gelegt, wurden die Gräten und Flossen abgeschnitten. Dann wurde vor der Untersuchung alles zum Essen dienliche Fleisch mit der daran sitzenden Haut fein geschnitten und zu einer homogenen Masse zerstossen. 1. 8.006 Gr. Kabeljau gaben 3.809 = 47.58 Proc. Trockensubstanz und 52.42 Proc. Wasser. Durch ein gelindes und langsames Verbrennen gelang die Einäscherung vollständig und wurden dabei 1.581 Gr. Asche = 19.75 Proc. Salze gewonnen. Davon waren 1.42 Proc. unlösliche und 18.33 Proc. lösliche, deren Chlorgehalt 18 Proc. NaCl entsprach. 2. Um das feingestossene Fleisch vollständig auszuwässern, wurden 20 Gr. Fleischpulver mit Wasser vermischt und dieses 8 Stunden lang um- gerührt, wonach dasselbe wiederum zu einer feinen Masse gestossen und dann vollständig mit Wasser ausgelaugt wurde. Das Filtrat des gut abge- schiedenen Albumins setzte beim Abdunsten zum Extract einige caseinähn- liche Häute etc. ab, welches eine neue Untersuchung veranlasste. Bei dem einen Versuche gaben 20 Gr. Fleisch 0.106 Gr. — 0.53 Proc. löslichen Al- bumins, 0.712 Gr. = 3.56 Proc. Extractivstoffe, 1.413 Gr. = 7.06 Proc. Leim. Bei dem zweiten Versuche kamen 25 Gr. Fleisch zur Anwendung und war das Resultat: 0.164 Gr = 0.66 Proc. löslichen Albumins, 0.960 Gr. == 3.84 Proc. Extractivstoffe und 1.765 Gr. = 7.06 Proc. Leim. Als Durchschnitts- zahlen beider Bestimmungen ergeben sich demnach: 0.60 Proc. löslichen Albumins, 3.70 Proc. Extractivstoffe und 7.06 Proc. Leim. 3. 25 Gr. getrockneten und äusserst fein pulverisirten Kabeljau- fleisches gaben nur 0.10 Gr.— 0.40 Proc. Fett, braungelb und von üblem Geruche. 4. 1.460 Gr. Fleischmasse gaben 0.0668 Gr. = 4.575 Proc. N, wel- ches mit 5.34 multiplicirt, 24.43 Proc. Proteinstoffe giebt. Die Detailbe- stimmungen geben laut 13, d 23.73 Proc. an. Nach Payens Analyse des Kabeljau wie nach seinen eigenen und Moue- SCHOTTS Angaben enthält derselbe 47 Proc. Wasser, 21.3 Proc. Salze, davon 19.5 Proc. NaCl., 5.02 Proc., N., welche 32.5 Proc. Proteinstoffe entsprechen würden, sowie 0.38 Proc. Fett. Der von mir untersuchte Kabeljau hatte densel- ben fast vollständigen Mangel an Fett, etwas weniger Salz, aber mehr Wasser, d. h., er war etwas weniger gesalzen. Auf den von PAYEN angegebenen N- Proc. lege ich aus den vorhin oft angefürten Gründen wenig Gewicht. Be- ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE. 31 rücksichtigt man in gebührender Weise den Einfluss der durch das Salzen hinzugekommenen fremden Salze auf die Procentberechnungen, so erhält man aus diesen Analysen fiir den wasserfreien ungesalzenen Leng: 81 Proc. Pro- teinstoffe, 12.64 Proc. Extractivstoffe, 1.37 Proc. Fett, 4.92 Proc. Salze, wel- ches mit den entsprechenden Ziffern des wasserfreien frischen Dorsches (8. p-s.) sehr gut übereinstimmt. 14. Gesalzener Strömling. Clupea harengus var. membras Lin. Salt Strömming. Hareng commun petit. Little Herring. Von den gesalzenen Strömlingen in Fässern, wie sie öfterst im Handel vorkommen, die aber von geringer Grösse waren und ein hässliches Aussehen hatten, wurden 9 Stück genommen. Diese wogen, nachdem die Salzlake mit einem Handtuch abgetrocknet worden war, nur 217 Gramm, von denen das abgetrennte zum Essen dienliche Fleisch 132 Gr. = 61 Proc. wog. Dieses Fleisch wurde fein geschnitten und zu einer feinen gleichförmigen Masse zerstossen, die dann untersucht wurde. 1. 10 Gr. gaben 4.473 Gr = 44.73 Proc. Trockensubstanz, und andere 20 Gr. Fleisch 8.804 Gr. — 44.02 Proc., demnach durchschnittlich 44.38 Proc. Trockensubstanz und 55.62 Proc. Wasser. Die Asche von 10 Gr. wog 1.793 Gr. — 17.93 Proc. Salze, davon 0.83 Proc. unlösliche und 17.10 Proc. lösliche, mit einem Chlorgehalte 16.24 Proc. NaCl entsprechend. 2. 33.33 Gr. Fleischmasse gaben 0.332 Gr. — 1 Proc. löslichen Albumins, 0.939 Gr. = 2.82 Proc. Extractivstoffe und 0.588 Gr. = 1.76 Proc. Leim. 3. Der trockene fein pulverisirte Rückstand von 20 Gr. Fleisch gab 1.41 Gr. =7.05 Proc. Fett von schwarzbrauner Farbe und mit schwa- chem Thrangeruch. 4. 3 Gr. Fleisch gaben 0.0930 Gr. = 3.1 Proc. N, welches mit 5.34 multiplieirt, 16.55 Proc. Proteinstoffe macht, die nach 14 d. beinahe das- selbe, nämlich 16.58 Proc., sind. Berechnet man die analytischen Daten nach Abzug der durch das Salzen hinzugefügten 16.28 Proc. Salze, so erhält man für den wasser- freien, ungesalzenen Strömling: 59 Proc. Proteinstoffe, 10 Proc. Extractiv- stoffe, 25.1 Proc. Fett, 5.9 Proc. Salze und 11.03 Proc. N. Dieses stimmt im Allgemeinen ganz wohl mit den entsprechenden Ziffern in 4 p. t. überein und wäre die Übereinstimmung noch grösser gewesen, wenn nicht die gesalzenen Strömlinge um 3 Proc. mehr Fett gehabt hätten, als die frischen. 32 Aug. ALMÉN. c. Getrocknete Fische. 15. Stockfisch. Gadus virens Lin. Gräsej). Stockfisk. Merlan noir. Codfish. Der gewöhnliche Stockfisch oder der getrocknete, ungesalzene Fisch hatte ein so hartes, zähes, hornartiges und braungelbes Fleisch, dass es unmöglich war, dasselbe mit einem Messer in kleine Stücke zu schnei- den. Ich musste desshalb mit einem Hammer auf das Messer schlagen, wobei es gelang, quer über den Fisch kleine Stückchen mit Haut und Allem abzuhauen. Diese abgehauenen kleinen Stücke wurden in einem Mörser zu emem gréberen homogenen Pulver zerstossen, das dann un- tersucht wurde. 1. 5.720 Gr. fein pulverisirtes Fleischpulver wurden getrocknet und gaben 4.936 Gr. = 86.29 Proc. Trockensubstanz und demnach nur 13.71 Proc. Wasser. Die Asche wog 0.394 Gr. = 6.89 Proc. Salze, wovon 3.83 Proc. unlösliche und 3.06 Proc. lösliche, mit einem Chlorgehalt 0.19 Proc. NaCl entsprechend. 2. 25 Gramm Fleischpulver, 12 Stunden lang in Wasser umge- rührt und dann zu einem Muse zerstossen, wurden danach vollständig aus- gelaugt. Die Filtrate coagulirten beim Kochen gut und gaben viel Albu- min, welches in dünne Scheiben zerschnitten und ausgetrocknet, 1.340 Gr. = 5.36 Proc. lösliches Albumin betrug. Die Filtrate gaben ein schön hellgelbes Extract mit 1.62 Gr. = 6.48 Proc. Extraxtivstoffe. Der im Was- ser unlösliche Theil des Fleisches gab 3.088 Gr. = 12.35 Proc. schönen Leim. 3. 20 Gr. fein pulverisirtes und getrocknetes Fleisch gaben nur 0.24 Gr. = 1,2 Proc. Fett, von hellgelber Farbe, sehr schwachem Thran- geruch und fester Consistenz. 4. 1.1 Gr. Fleischpulver gaben 0.1407 Gr. = 12.79 Proc. N, wel- ches mit 5.34 multiplieirt, 68.3 Proc. Proteinstoffe giebt. Dieses weicht allerdings nicht unbedeutend von den Bestimmungen 15. d. ab. Der Un- terschied ist doch nicht so gross, wie er beim ersten Anblick erscheint, wenn man in Erwägung zieht, dass die Menge der Proteinstoffe unge- wöhnlich gross, nämlich 70 Proc. ist. ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE. 33 Eine ältere Untersuchung des Stockfisches, womit sich Vergleiche anstellen liessen, ist mir nicht bekannt, aber die procentische Zusammen- setzung des wasserfreien Stockfisches (15 p—t) stimmt ganz gut mit den entsprechenden Zahlen des wasserfreien frischen Dorsches (8 p—t) überein. 16. Fischmehl. Gadus. Fiskmjöl. Morue. Cod. Unter dem Namen Fischmehl ist in den letzteren Jahren bei uns ein hellgelbes, sehr lockeres Pulver in den Handel gekommen, aus feinen, kurzen und elastischen Fäden (Muskelfäden) bestehend. Dieses Pulver hat einen schwachen Geruch, der an den getrockneter Fische erinnert und ist beinahe ohne Geschmack. Die Pakete sind mit einem Umschlags- papier versehen und haben folgende Aufschrift: »Bordewich & C:o me- daljbelönnede fiskemel. Bordewich & C:o fabrik. Lofoten, Norge». (Bor- dewich & C:o preisbelohntes Fischmehl. Bordewich & C:o Fabrik. Lo- foten, Norwegen). Ein Paket soll nach der Angabe eine Kanne Mehl ent- halten, welches allerdings nicht unmöglich ist, da das Fischmehl unge- wöhnlich locker ist und viel Raum einnimmt. Ein Paket mit allem Um- schlagspapier wog doch nicht mehr als ungefähr 940 Gramm. 1. 7.557 Gr. Fischmehl gaben 6.275 Gr. = 83.04 Proc. Trockensub- stanz. Bei einem wiederholten Versuche wurden 82.91 Proc. Trockensub- stanz gewonnen, durchschnittlich demnach 82.98 Proc. Trockensubstanz und 17.02 Proc. Wasser. Die oben erwähnten 7.557 Gr. Fischmehl gaben 0.668 Gr. = 8.84 Proc. Salze. Bei einem zweiten Versuche mit 7 Gr. wurden 0.604 Gr. = 8.63 Proc. Salze und demnach durchschnittlich 8.73 Proc. Salze gewonnen. Von diesen waren resp. 6.79 und 7.21 Proc., also durchschnittlich 7 Proc. unlöslich und somit 1.73 Proc. löslich, mit einem Chlorgehalt: 0.60 Proc. NaCl entsprechend. 2. 30 Gr. Fischmehl mit Wasser auszulaugen, machte keine Schwierigkeiten. Die Filtrate reagirten neutral, nicht sauer. Das lös- liche Albumin betrug 1.97 Proc., aber die Filtrate setzten beim Abdunsten zum Extract nicht wenige casemähnliche Häute etc. ab, wesshalb die Unter- suchung für verfehlt angesehen wurde. Sie wurde nun mit 20 Gr. Fisch- mehl erneuert, wobei die Filtrate während des Kochens mit 10 Tropfen Essigsäure bis zur deutlich sauren Reaction versetzt wurden, und wog die Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 5 34 Aue. ALMEN. gut abgeschiedene Fällung 0.436 Gr. = 2.18 Proc. löslichen Albumins. Die Filtrate blieben nun bei fortgesetztem Kochen klar, gaben aber doch mit noch mehr Essigsäure eine neue Fällung, die sich beim Umrütren auflöste und erst nach dem Zusatze von einem bedeutenden Überschuss von Es- sigsäure, nämlich ungefähr 20 Tropfen, constant blieb. Die Menge des coagulirten Albumins war 0.239 Gr. = 1.2 Proc., welches mit der vorigen Fällung 3.38 Proc. löslichen Albumins macht. Die Filtrate setzten nun beim Abdunsten zum Extract keine neuen Albuminate ab und enthielten nach der Verbrennung und nach Abzug der Salze 2.187 Gr. = 10.78 Proc. Extractivstoffe. Da aber für die hinzugesetzten 30 Tropfen Essigsäure eine Berichtigung von 25 Proc. zu machen ist, weil ein Theil derselben, etwa 7 Tropfen = 0.33 Gr. abzuziehen sind, so bekommt man für die Ex- tractivstoffe 1.827 Gr. = 9.14 Proc. Das im Wasser Unlösliche von 30 Gr. Fischmehl gab reichlichen und schönen Leim, 3.141 Gr. = 10.47 Proc. wiegend. 3. 20 Gr. Fischmehl gaben, nachdem sie getrocknet und feinpul- verisirt worden, ein gelbes, nach dem vollständigen Trocknen, dunkel- braunes Fett, nur 0.14 Gr. = 0.70 Proc. wiegend. 4. 2 Stickstoffbestimmungen wurden m Ausführung gebracht. Bei der einen gaben 0.8298 Gr. Fischmehl 0.099 Gr. = 12.216 Proc. N, bei der anderen 0.9523 Gr. 0.1155 Gr. = 12.129 Proc. N, und demnach war die Durchschnittszahl der ziemlich gut übereinstimmenden Analysen 12.172 Proc. N. Dieses mit 5.34 multiplieirt giebt 65 Proc. Protemstoffe, die nach den Detailbestimmungen 16. d. 64.41 Proc. ausmachen. Eine andere Analyse des Fischmehles, womit Vergleichungen anzu- stellen wären, kenne ich nicht. Berechnet man die Procente der verschie- denen Stoffe für wasserfreies Fischmehl 16. p—t, so passen die Zahlen im Allgemeinen recht gut zu den entsprechenden für den Leng, den Stock- fisch und den frischen Dorsch. (17. 15. 8.). Die unwesentlichen Abwei- chungen, die vorhanden sind, beruhen zum Theil auf der Schwierigkeit, das Albumin von den Extractivstoffen zu scheiden, hauptsächlich aber darauf, dass im Fischmehl mehr Gräten und unlösliche Salze enthalten sind (wie auch aus dem Aussehen der Asche zu ersehen ist), als im Stockfisch und dem frischen Dorsche. Hierdurch werden nämlich die Procente der Haupt- bestandtheile wesentlich herabgedrückt, während dieselbe Ursache oder die vermehrte Salzmenge des Lengs dieselbe Wirkung hat, nämlich eine Herab- setzung der Menge der Proteinstoffe unter den Gehalt des Fishmehles an solchen. Mit Rücksicht auf den Fettgehalt zeigt sich, dass das Fisch- mehl eben so mager ist, als alles Fleisch der Gadusarten (8, 13, 15, 16, 17). ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE. 35 17. Leng. Gadus molva Lin. Spillänga eller torkad Langa. Molve. Ling. Diesem Fische wird gewöhnlich der Kopf abgeschnitten und die Eingeweide und das grosse Rückgrat ausgenommen. Die beiden Seiten, die zusammensitzen bleiben, werden ausgespannt und dann getrocknet. In dieser Gestalt kommen sie in den Handel. Der Leng wird vor dem Trocknen nicht gesalzen, ich glaube aber, dass man, nachdem man ihn gereinigt hat, ihn eine kurze Zeit im Meerwasser liegen lässt, damit Blut und Farbstoffe ausgezogen werden und der Fisch ein weisses und schö- nes Aussehen bekomme. Der untersuchte Fisch hatte das gewöhnliche Aussehen und war so trocken, zähe und hart, dass es nur unter Zuhülfe- nahme eines Hammers und Messers gelang, ihn in kleine Stücke zu hauen, wonach das Fleisch und die Haut zu einem Pulver gestossen wurde, das dann zur Untersuchung diente. 1. 8.052 Gr. Fischpulver gaben nach dem Trocknen und Pulveri- siren 5.755 Gr. = 71.47 Proc. Trockensubstanz und demnach 28.53 Proc. Wasser. Die Asche wog 0.952 Gr. = 11.82 Proc. Salze, wovon 2.29 Proc. unlöslich und 9.53 Proc. löslich waren mit emem Chlorgehalte 9.08 Proc. NaCl entsprechend. 2. 20 Gr. Fischpulver wurden, nachdem es mehrere Stunden lang im Wasser aufgeweicht worden, zu einem feinen Mus zerstossen und nun vollständig mit Wasser ausgelaugt. Die Filtrate gaben erst nach einem Zusatz von etwas Essigsäure eine gute Fällung von 0.371 Gr. = 1.86 Proc. löslichen Albumins, 0.98 Gr. = 4.9 Proc. Extractivstoffe. Das im Wasser Unlösliche gab eine grosse Menge schönen gelben Leims, nämlich 2.744 Gr. = 13.72 Proc., wobei doch zu beachten ist, dass die ziemlich dicke Haut des Lengs hier wie bei den übrigen Analysen mit hinzugezogen wor den ist. 3. 14.12 Gr. Fischpulver gaben nach dem Trocknen und Pulveri- siren nur 0.08 Gr. = 0.57 Proc. Fett, von hellgelbem schönem Aussehen und ohne Thrangeruch. 4. 1.887 Gr. Fischpulver gaben 0.1785 Gr. = 9.459 Proc. N. Die- ses mit 5.34 multiplicirt, giebt 50.51 Proc. Proteinstoffe, die dagegen un- ter 17. d. zu 54 Proc.. angegeben werden. Das Letztere dürfte richtig sein. Dass dagegen die N- Bestimmung zu niedrig ausgefallen ist, hat darin seinen Grund, dass die Menge des gebildeten Ammoniaks so unge- wöhnlich gross war, dass nur ein geringer Theil der Säure des Absorb- 36 Aug. ALMEN. tionsrohrs ungesättigt blieb, wodurch vielleicht etwas Ammoniak verloren gegangen ist. Eine ältere Analyse dieses Fisches, womit Vergleichungen anzu- stellen wären, ist mir nicht bekannt, wohl aber lassen sich solche machen zwichen z. B dem Dorsch und dem Leng, beide im wasserfreien Zustande und mit Abzug von den hinzugefügten Salzen, deren Menge und Beschaffen- heit (17. g. o.), zeigen, dass der Fisch vor dem Trocknen auf die eine oder andere Weise ein wenig gesalzen worden ist. Der frische Dorsch mit 17 Proc. Trockensubstanz enthält 1.44 Proc. Salze und muss demnach der- selbe Fisch mit emer Trockensubstanz von 65 Proc. 5.51 Proc. Salze ent- halten. Diese von der Menge der vorhandenen Salze (g) 11.82 Proc. ab- - gezogen, geben 6.31 Proc. fremde Salze, um welche die gefundene Tro- ckensubstanz 71.47 Proc. zu vermindern ist, da der Rest oder die Tro- ckensubstanz, die den wirklichen Fisch im natürlichen und ungesalzenen Zustand repräsentirt, 65.16 Proc. wird. Berechnet man nun die procen- tische Zusammensetzung des Lengs (17 d—h) für diese Trockensub- stanz und mit 5.51 Proc. als die rechte Salzmenge, so erhält man Folgen- des: 83.15 Proc. Proteinstoffe, 7.52 Extractivstoffe, 0.37 Proc. Fett, 8.46 Proc. Salze und 14.517 Proc. N. Werden nun diese Zahlen mit den ent- sprechenden des frischen Dorsches (8. p — t.) verglichen, so ist die Über- einstimmung sehr gut. C. ÜBERSICHT DER RESULTATE UND EINE DARAUF GEGRÜNDETE VERGLEICHUNG ZWISCHEN FRISCHER, GESALZENEN UND GETROCKNETEN FISCHEN. ) a. Die Menge des löslichen Albumms wechselt von 1.5 bis 3.6 bei einer Durchschnittszahl von 2.47 Proc. Die geringste Menge davon findet sich beim Aal, wo das viele Fett natürlicherweise auf die Procent- zahl des Albumins, sowie auf die aller anderen Stoffe, nur nicht diejenige des Fettes, herabdrückend wirkt. Übrigens haben die Fische, die gekocht sich durch ein festes und hartes Fleisch auszeichnen, wie z..B. der Lachs, der Barsch, die Makrele, die grösste Menge löslichen Albumins. Mit Rück- sicht auf den Gehalt an löslichem Albumin giebt es eigentlich kein Un- terschied zwichen dem Rindfleische und dem Fleische frischer Fische. So haben z. B. 3 Fische weniger und 5 mehr davon als Rindfleisch. b. Die Menge der unlöslichen Proteinstoffe, mit Abzug der Leim- bildner, wechselt bei den frischen Fischen recht viel, von 7.6 bis 12.3 Proc., 1) Vergleiche die am Schlusse angeführten Tabellen. ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE. 37 nnd beträgt durschschnittlich 10.14 Proc. Die geringste Menge davon findet sich bei dem Hecht und dem fetten Aal. Übrigens giebt es keinen Fisch, der so viel Proteinstoffe hat als das Rindfleisch. Deren Bedeu- tung fällt mit den Proteinstoffen zusammen und ich werde darauf weiter unter d. i. p. zurückkommen. c. Die Menge der Leimbildner wechselt noch mehr zwischen 1 und 3.7 Proc. und beträgt durchschnittlich 2.44 Proc.; sie also eben so gross, wie die Menge des löslichen Albumins. Die geringste Menge Leim be- kommt man von der Makrele (mit der ungewöhnlich dünnen Haut), dem Rindfleisch, dem Lachs und dem Aal, oder gerade von dem Fleische, das ohne Haut untersucht wurde. Die Menge der Leimbildner der übrigen Fische ist viel grösser und im Allgemeinen doppelt so gross wie beim Rindfleisch, welches wesentlich darauf beruht, dass die Haut als zum Es- sen dienlich bei den Untersuchungen mitgenommen wurde und dass die- selbe sehr reich an Leimbildnern ist, welches an der vorher angeführten Untersuchung der Haut des gesalzenen Lachses gezeigt wurde, die 19.5 Proc. Leim bildete. Der Umstand, dass die Ligamente, die Sehnen und Gräten der Fische dieselbe Farbe haben, wie das Fleisch, wodurch es un- möglich wird, dieselben vor der Untersuchung eben so vollständig zu ent- fernen, wie beim Rindfleisch, trägt auch zur Vermehrung des Leimes bei, da eben diese Gewebe, wie bekannt, beim Kochen viel Leim geben. d. Weil das lösliche Albumin, die Leimbildner und die übrigen Proteinstoffe als Nahrung in der Hauptsache dieselbe Rolle spielen und da die Leimbildner, wenn sie auch als Nahrungsstoffe von geringerem Werthe sind als die beiden anderen, doch nur eine Kleinigkeit mit Rücksicht auf deren Menge ausmachen, so können und müssen sämmtliche diese Protein- stoffe (d.) zusammengeführt werden, um Klarheit und Übersichtlichkeit zu gewinnen. Die Summe der sämmtlichen Proteinstoffe wechselt bei den frischen Fischen von 11.6 bis 17.2 Proc. und beträgt im Durchschnitt 15.05 Proc. Die geringste Menge derselben findet sich bei dem fetten Aal, wo das viele Fett die Procente der übrigen Stoffe herabsetzt. Übrigens enthält das Fleisch derjenigen Fische die wenigsten Procente Proteinstoffe, wel- ches das meiste Wasser und die kleinste Menge Trockensubstanz enthält, wie z. B. das des Hechtes, des Dorsches. Hieraus darf man doch nicht den Schluss ziehen, dass in der Muskelsubstanz dieser Fische oder m dem wasserfreien Fleische weniger Proteinstoffe enthalten seien, als in derje- nigen der übrigen Fische oder des Rindfleisches, denn weiter unten wird nachgewiesen werden, das gerade das Gegentheil der Fall ist. Die Fische 38 AUG. ALMEN. mit magerem wässerigem Fleische haben trocken und wasserfrei den gröss- ten Reichthum an Proteinstoffen, ja sie sind sogar reicher daran als troc- kenes Rindfleisch, das im frischen Zustande mehr Proteinstoffe (17.9 Proc.) enthält, als irgend em Fisch; doch ist der Unterschied der Protein- menge des Rindfleisches und der Scholle (17.2 Proc.) ganz unbedeutend. Unleugbar sind die Proteinstoffe die wichtigsten Bestandtheile des Fleisches, und sollten die verschiedenen Arten von Fleisch und Fischen nach ihrem Gehalte an Proteinstoffen geschätzt werden, so würden wir folgende Reihenfolge erhalten: Rind, Scholle, Strömling, Barsch, Lachs, Makrele (17.9—15.6 Proc.), Dorsch (13.8 Proc.), Hecht (13) und Aal (11.6). Eine solche Schätzung des Nahrungswerthes der Fische wäre allzu einseitig, weil dann keine Rücksicht auf das Fett genommen ist. Dieselbe würde auch zu der un- richtigen Folgerung führen, dass der unzweifelhaft beste und allgemein geschätz- teste Fisch, der Aal, der schlechteste sein würde. Richtiger wird der Nahrungs- werth der Fische und des Fleisches nicht nach der Menge eines gewissen, wenn auch des wichtigsten Stoffes, sondern nach der Quantität der sämmt- lichen Stoffe, oder der Menge der Trockensubstanz beurtheilt. Diese wurde deshalb auch der Aufstellung der Tabelle zu Grunde gelegt, wodurch der beste Fisch, der Aal, auch nicht den letzten, sondern den ersten Rang einnimmt, während der magerste und der an Wasser reichste Fisch, der Hecht, zu- letzt kommt. e. Die Menge der Extractivstoffe im Fischfleisch wechselt unbe- deutend zwischen 1.8 und 2.3 Proc. ab und beträgt durchschnittlich 1.93 Proc., demnach eben so viel wie im Rindfleisch. Die Extractivstoffe mit den löslichen Salzen sind allerdings die Stoffe, die den Geschmack des Fleisches bedingen, da sie aber meines Erachtens und vom physiolo- gisch chemischen Gesichtspunkte aus mit eben so gutem wenn nicht besserem Rechte als ein verbrauchtes Material als ein in der That wirkliches Nahrungsmittel betrachtet werden können, und da sie ferner keinen grossen Mengenunterschied bei den verschiedenen Fischen und Fleischarten auf- weisen, so bedürfen dieselben hier keiner weitläufigeren Besprechung. f. Das Fett wechselt hinsichtlich der Menge mehr als irgend ein anderer Bestandtheil des Fleisches. Dasselbe beträgt bei den mager- sten Fischen, dem Hecht und dem Dorsch 0.2, bei dem Barsch 0.4, der Scholle und dem Rindfleisch etwa 2 Proc. Die 4 übrigen, relativ fetten Fische haben viel mehr Fett, der Strömling 6, der Lachs 10, die fette Makreele 16, der Aal gar 33 Proc. Der Aal ist vermuthlich nicht nur einer der fettesten Fische, sondern auch im Allgemeinen eines der fette- sten Nahrungsmittel, welches noch mehr in die Augen fällt, wenn man ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE. 39 den wasserfreien Aal mit anderen Nahrungsmitteln im wasserfreien Zu- stand vergleicht, denn nach 1 r. sind im wasserfreien Aal 70 Proc. Fett. Der Aal kann als Nahrung am passendsten mit dem fetten, beim Schläch- ter gekauften Fleische oder mit Fleisch mit dem daran hängenden Talg eines fetten Thieres (mit 30—35 Proc. Talg) oder mit Speck (28--70 Proc. Fett) verglichen werden. Nach Morzscnorrs Tabelle über die ani- malischen Nahrungsmittel, nach dem steigenden Fettgehalte geordnet, würde der Aal alle, mit Ausnahme des Knochenmarks, um 33 Proc. übertreffen. Wie der Aal zu den fettesten animalen Nahrungsmitteln gehört, so gehören andererseits der Hecht, der Dorsch und der Barsch zu den magersten, ja kein animalisches Nahrungsmittel dürfte weniger Fett enthalten, als diese. Man geniesst diese auch selten ohne Zusatz von Fett, in der einen oder anderen Form, als in Butter gebraten oder gekocht und mit einer fetten Sauce oder geschmolzener Butter aufgetragen u. s. w. Da die Menge des Fettes bei den verschiedenen Fischen so ungeheuer wechselt (z. B. der Aal enthält ungefähr 150 Mal so viel Fett wie der Hecht oder der Dorsch), so habe ich darauf verzichtet, eine Durschschnittszahl anzugeben, denn dieselbe würde bei der Anwendung nur irreleitend sein, indem es einige ungewöhnlich fette und andere ungewöhnlich magere Fische giebt, welche letztere, wenn auch weniger wegen ihres Geschmackes geschätzt, doch m viel grösseren Qvantitäten als die fetten Fische dem Menschen zur Nah- rung dienen. g. Von den Salzen giebt es im Rindfleisch 1.1 Proc., im fetten Aal etwas weniger, im Hechte eben so viel, in den übrigen Fischen etwas mehr, doch in keinem mehr als 1.7 Proc. Der Unterschied in der Salz- menge zwischen Rindfleisch und Fischfleisch ist äusserst geringfügig und beruht zum Theil darauf, dass es unmöglich war, die weissen Gräten vor der Untersuchung vollständig aus dem Fischfleisch zu entfernen. h. Die Menge des Wassers wechselt bedeutend ab und steht in einem gewissen Verhältniss zu der Quantität des Fettes, denn auch in den Nahrungsmitteln giebt es so zu sagen einen gewissen Antagonismus zwischen Fett und Wasser, darauf beruhend, dass das reine Fett ganz und gar frei von Wasser ist, woraus wieder nothwendig folgt, dass eine Srössere Menge Fett, dem Fleische zugesetzt, oder im natürlichen Zu- stande demselben von Anfang an angehörend, die Procente des Wassers und die aller anderen Stoffe, mit Ausnahme des Fettes, herabsetzen muss. ‚Dieses wird am klarsten dargelegt von eben dem Aal, n:o 1 der Tabelle, wo alle Ziffern, ausser die des Fettes kleiner sind, als die irgend eines 40 Aug. ALMEN. anderen Fisches. Das Rindfleisch enthält 77 Proc. Wasser, während die 4 fetten Fische weniger hatten, der Strömling 73, der Lachs 70, die fette Makrele 64 und der Aal gar nur 53 Proc. Die übrigen 4 Fische sind mager und haben alle mehr Wasser als das Rindfleisch, die Scholle bei- nahe dasselbe 77 Proc., der Barsch 80, der Dorsch 83 und der Hecht 84 Proc., welche letztere Zahl möglicherweise die grösste Menge Wasser anzeigt, die im Fischfleisch enthalten ist, während das Gegentheil, die geringste Wassermenge des Fischfleisches, sich beim Aal finden dürfte. Der eben erwähnte Antagonismus zwischen Fett und Wasser zeigt sich am deutlichsten beim einem Vergleiche der Zahlen in den Reihen f. und h. Die Summe der Procente für Fett und Wasser beträgt sowohl für die fetten, wie für die mageren Fische 79 bis 85 Proc., indem eine grosse Menge Fett immer von einer geringen Menge Wasser begleitet ist und umgekehrt. So hat z. B. der Aal 33 Proc. Fett und 53 Proc. Wasser, der Dorsch und der Hecht haben bemahe gar kein Fett, das Wasser aber allein beträgt 83 bis 84 Proc. Für das Fleisch, das im Gegensatze zu den vegetabilischen Nah- rungsmitteln, mit ihrem im Allgemeinen grossen Gehalte an Cellulose oder Holzstoffen, keine unassimilirbaren oder im eigentlichen Sinne un- tauglichen Stoffe in nennenswerther Menge enthält, repräsentirt die Tro- ckensubstanz oder der Rückstand nach der vollständigen Entfernung des Wassers den wirklichen Nahrungswerth des Fleisches, weshalb ich auch in der Tabelle die verschiedenen Fleischarten nicht nach der Menge der Proteinstoffe, sondern nach dem Gehalte an Trockensubstanz geordnet habe, wodurch alle verschiedenen nährenden Bestandtheile des Fleisches, auch das Fett, ihre rechtmässige Berücksichtigung erhalten haben. Die Trocken- substanz wechselt recht bedeutend ab, von 47 Proc. bei dem fetten Aal bis zu nur 16 Proc. oder den dritten Theil derselben beim mageren Hecht. In der Reihe i ist die Menge der Trockensubstanz für die verschiedenen Fischarten angegeben, weshalb hier nur hervorzuheben ist, dass die 4 fetten Fische, der Aal, die Makrele, der Lachs und der Strömling mehr, die 4 mageren Fische, die Scholle, der Barsch, der Dorsch und der Hecht weniger Trochensubstanz haben als das Ochsenfleisch. k. Die Menge des Stickstoffes verdient ohne Zweifel grosse Beach- tung, weil diese einen Ausdruck oder Massstab der Menge der Protein- stoffe ausmacht, und demnach mit deren Bedeutung zusammenfällt. Mit Rücksicht auf den sehr wechselnden Fettgehalt möchte man auch einen grösseren Wechsel der Stickstoffprocente erwarten, dieselben bewegen sich jedoch nur zwischen 2.1 und 3.2 Proc. und sind für keinen so hoch wie ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE. 41 für das Rindfleisch, nämlich 3.33 Proc. Die Scholle kommt dem Rind- fleische hierin am nächsten (3.20 Proc.) und sie hat unter den untersuchten Fischen die grösste Menge Proteinstoffe. Dass die N-Procente den rela- tiven Gehalt der Proteinstoffe richtig angeben, ersieht man deutlich durch einen Vergleich der Reihen d und 1. l. Die aus den gefundenen Stickstoffprocenten berechnete Menge der Proteinstoffe ist natürlicherweise von der Zahl abhängig, mit der die Procente für N multiplicirt werden, oder mit anderen Worten von dem Coefficienten der Stickstoffprocente des Fleisches. Der Gehalt der reinen Proteinstoffe an N bewegt sich nur zwischen 15.4 und 16.5 Proc. und beträgt durchschnittlich 16 Proc., woraus sich ergiebt, dass der in den reinen Proteinstoffen vorhandene Gehalt von N mit 6.25 zu multiplieiren ist, um der Menge der Proteinstoffe zu entsprechen, oder mit anderen Worten: 6.25 ist der Coefficient der N-Proc. für die reinen Proteinstoffe im Allgemeinen. Diese Zahl wird auch recht oft für die Berechnung der Menge der Proteinstoffe, sowohl in den vegetabilischen wie in den ani- malischen Nahrungsmitteln angewendet. Mit Rücksicht wieder auf die Menge der Proteinstoffe im Fischfleisch giebt Payex die N-Proc. für viele verschiedene Fische an und fügt m einer Note hinzu, dass man durch die Multiplication mit 6.5 die Procente dieser Proteinstoffe bekommt. Lerxezy giebt ebenfalls in einer Tabelle über allerlei Nahrungsmittel deren Gehalt an N und Proteinstoffen an, welche letztere 6.5 Mal so gross als N sind. Dasselbe ist der Fall bei Pavy, der die Ziffern in Letruesys Tabellen anwendet. Dass man so ohne Weiteres die Menge der Proteinstoffe für Fleisch und andere Nahrungsmittel auf dieselbe Weise berechnet, wie für die rei- nen Proteinstoffe, nämlich durch Multiplication der N-Proc. mit 6.25 oder 6.5, führt inzwischen zu grossen Fehlern, weil das Fleisch keineswegs ein reiner Proteinstoff ist, sondern eine Menge andere sowohl N-freie ‘ (Inosit) als N-reiche (Kreatin, Hypoxanthin) Stoffe enthält, nämlich die Extractivstoffe, welche aus eben so guten Gründen für werthlos als mit den Proteinstoffen vergleichbar angesehen werden können. Das gewöhn- liche sogenannte Lizzissche Fleischextract soll nach der Angabe 9 bis 10 Proc. N, 33 bis 40 Proc. Salze und Wasser zusammen enthalten. Werden diese abgezogen, so entspricht der Rest den bei den Analysen angegebe- nen trocknen Extractivstoffen, die also ungefähr 15 Proc. N oder beinahe dieselbe Menge N enthalten sollen, wie die reinen Proteinstoffe. Da nun ferner das Fleisch ungefähr 2 Proc. Extractivstoffe mit emem ungefähr gleichen Gehalt an N wie die Proteinstoffe enthält, so erhellt hieraus; Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 6 42 AUG. ALMEN. dass die auf die oben angegebene Weise durch die Multiplication von N- Proc. mit 6.25 berechnete Menge der Proteinstoffe viel zu gross werden muss und keineswegs den factisch vorhandenen Proteinstoffen, sondern eher diesen zusammen mit den Extractivstoffen entspricht. Dass dieses der Fall ist und dass die oben genannte oft angewandte Berechnungsweise der Menge der Proteinstoffe auch vom practischen Ge- sichtspunkte aus betrachtet äusserst fehlerhaft ist, dürfte eines Beweises durch Anführung von Beispielen bedürfen. Die Procente für N im frischen Rindfleisch werden von PETTENKOFER und Voir zu 3.40, von PAYEN zu nur 3 angegeben, welches augenscheinlich für mageres Fleisch!) allzu niedrig ist und nach meinen Untersuchungen 3.328 oder 3.33 Proc. beträgt. Legt man diese Zahlen der Berechnung der Proteinmenge zu Grund, so erhält man, wenn man, wie Payen, LETHEBY u. a. gethan haben, mit 6.5 multi- plieirt, 21.6 Proc. und mit der sonst gebräuchlicheren 6.25 — 20.8 Proc. Proteinstoffe. Nach eigenen und den damit übereinstimmenden Untersuch- ungen Anderer bin ich des Dafürhaltens, wie es auch vorher beim Rindfleisch nachgewiesen ist, dass die wirkliche Menge der Proteinstoffe im frischen Rindfleisch nicht grösser als 17.9 oder beinahe 18 Proc. sein kann, wohl aber können die Protein- und Extractivstoffe zusammen 20 Proc. betragen. Man kommt zu demselben Resultat, wenn man die nämliche Be- rechnungsweise auf wasserfreies Rindfleisch in Anwendung bringt, für wel- ches Perrexxorer und Vorr 14.11 Proc. N (ich fand 14.32 Proc. darin) angeben. Jenes mit 6.25 multiplicirt, giebt 88.2 Proc. und mit 6.5 — 91.7 Proc. Protemstoffe. Aus eigenen und den Untersuschungen Anderer geht inzwischen deutlich hervor, dass wasserfreies Rindfleisch in runden Zahlen ungefähr 5 Proc. Salze und 10 Proc. Fett enthält, woraus hervorgeht, dass die übrigen Stoffe, die Protein- und Exstractivstoffe, schwerlich mehr als 85 Proc. betragen können. Rechnet man nun hiervon die Menge der Extractivstoffe (ungefähr 8 Proc.) ab, so bleiben für die Proteinstoffe nur 77 Proc. übrig, also dieselbe Menge, die durch die Analyse gefunden wor- den und in der Tabelle 5, p. zu ersehen ist. Aus den oben angeführten Gründen ist es ersichtlich, dass die Berechnung der Menge der Protein- stoffe, die sich auf der Multiplication von N-Proc. mit 6.25 oder 6.5 gründet, zu emem sehr fehlerhaften Resultat führt, indem dieselbe dann für was- ') Die Procente für N. werden von verschiedenen Verfassern für verschie- dene und auch für gleiche Fleischsorten so wesentlich von einander abweichend ange- geben (vergl. Gorup Besanez, S. 846), dass es unmöglich ist anzunehmen, diese grosse Verschiedenheit sei wirklich in dem fettfreien Fleische vorhanden, sondern dies muss in dem verschiedenen Fett- und Wassergehalte des untersuchten Fleisches begründet sein. ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE. 43 serfreies Rindfleisch zu gross wird (88—92 Proc.), da die Protein- und Extractivstoffe zusammen nicht einmal diese Zahl erreichen und die Pro- teinstoffe allein schwerlich mehr als 77 Proc. betragen können. Weil die Bestimmung der Proteinstoffe durch Detailanalysen mit vieler Mühe verbunden ist und es mitunter äusserst schwer hält, das lös- liche Albumin vollständig von den Extractivstoffen zu scheiden, während dagegen die Bestimmung der N-Proc. leicht ausführbar ist, so ist es vom praktischen Gesichtspunkte aus wichtig, die Zahl genau zu kennen, wo- mit N zu multipliciren ist, um der wirklich vorhandenen Menge der Proteinstoffe zu entsprechen. Da ich hierüber bei anderen Verfassern keine genügende Aufklärung fand, so habe ich diesen Coefficienten der N-Proc. im Fleisch mittelst folgender Berechnung zu erhalten gesucht, die nicht auf der Analyse einer einzigen Fleischsorte basirt, sondern auf der Untersuchung von 8 verschiedenen Sorten, wodurch die etwaigen Fehler sich ausgleichen müssen. Weiter unten soll auch nachgewiesen werden, dass der für das frische Fleisch gefundene Coefficient auch auf die ge- salzenen und getrochneten Fische angewendet werden kann. Die Summe der Procente des löslichen Albumins, der Leimbildner und der übrigen Proteinstoffe in 8 verschiedenen Arten von Fischfleisch und Rindfleisch beträgt nach der Reihe d. 138.29, welche durch die Summe der Procente für N in demselben Fleisch, nach der Reihe k. 25.914 be- tragend, dividirt, die Zahl 5.3365 als den Coefficienten giebt, womit die N- Proc. des Fleisches zu multipliciren sind, um der Menge der Proteinstoffe zu entsprechen. Die eben angeführte Zahl kann, ohne der Genauigkeit der Berechnung zu nahe zu treten, zu 5.34 abgerundet werden, welche abgerundete Zahl denn auch für die Berechnung der Procente für alle in der Reihe | angegebenen Fleischsorten, sowohl frische, wie auch gesal- zene und getrocknete, gebraucht worden ist. Vergleichen wir die berechneten Zahlen in der Reihe | mit den auf den Detailberechnungen sich stützenden, so werden wir finden, dass der Unterschied im Allgemeinen nicht grösser als 0.5 Proc. ist, für einige be- trägt er 1 Proc. und für die’ Makrele sogar 1.6 Proc., welches, wie vorhin erwähnt, auf einem Fehler in der Stickstoffbestimmung beruhen dürfte. Der Coefficient scheint eben so anwendbar für Rindfleisch, wie für das Fleisch der Fische zu sein, denn die berechneten Proteinstoffe desselben betragen 17.8 und die gefundenen 17.9 Proc. Für das mit dem Rindfleisch am meisten übereinstimmende Fischfleisch, das Fleisch der Scholle be- tragen die gefundenen Proteinstoffe 17.2 und die berechneten 17.1 Proc. 44 Aue. ALMEN. m. Die Menge der unlöslichen Salze hängt in wesentlichem Grade von der Menge der Gräten ab, die in dem analysirten Fleische enthalten sind und die oft in der Asche des Fischfleisches als dünne, weisse, linienlange Stiickehen Knochenerde erscheinen 7. B. in der Asche des Fischmehles. Der Wechsel der Menge der unlôslichen Salze von 0.2 bis 0.9 Proc. scheint mir desshalb eher klein als gross zu sein. n. Die löslichen Salze wechselten zwischen 0.5 und 1.5 Proc. Sie finden sich im Rindfleisch in geringster Menge, bei den Fischen im All- gemeinen in grösserer. 0. Die Menge des Chlors ist höchst unbedeutend, em Unterschied zwischen Süsswasser- und Meerwasserfischen ist nicht zu merken, wie sich auch in dieser Hinsicht das Rindfleisch nicht vom Fischfleisch unter- scheidet. Der Chlorgehalt ist doch nur unmittelbar aus der Asche bestimmt, die aus der unmittelbaren Verbrennung gewonnen wurde, und dürfte nicht als hinreichend genau anzusehen sein. p—t. Es werden oft zwischen den verschiedenen Nahrungsmitteln in deren natürlichen Zustande Vergleiche angestellt, ohne dabei den ver- schiedenen Wassergehalt und den Einfluss des letzteren auf die Menge der übrigen Stoffe richtig zu berücksichtigen. Ein oft wiederkehrendes Beispiel hierfür haben wir in den Vergleichungen, die zwischen der Kar- toffel und unseren gewöhnlichen Getreidearten angestellt werden. Man sagt z. B. die Kartoffel sei eine schlechte und kraftlose Nahrung und die Menschen, die fast ausschliesslich davon leben, wie die Irländer und arme Leute im Allgemeinen, haben schwache Arbeitskräfte und wenig Verstand, und dieses soll ganz einfach darin seinen Grund haben, dass die Kartof- feln so arm an Proteinstoffen seien und davon nur 1.3 Proc. haben, wäh- rend z. B. der Roggen ungefähr 10.7 Proc, also 8 Mal so reich daran sei. Man übersieht aber dabei, dass die Kartoffel 73 Proc. und der Rog- gen nur 14 Proc. Wasser enthält, woraus eine nothwendige Folge wird, dass in der Kartoffel die Procente aller übrigen Stoffe gering ausfallen müssen und für die Proteinstoffe nur 1.3 und für das Stärkemehl 17 Proc. betragen. Berechnet man indessen die Menge der verschiedenen Stoffe für die trockene und wasserfreie Nahrung, so erhält man für die Ver- gleichung ganz andere Ziffern. Die trockene Kartoffel enthält nämlich 4.8 Proc. Proteinstoffe und 63 Proc. Stärkemehl, der wasserfreie Roggen 12.4 Proc. Proteinstoffe und 78 Proc. (im gewöhnlichen Zustand 67 Proc.) Stärke- mehl. Wasserfrei enthält der Roggen demnach nicht 8 Mal, sondern nur 2.6 Mal so viel Proteinstoffe als die Kartoffel, und der Unterschied der ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE. 45 Procente des Stärkemehls ist für beide im wasserfreien Zustand gering, während derselbe in ihrem gewöhnlichen wasserhaltigen Zustande sehr gross ist. Um diese Fehler zu vermeiden und solche oft nothwendige Vergleiche zwischen Rindfleisch und den verschiedenen Fischsorten wie auch anderen Nahrungsmitteln zu erleichtern, habe ich die in den Reihen d—h angege- bene procentische Menge des entsprechenden Fleisches im wasserfreien Zustande umgerechnet und findet man die Resultate in den Reihen p—t. Bei einer, wenn auch ganz flüchtigen Durchschau dieser Reihen sieht man: 1. Das magere Fischfleisch im trocknen Zustand, wie z. B. das des Barsches, des Dorsches und des Hechtes, enthält etwas mehr als §, nämlich 81 Proc., Proteinstoffe, kaum 10 Proc. Extractivstoffe, reichlich 1 Proc. Fett und ungefähr 8 Proc. Salze. 2. Das Fett ist ein der Muskelsubstanz so zu sagen fremder Stoff, woraus folgt, dass in demselben Grade, wie das Fett sich im Fleisch ver- mehrt, in demselben Grad nehmen die Procente der übrigen’ Stoffe ab. Als Beweis hierfür sei angeführt, dass das Fett in der Reihe r regelmäs- sig abnimmt, während alle Ziffern für die übrigen Stoffe, also die Protein- stoffe, die Extractivstoffe und die Salze in den Reihen p. q. s. mit we- nigen Ausnahmen regelmässig steigen. So z. B. nimmt das Fett in fol- sender Reihenfolge ab: Aal 70, Makrele 46, Lachs 34, Strömlmg 22, Rind- fleisch 10, Scholle 8, Barsch 2, Dorsch und Hecht 1 Proc., während die Menge der Proteinstoffe in ganz derselben Reihenfolge steigt: Aal 25, Makrele 44, Lachs 54, Strömling 63, Rindfleisch 77, Scholle 76, Barsch 82, Dorsch und Hecht 81 Proc. Als Endresultat ergiebt sich aus diesen Vergleichungen zwischen den verschieden Arten von Fischen untereinander und mit dem Rindfleisch, dass die eigentliche Muskelsubstanz ohne Fett bei allen Thieren !) von gleicher Zusammensetzung zu sein scheint. Die Verschiedenheiten beru- hen ganz einfach entweder auf einem ungleichen Gehalt an Wasser oder Fett, welches letztgenannte für die verschiedenen Fleischarten, und für die der Fische nicht am wenigsten, ganz bedeutend abwechselt. Von den Fischen müssen die mageren zu den magersten, und die fettesten z. B. der Aal zu den fettesten animalischen Nahrungsmitteln gerechnet wer- den, und werden die letzteren an Fettreichthum nur vom Speck, von der Butter u. dgl. übertroffen. ') Das Fleisch aller Säugethiere unterscheidet sich, wie bekannt, nicht wesent- lich vom Rindfleisch und oben ist nachgewiesen, dass das Fischfleisch ebenfalls da- mit übereinstimmt; ja auch das Fleisch niedrigerer Thiere, wie z. B. das des Hummers, hat in der Hauptsache dieselbe Zusammensetzung wie das Rindfleisch. 46 Auc. ALMEN. Gesalzene Fische. Den allgemeinsten und geschätztesten der untersuchten gesalzenen Fische, den norwegischen Häring, habe ich nicht im frischen Zustand un- tersuchen können. Die fette Makrele, den Lachs und den Strömling fin- det man dagegen auf der Tabelle für die frischen Fische unter den Ru- briken 2. 3. und 4, und der Kabeljau lässt sich mit Recht mit dem gewöhn- lichen Dorsch unter N:o 8 vergleichen. Die Ziffern auf der Tabelle für die gesalzenen Fische dürfen allerdings nicht so unmittelbar mit den ent- sprechenden Ziffern der frischen Fische verglichen werden, weil die Fische durch das Salzen eine grosse Menge Wasser verloren haben, wodurch die Procente der übrigen Stoffe viel gesteigert worden sind. Der Unterschied ist doch nicht gross, sondern eher merkwürdig klein, weil der grösste Theil des verlornen Wassers durch einen anderen Stoff, das Kochsalz, er- setz worden ist. a. Die Menge des löslichen Albumins, die durch das Salzen wie die übrigen Stoffe sich etwas hätte vermehren müssen, hat sich anstatt des- sen bedeutend vermindert. Dieses rührt ohne Zweifel davon her, dass die Fische wie auch das Rindfleisch durch das Salzen nicht nur Wasser verlieren, son- dern auch andere in der Salzlake aufgelöste Stoffe, wie Salze und Albu- min. Der Verlust an Salz wird durch das hinzugesetzte Kochsalz, das in das Fleisch hineindringt, vielfach ersetzt, während das lösliche Albumin, das im die Salzlake hineingeht, nicht ersetzt werden kann. Zu einem wenn auch geringen Theil dürfte wohl dieser Verlust an löslichem Albu- min darauf beruhen, dass das Albumin durch die anhaltende Berührung mit der Salzlake unlôslich geworden und dadurch zur Vermehrung der unlöslichen Proteinstoffe beigetragen hat. Der Lachs enthielt unter den frischen Fischen die grösste Menge löslichen Albumins und dasselbe ist unter den gesalzenen Fischen der Fall. Für den gesalzenen Lachs fehlt nur etwas über ! des löslichen Albumins, wobei doch nicht zu übersehen ist, dass der Lachs von allen gesalzenen Fischen am gelindesten gesalzen ist (vergl. Reihe g). Für die mehr gesalzenen Fische, wie Makrele und Ström- ling, geht etwa die Hälfte des löslichen Albumins verloren, während der Verlust daran in dem am stärksten gesalzenen Fische, dem Kabeljau, noch grösser ist, nämlich 3. Nur } der an und für sich geringen Menge lös- lichen Albumins des frischen Dorsches (8) ist noch im Kabeljau vor- handen. ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FIscHE. 47 b. Die unlöslichen Proteinstoffe des gesalzenen Fisches haben be- deutend zugenommen, welches zum allergréssten Theil wenn nicht aus- schliesslich darauf beruht, das die Salze und das Wasser des gesalzenen Fisches zusammen nicht eben so viele Procente ausmachen, als davon in dem frischen Fische enthalten sind, und woraus mit Nothwendigkeit folgt, dass die anderen Stoffe sich vermehrt haben müssen. c. Mit Rücksicht auf die Menge der Leimbildner ist zwischen dem frischen und gesalzenen Fische keine bemerkenswerthe Verschiedenheit auf- zuweisen, mit Ausnahme des Kabeljaus, der davon doppelt so viel als der frische Dorsch enthält, welches schwerlich auf etwas anderem beru- hen kann, als theils auf einer gewissen Concentrirung durch das Salzen, theils und hauptsächlich darauf, dass der Leng (G. Molva) im Vergleich zum Dorsch (G. Callarias) eine viel dickere Haut hat. d. Die Gesammtmenge der Proteinstoffe ist im Allgemeinen bei den gesalzenen Fischen grösser als bei den frischen. Dies beruht auf der vorhinerwähnten Concentrirung durch das Salzen und sie ist demnach um so grösser, je grösser die Concentrirung ist. Für den Strömling, wo im fri- schen und gesalzenen Zustande die Summe der Salze und des Wassers fast gleich ist, ist auch die Menge der Proteinstoffe beinahe dieselbe. Für den Lachs und in noch höherem Grade für den Kabeljau, wo diese Con- centration grösser ist, für den Lachs 6 und für den Kabeljau 12 Proc., vermehrt sich auch die Menge der Proteinstoffe um resp. 3.3 und 9.9 Proc. e. Die Menge der Extractivstoffe hat sich durch das Salzen in noch höherem Grade vermehrt, welches eine Folge der Concentration sein kann und möglicherweise auf einer solchen Veränderung des löslichen Albumins beruht, dass nicht immer dessen vollständige Coagulirung statt- findet sondern ein Theil davon zu den Extractivstoffen übergegangen ist. f. Die Menge des Fettes erleidet natürlich durch das Salzen keine andere Veränderung, als die, welche eine nothwendige Folge der Concen- tration ist. Es kann sich doch ein Unterschied zeigen, wenn nämlich der Fisch als frisch und vor dem Salzen nicht in gleichem Masse fett war, welches z. B. der Fall war bei der fetten Makrele. Die im Spätherbst gefangene Makrele war fetter als die früher gefangene und gesalzene. Rücksichtlich der Beschaffenheit scheint das Fett sich durch das Salzen etwas zu verschlechtern. Wahrscheinlich wird es ranzig, denn das Fett gesalzener und getrockneter Fische hat einen stärkeren Thrangeruch, als das von frischen Fischen. g. Die Salzmenge frischer Fische wechselte nicht sehr und war im Durchschnitt 1.4 Proc., während dieselbe für 5 gesalzene Fische im 48 Aug. ALMEN. Durchschnitt 16.9 Proc. beträgt und also um 15.5 Proc. grösser var. Am gelindesten gesalzen sind der Lachs, der norwegische Häring und die fette Makrele (etwa 14 Proc. Salzzunahme), der Strömling (16 Proc.) wogegen der Kabeljau am stärksten gesalzen ist (18 Proc.) Hieraus folgt natürlicherweise nicht, dass beim Salzen keine grössere Menge Salze hin- zugesetzt worden ist, em Theil bleibt aber in der Lake. h. Die Wassermenge der Fische nimmt natürlich durch das viele Wasser, das in das Salz übergeht und die Lake bildet, ganz bedeutend ab. Die Verminderung der Procente des Wassers entspricht im Allge- meinen nicht nur der hinzugesetzten oder richtiger der von dem Fische aufgenommenen Salzmenge, sondern übersteigt dieselbe, welches eine Er- höhung der Procente der übrigen Stoffe, eine Art ‚Austrocknen oder Con- centration bewirkt. Diese Wasserabnahme wird doch je nach der hinzu- gesetzten Salzmenge grösser und war z. B. für die Makrele 16 Proe., für den Lachs 19 Proc., für den Strömling beinahe 18 Proc. und für den Kabeljau über 30 Proc., welche letztere Zahl die hinzugesetzte Salzmenge um 14—18 Proc. übersteigt und die vorhin erwähnte Concentration mit deren Folgen bewirkt. Dasselbe zeigt sich auch im höchsten Grad für den am stärksten gesalzenen Fisch, für den Kabeljau, bei dem das Wasser sich um beinahe 31 Proc. vermindert, die Salze aber um 18 Proc. vermehrt haben und woraus eine Mehrverminderung des Wassers von 13 Proc. im Verhältniss zur vermehrten Salzmenge sich ergiebt. Dieser Verminderung entspricht eine gleiche Vermehrung der übrigen Stoffe und dies verursacht eben den grossen Unterschied, der sich z. B. zwischen dem Dorsch (8) und dem Kabeljau zeigt, wo z. B. sich die Proteinstoffe von 13.8 bis zu 23.7 also um 10 Proc. vermehrt haben !). i. Die Trockensubstanz ist durch das Salzen vermehrt worden und ist beim gesalzenen Fisch viel grösser als bei dem frischen. Die- selbe entspricht nicht dem Nahrungswerth des gesalzenen Fisches, mdem darin eine grössere Menge für den Organismus unwichtige Salze wie Chlor- natrium enthalten sind, als der letztere gebrauchen kann, und die dess- halb vor der Anwendung gewöhnlich durch Entwässerung entfernt werden. k. Die Stickstoffprocente sind im Allgemeinen durch das Salzen vermehrt worden, aber dieses ist nur eine Folge der Concentration, wel- ches am deutlichsten durch einen Vergleich zwischen Strömling und Dorsch ) Es will mir scheinen, als ob der Kabeljau ein wenig getrocknet und nicht nur stark gesalzen worden ist, und ich weiss nicht, ob dieses nicht bei aller Bereitung des Kabeljaus stattfindet. hi re ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE. 49 im frischen und gesalzenen Zustande ersichtlich ist. Für den Strömling beträgt die Concentration nur ungefähr 1 Proc. und der frische Ström- ling hat 3.01, der gesalzene 3.10 Proc. N. Für den Kabeljau ist die Con- centration ungewöhnlich gross, nämlich reichlich 12 Proc. und der frische Dorsch hat nur 2.67, der Kabeljau dagegen 4.58 Proc. N, also mehr als irgend ein anderer gesalzener Fisch. l. Dividirt man die Summe der Proteinstoffe des gesalzenen Fisches nach d durch die Summe der Stickstoffprocente nach k, so bekommt man den Quotienten 5.308 als die Zahl, womit N- Proc. zu multipliciren ist, um der bei der Analyse gefundenen Menge der Proteinstoffe zu entsprechen. Der geringe Unterschied zwischen dieser Zahl und des bei der Berech- nung der Protemstoffe angewandten Coefficienten 5.34 beruht möglicher- weise zum Theil auf der vorhin angemerkten Ungleichheit zwischen dem frischen und gesalzenen Fisch mit Rücksicht auf die Menge des löslichen Albumins. Der Unterschied ist indessen nicht grösser, als dass er mög- licherweise von einem Fehler bei den Untersuchungen herrühren könnte, und da diese am leichtesten mit dem frischen Fisch ausgeführt werden, habe ich es nicht für nöthig angesehen, zur Berechnung der Proteinstoffe aus N- Proc. für gesalzene Fische einen anderen Coefficienten anzuwenden, als für frische Fische, nämlich 5.34. Die Menge der Proteinstoffe wird übrigens beinahe dieselbe, ob man die eine oder die andere Zahl anwen- det, denn der Unterschied zwischen diesen Zahlen selbst ist nur höchst unbedeutend. Dass der für den frischen Fisch angewandte Coefficient 5.34 auch für den gesalzenen Fisch anzuwenden ist, ist aus der Reihe | ersichtlich, wo die Menge der Proteinstoffe aus N- Proc. nach k durch Mul- tiplication mit 5.34 berechnet ist und wo die Abweichungen von der auf der Reihe d angegebenen Menge der Proteinstoffe nirgends um mehr als 0.7 Proc. abweicht. m. n. 0. Die Menge der unlöslischen Salze ist beinahe dieselbe bei frischen und gesalzenen Fischen, während die löslichen durch das Salzen vervielfältigt worden sind. Wenn die nach der Chlortitrirung be- rechnete Menge des Chlornatriums nach Reihe o von den löslichen Salzen nach Reihe n abgezogen wird, so bekommt man einen Rest, der nur wenig von der Menge der löslichen Salze des entsprechenden frischen Fisches abweicht. p--t. Vergleicht man den frischen und gesalzenen Fisch im was- serfreien Zustande mit einander, so bemerkt man bei dem gesalzenen Fisch eine ganz bedeutende Verminderung der Proc. aller Stoffe, mit aus- nahme der Salzen, deren Menge sich sehr vermehrt hat. In der Trocken- Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 7 50 Aue. ALMEN. substanz des frischen Fisches sind nur 2—8 Proc. Salze, in derjenigen des gesalzenen Fisches dagegen 27—41 Proc. Salze. Dieser Reichthum an Salz bewirkt natiirlicherweise eine grosse Verminderung der Procente der übrigen Stoffe, die bei den Stoffen sehr in die Augen fält, welche in einer grösseren Menge vorhanden sind, wie z. B. die Proteinstoffe und das Fett bei den fetten Fischen. Giebt man sich die Mühe, von der Trocken- substanz des gesalzenen Fisches die durch das Salzen hinzugesetzten frem- den Salze abzurechnen, und berechnet man dann für die übriggebliebene Trockensubstanz die Ziffern in den Reihen d—g, so bekommt man im Allgemeinen fiir den gesalzenen Fisch Zahlen, die mit denen des wasser- freien frischen Fisches ziemlich übereinstimmen. Die wichtigsten Veränderungen, die der Fisch durch das Salzen erleidet, sind nach meiner Ansicht: 1. Die Salze vermehren sich um 13 — 18 Proc. 2. Das Wasser vermindert sich um etwas mehr, als die Salze sich vermehren. Je mehr der Fisch gesalzen ist, desto grösser ist dieser Unterschied. 3. Es findet eine gewisse Concentration oder Vermehrung der übrigen Stoffe statt, während das lösliche Albumin sich nicht ver- mehrt sondern sich gar um die Hälfte oder zwei Drittel vermindert, haupt- sächlich deshalb, weil es in die Salzlake übergeht. 4. Die werthvollen Ka- lisalze und Phosphate werden gegen das mehr indifferente Kochsalz ausge- tauscht. Weil die wichtigsten Bestandtheile der Fische, die Proteinstoffe und in Betreff der fetten Fische auch das Fett, durch das Salzen sich vermehrten, so dass davon in den gesalzenen Fischen mehr Procente enthalten sind, als in den frischen, so folgt auch hieraus, dass die Fische durch das Salzen sich in dem Sinne verbessert haben, dass dasselbe Gewicht gesalzener Fische mehr nährende Bestandtheile enthält als dasselbe Gewicht fri- scher Fische. Getrocknete Fische. Getrocknete Fische werden allgemein und in nicht geringer Menge verbraucht. Drei verschiedene Arten der im Handel vorkommenden ge- trockneten Fische habe ich untersucht, nämlich den Stockfisch, den Leng und das Fischmehl. Alle dürften von Gadusarten bereitet sein, zwar auf verschiedene Weise, aber mit demselben Endresultat, eine mehr oder weniger weitgetriebene Austrocknung und daraus folgende Concentration oder Vermehrung der sämmtlichen festen Stoffe. Vergleicht man inzwi- schen die procentische Menge der verschiedenen Stoffe des getrockneten Fisches (15. 16. 17. Reihen a—o) mit den entsprechenden Zahlen des ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE. 51 frischen oder gesalzenen Fisches, so scheint zwischen diesen eigentlich keine Ahnlichkeit vorhanden zu sein, denn überall, mit Ausnahme für das Wasser, sind die Zahlen bedeutend grösser geworden, wodurch die Vergleichungen erschwert werden. Bald wird sich doch zeigen, dass diese grosse Verschiedenheit nur scheinbar ist, und dass sie nur in einer be- deutenden Verminderung der Wassermenge besteht, welches wiederum nothwendig auf die procentische Menge der übrigen Stoffe einwirkt. Der frische Dorsch hat 83 Proc. Wasser, die getrockneten Gadusarten enthalten dagegen als Leng 29, als Fischmehl 17 und als Stockfisch gar nur 14 Proc. Wasser. In dem Fischmehl sind 83 Proc. Trockensubstanz, in dem frischen Dorsch wiederum eben so viel Wasser. Mit Rücksicht auf den Stockfisch ist die Austrocknung noch grösser, die Trockensubstanz hat sich von 17 bis 86 Proc. vermehrt d. h. sie ist durch das Austrocknen reichlich 5 Mal so gross geworden, als sie in dem frischen Fische war. Von dem löslichen Albumin sind allerdings mehr Procente in dem getrockneten Fisch als in dem frischen oder gesalzenen Fisch enthalten, berücksichtigt man aber in gebührender Weise die Austrocknung und deren Folgen, so wird es sich zeigen, dass die Vermehrung nur eine schein- bare ist, und dass eine wirkliche Abnahme zu constatiren ist. Der fri- sche Dorsch mit 17 Proc. Trockensubstanz und 1.8 Proc. löslichen Albu- mins (8. i. a.), müsste getrocknet bei 83 Proc. Trockensubstanz demnach beinahe 5 Mal so viel lösliches Albumin, also 9 Proc. enthalten. Man findet dagegen davon beim Stockfisch nur 5.4, im Fischmehl 3.4 und im Leng gar nur 1.9 Proc. Anstatt einer scheinbaren Vermehrung ist also im getrockneten Fisch ein Mangel an löslichem Albumin da, der 1/,—2,, der Menge beträgt, die vorhanden sein müsste. Die Ursachen hierzu dürften von verschiedener Art sein. In Betreff des Stockfisches, wo der Mangel am kleinsten ist, dürfte derselbe eine Folge der langsamen Austrocknung sein, in Betreff des-Fischmehles rührt derselbe vielleicht von der Wärme her, die bei der Bereitung angewandt wurde, da wie bekannt, ein Theil des löslichen Albumins der Fische bei sehr niedriger Temperatur coagulirt, in Betreff des Lengs, wo der Ausfall am grössten ist, dürfte derselbe zum, Theil in einer Auswässerung mit Salzwasser, die dem Trocknen vorher- ging, seinen Grund haben. Die Menge der Leimbildner, ungefähr 12 Proc., scheint besonders gross zu sein, wenn sie mit derjenigen des frischen Dorsches 2.7 Proc. verglichen wird, sie ist jedoch nicht grösser, als dem Austrocknen und der ungefähr fünffachen Vermehrung. dersämmtlichen festen Stoffe entsprechend ist, 52 AUG. ALMEN. Die Stickstoffprocente scheinen auch sehr gross zu sein, sind jedoch nicht grösser, als zu erwarten war, sondern eher etwas kleiner, denn um der Menge der Proteinstoffe zu entsprechen, miissten sie eigentlich mit 5.53, und nicht mit 5.34 multiplicirt werden, welche letztere Zahl doch aus den- selben Griinden gebraucht wurde, die bei den gesalzenen Fischen ange- geben worden sind. Die aus den N- Proc. durch Multiplication mit 5.34 berech- nete Menge der Proteinstoffe ist unter | zufinden. Wenn man diese Zahlen mit den entsprechenden in der Reihe d vergleicht, so scheint der Unter- schied nicht unbedeutend zu sein, ist jedoch nicht so gross, wenn man bedenkt, dass die Proteinstoffe 3—3 des gesammten Fischfleisches aus- machen. Von unlöslichen Salzen ist im Fischmehl doppeltso viel so als in den beiden anderen Arten getrockneter Fische. Dieses rührt zweifelsohne von den vielen, kleinen weissgebrannten Grätenfragmenten her, die man in dessen Asche gewahrt und welche zeigen, dass bei der fabriksmässigen Herstellung des Fischmehles die kleinen Gräten nicht mit der Genauig- keit entfernt werden, als bei den Analysen geschah. Der am gelindesten getrocknete Fisch, der Leng, enthält so vielfach mehr lösliche Salze, hauptsächlich Chlornatrium, als die beiden anderen Arten getrockneter Fische, dass es augenscheinlich ist, dass dieser Fisch auf die eine oder andere Weise vor dem Trocknen gesalzen worden ist. Es kommt mir vor, gehört zu haben, dass man den gereinigten Fisch zuvor in Meer- wasser legt, um ihn ein wenig auszulaugen und ihn weisser zu erhalten, wodurch dann dieser Gehalt an Kochsalz zu erklären wäre. Vergleicht man den getrockneten Fisch im wasserfreien Zustand mit dem Dorsch und anderen ähnlichen Fischen z. B. dem Hecht und dem Barsch, ebenfalls im wasserfreien Zustand (7. 8. 9. p—t), so findet sich kein anderer wesentlicher Unterschied dazwischen, als dass die Menge der Salze im Fischmehl und im Leng aus den oben angegebenen Gründen etwas grösser ist, wodurch die Procente der Hauptbestandtheile, näm- lich der Proteinstoffe etwas herabgesetzt werden. TRE ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE. 53 D. EINIGE BEISPIELE VON DER ANWENDUNG DER ANALYSEN AUF PRAKTISCHE ZWECKE, Z. B. AUF DIE BEURTHEILUNG DES NAHRUNGS- WERTHES UND DES VERKAUFSPREISES VERSCHIEDENER FISCHARTEN. Zuweilen richtet man die Frage an eine erfahrene Hausmutter, warum sie nicht öfter Fische anwende, die doch nicht mehr als die Hälfte dessen kosten, was z. B. für Rindfleisch bezahlt wird, das doch nichts anderes oder nahrhafter als Fischfleisch sei. Die Antwort auf diese Frage ist beinahe immer dieselbe und hauptsächlich folgende: Selbst wenn die Fische wirklich so nahrhaft wären, wie das Fleisch, welches doch sehr bezweifelt wird, so sind die Fische doch, abgesehen davon, dass deren Zube- reitung in der einen oder anderen Form gewöhnlich mehr Butter oder Fett erfordert und dadurch theuer wird, so wenig verschlags am und sättigen im Vergleich zu Fleisch so wenig, dass die Fische als Nahrung in der Länge theurer als dieses werden. Diese auf Erfahrung sich gründende Ansicht ist auch wohl be- rechtigt, wenn von Barschen, Dorschen und Hechten die Rede ist, denn selbst wenn man diese für den halben Preis des knochenfreien Rindfleisches kaufen könnte, so enthält das Fleisch dieser Fische nicht eben so viele nährende Bestandtheile als das Rindfleisch, welches, selbst wenn es mager ist, 23 Proc. oder beinahe 4 seines Gewichts nährende Stoffe enthält, während diese wasserreichen Fische nur 16—20 oder etwas mehr als ! da- von enthalten. Der Unterschied ist doch viel grösser, als aus diesem Vergleich zu ersehen ist, welcher an dem gewöhnlichen Fehler oder Über- sehen leidet, dass von dem gekauften knochenfreien Rindfleisch Alles zu gebrauchen ist und Nichts weggeworfen wird, während beim Reini- gen ein grosser Theil des gekauften Fisches wegfällt, wozu noch kommt, dass die zur Nahrung untauglichen Gräten einen wesentlichen Verlust herbeiführen. Dieser gesammte Abgang dürfte für die eben erwähnten Fische zu etwas mehr als die Hälfte veranschlagt werden können !). Von den 16—20 Proc. nährenden Stoffen, die in dem Fleisch dieser Fische sind, werden also nur ungefähr 9 Proc. des Gewichtes der gekauften Fische 1) Das im gewöhnlichen Sinn Essbare des Hechtes betrug 53 Proc., das eines grossen Barsches dagegen nur 41 Proc. des gekauften Fisches. Betrachtet man Kopf, 5 foto) fe) Rogen etc., wenn auch nicht mit Recht, als nicht geniessbar, so gcht von dem Barsch 5 , , ? 5 3 verloren. Das Essbare des Aales und gesalzenen Hirings beträgt dagegen 65 Proc. = 3 dessen, was der Fisch wiegt. 54 Aut. ALMEN. als Nährmittel angewendet, dagegen 23 Proc. von dem gekauften Rind- fleisch. Der Einkaufspreis beider Nahrungsmittel muss sich also zu ein- ander wie 9: 23 oder wie 39: 100 verhalten. Soll also der Gebrauch von solchen Fischen wie Hechte und Barsche, im Vergleich zu Rindfleisch keinen ökonomischen Verlust bringen, darf deren Einkaufspreis nicht mehr als 40 Proc. von dem betragen, was knochenfreies Rindfleisch kostet. Gross wird in jeder Hinsicht der ökonomische Gewinn beim Gebrauch von Fi- schen an den Orten, z. B. an der Westküste Schwedens, wo man z. B. Dorsche und andere Gadusarten, um nicht von den Schollen zu reden, für 11. ja zuweilen für „) dessen kaufen kann, was knochenfreies Rind- fleisch kostet. Anders gestaltet sich der Vergleich, wenn derselbe zwischen Rind- fleisch und solchen Fischen, wie z. B. der Scholle, angestellt wird, deren Fleisch eben so nahrhaft ist, wie das Rindfleisch, weil bei denen der Verlust beim Remigen im Vergleich mit den Hechten, Dorschen u. s. w. unbedeutend ist. Für die fetten Fische, wie z. B. die Strömlinge, den Lachs, die Makrele und den Aal, kann man ohne ökonomischen Verlust einen weit höheren Preis bezahlen, als für die mageren Fische, weil jene viel mehr nährende Stoffe haben als diese und gar als das magere oder besser talgfreie Rindfleisch. An Trockensubstanz oder Nährstoffen enthält z. B. der Aal doppelt so viel, wie das Rindfleisch, da aber die Nährstoffe des fetten Aales von ganz anderer Beschaffenheit sind, als das gewöhnliche Rindfleisch, so können sie nicht unmittelbar mit einander verglichen werden. Die fetten Fische müssen nämlich mit talgreichem Fleisch, wie man es beim Schlachter kauft, verglichen werden, welcher Vergleich doch mehr Platz erfor- dert, als wir hier demselben einräumen können. Dabei ist auch nicht zu übersehen, dass von dem eingekauften Aale } beim Reinigen verloren geht. Obgleich zwischen dem frischen Dorsch, dem Leng, dem Fisch- mehl und dem Stockfisch im wasserfreien Zustand eigentlich kein Unter- schied ist, so sind sie doch in ihrem gewöhnlichen Zustand, worin sie verkauft werden, so verschieden, dass wir noch einmal auf diesen Unter- schied zurückkommen müssen. Der gewöhnliche Dorsch enthält, wie der Hecht, kein Fett, aber 83 Proc. Wasser und 17 Proc. Trockensubstanz, davon beinahe 14 Proc. Proteinstoffe. Der Stockfisch ist ebenfalls bemahe fettfrei, enthält aber nur 14 Proc. Wasser und dagegen 86 Proc. Trocken- substanz, wovon 72 Proc. Proteinstoffe. Keine Fleischart enthält so viel Wasser und so wenig Proteinstoffe, als frischer Dorsch und Hecht, und kein Fleisch und wahrschieinlich keine animalische Nahrung enthält so wenig Wasser und so viel Proteinstoffe wie der Stockfisch. ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FiIscHE. 55 Mit Rücksicht auf den Nahrungswerth ist inzwischen der Unterschied zwischen den frischen Fischen, wie z. B. dem Dorsche, und den getrock- neten Fischen, wie z. B. den Stocktischen, dem Leng und dem Fischmehl weit grösser, als die eben angeführten Ziffern zu erkennen geben, denn von den frischen Fischen wird gewöhnlich nur etwa die Hälfte deren Gewichtes als zum Essen dienlich angewendet, während wenig oder fast nichts von dem getrockneten grätenfreien Fischfleisch verloren geht. Es ist nicht zu übersehen, dass der Stockfisch und der Leng gewöhnlich so hart und so hornicht sind, dass sie erst geniessbar werden, wenn man eine bedeutende Arbeit durch das Einweichen darauf verwendet hat, aber auch dabei dürfte wenig Nahrstoff verloren gehen. In der Form von Fischmehl ist auch der getrocknete Fisch vollständig anwendbar und ohne viele Umstände leicht geniessbar und schmackhaft zu machen. Berücksichtigt man gebührendermassen den geringen Wassergehalt und Proteinreichthum der getrockneten Fische und bedenkt man, dass fast Alles zum Essen dienlich ist, so dürfte es kein Nahrungsmittel geben, das sich an Protein- reichthum mit den getrockneten Fischen messen kann und mit Hinsicht auf Preisbilligkeit und Proteinreichthum lässt sich keine Nahrung mit dem Stockfisch vergleichen. Der Nahrungswerth des Fleisches und der Fische kann nach der Menge der Trockensubstanz, die bei beiden gleichartig ist, bestimmt werden, so lange man nämlich Vergleichungen zwischen Fleisch und Fi- schen von einigermassen gleichem Fettgehalt anstellt. Ja auch der Nah- rungswerth der gesalzenen Fische kann nach der Menge der Trocken- substanz derselben bestimmt werden, wenn dieselbe, nämlich vor der Ver- gleichung, um die Menge der hinzugesetzten fremden Salze (etwa 15 Proc.) vermindert wird. So hat z. B. der Kabeljau 47.6 Proc. Trockensubstanz, worin 18.6 Proc. fremde Salze enthalten sind, und hat also der Fisch 29 Proc. gewöhnliche Trockensubstanz, wonach dessen Nährkraft zu beur- theilen ist. 1 Kilo knochenfreies Rindfleisch mit 232 Gr. Trockensubstanz ist demnach = 800 Gr. Kabeljau, 230 Gr. Fischmehl und gar nur 269 Gr. Stockfisch, denn diese alle enthalten 232 Gr. nährende Trockensubstanz. Das Rindfleisch hat also den geringsten Nahrungswerth, vom Kabeljau ist 3 und vom Fischmehl und Stockfisch etwas mehr als 4 des Gewichtes des Rindfleisches erforderlich, um demselben, wenn auch nicht an Ge- schmack, so doch an Nahrungskraft zu entsprechen. Will man wirklich praktisch den Werth einer Nahrung im Vergleich zu einer anderen beurtheilen, so muss man nicht allein danach sehen, wie viele Procente davon nahrhaft sind und wie viele Procente davon wirklich 56 AUG. ALMEN. zum Essen dienlich sind, sondern man muss auch deren Einkaufspreis oder Verkaufswerth in Betracht ziehen. Nun ist dieser allerdings an den verschiedenen Orten verschieden, weshalb ein solcher Vergleich nicht all- gemein gültig ist, legt man aber kein Gewicht auf Kleinigkeiten oder kleine Verschiedenheiten, so kann man mittelst eines solchen Vergleiches auf eine äusserst einfache und klare Weise sofort sehen, welch ein grosser Unterschied an Werth in den verschiedenen Nahrungsarten vorhanden ist. Hierüber sollen bald einige Exempel angeführt werden, und gerne hätte ich zu diesen Vergleichungen auch den norwegischen Häring und den Strömling herbeigezogen, um darzulegen, wie nahrhaft und billig zu glei- cher Zeit diese Fische in der That sind; da aber beide, besonders der norwegische Häring, sehr fett sind, habe ich sie nicht mit den mageren Fischen und dem gewöhnlichen knochenfreien Rindfleisch vergleichen wol- len. Nach hiesigem gangbaren Preis kostet 1 schwedisches Pfund knochen- freies Rindfleisch 50 Ore"), Kabeljau 20, Stockfisch 17, Fischmehl 93 Ore. Ein Paket Fischmehl kostet nämlich 2 Kronen und wiegt ungefähr 215 Ort. Nach diesen Preisen kostet demnach 1 Kilo (= 2.35 schwedische Pfund) knochenfreies Rindfleisch 117 Öre, Kabeljau 47, Stockfisch 40 und Fischmehl 219 Öre. Oben ist nachgewiesen, dass mit Rücksicht auf die Beschaffenheit und Menge der Nahrungstoffe 1 Kilo Rindfleisch = 800 Gr. Kabeljau, 269 Gr. Stockfisch und 280 Gr. Fischmehl, welche Qvan- tititen nach den obigen Verkaufspreisen zu haben sind, das Rindfleisch für 117 Öre, der Kabeljau für 38 Öre, der Stockfisch für 11 Öre und das Fischmehl für 61 Öre. Eine gleich nahrhafte, wenn auch nicht gleich wohlschmeckende Nahrung wäre also zu sehr ungleichen Preisen zu haben, Fischmehl für die Hälfte, Kabeljau für 4 und Stockfisch für weniger als 75 dessen, was Rindfleisch kostet. Vergleicht man wiederum das Rindfleisch mit frischem Hecht, so wird man sehen, dass dieser theurer ist. Der Hecht kostet nämlich 25 Ore pr & schwedisch = 59 Ore pr Kilo. Der Hecht enthält doch nur 16 Proc. Trockensubstanz, wovon beim Remigen ungefähr die Hälfte verloren geht, und sind demnach 2.9 Kilo frischer Hecht = 1 Kilo Rindfleisch. 1 Kilo tindfleisch kostet 117 Ore, 2.9 Kilo Hecht 171 Ore und ist demnach der Hecht beinahe um 50 Proc. theurer als Rindfleisch. Aus diesen Vergleichungen geht deutlich hervor, wie auffallend bilig der Stockfisch im Vergleich zu diesen und anderen animalischen 1) Der Preis war im letzten Halbjahr 55 Ore, da aber dieser Preis Manchem etwas hoch erscheint, habe ich den alten Preis, 50 Ore pr &, meinen Berechnungen zu Grunde gelest. ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE. 57 Nahrungsmitteln ist. Obgleich Stockfisch und Fischmehl als Nahrung identisch sind, kostet dieses doch 5} Mal so viel wie jener, welches unleugbar für die Verschiedenheit, die sich zwischen diesen beiden Nah- rungsmitteln findet und die sich auf eine feinere Vertheilung der Fleisch- masse und daraus sich ergebende leichtere Zubereitung und grössere An- wendbarkeit beschränkt, sehr gut bezahlt ist. Es ist Schade, dass diese bessere Form für den Gebrauch von getrockneten Fischen nicht billiger zu haben ist, denn dann würde zweifelsohne das Fischmehl eine viel grössere Ausbreitung gewinnen. Es will mir auch scheinen, als könnte man das Fischmehl weit billiger verkaufen, wenn man erwägt, dass der ebenfalls getrocknete Stockfisch nur den fünften Theil dessen, was für Fischmehl verlangt wird, kostet. Da man nun in den Bohuslänschen Scheeren Weisslinge, Dorsche und andere Fische in grossen Massen fängt und dieselben dort, wenigstens des Sommers, zu Spottpreisen verkauft und im Allgemeinen wenig achtet, so wäre es sehr zu wünschen, dass man von einer so werthvollen Nahrung grösseren Nutzen zöge, und z. B. Fisch- mehl daraus machte, das unleugbar nahrhaft, leicht anwendbar, schmack- haft und vor Allem haltbar ist, und demnach auf einen grossen Verbrauch zu rechnen hätte, wenn dasselbe zu einem billigen Preise hergestellt würde, welches auch bei einer zweckmässigen Zubereitung und Fabrikation in grossem Massstabe möglich sein muss. Aus den oben mitgetheilten Analysen von Fischfleisch und den darauf sich gründenden Vergleichungen zwischen verschiedenen Arten von Fischen unter einander und mit Rindfleisch scheint mir unter anderem der Schlusssatz berechtigt zu sein, dass verschiedene Arten gesalzener und getrockneter Fische, als Kabeljau, Häring, und vor Allem der Stockfisch, unter Berüchsichtigung der Nährkraft und des Verkaufspreises derselben im Vergleich zu Fleisch und anderen animalischen Nahrungsmitteln ent- schieden billig sind und dass diese Fische eine weit grössere und allge- meinere Verbreitung, als sie bisher gehabt haben, verdienen. Besonders empfehlen sie sich für Arbeits- und Versorgungsanstalten, Gefängnisse u. dgl., wo man genöthigt ist, danach zu sehen, dass die Nahrung hin- reichend und nährend sei, also eine hinreichende Menge Proteinstoffe enthalte, wo aber die Mittel nicht gestatten, grosse Summen auf eine grössere Schmackhaftigkeit derselben zu verwenden. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 8 58 AUG. ALMEN. a. Frische Fische und Rindfleisch. Lösliches Albumin. . . . Unlösliche Proteinstoffe . . Leimbildner ..... AR IPHONE oo go G oo oc Bxtwactivstoffe ....... TEND sty ae pera ts Pa ae ete S Salzen By reas Ie MAS SOLE eS ee Re Trockensubstanz...... Stickstoffprocente ..... Daraus berechnete Protein- Stoffes: SD SOLE Unlösliche Salze. . . Lösliche Salze... . Ghlorschalsen to 5 ou Proteinstoffe. .... Extractivstoffe . . . . Fett Salzen ace tae LME Für wasserfreies Fleisch berechnet: Stickstoffprocente lee: | 3. | sea alee, ku 0; Ps oss Simos E RENE el Ge 2 = 3 5 ES 5 = ë 2 a 1.46 | 2.74 | 3.39 | 2.64 | 2.13 | 1.72 | 3.61 | 1.78 | 2.52 b 8.14 |11.84 |11.02 [11.76 14.29 |12.31 | 9.01 | 9.33 | 7.64 c 2.02 | 1.01 | 1.60) 2:63 | 1.46 | 3.17 | 3.74 | 2:69 | 2.82 d |11.64 |15.59 [15.91 |16.93 |17.8s |17.20 |16.36 |13.80 |12.98 e 1.78 | 1.s7 | 2.16 | 2.30 | 1.95 | 215 | 1.76 | 1.8 | 1.85 f |32.88 16.41 |10.12 | 5.87 | 2.23 | 1.80 | O44 | 0.20 | 0.15 & | 0.92 | 1.70 | 1.49 | 1.65 | 1.13 | 1.46 | 1.38 | 1.44 | 1.13 h {52.78 [6443 170.33 |73.25 |76.76 |77.39 |80.06 |82.98 |83.89 i 147.92 185.57 129.67 |26.75 123.94 |22.61 |19.94 [17.02 |16.11 k 2.105] 3.225] 3.103) 3.013] 3.328] 3.198] 2.898] 2.674) 2.370 ] 11.24 |17-22 16.57 |16.09 |17.77 |17.08 [15.48 |14.98 |12:66 m | 0.267 0.25 | 0.32 | 0.89 | 0.65 | 0.44 | 0.57 | 0.75 | 0.22 n | 0.66 | 1.45 | 1.17 | 0.76 | 0.48 | 1.02 | 0.s1 | 0.69 | 0.91 0 0.013| 0.173} 0.043] Oo7ol 0.059) 0.140) 0.061] 0.097! 0.186 p 124.65 |43.83 53.62 |63.29 [76.94 |76.07 |82.04 [81.08 [80.57 q 3.77 | 5.26 | 7.25 | 8.60 | 8.39 | 9.51 | 8.83 | 9.28 |11.48 r |69.63 [46.14 |34.11 |21.94 | 9.81 | 7.96 | 2.21 | 1.18 | 0.93 S 1.95 | 4.77 | 5.02 | 6.17 | 4.86 | 6.46 | 6.92 | 8.46 | 7.02 t 4.46 | 9.07 110.46 |11.26 114.32 |14.14 11453 |15.71 ANALYSE DES FLEISCHES EINIGER FISCHE. Gesalzene Fische. 59 c. Getrocknete Fische. Lösliches Albumin. Unlösliche Proteinstoffe . . Leimbildner Proteinstoffe : Extractivstoffe . Fett Salze . Wasser. Trockensubstanz . Stickstoffprocente Daraus berechnete Protein- HONG: RENE TER EEE Lösliche Salze... . Ghlomatbınumerıı a 4 EN" 3%. Proteinstoffe . ON = . > =75]| Extractivstoffe . = © Oo = Bad. HG HE Re ee = ec]. =" || sella ate eee Stickstoffprocente a re Eee INTERNE | rs | as |) aie a lat 1.28 2.73 0.60 1-00 5.36 | 3.38 | 1.86 bee eles 15680506" 07 isis 54.01 | 50.56 |38.60 e 1.93 1.50 1.41 7.06 1.76 [12.35 | 10,47 | 13.72 d |14.95 |18.46°]19.94 |23.73 |16.58 | 71.72 | 64.41 |54.18 e 5.52 | 2.74 | 3:02 |" 3.70 | 2.82 | 6.48 | 9.14 | 4.90 f |21.30 |1410 |12.00 | 0.40 7-0 1.20 | 0.70 | 0.57 g |15.66 |16.27 |14.70 |19.75 | 17.93 |. 6.89 | 8.73 | 11.82 h |42.57 |48.43 |51.04 |52.42 |55.62 113.71-|17.02 | 28.53 i 57.43 |51.57 |48.96 |47.58 |44.38 186.29 | 82.98 | 71.47 k 2.925| 3.331] 3.581) 4.575| 3.100112.79 |12.17 | 9.46 1 |15.62 |17-79 |19.12 | 24.43 | 16.55 [68.30 | 65.00 | 50.51 m 1.43 | 1.13 | O72 | 1.42.) 0.83 I 3.83 | 7.00 | 2.29 n |14.93 {15.44 |13.98 |18.33 |17.10 | 3.06 | 1.73 | 9:53 o 113.65 |14.50 |13.81 |18.00 |16.24 | 0.19 | 0.60 | 9.08 p |26.03 |35.s0 | 39.30 | 49.88 | 37.36 [83.11 | 77.62 | 75.81 q 9.6) | 5.31 | 6.17 07.77 ı 6.35 | 7.51 | 11:02 | 6.86 r |37.09 |27.34 |24.51 | O.s4 |15.89 | 1.39 | O.84 | 0.79 s 27.27 \31.55 | 30.02 | 41.51 | 40.40 7.99 |10.52 | 16.54 t 5.093! 6.459| 7.3141 9-62 | 6-985114-s2 | 14.67 | 13.23 UEBER DAS GAMMA-DICHLORNAPHTALIN SEINE DERIVATE VON ALBERT ATTERBERG uno OSKAR WIDMAN. (MITGETHEILT DER KONIGL. GESELLSCHAFT DER WISSENSCHAFTEN ZU UpsaLa AM 19 JULI 1877). UPSALA 1877, DRUCK DER AKADEMISCHEN BUCHDRUCKEREI, D. BERLING. We Chlorderivate des Naphtalins sind schon vor vierzig Jahren durch Laurent ausführlich studirt worden. Obschon seine Untersuchungen für diese Zeit von grosser Bedeutung waren, hat man jedoch spiter gefun- den, dass dieselben in allen Theilen kontrollirt und korrigirt werden miis- sen. Fausr und Saame haben im Jahr 1869 mehrere Verbindungen Lavrent’s von Neuem revidirt und dadurch den ersten Schritt zu einer genaueren Kentniss dieser Derivate gemacht. Durch die im verflossenen Jahre publicirten, zahlreichen, zum grossen Theil in Upsala ausgeführten Arbeiten über Naphtalinderivate ist es jetzt so weit gekommen, dass — mit Einschluss der unten beschriebenen — schon 10 Chloradditions-Produkte und nicht weniger als 22 Chlorsubstitutions- Produkte gekannt sind, während dass Faust & Saame nur 4 der vorigen und 6 der späteren als sichere aufstellen konnten. Nach der gewöhnlich angenommenen Konstitution des Naphtalins müssen jedoch nicht weniger als 75 verschiedene, chlorsubstituirte Naphtaline möglich sein. Für die Darstellung chlorreicherer Naphtalinderivate sind die bei dem Aufbau der entsprechenden Benzolderivate angewandten Methoden bisher wenig versucht worden. Wir haben dagegen durch unsere frühe- ren Publikationen gezeigt, dass zwei specielle Methoden für diesen Zweck bei den Naphtalinverbindungen sehr anwendbar sind. Bei der einen dieser Methoden werden die niederen Chlornaphtaline nitrirt und dann in den gebildeten Nitroverbindungen die Nitrogruppe durch Behandlung mit Phosphorpentachlorid gegen Chlor vertauscht. Diese Me- thode ist von dem einen von uns schon mehrfach erprobt worden (ArTEr- BERG, Berichte der deutsch. chem. Gesellschaft 1876. 1187, 1730). — Nach der anderen Methode werden die Chlornaphtaline durch Chlor in Additions- Produkte übergeführt und dann durch alkoholischer Kalilauge Chlorwasser- stoff wieder abgespalten, wodurch ein neues Chlornaphtalin entsteht. Diese Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 1 2 ALBERT ATTERBERG UND Oskar WIDMAN, Methode hat der andere yon uns bei den beiden Monochlornaphtalinen und den a- und #-Dichlornaphtalinen bewährt gefunden (Wipmax, »Om Naftalins Klorfüreningar», Upsala 1877). Wir haben jetzt diese Methoden auch bei dem ;-Dichlornaphtalin und seinen Derivaten angewandt um so Beweise für ihre Anwendbarkeit auch für die Darstellung tief gechlorter Naphtaline liefern zu können. i Der Gang der jetzigen Untersuchung ist der folgende gewesen. Das 7-Dichlornaphtalin wurde mit Chlorgas behandelt, wodurch theils ein Dichlornaphtalintetrachlorid, theils ein Trichlornaphtalindichlorid unter ver- schiedenen Versuchsbedingungen gebildet wurden. Mit alkoholischer Kali- lauge behandelt lieferten diese beiden Additionsprodukte dasselbe Tetra- chlornaphtalin, welches auch bei Destillation der Verbindungen entstand. Aus diesem Tetrachlornaphtalin wurde dann durch Nitrirung eine hübsch krystallisirende Nitroverbindung erhalten, welche seinerseits, mit Phos- phorpentachlorid behandelt, ein Pentachlornaphtalin lieferte. Leider liess diese sich nicht weiter nitriren, sondern ergab, mit Salpetersäure behandelt, nur eine Trichlorphtalsäure nebst einem chinonartigen Körper. Wir haben also aus dem 7-Dichlornaphtalim jetzt stufenweise bis zu einem fünffach substituirten Chlornaphtalin aufsteigen können. Übrigens haben wir aus der Dinitroverbindung des 7-Dichlornaphta- lins noch ein Tetrachlornaphtalin dargestellt. Von allen diesen Verbindungen ist keine früher bekannt gewesen. DAS „-DICHLORNAPHTALIN, SEINE DARSTELLUNG UND EIGENSCHAFTEN. Diese Verbindung wurde für die Untersuchung durch Erhitzung von g-Dinitronaphtalin mit Phosphorpentachlorid nach den schon von der einen von uns gegebenen Vorschriften bereitet. Sie wird so ziemlich leicht in grös- serer Menge bekommen und lässt sich durch einige Umkrystallisationen rein erhalten. Das 7-Dichlornaphtalin krystallisirt in hübschen Schuppen oder Tafeln, die in heissem Alkohol gut löslich sind und beim Abkühlen gut auskry- stallisiren. Der Schmelzpunkt desselben liest bei 107° C. Durch den einen von uns ist die Konstitution der Verbindung fest- gestellt worden'). Da die Verbindung aus einer Nitronaphtalinsulfonsäure *) ArrerperG: Ber. d. deutsch. chem. Gesellschaft 1876, 1730. Unser DAS 7-DICHLORNAPHTALIN UND SEINE DERIVATE. entsteht‘), die theils aus Nitronaphtalin, theils aus a-Naphtalinsulfonsäure dargestellt worden ist, so geht es hervor, dass die beiden Chloratome in s. ¢. a-Stellungen sich befinden. Da das 7-Dichlornaphtalin übrigens eine Nitro- monochlorphtalsäure giebt”), so müssen die beiden Chloratome sich in verschiedenen Naphtalinhälften befinden. Die so gewonnene Kentniss der Konstitution dieser Verbindung giebt einen guten Ausgangspunkt für das Beurtheilen der Konstitution der hierunter beschriebenen Verbindungen. Aus dem ;-Dichlornaphtalin sind die folgenden Nitroderivate dar- gestellt worden. Nitro-7-dichlornaphtalin entsteht durch Nitrirung des 7-Dichlornaphtalins mit rother Salpetersäure. Es krystallisirt in kurzen, selben Prismen von dem Schmelzpunkt 142° C. Gibt mit reducirenden Agentien ein Amidomono- chlornaphtalin, aus welchem €Dichlornaphtalin dargestellt worden ist. Durch Behandlung mit Phosphorpentachlorid geht es in ö-Trichlornaphta- lin über. Dinitro-7-dichlornaphtalin wird aus der vorigen Nitroverbindung durch Behandlung mit einer Mischung von Salpetersäure und Schwefelsäure be- reitet. Es bildet hellgelbe, spröde, prismatische Nadeln, von dem Schmelz- punkt 246° C. Durch Behandlung mit Phosphorpentachlorid wird es, wie unten beschrieben, in ein neues Tetrachlornaphtalin übergeführt. 7-DICHLORN APHTALINTETRACHLORID. CHIC Cle Diese Verbindung wurde durch Einleiten von Chlorgas in eine Chloroformlösung des 7-Dichlornaphtalins bereite. Da wir früher nach derselben Methode ein unten beschriebenes Trichlornaphtalindichlorid be- kommen hatten, wurde jetzt alle Erhitzung möglichst vermieden um tie- ferer Substitution vorzubauen. Die Chloroformauflösung wurde desshalb durch Schütteln mit einer Auflösung der Kaliumkarbonat von Chlor be- freit, und dann erst wurde das Chloroform abdestillirt. Das rückständige Oel, in Alkohol aufgelöst, lieferte in offenen Schalen aufbewahrt Krystalle *) Creve: Ofversigt af k. Sv. Vetenskaps-Akademiens Förhandlingar 1876. *) Arrergere: Berichte d. deutsch. chem. Gesellschaft 1877, 547. 4 ALBERT ATTERBERG UND Oskar WIDMAN, des Tetrachlorids, die aus Alkohol umkrystallisirt wurden. Aus der Mut- terlauge schieden sich Vermischungen von dem Tetrachloride und a-Tri- chlornaphtalindichlorid ab. Diese Krystalle wurden mechanisch geschieden, und dann durch Umkrystallisiren gereinigt. Viel Oel, das bei der Reaktion gebildet worden war, konnte nicht in Krystalle übergeführt werden. Wir versuchten dasselbe auf's neue mit Chlor zu behandeln um, wenn möglich, mehr von den krystallisirenden Verbindungen zu bekommen; aber vergebens. Bei der Analysiren desselben wurde folgende Ziffern erhalten: 1) 0,2004 Grm Substanz, mit Kupferoxyd verbrannt, lieferten 0,263 Grm Kohlensäure und 0,0395 Grm Wasser. 2) 0,2 Grm Substanz, mit Kalk geglüht, lieferten 0,5082 Grm Chlor- silber. In Procent: Gefunden Berechnet iR 2. een dre BB 8 0 ae 120 35,40 EN RE As ake ONES a 6 Isai Clete: le seat. aie 62,85 213 62,83 999 100,00 Eigenschaften: Das 7-Dichlornaphtalintetrachlorid krystallisirt in ziem- lich grosse, mehrflächige, prismatische Krystalle, die den konstanten Schmelzpunkt 85° C. zeigten. In heissem Alkohol ist die Verbindung sehr leicht löslich. Bei Destillation wird sie zersetzt; sie entwickelt Chlor- wasserstoff und liefert d-Tetrachlornaphtalin. Bei Kochen mit alkoholischer Kalilauge wird ebenfalls das ö-Tetrachlornaphtalin erhalten. a-TRICHLORNAPHTALINDICHLORID ©,,H,Cl,-Cl, wird als Nebenprodukt bei der Bereitung der vorigen Verbindung erhalten. In grösserer Menge wird es jedoch bekommen, wenn man die Chloroform- auflösung nicht von Chlor befreit, sondern die Lösung, noch mit Chlor sesättist, destillirt. Das rückständige Oel scheidet, wenn man es zu — 10° C. Unser DAS 7-DICHLORNAPHTALIN UND SEINE DERIVATE. 5 abkühlt, feine Nadeln ab, die, aus Chloroform umkrystallisirt, bei 210° C. schmelzen. Wir haben diese Nadeln in zu kleiner Menge erhalten um sie näher untersuchen zu können. Die Hauptmasse des Oels war jedoch nicht erstarrt. Es wurde in Alkohol aufgelöst und in eine offene Schale gestellt. Da krystallisirten sogleich grosse Krystalle aus, die mit der in Nadeln auftretenden Verbindung vermischt waren. Nach einigen Umkry- stallisirungen war das Dichlorid rein. In den Mutterlaugen befand sich noch eine andere in Nadeln auftretende Verbindung, dessen Schmelzpunkt um 72° C. zu legen schien. Die mit dem Dichlorid angestellten Analysen gaben folgende Ziffern: 1) 0,2114 Grm Substanz lieferten bei Verbrennung 0,3076 Grm Kohlen- säure und 0,0394 Grm Wasser. 2) 0,2036 Grm Substanz lieferten 0,297 Grm Kohlensäure und 0,0326 Grm Wasser. 3) 0,2039 Grm Substanz lieferten nach Glühen mit Kalk 0,4855 Grm Chlorsilber. 4) 0,2206 Grm Substanz lieferten, ebenso behandelt, 0,5278 Grm Chlor- silber. In Procent: Gefunden Berechnet je 2: 3. 4. Ce he LOS 39,78 —-— —— 120 39,67 eee esi so 2,08 1,76 —_— — — 5 1,65 Of). —— we 58,90 Ds 1270755 58,68 302,5 100,00 Eigenschaften: «-Trichlornaphtalindichlorid krystallisirt aus Alkohol in grosse, mehrflichige, durchsichtige, glänzende Krystalle, die bei 93° C. schmelzen. Es löst sich leicht in heissem Alkohol, Ether und Chloroform. Aus Chloroform werden keine Krystalle erhalten; die Lösung liefert nur ein dickes Oel, das allmählis erstarrt. Bei Erhitzen wird die Verbindung unter heftiger Gasentwickelung zersetzt. Dabei wird 9-Tetrachlornaphtalin gebildet. Dieselbe Verbindung entsteht auch, wenn man das Dichlorid mit alkoholischer Kalilauge be- handelt. ALBERT ATTERBERG UND Oskar WripMAn, for) 9. TETRACHLORN APHTALIN CLO), Dieses Chlornaphtalin entsteht unter mehreren verschiedenen Um- ständen. Es wird gebildet: 1) wenn das 7-Dichlornaphtalintetrachlorid für sich erhitzt und destillirt wird, 2) wenn dieselbe Verbindung mit alkoholischer Kalilauge in der Hitze behandelt wird, 3) bei Erhitzen und Destilliren von dem eben erwähnten «-Trichlornaphta- lindichlorid, 4) beim Kochen dieser Verbindung mit alkoholischer Kalilauge, und 5) aus dem nicht krystallisirbaren Oele, welches als Nebenprodukt bei der Bereitung des 7-Dichlornaphtalintetrachlorids entsteht. In den vier ersteren Fällen ist die Verbindung leicht zu reinigen. Nachdem sie durch diese Verfahrungsarten dargestellt worden ist, braucht sie nur eine bis zwei Umkrystallisationen um rein zu werden. Nach 5) aber bereitet, ist sie wegen der Gegenwart anderer Chlornaphtaline viel schwieriger zu reinigen. Von dem aus dem «-Trichlornaphtalindichlorid dargestellten Präparat wurden folgende Analysen ausgeführt: 1) 0,2054 Grm Substanz lieferten 0,341 Grm Kohlensäure und 0,0336 Grm Wasser. 2) 0,2127 Grm Substanz, mit Kalk verbrannt, lieferten 0,4634 Grm Chlorsilber. In Procent: Gefunden Berechnet ile 2. CARPE AP RER cates PN TIA 07 —— 120 45,11 | a erect Ai a ie IE 1,80 — 4 1:50) CIF PATENT LC 53,90 142 53,39 266 100,00 Das aus dem 7-Dichlornaphtalintetrachlorid dargestellte Präparat haben wir ebenso analysirt. 0,2058 Grm Substanz lieferten bei Verbrennung 0,34 Grin Kohlen- säure und 0,034 Grm Wasser. ee eee En ÜEBER DAS 7-DICHLORNAPHTALIN UND SEINE DERIVATE. 7 In Procent: Gefunden Berechnet Cr Fe 45,06 45,11 Eee toe hue eer ae 1,84 1,50 Gen hs ae 53,39 Eigenschaften: Das 9-Tetrachlornaphtalin krystallisirt in feinen, weissen, einwenig weichen Nadeln, die in Alkohol schwer löslich sind; sie wurden darum aus toluolhaltigem Alkohol umkrystallisirt. Der Schmelzpunkt des- selben war bei allen verschiedenen Bereitungen konstant 141° C. Mit koncentrirter Salpetersäure behandelt, wird es in die unten be- schriebene Nitroverbindung übergeführt. Bei längerem Erhitzen mit Sal- petersäure geht es in eine Phtalsäure über, die sehr schwierig zu reinigen war und darum nicht genauer untersucht werden konnte. Ausgeführte Analysen stimmen am besten mit einer Nitrodichlorphtalsäure überein. NITRO-0-TETRACHLORNAPHTALIN C,H, Cl,.NO,. Das 9-Tetrachlornaphtalin wird von rauchender Salpetersäure leicht nitrirt. Um von dem Nitroderivat eine gute Ausbeute zu bekommen, erhitzt man das Tetrachlornaphtalin mit einem Ueberschuss von Salpeter- säure sehr vorsichtig so dass keine Gasentwickelung stattfindet. Wenn alle Nadeln des Chlorids zerstört worden sind, wird die Lösung mit Was- ser gefällt, die Fällung dann durch starkes Schütteln zu Klumpen verei- niet, diese getrocknet und in toluolhaltisem Alkohol gelöst. Aus der Lösung krystallisiren dann allmählich grosse, rhombische Tafeln von der Nitroverbindung. Durch Umkrystallisation sind sie leicht zu reinigen. Die Analysen gaben folgende Zahlen: 1) 0,201 Grm Substanz lieferten 0,2371 Grm Kohlensäure und 0,0264 Grm Wasser. 2) 0,1996 Grm Substanz, mit Kalk verbrannt, lieferten 0,3696 Grm Chlorsilber. 3) 0,198 Grm Substanz lieferten bei absoluter Stickstoffbestimmung 7 ce. c. Stickstoff [term. 13° C., barom. 747 m. m.]. S ALBERT ATTERBERG UND Oskar WIDMAN 2 In Procent: Gefunden Berechnet is 2. D. Ce SG — =_— 120 38,59 He ee ee ea pe AE ee — 3 0,96 en 45,81 ede 142 45,66 NE oily AERO I ee —— 4,11 14 4,50 Ong ET eae: _— _— 32 10,29 311 100,00 Eigenschaften: Die Verbindung krystallisirt, wie oben gesagt, in gros- sen, blassgelben, rhombischen, tafel- oder schuppenformigen Krystallen, die in Alkohol schwer, in toluolhaltisem Alkohol leichter löslich sind. Der Schmelzpunkt liest bei 154—155° C. Auch aus sehr unreinen Lösungen (es wird immer ein Oel als Ne- benprodukt erhalten) scheidet sich die Verbindung leicht aus und wir haben sie darum mit Vortheil darstellen können aus dem unreinen 0-Tetra- chlornaphtalin, das man erhält, wenn das bei Einwirken des Chlors auf y-Dichlornaphtalin erhaltene ölige Nebenprodukt mit alkoholischer Kalilauge gekocht wird. Will man die Verbindung in grösser Menge darstellen, braucht man also nur das 7-Dichlornaphtalin in Chloroformauflösung mit Chlor zu behandeln, das Produkt mit alkoholischer Kalilauge zersetzen und das so gewonnene, unreine Tetrachlornaphtalin gleich nitriren. Bei der Bereitung des Nitro-d-tetrachlornaphtalins scheinen ein Chinon und eine Phtalsäure als Nebenprodukte zu entstehen. B-PENTACHLORNAPHTALIN CECI Ein mit dem GrzæBr-schen isomeres Pentachlornaphtalin entsteht, wenn man die vorige Nitroverbindung mit Phosphorpentachlorid behandelt. Das Nitroderivat wird für sich geschmolzen und das Phosphorpentachlorid, wie gewöhnlich, allmählich zugesetzt. Das destillirte und einmal umkrystallisirte Produkt ist schon rein. (Jeo) Unser DAS 7-DICHLORNAPHTALIN UND SEINE DERIVATE. Die Analysen gaben folgende Zahlen: 1) 0,2015 Grm Substanz lieferten 0,296 Grm Kohlensäure und 0,0276 Grm Wasser. 2) 0,1989 Grm Substanz, mit Kalk verbrannt, lieferten 0,4752 Grm Chlorsilber. In Procent: Gefunden Berechnet le DA CRE 40,06 —— 120 39,93 Eee csi cass she 1,52 ae 3 1,00 We. — DOs ll AS 59,07 300,5 100,00 Eigenschaften: 3-Pentachlornaphtalin krystallisirt wie alle die anderen, höheren Chlornaphtaline in Nadeln. Sie sind weiss, fein und einwenig weich, in koncentrische Sphären gruppirt. Die Verbindung ist in Alkohol sehr schwer löslich und musste darum aus sehr toluolreichem Alkohol umkrystallisirt werden. Sie schmilzt bei 177° C. Bei Behandlung mit koncentrirter Salpetersäure giebt sie kein Nitroderivat, sondern neben einem gelben Oel nur eine Trichlorphtalsäure und eine in verdünntem Weingeist lösliche Verbindung, die in gelbe Flocken krystallisirt und ein chinonartiger Körper vermuthlich ist. TRICHLORPHTALSÄURE CHC |C0.0H SCOR: Wenn /-Pentachlornaphtalin mit koncentrirter Salpetersäure gekocht und das Produkt mit Wasser gewaschen wird, geht eine Phtalsäure von dieser Zusammensetzung in die Lösung. Nachdem man ein gelbes, kle- briges Nebenprodukt abfiltrirt hat, wird zur Trockne verdampft und der Rückstand dann wieder aufgelöst, filtrirt und verdampft. Auf diese Weise erhält man eine gelbweisse, krystallinische Masse, die das reine Tri- chlorphtalsäure ist. Nova Acta Reg. Soc. Se. Ups. Ser. III. 2 10 ALBERT ATTERBERG UND Oskar WIDMAN, Die Analysen gaben folgende Zahlen: 1) 0,1984 Grm Substanz lieferten 0,2616 Grm Kohlensäure und 0,0286 Grm Wasser. 2) 0,2 Grm Substanz lieferten, mit Kalk verbrannt, 0,3206 Grm Chlor- silber. In Procent: Gefunden Berechnet it. 2, CR 0 5296 —— 96 35,62 Ele ae teeta er eme 1:60 —— 3 PT Ole MAN TNT ee 39,65 106,5 39,52 ON US RUE Se De ca 64 23,75 / 269,3 100,00 Durch Sublimation geht die Verbindung in ein bei 157° C. schmel- zendes Trichlorphtalsäure-Anhydrid über, das in weisse, lange Nadeln kry- stallisirt. e-TETRACHLORN APHT ALIN ©,,H,Cl,. Aus Dinitro-7-dichlornaphtalin haben wir dieses Tetrachlornaphtalin dargestellt. Für die Bereitung desselben wurde die Nitroverbindung in einem Glaskolben bis zur Schmelzung erhitzt und dann einwenig mehr als die theoretische Menge Phosphorpentachlorid zugesetzt. Das Reaktions- produkt wurde zur Reinigung destillirt und einige Male umkrystallisirt. Die Analysen gaben folgende Zahlen: 1) 0,2055 Grm Substanz lieferten 0,3408 Grm Kohlensäure und 0,0346 Grm Wasser. . 2) 0,16 Grm Substanz lieferten 0,3454 Grm Chlorsilber. In Procent: Gefunden Berechnet ll, 2 Cy 45,23 she 120 45,11 RP tee 1,87 === L 1,50 Cl ee 53,40 142 53,39 266 100,00 ÜEBER DAS 7-DICHLORNAPHTALIN UND SEINE DERIVATE. _ 11 Eigenschaften: ¢-Tetrachlornaphtalin krystallisirt aus toluolhaltigem Alkohol in weisse, lange Nadeln, die den konstanten Schmelzpunkt 180° C. zeigten. In Alkohol ist es schwerlöslich. Durch die Synthese der oben beschriebenen Verbindungen haben wir also den Beweis geliefert, dass die von uns angewandten Methoden für den Aufbau tiefer substituirten Chlornaphtaline anwendbar sind. Sehr wahr- scheinlich werden sich die meisten, wenn nicht alle höheren Chlornaphtaline durch geeignete Kombinationen der beiden Methoden darstellen lassen. Für die Bestimmung der relativen Stellung der in den verschiedenen Chlornaphtalinen enthaltenen Chloratome haben wir gute Anhaltspunkte bekommen. Wenn z. B. ein Pentachlornaphtalin bei der Oxydation eine Tri- chlorphtalsäure liefert, so geht daraus hervor, dass sich darin drei Chlor- atome in dem einen und zwei in dem anderen Benzolkern sich befinden. Andere Verbindungen aber geben bei ähnlicher Behandlung anstatt Phtalsäuren nitrirte Phtalsäuren. Monochlornaphtalin giebt so Nitromono- chlorphtalsäure; 7-Dichlornaphtalin giebt ebenso Nitromonochlorphtalsiure ; a-Trichlornaphtalin giebt eine Nitrotrichlorphtalsäure; 9-Tetrachlornaphtalin scheint eine Nitrodichlorphtalsäure zu geben. Dagegen liefert 3-Dichlor- naphtalin eine nicht nitrirte Dichlorphtalsäure; 9-Trichlornaphtalin und a-Tetrachlornaphtalin verhalten sich ebenso; -Pentachlornaphtalin giebt eine Trichlorphtalsäure. Wenn man die Konstitution der beiden ersten, Nitrosäuren gebenden Verbindungen und diejenige der zwei ersten, stick- stoff-freie Säuren liefernden vergleicht — die Konstitution der übrigen ist nicht a priori bekannt — so findet ınan, dass die beiden letztgenannten zwei Chloratome in der g-Stellung und in demselben Benzolkern enthalten, die erst genannten aber nur eines in dieser Stellung. Die Nitrogruppe scheint darum nur dann einzutreten, wenn eine g-Stellung noch nicht sub- stituirt worden ist. Von der Annahme ausgehend, dass dieses allgemeine Gültigkeit besitzt, können wir also durch die Phtalsäure-Darstellung auch von der Stellung der Chloratome innerhalb der Benzolkernen Schlüsse ziehen. Es geht durch solche Betrachtungen hervor, dass unser d-Tetrachlor- naphtalin wenigstens ein Chloratom (wahrscheinlich zwei) in der #-Stellung enthalten mag, da dasselbe eine Nitrodichlorphtalsäure liefert und da dess- 12 A. ArrerBerG U. O. WIDMAN, Unser DAS 7-DICHLORNAPHTALIN etc, halb zwei Chloratome in jedem Benzolkern stehen müssen. Aus dem Letzten folgt ebenfalls, dass bei der von uns beschriebenen 7-Dichlornaphta- lintetrachlorid die vier addirten Chloratome bei den beiden Benzolkernen angelagert worden sind, denn sonst müsste ja aus dem 9-Tetrachlornaphtalim eine dreifach chlorirte Säure entstehen. Das A-Pentachlornaphtalin enthält aus ähnlichen Gründen drei Chloratome in dem einen und zwei in dem anderen Benzolkern, und hat wahrscheinlich 3 a-Stellungen und 2 /-Stel- lungen mit Chlor besetzt. Wann man bei späteren Untersuchungen die erwähnten Verbindun- gen nach mehreren Methoden darzustellen gelernt hat, wird es leicht sein die Konstitution derselben gänzlich aufklären zu können. ALGESIMETRIE, EINE NEUE EINFACHE METHODE ZUR PRÜFUNG DER HAUTSENSIBILITÄT, VON FRIEDRICH BJÖRNSTRÖM. MIT EINER TAFEL. (MITGRTHEILT DER KÖNIGL. GESELLSCHAFT DER WISSENSCHAFTEN ZU UPsALA AM 10 März 1877.) URPIS PAST AISNE DRUCK DER AKADEMISCHEN BUCHDRUCKEREI, ED. BERLING. IH. LY Inhalt: Pag. Kurze Übersicht der anatomischen und physiologischen Bedingungen der Hautsensibilitäteer ur ee ce ee de ct ee Lecce een Ile Kritische Erläuterung der zur Prüfung der Hautsensibilität bis jetzt ge- brandiion MIGNON So bbls eo6 cae 1 6b co Oe Go ob ob 00g 0 lon D. Die Algesimetrie oder die neue Methode zur Prüfung der Hautsensibilität 12. $ 1. Beschreibung des Algesimeters und seiner Anwendung ...... 12. Sh perAl eSIMe LICR Gel MOLMALCM Haute san Tic ect ce 14. Sem Batholosischer Alsesimeitierne ete el cela emilee tel cl oll CRC CC 19. ÜpereNleesichronometrien kr MM Le eee misses eee te 41. Sen ED ET ie 1. KURZE ÜBERSICHT DER ANATOMISCHEN UND PHYSIOLOGISCHEN BEDINGUNGEN DER HAUTSENSIBILITAT. Die Aufklirungen der Anatomie in Bezug auf die sensitiven Or- gane der Haut sind bis jetzt sehr mangelhaft und unbefriedigend. Die alte Streitfrage über die Endungen der sensiblen Nerven in der Haut wartet noch ihrer Lösung. Die Bedeutung der verschiedenen bisher ge- fundenen und als »Tastorgane» bezeichneten Endapparate ist nicht sicher festgestellt. Bei jeder neuen Entdeckung eines Endorgans glaubte man, dass man das wahre Tastorgan gefunden. Es würde uns zu weit führen, wenn wir hier die bunte Geschichte der nach Vater, Pact, Meissner und Krause genannten Endkörperchen durchgehen wollten. Nur dies wollen wir bemerken, dass die neueren Histologen sich immer mehr gegen die freien Enden (noch bestimmter gegen Endschlingen) der sensi- blen Nerven und für einzelne oder in Gruppen vereinigte Terminal-Zellen aussprechen. Von grossem Intresse sind die Untersuchungen von Maerker‘), Lonewortn’) und DirLevsen®). MERKEL hat besonders bei der Ente und der Gans Gebilde gefunden, welche die Verhältnisse der Hautnerven weit klarer und deutlicher als bei Säugethieren überblicken lassen. Die einfachste Form der tastempfindenden Organe sind blasenförmige Zellen mit hellem Kerne, in deren Protoplasma sich eine marklose. Nervenfaser einsenkt. Diese neue terminale Ganglienzellen nennt er »Tastzellen.» Merker fand auch diese Zellen zwei und zwei zusammengelagert, »Zwillingstastzellen», indem sie mit ihren Breitseiten aneinander lagen und von einer gemeinsamen faserigen Bindegewebshülle umgeben waren. 1) Arch. f. mikr. Anat. 1875. p. 636. alle p. 653: 3) Nord. Med. Arch. Band VIII n:o 4. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 1 2 FRIEDRICH BJÖRNSTRÖM, Diese Zellen waren von einer einzigen Nervenfaser versorgt, welche, zwischen beiden Zellen eingedrungen, sich in denselben verlor. Bis- weilen fand er mehr als zwei Tastzellen in einer Kapsel veremigt. Auch dieses Gebilde, welches er »einfaches Tastkörperchen» nennt, wird nur von einer einzigen dunkelrandigen Nervenfaser versorgt, welche beim Eintritte in das Körperchen die Markscheide abwirft und dann an jede Zelle ein zartes Aestchen abgiebt. Mehrere solcher einfacher Tastkör- perchen in engerer Verbindung bildeten em »zusammengesetztes Tastkör- perchen» mit eben so vielen Nervenfasern, als einfache Tastkörperchen in ihm enthalten waren. MeErkEL hat also eine schöne Reihe von principiel durchaus gleich- werthigen, nur in Anzahl der Zellen verschiedene Hautorgane gefunden. Doch nimmt er auch freie Endungen und Endkolben an. Die zelligen Tastkörperchen sind von Merken auch bei verschie- denen Säugethieren und beim Menschen nachgewiesen. So hat er die Befunde von LanerrHans und Trin, dass die Querstreifung der Meiss- nerschen Tastkörperchen nichts Anders sei, als die Grenzen der an ein- ander geldrollenartig gereihten Zellen, mit Bestimmtheit constatirt. An einigen Körperstellen, welche sehr wenige oder keine Tastkörperchen hatten, fand er häufiger vereinzelte Tastzellen in der tiefsten Schichte der Epidermis oder in der obersten der Cutis. Leider ist es ihm noch nicht gelungen in der menschlichen Haut den Zusammenhang der Tast- zellen mit doppeltcontourirten Nervenfasern nachzuweisen. Dass die Endkolben Krauses (in der Conjunctiva etc.) auch zelliger Natur sind, ist durch Loneworra und WALDEYER wahrschemlich gemacht. Ein eifriger Vertreter der zelligen Endungen der Hautnerven ist DitLevsen, auf eigene Beobachtungen der Froschhaut gestützt. Er giebt die Summe seiner Anschauungen in folgenden Sätzen: Die Gefühlsnerven des Menschen und der Säugethiere enden in Terminalzellen, welche theils in der Cutis und den angrenzenden Schleimhäuten, theils in der Ober- haut liegen. Diese Terminalzellen sind über die ganze Haut und den sensiblen Theil der angrenzenden Schleimhäute ausgebreitet, mit wesent- lich derselben Structur für die activen Tastorgane als für die übrige Haut, obwohl bei jenen zahlreicher und mehr zusammengesetzt. Die Terminalkörperchen von Meissner und Krause sind nichts Anders als == > r NN, T7 gruppirte Tastzellen. ALGESIMETRIE. 3 Werfen wir nun einen flüchtigen Blick auf die physiologischen Functionen der sensitiven Nerven und Apparate, so treffen wir bald auch in diesem Gebiete sehr differente Meinungen. © Giebt es nur einen Sinn mit denselben Endapparaten und Nerven- fasern für alle verschiedene Empfindungen, welche dann nur als verschie- dene Modificationen oder Qualitäten desselben Sinnes zu betrachten wä- ren; oder muss man eben so viele Sinne und diese vermittelnde Apparate und Fasern, als es besonders qualificirte Empfindungen giebt, annehmen? Sind Tastsinn, Temperatursinn, Raumsinn, Drucksinn, Muskelsinn, Schmerzsinn etc. von einander verschieden und unabhängige? Dies sind Fragen, welche von den Physiologen verschiedenartig gelöst werden. Gewöhnlich trennt man (Wunpr u. a.) das Gemeingefühl von den Tastempfindungen. Unter dem Gemeingefühl versteht man jene Summe von Sensationen, welche wir nicht auf äussere Objecte und Vor- gänge, sondern auf den Zustand und die Veränderungen unseres eigenen Leibes zurückbeziehen, z. B. Hunger- und Durstgefühl, Wohllustgefühl, Schmerzen ete. — Die Einzelgefühle können von allen mit sensitiven Ner- ven versehenen Theilen des Körpers ausgehen, sowohl von den inneren Örganen (Organgefülle) als von der Haut. Jene erregen gewöhnlich nur dann unsere Aufmerksamkeit, wenn sie zum Schmerze sich steigern, und haben dann die Bedeutung pathologischer Symptome. Die Sensationen der Sinnesorgane umgestalten sich zum Gememgefühl, wenn sie so heftig sind, dass der objective Vorgang, auf den sie bezogen werden können, vor dem Leiden des Organs selber zurücktritt (Wuxpr). Nach dem Vorbilde von E.H. Weser, dessen Untersuchungen über den Tastsinn immer einen klassischen Werth behalten, theilt man gewöhn- lich in Deutschland den Tastsinn m Drucksinn, Temperatursinn und Ort- oder Raumsinn (Lupwıc, Funke, Wunpt, VOLKMANN, VIERORDT u. a.). In Frankreich specializirt man noch mehr. Da spricht man von 4, 5 und noch mehreren »Sens de toucher.» BROWN-SEQVARD nimmt wenigstens fünf Sinne an, welche dazu mit besonderen Nervenfasern ausgerüstet.sind: »Sens de toucher, de chatouillement, de douleur, de temperature et sens mu- sculaire» U. 8. W. Überall herrscht noch in dieser Lehre die grösste Verwirrung, und die Pathologen haben weder in anatomischer, noch in physiologischer Rücksicht einen festen Ausgangspunkt für ihre Forschungen. Die Frage, ob es in den Nerven und im Rückenmarke gesonderte Leitungsbahnen für die verschiedenen Sinnesempfindungen giebt, kann noch nicht erörtert werden, und ein percipirendes Centralorgan im Gehirne wird noch gesucht. 4 Friepricn BJÖRNSTRÖM, Wir kénnen doch fiir unsere Forschungen und Darstellungen einen annähernd bestimmten physiologischen Standpunkt in dieser Frage nicht entbehren und wir wollen darum unsere Ansichten über die verschiedenen Formen der Sensibilität kurz angeben. Es giebt eme Menge von Reizmitteln, welche die sensitiven Nerven treffen und eine Empfindung erregen können. Diese theilt man am be- sten in 4 Hauptgruppen: mechanische, thermische, chemische und elektrische Reize. Die durch diese Mittel hervorgebrachten Empfindungen können sowohl qualitativ als quantitativ verschieden sein. Berühren wir einen Körper mit unserer Haut, so fühlen wir Nichts, wenn nicht der Körper einen Wiederstand leistet, wodurch unsere Haut, wenn noch so wenig, comprimirt wird. Man fühlt nicht die Luft (oder das Wasser), wenn weder diese noch die fühlende Hautfläche in Bewegung ist und wenn beide von gleicher Temperatur sind. Das Tasten beruht also zuerst auf einer Druckempfindung (Drucksinn). Wenn der berührte Körper kälter oder wärmer ist als die empfindende Hautfläche, so be- kommt man auch eine Temperaturempfindung (Temperatursinn). Gleichzeitig hat man eine Wahrnehmung des Ortes, an welchem die Nervenenden in der Haut erregt werden, und wenn mehrere Punkte der Haut auf einmal oder nach einander berührt werden, so nimmt man auch, mehr oder we- niger fein an verschiedenen Körperstellen, die Entfernung zwischen diesen Punkten wahr (Ortsinn oder Raumsinn). Hierdurch kann man sich eme mehr oder weniger adeequate Vorstellung von der Grösse und Form des Objectes machen. Ausserdem bemerkt man auch mehr oder weniger deutlich die Zeit, in welche jeder einzelne Eindruck fällt (Zeitsinn). Die Elektrieität wird weder als Druck, noch als Temperatur empfunden, sie weckt eine Empfindung sui generis, die nicht mit anderen verwechselt werden kann. Man könnte darum geneigt sein auch einen Klektrieitätsinn als Vermittler der elektrocutanen Sensibilität aufzustellen. Wenn man einmal diesen, meiner Meinung nach, von anatomisch- physiologischen Standpunkte nicht ganz berechtigten Weg eingeschlagen hat, die verschiedenen Qualitäten der Sensibilität als verschiedene Sinne zu nennen, so giebt es gar keine Grenze für die Vervielfältigung der Sinne. Die chemischen Reize wirken auf die sensiblen Hautnerven ge- wöhnlich nur dann, wenn sie so intensiv werden, dass sie (wie starke Alkalien und Säuren) eine Zerstörung der Haut hervorbringen, und die Nerven antworten dann mehr mit Schmerzgefühl. Schmerz kann auch von allen übrigen Reizen hervorgerufen werden, wenn diese nur hinreichend PS ui ALGESIMETRIE. 5 gesteigert werden, wie hoher Druck, hohe und niedrige Temperaturen, starke elektrische Ströme. Soll man deshalb auch einen Schmerzsinn annehmen? Ja! wenigstens mit demselben Rechte, wie man die übrigen Specialsinne der Sensibilität aufgestellt hat. Es giebt einige andere specifische Hautempfindungen, deren Ent- stehung noch dunkler ist, wie Kitzel, Jucken, Schauder, Wohllustgefühl etc. Sie haben doch für diese Untersuchung kein besonderes Intresse. II. KRITISCHE ERLÄUTERUNG DER ZUR PRÜFUNG DER HAUT- SENSIBILITÄT BIS JETZT GEBRAUCHTEN METHODEN. 1. Die einfachste Methode zur Prüfung der Hautsensibilität ist ohne Zweifel eine oberflächliche Berührung der zu prüfenden Hautfläche entweder mit den Fingern oder mit verschiedenen Gegenständen, z. B. mit dem Knopfe oder der Spitze einer Nadel, mit glatten oder rauhen Stoffen. Hiemit kann man stets eine præliminäre Untersuchung machen, um eine oberflächliche Vorstellung von dem Tastsinne und eine Anleitung zu feineren Prüfungen zu bekommen. Wenn die Sensibilität herabgesetzt ist, Danesthesie» oder besser »dysæsthesie», wie ich die nur geschwächte aber nicht ganz aufgehobene Sensibilität nennen will, entsprechend der »Parese» oder unvollkommene Paralysie der motorischen Apparate) ‚giebt der Patient ein Gefühl an von »Taubheit», »Pelzigsein» oder als ob etwas zwischen der Haut und den sie berührenden Gegenständen sich befinde. Bei Hyperæsthesie dagegen kann eine leichte Berührung unangenehine Sensationen, selbst Schmerzen hervorrufen. — Dass diese Prüfungsart kein -objectives Mass für die Veränderungen der Sensibilität liefert und eigentlich keine Methode ist, bedarf keiner weiteren Erörterung. Dessen ungeachtet ist es immer empfehlenswerth in jedem Falle mit dieser ein- fachen Prüfung zu beginnen, um damit das Feld für nähere Untersu- chungen zu wählen. 2. Der Drucksinn kann in zwei verschiedenen Richtungen geprüft werden. Entweder sucht man den Minimaldruck, welcher nôthig ist um eine Druckempfindung zu Stande zu bringen, oder bestimmt man die 6 FRIEDRICH BJÖRNSTRÖM, kleinste Differenz von zwei auf der Haut gelegten Gewichte, welche deutlich aufgefasst werden kann. Das Minimum der Druchempfindung haben AUBERT und Kammer’) sorgfältig gemessen. Sie haben doch grosse Schwan- kungen nicht nur an verschiedenen Personen, sondern auch an verschie- denen Körpertheilen derselben Person gefunden. „Die empfindlichsten Stellen waren Stirn, Schläfe, Vorderarm, Handrücken, wo 0,002 Gramm eine Druckemptindung erzeugte, während für die Finger 0,005—0,015; für Kinn, Nase, Bauch 0,05—0,05; für die Nägel der Finger 1 Gramm nöthig war. Die Empfindlichkeit für Druckunterschiede bestimmte EK. H. Weser und fand er dieselbe im Allgemeimen, an der ganzen Oberfläche des Tast- organs ziemlich übereinstimmend, an den nervenreicheren Partien (Finger- spitzen, Lippen, Zunge) nur wenig grösser, als an den nervenärmeren (Brust, Arme). So konnten die Fingerspitzen eine Druckdifferenz von 29:30, die Vorderarme dagegen nur von 18,2 : 20 auffassen. Diese Prüfungsmethode hat jedoch mehrere Fehlerquellen. Durch Unterstützung der zu untersuchenden Glieder kann man wohl das Muskel- gefühl (welches hier nicht in Betracht kommt) ausschliessen, aber die Empfindlichkeit für Druckunterschiede beruht doch auf mehreren Um- ständen, welche eine genaue Berücksichtigung fordern, wie die Länge der zwischen dem Auflegen zweier Gewichte verstrichenen Zeit, die Grösse der Berührungsflächen und die Temperatur der Gewichte, indem ein kaltes Gewichtstück, ceteris paribus, schwerer erscheint als ein warmes. Um diesen Schwierigkeiten zu entgehen hat EULENBURG seinen »Drucksinnmesser» oder »Baresthesiometer> construirt”). Mit diesem In- strumente fand er die grösste Empfindlichkeit an der Stirn, demnächst an den Lippen, am Zungenrücken, an der Wange und an den Schläfen. An den genannten Stellen wurde eine Druckdifferenz von '/,, (z. B. 300:310 Gramm), oft selbst von ‘/, (200 : 205) noch deutlich aufgefasst. Für die oberen Extremitäten entwirft er folgende Scala: Dorsalseite der letzten Fingerphalanx, Dorsalseite des Vorderarms, Handrücken und Dorsalseite der 1 und 2 Phalanx, Volarseite der Finger, Volarseite der Hand und des Vorderarms, Oberarm. Hier schwankt der Empfindungszuwachs zwi- schen ‘/; und '/.. An den unteren Extremitäten kommen die vordere Seiten des Unter- und Oberschenkels zuerst; dann folgen Fussrücken und 1) Exper. de var. cutis reg. etc. Diss. Vratislav. 1858. *) Berlin. klin. Wochenschrift 1869 N:o 44. ALGESIMETRIE. 7 Dorsalseite der Zehen. Weit schwächer ist die Empfindlichkeit an der Plantarfläche der Zehen, an der hinteren Seite des Ober- und Unter- schenkels. Aber auch dieses Instrument hat seine Mängel, von welchen wohl der grösste ist, dass es nicht zwei hinreichend differente Druckgrössen nach einander auf die Haut setzt, sondern nur eine ganz allmählige Stei- gerung des Druckes macht; woher es sich für den Drucksinn bei diese allmähligen Gewöhnung emeren starkeren Druckes äusserst schwierig: fällt eine genaue Differenzirung zu machen. (Übrigens ist das Instrument theuer). Gozrz') hat einen Apparat construirt, an welchen man Pulswellen von variabler Stärke hervorbringen und damit das Druckminimum in Gestalt der schwächsten Welle, die an der zu prüfenden Hautstelle noch eben gefühlt wird, bestimmen kann. Die Empfindlichkeit für das Druck- minimum fand Gortz, nach dieser Methode, überhaupt parallel mit dem Raumsinne entwickelt, nur mit der Ausnahme, dass der Drucksinn an den Fingerspitzen, der Raumsinn dagegen an der Zungenspitze am feinsten ist. Die Resultate von GorLtz stimmen doch nicht mit den Ergebnissen von Weger überein. Die Empfindlichkeit für Druckminima scheint daher nicht mit der Empfindlichkeit für Druckdifferenzen gleichen Schritt zu halten. Die Empfindlichkeit der Haut für Druckmazima, die obere Grenze des Drucksinnes oder die Grenze, wo ein maximaler Druck nicht mehr Druck- empfindung, sondern Schmerz erzeugt, ist meines Wissens noch nicht festgestellt. Dass mein Algesimeter diese Lücke zu füllen sucht, werden wir später schen. 3. Den Temperatursinn kann man ganz einfach prüfen durch Be- rührung der Haut mit einem, am liebsten metallenen, Gegenstande, der kälter oder wärmer als die Haut ist. Eine Hautpartie mit herabgesetztem Temperatursinne (wir nennen diesen Zustand » T’hermanesthesie») empfindet den Gegenstand weniger kalt oder weniger warm, als eine gesunde Hautstelle ihn schätzt. Die Empfindlichkeit für Temperaturunterschiede prüften die Älteren dadurch, dass sie den zu prüfenden Theil schnell in Wasser von ver- schiedener Temperatur eintauchten. WEBER benutzte auch zwei zu ver- schiedenen Graden erwärmten, mit Oel gefüllten Glasphiolen oder Metall- stäben von differenter Temperatur. Nach ihm sind die Differenzen des 1) Centralbl. f. d. med. Wiss. 1868 N:o 18. 8 Friepricnh BJORNSTRÔM, Temperatursinns an verschiedenen normalen Hautstellen nicht sehr be- trächtlich; am empfindlichsten die Gesichtshaut (vorzüglich Augenlieder und Wangen), ferner die Zunge; der Handrücken empfindlicher als die Volarseite; die Medianlinie des Gesichts und Rumpfes empfindlicher als die Seitenpartien. Die kleinste empfundene Temperaturdifferenz war an den Fingern */;—'/,” R. NOTHNAGEL') benutzte zu derartigen Untersuchungen zwei mit un- gleich erwärmten Wasser gefüllten Holzcylinder mit Metallboden und fand die Empfindlichkeit für Temperaturunterschiede am grössten zwischen +27 und +30°C. Innerhalb dieser Grenzen war die noch wahrnehmbare Temperaturdifferenz: am Vorder- und Oberarm 0,2°, am Handrücken 0,3°, an der Wange 0,2—0,4°, an den Schläfen 0,3—0,4°, an der Hohlhand and am Fussrücken 0,4°, am Oberschenkel 0,5°, am Unterschenkel 0,6°, am Rücken 0,9°: Eurengurg °) hat zwei Thermometern mit platten Kugeln an einen horizontalen Arme verschiebbar befestigt. Dieser » Thermwsthesiometer» hat auch den Zweck die Empfindlichkeit für Temperaturdifferenzen zu messen. Ich finde doch die Prüfung mit diesem Instrumente ziemlich schwierig und unsicher. Die ganze Idée Temperaturdifferenzminima zu messen scheint mir nicht glücklich. gewählt. Die Resultate sind zu sehr von dem Wärme- grade der Haut, Gewöhnung, Intelligenz etc. abhängig und die Variationen an verschiedenen Körperstellen sind zu klem. Mehr praktisch anwendbar scheint mir eine Messung des Vermö- gens der Haut die höchsten und die niedrigsten Temperaturen zu ertragen. Zu diesem Zwecke habe ‘ich ein Instrument (» Thermalgesimeter») construirt, welches die obere und untere Grenze der Temperaturempfindung oder den Grad der Wärme oder Kälte angiebt, bei welchem die Tempera- turempfindung in Schmerzgefühl überschlägt. Meme Untersuchungen in dieser Hinsicht sind doch nicht so weit gekommen, dass sie hier mitge- theilt werden können. 4. Bei der Prüfung des Ort- oder Raumsinnes handelt es sich nicht um die Wahrnehmung verschiedener Empfindungsqualitäten, sondern nur um die richtige Localisirung des empfangenen Eindruckes. Die ein- fachste Prüfung des Lokalisationsvermögens geschieht dadurch, dass man den Untersuchten, ohne Hülfe der Augen, den Ort genau angeben 1) Deutsch. Arch. f. klin. Med. II. 1867. 2) Berlin. klin. Woch. 1866 n:o 46. ALGESIMETRIE. 9 lässt, wo man den Reiz applicirt. Besser ist zwei oder mehrere ge- trennte Localeindrücke zu machen zur Prüfung des Vermögens die Ein- drücke als von einander getrennt_und isolirt aufzufassen. Diesen Zweck hatten die so bekannten WeBers Versuche mit dem Tasteirkel, wonach SIEVEKING seinen in der Praxis verbreiteten Æsthesiometer construirte. Ein Instrument für Untersuchung des Raumsinnes sollte eigentlich »Topæsthesiometer» heissen. Ein solches kann man sich ganz einfach herstellen, wenn man einige Carlsbadernadeln in einen breiten Kork- stöpfel einsteckt, so dass die frei emporragenden Knöpfe Figuren bilden, welche man wechseln kann. Die Prüfung des Vermögens der Haut ver- schiedene Figuren deutlich aufzufassen ist eine sehr gute und einfache Messung der Feinheit des Raumsinnes. WEBERS Raumsinnscala findet man in allen Lehrbüchern reprodu- eirt. Wir beschrenken uns darum auf die Bemerkung, dass nach der- selben der Raumsinn am feinsten an der Zungenspitze, an der Volar- fläche des dritten Fingergliedes, an der rothen Oberfläche der Lippen entwickelt ist, dass die Volarflächen der Hände und Füsse feineren Raumsinn als die Dorsalllächen haben, und dass dieser Sinn am Oberarme und Oberschenkel, am Rücken und am Brustbeine die geringste Fein- heit hat. Die von WEBER aufgestellten Zifferwerthe des Raumsinns sind doch so wenig constant, dass sie bei vergleichenden Untersuchungen nicht gut angewendet werden können. Der Raumsinn ist fürwahr ein sehr capriciéser Sinn, welcher nicht nur individuelle, sondern auch bei derselben Person, je nach dem Grade der Aufmerksamkeit und Übung, be- deutende Schwankungen zeigt. Schon während einer kurzen Untersuchung merkt man, welcher beträchtlichen Verfeinerung der Raumsinn durch Übung fähig ist, und mit jeder neuen Versuchsreihe wird die Minimal- distanz der Doppelwahrnehmung verkleinert. Beinahe constant habe ich gefunden, dass wenn man die Spitzen zuerst allmählig von einander ent- fernt und dann wieder einander nähert, der Raumsinn während des letz- teren Actes feiner erscheint. Die Übungen an einer Körperhälfte können sogar einen Zuwachs in der Feinheit des Raumsinnes an den symme- trischen Stellen der anderen Körperhälfte hervorrufen! (EULENBURG.) — Diese Schwankungen und secundäre Modificationen des Raumsinnes machen die Untersuchungen sehr schwierig und beinträchtigen nicht wenig den praktischen Werth der Methode. Diese Ansicht wird auch von den meisten Autoren ausgesprochen. BENEDIKT nennt die Methode »unpraktisch und zeitraubend.» Das Urtheil Evrengurgs lautet: »Über- Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 2 10 Frieprich BJÖRNSTRÖM, haupt giebt es wohl kaum eine zweite Methode der Sensibilitätsprüfung, wobei der Erfolg so wesentlich von dem Wie? der Untersuchung und von der beständigen Kritik des Beobachters abhängt. Flüchtige und ober- flächliche Ortsinnspriifungen, wie man sie nur zu häufig sieht, sollten lieber ganz unterbleiben, da sie nur willkührliche und gefälschte Resultate liefern können und dadurch zu den Verwirrungen und Selbsttäuschungen Veranlassung geben.» Ganz unpraktisch scheinen uns Fecuners Methode der Æquivalente ?) und Raugers *) Wärmeortsinnsprüfungen. 5. Die elektrocutane Sensibilität oder die Empfindlichkeit der Haut für elektrische Reize ist besonders von Leypen’) (tind Muncn) später von BERNHARDT*) und anderen untersucht. Die meisten dieser Unter- suchungen sind mit secundären Strömen eines Schlittenapparates an- gestellt. Als Elektroden diente ein Cirkel, dessen oberer Theil aus Holz, der untere aus dickem Drahte (Stricknadeln) bestand, mit den stumpfen Spitzen in einen constanten Abstande von 1 Cm. festgestellt. Durch Notirung in Millimetern des Rollenabstandes, bei welchem jede Hautstelle ein Minimum von Reizempfindung bekommt, haben die ge- nannten Autoren eine elektrische Sensibilitätsscala aufgestellt, welche natürlich für verschiedene Apparate ganz verschieden ausfallen muste. Die allgemeinen Ergebnisse LeypENs waren folgende: Die Schärfe der durch elektrische Ströme gemessenen absoluten Empfindlichkeit an verschiedenen Stellen der Körperoberfläche hat im Vergleiche zu den grossen Unterschieden, welche die Feinheit des Raum- sinns zeigt, nur mässige Differenzen aufzuweisen. Constant zeigte sich folgende Scala der Empfindlichkeit. Das feinste Gefühl hat allemal die Zunge und zwar hier wieder die Zungenspitze, etwas weniger der Zungenrücken und die Lippenschleimhaut. Nach der Zunge folgt die Haut des Gesichts. Hier zeigen das Kinn, die Stirn, die Nasenspitze eine etwa gleiche Empfindlichkeit, eine etwas geringere die Wange und die Schläfe. Sodann folgt das Ohrläppchen, der Rumpf und die ersten Glieder der Ober- und Unterextremitäten. Hier zeigen sich nur kleine Schwankungen. Am Olecranon und auf der Patella ist die Sensibilität etwas stumpfer, in der Ellenbogenbeuge und der Kniekehle 1) Elemente der Psychophysik. Leipzig 1860. 2) Centralbl. 1869 N:o 24. j 3) Virch. Arch. 1864. Bd. XXXI p. 1. 4) Die Sensibilitätsverhältnisse der Haut. Berlin 1874. ALGESIMETRIE. 11 x etwas feiner. Endlich zeigt sich vom Ellenbogen und Knie an bis zu den Spitzen der Finger und Zehen eine Abnahme der Sensibilität, welche, wie es scheint, der Regel nach bis zu den Finger- und Zehenspitzen wächst. Constant zeigte sich eine kleine Differenz zwischen der Volarseite und der Dorsalseite der Finger zu Gunsten der Dorsalseite. Ferner wurde eme auffällige Feinheit des Gefühls an der unteren Fläche der Zehen und an den Zwischenflächen derselben gefunden. Diese sind die allgemeinen, auch von BERNHARDT bestätigten Re- sultate der elektrischen Prüfungsmethode, welche wohl ein partielles In- tresse haben; aber geben sie wohl einen Schlüssel zur Beurtheilung der Sensibilität im allgemeinen? Giebt diese Methode ein objectives und sicheres Mass der Gefühlsschärfe der Haut auch für andere Reize? Durchaus nicht! Nicht einmal die Sensibilität für elektrische Reize kann in verschiedenen Fällen mit Sicherheit verglichen werden; denn man kann niemals einen elektrischen Reiz von constanter Grösse disponiren. Diese Grösse wechselt mit verschiedenen Apparaten, gewöhnlich auch in dem- selben Apparate zu verschiedenen Zeiten. Der grösste Fehler der Me- thode liegt also in dem Umstande, dass sie kein allgemeingültiges, ob- jectiv bestimmbares Maas liefert. Ein anderer Umstand, welcher diese Methode zu Sensibilitätsprüfungen sehr unpassend macht, ist die Beschaf- fenheit der Haut, welche einen mit der Dicke der Epidermisschichtes pro- portionalen Widerstand gegen den elektrischen Strom setzt, so dass man wohl sagen kann, dass die elektrische Prüfung mehr über die Dicke der Epidermis als über die Empfindlichkeit der Hautnerven einen Aufschluss giebt. Daher und von den elektrischen Eigenschaften der Nerven kommt auch die sonst ganz sonderbare Erscheinung, dass die elektrocutane Sen- sibilität gar keinen Parallelismus mit den übrigen sensiblen Sinnen zeigt, sondern sogar einer entgegensetzten Feinheitsscala folgt, indem sie z. B. am mindesten entwickelt ist an den Fingerspitzen, wo sowohl der Tast- sinn als der Raumsinn seine grösste Feinheit hat. Übrigens hat die Methode noch andere Mängel, welche Leyen selbst angiebt. BERNHARDT hat auch die Schmerzempfindlichkeit der Haut für den elektrischen Reiz untersucht und im allgemeinen analoge Resultate mit denen von Lrypen bekommen. Die schon gemachten Einwürfe treffen naturlich auch diese Modification der elektrischen Methode. 12 FRIEDRICH BJÖRNSTRÖM, Hiemit haben wir alle zur Prüfung der Hautsensibilität bisher an- gewandten Methoden durchmustert. Wir glauben uns damit dargelegt zu haben, dass, obgleich jede einzelne Methode nicht ohne Werth für die Untersuchung specieller Empfindungsqualitäten ist, doch keine das Be- dürfniss eines bequemen, objectiven und constanten Masses der Sensibi- lität überhaupt oder speciel der Schmerzempfindlichkeit füllt. In wie fern unser Algesimeter diesen Mangel abhelfen kann, werden wir in dem Folgenden sehen. III. DIE ALGESIMETRIE, ODER DIE NEUE METHODE ZUR PRÜFUNG DER HAUTSENSIBILITÄT. 1. Beschreibung des Algesimeters und seiner Anwendung. Das neue Instrument, welches wir Algesimeter (adyoc, Schmerz) oder Schmerzmesser nennen, ist nach folgenden Grundprincipien construirt. Das einfachste und für den zu untersuchenden am wenigsten lästige Mittel ein Schmerzgefühl hervorzurufen ist das Kneifen der Haut. Wenn man eine Hautfalte mit zwei Fingern emporhebt und zuerst ganz leise klemmt, so bekommt der Untersuchte zuerst nur eine Druckwahrnemung. Wird der Druck oder das Klemmen nun allmählig gesteigert, so kommt man zu einem Punkte, wo das Druckgefühl in Schmerzgefühl überschlägt. Dieser Punkt ist die obere Reizschwelle der Druckempfindung oder die untere Reizschwelle des Schmerzes. Kann man nun das Minimum von Druck be- stimmen, welches erforderlich ist um ein Minimum von Schmerzgefühl zu wecken (z. B. ein Kilogramm), so hat man ja ein objectives Mass dieser untersten Grenze des Schmerzgefühls oder überhaupt einen Messer des Schmerzsinnes. Dieses Mass giebt mein Algesimeter, welcher folgender- massen construirt ist (siehe die Abbildung am Schlusse der Abhandlung). Das Instrument besteht aus zweien mit einander beinahe parallelen etwa 12 cm. langen, 1 cm. breite Stahlbranchen (A und B), welche rechts (bei C) mit einander in fester Verbindung stehen. Die eine (A) ist dicker, nicht elastisch, und trägt auf ihrem freien Ende den Zeigerapparat (E); die andere (B) hat eine abgemessene Federkraft und nähert sich gegen ALGESIMETRIE. 13 (A) beim Druck auf dem freien Ende (D). Hier ist ein nach unten offenes, abgerundetes kleines Pincett, mit welchem man eine kleine Hautfalte fassen kann, wenn man das Instrument so in der rechten Hand hält, dass der Daumen gegen den knopfförmigen Aussprung an dem Pincette stemmt. Das äussere Blatt des Pincettes ist frei beweglich, das innere Blatt ist die feste Fortsetzung der Stahlfeder B. Durch ein gegen das Federende stemmendes Stäbchen wird jeder Druck beim Kneifen einer Hautfalte zu dem rotirenden Zeiger an der Cirkelscheibe (E) fortgepflantzt. Die Theil- striche der Scala m ganzen, halben und Viertel-Kilogramm geben genau das Druckminimum an, welches beim Kneifen erforderlich ist, um Schmerz hervorzurufen. Diese Scala ist nämlich durch verschiedene Belastung der Feder empirisch gradirt und umfasst gewöhnlich 12 bis 15 Kilogramm. Der Algesimeter lässt sich an allen den Körpertheilen anwenden, wo man eine kleine Hautfalte mit dem Pincette fassen kann, also überall, wo die Haut nicht zu straff gespannt ist, wie am behaarten Theil des Kopfes, an den Fuss-sohlen, an den zwei letzten Fingerphalangen und an mehreren Stellen bei sehr fetten Individuen. Dies letzte Hindermiss für die Anwendung des Algesimeters kommt doch selten in Frage, weil das Instrument vorzüglich zur Krankenuntersuchung bestimmt ist, und Kranke gewöhnlich eine schlaffe, welke Haut haben. Wie in jeder Methode giebt es auch in der Algesimetrie einige Fehlerquellen, welche besondere Vorsichtsmassregeln nöthig machen. Die wichtigste von diesen ist die, dass man stets gleich grosse Hautfalten fassen muss. Je kleiner die gefasste Hautfalte ist, desto geringeren Druck braucht man, um Schmerz hervorzurufen und vice versa. Wenn möglich suche ich immer eine 2—3 Millimeter hohe Hautfalte zu fassen. Vermeiden muss man einerseits eine so grosse Falte, dass das subcutane Fettgewebe in die Falte kommt, wodurch die Sensibilität vermindert wird, anderseits eine so kleine Falte, dass nicht das ganze Corium, sondern nur dessen äusserste Schichten geklemmt werden; denn in letztem Falle wird die Sensibilität za hoch. Es bedarf nicht viel Aufmerksamkeit und Übung um in dieser Hinsicht den richtigen Mittelweg zu halten. Wichtig ist es auch, dass der Druck des Daumens denselben Punkt des Pincettes trifft. Für diesen Zueck befindet sich auf der Mitte des äusseren Pincettblattes eine runde Erhöhung (ein Umbo), gegen welchen der Dau- men immer stemmen muss. 14 FRIEDRICH BJÖRNSTRÖM, Noch eine Vorsicht muss man bei der Prüfung beobachten, dass man auf einer und derselben Hautstelle bei jeder Untersuchung nur einmal kneift. Die Reizbarkeit der Nerven ist nämlich sehr veränderlich; die Nerven werden nach jeder Reizung immer sensibler, so dass nur die erste Reizung (resp. Kneifen) jeder Hautstelle ein adæquates Mass der wirklich vorhandenen Sensibilität giebt. Ein anderer Moment, welcher in hohem Grade auf die tämporäre Hautsensibilität einwirkt, ist die Temperatur der Haut, welcher wieder von der Blutfülle der Hautcapilläre wesentlich bedingt wird. Eine kalte ane- mische Hautpartie hat immer geringere Sensibilität als dieselbe oder eine andere im warmen, blutreichen Zustande. Bei der Untersuchung muss man daher auch die Hauttemperatur berücksichtigen und am besten bei normaler, mittlerer Temperatur prüfen; und bei comparativen Untersu- chungen muss man die Theile in dieser Hinsicht in gleiche Lage bringen. Schliesslich wollen wir die Bemerkung beifügen, dass genannte Vorsichtsmassregeln nicht eigentlich von einer Unvollkommenheit des In- strumentes zeugen, sondern grösstentheils von den Eigenschaften der Nerven herrühren, wesshalb auch alle übrigen Untersuchungsmethoden mit beinahe denselben Mängeln behaftet sind. 2. Algesimetrie der normalen Haut. Dass der Schmerzsinn der Haut nicht eine constante Grösse, son- dern, für verschiedene Einflüsse sehr empfindlich, ziemlich bedeutenden Schwankungen unterworfen ist, haben wir oben angegeben. Ausser den schon genannten Einflüssen der Hauttemperatur, der Blutfülle, vorherge- hender Reize, giebt es theils individuelle, theils lokale Schwankungen der Hautsensibilität. Mit jenen verstehe ich die für den ganzen Körper ge- meinsamen Schwankungen, welche man bei verschiedenen Individuen antrifft und welche theils von verschiedener Reizbarkeit des Nervensystems im Allgemeinen, theils vielleicht von Dicke der Epidermis, Alter, Geschlecht etc. abhängig sind. Lokale oder topische nenne ich die Schwankungen, welche man ziemlich constant bei allen Individuen in verschiedenen Hautregionen findet. Durch eine Reihe von Algesimeter-untersuchungen haben wir nähmlich gefunden, dass verschiedene Hautregionen sehr verschiedene Empfind- lichkeit für Druckschmerz besitzen und dass diese Verhältnisse sehr regel- mässig bei den meisten Menschen sich wiederfinden. Hierdurch haben ALGESIMETRIE. a) wir eine Feinheitsscala des Schmerzsinnes bekommen, welche nicht in di- rectem Verhältnisse zu den Abstufungen der übrigen Sensibilitätsqualitäten steht, sondern ganz eigenthiimlichen Regeln folgt. Die Anatomie der Haut ist noch nicht so weit fortgeschritten, dass man eine genügende Erklärung dieser topischen Schwankungen zu geben im Stande ist. Wir kônnen daher nur die Vermuthung aussprechen, dass dieselben von ungleichartiger Vertheilung der Nerven oder deren End- apparate bedingt seien, müssen es doch den Anatomen überlassen, den anatomischen Grund dieses bisher nicht beobachteten Verhältnisses näher zu erforschen. Die von uns gefundene Begrenzung der verschiedenen Schmerz- regionen des Körpers hat mit den von Vorer’) aufgezeichneten Grenz- linien der Hautnervenbezirke nichts gemein. Dieser Forscher giebt die Vertheilung der Hautnerven in grossen Zügen an, ohne Berücksichtigung der feineren Endzweige. Ein Blick auf seine Zeichnungen ist hinreichend zur Überzeugung, dass die von ihm aufgestellten Hautnervenbezirke in gar keiner Beziehung zu unserer Frage stehen. Der beschränkte Raum dieser Abhandlung erlaubt nicht ein voll- ständigeres Wiedergeben aller der bei verschiedenen Individuen gefun- denen normalen Werthe des Schmerzsinnes. Die individuellen Schwankun- gen betragen gewöhnlich nicht mehr als 1 à 2 oder höchstens 3 Kilo- gramm und dabei zeigen sich immer ungefähr dasselbe relative Verhältniss der Werthe normaler Localschwankungen. Um doch einen Überblick der normalen Sensibilitätsverhältnisse zu geben, wollen wir hier ein Algesimeter-Protokoll mittheilen, welches die topischen Schwankungen zweier Individuen wiedergiebt, von welchen das erste A mit gewöhnlicher, das zweite B mit sehr feiner Sensibilität. aus- gerüstet war. 1) Beiträce zur Dermatonevrologie. Wien 1864. © fo) 16 Kopf und Hals. Tuber frontale . . . . arcus superciliaris . . clapella Peter regio temporalis . palpebra superior. . . inferior , regio infraorbitalis . , ala nasi r. bucealis auricula r. præauricularis . . . r. subauricularis . . . r. postauricularis . . . labium superius I inferius ,.. ROMANS G96 6 6 66 r. submaxillaris angulus maxille . BONE 5 à 6 01410 1 NEO) o 6 6 oe r. colli anterior r. colli lateralis r. colli posterior . .. . Vordere Seite des Stammes. r. supraclavicularis , . r. clavicularis r. sternalis media . im Sis laterale. r. supramammaria , . im acyl 5 5 2 6 6 r. inframammaria . . . r. axillaris anterior. . r. thoracica lateralis . Ts) epigastrica . |... r. hypochondriaca r. supraumbilicalis . . r. umbilicalis y. infraumbilicalis r. hypogastrica . . . . . inguinalis N r. scrotalis & penis „ Hintere Seite des Stammes. r. supraspinata . . . . r. process. spinos. . . r. infraspinata r. interscapularis . . FRIEDRICH BJÖRNSTRÖM, Normales Algesimeter-Protocoll. > O9 DJ =, vv = Be OÙ 0) 09 ni Rone Où Où O Où Où nwwwf À À © PD. i CCE ni © © Où Où Où À À À EN i) O2 Co H © B. ie IW, 2 ni - = = to O2 co OOD mow ù oo Pro O0 on HR 1 O1 He C9 9 NW O1 Hi D H NW C2 _n C0 nw vw Ww © D . scapularis ST 0 Oo r. infrascapul. ‘. lumbalis r. sacralis . glutea . r r r, hypochondriaca N 1 1 Obere Extremitäten. acromialis deltoidea brachialis anterior. eubitalis . olecrani He HR eee Ra posterior externa interna anterior . radialis anterior . « posterior r. ulnaris anterior . Yr. « posterior Capitulum ulnæ r. carpalis anterior. . i dorsalis . . me, jolie 656 6 bo WANE | © 0 6 à o © op hypothenar . . . . . . digitorum phalanx I « « II « « III r. dorsalis manu . . Capitula ossium meta- Canpil paris phalang. I digitorum . . Capitula Untere Extremitäten. femoralis interna trochanterica . femoralis externa . patellaris DOTE. 050 eaten suralis interna. suralis externa . tibialis interna . tibialis externa . malleolaris..... submalleolaris . . . . dorsalis pedis . . . MPlantatIS EN PIE digiti pedum . . . .. Hee à eR ARR eee eR A. Stet I Où > 02 10—6 Æ © © for} norwmor | co I for) on Oo 5 tS = I RO 09 Go RO vo | w 1% wo oO | | I | a nS w 1 | SC) | wee 1% for) m 2 k a WW _ DO. w wo | > 4 ALGESIMETRIE. 187 Mit einem derartigen Protocolle kan man doch nicht alle feinere Modificationen der topischen Sensibilitätsschwankungen ausdrücken. Wir müssen daher die verschiedenen Hautregionen in dieser Hinsicht mehr vollständig durchmustern. Beginnen wir mit dem Kopfe, so finden wir die feinste Sensibilität (/;—1) in der Infraorbitalregion an dem Rande, wo die lockere Haut des unteren Augenliedes in die straffere Haut des Jochbogens übergeht. Bei- nahe eben so empfindlich sind die Stirnregionen (1'/,—2'/,). Die niedrigste Empfindlichkeit zeigen die unteren Ohrläppchen (5—6) und die oberen Augenlieder (4—5). Die übrige Gesichtshaut hat eine mittlere Empfind- lichkeit (3—4); der Hals eine etwas niedrigere (4—5). Die niedrigste Sensibilitet am Halse (5—6) hat eine etwa 2 Centimeter breite Region in der vorderen Mittellinie unterhalb des Cartilago thyreoidea bis zur Fossa jugularis. An der vorderen Seite des Stammes treffen wir die empfindlichste Region beinahe entsprechend der Ausbreitung des Musculus pectoralis major am Thorax. Hier, vom ersten Intercostalraume bis zur sechsten Rippe und vom Sternalrande beinahe zur vorderen Axillarlinie ist die Sensibilität sehr fein (1—2). Die Clavikeln, das Sternum, die lateralen und die un- teren Regionen des Thorax zeigen dagegen 2—3. Auch am Sternum ist die Mittellinie am wenigsten empfindlich (3—4). Die niedrigste Emp- findlichkeit der ganzen Brust befindet sich an der Axille (5—6). Am Bauche ist die Sensibilität etwas weniger fein, als an der Brust (4—5). (Der Nabel 6—7). Die Haut des Penis und des Scrotum gehört zu den am wenigsten empfindlichen Stellen des ganzen Körpers (8—10). Die hintere Fläche des Stammes ist im Allgemeinen etwas weniger empfindlich als die vordere. Wie an der Vorderseite treffen wir auch hier grössere Empfindlichkeit der oberen als der unteren Partien. Während jene eine Sensibilität von 2—3 zeigen, findet man an den unteren Re- gionen des Rückens eine immer mehr abnehmende Sensibilität (4 —6—8) bis zu den Glutealregionen, wo die Sensibilität sich zu 4—5 wieder hebt. Auch hier haben wir eine Herabsetzung in der Mittellinie über den Pro- cessus spinosi, (die Differenz gegen die lateralen Regionen beträgt 1—2) so auch über der Spina scapule. Die oberen Extremitäten bieten die grössten Schwankungen dar. Die Schulterregion (3—4) ist etwas weniger empfindlich als die übrigen Oberarmregionen (3—1'/,); die hintere und äussere Seite des Oberarms (1'/,—2) etwas mehr empfindlich als die vordere und innere (2—3). Die Cubitalfalte zeigt eine eigenthümliche, bedeutende Herabsetzung, welche 1 Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 3 18 FRIEDRICH BJORNSTRÔM , dicht oberhalb der Falte am grössten ist (5—8) und sich nach oben in triangelförmiger Ausdehnung gradatim verliert; erst 5—6 Centimeter oberhalb der Falte trifft man die gewöhnliche Oberarmsensibilität. Unter- halb der Cubitalfalte erstreckt sich diese Region herabgesetzter Sensibilität nur ein Paar Centimeter am Unterarme herab. Eine derartige triangel- förmig nach oben sich erstreckende Region findet sich constant auch an der Volarseite des Unterarms dicht oberhalb des Handgelenkes. Hier ist die Abschwächung der Sensibilität gewöhnlich noch bedeutender (8—10); auch hier nimmt die Sensibilität gegen den Seiten und nach oben stufen- weise zu.— Der am wenigsten empfindliche Punkt der oberen Extremitäten findet sich über Olecranon, wo man kaum mit 10—13—15 K. Schmerz hervorrufen kann. Auch über den Condylen findet man eine Herabset- zung, doch nicht so bedeutend (6—10). Vom Ellenbogen zieht sich längs des Ulnarbeines herab ein Streif herabgesetzter Sensibilität (oben 6—5—4, unten 3—2). Uber dem Capitulum ulnæ findet man gewöhnlich eine Herabsetzung (3—4) gegen I—2 in der nächsten Umgebung. Übri- gens wechselt die Sensibilität des Unterarms (zwischen 1'/;—3) so, dass die Radialisregionen etwas empfindlicher sind als die Ulnarisregionen. Oberhalb der Dorsalseite des Handgelenkes findet man oft grosse Emp- findlichket (*/,—1—2). Die Dorsalseiten der Hinde zeigen im Allgemeinen gréssere Emp- findlichkeit als die Volarseiten; über den Metacarpalbeinen 1'/,—3; über den Capitulis der Metacarpalbeine eine grosse Herabsetzung (6—10), zwischen dieser aber 2—3. Auch über den Phalangealgelenken findet sich Ab- schwächung der Sensibilität (4—6). Die Phalangen selbst zeigen dagegen 2—3. In der Vola Manus trifft man 2—4; der Thenar pollicis ist emp- findlicher in den äusseren als in den inneren Theilen (1'/,—2—3). Das- selbe Verhältniss zeigt Hypothenar, obwohl im Ganzen etwas weniger empfindlich (2—3—4). Die Volarseiten der Finger zeigen eine gegen die Spitzen zunehmende Sensibilität, erster Phalang 4—3, zweiter 3—2, dritter 21}; Die unteren Extremitäten sind weit empfindlicher als die unteren Partien des Stammes. Der Unterschied zwischen den inneren und äus- seren Seiten der Beine ist nicht beträchtlich. Gewöhnlich haben doch die Innenseiten eine um '/,—1 K. feinere Sensibilität. Auch hier sind die an Knochen grenzenden Hautpartien weniger empfindlich (wie die Regio trochanterica 4—6 gegen 1—3 der Umgebung, R. patellaris 6—12, R. malleolaris 6—8). Auch über die Tibia findet man eine geringe Herabsetzung ALGESIMETRIE. 19 (2—3 gegen 1—2 der Seitenregionen). Die Haut der Patella zeigt eine von oben nach unten abnehmende Sensibilität (oberer Theil 2—4, mitt- lerer 4—6, unterer 6—10). Die Malleolen haben seme am wenigsten empfndiichen Partien an den unteren und hinteren Randern. Eine minder beträchtliche Herabsetzung findet sich in der Kniekehle und an der Achillessehne. Die empfindlichsten Partien an den Füssen sind ein Streif an dem inneren Rande des Fussriickens und an der lockeren Haut oberhalb der Zehen (2). Sonst zeigt der Fussrücken eine mässige Sensibilität (3—5); so auch die Zehen (4—5) mit Ausnehme der grossen Zehe, welche empfindlicher ist (I—2). Planta pedis scheint empfindlicher am inneren Rande (3—4) als am äusseren (5—6). Als allgemeine Resultaten unserer Untersuchungen wollen wir zu- letzt hervorheben die Herabsetzung der Sensibilität über allen dicht unter der Haut liegenden, prominirenden Knochenpartien, wie über den Knöcheln, dem Elbogen, den Clavikeln, der Spina scapulæ, dem Trochanter major, der Kniescheibe, (der Tibia), und den Malleolen; weiter die Herabsetzung an enigen Beugefalten, wie in dem Handgelenke, dem Elbogengelenke, der Axille, die Kniekehle; ebenso an der Mittellinie des Körperstammes vorn und hinten, an den Augenliedern etc. Von den Schwankungen der normalen Hautsensibilität wäre noch viel mehr zu sagen, aber da die pathologischen Sensibilitätsverhältnisse für uns ein hauptsächliches Intresse haben, müssen wir nun zu den pa- thologischen Theil unserer Aufsatzes eilen. 3. Pathologische Algesimetrie. Die von der Norm abweichenden Grade der Schmerzempfindlichkeit theilt man gewöhnlich in zwei Arten, die erhöhte Empfindlichkeit oder die »Hyperalgesie» und die herabgesetzte oder die »Analgesie» (Wir wollen von diesem Gebrauche nicht abweichen, obwohl es uns mehr adequat scheint nur die ganz aufgehobene Sensibilität als Analgesie zu bezeichnen und die geschwächte Sensibilität » Dysalgesie» zu nennen). Die Beurtheilung der algesimetrischen Zahlen, ob sie über oder unter den normalen liegen, ist in pathologischen Fällen selten schwierig. Gewöhnlich sind die Sensibilitätsveränderungen auf einzelne Körperre- gionen beschränkt und man hat dann Gelegenheit die abnormen mit den normalen Hautstellen zu vergleichen. Bei solchen Vergleichungen findet 20 FRIEDRICH BJÖRNSTRÖM, man oft, dass die pathologischen Abweichungen der Sensibilität mit den normalen topischen Schwankungen der in Frage stehenden Region gleiche Schritte halten; so dass die Empfindlichkeit an den Stellen, welche im normalen Zustande einen niedrigen Sensibilitätsgrad haben mehr als an anderen herabgesetzt ist und umgekehrt. Dieses Verhältniss ist zugleich ein kräftiger Beweis für die Zuverlässlichkeit des Instrumentes und der Methode. In den meisten pathologischen Fällen haben wir beobachtet, dass die Veränderungen der verschiedenen Sensibilitätsqualitäten gewöhnlich mit einander parallele Schritte halten und besonders, dass die Analgesie von einer Abschwächung der übrigen s. g. sensiblen Sinne begleitet ist. Von dieser Regel giebt es doch mehrere Ausnahmen, welche man mit dem Namen »partiellen Empfindungslähmungen» bezeichnet hat. So z. B. trifft man nicht so selten eine Hyperalgesie mit »Apselaphesie» (Anæsthesie des. Tastsinns) verbunden. Man kann daher nicht in allen Fällen die algesimetrischen Befunde ohne weiteres als Ausdrücke für den Zustand der Sensibilität überhaupt annehmen, sondern, um sicher zu sein, muss man in jedem Falle alle verschiedene Empfindungsqualitäten besonders prüfen. Als allgemeiner Messer der Sensibilität hat doch keine Empfin- dungsart so grossen Werth als der Schmerz, und wir können daher mit gutem Rechte behaupten, dass die Algesimetrie nicht nur die einfachste Methode zur Prüfung der Hautsensibilität ist, sondern dass sie auch für Beurtheilung der Sensibilität überhaupt mehr umfassende Bedeutung als die übrigen Methoden besitzt. Dass die Algesimetrie nicht nur für die Diagnose, sondern auch für die Prognose und Kontrolle der Behandlung von grossem Werthe ist, brauchen wir nicht näher anseinanderzusetzen. Alles dies geht hin- reichend hervor aus folgenden Krankengeschichten, welche wir als Bei- spiele pathologisch-algesimetrischer Untersuchung ausgewählt haben. A. Fälle von Analgesıe. I. Hemiplegia facialis deatra cum analgesia. C. A. Strém, Arbeiter, 46 Jahre alt, bekam im Juni 1876 um die Mittagszeit, während er mit der Heuernte beschäftigt war, einen plötzlichen Schwindel, war 3/, Stunde ohne Bewusstsein, erwachte dann mit Kopfweh aber ohne Lähmung, konnte essen und am Nachmittage seine Arbeit wieder fortsetzen. In der Nacht schlief er in einer Scheune, mit der rechten Gesichtshälfte starkem Zuge ausgesetzt. Beim ALGESIMETRIE. 21 Erwachen fand er die rechte Gesichtshälfte gelähmt, konnte das rechte Auge nicht schliessen, hatte auch Schwierigkeit beim Essen und Sprechen. Die ausgestreckte Zunge deviirte nach rechts. Keine Lähmung oder Schwäche in den Extremitäten. Status presens 17 Oct. 1876. Motorische Lähmung aller Zweige des rechten Nervus facialis, doch gelinder als vorher. Schwierigkeit das rechte Auge zu schliessen ist noch da; die Zunge aber hat ihre volle Motilität wiederbekommen; Uvula deviirend nach links. Weder motorische noch sensible Lähmung in den Extremitäten. Der Algesimeter zeigt herabgesetzte Sensibilität in allen Zweigen des rechten facialis. Selbst hatte er keine Ahnung davon; nur beim rechten Mundwinkel fühlte er sich ein wenig stumpf. Der Temperatur in der rechten Gesichtshälfte auch herabgesetzt, so dass kalte und warme Gegenstände an dieser Seite minder kalt und resp. warm als an der gesun- den Seite empfunden wurden. Die farado-elektrische Contractilität und Sensibilität an der kranken Seite herabgesetzt. Sowohl der Geschmacksinn als der Schmerzsinn und der Temperatursinn zeigen in der rechten Zungenhälfte eine deutlich herabge- setzte Empfindlichkeit. Die Speichelseeretion ist an der rechten Seite vermindert. Ohrensausen und herabgesetztes Gehör im rechten Ohre. Algesimeter-protocoll : Il I rechts links rechts links Tuber frontale .... 1 3/ T. præauricularis . . y = 4 /2 4 arcus superciliaris . . 3} un r. subaurieularis. . . 11}, 3 I 14 2 /2 14 labellate te nie 1 3 r. postauricularis . . 1 3) g la /4 regio temporalis . . . 1b Hn labium superius. . . 1 Sn palpebra superior. . . 147 Sian) In erIUS Ne 20. 1 DA ie infraorbitalis’ |. . . 1 IR ry mentalsn. su... IY Gs 1 ae: MAGNUM 3 1}, angulus maxillæ. . . 11, 1 /a /2 g 12 1B, LBNL Se... CU 2 (ue reemastoidea |... . 1 3 armel “o> 3 eels 23/ 1 r. sternocl. mast. media Q1/, 11, 1/4 4 2 2 Ihave Gow als OB 11/, of Hs « infer. 21}, 13/, In diesem Falle war die normale Sensibilität sehr entwickelt und auch in der kranken Gesichtshälfte sind die algesimetrischen Zahlen so gering, dass man ohne Vergleichung mit der gesunden Seiten , keine Herabsetzung gefunden hatte. Die Herabsetzung ist doch, obwohl sehr missig, fiir alle Zweige des rechten Facialis constant. Bemerkenswerth ist, dass auch die rechte Zungenhälfte verminderte Sensibilität hat. bo bo FRIEDRICH BJÖRNSTRÖM, II. Hemiplegia facialis sinistra traumatica cum analgesia. Eine Frau, 38 Jahre alt, hatte unter dem linken Ohre eine grosse Geschwulst, welche am 14 Aug. 1875 von einem Chirurgen extirpirt wurde. Bei der Operation muss der Hauptstamm des linken nervus facialis durchgeschnitten oder excidirt wor- den sein; denn gleich nach der Operation trat eine totale Lähmung der linken Ge- sichtshälfte ein. Diese ist noch im December 1875 fast unvermindert. Nur in der letzten Zeit hat sie eine elektrische Kur begonnen. Auffallend ist die bedeutend herabgesetzte Sensibilität im ganzen Gebiete des linken Facialis. Algesimeter- Protocoll: n | rechts links | rechts links Tuber frontale . . .. 2 3 | labium superius . . . 2 4 arcus superciliaris . . 2 21}; | « inferius ... 237, 4 r. temporalis..... 231, 4 | r. mentalis . 2... 31/5 5 r. infraorbitalis . . . . AU A 31}, | angulus maxillæ. . . 217, 4 ala nas 1e re 2 31/-00|Mr-colliMlateralis . - oe 337, T= buccalisias ey... 22 4 firs noche tetes: AU, 525 SAUTICH eee eee ne 8 15 | III. Neuralgia trigemini sinistri cum analgesia. Adolf Anderson, 42 Jahre alt, leidet seit 6 Jahren an linkseitige Trigeminus- neuralgie vorzugsweise in der Infraorbitalgegend. Durch Elektricität und Morphin- injectionen verbessert, sind die Anfälle nunmehr irregulier; einige Tage hat er nur 1 bis 2 Anfälle, welche eine oder anderthalb Stunde dauern, an anderen Tagen sind die Schmerzen mehr continuirlich. Die Berührungsempfindlichkeit ist am linken Kinnbacken ein wenig vermindert. Algesimeter- Protocoll : I rechts links Arcus superciliaris . . Sn 1 : ; 1 3 r. temporalis . . . . . : Ve = : 3 palpebra superior. . . a 1 | r. infraorbitalis. . . . JE 11/, A TES, 516 6 016 mie TJ I | arcus zygomaticus . . 23 IR : iS 3/ 3/ T'ADUCCALISE use: [a /a auneulage EE EE 2 2 In diesem Falle ist die Sensibilität überall so fein, dass man erst beim Vergleiche mit der gesunden Gesichtshälfte bemerkt, dass die Zahlen der linken Seite eine herabgesetzte Sensibilität angeben. ALGESIMETRIE. 23 IV. Neuralgia trigemini sinistri cum analgesia. Lovisa Alander, Dienstmädchen, 36 Jahre alt, leidet seit 3 Jahren an Schmerz- paroxysmen in der linken Gesichtshälfte, besonders im Gebiete des obersten Astes Nervi Trigemini. Berübrung der kranken Partie fühlt sie nicht so gut wie an der gesunden Seite. Der Temperatursinn ist auch abgestumpft. Der Algesimeter Zeigt: rechts links rechts links Tuber frontale . . . : 1/5 2 labium superius .. . 2 QUE arcus superciliaris IS 215, labium inferius 2 3 r. temporalis ..... 2 4 amentalise | r. eubitalis anterior . 11 6 TAMU CCALIS u... 24/5 A ire kc posterior . 15 8 F TACOS: eu... 3 2m Te antibrachiivene 5.1014: 10 5 r. colli lateralis : . . 7 SE a imscarpırdorsalise >. 61/, aus PAACIOMIATS aa... 8 6 I\volalmamıs Ps 00. lil 51/4 r. supraclavicularis . . 8 4 ly. supraspinata . . .. 5 3 r. clavicularis ...-. 6 4 LaSUDSCAPULALIS = spice 7 5 y. sternalis superior 8 5 Taglumbalis: trate: cr. Cake: all, r. « inferior 8 Ang glteann en sn. pie 3 T) mammatia .. . . = 6 4 |\r. plica glutealis. . . a all, Tevepigastrica 2). . . - 6 4 |Fr-Ucruralis et 7 5 r. thoracica lateralis . ae All nit: genuss ale... Ü Als r. umbilicalis . .... ue 6 r. tibialis antica . . . 41/, QUE TIN PUN AlTS Mas... TG 5 |r. suralis . . ... a: 7 31, mescrotalisusns ges: 6 5 | r. dorsalis pedis ... 51/, 4 r. dorsalis penis . . . Que 74/, | digiti pedum. =... 51/5 QU 24 Frreprich BJORNSTROM, VI. Hemiparesis et hemianesthesia dextra post hemorrhagiam cerebri. Emma Bjürek, 14 Jahre alt, hatte einige Tage im Juni 1873 starkes Kopf- weh, und fand sich eines Morgens beim Erwachen in der rechten Kürperhälfte ge- lähmt und gefühllos, konte doch bald aufstehen; aber sowohl die Motilität als die Sensibilität des rechten Armes und Beines waren fortwährend eingeschränkt. Im Gesichte war keine Schiefheit, aber beim Essen wollte die Zunge nach rechts ab- weichen. Oft kamen Zuckungen in den paretischen Extremitäten. Als sie im Sommer 1876 in meine Behandlung kam, war schon die Motilität recht gut hergestellt, so dass sie eine Viertelmeile gehen und mit dem Arme feinere Arbeiten ausführen konnte. Algesimeter- Protocoll: rechts links rechts links Tuber frontale .... 3 21/, |-r. hypochondriaca . . 6 5 r. temporalis Ne 21/5 BN ity UAT) 5 5 6 à 8.0 A}, 3 palpebra superior .. 4 2,5 ll AR 06 00000 7 5 r. infraorbitalis . .. QU 2 i, GAN 5 o oc cv 0 all, 31/0 MDUCCAUS 2616 bo 6 4 2 plica glutealis a ae 6 TRE: 6 645466 8 4 r. femoral. anter. sup. 21/5 21s r. subauricularis . . . 7 3 Te h « infer. 6 4 labium superius 5 3 TRUC poster. al, 3 » inferius 5 4 a DST 0 51e 5 im nim 6 6 664 41}, 2 D HOME 66 coo 5 5 3 angulus maxillæ .. . 7 4 m GMOS 56.0 5 4 9 0 6 4 r. colli anterior . . 7/5 5 r. tibialis antica . . . 5 3 mG leneraAlhe nn. 10 a r. dorsalis pedis . . . 8 4 Lee CouPOSHETIONN re 8 is |i WIENER 5° 16 dio = 6 4 r. fossæ jugularis . . 10 5 dieiviepedumeen 5 6 8 6 r. supraclavicularis . . 9 4 Te AChOMMAlIS| Wey. = 13 15 Tr clayılculanıs er 9 4 vardeltoides ce 9 5 r. infraclavicularis . . 44 A1}, |r. brachialis anterior. 6 m SOMAMIS te 5 5 oo c pl}, al, |x. « posterior 6 51/9 r. supramammaria . . All, 31/, | r. cubitalis anterior . 10 6 r. inframammaria . . . 5 4 i GAGA © ee 8 6 r. axillaris anterior. . U 41/, | r. radialis anterior. . 7 3 r. thoracica lateralis . 4 1 « posterior . 57/2 2 T. epigastricas =.) 61, #/, | x. ulnaris anterjor . . 7 4 r. abdominalis . . .. 3 Gi MON EN posterior. . 5 31; r. supraspinata . . . . 9 6 |r. carpalis anterior. . 10 8 iy EPO. 5 6 6 oo lo C6 5 m @ Cols. 4 3 r. infraspinata 8 6 | hypothenar ce 12 8 r. interscapularis . . . 8 6 capit. ossium metacarpi 101, 5—6 angulus scapulæ infer. 8 6 ALGESIMETRIE. 25 Dieser Fall zeigt den Werth des Algesimeters als Entdecker von Sensibilitätsveränderungen, welche sich den gewöhnlichen Untersuchungs- methoden entziehen. So konnte man hier durch Tasten oder Stechen im Gesichte gar keine Abnormitit entdecken, obgleich der Algesimeter sehr grosse Differenzen ans Licht brachte. Die Versuche mit Sievekings Æthesiometer gaben dagegen keine anwendbare Aufklärungen. Der Tem- peratursinn war an allen anæsthetischen Partien auch abgestumpft und dies so konstant, dass die Temperaturuntersuchung sogar als eine Probe der Richtigkeit der Algesimeter-Befunde benutzt werden konnte; denn sowohl am Abdomen als an den oberen vorderen Schenkelregionen, wo der Algesimeter gleiche Empfindlichkeit zeigte, waren auch die Tempe- raturempfindungen ganz gleich. VII. Hemianesthesia totalis dextra et facialis sinistra post hæmorrhagiam cerebri. Johan Larsson, Ackersmann, 37 Jahre alt, früher ganz gesund, wurde, als er Mitte Maj 1876 den Acker mit Hafer besäen wollte, von einer plötzlichen Schwäche im rechten Arme und Beine und von Taubheit in der ganzen rechten Hälfte des Körpers, sowie auch in der linken Seite des Kopfes überfallen. Er konnte doch sein Geschäft, obwohl mit Mühe, den ganzen Tag ausführen. Nur am folgenden Tage musste er das Bett hüten, konnte dann aber wieder arbeiten, weil die Störung der Motilität nach einigen Tagen ganz aufhörte. Dagegen persistirte noch im Juni, als er in meine Behandlung kam, eine totale Anæsthesie der ganzen rechten Körperhälfte (auch des Kopfes) mit Anæsthesie auch der linken Hälfte des Kopfes, des Halses und der Schulter. Wenn er sich rasirt, hat er an keiner Seite des Gesichts davon eine Empfindung. Die Sinnesorgane normal mit Ausnahme des Geruchs, welcher an beiden Seiten bedeutend abgeschwächt ist. Die Deglutition ist ein wenig be- schwerlich, die Sprache aber unbeeinträchtigt. Die Ursache dieser complieirten Anæsthesie ist wohl ohne Zweifel in einer Gehirnhemorrhagie zu suchen. Meine Vermuthung in Bezug auf den Sitz dieser Hæ- morrhagie näher zu entwickeln gehört nicht zum Plane dieses Aufsatzes. In diesen Falle hatten wir Gelegenheit die Erfolge der Behandlung mit dem Algesimeter zu controlliren und, wie wir oben bemerkt haben, eignet sich das In- strument sehr gut auch diesen Zweck zu erfüllen, Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 4 26 FRIEDRICH BJÖRNSTRÖM, Algesimeter-Protocoll d. 2}, 1876: rechts links rechts links Arcus superciliaris . . 5 5 r. brachialis anterior . 10 8 PATEMPONALIS SIENS 8 10 1% « posterior 61% 5 palpebra superior . . 4 4 r. cubitalis anterior 12 8 r. infraorbitalis 3 SF ll rarolecrantsewete ee 12 12 All! WEBI 6 65065 dé 4 6 r. radialis anterior. . 7 ul my lom@@altie: 6 5 a5 6 5 o 1) |r. « posterior . 10 7 EME © 65 6 Ho ad 8 co r. ulnaris anterior . . 7 5 r. subauricularis 6 an LC posterior. . 7 7 me TAMAS 6 oo ofa 6 10 r. carpalis anterior. . U 7 r. colli lateralis 10 2 mG dorsalis. . 7 5 r. clavicularis .... 5 9 thenar EMEA ENT 12 9 D SOINS 6 0 dia 6 8 11 hypothenars ge: 10 7 r. mammaria . . . .. 6 4 r. femoralis anterior . 5 4 r. axillaris anterior. . 7 6 r. trochanterica . . . . 6 4 r. epigastrica . . . . . 14 11 r. femoralis posterior . 3 3 r. supraspinata . . .. 10 9 Hy PENGUINS: 5 u. 15 8 r. infraspinata ... . 8 7 DOTE * oo: 6! ava 0 5 5 r. interscapularis . . . 7 6 TÉSUTANS eo 800 o one 3"), 35 angulus scap. inf. . . Ü 6 r. tibialis antica . . . 7 4 alumbalisgegeg. 66 9 8 7 r. dorsalis pedis . . . 7 4 TNACTOMIAlIS ee 12 oo digiti pedum . ! .. 4 3 Nach der Behandlung während zwei Wochen mit Bädern und Elektricität (so- wohl constantem als Faradischem Strome) wurde die Sensibilität verbessert, wie fol- gendes Protocoll darlegt. Algesimeter-Protocoll d. 3/,76 : rechts links rechts links r. temporalis .... - 4 6 TELE SNS 6 616 6 6 5 palpebra superior. . . 2 4 T.zclayiceularis a... 4 5 r. infraorbitalis . . . . 2 3 r. sternalis supérior 5 6 AD, MAS! do 6 do 9 6 2 3 1 IMENT SN oc 4 32/5 D DE © o 0 616 21e 51% | r. axillaris anterior 5 6 PUTO, g ee: 4 12 Me DIC AStLCA EE 06 co 10 r. subauricularis . . . 5 co r. hypochondriaca 12 12 r. mentalis ..... . 5 9 »sumbiliealise.re a 7 7 r. colli lateralis U 15 r.2acromialisgr 54.6 6 4 (ee) r. supraspinata . . . . 8 7 ICONE | à er nr 7 7 r. infraspinata . . . . 5 A1/, | r. brachialis anterior . 6 5 r. interscapularis . . . 41/, 4 r « - posterior. | 4l/, gl 1) © bedeutet mehr als 15 Kilogramm. ALGESIMETRIE. 27 VII. Tumor (Sclerosis?) cerebri cum hemiparesi et hemianæsthesia sinistra. Jan Jansson, Bauer, 69 Jahre alt, hatte immer Miihe und Arbeit in seinem Leben, war niemals von Syphilis angegriffen, hat sich keiner Unmässigkeit im Trin- ken schuldig gemacht und hat kein Trauma am Kopfe bekommen. Ohne bekannte Ursache ist er in den letzten 3—4 Jahren von heftigem Kopfweh geplagt, bisweilen mit Schwindel und Brechneigung verbunden. Vor 2 Jahren beginnende Parese im linken Arm und Bein hat seitdem allmählig zugenommen. In diesen Theilen hat er oft Prickeln und andere Paræsthesien, bisweilsen auch Tremor und Convulsionen. Die Gesichtsschiirfe in den letzten Jahren sehr herabgesetzt. Das Gedächtniss ist schwächer geworden; übrigens ist die Intelligenz ziemlich wohl erhalten. Er spricht gut, doch etwas langsam und hat Schwierigkeit beim Aussprechen gewisser Wörter. Beim Gehen schleppt er das linke Bein etwas nach, aber auch das rechte ist schwä- cher als früher. Die electromusculiire Contractilität überall normal. Leichte Parese im mittleren Verästlungsgebiet des linken Nervus facialis. Stechen, Kriechen und Zittern kommt nun täglich im linken Arm nnd Bein und das Kopfweh, stets anhal- tend, steigert sich bisweilen bis zum Schwindel; der Schlaf. ist davon beunrunhigt. Appetit gut. Er hat nie einen apoplektischen Anfall gehabt. Algesimeter-protocoll : rechts links rechts links Tuber frontale . . . . 2 Pin NE SAIS rortavere à 4 4 areus superciliaris . . 23), 3%, PAMaNMArId ete 4 4 dAfemporalis „2... 3 Bela r. axillaris anterior. . al, 31/5 palpebra superior. . . 4’, 53/, |r. thoracica lateralis . 41/, Al), r. infraorbitalis. . . . 2 21/, 1 epigastrica). 72.) 4 4 alalenasiv ae... 21/, 33), r. hypochondriaca . . 41} al}, im, lyme@allisy oo oe a 23,4 4\/, || x. umbilicalis . . .. 3 3 AUNTCUL de Heel 6 Gi r. hypogastrica SOUS QUE 51 r. preauricularis . . . 4 RB Teminguinalisi.: ce -L.,< 6 6 labium superius . . . 21e 23/, |? supraspinata . . . . 51/2 51/5 angulus maxille . . . 39/2 51), | r. infraspinata 0) 5 NOESIS 595) eo als 51/, | r. interscapularis. . 7 7 rthyreoidea. -... in Al, r, hypochondriaca 7 7 r. colli lateralis ... 4 61% AUD AIS ER ae 8, 81/5 r. acromialis .... - AE 10 Temsacralisteaee Pa 9 9 ndeltoidea 2 6. = - 7 8 vente 6 8 r. brachialis anterior. 61/4 10 plica glutealis 6 8 i « posterior 4/9 51/, |r. femoralis anterior . 5 6 r. cubitalis anterior 7 9. r. « posterior . 7 N) Yr. « posterior 9 14 r. genu 8 10 r. radialis ant. & post. 6 7, Te popliteaen it. cn Ü Weis r. ulnaris ant. & post. a 9. Teesuralist eee. 6 8 r. carpalis dorsalis . . 6 gl/, |r. tibialis antica . . . 5M» 11 UNE etter de nel. ne: 71/2 10. r. dorsalis pedis . . . 5 7 hypothenar . . . ... 7 SLA Pr.-plantariss ue 7 10 28 FRIEDRICH BJÖRNSTRÖM, Eine Übersicht dieser Zahlen zeigte eine herabgesetzte Sensibilität der linken Gesichtshälfte, des linken Armes und des linken Beines, aber nicht an der linken Hälfte des Stammes. Diese Analgesie wurde erst durch den Algesimeter entdeckt und war in diesem dunklen Falle von grosser Bedeutung bei Entscheidung der Diagnose. Da der Patient keinen apoplektischen Anfall gehabt hatte, und die Kopfsymptome anfangs nicht sehr ausgeprägt waren, und er dazu bisweilen über Schmerzen im Rücken- marke klagte, so hatte man hier zuerst ein Rückenmarksleiden vermuthet. Die wahre Natur des Leidens wurde doch bald durch die algesimetrische Untersuchung aufgeklärt. Der Algesimeter entdeckte nämlich Sensibilitäts- verhältnisse (Analgesie der Extremitäten mit beibehaltener normaler Sen- sibilität des Stammes), welche jede Rückenmarksaffektion ausschliessen und auf ein Gehirnleiden hindeuten. Die übrigen Symptome gaben dann hinreichende Anleitung dies Gehirnleiden näher als einen Tumor Cerebri, wahrscheinlich eine Sclerosis oder Gliom aufzufassen. (Aus diesem Falle kann man auch schliessen, dass die motorischen und sensitiven Nerven des Körperstammes nicht dieselben Centra im Gehirne als die Nerven der Extremitäten und des Gesichts haben. Nur diese waren hier atticirt, jene aber intact). IX. Hamorrhagia spinalis hemilateralis sinistra cum paralysia eatrenitatis inferioris sinistri et anesthesia dextri. Jan Erik Andersson, 53 Jahre alt, bekam im Miirz 1875 eine gewaltsame Contusion am Lumbaltheile des Riickens, so dass er anfangs das Bewusstsein verlor. Beim Erwachen war das linke Bein ganz gelähmt, doch mit erhaltener Sensibilität, wogegen das rechte Bein, obgleich gut beweglich, so gefühllos war, dass er am rechten Fusse von da applicirten heissen Steinen Brennblasen bekam ohne etwas davon zu fühlen. Nur in den ersten drei Tagen war auch der linke Arm gelähmt. Erst nch 16 Wochen konnte er die linken Zehen ein wenig bewegen und im Juli konnte er mit zwei Stücken einige Schritte machen. Der Rücken war anfangs emp- findlich aber nicht schmerzend. In den ersten Wochen litt er auch an Ischurie. Obstipation fährt noch fort. Im Junii 1876 stellte er sich bei mir ein, konnte da mit Hülfe seiner beiden Stöcke recht gut umher gehen; die linke Fuss-spitze wollte doch am Boden schleppen. Sehr auffallend ist noch die Anæsthesie in der rechten Körperhältte, wo keine Motilitätsstörung sich findet. Die Anæsthesie, welche man so wohl bei Berührung als beim Stechen und Kneifen und bei Prüfungen mit Tem- peraturdifferenzen, mit Aesthesiometer und mit Algesimeter findet, beginnt unterhalb der rechten horizontalen Mammillarlinie und erstrecht sich am Stamme nur bis, zur Mittellinie des Körpers sowohl vorn als hinten, und ist am ganzen rechten Beine sehr ausgeprägt. Doch findet man auch am linken Beine eine sehr mässige Anæsthesie, ’ ALGESIMETRIE. 29 Der Algesimeter zeigt am Kopfe, an den oberen Extremitäten und am Stamme oberhalb der Mamillen keine Abnormität oder Asymmetrie. Algesimeter-Protocoll: rechts links rechts links R. mammaria .... 2 2 Ta suraliser ee N rer: 10 4 MEpISastrica ee 12 7 r. tibialis antica . . . 12 3 rsumbiliealis ..... 15 7 r. dorsalis pedis . . . 12 2 r. hypogastrica . . . . 12 U dieiti pedum #01" 8 5 r. inguinalis . . . .. a 4 MEN, 0.0.0.0 00 21), 21/5 HMS CHOUANS esse ON be 7 4 RASCADUIATIS eee 2 2 r. femoralis anterior . ee) 3 r. hypochondriaca . . 5 220 es « posterior. 6 5 ra lumbalıs ee: 8 4 r. trochanterica. . . . vo 3 Feu SACLAILS) wages ai 11 4 mr patellaris .... . oo 5 TR GG SG oa eS 10 7 TMP OPlIte dts » » » » SNS CA ET ees eee 20 » = Iie 2) ETES CES, 0 0 16 So diolo 00 18, a = if » » » SINISTRES ae: 500000 12 ye =\ il » DATE M OTALIS ONOMOP coe doo CR OO UU IRON EN » DIE ntraumbilicalis ne ems ne EIER SD » » supramammaria . . . . . . are Ce Lu enr » » dorsalis manu Bei dieser Untersuchung zeigte sich auch ein Phenomen, welches ich oftmals beobachtet habe, dass, wenn man mehrere Male nach einan- der am demselben Punkte einsticht, die Verzögerung der Sensibilität mit jedem Stiche abnimmt. Einen mehr schlagenden Beweis für den peripherischen Sitz der Leitungshemmung kann man nicht bekommen. Dieses Verhältniss wird sehr schön durch folgende Curven illustrirt. N:o I. Die erste Curve zeigt drei Stiche an demselben Punkte des linken Fussrückens. Die Verspätung der Sensibilität war 1:es Mal 20 Mm. = 1°), Sek., 2:es Mal 18 Mm. = 1'/, Sek., 3:es Mal nur 3 Mm. ='/, Sek, ALGESIMETRIE. 47 An der zweiten Curve vom rechten Fussriicken sinkt die Retar- dation von 20 Mm. = 1°/, Sek. im ersten Stiche zu 12 Mm. — 1 Sek. im zweiten Stiche. Die dritte Curve representirt 4 Stiche an demselben Punkte der rechten grossen Zehe mit einer Abnahme der Retardation von 1°/, Sek. zul. >, und.) 4/, ek. II. Tumor cerebri (syphiliticus), hemiplegia et hemianesthesia dextra. Sensibilitas retardata. Anders Nilsson, Arbeiter, 28 Jahre alt, hatte vor 5 Jahren Chancre. Ob er später Syphilis bekam, kann oder will er nicht angeben. Im Juni 1876, wiihrend er eine Promenade auf der Landstrasse machte, fiel er plötzlich von Apoplexie ge- troffen, lag bewusstlos in 3 Tagen und war, da er erwachte, in der ganzen rechten Körperhälfte gelähmt und anæsthetisch und hatte Mühe beim Sprechen. Im An- fange des Jahres war er schon an Kopfweh leidend und zu dieser Zeit entwickelte sich auch eine später zunehmende Amaurose beider Augen. Im December 1876 hat sich nach dem Gebrauche von Jodkalium sowohl die Motilität als die Sensibilität bedeutend gebessert. Er kann nun gut umherge- hen. Auch der rechte Arm ist sehr kräftig und beweglich. Im Gesichte findet sich noch keine Spur von Lähmung. Aber die Sensibilität ist fortwährend in der gan- zen rechten Körperhälfte deutlich herabgesetzt und zwar sowohl für Berührung als für Temperatur und für schmerzende Eindrücke. Der Algesimeter zeigt im Allgemeinen eine um 1—2 K. herabgesetzte Emp- findlichkeit der ganzen rechten Kürperhälfte. An der rechten unteren Extremität ist die Differenz noch grösser. Intressant in diesem Falle war eine vorübergehende Retardation des Schmerzgefühls am rechten Fusse. Wenn ich ihn am Morgen bald nach seinem Aufstehen in den Fussrücken oder in den untersten Theil des Unterbeines mit einer Nadel stach, fühlte er den Schmerz erst 1—2 Sekunden nachher. Bein und Fuss waren dann weder kalt noch sehr 48 FRIEDRICH BJIÖRNSTRÖM, warm. Wie ich dagegen einige Stunden später dieselbe Untersuchung machte, wurde ich ganz erstaunt, da ich gar keine Retardation der Sen- sibilität wiederfinden konnte. Die so bald verbesserte Leitung der Sen- sibilität lässt sich doch ganz leicht erklären. Er hatte nämlich kurz vor der letzten Untersuchung eine längere Promenade gemacht, wodurch Fuss und Bein aufgewärmt und blutreicher geworden. Später habe ich mehrere Male dasselbe Phenomen wahrgenommen, nämlich eine Retarda- tion der Sensibilität nur bei kalter Haut, welche aber bei Erwärmung und vermehrter Blutfülle ganz verschwindet. Die schon alte physiologische Beobachtung von Hetmuorrz betref-* fend die Abhängigkeit der Leitungsgeschwindigkeit von der Temperatur des Nerven ist hiemit zum ersten Male von der pathologischen Beobach- tung bestätigt. Dass die Verlangsamung der sensiblen Leitung im obi- gen Falle weder im Rückenmarke, auch nicht im Gehirne, sondern nur in der peripheren Nervenbahn ihren Sitz hatte, ist so klar, dass es kei- ner weiteren Beweisführung bedarf. III. Neuritis extremitatum cum atrophia musculorum, anesthesia, analgesia et hyperalgesia. Sensibilitas retardata. Sara Söderberg, 36 Jahre alt, bekam im Juni 1876 nach Erkältung inten- sive Schmerzen in den unteren Extremitäten so wie rothe nicht erhabene Flecke an den Unterbeinen und an den unteren Theilen der Schenkel (Peliosis rheuma- tica?). Bald darauf traten auch Schmerzen auf in den Unterarmen, Händen und Füssen, mit Fieberbewegungen. Das Rückgrat war dagegen weder schmerzend noch empfindlich für Druck. Die Schmerzen waren so gewaltsam, dass sie in 14 Tagen und Nächten den Schlaf störten. Dann wurden Hände und Füsse gelähmt, und nachher wurde auch Atrophie der Unterarme und Hände bemerkbar. Die Atro- phie findet sich noch im März 1877 in beiden Händen. Thenar und Hypothenar sind verschwunden, so auch die Interossei; die Finger in den letzten Phalangen etwas gebeugt, in den ersten ein wenig hyperextendirt. Die Unterarme sind sehr atrophisch, abgeplattet. Die Nervenstämme des Medianus und Ulnaris sehr emp- findlich für Druck. Die Unterbeine auch sehr abgemagert. Die rechten Extremi- täten mehr angegriffen als die linken. Anæsthesie sowohl für Berührung als für Temperatur ist sehr ausgeprägt in Händen und Füssen, besonders an der rechten Seite. Beim Stechen und Kneifen zeigt sich hier auch das Schmerzgefühl abge- stumpft und verspätet, oftmals mit deutlicher Nachempfindung. Der Æsthesiometer kann nicht einmal mit einer Entfernung der Spitzen bis zu 60 Mm. an den Fingern der rechten Hand eine Doppelempfindung hervorbringen, ALGESIMETRIE. 49 Algesimeter- Protocoll: rechts links rechts links R. acromialis. . . . . 2 2 capitul. ossis metac. IV te A1}, r. brachialis anterior . 2 ue » » iy WY Ge 4 r. » posterior 2 15 dors. phal. pr. digiti I 2 Us r. eubitalis anterior 4 DU » » » II 4 21/, Py CIGGHINE tal gis aq Bes oo ra » » ee BTL TM, a r. radialis anterior. . 2 Des eee » DE DV 41), 21/, r. » posterior 2 Why | » » » V 4 2"/5 r. ulnaris anterior . . 2 1) [x femoralis anterior . 3 3 Ta posterior 2 1 lee » posterior 3 3 r. carpalis anterior. . 1() En eue feo ee: 41, 3 T. » dorsalis. . (ne UNE à popliteay yarns 4 3 Denen. 2 2 Py Gunny SG ee CE PAIE 12% hypothenar...... 4 3 || r. tibialis antica .. . 3-—4 1—-1!}, r. dorsalis manu... 1/,—1 |1—11; | r. dorsalis pedis . . . 51}, QUE capitul. ossis metac. I 2 2 Ten plantarisy en. is 3 Ef » » ye eT 5 4 diesuigpedumegr 27. 6 Gel » » » III 8 4 Wir finden also überhaupt eine sehr grosse Schmerzempfindlich- keit, besonders an den linken Extremitäten, und noch mehr in der Me- dianus-region des rechten Unterarmes, wahrscheinlich mit einem inflam- matorischen Zustande des Nervus medianus, welcher auch empfindlich fiir Druck war, zusammenhiingend. Nur an den Fingern der rechten Hand und am rechten Fusse und Unterbeine zeigte sich Analgesie. Die Retardation der Sensibilität variirte nach dem folgenden Algesichronometer-Protocoll : 1) 10 Nov. 1876. a) Rechte Extremitäten. Dorsalseite des ersten Phalanges des dritten Fingers . . . . 20 Mm. = 1?/, Sekund. An der Mitte des Handrückens 1ECTASTICEE NE 6 er » DE 3» » » » die folgenden Stiche ....3—2 » = 1/,—1/, » Mitte des inneren Randes des Fusses rer Stiche... 21 DES » » » » » » » die folgenden Stiche 19 Die ala » Mouderseitendenmlhibia a. 0. 2 lene ne l:er Stich 18 Brenn » » » DE RE Mer ET 2: Clue) 17 YS 12/5 » » » DYE re aca aoe Pa 0 3:er > 14 DITS » Wlbenhalbmd eswiKintess SR ER RE CNE ASP DRE » Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 7 50 Frieprich BJÖRNSTRÖM, IV. Myelitis chronica cervicalis cum anesthesia manuum et pedum. Retardatio sensibilitatis peripherica. Karin Jansson, 51 Jahre alt. Schon im 13:en Lebensjahre nach Erkältung fühlte sie Taubheit in Händen und Füssen, besonders während der Nächte doch ohne Schmerzen. Durch Eintauchen der Hände in frisches Wasser konnte sie an- fangs die Taubheit lindern. Später kam auch Schmerz dazu in Händen und Füs- sen, aufwärts in Armen und Beinen sich streckend. Erst bei einem Alter von 22 Jahren fühlte sie auch Schmerz im Nacken und zwischen den Schultern wie auch Empfindlichkeit für Druck. Hände und Füsse wurden schwächer. Alle diese Symptome währen noch fort im März 1877. Dagegen hat sich keine Atrophie ein- gestellt, keine Schmerzen oder Taubheit im Geschichte. Algesimeter- Protocoll: rechts links rechts links R. brachialis externa 4—7 4—7 | r. suralis 6 8 r. » interna 10 10 r. tibialis antica super. 8 10 r. eubitalis interna. . 12 9 | x. » » infer. 4 U r. antibrachii anterior 7—10 6—8 | r. dors. pedis externa oa co Ps » posterior) 7—10 4—6 |r. » » interna | 8 10 r. dorsalis manu... 8—10 7—9 | Die Sensibilität ist also an allen Extremitäten abgestumpft, vor- zugsweise an der rechten oberen und an der linken unteren Extremität. Die Leitungsgeschwindigkeit der Schmerzeindrücke zeigt sich in diesem Falle von der Blutfülle und Temperatur der Haut ganz abhängig. Wenn sie in Ruhe ist und die Hände abgekühlt sind, merkt man an den- selben eine Retardation der Sensibilität von 1 zu 1'/, Sekund, welche aber nach erwärmender Beschäftigung ganz verschwindet. Obwohl wir hier eine Myelitis chronica oder wenigsteins einen hypereemischen Zu- stand des Cervicaltheiles des Rückenmarkes annehmen können, müssen wir doch den Sitz der sensiblen Retardation nicht ins Rückenmark, son- dern in die peripheren Nerven verlegen, weil sie deutlich mit der Hy- peræmie und Anæmie dieser Nerven parallele Schwankungen macht. Auch in diesem Falle fanden wir die gewöhnlichen Nachempfindungen. V. Epilepsia cum dysesthesia. Sensibilitas retardata. Emma Eriksson, 28 Jahre alt, leidet seit 13 Jahren an sehr schwerer Epi- lepsie, oft auch an Kopfweh. Ihr intelligentes Vermögen ist in den letzten Jahren ein wenig beschränkt, doch nicht so sehr, dass man sie blödsinnig nennen kann, und sie hat selbst eine allgemeine Abstumpfung der cutanen Sensibilität bemerkt. ALGESIMETRIE. 51 b) linke Extremitäten. Dorsalseite des dritten Phal. des vierten Fingers 1:er Stich 29 Mm. = 23/,, Sek » » » » » » » 2:er » 16 > = 11/ 5 3 » » ersten » » » » 8 = 2/ a /3 Hite des HERO LS EME ST er ON MS) 5 ’ 9 MOST EAN rc Ie “a1. MR ere PO Or pi eo a 3 RTS S TU GK ENTER Me MU Main ant edd oe, Lov Mca! Seaver nbc 6 > = 1,2 & SEITET RE EN Sls crac Pane ET ee. 4—3 » = WU 3 {4 » 2) 13 Nov. 1876. Rechte Hand, Dors. des erst. Phal. des dritt. Fing. 1:er Stich 20 Mm. = 2/5 Sek » » » » » » » » » Q:er » 13 y= 11/ /12 » » » » » » » » » » 3:er » 12 » = 1l » » » » » » » » » » 4:eı » 10 Dr 5 6 3) 24 Nov. 1876. ; Rechter Hand, we:er Ringer, I:er Phalange Net 4 Io) in?) — 11/, Sek. » » 4:er » » » l:er Stich 16 >» = 11/, 5 » » » » » » 2:er » 13 >» = 1!1} ie a » » » » » » 3:er » 9 D — QUE 5) » » » » » » 4:er 5:er, 6:er » 8 » = 2 5 i » » d:er » » » l:er » 13 >» = TEE 5 » » » » » » 2:er » 8 D = in » » » » » » » 3:er » 6 = 1/ à 5 » » Matte derrDorsalseite +... she a... Sono) he a» Rechter Fuss, 1:e Zehe, 1:er Phalang, l:er Stich . . . . . . 22 > = yf » » » 4:e » » DEE Lelio eher etlofte lolo de . 12 » a 1 » » » Mitte des Riickens l:er Stich a IV » = 1 5 » » » » » 2:er » Keirg >» = 3 I > » » » » » 3:e, 4:er, 5:er » 17510 — en favo Le » Rechtes Bein, Mitte der Tibia l:er » rel >» = 11) > » » » » » 2:er, 3:er » 5 6 >» = 1 He » » » » » » 4:er » wits 3 D = 1 Hr > » » Oberhalbrrdese Kniesar MM ee CO Tan os » Aus diesen Protocollen gehen zwei Hauptresultate hervor, erstens dass die Retardation der Sensibilität an den am meisten anæsthetischen peripheren Theilen die höchsten Grade zeigen, zweitens dass beinahe an ellen Stellen, wo ich mehrere Stiche nach einander machte, die Re- tardation mit jedem Stiche abnahm, so dass nach einigen Stichen sogar Normalwerthe erreicht worden sind. Da ausserdem dieser Fall als peripherische Neuritis, nicht als eine Riickenmarksaffection aufzufassen ist, so haben wir hiemit einen drei- fachen Beweis für den peripherischen Sitz dieser Sensibilitätsretardation geliefert. 52 FRIEDRICH BJÖRNSTRÖM. ALGESIMETRIE. Algesimeter-Protocoll: (Die Zahlen waren für beide Körperhälfte gleich.) Arcus superciliaris . . 41/, r. radialis posterior . 8 r. temporalis . . . . . 41/, | r. ulnaris anterior . . 5 r. infraorbitalis. . . . 21/5 | r. » posterior. . 12 >, WMECANS 556.0 0-0 6 r. carpalis anterior. . co Anand. G95 610 6 0 0 10 iP » dorsalis. . 10 labium superius ... 41;, || ossa metacarpi .. I 8 » MMII 5 5 6 6 41), Il 8 m MAGMA 6 5 5 4 0 5 6 | III © angulus maxillæ 8 | IV | 6—7 r. colli anterior ... 10 WW 7 mr a llawerallis, os 6 8 r. femoralis anterior . 8 BD. WORD 0 0 7 D'NDAteIATIS Gogis oc a0 regiones trunci. . - . | 6—7 || r. poplitea..... . 12 r. cubitalis anterior . 9 | SUMAN 6 obo G0 6 ey GOORIN «6 oa 66 6 Co | r. tibialis antica . . . 4 r. radialis anterior . . 7 | Bei Prüfung der Leitungsgeschwindigkeit der sensiblen Nerven hatte ich viel Mühe befriedigende Signale zu bekommen. Meine gewöhn- liche Methode, den Kranken ins Rohr beissen zu lassen, konnte ich gar nicht anwenden. Die Bewegungen ihrer Kiefer waren nicht schnell ge- nug. Dagegen gelang es besser, wenn sie die Mündung des Rohres unter ein Nasenloch hielt und im Augenblicke der Empfindung des Schmerzes schnell hinembliess. Der Abstand zwischen den objectiven und subjectiven Eindrücken betrug an den Fingern 11—15 Mm., am Handgelenke 9—12 Mm., am Unterarme 8 Mm., am Fusse 10—13 Mm., an den Schläfen 13—15 Mm. Ich bin geneigt die in diesem Falle überall bedeutend retardirte Sensibilität nicht als eine periphere aufzufassen, noch als eme im Rüc- kenmarke stattfindende, sondern als eine cerebrale Leitungshemmung. Die cutane Sensibilität war in keinem Theile des Körpers so sehr herabge- setzt, dass die beträchtliche Verzögerung daraus erklärt werden konnte. Wenigstens musste in solchem Falle die Retardation in proportionalem Verhältnisse zu dieser Herabsetzung stehen. Wir finden aber die grösste Retardation im Gesichte, wo die cutane Sensibilität beinahe normal war. Für eine cerebrale Retardation spricht übrigens die wahrscheinlich durch Hirnödem oder andere Abnormität des Gehirns hervorgebrachte Träg- heit und Stumpfheit aller Gehirnfunktionen. a - Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. Wl. F, Bjornstrom, Algesimetrie r + Central “Tryckeriet, Stockholm. QUELQUES FORMULES FLEXION DES SURFACES REGLEES ÉTÉ DAWG: (PRESENTE A LA SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCFS D’UPSAL LE 19 JUILLET 1877). UPSAL ED. BERLING, IMPRIMEUR DE L’UNIVERSITE, 1877. Dans une excellente monographie »Ueber die Biegung gewisser Flä- chen», insérée dans le 18” cahier du Journal de Crelle, M. Minpineé a déjà donné, il y a longtemps, des formules pour la détermination de la flexion des surfaces réglées autour de leurs génératrices. Ces formules sont très nettes. Et pourtant j'ose en exposer ci-dessous d’autres, qui rem- plissent le même but. C’est que celles-ci me semblent bien remplir aussi un autre, en offrant un point d'issue assez naturel à des questions diverses qui dépendent de celle de la flexion et dont les unes ont déjà trouvé la solution, les autres l’attendent. Mais afin qu'il ne s’introduise aucune ambiguité dans mes formules, il me faut dire préalablement: que je regarde la tangente, la normale principale et la bi-normale comme déterminées relativement à leurs directions de la sorte qu’elles sont susceptibles de coïncider avec les axes positifs des coordonnées, et par cela que je considère les angles de leurs directions comme donnés par les équations Cose 7 Cos 6 2 Co 1 da dy dz ds’ Cos Cosa _ Cosé _ dr ary d’z > ds? ds? ds? Cos2 Cosu Cosy @ One aes cS Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III 1 2 H. Tx. Dave, en posant X = dy d’z — dz d'y, Y= dz dz — dx d’z, Z = dx d’y — dy d’x, 1 = Vesey que je désigne la torsion et la courbure par i Xd°x + Yd°y + Zd°z NCO RE TAN d = (fy SGEN Kk- + tile He) ? et que par conséquent je mets les formules de SERRET sous la forme suivante dCose =K Cos £.ds, dCosB =KCos7.- ds, d Cosy =K Cos Cr ds d Cos 4 = — T Cos é- ds, d Cosu = — T Cos 4. ds, d Cosy = — T Cos C. ds, d Cosé = —K Cose.ds+T Cos À. ds, d Cosy = — K Cos. ds + T Cosu. ds, d Cos ê = — K Cos y . ds + T Cosv.- ds; puis, que je dénote par ¢ langle positif, pas supérieur à 180°, entre la direction de la génératrice d’une surface réglée et celle de la tangente de la courbe fondamentale, et par ® langle que la direction de la géné- ratrice, projetée dans le plan normal de la courbe fondamentale, forme avec la direction de la normale principale, cet angle étant compté en sens direct ou comme allant en augmentant de la deniers ligne vers la bi-normale positive; enfin que je me sers des notations usitées 2 dé\? ey 2 Bu x) Mr +6: : FORMULES RELATIVES À LA FLEXION DES SURFACES REGLEES. 3) De ces observations préliminaires je passe à l’exposition des formules dont jai parlé auparavant. 1. En employant les quantités ¢ et ©, on peut donner au systeme d'équations d’une surface réglée quelconque la forme suivante E=2r+av, n=y+tbv, (Sar OA a = Cos t Cos @ + Sin ¢ Cos Cos £ + Sin t Sin w Cos 4, b = Cost Cos P+ Sin t Cos Cos 47+ Sin t Sin @ Cos w, e = Cost Cos y + Sint Cos @ Cos ¢ + Sin t Sin © Cos », et de ces équations on déduit d’abord oF da ON db OR de We CO ot Vea 7, Cos Btu. ., AC aes 08 ONE og = nh 6 et ensuite la = = P Cos «& + Q Cos £+ R Cos 4, = = PCos 8 + Q Cos 1+ À Cos , as = = P Cosy + Q Cos {+ R Cos », | (De Rn ae + K Cos ol Q= — Sin ir + ce Sin @ + Cos 1 K + Cos ©. N | ds | | dsl Sint Ir + aa Cos @ + Cos t Sin & - a | ds] ds d'où il vient . ieee ae || E=1—2vSnt. gs + K Cos oy + Alla el aes er fée do\ .. ies + v?|(—+K Cos@) +, K Sm @ Cos | Pa Pin ze | ds Pesan | | ds ip 4 H. Tu. DAUG, 2. Maintenant afin de trouver les équations d’une surface, engendrée par la flexion d'une surface réglée autour de ses génératrices, nous posons: 5 =u, +U: Cos p Sin W, M = Yi +¥- Sin p Sin y, a= = Z, + UV: Cos YW, d'où il suit da? + dy? + dz ; Bias : a4 —!— 20. Sin y Sin @ : CE Sin w Cos @ : a dp ds“ | as TER Ä le Ir —3 v {Sin y à — Cos 9 Cos y- En — Sin 9 Cos y: m = Ja nr de lan + Sin y- del dla, | dz, F, = Cos g Sin y. ae. ++ Sin g Sin y - + Cos y. = (LS G, = IL et nous déterminons les variables de la sorte que =: Pt se nn Vite e/a BE OFF, 6, —G, ce qui peut se faire sans difficulté, si nous introduisons dans les formules un angle auxiliaire 6, et si nous écrivons : da dyı S ll 1 ‘ == Qi A] Sin Ps 7 COS pe ds Sin 9 Sin t, L a dz | dy, a Sin y- a — Cos p Cos y. — Sin 9 Cos y. re Cos 9 Sin t, as ads da, 1 a ty je Cos y - As + Cos g Sin y: + Sin g Sin y: A = (Oo à de, te = oF dz == Gls", a + K Cos © = Sin 6 Sin y: oy, + Cos 6. ave ds ds ds ante ‘ r 3 ie «y +)K Sin # Cos t — (T+: Sr . Sin i = Cos 9 Sin y -—*.— Sin 4. Te" as Cas De cette maniére on trouve les équations la (4 Lx Cos | Cos 0 + & [x Sin © Cost—[T +2) Sin (| Sin 0, ds ds ds | ( UE é ie || OSE ee 2 - do Sin w. = = (S$ +K Cos oo) Sin 0 + [x Sin @ Cos t — (1 + = Sin | Cos 6, S Ss See Oe ee NT ee FORMULES RELATIVES À LA FLEXION DES SURFACES REGLEES. 5 , = /\Cos g Sin w Cos t + Sin Sin t Sin 0 — — Cos g Cos y Sin t Cos 0} ds + v Cos p Sin w n, = / {Sin 9 Sin yw Cos t — Cos p Sin t Sin 6 — — Sin g Cos y Sin ¢ Cos 0} ds + v Sin y Sin y, & = /{Cos y Cos t + Sin y Sin t Cos 9} ds + v Cos y. Nous faisons observer qu'il faut prendre ensemble dans ces formules on les siones supérieurs ou les siones inférieurs. et que © représente l'angle 8 gS 3 if gs qui s'est formé après la flexion par le plan qui contient la génératrice et l’axe des z, et le plan dans lequel se trouvent la génératrice et la tan- I [=] gente de la courbe fondamentale. 3. Si l'on veut effectuer par la flexion que toutes les génératrices d’une surface réglée deviennent parallèles au plan des «y, il suffit de mettre v = 90° et en ce cas on trouve + K Cos 0) Cos 4 - + IK Sin © (ost — a + = Sin 1 Sin 4, nes @ ds do ds i= Tele gy Cost+Sin g Sint Sin 9} ds + v Cos g, = /{Sin 9 Cos t — Cos p Sin t Sin 6} ds + v Sin g, 2 = / Sin t Cos 0. ds. | (lip lt F ele ar = = +K Cos ) Sin 6 = IK Sin © (ost — ("0 IF )Sinr) (os 6, ds ‘4, Il est visible de ces dernieres formules que la surface réglée devient développable dans un plan, soit que Sa 10; soit que K Sin © Cost — [T + >) SE as Au premier cas il s'agit de la surface des tangentes de la courbe fonda- f=) D mentale. Les équations en sont ca E=—a+Cose-v, n=yt+Cosf.v, €=2+Cosy-v et nous pouvons les écrire après le développement comme il suit E = x, +vCos/Kds = /ds Cos J'Kds + v Cos /Kds, n, = y, + v Sin /Kds = fds Sin [Kds + v Sin /Kds, = z, = 0: 6 H* Ta. Dave, Pour les formes intermédiaires nous trouvons & = /Cos g Sin w- ds + v Cos 9 Sin y, 7, = / Sin 9 Sin y. ds + v Sin p Sin y, & = [Cos y - ds + v . Cos y. Au dernier cas on trouve après le développement, et en se conten- tant de la valeur 4 = — 9) les équations g =t+/K Cos @- ds, | 5 = [Cos (g — t) ds + v Cos g = a, + v Cos y, y, = J'Sin (9 — t) ds + v Sin g = y, + v Sin y, Ec = VS 2; Des formes intermédiaires se donnent par les formules Re À = m +K Cos 7) Cos 9, a UD dé La, »| me Sin Y Er (7 +k Cos @} Sin 4, combinées avec les expressions générales de §,, 7,, &. Il faut observer ici que la surface enveloppe des plans tangents de la courbe fondamen- tale, qui font un angle ® avec la normale principale, ne diffère en rien de la surface réglée, dont nous parlons maintenant. 5. Si nous désignons par X, Y, Z les coordonnées d’un point rap- porté à la tangente, à la normale principale et à la bi-normale de la courbe fondamentale, et par &, 7, © les coordonnées du même point rap- porté aux axes, nous aurons les équations E— x+X Cose+ Y Cos £+Z Cos 4, n = y+X Cos#+ Y Cos4+Z Cos u, € =z+X Cos y + Y Cos C+ Z Cos», et nous en déduirons par differentiation en regardant les quantités §, 1, fi € comme constantes FORMULES RELATIVES A LA FLEXION DES SURFACES RÉGLÉES. 7 Ur Cos all —K +] + Co {KX — T2 + Ol + Cos à TV + a 0 = Cos el ES a + Cos 7 (Ex — TZ + = + Cosu {ry 4 zb 0 = Cos 1 =) mI + Cos € [KX a a ete (ry + a Ces équations nous donnent Some ds I pro ds dZ 2 el formules dont nous allons faire usage. 6. Nous savons que la surface devient développable, si 7 N r do K Sin w Cos t — I Sint = 0. S En ce cas, des équations RN Y Z Cost SintCos@ Sint Sin w? qui sont celles de la génératrice, rapportée à la tangente, à la normale principale et à la bi-normale de la courbe fondamentale, on déduit par différentiation en ayant égard aux formules du numero 5 x Y Z Sin t Cost SintCosæ SintSinmew ~ r + K Cos © Ces équations appartiennent au point de laréte de rebroussement de la surface développable, qui se trouve sur la génératrice tracée du point dont nous désignons les coordonnées par «yz. Les équations du même point, rapporté aux axes des coordonnées, deviennent Se i IE Sin t ® b G “+KCoso 7. Sil s'agit de trouver la limite de l'intersection d’une surface f=) quelconque, rapportée à la tangente, à la normale principale et à la bi-normale de la courbe fondamentale d’une surface réglée, et de la sur- . 8 H. Tu. Dave, face qui provient de la première par la variation de s, on doit avoir recours aux formules du numero 5, et on trouvera FCG NG Zs) 0, OE res oy of of (RME) EE (A OO) IN oe oX ( ) dy ( 2) OZ ds 8. Des formules du numero 4, qui concernent le développement dune surface réglée dans le plan des zy, on déduit 2 2 2 2 die dy ms | 1) +| tn) == Ke Os) a ds? | ds” 0. ou Ky = K* Cos ’o, K, étant la courbure de la courbe fondamentale aprés la flexion. 9. Si le plan tangent d'une surface developpable tourne autour des génératrices sans glisser, chaque point fixe du plan décrit une déve- loppante de la surface et va prendre après le développement une posi- tion déterminée dans le plan des «ay. Nous pouvons écrire les équations dun point quelconque du plan tangent Ss gp shop ar U We = 7) 0 Um NV, Ê = 2400 4p Ve en employant les notations | = Sin ¢ Cos « — Cost Cos » Cos £— Cos t Sin w Cos A, m = Sin t Cos ß — Cos t Cos Cos 4 — Cost Sin © Cos u, n = Sin t Cos y — Cos t Cos © Cos C— Cos t Sin @ Cos », et en désignant par V la distance du point en question A la génératrice en vy Z. Après le développement de la surface ce même point prendra une position, dont nous pouvons désigner les coordonnées par p = & + Cos : vu + Sin p : V, q = y, + Sin p : u — Cos p : V. Ces systèmes d'équations nous donnent — (p = ibs) Cos P + (q 7) Sin va W = (p — ZA) Sin gy — (q — 1) Cos p. FORMULES RELATIVES A LA FLEXION DES SURFACES REGLEES. 9 Par suite, les coordonnées du point du plan tangent peuvent être expri- mées en fonction de p et q de cette manière ia Gy) 2) + (q 7) 2} Cos « dx, dy,\ N) Fa (p 2) | Cos @ Cos £ = — 2)“ TE Sin @ Cosa, da 1 of =y+\(p—a,) = + (g—y) Wat Cos 8 +\(¢ — y) ee (p — 2,) ca Cos @ Cos 7 (q yı) dx, xi (p @ i) “1 Sin © Cos u, al = ar (er u) Jos y ; 7 2) al Cos & Cos 2 Sin @ Cos ». dy, x) Sal as C’est en faisant varier dans ces formules la quantité s et en regardant toujours p et g comme constantes, que nous aurons une développante de la surface développable. Rapportées à la tangente, à la normale principale et à la bi-normale les coordonnées du point fixe du plan tangent deviennent = da da Re ira oh Gam ae 71 dx da 4 plu) 5 —(p— 2) | Cos 0, Nig —y Ba Z = (9 Yi) ae (p— 2) al Sin ©. Des formules précédentes on déduit au cas où il s’agit de la surface des tangentes Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III 2 10 H. Tr. Dave, 5 da da da ly Sod Hl — 2) FE te ea) Cos & + \ an) en Dr 2) 2 Cos &, da dy | da ly D =y+\(p—a) run) de zn) IN Cosa, Er | da, ly,\ | da, dy, | stp a) re ne Cosy + (g—%) 7. (7 — à) Ai Cost, et a da da X= (p= 8) ds (31) m ts dx da Y= (q SAC 1) a = (p 2) je 10. Voilà les formules dont j'ai parlé. Reste maintenant A faire voir par quelques exemples l'usage qu'on peut en faire. Mais en le fai- sant je wentrerai pas en détail sur les questions dont je ferai mention, attendu que la plupart d’entre elles ont déjà reçu leur solution complete dans les ouvrages de Molin, de Bonnet ete. 1:0. Selon les formules du numero 4 le problème de Lancrer: trou- ver une surface développable telle qu'une courbe donnée y soit loxodrome, ou en dautres termes une surface telle que son arûte de rebroussement devienne l'évolutoïde de la courbe donnée dépend de l'intégration de l'équation _ K Sm w ——,,, = Const. DRE ‘ette intégrale contenant une constante arbitraire, il s'ensuit qu'il y a un nombre la de surface. Toutes leurs génératrices au pomt «yz y composent une surface conique dont en peut s s'écrire NET et Nae la tangente, la normale principale et la bi-normale étant regardées comme axes des coordonnées. Par les formules du numero 7 on en déduit Y= ce qui prouve que la surface, lieu des arêtes de rebroussement de toutes ces surfaces développables, peut être engendrée par une hyperbole. 2:0. La courbe donnée devient ligne de courbure et Parête de rebrousse- ment sa développée, si l'on a FORMULES RELATIVES A LA FLEXION DES SURFACES REGLEES. Hah Cor 0 ou mM a do N) ds De cette derniere équation on deduit par integration @— Q— — {Tds et par suite les équations des surfaces, savoir E—ztav, H=—ytbv, EE z + co, a = Cos (C — /Tds) Cos £ + Sin (C— /Tas) Cos A, b = Cos (C —/Tds) Cos 4 + Sin (C— / Tds) Cos w, e = Cos (C—/Tds) Cos C+ Sin (C — /'Tds) Cos ». Un point de larête de rebroussement de quelqu'une de ces surfaces a pour coordonnées Stl te Meera Yh tee Sie 2 1 a b ARSCH Olas) et par cela E— x+0 Cos £+ 0 te (C — /Tds) Cos 4, y= Le + © Cos 7+ 0 te (C— /Tds) Cos w, £=2+0Cos+otg (C—/STds) Cos », oO f=) oO oS qui satisfont aux ee: de Ja polaire de la courbe donnée, dot il suit que sa surface polaire doit étre le lieu de toutes les arétes de re- broussement. | 3:0. Si Yon cherche la surface developpable, dont la génératrice fait un angle, fonction donnée de s, avec la tangente d'une courbe fondamentale donnée, on doit intégrer l'équation K Sin @ À ie ae (s). LP ee De cette manière on trouve un nombre illimité de surfaces. Leurs génératrices au même point de la courbe donnée y forment une surface conique, ayant pour équation X*te7t = Y? + Z?. Vu les formules du numéro 7 il est permis d'en conclure que la surface, lieu de toutes les arétes de rebroussement, peut étre engendrée par une courbe plane du second degré et dont les équations sont 12 H. Tu. Dave, Kite = EP ZE ; ab LS gales KY +tgt- a x (Simm i, ds Ainsi par exemple, si lon suppose s — mf, Kds, on peut trouver une ellipse, une hyperbole ou une parabole selon la valeur donnée à m. 4:0. Le problème de Moun: trouver les évolventoides d'une courbe donnée se résout de la manière suivante. Les formules du numéro 4 concernant le développement de la sur- face des tangentes nous donnent d’abord dé, = Cos /Kds - (ds + dv) — v : Sin /Kds - K - ds, dy, = Sin /Kds - (ds + dv) + v Cos /Kds - K - ds, do,” = (ds + dv)? + K?.v’- ds”. et ensuite (dé,)) = Cos /Kds - ds, (dn,), = Sin /Kds : ds, (dan) = GE Par conséquent langle © entre la génératrice et la tangente au point (s, v) est déterminé par l'équation Cos O= + - Jae V (ds + dv)? + K’v’ds dot lon déduit par l'intégration, @ étant supposé constant, + Cotg9-fKas) + Cotg8-fKds vu ={C—]e ds{ -e : Ainsi les équations des évolventoides deviennent = i ER IC + Cotgd-fKas| + Cotg 9-/Kds = Wie Re dsf +e. dr dx dy TE dz ds ds ds 5:0. Des dernières formules se donnent les équations des develop- pantes, savoir en Mey LA EIER Te ds ds ds FORMULES RELATIVES À LA FLEXION DES SURFACES RÉGLÉES. 15 6:0. Sil s'agissait de la surface rectifiante on la trouverait en vertu des équations du numéro 8 en posant Cos © — 0 ou et on aurait K Cost — T Sint = et par suite S=e+av, H=ytbv, S=zHtev, a b @ 1 T Cos@+KCos4 TCosß+KOosu TCosy+K Cosy YT!’rkK® Les équations de la génératrice, rapportée à la tangente, A la normale principale et a la bi-normale, deviennent au cas en question Dg 72 Di AOA ARO d'où il suit pour le point de laréte de rebroussement correspondant au point @yz de la courbe fondamentale NEN. As K SO TER RIRE ta ds ds 7:0. On trouve K tot = m 8 T non-seulement sil s’agit d'une surface rectifiante, mais encore si lon a dw 2 dues = T Sin © ds ‚ou Glas Cos © = f D) (CET) 1’ 2 CES) a pe (C= in wa Les équations de cette sorte de surfaces sont par conséquent a b au 14 H. Tu. Dave, ee K © =/Tds VIER yr C= Sees KY C= tds)? VT'+K? (C—/Tds) + Clog 2 =: - Cos 4, et ainsi de suite. Le leu des arétes de rebroussement de toutes ces surfaces peut être engendré par une courbe du second degré, dont les équations pren- nent la forme eee ea te A RS oie Gi bk TY + acts mi TR Pour C = % on revient à la surface rectifiante. 8:0. Le probleme de trouver une surface, par le développement de laquelle les courbures dans tous les points de la courbe fondamentale dimi- nuent dans un rapport constant, se résout au moyen des formules du nu- mero 8, si l’on y pose = constante = e et les équations de la surface cherchée deviennent E—atav, Hh=ytbv, $=z+ecv, T Cos « + K Cos e Sin ¢ e aCe ns + K Sin 2e Cos A = Se , ye T Cos # + K Cos e Sin ¢ Cos 4+ K Sin *e Cos u pe me | I72 ©. 1 V T? + K? Sin * T Cos y + K Cos e Sin e Cos & + K Sin *e Cos » VT? + K? Sin Les équations de la génératrice, rapportée à la tangente, à la normale principale et à la bi-normale, sont xe M uh RZ, T KSineCose KSin’e et donnent par élimination de e Neb Ze RK at ce qui prouve que les génératrices correspondantes à des valeurs diver- ses de e forment au point ayz une surface conique, dont les sections ZX, FORMULES RELATIVES À LA FLEXION DES SURFACES REGLEES. 15 par des plans parallèles au plan normal sont des cercles, qui touchent le plan osculateur. Par conséquent les points des arêtes de rebroussement correspon- dants au point a yz appartiennent à une courbe, dont les équations peuvent s’écrire Yi + ns 2X © In+TXY+KYZ 27 La dernière équation représente une hyperboloide à une nappe, engen- drée par une ligne droite qui glisse en s'appuyant sur la tangente, sur la polaire et sur une ligne parallèle à la normale principale. 9:0. Afin que la courbe fondamentale ait après le développement de la surface une courbure égale à la torsion dont elle jouissait avant d'être dé- ployée dans le plan, il faut mettre r Cos D = =. K 10:0. La surface cyclifiante provient de la position = 1 Ke@osiai—— rs En ce cas il est permis de mettre 6 Ss Ss LAC Sm le Cos = dx Ss da 9 — = Cos =, ea —4Sin ds 'S: ds 1 2 PL d'où il vient en vertu des équations du numéro 9 a tas as X' = p Cos — + q Sin = r y? val (| Al S 1° S il 1 Y' = (q Cos - — p Sin—+ r} Cos @ 7 r 7 a 8 abs ar fi -— AU IS) ayo = ë Z' = {q Cos p Sin — +7} Sin ® r T Ces équations donnent pour p = 0 et ¢ — 0 INTERNE RE Er ies Q we à Y'=rCoso=o0, Z=rSno=etea, TY Ze Zur, 7} 16 He Ta: DAUG, ce qui prouve d'abord qu'une certaine développante de la surface cy- clifiante se trouve entière dans la surface polaire de la courbe fondamen- tale, et ensuite que la distance entre les points correspondants de ces deux courbes reste toujours la même. Par conséquent, cette dévelop- pante se transforme en cercle, si nous déployons la surface polaire de la courbe fondamentale, chose qui est bien connue. L’équation K Cos => montre quil y a deux surfaces cyclifiantes pour chaque valeur admissi- ble de r. 11:0. Soit la courbe fondamentale une ligne de courbure d’une sur- face quelconque, et soit la surface développable l'enveloppe du plan tangent, il faut que la génératrice de la surface développable et la tan- gente de sa courbe fondamentale deviennent tangentes conjuguées, et nous aurons par conséquent | tort = © ou da T+—=0 ds ou encore ds IP == SP —. do formule connue, due à Lancrer. 12:0. Nous finirons par généraliser la formule de Lancrer. La courbe fondamentale étant située dans une surface quelconque, et la surface développable étant l'enveloppe du plan tangent, il faut, comme nous l'avons déjà dit, que la tangente de la courbe et la généra- trice de la surface développable, soient tangentes conjuguées. Si nous désignons done les rayons de courbure des sections principales par 6, et 0,, et par r, et 7, ceux des sections normales, dont les tangentes coin- cident avec la tangente de la courbe fondamentale et sa tangente con- juguée, nous aurons en vertu d'une des propriétés de lindicatrice de Durin au cas dune surface concavo-concave Ng la an Ooi Vor, Sint = V 0,0, d'où il suit que 7, et r, sont les racines de l'équation oe 0 0, r+ RE — (), d CENPE Sin *¢ FORMULES RELATIVES À LA FLEXION DES SURFACES REGLEES. LG, Soit maintenent @ le rayon de courbure de la courbe fondamentale et à le positif des ee angles ® formés par le plan tangent et la normale principale, nous aurons elle le theoréme de i oar 1 1 1 ? 9 =7, Sin J, et de plus on a 0 = s ONE Coa 2 K’ RER Kee K? Sin 2.3 (T+%) +K?Sin?9” par conséquent dd ads [nee aye + (K Sin 9 — K,) (K Sin 3 — K,) = 0. Au cas dune surface concavo-convere nous trouvons dune manière semblable I (rT Sr =) + (K Sin ? — K,) (K Sin + K,) = K, désignant ici la courbure de la section principale dont la tangente va rencontrer la même hyperbole de lindicatrice, que la tangente de la courbe fondamentale, et pas l'hyperbole conjuguée. Au cas d'une surface développable nous aurons KE I0 et par suite ‘Av He) + K Sin #(K Sin #2 — K,) =0. | dd ds De ces formules on déduit celle de Lancrer, car on a, la courbe étant une ligne de courbure, KeSing 7 Ike et par cela Ld rm N) + 7 ). Si la courbe est géodésique on a wo 18 H. Ts. Dave, FORMULES RELATIVES À LA FLEXION DES SURFACES. et, par conséquent, on trouve l:o pour une surface concavo-coneave 2 ; r r +: T° +(K—K,)(K — K,) = 0, 2:0 pour une surface concavo-convexe T+(K—K,)(K+K,) = 0 et 3:0 pour une surface développable T+ K (K —K,) =0. MEMOIRE SUR LE PROBLEME DES N CORPS, PAR GÔRAN DILLNER. (PRÉSENTÉ A LA Socıkrk ROYALE DES Sciences pD’UPSAL LE 2 Mars 1877.) UPSAL, ED. BERLING, IMPRIMEUR DE L'UNIVERSITE 1877. 34 Lap (ee Se I, EQUATIONS VECTORIELLES * DU MOUVEMENT. 1. Soient M,,M,,...M, les positions des n corps et m, , my .... m, leur masses respectives; soit de plus (ij k) un sytème d’axes rect- angulaires fixes; alors (1) M,M=a,—ix,.+7y,+kz, rs 4 est un vecteur dont les coordonnées dans ce système d’axes sont a Yrs 1 2rs et qui jouit des propriétés suivantes **: @) Lg = yy bp: O étant une origine fixe, posons le vecteur (3) OWN x et * eS ae, CA mm, rs en observant que d'après (2) A„=—4,, et par suite A,,—0, on a d’après la loi de Newton le systeme suivant d'équations * * Voir Tait, An elementary treatise on quaternions, 2° éd. Ox- ford 1873. Une simplification de la methode d’Hamilton a été essayée dans le V er- such einer neuen Entwicklung der Hamiltonschen Methode von G. Dirr- NER, Mathematische Annalen, Leipzig 1876, ** On doit observer que de @,,;=—@,, suit @,,— 0. = Voir Wat, n%330Lete: Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 1 bo Goran DILLNER, 72 07 7 oe = 2A;,, dt? DCR Mo = = Ao, (5) dt? : To IA, 9 où la sommation s’étend de s=1 A s=n. Par laddition on aura ŒX, PX, ŒX, 0 RE 2 —0 Wat au tar AaUt et par l'intégration (6) mimi... mXn=Ct+Ci), où C et C, sont des vecteurs constants. 2. En désignant par G un certain point et en posant les vecteurs 0G= (7) i Y GM, =P, , on aura d'après (38): (8) X;=7+8.. En posant » (9) a M+ Me à Mn et Go) +0, on aura à l’aide de (6) (CD TO ET CAEN EEE le pomt G étant ainsi le centre de gravité des masses mi, Mg,..M, * En observant ensuite que Gate, * Vow Tait, pag. 13. O2 MÉMOIRE SUR LE PROBLÈME DES N CORPS. on aura, à l’aide de (11): (2) = — 6, —>a4,.m,, la sommation s'étendant de s=1 à s=n. 3. A l’aide des équations (5), (8) et (10) on obtiendra: dR pres =A, , dB, Me = ZA, (13) dt? 2 mf Bx =—2A,,, dt? un système d’équations du mouvement, rapporté au centre de gravité G comme l’origine. 4. Rappellons les formules différentielles suivantes *, dont nous ferons usage. En désignant par g un quaternion ou un vecteur, on a (14) d(q’)=dq.q+4.dq. En désignant par & un vecteur, on a: et 2 —dT’a d(e) 1 al RATE > ar) Ta Ta d da da AV _—) = —— Oo Oy a G dt Ve dé * Tait, pag. 73. 4 Goran DILLNER, IL SIX INTEGRALES DU PROBLEME DES TROIS CORPS, DONT DEUX DEPENDENT D'UNE QUADRATURE fe q ÉTANT UN QUATERNION, 5. Pour ny —...—m,—0, on tire du système (13) le système suivant: d’ Bi _ mi "Ta, Fu Pa dB: oy IR Sa ner = Mean d’ B_ az m ap Unes ee d'où l’on obtiendra, en observant qu'en général B+ eps — B, 9 et en posant P=m mm I 22 Cant le système suivant d'équations du mouvement: (da cho de Co Pa dy ) Id) Gon =e pe er eo ip = IP COE mo ale irae Ya mee ger | 6. De ce système on tire par soustraction, après avoir multiplié d'une manière convenable par a», a3, et an, les résultats suivants: d'en Oy dt? dt? my his Chi | = ty P— Pan, CPS Che dt? di? Mg | aa aan} an P— Pan, Den, Cm dt? di? MM ci ci | = a3, P— Pas, ; MEMOIRE SUR LE PROBLEME DES N CORPS. 5 et en observant que d’après (2) &5+4,+@,—0, on obtiendra, par addi- tion et à l’aide de (16), l'intégrale suivante: I oO de; (18) = mm, V age au pe UE V aus Ge tm dy 2 =§., où À désigne un vecteur constant. De cette intégrale des aires on tire immédiatement les trois intégrales an exprimées au moyen des coordonnées des vecteurs: den ae ; (. bs \ art dy) _ MMe Yıa dt ls 73 a dt \ 6} days dz das AZo: (19) nett at op 2 4 user („ Uw dx») (A d'y23 xs, (. Aya, UE: MANN Te) EN Ma Co: Yo IL MM: Dope A es aie sen a ale où f,, &, f, désignent des scalaires constants. Ce système (19) peut être déduit des trois intégrales connues des aires, exprimées en coordonnées des vecteurs A, B, 3. . Remarque. En posant T day» _ ds» Ass T des Oh AP CA dk | Tan” Wie ane ces quantités étant par conséquent les vitesses tangentielles des trois corps M,, M,, M;; et en désignant par By, Ba, B,, les angles des di- rections tangeutielles dev ; des: 5 das avec les vecteurs resp. a2, ds Zsı dt dt dt et par do, das, 7 les vecteurs unitaires, perpendiculaires respectivement aux plans de ces angles; et, de plus, par J un vecteur unitaire, perpendicu- laire à un plan invariable, l'intégrale (18) prendra cette forme remar- quable: ds (20) mimots Tayo i Ao Bisel mates Les 8 Sin By, + Manu. Hie Sink Bs EIN. 6 Goran DILLNER, Après avoir divisé cette égalité par 7, et en prenant les égalités en scalaires et en vecteurs, on trouve des résultats très instructifs sur la nature de la loi des aires. 7. Posons, d’après (1): I = k(zs +1; — jte) = kids, ) (21) Le —k (235 == Yos — js) = kos ; ga = k (es: == 51 —Jxs;) = kas, : Puisque & est un vecteur unitaire constant, le système (17) peut être mis sous la forme suivante, en observant que Ta, — Tqs ete.: Oe Ad” £ Tie d’g,. oc d’q. q - où Q=k“*P. En multipliant ce système convenablement par les diffé- rentielles dq,,, dq, dqs,, on aura les deux systèmes suivants: GOGH. rdge CS OL - me ar Ca) u des (qos Ades Yas) ys dt al dt He ke \ dis, dds, 4/4451 dss I) _ q..Q mg} Ai al at )+r TGs, das Q, et dq,s\ A415 9,019, 5 mm, af al a ee = Oda, ; CHENE g9..dg, MM, jd( dss) its Ce Ty = Qdq,, ; dds,\ dq: Jai lg mM, }a/ iss) nn + (= Qdası - En observant que o, + a3 +43, =0 et, par conséquent, Ga +%s + Ja1 = 0 et dds + ds + dq, =0, on aura, par l'addition de ces deux systèmes et à Taide de (14), l'intégrale suivante: MÉMOIRE SUR LE PROBLÈME DES N CORPS. 7 (ds), (Kae)?) Aas? (Egan)? 28) mm (She) ef aman) (Uh) be fi mgm) (Sey + fre = 9, où § est un quaternion constant de la forme gs dans la formule (21). La determination complete de cette integrale depend, comme on voit, dune quadrature * Te , où g est un quaternion de la forme spé- ciale dans ‚ED: De (23) on tire immédiatement les trois intégrales suivantes **, exprimées au moyen des coordonnées des vecteurs a, , 93, a1: es (es) — (a) (ay 4. (ES ee —Yiz) | vu le ben ound Hen Gaal Gao me + MM Vv dz „de rd(z %15) (dz dx X (24) ma) = a a ™ (+ mans} = Tae ee =) fa [a ° ag + msm, — das + "| pak Ca: Ts) — |, dt ms dt dt TE N ‘au a (papel de eh) Am. Ms sus | EG ale), + Mama | len dyn 4 z | rd ars) —h,;, (dt dt De où fi, fe, fs, désignent des scalaires constants. * Ici, on entend par quadrature l’intégrale d’une expression différentielle qui ne contient que les coordonnées d’un corps. ** On suppose ici, ce qui est admis dans la méthode des quaternions, que la valeur de la quadrature dite soit un quaternion, décomposable en le produit d’un ten- seur et d’un verseur ou en la somme de ses coordonnées multipliées par les unités 1, i, j, k [efr Versuch etc., N:o 30]. Ainsi, cette quadrature étant trouvée, les qua- dratures dans les formules (24) et (25) en suivent immédiatement. 8 Goran DILLNER, Par la symétrie on a le système suivant d’intégrales: mata) = (re) (<2) +o [Ses 242) dt dt Ta; dives dayas GAS (ta —Y 35 — 2%) ) a ot AG: Ë dt ls & dt 7) A) Le ) (re EL, my Cy Ä | | > m) (de) ) ee ne Den 0... ER RNIT i 23 dys \ + msm ( 7 a , + MM = we Nu [ane La Vas) où f,, B;, 9, sont des scalaires constants. En ajoutant la première intégrale du système (24) et les deux pre- mières intégrales du système (25), on trouve à l’aide de (15) le résultat suivant : (26) ma, | (Fe) + (Sy 4 (= - rT imams) (he) + (ce) + +) en) (Ge) + (Ha) (Es) EE 4, ÿ désignant un scalaire constant. Cette intégrale peut être déduite de l'intégrale connue des forces vives, exprimée en les coordonnées des vecteurs B,, Rs, LB. MÉMOIRE SUR LE PROBLÈME DES N CORPS. 9 Ainsi, les deux systèmes d’mtégrales (24) et (25) n’équivalent qu'à ; De d(q)? deux intégrales nouvelles distinctes, dépendant d’une quadrature [ au : dl où g est un quaternion de la forme q,, dans (21). En observant qu’à cause de l'égalité 2544, +@,—0 on n'aura A déterminer que six coordonnées en fonctions du temps, on voit que les six intégrales trouvées forment un système complet dintégrales du premier ordre du problème des trois corps. Remarque. En exprimant le système (17) en équations entre les coordonnées des vecteurs a2, a3, æ et en multipliant ces équations convenablement par les différentielles des coordonnées, on retrouvera, par addition et soustraction des résultats ainsi obtenus, d’une manière purement algébrique, les systèmes d’intégrales (19), (24) et (25). III. SIX INTÉGRALES DU PROBLÈME DES N CORPS, DONT DEUX DEPENDENT D'UNE QUADRATURE fe q ETANT ¢ UN QUATERNION. 8. La détermination de ces intégrales repose sur le theoréme sutvant. L, et À, étant des quantités quelconques |quaternions, vecteurs ou sca- laires] et fi, p,...p, des quantités scalaires; soient, de plus, Ans = N + As ’ Ans en Air (27) Le RUE Ih. I Le = À Bs; alors 08),27,,24,722,26,--...222,&l,= (eat fs het fn) (BEA), Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 2 10 Goran DILLNER, où les sommes dans le premier membre s'étendent de s=1 à s=n™, et où la n(n—1 > somme dans le second membre comprend N termes formés par des com- binaisons des indices vr et s de 1 an, c'est-à-dire par les combinaisons 12, IS run 23 2m ec Cl) N: Pour n=3, on trouve, par la multiplication, (Li + L;s) (his + Ls) = Lisp + Lis Ass Lys A9 Mo + Lis As ) (Ls; + Ls) (los + FS) = La Ao Mi + La Agfa Lay Ayfı + La Ào3 45 9 (La + Lg) (la + Is9) = Ls, Ası Mr Lis Ags Me + Digg Ag fr + Lys Ase Me - En ajoutant ces égalités, on trouve, à l’aide de la condition (27), SDS SS ESS (Mat Het Ms) = (LA) : Done la formule (28) est vraie pour n=3. Supposons maintenant que la formule (28) soit vraie pour un cer- tain indice n; alors nous en démontrerons la vérité pour l'indice (n+1). En effet, les sommations s'étendant de s=1 à s—n, on a, par la multiplication, & 3 Lsthin+y) = Sb Oye tS) Day Bam tar) (3 Ls, Len 4) (Shot ba4y) => Le, 3 le; 4 3 Lo ,len 41) + Lem (Sle. le +0) 9 (= bpp te JE (n+ ») (= Lae In (n 55) = Sb PSS 15e (Are +1) + JB: (a +1) (zZ Let ee + 1) 9 (L (a +1)1 + La +02 +. De aD Lent DoS = Ly, +012 Ihe + 1st Len 4122 lon + 15 + eet Lo pind lags: * On doit observer que d'après la condition (27) Ly. =A, =hr = 9 [efr N:o 1, Note **]. MÉMOIRE SUR LE PROBLÈME DES N CORPS. 11 Dans ces développements, les n premiers termes de dessus de la première colonne verticale forment, d’après la supposition, la somme (Mit Me+...@,) = (L,,.A,.), et, à l’aide de la condition (27), les n premiers termes de dessus de la seconde colonne verticale forment la somme Prix (L,A,); enfin, les termes restants forment la somme (m ++...) n Pelee Aan. Done, la somme) totale est (at. ...2,1)2(2.2,.) n+1 et ainsi la vérité de la formule (28) se trouve démontrée pour lindice (n+1), si elle existe pour l'indice n. Mais, la formule (28) étant vraie pour n=3, elle est vraie pour n—4, etc.; donc, en général, elle est vraie pour n égal à un nombre entier positif quelconque. Ainsi, le théo- rème proposé est démontré. Corollaire. D'une manière tout à fait analogue on aura la formule générale 29) EL SSL (Rp) SCALE 9. Une équation du système (13) est de la forme: 2B. (30) m,< B —>A,,, ai? à laquelle il faut joindre l'équation (12) ou —cf,—= s4,,M, . En multipliant ces deux formules et en sommant les résultats pour r—1, 2,...n, on aura, d'après les formules (29) et (28), si l'on y fait PT 2 TS m. —r>(«,.A,,), a n 71 ı—n 2 GS: mt Bg. =C3 (A, Ors dt? n 7=1 2 - U. \ 9 Mais, d’après (4), on a «,,4,,—A4,,4,,— mm, Se . Donc, à l’aide rs de (16), on trouve l'intégrale des aires suivante: 1 oO 12 GÖRAN DILLNER, Cie au es ae TE dt ou Ä est un vecteur constant. Si l’on pose £,, 9, C, étant ainsi les coordonnées rectangulaires du vecteur B,, qui va du centre de gravité G au corps M, (N:o 2), on retrouve immédiatement les trois intégrales connues des aires: mn S m,( Lo =) — r=1 dt dt (33) Em (ee dc 1—1 dt Enfer, u dt x dt ky, kg, k3 désignant des scalaires constants. 10. Par la differentiation de la formule (12), on a (34) ne = =. Ms. En multipliant les formules (12) et (34) et en ajoutant les résultats, multipliés par m,, pour r—1 , on aura, d'après les formules (29) . la, , et (28), en y faisant Z,,=m,m, Fp Nip a cae et w,=m,, les deux résul- dt I 2,. on tats suivants: —n ox m,ß, Bros > (m, My, dy, a) 3 at 7—1 n 8 rs} ° Par la soustraction on aura, à l’aide de la formule (31), ce résultat de transformation bien remarquable: PE m, EB, =03( 1—1 ae? oo, ce L 3 MEMOIRE SUR LE PROBLEME DES N CORPS. i) (35) om, V (8, ae 1 = 2] m,m, V (a. %) | =rk, 11 n dt où la constante Ä est celle de la formule (31). La formule (35) con- tient l'intégrale des aires, exprimée en les vecteurs #,,. De cette inté- grale on tire immédiatement les trois intégrales des aires, exprimées en les coordonnées des vecteurs ~@,,: : dz... dz (36) = m,m, (2. LER AR =| = The, n dt dt i dy dx =)m, M(t TS np) — ok n ( dt dt ae où les trois constantes k,, kg, k; sont celles de la formule (33). Si l’on fait dans les formules (35) et (36) m,—...m,—0, on retrouve les formules (18) et (19), en identifiant les constantes 8, f,, &, f; avec les constantes respectives &K, ch, lg, chs. Remarque 1. En observant que iR: et T da, dt dt sont les vitesses tangentielles du corps M, relativement aux vecteurs respectifs 8, et #,,, et en désignant par B, et B,, les angles des direc- dp, d tions tangentielles = et dats, ; avec les vecteurs respectifs 8, et æ,,, et at par 7, et 7,, les vecteurs unitaires, perpendiculaires respectivement aux plans de ces angles, l'intégrale (35) peut être écrite de cette manière remarquable: GT) oz (ni TE dB, Sin B,) = 3 (mm.i,.Da,,T gern B.)=eITK, dt d DL n t où J désigne un vecteur unitaire, perpendiculaire à un plan invariable. De cette formule on tire des résultats très instructifs sur la loi des aires des n corps [cfr N:o 6, rem.]. 14 Goran DILLNER, Remarque 2. Comme on le voit, les intégrales des aires (33), (35) et (36) restent les mêmes, si l’on introduit dans l’equation du mou- vement (30), au lieu de T’«,,, une fonction scalaire quelconque de Ta,.. 11. Posons dans la formule (32) (38) ß, = k(C, =F ne) ae kp, et dans la formule (1) (39) A, = k (u N) Be) = k Irsy et, par suite, dans la formule (4) (40) A,,=m,m, Pa —kQ,,; alors, puisque k est constant, les équations (30) et (84) prendent les formes suivantes: En, 41 DRS À (41) mE x 0. et In, do 42 Dr SR “> AGE AU En multipliant ces deux formules et en ajoutant les résultats pour r—1,2,...,n, on aura, d'après les formules (29) et (28), si l'on y fait L,= 4%. R= Gl et Hs =Ms: TL dp, dp, =F Sal > (iin oO, enr aCe au —o =m, a, dp: => (se): = dt dt En ajoutant ces résultats, on aura A l’aide de (40) et (14) l'intégrale suivante : (43) =m, (ee a > > (m,n, pone )=4, où H est un quaternion constant, de la forme p, ou q,,. De cette inté- grale on tire immédiatement les trois intégrales scalaires: MÉMOIRE SUR LE PROBLEME DES N CORPS. 15 N een, ee Smee smn (att, où hy, hg, et hs sont des scalaires constants. Par la symétrie, on a le système d’integrales suivant: rl GE ee) ) +? M,.m; are Yrs! rs )) —h,, = dt dt Tq, \ CRETE Eee Im, (am) = \m,m, E UI} _ he ; dt dti ni 4 Gee) où hy, h, et hg sont des scalaires constants. U En ajoutant la premiere intégrale du systeme (44) et les deux pre- miéres intégrales du systeme (45), on trouve à l’aide de (15) l'intégrale connue des forces vives: a CRC NC RE h désignant un scalaire constant. 12. Si lon élève au carré l'équation (42) et qu'on multiplie le ré- sultat par m,, on trouve en ajoutant les produits pour r=1, 2,.. dys dt erie d'après la formule (28), si l’on y fait L,,=m.m, ln, x, = et ,—=m,, le résultat suivant: rn r 2 2 Tas m, (Pe) =>) jm, ( Me) : r=1 dt n ( dt d'où lon tire, à l’aide de (43), cette intégrale de transformation bien remarquable : (47) s[mm.f(de) te Teen, a 16 Goran DILLNER, où la constante H est celle de la formule (43). De cette intégrale on tire immédiatement le système suivant de trois intégrales scalaires: pen Ge) ea oe Ce, wh dra rs) ) 48 > ye je (e rs rs rs rs, ( = (48) : K mu) m + 4 TT. JE ch, : [Bitte 77 il TE. (] Ths , où les constantes h,, h, et A, sont celles du système (44). Par la symétrie on a le système suivant d'intégrales scalaires: IL nt DT Du se ne (49) > mm. (He) ee) (Ge) +e] AY rs nz | ET n v (de, rs (er dns Yrs) ) | = che , > |mm.| dt dt | Nr, \ les constantes h,, h, et h, étant celles du systeme (45). En ajoutant la première intégrale du système (48) et les deux pre- mières intégrales du système (49), on trouve à l’aide de (15) l'intégrale \ suivante, correspondante à celle des forces vives (46): ae où la constante À est celle de la formule (46). En faisant m,—...m, =0 dans les formules (47), (48), (49) et (50) on retrouve, en identifiant les constantes 9, ÿ, i, be, Os, D, D et D, avec les constantes respectives oH, ch, chy, chs, chs, chu, chs et che, les intégrales (23), (24), (25) et (26) du probléme des trois corps. 13. Des intégrales trouvées ci-dessus il n’y en a que six qui aient un caractère distinct: ce sont les trois intégrales des aires (33) et les trois intégrales représentées par les systèmes (44) et (45), d'où résulte MÉMOIRE SUR LE PROBLÈME DES N CORPS. 17 l'intégrale des forces vives (46). Ainsi les systèmes (44) et (45) équi- valent à deux intégrales nouvelles dont la détermination complète dé- pend d'une quadrature i , ou q est un quaternion de la forme 4q,. q dans la formule (39). Les autres intégrales (36), (48), (49) et (50) ne sont que des résultats de transformation des intégrales (33), (44), (45) et (46). Remarque. Des 3n équations scalaires du système (13) on pourra, à l’aide de (28), dune manière purement algébrique déduire les inté- grales scalaires (33), (44), (45) et (46). 14. Des 3n coordonnées des vecteurs ß,, B,,...8, il n’y en a, à cause de l'égalité (11), que 3(n—1) à determmer en fonction du temps au moyen des 3n équations scalaires du système (13), en y faisant usage de la relation 6,+,,— 6, pour déterminer les vecteurs @,,. D’un autre côté, si l’on considère les vecteurs à indices successifs &s, d3,..., ni æ, comme les n côtés du polygone des n corps, et si l’on observe que z n(n—1 n(n—3 les diagonales de ce polygone, au nombre de Me) pte) peu- vent être déterminées par des relations de la forme a@,, = 41) +44 049+ ... 4% 1,, On voit que dans ce cas aussi, à cause de l'égalité a + x + du im ten —=0, il n'y aura que 3(n—1) coordonnées des vecteurs a, à déterminer en fonctions du temps par l'intégration des équations du mouvement (13). p y\ 2 Remarque 1. Au sujet de la quadrature 4) a , on peut faire les q observations suivantes. En désignant par v le verseur du quaternion g, et en posant 4 OSE s étant ainsi un vecteur unitaire d’une direction variable *, on peut met- tre q sous la forme: q=Tq.v. * Voir Versuch einer neuen Entwicklung ete., N° 25. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 8 18 Goran DILLNER, MÉMOIRE SUR LE PROBLÈME DES N CORPS. En intéorant par parties, on aura oO 1 GE nr 1 Im, ant ("an 5) ou, en intégrant par parties une fois de plus, oe ee ie Ok T’q ET NG SE rd gq)? > 8 Ainsi, la quadrature | D , dont dépend la détermination complète u 4 des intégrales quaternales (43) et (47) et en méme temps des intégrales scalaires (44) et (48), est réduite A ces quadratures d’une forme plus al fas\ 2 a simple [or ou Pe): Remarque 2. Puisque, dans les formules (28) et (29), pu, p,...,pe, sont des scalaires positifs ou négatifs, les résultats d'intégration, obte- nus dans les N° 9—12, sont vrais aussi pour le cas où une ou plusieurs des masses my, Mg,...,m, Seraient considérées (ce qui est admis par les formules du N:o 2) comme des quantités négatives, c’est-à-dire qu’elles seraient affectées de forces repulsives au lieu de forces attractives. Ainsi, pour le cas que la somme des masses ¢ soit nulle, l'interprétation des formules (47)—(50) doit être observée. Remarque 3. Les expressions des différentielles af Ë). dV (2. =) ( C } 2 et a, tirées de (30) et (12), de (41) et (42), semblent mériter un ( intérêt spécial de la part des géomètres. SUR LES FONCTIONS IMAGINAIRES, À L'ÉGARD SPECIAL DU CoECU DES RESTIDUS Vie by AST Ke (PRESENTE A LA SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES D’UPSAL LE 19 JUILLET 1877). UPSAL ED. BERLING, IMPRIMEUR DE L’UNIVERSITE, 1877. a ey RON | I. theorie des Résidus a été fondée par Cauvcny sur le développement d'une fonction en serie indéfinie d’une forme spéciale. L'auteur du mé- moire present, considérant ce principe comme un peu étranger, a préféré établir cette théorie sans employer aucune considération des series indéfi- nies. Le principal besoin d'introduire les Residus dans l'Analyse consiste sans doute dans la nécessité souvent éprouvée de faire disparaitre d’une fonction la partie qui devient infinie pour une certaine valeur de la variable. Conséquemment, ce me semble, on doit prendre cette nécessité pour point de départ, quand on se propose d'exposer la théorie mentionnée. C’est à ce point de vue que j'ai cherché ici à aborder la question. Aussi jai voulu établir les Résidus sur la base la plus élémentaire possible, et pour cela je les ai déduits seulement au moyen des plus simples principes du Calcul Differentiel et sans employer nullement la théorie deli- cate des intégrales imaginaires. De cette intention il a été une conséquence inévitable que je n'ai dû employer ni le théorème fondamental de Cauchy sur la possibilité de développer une fonction en série ordonnée suivant les puissances de la variable ni le théorème qui en résulte relativement à la continuité des dérivées d’une fonction continue et bien déterminée. Aussi je mai pas eu pour but l’exposition des lois du Calcul ingénieux, mais seulement de déduire les formules nécessaires à la calculation des Résidus dont la soustraction d’une fonction donnée en fait disparaitre la partie qui devient infinie pour certaines valeurs finies et données de la variable in- dépendante. Afin d’éclaireir suffisamment la méthode d'exposition, surtout au point de vue de notre besoin des hypothèses admises, nous commencerons par l'exposition des premières idées sur les fonctions d’une variable imaginaire. Nova Acta Reg. Soe. Sc. Ups. Ser. III. 1 2 M. Faux, Il faut observer que tout ce qui est dit dans ce mémoire relativement aux fonctions qui n’ont qu'une seule valeur pour chaque valeur de la va- riable est aussi applicable à toute autre fonction qui peut être regardée, au moins dans Vintérieur de certains contours, comme composée de plu- sieurs fonctions de la premiere espece, de sorte qu’elle peut être représentée par quelque fonction que ce soit parmi celles-ci. Voila pourquoi nous nous dispensons, pour une bonne fois, de parler d’autres fonctions que de celles qui n’ont qu'une seule valeur pour chaque point intérieur au contour considéré. DEA PIE NOTIONS PRÉLIMINAIRE. Qe Continuité des fonctions réelles. 1. Une fonction donnée f(x) est dite continue pour la valeur réelle a de %, Si 1:0. f(a+h) est réelle, quel que soit le signe de h, du mois si la valeur absolue de cet accroissement est supposée suffisamment petite, et si 2:0. f(a+h) tend indéfiniment vers une seule valeur limite, réelle et finie, indépendante du signe de h, quand la valeur absolue de A décroit indéfiniment, et cela de sorte que f(a) n'aura aucune dutre valeur que cette même valeur limite. Par la condition 2:0 on évite cette discontinuité singulière que M. Seidel, (Tome 73 du Journal de Crelle, pag. 304) a démontrée pouvoir se presenter méme chez les fonctions analytiquement expressibles. Si ces conditions sont remplies pour chaque valeur de x intermédi- aire entre deux limites réelles @ et db, la fonction est dite continue entre ces limites. 2. Une fonction donnée f(x, y) des variables réelles x et y est dite continue au point (x — a, y — b), si 1:0. fla+h, b+k) est réelle, quels que soient les signes des quantités réelles h et k, du moins si les valeurs absolues de ces accroissements sont suffisamment petites, et si | SUR LES Foncrrons IMAGINAIRES. 3 2:0. fla+h, b+k) tend indéfiniment vers une seule valeur limite, réelle et finie, indépendante des signes de h et de k. en même temps que ces quantités toutes les deux et indépendantes l'une de l'autre décroissent indéfi- niment, et cela en sorte que f(a, b) n'aura aucune autre valeur que cette méme valeur limite. De même, si ces conditions sont remplies pour chaque point dans l'intérieur d’un contour fermé situé dans le plan des coordonnées, la fonction est dite continue dans l'intérieur de ce contour. Souvent une fonction f(x, y) est continue dans l’intérieur d’un con- tour donné à l'exception de’ certains points intérieurs au contour. § 2. Définition et continuité des fonctions d’une variable imaginaire. 3. Chaque fonction F(z) d'une variable imaginaire z que nous re- sarderons dans ce mémoire est supposée douée des propriétés suivantes: 1:0. La fonction doit, par une substitution 2=& - yt ou z= pe” = p(Cos 8 + à Sin 9), prendre la forme (1) Bz) = ¢(@, y) + ir, y) ou (2) F(z) = x(p 8) + iz(p, 9), les fonctions £, w, y, z, ainsi que les variables x, y, p, 9, étant supposées reelles. 2:0. Les fonctions ¢, w, 7, z doivent étre bien délerminées, de ma- niere que chacune d'elles n'aura en général, dans chaque point de la partie du plan en question, qu'une seule valeur possible. Cependant nous admettons qu'elles pourront devenir infinies dans des points distincts et isolés les uns des autres, mais non pas dans une suite continue de points, soit qu'ils forment une partie d’une courbe ou une partie du plan. 4. La fonction F(z) est dite continue dans chaque point ou dans l’intérieur de chaque contour où les fonctions @ et W (ou y et 7) sont con- tinues toutes les deux. 4 M. PA, Remarque. Il faut observer ici la nécessité de la premiere condi- tion de continuité, c’est-à-dire que les fonctions ç et Y (ou y et 7) doivent étre réelles toutes les deux dans lPintérieur d’un contour, si petit qu'on veuille, décrit autour du point en question, ou dans chaque point intérieur au contour donné. Em effet, si cette condition n’est pas remplie en un point donné, toutefois la seconde condition de continuité pourra l’etre. Mais, dans ce cas, il mest pas à priori impossible que, partant du point en question dans diverses directions, l’une ou l’autre des fonctions ¢ et # (ou y et 7) devienne reelle seulement dans quelques-unes de ces directions, mais imaginaire dans d'autres, ce qui revient au même qu'alors les fonctions g et Y (ou y et 7) ne seraient pas les memes dans toutes les directions issues du point, mais, au contraire, qu'il y aurait discontinuite dans le dit point à l'égard de la définition analytique de F(z) au moyen d’une équation de la forme (1) ou (2). Dérivée d’une fonction imaginaire. 5. Nous empruntons à la théorie des fonctions réelles le théorème suivant bien connu: Ma, y) étant réelle et continue dans chaque point de la droite qui joint le point (x, y) au point (v +h, y +), et les dérivées partielles du premier ordre remplissant celle meme condition dans tous les points de la meme droite, à l'exception peut-être des points extrémes (x, y) et (x + h, y + kh), on a toujours (3) Death, y+h)— Oa, y) =hO (x + 9h, y + Hk) + kP' (x + dh, y + dh), 9 étant une quantité réelle comprise entre 0 et 1. Quant à la forme que nous avons donnée ici aux conditions de ce theoreme, il suffit d'observer qu'on obtient la formule (3) de l'équation fr — FO) = (8) en posant /(¢) = Ov + ht, y + kt) et en faisant ensuite {= 1. En effet, faisant ¢ varier de 0 à 1, le point (x + ht, y + kt) décrit la ligne droite passant du point (x, y) au point (x +}, y +h). SUR LES FONCTIONS IMAGINAIRES. 5 6. Avant de traiter de la dérivée d’une fonction imaginaire, nous devons faire une remarque d’une importance fondamentale, laquelle est comprise dans la proposition suivante: Dans chaque point (x, y) où la fonction F(z) est continue et définie par l'équation (1) et où, en outre, les dérivées ç’,, ¢',, W',, W', sont continues, on aura nécessairement les identités fe y= Vey), Lee, y) = — la 9). En effet, l'expression (4) (x, y) + ila, y) étant le résultat de la substitution de x + yi à la place de z dans F(z), on devra de cette méme expression retrouver Æ(2), c’est-à-dire une fonction indépendante de y, si lon y remplace x par sa valeur tirée de léquation LT — 2 — y. Donc posant T = g(x, y) + ir, y) et denotant par 7’ ce que devient T par la dite substitution, on devra avoir identiquement Mais de la définition de 7’ il suit Lee ee dues ddr ee ii + in) JEAN ) . \ dr R se AE dou l’on obtient, à cause de = —4, l'identité cy QT ; ; rae My =¢' (x, y) +(x, y) +(x, y)—e¢'Ax, 9)]. Comme dans cette formule le second membre doit étre identiquement nul, on obtient les identités (4). La proposition est done démontrée. Mais il faut bien remarquer que ce théorème peut être en défaut si, contrairement à notre hypothèse, une ou plusieurs des fonctions ç, y 6 M. Fan, et leurs dérivées partielles du premier ordre cessent d’être continues dans le point (7, y). 7. Définition de la dérivée. Conformément A la théorie des fonctions réelles, la dérivée F’(z) de F(z) sera définie par la formule (5) _ HO ee) Cae On Az=0 A? Posons z2=z +yi, Mehr; alors nous obtiendrons en vertu de Véquation (1 | F(e+ Aë)— Fl) ¢@e+hyt+th—eG, y) + vx +, y+ k)— WC, y)] AS hake Maintenant supposant ¢, ” et leurs dérivées partielles du premier ordre CE; douées des propriétés nécessaires et suffisantes pour que l'équation (3) soit vraie pour D —@ et D=W, l'équation que nous venons d'obtenir pourra s'écrire F(z+ Az) — F(z) Az hose +dh, yAdh)+he (e+oh, yAdk)+iphw (at Ah, y-+ Ak) + hp" (v-+2h, y+Ak)] a h + ki (Os ) \ ? | rapport à x, ensuite par rapport à y; il viendra 3 M. Fark, AG He = 0' (x, y) + (a, y), dx OF (Z) Maintenant de 2=a2+yi on obtient dz = dx + idy . En vertu de cette dernicre équation et des identités (4) les équations précédentes donnent OFZ) OF (2) Tr de + = [¢’,(x, y) + iwv’,(x, y)] dz. Mais Æ(2) étant fonction de x et de y on a, d’après les règles ordinaires de différentiation des fonctions réelles de deux variables indépendantes am), Ue) (9) 3 de + Ton MU = dz) . Cette équation jointe a l'équation (8) réduit la précédente à (10) dF(z) = F'(e)dz , laquelle démontre bien le théoreme. 8. De la définition donnée et des expressions obtenues pour la dé- rivée de F(z), il suit qu’elle est fonction de x et de y. Mais de ces eircon- stances seules il ne suit pas qu'elle est fonction de z, c’est-à-dire de la seule combinaison æ ++ yi, et sans cela la notation F"(z) ne serait pas juste. Mainte- nant nous allons démontrer que la dérivée de Æ(2) s'exprime en fonction de la seule variable z, au moins si les dérivées partielles de ç et de w du second ordre sont continues au point considéré. En effet, désignons par V l'expression p'(& y) air ap (a, y) 7 qui représente la dérivée de F(z), et par V’ ce que devient cette expression en y portant la valeur de x tirée de l'équation T— 2— y. La proposition sera done vraie, si V’ ne contient pas y explicitement on, ce qui revient au méme, si l’on a Sur tes Foncrrons IMAGINAIRES. CEE A, laintenant nous avons OV’ Vo, .0 W\ dx ory ay = (s+ ole +55 +i Do dx : = — —i. dy De ces équations il suit 2 we 20 og in ow oy al My ony ar ey dr? et en différentiant les identités (4) partiellement par rapport à æ nous _obtiendrons Wan On? Ray’ eh Qrdy nm _ qui réduisent l'équation précédente à A Oya d’où il suit que V’ est indépendant de y et, par conséquent, fonction de la seule variable z, ce qu'il fallait prouver. : Remarque. De l'analyse des numéros 7 et 8 et de Véquation (8) er nous coneluons aussi que F’(z) est fonction continue de z dans chaque point où les fonctions © et W, ainsi que leurs dérivées partielles du premier ordre, _ sont elles-mêmes continues. 9. On obtient par la différentiation de F(z) Val, (11) a do 7 0 En ajoutant ces équations, après les avoir multipliées respectivement par dx et dy, on obtient Nova Acta Reg. Soc. Se. Ups. Ser. III. 2 Ee) — E02, en étendant, comme dans le numéro 7, les définitions des différ totales aux fonctions imaginaires, de sorte que l’on pose UF Or (9) AQ = 5 te + Sey + et : (12) dz = dx + idy. Remarque. En partant de l’equation (2) on trouvera de la même 3 manière au lieu des formules (4), (9), (10), (11) et (12) respectivement # (4) dz = edo + ipe'dd . § 4. Quelques formules de réduction applicables aux fonctions imaginaires. 10. En substituant dans le développement de (a + b)" par la formule du Binome h et k désignant des quantités indépendantes de æ et de y, on obtient 4 aisément | Nay Sur LES FONCTIONS IMAGINAIRES. 9 2 û = n d! n Ln — 17. 9 | US + bs] = (n),h yn" + (n),h ey + 6.48 + Az Oo j RU ENT Samy otha RE, £ Dea a (a), ki roy “le WR Ik dy" ? D ch 3, a En ou nous avons remplace les expressions de la forıne Oem a Ae Sa par om: Qa" _r dy" pe dr" _ roy” ha formule (13) définit ce que signifie l'expression symbolique ee (15, + k a U, u étant fonction de æ et de y, de manicre que cette expression doit être remplacée par ce que l’on obtient de (13) en écrivant dans les numérateurs des termes du second membre dx au lieu de 9”. Pour cette expression symbolique on a toujours Be 9 Oe ù à Ÿ ON ay Bi 4 Ih +k—-) = Ih +k— — Sh - De (1e) | er me all | ‘Ve a a] (45, u x En effet, w désignant comme auparavant une fonction donnée de « m‘ 2 Oo et de y, et en exprimant les coëfficients du développement de la n°7 sance par ceux de la (m—1)*™* au moyen des formules connues 14 (n), =(n—1),, (rn), =n—1), +(n—1),,.., (ja =(M@—1) na + (M—1) 2, (ha = (nus on obtient sans difficulté de (13) ee 0 \ ou PDO Le OS 4 (uit) Fm de" +(n—1),h es + exe +(n—1)„—ıhk woy" + Q d'u 0” d'u 4 AVE n—1 7]. us DW ın—1 BEI 2 4 +(n—1), RU Savoy +... +(n—1), hk PTE = pre ay Dans cette équation la première ligne du second membre est égale au pro- duit de h par la dérivée partielle par rapport à x de lexpression ou dy dy RER hr che n—2 I. eh Fj (1 5) (n- 1),h in! Ar (n it, h “le Sy JEU 1), CUBE ? la deuxième ligne est de même égale au produit de % par la dérivée par- fe) D tielle par rapport à y de la méme expression. Maintenant si l’on remplace puis- Ta par n—1 dans l'équation | | (15) est égale à nn (a2 +k =) Donc la dernière équation peut s’ecrire Rd ay ae Ne ("2 + i =) wh 5 (ts + k 5 uw + ¥ el + k ler + k 7 U c'est-à-dire (1 + I 2) nm = (m +h 5 (= +i ) : Cette équation n'étant autre chose que la formule (14), la proposition énoncée est bien prouvée. SIC 11. Appliquons maintenant le résultat précédent à la fonction £2). Nous avons / | ou, en vertu des équations (11) ed) ù bh + k— |e) = ht kn) Pe). (16) (tr) Fo + HPO Supposant (2) continue et douée d’une dérivée £’(2), on doit avoir, con- à formément aux équations (11), ; OF (2) dx dEF"(2) =), i == ang et, par suite, il sera permis de remplacer dans (16) F(z) par F(z). Done ON aura aussi D (i, + ks |PO = @ HE (2) et, par conséquent, en vertu de (14) (pour m= 2) SUR LES FONCTIONS IMAGINAIRES. 3} 9 d Se ee az tay) Fe) = (i= FE Us +rs)re (i = (ie +R) hE 2) c'est-à-dire Bn Ne (17) (+55) HO = G+ Ee). De la méme manière on déduira sans difficulté la formule generale 18 hee tA) Fe) = + WPM (18) (tk) FQ) = +770), laquelle est vraie pour chaque point dans lequel F(z), Æ"(2),..., Fe) sont des fonctions continues, et si de plus chacune d'elles, du moins à l'exception de la dernière, a dans ce point une dérivée et que cette dérivée soit celle qui lui succède immediatement dans l’ordre où nous avons énu- meré les fonctions. 12. Regardant ¢ comme seule variable, on obtient, en appliquant la formule de Maclaurin à chacune des fonctions ç(x + ht, y + kt) et wie + ht, y + kt), les formules bien connues dr fe ee th, y +h) =¢(x, D (ia +2 Jet aes lt de + ig) sé N, 1 0 0 | ; 1 0) Oe \ u Vea 91. a reas au rs) aa pe + (rs + a un) a Meth, yt B= we, +(e + "yh y) += ea 1 0 0 \C@o fa) (n+1) 5 +(e +2) Ml ve NT na = tn wa + Ah, y + Ak), (DRM IREM? où nous avons fait £= 1 apres le développement. Ces formules supposent que les fonctions ç(x + ht, y+ ht) et wie + ht, y + kt), ainsi que leurs dérivées jusqu'a Vordre (n + 1)°%, soient continues pour toutes les valeurs de ¢ comprises entre ¢ — 0 et { — 1 et même pour ces valeurs extrémes. Cela revient au même que les fonctions e(x, y) et Wr, y), ainsi que toutes leurs dérivées partielles jusqu'à celles de l'ordre “ 14 M. Faux, (n + 1)"%, doivent être continues dans tous les points de la ligne droite qui joint le point (x, y) au point (x +h, y+ k) et aussi dans ces points extremes. Cependant il n’est pas absolument nécessaire que la continuité des dérivées partielles du (n + 1)"™° ordre subsiste dans ces mêmes points extrèmes, mais seulement dans chaque point intermédiaire de la droite de jonction. En ajoutant les équations que nous venons d'obtenir, apres avoir multiplié la dernière par i, et en faisant usage des formules (1) Fl) = ¢@, y) + x, y), Fe+ Ad = ele +h, y +0) EX y+), ou nous avons pose 2=ae+yi, Az=h+hi, nous obtiendrons nine D HO a À a= fl — hy" 2 Eve (2 HG Aa) = MG) PE JO (SE) pèse R plat) 20 +2, où 1 a n (i+ 1) 1 qe R— Ella +4) Lee + 0h, y + OK) + Woe + ah, y + Mh). Maintenant réduisant cette formule au moyen des équations (16), (17) et (18), il vient, a cause de Az=h+hi, SON + Te F(2) +R, (19) Fe+ Ad) = Fe) +5" F@+ ft ayant la même valeur qu'auparavant. A cause des conditions auxquelles doivent satisfaire ç, # et leurs dérivées, cette formule (19) sera vraie, si la fonction F(z) et toutes ses déri- vées jusquà celle du (n+ 1)" ordre sont continues dans tous les points de la droite joignant le point (x, y) au point (x +h, y+k). Quant a la dérivée Fez) ou, ce qui revient au même, quant aux dérivées partielles de & et de v du (7+ 1)"”° ordre, il n’est pas absolument nécessaire qu’elles soient continues au point même (r+%, y+k), mais leur continuité doit subsister dans le point (x, y), puisqu'il ne serait pas permis de faire usage de la formule (18), si cette derniére condition n’était pas remplie. SUR LES FONCTIONS IMAGINAIRES. 15 L’équation (19) n’est autre chose que la formule de Taylor étendue aux fonctions imaginaires et avec une formule (analogue à celle qu'à donnée Lagrange dans le cas des fonctions réelles) du reste de la série arrêtée à un certain terme. N i ‘ : 5 0 Vraie valeur des expressions qui se présentent sous la forme 0: 13. Soit a une quantité donnée, réelle ou imaginaire, et proposons- nous de- trouver la valeur que prend pour z— a l’expression les fonctions F(z) et f(z) étant telles qu'on a à la fois (20) F(a)=0, fla)=0. Nous supposons les fonctions continues pour ZI Ct ; douées de dérivées. D'abord nous supposerons aussi que f'(a) ne soit pas zero. Alors on a so JE .. Fla+ Aa nn hin Az 2) nee) pees C2) ou, en vertu de (20), Fa + Aa) — F(a) on EP SoG) z=a 1(2) Aa=0 fa + Aa) — f(a) / (a) AG c’est-à-dire (21) lim 20 — hm Fe) pee oil (2) z=a ROM Cette formule est done démontrée dans la supposition que f'(a) ne soit pas Zéro. Procédons maintenant au cas général et supposons les fonctions F(z) et f(z), ainsi que leurs dérivées jusqu'à celles de Vordre n°, continues au point z—a et en chaque point intérieur à un contour ferme, si petit qu'on veuille, décrit autour du point 2— 4. Supposons de plus qu'on ait à la fois 16 M. Fark, | HONOR ANR EUR | MS SEO. SBS if) =; mais que f(a) ne soit pas zero. > (22) En posant a=a+fi, Aa=h+hki, et en supposant h et & suffisamment petites en valeur absolue pour que le point (x +, y+) soit aussi intérieur au petit contour, la formule (19), apres y avoir remplacé n par n—1, sera applicable à chacune des fonctions F(z) et f(z) pour z=a et Az— Aa, quelle que soit la valeur du rapport de h à k, c’est-à-dire quelle que soit la direction de la ligne joignant le point (a, f) au point (a +}, P-+k). Supposant la fonction f(z) définie par l'équation Ka =¢,@, y) +, (x, y), et observant que les équations (22) réduisent les développements par la VAN formule (19) des fonctions F{a + Aa) et f{a + Aa) aux seules expressions des restes, rous aurons EN NV \ F(a + Aa) — a + hx .) Lea + oh, B+ 9h) + iv(a+ ah, B+ A], — a Î ; life à Oe 2 à fa + Aa) = na + Be ) [e(at ah, BH) + (at, PHAM), Vz, INT ee 2 Posons maintenant dans ces équations Dos L=yor done ? et k s’annulleront à la fois, si l’on fait tendre » vers zéro, quelles que soient les valeurs des quantités réelles y et v. L’equation (13) nous montre que cette substitution réduit l’expression n à (n) peut | | da 9% ou r(ex +» 33) ; par conséquent, les équations précédentes deviendront Sur LES FONCTIONS IMAGINAIRES. 17 n a A (n) : 0 © c & e 3 2 Fe F(a+ Aa) = Ê (rs =F 2 [e(« + duo, P+ 90) + iv(a+ duo, B + 2vo)] , fe et une équation analogue pour f{a + Aa). En divisant ces équations, l’une par l'autre, et en faisant tendre o vers zéro, on obtient à la limite à à (a) i im Let Aa) _ (es a 2 le (a, A) +i (a, A] NEN) (a + Aa = 9d NO) . à . VAN ( fi ) (ee + >>| Ce, (a, f) + iW, (a, A)] / A l'aide de la formule (18) appliquée à chacune des fonctions F(z) et f{(2), on voit aisément que le second membre de equation que nous venons d'obtenir se réduit a BEER BE) EE a Aa IN Lie c'est-à-dire à AC (en + vi)”. f(a) f(a) L’equation précédente peut done s’ecrire le) ET (23) lim ze) — lim (2) ? z=a [(é2) ah) formule contenant la regle demandée. $ 0. Sur les valeurs infinies d’une fonction. 14. Conformément aux suppositions que nous avons faites dans le numéro 3, la fonction F(z) ne devra devenir infinie pour des valeurs finies de z qu'en certains points distincts et isolés. Nous supposerons maintenant aussi que, si 2— a est un tel point, la fonction puisse s’eerire m étant un nombre entier et positif donné et £(2) une fonction continue dans l’intérieur d’un contour, si petit qu'on veuille, décrit autour du point z—a. Nous supposerons de plus que ç(a) ne soit pas zero. Ces conditions étant remplies, nous dirons que l'infini de la fonction pour z2— a aura pour exposant m ou sera du m™° ordre. (a) Nova Acta Reg. Soc. Se. Ups. Ser. II. 1s M. Fark, Nous n'avons pas besoin d'entrer ici sur la question, si une fonction qui a les propriétés que nous avons supposées dans ce mémoire pourra avoir des infinis dont Vexposant n'est pas entier. Cette supposition étant indispensable dans l'analyse que nous ferons dans la suite, nous n’entrerons pas dans ce sujet. Cette question est d'ailleurs discutée dans la plupart des Traités sur les fonctions imaginaires. 15. De ce que nous venons de dire, il suit comme caractère d'un infini du m°% ordre de F(z) que la fonction (2 — a)"F(z) sera continue dans l'intérieur d'un petit contour décrit autour du point z= a et qua la même fois cette expression aura pour 2 — a une seule valeur limite finie et différente de zero. 16. De l'équation Fe) = (— a) "e() on obtient par r différentiations successives IAE) = ce 1)*(r),m(m +1)... (m + k—1) “2 Sy Qi ‘ Multipliant par (z—a)"*’, nous en obtiendrons k=r (25) (2— a" F(z) = § (—1)'(r)an(m+ 1)... (m+k—1)(@—a) ge’). k=0 === Comme (2— 4)" "est continue dans toute l’étendue du plan, à l'exception du point 2=a seul, Vexpression de F”(z) nous montre que cette dérivée est continue tant que les fonctions ¢(z), ¢’(z),..., e°/(2) existent et sont elles-mêmes continues. Dans cette supposition à l’esard de ¢(z) et de ses dérivées, l'équation (25) nous montre que F(z) est continue dans l'intérieur d'un petit contour décrit autour du point 3 — a, mais que cette dérivée a un infini de l'ordre (n + r)""% au point z= a même. En effet, l'équation (25) donne, en passant a la limite pour z= a, Jim [Ce — a)" TF0 (2) = (— 1)’m(m + 1)... (m + r— 1)e(a). z=d gS) Sur LES FONCTIONS IMAGINAIRES. 1 IM uROSons ou (2). F@)=1; done on obtiendra par la différentiation Fe) He) + 2) Fe) = 0, POFO + FF + OF" —0, LOG) FE) +) LPR - FO + OS POL’) +... + (fe). FOR = 0. La fonction F(z) étant continue dans Vintéricur d’un petit contour décrit autour du point 2= a, mais infinie dans ce point même, nous en concluons qu'elle ne sera pas égale a zéro dans l'intérieur de ce contour, pourvu qu'il soit suffisamment petit. Il sera done admis de diviser les équations précédentes par F(z), ce qui donne GRAF) + CL PO" +... HOMO FE) La fonction F(z), ainsi que ses dérivées jusqu'à celle de l’ordre r°%°, étant par supposition continue dans lintérieur du petit contour décrit autour du point z= a, à l'exception de ce point même, nous concluons successive- ment de ces dernières équations que f(z), la fonction réciproque de F(z), et ses dérivées f(z), f'(2),..., f (2) seront toutes continues dans l'intérieur du petit contour décrit autour du point z= a, à l'exception peut-être de ce point méme. Par cette investigation rien n’est dit de la nature de f(z) et de ses dérivées au point z— a méme. Cette question sera discutée dans le numéro suivant. 20 M. Fark, Le numérateur du second membre s’annulant pour z=a, sans qu’en méme temps le quotient devienne zéro [car, par supposition, ¢(@) n’est pas zéro], il résulte de cette équation que f{a) — 0. Done f(a) est continue, non-seulement dans l'intérieur du petit contour décrit autour du point 2=a, à l'exception de ce point, mais aussi dans ce point même. Le second membre de (27) se présentant pour z2= a sous la forme 0 : 0° la regle du numéro 13 y est applicable et donne . Mm(z— a)" " e(a) == lm Dee Zi 2 fe) Si m est >], le même raisonnement nous montre qu'on aura f’(a) = 0, uisque le numérateur s'annule pour 2=a. On conclut done de même I que f(z) est continue aussi au point 2= a méme. Continuant ainsi, on trouvera que les dérivées f(z), f"(2),---, f” (2) s'annuleront toutes pour 2=a et seront, par conséquent, toutes continues dans ce point. Aussi on obtient 5 . mm—1)...3.2.(2—a) e(a) = lim xm—1)/ > ? zZ=a / (2) d'où il suit de même que f(z) sannule et est continue dans le point z2— a, et de plus que [m ACH = lim ¢g ( ) an EC) laquelle, a cause de la continuité de ç(2), démontre que la dérivée f(z) 2 a une seule valeur limite finie et déterminée pour 2 — a et que, par suite, elle sera continue dans ce point. Cette valeur limite de f(z) est d’ailleurs donnée par l'équation (28) pa) = E g(a) 19. En résumé, nous avons trouvé dans les deux derniers numéros que, sl SUR LES FONCTIONS IMAGINAIRES. il et si les fonctions -ç(2), e'(2),..., ¢(z2) sont continues dans l'intérieur d'un petit contour décrit autour du point z= a, f(2), la fonction réciproque de F(z), et ses dérivées f'(2), f'(2),..., F (2) seront aussi continues dans l'intérieur du même contour. Au contraire, si l’on a Fe) = (e—b)'wle), c’est-à-dire, si Æ(2) pour 2=b est infiniment petit du #°"% ordre (x étant ième entier), la fonction réciproque f(z) aura dans ce point un infini du » ordre, ct la nature de ses dérivées dans ce point sera alors décidée par ce que nous avons dit au numéro 16, c’est-a-dire que ces dérivées seront toutes infinies dans le point z= 0. La fonction F(z), ayant, comme nous venons de le voir, dans chaque point intérieur au contour décrit autour du point z2— 4, à l'exception de ce point méme, une valeur unique et finie, est, selon les dénominations de MM. Brior et Bouquet, monotrope à l'intérieur du contour, à l'exception du point même. Ayant de plus dans chacun de ces mêmes points une dérivée, elle y est aussi holomorphe. Le point d'infini 2— «a en est un pôle, et la 1 F(z) térieurs au contour [aussi dans le pole même], la fonction F(z) est méro- fonction réciproque f(z) = demeurant holomorphe dans les points in- morphe à Vinterieur du contour. Car. II. INTRODUCTION AU CALCUL DES RESIDUS. APPLICATION AU DEVELOPPEMENT D'UNE FONCTION EN SÉRIE. CF. Méthode de faire disparaître d’une fonction la partie qui devient infinie dans un point donné. 20. Apres cette courte exposition de quelques théorèmes sur les fonctions imaginaires, dont il nous faut faire usage dans la suite, nous passerons maintenant à l'important probleme de rendre holomorphe en un 22 M. Farx, pole donné une fonction qui en ce point est meromorphe et sans y intro- duire de nouveaux poles. C'est là ce que nous ferons en résolvant le pro- bleme suivant: F(z) ayant un pole au point 2— a et remplissant les conditions du § 6, trouver une fonction (2) holomorphe dans toute l'étendue du plan, à Vexcep- tion du point z= a, et en même temps telle que la difference F(z) — Y(e) at une valeur unique et finie pour 2 — a. Comme dans le paragraphe précédent, nous supposerons que lon ait m étant un nombre entier donné et g(2) ayant avec ses dérivées les pro- priétés que, dans les numéros 15 et 16, nous leur avons supposées. La fonction ¥(z) doit être choisie en sorte que Fa) — v6 | lim == ou, ce qui revient au même, (29) Tiny Alan Gene ee ait une valeur unique et finie. Le dénominateur de cette fraction devenant zero pour z= a, il faut évidemment que (30) lim (2 — a)" (2) | GG) z=a4 VS LUE) (31) (2) TE (2 — a)” ? z(z) étant une fonction holomorphe dans toute l'étendue du plan et ayant pour 2=a une valeur différente de zéro. Il suffit done de chercher cette dernière fonction, et les équations (30) et (31) nous donnent comme une premiere condition qu'elle doit remplir ; (32) , z(a) = ela). LES FONCTIONS IMAGINAIRES. 23 mn a = Cela suppose, la methode du numéro 13 s'applique au quotient lim ¢(2) — 72) z=a (z == a)” résultant de (29) et de (31); donc sa valeur sera aussi exprimée par (33) lim pe) — re) z=@ mz m ae 0 De cette formule il résulte qu'on doit avoir (34) ra) = ¢'(a), si m est >1, et en même temps la vraie valeur du quotient (33) sera aussi exprimée par AC) re A) ay Z=a4 m(m — 1)(z — ae Continuant ainsi, on trouvera successivement les conditions (WE) (35) EITHER RTS | mm D(a) pols oa) ; et l'expression suivante de la vraie valeur de (29) ? „(m) m), (36) g(a) — (a) m laquelle sera finie et déterminée, si la fonction z satisfait en outre à la condition que (a) doit avoir une valeur unique et finie. Il suffit évidemment que la fonction 7 satisfasse aux équations 2 (32), (34) et (35), et quelle ait, jusqu'au m’”“ ordre, des dérivées continues pour z=a. Une telle fonction s'obtient aisément de la manicre suivante. On satisfait évidemment à la derniére des équations (35) en posant (37) Zen (2) mer (ar Aussi l’expression (36) aura alors la valeur entièrement déterminée „(m) ea). m En cherchant les fonctions primitives des deux membres de l’équation (37), on obtiendra à cause de l’avant-derniere des équations (35) 24 M. Fark, a Bro: 20) m Ae (a) + ——g® Ya). Maintenant procédant de cette manière, on trouvera successivement 5 A z—a à 2— à) AU ne) zur Gum (@) gm (a) ( 1 = ea) 2 (35) )P g(a) +..:+ a ud (a). a ig La derniére de ces équations (38), qui satisfait évidemment à toutes les conditions exigées, est une solution suffisante du problème proposé. Mais cette solution n'est que trés-particulière. En effet, il aurait été permis de prendre, au lieu de l'équation (37), comme valeur de 7°” (2), une tonc- tion holomorphe quelconque, seulement assujettie à la condition de prendre pour 2=a la valeur ç" (a), par exemple TE (2) a b(z — a)” + SA) ; a étant une constante entière et positive quelconque. Mais au point de vue du besoin pratique, la solution particulière du problème laquelle nous venons d'obtenir est parfaitement suffisante. > De (31) et de la dernière des équations (38) nous obtiendrons (39) ¥(e) = g(a) a (a) oe ! g"(a) NT re 1 ge (a) . 1.2 2 — a)”; 2 ; |m—1 Z— Aussi on pourrait ajouter dans le second membre de cette équation une fonction holomorphe quelconque, mais cela ne serait d'aucun avantage pratique. En retranchant de F(z) la fonction y(z) donnée par l'équation (39), on en fait évidemment disparaitre la partie qui devient infinie pour z — «. Done le problème proposé est bien résolu. 21. On peut aisément donner à l'équation (39) une forme plus concise, quoique généralement non plus commode dans les applications. Cela se fait de la maniere suivante. En différentiant + fois par rapport à # l'équation ] [80] ot Sur LES FONCTIONS IMAGINAIRES. on obtient d'v |r Wer (g—wu)"*? ; d'où u=a 1 1 do Cain act Réduisant dans le second membre de (39) à l'aide de cette équation et des formules évidentes u=a TND en. u=a il vient u=a 1 | ORT 4 p= CHE | (>) — a ee UI at „(m—1 2 Le (2) m pr 1 | ¢ (w) Quel aim 1 ¢ (a) Nun al ya ale g (0) 1 | ou, d’après la formule de Leibniz pour la dérivée d’un produit et à cause de y= ’ Bai u=a | ae (40) il) Damm: U ou enfin a cause de (24) u=a (41) (Ge ee es E ee =] ie mia: 2 —u 22. Une autre forme de l'équation (39), renfermant f(z) la fonc- tion réciproque de F(z), s'obtient de cette manière. Introduisant dans l’&qua- tion (24) au lieu de F(z), on aura a f(2) laquelle pour z=a-+v se change en g(a+v)= ae ; Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. IIT. 4 26 M. Fark, De cette équation on obtient, # étant un nombre entier et positif quelconque ou zero, 5 Ani ymtk ns Ar! ‘ (42) du" f(a + v) dv ayy Lo’ ¢(a GE v)] - Développant, par la formule de Leïbniz, le second membre de cette équa- tion, on obtient une suite de termes, dont chacune aura la forme nn) a ) ging +). Cette suite ne contiendra que les termes qu'on obtient de la derniére ex- pression pour les valeurs de x inférieures à % et pour r =k, car les dérivées de v* des ordres supérieurs à % seront toutes identiquement nulles. Main- tenant faisant v = 0 dans (42), tous les termes du second membre deviendront nuls, à l'exception de celui qu'on obtient pour r—k. Il ne restera done alors dans le second membre de (42) que la valeur pour v= 0 du terme a’) (m — 1), AF MELA NG ug ), et, par aie on obtiendra m—1 ‚m+k i v fia+v 5 | =o — Die), d'où, à cause de Ja formule connue (m — 1), = (m— on ...(m—k) il viendra v=0 1 1 a ym +k m 1%) Ne » mir? (a) |m—1 dy" Fe + al Ce résultat réduit l'équation (39) à la forme v=0 1 k=m—1 1 Am! qm +k 43 Y(2) = RE (43) 2 |m —1 Ss (g—a)*** | dv" lee + al ce qui est bien la formule cherchée. SUR LES FONCTIONS IMAGINAIRES. an 1 Remarque. En remplaçant dans (43) ——— par F(a+v), on f(a + 2) obtient v=0 CS m+t Il Ta du" Co F(a Ar v)] (44) : W(2) = |m—1 > Ce Ten 23. Dans le numéro 16 nous avons prouvé qu'en général F(2) et ses dérivées seront toutes infinies au point z= «a. Maintenant nous demon- trerons que les dérivées de la différence Fle) —¥), ainsi que, comme nous le savons déjà, cette différence elle-même, seront en 1 2 2 2 general toutes finies et déterminées pour z= 4. En effet, conservant les notations déja adoptées, posons (45) He) = Fe) — we et 2—A , 2— a) , 2— a) 9 or en ea, done, en vertu de l'équation (39), on aure (#7) va) = 7— - De cette équation on obtient par r différentiations successives kr (rk) (48) IRC S (— 1)*(r),m(m + 1)... (m +k— 1) =. ; Des équations (47) et (48) on déduira maintenant les quantités Ya) et Y(@) en passant à la limite pour z=a. Puisque U et ses m —1 pre- micres dérivées s'annulent pour 2=a, comme on le déduit sans difficulté de l'équation (46), la méthode du numéro 13 doit être appliquée au second membre de (47) afin de trouver la valeur de Y(a). De cette manière on aura z=a U‘ m) | N (a) = ou, en vertu de - 28 M. Faux, (49) um ur eo (2) ; qui est conséquence immédiate de l'équation (46), = . g(a) 1 dr nr (50) Pa) = mal ae [(w— a)"F(u)] . Posant k=r 51) V=S(—1)(r)an(m + 1)... (m +k— 1)(e — a) "Ut, k=0 l'équation (48) nous donne TG) = De Goa = ou, d'après la méthode du numéro 13, v™) 59 yen) ee | > om a (m +) m + r— 1)... (r+ 1)(@— a) 0 pourvu qu'on démontre que les fonctions V, VW’, V",... V® s’annuleront toutes pour 2— a. Comme cela résultera immédiatement de l'équation (51) et des expressions qu'on en déduit des dérivées de V, il suffira d'exposer ces formules. En différentiant l'équation (51) on obtient = Ne 1)5(r),m(m +1)... (m + k,—1) (7 —k,) a — a) AT UO) + ae a 1)(r),m(m + 1) ee (m + k— 1)\(g— a) UC. Dans la première somme du second membre de cette équation nous avons rejeté le terme resultant de la supposition Æ —7r, ce qui est évidemment permis, puisque ce terme est identiquement nul. Faisant maintenant dans cette même somme k —k— 1, on pourra y ajouter le terme qu'on obtient en supposant k— 0, pourvu qu'on suppose (HEURE Maintenant réduisant les deux sommes à une seule, en faisant usage de la formule évidente (r),(m + k —1)—(r), fr —% + 1) =(m—1)(r),, nous aurons SUR LES FONCTIONS IMAGINAIRES. 29 Er = S(— 1)r),.(m — 1)m(m + 1)... (m +k— 2) — a) PUCH. k=0 Par la différentiation de cette équation et par des réductions analogues, nous obtiendrons sans difficulté k=r V" = SC 1’r).m — 2) (m— 1)... (m+ h—3)(2—a) PU». k=0 Ces formules sont deux cas speciaux de l'équation k=r 53) PA = Q(—1)(r),(m—p)(m—p +1)... (m+k—p—1)(e—a)? PU», a k=0 laquelle se démontre sans difficulté en passant de p a p+ 1. Comme le terme correspondant à k— 0 a pour coëfficient l'unité dans toutes ces équations, on obtient de = en faisant p = m (54) ym — (2 — (De puisque les coëfficients des autres termes de la somme deviennent tous nuls. Maintenant supposant les dérivées de ¢ continues pour z—4, les dérivées correspondantes de U le seront aussi, puisqu'on a d'après Péqua- 5 LER] I | tion (53) Ut) min: | 2) Done V” sera continue pour z=a et, par conséquent, on conclura des equations (52) et (54) u=a on yn (a) go + (a) 1 ape +r , : > DEN ra nr a Cale Les formules (50) et (55) démontrent que Y(a) et Wa) auront des valeurs finies et déterminées, si la fonction ça) et ses dérivées jusqu'à celle d'ordre (m + r)Ÿ%% sont continues pour 2 — «a. § 8. Remarque sur le développement d’une fonction en série indéfinie d’après la formule de Taylor. 24. Quand on ne s'appuie pas sur le théorème fameux, du à CAUCHY, de la possibilité de développer une fonction en série indéfinie, on est obligé de s'assurer que les fonctions ¢ et W et toutes leurs dérivées partielles sont 30 M. Fair, continues dans tous les points de la ligne droite joignant le point (x, y) au point (x + h, y+) [aussi dans ces points extrémes mêmes] et de plus que les restes des séries ont pour limite zéro pour n=, si l'on veut faire tendre » vers l'infini dans les deux premicres équations du numéro 12. Mais si ces conditions sont remplies, les séries obtenues seront nécessaire- ment convergentes et représenteront les fonctions ç(x+h, y+h) et U(x + h, y+k). A ces mêmes conditions on pourra donc aussi faire tendre n vers l'infini dans l'équation (19), ce qui donne Nz Az? 1 (56) Fle + Az) = F(z) + Cette série sera convergente et représentera F(2+ Az), si F(z) et toutes ses dérivées sont continues dans tous les points de la droite dont les extrémités sont les points déterminés par 2 et z+ Az et que de plus on ait lim k= 0, n= 7” le reste R étant, comme au numéro 12, donné par l'équation 5 1 û JA (57) R= h—+k Lex + dh, y+ 9k) + iv(o + A, y-+ Ak]. jo + 1\ Ox dy ‘ Des équations (56) et (57) on obtiendra, comme à l'ordinaire, la formule de Maclaurin étendue aux fonctions imaginaires, en posant z2— 0 et en remplaçant ensuite Az par 2. 25. Si la fonction F(z) a pour z2— 0 un infini de l'ordre m**™’, elle ne peut nullement être développée en série indéfinie par la formule de Maclaurin. Mais si l’on en chasse ce pole à l’aide de la méthode du nu- méro 20 et qu'on obtienne par cela une fonction (2) qui, ainsi que toutes ses dérivées, est continue dans tous les points de la droite allant du point 2=(0 au point déterminé par la valeur de z qui doit entrer dans le de- veloppement, et qu'enfin le reste A ait pour limite zéro, on pourra appliquer la formule de Maclaurin à la fonction Y(z), ce qui donne „2 a (58) (2) = 1(0)+ 1 u sO) on Maintenant le pôle de la fonction F(z) étant à l'origine, on devra faire a=— dans les formules (24), (39), (50) et (55). On obtient par cela Sur LES FONCTIONS IMAGINAIRES. Bil (2) = m ale = + 3 > m Ne o™(0) 1 dr U my ni: u=0 i VO) go (0) 1 q” +r à fr >77, pm Ze y Ta pra + r ut? R F\u)] ? la fonction 7(z) étant donnée par la formule (45), savoir P(2) = F(z) — (2) . Cela réduit l'équation (58) à u=0 u=0 ù r= TE 1 d' 2 = gr qd” +r i Mo m (59) 13 (2) S | Y x DT du’ Lu F(u)] Er > jm ae T dur? Lee” Fu)] = = LE a „m En multipliant par 2”, en transposant au second membre la somme qui figure dans le premier, et en remplaçant 2” F(z2) par e(z), cette équation pourra s'écrire e(e) = 90) +=) + ZEN) +, qui démontre évidemment qu'a la vérité on n'a fait autre chose que de développer la fonction ¢(z) = 2” F(z), laquelle est continue aussi pour z= 0, par la formule de Maclaurin, ce qu'on aurait pu, du reste, s'attendre à priori. 26. Mais quoique, dans le cas que nous venons de discuter, le résul- tat se présente aussi simple a obtenir par une autre voie, il n'est pas exac- tement ainsi dans le cas où l’on chasse d’autres pôles de la fonction F(z). Cependant on peut dire que ce n'est jamais la fonction F(z) elle-même qu'on développe en série par la formule de Maclaurin, mais, au contraire, la fonc- tion Ÿ(:) obtenue en chassant de F(z) les pôles en question. Dans ce cas ¥(z) est la fonction qu'on obtient en retranchant de F(z) la somme des aw M. Faux, Sur LES Foncrions IMAGINAIRES. \ fonctions %(z) qui appartiennent aux divers pôles à chasser. En dénotant par y(z) la somme des fonctions ¥(z), à l'exception de celle qui appartient au pole 2— 0, on aura dans ce cas 7) =F) VQ) — 70) - Dans cette équation la différence Æ(2)—w(2) est la même que dans le numéro précédent; par consequent, les valeurs pour z= 0 de celle-ci et de ses dérivées se calculeront comme auparavant. Quant à la fonction x(2), sa valeur et celles de ses dérivées, correspondantes à z= 0, s’obtiendront directement, comme à l'ordinaire, par des différentiations et par substitution, sans qu'on ait besoin d'employer la méthode des limites. Cela fait, on aura seulement à substituer dans l'équation (58) les valeurs de 72), 70), 7°(0),..... Nous nous dispensons d’ecrire le résultat assez compliqué de ce calcul. Nous ferons seulement remarquer que, à l'égard de sa forme, il ne differera en rien de l'équation qu'on obtient en retranchant des deux membres de l'équation (59) les membres correspon- dants de l'équation qu'on obtient en développant y(z) en série par la for- mule de Maclaurin. Mais le résultat pouvant être juste, même quand la série de y(z) et celle dans le second membre de (59) sont divergentes, on ne peut le démontrer dans toute sa généralité par cette dernière voie. En effet, cela reviendrait au même que de conclure la vérité d'une chose de deux hypothèses fausses. POLYBLASTIA SCANDINAVICÆ DESCRIPSIT TH. M. FRIES. (REG. SOCIETATI SCIENTIARUM UPSALIENSI TRADITUM DIE XIX JUL. MDCCCLXXVII). UPSALIA TYPIS DESCRIPSIT ED. BERLING MDCCCLXXVII. Deakin jam fere preeteriit, postquam Wegerus (Prim. Flor. Holsat. p. 85) nomen genericum Verrucariæ in lichenographiam prima vice introduxit. Vago naturæque parum consentaneo sensu tune adhibitum est, ut signifi- carentur omnes lichenes, quorum apothecia crustæ uniformi sessilia insident sive, ipsius auctoris verba ut afferam, quorum sunt »fructificationes sessiles convexæ, planæ, concave, substantiæ terreo-granose indeterminate immerse». Quo igitur nomine comprehendebantur lichenes et discocarpi et pyrenocarpi, quorum fructificationem esse diversam, nemo tune temporis suspicatus erat. Inventum subtilissimum idemque studium lichenologicum eximie promovens est igitur censenda observatio Prrsoont,: qua hee apotheciorum diversa structura in medium prolata est atque Verrucarie nomen (in Usrrr. Annal. 1794 p. 23) speciebus »verrucis subglobosis prominentibus intus cavis subgelatinosis» preeditis tributum. E quo Persooniano genere mox facta est propria subtribus, tribus vel familia, specierum numerum iterum atque iterum auctum amplectens. Plurimæ vero vel fere omnes ad Verrucariaceos pertinentes forme quum per- minute sint, necesse est mancam nimisque superficialem de his cognitionem accepisse omnes lichenologos veteres, vitro simplici parumque augente has plan- tulas examinantes. Neque tantum humillima horum lichenum statura, sed forsan etiam magis thallus diversis locis admodum varians Verrucariaceorum studium vacillans reddidit. Species proposite ideo fuere haud numerose, fini- bus incertis persæpe descriptæ. Inde factum est, ut in lichenes europæos trac- tantibus libris, quibus illud ævum finiebatur, quo simplici tantum vitro ad has plantas examinandas usi sunt lichenum amatores, v. e. in Lichenographia Europea E. Friesu atque Emumeratione critica lichenum Scumrert, admittan- tur in illa tantum cire. XXXV, in hac vix LX species, exclusis scilicet iis, quas accuratius examen ad lichenes pyrenocarpos non pertinere edocuit. Nova Acta Reg. Soc. Se. Ups. Ser. III. ut 2 Tu. M. Fries, Abhine triginta annis noyum, ut inter omnes constat, lichenologiæ ævum incepit. Præstantisshni viri De Noraris, Massatonco, Norman, TULASNE allique quam necessarius sit lichenologis microscopii usus evidenter demonstraverunt; quo sedulo adhibito antique sententiæ opinionesque, præci- pue quod minores lichenes attinet, fere funditus eversæ sunt. Neque hoc rerum ordine novo intacti mansere Verrucariacei; quin contra ob sporarum diversam formam et magnitudinem magna novarum specierum turba est pro- vocata descriptaque. Eodem tempore antiquum Verrucariæ genus non, ut fe- cere ACHARIUS, E. FRIESIUS, SCHERERUS ceterique, in duo modo perpaucave, sed in numerosa, sporarum formis nixa, genera diyisum est. Consensu fere unanimo plurimi lichenologi recentiores (MASSALONGO, KÖRBER, TREVISAN, Anzı, KREMPELHUBER, ARNOLD, MÜLLER-ArG., Mupp, Baciinrro, Norman, Lonnroru, Herr aliique) tam ipsum Verrucarie genus, quam plurimas veterum species collectiva declaravere. Notas e sporis sumptas etsi non spernens, cel. GAROVAGLIO (Tent. Disp. meth. lich.) utraque ratione ad vete- rum videndi modum potissimum accedit, eodemque tramite cel. NYLANDER primum progressus est (in Prodr. Fl. Gall., Monogr. Pyrenoc. ete.). Ultimis vero annis alia methodo utitur: genus Verrucarie fere integrum servans, species notis subtilioribus, quam ullus alius, distinguit atque ita »nisu species lichenum enixe multiplicandi (jordanismo lichenographico)», quem oppug- nare antea (Lich. Scand. p. 294) conatus est, ceteros auctores antecellit. Inter illius asseclas præcipue nominandi cell. viri Cromgıe, LEIGHTON, STI- ZENBERGER (in scriptis recentioribus). Inter extrema medium invenire conatus est cel. Tuckerman (Gen. Lichen.). Ad genericam specierum dispositionem respectu habito, inter diver- gentes sententias jam brevissime commemoratas minor tamen re, quam verbis adest differentia. Qui enim plura genera non admittunt, necesse est Verrucarie genus in plures stirpes subgenerave dividant. Quae cum generibus aliorum auctorum haud raro sunt identica; num sectio quaedam genus an subgenus nominetur, ex uniuscujusque arbitrio fere pendet. Notas, quibus Verrucariaceorum familia in genera rite dividatur, non mox esse inventas, vix est quod miremur. In sporarum formis fere omnino quæsitæ sunt ideoque certe interdum evenit, ut species haud affines, modo sporis congruentes, in unum genus conjuncte sint; sæpe quoque forme affines ob levem neque constantem sporarum dissimilitudinem ad diversa genera relate. Ad genera limitanda thallus nullum characterem dare visus est, quum omnium esset crustaceus uniformis vel obsoletus. Magni igitur momenti fuit inventum illustr. pe Bary (Morph. u. Phys. d. Pilze, POLYBLASTLE SCANDINAVICÆ. 3 Flecht. u. Myxom. p. 260), gonidia Verrucariaceorum formas omnino diver- sive lichenes intesr® plantæ sint, sive (ut vult sas præbere. Cui note theoria Schwendeneriana) consortium algarum fungorumque — magnam vim tribuere debemus. Ex illa veteris Verrucariæ generis altera pars ad Ar- chilichenes nostros pertinet, familiam Verrucariaceorum (sens. strict.) consti- tuens; altera ad Sclerolichenes referatur sitque familia Pyrenulaceorum. Genus Polyblastiarum, cujus species scandinavicas succincte exponere hae vice suscepimus, ad Archilichenum classem pertinet. Quo modo a ceteris ejusdem classis generibus distinguatur, ex hac dispositione synoptica videre licet: A. Gonidia hymenialia præsentia. 1. Staurothele (Norm.) Tu. Fr: spore muriformes, paraphyses gelatinoso- diffluxæ. B. Gonidia hymenialia nulla. a. Asci 1—8 spori. a. Paraphyses distinctæ, liberæ. 2. Microglena (Köre.) Lünxr: sporæ muriformes. 3. Beloniella n. gen.': spore pleioblastæ, aciculares. 4. Geisleria Nrrscuke: spore tetrablastæ, fusiformes. 5. Thrombium (Wazrr.) Mass: spore simplices. B. Paraphyses in gelatinam diffluxæ. 6. Polyblastia (Mass.) Tu. Fr: sporæ muriformes. 7. Thelidium Mass: spore (normaliter) dy — tetrablastæ. 8. Verrucaria (Wes., Pers.) Mass. Rich: sporæ simplices. b. Asci polyspori. 9. Thelocarpon Ny1: apothecia flavicantia, paraphyses (vulgo) distinctæ. 10. Trimmatothele Norm.”: apothecia carbonacea, paraphyses gelatinoso- diffluxee. * Ad hoc pertinet Belonia incarnata Tu. Fr. et Græwr. Ad Geisleriam sese omnino habet, ut ad Segestriam Belonia. * Nomen Coniothele Norm. Bot. Not. 1868 p. 192, me suadente, jam mutat amic. Norman, quum antea exstet homonymon Synanthereorum genus, a Canpoutno descriptum. 4 Tu. M. Fries, Genera si ita definiuntur, lichenologis facile elucet, me species sporis muriformibus præditas modo nonnihil alio distribuere, ac in plurimis seriptis hodiernis invenimus. Diligentior hujus rei enarratio superflua videtur, quum collatis libris Massalongianis, Körberianis, Arnoldianis, Anzianis ete. facile elucet; notandum modo, meam de finibus generis Polyblastiarum opinionem cum illa præcipue congruere, quam in Flora 1858 p. 630 proposuerit amicus Lönxxorm. [lum in Gen. Hetero]. omnino secutus sum; nunc vero in spo- ris pallidis vel obscure coloratis nullam notam genericam videns, Sporo- dictyon Mass. a Polyblastia non sejungo. Magis necessarium videtur species quasdam indigitare vulgo vel sæpe pro Polyblastiis etiamnune habitas vel e descriptionibus facile censen- das, sed — quantum video — genere movendas. Ex illis, quæ supra dicta sunt, Polyblastie non sunt: A. Species thallo carentes, in crustis alienis parasitica. Quales sunt: Polyblastia discrepans Laum, Any. Tirol. I p. 7, Flora 1868 p. 522 et 1874 p. 137, exs. n. 392. Verrucaria subdiscrepans Nyu. Flora 1874 p. 14 (in crusta Lecidee rupestris sec. spec. orig. vegetans). Que ad Ændococcos Nyt. pertinentes, una cum congeneribus ad Pyrenomy- cetes duci debent. B. Species thallo gonidiisque carentes, corticola, fungis adnumerande.' Quarum exempla sunt: Polyblastia lactea Mass. Sched. crit. p. 91 et exs. n. 143, Kors. Parerg. p. 336. — Blastodesmia Mass. Rich. p. 181. — Microglena Loéynr. Flora 1858 p. 634. Polyblastia sericea Mass. Symmict. p. 99 et exs. n. 262, Kors. Parerg. p. 29 337. — Microglena LöNNR. 1. c. Nisi detegi possunt »goniangia» gonidia procreantia, qualia in genere ab illo creato Cyrtidula descripsit cel. Miyxs. Observationes hujus auctoris etsi dignissim sane sunt, que a lichenologis accurate attenteque examinentur, ad tale laboriosum opus suscipiendum adhue mihi defuit otium. De qua igitur re judicium in posterum differo. POLYBLASTIÆ NSCANDINAVICÆ. 5 Polyblastia fallaciosa (STIZENB.) Arn. Flora 1863 p. 604. — Verrucaria Frank- liniana Lercur. Lich. arct. amer. p. 199. — Verrucaria fallacissima Nyx. Lapp. or. p. 173. Verrucaria subcerulescens Nyu. Flora 1872 p. 362. Quibus in omnibus facillime observantur circa apothecia iisque affixæ hyphz longiores brevioresve, »Torulis» similes, obscure coloratæ, breviter arti- culate, ramos, inter cellulas epidermidis reptantes easque varie perforantes. Gonidia non vidi; qualia in speciminibus P. sericee a me examinatis adsunt quidem, sed vix dubie peregrina. Hyphe enim hypophlæodeæ sunt; gonidia ab hyphis omnino separata, libera supra epidermidem sita. Idem quoque de VW. subcerulescente dici potest. Corticem vetustiorem quum. incolit, gonidia (ni fallor, peregrina) supra epidermidem destructam saepe adsunt; supra corticem juvenilem, quum viget, gonidia frustra quæruntur. — Etiam si lichenes sunt species supra recensitæ, ob distinctas paraphyses e genere Polyblastiarum excludi debent. C. Species gonidiis chroolepoideis præditæ, Sclerolichenibus adscribendæ. Ita sese habet Verrucaria pyrenuloides (Mont.) var. hibernica Nyu. Flora 1868 p. 163, Crom. Enum. p. 118, Leiser. Brit. Lich. ed. II p. 458, ad distinctum genus (vel subgenus Pyrenule) referenda. D. Species gonidiis hymenialibus praeditæ, ad genus Staurothelis trahende. Quales inter alias afferri possunt: Polyblastia bacilligera Ars. Flora 1869 p. 516, exs. n. 427. » cesia Arn. Flora 1858 p. 551, exs. n. 16, Hepp exs. n. 940 (= Probsoleta Ann. pr. p.)). » cesia ß. saprophila Arn. Flora 1858 p. 551, exs. n. 85 (antece- dentis varietas). Sub hoc nomine amic. ArnorLn duas species vix dubie commiscuit, alteram veram Polyblastiam, alteram Stawrothelen. Ad illam pertinet exs. n. 370, ad hanc specimina seor- sum ab illo mihi missa. Inde declarantur illius dubia, num gonidiis hymenialibus hæc spe- cies sit prædita necne (Flora 1870 p. 18). Etiam alüs rationibus he plante differunt. 6 Tu. M. Fries, Polyblastia guestphalica Laum in Kors. Parerg. p. 339 (sporis solitariis in- signis). » immersa Bacu. Enum. Ligur. p. 85, Erb. eritt. ital. n. 697. — Porphyriospora Mass. Symimict. p. 102, Mass. et Anz. Venet. n. 142. » nigella Kremprvu. Flora 1857 p. 375 (1), Lich. Bayr. p. 244 et Kors. Parerg. p. 339 (a. binaria). » rufa (Garov.) Mass. Rich. p. 147, Erb. critt. ital. n. 696, Anz. Langob. n. 410. » solvens Anz. Comm. soc. critt. ital. II p. 27, Langob. exs. n. 535. » succedens Reum in Arn. exs. n. 426 et 444 (apotheciis tantum- modo emortuis, semiputridis »mollibus). » ventosa Mass. Geneac. p. 23, Symmict. p. 99, Mass. et Anz. Venet. n. 143 (non Ary. exs. n. 369, qua vera Polyblastia). De dignitate specifica omnium supra allatarum formarum minime sum convictus. E. Species paraphysibus distinetis recedentes, ad Microglenas pertinentes. Exempli gratia nominari possunt: Polyblastia forana Arn. exs. n. 201 (non Thelotrema foranum Anz. Cat. p. 105). Verrucaria gibbosula Nyu. Flora 1874 p. 15. Utraque ad formas Microglene corrose (Kôrs.) Tu. Fr. pertinet. Inter Polyblastiam ceteraque genera sporis muriformibus insignia distinguentes, in difficultates magnas non incurrimus. Aliter res sese habet, quum de differentia inter Polyblastiam atque Thelidium agitur. Species in Scandinavia adhue lectæ hae ratione dubia quidem non movent, quum nostro- rum Thelidiorum sporæ semper sint dy-, vel tetra- (raro hexa-) blastæ, bla- stidiis una serie dispositis. In Europe partibus australioribus adsunt vero aliæ formæ, quarum sporæ tetrablastæ dein septis longitudinalibus insuper dividuntur, atque tum generum limites verbis difficulter exprimuntur. Forma sporarum elongata, subfusiformis una cum septarum longitudinalium (quasi accidentalium) pauco numero vulgo tamen Thelidia ab Polyblastiis similibus distinguit.' Inter Polyblastias Thelidiis affınes seorsum notanda est P. verrucosa (Acn.) Löxs«. Flora 1858 p. 631 (Pyrenula Acn. Univ. p. 314 et Syn. p. 219), que eadem est ac Thelotrema Hegetschweileri Hrvp exs. 466. Hee et P. gelatinose fuere sole ab Acxarro cognite Polyblastie. PoLYBLASTIÆ SCANDINAVICH. 7 Etiam alia ratione species Europe magis meridionalis lichenologis offerunt difficultates, que in nostris regionibus vix observantur. Largam Polyblastiarum et Thelidiorum messem ex alpibus Tiroliæ terrarumque vici- narum reportare æque esse facile, ac difficile eam rite determinare et di- stribuere, queritur cel. ARNOLD, neque ceteri auctores hane sententiam re- fellere conati sunt. Ibi enim non solum numerosis speciminibus, sed etiam formis diversis, inter se vario modo connexis, abundant. Inde harum syno- nymia valde intricata facta est, præcipue quum omnino iisdem formis di- versis in regionibus diversa nomina tributa sint. Periti lichenologi studio monographico hac genera ideo maxime digna sunt, ne nimis chaotica fiat nostra de his cognitio. Ad synonymiam extricandam observationibus infra allatis spero me paullulum tribuisse. In nostris regionibus non ita omnino sese habet res. Rare apud nos sunt Polyblastie neque, P. intercedentem, foranam et sepultam si excipias, admodum variantes. Plurima species sunt alpin» vel boreales, regiones calcareas schistosasve diligentes. Dignum est, quod notetur, in monte Omberg Sueciæ meridionalis vigere species alpinas P. scotinosporam et intercedentem, socias Caloplace elegantis, Thelopsidis melathelie aliarumque specierum mere alpinarum; etiam borealis illa P. bryophila in Gotlandia, ubi haud omnino desunt aliæ plante alpine, domicilium fixit. Insignis est quoque major apud nos specierum bryophilarum vel terrigenarum numerus, quam ceterum alicubi lectus; quarum haud paucæ hactenus solum in Scandinavia sunt inventæ. — Quam sint in nostris terris rare, ex eo etiam elucet, quod fere omnes ultimis temporibus repertæ sunt. Acmarıus et WAHLENBERGIUS nullam scandinavicam speciem cognitam habuere; in scriptis SOMMERFELTI et E. Frresm unicam (P. theleodem, eximium generis decus) invenimus. Denique 1857 a STENHAMMARO descripta est P. nidulans; ceteræ omnes ultimis his XX annis sunt detectæ, unde fas sit sperare, omnes apud nos vigentes species nondum esse inventas. Præcipue in insulis Gotlandia Oe- landiaque facile crederem plures adesse. P. deminutam Ann. Flora 1861 p. 264 ibi crescere, fere pro certo audeo affırmare; inter alios lichenes calca- reos Gotlandicos unicum inveni apothecium hujus speciei, sporis nigricantibus atque halone hyalino circumdatis facile distincte. 8 Tu. M. Fries, POLYBLASTIA (Mass.) To. Fr. Vet. Ak. Förh. 1864 p. 275, Lich. Spitsb. p. 48. Crusta gonidia Archilichenum fovens; apothecia pyrenodea; amphi- thecium carbonaceum; gonidia hymenialia nulla; paraphyses in gelatinam diffluxæ; spore paucæ (1—8), muriformes, pallidæ vel obscure coloratæ. Syn. Verrucariæ et Pyrenule spec. AcH., TUCKERM. Gen. Lich. p. 266 et 270. — Verrucarie spec. Fr. SCHER., LEIGHT., NyL., Garoy. aliorumque auctorum. — Polyblastiæ sp. Mass. Rich. p. 147 et Mem. lich. p. 139 (p. p.), LOnnr. Fiora 1858 p. 630 (species sporis pallidis præditæ), Tu. Fr. Arct. p. 265, Gen. Heterol. p. 108, Kors. Parerg. p. 336, Arn. Flora 1870 p. 9, MüLL-ARG. Princ. d. classif. p. 78 atque plurim. auctor. recent. — Sphæromphalis sp. KÖRB. Syst. p. 334, Mupp Brit. Lich. p. 281. — Sporodictyon Mass. Flora 1852 p. 321, Rich. p. 181, Ta. Fr. Arct. p. 264, Gen. Heterol. p. 108, KôrB. Parerg. p. 332, Arn. Flora 1870 p. 19 aliorumque. — Thelotrematis sp. HEPP exs. Descrietio. Thallus crustaceus, nune crassus, nune tenuis, nunc nudis oculis non detegendus; quales form» ejusdem speciei inveniri pos- sunt. Species calcicolæ crustam vulgo habent particulis calcareis omnino confusam, neque tamen hyphis nec gonidiis carens. Thallus melius evolutus est totus pseudoparenchymaticus, e cellulis sat parvis compositus, supra nudus (v. ©. in P. Henscheliana) vel strato incolorato, emortuo, gonidia non fo- vente (præcipue in P. theleode et Sendtneri crasso) sæpius tectus. Gonidia parva, vulgo toti parti vive thalli abunde inspersa, inter se libera vel in glomerulis congesta. Hypochloritide calcico et solutione jodi numquam tingitur; hydrate kalico non mutatur vel rarius sordidum colorem obtinet. — Recedentes crust forme suis locis commemorantur. Apothecia magnitudine varia, nune omnium Verrucariaceorum facile maxima (1 mm. vel paullo majora), nune cum minimis minutie certantia (cire. 0,1 mm. lata), elevata, (rarius) thallo maximam partem immersa vel tota immersa vel foveolas in calce formantia. Amphithecium nune dimidium perithecium vel ultra tegens, nune (in apotheciis immersis) minu- tum vel minutissimum; nunc (precipue kali adhibito) a perithecio facile dis- eretum, nune adeo concretum, ut discerni nequeat. Perithecium subglobo- Potysiastim SCANDINAvICx. N) sum vel pyriforme, pallidum vel obscuratum (quod in eodem specimine, v. c. P. intercedentis, variat), vulgo sat distincte parenchymaticum. Neque peri- nec amphi- thecium kali insigniori modo mutatur. Periphyses vulgo sat longæ, gracilente, coplos®, perithecii supre- mam partem vestientes. Paraphyses nullæ distinctæ, interdum tamen filamentis tenuissimis gelatinam copiosam perducentibus indicatæ. Gelatina hymenea jodo vulgo vinose rubet, sed in eodem specimine etiam plus minus distincte interdum cærulescit. Asci plus minus inflato- vel saccato-clavati. Spore vulgo 8:næ, raro singulæ vel bine, vulgo ellipsoideæ, interdum subglobose vel ellipsoideo-oblongæ, magnitudine haud paullum variantes (in P. tristicula usque ad 0,132 mm., in P. pseudomycete tantum 0,006 mm. longæ visæ), nunc constanter pallidæ, nunc mox vel demum plus minus intense obscuratæ, primum simplices, dein vulgo septis transversalibus bi — qua- driloculares, demum varie polyblastæ, muriformes. Blastidia parva, vulgo numerosa, sed in sporis minimis pauciora, ut in P. singulari vulgo tantum quattuor cruciatim disposita adsint. Spermogonia sedulo, sed frustra a me quæsita nec ab aliis auctori- bus, quantum scio, descripta. Obs. 1. Apotheciorum pyrenodeorum structuram alio loco fusius exponere mihi in animo est, quare hoe loco modo adnotetur, magna apothecia nonnullarum Polyblastiarum (v. c. P. theleodis, intercedentis, scotinospore cet.) diversarum partium formam atque originem rite cognoscere facilius permittere, quam perminuta plurimorum Verrucariaceorum. Fatendum quoque, perithecium et amphithecium in nonnullis speciebus (ut P. tristicula, subocellata, Jorana, pseudomycete aliisque) adeo esse in unum eonnata, ut tantummodo affinium melius evolutarum specierum ratione habita distinctio facienda mihi visa est. Obs. 2. Qui diverso jodo provocato colori magnam vim tribuunt, iis utilissi- mum sane sit accuratum Polyblastiarum nonnullarum (v. « P. Sendtneri, sepultæ) studium. Apothecia juvenilia et vetustiora diversam reactionem seepe offerre, facillime inveniant; omnino eodem modo sese habent plures Thelidti, Verrucarie cet. species. Ni fallor, gelatina- hymenéa apotheciorum Juvenilium potissimum rubet, vetustiorum haud raro cerulescit. Interdum vidi præcipue reliquias ascorum evacuatorum jodo colorem cæruleum obtinere. — In Grevillea II. p- 79 el. STIRTON ut singulare ali- quid affert, gelatinam hymeneam Arthonie luride, kali antea addito et deinde aqua eloto, jodo cæruleo neque rubro tingi colore. Vix credidissem, ullum lichenologum hanc rem invenisse dignam, que seorsum indigitaretur; qui in lichenibus examinandis kali usus est, vix crediderim inscium, ita sese habere omnes, ni fallor, lichenes, quorum gelatina solo jodo vinose rubet. Que quum ita sint, superfluum fere sit afferre, Polyblastias hac ratione a ceteris lichenibus non discrepare. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 2 10 | Tu. M. Fries, Obs. 3. Minime mihi ignotum, pr&sentiam paraphysum a multis auctoribus negari ideoque verba »paraphyses in gelatinam diffluxæ» minus vera videri. Re ipsa adsunt tamen paraphysum vestigia in gelatina P. theleodis, scotinosporæ, Sendtneri aliarumque, quare paraphysum transmutatio verisimilis mihi videtur. Obs. 4. Spermogonia adesse, etsi nondum visa, minime dubito; verisimiliter haud admodum differunt ab iis, que in Stawrothele invenit cel. WINTER (Ueb. die Gatt. Sphæromph. p. 249 tab. XVII f. 4—5). Minime quidem me fugit, cell. GAROVAGLIO et GIBELLI apud omnes Verrucariaceos paraphysibus gelatinoso-diffluxis præditos vices sper- matia procreandi periphysibus attribuere. Vix tamen rite. Ut cel. STAHL (Entw. d. Flecht. I p. 41) aliique, spermatia intra perithecium frustra quæsivi. Adsunt præterea, ut jam monuit cel. STAHL, spermogonia distincta lichenum, qui affirmante cel. GIBELLIO his organis carere deberent; cujus exempla evidentia preebent Verrucaria ceuthocarpa, mucosa, maura atque permultæ. Mirum præterea sane esset, si periphyses Verrucariarum alias vices implerent ac Dermatocarporum, apothecii structura cum illis omnino con- gruentium; necesse tamen esset, res sese ita habeat, quum D. miniatum, flwviatile, rufescens aliaque spermogoniis scateant neque periphysibus careant. Præterea vix in- telligitur, cur periphyses Mieroglenarum, Segestriarum aliorumque generum paraphysi- bus distinctis preditorum easdem partes non agerent ac Verrucariarum, Polyblastiarum, Thelidiorum. Periphyses insuper non in apotheciis pyrenocarpis solum adsunt; in Scleroli- chenibus discocarpis etiam interdum vidi. Cujus exemplum distinetum præbet v. c. Thelo- trema lepadinum, cujus periphyses esse paraphyses breviores minusque evolutas sat evidens videtur. Obs. 5. In diagnosibus infra allatis apothecia dieuntur parva, quorum diameter 0,2 mm. non implet, medioeria 0,2—0,5 mm. lata, majuscula 0,5—0,8 mm. metientia, magna hee magnitude superantia. Spore vero ita designate sunt: minute infra 0,015 mm., parvule 0,015—30 mm., mediocres 0,030—60 mm., magne 0,060—90 mm., maxime ultra 0,090 mm. loner. A. Stirps P. theleodis: apothecia magna vel mediocra; spore octonæ, obscure coloratæ, blastidiis numerosis. 1. P. theleodes (Surrr.) TH. Fr. Crusta vulgo crassa, areolato-verrucosa, cinerascens vel virescenti- alba; apothecia magna, subglobosa, adnata et basi tantum crustæ innata; amphithecium subhemisphæricum, nigrum; perithecium globosum, extus fuscum vel nigricans; sporee octone, magne, demum nigricantes. Syn. Verrucaria theleodes Surrr. Suppl. (1826) p. 140, Sonær. Enum. p. 215. — Sporodictyon Tn. Fr. Arct. p. 264, Norm. Spec. loc. p. 371 (131). — Verrucaria Nyt. Scand. p. 292. — Polyblastia Tu. Fr. Spitsb. (1867) p. 48. Verrucaria thelena Fr. L. E. p. 440. Sporodictyon Schererianum var. theleodes Ann. Flora 1870 p. 19. POLYBLASTLÆ SCANDINAVICE. 11 Ad rupes humidas micaceo- et arenario-schistosas, calcareas arenarias- que, præcipue plus minus dissolutas calcemque foventes, resionum hyperbore- arum alpinarumque; rarius ad terram e rupibus dissolutis ortam. In Finmarkia orientali tantum ad Jakobsely Varangriæ borealis prope ostium rivi Vandelv (J. M. Norman), in occidentali ad Tromsöe pluribi (ipse). In Nordlandia pas- sim lecta (Bodöe: ipse, Saltdalen: Surrr., Maalselven, Gildeskaal, Throndenæs, Salangdal cet: Norm.). Praeterea hactenus lecta in Stördalen ad Mælen Norvegie australioris (SMRFT. herb.). Suecica loca natalia tantummodo adnotata in Jemtlandia (Äreskutan, Handöl, Husa, Sylfjällen: S. Atmgvist) atque Herjedalia (Stora Midtäkläppen: P. J. Hrrızon). Crustæ verrucæ vulgo convexæ, rarius leviter concave, lobato-crenatæ, inter- dum satis dispersæ (forma primaria Sommerfeltiana); invenitur quoque crusta verrucis confluentibus tartarea, subcontigua (2 contigua SMRET. |. c.), neque desunt (v. c. in Jemtlandia) forme crusta obsoleta (f. imundata Nyt. in Crom. Lich. Brit. p. 110). Præterea variat lævigata vel epithallo (strato amorpho plus minus crasso) rimuloso 1. subfarinoso tecta; verrucæ din umbrosis erescentes omnino vireseunt et sicce pruina modo tenui alba teguntur» (Smrrr.). Hypothallus niger, vulgo indistinctus. Apothe- cia ad 0,8—1,0 mm. lata. Amphithecium a perithecio discretum, convexum vel apice truncatum poroque obsoleto pertusum vel truncatum simulque umbilicato-depressum, demum rugosum. Periphyses elongate, gracilente. Paraphyses filamentis gelatinam vage perducentibus indicate. Asci ventricoso- vel saccato-clavati. Spore ellipsoideæ vel suboblongæ, 0,060—84 mm. longæ, 0,024—45 mm. crassæ, blastidiis numerosis subquadratis. Gelatina hymenea jodo vinose rubet. Obs. Quum speciebus »sporis non coloratis, simplicibus, raro 1—3-septatis» præditis adnumeretur, Verrucaria theleodes NyL. Class. IL p. 192 alia sit necesse est, nisi — quod verisimile videtur — sine examine illo loco sit collocata. — In Scand. p. 292 Sporodictyon Schererianum Mass. Flora 1852 p. 327 (Lecanoram atram vw. areolato-verrucosam SCHmR. exs. n. 538, Lecanoram atram €. verrucoso-areolatam SCHER. Enum. p. 73 p.p., Verrucariam verrucoso-areolatam NYL. Pyren. p. 34, Scand. p. 270) cum V. theleode SMRFT. conjungit cel. NYLANDER nec equidem inter has certas inveni notas, ut in Lich. Spitsb. p. 48 jam indicavi. Prioritatis lex evidenter vetat, ne (ut in Flora 1870 p. 19 fecit amic. ARNOLD) nomen Massalongianum Sommerfeltiano præferatur. Rationes mihi saltem sufficientes, ut cedat nomen Schererianum Massalongiano, in Lich. Arct. et Spitsb. attuli; si Schærerianum est servandum, sec. legem nune ab fere omnibus rei herbariæ eultoribus acceptam areolato-verrucosa (antiquius nec etiam alias plantas amplectens) abhiberi debet. 2. P. Henscheliana (Körp.) LÖNNR. Crusta tenuis, rimosa, fusco-cinerea vel cinereo-fusca; apothecia maju- scula, verrucis thallinis mastoideo-prominulis, subglobosis vel hemisphæricis immersa, ostiolo nigro denudato; amphithecium fere obsoletum; perithecium 12 Tu. M. Frits, globosum atque collo angusto elongatoque præditum, nigrum; spore octonæ, mediocres, demum nigricanti-fuscæ. Syn. Spheromphale Henscheliana Kors. Syst. (1855) p. 336 (sec. spec. orig.). — Polyblastia Lixyr. Flora 1858 p. 631. — Sporodictyon Kors. Parerg. p. 332. Verrucaria subumbrina Nyt. Vet. Akad. Förh. 1860 p. 296, Scand. p. 269. Saxicola. Parce modo adhuc lecta: in Suecia ad lapides granitoideas secus ripas lacuum par. Femsjö Smolandiæ (ipse) atque ad Handöl Jemt- landiæ (S. Azmqvisr), in Norvegia supra saxa micaceo-schistosa alpium Do- vrensium (W. P. Scuimper, teste Nyr.), in Fennia ad Isojärvi par. Kuhmois (J. P. Norkum). Verrucæ fertiles 0,5—8 mm. late. Apothecia tota vel pro majore minoreve parte indumento thallino, gonidia solita minuta fovente, tecta, ostiolo nudo. Amphi- thecium igitur nullum vel obsoletum. Periphyses copiosæ, gracilentæ, elongate. Asei saccato-clavati. Spore normaliter S:næ, una alterave raro non evoluta, ovoideæ vel oblongæ, utrinque obtuse, 0,046—56 mm. longæ et 0,023—33 mm. crassæ, blastidiis numerosis. Gelatina hymenea jodo vinose rubet. Obs. 1. Gonidia hymenialia non habet, ut in Flora 1870 p. 19 affirmatur. — Quid designare vult cel. KÖRBER (Syst. p. 336), de »ein dickes krumig-gonimisches Am- phithecium» et »der Nucleus noch ausserdem von einer Art häutigen Beutels eingeschlos- sen» loquens, non intelligo. Obs. 2. Ab hae non separanda est Sphæromphale cruenta KOrB. Syst. p. 336 (Sporodictyon Körep. Parerg. p. 332). Nota, qua nititur, »thallus.... humecto mucoso- gelatinosus sanguineo-ater, cum protothallo levi sanguineo confusus», inde orta est, quod in specimine originali a me examinato supra saxum veramque crustam superfusum est stratum alow omnino peregrine. — Polyblastia robusta Arn. Lich. Flor. XIII p. 21 (251) habitu haud absimilis et affinitate connexa presertim sporis multo majoribus differt. Etiam hujus spore sunt octonæ. 3. P. scotinospora (Nyu.) HELL. Crusta alba vel albida, nisi fere obsoleta; apothecia majuscula vel magna, elevata, subglobosa vel dimidia modo parte crustam superantia; am- phithecium subhemisphæricum, apice convexum vel umbilicato-truncatum, nigrum; perithecium subglobosum vel subpyriforme, obscuratum; spore oc- tonæ, submediocres, demum nigre vel nigricantes. | Syn. Verrucaria scotinospora Nyt. Scand. (1861) p. 270, Lapp. or. p. 169. — Po- lyblastia Hezzs. Vet. Ak. Förh. 1865 p. 478. Ad rupes schistosas alpium parcius. Lecta est ad Kolam Lapponiæ rossicæ (N. J. Frruman), in Norvegia maxime septentrionali ad Skarsvaag insulæ Mageröe (ipse), in alpibus Dovrensibus ad Kongsvold (J. E. Zzrrer- PoLYBLASTLÆ SCANDINAVICÆ. 13 srepr), Quickjock, Nammats et Snjärrak Lapponiæ Lulensis (P. J. Heuıeon), Areskutan et Handöl Jemtlandiæ (S. Aumevisr), Stora Midtäkläppen Herje- daliæ (P. J. Hrırzom). Extra alpes necopinato inventa est in monte Om- berg Ostrogothiæ ad Stocklycke secus ripas lacus Vettern in Sjöbergen (P. G. Tuxorty). Crusta nune sat crassa, verrucoso-inæqualis, rimosa; nunc tenuis, rimoso-verru- cosa; nune tenuissima, fere obsoleta. Quo crassior crusta, eo minus elevata apothecia. Apothecia ad 0,6—1,0 mm. lata, interdum plura confluentia. Amphithecium crassum, a perithecio facile diseretum, hemisphwricum vel basi incurvata etiam majorem peri- thecii partem includens. Perithecium tenuius, nigrum vel sordide fuscum. Periphyses copiosæ, elongate, gracilentæ. Paraphyses filamentis gelatinam percurrentibus indi- stincte indicate. Asci inflato- vel saccato-clavati. Spore ellipsoideæ vel oblong, utrin- que obtuse, blastidiis sat numerosis varieque dispositis, 0,026—40 mm. longæ et 0,013—21 mm. crasse. Gelatina jodo vinose rubet. Obs. Planta in Omberg inventa, quam amic. P. G. THEORIN in Vet. Ak. Förh. 1875 p. 155 P. intercedenti subsumpsit, ab alpina non differt nisi sporis in- terdum paullulo majoribus et vulgo oblongis; in hac vulgo sunt. ellipsoideæ. — Ab hujus speciei forma fere ecrustacea non est diversa Polyblastia monstrum Kors. Lich. sel. Germ. n. 411. 4. P. nidulans (STENH.) Kors. Crusta cum substrato confusa, indistineta; apothecia mediocria, in- sculpta, denique libera, elapsa foveas relinquentia; amphithecium operculi- forme, nigricans; perithecium subglobosum vel subovoideum, extus tenul- ter nigricanti-obscuratum; spore octonæ, parvulæ, demum obscure fuscæ vel nigricantes. Syx. Verrucaria nidulans Srexx. in Vet. Ak. Förh. 1857 p. 121. — Polyblastia Kors. Parerg. (1863) p. 340. Ad rupes calcareas Gotlandiæ passim (v. ¢. Thorsburgen, Lojstad cet.) atque Oelandiæ (Alvaren): Cur. STENHAMMAR alique. Crusta cum calce confusa; ubi nascitur, saxum est cinerascente, cinereo-rufo vel cinereo-fuscescente colore tinctum. Acido hydrochlorico si tractatur, hyphæ validiusculæ atque e cellulis brevibus formate apparent, immixtis gonidiis parvis. Apothecia pri- mum omnino immersa et tantummodo summo apice e foveole ore coarctato in lucem punctiformi-prodeuntia, dein ore dilatato libera, ætate collapsa, demum elabentia foveo- lasque concavas, ore regulari circulari instructas, 0,6—8 mm. diam. metientes in lapide relinquentia. Amphithecium crassum, nigrum vel fusco-nigrum. Perithecium fragile. Periphyses copiosæ, gracilentæ, longiusculæ. Asci inflato-clavati. Spore octonæ, OVOI- dew vel ellipsoideæ (interdum subglobosæ vel subreniformes), 0,023—30 mm. longæ et 14 Ta. M. Fries, 0,016—22 mm. crassæ, blastidiis numerosis majusculis. Gelatina hymenea jodo vinose rubet vel interdum leviter cærulescit. Obs. 1. »Huie speciei proprium est, apothecia vetusta omnino elabi, unde persæpe ne unicum quidem adsit, modo foveæ vacuæ ex illis product; que vetusta adsunt, vulgo dissiliunt, qttum specimen e rupe vi solvitur. Inde verisimiliter declarari potest, cur cel. KÖRBER apothecia »minutissima» nominare possit, quod de vetustis quidem jure non potest diei» (STENH. in litt.). — Apothecia in foveolis libera in memoriam quodam- modo revocant carpella Nelwmbii receptaculo immersa. Obs. 2. Polyblastia rupifraga Mass. (ARN. exs. n. 199), quam cum P. nidu- lante identicam vidi declaratam, est Stawrothelis species, gonidia hymenialia fovens et insuper sporis 4:nis distincta. Cfr. Arn. in Flora 1870 p. 8 et 18. B. Stirps P. tristiculæ: spore bine. 5. P. tristicula (Nyr.) TH. Fr. Crusta e granulis subglobosis vel squamæformibus contexta, fusca; apothecia granulis immixta, obturbinata vel subglobosa, mediocria; amphi- thecium nigrum, extus rugulosum, cum perithecio leviter obscurato arcte connatum; spore (normaliter) bine et incoloratæ, magne vel maximæ. Syy. Verrucaria tristicula Ny. Flora 1865 p. 356 (sec. spec. orig., sed descript. minus bona). Endocarpon (2) uvulare Norw. Bot. Not. 1872 p. 35. Endocarpon rivulare (lapsu typographico) Henne. Vet. Ak. Förh. 1875, 3 p. 78. Parce modo lecta planta; in Norvegia boreali supra muscos aliaque vegetabilia putrescentia ad terram calce refertam: in insula Tromsüe ad fis- suras rupis calcareæ atque ad Börselv Porsangriæ (J. M. Norman), Mortens- nes Varangriæ (ipse); in Suecia supra pulvinulos Tortule tortuose in cacu- mine montis Nammats Lapponiæ Lulensis (P. J. Hero). Species eximia, a ceteris longe distans. Crusta optime evoluta Lecanore hyp- norum formis valde similis; haud raro minus evoluta, granulosa, qualem, habent speci- mina scotica. E cellulis parenchymaticis tota est contexta, strato supremo fusco, goni- diis per totam crustam abunde sparsis. Apothecia ad 0,4 mm. alta et 0,3—4 mm. erassa, interdum (ad 0,2 mm. alte) podicellata, vulgo adnata vel semiinnata, nunc valde, nune subtilissime rugulosa, demum poro pertusa. Amphithecium totum perithe- cium includens atque cum hoc omnino connatum, fusco- vel atropurpureo-nigrum, kali adhibito purius nigrum. Perithecium amphithecio crassius, leviter obscuratum, sordidum vel dilute fusco-rufum. Periphyses copiosæ, sat longæ, simplices. Spore in ascis sac- cato- vel inflato-clavatis bine, raro singulæ vel ternæ, ellipsoideo-oblonge vel oblongæ, utrinque obtusæ, incoloratæ vel interdum demum (morbose) leviter obscurate, 0,060—132 mm. longæ et 0,021—51 mm. crassæ. Gelatina hymenea jodo vinose rubet, PoLYBLASTIÆ SCANDINAVICE. 15 Obs. In descriptione cel. Nylandri, ad specimina scotica macriora concinnata, »thecze vulgo monospore, spore fuscæ» indicantur, sed in specimine originali, quod exa- minayi, sporas sæpissime binas inveni, incoloratas, dein (morbose) leviter obscuratas nec fuscas. 6. P. agraria Tu. Fr. Crusta tenuissima, contigua, viridulo-cinerea, cum substrato confusa; apothecia parva, immersa; amphithecium operculiforme, nigrum; perithecium subglobosum, nigrum; spore bine, mediocres, demum fusce. Syx. Polyblastia agraria Tu. Fr. Vet. Ak. Förh. 1864 p. 275. Ad terram argillaceam nudam, hactenus tantum lecta in agris par. Huddinge prope Holmiam 1863 copiose (S. O. LixpmerG) atque in collibus versus Ekiundshof prope Upsaliam 1866 (S. Armavısr). Verisimiliter late distributa, sed ob minutiem facillime oculos fugiens. Varüs rationibus Thrombiwm epigeum insignis hee species in memoriam revo- cat. Crusta fere obsoleta. Apothecia cire. 0,1 mm. lata. Amphithecium leviter con- vexum. Perithecium non »pallidum», ut antea erronee indicavi, sed nigrum. Periphy- ses breves gracilesque. Asci clavati vel inflato-clavati, mox dissoluti. Spore forte in- terdum singulæ, ex ascis cito ejectæ, oblongæ, utrinque obtuse, pallidæ demumque fu- sex, 0,040—66 mm. longæ, 0,015—24 mm. crassæ, blastidiis numerosis. Jodo gelatina hymenea violaceo-rubet, spore rubenti-fulvescunt. C. Stirps P. intercedentis: spore octonæ, pallidæ. * Species (normaliter) muscicolæ vel terrigenæ. 7. P. terrestris TH. Fr. Crusta tenuis vel crassiuscula, granulato-verrucosa, cinereo-virescens vel albido-cinerascens; apothecia majuscula, verrucis crustæ elevatis immersa, apice modo nuda, subglobosa; amphithecium crassum, atrum, perithecium subglobosum nigrum vel nigricans usque ad basin tegens, apice subumbili- cato-depressum; sporæ octonæ, mediocres vel magne, pallidæ, blastidiis nu- merosis. Syn. Polyblastia terrestris Ta. Fr. Arct. (1860) p. 265. Supra terram nudam lapillosque immixtos, raro ad saxa friabilia re- gionum alpinarum formationis recentioris. Lecta est in Finmarkia ad Mor- tensnæs et Aldjok Varangriæ, Flöjfjeldet pr. Tromsöe (ipse), Istinderne con- vallis Maalselven Nordlandiæ (J. M. Norman), pluribus alpium Dovrensium 16 Te. M. Fries, locis (Drivstuen, Vaarstien, Kongsvold, Jerkin: ipse), Vang (herb. M. N. Bryrr), Ullän, Rennberg, Handöl, Snasahögen, Skurdalsport ete. Jemtlandiæ (S. Armgvisr), Stora Midtäkläppen Herjedaliæ (idem), Jockmock Lapponiæ Lu- lensis (P. J. Hrrızom), Kitkajoki par. Kuusamo (F. Srey). Eximia, facile distineta species. Crusta locis absconditis magis virescens, kali sor- dide fusca. Verrucæ fertiles ad 0,6—s mm. latæ. Amphithecium a perithecio facile discretum, strato thallino gonidiifero totum vel pro magna parte tectum, raro fere om- nino nudum; præcipue in apotheciis adultioribus magis denudatur et sæpe velut vallo a crusta eingitur. Periphyses graciles, sat longæ. Asci saccato- vel ventricoso-clavati. Spor ellipsoideæ vel oblongæ, 0,044—75 mm. longæ et 0,018—28 mm. crassæ, medio intersepto indistincto præditæ, blastidiis primitus globosis, dein se invicem comprimendo angulosis, irregulariter pluriserialibus. Gelatina hymenea jodo vinose rubet, ascorum con- tentus sporæque fulvescunt. Obs. Hee saxicola est Thelotrema verrucoso-areolatum Anz. Langob. n. 236. — Verrucaria subpyrenophora LEIGHT. Brit. Lich. ed. II. p. 454 est quoque Poly- blastiæ species, inter P. terrestrem et P. theleodem media. Ab illa differt præcipue sporis demum obseuris, ab hac sporis minoribus; in speciminulo originali, quod solita liberalitate misit cel. LEIGHTON, sunt 0,048—57 mm. longæ et 0,028—39 mm. crassæ. Paraphyses non sunt »very slender, distinct», sed ut congenerum gelatinoso-diffluxæ; pro paraphysibus verisimiliter habitæ sunt periphyses numerosæ, graciles, elongatie. 8. P. bombospora TH. Fr. et ALMay. Crusta obsoleta; apothecia majuscula, adnata; amphithecium semiglo- bosum, apice umbilicato-depressum, nigrum; perithecium globosum, nigricans; spore octonæ, magni, pallidæ, blastidiis numerosis. Syn. Polyblastia bombospora Tu. Fr. et Atmgy. Bot. Not. 1867 p. 108. Supra terram in monte Ljusnestöten Herjedaliæ parcissime lecta (S. ALMQVIST). Parum hactenus cognita planta, cujus pauca modo vidi apothecia; notæ e sporis sumpte eam tamen ab omnibus congeneribus sejungunt. — Apothecia diam. 0,5—7 mm. metientia. Asci ventricoso-clavati. Spore ellipsoideæ vel ovoideæ, 0,065—90 mm. longæ et 0,040—52 mm. crasse. Jodo gelatina hymenea vinose rubet, spore lutescunt. 9. P. subocellata Nn. sp. Crusta tenuis, leproso-granulosa, sordide albida; apothecia majuscula, immersa vel semiimmersa, tantummodo apice a crusta non tecta; amphithe- cium operculiforme, haud discretum, nigrum; perithecium subglobosum vel subovoideum, extus crasse nigrum; spore octonæ, mediocres, pallida, blasti- diis numerosis. PoLYBLASTIÆ SCANDINAVICÆ. 17 Supra muscornm pulvinulos ad Kongsvold alpium Dovrensium 1863 parce legi. Ad pleniorem cognitionem pluribus speciminibus opus est. Ad P. terrestrem forte maxime accedit, sed ignobilis habitus (fere P. bryophile depauperatæ) et permultæ notæ differentiam suadent. — Apothecium 0,5—6 mm. latum, apice nigro nudo discum orbicularem a thallo albo cinctum haud raro formante. Amphithecium cum perithecio omnino concretum confluensque, planiusculum vel leviter convexum. Periphyses copiosæ, elongate, gracilentæ. Asci ventricoso-clavati. Sporæ ellipsoideæ vel oblongæ, 0,46—63 mm. longe et 0,019—30 mm. crassæ. Jodo gelatina hymenea vinose rubet, precedente interdum colore leviter cerulescente; spore fulvescunt. Obs. Omnibus lichenologis fere ignota Polyblastia evanescens ARN. Flora 1872 p- 148 est conferenda; e descriptione haud absimilis videtur. 10. P. gelatinosa (Acx.) Tu. Fr. Crusta tenuis vel mediocris, subgelatinosa, e sordide fuscidulo obscure cinerea vel nigra; apothecia semiimmersa, mediocria; amphithecium nigrum, convexum, ostiolo leviter depresso; perithecium subglobosum, totum palli- dum vel extus nonnihil obscuratum; sporæ octonæ, mediocres, pallidæ, bla- stidiis numerosis. Syx. Verrucaria gelatinosa Acn. Univ. (1810) p. 283, Syn. p. 93 (sec. spec. orig.). — Polyblastia Ta. Fr. Arct. (1860) p. 262, Spitsb. p. 49, Norm. Spec. loc. nat. p. 369 (129). Polyblastia caliginosa Norm. 1. c. Verrucaria confusa Nyr. »in litt.» et Srizens. Lich. hyperb. p. 54. Muscos destructos in regionibus hyperboreis alpinisque rarius vestit. Nonnullis locis Finmarkiæ orientalis (Mortensnæs) et occidentalis (Maasöe, Storvigsnes sinus Altensis, Flüjfjeldet pr. Tromsöe), ut etiam ad Kongsvold alpium Dovrensium legi. In ipsa insula Tromsöe invenit amic. J. M. Norman. Crusta globulis formatur gonidia parva ineludentibus, extus pulchre parenchy- maticis atque demum plus minus intense obscuratis; persæpe vera crustæ indoles non nisi ægre discernitur, quum algis intra vel supra thalli glomerulos vigentibus haud raro sit conspurcata. Apothecia cire. 0,3—4 mm. lata, sæpe crebra, interdum conflu- entia. Amphithecium opacum, cum perithecio vulgo concretum nec distinctum, inter- dum distinctius, secundum apothecia plus minus emersa magnitudine varians. Perithe- cium parenchymaticum. Periphyses copiosæ, gracilentæ, elongate. Asci inflato- vel sac- cato-clavati. Spore oblonge vel ellipsoideæ, utrinque obtuse, 0,030—45 mm. longæ, 0,012—21 mm. crassæ, blastidiis numerosis. Gelatina hymenea jodo vinose rubet. Obs. Nomenclature habita ratione hæc afferre liceat: Verrucaria gelatinosa Nyt. Pyrenoe. p. 21 omnino est alia planta, ACHARIO ignota, sporis solitariis maximis aliisque notis valde diversa, cui nomen datum P. helveticæ Tu. Fr. Bot. Not. 1865 p. 112, Spitsb. p. 48. Hac etiam in insulis Spetsbergensibus (K. CHYDENIUS) et Fer@en- Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 3 18 Tu. M. Frirs, sibus (Strömö: E. Rosrrur) est inventa, unde concludere liceat, eam in regione scandi- navica vix deesse. — Endocarpon gelatinosum MüLL.-ARG. Flora 1868 p. 51 etiam a vera specie Achariana longe distat. — Hujus e contrario loci e descriptione est Verru- caria gelatinosa NyL. Bot. Not. 1853 p. 165 s. Verrucaria nigrata Nyu. Prodr. p. 184 & Pyrenoc. p. 34 (Polyblastia LôNNR. Flora 1858 p. 631), nec differre vide- tur V. nigrata* psammea NyL. Lich. Armor. p. 411; specimina originalia tamen non vidi. —.In opuseulo »Index Lichenum hyperboreorum» inseripto, quod (evidenter inspi- rante cel. NYLANDRO) edidit cel. STIZENBERGER, novum pin litt.» datum nomen recipi- tur. Si vero ratione a me non percepta nomen Acharianum est rejiciendum, cur non servatur Normanianum? Atque quo jure in illo opusculo omittuntur P. gothica et P. helvetica, utraque in Lich. Spitsberg. p. 48 allata? 11. P. bryophila Lönnr. Crusta plus minus crassa, verrucoso-rugulosa, lactea, alba vel cinera- scenti-alba; apothecia mediocria, semilibera; amphithecium hemisphæricum, pure nigrum, centro non vel leviter umbilicato-depressum; perithecium glo- bosum vel depresso-globosum, nigrum; spore octonæ, mediocres, pallidæ, blastidiis sat numerosis. Syx. Endocarpon tephroides Surrer. Suppl. p. 137 (p. min. part.). Polyblastia bryophila Loxnr. Flora 1858 p. 631, Tu. Fr. Arct. p. 265, Spitsb. p. 49. — Verrucaria Nyt. Scand. p. 292. Supra muscos destructos terramque humosam, præcipue prope litora marina regionum frigidarum, fundo recentioris formationis substratarum; rarius ad terram nudam. Lecta est in Finmarkia orientali (Wardöe, Mor- tensnæs et Mestersand Varangriæ meridionalis: ipse; Bugünæs ejusdem regio- nis: J. M. Norman) et occidentali (Karlsöe: A. J. MALMGREN, Tromsöe: ipse), Nordlandia (Skjerstad: Surrr., Rostafjeld convallis Maalselven, Ofoten et Sa- langdal: J. M. Norman), alpibus Dovrensibus (Knudshöe: ipse), Jemtlandia (Handöl: S. Aumavisr), Herjedalia (Stora Midtäkläppen: idem), Nericia (par. Glanshammar, teste P. J. Hrrrzom) atque insula Färön prope Gotlandiam (K. J. Lüxxrorn). Crusta nunc contigua lateque effusa, nunc dispersa; in Finmarkia vere luxurian- tem, ad latera rupium umbrosa muscos per integros pedes quadr. vestientem, crusta crassissima, molli, nodoso-inæquali præditam legi. Strato amorpho plus minus crasso tegitur. Gonidia in glomerulis passim congesta vel per totam crustam crebre dispersa; hypothallus niger. Apothecia 0,3—4 mm. lata, in crusta tenuiore fere superficialia, in crassiore semiimmersa. Amphithecium strato thallino amorpho numquam tectum. Peri- physes copiosæ, gracilentæ. Asci subventricoso-inflati vel saccato-clavati. Spore oblong, ellipsoideæ vel globoso-ellipsoideæ, 0,030—42 mm. longa, 0,014—26 mm. crassæ. Gela- tina hymenea jodo yinose rubet. POLYBLASTIÆ SCANDINAVICÆ. 19 Obs. Limites inter hane et P. Sendtneri vulgo quidem sunt evidentes, sed in- terdum minus facile indicantur. Sporarum magnitudo tune notam præbet sufficientem. 12. P. Sendtneri KrupLH. \ Crusta incrustans, subcartilaginea, subcontigua, grisea, albida vel pal- lide rufescenti-cinerea; apothecia mediocria, primum immersa, dein promi- nula; amphithecium subhemisphæricum, nigrum et vulgo velo pallido ob- ductum, centro depressum; perithecium subglobosum, crassum, nigrum vel nigricans; spore octonæ, parvulæ, pallidæ, blastidiis haud numerosis. Syn. Endocarpon tephroides Suzrvr. Suppl. p. 137 (p. min. part.). Polyblastia Sendtneri Krurun. Flora 1855 p. 67, Ta. Fr. Arct. p. 266, Kors. Parerg. p. 344. — Spheromphale Kors. Syst. p. 337. — Verrucaria Nyu. Pyrenoc. p. 33, Scand. p- 292. Muscos in regionibus alpinis formationis recentioris (calcareis, schisto- sis cet.) incrustat, haud paucis locis jam inventa. E Suecia cognitam habeo ex Herjedalia (Stora Midtäkläppen: S. Atmavisr), Jemtlandia (Lith, Handöl, Skurdalsporten, Harkan et Suljetten: idem), Lapponia Lulensi (Nammats, Tjakkeli: P. J. Herrsom); e Norvegia: alpibus Dovrensibus (Kongsvold: ipse), Nordlandia (Skjerstad: herb. Surrr., Bejeren, Gildeskaal, Salangen, Maalselven ad Langfjeldene cet.: J. M. Norman), Finmarkia oceidentali (Tromsöe, Stor- vigsnes sinus Altensis: ipse, Talvig in Nurskarfjeldet: J. E. Zerrerstepr) et orientali (Mortensnæs, Næsseby: ipse); e Fennia: Kitkajoki (F. SILÉN) at- que Valkeamäki Kareliæ Onegensis (J. P. Norruty). Cruste indole haud paullum variat; jam in Lich. Arct. duas distinxi formas: a. primariam crusta albida, inæquali, verrucoso-rugulosa, atque b. crusta cinerascente, magis levigata. Quarum hee, que est Thelotrema muscicolum HEPP exs. n. 447, fre- quentius invenitur. Interdum est quoque thallus fere squamulose effiguratus. Pro- prium nomen, f. jimbriata Norm. Spec. loc. nat. p. 369 (129), datum est forme magis accidentali »thallo in plagulas parvulas, squamæformes, juxtapositas, ad am- bitum reflexum rhizinis densis fimbriatis soluto». Proprio nomine digna quoque est forma in St. Midtäkläppen Herjedaliæ ab amic. P. J. HELLBOM inventa: f. cretacea crusta albissima, farinoso-dehiscente, apotheciis purius atris, velo interdum partem tantum inferiorem tegente. — Apothecia adulta circ. 0,3 mm. lata, haud raro con- greoata confluentiaque; quum adeo sunt congesta, ut acervulos nigros discretos in thallo passim forment, f. gregariam Norm. |. c. efficiunt. Color apothecii rarius pure niger, vulgo illinite cinerascenti- vel lividulo-niger; qui color eo oritur, quod conti- nuum stratum plus minus crassum, amorphum, emortuum gonidiisque destitutum non solum totam crustam, sed etiam totum amphithecium yel majorem illius partem tegit. Amphithecium dimidiam vel etiam majorem perithecii partem includens, crassum. Perithecium globosum vel subglobosum, hypothallo- nigro basi impositum. Periphyses 20 Tu. M. FRriss, numerosæ, elongate, validiuscule. Paraphyses in gelatina copiosa indistinete indicate. Asei inflato-clavati vel-eylindriei. Spore ellipsoideæ, rotundato-ellipsoideæ vel sub- oblong, 0,015—-30 mm. longæ, 0,009—14 mm. crassæ, blastidiis paueis (8-—16) irre- gulariter dispositis. Gelatina hymenea jodo vulgo vinose rubet, interdum distincte cwru- lescit; contentus ascorum sporæque fulvescunt. ** Species saxicolæ. 13. P. intercedens (Nyr.) LöNNR. Crusta distineta vel obsoleta; apothecia majuscula vel magna, semi- immersa; amphithecium sat crassum, subhemisphæricum, facile discretum, apice vulgo umbilicato-depressum; perithecium subglobosum, primo palli- dum, dein extus tenuiter nigricans; spore octonæ, submediocres, pallidæ, blastidiis numerosis. Syx. Verrucaria intercedens Nyn. Pyrenoc. (1858) p. 33, Scand. p. 276 (p. p.) et 292. — Polyblastia Lönsr. Flora 1858 p. 631, Kors. Parerg. p. 343. Polyblastia hyperborea Tu. Fr. Arct. p. 266, Spitsb. p. 49. Ad rupes saxaque calcarea vel calcem continentia, præcipue in regio- nibus alpinis hyperboreisque. Visa est e Finmarkia orientali (Mortensnæs et Næsseby: ipse, Jakobselv Varangriæ borealis et Börselv Porsangriæ: J. M. Norman) et oceidentali (Storvigsnæs sin. Altens. et Tromsöe: ipse), Nord- landia (Bodöe: ipse, Sör-Reisen in ipso cacumine montis Middagsfjeld omnino ecrustacea »ad cristalla granatorum e rupibus micaceo-schistosis dissolutis ortay, teste Norm.), Lapponia Lulensi (Walli et Jockmock, teste Herre.), Jemtlandia (Areskutan, Sylen, Fanberget, Rör etc.: S. et E. Armevisr), Her- jedalia (Funnesdalen: S. ALMQvIST, Stora Midtäkläppen: P. J. Henson). Extra regiones frigidas, et quidem ad saxa feldspathica (calcem non conti- nentia), tantummodo in monte Omberg Ostrogothiæ visa est in rupibus Sjöbergen et Mäkebergen sat frequens (P. G. THrorm). Species valde varians. Forma unaquaque ratione optime evoluta est mea P. hyperborea a. crusta distincta, sæpe crassiuscula, subtartarea, rimoso-areolata, cæsio- vel cinereo-albicante vel albida. Innumeris formis mediis sine limite abit in 7. nudam Tu. Fr. Arct. 1. c. crusta obsoleta vel vix ulla, apotheciis inferiore parte saxis immersis, elapsis foveolas hand profundas relinquentibus. Kali crusta non mutatur vel sordidescit. — Apothecia 0,5—s mm. lata (rarius majora), interdum nonnulla confluentia. Am- phithecium in eodem specimine nunc hemisphærico-convexum, nunc truncato-conicum, nune apice umbilicatum, nune centro papillatum, dimidiam circiter perithecii partem tegens, basi sæpe distante. Perithecium juvenile pallidum, dein in apotheciis adultis (nec tamen emortuis, sed ascos sporasque optime vigentes foventibus) extus tenuiter, sed distincte, obscuratum (nigricans vel fuscescens). Periphyses numerosæ, elongate, graci- POLYBLASTLE SCANDINAVICÆ. 21 lente, guttularum minutularum oleosarum seriem haud raro continentes. Paraphysum vestigia in gelatina copiosa haud raro visibilia. Asci saccato- vel inflato-subelavati. Spore ellipsoideæ, globoso- vel oblongo-ellipsoideæ, utrinque obtuse, pallidæ (leviter lu- teolæ vel raro roseolæ), 0,024—42 mm. longe et 0,615—21 mm. crassæ. Blastidia hyphas longas emittentia in gelatina interdum visa. Jodo gelatina hymenea vinose ru- bet, precedente interdum levissime cæruleo colore; spore fulvescunt. Obs. 1. Verrucaria intercedens NyL. Scand. p. 276 tres saltem species eviden- ter amplectitur: a) veram e »montibus Helvetiæ et Pyrenæorum», b) nostram P. inter- mediam, quam conferas, €) var. æthioboloidem Nyu. Not. Sällsk. p. F. et. Fl. F. Förh. IV. p. 235, »minorem, thallo cinereo-fuscescente tenuissimo continuo vel disperso, apo- theciis minutis (fere ut in V. œthiobola), sporis fere murali-divisis, long. circa 0,021, crass. circa 0,010 mm.» Specimen originale, quod unicum in herb. mus. Fenn. adest, pad saxa quartzosa in Wihtis Finlandiæ meridionalis» lectum, examinans, sporas tan- tummodo dyblastas inveni. Est Thelidium acrotellum ARN. sporis 0,015—18 mm. lon- gis, 0,007—8 mm. crassis (majores non inveni). Obs. 2. »Perithecio dimidiato (non integro)» i. e. amphithecio nigro perithecio- que pallido nitatur differentia P. abstrahendæ ARN.* Tirol. X. p. 12 et exs. n. 642 a P. intercedente; quomodo res sese habeat, supra exposui. Simili ratione »perithecium dimidiatim nigrum» a cel. NYLANDRO (Pyrenoc. p. 34, Scand. p. 276) falso indicatur; saltem in Hepp exs. n. 445 ab illo citato (præcipue in apotheciis majoribus) totum perithecium obscuratum facile observatur. — Ad formam bene evolutam pertinent quo- que, sec. specimina ab auctore missa, Thelotrema acrocordiæforme Anz. Cat. p. 105 et (umbilico levissime albopruinoso) Verrucaria hymenea f. pallescens Anz. Langob. n. 243 s. Polyblastia pallescens Anz. Symb. p. 26. Ab hac Arn. exs. n. 566 habitu ex- terno haud paullum recedit. — Polyblastia typostoma Norm. Spec. loc. nat. p. 369 (129) a mea P. hyperborea a. non differt nisi apotheciis forsan paullulo majoribus (fere ad 1,0 mm. latis), nucleo intensius roseolo. Obs. 3. Hujus speciei formam insignem, etsi verisimiliter accidentalem, ad Handölsforssen Jemtlandiæ legit amic. S. ALmqvist. Nominetur velata, apotheciis re- cedens depresso-globosis, sessilibus, totis (excepto ostiolo impresso nudo) vel majorem partem strato albo vel cinerascenti-albo, farinoso-dissoluto vel lævigato nitidoque vesti- tis; crusta obsoleta. Nisi in iisdem speciminibus transitus in formam normalem ades- sent, pro distincta eximiaque specie facile haberetur. Stratum album vel albidum, quod perithecium nigricans cingit, gonidia non fovet, abunde vero carbonatem calcicum; vix dubie est amphithecium, quod ratione ignota non vel modo pro parte carbonaceum co- lorem substantiamque accepit. Loco abscondito videtur vixisse. 14. P. sepulta Mass. Crusta tenuissima, cum saxo confusa; apothecia parva vel submedio- cria, tota foveolato-immersa vel apice prominula, elapsa foveas relinquentia; * Ipse auctor in litteris meam P. hyperboream suamque P. abstrahendam identicas nuper declaravit. 22 Ta. M. Frirs, amphithecium minutum, crassum, nigrum; perithecium subglobosum, extus nigrum vel nigricans; spore octonæ, mediocres, pallida, blastidiis numerosis. Syn. Polyblastia (2) sepulta Mass. Sert. lich. in Lotos 1856 p. 81, Sched. crit. p. 119, exs. n. 205, Kors. Parerg. p. 340, Arn. exs. n. 179. — Thelotrema Hurr exs. n. 950. In saxis calcareis parcius. Tres inter se nonnihil discrepantes forme, infra descriptæ, apud nos inventæ: prima ad calcem siluricam Gotlandiæ (Lindeklint et Löjsta: J. E. Zerrerstepr) et regionis Christianiensis (Hus- bergöen: N. G. Mor, Sandvigen: P. J. Hrrreom), atque in insula Tromsöe Finmarkiæ (J. M. Norman); secunda ad calcem duram regionum alpinarum, in Flöjfjeldet prope Tromsöe (ipse), ad Indyr par. Gildeskaal atque in Sör- Reisen ad Finsæt Nordlandiæ (J. M. Norman), ad Offerdal Jemtlandiæ (S. Aimgvis?), in monte Stora Midtakläppen Herjedaliæ (idem et P. J. Herr- Bom) hactenus lecta; tertia denique in calce primitiva ad Allholmen prope Arboga Westmanlandiæ sat copiosa (O. G. BLOMBERG), forsan quoque in Nericia inventa. Formas jam commemoratas ita distinguere licet: A., ad quam omnia synonyma supra allata pertinent, crustam habet ochraceo-cinerascentem vel sordide albidam, con- tiguam vel rimulosam, apothecia paullo majora (0,3—4 mm. lata), sporas (in eodem apothecio valde variantes) ellipsoideas, oblongas vel elongato-oblongas, primum simpli- ces, dein dy—tetrablastas, demum varie polyblastas, 0,030—48 mm. longas et 0,015—24 mm. crassas. Forma B. crusta prædita est tenuissima, subleprosa, pallide sordideque subochracea (vel obsoleta), apotheeiis parvis (0,2—3 mm. latis), sporis ellipsoideis vel breviter ellipsoideis (raro immixtis subglobosis), e simplicibus mox polyblastis, 0,027—39 mm. longis et 0,014—20 mm. crassis. Forma C. denique, que est Polyblastia cireu- laris Ta. Fr. et Broms. Bot. Not. 1866 p. 15, cum B. omuino congruit, præterquam quod crusta cinerascens orbes subcirculares format; apothecia sunt etiam minora (0,15 — 25 mm. lata), spore 0,026—40 mm. Jonge et 0,015—22 mm. crasse. — Apothecia va- riant omnino immersa et dimidia parte protuberantia. Amphithecium vestigiis thal- linis interdum plus minus obsitum, vulgo operculiforme (ostiolo leviter impresso), inter- dum (in A et B) truncato- vel leviter umbilicato-subhemisphæricum, cum perithecio fusco, nigricante vel nigro, parenchymatico plus minus arcte connatum. Periphyses numerosæ, sat graciles, elongate. Asci saccato-clavati. Jodo in eodem specimine ge- latina hymenea nunc distincte vinose rubet, nune intense persistenterque cærulescit, nunc precedente levi cæruleo colore sordide rubet, nunc ambo colores in eodem apo- thecio provocantur persistuntque. Obs. 1. In duas species forsan sint sejungende forme supra allatæ: altera (A) sporis primum Thelidiorum subsimilibus et sæpius magis elongatis, altera (B et C) spo- ris fere statim polyblastis, brevioribus. Quum vero neque limites neque notas certas mihi licuerit invenire, satius duxi eas conjungere. In seriptis lichenologorum aliæ quo- que species descriptæ sunt, quarum differentiam non perspicio. Sic v. c. vix recedit POLYBLASTIE SCANDINAVICA. 23 P. dermatodes Mass. (sec. ARN. exs. n. 238) nisi apotheciis demum paullo majoribus, sed apotheciorum magnitudo haud paullum pendet e substrato magis minusve duro. Obs. 2. Characteres, quibus commotus P. eireularem pro specie a P. sepulta distincta 1866 habui, fuere gelatina hymenea jodo rubens (non eærulescens) atque spore pallidæ (non demum obscure). Uterque character nil valet. Quomodo color jodo pro- vocatus in eodem specimine variet, supra indicavi; spore P. sepulte numquam sunt yim Alter bräunlich», ut affirmat Hepp, nisi sunt emortuæ et fere destructe. 15. P. forana (Anz.) Kors. Crusta tenuis, sordida vel obsoleta; apothecia mediocria, plus minus prominula; amphithecium subhemisphericum, nigrum, cum perithecio sub- globoso extus tenuiter nigro concretum; spore octonæ, parvulæ, pallida, blastidiis sat numerosis. a. primaria: crusta tenuissima, minute granulosa subleprosaye, albida vel indistincta; apothecia dimidia saltem parte saxo immersa foveolasque formantia. Syx. Thelotrema foranum Anz. Cat. (1860) p. 105 (sec. spec. orig.). — Polyblastia Kors. Parerg. (1863) p. 342. P. fusco-argillacea (Axz.) Tu. FR: crusta vulgo distincta, inæqualis, contigua vel rimulosa, cinerascens, sordide albida subochraceave; apothecia D I 2 ’ dimidia saltem parte elevata, substrato non immersa. Syn. Verrucaria fusco-argillacea Anz. Langob. exs. (1863) n. 368. — Polyblastia Anz. Symb. p. 26, Mürr.-Arc. Flora 1874 p. 537. Forma primaria apud nos raro inventa est ad calcem siluricam Vestro- gothiæ (Klefva infra Müsseberg: O. G. BLomBerG, Dala et Gökhem: J. E. Zer- TERSTEDT) et Gotlandiæ (Lindeklint: idem). Var. 8. saxa amat duriora, caleem non vel immixtam continentia; specimina examinavi ex alpibus Dovrensibus (Kongsvold: ipse), Lapponia Lulensi (Aktse: P. J. HerLeom s. n. » P. hyper- borea» in Vet. Ak. Förh. 1865 p. 478), Jemtlandia (Kall: S. Atmavisr), Herje- dalia (Midtakläppen: S. Azmavisr). E quibus planta Dovrensis et Jemtlandica ad saxa calce carentia vigent. Forma has jungens in Sudermanlandia (Tull- garn: O. E. Könter) ad calcem primævam duram est lecta. Inter formas supra descriptas continua apud nos exstat series, quare eas conjun- gere cogor; differentia e saxorum, quibus insident, diversa indole vix dubie pendet. Var. B. certe est forma normalis optimeque evoluta, P. intercedentem minutam sæpe æmu- lans; in a. apothecia interdum paullo minora. — Crusta quum indistineta apparet, go- nidia particulis calcareis immixta observari possunt. Apothecia 0,3—5 mm. lata. Am- phithecium convexum, umbilicato-depressum vel subtrunsatum. Periphyses elongate, 24 Tu. M. Frs, validiuseulæ, guttularum oleosarum seriem sæpe continentes. Asci saccato- vel inflato-cla- vati. Spore ellipsoideæ vel globoso-ellipsoideæ, utrinque obtuse, blastidiis angulosis vel sæpe globosis, 0,018—28 mm. longæ, 0;011—16 mm. crass®. Gelatina hymenea jodo vinose rubet. Obs. Speciminibus originalibus comparatis, nomina formis supra allatis dedi, Fatendum tamen est, apothecia nostræ formæ 4. sæpe paullulo profundius, quam in spe- cimine originali, esse immersa. Specimen authenticum P. fusco-argillaceæ sporarum magnitudine cum nostra planta exacte congruit, etsi in Anz. Symb. 1. c. multo majo- res indicantur. — Affinis habituque forme nostra &. haud absimilis est P. amota ARN., sporis majoribus diversa; eas 0,027—30 mm. longas et 0,013—16 mm. crassas ipse vidi, sed in Flora 1870 p. 8 etiam majores (0,040—52 mm. longæ, 0,018—-23 mm. crassæ) indicantur. — A P. forana vera omnino diversa est planta sub hoe nomine in Ann. exs. n. 201 distributa; rite observante cel. KÖRBERO (Parerg. p. 402), est Lim- boria corrosa KÖRB. i. e. Microglena corrosa (KOrB.) TH. FR. 16. P. intermedia N. sp. Crusta tenuissima, cinerascens vel albida; apothecia submediocria, se- miimmersa; amphithecium subhemisphærieum, atrum; perithecium subglobo- sum, nigrum vel nigricans; spore octonæ, parvulæ, ellipsoideæ vel oblongæ, incoloratæ, blastidiis paucis. Syn. Verrucaria intercedens Nx1. Scand. p. 276 (p. p.). Polyblastia circularis Hezze. Nerik. Lafveg. p. 85 (p. p.). Ad calcem primævam Nericiæ rarius: Ödeskärr par. Lerbäck et ad fodinam Skala par. Glanshammar (P. J. HezcBom). Etiam ad saxa calcarea regionis Nordmarken prope Christianiam (Finkjern: N. G. Mor). Crusta paullo crassiore et perithecio minus nigro ad rupes schistosas, præcipue præ- ruptas, ad Stocklycke montis Omberg (P. G. THroriN) atque ad cementum murorum castelli Christiansteen ad Trondhjem Norvegiæ mediæ (G. TorsELr). Minuta, habitu ignobilis planta, sed, ni fallor, bene distincta. Apothecia 0,2—3 mm. lata. Amphithecium erassum, centro demum umbilicato-depressum et poro pertu- sum. Periphyses copiosæ, sat gracilentæ elongatæque. Paraphyses gelatinoso-diffluxe, vestigiis indicate. Asci inflato- vel ventricoso-clavati. Spore blastidiis 8—12 compo- site, 0,015—21 mm. longe et 0,007—10 mm. crassæ. Gelatina hymenea jodo vi- nose rubet. Obs. 1. Nullibi hane speciem distinetam inveni. Affines, sed sporis majoribus diverse, sunt P. albida ARN. Flora 1858 p. 551 (exs. n. 28) sporis 0,021—30 mm. longis et 0,012—15 crassis et Thelotrema foranum Anz. Cat. p. 105 (sec. spec. orig.) sporis 0,021—25 mm. longis et 0,010—12 mm. crassis. P. plicata Mass. in Lotos 1856 p. 80 (Mass. & Anz. exsice. n. 141, Hepp exs. n. 690) recedit sporis minoribus (0,011—13 mm. longis). POLYBLASTIE SCANDINAVICE. 2:5 Obs. 2. In Scand. 1. e. cel. NYLANDER locum natalem V. intercedentis ita indicat: »ad murum in Suecia (dedit olim MaARkLIN)». Qui locus et nimis vagus et fal- sus; ex herbario Markliniano ibi respicitur planta Norvegica a G. ToRSELL lecta, cujus locum natalem supra indicavi. 17. P. singularis (KRMPLH.) ARN. Crusta tenuis vel obsoleta, alba vel albida; apothecia parva, semiim- mersa; amphithecium semiglobosum, atrum; perithecium subglobosum, pal- lescens; sporæ octonæ, minute, globose vel breviter ellipsoideæ, incolorate, blastidiis paucissimis. Sry. Verrucaria singularis Krwezx. Lich. Bayr. (1861) p. 291, Kors. Parerg. p. 373. — Polyblastia Ans. exs. (1869) n. 393. Polyblastia (2) micromicra Norm. Bot. Not. 1872 p. 36 (sec. spec. orig.). Ad rupes calcareas vel calcareo-schistosas alpinas raro. Formæ, inter se crustæ indole nonnihil discrepantes, lectæ sunt inter Storvigsnes et Oskar- næs sin. Altens. (J. M. Norman), ad Kongsvold alpium Dovrensium (ipse), in Stora Midtäkläppen (P. J. Herrsou) et Lilla Midtäkläppen (idem et J. Hurtine) Herjedaliæ. Crusta nunc tenuis vel obsoleta (forma Dovrensis), nune passim coacer- vata crassiorque, vulgo interrupta, rimosa; rarius leproso-fatiscens (ad saxa dolomi- tica sin. Altens. et calcareo-schistosa montis Lilla Midtäkläppen: Coccospora Hell- bomii LAHM in litt., Polyblastia Arn. Flora 1874 p. 138; Polyblastia chionea HELLB. in sched.). Ad saxa calcarea duriora in cacumine montis Stora Midtäkläppen crustam obtinuit levigatam, non fatiscenti-rimulosam, sordide ochraceam. (Gonidia perminuta. — Apothecia 0,1—2 mm. lata. Amphithecium semiglobosum, crassum, nigricans (tenui sectione examinatum in violaceum vergens), grosse parenchymaticum. Perithecium palli- dum vel extus leviter obscuratum. Periphyses gracilentæ. Asci plus minus inflato- clavati. Spore utrinque obtuse, blastidia 4—6, sæpe cruciatim disposita continentes, 0,009—12 mm. longe et 0,006—9 mm. crassæ. Gelatina hymenea jodo vinose rubet. Obs. Sporarum structura nullo modo ab aliis Polyblastiis differt, nisi quod bla- stidia sunt solito pauciora. Nulla igitur adest ratio, cur pro Verrucarie specie habea- tur vel novum genus condatur. — Crusta »P. Hellbomii» ad alium lichenem pertinere, in quo parasitantur apothecia, in Flora 1874 p. 138 indicatur; qua ratione non intel- ligo. — Polyblastia micromicra Norm. est planta juvenilis sporis nondum maturis ideo- que ellipsoideis, simplicibus vel 2—5-locularibus. In apotheciis majoribus spore rite evolute adsunt; addito kali septa melius apparent. D. Stirps P. gothicæ: apothecia parva; spore octonæ, dilutius obscuratæ, blastidiis paucis. 18. P. gothica Tu. Fr. Crusta tenuis, subgelatinosa, virescens vel plus minus obscurata; apo- Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 4 26 Tu. M. Fries, thecia parva, semi-innata; amphithecium hemisphericum, atrum; perithe- cium globosum, atrum; spore octonæ, parvule, demum nigricantes, bla- stidiis paucis. Syn. Polyblastia gothica Tu. Fr. Bot. Not. 1865 p. 112, Spitsb. p. 48. Verrucaria pituphloia Leranr. Lich. Brit. ed. IL p. 458 (sec. spec. orig.). Supra muscos putrescentes et terram humosam, propter minutiem oculos facillime fugiens. Inde quoque verisimiliter declaratur, eam hac- tenus inventam esse tantum ad Lidköping et Gillsta-lüt Vestrogothiæ (F. Grmwn) et Femsjö Smolandiæ (ipse). Nonnulla apothecia cum aliis liche- nibus ex alpe Gousta Norvesiæ meridionalis fortuito reportata etiam inveni. Pro Spherie speciebus thallos alienos incolentibus hanc et sequentem facile ha- beres; quam rem continuatum studium dijudicet. — Crustæ structura Microglene sphin- ctrinoidis subsimilis: gonidia formata sunt e granulis 1—2, minutis, viridibus, subglo- bosis vel oblongis, velamine crasso hyalino gelatinoso involutis. Variis algarum pere- grinarum formis vulgo est conspurcata. Apothecia cire. 0,2 mm. lata. Amphithecium eximie parenchymaticum, nitidulum, ostiolo indistincto. Periphyses breves. Asci inflati, subventricosi. Spore primum oblong, utrinque obtusiusculæ, 4-blastæ, dein ellipsoi- dez vel subfusiformes, sepimentis 5—7 transversalibus paucisque longitudinalibus leviter murales, grosse cellulose, 0,018—28 mm. longæ et 0,007—9 mm. crassæ. Gelatina hymenea jodo dilute rubens. Obs. Juvenilem plantam, sporis modo tetrablastis, attamen obscure coloratis preditam, in Bot. Not. 1866 p. 16 sub nomine Thelidii vernicei GREWE descriptam invenies. — Scotica Verrucaria nigritella Nyu. Flora 1865 p. 357, a me non visa, sporis majoribus differre videtur. Ex cel. ARNOLD (Flora 1874 p. 138) est planta supra Dermatocarpon cinerewm parasitice vigens. — Polyblastia epigæa Mass., quam in Lich. Spitsb. p. 48 hue pertinere suspicatus sum, e speciminibus ab amic. REHM benevole datis omnino est diversa. 19. P. pseudomyces Norm. Crusta tenuis, nigricans vel nigra, nisi fere indistincta; apothecia parva, nigra; amphithecium semiglobosum, prominulum; perithecium subglobosum vel depresso-globosum, fuliginéo-nigrum; spore octonæ, minute, demum di- lutius nigricantes, blastidiis paucis. Syn. Staurothele (Verrucaria, Polyblastia) pseudomyces Norm. Vet. Ak. Förh. 1870 p. 805. Perminuta species, facile prætervisa, supra substrata diversissima vi- gens. In convalle Maalselven Nordlandiæ ad truncos pini putrescentes legit J. M. Norman. In Suecia meridionali saxa granitoidea demissa diligens visa est (f. petrogena) prope Upsaliam (Norby et Nontuna: ipse), ad scopu- POLYBLASTIÆ SCANDINAVICA. 27 los prope Marmorbruket Ostrogothiæ, Microthelie scopulariæ socia (Hs. Mo- sex), ad Husaby par. Wieslanda Smolandiæ (P. T. Crevu). Crusta fere obso- leta denique inventa est ad terram argillaceam uliginosam, socia Jumei bu- fonii, in silva inter Lind et Vagersta prope Askersund Nericiæ (0. G. Bron- BERG); nominetur f. argilliseda. Ab affini P. gothica vix nisi sporis minoribus minusque compositis differt. — Crusta quum bene evoluta, rimulosa, scabrosula vel tenuissime granulosa, substrato (præ- cipue saxis) colorem tristem tribuens. Hyphe e cellulis brevibus (subglobosis), seriatis context; gonidiorum glomeruli primum tegmine parenchymatico, plus minus nigricante velati. Gonidia mediocria; haud raro membrana valde dilatatur et leptogonidia 2—4, oblonga vel ellipsoidea includit; demum leptogonidia libera evadunt. Apothecia speci- minum saxicolarum et terrigenarum 0,10—15 mm., lignicolarum usque ad 0,25 mm. lata. Amphithecium cum perithecio connatum, nigrum, totam perithecii partem ele- vatam tegens, convexum vel apice leviter depressum, ut perithecium parenchymati- cum. Periphyses breves, pro ratione validiuscule. Asci clavati, inflati vel subsaccati. Spore ellipsoideæ vel oblongo-ellipsoideæ, utrinque obtuse, primum septis 3(---4—5) distincte divisæ et incoloratæ, dein loculis mediis uno septo longitudinali vel paucis varie directis divisis (loculis apicalibus vulgo indivisis) leviter murales et dilutius nigri- cantes fuligineæve, ad septa sæpe paullo constrict, 0,012—17 mm. longæ et 0,006—9 mm. crasse; abnormes (blastidiis cruciatim vel varie dispositis) immixte interdum in- veniuntur. Jodo gelatina dilute rubet; pars nuclei infera leviter cærulescit. eee — Index specierum, varietatum, formarum. ADSHANEDAAEARN. een acrocordiæforme Axz. acrotellum Ary. »thioboloides Nyx. ACTA are en albida Arn. amota Ary. areolato-verrucosa ScHEr. cents AE WSs OR bacilligera Arn. --- binaria Krurum. bombospora Tr. Fr. & Arme. bryophila Lüxxr cesia Arn. ..- caliginosa Norm. -- ChIONeARHEELB eee aac eee sec en een circularis Tu. Fr. & Brome. ..............- CONS AEN NT ee ee ea contigua SMRET. corrosa Körn. cretacea Tu. cruenta Korn. --.--- deminuta Ann. ... tleımatodeselVines ee diserepans Laum epigæa Mass. evanescens Ann. fallaciosa Srizenn. .. HAIIACIS SLA INN iy eco Re fimbriata Norn. POVAN BEAN Eee ee Nee yee an LOTANA PANS EN Banik nian ae ern nena eee eee fuscoangillacea Anz. een. Pelabin OSajeA CHI RER DELALINOSA AIN ee en gelatinosum Mürr.-Arc. gibbosula Nyn. .....- gothica Tu. Fr. gregaria Norm. --.....---.- guestphalica Lana .- Hegetschweileri Herr -.. Hellbomü Lanm -........- helvetica ler Eins os. nee aoe ee klenscheliana@KoRn-.. ee ee INDARNES, INFars EEE Se eut Ihyperboreanlier US nee RES DTORE, INC RL EN intexeedensaNym ern =a Invermiedtagellere Re an a 20, 21 21 21 21 15 24 24 11 27 a © Ut me Re DO — inundata Nyx. aches MASSE AE Sere ee ee MUCLONICTAURN RATES EEE Een monstrum Kors. muscicolum Hepp nidulans Srenu. Mipellay ERRATE LA, een RU nieratanN ae ne ee Tes nigritella Nyx, ...... DUR HD: RSS = a ER obsoleta Ann. ... pallescens Anz. . petrogena Tu. Fr. Miboph Lora rex cons eee eee eee eee plicata Mikes: EE Re DÉMARRER een PSAMMEN LINE ee LL RUE aoe eee eee ee OSCUCOMY COS EN ORAN pyrenuloides Moxr. rivulare Herr. -..-.- robusta Arn. ...... a THE, (CERO) MIAGE Lane ISOLA ty MAS Re enon soen eee SADLOD ITA MARNE EE nee Schererianum Mass. scotinospora Ny. -.- Sendtneri Kruren. sepulta Mass. sericea Mass. SIN OUAIS KR Ae Heese ee eee eee SOLVICN SPAIN ZUG RE subeærulescens Nyt. 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In seculo sexto decimo quidem inveniuntur aliquot rara et exigua vestigia virorum disciplina medica eruditorum, qui morbis medendo dederunt operam, sed tota natio tum desiderio carebat medicorum literis eruditorum et parvi æstimabat artem medicam, quam solum exercebant aliquot advenæ et perpauci cives suecani, qui extra patriam scientiam medicine comparaverant; vernaculæ vero literæ me- dice oriebantur pene nulla. Neque harum rerum melior potuit fieri conditio, quamdiu in patria nulla tradebantur præcepta medicine. Hujus artis institutio incepta est initio seculi septimi decimi in academia Upsaliensi, quum anno 1613 CnesNecoPnero munus professoris phy- siologiæ mandatum est. Sed institutio medicine per priorem dimi- diam partem seculi multis difficultatibus Jaborabat. Professores erant pauci, plerumque duo, raro tres, multos per annos unus, quorum nonnulli, officio aut studio adducti, non medicine solum, sed aliis etiam artibus dabant operam, sicut ÜHESNECOPHERUS et STENIUS, alii paucos annos mu- nere professoris fungebantur, sicut Raıcus et Kirsrentus, brevius etiam tempus Brazmsius; FRANCKENIUS unus per multos annos in iis solum, qua ad mediemam pertinent, versabatur. Merces eorum erat parva; res, qui- bus ad disciplmam tradendam opus erat, iis suppeditabat respublica pene nullas; præter scientiam, quam ipsi in academiis externis, libris aut aliter privatis adjumentis comparaverant, nihil tum habebant, quod traderent discipulis. Hi erant pauci, quum medicine studio exigua lis esset spes ea acquirendi, unde in futurum viverent, neque stipendia, quibus ad cu- piditatem medicine discendæ excitarentur juvenes, professores sine maximo negotio a magistratibus impetrare possent. Quamquam his difficultatibus Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III, 1 2 R. F. FRISTEDT, laborabat academiæ Upsaliensis ordo medicus, hic tamen præceptore præ- cipue FRANCKENIO duo illustres crescebant juvenes Rupgrckius et Horr- VENIUS, qui paullo post mediam partem seculi septimi decimi, continuatis extra patriam medicine studiis, in ordine medico professores sunt facti. Brevi postea Collegium medicum Holmiæ institutum est. Ita in Suecia . medicine melius illuxit tempus; et talem habebat exitum primum spatium | historiæ medicine nostra, quod merito infantia ejus appellari potest. Literæ medicæ hujus ætatis nimirum neque uberes sunt neque magni momenti. Sed ii quoque, qui in his cognoscendis perparvam affe- runt exspectationem, exiguitatem earum admirantur. Quæ quum ita sint, si quem librum medicum hujus temporis adhuc ignotum invenimus, læ- titia afficiamur; itaque cognitionem parvo tempore abhine consecutus hu- jusmodi libri manu script, qui FRanoKENIT Botanologia inscribitur quique in pharmacologia maximam partem versatur, munus suscepi amicis histo- riz medicine suecanæ, ut spero, non ingratum, ut hune librum pro viribus meis illustratum typis descriptum in lucem edam. I. Ut e gradu, quem apud alios populos seculis sexto decimo et septimo de- cimo tenebat medicina, expectari licet, literæ medicæ in Suecia quoque tune maxime pharmacotherapeuticæ et pharmacologic. Etiam antiquissimum, quod mihi notum est, opusculum medicum suecano sermone scriptum et typis impressum ad pharmaco- logiam pertinet. Publicatum quidem est non priusquam anno 1758 in oratione P. J. BERGII: Tal om Stockholm for 200 dr sedan, pag. 45—50, sed ab eo existimatur jam in seculo quinto decimo esse scriptum a viro ignoto pro cœnobio Vallis Gratiæ. E summa hujus opusculi facile invenimus pertinere id ad medicinam mysticam medii evi. Hujusmodi quoque est Perri MAGNI (PEDER MANSSONS) Läkarebok, qui ab eo, in Italia versante, anno 1522 est scriptus duce JOHANNIS DE RUPE SCISSA libro: De consideratione quinte cessentiæ ete., sed typis non est mandatus, priusquam ejus partes anno 1845 in Samlingar utg. af Svenska Fornskr. Sällsk. I, 3 publicatæ sunt. Huie proximus sequitur G. Lemnit!) libellus Emot pestilentie, scriptus anno 1572, typis impressus 1623, quem propter formulas magistrales, que in eo sunt, inter - seripta pharmacologica commemoravimus. Ob eandem causam hie quoque nominetur BENEDICTI OLAL En nyttigh Likere- Book, typis exscriptus anno 1578, antiquissimus, si bibliographiam respicimus, medicinus liber Sueciæ. Secundum rationem P. J. BERGIL in eo preecipitur, quomodo adhibendæ sint herbie cire. 530. Aliquanto major numerus est quidem librorum pharmacologicorum Sueciæ priore parte seculi septimi decimi quam superiore, sed si excipimus ARVIDI MAGNI (Ary. MANSSON) Rydaholmensis Ortabook, typis impr. 1628, qui est liber pro indoctis scriptus de usu herbarum circiter 150, et 5. A. Fors Minerographiam, typis impr. 1643, quæ effectus enumerat medicos, quos habere putabatur multitudo fossilium, 1) Idem proposuit, quomodo in Suecia emendetur ars medica. Hoc opusculum, quod maximam partem est de rebus pharmaceuticis, typis impressum est in J. G. Acretiu Tal om Läkarevetenskapens grundliggning etc. i Upsala, Holm, 1796. Jon. Franckentt Boranonoata. 3 gemmarum ete., minores solum invenimus libros a professoribus medicine Upsalien- sibus conseriptos, maxime disputationes academicas. Anno 1613 CHESNECOPHERUS edidit Officinam itinerariam et Regimen iter agentium. Prasidebat etiam duabus dis- putationibus scholastico-contemplativis !) botanicis De plantis annis 1621 et 1625 eodemque anno tribus disputationibus mineralogicis De metallis, De lapidibus et De succis concretis et terris pretiosis, in quibus omnibus plures aut pauciores sunt res, que ad pharmacologiam pertinent. Plurimi ejusdem generis librorum conseripti sunt a FRANCKENIO. Dum stu- diis se in Germania tradebat, conscripsit jam Signatur Rostochii 1619 (nee 1618). Anno 1638 Upsaliæ in lucem editum est ab eo conscriptum Speculum botanicum, quod emendatum et auctum iterum prodiit 1659; anno 1651 Colloquium philosophicum cum Diis montanis, quem librum a me non visum de rebus ad pharmacologiam pertinen- tibus ex parte esse suspicor. Inter disputationes viginti duo, quibus præsidebat, hi quatuor ad nostrum propositum pertinent: De preclaris herbe Nicotiane s. Tabaci virtutibus 1633, que prima est monographia pharmacologiea Sueciæ; De nobili illa questione, an contraria contrariis 1. similia similibus curentur 1641; De occultis me- dicamentorum simplicium qualitatibus 1646 et De principiis constitutivis lapidis philo- sophici 1651. RAICUS in Suecia unam solum edidit disputationem hue pertinentem: De tribus terris sigillatis et de mercurio ferri 1629. KIRSTENIUS iterum Upsaliæ typis manda- vit librum suum, quem Vratislaviæ antea ediderat, inseriptum C. Peuceri“ Ynorvnooıs. Hune librum, quem non vidi, J. G. ACRELIUS (I. e.) narrat esse de arte formularum medicarum et de pharmacia practica. Præter hos libros proprie pharmacologicos tales quoque proprie therapeuticos commemoremus, in quibus nonnulla invenimus, que ad cognitionem pharmacologiæ ejusdem ætatis conferunt. Hujusmodi sunt Rarcr disputatio De phthisi 1628, CHE- SNECOPHERI disp. De causo 1. febri ardente 1632, ARVIDI MAGNI (ARVID MÄNSSONS) Practica 1642, SPARRMANNI (PALMCHRON) Sundhetsspegel 1642, ejusdem viri Consilium antidysentericum 1652 et complures libri de pestilentia, ut LAURENTIL ERICI Nyco- PENSIS 1602, LAUR. PAULLINI GOTHI 1623, GÖTZIGERODI 1629, SPARRMANNI 1638. Præter hos libros, quantum mihi notum sit quantumque iis ducibus, quos supra nominavimus, aliisque, nullus in Suecia usque ad mediam partem seculi septimi de- cimi editus est liber pharmacologicus. Oper igitur pretium est exquirere, nonne FRANCKENI liber manu scriptus, quem supra nominavimus, magni momenti supple- menta literarum exiguarum ejus ætatis contineat et dignus sit, qui ab oblivione vin- dicetur et ab interitu servetur. Prius tamen de vita et factis FRANCKENN breviter commemorare liceat. Il. JoHANNES FRANCKENIUS, qui nomen suum etiam seribebat Franck 1 et Francken, natus est Holmiæ die 25 Januarii mensis anno 1590. Pa- 7) rentes ejus erant negotiator M. Franck et A. Rostorpia, quæ originem 1) Opuscula scholastieo-contemplativa botanica hujus ætatis, que conscripserunt STALENUS, AUSIUS, UNONIUS, UXGIUS, non vidi, sed ex iis, que de illis narrantur in Friesu Bot. Utfl. HI, ea, excepto forsan Une, non ad pharmacologiam pertinere ju- dicari licet. 4 | R. F. Frisrepr, duxit a Megalopoli (Mecklenburg). Schola per septem annos usus Holmiæ, quum pestilentia hanc urbem ureret, missus est Rostochium ad propinquos, ubi civis academicus factus est anno 1610. Prater annos 1612 et 1615, quibus disciplina medica Holmiæ utebatur C. Fipieri, et annum 1617, quo in Suecia propter mortem patris versabatur, per multos annos stu- diis se dabat in academiis peregrinis, primo Rostochii, deinde Regimonti Borussorum, tandem, stipendio a Duce Toanne Ostrogothiæ accepto, Helm- stadi, Lipsiæ et Wittenberge. In una ex his academiis magister phi- losophiæ factus, doctor ‘autem medicine non est creatus. Anno 1622, quo pestilentia Sueciam ureret, Upsaliam se contulit, ubi muneri inser- viret; anno 1623 præsidebat disputation’ philosophicæ; anno 1624 (ut narrat ACRELIUS) professor extraordinarius et anno 1628 secundum aucto- ritates, que usque ad nostrum tempus servate sunt, professor botanices et anatomiæ ordinarius in ordme medico est factus. Postquam per annos 23 professoris munere functus erat, infirma coepit esse valetudo ejus; munus tamen sustinebat per annos 37 seu usque ad diem 9 Aprilis 1661, quo tempore 71 annos natus vacationem muneris accepit. Kodem anno die 16 Octobris mortem obit pauper. In libello funebri, quem de eo conscripsit professor Brineius, natura ejus et indoles sic describuntur: «In vita gravis et constans fuit, novitates vanas prorsus detestatus, fide et moribus antiquis ante omnia delectatus, in conversatione jucundus lisque præsertim, quibuscum familiaris vixit, admodum gratus» ..... (ex ACRELIO). Discipline, quibus secundum auctoritates et titulum præesse debe- bat FRANCKENIUS, erant botanice et anatomia, quibus tamen tum alti erant fines quam nostro tempore. Auctoritatibus contra nullum ei impositum est officium medicinam practicam docendi, quod munus alii viro tradi de- bebat. Neque tamen dubium est, quin hoc quoque munus sustineret tem- poribus non raris, quibus alius non erat idoneus preceptor, præsertim per annos 1640—1648, quibus totius institutionis medicæ onus ei soli erat ferendum. — Etiam anno 1647 valetudo ejus infirma esse coepit. — Hue accedit, quod duas disputationes de medicina practica edidit et ægris curandis operam dabat, quod etiam ab eo postulatum esse videtur. Quid anatomiam docendo effecerit, non satis notum est neque mihi propositum est explicare. Observandum tamen eum reprehensum esse ut anatomicum parum practicum, que vituperatio vehementer mi- nuitur, si respicimus opiniones vulgares ejus temporis, quo anthropotomia erat novum quid et inauditum. Animadvertendum quoque conscripsisse eum aliquot (septem circiter) disputationes anatomicas et ex discipulis Jon. FRANCKENIL BoTANoLoG&iA. 5 RuDBECKIUM peritum anatomiæ fuisse, priusquam ad academias externas adiret, et Horrvenıum et BRŒMSIUM, qui magnam habebant auctoritatem anatomicam, primo fuisse discipulos FRANCKENIL. Magna semper fuit Fraxckexı auctoritas botanica. RupsEckıus major cum reverentia eum nominat, Lixyzus in Flora lapponica eum appellat «primum e Suecis botanicis clarum», AcreLıus, Hwasser aliique narrant eum excursiones fecisse, herbarium habuisse et plantas designasse. De proxima harum rerum mihi nihil notum est. Sed eum se nature ipsius studio dedisse idque magni momenti habuisse ex ambobus ejus Speculis botanicis dijudicari licet. In his Speculis plantas etiam exsic- catas nominat magna adjumenta studi, sed habuisse ipsum plantas tali modo conservatas pro certo aflirmari non potest. Quod enim in Brixia (Tirol.) est herbarium, in Bot. Not. 1876 pag. 98 ab ArserLıo nominatum, non pro certo tribuendum est Franckenio, quum ex multis monumentis, quæ vidi, nullum ei dederit nomen Georgio, quod herbario Brixiensi est in- scriptum. Constat eum primum detulisse ad magistratus de horto bota- nico constituendo pro academia. Quam rem quamquam ipse non impe- travit, viam tamen aperuit RupBeckio, cui vi atque gravitate sua eximia impensisque privatis contigit, ut et hortum et theatrum anatomicum con- stitueret. Auctoritatem suam botanicam apud posteros, postquam ser- mones de eo hominum finem haberent, obtinuisse videtur FRANCKENIUS Speculo botanico. Quod opus usque ad nostrum tempus prima Flora suecica fuisse existimatur auctore Linymo, qui de eo in Flora sua sue- cica scripsit: «Primus plantas Sueciæ enumerat, sed mixtas exoticis, abs- que synonymis». Hic latet error, qui aliquid excusationis ex eo habet, quod Speculum non aliud est quam index plantarum nominum nostro tempore difficillimorum explicatu quique error corrigi non potuit quoad ignotus erat liber manu scriptus, a quo disputatio mea ducit originem. Quamquam vero Speculum, ut infra demonstrabitur, non est Flora cujus- dam terre, sed index pharmacologicus, tanta ex eo elucet, si modum eo tempore pharmacologiam studendi respicimus, scientia botanica Franckenu, ut auctoritas ejus hac in re potius augeatur, quam minuatur. Huc acce- dit, quod pro eo tempore optime judicabat de iis, que ad morphologiam et physiologiam plantarum pertinent, auctore Er. Frigsro, qui in Bot. Not. 1858 lbri manu scripti nuper inventi primas quinque explicat scidas, que sunt de arte botanica in genere. Assentiendum igitur iis, qua po- stremo censet Friesius, in summo fastigio scientiæ ejus ætatis stetisse FRANCKENIUM. 6 R. F. Frisrepr, Doctrina vero de rerum natura tune temporis raro tractabatur nisi pro usu maximeque erat ancilla medicine. Permagui igitur interest vi- dere, num FRANCKENIUS officiis præceptoris ordinis medici satisfecerit, num fuerit pharmacologus et medico-botanicus. Pharmacie quidem practice, ut ex literarum monumentis usque ad nostrum tempus servatis elucet, maxima gravitate prospiciebat. Jam priore parte muneris academici anno 1636 Upsaliæ prima constituta est officina pharmaceutica, cujus erat se- verissimus præfectus, et conscripsit «Apothekers Ordning», cujus libelli fortasse (A. H. Wisrranp, Statsmedicinens uppkomst och utveckling à Sverige: Hygiea 1851 pag. 5) pars quædam usque ad nostrum tempus servata est in tabulario publico. Scholas quoque pharmaceuticas nonnumquam habe- bat; secundum indicem scholarum anni 1645 scholas tum habebat de Var. Corpo, cujus libri de pharmacia et materia medica apud doctos viros hujus ætatis magnam habebant auctoritatem. Neque FRANCKENIUS ignorabat che- miam pharmaceuticam, que eo tempore, ut inter omnes constat, minimos progressus fecerat maximeque in obscuris conjecturis pravissimisque ex- perimentis versabatur. — Qui vitam ejus scripserunt eum aut omnino non nominaverunt pharmacodynamicum aut propter librum ejus «Signatur breviter paracelsistam notarunt, ut HALLERUS, qui eum «Paracelsicum ho- minem» appellat. Observandum tamen est, hune librum, qui quidem crassum paracelsismum continet, ab auctore, dum juvenis in academiis quibusdam Germanicis se studiis dabat, conscriptum esse, solumque for- tasse esse librorum ejus, qui extra patriam est divulgatus. Qua ex re nequaquam potest concludi, virum in eadem levi perseverasse sententia, qua in una aut alia academia juvenis imbutus esset. Præterea eo tem- pore nemini erat probro queedam servare ex iis, que docuerat PARACEL- sus, que tum quidem digna erant, ut de tis cogitaretur quæque postremo bonos quoque aliquot fructus habebant. Neque literarum monumentis ali- quid adhuc comperimus de præceptis pharmacodynamices a FRANCKENIO professore traditis. Huic rei tandem lucem affert liber manu scriptus nuper inventus. Nihil attineat significare, maximam partem sententiarum, quas hic complectitur FRANCKENIUS, doctissimorum virorum judicio jam pridem esse examinatam et revictam. Multum vero conferunt ad serip- torem ipsum, «patrem» nostrum «botanicum», cognoscendum et gradum, quem in Suecia tenebat pharmacotherapia seculo septimo decimo. Ob hane ipsam causam ad librum manu scriptum perspiciendum transeo. III. In Scuerrert Suecia literata 1680 pag. 123 in ultima parte indicis librorum a FRANCKENIO scriptorum legitur: «XIII. Botanologiam, scriptum a precedente (scil. Speculo) diversum, quod habitur MS in Bi- N Ÿ ÿ N fr 2 Jou. Franckentt Boranonoata. 7 bliotheca Dn. Silnæi Lectoris Strengnensis, ut a Dn. Laurentio Norrmanno mihi significatum est» Quod solum, quantum mihi notum sit, literarum indicum est superiorum temporum, ex quo concludi potest, FRANCKENIUM re vera botanologiam scripsisse, etiamsi seni in animo fuisse talem typis mandare intelligere possumus ex lis, que in extremo procemio Speculi ed. II seripsit: «Hisce plantarum nomenclaturis B. L. hac vice contentus esto, donec earundem vires et facultates, in peculiari tractatu, alio tem- pore sequantur». Et verba ultimi ejusdem libri «ob senium et visus im- becillitatem» causam ostendunt, quare id non factum sit. Per totum se- culum octavum decimum liber manu scriptus plane ignotus erat. Linnæus sine dubio eum numquam vidit, quod non ex eo solum concludi licet, quod nusquam de eo mentionem fecit, sed etiam e natura eorum, que e Spe- eulo commemorat; et ACRELIUS (Tal 1796) auctorem solum sequitur SCHEFFERUM. De casibus Botanologiæ nihil novimus priusquam initio nostri seculi ArzeLius, Archiater Reg., bibliothecæ academiæ Upsaliensis aliquot donavit libros manu scriptos, inter quos Botanologia quoque erat, ut videtur ex indice, quem Exsrranpus, amanuensis bibliothecæ, secundum catalogum primum ipsius AFZELI, etiamtune vivi, accuratissime scripsit, in quo legitur: «Franckenı Speculum ...... Ejusdem Botanologia ...... forsta botaniska föreläsningar ı Upsalay*). Liber manu scriptus interea in oblivionem venit neque in conspectu alicujus cecidit, priusquam STYFFE, bibliothecæ Upsaliensi præfectus, anno 1867 eum animadvertit eumque Erz Friesio ‚ostendit, qui, ut supra demonstravimus, de quinque ejus primis scidis in Bot. Not. exposuit, hortans, ut quis medicus cetera trac- tet. Quum Sryrre lbrum manu scriptum inveniret, is et Speculi bot. editio II involuta erant membrana, in qua scripta erat Legis Christophori Regis particula, cujus hance ob causam professor C. J. SCHLYTERUS in Corpore juris Suiogothorum XII mentionem facit, quae autem membrana ne vestigium quidem habet annotationis ad Botanologiam pertinentis. Hæc a ceteris tum separata est, et postea singulare est volumen in biblio- theca Upsaliensi, ubi proximo autumno, dum aliis studiis pharmacohisto- ricis operam dabam, eum accuratius perspicere mihi in mentem venit. Continetur una et nonaginta scidis forma quartanaria, quarum tamen quinque sunt inanes et quarum septem indicem habent nominum suecicorum plantarum ad Speculi bot. ed. I (nec II) pertinentem. Bota- nologia igitur propria, qualis nune est, continetur 79 scidis, literis sæpis- 1) Num hoc exemplar idem sit ac SILNÆI dijudicari non potest, sed nullum, ut nobis tradit lector PONTÉN, nune est exemplar in bibliotheca Strengnensi. 8 R. F. FRISTEDT, sime compositis clarisque condensis. Utitur nimirum, exceptis nominibus suecanis plantarum et (nonnullis locis) morborum, sermone latino multis- que abbreviationibus ætate Francxenn usitatis. Quam ob rem, adjecta interpunctatione minus accurata, libris manu scriptis antiquis non assueto difficile initio est lectu. Etiam nonnulla sunt errores et proprietates in syllabis literarum componendis, que, quum liber manu scriptus non lon- gius quam a seculo septimo decimo ducat originem, diligenter servanda non putavi, sed multa cum cautione plerumque emendavi. Num liber manu auctoris propria sit scriptus, pro certo dijudicare non audeo. Complures tamen ejus loci, ubi sunt majores errores in syl- labis literarum componendis, indicia sunt non parva transscriptionis. Ac- cedit, quod solum, quod est in tabulario Consistorii nostri academici exemplum manus Franckent (cujus tamen literee omnes sunt majusculæ), literas similes non habet literis libri manu seripti. Contra ea idem liber saltem a libro principali transscriptus esse videtur. Vix enim liber manu scriptus potest annotationes esse peritioris cujusdam auditoris scholarum FRANCKENI, quum in eo sit nimia diligentia adhibita et scriptor vartis in locis prima persona utetur, e. g. in Nicotiana, ubi ad monographiam de hac a se scriptam delegat. Verisimile est, librum conscriptum fuisse, ut eo in scholis habendis uteretur auctor. Quod elucet non lineis solum nonnumquam subter verba quædam ductis annotationibusque margini ad- scriptis, quæ nomina tantum morborum magis conspicua efficerent (quasque ideo in libro typis mandando prætereo), multo vero magis ex nonnullis ver- borum construxionibus et ex quatuor locis, ubi dies et menses annorum 1640 et 1641 significantur. Dolendum est, nullas scholarum indices horum annorum ad nostrum tempus servatas, quibus hæc temporum ratio confirmari aut refelli possit. Librum interim postea pro enchiridio habitum esse verisimile est, præsertim quum inter libros manu scriptos Horrvexir in bibliotheca Upsaliensi brevior est epitome, cujus pars deest, materiæ medice, que Botanologiam Franckunt haud dubie respicit. Non exstat ulla pagina tituli, sed liber manu scriptus statim in- cipit ab oratione scriptoris, super quam scriptum est verbum «Botanolo- gia» cum anno et die, sed sine nomine scriptoris, quod in toto opere nusquam invenitur. Que res, quamquam initio adversus testimonium Arzeur (et Frmsm) dubitationem mihi attulit, ne minimi quidem est mo- menti. E tota enim libri manu scripti natura, ut infra demonstrabimus, dilucide apparet, quis sit scriptor, ut ne minima quidem de hac re restet causa dubitationis, À ae Jon. FRANCKENIT BOTANOLOGIA. 9 Si sententiam libri manu scripti respicimus, in partem propædeu- ticam et duo capita majora dividitur. Pars propædeutica, quae quinque solum scidis continetur, in botanice generali versatur, de qua parte, ut supra diximus, jam FRIESIUS scripsit. Quam ob rem eam a me commen- tartis instrui nequaquam est necesse. Quum autem digna sit que tota in lucem proferatur neque idoneum putaverim partem manu scripti præ- termittere, eam quoque minoribus tamen typis impressam edam. Duo capita, quorum prius et multo majus est de herbis, alterum de arboribus et fruticibus, pharmacodynamicen solum continent secundum nomina plantarum more temporis in literas digestam, præterea vero dili- genter et ratione dispositam, ex unaquaque pene 500 plantarum, que in titulis nominantur. De rebus autem botanicis, exceptis nonnullis levissim1 momenti, nulla omnino fit mentio. Nomina nimirum alia sunt ac nostro tempore; multa adhuc usi- tata in libro manu scripto ad alias plantas pertinent, quam quibus nunc dantur. Editor libri et medico-botanicus pro primo ac gravissimo officio habui, — ut æquales mei librum intelligant —, quantum possim, que in Botanologia sunt nomina plantarum in nomina transferre, quibus utitur disciplina hodierna vel potius Linnmus; hac enim in re magnam vim tribuere subtilitatibus synonymiæ hodiernæ nihil interesse putavi. Quum autem explicatio nominum, quibus usus est Francxentus, difficillima et longi temporis magnæque patientiæ fuerit et eam ob rem hujusmodi opere assueti de fide eorum, que infra affero, nonnumquam fortasse du- bitaturi sint, debere me existimo ostendere, qua ratione usus ad propo- situm pervenerim. Primo mihi erat providendum, num essent alii a FRANCKENIO con- scripti libri, quibus ducibus uterer. Magna cum admiratione mox animad- verti, latina nomina Botanologiæ eadem esse ac Speculi ed. 1; minor tantum pars plantarum hujus operis et complura synonyma desunt in illa, et planta exclusæ haud dubie tales sunt, de quibus scriptor discipulis nihil magni momenti afferre posse putabat. Suecana quoque nomina, ubi nonnullis in locis Botanologiæ *) inveniuntur, eadem sunt atque in Spe- culo. Ex hoc invento multa sequuntur magni momenti. Speculum bota- nicum non nomenclatorem solum, sed syllabam etiam fuisse scholarum apparet, et quum Botanologia, excepta parte propædeutica, in pharmaco- dynamicis solum versetur, inde scquetur, ut Speculum bot. enumeratio sit 1) Scriptor iis hic utitur tam sparsim et quasi præteriens, ut in hoc opere edendo ea omnino prætermitti posse putaverim, quum ad Speculum bot. nihil novi addent, Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III, 9 10 R. F. Fristepr, plantarum medicinalium, quas Franckentus, nulla fere nimirum ratione habita patriarum, vernaculas tamen plantas indulgentia quadam trac- tans, commendare volebat utque ne imago quidem designata sit floræ suecicæ. Linnar, HOoLMSTREMI ceterorumque, qui hoc putarunt, senten- tiam Botanologia refellit, et quamquam Speculum bot. semper dignum est, quod a botanicis observetur, proxime tamen non ad literas botanicas, sed ad pharmacologicas pertinet. Ex eodem invento sequitur, ut FRANc- KENIUS non minorem solum gloriam acquisiverit viri floræ patria peritis- simi, sed multo etiam majorem eo quod permultas sparsim per terras erescentes plantas medicinales cognitas habebat, utque in nominibus sue- canis, quibus in Speculo utitur scriptor, ad nostras plantas vernaculas transferendis maxima sit cautio adhibenda, quam rem FRIESIUS, quamquam naturam pharmacodynamicam ignorabat Speculi, observasse videtur, quum hoc opus in nominibus suecanis generum plantarum suecicarum consti- tuendis adhiberet. Quæ nunc diximus de Speculi ed. I, valent etiam de Spec. ed. II, nisi quod synonymia compluribus in locis aucta et sæpe mutata est multæque plante addite sunt, quare hanc editionem libro manu scripto posteriorem esse liquet. Novum inde habemus argumen- tum, ex quo hune librum inter annos 1640 et 1650 conscriptum esse apparet '). Inventa ratione, que libro manu scripto erat cum Speculis, pro adjumento ad nomina antiqua in Linnæana reducenda uti potui synony- mia haud parva. Hac re sola tamen paullum sum progressus. Frustra conabar invenire quendam scriptorem minorem ætatis FRANCKENII, cujus hie usus esset nominibus. FRANCKENIUS sine dubio sui potens nomina elegerat, ut tum erat inter doctos viros consuetudo. Necessario igitur in altum mare veteris synonymiæ botanicæ actus sum, cujus pericula non facile obliviscitur is, qui diutius cum fluctibus ejus est luctatus. Studia mea complurium antiquorum operum principalium pharma- cologicorum et botanicorum, nomina plantarum, que in tis sunt, partim etiam oratio eorum contexta cum oratione Botanologiæ comparata magis magisque mihi confirmarunt opinionem, FRANCKENIUM hujusmodi literarum 1) Inter annos dico 1640 et 1650. Si enim non est quod dubitemus, quin pars propædeutica et caput prius et majus scripta sint annis 1640 et 1641, parva tamen est causa suspicandi, alterum caput post nonnullos annos accedisse, quum in Hedera scriptor verbis utatur COSTERI, qui — si idem est atque is, qui in Suecia nonnullum tempus versabatur — quantum constet, nihil scripsit ante annum 1645. Sed fortasse hic mentio fit de alio quodam aut e communicatione quadam privata. Jon. FRANCKENII BoTANoLoOGIA. 11 sua ætate superiorum peritissimum fuisse, non earum solum, quas con- scripserunt antiqui auctores classici, sed etiam literarum uberum seculi sexti decimi, quo tempore botanicen medicinalem maxime floruisse inter omnes constat. His studiis meis etiam cognovi, FRANCKENIUM, nullum “semper sequentem auctorem, maxime tamen lisdem nominibus plantarum ac DioscoRIDEM usum esse, lis nimirum tribuentem eum sensum, qui ls erat seculo sexto decimo. Ex interpretibus Dioscoripis MATTHIOLUS est, cujus nominibus plantarum sepissime utitur FRANCKENIUS; itemque VALE- RIUS Corpus. Complures autem res, sicut ambiguitas nominum, studium nostræ materiæ medicæ multas vindicandi plantas in Europa septentrio- nali crescentes ete., Franckentum adduxerunt ad nomina asciscenda ab aliis multis auctoribus, CAMERARIO, Doponxo, Fucusio, GESNERO, LOBELIO, LONICERO, TABERNEMONTANO, Traco aliisque. Interdum nominibus utitur, quæ in ceteris literis invenire non potui; nonnulla a scriptore ipso creata videntur. Observandum est, eum numquam pene uti nominibus, que propria sunt BAUHINI, nimirum quod medicus brevissima nomina prætulit. Non tamen obliviscendum est, eo tempore nullas leges in nominibus con- stituendis plantarum exstitisse. In titulis et in oratione contexta Franc- KENIUS interdum alia nomina eidem rei tribuit, et quum propter digesta in literas nomina, synonyma nominans, pluries in eandem plantam rever- titur, natura ejus dynamica semper affertur in primo loco, nulla habita ratione, quod nomen sit aptius. Adjiciendum est, etsiamsi plerumque nomina tributa sunt plantis, quarum partes utiles in oratione contexta describuntur, esse tamen titulos quosdam, qui potius pharmacon quoddam crudum respiciant, minus tamen sæpe quam in statu nomenclature nostræ suspicamur. Que his studirs nominum investigavi, commentariis sub oratione contexta exposui et necesse habui in unoquoque titulo, seepe etiam eodem loco de synonymis, que aliis locis libri manu scripti inveniuntur, una cum nomine nostro tempore usitato, selectos afferre scriptores, qui iisdem nominibus ac FRANCKENIUS eodem sensu mea sententia utuntur. Abbre- viationes eædem sunt atque in Pinace Bavumı Si complures simul præ- stantissimos viros botanicos (non solum Germaniz) seculi sexti decimi afferre volumus, hos breviter verbo «Patres» significamus. Que inter librum manu scriptum et Speculi ed. I interest ratio et facultas supra demonstrata utriusque nomina plantarum explicandi co- piam nobis dat lacunas libri manu scripti explendi. Scidule enim dus, una sub lit. A et una sub lit. C, desunt, neque finis partis posterioris 12 R. F. FRISTEDT, perfectus est. Tituli harum lacunarum suis locis expleti sunt commen- tarlisque instructi, ex quo elucet, species plantarum Botanologiæ in ve- ritate 550 æstimandas. Summa quidem pharmacodynamica libri manu scripti partim vim, ut ita dicam, physiologicam plantarum, vocabulis rationis GALENI ascitis, brevi indicat; majore vero parte facultates therapeuticas. Singulis locis et raritate pro eo tempore laude digna inveniuntur formule magistrales. Natura rei fert, scriptorem non potuisse in tota disciplina tractanda, qua- lis est ea, de qua dicimus, minimeque in priore parte seculi septimi de- cimi, suis ipsius solum viribus niti. Ei contra maxime spectandum erat, ut scientiam sue ætatis in hac disciplina exponeret, maximeque igitur nobis videndum est, quomodo hoc propositum peregerit. Perfecta expo- sitio hujus rei virum sane poscit pharmacodynamices et therapeutices non seculorum solum sexti decimi et septimi decimi, sed totius etiam antiquitatis peritissimum et longior est quam cui locus hic detur. Gra- vissimos solum fontes, ex quibus hausit scriptor, breviter affero. Dro- SCORIDE maxime nititur, quem auctorem sæpe citat cujusque sæpe utitur totis periodis nullo auctore nominato, et GALENO. Inter viros recentioris temporis Marruiotum videlicet in primis admiratur scriptor et inter me- dicos practicos Forrestum itemque Doponmum et FERNELIUM. Præterea vero literis usus est uberrimis; scriptores enim, quos auctores in libro manu scripto nominat, plures sunt quam 70, ut ex hoc indice apparet. Qui nota ? significantur partim sunt ii, quorum nomina in libro manu scripto plane discerni non possunt, partim ii, de quibus adhue nihil explorare potui. Ceterorum plurimi inveniuntur in H£serı Geschichte d. Med., in Biographie medicale aut in VOIGTELI Arzneim.; nonnullos solum vidi apud Forestum aut in operibus specialioribus. Agricola Cardanus Eugalenus Alexius Pedemont. Castrensis(Castro) Rodor. Fallopius Andreas Laurentius? Clusius Fernelius Apulejus Columna, Fab. Forestus Arnaldus a Villa n. Cordus, Val. Fuchsius Baptista Sardonius ? Costerus (?) Galenus Batthus Crollius Gerardus Bergensis Bauhinus; uter? Dioscorides Gesnerus Benedictus Faventin. Dodonceus Ghinensis (Luc. Ghini) Brassavolus Droatus (Droet) Heirius, Heurius? Camerarius Durantes, Cast. (Heurnius?) Capivaccius Elidœus Heraclides Hercules Saxonia Hildanus, Fab. Hollerius (Houllier) Jacquinus Kempmannus ? Kentmannus Langius, Joh. Lobelius Lonicerus Luberius ? Matthiolus Mercurialis Miculus? JOH. FRANCKENII BOTANOLOGIA. Mindererus Mizaldus Monardes Monavius Nicolaus Florentinus Palmarius? Paracelsus Platerus, Fel. Plinius Porta, Joh. a Quercetanus Rondeletius Rulandus 13 Sennertus Stoccherus ? Sybillinus ? Tabernemontanus Thalius, J. Theophrastus Er. Tragus Valentius ? Valleriola Veggerus? Virsungius Vithenius Laurengius. Ex hoc indice apparet, Francrexıum bene cognovisse multas inter se repugnantes opiniones medicas sux ætatis neque cujusquam alius par- tes serviliter secutum esse neque Paracetst. In toto opere nomen ejus semel solum affertur, opiniones ejus raro reperte sunt, et sententiæ, quas ex iis originem ducere existimat imperitus, nonnumquam in operibus an- tiquioribus inveniuntur. Contra ea, quamvis brevi est et didactica forma opus FrancKent, e verborum construxione compluribus locis elucet, eum in dubium vocasse aut pro certis affirmare noluisse varias obscuras et super- stitiosas opiniones therapeuticas, quas memorat neque prætermittere po- terat, quum plus minusve sue ætatis essent virorum doctorum, etiam opinionibus pravis magis expertium. Opiniones, quibus imbutus erat ju- venis, virili «tate concesserunt notionibus circumspectis, que ex usu di- ligenti literarum et peritia ipsius manabant. Hane enim ei haud defuisse reperimus multis locis, præcipue nonnullis, qui sunt de plantis vernaculis. Negandum tamen non est, laborare eum magnis et multis suze ætatis erroribus therapeuticis et pharmacologicis. Nemo, qui statum medicine ejus temporis non ignorat, minorem modo partem libri manu scripti va- lere nostra state miretur. In primis animo tranquillo et integro liber est perspiciendus. Quum ad ea, quæ de libro manu scripto attuli, accedat, quod inter literas nostras adhuc nullum fuisse majus opus, quod disciplinam phar- macologicam tractat, ætate superius quam Linwzı Materia medica, et quod ideo apud nos liber Fraxckenu singularis est per unum seculum et ultra, et quum e libro manu scripto cognoscamus alia ex parte doctissimum vi- rum, qui per decennia debitis officiis probissime satisfecit, qui plus quam 14 R. F. Frisrepr, Jon. Franckentt Boranotoata. alius in primo spatio historiæ ordinis medici nostri, nee minimum ut ma- gister Ruppeckir majoris et Horrvenu, progressui medicine suecicæ seculi septimi decimi contulit quique propterea in historia eadem dignus est qui cum veneratione judicetur, existimavi, præsertim quod instant sollemnia secularia academiæ Upsaliensis, mihi illustrandam antiqui præceptoris memoriam. BOTANOLOGIA 1640. 21 Aprilis. DE PLANTIS IN GENERE earumque partibus et differentiis. Quid est planta? Est corpus compositum, perfectum, vegetante anima præditum, qua alitur, augetur et generatur. Fuere ex veteribus, qui plantam hominem inversum esse dixerunt, quare ut os pars hominis est summa, ita radix plantis pro ore est infima. Brachia homini et crura deor- sum, plantis rami sursum spectant. Sunt inter cetera dissimilia; incertus nempe in his ex- ternarum partium numerus, magnitudo, situs, quæ in nobis certa. Intus nobis est varia fa- brica instrumentorum, illis simplex vel medulla vel cavitas, quare similitudo hee mutila est, non tamen plane inepta. Quomodo dividitur planta? Duplieiter, in id quod intra solum est et id quod extra solum prominet. Illud radix, hoe superficies appellatur. De radice objici potest non omnes plantas in terra firmari et propterea hane divisionem subsistere non posse. Verum responderi potest, licet quorundam natura ea sit, ut non terre, sed vel alteri insideant plante, ut viscum, epithymum, cassuta, vel aquæ, ut lenticula palustris, usque alantur sine radice evidente; id ipsum tamen univer- salem rationem non perturbare; cui nempe insident, ea illis sedes est propria, et cui parti (?) insident, ea est pro radice. Ex dictis superficiei apparet ratio, illud nempe esse superficiem, quod supra terram est et in quod attrahitur alimentum, sive caudæ sint simplicia folia, quemadmodum contingit in physitide, aspleno seu ceterach, que caule destituuntur et imme- diate a radice nutrimentum suum capiunt. Suntne alie plantarum partes ? Sunt, similares nempe et dissimilares. Que sunt similares ? Quarum particule et nomen et definitionem totius retinent, hujusmodi sunt: nervi, ven, caro; hue etiam referri possunt: lignum, cortex, tunica, matrix, que licet ex partibus et iis, quas nunc diximus, fiant, inter simplices tamen ponuntur, quod nullam certam habent formam, et similiter atque in prioribus earum particule idem cum parte ipsa et nomen ob- tineant et rationem. 16 R. F. Fristepr, Quid sunt vene et nervi? Nihil aliud sunt quam fibre vulgo dicta h. e. partes illæ prælongæ, continue, fissi- les, quæ eodem modo in plantam universam feruntur, quo venæ, arteriæ, nervi in animalibus, quare animalium exemplo he quoque in stirpibus aliæ venæ, aliæ nervi adpellantur. Hac tamen adhibita distinctione, ut venas dicamus majores et succulentiores fibras, nervos autem sicciores et tenuiores. Tiuropnrasıus ita distinguit venas a nervis, quod illæ propagines ha- bent, hi illis careant, quod tamen secus habere experientia docebit. Quid est caro? Caro est pars inter nervos et venas media, quae omni ex parte aque dividi potest ut terra et que terrea sunt, definiente Turormrasro lib. 1 de Hist. plant. cap. 4. Hane tamen non omnes stirpes vel earum partes, sed quædam tamen habent. Quotuplex est caro? Triplex in plantis carnis genus conspicitur: unum quod humorem, quem carnem potius dicas, qualis est in cerasi et mori fructu. Secundum solidioris est substantiæ, humidım tamen, qualis pyri et mali pulpa est. Tertium est substantia illa longa, densior et solidior in lignorum genere, quam secare in omnem partem non secus, ac si fibras haberet, apte licet, ut videre est in pyro et buxi radice. Quid est lignum? Est corpus in plantis durum et fissile: quod secundum rectitudinem fibraram finditur constans ex nervo et humore, imo etiam ex crassioribus tenuioribusque fibris, quod Turo- PHRASTUS non annotavit, cum tamen in rei veritate ita esse satis apparet in ferulis et cauli- bus raphani reddi posse (?), quarum partes carnosæ spe degenerant in ligna, quod ubi fit, apparent fibrae, quae antea, dum carnis naturam retinerent, non erant conspicuæ. Quid est cortex? Est pars exterior eaque crassior, velut crusta quædam, partes subjectas carnosas et matricem tegens ab iisque nullo negotio separari potest. Quid est tunica? Est plante pars extima cortice tenuior, hac semper obducit caro, ea vero interdum tenuissima est, que nulla prorsus arte separari potest, qualis est qua mori et fragorum fruc- tum ambit, nonnumquam paulo crassior, que arte separari potest, ut in pomo, pruno, pyro, ficu et aliis. Ila summe corporis cuticulæ, hae cuti haud inique comparari possit. Has autem tunicas tenuissimæ constituant fibre nervorum et venarum; at cortices longe crassiores scil. fibre. Quid est matrix? Est pars plantæ media ac post corticem et lignum tertia, aliis cor seu medulla dici- tur; constituitur hee Tmeornrasto |. 1 c. 4 ex came et humore, talisque in sambuco, ebulo et fieu est perspicua. Non habet tamen in omnibus carnis substantiam, sed in arbori- bus fruticibusque ex fibris plerumque constat estque hee tune pars non dissimilis ligno, nisi quod co sit densior. Atque de partibus similaribus dicta sufficiant. Jon. FRANCKENII BoTANOLOGIA. 17 Que sunt partes dissimilares ? Quarum partes sunt dissimiles, tales: radix, caulis, ramus, nodus, surculus, pediculus, flos, folium, calix, capillamenta, cirrhi, fructus, semina. Quid est radia? Radix est ea pars plante, que sub terra latitat quaque stirpes alimentum attrahunt. Dubitatio: Dubitari hie potest de radicibus capitatis sive bulbosis, quales sunt cæpa- rum, porri, narcissi omniumque bulbosarum stirpium, an vere radices sint necne? Cum nempe earum globus (?) extrema sua (?) parte latior sit, diverso a ceteris radicibus modo ex- trema sua (?) parte filamenta item ex eo globo, non ut aliis radicibus ad latera, sed sub ip- somet globo adnascantur, facere hoc suspicionem possit, globum illum potius fructum esse quendam, radices autem fibras esse, per quas in globum attrahitur alimentum. Res.: tum videtur non esse fructum, sed radicem, cum ex bulbis caulem, florem et semina nasci videamus, eorundem igitur erunt fructus semina. Radix vero erunt cum globis fibræ, licet bulbi diversam ab aliis radicibus acceperunt naturam; non nempe necesse est ean- dem esse omnium radicum formam neque magnopere referre videtur, utrum ad latera fibræ nascuntur vel alia. Sunt ergo bulbi et quicquid sub terra latet re vera radices, non vero fructus. Quid est caulis? Caulem THEOPHRASTUS vocat quiequid a solo assurgat simplex, in quod alimentum de- fertur. Verum cum in fruticum et cremiorum genere id quod assurgit multiplex sit, habeat vero et illud caulis nomen. Videtur caulis illud esse quiequid supra solum preter folia as- surgit, sive simplex illud sit, sive multiplex. Est hie in arboribus, fruticibus et cremiis lignosis et caudex appellatur; in herbis vero mollior est et viret et generis nuncupationem retinens caulis dieitur. Interdum etiam thyrsi in his recipiuntur(?), ut in asphodelo a CoLumeLia, at in fabis a PLINIO scaphi appellationem obtinent. Quid sunt rami et nodi? Rami sunt veluti quædam caulis brachia, et quibus partibus hi enascuntur, nodi appel- lantur. Locum itaque in THEoPHRASTO corruptum esse puto; ubi ramus, ibi etiam nodus. Ex nodis nempe emergunt rami non aliter atque ex articulis brachia, erura in homine. Non tamen necesse est, ut ubicunque in stirpe sint nodi, ibi etiam proveniant rami; reperiuntur nodi quidam verrucæ instar, qui non germinant et ob id cœci dicuntur. Est ergo in caule nodus tuberosa illa pars, ex qua nasci solent rami, sic et in ramis pars illa, ex qua sureuli nascuntur, nodus; imo quameunque partem vel caulis vel rami incideris vel fregeris, nodi nascuntur. Quid sunt surculi? Sunt germina ex ramis prodeuntia, qualia annuatim fiunt et ad incisiones faciendas decerpi solent. Quid est folium ? Folium est id quod ex humore et fibris constans et pediculis plantarum enascitur, an- tequam vel fibras vel fructus ferant. Estque eorum substantia nihil aliud quam fibræ con- tentæ, carnosa substantia replete. Humor vero communis est omnibus foliis, licet alia aliis minus sunt succulenta. Quod si foliorum substantiæ ex TuEoPHRASTO, quemadmodum antea Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III, 3 18 R. F. Fristept, dictum, est addenda caro ea, ille erit humor, qui crassiora quædam folia solet constituere, ut videre est in portulaca, crassula, sempervivo majore, minore, aloë, nymphæa et similibus, quod tamen, quia commune non est omnibus foliis aut pluribus, videtur esse alienum a definitione. Quid sunt pediculi? Sunt ez plantarum partes, ex quibus folia, flores et fructus dependent. Quid sunt flores ? Flores sunt pulcherrime plantarum partes, ferme in summo constitute, qua mira co- lorum varietate pro diversa plantarum natura inspicientes delectant et vere a nonnullis di- cuntur plantarum gaudia et veluti facies, que tamen in fructu et semine absolvuntur. Ut autem florum magna est varietas, ita variæ sunt eorum partes. Primariæ et præcipuæ sunt folia illa tenuissima accidentia et pulchro colore spectabilia, qualia rosam ordinato ambitu constituunt. Est autem caulis, cui ut basi insident, et veluti theca clauduntur; sunt et ca- pillamenta, quales nudi illi apices medii, qui et flores appellantur. Quid sunt capillamenta, cirrhi? Capillamenta nil aliud sunt quam oblongæ quedam appendices, capillorum in modum tenues; lateribus radicum adherentes, quæ si crispæ fuerint, cirrhi dieuntur, sin autem in superficie stirpis spectantur, capreoli nomen assumunt, ut in vite, bryonia (?), phaseolis et aliis. Quid sunt fructus? Fructus secundum TuHeopHrastum 1. 1 c. 3 est quod carne constat et semine, sed hoc in omnibus verum non esse veram naturam consideranti facile liquet. In fragis humor potius est quam caro atque is sine evidenti semine; sic uve humore potius constant quam carne, suntque earum quædam sine semine; præterea in omnibus non est distincta caro a semine. Avellana et juglans ipsamet est et semen et caro. In aniso et fœniculo idem fructus et semen est. Alii item fructus omnes, quibus caro est et semen, preter duo hæc suum quoque habent tegumentum, quo coambiuntur (?), cutem nempe et membranam vel alia ejusmodi, ita ut ex his appareat THEOPHRASTUS fructus rationem non plane expressisse. Videtur enim fructus alia ratione definiendus hunc ferme in modum, ut sit illud quod ex flore gignitur, si- quidem ob alterius rei gratia quam ob fructum flores a natura produci certum sit atque hane fructus descriptionem a veterum sententia non adeo discrepare. Objiei hie possit de quibus- dam fructum quidem, nullum vero florem ferentibus, qualia sunt ficus, quercus, juniperus et palma femina, quam non florere, sed protinus fructum edere ajunt, contra quam in eodem genere mas, qui floret sine fructu. Zes.: Videtur, licet modo dicta conspicuum non habeant florem, tamen illud germen, ex quo fructus primo emicat, esse quod flori proportionatum et pro flore habendum. Que autem fructus nomine denotantur et florem sequuntur varia sunt, ut antea monuimus, semen nempe, humor, caro hæcque aut separatim aut conjunctim; quum igitur ex dictis patet semen etiam fructui annumerari, de eo seorsim non agemus. Quot sunt plantarum differentia ? Multz quidem et varie plantarum differentia, sed præcipuæ due, nempe ut quædam plante sint perfecte, quædam imperfecte. Et perfectæ quidem ex sunt, que utramque stir- pium partem principem acceperunt, radicem seil. et superficiem, imperfect vero, quae earum altera carent, cujus generis sunt tubera, quorum substantia tota est radix, et fungi, in quibus Jou. FRANCKENII BoTANOLOGIA. 19 sola spectatur superficies; sunt quædam talia, que excrementa potius terre esse videntur quam plant, sed quae tamen plantarum more aluntur et augentur. Hujus generis sunt etiam cassuta, viscus, epithymum, qua certam in genere plantarum naturam obtinuerunt, sed im- perfectam, cum manifestam non habent radicem, quamquam qua parte he suis inherent stir- pibus et sibi alimentum alliciunt, eam illis pro radice esse, ratione suademur, quemadmodum antea monuimus. Quotuplex est planta perfecta? Quadruplex, nempe arbor, frutex, eremium, herba. Quid est arbor ? Arbor proprie planta est lignosa, crassitudine et altitudine inter omnes maxima, cul caudex pro superficie est perennis et natura simplex, ut pyrus, pomus, abies, quercus, fagus. Quid est frutex ? Est stirps inter lignosas altitudine et crassitie mediocris, cui pro superficie est caudex perennis, natura multiplex, quæque facile in naturam arborum stolonum abscissione transit, ut corylus, malus, cotonea, oxyacantha. Quid est crenvium ? Est stirps minime inter lignosas et altitudinis et crassitudinis, caudici perenni, mul- tiplici et sarmentaceo, ut rosa, rubus, ribes, berberis, rubus idæus, myrtillus, erica et simi- les. Hue refert etiam Tueornrastus plantas lignosa cauda præditas, quales sunt abrotanum, cypressus, satureja et similes aliæ. Quid est herba ? Est, cujus superficies exsistit vel ex foliis tantum, ut adiantum, hemionitis, ceterach seu asplenum, vel ex caule, qui spatio annuo aut quid amplius durare nequit liguosusque non est, nisi exaruerit, ex. betæ. Estne alia etiam preter modo dictas herbe species? Est. Natura nempe, dum ab uno in alterum genus transit, quiddam facit ancipitis nature inter arborem et fruticem, fruticem et cremium, cremium et herbas. Sic inter arbo- rem et fruticem videtur esse vitis, altitudine interdum supremas arbores excedens, sua tamen sponte fruticosa. Sic sabina cremium est, quod etiam sine artis opera magnos nonnumquam frutices adæquat. Sie supra herbaceum genus magna malva, arborescens ricinus, helenium, chrysanthemum peruvianum altitudine et crassitie cremiis superiora et cum fruticibus conten- dentia. Sie smilacis et cucurbite species magnas arbores altitudine raro superant, quae tamen omnes in herbarum genere sunt, cum earum virentium caulis non sit lignosus neque peren- nis, sed annuus. Suntne alie plantarum differentia ? Sunt, eæque complures. I. Ratione ortus. Siquidem quædam ex manifesto nascuntur semine, ut lactuca, beta, majorana; quædam ex obscuro nobisque ignoto, ut lichen, adiantum, polytrichon et filix. Que ex manifesto semine germinant plantæ, aliam unam ortus sui rationem habent, quemad- modum pleræque plante in herbaceo genere, sic beta, atriplex, cynara (?) et hujusmodi alia, 20 R. F. FRISTEDT, solo semine seruntur. Adiantum sola radice, aliæ pluribus modis propagantur, idque natura vel arte: natura quidem, ubi sua sponte vel prope stipitem vel a radice procul a stipite vel ipsomet caudice prope radicem stolones mittunt, qui, peculiariter terrae commissi, ad justam arboris magnitudinem excrescunt. Interdum in ipso caule nove radices aliarum plantarum prineipia emergunt, ut in serpillo, urtica, ete. Sunt etiam quædam, quarum radices quottan- nis novas quum gemmas protrudunt, tum nova fundamenta, ut arundo. Quibusdam tandem ad præcipuam radicem aliæ adnascuntur radices ac veluti tricæ, ex quibus aliæ prodeunt stirpes, uti contingit in bulbosis fere omnibus. — Atque tot modis plantæ natura sua se propagant. Artificiosa propagatio fit etiam multifariam: vel stolonum translatione vel radicum divisione vel caudicis in terram depressione vel incisione. Il. Pro tempore ortus. Quædam nempe citius, quædam tardius erumpunt, sic ocimum, napus, erucæ, gasturtium cito germinant, brassica, petroselinum, tardius autem (?) mandragora. Ill. Pro loco natali. Quædam sunt terrestres, aliæ aquatiles, aliæ ancipites. Terrestres rursus varie sunt, alia namque in montibus, in planitie, vallibus, dumetis, in saxosis locis, aliæ in aliis terræ locis proveniunt. Quarum vero in aquis origo est, earum aliæ in fontibus degunt, ut ...... sisymbrium (?), aliæ in mollibus rivis, ut nymphea......, alice in stagnanti, ut lens, aliæ in mari, ut alga (?). Ancipitis nature sunt, quarum vita et ortus, licet non in ipsa aqua, non tamen sine aqua, sic aquosis locis non salsuginosis delec- tantur, populus, filix, lysimachia, petasites, conyza, juncus et cyperus non alio quam palustri loco; in maris litore eruca marina et soldanella. Sunt tandem plantis nonnullis aliæ pro solo plantæ, ut antea innuimus, ut visco quercus, pyrus et malus, thymon epithymo, cassutæ linum vel urtica. IV. Ratione alimenti. Licet nempe omnes plantæ alantur humore, quædam tamen puriori nutriuntur aqua, nt adiantum, quod nonnisi in fontana invenitur, aliæ sordi- diori, ut olera. Sunt etiam qua vini [magis] quam aquæ affusione delectantur, quod fertur de platano; quædam salsuginosa, ut brassica, beta, quae meliora redduntur alimento subsalso. Quidam salsam aquam plane non ferunt, ut reliquæ herbæ, quemadmodum et prata, que exarescunt ex inundatione maris vel ubi pluviæ salsæ decidunt, nisi pluviali aut alio dulei iterum irrigantur. V. Ratione inerementi. Quædam celerrime adolescunt, salix, populus, cucurbitæ, chrysauthemum peruvianum, quædam tardissime statum suum assequuntur et tarditate sua fere nobis sunt fastidii, ut quercus, buxus et similes. VI. Germinatione. Quædam citius pullulant, quædam tardius; sie amygdalus et platanus cito florent, morus tarde, reliquæ fere arbores medio se habent modo. VII. Quod quædam fecunde sunt, quædam steriles. Nonnulle flores fruc- tumque, quædam neutrum, quædam tantum corum alterum ferunt. Florent pyrus, pomus, amygdalus et ejus generis plurimæ eodemque anno fructum ferunt. Neutrum præferunt adian- tum, phyllitis, ceterach. At ficus, juniperus et palma mas [0 femina] non florent, sed fruc. tum tantum ferunt. Florent tamen sine manifesto fructu platanus, salix, populus. Ex frugi- feris etiam plantis quædam semel tantum tota vita flores et fructus ferunt, ut chrysanthemum peruvianum. Aliz fructus semper ferunt et ha quidem semel quotannis, ut poma, persica; aliæ bis, ut fici, mala aurantia; aliæ ter, ut lentisci. VII. Ratione durationis: vite et interitus. Est nempe vita quarundam diuturna, ut arborum fere omnium, fruticum et cremiorum; quarundam vero brevior, que singulis annis Jou. Francxentt Boranouoata. 21 de novo seri postulant, tales sunt fruges omnes et legumina, satureja, ocymum, majorana et ejus generis (?) alia. Quædam per plures annos, ut lavendula, hyssopus, ruta ....., leu- cojum et similes, que tamen 4 aut 6 annos vix superant et ingruente asperiore frigore fa- cile emoriuntur. Quibusdam radicum quidem vita in multos est annos, sed superfieiei vix in paucos annos, sie ophioglossum uno se spectandum præbet mense intra idus maji et juni, sic fumaria illa bulbosa, quam nonnulli radicem cavam vocant, chelidonium minus apud nos mense aprilis, maji et junii conspiciuntur. Quædam perpetuo frondent, ut palma, laurus, abies, quædam quotannis folia amittunt, ut pleræque arbores ceteræ. IX. Secundum amicitiam natalem vel inimicitiam, que inter illas observan- tur. Olea nempe quercum non modo adversatur, sed in scrobe posita, ubi quercus erat, non vivit. Sie silici [o siligini? siliciæ?] et arundini ea est inimicitia, ut altera alterius copia circumsepta, velut inimica manu pressa, intereat. Sic brassica sub vite non proficit; vitis brassicam suis capreolis non complectitur, licet cetera. Ruta ficui vicina felicius crescit adeoque semina promovet. X. Ratione forme extern. Sic recta est pinus, curva vitis, turbinata cypres- sus, rotundus juncus, angulosus cyperus, cava arundo, frequentibus spinis horrida dumus, uva crispa, nodis cornus, eminentiis palmes. Quædam folia habent serrata, aliæ rotunda, alia acuta. Hue pertinet etiam illud, quod quibusdam, etatis mutatione, immutatione aliqua con- tingit. Sic vitis, initio recta, ætate contorquetur. Malvæ etiam et aliarum plantarum caulis, initio plenus, senescentium est cavus. Nux juglans, initio lenis, senescens fit rugosa. Lac- tuca, initio mitis, vetustate satis reddatur aspera et horrida. XI. Ratione temperamenti. Quædam calidæ, frigidæ, humidæ et siece sunt, vel calidæ simul et humidæ, frigidæ et humidæ, calidæ et siccæ, frigidæ et siccæ vel etiam ex harum qualitate cum moderatione temperate, ut postea in enumeratione speciali plantarum. XII. In modo substantiæ. Quædam habent crassam, quercus; quædam tenuem, nardus; quædam raram, hedera arborescens, ex qua pocula confecta vinum non retinent; quæ- dam densam, hebenus, lignum guajacum; alie gravem, buxus; aliæ levem, suber; cetera stirpes omnes, quamvis non eodem modo dure et molles, aquis supernatant. XIII. Sapore. Quædam saporis sunt adstringentis, folia quercus; quædam acerbi, ut phyllitis; acidi, hydropiper; insipidi, ut blitum; misti ex amaro et acri, mentha sarra- cenica. Rursum plantarum quædam tote sunt insipidæ, alia tote sunt sapore præditæ, aliæ partibus tantum vel sapiunt vel insipiunt. Tota insipida est malva, blitum, atriplex. Tota sapore prædita mala citria. Quamquam que hujus sunt generis, aliæ eundem saporem in omnibus partibus obtinent, allium, capa, quibus idem est in radice, caule et semine sapor, aliæ in diversis partibus diversum habent saporem, citrium malum, cujus radix, folia, flos amarum, fructus vero extimum corticem acrem simul habet et amarum, carnem subdulcem, succum acidum, amarum semen. Sie neque ill conveniunt, quæ secundum partes saporem certum obtinent, sed aliæ eum habent in radice sola, ut cyperus, alia in sola superficie, et hæ quidem in superficie tota, ut amaracus, cujus folia, rami, flores, semina insignem habent saporem; radix insipida; vel in solo flore, ut rosa ac viola; aliæ solo fructu, ut fraga et vaccinia, rubi idæi. Quælibet autem harum vel saporem suum constanter retinent, ut allium, cpa, vel eundem pro ætatis, soli vel aeris varietate induta. Sic quidam fructus subdulces successu temporis dulces fiunt, sie uve initio acerbæ postmodo fiunt acide, tandem dulces. Ita pro aéris varietate mutatur sapor, quod deprehenditur in raphano, quum in pluviali con- stitutione minus est acris, pepones vero minus sunt dulces. Sic varietas regionis saporem 22 | R. F. Fristepr, immutat, unde brassica apud ægyptios ob amaritudine non est usui, que apud nos in cibum venit. Persica in Persia est venenata, hie nulla noxa mandita. Sie arum Cyrenis adeo mite est, ut rapi modo in usum ciborum veniat, cum tamen in Italia et Græcia adeo acerrimum sit, ut nec coctum nec crudum edi potest. Ars quoque saporem mutat; sic suillo fimo radici adjecto punica malus pro acidis reddit fructus dulces; sic lupini maceratione deliquescunt; cæparum acrimonia coquendo exstinguitur. Atque he sunt præcipuæ differenti, que a sa pore desumi posse videntur. XIV. Odoris ratione. Siquidem quædam cum graveolentia foetent, sie quædam suavem spirant odorem, quædam medio modo se habent, quædam plane sunt inodoræ. Inter odoratas aliæ acri foedant odore, ut euphorbium, aliæ obtuso et miti blandiuntur, ut rosa, viola martia, aliæ odorem pertinaciter retinent, ut cinnamomum, cariophylli, nux moschata, aliæ eum cibo deponent, ut juncus et calamus aromaticus. Item aliæ recentes odore præ- stant, ut viole; aliæ arid, ut melilotus; alia e longinquo odorem spirant suavem, ut rosa, viola et flores plerique; alia non nisi ex propinquo, ut iris, nardus; quædam non dent nisi trita, contusa, commansa vel incensa, ut ..... mastix, myrrha; alia contusa odorem amit- tunt, ut flores omnes et pleraque folia. Rursum aliæ olent folio, ut melissa; aliæ solo flore, ut rosa, viola, aliæ solo fructu, ut fraxinus; aliæ solo ligno, ut lignum aloés; aliæ sola ra- dice, ut asarum, valeriana. Aliis flos et radix odorata sunt, ut ulmaria; aliis flos et fructus, ut malus: aliis folium, flos et fructus, ut aurantia malus; aliis vero omnia, ut cinnamomum, cujus corticem, lignum, folia, flores, fructum et radicem gratissimo esse odore ferunt. XV. Magna etiam est in plantis secundum colorem varietas. Virent nempe universe plante plus minusve saturissimo virore ac ferme nigrore. Apparet olus atrum; quædam in cano sunt, ut gnaphalium, stoechas, alia flavæ, ut ........; aliæ virenti, luteo ac roseo constant, ut blitum. Sic sanguinis draconis herba sic appellata sanguineis in viridi lineis est picta, ita hieracium montanum, aliis maculosum dictum, sanguineis in viridi guttis est aspersum. Carduus Marie albis in viridi lineis conspicitur, palma Christi nigris. In summa tanta est in plantis colorum varietas et multitudo, ut visu potius dijudicari quam calamo depingi possint. XVI. A tactilibus qualitatibus etiam desumuntur differentia, quæ vel in ex- tima stirpis cute vel intima earundem observantur substantia. Extima pars earum lenis est, ut bet; aliarum asper, ut cucurbitæ; hirsuta sunt anchusa, echium; lanuginosa gnaphalion, stoechas; spinosa, ut rosa, oxyacantha, uva crispa. Quædam tenuioribus, vix visu sensibilibus, attamen mordacibus præditæ spinis, ut urtica. Que vero differentie in intima plantarum substantia observantur, in modo substantiæ considerandæ veniunt; sed de his dictum antea in superioribus. XVII Differunt plante pro magnitudine et natura partium. Pro magnitudine omnes dimensiones intelligimus, quæ dantur secundum longitudinem, latitudinem et profun- ditatem. Sie quædam plantæ procere sunt, ut pinus; quædam humiles, ut sabina, ros solis; quedam crassæ, quædam tenues. Sie quod ad naturam partium attinet, quædam multis con- stant partibus, quædam paucis caudicibus, foliis, fructibus, radicibus, qua res, cum per se manifesta sit, non traetanda hoc loco uberius. — Et hee quidem de plantarum differentiis, que a plantarum natura desumi posse videntur, hactenus dicta sufficiunt. Nunc ad herbarum specialem considerationem accedamus. = Wr Jou. FRANCKENIT BoTANOLOGIA. 23 DE VIRIBUS ET FACULTATIBUS PLANTARUM Pars I. De Herbis:') Sub litera A. ABROTANUM 2): calidum et siccum est ordine 3. Abrotanum in vino vel aqua cum melle coctum prodest asthmaticis, orthopnoieis et veteri tussi laborantibus. Ictericiam perfecte curat, si cum conyza vel illo luteo quod crescit in floribus liliorum alborum in vino decoquatur ad concoctionem duarum tertianarum; de hoe decocto prius colato ictericus bibere debet mane et sero in in- troitu lecti bonum haustum calide. Potenter menses suppressos et remorantem uri- nam hoe decoctum provocat, præsertim si drachma una vel dr. j semis salis nitri in qualibet potione resolvatur atque sie calide «gro offeratur, quod aliquoties in multis certa experientia compertum est. Lumbricos necat et expellit cum une. j vel une. j sem. syrupi rosarum solutivi exhibitum. Serpentes cum substratu tum nidore fugat, teste THEOPHRASTO. Ob id decoctum ex Abrotano, carduo benedicto, centaurea minore, scordio, dictamno cretico, ruta, cortice interiore frangulæ, allio, foliis fraxini, radice zedoariæ, angelic, diptami albi, baccis lauri et juniperi paratum cum vino et aceto æquali mensura serpentes, ranas, lacertas, bufones aliosque venenatos vermes miri- fice expellit; non potest diu in illo homine hospitari serpens, qui de hoe decocto semel atque iterum biberit, sed vel vivus vel mortuus egreditur. Abrotanum in ci- neres combustum et cum oleo seminis raphani mistum valet contra defluxionem ca- pillorum, quin etiam barbam segniter enascentem elicit. Recens tusum et vulneribus impositum extrahit ferrum et alia quævis corpori infixa. Aqua abrotani stillatitia bibita curat epilepsiam, etsiamsi aliquis sexies per diem habuerit; cum momento pulveris nucis myristicæ sumpta stranguriam et dysenteriam tollit. ABSYNTHIUM VULGARE 3) calidum est primo, siceum 3 gradu: Absynthii decoctum ventriculum roborat, pituitam inhærentem detergit, appeti- tum excitat, nauseam arcet, stomachi inflammationes discutit, hepatis obstruxiones reserat, sanguinis putredinem inhibet, lumbricos interficit, bilem flavam et reliquos vitiosos humores per urinam expellit, hine regio morbo correptos sanat et [adv.] diutur- nas febres, præsertim tertianas, quæ tandem in cachexiam erumpunt, utilissime usurpatur. Absynthium in cerevisia veteri decoctum, addito pauco butyro, præelarum est remedium 1) Verba hujus versus e Speculo auctoris suppleta. 2) Diosc. et patrum fere omnium. Artemisia Abrotanum L. 3) Abs.: Diosc. p. p., Abs. vulg.: Trac., Fucus., Tan. et al. Artemisia Absin- thium L. 24 R. F. Fristepr, contra seorbutum, per aliquot dies continuatum, teste JOHANNE LANGIO. Item vinum ab- sinthiacum potum præstat, ventrieulum confortat, digestionem promovet, adpetentiam exeitat, humorum putrefactiones prohibet, urinam et bilem pellit, hepatis et lienis obstruxiones aperit, adversus venena et pestem peculiari dote pollet, febribus diutur- nis auxiliatur et in ictero et hydrope multum commendatur; quo se foeminam PLA- TERUS ictero laborantem, ceteris medicamentis nihil proficientibus, curasse gloriatur. Suecus absynthii potus cum aceto lumbricos ventris interficit et fungorum venenum efficaciter infringit. In peste quoque absinthium plurimum valet; dr. j absynthii in propria urina sumpta firmum est rusticorum presidium in peste, ait SYBILLINUS. Alii absynthium viride cum sale ..... devorant atque se hoc modo sæpius contra pestem præservant. Sal absynthii in peste quoque arcanum excellensque est re- medium, quod affirmat DROATUS in Consilio de peste: Inter cetera, inquit, qua in peste ciendo sudori accommodatissima sunt, sal ex absinthio primas tenet, qui non modo minima dosi exhibitus copiosissime sudorem concitat, verum etiam hujus malignitati potentissime resistit; dantur grana x vel ser. j, in fortioribus ex vino albo vel aqua cardui benedieti aut aqua citri vel conserva rosarum. Hoc uno remedio, ait, plures sunt servati a peste A. 1567. Idem sal in oleo absynthii resolutus præ- stans remedium est in paralysi, quando nimirum membra sunt resoluta, si eo inun- gantur; quo quidem remedio persona quidam illustris curata fuit. Valet quoque mi- rifice in febribus quotidianis et tertianis. Oleum absynthii stomachum calefacit et confortat, flatus dissipat, adpetentiam excitat, cibi concoctionem adjuvat, quin etiam ventri et umbilico inunctum lumbricos ventris necat. Cum vino aromatico vel mal- vatico calide bibitum mox sedat dolorem colicum et flatulentum. ABSINTHIUM PONTICUM }). Vulgari par est in facultate, præfertur tamen a GALENO ad jecinoris et ven- triculi inflammationes. Conserva ex hujus floribus cum saccharo parata et quotidie tribus boris ante cibum semiunciæ pondere exhibita præclaram et efficacem vim habet ad aquam intercutem, corpore tamen aliquoties prius purgato; etenim quosdam novit hydropicos MATTHIOLUS quoque deploratos, qui ex hujus conservee longo usu sanitati integræ restituti sunt. ABSINTHIUM MARINUM 2). Specie et gustu absinthio communi fere simile est. Non in frequenti admo- dum usu apud medicos est. Folia ejus decocta cum lenticula in aqua vel vino, ad- jecto melle, interaneorum animalia et teretes tineas eneeat, teste DIOSCORIDE. ACANTHUS ITALICUS ). Folia digerendi facultatem obtinent mediocrem. Radicem habet longam, mu- cosam et glutinosam, exsiccante vi præditam, ob id tabidis et convulsis mirifice prodest. 1) Abs.: Drosc. p. p., Abs. pont.: Marrn. et al. Artemisia pontica L. 2) Drosc. et patrum nonnull. Artemisia maritima L. collect. 3) Acanth.: Drosc.; Ac. it. Marrn., Corp. in Drosc. et alior. Acanthus mollis L. Jou. FRANCKENIL BoTANOLOGIA. 25 ACANTHUS GERMANICUS !) calefacit, exsiccat, penetrat et aperit. Semen ejus injucundo est sapore, ut quod cimices fere recipiat, acrem tamen et incidentem vim obtinet. GALENUS dicit semen esse aptum medicamentum adver- sus epilepsiam, asthma et regium morbum. DIOSCORIDES semen epotum quoque pituitam per alvum detrahere asserit. Radix cum semine in vino vel aqua cocta hepaticis, orthopnoicis, uteri strangulationibus et regio morbo detentis præclare opi- tulatur. Semen solo suffitu veternosos et hystericas mulieres recreat. In frequenti quoque usu est apud medicos, quando clysteria parantur intestinis eluendis, nam egregie alvi fæces emollit et abstergit. ACETOSA 2) refrigerat et siccat ordine secundo. In aqua communi vel endiviæ decocta febribus continuis (brensjuka) et pesti- lentibus confert, sitim sedat, hepar refrigerat, cordis flammeum calorem restinguit, putredinem inhibet, vermes enecat et adpetitiam excitat, quod efficacius multo præ- stat, si syrupus acetosæ permisceatur. Acetosæ 6 vel 7 folia viridia jejuno stomacho comesta probati remedii loco habetur adversus pestiferam infectionem. KENTMANNUS folia acetosæ pulverizata pondere unius dr. mane et vesperi cum pauxillo sacchari permista exhibet contra pestem, æstate quidem cum alia aqua refrigerante, hyeme vero cum vino. Semen acetosæ stypticam habet vim, proinde in aqua plantaginis vel communi decoctum fluentem alvum cohibet, choleram reprimit, dysentericos et cœ- liacos juvat. Radix cum universa planta blande jecoris eluviem expurgat, obstruxio- nes expedit ex eaque genitos affectos persanat et jecoris substantiam astrixione leni firmat et corroborat. Aqua ejus bibita sitim tollit, refrigerat epar, cor, ventriculum, lienem, humorum putredini resistit, sacros ignes omnesque inflammationes exstinguit, cum theriaca pestilentiæ medetur et ex linteo imposita serpiginem curat. ACCIPITRINA #) vim refrigerandi habet et modice subadstringendi. Suceus ejus lacteus expressus et cum lacte mulierum decenti proportione mistus inque oculos impositus eorum caligines, cicatrices et nubeculas præclare abstergit. ACHILLEA ®). Est vulneraria planta, vim habet adstringendi et refrigerandi. Vulnera recentia glutinat, erumpentem sanguinem cohibet, menses reprimit, eruenta vulvæ profluvia sedat ex vellere subdita. Bibitur quoque universe plantæ decoctum ad dysenteriam. 1) Fucus. Heracleum Sphondylium L. — Syn. Branca ursina Corp. in Diosc. et aliorum; Sphondylium Marrn. et al. 2) Lonic. et nonnull. alior. Rumex Acetosa Li. Cfr. Linn. Lapp. — Syn. Oxalis Marrn. et al. 3) Est sec. Linn. Lapp. Hieracium umbellatum L., sed multo potius Sonchus arvensis L. sec. Marrn. (Hierac.), Fucus., Dop. Idem nomen alii ad alias plantas re- tulerunt. Cfr. Tas. 4) Marru., Corp. in Diosc. Achillea nobilis L. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 4 26 R.. F. FRistept, Hoe loco una deest schidula mser., in qua tamen sine dubio, see. Speculi auctoris nostri editionem I, sequentes plantas disseruit: Aconitum +). Acorum falsum >). Aconitum salutiferum ?). Adiantum ®). Aconitum racemosum *). Adiantum aureum majus ?). Acorum verum *). Adiantum aureum minus >). ADIANTUM RUBRUM. °). lisdem effectibus, quibus adiantum, gaudet, crassam nempe glutinosamque pul- monum pituitam detergit confertque asthmaticis, tussientibus, hydropicis, ictericis et lienosis. Urinam et menses movet, calculos renum et vesic® imprimis comminuit. Hine decoctum ex hae herba paratum potumque calculos frangit, fractosque mirifice expellit et ideo etiam a recentioribus Botanicis dicta fuit calcitraga seu saxifraga; in lixivio decoctum casum pilorum prohibet eorumque radices efficaciter firmat et confortat. AGERATUM 1?) excalefit ordine primo et siccat 2:do. Tota herba in vino vel sero lactis decocta diuturnis febribus mirifice medetur, aperit nempe, attenuat, incidit, tergit, putredinem inhibet, obstruxionem vasorum reserat et bilem pituitamque expurgat. Decoctum ex floribus, cum vino paratum, puerorum vermes interimit, à vel 4 unc. pondere haustum. Pulverem ejus cum tertia parte radicis carlinæ sumptum agyrtæ mire celebrant ad expulsionem vermium. AGRIMONIA 11) tenuium est partium, ineidit, detergit modiceque astringit, nullo tamen manifesto calore. Proprie autem jecur, deinde etiam viscera infartu liberat, servato eorum robore. Febribus diuturnis morbisque ex obstruxione enatis mire suceurrit. Ex vino albo 1) Aconitum Lycoctonum L. certe sec. syn. Franck, et Linn. Lapp. 2) Tas. Paris quadrifolia L. Cfr. Lanx. Lapp. — Syn. Herba Paris Marrn. et al. 3) Baux. Pin. Actea spicata L. Cfr. Liny. Lapp. — Syn. Christophoriana Gusn. et al. *) Baux. et alior. Acorus Calamus L. — Syn. Calamus aromaticus Diosc. et patr. complur. 5) Marru., Corp. in Diosc. Iris Pseudacorus L. 6) Drosc., Marta. et alior. Adianthum capillus Veneris L. -- Synonymon Ruta muraria ap. Franck. nusquam huc relatum vidi, quare forsan confusio auctoris. 7) Tas. Polytrichum commune L. sec. synon., sed forsan potius species Poly- trichi alia. Cfr. sub Musco. °) Tas. (?) Polytrichum juniperinum Willd. et aff. sec. synon., sed potius bryacea alia, ut Funaria aut Bryum. Cfr. Lox., Kosten. *) Lon. Asplenium Trichomanes L.— Syn. Trichomanes Diosc. et patrum. 1) Drosc., MATTH. et alior. Achillea Ageratum L. 11) Lon. et alior, Ayrimonia Eupatorium L. — Syn. Eupatorium Diosc., Marrx. et al. Jou. FRANCKENII BoTANOLOGIA. 27 decocta, ait clariss. MATTHIOLUS, et cum saccharo 6 une. pondere 3 diebus pota mirifice stranguriam sanat et urinas pellitt Eandem quoque FORESTUS contra cal- culum vesicæ mire commendat his verbis: erat quidam, qui lapidem in vesica habebat; cum crebro herbam hane cum ovis comedisset, lapis per frusta cum lotio tandem expulsus est. Folia contusa et cum axungia porcina recenti imposita vul- neribus antiquis et contumacibus efficaciter medentur. Quin etiam vulnera recentia dicto modo usurpata feliciter conglutinant et ad cicatricem perducunt. Mercator qui- dam, seribit expertissimus FORESTUS, Theophilus dictus, cum uleus malignum in crure habebat nec ullo modo curari posset, quidam eidem consilium dedit, ut agri- moniæ herbam tritam superponeret bis in die mane et sero, atque ita miraculi in- star intra 9 dies sanitati redditus est. Plurimum quoque valet contra cancrum, con- tra morsus serpentum et rabiem caninam intrinsecus tum potu, tum extrinsecus im- posita, teste CAPIVACCIO de rabie canina. Vermes ventris interficit et gonorrhceeam sistit in aqua communi vel plantaginis decocta addito ejusdem syrupo pro dulcore. In vino decocta et superposita ad modum emplastri multum valet in dolore poda- grico. Succus ejus recenter expressus et verrucis illitus eas tollit; adversus scabiem et pruritum quoque commode illinitur ex aceto et sale. Aqua agrimoniæ stillatitia hydropem et icteritiam curat, hepar corroborat ejusque obstruxiones reserat, urinam movet et calculos expellit. ALCEA !) temperiem in primis qualitatibus habet moderatam cum quadam tamen excedente siccitate. PLINIUS commendat alceam ad asthmaticos, tremulos et opisthotonicos in aqua mulsa decoctain atque ita propinatam nec inutilem esse ait ad collectiones externas discutiendas omniaque apostemata dura mollienda et maturanda. Radix ejus in vino rubro decocta vel lacte chalybeato plurimum valet contra dysenteriam pota; quidam majoris efficaciæ gratia addunt radicem althææ, bistortæ, tormentillæ et consolidæ majoris ad placitum. Valde etiam commendatur ab empiricis in oculorum caligine, ut non nulli desint, qui affirmare ausi, radicem alceze e collo suspensam aciem oculo- rum supra modum acuere et tueri posse. Imo HIERONYMUS TRAGUS se sæpius vidisse seribit, solo hujus radicis gestamine ad collum oculorum pelliculas et maculas tam in hominibus quam in equis fuisse absumptas. ALCHIMILLA ?) frigida et sicca est ordine 2:do. Vulneraria est planta, vulneribus tam externis quam internis mire confert. Chirurgi cam potionibus suis vulnerariis immiscent ad celeriorem vulnerum conglu- tinationem, decoctum ejus vulneratis exhibent, decocto etiam vulnera ipsorum lavant et linteum in eo madefactum superponunt. Herbæ aridæ pulvis cum suo ipsius de- cocto vel aqua stillatitia per aliquod tempus assumptus enterocelem præsertim in pueris feliciter sanat. Fluxum muliebrem album et dysenteriam etiam mirifice sistit, quod aqua ejus stillatitia quoque efficaciter præstat ad tempus hausta vel per sy- 1) Diosc. et patrum. Malva Alcca L. *) TraG., Cam. et alior. Alchemilla vulgaris L. 28 R. F. Fristepr, ringem in loculos matrieis injecta. Suecum alchimillæ quidam summe prædicant adversus epilepsiam, quem calide aliquot diebus sumptum certum et comprobatum esse remedium volunt. Aqua ejus lavandis ulceribus utilis est linteoque imposita refrigerat ea consolidatque, quin etiam virginum ubera laxiora aut nimium tumentia duriora ac solidiora effieit, si linteola in hae aqua intineta mammis sæpius impo- nantur diutiusque portentur (?). ALLELUIA ') temperiem obtinet frigidam et siecam. Non multum discrepat ab acetosa et ad eadem commendatur vitia, sed suavi aciditate eam superat. ALLIARIA ?) calida et sicca est ordine tertio incipiente. Excalefacit, attenuat, aperit, digerit et provocat. Decoctum ejus asthmaticis, empyricis, antiqua tussi laborantibus et viscida ac putrida exscreantibus singulariter prodest. Cum scordio ex aqua et aceto decocta vermes ventris mirifice expellit. Semen ejus emplastri modo, ait doctissimus MATTHIOLUS, vulvæ admotum mulieres uteri strangulatione oppressas liberat et excitat. ALLIUM 3) excalefacit et siccat ordine tertio. Intrinsecus assumptum corpus insigniter calefacit et, qui in ipso sunt, humores crassos attenuat et tenaces incidit, flatus dissipat, colicos dolores mitigat, sudorem provocat, urinam et calculum expellit, proinde in vino et hydromelite decoctum atque ad unius . . . . vel propinatum caleulum et urinam potenter elicit. Venenis quoque resistit, si quis a cane rabido vel vipera demorsus fuerit, ex vino potum et imposi- tum. Lac, in quo fuerit decoctum allium, pueris utiliter datur ad enecandos et expellendos lumbricos, tutos a pestilentis aeris contagione reddit eos, qui usum ejus ferre possunt, unde a GALENO theriaca rusticorum vocatur lib. 2 de methodo med. Hydropicis et præsertim tympanitide laborantibus mirifice prodest, quod clariss. FORESTUS aliquot exemplis probat lib. 19 observ. med. 27 observ. Si teratur allium (si placet adde unum aut alterum granum salis) et ponatur in radice manus palmæ IN poe OM CETION AS Geet ban AUS et quidem in illa manu q.... dolorem dentium, sedat dolorem dentium, exp. est. (22) ALLIUM ALPINUM *) facultatibus suis per omnia allio simile exsistit. Multi persuasum habent ejus radicem a collo adpensam instar amuleti hominem invulnera- bilem reddere eique contra suos hostes præbere victoriam. In Saxonia, referente AGRICOLA, priusquam metallifossores in fodinam argentariam descendunt, thoraci 1) Lon. Oxalis Acctosella L. —- Syn. Oxys Corp., Do». et al.; Trifolium ace- tosum MATTH. et al. *) Patrum fere omnium. Alliaria officinalis DC. 3) Corp. in Diosc. et complur. patr. Allium sativum L. 4) Gesn., Dop., Tas. Allium Victorialis L. a Se Jou. FRANcKENII BOTANOLOGLA. 29 hane radicem et Epimonidi (?) assuunt, putantes se hac ratione ab omni periculo immunes et absque vite periculo se venas subterraneas subintrare tutoque ire et redire posse. Sunt, qui hane radicem e collo gestatam ad partum felicitandum summe commendant. ALOE !) calida siccaque est ordine 2:do. Astringens et amarissima ventriculum impense roborat, preesertim lota, lentam crassamque pituitam detergit et omnes omnium viscerum obstruxiones solvit, bilem et pituitam purgat dr. vel semis pondere; ex aqua frigida hausta vermes ventris necat, regium morbum curat, putredinem inhibet, menses movet; vulnera recentia glutinat imspersa, quin etiam ulcera vetera putrida et sordida extergit et ad cica- tricem feliciter perducit, cum aceto et felle bubulo permista ventrique illita intesti- norum animalia expellit. ALKAKENGI 2). Semina alkakengi attenuandi et astringendi vi pollent excellenti ideoque uri- nam pellunt et sabulum e vesica et renibus valide detrahunt. Cum seminibus melo- peponum, cucumeris, eueurbite et papaveris albi decocta plurimum valent ad urine fervorem et acrimoniam retundendam; exulcerationes quoque renum et vesice tollunt. ALSINE *) vim humectandi et refrigerandi possidet. Quare inflammationibus omnibus ex calida causa natis, erysipelati et serpen- tibus ulceribus singulariter convenit. Medetur etiam præclare stomachi ardoribus (quem nostro idiomate affectum halsbrenna nominant), si decoquatur in aqua endiviæ, cichorii, acetosæ, cui postmodum aliquid de syrupo acetositatis citri vel cinnamomi addendum est. ALTERCUM ®) in tertio gradu frigidum. Venenata est planta ideoque ejus usus extrinsecus tantum esse debet; insaniam, intrinsecus assumpta, soporem et mortem adfert. Succus hyoseyami dolores oculo- rum, inflammationes acres egregie tollit, cum linteo impositus. Eadem ratione im- mensos et intolerabiles podagricorum dolores imminuit; quia stuporem narcotica sua vi partibus inducit, sensum aufert. Folia cum radice contusa atque in aceto decocta omnis generis tumores quamvis durissimos emolliunt et absumunt, si nimirum calide illis aliquoties cataplasmatis instar supponantur. Radices hyoscyami concise et aqua decoctæ dentium doloribus ex calida defluxione ortis præclare medentur, si liquore illo calide aliquoties dentes abluantur. Probatur etiam suffitus ejus ex semine ejus factus; nam similiter dentium sedat dolores vermesque enecat. 1) Drosc. et patrum. Aloé vulgaris L. (?). *) Loy. Physalis alkekengi L. — Syn. Halicacabum Corp. et al 3) Marru., Lon. et alior. Stellaria media (L.). 4) Nomen apud arabos usitatum sec. PLin. Hist. Nat. XXV, 35. Hyoscyamus niger L. — Syn. Hyoscyamus Marrn. et alior. 30 R. F. Fristept, ALTILÆA !) moderate est calida et humida, sed tamen paullo siecior quam ceteræ malvarum species. Tota herba digerit, maturat, mollit, mitigat, coquit. Experientia constat, quod folia in cerevisia vetere decocta et vulneribus recentibus etiam profundioribus impo- sita brevi tempore ea ad omnimodam consolidationem deducunt; est rusticum expe- rimentum. Radices decoctæ ad dolores nephriticos mire commendantur, si in aqua petroselini coquantur, anonidis . . . diureticis aquis. Idem seminis esus preestat; nam renum caleulos valide confringit et urinæ difficultati medetur. GALENUS propterea commendat radicem althææ ad dysenteriam, diarrhæam et sanguinis rejectionem, cum adstringentem quandam facultatem cum viscositate quadam conjunctam habet. Cum axungia vetere subacta atque imposita adversus podagram efficax remedium est, quin etiam tumores mollit et relaxat atque apostemata et phlegmonas cum adipe suillo et anserino permista feliciter ad suppurationem. ALYSSUM ?). Tota hee planta a GALENO 1. 6 med. simpl. commendatur ad rabiem cani- nam, contusa atque in edulio consumpta, atque hoe facit ex occulta substantiæ facultate. AMARACUS *) calefacit siecatque ordine 2:do. Tenuium est partium et digerentis est facultatis; cerebro, cordi est amica. Et ventriculo incipiente hydrope ejus decoctum est utile, item illis, qui patiuntur tor- mina ventris a frigida materia, tum iis, qui laborant difficultate urine ob frigus partium. Frigidis quoque capitis affectibus valde prodest, quales sunt lethargus, apoplexia, paralysis; ob id in lixivio sæpius incoqui solet ad frigida capitis vitia etiam forinsecus corrigenda. Ventriculi atque uteri flatus frigidos corrigit, jecinoro- sos et lienosos juvat. Succus majoranæ naribus infusus mucum narium et pituitam e capite blande expurgat. Oleum ejus stillatitium cum coagulo leporis sumptum ad conceptum felicitandum plurimum celebriores practici volunt; idem naribus et tem- poribus illitum cerebrum mirifice roborat et memoriam confirmat. Aqua amaraci stillatitia ad omnes capitis et nervorum frigidos affectus utilissima perhibetur, tum intrinsecus pota, cum extrinsecus adhibita; cerebrum et memoriam confortat et amis- sam loquelam ore retenta resolvit. Linteum in hae aqua madefactum atque podag- ricis pedibus erebro impositum calide summum fertur esse auxilium adversus frigi- gam podagram. Nam artus, ligamenta et nervos frigidos mirifice corroborat. AMARA DULCIS 4) ealida et sicea est 2:do ordine. Decoctum ejus foliorum, sarmentorum et radieum ad hepatis obstruxiones, hydropem, icterum valde commendatur. Prodest etiam ex alto delapsis, contusis, 1) Corp. in Diosc. et patrum fere omnium. Althea officinalis L. ?) »Alysson Galeni» CLus., Cam., Tag. et alior. Marrubium Alysson L. 3) Tunopur., Marre. et alior. Origanum Majorana Li. — Syn. Sampsuchum et Majorana Diosc. et patrum nonnull. ?) Gus. hort. et alior. Solanum Dulcamara L. — Syn. Vitis sylvestris Marrn. et al. Jon. Fraxcxentt BoTANOLOGIA. 31 ruptis et vulneratis, quod sanguinem coneretum per urinas evacuat. LONICERUS cauli conciso vim leniter purgandi bilem inesse contendit, si libra ejus incoquatur [cum] lb. 4 ad tertiæ partis consumptionem, idque decoctum mane et vesperi exhibeatur ad quantitatem dr.üj. Pulvis herb exsiccatæ lumbricos enecat et cum vino sumptus menstrua et caleulum renum expellit. Tota herba contusa et cataplasmatis instar panarieio imposita benedicta et præstantissima est medicina: nam panaricium subito et quasi miraculose mortificat et exstinguit, dolores confestim in universum tollit et sopit, quod propria experientia compertum habeo. AMARANTHUS !) refrigerat, siccat, repellit et cohibet. Mensium abundantiam et alba uteri profluvia sistit, dysentericis et cceliacis auxilio est. Sanguinis excretionem purgat, ut in pectore et pulmone, vel aliquod fractum ruptumque. Radix ejus in ore detenta occulta vi dolorem dentium sistere creditur. AMARELLA ?) calida est in 2:do et sieca in tertio gradu. In vino decocta aperit hepatis obstruxiones et lienis. Icterum curat, urinam et menses evocat, secundas et fetum mortuum expellit. Febri tertiana laborantibus unice prodest. Nam biliosam materiam, qua causa febris est, per alvum efficaciter purgat; si per noctem, ait clariss. MATTHIOLUS, in vino maceratur idque bibatur, bilem per alyum unice dejicit nullo periculo. ANAGALLIS RUBEA à). Non est frigida, ut nonnulli volunt, sed potius calida et mediocriter sicca, cum vi quadam attractoria pollet, ita ut infixos aculeos extrahat. Succus ejus nari- bus illitus pituosum ex cerebro humorem elicit. Abstersoriam etiam habet faculta- tem, id quod mulierculæ norunt, que ejus succo utuntur ad asperitatem cutis tollen. dam et vultus nitorem conciliandum. LONICERUS adserit anagallidem marem potenter sanguinem sistere idque eo indicio, quod herba manu detenta, ubi caluerit, impediat, quo minus sanguis, exsecta ejusdem brachii vena, permanare possit. Hoe verum esse expertus est aliquando VITHENIUS LAURENGIUS, olim professor acad. Rostochiensis. ANAGALLIS COERULEA #). Ut forme similes, ita viribus et facultatibus pares sunt. Tradunt tamen bota- nici eam hane peculiarem dotem habere ab anagallide rubea distinctam, quod sedem prociduam minuat, cum altera eandem educat et evocat. 1) Marry. et alior. Celosia cristata Li. var. 2) Est sec. Liny. Lapp. et Su Gentiana campestris L. Cfr. Log. Adv. et syn. Franck. spec. — Amarella hoc sensu videtur esse nomen FRANCKENII ipsius, et MATTHIOLUS immerito citatus. 3) Ut videtur, nomen FRANCKENII ipsius. (Anagallis, A. punicea, mas. Diosc. et patrum). Anagallis arvensis L. *) Tas. (Diosc. et patrum). Anagallis cerulea Schreb. 32 R. F. Fristepr, ANAGALLIS AQUATICA !) exealefaciendi, incidendi et tenuandi vim habet cum humiditate conjunctam. Contra scorbutum hee planta maxime commendatur; propterea in locis mari- timis, in quibus scorbutus maxime viget, hac herba ineunte vere utuntur in acetariis ad reservationem. Syrupum quoque ex ejus succo parant cum saccharo, cinnamomo et croco maceque, quem singulis horis matutinis scorbuticis ad dr.iij vel jv cum vino propinant; atque inde egregie restituuntur. Veterinarii hac herba utuntur ad discutiendos humores et sanandam scabiem equorum. In acetariis commanducata caleulos frangit, urinam movet, fetum mortuum mensesque expellit. ANCHUSA 2) refrigerat, desiecat et adstringit et, quia subamara est, cum adstringendi vi(?) pollet. ANCHUSA ARVENSIS #) excalefaciendi, ineidendi et attenuandi vim obtinet. In vino decocta vel potu renum oppilationes reserat, urinam movet et arenulas et calculum e renibus expellit. Radicem habet rubicundam, qua meretrices genas suas sæpiuscule tingere solent, ut adpareant venustiores et suis amantibus fiant amabiliores. ANDROSACES 1). | ‘ Maritima est herba humida et acris ad aquas hydropicorum expurgandas | valde commendatur, nam urina copiose ducit. Eundem affectum semen ejus cum | vino potum præstat. ; ANETHUM®) calidum est inter 2:dum et 3:tium ordinem, siceum inter | primum et secundum. Anethi aridi decoctum lac in nutricibus auget, inflammationes alvi et tormina sistit, unde commode clysteriis admiscetur. Oleum ipsius digerit, dolores mitigat, somnum conciliat et crudos humores concoquit. Semen ejus decoctum vel oleum ex semine stillatitium aliquot guttularum quantitate, puta 5 vel 4, cum vino singultum a erudis humoribus et flatulenta materia ortum tollit. ANGELICA SCANDIACA 6) calida est et sicca in serie secundi ordinis in- | tensi vel in initio tertii. | Tenuium proprie est partium ac proinde aperit, extenuat, discutit, penetrat ac incidit. Urinam etiam et menses movet, thoracem expurgat, nam crassam pitui- ; tam extenuat, asthmaticos valde juvat, caleulos expellit. Vulnera interna glutinat, sanguineum concretum dissolvit, flatus pellit et cor mire roborat, quare in animi 1) Tas. et alior. Veronica Beccabunga L. 2?) Diosc., Gusy., Marru. et alior. Anchusa tinctoria (L.). *) (minor facie Milii solis) Tas. Lithospermum arvense L. #) Drosc., Maru. et nonnull. alior. Zoophyton. Acetabularia? fr. SPRENG. in Diosc., MERAT. 5) Diosc. et patrum. Anethum graveolens L. 6) Tas. Angelica Archangelica L. Jou. FRANCKENIT BoTANOLOGIA. 33 deliquiis pulvis ejus eum vino exhibitus plurimum commendatur. Venenis quoque venenosorumque animalium morsibus mirifice auxiliatur tam intus sumpta quam exterius cum ruta imposita. Contra pestem tantæ efficaciæ est angelice radix, ut remedium fortasse non habet inter omnia simplicia vita majoris virtutis, proinde peste correptis datur utiliter pulvis ejus ad dr. semis cum dr.j theriacæ in aqua illius stillatitia propria, deinde sudare coguntur, repetendusque hie haustus eodem modo per 7 horas. Et observatum est, plures hac ratione fuisse servatos. PALMARIUS exhibet hujus radicis bene trite dr.sem. vel dr.j cum une. iij aque cardui bened. et une. j syr. limonum. CAMERARIUS in hortu medico pulverem Ang. cum zedoaria mixtum et in vino calido exhibitum insigne medicamentum esse affirmat contra suffocationem matricis et pestiferæ luis contagia. ANGELICA SILVESTRIS 4). Hane precedente præstantiorem et valentiorem esse autumat MATTHIOLUS, cum ad prineipium 4:ti ordinis accedat. Omnia tamen ea præstat, qua de sativa diximus. ANGURIA ?) refrigerat et humectat ordine 2:do. Suecosa est pulpa in cibo sumpta, æstuanti ventriculo grata est, nam refrigerat, alvum lenit, bileosis et ardentibus febribus confert, humorum fervorem et ebulliti- onem sistit et ariditatem linguæ sua humectandi vi corrigit. Semen ejus quam maxime in usum venit medieum, est nempe unum ex quatuor, ut vocant, majoribus, confert ad calidam renum intemperiem, urinam modice movet et cum lacte exhibi- tum vesicæ exulcerationibus subvenit. ANISUM 8) calidum et siecum est ordine 3:tio. Diureticum est, digerit, flatus discutit, frigidam ventris intemperiem corrigit, fœtorem anhelitus emendat, lactis quoque copiam in nutricibus auget. HERACLIDES pugillum anisi contusum cum modica castorei quantitate exhibebat in vino contra tumores et inflammationes stomachi et dolores intestinorum a flatibus frigidis ... . Idem contra suffocationem matricis dabat anisum cum castoreo, aceto et melle. ANONIS 1) in 3:tio calefacientium est ordine. Incidit et abstergit. Radieis cortex maxime utilis est et in usu, urinas pellit, calculos renum et vesicæ efficaciter effringit ad dr.j cum vino vel aqua petroselini vel raphani sumptus. Peeuliare solet esse remedium, si os ejus decocto colluatur, ad sedandam odontalgiam a causa frigida ortam. ANSERINA 5). Tota planta refrigerat, siceat et adstringit, sanguinem undique fluentem re- 1) Patrum. Angelica silvestris L. 2) Marry. et nonnull. alior. Cucumis Citrullus Ser. 3) Drosc. et patrum. Pimpinella Anisum L. 4) (Drosc.) Marrm. et alior. Ononis spinosa L. (O. campestris Kocr.?). — Syn. Ononis Corp. in Diosc., GESN. et alior. 5) TraG., Tas. Potentilla Anserina L. — Syn. Potentilla Marru. et al. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. ö 34 R. F. Frisrepr, primit, menses mulierum sistit, et fluxus hemorrhoidum, dysenterias et quoque ceteras alvi fluxiones cohibet in vino austero vel aqua decocta, vulnera etiam glutinat et ulcera sanat, cataplasmatis modo imposita; succus ejus linteolo duplicato exceptus et fronti impositus hemorrhagiam narium enormem sistit. Herba exsiccata et cum momento pulveris corallii et eboris mixta albas uteri fluxiones efficaciter stringit, præsertim si cum vino rubro vel ejus propria stillatitia assumatur. In scorbuto quoque valde conducit, ubi ob laxiores gingivas dentes commoveri incipiunt, et vitio- sum sangvinem eo confluentem absumit, si in aceto decoquatur et os eo sæpe collua- tur; dentium quin etiam dolores in aqua vulgari sedat, monente CAMERARIO. Ad ani etiam intertrigines et urigines, quæ ex equitatione vel in ipsis peregrinationibus inter femora eveniunt, utilissima est contusa atque imposita. Idem efficit succus ejus; si nates eo frequenter leniantur, mirabiliter juvat, teste FORESTO. Experientia quoque constat, quod recens contusa et pedum plantis vel manuum volis per se vel cum aceto et pauco sale admota febrium qualiumeumque calorem valide restinguit, Aqua ejus stillatitia mire confert ad alba uteri profluvia et alvi fluxiones cohibendas. Muliereule in Anglia hane aquam adhibent, ut testatur LUBERIUS, ad lentigines oculorum, ruborem, maculas, fuseum colorem sole contractum delendum. ANTHEMIS !) calida et sieca ordine 1:mo. Digerendi et laxandi et refrigerandi vim obtinet, dolores mitigat, densa re- mittit et relaxat mediocriter, dura emollit, quæque condensata constipataque sunt, rarefacit. Decoctum ejus, cum vino potum, urinam et menses movet, caleulum ex- turbat, bilem expurgat, ob id icterum, reliqua jecinoris vitia sanat, contra ventris inflammationes et iliacam passionem præstantissimum est remedium. Nam flatus diseutit et acerbissimos ventriculi dolores et intestinorum tollit. FORESTUS ad do- lores post partum, quos mulierculee morsveda vocant, magna cum laude utitur; sola florum chamæmeli decoctione in cerevisia communi miraculi instar dolores partus compescere ait. Flores illius cum aceto et melle decocti ad justam crassitiem ad- versus epilepsiam plurimum commendantur, si indies de hoe decocto ægro duo I. tria cochlearia cum aqua florum tiliæ, pæoniæ vel lilii convallii præbeantur; singulare quoque remedium esse perhibetur adversus cardialgiam, si flores in aqua ipsius stillat. decoquantur, addito syrupo de corticibus citri et pauxillo spiritus vitrioli. FORESTUS hance medicinam mirifice commendat. Extrinseeus utiliter adhibetur in lavacris vel desessionibus; in aqua communi decocta ventris tumores et icteri duri- ties solvit, urinam ciet, menstrua pellit, imprimis ad renum et vesic dolores ex caleulo mitigandos celebratur, si ex lacte coquatur atque partibus dictis aliquoties subealide imponatur. Oleum ejus magnum habet usum in medicina, nam poros aperit, resolvit vapores, tumores et durities, rigores febrium tollit. Confert etiam nervis et membris nervosis et apprime dolores illitum mitigat. 1) Corp. in Drosc., Marru.. Matricaria Chamomilla L. — Syn. Chamæmelum Tas. et al. — Forsan insuper huc ref. Anthemis odor. LoB., chamæmel. roman. FRANCK. infra, Cam., TAB.: Anthemis nobilis L. Jou. FRANCRENIT BoTANOLOGIA. 35 APARINE 1) calida est et sicea. Suceus ejus auribus instillatus odontalgiam sedat; hæmorrhagiam sistunt folia ejus imposita. MATTHIOLUS succum commendat ad recentia vulnera glutinanda et ad papillarum rimas. Stillat. ejus aqua, si trium cochlearium mensura ter in die assumatur, fluxum dysentericum supprimit. LONICERUS etiam ad icterum conveniens remedium esse asserit. APIASTRUM ?) excalefacit siccatque ordine 2:do. Cordialis est herba, confert mirifice ad syncopen et palpitationem cordis, spiritus vitales reficit, timores et tristitias, quæ ex atra bile suscitantur, reprimit, animi hila- ritatem excitat et memoriam confortat in vino vel aqua boraginis coctum et bibitum. Ad menses educendos tum in potu, tum in sessu [seu] lavacris utile, urinam provocat, conceptionem adjuvat. Aqua ejus stillatitia sive per se sive cum vino destillata me- moriæ lapsum restituit, sensus, cor, cerebrum et ventrem confortat, spiritus recreat, leetitiam inducit, tristitiam dispellit. Paralysi linguæ medetur. Dentium dolores mi- tigat. Anhelitum bonum conciliat. APIUM ) calidum ordine 2:do, siccum 3:tio. Urinam pellit, caleulos comminuit, renes et vesicam abstergit. APIUM AQUATILE TENUIFOLIUM ?) excalefaeit, exsiccat ordine 3:tio. Radix ejus masticata magnam ex ore pituitam elicit, dentium dolores sopit, cruditatem stomachi corrigit, flatus discutit, renum et vesicæ affectibus prodest, menses et urinam ciet. Matricem mundat, secundas pellit, contra serpentum ictus commode bibitur ad dr.sem. vel j cum vino. Tusses veteres et orthopn@as sanat. Stomachi et uteri inflammationes tollit, sudorem provocat et colicam flatulentam sedat. Peculiariter vero hydropicis subvenit, in vino decocta vel in pulveris forma cum vino calido propinata. Febricitantibus etiam prodest, contra febrium dolores, rigores et cireuitus benedicta est medicina, ante febrium invasionem cum vino et aceto pota, que potio tamen singulis paroxysmi diebus per unam horam ante acces- sionem ipsam est repetenda. APIUM PALUSTRE 5) calidum et siccum est ordine 3:tio. Calculum renum frangit, urinam et menses efficaciter movet. 1) Diosc. et patrum. Galium Aparine 1. 2) Corp. in Diosc., Marta. et alior. Melissa officinalis L. — Syn. Melissa Dop. et al. 3) Fucus., Lox., sativum Corp., Franck. Spec. ed. I]. Apium graveolens L. 4) Forsan nomen Francxeny. Peucedanum palustre (L.) et silvestre (L.) sec. syn. — E nostro fonte explicatur Nyman, Sveriges Fan. I, 219. 5) Fucus., Lon., Est sec. syn. FRANCK. et compl. veterum Sium angustifolium L. (aut S. latifolium L.) nec Apium graveolens L. silvestre, ut e Diosc. et Marru. concludi potest. 36 R. F. Fristepr, AQUILEGTA. 1) Existimant quidam hane herbam in caliditate et siccitate q. temperata esse. TRAGUS semen ejus utiliter dari asserit dr. j. pondere cum ser. sem. croci in vino ad hepatis obstruxiones et morbum renum tollenda et addit diligenter cooperiendum esse stragulis, qui id assumpsit ut sudare possit. Quidam hoe semen eum nasturtii hor- tensis semine ad æquas portiones et cum mulso exhibent ad expellendos variculos(?) et morbillos non infeliei suecessu. Sunt qui foliis utuntur ad luxuriantes in scor- buto gingivas, si incoquantur vino rubello cum radicibus bistortæ atque illo decocto gingive colluantur frequentius. ARISTOLOCHIA LONGA 2) calida ct sicea est ordine 2:do. Radix cum vino et aqua mulsa decocta pulmonum et pectoris vitiis prodest. Peculiariter autem adversus venenum et ferarum venenatarum morsus valet ex vino dr. pondere pota. Uterum purgat, menses et partus extrahit cum myrrha dicto modo sumpta. Mundificat etiam egregie ulcera sordida et antiqua, inspersa carnem in ipsis generat et consolidat. ARISTOLOCHIA VERA ROTUNDA 8) excalefacit et siccat ord. 3:tio. Cerebri et pulmonum lentam putremque pituitam valide expurgat, hine tussi, asthmati mirifice confert. Contra epilepsiam, laterum puncturas et ventris tormina efficax. Omnibus venenis resistit et venenosorum animalium morsibus dr. pondere pota. Optima etiam est medicina rigori febrium ante accessionem cum vino calide pota. Uterum quoque expurgat, menses et secundas trahit subdita vel cum myrrha ex vino pota. Ulcera sordida mundificat et glutinat, ossium squamas, spicula et aculeos extrahit cum melle imposita. Et cum aceto et melle rosatis decocta gingivas abstergit et dentes firmat eorumque putredines arcet, si subinde hoc decocto calide abluantur vel colluantur. Quidam majoris efficaciæ gratia addunt radicem . . ireos et myrrham atque ita decoquunt. ARISTOLOCHIA ROTUNDA VULGARIS?) in temperamento cum ceteris convenit. Radix ejus pulverizata et ex vino dr. pondere pota venenis et pestilentiis adversatur. Laterum puncturis cum aqua cardui bened. vel cardui Maris præclare medetur. Urinam et sudorem provocat. Lumbricos ventris necat et icteritiam ab epatis et vesicule fellis obstruxione provenientem efficaciter sanat. ARTEMISIA. 5) Artemisia alba calida est in 2:do et sieca in primo. Hysterica planta uterum juvat et ipsius affectibus prodest. In vino vel cere- visia decocta menses et urinam potenter movet, lotia expurgat et calculos frangit. 1) Lon., Fucus. et alior. Aquilegia vulgaris L. 2) Corp. in Diosc. et alior. Aristolochia longa L. 3) Trac., Lon. Cam. Aristolochia rotunda L. 4) GEesn., Cam. et alior. Corydalis cava (L.) 5) Corp. in Diosc., Marru. et alior. Artemisia vulgaris L. — A. alba et rubra Tas. sunt forme ejusdem speciei sec. Baux. : Jou. FRANCKENI BOTANOLOGIA. 37 Radix ejus pota, ait MATTHIOLUS, adeo uterum purgat, ut enecatos fœtus quoque extrahat. Sal artemisiæ adversus pestem efficacissimum est remedium, si pond. dr.sem. cum aqua cardui bened. infecto præbeatur; sudorem nempe validissime elicit atque venenum expellit. Scribunt quidam carbonem quendam, sed tamen bene odoratum sub radicibus artemisiæ ipso die profesto diei Joh. Baptiste inveniri, quem sindone inclusum a collo appensum mirifice contra epilepsiam prædicant. Quidam carbones ipsos in pulverem redigunt et ejus dr.j cum aqua florum tiliæ vel liliorum convallii epilectico porrigunt, atque protenus eundem hac portiuncula ab epilepsia liberatum iri asserunt. MIZALDUS scribit, quod etiam a peste immunes reddit. Artemisia rubra ejusdem est virtutis et efficaciæ cum priori. ARTHANITA !) calefacit et siccat ordine 3:tio. Radix dr. pondere cum hydromelite pota lienis tumorem et duritiem imminuit. Regium morbum discutit, sudorem biliosum ejicit, pituitam viscosam atque aquam... educit. Succus ejus ventri illitus alvum subducit et fœtum interimit. Expurgat quo- que caput mirifice a superfluis humoribus per nares attractus, ideoque crinis utiliter perungatur. Extat in pharmacopoleis unguentum quoddam de arthanita dictum, quo inungimus umbilicum in pueris et mulieribus atque aliis delicatis, nolentibus sumere medicamenta, ad leniendam alvum. ARUM 2) calidum et siccum est ord. 1:mo completo. Efficaciter incidit et attenuat crassum phlegma et propterea valde commen- datur ad pectoris vitia ab hujusmodi humore orta; imprimis vero radix cum melle ad dictos affectus utilissima censetur. Contra pestem quoque valde a TRAGO cele- bratur: exhibet de radice ejus dr.j cum vino vel aqua acetosæ et dicit remedium præstantissimum esse ac minime fallax adversus pestis venenum. Folia viridia con- tusa utiliter imponuntur buboni pestilentiali, attrahunt n. venenum et apostemata rumpunt. Aqua stillatitia valde a mulieribus laudatur ad faciem nitidam reddendam. Idem præstat gersa ex radice ejus præparata, que MATTHIOLO teste mirum in mo- dum cuti splendorem et candorem conciliat. Capiunt aliqui portionem hujus gersæ et cum aqua florum fabarum et rosarum, ut fiat instar linimenti, miscent, postea faciem perfricant et inungunt, et sic relinquunt per noctem, mane iterum aqua com- muni abluunt. Et si ter vel 4 repetieris, redditur facies nitidissima, sed pertinet hæc medieina ad gynæceum. ARUNDO. 3) Radix in usum venit medicum, attractiva vi pollet insigni, adeo ut contusa et cum melle et fermento in formam cataplasmatis redacta sine dolore et arma et aliena quævis corpuscula e vulnere projiciat. 1) Los. Cyclamen europeum L. — Syn. Cyclaminus Marri. et aliorum. 2) Corp. in Drosc. et aliorum. Arum maculatum L. 3) Drosc. ex p., Lon. et alior. Arundo Phragmites L. 38 R. F. Fristeot , ASARUM. !) Radice hujus plantæ potissimum utimur, que calefaciendi in 2:do, exsiecandi in 3:tio ordine vim obtinet, attenuat et resolvit ac proinde obstruxionibus convenit, sive a crassa pituita, sive a flatulenta materia crassiore duxerint originem. Utiliter igitur jecinorosis, lienosis, hydropicis et ictericis exhibetur, ubi per noctem in vino fuerit maceratum deque illo vino aliquot diebus continuis mane mediocris haustus ealide propinetur. Habet etiam facultatem purgatricem, dejicit per inferiora pituitosam maxime materiam et bilem. Rustici Germani ejus decocto utuntur ad tertianam et quartanam profligandam hoe modo: decoquunt asarum in vino cum melle, mace, cinnamomo et aliis aromatibus ac bibunt deinde hujus de- cocti calidi eyathum unum, vel quotidie vel alternis diebus et sic alvum subducunt, vel etiam vomitiones pituitosas et biliosas movent atque ita liberantur, causa morbifica sublata. Alii dr.j. radicis asari exhibent cum vino calido vel aqua card. bened. hora una ante paroxysmum et eundem effectum feliciter experiuntur. Qui volunt possunt melioris saporis gratia addere unc. j mellis rosatii vel syrupi acetosæ simplicis. ASCLEPIAS ®); calida et sicca est heee planta 1:mo ordine ac tenuium partium. Radix ejus menses ducit, lotium pellit, canis rabidi tum serpentum morsibus aliisque venenis præclare auxiliatur cum vino vel card. bened. decocto dr.j vel sesqui-dr. pondere hausta; peste quoque correptis in vino decocta utiliter propi- natur, siquidem qualitati venenatæ resistit et potenter sudorem movet. Folia trita atque imposita sordida purgant ulcera et ad cicatricem deducunt. Radicis decoctum, si ad lb. dimidium in vini boni Ib. 4 macerata per noctem et deinde decoquatur ad tertiæ partis consumptionem, aliquot continuis diebus ad quantitatem eyathi vel unc. vj calide assumptum mire expellit aquam hydropicorum, ubi bene post assumptam po- tionem prius sudaverit æger, ita ut ad plantas usque pedis propellatur, quæ inde non raro finduntur et aquoso humori exitum præbent, idque infallibili experimento, modo integritas viscerum adhue adsit. ASPARAGUS %) abstergendi vim habet extra manifestam caliditatem aut frigiditatem. Semine potissimum utimur et radice. Radix ex vino pota renum et jecoris obstruxiones resecat, urinam provocat et caleulum expellit. Commendatur radieis decoctum ad dentium dolores. Notabile, quod canes, si forte biberint aquam, in qua radices asparagi fuerint decoctæ, moriantur. ASPERULA ODORATA. 1) Temperiem obtinet in caliditate et siccitate moderatam. In vinum infusa vel in vino elixata cor recreat, hilaritatem efficit atque jecur male affectum roborat. 1) Drosc. et patrum. Asarum europeum L. ?) Drosc., Corp., Fucus. et alior. Oynanchum- Vincetoxieum (L.) — Syn. Vince- toxicum Marrx. et al. 3) Drosc. ex p. Asparagus acutifolius L., ad quem verba FRANcK. proxime pertinent. Altera spec. Drosc. est A. officinalis L. 4) Don. et alior. Asperula odorata L. — Syn.Matrisylva Corp. in Diosc. et al. Jou. FRANCKENII BOTANOLOGNA. 39 ASPHODELUS; 1) radix calida est et sicca. Satis acris et amara; ejus dr.) cum vino pota urinas remorantes provocat et muliebria subsistentia movet. Ustæ cinis a GALENO commendatur ad alopeciam, unde nonnulle ea utuntur et addunt abrotanum in pari quantitate macerantque in lixivio atque eo caput, lavant sieque capillos cadentes firmant. Succus aspho- deli ulcera sordida purgat, fistulosa sanat, depascentia sistit. Semen ex vino potum scolopendræ et scorpionum venenis eficaciter resistit. ASPLENUM. ?) Hee planta tenuiüm est partium, non tamen admodum ealida (teste GALENO lib. 6 simpl. med.) facultate. In aqua et aceto decoctum stranguriæ et regio morbo prodest, ealeulos fran- git, lienis et hepatis obstruxiones reserat. Et melancholicum humorem erassum ex liene et mesenterio, unde nascitur ieteritia nigra, efficaciter expurgat. ASTER ATTICUS. 3) Mistæ est facultatis et vi digerendi pollet et repri- mendi, ut rosa. Herba tota in vino rubro decocta et pota rupturam et herniam inguinalem sanat, quin etiam contusa et extrinsecus imposita vel emplastrata inguinum bu- bones et inflammationes curat. GALENUS scribit, asterem atticum saltem appensum bubones sanare, et ob id etiam bubonium appellatur. DIOSCORIDES tradit, si aridus ejus flos sinistra dolentis manu decerpatur et inguinum regioni alligetur, a dolore inguinum patientem protinus liberabit. ATHANASIA ?) calida est in 2:do et sicea in 3:tio. Utuntur ea recentiores ad ventriculi, uteri et alvi flatus discutiendos in cere- visia decocta et pota vel etiam in aqua et aceto fervefacta, et ventris regioni ex- trinsecus imposita obstruxiones viscerum reserat, urinam et menses provocat. Cal- culos renum ejicit et lumbricos ventris expellit. Tempore pestis pauperes plantam hane in cerevisia tenui coquere solent et in dies bonum haustum bibere, quo se sæ- pius præservant; sed quando febris et magna inflammatio cum peste Conia) est, pro tanaceto acetosæ herba instituenda est. ATRIPLEX RUBRA HORTENSIS 5) frigida in 1:mo et humida in 2:do. Nullius particeps adstrixionis, unde et celeriter permeat et ventrem laxat ob lubricitatem. Semen ejus abstergendi vi pollet itaque ad morbum regium et ob- 1) Corp. in Diosc., Marrn, et alior. Asphodelus ramosus L. — Syn. Hastula regia Lon., GESN. et al. *) Diosc., Marrn. et al., Ceterach officinarum W.— Syn. Scolopendrium Corp. 3) Diosc., Marru. et al. Aster Amellus L. Hoc loco Aster atticus vix ad Inulæ quandam speciem trahi potest, quod forsan de simili nomine in Franck. Spec. II valet. *) Nomen inter medicos, rare ap. botanicos (Dal., Lugd.) usitatum. Tanacetum vulgare L. — Syn. Tanacetum MATTH. et al. 5) (Drosc., Don.) Loy. sec. Baun. Atriplex hortensis L. var. 40 R. F. FRISTEDT, struxiones hepatis non est inutile. Seribit MATTHIOLUS se pharmacopœum quendam novisse, qui ad rusticos purgandos non nisi semen atriplicis exhibere fuit solitus, quo et abunde alvus fuit mota et simul etiam satis frequens vomitus concitatus. Dosis est dr. j vel dr. jsem. usque ad dr.ij in robustioribus. ATRIPLEX SYLVESTRIS!) convenit viribus cum hortensi, minus tamen frigida et humida. ARIPLEX CANINA. 2) Folia ejus conseissa et contusa, scribit DODONÆUS, recentia vulnera imposita uniunt, sordida et vetera expurgant, et si qui in ipsis vermes nati sunt, intereunt. Commendatur radix ad venenatorum animalium morsus. Succus e radice expressus et cum aceto mistus scabiem curat et cutis maculas abstergit: MATTHIOLUS. ATRIPLEX LATIFOLIA. 3) Frigida et humida est hee planta. In medicina nullum habet usum, multo minus inter edulia. Hominum generi et porcorum fertur tota substantia similitudine exitialis et perniciosa, unde etiam a nostratibus seinedid nominatur. ATRIPLEX OLIDA. ?) Ad vulvæ vitia utilis esse creditur, imprimis ad matrieis descensum inferius subdita, quam ad proprium locum redire facit. Eadem quoque uteri ascensum seu suffoeationem curat naribus apposita. Fugit nempe matrix fœtida atque ita deorsum vergit. AURICULA MURIS MINOR. 5) Refrigerat, siccat, astringit et conglutinat. Utilissima est dysentericis, cœliacis, alvi et uteri profluviis in vino austero decocta et pota. Recentiorum quoque expe- rimento mirifice eonfert hydropicis, calculosis, ieterieis, hepaticis et lienosis in vino vel cerevisia cocta. Ad vulnera purificanda et glutinanda mire efficax est, et im- primis ad hane rem commendatur foliorum farina vulneri impressa. LONICERUS se certo experimento didicisse affirmat, plantam hance una cum radice in Majo effossam, siecatam et in pulverem redactam ac potam vel cum vino rubello vel aqua portu- lacæ, plantaginis vel perforate efficacissimum adversus ramicem vel herniam inte- stinalem esse remedium. AURICULA URSI. 5) Vim habet refrigerandi, siecandi, glutinandi et cohibendi. Prodest universe plantæ decoctum ad fluores alvi et menses, enterocelas et omnia vulnera, tam in- 1) Martu., Don. Atriplex patula L. sec. Lanx. Fl. Lapp. 2) Lon. Chenopodium Bonus Henricus Li. — Syn. Bonus Henricus Marrn. et al. 3) (Baux.) Est per synon. infra cit. Pedem anserin. Chenopodium rubrum L. 4) Los. Chenopodium Vulvaria L. 5) Trac., Lon. Hieracium Pilosella L. nee H. Auricula L., ut in Linn. Lapp. dieitur. — Syn. Pilosella Marrn. et al. 6) Marru. et alor. Primula Auricula L. Jou. Franckentt BoranoLoaia. 41 trinseca, quam extrinseca, pota vel superposita. Imprimis vero peculiari quadam vi vertiginosis medetur, nam venatores quoque in alpibus aliisque montibus, qui da- mas persequuntur, teste BAUHINO, radices hujus herbæ solent comedere contra verti- ginem, quam idcirco ab effectu vocant hiernehvarffzroot. AVENA 1). Refrigerat, siccat, digerit et astringit, ob id in cibis sumpta ventris profluvia sistit. Farina avenæ, cum melle et oleo mista ac cataplasmatis modo imposita, duros tumores discutit et ad maturitatem perducit. Vulgo avenam in sartagine torrent et sacculis excipiunt ventriculoque calide extrinsecus applicant ad dolores colicos. Alii addere solent flores chamomillæ et semen cumini. B litera. BALLOTE ?). Vulneraria est planta, nam balsami instar vulnera conglutinat; folia vulnera recentia glutinant imposita. Eadem in pulverem redacta et dr. pondere cum equi- seti decocto pota intestinorum . . medentur. Eodem modo ex fructu ejus in oleo immaturo infuso atque insolato oleum fit vulnerale præstantissimum, quod brevi tem- poris spatio vulnera consolidat. BARBA HIRCI 5). In humiditate et caliditate temperata est, glutinat recentia vulnera, si succus vel stillatitia ejus aqua attritis linteolis excipiatur et supponatur. Radix in vino vel aqua mulsa decocta vel succus ejus depotus lactis ubertatem in nutricibus adauget. BARBA CAPRÆ ?) frigida et sieca ordine 2:do. Radicis infusum in vino rubro valet ad fluxum hepaticum; et in vino decocta vel in pulverem contrita mensium profluvia alba et rubra sistit. Dysenteriam et omnes alvi fluores cohibet, ventris tineas enecat, uteri dolores sedat et sanguinem undi- que profluentem supprimit. BARBAREA 5) excalefacit et desiccat ord. 3:tio. Cruda coctaque potenter urinas movet caleulosque dissolvit atque excernit. In acetariis comesta vel in vino decocta scorbuticis magnum est præsidium. BARBA SYLVANA ®) facultatem obtinet frigidam et siecam. Radicem in vino decoctam ad renum caleulos conterendos commendant. Recens contusa et cum melle in forma cataplasmatis redacta aculeos, spicula et tela e corpore vel vulnere sine dolore extrahit. 1) Drosc. et patrum. Avena sativa L. 2) Corp. in Diosc., Marta. et al. Ballota nigra L.— Syn. Marrubium nigrum Gesn., Lon. 3) Corp. in Drosc. et al. Tragopogon pratense Li. — Syn. Tragopogon Marrn. et al. *) Dov. Spirea Ulmaria L. 5) Dov., Los., Tas. Erysimum Barbarea L. (fere collect. aut forsan B. stricta And.) 6) Lon. Alisma Plantago L. — Syn. Plantago aquatica Corp. in Diosc. et patrum fere omnium. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III, 6 42 R. F. Fristepr, BARDANA }). Discutiendi, desiecandi et medioeriter astringendi vi pollet, teste GALENO; proinde folia ejus ad ulcera vetusta commendantur a DIOSCORIDE. Folia trita eum albumine ovi et imposita ambusta mirifice eurant. Idem præstat suceus cum albu- mine ovi mistus atque partibus ambustis appositus. Seribit FORESTUS folia bardantæe in aceto decocta adjecto pauco sale mirifice ad dolorem dentium conferre, si decoc- tum tepide in ore supra dentem frequenter potissimum dolentem detineatur. Expe- rientia quoque constat, quod partum remorantem acceleret et quod referat uterum ascendentem ad locum pristinum, plantis pedum admota. In uteri vero descensu ver- tici imposita ad naturalem situm illum iterum reducit. Radix et semen urinas pellunt, renes infartu liberant; arenulas caleulosque excutiunt. APUL.: Radices bardanæ cum modico salis tritas morsibus serpentum et canis rabidi utiliter imponi atque sic ægrum statim liberari tradit et illis quoque succum in eundem finem cum vino ve- tere commode usurpari posse asserit. BALSAMITA 2) calida et sieca est in fine 2:di ordinis. Ventriculi doloribus et uteri inflammationibus a flatu provenientibus mire suc- eurrit. Sie sicca vel in cerevisia decocta imo ventri applicetur. Lumbricos quoque in pulverem trita et cum aqua menthæ et portulacee pota expellit. BASILICUM 3) calidum siccumque est ord. 2:do completo. Crassam pituitam in thorace collectam attenuat et ad felicem expectorationem promovet. In vino folia ejus macerata vertigini medentur. Suceus hujus plantæ partum facilitat et secundinas remorantes expellit. Semen cardiacum est, cor exhi- larat, ejus defectionem tollit et humidum stomachum roborat. BATRACHIUM ?) temperamentum cal. et siccum obtinet in 4:to gradu. Folia cum floribus extrinseeus imposita cutim exulcerant, unguium scabri- HIE 500000 et verrucas tollunt. Tepens eorum decoctum ad [perniones ’)] commen- datur. Radix arefacta tritaque naribus subdita sternutamento cerebrum expurgat et dentium eavernulis erosis immissa dentes valida exsiccatione frangit. BECCHION 8). In temperie est moderata, quando recens est, sed siccata magis acris et ca- lida evadit, valet ad omnes pectoris affectus, qui oriuntur ex crasso et viscoso phleg- 1) Don. Arctium Lappa L. (collect.) — Syn. Personata Diosc., patr. 2) Synonymia hujus nominis valde intricata. Optime, ut mihi videtur, hoc loco ad formam Menthe rotundifolie aut M. silvestris Li referendum. Cfr. Marrx., Baux. et ips. FRANCK. aliis locis. 3) Brune. et alior. Ocimum Basilicum L. (collect.) 4) Ap. Diosc. varias Ranunculi spee. complectens. Nomen Franck. in Linn. Fl. Lapp. ad. R. acrem L. relatum. — Syn. Ranune. pratensis Los. ex p. 5) In mscr. deest, sed legitur in Diosc., e quo tota sententia desumpta. 6) Drosc., Corp. hist. Tussilago Farfara L. — Syn. Tussilago Corp. in Drosc. et mult. aliorum. JOH. Francxentt Boranonoaia. 43 mate, quales sunt difficultas respirandi, orthopn@a et tusses; recentium fol. et rad. ex hydromelite decoctum vel asplenum serapium potum tussi ex tenui destillatione orte efficaciter medetur. Folia recentia, que magis refrigerant, uleeribus calidis et partibus inflammatione laborantibus imposita prosunt. Arida folia incensa ita, ut fumus per infundibulum vel tabaci fistulam ore patente recipiatur, siccas tusses et orthopnœas sanant. Et tam blande pectus et pulmones expurgant, ut sine noxa omnes thoracis vomicæ sive abscessus erumpere credantur. Eundem effectum præ- bet arida radix suffita. Aqua tussilaginis contra ustiones est efficax, tussim sedat et phthisicis confert. Beccabunga vide Anagallis aquatica. BEDEGUAR!), Carduus Mari. Radix facultate sieca est et adstringendi vi pollet. Semen tenuis est ese® et calidæ. Herbæ recentis decoctum cum passulis et rad. liquiritiæ in aqua communi valet contra ventris passiones potum. Idem præstat suecus ejus in morbi principio exhibitus ad une. ij vel iij cum aqua decoctionis hordei; multi nempe morbo isto affecti simpliei hoc remedio in vitam sunt servati. Aqua stillat. eum dr. sem. vel j seminis in pulverem redacti mire confert pleuriticis et iis qui sunt pestilenti morbo correpti. Commendat semen ad caleulum pellendum LOBELIUS. Radix profluvia sistit muliebria et cœliacis succurrit. BELLIS HORTENSIS ?). ; Complexionem habet frigidam et siccam. Commendatur ad omnes dolores ar- thriticos et podagras ex calido humore ortas cum butyro insulso trita et loco do- lenti imposita additis malvæ foliis. FORESTUS hujus plantæ decocto multum utitur ad inflammationes faucium. À BETA ALBA #) est mediocriter calida. Abstergendi et digerendi vi prædita, nitrosæ etiam facultatis particeps, unde alvum laxat commansa (?). Succus ejus naribus attractus caput mirifice a phlegmate depurgat. Idem in clysteribus infusus ad indurata alvi excrementa educenda mirum in modum pollet, ait MATTHIOLUS, præsertim ubi lenientia clysmata nihil proficiunt. Radix betæ albæ cum aceto contusa atque colata expellit vermes. Tota planta in aqua decocta, quo decocto postmodo si caput abluatur, lendines (?) necat et furfures capitis optime purgat. Idem de reliquis betæ generibus statuendum est. BETONICA 1) calida et sieca est ordine 2:do. Incidit et attenuat ideo pulmonem, thoracem, hepar, renes, lienem expurgat facitque ad omnes obstruxiones tollendas. Imprimis confert ad capitis affectus frigi- 1) Nomen Arabum. Curduus marianus Li. — Syn. Carduus Marie Gesn. et al.; Card. lacteus Marra. 2) Fucus., Gesn. et alior. Bellis perennis L. 3) Marru. et alior. Beta Cicla L. 4) Corp. in Drosc. et patrum fere omnium. Betonica officinalis L. 44 R. F. Frisrepr, dos, apoplexiam, epilepsiam et lethargum. Calculos etiam comminuit et menses ducit, ictericis, podagricis et ischiacis prodest. Ventriculum roborat, concoctionem adjuvat, pregnantibus, quibus alba sordidaque illuvies ex utero manat, utilissima est. Interna etiam vulnera decoctum ejus continuo usurpatum consolidat. BIFOLIUM 1); calida et humida est hee planta. Utuntur ea recentiores ad fracturas et vulnera conglutinanda. PLINIUS bifo- lium quoque capillos denigrare tradit. Bismalva vide Althea. BISTORTA 2) frigida et sicca statuitur ord. 2:do. Radix ex vino rubro pota dysenteriam sanat, vomitum biliosum reprimit, foetum in utero retinet, laxas gingivas et vacillantes dentes firmat, decocto ejus perlutos. Preeterea incontinentiam urine supprimit. Sanguinis rejectiones cohibet cum succo plantaginis sumpta. Adversus pestilentiam et pestilentes febres mire efficax decoc- tum radicis potum. Valet item ad omnes venenosorum serpentum ictus ad dr. j per se ex vino pota vel dr. sem. theriacæ mista atque ita assumpta. BLITUM *) est frigidum et siccum ord. 2:do. Alvum relaxat, sed stomacho non usque adeo convenit. Bollemo vide Apium aquatile. Bonus Henricus v. Atriplex canina. BORRAGO 4) temperiem habet calidam ord. 1:mo. Summa est medicina, dicente THEOPHRASTO, in cardialibus. Hine flores bor- raginis vino injecti cor exhilarant, confortant, spiritus vitales reparant, syncopen sive animi deliquia avertunt, tristitiam et melancholiam pellunt. Suceus foliorum potus pellit a corde omne venenum virtuose et subito; si dr. sem. rad. angelicæ illi adda- tur, adhue fortius operatur. Parantur in officinis ex succo hujus pl. et ejus floribus conserva et syrupus, quæ in melancholicis et tristibus valde conveniunt. Aqua bor- raginis cor confortat, lætitiam auget, sanguinem mundat, spiritus vitales illustrat, cordis palpitationem et syncopen tollit. i BOTRYS 5) calida est et sicca in 2:do gradu. Est præstans herba ad omnes pectoris et thoracis affectus frigidos, juvat as- thmaticos, suspiriosos, suppuratos, in aqua mulsa cum rad. liquiritiæ decocta menses quoque movet et secundas excludit. Branca ursina germanica v. Acanthus germanicus. 1) Los., Lon. et al. Listera ovata (L.). — Syn. Ophrys Marru. et al. 2) Corp. in Diosc., Marrx. et alior. Polygonum Bistorta L. 3) Drosc. et patr. (B. album). Amaranthus Blitum L. 4) TraG., Fucus., GESN. et alior. Borago officinalis L. 5) Drosc. et patrum. Chenopodium Botrys L. Jon. Franckentt BOTANOLOGIA. 45 BRASSICA LEVIS 1). Vim habet emolliendi, tum desiceandi, tum abstergendi. Succus ejus naribus immissus pituitam capitis elicit. Semen omnes vermes et animalia ventris necat. MATTHIOLUS de ejus semine hoc tradit experimentum, quod crassiuscule contusum et in carnium jure fervefactum potumque una cum ipso jure colico dolore laborantes præsentaneo juvat remedio. BRASSICA MARINA ?). Amarum, acrem et salsum habet saporem, stomacho infesta, et alvum vehe- mentissime citat in cibo usurpata. Utuntur ea recentiores ad ducendas hydropicorum aquas, ex pingui jure decocta, magno experimento. ANTONIUS bressavorus (9: BRAS- SAVOLUS) refert in sua ...... quod plures pulvere hujus pl. exhibito sanos reddiderat. FERNELIUS dr.j de pulvere exhibet, une. sem. de succo. JACHINUS succi une. jv et pulveris dr.ij dat mane cum mulsa, præsertim in robustioribus. Alii pulverem rha- barbari permiscent ad æquales partes atque hydropicis ita ad dr.j vel dr. sem. cum aqua agrimoniæ propinant, ut ELIDÆUS et BENEDICTUS FAVENTINUS. BRYONIA 8). Radix ejus potissimum in usum medicum venit, calida est modice, sed sicca ordine 3:tio. Datur radix commode epilepticis et comitiali morbo laborantibus ad dr. j cum mulsa quotidie. Et si ejus usus continuetur per aliquot menses, penitus illos a preedictis morbis liberatos iri asserit. Viperarum quoque morsibus auxiliatur ad dr. ij pota cum laete caprino. Et si irrepserunt in ventrem, eas inde efficaciter expellit. Asthmaticis singulariter prodest, nam purgat lentam, crassam et viscidam pituitam in pectore contentam. Mulieres vulvæ strangulationibus obnoxias mirum in modum juvat in vino decocta vel cum vino aliquoties propinata. QUERCETANUS in sua pharmacopæa dog. modum tradit præparandi feculam bryoniæ, quod tamquam summum et præcipuum remedium deprædicat contra omnes matricis suffocationes. Usum quoque habet non contemnendum extrinsecus; contusa nempe inflammationes et durities emollit ae discutit, abscessus rumpit, lienes induratos liquefacit et absu- mit cum ficubus imposita. Bubonium vide Aster atticus. BUGLOSSUM SYLVESTRE 4). Eadem omnia præstare potest, quæ borrago, nam temperamento et viribus bor- ragini respondet. BULBUS VOMITORIUS 5). Radix vel herba commansa vomitum movet, teste DIOSCORIDE. 1) Marru, Brassica oleracea L. (var. viridis L. Sp. D. 2) Drosc. et patrum. Convolvulus Soldanella L. 3) GESN., Lon. et alior. Bryonia dioica Jacq. — Syn. Vitis alba Drosc., Marrx. et al. 4) Don. Lycopsis arvensis L. 5) Planta hee Dioscoripis Marry. in Muscari moschato Desf., sed Dop. et SPRENGELIUS in Narcisso Jonquilla L., alii in aliis plantis affin. quesiverunt. 46 R. F. FRISTEDT, BULBUS ESCULENTUS 4). In ciborum tantum usum venit, habet n. radicem suavem et duleem; ideo vel cruda vel cocta manditur. BUPHTHALMUM ALBUM 2). Decoctum illius potum ad thoracis uleera, quæ in pectoris cavitatem penetra- runt, conducit, teste MATTHIOLO, quin etiam faucium, oris et linguæ exulcerationes tollit, gargarismate ex eo parato cum melle rosaceo. BUPHTHALMUM LUTEUM à). Flores potissimum in usum veniunt medicum, chamomillæ floribus per vires persimillimi sunt pene, acriores tamen, et-majore discutiendi vi pollent. Flores in vino decocti, illudque decoctum potum ventris tineas pellit et regium morbum inve- teratum tollit, sudore subinde provocato, teste TRAGO. Discutiunt etiam flores omnis generis tumores et durities cum cerato triti atque appositi, teste DIOSCORIDE. BURSA PASTORIS *) refrigerat et siecat 2:do ordine. In aqua chalybeata vel vino rubello decocta cum bolo armena mensium abundantiam sistit, dysenteriam, eruentas exscreationes et omnes sanguinis fluxiones compescit. Sunt, qui herbam hane tantum manibus detentam, donee incalescat, om- nem sanguinis fluorem miraculose compescere credant. Suceus ejus recentia vulnera elutinat et auribus purulentis infusus medetur. Herba virescens cum aceto rosaceo contusa atque manuum carpis imposita tollit febrem tertianam. C litera. CALAMINTHA MONTANA 5) calida et sieca ord. 3:tio. Aeris et modice amara vehementer incidit et abstergit. Decoctum cum vino paratum et potum menses et urinam valide depellit, fœtum mortuum ejicit. Ægre spirantibus et tormina ventris patientibus subvenit. Regium morbum sanat, ventris animalia necat et venenatis animalium morsibus aliisque venenis eflicaciter resistit. Sueeus ejus instillatus vermiculosis auribus miraculose medetur. Calamus aromaticus vide Acorum verum. CALENDULA 6) calida et sicea ord. 3:tio. Extenuat, aperit, digerit et provocat. Flores in vino et cerevisia decocti menses movent; idem præstat succus expressus et cum vino assumptus. Herba arida 1) Complectitur sec. syn. duas species. Una, Ornithogal. Drosc. et patr. nonnull. (O. candid. Corp.), est Ornithogalum umbellatum L. Altera, O. luteum Corp. et al. bulb. esculent. Lon., est Gagea lutea- (L.) 2) (Brunr. Lon.). Chrysanthemum Leucanthemum L. (2). Syn. Oculus bovis Bruxr. Cfr. Marrx. 3) Epitheton «luteum» videtur esse Franckunu. Buphthalmum Trac. et al. Cfr. Srrex@. in Diosc. Anthemis tinctoria L. 4) Marru., Corp. in Driosc. et al. Capsella Bursa Pastoris L. 5) Gusn., Dov. Melissa Calamintha L. 8) Trac., Don., GEsw. et al. Calendula officinalis L. j Jou. Francxentt BOTANOLOGIA. 47 cum floribus carbonibus candentibus injecta subditaque parturientibus, ut fumu re- eipiant, secundas detrahit et fœtum mortuum elicit certo experimento. MATTHIOLUS une. j sucei calendulæ cum dr. j pulveris lumbricorum terrestrium exhibet ad ieterum ; ad dentium dolores conferre tradit, si ejus succo os colluatur. Alii ad eundem ef- fectum pulverem herbze siccæ cavis dentibus immittunt. Praestans quoque in peste est remedium, experientia docet, sive ejus decoctum propinetur, sive pulvis, sive con- serva, sive succus ad une. jv cum vino offeratur, mirum in modum malignitati et pu- tredini resistit et noxios humores ad superficiem expellit. Mira quoque proprietate valet succus ad carbones et bubones cum linteolo impositus, item omnis generis ver- rucas tollit in cute, teste FORESTO. CALTHA PALUSTRIS !). Herba hee vulgaris est notitiæ, non tamen in frequenti usu apud medicos. MATTHIOLUS tamen hane in locum vere tussilaginis, ubi ad manus non fuerit, com- mode substitui posse ait. Nam iis fere viribus præstat. LONICERUS adversus icte- ritiam exhibet quoque ictericis de semine ejus dr. sem. cum vino et eos subinde su- dare facit ad remissionem morbi. Aqua florum stillat. omnibus affectibus calidis conducit, si in oculos instilletur aut linteolis applicetur. CLAVA HERCULIS 2). Flos illius cum oleo rosatio mistus vel suillo adipe exceptus ambustis medetur, teste MATTHIOLO. Qui pauperiores sunt hisce clavarum pappis utuntur quandoque plumarum vice ad grabatos suos conficiendos. CANABIS 3). Semen illius excalefaciendi et exsiccandi vim habet manifestam, adeo si lar- gius edatur, genitura exstinguere credatur. Decoctum canabis vel succus ejus vermi- culos aurium necat infusus; eandem yim in intestinorum lumbricis abigendis possi- det. Herba recens tusa et partibus ambustis sæpius imposita benefacit, dolorem nempe mitigat et eumvoevua extrahit. Refert DODONÆUS, rusticos in Belgio seminis contusi medullam liquore quodam conveniente expressum exhibere ictericis, præser- tim in initio morbi, et feliciter seepe id succedere ait in illo preesertim ictero, qui a sola obstruxione ducit originem et febrim non habet adjunctam. Alii hoe cannabinum, hampefrömjölk, ex semine parant cum ptisana vel aqua hordei, in qua radix liquiri- tie cum uvis passulis decocta est, quod singulariter commendant adversus tussim siccam et calidam, tum pleuritidem et peripneumoniam. CANNABINA AQUATICA ?) calida et sicca est in fine 2:di ordinis. Non est in frequenti usu apud practicos, utiliter tamen quidam eam usurpant adversus icterum et viscerum, veluti hepatis et lienis obstruxiones in vino decoctam 1) Gusy., Don. et al. Caltha palustris L. 2) Nonne nomen Fraxck.? Typha latifolia L. — Syn. Typha palustris RueL.; Typha Diosc. et patr. 3) Cannabis Diosc. et patr. compl. Cannabis sativa L. 4) (Baux.) Bidens tripartita L. sec. Linn. Lapp. et syn. Franck. = 48 R. F. Fristepr, et potam. Menses quoque et urinam movet, caleulum et secundinas expellit ae scor- butum cum syrupo acetosæ vel oxymelle simplici efficaciter sanat. CANADA!) temperiem obtinet calidam et humidam. Radix in usum cibarium venit, fertur peculiarem quandam habere vim augendi genitale semen, si cum speciebus aromatieis, zingiberi, croco, cinnamomo, mace, ca- riophyllis condiatur et saccharo; ob id unum passim in hortis colitur et inter cetera fercula mensæ apponitur. CANDELA REGIS?) refrigerat et siecat ord. 2:do. Decoctum ex hae herba cum semine anisi, radice liquiritiæ et uvis corinthiacis in aqua mulsa paratum contra tussim utiliter bibitur. Folia recentia trita atque im- posita ad podagram mire valent; dolorem nempe sedant. Radix in vino austero de- cocta valet in omni alvi profluvio. Eadem dentium quoque dolorem collutione facta mitigat. Suceus foliorum et florum asperis verrucis illitus eas absumit. Oleum ex flore ejus vulgari modo per macerationem et insolationem (?) præparatum mirabiliter ad podagram et dolorem schiaticum valet. Summum est in oculorum (?) dolore ano- dynum: aqua ejus stillatitia oculis instillata fluxiones eorum cohibet et faciei illita ruborem, quem guttam rosatiam vocant, tollit, camphoræ momento adjecto; in ore retenta dolorem dentium sedat, podagram et articulorum dolores calidos mitigat atque omnia inflammationum genera efficaciter exstinguit. Capillus veneris vide Adianthum. CAPRIFOLIUM 3) vehementer calida est et sicca. Caleulum pellit, urinam movet et si plurimum fuerit assumptum, etiam urinam movet [cruentam]*). Semen dr. j ponderis assumptum aliquoties lienosis et asthma- ticis prodest; aqua ejus stillatitia parturienti exhibita partum facilitat. CARDIACA 5) ealida et sicea est ord. 2:do. Commendatur ad omnes cordis affectus, viscerum obstruxiones reserat, pectus et pulmones a pituita crassa detergit, urinam et menses movet, lumbricos ventris necat in lacte decocta, vel fol. farina in lacte tantum vel cerevisia assumpta. Algre parturientibus recentiorum experientia opitulatur cum vino pota. CARDUUS NON ACULEATUS *) ET ACULEATUS. Excalefacit et siccat ordine 2:do. Radix in vino decocta et pota urinam gra- viter olentem et fœtidam copiose dueit. Singulare est remedium illis præcipue, qui 1) Synon. Baunisı. Helianthus tuberosus L. 2) Los. Verbascum Thapsus L. 3) Gesn., Lon. Lonicera Periclymenum L. forsan potius quam L. Caprifolium L. — Syn. Periclymenum Compl. patr., nec tamen MATTH. 4) Vacuum cum Diosc. et Don. suppletum. 5) Complur. patrum. Leonurus Cardiaca L. 6) Marra. (Syn. Scolymus Corp. et al.) Cynara Scolymus L. cum varr., inter quas h. 1. forsan etiam numerandus est «Carduus aculeatus», qui alias ad Cynaram ; = Cardunculum L. pertinet. JOH. FRANCKENII BOTANOLOGIA. 49 alarum olentia foeda laborant et qui hireum olent. Idem præstat radix recens con- tusa et partibus graveolentibus illita. Commendat quoque FORESTUS hane radicem contra psoram et elephantiasin in vino decoctam. CARDUUS BENEDICTUS !) calidus et sieeus ord. 2:do. Ad obstruxiones viscerum exhibetur, magno .... urinam movet, calculum frangit, percussis a feris venenatis medetur tam intrinsecus sumptus quam extrin- secus .... vel morsibus impositus. Correptis peste magno quoque est præsidio. Putrescentia et cancrosa mammarum et reliquarum partium ulcera sanat, si in pul- verem redactus inspergatur. In febribus intermittentibus præstans est remedium, si ejus vel decoctum vel pulvis dr.j pondere cum vino vel ipsius propria aqua still. exhibeatur. Carduus lacteus v. Bedeguar. CARDUUS SUARIUS ?) excalefacit ord. 2:do completo, siecat 3:tio. Radix in vino decocta vel ejus pulvis dr.j pondere cum vino haustus ventris vermes efficaciter pellit, serpentum venenis resistit, quin etiam pesti plurimum con- fert, si quotidie ejus dr. cum vino vel aqua card. bened. assumatur. CAROTA 3). In ciborum magis quam morborum usum venit ideoque ab olitoribus passim in hortis seritur. CARUM 1). Semen quoque carvi in frequentissimo tum cibario tum medico est usu, eali- dum et siccum ordine 3:tio. Moderate obtinens acrimoniam, ideo flatus discutit, sto- machum confortat, concoctionem juvat et urinam movet; non semen tantum, sed et herba olerum instar comestur. MATTHIOLUS in uteri frigidis affectibus et omnibus frigidis morbis capitis insignem ejus esse usum tradit; — visumque acuens. CARIOPHYLLATA LUTEA ) calida et sicca est ord. 2:do. Mediocri etiam vi pollet astrictoria, contra venenum in vino sumpta valet, concoctionem promovet, dolorem ventris a frigiditate, a flatibus itidem cum vino sumpta tollit. Utuntur etiam chirurgi frequenter hac herba in potionibus vulnerariis, siquidem interna vulnera mirum in modum ad consolidationem ducit. MATTHIOLUS eam ad enterocelas commendat tum intus assumptam quum extrinsecus impositam ; prodest quoque ejus pulvis bibitus cum vino rubello vel aqua plantaginis cceliacis, dysentericis et hæmoptoicis. 1) Complur. patrum. Cnicus benedictus L. *) (Dop., Fucus.) Carlina acaulis L. 3) Marry. Daucus Carota L. v. sativa. 4) Drosc. et patr. complur. Carum Carvi L. 5) Caryophyllata Marrn. et al. est Gewn urbanum L.,-quod sec. syn. FRANCK. Spec., saltem primo loco, huc pertinet. Car. alp. lutea, nomen ap. Bau. tantum in usu, est G. montanum L., quod a MATTH. quasi valentius commendatur. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 7 50 R. F. FRISTEDT, CARIOPHYLLATA PRATENSIS !). lisdem cum altera pollet viribus, licet imbecillioribus. CARIOPHYLLUS AROMATICUS 2). Calidus et siceus est ordine 3:tio. Ventrieuli calorem roburque suseitat, concoctionem adjuvat, cardialgiam et nauseam tollit doloresque ex cruditate et flatuum copia subortos curat. Ad syncopen et reliquos cordis affectus præstans est, nam cor roborat et spiritus refecit cordis cum vino sumptus. Quin etiam odoratu cerebrum exsiccat et corroborat ejusque affectus frigidos persanat, mentem erigit, memoriam firmat. CARIOPHYLLUS HORTENSIS 3). Calidam et siceam vim hance plantam obtinere testantur odoris fragrantia, tum. saporis amarulentia. Flores præsertim purpurei præstant ad omnes cordis affectus, ad syncopen et tremorem cum betonica et amaraco decocti et exhibiti. Con- ferunt quoque hac ratione assumpti ad vertiginem, apoplexiam, convulsionem et pa- ralysin. Paratur etiam in officinis ex iis conserva non tantum ad omnia prædicta utilis, sed etiam ad arcendum pestis contagium. Valentius hoc præstare succum ex tota planta expressum MATTHIOLUS asserit, si ejus unc. jv peste correptis exhibeantur. Fit quoque ex his floribus acetum, iis in eo resolutis, quo naribus illito revocantur qui in animi deliquium inciderunt. Non incommode quoque ad arcendam auram pestilentem nares et manuum arteriæ quotidie irrorantur. CARIOPHYLLUS SYLVESTRIS 1). Præstat ad ea omnia, ad que hortensem præstare diximus, quamvis viribus sit imbecillior. CARIOPHYLLUS INDICUS 5). Flores hi gravi admodum et tetro præditi sunt odore et qualitate venenata, cicute proxima, quod experimentis nonnullis sibi constare asserit DODONEUS. Re- fert nempe se vidisse in puero, qui mandare inceperat, labia et os inflata, sicut eis accidit, qui cicute fistulas inter labia aliquamdiu continuere; feli etiam flores cum calicibus recenti caseo commixtos olim dedisse, que mox valde inflata et paulo post mortua fuit. Mures quoque, qui semen arroserunt, mortui feruntur reperti: que omnia venenatam et deleteriam hujus herbæ facultatem esse demonstrant. Quare ab ea arcendi pueri, et ex hortis potius exterminanda quam in illis colenda hee planta, que alias floris elegantia facile aliquem in periculum conjicere possit, si vel naribus eam crebrius admoveret vel etiam forte degustaret. 1) Ut videtur, nomen Franck., haud dubie merito in Linn. Lapp. ad Geum rivale L. relatum. 2) (Baun.) Caryophyllus aromaticus L. 3) (Baum. ex p.) Dianthus Caryophyllus L. ce. var — Syn. Vetonica coro- naria GESN. *) (Marra. et al.) Dianthus deltoides Li. certe sec. syn. 5) Gesx. (Marru.) Tagetes patula L. (&. T. erecta L.). — Syn. Flos aphricanus Dop., Los. Jou. FrancKentt Boranouoata. 51 CASTRANGULA !). Facultatem habet calidam et siecam. Est nempe gustu amara ideoque dis- eutit, extenuat, desiccat et abstergit. Decoctum scrophulariæ ex vino mirifice totius corporis scrophulas exterminat potum. Idem præstat unguentum serophulariæ extrin- secus illitum, cujus descriptionem tradunt MATTHIOLUS et LONICERUS. Preclare quoque scabiem sanat inunctum. Pulvis radicis dr.j potus cum vino vel cerevisia lumbricos interficit, idem præstat semen bibitum. Aqua e radicibus exstillata faciei rubedinem nimiam illita tollit, confert proinde illi morbo, quare nostratibus appel- latur clgblüäst, si hac aqua aliquoties facies abluatur et mox emplastrum de ungu- ento albo supponatur. Hee curandi ratio, si aliquamdiu continuetur, accedente in- super bona victus ratione, morbum preedictum vel prorsus exstirpat vel ad mini- mum levat. CAUDA EQUINA ?) frigida et sicca ord. 2:do. Astrictoriam vim habet insignem, proinde enterocelas, vesicæ scabiem et intestinorum excoriationem glutinat, sanguinis sputum cohibet et dysenteriam sanat, in vino austero cocta et pota, si absint febres, alias decoquenda in aqua. Succus ejus sanguinem e naribus manantem reprimit, arefacta folia trita et inspersa cruenta vulnera conglutinat, internis quoque vulneribus conglutinandis mire est efficax, unde chirurgi eam potionibus suis vulnerariis semper admiscere sunt soliti. CAUDA PORCINA *) calida et sicca est ord. 3:tio. Veteres hepatis et lienis obstruxiones aperit, tussim frigidam sedat, urinam et menses movet, tormina ventris et inflamntationes efficaciter sanat. Dentium quoque dolores, eorum cavis illita, egregie placat. Radix suffita serpentes excludit et viperas. CENTAUREUM MAJUS 1). Calidum et siccum ad 3:tium, simul et adstringens, prodest convulsis, asthma- ticis, menses dueit, feetum corrumpit et dejieit. Radix datur, auctore MATTHIOLO, hy- dropicis, ictericis et jecinorosis tum in vino macerata, tum in pulverem trita. CAME- RARIUS valde prædicat succum radicis ad cachexiam et hepatis vitia dicitque fre- quenter se in his casibus Norimbergæ esse usum. CENTAUREUM MINUS) calidum et siccum 2:do ord. 1 Radix inutilis est, flores et folia duntaxat in usum veniunt medicum, amaritiam obtinent insignem cum quadam astrixione itaque admodum desiccant, attamen citra 1) Nomen officinarum. Scrophularia nodosa LL. — Syn. Scrophularia major Complur. patrum. 2) Nomen officinar. (collect.). — Syn. Hippuris seu Equisetum Diosc., MATTH. et alior. Æquisetum fluviatile L. — Hipp. minor Patrum, Equisetum arvense L., forsan etiam huc pertinere potest. 3) Tas. Peucedanum officinale L. — Syn. Peucedanum Drosc. et patrum. 4) Drosc. et patr. complur. Centaurea Centaurium L. 5) Diosc. et patrum. Erythrea Centaurium (L.). 52 R. F. FRistepr, morsum. Magna vulnera glutinat herba recens contusa et apposita, et ulcera vetera et disepulotica mundat et ad cicatricem deducit, hepatis quoque, felliculæ fellis et lienis obstruxiones in aqua vel vino decocta et epota tollit. Diuturnis febribus, im- primis tertianis, auxiliatur, lumbricos interimit: in summa abstergit, expurgat et erassitiem humorum attenuat. Ad pellendos pediculos quoque præstans est remedium, si in lixivio sit macernatum vel coctum et caput vel vestes eo laventur. Centaureum minimum Lobelii vide Amarella. CENTINODIUM !) frigidum et siceum est ord. 2:do. Nobilissima est planta ad sanguinem sistendum, unde sanguinalis vel sangui- nariæ nomen ab effectus præstantia obtinet, quod, eo, sive integro sive tuso, stillanti parti inducto, sanguis coeat et in grumos concrescat, ut non amplius effluat. Datur utiliter in aqua decoctum vel vino rubro sanguinem exscreantibus, feminarum pro- fluvia, choleram, dysenteriam et ceteras alvi fluxiones compescat. Valet quoque mirifice cum aqua vel cerevisia sumptum vel in eo elixatum contra exulcerationes renum, emictionem sanguinis. Idem præstat succus epotus, nam valde astringit, re- frigerat et exsiccat. Sunt, qui herbam hane in manu tantum detentam sanguinem miraculose sistere tradunt. CÆPA 2). Vim habet acrem et excalefactoriam, calefacit in 4:to gradu. Cæpa elixa una sub prunis tosta ae cum saccharo et semine anisi mixta, teste MATTHIOLO, utiliter anhelosis, asthmatieis et tussientibus exhibetur addito butyri vel olei mo- mento. Peste correptis magnum adfert presidium hoc modo: excavatur in illa parte, in qua sunt radices et præstanti repletur theriaca citrii mali succo subacta, deinde oceluso foramine sub calidis cineribus coquitur, donee tenerescat, tune premitur, et excipitur inde cremor, qui cum aqua cardui bened. vel acetosæ utiliter propinatur peste detentis, sed illico eos sudare oportet, quod bis vel ter repetendum. 23 Novemb. 1640. Eadem cepa, cum theriaca mista et sub prunis assata et dehine cataplas- matis instar cum oleo scorpionum bubonibus sive apostematibus pestilentialibus impo- sita, ea feliciter maturat et rumpit. Tradit MATTHIOLUS aliud adhuc de cæpa expe- rimentum: excavandam .... esse et replendam cumino vel semine fœniculi atque ita sub cineribus coquendam, succum deinde exprimendum, qui auribus instillatus surditatem minuit. Cæpa in partes aliquot incisa et in aqua fontana per integrum diem et noctem posita, hane aquam si postea lumbricosi pueri hauriant, omnes lum- bricos ventris efficaciter expellit. Cæpa magna excorticata si dividatur in quatuor partes et ponatur in media mensura vini boni albi per noctem aut amplius, hoc deinde calidum jejuno stomacho arenulas et calculos vesicæ mirifice exturbat. Succus 1) Bronr., LoB., GER. Polygonum aviculare L. — Syn. Polygonum majus Lon., Tas. 2) Corp. in Diosc. et complur. patrum. Allium Cepa L. Jou. FRANCKENIL BoTANOLOGIA. 53 cæpæ aperit hemorrhoides, si pannulus infundatur hoc sueco et locus perfricetur. Alii ad eundem affectum cæpam decorticatam in oleo prius collocant, quam postea suppositoriorum instar per anum imponunt. Convenit quoque egregie morsibus ca- num rabidorum, serpentum et viperarum cum melle, sale et ruta subacta atque em- plastri instar apposita. Czpa cum sale contusa et ambustis partibus imposita, sive vel oleo fervente vel aqua vel ipso igne ambustio -sit facta, miraculo persanat ac empyreuma (i. e. exalationem igneam) exserit. Idem præstat ejus succus expressus et cum linteolo impositus. — [Vide Fas. HILDANUM, Tract. de Ambustionibus, ubi cæpam cum sapone veneto miscet !)]. Tantum de hac herba specie, cepa. Scquitur: CEREFOLIUM 2), quod est calidum in tertio gradu, siccum in secundo. Usus. Cerefolium potui datum cum mellurato urinam et menstrua provocat, contra caleulum, grumum (?) sanguinis et punctiones lateris etiam insigniter præstat. Aqua ejus stillatitia cum theriaca, oculis cancri sumpta egregie sanguinem concretum dissolvit et per sudorem vel urinam expellit. Ceterach; de hac herba vide Asplenum. CERVARIA #); hæc calefacit et desiccat ordine secundo. Usus. Radix cum vino, aqua mulsa vel cerevisia pota omnes obstruxiones tollit, stomachi viscerumque concoctionem juvat, colicos dolores sedat, flatus discutit, tusses diuturnas cum melle lincta sanat et orthopnææ medetur cum melle assumpta. Præstat quoque adversus stranguriam et obstruxionem, suffocationem matricis. Menses item et partus valide trahit; hine commode in potu capris et ceteris pecudibus, quæ difficulter suos fœtus enituntur, exhiberi solet. CERVICARIA 4). Hee planta non apud omnes practicos in usu est. A plerisque tamen utiliter usurpatur ad colli, oris et faucium ulcera in aqua mulsa decocta addito aluminis momento; hee aqua gargarizata preedicta oris vitia sanat. CHAMÆDRYS 5) calida et sicca est ordine tertio. In vino decocta urinam et menses provocat, crassitiem humorum indieit ae attenuat et viscerum obstruxiones potenter solvit, propterea in febribus interpolatis, 1) Verba margini adscripta. 2) Complur. patrum. Anthriscus Cercfolium (L.). 3) Nomen officmarum. Laserpitium latifolium L. certe sec. syn. Seseli æthi- opicum Franck. Spec. I, Marru. et al. 4) Loy., Los. et al. Campanula Trachelium L. (1. glomerata L.). -- Syn. Tra- chelium CLus. et al. 5) Corp. in Diosc. et compl. patr. Teucrium Chamedrys L. — Syn. Trissago Marra. et al. 54 R. F. Fristepr, quotidiana, tertiana et quartana utilissima est, in hydrope quoque efficax medicamen- tum est in vino vel aqua mulsa cocta et pota. Chamemelum vulgare et rom. vide Anthemis. CHAMÆPITYS 1) calida est in 2:do et sicea in 3:tio. Viscerum solvit obstruxiones et imprimis hepatis; proinde morbo regio affectis et iis, quibus obstruxiones facile incurrunt, bonum est remedium. G.... quoque est herba et menses ducit decocta et pota; ischiaticis . . . . etiam commodissime exhibetur. CHELIDONIUM MAJUS ?) calefacit et exsiccat in tertio ord. completo. Abstergendi et incidendi obtinet vim insignem. Suceus ex tota planta, foliis, floribus et radicibus expressus visum acuit, oculorum maculas et nubeculas tollit in- stillatus. Verum cum acerrimus sit, per se adhibendus non est, nisi additis que ejus acrimoniam retundere possunt, qualia sunt lac muliebre, aqua rosatia, eyani aqua, calcatrippæ, liliorum alborum et similia. Quidam ex præscripto DIOSCORIDIS succum expressum siccant in umbra et in pastillos cogunt, quos, ubi in usum trans- ferri debent, in liquore eonveniente dissolvunt. Cavis dentibus inditus eos frangit ac ejicit. Verrucæ quoque cadunt et arescunt, si frequenter eo illinantur, quin etiam serpigines et impetigines in quavis corporis parte illitus curat et abstergit. Com- mendatur radix ejus cum anisi momento in vino albo cocta ob auriginem ab epatis obstruxione natam. ‘Tota planta in lixivio decocta furfures capitis tollit. CHELIDONIUM MINUS 8). Ejusdem perhibetur facultatis cum majore. Tota planta in vino macerata vel decocta et quotidie ter vel quater hausta sanguinem concretum ab intra ad miracu- culum e corpore expellit, teste CROLLIO. Idem vinum bibitum multum valet in me- lancholia hypochondrica et scorbutica passione. Chenopodium vide Atriplex latifolia. CHEIRI?) calefacit et desiccat ordine tertio. Flores sicci in aqua vel vino decocti menstrua provocant et secundinam atque feetum mortuum expellit. Aqua cheiri stillatitia oculorum crassas cicatrices et nu- beculas instillata absumit et reliquas faciei maculas efficaciter abstergit. CHONDRILLA 5). Convenit in suis facultatibus cum Accipitrina. Christophoriana vide Aconitum racemosum. 1) Corp. in Diosc., Marru. et al. Ajuga Chamepitys (L.). — Syn. Iva artetica Officinar. 2) Drosc. et patrum. Chelidoniwm majus L. 3) Diosc. et patrum. Ficaria Ranunculoides Rth. 4) Gusn., Lon. Cheiranthus Cheiri L. — Syn. Leucojum aureum Marx. 5) Lactuca perennis L. seu Chondrilla Corp. in Diosc. et al., ad quam Chon- drilla Franck., ut mihi videtur, melius quam ad aliam inter Chondrillas patrum re- ferri potest. OU Or Jo. Franckentt BoraNoocta. CHRYSANTHEMUM: Matthioli !). Ejusdem est facultatis cum buphthalmo luteo. In vino decoctum et potum ictericos sanat. Flos ejus cum melle utiliter ambustis imponitur. Chrysanthemum segetum vide Buphthalmum luteum. Chrysanthemum palustre vide Caltha palustris. CICER 2) calidum et siccum est ordine primo. Incidendi et abstergendi facultate præditum, obstruxiones tollit, urinam movet et renes expurgat, quin etiam renum et [vesicæ] ealeulos validissime expellit. CICERCULA SILVESTRIS 3) excalefaciendi vim habet et siccandi. Ventrem comesta subducit et tormina ventris excitat. CICERBITA *) frigida et sicca est ordine secundo. Inflammationibus hepatis et æstuanti ventriculo in aqua fontana cocta prodest, quin etiam viscera, quum modice amara est, detergit, maxime vero jecur ab in- faretu liberat. CICHORIUM *) refrigerat et siccat ordine 2:do. Radix ejus subamara est et subadstringens. Non est planta præstantior in intemperie hepatis calida ejusque obstruxionibus, præsertim vero si radices ejus con- ditæ exhibeantur frequenterque assumantur; sua nempe amaritudine tollit obstruxio- nes et, quia astringit, vim habet viscus corroborandi. Radix cichorii cum fragaria et passulis minoribus in aqua fontana decocta et bibita valet contra febrem tertia- nam et calidam intemperiem hepatis reliquorumque viscerum efficaciter emendat. CICUTA ®) venenata est planta, frigiditate sua elegans in 4:0 gradu. Si tamen assumpta forte fuerit imprudentius, remedio est meraci vini potus cum theriaca. Internus ejus usus nullus est; externe tamen usurpatur. Folia ejus contusa vel succus ejus expressus cum linteolo superpositus inflammationes, erysipe- lata, herpetes et omnem dolorem sedat. CICUTA PALUSTRIS‘) est etiam venenata et lethalis pl. Hominem et reliqua animalia enecat, quare ab ejus usu intrinseco abstinendum. Si quis vero per imprudentiam illam assumpserit, mox illi remedio præsentaneo erit 1) Marru., Tas. Chrysanthemum coronarium L. 2) Corp. in Diosc., Marru. et al. Cicer arietinum L. 3) Tas. Lathyrus silvestris L. cum var. platyphyllos. Retz. 4) (Matru., Fucus. inter synon.). Sonchus oleraceus L. — Syn. Sonchus levis MATTH. et alior. 5) Corn., Don. et al. Cichorium Intybus L. 6) Patrum fere omn. Conium maculatum 1. 7) (Corp.?) Franck. ips.; Cicuta aquat. GEsx. (sec. Murr. App.) Cicuta virosa L. sec. Linn. Lapp., et recte quidem, quum Oenanthe Phell. in Franck. Spec. Cicutaria palustris appellatur. 56 R. F. Fristepr, aqua ferrata bibita; sive in aqua, in qua candens ferrum aliquoties exstinctum est, convenit theriaca cum vino generoso hausta. CICUTARIA !), Myrrhis, calida est ord. 2:do. Purgat menstrua et secundinas ejicit in vino cocta et exhibita. Bis terve de die sumpta præservat a peste. RONDELETIUS conservam fl. myrrhidis in peste quotidie exhibuit, nucis juglandis magnitudine, prospero successu, eandemque ad uteri suffocationem etiam mire commendat. CLAVI SILIGINIS ?). Celebrantur a quibusdam ad heemorrhoides. Alii iisdem utuntur, præsertim mulierculæ ad suffocationem matricis. CLINOPODIUM #) calefaciendi et siecandi vim obtinet ord. 3:tio. Tota herba in vino vel cerevisia decocta prodest convulsis, ruptis et a ser- pentibus demorsis, sanguinem concretum dissolvit, menses, partus et secundinas expellit. CNICUS 1) calida siccaque est ord. 2:do; Carthamum. Semen ac proprie medulla ejus in usum venit, purgat, abstergit, aperit et lenit proprie pectus et pulmones, lenta pituita expurgat. Et... . semen alvum solvit, ad dr.ij vel dr.iij haustum cum jure pulli vel decocto foliorum senæ colico dolore vexatis optime confert. Hydropicis non levem adfert opem simili modo usur- patus. Nam pituitam et aquas clementer per alvum subducit. CRITHMUM >). Calida et sicca est ord. 2:do. Tota planta in vino decocta alvum laxat, serum et pituitam expurgat, menses et urinam movet ac ictericos juvat. COCHLEARIA ®) calida et sieca est ord. 2:do completo. Insignem vim habet contra scorbutum et inter herbas scorbuticas plurimum excellit cochlearia. Decoquitur in lacte vel vino, si febris adest, decoctum hoe exhi- betur utiliter scorbuticis aliquot continuis diebus, quo solo remedio se multos curasse gloriatur EUGALENUS. Idem præstat suceus cochleariæ cum saccharo et pauco cin- namomi per se sumptus vel cum lacte vel vino mistus. COLOCYNTHIS 7) calida siccaque ordine est tertio. Amarissima est. Crassam pituitam et aquam .... validissime expurgat, etiam ex articulis et remotissimis corporis humani partibus. Ideo confert morbis 1) GESN., Lon. Anthriscus silvestris (L.) clare, si cum Franck. Spec. com- paretur. — Syn. Myrrhis Dop., Cam. et al. ?) Lon. Sclerotium Cordicipitis purpuree Fr. — Secalis mater THat. 3») Corp. in Diosc., Gusn. et al.; Cl. vulg. Marru. Clinopodiwm vulgare L. *) Drosc., Marta. et al. Carthamus tinctorius Li. — Syn. Carthamum: Officinarum. 5) Diosc., Marru. et al. Crithmum maritimum L. 5) Dop., Cam. ep. Cochlearia officinalis L. 7) Diosc. et complur. patrum. Cucumis Colocynthis L. Jou. Franoxentt BoTANOLOGIA. 57 inveteratis et contumacibus, qui reliquorum purgantium vim spernunt. Est autem medicamentum pro robustioribus potius et ætate florentibus, quam pro pueris, pr«- gnantibus et senibus: vehementer nempe ventriculum, viscera corpusque conturbat quam aliud quodvis pharmacum potentius. Proinde in ipsa substantia ægris non est exhibenda, nisi prius præparetur et in trochiscos formetur, ubi ejus vis maligna magis infringitur et castigatur. Dantur trochisci in pulverem redacti cum vino vel cerevisia a scrupulo uno ad drachmam semis. Alii hos trochiscos non in substantia exhibent, sed macerant eos secundum preedictam quantitatem in haustu vini, cerevisiæ, seri lactis vel aquæ fontanæ per noctem atque postea, colaturam ipsam, neglecto trochiscorum pulvere ægris imbecillioribus propinant. Colubrina vide Bistorta. CONSOLIDA MAJOR!) excalefacit siccatque ordine 2:do. Radix ad multa utilis est, imprimis ad recentia vulnera efficax est;.... inde sumitur conspicuum argumentum: nam si carnes recentes incidantur in frusta et cum eis coquantur radices consolidæ majoris, simul glutinantur. Radix in aqua mulsa decocta et pota pus in thorace expurgat, pulmonum ulcera sanat et sanguinis reje- etionem sistit. Fluxum quoque dysentericum rubeum cohibet in vino rubello vel aqua plantaginis cocta, consolidat namque ulcera intestinorum mirifice; quin etiam renum ulcera inveterata curat et sanguinem ex his profluentem valide sistit. CONSOLIDA MEDIA 2), Calidi temperamenti admodum exigui particeps est, resiccat vero manifeste. Est planta vulneraria excellens; decoctum illius potum commendatur ad fracta, dis- rupta, convulsa et cæsa, intestinorum vulnera recentia reliquarumque partium sanat, obstruxiones aperit et sanguinem concretum discutit ac resolvit. Ad ulcera quoque oris, gingivarum et faucium, tum pudendorum in collutionibus (?) usurpata pluri- mum præstat. CONSOLIDA MINOR?) calidam et siccam vim habet, tum abstergentem. Ad faucium, linguæ et gutturis inflammationes, tum ulcera plurimum valet, si sæpius ejus decocto os colluatur; addi potest aliquid aceti rosatii et nonnihil mellis rosatii. Idem præstat aqua ejus stillatitia gargarizata. Imprimis vero linguæ nigre- dini ex febrium ardentium vehementiori «stu nate confert, cum pauca quantitate lapidis prunelle mixta, qua lingua aliquoties est irriganda vel colluenda, nam ejus nigredinem et inflammationem mox sistit et tollit. CONSOLIDA REGALIS 4) habet vim consolidandi vulnera. Est vulneraria planta, vulneribus recentibus glutinandis et ulceribus sanandis accommodata. In vino dulei decocta icteritiam sanat ac calculos ejicit et cum aqua 1) TraG., Cam. et al. Symphytum officinale L.— Syn. Symphytum Drosc. p. p., Marru. et al. 2) Marta. et al. Ajuga pyramidalis L. 3) Marru. Prunella vulgaris L. 4) Martu. et al. Delphinium Ajacis L. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. II, 8 58 R. F. Frisrepr, hordei, in qua radix liquiritiæ efferbuit, pota stranguriam et urine ardores tollit. Flores in aqua rosatia macerati atque illiti ruborem oculorum abstergunt et inflam- mationem sedant. Eandem vim præstat aqua illius stillatitia. Etenim egregium est pharmacum ad visum acuendum oculis instillata. CONSOLIDA SEPTENTRIONALIS AUREA MINIMA !). Vulneraria quoque hee est planta magne ad vulnerum recentium consoli- dationem efficaciæ. Herba recens cum floribus prius incisa atque contusa decoquenda est in oleo communi, postea oleum illud transcolandum per linteum mundum: hoe facto adde demum oleo transcolato pro placito resinam abietis (¢al/kada), pulverem thuris et paucam cere quantitatem, ut in unum corpus colat, atque sic habebis un- guentum vulnerarium recentibus vulneribus glutinandis aptissimum. Consolida aurea aquatica vide Cannabina aquatica. CONSOLIDA SARRACENICA ?). Vim habet abstersoriam, siccantem ac glutinantem. Præstans quoque hee est planta vulneraria, nam vulnera queecumque mirifice persanat in cerevisia vel vino decocta et pota; ob id chirurgi eam in suis potionibus vulnerariis feliciter usurpant. Gargarisma ex hac herba paratur addito aluminis et mellis rosatii momento, dentes mobiles firmat, columellæ inflammationes arcet et oris ulcera reliquaque faucium vitia effieaeiter sanat. Commendatur quoque a practicis pulvis foliorum ejus drachmæ pondere potus cum vino ad ciendam urinam et renum calculos comminuendos, sed per decem vel 12 dies hane medicinam continuandam suadent. CONSOLIDA RUBRA 3) siceat tertio recessu eitra manifestum calorem. Subastringit tenuiumque est partium. Radix tormentillæ in vino rubello vel aqua plantaginis decocta vulnera glutinat, dysenterias et ceteras alvi fluxiones sanat, sanguinis eruptiones omnes sistit et mensium abundantiam cohibet. Ex aceto de- cocta dentium dolorem mulcet. In peste et febribus pestilentialibus magnum quoque est presidium radix ejus pota cum aqua cardui benedicti, acetosæ vel scabiosæ ad drachmam semis vel drachmam unam. Nam omnibus venenis efficaciter resistit. CONYZA 1) excalefacit et desiccat ordine tertio, saporem habet amarum et acrem. Tota planta substrata vel in fumigio adhibita serpentes et viperas fugat, quin etiam culices, pulices et muscas suo nidore necat. Folia cum sale contusa utiliter serpentum morsibus aliarumque venenatarum ferarum imponuntur. Flores vel folia etiam vino decocta icteritiam preclare sanant, foetum mortuum detrudunt, urinam 1) PRANCK., ut videtur, ipsius. Helianthemum vulgare Gertn. — Consolida aurea Chirurgis: Corp. hist. sub Helianth. 2) Lugd. sec. Baux. Solidago Virgaurea L. — Syn. Virgaurea serratis foliis Tas. — Sub. syn. mscr. »Virg. virgultescens» sine dubio latet Senecio sarracenicus L. Cfr. Baun., Tas., Franck. Sp. I. & II. 3) (Tas.) Tormentilla erecta L. — Syn. Tormentilla Patrum fere omn. 4) Marrn. et al. Conyza squarrosa L. — Syn. Pulicaria Vulgo see. Matru. Jou. Franckentt BOTANOLOGIA. 59 provocant et menstrua vehementer purgant. Herba in oleo decocta atque dorso illita vel superposita preclare rigores febriles per circuitum redeuntes tollit. CONVOLVULUS MAJOR }). Non est in usu medico. Quidam tamen ejus succum propinant cum aceto, qui vomitum vehementer commovet et simul alvum laxat. Ad regium quoque mor- bum et obstruxiones hepatis et lienis reserandas commendant. CONVOLVULUS MINOR à). Fertur ejusdem esse facultatis cum majore. Succus ejus epotus alvum dejieit. Aqua ex floribus ejus candidis et odoriferis exstillata mirifice faciei candorem exauget. CORALLINA ?) frigida et sicca est in secundo ordine. Inter medicamenta, quæ vermes necant, facile principatum obtinet; nam om- nibus vermibus necandis convenit. Exhibitur pulvis ejus drachmæ pondere vel ultra cum vino vel aquis portulacæ, card. benedicti, matricariæ, rutæ ete. MATTHIOLUS hune pulverem pueris cum cassiæ solutivæ pulpa exhibet et scribit, quod quandoque visus sit puer, qui ex assumta hujus pulveris drachma centum vermes excrevit. CORIANDRUM 1) refrigerat et leviter adstringit. Erysipelati et herpetibus medetur, testium inflammationes carbunculosque cum melle juvat impositum. Succus ejus cum cerussa et aceto mixtus ardentes in summa cute inflammationes exstinguit. Semen coriandri, in aceto prieparatum ut decet, cum vino sumptum lumbricos expellit, remorantes urinas movet, concoctionem adjuvat, ventriculum roborat, ejusque exhalationes præsertim a cibo sumptum in caput ferre perhibetur. “CORONA IMPERIALIS ÿ). In hortis tantum ad delectationem plantatur, nullum agnoscit usum medicum. CORONA SOLIS 5) calida in fine 2:di gradus et sieca in principio ejusdem gradus statuitur. Universe plante decoctum ad vulnera intrinseca, ad coli et lateris dolores, tum caleulos expellendos commendatur. Similem vim habet lacryma ejus pellucida, flava, odorata et subacris, quæ ex caule ineiso stillat. Medicus DURANTES radicem ejus e collo suspensam apoplexiam arcere refert. CORONOPUS ?) refrigerantem et simul astringentem possidet vim, plan- taginis quoad facultates similem. Recipitur etiam inter acetaria et cruda editur. 1) Gusn. et al. Convolvulus sepium L. — Syn. Smilax levis Marru. et al. 2) Gesx. et al. Convoloulus arvensis L. — Syn. Helxine cissampelos Marru. et al. 3) Los., Lon. (Matru.). Corallina officinalis L. sec. SPRENG. in Drosc. 4) Drosc. et patrum. Coriandrum sativum L. 5) Dop., Tas. et alior. Fritillaria imperialis L. 6) Tas. Helianthus annuus L. 7) Corp. in Diosc., Marta. et al. Plantago Coronopus L. 60 R. F. Frisrepr, CORONOPUS SILVESTRIS !). Radix ejus mirifice celebratur adversus serpentum et reliquorum venenosorum animalium morsus, ita ut ipsa sola cum vino pota liberet demorsos, unde etiam ab aliis serpentina dicta est ab effectu. Magnam quoque opem priestat hydropicis ali- quot diebus continuis hausta. COSTUS 2) excalefacit et siccat ordine secundo. Præstat radix ad omnes viscerum obstruxiones, icteritiam, hydropisim, asthma, tussim et vertiginem sanat, vermes quoque necat, ventriculi flatus dissipat et intesti- norum dolores mitigat, quin etiam menses, urinam et caleulos pellit. COTULA FŒTIDA #) calida et sieca est in 2:do gradu. Flores triti et cum croco exhibiti auriginem pellunt et viscerum obstruxiones reserant. Hystericis benefaciunt folia devorata, nam suffocationem uteri tollunt. Utero quoque prolapso mirifice subvenit, si ejus decocto grote pedes laventur et potio quædam de foliis aridis vel recentibus contritis vulvæ indatur. Folia cum sale con- tusa et apposita apostemata maligna rumpunt. Alii cotulam fcetidam per se con- tundunt et circa carbunculum applicant sæpiusque renovant, hoc modo virus omne extrahi posse asserunt. Eadem ratione morsus venenatos ferarum cum sale tusa et imposita curat. CRASSULA MAJOR ?) frigida est in tertio et humida in secundo. In sistendo sanguine et curandis vulneribus efficax est, tusa atque emplastrata, omnis quoque generis inflammationes exstinguit imposita. Suceus ejus collutus linguæ, oris et faucium nimiam siccitatem et æstum mitigat et sistit, prodest etiam mirifice pueris hernia laborantibus exterius loco affecto imposita. Alii ejus succum intrinse- cus simul utiliter cum cerevisia vel vino rubello exhibent. CRASSULA MAJOR ALTERA 5) refrigerat ordine tertio, desiccat vero et astringit mediocriter. Phlegmonas refrigerat, erysipelata herpetesque cohibet. Sed et ad oculorum inflammationes et ambusta folia per se vel cum polenta illita conferunt. Succus per se eadem præstat, fotu cum oleo rosatio infusus, imprimis dolores capitis calidos mulcet et frenesin curat, capiti dicto modo impositus. CRISTA GALLI ®). Non est in usu apud medicos. Quidam eam in vino decoctam prædicant con- tra icteritiam. 1) Marru., Gusy. et al. Plantago subulata L. 2) Drosc., Marru. et al. Aucklandia Costus Falc., planta ipsa patribus ignota. 3) Gusn., (Dop.) et alior. Anthemis Cotula L. 4) Don. gal. et al. Sedum Telephium L. — Syn. Telephium Marrx. et alior.; Fabaria MATTH. 5) Nonne nomen FRANCK. ips.? Sempervivum tectorum L. — Syn. Sedum majus Corp. in Diosc. et al. 6) Los., Dov. Rhinanthus Crista galli L. a. Jou. FRANCKENI BOTANOLOGIA. 61 CROCUS !) calidus est ordine 2:do, siccus primo. Cor imprimis roborat, spiritus recreat, lætitiam gignit, concoctionem ciborum juvat, obstruxionem hepatis et lienis tollit, menses et partum promovet veneremque excitat. Ad spiritus difficultatem, ad tussim et pleuritidem etiam mirifice confert, unde a plerisque anima pulmonis appellatur. Datur in hance rem commodissime ...... ad scrupulum semis vel ultra cum vino optime calido. CROCODYLIUM 2) calidum et siccum est ordine tertio. Omnes viscerum obstruxiones inveteratas aperit, menses et partum ciet, stran- guriam tollit. Radix in naribus immissa sanguinem copiose provocat atque hoe facit peculiari quadam substantiæ proprietate. CRUCIATA 4) temperiem obtinet calidam et siccam in ordine tertio. Est species Gentian, radicem babet amarissimam, unde ad ea omnia, ad quæ gentiana, utilis esse perhibetur. Imprimis vero utilissima est recentiorum experi- mento contra pestem et luem gallicam in antidotis et decoctis usurpata. CUCUMER ASININUS?) calidus siccusque est ordine tertio. Radix ejus vehementer aquas hydropicorum nec non bilem et pituitam expur- gat. Datur in pulvere cum vino a granis 15 ad 30, decocta a drachma dimidia ad drachmam unam. CAPIVACCIUS drachmam unam hujus radicis prius tritam per tri- duum in libra una vini Malvatici macerat; hoc vinum deinde per tres continuos dies una cum pulvere hydropieis feliciter propinat et dicit remedium esse expertissimum. Succus cucumeris expressus et siccatus, quem in officinis elaterium appellant, adhue valentius hydropicorum aquas detrahit, quare in minori dosi ægris est exhibendus; datur a granis 5 ad 10, cum rob sambuci vel cum scrupulo uno pilularum alefangi- narum 5) incorporandus est atque ita ægrotis offerendus. Preeterea fœdas cicatrices attenuat radix cucumeris asinini cum melle mixta et removet vestigia magna, quæ remanserunt post percussionem. Idem facit fricatio ejusdem radicis cum aceto forti. CUCUMIS SATIVUS 5); pulpa ejus humida et frigida est ordine 2:do. Semen ejus in usum venit medicum, pulpa non item, modice siccat, incidit et abstergit, jecur ac renes expurgat urinamque movet. Lac ex semine decorticato ex- tractum cum aqua hordei sanguinis et urine ardores lenit ac vesicæ exulcerationibus mirifice subvenit. Hoe altero loco deest schidula mscr., in qua, sec. Speculi auctoris ed. I, sequentium vires fuerint expositæ: 1) Drosc. et patrum. Crocus sativus L. 2) Tas., nec Drosc.. Cardopatium corymbosum (L.) 3) Grsn., Don. et al. Gentiana cruciata L. 4) Tas. et al. Ecbalium Elaterium (L.) 5) De his vide Var. Corpi compos. med. aliquot non vulg., Pharm. Augusta- nam et al. locos. 6) Complur. patr. Cucumis sativus L. 62 R. F. Fristepr, Cucurbita *) Cynoglossum floridum et C. non floridum =) Cuminum *) Cyperus longus ®) Cuscuta® ) Cyperus rotundus *) Cyanus *) Cytisus °). D litera. DAUCUS ?) calefacit et siceat in ordine tertio. Semen cum vino potum menstrua provocat, urinam vehementer pellit et cal- culos excludit.. Tormina quoque ventris sedat, ictus phalangiorum sanat et antiquam tussim mitigat. Eandem vim habet radix, licet paullo imbeciliorem; ex vino pota radix vel cum vino decocta venenatos ferarum morsus vel ictus curat. DENS LEONIS 1) frigida, sicca et subamara est. Unde aperiendi et abstergendi vim habet et nonnihil astringendi. Cichorio quoad facultates similis est, ideo a nonnullis appellatur cichorium sylvestre. Fre- quentissime a medicis in hepatis et viscerum obstruxionibus aperiendis et humoribus biliosis extergendis usurpatur. Universe plante decoctum potum icteritiam tollit, teste MATTHIOLO. Radix contusa et in aceto vini per aliquot tempus macerata, quod acetum deinde cum vitello ovi erudo mixtum et calide »grotantibus propina- tum præclare tertianam febrem intermittentem fugat, si ter vel quater in ipsa febris accessione repetatur, et dicunt remedium esse expertissimum. DENTARIA !!) astringit, refrigerat, abstergit, glutinat et cogit. Radix in vino rubello vel aqua decocta cum radice tormentillæ et bistortæ dentium dolorem sedat, quin etiam laxas scorbuticorum gingivas et dentes vacillan- tes firmat. Datur quoque utiliter radix drachmæ pondere per aliquot continnos dies cum vino rubello ad intestinorum hernias. LONICERUS succum radicis vel aquam ejus stillatitiam commendat ad apoplexiam, epilepsiam, paralysin atque hepatis in- flammationem. 1) Gusn. et al. Cucurbita Lagenaria L. 2) Drosc., Corp. et al. Cuminum Cyminum L. 3) Marry. (sec. Bauh.) et nonnull. al. Cuscuta europea Li. et C. Epilinum Vhe. Cfr. nomina suec. FRANCK. 4) Gusn. et al. Centawrea Cyanus L. 5) (Diosc.), Marru., Dop. et al. Ambo ad Cynoglossum officinale L. pertinent. 5) Corp., GEsx. et al. Cyperus longus L. 7) Drosc., GEsx. et al. Cyperus rotundus L. 8) Drosc., Marru. et nonnull. al. Medicago arborca L., nec Anthyllidis spec., ut e Frist Svenska växt. slägtnamn in Bot. Util. Lib. 111 concludi potest. °) Officinarum et nonull. patr. Daucus Carota a L. (silvestr.) 10) Marru., Don. et al. Taraxacum officinale Web. 1) major: Marru. et al. Lathrea Squamaria L. Jon. FRANCKENIT BoTANOLoOGIA. 63 DIGITALIS LUTEA, PURPUREA !). Vires habet cervicariæ similes, de qua dictum fuit superius. DIAPENSIA 2) refrigerandi, siccandi et glutinandi vim habet. Vulneraria est planta præstantissima, idcirco utiliter potionibus illis permisce- tur, quas chirurgi vulnerarias appellant. Universe plantæ decoctum potum praeelare valet ad intrinseca vulnera curanda, tum ad fistulas et enterocelas, datur quoque ejus decoctum felici successu ad sanguinis sputationem et dysenteriam. DICTAMNUM CRETENSE 3) calidum et siccum est ordine tertio. Dictamni folia in vino decocta menses et urinam movent, partum felicitant, secundinas feetumque mortuum expellunt, quin etiam solo suffitu per inferiora admi- nistrato mortuos ex utero foetus pellit. Serpentes, viperas, lacertas et vermes omnis generis quoque efficaciter e corpore humano excludit tum potum, tum suffitum. DICTAMNUM ALBUM 1) calefacit et siccat ordine tertio. Radix drachmæ pondere cum vino pota omnes ventris lumbricos miraculose expellit, menses quoque et secundas, tum foetum mortuum edueit, urinam movet, ven- tris tormina sedat et calculum excludit. Præstat quoque mirifice adversus lethalia venena et animalium venenosorum ictus, adversus luem gallicam et pestis contagia, prædieto modo sumpta. Huie pulveri multi multa tribuunt contra pestem, contra venenatos ferarum morsus et quævis lethalia pharmaca. Recipe radicis dietamni albi, gentianæ, aristolochiæ rotund, radicis contrayervæ, zedoariæ, ana unciam semis, baccarum lauri, myrrhæ, tormentillæ, eboris usti ana drachmas duas, sacchari uncias quatuor, misce, fiat tragea *) vel cum melle optimo fiat eleetuarium. Dosis de pulvere est drachma una vel dr. una et semis, ad summum dr. due cum vino, in quo radices dictamni fuerint decoctæ. Dosis electuarii est dr. duæ, tres, ad sum- mum quatuor cum prædicto vino. DIPSACUS 5); radix vim exsiccandi et abstergendi habet ord. secundo. Cum vino rubello propinata confert sediacis, dysentericis et lientericis. Suceus e radice expressus verrucas pensiles et formicantes absumit illitus. Reperiuntur in capitulis echineis hujus plantæ vermiculi quidam, qui aluta brachio collove suspensi quartanas febres curant, teste DIOSCORIDE. Idem præsentaneo remedio sunt paro- nychiis, si vivi circumligentur. 1) Prior Los. et forsan al. Digitalis lutea L.; altera compl. patr. D. purpurea L. 2?) Marru., Cam. ep. Sanicula europea L. — Syn. Sannicula Compl. patr. 3) Diosc. p. p., Marru. et al. Origanum Dictamnus L. 4) Marra. et al. Dictamnus albus Li. — Syn. Fraxinella Corn., Don. et al. 5) I. e. pulvis grossus aromaticus. 5) Drosc., Lon. et al. Dipsacus Fullonum L. — Syn. Labrum Veneris Marrn., Corp. et alior. 64 R. F. Fristepr, DORONICUM !); radix calida et sieca est ordine tertio. Cordis palpitationi et venenatorum morsibus atque ictibus auxiliatur ipsumque cor peculiariter roborat. Confert quoque mirifice epilepsiæ et vertigini, teste GES- NERO; quam [ob rem] damarum venatores comedere solent contra vertiginem, quando in alpibus damas persequuntur. DRACUNCULUS MAJOR?) calidus, siceus, acer et amarus est tenuiumque partium. Radix viscerum omnium crassos ac lentos humores attenuando expurgat, ob id confert tussibus inveteratis, asthmaticis et orthopnoicis, nam crassos ac glutinosos humores e pulmone valide extergit et educit. Morsibus venenatis serpentum imposita preclare auxiliatur; nam refert DIOSCORIDES, a vipera neminem feriri posse, qui folia aut radicem manibus capit. DRACUNCULUS MINOR?) ejusdem facultatis est cum majore. DRACUNCULUS AQUATICUS 4) non differt viribus a ceteris. Folia et radix in aceto vini per noctem macerata et præparata conferunt ob- struxionibus splenis inveteratis reliquorumque viscerum interiorum; imprimis bene- facit hydropicis, scorbuticis, caleulosis et febre quartana laborantibus. Maligna et phagedænica quoque ulcera folia vel radix ipsa cum melle trita expurgat fistulasque et sinus extergit, polypos et carcinoma absumit et eliquat. Idem efficit suecus ad- ministratus. DRACUNCULUS HORTENSIS 5) calefacit ordine tertio et siceat 2:do. Humores erassos attenuat, ineidit et digerit, ob id pectoris vitiis frigidis con- fert, sanguinem concretum dissolvit, concoctionem adjuvat, urinas et menstrua pro- vocat ac caleulum dissolvit in vino coctus et potus. DULCIS RADIX ®) temperate est calida et modice humida. Est pectoralis herba et vitiis pectoris omnibus peculiariter medetur, quare datur utiliter peripneumonicis, asthmaticis, pleuriticis, phthisicis et tussientibus. Ardo- ribus urine quoque mirifice auxiliatur, vesicæ scabiem sanat et renum dolores ex calida intemperie natos sopit in aqua hordei decocta et pota. Masticata sitim sedat et vulnera sanat inspersa. Arteriæ asperæ scabritiem, siccitatem et raucedinem tollit mansa. Idem præstat concretus ejus succus, si linguæ subditus eliquescat et sensim deglutiatur. 1) Corn., GEsw. et alior. Doronicum Pardalianches L. 2) (Diosc.), Fucns., Lon. et al, nee Marta. Arum Dracunculus L. — Syn. Serpentaria major ANG. et al. 3) Drosc., Dop., nee Marru. Arum italicum Mill. Cfr. SPRENGEL. 4) Marra. et al. Calla palustris L., etiam sec. Linn. Lapp. 5) Marin. et al. Artemisia Dracunculus L. 6) Trac., Gesn. Glycyrrhiza glabra (et G. glandulifera Kit.). — Syn. Glycyr- rhiza (Drosc.) et compl. patr. JoH. FRANCRENIT BoTaNoLoatia. 65 E litera. ECHIUM }). Vires buglossæ pene habet similes. Imprimis vero suceus ejus epotus cum vino contra serpentum morsus celebra- tur, nee quempiam, qui succum præsumpserit, a serpentibus feriri posse tradunt. Aqua ejus stillatitia singulariter cor confortat et ex se hilarat atque omnibus febribus ma- lignis et pestilentialibus resistit. ELAPHOBOSCUM SATIVUM 2) excalefacit et exsiccat ordine tertio. Radix cum vino pota urinas pellit, menstrua provocat, lateris cruciatus a flatu et ventris tormina sedat. Idem præstat semen potum; imprimis vero semen pastinac® specificum remedium est contra matricis suffocationem, quam mox ad proprium locum redire facit, cum vino, cerevisia vel quadam aqua (cum matricaria) hysterica sump- tum. Dari potest a drachma semis ad drachmam unam. Veneris quoque emortu:e vires egregie reparat cum vino bibitum. ELENIUM 3) calidum est ordine tertio, siccum 2:do. Radix in vino vel cerevisia decocta omnibus pectoris affectibus frigidis miri- fice prodest, erassos nempe et lentos thoracis humores attenuat et expurgat. Vete- rem tussim emendat, orthopnaam, inflationes stomachique vitia sanat, menses quoque movet et urinas ac caleulum vesicæ frangit. ELLEBORUM ALBUM 4) calidum siccumque est ordine tertio. Est mortiferum medicamentum, vomitu et alvo vehementer purgat, ut prope strangulet, quare in pulverem comminutum numquam exhiberi debet, nam ad grana quinque vel quatuor tantum exhibitum maximis damnis auget ægros. Radix helle- bori albi in lixivio decocta pediculos et lentes necat: unguentum ex radice hellebori albi et semine staphisagriæ cum butyro vel oleo communi vel oleo lauri paratum omnes pediculos e capite et aliis locis pellit illitum, nam subito moriuntur, quod sæpius expertum est. Mures quoque, gallinas et canes necat cum polenta vel melle sumpta vel cum lacte hausta. Decoquitur in lacte ad perimendas muscas, nam ubi degustaverint, paulo post moriuntur omnes. Sternutamenta etiam potentissime movet pulvis ejus in minima quantitate naribus attractus, sed aliis nonnullis cerebrum con- fortantibus castigandus est pulvis, ne adeo violenter agat. Radix infra subdita men- ses pellit et feetum mortuum extrahit. ELLEBORUM NIGRUM 5) calidum et siccum est ord. tertio. Bilem imprimis atram, deinde etiam flavam atque crassam pituitam ex uni- verso detrahit et per alvum expurgat et quia humorem melancholicum præ ceteris 1) Marru., GEsn. et al. Echium vulgare L. 2) Tas. Pastinaca sativa L. B (sativa). — Syn. Pastinaca sativa latifolia Don.; P. domestica MATTH. et al. 3) seu Helenium: Diosc. et complurium patr. Inula Helenium L. 4) Dıosc. et complur. patr. Veratrum album L. — Syn. Veratrum album Corp. in Diosc. et al. 5) Mattu. et al. Helleborus niger Li. — Syn. Veratrum nigrum Don. ex p. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 9 66 R. F. Fristept, melanagogis pharmaeis valide purgat, propterea maniacis, hypochondriacis, lienosis, quartanariis, epilepticis, elephantiacis et omnibus morbis ex atra bile ortis utiliter adhibetur. Radix hee etiam violenter agit, sed non adeo maligna est sicut hellebori albi radix, absque præparatione tamen non est exhibenda. Dosis hujus hellebori præparati in substantia est a granis 15 ad semidrachmam vel serupulos duos, in robustioribus a serupulo uno ad drachmam unam. In decoctis et infusionibus sæpius a medieis he radices usurpantur quam in substantia ob timorem convulsionum. In- funduntur autem radicum cortices contusi vel etiam coquuntur a scrupulo uno ad drachmam unam pro imbecillioribus, pro fortioribus a drachma una ad drachmas duas in jure carnium pingui aut in hydromelite aut in aqua hordei aut in aliquo le- niente syrupo. Alii solent addere radicem polypodii, folia senæ, scolopendrium, cuscutam, melissam, borraginem, epithymum, semen anisi, cumini et cinnamomi atque ita ægris melancholieis propinant. Valet quoque præclare contra priedictos morbos ejus extractum a scrupulo semis ad ser. unum, in robustioribus ad drachmam semis cum dr. duabus conserve melissæ exhibitum. Præstat quoque radix contra aurium tinnitus et gravitatem in aurem per duos vel tres dies continuos immissa et deinde extracta. Menses quoque trahit, partus necat et fistulas purgat imposita. ENDIVIA ') subfrigida est et subamara, moderate astringit, corroborat et abstergit. Omnem calidam hepatis intemperiem atque inflammationem omnem exstin- guit, sanguinis ebullitionem et fervorem compescit, obstruxiones jecoris aufert, icterum sanat et jecur specifica quadam proprietate corroborat in aqua communi vel aqua hordei sive sero lactis cocta et pota. EPATICA NOBILIS SE Est vulneraria planta, proinde in potionibus sumpta vulnera sive cæsim vel punetim inflieta præclare consolidat. Datur quoque ejus decoctum utiliter pueris hernia laborantibus, atque foliorum farinam contra prædictum affectum cum vino au- stero exhibent ad drachmam unam singulis vieibus per plures continuos dies. Præ- stat quoque mirifice adversus quaslibet hepatis imbecillitates, imprimis contra fluxum hepaticum. Tota autem herba in aqua plantaginis vel vino austero decocta et gar- garizata columella fauciumque dolores et inflammationes tollit. EPATICA FONTANA 8). Hee herba etiam hepatis passionibus utilissima est in vino decocta et viribus hepaticæ nobilis correspondet. Epatica stellata vide Asperula odorata. 1) Gesn. et al, Cichoriwn Endivia L. — Syn. Intybus (sativ.) Corp. in Drosc. et aliorum. 2) Syn. apud Tas. Anemone hepatica L. — Syn. Trinitas Marri. et al. 3) FRASCK., ut videtur, ipsius. Parnassia palustris Li. Cfr. Linx. Lapp. — Syn. Gramen hederaceum, Flos hepaticus Tag. + Jou. FRANCKENIT BOTANOLOGIA. 67 EPATICA FONTANA SAXEA !) refrigerat mediocriter, astringit et abstergit. Præfertur etiam hee planta ad jecoris affectus, hepatis obstruxiones tollit, sanguinis inflammationes sedat, icterum et impetigines curat. Folia recentia tusa atque illita sanguinis profluvia sistunt. Succus ejus cum melle rosatio mixtus et illitus vel gargarizatus faucium et linguæ defusiones calidas inhibet. EPITHYMUM 2) calidum siccumque est ordine tertio. Ineidit ac leviter adstringit, melancholiam extenuat ac lienem valide expur- gat; ob id melancholia hypochondriaca vexatis eximie aliisque morbis vitio lienis prognatis datur, quoque utiliter adversus elephantiasin, epilepsiam, maniam et ulcera maligna ac phagedænica sive cancrosa; febrem quoque quartanam et scorbutum præ- clare sanat, nam bilem atram et adustam per interna detrahit. Rarissime autem exhibent medici pulverem epithymi, ut plurimum autem utuntur epithymo in decocto vel in infusione; et pro decocto faciendo aut infusione accipiunt usque ad quatuor drachmas. Aliquando cum volunt evacuare humores adustos, drachmam unam pul- veris epithymi cum dr. 8 vel 10 cassiæ solutivæ exhibent, et mite satis est medica- mentum purgatorium. Sed eum valide siecet et calefaciat, ideo in parandis de- coctis ex hae planta quædam permiscere debemus, quæ vim habent leniendi et mo- dice refrigerandi, ut uvas passulas, violas, radices borraginis, buglossæ, eichorii, li- quiritiæ et quatuor semina frigida majora. Equisetum vide Cauda equina. ERYGERUM 3). Existimant plerique, hane plantam esse facultatis refrigerantis ac modice di- gerentis. Verum cum gustu amara sit, necesse est, ut vim habeat calefaciendi, sic- candi, abstergendi et aperiendi. Tota planta in vino decocta viscerum obstruxiones reserat et menses remo- rantes provocat. Idem effieit suceus cum vino haustus. Datur quoque utiliter uni- versie plants decoctum sive suecus cum oxymelle simplici vel composito adversus inveteratas lienis obstruxiones, scyrrhum et febrim quartanam. ERUCA 4) excalefacit et resiceat ordine tertio. Tota herba in vino decocta et pectini vel pubis regioni imposita urinam re- morantem provocat. Valet quoque ad stranguriam et dysuriam, si cum caruibus coquatur. Semen in vino coctum et potum lienem extenuat et ventris tineas necat, Idem efficit suceus ejus cum felle bubulo umbilico illitus. Vitia quoque cutis in facie emendat, maculas abstergit et lentigines ac vulnerum cicatrices nigras ad candorem traducit, teste PLINIO. Imprimis vero mirifice præstat farina seminis erucæ contra ophthalmiam et epiphoram, si in ...... , deinde in vino coquatur et repetitis vici- bus calide super nucham ponatur; mirabiliter fluxum ab oculo versus nucham revellit. 1) Franck., ut videtur, ipsius. Marchantia polymorpha L. — Syn. Lichen Marru., Corp. in Diosc. et alior. 2) Diosc. et complur. patr. Cuscuta Epithymum L. 3) Diosc. Senecio vulgaris Li. — Syn. Senecio Drosc. et patrum. 4) Diosc., Marx. et al. Eruca sativa Lam. 68 R. F. FRISTEDT, ERVUM !) calefacit ordine primo et siccat secundo. Farina orubi cum melle delincta crassa et frigida pulmonum excrementa per tussim ejicit et lienis tumores dissolvit. Urinam quoque valide ciet adeo, ut quan- doque sanguinem cum urina trahat, ideoque ultra 6 vel 7 orubos qualibet vice ca- pere non debemus. Extrinsecus usum non habet contemnendum, nam farina seminis ejus cum melle ulcera vetera purgat, carbunculos rumpit, nomas gangrænasque cohi- bet atque lentigines omnes in facie et maculas detergit. ERYNGIUM MONTANUM2); radix ejus calore temperata est et modice sicea. Cum vino pota colicis medetur, menses, urinam et calculos pellit, renum vitia sanat, serpentum morsus curat atque hepatis et lienis obstruxiones tollit. Sunt, qui radicem hane mirifice extollunt adversus epilepsiam vel appensam vel intrinsecus cum aquis epilepticis haustam. Celebre quoque remedium est adversus frigidos par- tium genitalium affectus. Nam seminis proventum facit, libidinem excitat concep- tionemque juvat. Ideo hane radicem in officinis cum melle vel saccharo conditam asservant. ERYNGIUM MARINUM 8) easdem possidet vires cum precedente. Imprimis vero vires in bello aphrodisio deperditas egregie restituit, contra quem affectum radix ejus condita mirificum prestat auxilium. ERYSIMUM *) excalefacit, exsiccat, attenuat, incidit et expurgat. Ad affectus pulmonis frigidos ejusque obstruxiones inveteratas a crassis, fri- gidis et glutinosis humoribus singulare presidium est in aqua mulsa coctum vel potum. Purulenta quoque ex tussientibus opitulatur et morbo regio ac urine reten- tioni prodest. ERYTHRODANUM SATIVUM 5) calefacit ordine 2:do, siccat 3:tio. Eximia est planta ad omnes obstruxiones jecoris, lienis, renum atque uteri tollendas. Semen vel radix in hydromelite decocta vel in vino ac oxymelle simplici vel composito icteritiam sanat, lienem absumit, sanguinem concretum resolvit, uri- nam crassam et copiosam movet, menses ciet, infra subdita etiam secundas fœtum- que detrahit. ESULA MAJOR 5) calida et sicca est ordine tertio. Est purgatrix planta, que valide serum, pituitam et atram bilem purgat. Ra- dix esulæ præparata datur robustioribus a drachma semis ad dr. unam cum hydro- melite, imbecillioribus autem a granis 5 ad 10, ad summum 20, i. e. serupulum. 1) Ervum seu Orobus Diosc., Marru. et al. Ervum Ervilia L. 2) (Corp. in Diosc.) Marru. Eryngium campestre L. 3) Marru., Don. et al. Eryngium maritimum L. 3) Gesn., Dop., (Martu. et al.) Sisymbrium officinale (L.) 5) Erythrodanum seu Rubia Diosc., Marru. et al. Rubia tinctorum L. B. 6) Traa., Dov., Los. Æuphorbia palustris L. — Syn. Tithymalus maximus Tas. ; Tith. latifolius max. Fraxck. Spec. I. | | | | | | EEE Oe ee ee ee ee | À Jon. FRANCKENII BOTANOLOGIA. 69 Suceus esulæ illitus impetigines, formieantes verrucas et tymos [o: thymia] absumit. Et dentium cavernis cum bombice inditus, dentes frangit et extrahit. ESULA MINOR !). Consimilem cum majore facultatem habet, quamvis paullo imbecilliorem. EUPHRAGIA ?) excalefacit, siccat, abstergit et cohibet. . Ad omnes oculorum affectus mirabiliter valet, unde LOBELIO oculorum lumen dicta fuit. Pulvis ejus cum vitellis ovorum continuatis vicibus haustus vel in vino sumptus mirifice præstat contra oculorum caliginem. Præstat quoque hie pulvis in- signiter ad omnia oculorum impedimenta; nam videndi potentiam conservat, debilem adauget et depravatam restaurat. Cujus pulveris bee est descriptio: Recipe pulve- ris euphragiæ, seminis fœniculi ana unciam semis, macis drachm. unam, sacchari une. unam semis; fiat tragea. Dosis est drachma una vel dr. una semis cum vino. Aqua ejus stillatitia oculos clarificat immissa, visum exacuit et ejus obtenebrationem impedit. EUPHORBIUM 3) calidum siccumque est ordine quarto. Urit, ulcerat et non raro, si immoderatius assumitur, egrum magna angustia torquet. Validissime purgat aquam et crassam lentamque pituitam, etiam ab extre- mis partibus, unde hydropieis optime confert. Datur secundum nonnullos a granis 6 ad 10 cum mastice, cinnamomo et croco, secundum alios a scrupulo uno ad scrup. duos, secundum FALLOPIUM ad drachmam unam cum cassia solutiva mixtum. Euphorbium cum oleo inunctum vel illud oleum, quod in pharmacopoleis venale pro- stat, mirabiliter facit nasci pilos. Quin etiam paralyticos juvat et coxendicum do- lores illitum sedat. Eupatorium Dioscoridis vide Agrimonia. Eupatorium Mesue vide Ageratum. EUPATORIUM AVICENNA 4) excalefacit ordine tertio, siccat 2:do. Ad jecoris affectus imprimis efficax est in vino coctum et potum. Tollit quoque lienis obstruxiones et tumores, diuturnis febribus medetur, seabiem ac pruri- tum sanat, menses atque urinas pellit. Succus ejus haustus intestinorum vermes necat, idem efficit pulvis ejus drachmæ pondere cum aqua tanaceti vel absinthii potus. 26 Jan. An. 1641. F. litera. FABA 5) exsiccat, refrigerat, astringit et abstergit. In posca decocta prodest dysentericis et cceliacis; farina ejus cum albumine ovorum subacta vulnerum inflammationes mitigat et fronti imposita oculorum fluxio- 1) Franck. Euphorbia Helioscopia L. — Syn. Tithymalus Helioscopius Drosc. ex p. et complur. patrum. 2) Marry. et nonnull. alior. Huphrasia officinalis L. 3) Diosc. et patr. Euphorbia resinifera Bg.: planta ipsa patribus ignota, inter alias Euphorbias quæsita. 4) Gusy., Loy. et al. Fupatorium cannabinum L. 5) Drosc. et patrum fere omnium. Vicia Faba L. 70 R. F. FRisrepr, nes calidas avertit. In lacte caprino vel vaccino decocta partium genitalium tumo- res calidos ac duros emollit et compescit superposita, maculas a sole contractas aliasque cutis sordes abstergit cum aceto illita. Vel utere hoc medicamine: Re. Fabas in aceto forti per diem et noctem maceratas, quas exsiccatas tere subtiliter et impositas cum albumine ovorum deinde exsicca in sole, et hoe ter repete; hujus portiunculam per lubitum dissolve in aqua florum fabarum vel florum pisorum vel aqua clara fontana, et lava faciem aliquoties, et apparebit facies vetulæ sicut juven- cule. Sal corticum fabarum præstantissimum est remedium contra dolores colicos et nephriticos, tum dysuriam et urine suppressionem; datur scrup. j vel drachma semis cum vino albo aut jusculo quodam. Fabaria vide Crassula major. FAR ADOREUM !), candidum, refrigerat et exsiccat moderate. Digeritur in panificia et bene hominem nutrit, quamvis minus quam triticum, plus tamen quam oriza et qua exsiccante vi præditum est ideoque alvum cohibet et dysentericos per alvum infusum sanat. Farfugium vide Caltha palustris. Farfara vide Becchion. Febrifuga vide Centaurium minus. Fel terre vide Amarella. FILICULA 2) calefacit modice, sed valde siccat. Radix ejus purgativa est, lentam et crassam pituitam præsertim e pulmoni- bus, quia levis et dulcis est, detrahit, atram quoque et crassiorem bilem expurgat. Raro ea medici utuntur in substantia, sed in decoctis potissimum. Decoquunt un- ciam semis hujus radieis cum 3 drachmis vel 4 foliorum senæ et prun. damascen.; cum semine anisi et foeniculi ad placitum alvum laxat mediocriter et per sedem ni- gram choleram et phlegma expellit. FILIPENDULA #) calida et sieca est, aperit et abstergit cum quadam astrixione. Radix filipendulæ in vino decocta et bibita urinam provocat et caleulum pellit. Omnium quoque genus vermium exeludit ex homine et quolibet animali. Datur etiam drachma dysentericis ex,ovo sorbili; nam omnem sanguinis fluxum mirifice sistit; vel fiat syrupus ex succo ejus cum saccharo, authore RODORICO Echastro (9: CASTRO). Pulverem quoque ejus reliquis cibis permistum epilepticis plurimum prodesse perhibet. FILIX MAS 4); radix calida est et amara. Attenuat et mediocriter astringit cum vino ad drachm. duas pota, latos ven- tris lumbricos interficit et expellit, efficacius multo operatur, si dantur 5 vel 6 grana 1) (Dop., Tas.) Triticum Spelta L.—Syn. Zea Diosc. ex p. et complur. patrum. 2) Marru. Polypodium vulgare L. — Syn. Polypodium Diosc. et patrum (epith.: saxeum Franck.). Hue etiam pertinet P. quercinum Ger., Polyp. alterum Marru. 3) Complurium patrum. Spirea Filipendula L. 4) Complur. patr. Polystichum Filix Mas (L.) q 4 | | ! Jon. Francxenn’ BOTANOLOGIA. 71 diagridii aut scrup. semis hellebori nigri. Lienosis quoque singulariter prodest, teste D D D ? FORESTO, nam splenis duritiem egregie dissolvit cum cuscuta ex vino decocta et per 15 dies continuo pota. FILIX F@ MINA !). Et ejus radix lata intraneorum animalia interimit cum vino et melle sumpta. Farina hujus radieis uleeribus humidis et sordidis ægre cicatricem admittentibus uti- liter inspergitur. Eandem ob causam omnium jumentorum cervicibus attritis inspersa utilissima censetur. FILIX REGALIS 2). Radix quoque hujus calida est et sieca, sed mitius quam superioris. Ex vino vel alio liquore decocta confert vulneratis, cæsis, ruptis et ex alto de- volutis pota. Sanguinem quoque concretum dissolvit et per vulnus expellit Contra herniam puerorum mirifice celebratur; decoquunt in hane rem tria vel quatuor frusta radicis in vino, atque singulo mane et ante cœnam cyathum unum hujus de- cocti exhibent; inungunt quoque bis in die in locum herniosum cum oleo de vitellis ovorum, masticis et tercbinthinæ, loco ut artis ligaculo adstrieto. FLOS S. JACOBI 3) excalefacit, siccat, digerit, aperit et abstergit. Vires habet erygero non absimiles, imprimis contra icteritiam et mensium sup- pressionem decoctum ejus celebratur. Flos altilis vide Caryophyllus hortensis. Flos altilis non coronarius vide Caryophyllus sylvestris. Flos aphricanus vide Caryophyllus indicus. FLOS CUCULI?) calidus et siceus est in 4:to gradu. Usus ejus præcipuus est contra scorbutum, in vino, cerevisia tenui vel lacte caprino decoctus. Semen ejus urinam remorantem provocat, arenulas caleulosas dis- sipat et e renibus expellit. Flos epaticus vide Epatica fontana. FŒNICULUM 5) calidum est in 3:tio et siceum in 2:do gradu. Radix obstruxiones hepatis, renum et vesicæ solvit, urinam movet et menses evocat. Semen ventriculum roborat, flatus dissipat, tormina ventris sedat, visum con- fortat, lactis abundantiam, cum ptisana potum, auget, et caleulum expellit herbæ de- coctum ex aqua simplici vel hordei. Confert pectoris vitiis calidis, peripneumoniæ putridæ, tussi et stomachi ardoribus ex calida intemperie natis. Suceus ejus cum saccharo candido mistus et oculis instillatus visum acuit et suffusionem curat. Foniculum marinum vide Crithmun, 1) Complur. patr. Pteris aquilina L. 2) (Los.) Franck. Osmunda regalis Li. — Syn. Osmunda Los. 3) Lon., Marrx. et al. Senecio Jacobea L. — Syn. Jacobea Don. et al. 4) Don. Cardamine pratensis L. certe sec. syn. Franck. Sp. I. 5) Drosc. et patrum. Faniculum officinale All. 72 R. F. FRISTEDT, FŒNUM GRÆCUM !) calidum est ordine 2:do, siceum primo. Semen fceni greci emolliendi, diseutiendi facultatem habet, . . . inde ejus farina cum anserino adipe mixta uteri duritiem emollit et relaxat, et in hydromelite decocta, addita axungia, [partibus genitalium ?)] induratis medetur, maturat quoqne et rumpit omnia apostemata cum terebinthina in unguenti forma redacta et impo- sita. Datur quoque feliciter decoctum potandum diuturna tussi laborantibus et em- pirymaticis (2), et ubi pectus fuerit exulceratum, cum melle, dactylis, ficubus et li- quiritia. Mulomedici quoque non raro equis pulmonum abscessu laborantibus decoe- tum usurpant ac propinant, quem affectum in nostra lingua vocant quarkebölde. FRAGARIA 3) refrigerat ordine primo, siecat 2:do. Tota planta cum radice in vino decocta additis passulis corinthiacis utilissima medieina est pro ictericis, inflammationes hepatis tollit et renum atque vesieæ sordes abstergit; in aqua plantaginis vel chalybeata decocta et pota vulvæ fluxiones sistit et dysenterias sanat. Decoctum hoc in ore detentum faucium oris ulcera curat, gingivas roborat et dentes vacillantes firmat. FRAGUM 3). Fraga devorata æstuanti ventriculo prosunt et sitim expellunt. Vulgus fraga comedit cum lacte, sed ditiores cum vino albo yel malvatico et addunt saccharum et cinnamomum: tune gratum fit edulium. Paratur syrupus e fragis, qui omnes super- calefactiones hepatis et renum mirifice tollit. Vinum ardens, in quo fraga ter sunt infusa ac macerata, egregie valet ad pellendum caleulum, quemadmodum testatur GESNERUS in suis exemplis (?) medicinalibus. Aqua-e fragis exstillata singulare est remedium contra intrinsecos pulmonum ac jecinoris calores, refrigerat, sitim exstin- guit, morbo regio medetur, oculorum inflammationes ac rubores tollit instillata cal- culosque expellit. Mulieres in Anglia hac aqua erysipelatias et furfuraceas cont. ... sasque faciei fudationes (?) leniunt et fel ita abigunt. Fravinella vide Dictamnum album. FUMARIA *) calida est in primo ordine et sicca 2:do, modice acris et amara. Viscerum omnium obstruxiones tollit, imprimis hepatis et lienis humores exu- stos et atrabilerios sensim expurgat, sanguinem impurum clarificat, diuturnis febribus ex viscerum obstruxione et putridis ac corruptis humoribus natis medetur, corpus a putredine vindicat, proinde in scabie, lepra et aliis cutis vitiis curandis efficacissima et tutissima habetur, si cum sena, myrobalanis et uvis passulis in sero caprino vel vaccino decoquatur, decocto ejus per aliquot dies epoto. Suceus fumariæ oculorum aciem acuit immissus; idem cum saccharo mistus et cum sero lactis ter in septi- mana haustus efficaciter purgat humorem inducentem scabiem, eandem vim putreis 1) Diosc. et patrum. Trigonella Foenum grecum L. 2) Verba in mser. omissa, cum Drosc. et MATTH. suppleta. 3) Complur. patr. Fragaria vesca L. — Syn. Trifolium fragiferum Tas. — Fragum (Tas.) est fructus præcedentis. *) Corp. in Diosc., MATTH., Gesn. et al. Fumaria officinalis L. 4 À & Jou. FRANCKENII BOTANOLOGIA. 73 affeetibus averruncandis syrupus fumariæ exserit et melius humores acutos, salsos et corruptos expurgat, si ei aliquid de pulvere esulæ præparatæ addatur. Fumaria bulbosa major vide Aristolochia rotunda vulgaris. G litera. GALEGA }). Præstantissima herba est contra pestem, ferarum virus et alios lethales ac gravissimos morbos. Succus ejus, ad unciam unam semis propinatus cum modico theriacæ ex aceto rutæ vel calendulæ et aqua cardui benedicti, præstantissimum contra pestiferam luem est remedium, vero a potu subinde sudare affectum oportet. Idem suceus pari pondere cum aliqua portione sucei citri haustus mirifice prodest in febri pestilenti et omnes lumbricos ventris mirifice expellit, teste LUCA Ghinensi. Morbo comitiali vexatis cum aqua lilii convallii et florum lilii divinum præstat auxi- lium. Valet præterea contra lethalia medicamenta et ferarum omnium, qui dentibus aut aculeo venenum emittunt, tum morsus tum ictus, teste MATTHIOLO, in quem usum vel herbam vel ejus suceum bibendum præbent ac etiam emplastri modo vul- neratis imponunt. In summa: tanta efficacia adversus venena hujus herbæ est, ut eireumlatores ejus viperas stirpis colligendæ causa cireumferant; si ab eis demorsi fuerunt, plus illee tribuunt quam decantatis illis magnis theriacis. GALEOPSIS 2). Tota planta eontusa et in aceto decocta et cataplasmatis modo imposita omnes durities, carcinomata dissipat, strumas quoque, panaritium et parotidas discutit et cum pauco sale gangrænas, nomas et putrescentia ulcera sanat. GALLEON FLORE CITREO à). Calefacit et desiceat, unde coma ejus in lacte macerata illud coaguli modo spissat et condensat. Flores illius recentes contusi atque partibus ambustis impositi per se vel cum eremore lactis plurimum prosunt. Commendantur etiam contra flu- xum sanguinis narium, si parum contriti instar licinii naribus immittantur. Mulieres ex galleo luteo, quemadmodum et ex albo?), lavacrum parant pro infantum et pue- rorum scabie sieca tollenda. Radix ad venerem proliciendam et ad conceptum valet, unde credibile est id nominis sibi acquisivisse apud nostrates, quod dicatur Frillogräss, quasi herba coneubine. 1) Marrn. et al. Galega officinalis L. 2) Corp. in Diosc., Lon. et al. Lamium purpureum L., nee Galeopsis Marru, vel Lam. album L. Cfr. syn. Urtica mortua fœtida in Franck. Spee. ed. II. 3) Galion s. gallion Diosc., Galium Martu., G. luteum Corp. Galium verum L., etiam sec. Linn. Lapp. et Su. 4) Sec. Lon., Tag. et al. libenter refertur ad Galiwn palustre L., sed see, syn. antiqua suecana, quorum fons primus sit Franck., ad Galium boreale L. Cfr. Linn. Fl. Suec. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 10 74 R. F. FRISTEDT, GALLITRICUM !) calefaeit et siceat ordine 2:do. In vino albo eum salvia eoetum et potum mundificat, menstrua provocat, se- cundinam edueit fœtumque mortuum expellit, valet quoque mirifiee contra ischuriam, urinæ suppressionem et ealeulum renum; dicto modo propinatur. Contra tussim in- veteratam et antiquatam valde efficax est; similem vim habet pulvis ejus eum melle rosatio vel syrupo liquiritiæ mixtus. Aqua stillatitia gallitrici hausta præstat miri- fice contra epilepsiam, GATTARIA 2) excalefacit et siccat ordine tertio. Tota planta in vino cocta urinam et menses provocat, tum pota quum in de- sessionibus usurpata. Ventriculi doloribus frigidis, colicis erueiatibus a flatu pro- venientibus suceurrit et feminas steriles prolificas facit, ubi sterilitas a frigida et humida intemperie fuerit nata, uterum nempe valenter calefacit et siccat. Recens tusa et mamillis puerperarum induratis imposita tumorem resolvit et lac coneretum liquefacit. In lixivio cocta malignam capitis scabiem infantum optime sanat atque ulcera putrida purgat, si eadem aliquoties sub aqua calida caput abluatur. GENTIANA RUBRA VERA) calida et sicea est ordine 2:do, summe amara. Contra pestem et cetera venena multum efficax est drachmæ pondere pota cum vino calido, in quo ruta decocta est. Ventris tineas et lumbricos necat, tussim antiquam et orthopn@am sanat, ventriculum roborat, colicos dolores sedat, morsus serpentum et canum rabidorum sanat, abstergit, extenuat, purgat et obstruxione li- berat non modo sumpta, sed et subjecta, menses, fœtus et secundas exeludit. Longo usu quoque probata est in quartana febri ad drachmam unam cum æquali quantitate vini et aque borraginis ad uncias quatuor per horam unam ante accessionem hausta; nam plurimas quartanas hoe modo feliciter sanatas esse scribunt, præsertim si tribus vel 5 vicibus potio hee ante accessionem repetatur. Gentiana alba vide Cervaria. Gentianella vide Amarella. GERANIUM *), Vulneraria est planta. Chirurgi in suis potionibus ea feliciter utuntur ad re- centia vulnera et ulcera sananda; tormina quoque intestinorum et articulorum fotu sedant. GERANIUM SANGUINARIUM >). Vulneraria quoque est herba, tam in potionibus addita quam exterius admota. Radix in vino rubro decocta præclara medicina adversus diarrhæam, dysenteriam, 1) Offiein., Dop. et al. Salvia Sclarea L. — Syn. Horminum GEsx. et al. Scarlea Los. 2) Marrn. et al. Nepeta Cataria L. — Syn. Nepeta ex p. Corp. in Drosc. 3) Gentiana Drosc. et patr. fere omn. Gentiana lutea L.; «rubra vera» sine dubio sunt verba tantum pharmaceutica. 4) Drosc., Marr. et al. ex p. Geranium tuberosum L.; quod vix dubium est, si Franck. Spec. ed. II et patres comparentur. 5) Fucns. sub Geran. sexto; Eystett. Geranium sanguineum L. Jou. FRANCKENIT BoranoLoaia. 75 fluxum menstruum et omne sanguinis profluvium. FUCHSIUS scribit, quod ad san- guinem undequaque manantem compescendum nulla herba præstantior sit hoc ge- ranio, unde ab effectu et radicis rubicundo colore eam appellavit sanguinariam. GIALAPIUM 1). Radix vim habet purgatricem, gustu non ingrata, purgat humorem serosum, pituitosum et atrabiliarium. Dosis ejus est a serupulo uno ad ser. duo in debilio- ribus, in fortioribus a drachma una ad scrup. 4 cum vino, cerevisia vel jusculo aliquo. GINGIDIUM ?). Vires habet cerefolio vulgari similes, ideo inde repetende. GLADIOLUS à). Radicem habet geminam, alteram alteri insidentem. Superiorem cum vino sumptam venerem stimulare contendunt, inferiorem vero sterilitatem inducere. Alias superior radix cum fermento et melle contusa spieula et aculeos e corpore extrahit et puerorum enterocelas cum aqua mulsa sumpta curat. Gladiolus luteus vide Acorum falsum. Glycyrrhiza vide Duleis radix. GNAPHALIUM 1). Tota planta in vino austero vel aqua chalybeata decocta utilissima est ad dysenteriam et ewliacas passiones, teste DIOSCORIDE. Commendantur quoque ejus folia in pulverem redacta et cum aqua plantaginis vel vino rubro hausta ad puero- rum enterocelas. GRAMEN 5) refrigerat, extenuat et modice siceat. Radix graminis magne est efficacie ad urinæ diffieultatem, ad ealeulum ve- sicee et renum, quod CARDANUS lib. 4 aphor. Hippocratis, aph. 39, testatur his ver- bis: contigit aliquando sacerdoti, qui erat Prior, laborare caleulo; hie cum aliquam- diu renum dolore discruciatus esset, vinum gramineum ..... et statim quievit dolor; tertio die post lapillum dactyli ossi similem ejecit. Talem etiam experientiam ad- fert HIEROMYMUS TRAGUS in suo herbario, inquiens: hae radice ad frangendum la- pidem vesic» usus fui et novi illam esse magne operationis et efficacie. Felieiter quoque hance radicem usurpant medici in suis decoctis ad intestinorum vermes ne- candos atque hepatis obstruxiones tollendas. Gramen hederaceum vide Epatica fontana. 1) Gelapo, Jalapium, Mechoacanna nigra illis temporibus nomina pharmaceutica (Cfr. Frücx.-Hans. Phgraph., Monarp. et Baum.) radicis Ipomew Purge Hayn., plante etiamtune incognitæ. 2) Drosc., Marr. et al. Daucus Gingidium L. 3) Drosc., Matra, Don. ex p. et al. Gladiolus segetum Gawl. 4) Diosc. sec. Fucus., Gesn. Filago germanica L. sec. synon. Franck. Spee. ed. II; — nec Gnaphal. Diosc. sec. MATTH., SPRENG. ct al. 5) Drosc. ex p., Corp. Triticum repens LL. — Alii Pow quandam speciem ut «Gramen» depingunt. 76 R. F. FRISTEDT, GRAMEN SANGUINARIUM !). Hane herbam solum in manu detentam vel collo appensam omnem hæmorrha- giam sive sanguinis fluxum miraculose sistere tradunt. GRATIOLA 2). Magnam vim purgandi habet, alvum nempe vehementer laxat tam recens quam sicea sumpta, educit non modo lentam pituitam, verum etiam crassam et flavam bilem. In febribus quotidianis et tertianis præstans est, nam jecur et lienem expur- gat ac obstruxione liberat, lumbricos quoque ventris pellit, hydropi et putredinibus pulmonum adversatur. Datur etiam pulveris forma a scrup. j ad drachm. semis vel drachm. unam cum pauco semine anisi et feenieuli in jure pulli. Dosis herbæ ma- ceratæ vel decoctæ est a drachma una ad dr. duas vel amplius paulo. H litera. Halicacabum vide Alkakengi. Hastula regia vide Asphodelus. Herba cordialis vide Asperula odorata. HEDERA TERRESTRIS *) abstergendi, extenuandi et siccandi facultate prædita est. Omnes viscerum obstruxiones aperit, tum pulmonum, renum atque vesice ; aqua vite infusa eam efficacem reddit ad caleulos pellendos, estque singulare quo- rundam experimentum, teste PLATEARIO. Succum hederw propinatum plurimos a dysenteria et morte liberasse testatur HOLLERIUS. Idem succus cum pauca quanti- tate æruginis mixtus instillatur utiliter fistulis et cuniculosis tum aurium tum reli- quarum partium ulceribus. Syrupus e succo vel aqua stillatitia hederæ paratus mire valet adversus suppuratos, ulcera pulmonum et phthisin. HELIOTROPIUM 1). In vino cum semine fœnieuli coctum renum calculos frangit et expellit ac ventris animalia interficit, bilem quoque et pituitam, teste DIOSCORIDE, per alvum expurgat. Semen ad febrem tertianam et quartanam tollendam vim habet eximiam; ajunt nempe seminis grana 4 per horam unam ante accessionem cum vino pota quartanas finire, 3 vero grana tertianas. Verrucas quoque strenue exsiccat et absu- mit aliquoties affıietum. Succus ulceribus malignis, putridis et contumacibus prie- clare medetur infusus. HELXINE >) subfrigida est, abstergit leniterque constringit. Suceus gargarizatus tonsillarum inflammationes sedat, dentium dolores mitigat et aurium dolores cum oleo rosatio instillatus efficaciter sistit. Urinam quoque mi- 1) Tas. Panicum sanguinale L. — Syn. Ischemum GeEsw. et al. 2) Complur. patrum. Gratiola officinalis L. 3) Marru., Don. et al. Glechoma hederacea L. 4) Drosc. ex p., (majus) complur. patrum. Heliotropium europeum L. 5) Helxine ex p. seu Parietaria Diosc. et compl. patrum. Parietaria offi- cinalis L. Jon. Franccentt Boranouoaia. UG rifice pellit renesque a caleulo et arena sabulosa immundat 3 vel 4 une. pondere cum vino et saccharo potus; eandem vim exserit planta recens in vino cocta et renum ac pubis regioni calide imposita. Helvine cissampelos vide Convolvulus minor. HEMIONITIS 1). Tota planta in vino et aceto decocta, teste DIOSCORIDE, lienem absumit ideo- que obstruxionibus lienis inveteratis, duritiei, tumori et scirro mirificam præstat opem. Heptaphyllon vide Consolida rubra. Herba Gattaria vide Gattaria. Herba cancri vide Bursa pastoris. Herba infurinata vide Atriplex canina. Herba dysenterica vide Gnaphalion. HERBA SOPHIA ?). Tota planta in vino decocta et pota ventris lumbricos valde expellit. Idem efficit suceus ejus cum vino haustus. Fracta quoque ossa conglutinat recens tusa atque imposita et in hoe vires habet consolidæ majori pene similes. Semen ejus cum vino rubro vel aqua plantaginis potum dysenterias sanat. HERBA PARALYSIS #) calida et sicca est in tertio gradu. Tota planta in vino cocta et pota paralysi et arthritidi mirifice opitulatur. Confert quoque ad frigidos cerebri morbos, ad membrorum tremorem ac stuporem, additis ‘salvia et majorana. Radicis decoctum renum et vesieæ calculos ejicit, san- guinem concretum dissolvit ac urinam provocat. Adversus epilepsiam quoque pree- stans est. Nam refert NICOLAUS FLORENTINUS se quandam feeminam annorum 40, quæ ab infantia passa fuit epilepsiam, feliciter curasse solo usu hujus electuarii: Re- Herb» paralyticæ quant. quamlibet; pro lubitu ea incidatur minutim ac misceatur cum melle, atque addatur aliquid pulveris caryophyllorum, pyrethri et radicum p:eo- nie. Dosis drachmæ 2 vel 5 pro qualibet vice. Herba Paris vide Aconitum salutiferum. HERBA PEDICULARIS ?) in 4:to gradu ..... Semen acrem et urentem habet amputatum (?), pediculos et lendines omnes enecans. Decoquuntur semina contrita in aceto et oleo usque ad aceti consumptio- nem, hoc oleum illitum pediculos fugat et exterminat. Dolorem dentium quoque sedant semina in aceto decocta, si hoc decocto aliquoties subealide os colluatur. Quidam semina grosse concisa in linteolis parvulis includunt, deinde in os illud lin- teolum ponunt atque dentibus sensim premunt vel masticant, tum magnam pituitæ putridæ et salsee copiam elicit atque ita hominem szepe omni dentium dolore intole- rabili liberat. 1) Drosc., Don. et al. Scolopendrium Hemionitis (L.) 2) Do». et al. Sisymbrium Sophia L. — Syn. Thalictrum Tas. et al. 3) Bruner. et al. Primula officinalis Jacq. — Syn. Primula veris Marru. et al.; Verbasculum odoratum Fucus. et alior. 4) Corp. in Diosc. Delphinium Staphisagria Li. — Syn. Staphisagria Drosc. et patrum fere omnium, 78 R. F. FRISTEDT, HERBA URINALIS !). In vino decoeta et pota mirifice valet contra icteritiam, urinam provocat et caleulum renum expellit, cum radice pimpinellw cocta. Suecus ejus cancro et ceteris contumacibus ulceribus illitus vel infusus preeclare medetur. Aqua linariæ stillatitia aquas per urinam ducit, regium morbum sanat atque caleulos compellit. HEMEROCALLIS ?). Folia ejus refrigerandi et discutiendi facultatem possident, quare igni ambu- stis trita utiliter imponuntur nec non reliquis inflammationibus a sanguinis fer- vore ortis. HERBA TRINITATIS 8). Adversus scabiem decoctum ejus priedicatur, eegre spirantibus et pulmonum inflammatione laborantibus singulariter confert in aqua hordei cum radice liquiri- tix decocta. HERMODACTYLUS 4). Radix vim habet purgatoriam, pituitam imprimis crassam præsertim ex articu- lis purgans, ideoque podagricis prodest, hydropicis et arthriticis. Dosis a drachma j ad dr. j sem., in robustioribus ad dr. ij cum liquore convenienti. — [VIRSUNG- pag. ... 10 scribit hermodactylum esse colchicum .....5)]. HERNIOLA §) refrigerat, siccat et glutinat. Tota planta in vino vel aqua mulsa decocta urinam suppressam provocat et ealeulum renum eomminuit et ejicit, quin etiam lapidem vesicee (ut quidam asserunt) efficaciter quotidie expellit, ubi pulverem ejus bibant affecti ad drachmam pondere. Præstantissimum quoque fertur esse remedium adversus enterocelas sive peritonæi rupturam, nam complures hujus herbæ usu ab intestinorum ramice integre atque perfecte sanatos scribit DODONÆUS. Eandem efficaciam habet suceus ex herba re- centi expressus, referente HOLLERIO, certissimum et comprobatum ait esse remedium contra descensum intestinorum, nam 9 diebus ita percurat, ut postea non redeat malum; idem præstat aqua ejus stillatitia tot diebus hausta. Hieracium vide Accipitrina. 1) Vulgo. Linaria vulgaris Li. — Syn. Linaria Dor., Lon. et al.; Osyris Corp. in Diosc., Marrn. et al. *) Diosc., Marry. et al.; Lilium bulbiferum L. — Syn. Lilium aureum (ma- jus) Tas. 3) Fucus. et al. Viola tricolor L. — Syn. Jacea Marru. 4) Pharmacon, cujus origo, etiamnune minus cognita, jam in seculo XNVI:mo a nonnullis in Colchici quadam specie, a Marry. in Iride tuberosa L. quæsita. 5) Verba margini adscripta. 6) Cam. ep. Herniaria glabra L. — Syn. Millesrana Corp.; Polygonum minus MATTH. Jon. Francxentt Boranonoata. 79 HIERACIUM LATIFOLIUM MONTANUM’). Præstans quoque est hepatica herba, ad calidos hepatis affectus ejusque ob- struxiones tollenda; vires cichorio habet pares, quocirea in ejus locum, ubi deest, commode substitui potest. HIEROBOTANE ?) excalefacit, desiccat, aperit et abstergit. Folia in vino vel aqua decocta et vulneribus recentibus, tum inveteratis et putridis uleeribus imposita ea mirifice glutinat, purgat et cicatricat. Intrinsecus eum vino pota pestis malignitatem tollit, vulnera interiora et icteritiam sanat, menstrua provocat, renes, vesicam et matricem emundat. Collo appensa, referente FORESTO lib. 9 Observ. Med., observatione 52, capitis dolores acerbissimos miraculi instar mox sistit; contra epilepsiam etiam valde prædicatur certo anni tempore collecta atque appensa et pota. MIZALDUS verbenam, sole per arietem currente collectam, tritam et cum aliquot granis pæoniæ mixtam atque cum vino exhibitam in epilepsia mira- eula facere seribit. In diebus canicularibus colleeta atque ad inguina vel femora obligata libidinis flammam mirifice restinguit ideoque etiam herba sancta dicta est veteribus; idem efficit herba recens in manu, donee incaleseat, detenta. Hirundinaria vide Asclepias. HIRUDINARIA 3) vim habet consolidandi, eohibendi et exsiccandi. Præstans est planta vulneraria imprimis ad curandas puerorum enterocelas, tam intrinseeus pota quam extrinsecus emplastri modo imposita. Cum vino rubello decocta dysenterias et ventris fluxus reliquos sanat, conducit quoque ad sanguinis rejectiones, pulmonis exulcerationes et muliebria profluvia. HIPPOGLOSSUM ?). Ad omnes uteri affeetus, imprimis matrieis strangulationem, teste BAPTISTA SARDONIO, utilissima herba est in vino cocta. Datur quoque pulvis radieis magno juvamento drachm. pondere cum vino vel juseulo. Mirificum quoque remedium est ad puerorum enterocelas, si pulvis ejus continuis aliquot diebus cum decocto conso- lide majoris propinetur. Ad uvulæ quoque tumorem et prolapsam columellam præ- stantissima est in gargarismatibus usurpata, quam ..... restituit. HIPPOLAPATHUM HORTENSE 5). Radix in vino decocta et pota auriginem et calculum pellit. Idem faeit ra- -dicis pulvis drachm. pondere ex vino vel ex marrubii decocto haustus. Suceus ra- dicis, cum sulphure et lithargyrio mixtus, scabiem sanat illitus reliquasque cutis in- fectiones, velut lentigines, cum farina lupinorum extergit. Utuntur non raro medici 1) Tas. Hieracium villosum L. sec. Prins Symb. ?) Brune. Verbena officinalis L. — Syn. Peristerion Diosc., Verbena Diosc., Gusn. et al. 3) Tas. Lysimachia Nummularia L. — Syn. Nummularia Compl. patrum. 4) (Drosc.), Marrn. et al. Ruscus Hypoglossum Li. — Syn. Uvularia Brunr., Lon. 5) (Cfr. Dop., Tan., Lon. et al.) Rumex alpinus Li, forsan cum R. Patientia L. 1. lapath. hort. Drosc. confusus. — Syn. Rhabarb. monach. Gusn. et al. 80 R. F. Fristept, hae radice loco rhabarbari veri, sed in majore dosi, purgat nempe choleram (bilem) et pituitam. Datur a drachm. j ad dr. j sem. ad summum dr. ij cum pauco zingi- bere ex juseulo pisorum vel pullorum. Ifippuris vide Cauda equina. X HOLOSTIUM MAJUS !) vim desiccandi habet cum manifesta astrietione. Unde abrupta et contusa utilissima censetur imprimis radix ex vino rubello pota. Dieunt carnes in unum cogi, quas cum ea decoxerint, ad eum prope modum sicuti supra de majoris consolidæ radice diximus. HORDEUM ?) refrigerat et paullulum abstergit. Hordeum in aqua fontana vel fluviali decoctum cum radice liquiritiæ, uvis passulis minoribus, semine anisi et seminibus quatuor frigidis majoribus praestans auxilium est febrieitantibus, pleuriticis, hepaticis (?) et peripneumoniacis, quin etiam urine ardore affectis et renum ac vesicæ inflammatione laborantibus mirifice sub- venit potum. Horminum vide Gallitricum. HORMINUM SYLVESTRE ?) vires habet hormino sativo æquales. HYACINTHUS 1). Datur commodissime radix atque semen cum vino contra morsum phalangio- rum, icteritiam et urinæ suppressionem. HYDROPIPER 5) calidum est in 3:tio gradu. Folia cum semine trita ac suillo adipe permixta tumores antiquos reliquasque durities discutiunt, sugillata et maculas liturasque cutis nigras ac purpureas a seor- buto natas feliciter exserunt atque absumunt. Succus ejus vermiculosis auribus et reliquis inveteratis, putridis atque corruptis ulceribus instillatus vermes interficit, ul- cera mundat atque a corruptis humoribus expurgat. HYDROLAPATHUM 6) refrigerandi, exsiccandi et constringendi vim habet. Radix et semen in vino rubello vel aqua plantaginis decocta alvi fluxum, dy- senteriam et menses incommode fluentes sistit. ITyoscyamus vide Altercum. HYPERICUM ?) excalefacit, desiceat, incidit, aperit, cohibet et agglutinat. Tota planta in vino decocta urinam et menstrua provocat, tertianas et quar- tanas febres compescit, tremorem membroruni emendat, paralysin et schiaticam sanat 1) (Diosc.?) Tas. Plantago albicans L. *) Drosc. et patr. Hordeum vulgare L. et affin. 3) Corp. in Diosc., GESN. et al. Salvia pratensis L. — Syn. Orvala ex p. Don.; Sclarea Tag. (Marrx. habet S. silvestris L.) +) Diose., Marrı., Gusy. et al. Hyacinthus orientalis L. 5) Drosc., Marru. et al. Polygonum Hydropiper L. 6) Los. ex p. et al. Rumex Hydrolapathum Huds. Cfr. Prins Novit. II, 111. — Syn. Lapathum aquaticum (BAvx.) 7) Compl. patrum. Hypericum perforatum L. Jou. FRANCKENII BOTANOLOGIA. 81 atque omnia vulnera recentia mirifice consolidat. Folia arefacta, trita atque in- spersa humida atque putrida ulcera persanat. Paratur ex floribus hypericonis egre- gium balsamum sive oleum vulnerarium vulneribus recentibus conglutinandis effica- cissimum hoc modo: Rec. summitatum hyperici cum floribus une. iij, macerentur in vino odorifero vel vino rubro diebus tribus et noctibus, bulliantur deinde in vase duplici, obturato orificio vasis; postea exprime (flores e vino) et recentis hyperici par pondus injice et iterum macera dies 3 ac noctes, coque et exprime; tum etiam tertio recens hypericum adde, et si vinum minuitur, adde aliquod, postea adde terebinthinæ clare une. iij, olei veteris clari unc. vj, croci scrup. unum; coquantur in duplici vase usque ad vini consumptionem, cola, exprime et oleum repone. Semen hyperici cum vino sumptum renum exulcerationes curat, calculos expellit et febrem quartanam sanat. HYSSOPUM !) calidum et siccum est ordine 3:tio. Pectoralis est herba, nam peculiariter peripneumoniæ, asthmati, orthopnæzæ et tussi veteri ex destillatione opitulatur, præsertim si ex aqua mulsa cum uvis passis, ficu, radice liquiritiæ et rutæ decoquatur ac potetur. Menses præterea et urinas commovet, sugillata delet, febrium horrores excutit, inflammationes stomachi discutit nec non epilepsiæ, in qua peculiarem habet prærogativam, preeclare medetur. I litera. Jacea vide Herba Trinitatis. Jacobea vide Flos 8. Jacobi. Jecoraria alba vide Epatica fontana. IMPERATORIA 2) ealida et sicca est ordine tertio. Commendatur radix adversus ventris tormina, ventriculi et uteri inflammatio- nes, menses ducit, urinam movet et stranguriam tollit. Eadem ex vino pota uteri suffocationibus confert, obstruxiones hepatis et lienis tollit, asthmaticos juvat, febrim quartanam et hydropem præclare sanat. Prodest quoque mirifice comitialibus, reso- lutis (paralyticis), veternosis et convulsis ex vino salviato pota. Contra pestem ve- nenatosque tum serpentum, tum reliquorum animalium morsus et ictus valde efficax est, nam superat in hoe angelicam et levisticum. Datur drachm. sem. cum dr. j theriacæ ex aqua cardui benedicti, scabiosæ et acetosæ, nam sudorem pellit et omne pestilens virus potenter discutit atque expellit. Inguinalis vide Aster atticus. Intubus vide Endivia. IRIS 2) calida et sicca est 3:tio gradu. Inveterata omnia pectoris pulmonumque vitia in aqua mulsa decocta sanat, crassos nempe, frigidos et glutinosos humores attenuat atque educit. In pharmaco- poleis duæ nobiles confectiones ab hac radice denominatæ venales prostant, quarum una diairis, simplex, altera diairis Salomonis appellatur, que adversus respirandi dif- 1) Complur. patr. Hyssopus officinalis L. 2) Marrn., Gesn. et al. Imperatoria Ostruthium L. 3) Diosc., Marru. et al. Iris germanica L. et I. florentina L. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 11 82 R. F. Frisrepr, ficultatem, inveteratam tussim et omnem thoracis noxam frigidam efficaciter valent. Aperit quoque reliquorum viscerum obstruxiones, ventris tineas pellit, urinam et men- ses cit atque caleulum renum expellit. Contra gonorrhæam a vasorum seminalium imbecillitate et laxitate ortam præstans est auxilium, si solum drachm. j hujus ra- dicis permisceatur cum une. j s. sacchari rosatii et quotidie matutina hora hujus mixture cochlear unum exhibeatur. FALLOPIUS, medicus patavinus, sæpius feliei cum successu hac medicina se usum fuisse scribit in illis, quibus genitura perfluxit. Radix iridis in vino vel cerevisia suspensa gratum saporem et suavissimum viola- ceum odorem cerevisiæ largitur. Eadem vestibus interposita non solum odoris fra- grantiam conciliat, sed etiam a tinearum erosionibus eas tuetur. Tris palustris lutea vide Acorum falsum. Ischæmun vide Gramen sanguinarium. Iva artetica vide Chamæpitys. JUNCUS 1) refrigerat leviter et desiccat. Semen ejus tostum, ait DIOSCORIDES, ex vino rubello potum alvi fluxum sistit et rubra fœminarum profluvia. Semen non tostum potum somnum conciliat, nam frigidos ad cerebrum mittit vapores, quibus homines somnolenti efficiuntur. JUNCUS FLORIDUS 2). Ea omnia præstare potest, quæ de priore dicta sunt. JUNCUS ODORATUS *) modice calefacit et astringit. Prodest jecoris et ventriculi imbecillitatibus, sanguinem exsereantibus auxilia- tur, urinam cit et menses flatusque resolvit. Tota planta, ait MATTHIOLUS, in gal- linaceo jure decocta utilissima redditur fœminis, que uteri doloribus in puerperiis laborant. L litera. Labrum Veneris vide Dipsacus. LACTUCA 1) humida est ordine 2:do, frigida initio 3. Lactuca per se vel in acetariis comesta ventriculi et præcordiorum æstum compescit, bilem fervidioremque sanguinem frenat. Somnum quoque conciliat, alvum laxat, lac evocat et veneris insomnia arcet. Suecus fronti vel temporibus illitus ca- pitis dolores febrientium mulcet, inflammationes omnis generis exstinguit, ignibus sacris opitulatur, venerem restinguit et seminis profluvium compescit. Sed ejus ni- mius usus cavendus est preesertim conjugatis, quee procreandis liberis operam dant, Semen ad prædictos affectus quoque utiliter adhibetur. Imprimis lacteus ejus liquor urine ardoribus et renum ac vesic® inflammationibus egregie subvenit potus, som- num item provocat ac genituræ profluvium sanat. Lactuca leporina vide Cicerbita. 1) Marta. et al. Juncus conglomeratus L. (et affin.?). 2) Marru. Butomus umbellatus Li. Cfr. Lany. Lapp. 3) Marrx. et al. Andropogon Schenanthus L. — Syn. Schenanthus Lon., Tas. 4) Diosc., Marrx. et al. Est et Lactuca sativa L. et L. Scariola L. sec. vires e Diosc. citatas. Jon. Franckentt BoTanoLocıA. 83 LAGOPUS !) astringit et exsiccat. Tota planta in vino austero vel aqua plantaginis cocta dysenteriam et ceteras alvi fluxiones sanat. Decoquitur quoque utiliter in aqua hordei cum uvis passulis, radice liquiritiæ et semine anisi; hoc decoctum propinatum febrilem calorem febrici- tantium, tum urine ardores et renum ac vesicæ inflammationes restinguit. LANCEOLATA 2). Vires habet plantaginis ...... similes, de qua sub litera P. agendum est. Imprimis hic notandum est circa hane plantam, quod insignem vim habeat contra febrim quartanam et tertianam, hoe modo usurpata: Rec. plantaginis minoris radices easque bene lava et sieca, pulveriza et sacculo ex aluta consuto, ut serventur, im- pone; ita integrum annum durare possunt radices pulverizatæ. Tempus autem col- lectionis radicum est ab ineunte Majo usque ad festum Jacobi. Radices sic collectas et præparatas hoe modo febricitantibus propinare poteris: Cape une. iij vel jv aceti rosatii(?) eique ad magnitudinem binarum avellanarum pulverem radicum immisce sieque ægrotanti ante accessionem exhibe et, ut jejunus ab istius sumptione per tri- horium maneat, mone; repete ter, si opus erit. Hoc medicamento etiam refractariæ febres fuere feliciter curate. Lampsana vide Brassica silvestris *). LAPATHUM ACUTUM ?) digerentem detergentemque facultatem habet. Proinde radix ejus vino decocta et pota auriginem pellit, caleulos excludit et lienem induratum ex aceto resolvit. Radix in aceto decocta dolorem dentium gar- garismo compescit; idem efficit radix recens, si eam per taleolas concisam super dentem dolorosum posueris, nam illico dolor sedatur, preecedentibus tamen universali_ bus præsidiis, purgatione vel venæ sectione vel scarificatione. Suceus radicis cum aceto mixtus vel foliorum suceus cum sulphure illitus scabiem, lepras impetiginesque sanat. Semen astringendi vim habet ideoque ex vino rubello vel aqua ferrata vel communi potum diarrhceas, dysenterias et cetera alvi profluvia sistit. Lapathum aquaticum vide Hydrolapathum. Lappa major vide Bardana. LAPPA MINOR’). Tota planta in vino et aceto decocta, deinde tusa et cataplasmatis modo cum farina fabarum vel lupinorum extrinsecus imposita strumas scrophulasque delet et 1) Drosc. et compl. patr. Trifolium arvense L. — Syn. Pes leporinus Corp. in Drosc. 2) Tag. ut synon. Plantayo lanceolata L. — Syn. Plantago minor Dop., GESN. et al. 3) Suo loco in mscr. omissa. Lampsana Marru., GEsx. et al., Raphan. silv. Corp. in Drosc, est Sinapis arvensis L., apud Tas. «Ackerköb, e quo forsan Bras- sica silvestris Franck. — Alias Brass. silv. est species Brassicæ Lixn. 4) Log. et al. Rumex acutus L. (?) — Syn. Oxylapathum Diosc., Marru., Don. et al. Cfr. SPRENG. in Diosc. 5) Brunr., Trac. Xanthium strumarium L. — Syn. Xanthium Diosc. et patr. [0 2) 4 R. F. Fristepr, absumit, si frequenter admoveatur; insignem nempe diseutiendi et humores grossos dissolvendi vim habet Semen vel radix in vino vel aqua petroselini decocta hepa- tis ac lienis infarctus expedit, menses et urinam movet et renum ae vesice ealeulos expellit. Commendat quoque DIOSCORIDES semen hujus plante ad capillos capitis flavo colore tingendos, si prius tusum vel confractum acetabuli instar lixivio vel vino vel aqua tepida madescat et mox capiti, nitro antea bene perfricto, illinatur. LATHYRIS !) est dejectoria herba impetuosa. Bilem, .pituitam et serum copiose dejiciens per alvum et per vomitum. Decem duodeeimque seminis grana a cortice deliberata tusaque et cum ovo sorbili devorata vomitum potenter citant itaque iis utiliter propinatur, qui philtra aut alia veneficia devorarunt; nam illa efficaciter expellunt, ait clarissimus MATTHIOLUS. DIOSCORIDES grana 6 aut 7 in catapotio vel cum ficis aut dactylis devoranda exhibet, sed postea aquam frigidam superbibendam suadet. FERNELIUS grana illa integra a 7 ad 12 saccharo vel melle obducta exhibet atque sie minus stomachum ledere affirmat. Ad eundem quoque usum 3 quatuorve folia lathyridis ex pingui jure cum oleribus de- coquuntur. LAVENDULA ?) excalefacit et siccat ordine 2:do. Valet ad omnes frigidos cerebri morbos, ventriculum roborat, uterum calefacit et menses ciet. Aqua vel vinum decoctionis ejus potum confert epilepticis, apoplec- ticis, paralyticis, quin etiam colico dolore, matricis suffocatione et urinze suppressione detentis. Contra syncopen et cardiacam passionem ex frigida causa efficax est, in vino et aqua rosatia decocta atque ita patienti propinata. Stillatitia ejus aqua plu- rimum valet ad apoplexiam pota, amissam loquelam restituit, nervosas partes robo- rat, fronti, vertici et temporibus illita, hemiplexiæ, vertigini ac comitiali morbo summe prodest; animi deliquia quoque cum pota, tum naribus et arteriis illita tollit. Denique etiam pediculos e capite, barba et ceteris partibus miraculose abigit et ex- pellit, si hae aqua dictze partes abluantur, teste FORESTO lib. 8 de vitiis cap., ob- servatione 16. Laver vide Apium palustre. LENS *) vim desiccandi et valenter astringendi habet. Lens cum cortice cocta et devorata alvum sistit, puerorum quoque vermes ex- pellit nee non morbillos et variolas primum jusculum ejus epotum. In aceto decocta strumas et reliquas corporis durities discutit et resolvit. Efficacius operatur, si ei addatur farina fabarum et lupinorum. LENTICULA PALUSTRIS?) frigida et humida est ordine 2:do. Igni sacro et podagris calidis ceterisque inflammationibus cum polenta com- mode illinitur. Ad oculorum rubedinem tollendam, phlegmonas palpebrarum, mamma- ") Drosc. et patr. fere omn. Euphorbia Lathyris L. — Syn. Noli me tangere FRANCK. (nec. alior.) secundum nomen germanorum »Springkraut» fictum videtur. 2) Marru., Corp. et al. Lavandula officinalis Chaix. 3) Drosc., Corp., Don. et al. Ervum Lens L. 4) Diosc., Trac., Tas. et al. Lemna minor L. JoH. Franckentt BOTANOLOGIA. 85 rum, testiculorum reliquarumque partium sopiendas præstans est. Nam egregie re- frigerat et humectat. Ob id omnibus inflammationibus et collectionibus calidis in principio apposita utilissima est. Ad eundem affectum aqua ejus stillatitia intrin- secus a quibusdam, ad internas viscerum inflammationes, ad pestilentes febres magna utilitate exhibetur. LEPIDIUM !) calefacit ordine 4:to. Præstans est adversus morbos ...., scorbutum cum melle absumit usurpatum, ischiaticis quoque presenti medio illinitur tritum cum radice enulæ et hore qua- drante impositum; revellit nempe materiam morbificam, que doloris causa est, a partibus profundioribus ad cutis superficiem atque ita ægros restituit. Idem prestat radix contusa et cum axungia salsa permista atque locis dolentibus imposita. LEUCOJUM ALBUM ?). Vires habet leucojo aureo æquales, ut que ibi dicta sunt, hue commode trans- ferri possunt. Leucojum aureum vide Cheiri. LEVISTICUM *) excalefacit et siccat ordine tertio. Decoctum e radicibus paratum cum vino coctionem ventriculi juvat, stomachi inflammationes discutit, intestinorum dolores juvat, sudorem movet, urinas, arenulas et menstruum pellit, suffocationi uteri prodest, calculosis et nephriticis subvenit nec non venenosos serpentum reliquarumque ferarum morsus sanat. Ad pestem mire quoque valet levistici radix, perinde ut angelicæ contra omne virus: qui mane hujus frustum radicis deglutierit, per totum illum diem iminunis erit a pestilenti contagio, asserit TABERNEMONTANUS; si drachm. s. vel dr. j hujus radicis cum pauxillo the- riacæ dissolvatur in aceto calendulæ et vino atque ita sumatur, præstantissimum auxilium erit iis, quos pestis corripuit, si per duas horas sudent; ita nempe omne venenum a corpore expellitur. Semen levistici jisdem virtutibus pollet, per vomitum et sedes in nimia quantitate sumptum purgat, flatus ventriculi, uteri et intestinorum resolvit, colicos dolores sedat, menstrua purgat et matricis suffocationi medetur. Suceus levistici caleulum cum vino potus resolvit, menstrua item provocat, secundi- nam, fetum mortuum atque molam efficaciter expellit. LIBANOTIS4) calida et sicca est cum astringendi quadam facultate tertio ordine. Omnibus capitis et cerebri affectibus frigidis preeclare medetur, cerebrum, cor, sensus et memoriam confirmat, nervosas partes roborat ideoque paralysi et tremori salutaris est. Lienis et jecoris obstruxiones in vino cocta reserat, icteritiam sanat, quim etiam uterum mirifice roborat ejusque fluxus diuturnos, præsertim albos juvat. Lichen vide Epatica fontana saxea. 1) Drosc., Marrn. et al. Lepidium latifolium L. ?) Drosc., Marru. et al. Matthiola incana (L.). 3) Officinar. seu Ligusticum Corp. in Diosc., GESN. et al. Levisticum officinale 1.., cujus vires in mscr. e TAB. citentur, nec Laserpitium Siler L. 3) Diosc. ex p. Libanotis seu Rosmarinum Marra. et al. Cachrys Libanotis L., (sed vix Rosmarinus officinalis L.) 86 R. F. Fristepr, LILIUM ALBUM!) radice et foliis digerit, desiccat et abstergit. Radix assa vel sub cineribus tosta et deinde tusa cum oleo rosatio ambustis medetur. Cum ficu et furfure tritici in lacte coctum, tusum et applicatum omnes durities uteri, mamillarum reliquarumque partium emollit. Oleum, quod de floribus paratur, etiam vim emolliendi et relaxandi habet, scirrhosos humores et dolores quos- libet sedandi; quare thoracis, ventriculi, uteri, renum, vesicæ atque nervorum dolori- bus utiliter illinitur, nam lenit et cogit. Aqua florum stillatitia est nobilissima me- dicina ad cordis affectus, ad cardialgiam, syncopen et uteri suffocationem, secun- dinam quoque pellit, partus promovet, dolores puerperii sedat; ob id puerperis be- nedicta est medicina ad une. iij qualibet vice pota. LILIUM AUREUM ?) et LILIUM SARRACENICUM à). Conveniunt viribus cum lilio albo ideoque de illis nihil peculiare dicendum restat. LILIUM CONVALLIUM *). Flores illius sunt in usu medico; odorem habent fragrantem, suavem et ju- cundum. Corroborant cor, cerebrum et omnes principes facultates, ideo aqua e flo- ribus exstillata utiliter propinatur comitialibus, apoplecticis, resolutis, tremulis, con- vulsis, vertiginosis et veternosis, tum cardiacis et cordis palpitatione detentis, miri- ficam quoque opem fert ægre parturientibus et a venenatis animalibus demorsis. Aqua vero ex his floribus hoc modo commode destillabis: Re. florum lilii convallii recentium libram s. vel Ib. unam (alii, ut efficacior fiat aqua hee, addunt flores la- vendulæ et roris marini, cardamomum, caryophyllos, einnamomum et erocum); po- nantur in vini optimi mensuram 1 vel duas; stent in infusione per dies 10 vel ultra, sed bene clausa; deinde vitreis organis secundum artem aquam elicito, quam dili- genter serva. Hee aqua ad une. iij vel jv cum conserva borraginis, melissæ, ca- ryophyllorum hortensium et anthos, quantum satis est, exhibita preenominatis affec- tibus mirum in modum opitulatur. Lilium inter spinas vide Caprifolium. Linaria vide Herba urinalis. LINUM °) calidum est primo ordine. Semen in usum venit medicum. Omnem inflammationem compescit, omnem duritiem emollit omniaque apostemata maturat cum melle, oleo et aqua vel lacte decoctum atque ad emplastri mollis formam redactum. Cum lixivio coctum parotidas duritiesque inveteratas discutit et cum sero lactis vel aqua, raparum ambustis præ- clare confert cum linteolo impositum, nam eito et feliciter eurat. Semen lini super carbones positum et fumus ejus per nares attractus sistit catarrhum, per vulvam im- missus suffocationem matricis tollit. Oleum lini calefaciendi et emolliendi vim habet, ob id. uteri duritiem et reliquarum partium seirrhos præclare emollit, prodest etiam 1) Gesn., Fucus. et al. Lilium candidum L. *) Vide Hemerocallis, que est synonymon sec. Franck. Spec. *) (Tas.) Lilium Martagon. L. — Syn. Martagon Marru. et al. *) Complur. patr. Convallaria majalis L. 5) Diosc. et complur. patr. Linum usitatissimum L. Jou. Franckentr BOTANOLoGIA. 87 nervorum contusionibus et convulsionibus, per elysterium intestinorum erosionibus et colicis doloribus utiliter infunditur, magno quoque auxilio intrinsecus potandum exhibetur nephriticis et pleuriticis. Inter remedia pleuritica, ait doctissimus GES- NERUS, nil melius reperi oleo lini ad une. j s. vel amplius calide cum cerevisia epoto, quod anhelitum mox facilitat et alvum probe laxat. Ambustis quoque illitum (prius tamen aqua nymphe vel rosarum aliquoties ablut, . . ut magis refrigerat) præ- clare auxiliatur. Aqua e floribus lini cœruleis exstillata ophthalmiea est, nam ocu- lorum nævos, maculas et nubeculas feliciter abstergit et consumit; ad variolas et morbillos ad cutem propellenda quoque utiliter potatur. LINGUA CERVINA !) astringentem et resiecantem facultatem habet. Unde ad dysenterias et alvi profluvia plurimum valet pota. DIOSCORIDES folia in vino decocta serpentium morsibus adversari seribit. Ad lienis affectus quo- que mirifice commendatur, quemadmodum experientia docuit, cujus obstruxiones tollit, duritiem et tumorem minuit. Aqua ejus stillatitia prædicatur ad cordis pas- siones, ad animi deliquium et singultum. Ad pestiferas quoque febres eurandas in- signis est, quod plurimis factis periculis comperttim est, ait JOHANNES A PORTA. LINGUA SERPENTINA ?) frigida est primo ordine et sicca secundo. Vulneraria est planta recentibus vulneribus glutinandis aptissima, nam in iis eurandis, ajunt BAPTISTA SARD[ONI-JUS et PARACELSUS, mirabiliter operatur. Folia recentia tusa et vulneribus imposita mirifice glutinant. Idem facit suceus illius, radiis solaribus per aliquot dies, donee depuretur, expositus; hoc succo si vulnera abluuntur, maxime glutinantur. In hane rem quoque chirurgi oleum ex ophioglosso parant, foliis cum oleo rosarum vel olivarum ad solem aliquamdiu maceratis inso- latisque, quod non solum recentia vulnera, sed etiam ulcera vetera sanat. Alii ad- dunt huie oleo resinam abiegnam vel lariceam atque ita insolant. Si hoc oleum vis facere magis compositum et efficax, adde succum radicis consolidæ majoris et lum- bricos terrestres stentque simul in maceratione et insolatione, sicut dictum est, tune etiam nervos abscissos glutinat mirifice. LITHOSPERMUM ?). Semen lithospermi calidum et siccum est ordine 2:do. Cum vino albo potum caleulos comminuit, urinas pellit stranguriamque discutit. Datur quoque magno cum fructu ægre parturientibus ad drachm. j vel ij ex lacte muliebri vel aqua alia appropriata. Lithospermum arvense vide Anchusa arvensis minor. LOLIUM 4) calidum est ordine tertio, siccum 2:do. Semen lolii cum fimo columbino, caprino, bubulo et semine lini coctum in lixivio vel vino strumas discutit et resolvit, quin etiam cetera apostemata duriora ") Lon. et al. Scolopendrium officinarum Sw. — Syn. Phyllitis Diosc., Marrn. et al. ?) Cas., Cast. Ophioglossum vulgatum Li. — Syn. Ophioglossum Compl. patr. 3) Corp. in Drosc., Fucus. et al. Lithospermum officinale L. — Syn. Milium solis Trac. +) Diosc. et compl. patr. Lolium temulentum L. 88 R. F. FRISTEDT, concoctu difficilia emollit, maturat et tandem rumpit. Farina seminis in aceto cum sale et sulphure vivo cocta et illita feras serpigines et lepras tollit. Eadem farina intrinseeus sumpta cum vino vel aqua portulacæ sive graminis lumbricos ven- tris expellit. LONCHITIS !) astringendi vim habet. Folia ejus recentia tusa vulneribus glutinandis utiliter adhibentur eorumque inflammationes prohibent, sicca vero folia cum aceto decocta et pota lienem indura- tum absumunt, teste DIOSCORIDE. LOTUS URBANA ?) temperatam habet naturam. Cum ficu, malvæ semine et radice liquiritiæ in aqua hordei vel mulsa decocta et pota valet contra pleuritidem et peripneumoniam, dolores lenit, apostemata in- teriora pectoris, renum et vesice maturat, emollit, rumpit et abstergit. Extrinsecus usurpata in fotu, oculorum inflammationes et durities mollit, tum uteri, cordis, re- num, vesicæ et testium, in lacte cum semine lini et fœnu græci cocta atque impo- sita. Suecus cum melle rosatio coctus vel saccharo cand. rosato oculorum argemata, nubeculas ac ceteras ealigines discutit immissus. LOTUS SYLVESTRIS *) vim quoque emolliendi maturandique habet. Ideoque prædictis affectibus cum loto urbana utiliter accommodatur. LUNARIA MINOR ?). Vulneraria est planta, refrigerantem et resiccantem facultatem obtinens cum astrixione nonnulla, linguæ serpentinæ quoad vires simillima est. In vino rubello decocta et pota vulnera glutinat, fracturas sanat, quod quoque præstat extrinsecus imposita. Tota planta in pulverem redacta et cum vino austero continuatis vicibus usurpata puerorum enterocelas et dysenterias curat, quin etiam superfluos menses sive albos sive rubros efficaciter sistit et compescit. LUPINUS 5) excalefaeit, siccat, abstergit, resolvit, mundificat et aperit. Farina lupini cum melle .... vel cum ruta in aqua mulsa decocta ventris animalia necat et expellit; idem præstat cum absinthio, ruta et mentha ventri exterius imposita. Lienem et hepar cum ruta et pipere deobstruit, urinam movet, menses et foetum mortuum pellit cum myrrha et melle pota vel per vulvam immissa. Ulcera maligna, quæ cacoethe vocantur, psoras, gangrænas, cutis maculas, livores, pustulas, vitiligines valide extergit cum melle et lixivio illita. Quin etiam ulcera in capite manantia, putrida et sordida, ut achoras, mundificat, purgat et sanat, in aqua pluviali vel decoctionis pisorum cocta; qua decoctione si capitis ulcera aliquoties 1) Drosc., Marry. et al. ex p. Aspidium Lonchitis Sw. *) Marru. Melilotus officinalis (L.) collect. 3) Marru. Melilotus cerulea (L.). — Nomen Loti silvestris FRANCK., si MATTH. sequi non vis, vix ad certam plantam referre poteris. 4) Marru., Grsn. et alior. Botrychium Lunaria Sw. 5) Corp. in Diosc., Marru. et al. Lupinus albus L. Jou. FRANCKENII BoTANOLOGIA. 89 calide abluantur, feliciter sanantur. Ceterum in oxymellite vel aceto et melle de- cocta atque cataplasmatis instar supposita omnis generis tumores duros, frigidos, strumas, naphtas (?), scrophulasque resolvit, discutit atque consumit; Valentius (2) autem ait (9 valentius autem agit?), si ei addatur fimus columbinus et caprinus. LUPULUS SALICTARIUS !) calidus et siccus est ordine 1:mo, aperit et detergit. Lienem et hepar expurgat ae ab obstruxionibus liberat, menses movet, icte- rum, scabiem et gallicam luem sanat, datur quoque utiliter contra febres diuturnas ab humoris biliosi infarctu provenientes. Semen semidrachm. vel drachm. pondere potum ventris animalia necat, menses et urinam movet. LUTEOLA 2). Præstat ad ea omnia, ad que lupulum valere diximus. LYCHNIS ARVENSIS 8). Farina seminis lentigines et ceteras cutis fœditates delet cum melle excepta et illita, menses et urinam provocat ac lumbricos ventris exterminat. Radix sub lingua detenta narium hæmorrhagiam sistit, teste KEMPMANNO. Sutfimigium ex se- mine paratum pellit serpentes et alios venenatos vermes. LYCHNIS VISCOSA 4). Vires habet caryophylli silvestris similes. LYCOPODIUM >). Præstat tota planta ad calculosos affectus, nam si vino calido incoquatur, eo epoto renum calculi franguntur pellunturque certissimo experimento, ait clariss. MATTHIOLUS. Idem affirmant HEIRIUS, LONICERUS, TRAGUS et CASTOR DURANDUS; insignem namque ei vim attribuunt urinam remorantem ciendi calculumque minuendi atque expellendi. LYSIMACHIA LUTEA ®) refrigerat et adstringit ordine 2:do. Decoctum ejus vel succus epotus cum vino rubello dysenteriam sanat et men- sium abundantiam cohibet, sanguinis quoque rejectiones supprimit tali modo sumptus. Herba recens trita et emplastri modo fronti vel naribus illita sive imposita erum- pentem e naribus sanguinem compescit. Lysimachia suffita acerrimum nidorem reddit, qui serpentes fugat et muscas ac culices necat. 1) Gesx., Fucus., Los. et al. Humulus Lupulus L. *) Los. Reseda Luteola L. 3) Tas. Agrostemma Githago Li. — Syn. Pseudomelanthium Marrn., Log. et al. *) Eysr., Baux. ex p. Lychnis Viscaria L.(?), ut etiam sec. nomen suec. in FRANCK. Spec. concludi potest, sed synon. Superba ad Dianthum superbum L. (et aff.) pertinet. Hic, ut videtur, confusio quædam auctoris. 5) Tas. Lycopodium clavatum L. — Syn. Muscus terrestris MATTH. et al. 6) Trac., Fucus., Log. et al. Lysimachia vulgaris L. —- Syn. Salicaria GES. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 12 90 R. F. FRisrepr, M litera. MACULATA !) vim refrigerandi et astringendi habet. Ideoque vires cum lysimachia lutea pares habet succus ejus epotus. Imprimis vero hoc gmirabile est in hae herba, si alias verum quod refert divinus BATTHUS, professor medicine Rostochiensis, in sua epistola ad HENRICUM SMETIUM perscripta, cujus verba inde excerpta hie placet subnectere. »Multos incurabiles morbos ab in- cantamentis ortos hee herba ad miraculum sustulit, cujus rei testes habeo plurimos, secretum te celare nolo: herbam ipsam recentem contra fluminis ductum lavo, lotam aliis herbis, ne agnoscatur, misceo ac in saceulo ad locum affeetum impono vel in lavacro calido affectam partem ea foveri jubeo; hine herbam defodies in terram, ut putrescat; ubi nempe putruerit, morbus sublatus est. Hee BATTHUS. Magistrantia vide Imperatoria. Majorana vide Amaracus. MALVA?) humida et glutinosa est, leniter digerit et emollit, moderato et tepido calore prædita. Decoctum malvæ exterius administratum uteri duritiem mollit . . . . ero- sionibus intestinorum, uteri et sedis prodest, clystere cum semine lini infusum aut fotu admotum. Intrinsecus vero sumptum alvum laxat et emollit, renum et ve- sicæ inflammationes sedat, stranguriam curat et partum difficilem faciliorem reddit. Idem facit suceus ejus cum vino vel juseulo ad uncias 6 haustus. Imponuntur quo- que folia malvæ recentia utiliter, prius leviter trita, sacris ignibus et ambustis cum farina tritici et albumine ovi; imprimis vero cum oleo mixta ictibus vesparum et apum efficaciter imponuntur, teste DIOSCORIDE. MALVA HORTENSIS 2). Convenit viribus cum malva vulgari et ad ea omnia, de quibus ibi dictum, efficax est. MANDRAGORA 1) refrigerat ordine tertio (alio nomine vocatur circeium). Tota planta narcotica et soporifera est, imprimis ejus radix. Vinum, in quo radix fuit infusa, valet in pervigiliis et doloribus, somnum nempe altum inducit et sensum dolorifieum stuporem partibus inducendo tollit. Alii radicem in vino ad tertias decoquunt et jus defæcatum servant, ex quo cyathum unum vel alterum prie- bent iis, qui vel amburi vel secari debent; etenim tune nullo dolore afficiuntur, sed veterno quodam pressi torpescunt. Radix cum pyrethro in aceto et aqua vel vino decocta dentium dolorem tollit; ignibus quoque sacris et herpetibus ex aceto trita et illita medetur, et in aqua vel vino decocta atque eum polenta cataplasmatis in- star imposita articulorum dolores lenit et durities omnes emollit ae discutit. Poma ") Ut videtur, Franck. Polygonum Persicaria L. (& P. lapatifolium L.) sec. Linn. Lapp., quod cum eitatione ad Bartuum optime quadrat. — Syn. Plumbago Prix. ?) Marta. et al. Malva rotundifolia L. 3) TraG., Fucus., Don. et al. Alcea rosea L. *) Drosc. et complur. patr. Mandragora officinarum L. (collect.). Jon. Francxentr Boranonoata. Onl mandragoræ solo olfactu soporem adterunt, in manu gestata vel in hypocausto, in quo continuo versatur, locata, quod LEVINUS LEMNIUS, propria experientia edoctus, his verbis testatur. »Cum westivis mensibus semel atque iterum in muszeo meo fru- ctum hujus stirpis negligenter collocassem, ita somnolentus sum effectus, ut ægre so- por excuti possit; cum autem obluctarer somnolentiæ illamque excutere conarer, ægre id obtinui nec rationem tanti veterni inire potui. Tandem cum... . versum dimo- vissem oculos, obtulit a tergo se pomum mandragore, quo amoto atque in alium locum translato factus sum alacrior atque torporem depuli omnemque oscitantiam discussi.» MARRUBIUM ALBUM!) calidum est ordine 2:do, siecum 3:tio. Decoctum marrubii in vino cum melle datur utiliter jecinorosis, spleneticis, auriginosis et aqua intercute laborantibus. Nam efficaciter epar et splenem ab ob- struxione liberat, thoracem quoque valide expurgat a crassa et viscida pituita atque a purulenta materia in pulmone contenta. Ob id utiliter exhibetur suspiriosis, tus- sientibus, asthmaticis et suppuratis decoctum ejus cum melle, semine feeniculi, radice elyeyrrhiz® et radice ireos; quin etiam menses et secundas valide educit. Suceus marrubii auribus infusus vermes necat et aures purulentas abstergit. Idem succus cum vino potus lumbricos ventris necat, quod similiter præstat marrubii pulvis cum melle et vino haustus. Folia marrubii recentia cum axungia veteri et pauco sale tusa canum rabidorum morsus persanat et mammarum tumores omnemque duritiem imposita mire resolvunt et curant. Marrubium nigrum vide Ballote. Martagon vide Lilium sarracenicum. MATRICARIA ?) calida et sicea est ordine tertio. Decoctum ex matricaria paratum cum vino et saccharo dulcoratum, omnibus uteri ae matrieis affeetibus frigidis, quos flatus aut pituosus humor exeitaverit, peeuliariter auxiliatur. Menses, item secundas et urinam ducit. Asthmaticos, me- lancholicos et calculosos juvat. Febrem quoque tertianam et quartanam cum vino vel cerevisia ante accessionem sumpta fugat, flatus dissipat et ventris tormina sedat. Suceus epotus per se vel cum vino vel lacte bubalo ventris tineas perimit atque expellit. Idem præstat ipsius decoctum ex aceto vel cerevisia haustum. Ad vulvæ obstruxionem, duritiem, tumorem et uteri strangulatum optime quoque prodest de- coctum ex ea paratum atque in desessionibus vel lavacris usurpatum. MECHOACANNA ALBA 5). Est herba peregrina sive exotica. Radix ejus purgandi vim obtinet modera- tam, purgat nempe sine violentia primo intestina, postea proprietate quadam spe- ciali ad se aquositates ex visceribus attrahit easque lenit et educit et, quod in ea 1) Marrubium Compl. patr. Marrubium vulgare L. — Syn. Prasion Diosc. *) Trac., Don. et al. Pyrethrum Parthenium (L.). — Syn. Parthenium Corp. in Drosc., Matra. et al. 3) Tempore auctoris nomen recens plantæ ignote. Cfr. Baun., Monarp.; Friicx.- Hans. Pharmacogr. Ipomea Jalipa Pursn. 92 R. F. Frisrepr, laudabile est, post se astrixionem quandam relinquit, qua intestina eorroborantur et alvus constringitur. Ob id tam pueris quam gravidis absque ulla noxa exhiberi potest, præcipue iis, qui rhabarbaro uti non possunt, quandoquidem radix hee in- sipida est, ita ut »gri imo etiam pueri illam faeillime sumere possint. In pulverem redacta exhibetur adultioribus et robustioribus ad drachm. j vel dr. j s. Qui volunt possunt addere tria vel 4 grana diagridii stimuli loco. Pueris vero serupulum unum vel drachma dimidia, prout ætas et vires requirunt. Exhibenda autem est cum jusculo earnis recentis (non cum vino) vel cum decocto prunorum et foliorum senæ. Mechoucanna nigra vide Gealapium. Matrisylva major vide Caprifolium. Matrisylva minor vide Asperula odorata. MELANCTIUM SATIVUM!) calidum et siceum est ordine tertio. Semen ejus calefacit, exsiccat, incidit et extenuat. Cum cerevisia vel vino potum spirandi difficultatem tollit, tormina ventris sedat, flatus discutit, lumbricos ventris expellit, urinam atque menses evocat. Decoctio nigellæ cum aceto facta et per nares attracta oppilationes narium fortiter aperit, quod sæpius expertum est. Destillationes quoque capitis, velut catarrhum et coryzam, egregie siccat, prius frictum tusumque, in linteolo positum atque assidue olfactum. Radix masticata et in nares immissa hemorrhagiam narium sistit. Melissa vide Apiastrum. Melilotus albus vide Lotus urbanus. Melilotus campestris vide Lotus silvestris. MELO 2) retrigerat et humectat ordine secundo. Semini ejus præcipua vis est, illud si integre cum cortieibus in juseulo refri- gerante coquitur, modice siccat, incidit et abstergit ac proprie jecur ac renes expur- gat urinasque ciet. Quod vero a corticibus expurgatum fuerit, tritum aquaque hor- dei exceptum, ut fiat instar lactei cremoris, sanguinis et urine ardores lenit, inflam- mationes renum atque vesicæ tollit. MENTHA #) calida et sicea est tertio ordine. Stomacho imprimis utilis est, quem mire confortat, appetitum excitat, con- coctionem ciborum juvat, singultus, vomitiones choleramque sedat, humores erassos frigidosque resolvit, flatus discutit atque tormina ventris compescit. Feminarum flu- xiones albas præclare sistit, compertum nempe aliquoties est, fluorem muliebrem hujus unius menthæ frequenti usu suppressum esse. Mammas densas et lacte tur- gentes compescit, nam non sinit lac concrescere in mamillis, etsiamsi sieca impona- tur; est experimentum muliercularum. Contra morsum canum rabidorum cum sale contusa plurimum valet imposita. Succus ejus ex aceto potus sanguinis vomitiones sistit et ventris animalia necat, id quod etiam pulvis ejus præstat drachm. pondere haustus. — Similem habet vim planta sequens: mentha crispa *). 1) Marru., Don. et al. Nigella sativa L. — Syn. Nigella Diosc. et al. *) Trac., Tas. et al. Cucumis Melo L. 3) Marrn. ex p., Cam. ep. Mentha viridis L. 4)... . Mentha crispa Ti (?). de) = Jou. Franckentt BOTANOLOGIA. MENTHA SARRACENICA !). Uteri affectibus frigidis mirifice subvenit, jecur refrigeratum excalefacit, ven- triculum roborat, caput et cor confortat, flatus dissipat, obstruxiones vasorum expe- dit, asthmaticos juvat, urinam et menses movet cum vino decocta et pota. Suceus cum aceto potus lumbricos ventris enecat, vermiculosas aures instillatus sanat et fa- cile aliquoties illitus foedas cicatrices, lentigines, alphos et ceteras cutis fœditates abstergit. — Eandem vim possident mentha aquatica?) et mentha silvestris *). MENTHASTRUM ARVENSE 4). Ka omnia efficaciter præstare potest, quæ ceteræ supra dictæ species. Mentha felina vide Gattaria. MERCURIALIS °). Vim purgandi habet, ideo sæpissime a medicis in clysteriis cum malva et sale adhibitur ad alvum laxandum. Cum jure pulli decocta et pota bilem aquamque expurgat et menses atque secundas expellit. Suecus ejus verrucis illitus eas om- nes delet. MEUM 5) exealefacit ordine 3:tio et siccat 2:do. Uteri vitiis frigidis imprimis succurrit radix cum vino decocta et pota, tormina ventris et uteri sedat, flatus dissipat, tussim inveteratam sanat atque menses et uri- nam provocat. MILIUM *) refrigerat ordine primo et siccat 2:do. Confert cœliacis, lientericis et dysentericis puls ejus devorata, nam alvum si- stit. Milium calefactum et sacculo inclusum, additis chamomillæ floribus, sale, fur- fure, seminibus fœnieuli et anisi, atque ventri ealide impositum tormina ventris sedat flatusque dissipat; capiti vero administratum omnem humorem superfluum e capite et reliquis partibus sua exsiecante vi exhaurit et absorbit. - Milium solis vide Lithospermum. MILLEFOLIUM VULGARE’) astringentem habet facultatem validam cum :aliditate moderate mixtam. Est herba eximii usus ad ulcera vetera, imprimis recentia vulnera glutinanda, nam non solum ea protinus consolidat, sed etiam ab impendente inflammatione vin- dicat sive recens sive imposita. Rustiei germani in hanc rem folia millefolii re- 1) Corp. in Diosc., Low. et al. Tanacetum Balsamita L. Certe sec. synon. in Franck. Spec. ed. I & II, sed synonymon: Salvia romana alibi non vidi. 2) Lon. Mentha aquatica L. De hac et sequente cfr. Fries., Bot. Utfl. 3) (Lon.) Mentha aquatica: subspicata sec. Fries. 4) Franck. (Brunr.) Mentha arvensis L. 5) Corp., Marru. et al. Mercurialis perennis L. 6) Drosc. et complur. patr. Meum athamanticum Jacq. 7) Drosc. et patr. omn. (ex p.) Panicum miliaceum L. 8) Trac, Gesx. Achillea Millefolium L. — Syn. Stratiotes ex p. Drosc. et al. 94 R. F. Frisrepr, centia cum lardo vel axungia contundunt et in emplastri formam redigunt, quo vul- nera carnosa ad ipsa etiam ossa penetrantia feliciter percurant. Hane rusticorum quoque experientiam suo ealeulo etiam approbat PLINIUS, hune in modum seribens: »millefolio cum axungia contrito boum nervos vomere abscissos solidare». Decoctum ex millefolio cum vino paratum vulnera glutinat, fluxus hemorrhoidum abseindit, alvum stringit, lumbricos et sanguinem concretum pellit, dysenteriam quoque, go- norrheam et alba uteri profluvia efficaciter compescit. Idem præstat foliorum et florum farina cum lacte vaccino drachm. pondere pota. Et si illi addatur aliquid de bolo armeno vel corallio rubro etiam sanguinis mictum sistit et vasa in renibus vel alibi locorum rupta vel excisa glutinat. Succus millefolii bibitus sanguinis rejectiones cohibet per se vel cum aqua consolidæ majoris sumptus; dysentericis quoque utiliter suceus infunditur per sedem cum decocto hujus herbæ ex lacte parato. Contra pestem, febrim malignam et continuam præstans est candida millefolii um- bella in aquis cardui benedicti, scabiosæ et acetosæ decocta et pota vel aqua florum ejus stillatitia ad unc. jv, v vel vj hausta. Ad pestiferos bubones eliciendos etiam insigniter valet millefolium; cum sale communi contusum et cataplasmatis instar appositum bubonum eruptiones vehementer adjuvat. Millegrana vide Herniola. Millemorbia vide Castrangula. Mium vide Apium aquatile tenuifolium. MONOPHYLLON 1). Commendant recentiores universam plantam ad vulnera, imprimis vero radicem ejus prædicant contra pestem, cum vino et aceto drachm. pondere haustam. Morsus galline vide Alsine. MORSUS DIABOLI ?) ealido siccoque temperamento est præditus 2:do gradu. Universe plantæ decoctum ex vino pestem mirifice pellit; carbunculos pesti- feros absumit et rumpit etiam extrinsecus cum sale tusa atque imposita. Pectoris vitiis omnibus a frigida causa natis opitulatur, sanguinem concretum dissolvit et per urinam vel sudorem efficaciter expellit. Suceus cum vino et aceto potus ad prenominatos quoque affectus valde commendatur. Imprimis suecum cum aqua vel decocto consolidæ majoris per novem continuos dies haustum recentiores ad hernias puerorum singulariter commendant. Muscus terrestris vide Lycopodium. MUSCUS ERECTUS 3). Qui experientiam hujus plantæ habent, dicunt eam sursum et deorsum vehe- menter purgare. Ad lumbricos quoque necandos et exterminandos preclare contert; ") Los. et al. Majanthemum Convallaria Wigg. — Syn. Unifolium Dop., Tas. et aliorum. *) Gesn., Lon., Tan, et al. Suceisa pratensis Mnch. — Syn. Succisa Maron. et al. %) Baux. ex p., Franck. ips. Vix potest aliud esse quam Lycopodium Sclago L. Raro apud patres invenitur. Cfr. Mrrar, Dict. mat. med. Jou. Franckentt BOTANOLOGIA. 95 ideo forsan, nempe ab effectu, a viro quodam docto, ut reor, huie herbæ id nomen primitus inditum est, quod in nostra lingua vocitetur lumbrik '). teliqua muscorum genera, quæ sequuntur ?), astringendi et exsiecandi facul- tatem habent et ad sanguinis fluorem compescendum utilissima esse censentur. Museus corallinus vide Corallina. MYAGRUM 8). Vires habet lini pene similes, ideoque ubi emolliendi doloresque sedandi necessitas urget, imprimis . . . . oleum e semine expressum, per quod utilissimum est. Myrrhis vide Cicutaria. à Myosotis vide Auricula muris minor. N litera. NAPELLUS #) excalefacit et siccat ordine quarto. Venenata est planta ideoque ab ejus usu prorsus est abstinendum, nam adeo perniciabilis est radix, ut manu aliquamdiu retenta, quousque concalescat, tenen- tem perimat. NAPUS 5). Semen napi in usum medicum venit, excalefacit, siccat, aperit, incidit et di- gerit. Semen cum decocto ficuum et radicis liquiritiæ sumptum ad drachm. semis morbillos et variolas ad cutis superficiem efficaciter propellit et morbi cacoëthian vineit. Ad venena quoquo valde efficax est, quare antidotis utiliter permiscetur. Ventris animalia necat, urinam provocat et regium morbum drachm. pondere cum decocto marrubii vel aqua ejus stillatitia sumptum curat. NARCISSUS 5). Radix in aceto decocta et pota vomitiones ciet. Trita ex melle et extrinse- cus imposita diuturnos articulorum dolores sanat et corpori infixa cum ervi vel lolii farina ac melle mixta extrahit. NARDUS CELTICA ?) excalefaeit ordine primo, siecat 2:do. Stomachum roborat, jecoris et lienis obstruxiones reserat, urinam et menses provocat, venenatos ictus sanat ex vino albo decocta et pota. 1) Ex hac derivatione (falsa: cfr. Friesium in Bot. Utfl.) intelligitur notitia unica therapeutica in Franck. Spec. ed. Il. ad Muscum erectum apposita. 2) Hee sunt sec. Spec. ed. I. muscus ursinus, marinus et albus, quorum syno- nymia mihi restat dubia. — M. ursinus nonne Polytrichum commune? — M. marinus ad varias algarum species refertur. Cfr. Tas. —- M. albus nonne Sphagnum? 3) M. silvestre Baun. (& foetidum Baum.) Camelina silvestris Wallr. (& C. foetida Fr. sec. nomina suecana). Confer Sesamum. 3) Marru., Don. et al. Aconitum Napellus L. 5) Complur. patrum. Brassica Napus L. forma sativa. 6) Drosc. IV, 158. Cfr. Sprenc. Narcissus poeticus L. certe sec. vires. 7) Drosc. et complur. patr. Valeriana celtica L. et V. Saliunca All. 96 R. F. FRISTEDT, NARDUS INDICA!) calida ordine primo, sieca secundo. In vino decocta et pota caput et stomachum confortat, concoctionem juvat, flatus et ventris tormina sedat, ictericos, spleneticos et epaticos sanat, menses et urinam provocat. In summa: utilissima herba est, que totam naturam humanam ejusque partes principes tuetur, roborat et conservat, ad omnem intemperiem frigi- dam demendam. In lixivio decocta vel macerata, hac si caput aliquoties calide la- vetur, cerebrum calefacit et siecat, memoriam confortat, ingenium acuit, vertiginem et omnem capitis imbecillitatem ex frigiditate natam tollit, quin etiam capillorum defluvium prohibet et eos deciduos valide regenerat. Oleum spicz cum vino haustum ad 5 vel 6 guttas ventris lumbricos mirifice necat et expellit, sed pro renato si opus, potio hee est repetenda, donee omnes eliminentur. NARDUS ITALICA 2) et NARDUS MONTANA à). lisdem cum prædictis spicis gaudent viribus, ita ut nihil peculiare de his seorsim restet dicendum. NASTURTIUM HORTENSE #) calefacit et siecat ordine quarto. Semen potissimum in usum venit medicum, attenuat, aperit, incidit, provocat, extenuat et resolvit. Semen ex aceto cum melle potum lumbricos ejicit, lienem ex- tenuat et imminuit, urinam et menses pellit, ealeulos rumpit et dissolvit; ex alto del- apsis sive præcipitatis confert, nam sanguinem coagulatum resolvit et, ne alicubi in corpore coaguletur, præcavet; sudorem etiam commovet, sternutamenta ciet, ut re- centiorum experientia compertum est. Imprimis vero ad grave illud malum, quod scorbutum appellant, valde efficax est, nee minor est hujus, quam vel cochleariæ vel nasturtii aquatici (de quibus supra), in hoe morbo vis et facultas. Nasturtium hybernum vide Barbarea. Nasturtium aquaticum vide Flos Cueuli. NASTURTIUM AGRESTE 5). Vires habet nasturtiis ceteris pares, calefacit et siccat ordine quarto. Bilem et pituitam per interna purgat, menses et urinam movet, sternutamenta ciet, sanguinem concretum dedueit, lumbricos ejieit, et per sedem cum elystere in- jeetum ischiatieis prodest. Nepeta vide Gattaria. 1) Drosc. et patrum. Nardostachys Jatamansi DC. 2) Marru., Los. Lavandula Spica Chaix. (L. latifolia Ehrh.). 3) Drosc., Marrx. et alior. Valeriana tuberosa L. 4) Nasturtium 1. N. hortense Drosc. et compl. patrum. Lepidiwn sativum L. 5) Franck. Thlaspi arvense L. sec. nomina suec. auctoris. — Syn. Thlaspi exp. ji P I apud patres, Marrx. et al. Jou. FRANCKENII BOTANOLOGIA. 97 NICOTIANA !). De hujus plantæ natali solo, temperamento et nobilissimis virtutibus alibi lo- corum 2) copiose egi ideoque nune paucis. Calida et sicca est in secundo gradu, itaque calefacit, resolvit, mundificat et modice astringit. Prodest multum humidis naturis seu temperamentis, ut iis, qui in locis palustribus habitant, sicut nautis, pi- seatoribus et aliis, qui perpetuo circa aquas versantur. Temperaturis calidis et siccis et in calida et in sicca regione habitantibus non ita convenit, sicut nec illis, qui vinum continue bibunt vel vinum adustum affatim hauriunt; plurimum nempe hi suam naturam ledunt, quum cum tabaco vinum adustum potant. Folia nicotianæ sicea in vino per noctem infusa; hoc vinum epotum alvum purgat et vomitum facit, quin etiam ventris animalia expellit. Confert etiam pectoris vitiis, tussi veteri, asthmati et si- milibus morbis ex frigido humore ortis, cum ceteris pectoralibus herbis et saccharo in aqua decocta et pota. Defluxionibus capitis frigidis, catarrhosis, asthmaticis, tus- sientibus, empyematicis et dentium dolore a frigida causa laborantibus multum pro- dest fumus tabaci vulgari modo haustus, præmissis tamen purgationibus variis. Ad prædictos autem affectus tollendos imprimis utilissimum est tabacum Verinense vel Virgineum!), quod optimum. Pulvis inspersus ulcera maligna antiqua et putrida, etiam jumentis, purgat, emundat et tandem conglutinat. Per nares attractus etiam sternutamenta ciet. Qui pleniorem hujus plantæ descriptionem desiderat, consulere potest MONARDEM, CAROLUM CLUSIUM, DODONÆUM et alios etc. Nigella vide Melanctium sativum. Noli me tangere vide Lathyris. Nummularia vide Hirudinaria. NUX VOMICA 3). Ab effectu ita dicta est. Nam ad drachm. sem. pota vomitionem, et pituito- sam, concitat. Majore pondere sumpta necat homines, lupos, canes, feles et vulpes ete. NYMPHÆA ALBA 1) refrigerat et desiccat quarto. Radix bujus in vino rubro vel aqua plantaginis decocta et pota efficaci re- medio albos menses sistit ægrasque fœminas restituit, que de auxilio desperarunt. Pari modo cum suo semine usurpata dysenterias, veneris insomnia et gonorrhæam antiquam compescit. Idem præstant folia recentia, que renibus admota quoque se- minis profluvium sistunt. Flos ejus refrigerat et humectat in aqua fontana per noc- tem maceratus vel decoctus (?), capitis ex bile dolorem lenit, somnum conciliat om- nemque ardorem exstinguit. Parant pharmacopole ex hisce floribus syrupum quen- dam, cujus usus est in febribus acutis et ardentibus, nam sanguinis et hepatis cale- factiones bilisque flavæ fervorem valide exstinguit. Oleum ex floribus per insolatio- 1) Loy. et al. Nicotiana Tabacum L.; — certe, quod ad tabacum Virgineum ci- tatum attinet. — Syn. Tabacum Monard. ?) In disputatione auctoris: De præclaris herbæ Nicotianæ vel Tabaci virtutibus. Resp. J. Hrrxopıo 1633. Upsaliæ. 3) Corv., Tas. et al. (quibus semina tantum, nec planta cognita). Strychnos Nux vomica L. 4) (Diosc. ex p.) Compl. patr. Nymphea alba L. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 13 98 R. F. Fristepr, nem, ut artis est, paratum calidis partium intemperaturis illitum optime prodest. Renum et hepatis inflammationes sistit, somnum conciliat atque veneris lentiginem lumbis illitum compescit. NYMPHÆA CITRINA !) temperie et facultate convenit cum alba. Radix et semen profluvia muliebria rubra et alba efficaciter sistunt, veneris insomnia cohibent et semen genitale exstinguunt. Si de hae radice fiant rotulæ et diu detineantur in lixivio, ablutione facta cum hoc lixivio, capillos prolongat, mul- tiplicat et firmat, quod sæpius expertum est. [O litera). OCIMASTRUM 2). Semen illius in usum medicum venit. Confert morsibus viperarum ceterarum- que ferarum tum potum, tum extrinsecus adhibitum. Ischiaticis quoque et mensium suppressione detentis benefacit cum melle, pipere et myrrha in vino sumptum. Ocymum majus et minus vide Basilicum. Ononis vide Anonis. Oculus bovis vide Buphthalmum album. Ophioglossum vide Lingua serpentina. Olsenichium vide Apium aquatile tenuifolium. Ophris vide Bifolium. ORIGANUM CRETICUM®) et VULGARE) calidum et siccum est in tertio gradu. Decoctum ex origano cum vino paratum confert tussientibus, suspiriosis, asthmaticis, hydropicis et regio morbo detentis. Urinam et menses evocat, tormina ventris sedat, ventositates et rugitus stomachi ex flatibus vel ex crudis, grossis ac indigestis humoribus ibidem natis tollit. Serpentum quoque morsibus feliciter mede- tur, imo contra omnia venena alexipharmacum est laudatissimum. ORCHIS 5). Temperaturam calidam et humidam habet, sed recrementiam (?) et flatuosam quandam humiditatem possidet ideoque venerem languentem incitat. Radix suceu- lenta et dura in lacte caprino decocta partim confert tardis et emaciatis et, si piper album vel caryophyllus aromaticus una coquatur, venerem stimulat. Condiuntur quoque in hane rem radices ejus saccharo et in pharmacopoleis asservantur, qua phthisicis summopere prodesse insignemque vim stimulandi venerem habere credan- tur. Exstat quoque alia confectio quædam in pharmacopoleis ex hac radice atque aliis præparata, diasatyrium dicta, prædictis affectibus, imprimis. veneri torpidæ ad miraculum dicata; dosis a drachm. ij ad dr. sem. cum vino malvatico. Ornithogalum vide Bulbus esculentus flore albo et luteo. Orobus vide Ervum. 1) (Diosc. ex p.) Corp. Nuphar luteum Sm. 2) Marru. et nonnull. al. Melandrium pratense Röhl. 3) GEsx. et nonnull. al. Origamun creticum L. 4) Marru. et al. Origanum vulgare L. >) Drosc. et patrum. Ophrydcarum varie species. Jou. Franckentt Boranonoeia. 99 ORIZA 1) refrigerat et siccat ordine secundo. Paullulum prius torrefacta et in lacte chalybeato decocta dysenterias et cetera alvi profluvia sanat. Idem præstat hoc decoctum per sedem subcalide infusum, fluxum nempe non solum compescit, sed etiam dolores intestinorum mulcet, sordes abluit, eorum exulcerationes glutinat. Ophthalmica vide Euphragia. Osyris vide Herba urinalis. Orvala vide Horminum sylvestre. Oxalis vide Acetosa. Ostruthium vide Imperatoria. Oxylapathum vide Lapathum acutum. Osmunda vide Filix regalis. Oxys vide Alleluia. P litera. PÆONIA 2) 3) calefacit et siccat ordine secundo. Duorum est generum, mas?) et fæmina#). Prastantior tamen est mas foemina ad morbum comitialem pellendum. Radix in vino cocta et pota jecoris, renum et uteri obstruxiones tollit, imprimis vero cerebri vitiis accommodatissima est, nam mentis perturbationem sedat, nocturna ludibria atque etiam incubos dissipat, timores pavoresque discutit nee non morbo comitiali efficaciter medetur non solum intus sumpta, sed etiam collo appensa, ut testatur GALENUS, lib. 6 simplicium medicamen- torum, de quodam puero, eujus collo dum suspensa erat non patiebatur, ea vero sublata morbo rursus affligebatur. Ut vero hae facultate pollere possit, justo tempore eam eruendam sive effo- diendam gravissimi authores censent, alii mense Julio sole existente in leone in meridie, die et hora solari decrescente luna aut potius nona, ut HERCULES SAXONIA vult; alii mense Aprili, sole in ariete et luna in opposito; alii sole in ariete et luna in sagittario. Quidam radicem effodiendam volunt in mense Aprili sole in ariete exsistente et luna plena ante ortum solis. Quidam denique excellendam censent de- crescente luna ... est in prima facie tauri vel scorpionis. Hane radicem dictis temporibus collectam practicantes multo valere scribunt contra epilepsiam, incubum, spasmum et paralysin solummodo e collo suspensam. — Proferam in testimonium tantum FORESTUM (ut taceam FERNELIUM et alios), qui ita seribit 1. 10 de morbis cerebri observ. 59. «Puerulus duorum mensium epilepsia con- tinuo affligebatur, ita ut parentes me vocari jusserint; quem cum spectarem misere afflietum, ex Galeni testamento sacculum hune ad formam quadratam collo suspendi, ut furculam stomachi nudam attingeret. Recipe radicis pæoniæ maris viridis collectæ luna decrescente drachm. jv, seminis pæoniæ maris nempe nigri drachm. j sem. Radice concisa ac semine contuso, heee in sacculum concludebam, bombace interjecta et sindone coopertum et intersutum ad collum cum filo rubro sericeo ad os ventriculi contingentem suspendi mandavi et ut ibidem suspensum ad aliquot dies permanerct, ita ut ex hae suspensione miraculi instar paroxysmi cessarint neque amplius reversi sint. Etiam ante hoe tempus et postea in aliis hujus suspensorii maximam esse vim 1) Diosc. et patrum. Oryza sativa L. 2) P. mas Diosc., Marru., Corp. et al. Peonia corallina Retz. 3) P. fœmina Diosc., Corp, GEsx. et al. Pæonia officinalis Retz. 100 R. F. Fristepr, et præclaram expertus sum»: hæc FORESTUS. — Semina pæoniæ decrescente luna collecta etiam mirifice opitulantur prius trita et in cerevisia decocta ac pota. Sed monente LEMNIO semina pæoniæ nigra et orbicularia capienda sunt, nam angulosa et coecineo rubroque colore perfusa inefficacia sunt. Valent quoque ad nocturnas suppressiones, quas ephialtas vocant, item ad vulvæ strangulationes atque uteri do- lores ex mulsa vel vino drachmæ pondere pota. Hine inveterata illa muliercularum consuetudo, quæ ideo pæoniæ semina perforata et filo trajecta coralliorum modo infantibus et pueris collo circumligant, quod putent hoc pacto epilepsiam ab iis posse arceri. PALMA CHRISTI !). Sapore et gustu ferme refert testiculum canis ideoque ejusdem facultatis esse censetur. Radix commendatur adversus quartanas febres inveteratas, etenim vim habet et per superiora et per inferiora purgandi. Nam refert MICULUS cap. de eur. quartanæ, bileosum quendam post 44:tam aut 45:tam accessionem a quartana fuisse liberatum, cum tantum ter hane radicem cum vino ante accessionem sumpsisset. Dari potest a drachm. j ad dr. ij. Ad morbum articularem et hydropem valde effi- cax est. Suceus e radice expressus atque cum saccharo ad dr. ij vel iij haustus potenter aquas hydropicorum evacuat. Semen cum vino dr. pondere potum epilep- ticos sanat idque occulta, ut dicunt, substantiæ proprietate. Aqua ejus stillatitia mire valet ad lentigines, quas exterit illita. Paludapium vide Apium palustre. PANCRATIUM 2) calidum et siccum est ordine tertio. Summe incidit et resolvit. Pectus crassis et lentis humoribus infarctum ex- purgat, tussim veterem et asthma persanat, saniem e pectore elicit, durities jecoris et lienis resolvit, quartanam et icterum sanat atque omnes obstruxiones viscerum valide expedit. In pharmacopoleis ex hac planta parata prostant oxymel simplex scilliticum, oxymel compositum et acetum scilliticum, que prænominatis affectibus, ‘tum morbo comitiali utilissima sunt. Panis porcinus vide Arthanita. PAPAVER SATIVUM ) frigidum est ordine tertio. Capita papaveris trita et cum polenta cataplasmatis modo mixta inflammatio- nibus et sacris ignibus imposita medentur, capitis ardores cum oleo rosatio et ocu- lorum inflammationes cum ovi candido et croco mitigat. Valet hoe cataplasma quoque mirifice ad dolores podalicos (opodagricos?) a calida defluxione ortos et natos, nam nareotica vi sua dolores omnes tollit impositum. Semen papaveris potum vel lac ex hoc semine cum aqua lactucæ paratum somnum conciliat et vigilias puerorum discu- 1) Corp. et al. Orchis maculata L., etiam sec. Linn. Lapp. — Syn. Satyrium basilicum ex p. Gusn., Don. et al. 2) Drosc., Crvs., Don. et al. Scilla maritima L.— Syn. Scijlla (Scilla) Drosc., MATTH., Corp. et al. 3) Drosc., Marru. et al. Papaver somniferum L. Jou. FRANCKENII BoranorocrA. 101 tit, idem lac cum linteolo fronti alligatum dolores calidos capitis tollit et somnum provocat. Habent in pharmacopoleis syrupum papaveris simplicem et compositum, qui singulariter valent ad provocandum somnum, ad tussim calidam, siecam, catar- rhum et phthisin. Datur pueris ab unc. sem. ad dr. vj cum une. iij aque lactucæ, grandioribus ab une. j ad unc. j sem. cum une. jv prædictæ aque. PAPAVER ERRATICUM }). Eandem habet vim et efficaciam. Capita pap. erratici 5 vel 6 numero in vino vel aqua decocta potuique data somnum egregie conciliant. Flores in pulverem triti atque ad drachm. sem. vel j cum aqua hordei vel scabios® exhibiti mirifice va- lent adversus pleuritidem. Alii decoquunt flores in aqua communi vel aqua scabiose et cardui benedicti, addunt deinde syrupum hyssopi in causa frigida vel syrupum violaceum in causa calida; hance potionem summopere commendat VALLERIOLA ad pleuritidem. Aqua florum stillatitia singulare specificumque remedium est ad peri- pneumoniam, pleuritidem ceterasque pulmonum inflammationes. Papaver aquaticum vide Nymphæa alba. Parietaria vera vide Helxine. PARONYCHIA 2) excalefacit et desiccat ordine tertio. Ad unguium abscessus curandos, qui affectus græcis vocatur maowvuyea, com- mendatissima est trita atque imposita. Valde quoque efficax est, teste MATTHIOLO, ad ciendas urinas et renum calculos frangendos pellendosque. Parthenium vide Matricaria. Pastinaca sativa latifolia vide Elaphoboscum sativum. Pastinaca sativa tenuifolia vide Carota. PASTINACA SILVESTRIS ). ; Convenit viribus cum pastinaca domestica’), sed quia magis aperit et abster- git, ideoque valentius operatur ..... PEDICULARIS PRATENSIS 5). Extrinsecus ad fistulas et ulcera sinuosa utilis esse perhibetur in aceto et aqua decocta. Intrinsecus non ita commode usurpatur. Imprimis pecori et jumentis in- festa est, quia in illis, quee illam in pratis, ubi copiose provenit, depascuntur, ma- gnam pediculorum copiam generat, unde pedicularia dicta. 1) Marrn., Corp. in Diosc., Gusy. et al. Papaver Rhoeas L. 2) (Los., Cam.) Draba verna L. clare atque evidenter sec. synon. in Franox. Spec. ed. Il, sed Marru. in mscr. nostro citatus Asplenium Rutam murariam depin- git, quare forsan præferendum hoc loco. Cfr. Adiantum, 3) Corp. in Drosc., Don. Pastinaca satwa a L. (silvestris). 4) Vide sub Elaphobosco sativo. 5) (Los., Baux.) Pedicularis silvatica L., etiam sec. Linn. Lapp. — Syn. Ruta pedicularia Tas. 102 R. F. Fristept, PENTAPHYLLON 1). Vires habet tormentillæ pares, nam commode, ubi deest, in locum substitui potest pentaphyllum, quare quæ ibidem de tormentilla dicta sunt, hue commode pos- sunt transferri. PERFOLIATA 2) calefacit et siccat ordine secundo. Decoctum ex hac herba paratum cum vino vel folia ejus in pulverem con- trita dantur utiliter ruptis et ex alto devolutis; ad umbilici prominentias sive rup- turas, enterocelas quoque utilissima est non solum pota, sed etiam cataplasmatis modo imposita. Semen hujus cum vino rubro vel aqua plantaginis sumptum dysenterias et hernias efficaciter sanat. Pera pastoris vide Bursa pastoris. Personata vide Bardana. Periclymenum vide Caprifolium. Pes leonis vide Alchemilla. Peristerion vide Hierobotane. Pes anserinus vide Atriplex latifolia. Persicaria mordax vide Hydropiper. Pes cornicis vide Coronopus. Persicaria maculosa vide Maculata. Pes leporinus vide Bagopus. PEPON 3) refrigerat et humectat ordine 2:do. Præstat ea omnia, que melo. Radix sicca cum aqua mulsa drachm. pondere sumpta vomitiones blande coneitat. PETASITES 4) calida et sieca est ordine secundo. Præstantissima est herba multis factis experimentis contra pestilentiam et febres pestilentiales. Radix ejus commode gris exhibetur a drachm. j ad dr. ij cum vino vel aqua cardui benedicti; sudorem nempe potenter provocat et venenum omne a corde expellit. Testatur FORESTUS lib. 6 de febr. pestilentibus, se in peste hujus radicis pulverem pauperibus magno cum juvamine dedisse. Lumbricos ventris inter- imit, urinas et menses provocat atque ulcera vetera et maligna tum in hominibus, tum equis inspersa efficaciter sanat. Ad uteri perforationes (?) et dolores valde quoque efficax est cum vino vel aqua artemisiæ pota. In ceteris cum tussilagine minore convenit, nam in vino decocta et pota pectus aperit et dilatat ejusque angu- stiam a crassorum et frigidorum humorum colluvie ortam corrigit et emendat. PETROSELINUM 5) calidum est ordine 2:do, siccum 3:tio. Præcipua ejus vis est in semine atque radice. Extenuat, aperit, obstruxiones tollit, menses urinasque ciet, flatus exstinguit, secundas et mortuum fœtum educit, renes et vesicam abstergit eorumque caleulos minuit, que omnia validius præstat semen, quam radix, cum vino vel aliis aquis diureticis potum. 1) Diosc., Gesn. Potentilla reptans L. — Syn. Quinquefolium Marrx. et al., Qu. majus Don. — Qu. minus etiam hue citatum quid sit, nescio. Potentilla verna L.? 2) Patrum fere omn. Bupleurum rotundifolium L. 3) Lon., Cam. et al. Cucurbita Pepo L. 4) Diosc. et patrum fere omn. Petasites officinalis Munch. major Marru. 5) Corp. in Diosc., Trac. et al. Petroselinum sativum Hoffm. (Apium Petro- selinum L.) Syn. Tussilago Jou. Franckentt Boranouoata. 103 PETROSELINUM MACEDONICUM !). Easdem habet vires cum vulgari petroselino, paulo tamen fortiores. Semen ejus potum stomachi dolores et coli inflationes sanat, urinam quoque et menses evocat et renum atque vesicæ calculos exturbat. Peucedanum vide Cauda porcina. Phalaris vide Gramen canariense 2). PHASEOLUS 2) excalefacit et humectat ordine primo. Planta hee culinæ magis dicata est quam medicine. Semen tamen ejus uri- nam provocat et partum mire facilitat, teste VALLERIOLA in Observ. Med. Philanthropos vide Aparine. PHU PONTICUM MAJUS*) excalefacit et siccat ordine secundo. Radix in vino cocta et pota stranguriam et dysuriam tollit, urinam et menses pellit, flatus ventriculi et coli discutit. Quin etiam tussim antiquam et asthma cum radice liquiritie, uvis passis, semine anisi et fœniculi decocta eurat. Pesti quoque et venenatis ferarum morsibus resistit ideoque utiliter antidotis permiscetur. PHU MINUS à). Eandem yim, naturam et facultatem habet cum majore, magis tamen venenis resistit. Radix tempore pestis gestata collo vel in manibus detenta frequenterque odorata præservat hominem ab aëre pestilenti et cum vino vel cerevisia pota sudo- rem prolicit atque venenum pestilens a corde efficaciter depellit. Non desunt, qui radices aridas, tritas atque drachm. pondere cum vino sumptas infra supraque pur- gationem moliri affirmant. Adversus epilepsiam quoque valde prædicatur a FABIO COLUMNA in Hist. plantar. Nam plurimos se beneficio hujus radicis ab epilepsia liberasse scribit, suadet tamen radices colligendas esse in principio veris, antequam planta caulem proferat. PHU MINIMUM ®). Vires cum superioribus habet pares, multo tamen debiliores. Phyllitis vide Lingua cervina. Pilosella vide Auricula muris. PIMPINELLA MAJOR?) calida siccaque est ordine secundo. Nobilis hee est planta variis affectibus apta. Radix in vino decocta et pota menses et urinam movet. Caleulos renum et vesicæ frangit et ejicit, tormina ventris 1) (Diosc.), Marru-, Dop. et al. Athamanta macedonica Spr. 2) Suo loco omissum. Phalaris Diosc. et patrum fere omn. est Phalaris cana- riensis L. — Syn. Gramen canariense (GESN.) FRANCK. 3) (Drosc.), Dop., Cam., Lo». et al. Phaseolus vulgaris L. 4) Phu ponticum Tas., Phu majus Matru., Corp. Valeriana Phu L. — Syn. Valeriana major Lo»., Cam. et al. 5) Cam. ep.; Phu parvum Marrn. Valeriana officinalis L. — Cfr. SPRENG. in Diosc. (sub Phu) et Fas. COLUNNAM. 6) Marta. et al. Valeriana dioica L. 7) Cam. (et: al.) Pimpinella magna L. — Syn. Saxifragia hircina Gesn. et al. Cfr. Dierßg Mat. med. 104 R. F. FRISTEDT, et coli dolores sedat, flatus discutit et ventriculi cruditates emendat. Ad pectoris quoque affectus valde efficax est, asthmaticos juvat, tussim veterem et phthisin eu- rat, cruentas exscreationes sistit, sordidas ac purulentas expurgat, ulcera detergit, mirifice siceat et agglutinat. Pesti, febribus malignis et omnibus venenis potenter resistit, præservat quoque hominem a pestis contagione et cor mirifice roborat. Si matutino tempore masticetur, omnem maligni aeris ingressum per os prohibet et in vino decocta vel macerata et de eo bibita egregie quoque est præservativum. Effo- dienda autem radix est decrescente luna. Omnibus præterea febribus specifica qua- dam vi resistit decoctum ejus ante febrilem accessionem potum et aliquamdiu con- tinuatum. In aceto decocta radix deutium dolores sedat ae multam ex ore pitui- tam elicit. PIMPINELLA MINOR }). Et natura viribus iisdem prædita est, quibus major. PIMPINELLA ITALICA 2) astringit, siceat, glutinat et cohibet ord. secundo. Tota planta in vino rubro vel aqua chalybeata decocta sistit alba rubraque fœminarum profluvia, sanguinis rejectiones, dysenteriam et ceteros alvi fluxiones. Ad febres contagiosas et pestilentes celebre quoque est medicamentum in aqua cardui benedicti et acetosæ cocta atque cum theriaca ad drachm. j vel lapide besuatico (9 bezoar.?) ad grana 6 vel 7 sumpta. PISUM 3). Facultate et viribus ferme convenit cum faba, ita ut, si ea desit, pisum ejus possit esse succedaneum. Abstergendi tamen vim faba habet majorem. PLANTAGO MAJOR) frigida est ordine secundo. Folia plantaginis recentia imposita vel trita atque illita ulceribus malignis, putridis, antiquis et sordidis valde conferunt, nam malignitatem eorum emendant, sordes extergunt et ad cicatricem perducunt. Cum sale vero tusa et imposita morsi- bus caninis medentur, sicut serpentum. Illinuntur quoque utiliter in principio po- dagræ calidæ et rubentis, nam humorum influxum repellunt, sanguinis fervorem ex- stinguunt, combustiones ignis et reliquas inflammationes, ab humorum calidorum et salsorum defluxione natas, addito albumine ovi, sedant et tollunt. In vino rubro decocta vel aqua vulgari, addito saccharo, radice liquiritiæ et uvis passis, renum et vesicæ ulcera curat, sanguinis exscreationes, vulvæ fluxiones, dysenterias et alia ven- tris profluvia sistit. Eandem vim et efficaciam habet semen plantaginis decoctum vel tritum cum vino rubro sumptum. Alii semen paullulum tritum cum vitello ovi permiscent, hine super calenti tegula vel in patella hane massam assant, quam postea dysentericis exhibent et aliquoties repetunt; plurimos a lethali dysenteria hac 1) Cam., Fucus. Pimpinella Saxifraga L. (ex p.). 2) Trac., Lon. et al. Complectitur et Sanguisorbam officinalem L. seu San- guisorbam majorem Marru., Corp. et al. — et Poterium Sanguisorbam L. seu San- guisorbam minorem Corp., Fucus., Tas. Cfr. infra Sanguisorbas auctoris nostri. 3) Patrum (ex p.) Pisum sativum L. *) MATTH. (nec in omnibus editionibus), Gesx. et al. Plantago major L. Jou. FRANCKENI BOTANOLOGIA. 105 ratione liberatos esse asserunt. Suceus plantaginis, cum cervi cornu potus, men- struum fluxum, sanguinis mictum, tum ceteras cruentas pectoris et alvi fluxiones valide sistit et compescit, propinatur quoque tertianariis et quartanariis duobus horis ante accessionem magno successu. Radix plantaginis in aceto decocta dentium dolores sedat, facta oris collutione, vel in aure partis dolentis inserta eandem vim exserit; est vetularum nostratiumque rusticorum experimentum. Contra pestem quo- que valde celebratur, si a collo suspensa ad pestis preservationem gestetur, quem- admodum hoe testatur PETRUS MONAVIUS in epistolis medicinalibus a SCHOLTZIO editis hisce verbis. »Retulit mihi nuper chirurgus aulæ Cæsareæ jam senior in multus pestilentibus constitutionibus se sua manu infectos plurimos tractasse, semper tamen a contagione immunem permansisse, quod secum gestaverit radicem planta- ginis majoris sacculo inclusam et cum filo regioni cordis adaptato colligebat; vero hane radicem 13 die Augusti ante solis exortum, quum versabatur in virgine». FORESTUS lib. 9 observ. med. 52 radicem plantaginis appensam capitis dolorem mirifice tollere ait. DIOSCORIDES vero et ANDREAS LAURENTIUS ad strumas dis- cutiendas eam simili experientia commendant. PLANTAGO MEDIA !). lisdem pollet viribus et facultatibus, quibus major. Plantago minor vide Lanceolata. Plantago aquatica vide Barba sylvana. Plumbago vide Maculata. PNEUMONANTHE ?). Ad pectoris affectus frigidos, tum pulmonum obstruxiones a crassis et viscidis humoribus in vino decoctum et potum plurimum celebratur. POLIUM #) calidum et siccum est ordine tertio. In vino coctum confert hydropicis, ictericis, asthmaticis et lienosis, nam om- nium viscerum obstruxiones solvit, substratum suffitumve serpentes abigit, menses pellit et a partu secundas mortuumque fœtum ejieit. PORRUM 4). Omnia genera porrorum vim excalefaciendi, attenuandi, incidendi, urinam provocandi, menses ciendi et obstruxiones aperiendi vim habent, quamvis alia aliis sint calidiora et acriora; conveniunt cum cepis in facultate ideoque illa, que ibi dicta sunt, hue commode transferri possunt. POLYGALA 5). Ab effectu ita nuncupata est, nam experientia compertum est multiplici, hance plantam in vino coctam atque potam copiosum lac in mammillis mulierum gene- 1) MATTE. (nec in omn. edit.), GEsn. et al. Plantago media L. 2) Los. Tas. Gentiana Pneumonanthe L. 3) Drosc. ex p. et compl. patrum ex p. Teucrium Polium L., h. 1. melius, ut videtur, quam T. montanum L. 4) Drosc., Corp., Gesn. et al. Allium Porrum L. ce. var. 5) Compl. patrum. Polygala vulgaris L. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 14 106 R. F. FRISTEDT, rare. Flores et folia recentia, tusa et imposita inflammationes et tumores partium calidos tollit. POLYGONATUM !). Radix in lacte decocta vel saccharo condita atque ita usurpata sistit alba uteri profluvia. Recens, tusa et illita radix vel suceus ejus expressus illitus omnes sugillationes ex lapsu vel percussione natas feliciter eurat. Adversus herniam quo- que mirifice celebratur decoctum radicis ex vino rubro a clariss. FORESTO, nam refert multos infantes ejus continuo usu a ruptura feliciter fuisse sanatos. Alii ra- dicem cum saccharo conditam ad eundem affectum magno juvamine exhibent mane jejuno stomacho aliquot horis ante prandium. Folia recentia in vino cocta vel etiam arida in pulverem trita atque ad drachm. j cum vino vel jusculo sumpta pituitam vehementer expurgant. Profert baceas polygonatum, quum ad maturitatem perduetæ sunt, nigras; his, si quis 12 vel 16 numero assumpserit, purgabitur supra infraque. Aqua ex radicibus exstillata ad nitorem faciei plurimum valet, maculas et nævos omnes delet, si ex ea lavetur. Sanguinem quoque concretum inter cutim et carnem discutit, si in ea pannus intinctus superponatur. Intrinsecus sumpta apostemata in- teriora rumpit, sanguinem grumosum et coagulosum resolvit atque nephritidem curat. Polygonum majus vide Centinodium. Polytrichum officinarum vide Adiantum rubrum. Polygonum minus vide Herniola. Populago vide Caltha palustris. Polypodium saxeum et quercinum vide Filicula. Potentilla vide Anserina. Polytrichum aureum vide Adiantum aureum. PORTULACA DOMESTICA ?) refrigerat ordine tertio, humectat secundo. Ad omnes inflammationes utilissima est planta. Tusa et cum hordei vel tri- tici farina mixta capitis doloribus calidis et oculorum inflammationibus utiliter im- ponitur; ignem sacrum, ventriculi, intestinorum, renum, vesicæ et reliquarum partium ardores exstinguit. Decoctum vel succus ejus potus simili effectu prodest, inflamma- tiones viscerum interiores, hepatis, lienis, ventriculi, renum tollit, sitim atque tussim calidam et siccam restinguit, cruentam exscreationem, dysenteriam et menstruorum fluxiones sistit, vermes ejicit venerisque impetus et insomnia sedat. Suceus in ore detentus vel herba recens commanducata dentium stuporem (?) sedat et dolorem a calida defluxione ortum in momento sistit. Semen portulacæ sumptum vermes ventris efficaciter expellit, ventris profluvia, gonorrh@am et sanguinis eruptiones coercet. PORTULACA SILVESTRIS 3). lisdem viribus, quibus domestica, dotata est, quare prædictis affectibus quoque utilissima videtur. 1) (Drosc.) latifolium Franck. Spec. ed. II, Cor». Don. et al. Convallaria Polygonatum L. (aut C. multiflora L.?). — Syn. Sigillum Salomonis Grsn. et al. 2) (Drosc.) Marrn., Tas. et al. Portulaca oleracea L.: forma sativa. 3) Martu., Don. et al. Portulaca oleracca L.: forma silvestris. Jon. Franckentt BOTANOLOGIA. 107 POTAMOGETON 1) refrigerandi et astringendi vim habet. Tusum et impositum vel suceus illitus serpigines, impetigines et prurigines tollit, ardores exstinguit et veterum ulcerum nomas sanat. Prassium album vide Marrubium album. Prunella major vide Consolida media. Prassium nigrum vide Ballote. Prunella minor. vide Consolida minor. Primula veris vide Herba paralysis. Pseudomelanthium vide Lychnis arvensis. PSEUDOCHAMÆDRYS ?) vires habet veræ chamædryos similes. Ad viscerum obstruxiones, cacochymiam virginumque fœdos colores miris pollet viribus in vino cocta et pota, dolores quoque puerperarum sopitos, ad fœtus tamen enixum necessarios, de novo instaurat atque ita fœtum cito promovet et extra naturæ hortum expellit. PSYLLIUM *) refrigerat et humectat ordine secundo. Semen psyllii in aqua plantaginis vel rosarum maceratum, prius tamen tusum, mucilaginem edit ad omnes inflammationes, sed maxime ad oculorum et articulorum calidos dolores salutarem; ut erysipelati utililiter imponitur et doloribus podagricis a causa calida cum oleo rosatio optime confert. Valet quoque mucilago hæc ad faucium, pectoris et linguæ ardores in ore detenta, nam inflammationes, asperitates et siccitates dictarum partium lenit, refrigerat, humectat et emollit. PTARMICA 4) calida et sieca est ordine tertio. Folia cum floribus naribus indita sternutamenta efficaciter movent et sugilla- tiones trita atque illita discutiunt. Radix mansa pituitam detrahit ac dentium do- lores frigidos mitigat. PULEGIUM 5) calefacit siccatque ordine secundo. In vino coctum et potum ventrieuli eruditates nauseamque compescit, tormina ventris sedat, flatus dissipat, hydropicos et ictericos juvat, crassam pulmonum pitui- tam et lienis atram bilem educit. Menses quoque et secundas pellit, uteri suffoca- tione laborantes restituit et cum aceto rosatio naribus admotum etiam animo de- fectos singulariter reficit. Pulicaria vide Conyza. PULMONARIA 5). Ad pulmonum affectus omnes, imprimis ejus ulcera sananda efficacissima est; unde ab effectu ita nuncupata est. Vim habet egregiam glutinandi, siecandi et abs- 1) (Corp. in Diosc.) Marru., Tas. et al. Potamogeton natans L. 2) Twat. Veronica Chamedrys L., etiam sec. Liyy. Lapp. — Syn. Teucrium pratense Los. — (Pseudochamedrys Ges. est V. Teucrium L.). 3) Diosc. et patrum. Plantago Psyllium L. 3) Drosc., Marru., GEsx. et alior. Achillea Ptarmica L. 5) Diosc. et complur. patr. Mentha Pulegium L. 6) Ni fallor, species Pulmonariæ Linn., aut P. angustifolia L. aut var. non ma- culosa P. officinalis L. — sed vix species lichenis sequens aut sequenti affinis, ut tamen e Tas. concludi potest. Cfr. Franck. Spee. ed. II. 108 R. F. Fristepr, tergendi. In aqua decocta cum saccharo et radieibus consolidæ majoris valet pota ad tabem, tussim, peripneumoniam, ad sanguinis rejectiones aliaque pectoris vitia. Idem præstat ejus suceus, majori tamen efficacia, cum saccharo in syrupi formam redactus. Conserva ex floribus parata et radices cum saccharo conditæ etiam mi- rum in modum celebrantur ad tabem et pulmonum ulcera. PULMONARIA ARBOREA !) astringit, siecat, abstergit et vulnera glutinat. Pastores hane pulmonariam cum sale tritam ovibus tussientibus exhibere so- lent, a qua [tussi] sæpissime, teste experientia, liberantur. Commendatur ad pulmonis pectorisque ulcera, ad cruenta sputa, ad tabem et peripneumoniam in aqua hordei cum radice liquiritie cocta. Juvat quoque asthmaticos et suspiriosos magno suc- cessu, si in aqua vel cerevisia cum hyssopo, helenio, semine fœniculi, anisi et ra- dice liquiritiæ decoquatur et ægrotis respirandi difficultate laborantibus cum quarta parte oxymellis seillitiei exhibeatur. Per se in vino rubro vel aqua plantaginis vel aqua chalybeata decocta cum saccharo rosato muliebria profluvia, dysenteriam, diarrheam et reliquos ventris fluxus sistit. Abluuntur quoque utiliter aqua de- coctionis ejus vulnera recentia atque omnis generis ulcera. PULMONARIA MACULOSA 2). Vires cum prædictis pulmonariis habet æquales et pari etiam modo ad pul- monum affeetus, sicut in prima pulmonariz specie dictum, usurpatur. PULSATILLA 3). Radix drachmze pondere cum vino pota valet contra morsus ferarum venena- tarum, contra venena et pestiferæ luis contagione; menses quoque et urinam evocat atque caleulum edueit. Suecus naribus infusus cerebrum expurgat et pituitam elicit. PYRETHRUM ?). Radix causticam urentemque facultatem habet; dentibus masticata magnam pituitæ copiam elicit. In aceto decocta cum pauco alumine dentium cruciatus ab humore frigido ortos sopit, si hoe decocto dentes aliquoties calide colluantur. Oleum, in quo pyrethrum decoctum est, sudores egregie provocat et febriles algores suppri- mit ante paroxysmum toti spine dorsi calide illitum vel affrictum. Confert quoque mirifice hoe oleum inunctum partibus stupidis, torpidis ac resolutis. PYROLA 4). Resiccat manifeste pyrola et evidenter astringit atque una refrigerat. Succus foliorum illitus vel folia trita atque imposita vulnera recentia glutinat. Quin etiam decoctum ex hac planta paratum omnia vulnera interiora mirifice sanat; redditur 1) Pulmonaria Marru. et compl. patr. Sticta pulmonacea Ach., sed cfr. anno- tationem præcedentem et Tag. ?) Los., Tag. et al. Pulmonaria officinalis L. 3) Marrn., Gesx., Don. et al. Pulsatilla vulgaris Mill. 3) Fucus., Don. et al. Anacyclus Pyrcthrum DC. 5) Marrn., Don. et al. Pyrola rotundifolia L. JOH. Franckentt BoraNoLoGrA. 109 autem potentius, si sanicula, alchemilla, agrimonia, hirudinaria et vinca pervinea addantur. Ad herniam quoque curandam præstantissima est, si in vino vel aqua mulsa cum consolida sarracenica coquatur atque per dies aliquot bibatur, curat nempe omnes herniosos, ad multos annos taliter affectos. Quin etiam exulceratos renes consolidat cum equiseto, plantagine, radice symphyti majoris et radice liqui- ritiæ ex aqua decocta atque per aliquot tempus pota. In summa præstans est planta vulneraria ad omnia vulnera tam extrinseca quam intrinseca sananda. Q litera. Quercula vide Chamædrys. Quinquefolium majus et minus vide Pentaphyllon. Quinquenervia vide Lauceolata. R litera. Ranunculus pratensis vide Batrachiun. RANUNCULUS PROCAX !). Temperamento cum ceteris convenit. Aqua e floribus exstillata albis et ad une. ij vel iij pota prædicatur a quibusdam mirifice adversus febres intermittentes. Eadem aqua omnis generis maculas e facie extergit illita et oculis instillata ungu- las, panos et nebulas absumit. RANUNCULUS FLAMMEUS AQUATICUS ?). Causticam quoque et adurentem vim habet, ceteris non inferiorem. Hee est illa planta, qua mulieres sæpissime febris quandam speciem, quam in nostra lingua appellant ältan, abigere solent. Contundunt eam cum sale et applicant vel carpo vel malleolis, prout materia febrilis vel sursum vel deorsum vergit; paulo post exoritur magna vesica, quam deinde acu pertundunt, et filum traductum in vesica relinquunt. Hane curandi rationem in febribus, que fit per vesicatoria, non impro- bat clariss. SENNERTUS, præsertim si fiat, quando materia febrilis concocta atque in declinatione est. Ita nempe seribit lib. 2 cap. 19 de febri quartana. »Memini ipse ante biennium hic civem, cum toto autumno et hieme quartana laborasset, tan- dem acutissimos in sinistra scapula dolores percipere, mulieris cujusdam persuasu ranunculum carpo applicasse et, pustula excitata, a febre et dolore liberatum fuisse.» RAPHANUS MAJOR) calefacit et siccat ordine tertio. Radix raphani in aqua petroselini vel pimpinellæ cocta urinam provocat, arenolas et calculum pellit certo experimento. Idem præstat vinum, in quo rapha- nus minutim concisus atque aliquamdiu maceratus fuit, potum. STOCCHERUS re- centem radicem in mortario contundit additque vini fortissimi quantitatem sufficien- tem, hune liquorem deinde fortiter exprimit per pannum atque sie calide calculosis propinat; ait: certissimum est remedium. Valet præterea in vino decocta contra scorbutum, aperit nempe inveteratas hepatis et lienis obstruxiones, humores crassos 1) Franck. Anemone nemorosa L., certe sec. syn. in Franck. Spec. ed. I & II. 2) Los. Ranunculus Flammula L., etiam sec. Linn. Lapp. 3) Trag., Gesn. Cochlearia Armoracia L. sec. nomen suec. in mscr. et Spec. ed. I. 110 R. F. FRISTEDT, attenuat et incidit serososque humores a sanguine expurgat. Cum melle delincta veterem tussim curat, morsus quoque viperarum et ictus scorpionum tum pota, tum extrinsecus cum melle imposita sanat. Succus raphani ij une. pondere cum vino potus remorantem urinam mirifice pellit; alii propinant suecum cum oleo amyg- dalarum amararum et vino. Idem prestat radix extrinsecus administrata, prius minu- tim incisa et ex vino albo et recenti butyro in sartagine calefacta pubique admota. RAPHANUS MINOR !). Ea omnia præstat, quae major, simili modo administratus, valentius tamen operatur major. Ad vomitum blande ciendum sæpissime a medicis usurpatur. Terunt in hane rem une. ij radicis recentis cum une. jv vel v aque mulsæ (vel prius radicem per se contundunt et affundunt postea mulsam), hune succum deinde exprimunt, per linteum mundum transcolant atque sie ægris tepide offerunt. Seminis eadem est vis et efficacia, paullo tamen efficacior; ejus drachmæ iij vel uncia sem. similiter teritur, addita mulsa aut sero lactis aut aqua hordei. RAPUM ?); radix calefacit et humectat, semen vero calidum est et siccum. Radix optime nutrit cum carnium jure elixa, sed flatus gignit. Redditur ta- men stomacho magis utilis, si prius per se decoquatur in aqua et abjecta aqua deinde coquatur cum pinguissima carne. Veteres rapam assam commendarunt ad venerem, maxime si cum pipere longo vel eruca fuerit devorata; in aqua vel lacte decocta atque emplastri modo imposita dolores podagricos calidos mire sopit et mitigat. Similiter valet rapa assa, tusa et cum oleo rosatio imposita, tune etiam ambustis præclare medetur. Si excavate radici, ait DIOSCORIDES, cera una cum rosatio alli- gatur (9 adigatur) et fervente sub cinere coquatur, auxilium non infirmum erit ad exulceratos perniones. Alii commendant rapam crudam cum sale contusam atque sic impositam. Semen venenis auxiliatur, quare in antidotis utiliter additur. Con- stat experimento, ait clariss. MATTHIOLUS semen valere ad morbillos et variolas, nam potum semidrachmæ pondere morbillos latentes ad cutim expellit. Oleum rape lenit, mollit, humectat, nervorum et articulorum duritias, tum ambusta sanat. Valet quoque præclare ad manuum fissuras et labiorum rimas ex frigore illitum. RHABARBARUM 8) calidum et siccum est ordine secundo. Purgat bilem imprimis et pituitam, sed tantum elementer et benigne, adeo ut infantibus, pueris, senibus, prægnantibus et ex morbo adhue imbecillis tuto exhiberi possit. Hepati valde utile est, unde a nonnullis anima hepatis, ab aliis theriaca epatis appellatur. Nam jecur proprie expurgat ejusque obstruxiones et incipientes seirrhos dissolvit, icterum, hydropem, splenis tumorem et febres putridas inveteratas sanat. Et quia astrixionis alicujus particeps est, etiam epar strenue corroborat. Confert ob dictam causam etiam lienteriæ, dysenteriæ, sputo cruento, sanguini erum- penti, ruptis et contusis, præcipue vero tostum et assum et cum succo plantaginis *) (Diosc., Los., Don.). Raphanus sativus L., eadem ratione ac in precedente. *) (sativum) Diosc. et patrum. Brassica Rapa L. ?) Patrum. Species iisdem ignote generis Rhei (Rheum officinale Baill. etc.). Jou. Franckentt Boranouocta. 111 propinatum. Datur in substantia, infusione et decoctione. In substantia datur adultioribus a drachm. j ad scrup. jv ad summum dr. j s. Quia vero rhabarbarum habet saporem amarum ideoque ne ægris adversum sit, miscent rhabarbari pulverem cum cassia solutiva vel cum passulis, caricis, sed frequentius cum saccharo rosatio recenti. Pueris datur a scrup. j ad dr. s. et permiscetur cum saccharo rosatio vel diacydonite, vel addito saccharo fiant rotulæ, quas pueri facile comedunt, quia dulces sunt, et mediocriter solvunt. Rhabarbarum monachorum vide Hydrolapathum hortense. RHAPONTICUM !). Vires babet centaureo majori pene similes ideoque illa, que ibi dicta sunt, huie optime possunt accommodari. Regina pratensis vide Barba capre. Resta bovis vide Anonis. ROS SOLIS ?) convenit viribus cum adianto. Ad cordis præterea affectus a LEMNIO commendatur lib. 4 e. 6 de occultis nature miraculis. Ros marinum vide Libanotis. ROSEA RADIX 5) refrigerat et siccat ordine secundo. Ab odore roseo nomen accepit, nam trita radix rosas spirat. Utilissima est ad calidos capitis dolores, quam in rem cum aqua rosatia et aceti rosatii momento fronti utiliter imponitur. Cor quoque et cerebrum mire corroborat in linteolo ligata et in aqua rosatia paululum macerata atque sic naribus aliquoties ad odorandum admota, corrigit semel intemperiem calidam cerebri et spiritus tum animales, tum vitales recreat. Rostrum ciconiæ vide Geranium. Rumex vide Lapathum acutum. Rubea tinctorum vide Erythrodanum sativum. Ruta capraria vide Galega. RUTA HORTENSIS ?) excalefacit ordine tertio, siccat secundo. In vino coeta et pota urinas et menses movet, renes ex arenulis dolentes sanat, respirandi difficultatem et frigidas tusses tollit, crassos nempe et viscidos humores in pulmone detentos incidit et attenuat. Cum anetho cocta ventris tormina sedat, flatus dissipat et extrinsecus supra ventrem calide posita colicos cruciatus et uteri frigidos dolores efficaciter sanat. Contra omnis generis venena, tum pestem laudatissima est planta. Succus ejus expressus et cum theriaca et aceto vini mistus pestis malignitatem tollit potus. Rute folia viridia cum ficu comesta ac nuce jug- lande, ait LONICERUS, pesti resistunt, nullumque melius datur preservativum contra Iuem hane, si mane de eo nonnihil capiatur. Idem affirmat TRAGUS lib. 1 hist. 1) (Diosc.?) Tas. Rheum Rhaponticum L. 2) Dop., Loy. et al. Drosera rotundifolia L.; forsan melius quam D. longi- folia L., ut vult Livy. in Fl. Lapp. 3) Lox., Tas. Rhodiola rosea L. — (Syn. Rhodia radix Drosc. et patr. fere omn.). 4) Drosc., Fuchs., Gusn., Log. et al. Ruta graveolens L.: forme culte. 112 R. F. FRISTEDT, plant.: »Adversus omnia venena ruta maxime commendatur, quamobrem solemus nos Germani folia rutæ, grana juniperi, nuces juglandes et ficos æquali pondere simul eontundere ac deinde, infuso aceto rosatio vel aceto vini, percolare illum suceum eoque pro antidoto contra venena uti. Est hæc peculiaris et pretiosa theriaca ad- versus venenum haustum et infectum aérem tempore pestis, si quotidie mane unius cochlearis mensura jejuno stomacho usurpefur.» Quin etiam odoratu tempore pestis egregium est preservativum, quia potenter maligne aeris infectioni resistit et primas omnino tenet inter antidota pesti obluctantia, ideirco nulli horti carere ruta debent. Præterea serpentibus et ceteris venenatis animalibus adversissima est, nam ejus odorem vix ferre possunt. Hine mustela cum serpente dimicatura prius se munit esu rutæ, antequam cum illo congreditur, atque illius usum hominibus primitus monstrasse fertur. »Vidi temporibus meis», ait ARNOLDUS DE VILLA NOVA, »quod magister meus habebat viridarium Neapoli, in quo tota die tot serpentes et animalia venenosa apparebant, quod ibi periculum erat esse, et ipse jussit, quod in pluribus locis viridarii plantaretur ruta, quo facto, cum incepit virescere ruta, omnia animalia venenosa fugerunt et non ultra apparuerunt»; hee ille. Denique contra epilepsiam celebre et famosum est medicamentum, quod testatur FRANCISCUS VALLERIOLA lib. 3 obs. 7 his verbis. »Succum rutæ seu præsens quoddam remedium relevandis ab accessione epileptica infirmis exhibere soleo cum oxymelle scillitico, multa et diuturna experientia mihi comprobatum est, quod et in hac ægra magna cum utilitate feci, uti et in aliis multis Ex quo nempe bis succum sumpsit, numquam amplius acces- sione tentata fuit, utique discusso a rutæ potentia caliditateque humore» ete. Ruta muraria vide Adiantum. RUTA PRATENSIS }). In vino cocta et pota obstruxiones viscerum aperit, icterum sanat et calcu- Jum exeludit. Ruta lunaria vide Lunaria minor. Ruta pedicularia vide Pedicularis pratensis. S litera. SAGITTA ?) temperamentum habet frigidum et humidum. Ejusdem fere qualitatis cum plantagine aquatica, quare ubi humectandi et refrigerandi necessitas urget, utilissima est. Salicaria vide Lysimachia. SALSAPARILLA ?) excalefaciendi, siecandi, aperiendi, attenuandi, resol- vendi et sudorem provocandi vim habet manifestam. Ad morbum gallicum curandum pre ceteris plantis præstantissima habetur, quod multiplici experientia ab omnibus fere practicis compertum est, adeo ut in hoc casu ligno guajaco sit præstantior. Decoquuntur ejus radices ad une. iij vel jv 1) Gesn., Baum. Thalictrum flavum L. ?) Martu., Don. et al. Sagittaria sagittifolia L. #) Marru., Monarp., Baum. et al. Smilacis species adhuc minus cognitæ. Jou. FRANCKENII BOTANOLOGIA. 113 in Ib. 10 aquæ vel vini ad medias, quod decoctum deinde gallica lue infectis mane et vesperi ad une. vj vel viij calide propinandum est atque per aliquot dies conti- nuandum, donee morbi malignitas fuerit evicta, sed a potu mox sudorem evocare oportet per 1 vel 2 horas. Sanat præterea hoe decoctum quascunque cutis infectio- nes, serpigines, impetigines, alphos, scabiem, lepram et quævis ulcera maligna; quin etiam scirrhos sive induratos tumores lienis sanat et quoslibet perduros tumores per universum corpus humanum egregie discutit et absumit. Mirificam quoque vim habet ad omnes frigidos cerebri morbos, ad capitis salsas et acres defluxiones, ad febres chronicas intermittentes ægre sanabiles dicto modo usurpata. SALVIA MAJOR !) calida est primo, sicca secundo. Utilis imprimis capiti et cerebro est, sensuum ac memoriæ vim intendit, ner- vos roborat, tremores tollit, ventriculum confortat, appetentiam excitat, singultum sedat, urinas et menses evocat in vino cocta et pota. Arida salviæ folia suffita uteri profluvia compescunt, et cum saccharo mista atque sie a gerentibus uterum in- terdum devorata conceptum mirifice confortant, recreant ac continent; eandem vim habet conserva e floribus parata. Succus salviæ cum saccharo vel melle potus san- guinis sputationem cohibet ac conceptum firmat. SALVIA MINOR ?). Ea omnia præstare potest, quæ major, viribus tamen valentior est. Salvia romana vide Mentha sarracenica. Sampsuchum vide Amaracus. SMILAX HORTENSIS #). Ex genere phaseolorum est ideoque vires cum phaseolis habet communes. Smilax levis vide Convolvulus major. Sanguinaria vide Centinodium. Sancta herba vide Hierobotane. Sanguisorba major et minor vide Pimpinella italica. Sanguinalis vide Bursa pastoris. Sannicula vide Diapensia. Sanguinella vide Gramen sanguinarium. SANTONICUM *) calidum et siccum est ordine secundo. Semen ventris lumbricos ob amaritiem et propriam quandam qualitatem po- tenter interimit ad drachm. s. vel j cum mulsa vel sero lactis vel cerevisia yel so- lum melle sumptum. Si huic semini aliquid rhabarbari addatur, tune non modo interficiuntur, sed etiam per alvum mortui expelluntur. Hujus rei gratia quandoque semen propter delicatulos infantes saccharo a pharmacopeis oblinitur sive incrusta- tur, ut ita magis gratum ipsis fiat, atque hoc modo preparatum confectio lumbricorum in pharmacopeis vocatur. Circumforanei quoque ex hoc semine, ut e floribus tana- ceti ac radice primulæ veris, pulverem suum lumbricorum parare solent, quo se mire n vermibus abigendis præstare affirmant, Sapena riparum Paracelsi vide Hydropiper. 1) Marru., Do». et al. Salvia officinalis a L. Sp. 1. 2) Marru., Corp. in Diosc. et al. Salvia officinalis $ L. Sp. ed. I. 3) Marrn., Corp. in Drosc., GEsx. et al. Phascolus vulgaris L. forma. 4) Dop. et al. Pharmacon, cujus origo patribus fere incognita. Artemisie sp. — Syn. Sementina MATTH. et al. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 1 or 114 R. F. Frisrepr, SAPONARIA !) calefacit et siccat ordine tertio. Radix cum farina hordei et vino decocta omnis generis tubereula discutit, sternu- tamenta movet et cum melle trita ac naribus illita multam pituitam elicit, intus sumpta ad drachm. sem. vel serup. ij cum vino vel aqua mulsa etiam pituitam va- lide per alvum purgat. Commendatur quoque ab aliis ad venenosorum animalium morsus et pestilentem contagionem. SATUREJA 2) excalefacit et siccat ordine tertio. : Satureja in vino cocta et pota medetur pulmonis et thoracis vitiis frigidis, nam crassos lentosque humores extenuat et concoquit, menstrua et urinam provocat uterum ac ventriculum flatibus distentum expurgat ac sudorem copiose elicit. Cibis admixta ventriculi digestionem adjuvat et flatulentos spiritus tum ventris, tum inte- stinorum valide expellit. Satyrium basilicum maculosum vide Palma Christi. Saxifragia hireina vide Pimpinella major. Sazifragia rubra vide Filipendula. Saxifragia lutea pratensis vide Ruta pratensis. SCABIOSA 8) ealida et sicca est ordine secundo. Adversus scabiem, unde nomen accepit, et ceteras cutis infectiones. mirifice celebratur, ut constat recentiorum experimento. Attenuat et incidit crassos et lentos humores; hine pulmonis et pectoris excrementa valide educit. Nam, teste FERNELIO, ingenita facultate pulmonem adeo efficaciter expurgat, ut ejus tum abscessus atque vomicas, tum etiam pleuritidas proprietate rumpat et expurget. Proinde hoc decoc- tum pectorale e seabiosa paratum dictis vitiis utilissima est, quod sie commode pa- rari potest: Recipe Seabiose M 2, radicis liquiritiæ ineise une. j, seminis anisi, fceniculi ana une. j, ficus numero duodecim, radicum ireos drachm. ij, decoquantur prius incisa et contusa in Ib. jv aquæ fontanæ pure vel in aqua mulsa ad medias vel tertias; deinde liquor transcoletur per linteum mundum et addatur vel saccharum vel mel rosatium pro placito melioris saporis gratia; de hoe decocto vesperi et mane duabus ante cœnam et prandium horis bibe bonum haustum. Maturat omnia apo- stemata pectoris et thoracis atque per tussim excrementa crassa vel purulenta expur- gat. Adversus pestem quoque valde efficax est scabiosa in vino cocta et pota vel suceus ejus jv unc. pondere cum vino haustus, sed sudor mox provocandus est et iterum atque iterum eadem potio repetenda, donec pestiferæ luis contagium totaliter fuerit evictum. Valent quoque folia scabiosæ recentia cum sale trita et anthraci pe- stilenti imposita, nam divino quodam miraculo (ut asserit ARNOLD. DE VILLA NOVA) anthracem cito rumpunt, destruunt et mortificant. SCABIOSA MAXIMA #). Convenit viribus cum precedente, omnibus quoque vulneribus, præsertim pec- toris egregie medetur. 1) TraG., Gzsx., Don. et al. Saponaria officinalis L. =) Dop., Los. et al. Satureja hortensis L. Syn. Thymbra GES\. et al. 3) Lon., Fucus., Tag. et al. ex p. Trichera arvensis (L.) 4) Vix certe extricari potest. Sc. max. leucanthemos Cam. sec. Bauh. est Sc. leucantha L.; Sc. alpina max. Tas. S. alpina L.; Se. major Marrn. Centaurea Sca- biosa L.— Syn. Stcebe ad has omnes (sec. TAB.) multasque alias relatum. Jon. Francxentt Boranonoaia. 115 SCARIOLA 1). Qualitates habet endiviæ majori similes, unde una pro altera commode sub- stitui potest. Vide Endivia. Scarlea vide Gallitricum. Schenanthum vide Juncus odoratus. Sclarea vide Horminum sylvestre. Scolymus vide Carduus non aculeatus. Scijlla vide Pancratium. Scolopendrium vide Asplenum. SCORDIUM ?) vim habet acrem et excalefactoriam. In vino vel aqua mulsa coctum et potum pectoris crassos et viscosos humores extenuat et detergit ac purulentam crassamque pulmonum materiam e pectore ex- pellit. Menses præterea et urinam ducit ac partum fotu potuve accelerat. Cum melle vetera ulcera purgat, siccat et cicatrice obducit. Ad pestem quoque celebre est, nam omni putredini maligne efficaciter resistit ideoque ejus succus vel pulvis cum vino vel aqua cardui benedicti haustus vel decoctum ejus potum singulare in peste tum curativum, tum præservativum est. In aceto et vino coctum et cum drachma dimidia vel dr. j seminis santonici sumptum potentissime omnes alvi tineas expellit. SCORPIOIDES 3) excalefacit ordine tertio, desiccat secundo. Trita et imposita scorpionum ictibus præsentaneo est remedio, teste DIOSCORIDE. SCORZONERA 1). Suceus ex tota planta expressus et cum vino potus præsentaneum remedium est adversus viperarum aliorumque venenatorum animalium morsus, tum morbos quoscunque pestiferos, præstat quoque mirifice ad vertiginosos, syncopticos et epilep- ticos. Radix sive recens sive sicca eandem vim habet. Nam præterquam quod pe- stilentiæ contagia arceat, etiam venenis quibuscunque efficaciter resistit, teste RAI- MUNDO MINDERERO, qui hujus radicis drachmam exhibet cum vino vel aceto. Serophularia major vide Castrangula. Scrophularia minor vide Chelidonium minus. Serophularia media vide Crassula major. Sedum majus vide Crassula major altera. SEDUM MINUS) convenit viribus cum majori. SEDUM MINIMUM ®) vires habet a prioribus diversas, nam non refrige- randi, sed excalefaciendi et exulcerandi vim habet. Tota planta in vino vel cerevisia vel sero lactis decocta lumbricos ventris vehementer expellit et vomitum quoque valenter movet. Idem præstat ejus succus 1) Gesy., Tas. ex p. Forma Cichorii Endivie L. Cfr. Intybus minor Ta, Endivia minor MATTH. 2) Drosc. et complur. patrum. Teucrium Scordium L. 3) Diosc., Dop., GESN. Scorpiurus sulcata Li. melius quam Arthrolobium scor- pioides (L.), quod est Scorpioides MATTHIOLT. © 4) Don., Los. et al. Scorzonera hispanica L. 5) Trac., GESN. et alior. ex p. Sedum album L. potius quam alia affinia sec. synon. in Franck. Spec. ed. I. 6) Tas. Sedum acre L. — Syn. Vermicularis Ger.; Hlecebra Log. et al. 116 R. F. FRISTEDT, cum aceto vel alio liquore extractus, nam preeterquam quod vomitum moveat, etiam crassos, pituitosos ac bileosos humores educit atque ita sæpissime a quartana aut aliis febribus diuturnioribus hominem liberat. Sunt, qui ejus succo ad verrucas tol- lendas utiliter utuntur eo illito et ad serpigines cum butyro vel axungia instar lini- menti. Strumas quoque efficaciter discutit cum axungia contusa atque emplastri modo imposita. Contra scorbutum magnas laudes habet, præsertim apud nostrates, qui ideo illam ab effectu appellant herbam scorbuticam. HEURIUS ejus vires elevat longe supra cochleariæ virtutes in affectu scorbutico tollendo, nam ita seribit lib. 2 meth. ad praxin: »Quidam in scelotyrbe accepit illecebræ h. e. sedi minoris pugil- lum unum, coxit in Ib. semisse aquæ, sumpsit quotidie ter eyathum; convaluit is, qui a cochleariæ usu non recreabatur.» Deprædicat quoque ejus vires SENNERTUS lib. de Scorbuto pag. 62. Sementina vide Santonicum. SENA !) calida est primo et sicca secundo ordine. Purgat melancholiam, bilem atram atque crassam pituitam e liene, ex hypo- chondriis et mesenterio, in quibus est omnis illuviei sentina; non est ex valentioribus purgantibus, commode datur pueris, senibus et prægnantibus; dosis pulveris ejus est ad drachm. ij. Decoctum a dr. iij ad dr. vj, dilutum ab une. dimidia ad une. j. Communiter decoquere solent folia sense cum pauco zingibere, semine anisi, foeniculi, prunis et radice polypodii atque ita ægris propinare. RULANDUS hoe senæ decoctum celebrat, quod in omni ætate, sexu, morbo, item in prægnantibus et puerperis ad- versa valetudine affectis mirificum esse ait. Recipe senæ mundatæ, polypodii ana une. sem., seminis foeniculi, zingiberis ana dr. j sem., sacchari candi une. sem., com- misceantur et infundantur per noctem, facta prius ebullitione, in aque vel vini (pro hominis vel morbi temperamento) Ib. j sem. Deinceps infusum hoe præbeo ab une. sem. ad Ib. sem. mane et per duas horas ante c@nam; expurgat sine omni molestia, torminibus et absque noxa omnes humores noxios et corpus reddit ac reservat flori- dum, robustum et longævum. Ego ita decoctum præscribere soleo pro una vice po- tandum. Recipe foliorum senæ mundatæ drachm. ij vel iij, radicum polypodii, liqui- riti ana dr. iij, prunorum numero 10 vel 12, seminis anisi et foenieuli ana serup. ij incisa et contusa, præter senam; decoquantur in Ib. j aque vel vini ad medias; de- coctum residuum transcola per linteum mundum; hujus decocti recipe une. jv vel v, adde mann» selects une. ij sem.; bene misce, fiat potio purgans, laxat ventrem egregie in adultis. Si vero puerum purgare vis, cape prædicti decocti unc. ij sem. vel iij, manne unc. j vel j sem.; misce, fiat potio. FALLOPIUS exhibet pulverem senæ a scrup. ij ad jv cum une. j vel drachm. 10 cassiæ solutivæ optimo suecessu, ut ipse ait tractatu de medicam. purg. simpl. eap. 59. Senetio vide Erygerum. Serpentaria rubra vide Bistorta. Serpentaria major vide Dracunculus major. Serpentina vide Coronopus silvestris. Serpentaria minor vide Arum. ") Marru., Dov., Corp. et al. Cassia obovata Collad. Jou. FRANCKENII BoTANOLOGIA. Ur SERPILLUM !) calidum et siecum est ordine tertio. In vino coetum menstrua et urinam provocat, calculum frangit, capitis dolores diuturnos a causa frigida ortos mulcet cum rosatio et aceto sincipiti impositum. Ven- tris quoque tormina sedat, lethargicos et veternosos juvat, adversus serpentum mor- sus tum potu, tum illitu prodest. SERRATULA TINCTORIA ?). Planta est vulneraria excellens. In vino decocta et pota datur utiliter ruptis et ab alto devolutis, nam sanguinem extravasatum resolvit et rupturas conglutinat. Tota planta in vino rubro vel aqua chalybeata decocta atque cataplasmatis modo imposita enterocelas sanare creditur. Ulcera præterea mundificat, carne replet et demum cicatrice tegit. SESAMUM 8). Vires ejus conveniunt cum myagro; vide ergo myagrum. Seseli album vide Cervaria. Seseli pratense vide Apium aquatile tenuifolium. SESELI MASSILIENSE *) calefacit et desiccat ordine secundo. Semen cum vino potum stomachi viscerumque concoctionem juvat, tormina diseutit, tusses diuturnas sanat et orthopnceee medetur. Menses item et urinam pellit, caleulum et partum exeludit, atque comitiali morbo detentos, tum uteri suffocatione laborantes foeminas restituit. SIDERITIS 5). Planta est vulneraria, vim insignem habens glutinandi vulnera, que ferrum fecit. Ejus tanta vis esse perhibetur, ut trita atque vulneri imposita non modo san- guinem supprimat, sed etiam mox ipsum vulnus sine inflammationis periculo sanet. Sigillum Salomonis vide Polygonatum. I ys SINAPI 6) calefacit et siecat ordine quarto. Semen tritum naribusque inditum sternutamenta cit et commanducatum pi- tuitas capitis per os ducit et expurgat. Intrinsecus sumptum cum melle vel juseulo cireulares febres sanat, suspiriosos et asthmaticos juvat, menstrua ac urinam movet. 1) Diosc., Grsn., Fucus. et al. Thymus Scrpyllum L. certe sec. synon. in FRANCK. Spec. 2) Marru., Dop., Los. et al. Serratula tinctoria L. 3) Trac., Lon. Camelina sativa Fr. (Forsan etiam C. fœtida Fr. hue pertinet). 4) Drosc., Dop., Los., Crus. Seseli tortuosum L. Cfr. SPRENGEL in Dyosc. 5) Fucus., Corp. in Diosc., Gusy. et al. Stachys recta L. potius quam aliæ plante, Sideritides a patribus nominate. Cfr. Franck. Spec. ed. II et SPRExG. in Diosc. — Sideritis Heraclia Marru., que est Lycopus europeus L., apud Franck. Marrubium aquaticum appellatur. 6) Drosc., Gesn., Marr. (ex p.) et al. Sinapis nigra L. 118 R. F. FRISTEDT, Quin etiam sugillata cum melle aut cera delet et serpentum scorpionumque virus ex morsu vel ictu illatum, cum aceto bene subactum atque parti lese impositum exstinguit. SISER 1) vires pastinacæ non habet impares; excalefacit ordine secundo. Stomacho gratus est, appetentiam juvat, naturam humanam roborat et urinam tum semine, tum radice evocat. Sisymbrium hortense vide Balsamita. Sisymbrium aquaticum vide Barbarea. Sium odoratum vide Apium palustre. SOLANUM HORTENSE ?) refrigerat et astringit ordine secundo. Folia recentia trita ignibus sacris et herpetibus cum polenta utiliter imponun- tur. Ad fluxiones oculorum acres mire conducit. Renes supercalefactos, inflamma- tiones lienis, ventriculi, hepatisque dolores, tum calidam podagram tusum atque illi- tum sanat. In summa: ubi refrigerare, exsiccare cohibereque opus est, hortense so- lanum mirifice convenit. Solanum lignosum scandens vide Amara dulcis. Soldanella vide Brassica marina. Solanum latifolium vide Atriplex latifolia. Sophia chirurgorum vide Herba Sophie. Solanum tetraphyllum vide Aconitum salutiferum. Sonchus levis vide Cicerbita. SPINACHIUM #) refrigerat et humectat ordine primo. Vires habet betæ haud absimiles. Cum jure pingui carnium coctum alvum laxat et pectoris atque pulmonum angustias sedat. Qui dolore spinæ dorsi assidue torquentur, hos spinachia comesta præsentaneo juvat remedio. SPARGANIUM ?) extenuantem et desiccantem habet facultatem. Et prædicatur cum radice et semine contra serpentum venena tum potum, tum extrinsecus impositum. SPATULA FŒTIDA 5) excalefacit et desiccat ordine tertio. Radix recens trita et cum melle imposita aculeos, spinas et cetera infixa ce- leriter extrahit. Semen ad drachm. sem. cum vino vel aliis aquis diureticis potum urinam suppressam vehementer movet et cum aceto lienem absumit. Succus illitus valet ad morphæam (?), scabiem perversam et fœdos lichenes, quin etiam ad pediculos, imprimis cimices lectuarios abigendos unice celebratur, solummodo locis, in quibus hospitant, hoc sueco punctis. Squamaria vide Dentaria. Staphisagria vide Herba pedicularis. Stabe vide Scabiosa maxima. 1) MATTH., Corp. in Diosc., GEsx. et al. Sium Sisarum L. 2) Martu., Dop., GEsn. et al. Solanum nigrum L. 3) Spinacia s. Spinachia Complur. patr. Spinacia oleracea L. 4) Diosc. et compl. patr. Sparganium ramosum Huds. 5) Complur. patr. Iris fetidissima L. — Syn. Xyris Diosc., Marr. et al. Jou. Francxentt Boranouoaia. 119 STŒCHAS ARABICA !) calida siccaque est ordine secundo. Subadstringens et mediocriter amara. Omnia viscera obstruxione liberat si- mulque corroborat, ad pectoris vitia perinde ac hyssopum efficax est. Cerebrum præterea nervosque roborat et frigidis eorum affectibus singulariter medetur. Verti- gini insuper, epilepsiæ atque melancholicis saluberrima in vino cocta et pota. Stellaria vide Alchimilla. Succisa vide Morsus diaboli. Sternutamentaria vide Ptarmica. Superba vide Lychnis viscosa. Sphondilium vide Acanthus germanicus. Symphytum vide Consolida major. Stratiotes vide Millefolium. T {litera}. Tabacum vide Nicotiana. Taraxacon vide Dens leonis. Tagetes vide Cariophyllus indicus. Telephium vide Crassula major. Tanacetum vide Athanasia. Testiculus vulpis vide Orchis. Tapsus barbatus vide Candela regis. TEUCRIUM 2) calefacit secundo et exsiecat tertio. Convenit viribus cum cetera T. et helionite (ohemionitide), spleneticis unice prodest. Decoctum ejus cum posca, ait DIOSCORIDES, potum lienem potenter absumit. Recens tusum et cum aceto impositum serpentum morsus sanat. Teucrium pratense vide Pseudochamædrys. Thalictrum vide Herba Sophie. THAPSIA 5). Radix ejus est vomitoria et purgatoria; cum aqua mulsa ad drachm. sem. ad dr. j ad summum serup. jy sumpta bilem utramque detrahit et expurgat: est medi- cina pro hominibus robustis. Attractoriam vim habet insignem ideoque cum fer- mento (ofrumento?) triticeo vel propoli mixta spinas, aculeos et quævis corpori in- fixa mirifice extrahit. Pilos ob eandem quoque vim in alopeciis copiose erumpere facit, si ex ea cum adipe ursino fiat unguentum: ejus drachma trita satis est in unc. adipis; hujus unguenti vi si pilus non succrescit, vix spes ulla aliunde esse potest, seribit clariss. FERNELIUS in suis consiliis cap. 1. Thlaspi vide Nasturtium agreste. Trachilium vide Cervicaria. Thymbra vide Satureja. THYMUS *) calidus siccusque est ordine tertio. Cum vino vel aqua mulsa coctus hepatis et viscerum obstruxiones reserat et expurgat, asthmaticos et anhelosos juvat, concretum sanguinem dissolvit, tineas ven- tris eximit, urinas ciet et menses, secundas atque partus pellit. 1) Cam.; Stœchas Diosc. et compl. patr. Lavandula Stechas L. 2) Corp. in Diosc. et compl. al. patr. Teucrium flavum L. 3) Thapsia Drosc. est Thapsia Asclepium L., sed patres compl. habent sub hoc nomine species alias, inter quas Thapsia Marru., Gesn., Corp. et al. seu Thapsia fetida L. sine dubio ad Thapsiam Franck. sit referenda. 4) Corp. (in Drosc.), Trag., Fucus. et al. Thymus vulgaris L. — Thymum MATTH. est Satureja capitata L. 120 R. F. Fristepr, Tithymalus vide Esula major. Tormentilla major vide Geranium sanguinarium. Tithymalus helioscopius vide Esula minor. Tragopogon vide Barba hirci. Tormentilla vide Consolida rubra. TRIBULUS 1). Semen ejus tenuium est partium, cum vino drachm. pondere potum arenulas e renibus expurgat atque caleulos comminuit. Trichomanes vide Adiantum rubrum. Trifolium acetosum vide Alleluja. TRIFOLIUM AQUATICUM ?). Decoctum illius ex vino omnes viscerum obstruxiones tollit, menses et urinam pellit, vermes ventris interimit, imprimis malo scorbutico efficaciter medetur atque in hoe nihil cedit cochleariz sive in vino coctum et potum vel infusum vel in forma conserve vel salsæ (ätikia och olia vocant salsam)*) præparatum atque ita assumptum. TRIFOLIUM ASPHALTITES *) calefacit et siccat ordine tertio. Tota planta in vino vel aqua cocta juvat epilepticos, pleuriticos, cachecticos et feminas uteri strangulationi obnoxias. Folia arida trita atque cum oxymellite pota serpentum morsus curant. Idem præstant in aceto vel aqua decocta atque vulneri superposita. rifolium odoratum vide Lotus urbanus. TRIFOLIUM PRATENSE >). Vires cum fœnu græco ferme habet communes, emollit et laxat ideoque flores cum semine in aqua et oleo decocti duros emolliunt abscessus et tumores. Commen- datur quoque suceus ejus illitus ad oculorum nubeculas et maculas, ad vulnera et cicatrices. Trifolium fragiferum vide Fragaria. Trinitas vide Epatica nobilis. Trissago vide Chamædrys. TRITICUM 5). Farina ejus cum albumine ovi mixta quasvis fluxiones et inflammationes compescit; si vero ex aqua mulsa vel hydroleo decoquatur atque sic imponatur cum vitello ovi, apostemata maturat ac rumpit omnemque inflammationem discutit. Fur- fures tritici in aceto decocti mammas tumentes fotu resolvunt et nervorum disten- siones ex lapsu vel contusione curant. 1) Diosc. ex p.; T. terrestris Compl. patr. Zribulus terrestris L. *) Est sine dubio (etiam sec. Linn. Lapp.) Menyanthes trifoliata L., sed nomen T. »aquaticum» nullibi apud patres inveni. 3) Verba margini adscripta. 3) Martu., GESN. et al. Psoralea bituminosa L. 5) Marru., Don. et al. Trifolium pratense L. 6) Diosc. et patr. Triticum estivum L. et forme aff. Jou. FRANCKENII BoTANOLOGIA. all TULIPA 1). Vis ejus medica nondum apud botanicos est explorata, voluptatis tamen gratia ob florum venustatem in hortis colitur. TURBITH ?) calidum et siccum est ordine tertio. Purgat humores phlegmaticos tenues, crassos et viscidos, etiam a remotioribus partibus, ut juncturis, ventriculum quoque expurgat et pulmones a pituita lenta et putrida. Medicina item bona est febrium phlegmaticarum diuturnarum, tum hydro- pis, lepræ et luis gallicæ. Datur pulvis ejus adultis a serup. ij ad drachm. j vel serup. jy cum tertia parte zingiberis in liquore conveniente. Alii miscent pulverem ejus cum dr. ij electuarii lenitivi vel diacatholiconis vel cassie. Alii hune pulve- rem purgantem compositum e turbith laudant: Recipe Turbith electi fumosi dr. x, zingiberis dr. v, sacchari unc. ij s.; bene misce, fiat pulvis purgans; dosis ejus est in adultis qualibet vice dr. j vel ad summum dr. j s. cum vino vel cerevisia. Tussilago major vide Petasites. Typha palustris vide Clava Hereulis. Tussilago minor vide Becchion. V litera. Valeriana major vide Phu majus. Valeriana minor vide Phu minus. VALERIANA GRAICA 8). Tisdem cum ceteris valerianis gaudet viribus, imprimis vero ad pestem suecus illius cum vino vel aqua scabiosze potus celebratur. Verbasculum odoratum vide Herba paralysis. Veratrum album vide Elleborum album. Verbasculum album vide Candela Regis. Veratrum nigrum vide Elleborum nigrum. Verbena vide Hierobotane. Vermicularis vide Sedum minimum. VERONICA 1) calida et sieca est ordine secundo. In vino cocta et pota mirifice valet ad obstruxiones hepatis et lienis. Uterum quoque, renes et vesicam expurgat, calculum ejicit, colicam sedat tam intus sumpta quam per clysterem injecta. Ad pectoris et pulmonis vitia valde efficax est, nam tussim curat, tabidos suppuratos juvat sive decoctum ejus ex aqua mulsa potum seu aqua ejus stillatitia cum pulvere ad une. iij vel jv hausta. FORESTUS sæpe magna eum laude decocto veronicæ usus est in vulneribus pectoris, in quibus pulmo vide- batur Jesus, ita ut pulmonem ulceratum longo tempore conservaverit et vitam diutius protraxerit, quemadmodum ipse fatetur 1. 6 obs. chirurgicarum . . . 17. Ad vulnera cruenta et diuturna atque inveterata ulcera, quin etiam ad scabiem et le- pram priestans est, nam referunt, quendam Francorum regem elephantiasi laboran- tem a venatore suo hac tantum herba fuisse sanatum. Ad pestilentes febres et pestem ipsam magnum quoque est presidium, datur commode pulveris ejus drachm. js. cum propria aqua stillatitia ad une. iij vel jv, corpore ad sudorem mox compo- sito. MATTHIOLUS exhibet peste correptis pulveris veronicæ dr. j cum dr. s. the- riacæ ex vino meraco . . albo. 1). Tulipæ species cultæ. 2) Garerz, Don. et al. Ipomea Turpethum KR. Br. 3) Don., TaB., Ger. Polemonium ceruleum L. 3) Tap., Gusn. et al. Veronica officinalis L. sec. Linn. Lapp. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 16 122 R. F. Fristepr, VERONICA ERECTA ITALICA 1). Non differt a priore, sed ad omnia imbecillior perhibetur. VERONICA SPICATA 2). Convenit viribus cum Teucrio, de quo supra. Vetonica coronaria vide Cariophyllus hortensis. Vetonica non coronaria vide Cariophyllus sylvestris. VICIA 3) excalefaciendi, siccandi et abstergendi vim habet. Farina ejus cum melle delincta vel ptisana frequenter sumpta tabidos juvat, urinam movet et caleulum vesicæ dejieit. Victorialis vide Allium alpinum. VIOLA PURPUREA *) frigida est ordine primo, sieca secundo. Confert omnibus viscerum inflammationibus, præcipue vero pectoris, medetur anginis et columellæ vitiis calidis, faucium et tracheæ asperitatem lenit, caliditatem hepatis, renum et vesice exstinguit, cor roborat, bilis fervorem et acrimoniam miti- gat et hine febrium calorem, capitis ardorem et sitim tollit. In pharmacopoleis ex ejus floribus varii generis medicamenta parantur, velut syrupi, julepi, conserve, olea et aque destillatæ. Syrupus violarum acrem destillationem e capite temperat, rauci- tatem, tussim siccam, arteriæ asperitatem pleuritidemque lenit et compescit. Julep violarum febriles calores exstinguit, phlegmonas, pleuritidem, tussim calidam et gutturis ac thoracis asperitatem mitigat. Conserva vel saccharum violarum cor ro- borat, epatis et cordis incendium exstinguit, morbo laterali tussique aridæ succurrit. Oleum refrigerat et humectat, ardores exstinguit remittitque phlegmonas, pleuriticos juvat et thoracis vitia calida et sicea emendat extrinsecus illitum. Aqua violarum stillatitia cor exhilarat, moestitiam discutit, sanguinis, hepatis, cordis et pulmonis fervorem, tum sitim efficaciter restinguit. Viola trinitatis vide Herba trinitatis. VIOLA HIEMALIS >). In hortis tantum colitur obleetamenti gratia, ob florum pulchritudinem; in medicina nullum adhue agnoscit usum. Viperina vide Scorzonera. VINCA PERVINCA 5) refrigerat, siceat et astringit. In vino rubro decocta alvi profluvia, dysenterias et menstrua muliebria sistit. Imo tantum femoribus recens alligata, ut testantur botanici, mensium abundantiam cohibet et conceptum adjuvat. MATTHIOLUS eam solummodo capiti alligatam vel !) Veronica recta Tag. est Veronica spuria Li. — Nomen Franck. »V. erecta italica» nullibi vidi, quare planta hee restat subdubia. *) Est sec. syn. Franck. Spec. ed. II Veronica maritima L. Cfr. D’Avome et Morr., Concord. des espèces décr. par DopoËxs. 3) Dop., Corn. Vicia sativa L., sed vix V. sepium L. 3) Drosc., Marrn., Fucns. et al. Viola odorata L. 5) Tas. Hesperis matronalis L. 8) GESN., Lon. et al. Vinca minor L. Jon. Francxentt Boranoioata. 123 collo guleve circumductam sanguinem e naribus manantem mox sistere ait. Alii, pervinca intra dentes tantum detenta, numquam sanguinem e naribus vel de plaga exire referunt; et si quis eam in ore teneat in ipsa venæ sectione, nee tum Sanguinem exire, etiamsi vena rumperetur, ajunt. Præstans quoque est planta ad vulnera cruenta, nam utiliter adhibentur in potionibus, unguentis et emplastris vulnerariis. Vincetoxicum vide Asclepias. Vitis alba vide Bryonia. Virga aurea virgultescens; et serratis foliis Vitis sylvestris vide Amara dulcis. vide Consolida sarracenica. Ulmaria vide Barba hirci. Virulenta aquatica vide Cicuta. UMBILICUS VENERIS !) frigidus est et humidus. Sed præterea astringentem et leviter amaram obtinet facultatem. Foliorum succus illitus vel polline (farina) mixtus et cataplasmatis instar impositus inflamma- tiones sistit et sacros ignes, tum perniones sanat. Tota planta cum radice in vino cocta et pota urinam provocat et calculos expellit. Prædicatur quoque ad rupturas umbilici recens tusa et cum proculi (0 propoli?) emplastri instar. imposita. Dieto modo etiam strumas resolvit et absumit. Umbilicus terre vide Arthanita. Ungula caballina aquatica vide Nymphea alba. Unifolium vide Monophyllon. Volubilis major vide Convolvulus major. Ongula caballina vide Becchion. Volubilis arvensis minor vide Convolvulus minor. URTICA MAJOR ?) calida statuitur et sicca ordine tertio. Radix urticæ in vino decocta calculum frangit; idem præstat vinum, in quo radices tantum sunt infusæ, nam etiam optimum ad lithiasin est remedium. Quidam radicem recentem in nares immissam mox sanguinis fluxum compescere ajunt. Suc- cus urticæ potus pro arcano habetur contra sanguinis sputum, quemadmodum hoc testatur clariss. FORESTUS in suis observationibus. Nam omnes, qui sanguinem e pectore rejectarunt, ait, et a medicis tamquam deplorati habiti sunt, solo urticæ succo ebibito convaluerunt, post multa machinata remedia; nullum remedium ita con- tulit, ut sanguis hie cohiberetur, ac succus urticæ, quem ad 5 vel 6 dies ebiberunt; singulis namque diebus singulas jv unc. ebibant, imo et ipsam urticam jure pulli aut vervecis sepe comedebant: hæc FORESTUS. Semen urticæ melicrato potum ve- nerem stimulat, urinam et menses provocat, cum melle delinctum ad serup. j vel cum alio pectorali syrupo mixtum, veluti syrupo glycyrrhizæ, hyssopi vel prassii, or- thopnoicos, pleuriticos, empyos sive pectore suppuratos curat, nam crassum, puru- lentum et viscosum illum humorem incidendo et extenuando valide per thoracem expurgat. Datur quoque commode semen ex aqua mulsa vel jusculo a drachma dimidia ad dr. j prius bene tritum ad ciendum vomitum, nam crassos et putridos humores in ventriculi capacitate stabulantes optime et absque ulla molestia educit. Folia urticæ cum sale contusa atque emplastri modo imposita ulcera sordida, gan- grænas et carcinomata purgant et sanant. Morsibus quoque canum rabidorum utili- ter hoc cataplasma imponitur, teste HIERONYMO TRAGO; nam ait esse experimen- 1) Marru., Log. et al. Cotyledon Umbilicus L. *) Dop., Tas. et al.; Urtica (ex. p.) Diosc. Urtica dioica L. 124 R. F. FRristepr , tum. Similem vim habent sequentes urticarum species !) omnes. — Urtica mortua ?), quam etiam fœtidam propter gravem odorem vocant, recens contusa et super pa- naritium imposita instar cataplasmatis brevi vermem (?) interimit, quod etiam volunt esse experimentum. Uva lupina vide Aconitum salutiferum. Uvularia vide Hippoglossum. Vulvaria vide Atriplex olida. X litera. Xanthium vide Lappa minor. Xyris vide Spatula foetida. Z litera. S Zea vide Far adoreum candidum. Zizania vide Lolium. ZINGIBER #) calefacit et siccat ordine tertio. Stomacho valde utile est, nam concoctionem juvat et eruditatem ciborum emendat, erassam quoque pulmonum pituitam attenuat ideoque asthmaticos juvat et tusses frigidas veteres cum saccharo vel aqua mulsa sanat. Condiuntur quoque zingiberis radices ab aromatariis saccharo vel melle, ad pradietos morbos non mi- nus utiles et ad ventriculi eruditates. ZEDOARIA *) excalefacit et siecat ordine secundo. Tollit cum vino pota ventriculi et coli eruciatus, flatus discutit, digestionem eibi procurat, alvi tineas enecat, morsibus venenatorum animalium opitulatur, asth- mata et orthopneeas, tum antiquam tussim sanat, febres diuturnas inveteratas, ab obstruxione et cruditate humorum provenientes curat. Adversus pestem et febres pestilentiales insignis est; nam parem virtutem habet cum angelica, nisi quod amarior et potentior aliquantulum sit, et ob hance amaritiam omni putredini intern corporis vehementer resistit. Datur commode a drachma s. ad dr. j cum vino et aceto vini vel cum aqua cardui benedicti et acetosæ, — ita nempe omne venenum e corpore expellit —, que potio bis vel ter repetenda, donee venenum penitus sit discussum. Ad præservationem a peste summe laudatur radix in ore contenta, præsertim quando in publicum prodeundum est vel eum infectis eonversandum. Seribit GERARDUS BERGENSIS lib. de peste, quod quendam sacerdotem noverit, qui per annos totos 40 visitaverit peste infectos et habita hac radice in ore numquam fuerit corruptus. Idem fatetur de se MART. RULANDUS lib. de febre Ungarica cap. 5: nosmet, zedoaria de die sæpius masticata, Dei gratia aliquot centenos lue maligna Pannoniea afflictos visitantes curantesque hactenus ab ejusdem malignitate immunes perstitimus. Fuere quoque, qui solius zedoariæ in aquis eardiacis, exhibitione visi sunt plurimos ab hae lue sanasse. Et tantum de Prima Botanologie Parte. 13 April. Anni 1641. 1) He sunt sec. Franck. Spec. ed. I: Urtica romana Gesn., Trac., Log. et al. seu Urtica pilulifera L. et Urtica minor Corp., Tas., Lon. et al. seu Urtica wrens L. *) Vix dubitari potest, quin hae Urtica eadem sit ac Galeopsis Franck. (quam vide supra) seu Lamiwm purpureum L., quam Lamium album L. suo nomine in Spec. ed. I inveniatur. 3) Drosc. et patr. nonnull. Zingiber officinale Rose. 4) Arabum et patrum. Curcuma Zedoaria Rose. Jou. FRANCKENII BoTANOLOGIA. 125 Pars II. De arboribus, fruticibus et suffruticibus *). ABIES 2). Piceæ arbori adeo similis est, ut vix ab ea dignosci possit, angustiora tamen aliquomodo obtinet folia et ab adversa parte candicantia. Resina abietis magnum habet usum in medicina. Vulnera imprimis recentia mirifice glutinat, ob id a chirurgis valde expetitur ad unguenta vel emplastra vul- neraria. Parant ex hac resina primo unguentum digestivum sive suppurativum hoc modo: Re. Resinæ abietinæ une. j, abluatur bene aqua betonicæ vel communi, postea addatur vitellum ovi, et bene invicem in mortario misceantur, ut in formam unguenti coeant, et factum est. Sareoticum quoque præstans inde conficitur hoc modo: Re. Resinæ abietis prædicto modo lotæ une. j, adde thuris vel masticis et farinæ hordei ana drachm. s., b. m. et utere. Si vis vigorare ejus vim, adde radicum consolidæ majoris et aristol. rot. ana scrup. j. Hoc unguento simplicia vulnera præclare sa- nantur. Oleum ex resina hac chymice extractum et cum duabus partibus olei rosati mixtum atque temperatum omnia vulnera recentia, sive cæsim vel punctim inflicta, ad miraculum brevi temporis spatio persanat. Intrinsecus sumpta semiunciæ pon- dere cum saccharo et pulvere rad. glyeyrrhize asthmaticos, purulentos, suspiriosos, calculosos et ischiaticos preeclare juvat. AMYGDALUS 8). Duo amygdali sunt genera: alia fructus fert amaros, alia dulces. Amygdalæ amare devoratæ ventriculi dolorem a flatibus sedant, obstruxiones jecoris et lienis solvunt, urinam et menses movent, quin etiam pectoris affectus frigidos cum melle delinetæ juvant. Cum aceto trite atque illitee vitia cutis, imprimis faciei, ut sunt impetigines atque lentigines, corrigunt. Nonnulli ob hanc rem eas jejune masticant atque ita illinunt et hac ratione lenticulas omnes e facie efficaciter abstergunt. Oleum amygdalarum amararum potum cum vino malvatico vel alio quovis generoso eolicam flatulentam sanat, menses, calculum et urinam provocat. Surditati quoque et tinnitui aurium subealide infusum præclare medetur, teste RULANDO. Dulces amygdale optime nutriunt, impinguant, lateris dolores ac tussim calidam sedant, ob id phthisicis, suppuratis, tabidis, pleuriticis aut alio quovis pectoris vitio laborantibus præclare subveniunt. Quomodo lacteus quidam cremor sive succus con- ficiendas sit ex his amygdalis contra hos prædictos affectus, videre potestis apud FERNELIUM lib. 4 methodi et apud JACOBUM WEGGERUM lib. 2 sect. 5 de emul- sionibus. Oleum amygdalarum dulcium (0 amararum?), quod anodynum est, omnes 1) Hujus partis inscriptio, que in mscr. plane deest, e Speculo auctoris nostri suppleta. 2) Don. ex p. Pinus Picea L. (Abies pectinata DC.) 3) Drosc. et patr. Amygdalus communis L.: et forma dulcis et forma amara. 126 R. F. Fristept, dolores mulcet, asperitates gutturis lenit, pectoris et pulmonis vitiis ealidis, pleuriti- eis, hepaticis et tabidis cum saccharo cando delinetum confert et cum sueco limo- num potum ad une. ij etiam caleulosis et nephriticis benefacit. Valde quoque utilis est puerperis, si calidum jv vel vj unc. pondere cum cerevisia calida bibatur. Re- lictos nempe a partu dolores cito et quasi miraculose tollit, teste MATTHIOLO in DIOSCORIDEM. ALNUS!). Exsiecandi vim habet manifestam, in caliditate et frigidi- tate temperatam. Folia recentia tusa atque illita omnis generis tumores resolvunt atque absu- munt. Eadem pedum plantis supposita delassatos ex itinere mire recreat. Pilulæ alni astringunt et siecant; in pulverem redactie, addito nucis moschatæ vel mastiches momento, et cum haustu cerevisiæ calide pote adversus diarrhœam et dysenteriam egregie valent. ARBOR FŒTIDA ?). Cortex interior luteus ejus apud nonnullos rusticos in usu est, qui eo utuntur loco rhabarbari; purgandi enim vim habent. Decoctum ex hoe cortice paratum, ad- ditis herbis aperientibus, utpote agrimonia, fumaria, cuseuta, lupulo, scolop., absyn- thio, rad. feeniculi, apii, petrosel., cichorii, taraxaci, sem. anisi, fœniculi, carvi, cin- namomo, mace ete., jecur et lienem præclareexpurgat, omnium viscerum obstruxiones aperit et vasa a crassorum excrementorum infaretu expedit. Expurgat quoque bi- leosos, serosos, crassos et pituitosos humores non modo per sedem, sed etiam per vomitionem magna copia, ob id ad cachexiam, icteritiam et aquam intercutem præ- stantissimum censetur. Capiendi vero sunt cortices sicei non recentes, quod bene notandum, alias vomitum validissime cum magna ventriculi perturbatione cient. Datur decoctum qualibet vice potandum une. jv vel v pondere, ad summum vj pro virium robore et ægritura. AURANTIA MALUS 3). Cortex horum malorum aur. calidus est et sieeus. Datur utiliter pulverizatus cum vino vel cerevisia in doloribus colicis. Conditus saccharo vel melle ventriculum roborat, concoctionem juvat et flatus pellit. Aqua florum stillatitia in febr. malignis et petech. utiliter usurpatur; cordi nempe amica est et sudorem valide provocat. BERBERIS 1). Baccas fert berberis rubentes, oblongas acido et astringenti gustu. Succus vinosus, qui de baceis exprimitur, cum syrupo viol. et aqua acetosæ propinatus prie- clare confert febribus ardentibus et malignis. Cum syrupo myrtino vero et aqua plantaginis haustus uteri profluvia et dysenteriam sanat. Imprimis roob ejus in fe- bribus pestilent. nee non in aliis ardentibus et putridis commendatur. In cholera 1) Patrum fere omnium. Alnus glutinosa (L.) 2) Lon. Rhamnus Frangula L.— Syn. Frangula Marru., Don. 3) Marru., Lon., Tas. et al. Citrus vulgaris Riss. 4) Complur. patrum. Berberis vulgaris L. Jou. FRANCKENI Boranouoaia. 127 nimirum etiam mirum in modum prodest, faucium et gutturis inflammationes repri- mit, dentes et gingivas firmat, plurimum quoque valet ad dysenteriam et menses superfluos cum aqua plantag., portulace et centinodii potum. BETULA?). Folia ejus excalefaciendi, resolvendi, attenuandi et aperiendi vim habent. Vulgus horum foliorum decocto ad scabiem sanandam utuntur, tum ad tumo- res aquosos pedum aliarumque partium absumendos. Decoctum ex aqua vel vino et aceto paratum icteritiam sanat et ventris animalia necat. Idem præstat succus cum aceto haustus. Oleum betulæ ex cortice vel ligno per descensum exstillatum pre- stans et insigne est remedium ad malignam capitis scabiem in infantibus et aliis, si locus affeetus aliquoties inungatur. Oleum hoc, ad aliquot guttas 3 vel 4 vel 5 in- trinsecus cum vino sumptum, omnes vermes ventris efficaciter expellit. Idem efficit pannus linteus parvus in oleo hoc intinctus atque super umbilicum positus. Capiti inunetum vel illitum pediculos inde elicit atque expellit. Aqua betule, que ex sau- ciato caudice vernali tempore destillat, renum et vesiew caleulos comminuit, faciei nitorem illita conciliat maculasque abstergit. BUXUS 2). Folia buxi in sero lactis decocta icteritiam curant; eadem in lixivio cocta, addito aluminis momento, capillos rubro colore tingunt. Oleum buxi chymice pro- lectum commendatur a QUERCETANO ad epilepsiam et dolores dentium. - CASTANEA 3). Nuces castaneæ devoratæ concoctu difficiles sunt, ventrieulum gravant et flatus gignunt. Prunis tamen assatæ et cum saccharo comestæ magis prosunt et antiquam tussim curant. Sistunt etiam tum alvi, tum uteri atque ventris profluvia, — præsertim tenuior illa membrana subrubra, que carnem cingit, ad drachm. ij ex vino austero pota. CERASUS 1). Folia cerasi in lacte decocta expellunt bilem flavam per sedem et icteritiam sanant. Viridia cerasa alvum magis leniunt, sicca cohibent. Magis tamen stomacho conveniunt cerasa austera et acida quam dulcia, quia ventriculum astringunt, robo- rant et cibi appetentiam excitant ideoque febricitantibus et sitientibus valde sunt ..... Asservantur ob dictam causam in pharmacopoleis saccharo condita ad arcendam sitim et appetentiam cibi excitandam. Aqua florum cerasi stillatitia subinde oculis immissa visum clarificat et eorum nubeculas atque maculas efficaciter detergit et absumit. 1) Patrum fere omnium. Betula alba L. 2?) Patrum fere omnium. Duzxus sempervirens L. 3) Drosc. et compl. patrum. Castanea vesca Gertn. *) Diosc. et patrum. Prunus Cerasus L. 128 R. F. Frisrepr, CITRIA MALUS !). Suecus mali eitri refrigerandi et siccandi vim habet manifestam in tertio eradu. Adversus febres ardentes et pestilentiæ contagia, tum humorum putredinem, fervorem atque ebullitionem valde efficax est, quibus affectibus etiam præclare con- fert syrupus acetositatis citri, qui in pharmacopoleis venalis prostat; resistit nempe potenter febribus putridis et malighis, cor et stomachum confortat, spiritus vitales reficit atque humorum flammeum ardorem efficaciter exstinguit sitimque compescit. Semen citri magnam quoque habet efficaciam in febribus pestilentibus, venenis om- nibus adversatur, imprimis scorpionum ictibus valide resistit, tum potum, tum illi- tum, teste MATTHIOLO in DIOSC. Datur a serup. ij ad dr. j cum vino vel aqua acetosæ. Oleum e corticibus et semine citri exstillatum preeservativum est validum contra pestiferas infectiones, naribus, manuum carpis et cordis regioni inunetum, quin etiam intrinsecus sumptum in pestilenti statu optimum est alexiterium et car- diacum. Practici hujus olei g. iij vel jv exhibent cum syrupo acet. citri vel limo- num. Rotulæ vel tabelle ex oleo eitri cum saccharo paratæ eandem ferme habent efficaciam in præservando homine a pestifera contagione, si de his una atque altera mane deglutiatur. COCCUM INFECTORIUM 2). Frutex est sureulosus, baccas ferens rubeas atque rotundas sapore amaro atque astringente. Commendatur bacearum pulvis a botanieis ad fetum roborandum et abortum prohibendum cum pauca thuris vel mastichis quantitate ex ovo sorbili. Practici hune pulverem valde laudant: Re. Pulv. baccarum dr. j, mastichis dr. sem.; misce, detur singulis septimanis semel. CORYLUS à). Putamina avellanarum cruda in pulverem redacta atque ex vino austero hausta dr. ij pondere diarrhceam et alba uteri profluvia cohibent. Crematarum avellanarum cinis anserino vel ursino adipe mistus capillorum profluvia restituit. Oleum ex co- ryli ligno per descensum vulgari modo paratum comprobatum est remedium adver- sus plures deploratos affectos, valet: 1:mo contra epilepsiam, apoplexiam et paraly- sin; 2:do difficilem partum promovet, retentas secundinas et feetum mortuum exclu- dit, si aliquot guttæ hujus olei cum vino potu indentur; 3:tio dentium dolores mi- rifice sanat, si ejus gutta una vel altera gossypio lino excipiatur atque supra den- tem dolentem ponatur; 4:to vermes ventris mirifice necat et expellit, pueris guttæ binæ, senioribus ternæ aut quaternæ dandæ cum vino vel mica panis; 5:to cathar- ticam vim habet, nam bibitum vel umbilico illitum ... humores vitiosos et cor- ruptos per secessum excludit; 6:to fistulosos sanat, verrucas et ceteras cutis et carnis exerescentias absumit; 7:mo dyspn@am, asthma et pulmonum exuleerationem vel pec- toris suppurationem curat, dysuriam et stranguriam tollit, tormina ventris sedat et flatus pellit; 8:vo pbthiriasin seu morbum pedicularem fugat, si ter in die hoc oleo 1) Gesw., Lon., Cam. et al. Citrus medica (L. ex p.) Riss. — Syn. Medica malus (Diosc.), Marru., Corn. et al. 2) Marrn. et nonnull. al. Quercus coccifera Li. eum Coceo Ilieis L. 3) Dop., (sylvestris) compl. patr. Corylus Avellana L. Jou. FRANCKENI BOTANOLOGIA. 129 corpus universum fricetur, etenim hoc uno remedio pedieuli omnes in primis diebus enecantur, et ægri ab hoe tristi, fædo et flebili morbo efficaciter liberantur; 9:no de- nique barbæ et capillorum reliquorum canitiem removet, si hoe oleo capilli aliquo- ties tingantur. De his omnibus videatur RULANDUS in Cent. med. CORNUS }). Baceas fert rubras, violenter adstringentes acerbo sapore. Parant e baccis electuarium, dysentericis et feeminis mensium profluvio laborantibus convenientissi- mum, quibus etiam per se utiliter in cibo dantur. Mirabile est, quod MATTHIOLUS de hac arbore commentatus est; tantum nempe a cane rabido demorsis lignum ad- versari scribit, ut ejus tantum contactu mox in rabiem agantur, qui antea a cane ra- bido demorsi. Vide MATTH. Comm. in lib. 6 Dioscor. cap. 39. COTONEA MALUS ?). Poma cotonea in usum veniunt medicum, refrigerant et adstringunt, ventrem calida intemperie laborantem roborant ac firmant, ventris fluxiones sistunt. In phar- macopoleis duæ confectiones ex hisce pomis paratæ asservantur, quare prior miva cotoneorum simpl. appellata, altera miva coton. aromatica. Prior ventriculum con- fortat, cibum in eo retinet ejusque calidam et humidam intemperiem corrigit; poste- rior frigidis et humidis ventriculi vitiis, propter specierum aromaticarum calidarum permixtione, cum primis convenientissima est. Ventriculum nempe, hepar et cetera viscera interiora firmat, appetentiam excitat, concoctionem juvat et vomitum atque lienteriam sedat. Suceus vel vinum e malis expressum stomacho debili mirifice pro- dest, nauseam sistit, vomitiones cohibet et bilem a jecore in ventriculum proruentem compescit. Oleum stomacho illitum ejus imbecillitatem et laxitatem corrigit, vomitum et ventris fluxiones sistit. Mucilago e sem. cotoneorum cum aqua ros. extracta prodest illita partibus adustis, linguæ asperitatem et scabritiem a fervore humorum ortam tollit, dolores mulcet, omnem inflammationem exstinguit. CUPRESSUS 3). Refrigerat modice, sed valide astringit et siccat. Folia cupressi in pulverem redacta et cum pauca quantitate myrrhæ ex vino rubro hausta valent contra diabe- ticam passionem seu involuntarium urine profluvium, quo affectu pueri et infantes non raro afficiuntur, qui propter musculi vesicæ relaxationem et imbecillitatem lee. tulum sæpiuscule permingunt. Pilule sive coni cupressi cum suceino et cornu cervi erudo ex aceto vel vino decocti dentium dolores mulcent, si sæpius hoc decocto col- luantur. Plurimum quoque prosunt coni cupressi vel folia ejus ex vino rubello cocta adversus intestinorum hernias, sanguinis rejectiones, dysenterias et reliqua alvi profluvia. DAPHNOIDES 1). Calida siecaque est ordine quarto. Inflammat, urit, purgat, exulcerat et principibus partibus valde noxia est, nec nisi raro in usum venit medicum. Quia 1) Drosc. et patr. (ex p.) Cornus mas L. *) Compl. patr. Cydonia vulgaris Pers. 3) Diosc. et patr. fere omnium. Cupressus sempervirens L. 4) Fucus., Gesn., Tas. et al. Daphne Mezcreum L. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 17 130 R. F. Fristepr, vero aquas citrinas et melancholicos humores eximie evacuat hydropicosque singula- riter juvat, ideirco in robustioribus præsertim interdum usurpatur. Folia ejus prius corrigenda et præparanda per acetum vini secundum deseriptionem VALERI CORDI vel secundum traditionem FERNELI lib. 5 meth. cap. 12. Folia recentia eum ju- seulo pingui pota per inferna pituitam serososque humores educunt, vomitiones quoque et inenses ciunt. Pulvis foliorum dicto modo præparatus datur a serup. sem. ad ser. j cum pauca mastiche et einnamomo ex aqua hordei vel cum juseulo gallinæ. Bacex numero 15 vel 16 integræ deglutitæ vel saccharo prius obduetæ etiam alvum efficaciter resolvunt. EBULUS !) calefacit et siccat ordine secundo. Adversus hydropem ejus decoctum plurimum celebratur. Suecus e radice vel mediano cortice stipitis expressus atque une. pondere ex aqua hordei cum pauco cinnamomo et saccharo haustus hydropicorum aquas valenter per alvum dejieit, non- numquam etiam vomitione. Folia ebuli recentia contusa et apposita ambustis præ- senti sunt remedio. Eadem cum taurino adipe vel porcino vel lactis flore trita do- loribus podagricis imposita mirifice auxiliantur. Similem vim habet oleum e semi- nibus ebuli expressum et partibus dolentibus illitum. ERICA 2). Decoctum e foliis et floribus ericæ paratum et potum atque aliquot diebus continuatum plurimum ad vesicæ caleulos comminuendos et expellendos valere, serip- sit MATTHIOLUS. Etenim se aliquot novisse ait, qui, servata recta victus ratione, hoe tantum potu vesice caleulum in minutissimas partes comminutum ejecere. Ex- pedit quoque multum balneum ex hujus plantæ decocto parare, in quo ægri subinde insideant et partes inferiores foveant, idque pluries repetendum esse. Commendant quoque plurimi hoc balneum tamquam preesentaneum presidium adversus arthritidem sive morbum articularem. Etenim naturali siccandi vi superfluos humores exhaurit et nervos articulosve eorum quasi copia oppressos in pristinum sanitatis statum et vigorem reducit. ERICA BACCIFERA 8). JOHANNES THALIUS in sua Hareynia Saxonothuringica hane plantulam dele- teria quadam facultate præditam esse contendit et ab ejus, cum primis baccarum esu omnino abstinendum esse censet aliisque ipsarum usum sanete interdicit, etenim ex- perientia compertum esse ait, »quod baccarum esus uberior capitis noxia quædam inferat symptomata, ad que deliræ subsequantur gesticulationes, ratione nonnihil in- terturbata, ut is, qui usus fuerit lis copiosius, simiarum instar sese habere gestu risi- bundo videatur»; unde in ipsius patria has baccas appellant simiarum baccas. D Drosc. et compl. patr. Sambucus Ebulus L. ?) Corp. in Drosc. et compl. patr. Calluna vulgaris (L.), etiam sec. Linn. Lapp. 3) Matrn., Tuan. et al. Empetrum nigrum L., etiam sec. Linn. Lapp. Jon. Franckxentt BoranoLoeia. all FAGUS }). Folia desiccandi, astringendi vim habent validam, trita atque partibus tumidis imposita prosunt. Eadem commansa gingivarum et labiorum vitia sanant, quin etiam oris fauciumque ulcera maligna in collutione usurpata addito mellis rosatii et alu- minis momento persanant. FRAXINUS 2). Calidam et siccam habet naturam. Suecus e recentibus foliis expressus atque cum vino vel aceto potus curat morsus serpentum et reliquarum venenatarum bestiarum et si forte fortuna in ven- trem irrepserint, easdem inde efficaciter expellit. Partibus quoque demorsis utiliter imponuntur folia cum sale et aceto trita; nam venenum elieiunt atque exstinguunt. Semen in fumo sieeatum atque in pulverem redactum ex vino vel alio liquore diu- retico utiliter potandum datur nephriticis et calculosis. Idem urinam suppressam et hepatis atque lateris dolores frigidos cum vino sumptum optime sanat. Cortex vel lignum mirabilem habet proprietatem contra duritiem splenis et caleulum renum et vesicze in aqua vel vino coctum, potum atque per aliquot dies continuatum. Præstat quoque hoe decoctum adversus gallicam luem, quam mirifice exterminat. Oleum ligni fraxini vulgari modo per descensum præparatum sanat ulcera gallica maligna, arthritidem frigidam juvat et lienis tumori ac duritiei singulariter confert, tum illi- tum, tum bibitum. HEDERA ARBOREA 3). Baccas fert nigras ad similitudinem baccarum juniperi. In pulverem redactæ et cum vino ad drachm. ij pote mirabiliter caleulum vesieæ frangunt atque expel- lunt, menstrua item et urinam movent atque pestiferæ lui potenter resistunt, provo- cato, quoties assumuntur, sudore. Ex hederæ ligno confecta pocula vinum non continere seripsit COSTERUS, quod verum propria experientia deprehendit. Nam vinum penetrat poculum, aqua si fuerit admixta, tantum in fundo remanet; unde be- neficio hujus ligni facile fraus cenopolarum, an vinum sit purum vel aqua qua copia permixtum, detegitur. JUGLANS 4). Nueces recentes stomacho magis utiles sunt et grate quam aridæ; vetustate nempe rancescunt, et vilescunt ac capitis dolores inferunt. Seribit PLINIUS, Mithri- datem regem ex nucibus juglandis medicamentum quoddam contra omnis generis venena confecisse, quo usus semper se immunem a venenis lethalibus præstitit. Re- fert quoque, C. Pompejum hane antidoti confectionem in sanctuariis Mithridatis regis propriis manibus descriptam invenisse. Constat vero ex duabus nucibus siccis, to- tidem ficubus et rutæ foliis viginti simul tritis addito salis grumo. Valde prædi- cant hane confectionem contra quævis venena et omnem pestis infectionem. Clariss. 1) Patrum fere omnium. agus silvatica L. 2) Diosc. et complur. patrum. Æraxinus ewcelsior L. 3) Marrn., Gesn. Hedera Helix L. — Syn. Hedera Diosc. et patrum. 4) (Diosc.), Fucus, Juglans regia L. 132 R. F. Frisrepr, FORESTUS cum aliis hoe modo antidotum illam parat, quam ideirco contra pestem et venena vult magis efficacem. Re. Nuc. jugl. siccar. une. vj, fieuum siecar. une. jy, fol. rutæ siccæ une. sem., salis unc. ij, baccarum juniperi unc. sem.; omnes has species minutim concisas misce cum succo acetosæ vel acetos. citri. Expertus est in se ipso aliquoties singularem hujus antidoti efficaciam contra pestem, ut ipse fatetur lib. 6 observ. 16. »Experientia didici tam in me ipso, quam in omni mea familia hoe tempore pestis egregie ad pestis præcautionem valere, quo antidoto tum ego ac mei singulis diebus usi sumus» Dosis est nucis castaneæ quantitas singulo mane jejuno stomacho. Juli juglandum, qui prima germinatione erumpunt, sicci et in pulverem redacti atque ex vino albo poti drachmæ pondere uteri strangulationi mirifice prosunt, ait Clariss. MATTHIOLUS. Cum aceto vini pari pondere hausti vo- mitum egregie cient, id quod pariter præstat interior arboris cortex arefactus tri- tusque et cum aceto vini haustus. “ JUNIPERUS ') calefacit et siccat ordine tertio. Foliorum et baccarum decoctum ex vino potum valentissime menses et uri- nam pellit caleulumque excludit. Baceæ trite et cum melle delinetæ stomacho utiles sunt, concoctionem juvant, humores crassos extenuant, flatus dissipant et tormina ventris sedant. Ad tussim, asthma et ceteros thoracis affectus frigidos singulariter valet. Contra pestem et aéris infectionem multum conducunt, 15 singulo mane de- voratæ optime a peste præservant. Alii easdem prius in aceto vini per noctem ma- cerant, rursus exsiccant atque ita, antequam exeunt, manducant. Extractum sive succus inspissatus gr. juniperi præstantissimum tum ad præservationem, quum pestis curationem est remedium. Adultioribus datur cochlear j mane et sero, junioribus dimidium per se vel cum vino. Vide pharmacopeam QUERCETANI; ibi quam plures confectiones nobiles e baceis juniperi proponit contra pestiferam luem et alios deplo- ratos affectus. Oleum baccarum juniperi ad aliquot guttas intro sumptum cum vino urinam et caleulum pellit, frigidam ventrieuli intemperiem curat, ejus crudidates tollit, febres intermittentes omnes, imprimis quartanam et quotidianam curat, lumbri- cos ventris excludit, epilepsiam cum aqua fol. (oflor.?) lilii convall. vel fol. tiliæ sanat. Sudores eopiosos movet, pestem fugat et dentium dolores a frigidorum humorum de- fluxione ortos cum parvo linteolo vel gossypio dentibus impositum tollit. Lignum juniperi contra luem gallicam decoctum ex aqua rosarum vel scobe cum aqua communi vel vino paratum atque per duas vel tres septimanas ad morbi plenam exstirpationem potum; tanta illius in hoc affectu est vis, ut merito appellari possit lignum guajacum septentrionale, et ubi illud deest, commode in istius locum sub- stitui potest hoe lignum, et refert FELIX PLATERUS, archiater Basiliensis, se plures pauperes gallica lue infectos sola hujus ligni decoctione integre persanasse. Lixivium e cinere juniperino cum albo vino paratum valide urinam provocat, ita ut MATTHIO- LUS nonnullos etiam hydropicos hoc tantum auxilio sanatos esse ..... Oleum e ligno jun. ad dr. sem. potum menstrua evocat, fœtum mortuum pellit, ventris tineas necat, lendines et pediculos illitum fugat, fracta ossa consolidat, dentium dolores placat, ulcera sordida et maligna purgat, schiaticam cum oleo vel adipe vulpino ") Complur, patrum. Juniperus communis L., etiam sec. Linn. Lapp. Jou. FRANCKENII BoTaANoLoG1A. 133 curat mixtum et scabiem inveteratam, serpiginem, impetiginem, psoram et lepram efficaciter sanat. LARIX }), Est resinifera arbor, cujus resina apud chirurgos in frequenti est usu. Resina purgat, aperit, glutinat, attrahit et abstergit Cum liquiritia, saecharo cando ad dr. js. vel dr. ij delincta mirifice juvat asthmaticos, suppuratos et tabidos; renum et vesice exulcerationi singulariter prodest prædieto modo sumpta, calculum pellit et vias urinarias ab arenulis, pure aliisque putridis humoribus liberat atque expur- gat. Resina laricea, aliquoties cum aqua plantaginis vel communi lota et cum co- rallo, succino, ebore præparata, thure et mastiche pro placido mixta atque in pill. formam redacta, ex his pill. si alternis diebus vel ternis 10 vel 12 numero degluti- antur, præclare gonorrhœam et sanguinis mictum sanat. LAURUS 2). Folia tum fotu, tum sessu vulve ac vesicæ affectibus conducunt, menses et urinam provocant. Baccæ trite et cum melle excepts orthopnæam et veterem tussim sanant, ob id suppuratis et empyrematicis benedicta est medicina. Cum vino et saccharo pote colicam flatulentam sedant, ventris tineas necant, scorpiones, araneas et serpentes certissimo experimento excludunt. In vino cocte et super... . cata- plasmatæ stranguriam et dysuriam sanant. Tempore pestis insigne præservativum sunt baceæ; si in publicum quis proditurus, illas masticet, quia ingressum venenatie auræ per os prohibent. Dantur quoque intrinsecus dr. pondere cum vino vel aqua card. bened. et aceto rutaceo, sudore mox provocato infectum a peste liberant. Et seribit ALEXIUS PEDEMONTANUS I. de secretis, hoc remedium esse optimum. Cortex radicis lauri renes efficaciter expurgat et caleulos rumpit. In pharmacopoleis ele- ctuarium quoddam e baccis paratum exstat, quod mirifice valet contra colicam et iliacam passionem ab humorum eruditate et flatibus crassis et putridis ortam. Sum- mum quoque est preesidium contra illum affectum, quem nostrates vocant fleen. Dari potest ex hoc electuario qualibet vice ad dr. ij vel dr. ii) cum vino calido vel de- cocto florum chamomillæ ex vino vel cerevisia. Potenter flatus et ventositates omnes resolvit, dolorem sedat nee ei par in hoe alia medicina. Oleum calefacit et hume- etat, nervorum et reliquarum partium frigidis affeetibus illitum opitulatur, alopeciam et ophiosos(?) emendat, deciduos capillos regenerat, varos e facie abstergit, vermes pediculosque necat ac scabiem inveteratam sanat. LENTISCUS 3). Arbor est peregrina. Resina ejus, que mastiche vocatur, præclarum in med. usum habet. Calida et sicca est ordine secundo. Modice astringit, suffitu destilla- tiones sistit, cerebrum siccat et confortat, stomachum roborat et concoctionem juvat. In vino rubello decocta et pota sanguinis rejectiones et vomitiones cohibet. Masti- cata per se vel cum uvis passis blande pituitam ex ore et faucibus expurgat. 1) Patrum fere omnium. Larix europea DC. 2) Diosc. et patrum. Laurus nobilis L. 3) Diosc. et complur. patrum. Pistacia Lentiscus 1. 134 R. F. Frisrepr, LIGNUM ALOËS !) calidum et siccum est ordine secundo et bene odoratum. Ad cordis affectus cum aquis cardialibus commendatur tum potum, tum per epithema exterius cordis regioni impositum, ventrieulum frigidum corroborat, con- coctionem adjuvat et flatus dissipat, quin etiam cerebrum masticatum vel suffitum eximie recreat, siccat et confortat. LIGNUM GUAJACUM ?) calidum et siccum ordine secundo. Adversus luem gallicam laudem habet priecipuam, quam unice exterminat, et ideo a multis ob admirabiles in hoc morbo pereurando proprietates lignum sanctum dictum est. Aliis quoque affectibus frigidis mire opitulatur. Diuturnas et inveteratas lienis obstruxiones, hydropem, morbum regium, cachexiam curat, omnium partium corporis humores superfluos dissipat et consumit, capitis destillationes omnes etiam exhaurit, sudores provocat, urinas ciet, podagram, chiragram, schiaticam et arthritidem om- nem juvat, præterea omnis generis pustulas, tubercula, ulcera, psoram, lepram et scabiem omnem efficaciter sanat. Usum legitimum, tum præparationem hujus ligni contra prædictos morbos et ejusmodi similes tradiderunt clariss. MATTHIOLUS, FALLOPIUS, FORESTUS, CAPIVACCIUS, MERCURIALIS et imprimis FERNELIUS lib. de luis venereæ curatione, quos consulere potestis. LIMONIA MALUS à). Suceus pomorum febr. malignis contagiosis et pestilentialibus singulariter con- fert, putredinem coercet atque cor confortat, mirifice quoque renum et vesicæ caleulos pellit, si cum vini malvatici vel olei amygdalini dulcis une. iij ad une. j vel une. js. per quatriduum bibatur. Syr. limonum, qui in pharmacopoleis venalis prostat, valde efficax est ad ardentes et pestilentes febres. Potus quoque cordis ac ventri- culi flammeum calorem potenter restinguit. 1) Lon., Tas. et al.; Agallochum Diosc. Patribus pharmacon tantum; planta iisdem ignota. Est vero Aloéxylon Agallochum Lour. *) Monarp., Marru. et aliorum. Guajacum officinale L. 3) Marru., Dop., Tas. et aliorum. Citrus Limonum (L.) Riss. Jou. Franckentt BoTANOLOGIA. 135 Jam ad terminum ultimum perventum est auctoris nostri de viribus plantarum libri manu seripti, qui igitur in media expositione virium arborum, fruticum et suffruticum abrup- tus ct forsan numquam ad finem est perscriptus. Quæ tamen restiterint, ut de iis disseruisset, e Speculi auctoris ed. I concludi potest. Sunt fere sequentes: Malus *). Ornus 11). Populus lybica ??). Mespilus ?). Ossea !?). Primus 23). Myrtus ?). Oxyacantha 1°). Prunus cerea **). Morus À). Palma 1%). Prunus sylvestris >>). Myrtillus major °). Persica malus '°), Pseudoligustrum 26). Myrtillus minor 5). Picea 16). Punica malus 7), Myrtillus baceis rubris *). Pinus domestica \T). Pyrus 28), Myrica °). Pinus vel pinaster sylvestris 18). Quercus ?9). Myrica septentrionalis pumila Platanus }9). Rosmarinus sylvestris 30). palustris ®). Populus alba 2°). Rosa hortensis, sativa 31). Olea 19), Populus nigra ?1). Rosa sylvestris 32). 1) Diosc. et patrum (ex p). Pyrus Malus L. *) Diosc. (ex p.) et compl patr. (ex p.). Mespilus germanica L. 3) Drosc. et patrum. Myrtus communis L. *) DIosc. et patrum (ex p.). Morus nigra L. °) FRANCK. Vaccinium uliginosum L. sec. LINN. Lapp. — Syn. Vitis Idea major (CAD) 5) Franek. Vaccinium Myrtillus L. sec. Linn. Lapp *) Franck. Vaccinium Vitis Idea L. sec. LINN. Lapp. — Syn. Vitis Idea baccis rubris (GESN., DOD.). #) TRAG., GEesx. et al. Myricaria germanica (L.). — Syn. Thamariscus (Corp. in Drosc.) Lon. et al. °) Franck. Myrica Gale L., etiam sec. LINN. Lapp. 19) Drosc. et patrum. Olea europea L. 11) Nomen inter patres parum usitatum et ad varias quoque arbores relatum, sed hoc loco vix ad aliam ac Fraxinum Ornum L. pertinens. 2) FRANCK. Est sec. syn. in Speculo ed. II Lonicera Xylosteum L. 8, MATTH, LOB., TAB. et al. Crataegus Oxyacantha L. — Syn. Oxyacantha Dioscoridis Corp, GESN. et alior. 4) Drosc. et patr. fere omnium. Phoenix dactylifera L. 15) Diosc., Don, Los. et al. Amygdalus Persica L. 15) Compl. patrum. Pinus Abies L. 7) (Drosc.) MATTH., TAB. Pinus Pinea L. 18) FRANCK. et patrum (ex p.). Pinus sylvestris L. . 1") Dıosc. et patrum fere omnium. Est sine dubio Platanus orientalis L., cui non obstat nomen suec. in Speculo. Cfr. TAB. 20) Drosc. et patrum. Populus alba L. 21) Dıosc. et patrum fere omnium. Populus nigra L. 22) PLIN. et patrum compl. Populus tremula L. 23) Patrum (ex p.). Prunws domestica L. 44) Trac, Dop., Tas. Prunus domestica war. ceren L. Sp ed. I. 25) Corp. in Diosc. et compl. patrum Prunus spinosa L. 25) Don. Prunus Padus L. sec. Linn. Lapp. 2?) Drosc. et patrum. Punica Granatum L. 28) Drosc. et patrum. Pyrus communis L. 2°) (CoRD in D1osc.), patrum alior. Quercus Robur L. 3°) Marra. Ledum palustre L. 31) Patrum. Forsan primo loco inter formas Rose centifoliæ L. aut R. albe L. quærenda. %) Patrum. Pre ceteris ad Rosam caninam L. sens. lat. referenda, 136 R. F. Frisrepr, Rubus arvensis \). Salix amerina \4), Therebinthus *). Rubus Idœus ?). Salix viminalis 15). Tilia 27). Rubus canis 3). Salix pumila 16). Thymelæa ?8). Ribes hortensis À). Salix humilis repens 16). Viscum 2°). Ribes sylvestris baccis rubris®). Sambucus 17). Vitis vinifera 39). Ribes sylvestris baccis nigris®). Sambucus silvestris 18). Vitis sylvestris 31). Ricinus 7), Sambucus aquatica 19). Vitis repens %?). Santalum album, citrinum 8), Spina infectoria >). Vaceinia rubra majora 33), rubrum *). Sorbus domestica ?1). Vaceinia rubra farinacea **). Sabina 10). Sorbus sylvestris ? Vaceinia norvegiana **). Sabina sylvestris 1). Sorbus torminalis ?3 Uva spina 3°). Salix 1?), Suber 24). Salix platiphyllos 13). Taxus ?5). 1) Tas. Rubus fruticosus L. — Syn. Batus D1osc. 2) Drosc. et patrum fere omnium. Rubus Ideus L 3) Tur. Rosa eglanteria L. sec. synon. FRANCK. (cfr. Baum.) aut R. arvensis Huds, (cfr. SPRENG. in DIOSC.). 4) Trac. Ribes rubrum L., etiam sec. Linn. Lapp. 5) Franck. Kibes alpinum L. sec. LINN. Lapp. et nom. suec. 5) (TRAG) Franck. Ribes nigrwm L.. etiam sec. Linn. Lapp 7) Drosc. et complur. patrum. Ricinus communis L. 8) Sant. album MATTH., Corp. et al. & S. citrinum Corp. et al.: ambo sunt Santalum album L 9) Marra. et al. Pterocarpus santalinus L. fil. — In secuio XVI:mo Santali rubri lignum sal- tem non semper e Santalo albo L. est sumptum. Cfr. FLicK.-HANB., Pharmacogr. pag. 541 et 175, 1) Drosc. et patrum. Juniperus Sabina L. 11) TRAG., GESN., Lon. Lycopodium complanatum L. 2) Don. Salix alba L? 13) THAL. Salix Caprea L., etiam sec. synon. FRANCK. 4) Salix pentandra L.? Cfr. synon. FRANCK. 15) Salix viminalis L.? aut affin. 15) S. pumila et S. humilis repens sunt forsan forme Salicis repentis L.? aut affin. Cfr. TAB., Lop. et Adv. PENA. 1%) Diosc. et compl. patrum. Sambucus nigra L. 18) TRAG., Lon. Sambucus racemosa L. 1) TrAG., Matru. et al. Viburnum Opulus L. 20) MATTH., LOB. et al. Rhamnus catharticus L. 21) MarrH, Los. Sorbus domestica L 22) MATTH, TAB. et al. Sorbus Aucuparia L. 23) Complur. patrum, Sorbus torminalis (L.). 44) Nonnull. patrum. Quercus Suber L. 25) Drosc. et patrum omnium. Taxus baccata L. 26) Terebinthus Diosc. et patrum. Pistacia Terebinthus L. 27) Lon., Dop. et al, seu Tilia feemina Complur. patrum. Tilia vulgaris Hayn. 28) MATTH, DoD. et aliorum. Daphne Gnidium L 22) Corb. in Diosc. et complur. patrum. Viscum album L. 39) Diosc. et patrum. Vitis vinifera L. 31) Diosc. in lib. V, 2 (nec lib. IV, 180). Forma silvestris Vitis viniferæ L. — Syn. Labrusca MATTH., TRAG. et al. %) FRANCK. Est sec. synon. in Spec. ejusdem ed. II Rubus saæatilis L. -— Syn. Rubus alpinus humilis GESN. — Obs. Vites ceteræ in Spec. ed. I sunt Vacciniorum species LINN. jam supra (pag. 135) nominate, quod etiam de Vacciniis in Speculo sequentibus a me hic non enumeratis valet. 33) FRANCK. Vaccinium Oxycoccos L. — Syn. Vaccinia palustria Dop., Lon 3) FRANCK. Arbutus Uva ursi L. sec. nomina suecana et LINN. Lapp. 35) FRANCK seu Vaccinia scandica FRANCK. seu Chamæmorus Norvegica Crus Jtubus Cha- mæmorus L., etiam sec. Linn. Lapp. 3%) MATTH. et aliorum. Ribes Uva crispa L. Abies pectinata ....... Acanthus mollis Acetabularia Achillea Ageratum SH » Millefolium . . . .. » nobilis » Ptarmica-ma mer: Aconitum Lycoctonum » Napellus ..... Acorus Calamus Actæa spicata Adianthum Capillus Ven. Agrimonia Eupatoria ... . Agrostemma Githago .... Ajuga Chamepitys » pyramidalis...... Alcea rosea Alchemilla vulgaris Alisma Plantago Alliaria officinalis Allium Cæpa » Porrum » sativum » Victorialis Alnus glutinosa Aloë vulgaris Aloëxylon Agallochum Althæa officinalis Amaranthus Blitum Amygdalus communis . . . » Persica Anacyclus Pyrethrum . . .. Anagallis arvensis » coerulea Anchusa tinctoria Andropogon Schcenanthus . Anemone Hepatica ..... » nemorosa Anethum graveolens Angelica Archangelica » silvestris Anthemis Cotula » nobilis » tinctoria Anthriscus Cerefolium » silvestris Apium graveolens » Petroselinum Aquilegia vulgaris Arbutus Uva ursi Arctium Lappa Aristolochia longa » rotunda . . .. Artemisia Abrotanum.... Nova Acta Reg. Jou. Franckentt BOTANOLOGIA. Soc. Sc. Ups. NOMINA LINNH ANA seu nostræ #ætatis. Pag. Artemisia Absinthium 23. » Dracunculus ... 64. » maritima ..... 24. » PONDICA re 24. » vulgaris NEC 36. » spec. (Cina) . . . 113. Arthrolobium scorpioides 115. Arum Dracunculus ..... 64 DIEB LAlLCU TIER er 64. » " maculatumı 20.) 22: Bile Arundo Phragmites . . . .. 37. Asarum europeum...... 38. Asparagus acutifolius . . . . 38. » OfACIN AISÉE TE MO Asphodelus ramosus .... 39. Asperula odorata ...... 38. Aspidium Lonchitis . . . .. 88 Asplenium Trichomanes .. 26. » Ruta mur..... 101. Aster#Amellussr.z aon iets 39. Athamanta macedonica . . . 103. Atriplex hortensis . . . . .. 39 DI EP BULL ae remo tone 40. Aucklandia Costus ..... 60. PAE ANS ALLY AR NN sien stants 41. Ballotaenierayye eam. er opis 41. Barbarea stricta..... ... 41. Belhssperennisure u, 43. Berberis/yulsaris! ...2... 126. Beta @iclatr en: 43. Betonica officinalis . . . . . 43 Betula alba 2m. ec: 127. Bidens tripartita . . . . .. 47. Borrago officinalis ..... 44. Botrychium Lunaria 88. Brassica) Napusiice. mers eile: 95. Brassica oleracea ...... 45. » Rapai ren. 110. BTASSICÆ ES pe C Mal EN PET 83. Bryonia dioica . . . . . . .. 45. BYE SDEC ET EC Te 26 Bupleurum rotundif. 102. Butomus umbellatus 82. Buxus sempervirens..... 127. Cachrys Libanotis...... 85. Calendula officinalis 46. Calla palustris........ 64. Calluna vulgaris....... 130. Caltha palustris....... 47. Camelina sativa....... 117. » fœtida 95, 117. » STIVESCEIS PANNE 95. Campanula Trachelium 53 » glomerata . . . . 53. Ser. III. Canzabisysativa one aree ns. Capsella Bursa Past. Cardamine pratensis Cardopatium corymb. à Carduus Marianus . . . . .. Carlina acaulis Carthamus tinctorius . . . . Carum Carvi 6 Caryophyllus aromat..... Cassia obovata Castanea vesca Celosia eristata Centaurea Centaurium ... » CYanus eee » Scabiosa Ceterach officinarum Cheiranthus Cheiri Chelidonium majus Chenopodium Bon. Henr.. . » Botrys » zubrum. ... » Vulyaria ur Chrysanthemum coronar.. . » Leucanth. . Cicer arietinum Cichorium Endivia... 6 » Intybus Cicuta virosa Citrus » medica DEE vulgaris are: Clinopodium vulgare . . .. Cnicus Benedictus . .:. . .. COCCUSMINICISR ER u Cochlearia Armoracia » officinalis . . .. Colchiciéspec er gm Conium maculatum Convallaria majalis . . . .. » polygonat. . .. » multiflora. . .. Convolvulus arvensis . . . . » SEPIUM ee mi » Soldanella. .. Conyza squarrosa . . . . ,. Corallina officinalis . . . .. Cordiceps purpurea . . . .. Coriandrum sativum Corus mas NET ne Corydalıstcayat mu Corylus Avellana ...... Cotyledon Umbilicus . . . . Cratægus Oxyacantha Crithmum maritimum 18 137 138 Crocus sativus........ Cucumis Citrullus...... » Colocynthis » WKY 555 S ie du » SATVUS oo 0 8 Cucurbita Lagenaria .... » IS) Ga ee boo Cuminum Cyminum..... Cupressus sempervirens Cureuma Zedoaria Cuscuta Epithymum..... » Epilinum » MONS I N. Cyclamen europeum..... Cydonia vulgaris Cynanchum Vincetox..... Cynara Cardunculus » Scolymus Cynoglossum officin. Cyperus longus » rotundus Daphne Gnidium » Mezereumines- i Daucus Carota sativa » » » Gingidium Delphinium Ajacis » Staphisagria . . Dianthus Caryophyllus . . . » deltoides » superbus Dictamnus albus Digitalis lutea. ....... » purpurea Dipsacus Fullonum Doronicum Pardalianches Draba verna Drosera longifolia. . . . .. » rotundifolia Ecbalium Elaterium Echium vulgare Empetrum nigrum Equisetum arvense » fluviatile Eruca sativa Ervum Ervilia » Lens Eryngium campestre » maritimum . ... Erysimum Barbarea..... Erythrea Centaurium.... Eupatorium cannab. Euphorbia Helioscopia . .. » Lathyris..... » palustris. . . . . » resinifera Euphrasia officin. . . . . .. Fagus silvatica . . - . . . . Ficaria ranunculoides Filago germanica Feeniculum officin. Fragaria vesca Hraxinus excelsion... ...... » Ornus Fritillaria imperialis . . .. Fumaria officin. . . . . . .. R. F. Fristepr, RUN ET AR 5 ono. 6 dua 6 SOO 8 26. Gagealuteay See = 46. Galega officinalis ...... 73. Galium Aparine....... 35. Galum bOrealE TS: » POE RE 73. » Worn oko Ge US: Gentiana campestris .... 31. » enuciatar 20.20.2261: » LUE ee 74. » Pneumonanthe . . 105. Geranium sanguineum ... 74, » tuberosum .... 74. Geum montanum ...... 49. IBV ee 50. D THAIN 5 6.5 9 pro 6 49. Gladiolus segetum ..... 75. Glechoma hederaceum ... 76. Glycyrrhiza glabra ..... 64. » glandulif. oe Gratiola officin. „cr... 76. Guajacum officin. . . . . .. 134. MedenagHelixi eee w= 131 kelleborusanigene ser: 65 Helianthemum vulgare ... 58. Helianthus annuus ..... 59. » tuberosus . . . . 48. Heliotropium europ. 76. Heracleum Sphondylium . 25. Herniaria glabra ..... 78. Hesperis matron. ...... 122. Hieracium Auricula..... 40. » Bilosellar -s- 2 40 » umbellatum ... 25. » villosum . . . . . 79. Hordeum vulgare . . . . . . 80. Humulus Lupulus ...... 89 Hyacinthus orientalis. ... 80. Hyoscyamus niger...... 29. Hypericum perforatum ... 80. Hyssopus officinalis .... 81. Imperatoria Ostruth..... 81. Innlaseeleniamiy- se) cece. 65 Di HOGG Geo 25 0 ORs 6 39. Ipomæa Jalapa . . . . . .. 91. » BUTCARE EE EEE 75. » Turpethume "#47 121. Iris fœtidissima ....... 118. Dy TOMEI) Sig oO cles 5 81. Deoermanicae ase. eee 81. De ESeudacorusi-s- seen 26. DY TIRE yo en 78. duelansirecta EEE 131. Juncus conglomeratus 82 Juniperus communis 132. » Sabin awe 136. Lactuca perennis ...... 54. » SON CEE 0 50 82. » SCO 008 56 82. Lamium album . .... 73, 124 » purpureum .. 73, 124. TarixJeuropea garen: 133. Laserpitium latifolium ... 53. » GORE. er 85. Lathrea Squamaria..... 62. Lathyrus platyphyllos 55. Lathyrus silvestris Laurus nobilis Lavandula latifolia » officinalis .... » Spica » Stoechas Ledum palustre Lemna minor Leonurus Cardiaca Lepidium latifolium > » sativum. ..... Levisticum offiein. Lilium bulbiferum » candidum » Martagon Linaria vulgaris Linum usitatiss....-.... Listera ovata Lithospermum arvense .. . » officin. Lolium temulentum Lonicera Caprifolium . . .. » OMR © 0 © © q » Xylosteum Lupinus albus Lychnis Viscaria Lycopodium clavatum » complanat. . . » Delacoreenewee Lycopsis arvensis Lycopus europeus Lysimachia Nummul..... » vulgaris Majanthemum Convall.. .. Malva Alcea » rotundifolia Mandragora officin. . . .. : Marchantia polym. ..... Marrubium Alysson » vulgare Matthiola incana Matricaria Chamomilla.. . Medicago arborea...... Melandrium pratense... . Melilotus ccerulea » officinalis Melissa Calamintha » officinalis Mentha aquatica » arvensis » crispa » Pulegium » rotundif. » silvestris » viridis Menyanthes trifoliata . . . . Mercurialis perennis Mespilus german. Meum athamantic. Morus nigra Muscari moschat. . . . . .. Myrica Gale Myricaria german. Myrtus communis Nardostachys Jatam..... Narcissus Jonquilla Jou. Franckentt BorTaNoLoGrA. Narcissus poéticus...... 95 Nepeta Cataria ....... T4. Nicotiana Tabacum . . . .. 97. Nigellatsativa AN une. 92. Nuphar luteum ....... 98. Nymphæa alba ees)... . Nis Ocimum Basilicum ..... 42, Oenanthe Phellandrium .. 55. Oleagenropear N. 135. Ononis campestris ..... 33 > spinosa oo. 5.67 BR% Ophioglossum vulg...... 87. Oply deze MEN TEE 0 98. Orchis maculata....... 100. Origanum cereticum ..... 98. » Dictamnus . . . . 63. » Majorana..... 30. » Wil] AT Cle gie. 98. Ornithogalum umbellat. .. 46. OLYZARSATIVA LAINE EU 99. Osmunda regalis ...... 71. Oxalis Acetosella ...... 28. Pæonia corallina . ..... 99. » OfACINAlIS 0/10 99% Panicum miliaceum . . . .. 935 » San punter denies. 76. Rapaver Rheas . 25... - 101. » somniferum . 100. Parietaria officin....... 76. Paris quadrifolia ...... 26. Parnassia palustris ..... 66. Pastinaca sativa & ..... 101. » De: 0 tale ue 65. Pedicularis silvatica 101. Petasites officinalis . . . . . 102. Petroselinum sativum... . 102. Peucedanum officin. .... 51. » palustre. ... 35. » silvestre. . . . 35. Phalaris canariensis. . . .. 103. Phaseolus vulgaris ..... 103. » » var. 113. Phoenix dactylifera ..... 135. Physalis Alkekengi ..... 29. Pimpinella Anisum ..... 33. » MEENa 103. » Saxifraga . . . . 104. Einuspäbiesr. NE RU 135. D)... JEIG me do co erte: 125. DPIneA M... seen ere. te 135. DS YLVESÉTIS G88 ...n0.. 135. Pisum) sativum. ....... 104. Pistacia Lentiscus...... 133. » Terebinthus leer Plantago albicans...... 80. » Coronopus .... 59. » lanceolata .... 83. » Ma) OT ee 104. » Mean 105. » Bsylliume oobi ote 107. » Subulataieyercie tse 60. Platanus orientalis ..... 135. Polemonium cærul. ..... 121. Polygala vulgaris...... 105. Polygonum aviculare.... 52. » Bistorta 0.1. 44, Polygonum Hydropiper... 80. » lapathifol. 90. » Persicaria.... 90. Polypodium vulgare 70. Polystichum Filix Mas... 70. Polytrichum comm. .. . 26, 95. » juniperin. 26. Ropulusmalbay EEE 185. » MEME Ce 135. » Re mu law: 135. Portulaca oleracea ..... 106. Potamogeton natans 107. Potentilla Anserina . . . .. 83: » reptans...... 102. » WOE Guy Er oo 102. Poterium Sanguisorba 104. Primula Auricula ...... 40 » officinalis a... tite Prunella vulgaris . . . . . . 57 Brunuss Cerasus mens 127 De domestica Mars. 135. » » cerea 135. » Baduse ar eels 135. » spinosa 135. Psoralea bituminosa 120. Pteris| aquilina 2. 4: «. 71. Pterocarpus santal. . . . .. 136. Pulmonaria angustif. . . . . 107. » officinalis. 107, 108. Pulsatilla vulgaris ..... 108. Punica Granatum...... 135. Pyrethrum Parthen...... Che Pyrola rotundifolia..... 108. By rus COMMUNIS ee Ne 135. DIE Malusyos Aeron: 135. Quercus COCCILer A NE 128. » RODUD EE 135. » DUDERE EEE tee 136. Ranunculus acris ...... 42. » Flammula ... 109. Resedarluteolae sm: 89. Rhamnus catharticus 136. » Frangula ..... 126. Rhaphanus sativus ..... 110. Rheum officinale ...... 110. » Rhaponticum .... 111. Rhinanthus Cr. galli .. 60. Rhodiolarosea "#0 IE Ribes' alpinum .. ...... 136. DIS NIST OMEN ee 136. » EU DRIM RE RENU 136. DI Uvaclispaı „u. 136. Ricinus communis...... 136. Rosawalba. ., „1.2 Seen 135. DIRATTENSIS „ee 136. D'ACANINA NE ee: 135. ».centlloliar. „ea 135. Dirkeclanteriann.n. een 136. Rosmarinus offiein. ..... 85. Rubiastinctorum\ 2.) yew. 68. Rubus Chamem........ 136. DMÉTUTICOSUS RR 136. DÉMUITEUS ER nenne 136. Di) Saxatilis) ca Bar 136. Rumex Acetosa 25. » ACWUUS M ETAPE 83. Rumex#alDInusS ER ECM o> DE Ely dolla parities ce S0. De Batientiawsen ze 79. Ruscus Hypoglossum . . . . 79. Ruta graveolens ....... 111. Sagittaria sagittif. . . . .. 112. Salızyalbar sw ne: 136. DIE Cap za Wen. 136. DE | pentandrag were: 136. DIE RLE DEN SEELE eg . 136. DS wim in RS EEE mens 136. Salvia officinalis & ..... 113. » DE 00 0,00 113. DANDIATENSIS MEME MELLE 80. DER ES Clare Co bs Goo no Oe DIMSUVeStLIS Her CE Re 80. Sambucus Ebulus ...... 130. » PRE Dol Oo lab 210.0 136. » racemosa... |... 136. Sanicula europea ...... 63. Sanguisorba officin...... 104. Santalum album....... 136. Saponaria officin....... 114. Satureja capitata ...... 119. » INRIA ser 114. Scabiosa alpina . . . . . .. 114. » l'euCan these 114. Scilla maritima... . .. 100. Scolopendrium Hæmionit. . 77. » OFT CIN TOI Scorpiurus sulcata ..... 115. Scorzonera hispanica . . . . 115. Scrophularia nodosa . , .. 51. SEAUMAACIE ME Ce 115. DA D UME rm 115. DeeTelephinn enr 60. Sempervivum tectorum .. 60. Senecio Jacobea ...... 71. » sarracenicus .... 58. » Will ALISON EN 67, Serratula tinct. . .. : . .. 117. Seseli tortuosum ...... 117. Sinapis arvensis „u...... 83. » DIeraS NE ING Sisymbrium officin. . . . .. 68. » SOPRI2 RANCE (ithe Sium angustifol........ 302 2 non lo UE 35. DI SISALUM wei seme ses 118. Smilacisespecca ua 0e 112. Solanum Dulcam. . ..... 30. » DIRE aul 118. Solidago Virgaurea..... 58. Sonchus arvensis ...... 25. » OleraceUsS NE 55. Sorbus Aucuparia...... 136. Din ndomestica arm. 136. Dun torminalis7. „u... 136. Sparganium ramos...... 118. Bphagniaspech area 95. Spinacia oleracea...... 118. Spirea Filipendula..... 70. DIAMIUIMATI A TEEN ne 41. Stachys recta -....... 117. Stellaria media ....... 29. Stieta pulmonacea ..... 108. 140 Strychnos Nux vomica.. . Succisa pratensis Symphytum officin. ... Tagetes erecta......- » patular ern. Tanacetum Balsamita.... » vulgare Taraxacum officin. Taxus baccata...... Teucrium Chamædrys . . . . » Havum Sooo » montanum » Polumi. » Scordium Thalictrum flavum Thapsia Asclepium » foetida Thlaspi arvense Thymus Serpyllum » vulgaris... ... Tilia vulgaris Tormentilla erecta Tragopogon pratensis. . RUE: Fristepr, JOH. FRANCKENII BOTANOLOGIA. pag. 13 vers. » Tribulus terrestris Trichera arvensis Trifolium arvense...... » pratense Trigonella Fœn. grec... . Triticum estivum...... » repens » SALE. 6 oc Se Mulloy GOO so 4 oso plate Tussilago Farfara...... Typha latifolia Urtica dioica. . » pilulifera D'AMIENS S ono oo eee Vaccinium Myrtillus » Oxycoccos » uliginosum ... » Vitis Idza.... Valeriana celtica ....... » GOMOD, 2 os a6 » officinalis an » IPA le venao 9 006 » SALUT CARTE — CE — Emendanda 33 » 11 a sup. herba Dig Valeriana tuberosa ..... 96. Veratrum album ....... 65. Verbascum Thapsus .... 48. Verbena officinalis ..,.. 79. Veronica Beccabunga.... 32. » Chamædrys .... 107 » maritima’ 2,0% 122 » DIR INA IS 121. » spuzia "un. 122 » Tevcoume ee 107. Viburnum Opulus . . . . .. 136. WiGie, WHE Sous 0.0 où à 100! DES ATV 6 Goo oho no oe 122 MY KOI ooo ob 0 00 € 122. WO, TMA Son 6 oo bo 122. MiolaNodorata GG oo Ob Gb 122. DIEEDICOLOTD ENTREE 78. Viscum album ........ 136. Witney vin Tera ie oo oo 136. » » EIRE co) ore one 136. Xanthium Strumarium . .. 83. Zingiber officinale . . . . .. 5 ab inf. fuisse lege: fuit herbæ ZUR KENNTNISS DES CASEINS DER WIRKUNG DES LABFERMENTES OLOF HAMMARSTEN. (MITGETHEILT DER KÖNIGL. GESELLSCHAFT DER WISSENSCHAFTEN ZU UPSALA AM 19 JULI 1877). WEBS AI AS Ts SLT DRUCK DER AKADEMISCHEN BUCHDRUCKEREI, ED. BERLING. W inrena man, seit den Arbeiten von Prnouze und F. Simon‘), die Milchgerinnung mit Lab fast allgemein als eine secundire, durch die bei der Gährung des Milchzuckers entstandene Milchsäure vermittelte, Aus- scheidung des Caseins betrachtete, wies ich in meiner ersten, im Jahre 1872 erschienenen Abhandlung über die Milchgerinnung”) diese Ansicht als eine durchaus unbegründete und unrichtige zurück. In dieser Abhand- lung hob ich nämlich nicht nur die Fähigkeit des Labfermentes die Milch bei amphoterer oder schwach alkalischer Reaction zu coaguliren stark hervor, sondern ich lieferte darin auch den Beweis, erstens, dass auch die absolut milchzuckerfreien Caseinlösungen mindestens eben so gut wie die Milch selbst mit Lab gerinnen können, und, zweitens, dass das von mir zuerst isolirte, gereinigte Labferment auf den Milchzucker keine umsetzende Wirkung auszuüben im Stande ist. Unabhängig von mir und auf anderen Wegen sind 2 Jahre später KAPPELLER und ALEX. Scumipt ?) zu Resultaten gelangt, welche mit den meinigen vollkommen übereinstimmen, und seitdem nunmehr sämmtliche meine Beobachtungen auch in Küenes Laboratorium von Kircuner*) bestätigt worden sind, muss wohl die Fähigkeit des Labfermentes, das Casein auch bei Abwesenheit von Milchzucker zu coaguliren, als eine feststehende Thatsache betrach- tet werden. 1) J. Franz Sımox: Handbuch der angewandten medicinischen Chemie. Berlin 1840. Bd. I. 2) OLor HAMMARSTEN: Om mjölk-ystningen och de dervid verksamma fermenterna i magslemhinnan. Upsala läkareförenings förhandlingar. Bd. 8. 1872—1873. 5) ALEXANDER SCHMIDT: Ein Beitrag zur Kenntniss der Milch. Dorpat 1874. 4) W. Kircuymr: Beiträge zur Kenntniss der Kuhmilch und ihrer Bestandtheile nach dem gegenwärtigen Standpunkte wissenschaftlicher Forschung. Dresden 1877. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. II. il 2 OLor HAMMARSTEN, In derselben Abhandlung führte ich auch den Beweis, dass das Alkalialbuminat, selbst wenn es in der Milch aufgelést wird, bei ampho- terer oder schwach alkalischer Reaction gar nicht mit Lab zu coaguliren ist; aber nachdem ich später!) die Anwesenheit eines Kalksalzes als ein sehr wichtiges Gerinnungsbedingniss erkannt hatte, blieb es nöthig, mit milchzuckerfreien Lösungen nicht nur von Alkali- sondern auch von Calcium- resp. Caleiumphosphatalbuminat Gerinnungsversuche anzustellen. Solche Versuche sind theils von mir, theils unter meiner Leitung von LunngergG?) und MÖRNER angestellt worden, aber stets war der Erfolg ein negativer. Das Verhalten zu Lab ist also etwas für das Casein Speci- fisches und durch diese fundamentale Eigenschaft unterscheidet sich dieser Stoff nicht nur von dem Alkali- resp. Kalkalbuminate sondern auch von jedem anderen, bisher bekannten Eiweisskörper. Wenn es sich nur darum handelt, diese fundamentale Eigenschaft des Caseins zu constatiren, kann man allerdings mit der Darstel- lung einer möglichst reinen Caseinlösung sich begnügen. Wenn es da- gegen darauf ankommt, die näheren Gerinnungsbedingungen zu ermit- teln, ist es oft nöthig, mit einem und demselben Casein mehrere Ver- suchsreihen anzustellen, und für diese Fälle ist es nicht nur — wegen der allmählich eintretenden Zersetzung der Caseinlésungen — bequemer sondern auch im Interesse eines exacten Experimentirens besser, mit einem getrockneten, auf einen Gehalt von Verunreinigungen genauer zu prüfenden Caseinpräparate zu arbeiten. Es ist nun allerdings nicht schwer, ein reines, trockenes Casein darzustellen, aber das in üblicher Weise mit Alkohol und Aether entfettete Casein wird durch die Darstel- lungsmethode leicht derart verändert, dass es schwerlöslicher wird und dem entsprechend auch für Gerinnungsversuche weniger brauchbar ist. Ich habe desshalb auch mein Augenmerk vor Allem auf die Reindar- stellung eines getrockneten, durch die chemischen Manipulationen nicht merkbar veränderten Caseins gerichtet. Von den Methoden, welche zu dem Zwecke versucht werden könn- ten, sind nicht alle gleich brauchbar. Die Eigenschaft des Caseins, durch überschüssiges Kochsalz ausgeschieden zu werden, ist, wie ich in meiner ersten Abhandlung. gezeigt habe, für die Darstellung von einem unveränderten, milchzuckerfreien Casein von grossem Werthe, und die 1) Oror Hammarsten: Om det kemiska förloppet vid Caseinets coagulation med lépe. Upsala läkareförenings förhandlingar. Bd. 9. 1873—1874. 2) L. V. LunpgerG: Smärre Bidrag till kännedomen om Caseinet. Upsala likaref. fôrh. Bd. 9. Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 3 auf diese Eigenschaft basirte Methode dürfte auch — wegen des im All- gemeinen indifferenten Verhaltens der Neutralsalze zu Eiweisskörpern — vielleicht von allen die grösste Garantie für die Reingewinnung eines unveränderten Caseins darbieten. Diese meine Methode wird auch von Kirchner!) der üblichen Darstellung des Caseins durch Fällen mit einer Säure vorgezogen. Wenn es sich um die Darstellung eines ganz reinen Caseinpräparates handelt, ist indessen die sonst gute Kochsalzmethode nicht recht brauchbar, denn wenn sie auch die Entfernung des Fettes und des Milchzuckers gestattet, ist doch die Entfernung sämmtlicher Mineralbestandtheile durch sie nicht möglich. Es kann zwar die Haupt- masse der Mineralbestandtheile mit dem rückständigen Kochsalze durch Dialyse entfernt werden, aber ein vollständiges Entfernen sämmtlicher Mineralbestandtheile gelingt nicht einmal durch sehr anhaltende Dialyse. In den Versuchen von KarreLLer schied sich nämlich das Casein nach lange fortgesetzter Dialyse allmählich vollkommen aus, aber dieses Ca- sein, welches noch Spuren von Calciumphosphat enthielt, war in Folge der Dialyse so unlöslich geworden, dass es weder in dem Milchdiffusate noch in Essigsäure oder Natronlauge sich auflöste. Nach dem eben Gesagten ist es leicht begreiflich, dass ich die Dialyse nicht als eine Methode zur Reingewinnung des Caseins brauchen konnte. Es war übrigens diese Methode auch schon desshalb nicht zu brauchen, weil sie nur für die Darstellung von kleineren Caseinmengen geeignet ist. Es kann also ein ganz reines, d. h. ein auch von Mineralbestand- theilen ganz freies Casein weder durch die Kochsalzmethode noch durch Dialyse gewonnen werden, und da nun, wie ich in meiner zweiten Ab- handlung gezeigt habe, die Mineralbestandtheile einen ausserordentlich grossen Einfluss auf die Caseingerinnung ausüben, musste ich mich also nach einer anderen Methode umsehen. Es blieb mir dabei nur übrig, die Fällung des Caseins mit einer Säure zu versuchen. Gegen die Methode, das Casein mit einer Säure zu fällen, welche Methode ich der Kürze halber hier die Säuremethode nennen will, kann man einwenden, dass die Eiweisskörper im Allgemeinen, und demnach wahrscheinlich auch das Casein, durch Säuren leicht verändert werden. Diese Einwendung, welche in der That von KiRCHNER erhoben worden ist, scheint mir doch von nur untergeordneter Bedeutung zu sein. Es ist nämlich allerdings wahr, dass sämmtliche Eiweissstoffe durch Säuren pea. Oni 40, 4 OLor HAMMARSTEN, in Acidalbumine übergeführt werden künnen, aber es ist dazu oft eine anhaltende Einwirkung der Säure nöthig, und stets muss dabei die Säure im Ueberschuss vorhanden sein. Es werden also, um nur ein Beispiel anzuführen, sogar Globuline, die doch leichter als andere Eiweissstoffe in Acidalbumine umgewandelt werden, nur in saurer Lösung, also nur bei Ueberschuss von Säure, in Syntonine übergeführt, während sie, wie dies z.B. mit dem Paraglobulin der Fall ist, ohne eine nachweisbare Ver- änderung zu erleiden, durch Säurezusatz gefällt werden können. Nun vermeidet man bekanntlich bei der Ausfüllung des Caseins — gerade wegen der Leichtlöslichkeit dieses Eiweissstoffes in überschüssiger Säure — jeden Säureüberschuss, und mit dem Säurezusatze beabsichtigt man nur, das Casein aus seiner Verbindung mit Alkalien oder alkalischen Erden frei zu machen. Lege ich noch hierzu, dass das Casein eine un- gemein weniger veränderliche Substanz als die Globuline ist, so kann ich den von Kircuner gegen die Säuremethode ausgesprochenen theo- retischen Bedenken keine grössere Bedeutung beilegen. Sieht man von den theoretischen Bedenken ab und fragt man, wie es thatsächlich mit der Resistenz des Caseins gegen Säuren sich ver- hält, so muss, wie ich glaube, die Säuremethode unzweifelhaft als eine berechtigte angesehen werden. Meine Versuche haben nämlich gelehrt, dass es kaum irgend ein bisher bekannter Eiweissstoff giebt, welcher gegen Säuren eine grössere Resistenz besitzt als das Casein, und be- lehrend sind in dieser Beziehung vor Allem die von Lunpgere'!) unter meiner Leitung ausgeführten Versuche. Als Unterscheidungsmerkmal zwischen dem Casein einerseits und dem Syntonin oder Alkalialbuminate andererseits benutzte LUNDBERG das ungleiche Verhalten der genannten Hiweissstoffe zu Lab, und von diesem Verhalten ausgehend bestimmte er die Geschwindigkeit, mit welcher das Casein durch Säuren oder Alkalien in Acid- resp. Alkalialbuminat über- geführt wird. Es stellte sich dabei heraus, dass das Casein nicht nur im Allgemeinen eine grosse Resistenz gegen Säuren besitzt, sondern speciell der Einwirkung von Säuren einen grösseren Widerstand als der Einwirkung von Alkalien leistet. Als Belege für die Widerstandsfähig- keit des Caseins gegen Säuren erlaube ich mir aus Lunpgeres Abhand- lung hier folgende Daten anzuführen. Eine Lösung, welche bei einem Säuregehalte von 0,25°/, HCl 1,3%, Casein in Lösung hielt, konnte 8 Stunden bei 45° ©. digerirt werden, ohne dabei in Acidalbumin überzu- DAT ss (OF Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 5 gehen. Ein anderer Theil derselben Lösung, welcher in einem kühlen Zimmer bei 0° ©. bis +5° C. aufbewahrt wurde, war nach Verlauf von 14 Tagen noch nicht merkbar verändert worden. Ein dritter Theil der- selben sauren Lösung konnte endlich 40 Minuten lang gekocht werden, ohne nachweisbar in Syntonin überzugehen, während nach 2-stündigem Kochen sämmtliches Casein in Acidalbuminat übergeführt worden war. Es ist nun freilich nicht unmöglich sondern im Gegentheil sogar wahrscheinlich, dass eine germgfügige, theilweise Umwandlung des Ca- seins übersehen werden könne, so lange noch die Hauptmasse dieses Stoffes ihre Gerinnungsfähigkeit mit Lab nicht eingebüsst hat. Die eben angeführten Versuche beweisen also vielleicht nicht, dass das Casein innerhalb der genannten Zeiträume absolut keine Veränderung erlitten hatte; aber immerhin möchten sie doch beweisen, dass wenigstens der unverhältnissmässig grösste Theil des Caseins bezüglich des Verhaltens zu Lab ganz unverändert geblieben war, und hierin sehe ich einen Be- weis für die unerwartet grosse Widerstandsfähigheit des Caseins gegen Säuren. Die Fähigkeit mit Lab zu gerinnen ist nämlich etwas für das : Casein Specifisches, und so lange diese Eigenschaft noch erhalten ist, kann ich unmöglich an eine durchgreifende Veränderung des Caseins durch die Säurewirkung glauben. Es könnte also das Casein durch die Säuremethode höchstens eine nur geringfügige, auf das Verhalten zu Lab nicht einwirkende Verände- rung erleiden; aber eine solche Veränderung müsste doch jedenfalls auch durch irgend eine neue Eigenschaft des Caseins sich kund geben. Nun habe ich indessen bei mehreren Gelegenheiten das zu wiederholten Malen mit Essigsäure ausgefällte Casein mit dem typischen Casein der Kuhmilch verglichen, ohne dabei in irgend einer Hinsicht, sei es in Be- zug auf Löslichkeit oder Fällbarkeit, einen Unterschied zwischen beiden zu bemerken; und da, nach meiner Ansicht, erst dann von einer Ver- änderung die Rede sein kann, wenn diese Veränderung durch irgend eine veränderte Eigenschaft des fraglichen Stoffes sich kund giebt, kann ich auch gegenwärtig nicht an eine Veränderung des Caseins durch die Säuremethode — eine sorgfältige und vorsichtige Arbeit vorausgesetzt — glauben. Ich betrachte also diese Methode nicht nur als eine berech- tigte sondern auch als die beste, wenn es sich um die Darstellung ei- nes möglichst reinen Caseins handelt. Bei der Darstellung des Caseins nach dieser Methode verfahre ich in folgender Weise. 6 OLor HAMMARSTEN, Die frische Kuhmilch — das von mir ausschliesslich benutzte Ma- terial — wird mit 4 Vol. Wasser verdünnt und darauf mit so viel Essig- säure versetzt, dass die zugesetzte Säuremenge, auf die verdünnte Milch bezogen, etwa 0,0%5—0,1°/) beträgt. Wenn man bei dem angegebenen Verdünnungsgrade diese Seance ‚ählt, wird nicht nur Js Casein ohne em meh Verluste ziemlich SAR ue ausgeschieden, sondern es setzt sich dabei auch ungemein rasch zum Boden und bildet binnen Kurzem einen compacten Bois von dem die obenstehende Flüssig- keit leicht mit einem Heber abgehoben werden kann. Eine Säuremenge von etwa 0,05°/, À kann nicht mit Vortheil zum Fällen der frischen Milch benutzt werden, denn durch sie wird das Casein, wenn überhaupt ein Niederschlag entsteht, nur höchst unvollkommen gefällt und man erlei- det also höchst bedeutende Verluste an Casein. Grössere Säuremengen können zwar benutzt werden, aber da man mit ihnen — wenn sie auch vielleicht nicht schädlich wirken — nicht besser zum Ziele gelangt, und übrigens leicht durch Wiederauflösen von einem Theile des Caseins Ver- -luste erleiden kann, verfahre ich stets so, dass ich dem Gemische von Wasser und Milch etwa 0,05—0,1°/, Essigsäure zusetze. Es ist klar, dass diese Zahlen mit einer wechselnden Beschaffen- heit der Milch auch wechseln können; da indessen der Alkaligehalt der frischen Milch keinen grossen Schwankungen unterliegt, dürften sie doch vielleicht für die meisten Fälle brauchbar sein. Uebrigens muss ich hier bemerken, dass die angeführten Zahlen nur auf die mit destillirtem Wasser verdünnte Milch sich beziehen, während sie für eme mit Brun- nen- oder Wasserleitungswasser verdünnte Milch nicht gelten können. Verdünnt man die Milch mit Brunnen- oder Wasserleitungswasser, so muss nach meiner Erfahrung auch die Säuremenge stets etwas grösser ge- nommen werden. Dies gilt wenigstens, wie ich durch ein paar Versuche zei- gen werde, bei Vorllehumtae mit Wasser aus der hiesigen Wasserleitung. *) ) Das hiesige Wasserleitungswasser hat nach einer Zusammenstellung, die ich ALMENS Abhandlung »Huru bör ett dricksvattens godhet bedömmas frän sanitär synpunkt?» Svenska läkaresällskapets nya handlingar Ser. IT. Del III. Stockholm 1871. entnommen habe, folgende Zusammensetzung. 100000 Th. Wasser enthalten: Calciumsulfat Natriumcarbonat Chlornatrium Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 7 Von einer ganz frischen Kuhmilch wurden 2 Portionen auf je 20 Ce. abgemessen und die eine mit 80 Ce. destillirtem Wasser, die andere mit 80 Ce. Wasserleitungswasser verdiinnt. Darauf wurden beide mit einer Zehntelnormalessigsäure versetzt, bis der erste bleibende Niederschlag sichtbar wurde. Es waren dazu erforderlich bei Anwendung von destil- lirtem Wasser 12 Cc. und bei Anwendung von Wasserleitungswasser 16,6 Ce. Im ersten Falle entstand also ein bleibender Niederschlag bei einem Gehalte von 0,072 und in dem letzteren bei einem Gehalte von 0,0996 °/, Essigsäure. In einem anderen Versuche mit Milch, 8 Tage später von derselben Kuh genommen, waren auf 100 Ce. des Gemisches von Milch und Wasser erforderlich: bei Anwendung von destillirtem Wasser 12,1 Ce. und bei Anwendung von Wasserleitungswasser 16,7 Ce, also fast absolut dieselbe Menge wie 8 Tage früher. In diesem Falle entstand also der erste bleibende Niederschlag bei Verdünnung mit de- stillirtem Wasser bei einem Gehalte von 0,0726 und bei Verdünnung mit Wasserleitungswasser bei einem Gehalte von 0,1002°/, Essigsäure. Um eine möglichst vollständige Ausfällung des Caseins zu erzielen, waren in beiden Fällen noch grössere Essigsäuremengen nöthig. Diese ungleiche Wirkung von destillirtem Wasser und Wasserleitungswasser hängt anscheinend von dem Gehalte des letzteren an Calcium- und Magnesium- carbonat ab. Diese Salze sind nämlich sehr vorzügliche Lösungsmittel für das Casein. Das ausgefällte Casein kann zuerst durch Decantation mit Wasser gewaschen werden, und es ist dabei unerlässlich, die Decantation nur mit destillirtem Wasser auszuführen. Dies ist selbst dann unerlässlich, wenn man auf die Darstellung eines möglichst reinen, namentlich von Mineral- bestandtheilen freien Caseins verzichtet, denn das Casein ist so unge- mein leicht löslich nicht nur in Alkalien, sondern auch in alkalischen Erden und deren Carbonaten, dass es, wenigstens wenn es nicht mit überschüssiger Säure gefällt wurde, sich allmählich in Wasserleitungs- wasser, wenn auch langsam, wieder auflösen kann. Bei Decantation mit Wasserleitungswasser setzt sich desshalb auch das Casein nicht nur lang- sam und schwierig zum Boden, sondern es gehen auch sehr bedeutende Mengen davon durch Wiederauflösung verloren. Uebrigens ist es wichtig, dass man beim Auswaschen mit Decanta- tion rasch arbeitet und nicht das ausgefällte Casein lange unter Wasser stehen lässt. Es wird nämlich das Casein dadurch etwas schwerlös- licher und es büsst gleichzeitig theilweise die Fähigkeit, das Calcium- phosphat zu lösen, ein. Schon das Stehen unter viel Wasser über eine 8 OLor HAMMARSTEN, Nacht kann nachtheilig wirken, während das Aufbewahren des feuchten, von dem überschüssigen Wasser befreiten Caseins auf einem Filtrum als viel weniger schädlich sich erwiesen hat. Das durch Decantation rasch gewaschene Casein wird auf Lein- wand gesammelt, ausgepresst und endlich portionenweise mit Wasser in einer Reibschale fein zerrieben. Das fein zerriebene, in Wasser ver- theilte Casein wird durch vorsichtigen Zusatz von emer verdiinnten Na- tronlauge gelöst, wobei man darauf achten muss, dass der Flüssigkeit keine entschieden alkalische Reaction ertheilt werde. Das Casein ist nämlich sehr empfindlich gegen die Einwirkung von Alkalien, und es muss desshalb jeder Ueberschuss davon strenge vermieden werden, um so mehr, als er auch in anderer Weise schädlich wirkt und übrigens gar nicht nöthig ist. Das ungemein leichtlösliche Casein löst sich nämlich bei dieser Behandlungsweise nicht nur bei neutraler, sondern sogar bei deutlich saurer Reaction auf, und wenn man das Alkalı allmählich zu- setzt, bis eine bleibende, schwach saure oder kaum neutrale Reaction erhalten wird, löst sich das Casein binnen Kurzem vollständig auf, wenn auch wegen der grossen Fettmenge es dem Ungeübten nicht immer leicht ist zu sehen, wann eine vollständige Lösung eingetreten ist. Es ist noch ein zweiter Grund vorhanden, warum man das Casein in möglichst wenig Alkali lösen soll. Dieser zweite Grund ist der, dass wegen der später zu zeigenden Löslichkeit des Caseins in Natriumace- tat die Menge der zu der folgenden Ausfällung nöthigen Säure mit der Menge des anwesenden Alkalis, resp. des gebildeten Natriumacetates, wachsen muss. Um bei der folgenden Ausfällung des Caseins mit Säure einen vielleicht schädlich wirkenden Säureüberschuss vermeiden zu kön- nen, ist es also nöthig, bei der Auflösung des Caseins in Alkali die Menge des Alkalis möglichst klein zu nehmen. Die nach stattgehabter Lösung milchähnliche Flüssigkeit filtrirt man durch mehrfache Filtren und erhält dabei, wenn die Filtren fehler- frei sind, ein nur schwach bläulichweiss opalisirendes Filtrat, in dem gar keine Milchkügelchen mit dem Mikroskope zu sehen sind. Sämmt- liche Fettkügelchen werden von den Filtren zurückgehalten. Das so gewonnene, erste Filtrat wird mit Wasser verdünnt und mit Essigsäure gefällt. Das Casein scheidet sich dabei grobflockig aus und setzt sich leicht zum Boden, aber es bildet auch sehr harte Körnchen oder Kliimpchen, die durch Schütteln zwar feiner aber doch nie so fein werden, dass sie mit Wasser vollständig ausgewaschen wer- den könnten. Ich sammle desshalb das zum zweiten Male gefällte Ca- Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 9 sein auf Filtren, lasse die Fliissigkeit abtropfen, nehme dann das Casein portionenweise von den Filtren und zerreibe es unter Wasser so fein wie möglich, bis keine grösseren Körnchen mehr sichtbar sind und das Ganze das Aussehen einer feinen Emulsion angenommen hat. Nachdem sämmtliches mit Wasser fein zerriebene Casein in ein Becherglas aufge- sammelt worden ist, bringe ich es auf Filtren, wobei diejenigen Casein- körnchen, welche vielleicht der Zerreibung entgangen sind und zum Boden des Gefässes sich gesetzt haben, separat aufgesammelt und noch ein Mal zerrieben werden. Das fein zerriebene Casein wird auf Filtren mit Wasser ausgewaschen. Es ist dieses Zerreiben unzweifelhaft eine sehr zeitraubende und mühsame Operation, besonders wenn man grössere Mengen Milch in Ar- beit nimmt; aber wer die harten Körnchen oder Flöckchen gesehen hat, die das gefällte, entfettete Casein oft darstellt, dem wird es auch gewiss nicht entgehen können, dass ein vollständiges Auswaschen von diesem Casein — sei es durch Decantation oder auf dem Filtrum — ein mehr weniger illusorisches Unternehmen sein muss. Für die unerwartet gros- sen Schwierigkeiten, mit welchen ein vollständiges Auswaschen des Ca- seins selbst nach einem solchen Zerreiben verbunden ist, werde ich in die- ser Abhandlung besondere Beweise bringen. Das zum zweiten Male gefällte, gewaschene Casein wird, nachdem es vom Filtrum genommen und wieder zerrieben worden ist, wieder in Wasser durch Zusatz von möglichst wenig Natronlauge gelöst. Die filtrirte Lösung wird wieder mit Essigsäure gefällt, der Niederschlag fein zerrieben und mit Wasser ausgewaschen. Zuletzt wird das zum dritten Male mit Essigsäure gefällte Casein mit dem Filtrum zwischen Papier ausgepresst, aber nicht stärker, als dass es leicht von dem Filtrum als eine feste, von anhaftenden Theilen des letzteren nicht verunreinigte Masse weggenommen werden kann. Dieses Casein wird nun rasch mit Alkohol von 97°, portionen- weise zu einer feinen Emulsion zerrieben und unmittelbar darnach auf Filtren gebracht, damit der Alkohol nur möglichst kurze Zeit mit dem Ca- sein in Berührung bleibe. Nachdem sämmtliches Casein unter Alkohol zer- rieben und durch Filtration grösstentheils von dem, durch das von dem Casein zurückgehaltene Wasser etwas verdünnten, Alkohol befreit wor- den ist, wäscht man es rasch auf dem Filtrum erst mit starkem Alkohol und dann mit Aether, um den Alkohol zu verdrängen. Wenn dies ge- schehen ist, presst man zwischen Papier aus, bringt das von dem Fil- trum leicht sich ablösende Casein in eine grosse Reibschale und lässt Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. HI. 2 10 OLor HAMMARSTEN, der rückständige Aether unter stetigem Zerreiben verdunsten. Man er- halt auf diese Weise zuletzt ein staubfeines, schneeweisses Casein, wel- ches, nachdem es auf die oben angeführte Weise von dem Aether még- lichst befreit worden ist, zuletzt mit der Luftpumpe vollständig über Schwefelsäure getrocknet wird. Nach dem vollständigen Trocknen kann dieses Casein ohne Schaden im Luftbade auf 100° ©. erhitzt werden. Wie man aus dem Obigen ersieht ist die angegebene Darstellungs- methode eine ziemlich umständliche; aber wenn man nicht auf ein ganz reines Präparat verzichten will kann sie kaum weniger umständlich wer- den. Die miihsamste Operation ist unzweifelhaft das feine Zerreiben, aber gerade auf dieses muss ich sehr grosses Gewicht legen, weil das Auswaschen sonst kaum möglich wird. Es könnte vielleicht genügend erscheinen, das Casein nur 2 Mal mit Essigsäure zu fällen, und ich habe in der That auch in mehreren Fällen nach 2-maligem Ausfällen ein ganz reines Casein erhalten. Es gelingt dies doch nicht immer, und desshalb muss ich auch, wenn man ein möglichst reines Casein erhalten will, ein 3-maliges Ausfällen empfehlen. Das auf die eben angeführte Weise gewonnene Casein ist fast ab- solut frei von Mineralbestandtheilen. Es ist freilich nicht unmöglich, dass bei Einäscherung von sehr grossen Caseinmengen bestimmbare Mengen von Mineralbestandtheilen nachgewiesen werden können, aber selbst bei Verbrennung von 4—6 Gm. bei 110° C. getrockneten Caseins habe ich höchstens kaum sicher nachweisbare Spuren von Aschenbe- standtheilen entdecken können. Dieses Casein ist also besonders für solche Versuche zu empfehlen, in welchen es sich gerade darum han- delt, die Wirkung verschiedener Mineralbestandtheile festzustellen. Es ist bekanntlich sehr schwer, das Casein durch Extraction mit Aether gänzlich zu entfetten, aber nach dem von mir geübten Verfahren erhält man leicht ein fettfreies Casein. Bei Verwendung von doppelten Filtren können nämlich die Milchkügelchen so vollständig zurückgehalten werden, dass, wie oben gesagt, in dem nur schwach opalisirenden Fil- trate gar keine Fettkügelchen mit dem Mikroskope zu sehen sind. Es ist dies zwar an sich keine genügende Bürgschaft für die Abwesenheit von Fett in dem Präparate; aber das nach meinem Verfahren dargestellte Caseinpräparat enthält meistens, selbst wenn es nicht weiter mit Aether gereinigt worden ist, nur Spuren von Fett. Wegen der staubichten Feinheit des Caseinmehles kann das Prä- parat übrigens leicht mit warmem Aether ganz vollständig entfettet wer- den, was unbeschadet der Löslichkeit und der übrigen Eigenschaften Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 11 des Caseins versucht werden kann. Das mit Alkohol entwässerte, in Vacuo vollständig getrocknete Casein kann nämlich ohne Schaden wie- derholt mit Aether ausgekocht werden.!) Selbst wenn ich mit der grössten Sorgfalt arbeitete, konnte ich doch nicht verhindern, dess einzelne, von den Filtren herrührende Fäser- chen oder andere Staubpartikelchen das Präparat verunreinigten. Diese Fäserchen oder Staubpartikelchen werden erst sichtbar, wenn das Ca- sein gelöst wird, und sie dürften wohl kaum von Bedeutung sein. Jeden- falls bilden sie die einzige nachweisbare Verunreinigung bei sonst ge- lungener Darstellung des Präparates. Das nach der geschilderten Methode dargestellte Casein ver- hält sich in allen Beziehungen ganz wie das typische Casein der Kuh- milch. Wie dieses löst es sich sehr leicht nicht nur in Alkalien, deren Carbonaten und Phosphaten, sondern es löst sich auch in Kalk- oder Barytwasser, sowie in Wasser, welches fein vertheiltes Calcium-, Baryum- oder Magnesiumcarbonat enthält. Die Lösungen gerinnen nicht beim Sieden, aber sie überziehen sich dabei mit der bekannten Haut. Von Säuren sowie von Neutralsalzen werden sie unter denselben Verhältnis- sen wie die Milch selbst gefällt. Von überschüssiger Säure, insbeson- dere von Salzsäure, wird dieses Casein leicht gelöst. Die Fähigkeit, reichliche Mengen von Calciumphosphat in Lösung zu halten, kommt diesem Casein in gleich hohem Grade wie dem typi- schen der Kuhmilch zu. Die Lösungen von Caseincalciumphosphat*) ge- rinnen nicht beim Sieden sondern überziehen sich dabei nur mit einer Haut; mit Lab gerinnen sie noch rascher als die Milch. Nur bei etwas unvorsichtiger Arbeit, wenn man z. B. etwas zu viel Alkali verwendet, das ausgefällte Casein längere Zeit unter Wasser stehen lässt, das Prä- parat zu lange mit Alkohol behandelt oder das nicht ganz vollständig in Vacuo ausgetrocknete Casein im Luftbade erhitzt, wird die Fähigkeit das Calciumphosphat zu lösen etwas herabgesetzt. 1) Das wiederholte Auskochen mit Alkohol scheint mir dagegen nicht gleich unschädlich zu sein. Ich habe nämlich in einigen Fällen nach anhaltendem Auskochen des Caseins mit 97°/,-tigem Alkohol eine merkbar verminderte Löslichkeit desselben beobachtet, und ich kann also höchstens ein kurzdauerndes Auskochen mit Alkohol empfehlen. ?) Dieser Ausdruck wird hier, wie in den früheren Abhandlungen, nur der Kürze halber gebraucht, ohne dass ich damit über die Art, in welcher das Casein und das Calciumphosphat einander lösen, etwas ausgesagt haben will. 12 OLor HAMMARSTEN, Es giebt sich diese verminderte Lösungsfähigkeit für phosphor- sauren Kalk besonders dadurch kund, dass es schwierig ist, von einem solchen Casein eine Lösung herzustellen, welche bei etwa demselben Gehalte an Caleiumphosphat wie die Milch nur mit Lab und nicht auch in der Siedehitze allein gerinnt. Von einem Präparate, dessen Darstel- lung gut gelungen ist, kann man dagegen leicht eine calciumphosphat- reiche Lösung bereiten, welche mit Lab rasch und bei niedriger Tempe- ratur gerinnt, während sie nicht beim Sieden sondern — wie die Milch — erst beim Erhitzen im zugeschmolzenen Rohre auf 130—140° C. gerinnt. Das Casein ist nicht absolut unlöslich m Wasser, und wenn man das zu wiederholten Malen zerriebene, noch feuchte Casein beliebig lange mit Wasser auswäscht, können stets — wenn auch fast verschwindend kleine — Spuren von Eiweiss in den Filtraten nachgewiesen werden. Selbst das bei 100° ©. getrocknete, vorher mit Alkohol entwässerte und mit Aether behandelte Casein ist nicht absolut unlöslich in Wasser, wo- von man sich leicht überzeugt, wenn dieses Casein in Wasser vertheilt und nach einiger Zeit abfiltrirt wird. Die Filtrate enthalten im diesem Falle zwar ausserordentlich kleine, aber doch mit Gerbsäure deutlich nachweisbare Spuren von Eiweis. Das Casein verhält sich wie eine ziemlich starke Säure. Es treibt Kohlensäure aus dem Calciumcarbonate aus und es färbt blaues Lack- muspapier stark roth. Diese Wirkung auf Lackmuspapier bleibt noch bestehen, wenn man das Auswaschen mit Wasser beliebig lange fort- setzt. Wenn man das anhaltend ausgewaschene Casein von den Filtren nimmt und zwischen Fliesspapier oder Leinwand stark auspresst,' wird das Lackmuspapier zwar von der ausgepressten Flüssigheit gar nicht merkbar verändert, aber wenn man einige Caseinkérnchen auf das Pa- pier legt entstehen sogleich fast ziegelrothe Pünktchen. Auch das mit Alkohol und Aether wiederholt gewaschene, bei 110° ©. getrocknete Casein bringt, wenn man es trocken auf ein feuchtes blaues Lackmus- papier leet, dieselbe rothe Färbung hervor. Das mit Säuren niederge- schlagene Casein wirkt also auf Lackmuspapier wie eine’ starke Säure. Dieses Verhaltens ist, so weit ich gefunden habe, in den neueren Lehrbüchern der physiologischen Chemie keine Erwähnung gethan, wäh- rend es den älteren Forschern nicht entgangen ist. Bei einem Durch- gehen der älteren Literatur habe ich nämlich bei RocHLEDER eine hier- her gehörende Angabe gefunden. In einer Abhandlung »Beiträge zur Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 13 Kenntniss des Käsestoffs»!) hebt dieser Forscher die saure Reaction des Caseins ausdrücklich hervor, un er sagt, dass das Casein, sowohl das aus saurer Lösung durch kohlensaures Natron niedergeschlagene wie auch das aus alkalischer Lösung durch Säuren gefällte, blaues Lackmus- papier röthet. Diese Eigenschaft soll das Casein nach Rocutever auch nach dem Trocknen bei 145° C. beibehalten, ohne dem Wasser, womit man es kocht, diese Eigenschaft mitzutheilen. Mit diesen Angaben von RoCHLEDER stimmt, wie oben gezeigt wurde, meine eigene Erfahrung vollständig überein, und ich stehe also nicht an zu behaupten, dass das mit Säuren niedergeschlagene, mög- lichst sorgfältig ausgewaschene Casein, wenn man es auf feuchtes Lack- muspapier bringt, ausnahmslos dieses stark röthet ohne dem Wasser selbst eine saure Reaction zu ertheilen. Dieses Verhalten des Caseins ist, wie ich glaube, einer weiteren Untersuchung werth und es ist von einem nicht unbedeutenden Interesse der Ursache dieser sauren Reaction nachzugehen. In Bezug auf die Ur- sache dieser Reaction sind offenbar mehrere Möglichkeiten denkbar. Es könnte vielleicht das Casein bei Ausfällung mit einer Säure — wie die älteren Forscher meinten — als eine (sauer reagirende) chemische Ver- bindung mit der angewendeten Säure sich ausscheiden, es könnte weiter die zur Fällung benutzte Säure vielleicht dem gefällten Casein so hart- näckig anhaften, dass sie nicht durch Waschen mit Wasser zu entfernen sei, oder es könnte endlich das Casein — wie dies nach den Unter- suchungen von HRUSCHAUER *) mit dem Hühnereiereiweisse der Fall sein soll — selbst eine Säure sein. Ich habe geglaubt, dass es der Mühe werth sein sollte, diese Möglichkeiten zum Gegenstande einer besonderen Prüfung zu machen, und aus dem Grunde habe ich auch einige Ver- suche angestellt. Bevor ich zu diesen Versuchen übergehe sei mir doch zuerst ein Rückblick auf die einschlägige Literatur gestattet. Um das Casein aus der Milch darzustellen, soll man nach Brr- ZELIUS *) verdünnte, abgerahmte Milch mit Schwefelsäure fällen, den Niederschlag mit Wasser auswaschen und darauf mit kohlensaurem Kalk oder Baryt digeriren. Dabei löst sich das Casein allmählich auf und die 1) Wouter & Liesig: Annalen der Chemie und Pharmacie. Bd. 45. 1843. ?) Franz HruscHauer: Ueber Albumin und dessen Verhalten zu Säuren. Annal. d. Ch. u. Ph. Bd. 46. 1843. 5) J. Jacos Berzezius: Lehrbuch der Thier-Chemie, übersetzt von F. Wöhler. Dresden 1831. | 14 OLor HAMMARSTEN, Lösung kann durch Filtration von dem überschüssigen Erdsalze getrennt werden. Dieses Verfahren gründet sich nach der Ansicht von BERZELIUS darauf, dass der Käsestoff durch das Erdsalz aus seiner Verbindung mit der Schwefelsäure frei gemacht wird; und der beim Fällen der Milch mit einer Säure entstehende Niederschlag ist also nach BERZELIUS eine Verbindung zwischen dem Casein und der zur Fällung benutzten Säure. Diese Ansicht findet man auch bei anderen älteren Forschern, ins- besondere bei MuLver und Simon. Murver!) fand in dem mit Schwefel- säure gefällten, zwanzig Mal ausgepressten und mit Alkohol ausgekoch- ten Casein 2,39%, Schwefelsäure neben 0,30%, Schwefel, während das von ihm mit Essigsäure gefällte Casein keme Schwefelsäure, son- dern nur 0,36°/, Schwefel enthielt. Das mit Schwefelsäure gefällte Casein enthielt auch 1,83°/, Phosphorsäure, die — wenn ich Sımon, aus dessen Lehrbuche diese Angaben entlehnt sind, richtig verstanden habe — auch mit dem Casein chemisch verbunden sein sollten. Simon”) fand in dem mit verdünnter Schwefelsäure aus Kuhmilch gefällten, anhaltend gewaschenen und mit Aether von dem Fette befreiten Casein 2,53°/, Schwefelsäure. Er betrachtet auch den bei Zusatz von Säuren zu Milch entstehenden Niederschlag als eine chemische Verbin- dung zwischen Casein und Säure, und er spricht wiederholt von der Existenz solcher Verbindungen, wie von einer ganz sichergestellten Thatsache. Von ganz derselben Ansicht sind auch Bourron & Fremy.*) Sie bemühen sich nämlich, die beim Sauerwerden der Milch stattfindende Caseinausscheidung durch die Annahme von einer Verbindung zwischen Casein und Milchsäure zu erklären, und sie sagen darüber, pag. 194, Folgendes: »Da man weiss, dass alle Säuren mit dem Casein unlösliche Ver- bindungen bilden*), so erklärt sich hieraus leicht das Coaguliren der Milch, wenn man annimmt, dass sich eine gewisse Menge Milchsäure gebildet hat, die sich, mit dem Casein verbindend, die Entstehung des weissen unlöslichen Körpers veranlasst, welcher auch sogleich erhalten wird, 1) F. Simon: Handbuch der angewandten medicinischen Chemie. 1. Theil. Berlin 1840. P. 92. 2) F. Sımon: Handbuch der angewandten medicinischen Chemie. 1. Theil. Berlin 1840. 5) F. Bourron & E. Fremy: Untersuchungen über die Milchgährung. Annal. ACHATS Bd239T2 11841. 4) Die Auszeichnung dieser Worte ist in dem Originaltexte nicht vonhanden, sondern sie rührt von mir her. Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 15 wenn man etwas Milchsäure in frische Milch giesst.» Auf der folgenden Seite sagen sie: »Bei der genauen Beobachtung des freiwillig in der sauer werdenden Milch gebildeten unlöslichen Körpers fanden wir, dass dieser eine eigentliche Verbindung von Casein mit Säure sei — — —;» wie sie aber zu diesem Schlusse gelangt sind, darüber finde ich in ihrer Abhandlung keine weitere Angaben. Ganz anders lauten die Angaben von SCHERER und ROCHLEDER. SCHERER!) analysirte einerseits das mit Alkohol aus der Milch gefällte und andererseits das durch spontane Säuerung oder durch Essigsäure- zusatz ausgeschiedene Casein, aber er konnte keimen Unterschied in dem Kohlenstoff-, Wasserstoff- oder Stickstoffgehalte der verschiedenen Prä- parate auffinden. Rocuteper”) schlug das Casein aus der Milch mit Schwefelsäure nieder, löste den Niederschlag in kohlensaurem Natron und fällte wie- derum mit Schwefelsäure. Diese Manipulation (das Fällen mit Schwefel- säure) wurde im Ganzen 3 Mal wiederholt, worauf das zum dritten Male ausgefällte Casein 15—20 Mal mit der 60—70-fachen Menge destillirten Wassers zum Kochen erhitzt wurde. Das auf diese Weise gereinigte Casein erwies sich bei einer besonders darauf gerichteten Untersuchung als ganz schwefelsäurefrei. In einem anderen, durch Fallen mit Essig- säure dargestellten und in der eben angefiihrten Weise mit Wasser ge- waschenen Casein liess sich keine Essigsäure nachweisen, und ROCHLEDER zog desshalb aus seinen Versuchen den Schluss, dass das Casein durch Säuren aus seinen Verbindungen mit Alkalien nicht in Verbindung mit den zur Fällung angewandten Säuren sondern als reines säurefreies Casein gefällt werde. Das reine Casein ist nach RocHLEDER eine in Wasser beinahe ganz unlösliche Substanz; das sogenannte lösliche Ca- sein ist eine Verbindung von Casein mit Kali, Natron oder Kalk, und das Coaguliren des löslichen Caseins durch Säuren besteht nach ihm in nichts Anderem als in der Verbindung der Säure mit dem Kali, Natron oder Kalk der Caseinverbindung, wobei selbstverständlich das in Wasser fast unlösliche freie Casein nicht länger gelöst bleiben kann. In der zweiten Auflage seines Lehrbuches der physiologischen Chemie (Leipzig 1853) sagt Lemmanx') von den Säuren, dass sie den 1) Jos. SCHERER: Chemisch-physiologische Untersuchungen. Annal. d. Ch. und Ph. Bd. 40. 1841. 2) Frreprich ROCHLEDER: Beiträge zur Kenntniss des Küäsestoffs. Annal.d. Ch. und Ph. Bd. 45. 1848. 5) ©. G. Leumann: Lehrbuch der physiologischen Chemie. 2. Auflage (zweite Umarbeitung). Leipzig 1853. 16 OLor HAMMARSTEN, Käsestoff aus wässriger Lösung fällen und zum ‘Theil damit sich ver- binden; doch soll das mit Milchsäure oder Essigsäure gefiillte Casein nicht milchsaures, sondern reines Casein sein. In der nach dieser Zeit erschienenen deutschen Literatur habe ich keine Angaben gefunden, welche für die ältere Ansicht sprechen; und wenn ich nicht irre, möchte wohl auch unter den deutschen Chemikern gegenwärtig (insoweit es nicht um das Ausfällen des Caseins durch Mineralsäuren in grösserem Ueberschusse sich handelt) die RocHteper’'sche Ansicht die vorherr- schende sein. In der französischen Literatur finden sich dagegen Angaben, wel- che mit dieser Ansicht nicht zu vereinbaren sind. Dents behauptet in einer im Jahre 1856 erschienenen Abhandlung !), dass das Casein mit der zur Ausfällung benutzten Säure sich verbinden könne, und er gab sogar bestimmte Unterscheidungsmerkmale zwischen dem freien und dem mit Säuren chemisch verbundenen Casein an. Denis löste das mit Magnesiumsulfat ausgefällte Casein in Wasser und entfernte die Fettkügelchen durch Filtration. Wenn dies vollständig gelungen war, verdünnte er das durchsichtige, nur schwach opalisirende Filtrat mit dem 20-fachen Volumen Wasser und setzte dieser verdünnten Lösung tropfenweise eine höchst verdünnte Salzsäure (von nur 0,1% HCl.) zu, bis ein ausserordentlich feiner, kaum sichtbarer, nur sehr lang- sam zum Boden sinkender Niederschlag entstand. Dieser, in Neutral- salzen leicht lösliche Niederschlag ist nach Denis reines Casein. Setzt man dagegen so viel Säure zu, dass ein aus grösseren Uaseinkörnchen bestehender, rasch zum Boden sinkender Niederschlag entsteht, so er- hält man nicht mehr das reine Casein sondern eine Verbindung zwischen Casein und Säure. Diese Verbindung unterscheidet sich von dem rei- nen Casein durch Unlöslichkeit in Neutralsalzen; und wenn diese An- gaben richtig sind würde also das gewöhnliche Casein, wie es in den Handbüchern beschrieben wird, eine Verbindung mit der zur Fällung benutzten Säure sein. Das gewöhnliche Casein soll nämlich in Neutral- salzen unlöslich sein.?) 1) P. S. Denis (de Commercy): Nouvelles études chimiques, physiologiques et médicales sur les substances albuminoides ete. Paris 1856. *) Vergl. Hoppr-Snyter: Handbuch der physiologisch und pathologisch che- mischen Analyse. 4. Auflage. Zur KENNTNISS DES (ASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 17 Mit den Angaben von DENIS stimmen die von Mitton & COMMAILLE !) ausgeführten Untersuchungen in so weit überein, als diese Forscher Ver- bindungen von Casein mit verschiedenen Säuren dargestellt und analy- sirt haben wollen. Minton & Commaizze behaupten nämlich Verbindun- gen von Casein mit Chlorwasserstoffsäure, Salpetersäure, Schwefelsäure, Oxalsäure, Phosphorsäure, Arsensäure und Chromsäure erhalten zu haben, und für diese Verbindungen haben sie auch Formeln aufgestellt. Die Angaben dieser Forscher stehen also — vorausgesetzt, dass diese Angaben auf das gewöhnliche mit Säuren niedergeschlagene Casein sich beziehen — im grellsten Widerspruche mit den Angaben von SCHERER?) und Rocu- LEDER®), und es ist desshalb nöthig, die Untersuchungen von Mitton & CoMMAILLE etwas eingehender zu besprechen. Wenn man die Milch oder eine Caseinlésung mit einer Mineral- säure wie Schwefel- oder Chlorwasserstoffsäure versetzt, entsteht be- kanntlich ein Niederschlag, welcher besonders bei Anwendung von Chlor- wasserstoffsäure leicht von einem kleinen Ueberschusse des Fällungs- mittels wieder aufgelöst wird. Setzt man dieser sauren Caseinlésung noch mehr Säure zu, so entsteht, sobald eine genügende Säuremenge zu- gesetzt worden ist, ein zweiter Niederschlag von gefälltem Casein. Die- ser zweite Niederschlag ist wahrscheinlich — wie die älteren Fcrscher, welchen dieses Verhalten nicht entgangen war, meinten — eine Ver- bindung zwischen Casein und Säure; aber sei dem wie ihm wolle, unter allen Umständen ist es wohl klar, dass die Entstehung dieser beiden Ca- seinniederschläge nicht auf dieselbe Ursache zurückgeführt werden könnte. Die erste Caseinfällung rührt wohl wenigstens in erster Hand daher, dass dem Casein durch die zugesetzte Säure die zu dessen Lösung nö- thigen Alkalien und Erden entzogen werden; die zweite Fällung rührt daher, dass der in überschüssiger Säure gelöste Käsestoff durch einen noch grösseren Säureüberschuss wiederum gefällt wird. Ich weiss nicht, ob dieses Verhalten den Herren Mitton & ComMAILLE zur Zeit der Aus- führung ihrer Untersuchungen bekannt war, aber jedenfalls wird es in der genannten Abhandlung von ihnen nicht erwähnt. Während es ganz unzweifelhaft ist, dass Scherer und RocHLEDER wie auch die anderen oben eitirten Autoren nur den ersten Caseinnieder- 1) E. Mitton & A. Commaıtee. De l'affinité de la Caséine pour les acides, et des composés qui en résultent. Comptes rendus. Tom. 60. 1865. à) Au (0 ON AN: RO; Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 3 18 OLor HAMMARSTEN, schlag untersucht haben, ist es nicht gleich leicht mit Bestimmtheit zu sagen, welche von den beiden Caseinfällungen von MırLon & ComMAILLE. untersucht worden sei. Es ist dies um so schwieriger, als in der oft genannten Abhandlung keine Angaben über die Menge und Stärke der benutzten Säure zu finden sind. Die Verfasser setzen nicht die ver- dünnte Säure zu der Lösung von Casein in kohlensaurem Natron, son- dern sie setzen umgekehrt die Caseinlosung zu der vorher verdünnten Säure, und da, wie ich wenigstens bei Versuchen mit Salzsäure gesehen habe, der zweite Caseinniederschlag schon bei Anwesenheit von nur et- wa 2°, freie Säure entstehen kann, muss die Natur des entstande- nen Niederschlages wesentlich von der Menge und dem Verdünnungs- grade der angewendeten Säure abhängig sein. Es ist also nicht leicht mit Bestimmtheit zu sagen, ob Mitton & ComMmaıLLE den ersten oder zweiten Caseinniederschlag analysirt haben’); aber wenn ich nicht irre, müssen doch auch ihre Untersuchungen auf den ersten Caseinniederschlag sich beziehen. Die Gründe, welche mich zu diesem Schlusse geführt haben, sind erstens die Angaben der Verff. über die Löslichkeit des Caseinnieder- schlages in überschüssiger Säure und zweitens die von ihnen angewen- dete Methode zur Reindarstellung des Caseins. Die Verfasser sprechen wiederholt von der Leichtlöslichkeit des von ihnen mit Säuren erhaltenen Caseinniederschlages in überschüssiger Säure und sie heben dabei besonders die Leichtlöslichkeit in überschüs- siger Salzsäure hervor. Diese Angaben passen unzweifelhaft viel besser auf den ersten wie auf den zweiten Caseinniederschlag, denn während jener in Säuren, besonders Chlorwasserstoffsäure, ungemein leicht lös- lich ist, löst sich dieser nur sehr schwierig und erst in einem grossen Ueberschusse der Säure auf. Bezüglich der Reingewinnung des Caseins sagen die Verfasser, dass sie den Caseinniederschlag durch wiederholtes Auspressen und Verthei- len in Wasser gereinigt haben, und auch diese Angabe passt besser auf den ersten Caseinniederschlag. Der zweite Caseinniederschlag (meine Angaben beziehen sich auf das mit Chlorwasserstoffsäure gefällte Casein) quillt nämlich, wenn man ihn in Wasser vertheilt, zu einer gallert- 1) Selbstverständlich kann eine solche Schwierigkeit nur in Bezug auf diejeni- gen Säuren entstehen, welche — wie die Salzsäure, Salpetersäure u. s. w. — 2 ver- schiedenartige Caseinniederschlige geben können. Für andere Säuren — wie Essig- säure — kann ein Zweifel über die Natur des analysirten Niederschlages nicht bestehen. Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 19 ähnlichen oder kleisterartigen Masse auf, die kaum auszupressen ist und die, wenn man ihr die nöthige Zeit lässt, allmählich aufgelöst wird. Es ist also kaum möglich, den zweiten Caseinniederschlag nach der von M & C angewandten Methode zu reinigen, während dies ohne Schwierig- keit mit dem ersten Niederschlage gelingt; und wenn ich diesen Um- stand mit der Angabe der Verfasser über die Löslichkeit des Nieder- schlages in überschüssiger Säure zusammenhalte, muss ich also den Schluss ziehen, dass auch die Untersuchungen von M & C auf den ge- wöhnlichen, mit Säure erhaltenen, ersten Caseinniederschlag sich beziehen. Wie aus dem Obigen zu ersehen ist, stehen also die Ansichten der Forscher über die Natur des mit Säuren erhaltenen Caseinnieder- schlages im grellsten Widerspruche mit einander. Sehen wir von den ältesten Angaben ab., so finden wir nämlich auf der einen Seite SCHERER und RocHLEDErR, welche die Annahme von einer chemischen Verbindung zwischen dem gefällten Casein und der zur Fällung benutzten Säure entschieden bekämpfen, und auf der anderen Seite MirLon & CoMMAILLE, welche umgekehrt die Richtigkeit einer solehen Annahme beweisen wol- len. Es ist nun gewiss im Allgemeinen keine leichte Aufgabe zwischen zwei entgegengesetzten Ansichten eine richtige Wahl zu machen, und in diesem speciellen Falle dürfte dies sogar unmöglich sein, denn die von beiden Seiten beigebrachten Gründe sind, nach meiner Ansicht, nicht strenge beweisend. SCHERER und ROCHLEDER konnten, wie oben gesagt wurde, bei der elementaranalytischen Untersuchung keinen wesentlichen Unterschied in dem Kohlen-, Wasserstoff- und Stickstoffgehalte des auf verschiedene Weise dargestellten Caseins nachweisen. Aus dieser Beobachtung zogen sie den Schluss, dass das mit Säuren gefällte Casein keine Verbindung mit der Säure sei; aber bevor man einem solchen Schlusse beistimmt, ist es auch nöthig erst zu zeigen, dass die elementaranalytische Bestim- mung des Kohlen-, Wasserstoff- und Stickstoffgehaltes eine für die Lö- sung dieser Frage brauchbare Methode ist. Nach meiner Ansicht diirfte dies nicht der Fall sein, und um diese meine Ansicht zu begriinden, sei es mir gestattet, die Aufmerksamkeit des Lesers auf folgende Beobachtun- gen und Erwägungen zu lenken. Der in Wasser fast unlösliche Käsestoff löst sich leicht nach Zu- satz von Alkalien oder alkalischen Erden; und für die Möglichkeit, durch elementaranalytische Bestimmung des Kohlenstoff-, Stickstoff- und Was- serstoffgehaltes zu entscheiden, ob das Casein dabei eine chemische Ver- bindung mit dem Alkali, resp. der alkalischen Erde eingehe, muss selbst 20 OLor HAMMARSTEN, verständlich die Menge der zur Lösung erforderlichen Base von grosser Bedeutung sein. Es ist folglich nicht ohne Interesse, die zur Lösung des Caseins erforderliche Menge eines Alkalis oder einer alkalischen Erde zu bestimmen, und ich habe desshalb auch in einigen Fällen die caseinlösende Fähigkeit des Kalkes zu bestimmen versucht. Ich verfuhr dabei in der Weise, dass ich ein möglichst reines Ca- sein in wenig Kalkwasser löste und den überschüssigen Kalk durch Dia- lyse zu entfernen mich bemühte. Wegen der Befürchtung, dass die Ca- seinlösung allmählich in Fäulniss übergehen würde, wagte ich es nicht, die Dialyse mehr als einige Tage fortzusetzen, und stets wurde der Ver- such beendet, bevor ich noch ganz kalkfreie Diffusate erhalten hatte. Zwar konnten bei sehr häufigem Wechseln der Diffusate in den letzteren (wenn sie gesondert eingeengt wurden) zuletzt keine Spuren von Kalk mit Sicherheit nachgewiesen werden, aber selbst wenn dieser Punkt er- reicht worden war, konnte ich in denjenigen Diffusaten, welche im Laufe von einer Nacht nicht gewechselt worden waren, die Anwesenheit von Kalk mit Leichtigkeit constatiren. Der Umstand, dass in diesen Versuchen die Diffusate nie kalkfrei zu erhalten waren, während von der Caseinkalkverbindung selbst nicht die geringsten Spuren durch das von mir benutzte Pergamentpapier dif- fundirten, macht es sehr wahrschemlich, dass ich den Ueberschuss von Kalk nicht gänzlich durch Dialyse entfernt hatte, und dass dem ent- sprechend auch die zur Lösung des Caseins erforderliche Kalkmenge etwas zu gross gefunden worden ist. Nach beendeter Dialyse wurden die Caseinlösungen !) filtrirt und in einer Platinschale allmählich zur Trockne verdunstet. Der bei 115° C. getrocknete, gewogene Rückstand wurde eingeäschert, der Kalk mit Oxal- säure gefällt und endlich durch Titration mit Chamäleon bestimmt. Die Menge des so gefundenen Kalkes betrug, auf das bei 115° getrocknete Casein bezogen, meistens weniger wie 1°/,, und zwar fand ich in den verschiedenen Versuchen 0,8—1,2°/, CaO. Zur Lösung von 1 Gm. Casein in Wasser sind also 0,008 Gm. CaO völlig genügend, und diese Menge ist eine so kleine, dass der durch sie bedingten Veränderung in dem elementaranalytisch gefundenen Kohlen- 1) Da ich zu jeder Einäscherung nicht weniger wie 2—3 Gm. getrocknetes Ca- sein brauchen wollte, war es nöthig, von der Caseinlösung ziemlich grosse Mengen in Arbeit zu nehmen, und ich musste desshalb die Flüssigkeit auf 2—3 Dialysutoren vertheilen, Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 21 stoff-, Wasserstoff und Stickstoffgehalte keine Beweiskraft zuerkannt wer- den könnte. So würden z. B. das reine und das kalkhaltige Casein in Bezug auf den Kohlenstoffgehalt kaum grössere Unterschiede zeigen als diejenigen, welche die Elementaranalysen eines und desselben Eiweiss- stoffes oft aufzuweisen haben. Eben so wenig wie die eben angegebene Kalkmenge würde die äquivalente Menge Natron eine wesentliche Ver- änderung des Kohlenstoffgehaltes herbeiführen, und zwei Caseinpräpa- rate, welche equivalente Mengen von Calcium und Natrium enthielten, würden fast absolut dieselbe elementäre Zusammensetzung zeigen. Trotz einer solchen Uebereinstimmung in der elementären Zusammensetzung würde es doch kaum möglich sein zu bezweifeln, dass der Käsestoff chemische Verbindungen mit dem Alkali oder dem Kalke eingeht. Wenn die von Minton & Commarzze für die Verbindungen des Caseins mit Säuren aufgestellten Formeln richtig wären, würde das chlor- wasserstoffsaure Casein 3,1°/, Chlorwasserstoffsäure, das Caseinsulfat 3,3°/) Schwefelsäure und das Caseinnitrat 4,3%, Salpetersäure ent- halten. Das salzsaure und schwefelsaure Casein miissen also — die Richtigkeit der gegebenen Formeln vorausgesetzt — fast absolut den- selben Kohlenstoffgehalt besitzen, und sogar der Unterschied, welcher beztiglich dieses Elementes zwischen dem salzsauren und dem salpeter- sauren Casein bestehen muss, liegt innerhalb der bei Analysen von Ei- weissstoffen oft beobachteten Schwankungen. Es könnte also der Schluss, dass der Käsestoff mit der zur Fäl- lung benutzten Säure sich chemisch nicht verbinde, erst dann aus einer ziemlich constanten Kohlenstoff-, Stickstoff- und Wasserstoffgehalte ge- zogen werden, wenn es sich zeigen würde, dass die elementäre Zusam- mensetzung auch bei Versuchen mit verschiedenen Säuren von sehr un- gleichem Equivalentgewichte unverändert bliebe. Ich kann folglich den wenigen, von SCHERER ausgeführten Analysen keine volle Beweiskraft zu- messen, um so weniger als es fraglich bleibt, in wie weit in seinen Ver- suchen die Fällung des Caseins durch die zugesetzte Säure oder durch das gebildete, saure Phosphat hervorgebracht wurde. Gegen die Ansicht von einer Verbindung des Caseins mit der zur Fällung benutzten Säure sprechen scheinbar weit mehr die Versuche von ROCHLEDER, aber selbst diese Versuche dürften doch nicht strenge beweisend sein. ROCHLEDER konnte zwar das mit Schwefelsäure gefällte Casein durch Waschen mit Wasser vollständig von Schwefelsäure be- freien; aber um dies zu erreichen, musste er das gefällte Casein 15—20 Mal mit der 60—70-fachen Menge destillirten Wassers zum Kochen er- 22 OLor HAMMARSTEN, hitzen. Es ist nun sehr fraglich, ob der so behandelte Käsestoff noch als ein typisches, in Bezug auf Löslichkeit, Fällbarkeit und Gerinnungs- fähigkeit unverändertes Casein anzusehen sei. Meinestheils muss ich dies bezweifeln; und die Versuche von ROoCHLEDER beweisen also nach meiner Ansicht nicht ohne Weiteres, dass der durch Säuren gefällte, noch gerinnungsfähige und übrigens nicht nachweisbar veränderte Käsestoff keine chemische Verbindung mit der zur Fällung benutzten Säure ist. Wenn also die Arbeiten von SCHERER und ROCHLEDER die An- nahme von einer chemischen Verbindung zwischen Casein und Säure nicht bestimmt widerlegen, muss man doch andererseits auch zugeben, dass die Arbeiten von Minton & ÜCoMMAILLE gar nicht im exacter Weise die Existenz solcher Verbindungen beweisen. Die letztgenannten For- scher haben nämlich für die Reinheit des analysirten Caseins nicht in genügender Weise Sorge getragen. Ich werde bei der Besprechung meiner eigenen Untersuchun- gen zeigen, wie ausserordentlich schwer es in der That ist, das Casein vollständig mit Wasser auszuwaschen; aber es wird gewiss auch ohne besondere Beweise ein jeder, der mit dem Casein gearbeitet hat, leicht finden dass das von Minton & Commatmue behufs der Reinigung des Caseins geübte Verfahren zu keinen sicheren Resultaten führen konnte. Die Verfasser haben nämlich das Casein, bevor es mit Alkohol und Aether behandelt wurde, nur durch 3 Mal wiederholtes Auspressen und Zer- theilen oder Zerrühren in Wasser gereinigt, und es ist einleuchtend, dass in dieser Weise kein ganz reines Präparat erhalten werden konnte. Wie aus dem oben Gesagten zu ersehen ist, musste ich also die Frage, ob das mit Säuren niedergeschlagene Casein mit der zur Fällung benutzten Säure chemisch sich verbinde, als eine offene bezeichnen, und bei dieser Sachlage schien es mir nicht unwichtig zu sein, diese Frage noch ein Mal zum Gegenstande einer experimentellen Untersuchung zu machen. Bei diesen Untersuchungen schien es mir am besten zu sein, von der Schwefelsäure auszugehen. Es war nämlich zu erwarten, dass diese Säure ohne Schwierigkeit in der Lösung des Caseins nachgewiesen wer- den könnte, und wenn dies nicht gelingen würde, blieb es noch übrig durch Schmelzen mit Kali und Salpeter den Schwefelgehalt des mit Schwefelsäure und anderen Säuren gefällten Caseins zu bestimmen. Der directe Nachweis von Schwefelsäure in der Lösung des mit Schwefelsäure gefällten Caseins ist schon von ROCHLEDER!) versucht NTA =a. ©. Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 23 worden. Er lôste nämlich das Casein in überschüssiger Säure, setzte BaCl, zu und erhielt bei Versuchen mit dem durch Auskochen mit Was- ser gereinigten, mit Schwefelsäure gefällten Casein nicht die Spur einer Fällung. Gegen dieses Verfahren kann nur die Einwendung erhoben werden, dass das Casein, welches bei neutraler oder alkalischer Reaction bedeutende Mengen von schwefelsaurem Baryt zu lésen vermag, viel- leicht auch in saurer Lösung dieselbe Fähigkeit besitze; und bevor ich zu der eigentlichen Untersuchung ging, musste ich also zuerst die Em- pfindlichkeit und Brauchbarkeit der von ROCHLEDER angewandten Methode besonders prüfen. | Ich verfuhr dabei in der Weise, dass ich neutrale oder schwach saure, ganz reine und nicht zu concentrirte Caseinlösungen vorsichtig mit reiner, verdünnter Chlorwasserstoffsäure versetzte, bis der erste Caseinniederschlag sich wieder gelöst hatte und eine nur sehr schwach opalisirende Lösung er- halten worden war. Um eine solche Lösung zu erhalten, muss man genau darauf achten, dass einerseits die Caseinlösungen nicht zu concentrirt sind, weil widrigenfalls das Ganze binnen einiger Zeit zu einer Gallerte erstarren kann, und andererseits, dass nicht zu viel Säure zugesetzt wird. Bei Zusatz von zu viel Säure wird nämlich die Lösung, auch wenn kein bleibender Niederschlag sogleich entsteht, allmählich stärker opalisirend oder trübe und für den Nachweis von Spuren von Baryumsulfat nicht mehr brauchbar. Von der salzsauren, möglichst klaren Caseinlösung wurde ein Theil mit einer sehr geringen Menge einer titrirten Schwefel- säure versetzt, während der Rest zur Controle aufbewahrt wurde. Bei Zusatz von BaCl, entstand ohne Ausnahme in beiden Proben ein — wenn nicht zu viel BaCl, zugesetzt worden war — beim Umrühren sogleich verschwindender Niederschlag, welcher allem Anscheine nach daher rührte, dass das BaCl, wie andere Salze das Casein aus stark saurer Lösung fällt. Nach dem Verschwinden dieses Niederschlages in Folge der Umrührung blieb die schwefelsäurefreie Controleprobe während 24 Stunden oder einer noch längeren Zeit ganz unverändert, während in der mit Schwefelsäure versetzten Probe innerhalb einiger Secunden eine je nach der Menge der zugesetzten Säure weisslich schillernde oder stär- kere Trübung von Baryumsulfut entstand. Das Casein hat also nicht die Fähigkeit nennenswerthe Mengen von Baryumsulfat in saurer Flüssig- keit in Lösung zu halten, und es können im Gegentheil sogar sehr kleine Mengen von Schwefelsäure in der salzsauren Caseinlosung mit BaCl, direct nachgewiesen werden. Um die Braubarkeit dieses Ver- 24 OLor HAMMARSTEN, fahrens zu zeigen, mag es mir erlaubt sein, unter den von mir ausge- führten Versuchen hier einen einzigen als Beispiel anzuführen. Eine nicht näher bestimmte Menge eines mit Essigsäure 3 Mal gefällten, durch wiederholtes Zerreiben unter Wasser gewaschenen, noch feuchten Caseins wurde in Wasser durch Zusatz von méglichst wenig Alkali zu einer schwach sauren Flüssigkeit gelöst. Ein genau abgemes- sener Theil dieser Lösung, in einer Platinschale verdunstet und bei 110° C getrocknet, gab 2,24°/) Rückstand, welcher, da man die darin ent- halten nicht genau wägbaren Spuren von Alkali unberücksichtigt lassen kann, ohne wesentlichen Fehler als nur aus Casein bestehend angesehen werden darf. Nachdem von dieser Caseinlésung 200 Cc. mit der zur Fällung des Caseins und Wiederauflösung desselben erforderlichen Menge einer reinen, schwefelsäurefreien Chlorwasserstoffsiure versetzt worden waren, wurde die Lösung von Neuem gemessen und in 4 gleich grosse Theile (von denen also ein jeder 50 Cc. der ursprünglichen Lösung entsprach) getheilt. Von diesen 4 Theilen wurde einer a zur Controle aufbewahrt, während die 3 übrigen 5b, c und d mit resp. 1 Cc., 0,5 Oc. und 0,2 Ce. einer Zehntelnormalschwefelsäure versetzt wurden. Bei Zusatz von Ba0l, entstand in allen 4 Proben der gewöhnliche, bei Umrühren verschwin- dende Niederschlag, aber während die Controleprobe a nach dem Ver- schwinden dieses Niederschlages vollkommen durchsichtig blieb und nur die gewöhnliche, schwach bläuliche Opalescens zeigte, entstand in den übrigen 3 Proben ein stärkerer oder schwächerer Niederschlag von schwefelsaurem Baryt, der noch in der Probe d als eine weisslich schil- lernde Trübung deutlich zu sehen war. Im Laufe der Nacht hatten die 3 letztgenannten Proben sich geklärt, aber selbst in der Probe d war auf dem Boden des Gefässes ein weisslicher Beschlag von Baryumsulfat zu sehen, während in der Controleprobe keine Spur einer in der Flüssig- keit vorhandenen Trübung oder eines am Boden haftenden Beschlages sichtbar war. In der Probe «, welche mehr als 1 Gm. Casein enthielt, konnten also 0,0008 Gm. Schwefelsäure mit Sicherheit direct nachgewiesen werden, und doch ist damit die Grenze noch nicht erreicht. Die Brauch- barkeit dieses Verfahrens ist nämlich so gross, dass die unbedeutenden Schwefelsäuremengen, welche bei dem Auflösen des Caseins in einer nicht ganz schwefelsäurefreien Natronlauge die Caseinlösung verunreini- gen, dadurch nachgewiesen werden können. Die einzige Schwierigkeit liegt vielleicht in der Darstellung von einer genügend klaren und durchsichtigen Lösung von Casein in über- schüssiger Chlorwasserstoffsäure, aber wem diese Schwierigkeit zu gross Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 25 erscheint, der kann auch so verfahren, dass er den Käsestoff mit über- schüssiger Chlorwasserstoffsäure fällt und das klare Filtrat mit BaCl, auf Schwefelsäure prüft. Bei diesem Verfahren, welches unzweifelhaft viel leichter ausführbar ist, kann zwar ein Theil der Schwefelsäure von dem gefällten Casein mit niedergerissen werden und folglich auch ver- loren gehen, aber die Brauchbarkeit auch dieses Verfahrens ist nichts- destowenigér so gross, dass ich in 50 Ce. einer Lösung, welche 4°), Ca- sein und 0,004°/) Schwefelsäure enthielt, die letztere ohne Schwierigkeit und mit genügender Sicherheit in der von dem Casein abfiltrirten klaren Flüssigkeit nachweisen konnte. In diesem Falle waren also 2 Gm. Ca- sein von nur 0,002 Gm. Schwefelsäure verunreinigt, und dennoch konnte diese sehr geringfügige Verunreinigung ohne Schwierigkeit nachgewie- sen werden. Ich habe übrigens zu wiederholten Malen solche Versuche ausgeführt, und ich habe mich dabei leicht überzeugen können, dass durch das obige Verfahren Schwefelsäuremengen mit Leichtigkeit direct nachgewiesen werden können, die durch eine Elementaranalyse gar nicht mit Sicherheit zu entdecken sein würden. Nachdem ich die Brauchbarkeit des von mir zum Nachweis von Schwefelsäure in dem Casein benutzten Verfahrens genügend besprochen habe, kann ich zu den Versuchen selbst übergehen. Bei der Ausführung dieser Versuche ging ich von den folgenden Erwägungen aus. Wenn es sich darum handelt, das Casein mit Schwefelsäure zu fällen, ist es kaum räthlich, von der Milch direct auszugehen. Bei Zu- satz von Schwefelsäure zu der Milch entsteht nämlich zwar ein Nieder- schlag von Casein, aber dieser Niederschlag wird von einer nicht zu ver- nachlässigenden Menge von mitgefälltem, schwer zu entfernendem Cal- ciumsulfat verunreinigt. Wenn nun dieses, von Calciumsulfat verunrei- nigte Casein behufs einer weiteren Reinigung durch Zusatz von Alkali in Wasser gelöst wird, so löst sich — wegen der Fähigkeit des Caseins grosse Mengen von Calciumsulfat in neutraler oder alkalischer Flüssig- keit in Lösung zu halten — dabei auch das gefällte Calciumsulfat auf, um bei dem nächsten Zusatze von Säure wieder von dem gefällten Ca- sein mit niedergerissen zu werden. Wegen der Schwierigkeit, das Cal- ciumsulfat durch Waschen mit Wasser vollständig zu entfernen, fand ich es desshalb nöthig, das Casein aus der Milch mit einer anderen Säure aus- zufällen und erst von diesem, durch wiederholtes Auflösen und Ausfäl- len von Mineralbestandtheilen gereinigten Casein auszugehen. Wenn nun, wie dies von mehreren Forschern behauptet worden ist, das mit Säuren gefällte Casein eine chemische Verbindung mit der Nova Acta Reg. Soc. Se. Ups. Ser. II. 4 a 26 OLor HAMMARSTEN, zur Fällung benutzten Säure einginge, würden, wenn zur Ausfällung des Caseins eine andere Säure als die Schwefelsäure benutzt worden, viel- leicht dadurch neue Schwierigkeiten entstehen. Wenn man z. B. das mit Essigsäure gefällte, sonst reine (essigsaure) Casein in Wasser durch Zusatz von ein wenig Alkali löst, so muss man selbstverständlich in der Lösung nicht nur Alkalicaseat, sondern auch Alkaliacetat erhalten. Setzt man zu dieser Lösung die zur Fällung des Caseins nöthige Menge Schwefelsäure, so ist es sehr wohl möglich, dass das Casein nicht als eine Verbindung mit der Schwefelsäure, sondern vielmehr als eine Ver- bindung mit der, durch die Schwefelsäure frei gemachten schwächeren Säure (Essigsäure) sich ausscheide. Die Abwesenheit von Schwefelsäure in dem Niederschlage würde also in diesem Falle zu irrigen Schlüssen führen. Von diesen Erwägungen ausgehend, verfuhr ich in diesen Ver- suchen in folgender Weise. Aus der mit 4 Vol. Wasser verdünnten Milch schlug ich das Casein mit Chlorwasserstoffsäure nieder, wusch den Niederschlag mit Wasser aus, löste ihn in möglichst wenig Alkali und fällte wiederum mit Chlorwasserstoffsäure. Nachdem ich dieses Verfah- ren 3 Mal wiederholt hatte, löste ich das zum dritten Male gefällte Ca- sein in Wasser durch Zusatz von so wenig Alkalı (Natron), dass eine nur äusserst schwach alkalisch reagirende Lösung erhalten wurde. Aus dieser Lösung wurde durch Dialyse das Chlornatrium möglichst voll- ständig entfernt, was bei fleissigem Wechseln der Diffusate gewöhnlich im Laufe von 2 Tagen gelang. Erst wenn die Caseinlösung in dieser Weise gereinigt worden war, wurde sie mit Schwefelsäure gefällt. Der mit Schwefelsäure erhaltene Niederschlag wurde erst durch Decantation mit Wasser gewaschen und dann mit Wasser fein zusam- mengerieben, bis das Ganze einer feinen Emulsion ähnlich wurde. Wegen der Feinheit des so zerriebenen Caseins und der Langsamkeit, mit wel- cher sich die Caseinpartikelchen zum Boden setzen, konnte die Decan- tation nicht ohne sehr grosse Verluste weiter angewendet werden, und ich musste also den Caseinniederschlag auf Filtren sammeln und mit Wasser auswaschen. Dabei wurde das Waschwasser von Zeit zu Zeit mit BaCl, auf Schwefelsäure und mit Gerbsäure auf Eiweiss (Casein) geprüft. Trotzdem, dass ich den Rückstand auf den Filtren 2—3 Mal täg- lich unter Wasser möglichst. fein zerrieb, um ganz sicher zu sein, dass keine grösseren, mit dem Wasser nicht auszuwaschenden Caseinkörner zurückgeblieben waren, war es mir in dem ersten Versuche nicht mög- lich, durch 3-tägiges Waschen mit Wasser ein absolut schwefelsäure- Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 27 und eiweissfreies Filtrat zu erhalten. Erst nachdem ich das Waschen 4 Tage fortgesetzt hatte, war das Filtrat schwefelsäurefrei geworden, während ich mit Gerbsäure nur bei umsichtiger Arbeit Spuren von Ca- sein nachweisen konnte. In einem zweiten Versuche musste ich das Auswaschen 5 Tage fortsetzen, bevor ich ein ganz schwefelsäurefreies Filtrat erhielt, und in anderen Versuchen schwankte die zum vollständi- gen Auswaschen nöthige Zeit zwischen 2 und 6 Tagen. Diese Schwan- kungen rühren daher, dass ich in den verschiedenen Versuchen nicht gleich grosse Caseinmengen auf die Filtren brachte. Die Geschwindig- keit, mit welcher das Auswaschen des Caseins geschehen kann, ist näm- lich selbstverständlich sehr abhängig von der Menge des auf jedem Fil- trum auszuwaschenden Caseins, und in einem anderen Versuche, in wel- chem ich nur wenig Casein auf jedes Filtrum brachte, gelang es mir auch im Laufe von einem Tage, wobei ich doch das Zerreiben 4 Mal wieder- holte, ein ganz schwefelsäurefreies Filtrat zu erhalten. Es ist desshalb auch, wenn man solche Versuche ausführen will, dringend geboten, nur sehr kleine Caseinmengen auf je ein Filtrum zu bringen, damit das Aus- waschen möglichst bald beendet werde. Uebrigens kann, wenn das Waschwasser rasch durchläuft, die Ver- unreinigung des letzteren mit Schwefelsäure. eine so unbedeutende wer- den, dass man leicht verleitet werden kann, mit dem Auswaschen des Niederschlages nicht weiter fortzufahren. Wenn man in diesem Falle den Niederschlag vom Filtrum nimmt, mit Wasser fein zerreibt und auf ein neues Filtrum bringt, so ist es oft leicht in dem neuen Filtrate et- was Schwefelsäure nachzuweisen, und ich betrachte desshalb auch das Auswaschen erst dann als beendet, wenn nach einem neuen Zerreiben das nach einiger Zeit abfiltrirte Waschwasser gar keine Schwefelsäure- reaction mehr giebt. Es ist also, wie ich schon oben bemerkt habe, sehr schwierig, das Casein mit Wasser vollständig auszuwaschen, und man muss dabei be- fürchten, dass das Casein während der zu dem Auswaschen nöthigen, bisweilen sehr langen Zeit in Fäulniss übergehen oder in irgend einer anderen Weise sich verändern werde. In meinen Versuchen, welche bei niedriger Lufttemperatur ausgeführt wurden und in welchen das auf Filtren gesammelte Casein über die Nächte in einem kühlen Keller auf- bewahrt wurde, konnte ich indessen, wenn das Auswaschen nicht über 4—5 Tage fortgesetzt wurde, keine Zeichen von beginnender Fäulniss beobachten. Wenn man auf jedes Filtrum nur eine so kleine Casein- 28 OLor HAMMARSTEN, menge bringt, dass das Auswaschen im Laufe von 1—2 Tagen beendet wird, kann man übrigens in dieser Hinsicht ganz sicher sein. Dass der Kasestoff durch ein sehr langdauerndes Auswaschen auch in Bezug auf Löslichkeit und Gerinnbarkeit eine Veränderung erleiden kann, ist zwar unzweifelhaft, aber es ist doch — was ich schon oben hervorgehoben habe — sehr bemerkenswerth, dass in dieser Hinsicht ein Aufbewahren unter viel Wasser weit schädlicher als ein Aufbewahren auf Filtren wirkt. Während schon das Stehen unter Wasser 24 Stunden oder über eine Nacht nach den Erfahrungen von Ar. Schmwr') und mir nachtheilig wirken kann, habe ich das Auswaschen des Caseins auf Fil- tren 2—3 Tage ohne nachtheilige Folgen fortsetzen können. Für die unveränderte Beschaffenheit des so behandelten Caseins werde ich bald die Beweise bringen. Es ist also sehr gut möglich, das mit Schwefelsäure gefällte Ca- sein so vollständig auszuwaschen, dass in dem Waschwasser keine Spu- ren von Schwefelsäure zu finden sind, und es fragt sich also, ob das so weit gereinigte Casein ein schwefelsäurefreies oder schwefelsäure- haltiges sei. Um dies zu entscheiden, verfuhr ich in der oben, pag. 23, angegebenen Weise, und da sämmtliche Versuche dasselbe Resultat ge- geben haben, will ich nur, damit der Leser die Reinheit des Präparates besser beurtheilen könne, als Beispiele die folgenden Versuche anführen. Ein während 3 Tage bis zum Erhalten eines ganz schwefelsäure- freien Waschwassers ausgewaschenes Casein wurde in Wasser fein zer- rieben und durch Zusatz von einer nicht weiter bestimmten Menge ei- nes schwefelsäurefreien Kaliumcarbonats gelöst. Von dieser Lösung wurden 10 Ce. in einer Platinschale eingetrocknet, der bei 110° C. ge- trocknete Rückstand gewogen und eingeäschert. Nach Abzug von der Asche, deren Menge nur 0,0045 Gm. betrug, war das Gewicht des ge- trockneten Rückstandes 0,322 Gm., und die Lösung enthielt also etwa 3,22°/, Casein. Von den noch rückständigen 27 Cc. dieser Lösung wur- den 25 Ce. abgemessen, mit der passenden Menge Chlorwasserstoffsäure und dann mit BaCl, versetzt. Nach dem Umrühren war die Flüssigkeit nur schwach bläulich opalisirend und vollkommen durchsichtig ohne Spuren einer weisslichen Trübung, und nachdem sie ohne sich merkbar zu verändern über eine Nacht gestanden hatte, wurde sie am folgenden Tage der Controle halber mit 1 Ce. einer ‘45, Normalschwefelsäure versetzt. Es entstand nun innerhalb einiger Secunden eine ziemlich 1) Prrügers Archiv. Bd. 11, pag. 41. amie Che int in ot position ne Une fé Dé ES Lo dé OS Zur Kunnrniss DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 29 stark weisslich schillernde Trübung von schwefelsaurem Baryt. Nach 12 Stunden hatte sich die Flüssigkeit geklärt und am Boden des Becher- glases war ein dünner weisslicher Beschlag von Baryumsulfat zu sehen. In den ursprünglichen 25 Ce. waren in diesem Falle also 0,8 Gm. Casein enthalten, und eine absichtliche Verunreinigung mit 0,0004 Gm. Schwefelsäure war noch leicht zu constatiren. Da in diesem Falle vor dem Zusatze von Schwefelsäure gar keine Reaction mit BaCl, zu erhal- ten war, sehe ich mich zu dem Schlusse berechtigt, dass in dem unter- suchten Casein höchstens nicht sicher nachweisbare Spuren von Schwefel- säure vorhanden sein konnten. In einem anderen Versuche, in welchem ich 3 Gm. erst mit Was- ser ausgewaschenes und dann mit Alkohol-Aether behandeltes Casein mit Hülfe von ein wenig Alkali in 50 Ce. Wasser löste und die Flüssig- keit in 2 gleich grosse Portionen theilte, konnte ich in der einen Probe nach dem Ausfällen des Caseins mit Salzsäure in dem klaren Filtrate gar keine Schwefelsäurereaction mit BaCl, erhalten, während in der zweiten, absichtlich mit 0,0005 Gm. Schwefelsäure verunreinigten Probe diese Verunreinigung mit Leichtigkeit in dem Filtrate nachgewiesen werden konnte. Wenn ich oben sagte, dass sämmtliche Versuche ein übereinstim- mendes Resultat gegeben haben, soll dies nicht so verstanden werden, als ob ich nie Spuren von Schwefelsäure in dem ausgewaschenen Casein gefunden hätte. Im Gegentheil habe auch ich in dem Casein, welches, nach dem Verhalten des Waschwassers zu urtheilen, voraussichtlich als ein schwefelsäurefreies sich herausstellen würde, in einigen Fällen Spu- ren von dieser Säure nachweisen können, aber auch in diesen Fällen war es möglich, durch neues Zerreiben und Auswaschen das Präparat ganz schwefelsäurefrei zu erhalten. Die Uebereinstimmung der Resul- tate lag also darin, dass es mir in jedem Versuche ohne Ausnahme ge- lungen ist, die Schwefelsäure bei sorgfältiger Arbeit durch anhaltendes Auswaschen und wiederholtes Zerreiben vollständig zu entfernen. Es ist zwar dazu im Allgemeinen ein sehr anhaltendes Auswaschen erforder- lich; aber wenn man das Casein wiederholt möglichst sorgfältig zer- reibt und nur eine kleine Menge davon auf jedes Filtrum bringt, kann das Auswaschen in so kurzer Zeit vollendet werden, dass keine — we- nigstens keine nachweisbare — Zersetzung dabei stattfindet. Wenn es also möglich ist, durch Waschen mit Wasser die zur Fallung des Caseins benutzte Säure aus dem Caseinniederschlage zu entfernen, muss ich doch wegen der grossen Schwierigkeiten, mit wel- 30 OrLor HAMMARSTEN, chen dieses Entfernen der Säure verbunden ist, als etwas sehr Wahr- scheinliches behaupten, dass das in üblicher Weise — sei es für quali- tative oder quantitative Versuche — gefällte, ohne Zerreiben und ohne sehr anhaltendes Auswaschen gereinigte Casein kein ganz reiner Käse- stoff sei. Die Angaben von Berzeuius'), MuLver?) und anderen Forschern dürften also in so weit richtig sein, als durch sie nur ausgesagt werden soll, dass der mit Säuren erzeugte, in üblicher Weise gereinigte Casein- niederschlag nicht aus reinem Casein, sondern aus Casein und Säure bestehe. Die von diesen Forschern herrührende, aber vor Allem von Minton & ÜomMAILLE scharf formulirte Ansicht von einer chemischen Verbindung des Caseins mit der zur Fällung des Caseins verwendeten Säure findet dagegen in meinen Beobachtungen keine Stütze. Es wäre zwar nicht unmöglich, dass das Casein mit Säuren Verbindungen ein- ginge, welche — wie dies von Minton & Commarzze für die angeblichen Verbindungen des Caseins mit Essigsäure, Jodwasserstoflsäure, Rhodan- wasserstoflsäure und Ueberchlorsäure behauptet worden ist — durch Waschen mit Wasser unter Abspaltung der Säure zersetzt werden, da aber der Schwefelsäuregehalt des Präparates während des Auswaschens stetig, bis zum gänzlichen Verschwinden sämmtlicher Säure, vermindert wird, kann man wenigstens nicht darauf rechnen, ein Präparat von con- stanter Zusammensetzung zu erhalten. Die Thatsache, dass durch anhaltendes Auswaschen ein ganz säure- freies Casein zu gewinnen ist, lässt sich nach meiner Ansicht weit ein- facher dadurch erklären, dass dem Casein wie anderen Eiweisskörpern in hohem grade die Eigenschaft zukomme, fremde Stoffe mechanisch mit niederzureissen und sehr hartnäckig festzuhalten. Hierzu kommt noch, dass die Eigenschaft des Caseins harte Körnchen oder Klümpchen zu bilden, dem Einschliessen von etwas Mutterlauge, von der das Casein nur durch sehr feines Zerreiben und Auswaschen zu befreien ist, sehr günstig sein muss; und wenn ich auch nicht leugnen will, dass die An- nahme von einer Verbindung des Caseins mit der Säure gewisse Eigen- thümlichkeiten dieses Stoffes gut erklären würde, muss ich also doch der Ansicht von SCHERER und RocHLeper beitreten. Nachdem wir gesehen haben, mit wie vielen Schwierigkeiten ein vollständiges Auswaschen des Caseins verbunden ist, wird man es hof- A) ae (0) NUNS Pa OF Zur KENNTNISS DES CASEÏNS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 31 fentlich berechtigt finden, wenn ich den sehr positiven Angaben von Mitton & Commaizze kein grosses Gewicht zumessen kann. Es ist näm- lich offenbar, dass das von den genannten Forschern geiibte, oben referirte Reinigungsverfahren so wenig brauchbare Resultate geben muss, dass, selbst wenn das Casein mit der zur Fällung benutzten Säure eine chemische Verbindung einginge, dies durch das von Mitton & CoMMAILLE angewandte Verfahren nicht in exacter Weise zu beweisen sein würde. Uebrigens können die Angaben von Minton & ComMMAILLE nicht nur eben so leicht, sondern vielleicht noch leichter durch die An- nahme von einer Verunreinigung des Caseins mit der zur Fällung be- nutzten Säure erklärt werden. Um dies zu zeigen, erlaube ich mir, auf einige sehr wichtige Angaben der genannten Forscher die Aufmerksam- keit des Lesers hier zu lenken. Nach Mirron & Commaize soll die Verbindung des Caseins mit einer Säure durch irgend eine andere, im Ueberschuss zugesetzte Säure zerlegt werden, und so soll beispielsweise das in Alkali gelöste Casein- sulfat durch Salpetersäure derart zerlegt werden, dass man in dem Nie- derschlage Salpetersäure nachweisen kann, während das Filtrat etwas Schwefelsäure enthält. Es ist nun ganz unzweifelhaft, dass auch das- selbe Resultat mit Nothwendigkeit erhalten werden muss, wenn das Ca- sein mit den Säuren nicht sich verbindet, sondern nur von ihnen ver- unreinigt wird. Es muss nämlich in dem letzteren Falle selbstverständ- lich die im Ueberschuss zugesetzte Säure in dem Niederschlage enthal- ten sein, während auch ein Theil von der ursprünglich vorhandenen Säure in Lösung bleiben muss. Ich sage absichtlich, dass nur ein Theil der ursprünglich vorhandenen Säure in das Filtrat übergehen muss, denn der neue Caseinniederschlag enthält — was zu erwarten war und was übrigens auch MırLon & ComMmAILLE nicht entgangen ist — die bei- den Säuren. Die 2 Säuren vertheilen sich nämlich in diesem Falle auf Niederschlag und Flüssigkeit, eine Thatsache, von deren Richtigkeit man durch Versuche mit Schwefelsäure und Phosphorsäure sich leicht über- zeugen kann. Die von Mitton & Commarzce herrührende, von mir nur constatirte Beobachtung, dass der Caseinniederschlag gleichzeitig Schwefelsäure und Phosphorsäure enthalten kann, betrachten die Verfasser als einen Be- weis für die Fähigkeit des Caseins gleichzeitig mit zwei Säuren sich chemisch zu verbinden. Meinestheils möchte ich doch eher diese Beob- achtung als einen Beweis für die blosse Verunreinigung des Caseins mit den Säuren betrachten. Ich finde es nämlich sehr natürlich, dass 32 OLor HAMMARSTEN, eine Lösung, welche gleichzeitig Natriumcaseat und Phosphat enthält, wenn sie mit Schwefelsäure gefallt wird, einen nach unvollständiger Reinigung nicht nur von Schwefelsäure, sondern auch von Phosphor- säure verunreinigten Niederschlag geben soll. Ja es ist sogar möglich, Caseinniederschläge zu erhalten, welche gleichzeitig nicht nur 2 sondern sogar 3—4 Säuren enthalten. Um dies zu zeigen, werde ich nur den folgenden Versuch anführen. Ich löste eine nicht weiter bestimmte Menge eines ganz reinen Caseins in Wasser mit Hülfe von ein wenig Alkali, und diese Lösung wurde darauf mit etwas Chlornatrium, Natriumphosphat und Ammonium- oxalat verunremigt. Der durch Zusatz von Schwefelsäure erzeugte Nie- derschlag wurde genau nach der Vorschrift von Mitton & ÜOMMAILLE (durch 3-maliges Zerreiben in Wasser und Auspressen) gereinigt und darauf in Wasser mit Hülfe von der nöthigen Menge eines ganz reinen Kaliumearbonats gelöst. Die so gewonnene Caseinlösung wurde gegen destillirtes Wasser dialysirt, und schon nach 12 Stunden konnten ohne vorhergegangene Concentration des Diffusates Spuren von Chlorwasser- stoffsäure und Schwefelsäure darin nachgewiesen werden. Von Oxal- säure und Phosphorsäure waren dagegen keine direct nachweisbare Spu- ren vorhanden. Da das nie gewechselte Diffusat 24 Stunden später stark concentrirt wurde, konnten die 4 Säuren mit Leichtigkeit in dem ganz eiweissfreien Diffusate nachgewiesen werden. In diesem, genau nach Mintons & Commarzzes Vorschrift gereinigten Casein waren also die 4 Säuren vorhanden, und ich sehe in diesem Versuche einen neuen Beweis für die Ansicht, dass der Gehalt des Caseinniederschlages an Säuren nicht von einer chemischen Verbindung, sondern vielmehr nur von einer Verunreinigung herrühre. Da ich oben gezeigt habe, dass es, wenn auch schwierig, doch gut möglich ist, das mit Säuren gefällte Casein durch anhaltendes Aus- waschen mit Wasser vollständig von der Säure zu reinigen, und da ich aus dieser Beobachtung weitere Schlüsse bezüglich der Natur des so gereinigten Caseinniederschlages gezogen habe, so ist es selbsverständ- lich, dass diese Schlüsse nur unter der Voraussetzung zutreffen, dass der so behandelte Käsestoff auch gemeines, typisches Casein gewesen sei. Dass dem auch so ist, habe ich schon oben gesagt, aber es bleibt mir noch übrig diese Behauptung durch Thatsachen zu begründen. Durch mehr als 2—3-tiigiges Auswaschen kann das Casein etwas schwerlöslicher werden, und die nun folgenden Angaben beziehen sich Zur KEnNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 33 desshalb nur auf das nicht mehr als 2 Tage ausgewaschene, ganz schwe- felsäurefreie Casein. Die Reaction des durch anhaltendes Auswaschen von Schwefel- säure vollständig befreiten Caseins ist eine stark saure. Zwar theilt auch dieses Casein dem Wasser keine saure Reaction mit; aber wenn man das Casein in Substanz auf ein angefeuchtetes Lackmuspapier bringt, wird letzteres fast augenblicklich stark roth gefärbt. Es verhält sich also auch das von anhängender Säure vollständig gereinigte Casein dem Lackmuspapiere gegenüber wie eine starke Säure. Dass dem Was- ser trotzdem keine saure Reaction mitgetheilt wird, hängt von der Un- löslichkeit oder der wenigstens ungemein grossen Schwerlöslichkeit des so gereinigten Caseins ab. Man findet nämlich bei dem Auswaschen des Caseins, dass so lange noch das Waschwasser etwas Schwefelsäure enthält auch nicht gerade schwer nachweisbare Spuren von Casein in das Filtrat übergehen; wenn man dagegen das Auswaschen so lange fort- gesetzt hat, bis das Waschwasser keine Schwefelsäure mehr enthält, sind auch die darin vorhandenen Spuren von Casein so unbedeutend, dass so- gar mit Gerbsäure kaum mehr als eine schwach bläulich weisse, erst nach einiger Zeit in einen ausserordentlich spärlichen Niederschlag übergehende Opalescenz sichtbar wird. Das genau ausgewaschene Casein ist also fast absolut unlöslich in Wasser, während das noch von Säure verunrei- nigte darin etwas löslicher ist. In naher Beziehung zu der Wirkung auf Lackmuspapier steht auch die Eigenschaft des Caseins mit Alkalien und alkalischen Erden Ver- bindungen einzugehen. Die Verbindungen des Caseins mit den Alkalien können je nach der Menge des Caseins und des Alkalis neutral, alka- lisch oder sauer reagiren, und es ist sehr leicht, eine ziemlich stark sauer reagirende Caseinlésung zu erhalten. Zu dem Ende ist nichts Weiteres nöthig, als das mit Wasser fein zerriebene Casein durch Zu- satz von einer möglichst kleinen Menge einer mit Lackmus gefärbten Alkalilauge zu lösen. Man wird dabei bemerken, wie die blaue Farbe allmählich erst in eine violette und dann in eine röthliche übergeht. Umgekehrt kann man auch zu einer mit Lackmus gefärbten, alkalisch reagirenden Caseinlösung allmählich verdünnte Essigsäure setzen, und man wird dabei sehen, wie der nach jedem Zusatz von Säure entstehende Niederschlag sich mehr weniger rasch wieder auflöst, bis eine etwas opali- sirende, sauer reagirende, weisslich roth gefärbte Caseinlösung erhalten wird. In der zuletzt angegebenen Weise ist es aus Gründen, die später Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. Ill. 5 34 OLor HAMMARSTEN, verständlich werden sollen, noch leichter eine stark sauer reagirende Caseinlösung darzustellen. Wie mit den kaustischen Alkalien kann das säurefreie Casein auch mit kohlensauren und phosphorsauren Alkalien sauer reagirende Lösungen geben. In derselben Weise verhält es sich auch zu den al- kalischen Erden und deren Carbonaten. Wenn man das Casein mit kohlensaurem Kalk und Wasser zusammenreibt und diese Mischung unter oft wiederholtem Umschütteln einige Zeit stehen lässt, so löst sich das Casein allmählich zu eimer opalisirenden, kalkhaltigen Flüssigkeit auf. Es wird dabei aus dem Carbonate Kohlensäure frei gemacht, wenn auch dies, wegen der nur allmählich stattfindenden Zersetzung nicht ohne Weiteres sichtbar ist. Die Fähigkeit des ganz schwefelsäurefreien Caseins den kohlensauren Kalk unter Austreibung von Kohlensäure zu zerlegen, konnte ich indessen auf folgende Weise zeigen. Ich vertheilte das staubfeine, getrocknete Casein möglichst fein in ausgekochtem Wasser durch Schiitteln in einem klemen Glaskolben, pumpte mit der Luftpumpe aus und liess die entweichenden Gase durch klares Barytwasser streichen. Nachdem ich mich durch dieses Verfahren von der völligen Abwesenheit von Kohlensäure — mit Ausnahme von den nicht in Betracht kommenden Spuren dieses Gases, welche von der in dem Kélbchen mit eingeschlossenen kleinen Luftmenge herrühren — überzeugt hatte, brachte ich in das Kölbchen eine kleine Menge von eben erhitztem, noch warmem kohlensaurem Kalk hinein und pumpte wiederum möglichst bald aus. Bei der unmittelbar nach der Einführung des Caleiumcarbonates vorgenommenen Auspumpung wurden wiederum nur unbedeutende, von der bei dem Einführen des Carbonats mit einge- brachten Luft herrührende Spuren von Kohlensäure erhalten; wenn ich dagegen etwas später, nachdem ich dem Casein die zur vollständigen Lösung desselben nöthige Zeit gegeben hatte, das Auspumpen von Neuem versuchte, entwichen so bedeutende Kohlensäuremengen, dass in der vor- her durch Spuren von Baryumcarbonat nur wenig getrübten Flüssigkeit ein sehr reichlicher Niederschlag von Carbonat entstand. Das Casein hat also unzweifelhaft die Fähigkeit, den kohlensauren Kalk zu zersetzen; aber es ist sehr wahrscheinlich, dass das Casein da- bei nur einen Theil des Carbonates zerlegt, während der Rest durch das Casein in Lösung gehalten wird. Man findet nämlich, dass auch umge- kehrt eine Lösung von Casein in Kalkwasser mit viel Kohlensäure be- handelt werden kann ohne gefällt zu werden. Wie von dem Calcium- Zur KENNTNISS DES ÜASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 35 phosphate kann also das Casein auch von dem Calciumcarbonate be- deutende Mengen in Lösung halten. Das Verhalten des Caseins zu Lackmuspapier und die Fähigkeit dieses Eiweissstoffes, nicht nur mit dem Alkali saure Verbindungen ein- zugehen sondern auch das Calciumearbonat unter Freimachen von Kohlen- säure zu zerlegen, zeigen also, dass selbst der reine, von jeder nach- weisbaren Spur der zur Fällung benutzten Säure gereinigte, Käsestoff eine Säure ist. In Bezug auf die Leichtigkeit, mit welcher die Auflösung des Ca- seins in Alkalien, Erden und Carbonaten von Statten geht, habe ich kei- nen Unterschied zwischen dem gewöhnlichen und dem anhaltend ausge- waschenen Käsestoff finden können, vorausgesetzt, dass das Auswaschen nicht mehr als 2—3 Tage fortgetetzt wurde. Bei einem noch länger fortgesetzten Auswaschen wurde dagegen das Casein, wie schon oben bemerkt worden ist, wenigstens in einigen Fällen unzweifelhaft etwas schwerlöslicher. Wie das gewöhnliche hat auch das ganz säurefreie Casein die Fähigkeit reichliche Mengen von Calciumphosphat zu lösen, und wie jenes hat es auch die Eigenschaft mit Lab sehr schön zu gerinnen. Ich habe also gar keinen Unterschied zwischen dem durch Fällung mit Essig- säure — nach dem oben angegebenen Verfahren — dargestellten und dem mit Schwefelsäure niedergeschlagenen, durch tagelanges Auswaschen von Schwefelsäure vollständig befreiten Casein auffinden können. Da wir oben gesehen haben, dass ein Theil der zur Fällung des Caseins angewandten Säure dem Niederschlage so hartnäckig: anhaftet, dass — wenn es sich um die Darstellung von grossen Caseinmengen handelt — er kaum durch ein 5—6-tägiges Auswaschen zu entfernen ist, und da ich weiter gesehen habe, dass der Käsestoff durch solch ein anhaltendes Auswaschen, wenn er auch nicht in Fäulniss übergeht, doch leicht verändert (resp. schwerlöslicher) werden kann, so entsteht natür- lich leicht die Frage, ob es überhaupt möglich sei, ein ganz reines, namentlich säurefreies Casein in grösserer Menge darzustellen. Es dürfte dies bei Anwendung von Mineralsäuren, z. B. Schwefel- säure, wenn überhaupt möglich unzweifelhaft sehr schwierig sein, wäh- rend durch Fällung mit Essigsäure das Casein weit leichter in reinem Zustande zu erhalten ist. Wie schon oben bemerkt worden ist, hat schon Leumann!) behauptet, dass der mit Essigsäure erzeugte Casein- 1) ©, G. Leumann: Lehrbuch der physiologischen Chemie. 2. Auflage Leipzig 1853. 36 OLor HAMMARSTEN, niederschlag keine Essigsäure enthält; und es haben weiter Minton & Commace!) behauptet, dass die Verbindung des Caseins mit -Essigsäure durch Waschen mit Wasser leicht zersetzt werde. Auf diese letztere Behauptung kann ich, da wir überhaupt keinen Grund zur Annahme von einer chemischen Verbindung zwischen dem Casein und der zur Fal- lung benutzten Säure haben, kein sehr grosses Gewicht legen, während der Angabe von LEHMANN ein um so grösseres Gewicht zuerkannt wer- den muss, als ihre Richtigkeit schon an sich sehr wahrscheinlich ist. Wenn nämlich das mit Essigsäure gefällte Casein nicht mit der Säure sich chemisch verbindet sondern nur von ihr verunreinigt ist, so lässt sich mit ziemlich grosser Wahrscheinlichkeit voraussagen, dass die ver- unreinigende Säure bei dem Trocknen des staubfeinen Caseins vollstän- dig entweichen werde, während dies, wenn man eine chemische Verbin- dung zwischen dem Casein und der Essigsäure annimmt, kaum oder wenigstens nicht mit demselben Grade von Wahrscheinlichkeit zu erwar- ten ist. Wenn das getrocknete Casein keinen Gehalt an Essigsäure besitzt, würde dies also wenigstens nicht für eine chemische Verbindung zwischen dem Casein und der Säure sprechen, und dies war also auch ein Grund, warum ich das nach meiner oben beschriebenen Methode, durch 3-maliges Fallen mit Essigsäure, dargestellte Casein auf einen Gehalt an Essigsäure prüfen musste. Bei dieser Prüfung konnte ich nicht die mit überschüssiger Schwe- felsäure versetzten Caseinlésungen direct der Destillation unterwerfen. Einerseits schäumen nämlich solche Lüsungen beim Erhitzen oft recht stark und andererseits war es zu befürchten, dass durch die bei der Destillation nothwendige, allmählich stattfindende starke Concentration der Schwefelsäure eine Zersetzung des Caseins unter Bildung von flüch- tigen Säuren, vielleicht auch von Essigsäure, stattfinden würde. Ich ver- fuhr desshalb so, dass ich den bei 100° C. getrockneten Käsestoff erst in Wasser mit Hülfe von so viel Alkali löste, dass eine ziemlich stark alkalisch reagirende Lösung erhalten wurde, und aus dieser Lösung durch Eintragen von überschüssigem, gepulvertem Magnesiumsulfat das Casein entfernte. Nach dem Auswaschen des Niederschlages mit einer gesättigten Magnesiumsulfatlösung wurden die gesammelten Filtrate mit Schwefelsäure angesäuert und der Destillation unterworfen. Trotzdem, dass ich solche Versuche mit 15, 20 und 25 Gm. Casein ausgeführt habe, ist es mir noch nie gelungen, Spuren von Essigsäure I) A. a. 0, Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 37 in den Destillaten nachzuweisen. Es ist nun allerdings wahr, dass sehr kleine Essigsäuremengen nicht mit derselben Leichtigkeit wie die ent- sprechenden Schwefelsäuremengen zu entdecken sind, und ich will also nicht die Möglichkeit in Abrede stellen, dass bei dem eben beschriebe- nen Verfahren Spuren von Essigsäure übersehen werden können. Aber selbst in diesem Falle können doch wahrscheinlich höchstens nur ganz zu vernachlässigende Spuren von Essigsäure das Präparat verunreinigen, denn es würde doch schwerlich eine namhafte Verunreinigung des Ca- seins mit dieser Säure -— bei Anwendung von so grossen Caseinmengen wie 15—25 Gm. — der Aufmerksamkeit gänzlich entgehen können. Durch 3-maliges Ausfällen des Caseins mit Essigsäure (damit die sauren Phosphate und die übrigen Milchsalze vollständig entfernt werden), durch feines Zerreiben des Niederschlages und Auswaschen bis zum Er- halten von einem gar nicht sauer reagirenden Waschwasser, durch da- rauf folgendes Behandeln mit Alkohol-Aether und endlich durch Trock- nen des staubfeinen Caseins erst mit der Luftpumpe und dann bei 100° C, ist es also möglich ein Präparat zu erhalten. welches sämmtliche Ei- genschaften des Milchcaseins besitzt und als gänzlich frei von Essig- säure sich erweist. Das Verhalten zu Salzen betrachten bekanntlich die meisten For- scher als einen sehr wichtigen Unterschied zwischen Globulinen und Albuminaten, und es ist auch wegen dieses Umstandes von Inte- resse, das Verhalten des Caseins zu Salzen etwas näher zu prüfen. Es ist dies um so mehr nöthig, als bezüglich dieses Verhaltens die An- gaben der Verfasser etwas auseinander gehen. Ich will in dieser Hin- sicht nur daran erinnern, dass nach Leumann') das mit Essigsäure ge- fallte Casein in Lösungen von Salmiak, Salpeter und anderen Neutral- salzen sehr leicht löslich sein soll, während nach Hoppn-Sryter”) und mehreren anderen Forschern das Casein gerade wegen der Unlöslichkeit in NaCl zu den Globulinen nicht gerechnet werden kann. Da ich in Bezug auf die Löslichkeit des Kuhcaseins in Salzen auch einige Erfah- rungen gesammelt habe, sei es mir gestattet, über einige in dieser Rich- tung ausgeführten Versuche hier zu berichten. Wenn man die Milch mit verschiedenen Säuren zu fällen versucht macht man bald die Erfahrung, dass das Casein nicht durch äquivalente DEANSSEHAOR ?) Hoppe-SeytLer: Handbuch der physiologisch- und pathologisch-chemischen Analyse. 4. Auflage. 38 OLor HAMMARSTEN, Mengen der verschiedenen Säuren zu fällen ist, und vor Allem macht sich ein grosser Unterschied geltend zwischen der Essigsäure einerseits und den Mineralsäuren, wie Salzsäure und Schwefelsäure, andererseits. Um aus einer und derselben Milch das Casein mit Säuren niederzu- schlagen, hat man also von der Essigsäure eine nicht unbedeutend grös- _sere Menge wie von der Salzsäure nöthig, was ich hier mit einigen Bei- spielen zeigen will. Ich bereitete mir einerseits eine Zehntelnormalsalz- säure und andererseits auch eine Zehntelnormalessigsäure, welch letztere ich doch, um die Resultate recht schlagend zu machen, absichtlich ein wenig zu stark bereitete. Mit diesen beiden, fast äquivalenten Säuren versuchte ich die mit 4 Vol. destillirten Wassers verdünnte Milch zu fällen und ich fand dabei in einem Versuche, dass 20 Ce. Milch mit 80 Ce. Wasser verdünnt von der Essigsäure 13 Cc. zum Erhalten von ei- ner bleibenden Fällung erforderten, während von der Zehntelnormalsalz- säure, um denselben Punkt zu erreichen, nur 9 Ce. nöthig waren. In einem zweiten Versuche mit einer anderen Milch, aber bei Anwendung von derselben absoluten Milchmenge und derselben Verdünnung mit Wasser, waren von der Zehntelnormalessigsäure 12,5 Ce. und von der Zehntelnormalsalzsäure 8,7 Ce. für das Entstehen von dem ersten blei- benden Niederschlage nöthig. Ich habe solche Versuche wiederholt aus- geführt, und ich bin dabei stets zu dem Resultate gekommen, dass von der Essigsäure eine grössere Menge wie von einer äquivalenten Salz- säure oder Schwefelsäure zur Fällung des Caseins erforderlich ist. Es hat dieses Resultat unzweifelhaft etwas Befremdendes, denn es ist nicht leicht ohne Weiteres zu verstehen, warum äquivalente Mengen von verschiedenen Säuren, die doch alle das Casein aus seiner Verbin- dung mit dem caseinlösenden Alkali, resp. dem Kalke frei machen, eine ungleich starke Wirkung ausüben sollen. Zur Erklärung von diesem eigenthümlichen Verhalten bieten sich zwar mehrere Auswege dar, aber in erster Hand könnte man an eine ungleiche Wirkung derjenigen Salze denken, die bei der Anwendung von verschiedenen Säuren nothwendig entstehen müssen. Es ist nämlich ganz unzweifelhaft, dass das Casein nicht ganz unlöslich in Salzen ist, und vor Allem scheinen die Salze, wenn sie schon von vorneherein in der Milch, resp. in der Caseinlösung vorhanden sind, eine der Ausfällung des Caseins hinderliche Wirkung auszuüben. Ich gedenke hier nicht nur der allbekannten älteren Angabe, dass eine mit einer genügenden Menge Kochsalz oder Salpeter versetzte Milch zwar einer Säuerung anheimfallen aber doch nicht gefällt werden Zur KENNTNISS DES CASEÏNS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 39 soll, sondern ich will an eine, von Auex. Scumipt') herrührende Angabe erinnern, der zufolge die durch Dialyse von den Salzen befreite Milch durch Säuren leichter gefällt werden soll. Es kann diese grössere Fäll- barkeit zwar von dem Entfernen der Alkaliphosphate durch Dialyse her- rühren, denn diese Salze sollen ja den gang und gäben Erfahrungen gemäss einen wesentlichen Einfluss auf die Fällbarkeit das Caseins aus- üben; aber sie könnte auch vielleicht von dem Entfernen der anderen Milchsalze durch Dialyse herrühren. Um die Frage zu entscheiden, ob eine ungleiche Fähigkeit der verschiedenen Säuren das Casein zu fällen von einer fällungswidrigen Wirkung der gleichzeitig anwesenden oder erst bei Zusatz von Säuren entstehenden Salze herrühren könnte, verfuhr ich in folgender Weise. Ein mit Chlorwasserstoffsäure 3 Mal ausgefälltes Casein wurde durch Zusatz von reiner Natronlauge in Wasser gelöst und diese Lösung der Dialyse unterworfen. Nachdem die Dialyse mehrere Tage, bis zum gänzlichen Verschwinden von jeglicher Chlorreaction in den Diffusaten fortgesetzt worden war, wurden von dieser Lösung 4 Proben auf je 10 Ce. abgemessen. Die eine Probe wurde, behufs einer qvantitativen Be- stimmung des Caseins, in einer Platinschale eingetrocknet und die Menge des Caseins —die nicht genau wägbare Menge Asche mitgerechnet — zu 2,04 °/, bestimmt. Von den 3 noch übrigen Proben wurde die eine, a, einfach mit 20 Cc. Wasser verdünnt, zu der zweiten, 6, setzte ich erst 10 Ce. einer Zehntelnormalnatronlauge und dann 10 Ce. einer Zehntel- normalessigsäure; die dritte Probe, c, endlich wurde erst mit 10 Ce. ei- ner Zehntelnormalnatronlauge und dann mit 10 Ce. einer Zehntelnormal- chlorwasserstoffsäure versetzt. Darauf wurde jeder Probe die zur Fäl- lung erforderliche Menge der Zehntelnormalessigsäure zugesetzt und da- bei folgende Zahlen erhalten. Die Probe a, welche kein Salz enthielt, erforderte zur Fällung 1,1 Cc. Zehntelnormalessigsäure; zu der Natrium- acetat enthaltenden Probe b musste ich dagegen nicht weniger als 4,2 Ce. Zehntelnormalessigsäure setzen, und in der NaCl-haltigen Probe € trat die Fällung nach Zusatz von 1,6 Cc. Zehntelnormalessigsäure auf. Ein anderer Versuch, wo ich mit einer Lösung von 2,62°/, Casein arbeitete, gab folgendes Resultat. In der Probe a waren 10 Ce. Casein- lösung erst mit 20 Ce. Zehntelnormalnatronlauge und dann mit 20 Ce. 1) ALEXANDER Scumipt: Weitere Untersuchungen des Blutserum, des Eier- eiweisses und der Milch durch Dialyse mittelst geleimten Papieres. Pflügers Archiv. Band 11. 40 OLor HAMMARSTEN, Zehntelnormalessigsäure verdünnt worden, und zur Fällung des Caseins waren in dieser Probe 7,8 Ce. Zehntelnormalessigsäure nöthig. In der Probe 6 dagegen, welche neben 10 Ce. Caseinlésung 20 Ce. Zehntel- normalnatronlauge und 20 Ce. Zehntelnormalchlorwasserstoffsäure ent- hielt, wurde das Casein schon durch 2,3 Ce. Zehntelnormalessigsäure gefällt. Ich bemerke ausdrücklich, dass die zu diesen Versuchen benutzte Essigsäure der ebenfalls benutzten Zehntelnormalnatronlauge nicht ganz äquivalent sondern absichtlich ein wenig zu stark war. Gleiche Volu- mina der beiden Lösungen gaben nämlich nicht eine alkalisch reagirende sondern eine die Lackmustinctur rothviolet färbende Flüssigkeit, und es kann also die ungleiche Wirkung des Kochsalzes und des Natriumace- tates nicht durch eine alkalische Reaction des letzteren erklärt werden, was übrigens schon durch die Grösse des Unterschiedes unmöglich sein würde. In Bezug auf die eben angeführten Versuche muss ich ausserdem bemerken, dass ihre Ausführung mit nicht unbedeutenden Schwierig- keiten verknüpft ist. Bei jedem Zusatz von Säure entsteht nämlich ein Niederschlag, welcher anfänglich rasch, später aber nur allmählich und schwierig sich auflöst, während die Flüssigkeit nach jeder Wiederauf- lösung eines Niederschlages stärker opalisirend wird. Setzt man auf ein Mal zu viel Säure zu, so erhält man einen aus ziemlich grossen Klümpchen oder Flöckchen bestehenden Niederschlag, der nur langsam und schwierig sich wieder auflést. Man muss desshalb die Säure mit derselben — und zwar möglichst grössten — Vorsicht zu allen Proben setzen und darauf ruhig warten, bis jeder Niederschlag unter fleissigem Umrühren sich wieder aufgelöst hat. Die Opalescens nimmt dabei — wie oben gesagt wurde — stetig zu, und bei vorsichtiger Arbeit kann man auf diese Weise fast milchweisse, stark sauer reagirende Casein- lösungen erhalten, die in dünneren Schichten ganz durchsichtig sind. Da, wenn die Proben neben einander gestellt werden, eine ungleich starke Opalescens leicht zu bemerken ist, könnte man vielleicht auch die zum Hervorrufen von derselben Opalescens in allen Proben erforderlichen Säuremengen bestimmen. Ich habe es doch besser gefunden, diejenigen Säuremengen zu bestimmen, die zum Erhalten von dem ersten, nicht mehr verschwindenden Niederschlage erforderlich sind. Nach den oben als Beispiele angeführten Versuchen, zu denen ich, wenn es nöthig wäre, noch andere fügen könnte, unterliegt es also kei- «nem Zweifel, dass die von vornherein in einer Lösung anwesenden oder Zur KENNINISS DES CASEÏNS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES: 41 erst bei Zusatz von Säuren entstehenden Salze einen unverkennbaren Einfluss auf die zur Fällung des Caseins nôthige Säuremenge ausüben können. Die quantitativ sehr ungleiche ae, welche im dieser Be- ziehung zwischen Natriumacetat und NaCl obwaltet, erklärt auch leicht, warum äquivalente Mengen von Essigsäure und Chlorwasserstoffsäure bei der Fällung des Caseins aus der Milch eine ungleich starke Wirkung: ausüben. Die Fähigkeit des Acetates, die Ausfällung des Caseins zu verhin- dern, wächst, wie ich gefunden habe, wenigstens innerhalb gewisser Grenzen mit der Menge des zugesetzten Salzes, und mit der Menge des anwesenden Acetates muss dem entsprechend auch die Menge der zu- gesetzten Essigsäure vermehrt werden. Es ist nunmehr also leicht zu verstehen, wie ich oben (pag. 8) behaupten konnte, dass mit der Menge des zur Auflösung des Caseins benutzten Alkalis auch die Menge der zur Fällung nöthigen Säure wachsen müsse. Die ee onde Wirkung des Kochsalzes trat in den oben angeführten Versehen nicht recht Sl hervor; und ich will desshalb, um die fällungswidrige Wirkung auch dieses Salzes zu zeigen, hier ei- nen Versuch anführen, zu dem — wie zu den übrigen hierher gehören- den — ein mit Chlorwasserstoffsäure 3 Mal gefälltes, in wenig Natron- lauge gelöstes und durch Dialyse von Chloralkalien vollständig befreites Casein verwendet wurde. Von der chlorfreien Caseinlösung, welche 3,24°%, Casein enthielt, wurden 2 Proben auf je 10 Cc. abgemessen und die eine mit 10 Ce. Wasser, die andere mit 10 Ce. einer 12-procentigen NaCl-lésung ver- dünnt. Erstere Probe erforderte zur Fällung nur 1,3 Ce. Zehntelnormal- essigsäure, während die letztere erst von 4 Ce. gefällt wurde. Diejenige Probe, welche 6°/, NaCl enthielt, erforderte also zur Fällung fast genau 3 Mal so viel Essigsäure wie die NaCl-freie Probe. Auch die Fällbarkeit der Milch mit Säuren wird durch Zusatz von Chloralkalien herabgesetzt, wie der folgende Versuch zeigen wird. Von einer ganz frischen, amphoter aber überwiegend alkalisch rea- girenden Kuhmilch, deren Gehalt an Casein, nach Horre-Seyters Me- Mode bestimmt, 2,08°/0 Casein betrug, wurden 2 Proben auf je 20 Ce. abgemessen und die eine mit 80 Cc. Wasser, die andere mit 80 Ce. ei- ner KaCl-lésung von 2,5°/) verdünnt. Die erste dieser Proben erforderte zur Fällung 13,1 Ce. Zehntelnormalessigsäure, während die andere Probe, deren Gehalt an KaCl 2°/, betrug, erst von 26 Ce. Zehntelnormalessig- säure gefällt wurde. Es ist wohl kaum nöthig zu bemerken, dass in Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 6 42 OLor HAMMARSTEN, a diesem Falle wie in allen anderen, wo die Fällung des Caseins durch Salze mehr weniger verhindert wurde, die Reaction der Flüssigkeit eine entschieden saure wurde. Die nun angefiihrten Versuche, denen ich, wenn es néthig wire, noch andere zufügen könnte, zeigen also, dass die Salze eine der Fällung des Caseins durch Säuren hinderliche Wirkung ausüben können, wenn auch nicht alle Salze diese Fähigkeit in gleich hohem Grade besitzen. Ich glaube, dass diese Beobachtungen nicht ganz ohne Interesse sind. Es ist nämlich eine längst bekannte Thatsache, dass die Milch bis zu einem gewissen Grade angesäuert werden kann, ohne gefällt zu werden, und gewöhnlich erklärt man dieses Verhalten durch die An- wesenheit des phosphorsauren Alkalis, welches dabei zuerst in ein saures Salz übergeführt werden soll. Es lehren nun die oben mitgetheilten Versuche, dass nicht nur die Milch sondern auch reine Caseinlösungen, die keine Spur von Phosphaten enthalten, ziemlich stark angesäuert werden können, ohne einen Niederschlag zu geben, und eine fällungs- hemmende Wirkung kommt also nicht nur den Phosphaten, sondern auch anderen Salzen zu. Diese Wirkung giebt sich auch bei Anwesen- heit von sehr kleinen Salzmengen noch deutlich kund; und der Grund, warum selbst sehr alkaliarme Caseinlösungen, ohne gefällt zu werden, schwach angesäuert werden können, liegt wahrscheinlich darin, dass das auch in diesem Falle mit Nothwendigkeit gebildete Salz, entsprechend semer Menge, der Fällung mehr weniger entgegenwirkt. Die Fähigkeit des Natriumacetates und der Chloralkalien die Aus- fällung des Caseins zu verhindern zeigt wohl schon, dass dieser Eiweiss- stoff nicht ganz unlöslich in Salzen ist; und es fragt sich also, ob es nicht auch möglich sei, das schon mit Säure ausgefällte Casein durch Salze wieder aufzulösen? Dies ist, wie ich durch besondere zu dem Zwecke ausgeführten Versuche gefunden habe, in der That wirklich mög- lich. Wenn man das Casein in Wasser unter Zusatz von nur wenig Al- kali löst, diese Lösung ziemlich stark mit Wasser verdünnt und dann vorsichtig mit Essigsäure unvollständig fällt, damit kein aus grossen harten Körnern oder Flocken bestehender Niederschlag gebildet werde, so löst sich dieser Niederschlag nach Zusatz von NaCl mehr weniger rasch zu einer opalisirenden Flüssigkeit auf. Wenn dagegen etwas zu viel Essigsäure zugesetzt worden ist, oder wenn die Lösung so concen- trirt war, dass der Niederschlag als harte, gröbere Körner oder Flocken sich absetzt, ist er auch unléslich oder wenigstens nur wenig löslich in NaCl-solution. Uebrigens löst sich das mit Essigsäure ausgefällte Casein Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 43 am leichtesten unmittelbar nachdem es ausgefällt worden ist, und wenn man es längere Zeit mit Wasser in Berührung lässt, löst es sich nach Zusatz von NaCl nicht mehr auf. Das Casein verhält sich also ge- genüber dem NaCl wie gewisse Globuline, welche, wie dies neuerdings von Wey’) bei Gelegenheit seiner Untersuchungen über das vermehrte menschliche Fruchtwasser beobachtet wurde, kurze Zeit nach der Aus- fällung noch in NaCl léslich sind, aber wenn man sie längere Zeit mit dem Wasser in Berührung lässt, in Salzen unlöslich werden. Die Löslichkeit des mit Säuren ausgefällten Caseins in NaCl ist, wie schon oben angegeben wurde, in hohem Grade von der Menge der zugesetzten Säure abhängig, und nur bei vorsichtigem Zusatz von Säu- ren ist es möglich ein in NaCl lösliches Casein zu erhalten. Meine Er- fahrungen stimmen also sehr gut mit den Beobachtungen von Denis?) überein. Nach diesem Forscher ist nämlich das mit möglichst wenig Salzsäure gefällte Casein, »das reine Casein», in Salzen leicht löslich, das mit mehr Salzsäure gefällte, »chlorwasserstoffsaure Casein», dagegen in Salzen unlöslich. Ich will nun allerdings nicht läugnen, dass die un- gleiche Löslichkeit des mit ungleichen Säuremengen gefällten Caseins durch die Annahme von Dents erklärt werden könne; aber ich glaube, dass sie noch besser durch die ungleiche physikalische Beschaffenheit des in beiden Fällen erhaltenen Niederschlages zu erklären sei. Das mit möglichst wenig Säure gefällte Casein scheidet sich nämlich als ein ungemein feinkörniger oder jedenfalls als ein sehr lockerer Niederschlag aus; das mit mehr Säure gefällte Casein ballt sich dagegen zu grösse- ren harten Klümpchen zusammen, die bald schrumpfen und auch nach dem Zerreiben harte, stark geschrumpfte Körnchen bilden. Wenn der durch Zusatz von nicht zu viel Säure erzeugte Casein- niederschlag unter Wasser aufbewahrt wird, ballt er sich allmählich zu- sammen, die Flöckchen oder Klümpchen schrumpfen, werden härter und lösen sich nunmehr auch nicht oder nur schwer in Salzen auf. Der Umstand, dass der Caseinniederschlag unmittelbar nach der Ausfällung die grösste Löslichkeit besitzt und erst allmählich schwerlöslicher wird, kann also auch vielleicht daher rühren, dass das Wasser allmählich die physikalischen Eigenschaften des Niederschlages verändert. In wie weit diese, für die Schwerlöslichkeit des mit mehr Säure gefällten oder einige Zeit unter Wasser aufbewahrten Caseins in NaCl 1) Tu. Wegyz: Ein Beitrag zur Kenntniss des vermehrten menschlichen Frucht- wassers (Hydramnion). Separatabzug aus Reicherts und Du Bois-Reymonds Archiv. 2) Aa NO; 44 OLor HAMMARSTEN, oben versuchte, Erklärung eine zutreffende sei, lasse ich übrigens dahin- gestellt sein; aber immerhin kann man zeigen, dass die veränderte Lös- lichkeit nicht von einer nachweisbaren chemischen Veränderung des Ca- seins herrühren kann. Wenn man nämlich den durch Zusatz von zu viel Säure oder durch Aufbewahren unter Wasser in NaCl unlöslich ge- wordenen Caseïnniederschlag — vorausgesetzt, dass er in letzterem Falle nicht zu lange unter Wasser aufbewahrt worden ist — wiederum in Wasser mit etwas Natronlauge löst, die Lösung mit Wasser verdünnt und mit ein wenig Essigsäure vorsichtig fällt, so erhält man wiederum das in NaCl leicht lösliche Casein, und dieser Versuch kann mehrere Male wiederholt werden. Diese Beobachtungen sind, wie leicht zu er- sehen ist, nicht ohne Bedeutung mit Rücksicht auf die Brauchbarkeit des zur Reingewinnung des Caseins von mir eingeschlagenen Ver- fahrens. Die oben angeführten Beobachtungen zeigen also, dass das Casein nicht wie man gewöhnlich annimmt ganz unlöslich in Salzen ist, und auch diese Beobachtung dürfte nicht ganz ohne Interesse sein. Die Lös- lichkeit, resp. Unlöslichkeit in Neutralsalzen betrachtet man nämlich gewöhnlich als den wichtigsten Unterschied zwischen den nativen Albu- minaten (den Globulinen) und den künstlichen Albuminaten, und wenn nun auch das Casein in Salzen löslich ist, entsteht also die Frage, ob nicht auch dieser Eiweissstoff zu den Globulinen gerechnet werden müsse. Gegen einen solchen Vorschlag könnte zwar eingewendet werden, dass der Käsestoff eine weit geringere Löslichkeit in Salzen als irgend ein bisher bekanntes Globulin besitzt; aber der Unterschied ist doch nur ein quantitativer, wie denn übrigens auch die anderen Globuline eine recht verschiedene Löslichkeit in Salzen besitzen. Wie rücksichtlich der Löslichkeit in Salzen zeigen auch die verschiedenen Globuline wesentliche Unterschiede in Bezug auf die Fällbarkeit durch Salze, und während das Fibrinogen durch überschüssiges NaCl vollständig niedergeschlagen wird, kann das Paraglobulin dadurch nur unvollständig und das Vitellin gar nicht gefällt werden. Ich glaube, dass dieser in Bezug auf die Fall- barkeit zwischen zwei Globulinen, dem Fibrinogen und dem Vitellin, obwaltende Unterschied noch grösser als derjenige ist, welcher in Be- zug auf die Löslichkeit in Neutralsalzen zwischen dem Casein und eini- gen Globulinen besteht; und wenn die sehr ungleiche Fällbarkeit des Vitellins und des Fibrinogens kein Hinderniss dafür abgiebt, beide Stoffe zu den Globulinen zu rechnen, finde ich auch keinen Grund, warum nicht das Casein, trotz seiner grösseren Schwerlöslichkeit, den Globu- Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 45 linen zugerechnet werden könnte. Es ist um so weniger ein Grund da- zu vorhanden, das Casein von den Globulinen zu trennen, als einerseits das Casein unzweifelhaft in mehreren Beziehungen den Globulinen am nächsten verwandt ist, und andererseits die Löslichkeit des Caseins in Salzen, wie ich dies schon andererorts!) gezeigt habe, durch Verunrei- nigung mit anderen Stoffen wesentlich verändert werden kann. Zu den gewöhnlichen, künstlich darzustellenden Alkali- oder Kalk- albuminaten kann das Casein keineswegs gerechnet werden; und wenn man es nicht zu einer besonderen Gruppe von Stoffen, den Nucleoalbu- minen rechnen will — was wohl das Richtigste sein würde — muss wohl das Casein mit dem grössten Rechte einen Platz unter den nativen Albuminaten, d. h. den Globulinen, finden. Ich habe oben gesagt, dess ich das Casein durchaus nicht mit ir- gend einem der künstlich dargestellten Alkalialbuminate identifiiren kann; und die Gründe, welche mich zu einer solchen Ansicht geführt haben, sind vor Allem der nie fehlende Gehalt des Caseins an Phosphor (Nu- clein) und das eigenthümliche Verhalten dieses Eiweissstoffes zu Lab. Durch dieses Verhalten unterscheidet sich nämlich das Casein, wie es schon Anfangs bemerkt wurde, nicht nur von dem Alkali- resp. Kalk- albuminate sondern auch von jedem anderen bisher bekannten Ei- weisskörper. Unter solchen Umständen musste es auch von einem nicht unbe- deutenden Interesse sein, nicht nur die näheren Bedingungen für die Caseingerinnung zu ermitteln sondern auch, wenn möglich, über das Wesen des Gerinnungsvorganges Aufschlüsse zu gewinnen, Zu der Lö- sung dieser Fragen habe ich in meiner zweiten, im Jahre 1874 erschie- nenen Abhandlung?) einige Beiträge geliefert. Ich fand nämlich in Be- zug auf die Gerinnungsbedingungen, dass für die Gerinnung einer Ca- seinlösung mit Lab — abgesehen von dem Fermente, dem Casein und den Lösungsmitteln für das letztere — eine genügende Menge von Calciumphosphat oder einem anderen Kalksalze anwesend sein muss. *) Oror Hammarsten: Untersuchungen über die Faserstoffgerinnung. Nova Acta Reg. Soc. Scient. Upsala. Ser. III. Vol. X. L, ?) Upsala Läkareförenings förhandlingar Bd. 9. 46 OLor HAMMARSTEN, In Bezug auf das Wesen des Gerinnungsvorganges zeigte ich ferner, dass der Käsestoff sich dabei mindestens in zwei neue Eiweissstofle spal- tet, von denen der eine, welcher die ungemein grösste Hauptmasse bil- det, schwerlöslicher als das Casein ist und den mit dem Calciumphos- phate ausfallenden Käse bildet, während das andere in den Molken zu- rückbleibende Spaltungsprodukt ein peptonähnlicher Stoff ist. Ich zeigte ferner, dass derselbe Vorgang auch ohne Lab durch Erhitzen in zuge- schmolzenem Rohre auf 130—150° C. eingeleitet werden kann, und der bei der Gerinnung des Caseins stattfindende Vorgang schien mir also ein ziemlich einfacher zu sein. Die Gerinnung des Caseins mit Lab war nämlich nach diesen Beobachtungen ein mit der Gerinnung an- derer Eiweissstoffe in der Siedehitze analoger Process, denn auch bei der Gerinnung des Eiweisses in der Siedehitze scheint eine Spaltung stattzufinden; und der eigentliche Unterschied zwischen den beiden Pro- cessen lag nur darin, dass bei der Gerinnung des Caseins die Wärme durch ein Ferment ersetzt werden konnte. Etwa ein Jahr nach dem Erscheinen meiner Abhandlung veröffent- lichte ALEXANDER Scumipt') eine neue Abhandlung, in welcher er die näheren Gerinnungsbedingungen festzustellen versuchte. Die Ergebnisse, zu welchen er bei seinen Untersuchungen gekommen war, wichen in- dessen in so fern wesentlich von den meinigen ab, als er den Kalksal- zen nicht die ihnen von mir zugeschriebene Wirkung zuerkennen wollte, sondern als Vermittler der Gerinnung vielmehr einen ganz unbekannten Stoff betrachtete, dessen Anwesenheit in der Milch er übrigens weder in directer noch in indirecter Weise beweisen konnte. Die ganze Frage wurde also durch diese Untersuchung in hohem Grade verwickelt und so dunkel, dass Scummr selbst — wie er in der Abhandlung gesteht — den gefundenen Thatsachen gegenüber rathlos sich befand. Bei einem gründlicheren Durchlesen der Scumipr’schen Abhandlung fand ich es nicht schwierig, den Schlüssel zu der zwischen uns beste- henden Meinungsverschiedenheit zu finden, und es schien mir desshalb auch obliegend zu sein, nicht nur die von mir früher gefundenen That- sachen durch neue Versuche noch weiter zu erhärten, sondern auch die von Scumipr verwickelte Frage noch ein Mal ins Klare zu bringen. Zu dem Ende habe ich noch einige Versuchsreihen ausgeführt, und obwohl ich inzwischen die Freude gehabt habe, sämmtliche meine Angaben !) ALEXANDER SCHMIDT: Weitere Untersuchungen des Blutserum, des Eier- eiweisses und der Milch ete. Pflügers Archiv. Band 11. Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 47 durch eine von Kircuyer') in Kitunes Laboratorium ausgeführte Nach- prüfung bestätigt zu sehen, muss ich doch auf die Scaminr'schen Be- hauptungen und Versuche hier etwas ausführlicher eingehen. SCHMIDT hatte gefunden, dass die Milch durch Dialyse derart ver- ändert wird, dass die Gerinnungsfähigkeit zuerst — nachdem die leicht diffundirenden, nach Scumiprs Ansicht ein relatives Gerinnungshinderniss abgebenden Alkalisalze beseitigt worden sind — eine voriibergehende Steigerung erfährt und dann bei fortgesetzter Dialyse allmählich ab- nimmt, bis sie endlich bei genügend lange fortgesetzter Dialyse gänz- lich schwindet. Scumipr erklärte das gänzliche Schwinden der Gerin- nungsfähigkeit durch die Annahme, dass die Milch durch Dialyse all- mählich irgend eines langsam diffundirenden Stoffes beraubt werde, des- sen Anwesenheit ein nothwendiges Bedingniss für die fermentative Ca- seingerinnung sein würde. Es ist Scamipr nicht gelungen dieses, die Labwirkung vermitteln- den Stoffes habhaft zu werden, und er konnte nur zeigen, dass in den Diffusaten überhaupt ein die Gerinnung vermittelnder Stoff enthalten sein musste. Durch Zusatz von den unter gewissen Versuchsbedingun- gen gewonnenen, stark eingeengten, neutralisirten und filtrirten Diffu- saten konnte er nämlich der gegen Lab nicht mehr reagirenden Milch die Gerinnungsfähigkeit wiedergeben. Dieses Resultat wurde indessen nicht mit allen Diffusaten gewonnen, sondern nur mit denjenigen, welche während der Dialyse spontan sauer geworden waren, gleichgültig ob die Dialyse mit Pergamentpapier oder mit Leimpapier geschehen war. Es war dabei auch gleichgültig, ob die Diffusate in Vacuo über Schwefel- säure oder im Wasserbade eingeengt wurden, vorausgesetzt nur, dass die Milch während der Dialyse sauer geworden war, und der die Lab- wirkung vermittelnde Stoff wurde also nicht durch Wärme zerstört. In derselben Weise wie das Diffusat einer während der Dialyse sauer ge- wordenen Milch wirkten auch die neutralisirten Molken spontan geronne- ner Milch, während das Diffusat solcher Milch, welche unter Vermeidung des Sauerwerdens durch rasche Dialyse ihre Gerinnungsfähigkeit durch Lab eingebüsst hatte nicht nur unwirksam, sondern sogar hinderlich war. Es wirkten ferner nur diejenigen Diffusate, welche von einer während der Dialyse sauer gewordenen Milch stammten, und eine nachträgliche Säuerung der ursprünglich neutral oder amphoter reagirenden Diffusate D PAGFa O0! 48 OLor HAMMARSTEN, erwies sich als gänzlich unwirksam ; solche Diffusate wirkten nämlich nur verzögernd oder hemmend auf die Gerinnung. Für diese Beobach- tungen fand Scumipr keine befriedigende Erklärung. Die Möglichkeit, durch Dialyse eine gerinnungsunfähige, nach Zu- satz von den concentrirten Diffusaten wieder mit Lab gerinnende Casein- lösung darzustellen, hatte ich schon vor ALEXANDER SCHMIDT in meiner zweiten Abhandlung bewiesen. Ich hatte zwar nicht mit der Milch, sondern, um die Versuchsbedingungen wesentlich zu vereinfachen, mit dem durch Zusatz von NaCl wiederholt ausgesalzenen Casein meine Ver- suche ausgefiihrt, und ich hatte dabei gefunden, dass eine durch Dialyse gerinnungsunfähig gemachte Caseinlôsung nicht nur nach Zusatz von den im Wasserbade eingeengten Diffusaten sondern auch durch Zusatz von Kalkwasser und vorsichtige Neutralisation mit verdünnter Phosphor- siure wieder gerinnungsfaihig gemacht werden konnte. Ich betrachtete auch diese Beobachtung als einen Beweis fiir die Nothwendigheit der Kalksalze bei der Gerinnung. Die von Scumipr und mir erhaltenen Versuchsresultate stimmen also darin mit einander überein, dass es uns beiden gelungen ist, durch Dialyse eine für die Gerinnung nothwendige Substanz aus der Milch, resp. der Caseinlésung zu entfernen; aber während nach meiner Ansicht diese Substanz ein Kalksalz ist, konnte Scumipr dagegen den Kalksalzen keine gerinnungsvermittelnde Wirkung zuschreiben. Es ist, wie ich schon oben angedeutet habe und später ausführ- licher zeigen werde, nicht schwierig zu verstehen, wie SCHMIDT zu die- ser irrigen Ansicht geführt werden konnte, aber bevor ich die Schmipr'- sche Ansicht etwas eingehender bespreche, muss ich erst meine früheren Angaben durch noch einige Versuche erhärten. Schmipr hatte gefunden, dass die Milch durch Dialyse gerinnungs- unfähig gemacht werden kann, weil dabei der gerinnungsvermit- telnde Stoff in die Diffusate übergeht, und obwohl ich schon vorher ganz analoge Versuche mit Lösungen von ausgesalzenem Casein ausge- führt hatte, schien es mir also obliegend zu sein, auch einige Dialyse- versuche mit der Milch selbst anzustellen. Zu solchen Versuchen ist nach Scummr nur geleimtes Papier zu brauchen, denn nur bei Anwendung von solchem Papiere soll es mög- lich sein, den Milchzucker — wenn man mit der Dialyse energisch vor- geht und das äussere Wasser alle halbe Stunden erneuert — so voll- ständig zu entfernen, dass das milchsäurebildende Ferment nicht zur Geltung kommt und die Milch schon im Dialysator einer Säuerung un- Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 49 terliegt. Trotz dieser Behauptungen habe ich doch zu meinen Ver- suchen mit sehr gutem Erfolge ein deutsches, von Merck in Darmstadt bezogenes Pergamentpapier gebraucht. Dieses Pergamentpapier, von dem 1 Quadratdecimeter etwa 0,7 Gm. wiegt, hat vor dem Dr La Rur’- schen Wechselformularpapiere und dem geleimten Papiere den bestimm- ten Vorzug, dass — wenn fehlerfreie Stücke ausgewählt werden — nicht einmal Spuren von Casein’) durch dasselbe diffundiren; und den- noch geht die Dialyse bei Anwendung von diesem Papiere so rasch von Statten, dass ich, wenn das äussere Wasser während des Tages alle Stunden erneuert wurde, ohne die geringste Schwierigkeit das Sauer- werden der Milch im Dialysator verhindern konnte. Mittelst dieses Papieres ist es mir leicht gelungen, die Milch in weniger als 24 Stunden ganz gerinnungsunfähig zu machen, und die Milch war also durch dieses Verfahren des gerinnungsvermittelnden Stoffes beraubt worden. Ich habe es nun nicht für nöthig erachtet, dieser Milch durch Zusatz von den passend behandelten Diffusaten die Gerinnungsfähigkeit wiederzugeben, denn durch Zusatz von Diffusaten von unbekannter Zusammensetzung können nach meiner Meinung keme sichere Resultate gewonnen werden. Ich verfuhr desshalb entweder so, dass ich in der durch Dialyse gerinnungsunfähig gemachten Milch erst ein wenig Kalk auflöste und dann mit ein wenig sehr verdünnter Phos- phorsäure neutralisirte, oder auch so, dass ich aus der dialysirten Milch das Casein erst mit einer Säure fällte, den ausgewaschenen Niederschlag in etwas Kalkwasser löste und mit sehr verdünnter Phosphorsäure neu- tralisirte. Nach beiden Verfahrungsweisen konnte ich Lösungen von Casein und Calciumphosphat darstellen, welche zum Sieden erhitzt wer- den konnten ohne dabei zu coaguliren, während sie nach Zusatz von Labferment schon bei Zimmerwärme sehr rasch gerannen. Löste ich das gefällte Casein statt in Kalkwasser in möglichst wenig einer schwa- chen Natronlauge oder Natriumphosphatlösung auf, so war die Lösung ganz gerinnungsunfähig, während sie durch Zusatz von Natriumphos- phat und Chlorcaleium, in letzterem Falle durch Zusatz von Chlorcaleium allein, sehr leicht wieder gerinnungsfähig gemacht werden konnte. In Bezug auf das zu diesen und den übrigen in dieser Ab- handlung besprochenen Versuchen benutzte Labferment mag hier be- 1) Damit bei dem Verdunsten der Diffusate keine Caseinflöckchen durch An- haften an der Wand der Schale oder in anderer Weise der Aufmerksamkeit entgehen wiirden, wurden die Diffusate in Glasschalen eingeengt Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. II. 7 50 OLor HAMMARSTEN, merkt sein, dass es durch Fiillen eines Glycerinextractes mit Alkohol und Auflésen des Niederschlages in Wasser erhalten worden war. Das Glycerinextract enthielt 0,255°/) mit 10 Vol. 97-procentigem Alkohol fiill- bare Substanz, in welcher, wenn zu jeder Bestimmung 20—25 Ce. Gly- cerinextract genommen wurden, keine bestimmbare Menge Asche ent- halten war. Die Fermentlösungen wurden stets so bereitet, dass der mit 10 Vol. 97-procentigem Alkohol erhaltene Niederschlag auf ein Fil- trum gesammelt, rasch mit Alkohol ausgewaschen, stark ausgepresst und mit dem Filtrum, von dem er nicht zu trennen war, in Wasser fein zertheilt wurde. Es wurde dabei der Rückstand von 1 Cc. Glycerinex- tract stets in 100 Ce. Wasser gelöst, und diese Lösung, wenn nöthig, mit bestimmten: Mengen Wasser verdünnt. Die Fermentlösungen ent- hielten also höchstens 0,035 /, feste Stoffe. Nach den eben angeführten Versuchen kann es nach meiner Mei- nung keinem Zweifel unterliegen, dass die Kalksalze zu den die Lab- gerinnung vermittelnden Stoffen zu rechnen sind, und zu demselben Er- gebnisse führten auch die folgenden, mit dem nach meiner Methode ge- reinigten Casein ausgeführten Versuche. ScHMIDT giebt an, dass eine durch Fällen mit Essigsäure, wieder- holtes Decantiren, Wiederauflösen in verdünnter Natronlauge bis zum Sättigen derselben und Schütteln mit Aether gereinigte, neutrale Lösung von Caseinnatron durch schwach alkalische Lablösung mit der grössten Leichtigkeit coagulirt wird mit der einzigen Besonderheit, dass die Ge- rinnsel nicht klumpig, sondern feinflockig erscheinen. Wiederholt man dagegen die Procedur des Fällens, Decantirens und Wiederauflösens ein paar Mal, so schwindet die Gerinnbarkeit mit Lab vollkommen. Scumipr deutet dies so, dass durch die Procedur des Fällens ete. zunächst nur die Alkalisalze und der Milchzucker entfernt werden, während erst bei energischerer Reinigung auch der bei der fermentativen Coagulation wirksame, schwerer zu beseitigende Körper entfernt werden soll. Der die Gerinnung vermittelnde Stoff geht also bei der Ausfäl- lung des Caseins mit einer Säure so vollständig in die Filtrate über, dass es, wenn man die Procedur des Fällens ete. ein paar Maal wieder- holt, leicht gelingt, ihn gänzlich zu entfernen. Unter diesen Umständen muss wohl auch das von mir durch 3 Mal wiederholtes Ausfällen, durch sorgfältiges Zerreiben unter Wasser und Auswaschen und zuletzt durch Behandeln mit Alkohol-Aether gereinigte Casein von dem gerinnungs- vermittelnden Stoffe ganz frei sem; und es ist mir in der That auch nie gelungen eine Lösung von solchem Casein in möglichst wenig Al- Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 51 kali mit Lab zu coaguliren. Nach Zusatz von Kalkwasser und Phos- phorsäure oder nach Zusatz von erst ein wenig mehr Alkali und dann Natriumphosphat und Chlorcaleium gelingt es doch leicht eine in der Wärme nicht, nach Zusatz von Lab dagegen rasch und schén gerinnende Lésung zu erhalten. Wenn schon das nach meinem gewöhnlichen Verfahren gereinigte Casein den gerinnungsvermittelnden Stoff nicht enthält, muss wohl das erst 3 Mal mit Chlorwasserstoffsiure gefällte, dann in Natronlauge ge- löste, durch Dialyse von den Chloriden befreite, endlich (zum vierten Male) mit Schwefelsäure gefällte, durch tagelanges Auswaschen von der Säure befreite, mit Alkohol-Aether gereinigte Casein noch weniger von diesem Stoffe verunreinigt sein können. Es ist desshalb von Interesse, dass auch dieses Casein, welches in Wasser — mit Hülfe von möglichst wenig Alkali oder Alkaliphosphat gelöst — nur mit Lab nicht gerin- nende Lösungen giebt, nach Zusatz von einer genügenden Menge Kalk und Phosphorsäure mit Lab sehr schön gerinnende Lösungen giebt. Um ganz sicher zu sein, habe ich mich indessen nicht mit den nun angefürten Versuchen begnügen können, sondern ich habe auch Versuche mit dem 6—8 Mal mit Säuren ausgefällten Casein angestellt. Auch in diesen Versuchen ist es mir leicht gelungen, die mit Lab nicht gerinnenden Lösungen des Caseins in Alkali oder Alkaliphosphat durch Zusatz von einer passenden Menge Kalk und Phosphorsäure in Lösun- gen zu verwandeln, welche nicht in der Wärme allein, nach Zusatz von Lab dagegen sehr rasch gerannen. Ich lege ein grosses Gewicht auf den Umstand, dass meine Casein- lösungen nicht in der Wärme allein sondern erst nach Zusatz von Lab gerinnen. Es ist nämlich leicht, durch Zusatz von zu viel Calciumphos- phat oder durch Zusatz von etwas zu viel Phosphorsäure im Verhältniss zu dem Kalke eine in der Wärme allein auch ohne Labzusatz gerinnende Caseinlésung darzustellen; und wenn man mit einem in Folge der che- mischen Manipulationen schwerlöslicher gewordenen Casein arbeitet, ist es bisweilen recht schwer, eine nicht in der Siedehitze sondern nur nach Zusatz von Lab gerinnende Caseinlésung zu erhalten. Wie in den frü- heren Abhandlungen bemerke ich desshalb auch in dieser, dass ich es nie unterlassen habe, das Verhalten der Caseinlösungen in der Wärme allein ohne Zusatz von Lab zu prüfen. Nach den nun angeführten Versuchen muss ich die gerinnungs- vermittelnde Wirkung der Kalksalze als eine sichergestellte Thatsache betrachten. Man könnte zwar annehmen, dass ausser den Kalksalzen 52 OLor HAMMARSTEN, vielleicht noch ein zweiter, die Gerinnung vermittelnder Stoff in der Milch enthalten sei; aber dieser zweite Stoff würde nach dem oben Mit- getheilten weder durch Dialyse noch durch 6—8-maliges Ausfällen des Caseins von dem letzteren zu trennen sein, und es fehlt also gegenwärtig jeder Grund zu einer solchen Annahme. Wenn ich also die gerimnungsvermittelnde Wirkung der Kalksalze als eine festgestellte Thatsache betrachte, bleibt er mir nun übrig, die widersprechenden Angaben von ALEX. Scummpr zu besprechen. Der erste Grund, warum Scummr nicht die Kalksalze (die Erd- phosphate) als die gerinnungsvermittelnden Stoffe betrachten konnte, war die Beobachtung, dass in einer nicht mehr gegen Lab reagirenden Milch die Eiweissstoffe und die Erdphosphate während der Dialyse eleichmässig abgenommen hatten. Scumipr fand nämlich für 100 Theile Eiweissstoffe in der nach 8'/,-stündiger Dialyse rasch gerinnenden Milch 5,68 und in der nach 30-stündiger Dialyse schlecht gerinnenden Milch 5,20 Theile Erdphosphate. Scummr scheint also der Ansicht zu sein, dass, wenn die Erd- phosphate die gerinnungsvermittelnden Stoffe wären, die Gerinnung mit Lab erst dann ausbleiben würde, wenn die Phosphate und das Casein in ungleichem Maasse durch Dialyse entfernt worden wären; und den Umstand, dass trotz der schwindenden Gerinnungsfähigkeit die Relation zwischen Eiweiss und Phosphaten eine fast unveränderte bleibt, be- trachtet er als einen Beweis für die Bedeutungslosigkeit der letzteren bei der Gerinnung. Es ist offenbar, dass weder diese Voraussetzung eine richtige noch dieser Beweis ein bindender sein kann. Es ist nämlich möglich, dass nicht nur die Relation zwischen dem Casein und den Erdphosphaten sondern auch der Procentgehalt der Milch, resp. der Caseinlösung an diesen Stoffen einen mächtigen Einfluss auf die Gerinnung ausüben könnte, und unter solchen Umständen würde selbstverständlich der von Scumipr gezogene Schluss ein ganz irriger sein. Nun ist es in der That leicht zu zeigen, dass der Procentgehalt der Milch an festen Stoffen eimen ungemein grossen Einfluss auf die Gerinnung auszuüben im Stande ist, und zu dem Ende ist es nur nöthig, die Milch mit einer genügen- den Menge Wasser zu verdünnen. Durch Verdünnung mit destillirtem Wasser wird offenbar kein Stoff aus der Milch entfernt; es wird dadurch ebenso wenig die Relation zwischen Casein und Erdphosphaten verän- dert und dennoch ist es möglich, durch Verdünnung mit Wasser die Gerinnung ebenso vollständig wie je durch Dialyse aufzuheben. Dieser Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 53 sehr wichtige Umstand ist offenbar Scaminr gänzlich entgangen, und dadurch, dass er der durch Dialyse eintretenden Verminderung des Ca- seins- und Erdphosphatgehaltes der Milch nicht Rechnung getragen hat, ist er auch zu irrigen Schlüssen gelangt. Unter diesen Umständen muss es mir also obliegend sein, zunächst die Wirkung von Verdünnung mit Wasser auf die Gerinnung durch ein paar Versuche zu zeigen. Die Ausführung dieser Versuche geschah in folgender Weise. Von einer und derselben möglichst frischen Milch wurde eine Reihe von un- gleich grossen Proben genau abgemessen und mit ebenfalls genau ab- gemessenen, entsprechenden Mengen Wasser verdünnt, so dass eine Reihe Proben von derselben absoluten Grösse aber von zunehmendem Wasser-, resp. abnehmendem Milchgehalte erhalten wurde. Sämmtliche diese Proben wurden darauf in ein mit Wasser von einer bestimmten Temperatur theilweise gefülltes, geräumiges Becherglas eingesetzt und auf die erwünschte Temperatur gebracht. Darauf wurde zu allen Proben dieselbe Menge einer gleichfalls auf dieselbe Temperatur erwärmten Fermentlösung gesetzt und die Zeit genau notirt. Dadurch, dass sämmt- liche Proben in einem durchsichtigen Becherglase erwärmt wurden, war es möglich, ohne die Probirrörchen herauszunehmen, durch Drehen oder leises Schütteln derselben den Zeitpunkt genau zu bestimmen, da die Flüssigkeit dickflüssiger wurde, was fast unmittelbar vor dem festen Gerinnen geschah. In den rasch gerinnenden Proben ist es sehr leicht diesen Punkt genau zu bestimmen, aber bei den höheren Verdünnungs- eraden ist dies dagegen sehr schwierig. In den sehr verdünnten Proben entsteht nämlich selbstverständlich keine feste sondern eine flockige Gerinnung, welch letztere zudem nicht wie mit einem Schlage auftritt, sondern erst feinkörnig und dann flockig wird. Wenn man die Probir- rörchen bei dem Schütteln sehr schief hält, kann man doch ziemlich leicht sehen, wann die an den Wänden zurückfliessende Flüssigkeit ein eigenthümlich feinkörniges Aussehen anzunehmen anfängt, und wenn man nun das Röhrchen von Zeit zu Zeit herausnimmt und die Flüssig- keit in dünneren Schichten betrachtet, kann man mit einiger Uebung ziemlich genau den Zeitpunkt bestimmen, da die erste deutliche Ge- rinnung auftritt. Selbstverständlich kann dieser Zeitpunkt schwerlich genau auf Minuten angegeben werden; aber in den mehr verdünnten Proben, in welchen die Gerinnung erst nach Stunden stattfindet, ist dies auch gar nicht nothig. Zu jedem Versuche wurde nur ganz frische, amphoter aber über- wiegend alkalisch reagirende Kuhmilch verwendet. Der Gehalt an Ca- 54 OLor HAMMARSTEN, sein wurde nach der Methode von Horpn-Sryter (Fällen mit Essigsäure und Kohlensäure); der Gehalt an unlöslichen Salzen dagegen nach der Methode von Arrx. Scnumwr (Fällen mit Alkohol) bestimmt. Die Fer- mentlösungen waren nach dem oben angegebenen Verfahren bereitet und wenn ich in dieser Abhandlung von einem Fermentgehalte: F = 1,4, oder !/soo U. s. w. spreche, soll dies bedeuten, dass der aus 1 Cc. Gly- cerinextract mit 10 Ce. 97-procentigem Alkohol erhaltene Niederschlag in 100, resp. 500 u. s. w. Cc. Wasser gelöst wurde. Da die Verdün- nung mit Wasser stets vor dem Fermentzusatze geschah, beziehen sich alle Angaben über den Wassergehalt (W) auf das Gemisch von Milch und Wasser vor dem Zusatze von Fermentlösung; und die Verkürzung W = 4/5, Yo u. s. w. bedeutet also, dass in dem fraglichen Gemische auf 1 Vol. Wasser 4 resp, 9 Vol. Milch enthalten waren. Nach diesen vorausgeschickten Bemerkungen kann ich zu den Ver- suchen übergehen. Die zu diesem Versuche benutzte Milch enthielt 2,96 °/, Casein und 0,360 °, Erdphosphate. Von der Fermentlösung, F = 4/,),, kamen auf je 10 Ce. des Gemisches von Milch und Wasser 2 Ce. Die Temperatur war 38,5—39° C. Ich lege hier die Versuchsergebnisse möglichst kurz dar. Menge des zuge- setzten Wassers. Gerinnungszeit. il. Wie ic ete ears ee. 0 Stund. 1 Min. 30 See. 2. DV RON ER RER an OM 2 » 3. NV SES EE me O5 2 » 4. MERE re ne Q 5 3 » 5. NN I ee soso sek seedy Om 3.» 30) Sec. 6. N RD On 7» U IV Gi ee en D » le » 8 US RS the O2) 9 NN ES PONT Em ENT By. MB. 39 Keine Gerinnung innerhalb 9 10. W = 15 en ner | Stunden, die Reaction schwach It, ARS PR Re sauer. Im Laufe der Nacht waren 12. VW = De ERA AE AS VAE a alle 3 Proben reichlich geronnen. Die Reaction stark sauer. Der Versuch lehrt also, dass die Verdiinnung mit Wasser eine sehr gerinnungswidrige Wirkung ausiiben kann. Zwar wirken in dieser Beziehung kleine Wasserzusätze nur wenig, bisweilen sogar nicht nach- theilig, aber selbst bei Verdiinnung mit nur dem gleichen Vol. Wasser giebt sich diese Wirkung in sehr schlagender Weise kund und bei noch grösseren Verdünnungen bleibt die Labgerinnung gänzlich aus. Statt der Coagulation des Caseins findet nämlich in diesem Falle die Aus- Zur KENNTNISS DES CASEÏNS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 55 fällung desselben durch eine Milchsäuregährung statt, und die gerin- nungshemende Wirkung der Verdünnung mit Wasser kann desshalb auch in noch schlagender Weise durch Versuche mit milchzuckerfreien Caseinlösungen gezeigt werden. Unter diesen Umständen, und da der eben angeführte Versuch schlagend genug ist, halte ich es nicht für nöthig, noch andere, ganz analoge Verdünnungsversuche mit Milch anzuführen, sondern ich gehe zu den Versuchen mit Lösungen von reinem Casein über. Die Lösungen von reinem Casein wurden in der Weise bereitet, dass ich eine abgewogene Menge des bei 100° C. oder in Vacuo über Schwefelsäure getrockneten Caseins in Kalkwasser löste und darauf eine sehr verdünnte Phosphorsäure zusetzte. Dabei wurde nicht auf ein Mal die gesammte Menge Kalkwasser zugesetzt, sondern ich verfuhr so, dass ich das Casein erst in nur wenig Kalkwasser löste und darauf abwech- selnd Kalkwasser und verdünnte Phosphorsäure zufügte bis eine in der Siedehitze nicht, mit Lab dagegen schön gerinnende Caseinlösung er- halten wurde. Da es, wegen des Nucleingehaltes des Caseins, nicht möglich ist, durch Eintrocknen der Lösung, Einäscherung des Rückstandes und Be- stimmung der Phosphorsäure- und Kalkmenge der Asche den Gehalt ei- ner Caseinlésung an Calciumphosphat genau zu ermitteln, so verfuhr ich, um den Gehalt meiner Lösung an Casein, Kalk und Phosphorsäure zu bestimmen, in der Weise, dass ich das Casein in einer abgemessenen Menge Kalkwasser löste, diese Lösung mit ebenfalls genau abgemesse- nen Mengen von Kalkwasser und verdünnter, mit Uranlösung titrirter Phosphorsäure versetzte, die fertige Lösung in ein graduirtes Gefäss überführte und durch Nachspülen mit Wasser auf ein genau bestimmtes Volum brachte. Von dieser Lösung, deren Gehalt an Phosphorsäure also genau bekannt war, wurde ein genau abgemessenes Volum einge- trocknet, der Rückstand gewogen, eingeäschert, der Gewichtsverlust als Casein berechnet und zuletzt die Menge des Kalkes durch Fällung mit Oxalsäure und Titration mit Chamäleon bestimmt. Abgesehen davon, dass bei Anwesenheit von Calciumcarbonaten und Phosphaten die Menge des Caseins durch Eimäscherung, selbst wenn der Glührückstand mit Ammoniumcarbonat behandelt wird, nicht genau bestimmt werden kann, entsteht bei diesem Verfahren ein (ganz zu vernachlässigender) Fehler dadurch, dass bei der wiederholten Prüfung der Caseinlésung gegen Wärme und Lab ein Theil der Lösung verloren gehen muss. Da ich indessen diese Prüfung stets. in der Weise ausführe, dass ich jedesmal 56 OLor HAMMARSTEN, nur ein paar Tropfen der Caseinlésung auf einem Uhrgläschen erhitze, resp. mit Lab gelinde erwärme, und da ich es nach einiger Uebung so weit gebracht habe, dass ich zu einer solchen Prüfung im Ganzen höch- stens */, Ce. der oft 150—200 Ce. betragenden Versuchsflüssigkeit ver- wende, muss der bei der Berechnung des Phosphorsäuregehaltes (wel- cher übrigens nie mehr als 0,1%, betrug) vielleicht entstehende Fehler nur ein sehr kleiner, gar nicht in Betracht kommender werden. Wenn ich sämmtliche zugesetzte Phosphorsäure als neutrales Calciumphosphat, Ca3P,Qs, berechnete, blieb doch ohne Ausnahme stets in den Casein- lösungen ein nicht unbedeutender Rest von Kalk übrig, welcher wahr- scheinlich theils als Carbonat und theils als Caseinverbindung m den Lösungen enthalten war. In der nun angegebenen Weise wurden die Lösungen von reinem Casein stets bereitet und deren Gehalt an Casein, Kalk und Phosphor- säure bestimmt. -Ich führe desshalb in dem Folgenden — gleichgültig. ob es um Verdünnungs- oder andere Versuche sich handelt — einfach die Zusammensetzung der Lösungen an. Die Verdünnungsversuche sind in ganz derselben Weise wie die entsprechenden Versuche mit Milch ausgeführt worden, und da sie alle übereinstimmende Resultate gegeben haben, ist es gewiss genügend, nur den folgenden Versuch anzuführen. Die Caseinlösung enthielt 3,705 °/, Casein, 0,112 °/, CaO und 0,054 °, Phos- phorsäure (P,0,). Von der Fermentlösung, F = !/,.., kamen auf je 10 Cc. Versuchs- flüssiekeit 2 Ce. Die Temperatur schwankte zwischen 36 und 57° C. Der Wasser- gehalt W bezieht sich auf die Versuchsflüssigkeit vor dem Fermentzusatze. Die Versuchsergebnisse waren folgende. Menge des zuge- setzten Wassers. Gerinnungszeit. 1. WE 0 Stund. 0 Min. 45 Sec. 2. NE PE oye ees re OS I ay GO 5 3 NN RUE EEE OS) 2 » 4 NN MER ER tre 0 » DE 5 Mi cae sos Se eee as a) ay 0» 6 Wb ee I NEE Seca mete Keine Gerinnung inner- 7 NS A Res re ee Te halb 24 Stunden. Zusatz von Wasser zu einer Lösung von Casein und Kalksalzen in Wasser übt also einen sehr mächtigen Einfluss auf die Gerinnung aus, wenn auch dieser Einfluss erst bei Zusatz von grösseren Wassermengen in schlagendster Weise zur Geltung gelangt. Durch Zusatz von einer genügenden Wassermenge ist es also sogar möglich, die Gerinnungs- fähigkeit einer Caseinlésung gänzlich zu vernichten, ohne dass dabei ir- Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 57 gend ein Stoff aus der Lösung entfernt oder die Relation zwischen Ca- sein und Kalksalzen geändert wird, und es ist also leicht ersichtlich, dass das erste, von ScaminT gegen die gerinnungsvermittelnde Wirkung der Kalksalze angeführte Argument von keiner Bedeutung sein kann. Bei der Dialyse gehen nämlich nicht nur Erdphosphate und — bei An- wendung von dem Scumipr’schen geleimten Papiere — Casein in die Diffusate über, sondern es geht auch umgekehrt Wasser in die Milch über und die Dialyse wirkt also wie eine starke Verdiinnung mit Wasser. In der That war auch in dem von Scumipr angeführten Versuche nach 30-stiindiger Dialyse die Menge des Eiweisses fast auf die Hälfte und die Menge der Erdphosphate fast auf ein Viertel der urspriinglichen Mengen herabgesunken, und diese Versuche von Scumipt beweisen also ear nichts gegen die gerinnungsvermittelnde Wirkung der Kalksalze. Eine andere Beobachtung Scaminrs, derzufolge die, nach Entfer- nung aller léslichen Salze durch Dialyse, während der Umwandlung der Milch aus einer gegen die Labwirkung sehr empfindlichen in eine nicht mehr coagulirbare Flüssigkeit getrennt gesammelten und concentrirten Diffusate, welche nur eine geringe Menge der Erdphosphatverbindungen aber auch keine Alkalisalze enthalten, unwirksam sein sollen, beweist ebenfalls gar nichts gegen die Bedeutung der Kalksalze für die Gerin- nung. Wenn man das Casein in Kalkwasser löst und mit sehr ver- dünnter Phosphorsäure neutralisirt, wird man nämlich sogleich finden, dass nicht nur die Anwesenheit von Erdphosphaten überhaupt sondern vielmehr die Anwesenheit von einer nicht zu kleinen Menge dieser Salze, em für die Gerinnung nothwendiges Bedingniss ist, und wenn man des oben bezüglich der Wirkung von Verdünnung mit Wasser Ge- sagten sich erinnert, ist es leicht verständlich, warum der durch Dia- lyse wasserreicher und bedeutend caseinärmer gewordenen Milch nicht durch weiteres Verdünnen mit den zwar concentrirten, aber doch nur eine geringe Menge der Erdphosphatverbindungen enthaltenden Diffusa- ten die Gerinnungsfähigkeit wiedergegeben werden konnte. Gegen eine gerinnungsvermittelnde Wirkung der Kalksalze spricht vielmehr die Angabe Scumiprs, dass die Wirksamkeit der aus saurer Milch erhaltenen Diffusate sich noch erhalten soll, wenn die Erdphos- phatverbindungen durch Kochen mit Alkohol gefällt und die Filtrate im Wasserbade bis zur vollständigen Entfernung des Alkohols eingeengt werden. Es ist sehr zu bedauern, dass Scumipt es nicht für nöthig er- achtet hat, diese Behauptung durch einen Versuch oder irgend einige Detailangaben zu beweisen, und es ist dies um so mehr zu bedauern, 3 Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 8 58 Oror HAMMARSTEN, als es mir trotz mehrmals wiederholter Versuche noch nie gelungen ist, diese Angaben von Scumipr zu bestätigen. Scumipr sagt nur, dass er die aus saurer Milch erhaltenen Diffusate durch Kochen mit Alkohol gefällt und die Filtrate im Wasserbade bis zur vollständigen Entfernung des Alkohols verdunstet hatte, aber er spricht gar nicht von einer Neutralisation in diesem Falle. Es ist nun offenbar, dass ohne eine genaue Neutralisation der Diffusate diese Ver- suche ganz werthlos sind, und ich kann also gar nicht glauben, dass Scumipr die Neutralisation unterlassen habe. Im Gegentheil will ich ge- rade von der Voraussetzung ausgehen, dass Scumipt die Diffusate wirk- lich neutralisirt hat; aber auch in diesem Falle entsteht die wichtige Frage, wann die Neutralisation ausgeführt wurde. Hat Schmipr die Dif- fusate vor dem Fällen mit Alkohol, resp. vor dem Verdunsten des letz- teren, oder erst nach dem Verdunsten des Alkohols neutralisirt, und hat er im ersteren Falle auch die Reaction der vom Alkohol befreiten concen- trirten Lösung geprüft, resp. nöthigenfalls corrigirt? Es wäre sehr wich- tig dies zu wissen, denn eine vor dem Fällen mit Alkohol oder vor dem Verdunsten des letzteren stattfindende Neutralisation ist nicht genügend. Es ist mir nämlich mehrmals begegnet, dass die, vor dem Fällen mit Alkohol, mit Alkali zu amphoterer Reaction versetzte Flüssigkeit während der Verdunstung des Alkohols wieder eine saure Reaction angenommen hatte, und in diesem Falle gerann auch das Gemisch von concentrirtem Diffusat und Caseinlösung') leicht, bisweilen sogar ohne Labzusatz. Wenn ich dagegen die vom Alkohol befreite, concentrirte Flüssigkeit erst wiederum neutralisirt hatte, erwies sie sich auch als ganz wirkungslos. Uebrigens sagt Scumipt zwar, dass er die Erdphosphatverbindun- gen durch Kochen mit Alkohol ausgefällt hat, aber es folgt daraus noch nicht, dass er dadurch auch allen Kalk ausgefällt hätte. Mir ist es wenigstens nicht gelungen, durch Erhitzen zum Kochen mit dem 10- fachen Vol. 97-procentigen Alkohols alle Kalkerde zu entfernen. Nach der Filtration und dem Verjagen des Alkohols konnte ich nämlich stets Spuren von Kalk nachweisen, was vielleicht daher rührte, dass die Dif- fusate neben phosphorsaurem auch in Alkohol, besonders in heissem, *) Zu diesen Versuchen habe ich im Allgemeinen nicht durch Dialyse gerin- nungsunfähig gewordene Milch, sondern — um reinere Resultate zu erhalten — mög- lichst neutrale Lösungen von Cascinnatron verwendet. In jedem Versuche überzeugte ich mich dabei, vor dem Fällen mit Alkohol, von der Fähigkeit der neutralisirten Diffusate, mit diesen Caseinlisungen schön mit Lab gerinnende Gemische zu geben. Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 59 löslichen milchsauren Kalk enthielten. Es ist möglich, dass die Diffusate unter verschiedenen Verhältnissen eine verschiedene Menge von milch- saurem Kalk enthalten können, und da, wie ich durch besondere Ver- suche ermittelt habe, der gährungsmilchsaure Kalk eine entschieden ge- rinnungsvermittelnde Wirkung ausüben kann, muss man bei diesen Ver- suchen die Aufmerksamkeit nicht nur auf die Erdphosphate sondern auch auf den etwa vorhandenen milchsauren Kalk richten. In meinen Versuchen war indessen die in den Filtraten zurückgebliebene Kalk- menge eine so geringe, dass die erst neutralisirten, dann mit Alkohol gefällten, darauf filtrirten, concentrirten und nöthigenfalls wiederum neu- tralisirten Diffusate gegenüber der Labgerinnung als ganz unwirksam sich erwiesen. Wie aus dem Obigen ersichtlich ist, wird es also, wegen des Man- gels an detaillirten Angaben in Scumiprs Abhandlung, kaum möglich, den Werth seiner Angabe zu beurtheilen. Da ich aber, wenn ich nur für eine neutrale Reaction und eine Ausfällung der Kalksalze bis auf verschwindend kleine Spuren Sorge getragen hatte, in keinem einzi- gen Versuche ein nach dem Fällen mit Alkohol gegenüber der Labwir- kung noch wirksames Filtrat erhalten habe, kann ich auch dieser An- gabe Scumipts keine Beweiskraft gegenüber der von mir festgestellten, gerinnungsvermittelnden Wirkung der Kalksalze zumessen. Dagegen werden die übrigen Angaben Schamiprs erst dann leicht erklärlich, wenn man von der gerinnungsvermittelnden Wirkung der Kalksalze ausgeht. Dass (vergl. Scumipr pag. 41) sowohl die coagulable als die dieser Eigenschaft durch Dialyse beraubte Milch bei qualitativer Untersuchung ziemlich beträchtliche Mengen von Erdphosphaten ent- hielt, lässt sich — abgesehen davon, dass in dem von SCHMIDT ange- führten Versuche die Menge der Erdphosphate, wie die quantitative Be- stimmung zeigte, durch Dialyse auf ein Viertel der ursprünglichen Menge herabgesunken war — leicht, wie schon oben gezeigt wurde, durch die in Folge der Dialyse stattgefundene Verdünnung mit Wasser erklären. Die Gerinnungsunfähigkeit trotz der Anwesenheit von Erdphosphaten hängt nämlich von dem geringen Gehalte der dialysirten Milch an sol- chen Salzen wie auch von dem kleinen Casein- und dem grossen Wasser- gehalte derselben ab. Dass die Gerinnungsfähigkeit des mit Essigsäure gefällten Caseins erst durch ein mehrere Male wiederholtes Ausfällen und Wiederauflösen verloren geht, steht in vorzüglicher Uebereinstimmung mit der 'That- 60 OLor HAMMARSTEN, sache, dass die Erdphosphate erst durch wiederholtes Ausfällen des Ca- seins entfernt werden können. Auch die unzweifelhaft sehr auffallende Beobachtung Scripts, dass nur die während der Dialyse sauer gewordenen Diffusate gerinnungs- vermittelnd wirken sollen, lässt sich sehr schön mit der gerinnungsver- mittelnden Wirkung der Kalksalze vereinbaren. Wenn die Milch wäh- rend der Dialyse sauer wird, muss nämlich eine reichliche Menge von Erdphosphaten nicht nur aus der Verbindung mit dem Casein freige- macht werden sondern auch in die Diffusate übergehen können. Hierzu kommt noch der sehr wichtige Umstand, dass das Sauerwerden der Milch während der Dialyse in Scumiprs Versuchen nur bei Anwendung von Pergamentpapier stattfand. Durch solches Papier diffundirt nämlich be- deutend weniger Eiweiss als durch geleimtes Papier, und da das in die Diffusate übergegangene Eiweiss bei der Concentration der Diffusate gerinnt und dabei die Erdphosphate mit niederreisst, müssen auch die mit Leimpapier erhaltenen, eiweissreichen Diffusate nach der Concentra- tion bedeutend ärmer an Erdphosphaten als die mit Pergamentpapier erhaltenen werden. Dem ist auch so, und die Menge der von Scumipt in dem concentrirten, filtrirten Diffusate von während der Dialyse sauer gewordenen Milch gefundenen Erdphosphate war etwa 4 Mal so gross wie die, welche von ihm in dem mit Leimpapier, von der während der Dialyse nicht sauer "gewordenen Milch, erhaltenen Diffusate gefunden wurde. Es ist also leicht begreiflich, warum gerade die während der Dialyse sauer gewordene Milch die wirksamen Diffusate liefert, und es ist ebenso leicht begreiflich, warum weder eine nachträgliche Säuerung etwas nützen noch die Wärme den gerinnungsvermittelnden Stoff ver- nichten kann. Die Angaben von ALEXANDER ScHmipr sind also nicht mehr dunkel sondern im Gegentheil leicht verständlich. Mit der von mir bewiesenen gerinnungsvermittelnden Wirkung der Erdphosphate stehen sie nicht nur nicht im Widerspruche sondern vielmehr im besten Einklange, und diese Wirkung der Kalksalze muss ich also fortwährend als eine ganz sicher festgestellte Thatsache betrachten. Für die Gerinnung des Caseins mit Lab ist also, abgesehen von dem Casein und dem Fermente, die Anwesenheit von einer genügenden Menge Calciumphosphat ein nothwendiges Bedingniss, wobei doch nicht zu übersehen ist, dass die Phosphorsäure auch durch andere Säuren, wie Schwefelsäure oder Kohlensäure, und der Kalk durch andere alkalische Erden, wie Baryum, Strontium und Magnesium ersetzt werden kann. Die Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 61 Bedeutung der Erdsalze fiir die Gerinnung liegt, wie ich schon in emer früheren Abhandlung behauptet habe, nicht darin, dass sie die chemische Wirkung des Ferments vermitteln, wenn sie auch nicht ohne Einfluss auf die fermentative Umsetzung selbst sind, sondern darin, dass die Ausscheidung eines Gerinnsels erst durch sie bedingt wird. Man muss nämlich bei der Casein- wie bei der Fibrinogengerinnung scharf zwischen der durch Fermentwirkung vermittelten, chemischen Umwandlung des Gerinnungssubstrates (des Caseins, resp. des Fibrinogens) und dem Auf- treten eines Gerinnsels in der Fliissigkeit unterscheiden. Die chemische Umsetzung des Gerinnungssubstrates kann sehr wohl stattfinden, ohne dass sie durch eine Gerinnung oder irgend eine andere sichtbare Ver- änderung der Versuchsflüssigkeit sich kund giebt, und die Caseingerin- nung mit Lab ist besonders dazu geeignet, dies zu zeigen. Man kann nämlich zeigen, einerseits, dass die durch Lab vermittelte, chemische Umsetzung des Caseins auch bei vollständiger Abwesenheit von Kalk- salzen und ohne irgend eine sichtbare Veränderung der Flüssigkeit von Statten gehen kann, und andererseits, dass die Ausscheidung des fer- mentativen Umwandlungsproduktes, also die Gerinnung der Flüssigkeit, durch die Unfähigkeit des Käses das Calciumphosphat zu lösen, resp. von dem letzteren in Lösung gehalten zu werden, bedingt ist. Um das von mir zu diesem Zwecke gewöhnlichenfalls eingeschlagene Verfahren dem Leser leicht verständlich zu machen, scheint es mir am besten zu sein, hier einen Versuch anzuführen. Ich will dabei nur die Bemerkung vorausschicken, dass es bei dem Wiederholen von diesem Versuche nicht nothwendig ist, stets mit Lösungen von den hier nur beispielsweise an- geführten Concentrationen zu arbeiten. Ich habe mehrmals ähnliche Versuche mit Lösungen von anderem Chlorcalcium- und Natriumphos- phatgehalte ausgeführt. Von einer Natriumphosphatlösung, welche 0,55%, Na, HPO, enthielt, wurden 50 Ce. abgemessen und darin 6 Gm. bei 100° C. getrockneten, reinen Caseins gelöst. Von dieser Lösung wurden 2 Proben auf je 20 Ce. abgemessen und die eine a mit 1 Ce. Fermentlésung, F = ‘50; versetzt. Darauf wurden beide Proben in einem Wasserbade auf 37° C. erwärmt. Da nach Verlauf von einer halben Stunde in keiner Probe eine sichtbare Veränderung stattgefunden hatte, wurden beide Proben herausgehoben und die Probe a, um das Ferment zu zerstören, gekocht. Die andere Probe b wurde auch der Controle halber gekocht und da- rauf mit 1 Ce. derselben aber vorher gekochten Fermentlösung versetzt. Nach dem vollständigen Erkalten wurden beide Proben mit je 20 Ce. 62 OLor HAMMARSTEN, einer Chlorcaleiumlösung von 0,4%, CaCl, versetzt. Dabei konnte die Pobe b allmählich mit der ganzen Menge CaCl,-lésung versetzt wer- den, ohne dass ein bleibender Niederschlag entstand; es wurde wie ge- wöhnlich eine weisse Flüssigkeit von dem Aussehen der abgerahmten Milch erhalten. In der Probe a dagegen, welche der Wirknng des Fer- mentes ausgesetzt worden war, entstand schon nach Zusatz von nur wenig CaCl,-lésung ein bleibender Niederschlag und nach Zusatz von 20 Ce. war das Ganze in einen dicken Brei von zerrührtem Käse verwandelt. Dieser Versuch lehrt also, dass trotz der Abwesenheit von Kalk- salzen in der Probe «a eine fermentative Umwandlung des Caseins in Käse (Caseum) in dieser Probe stattgefunden hatte, und das Auftreten der Gerinnung erst nach dem Zusatze von CaCl, rührte daher, dass das in Natriumphosphat lösliche, in Calciumphosphat dagegen unlösliche oder wenigstens schwerlösliche Produkt der fermentativen Umwandlung des Caseins (der Käse) durch Zusatz von CaCl, seines Lösungsmittels be- raubt wurde. Die Rolle der Erdphosphate ist also hauptsächlich die, das Auftreten eines Gerinnsels zu ermöglichen; aber wenn die Kalksalze auch kein nothwendiges Bedingniss für die chemische Umsetzung des Caseins darstellen, werden wir doch später finden, dass sie nicht nur auf die Ausscheidung des Käses sondern auch auf den fermentativen Vorgang selbst einen mächtigen Einfluss ausüben können. Der Käse unterscheidet sich von dem ‚Casein nicht nur durch die Unfähigkeit grössere Mengen von Calciumphosphat in Lösung zu hal- ten, resp. von demselben gelöst zu werden, sondern auch — wenigstens gilt dies von dem unter gewöhnlichen Versuchsbedingungen erhaltenen Käse — durch eine im Allgemeinen geringere Löslichkeit. Nachdem wir nun oben die Unabhängigkeit der chemischen Umsetzung von der An- wesenheit von Kalksalzen kennen gelernt haben, kann man also fragen, ob es doch nicht möglich sein würde, eine auch bei Abwesenheit von Kalksalzen gerinnende Caseinlésung zu bereiten. Wenn nämlich der Käse auch in Alkalien schwerlöslicher als das Casein ist, muss wohl wahrschemlich die für die Lösung des Caseins eben genügende, kleinste Alkalimenge eine für die Lösung der entsprechenden Menge Käse un- genügende sein, und dementsprechend würde auch eine mit möglichst wenig Alkali bereitete Caseinlösung durch Lab gefällt werden können. Um über diese Frage zu entscheiden, habe ich einige Versuche angestellt, aber trotzdem, dass ich zu der Auflösung des Caseins so wenig Alkali verwendete, dass die Lösungen eine entschieden saure Re- action besassen, und trotzdem, dass ich diese Lösungen in einigen Fällen Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 63 sogar durch Dialyse noch weiter reinigte, ist es mir noch nicht gelungen, eine Lésung von reinem Casein in méglichst wenig Alkali durch Lab zu coaguliren. Für die Erklärung dieses Versuchsergebnisses bieten sich offenbar mehrere Möglichkeiten dar; aber ich habe noch nicht Zeit gehabt, diese Frage zum Gegenstande einer ausführlichen Untersuchung zu machen, und die Zahl der von mir bisher ausgeführten Versuche ist übrigens keine so grosse, dass ich es wagen sollte, die Gerinnungsfähig- keit der mit möglichst wenig Alkali bereiteten Caseinlésungen gänzlich in Abrede zu stellen. Es wird, als etwas für die Fermente Charakteristisches, oft ange- geben, dass sogar fast verschwindend kleine Mengen von ihnen unge- mein grosse Mengen eines anderen Stoffes chemisch umsetzen können, und auch in dieser Hinsicht sind die Versuche mit Casein und Lab sehr belehrend. Ich will dies mit einem Beispiele zeigen. Von dem oft er- wähnten Glycerinextracte, welches 0,25°/) mit dem 10-fachen Volumen 97-procentigen Alkohols fällbare Substanz enthielt, wurden 4 Ce. mit Alkohol gefällt, der Niederschlag rasch auf ein Filtrum gebracht, mit Alkohol nachgewaschen, ausgepresst und zuletzt in ‘100 Cc. Wasser ge- löst. Von dieser Lösung, welche also höchstens 0,010°/, feste Stoffe ent- hielt, wurde 1 Ce. mit 99 Ce. Wasser verdünnt und also eine neue Lö- sung, mit einem Gehalte von höchstens 0,0001°/, festen Stoffen, erhalten. Von dieser Lösung wurden 2 Ce. mit 20 Ce. einer in der Wärme allein nicht gerinnenden Caseincalciumphosphatlésung, mit einem Gehalte von 4,2°/, Casein, gemischt und im Wasserbade auf 37,5 —38° C. erwärmt. Nach Verlaufvon etwa 1 St. 15 Min. war das Gemisch so vollständig geronnen, dass in den klaren Molken kein unverändertes Casein nachzuweisen war. Die zu dem Gerinnungsversuche verwendete Fermentlösung ent- hielt nach dem Obigen höchstens 0,0001°/) feste Stoffe, und die absolute Menge von festen Stoffen in den zu dem Versuche verwendeten 2 Cc. betrug also 0,000002 Gm. Die Caseinlösung enthielt 4,2°/) Casein und die absolute Meuge Casein in den zu dem Versuche verwendeten 20 Ce. Ca- seinlösung war also 0,840 Gm. In diesem Falle wurden also durch 1 Gewichtstheil Lab nicht weniger wie 420000 Gewichtstheile Casein coa- gulirt. Nun ist aber zu bedenken, dass der mit Alkohol in dem Gly- cerinextracte erzeugte Niederschlag nicht nur das Labferment, sondern auch Pepsin und Eiweiss enthielt; und es kann also wahrscheinlich höchstens nur die Hälfte von dem mit Alkohol erzeugten Niederschlage als Lab berechnet werden. Unter dieser Voraussetzung würden also 800000 Gewichtstheile Casein von 1 Gewichtstheil Lab coagulirt werden 64 OLor HAMMARSTEN, können, und doch ist, wie ich glaube, die Grenze damit noch nicht er- reicht worden. Ich habe schon behauptet, dass die Kalksalze nicht nur auf die Ausscheidung des Käses sondern auch auf den fermentativen Vorgang selbst einwirken können, und diese letztere Wirkung giebt sich in schla- gender Weise kund durch eine ausserordentlich grosse Beschleunigung der Gerinnung. Als Belege für diese Behauptung will ich hier einige Versuche anführen. Zu diesen Versuchen bereitete ich mir eine Reihe von CaCl,-lésun- gen verschiedener aber genau bekannter Stärke, setzte von diesen Lö- sungen der Milch, resp. der Caseinlösung genau abgemessene Mengen zu und verdünnte dann, wenn nöthig, mit so viel Wasser, dass alle Pro- ben, mit Ausnahme von dem ungleichen Chlorcalciumgehalte, durchaus dieselbe Zusammensetzung hatten. Da die Gerinnung mit Lab nach ei- nem passenden Chlorcaleiumzusatze schon bei Zimmerwärme sehr rasch von Statten geht, wurden die Proben weder vor noch nach dem Lab- zusatze erwärmt, und die Versuche wurden also bei Zimmerwärme aus- geführt. Als Controle diente eine zweite Reihe von in derselben Weise angeordneten Proben ohne Fermentzusatz. Die Angaben über den Pro- centgehalt an CaCl, beziehen sich auf die Versuchsflüssigkeit vor dem Fermentzusatze. In Bezug auf die Bestimmung der Menge des Caseins und der Erdphosphate in der Milch, resp. der Caseinlösung, wie in Be- zug auf die Beschaffenheit der Fermentlösungen ete., gilt das bei den oben angeführten Versuchen schon Gesagte. Ich führe hier zuerst ei- nen mit Kuhmilch ausgeführten Versuch an. Die Milch enthielt 2,53°/, Casein und 0,345°/, unlösliche Salze. Die durch Zu- satz von CaCl,-lésung und Wasser in jeder Probe stattgefundene Verdünnung der Milch mit Wasser war: W = 1}. Von der Fermentlösung, F = 4/5), kam auf je 10 Ce. Versuchsflüssigkeit nur 1 Ce. Die Temperatur war während der ersten 2 Stunden ziemlich constant 14° C., stieg aber während der folgenden 5 Stunden auf 17° C. und fiel wiederum während der nächsten 2 Stunden auf 15° C. herab. Am folgenden Tage, nach Verlauf von 24 Stunden, war die Zimmertemperatur 13,5° C. Gehalt der Versuchsflüssigkeit Gerinnungszeit. an CaCl,. 1. 0500000 CO Nach 24 Stunden keine Gerinnung | Reaction amphoter 2% 0,010 » DREHEN Nach 24 Stunden keine Gerinnung Saber überwieg. sauer. 3% 0,020 » DE Gerinnung nach 8 Stund. 30 Min. (Reaction amphoter). 4. 0,050 » ey oe Bota » SNA Oe 5) 46 » bi. 0,100 » DATE » D On 5 4 » 6. 0,500 » DEREN TE » Da) ÿ 9 Zur KENNTNISS DES CASEÏNS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 65 Us oO, Yh, ACACIS rn Gerinnung nach 0 Stund. 3 Min. 8. 5,000 » Dare rg ee » » 0 » SO 9. 10,000 » DER ee es » De NO 202» In keiner der Controleproben war nach Verlauf von 24 Stunden eine Germ- nung sichtbar. Der nun angeführte Versuch zeigt also m schlagendster Weise die eerinnungsbeschleunigende Wirkung des Chlorcalctums und er lehrt wei- ter, dass diese Wirkung nur bis zu einem gewissen Grade mit der Menge des zugesetzten Chlorcaleiums zunimmt, um von da ab wieder abzuneh- men. Das Optimum lag in diesem Versuche bei etwa 0,5 °/) CaCL. Die gerinnungsbeschleunigende Wirkung des Chlorcaleiums tritt auch bei Anwendung von reinen Caseinlésungen sehr shön hervor, und um dies zu zeigen, führe ich hier noch 2 Versuche mit einer Lösung von reinem Casein an. Die Caseinlösung enthielt 2,86°/, Casein, 0,164°/, Ca,P,0, und 0,054°/, CaO. Sie gerann nicht in der Wärme allein sondern erst nach Zusatz von Lab. Die durch Zusatz von CaCl,-lôsung und Wasser in jeder Probe stattgefundene Verdünnung der Caseinlösung mit Wasser war: W = !/,.. Von der Fermentlösung, F = 4/59), kam auf je 10 Ce. der Versuchsflüssiskeit 1 Ce. Die Temperatur in den Versuchsflüssig- keiten schwankte während der 4 ersten Stunden nur zwischen 15° C. und 16,5° €. Gehalt der Versuchsflüssigkeit Gerinnungszeit. an CaCl. We 0,000 ©}, CaCl, ........... Gerinnung nach 3 Stund. 40 Min. 2. 0,010 » DE Ran: » DEZ 25) 42 » 3: 0,020 » D NP RAR » » 0 » 10 » 4. 0,040 » » Ra ANDRE ae » » 0 » 6.» D: 0,080 » » ae » 0) » ARS 6. 0,160 » » PE Bor » De (DES) Su) ‘te 0,320 » DENN: » Dye Oe ey) Al) 8. 0,640 » DEM » DO A) 6 » 30 See. 9): 1,280 » a ae » ye OT > WS) 04) 10. 2,560 » Deere nue » D DOMED ES) th? 5.0008 Dhaene TERRE » DI EDEN Sn Da die reinen Caseinlésungen stets weit rascher als die Milch mit Lab gerinnen, wird der Unterschied zwischen der chlorcaleiumfreien Probe und den chlorealeiumhaltigen nicht so gross wie in dem vorigen Versuche mit Milch, aber nichtsdestoweniger ist auch in diesem Versuche der Unterschied so ausserordentlich gross, dass, während die chlorcal- ciumfreie Probe Nr. 1 erst nach 3 St. 40 Min. gerann, diejenige Probe dagegen, welche 0,160, CaCl, enthielt, schon innerhalb 3 Minuten ge- ronnen war. Auch in diesem Falle zeigte es sich also, dass die Wir- Nova Acta Reg. Soc. Se. Ups. Ser. III. 9 66 OLor HAMMARSTEN, kung des Chlorcalciums nur zu einem gewissen Grade mit steigenden Chlorcalciummengen zunimmt und von da ab wieder abnimmt. Diese Wirkung des Chlorcaleiums macht sich noch geltend bei sehr grosser Verdünnung der Caseinlösungen mit Wasser, und es ist sogar möglich, die schädliche Einwirkung von Verdünnung mit Wasser durch Zusatz von CaCl, gänzlich aufzuheben. Folgender Versuch wird dies zeigen. Dieselbe Caseinlösung wie zu dem vorigen Versuche aber mit so viel CaCl,- lösung und Wasser verdünnt, dass in jeder Probe der Zusatz von Wasser, W = 7, war. Von der Fermentlösung, F = Y/,,,, kamen auf je 10 Ce. Versuchsflüssigkeit 2 Ce. Die Temperatur der Versuchsflüssigkeiten schwankte während der ersten 6 Stun- den zwischen 17 und 18° ©. Am folgenden Tage schwankte die Temperatur in der noch nicht geronnenen Probe, 1, zwischen 17 und 15° ©. Nur die Probe 2 wurde erwärmt. Gehalt der Versuchsflüssigkeit Gerinnungszeit. an Call,. 1% 00 U BO ra Keine Gerinnung bei Zimmerwärme innerhalb 48 St. 2» 0,000 » a LER Keine Gerinnung bei 38—40° C. innerhalb 48 St. 3: 0,010 » » ...... Keine Gerinnung bei Zimmerwärme innerhalb 48 St. 4. 0,020 » De Keine Gerinnung binnen 6St. Gerinnung während der Nacht. 5. 0,040 » Meals A a aise Gerinnung nach 1 Stund. 40 Min. 6. 0,080 » D RER Tee PR Ce ae » RSR OS HI) 30) See! Le 0,160 » Di Mak Acosbdoupsbosaustocdostouoe » » 0 » 1 » 8. 0, 320 » D). - obossedapoonscooosngadononsods » » 0 » 1 » 9? 0,640 » » » » 0 » 3 » 10. 1,280 » » » » 0 » ily Ile 2,560 » » M EE CPS ES » Du) » ay) 115 12. 5,000 » Deena RS sn er Le cers techs » yy dl » 30 » In diesem Versuche trat also die gerinnungsbeschleunigende Wir- kung des Chlorcaleiums in schönster Weise hervor, und die Gerinnung wurde sogar überhaupt erst durch Zusatz von CaCl, ermöglicht. Dass es in diesem Versuche ebenso wenig wie in dem vorigen und den übri- gen von mir angestellten nur um eine blosse Ausfällung des unverän- derten Caseins durch das CaCl, sich handelte, zeigten die Controlever- suche. Da, wie aus diesem Versuche hervorgeht, die schädliche Wir- kung von Verdünnung mit Wasser durch Zusatz von einem Kalksalze wieder aufgehoben werden kann, dürfte es wohl erlaubt sein, anzuneh- men, dass das Ausbleiben der Gerinnung nach stärkerer Verdünnung der Milch, resp. der Caseinlösung, mit Wasser wenigstens zum Theil von der dadurch herbeigeführten Verminderung des Gehaltes an Kalk- salzen herrühre. Wie in dem vorigen Versuche lag auch in diesem das Optimum für das CaCl, bei etwa 0,2°/,, und wie in allen anderen von mir ange- Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 67 ‘stellten Versuchen mit diesem Salze trat auch in diesem eine mit wach- senden Mengen des Salzes erst rasch ansteigende und dann wieder ab- nehmende gerinnungsbeschleunigende Wirkung auf. Diese Wirkung des Chlorcaleiums ist übrigens von Interesse auch wegen der Analogie, welche "wie in anderen Hinsichten so auch in dieser zwischen der Casein- und der Fibrmogengerinnung besteht. Wie bei der Caseingerinnung nimmt nämlich auch bei der Gerinnung des Fibrinogens — wie ich dies schon andererorts gezeigt habe — die Germnungsgeschwindigkeit mit steigen- den Chlorcaleiummengen bis zu einem gewissen Grade zu, um von da ab mit weiter gesteigerten Mengen stetig abzunehmen. Da die Wirkung des Chlorcaleiums auf die Caseingerinnung eine constante, leicht zu bestäti- gende, ist, halte ich es nicht für nöthig, weitere Versuche hier anzu- führen. Wenn also bezüglich der Wirkung von Ca Cl, eine grosse Uberein- stimmung zwischen der Casein- und der Fibrinogengerinnung obwaltet, soll dagegen nach ALEXANDER Scumipr in Bezug auf das Verhalten zu Alkalisalzen ein grosser Unterschied zwischen den beiden Processen be- stehen. Während nämlich die Alkalisalze, nach Scumiprs Ansicht, noth- wendige Bedingungen für die s. g. Fasertoffgerinnung (die Gerinnung des Fibrinogens) darstellen, sollen sie dagegen für die Gerinnung des Caseins ein Hinderniss abgeben. Auf die Frage, m wie weit die neutralen Alkalisalze ein nothwen- diges Bedingniss für die Fibrmogengerinnung darstellen, werde ich hoffent- lich in einer anderen Abhandlung ausführlicher eingehen können, und ich will desshalb hier nur die von Scamipr für die hemmende Wirkung der neutralen Alkalisalze auf die Caseingermnung beigebrachten Beweise etwas näher ins Auge fassen. Die von Scuumr angeführten Beweise sind folgende. Erstens hatte er gefunden, dass die Gerinnungsfähigkeit der Milch durch das Entfernen sämmtlicher Alkalisalze mittelst Dialyse eine Steigerung erfährt, während umgekehrt Zusatz von den concentrirten Diffusaten die Gerinnung ver- zögert oder gänzlich verhindert, und er hatte weiter auch beobachtet, dass Zusatz von einer concentrirten Kochsalzlösung in derselben Weise wie Zusatz von den Diffusaten wirkte. Ohne dass ich damit eme hemmende Wirkung der neutralen Alkali- salze auf die Caseingerinnung in Abrede stellen will, muss ich gestehen, dass ich diese Angaben von ALEXANDER Scumipr unmöglich als Beweise gelten lassen kann. Dass die Milch durch das Entfernen der löslichen Salze eine gesteigerte Gerinnungsfähigkeit erlangen kann, beweist näm- 68 OLor HAMMARSTEN, lich nicht, dass die auf die Fibrmogengerinnung vortheilhaft emwirkenden neutralen Alkalisalze eine hemmende Wirkung auf die Caseingerinnung ausüben, denn dieser an sich gewiss richtigen Beobachtung kann auch eine ganz andere Erklärung gegeben werden. Schon in meiner ersten Caseinabhandlung habe ich nämlich bei Besprechung derjenigen Umstände, welche einen Einfluss auf die Caseingerinnung ausüben können, die Ge- genwart von gewissen Salzen als ein die Gerinnung störendes Moment hervorgehoben, und ich bezeichnete dabei das auch auf die Fibrinogen- gerinnung nachtheilig emwirkende Alkaliphosphat als das — unter den von mir untersuchten Salzen — am schädlichsten wirkende. Ich fand sogar, dass schon eine geringe Menge eines amphoter reagirenden Ge- misches von neutralem und saurem Alkaliphosphat die Gerinnung be- deutend verzögern oder sogar verhindern kann; und da die Milch den sang und gäben Vorstellungen gemäss auch Alkaliphosphate enthält, muss sie, selbst wenn sie keine neutralen Alkalisalze enthielte, nach dem Ent- fernen der Alkaliphosphate durch Dialyse eine gesteigerte Germnungslähig- keit erlangen. Ob die Entfernung der neutralen, auf die Fibrinogengerin- nung vortheilhaft einwirkenden Alkalisalze auch zum Theil die gesteigerte Gerimnungsfähigkeit der Milch bedingt habe, bleibt also durch die Dialyse- versuche ganz unentschieden. Dass ein Zusatz von den concentrirten Diffusaten die Gerinnung verzögerte oder gänzlich verhinderte, kann ich ebenso wenig als einen 3eweis für eine gerinnungshemmende Wirkung der neutralen Alkalisalze gelten lassen. Abgesehen von dem Gehalte der Diffusate an Phosphaten muss nämlich schon die bei dem Zusatze von Diffusaten unvermeidliche Verdünnung der Milch an sich eme hemmende Wirkung entfalten, und Scumipr hat es gänzlich unterlassen, die durch die Verdiinnung allein hervorgebrachte hemmende Wirkung durch Controleversuche gesondert zu bestimmen. Es bleibt also ganz unentschieden, in wie weit in SCHMIDTS Versuchen die gerinnungshemmende Wirkung der Diffusatzusätze durch die Salze oder durch die Verdünnung hervorgebracht worden set. Die Beobachtung oO) Gerinnung verzögerte, während Zusatz von Milchzuckerlösung ohne Wir- dass Zusatz von concentrirter Kochsalzlösung die kung blieb, ist leider auch kein bindender Beweis, da jede Angabe über die Menge der zugesetzten Kochsalzlösung fehlt und es also nicht möglich ist zu sagen, ob das Salz oder die Verdünnung die hemmende Wirkung hervorgebracht habe. Uebrigens ist nicht zu übersehen, dass der Versuch D fe) 1 mit concentrirter Kochsalzlösung am wenigsten geeignet ist, einen wesent- lichen Unterschied zwischen der Casein- und der Fibrinogengermnung zu Zur KENNTNISS DES CASEÏNS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 69 beweisen; denn wenn es auch möglich ist, durch Zusatz von concentrirter Kochsalzlösung die Caseingermnung zu verzögern oder zu verhindern, darf man doch nicht vergessen, dass auch die Fibrinogengerinnung mit der grössten Leichtigkeit durch concentrirte Kochsalzlösung aufgehoben werden kann. Wenn man sich nun weiter erinnert, dass es leicht gelingt mittelst der Kochsalzmethode Caseinlösungen darzustellen, welche trotz der Verun- reinigung mit Na Cl sogar noch rascher als die Milch mit Lab gerinnen, so muss es etwas schwierig werden, an eine stark gerinnungshemmende Wirkung dieses Salzes zu glauben. Ich habe es desshalb auch für wich- tig gehalten, die Wirkung der neutralen Alkalisalze auf die Caseingerin- nung zum Gegenstande einer besonderen Untersuchung zu machen, und obwohl ich mit mehreren Salzen Versuche angestellt habe, bin ich doch nur mit dem NaCl und dem Ka CI einigermaassen fertig, wesshalb ich auch nur über die Wirkung dieser Salze hier berichten kann. Meine mit diesen Salzen ausgeführten Versuche sprechen nun in der That nicht für einen grossen Unterschied zwischen der Casein- und der Fibrimogengermnung, sondern sie zeigen im Gegentheil, dass auch in Bezug auf die Wirkung der Neutralsalze eine gewisse Übereinstimmung zwischen den beiden Processen obwaltet. So wie das Kochsalz je nach der Versuchsanordnung befördernd oder hemmend auf die Fibrinogen- gerinnung virken kann, ebenso wirkt es nämlich auch auf die Casein- gerinnung nach Umständen entweder befördernd oder hemmend ein, und es ist sogar möglich eme solche Versuchsanordnung zu treffen, dass die Caseingerinnung erst nach Zusatz von Na Cl oder Ka Cl von Statten geht. Da die Chloralkalien also, wie bei der Fibrinogengerinnung so auch bei der Gerinnung des Caseins, je nach der Versuchsanordnung einen wechselnden, sogar entgegengesetzten Einfluss ausüben können, ist es mir auch nöthig gewesen, eine nicht unbedeutende Menge von Versuchen anzustellen. Leider ist es mir nun, wegen des schon ziemlich grossen Umfanges dieser Abhandlung, nicht möglich, hier eine grössere Zahl von Versuchen anzuführen, und ich muss mich also darauf beschränken, die obigen Behauptungen nur durch ein paar Versuche zu erhärten. Zu denjenigen Versuchen, in welchen eine Verdünnung mit Wasser nicht vermieden werden musste, wurden die Salze in wässriger Lösung verwendet, wobei selbstverständlich Sorge dafür getragen wurde, dass sämmtliche Proben nur in Bezug auf den Salzgehalt von einander ab- wichen und sonst ganz gleich waren. Wenn dagegen die Verdünnung mit Wasser vermieden werden musste löste ich das getrocknete und gewogene Salz in die Milch auf und verdünnte mit mehr Milch bis eine, 70 OLor HAMMARSTEN, Lösung von 20 Gm Salz in 100 Ce. Milch erhalten wurde. Diese Milch wurde darauf mit frischer Milch in den erwünschten Verhältnissen ver- mischt. Da die Kalksalze, wie ich oben gezeigt habe, einen ausserordent- lich grossen Einfluss auf die Caseingerinnung ausüben, habe ich nur mit ganz reinen Salzen gearbeitet. Da die Neutralsalze, wenn sie in grösse- rer Menge vorhanden sind, das Casein bei Körperwärme auch ohne Lab- zusatz ausfällen können, was besonders leicht mit den reinen Lösungen von Caseincaletumphosphat gelingt, habe ich es nie unterlassen auch Con- troleversuche ohne Lab anzustellen. Die Angaben über den Gehalt an Neutralsalzen wie auch über die durch Zusatz von Salzlösung allein oder von Salzlösung und Wasser stattgefundene Verdünnung mit Wasser be- ziehen sich auf die Versuchsflüsssigkeit vor dem Fermentzusatze. Im Übrigen dürfte die Versuchsanordnung ohne Weiteres leicht verständlich sein. Ich führe zuerst ein paar Versuche mit Milch an. Die Milch enthielt 2,96 % Casein und 0,360 % unlösliche Salze. Das Kochsalz wurde in diesem Versuche direct in der Milch gelöst und es fand also keine Verdünnung mit Wasser statt, Von der Fermentlösung, F = 45, kam 1 Ce. auf je 10 Ce. Versuchsflüssigkeit. Die Temperatur var 38—38,5° C. Gehalt der Versuchs- flüssigkeit an Na Cl Gerinnungszeit N:o 1) 0,000 % NaCl Gerinnung nach 3 Min. 30 Sec. » 2) 0,010 % NaCl D:o d:o 3 Min. » 3) 0,025 % NaCl D:o do 3 Min. » 4) 0,050 % NaCl D:o d:o 3 Min. » 5) 0,100 % NaCl D:o d:o 3 Min. » 6) 0,250 % NaCl D:o d:o 3 Min. » 7) 0,500 % NaCl D:0 d:o 3 Min. 30 Sec. » 8) 1,000 % NaCl D:o dio 4 Min. » 9) 2,500 % NaCl D:o d:o 7 Min. » 10) 5,000 % NaCl D:o d:o 11 Min. » 11) 10,000 % NaCl D:o d:o 21 Min. Da es nicht immer leicht ist die Gerinnungszeit genau auf Bruch- theile einer Minute auzugeben, kann ich kein Gewicht darauf legen, dass für die Na Cl-freie Probe 1 die Germnungszeit eine halbe Minute länger als für die 5 nachfolgenden, chlornatriumfreien Proben war. In diesem Versuche, in welchem keine Verdünnung mit Wasser stattgefunden hatte, war also keine beschleunigende sondern im Gegentheil eine hemmende Wirkung des Salzes zu sehen. Diese hemmende Wirkung trat indessen erst bei einem Zusatze von 1 % NaCl sicher auf, und selbst die Wirkung von der grössten Kochsalzmenge, 10 % war eine schwächere als die hemmende Wirkung, welche oft von derselben Salzmenge auf die Fibrinogen- gerinnung ausgeübt wird. Zur KENNTNISS DES CasEiNS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 71 Anders gestaltet sich die Wirkung des Kochsalzes bei Verdünnung der Milch mit Wasser. In diesem Falle kann nämlich — wie der fol- sende Versuch zeigen wird — das Kochsalz eine die Gerinnung beför- dernde Wirkung ausiiben. Dieselbe Milch wie zu dem vorigen Versuche. Das NaCl wurde in wässriger Lösung zu- gesetzt so dass die Verdünnung in allen Proben Wt war. Von der Fermentlösung, F = 5), kam auf 10 Ce. Versuchsflüssigkeit 1 Cc. Die Temperatur war 38,5—39° C. Gehalt der Versuchs- flüssigkeit an Na Cl Gerinnungszeit N:o 1) 0,000 % Na Cl Gerinnung nach 9 Min. » 2) 0,025 % NaCl D:o d:o 7 Min. » 3) 0,050 % NaCl D:o d:o 6 Min. 30 Sec. » 4) 0,100 % NaCl D:o do 6 Min. » 5) 0,250 % NaCl D:o d:o 3 Min. 30 Sec. » 6) 0,500 % NaCl D:o d:o 4 Min. » 7) 1,000 % NaCl D:o d:o 6 Min. » 8) 2,500 % NaCl D:o d:o 9 Min. » 9) 5,000 % NaCl D:o d:o 16 Min. In diesem Versuche trat also eme unzweifelhaft gerinnungsbeschleu- nigende Wirkung des Kochsalzes hervor, eine Wirkung, welche mit der- jenigen des Chlorcalciums darin übereinstimmt, dass die Gerinnungs- geschwindigkeit mit steigenden Salzzusätzen bis zu einen gewissen Grade zunimmt, um von da ab mit weiter gesteigerten Salzzusätzen wieder ab- zunehmen. In derselben Weise wie das Na Cl wirkt — wie die folgenden Ver- suche zeigen werden — auch das Ka Cl. Die Milch enthielt 2,53 % Casein und 0,345 % unlösliche Salze. In dem Versuche a fand I / I / keine Verdünnung mit Wasser statt; in 5 dagegen war überall die Verdünnung mit Wasser, W = 1. 5 ’ 85 5 ? 3 Von der Fermentlösung, F = 45, kam in beiden Versuchen 1 Cc. auf je 10 Ce. Versuchsflüssig- keit. Die Temperatur in beiden Versuchen 39—39,5° C. a. Keine Verdiinnung mit Wasser. Gehalt der Versuchs- fliissigheit an Ka Cl Gerinnungszeit N:o 1) 0,000 % KaCl Gerinnung nach 2 Min. » 2) 0,100 % Ka CI D:o d:o 2 Min. » 3) 0,250 % KaCl D:o d:o 2 Min. » 4) 0,500 % KaCl D:o d:o 2 Min. 30 Sec. » 5) 1,000 % Ka CI D:o d:o 2 Min. 30 Sec. » 6) 2,500 % KaCl D:o d:o 3 Min. »..7) 5,000. % Ka CI D:o d:o 6 Min. » 8) 10,000 % Ka CI D:o d:o 10 Min. 72 OLor HAMMARSTEN, b. Verdünnung mit Wasser, W = À. Gehalt der Versuchs- flüssigkeit an Ka Cl Gerinnungszeit N:o 1) 0,000 % KaCl Gerinnung nach 27 Min. » 2) 0,025 % KaCl D:o d:o 16 Min. » 3) 0,050 % Ka Cl D:o d:o 11 Min. » 4) 0,100 % KaCl D:o d:o 6 Min. 30 See. » 5) 0,250 % Ka Cl D:o d:o 4 Min. » 6) 0,500 % Ka CI D:o d:o 3 Min. » 7) 1,000 % Ka Cl D:o d:o 4 Min. » 8) 2,500 % Ka Cl D:o d:o 7 Min. 30 Sec. » 9) 5,000 % Ka CI D:o d:o 14 Min. » 10) 10,000 % Ka CI D:o d:o 22 Min. Der Versuch a zeigt wiederum, dass die gerinnungshemmende Wir- kung der Chloralkalien nur eine schwache, erst bei grösserem Salzzusatze sich kundgebende ist, und der Versuch 6 zeigt, dass die Chloralkalien ebenso ni auf die Casein- wie auf die Fibrinogengerinnung einen günsti- gen Einfluss ausüben können. Besonders deutlich tritt die beschleunigende Wirkung des Salzes in diesem Versuche hervor, und man sieht übrigens sogleich wie die Gerinnungsgeschwindigkeit mit steigenden Salzzusätzen erst zu und dann wieder abnimmt. Ein anderer Umstand, von einem be- sonderen Interesse ist die Beschaffenheit der Gerinnsel. Die Festigkeit der Gerinnsel ist nämlich am grössten in denjenigen Proben, welche die grösste Gerinnungsgeschwindigkeit zeigten, und in dem zuletzt angeführten Ver- suche 5 waren die Gerinnsel in der Ka Cl-freien Probe 1 locker und flockig, in den Proben mit grösserer Gerinnungsgeschwindigkeit waren sie fester, in den Proben 5, 6 und 7 bildeten sie eine feste, zusammenhängende Masse und in den Proben 8, 9 und 10 waren sie wiederum weniger fest. In derselben Weise wie auf die Milch wirken die Chloralkalien auch auf die Lösungen von reinem Caseincalciumphosphat, doch kann man in den Versuchen mit solchen Lösungen die gerinnungshemmende Wirkung leichter als die gerinnungsbefördernde constatiren. Wenn man gerinnungs- fähige Lösungen von Caseincalciumphosphat von etwa os en Casein- gehalte wie die Milch bereitet, so kann man leicht, wenn die Verdünnung mit Wasser vermieden wird, lie gerinnungshemmende Wirkung der Chlor- alkalien beobachten, seinem man umgekehrt nach Verdiinnung mit Was- ser die gerinnungsbefördernde Wirkung constatiren kann. Da es indessen weniger leicht gelingt die oe maninrh sahen: Wirkung zu zeigen, will Sch mich en begnügen nur diese ah einen MSN h zu zeigen. D, und 0,045 % Ca0. 10 } ieser os O° i 1 . 5 „ rar i Ce. dieser Lösung mit 1 Ce. einer Fermentlösung, F = 745; cee gerannen bei 37° C. fast augen- Die Caseinlésung enthielt 3,011 % Casein, 0,203 % Ca, P, Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 73 blicklich. Mit so viel Wasser verdünnt, dass 17 = „5 war, gerann sie bei derselben Temperatur gar nicht mit Lab innerhalb 24 Stunden. In dem nun anzuführenden Versuche war W = #,. Von der Fermentlösung, F = ;45, kam 1 Cc. auf je 10 Cc. Versuchsflüssigkeit. Die Temperatur = BoC: Gehalt der Versuchs- flüssigkeit an Na Cl Gerinnungszeit N:o 1) 0,000 % NaCl Keine Gerinnung innerhalb 24 St. » 2) 0,500 % NaCl Gerinnung nach 1 St. » 3) 1,000 % NaCl D:0 d:o 0 St. 26 Min. » 4) 5,000 % NaCl D:o d:o 1 St. 13 Min. In diesem Versuche gerann also die verdünnte Na Cl-freie Caseinlösung gar nicht mit Lab, während die 3 Na Cl-haltigen Proben mehr weniger rasch gerannen, und dieser Versuch lehrt also, dass die Chloralkalien auch unter Umständen nothwendige Bedingungen für die Caseingerinnung wer- den können. Wie durch Zusatz von CaCl, kann also die schädliche Wir- kung von Verdünnung mit Wasser auch durch Zusatz von Chloralkalien aufgehoben werden. Fassen wir das Bisherige zusammen, so wird man es wohl nicht befremdend finden, wenn ich der Ansicht Scumipts nicht ganz beitreten kann. Wenn nämlich Scumipr von einer hemmenden Wirkung der neu- tralen Alkalisalze auf die Caseingerinnung spricht, will ich zwar gern die Berechtigung einer solchen Behauptung zugeben; wenn er aber daraus weiter folgert, dass die beiden Processe, die Casein- und die Fibrinogen- gerinnung ihrem Wesen nach sehr verschiedener Art sein müssen, kann ich nicht mehr mit ihm einverstanden sein. Es ist nämlich wahr, dass die neutralen Alkalisalze hemmend auf die Caseingerinnung wirken können, aber dieselbe Wirkung üben sie auch auf die Fibrinogengerinnung aus, und in dieser Beziehung herrscht also kein Gegensatz zwischen den beiden Processen. Die hemmende Wirkung der neutralen Alkalisalze auf die Caseingerinnung ist übrigens nur eine schwache und vor Allem scheinen grössere Kochsalzmengen weit weniger hemmend auf die Casein- als auf die Fibrinogengerinnung einzuwirken. Ich habe sogar wiederholt gesehen, dass nicht einmal ein Zusatz von 20 % NaCl die Caseingerinnung verhindern oder bedeuteud verzögern kann, und es scheint sogar, als wirkten sehr grosse Kochsalzmengen wiederum günstig auf die Gerinnung. Da indessen sehr grosse Kochsalzmengen auch ohne Lab das Casein ausfällen können und da die nöthigen Controle- versuche mit nicht kleinen Schwierigkeiten verbunden sind, will ich mich über die Wirkung von sehr grossen Kochsalzmengen nicht weiter hier aus- sprechen. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 10 74 OLor HAMMARSTEN, Es ist weiter unzweifelhaft wahr, dass die Chloralkahen einen gün- stigen Einfluss auf die Fibrmogengerinnung ausüben können, aber dasselbe gilt, wie ich gezeigt habe, auch für die Casemgerinnung. Die günstige Wirkung der Chloralkalien auf die Fibrinogengerinnung ist eine doppelte, in so fern als dadurch einerseits die Gerinnung beschleunigt und anderer- seits die Menge und Festigkeit des Gerinnungsproduktes vermehrt wird. In ganz derselben Weise giebt sich auch die günstige Wirkung der Chlor- alkalien auf die Caseingerinnung kund. Einerseits wird nämlich dadurch die Gerinnung beschleunigt und andererseits die Menge und Festigkeit des Gerinnsels vermehrt. Die Wirkung der Chloralkalien auf die Menge des Gerinnungsproduktes kann bei der Fibrinogengerinnung so weit gehen, dass eine Gerinnung überhaupt erst nach Zusatz von einer genügenden Salzmenge stattfindet, und ganz dasselbe haben wir eben in einem Gerin- nungsversuche mit Casein beobachtet. In Bezug auf die Wirkung der neutralen Alkalisalze besteht also zwischen den beiden Processen nicht, wie ScHMIDT angiebt, ein wesentli- cher Gegensatz sondern vielmehr eine grosse Übereinstimmung. Dass auch in Bezug auf die Wirkung des Chlorcaleiums eine solche Übereinstimmung vorhanden ist, habe ich schon oben gezeigt. Es ist nun offenbar, dass bei der Casein- wie der Fibrinogengerinnung die wechselnde, oft sogar entge- gengesetzte Wirkung eines Salzes von der Relation zwischen dem Salze, dem Wasser und dem gerinnungsfähigen Fiweisse abhängig sein muss, und es ist desshalb nicht leicht zu sagen, bis zu welchem Grade eine Über- einstimmung oder ein Unterschied in Bezug auf die Wirkung der Salze zwischen den beiden Processen obwaltet. Die Wirkung der Salze auf die Fibrinogengerinnung ist nämlich nur für Lösungen von unbekannter Zu- sammensetzung festgestellt worden, aber allem Anscheine nach sind bisher nur relativ fibrinogenarme Flüssigkeiten mit relativ casemreichen Lösungen verglichen worden, und es ist also sehr wohl möglich, dass Casein- und Fibrinogenlösungen von demselben procentischen Gehalte an Eiweiss ge- genüber derselben Salzmenge ganz anders sich verhalten. Es können also in Bezug auf eine Übereinstimmung oder einen Unterschied in der Wirkung der neutralen Alkalisalze auf die Casein- und Fibrinogengerinnung nur mit der grössten Vorsicht bestimmte Schlüsse gezogen werden; aber nach den ‚bisher gewonnenen Erfahrungen ist die Übereinstimmung grösser als der Unterschied. Selbst wenn übrigens in Bezug auf die Wirkung der Neutralsalze nur ein bestimmter Unterschied zwischen den beiden Processen bestände, Zur KENNTNISS DES CASEINS UND DER WIRKUNG DES LABFERMENTES. 75 wiirde dies nach meiner Ansicht gar nicht beweisen, dass die beiden Pro- cesse ihrem Wesen nach verschiedener Art sein müssen. Das Labferment ist nämlich allem Anscheine nach ebenso wenig mit dem Fibrinfermente identisch wie das Casein mit dem Fibrinogen identisch ist, und nun hat Nasse *) bekanntlich eine bestimmte Abhängigkeit der Fermente in ihrer Wirkung von der gleichzeitigen Anwesenheit von Salzmolekiilen gefunden, eine abhiingigkeit, welche specifisch für jedes Ferment ist. Ebenso wenig wie man, die Zuckerbildung aus Stärke mittelst Diastase als einen von der Zuckerbildung mit Speichel ihrem Wesen nach sehr verschiedenen Process auffassen kann, weil ein Kochsalzgehalt von 4 % auf jene eine hemmende und auf diese eine giinstige Wirkung ausübt, ebenso wenig würde man, nach meiner Ansicht, berechtigt sein, wegen einer ungleichen Wirkung der Neutralsalze auf die beiden Processe, die Casein- und die Fibrinogengerin- nung als zwei ihrem Wesen nach grundverschiedene Processe aufzufassen. Da ich nun zudem gefunden habe, dass bezüglich der Wirkung von Chlorealcium und Chloralkalien kein scharfer Gegensatz sondern vielmehr eine gute Übereinstimmung zwischen den beiden Processen obwaltet, finde ich es, in Anbetracht der grossen Übereinstimmung, welche auch in anderen Hinsichten zwischen der Casem- und der Fibrinogengerinnung besteht, nicht mehr möglich anzunehmen, dass — wie ALEXANDER SCHMIDT glaubt — die beiden Processe ihrem Wesen nach sehr verschiedener Art sein müssen. 1) Orro Nasse: Untersuchungen über die ungeformten Fermente. Pflügers Archiv Bd 11. Seite 4, Zeile 4. 10, 13; 35, 9 von oben 17 1 von oben 2 13 Berichtigungen. statt Ausfüllung von unten » » » » » » » » ein bisher bekannter der rückstäudige un forlgetetzt lies: » Ausfällung einen bisher bekannten den rückstäudigen und fortgesetzt UEBER EINIGE BROMDERIVATE DES NAPHTALINS SEVERIN JOLIN. (MITGETHEILT DER KONIGL. GESELLSCHAFT DER WISSENSCHAFTEN ZU UPSALA AM 19 Jurı 1877). UP SPAS vA ISS RTE DRUCK DER AKADEMISCHEN BUCHDRUCKEREI, EE. BERLING. Ey. Chlorderivate des Naphtalins sind in neuester Zeit der Gegenstand meh- rerer eingehenden Untersuchungen gewesen. Faust u. SAAME') und in den beiden letzten Jahren CLeve °), ATTERBERG *) und Wipman ‘) haben durch ihre Arbeiten auf diesem Gebiete unsere Kenntnisse bedeutend erweitert. Es ist besonders durch die ausgedehnte Anwendung zweier neuer Reactio- nen, dass die Constitution der meisten der hierher gehörenden Naphtalin- verbindungen sehr erklärt wird. Von diesen Reactionen ist die eine die ur- sprünglich von Carıus entdeckte Emwirkung des Phosphorpentachlorids auf Sulfonsäure-chloriden, wodurch die ganze Sulfonsäure-radical (SO? Cl) vom Chlor ersetzt wird; die andere das von Koninck u. MARQUART zuerst nach- gewiesene Verhalten desselben Phosphorchlorids zu Nitronaphtalin, wobei die Nitrogruppe gegen Chlor ausgetauscht wird. Wenn man bedenkt, dass man von Sulfonsäure- und Nitroderivaten aromatischer Kohlenwasserstoffe ohne Schwierigkeit zu Hydroxyl- und Amidoderivaten (welche ausserdem schon an und für sich selbst in Chlorderivate überführbar sind) übergehen kann, so wird es klar, dass die Constitution aller dieser Verbindungen durch diejenige der Chlorderivate erwiesen wird. Es ist daher von grossem Inte- resse, diese Körper zu untersuchen. Wie oben erwähnt, sind auch die Chlor- verbindungen des Naphtalins neuerdings gründlich, wenn auch bei weitem noch nicht vollständig untersucht worden. *) Ann. d. Chem. u. Pharm? Bd. 160. S. 65. *) Ofvers. af Sv. Vet. Akad. Förh. 1876, 7 SS. 35, 42, 57; 9 8.71. Bull. de la Soc. Chim. Tome 26, pp. 241, 244, 444, 540. 5) Ofvers. af Sv. Vet. Akad. Förh. 1876, 5 SS. 3, 15; 10 SS. 3, 11. Ber. d. D. Chem. Ges. Bd. 9, SS. 316, 926, 1187, 1730, 1734; Bd 10, 8. 547. Bull. de la Soc. Chim. Tome 27, pp 405, 409. *) Om naftalins klorföreningar. Akad. Afhandl. Upsala 1877. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 1 9 SEVERIN JOLIN. Ganz anders ist es mit den Bromderivaten. Die nunmehr grössten- theils veralteten Untersuchungen LAURENTS ausgenommen, beschränken sich die Arbeiten über diese Verbindungen auf einen Aufsatz von GLASER ’) über einige Bromnaphtaline, Mittheilungen von Orro u. Mörtes *) und Darmsräp- TER u. WICHELHAUS “) über Bromsulfonsäuren nebst einzelnen Notizen von Wantrorss *), PALM *), Guarescut") u. A. über verschiedene Bromverbin- dungen des Naphtalins. In fast allen diesen Arbeiten ist jedoch die Constitution der Verbind- ungen nicht berücksichtigt; sie enthalten vielmehr meistens nur Beschreib- ungen einzelner Bromderivate. Es schien mir daher der Mühe werth, einige Versuche auszuführen, um die substituirten Bromderivate hinsichtlich ihrer theoretischen Zusam- mensetzung näher zu studiren. Man kann hierbei zwei verschiedene Wege einschlagen; entweder die bromirten Verbindungen unabhängig-von den chlo- rirten untersuchen oder auch jene auf analoge Weise wie diese darstellen, um dadurch an eimander vollkommen entsprechende Derivate zu kommen und auf diese Weise aus der Constitution bereits bekannter Chlorverbindun- gen auf die Structur der analogen Bromverbindungen zu schliessen. Directes Austauschen der Bromatome gegen Chlor ist nur selten möglich. Ich habe den zweiten Weg gewählt und die Bromnaphtaline theils durch directes Bromiren des Naphtalins, theils und hauptsächlich durch Be- handeln bromhaltiger Nitroverbindungen oder Sulfonsäuren des Naphtalins mit Phosphorpentabromid dargestellt. Die Reaction mit Phosphorbromid liefert im Allgemeinen gute Resultate; ihr Verlauf ist natürlich ganz analog mit dem Verlaufe bei der gewöhnlichen Reaction mit Chlorphosphor. Es liest in der Natur der Sache, dass eine solche Untersuchung keinen Anspruch auf Vollständigkeit machen kann; ich habe mich daher begniigt, die vorher bekannten nebst einigen aus ihnen dargestellten Bromderivaten zu untersuchen. Mit den höher substituirten Verbindungen, wie den von Laurent und GLASER dargestellten Tetra- und Pentabromnaphtalinen, habe ich mich gar nicht beschäftigt. ") Ann. d. Chem. u. Pharm. Bd. 135. S. 40. *) Ann. d. Chem. u. Pharm. Bd. 147. SS. 17 *) Ann. d. Chem. u. Pharm. Bd. 152. S. 302. *) Zeitschr. f. Chem. 1865. S. 3. °) Ber. d. D. Chem. Ges. Bd. 9. S. 500. *) Ber. d. D. Chem. Ges. Bd. 10. $S. 294 (Referat). UEBER EINIGE BROMDERIVATE DES NAPHTALINS. 3 I. DURCH DIRECTES EINWIRKEN VON BROM AUF NAPHTALIN ERHALTENE VERBINDUNGEN. a-MONOBROMNAPHTALIN. Wird Naphtalin direct mit Brom behandelt, so findet bekanntlich eine sehr heftige Einwirkung statt und man erhält leicht grosse Mengen von höher substituirten Bromnaphtalinen. Man pflegt dieses zu vermeiden durch Lösen des Naphtalins in Schwefelkohlenstoft, tropfenweises Zusetzen von der berechneten Menge Brom und Abdestilliren des Schwefelkohlenstoffs. Man kann aber auch nach Wautrorss ') die Heftigkeit der Reaction durch Zu- setzen von Wasser vermindern. Ich habe diese Methode befolgt und sie sehr gut gefunden. 400 Gram Naphtalin, in verschiedene Glaskolben vertheilt und in Wasser aufgeschlämmt, wurden mit etwas mehr als der von der Theorie geforderten Menge Brom behandelt. Obgleich die Kolben mit Schnee gut abgekühlt waren und das Brom nur langsam und in geringen Portionen zuge- setzt wurde, war dennoch die Einwirkung ziemlich heftig. Nach beendigter Reaction ergab sich als Product ein schwarzbraunes, schweres, stark nach Bromwasserstoff riechendes Oel. Es wurde separirt und eine Zeit lang mit alcoholischer Kalilauge gekocht, wodurch das ursprünglich gebildete Addi- tionsproduct (Naphtalindibromid) in Monobromnaphtalin überging. Nach dem Abdestilliren des Alcohols wurde der Rückstand mit viel Wasser be- handelt, um das gebildete Bromkalium zu entfernen. Das ungelöste, schwere, braune Oel wurde vom Wasser getrennt und durch fractionirtes Destilliren gereinigt. Nach einer grossen Anzahl von Destillationen wurde ein bei 278°—280° (nicht corr.) siedendes Hauptproduct erhalten. Das daraus ge- wonnene, reine Monobromnaphtalin war ein farbloses, aber in der Luft sehr bald gelb werdendes Oel von starkem Lichtbrechungsvermögen, welches in seinen Eigenschaften mit dem von GLaser u. A. dargestellten Bromnaphta- lin vollkommen übereinstimmte. Es siedet bei 285° (corr.). Ist es längere Zeit der Einwirkung des Tageslichtes ausgesetzt, färbt es sich allmählich dunkelbraun, wird aber durch Destillation wieder farblos. Die beim Rectificiren des Monobromnaphtalins erhaltenen, unter 260° siedenden Fractionen, welche hauptsächlich aus Naphtalin bestanden, wurden mit überschüssigem Brom behandelt, mit den Destillationsrückständen verei- Ik @ 4 SEVERIN JOLIN. nigt und destillirt. Das Destillat, welches beinahe ausschliesslich aus Di- bromnaphtalin bestand, erstarrte gänzlich zu einer weissgelben Masse. Diese wurde durch wiederholtes Umkrystallisiren, anfangs aus Eisessig, darauf aus Alcohol, gereinigt. Es resultirten daraus zwei isomere Dibromnaphtaline, auf welche ich später zurückkommen werde. Die Constitution des flüssigen Monobromnaphtalins ist meines Wissens nicht direet bestimmt; sie ist dennoch keinem Zweifel unterworfen. Nach der von GRAEBE aufgestellten und allgemein angenommenen Structurfor- mel des Naphtalins sind ja nur zwei isomere Monosubstitutionsderivate mög- lich, ein a und ein #-Derivat. Von den Monobromnaphtalinen ist nun das P-Derivat von Patm') dargestellt. Er erhielt dasselbe durch Behandeln der aus 3-Naphtylamin gewonnenen schwefelsauren Diazoverbindung mit Brom- wasser und durch Kochen des Productes mit Alcohol. Der sich aus der Lösung bei Zusatz von Wasser ausscheidende Körper wurde ausgepresst und aus Spiritus umkrystallisirt, wodurch weisse, glänzende, bei 68° schmelzende Blattchen erhalten wurden. Dieses Monobromnaphtalin ist folglich dem auf ähnliche und auch auf viele andere Arten dargestellten -Monochlornaph- talin (Schmelzpunkt = 56°) ganz analog. Es ist mithin das flüssige Mono- bromnaphtalin ein «-Derivat, analog dem flüssigen Monochlornaphtalin, und wie dieses aus Nitronaphtalin oder g-Naphtalinsulfonsiure durch Behan- deln mit PCI, dargestellt werden kann, so muss auch jenes durch Behan- deln derselben Verbindungen mit PBr, (welches auf ganz ähnliche Weise wie PCI, wirkt) erhalten werden können. Diese Reactionen sind doch noch nicht ausgeführt; dagegen haben Orro u. Mörızs”) das «-Monobromnaph- talin durch Einwirkung von Brom auf Quecksilbernaphtyl erhalten und nach Merz u. Werte‘) hat SCHELNBERGER dieselbe Verbindung durch Erhitzen von Naphtalin mit Bromeyan bis zu 250° dargestellt. a- UND A-DIBROMNAPHTALIN. Die oben erwähnten, durch directes Bromiren des Naphtalins oder Mo- nobromnaphtalins darzustellenden Dibromnaphtaline wurden zuerst von LAu- RENT in unreinem Zustande erhalten, näher aber durch Guaser *) untersucht. >) Ik. @ SY iba, USE ee °) Ber. d. D. Chem. Ges. Bd, 10. S. 756, ©) Le Rae ÜEBER EINIGE BROMDERIVATE DES NAPHTALINS. 5 Er fand, dass Lavrent’s Dibromnaphtalin aus zwei isomeren Körpern bestand, von welchen er den einen, bei 81° schmelzenden, «-Dibromnaphtalin, den zwei- ten aber, dessen Schmelzpunkt bei 76° liegen sollte, #-Dibromnaphtalin nannte. Guareschr') hat für 3-Dibromnaphtalin den Schmelzpunkt 71° gefunden und die Ansicht ausgesprochen, dass diese Verbindung mit einem von DArmsrAp- TER u. WICHELHAUS?) aus g-Naphtalinsulfonsiure und Brom dargestellten und bei 76°—77° schmelzenden Dibromnaphtalin identisch sei, obgleich diese Verfasser auf Grund der Formen und Lösungsverhältnisse beider Substanzen das Entgegengesetzte behaupten. Da ich eine ziemlich grosse Quantität von dem auf oben angeführte Weise dargestellten Gemenge beider dieser Dibromnaphtaline zur Hand hatte, nahm ich mir vor, die beiden Verbindungen zu reinigen und zwar nach Graser’s Methode durch Krystallisiren aus heissem Alcohol. Diese Arbeit war jedoch viel weitläufiger, als ich geglaubt hatte. Graser’s «-Dibrom- naphtalin erhielt ich freilich nach einigen Umkrystallisationen in reinem Zu- stande; es bestand aus langen, biegsamen, farblosen Nadeln, welche sich in warmem Alcohol oder Eisessig leicht lösten und bei 81° schmolzen. Aus der Mutterlauge von diesen Nadeln krystallisirte aber nicht, wie GLASER angiebt, reines oder so gut wie reines -Dibromnaphtalin, sondern ein kry- stallinisches Gemenge, welches durchaus keinen constanten Schmelzpunkt zeigte. Erst nach 60—70 systematisch ausgeführten Krystallisationen aus siedendem Alcohol gelang es mir, ein Product mit constantem Schmelzpunkte aus den letzten Mutterlaugen zu erhalten, nachdem diese letzten Fractionen durch wiederholtes Auspressen von dem möglicherweise beigemischten Monobrom- naphtalin befreit waren. Dieses Endproduct, welches ich mithin für das wahre /-Dibromnaphtalin halte, bestand aus kleinen, weissen, zu harten Ageregaten vereinigten Nadeln, welche bereits bei 60°,5—61° schmolzen. In geschmolzenem Zustande in eine Capillärröhre gebracht, erhielt sich die Verbindung auch bei gewöhnlicher Temperatur eine Zeit lang als eine opa- lisirende Flüssigkeit, worauf sie allmählich zu einer weissen Masse erstarrte. Bei der Analyse °) erwies sich der Körper als Dibromnaphtalin. Elle: ele 20. 804. *) Bei sämmtlichen hier angeführten Analysen wurde die Substanz (wo nicht anders erwähnt) über Schwefelsäure getrocknet. Die Elementaranalysen wurden immer mit chrom- saurem Blei und vorgelestem körnigem Kupferoxyd (nebst Kupferdrehspänen, wenn nöthig) ausgeführt. Die Brombestimmungen geschahen immer durch Glühen der Substanz mit kau- stischem Kalk, 6 SEVERIN JOLIN. 0,6231 Grm gaben 0,946 Kohlensäure und 0,1227 Wasser, entspre- chend 0,258 C und 0,01363 H. Berechnet, Gefunden. are 41,41 inch. atioué 2,10 2,19 Bora 2260 55,94 == Im Folgenden werde ich diesen bei 61° schmelzenden Körper a-Di- bromnaphtalin nennen, weil er wahrscheinlich dem bei- 835°—36° schmelzen- den a-Dichlornaphtalin, welches Faust u. SAAME auf ganz entsprechende Weise dargestellt haben, analog ist. Beide Verbindungen sind sich auch darin gleich, dass sie unter allen ihren bisher bekannten Isomerien die nie- drigsten Schmelzpunkte haben. Auf Grund dessen werde ich die bei 81° schmelzende Verbindung als -Dibromnaphtalin bezeichnen; sie ist in der That auch, wie ich später zeigen werde, gänzlich von derselben Constitution wie das -Dichlornaphtalin von Faust u. SAAME. Nimmt man mit LIEBERMANN an, dass die «-Stellungen im Naphtalin- moleküle diejenigen sind, welche den centralen Kohlenstoffatomen am näch- sten stehen, so sind also die Structurformeln des 4- und 3-Dibromnaphtalins Br Br Br AA >, VAS AN | oder und Br Br VUE % if V\ / Br a-Dibromnaphtalin. F-Dibromnaphtalin. Welche von den drei ersten Formeln dem 4-Dibromnaphtalin wirklich zu- kommt, bleibt bis auf Weiteres unentschieden. Dass es entweder ein 4-#-Derivat ') oder ein 3--Derivat ist, geht aus der Analogie mit #-Dichlornaphtalin hervor. I. AUS NITRODERIVATEN DURCH BEHANDELN MIT PHOSPHOR- PENTABROMID DARGESTELLTE BROMNAPHTALINE. Das zu den nachfolgend beschriebenen Versuchen angewandte Phos- phorpentabromid wurde auf folgende Weise dargestellt. In eine Retorte von ') Der Kürze wegen bezeichne ich ein disubstituirtes Naphtalinderivat, welches z. B. zwei 4-Stellungen in verschiedenen Benzolkernen hat, als ein «=a-Derivat; ein solches dage- gen, das zwei 4-Stellungen in demselben Kerne hat, werde ich als ein a-a-Derivat bezeich- nen, u. S. W. ÜEBER EINIGE BROMDERIVATE DES NAPHTALINS. 7 mässiger Grösse wurde eine gewogene Menge Brom gebracht. Der recht- winklig gebogene Hals der Retorte führte luftdicht in eine zweite grös- sere Retorte, in welcher sich eine ebenfalls gewogene Quantität von gel- bem Phosphor befand. Die zu der zweiten Retorte gehörende Vorlage war mit einem Ableitungsrohre versehen; während der ganzen Operation wurde ein Strom von trockenem Kohlensäuregas durch den Apparat gelei- tet. Das Brom in der ersten Retorte wurde sehr mässig erhitzt und die dadurch erzeugten Dämpfe destillirten allmählich in die zweite Retorte über. Um die Heftigkeit der Reaction, welche besonders im Anfange der Operation ziemlich gross var, etwas zu mildern, wurde diese Retorte mit Wasser abgekühlt. Ihre Wände überzogen sich inwendig bald mit einer immer dicker werdenden Kruste von Pentabromid nebst Tropfen von ölfor- migem Tribromid. Als die berechnete Menge von Brom überdestillirt war, wurde noch kurze Zeit Kohlensäure über das Pentabromid geleitet, um etwa vorhandene, überschüssige Bromdämpfe zu vertreiben. Hierauf wurde die das Product enthaltende Retorte zerschlagen und das gelbe bis rothgelbe, krystallinische und vollkommen trockene Phosphorpentabromid so schnell wie möglich in gut schliessende Gefässe eingeführt. Das so dargestelle Prä- parat erwies sich als sehr zweckmässig, um das erwünschte Ueberführen von Nitro- und Sulfonsäurederivaten des Naphtalins in entsprechende Bromver- bindungen zu bewerkstelligen. a-DINITRONAPHTALIN vuxp PBr,. Um einen festen Aussansspunkt zu erhalten, wendete ich zuerst das durch Nitriren des Naphtalins erhaltene, durch Krystallisationen gereinigte und bei 217° schmelzende g-Dinitronaphtalin an, welches nach ATTERBERG ') ein a-a-Derivat ist. Wird 1 Mol. von dieser Verbindung nach der von ATTERBERG angegebene Methode in einem geräumigen Glaskolben im Gly- cerinbade bis zum Schmelzen erhitzt und 2 Mol. PBr, nach und nach zuge- setzt, so tritt eine heftige, durch Entwickelung rother Dämpfe (von POBr,, NOBr ete.) sich auszeichnende Reaction ein ?). Diese Dämpfe wurden in einer abgekühlten Vorlage condensirt, um das von ihnen mitgeführte Reac- 1) Ofvers. af Sv. Vet. Akad. Förh. 1876. 10 8. 13. Ber. d. D. Chem. Ges. Bd. s. 1735. 2y) JE Q Man kann auch die Mischung von «-Dinitronaphtalin und PBr, in eine Retorte eintragen und so das gebildete Product durch directe Destillation reinigen; die Ausbeute wird aber auf diese Weise bedeutend geringer. S SEVERIN JOLI. tionsproduct nicht zu verlieren. Nach Beendigung der Reaction zeigte sich der im Kolben befindliche Rückstand als eine kohlenartige Masse nebst einer nicht unbeträchtlichen Menge einer geschmolzenen Substanz. Durch wieder- holtes Behandeln mit viel Wasser wurde das noch anwesende Phosphoroxy- bromid u. s. w. zerstört. Das nun ganz erstarrte Reactionsproduct, welches eine graue Farbe hatte, wurde durch Pressen von dem demselben anhaften- den Wasser befreit und durch Destillation gereinigt. Das Destillat erstarrte zu einer gelbweissen Masse, welche in siedendem Eisessig gelöst wurde. Die Lösung setzte beim Abkühlen glimmernde, farblose Schuppen ab, welche nach Auswaschen mit Eisessig und wiederholten Umkrystallisationen aus Eisessig und Alcohol ohne Schwierigkeit rein wurden. Das reine Product bestand aus bei 129° schmelzenden, kleinen, farblosen Schuppen, welche sich unter dem Microscop als sehr platte, quer zugespitzte, oft sternförmig grup- pirte Nadeln erwiesen. Beim Zerreiben werden sie sehr stark electrisch. Ina - und Alcohol löst sich die Verbindung ziemlich leicht beim Sie- den, krystallisirt aber beim Erkalten der Lüsungen wieder beinahe vollstän- die aus. Die Analyse ergab folgende Resultate. 0,3622 Grm gaben 0,561 Kohlensäure und 0,0763 Wasser, entspre- chend 0,153 C und 0,00848 H. 0,2075 Grm saben 0,271 Bromsilber, entsprechend 0,1153 Br. Berechnet für C,, H, Br. Gefunden. OF > Hal 20) 41,96 42,24 PL D A RES 2,10 2,3 Bete. 160: > 55,94 55,57 Der erhaltene Körper war also ein Dibromnaphtalin, und zwar muss man ihn als 7-Dibromnaphtalin bezeichnen, weil er auf ganz analoge Weise, wie das von ATTERBERG zuerst erhaltene, bei 107° schmelzende ;-Dichlor- naphtalin, dargestellt ist und auch mit dieser Verbindung ganz analoge phy- sische Eigenschaften hat. Es muss also das 7-Dibromnaphtalin zu derselben Serie gehören wie das a-Dinitronaphtalin und das 7-Dichlornaphtalin, und folelich die Constitutionsformel Br 7S W haben '). *) Vgl. ATTERBERG |. c. Unper EINIGE BROMDERIVATE DES NAPHTALINS. +] Das 7-Dibromnaphtalin ist vielleicht mit einem vom DARMSTADTER u. Wicuetnats ') beim Einwirken von Brom auf g-Naphtalinsulfonsiure als Nebenproduct erhaltenen Dibromnaphtalin, das nach ihnen bei 126°—127° schmilzt, identisch. Die genannten Verfasser erwähnen aber nicht das cha- rakteristische schuppenartige Aussehen der Krystalle, sondern sie bezeichnen sie nur als microscopische Nadeln. Der Schmelzpunkt des reinen 7-Dibrom- naphtalins ist übrigens ohne Zweifel 129°; bei den ersten, unreineren Frac- tionen fand ich indessen den Schmelzpunkt 126°,5. MONONITROMONOBROMNAPHTALIN usp PBr,. Wird flüssiges Monobromnaphtalin mit einem Ueberschusse von Sal- petersäure (Sp. Gew. = 1,4) bei gewöhnlicher Temperatur vermischt, so er- kennt man bald an der eintretenden Erwärmung der Mischung, dass eine lebhafte Reaction stattfindet. Man muss den Becher, in welchem die beiden Flüssigkeiten sich befinden, durch Wasser abkühlen, um höheres Nitriren zu verhindern. Das Bromnaphtalin verwandelte sich bald in ein rothbraunes Oel, welches nach einem Tage beinahe gänzlich erstarrt war. Es wurde dann von der Säure separirt und in Alcohol gelöst. Die Lösung setzte beim Abkühlen zuerst ein rothbraunes, sehr langsam erstarrendes Oel und dann selbe, federformig vereiniste Krystallnadeln ab. Diese wurden mehrmals aus Alcohol umkrystallisirt, bis zuletzt ein in sehr feinen, hellgelben, in kugelférmigen Ageregaten geordneten und bei 85° schmelzenden Nadeln krystallisirendes Product erhalten wurde. Die Analyse ergab, dass diese Verbindung ein Mononitromonobromnaphtalin var. 0,1765 Grm gaben 0,3108 Kohlensäure und 0,0471 Wasser, entspre- chend 0,08476 C und 0,00523 H. 0,15 Grm gaben 0,1154 Bromsilber, entsprechend 0,04911 Br. 0,1475 Grm gaben 7,25 Ce Stickstoff bei 750 Mm. Barom. und 16°,3. Berechnet. Gefunden. Un le DRE GE 48,02 Eee rt 2,38 2,96 Bu SONIA 39,74 Newer aol a! 5,55 5,66 O, 32 12,70 *) 1. e.. S. 304. Nova Acta Reg. Soc. Se. Ups. Ser. IIT. to 10 SEVERIN JOLIN, Da dieses Nitrobromnaphtalin auf dieselbe Weise wie Arrerpere’s ') Nitrochlornaphtalin entstanden ist, so muss es auch analoge Zusammensetzung haben und folglich ein g-g-Derivat sein. Es folet hieraus, dass jenes mit PBr, #Dibromnaphtalin geben muss, weil dieses beim Einwirken von PCI, die entsprechende Chlorverbindung siebt. Der Versuch, den ich weiter un- ten anführe, bestätigt auch diese Annahme. Eigenthümlich ist es indessen, dass sowohl Nitrochlornaphtalin wie Nitrobromnaphtalin bei 85° schmelzen; im Allgemeinen pflegen die Bromderivate bei höherer Temperatur schmelzen, als die entsprechende Chlorderivate. 5 Gram reines Nitrobromnaphtalin wurde mit etwas mehr als der äquivalenten Menge PBr, in einem geräumigen Kolben erhitzt. Der Verlauf der Operation war derselbe wie bei dem Dinitronaphtalin; nur wurde kein Glycerinbad angewendet, sondern der Kolben direct erhitzt. Das Reactions- product wurde zuerst mit kaltem Wasser behandelt, darnach wiederholten Destillationen unterworfen und endlich durch mehrere Krystallisationen aus verdünnter Essigsäure und Alcohol völlig geremist. Die letzten Krystalli- sationen lieferten die langen, biegsamen, slänzenden, bei 80°,5—S81° schmel- zenden Nadeln, welche das $-Dibromnaphtalin charakterisiren. Zur grösse- ren Sicherheit wurde die dargestellte Verbindung analysirt. 0,2028 Grm gaben 0,3152 Kohlensäure und 0,0428 Wasser, entspre- chend 0,08596 C und 0,00475 H. Berechnet. Gefunden. ERS ale ara Od 1006 42,39 EDR RAP Se oy 6 2,10 2,34 Br go 6 or — Guarescit *) hat durch Eimwirken überschüssigen Broms anf Nitro- naphtalin in der Wärme zwei bei 122° und 100° schmelzende Bromnitro- naphtaline dargestellt, welche folglich mit dem oben erwähnten nicht iden- tisch sind. (Zugleich erhielt er ein Dibromnaphtalin, welches dennoch das bei 81° schmelzende zu sein scheint.) Hieraus kann man schliessen, dass dieselben Verbindungen beim einfachen Nitriren eines Bromderivates und bei dem gleichen Bromiren des entsprechenden Nitroderivates nicht entstehen. Ich werde im Folsenden das Gleiche bei den Sulfonsäurederivaten nach- weisen. *) Öfvers. af Sv. Vet. Akad. Förh. 1876, 5, S. 9. Ber. d. D. Chem. Ges. Bd. 9, S. 927. =) Ik © UEBER EINIGE BROMDERIVATE DES NAPHTALINS. 11 Auch LisBERMANN und SCHEIDING *) haben ein Bromnitronaphtalin aus Bromnitronaphtylamin dargestellt. Dieses Bromnitronaphtalin, welches bei 131°—132° schmilzt und folglich mit keinem der vorher erwähnten iden- tisch ist, bildet hellgelbe, in Alcohol und Aether leicht lösliche Nadeln. Es ist diese Verbindung ein a-/3-Derivat. MONONITRO-3-DIBROMNAPHTALIN uno PBr,. 32 Gram reines 3-Dibromnaphtalin wurden in der Kälte mit etwa der zehnfachen Menge Salpetersäure von 1,4 Sp. Gew. behandelt und dann und wann umgerührt Nach einigen Tagen war das #-Dibromnaphtalin be- deutend aufgeschwollen und hatte eine blassgelbe Farbe angenommen. Die Masse erschien vollkommen homogen. Sie wurde auf einen Trichter genom- men, ausgesogen, mit kaltem Wasser gewaschen, ausgepresst und in Alcohol gelöst. Das Filtrat setzte beim Verdünnen mit Wasser noch eine kleine Menge vorher gelöster Nitroverbindung ab. Nach emigen Umkrystallisatio- nen wurde das Product rein; es bildete nun Ballen von sehr feinen, hell- gelben und bei 116°,5 schmelzenden Nadeln. Aus den letzten Mutterlaugen wurden sehr kleine Kugeln erhalten, die bei 110° schmolzen; sie wurden indessen nicht näher untersucht. Die bei 116,5 schmelzende Verbindung lieferte bei der Analyse fol- sende Resultate: 0,2298 Grm gaben 0,3075 Kohlensäure und 0,0426 Wasser, ent- sprechend 0,08386 C und 0,00473 H. 0,481 Grm gaben 0,539 Bromsilber, entsprechend 0,22953 Br. 0,2664 Grm gaben 9,5 Ce Stickstoff bei 755 Mm. Barom. und 15°,5. Berechnet für C,, H, Br, NO,. Gefunden. er 120 86,25 36,49 EAN Ran a 1,51 2,06 Bee 160° 4802 47,72 N i 14 4,23 4,14 OM Naseer ES 9,67 — Die analysirte Verbindung war also ein Mononitrodibromnaphtalin und wahrscheinlich mit dem von WipMax *) dargestellten, bei 92° schmel- !) Ann. d. Chem. u. Pharm. Bd. 183. 8. 262, *)l.c SS. 43—44. 12 SEVERIN JOLIN, zenden Nitro-3-dichlornaphtalin analog. Sie musste also beim Behandeln mit Phosphorpentabromid ein Tribromnaphtalin liefern, und zwar ein dem bei 131° schmelzenden 9-Trichlornaphtalin, welches nach ATTERBERG ') und Wipman *) ein a-a-a-Derivat ist, analoges. Um dieses näher zu untersuchen, stellte ich folgenden Versuch an. 6 Gram reines Nitro-#-dibromnaphtalin wurden mit etwa 10 Gram PBr, in einer kleinen Retorte vermischt und über freiem Feuer erhitzt, bis nichts mehr in die Vorlage überdestillirte. Das Destillat wurde wie ge- wöhnlich mit viel Wasser behandelt; der feste, gelbe Rückstand wurde aus- gepresst, getrocknet und zweimal destillirt, konnte aber durch diese Processe nicht farblos gewonnen werden. Er wurde dann in siedendem Alcohol ge- löst; beim Abkühlen der intensiv gelb gefärbten Lösung krystallisirten gelbe Nadeln, welche zu den, die unremen Nitroverbindungen charakterisirenden, federförmigen Aggregaten zusammengewachsen waren. Da das Reactions- product also von nicht zerstörtem Nitroderivat verunreinigt war, wurde es mit alcoholischer Kalilauge eine Zeit lang gekocht. Hierdurch wurde die noch vorhandene Nitroverbindung zersetzt und eine tiefrothe Lösung erhal- ten, aus welcher beim Erkalten lange, weisse Nadeln anschossen, die von der Lösung separirt und einige Mal aus Alcohol krystallisirt wurden. In reinem Zustande bildet die Verbindung oft zolllange, haarfeme, biegsame, rein weisse Nadeln, welche sich sehr leicht in warmem Alcohol lösen und constant bei 85° schmelzen. Die Analyse erwies, wie man erwarten konnte, dass das so erhaltene Product ein Tribromnaphtalin war. 0,2127 Grm gaben 0,255 Kohlensäure und 0,032 Wasser, entspre- chend 0,06954 C und 0,00355 H. 0,1968 Grm gaben 0,303 Bromsilber, entsprechend 0,12893 Br. Berechnet. Gefunden. CENT D 32,87 32,69 1B RAM ru AL PE ES Pot 1,66 Br. RON MG EEE 65,51 Dieses Tribromnaphtalin sollte nun dem bei 131° schmelzenden 9-Tri- chlornaphtalin entsprechen; hiergegen spricht indessen sein niedriger Schmelz- punkt. Bevor das Mononitro-;-dibromnaphtalin und das ihm entsprechende *) Ofvers. af Sv. Vet. Akad. Förh. 1876, 10. SS. 8, 9. Ber. d. D. Chem. Ges. Bd. 9. 8. 1734. Anl SIC UEBER EINIGE BROMDERIVATE DES NAPHTALINS. LE) Tribromnaphtalin (mit der eben angeführten Verbindung wahrscheinlich iden- tisch) ') dargestellt sind, kann man nichts Sicheres über diese Frage ent- scheiden. Bis auf Weiteres schlage ich für die hier angeführte Verbind- ung den Namen f-Tribromnaphtalin vor, da der einzige bisher bekannte Körper von dieser Zusammensetzung, das zuerst von LAURENT, darauf in reinerem Zustande von GLAser *) erhaltene Tribromnaphtalin, welches der letztere aus den bei der Darstellung des Dibromnaphtalintetrabromids gewon- nenen ölartigen Nebenprodueten (wahrscheinlich Dibromnaphtalindibromid) durch Kochen mit alcoholischem Kali, Auswaschen mit Wasser, Destillation und Krystallisiren aus Alcohol als weisse, bei 75° °) schmelzende, in Wein- geist und Acther leicht lösliche Nadeln erhielt, am besten als «-Tribrom- naphtalin bezeichnet wird. II AUS SULFONSÄUREDERIVATEN DURCH BEHANDELN MIT PHOS- PHORPENTABROMID DARGESTELLTE BROMNAPHTALINE. Wie bekannt, entdeckte Carius *) 1860, dass man durch Behandeln des Chlorids der 4-Naphtalinsulfonsäure mit PCl, a-Monochlornaphtalin er- halten kann. Creve °) hat gezeigt, dass diese Reaction sich auch sowohl bei Nitro- und Chlorsulfonsäuren als bei Disulfonsäuren anwenden lässt; es lag also auf der Hand, dieselbe auch bei Bromsulfonsäuren und Phosphorpenta- bromid zu prüfen. Da der Verlauf der Reaction sich beinahe immer gleich bleibt, so beschreibe ich ihn hier ein für allemal. Wird gut getrocknetes Kaliumsalz der betreffenden Bromsulfonsäure oder Disulfonsäure mit der äquivalenten Menge PBr, in einer Porzellan- schale zerrieben und die Mischung mässig erwärmt, so tritt bald eine leb- hafte Reaction ein, deren Product eine braune, zähe, ölartige Masse ist. Nach dem Erkalten wird diese mit kaltem Wasser behandelt, welches Phosphor- 1) Vgl. Arrerserc. Ofvers. af Sv. Vet. Akad. Förh. 1876, 5 8. 17. Ber. d. D. Chem. Ges. Bd. 9. 8. 1187. len Sr AB, 5) Nach Laurent bei 60°. Ann td Chem. u, Pharm. Bde 114.72,87 aes 5) Öfvers. af Sv. Vet. Akad. Förh. 1876. 7. SS. 35, 42, 57; 9. 8. 71. Bull. de la Soc. Chim. Tome 26, pp. 242, 244, 448, 540. 14 SEVERIN JOLIN, oxybromid u. dgl. entfernt. Der rückständige, gewöhnlich erstarrte Säure- bromid wird durch wiederholtes Umkrystallisiren aus Aether und Benzol gereinigt und vollkommen trocken mit 1 Mol. PBr, in einer kleinen Re- torte vermischt und so lange erhitzt, als noch etwas überdestillirt. Das mit viel Wasser behandelte Destillat giebt einen erstarrenden Rückstand, welcher aus Di(Tri)bromnaphtalin besteht und durch mehrere Umkrystallisationen aus Eisessig und Alcohol gereinigt wird. Es ist indessen durchaus nicht nöthig, den betreffenden Säurebromid zuerst darzustellen. Man kann mit demselben Erfolge 1 Mol. des trockenen Kaliumsalzes mit 2 Mol. PBr, (oder mit 4, wenn man mit einer Disulfon- säure zu thun hat) direct vermischen und in einer Retorte anfangs gelinde, am Ende der Operation aber so stark erhitzen, dass der Boden der Retorte zum Glühen gebracht wird. Es ist nothwendig, eine recht hohe Temperatur ziemlich lange zu erhalten, weil man sonst Gefahr läuft, dass eine bedeu- tende Menge des Reactionsproductes, dessen Siedepunkt im Alleemeinen sehr hoch liegt, bei dem kohligen Rückstande in der Retorte zurückbleibt und somit verloren geht. Dem Destillate, welches aus einem dunkelrothen, nach Brom und Bromwasserstoff riechenden, gewöhnlich krystallinisch er- starrten Gemenge aus Bromnaphtalin, Phosphoroxybromid, Thionylbromid u. dgl. besteht, wird Wasser zugesetzt. Die dadurch veranlasste Zersetzung der letztgenannten Körper bringt eine bedeutende Temperaturerhöhung her- vor, der zufolge die ganze Masse schmilzt. Man giesst sie nun in ein viel Wasser (dem man der schnelleren Zersetzung des Oxybromids wegen zweck- mässig Ammoniak zusetzt) enthaltendes Gefäss unter Umrühren aus. Nach kurzer Zeit sind die beigemischten negativen Bromide vollständig zersetzt und das Bromnaphtalin hat sich als feste, gelbe bis gelbrothe, poröse Körn- chen auf dem Boden des Gefässes angesammelt. Es wird nun vom Wasser separirt, ausgepresst, getrocknet und durch eine oder mehrere Destillationen, sowie durch wiederholte, bis zur Erreichung konstanten Schmelzpunktes fort- gesetzte Umkrystallisationen aus siedendem Alcohol, gereinigt. a-¢- BROMNAPHTALINSULFONSAURE uxp PBr,. Um auch bei den Sulfonsäuren einen sicheren Ausgangspunkt zu ha- ben, wollte ich zuerst eine Bromsulfonsiure von Naphtalin darstellen, deren Constitution keinem Zweifel unterliegen sollte. Es liess sich dies auch aus- führen und zwar in folgender Weise. ÜEBER EINIGE BROMDERIVATE DES NAPHTALINS. 15 a-Naphtylamin wurde mit rauchender Schwefelsäure bis zur vollstän- digen Lösung behandelt. Beim Verdünnen der Lösung durch Wasser son- derte sich Naphthionsäure als ein voluminöser, grau- bis grüngelber Nieder- schlag ab. Durch wiederholtes Auswaschen mit Wasser, Auflösen in Na- triumkarbonat und Zersetzen des Natriumsalzes mit Salzsäure wurde die Naphthionsäure gereinigt. Darauf wurde sie in sehr verdünntem Weingeist aufgeschlämmt und ein rascher Strom von gasförmiger salpetriger Säure hineingeleitet. Hierdurch wurde die aufgeschlämmte Säure allmählich gelöst, während sich gleichzeitig ein grauweisses, microkristallinisches, sich sehr langsam absetzendes Pulver von Diazonaphthionsäure (von Cirve !) zuerst dargestellt und analysirt) bildete. Die Diazoverbindung wurde, nachdem sie sich vollständig abgesetzt hatte, von der Flüssigkeit separirt, ausgepresst und mit wiissrigem Bromwasserstoff mässig erhitzt, wobei sie sich auf gewöhn- liche Weise unter lebhafter Stickstoffentwicklung zersetzte. Die so erhal- tene, beinahe schwarz gefärbte Lösung wurde mit Kaliumkarbonat gesättigt, wobei ein kirschrother Niederschlag von bromnaphtalinsulfonsaurem Kalium entstand. Dieser wurde nach Auswaschen und Trocknen mit der berech- neten Menge PBr, behandelt. Das Destillat lieferte nach gehöriger Rei- nigune und mehrfachen Umkrystallisationen aus Eisessig und Alkohol lange, biessame, platte, gelbliche bis weisse Nadeln, welche bei 80°,5—81° con- stant schmolzen und analysirt wurden. 0,2872 Grm gaben 0,374 Bromsilber, entsprechend 0,15915 Br. Berechnet für C,, H, Br. Gefunden. BMP dite ig aoe 50/4 55,41 Das erhaltene Product war also ein Dibromnaphtalin, und zwar das- selbe, welches man durch directe Einwirkung von Brom auf Naphtalin dar- stellen kann und das ich vorläufig als 3-Dibromnaphtalin bezeichnet habe. Seine Constitution wird durch die eben angeführte Reaction vollkommen erklärt. Nach CLeve ’) ist nämlich das aus der Diazonaphthionsäure durch successives Einwirken von HCl und PCI, erhaltene Dichlornaphtalin mit dem bei 67°—68° schmelzenden #-Dichlornaphtalin von Faust u. SAAME, welches nach ATTERBERG *) ein 4-4-Derivat ist, völlig identisch. Es ist somit 1) Ofvers. af Sv. Vet. Akad. Förh. 1876 7, 8. 40. Bull. de la Soc. Chim. Tome 26, p. 241. ?) Öfvers. af Sv. Vet. Akad. Fürh. 1876 7, S. 43. Bull. de la Soc. Chim. Tome 26, p. 243. °) Öfvers. af Sy. Vet. Akad. Förh. 1876 10, 8. 11. Ber.d. D. Chem. Ges. Bd. 9. 8.1734. 16 SEVERIN JOLIN, das auf ganz analoge Weise erhaltene 3-Dibromnaphtalin ein 4-4-Derivat, wie dieses auch durch die bereits angeführte Darstellung desselben aus Mono- nitro-g-bromnaphtalin bewiesen wird. Um ein dem /-Dibromnaphtalin entsprechendes Bromochlornaphtalin darzustellen, behandelte ich das, auf die eben angeführte Weise erhaltene, a-a-bromsulfonsaure Kalium mit einer berechneten Menge PCL. Das Reac- tionsproduct, welches, wahrscheinlich in Folge des das Kaliumsalz verunrei- nigenden, unbekannten Farbstoffes, schr dunkel gefärbt war, wurde nach mehreren Destillationen und Umkrystallisationen in vollkommen weissen, langen, in Alcohol leicht löslichen Nadeln erhalten, welche den constanten Schmelzpunkt 67° zeigten und bei der Analyse sich als Dichlornaphtalin erwiesen. 0,4313 Grm gaben 0,6257 Chlorsilber, entsprechend 0,15479 Cl. Berechnet für C,, H, CL. tefunden. Cl 3604 35,89 Eine mit nicht vollkommen reinem Material vorgenommene Elemen- taranalyse ergab 58,62 Proc. Kohlenstoff und 3,26 Proc. Wasserstoff, während das Dichlornaphtalin 60,91 C und 3,05 H erfordert. Das Bromo- chlornaphtalin verlangt nur 50,32 C und 2,64 H. Es geht aus dem eben Angeführten deutlich hervor, dass der erhal- tene Körper, wie dieses auch sein Schmelzpunkt beweist, #-Dichlornaphtalin war. Die Uebereinstimmung zwischen dem bei 67°—68° schmelzenden Di- chlornaphtalin und dem bei 80°,5—81° schmelzenden Dibromnaphtalin ist folglich durch noch eine Thatsache bestätigt. Man kann aus dieser Reaction auch einen zweiten Schluss ziehen. Die von CLeve ') dargestellte 4-Amidonaphtalinsulfonsäure gab beim Be- handeln mit salpetriger Säure eine Diazoverbindung, durch deren Behand- lung mit resp. HCl und HBr die entsprechenden Chlor- und Bromnaphta- linsulfonsäuren erhalten wurden. Die erstere von diesen ergab nach CLEVE ’) “mit PCl, 7-Dichlornaphtalin (Schmelzpunkt = 107°), wodurch bewiesen wurde, dass die betreffende Amidosulfonsäure ein a=a-Derivat war; die andere ergab mit demselben Reagens ein Bromochlornaphtalin mit einem Schmelz- punkte von 115°. Es sieht also aus, als wenn das Chlor, indem es die 1) Öfvers. af Sv. Vet. Akad. Förh. 1875, 9, S. 24. Bull. de la Soc. Chim. Tome 24, p. 506. ?) Öfvers. af Sy. Vet. Akad. Förh. 1876, 9, S. 71. Bull. de la Soc. Chim. Tome 26, p. 540. + a ÜEBER EINIGE BROMDERIVATE DES NAPHTALINS. 17 Gruppe SO,-OH substituirt, auch einen in derselben Hälfte des Naphtalin- moleküls stehenden Bromatom zu verdrängen im Stande sei, nicht aber, wenn der Bromatom sich in dem anderen Benzolkerne befindet. SULFONIRTES «-MONOBROMNAPHTALIN uno DERIVATE. Wird flüssiges Monobromnaphtalin in dem doppelten Volumen rau- chender Schwefelsäure aufgelöst, die Lösung mit Wasser verdünnt, nöthigen- falls filtrirt und mit Kaliumcarbonat gesättigt, so entsteht ein voluminöser, weisser Niederschlag von in kaltem Wasser sehr schwer löslichem bromnaph- talinsulfonsaurem Kalium. Diese Bromsulfonsäure wurde schon von LaAuv- RENT ) dargestellt, aber eingehender von Orro u. Mörızs *) untersucht. Nachher haben sie auch Darmsraprer u. WICHELHAUS *) in ihrer Abhand- lung über die Bromsulfonsäuren des Naphtalins beschrieben. a-Monobromnaphtalinsulfonsdure. Die freie Säure bildet nach Orro Morres eine weisse, asbestartige Krystallmasse; nach Darmsriprer u. Wicuetnats krystallisirt sie in breiten, sehr leicht in Wasser und Alcohol, aber sehr schwer in Aether löslichen Nadeln, die bei 138°—139° schmelzen. Das Chlorid der Säure beschreiben Orro u. Montes als eine ölförmige, terpentinartige, klebrige Masse, welche sich nicht in Wasser, leicht aber in Aether, Alcohol und Benzol löst. Es kam mir sonderbar vor, dass eben dieses Chlorid nicht krystallisirbar sein sollte, da, wie ich weiter unten zei- sen werde, die Chloride der isomeren Bromsulfonsäure und der Dibromsul- fonsäure sehr schön krystallisiren. Ich stellte also das betreffende Chlorid durch Behandeln des Kaliumsalzes mit PCL dar. Nach Auswaschen mit Wasser blieb das Chlorid als ein bräunliches Oel zurück. Dieses wurde durch Auflösen in Aether und Verdampfen des Lösungsmittels gereinigt, konnte aber nicht in festen Zustand übergeführt werden. Der Kälte aus- gesetzt, wurde das Oel zäher, aber fest wurde es selbst dann nicht, als ich es in eine Mischung von Schnee und Kochsalz brachte. Die Reinigung durch Benzol gelang aber besser. Nach mehreren Behandlungen mit diesem Lös- ungsmittel waren farblose, gut ausgebildete, prismatische Krystalle entstan- den, die in dem noch vorhandenen Oele zerstreut lagen. Sie zeigten einen *) Compt. rend. des trav. de Chim. 1849, p. 392. *) Ann. d. Chem. u. Pharm. Bd. 147, 8: 1 *) Ann. d. Chem. u. Pharm. Bd. 152, S. 3 Nova Acta Reg. Se. Ups. Ser. IIT. 3 18 SEVERIN JOLIN, constanten Schmelzpunkt von 86°—87°, waren aber leider in nicht genü- sender Menge vorhanden, als dass sie hätten analysirt werden können. Beim Behandeln des ölförmigen Chlorids mit Ammoniak entsteht das Amid der Monobromnaphtalinsulfonsäure, welches nach Orro u. MörteEs aus Wasser krystallisirt, weisse Blättchen, aus Alcohol dagegen kleine Nadeln darstellt. Es schmilzt nach Angabe dieser Verfasser bei 195°. Ich habe das Amid auf dieselbe Weise als eine sehr schwer rein werdende, weisse, kry- stallinische und bei 190° schmelzende Masse erhalten, die sich so gut wie gar nicht in kaltem und ziemlich schwer in heissem Wasser, leicht aber in Alcohol löst. Die Analyse ergab folgende Resultate: 0,1308 Grm gaben 0,2023 Kohlensäure (die Wasserstoffbestimmung eine verloren), entsprechend 0,05517 C. 0,1487 Grm gaben 6,75 Ce. Stickstoff bei 762,9 Mm. Barom. und 9°. Berechnet für C,, H, Br SO, NH,. Gefunden. N) 41,96 42,18 EN 2,79 m Braten rel 27,97 — SRE: D PAR woe 11,19 — IN Re RE A 4,90 555 (De TE EE ME 11,19 = In Anbetracht des niedriveren Schmelzpunktes halte ich es indessen nicht für unwahrscheinlich, dass die von mir untersuchte Verbindung nicht vollkommen rein gewesen sein mag. Beim Zusammenrühren von bromsulfonsaurem Kalium mit der äqvi- valenten Menge PBr, erhielt ich das Bromid der Monobromnaphtalinsulfon- säure als eine ölige, bei der Behandlung mit Wasser aber fest werdende, braunrothe Masse, welche nach einigen Umkrystallisirungen aus Aether und Benzol gelbe bis farblose, rhombische Tafeln lieferte, die bei 114,5 schmolzen. 0,4812 Grm gaben 0,5197 Bromsilber, entsprechend :0,22115 Br. Berechnet für C,, H, Br. SO, Br. Gefunden. ee Anl 45,96 a-MONOBROMNAPHTALINSULFONSÄURE vxp PBr.. 60 Grm rohes, unreines Kaliumsalz, durch directes Fällen des m rau- chender Schwefelsäure gelösten 4-Monobromnaphtalins (mit einem Siede- UEBER EINIGE BROMDERIVATE DES NAPHTALINS. 19 punkte von 275°—278°, also nicht ganz rein) mit Kaliumcarbonat darge- stellt, wurde mit der äquivalenten Menge PBr, behandelt, das so erhaltene, unreine Bromid in Benzol gelöst und der Rückstand nach dem Abdestilli- ren des Benzols mit einer berechneten Quantität PBr, destillirt. Das De- stillat, welches nach dem gewöhnlichen Behandeln mit ammoniakhaltigem Wasser zu einem weissgelben festen Körper ') erstarrte, wurde in siedendem Alcohol gelöst. Die Lösung setzte beim Erkalten glimmernde, farblose, bei 151° schmelzende Schuppen ab; aus der Mutterlauge fiel nachher ein feines, weisses, bei 120° schmelzendes Krystallpulver aus, welches nicht näher un- tersucht wurde. Die glimmernden Schuppen aber wurden durch mehrere Umkrystallisationen aus Alcohol gereinigt. Sie schmolzen endlich constant bei 159°,5. Die Krystallform des reinen Productes war besonders charak- teristisch; es schossen nämlich bei langsamem Erkalten der alcoholischen Lösung sehr grosse, dem Naphtalin auffallend ähnliche und vollkommen far- blose Tafeln an. In kaltem Alcohol war die Verbindung ziemlich schwer löslich. Beim Erhitzen sublimirte sie wie Naphtalin. Durch die vielen Um- krystallisationen war indessen der grösste Theil der Substanz verloren ge- gangen und ich konnte wegen des geringen Materials nur eine Brombestim- mung vornehmen. 0,1432 Grin gaben 0,1802 Bromsilber, entsprechend 0,7669 Br. Berechnet für C,, H, Bry. Gefunden. Bree es Oa MEN 53,55 Obgleich der gefundene Bromgehalt so schlecht mit dem berechneten übereinstimmt, bin ich dennoch von der Reinheit der von mir untersuchten Substanz vollkommen überzeust. Sowohl die Farblosigkeit und die sehr charakteristische Krystallform wie auch besonders der constante Schmelz- punkt sprechen dafür. Der Unterschied zwischen dem gefundenen und dem berechneten Werth lässt sich möglicherweise aus dem Chlorgehalt des bei den Analysen angewandten Kalkes erklären. Für diesen Chlorgehalt wurde nämlich eine ein für allemal bestimmte Correction angebracht; es lässt sich aber denken, dass der bei der eben erwähnten Analyse angewandte Kalk relativ chlorfrei war und dass folglich eine zu grosse Correction ange- wandt wurde. Auf eine kleine Menge von Substanz wirkt eine solche Cor- rection bedeutend ein; wendet man z. B. bei der oben erwähnten Analyse 1) Nebst diesem wurde auch eine kleine Menge eines rothgelben Oeles, welches von warmer Kalilauge nicht angegriffen wurde, erhalten. 20 SEVERIN JOLIN, keine Correction an, so wird die gefundene Menge von Bromsilber = 0,1865 Grm, entsprechend 55,43 Proc. Brom. Jedenfalls stimmt der sefundene Brom- gehalt mit keiner anderen denkbaren Formel als C,, H, Br, überein. Diese Formel ist ja auch eben diejenige, welche man am liebsten bei einem auf die oben angeführte Weise dargestellten Körper erwarten wird. Ich glaube daher mich nicht zu irren, wenn ich den betreffenden Körper als ein Di- bromnaphtalin bezeichne. Um indessen dieses Dibromnaphtalin wo möglich in grösserer Menge zu erhalten, beschloss ich von reinen Producten auszugehen. Ich bereitete mir deswegen eine grössere Quantität (circa 18 Gram) reinen Monobromsul- fonbromids und destillirte es mit PBr,. Das Product wurde in siedendem Alcohol gelöst. Beim Erkalten der Lösung krystallisirten platte, bei 77’— 78" schmelzende Nadeln in grosser Menge aus. Da dieses Resultat mit dem vorigen gar nicht übereinstimmte, versuchte ich durch fractionirtes Krystalli- siren das erhaltene Product zu reinigen. Es schmolzen indessen alle Frac- tionen bei fast derselben Temperatur und es schien also nur eine einzige Verbindung vorhanden zu sein. Der Schmelzpunkt stieg nach einigen Um- krystallisationen bis zu 80°,5 und blieb dann constant. Die Analyse ergab folgende Resultate. 0,2486 Grm gaben 0,3812 Kohlensäure und 0,0553 Wasser, entspre- chend 0,10396 C und 0,00614 H. 0,4979 Grm gaben 0,6455 Bromsilber, entsprechend 0,27468 Br. Berechnet für C,, H, Br,. Gefunden. Ge Sl 0 41,96 41,82 Heat MN 2,10 2,47 Be AN MAD NES 55,17 Die dargestellte Verbindung war also 3-Dibromnaphtalin. Um dieses Resultat mit dem eben erwähnten zu vereinbaren, muss man annehmen, dass das Monobromnaphtalin eben so wie das Naphtalin beim Behandeln mit Schwefelsäure zwei isomere Sulfonsäuren giebt, was ja schr wahrscheinlich ist. In dem ersten der zwei eben erwähnten Versuche wendete ich rohes Kaliumsalz, d. h. eine Mischung der Kaliumsalze beider Säuren, an. Da das Sulfoniren bei keiner besonders hohen Temperatur geschah, so konnte auch die vorhandene Menge der Z-Säure nicht gross sein. Das daraus resultirende (bei 159,5 schmelzende) Dibromnaphtalin war dennoch seiner Schwerlöslichkeit wegen leichter zu isoliren als das in den Mutterlaugen übrig bleibende #-Di- bromnaphtalin. Bei dem zweitem Versuche aber hatte ich durch Darstel- ÜEBER EINIGE BROMDERIVATE DES NAPHTALINS. 21 lung des reinen Säurebromids jede Spur von 3-Säure entfernt und konnte also nur das Hauptproduct der Operation, das 3-Dibromnaphtalin, erhalten. Hieraus folet, dass die gewöhnliche, durch Behandeln des a-Mono- bromnaphtalins mit Schwefelsäure dargestellte Bromsulfonsäure ein a-a-De- rivat ist, weil sie in #-Dibromnaphtalin überführt werden kann. Dasselbe a-Monobromnaphtalin kann aber wahrscheinlich auch eine Sulfonsäure mit der Gruppe SO,-OH in #-Stellung geben. Diese noch nicht in reinem Zu- stande erhaltene Säure giebt mit PBr, das bei 159,5 schmelzende Dibrom- naphtalin, welches also einen Bromatom in -Stellung hat und wegen seines hohen Schmelzpunktes mit grösster Wahrschemlichkeit als ein a--Derivat (also mit einem Bromatome in jeder Hälfte des Naphtalinmoleküls) aufzu- fassen ist. BROMIRTE o-NAPHTALINS ULFONSÄURE un» DERIVATE. Ich habe die Naphtalinsulfonsäuren durch Behandeln des Naphtalins mit Schwefelsäure dargestellt und nach der bekannten von Merz ') empfoh- lenen Methode durch Umkrystallisiren der Bleisalze aus siedendem Wasser von einander getrennt. Das leichter lösliche a-Bleisalz wurde schliesslich durch Behandeln mit Alcohol gereinigt. Durch Zersetzung einer bekann- ten Quantität dieses Bleisalzes mit einer entsprechenden Menge von Schwe- felsäure stellte ich eine Lösung von 4-Naphtalinsulfonsäure dar. Der schwe- felsaure Bleioxyd wurde mit Wasser gut ausgewaschen, die Waschwasser concentrirt und mit der Hauptlösung vereinigt, so dass der Sulfonsäurege- halt dieser Lösung einigermassen bekannt war. Der so erhaltenen Lösung wurde eine berechnete Menge von Brom aus einer Byrette tropfenweise (um höheres Bromiren zu vorbeugen, welches doch, wie ich bald zeigen werde, bei der #-Siure immer stattfand) unter Umrühren zugesetzt. Die Lösung erwärmte sich hierbei sehr merklich und schied ein allmählich erstarrendes Oel aus, wie dieses auch DARrMSTÄDTER u. WICHELHAUS *) bei ihren Ver- ‘suchen beobachtet haben. Diese Verfasser haben daraus zwei Dibromnaph- taline dargestellt und analysirt, von welchen das eine (bei 126°—127° schmelzende) wahrscheinlich mit meinem 7-Dibromnaphtalin identisch ist °); das andere aber, welches in glänzenden, farblosen, bei 76°—77° schmelzen- den Nadeln krystallisirt, hinsichtlich seiner Constitution nur so weit bekannt *) Zeitschr. f. Chem. 1868. 8. 393, 2) 1. c. 88. 303—305. °) Vgl. Seite 9. 22 SEVERIN JOLLY, ist, dass es eine a-Stellung haben muss, da es ja von der a-Sulfonsäure her- stammt. Auch ich habe aus dem ölförmigen Nebenproducte (welches durch Destillation und wiederholtes Krystallisiren aus Alcohol zum Theil gereinigt wurde) wenigstens zwei Körper erhalten, von welchen der eine in Form von langen, weissen Nadeln, der andere in undeutlichen Krystallagsregaten auf- trat; ich konnte sie aber wegen Mangels an Material nicht genügend tren- nen, um sie analysiren oder ihre Schmelzpunkte bestimmen zu können. Das Hauptproduct der oben erwähnten Operation, die freie Bromnaph- talin-a-sulfonsäure ist nach DARMSTÄDTER u. WICHELHAUS ein stets dunkel gefärbter Syrup, welcher nur sehr allmählich zu emer bei 104° schmelzen- den Krystallmasse erstarrt. Die Säure ist in Wasser und Alcohol leicht, in Aether kaum löslich. Da diese Kennzeichen (mit Ausnahme der Schmelz- punktes, welcher dennoch vielleicht nicht sicher ist, da die Säure als gefärbt beschrieben wird und folglich nicht ganz rein war) gleich gut mit der eben erwähnten «-Monobromnaphtalinsulfonsäure übereinstimmen, und die genann- ten Verfasser nur Analysen des Kaliumsalzes anführen, nahm ich mir vor, einige andere Derivate darzustellen, um auf diese Weise mit Sicherheit ent- scheiden zu können, ob die betreffenden Säuren isomer oder identisch wären. Zu diesem Zwecke habe ich das Chlorid, das Amid und das durch Behan- deln mit PBr, entstehende Dibromnaphtalin dargestellt. Das Chlorid der Bromnaphtalin-g-sulfonsiure wurde auf gewöhnliche Weise erhalten. Die oben erwähnte, bromirte Lösung der «-Sulfonsäure wurde mit kohlensaurem Kalium gefällt. Das in kaltem Wasser ziemlich schwer lösliche, in glänzenden, platten Nadeln krystallisirende Kaliumsalz wurde durch Umkrystallisationen aus siedendem Wasser gereinigt und mit PCL behandelt. Das zuerst ölförmige Product der Reaction lieferte nach wiederholten Behandlungen mit Benzol und Aether sehr schön ausgebildete, farblose, kurze Prismen, welche bei 90° schmolzen. Wird das Chlorid mit Ammoniak erwärmt, so geht es leicht und vollständig in das entsprechende Amid der Bromnaphtalin-g-sulfonsiure über. Dasselbe ist ein weis- ser, in Alkohol leicht, in siedendem Wasser schwer, in kaltem so gut wie gar nicht löslicher Körper. Aus Wasser krystallisirt das Amid in schnee- weissen Flocken von schr kleinen Nadeln, aus Alcohol dagegen in farblosen, wohl ausgebildeten, zarten Nadeln, welche gewöhnlich sternförmig gruppirt sind und bei circa 205° ') schmelzen. Das aus Alcohol krystallisirte Amid wurde bei 100° getrocknet und analysirt. ‘) Es ist schwer, den Schmelzpunkt genau zu bestimmen, weil das Amid schon un- ter 200° einen halbflüssigen Zustand annimmt. ÜEBER EINIGE BROMDERIVATE DES NAPHTALINS. 23 0,1016 Grm gaben 4,5 Ce. Stickstoff bei 757,5 Mm. Barom. und 15°,7. Berechnet für C,,H, Br. SO, NH,. Gefunden. N a re tr ed AO) Hal) BROMNAPHTALIN-a-SULFONSAURE typ PBr.. Wenn auch die zwei letztgenannten Verbindungen hinreichend bewei- sen, dass die Brom-g-sulfonsiure nicht mit der a-Bromsulfonsäure identisch, sondern isomer ist, so erklären sie dennoch nicht die Constitution der Säure. Diese wurde indessen durch die Reaction mit PBr, am deutlichsten aufge- wiesen. Da nämlich das Kaliumsalz, wie gewöhnlich, mit PBr, behandelt und das Product in siedendem Alcohol gelöst wurde, krystallisirte nach dem Erkalten unmittelbar so gut wie reines 7-Dibromnaphtalin aus, durch seine charakteristische, schuppenartige Krystallform, seinen bei 129° konstant blei- benden Schmelzpunkt und seine Zusammensetzung leicht erkennbar. 0,4399 Grm gaben 0,5752 Bromsilber, entsprechend 0,24477 Br. Berechnet für C,, H, Br,. Gefunden. PAY Ysa cake oO OLE 55,64 Die bromirte 4-Sulfonsäure ist folglich ein a-a-Derivat, während das sulfonirte 4-Bromnaphtalin ein 4-#-Derivat ist. Es ist diese Thatsache inte- ressant, weil sie uns einen neuen Beweis dafür liefert, dass wenn verschie- dene Radicale in einen Molekül eingebracht werden sollen, die Reihenfolge, in welcher sie eingeführt sind, sehr oft von entscheidender Bedeutung für die Constitution der entstehenden Verbindung wird. BROMIRTE #-NAPHTALINSULFONSÄURE unp DERIVATE. Als die B-Naphtalinsulfonsäure auf die oben angeführte Weise bro- murt wurde, schied sich, wie dies auch DARMSTÄDTER u. WICHELHAUS her- vorheben, kein Oel aus. Bei dem Zusetzten von kohlensaurem Kalium son- derte sich ein voluminöses, in heissem Wasser leicht, in kaltem ziemlich schwer lösliches Kaliumsalz von schön gelber Farbe ab. Wie die mit ihm ausgeführten Reactionen zeigen, bestand dieses Salz hauptsächlich, wenn nicht ausschliessend, aus dibromnaphtalinsulfonsaurem Kalium. Ein zweiter Ver- such, die von DARMSTÄDTER u. WICHELHAUS dargestellte, bei 62° schmel- zende und in Aether leicht lösliche Monobrom-Zsulfonsäure zu erhalten, 94 SEVERIN JOLIN, gelang auch nicht. Ich habe immer, auch bei Anwendung einer berechne- ten Menge von Brom, dieselbe Dibromsulfonsäure als Hauptproduct erhalten. Die freie Dibrom-B-sulfonsäure habe ich nicht in remem Zustande, son- dern nur als eine durch Farbstoffe verunreinigte, fettglänzende, in Wasser und Alcohol sehr leicht lösliche Krystallmasse erhalten. Das Chlorid der Dibromnaphtalin-?-sulfonsiure wurde auf gewöhn- liche Weise durch Vermischen des getrockneten Kaliumsalzes mit der ent- sprechenden Menge PCI, dargestellt. Die Reaction fing erst bei gelinder Er- wärmung an. Nach mehreren Krystallisationen aus Aether und Benzol wurde das Chlorid endlich in reinem Zustande in Form von kleinen, farb- losen, in den genannten Lösungsmitteln leicht löslichen, oft zu dendritischen Asgresaten vereinigten und bei 108°—109° schmelzenden Nadeln erhalten. Bei der Analyse ergaben sich folgende Resultate. 0,1936 Grm gaben 0,2169 Kohlensäure und 0,0308 Wasser, entspre- chend 0,05915 © und 0,00342 H. 0,26 Grm gaben 0,3483 Bromsilber + Chlorsilber, entsprechend (wenn als 2 Ag Br+ Ag Cl angenommen) 0,13107 Br + Cl. Berechnet fiir C,, H, Br, SO, Cl. Gefunden. See LA) Sl 30,55 EIARART AE 1e D 1,30 1,77 Bros. m 5.100 41,62 we u“ ; 150,55 50,41 Cleves EU. 931545 9,23] DR ut ames ER 8,32 — ONE EN 8,32 = Mit Ammoniak gekocht, geht das Chlorid leicht in das entsprechende Amid der Dibromnaphtalin-3-sulfonsäure über. Nach einigen Umkrystalli- sationen des rohen Amids aus Alcohol wurden Büschel von bräunlichen Nadeln erhalten, die nach dem Entfärben mit Thierkohle und erneutem Kry- stallisiren aus Alcohol weisse bis röthliche Krusten von sehr klemen und undeutlichen Krystallen lieferte. Das Amid löst sich leicht mit röthlicher Farbe in Alcohol, ist aber in Wasser, selbst in siedendem, sehr schwer lös- lich. Der Schmelzpunkt liest bei 237°—238°.. 0,1983 Grm gaben 0,2082 Bromsilber, entsprechend 0,08859 Br. 3erechnet für C,, H, Br, SO, NH, Gefunden. Bicones. wees 44,67 ÜEBER EINIGE BROMDERIVATE DES N APHTALINS. bo or DIBROMNAPHTALIN-F-SULFONSÂURE UND PBr,. Das durch Fällen der bromirten f-Sulfonsäure mit kohlensaurem Ka- lium erhaltene, einmal umkrystallisirte Kaliumsalz wurde auf gewöhnliche Weise mit PBr, behandelt. Das Reactionsproduct wurde mit Alcohol. aus- gekocht, der Alcohol abdestillirt und der Rückstand getrocknet und destil- lirt. Das gleich erstarrende Destillat gab nach dem Lösen in siedendem Al- cohol unmittelbar ein reines Product, das sich bei der Analyse als Tribrom- naphtalin erwies. In der Mutterlauge konnte keine andere Verbindung an- getroffen werden. Dieses Tribromnaphtalin, welches ich als das dritte be- kannte bis auf Weiteres z-Tribromnaphtalin nenne, krystallisirte in kurzen, weissen, spröden und spitzen Nadeln, die constant bei 86°,5 schmolzen. 0,2509 Grm gaben 0,3096 Kohlensäure und 0,0547 Wasser, entspre- chend 0,0844 C und 0,00385 H. 0,4414 Grm gaben 0,6775 Bromsilber, entsprechend 0,2883 Br. Berechnet. Gefunden. Un See 32,87 33,64 Pele ee ner D 1,37 1,53 Be ys AO CONTE 65,31 Obeleich die Schmelzpunkte des ?- und 7-Tribromnaphtalins sehr nahe o / / bei einander liesen, können die beiden Verbindungen dennoch unmöelich fo) 2 oO D als identisch angesehen werden. Sowohl der Habitus der Krystalle (das oO u #-Tribromnaphtalin bildet lange, feine und biegsame Nadeln, das 7-Tribrom- naphtalin aber kurze und spröde) als die verschiedene Entstehungsart (das B-Tribromnaphtalin hat wahrscheinlich 3 a-Stellungen, das 7-Tribromnaph- talin wenigstens eine #-Stellung, weil es aus A-Sulfonsäure dargestellt ist) sprechen gegen eine solche Auffassung. NAPHTALINDISULFONSAUREN np PBr.. Die beiden von Egerr u. Merz ') entdeckten und beschriebenen Naph- 9 talindisulfonsäuren sind von Curve *) durch Behandlung mit PCI, in die ent- sprechenden Dichlornaphtaline überführt worden. Ich habe die analoge *) Ber. d. D. Chem. Ges. Bd. 9, 8. 592. ?) Öfversigt af Sv. Vet. Akad. Förh. 1876, N:o 7 Tome 26, p. 244. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 4 a Co ST Bull. de la Soc. Chim. 26 SEVERIN JOLIN, Reaction mit PBr, versucht, bisher aber nur aus der a-Säure befriedigende Resultate erhalten. Wird 1 Mol. a-disulfonsaures Kalium (nach der von Eserr u. Mnrz angegebenen Methode in reinem Zustande dargestellt) mit 2 Mol. PBr, ge- linde erwärmt, die Masse nach beendeter Reaction mit kaltem Wasser aus- gewaschen und der Rückstand in Benzol gelöst, so erhält man beim Ver- dunsten der Lösungsmittels Krystalle von dem Dromid der a-Naphtalindisul- fonsäure. Am besten krystallisirt die Verbindung aus einer Mischung von 3enzol und Aether. Man erhält sie dann in farblosen, schön ausgebildeten Prismen, welche bei 137° (also niedriger als das entsprechende Chlorid, des- sen Schmelzpunkt nach Egerr u. Merz bei 157°—158° liegt) schmelzen. 0,2084 Grm gaben 0,1904 Bromsilber, entsprechend 0,08102 Br. Berechnet für C,, H, (SO, Br),. Gefunden. Brest 8,60 38,88 Behandelt man aber das a-disulfonsaure Kalium direct mit 4 Mol. PBr, und erhitzt es im einer Retorte, so lange ein Destillat gewonnen wer- den kann, d. h. bis zum Rothglühen der Retorte, so erhält man ein Pro- duct, welches nach mehreren Umkrystallisationen aus siedendem Alcohol ein bei 140°,5 schmelzendes Dibromnaphtalin liefert. Die Ausbeute von diesem war indessen gering. Diese Verbindung, welche ich 2-Dibromnaphtalin nenne, weil sie auf ganz analoge Weise wie das 9-Dichlornaphtalin dargestellt wird *) und diesem folglich entspricht, ist in Alcohol zeimlich schwer löslich. Bei schnellem Erkalten krystallisirt das 9-Dibromnaphtalin in kleinen, farblosen, stark lichtbrechenden und sut ausgebildeten rhombischen Tafeln, bei lang- samem Erkalten in grossen, im Rande gezackten, unregelmässigen Blättern. Die Verbindung sublimirt leicht. In trockenem Zustande ist sie stark elektrisch. 0,1368 Grm gaben 0,2106 Kohlensäure und 0,0337 Wasser, entspre- chend 0,05744 C und 0,00374 H. 0,3026 Grm gaben 0,3952 Bromsilber, entsprechend 0,16817 Br. Berechnet. Gefunden’ Coton eee 0 41,96 41,99 ES eee RO 2,10 2,083 Be le 55.91 55,57 Die Constitution des 9-Dibromnaphtalins ist nicht bekannt. Der hohen ) Weil, Oma, TEN: ÜEBER EINIGE BROMDERIVATE DES NAPHTALINS. 97 Temperatur zufolge, bei welcher sich die Disulfonsäuren bilden, ist es indes- sen wahrscheinlich, dass es wenigstens eine /-Stellung hat. Das Kaliumsalz der 3-Naphtalindisulfonsäure gab mit PBr, zuerst ein Bromid, welches (wie das entsprechende Chlorid) *) in Benzol sehr schwer lös- lich war. In siedendem Toluol löste es sich dagegen leicht und krystalli- sirte daraus in kleinen gelblichen Prismen. Die Verbindung wurde an der Luft bald zersetzt. Beim Destilliren des Bromids mit PBr, wurde zwar ein festes Pro- duet erhalten, aber in so geringer Menge, dass weder sein Schmelzpunkt noch seine Zusammensetzung mit Sicherheit ermittelt werden konnte. Lei- der fehlte mir die Zeit, den Versuch zu wiederholen. Wenn man die jetzt bekannten substituirten Bromverbindungen des Naphtalins unter Berücksichtigung ihrer Schmelzpunkt, der Art ihrer Dar- stellung und ihrer Constitution mit einander vergleicht, so ergiebt sich fol- gende übersichtliche Aufstellung der bisher gewonnenen Resultate. O Verbindung. Schmelzpunkt. Darstellung. Constitution. Brom (Laurent, GLASER, Wautrorss u. M.). 1) Aus Naphtalin und | 4-Stellung. J ieee htali flüssig 2) Aus Quecksilbernaph- Zeronobromnaphtalin) (siedet bei 285°)] tyl und Brom (Orro u. Monts). 3) Aus Naphtalin und Bromeyan (SCHRLNBERGER). Aus diazirten #-Naphty- | #-Stellung. -Monobromnaphtalin | 68° lamin mit Bromwasser | (Pat). 60°,5—61° | Aus Naphtalin und Brom. | a-% oder /7-?-Stellung. (Journ) : i (ale a-Dibromnaphtalin (Guanxsom) 76° (GLASER) *) Eserr u. Merz, I. c. 8. 598. SEVERIN JOLIN, Verbindung. -Dibromnaphtalin Schmelzpunkt. Darstellung. 1) Aus Naphtalin und Brom (Graser u. M.). 2) Aus Nitronaphtalin und Brom (Guarescnn). 3) Aus bei 85° schmel- zendem Nitrobromnaphta- lin und PBr, (Jour). 4) Aus Diazonaphthion- säure durch Behandeln mit HBr und PBr, (Jovıs). 5) Aus sulfonirtem «- Monobromnaphtalin und PBr, (Joux). Constitution. g-o-Stellung. 7-Dibromnaphtalin d-Dibromnaphtalin 129° (Jou). 126°—127°? (DARNSTÄDTER U. WICHELHAUS). 1) Aus a-Dinitronaph- talin und PBr, (Jorin). 2) Aus bromirter 4-Sul- fonsäure und PBr, (Jorın). 3) Aus g-Sulfonsiiure und Brom? (Darusränrer u. Wicnernaus). a=a-Stellung und zwar die auf Seite 8 ange- führte. Aus «-Disulfonsäure und PBr, (Join). Unbekannt. Wahrschein- lich eine oder zwei ,7- Stellungen. e-Dibromnaphtalin Aus ¢-Monobrom-/-sulfon- säure(?) und PBr, (Jozin). Wahrscheinlich ein =ß- Derivat. 7-Dibromnaphtalin Aus a-Sulfonsäure und Brom (Darusriprer und WICHELHAUS). g-Tribromnaphtalin n 0 75° (Gtaser) (LAURENT). Wenigstens eine a-Stel- lung. Aus Dibromnaphtalindi- bromid und alcoholischem Kali (Laurent, GLASER). Unbekannt. P-Tribromnaphtalin Aus bei 116°,5 schmel- zendem Mononitrodibrom- naphtalin und PBr, (Jo- LIN). Wenigstens zwei a-Stel- lungen in demselben Ben- zolkerne; wahrscheinlich noch eine «-Stellung in dem anderen Kerne. 7-Tribromnaphtalin Aus Dibrom-/-sulfonsiiure und PBr, (Jovm). Unbekannt. Wenigstens eine -Stellung. UEBER EINIGE BROMDERIVATE DES NAPHTALINS. 29 Verbindung. Schmelzpunkt. Darstellung. Constitution. Es wurde ein Gemenge Tetrabromnaphtalin Eu Aus Dibromnaphtalin und | von zwei isomeren Tetra- Brom (Laurent, Guaser). | bromnaphtalinen unter- sucht. | Aus Tetrabromnaphtalin | Unbekannt. Pentabromnaphtalin = und Brom in zugeschmol- | zenem Rohre (Graser). Ich habe hier oben für die bei 159°,5 und 76°—77° schmelzenden Dibromnaphtaline die Bezeichnungen ¢ und 7 (mit Uebergehung von £) und zwar aus folgendem Grunde gewählt. Wenn man das 3-Monobrom- naphtalin und die vier ersten Dibromnaphtaline mit den entsprechenden Chlornaphtalinen vergleicht, findet man eine merkwürdige Uebereinstimmung in den Schmelzpunkten. Der Unterschied zwischen dem Schmelzpunkte einer Bromverbindung und dem der entsprechenden Chlorverbindung ist nämlich, in Graden ausgedrückt, entweder 25 oder die Hälfte davon. Dehnt man dieselbe Vergleichung auf die beiden oben genannten, hinsichtlich ihrer Con- stitution so wenig bekannten Dibromnaphtaline aus, so findet man, dass sie mit den von Creve dargestellten und von ihm ') und Wipman ’) mit e und y bezeichneten Dichlornaphtalinen übereinstimmen. Die folgende Zu- sammenstellung zeigt dieses deutlich. Verbindung. Chlor. Brom. Differenz. 13 Monoderiyat ne EN ee 55°,5—56° 68° 19% 5— 122 CDI LIVE MER RE eee eee : 35—36 60,5—61 25,5—25 el » 68 80,5—81 12,5—13 T » 107 129 22 0 » 114 140,5 26,5 amity 135 159,5 24,5 @ DE TEEN NE eee 4 83 — — 7 » 48 76—77 28—2 1) Ofversigt af Sv. Vet. Akad. Förh. 1876, N:o 7, S. 36, 57. Bull. de la Soc. Chim. Tome 26, pp. 245, 448. GG 30 Severin JOLIN, ÜEBER EINIGE BROMDERIVATE DES NAPHTALINS. Dem €Dichlornaphtalin von Arrergere '), welches ein «-a-Derivat ist, entspricht also kein bisher bekanntes Dibromnaphtalin. Für das aus einer Mischung von zwei isomeren Producten dargestellte 7-Dibromnaphtalin ist möglicher Weise der Schmelzpunkt etwas zu hoch angegeben. Uebrigens stimmen die Zahlen mit dem eben Erwähnten ziemlich gut überein und zei- gen deutlich an, dass der Schmelzpunkt von der Molecularconstitution ge- wissermassen abhängt. Natürlich ziehe ich aus dem hier Angeführten keinen bestimmten Schluss in Hinsicht auf die Constitution dieser Dibromnaphtaline. Um diese aufzufinden sind gründliche experimentelle Untersuchungen nöthig. Ich habe hiermit nur auf eine interessante Thatsache hinzuweisen und zugleich die Gründe für die von mir angewandten Benennungen anzuführen beabsichtigt. 1) Öfversigt af Sv. Vet. Akad. Förh. 1876, N:o 10, 8. 7; Ber. d. D. Chem. Ges. Ie, Bs th IVs. UEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES AN DER WESTKUSTE VON NOWAJA SEMLJA UND WAJGATSCH VON F. R KJELLMAN. MIT EINER TAFEL (MITGETHEILT DER KONIGL. GESELLSCHAFT DER WISSENSCHAFTEN ZU UPSALA AM 7 APRIL 1877). UPSALA 1877, DRUCK DER AKADEMISCHEN BUCHDRUCKEREI , ED. BERLING. Ais Theilnehmer an der vom Professor A. E. NorpexskidLp auf Kosten des Grosshändlers Oskar Dickson in Gothenburg veranstalteten Expedition, welche im Sommer 1875, unter der Leitung des obengenannten Professors, Nowaja Sem]ja, die Insel Wajgatsch nebst den diese Inseln umgebenden Mee- ren, sowie den Jenissej bei dessen Ausfluss und die Ufer desselben in naturwissenschaftlicher Hinsicht untersuchte, hatte ich Gelegenheit mich mit der Algenvegetation vom östlichen Theile des Murmanschen Meeres, d. h. an der Westküste des südlichen Nowaja Semlja und der Insel Waj- gatsch, vertraut zu machen. Es ist meine Absicht in nachfolgendem Aufsatze eine Darstellung dieser Vegetation zu geben. Dabei werde ich zuerst von den Algenarten (abgesehen von den Diatomacéen), welche, so viel ich weiss, in diesen Gegenden vorkommen, ein Verzeichniss liefern, mit Angaben der Ver- breitung jeder Art längs der untersuchten Küste, sowie der Eigenthüm- lichkeiten in morphologischer, anatomischer oder biologischer Hinsicht, welche bei den verschiedenen Arten möglicher Weise erscheinen können, und sodann die allgemeinen Charaktere der Vegetation und das Verhält- niss derselben zur Algenvegetation in anderen Theilen des Eismeeres darzustellen suchen. Als Einleitung theile ich eine Zusammenstellung der Angaben mit, die ich innerhalb der Litteratur über die Algenvege- tation bei Nowaja Semlja gefunden, nebst einem kurzen Berichte über den Verlauf der Expedition, während welcher die Untersuchungen ge- macht wurden, deren Resultaten dargestellt werden sollen, Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III, 1 2 F. R. KJELLMAN. GESCHICHTLICHES. Der erste Naturforscher, der, so viel ich weiss, der Algenvegeta- tion des Nowaja Semlja einige Aufmerksamkeit gewidmet, ist der mit Recht sehr berühmte russische Akademiker K. von Barr, welcher im Jahre 1837 verschiedene Theile des Nowaja Semlja besuchte, und durch seine Beobachtungen innerhalb aller Branchen der Naturwissenschaft die unbedeutenden Kenntnisse, die man friiher hinsichtlich der Natur dieser Inseln besass, in hohem Grade erweiterte. Unter den Sammlungen von. Thieren und Pflanzen, die er zusammenbrachte, finden sich auch verschiedene von Posrezs und Ruprecur bestimmte Meeresalgen. In der Einleitung des von diesen beiden Gelehrten publicirten Prachtwerkes: »Illustrationes Algarum Oceani Pacifici in primis septentrionalis» werden 24 bei Nowaja Semlja von K. von BAER gesammelte Arten Meeresalgen aufgezählt. Ausser den Namen dieser Arten wird über dieselben, sowie die Meeresalgenvegetation im Ganzen nur Folgendes mitgetheilt: »illas a nob. Baer in variis Nowajæ Zemljæ oris occidentalibus a freto Ma- totschkin Shar usque ad sinum anonymum et Kostin Shar collectas re- cepimus, licet plurimæ earum forcipe manibusque evulsæ non fuerint, his enim utpote maxime memorabilibus supersedere meliorum defectu nolui- mus. Littora hujus terre occidentalia scopulis divitia certe aliquas alunt stirpes marinas vegetabiles; hinc etiam ille, quas rejectamenta oceani offerunt, non prorsus negligende sunt.» (Il. Alg. p. IL) In seiner Arbeit über die Algen des Ochotskischen Meeres hat Ru- PRECHT zwei, ebenfalls von K. von Barr gesammelte Arten angefiihrt, die jedoch nicht in Ill. Alg. angegeben sind. Durch die Sammlungen dieses Gelehrten hatte man also 26 Arten von Meeresalgen als an der Westküste von Nowaja Semlja vorkommend kennen gelernt. Im Fol- genden werde ich sie näher angeben. Zwar ist es anzunehmen, dass diese von K. von BAER heimge- führten Algen wirklich an der Westküste von Nowaja Semlja wachsen; doch ist es keinesweges sicher, da es ausdrücklich gesagt wird (Ill. Ale. l. c.), die meisten davon wurden nicht wachsend, sondern vom Meere auf den Strand gespühlt, aufgefunden. Sie könnten etwa aus anderen Gegenden, z. B. von der Insel Kolgujew und der Murmanschen Küste, wo nach Posters’ und Rurrecurs Angaben dieselben Arten wahrscheinlich vorkommen, dahingebracht worden sein. Die Entfernung dieser Gegen- den von der Westküste Nowaja Semljas, besonders demjenigen Theile a UÜEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 3 derselben die dem Kostin Shar gegenüber liegt, wo K. von Barrs Expe- dition eine längere Zeit durch Sturm und andere Umstände ') aufge- halten wurde, ist kemesweges länger, als dass man sehr gut annehmen könnte, Algen werden vom Meere an letzteren Ort von Osten und Süd- ost getrieben, zumal da, wie man weiss, ein Theil des Golfstromes, nachdem er die nördlichste Landspitze Skandinaviens passirt, in ost- südöstlicher Richtung abweicht, die Nordküste der Halbinsel Kanin umspühlt, sich dann zwichen Sviatoinos und der Kolgujew-Insel wieder nördlich wendet und längs der Westküste von Nowaja Semlja fliesst. *) Es ist allgemein bekannt, das Algen von Meeresströmungen noch viel längere Strecken als die eben angegebenen geführt werden können. Dass die von K. von Barr an der Westküste Nowaja Semljas gesam- melten Algen nicht alle daselbst wachsen °), möchte man vielleicht daraus schliessen dass die Aosenthalsche Expedition, die im Jahre 1871 No- waja Semlja besuchte und sich zum Theil auch an den von K. von Barr untersuchten Stellen aufhielt, nur wenige der von K. von Barr mitgebrachten Algenarten fand. Diese Expedition widmete sich jedoch der naturhisto- rischen Untersuchung von Nowaja Semlja, und hat auch auf eine sehr verdienstvolle Weise die Landvegetation desselben, besonders die phanero- game, erörtert. A. Bryrr hat ein Verzeichniss der Pflanzen geliefert, welche von dem an dieser Expedition theilnehmenden Botaniker AAGAARD gesammelt worden. Dieses Verzeichniss nimmt nur 7 vom Professor SCHÜBELER bestimmte Arten Meeresalgen auf (Bryrr, N. Seml. Veg. p. 4), von denen höchstens 4 für das Gebiet neu sind. Die erwähnten Angaben über die Algenvegetation an der Westküste von Nowaja Semlja sind die einzigen, welche ich in der mir bekannten Litteratur gefunden. Sie enthalten, wie gesagt, nichts als die Namen von 30 Arten Meeresalgen, emige an der Westküste Nowaja Semljas 1) SPÖRER, N. Seml. p. 44. ?) Vergl. Jarz, Golfstr. p. 6. 3) Vorausgesetzt, dass die Meeresalgen, von denen man angiebt, dieselben sollen von K. von Barr aus Nowaja Semlja hergebracht worden, wirklich daselbst gesam- melt sind, so dass keine Vermischung stattgefunden von Algenarten aus verschiedenen Localitäten des Eismeerenufers, welche K. von Barr während seine Reise besuchte, was während einer solchen Expedition leicht geschehen kann, wie ich aus eigener Erfahrung weiss; und vorausgesetzt ausserdem, dass jene Algen recht bestimmt wor- den, muss ich, nachdem ich selbst die Algenvegetation der Westküste von Nowaja Semlja untersucht, eine solche Vermuthung hegen, und ich werde im Folgenden Gründe anführen, welche diese Vermuthung wahrscheinlich machen. 4 F. R. KJELLMAN. wachsend, andere an das Meeresufer gespühlt gefunden. Vom allgemeinen Charakter der Vegetation und dem Verhiiltnisse derselben zur Algenvege- tation von anderen Gegenden kannte man gar nichts. Aus dem bekann- ten konnte man nicht einmal schliessen, ob diese Algenvegetation zu irgend einer bekannten Algenflore gerechnet werden sollte. Die West- kiiste von Nowaja Semlja war folglich noch im Jahre 1875 als eine hin- sichtlich der Algen im ganzen unbekannte Gegend zu betrachten, die aber aus mehreren Gründen wohl verdiente em Gegenstand genauerer Untersuchungen zu werden. Für mich war eine solche Untersuchung von besonderem Interesse, weil ich bei den Studien der Spitzbergischen Meeresalgenvegetation, die ich als Theilnehmer an der Schwedischen Polar- expedition von 1872—73 zu betreiben Gelegenheithatte, mehrere Eigenthüm- lichkeiten gefunden, deren wahrscheinlicher Ursache ich bei einer vollstän- dig durchgeführten Vergleichung zwischen der Algenvegetation von Spitz- bergen und derjenigen, die an der Westküste von Nowaja Semlja und dem Eismeerenufer von Europa vorkommt, auf die Spur zu kommen hoffte. Desshalb nahm ich das mir von unserm berühmten Polarreisen- den, dem Professor A. E. NORDENSKIÖLD, gemachte Anerbieten, ihn auf der Reise nach Osten, die er im Sommer 1875 antreten wollte, zu be- gleiten, mit grossem Vergnügen an. DER ALLGEMEINE VERLAUF VON DER SCHWEDISCHEN POLAREXPEDITION DES JAHRES 1875. Am Bord eines der kleinen Segelschiffe, welche jährlich vom nörd- lichen Norwegen nach Spitzbergen, Jan Mayen und Nowaja Semlja wegen Thranthierfangs gesandt werden, verliess die Expedition die Stadt Tromsö am 8. Juni, und langte am 22. desselben Monats Abends an der West- küste von Nowaja Semlja an. Man ankerte an der Mündung eines ziemlich seichten Meerbusens, dessen südliches Ufer von der westlichsten Landspitze Nowaja Semljas, dem nördlichen Gänse Cap (N. Gusinnoi-Cap), gebildet wird. Hier verweilte die Expedition bis zum 24. Juni. Von hier segelten wir nach Norden. Nachdem wir uns vom 25. bis 28. Juni in der Kleinen Karmakul Bay (Malaye Karmakuly Guba) aufgehalten, und vom 2. bis 6. Juli in der Namenlose Bay (Besimannaja Guba) gerastet hatten, kamen wir am 7. Juli an der Meerenge Matotschkin Shar an, welche die zwei grössten Inseln der Inselgruppe, die den Namen Nowaja Sem]ja führt, von einander trennt. Der östliche Theil dieser Meerenge war zu dieser Zeit noch mit ungebrochenem Eise bedeckt, wesshalb unsere Untersu- TEEN UEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 5 chungen diesmal nur den westlichen Theil derselben nebst den benach- barten Ufern, dem nördlichen und südlichen, umfassten. Das Matotsch- kin Schar verliess die Expedition am 13. Juli. Im Verlauf des 14. wurde die Pilz Bay (Gribowa Guba) nebst Umgebungen untersucht. Am 16. und 17. hielten wir uns wieder am nördlichen Gänse Cap auf; am 19. und 20. am südlichen Gänse Cap (S. Gusinnoi-Cap) und am 21—24. in der Rogatschew Bay. Am 26. Juli ankerten wir am Cap Grebenij, wo die Expedition bis zum 31. desselben Monats verblieb. Ein äusserst heftiger Sturm, der während des 27. 28. und 29. ununterbrochen raste, machte während dieser Tage alle algologischen Untersuchungen unmöglich. Am 1. und 2. August hielten wir uns im westlichen Theile der Jugorschen Strasse auf, um die Meerenge, welche die Insel Wajgatsch vom Fest- lande trennt, die Umgebungen der auf dem Festlande gelegenen »Samo- jedenstadt», sowie den gegenüberliegenden Theil der Insel Wajgatsch zu untersuchen. Von hier segelten wir in das Karische Meer und kamen am 15. August an den Dickson Hafen an der Mündung des Jenissej an. Hier trennte sich die Expedition in zwei Abtheilungen: die eine ging den Jenissej hinauf und fuhr nachher zu Lande durch Sibirien und das Europäische Russland, die andere kehrte mit dem Fangschiffe über das Karische Meer wieder durch Matotschkin Shar, das jetzt, Anfang Sep- tember, eisfrei war. Während der Rückreise hatte ich Gelegenheit meme begonnenen Untersuchungen der Algenvegetation in dieser Meerenge fortzusetzen. Zufolge der astronomischen Ortbestimmungen, welche NORDEN- SKIOLD während der Expedition ausführte, haben folgende der besuch- ten Plätze die unten angegebene geographische Lage ') N. Br. O. L. von Greenw. Matotschkin Shar, | De CN de ne dm ee Namenlose Bay — 72° 53° — 52° 53 Nördliches Gänse Cap — 72° 8° — 51° 49’ Südliches Gänse Cap — 71° 27 — 52° 10 Rogatschew Bay — 71° 23° — 52° 48 Cap Grebenij — 69° 38° — 59° 53’ Jugorsche Strasse, ee ee Die Samojeden-Stadt f 1) Vergl. Norprnsk. u. JAD. Ortb. p. 55. 6 F. R. KJELLMAN. Bei der Pilz Bay und der Kleinen Karmakul Bay konnten wegen der ungiistigen Beschaffenheit des Wetters keine astronomischen Beo- bachtungen gemacht werden. Die Karte über Prévens Reise nach Je- nisse] hin und zurück, die von NORDENSKIÖLD herausgegeben ist, sowie die Karte, welche SpörErs oben citirter Abhandlung über Nowaja Semlja (SPÖRER N. Seml.) als Supplement beigegeben ist (auf welche ich dieje- nigen hinweise, welche eine genauere Kenntniss von der Lage der Orte wünschen, die oben angeführt worden und im Folgenden noch zu er- wähnen sind), zeigt, dass sich die Pilz Bay einige Meilen südlich von der westlichen Mündung des Matotschkin Shar zwischen diese Meerenge und die Namenlose Bay eindrängt, und dass die Kleine Karmakul Bay ungefähr in der Mitte zwischen der Namenlose Bay und dem nördlichen Gänse Cap gelegen ist. — Cap Grebenij bildet die südwestliche Landspitze der Insel Wajgatsch. Die übrigen angeführten Landspitzen und Meer- busen gehören zu der Westküste von Nowaja Semlja. An allen erwähnten Orten wurden algologische Dreggen unter- nommen, und dergleichen wurden auch, so oft es die Umstände gestat- teten, während der Fahrt längs der Westküste bald in der Nähe des Landes, bald in grosserer Entfernung desselben veranstaltet. Besonders war dies der Fall während der Reise zwischen der Klemen Karmakul Bay und Namenlose Bay und bei der Durchfahrt durch Kostin Shar (am 24. Juli). Aus dieser kurzgefassten Darstellung vom Verlauf der Polarexpe- dition des Jahres 1875 geht hervor, dass ich während derselben Gele- genheit hatte, ausser den beiden Meerengen Matotschkin Shar und der Jugorschen Strasse verschiedene Theile des Murmanschen Meeres längs der Westküste von Nowaja Semlja und der Südwestküste der Insel Waj- gatsch algologisch zu untersuchen, und das diese Untersuchungen wäh- rend der letzten Tage des Juni, im Juli, und während der ersten Hälfte Septembers gemacht wurden. Ferner geht aus dem Berichte hervor, dass nur wenige Tage zu den Algenstudien benutzt werden konnten, was jedoch durch den Umstand ausgeglichen wird, dass die Expedition mit guten Dreggenwerkzeugen versehen war und über eine energische, fleis- sige Mannschaft verfügen konnte, welche die Dreggenarbeit mit Eifer und ungewöhnlichem Interesse besorgte. — An der Westküste von Nowaja Semlja und der Insel Wajgatsch giebt es gewiss mehrere Algenarten, als diejenigen die ich angetroffen, davon bin ich völlig überzeugt; aber ich glaube dennoch behaupten zu können, dass für diejenigen, die sich künftig etwa der Untersuchung von der Algenvegetation innerhalb dieses Gebietes widmen werden, keine grosse Nachernte in Betreff der Arten zu machen sein wird. ÜEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 7 VERZEICHNISS DER AN DER WESTKÜSTE VON NOWAJA SEMLJA UND WAJGATSCH ANGETROFFENEN MEERESALGEN. FLORIDE A. FAM. I. CORALLINEZÆ. ’) Gen. I. Corallina (Tourn.) Lamour. Hist. Pol. p. 275. Tourn. Inst. Herb. II, p. 570; ex parte. dl. C. officinalis. L.) *) Syst. Nat. Ed. 10, I, p. 805. Vergl. Post. et Rupr. Ill. Alg. p. II. An oben citirter Stelle wird angegeben, dass K. VON BAER diese Art aus Nowaja Semlja mitgebracht. Mir ist es jedoch nicht gelungen, dieselbe zu finden. Am Cap Grebenij gab es derartige Stellen im Ueberfluss, nämlich während der Ebbe mit Wasser angefüllte Höhlen, in denen sie an der Küste Finmarkens beinahe ausschliesslich vorkommt, und in denen sie südlicher sehr häufig angetroffen wird. Aber auch hier war keine Spur davon zu sehen. Dieser Umstand, sowie das seltene Vorkommen dieser Alge in Westfinmarken, scheint mir kräftig dafür zu sprechen, dass sie nicht an der Westküste von Nowaja Semlja wächst, und dass sie, wenn K. von BAER sie wirklich an den Strand gespühlt gefunden, dann mit andern Algen auf irgend eine Weise von Osten her gekommen sei. Gen. II. Lithothamnion Phil. Wiegm. Arch. I, p. 387. *1. L. fasciculatum (Lam.) Aresch. *) in J. G. Ag. Spec. Alg. II. p. 522. Millepora fasciculata Lam. Hist. Anim. II, p. 203. Matotschkin Shar; Pilz Bay; 2—3 Meilen südwestlich von der Mündung von Namenlose Bay in einer Tiefe von 20—25 Faden; Ro- gatschew Bay. 1) Die Familien werden hier in demselben Umfang genommen wie in der Ab- handlung des Verfassers über die Meeresalgen von Spitzbergen. (Kiezzm. Spetsb. Thall.) 2) Wenn ich den Namen einer Art in Parenthese setzte, so habe ich damit andeuten wollen, die Art sei für die Westküste von Nowaja Semlja angegeben, aber von mir nicht wieder gefunden worden. 3) Die mit einem Anmerkungszeichen versehenen Arten sind solche, die in den Verzeichnissen der an der Westküste Nowaja Semljas von K. von Barr und AaGaarD gesammelten Algen nicht aufgenommen sind. 8 F. R. KyJELLMAN. Am allgemeinsten war diese im Spitzbergischen Eismeere an mehreren Orten in grosser Menge vorkommende Art in der Rogatschew Bay. Auf bedeutenden Stree- ken bildete sie im lebendigen Zustande die oberste Schichte des Bodens, und noch umfangreicher waren die Oberflächen des Bodens, die aus Schutt durch Zerstücke- lung derselben entstanden. Auch in den Pilz Bay kam sie in reicher Fülle vor und bedeckte grosse Strecken. Nur wenige Exemplare wurden an ein Paar Stellen bei Matotschkin Shar und ausserhalb der Namenlose Bay angetroffen. — Diese Art ist unter diejenigen zu rechnen, welche die Algenvegetation von Nowaja Semlja charak- terisiren, und sie bildet nebst einigen Arten, von denen später die Rede sein wird, eine bestimmte Region der Algenflore von Nowaja Semlja, Spitzbergen und Finmarken. *2. L. polymorphum (L.) Aresch. in J. G. Ag. Spee. Alg. I, p. 524. Millepora polymorpha. L. Syst. Nat. Ed. 12 I, p. 1285. Kl. Karmakul Bay; N. Gänse Cap und Cap Grebenij. Vielleicht gehören zu dieser Art einige Exemplare der Gattung Lithotham- nion, die sich in meinen Sammlungen von Rogatschew Bay finden. Wahrschein- licher kommt es mir doch vor, sie seien junge Individuen der vorangehenden Art. Am besten entwickelt traf ich Lithothamnion polymorphum bei der Kleinen Karmakul Bay, wo es auf einem Felsen einige Fuss unterhalb der Ebbgränze eine Oberfläche bedeckte, die ich auf 200 Qvadratfuss schätzte. — Trotz genauer Beobachtungen in der Natur und sorgfältiger Untersuchungen der mitgebrachten Sammlungen ist es mir doch nicht gelungen, eine Coralliné zu finden, welche zur Gattung Melobesia gehöre. Die wenigen Exemplare dieser Gat- tung, die ich bei Spitzbergen fand (Kjellm. Spetsb. Thall. I, p. 4.), von denen es mir nicht gelungen ist sie der Art nach zu bestimmen, sind meines Wissens die ein- zigen, die bisher nördlich vom norwegischen Nordlanden angetroffen worden. Ich habe dies bemerken wollen, weil es mir für die Algenvegetation innerhalb des Spitzbergischen Eismeeres und des Murmanschen Meeres charakteristisch scheint, dass von der Familie Corallinee die Gattung Lithothamnion eine grosse Verbreitung hat, während andere Gruppen derselben Familie im Gegentheil entweder gänzlich fehlen oder nur schwach vertreten sind. Gen. Ill. Hildbrandtia Nardo. Isis 1834, p. 675. *1. H. rosea Kütz. Phyc. Gener. p. 384. Kl. Karmakul Bay. Wie bei Spitzbergen (Kjellm. Spetsb. Thall. I, p. 4) so ist auch bei Nowaja Semlja diese Art, die an unseren Küsten und noch in Nordlanden (Kleen, Nordl. Alg. p. 12), ja sogar in West-Finmarken z. B. bei Gjæsvær und Talvik am Altenfjord ÜEBER DIR ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 9 sehr häufig ist, recht spärlich. Mit Sicherheit beobachtete ich sie nur an angeführ- ter Stelle und auch hier kam sie keinesweges reichlich vor. Eines der mitgebrach- ten Exemplare ist mit Vermehrungsorganen versehen. FAM. Il. RHODOMELEE. Gen. I. Odonthalia Lyngb. Hydr. Dan. p. 9. 1. O. dentata (L.) Lyngb. l. e. Fucus dentatus L. Syst. Nat. Ed. 12, II, p. 718. Matotschkin Shar (ipse et Aacaarp); Pilz Bay; Namenlose Bay; Kl. Karmakul Bay; N. Gänse Cap; S. Gänse Cap; Rogatschew Bay; Cap Gre- benij und Jugorsche Strasse; [Nowaja Semlja; K. von Barr sec. Post. et Rupr. Ill. Ale. p. IL] Aus dem Lokalverzeichnisse sieht man, dass die O. dentata auf dem ganzen untersuchten Gebiete sich findet. Sie ist bei Nowaja Semlja weit allgemeiner als bei Spitzbergen. Besonders im westlichen Theile des Matotschkin Shar, in der Kl. Karmakul Bay und Namenlose Bay war sie an günstigen Orten verhältniss- mässig sehr häufig, wenigstens zahlreicher als an irgend einem Orte an der Küste Spitzbergens. Wie hier und bei Sviatoinos im Samojedenlande (Rupr. Alg. Och. p. 210), so kommt sie bei Nowaja Semlja in zwei Formen, einer schmäleren und einer breiteren, vor, welche jedoch durch zahlreiche Zwischenformen in einander übergehen. !) Bei Nowaja Semlja gehörten die meisten nördlich von N. Gänse Cap gesammelten Exemplare der breiteren Form, aber die meisten südlich von diesem Vorgebirge ge- fundenen der schmäleren Form an. Nach Harvey (Ner. Am. II, p. 14) soll die nord- amerikanische ©. dentata kleiner sein und von schmälerem Thallus als die, welehe an den Küsten Britanniens vorkommt, und nach RUPRECHT (Alg. Och. p. 209) sollen Exemplare dieser Art aus dem Ochotskischen Meere hinsichtlich der Breite des Thallus in der Mitte zwischen Exemplaren der als typisch gehaltenen Form und schmalen, amerikanischen von der Küste Canadas stammenden Individuen stehen. Worauf diese Verschiedenartigkeit beruht, ist mir.unbekannt. Vielleicht wäre die Ursache in irgend einer Ungleichheit der Wassertemperatur in den Gegenden, wo die eine oder andere Form vorkommt, zu suchen. Jedenfalls wollte ich durch Zu- sammenstellung der mir bekannten Beobachtungen hinsichtlich dieser Frage die Aufmerksamkeit auf dieses unerklärte Verhältniss richten. Kein einziges der vielen Exemplare, welche ich aus Nowaja Semlja mitge- bracht, ist mit Vermehrungsorganen versehen, eine Thatsache, welche in Betracht der grossen Aehnlichkeit, die übrigens zwischen der Meeralgen-Flore von Spitz- bergen und derjenigen von Nowaja Semlja stattfindet, auffallend genug erscheint, da nämlich die Art bei Spitzbergen im Sommer wenigstens Tetrasporen hervorbringt, abweichend von dem, was bei Skandinavien (Aresch. Phye. Scand. p. 261) und 1) Vergl. Ksnrum. Spetsb. Thall. p. 5. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 2 10 F. R. KYJELLMAN. England (Harv. Phye. Brit. II, pl. 34) bekanntlich stattfindet, wo sie nur während des Winters Vermehrungsorgane entwickelt. Gen. Il. Rhodomela (Ag.) J. G. Ag. Spee. Alg. II, p. 874. Ag. Spee. Alg. I, p. 368; ex parte. *1. Rh. tenuissima (Rupr.) Kjellm. Spetsb. Thall. I, p. 6. Fuscaria tenuissima Rupr. Alg. Och. p. 221 et seqvent. Matotschkin Shar; Kl. Karmakul Bay; N. Gänse Cap; S. Gänse Cap; Rogatschew Bay; Cap Grebenij und Jugorsche Strasse. Diese Floridé, die als eine der gewöhnlichsten Algen Spitzbergens anzusehen ist, und die sich längs der Westküste des ganzen Landes und längs des bisher un- tersuchten Theiles der Nordküste desselben verbreitet (Kjellm. Spetsb. Thall. I, p. 6), kommt auch verhältnissmässig häufig an der Westküste von Nowaja Semlja vor. In grösster Menge wurde sie bei Cap Grebenij gefunden, wogegen sie bei der Kl. Karmakul Bay recht spärlich vertreten war. Exemplare vom Murmanschen Meere stim- men in allen Theilen mit den spitzbergischen überein. Dass letztere durch die Figuren, welche RUPRECHT von Exemplaren aus dem Ochotskischen Meere gegeben, besonders gut dargestellt worden sind, habe ich schon an soeben angeführter Stelle hervorgehoben. Mir ist es nie schwierig vorgekommen diese Art sowohl von der th. subfusca (Woodw.) Ag. sowie von der Rh. gracilis Harv. zu unterscheiden. In der Mitte Juli am nördlichen Gänse Cap gesammelte Exemplare waren reich- lich mit Tetrasporangien versehen; Exemplare aus der Kl. Karmakul Bay trugen in Entwickelung begriffene Sporocarpien. *2. Rh. lycopodioides (L.) Ag. Spec. Alg. I, p. 377. Fucus lycopodioides L. Syst. Nat. Ed. Il, p. 717. *f. typica. Matotschkin Shar; Namenlose Bay; Kl. Karmakul Bay; N. Gän- se Cap. *f. eladostephus (J. G. Ag.) Kjellm. Spetsb. Thall. I, p. 8. Rhodomela cladostephus J. G. Ag. Spetsb. Alg. Till. p. 48—49. Pilz Bay; Kl. Karmakul Bay; N. Gänse Cap; S. Gänse Cap. Die Art ist bei Nowaja Semlja gewöhnlicher als bei Spitzbergen. Einige der von erstgenanntem Orte mitgebrachten Exemplare kann ich unmöglich von der Form dieser Art, die an den Küsten Norwegens gewühnlich ist, unterscheiden; andere stimmen dagegen vollständig mit der spitzbergischen Form, f. cladostephus, überein; während wieder Andere mit gleichem Recht zu beiden gerechnet werden können. An der Pilz Bay fand sich nur f. cladostephus, an anderen Orten beide. Einige Exem- ÜEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. Tete plare aus der KI. Karmakul Bay gleichen am meisten den bei Spitzbergen gesam- melten Exemplaren von dieser Form. Am N. Gänse Cap waren beide Formen un- gefähr gleich gewöhnlich. Hier fand sich die typische Form in grösserer Menge als an irgend einer anderen Stelle. Südlich von S. Gänse Cap sah ich keine von beiden. Das grösste Exemplar der Hauptform, welches ich bei Nowaja Semlja ge- funden, ist etwa 18 etmr hoch; das grösste von der f. cladostephus gegen 20 ctmr. Aus der Kl. Karmakul Bay habe ich Tetrasporen-Exemplare der f. cladostephus, und aus Matotschkin Shar und dem nördlichen Gänse Cap mit Tetrasporen versehene Individuen der typischen Form. (3. Rh. subfusca (Woodw.) Ag.) Spee. Alg. I, p. 378; Fucus subfuscus Woodw. Linn. Trans. I, p. 131, tab. 12. Cfr. Post. und Rupr. Ill. Alg. p. IT. Bei Nowaja Semlja sah ich keine Rhodomela, die mit Sicherheit als Rh. sub- fusca bestimmt werden kann. Freilich finden sich in den mitgebrachten Samm- lungen einige Exemplare von N. Gänse Cap, die ziemlich an diese Art erinnern, aber sie dürfen vielleicht nur als junge Formen von Rh. Iycopodioides betrachtet werden. Gen. Hl. Polysiphonia Grev. Fl. Edinb. p. 308 sec. J. G. Ag. Spec. Alg. II, p. 900—901. ale Harctica ia Ga Ne: Spee. Alg. p. 1034. Matotschkin Shar; Pilz Bay; Namenlose Bay; Kl. Karmakul Bay; N. Giinse Cap; Rogatschew Bay; Kostin Shar; Jugorsche Strasse. Diese fiir die Algenvegetation der hocharktischen Gegenden charakteristische Polysiphonia ist freilich lings der Westkiiste vom Nowaja Semlja und Wajgatsch nir- gends selten, aber nach dem, was ich finden konnte, hier nicht so häufig als an den Kiisten Spitzbergens, wo man sie fiir die allgemeinste aller Florideen halten kann.!) Bei der Namenlose Bay war sie sehr spärlich. Nur bei der Kl. Kar- makul Bay kam sie in grösserer Menge vor. Hier war sie auch üppiger als ge- wöhnlich. — Exemplare von Nowaja Semlja stimmen in allen Theilen mit den spitzbergischen überein. Kein einziges der vielen Exemplare, die ich bei Nowaja Semlja und Wajgatsch gefunden und untersucht, war mit Vermehrungsorganen versehen. (2. P. roseola.) Cfr. Post. und Rupr. Ill. Alg. p. IT. An eitirter Stelle wird als bei Nowaja Semlja von K. v. BAER gefunden eine Polysiphonia angegeben, von POSTELS und RUPRECHT roscola genannt. Der Auctor- name wird nicht angeführt. Vielleicht ist die Bestimmung fehlerhaft und die von K. von BAER mitgebrachte Polysiphonia keine andere als P. arctica, welche noch 1) Vergl. Krerru. Spetsb. Thall. p. 9. 12 F. R. KJELLMAN. nicht als besondere Art ausgesondert war zu der Zeit, wo die besprochene Arbeit von POSTELS und RUPRECHT herausgegeben wurde, und die ausserdem als jung an der Tracht sehr viel der P. roseola gleicht. Dass wirklich P. roseola bei Nowaja Semlja wachsen sollte, scheint mir ziemlich zweifelhaft, da sie den Un- tersuchungen gemäss, welche ich im vorigen Sommer in West-Finmarken angestellt, nicht einmal dort vorkommt, und da die mit dieser Art oder Form äusserst nahe verwandte P. wrecolata, welche Finmarkens gewöhnlichste Polysiphonia und eine der gemeinsten Florideen auf diesem Gebiete ist, an der Küste von Nowaja Semlja nicht einmal zu entdecken war. Weder P. fastigata, atrorubescens, noch elongata, welche alle drei von J. G, AGARDH in seinen Arbeiten über die Meeresalgen von Spitzbergen als an der Küste dieser Inselgruppe vorkommend angeführt werden, sah ich an irgend einer Stelle bei Nowaja Semlja und Wajgatsch. Fam. II. SPHEROCOCCEE. Gen. I. Delesseria (Lamour.) J. G. Ag. Spee. Alg. II, p. 677; Lamour. Ess. p. 34; ex parte. 1. D. sinuosa (Good. & Woodw.) Lamour. l. e. p. 36. Fucus sinuosus Good. & Woodw. in Linn. Trans. III, p. 111. f. typica. Matotschkin Shar; Pilz Bay; Namenlose Bay; Kl. Karmakul Bay; N. Gänse Cap; Rogatschew Bay; Kostin Shar; Jugorsche Strasse. [Nowaja Semlja; K. von Barr sec. Post. et Rupr. Ill. Alg. p. Il] Die Delesseria sinuosa, welche an der Westküste von Nowaja Semlja und Waj- gatsch auftritt, ist stets der an der Kiiste von Schweden vorkommenden mehr oder weniger ungleich. Solche Individuen, die zu der typischen Form gerechnet werden können und denselben am ähnlichsten sind, habe ich am N. Gänse Cap gesehen, obwohl diese üppiger und mehr hochroth waren als die schwedischen. Am meisten weichen jedoch einige Exemplare von der westlichen Mündung von Matotschkin Shar ab. Eines derselben ist 20 emtr lang. Der blattähnliche Theil des Thallus hat eine Länge von 18 ctmr und eine Breite von 3—4 etmr. Im Ganzen gleichen die Exemplare von Nowaja Semlja denen von Spitzbergen. Sporocarpientragende Ra- sen fand ich in Matotschkin Shar, in der Namenlose Bay, bei N. Gänse Cap und in Kostin Shar; tetrasporangientragende in der Kl. Karmakul Bay und in Kostin Shar. f. angusta Kjellm. Spetsb. Thall. I, p. 12. Matotschkin Shar; Pilz Bay; Kl. Karmakul Bay; N. Gänse Cap; Cap Grebenij. Die Form von Delesseria, welche ich unter dem oben erwähnten Namen be- schrieben, fand sich in ziemlich grosser Menge bei Nowaja Semlja, besonders häufig bei der Kl. Karmakul Bay. Bei Spitzbergen gelang es mir nicht ein mit Fortpflanzungs- ÜEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 13 organen versehenes Exemplar zu finden. Bei Nowaja Semlja habe ich sowohl In- dividuen mit Tetrasporangien als solche mit Sporocarpien angetroffen, erstere bei Kl. Karmakul Bay und N. Gänse Cap, letztere bei Pilz Bay und Kl. Karmakul Bay. Die Tetrasporangien entwickeln sich in kleinen, deutlich gestielten, lancettförmi- gen, linealisch lancettförmigen oder verkehrt eiförmigen, gewöhnlich 3 bis 4 mm. langen, blattähnlichen Zweigen, welche oft in grosser Menge vom Rande (nie, so viel ich weiss, von der Mittelrippe) der lancettförmigen oder linealisch lancettför- migen grösseren Zweige sowohl bei den Endpunkten der Seitenrippen, als von dem Theile des Randes der blattförmigen Theile des Thallus, welche zwischen den Sei- tenrippen liegt, ausgehen. Der Stiel der tetrasporangientragenden, blattähnlichen Zweige ist bisweilen ebenso lang oder noch länger, gewöhnlich jedoch kürzer als der tetrasporangientragende Theil. Die Tetrasporangienblätter sind besonders bei den characteristischen Exemplaren spitz, ganzrandig. Die Tetrasporangien nehmen die Mitte des Blattes ein. Hinsichtlich der Sporocarpien finde ich keinen wesent- lichen Unterscheid zwischen dieser Form und der Hauptform. Bei einigen Exemplaren sowohl von der Hauptform als besonders von der f. angusta sind die meisten der Zweige der letzten oder zweitletzten Ordnung linien- förmig, fadenartig, mehr oder weniger platt, nicht selten 2,5 etmr lang oder noch mehr. Diese sind den von Spitzbergen angeführten Delesseria-Exemplaren, die sich wahrscheinlich aus der einen oder anderen Ursache abnorm entwickelt, in Vie- lem oder (Einige) vollkommen ähnlich. (Kjellm. Spetsb. Thall I. p. 12.) Solche Exemplare habe ich am Cap Grebinij, N. Gänse Cap und der Kl. Karmakul Bay angetroffen. 2. D. Baerii Rupr. Alg. Och. p. 239. et seqvent. Matotschkin Shar; Pilz Bay; Namenlose Bay; N. Gänse Cap. [Nowaja Semlja; K. von Baer sec. Post. et Rupr. Ill. Alg. p. I] An letzgenannter Stelle war diese Delesseria recht gewöhnlich und trat hier in sehr üppigen Exemplaren auf, 20 etmr hoch und noch mehr. Nicht ganz so zahlreich schien dieselbe an den übrigen Orten zu gedeihen. Meiner Erfahrung nach kann man doch sagen, dass sie an der Westküste des südlichen Nowaja Semlja häufiger vorkommt, als bei Spitzbergen. Südlich von N. Gänse Cap konnte ich kein einziges Exemplar derselben finden. Ganz gewiss kommt sie jedoch auch hier vor, da sie nach der Angabe RUPRECHTS (Alg. Och. p. 252) an der Insel Kolgujew, an der nördlichen und östlichen Küste des russischen Lapplands und an den Küsten des westlichen Samojedenlandes gefunden worden ist. Die Exemplare aus der Namenlose Bay und dem N. Gänse Cap sind (besonders die von erstge- nanntem Orte) reichlich mit Sporocarpien versehen. Die Sporocarpien stimmen mit denjenigen der Spitzbergenexemplare, welche auch übrigens den Exemplaren von Nowaja Semlja völlig gleichen, überein. Einige bei Matotschkin Shar und in der Namenlose Bay gesammelte Individuen haben Tetrasporangien. 14 F. R. KJELLMAN. Fam. IV. SPONGIOCARPEE. Gen. I. Polyides Ag. Spec. Alg. I. p. 390. #1 P. rotundus (Gmel.) Grey. Alg. Brit. p. 70 see. J. G. Ag. Spec. Alg. II, 721. Fucus rotundus Gmel. Hist. Fue. p. 110. f. fastigiata Turn. Fueus rotundus y. fastigiatus Turn. Hist. Fue. 1, p. 9. Matotschkin Shar; Namenlose Bay; Kl. Karmakul Bay; N. Gänse Gap; S. Gänse Cap; Cap Grebenij. In der Namenlose Bay und besonders am Cap Grebinij war diese Alge sehr häufig. Die meisten Exemplare, die ich gesehen, stimmen mit der Beschreibung überein, welche TURNER |. e. von Fucus rotundus y. fastigiatus giebt, der von den süd- lichen Küsten Englands stammt. Sie sind nämlich beinahe noch einmal so fein, als die Hauptform, und ungefähr 6 etmr hoch. Besonders ist dies der Fall mit den Exemplaren vom Cap Grebenij. Einige Exemplare giebt es doch in der Sammlung, die sich in Betreff der Länge an die Hauptform anschliessen. Doch sind auch diese viel feiner als jene. Einige exemplare vom nördlichen Gänse Cap und Cap Grebenij sind mit Sporocarpien versehen, wesshalb die Bestimmung derselben voll- kommen sicher ist. Dagegen könnten einige Individuen von Matotschkin Shar und Namenlose Bay möglicherweise Furcellaria lumbricalis sein. Da sie steril und ohne Haftorgan sind, können sie nicht mit Sicherheit bestimmt werden. Aber sie gleichen doch den sicheren Exemplaren der Polyides von denselben Stellen zu sehr, um sie nicht für hieher gehörige Exemplare zu betrachten. Bemerkenswerth ist es, dass der Polyides hier an der Nordgrenze ihrer Verbreitung unter derselben Form auf- trete, als an der Südgrenze ihres Verbreitungsbezirks. Dieselbe Form kommt (nach Harv. Ner. Am. II, p. 128) an der Küste von Nord-Amerika vor. Fam. V. CHANTRANSIEE. Gen. I. Chantransia (D. C.) Fries. Syst. Veg. p. 338. D. C. Fl. Fr. II, p. 49 et seqvent; char. mut. *1. Ch. efflorescens (J. G. Ag.) Kjellm. Spetsb. Thall. I, p. 14. Callithamnion efflorescens J. G. Ag. Spee. Alg. (ep: N. Gänse Cap. - Auf einem Exemplare von Delesseria Bacrii von angeführter Stelle sassen recht viele Büschelchen dieser Art, die bisher innerhalb der arktischen Zone nur UEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 15 an Spitzbergen angetroffen worden ist. Die Exemplare stimmen mit den spitzber- gischen überein. Einige tragen junge Sporen. #2. Ch. secundata (Lyngb.) Thur. in Le Jol. List. d. Alg. p. 106. Callithamnion Dawiesii $. secundatum Lyngb. Hydr. Dan. p. 129. Rogatschew Bay. Etlicbe Exemplare dieser Art, die nur sparsam Sporen trugen, kamen an Odonthalia dentata angehaftet vor. Sie gleichen den Exemplaren von Skandinavien, sind aber nur etwas kleiner als diese und spärlicher verzweigt. Fam. VI. RHODYMENIEE. Gen. I. Rhodymenia (Grev.) J. G. Ag. Alg. Liebm. p. 15. Grev. Alg. Brit. p. 84; ex parte. 1. Rh. palmata (L.) Grey. l. e. p. 98. Fueus palmatus L. Spee. Plant. p. 1630. Syn. Halymenia palmata Post. et Rupr. Ill Alg. p. II. Matotschkin Shar; Namenlose Bay; N. Gänse Cap; S. Gänse Cap; Jap Grebenij; Jugorsche Strasse. Auf dem ganzen untersuchten Gebiete sah ich nur die Hauptform der Art, welche bei Turn. Hist. Fue. II, tab. 115,a abgebildet ist, folglich dieselbe Form, welche an der Küste Spitzbergens ohne Zweifel am häufigsten vorkommt (Kjellm. Spetsb. Thall. I, p. 15). Sie ist als eine der gewöhnlichsten Florideen Nowaja Semljas zu betrachten und als diejenige, welche die bedeutendste Grösse erreicht. In grosser Menge kam sie auch bei Cap Grebenij vor, aber am häufigsten war sie im Innern der Namenlose Bay, wo sie auf einer ansehnlichen Streeke die vorherr- schende und die Vegetation bestimmende war. Hier gab es eine Rhodymenia-Re- gion, die derjenigen gleicht, welche ich an einer Stelle bei Spitzbergen, nämlich in Green Harbour, gefunden (Kjellm. Spetsb. Thall. I, p. 16). Exemplare, die Tetrasporangien trugen, fand ich in der Namenlose Bay und am N. Gänse Cap. An einem Exemplare aus der Namenlose Bay findet sich eine Bildung, die derjenige gleicht, welche ich vorher bei Halosaccion ramentaceum angetroffen und in meinem Aufsatze über Spitzbergens Meeresalgen besprochen und abgebildet habe (Kjellm. Spetsb. Thall. I, p. 18, t. 1, fig. 6 und 7.) Bis jetzt ist es mir noch nicht gelungen zu erklären, welcher Natur diese sei. 16 F. R. KJELLMAN. Gen. U. Euthora J. G. Ag. Spee. Alg. II, p. 383; Alg. Liebm. p. 11; char. mut. *1. E. cristata (Turn.) J. G. Ag. Alg. Liebm. p. 11; Fucus cristatus Turn. Hist. Fuc. I, p. 48, tab. 25. Namenlose Bay; N. Gänse Cap; Kl. Karmakul Bay; Kostin Shar; Jugorsche Strasse. Diese Art kommt bei Nowaja Semlja sowie bei Spitzbergen selten vor. Eines der vom letzteren Orte mitgebrachten Exemplare ist 6 ctmr lang; die grüsste Breite des Thallus ist 2 mm. In der Namenlose Bay und in Kostin Shar fand ich Indivi- duen, die mit Sporocarpien beladen waren. Gen. III. Rhodophyllis Kütz. Bot. Zeit. 1847, p. 25. #1. Rh. veprecula J. G. Ag.) Spee. Alg. II, p. 390. Matotschkin Shar; Namenlose Bay; Kl. Karmakul Bay; N. Giinse Cap. Auf keiner der angeführten Localitäten war die Art selten. Es lässt sich mit Sicherheit sagen, dass sie bei Nowaja Semlja in weit grösserer Menge auf- trete, als an irgend einer von der schwedischen Polarexpedition des Jahres 1572—73 besuchten Stelle von Spitzbergen. Bei Nowaja Semlja sowie an anderen Orten, wo sie vorher beobachtet worden, variirt sie an Grösse und Breite des Thal- lus, Form der Aeste, an Grösse (besonders Länge) und Menge der sogenannten Cilien beträchlich. Dies hat J. G. AGARDH I. c. in verdienstvoller Weise erörtert. Ich brauche daher nicht darauf einzugehen, sondern verweise nur auf J. G. Ag. Spec. Alg. 1. c. Ich will doch bemerken, dass der Bau der Sporocarpien bei Exemplaren von Nowaja Semlja derselbe ist, wie derjenige bei Arten der Gattung Rhodophyllis nach J. G. AGARDH’s Beschreibung in Spee. Alg. III, p. 361. Einige der Exemplare, die ich von Matotschkin Shar und N. Giinse Cap mit- gebracht, sind mit Tetrasporangien beladen; Exemplare, die Sporocarpien tragen, habe ich von letztgenannter Stelle und aus der Namenlose Bay. ") Den Erklärungen zufolge, welche Ruprecur Alg. Och. p. 251 mittheilt, sollte der Theilnehmer yon Korzrpun’s erster Reise, WORNSKIOLD, der erste sein, welcher den Namen veprecula für diese Art gebraucht. Da aber nichts näheres darüber be- kannt ist, kann man ihn unmöglich als Autor citiren. Vergl. J. G. AG. Spee. Alg. II, p. 390. ÜEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 17 Fam. VI. DUMONTIEE. Gen. I. Halosaccion (Kütz.) Rupr. Ale. Och. p. 292—295; Kütz Phye. Gener. p. 439; spec. adj. 1. H. ramentaceum (L.) J. G. Ag. Spee. Alg. II, p. 358. Fucus ramentaceus L. Syst. Nat. II, p. 718. see. do Cu Wes IE: Matotschkin Shar; Namenlose Bay; Kl. Karmakul Bay; N. Gänse Cap; S. Gänse Cap; Jugorsche Strasse. [Nowaja Semlja; K. von Barr sec. Rupr. Alg. Och. p. 269]. Eine an der Westküste des südlichen Nowaja Semljas freilich sehr gewöhn- liche Floridé, dennoch halte ich sie nicht für so häufig hier als an der Kiiste von Spitzbergen. Man kann höchstens sagen, sie sei eine der allgemeineren Florideen Nowaja Semljas, wogegen sie, nächst Polysiphonia arctica, als die allgemeinste Floridé Spitzbergens zu rechnen ist. Im westlichen Theile des Matotschkin Shar und im Innern der Namenlose Bay kam diese Pflanze zahlreicher als an den übrigen besuchten Stellen vor. Sie erreicht bei Nowaja Semlja auch nie die Grösse, welche sie an gewissen Orten Spitzbergens, z. B. in den Granitgebieten erlangt; und im Allgemeinen sind die Exemplare von Nowaja Semlja kleiner und zärter als die spitzbergischen. Unter den heimgeführten Exemplaren giebt es theils solche — diese sind von geringer Anzahl — bei denen die Nebenäste der letzten Ordnung aufgelöst oder in Auflösung begriffen sind, theils auch solche, bei denen dies nicht der Fall ist. Bei vielen Exemplaren sind die Nebenäste sehr klein, jung, ohne Tetrasporan- gien; bei anderen sind sie mehr entwickelt und tragen dann beinahe alle Organe dieser Art. Schon wenn sie eine Länge von I—1!/, etmr erreicht haben, sind sie mit solchen versehen. — Ich habe Gelegenheit gehabt die Beobachtungen hinsichtlich dieser Alge, die ich bei Spitzbergen gemacht, zu bestätigen, dass die Tetraspo- rangien in den Nebenästen der letzten Ordnung entwickelt werden, sowie dass die- selben, nach Reife der Tetrasporen, vollständig oder zum Theil aufgelöst und von neuen ersetz werden, die aus den Nebenästen der nächstletzten Ordnung oder aus den Resten der zum Theil aufgelösten Nebenäste der letzten Ordnung hervorsprossen. Vergl. Kjellm. Spetsb. Thall. I, p. 18. Gen. II. Sarcophyllis J. G. Ag. Spee. Alg. III, p. 263. #1. S. arctica nob. Syn. Kallymenia? integra Kjellm. Spetsb. Thall. I, p. 19. et Kjellm. Ka- riska hafvets Algv. p. 21. Matotschkin Shar; Namenlose Bay; Kl. Karmakul Bay; N. Gänse Cap; Rogatschew Bay; Cap Grebenij. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III, 8 18 F. R. KyJELLMAN. Nach einigen kleinen, jungen, und zwei grösseren, älteren, aber fragmenta- rischen Exemplaren habe ich in meiner Abhandlung über die Algenvegetation Spitz- bergens (Kjellm. 1. e.) eine Floridé unter dem Namen Kallymenia? integra beschrie- ben. Es war mir jedoch unmöglich zu entscheiden, ob sie wirklich eine Kally- menia war, weil keines der Exemplare mit irgend einem Fortpflanzungsorgane versehen war. An der Westküste Nowaja Semljas und der Insel Wajgatsch fand ich wäh- rend der Expedition des Jahres 1375 dieselbe Alge. Hier war sie so gewöhnlich, dass man sie als eine der charakteristischen Algen der Florideenvegetation dieser Gegenden betrachten kann. Besonders häufig kam sie in der Rogatschew Bay und am Cap Grebenij vor. Junge Exemplare aus Nowaja Semlja und Wajgatsch gleichen denen von Spitzbergen. Ihr Stamm (Stipes) ist deutlich, das Laub (Lamina) gewöhnlich läng- lich verkehrt eirund, oder oft lancettförmig oder linealisch lancettfürmig, ganzrandig. Die Farbe des Thallus ist bald hell weinroth, bald dunkel rothbraun, bald blass fleischfarbig. Bei älteren Exemplaren ist die Lamina seltener länglich verkehrt eirund; doch kommen solche vor. In meiner Sammlung befindet sich ein 16 etmr langes Exemplar, dessen Lamina diese Form hat. Oefter ist die Lamina bei älte- ren Exemplaren lancettförmig oder länglich lancettförmig, bisweilen unten abge- rundet. Ebenso oft ist sie breit oder länglich elliptisch, bisweilen nierenförmig, bisweilen beinahe kreisrund. Der Stamm geht oft unmerklich in die Lamina über; bisweilen ist er ziemlich scharf von derselben abgesetzt. Es giebt Exemplare, bei denen das Laub auch bei vorgerückter Entwickelung ganzrandig ist, öfter aber wird es in grössere oder kleinere Lappen zertheilt, besonders wenn es eine nierenför- mige oder breit elliptische, aber zuweilen auch wenn es eine elliptische Form hat. Die Zertheilung geht von unten nach oben und beginnt meistens dicht am Grunde der Lamina oder in der Nähe desselben. Am Rande ist die Lamina eben oder wogig, bald glatt, bald schwach gekräuselt. Zur Consistenz ist der Thallus bald membranartig, bald mehr oder weniger fleischig, bald dünn lederartig. Die Farbe der älteren und jüngeren Exemplare ist dieselbe. Zu der Beschreibung der Structur des Thallus, die schon (Kjellm. Spetsb. Alg. I, p. 19) gegeben ist, können wir hin- zufügen, dass alle drei Zellenschichten, aus denen der Thallus besteht, mehr oder we- niger entwickelt sein können. Die innere (centrale) zeigt sich am meisten con- stant hinsichtlich der Dieke. Eine mittlere Schicht ist immer deutlich und beson- ders stark entwickelt bei Exemplaren mit lederartigem Laube. Das grösste voll- ständige Exemplar, welches ich gesehen habe, war 32 ctmr lang, seine grösste Breite 10 ctmr. Wie aus dem oben angeführten hervorgeht, habe ich die fragliche Floride hier anders benannt, als in. meinen vorigen Arbeiten über die Algenvegetation bei Spitzbergen und an der Ostküste von Nowaja Semlja, und zwar aus folgenden Gründen: Was den Artennamen integra betrifft, so dachte ich ihn mit einem an- deren vertauschen zu dürfen, weil es sich erwiesen hat, dass der Thallus der äl- teren und völlig entwickelten Pflanze nich ganz (integer), sondern meistens in mehr oder weniger Lappen zertheilt ist. Die Benennung integra giebt folglich einen UEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 19 Charakter an, der der Pflanze nicht oft, oder wenigstens nicht immer zukommt, wenn dieselbe ihre véllige Entwickelung erreicht hat. Auf J. G. AGARDHS Autorität habe ich diese Art von der Gattung Kally- menia zu der Gattung Sarcophyllis versetzt. Auf meine Anfrage über den Platz dieser Alge innerhalb des Algensystems und über ihr Verhältniss zu der in dem ark- tischen amerikanischen Archipel angetroffenen Kallymenia Pennyi Harv., womit ich K. integra identisch geglaubt, zufolge der knappen Beschreibung derselben, die in Ner. Am. II, p. 172 von Harvey und in Arct. Alg. p. 233—239 von DICKIE gelei- stet ist, hat dieser Algolog mir gütigst folgende Aufklärungen ertheilt, die ich mit seiner geneigten Einwilligung hier anführe: »Ob Kallymenia? integra dieselbe Art ist wie Kallymenia Pennyi, wird mir schwer ja unmöglich zu entscheiden, da das Exemplar, welches ich von dieser besitze, ein abgeschnittener Theil ist, vielleicht die eine Hälfte eines Exemplares, und folg- lich nicht einmal die äussere Form derselben bestimmt werden kann. An dem Stückchen, das ich besitze, finden sich jedoch oben einige Kerbzähne am Rande und einige hinauslaufende Lappen, wozu die Exemplare von Kallymenia integra nichts Entspechendes zeigen. Auf K. Pennyi finden sich auch einige wenige vom Rande aus Prolificationen entwickelnde Blättehen, aus deren Form man dürfte errathen können, dass das entwickelte Laub, oberhalb des deutlichen Stammes, auch früh bedeutend mehr, nahezu wie bei Kallymenia reniformis, in Breite entwickelt wird. Auch das dickste Laub des übersandten Exemplares von K. integra ist ansehnlich dünner als das Exemplar von K. Pennyi. Die innere Schicht des Laubes scheint mir zugleich aus zahlreicheren und vielleicht diehter gedriingten Fäden zu bestehen, was jedoch vom verschiedenen Alter herriihren kann. Uebrigens habe ich keine Verschiedenheit der Structur gesehen, die entscheidend sein könnte. Aus Angefiihr- tem möchte ich schliessen, dass beide wahrscheinlich verschiedene, obwohl nahe ver- wandte Arten sind.» »Was besonders K. integra betrifft, scheint es mir sicher, dass sie keine Kallymenia ist, sondern unserer gewöhnlichen »Iridea cdulis» viel näher steht. Nicht nur die Structur, sondern auch die an verschiedenen Exemplaren unterhalb der corticalen Schichte und nicht im Innern des Laubes, wie bei einer ächten Kallymenia, vorkommenden Andeutungen zu Frucht scheinen mir dies zu beweisen. Völlig entwickelte Frucht habe ich freilich nicht gesehen, aber die Höhlungen unter- halb der corticalen Schicht sind zu gross als dass sie Sphærosporen enthalten hätten, und müssen wohl folglich als Ueberreste von Cystocarpien betrachtet werden. !) An einem Exemplare, bei Nowaja Semlja am 22. Juli genommen, habe ich ausser- dem die eigenthümlichen Fäden gesehen, die ich für charakteristisch für den Dumontiaceen, als der Fruchtbildung selbst vorangehenden Theile, gehalten. Soviel man hieraus schliessen kann, scheint es mir klar zu sein, dass X. inteyra eine 1) Vielleicht haben diese Höhlungen doch einen anderen Ursprung. Die Pflanze enthält nämlich eine einzellige, kugelrunde Schmarotzeralge in grosser Menge, die normal unterhalb der corticalen Schicht vorkommt und völlig entwickelt eine bedeu- tende Grösse erreicht. Vielleicht sind jene Höhlungen von diesem Schmarotzer ein- genommen worden. (KJELLM.) 20 F. R. KJELLMAN. Sarcophyllis ist, die vielleicht K. Pennyi zu diese Gattung heranziehen wird, ob- gleich bis jetzt noch die Beweise dazu fehlen. Doch kann man es als wahrschein- lich annehmen, Sarcophyllis habe mehrere verschiedene Arten im arktischen Oceane. Die von mir beschriebene oder vielmehr angedeutete S. californica kann kaum mit K. integra identisch sein.» Diese Erklärungen des berühmten Algologen haben mich veranlasst, die be- sprochene Alge zur der Gattung Sarcophyllis zu zählen. Ganz sicher scheint sie mir von 8. edulis getrennt zu sein. Sowohl meistens die Form des Thallus, als immer die Farbe ist verschieden. Noch ist bei S. arctica immer eine mediane Schicht deutlich und meistens bedeutend entwickelt, während eine solche, meinen Untersuchungen gemäss, meistens bei jener nieht unterschieden werden kann, oder nur schwach angedeutet vorkommt. Fam. VII. GIGARTINEE. Gen. I. Kallymenia J. G. Ag. Alg. med. p. 98—99. *1. K. reniformis (Turn.) J. G. Ag. I e. p. 99. Fucus reniformis Turn. Hist. Fue. II, p. 109—110, tab. 115; ex parte. Rogatschew Bay. Nur zwei Exemplare wurden gefunden, und beide waren steril. Das eine ist fragmentarisch, unregelmässig gespalten, an der Basis etwa 6 ctmr breit und nierenférmig. Das andere, welches vollständig ist, hat einen nierenförmigen Umriss, ist 1,5 ctmr lang, nahezu 2 ctmr breit und mit Randsprösschen ver- sehen. Alle beide stimmen mit in Nordlanden von KLEEN gesammelten Exem- plaren überein. Sie sind nur etwas dünner als diese, was auf einer schwächeren Entwickelung von der medianen Schicht des Thallus beruht. — Diese Art kommt auch in West-Finmarken vor, z. B. bei Maaso und Gjæsvær. Die Exemplare, welche ich hier gesehen, waren doch bedeutend kleiner als die von Nowaja Semlja, obwohl sie zu derselben Jahreszeit gefunden worden waren. Gen. I. Phyllophora (Grev.) J. G. Ag. Alg. med. p. 93. Grey. Alg. Brit. p. LIV et p. 135; ex parte. *1. Ph. interrupta (Grey.) J. G. Ag. Spetsb. Alg. Progr. p. 3. Sphærococeus interruptus Grey. Act. Leop. XIV, p. 423. Matotschkin Shar; Pilz Bay; Namenlose Bay; Kl. Karmakul Bay; N. Gänse Cap; Rogatschew Bay; Cap Grebenij; Jugorsche Strasse. Unser DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 21 Das Standortsverzeichniss zeigt, wie diese Art liings der ganzen Westküste des südlichen Nowaja Semljas vorkommt, sowie am südwestlichen Theile der Insel Wajgatsch. Allgemein kann sie doch hier ebenso wenig wie bei Spitzbergen genannt werden. Nur in der Kl. Karmakul Bay kam sie in einer nennenswerth grossen Menge vor. Besonders üppig entwickelt war sie im westliche Theilen von Matotsch- kin Shar und in der Pilz Bay. Von dort habe ich Exemplare, die 20 ctmr hoch und sehr reich verästelt sind. Exemplare mit Nemathecien wurden an den meisten der angegebenen Orte gefunden. 2. Ph. Brodiæi (Turn.) J. G. Ag. Alg. med. p. 93. Fucus Brodiæi Turn. Hist. Fuc. II, p. 1. tab. 72. Syn. Sphærococeus Brodiæi in Blytt, N. Seml. Veg. p. 4. N. Gänse Cap; S. Gänse Cap; Cap Grebenij; Jugorsche Strasse. Während die vorige Art längs dem ganzen untersuchten Gebiete vorkam, je- doch im Norden von S. Gänse Cap gewöhnlicher war und hier ihre grösste Ueppig- keit erreichte, gehört Ph. Brodiei hauptsächlich der Insel Wajgatsch und demje- nigen Theile des südlichen Nowaja Semljas an, welcher im Süden vom genannten Vorgebirge liegt. Ein entschiedenes Maximum hatte sie am Cap Grebenij, wo sie auch in ihrer grössten Ueppigkeit auftrat. Am N. Gänse Cap fand ich einige Exem- plare, welche völlig mit den spitzbergischen übereinstimmen, die ich zu dieser Art gerechnet (Kjellm. Spetsb. Thall. I, p. 23). Daher dürfte es als sicher angesehen werden können, dass diese Art wirklich auch bei Spitzbergen vorkomme, obwohl hier nur in verkümmerten Spuren. Unter den Exemplaren von Nowaja Semlja und der Insel Wajgatsch, sowie von Skandinavien habe ich keinen Unterschied wahr- nehmen können. Sonderbar genug hat KLEEN sie am norwegischen Nordlanden nicht gefunden. In West-Finmarken habe ich sie auf verschiedenen Orten, aber nur sehr spärlich, angetroffen. Am Cap Grebenij kam sie mit Nemathecien beladen vor. (3. Ph. membranifolia (Good & Woodw.) J. G. Ag.) Alg. med. p. 95. Fucus membranifolius Good. & Woodw. Linn. Trans. III, p. 120. Unter dem Namen Chondrus membranifolius (kein Autor wird angeführt) wird in Post. et Rupr. Ill. Alg. eine Algenart aufgenommen, die in den von K. VON BAER aus Nowaja Semlja mitgebrachten Sammlungen vorkommt. Obne Zweifel verstehen diese Verfasser unter diesem Namen diejenige Floridé, welche jetzt Phyl- lophora membranifolia genannt wird. Es ist wohl möglich, dass sie bei Nowaja Semlja wächst. Indessen sah ich sie niemals hier und es ist mir nicht einmal gelungen sie irgendwo in West-Finmarken anzutreffen. 22 F. R. KJELLMAN. Fam. IX. FURCELLARIEE. |) Gen. I. Furcellaria Lamour. Ess. p. 25. (di. F. fastigiata (L.) Lamour.) l. e. p. 26. Fucus fastigiatus (L.) Spec. Plant. II, p. 1631. Ctr. C. Ag. Spec. Alg. I, p. 103—104. Vergl. Post. et Rupr. Ill. Alg. p. II rotundus gesagt worden ist. , und was oben (p. 14) unter Polyides Fam. X. CERAMIE Æ. Gen yy tilota (is) Je Gee: Spee. Alg. II, p. 92. Ag. Syn. Alg. p. XIX; ex parte. 1. Pt. plumosa (L.) Ag. l. e. p. 39; exel. f. 6. Fucus plumosus L. Mant. p. 134. Matotschkin Shar; Pilz Bay; Namenlose Bay; Kl. Karmakul Bay; N. Gänse Cap; S. Gänse Cap; Rogatschew Bay; Cap Grebenij. [Nowaja Semlja; K. von Barr sec. Post. et Rupr. Ill. Ale. p. IL] Ptilota plumosa findet sich längs der ganzen Westküste vom südlichen Nowaja Semlja verthältnissmässig nicht selten, doch ist sie in den südlicheren Theilen häu- figer als in den nürdlicheren. Am häufigsten fand ich sie an N. und S. Gänse Cap und in der Namenlose Bay. Ueberall trug sie mehr oder weniger reichlich die eine oder andere Art von Fortpflanzungsorganen: Gamosporen und Tetrasporen. *2. Pt. serrata Kütz. 30t. Zeit. 1847, p. 36. Matotschkin Shar; Pilz Bay; N. Gänse Cap; S. Gänse Cap; Ro- gatschew Bay. Diese Art hat in dem Gebiete, wovon hier die Rede ist, etwa dieselbe Ver- breitung, wie die vorhergehende, doch besitze ich kein Exemplar von der West- küste der Insel Wajgatsch, habe auch nicht notirt, dass ich eine solche daselbst gefunden. Während Pt. plumosa an der Küste von Spitzbergen meiner Erfahrung nach sehr selten ist, ja, so selten, dass sie als eine der seltensten Florideen anzu- sehen ist, Pt. serrata aber hier so häufig vorkommt, dass ich sie als eine der ge- wöhnlichsten Florideen dieser Inseln ansehen muss, kommen andererseits diese beiden 1) Vergl. J. G. Ag. Spec. Ale. IlI, p. 240. ÜEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 23 Arten an der Westküste von Nowaja Semlja ungefähr gleich häufig vor. In der Kl. Karmakul Bay war Pf. serrata reichlich vertreten. Tetrasporen-Exemplare habe ich von allen oben angeführten Standorten mitgebracht, solche mit Sporo- carpien von Matotschkin Shar und von N. Gänse Cap. Ich will hier bemerken, dass ich unter der grossen Menge von Exemplaren, die ich von Spitzbergen mitge- bracht, Sporocarpien-Exemplare nur unter denjenigen angetroffen, die im November und Deeember gesammelt sind. Dagegen hat KLEEN (Nordl. Alg. p. 20) in Nord- landen in den Monaten Juli und August sporocarpientragende Büsche dieser Art gefunden. (3. Pt. elegans Bonnem.) Hydr. loc. p. 22 sec. J. G. Ag. Spee. Alg. II, p. 94. Im Verzeichniss der von AAGARDH während der Rosenthalschen Expedi- tion gesammelten und yon Prof. SCHUBELER bestimmten Algen ist diese Art unter dem Namen Ptilota plumosa B. tenwissima Ag. als in Matotschkin Shar gefunden an- geführt. Natürlicher Weise kann ich nicht behaupten, dass sie an den Küsten No- waja Semljas nieht vorkommt, doch wollte ich nur anführen, dass ich sie nirgends gefunden habe, obwohl ich besonders diejenigen Stellen untersucht habe, wo diese und mit ihr zusammen vorkommende Arten immer an der Küste des nördlichen Skandinaviens angetroffen werden. Vielleicht findet sie sich bei Nowaja Semlja nicht innerhalb der Fluth- und Ebbengränze, wo sie ja sonst der Regel nach vor- kommt, sondern ist sie, wie es bei anderen Algen der Fall ist, nach tieferen Stel- len hinabgewandert. Umsonst habe ich mich bemüht, AAGARDHS Algen-Sammlung von Nowaja Semlja sehen zu dürfen. Gen. II. Ceramium (Lyngb.) Harv. Man. p. 98. Lyngb. Hydr. Dan. p. 117; spec. excl. 1. C. rubrum (Huds.) Ag. Disp. Alg. p. 16. Conferva rubra Huds. Fl. Angl. p. 600. Syn. Ceramium virgatum in Post. et Rupr. Ill. Alg. p. IL. Kl. Karmakul Bay; N. Gänse Cap; Rogatschew Bay; Cap Grebenij. Ueberall selten. Nur sterile Büsche wurden angetroffen. Gen. III. Antithamnion (Neg.) Thur. List. d. Alg. p. III. Neg. N. Algensyst. p. 200; char mut. *1, A. Plumula (Ell.) Thur. l. e. p. 112; Conferva Plumula Ell. Phil. Trans. 57, p. 425. Matotschkin Shar; Pilz Bay; Namenlose Bay; Kl. Karmakul Bay; N. Gänse Cap; S. Gänse Cap; Cap Grebenij; Rogatschew Bay. 24 F. R. KJELLMAN. Kommt im ganzen Gebiete sparsam, auf anderen Algen, z. B. Odonthalia den- tata, Polysiphonia arctica, Delesseria Baerii, und D. sinuosa, Phyllophora Brodiei und besonders auf Ptilota plumosa und Chetopteris plumosa gewurzelt vor. Sie erreicht eine nur unbedeutende Grösse, 2—3 ctmr, und kommt öfters vereinzelt oder in sehr dünnen Büscheln vor. Exemplare mit Tetrasporangien fand ich in Matotsch- kin Shar (im Sept.) und bei N. und S. Gänse Cap (im Juli). #2, A. Corallina (Rupr.) nob. Jallithamnion Corallina Rupr. Alg. Och. p. 341—342. N. Gänse Cap. Am angeführten Orte fand ich ein nahezu 3 etmr hohes, auf Chetopteris plu- mosa befestigtes Tetrasporen-Exemplar von einem Antithamnion, das zur Gruppe Cruciate der Gattung Callithamnion gehört, so wie diese Gattung von J. G. AGARDH (Spee. Alg. IH, p. 15) begrenzt ist. In jeder wesentlichen Hinsicht scheint mir bei diesem Exemplare die Beschreibung und die Figur angemessen zu sein, welche RUPRECHT an angeführter Stelle von dem aus dem Ochotskischen Meere (Dshukdshand- ran) stammenden C. Corallina giebt. Die einzige Abweichung, die ich unter dem Exemplare von Nowaja Semlja und den von RUPRECHT bestimmten finden kann, besteht darin, dass jenes grösser und üppiger ist, und dass die Aeste der letzten und vorletzten Ordnung nicht ganz so regelmässig einander gegenüber stehen, wie sie nach RUPRECHT’S Beschreibung bei den Exemplaren vom Ochotskischen Meere sein sollen. Die Tetrasporangien sitzen an der Basis der Zweige der vorletzten Ordnung und an der inneren Seite derselben, am meisten einzeln, oder je zwei auf jedem Zweig, sind elliptisch, ungestielt, 60—65 u lang und etwa 45 x dick. Von A. cruciatum scheint diese Art wohl geschieden zu sein. Ob sie dage- gen von einigen jener Art nahestehenden Arten unterschieden werden kann, lasse ich ungesagt sein, da ich kein Exemplar von. diesen besitze. Der Beschreibung nach scheint sie der C. divergens am nächsten zu stehen. Es fragt sich aber, ob man sie wirklich als eine von A. Plumula getrennte Art betrachten kann. An Ha- bitus und Verzweigung ist sie den typischen Exemplaren von dieser Art sehr unähn- lich, aber an der Küste Spitzbergens habe ich Exemplare dieser Art gesehen, die in Hinsicht der Verzweigung des Thallus der Ruprechtschen Art nicht wenig gleich sind. In wie fern die kleine Differenz der Grösse der gefundenen Tetrasporangien von Bedeutung für die Trennung der beiden Arten sein kann, ist noch nicht zu entscheiden. (3. A. pusillum (Rupr.) Callithamnion pusillum Rupr. Alg. Och p. 342—343. Syn. Callithamnion Pluma Post. et Rupr. Ill. Alg. p. II. Eine mir unbekannte Floridé. Möglicher Weise kann sie mit A. crucialum identisch sein. ÜEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 25 Gen. IV. Thamnidium (Thur.) Kjellm. Spetsb. Thall. I, p. 27. Thur. List. d. Alg. p. 110; lim. mut. Subgen. I. Thamnidium s. s. Thur. Il, Ce #1. Th. Rothii (Turt.) Thur. l. e. p. 111. Conferva Rothii Turt. Syst. VI, p. 1806, see. Dillw. Brit. Conf. the 78% Matotschki Shar; Namenlose Bay; Kl. Karmakul Bay; N. Gänse Cap; Kostin Shar. Diese ist eine der wenigen Meeresalgen bei Nowaja Semlja, die zwischen den Fluthmarken vorkommen. In der Namenlose Bay bedeckte sie in Verbindung mit Rhizoclonium riparium, welche beide Arten feste, dichte Rasen bildeten, ziemlich grosse Strecken der bei der Ebbe bloss gelegten Felsen. Hier war sie auch unge- wöhnlich üppig. In der Kl. Karmakul Bay kam sie auch zwischen den Fluthmarken oder dicht an der Ebbgrenze vor. Hier sah ich sie senkrechte Felsenwände an solchen Stellen bekleiden, wo das Eis noch ungebrochen, aber durch eine 4—5 Zoll breite Spalte von den Felsenwänden getrennt war. Sie ist doch nicht ausschliess- lich eine litorale Alge; sie kommt auch in einer Tiefe von 3—4 Faden vor, wo sie “ als ein Teppich die Oberfläche kleiner Steine bekleidet, oder in mehr oder weniger dünnen Büscheln auf solchen wächst. So war es z. B. in der Kl. Karmakul Bay, sowie im westlichen Theile von Matotschkin Shar. Am nördlichen Gänse Cap wuchs sie auf Stämmen von Laminaria digitata in einer Tiefe von 6 Faden. Diese Form ist kleiner und sparsamer verzweigt. Von dem an mehreren Orten auf Laminariastiimmen wachsenden Callithamnion sparsum, welchem sie in vielen Hinsichten gleicht, unterscheidet sie sich dadurch, dass die Hauptachse des Thallus nebst einem Theile der Zweige von den ersten Ordnungen aufliegend kriechen, was nach den vorhandenen Angaben bei dem noch wenig bekann- ten C. sparsum nicht der Fall sein soll. Ich habe keine mit Vermehrungsorganen versehenen Exemplare gefunden. ; Subg. II. Thamniscus Kjellm. Spetsb. Thall. I, p. 29. *2. Th. mesocarpum (Carm.) Kleen. Nordl. Alg. p. 22. Callithamnion mesocarpum Carm. in Hook. Brit. Flor. p. 348. f. penicilliformis Kjellm. Spetsb. Thall. I, p. 30. Pilz Bay; Namenlose Bay; N. Gänse Cap; S. Gänse Cap. Diese Floridé kam an den angegebenen Orten ziemlich zahlreich vor, theils auf Ptilota plumosa und Pt. serrata, theils auf Delesseria Baerii, theils auf einer Art von Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III, 4 26 F. R. KyELıLman. Hydromedusa befestigt. Besonders am S. Gänse Cap war sie üppig. Sie ist bei Nowaja Semlja allgemeiner als bei Spitzbergen. Die Exemplare beider Orte stim- men, abgesehen davon, dass die Exemplare von Nowaja Semlja üppiger und etwas reicher verästelt sind, mit einander überein. FUCACEÆ. Fam. I. FUCEE. Gen. I. Fucus (Tourn.) Desne et Thur. Ann. d. Se. 1845, Ser. III, 3, p. 13. Tourn. Inst. Herb. III, p. 575; ex parte. (1. F. vesiculosus L.) Spee. Plant. p. 1626. Vergl. Post. et Rupr. Ill. Ale. p. I et Blytt, N. Semlj. Veg. p. 4. Nirgends längs des ganzen Gebietes, welches während der Expedition besucht wurde, sah ich Fucus vesiculosus, sondern nur die zwei unten angeführten Arten. Da RUPRECHT, wie es aus seiner Arbeit über die Algen des Ochotskischen Meeres her- vorgeht (Rupr. Alg. Och. p. 346), F. evanescens nicht als besondere Art anerkennt, . sondern ihn nur als eine unbedeutende Form des F. vesiculosus betrachtet, dürfte wahrscheinlich unter dem Namen F. vesiculosus in Ill. Alg. p. II nicht der gewöhn- liche J’. vesiculosus sondern derjenige bezeichnet werden, den ich #. evanescens nenne. Wie es sich mit den während der Rosenthalschen Expedition gesammelten, von Prof. SCHÜBELER bestimmten Exemplaren verhält, kenne ich nicht. Ich glaube doch bestimmt behaupten zu können, dass F. vesiculosus, wenn er an der Westküste Nowaja Semljas und der Insel Wajgatsch vorkommt, keinesweges die gewöhnliche Fueus-Art ist. *2. F. evanescens Ag. Specs AUS IE pao 2. : f. pergrandis Kjellm. Spetsb. Thall. II, p. 3. Kl. Karmakul Bay; Rogatschew Bay. Im Folge der Untersuchungen, die ich an der Westküste Nowaja Semljas angestellt habe, sehe ich die Auffassung des in den arktischen Gegenden vorkom- menden Fucus evanescens, die in meiner Abhandlung von den Meeresalgen Spitz- bergens dargestellt ist, für bestätigt an. Ich halte ihn nämlich für eine von F. vesiculosus getrennte Art, die in verschiedenen, durch Zwischenformen verbundenen, von lokalen Verhältnissen abhängigen Formen auftritt. Durch meine fortgesetzten Studien glaube ich auch gefunden zu haben, dass die Form, welche ich mit dem Namen f. pergrandis bezeichnet, wirklich so viel hervorgehoben zu werden verdient, ÜEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 27 dass sie unter einem besonderen Namen angeführt wird, dass sie aber andererseits nicht als eine besondere Art aufgenommen werden kann. Durch”ihren breiten, ver- hältnissmässig sehr dünnen Thallus und durch ihre grosse Receptakeln, sowie durch ihre breite, wenig hervorstehende Mittelnerve (Costa), ist sie in ihrer typischen Entwickelung leicht von den übrigen Formen zu trennen. Aus Nowaja Semlja be- sitze ich mehrere Exemplare, die in jeder Hinsicht mit den zu dieser, Form gehö- rigen spitzbergischen übereinstimmen. Sie ist, wie schon angegeben (Kjellm. Spetsb. Thall. II, p. 3.), eine Tiefwasserform, d. h. sie kommt in grösserer Tiefe vor -als jede der anderen Formen. f. typica Kjellm. Spetsb. Thall. II, p. 3—4. Diese Form war über das ganze untersuchte Gebiet ausgebreitet, gewöhnlich in einer Tiefe von 2—5 Faden. Die Fucusvegetation von Nowaja Semlja ist, wie die spitzbergische, im Ver- gleich mit der von andern Gegenden z. B. Skandinaviens, mit Einschluss dessen nördlichsten Theils, sehr arm an Individuen, ja so arm, dass man hier (auf was ich unten näher eingehen werde) meiner Auffassung nach, von keiner besonderen Fucaceen- Region in dem Sinne wie an der Küste Skandinaviens sprechen kann, d. h. von einem Gebiete des von Algen bewachsenen Bodens, wo die Fucaceen dominirend sind und die Vegetation bestimmen. — Die Receptakeln dieser Form sind bisweilen sehr lang und dünn, fast wie die des Fucus furcatus. f. angusta nob. Fuci evanescentis forma thallo subdichotomo, usque 20—30 ctmr alto et 4-5 mm. lato, coriaceo vel coriaceo-membranaceo, costa inferne valida, versus apicem sensim evanescente, in thalli partibus summis vix conspicua vel inconspicua, segmentis linearibus vel cuneato-linearibus, elongatis, cryptostomatibus numero variantibus, parum prominentibus, receptaculis minutis, oblongis, ovatis vel late ellipsoideis, obtusis vel acutis, inflatis vel plus minus complanatis, scaphidiis hermaphroditis, antheridiis interdum perpaucis; exsiccatione nigrescit. N. Gänse Cap; Rogatschew Bay. Bei Spitzbergen traf ich nur wenige, sterile Exemplare von dieser Form des F. evanescens und fand mich daher nicht im Stande sie zu beschreiben und zu benennen. Bei Nowaja Semlja sah ich wenigstens an den beiden genannten Orten mehrere mit Receptakeln versehenen Büchse dieser Form, und weil sie mir ebenso ausgezeichnet erscheint, wie die übrigen Formen, habe ich geglaubt auf sie etwas näher eingehen zu müssen, Dieselbe Form scheint ebenfalls an der Westküste Grönlands vorzukommen, denn wahrscheinlich ist es diese Form, die J. G. AGARDH mit F. evanescens f. elongata, angusta, bezeichnet. (J. G. Ag. Grönl. Alg. p. 110). Sie ist bemerkungswürdig, weil sie eine ausgeprägte Zwischenform der typischen 28 F. R. KJELLMAN. und derjenigen Form bildet, die ich weiter unten anführen werde, und die ich in meinem Aufsatze über die Algen von Spitzbergen unter dem Namen f. nana be- schrieben. Jener gleicht sie an Grösse, an gewöhnlich derberer Consistenz, Länge der Segmenten, sowie Form der Receptakeln; an dieser schliesst sie sich dagegen durch die Verzweigung, die nicht vollständig so dichotomisch wie bei der Hauptform, zugleich aber nicht vollständig so subdichotomisch wie bei f. nana ist, ausserdem und zwar hauptsächlich durch die geringe Breite des Thallus. Es scheint mir eine Eigenthümlichkeit für sie zu sein, dass sie besonders kleine, kaum 1 ctmr lange Receptakeln hat. Diese sind doch immer nach unten gegen den sterilen Theil des Thallus deutlich begrenzt, was dagegen bei der f. nana oft nicht der Fall ist. Sie wächst an denselben Orten wie die vorige Form. f. nana Kjellm. Spetsb. Thall. II, p. 4. Namenlose Bay; Kl. Karmakul Bay; Cap Grebenij. In dem äussern Theile der Namenlose Bay fand ich sie am besten entwickelt und den Exemplaren von Spitzbergen, welche der Beschreibung der Form zu Grunde liegen, am ähnliehsten. Hier wuchs sie zwischen den Fluthmarken auf einigen kleinen Klippen, die ausserhalb der Mündung eines Felsenbächleins lagen. An dieser Stelle konnte man sie deutlicher als sonst irgendwo in die typische Form übergehen sehen. Unterhalb der Ebbgrenze wuchs f. typica; zwischen den Fluthmarken eine kleinere und dünnere Form, die stufenweise, je näher sie der Fluthgrenze kam, in die f. nana überging. Diejenigen Exemplare dieser Form, die an den höchstlie- genden Stellen gefunden wurden, waren kaum 3 etmr lang, aber dennoch mit Re- ceptakeln versehen. In der Kl. Karmakul Bay war sie auch vorhanden und wuchs ebenfalls hier an der Fluthgrenze, doch hier auch an solchen Stellen, wo keine Mischung von salzem und süssem Wasser vorkam. — Die Form der Receptakeln ist sehr verschieden. Bisweilen sind sie sogar fast konisch, etwas abgeplattet. Solche Exemplare sind schwer von dem F. miclonensis zu unterscheiden, welcher, so viel ich finden kann, nur als eine grössere Mittelform zwischen f. angusta und f. nana des F. evanescens angesehen werden darf. Die Cryptostomata sind auf den Exem- plaren aus der Namenlose Bay zahlreich; die Mündung derselben, wenigstens an getrockneten Exemplaren, mit einem hervorstehenden Rande umgeben. 3. F. serratus L. Spec. Plant. p. 1626. Kl. Karmakul Bay; N. Gänse Cap; Cap Grebenij. [Nowaja Semlja; K. von Baer sec. Post. et Rupr. Ill. Alg. p. 1.] Diese Art ist weit seltener als die vorige. Ich habe sie nur von den drei oben angegebenen Lokalen, wo sie sehr sparsam angetroffen wurde, notirt. Die meisten Büchse in meinen Sammlungen von Nowaja Semlja gehören zur typischen Form. Nur ein einziges nähert sich f. arctica J. G. Ag. (Spetsb. Alg. Bidr. p. 9), obwohl es den Exemplaren dieser Form von Spitzbergen und Nordlanden nicht ganz ähnlich ist. ÜEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 29 TILOPTERIDE A, Gen. I. Haplospora Kjellm. D] Skand. Ect. och Tilopt. p. 3 et seqvent. #1. H. globosa Kjellm. Ik” @> joe Bs N. Gänse Cap; S. Gänse Cap; Jugorsche Strasse. Am $. Gänse Cap kam diese Art sehr häufig vor. Die Exemplare von No- waja Semlja, die alle mit Oosporangien reich beladen sind, stimmen mit den spitz- bergischen iiberein, weichen jedoch einigermassen von den schwedischen ab. Sie sind iippiger, mehr biischelig und auf etwas verschiedener Weise verästelt. Die Aeste der ersten und zweiten Ordnung sind im allgemeinen mit kurzen, fast gleich- dicken, kurz-zelligen Aestehen versehen, die nach oben an Menge zunehmen. Auf der inneren Seite dieser kurzen Aestchen sitzen die Organe, die ich Oosporangien nenne. — Vielleicht ist diese in den hocharktischen Gegenden vorkommende Haplo- spora eine von der in Bohuslän vorkommenden Form getrennte Art; da ich aber noch nicht weiss, um wie viel diese variiren kann, so scheint es mir am Besten zu sein, sie einstweilen nicht von einander zu trennen. Gen. Il. Scaphospora nob. Deriv. Sxégos et orrood. Thallus filiformis, ramosus, maxima ex parte unica cellularum serie constructus (monosiphonius), inferne polysiphonius; oosporangia singula sporas singulas generantia, thallo aliquantum immersa, bipartitione longi- tudinali cellularum ramorum formata; (cellularum hac bipartitione cellule natarum altera sterilis evadit, altera in oosporangium transformatur). Zoosporangia (antheridia?) in eodem specimine ac oosporangia obve- nientia, cellulis numerosis in seriebus longitudinalibus et transversis dispositis contexta. Syn. Capsicarpella (Bory) Kjellm. Skand. Ect. och Tilopt. p. 15; ex parte. Im »Bidrag till kännedomen om Skandinaviens Ectocarpeer och Tilopterider» habe ich zu einer neuen Gattung, von mir Capsicarpella genannt, 2 Algenarten ge- rechnet, von denen die eine schon vorher unter dem Namen Ectocarpus spherophorus bekannt war, die andere aber, welcher ich den Namen C. speciosa gegeben, bisher noch nicht beschrieben worden war. Schon damals war ich davon überzeugt, dass C. spherophora (Harv.) Kjellm. wirklich ein Ectocarpé war, und spätere Untersuchungen haben diese Ueberzeugung befestigt. Dagegen habe ich schon im eben genannten 30 F. R. KyeLınman. Aufsatze (p. 31) bemerkt, dass C. speciosa dem äusseren Aussehen und der Wachsthums- weise nach mehr mit den Tilopterideen als mit den Ectocarpeen übereinstimmt. Im öst- lichen Theile des Murmanschen Meeres fand ich eine Alge, die der C. speciosa in hohem Grade gleicht, obschon mir ihre Abweichungen von derselben gross genug erschei- nen, um ihre Aufstellung als eine besondere Art zu begründen. — Weitere Unter- suchungen der C. speciosa haben freilich noch nicht zur Kenntniss der Fortpflan- zungsweise dieser Art und der Fortpflanzungsorgane derselben geführt; sie scheinen mir jedoch dargethan zu haben, dass die Art kein Ectocarpé sein kann, sondern zur Ordnung der Tilopterideen gehören muss. Diese Ansicht habe ich besonders bei der Untersuchung der mit C. speciosa nahe verwandten Art, die ich im Folgenden zu beschreiben denke bestätigt gefunden. Darum halte ich es für geeignet diese beiden Algen zu den Tilopterideen zu führen. Da sie aber hinsichtlich der Organe, die ich früher Sporangia unicellularia und in der obigen Diagnose Oosporangia genannt habe, wesentlich von den Algen abweichen, welche den beiden bisher be- kannten Tilopterideen-Gattungen Tilopteris und Haplospora angehören, lasse ich sie eine neue Gattung bilden, für welehe ich den Namen Scaphospora vorschlage. Sie ist mit der von C. spherophora vertretenen Gattung Capsicarpella ‘) unter den Ectocarpeen gleichwie Haplospora mit Ectocarpus und Tilopteris mit Pylaiclla analog. Folgendes scheint mir dafür zu sprechen, dass die vorher unter dem Namen Capsicarpella speciosa beschriebene Alge und die mit ihr nahe verwandte, die ich unten beschreiben werde, zu den Tilopterideen und nicht zu den Ectocarpeen ge- rechnet werden müssen. Hinsichtlich der Struetur des Thallus stimmen sie mit den Tilopterideen überein, weichen aber wesentlich von den Eetocarpeen ab. Die Or- gane, die ich Oosporangien genannt, sind von derselben Grösse wie diejenigen bei Haplospora, aber bedeutend grösser als die sogenannten unilocularen Zoosporangien bei allen mir bekannten Ectocarpeen. Ich habe niemals gefunden, dass der homo- gene oder undeutlich körnige Inhalt der Oosporangien sich theile oder zu Zoosporen werde, obschon ich die Gelegenheit gehabt zahlreiche Exemplare beider Arten zu sehen, sowohl solche, bei denen alle Oosporangien noch ganz mit Inhalt gefüllt, sowie solche, bei denen einige oder die meisten Oosporangien entleert waren. Da- gegen habe ich in einem von meinen Präparaten der unten beschriebenen Art (Se. are- tica) einige kugelrunde Zellen gefunden, die an Farbe, Grösse und Beschaffenheit dem gefarbten Inhalte der Oosporangien gleichen. (Fig. 13). Sie sind von einer äusserst dünnen Zellhaut umgeben. Der Umstand, dass sich an den leeren Zoo- 1) Indem ich den Namen Capsicarpella angewandt, habe ich gegen die Prin- cipien der botanischen Nomenclatur verstossen, die auf dem botanischen Congresse zu Paris im Jahre 1867 festgesetzt worden sind und die ich zum grössten Theil billige und für nachahmungswerth halte. Der Name Capsicarpella wurde von Bory (Dic- tionnaire classique d’Hist. nat., Vol. IV, p. 178) einer Gruppe von Algen gegeben, die eine ganz andere ist als diejenige, welche ich mit diesem Namen bezeichnet habe. Bory’s Benennung Capsicarpella ist von späteren Verfassern nicht aufgenommen worden, und zwar aus guten Gründen. Da man, den oben genannten Principien ge- mäss, beim Benennen neuer Gattungen keine Namen anwenden soll, die früher schon anderen Gattungen beigelegt, so habe ich unrecht gethan, den Namen Capsicarpella ÜEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. Si sporen eine Oeffnung findet, deren Durchmesser noch einmal so gross ist als der halbe Durchmesser des Oosporangiums (Fig. 12), deutet darauf hin, dass Zoosporen in diesen Organen nicht gebildet werden. Die Oeffnung, die sich auf den uniloculären Zoosporangien bei den Ectocarpeen vorkommt, ist immer, soviel ich weiss, bedeu- tend kleiner. “1. Se. arctica nob. Se. thallo decomposito-ramossimo, ramis primi ordinis vagis, in- ferioribus distantibus, superioribus approximatis, numerosissimis, non- nullis brevibus, strictis vel recurvatis, simplicibus vel uno alterove ramulo simplici in latere superiori preeditis, ceteris elongatis, flaccidis, ramulos secundi ordinis strictos vel recurvatos, apicem axis primarii versus nume- rosissimos, in latere superiori uno alterove ramulo tertii ordinis præditos, emittentibus, oosporangiis ramulis brevioribus insidentibus, in eodem ra- mulo perpaucis (1—3), subglobosis, diametro 50—80 (vulgo 70—75) u, zoosporangiis (antheridiis?) cylindricis vel subcylindricis, 50—150 (vulgo circa 100) u longis, 35—50 (vulgo 45—50) u crassis. Fig. 1—15. Jugorsche Strasse. BESCHREIBUNG DER ART. Das Haftorgan. In seiner éinfachsten Form wird dieses von der Basalzelle des Thallus gebildet (Fig. 1). Diese hat die Gestalt eines schmalen Kegels, dessen Basis aufwiirts geht und der an der Spitze eine Er- weiterung hat. Die plane oder beinahe plane Fläche letzterer ist die Haftfliche. Der Membran der Zelle ist dick (ungefähr 4 u), sein Endochrom reichlich, körnig- faserig. Bisweilen ist die Basalzelle walzenförmig konisch, ohne Erweiterung an der Spitze. Ihre Länge variirt von 70 bis 90 u, ihre Dicke macht etwa 30 u aus, Diese Zelle kann als der Rhizoidtheil und der oberhalb derselben liegende Theil des Thallus als der Cauloidtheil des Thallus betrachtet werden. (Vergl. Wittr. Pith. p. 5.) Bisweilen verlängert sich diese Zelle an ihrer Spitze in einen engen Schlauch, dessen Membran in die innere Membranschicht der Rhizoidzelle übergeht (Fig. 2). Die äussere Membranschicht ist bei der Bildung dieses Schlauches zersprengt worden (Fig. 2 und 4). Aus den untersten Zellen des Cauloidtheiles werden Zweige entwickelt solcher Art, die gewöhnlich Wurzelfäden genannt werden (Fig. 2, 3,5). Diese wachsen nach unten zu, und dienen augenscheinlich dazu auf die eine oder andere Weise den Thallus zu befestigen. Ein jeder von diesen besteht aus einer unverzweigten Zellen- reihe, deren meiste Zellen eylindrisch, 20—25 u dick, 250—300 u lang und arm an Endochrom sind. Nur die innersten (obersten) Zellen der Wurzelfäden sind kurz, zwei bis dreimal so lang als dick, reich an Endochrom. Die Scheitelzelle ist auch gewöhnlicher Weise reicher an Endochrom als die nächst nach oben liegenden Zellen wieder aufzunehmen. Statt dessen schlage ich Isthmoplea vor und werde künftig diesen anwenden. Hiermit bezeichne ich die Algengattung, deren einziger bisher ge- kannter Repräsentant der von mir (in Skand. Het. och Tilopt. p. 20) genannte Capsicarpella spherophora ist. 32 F. R. KJELLMAN. (Fig. 3). Die unteren, nahe an der Rhizoidzelle hervorsprossenden Wurzelfäden sitzen oft zwei und zwei einander gegenüber, die oberen sind abweschelnd. Die Entstehung eines Wurzelfadens beginnt mit der papillösen Auswölbung einer Cauloid- zelle entweder an ihrer Mitte oder näher an der Basis. Diese wächst in die Länge fort, und wird von der Mutterzelle durch eine Querwand abgegrenzt, welche fast senkrecht auf die Längdachse der Papille steht, aber einen mehr oder weniger spitzen Winkel gegen die Längdachse der Mutterzelle bildet. Verzweigung des Cauloidtheiles. Der Cauloidtheil des Thallus ist sehr verzweigt. Das Verzweigungssystem ist racemös. Eine Hauptachse ist deutlich zu un- terscheiden. Zweige von drei Ordnungen kommen vor. Die von der Hauptachse hervorsprossenden Zweige der ersten Ordnung sind an dem unteren Theile der Hauptachse wenig und dünn, von zwanzig bis mehreren Gliedern von einander ge- trennt; nach oben zu werden sie zahlreicher, so dass in der Nähe der Spitze der Hauptachse aus jeder zweiten oder dritten der Zellen der Hauptachse ein Zweig ausgeht. Einige von diesen Zweigen der ersten Ordnung sind sehr kurz, bedeutend schmäler als das Glied, aus welchem sie hervorgehen; andere sind länger, nicht oder kaum doppelt so schmal als der Theil der Hauptachse, an welchem sie sitzen (Fig. 8). Die ersteren sind der Regel nach unverzweigt oder nur mit einem oder anderen Verzweigung der zweiten Ordnung versehen; die letzteren wieder tragen Zweige der zweiten Ordnung, nach unten hin wenige, nach oben zu immer zahl- reicher. Diese letztgenannten Zweige sind den kurzen Zweige der ersten Ordnung ähnlich. Wie jene sind diese unverzweigt oder mit einem oder wenigen Zweigen der dritten Ordnung versehen, welche oft aus der inneren (oberen) Seite der Zweige der zweiten Ordnung hervorgehen. Die untersten Zweige der ersten Ordnung sind unverzweigt (Fig. 7). — Durch die Verzweigung des Thallus unterscheidet sich Se. are- tica wesentlich von Sc. speciosa (Vergl. Kjellm. Skand. Ect. och Tilopt. p. 27). Structur des Cauloidtheiles. Der Cauloidtheil des Thallus ist seiner ganzen Länge nach deutlich gegliedert. Nach oben zu und an dem grösseren Theile des Thallus ist jedes Glied von einer einzigen Zelle, nach unten zu von mehreren Zellen gebildet, welehe dadurch entstehen, dass das im Beginn einzelliges Glied sich, entweder nur in longitudinaler oder zugleich in transversaler Richtung, getheilt (Fig- 6). Im polysiphonischen Theile sind die Glieder rein eylindrisch, 75—100 w lang und 50—60 u dick, wobei wir doch bemerken müssen, dass dieser Theil des Thallus von der Rhizoidzelle eine Strecke lang nach oben zu an Dicke zunimmt, aber nachher gleichdiek verbleibt. Auch die längeren Zweige der ersten Ordnung, welche aus dem polysiphonischen Theile der Hauptachse hervorgehen, sind unten polysiphonisch (Fig. 7). Die äusseren Zellwände der mehrzelligen Glieder sind von vergleichungs- weise bedeutender Dicke; die Mittelwände dagegen zarter. Die Wände sind im Allgemeinen nicht farblos, sondern schwach braun. Das Endochrom ist ziemlich reichlich, körnig oder körnig-faserig. Nach oben zu in dem polysiphonischen Theile der Hauptachse werden die Zellwände immer farbloser, wobei die Zellen ärmer an Endochrom werden, weshalb der Thallus hier eine hellere Farbe hat als länger nach unten hin. — Der monosiphonische Theil der Hauptachse des Thallus ist am dieksten ungefähr an der Mitte. Hier wird sie bis auf 100—125 u dick. Die unteren Glieder dieses Theiles des Thallus sind rein eylindrisch, 11/,—2 mal so lang als UEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 39 dick. Ibre Länge ist 110—160 w, ihre Dicke etwa 80 u, der Membran farblos, das Endo- chrom sparsam, körnig, vertheilt. Gegen die Mitte der Hauptachse nehmen die Zellen an Dicke zu, zu gleicher Zeit wie ihre Länge abnimmt und sie der Form nach eylin- drisch tonnenförmig werden. Die Länge ist !/,—1 mal so gross wie die Dicke. Die Zellen, welehe den oberen Theil der Hauptachse bilden, sind länger und weniger en- dochromhaltig als diejenige, welche ihren mittleren Theil bilden, aber übrigens den- selben ähnlich. Also ist der monosiphonische Theil der Hauptachse des Thallus unten und oben von Zellen gebildet, welehe eylindrisch, arm an Endochrom, 11/,—2 mal so lang als dick sind, an der Mitte aus cylindrisch tonnenförmigen, an Endo- chrom reichen Zellen, die '/,—1 mal so lang als dick sind, zusammengesetzt. Die meisten Zweige haben das gemeinsam, dass sie mit endochromarmen oder durchaus endochromlosen Zellen endigen, die viel länger als dick sind, und dass sie grösstentheils ihrer Länge nach, oder wenigstens an der Mitte, von endochrom- reichen Zellen gebildet werden, welche bisweilen kurz, bisweilen lang sind. In den meisten Zweigen sind die unteren Zellen länger als die mittleren, dies besonders wenn die Zweige etwas länger sind, so dass also der Regel nach derselbe Wechsel von langen, endochromarmen und kurzen, endochromreichen Zellen bei den Aesten wie bei der Hauptachse sich geltend macht. Hierin gleicht Se. arctica vollständig Se. speciosa, und dadurch wie durch die übrige Structur des Thallus stimmen, wie schon erwähnt, diese Algen mit den Tilopterideen, besonders Haplospora, überein, und unterscheiden sich von den Ectocarpeen. Die Fortpflanzungsorgane. Bei der Pflanze giebt es zwei Arten von Organen, welche als Organe der Fortpflanzung zu betrachten sind. Die einen, die aus einer einzigen Zelle bestehen, bilden, wie ich zu finden geglaubt, je eine Spore. Ich habe sie oben Oosporangia genannt. Die anderen sind aus einer grossen Menge kleiner, in longitudinalen und transversalen Reihen angeordneten Zellen zusammen- gesetzt. Da diese dem Baue und dem Aussehen nach den mehrfächerigen Zoosporan- gien bei den Phæozoosporaceen ähnlich sind, habe ich sie Zoosporangien genannt, obschon es nieht unmöglich scheint, dass sie Antheridien sein können. Dafür spricht der Umstand, dass bei allen Exemplaren, bei welchen eine grössere oder geringere Menge leerer Oosporangien angetroffen werden, auch leere Zoosporangien vorkommen, wogegen bei solchen, deren Oosporangien nicht leer sind, keine oder äusserst we- nige leere Zoosporangien auftreten. Dies scheint anzudeuten, beweist es aber na- turlich nicht, dass eine Verbindung zwischen diesen Organen stattfinde. Oosporangien werden niemals auf der Hauptachse oder auf den langen, mehr- mals verzweigten Nebenachsen der ersten Ordnung entwickelt gefunden — bei Se. speciosa kommen sie oft auf Zweigen dieser Ordnung vor — sondern nur auf den kurzen Zwiegen der ersten Ordnung und den der zweiten Ordnung, wie (doch sel- tener) auf den der dritten Ordnung (Fig. 8). Sie sitzen niemals, wie der Regel nach der Fall ist bei Sc. speciosa, in grosser Anzahl auf demselben Zweige. Am gewöhn- lichsten giebt es auf jedem Zweige nur 1—3. Bei Sc. speciosa trägt jeder gewöhn- lich mehr als drei. Wenn bei Sc. arctica zwei oder drei auf demselben vorkommen, können sie entweder aus zwei neben einander liegenden Zellen, oder aus Zellen, die dureh eine oder mehrere zwischenliegenden Zellen von einander getrennt sind, entwickelt worden sein. Im vorigen Falle grenzen sie unmittelbar an einander, Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. II. 6 34 F. R. KJELLMAN. späterenfalls sind sie von einander getrennt. — Die erste Andeutung zur Bildung eines Oosporangiums besteht darin, dass eine Zelle eines Zweiges an Inhalt reieher wird. Besonders wird das Endochrom reichlicher. Darauf theilt sich die Zelle in zwei Tochterzellen durch eine longitudinale Scheidewand, welche mit der Längen- achse der Zelle entweder zusammenfällt oder parallel ist, und gewöhnlich auf der Mediane des Zweiges senkrecht steht. Die innere dieser beiden Tochterzellen wird zu einem Oosporangium; die äussere bleibt entweder — das ist das gewühnlichste — steril und fast unverändert (Fig. 9, 12, 14) oder auch (obschon selten) wird auch sie zum Oosporangium (Fig. 11), oder bringt sie ein kurzes Zweig hervor. Wenn an demselben Zweige mehrere Oosporangien entwickelt werden, bilden die bei der Theilung der Mutterzellen entstebenden Scheidewände gleichgrosse Winkel gegen die Mediane. Zufolge dessen und da es ohnedem regelmässig die innere der bei der Theilung entstandenen Zellen ist, die sich umwandelt zu einem Oosporangium, liegen alle an einem Zweige entwickelten Oosporangien in einer Ebene. Bisweilen geschieht es doch, dass bei der Theilung der Zellen eines Zweiges, welche die Oospo- rangien bilden sollen, die entstehenden Scheidewände geneigt gegen einander sind, in welchem Falle die entwickelten Oosporangien verschiedene Richtungen haben (Fig. 10).. Die Oosporangien sind sphärisch oder beinahe sphäriseh, bisweilen von einer sphärischen und drei planen Flächen begrenzt, wovon die eine mit der Medianfläche des sporangientragenden Zweiges zusammenfällt oder parallel ist. Gegen diese Fläche bilden die zwei übrigen, planen Flächen, die gegen einander konvergiren in der Richtung der Längenachse des Zweiges, einen Winkel, der nieht recht ist. Im medianen Längsschnitt erscheint also in diesem Falle — wie es bei Se. arctica am gewöhnlichsten zu sein scheint — jedes Oosporangium als ein Trapezium, von einem Cirkelbogen und drei geraden Linien begrenzt, wovon die beiden konvergirenden gleich grosse aber nicht rechte Winkel mit der dritten bilden, die mit der Längen- achse des sporangientragenden Zweiges zusammenfällt oder parallel ist. Der Mem- bran der Oosporangien ist farblos, zart, doppelt contourirt. Das Endochrom nimmt an Menge zu, je älter das Oosporangium wird.') Der Inhalt der vollständig entwickelten Oosporangien ist bald homogen, bald undeutlich feingranulirt. Niemals habe ich es in Zoosporen getheilt gesehen. Die Grösse der Oosporangien ist bei Se. arctica wie bei Sc. speciosa sehr constant. Im allgemeinen sind sie bei jener 70—75 x im Durchmesser, können aber von 55 bis 80 variiren. Bei Sc. speciosa ist der Diameter der Oosporangien 90—118 u. Durch die verschiedene Grösse dieser Organe lassen sich die beiden Arten von einander leicht unterscheiden. Jedes Zoosporangium (Antheridium?) ist ein umgewandelter Zweig oder Theil eines Zweiges. Jenes ist doch selten der Fall. Am meisten ist es der grösste Theil von den Zellen eines Zweiges, die durch wiederholte Theilung in longitudi- naler und transversaler Richtung in ein Zoosporangium übergeht; in diesem Falle giebt es oberhalb und unterhalb des Zoosporangiums einige oder wenige vege- tativen Zellen (Fig. 15). Wie Fig. 14 zeigt, wird bisweilen nur der oberste Theil 1) Hier mag es bemerkt werden, dass die Figuren nach Präparaten, in Glycerin aufbewahrt, gezeichnet sind. ÜEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 35 eines Zweiges in ein Zoosporangium umgewandelt. Die untere Hälfte des Zweiges, die sogar ein Oosporangium trägt, ist hier unverändert geblieben. Die Zoosporan- gien gehen sowohl von der Hauptachse als von den Nebenachsen der ersten und zweiten Ordnung aus, und in den beiden ersten Fällen sitzt oft ein Zoosporangium einem Zweige gegenüber. Was die Form betrifft, sind die Zoosporangien mehrentheils eylindrisch, bis- weilen eylindrisch spindelförmig, abgestumpft konisch oder eylindrisch ellipsoidisch, bisweilen eylindrisch aber hier und da mit einer ringförmigen Anschwellung. Ihre Grösse wechselt sehr: die Länge von 50 bis 150 u, die Dicke von 35—50 u. Die Zellen, aus welchen sie bestehen, sind 2—3 x breit und fast eben so lang. Die Zoosporangien der Se. speciosa sind gewöhnlich linger, meistens 150—250 w lang, aber von 62 bis 430 w variirend. PHÆOZOOSPORACFÆ. FAM. I. LAMINARIEZÆ. Gen. I. Alaria Grev. Alg. Brit. p. XXXIX. *1. A. grandifolia J. G. Ag. Grönl. Lam. och Fue. p. 26. N. Gänse Cap; S. Gänse Cap. Während der Expedition hatte ich Gelegenheit nur einige, zur Gattung Alaria gehörenden Algen zu sehen und zu sammeln. Unter denen, die ich sah, gehörten einige der von J. G. AGARDH beschriebenen, bei Spitzbergen gewöhnlichen Alaria grandi- folia; niemals traf ich doch ein Exemplar, das die Grösse erreichte, welche bei dieser Alge an den Küsten des genannten Landes die gewöhnliche war. Der ganze Thallus und besonders der Stamm war immer kürzer. #2. A. mus&folia. De la Pyl. Fl. Terr. neuve, p. 31. Matotschkin Shar; Rogatschew Bay. In den von den genannten Orten mitgebrachten Algensammlungen giebt es einige Exemplare einer Alaria, die mir der Art oder der Form, die von DE LA Py- LAIE von den Küsten New Foundlands unter dem Namen A. musefolia beschrieben, zu gehören scheinen. Die einzige Unähnlichkeit, die ich finden kann, ist, dass bei einigen dieser Exemplare die Breite der Lamina um einige (eirca 5) etmr das Maxi- mum der Breite (20 etmr) überschreite, welches nach demselben Verfasser die La- mina bei Exemplaren von A. musæfolia am New Foundland erreicht. Leider gelang es mir nicht, wie schon angedeutet ist, volle Einsicht zu erlangen, wie die in den arktischen Gegenden vorkommenden Alaria-Formen sich gegenseitig verhalten, ob 36 F. R. KJELLMAN. sie als getrennte Arten oder als Glieder einer zusammenhängenden Formserie zu betrachten sind, von denen das eine Extrem die prachtvolle À. grandifolia und das andere Extrem die an der Küste des südlichen Norwegens und anderen Stellen vorkommende A. esculenta ist. Vergl. Kjellm. Spetsb. Thall. II, p. 12—13. Gen. II. Saccorhiza (De la Pyl.) Aresch. Obs. Phye. III, p. 11. De la Pyl. Fl. Terr. neuve p. 23; spec. adj. *1. S. dermatodea (De la Pyl.) J. G. Ag. Spetsb. Alg. Till. p. 29. Laminaria dermatodea De la Pyl. Observ. p. 180. Matotschkin Shar; S. Gänse Cap; Rogatschew Bay. Eine bei Nowaja Semlja ziemlich selten vorkommende Art. In grésster Menge traf ich sie am S. Gänse Cap. Nirgends sah ich Exemplare von so grossen Dimen- sionen wie bei Spitzbergen. Bei den zwei grössten Exemplaren, die ich gefunden, ist der Stamm des einen 30 etmr lang, das Laub 30 etmr lang und 12 ctmr breit; der Stamm des anderen 10 ctmr lang, sein Laub 67 etmr lang und 6 ctmr breit. Am gewöhnlichsten waren Individuen mit lancettförmigem, dünnem, lichtbraunem Laube, doch gab es auch solche, deren Laub dieker und breiter war. Diese letz- teren trugen Zoosporangien. Gen. III. Laminaria (Lamour.) J. G. Ag. De Lamin. p. 7 et seqvent; Lamour. Ess. p. 20—22; char. mut. #1. L. solidungula J. G. Ag. Spetb. Alg. Bidr. p. 3 et seqvent. Matotschkin Shar; Namenlose Bay; Kl. Karmakul Bay. Meine Sammlungen enthalten kein Exemplar von Orten im Siiden von der KI. Karmakul Bay; auch habe ich nicht notirt dort irgend eines gesehen zu haben. Es scheint daher, als ob diese Art südlich von 73° n. Br. nicht mehr vorkomme. Am Matotschkin Shar wuchs sie in ziemlicher Menge, aber fast immer von unbe- deutender Grösse auf einem Boden von gleicher Beschaffenheit, wo sie gewöhnlichst bei Spitzbergen vorkommt (Vergl. Kjellm. Spetsb. Thall. II, p. 15). Ich sah nie ein Exemplar, das denen an Grösse nur einigermassen gleichkiime, die zuweilen an der Kiiste Spitzbergens gefunden werden. Kein einziges Zoosporangien-Exemplar wurde gefunden. Die mitgebrachten Sammlungen enthalten ein Exemplar, dessen Laub drei Abtheilungen zeigt, wovon die oberste, die in Auflösung begriffen war, an der Stelle, wo der Sorus einmal auftrat, ein Loch trägt, die mittlere mit Spur von einem alten Sorus in Form eines hellen Fleckes, die unterste mit der ersten Andeutung von einem neuen Sorus versehen ist. Das getrocknete Exemplar ist nur 117 etmr lang mit einem 52 ctmr langen Stamme und einem 65 etmr langen, aber nur 12 etmr breiten Laube. In Hinsicht der Form des Laubes, seiner Länge im Verhältniss zur Breite, der Länge des Stammes und der Form des Sorus wechselt diese Art inner- halb derselben Grenzen an Nowaja Semlja wie an Spitzbergen. UEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 37 #2, L. Agardhii Kjellm. Spetsb. Thall. II, p. 18. Matotschkin Shar; Namenlose Bay; Kl. Karmakul Bay; N. Gänse Cap; Cap Grebenij; Jugorsche Strasse. Typisch entwickelte Z. Agardhii findet sich unstreitig an Nowaja Semlja, besonders im Norden von N. Gänse Cap. Hier sah ich ein Exemplar, dessen Stamm 56 etmr lang und 3 ctmr im Umkreise und dessen Laub dünn, glatt, ohne so genannte »Rugæ», am Rande viel und tief gefaltet, 164 ctmr lang und 33 etmr breit war. Dies Exemplar gehört ohne Zweifel zur L. Agardhii. An Matotschkin Shar bekam ich ein fragmentarisches Exemplar, mit einem 43 etmr breiten Laube von der für L. Agardhii charakteristischen Form und Bau. In den mitgebrachten Sammlungen giebt es auch mehrere Exemplare, die vollständig mit den Exemplaren der spitzbergischen DL. Agardhii übereinstimmen. Andererseits kann man nicht läugnen, dass diejenige Laminaria der Saccha- rina-Gruppe, welche am südlichen Nowaja Semlja südlich vom N. Gänse Cap, an der Westküste von Wajgatsch und in dem westlichen Theile der Jugorschen Strasse vorkommt, sich in hohem Grade der typischen L. saccharina anschliesst, obwohl sie niemals dieser ganz gleicht. Die Art ist hier immer schmächtig, bekommt einen verhältnissmässig kürzeren Stamm, schmälere, kleinere, weniger tief gefaltene und vor Allem festere Lamina, die auf ihrer Mitte stark ausgeprägte Rugæ besitzt. Es giebt hier Exemplare, wo man alle Merkmale, die Z. saccharina charakterisiren, vereint findet, obgleich vielleicht nie so scharf ausgeprägt, wie bei dieser Art. Be- sonders der Stamm bei solchen der Z. saccharina ähnlichen Exemplaren ist nie so kurz, das Laub nicht so dick und ihre Rugæ nicht so zahlreich als bei der ech- ten, an unseren Küsten vorkommenden ZL. saccharina. Ich betrachte daher jede im südöstlichsten Theile des Murmanschen Meeres, am siidlichen Nowaja Semlja und der Insel Wajgatsch, vorkommende Laminaria, die zur Saccharina-Gruppe dieser Gattung gehört, als L. Agardhii; doch gebe ich ausdrücklich an, dass sie im süd- lichen Theile des Gebietes unter Formen auftritt, die sich der ZL. saccharina so sehr nähern, dass sie, wenn sie in einer Gegend angetroffen würden, wo diese Art die vorherrschende wäre, mit der grössten Befügniss zu ihr gerechnet werden könnten. Mit anderen Worten: an der Westküste von Nowaja Semlja und der Insel Wajgatsch findet man gegen Norden typische L. Agardhti, gegen Süden wieder Formen, die diese mit L. saccharina verbinden. Vielleicht wäre es daher am richtigsten die L. saccharina und L. Agardhii als dieselbe Art zu betrachten, die nördlich unter einer Form L. Agardhii, südlich unter einer anderen, L. saccharina Auct., vorkommt, die aber im mittleren Gebiete, das auf die Breite des nördlichen Norwegens zu fallen scheint, durch intermediäre Formen verbunden werden. Fortgesetzte Untersuchungen an der Küste Norwegens werden, wie ich glaube, dieses in’s Reine bringen. Verschiedene von den genommenen Exemplaren sind mit Zoosporangien versehen. 38 F. R. KyJELLMAN. #3, L. digitata (L.) Lamour. Ess. p. 22. Fucus digitatus L. Mant. p. 132. f. typica. An allen besuchten Orten von Matotschkin Shar bis zur Jugor- schen Strasse. [Matotschkin Shar; Aacaarp.] Ebenso wie es mit der im Karischen Meere gewöhnlichsten Laminaria der Digitata-Gruppe der Fall ist (Vergl. Kjellm, Kariska hafvets Algv. p. 25), gleicht die zu derselben Gruppe gehörige Laminaria, die im östlichen Theile des Murmanschen Meeres die gemeinste ist, an der Anordnung der Wurzeln, an der Form des Stam- mes und des Laubes der an unsern Küsten vorkommenden Z. digitata, wenn sie auch grösser zu werden scheint, als diese, wenigstens so wie sie in Bohuslän auftritt; an der Structur des Stammes aber, besonders in wie fern es die Abwesenheit der Schleimkanäle betrifft, schliesst sie sich der Art LE JOLIS L. flexicaulis an. Die Wurzeln scheinen nämlich in basifugal sich entwickelnden Quirlen angeordnet zu sein; der Stamm ist rund, nach oben sich allmählich verjüngend, bei älteren Exemplaren viel dicker nach unten als nach oben, rauh, wenig biegsam, in das im Allgemeinen nierenförmige, mehr oder weniger tief gespaltene Laub steil überge- hend. Es fehlt dem Stamm an Schleimkanälen und die Zellen der medianen Schicht sind im Querschnitte des Stammes rundlich-eckig, nicht recht deutlich in Reihen angeordnet (Vergl. Le Jol. List. d. Alg. 91—92 und Examen, p. 545). Wie schon vorher an angeführter Stelle (Kariska hafvets Algv. p. 25—26) angegeben ist, scheint mir die im Karischen Meere und im östlichen und südöstlichen Theile des Murmanschen Meeres vorkommende Zaminaria der Digitata-Gruppe am meisten mit der an unseren Küsten vorkommenden, als ZL. digitata allgemein anerkannten Art übereinstimmen. In Folge dessen und da J. G. AGARDH, dessen Urtheil in dieser Hinsicht die grösste Bedeutung zuzumessen ist, mehrmals (De Lamin. p. 21, Spetsb. Alg. Till. p. 30) hervorgehoben hat, dass auf die Ab- und Anwesenheit der Schleimkanäle kein beson- derer Werth hinsichtlich der L. digitata zu legen sei, da man sie bei einigen Exem- plaren vermisst, bei anderen dagegen findet, hielt ich es für befugt, die fragliche, im Murmanschen Meere vorkommende Laminaria zur alten Art L. digitata, wenig- stens einstweilen, zu rechnen. Ebenso wie J. G. AGARDH sehe ich Z. stenophylla (Harv.) J. G. Ag. (= L. digitata var stenophylla Harv.) als eine von dieser getrennte Art an, durch ihren glatten, sehr flexilen, langen, nach oben stark abgeplatteten, allmählig in das keilférmige, an der Farbe dunkelbraune Laub übergehehenden Stamm ausgezeichnet. f. complanata Kjellm. Kariska hafvets Alg. p. 26. Matotschkin Shar; N. Gänse Cap. Wie im oben citirten Aufsatze schon angegeben ist, gab es an der West- küste Nowaja Semljas, besonders am N. Gänse Cap, eine Laminaria von der Digi- tata-Gruppe, die in ihrer höchsten Entwickelung ein sehr eigenthümliches Aussehen ÜEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 39 hatte. Sie wurde auch im nordwestlichen Theile des Karischen Meeres gefunden und ist im Berichte von der Algenvegetation dieses Meeres unter dem oben ange- führten Namen aufgenommen. Ihr Stamm ist dem grössten Theile seiner Länge nach abgeplattet und nach oben, wo er in das Laub übergeht, bis 7,5 etmr breit. Durch diesen Charakter schliesst sich diese Laminaria der L. stenophylla (Harv.) J. G. Ag. an, von welcher sie doch durch die Form des Laubes bestimmt getrennt, ist, worin sie mit der typischen L. digitata vollständig übereinstimmt. Dieser gleicht sie auch an Structur des Stammes, doch mit Ausnahme der Schleimkanäle, die ihr mangeln. In den meisten Beziehungen stimmt also diese Form mit der typischen L. digitata überein, aber durch die Form des Stammes dürfte es doch berechtigt sein, sie als eine besondere Art zu betrachten, wenn sie nicht durch Zwischenfor- men mit jener verbunden wäre. Der Stamm eines der gesammelten Exemplare ist 122 ctmr lang!), zur Hälfte seiner Länge rund, wird über der Mitte immer mehr zusammengedrückt und ist nach oben ganz flach. Nach unten ist er 6 ctmr im Umkreise, nach oben 3 etmr breit, aber kaum über 1 ctmr dick. -— Ein anderes Exemplar hat einen 111 etmr langen Stamm, der nach der Mitte zu am dicksten ist — hier 8 etmr im Umkreise — und schon hier etwas abgeplattet. Von der Mitte wird er eine Strecke weit rasch schmäler, dehnt sich dann, gleichzeitig mit dem Plattwerden, aus. Nach oben, einige ctmr unter dem Ausgangspunkte des Laubes, ist er 5 ctmr breit und eirea 11/, etmr dick. Ein anderes Exemplar hatte einen über die Hälfte seiner Länge platten, nach oben 7,5 etmr breiten Stamm. Der Stamm ist dunkelbraun, nach un- ten rauh, nach oben glatt, biegsam. Alle Exemplare, die ich fand, waren ans Ufer gespühlt. Das Laub war bei den meisten grösstentheils aufgelöst. Bei zwei Exem- plaren war es doch nahezu vollständig. Bei einem dieser Exemplare, dessen Stamm 34 etmr lang und nach unten 6,2 etmr im Umkreise war, hatte das Laub eine Länge von 34 ctmr; der Stamm des anderen war 120 ctmr lang, nach oben 9,5 etmr im Umkreise und das Laub 65 etmr lang. Das Laub ist immer tief gespalten, bis am Grunde oder wenigstens fast bis dahin. Die Basis ist herzförmig. Diese hier angeführten Masse zeigen, dass auch diese Laminaria grosse Di- mensionen erreicht; besonders ist der Stamm kräftig entwickelt. Nebst Exemplaren, deren Stamm zu Hälfte oder mehr ihrer Länge platt und nach oben mehrfach breiter als dick war, gab es auch solche, deren Stamm nur zu einem grösseren oder geringeren Theil seiner oberen Hälfte zusammengedrückt war mit wenigem Unterschiede der Dicke und Breite. Bei diesen wurde auch der Stamm von der Basis nach der Spitze zu schmäler. Zwischen diesen und typischer L. di- gitata findet man alle Zwischenformen, wesshalb man diese fragliche Laminaria für eine von L. digitata getrennte Art kaum halten kann. In einer seiner Schriften von den Meeresalgen Spitzbergens hat J. G. AGARDH eine zur Digitata-Gruppe gehörende Laminaria beschrieben, L. nigripes (Vergl. J. G. Ag. Spetsb. Alg. Till. p. 29—30), mit welcher die oben angeführte in gewissen Be- ziehungen übereinstimmt. Das Laub beider scheint gleich zu sein. Was den Stamm 1) Die hier angeführten Masse sind an frischen, in Salz aufbewahrten Exem- plaren genommen worden, 40 F. R. KJELLMAN. betrifft, ist, nach J. G. AGARDHS Beschreibung zu urtheilen, doch der Unterschied zu gross, um sie als identisch ansehen zu künnen. Er hebt besonders hervor, dass der Stamm bei ZL. nigripes, was der Artname auch angiebt, schwarz (»fere piceus, ni- gricans») — dies scheint einer der wesentlichsten Charaktere der Art zu sein — ein wenig zusammengedriickt (»aliquantulum compressus») und mit Schleimkanälen versehen sein soll. Bei L. digitata f. complanata ist der Stamm dunkelbraun, in seiner hüch- sten Entwickelungsform nach oben vollstiindig abgeplattet und viel breiter nach oben als nach unten und jede Spur von Schleimkanälen wird vermisst. Indessen kommt Z. nigripes denjenigen Formen, die ich für intermediiire zvischen ZL. digitata f. typica und f. complanata halte, sehr nahe. *4. L. fissilis J. G. Ag. De Lamin. p. 18. Spetsb. Alg. Till. p. 28—29. N. Gänse Cap. Zu dieser Art rechne ich ein am N. Gänse Cap genommenes Exemplar. Es hat einen kurzen, nur 8 ctmr langen Stamm, der 3 ctmr von der Basis in zwei nach oben etwas zusammengedriickten Zweigen getheilt ist, wovon jeder ein bis zum Grunde in schmale Lappen gespaltenes Laub triigt. Nach dem Trocknen ist der Stamm schwarz; dieselbe Farbe hatte er auch, als er aus der Salzlüsung, wo er einige Monate aufbewahrt worden war, genommen wurde. Die ganze Liinge des Exemplares beträgt 100 ctmr. Die Lappen des Laubes sind an der Basis sehr schmal. Das ganze Laub ist im Umrisse elliptisch. Die Wurzeln scheinen weniger entwickelt zu sein als bei den spitsbergischen Exemplaren, die J. G. AGARDH in angeführten Abhandlungen beschrieben. Fam. Il. ASPEROCOCCEE. Gen. I. Ralfsia Berkel. Engl. Bot. Suppl. t. 2866. =]. R. deusta (Ag.) J. G. Ag. Spee. Alg. I, p. 63. (Ralfsia? deusta). Zonaria deusta Ag. Syn. Alg. p. 40. Matotschkin Shar; Pilz Bay; Kl. Karmakul Bay; N. Gänse Cap; Rogatschew Bay. Die Art erreicht keine bedeutendere Grüsse bei Nowaja Semlja, wo sie recht häufig vorkommt, obgleich nie in grüsserer Anzahl von Individuen an jeder Stelle. Das grüsste Exemplar, das sich unter den mitgebrachten Sammlungen befindet, ist 5 etmr im Durchmesser. Die Nowaja Semlja-Form scheint dadurch von der Form, die an anderen Orten des Eismeeres wiichst, unterschieden zu sein, dass der Thallus am gewübnlichsten die Form einer mit concentrischen Rippen und radiären Streifen yersehenen Scheibe hat, die am Rande mit einigen seichten Ausschweifungen versehen UEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 41 ist. Ist sie gelappt, so sind die Lappen an der Zahl gering. — Sie wächst an grossen Steinen und groben Stämmen von JZ. diyitata in einer Tiefe von 2—8 Faden. Alle die Exemplare, die es mir zu erhalten gelungen, waren steril. Fam. II. CHORDARIEE. Gen. I. Chorda (Stackh.) Lamour. Ess. p. 26; Stackh. Ner. Brit. p. XVI; ex parte. 1. Ch. Filum (L.) Stackh. l. e. Fucus Filum L. Spee. Plant. p. 1631. Matotschkin Shar; S. Gänse Cap; [Nowaja Semlja; K. von Barr sec. Post. et Rupr. Ill. Alg. p. II.] Eine bei Nowaja Semlja wie bei Spitzbergen sehr seltene Alge. An der west- lichen Miindung von Matotschkin Shar fand ich im September eine ziemlich be- trächtliche Menge an das Ufer gespülter Exemplare, die Zoosporangien trugen, aber mit dem Schleppnetze kamen hier wie bei S. Gänse Cap nur wenige herauf. Die Exemplare von Nowaja Semlja stimmen mit denen von Spitzbergen überein, sind wie diese klein und stehen der f. subtomentosa Aresch. am nächsten. (Obs. Phye. II, p. 13.) Gen. Il. Chordaria (Ag.) J. G. Ag. Spee. Alg. I, p. 64. Ag. Syn. p. XII; char mut. “1. Ch. flagelliformis. Fl. Dan. t. 650. f. typica Pilz Bay; Kl. Karmakul Bay; S. Gänse Cap; Cap Grebenij; Ju- gorsche Strasse. Nur wenige Exemplare wurden angetroffen, wovon diejenigen aus Pilz Bay und der Kl. Karmakul Bay am besten entwickelt und mit Zoosporangien versehen sind. Auch diese unterscheiden sich doch von schwedischen Exemplaren dieser Form durch ihre sparsamere Verzweigung und unbedeutendere Grösse, aber beson- ders durch grössere Zartheit. f. chordæformis Kjellm. Spetsb. Thall. II, p. 28. Matotschkin Shar; S. Gänse Cap; Cap Grebenij. Wie bei Spitzbergen (Vergl. Kjellm. 1. e.) ist bei Nowaja Semlja diese Form viel allgemeiner als die vorhergehende, obgleich auch sie selten ist. In grösster Menge wurde sie in Matotschkin Shar angetroffen. Dortige Exemplare sind mit Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 6 42 EB. R. RopLEmAn. Zoosporangien versehen. — Es mag bemerkt werden, dass auch im Ochotskischen Meere Ch. flagelliformis kleiner und zarter ist als im benachbarten Meere, und dass es auch hier eine Form giebt, die ganz unverzweigt wie f. chordeformis ist, mit welcher die ochotskische wahrscheinlich identisch ist (Vergl. Rupr. Alg. Och. p. 376.) Ausser diesen beiden Formen befinden sich in meinen Sammluugen von No- waja Semlja einige bei Matotschkin Shar im September gesammelte Exemplare, die in gewissen Beziehungen sich der einen, in anderen der anderen der beiden an der Küste Spitzbergens vorkommenden Formen anschliessen, nämlich f. ramuseuli- fera und f. subsimplex von Ch. flagelliformis. Durch ihre lockere Consistenz und die Form der peripherischen Zellfäden stimmen sie mit f. swbsimplex überein, hin- sichtlich der Verzweigung des Thallus nähern sie sich am meisten der f. ramusculi- fera, weil die Hauptachse des Thallus ihrer ganzen Länge nach kurze Zweige der ersten Ordnung hervorbringt, die jedoch etwas länger sind und nicht so zahlreich bei den Exemplaren, von welchen die Rede ist, wie bei denen von Spitzbergen, welche der (in Spetsb. Thall.) gegebenen Beschreibung der f. ramusculifera zum Grunde liegen. Gen. III. Elachista Duby. Mem. Cer. I, p. 19, sec. J. G. Ag. Spec. Alg. I, p. 7. *1. E. fucicola (Vell.) Aresch. Alg. Pugill. p. 235. Conferva fucicola Vell. Mar. Plant. 4, sec. Aresch. I. €. Matotschkin Shar; Namenlose Bay; Kl. Karmakul Bay; N. Gänse Cap. Ich fand niemals an der Küste von Nowaja Semlja diese Alge an Fucus, sondern gewöhnlich an Halosaccion ramentaceum und Rhodymenia palmata betestigt. Die auf letztere wachsende ist immer sehr klein, 4—5 mm. hoch, aber übrigens typischen Exemplaren ähnlich. An allen angegebenen Standorten habe ich Zoospo- rangien-Exemplare gesehen. #2, E. lubrica Rupr. Alg. Och. p. 388—389. Namenlose Bay; N. Gänse Gap. Meiner Erfahrung nach ist Æ. lubrica an der Küste Nowaja Semljas viel sel- tener als die vorhergehende Art. Ich habe hier nur einige wenige mit einfächerigen Zoosporangien versehenen Exemplare derselben gesehen, welche wohl mit spitzber- gischen Exemplaren der Art übereinstimmen. Sie sassen auf Halosaccion ramentaceum. Fam. IV. SPHACELARIEE. Gen. I. Cheetopteris Kütz. Phyc. Gener. p. 293. “1. Ch. plumosa (Lyngb.) Kiitz. l. e. Sphacelaria plumosa. Lyng. Hydr. Dan. p. 103. Matotschkin Shar; Pilz Bay; Kl. Karmakul Bay; N. Gänse Cap; S. Gänse Cap; Jugorsche Strasse. Urper DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 43 An der Westkiiste von Nowaja Semlja ist diese Art weit seltener und nicht so üppig wie bei Spitzbergen. Doch ist sie kräftiger entwickelt als Exemplare aus Skandinavien. Alle die gesammelten Individuen sind steril, aber unter ihnen giebt es doch solehe, welche mit Hinsicht der Verzweigung Individuen, die Zoosporan- gien tragen, von der Küste Schwedens ähnlich sind. Vergl. Kjellm. Spetsb. Thall. TD: Gen. I. Sphacelaria (Lyngb.) J. G. Ag. Spee. Ale. I, p. 29, Lyngb. Hydr. Dan. p. 103; spec. excl. =]. Sph. arctica Harv. sec. J. G. Ag. Grönl. Ale. p. 110. Matotschkin Shar; Kl. Karmakul Bay; Rogatschew Bay; Cap Grebenij; Jugorsche Strasse. Die Art war sehr häufig bei der Kl. Karmakul Bay und Rogatschew Bay, an den übrigen Stellen sparsam und überall steril. Der Regel nach sitzt sie an kleineren Steinen; ein Exemplar befindet sich in den Sammlungen aus Nowaja Semlja, welches an Phyllophora Brodiei gewurzelt ist. Verschiedenheiten zwischen den Exemplaren aus dem Murmanschen und dem spitzbergischen Meere kann ich nicht entdecken. (2. Sph. cirrhosa.) Vergl. Post. et Rupr. Ill. Alg. p. Il. (3. Sph. heteronema *) Vergl. Post. et Rupr. Ill. Alg. p. IT. An citirter Stelle wird angegeben, diese beiden Arten sollen von der West- küste Nowaja Semljas von K. VON BAER mitgebracht worden sein. Für keinen der beiden Namen wird der Autor angefiihrt. Nach dem Namen Sph. heteronema steht ein Anmerkungszeichen, womit die Verfasser andeuten zu wollen scheinen, dass die Art neu ist. Ob sie später beschrieben worden ist oder nicht, ist mir vüllig unbekannt. Von derselben wird von POSTELS und RUPRECHT nur bemerkt, dass sie zugleich bei Grönland vorkomme. Da Sph. arctica nach dem Verzeichnisse J. G. AGARDHS von den Algen, welche während der schwedischen Expedition des Jahres 1870 an der Kiiste Grünlands von den Doktoren BERGGREN und OBERG eingessammelt wür- den (J. G. Ag. Grönl. Alg. p. 110), an dieser Küste auftritt, so ist es müglich, dass POSTELS und RUPRECHT mit dem Namen Sph. heteronema gerade diese Art bezeich- nen. Für den Augenblick ist es mir unmöglich dies zu entscheiden. — Die Alge, die gewöhnlich mit dem Namen Sph. cirrhosa bezeichnet wird (Conferva cirrhosa Roth. Cat. Bot. II, p. 214; Sphacelaria pennata Lyngb. Hydr. Dan. p. 105, T. 31; Sph. cirrhosa Aresch. Obs. Phyc. III, p. 21, T. U, Fig. 6, 7), sah ich nicht bei Nowaja Semlja. Aber die Individuen der Gattung Sphacelaria, die ich angetroffen, stimmen mit der spitzbergischen Sphacelaria überein, die J. G. AGARDH für identisch mit Sph. arctica gehalten. Diese ist freilich der Sph. cirrhosa im einigen ähnlich; dass 44 F. R. KIELLMAN. sie aber als eine von dieser gut geschiedene Art betrachtet werden muss, zeigt besonders die Form der vielfächerigen Zoosporangien, die an Gestalt und Grüsse derjenigen der Sph. cirrhosa sehr ungleich sind (Kjellm. Spetsb. Thall. II, p. 34. T. II. Fig. 4 -6.) Fam. V. ECTOCARPEE. Gen. I. Ectocarpus (Lyngb.) Kjellm. Skand. Ect. och Tilopt. p. 35. Lyngb. Hydr. Dan. p. 150; char. mut. “1. E. confervoides (Roth) Le Jol. List. d. Alg. p. 75. Ceramium confervoides Roth. Cat. Bot. I, p. 151—152. Syn. Ectocarpus confervoides in Kjellm. Skand. Ect. och Tilopt. p. 67 et seqvent. f. confervoides s. s. Kjellm. l. e. p. 717-—178. N. Gänse Cap; Pilz Bay. Kine bei Nowaja Semlja sehr seltene Alge, von welcher ich sowohl hier wie bei Spitzbergen (Vergl. Kjellm. Spetsb. Thall. IT, p. 35) nur wenige, einige millimeter hohe Exemplare angetroffen habe. Die aus der Pilz Bay sassen auf Rhodomela ly- copodioides, f. cladostephus befestigt. Diese haben die vielfächerigen Zoosporangien länger als sie öfters bei f. confervoides s. s. angetroffen werden, so dass sie sich hierein der E. confervoides, f. siliculosa (Dillw.) Kjellm. (l. €. p. 73) nähern, aber sie sind doch der Form ähnlicher, zu welcher ich sie hier gerechnet. Einige der Exemplare vom N. Gänse Cap sassen auf Ptilota plumosa. Diese haben dagegen die erwähnten Organe ungewöhnlich kurz. An einigen anderen von derselben Stelle, die an Delesseria Baerii wurzelten, sind sie dagegen von ihrer normalen Form und Grösse. Gen. II. Pylaiella Bory. Diet. Class. Vol. IV, p. 395. 1. P. litoralis (L.) Kjellm. Skand. Eet. och Tilopt. p. 99. Conferva litoralis L. Spec. Plant. p. 1634; ex parte. Syn. Eetocarpus litoralis in Post. et Rupr. Ill Alg. p. II und Pylaiella flexilis in Rupr. Alg. Och. p. 385. Matotschkm Shar; Pilz Bay; Namenlose Bay; Kl. Karmakul Bay; N. Gänse Cap; S. Gänse Cap; Rogatschew Bay; Cap Grebenij; Ju- gorsche Strasse. Ohne dass sie irgendwo in grüsserer Menge vorkommt, findet sich doch diese Art längs der ganzen Westküste von Nowaja Semlja und dem südwestlichen Theile der Insel Wajgatsch. Sie wächst sowohl zwischen den Fluthmarken an Felsen UEBBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 45 befestigt, als in grösserer Tiefe, auf Fucus evanescens und mehreren anderen Algen sitzend. Ueberall war sie vom niedrigen Gewiichs, doch fand ich sie an mehreren Stellen reichlich mit Vermehrungsorganen versehen. Dabei mag bemerkt werden, dass freilich auch vielfächerige Zoosporangien vorkamen — Exemplare mit ähn- lichen Organen versehen habe ich an Pilz Bay und N. Gänse Cap gesehen — dass sie aber seltener waren als die einfächerigen, welche bei verschiedenen Indivi- duen, z. B. einigen aus N. Gänse Cap, in ungewöhnlich grosser Fülle gefunden wurden. FAM. VI. DICTYOSIPHONEE. Gen. I. Phloeospora Aresch. Bot. Not. 1873, p. 163. *1. Phil. subarticulata Aresch. le. p. 164. S. Gänse Cap. Nur ein Paar junge, sterile, aber doch sicher zu bestimmende Exemplare wurden angetroffen, Exemplaren dieser Art von Spitzbergen ähnlich. *2. Phi. tortilis (Rupr.) Aresch. Bot. Not. 1876, p. 34. Seytosiphon tortilis Rupr. Alg. Och. p. 873. Matotschkin Shar; Pilz Bay; Jugorsche Strasse. Die an Spitzbergen sehr allgemeine Phi. tortilis ist durch üppigeres Wachs- thum, durch zahlreichere, längere und besonders gröbere Zweige der letzten Ordnung Exemplaren aus dem Ochotskischen Meere etwas unihnlich. Unter den vom öst- lichen Theile des Murmanschen Meeres gesammelten Algen, die zu dieser Art ge- rechnet werden müssen, sind einige den spitzbergischen Ähnlich, andere wieder stim- men sehr und mehr als spitzbergische Exemplare mit den aus dem Ochotskischen Meere stammenden, von RUPRECHT bestimmten Exemplaren überein, welche mir Pro- fessor ARESCHOUG zur Untersuchung freundlichst mitgetheilt. Der Art nach scheinen mir doch die spitzbergischen Exemplare von den ochotskischen nicht unterschieden werden zu können. — An der Westküste von Nowaja Semlja und der Insel Wajgatsch ist diese Art ziemlich selten. Sie wächst innerhalb der Laminarieen-Region, gewöhn- lich an Steinen befestigt, in einer Tiefe von etwa 5 Faden. Die gesammelten Exemplare sind steril. *3. Phl. pumila nob. Phl. nana, cespites densos, 1—4 ctmr altos efficiens, thallo rhi- zinis affixo, secundum totam fere longitudinem articulato, apice monosi- phonio, ceterum polysiphonio, quattuor siphoniis centralibus, siphoniis numero diverso pericentralibus, a superficie visis rectangularibus circum- 46 F. R. KJELLMAN. datis constructo, eramoso, interdum ætate provectiore apicem versus ramos longiores simplices nonnullos, plus minus congestos emittente. Fig. 16—22. Hab. Matotschkin Shar et Namenlose Bay, vulgo in serobiculis fundo arenoso aqua maris repletis. Die Pflanze bildet bald diimne, von einander getrennte Biische (Fig. 16), bald Rasen von ziemlich geringem Umfang. Ihre Höhe wechselt. Exemplare, in der Na- menlose Bay gesammelt, sind 1—1,5 etmr hoch, solche aus Matotschkin Shar etwas höher, aber nieht die Höhe von 4 etmr überschreitend. Der Thallus ist braun oli- vengrün, im getrockneten Zustande schwärzlich, mit kurzen, unverzweigten, oder spärlich verzweigten, nur von dem untersten Theile des Thallus ausgehenden, aus einer Zellreihe bestehenden Wurzelfiiden befestigt, fast drahtrund, an der Basis und Spitze ein wenig schmäler wie an der Mitte, wo der Durchmesser nicht 100 w über- geht. Er ist gewöhnlich unverzweigt und ohne Haare, durch welche Merkmale die Art leieht von den anderen derselben Gattung sich unterscheiden lässt. Der Vege- tationskörper junger, in Entwickelung begriffener Individuen endigt mit einer Schei- telzelle, von welcher durch Querwände Segmente abgeschnitten werden, deren jedes bald durch longitudinale Wände in vier centralen und einen Quirl von peripheri- schen Zellen’ oder Rindenzellen zerlegt wird (Fig. 17 und 21). Diese peripherischen Zellen theilen sich wiederholt durch radiale und tangentiale Wände (Fig. 22). Bei älteren Exemplaren ist gewöhnlich die Spitze des Thallus aufgelöst oder der Scheitel wird von mehreren Zellen eingenommen (Fig. 18). Der junge Thallus ist seiner ganzen Länge nach deutlich gegliedert (Fig. 19); bei älteren Exemplaren wird, wenn auch nicht immer, die Gliederung im unteren Theile des Thallus undeutlich (Fig. 20) demzufolge, dass sich die Rindenzellen durch Querwände wiederholt theilen. Die Glieder sind doppelt so kurz, variirend bis gleich- lang wie diek. Die Rindenzellen des ungegliederten Theiles des Thallus sind im optischen Längsschnitte fast quadratisch oder rectanguliir, von verschiedener Grösse (Fig. 20). Ich hahe keine Zoosporangien bei der Art gesehen. Die vegetative Vermehrungs- weise, die ich bei Phl. tortilis (Kjellm. Spetsb. Thall. II, p. 41) gefunden, kommt auch bei Phi. pumila vor. Aus dem oberen Theile des Thallus sprossen nämlich Büschel- chen von einfachen Zweigen hervor, welche nach der Auflösung der Hauptachse neue Pflanzen bilden. Diese eigenthümliche, leicht zu unterscheidende Pflanze ist mit Phl. tortilis verwandt und vielleicht nur eine verkümmerte Form derselben. Da ich keine in- termediären Formen gesehen, halte ich sie, wenigstens bis auf weiteres, für eine besondere Art. Gen. II. Dictyosiphon (Grev.) Aresch. 30t. Not. 1873, p. 164—165. Grey. Alg. Brit. p. 55; char mut. #1. D. hippuroides (Lyngb.) Kütz. Tab. Phye. VI, t. 52, IT. Seytosiphon hippuroides Lyngb. Hydr. Dan. p. 63. Matotschkin Shar; Pilz Bay; Kl. Karmakul Bay; N. Gänse Cap; S. Giinse Cap. ÜEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. AT Die Art war sehr häufig in der Pilz Bay, wo sie zugleich reichlich mit Zoo- sporangien versehen war. Diese sitzen ungewöhnlich dicht an einander gedrängt und sind von einer vergleichungsmässig bedeutenden Grösse, im Durchmesser, wenn völlig entwickelt, bis auf 60 w. Die von hier mitgebrachten Exemplare weichen recht viel von den schwedischen ab. Sie sind von weicherer Consistenz als diese. Verschiedene sind hinsichtlich der Verzweigung des Thallus in dem Grade einem Coilonema ähnlich, dass man sie leicht für ein solches halten könnte. Aus der Hauptachse des Thallus sprossen lange, flaccide Zweige der ersten Ordnung hervor, welche bald ganz unverzweigt, bald mit dem einen oder anderen, längeren Zweige der zweiten Ordnung oder wenigen, kleineren, kürzeren und feineren dergleichen versehen sind. Zahlreiche Uebergangstormen verbinden doch diese Form mit der typischen, mit welcher sie an der Structur des Thallus übereinstimmt. Den skan- dinavischen Exemplaren am meisten ähnlich sind einige jungen, am N. Gänse Cap genommenen Individuen. Die grössten Exemplare, die ich bei Nowaja Semlja gese- hen, sind etwa 20 etmr hoch. 2. D. foenieulaceus (Huds.) Grey. Alg. Brit. p. 56. Conferva foenieulacea Huds. Fl. Angl. p. 164. Syn. Seytosiphon foeniculaceus in Post. et Rupr. Ill. Alg. p. II. Matotschkin Shar; Kostin Shar. Anfangs September wurde diese Art in grosser Fülle in der westlichen Mün- dung von Matotschkin Shar gefunden. Die Exemplare tragen Zoosporangien und sind von bedeutender Grösse. Einige der Exemplare nähern sich der Subsp. D. flaccidus Aresch. Die Zoosporangien sind, von der Oberfläche aus gesehen, cirkelrund oder elliptisch, bis 75 w im Durchmesser. #3. D. hispidus Kjellm. Syn. Dietyosiphon foeniculaceus, Subsp. D. hispidus Kjellm. Spetsb. Thall. II p. 59—40 t. II, fig. 1. In der westlichen Miindung von der Jugorschen Strasse. Von Spitzbergen aus habe ich unter der erwähnten Namenkombination eine Dictyosiphon-Form von sehr eigenthümlichen Aussehen beschrieben und abgebildet. Weil sich unter den mitgebrachten Sammlungen einige Exemplare der Gattung Di- ctyosiphon befanden, die in den meisten Hinsichten dem typischen D. foeniculaceus glichen, aber in gewissen anderen der fraglichen Form sich anzunähern schienen, so war ich ungewiss, ob ich sie als Art oder als eine Varietät von D. foeniculaceus betrachten sollte. Ich entschloss mich für das letztere. In der westlichen Mündung der Jugorschen Strasse fand ich während der Expedition von 1875 dieses Dictyosi- phon wieder; aber weder hier noch anderswo im Murmanschen Meere fand ich einige Mittelformen zwischen demselben und dem typischen D. foeniculaceus. Ich muss desshalb meine Ansicht ändern und die Dictyosiphon-Form, von der die Rede ist, als eine besondere Art betrachten. Die Exemplare aus der Jugorschen Strasse tragen Zoosporangien mit Zoosporen angefüllt. Die Zoosporangien sind, von der 48 F. R. KJELLMAN. Oberfläche aus gesehen, eirkelrund oder kurz elliptisch, mit der längsten Achse der Längenachse des erzeugenden Sprosses parallel. Der Durchmesser der kugelrunden Zoosporangien ist 30—40 u, der längste Durchmesser der elliptischen erreicht 50 w. Hinsichtlich der Structur des Thallus und der eigenthümlichen Verzweigung herrscht vollständige Uebereinstimmung zwischen Exemplaren aus der Jugorschen Strasse und solchen aus dem spitzbergischen Eismeere. Gen. III. Desmarestia (Lamour.) Grey. Alg. Brit. p. XXXIX. Lamour. Ess. p. 23; spec. excl. 1. D. aculeata (L.) Lamour. l. e. p. 25. Fucus aculeatus L. Spee. Plant. p. 1632. Matotschkin Shar (ipse et AaGaarp); Pilz Bay; Namenlose Bay; Kl. Karmakul Bay; N. Gänse Cap; Kostin Shar; Cap Grebenij; Jugorsche Strasse. [Nowaja Semlja; K. von Barr sec. Post. et Rupr. Ill. Alg. p. IL] Wie in dem spitzbergischen Eismeere so ist im östlichen und südöstlichen Theile des Murmanschen Meeres D. aculeata eine gewöhnliche Alge und als eine der Algenformen zu betrachten, welche die Vegetation in diesen Theilen des Eismeeres characterisiren. Sie wächst sowohl in grosser Tiefe (15--20 Faden und mehr) als in geringerer Tiefe (4—5 Faden). Sie erreicht bei Nowaja Semlja beinahe dieselbe bedeutende Grösse als bei Spitzbergen. (2. D. inanis.) Vergl. Post et Rupr. Il. Alg. p. II. Gen. IV. Dichloria Grev. Alg. Brit. p. XL. #1. D. viridis (Fl. Dan.) Grev. l. e. p. 39. Fucus viridis Fl. Dan. t. 886. Matotschkin Shar; Pilz Bay; Namenlose Bay; Kl Karmakul Bay; N. Gänse Cap; S. Gänse Cap; Kostin Shar. Sie ist nicht so häufig als die vorhergehende, aber doch eine der gewöhnli- cheren Algen innerhalb des Gebietes. Sie gehört zu der geringeren Zahl der Algen, welche die höhere Vegetation in einer Tiefe, 20 Faden überschreitend, bilden, wird aber auch in geringerer Tiefe angetroffen. Fam. VI. PUNCTARIEE. Gen. I. Punctaria Grev. Als. Brit. p. XLII. 1. P. plantaginea (Roth) Grev. l. ec. p. 53. Ulva plantaginea Roth, Cat. Bot. II, p. 243. Pilz Bay. ÜEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 49 Eine bei Nowaja Semlja wie an Spitzbergen sehr seltene oder wenigstens sehr unzugängliche Art. Es gelang mir nur vier Exemplare zu erhalten, unter wel- chen das grösste 13 etmr lang und höchstens 0,5 etmr breit ist. Die gesammelten Exemplare sind mit Zoosporangia unilocularia versehen. Gen. I. Lithosiphon Harv. Man. Ed. II, p. 43. (1. L. Laminariæ. (Lyngb.) Harv.) l. ©. p. 45. Bangia Laminariæ Lyngb. Hydr. Dan. p. 84. Unter dem Namen Bangia Laminarie wird von POSTELS und RUPRECHT diese Alge als bei Nowaja Semlja von K. v. BAER gesammelt angeführt Mir gelang es nicht sie hier zu finden. Gen. III. Lithoderma Aresch. Obs. Phye. III, p. 22—23. *1. L. fatiscens Aresch. 1b: jt Pak Matotschkin Shar; Kl. Karmakul Bay; N. Gänse Cap; Cap Grebenij. L. fatiscens kommt auf Kiesboden in einer Tiefe von 5—10 Faden vor, und macht eine fiir dergleichen Strecken des Bodens so charakteristische und allgemeine Art aus, dass ich, wie sich im Folgenden erweisen soll, für berechtigt halte eine besondere Region nach derselben zu benennen. CHLOROZOOSPORACE &. Fam. IL ULVEE. Gen. I. Enteromorpha (Link.) Harv. Man. p. 173. Link. Epist. p. 5; ex parte. 1. E. intestinalis (L.) Link. 1. e. Ulva intestinalis L. Spee. Plant. p. 1632. Syn. Ulva Enteromorpha Le Jol. List. d. Alg. p. 42. f. compressa (L.) Le Jol. l. e. p. 4445. Ulva compressa L. Spec. Plant. II, p. 1632. Syn. Seytosiphon erectus(?) in Post. et Rupr. Ill. Alg. p. II et Enteromor- pha intestinalis f. compressa in Kjellm. Spetsb. Thall. II, p. 43. Matotschkin Shar; Kl. Karmakul Bay; Namenlose Bay. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 7 50 F. R. KJELLMAN. Diese Alge ist im östlichen Theile des Murmanschen Meeres eine der weni- gen, die innerhalb des litoralen Gebietes vorkommen. Bei Matotschkin Shar fand ich sie an einer Stelle in mit Meereswasser angefüllten Felsenhühlen. An diesen Orten erreichte sie bisweilen ihre normale Grösse von ungefähr 6 etmr; bisweilen war sie äusserst verkrüppelt, kaum 2 etmr hoch. #2, E. minima Neg. In Kütz. Spec. Alg. p. 482. f. glacialis Kjellm. Wittr. et Nordst. Alg. Exsice. Fase. I, 14 43. Vergl. Bot. Not. 1877, p. 25. E. minime forma stratum colore saturate viride, late expansum, cæspitibus numerosis approximatis constitutum efficiens. Hab. Namenlose Bay, in rupibus planis paullulum supra limitem aque superiorem ab undis maris et aqua e molibus glaciei impendentibus destillante irrigatis. Diese eigenthümliche Ænteromorpha scheint mir der Æ. minima Neg. am nächsten zu stehen, sich aber von dieser durch ihre dunklere Farbe und ihren eigen- thümlichen Wuchs zu unterscheiden. Sie bildete nämlich sehr dichte, dunkelgrüne, kaum 1 etmr dicke Rasen in einer Ausdehnung von mehreren Fuss an allmäblig gegen die Oberfläche des Meeres sich neigenden, flachen Klippen, welche während der Ebbe entblösst lagen oder nur von Zeit zu Zeit von den Schwallwogen über- spült wurden. Ueber diese Felsen hing eine Eismasse, einen Ueberbleibsel des Eis- gürtels ausmachend, der die Küste Nowaja Semljas während des grössten Theiles des. Jahres umgiebt und dessen an’s Meer angrenzende Theil durch die Einwir- kung der Wogen jetzt zerstört war. Die mit der fraglichen Enteromorpha bewach- senen Felsen wurden, ausser zu den Zeiten wo der Wasserstand am höchsten war, von siissem Wasser befeuchtet, welches aus dieser Eismasse heruntertröpfelte. Die Enteromorpha wurde folglich während: einer Zeit des Tages von zum Frierpunkte abgekühltem süssem Wasser, während einer anderen Zeit wieder von Salzwasser überspült, dessen Temperatur in der Mittelzahl die Höhe von + 4—5° C. erreichte. *3. E. clathrata (Roth) Grev. Alg. Brit. p. 181 Conferva clathrata Roth, Cat. Bot. III, p. 175. Syn. Ulva clathrata Le Jol. List. d. Alg. p. 48. f. uncinata (Mohr.) Le Jol. l. e. p. 51—52. Ulva uncinata Mohr., sec. Le Jol 1. c. Syn. E. clathrata f. uneinata Kjellm. Spetsb. Thall. II, p. 44. Namenlose Bay; Kl. Karmakul Bay in Lagunen. Die Form von der Namenlose Bay gleicht der Form, welche in Lagunen auf Spitzbergen wächst und die ich in meiner Beschreibung der Algenvegetation dieses Landes unter der oben angeführten Namenkombination erwähnt habe. Dagegen hat die in der Kl. Karmakul Bay vorkommende Form etwas ungleiches Aussehen, UEBER DIS ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 51 aber doch nicht in dem Grade, dass sie nicht zu derselben Form gerechnet werden könne. Die Hauptachse ist etwas dicker, hie und da aufgeblasen, mit zahlreichen, kurzen, gebogenen, einfachen oder verzweigten, nach verschiedenen Richtungen hin- auslaufenden Zweigen besetzt. Da ich diese in Lagunen der hocharktischen Gegenden wachsende Form der Enteromorpha zu der Art E. clathrata gerechnet, habe ich in Uebereinstimmung mit LE JoLis (List. d. Alg. p. 48—49) mehr die Verzweigung des Thallus als dessen Structur ins Auge gefasst. Ich will aber hier anmerken, dass die fragliche Form hinsichtlich der Structur des Thallus mehr mit der E. mcrococca Kütz. überein- stimmt als mit der, welche von einigen Verfassern z. B. K. AHLNER (Enterom. p. 43) als die typische E. clathrata angegeben wird. *3. E. percursa (Ag.) J. G. Ag. Alg. Mar. med. p. 15. Conferva percursa Ag. Syn. Alg. p. 87. Kl. Karmakul Bay in einer Lagune mit der vorhergehenden zu- sammen. Fig. 25 stellt einen Querschnitt dieser Art von Nowaja Semlja. Dieser zeigt, dass der Thallus schmal bandförmig, im Querschnitte elliptisch, von zwei Zellen gebildet ist. Ich habe manche Querschnitte von verschiedenen Exemplaren unter- sucht, auch von denjenigen, die in Aresch. Alg. Scand. Exsice. 2 125 ausgetheilt worden sind, habe aber nie ein im Querschnitte vierzelliges gefunden. Diese Obser- vation stimmt mit LE JOLIS überein.!) Dass die bei Nowaja Semlja wachsende E. percursa wirklich eine selbständige Pflanze ist und nicht aus losgerissenen Zwei- gen einer anderen Znteromorpha besteht, wird daraus erwiesen, dass die Entero- morpha, mit welcher sie zusammen wächst, hinsichtlich des Baues ihrer Zweige dem Thallus von E. percursa im hohen Grade unähnlich ist. (Vergl. Ahln. Enterom. p- 6 und 36). Gen Il. "Ulyva’@%) Wittr. Monostr. p. 8 et seqvent. L. Syst. Nat. Ed. X, p. 1346. *1. TU. crassa Kjellm. Spetsb. Thall. II, p. 4. S. Gänse Cap. 1) »— — — J'ai toujours vu la fronde formée de deux seuls rangs de cellu- les.» Le Jol., List. d. Alg. p. 55.— K. Auzxer, der sich mit der Untersuchung von Schwedens Enteromorphen beschäftigt, hat mir sowohl vorher als bei der Vertheidigung seiner citirten Inauguraldissertation die Erklärung gegeben, dass auch er niemals gefun- den, dass der Thallus im Querschnitte aus mehr als zwei Zellen bestehe. Gegen diese Beobachtungen steht ArescHougs Angabe, dass der Thallus »primitus unica, deinde quattuor seriebus cellularum constructus, subquadrangularis» (Phyc. Scand. p. 418), Charaktere, die der Begründung einer neuen Gattung wie der Bestimmung ihres Na- mens Tetranema zum Grunde liegen. 52 F. R. KJELLMAN. Nur zwei Exemplare dieser Art wurden gefunden; sie waren in Zoosporen- Bildung begriffen. Sie sind etwas dünner als Exemplare von Spitzbergen, aber übrigens diesen ähnlich. (2. U. latissima.) Vergl. Blytt. N. Seml. Veg. p. 4. Gen. III. Monostroma (Thur.) Wittr. Monostr. p. 15. Thur. Not. s. Ulv. p. 29, see. Wittr. 1. e. *1. M. Blyttii (Aresch.) Wittr. Monostr. p. 49. Ulva Blyttii Aresch. Phye. Scand. p. 412. Matotschkin Shar (°/,); Pilz Bay; Namenlose Bay; Cap Grebenij. In dem Matotschkin Shar und der Namenlose Bay war diese Art, welche die allgemeinste der bei Nowaja Semlja und der Insel Wajgatsch vorkommenden Arten von der Gattung Monostroma und eine der gewöhnlichsten von den Chlorozoospora- ceen dieser Gegenden ist, ziemlich zahlreich, obgleich bei weitem nicht gemein. An allen Orten war sie von sehr niedrigem Wuchs. Das grüsste Exemplar, welches ich gesehen, war 10 ctmr lang und ungefähr 9 ctmr breit. Die Mehrzahl der gesam- melten Individuen gehüren der verkehrt eirunden Form an (Vergl. Kjellm. Spetsb. Thall. II, p. 49), welche auch die häufigste an der Küste Spitzbergens ist. Süd- licher dagegen, an der Küste Finmarkens, ist die nierenförmige Form gewübnlicher. Die Art wächst immer einige Faden unterhalb der Ebbgrenze, nirgends zwischen den Fluthmarken in Felsenhühlen, wo sie beinahe ausschliessend in West-Finmarken vorkommt. *2. M. fuscum (Post. et Rupr.) Wittr. Monostr. p. 53. Ulva fusca Post. et Rupr. Ill. Alg. p. XXI. Matotschkin Shar. Einige fragmentarische Exemplare befanden sich an angebener Stelle an das Ufer gespiilt. Sie waren steril. * 9 5. M. leptodermum nob. M. thallo pallide viridi, flaccido, chartæ arcte adhærente, tenuis- simo, 7—10 u crasso, cellulis a superficie visis angularibus, in sectione thalli transversa quadratis vel rectangularibus, vulgo 4,5—8 u latis, membrana vix 1 w crassa, corpore chlorophylloso lumen cellulare ex- plente, vel fere explente, in sectione transversa optica quadrato vel rectan- gulare, angulis sæpe subrotundatis. Fig. 23—24. Hab. Matotschkin Shar. Am angeführten Orte fand ich im September einige Bruchstiicke einer Mo- nostroma-Art an das Meeresufer gespült, die, so viel ich weiss, noch nicht beschrie- UEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 53 ben ist. Sie gleicht am meisten M. fuscum (Rupr.) Wittr. was die Struktur betrifft; von diesem ist sie aber an Farbe, Consistenz und vor allem an Zartheit, woran sie alle bisher bekannten Monostroma-Arten, M. bulbosum allein ausgenommen, sehr übertrifft, sehr leicht zu unterscheiden. Ich halte sie für eine ausgezeichnete Art. Den unteren Theil des Thallus habe ich nicht gesehen. Das grösste Bruchstück, das ich besitze, ist 10 ctmr lang und ungefähr 6 ctmr breit, am Rande gefalten und kraus. Von oben gesehen sind die Zellen gewöhnlich eckig, an Grösse und Form sehr verschieden (Fig. 24), im Querschnitte des Thallus quadratförmig oder rectangulär (Fig. 23), an Breite oder Länge die Höhe gewöhnlich übertreffend. Der homogene Chlorophylikörper füllt ganz oder fast ganz den Zellenraum, welcher im Querschnitte quadratförmig oder rectangulär mit spitzen oder oft stumpfen Ecken ist. Fam. IL CHETOPHOREE. Gen. I. Cheetophora Schrank. Bair. Flor. Vergl. Wittr. Gotl. och Öl. Alg. p. 25. *1. Ch. maritima Kjellm. Spetsb. Thall. II, p. 51. Namenlose Bay; Cap Grebenij. War am angeführten Orte ziemlich sparsam in Gemeinschaft mit Schizosi- phon scopulorum um die Fluthengrenze herum. Die gesammelten Exemplare sind etwas kleiner und weniger üppig entwickelt als Exemplare derselben Art von Spitzbergen, aber mit diesen in allen iibrigen Hinsichten iibereinstimmend. Fam. II. CLADOPHOREE. Gen. I. Cladophora Kütz. Phyc. Gener. p. 262. “1. OL rupestris (L.) Kütz. Phye. Gener. p. 270. Conferva rupestris L. Spec. Plant. p. 1637. Cap Grebenij. Ein einziges, aber üppig entwickeltes Exemplar, 14 ctmr hoch, fand ich in einer Tiefe von 4—5 Faden mit Phyllophora Brodiei zusammen wachsend am süd- westlichen Vorgebirge der Insel Wajgatsch. An keinem anderen Orte sah ich diese Art, die also im östlichen Theile des Murmanschen Meeres dieselbe nördliche Breite wie an der Westküste Grönlands erreicht. Hier wurde sie während der schwedi- schen Expedition von 1870 an Godhavn genommen, ungefähr 69° 14’ n. Br., also 28 südlicher als Cap Grebenij. 54 F. R. KyeLıman. *2. Cl. diffusa (Roth) Harv. Phye. Brit. t. CXXX. Conferva diffusa Roth, Cat. Bot. II, p. 207. Matotschkin Shar. Nur wenige Exemplare, unter denen sich ein sehr iippiges befand, wurden im Monate September gefunden. Sie waren an das Ufer gespiilt. Die Exemplare sind solehen von Spitzbergen ähnlich, aber üppiger und nicht so dunkelgrün als jene. # 9 “3. Cl. lanosa (Roth) Kiitz. Phye. Gener. p. 269. Conferva lanosa Roth, Cat. Bot. II, p. 299. S. Gänse Cap. Einige in Zoosporen-Bildung begriffene, an Polyides rotundus befestigte, kleine Exemplare wurden angetroffen. Sie bildeten dünne, vereinzelte Büschel, die ungefähr 1 ctmr hoch waren. “4, Cl. arcta (Dillw.) Kütz. Phye. Gener. p. 263. Conferva arcta Dillw. Brit. Conf. p. 67. Suppl. t. E. Matotschkin Shar; Pilz Bay; Namenlose Bay; S. Gänse Cap; Cap Grebenij. Wie das Ortverzeichniss zeigt, wurde diese Art an versehiedenen Orten zwi- schen Matotschkin Shar und die Jugorsche Strasse gefunden, war aber überall sehr selten und äusserst ärmlich. Sie bildete kleine, 3—9 etmr hohe, äusserst dünne Büschel, von hellgrüner oder fast weissgelber Farbe. Kein einziges normal entwic- keltes Exemplar wurde gefunden. — Zu dieser Art, obwohl sie der Tracht nach dieser ziemlich unähnlich sind, rechne ich einige in Matotschkin Shar lose am Boden, einige Faden tief, liegende, ausserhalb einer Flussmündung gefundene Cladophora- Exemplare, von Diatomaeeen ganz bedeckt. Sie sind der Farbe nach graugrün, sparsamer verzweigt als typische Exemplare; ihre Zellen sind mit einem dichten, körnigen, grüngefärbten Protoplasma angefiillt. In Hinsicht der Form und Grösse der Zellen gleichen sie typischen Exemplaren. Ihr eigenthümliches Aussehen dürfte einem, durch die eigenthümliche Art des Vorkommens hervorgerufenen kränklichen Zustande zugeschrieben werden. (5. Cl. glomerata.) Vergl. Post. et Rupr. Ill. Alg. p. I. Gen. II. Rhizoclonium Kiitz. Phye. Gener. p. 261. *1. Rh. riparium (Roth) Harv. Man. Ed. II, p. 206. Conferva riparia Roth, Cat. Bot. III, p. 216. Matotschkin Shar; Kl. Karmakul Bay; Namenlose Bay. ÜEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 55 An dem erstgenannten Orte wuchs diese Alge in den Felsenhöhlen oberhalb der Fluthgrenze, an dem letzteren bildete sie mit Thamnidium Rothii ziemlich dichte Rasen auf den flachen Felsen in der Nähe der Fluthgrenze. Exemplare von der erstgenannten Stelle sind üppiger, minder verwickelt und der Farbe nach etwas heller als die von der letztgenannten. Exemplare aus Nowaja Semlja sind mit Exemplaren von Spitzbergen übereinstimmend. j *2. Rh. pachydermum nob. Rh. thallo ramoso, axi principali mox evanido, 85—100 u crasso, ramis duplicis generis, 1:0 rhizoideis, brevibus, vulgo ex 3 — pluribus cel- lulis diametro pluries longioribus, membrana tenui, endochromate parco constructis, in thalli parte inferiori crebris in superiori paucis, et 2:0 ramis cauloideis, 50—74 u crassis, e cellulis cylindricis, diametro æqua- libus ad duplo longioribus, membrana 10—15 u et ultra crassa, strata distincta præbente, endochromate largiori. Fig. 26—28. Hab. Kl. Karmakul Bay, in saxis in limite superiori aque, stratum laxum formans. Wenigstens zum Beginn ist die Pflanze mit der verkehrt kegelförmigen, an der Spitze mit einer Haftscheibe (Fig. 26) versehenen Basalzelle an Steinen oder Algen befestigt. Der Thallus ist nach unten reichlich verzweigt. Der Hauptspross des, wie es scheint, sympodialen Verzweigungssystems wird bald undeutlich. Die Zweige stehen beinahe alle senkrecht oder fast senkrecht auf ihrem Muttersprosse. Von den Zweigen der ersten Ordnung sind einige kurz, immer unverzweigt, aus 3 bis mehreren dünnhäutigen, endochromarmen Zellen, die mehrere Mal so lang als dick sind, selten aus einer einzigen Zelle mit sehr dicker Zellhaut und sehr kleinem Zellraum gebildet. Diese nenne ich Rhizoidzweige. Die übrigen der bisweilen ver- hältnissmässig sehr zahlreichen Zweige der ersten Ordnung sind lang, gewöhnlich verzweigt, aus cylindrischen, am höchsten doppelt länger wie dieken Zellen mit sehr dieker, deutlich geschichteter Wandung und reichlichem Endochrom bestehend. Die Zweige zweiter Ordnung, die von diesen Cauloidzweigen hervorsprossen, sind meistens Rhizoidzweige von derselben Structur wie dergleichen der ersten Ordnung; doch kommen auch Cauloidzweige zweiter Ordnung vor, die bei am reichlichsten verzweigten Exemplaren zumal Rhizoidzweige und den einen oder anderen Cauloid- zweig dritter Ordnung tragen. Die äusseren Wände zwei an einander grenzender Zellen sind von beinahe der- selben Dicke; dagegen wechselt die Dieke der gemeinsamen Wandungen recht be- trächtlich. Dieselbe zweier kurzen Zellen ist nämlich nie von so grosser Dicke wie die zweier längern, oder einer kurzen und einer langen Zelle. (Fig. 27 und 28.) Unter den vielen Arten der Gattung Rhizoclonium, die KÜTZING und andere Verfasser beschrieben und abgebildet, habe ich keine gefunden, mit welcher unsere jetzt beschriebene Art für identisch gehalten werden kann. Von allen mir bekannten Arten unterscheidet sie sich durch die Verzweigung des unteren Thallus, worin sie 4 56 F. R. KJELLMAN. sich den Cladophoren so nähert, dass man fragen möchte, ob sie nicht unter sie ge- rechnet werden müsse. Aber durch die Art ihres Wachsthums, die vertical hinab wachsenden Rhizoidzweige und durch die an Länge weniger ungleichen Zellen, wie durch andere Charaktere zeigt es sich, dass sie zu der Gattung Rhizocloniun gehört. Von Rh. africanum und Rh. Hookeri Kütz., mit welchen sie an Dieke des Thallus und der deutlich geschichteten Zellwand am meisten übereinstimmt, unter- scheidet sie sich sowohl durch die Verzweigung des Thallus als durch die mehrzel- ligen Rhizoidzweige. Ich schliesse dies nach der Beschreibung und den Figuren KÜTZINGS, denn ich habe keine Gelegenheit gehabt Exemplare dieser Arten zu sehen. Fam. IV. CONFERVEE. Gen. I. Urospora Aresch. Obs. Phye. I, p. 15. “1. TUT. pencilliformis (Roth) Aresch. Obs. Phye. II, p. 4. Conferva penicilliformis Roth, Cat. Bot. II, p- 21. Matotschkin Shar; Cap Grebenjj. Am erstgenannten Orte wuchs sie auf Steinen, die während der Ebbe ent- blösst wurden, am letzteren in Felsenhöhlen, die oberhalb der Fluthgrenze lagen, jedoch mit Meereswasser angefüllt waren. Am Cap Grebenij war sie in Zoosporen- Bildung. Gen. II. Cheetomorpha Kütz. Phye. Germ. p. 203. *1. Ch. Melagonium (Web. et Mohr) Kütz. l. e. p. 204. Conferva Melagonium Web. et Mohr, Reise, p. 194—195. Matotschkm Shar; Pilz Bay; Kl. Karmakul Bay; S. Gänse Cap; Cap Grebenij; Jugorsche Strasse. Eine an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch freilich nicht sel- tene, doch nirgends in grösserer Menge auftretende Art. Die hier vorkommenden Exemplare gleichen den spitzbergischen. (2. Conferva Linum). Vergl. Post. et Rupr. Ill. Alg. p. II. ÜEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 57 PHYCOCHROMOPHYCE A. Fam. I. RIVULARIEZX. Gen. I. Schizosiphon Kütz. Phye. Gener. p. 233. S. scopulorum (Web. et Mohr) Kütz. l. e. Conferva scopulorum Web. et Mohr Reise, p. 195. Namenlose Bay; Cap Grebenij. Kommt zwischen den Fluthmarken vor. Exemplare dieser Art von Nowaja Semlja und Wajgatsch sind solchen von Spitzbergen (Vergl. Kjellm. Spetsb. Thall. II, p. 58) ähnlich aber von den schwedischen ein wenig verschieden.!) BODENGEBIETE UND IHRE VEGETATION; ALGENREGIONEN. Es scheint mir geeignet, den mit Algen — mit Ausnahme von den Diatomaceen — bewachsenen Theil des Bodens an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch in drei Gebiete einzutheilen, und zwar in das litorale, sublitorale und elitorale. Das litorale Gebiet macht den Theil des Meerbodens aus, welcher bei der Ebbe während Zeiten der Spring- fluth entblösst wird, und folglich zwischen der obersten Fluthgrenze und der untersten Ebbegrenze liegt. Die Gegend um die Ebbenmarke wird während der Fluth von einer 4 Fuss hohen Wassermasse bedeckt. — Das sublitorale Gebiet fängt unterhalb des vorhergehenden an und er- streckt sich bis zu einer Tiefe von 20 Faden. — Tiefer liegende Theile des von Algen bewachsenen Bodens bilden das elitorale Gebiet. Am bedeutendsten Theile des litoralen Bodengebietes fehlt alle Vegetation; die litorale Algenvegetation, welche hie und da auftritt, ist äusserst arm an Individuen und besteht aus lauter Algen von sehr niedrigem Wuchs. 1) Nebst den jetzt besprochenen Arten findet sich in meiner von Nowaja Semlja mitgebrachten Algensammlung ein steriles Exemplar einer Floridé, die es mir nicht gelungen ist der Art nach zu bestimmen. Sie gleicht freilich in Vielem der Kallymenia rosacea J. G. AG., aber weicht doch von dieser zu sehr ab um mit ihr identisch gehalten werden zu können. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 8 58 : F. R. KJELLMAN. Auf einigen in der westlichen Mündung von Matotschkin Shar liegenden kleinen Inseln fehlten an der östlichen Seite litorale Algen, an der westlichen (der dem offenen Meere ausgesetzten) Seite war das litorale Bodengebiet mit Fucus evanescens f. nana, kleinen, dün- nen Biischeln von Pylaiella litoralis, Enteromorpha intestinalis f. compressa und Phloeospora pumila spärlich bewachsen, wovon letztere an der Fluthmark oder dicht oberhalb derselben wenig dichte Rasen von ge- ringer Grösse bildete. In Felsenhöhlen, die während der Ebbe mit Meereswasser gefüllt blieben, waren die Wände mit einem einige mm. dicken, aus Thamnidium Rothü, Rhizoclonium riparium und der eben er- wähnten Phloeospora bestehenden Rasen überzogen. Im mittleren Theile die- ser Meerenge lag innerhalb des Strandgebietes ein Wall von grösseren, festen Stemen. Auf den meisten derselben mangelten die Algen, an einigen wurden zerstreute Büschel von Pylaiella litoralis und Urospora penicilliformis gefunden. Keinen Fucacé war innerhalb des dortigen lito- ralen Gebietes zu sehen. Es bot sich mir Gelegenheit, den Strand an verschiedenen Stellen bei Matotschkm Shar sowohl am nördlichen wie am südlichen Ufer zu untersuchen. Nirgends sonst als auf den beiden genannten fand ich irgend eine Algenvegetation. — An der Pilz Bay und am N. und S. Gänse Cap ist es mir nicht gelungen eine einzige litorale Alge zu entdecken, und die litorale Algenvegetation, welche an der Namenlose Bay, Kl. Karmakul Bay und Rogatschew Bay vorkam, war dürftig. An diesen Orten und am Cap Grebenij wie an Matotsch- kin Shar vermisste der bei weitem grösste Theil des litoralen Boden- gebietes die Algen gänzlich. Im Verhältniss zu seiner Armuth an Individuen ist das litorale Gebiet als reich an Arten anzusehen. Folgende 11 Arten habe ich hier gefunden: Thamnidium Rothii, Fucus evanescens, Pylaiella litoralis, Phloe- ospora pumila, Enteromorpha intestinalis f. compressa, E. minima f. glacialıs, Chatophora maritima, Rhizoclonium riparium, Rh. pachydermum, Urospora penicilliformis, Schizosiphon scopulorum. Die häufigsten von diesen sind: Thamnidium Rothü, Enteromorpha intestinalis f. compressa, Pylaiella lito- ralis und Rhizoclonium riparium. Diese fehlten am seltesten da, wo eine lito- rale Algenvegetation vorhanden war, und diirfen daher als die Arten zu betrachten sein, welche diesen Theil der Algenvegetation an der Westkiiste von Nowaja Semlja charakterisiren. Fucus evanescens ist seltener als jene binnen dem litoralen Gebiete; Phloeospora pumila, Urospora penicil- liformis, Chetophora maritima und Schizosiphon scopulorum fand ich nur on zwei Arten, und Iinteromorpha minima f. glacialis, Rhizoclonium pachy- dermum nur an einer Stelle. UEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 59 Alle litoralen Algen sind von niedrigem Wuchs. Die Kolonien, welche Chetophora maritima bildet, können schwerlich mit unbewaffnetem Auge wahrgenommen werden; Schizosiphon scopulorum und Urospora peni- eilliformis bilden eine dünne Decke an den während der Ebbe frei lie- genden Steinen; Thamnidium Rothii und Rhizoclonium riparium kommen als nur wenige millimeter dicke, zusammen geflochtene Rasen vor; Phloeo- spora pumila, Enteromorpha intestinalis f. compressa und die litorale Form von Pylaiella litoralis sind auch sehr klein, ein Paar Centimeter hoch, und die Form von Fucus evanescens, welche am häufigsten innerhalb des litoralen Gebietes angetroffen wird, scheint mir mit Recht den Namen (f. nana) zu verdienen, den ich ihr gegeben, denn sie ist selten über 6 ctmr hoch und immer sehr schmal. Es giebt ganz gewiss mehrere, mit einander zusammen wirkende Ursachen, die zu diesem Mangel oder dieser ausserordentlichen Armuth an Algen innerhalb des litoralen Bodengebietes und zu der unbedeuten- den Grösse der wenigen litoralen Algen beitragen. Das Eis dürfte als einer der hauptsächlichsten Faktoren zu betrachten sein. — Während des grössten Theils des Jahres wird die Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch von Eis, theils in der Form einer festen Eisdecke, theils als Treibeis, umgeben. Sogar in der warmen ‚Jahreszeit, zu der wir diese Gegenden besuchten, stiessen wir noch fast überall auf Eis. An der Namenlose Bay und am N. Gänse Cap blieb noch der s. g. Eisfuss auf grossen Strecken des Ufers liegen, obgleich der Wogenschwall jetzt an- gefangen hatte den der Wasserfläche zunächst liegenden Theil desselben zu zerstören. Im Inneren der Kl. Karmakul Bay war das Wintereis noch ungebrochen und der äussere Theil der Bucht mit einem recht ansehn- lichen, obschon losen und nicht sehr dicken Treibeis bedeckt. Während des 28, 29 und 30 Juni segelten wir durch Treibeis, das sich freilich nicht bis an den Strand erstreckte, dessen Entfernung aber nicht grös- ser war, als dass es in Kurzem gegen die Küste getrieben werden könnte, wenn ihm Wind und Strom günstig würden. Im Matotschkin Shar wur- den während der Zeit zwischen dem 9. und dem 13. Juli unaufhörlich ganze Massen Eis vom Strome mit grosser Schnelligkeit und Gewalt- samkeit nach Westen mit fortgetrieben, und als wir im September diese Meerenge durchsegelten, hatte sich schon hie und da längs des Ufers neues Eis zu bilden begonnen. Die Karische Pforte war zu der Zeit, als wir durch dieselbe in das Karische Meer einzudringen suchten, näm- lich Ende Juli, von undurchdringlichem Packeise versperrt, welches sich bis an die Südküste von Nowaja Semlja und die Nordküste von Waj- gatsch erstreckte. Während wir am Cap Grebenij vor Anker lagen, 60 F. R. KJELLMAN. trieb eine bedeutende Menge Eis durch die Jugorsche Strasse, welches bei seiner Durchfahrt dicht an das südliche und südwestliche Ufer der Insel Wajgatsch gepresst wurde. — Nach der Aussage der erfahrenen norwegischen Fangleute, welche die Bemannung von dem Fahrzeuge der Expedition ausmachten, war das Jahr 1875 als kein ungünstiges Eisjahr anzusehen, sondern eher das Gegentheil. Das Eis, welches die erwähnte Küste den grössten Theil des Jahres umgiebt, liegt entweder unbeweglich, dicht am Boden geschlos- sen, und macht überall, wo dies der Fall ist, natürlich das Emporkom- men von Algen unmöglich, oder es ist in einer bald ruhigeren bald heftigeren, von Wind und Wogen oder Ebbe und Fluth hervorgerufenen Bewegung begriffen, wobei es einerseits Algen losreisst, die vielleicht hätten emporkommen können und folglich zerstörend auf die litorale Algenvegetation einwirkt, andererseits durch sein beständiges Reiben gegen den Boden diesen für das Emporkommen einer Algenvegetation ungünstig macht. Wer an den eisumgebenen Küsten der hocharktischen Gegenden Zeuge der unaufhörlichen Bewegungen nach allen Richtungen hin gewesen ist: der Erhöhung, Setzung, der vor und rückwärts gehen- den Bewegung u. s. w., in welcher sich besonders das Treibeis befindet — oder wer die gewaltsame Heftigkeit beobachtet, mit welcher mächtige Eisblöcke vom sturmbewegten Meere hervorgewälzt, geschlendert und hoch an das Ufer geschieben werden, — der sieht sich unbedingt genöthigt in der Einwirkung des Eises eine der mächtigeren, wenn auch nicht die mächtigste, Ursachen der Armuth zu sehen, welche das litorale Boden- gebiet an den Tag lest. In der Thätigkeit des Eises hat man auch, wie mir scheint, eine der Ursachen zu suchen, dass der Boden des litoralen Gebietes grossen Strecken lang aus feinem Kies, Sand und Schlamm gebildet ist, und dass die Felsenplatten oder grösseren Steine, welche im höheren Grade der zerstörenden Einwirkung des Eises widerstanden, oft eine glatte, gleichsam polirte Oberfläche haben. Es ist wohl bekannt, dass ein ähn- licher Boden für das Emporkommen der Algen unvortheilhaft ist, weil sich hier keine passenden Gegenstände für die Befestigung den Algen darbieten. — Zur ungünstigen Beschaffenheit dieses Bodens trägt auch theils der Umstand bei, dass lockere, leicht zerstörbare Bergarten an der Küste Nowaja Semljas eine weite Ausdehnung haben, theils vielleicht auch, wenigstens gewissermassen, dass die unzähligen Bäche, die wäh- rend des Zerschmelzens des Schnees in das Meer hinausfliessen, Sand, Kies und dergleichen mit sich führen. ÜEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 61 Das Süsswasser, womit diese Bäche das litorale Gebiet überschwem- men, wie auch das, welches während des Sommers von den längs gros- sen Strecken des Ufers liegenden Schneemassen hinabträufelt, dürfte auch nicht ohne Einfluss auf die Vegetation des litoralen Gebietes sen. Wenn auch dadurch die Armuth oder der gänzliche Mangel an litoralen Algen nicht bedingt werden, so dürfte doch darin eine wichtige Ursache liegen, dass gewisse der litoralen Algen-Arten klein gewachsen und verkrüppelt sind. Bekannt ist, dass gewisse Fucaceen, wenn sie dem Einflusse des Süsswassers ausgesetzt werden, eine weit kleinere Grösse als sonst er- reichen. Einen schönen Beweis davon liefert uns die Formserie von Fucus ceranoides, welche KLEEN von der Küste Nordlandens her be- schrieben (Nordl. Alg., p. 27—28). An der Nordküste Skandinaviens habe ich meinerseits oft Gelegenheit gehabt zu beobachten, dass Fucus vesiculosus an den Bachmündungen in klemen, verkrüppelten Formen auftritt. Die Fucus-Form, welche an der Küste von Nowaja Semlja inner- halb des litoralen Gebietes öfters vorkommt, ist, wie schon bereits genannt worden, eine Zwergform, die als solche am ausgezeichnesten war, da sie an einigen Klippen wuchs, welche ausserhalb der Mündung eines Baches lagen. Vielleicht ist die Enteromorpha, welche oben unter dem Namen E. minima f. glacialis erwähnt worden, nur als eine eigenthüm- liche verkrüppelte Form der an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch befindlichen E. intestinalis f. compressa zu betrachten, dessen eigenthümliches Aussehen wenigstens zum Theil davon hervorgerufen worden, dass sie während eines grossen Theiles des Tages in süssem oder beinahe süssem Wasser lebte. (Vergl. was p. 50 über diese Alge gesagt ist). Wie sich die Algenvegetation im Frühling, Winter und Herbste an der westlichen Küste von Nowaja Semlja und Wajgatsch verhält, ist freilich noch unbekannt, aber es dürfte doch für sicher gehalten werden können, dass während dieser Zeit in Entwickelung stehende Algen auf dem litoralen Gebiete vermisst werden, da dies ohne Zweifel von Eis bedeckt wird, entweder von älterem, dickerem, sich dicht an den Boden anschliessendem, oder solchem, dass sich täglich während der Ebbe bil- det. Die Algen, die sich im litoralen Gebiete dieser hocharktischen Gegenden erhalten sollen können, müssen folglich Fortpflanzungsorgane besitzen, welche einen höheren Grad von Kälte, wie im Eise einge- schlossen zu werden, und eine längere Zeit zu ruhen ertragen können. Solche werden, so weit man kennt, bei den Fucaceen vermisst. Hierein dürfte man einen Erklarungsgrund dazu finden, dass diese Algen, die in anderen Gegenden für die litorale Vegetation so bezeichnend 62 F. R. KJELLMAN. sind und ihre Hauptmasse bildet, beinahe vollständig auf dem litoralen Gebiete der hocharktischen Gegenden vermisst werden. Wir haben schon erwähnt, das Fucus evanescens an einigen Orten innerhalb des lito- ralen Gebietes spärlich vorkam. Man kann annehmen, dass ein Theil der Exemplare von diesem Zucus aus Sporen enstanden, welche am Ende des Frühlings von in tieferem Wasser überwinterten ') Exemplaren ausgebildet worden sind; ein Theil von ihnen mag vielleicht überwintert haben in den innerhalb des litoralen Gebietes vorkommenden Felsen- höhlen, welche während der Ebbezeit mit Wasser gefüllt bleiben, und deren ganze Wassermenge während der für die Algenvegetation un- günstigen Jahreszeit nicht zu Eis verwandelt worden. Letzteres schemt mir besonders von Fucus evanescens f. nana zu gelten, denn sie befindet sich am meisten in ähnlichen Felsenhöhlen. Dass die übrigen auf dem litoralen Gebiete an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch angetroffene Algen Fortpflanzungsorgane der einen oder anderen Art besitzen, welche einen arktischen Winter vertragen können, scheint mir glaubhaft, und was gewisse .von ihnen betrifft, wenn man sich auf Ana- logien zu stützen wagt, unzweifelhaft. Die Grenzen für die Vegetationsperiode der litoralen Algen, die sich an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch befinden, glaube ich zwischen Anfang Juni und Ende September bestimmen zu dürfen. Es dürfte in Frage gestellt werden, ob dieser Zeitraum nicht zu kurz sei, damit verschiedene Algenarten, welche sonst hätten hier vorkommen können, ihre völlige Entwickelung erreichen könnten, und ob man nicht in diesem Umstande eine Ursache dazu finde, dass ver- schiedene dieser litoralen Algen von niedrigem Wuchse sind. So viel ich weiss, giebt es noch keine zuverlässige Beobachtungen über die Zeit- länge, welche die Meeresalgen bedürfen, um ihre völlige Entwickelung zu erreichen, besonders unter für das Wachsthum so ungünstigen äus- seren Verhältnissen wie die, welche in den hocharktischen Gegenden existiren. Die vergleichungsweise niedrige Temperatur des Wassers und der Luft an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch ist wohl auch als eine mitwirkende Ursache zu der Armuth an litoralen Algen, die hier waltet, zu betrachten, und obendrein, dass eine Mehrzahl der wenigen, wel- ') Es kann nicht bezweifelt werden, dass es auch an der Westküste von No- waja Semlja und Wajgatsch auf dem sublitoralen und elitoralen Gebiete in unun- terbrochener Entwickelung begriffene Algen giebt während des Frühlings, Winters und Herbstes, da dies an der Küste Spitzbergens der Fall ist. (Vergl. Kjellm. Veg. hiv.) ÜEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 63 che vorkommen eine unbedeutende Grüsse erreichen. Nach den mete- orologischen Beobachtungen, welche während der Expedition regelmässig gemacht wurden, war die Mitteltemperatur des Meeres an der Ober- fläche an der Westküste von Nowaja Semlja während des Monates Juli + 4,35° C., der höchste Temperaturgrad binnen dieser Zeit + 8,8, der niedrigste + 0,6. Nach den älteren meteorologischen. Beobachtungen, welche an der Westküste von Nowaja Semlja gemacht worden, ist an der westlichen Mündung von Matotschkin Shar die mittlere Temperatur der Luft: Mai ro u ee Das ef aces lhl age ul te Re Rena Che Rs) TE os 4549 JNO 5 0 iy le oi me TC September. ENT TENUE MIE OST October errors Oya Winter (Dec.—Febr.) . . . . . . . . — 19,05. Frühling (März—Mai) . .......— 11,73. 2 Sommer (Juni—Aug.)........+ 3,60. Herbst (Sept.—Nov.) ........— 6,28. (Vergl. Spörer, N. Seml. p. 64). Im Jahre 1875 zeigte der Thermometer am 29. Juni um Mitter- nacht 0,0 und am 12. Juli um dieselbe Stunde + 2°. Niedrigere Luft- temperatur wurde von uns nicht beobachtet. Ich habe nun die Umstände angefiihrt, welche meiner Ansicht nach dazu beitragen können, eine der grössten, wenn nicht die grösste, Eigenthümlichkeit der Algenflora an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch hervorgerufen, nämlich die grosse Armuth an litoralen Algen und die unbedeutende Grösse der vorkommenden Arten. Das sublitorale Gebiet hegt die Hauptmasse der Meeres- algen von Nowaja Semlja und Wajgatsch, aber der Regel nach ist es zuerst in einer Tiefe von 2—3 Faden, dass eine reichere Algenvegetation auftritt. Ihren grössten Artenreichthum erreicht sie in einer Tiefe von 3—10 Faden. Innerhalb des oberen Theiles des sub- litoralen Bodengebietes herrscht beinahe überall dieselbe Armuth und Oede, welche das litorale Gebiet charakterisiren. Nur an zwei Stellen traf ich innerhalb des oberen Theiles von dem sublitoralen Gebiete eine erwähnungswerthe Vegetation, nämlich innerhalb (östlich von) einiger in der westlichen Mündung des Matotschkin Shar belegenen Klippen und in der Pilz Bay. An der vorigen Stelle fing zunächst der niederen Grenze des litoralen Gebietes eine üppige, obgleich an Individuen wenig 64 F. R. KyELLMAN. reiche, Laminarieen-Region an, welche sonst — wie ich unten erwäh- nen werde — erst in grösserer Tiefe angetroffen wird. In der Pilz Bay wieder, wo der Strand langsam abschüssig und der Boden von kleineren Rollstemen gebildet war, wurde die Vegetation des Gebietes, von wel- chem die Rede ist, nicht von Laminarieen und ihren Begleitern gebildet, sondern die vorherrschende Alge war hier die eigenthümliche Form von Dictyosiphon hippuroides, welche oben (p. 47) erwähnt worden ist. Nebst dieser trat irgend ein Exemplar von Rhodomela lycopodioides, Chatopteris plumosa, Punctaria plantaginea — ihr einziger, bisher bekannter Standort an Nowaja Semlja und Wajgatsch — Monostroma Blyttü, Cladophora arcta und einige andere zum Vorschein. Dictyosiphon hippuroides war doch der, welcher dominirte und bildete die Hauptmasse der Vegetation an dieser Stelle. Zufolge dessen scheint es mir als ob die Algenvege- tation hier als eme besondere Algenregion betrachtet werden kann, ob- gleich ich an kemer anderen Stelle von der Ostküste und Südost- küste des Murmanschen Meeres noch bei Spitzbergen und Finmarken etwas dem Entsprechendes gesehen. Nach der vorherrschenden Pflanze nenne ich sie die Dictyosiphon-Reyion. Dass das Eis mächtig beigetragen und beiträgt zur Hervorrufung der Armuth an Algen, welche im oberen Theile des sublitoralen Gebietes herrscht, indem es theils die Vegetation zerstört, theils den Boden dem Emporkommen eimer solchen ungünstig macht, glaube ich behaupten zu können. Oft, besonders an der Küste Spitzbergens, habe ich Gelegen- heit gehabt mich von der decimirenden Einwirkung des Eises zu über- zeugen. Es ist im allgemeimen leicht die Oberflächen des Bodens zu unterscheiden, über welche grössere Eisblöcke, die gescheitert, hervor- geglitten, ehe sie auf Grund stiesson. An diesen Theilen des Bodens vermisst man alle Vegetation. Dass eine solche an manchen Orten vor- handen gewesen, aber von den längs dem Boden hervorgleitenden Eis- blöcken zerstört worden ist, wird dadurch bewiesen, dass sich auf bei- den Seiten der Wege dieser Eisblöcke, eine reiche Algenvegetation be- findet *). — An mehreren der besuchten Orten war die Beschaffenheit des Bodens im fraglichen Gebiete eine solche, dass dadurch die Ent- stehung einer Algenvegetation verhindert wurde. — Es scheint mir mehr 1) Das Dasein der oben besprochenen Laminarieen-Region in der westlichen Mün- dung von Matotschkin Shar hat, wie ich zu finden glaubte, ihre Ursache darin, dass die Inseln sie vor dem Meereseise schützen, wie darin, dass die von der Meerenge kommenden Eismassen theils weniger mächtig sind, theils von der Strömung an den genannten Inseln vorübergetrieben werden. | ÜEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 65 als wahrscheinlich, dass auch andere Verhältnisse als die bisher ange- führten die sparsame Algenvegetation im oberen sublitoralen Gebiete verursachen. Ich muss doch unentschieden lassen, welche diese sind. Auch sehr bedeutenden Strecken des unteren Theiles des sub- litoralen Gebietes mangelt es an jeder höheren Algenvegetation, und die ohne Zweifel wesentlichste, wenn nicht alleinige Ursache hiezu ist, dass auch hier der Boden von solcher Bildung ist, dass Algen nicht vorhanden sein können. Der Flächenimhalt ihrer von Algen bewachsenen Stellen, wie ein zusammenhangendes Ganzes gedacht, ist meiner Erfahrung nach ver- schwindend klein im Vergleich mit denen, welchen es an höher entwickelten Algen fehlt. Im westlichen Theile des Matotschkin Scharrs wurde ein von Algen bewachsener Boden innerhalb des sublitoralen Gebietes nur an den oben genannten Klippen und an einigen mehr nordwärts liegenden Felsen gefunden. An vielen anderen Stellen, wo hier gedreggt wur- de, zeigte sich der Boden aus Thon, Schlamm und Sand gebildet, und es fehlte ihm an Algen. Im äusseren Theile der Namenlosen Bay war fast überall innerhalb des sublitoralen Gebietes lockerer, schwarzer Sand- grund und im Inneren des Meerbusens tiefer Thonboden. Auch im der Kl. Karmakul Bay, am S. Gänse Cap, in der Rogatschew Bay und längs der Küste zwischen dem N. Gänse Cap und der Namenlosen Bay herrschte innerhalb des sublitoralen Gebietes ein lockerer Boden, von Sand, Thon und Kies gebildet. Um unsere Ankerstellen in der Pilz Bay, am S. Gänse Cap und am Cap Grebenij war der Boden des fraglichen Ge- bietes von einer für Algen vergleichungsweise günstigen Beschaffenheit. Die ganze von Algen bewachsene Fläche des unteren sublitoralen Bodengebietes hat an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch keine gleichartige Vegetation, sondern die Zusammensetzung der Vege- tation ist an verschiedenen Stellen verschiedenen vorherrschenden und die Vegetation charakterisirenden Arten wesentlich ungleich. Ich habe geglaubt vier besondere Algenregionen unterscheiden zu können, welche ich den vorherrschenden Arten nach die Regionen der Laminarieen, des Lithothamnion, des Lithoderma und der Rhodymenia nennen möchte. Von diesen Regionen ist die erstgenannte die häufigste, die letzte die seltenste. Die ZLaminarieen-Region wird von Laminaria Agardhi und L. di- gitata charakterisirt. Sie bestimmen die Vegetation dieser Region; mit ihnen kommen Saccorhiza dermatodea, Alaria grandifolia, Laminaria solidungula (obwohl selten) und andere Laminarieen vor. Gewöhnliche Arten innerhalb dieser prachtvollen Region, den Unterwald dieser Lami- Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 9 66 F. R. KJELLMAN. narienwälder bildend, sind Odonthalia dentata, Rhodomela tenuissima, Po- lysiphonia arctica, Ptilota plumosa, Fucus evanescens, Ralfsia deusta, Chœ- topteris plumosa, Pylaiella litoralis, Desmarestia aculeata. Weniger häufig; findet man Delesseria sinuosa, D. Barii, Rhodymenia palmata, Halosaccion ramentaceum und Sphacelaria arctica. — Diese Region kommt fast überall in einer Tiefe von 3—10 Faden vor, wenn der Boden aus harten Fel- senstücken oder grösseren Steinen besteht. An allen denjenigen Stellen, die während der Expedition besucht wurden, die Pilz Bay ausgenommen, fand ich sie. An Ausdehnung am grössten und an Individuen am reich- sten war sie am N. Gänse Cap’). Auch in der Rogatschew Bay und am Cap Grebenij war diese Region sehr ausgedehnt. Die Lithothamnion-Region charakterisirt das Lithothamnion fascicu- latum, das m Form von grossen, groben, dicht an einander gela- gerten Bällen den Boden bedeckt. Diese Region ist viel einförmiger als die vorige. Neben Lithothamnion kommt Ptilota serrata in grosser Fülle vor. Delesseria sinuosa, wenn sie auch nicht häufig ist, fehlt doch niemals. An ihr wie an Ptilota serrata sitzen Antithamnion Plumula, Rhodophyllis veprecula und Æuthora cristata (diese sparsam) befestigt. Diese wenigen Algenarten sind es, welche die fragliche Region constant bilden; selten giebt es andere Arten. — Die Lithothamnion-Region kommt auf einem Boden von kleinen Steinen in einer Tiefe von 10—20 Faden vor. In der Miindung der Pilz Bay und in der Rogat- schew Bay fand ich eine solche von weiter Ausdehnung. Auch an Spitz- bergen und in West-Finnmarken kommt sie vor. Die Lithoderma-Region tritt auch auf Kiesboden auf, doch in einer etwas kleineren Tiefe (5—15 Faden) als die Lithothamnion-Region. Li- thoderma fatiscens, das in der Form einer dünnen Kruste fast jeden Stein überzieht, ist hier die vorherrschende Art. Charakteristisch sind daneben Phyllophora interrupta, Thamnidium Rothii, Laminaria solidungula, Clado- phora arcta und Chetomorpha Melagonium. Innerhalb dieser Region kommt Laminaria solidungula in ihrer grössten Menge vor, erreicht aber hier die bedeutende Grösse nicht, die sie in der Lamimarieen-Region hat. Schon bei der Untersuchung der Algenvegetation Spitzbergens wurde meine Aufmerksamkeit auf diese scharf ausgeprägte Algenregion gerichtet. An manchen Stellen traf ich sie hier. Im östlichen und südöstlichen 1) Von ihrem hiesigen Reichthum zeugte unter Anderem die grosse Menge von an das Ufer aufgeworfenen, stattlichen Laminarien. Eine so grosse, aufgetriebene Alsenmasse wie hier fand ich nirgends längs der untersuchten Küstenstrecke. UEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 67 Theile des Murmanschen Meeres fand ich sie nur an einer Stelle, aber mit der spitzbergischen gänzlich gleichartig, nämlich in der Nähe der oben genannten, in der westlichen Mündung des Matotschkin Scharrs lie- genden Klippen. Die Rhodymenia Region wird von Rhodymenia palmata charakteri- sirt. In meinem Aufsatze über die Florideen Spitzbergens (Kjellm. Spitsb. Thall. I, p. 15) habe ich erwähnt, dass an einer Stelle an der Küste Spitzbergens, nämlich Green Harbour, Rhodymenia palmata an sehr be- deutenden Strecken des sublitoralen Bodengebietes die die Vegetation bestimmende war. Eine ähnliche Stelle fand ich auch an der Westküste Nowaja Semljas, nämlich im Inneren der Namenlosen Bay. Hier lagen einige Klippen, um welche der Boden in einer Tiefe von circa 3 Faden von fast senkrechten Schichten harten Schiefers oder schieferigen Sand- steines gebildet waren, und wo sehr üppige Rhodymenia palmata die vor- herrschende Art war. Nebst ihr kamen Halosaccion ramentaceum, Poly- ides rotundus, Sarcophyllis arctica häufig vor. Die Vegetation des elitoralen Bodengebietes an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch kenne ich wenig. Nur an wenigen Stellen, wo es gedreggt wurde, war die Tiefe grösser als zwanzig Faden, und nur an einer einzigen Stelle, dem Kostin Scharr, ka- men aus einer Tiefe von ungefähr 25—30 Faden Algen mit dem Schleppnetze herauf. Diese Algen gehörten indessen zu denselben Arten wie die an der Küste Spitzbergens in grosser Tiefe (20—150 Faden) vorkommen- den, nämlich: Delesseria sinuosa, Dichloria viridis, Polysiphonia arctica (sparsam in einer Tiefe von 20—30 Faden) und einzelne an Delesseria sinuosa befestigte Exemplare von Æuthora cristata. Es muss bemerkt werden, dass diejenigen Algenarten, die im oben mitgetheilten Verzeichnisse der an der Westkiiste von Nowaja Semlja und Wajgatsch gefundenen Algen aufgenommen sind, sich aber nicht unter denen befinden, von denen ich angegeben habe, dass sie in den ver- schiedenen Bodengebieten vorkommen, theils solche sind, die, wie z. B. Chantransia efjlorescens und Ch. secundata, Thamnidium mesocarpum, f. penicilliformis, Elachista fucicola und E. lubrica, Ectocarpus confervoides u. a. an anderen Algen befestigt sind, theils solche, die innerhalb aller Regionen des sublitoralen Gebietes, vor Allem doch innerhalb der La- minarieen-Region sparsam angetroffen werden. 68 F. R. KJELLMAN. CHARAKTER DER ALGENVEGETATION AN DER WESTKÜSTE VON NOWAJA SEMLJA UND WAJGATSCH. Von dem bisher gesagten geht als für die Algenflora der West- küste von Nowaja Semlja und Wajgatsch charakteristisch hervor: 1) dass eine litorale Algenvegetation an den meisten Stellen voll- ständig fehlt, und dass diejenige, die hie und da in sehr beschränkten Gebieten vorkommt, an Individuen sehr arm ist und aus lauter klei- nen Formen besteht; 2) dass die Hauptmasse der Algenvegetation im unteren Theile des sublitoralen Gebietes auftritt, aber dass die Strecken desselben, die eine Algenvegetation besitzen, an Ausdehnung sehr unbedeutend sind im Vergleich mit denen, welchen es an höheren Algen fehlt; 3) dass innerhalb des sublitoralen Gebietes wenigstens fünf ver- schiedene Algenregionen unterschieden werden können, von welchen die Laminarieen-Region sowohl an Arten die reichste als auch die häu- figste ist und auch die grösste Ausdehnung hat. Als für die fragliche Algenflora auszeichnend kann, wie ich in dem Folgenden näher angeben will, weiter angezeigt werden: 4) ihr Mangel an einer besonderen Fucaceen-Region ; 5) ihre Armuth an Chlorozoosporaceen; 6) ihre Armuth an Individuen im Allgemeinen ; 7) ihre Einförmigkeit und 8) ihre Ueppigkeit. Dem dichten Gürtel von Fucaceen, der das Ufer sogar des nörd- lichsten Skandinavien umgiebt und seiner Vegetation das Gepräge von Ueppigkeit giebt, entspricht, wie bereits gesagt ist, Nichts an der West- küste von Nowaja Semlja und Wajgatsch. Die äusseren Verhältnisse sind hier ungünstiger, als dass Fucaceen in grösserer Menge innerhalb des litoralen Gebietes vorkommen könnten. Es können nur wenige Arten von dieser Algen-Gruppe hier aushalten, und diese sind nach tieferen, geschützteren und günstigeren Theilen des Bodens hinabge- wandert. Dadurch aber haben sie auch ihre Macht verloren die Herr- schaft über grössere Strecken zu gewinnen. Sie hören auf eine beson- dere Region zu bilden und gehen in die Laminarieen-Region über. Mit der geringen Entwickelung der litoralen Vegetation an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch hängt auch die hier auf- fallende Armuth an Chlorozoosporaceen aufs engste zusammen, denn sie ÜEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 69 sind ja grüsstentheils litorale Algen. Die Arten dieser Ordnung dürf- ten als vergleichungsweise recht viele betrachtet werden können, im Vergleich zur Anzahl der übrigen mit ihnen gleichgestellten Algen- Gruppen; die Anzahl der Individuen aber ist sehr gering. Bei der Be- schreibung der Vegetation des litoralen Gebietes ist dies schon angezeigt worden. Dem elitoralen Gebiete mangelt es ganz an grünen Algen, und innerhalb des sublitoralen Gebietes sind sie sehr selten, klein und dürftig entwickelt, Conferva Melagonium und Cladophora arcta vielleicht ausge- nommen. : Schon in dem Vorhergehenden ist angegeben worden, dass es an der Westküste Nowaja Semljas und der Insel Wajgatsch nur an sehr wenigen und sehr beschränkten Lokalitäten eine Litoralvegetation, an Individuen höchst arm, vorkommt, und dass es dem unvergleichlich bedeutendsten Theil des sublitoralen Gebietes an aller höheren Algenvegetation mangelt. Aus guten Gründen kann man auch behaupten, dass die Zahl der Individuen an den von Algen bewachsenen Strecken des sublitoralen Gebietes im Allgemeinen bedeutend geringer ist als an ebenso grossen Strecken, mehr südwärts z. B. am skandinavischen Ufer gelegen. Das Totalur- theil von der Algenvegetation an der Westküste Nowaja Semljas und der Insel Wajgatsch muss daher sein, dass sie, z. B. mit der Algenvege- tation an der Küste Skandinaviens verglichen, an Individuen arm ist. In dem Vorhergehenden ist ebenfalls darauf hingewiesen worden, dass hier an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch die Hauptmasse der Algenvegetation gerade auf dem sublitoralen Boden- gebiet gesammelt ist, und dass die Laminarieen-Region unter den hier vorkommenden Algenregionen die gewöhnlichste ist und die grösste Ausdehnung zu haben scheint. Es werden also die diese Region bil- denden Arten und von diesen besonders die Laminarieen, welche diese Region vorzüglich charakterisiren, diejenigen sein, welche das Aussehen der Algenvegetation an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch im Ganzen bestimmen. Da diese Laminarieen sehr gross sind, bekommt die Vegetation ein Gepräge von grosser Ueppigkeit. — Diesen Charakter hat die fragliche Vegetation mit der spitzbergischen gemeinsam, obwohl er bei der letzteren schärfer hervortritt. Wie an einer anderen Stelle (Kjellm. Pol. Exp. 1872—73 p. 73) gesagt ist, wird das Gepräge von Grösse, das die Laminarieen schon für sich derselben geben, durch die aus- gezeichnete Ueppigheit verschiedener anderen Algenarten, wie Desma- restia aculeata, Chetopteris plumosa, Halosaccion ramentaceum u. a. erhöht, 70 F. R. KJELLMAN. was nicht, oder wenigstens in geringerem Grade von diesen Arten an der Westküste von Nowaja Semlja und der Insel Wajgatsch gilt. Als Einleitung zu seiner Arbeit von den Laminarieen und Fuca- ceen Grönlands hat J. G. AGArpu einige Andeutungen von dem allge- meinen Charaktere der arktischen Meeralgenvegetation dargestellt, so wie dieser ihm bei der Untersuchung der von den arktischen Ge- genden mitgebrachten Algensammlungen vorgekommen ist. In gewissen Fällen ist dabei das richtige Verhältniss angedeutet worden, im anderen aber, wie ich glaube, nicht, was aus einem Vergleich zwischen der Darstel- lung J. G. Acarpus und der oben von mir gegebenen, die auf Untersu- chungen beruht, von mir an Ort und Stelle angestellt, hervorgeht, besonders wenn wir die Vegetation am südlichen Theile der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch in Betrachtung ziehen. Einer der für die hoch- nordische Flora bezeichnendsten Züge, welchen J. G. Acarpı anführt, ist die Einförmigkeit der Algenflora, und dieser Zug ist ohne Zweifel für die Flora sowohl im östlichen und südöstlichen Theile des Murman- schen Meeres als im Meere an der Küste Spitzbergens sehr charakteri- sirend. Aus dem oben gegebenen Verzeichniss der an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch angetroffenen Algenarten geht hervor, dass sie aus 76 sicheren Arten besteht. Diese Anzahl dürfte wohl für eine Gegend, so hoch gegen Norden gelegen, und unter Verhältnissen, dem Wachsthume so ungünstig, nicht als unbedeutend, sondern vielmehr als das Gegentheil anzusehen sein, besonders wenn man berücksichtigt, dass die Anzahl an der Küste des norwegischen Nordlanden, dessen Meeralgen- flora an Arten wahrscheinlich am reichsten im ganzen nördlichen Skan- dinavien ist, nicht noch einmal so viel beträgt als die an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch (Vergl. Kleen Nordl. Alg. p. 45), und dass die Zahl der Arten an der ganzen weiten skandinavischen Küste, so viel bekannt ist, nicht viel mehr als um 100 Arten grösser ist als diejenige 1m östlichen und südöstlichen Theile des Murmanschen Meeres. Weit ungünsti- ger für Nowaja Semlja und Wajgatsch gestaltet sich em Vergleich zwischen der Phanerogamenvegetation Skandinaviens und derjenigen dieser Inseln. Im Jahre 1873 (nach Tu. Fries N. Semlj. Veg. p. 4—8) waren nur 116 Arten dergleichen Pflanzen von Nowaja Semlja bekannt, eine Zahl, welche durch die Untersuchungen der schwedischen Expedition im Jahre 1875 um etwa zwanzig vermehrt wurde, so dass also die Zahl der Phanerogamen Skandinaviens diejenige Nowaja Semljas um etwa zwölffach übersteigt. — Wenn es aber auch aus guten Gründen behauptet werden kann, dass die Algenvegetation an der Westküste Nowaja Semljas und der TEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. Gal Insel Wajgatsch artenreich ist im Verhältnisse zu der nördlichen Breite dieser Inseln, so ist sie doch nichts desto weniger sehr einförmig, denn es ist nur eine geringe Anzahl von Algenarten, welche der Vegetation im Ganzen ihr Gepräge aufgedrückt hat. Was ich an einer anderen Stelle (Kjellm. Pol. Exp. von 1872—73 p. 75) von der Algenvegetation an der Küste Spitzbergens angeführt, kann auch auf die der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch angewandt werden, nämlich dass ein grosser Theil der Arten zu sparsam vorkommen, um in einem wesent- lichen Grade zum allgemeinen Aussehen der Vegetation beizutragen. Die wenigen Exemplare derselben, die hie und da vorkommen, zumal da sie von unbedeutender Grösse sind, verschwinden gänzlich oder wer- den von einer geringeren Zahl von Algen wie verdunkelt, die deshalb der Vegetation ihr Gepräge — ein Gepräge von einförmiger Grösse — geben. Diese bestehen ausser den Laminarieen aus folgenden 19 Arten. Lithothammion fasciculatum, Rhodomela tenuissima, Polysiphonia arctica, Delesseria sinuosa, Halosaccion ramentaceum, Sarcophyllis arctica, Phyllo- phora Brodiæi (bei Wajgatsch), Ptilota plumosa und Pt. serrata, Thamni- dium Rothü, Fucus evanescens, Chetopteris plumosa, Pylaiella litoralis, Dic- tyosiphon hippuroides, Desmarestia aculeata, Lithoderma fatiscens, Entero- morpha intestinalis, f. compressa, Rhizoclonium riparium und Chetomorpha Melagonium. Doch sind es die Laminarieen und unter diesen vorzugs- weise L. Agardhi und L. digitata, die theils durch ihre verhältnissmässig höchst bedeutende Menge, theils durch ihre Grösse den Eindruck be- stimmen, welche die Algenvegetation an den meisten Orten der erwähnten Kiistenstrecke auf den Algologen macht. Mit Ausnahme einiger wenigen, nämlich der Phyllophora Brodiei, Saccorhiza dermatodea, die Alaria-Arten, Laminaria fissilis und Dietyosiphon hippuroides sind die eben genannten Algenarten die allgemeinsten von denen, welche im östlichen und südöstlichen Theile des Murmanschen Meeres die Algenvegetation bilden, d. h. diejenigen, welche eine ausge- dehnte Verbreitung innerhalb des Gebietes haben und in der grössten Individuen-Anzahl auftreten. Aber es giebt auch einige andere, näm- lich Rhodomela lycopodioides, Delesseria Barü, Phyllophora interrupta, Antithamnion Plumula, Ralfsia deusta, Sphacelaria arctica, welche ebenfalls mehrfach verbreitet sind und beinahe nirgendwo fehlen, wo die Lokalitiit passend ist, obgleich sie nie zahlreich vorkommen. Diese zusammen mit den vorhergehenden möchte ich für die charakteristichen Algen der Algenflora an der Westkiiste von Nowaja Semlja und Wajgatsch halten. 1 © 2 F. R. KJELLMAN. DAS VERHALTNISS DER ALGENVEGETATION AN DER WESTKUSTE VON NOWAJA SEMLJA UND WAJGATSCH ZUR ALGENVEGETATION IN ANDEREN THEILEN DES EISMEERES. In dem Vorhergehenden ist die Algenvegetation an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch als eine gleichförmige, zu derselben Algenflora gehörende betrachtet worden, und so weit sich meine Erfah- rung erstreckt, ist auch diese Betrachtungsweise eine vollkommen berech- tigte. Doch kann es nicht verleugnet werden, dass es gewisse Verschie- denheiten giebt zwischen der Algenvegetation in dem nördlichen, zwischen dem N. Gänse Cap und dem Matotschkin Sharr gelegenen Theile des Gebietes, und derjenigen in dem südlichen, der sich vom S. Gänse Cap bis an das euro- päische Festland erstreckt. — Unter diesen Verschiedenheiten scheint es mir am wichtigsten zu sein, theils dass die für die Algenvegetation beson- ders charakteristische LZ. Agardhii am N. Gänse Cap und nördlich davon in ihrer normalen, hocharktischen Form erscheint, dagegen aber am 38. Gänse Cap und südlich davon unter Formen auftritt, die der südlicheren Art ZL. saccharina*) ähnlicher ist, theils dass die beiden hocharktischen Arten der Gattungen Phyllophora und Ptilota, nämlich Phyllophora inter- rupta und Ptilota, serrata, obschon auf dem ganzen Gebiete vorkommend, in seinem nördlichen Theile allgemeiner als im südlichen sind, während em umgekehrtes Verhältniss bei der beiden südlicheren Arten derselben Gattungen, Phyllophora Brodiei und Ptilota plumosa, stattfindet. Diese Verhältnisse deuten unstreitig auf eimen südlicheren Charakter bei der Algenvegetation südwärts, als es der Fall ist nördlich vom soge- nannten Gänseland. Das finde ich dagegen weniger wichtig, dass, wie die vorhergehenden Angaben über die Verbreitung der verschiedenen Arten auf dem untersuchten Gebiete zeigen, eimige Arten z. B. Chantransia secundata, Kallymenia reniformis, Ceramium rubrum, Haplospora globosa und einige anderen nur südlich vom S. Gänse Cap angetroffen werden, andere aber, wie z. B. Hildbrandtia vosea, Delesseria Baerü, Rhodophyllis veprecula, Dictyosiphon hippuroides nur nördlich davon gefunden worden sind. Die bisher angestellten Beobachtungen sind nicht hinreichend genug, um mit völliger Bestimmtheit behaupten zu können, dass die Arten, welche nur südlich vom Gänselande vorgefunden werden, nicht nördlich von hier vorkommen, und dass im Gegentheil die Arten, welche nur nördlich ') Vergl. was p. 37 unter L. Agardhii angeführt worden ist. UEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 73 vom genannten Orte gesammelt worden, auf diesen Theil der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch beschränkt sind. Die vorhergehende Darstellung zeigt, dass es Analogien zwischen der Algenvegetation an Spitzbergen und derjenigen an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch giebt. Wir wollen hier diese Ueber- einstimmung näher zur Anschauung bringen. Die in diesen verschiedenen Theilen des Eismeeres mit Sicherheit vorkommenden Algenarten ') vertheilen sich auf die grossen Algengrup- den auf folgende Weise: Spitzbergen. Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch. Floride® 2) SREY EZB: Fucacee AN En ine: Tilopteridece REED IENGEOZOOSPOTACCE Mi EZ) he 26: Ghlonozoosporacceommlo isa at. | eelide inhycockromoplijceccaeie ewes net ele 85 Arten. 76 Arten. Diese Tabelle zeigt, dass die grösseren Algengruppen beinahe gleich stark repräsentirt sind, und dass die Anzahl der Arten an der Küste Spitzbergens und an der Westküste von Nowaja Semlja und Waj- gatsch beinahe dieselbe ist. An der Küste Spitzbergens ist freilich eine grössere Anzahl Florideen gefunden worden, aber beinahe alle Arten dieser Gruppe gehérend, welche nicht an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch angetroffen worden, die sich aber am Spitzbergen befinden, sind, eine ausgenommen, als die seltensten Arten dieses Landes zu betrachten. Wie schon angeführt ist, traf ich während meines jährigen Aufenthaltes in diesem Lande 3 von ihnen nicht, und von den übrigen fand ich jede nur an einer Stelle, und mit Ausnahme 1) Hierbei habe ich verschiedene Arten nicht mitgerechnet, von denen man angegeben, dass sie auf diesen beiden Gebieten wachsen, deren dortiges Vorkommen mir doch zweifelhaft scheint. 73 ?) Unter diesen wurden während meines Aufenthaltes bei Spitzbergen 1872 3 Arten nicht von mir angetroffen. 3) Fucus miclonensis und Fucus bursigerus betrachte ich als Formen von Fucus evanescens. 4) Davon sind 4 Arten von mir nicht angetroffen worden. Unter die 27 Arten wird Dictyosiphon foenieulaceus Subsp. hispidus (Vergl. oben, p. 47) als eine beson- dere Art mitgezählt. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 10 74 F. R. KYELLMAN. einer einzigen, nur in wenigen Exemplaren. Es ist leicht möglich, dass sich verschiedene dieser Arten auch an der Westküste von Nowaja Semlja und der Insel Wajgatsch befinden, dass sie aber auch hier auf wenigen und sehr beschränkten Gebieten und sehr sparsam auftreten, und dess- wegen bei den vergleichungsweise wenigen Dreggen, die ich hier anzu- stellen Gelegenheit hatte, nicht angetroffen worden sind. Die 85 Arten der spitzbergischen Algen gehören 24 verschiedenen Familien, wovon nur zwei, nämlich Porphyree und Characieæ, nicht an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch repräsentirt sind. Die hier mit Sicherheit gefundenen 76 Arten gehören auch 24 Familien, von welchen ebenfalls zwei, Spongiocarpeæ und Asperococceæ, Repräsen- tanten an Spitzbergen vermissen. Also sind nicht weniger als 22 Fa- milien sowohl an Spitzbergen als an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch repräsentirt. Von den Gattungen sind 7 bei Spitzbergen, aber nicht im östli- chen und südöstlichen Theile des Murmanschen Meeres vertreten, näm- lich: Melobesia, Ahnfeltia, Porphyra, Ozothallia, Ulothrix, Codiolum und Characium. Nur drei: Polyides, Scaphospora und Ralfsia besitzen jede einen Repräsentanten im östlichen und südöstlichen Theile des Mur- manschen Meers, aber keinen an der Küste Spitzbergens. Nicht weniger als 46 Gattungen haben innerhalb der beiden Gebiete Repräsentanten. Von den von der Westküste Nowaja Semljas und der Insel Waj- gatsch bisher bekannten 76 Arten Meeralgen sind mit Sicherheit 62 bei Spitzbergen angetroffen worden. Die welche am erstgenannten Orte gefunden worden, aber am letzteren fehlen, sind Polyides rotundus, Chantransia secundata, Kallymenia reniformis, Antithamnion Corallina, Sca- phospora arctica, Ralfsia deusta, Phlaospora pumila, Enteromorpha minima, f. glacialis, Enteromorpha percursa, Monostroma leptodermum, Cladophora rupestris, Cladophora lanosa, Rhizoclonium pachydermum *) und die Floridéen, die es mir nicht gelungen ist zu bestimmen (vergl. p. 57). 1) Die an Spitzbergen aber nicht an der Westkiiste von Nowaja Semlja und Wajgatsch bisher gefundenen Arten sind folgende: Melobesia spec., Polysiphonia fastigiata, P. atrorubescens, P. elongata, Rhodymenia pertusa, Ahmfeltia plicata, Sar- cophyllis edulis, Kallymenia rosacea (2), Thamnidium intermedium, Th. spetsbergense, Porphyra miniata, Ozothallia nodosa, Fucus Harveyanns, Laminaria nigripes, Ectocar- pus ovatus, Dictyosiphon (Coilonema) Chordaria, Monostroma lubricum, Ulotrix di- scifera, Codiolum Nordenskiöldianum, Characium spec.; folglich 20 oder 21 Arten. Von diesen traf ich 6 Arten nicht an. Mit Ausnahme der Kallymenia rosacca sind alle die übrigen als die seltensten Arten von Spitzbergen anzusehen; wenn ich Corlo- nema Chordaria ausnehme, wovon an zwei Stellen ein Exemplar angetroffen wurde, wurde keine Art an mehr als einer Stelle von mir angetroffen. ÜEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 75 Zu dieser grossen Uebereinstimmung in Hinsicht der Arten, welche die Algenvegetation bilden, kommt noch die Aehnlichkeit, dass die mei- sten formreichen Arten unter denselben Formen an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch auftreten, wie bei Spitzbergen. So findet sich von Rhodomela lycopodioides innerhalb der beiden Gebiete f. clado- stephus, von Delesseria sinuosa f. typica und f. angusta, von Fucus eva- nescens f. pergrandis, typica, angusta und nana, von Chordaria flagelli- formis theils f. typica, theils f. chordeformıs. Unter den Algenarten, welche oben als charakteristisch ftir die Algenvegetation an der Westkiiste von Nowaja Semlja und Wajgatsch dargestellt worden, sind folgende 19 zugleich als bezeichnende fiir die Algenvegetation Spitzbergens zu betrachten: Lithothamnion fasciculatum, Rhodomela tenuissima, Polysiphonia arctica, Delesseria sinuosa, Rhodymenia palmata, Phyllophora interrupta, Ptilota serrata, Fucus evanescens, Lami- naria Agardhü, L. solidungula, L. digitata, Chetopteris plumosa, Sphacela- ria arctica, Desmarestia aculeata, Dichloria viridis, Lithoderma fatiscens, Enteromorpha intestinalis, f. compressa, Rhizoclonium riparium, Chetomorpha Melagonium. — Ausser diesen besitzt Spitzbergen nur drei Arten welche, wie es mir scheint, unter die Kategorie der Charactersalgen gerechnet werden können, nämlich Alaria grandifolia, Chordaria flagelliformis, f. chordeformis und Phloeospora tortilis, welche alle an der Westkiiste von Nowaja Semlja und Wajgatsch vorkommen. Das allgemeine Aussehen der Algenvegetation ist dasselbe an der Küste Spitzbergens wie an der Westküste von Nowaja Semlja und Waj- gatsch. Dem litoralen Bodengebiet fehlte an den meisten Stellen alle Vegetation. Auch hier ist diejenige, welche an einigen Stellen gefunden wird, äuserst dürftig. Eine besondere Fucaceen-Region giebt es nicht, und an grünen Algen ist grosser Mangel. Auch hier ist die Haupt- masse der Algen innerhalb des sublitoralen Bodengebietes gesammelt, aber auch seine Vegetation ist für vergleichungsmässig arm an Indi- viduen und einférmig anzusehen. Von den verschiedenen Algenregio- nen, die sich innerhalb dieses Gebietes an der Westkiiste von Nowaja Semlja und Wajgatsch vorfinden, kommen bei Spitzbergen wenigstens 4 vor, d. h. alle ausser der Dictyosiphon-Region ’). Unter den Ungleichheiten, die sich zwischen der Algenvegetation an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch emerseits und der 1) Ich werde nächstens in der Fortsetzung meines Aufsatzes über die Meer- algenvegetation Spitzbergens die allgemeinen Charactere dieser Vegetation ausführli- cher erörtern. Die hauptsächlichsten sind die hier angeführten. Vergl. übrigens Kjellm. Pol. Exp. 1872—73, pag. 68— 75. 76 F. R. KJELLMAN. spitzbergischen andererseits vorfinden, scheint es mir wichtig folgende hervorzuheben, da es gilt das Verhältniss dieser beiden Gebiete zu be- urtheilen, nämlich theils dass es verschiedene Arten, wie Polyides ro- tundus, Chantransia secundata, Kallymenia reniformis, Antithamnion Coral- lina, Ralfsia deusta, Cladophora rupestris *) im östlichen und südöstlichen Theile des Murmanschen Meeres giebt, die bei Spitzbergen fehlen, theils dass, wie die vorher. gemachten Anmerkungen über die beson- deren Arten darlegen, verschiedene südlichere Arten, wie z. B. Ptilota plumosa, Phyllophora Brodiei, Dictyosiphon hippuroides und Delesseria Baerü in bedeutend grösser Menge auftreten, oder wenigstens eine weitere Verbeitung haben an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch als an Spitzbergen, während andere Arten, wie besonders Alaria grandifolia, Chordaria flagelliformis, f. chordeformis und Phloe- ospora tortilis bei Spitzbergen allgemeiner sind, theils auch dass Fucus serratus bei Nowaja Semlja und Wajgatsch unter einer Form vorkommt, die mit der an der Küste Skandinaviens auftretenden identisch oder der- selben am nächsten stehend ist, und nicht wie bei Spitzbergen unter seiner hocharktischen Form erscheint, und dass Laminaria Agardhii, wie schon oben angedeutet worden ist, sich bei Wajgatsch und Nowaja Semlja südlich von dem Gänseland unter Formen zeigt, welche sich der im Vergleich dazu südlicheren Z. saccharina nähern. Diese Ungleich- heiten scheinen mir auf ein südlicheres Gepräge bei der Algenvegetation an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch als bei der spitz- bergischen hinzuweisen. Wiegt man die Gleichheiten und Ungleichheiten gegen einander, die zwischen der Algenvegetation bei Spitzbergen und der an der West- küste von Nowaja Semlja und Wajgatsch stattfindet, so werden die Aehn- lichkeiten ein bedeutendes Uebergewicht behalten. Man scheint mir also unstreitig aus dem oben angestellten Vergleiche schliessen zu können, dass die spitzbergische Algenvegetation und diejenige an Nowaja Semlja und Wajgatsch derselben Algenflora gehören, welche bei Spitzbergen ein nördlicheres, an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch 1) Von diesen war A. Corallina vorher nur aus dem Ochotskischen Meere be- kannt, Ralfsia deusta an der Küste von Ost-Finnmarken in Norwegen (nach Angabe von J. E. Arzscnovue in öffentlichen Vorlesungen zu Upsala, im Frühlingssemester 1871 gehalten), bei der russischen Lappmark (Post. und Rupr. Ill. Alg. p. II), bei Unalaska und Grönland, unbekannt wie hoch gegen Norden, (nach J. G. AG., Spec. Alg. p. 63) angetroffen; Enteromorpha percursa nicht nördlich von Molde (Arescn., Phye. Seand. p. 419); die übrigen nicht nérdlich von der Nordküste Skandinaviens. UEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 77 ein südlicheres Gepräge hat. Für diese Flora schlage ich die Benen- nung die spitsbergische Meeralgenflora vor. Das für sie charakteristi- sche geht aus der obigen Darstellung hervor. Die grosse Uebereinstimmung zwischen der Algenvegetation an diesen verschiedenen Gebieten erklärt sich durch die Gleichheit der äusse- ren Verhältnisse, welcher sie ausgesetzt ist. Die äusseren Verhältnisse, die in dem Vorigen angeführt worden sind als in höherem oder geringerem Grade mitwirkend zum Hervorbringen der Eigenthümlichkeiten, die bei der Algenvegetation an der Westküste von Nowaja Semlja und Waj- gatsch vorgefunden werden, machen sich sogar in noch höherem Grade an den Küsten Spitzbergens geltend. Dazu kommt, dass diese beiden Gebiete von denselben Meerströmen berührt werden, nämlich vom Golfstrome, der von Süden her kommt, die Küsten Norvegens berührt, und sich darauf in zwei Arme theilt, von welchen der eine, wie bereits genannt worden ist (p. 3), nachdem er die nördlichste Landspitze Skan- dinaviens passirt, seinen Lauf nach Nowaja Semlja fortsetzt und längs der Westküste dieser Insel-Gruppe fliesst, der andere wieder längs der Westküste Spitzbergens hervorfliesst, um an seiner Nordküste und auf dem Gebiete zwischen Spitzbergen und Bären-Eiland einem anderen Strome, dem Nowaja Semlja-Strome, zu begegnen und um die Herrschaft mit ihm zu kämpfen. Der letztere, der wahrscheinlich seinen ersten Ursprung hat von den gewaltigen Wassermassen, die der Ob, der Jenisse] und mehrere andere der Flüsse Sibiriens mit sich führen, passirt Nowaja Semlja und theilt sich, da er an König Karls Land und Ost-Spitzber- gen stösst, in zwei Zweige, von welchen der eine, an der südlichen Land- spitze Spitzbergens vorübergehend, nach Bären-Eiland hin unterfliesst, um in ihrer Nachbarschaft vom Golfstrome theils vernichtet zu werden, theils aber, wenn auch in sehr verminderter Grösse, nach Norden längs der Westküste von Spitzbergen zurückdrängt zu werden, der andere wieder das Nordostland und die Nordküste Spitzbergens umfliesst. (Vergl. Nordensk. Pol. Exp. 1872—73, p. 41.) — Dass Meerströme einen mächtigen Einfluss auf die Bestimmung der verschiedenen Ge- bieten der Algenfloren ausüben, indem sie theils Algen von dem einen Orte nach dem anderen hinüberführen, theils dazu beitragen die Verhältnisse, von denen die Algenvegetation abhängig ist, an Orten, die von ihnen berührt werden, gleichartig zu machen und dadurch eine Gleichförmigkeit im Aussehen der Algenvegetation in entfernteren Ge- genden verursachen, dies dürfte die Erfahrung bewiesen haben. (Vergl. J. G. Ag. Spetsb. Ale. Progr., p. 1). 78 F. R. KyJELLMAN. Einen Beweis dieses Satzes liefert uns unter anderem ein Vergleich zwischen der spitzbergischen Algenflora und derjenigen am norwegischen Nordlanden, am ungefähr 68° n. Breite, die uns bekannt ist durch die von Dr. E. A. G. Kieren publieirte, im Vorhergehenden mehrmals citirte Abhandlung, welche die Resultate von mehrjährigen Untersuchungen dieses Algologen über die Algenvegetation Nordlandens enthält (Kreen, Nordl. Ale.). Kzeen hat bei Nordlanden 144 Arten Algen gefunden, von denen wenigstens 5l mit Sicherheit der spitzbergischen Flora gehören, und die zugleich nur 4 andere Familien repräsentiren, als die der spitz- bergischen Meeralgenflora '). Trotz dieser Aehnlichkeit ist doch die nordländische Meeralgenflora, welcher auch die Algenvegetation an West-Finmarken, wie ich durch Untersuchungen an Ort und Stelle gefunden, gehört, durch mehrere we- sentliche Charaktere von der spitzbergischen Meeralgenflora unterschieden. Ausserdem dass jene eine viel grössere Anzahl Arten (93, unter welchen so viel als 46 innerhalb des Gebietes allgemein oder ziemlich allgemein sind,) besitzt, sind 26 südlichere Gattungen, die keine Vertreter innerhalb der spitzbergischen Algenflora haben, — eine nämlich Callithamnion sogar sehr stark, — hier vertreten, woneben mehrere sowohl Familien (z. B. Melo- besiew, Rhodomeleæ, Ceramieæ, Porphyreæ, Fuceæ, Chordariew, Ectocarpeæ und Ulvew) als auch Gattungen (z. B. Polysiphonia, Fucus Ectocarpus), die für beide Floren gemeinsam sind, eine bedeutend grüssere Anzahl Arten innerhalb der nordländischen als der spitsbergischen Flora besit- zen. — Von den Algen, welche die spitzbergische Meeralgenflora charakterisiren, fehlen bei Norlanden folgende 13 Arten: Rhodomela tenuissima, Polysiphonia arctica, Delesseria Baerü, Sarcophyllis arctica, Phyllophora interrupta, Ph. Brodiei, Fucus evanescens, Saccorhiza dermato- dea, Laminaria solidungula, Chordaria flagelliformis, f. chordeformis, Ralfsia deusta, Phloeospora tortilis und Lithodenma fatiscens, wovon nur zwei, Phyllophora Brodiei und Lithoderma fatiscens, aus südlicheren Gegenden bekannt sind, wogegen diejenigen von den Charakteralgen Spitzbergens, welche an Nordlanden angetroffen worden, nur 4 ausgenommen, nämlich Pülota serrata, Alaria grandifolia, Laminaria Agardhii und Sphacelaria arctica, auch im Süden von diesem Bezirke vorkommen. Was die für 1) Von den Familien der Meeralgenflora Spitzbergens vermissen Chato- phoree und Characiex Repräsentanten an Nordlanden, wobei doch bemerkt werden muss, dass die Familie Characieæ durch Codiolum Nordenskiöldianum in West-Fin- marken vertreten ist. ÜEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 79 die spitzbergische Meeralgenflora sehr charakteristiche Laminaria Agardhii betrifft, mag bemerkt werden, dass sie an der Küste Nordlandens auf eine andere Weise als an Spitzbergen und der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch, nämlich ziemlich gewöhnlich in sehr tiefem Wasser auftritt). (Vergl. Kreen, Nordl. Alg., p. 32.) Wenn wir nun hinzufügen, dass die Vegetation innerhalb des sublitoralen Gebietes an der Küste Nordlandens sparsam, dass aber die Hauptmasse derselben innerhalb des litoralen Gebietes gesammelt ist; dass es eine Fucaceen-Region giebt, dicht unter welcher die von Alaria esculenta, Laminaria saccharina, L. digitata charakterisirte Laminarieen- Region anfängt; dass weiter Lithothamnion fasciculatum »in den inneren Meerengen und in untiefem Wasser» (Keen, Nordl. Alg., p. 9) vorkommt, und dass wenigstens eine Lithoderma-Region hier fehlt, so dürften hinrei- chende Beweise angeführt worden sein für die Richtigkeit der oben auf- gestellten Behauptung, dass nämlich die Algenvegetation Nordlandens, obgleich an seinem Küste eine sehr bedeutende Anzahl von der Arten vorkommt, die die spitzbergische Meeralgenflora bilden, dennoch nicht zu dem Gebiete dieser Flora gerechnet werden kann. Die spitzbergische Meeralgenflora besitzt ebenfalls eine bedeu- tende Anzahl von Arten, die mit der Flora des Ochotskischen Meeres gemeinsam sind, welche Flora, wie es scheint, aus guten Gründen von RurrecHnt als eine eigenthümliche betrachtet wird. Von den 53 guten Arten dieser Flora werden wenigstens 24 an Spitzbergen und 23 an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch vorgefunden. Hier kommen verschiedene von den ausgezeichnetsten Arten der spitzbergi- schen Meeralgenflora, z. B. Rhodomela tenuissima, Delesseria Baert, Lami- naria solidungula *), Phloeospora tortilis, vor, von denen wenigstens die drei erstgenannten an der Nordküste Skandinaviens fehlen. Dies könnte beim Annehmen, dass eine Einwanderung in das Gebiet der spitzbergi- schen Meeralgenflora stattgefunden habe, so gedeutet werden, dass diese Flora einen Theil ihrer Arten von Osten her erhalten. Dass sie doch mehrere von Süden und Südwesten, d. h. von der Nordküste Skandina- viens erhalten, dafür bürgt uns die bedeutende Anzahl der Arten, die, wie oben gezeigt worden, für die nordländische und die spitzbergi- sche Meeralgenflora gemeinsam ist. Dieses Verhältniss will ich näher berühren in dem Aufsatze über die Algenvegetation Spitzbergens, mit dessen Fortsetzung ich beschäftigt bin. 1) Auch an West-Finmarken befindet sie sich nur in grösserer Tiefe von 20 bis 30 Faden. 2) Vergl. Kızııman. Kariska hafvets Algv., p. 24. 80 F. R. KJELLMAN. Die Algenvegetation an der Westküste Grönlands scheint mir der spitzbergischen Meeralgenflora nicht zu gehören. Mehrere Arten sind frei- lich gemeinsam, aber die Arten, die das allgemeine Aussehen der Vege- tation bestimmen, sind den vorliegenden Angaben über die Algenvegetation an der Westküste Grönlands wie auch den Sammlungen, die von dort hergeführt worden, nach zu beurtheilen, eine ganz andere als die der spitzbergischen Algenflora. Die Hauptmasse der Algenvegetation der grönländischen Westküste scheint aus Fucaceen und Laminarieen zu be- stehen. Die Fucusvegetation ist hier viel weniger einförmig als an Spitz- bergen und der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch. (Vergl. J. G. Ag. Grönl. Alg., p. 110—11.) Der Fucus vesiculosus, den es mir nicht gelungen ist irgendwo an den letztgenannten Stellen anzutreffen, dürfte wohl (J. G. Ag. Grönl. Lam. och Fuc. p. 13) für eine der häu- figsten Arten Grönlands gehalten werden können. Die hiesige Laminaria- vegetation wird nebst den hier, wie es scheint, sehr sparsam vorkommen- den, innerhalb des Gebietes der spitzbergischen Meeralgenflora gefundenen beiden Arten Laminaria solidungula und Saccorhiza dermatodea, von den hier überall allgemeinen Laminaria longicruris, Agarum Turneri, Laminaria cuneifolia, L. atrofulva, Alaria Despreauxii gebildet, welche alle an Spitz- bergen, Nowaja Semlja und Wajgatsch fehlen, wogegen die für die spitzbergische Meeralgenflora sehr charakteristische Z. Agardhi bis jetzt wenigstens nicht an Grönland angetroffen worden ist. Vorher (Kjellm. Kariska hafvets alg. p. 9—10) habe ich darauf hingedeutet, dass die Algenvegetation an der Ostküste Nowaja Semljas wesentlich mit der an der Westküste derselben Inseln übereinstimmt. Diese Uebereinstimmung ist so gross, dass es mir berechtigt scheint diese Vegetation als einen integrierenden Theil der spitzbergischen Meeralgenflora anzusehen. — Unentschieden muss ich es dagegen lassen, in welchem Verhältnisse die Algenvegetation an der Eismeer- küste des europäischen Russland, an der Nordküste Islands, in dem arktischen nordamerikanischen Archipel und im Behringschen Meere zu der an den Küsten Spitzbergens, Nowaja Semljas und der Insel Waj- gatsch steht. Die Angaben davon, welche mir zugänglich sind, sind zu wenig und unbedeutend um aus ihnen Schlussätze ziehen zu können. Da die Meeralgenvegetation anderen Gegenden als die, welche jetzt genannt worden sind, aber der spitzbergischen Meeralgenflora beweis- lich nicht gehört oder nicht als ihr gehörend angenommen werden kann, dürften wir als ihr Gebiet wenigstens bis auf weiter Spitzbergen, Nowaja Semlja und Wajgatsch festsetzen. — nn __ ÜEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 81 VERZEICHNISS DER IM VORHERGEHENDEN CITIRTEN LITTERATUR. AG. Disp. Alg. = C. A. AGarpm. Dispositio Algarum Sueciæ. Lunde 1810—1812. » Syn. Alg. = C. A. Agarpn. Synopsis Algarum Scandinaviæ. Lunde 1817. » Spec. Alg. = C. A. AcarpH. Species Algarum. Gryphiswaldiæ 1821—1828. AG. J. G. Alg. med. = J. G. AGarpu. Algæ maris mediterranei et adriatici. Parislis 1842. » » Ale. Liebm. = J. G. Acarpu. Nya alger fran Mexico. (Ofversigt af Kongl. Vetenskaps-Akademiens Fôrhandlingar 1847). » » Spee. Ale. = J. G. Acarpn. Species, Genera et Ordines Algarum. Lunde 1848— 1876. » « Spetsb. Alg. Progr. = J. G. AGARDH. Om Spetsbergens Alger. 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London 179) 1) Uebrige im Vorhergehenden angeführten Arbeiten habe ich nicht geschen, sondern nach an- deren Verfassern citirt. we 11. 12. 13. 14. 15. ig. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. ig. 23. AU 28. UEBER DIE ALGENVEGETATION DES MURMANSCHEN MEERES. 85 ERKLÂRUNG DER ABBILDUNGEN. Fig. 1—15. Scaphospora arctica Kjellm. Basaltheil des Thallus. Die Rhizoidzelle mit einer Hafscheibe. Vergr. 125. Desgleichen. Die Rhizoidzelle mit einer schlauchformigen Verlängerung. Die nächst- unterste Zelle trägt einen jungen Wurzelfaden, Vergr. 125. Desgleichen. Die nächstunterste Zelle mit einem ausgewachsenen Wurzelfaden. Vergr. 125. Desgleichen. An der Spitze der Rhizoidzelle ist die äussere Schicht der Zellwand zersprengt worden. Vergr. 225. Desgleichen. Mehrere ausgewachsene Wurzelfäden. Vergr. 125. Der polysiphonische Theil der Hauptachse. Vergr. 125. Ein nach unten polysiphonischer Zweig der ersten Ordnung aus dem unteren, polysi- phonischen Theil der Hauptachse hervorsprossend. Vergr. 125. Partie des mittleren Theiles der Hauptachse mit einem mehrmals verzweigten und zwei unverzweigten kurzen Sprossen der ersten Ordnung. Vergr. 65. Zweig mit einem einzigen Oosporangium. Vergr. 125. Desgleichen mit drei Oosporangien, von denen das äusserste nicht in derselben Ebene wie die übrigen liegt. Vergr. 125. Desgleichen mit drei ausgewachsenen Oosporangien, von denen die zwei untersten aus einer Zelle des Zweiges entwickelt sind. Die Zelle des Zweiges, von welcher das äusserste der drei Oosporangien stammt, hat ausserdem einen kurzen Spross entwickelt. Vergr. 125. Desgleichen mit einem entleerten Oosporangium. Vergr. 125. Spore(?). Vergr. 225. Zweig, der ein Oosporangium trägt, und dessen oberer Theil in ein Zoosporangium umgewandelt ist. Vergr. 125. Zweig mit einem Oosporangium nnd zwei ausgewachsenen Zoosporangien. Vergr. 125. Fig. 16—22. Phloeospora pumila Kjellm. Ein normales Exemplar in naturlicher Grösse. Spitze des Thallus eines Exemplares, dessen Längenwachsthum noch nicht vollen- det ist. Vergr. 125. Spitze des Thallus eines Exemplares, dessen Längenwachsthum vollendet ist; die Scheitelzelle hat sich in longitudinaler Richtung getheilt. Vergr. 125. Oberer, gegliederter Theil des Thallus. Vergr. 125. Unterer, ungegliederter Theil des Thallus eines älteren Exemplares. Vergr. 125. Querschnitt eines jüngeren Thallus. Vergr. 225. Querschnitt eines älteren Thallus. Vergr. 225. Fig. 23—24. Monostroma leptodermum Kjellm. Querschnitt des Thallus. Vergr. 400. Theil des Thallus von der Oberfläche. Vergr. 225. Fig. 25. Enteromorpha percursa (Ag.) J. G. Ag. Querschnitt des Thallus. Vergr. 225. Fig. 26—--28. Rhizoclonium pachydermum Kjellm. Unterer Theil des Thallus. Vergr. 65. Theil eines Cauloidzweiges. Vergr. 125. Theil eines Cauloidzweiges, der einen Rhizoidzweig trägt. Vergr. 125. INHALTS-VERZEICHNISS. Jinleitung Geschichtliches a: Er Se D PT ER) Ds io Der allgemeine Verlauf von der es Polarexpedition des Tante: 1875 Verzeichniss der an der Westküste von Nowaja Semlja und Wajgatsch angetroffenen Meeralgen . 4 Florideæ Fucaceæ Tilopterideæ Phæozoosporaceæ . Chlorozoosporaceæ Phycochromophyceæ Bodengebiete und ihre Vegetation; Algenregionen . . . 2 2 .... ne Das litorale Gebiet Das sublitorale Gebiet DAS Ghiiorals Cees ¢ 9 4c 6 0 on a ba 0 Gel) e Die Dictyosiphon-Region Die Laminarieen-Region Die Lithothamnion-Region . Die Lithoderma-Region Die Rhodymenia-Region fo SEES) AEE epee ac ses Charakter der Algenvegetation an der Westküste von Nowaja Semlja und w land Das Verhältniss der Algenvegetation an der Westküste von Nowaja Semlja und W cease zur Algenvegetation in anderen Theilen des Eismeeres zur Algenvegetation Spizbergens » » Nordlandens AS NT beta eee » » des Ochotskischen Meeres » » Gronlands » des Karischen Meeres Verzeichniss der citirten Litteratur Erklärung der Abbildungen 67. 64. 65. 66. 66. 67. 68. 72. 73. 78. 79. 80. 80. 81. 85. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups.,Ser. II. Kjellman. Algenv .Murm. Meeres eus 5 Se, Ze. > \ Q +, LS IN Sasssossus SSoumaassup aa F.R.Kjellman gez. Central-Tryckeriet, Stockholm 1_15. Scaphospora arctica. 16.22. Ploeospora pumila. 23,24. Monos!roma leptodermum 95 Enteromorpha percursa. 26_28. Rhizoclonium pachydermura. SYNOPSIS CRUSTACEORUM SVECICORUM ORDINIS BRANCHLOPODORUM SUBORDINIS PHYLLOPODORUM. AUCTORE V. LILLJEBORG. (REG. SOCIETATI SCIENTIARUM UPSALIENSI TRADITA DIE VII APR. MDCCCLXXVIN). UPSALIÆ TYPIS DESCRIPSIT ED. BERLING MDCCCLXXVII. I. Ordo BRANCHIOPODA, Lamarck. 1801. — Syst. d. Anim. s. vert. Corpus plerumque testa sæpius scutiformi, molli et flexibili et supra fornicata, interdum dura et conchiformi, plus vel minus obtectum, aliquando nudum. Oculus compositus SŒ@pius unicus, interdum duo. Mandibulæ palpo carentes. Pedum plerumque foliaceorum et branchialium saltem quattuor paria. 1. Subordo PHYLLOPODA, Larrermce. 1802. — Hist. nat. génér. et partic. des Crustacés et des Insectes, T. IV, p. 130. Corpus magnitudine mediocri, perspicue segmentatum. Maxillarwm plerumque duo paria. Pedes natatorii, foliacei et branchiferi, 10—60 paria. En général, ces Crustacés ne sont pas si petits que ceux du sous-ordre des Cladocères; ils s’en distinguent en outre par leur corps nettement segmenté et leurs paires de pattes plus nombreuses. Leur existence se borne à des périodes de l’annéc courtes et déterminées et ils ne se trouvent généralement que dans de petits amas d'eaux stagnantes comme des rigoles, des mares, des fossés, ete. où l’eau s’est ordinairement desséchée pen- dant la partie chaude et sèche de l’année. On a remarqué que les œufs renfermés dans le limon au fond de ces eaux se développent lorsque l’eau est renouvelée, et cela en tant qu'ils ont été exposés à une dessiccation antérieure, mais ils parais- sent conserver plusieurs années leur faculté de développement. Les jeunes subissent des métamorphoses complètes et different d’abord sensiblement des adultes: ils res- semblent beaucoup aux formes jeunes (ou Nauplius) de larves de Copépodes. Dans leur distribution, ils sont très-sporadiques et ne se rencontrent d'ordinaire que dans des endroits déterminés, mais parfois pas tous les ans. Conspectus familiarum. D AU PU LE AA AU AS amis 1. Branchipodide, H. BURMEISTER. f scutiformi ......:. 2. Apodide, H. Burmeister. \conchiformi ....... 3. Limnadide, H. BurMEISTER. Cor 5 AE obtectum testa Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 1 bo V. LILLJEBORG. 1. Familia BRANCHIPODIDÆ, H. Burmeisrer. 1843. — Die Organisat. d. Trilobiten, pag. 38. Tabelle. Corpus elongatum, cylindricum, nudum vel scuto carens. Caput dis- tinctum. Oculi compositi duo pedunculati et inter eos macula ocularis sim- plex nigra. Antennarum duo paria; par superius setaceum, inferius apud marem ad feminam prehendendam idonewm et magnum, apud feminam mi- nutum sed basi crassiusculum. Pedum paria 11—19. Les Phyllopodes appartenant à cette famille se distinguent par l’absenee de test elypeiforme ou conchoide ou dune duplicature semblable du test: celui-ci est partout très-serré autour du corps qui est plus ou moins grêle, de forme cylindrique et sensiblement diaphane. La queue, souvent passablement longue, porte en général à son extrémité une paire d’appendies foliacés qui sont tantôt longs, tantôt courts et font loffice de nageoire caudale. Ils sont plus mobiles et plus vifs que ceux des deux familles suivantes et nagent ordinairement sur le dos à l’aide de leurs pattes qui produisent constam- ment des mouvements ondulés. Par intervalles, ils font une volte rapide en donnant un coup de queue, ou bien ils avancent plus vite. Les organes de copulation du male et la capsule ovifère de la femelle sont situés sous la partie basale de la queue, et la capsule se distingue ordinairement par une couleur plus vive et plus brillante. Ils appartiennent au printemps et au commencement de l'été et se montrent ordinaire- ment en grandes masses. Ce n’est que par exception qu’on les rencontre a la fin de lété ou en automne, alors que des pluies abondantes ont fourni de l’eau aux mares jusque-là desséchées, où ils s'étaient trouvés pendant le printemps et avaient déposé leurs œufs. Genera: Subgenera: Species : XI paria. 1. Branchipus, SCHÄFFER. { magnis annu- latis, aculea- Antennæ inferiores | tis et extus maris appendieibus | digitatis in- DEAD MAS basalibus . . . . . .2 structæ . . . 1. Chirocephalus, 1. stagnalis PREVOST. (LINNE). carentes . . . 2. Branchinecta, 2. paludosus VERRILL. (©. F. MÜLL.). XIX paria. 2. Polyartemia, S. FISCHER ......-......... 8. forcipata, S. FISCHER. 1. Genus Branchipus, SCHÂFFER. 1766. — Elementa Entomol. Tab. XXIX, fig. 5—7. Corpus interdum robustum, interdum gracile, thorace cauda crassiore, segmentis 22, quorum 2 caput, 11 thoracem, et 9 caudam efficientia. Cauda elongata et bene evoluta, appendicibus apicalibus plus vel minus longis, acu- ent PHYLLOPODA SvECILE. 3 minatis et setis plumosis marginatis. Antenna inferiores maris biarticulate, magne et crassæ, parte apicali teretiuscula et angustiore. Pedum 11 paria. Duo segmenta anteriora caude organa copulationis maris, et receptaculum ovorum femine infra gerentia. Subgen. Chirocephalus, Prevosr. 1803. — Journal de Physique, T. 57, p, 37 (sec. Mrixe Epwaros). Antenne inferiores maris processibus armatæ, et earum appendices basales anteriores maxima annulate et aculeatæ, et ad latus eaterius pro- cessus digitiformes duo vel plures gerentes. 1. Br. stagnalis (Linxé). 1761. — Cancer stagnalis, Linn&: Fauna Svec. p. 497. 1829-1843. — Branchipus lacunæ, GUERIN: Iconographie du Regne Animal de G. Cuvier, Crust., pag. 39, pl. 33, fig. 4. 1852. — Chirocephalus lacunæ, W. Barrp: Monograph of the Family Branchipodidæ; Pro- ceed. of the Zoolog. Soc. of Lond. 1852, pag. 23. 1853. — Branchipus lacune, A. E. GruBz: Bemerkungen über die Phyllopoden; Archiv f. Naturgeschichte, 19:er Jahrg. Bd. 1, pag. 142. BE » (Chirocephalus) Braueri, GrorG Rirrer von FrAUENFELD: Zoologische Miscellen; Verhandlungen d. K. K. Zool. Bot. Gessellsch. in Wien, Bd. 23, p. 190. Taf. II. BY fig. 1 &72. Deser. Long. 16—17 millim. Corpus robustum, thorace et cauda, appendicibus exceptis, fere eadem longitudine. Antenne superiores, præ- sertim maris, longæ et oculis pedunculatis plus quam duplo longiores. Antenne inferiores maris valide, parte basali admodum crassa, extus lamina et intus processibus tribus ineequalibus et partim laminosis in- structa, et parte apicali teretiuscula, pone processu uno, margine in- teriore sinuato, apiceque furcato. Barum appendices basales *) anteriores basi connexæ, pedunculate, magne, longæ et versus posticum arcuate, parte basali (pedunculo) excepta, annulate et seriebus duabus aculeorum armatis, et ad finem inter partes basalem (pedunculum) et apicalem extus processibus duobus elongatis annulatis et aculeatis, basi connexis et deinde versus se invicem arcuatis et una figuram fere semilunarem for- mantibus præditæ. Superior horum processuum longior est. He appen- 1) He appendices vulgo processus frontalis sunt nominate, sed basi antenna- rum inferiorum sunt affixæ, quare appendices earum haberi debent. 4 V. LiLLJEBoRG. dices basales antennis ipsis longiores sunt. — Labrum prope apicem processu acuminato et recurvo. Maxillæ 1:mi paris setis geniculatis 25. Maxillæ 2:di paris minimæ, setis 3—4 majoribus et ciliatis. Pedes bre- viusculi, 11 paria. Quisque pes septem lobulos stipitem efficientes et ad latus exterius saccum ellipticum et laminam branchialem fere triangula- rem, et præterea ad imam basin intus appendicem basalem maxilliformem habet. Lobuli omnes setiferi sunt, saccus vero et lamina branchialis setis carent. Lobulus sextus stipitis ceteris major et late ovalis et lobulus septimus sive tarsalis ellipticus. Lobuli 3:tius—5:tus minuti, et unus- quisque eorum duas setas apicales habet. — Receptaculum ovorum breve et ovali-globosum et plerumque cinnabarmum. — Appendices sive pinnæ caudales subulatæ et longæ — apud marem caudæ longitudine fere æquales — setis longis ciliatis marginatæ. Dans les environs d’Upsal, on rencontre assez fréquemment cette espèce aux mois d'Avril et de Mai dans de petites mares, des rigoles d'irrigation et par- fois dans des anfractuosités de rochers. Dans sa Fauna Suecica, LINNE dit au sujet du Cancer stagnalis: »habitat in cayitatibus et rimis petrarum et montium ;» or, comme nous avons souvent vu notre animal abonder précisément en un sem- blable endroit près dun chemin que LINNE parcouru probablement bien des fois, nous sommes convaincu que son Cancer stagnalis est l'espèce en question ici, d'autant plus qu ‘on n’a trouvé aucune autre especè de cette famille dans les envi- rons d’Upsal, au moins pendant ces derniers temps. Subgen. Branchinecta, A. E. VerriL. 1869. — American Journal of Science, T. 48, p. 250. 1870. — Proceed. of the Americ. Assoc. for the Advanc. of Science. July. Extr. p. 15, Antenne inferiores maris mediocres et teretes, biarticulatæ et preterea seniarticulatione basin propius instructæ, vero simplices, processibus et appen- dicibus basalibus carentes, et parte basali tantwmmodo intus aculeata. 2. B. paludosus (0. F. Mërren). 1788. — Cancer paludosus, ©. F. Mitirr: Zoologia Danica, vol. Il, pag. 10, tab. 48, fig. 1—8. 1851. — Branchipus Middendorjfianus, S. Fıscuer: Middendorfis Sibir. Reise, Bd. II, Zool. Th. 1, pag. 153, Taf. VI, fig. 17—23. 1870. — Branchinecta groenlandica, A. E. VERRILL: Observations on Phyllopod Crustacea of the Family Branchipidæ, with descriptions of some new Genera and Species, from America; Proceed. of the Americ. Association for the Advancement af Science, July, extr. pag. 16. = PHYLLOPODA SvEcIE. 5 Deser. Longit. 20—22 mill.; mas femina major. Thorax robustus, cauda vero gracilis et eodem longior. Antennæ superiores minute et oculis pedunculatis vix duplo longiores. Antenne inferiores maris me- diocres, parte basali eadem apicali crassiore et longiore, cylindrica, flexuosa, infra truncata, basin propius semiarticulata, mtus serie aculeo- rum minorum longa et ad apicem inferiorem aculeis duobus majori- bus armata. Labrum aculeo recurvo carens. Maxillæ 1:mi paris setis geniculatis 18—19. Maxillæ 2:di paris minime, setis 3 hispidis majori- bus. — Pedes sat longi et tisdem speciei antecedentis longiores, tamen forma parum diversi, 11 paria. Lobulus 6:tus ped. l:mi paris non lo- bulo 7:mo duplo latior et ad marginem interiorem setis raris, brevibus et spiniformibus, aculeis marginatis. Appendix basalis interior ab eadem antecedentis diversa, sacciformis et setis longis rigidis aculeatis minime- que geniculatis circ. 20 obsita. — Appendices caudales minute et seg- mentis duobus ultimis caudæ breviores, subulate vel anguste lanceolate, et setis longis ciliatis marginatæ. — Receptaculum ovorum longum et longe ultra medium caudæ porrectum, tantummodo basi affixa, api- ceque fisso. Cet animal n’a pas encore été rencontré en Suède, mais comme M. Th. Fries!) la recueilli à Magerö au point le plus septentrional de la Norvége, M. G. ©. Sars?) à Dovre Field et M. von MIDDENDORFF *) dans la Laponie russe, il est trés-possible qu ‘il existe dans les régions montagneuses de la Suède septen- trionale. L’Expédition polaire suédoise de 1875, dirigeé par M. NORDENSKIOLD, la trouvé à la Nouvelle-Zemble, à Vile Vaigatsch et dans la Sibérie septentrionale, mais on ne l’a pourtant pas encore observé au Spitzberg. C’est au Groënland qu ’on la découvert pour la première fois. 2. Genus Polyartemia, S. Fiscuer. 1851. — v. Middendorffs Sib. Reise, Bd. II, Zool. Th. 1, pag 154. Corpus sat obesum segmentis 25, quorum 19 thoracem et 4 caudam efficiunt, cauda brevi et thorace multo breviore, appendicibus caudalibus mi- nimis. Antenne superiores brevissimi, inferiores maris non articulate, vero triramose. Frons appendicibus duabus magnis et crassis basi connexis et una Jurcam formantibus. Pedum 19 paria, sat brevia et lata. — Duo segmenta anteriora caude organa copulationis maris et receptaculum ovorum feminæ infra gerentia. 1) Öfvers. af K. Vet. Ak:s Förh. 1871, p. 842. 2) Norska Vid. Selsk:s Forh. 1873, p. 89. 3) v. Middendorff’s Sibir. Reise, Bd. II, Zool. Th. 1, p. 154. 6 V. Linuserora. 1. P. forcipata, S. Fıscuer. 1851. — Polyartemia forcipata, S. Fischer: v. Middendorf’s Sibir. Reise, Bd. 2, Zool. Theil 1, pag. 154, Taf. VII, fig. 24—-28. Le) Descr. Longit. corporis 9 mill.; feminæ maribus paullo longiores. Corporis forma, sat obesa, et cauda tertia parte corporis ceteri parum longior. Antennæ superiores oculis pedunculatis breviores. Antenne inferiores maris magnæ, inarticulatæ, triramosæ, ramo supremo ceteris longiore et infimo brevissimo, omnibus ramis teretibus et intus aculeis brevissimis villosis. Frons appendicibus duabus magnis crassis, teretibus et lævibus, non vero longis, una furcam formantibus. — Labrum mucrone apicali obtuso. — Maxillæ l:mi paris setis geniculatis cire. 24. — Pedes mediocres sed lati, lobulo 6:to latissimo et brevissimo, margine interiore maxima ex parte setis carente, paria 19. — Appendices caudales (pinnæ) minim, apud marem paullo longiores, lanceolate, setis ciliatis margi- natæ. — Receptaculum ovorum globoso-ovale, rubrum, caudæ segmentis duobus anterioribus arcte affixum sive coalitum, plus quam dimidiam par- tem caudæ occupans. En Suede cette espèce n’a été remarquée qu ‘à un seul endroit, à Kare- suando, par M. C. P. LÆSTADIUS; il en a donné plusieurs exemplaires au Museé zoologique de l'Université d’Upsal, auquel M. Th. FRIES a fait également présent de quelques uns des exemplaires qu ‘il a rapportés du Finnmark oriental de Norvége. D’après FISCHER, M. von MIDDENDORFF a trouvé notre animal dans la Laponie russe et au nord de la Sibérie. L’expedition de M. NORDENSKIÖLD (1875) l’a re- euilli à Vaïgatsch et à Sopotschnaïa Korga, au Yénisséi septentrional (??/, 75), mais pas à la Nouvelle Zemble. 2. Familia APODIDÆ, H. Burmeister. 1843. — Die Organis. d. Trilobiten, pag. 38. Tabelle. Corpus obesum, maxima ex parte testa flexibili scutiformi obtectum, seymentis numerosis. Caput indistinctum. Oculi duo compositi, sessiles et fere contiqui, et ante eos macula ocularis nigra. Antenne apud adultos mi- nime, biarticulate, tantummodo unum par. Mandibule validissime, denti- bus magnis armate. Maxille 22 paris tisdem I:mi paris majores. Pedum maxllarium unum par, bilobatum, minimum. Pedum circ. 40—60 paria versus posticum decrescentes, quare postrema minima, et 11 paria anteriora singulis segmentis corporis affiza. Cauda appendicibus duabus longissimis setiformibus annulatis et hispidis. — Mas rarus, femina plerumque minor, Be PHYLLOPODA SVECIA. 7 et ab ea forma diversa pedum undecimi paris distinguendus. Hoc par apud feminam insigne eo, quod appendices ambo exteriores (saccus et lamina branchiales) in receptaculum rotundatum pro ova recipienda sunt transfor- mate, quum vero idem par apud marem ceteris simile est. Ces Phyllopodes sont les plus grands; ils se reconnaissent en outre à leur test mou et souple, qui, sous la forme d’un bouclier, couvre tout le corps, sauf la partie postérieure. Ce bouclier est formé par une duplicature du test général et se joint à la tête de maniéré à ne faire qu ‘un tout avec elle: celle ci par consé- quent, n’est pas distinete. A l'arrière des yeux, il y a deux sillons qui s'étendent transversalement, mais pas jusqu'aux bords du bouclier. L'un, le postérieur, semble marquer la limite postérieure de la tête; de ce sillon jusqu'au bord postérieur du bouclier, généralement sur la longueur médiane de celui-ci, on remarque une carène ou dos plus ou moins visible, et le bord postérieur de ce bouclier est plus ou moins échancré. Le nombre des segments du corps, à l'arrière de la tête, est de trente environ et par conséquent inférieur à celui des paires de pattes, qui s'élève de 40 à 60. Les organes de la génération ont leur orifices dans le onzième de ces segments et les deux sexes se ressemblent extérieurement, sauf que la onzième paire de pattes chez la femelle, grâce à la transformation de ses deux appendices exter- nes, a reçu une capsule ovaire qui n'existe naturellement pas chez le male, où cette paire de pattes ressemble aux autres. Les males sont en général beaucoup plus rares; aussi sont ils restés longtemps inconnus. Comme ceux des familles précédentes, ils ne se trouvent en général chez nous que pendant le printemps et au commencement de l'été, dans de petits amas d'eau qui se dessèchent pendant la saison chaude. Une espèce étrangère à notre faune a été trouveé dans l'Europe méridionale pendant l'été 1). Ils ne sont pas si vifs, si mobiles ou si habiles nageurs que les Branchipodides; c’est pourquoi on les voit souvent au fond de l’eau où, à l’aide de leurs pattes antérieures, ils agitent la vase et semblent la fouiller. Ils nagent assez fréquemment sur le dos, mais plus souvent sur le ventre, en faisant de petits mouvements de bascule. On ne les ren- contre pas en général en si grandes masses que les branchipodides, mais, comme eux, ils sont très-sporadiques dans leur apparition. Aussi peut on les regarder comme des animaux rares. Il arrive parfois qu ‘on les retrouve dans des endroits d'où ils avaient été absents pendant plusieurs années. 1. Genus Apus, SCHÄFFER. 1764. — Abhandl. von Insect. Bd. I. Characteres familie. 1) Braver: Verhandl. d. K. Zool. Botan. Gesellsch. in Wien, Bd. XXIII, p. 196. 8 V. LILLJEBORG. Conspectus subgenerum. aDest CNRC 1. Apus, ScoPOL1. Lamina caudalis inter appen- dices setiformes........ AUS THEATRE RESTE: 2. Lepidurus, Lracn. 1. Subgen. Apus, Scoror. Cauda mutica, sive lamina apicali inter appendices setiformes carens. Rami flagelliformes 3:tius et 4:tus stipitis pedum I:mi paris. longissimi et segmentis numerosis compositt. 1. A. cancriformis (SCHÂFFER). 1766. — Branchipus cancriformis, SCHÄFFER: Elementa Entomologica, tab. XXIX, fig. 1—2. 1804. — Apus caneriformis, LATREILLE: Hist. nat. des Crust. et des Ins. T. IV, pag. 193. RUE) » E. G. Zappacn: De Apodis cancriformis anatome et historia evolutionis. ; TAC, ==) » W. Barrp: The Natural History of the British Entomostraca, Par 30 labs dates 3. Gas =D » A. E. Grose: Archiv f. Naturgesch. 19:er Jahrg. Bd. 1, p. 149. ISO » Fr. Brauer: Beitr. zur Kenntn. der Phyllopoden. Sitzungsber. d. math. naturw. Classe d. K. Akad. d. Wissensch. zu Wien, Bd. 65, I Abtheil., pag. 279. Deser. Longit. corporis, appendicibus caudæ setiformibus excep- tis, 45 mill.*). Longit. scuti 37 mill. Latit. ejusdem non expansi 20 mill. Corpus oblongo-conicum, versus posticum angustior, capite excepto, segmentis 34, quorum 1—11 paria priora undecim pedum portant, et apud feminam sex et apud marem septem *) segmenta ultima (etiam seg- mento appendices setiformes gerente incluso) pedibus carent. Scutum magnum, supra in medio usque a sulco posteriore transverso pone oculos ad marginem posteriorem carinatum, et ad latera supra folliculos teste plures carinas obliquas humiliores et breviores præbens. Margo posterior scuti incisura lata, medio obtusangula, et aculeis circ. 36, et præterea aculeo majore mediano. Scutum superne inspectum relinquit pone seg- menta circ. 16 ab eo non obtecta et formam habet oblongo-ovatams postice angustiorem. Organum cervicale pone oculos rotundum. — Man- 1) M. Baırp indique la longueur de 21/,” angl., mais nous n’avons jamais lui trouvé si grand. 2) Braver: Sitzungsber. d. K. Akad. d. Wiss. zu Wien math. naturw. Cl. 1872, Bd. 65, 1:rste Abtheil., pag. 284. PHYLLOPODA SVECI&. 9 dibulæ dentibus nigrofuscis. — Pedum 60 paria, iidemque 1:mi paris ramis flagelliformibus longis, et ramo 4:to fere marginem posteriorem scuti assequente. — Segmentum ultimum caude anterioribus longius, in medio supra incisum, neque minimum quidem signum laminæ caudalis ibi præbens, et supra ad incisuram et ad basin appendicum setiformium aculeis singulis validis instructum. — Appendices caudæ apicales seti- formes undique pilose, corpore parum breviores, basi crassæ, demum vero tenuissimæ. — Color fusco-flavescens, vel olivaceus obscure nebulosus. Cette espèce n’a jusqu'à présent été remarquée chez nous qu'en Vestrogo- gothie, notamment aux environs de Skara et auprès de Gothenbourg. M. le pro- fesseur N. E. FORSSELL a bien voulu nous informer qu'il l’a trouvée deux fois aux mois de Septembre 1858 et 1859 auprès de Kilagärden à peu près à deux lieues de Skara. Elle n’y a jamais été retrouvée depuis; mais en 1862 aux mois de Sep- tembre M. FORSSELL l’a encore recueillie en grand nombre dans une rigole auprès de Skara, et à cet endroit elle a ensuite été rencontrée, en petit nombre et plusieurs fois pendant les annés 1863-1866 aussi bien aux mois de Juin qu'aux mois de Septembre et d'Octobre de la même année, dans les cas où la rigole avait été des- séchée pendant les mois de Juillet et d’Aoüt. Selon le même, M. le docteur A. W. MALM la trouvée auprès de Gothenbourg. M. FORSSELL et M. le docteur A. I. LIDÉN ont eu la bonté de donner au musée zoologique de l’Université d’Upsal des exemplaires pris auprès de Skara, qui nous ont servi à constater la determination de l'espèce. 2. Subgen. Lepidurus, Leacn. 1816. — Dict. des Scientes nat. T. I, pag. 539. Cauda laminam apicalem inter appendices setiformes plus vel minus longam gerens. Rami flagelliformes 3:tius et 4:tus stipitis pedum L:mi paris mediocres vel breves et parum extra marginem lateralem seuti porrecti. Conspectus specierum. pone medium scuti .......... REKEN 1. productus, Bosc. Carina scuti | incipit . . . 2 ante medium scuti et ad sul- ¢ sesqui vel minus lon- jus posteriorem pone oculos. | gior quam Jatior . . 2. glacialis, Krôyer. Lamina caudalis . . . . . / plus quam duplo lon- gior quam latior. . . 3. macrurus, n. sp. 2. A. productus, Bosc (Brauer). Carina scuti pone medium scuti et propius ad ejus marginem poste- riorem incipiens. Sinus scuti posterior parum profundus, ut scuto a latere inspecto apex carine parum ante angulum sive aculeum infimum sinus po- Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 2 10 V. LiILLJEBORG. situs sit, et ut animale superne inspecto scutum tantum I—10 posteriora vel etiam pauciora segmenta corporis nuda relinquat. Ramus quartus interior lobus 3:tius tibialis, GRUBE) pedum secundi paris ramo quinto sive apicali I (lobo tarsali, GRUBE, vel segmento ultimo stipitis) longior. Lamina apicalis caude apud adultos circiter sesqui, vel parum magis, longior quam latior, aculeis numerosis inæqualibus marginata, carinaque superiore etiam aculeis majoribus et minoribus fere usque ad apicem laminæ armata. 1756. — Der krebsartige Kiefenfuss mit der langen Schwanzklappe, I. C. Scnärrer: Der krebsartige Kiefenfuss mit der kurzen und langen Schwanz- klappe. Regensburg. 1761. — Monoculus Apus, Linn&: Fauna Svecica, pag. 498, N:o 2046. 1802. -- Apus productus, Bosc: Hist. nat. des Crust. édit. 1, T. II, pag. 244, pl. 16, fig. 7 (sec. BRAUER). 1873. — Lepidurus productus, Fr. Braver: Die europäischen Arten der Gattung Lepidurus Leach, nebst emigen biologischen Bemerkungen über Phyllo- poden; Verhandlungen der Kaiserl. königl. zoolog. botan. Gesellsch. in Wien, Jahrg. 1873, Bd. XXIII, pag. 197. Deser. Longit. corporis, append. caude setif. exceptis, 37 mill. Longit scuti 29 mill. Latit. scuti cire. 17 mill. Longit. append. setif. caudæ circ. 30 mill. Corpus, capite excepto, segmentis 29, quorum quinque posteriora feminæ pedibus carent. Scutum maximum, ovale, pone coarctatum, non vero collapsum, et tantummodo parvam partem (9—10 vel etiam pauciora segmenta) corporis nudam relinquens. Orga- num cervicale pone oculos apud exemplaria Uplandica ovato-ellipticum, et apud exempl. Scanica ellipticum et paullo majus. Sulcus transversus posterior pone oculos in medio fere interruptus et ibi æqualiter versus posticum arcuatus. Carina scuti dorsalis pone medium scuti incipit et in aculeum crassum excurrit. Sinus scuti marginis posterioris parum pro- fundus, utrinque aculeis cire. 18—20. — Maxilla 1:mi paris eadem 2:di paris minor et ad apicem angustiorem setis tenuibus hirsuta. Maxilla 2:di paris ad apicem latiorem setis crassis et aculeis numerosis armata. Pes maxillaris *) minutus et bilobatus, lobo uno intus vergente et setifero cum appendice basilari interiore sive maxillare pedum congruente, et lobo altero exteriore glabro principium stipitis pedis efficiente. — Pedum paria 41. Pes l:mi paris ramis flagelliformibus brevibus, tamen extra marginem scuti porrectis, sed quartus eorum vix medium scuti asse- quitur. Ramus quartus ejusdem pedis segmento, ubi affixus est, sive 3:tio fere duplo longior, et ramus secundus minime medium rami qnarti ') Grube, I. c. pag. 147, cos pro pedibus habet, et dicit: »par pedum minimum bilobum 1», PHYLLOPODA SVECLA. LiL assequitur, ramusque tertius parum ultra medium porrectus. Ramus quar- tus interior stipitis pedum secundi paris et interdum etiam eorum terti paris ramo quinto -sive apicali (tarsali) insigniter longior. — Lamina apicalis caudæ quodammodo variabilis, præsertim secundum etatem, quia major et longior apud adultos quam apud juvenes est; apud illos lingui- formis et cire. sesqui longior quam latior, interdum ad basin paullo coarctata, et interdum fere lanceolata, numerosis spinis inæqualibus, ple- rumque duabus vel tribus majoribus ad apicem, marginata, et supra valde carinata, et carina circ. 7—9 aculeis fere usque ad apicem laminæ armata. Apud juvenes hee lamina parum longior quam latior et late lanceolata. Segmentum ultimum eaudæ extus ad basin appendicum seti- formium plures aculeos gerit. — Color vivorum indiv. plus vel minus obscurus, olivaceo-fuscescens, scutum nitidum et obscurius marmoratum, labrum et mandibulæ sæpe lete fusco-flavida. Apud specim. diutius in spiritu vini conservata color sæpius obscure viridis vel olivaceo-viridis denique evadit. Cette espèce se trouve assurément en maint endroit chez nous, bien qu'on ne l'ait rencontrée que dans quelques lieux seulement. En Scanie nous l'avons re- cueillie près de Lund et dans les environs de Trelleborg au mois de Mai et au commencement de Juin. LINNE indique dans sa Fauna Svecica qu'il la observée près de Lund. Dans le voisinage d’Upsal, nous l'avons vue souvent en dif férents endroits aux mois d'Avril, de Mai et au commencement de Juin, mais ce n'étaient que des femelles. Certaines années les petites mares où ils se trouvent se desséchent avant qu'ils soient parvenus à leur parfait développement et lorsque la sécheresse régne pendant le printemps ces mares viennent méme quelquefois 4 man- quer d'eau juste au moment où nos Phyllopodes devraient apparaître. Il en résulte tantôt qu'ils ne se montrent pas annuellement, tantôt qu'ils n’ont pas l’occasion de déposer leurs œufs toutes les années où ils se présentent. Leurs œufs renfermés au fond de ces mares desséchées doivent done conserver leur faculté de se développer pendant plus d'un an. A ces endroits, on ne les rencontre jamais en grande quan- tite. Nous avons, ordinairement trouvé leurs petits éclos dès le mois d'Avril. 3. A. glacialis, H. Kroyer. Carina superior scuti ante ejus medium et ad suleum transversum posteriorem pone oculos incipit. Sinus scuti posterior ita profundus, ut scuto a latere inspecto apex carinæ longe ante angulum sive aculeum infimum po- situs sit, et ut animale superne inspecto scutum 12—15 posteriora segmenta corporis nuda relinquat. Ramus quartus interior stipitis pedum secundi pa- ris ramo quinto sive apicali non longior sed cire. equalis. Lamina apicalis caude apud adultos et bene evolutos interdum fere sesqui longior quam latior, 12 V. LILLJEBORG. interdum fere que lata ac longa, basi non coarctata, apiceque parum angu- stiore, emarginato et aculeis paucis armato. Lamin® margines laterales in- terdum lœves, interdum aculeis paucis, et ejus carina superior versus apicem humilis vel evanescens, et plerumque tantum basin propius aculeata. 1846—1849. — Apus glacialis, H. Kroyer: Karcinologiske Bidrag; Naturhist. Tidskr. 2:den Række, 2:det Bd. pag. 435. 1852. — Lepidurus glacialis, W. Barrp: Monograph of the Family Apodidæ; Proceed. of the Zool. Society of Lond. Part XX, pag. 6, tab. XXII, fig. 2. (Junior). 1853. — Apus glacialis, A. E. Grouse: Bemerk. über die Phyllop. Arch. f. Naturg. 19:er Jahrg. 1:er Bd. pag. 150. Descr. Adulti iisdem speciei antecedentis magnitudine circ. æqua- les, scuto tamen breviore, quare paullo minores videntur. Longit. corporis femine’) ad. e Groenlandia 36 mill. Longit. scuti 25 mill. Latit. scuti cire. 17 mill. Longit. append. setif. caudæ cire. 31 mill. — Corpus, capite excepto, segmentis 28, quorum sex posteriora feminæ pedibus carent et 12—15, plerumque 14—15, sunt nudata vel a scuto non obtecta. Scutum rotundo-ovatum, si expanditur, fere rotundum. Sinus ejus marginis posteri- oris profundus, intus ‘arctus et fere angulatus utrinque aculeis 15—18 sat magnis. Carina scuti mediana superior acuta et longe ante partem me- diam ad suleum posteriorem transversum incipiens. Hic sulcus etiam in medio profundus, et ibi parum arcuatus. Oculi admodum elevati, et or- ganum cervicale parvum, ellipticum etiamque elevatum. — Pedum 43 paria. Pes l:mi paris ramis flagelliformibus brevioribus et apud animal vivum vix extra marginem scuti lateralem porrectis. Ramus quartus ejusdem pedis segmento ubi affıxus est vix sesqui longior, et ramus secundus medium quarti assequitur, ramusque tertius longe ultra medium quarti porrectus. Ramus quartus interior stipitis pedum secundi et tertii parium ramo quinto sive apicali (tarsali) longitudine circ. æqualis. — La- mina apicalis caudæ multo variabilis, tamen omnino brevior quam apud speciem antecedentem; apud juniores minor et brevior quam apud adul- tos. Apud hos satis longa, tamen non plane sesqui longior quam latior ad basin, ubi numquam coarctata. Etiam ad apicem non multo angustior, sed semper ibi emarginata et aculeis paucis. Margines laterales plerum- que aculeos raros æquales gerunt, sed interdum iisdem carent, et tunc sinuosi sunt. Raro apex incisuram duplicem præbet. Lamina supra ca- rinata, carina basi sat alta et magna, apicem versus humilior et fere evanescens, et apud adultos tantum in loco priore aculeis majoribus paucis. 1) Nullum specim. masculinum vidimus. RS. PHYLLOPODA SvECIE. 13 Apud juniores lamina caudalis triangularis latitudine et longitudine fere æqualibus; exemplaria svecana aculeis minoribus numerosis marginalibus, et pluribus inæqualibus apicalibus, carina fere obsoleta et aculeis majori- bus paucis et tantum basalibus instructa; exempl. groenlandica aculeis marginalibus et apicalibus paucis et magnis, carina distinetiori et aculeos fere usque ad apicem gerente. Exempl. spetsbergensia cum junioribus groenlandicis congruunt, eademque ab insula Beeren Island sunt forme mediæ inter exempl. svecana et groenlandica. — Color viventium ob- scurus fuscescens (G. O. Sars), vel obscure olivaceo-fuscus, apud exempl. in spiritu vini conservata obscure viridis, itaque cum colore speciei antecedentis congruens. Il a été recueilli par M. le professeur O. TORELL à Sulitelma dans la Lapo- nie Suédoise, à environ 2000 pieds au-dessus du niveau de la mer, au mois d’Aoüt 1860, d’après l'étiquette des exemplaires dont il a fait présent au Muséum royal de Stockholm et que M. le professeur S. LOVÉN a bien voulu nous communiquer. Ces exemplaires sont tous jeunes et ne portent pas d'œufs. Selon M. G. O. Sars"), on la aussi trouvé en Norvége sur le Lomsfield, sur le Filefield ainsi qu'à Dovre. Les expéditions suédoises au Spitzberg et à la Nouvelle-Zemble, l'ont découvert à Beeren-Island, au Spitzberg et à la Nouvelle-Zemble; grâce à l’obligeance de M. le professeur LOVÉN, nous avons eu l’occasion d'examiner les exemplaires qu'elles en ont rapportés. C’est au Groënland qu'il a été connu en premier lieu. 4. Apus macrurus, n. sp. Descr. Carina scuti ad suleum posteriorem pone oculos incipit. Lamina apicalis caudæ plus quam duplo longior quam latior (apud ma- rem 3 mill. lata et 8 mill. longa; apud feminam 2 mill. lata et 5'/, mill. longa) lanceolata, spinulis minoribus inæqualibus marginata, supra carinata, carina spinosa, apice rotundato et interdum oblique et indistincte emar- ginato, basi angustiore, et parte media latiore. Scutum maximum fere corpus totum obtegens, expansum fere rotundum, antice late rotundatum, versus posticum valde compressum, et pone leviter emarginatum et tan- tum 6—8 segmenta posteriora nuda relinquens. Organum cervicale maris ovale, feminæ fere ellipticum. Oculi maris plus quam feminæ convexi. Apud marem sex et apud feminam quinque segmenta posteriora cor- poris pedibus carent. Ramus 4:tus pedum l:mi paris satis longus, apud marem quam apud feminam tamen longior, et apud ambo pedibus reflexis ultra partem mediam scuti porrectus. Ramus 4:tus pedum 2:di 1) Bemerkninger om de til Norges Fauna hôrende Phyllopoder; Vidensk. Selsk:s i Christiania Forhandl. for 1873, p. 88. 14 -V. LILLJEBORG. paris ramo 5:to sive apicali apud marem plus quam duplo et apud fe- minam circ. duplo longior. Pedes 2:di—6:ti parium maris üsdem feminæ dissimiles, ramis 2:dis—4:tis majoribus et pulvillis asperis pro femina capienda instructis. — Color obscure olivaceo-fusens nitidus. — Longit. corporis maris Cire. 32 mill., eadem femine cire. 36 mill. Longit. scuti maris 21 mill., eadem femimæ 26 mill. Il n'appartient pas à notre faune, puis qu'il n’a été trouvé que par M. IVER- SEN au mois de Juin 1869 près d’Arkhangel dans la Russie septentrionale, d'où le Conservateur du Muséum royal de Stockholm, M. MEVES, en a rapporté quatre exemplaires que M. le professeur S. Lovin a eu la bonté de nous communiquer. Comme trois de ces exemplaires sont des mâles et un seul une femelle, il semble qu'à l'encontre de ce qui a lieu d'ordinaire, les mâles de cette espèce sont plus nombreux que les femelles. En cela aussi, notre animal s'accorde parfaitement avec le Lepid. couesii de Packard. Obs. 1. Cette espèce semble très-voisine du Lepid. Grubei BRAUER !), mais elle sen distingue en ce qu'elle possède une carène complète sur le bouclier dorsal et une plus grande lame caudale. Chez le Lepid. Gruber, d'après BRAUER, cette carène, commence juste en avant de l’échancrure postérieure du bouclier dorsal; et chez une femelle de L.Grubci à peine plus petite que celle qui a été citée ci-dessus, la lame caudale mesurait, suivant BRAUER, 3mm,3 de long, tandis que celle de la femelle de ?Apus macrurus atteignait 5mm,>5. Obs. 2. Il semble se rapprocher encore plus d’une espèce nouvellement décrite et figurée par M. PACKARD ?) sous le nom de Lepidurus Couesü, provenant de Montana, dans la région septentrionale des Etats-Unis de l'Amérique du Nord. Cette dernière parait cependant avoir un bouclier plus allongé et encore plus grand, laissant seulement les 5 derniers segments du corps decouverts. Mais, comme dans l'espèce dont nous nous occupons, le mâle de Lepid. Couesii se distingue par une lame caudale plus grande que chez la femelle. 3. Familia LIMNADITDA, H. Burmeisrer. 1843. — Die Organisat. d. Trilobiten, pag. 38. Tabelle. Corpus totum testa bivalvi, conchiformi obtectum. Caput distinetum. Oculi compositi sessiles sive cuticula universali obtecti duo plerumque distincti sed contiqui, interdum in unum confluentes. Macula ocularis infra oculos posta. Antennarum duo paria. Antenne anteriores simplices, filiformes vel claviformes, posterivres majores, matatorie, biramosæ, et ramis annulatis et setis longis ciliatis instructis. Maxillarum plerumque duo paria, interdum 1) Verhandl. d. K. Zoolog. bot. Gesellsch. in Wien, Bd. XXIII, p. 197. 2) Bulletin of the United States geological and, geographical Survey, Vol. III, N:o 1, pag. 177. — 1877. PHYLLoPropA Svecræ. 15 unum par. Pedum 10—27 paria, quorum par L:num vel duo paria priora maris hamata et ad feminam prehendendam idonea. Cauda brevis, com- pressa superne setis ciliatis binis vel ternis, ad apicem mucronibus duobus et sæpius preterea unguibus apicalibus binis pradita. Ils sont en général beaucoup moindres que ceux de la famille précédente et le plus ordinairement dune petite dimension; ils se distinguent facilement des Phyllopodes des autres familles, en ce que leur corps est tout à fait renfermé dans un test bivalve plus ou moins semblable à une conque. Les deux moitiés latérales de ce test sont très-souvent, comme chez les conques et les ostracodes, unies d’une manière mobile, le long de la marge dorsale, par une espèce de ligament et, comme chez eux aussi, elles deviennent fermées par des muscles distincts; mais chez quel- ques-uns cependant, elles sont intimement soudées le long de cette marge dorsale et, au fond, elles ne forment alors qu'un seul test. Toutefois, à un certain degré de leur développement, tous les petits ne sont couverts que d’un test unique. Les sexes different lun de l'autre dans la formation de la première ou des deux premières paires de pattes; chez le mâle elles ont la forme de pieds préhensiles servant à maintenir la femelle pendant la copulation. Les œufs sont portés quelque temps sur les côtés du tronc ou bien dans la cavité qui se trouve entre le côté supérieur du trone et le test, mais ils n’éclosent pas là: ils tombent bientôt dans les eaux où séjournent ces Phyllopodes, pour être conservés dans le limon et éclore ensuite de la même manière que les œufs des autres Phyllopodes. Comme les antennes de la deuxième paire forment chez eux des organes natatoires, il est clair qu'ils sont doués du pouvoir de nager. Cette faculté est parfois plus forte chez les uns que chez les autres, suivant le degré de développe- ment de ces antennes. Le grand test enveloppant le corps oppose quelque obstacle au libre mouvement des antennes; c’est pourquoi ces Branchipodes ne sont générale- ment pas si bons nageurs qu'une grande partie des Cladocères, bien que les anten- nes natatoires soient formées sur le même type. C’est pourquoi aussi ils se main- tiennent souvent au fond. On les rencontre rarement à la surface de l’eau. Ils ne se montrent que dans de petits amas d'eau stagnante et ordinairement en quantités considérables, mais les endroits où on les trouve sont ordinairement trés-rares. Conspectus generum. jo lenticularis valvulis r indorso confluentibus ..... Ô . Limnadia, A. YGNIART. esta . . l fluentibus 1. Limnadia, À. BRONGNIART Lie globosa, valvulis indorso li- Samentosconnexisi ee of ssh ol ane 2. Limnetis, S. Lovin. 1. Genus Limnadia, A. Bronentrarr. 1820. — Mém. du Mus. d’hist. nat. T. VI, p. 84. Testa tenuis, pellucida compressa et lenticularis, valvulis marginibus dor- salibus confluentibus, vie umbonibus praditis. Caput superne pone oculos compositos bene disjunctos processu claviformi (norgano adfigendi»), et parte oculos continente distincta. Antenne I:mi paris elongate, filiformes. Mandi- 16 V. LILLJEBORG. bulæ parte manducatoria truncata et area minutissime spinulosa armata. Maxillarum duo paria. Pedum paria 18—24, duo anteriora maris ha- mata; lobi 3:tius et 4:tus stipitis breves et lati. Cauda brevis, sulcata sed indivisa, unguibus duobus apicalibus mobilibus et validis armata. 1. L. lenticularis (Linne). 1761. — Monoculus lenticularis, LYNNE: Fauna Svec. edit. 2:da pag. 499, N:o 2051. 1804. — Daphnia gigas, I. F. HERMANN: Mémoire Aptérologique, pag. 134, pl. V, fig. 4 & 5, jo, IBS anes Ga, 1820. — Limnadia Hermanni, ADOLPHE BRONGNIART: Memoire sur la Limnadia, nouveau genre de Crustacés; Mém. du Mus. dhist. nat. T. VI, pag. 84, pl. 13. 1840. —- » » H. Mrixe Epwarps: Hist. nat. des Crust. T. II], pag. 362. 1849. — » » W. Barrp: Monograph of the Family Limnadiadæ, a family of Entomostracous Crustacea; Proceed. of the Zoolog. Soc. of Lond. 1849, pag. 86, pl. XI, fig. 1, 1 a—1 c. LAS — » gigas, A. E. Grupe: Bemerkungen über die Phyllopoden, etc.; Arch. für Naturgesch. von Troschel, 19:er Jahrg. 1:er Bd. pag. 154. 1865. — » Hermanni, Inem: Ueber die Gattungen Estheria und Limnadia ete. ibm, 3l:er Jahrg. 1:er Bd. pag. 270, tab. VIII, fig. 9 IDG) ne TL Gb REINE ER ike 1866. —- » » A. LEREBOULLET: Observations sur la générat. et la déve- lopp. de la Limnadia de Hermann (Limnadia Hermanni, Ad. Borgniart); Annales des Sc. nat. 5:me série, Zool. et Pal. T. V, pag. 383, pl. 12. Sie » gigas, V. LILLIEBORG: Limnadia gigas (I. F. Hermann), forekommande i Sverige; öfvers. af K. Vetensk. Akad:s Förh. 1871, N:o 7, pag. 823, taf. XVII B & XVIII A & B. NOTE, — » lenticularis, JOHN SAHLBERG: Om Finlands hittills kända Phyllopoder och äterfinnandet af Linnes Monoculus lenticularis; Notiser ur Sällsk. pro fauna et flora Fennica förhandl., ny serie 11:te häft., pag. 318. 115; tab. Obs. Comme d’apres M. SAHLBERG, dans le dernier mémoire que nous avons cité, cet animal a été trouvé dans le pays (la Finlande) d’où Linné a reçu son Monoculus lenticularis, la dernière raison qu'on avait de douter de l'identité de ce dernier avec notre animal n’a plus de valeur, et c’est pourquoi nous croyons devoir lui donner le méme nom spécifique que LINNE, puisque celui-ci a la priorité, d’au- tant plus que dans le mémoire cité plus haut nous avions émis la supposition de cette identite. Descr. feminæ. Longit. teste 17 mill. Altit. ejusdem fere 13 mill. et latit. 4 mill., plerumque tamen minores sunt. Testa nitida, valde compressa, tenuis et pellucida, olivaceo-virescens, a latere inspecta ovata, parte anteriore altiore, marginibusque fortius arcuatis; superne inspecta anguste lanceolata, parte anteriore obtusiuscula, posteriore attentuata et PHYLLOPODA SVECLE. 17 acuta. Valvule prope marginem anteriorem et superiorem magis con- vexæ et ibi quasi umbonem humilem indicantes, striis concentricis 5—15 apud adultas plerumque 9—10. Corpus testam minime implet. — Ca- pitis pars anterior et superior oculos compositos continens convexa et rotundata, pars vero anterior et inferior (rostrum), sinu a priore disjuncta, compressa, tenuis et acuminata. In basi hujus partis macula ocularis nigra forma varians est posita. Antenne l:mi paris satis longæ, ad apicem paullo latiores, articulis indistinctis 6—7. Antenne 2:di paris validæ, tamen setis natatoriis mediocribus instructæ, biramosæ, ramo an- teriore articulis 10—11, posteriore art. 12—14. Labrum ad apicem cir- rum setosum et intra apicem laminam basi latam gerit. Maxillarum par l:mum pluries pare 2:do majus, setis ciliatis 40—50. — Truncus seg- mentis 24 et paribus pedum 24, quorum postrema minima sunt. Pedes lati, et eorum stipes, pare postremo excepto, geritzappendicem basalem vel maxillarem setis ciliatis numerosis instructam, lobulos interiores latos et breves 4, lobulum apicalem sive tarsalem angustiorem et longiorem 5:tum, et ad latus exterius appendices duo branchiales, quarum inferio- rem majorem et setiferam, et superiorem nudam. Omnes lobuli stipitis setis numerosis ciliatis et partim aculeatis marginati. Lobulus superior appendicis branchialis setiferæ pedum 9:ni—ll:mi et plerumque 12:mi parium in cirrum longum pro ovis in matrice retinendis extensus. Stipes pedum paris postremi (24) tantum lobulis tribus instructus, et appendix ejus branchialis nuda minima est. — Cauda compressa, parte inferiore crassiore, et margine superiore aculeato et setas plerumque duo interdum vero tres tenues et ciliatas et juxta positas gerente. — Pone setas cau- dales margo superior profunde longitudinaliter sulcatus. Ungues duo apicales magni, mobiles, fere recti et tantum apicem propius arcuati, supra setis brevibus. Mas hujus speciei adhuc ignotus. En Suéde comme en plusieurs autres pays,.ce Phyllopode est trés-rare: on ne l’a trouvé qu'en un petit nombre d’endroits. Une fois, au mois d’Aoüt 1871, nous l'avons recueilli dans une mare près de Herrstorp, aux environs de Ronneby en Bleking, et d’après ce que M. le professeur S. LOVÉN et feu M. le professeur C. J. SUNDEVALL ont bien voulu nous communiquer, ce dernier l’a trouvé, il y a bien des années, au Djurgard nord près de Stockholm et M. C. P. CEDERSTRÖM, D. M. à Väderö en Halland. D’après LINNÉ, on l’a rencontré en Finlande; mais il n'y a été retrouvé que tout récemment: M. JOHN SAHLBERG l’a capturé au milieu d’Aoüt 1874, à Rödbergen près de Helsingfors. D’après M. M. G. O. Sars et P. E. MULLER, on ne l’a recueilli ni en Norvége ni en Danemark. Chez nous, ainsi que dans les regions septentrionales de l’Europe, il n'apparaît, autant que nous sachions, qu’au milieu et à la fin de l'été, mais non au printemps, ni au commencement de lété. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 3 18 V. LILLJEBORG. Comme il ne se rencontre que dans de petites flaques d’eau, desséchées pendant quelque temps de l’année, son apparition dépend done de la plus ou moins grande quantité de pluie tombée pendant l'été et suffisante pour remplir ces flaques d’eau. — En Allemagne, d'après M. GRUBE, il a été trouvé dans le voisinage de Breslau et près de Berlin. GRUBE dit que feu M. H. RATHKE l’a trouvé en Norvége, mais cette donnée est contestée par M. Sars. — Dans les pays méridionaux il se montre un peu plus tôt. M. BRONGNIART l’a trouvé en Juin à Fontainebleau et M. LERE- BOULLET à Strasbourg dans le même mois. 2. Genus Limnetis, S. Loven. 1847. — Kongl. Vetensk. Akad:s Handl. for ar 1845, pag. 430. Testa fere globosa, levis et nitida, valvulis superne ligamento mobili- ter connexis et umbonibus carentibus. Caput magnum, carinatum vel sulca- tum, a latere inspectum semicirculare, rostro arcuato et retroverso. Oculi compositi, approximati vel etiam confluentes. Infra et oculis propinqua macula ocularis nigricans. Antenne I:mi paris minute, breves, biarticulate. Mandi- bulæ parte manducatoria compressa et dentata. Maxille bine (unum par) minute biarticulate setis ciliatis paucis (9—10)*). Pedum maris 10 et femine 12 paria, par I:mum maris hamatum, paria I:num § 10:mum femine cirrum longum pro ovis in matrice retinendis gerentia. Lobuli 3:tius—d:tus stipitis pedum anteriorum elongati et angusti. Cauda brevis, supra setis 2 tenuissi- mis, apiceque furcato, unguibus vero carente. 1. L. brachyura (O. F. Mÿüzzer). 1785. — Lynceus brachyurus, O. Fr. MüLLER: Entomostraca seu Insecta Testacea, quæ in aquis Daniæ et Norvegiæ reperit, descripsit et iconibus illu- stravit, pag. 69, tab. VIII. 1848. — Hedessa Sieboldi, Li&vin: Die Branchiopoden der Danziger Gegend; Neueste Schriften der Naturforschenden Gesellschaft in Danzig, 4:ten B:des 2:tes Heft, pag. 4, Taf. 1 & 2. 1853. — Limnetis brachyurus, A. E. GrUBE: Bemerkungen über die Phyllopoden, etc.; Ar- chiv für Naturgeschichte, 19:er Jahrg. 1:er Bd. pag. 156, Taf. V—VI. 1873. — » » P. E. Mürzer: De i Danmark hidtil fundne Phyllopoder; Naturhist. Tidskr. 3 Rakke, Bd. 8, pag. 569. 1) M. Craus (Beitr. z. Kenntn. d. Entomostr., l:e livr., pages 13 et 14) suppose que Limmetis a, comme d’autres phyllopodes, deux paires de mächoires. Nous avons examiné attentivement ce point, mais nous n’avons trouvé qu’une paire, comme chez les Cladocéres. PHYLLOPODA SVECIZ. 19 Deser. Longit. teste 3 mill.; altit. ejusdem 2°/, mill.; crassit. ejusdem 2 mill. Testa fere globosa, paullo longior quam altior, et paullo altior quam crassior, levis, nitida et tenuissime granulosa, marginibus- que omnibus rotundatis. Folliculus teste margini anteriori propinquior. Ligamentum valvulas connectens satis breve. — Caput testa fulvescente, nitida, carinata, superne et ante quasi galea obtectum, rostro longo ar- cuato, de- et reflexo, una cum margine frontali arcum semicircularem con- tinuum formante, maris apice truncato et brevipiloso, feminæ acuminato. Oculi compositi in unum confluentes, et macula ocularis nigricans, parva et oculo valde propinqua. Antenne 1:mi paris minute, biarticulatæ, cla- viformes et articulo ultimo hispido. Antenne 2:di paris biramosæ, majores, tamen non magne, trunco annulato, segmento ultimo ‘antecedentibus lon- giore, ramis circ. æqualibus, et setis longissimis ciliatis præditis, ramo anteriore segmentis 12—13, et posteriore segm. 13—15, segmento ba- sali ceteris majore. Numerus setarum uniuscujusque 17—18. Ramus anterior margine anteriore aculeis 11—12 armato. Labrum lamina sim- plici apicali ovata et hispida. Mandibule parte manducatoria compressa et dentata, dentibus 13, quorum dente uno laterali majore et magis remoto. Maxillæ binæ (unum par), geniculatæ, setis majoribus 10, quarum 3 ultimis spiniformibus et aculeatis, ceterisque ciliatis. — Pedum maris 10 et fe- mine 12 paria. Pedes l:mi paris apud marem hamati et præterea tis- dem feminæ dissimiles. Lobulus 5:tus sive tarsalis in hamum magnum est transformatus, cujus apici oppositus est lobulus 2:dus, a lob. 1:mo bene disjunctus, setis multis brevibus et aculeiformibus et quibusdam longioribus et ciliatis dense obsitus. Lobuli 3:tius et 4:tus breviusculi, setiferi, hie arcuatus et juxta hamum positus. Lobulus inferior appen- dicis branchialis setiferæ fere linearis, tamen non infra apicem lobuli 4:ti stipitis porrectus. Appendix basalis sive maxillaris elliptica, aculeis et setis armata. Pedes 2:di paris maris iisdem femine similes, tamen distin- guendi eo, quod ramus 4:tus stipitis præter setas ciliatas aculeos breves oblique truncatos et bicuspidatos gerit, quum ramus idem feminæ tantum setas ciliatas tenuiter pectinatas habet. Apud feminam lobulus superior appendicis branchialis pedum 9:ni & 10:mi parium in cirrum longum flexum et apice setosum, pro ovis in matrice ad dorsum retinendis, est transformatus. Pedes parium ambo ultimorum bene formati, tamen lo- bulo superiore appendicis branchialis setifere et appendice branchiali nudo carent. Hac appendice etiam pedes 8:vi paris carent. — Cauda brevis, biarticulata, apice fissa, laciniis compressis, a latere inspectis obtusis, hirtis et papilliferis. Articulus l:mus caude infra appendicem 20 V. LiLLJEBORG, PHYLLOoPODA SVECIE. lamellosam simplicem, sub cauda positam et rotundatam, et articulus 2:dus et longior supra ante initium fissure setas duo longas tenuis- simas et non ciliatas gerit. Cauda maris et feminæ forma fere si- mili gaudet. : Ce petit Phyllopode n’a pas encore été recueilli en Suéde; mais comme il a été rencontré en Séland (Danmark) par O. F. MULLER et plus tard par M. P. E. MÜLLER, de même qua Arkhangel, Dantzig, Dorpat et Kharkof, il paraît probable qu'il existe aussi dans notre pays: aussi ai-je cru devoir l’admettre parmi nos Phyllo- podes. La description ci-dessus se base sur des exemplaires recueillis à Arkhangel, le 29 Juillet 1869 par M. W. Mrves et donnés par lui au Muséum zool. de Stock- holm. Ils ont été trouvés dans un endroit où le fond se composait d'argile sablon- neuse, et ce fait concorde avec les données de LIÉVIN et de GRUBE. Addition à la page 8 après le mot SCOPOLI: — W. BAIRD. 1852. — Proceed. of the Zool. Soc. of Lond. p. 3. KRITISCHE BEMERKUNGEN DIE WEIDEN NOWAJA SEMLJAS IHREN GENETISCHEN ZUSAMMENHANG VON AXEL N. LUNDSTROM. MIT EINER TAFEL. (MITGETHEILT DER KÖNIGL. GESELLSCHAFT DER WISSENSCHAFTEN ZU UPSALA AM 7 APRIL 1877). CRISE TEMARENSR7E7S DRUCK DER AKADEMISCHEN BUCHDRUCKEREI, ED. BERLING. Inhalt. Einleitung . IE IT. 111. Beschreibung über de W Semen ta a) bei Matotschkin Shar . b) bei der Besimannaja Bay €) am nördlichen Gänse Cap. : d) am siidlichen Giinse Cap und bei Kostin Shar Gt à einigen Bamerengen über die Weiden Wajgatsch’s) aida : Systematische Uebersicht iiber die Weiden Nowak, Semljas a) Ueber die Variation und Artenbegrenzung : b) Geschichtliches über die Kenntniss der her W eden one SOS der von Nowaja Semlja . 3 c) Zusammenstellung der meehnefienen Arten Nest Sam, d) Allgemeine Resultate. Erklärung der Tatel ate Line Lu Bee lint sui A A Er nil NT nie m rl nr ge whine. wii sik knell Be a) PER Hone. > DPI ET ENTER Than Alam! Ph daly Wa fe RR x MN idee Mat en RR. sut RES AT i 4 cé N EYE Gat fa” CRE CNE ETS LU a ses ss tig dS U SU pi ie RE I. ist allgemein bekannt, wie auf den nördlicheren Theilen unserer Erde die Weiden in einer Menge wechselnder und schwer zu deutender Formen auftreten. Das Studium dieser wird besonders auf den Gebieten erschwert, auf welchen eine grüssere Anzahl der Hauptarten neben einander wachsen, denn gewöhnlich befinden sich neben ihnen eine Menge Mittelfor- men, wodurch sie alle mehr oder weniger mit einander verknüpft werden, so dass die Grenzen der Artencharaktere dort nach mehreren Richtungen hin erweitert werden müssen. Während der Reihe von Jahren, in welchen ich im nördlichen Schweden mich mit dieser polymorphen Gattung beschäf- tiet, hatte ich gefunden, dass die richtige Deutung und das gegenseitige Verhältniss der Hauptformen mit der grössten Hoffnung des Erfolgs im noch nördlicheren Breitengrade zu suchen wäre, wo die südlicheren Formen und Varietäten ganz und gar vermisst würden und man folglich auf eine artenarmere, aber dennoch bestimmt ausgeprägte Weidenvegetation einge- schränkt wäre. Daher ergriff ich mit grosser Freude die erbotene Gelegenheit an der Expedition Theil zu nehmen, die auf Kosten des Grosshändlers Dr. Oscar Dickson, und unter der Leitung vom Professor, Dr. Apozrx NORDEN- skıöLp 1875 nach Nowaja Semlja und der Mündung des Jenissej unter- nommen wurde, da ich in diesen Gegenden eine Weidenvegetation zu finden hoffte, die die nordeuropäische mit der hocharktischen, so wie diese z. B. auf Spitzbergen auftritt, zusammenknüpfen sollte. Als Theilnehmer an dieser Expedition widmete ich auch meine Aufmerksamkeit hauptsächlich diesem Gebiete, sowohl desshalb, dass es besonders für mich von grossem Interesse war, wie auch aus dem Grunde, dass die in diesen (Gegenden vorkom- menden Weiden der ganzen hier auftretenden Landflora ihr am meisten auszeichnendes Gepräge giebt. Nova Acta Reg. Soc. Se. Ups. Ser. IIT. : 1 2 Axez N. Lunpsrrôm, Da Nowaja Semlja durch seine weite Ausdehnung nach Norden und Siiden hin, durch die physiographische Beschaffenheit des Landes, durch die Verschiedenheiten des Erdbodens an ungleichen Orten u. s. w. im Vergleich mit anderen bekannten arktischen Gegenden sehr wechselnde äussere Ver- hältnisse an den Tag lest, wird dadurch die Möglichkeit für das Auftreten einer reicheren Mannisfaltiskeit von Pflanzenformen bereitet. Dies gilt be- sonders vom südlichen zwischen Matotschkin Shar und der Karischen Pforte liegenden Theile von Nowaja Semlja, einem Gebiete, welches am nörd- lichsten Theile den Charakter eines Alpenlandes besitzt, aber gegen Süden hin, in eine flache, mit unzähligen Seen bedeckte Ebene übergeht, die beinahe mit der Tundra auf der Insel Wajgatsch und dem gegenüber liesenden Theile des Festlandes übereinstimmt. Auch war es besonders diese, die südliche Nowaja Semlja Insel, welche ein Gegenstand der Unter- suchungen der Expedition wurde. ') Bei Matotschkin Shar 2.3. 15: — 132222 ne Br » der Besimannaja Bay (= Namenlosen Bay) 72° 53’ — 72° 54" » » am nördlichen Gänse Cap RD) >> » südlichen Gänse Cap Ue Biel. 5 und an Kostin Shar (an der Rogatschew Bay) (Ale R24 DEV wurden nämlich längere oder kürzere Aufenthalte gemacht, wobei ich Gelegenheit hatte die dort vorkommenden Weidenarten einzusammeln und in der Natur zu studieren. Diese Sammlungen und Beobachtungen sind es, die hauptsächlich das Material zu diesem Aufsatze geliefert. Da die Weidenvegetation auf jeder der genannten Stellen ein gewisser- massen eigenthiimliches Gepräge an das Licht brachte, dadurch dass bald die eine, bald die andere Form hauptsächlich auftrat und in gewissen Hin- sichten variirte, habe ich es für angemessen schalten zuerst die Weiden- vegetationen dieser verschiedenen Orte zu beschreiben, um dann nach einer Erörterung über den Umfang der Variation und einen kurzen geschicht- lichen Ueberblick über die Kenntniss der hierher gehörenden Weiden, eine systematische Uebersicht derselben zu liefern und eine Darlesung der all- gemeinen Resultate, die eme Folge meiner Untersuchungen geworden sind. Durch die geneigte Mitwirkung des Professors Dr. N. J. Anpersson habe ich den Vortheil gehabt, in Stockholm die dort zufälliger Weise befindlichen reichen russischen Sammlungen zu studieren, welche Exemplare der meisten ') Wer eine genauere Bekanntschaft mit dem Gange dieser Expedition machen will, wird auf »Redogörelse für en expedition till mynningen af Jenissej och Sibirien fr 1875 af A. E. Norpexskıörp» (in: Bihang till K. Sw. Wet. Akad. Handl. Band. 4, N:o 1) verwiesen. UÜEBER DIE WEIDEN NOWAJA SEMLJAS. 3 Weidenformen enthalten, die von anderen arktischen Gegenden sowohl in Asien als Amerika eingesammelt worden. Die elesanten arktischen Samım- lungen des Professors Dr. Tu. Frims, die besonders durch die reichen Exemplare von vielförmigen Weiden ausgezeichnet sind, die er selbst auf Grönland eingesammelt, sind durch das mir immer bewiesene Wohlwollen des Besitzers zu meiner freien Verfügung gestellt worden. Durch die ungesparte Gefälligkeit der Beamten an der Bibliothek der Universität zu Upsala ist es mir auch möglich gewesen, den grössten Theil dieser oft sehr schwer zu erlangenden Litteratur kennen zu lernen, in welcher die hierher gehörenden Formen vorher beschrieben oder erwähnt sind. Es ist mir eine theure Pflicht allen diesen Herren hiermit meinen herzlichsten Dank abzustatten. I. BESCHREIBUNG UEBER DIE WEIDENVEGETATION a) bei Matotschkin Shar. Das Land ist hier sehr gebirgig’') und das Innere desselben ist zum grossen Theil mit Eis bedeckt; die Weiden treten hier besonders an den Stränden und an den Bergabhängen, theils in vereinzelten Exemplaren zwischen Steinen und Bergritzen, theils mit anderen Pflanzen zu kleineren Rasen oder Flecken zusammengewachsen auf einem thonartigen, von ver- witterten Bergarten (Schiffer) gebildeten Boden auf. — Hier kommen folgende Formen vor: (1)*) Salix polaris Wnbe. Diese für alle Polargebiete gemeinsame Art ist hier sehr haufig, und stimmt dem Aussehen nach mit den Exemplaren von S. polaris Wnbe überein, die ich Gelegenheit gehabt aus Spitzbergen, Grönland, dem nördl. Amerika, Taimyr, der Mündung des Jenissej, Jalmal, und dem nördlichen Europa zu sehen. Der Stamm ist grösstentheils unterirdisch; nur die jüng- sten, Blätter und Blüthen tragenden Jahrestriebe schiessen oberhalb der Erdenfläche auf. Adventivwurzeln können an sehr jungen Jahrestrieben entstehen, sogar an solchen, die nur ein Jahr alt sind. Zufolge dessen *) Die höchsten Gebirge erreichen eine Höhe von mehr als 3,000 schwedischen Fuss. *) Die Ziffern vor jedem Namen bezeichnen die Ordnungsnummern in der systema- J 8 J tischen Zusammenstellung der angetroffenen Arten. 4 Axe N. Lunpstroém, nehmen oft die älteren, unteren Jahrestriebe unbedeutend oder gar nicht zu, und die Zweige werden beinahe gleich dick. Man kann daher nicht im- mer mit Sicherheit das Alter eines Exemplares nur nach den Jahresringen berechnen, denn es zeiet sich oft, dass der untere Theil des Stammes nicht weiter heranwächst, während der obere fortlebt, ja man findet bisweilen dass die Anzahl der Jahresringe grösser am oberen Theile des Zweiges ist, wo die Adventivwurzeln Nahrung aufholen, als an einem unteren, der in seinem Heranwachsen schr früh stehen geblieben, nachdem die Adventiv- wurzeln des oberen ausgebildet worden. Dies gilt gewissermassen von den meisten der Weiden von Nowaja Semlja. Die Jahrestriebe, die zwischen den Wurzeln, Stämmen und Blättern anderer Pflanzen oder in lockererem Erdboden horizontal wachsen, können schr lang (bis 3 centmr) werden und tragen seltener Blüthen. Dadurch nimmt der Flächeninhalt der Pflanzenrasen sehr schnell zu, welche S. polaris bildet, so lange wie die äusseren Verhältnisse keine Hindernisse in den Weg legen. Die Zweige dagegen, welche aufwärts auf der Erdoberfläche wachsen, sind gewöhnlich von äusserst kurzen Jahrestrieben (0,5—3 millim. lang) zusammengesetzt.) Bei einem Rasen, welcher grösstentheils aus einem einzigen Strauche dieser Art bestand nebst Silene acaulis L. und emigen Flechten und Moosen, und ungefähr 1 meter im Durchmesser und 3 ctmr dick war, fand ich mittler- weile, dass die ältesten Zweige nicht mehr als 24 Jahre (Vegetationsperi- oden) alt waren. Diese Berechnung habe ich an den nach einander fol- oO können. Durch Beobachtungen mehrerer Zweige eines Strauches können genden Jahrestrieben gemacht, die gewöhnlich deutlich unterschieden werden ähnliche Berechnungen leicht controlirt werden. Man findet folglich, dass es, wo die äusseren Verhältnisse dies möglich machen, in diesen arktischen Gegenden keine besonders lange Zeit nöthig ist für die Bildung dieser Rasen. Jeder Jahrestrich trägt 2—3 Blätter, die der Form nach abge- rundet sind, aber doch nicht unbedeutend variiren und mehr oder weniger längliche Spitzen bekommen können. Die erst entwickelten Blätter sind an der unteren Seite mit langen, dünnen Seidenhaaren versehen, gegen die Spitze dunkelbraun-violett, besonders die Nerven. Dieses ist anmerkungs- werth, da, wie wir bald sehen werden, diese Charaktere für andere Arten auszeichnend sind. — S. polaris Wnbg variirt hier, obwohl äusserst selten, mit beinahe glatten Kapseln. ) Eigentlich nur untere Theile von Jahrestrieben, denn die oberen bliithentragenden fallen oberhalb der nächsten Seitenknospe ab, welche sich dann um so stärker und als scheinbare Fortsetzung des Muttersprosses entwickelt. UEBER DIE WEIDEN Nowasa SEMLJAS. 5 (4) 8. arctica Pall. Sehr häufig sowohl an der nördlichen als der südlichen Seite von Matotschkin, besonders in weiblichen Exemplaren. Sie wächst niederliegend mit kriechenden Zweigen; Adventivwurzeln werden nur an älteren Jahres- trieben gebildet; auf denen, die jünger als 5 Jahre (Vegetationsperioden) sind, habe ich keine angetroffen; sie treten oft paarweise hervor, eine an jeder Seite einer Knospe oder des Ausgangspunktes eines Zweiges; an älteren Stämmen werden sie ohne bestimmte Ordnung gebildet. Die Zweige sind glatt, kastanienbraun, ins Gelbe oder Olivengrüne ziehend und dunkler, je nachdem sie älter oder von anderen Gegenständen unbedeckt sind. — Die unteren, zuerst hervortretenden Blätter der Jahrestriebe sind abgerundet an der oberen Seite, glatt und hellerün, an der unteren mit langen Seiden- haaren versehen, hell blaugrün mit den Nerven und dem Blätterrande braunviolett gefärbt wie bei S. reticulata L. Bei den bei Matotschkin vorkommenden Formen, die im Allgemeinen kleiner sind, bekommt bis- weilen das oberste Blatt des Jahrestriebes dieselbe Form und dasselbe Aussehen. Völlig entwickelt — zur Zeit der Öffnung der Kapseln — werden die Blätter fest, glätter und gleichfarbig an beiden Seiten. Dadurch zeigen diese Exemplare eine sehr grosse Ähnlichkeit mit S. polaris Wnbe. Es gelang mir doch nicht hier so deutliche Mittelformen zwischen diesen Arten anzutreffen wie die, welche ich an der Mündung des Jenissej beobachtet oder als die, welche Mippenvorrr auf Taimyr eingesammelt. Gewöhnlich sind doch die obersten Blätter des Jahrestriebes elliptischer, verkehrt eirund oder lanzettförmie, doch immer gestielt, oben glatt und (jünger) mehr oder weniger seidenhaarig und durch ihre eigenthümliche Farbenzeichnung aus- gezeichnet. Auf der Tafel fig. I, 1 und 2 habe ich eine Abbildung dieser Art geliefert, wie sie in der Natur vorkommt. Getrocknete Exemplare werden nicht selten schwarz, und die ungleichen Farbenstufungen an den beiden Seiten der Blätter treten bei ihnen weniger deutlich hervor. Inzwischen werden auch Exemplare angetroffen, an welchen alle Blätter lanzettformie, weniger seidenhaarig und gegen die beiden Enden mehr oder weniger spitz sind, wodurch die ganze Pflanze ein verändertes Aussehen erhält. Die am meisten ausgeprägten von diesen Weiden stimmen mit der ersten Form überein, die Rogerr Brown, ohne PALLas’ S. arctica zu kennen, merkwürdiser Weise unter demselben Namen beschrieben, wesshalb ich sie hier aufnehme als 6 AxEL N. Lunpsrroém, (5) S. Brownei (Ands.) nob.') Durch die Form der Kätzchen, die mit langen Seidenhaaren verse- henen Schuppen, die Farbe und Bekleidung der Kapseln und den langen schwarzen Griffel ist diese Weide der S. arctica ähnlich, während dagegen die. oben beschriebene Blattform an S. glauca L. erinnert. Bisweilen sind die obersten Blätter an der oberen Seite feinhaarig. Sowohl durch Variation derselben Exemplare wie durch zahlreiche Mittelformen scheint sie inzwi- schen nur eine Modification der vorigen dieser Arten zu sein. Unter wel- chen äusseren Umständen ihr Hervortreten möglich gemacht wird, wage ich nicht zu entscheiden, doch kommt es mir vor, als ob sie am liebsten an solchen Stellen aufträte, wo sie Schatten oder Schutz von einer höher gewachsenen Vegetation erhielte. Nur weibliche Exemplare wurden an Matotschkin angetroffen. (6) S. glauca L. var. subarctica nob. Bei Matotschkin giebt es keine typische Salix glauca L. Die Formen, die mit dieser Art am nächsten verwandt sind und welche hier angetroffen werden, erinnern nämlich in mehreren Hinsichten an S. arctica Pall. Wie wir bald sehen werden, kann keine bestimmte Grenze zwischen diesen Arten aufgestellt werden. Die Zweige sind kastanienbraun — jünger etwas heller — glatt ausser an den obersten Theilen der Jahrestriebe, wo sie grauzottig sind; die Blätter sind kurz gestielt, elliptisch — verkehrt eirund, lanzettförmig, nach beiden Seiten spitzig, an der unteren Seite und besonders in der Nähe der Spitze und längs der Mittelnerve mit langen Seidenhaaren versehen, bläulich, mit dunkler bezeichneten Nerven; oben feinzottig, an der Basis oft glatt; die Kätzchen gestielt, 2—3 blätterig; von den zwei Seitenknospen an dem Triebe des vorigen Jahres hervorgehend, welche der obersten am nächsten sitzen; die Schuppen kurz, breit, stumpf und schwarz; die Kapseln dicht grauwollig, ungestielt mit einer zweigespalteten Narbe, bald ohne Griffel (= S. glauca L.), bald wieder mit sehr langem Griffel (= S. arctica Pall.). ') Richtiger würde es vielleicht sein, diese Form unter den Namen S. arctica Pall. var. Brownei (Ands.) nob. hinzuführen. Da sie aber, wie wir später finden werden, in der hierher gehörigen Litteratur eine nicht unbedeutende Rolle gespielt und in diesem Aufsatze an mehreren Stellen erwähnt ist, habe ich der Kürze wegen diesen Namen angewendet. Siehe weiter unter der systematischen Uebersicht C. (4) S. arctica Pall. und (5) $. Brownei (Ands.) nob. Ursrer DIE WEIDEN NOWAJA SEMLJAS. 7 An Matotschkin habe ich keinen normalen männlichen Strauch, der zu dieser Form gehört, angetroffen, aber wohl missgebildete, wo der Pollen an den äusseren und inneren Seiten der Pistillenblätter gebildet worden. Ähnliche Missbildungen habe ich vorher an einer anderen Stelle zu erklären versucht.”) Die Vermuthung, dass die Weiden an der Nordgrenze ihres Verbreitungsbezirks nur in weiblichen Exemplaren vorkommen, scheint aus soeben angeführten Umständen in noch höherem Grade bestätigt zu werden. Durch die theilweise zottigen, jüngeren Zweige, durch die Form und feine Zottiekeit der Blätter an der oberen Seite, durch die Form der Kapseln wie den kleineren oder zuweilen ganz und gar abwesenden Griffel, zeigt diese Form, dass sie der Salix glauca L. am nächsten gestellt werden muss, wie zugleich die ganze Unterseite des Blattes hinsichtlich der Seiden- haarigkeit, Farbe und Nerven, Form und Farbe der Schuppen die Ver- wandtschaft mit $. Brownei (Ands.) andeutet. Wie letztere durch zahl- reiche Mittelformen gezeigt, dass sie einen genetischen Zusammenhang mit S. arctica Pall. besitzt, zeigen auch noch zahlreichere Zwischenformen den Ursprung dieser Varietät der S. glauca L. von S. Brownei (Ands.), Bastarde können diese letztgenannten nicht sein, da es, wie soeben ange- fiihrt worden, keine typische S. glauca L. hier giebt. Der Anwendung der Hybridentheorie auf diesem Gebiete widerspricht auch die grosse Menge in welcher diese Mittelformen hier auftreten, was doch nicht verhindert, dass eine Kreuzung zwischen den hier vorkommenden Weiden Statt finden kann. Die Insektenwelt ist hier freilich nicht zahlreich repräsentirt, aber doch war sowohl der Prof. Norpexskıönn als der Verf. im Stande zu beobachten, wie Insekten die blühenden Kätzchen besuchten. Im Zusammenhange hier- mit will ich anmerken, dass die kleinen, gelben Oeltropfen, die sonst auf der Exine der Pollenkörner vorkommen, in diesen nördlichen Gegenden bei Weitem nicht so zahlreich sind, wie ich sie an den schwedischen Arten gefunden. Ich konnte sehr leicht die Pollenkörner vom Staubbeutel weg- blasen, besonders da dieser völlig ausgebildet war. Dies scheint anzudeuten, dass die Entomophilie bei dieser Gattung in demselben Grade deutlicher hervortritt, wie die Insektenwelt reicher wird. b) bei der Besimannaja Bay. Die Natur des Landes ist hier ungefähr dieselbe wie an Matotsch- kin; höhere Gebirge werden jedoch vermisst. Die Strände sind gewöhnlich *) Siehe »Stndier öfver sliigtet Salix af A. N. Lundström», pag. 34 und folg. Pl. II, fie. 2, 3, 5: 8 Axe. N. Lunpstrém, + steil und die Beschaffenheit des Erdbodens sowohl in der Nähe des Meeres als weiter im Lande gleicht derjenigen an Matotschkin. Die Vegetation ist jedoch hier reicher und die Ausdehnung der Rasen sichtbar grösser. — Hier traf ich folgende Formen an: (1) 8. polaris Wnbe. Kommt auch hier theils allein zwischen Steinen und Felsenritzen, theils mit Moosen und anderen Pflanzen, sehr dichte Rasen bildend, vor. Die Exemplare sind denen an Matotschkin Shar ähnlich. (3) 5. reticulata L. Diese Pflanze, welche nun zum ersten Mal auf Nowaja Semlja ge- funden wurde, trat hier nicht so sparsam in kleinen, nicht sehr entwickelten Exemplaren auf, welche eine grosse Ähnlichkeit mit kleineren solchen von S. arctica Pall. hatten. Die Blätter waren nämlich an den unteren Seite mit langen Seidenhaaren verschen und da das, was für S. reticulata L. besonders auszeichnend ist, nämlich die Form, Farbe und der lange Stiel des Blattes, obeleich im geringeren Grade bei den jüngeren Formen der S. arctica Pall. vorgefunden wird, unterscheiden sich die soeben entwickelten Jahrestriebe dieser Arten nicht sehr von einander. Ihrem Wachsthum nach erinnert doch diese S. reticulata L. durch ihre grösstentheils unterirdischen Zweige mehr an S. polaris Wnbg als an S. arctica Pall. — Hier wurde auch eine anmerkungswerthe Form dieser Art, var. denticulata nob. mit feingezähnten Blättern angetroffen; übrigens war sie der Hauptart ähnlich. (4) 9. arctica Pall. Tritt hier in grosser Fülle und schr schönen Formen auf, sowohl in weiblichen wie männlichen Sträuchen. — Wie an Matotschkin übergeht sie ohne Grenze allmählig in (5) 8. Brownei (Ands). Hierher gchürende Exemplare waren grösser und üppiger, mit den mehr entwickelten Blättern dünner und an der unteren Seite weniger seidenhaarig und grüner. Diese Variation konnte mittlerweile an denselben Individuen beobachtet werden und die zahlreichen Mittelformen bewiesen den genetischen Zusammenhang mit eleichbenannter Form von Matotschkin Shar, (6) S. glauca L. var. subarctica nob. War nicht so häufig an den Orten, die ich hier zu untersuchen (Gelegenheit bekam. Die Blätter waren kleiner, an beiden Seiten gleich ÜEBER DIE WEIDEN Nowasa SEMLJAS. 9 zottig und oft der Form nach oval. Der ganze Habitus erinnert sehr an den allgemeinen Typus, den man S. ovata Ser. genannt. Die zwei letztgenannten Weiden, (5) und (6), zeigten hier folglich mehr Ungleichheiten als bei Matotschkin. Das eigenthümliche in der Variation jeder dieser Formen trat nämlich deutlicher hervor. c) Am nördlichen Gänse Cap. Die Vegetation war zu dieser Zeit (am St. Johannisfeste), wo ich hier Gelegenheit hatte Untersuchungen zu machen, nicht sehr weit vorwärts geschritten, so dass ich nur weniger entwickelte Exemplare einsammeln konnte. Die natürliche Beschaffenheit des Landes war hier den Orten, die ich im Vorhergehenden geschildert, sehr unähnlich. Die Strände waren gewöhnlich sich allmählig neigend und das Innere des Landes schien eine ebene Fläche ohne nennenwerthe Erhöhungen zu bilden. Am Quarz- sande dieser Ufer kamen vor: (2) S. rotundifolia Trautv. und verschiedene andere ihrem Wachsthume nach niederliegende und aus- gedehnte Weiden, denjenigen Formen ähnlich, die ich später in völlig entwickeltem Zustande am südlichen Gänse Cap angetroffen. Im Folgenden werde ich sie bei der Erörterung der Weidenvegetation dieser Stelle näher beschreiben. — Oberhalb des Strandes auf dem inneren ebenen Lande kommen, wie bei der Besimannaja Bay, folgende vor: (1) 8. polaris Wnbe, (4) S. arctica Pall. und zwischen dieser und S. glauca L. stehende Formen, die jedoch zu wenig entwickelt waren um näher beschrieben werden zu können. d) Am südlichen Gänse Cap und bei Kostin Shar. Das Land hat sich hier noch mehr gesenkt und die Strände sind all- mählig abschüssig, sandig und mit eigenthümlichen Strandgey rächsen be- kleidet, unter denen eine Menge vielförmige, dem Wuchse nach ausgedehnte und kriechende Weiden die grösste Anzahl ausmachen. Ein Stück oberhalb des Ufers erhebt sich oft ein steiler Absatz, von senkrechten Schichten eines Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. II. 2 10 Axet N. Lunpsrrüm, schwarzbraunen Kalks gebildet. Im Innern des Landes an den Ufern der Seen und Flüsse, besonders an Kostin Shar, ist die Vegetation sehr üppig und die dort vorkommenden Gräser und Seggen erreichen bisweilen eine Höhe von mehr als 1 Fuss. Eine ebenso grosse — doch nicht grössere Höhe — erlangen die unter diesen vorkommenden Weiden. Die Spitzen der Jahrestriebe, die im Sommer über die eben genannten Pflanzen auf- schieben, schienen nämlich überall mehr oder weniger vom Winde oder der Kälte beschädigt zu sein. Die Weidenarten, die an ähnlichen Stellen vor- kommen, weichen, dem Aussehen nach, bedeutend von denen an den Meeres- ufern ab, durch mehr aufsteigende Zweige und dünne, gewöhnlich lebhaft srüngefärbte Blätter, während diese letztgenannten kriechend sind, nicht über 5 centmr hoch, und ihre Blätter fest und dunkeleriin.*) Je nachdem man aber sich vom Strande entfernt, bemerkt man, wie diese Verschiedenheiten geringer werden zu gleicher Zeit, wie sich die örtlichen Verhältnisse ver- ändern. — Von diesen Stellen sammelte ich folgende Formen: (1) S. polaris Wnbe. Im Innern des Landes stimmt sie mit der von den vorhergehenden Orten überein. An den sandigen Ufern zeigt sie dagegen eine abweichende Form sowohl durch den Wachsthum als die rothen und beinahe glatten Kapseln. Wie ich bei der Beschreibung von S. polaris aus Matotschkin schon angemerkt habe, ist der Stamm dieser Art grösstentheils unterirdisch und entwickelt in dem Rasen oder dem feuchten, lockeren Erdboden sehr früh Adventivwurzeln. Da aber der an diesen Stellen vorkommende Quarz- sand sehr leicht vom Winde weggeweht wird, werden die Zweige unbedeckt, und an ihnen bilden sich keine Adventivwurzeln. Die Nahrung wird fole- lich von älteren Wurzeln aufgenommen, so dass der Stamm auch oberhalb derselben an Dicke zunimmt. Die Kätzchen werden kurz und armblüthig und sowohl Blätter als Kapseln steifer. — In der Nähe des Meeres wird diese Varietät so abweichend, dass sie einen ganz anderen Typus an den Tag legt, und als solche angeführt werden muss unter dem Namen: (2) S. rotundifolia. Trautv. Durch ihre kastanienbraunen, glatten Zweige; die abgerundeten, an der Basis mehr oder weniger herzförmigen Blätter, die an der Spitze oft etwas zusammengedrückt und dunkler gefärbt sind; durch die äusserst kur- ') Eine Ausnahme davon macht S. rotundifolia Trautv., deren Blätter schön grün gefärbt sind. Urser DIE WEIDEN NOWAJA SEMLJAS. 11 zen Kätzchen, die mehr Blumenköpfen gleichen und gewöhnlich nur 2 bis 3 Blumen tragen; durch die kleinen, abgerundeten oder abgestuzten und gelbbraunen Schuppen; die ganz glatten, rothen Kapseln, die einen kurzen Griffel und zwei zweigespalteten Narben haben — weicht diese Form von allen anderen arktischen Weiden ab und ist ohne Zweifel die schönste von ihnen allen. Die hierher gehörenden Formen von Tajmyr, Boganida, Dahurien, Altai u. a. Orten, die ich Gelegenheit gehabt zu sehen, haben nicht die erwähnten Eigenschaften so ausgeprägt gehabt, sondern haben sich mehr oder weniger der S. polaris Wnbg, bisweilen auch der S. retusa L. angeschlossen, wesshalb ich glaube, dass diese auf Nowaja Semlja vorkommende Form als a typica aufgestellt werden muss. Von derselben habe ich auf der Tafel Fig. 3 eine Abbildung geliefert, wie sie im lebendigen Zustande erscheint. Dass jedoch diese nichts anders ist als eine unter eben angedeuteten äus- seren Verhältnissen vermittelte Form der S. polaris Wnbg, zeigen sowohl die angetroffenen zahlreichen Mittelformen, als besonders solche Exemplare, die ihre Zweige theils auf dem trockenen, sandigen Meeresufer ausstreckten, theils in die benachbarten dichten Rasen. Die nicht seltenen Adventiv- wurzeln der letzteren, wie die Blätter und Kätzchen, erinnerten deutlich an S. polaris Wnbg, während die ersteren, die Adventivwurzeln an den jün- geren Jahrestrieben vermissten und glättere Kapseln hatten, sich mehr der S. rotundifolia Trautv. anschlossen. — Die grössten Exemplare, die am 8. Gänse Cap angetroffen wurden, erstreckten sich über eine mehr oder weniger abgerundete Oberfläche, welche im Durchschnitte 1,5 meter war. Die soeben ausgeschlagenen Blätter sind an der unteren Seite bläulich, mit dün- nen Seidenhaaren und erhöhten Nerven versehen, welche Charaktere, wie vorher dargelest ist, zu der S. arctica Pall. und S. reticulata L. gehören und für dieselben bezeichnend sind. (3) S. reticulata L. war nicht so häufig. Sie wurde in sowohl männlichen als weiblichen Exem- plaren angetroffen; letztere waren jedoch zahlreicher. Die Exemplare waren mehr: entwickelt als bei der Besimannaja Bay. Die Blätter sind an der unteren Seite glatt und der ganze übrige Wuchs mit dem der gewöhnlichen Form übereinstimmend. — Var. denticulata nob. kam auch hier nebst den Hauptarten vor. (4) S. arctica Pall. Die hier gesammelten Exemplare zeigten, dass die Blatter zur Zeit der Offnung der Kapseln sehr steif und dick sind, unten beinahe ganz glatt ° 12 Axez N. Luypstrém, und undeutlich netzaderig und beim Trocknen leicht schwärzlich werdend. Sie zeigen hierdurch eine grosse Unähnlichkeit mit jungen Exemplaren — eine Unähnlichkeit, die wahrscheinlich auch die*Ursache dazu ist, dass viele hierher gehörende Formen als besondere Arten aufgestellt worden sind. (5) S. Brownei (Ands.) nob. Durch zahlreiche Mittelformen ist sie mit folgenden vereinigt und weicht mehr von der typischen S. arctica Pall. ab, als bei Matotschkin und der Besimannaja Bay, wo die auszeichnenden Charaktere: oben glatte Blatter und langer Griffel, immer wiedergefunden wurden, was dagegen hier nicht allezeit der Fall ist. (6) S. glauca L. var. subarctica nob. Die der ächten S. glauca L. am nächsten verwandten Formen, welche ich hier antraf, weichen in vielen Hinsichten von dem gewöhnlichen Typus ab. Die untersten Blätter an den Jahrestrieben gleichen durch ihre Form, Bekleidung und Festigkeit den älteren bei S. arctica Pall.; die obersten da- gegen, die an beiden Seiten haarig sind, schliessen sich denen bei S. glauca L. an. Die Kätzchen variiren auch sehr. Bald sind sie vielblüthig, walzen- förmig und dick (bis 1,5 ctmr im Durchschnitt) wie bei S. arctica Pall., bald wieder armblüthig und schmal (0,5 etmr im Durchschnitt) wie bei ge- wissen Formen von S. ovata Ser. Die am häufigsten vorkommende Form war niederliesend, mit Zweigen nach allen Richtungen entwickelt und klein- blatterig (die Länge des Blattes 1—5 ctmr; die Breite 0,5—1 ctmr). Die Blatter variiren auch sehr an der Bekleidung; bei einigen Formen sind sie fast glatt, bei anderen wieder dickhaarig. Die ersteren können kaum von S. Brownei (Ands.) unterschieden werden, mit welcher sie auch hier durch zahlreiche Mittelformen vereinigt sind. Eine von diesen Abänderungen war besonders dadurch ausgezeichnet, dass die obersten Blätter gross und weich waren und der Form und Oberfläche nach an die der S. lanata L. erin- nerten. Ihrem Wachsthume nach war sie auch dieser Art ähnlich, denn die Zweige waren sehr zottig und beinahe aufrecht; der Strauch erreichte eine Höhe von 1 Fuss. Die Kätzchen waren inzwischen den bei anderen hier vorkommenden S. glaucaformen ähnlich. Ich will doch diese Varietät mit dem Namen v. lanatefolia bezeichnen, da, wie wir später schen werden, S. lanata L. wahrscheinlich ihren Ursprung von derselben oder einer nahe ver- wandten Form herleitet, ÜEBER DIE WEIDEN NOWAJA SEMLJAS. 13 Die übrigen, den letztgenannten Formen (4), (5) und (6) am nächsten stehenden Weiden, die am S. Gänse Cap und Kostin angetroffen worden, zeigten einen grossen Reichthum von Variationen und eine Mannigfaltigkeit der Formen, deren Deutung mit sehr grossen Schwierigkeiten verbunden gewesen, besonders da ich gewünscht habe sie zu den vorher benannten Arten der arktischen Gegenden zu rechnen, um nicht noch mehr die hierher gehörende allzu reiche Nomenclatur zu beladen. Ich bin nämlich davon überzeugt, dass die Verfasser, welche die Weidenflora dieser Regionen be- handelt, weit mehr Artennamen aufgestellt haben als nöthig gewesen wäre, was sehr leicht geschehen kann, da fast Niemand von ihnen Gelegenheit gehabt, diese Orte zu besuchen, und die Beschreibungen nach getrockneten und zuweilen unvollständigen Exemplaren gemacht worden sind. Unter den vielen auf dem sandigen Meeresufer kriechenden Weiden- arten ist eine sogleich auffallend durch ihre nach allen Richtungen ver- breiteten Zweige, die von 7—10 ctmr langen, hier und da sich anwurzeln- den Jahrestrieben gebildet sind; durch längliche bis elliptische, verkehrt-eirunde bis lanzettliche Blätter, welche glatt sind oder dieselbe Bekleidung wie S. Brownei (Ands.) oder S. glauca L. v. subarctica haben; durch die 1—4 von vorigen Jahrestrieben hervorwachsenden mit blätterigen Stielen versehenen Kätzchen, die schwarzen, stumpfen Schuppen, die rothen, fast glatten Kapseln und den kurzen, beinahe unsichtbaren Griffel. Da diese Weide einer von kurreenr aus der Insel Kolgujew beschriebenen Form am nächsten steht, stelle ich sie auf unter dem Namen: (7) S. reptans (Rupr.) nob. Wie S. rotundifolia Trautv., die als eine Reptansform (kriechende Form) von S. polaris Wnbe angesehen werden kann, deutlich ihren gene- tischen Zusammenhang mit dieser bewies, so schliesst sich diese oben be- schriebene S. reptans durch zahlreiche Mittelformen sowohl der 8. Brownei (Ands.) als der S. glauca L. var. subarctica an. Da aber die auszeichnenden Charaktere dieser beiden Weiden weniger deutlich hervortreten, je nachdem die reptanscharaktere hier hinzukommen, und da es im Gegentheil das Neue an diesen letztgenannten ist, was der erwähnten Strandweiden ihren eigenthümlichen Habitus und ihre am meisten in die Augen fallenden Eigen- schaften giebt, halte ich es für berechtigt sie mit einem gemeinsamen Namen S. reptans zu bezeichnen, auch wenn nicht alle mit diesem Namen genannten Weiden denselben genetischen Ursprung haben sollten. Da verschiedene Formen der S. reptans mehr oder weniger mit S. arctica Pall. oder S. glauca 14 Axren N. Lunpsrrôm, L. verwandt sind, müssen, meiner Ansicht nach, folgende Varietäten auf- genommen werden: S. reptans subarctica nob. und S. reptans y glaucoides. nob.; die erstere durch kurzgestielte, an der oberen Seite glatte, unternseits hel- lere, mit dünnen Seidenhaaren versehenen Blätter; letztere durch an beiden Seiten schwach haarige, eirunde, oft an der Basis herzförmige Blätter aus- sezeichnet. Die Grösse des Blattes variirt bei beiden sehr bedeutend. Zu dieser letztgenannten Varietät soll Rurrechts, in der Flora Samojed. Cisural. pag. 54 beschriebene, Tab. IH abgebildete Salix hinzugefügt werden. Es mag jedoch bemerkt werden, dass die Kätzchen, welche er dort abgebildet, blätterlos sind, was darauf beruht, dass ihm nur verblühte Exemplare zu Gebote gestanden, auf welchen 2—4 Blätter vorher entwickelt gewesen, aber später abgefallen sind. Die Form dieser Art, die als die typische betrachtet werden muss, ist nach ihrem Wachsthume und der Form der Blätter der S. repens L. ähnlich, so wie sie auf den sandigen Meeresufern im nördlichen Schweden (z. B. bei Pitea) vorkommt. Der Form und Farbe der Kätzchen nach gleicht sie der 5. myrtilloides L. Solche typischen Exemplare wurden mittlerweile nicht in grosser Menge angetroffen. Wenn es auch möglich ist von S. reptans Rupr. solche Varietäten, die sich der S. glauca L. anschliessen, von denen zu unterscheiden, die der S. arctica Pall. näher stehen, kommen doch eine Menge Formen vor, bei denen die Charaktere dieser beiden letztgenannten Arten auf mannigfaltiger Weise in höherem oder geringerem Grade vereinigt sind. In wie fern diese hybrid sind, wage ich nicht zu entscheiden. Eine Möglichkeit ist es, und da, wie ich vorher zu beweisen gesucht, die glaucaformen von Nowaja Semlja in genetischem Zusammenhange mit der S. arctica stehen, wodurch die Variation möglich gemacht wird, brauche ich diese Formen nicht weiter zu erklären. Wenn wir nun diese Ufernformen bei Seite lassen und unsere Auf- merksamkeit auf die Salixvegetation im Innern des Landes richten, besonders an Kostin, welche, wie ich im Vorhergehenden angedeutet, durch die weniger ausgebreiteten und mehr aufwärtsgehenden Zweige, die dünneren, weniger festen und lebhafter gefärbten Blätter der hier vorkommenden Formen aus- gezeichnet ist, begegnet unsrem Auge recht oft eine Form, die der gleicht, welche ich an der Tafel fig. II abgebildet. Umgeben und beschattet von ÜEBER DIE WEIDEN NOWAJA SEMLJAS. 15 anderen Gewächsen, erreicht diese Weide zuweilen eine Höhe von 10 ctinr. Die Blätter sind dünn, beinahe ganz glatt, nur die zuletzt entwickelten sind ein wenig haarig, kurz gestielt, oft der Form nach verkehrt eirund und nach der Basis zu schmäler werdend. Die Kätzchen sind klein, 2—4 blätterig; die Schuppen breit, stumpf und schwarz; die Kapseln ungestielt, glatt, dunkelroth, mit kurzem oder unsichtbarem Griffel und zweigespalteten Nar- ben versehen. Da ich in der Litteratur und in Sammlungen eme nahe dieser Form stehende angetroffen, erst beschrieben und mit dem Namen S. ovalifolia Trautv. benannt, erwähne ich sie hier unter diesem Namen. (8) S. ovalifolia (Trautv.) nob. So wie die typische Form auf meiner Tafel abgebildet ist, kommt sie sowohl am südlichen Gänse Cap als bei Kostin nicht selten vor, und gewährt durch die Farbe der Kapseln und der Blätter einen eigenthümlichen Anblick. Die gepressten Exemplare werden leicht gelber und die Ungleich- heit der Blätterfarbe an der oberen und unteren Seite des Blattes tritt bei diesen nicht so deutlich hervor. Aber wie S. reptans (Rupr.) Formen ent- hält, die sich sowohl der S. glauca L. als der S. arctica Pall. anschliessen, so verhält es sich auch mit unserer S. ovalifolia, und was von den Charak- teren dieser Arten gesagt worden ist, wenn sie bei den reptansformen er- scheinen, gilt auch von ihnen, so wie sie mehr oder weniger deutlich bei S. ovalifolia (Trautv.) wieder erkannt werden können. Wir finden also auch hier ungleiche Formen, die sich bald der einen, bald der anderen Art an- schliessen, und da diese Varietäten unter einander oft Verschiedenheiten an den Tag lesen, mögen sie auch hier aufgestellt werden als S. ovalifolia 8 subarctica. nob. und S. ovalifolia 7 glaucoides. nob. Ausserdem will ich hier notiren S. ovalifolia à nummulariefolia Pall. herb., welche an Kostin in sehr verkiimmerten Exemplaren auf hartem Thonboden vorkommen und durch ihre festeren, oben braungriinen, unten einfarbigen hell-blaugrauen Blätter davon abweicht; besonders habe ich dies gethan, weil ich m Parras’ Herbarium eine ganz ähnliche sterile Form vom Lande der Tschuktschen (im n. östlichen Asien) mit dem Namen »S. num- mulariefolia» gefunden. Vergleichen wir nun die typische S. ovalifolia und S. reptans, und betrachten wir sie als Abänderungen von S. arctica Pall. und den oben 16 AXEL N. LuNDSTRÜM, beschriebenen glaucaformen entstanden, so finden wir, dass sie äussere Un- gleichheiten im Wachsthume, in der Consistenz und Farbe der Blätter vor- zeigen, dass sie aber in den hauptsächlichsten Charakteren übereinstimmen, die in der Form und der rothen Farbe der Kapseln und Kätzchen, wie in der grösseren oder geringeren Glätte bestehen. Da aber die oben erwähnten Ungleichheiten im Wachsthume und anderem mehr deutlich von solchen äusseren, örtlichen Verhältnissen abhängig sind, zwischen denen es keine scharfe Grenze giebt, ist es natürlich, dass auch diese Arten durch zahlreiche Mittelformen verbunden werden. So ist auch das Verhältniss in der Natur und es dürfte vielleicht Manchem angemessener scheinen die Reptansformen als Modificationen von S. ovalifolia (Trauty.) zu erklären. Unter den vielgestaltisen Weiden, die am S. Gänse Cap und Kostin überall und in grosser Menge auf den Ufern auftreten, könnte man freilich die herausfinden, die eine solche Erklärung sehr wahrscheinlich machen. Ich habe aber hier die Darstellung gewählt, die der Totaleindruck von dieser Flora als die natürlichste angewiesen, nämlich dass S. reptans (Rupr.) und S. ovalifolia (Trauty.) — direkt oder indirekt aus Formen hervorgegangen, die von S. arctica Pall. hergeleitet smd — wenngleich in mehreren Hinsichten übereinstimmend, gerade durch ihren eisenthümlichen Wuchs als zwei gleich- gestellte Typen dastehen. : Was endlich die gegenseitige Gleichheit dieser Typen betrifft, so er- weist es sich schon beim ersten Anblick dass dieselbe in solchen Charak- teren besteht, die in noch höherem Grade bei S. myrtilloides L. vorgefunden werden. Wenn man annimmt, was ich für ganz natürlich halte, dass diese Formen ihren Ursprung von einfacheren herleiten und so fortwährend ent- wickelt werden, so scheint es unzweideutig, dass die Entwickelung zur S. myrtilloides L. tendirt. Diese Art tritt auch unweit von Nowaja Semlja auf dem Festlande auf, und ich bin überzeugt, dass viele Weiden, die zur S. Finmarkica Fr. oder S. nugulosa Ands. gerechnet worden, durch Mittel- formen, oder als solche in genetischem Zusammenhange mit derselben und den soeben beschriebenen Formen stehen, und dass der nördlichste Theil des europäischen Russlands sich reich an hierher gehörenden Formen zeigen würde, wenn dort Untersuchungen vorgenommen werden sollten. Indessen darf man nicht dafür halten, dass die typischen Exemplare von S. reptans (Rupr.) und $. ovalifolia (Trautv.) auf Nowaja Semlja die am allgemeinsten und am reichlichsten vorkommenden sind. Im Gegentheil sind es Mittelformen welche am sewöhnlichsten angetroffen werden, aber ÜEBER DIE WEIDEN NOWAJA SEMLJAS. à 17 ich habe geglaubt die Formen als Typen aufstellen zu müssen, bei denen die Charaktere, auf welche die Variation hinzielt, am deutlichsten her- vortreten. (9) S. taimyrensis Trautv. Durch Habitus und Charaktere von allen anderen Weidenarten Nowaja Semljas sehr verschieden. Die Zweige sind glatt, aufsteigend, der Farbe nach kastanienbraun oder blass; die Blätter lanzettlich bis verkehrt-eirund; deren Länge 1,5 bis 4 ctmr; die Breite 0,5 bis 1 ctmr; an beiden Seiten ganz glatt, an der oberen Seite lebhaft grün, unten etwas blässer; die Kätzchen ungestielt, 4 bis 6 ctmr lang, dichtblüthig; die Schuppen schwarz, mit langen Seidenhaaren versehen; die Kapseln kegelförmig, gestielt, grauzottig, mit langem Griffel und zweigespalteten Narben. Sie stimmt beinahe ganz mit MIDDENDORFFS Exemplaren von dem Taimyrlande überein. An Exem- plaren von Nowaja Semlja sind die Blätter doch grösser und spitziger, ausserdem ist die ganze Pflanze üppiger und höher gewachsen. Nur weibliche Exemplare wurden angetroffen. Als eine eigenthüm- liche Variation mag angemerkt werden, dass an demselben Exemplare einige Kätzchen gestielt und blätterig, während die anderen dagegen ganz unge- stielt waren, welches, wie oben gesagt, der eigenthümlichste Charakter dieser Art ist — ein Charakter, der im Allgemeinen bei arktischen Weiden nicht vorkommt, sondern zu den südlicheren gehört. (10) 8. lanata L. Bei Kostin, an dem mit hohem Grase bewachsenen Ufer eines Flusses, traf ich einige sterile Exemplare an, die ohne Zweifel zu dieser Art gerechnet werden sollen. Man bemerkt bei diesen eine sehr eigenthümliche Variation, nämlich dass verschiedene der niedrigsten Blätter der unteren Jahrestriebe ganz glatt und denen bei S. taimyrensis Trautv. ähnlich sind. Da diese Arten durch ihre ungestielten Kätzchen, ihre konischen Kapseln mit langen Griffeln so bedeutende Ähnlichkeiten besitzen, und die Form und Bekleidung der Blätter dagegen- jeder Art ihr eigenthümliches Gepräge giebt, scheint diese Variation auch unter diesen Arten deutlich auf einen genetischen Zusammenhang hin- zudeuten. Ihr gemeinsamer Ursprung würde in diesem Falle die oben be- schriebene nahe der S. Brownei (Ands.) stehende Form von S. glauca L. v. sub- arctica sein, die ich var. lanatefolia benannt. Ich bedaure nur, dass ich nicht mehr Gelegenheiten bekam. am südlichen Theile von Nowaja Semlja Nova Acta Reg. Soc. Se. Ups: III. 3 15 Axe N. Lunpsrrôm, Untersuchungen zu machen, weil ich davon überzeugt bin, dass sowohl der Zusammenhang dieser Arten, wie auch der 5. Myrsinites L., ja vielleicht mehrerer anderen nördlichen Arten mit denen, die wir nun kennen gelernt, gerade durch weitere Untersuchungen in diesen Gegenden deutlich bewiesen werden könnte. Die Zukunft mag diese meine Annahme widerlesen oder bestätigen. Endlich will ich einige Worte über die Salixvegctation auf der Insel Wajgatsch hinzufügen, auf welcher ich an Jugor Shar Gelegenheit hatte, einige Excursionen zu machen. Die Natur des Landes ist tundrenartig und ihrem allgemeinen Ausschen nach mit derjenigen des nächsten Festlandes übereinstimmend. Die Weiden, die ich hier antraf und welche im Innern des bewachsenen flachen Landes vorkamen, gehörten zu den verschiedenen Arten, die man leicht unterscheiden kann und die keine so bedeutende Variation zeigten, wie es der Fall auf Nowaja Semlja war. Salix polaris Wnbg, S. rotundifolia Trautv., S. reticulata L. und S. arctica Pall. zeigen keine anmerkungswerthe Abweichungen von den typischen Formen vor. Dies war auch das Verhältniss mit den meisten Exemplaren von S. glauca L., was hier bemerkt werden mag, da ich auf Nowaja Semlja keine typische Form fand, die zu dieser Art gehört. — Ausserdem wurde S. lanata L. in fusshohen Exemplaren, mit völlig gereiften Kapseln, angetroffen, welche an Form und Glätte mit denjenigen der typischen S. Janata L. übereinstimmten. Die Blätter waren denen der oben aus Kostin beschriebenen Form ganz und gar ähnlich, die älteren waren nämlich gross, breiter und an beiden Seiten zottig, während dagegen die untersten klemer, schmäler und beinahe glatt > ae . . a wis am m . . . 2 N waren, wie bei S. taimyrensis Trautv., doch in viel geringerem Grade. Weiter fand ich hier (11) S. Myrsinites L., die in sehr grosser Fülle und in hoch gewachsenen Formen (bis 20 ctmr hoch) auftrat. Auf Nowaja Semlja gelang es mir nicht diese Art anzu- treffen, obeleich sie daselbst schon vorher von v. Barr bemerkt worden ist, von ihm aber zur S. Brayi gerechnet wurde. Auf Wajgatsch zeigte sie eine grosse Uebereinstimmung mit der sewöhnlichsten Form aus den skandinavischen Gebirgsgegenden hinsichtlich der Festigkeit und Form der Blätter und des allgemeinen Aussehens der Kätzchen. Die Kapseln ÜEBER DIE WEIDEN Nowagsa SEMLJAS. 19 variirten und waren bald grauhaarig, bald wieder ganz glatt. Nur weib- liche Exemplare wurden gefunden. In seiner »Reise durch die Tundren der Samojeden» U. pag. 464 und 524 giebt Scurenk ausserdem S. herbacea L. aus Waigatsch an und sagt, dass die S. Brayi, welche v. Barr auf Nowaja Semlja angetroffen, mit der- selben identisch sei. Aber diese S. Brayi ist nach TRAUTVETTER eine $. Myrsinites L. forma genuina, warum es wahrscheinlich ist, dass Scuren« hier einen Irrthum begangen. Möglich ist es auch, dass er zur S. herbacea L. eine Form von S. rotundifolia Trautv. gerechnet. I. SYSTEMATISCHE UEBERSICHT UEBER DIE WEIDEN NOWAJA SEMLJAS. a) Ueber die Variation und Artenbegrenzung. Wir werden nun die obenstehenden Beobachtungen zusammenstellen und zusehen, wie die Organe dieser Pflanzen variiren sowohl an demselben als an verschiedenen Exemplaren, um daraus den gegenseitigen Zusammen- hang der Formen unter einander zu bestimmen und zu entscheiden, was man mit emer Art verstehen muss. Wir wollen zuerst schen, welche Variationen an demselben Strauche vorgefunden werden können. Wurzel und Stamm. Variationen kommen, wie oben gesagt, bei den zwischen S. polaris Wnbg und S. rotundifolia Trautv. stehenden Formen vor, die einige von ihren Zweigen auf dem lockeren Sande, andere dagegen in benachbarten Rasen ausstrecken; die ersteren bleiben unbedeckt, entwickeln spät Adven- tivwurzeln und nehmen an Dicke zu, die letzteren dagegen schlagen bald Wurzeln und sind fast gleichdick. Dasselbe gilt auch gewissermassen von den zur 9. reptans Rupr. gehörenden Sträuchen, die unter ähnlichen Ver- hältnissen wachsen. An $. Browne (Ands.) sieht man bisweilen einen Theil der Zweige ganz und gar glatt, während andere auf demselben Strauche an den oberen Theilen der Jahrestriebe feinzottig sind. — Die Theile der Zweige, 20 Axe N. Lunpsrrém, welche von äusseren Gegenständen unbedeckt und der Emwirkung der Luft und des Lichtes ausgesetzt sind, werden immer dunkelbrauner als die, welche durch das eine oder das andere Mittel Schutz oder Schatten erhalten. Auch ist die untere Seite eines liegenden Zweiges viel heller an Farbe als die obere Seite. Mehrere anmerkungswerthe Variationen bei Wurzel und Stamm habe ich nicht bemerken künnen. Die auf Nowaja Semlja befindlichen Arten zeigen in diesen Hinsichten auch keine weitere Verschiedenheiten als die eben erwähnten. Blätter. Hier begeenen uns die grössten Variationen an Form, Farbe, Beklei- dung und Consistenz Wie es sich mit dieser Variation verhält, darüber giebt uns S. arctica Pall. die beste Auskunft. — Wenn man der Entwicke- lung eines Jahrestriebes folet, so findet man, dass die untersten Blätter, welche zuerst entwickelt werden, beinahe cirkelrund und an der: unteren Seite seidenhaarig sind, während dagegen die obersten länglicher, nach beiden Seiten mehr oder weniger gespitzt und undicht seidenhaarig oder fast glatt werden. Betrachten wir nun denselben Jahrestrieb, wenn er etwas älter geworden, werden wir finden, dass die Blätter an Festigkeit etwas zugenom- men und dass sich auch ihre Farbe verändert hat. Dies an einem Jah- restriebe. | Vergleichen wir nun alle die an einem Strauche blättertragenden Zweige, so werden wir sehen, dass diese grosse Verschiedenheiten unter einander zeigen. Die entwickelteren und grüssereren haben meistens solche Blätter, wie die obersten am eben erwähnten Jahrestriebe, während dagegen die kleineren und verkrüppelten Zweige beinahne ohne Ausnahme solche kleine, runde Blätter haben, wie die untersten am oben beschrie- benen Jahrestriebe erst entwickelten. Bei einem grösseren zu dieser Art gehörenden Strauche, konnte ich folglich alle die Blätterformen gleichzeitig herausfinden, deren Kontouren ich auf der Tafel Fig. I abgezeichnet. — An der Fig. II sieht man die Umrisse der Blätterformen, welche S. ovalifolia Trautv. zu erweisen hat. — Ebenso grosse Variationen konnte ich an Sträu- chen wahrnehmen, die zur S. lanata L. gehören, welche ich bei Kostin Shar antraf. Als bemerkenswerth mag auch angeführt werden, dass hierher ge- hörende Blätter, je nachdem sie grösser und mehr oder weniger spitzig werden, auch an der oberen Seite feinzottig werden, obgleich die erst ent- UEBER DIE WEIDEN NOWAJA SEMLJAS. al wickelten Blätter des Jahrestriebes auch dort glatt sind. — Die Nebenblätter (stipulæ), die, obwohl seltener, bei den arktischen Formen angetroffen wer- den, kommen besonders an den obersten Blätter des Jahrestriebes vor, wenn diese gross und üppig sind. Ihr Vorkommen ist doch gar nicht constant und die Form variirt sehr. Wir finden also, dass die Blätter eines Strauches Ungleichheiten zei- gen können, je nachdem sie 1) jung oder alt sind, 2) oben oder unten 9 an demselben Jahrestriebe sitzen oder 3) an mehr oder wen iger ent- wickelten Zweigen desselben Strauches vorkommen. ') Kätzchen. Diese sind bei fast allen arktischen Arten mit blätterigen Stielen ver- schen und werden oft aus der Knospe in dem obersten Blattwinkel des vorhergehenden Jahrestriebes entwickelt.*) In letztgenannter Hinsicht zeigt doch S. arctica Pall. eine Variation; der oberste Jahrestrieb ist nämlich am meisten nur blättertragend, besonders bei den grossgewachsenen Formen; bei den kleineren dagegen ist er bald blüthentragend, bald nur blätter- tragend. — Bei S. taimyrensis Trautv. sahen wir, wie an demselben Zweige einige Kätzchen ganz blätterlos, während andere (die obersten) dagegen ge- stielt und blätterig waren. Der Form nach können auch die Kätzchen an demselben Strauche variiren z. B. an S. polaris Wnbg, wo sie bald mehr ausgedehnt, bald ‘wieder kurz und kopfähnlich (z. B. an S. rotundifolia Trautv.) sind. Wir sehen also, dass auch hier an demselben Strauche eine Variation in den- selben Hinsichten stattfinden kann, in welchen alle Weiden No- waja Semljas Verschiedenheiten darthun, doch natürlicher Weise in einem weit geringeren Grade, als der, welcher sich bei den Typen (= die am meisten entwickelten Formen) dieser Weiden geltend macht. Schuppen. Diese variiren auch wie die Blätter an Form und Bekleidung und nach denselben Gesetzen. — An der S. glauca L. var. subarctica nob. !) Auch Traurverter hat diese Variation der Blätter beobachtet und hervorgehoben. (De Sal. frig.) 2) Ueber die Entwickelung der Kätzchen und das Verhältniss zwischen den Lateral- kätzchen und den sogenannten Terminalkiitzchen habe ich in meinem Aufsatze: »Stud. üfv. sl. Salix» p. 6 und folg. eine ausführlichere Darstellung geliefert, 22 Axrn N. Lunpstrrom, habe ich Kätzchen gefunden, deren unteren Schuppen kurz und stumpf, die oberen dagegen länglicher waren. Während sie jung sind, sind sie, wie die Blätter, reicher mit Haarbildungen verschen, wenn sie dagegen älter werden, weniger. In der Farbe findet auch eine Variation statt, und die Uebergänge zwischen den bemahe schwarzen Schuppen der S. polaris Wnbe, und den gelben der S. rotundifolia Trautv. können — wenn auch nicht an demselben Strauche ganz vollständig aufgezeigt werden. Nectarien. Diese, die bei den südlicheren Arten, was den Platz, die Anzahl und Form betrifft, sehr constant sind, variiren hier auf eine wunderbare Weise. Auf meiner Tafel habe ich mehrere Abbildungen dieser Organe von 8. arctica Pall., S. ovalifolia Trautv. und S. rotundifolia Trautv. geliefert, so wie diese an einem einzigen Kätzchen variiren können, und zeige hier nur auf die Erklärung hin, die mit diesen Figuren folgt. Ihre kranzförmige Anord- nung um die inneren Theile der Blüthe herum, die man bei südlicheren Arten nicht so leicht bemerkt, tritt hier deutlich hervor. Da solch eine grosse Variation bei diesen Organen Statt findet, erklären sich leicht die strei- tigen Angaben, die bei verschiedenen Verfassern hiervon vorgefunden werden. Staubfäden.) Bemerkenswerthe Variationen habe ich hier nicht gesehen. Während sie jung sind, sehen sie meistens roth aus, zur Blüthenzeit gelb und da sie älter geworden, dunkel gefärbt. Der Anzahl nach giebt es bei allen auf Nowaja Semlja angetroffenen Arten 2. Merkwürdig genug behauptet Brown, dass sie bei seiner S. arctica öfters 3 sind. Wie es sich hiermit verhalte, wage ich nicht abzumachen. An den Exemplaren vom nördl. Amerika und Grönland, die ich Gelegenheit gehabt zu schen, habe ich nur 2 Staubfäden angetroffen. — An missgebildeten Exemplaren dagegen, zur S. glauca L. var. subarctica gehürend, und die ich vorher aus Matotschkin beschrieben, sind oft 3 bis 4 pollentragende Blätterorgane in jeder Blüthe entwickelt. 1 : . Be 2 re à De 5 waa ) Im allgemeinen sind miinnliche Kätzchen auf Nowaja Semlja seltener, als weibliche. UÜEBER DIE WEIDEN NOoWAJA SEMLJAS. 23 Kapseln. Wie wir vorher bei verschiedenen der oben beschriebenen Formen ge- funden, zeigen die älteren Kapseln ein von den jiingeren abweichendes Aus- sehen, dadurch dass sie weniger zottig sind und zuweilen in’s Rothliche fal- len. An den Formen, die auf Nowaja Semlja angetroffen worden, sind sie alle ungestielt, und ich habe keine sichtbare Variation in dieser Hinsicht wahrgenommen. Dagegen variirt der Griffel der Länge nach nicht so un- bedeutend bei $. Brownei (Ands.) an demselben Strauche, ja sogar in dem- selben Kätzchen. Bald ist er beinahe ganz, bald mehr oder weniger in zwei lange, zweigespaltete Narben aufgelöst. An S. Myrsinites L. von Wajgatsch waren ein Theil der Kapseln feinhaarig, andere wieder ganz und gar glatt. Auf dieselbe Weise variirte auch S. lanata L. von der Jugor Shar, nach den Exemplaren, die von AaGaarD dort eingesammelt worden sind. Wenn wir nun zusammenfassen, was hier von Variationen an dem- selben Strauche gesagt worden ist, so finden wir, dass diese, wenn auch in geringem Grade, in allen den Hinsichten vorgefunden werden, in welchen die Weiden Nowaja Semljas Verschiedenheiten zeigen. Vergleichen wir wieder die besonderen Sträuche mit einander, so geht aus dem oben von den — beinahe unter jeder Art — genannten Mittelformen Gesasten hervor, dass die soeben beschriebenen Variationen hier noch deut- licher hervortreten, und dass, was von der Variation an demselben Strauche gilt, auch und in noch höherem Grade von der Variation an den verschiedenen gelten muss. In je höherem Grade und in je mehreren Hinsichten nun diese Va- riation an einem Strauche hervortritt, desto grössere Verschiedenheit zeigt dieselbe mit einer anderen, wo sie in geringerem Verhältnisse oder in an- deren Hinsichten sich geltend macht. Aber dieser Unterschied wird nur ein relativer, und wir finden daher, wie auf Nowaja Semlja die auszeichnenden Charaktere einer Form Anderen nicht absolut fremd sind, und wie der Unterschied unter ihnen nur ein höherer oder geringerer Grad in oben- genannten Hinsichten ist. So zum Beispiel sehen wir, wie die für 8. reti- culata L. bezeichnende Netzaderigkeit und die Farbe an der unteren Seite des Blattes auch — obgleich in geringerem oder geringem Grade — bei S. arctica Pall., S. Brownei Ands. und S. ovalifolia (Trautv.) gefunden wird, ja auch bei S. glauca L. var. subarctica, S. taimyrensis Trauty., S. polaris Wnbe, S. rotundifolia Trauty. u. a.; wie die Seidenhaarigkeit an der unteren 24 Axez N. LunpsrrôM, Seite, die besonders S. arctica Pall. auszeichnet und am deutlichsten bei dieser Art hervortritt, auch einigermassen bei den anderen Arten wieder- gefunden wird; wie die Glätte der Blätter an der oberen Seite, welche S. polaris Wnbg, S. arctica Pall. und andere auszeichnet, theilweise oder an gewissen Blättern auch bei den sonst mit zottigen Blättern versehenen S. glauca L. var. subarctica, S. lanata L. u. s. w. vorgefunden wird. Bemerkungswerth ist es besonders, dass die Verschiedenheit, welche alle diese Salixarten unter einander zeigen, am deutlichsten hervortritt, wenn man die völlig entwickelten Jahrestriebe (— die Individuen) mit einander ver- gleicht; in jüngerem Zustande — zur Zeit der Blüthe — sind diese da- gegen einander so ähnlich, dass sie oft nicht ohne Schwierigkeit unterschieden werden können. Es scheint wirklich, als ob dieses Gesetz für die Entwicke- lung der Jahrestriebe (der Individuen) oder das successive Hervortreten der Verschiedenheiten auch gelten könnte für die Entwickelung der ganzen Gat- tung, d. h. von den früher oder später in der Zeit hervortretenden For- men in ihrem gegenseitigen Verhältnisse unter einander. Wenn eine Pflanzengruppe auf einem Florengebiete ein ähnliches Bild vorzeigt, wie hier der Fall ist, kann deren Darstellung zu zwei entgegen- setzten Äusserlichkeiten Veranlassung geben. Von den beim ersten Anblicke regellosen Variationen und den vielen Mittelformen, die unleugbar einen Zusammenhang zwischen den verschiedenen Typen andeuten, und den Man- gel an constanten Charakteren, wird man leicht veranlassen, alle unter eine Art hinzuführen, oder bei der Ansicht stehen zu bleiben, dass die Arten hier in einander übergehen. Dieses heisst doch noch mehr den Knoten zusam- menziehen, der gelöst werden soll. Anderenseits — und dies ist in den Fällen gewöhnlich, wo ein Material bearbeitet werden soll, welches ohne genaues Achtgeben auf den Zusammenhang der Variationen mit den örtlichen Verhält- nissen oder ohne Plan und also weniger vollständig eingesammelt worden — können alle der befindlichen Ungleichheiten eine jede für sich zum Range von Charakteren erhoben worden, was zur Aufstellung einer Menge von getrennten Arten Veranlassung giebt, ohne dass daraus hervorgeht, in welchem Ver- hältnisse sie zu einander stehen. Das heisst den gordischen Knoten abhauen und es bleibt dann übrig zu erklären, wie er zusammengeknüpft worden ist. Auf diesem Gebiete bestimmen, was als eine besondere Art betrachtet werden soll, muss grésstentheils auf Willkühr und individueller Anschau- ung beruhen. Lixxés Definition, dass Art eine jede vom Schöpfer am Anfange hervorgebrachte besondere Form sei, oder Links’, dass es das be- Urser DIE WEIDEN NOWAJA SEMLJAS. 25 ständige in der Natur sei, kann hier nicht angewandt werden, da die Natur hier deutlich auf das successive Hervortreten und die Unbeständigkeit der besonderen Formen hindeutet. Auf diesem Gebiete können folglich keine bestimmten Grenzen für die Arten gezogen werden. Da aber für die wissen- schaftliche Auffassung dieser Formen eine Gruppirung nothwendig wird, habe ich diejenigen zu einer Art zusammengeführt, die durch in die Augen fallende Charaktere ein gewissermassen bestimmtes, von anderen abweichendes Bild offenbaren, und diese mit besonderem Namen bezeichnet, wenn gleich zahlreiche Mittelformen auf einen genetischen Zusammenhang mit anderen Arten hindeuten. Weiter halte ich dafür, dass eine Weidenart in einer erwähnenswerthen Menge von Sträuchen oder an mehreren getrennten Orten auftreten muss. Was die in einem oder nur wenigen Exemplaren angetroffenen Formen betrifft, betrachte ich es als unangemessen diese mit einem besonderen Artennamen zu bezeichnen, wenn sie auch auffallende Eigenthümlichkeiten aufweisen sollten, weil der Arten- begriff das Gemeinsame bei einer Mehrzahl ausdrücken muss. Hier könnte man die Einwendung machen wollen, dass diese viel- förmige Weidenvegetation aus ein Paar Haupttypen entstanden und dass sich die zahlreichen Mittelformen dadurch erklären lassen, dass sie durch Kreuzung an’s Licht gebracht worden sind. Möglich, ja wahrscheinlich ist, dass auch Bastarde hier vorgefunden werden, wie ich schon vorher ange- deutet, aber die bedeutend grössere Menge, in welcher gerade die Mittel- formen vorkommen und der Umstand, dass sie weit nördlicher als die eine der Arten auftreten, von welchen sie als Bastarde erklärt werden könnten, verhindern die Anwendung dieser Theorie. Das ganz gegossene Bild, welches die Weidenflora hier vorzeist, indem alle Formen einander erklären und beleuchten, und die Vollständigkeit und der Reichthum an Mittelformen widersprechen auch der Annahme einer Einwanderung aller dieser Formen, da es ja ein sonderbarer Zufall sein sollte, der sie so zusammengeführt hätte. Wahrscheinlich ist es, dass von den Weiden Nowaja Semljas S. polaris Wnbg. und möglicher Weise S. re- ticulata L., S. arctica Pall. und S. Myrsinites L. sich hier vom Osten oder Süden angesiedelt haben, aber was die übrigen betrifft, ist es viel wahr- scheinlicher und natürlicher, dass sie dort aus einer der erstgenannten ent- standen sind, und dass dort, wie v. Barr sagt — obgleich in einem etwas anderen Sinne — »die Schöpfung noch fortgeht». Aus diesem Gesichtspunkte habe ich hier eine Darstellung von den Weiden Nowaja Semljas zu machen gesucht. Ich habe mich dabei von Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 4 26 Axe. N. Lunpsrrôm, keinen Vorurtheilen leiten lassen, so dass ich auf dieses Material das moderne genetische System der jetzigen Zeit anzuwenden gesucht, dies um so weniger, da ich vorher mit vielen anderen zugleich, die diese Gattune studiert, geglaubt, dass dergleichen Mittelformen für Bastarde gehalten werden müssen. Da aber die Hybridentheorie, wie ich oben gezeigt, hier nicht anwendbar ist, und alle Umstände einen genetischen Zusammenhang zwischen diesen Formen bedingen, habe ich geelaubt, dass eine Darstellung, welche dies nicht hervorhöbe, dem Zeugnisse und dem Eindrucke vollkom- men widerstreiten müsste, die diese Weidenvegetation in der Natur zurücklässt. b) Geschichtliches über die Kenntniss der arktischen Weiden und besonders der von Nowaja Semlja. Die im arktischen Europa vorkommenden Weiden sind vorzugsweise von Linn&'), WAHLENBERG *), E. Fries *), ANDERSSON *), FELLMAN °), RUPRECHT ‘), SCHRENK ‘) und andere eingesammelt und bearbeitet worden. In den Ar- beiten dieser Autoren finden wir nämlich zum ersten Male die auch auf Nowaja Semlja vorkommenden wohlbekannten Arten S. polaris Wnbe., $. reticulata L., S. Myrsinites L., S. glauca L. und S. lanata L., wie S. reptans, die zuerst von Ruprecur auf der Insel Kolgujew angetroffen wurde, be- schrieben. Von grosser Bedeutung für die Kenntniss der arktischen Weiden sind ausserdem die Sammlungen, die durch die vielen Expeditionen nach dem arktischen N. Amerika und Grönland zusammengebracht worden sind. Diese sind besonders von R. Brown‘), Pursm’), Ricuarpson’’), E. ') Flora Lapp., Spec. Plant. ete. *) Flora Lapp. p. 655 — 710. *) Comment. de Sal. Svee. in Nov. Mant. I. p. 21—80 ete. *) Sal. Lapponiæ, Monogr. Salicum, ordo Salicinew: genus Salix in Dr Canvorte Prodr. XVI, 2. p. 190—323 u. a. °) Plant. Lappon. orient. °) Flores Samojed. cisural., Verbr. d. Pfl. im nördl. Ural. ‘) Reise durch d. Tundren d. Samojeden. *) In seinen unten citirten Arbeiten, welche in R. Br:s Verm. Bot. Schrift. I und in The miscellaneous Botanical Works von Rogert Brown (The R. Society, Lond. 1866, Vol. I) gesammelt sind. °) Flor. Americ. Sept. IT. **) Flor. d. Polarländ. in R. Br:s Verm. botan. Schrift. I. ÜEBER DIE WEIDEN NOWAJA SEMLJAS. 27 Meyer’), Hooker”), VauL*) u. a. bearbeitet worden. Am wichtigsten für die Kenntniss von der Weidenvegetation Nowaja Semljas sind mittler- weile die Sammlungen, die im nördlichen Asien von russischen Naturfor- schern und Reisenden gemacht worden. Unter denen, die zuerst dieses Material bearbeiteten, bemerken wir zuerst die älteren Verfasser: PALLAS *) und GEoRGL°’). Ein sehr reicher Beitrag von arktischen Formen wurde von der Romanzoffschen Expedition von Kamtschatka, Unalaschka und St. Lau- renz heimgeführt. Diese wurden zuerst von Ap. pe Cuamisso ‘) bearbeitet, aber dasselbe Material scheint auch später der Abhandlung TRrAUTVErTTERS «De Salicibus frigidis»*) zum Grunde gelesen zu haben: Cuanısso über- sandte nämlich verschiedene von diesen Weiden zu TREVIRANUS, der sie wieder dem Leprsour überlieferte. Traurverter, der Gelegenheit hatte zu den Ledebour’schen und anderen wichtigen russischen Sammlungen zu gelangen und auch die Weiden in Leprsour’s Flora Altaica redigirt, hat ausserdem bearbeitet, was MippeNporrr von Tajmyr und Boganida mitge- bracht‘), wie auch Barr’s Sammlungen von Nowaja Semlja. Er ist ohne Zweifel der, welcher die grössten Verdienste um die Bearbeitung dieser schwer zu erklärenden arktischen Formen erworben hat. Auch dieses Jahr haben wir von seiner Hand noch einen Beitrag zur Kenntniss der sibiri- schen Weidenarten bekommen.”) Unter den übrigen russischen Autoren, die auf diesem Felde verdienstvoll gearbeitet haben, finden wir LEDEBoUR ”), Turczanınow *') und Scumipr. '?) Unter den speciellen Bearbeitungen von der Flora Nowaja Semljas, die wir schon besitzen, sind folgende kleineren, aber besonders wichtigen Schriften: *) De pl. Labrador. *) Fl. Boreali Americana u. s. w. °) In Fl. danica. *) Fl. rossica I. *) Beschreib. d. russisch. Reichs. 3 Theil, 5 Band. °) Linnea VI pag. 528—543. ") In Mém. de la Soc. des nat. de Moscou T. 8, pag. 281—346. Dies ist die erste specielle Bearbeitung der arktischen Weiden. °) In »Dr. A. Tu. v. Mrppryporrrs Sibirische Reise, Band I, Theil 2. Botanik». °) Plantas Sibirie Borealis etc. enumer. E. R. a Traurverrer, p. 103—109. ) Flora rossica II. 11) Fl. baical.-dahur. in Bull. de la Soc. de Mose. 1854. p. 384. ™) Flora Jeniss. in Resultate der Mammuthexpedition in Mem. de l’Acad, Imp. des sc. de St. Petersb. ser. VII, Tome XVII, Nr. 1. bo [0 0] AXEL N. Lunpströnm, Barr, Vegetation et climat de Nowaïa-Zemlia (in Bullet. scientif. publié par l’Acad. Imp. des sc. de St. Pétersb. II, Nr. 11 und 12.) Trautverrer, Conspectus Flore insularum Nowaja Semlja. A. Bryrr, Bidrag til Kundskaben om Vegetationen paa Nowaja Semlja, Wajgatschöen og ved Jugorstredet. (Vidensk. Selsk. Forhandl. 1872.) Tu. Fries, Om Nowaja Semlja’s vegetation. (In »Botaniska Notiser’ 1873».) In der erstgenannten dieser Arbeiten hat der berühmte Akademiker v. Baer verschiedene der Weidenformen erwähnt, die er selbst während seiner heise auf dieser Inselgruppe eingesammelt, deren allgemeine Natur er in mehreren Schriften auf eine so verdienstvolle Weise erörtert. — Material für Traurverrer’s ebenerwähnte Arbeit gewähren besonders diese Sammlungen von v. Baer und was durch v. Mippenporrr heimgeführt worden ist, der im Jahre 1870 diese Gegenden besuchte. Ausserdem hat Traurverrer Gelegenheit gehabt alle ältere Sammlungen von Nowaja Semlja zu sehen und zu untersuchen, welche in St. Petersburg verwahrt worden sind. — Axez Bryrr’s obengenannte Abhandlung ist eine Bearbeitung von den Pflanzen, die während der Rosenthalschen Expedition im Jahre 1871 von AAGAARD gesammelt wurden. — Frigs Arbeit macht eine auf ebenerwähnten Abhandlungen gegründete Zusammenstellung von bisher gekannten plante vasculares aus, wobei dieser auf dem arktischen Gebiete am meisten be- wanderte Botaniker ausserdem noch eine Sammlung von derselben Kosen- thalschen Expedition benutzt hat, nämlich was durch v. HrusLıy mitge- bracht ist. Die in diesen Arbeiten erwähnten, bisher von Nowaja Semlja be- kannten Weiden sind folgende: Salix polaris Wnbg., S. rotundifolia Trautv., 8. arctica Pall., S. Myrsinites L., S. glauca L. und S. lanata L. Ausserdem erwähnt GEORGI in seiner oben citirten Arbeit") Salix herbacea L. als auf Nowaja Semlja vorkommend, aber diese Art ist später daselbst nie gefunden, und sehr wahrscheinlich ist, dass er darunter eine, der S. polaris Wnbg. oder S. ro- tundifolia Trautv. gehörende Form verstanden. Von S. reticulata sagt BAER, dass sie auf Nowaja Semlja vorkommt, aber TRAUTVETTER, der die Exem- plare, von denen die Rede ist, untersucht hat, rechnet sie zur S. arctica Pall. Ausserdem führt Barr auch S. Brayi Ledeb. von Nowaja Semlja an, aber TrAutverrer’) hält diese Weide für eine S. Myrsinites var. genuina -)) INN, By jay legal. -) Trauty. Fl. Now. Seml. p. 36, 37. Unser DIE WEIDEN NOWAJA SEMLJAS. 29 foliis glanduloso-serratis. Eigenthümlich genug behauptet SCHRENK, dass diese Barr’s S. Brayi mit der S. herbacea übereinstimme, die er auf dem nörd- lichsten Ural angetroffen. Weiter mag bemerkt werden, dass die sterile Weide, die von v. Barr’s Begleiter Leamann dem TRAUTVETTER unter dem Namen S. lanata mitgetheilt worden, von diesen zur S. glauca gerechnet worden ist. Alle diese verschiedenen Auffassungen der Arten, welche, wenn sie in südlicheren Gegenden vorkommen, viel mehr verschieden sind, zeigen in- dessen, wie nahe sie auf diesem Gebiete einander stehen und bekräftigen die Möglichkeit des Zusammenhanges unter ihnen, worauf ich meine Dar- stellung gründe. — Als Schlusswort zu dieser kurzen geschichtlichen Ueber- sicht glaube ich das setzen zu dürfen, was TRAUTVETTER in seiner oben citirten Arbeit’) über S. nummularia Ands., S. herbacea var. flabellaris Ands. und S. rotundifolia Trautv. anführt: »Habita autem ratione mutabilitatis erimie plantarum arcticarum fere omnium ex varia earum crescendi conditione, vereor, ne re vera forme supra commemorate omnes rectius Sal. herbacee L. subjungantur.» c) Zusammenstellung der angetroffenen Arten nebst Synonymik. »Die ergiebigste Quelle von Irrthümern über den Artbegriff entspringt aus dem Vorurtheile, dass die Individuengruppen einer Art einander an verschiedenen entfernten Standorten jedesmal wirklich gleichen, oder dass sich die Arten selbst in der freien Natur jedesmal wirklich genau so verhalten, wie sie im Buche beschrieben werden.» W. O. Focke. (1) S. polaris Wnbg. — Fl. lapp. n. 473. tab. XIII, fig. 1.°) Syn. S. herbacea Georgi Beschreibung d. russ. R. IH. 5. p. 1331 (gedruckt im Jahre 1800). °) S. polaris Baer in Bull. scient. de l Acad. des sc. de St. Pétersb. HI. p. 174, 189 — Trautv. in Consp. flor. Now. Seml. p. 37. — Blytt Bidrag til Kundsk. om Veg. etc. p. 9. *) FL Now. Seml. p. 37. ?) In der Synonymik dieser und folgender Arten citire ich nur die Verfasser, welche die Flora Nowaja Semlja’s oder der nächst liegenden Gebiete behandelt, wo kein Zweifel darüber entstehen kann, welche Art ich meine oder keine besondere Veranlassung zu einer vollständigeren Synonymik vorgefunden wird. %) »Im N. Ö. Sibirien, auf Spitzbergen und Nowaja Semlja ... auf Nowaja Semlja oft nur 2 Zoll hoch», 30 Axez N. Lunpsrrôm, S. polaris Th. Fries Now. Seml. veg. p. 7. — Ledeb. FI. ross. Ill. p. 625. — Trautv. El. taimyr. n. 23. en Rupr. Fl. Samoj. n. 265. — Schrenk Samoj. Reise II. p. 464, 524. — Schmidt Result. der Mammuthexp. p. 119. Allgemein über ganz Nowaja Semlja. Wie vorher genannt ist, durch zahlreiche Mittelformen mit folgenden zusammenhängend. (2) S. rotundifolia Trautv. — Sal. frig. Nr. 15, tab. XI, in Mem. de l’Acad. de Moscou, 8. p. 304. Syn. S. retusa Pallas in Fl. ross. I. p. 85 (ex parte). S. retusa var. rotundifolia Trey. herb.') — Trautv. Fl. bogan. n. 18. — Turez. Catal. pl. baical. in Bull. de la Soc. d. Natur. d. Mose. 1838. N. I. p. 101; El. baic. dah. II. 2, p. 123. — Bunge Enumer. alt. p. 85. = Ledeb. 1. e. Ill. p. 624. S. rotundifolia Trautv. Anders. in Dec. Prodr. XVI. 2. p. 299. = Trautv. Fl. Now. Semlj. p. 37. — Schmidt 1. ce. p. 118. — Th lateness, IEC pare S. herbacea Schrenk |. ec. II. p. 464, 523 (ex parte). = var. microphylla Rupr. fl. Samoj. n. 264, Ural. bor. n. 217. — foliis subintegerrimis N. J. Fellm. Pl. Lapp. or. p. 56. — var. flabellaris Anders. 1. c. XVI. 2. p. 298. S. nummularia Anders. 1. c. p. 298 (ex parte). S. polaris lejocarpa Chamisso in Linnea VI. p. 542. Kommt auf den sandigen Meeresstränden an der Westküste von No- waja Semlja südlich vom nördlichen Gänse Cap — am 8. Gänse Cap, Ko- stin etc. — vor. Trautvetter’s Figur 1 c. tab. XI, die eine Abbildung der minderen, kleinblätterigen, der 8. polaris Wnbg. näher stehenden Exemplare ist, giebt uns keine deutliche Vorstellung dieser interessanten Weide. Wie ich vorher zu beweisen gesucht, müssen hierher gehörende Formen als Abänderungen von S. polaris Wnbg. betrachtet werden. In wie fern dies auch von allen im östlichsten Asien und dem nordwestlichen Amerika vorkommenden und zu S. rotundifolia Trautv. gerechneten Weiden gilt, will ich dahin gestellt 1 : = ) Unter dieser Benennung wurden Exemplare von der St. Laurentii Bay erst von Treviranus abgesondert und dann zu Trauryerter gesandt, der sie in oben citirter Arbeit beschrieb, ÜEBER DIE WEIDEN Nowasa SEMLJAS. 31 sein lassen, ebenso in welchem Verhältnisse jene zu S. retusa L. stehen. — Exemplare, die am meisten der Nowaja Semlja-Form ähnlich sind, habe ich von Jalmal, Taimyr, Boganida, Altai, Dahurien, St. Laurenz und anderen Stellen gesehen. In seiner ausgeprägtesten Form: a. typica: ramis glabris, ad 75 ctmr. longe serpentibus, humi- fusis, Junioribus non radicantibus; foliis integerrimis, orbi- culatis vel basi subcordatis, adultioribus utrinque glabris, lete virescentibus, apice retusis; amentis brevissimis, 3—4- floris; squamis luteis; capsulis glabris, rubris, sessilibus, traf ich sie am S. Gänse Cap. An der Tafel fig. 3 habe ich eine Abbil- dung dieser durch ihre auffallende und eigenthümliche Farbenzeichnung ausgezeichnete Form dargestellt. (3) S. reticulata L. — Sp. 1446. Syn. S. reticulata Pall. 1. c. IL p. 85. — Georgi 1. c. Il. 5. p. 1332. — Ledeb. 1. c. III. p. 623. — Rupr. Flor. Samoj. n. 263,') Ural. bor. n. 216. = Schrenk J. c. IL p. 464. 524. = Schmidt 1. c. p. 119. Nicht häufige. Bei der Besimannaja Bay, am S. Gänse Cap und Kostin. Var. denticulata nob. foliis denticulatis. Mit der Hauptart an obengenannten Stellen. (4) S. arctica Pall. — Fl. ross. II. p. 86. Obwohl diese Weide, soviel ich habe erforschen können, nur in den nördlichsten Theilen der alten und neuen Welt beobachtet worden ist, wird sie dennoch in einer ganzen Menge von floristischen Arbeiten erwähnt und mehr oder weniger vollständig beschrieben. Da diese hierher gehörenden Formen während der meisten Expeditionen eingesammelt worden, die nach den arktischen Gegenden Amerikas und Asiens unternommen worden, und diese Sammlungen von verschiedenen Personen bearbeitet worden sind, ist eine *) In p. 224 der »Cure posteriores» fügt jedoch Ruprecur über S. reticulata zu: »Salieis reticulate inde relate folia plerumque concoloriay. Dies giebt mir Veranlassung an- zunehmen, dass verschiedene der Formen, die er hierher gerechnet, möglicherweise zur S. arctica Pall. gehören, welche im lebendigen Zustande sehr an S. reticulata L. erinnert, hin- sichtlich der Farbe der Blätter getrocknet aber an beiden Seiten gleichfarbig ist. Nach Trautvetter Fl. Now. Seml. soll die S. reticulata, die Barr aus Nowaja Semlja anführt, zur S. arctica Pall. gerechnet werden. Siehe weiter unter dieser Art! 32 Axeu N. LunpsrrüM, natürliche Folge davon gewesen, dass, da Gelegenheit zu vergleichenden Untersuchungen nicht zu Gebote gestanden, eine Menge Formen, die nicht zur S. arctica Pall. gehören, unter dieselbe einregistrirt worden sind, während da- gegen andere, welche zu diesem Typus gehören, unter einer Menge verschiedener Namen beschrieben worden sind. Die Erörterung der dahin gehörenden Sy- nonymik ist daher für mich mit den grössten Schwierigkeiten vereinigt ge- wesen. Da ich inzwischen Gelegenheit gehabt, sowohl in der Natur diese Art zu studieren, als die meisten Originalexemplare zu sehen, worauf sich die verschiedenen Verfasser gestiitzt haben, und mir ebenfalls die hierher gehörende Litteratur zum Nutzen gemacht, wage ich den Versuch diese Synonymik in’s Reine zu bringen und will hier in aller Kürze diese Erörte- rung darstellen, welche, wie ich hoffe, das Hauptsächlichste der eigenthüm- lichen Geschichte enthält, die der Name dieser Weide aufweisen kann. Den Namen S. arctica habe ich in folgenden Arbeiten wiedergefunden: S. aretica Pall. Fl. ross. II. p. 86; ed. minor p. 170. — Georgi Beschreib. d. russ. R. III. 5. p. 1339. — Trautv. in Ledeb. Fl. altaica IV.*) p. 283; Fl. taimyr n. 26; Fl. boganid. n. 23; Fl. Now. Seml. p. 36; Plant. Sibir. Boreal. p. 106, 107. — Ledeb. Fl. ross. III. p. 619. “= Anders. in Dec. Prodr. XVI. 2. p. 286. — Rupr. Verbr. d. Pfl. im nördl. Ural p. 29, 71. — Schrenk Samoj. Reise II. p. 525. — br I Os joy Oe An, mes 1b @ jo, We — Chamisso in Linnea VI. p. 528, 529, 540. — Ermann Verzeichn. d. Thiere und Pflanz. ete. n. 37. — Flor. Dan. Fase. XLII. p. 7. S. arctica R. Br. Bot. of Ross’s Voy. ed. I. p. XLII; ed. 2. v. 2. p. 194. (Deutsch. Uebers. p. 145 und in R. Br. Verm. Schr. I p. 341.); Melv. Isl. Pl. p. celxxxii (aus »A Supplement to the appendix of Capt. PARRY’S yoy. 1819—1820. Appendix XI, Botanik»); R. Br. Verm. Bot. Schr. I. p. 405. = Richardson in »Narrat. of a Journey . . . of the Polar Sea by Capt. FRANKLIN» 4. p. 752; Separat-Dr. p. 24; Uebers. in R. Br. Verm. Bot. Schrift. I. p. 517. = Hooker in Scoresby Voyage to Greenland, App. n. 2, p. 414 In’s Deutsche übersetzt von Fr. KRIES p. 388. Uebers. in R. Br. Verm. Bot. Schrift I. p. 557. — Flora Amer. boreal. II. p. 152. — Hook. et Arn. in Bot. of Beech. Voy. p. 129. — E. Meyer De isl. Labrador. p. 32. ) Travryerter hat nämlich die Gattung Salix in dieser Arbeit Leprpours redigirt. ‘se SE = ÜEBER DIE WEIDEN NOWAJA SEMLJAS. 33 S. arctica R. Br. Seem. Voy. of Herald p. 40, 54, 55. — E. Fries Mant. I. n. 73.) = Koch Com. d. Sal. Eur. *) — Hornem. Plantelære 2. p. 295. = Schrenk 1. c. 1I. p. 464.°) Als Synonymen von diesen — S. arctica Pall. und S. arctica R. Br. — oder als ihre Varietäten habe ich bei verschiedenen Verfassern folgende Namen angeführt gefunden: . RANRNNRRHRAARARAR . crassijulis Trev. herb., Trautv. Sal. frig. 1. e. p. 308. . torulosa Trautv. Sal. frig. n. 20. . callicarpea Trauty. Sal. frig. p. 295. . buxifolia Trauty. Sal. frig. p. 301. . diplodictya Trautx. Sal. frig. p. 307. taimyrensis Trauty. in Midd. Reise I. 2. 1. p. 26. . cuneata Turez. pl. exsicc. anno 1835; Bull. de la Soc. de Mosc. 1854 p. 347. cordifolia Pursh Fl. Am. Sept. 2. p. 611. . fumosa Turcz. (pl. exsice. a. 1828) Fl. baical-dahur. 1. ce. p. 384. : divaricata Pall. Fl. ross. U. p. 80? Turez. Cat. Baical. n. 1017. . phylicifolia-majalis Ledeb. Fl. ross. III. p. 612. . anglorum Chamisso in Linnæa VI. p. 541. Myrsinites Chamisso in Linnea VI. p. 540? . myrtilloides Chamisso in Linnea VI. p. 539 (ex parte)? an n. sp. pulchra? Chamisso in Linnæa VI. p. 543? Als Varietäten finden wir aufgenommen: minor und 7. leiocarpa LEDER. Fl. ross. III. p. 619. nervosa mit subvar. euneata. Brownei mit var. 1. obovata, 2. oblonga, 3. fumosa. groenlandica mit var. 1. hebecarpa, 2. lejocarpa, 3. latifolia, 4. angustifolia, 5. macrocarpa, 6. pusilla. petrea. taimyrensis; alle von ANDERS. in Dec. Prodr. XVI, 2. p. 286, 287. var. typica bracteis (amenti squamis) longe pilosis; ovariis tomentoso-pubescentibus. var. glabrata; beide von TRAUTVETTER in Pl. Sibir. Boreal. p. 106—107. Diese letztgenannten synonymen Arten und Varietäten sind natür- licher Weise von verschiedenen Verfassern als identisch mit einer grossen *) »In Lappon. tornensis alpibus: Lzstapıus in litt» — Es ist mir nicht gelungen schwedische Exemplare zu sehen. *) In Winner: Sal. Europ. findet man aber diese Art nicht. °) Eigenthümlich ist, dass Scurenr hier R. Br., aber dagegen auf p. 523 Parr. als Autor citirt. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups.-Ser. III, 5 34 Axez N. Lunpstrém, Anzahl anderer angeführt worden. Alle hier aufzurechnen, würde nur zu weitläufig sein, und müsste einen grossen Theil der Nomenclatur der Weidengattung umfassen. Wenn wir nun alle die Artencharaktere der auf- gerechneten Synonymen zu einer einzigen zusammenfassen, so werden wir finden, dass diese so unbestimmt wird, dass die ganze Weidengattung, wie sie auf den nördlichsten Theilen der Erdkugel erscheint, in eine solche Art einbegriffen werden kann. Da der Gegenstand dieses Aufsatzes keine voll- ständige Erörterung aller dieser obengenannten Formen fordert, von welchen mir verschiedene unbekannt sind, will ich hier nach einer kurzen ge- schichtlichen Darstellung von dem, was den Naturforschern früher über diese Art bekannt gewesen, nur die Formen anführen, die mit denen von Nowaja Semlja am meisten identisch sind. Der Name Salix arctica begegnet uns innerhalb der Litteratur, wie gesagt, zum ersten Mal in Parrzas’ Flora rossica (gedruckt im Jahre 1788). Die Exemplare, welche er dort beschrieb, waren von Suser zwischen dem Obimeerbusen und den Ufern des Eismeeres gesammelt worden; » Salix folüs integerrimis subtus villosis obovato-rotundatis» sind die wenigen, aber hinläng- lich deutlichen Worte, womit er diese Art charakterisirt. — Stützen wir uns nun auf diese Charaktere und auf die ausführliche Beschreibung, die er uns nachher davon geleistet'), wie auch auf den Umstand, dass er diese Art der Salix reticulata L. am nächsten stellt, und wenn noch obendrein bewiesen ist, dass die nun beschriebene Form in seinem Herbarium unter dem Namen Salix arctica vorkommt (siehe Anders. in Dee. Prodr. XVI. 2. p. 285 unter S. Pallasii B. diplodictya), und werfen wir dabei einen Blick auf die Abbildung, die ich an meiner Tafel gegeben, kann kein Zweifel darüber entstehen, dass es gerade diese Weide ist, welche Parras mit dem Namen Salix arctica benannt und beschrieben hat. Da dieser Typus sehr eigenthümlich ist und an mehreren Stellen auftritt, muss es diese Weide und keine andere sein, welche diesen Namen hat. — Aus der Beschreibung GrorGrs (L c. p. 1339) geht hervor, dass auch er dieselbe Weide mit glei- ") »Arbuscula, fere ut Sal. fusca, vie sesquipollicaris, crassitie calami cygnei, a radice statim ramis aliquot digitalibus crassiusculis, divaricatis terre accubans, quorum cortex spadiceo- lutescens. Stipule nulle. Folia pro planta majuscula, pollice latiora, obovata, apice latiora rotundata, integerrima, crassius reticulata, supra nitentia, subtus tenuissime villosa, petiolata. Amenta foeminea magna bipollicaria, digiti minimi crassitie, e lateribus ramorum longius pe- dunculata, duobus tribusve foliis majusculis stipata; capsule conferte, crassiuscule, conicæ, extus tomentoso-cane.» ÜEBER DIE WEIDEN NOWAJA SEMLJAS. 35 chem Namen bezeichnet, wie es PALLAS gethan, und dass sie schon damals (in Jahre 1800) von mehreren russischen Botanikern erwähnt worden ist. ’) Inzwischen scheint diese Parnas’ Art bald wieder in Vergessenheit gerathen und von einer anderen gleichen Namens ersetzt worden zu sein. Unter den Weiden, welche Ross’ und Parry’s Expeditionen im Anfange der zwanziger Jahre vom arktischen Amerika mitgebracht, beschrieb näm- lich R. Brown in oben eitirten Arbeiten eine Art unter dem Namen Salix arctica ohne Parras’ oben erwähnte Art zu kennen. Eigenthümlich genug war doch die von ihm erst beschriebene Form der_S. arctica Pall. sehr nahe ähnlich; sie war nämlich dieselbe Form als die, welche ich vorher in diesem Aufsatze mit dem Namen S. Brownei (Ands.) nob. bezeichnet habe. Spätere englischen Expeditionen brachten ein noch reicheres Material mit, worunter Formen vorkamen, welche S. glauca L. noch ähnlicher waren. Auch diese wurden zu Brown’s eben erwähnter Art gerechnet, wodurch die Charaktere derselben erweitert wurden und ungefähr die Formen umfassten, welche ich unter dem Namen S. Brownei und S. glauca var. subarctica an- geführt, so dass Hooker in seiner Flora Boreali-Americana sich veranlasst fand diese Weiden unter dem Namen »S. arctica (Br.) . . . (not Pall.)» einzuregistriren. TRAUTVETTER, der in seiner oben eitirten Arbeit De Sal. frig. diese Form abgebildet und unter dem Namen S. arctica R. Br. be- schrieben, erwähnt die Parras’sche Art hier nicht, aber in Leprs. Flora altaica nimmt er Patras als Autor an, und führt Brown’s Art zu S. glauca L. zurück. Zu S. arctica Pall. rechnet er in der letztgenannten Arbeit sowohl die ursprüngliche Form Panuas’, als die, welche er in De Sal. frig. unter dem Namen S. crassijulis Trey. herb. und $. torulosa Ledeb. erwähnt hat und stellt als Typus die auf Altai am häufigsten vorkommende Form auf, welche nach der Abbildung in Lebes. Ic. pl. Fl. ross. alt. illustr. t. 460 von der Patras’ Art abweicht durch den Wachsthum und die Blattscheibe, die am Blattstiele weit herabläufend und an beiden Seiten etwas haarig ist. In seinen späteren Arbeiten vereinigt er wieder alle diese Formen, sowohl die asiatischen als die amerikanischen, unter dem Namen Salix arctica Pall., was auch LepeB. in Flora ross. thut. Da die von J. Vann auf Grönland gesammelten Weiden, welche durch die lanzettlichen, feingezähnten, an beiden Seiten glatten und beinahe gleichfarbigen Blätter von ihnen abweichen (siehe Il. dan. tab. 2488), auch unter diesen Namen angegeben wurden, wurden die Charaktere noch mehr erweitert. Weiter, da die auf Unalaschka, Kamt- *) »Eine von allen Botanikern beschriebene abweichende Weidenart.» Georgi l. ec, ss 36 AxreL N. Lunpsrrom, schatka und im nordöstlichen Sibirien befindlichen, der S. fimosa Turez. und $. myrtilloides L., wie S. taimyrensis Trautv. ähnlichen Formen ohnedies hierher gerechnet wurden, finden wir endlich, wie es in Dec. Prodr. nothwendig war, damit alle diese getrennten Typen veremigt werden könnten, gerade die abweichendeste Form abzusondern. Diese war natürlicher Weise die erste, Parras’ ursprüngliche S. arctica, welche in letztgenannter Arbeit unter dem Namen $S. Pallasii Ands. 3. diplodictya wiedergefunden wird. Wir schen auf diese Weise, wie dadurch, dass in diese Art nach und immer mehr abweichende Formen einverleibt worden sind, die Artencharaktere so ver- ändert worden, dass der ursprüngliche Typus ihnen zuletzt so fremd wurde, dass sie als eine besondere Art betrachtet werden musste. Diese ist im Kurzen die Geschichte dieses Namens. Da nun aber alle diese Formen schwerlich unter emen Namen vereinigt werden können, und am aller wenigsten im Namen Salix arctica Pall., scheint es mir angemessen folgende Gruppirung der wichtigsten von den obengenannten Weiden auf- zustellen: 1) S. arctica Pall., die oben beschriebene typische Form. Tab. nostr. fie. 1. 2) S. Brownei (Ands.) nob., welche einen Uebergang zur S. glauca L. bildet. Trautv. Sal. frig. Tab. 6. (Siehe weiter unten.) 3) S. groenlandica (Ands.) nob., die grönländischen Formen enthaltend. Fl. Dan. Fase. XLII. tab. 2488. 4) S. altaica nob., der altaische Typus, so wie er in Ledeb. Fl. alt. IV. p. 283 und Ledeb. Icon. fl. ross. t. 460 beschrieben und abgebildet ist. Uebrige hierher verwiesene Formen gehe ich vorbei, da ich in der Synonymik der Arten, die ich später behandeln will, verschiedene davon erwähnen werde. Die oben eitirten Figuren von TRAUTVETTER, LEDEBOUR und in Flora danica geben im Allgemeinen eine sehr genaue Vorstellung von dem Aussehen dieser Typen. Dagegen ist die Figur von REICHENBACH in Fl. germ. n. 566 beinahe ohne Werth, da sie nur ein männliches Exem- plar darstellt, das ebensowohl zur S. glauca L. als einer anderen verwandten Art gerechnet werden kann. Als Synonymen von Sal. arctica Pall., so wie wir sie jetzt haben kennen lernen, müssen S. diplodictya Trautv. und S. crassijulis Trey. herb. betrachtet werden (die letztere sich doch etwas mehr der altaischen Form anschliessend) und ausserdem, aber nur ex parte, Salix arctica Pall. bei TRAUTVETTER, LEDEBOUR, CHamisso nebst denen, die sich auf diese Autoren oder die oben erwähnten Arbeiten derselben berufen haben. Möglich ist ÜEBER DIE WEIDEN NOWAJA SEMLJAS. 37 es, dass mehrere andere der Weiden, die TrAUTVETTER in »De Sal. frig.» unter verschiedenen Namen beschrieben, nichts sind, als klei- nere Formen dieser S. arctica Pall.; da ich aber nicht Gelegenheit genug gehabt in der Natur zu studieren, wie sich die zwischen S. polaris Wnbg., S. reticulata L., S. Myrsinites L. und S. arctica Pall. stehenden Formen zu einander verhalten, wage ich nicht zu entscheiden, wie es sich damit ver- halt. Nach dem, was ich gesehen, halte ich es für am wahrscheinlichsten, dass alle eben erwähnten und in der Nähe von ihnen stehenden Weiden, ihren Ursprung von einer der kleinsten Weidenformen herleiten — etwa der 5. anglorum Chamisso, S. glacialis Ands. oder S. oreophila Hook., von welchen die zwei erstgenannten im nordwestlichen Amerika, die letztgenannte hoch am Himalaya vorkommen. Salix arctica Pall. kommt auf Nowaja Semlja, wie ich schon oben angegeben habe, sehr häufig vor. Identische Exemplare habe ich Gelegen- heit gehabt auf Jalmal, an der Mündung des Jenissej, von der Halbinsel Taimyr, dem nordôstlichen Sibirien, Kamtschatka, dem St. Laurenz, Una- laschka, dem nordwestlichsten Theile von Nordamerika und von Ost-Grön- land sehen zu können, — von der letztgenannten Stelle Exemplare, die “ während der zweiten deutschen Polarexpedition eingesammelt worden sind. Da sie sich also beinahe circumpolär erwiesen, kann man leicht annehmen, dass viele der oben genannten, von einander abweichenden Formen, die zu dieser Art gerechnet worden sind, wirklich in einem genetischen Zusammen- hange mit ihr stehen und direkt oder indirekt von derselben abstammen. Wenigstens halte ich dafür, dass dies das Verhältniss ist mit S. Browne: (Ands.), S. groenlandica (Ands.), S. taimyrensis Trautv., S. altaica nob. und S. fumosa Turcz.') (5) S. Brownei (Ands.) nob. foliis elliptico-lanceolatis, subtus paucis pilis sericeis instruc- tis, glaucis, obsolete reticulatis. *) Auch der S. Myrsinites L. — so abweichend auch die typische Form zu sein scheint — nähert sich diese Art. Von der Grenze zwischen diesen Arten sagt LepeBour in Fl. ross. p. 620 unter S. arctica: »Planta polymorpha speciminibus intermediis cum subse- quente (S. Myrsinite) ita juncta, ut limites inter utramque vix invenire potuerim.» — Traur- VETTER dagegen sagt von S. arctica (in Fl. Now. Seml.): »Quod reliquum est, species hoc a S. glauca L. rite distingui nequit», und Anpersson (in Dec. Prodr.): »Videtur a S. glauca et reticulata typica composita.» — Verschiedene Aehnlichkeiten! 38 AxEL N. LunpsrrüM, Syn. 8. arctica R. Br. in Brown’s,') Richarpson’s und HooKEr’s oben unter S. arc- tica Pall. citirten Arbeiten (ex parte). Trautv. Sal. frig. DENT tab WO; — B. Brownei; 2. oblonga Ands. in Dec. Prodr. XVI, 2. p. 286 ex parte. Scheint häufig über ganz südlichem Nowaja Semlja vorkommen. Bei der Erörterung der Weidenvegetation bei Matotschkin, Besiman- naja Bay, S. Gänse Cap und Kostin habe ich eine ausführlichere Beschrei- bung über diese Form geliefert. — Ob sie als eine Varietät oder selbst- ständige Art aufgenommen werden soll, halte ich für wenig bedeutend: die Hauptsache ist, dass sie auf irgend eine Weise unterschieden wird, da, wie wir gesehen, ihr Rechnen bald zu der einen, bald zu der anderen Art grosse Verwirrung verursacht. S. glauca L. Sp. 1446. Syn. S. glauca L. Ledeb. Fl. ross. III. p. 618. — Ruprecht Fl. Samoj. n. 255; Ural. bor. n. 214. _ Trautv. El. taimyr. n. 25; El. bogan. n. 22; Fl. Now. Seml. n. 78. — Schrenk 1. ce. p. 525. — Schmidt 1. c. p. 117. — Ii Ik ©; Ds Ge ANN: Wakes LG jp, We S. lanata Baer in Bull. scient. de l’Acad. des se. de St. Pétersb. III. p. 181, 190 (nach Trautv.). Die ächte S. glauca L. habe ich noch nicht von Nowaja Semlja, nur von Wajgatsch gesehen. Möglich ist es doch, dass sie auf dem süd- licheren Theile erstgenannten Ortes vorkommen kann. Die Varietät dieser Art, die überall auf der südlichen Insel auftritt, habe ich, weil sie in vielen Hinsichten an S. arctica erinnert, aufgenommen unter dem Namen: ‘) In »Bot. of Ross’s Voyage 1819» (Pflanz. v. d. Baffins Bay) findet sich nur der Name »S. arctica» und eine »Salix specimen mancum dubice speciei precedenti OS. arcticæ) proxime» In Parry’s 1:st Voyage App. 1824 (Melv. Isl. Pl.) findet man Brown’s erste Beschreibung dieser Art, aus welcher sehr deutlich hervorgeht, dass er damit die Form ge- meint, welche Traurverrer (Sal. frig. tab. 6) unter diesem Namen abgebildet. Mittlerweile hat Traurverrer in Lepes. Fl. altaica diese seine eigene und Brown’s Art nach S. glauca L. versetzt, aber wieder in der Fl. taimyr. (p. 22) behauptet, dass S. arctica Pall. und S. arctica R. Br. identisch sind, und dass seine Figur in Sal. frig. Brown’s Art nicht dar- stellt! Die Exemplare aus Parry’s Expedition, die ich in der russischen Sammlungen gesehen, scheinen doch ohne Zweifel S. arctica R. Br. in Melv. Isl. Pl. (= S. arctica R. Br. in Trautv. Sal. frig. = $. Brownei (Ands.) nob.) zu sein, ÜEBER DIE WEIDEN NowAJA SEMLJAS. 39 (6) Var. subarctica nob. foliis elliptieis v. lanceolatis, brevissime pedicellatis, subtus pilis longts sericeis insstructis, obsolete reticulatis; squamis rotundatis, atris v. fuscis, pilosis; stylo brevissimo v. elongato. Syn. S. arctica R. Br. wie unter (5). S. Brownei (Ands.) ex parte. *) Eine vollständigere Beschreibung habe ich bei der Erörterung der Weidenvegetation der verschiedenen Orte geliefert. Zahlreiche sind die Mit- telformen, durch welche diese Weide mit der vorhergehenden (5) und den nachfoleenden (7) und (8) verbunden ist. Ueber ihre Variation wird in Traurv. Fl. Now. Seml. p. 36 gesagt: «Species hee variat in ins. Nowaja Semlja stylo modo ad basin usque bipartito, modo integro.» Subvar. lanatefolia nob. foliis subcordato-ovalibus vel late lanceolatis, plus minus la- natis, venis subtus prominentibus; ramnlis cinereo-villosis. Bei Kostin. Die Art des Wachsthums ist vorher beschrieben. Durch ihre Kätzchen etwas an S. arctica Pall. erinnernd; schwer ist es auch zu entscheiden, in wie fern sie nicht zu einer Varietät von S. Brownei (Ands.) gerechnet werden muss. Bei Kostin wurden ausserdem, wie man oben sehen kann, Formen angetroffen, die sich der S. ovata Ser. näherten. Da aber der Typus, den man für diesen Namen aufgestellt, sehr unbestimmt ist, wage ich nicht mit Sicherheit abzumachen, in welchem Zusammenhange diese zu einander stehen. Ich bin jedoch der Ansicht geneigt, dass die meisten von unseren schwedischen S. ovata-Formen aus einer S. glauca- Form, der auf Nowaja Semlja vorkommenden ähnlich, entstanden seien. (7) 8. reptans (Rupr.) nob. a) typica nob. amentis in singulis surculis e gemmis penultimis egressis, longe pedunculatis, 2—3 foliis instructis; squamis atris, margine ‘) Die dieser Varietiit gehörenden Weiden, welche sowohl im arktischen America als in Asien vorzukommen scheinen, sind früher zur S. glauca L. gerechnet worden (siehe oben unter der Synonymie dieser Art), aber auch zur S. arctica R. Br., die folglich als ihr Sy- nonym — ex parte — angeführt werden muss. 40 Axrt N. Lunpstro6m, ciliatis; capsulis ovato-conicis, glabris, rubris, sessilibus, stylo brevissimo, stigmatibus elongatis bifidis; foliis oblongis vw. obovatis v. lanceolatis, apice rotundatis vel acuminatis, integer- rimis, breve pedicellatis, glabris vel subus plus minus sericeis; ramis glabris, humifusis, longissime supra terram repentibus. f) subarctica nob. capsulis pubescentibus, stylo longiore; foliis supra glabris, sub- tus parce ciliatis, firmioribus, breve petiolatis. 7) glaucoides nob. capsulis tomentosis, sed minus quam S. glauce; foliis ovato- ellipticis, interdum subcordatis, utrinque sericeo-villosis, sub- tus glaucescentibus. Syn. S. reptans Rupr. Fl. Samoj. p. 54. Tab, II. — Ledeb. FI. ross. III. p. 619. — Ands. in Dec. Prodr. XVI. 2. p. 282. Tritt sehr häufig am N. und S. Gänse Cap und bei Kostin auf, be- sonders ß. und 7., wie die folgenden nahe stehenden Formen. (8) S. ovalifolia (Trauty.) nob. Syn. S. ovalifolia Trauty. Sal. frig. Lc. p. 306. = Ledeb. Fl. ross. p. 620. _- Ands. in Dec. Prodr. XVI, 2. p. 291 (ex parte). S. arctica Pall. 8. Brownei Ands. 3:0. fumosa ex parte. S. callicarpea Trauty. Sal. frig. p. 295? Von den Weidenformen, welche ich hierher rechne, scheint es mir angemessen foleende Gruppirung aufzustellen: a) typica nob. amentis abbreviatis, pedunculatis; pedunculo foliato; squamis atris, pilosis; capsulis oblongo-ovatis, glabris, violaceis, sessi- libus, stylo brevissimo, stigmatibus bifidis fuscis; foliis tenui- bus, glabris, ellipticis v. obovato-ellipticis, apice rotundatis v. acutis, supra lete virescentibus, subtus reticulatis glaucis v. pallidioribus (foliis Vaccinii uliginosi similibus), integerrimis. Frutex humilis, aut erectus, aut depressus, ramis prostratis. Tab. nostr. Fig. LL. UEBER DIE WEIDEN Nowasa SEMLJAS. 4] 2) subarctica nob. capsulis pubescentibus; foliis majoribus, subtus parce villosis. 7) glaucoides nob. capsulis tomentosis (rufescentibus); foliis ellipticis, parvis, utrinque cimereo-villosis vel interdum supra ad basin glabris. N 0) nummulariefolia Pall. herb. foliis glaberrimis, ellipticis, parvis (1 ctmr long., 0,5——0,7 ctmr lat.), supra hepaticis, subtus pallide glaucis. Kommt sowohl am südlichen Gänse Cap als bei Kostin vor, A. und z. besonders an der vorigen Stelle, «. und @ an der letzteren. Die ausführlichere Beschreibung dieser beiden letztgenannten Arten, (7) und (8), habe ich schon bei der Erörterung der Weidenvegetation am süd- lichen Gänse Cap und Kostin Shar geliefert. Als ihre Synonymen müssen wahrscheinlich auch aufgestellt werden: S. Uva Ursi Seeman Voy. of Herald p. 40 ex p. S. myrtilloides Chamisso |. c. p. 539, 540 ex p. S. unalaschkensis Chamisso L c. p. 541 ex p. Da aber unter diesen Namen auch Formen geführt worden mit Charakteren in einigem Grade von denen abweichend, die ich oben angegeben, bin ich ein wenig ungewiss, welche Typen die erwähnten Autoren berücksichtigt haben. (9) S. taimyrensis Trautv. — Fl. taimyr. p. 27, tab. 5. 6. Syn. S. taimyrensis Trautv. Pl. Sibiriæ borealis p. 105.) — Ledeb. Fl. ross. IH. p. 616. S. taimyrensis Schmidt |. ec. p. 117. S. arctica Pall. e. taimyrensis Anderss. in Dec. Prodr. XVI, 2. p. 287. Die hierher gehörende Form, die bei Kostin sehr sparsam angetroffen wurde und die ich oben beschrieben, weicht ihrem Habitus nach sehr von S. arctica Pall. ab. Aus den Mittelformen aber, die Scumipr auf der Gyda- tundra sammelte”) und welche die jüngeren Blätter an der unteren Seite fein- zottig, die Kätzchen bisweilen an der Basis mit Blättern versehen haben, geht es deutlich hervor, dass auch zwischen diesen Arten keine bestimmte ") In dieser seiner letzten Arbeit setzt Traurverrer binzu: »S. brevijulis Turez fortasse S. taimyrensi subjugenda.» *) »Echte Exemplare der S. arctica habe ich nicht gefunden, doch fällt es schwer, die Grenze beider Arten festzustellen.» Scamipr 1, c. p. 118, Nova Acta Reg. Soc. Se. Ups. III, 6 42 AXEL N. Luypstré, Grenze vorgefunden wird. Es ist schr wahrscheinlich, dass solche Mittel- formen auch auf Nowaja Semlja vorkommen. (10) S. lanata L. sp. 1446. Syn. S. lanata L. Ledeb. Fl. ross. III. p. 616. — Rupr. Fl. Samoj. n. 257; Ural. bor. n. 211. u Trautv. Fl. taimyr. n. 24; Fl. bogan. n. 20. — Schrenk 1. c. n. 195. — Schmidt 1. e. p. 117. — Th. Fries ]. ec. p. 7. — BV Can 00; Ber Kostin und auf der Insel Wajgatsch. — Anmerkungswerth ist die Varietät mit feinzottigen Kapseln, die an der letztgenannten Stelle von AaGaarp während der Rosenthal’schen Expedition eingesammelt wurde. (11) 8. Myrsinites L. sp. 1445. Syn. S. Myrsinites L. Ledeb. Fl. ross. IL. p. 620. = Rupr. Fl. Samoj. p. 55. _ Trautv. Fl. Now. Seml. n. 80. — Schrenk Samoj. Reise IT. p. 523. — Schmidt 1. c. p. 118. — Mh-tEnies MINCE 7. = Blyitte NC ND A9 Am Kostin (v. Barr und v. HEuGziN). Wie oben erwähnt ist, sind die hier angetroffenen Formen von TRAUTVETTER zur var. genuina gerechnet. Selber fand ich diese Art nur auf der Insel Wajgatsch (s. oben). e) Allgemeine Resultate. Ihrer allgemeinen Natur nach stimmt die Weidenvegetation Nowaja Semlja’s mit der auf Taimyr überein, deren alle bisher bekannte Weiden dort vorgefunden werden. Auf dem südlichen Nowaja Semlja hat sie in- dessen ein südlicheres Gepräge. Östlicher, längs der Nordküste Asiens und an der Beringschen Meerenge wird auch der grösste Theil der Weiden von Nowaja Semlja wiedergefunden; doch scheinen verschiedene kleinen der S. Myrsinites L. nahe stehenden Formen dort mehr die Weidenvegetation zu charakterisiren. Grosse Ähnlichkeit zeigen ausserdem die Weiden von Kamt- schatka und Unalaschka, besonders durch die dort vorkommenden Formen von S. arctica Pall. und die sich der S. reptans Rupr., S. ovalifolia Trautv. und S. myrtilloides L. anschliessenden Abänderungen. Die Weidenvegetation Urser DIE WEIDEN NOWAJA SEMLJAS. 43 des nördlichen Amerikas und Grönlands weicht dagegen, so viel man weiss, mehr von derjenigen auf Nowaja Semlja ab, da sowohl S. arctica Pall. als S. reticulata L. nicht so häufig oder in so ausgeprägten Formen auftreten und die Varietäten der erstgenannten sich wenigstens auf Grönland anderen Ty- pen als denen von Nowaja Semlja nähern. Unter den eilf Hauptformen, die ich oben von Nowaja Semlja auf- gestellt, bin ich der Ansicht, wie oben gesagt, dass nur S. polaris Wnbg. und möglicherweise S. reticulata L., S. arctica Pall. und 8. Myrsinites L. dort eingewandert; die übrigen sind in demselben Verhältnisse, wie die früher über das nördliche Nowaja Semlja ausgebreitete Eisdecke verschwunden ist, oder die Natur des Landes sich verändert hat, direkt oder indirekt, aus den erstgenannten Arten entstanden. Die Formen werden zahlreicher und die Ungleichheiten unter ihnen grösser, je länger nach Süden zu man kommt. Diese Verschiedenheiten, die allmahlig von der Variation hervorgerufen sind, werden zuletzt zu Arten- charakteren und bei den Hauptarten am meisten ausgeprägt wiedergefunden, welche nun ihr eigentliches Heimathland auf dem noch südlicheren Fest- lande — in Skandinavien, Russland und Sibirien — haben. Um das Emporkommen der oben genannten Formen zu erklären, die öfter Ähnlichkeit mit zwei oder mehreren anderen an den Tag legen, kann die Hybridentheorie nicht angewandt werden, sowohl desshalb, dass Be- fruchtung durch Insekten hier selten sein dürfte und diese Formen in einer weit grösseren Anzahl von Exemplaren auftreten, wie desshalb, dass die eine der Arten, von welchen eine solche Mittelform hybrid sein sollte, nicht so nördlich vorkommt. Im Zusammenhange mit diesen Resultaten und der Kenntniss gemäss, die ich Gelegenheit gehabt von Skandinaviens nördlichen Weidenformen zu erwerben, bin ich der Meinung, dass auch diese grösstentheils auf einerlei Weise entstanden sind und dass die Geschichte dieser skandinavischen Wei- den nach der Eiszeit eine Periode an den Tag legen kann, deren allgemeine Züge bei der auf Nowaja Semlja nun existirenden Weidenflora wieder- gefunden werden. Salix polaris Wnbg. und die ihr am nächsten stehenden Formen sind folglich in ihrem Verhältnisse zu den nördlichen Weiden nicht die jüngsten, sondern die ältesten Typen. 44 I. II. II. LEE en AXEL N. Luypstrém, II. ERKLÄRUNG DER TAFEL. Salix arctica Pall. Ein männlicher Zweig mit blühenden Kätzchen. Natürl. Gr. a) eine männliche Blüthe mit ihrer Schuppe. Ein wenig vergr. b) Nectarien zwischen der Schuppe und den Staubfiiden (= nectaria postica). c) Verschiedene Formen von Nectarien zwischen den Staubfäden und der Ra- chis (= nectaria antica). Ein weibliches Exemplar mit einem blühenden und einem vorjährigen Kätzchen. Natürl. Gr. d) Eine weibliche Blüthe, mit Schuppe und Nectarien, von Rachis gesehen. e) Verschiedene Formen von Nectarien. f) Schuppen. (Die Fig. b, c, d, e und f 2—3 Mal vergr.) Ein weiblicher Zweig mit einem Kätzchen zur Zeit der Eröffnung der Kapseln. Natürl. Gr. g) Verschiedene Blattformen eines älteren Exemplars. Salix ovalifolia (Trautv.) nob. Theil von einem weiblichen Strauche. a) Eine weibliche Blüthe von der Seite gesehen. b) Schuppe derselben. ce) Nectarienformen. d) Blumenboden mit den 5 Nectarien, von der Rachis (von vorn) gesehen. e) Querschnitt der Basis der Nectarien. (a, b, c, d und e 2—3 Mal vergr.) f) Verschiedene Blattformen. Salix rotundifolia Trautv. typica nob. Ein männlicher Zweig mit einem blühenden Kätzchen. Natürl. Gr. a) Eine männliche Blüthe mit ihrer Schuppe. b) Verschiedene Formen von nectar. anticwm (nur eines in jeder Blüthe). c) Formen von nectar. posticum, 1—2 in jeder Blüthe. d) Querschnitt der Basis der Nectarien von oben gesehen, mit 1—2 nect. postie. Theil von einem weiblichen Strauche. Natürl. Gr. e) Eine weibliche Blüthe mit ihrer Schuppe und Nectarium von der Seite gesehen. f) Verschiedene Formen von nectar. anticum, eines in jeder Blüthe. g) Verschiedene Formen von nectar. posticum, 2 einzelne oder 1 zusammenge- setztes in jeder Blüthe. h) Blumenboden. i) Querschnitt der Basis der Nectarien. (Fig. a—i 2—3 Mal vergr.) — Nova Acta Reg Soc Sc Ups. Ser. II A.N Lundstrom, Die Weiden Nowaja Semljas ? H | } / ) =! W LE ae Ur GW | | | | | | | | | | | | | | | | | v8 e f g h t Lundstrom ad nat, pinx Ceniral-Tryckeriet, Siockholm An A Ne NÉ ln TE Te NES eo es Bae \.»ailX arciica part IL Salix ovalitolia (rraurv) nos Ill. Salix rotundifolia rraurv typica. NOB ‚er UNTERSUCHUNGEN UBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS, VON L. F. NILSON. (In DER KÖNIGL. GESELLSCHAFT DER WISSENSCHAFTEN ZU UPSALA AM 28 OCTORER 1876 MITGETHEILT.) ÜWESAAFTISTTE DRUCK DER AKADEMISCHEN BUCHDRUCKEREI, ED. BERLING. I. UEBER EINIGE CHLOROPLATINATE. Nachdem v. Bonsporrr') 1828 eine ganze Reihe von Chloroplatinaten untersucht hatte, erweiterte sich unsere Kenntniss dieser Verbindungen hauptsächlich durch folgende Chemiker, nämlich: Torsor’), der eine grosse Zahl der fraglichen Salze auch krystallographisch bestimmte, Marrenac’), welcher wie CLeve*) die Salze der seltenen Erdmetalle näher kennen lernte, WELKOw°), der seine Untersuchung den Beryllium- und Aluminium- verbindungen widmete. In den Arbeiten der genannten Autoren und anderen, wie Hüne- FELD‘), ScHEIBLER’), THOMSEN‘), JoLIN’) etc., die nur einzelne Chloropla- tinate untersuchten, hat man zwar eine sachreiche Auseinandersetzung dieser Salze, kennt aber bisher keine Chloroplatinate einiger Metalle, die wie Aluminium alaunbildend sind, nämlich Eisen, Chrom, Indium. Solche Verbindungen kennen zu lernen hat doch aus folgenden Gründen ein besonderes Interesse. Alle bisher bekannten Chloroplatinate ausser einer Yttriumverbin- dung, wovon weiter unten, lassen sich emer der folgenden Formeln unterordnen: 1) K. svenska Vet. Akad:s handl. 1828. 2) Overs. o. danske Vid. Selsk. Forh. 1868. 142 und Bih. till svenska Vet. Akad:s handl. 2. n:o 5. 3) Ann. de Chim. et de Phys. [4]. 30. und Ann. des sciences phys. et nat. 1870. 4) Bih. till svenska Vet. Akad:s handl. 2. n:o 6, 7, 8, 9. 5) Berichte der deutschen chem. Gesellsch. VI. 1288 und VII. 304. 6) Schweiggers Journal 60. 195. 7) Journ. f. prakt. Ch. LXVII. 485. 8) Berichte der deutschen chem. Gesellsch. III. 827. 9) Bih. till svenska Vet. Akad:s handl. 2. n:o 14. 36. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 1 bo L. F. Nırson, a. 2RCLPtCl. (Pa sO) a wate) Gu Cle Zt Cle Ge REIAR TCI Die Salze der einwerthigen Metalle sind nämlich nach a., die der zwei- werthigen nach b., die mit sechswerthigen Doppelatomen wirkenden nach c. zusammengesetzt und ein Thoriumsalz zeigte allein eine mit d. über- einstimmende Zusammensetzung. Die Valenz der verschiedenwerthigen Elemente schien also einen sehr deutlichen Ausdruck in der Zusammensetzung der Chloroplatinate gefunden zu haben; besonders konnten die Verbindungen von Aluminium, Cer, Lanthan, Didym und Erbium, welche sämmtlich mit der dritten For- mel c. übereinstimmten, nur die Ansicht bestätigen, welche ich zufolge der Bildungsart und Zusammensetzung verschiedener von mir untersuchten Selenite vor Kurzem ausgesprochen habe‘), dass nämlich die Gadolinit- und Ceritmetalle ganz wie Aluminium mit zwei combinirten vierwerthigen Atomen als entschieden sechswerthig zu betrachten wären. Um neue Stütze für diese Ansicht möglicherweise zu erhalten, schien eine Unter- suchung der noch fehlenden Verbindungen der unbestreitbar sechswerthi- gen Metalle von einiger Bedeutung werden zu können. Da ferner das Thoriumsalz seiner Zusammensetzung nach ganz vereinzelt stand und keine Chloroplatinate der entschieden vierwerthigen Elemente bekannt waren, so schien es auch wünschenswerth, solche Salze von Zinn und Zirconium kennen zu lernen. Die betreffenden Verbmdungen, zu deren Beschreibung ich jetzt übergehe, wurden deshalb dargestellt; die Zusammensetzung derselben führt, wie näher unten entwickelt wird, im Vergleich mit schon bekannten Chloroplatinaten, rücksichtlich der Valenz der Gadolinit- und Ceritmetalle und des Thoriums, zu ganz interessanten Folgerungen. 1) Researches on the salts of selenious acid, diese Acta Ser. III. 1875 und im Auszug Berichte der deutschen chem. Gesellsch. VIII. 655. ÜEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 3 FERRICHLOROPLATINAT. Fe?Cl°.2 PtCl*+ 21H’0. Eine Mischung von ungef. 2 Mol. der freien Platichlorosäure 2HC1.PtC#+6H?O und 1 Mol. wasserhaltigen Eisenchlorids wurde im Wasserbade eingetrocknet, Wasser nahm den krystallinischen Riickstand sehr leicht auf und die dunkelrothgelbe Lésung schied beim Verdunsten über Schwefelsäure die Verbindung in grossen, gelbrothen, schief vier- seitigen, glänzenden Prismen ab, deren Analyse folgendes Resultat her- beiführte: 1) 0.557 Grm. zwischen Löschpapier gepressten Salzes verloren 0.075 Grm. Wasser bei 100°; nachdem der Rückstand durch Glühen mit Wasserstoff reducirt und dann mit Salpetersäure oxydirt war, lieferte derselbe 0.2245 Grm. Eisenoxyd + Platin; daraus wurde das Eisenoxyd durch Glühen mit Kaliumbisulphat entfernt, das rückständige Platin wog 0.1575 Grm., das Eisenoxyd also 0.067 Grm. = 0.0469 Grm. Eisen. 0.543 Grm. der auf die erwähnte Weise getrockneten Verbindung gaben bei demselben Verfahren 0.071 Grm. Wasser, 0.22 Grm. Eisen- oxyd + Platin, 0.16 Grm. Platin und also 0.06 Grm. Eisenoxyd = 0.042 Grm. Eisen. In Procenten: Gefunden Berechnet je 2. Eisenoxyd + Platin... 40.31 40.52 Fe?0? + Pt? 556 40.20 TDA SE eee ae tone 7.178 Fe? 1122228 10 TANIA, Ve. AS ANRT ET 28.98 29.46 Bitz 396 28.63 Chlorure Cu — — CI“ 497 35.94 Waren is MANS: 16 13.08 10H°0 180 13.01 ? 11H°0 198 14.32 1383 100.00 Das Salz, welches also 10 Mol. Krystallwasser bei 100° abgiebt, zerfliesst ziemlich schnell an der Luft. 4 L. F. Nizson, CHROMCHLOROPLATINAT. Cr°Cl’.2PtCl*+ 21070. Die Verbindung wurde aus einem Gemisch von ungef. 2 Mol.Plati- chlorosäure und 1 Mol. in Chlorwasserstoffsäure gelésten Chromhydrats dargestellt, welches im Wasserbade eingedampft eine grüne, krystallinische Salzmasse lieferte, die von Wasser mit griiner Farbe aufgenommen wurde und dann über Schwefelsäure bei Syrupsconsistenz das Chloroplatinat in ziemlich grossen, dunkelgriinen, glänzenden, vierseitigen Prismen mit schiefen Endflächen abschied. Bei der Analyse lieferten: 1) 0.4355 Grm. gepressten Salzes bei 100° 0.0565 Grm. Wasser und nach Glühen mit Wasserstoff 0.175 Grm. Chromoxyd + Platin; bei der Trennung derselben ging die Substanz verloren. 2) 0.453 Grm. zwischen Löschpapier getrockneten Salzes verloren 0.059 Grm. Wasser bei 100°, nach Glühen mit Wasserstoff wog das Chrom- oxyd + Platin 0.1835 Grm. und nachdem das Chromoxyd durch Schmelzen mit Soda-Salpeter entfernt war, betrug das Gewicht des metallischen Platins 0.131 Grm., des extrahirten Chromoxyds folglich 0.0525 Grm. = 0.036 Grm. Chrom. Procentisch: Gefunden Berechnet 1. 2. Chromoxyd + Platin... 40.18 40.51 Cr0°E Pt? 5497 39°94 Chrom au a — 7.95 Cr? 105 7.63 Blatınz an. 2. QU et À — 28.92 IP 396 28.78 (CIN OS SA. RARE — — CIS 497 36.12 Werke oc do road 12.97 13.02 10H°0 180 13.08 11H°0 198 14.39 1376 100.00 Das Salz ähnelt sehr dem Ferrichloroplatinat; wie dies, enthält es 21 Mol. Krystallwasser und lässt davon auch 10 Mol. bei 100° fahren, es zerfliesst auch an der Luft; eine geraume Zeit über Schwefelsäure aufbewahrt, verlor es aber seinen Glanz und verwittert also an trockner Luft, wenn auch sehr langsam. x UEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 5 INDIUMCHLOROPLATINAT. In’Cl*.5 PtCl*+ 360. Um ein mit den schon angeführten Eisen- und Chromsalzen ana- loges Indiumchloroplatinat darzustellen, wurden 2 Mol. der Platichloro- säure mit ungef. 1 Mol. m Chlorwasserstoffsäure gelösten Indiumoxyd versetzt, die Lösung zur Trockniss im Wasserbade eingedampft, der kry- stallinische Rückstand in Wasser gelöst. Analyse: Aus der Lösung schoss doch über Schwefelsäure eine Verbindung nach obiger Formel in honiggelben, schief vierseitigen, ziemlich grossen Prismen mit schiefen Endflächen an. 1) 0.409 Grm. zwischen Löschpapier gepressten Salzes gaben 0.0465 Grm. Wasser bei 100° ab; aus dem Rückstand wurde dann durch Kochen mit Ameisensäure 0.144 Grm. Platm reducirt und aus der Lösung durch Fällung mit Ammoniak 0.044 Grm. Indiumoxyd = 0.0363 Grm. Indium erhalten 2) 0.702 Grm. Salz gaben ebenso 0.0815 Grm. Wasser bei 100°, 0.2485 Grm. Platin und 0.074 Grm. Indiumoxyd = 0.0611 Grm. Indium. Die procentische Zusammensetzung des Salzes wird folglich: Gefunden ils 2. Indiums... 2 8:87 8.70 Platine ss ool 35.40 Chlor Zr — Wasser... . 11.37 11.61 Berechnet In? 226.8 Bit: 990.0 CI 923.0 18H?0 324.0 18H?0 324.0 8.14 35.51 99.11 11.62 11.62 2787.8 100.00 Die schôn ausgebildeten Krystalle zerfliessen sehr schnell an der Luft, schmelzen bei 100° in ihrem Krystallwasser und geben davon bei dieser Temperatur genau die Hälfte oder 18 Mol. allmählich ab. 6 | L. F: Nrzsow, STANNICHLOROPLATINAT. SnCl*,PtCl* + 120. Eine aus ungef. 2 Mol. Platichlorosäure und 1 Mol. Zinntetrachlorid bereitete Mischung wurde, um die überschüssige Chlorwasserstoffsäure zu entfernen, im Wasserbade vollkommen eingetrocknet; den gelben, kry- stallinischen Rückstand nahm Wasser sehr leicht auf und die Lösung schied bei Syrupsconsistenz em nach obiger Formel zusammengesetztes Chloroplatinat in kleinen, sehr dünnen, hellgelben, glänzenden Lamellen ab, die bei Vergrösserung sich als vierseitige, vielleicht etwas schiefe Tafeln zeigten. Folgende analytische Bestimmungen sind nach Pressen des Salzes zwischen Löschpapier unternommen: 1) 0.7 Grm. verloren bei 100° von ihrem Krystallwasser 0.027 Grm; beim Vermischen mit Natriumsulphat fiel aus der Lösung des Rück- stands ein Zinnhydrat nieder, das noch ein wenig Platin enthielt; die ausgewaschene und geglühte Fällung wurde deshalb mit Salmiak geglüht um das Zinnoxyd als Zinnchlorid zu verflüchtigen und dann das eingemischte Platin bestimmt. Man erhielt auf diese Weise: 0.124 Grm. Zinnoxyd = 0.0975 Grm. Zimn und 0.1735 Grm. Platin. 2) 0.693 Grm. Salz lieferten nach demselben Verfahren 0.0295 Grm. Wasser bei 100°, 0.132 Grm. Zimnoxyd = 0.1038 Grm. Zinn und 0.1715 Grm. Platin. Procentisch: Gefunden Berechnet il, 2. Zion 00 8 N 14.98 Sn 118 14.46 Blatınaee 92479 24.75 Pt 198 24.27 Chior 55 66 — Cl? 284 34.80 Wasser. . . 3.86 4.25 2EIEO27736 4.41 10H*°O 180 22.06 816 100.00 Das Salz, welches also bei 100° von seinem Krystallwasser 2 Mol. abgiebt, zerfliesst bald an der Luft, an trockner Luft hält es sich aber unverändert. UEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. ZIRCONCHLOROPLATINAT. ZrOCP’. PtC!’+ 12H°O. Dieses Salz wurde genau wie die angeführte Zinnverbindung aus æquivalenten Mengen von krystallisirtem Zirconoxychlorid ZrOCF + 8H20 und Platichlorosäure bereitet und krystallisirte in kleinen, hellgelben, schief vierseitigen, mikroskopischen Prismen. Nach Pressen zwischen Löschpapier wurde es folgenden analyti- schen Bestimmungen unterworfen: 1) 0.655 Grm. Salz gaben nach Glühen in Wasserstoff 0.2895 Grm. Zir- conerde + Platin und nach Schmelzen mit saurem Fluorkalium 0.179 Grm. Platin, also 0.1105 Grm. Zirconerde = 0.0815 Grm. Zirconium. 0.582 Grm. Salz gaben ebenso 0.2565 Grm. Zirconerde + Platin, 0.1615 Grm. Platin, 0.095 Grm. Zirconerde — 0.0701 Grm. Zirconium. 0.778 Grm. Salz verloren bei 100° von ihrem Krystallwasser 0.1175 Grm. 1.046 Grm. Salz wurden zur Bestimmung des Wasserhalts in einem Glasrohre mit wasserfreiem Natriumcarbonat geglüht; das in einem mit Chlorcaleium gefüllten Glasrohre aufgenommene Wasser wog 0.304 Grm. 0.86 Grm. Salz verloren ebenso beim Glühen mit Natriumcarbonat 0.252 Grm. Wasser. Die procentische Zusammensetzung wird folglich: Gefunden Berechnet JL On a. 4. By. Zirconerde + Platin 44.20 4407 — — — ZrO+Pt 320 43.66 “Zirconium... 3 0. 1 1 — — Zr 90 12.28 Rainer ei... 27.33 27.75 — — — Pt 198 27.01 Chlor. — me = — (GIP 213 29.06 Sauerstoffl..:.. ..*. — — — — — O Gee BEG WASSCDE Gs. 20. a. — — 15.10 29.06 29.30 6H?O 108 14.73 6H°0 108 1474 733 100.00 Das Salz, welches also Zirconoxychlorid als positives Membrum enthalt, halt sich ziemlich gut an der Luft, schmilzt bei 100° und verliert dabei die Hälfte oder 6 Mol. semes Krystallwassers, eine schellackähn- liche Masse hinterlassend. 8 L. F. Nırson, Löst man Platin in concentrirter Salpeter-Salzsäure und entfernt durch Zusatz von Salzsäure und Erhitzen alle Salpetersäure, so gesteht, wie bekannt, die erhaltene Lösung nach dem Abdampfen im Wasser- bade und Erkalten zu braunrothen Nadeln von der Zusammensetzung 2HC1.PtC!+ 6H°O oder atomistisch |) H--01=01 Cl SPt< +6H0. =O! Cl Von dieser Platichlorosäure, wie sie zweckmässig genannt wer- den kann, worin der Wasserstoff oder die beiden Chlorwasserstoffmole- cüle so innig gebunden sind, dass dieselben nach Topsor”) nicht einmal durch Abdampfen mit überschüssiger unterchloriger Säure entfernt werden kénnen, kann man aus guten Gründen annehmen, dass die Chloroplati- nate durch Vertreten des Wasserstoffs mit Metallen sich herleiten. Die normalen Salze dieser Säure würden also bei verschiedener Valenz der wasserstoffvertretenden Elemente nach folgenden Formeln zusammen- gesetzt sein: a. 2RCI.PICH. >. RCL.PICH. c. 2RCB.3PICH, d. RC. 2PıCH. e. RCI. 3PtCL. Wie oben schon erwähnt, sind es nur die ein- und zweiwerthigen Metalle, welche normale Salze mit dieser Chlorosäure bilden. Man kennt nimlich Chloroplatinate von sämmtlichen einwerthigen Metallen, die nach der Formel a., und von sämmtlichen zweiwerthigen‘), die nach der Formel ~ b. zusammengesetzt sind. Nur Quecksilber macht eine Ausnahme‘); das Quecksilberdichlorid giebt nämlich keine Verbindung mit Platintetrachlo- rid, was wahrscheinlich darin seinen Grund hat, dass dasselbe einen ent- 1) Siehe: BLomstrann, Chemie der Jetztzeit S. 333— 338. *) Résumé du bull. de la Soc. r. Dan. des sciences 1868. 3) Siehe: GmeLın-Kraut Handb. d. anorg. Ch. 6:te Aufl. III. 1164—1210. 3) Topsor, Overs. o. danske Vid. Selsk. Forh. 1868. 155. UEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 9 schieden negativen Character gegen andere Chloride hat. Wie man in Folge der stark positiven Eigenschaften der fraglichen Metalle erwarten könnte, sind ausserdem alle Chloroplatmate derselben normal zusammen- gesetzt; weder saure noch basische sind bekannt. Dagegen geben die Elemente von höherer Valenz, als die schon Angeführten, gar keine normalen Salze mit Platichlorosiure. Salze von den Formeln c. d. und e. sind vollkommen unbekannt. Bisher hatte man nur Chloroplatmate basischer Zusammensetzungsart von denselben er- halten und deren Zahl ist nun durch die oben erwähnten Verbindungen von Eisen, Chrom, Zinn, Zirconium noch mehr bereichert. Chloroplati- nate saurer Zusammensetzungsart hatte die chemische Literatur gar nicht aufzuzeigen; das oben beschriebene Indiumsalz ist also das einzige Bei- spiel dieser Art. à Die Valenz der seltenen Erden betreffend, kann man nun aus dem schon Angefiihrten folgende Schlüsse ziehen. Um zuerst das Beryllium zu besprechen, weist die Zusammen- setzung dessen Chloroplatinats, welche mit der Formel b. übereinstimmt, diesem Elemente seinen wahren Platz unter den zweiwerthigen Me- tallen an. Nach den übereinstimmenden Angaben verschiedener Autoren: Marienac'), THomsen*), WELKOW°®) ist nämlich die Formel dieser Ver- bmdung BeCP.PtCl* + SH?O, welche deutlich zeigt, dass man das Beryllium unter die Metalle von hö- herer Valenz — z. B. unter die Aluminiumgruppe — nicht zu rechnen habe, denn keines von diesen hat ein normales Chloroplatinat gegeben. Von solchen Grundstoffen, über deren Dreiwerthigkeit die Chemiker vollkommen einverstanden sind, wie Wismuth, Arsen, Antimon, sind keine Chloroplatinate bekannt. Dagegen liegen solche Salze von Jer, Lanthan, Didym, Yttrium, Erbium vor, Elemente, die CLEve‘) nach einer ausführlichen Untersuchung deren Verbindungen und auf Grund der Zusammensetzung von mehreren derselben, als dreiwerthig betrachtet. Er schreibt nämlich die Formeln dieser Salze: 1) Arch. des sciences phys. et nat. 1870, 374. *) Berichte der deutschen chem. Gesellsch. III. 827. 3) Berichte der deutschen chem. Gesellsch. VI. 1288. 4) Bih. till svenska Vet. Akad:s handl. 2. n:o 7, 8, 9. Oy AS) to Nova Acta Reg. Soc Sc. Ups. Ser. III. 10 L. F. Nrrsow, CeCl’.PtC! +130, LaCl. PtCl* + 130, ID CIRAKOIE “Se aeRO). Hr@l uBt@1l2 210720, AYCH.5PtCl + 52H’O. Sie sind also von einer basischen Zusammensetzungsart und zwar enthalten die vier ersten °/,, das letzte einzeln stehende '/, der Säure- menge eines normalen Salzes. Von den Metallen, welche mit zwei combinirten Atomen sechs- werthig sind, war bisher nur ein einziges Chloroplatinat bekannt, näm- lich das von WErkow untersuchte Aluminiumsalz APCI.2PtCl’ + 30H?0, welches von Scuraur auch krystallographisch bestimmt wurde. Da diese Verbindung ihrer Zusammensetzung nach mit den oben erwähnten Chloro- platinaten von Cer, Lanthan, Didym und Erbium genau übereimstimmt, indem sie sämmtlich °/,-Chloroplatinate sind, so war es wünschenswerth VI auch die übrigen Glieder der sechswerthigen Metallgruppe R° hinsichtlich ihrer fraglichen Chlorosalze kennen zu lernen. Unter den oben erwähnten neuen Chloroplatinaten sind, wie man sieht, die Salze von Eisen und Chrom °/,-Chloroplatimate und also mit der vorher bekannten Aluminiumverbindung analog zusammengesetzt; das Indiumsalz ist dagegen von ganz abnormer Zusammensetzung. Ob- wohl es aus einer Lösung krystallisirte, die ziemlich genau 1 Mol. In- diumchlorid und 2 Mol. Chlorosäure enthielt, so schoss doch die saure Verbindung In:C1°.5PtCl! + 36H20, eine beträchtliche Menge Indiumchlorid in der Mutterlauge hinterlassend, an. Nach Zusatz von mehr Chlorosäure zu derselben wurde auch eine neue reichliche Krystallisation desselben Salzes gewonnen. Als das ein- zige saure Chloroplatinat, welches bisher bekannt ist, hat dasselbe ein besonderes Interesse. Die genaue Uebereinstimmung, welche die Aluminium-, Ferri- und Chromchloroplatinate, die entschieden sechswerthige Elemente enthalten, ihrer Zusammensetzung nach mit den Salzen der seltenen Erdmetalle zeigen, führt indessen ungezwungen zu der Ansicht, dass sämmtliche diese Metalle dieselbe Valenz haben: die Formeln, welche CLEvE den Erdmetallsalzen gegeben hat, müssen verdoppelt werden. Führt man bei dieser Veränderung zugleich Wasserquantitäten ein, welche laut seinen Urser CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 11 eigenen Analysen, wie unten niher gezeigt wird, noch besser als die von ihm angenommenen höchst ungewöhnlichen Krystallwassermengen von 11 und 13 Mol. passen, so erhält man zwischen den Chloroplatinaten der Aluminiumgruppe und der seltenen Erdmetalle in folgender schönen Salzreihe eine schlagende Uebereinstimmung: Fe’Cl°.2PtCl?+21H°0, CECISPIOIZEZTIERO, DE.CIT2tEl 721520: Er?0Ol°.2PtC!’+21H°0, Ge!Cl.2PtC+27H°0O, LaCI.2PtC +270, AV Cl°.2PtCl* + 30H70: Daran reiht sich das abnorm zusammengesetzte Yttriumsalz an, indem man nämlich dasselbe als Doppelverbindung von */,-Chloroplatinat und normalem- auffassen kann: _ f Y’Ol.2PtCl!+21H°0 I Y°Cl’.3PtCl+ 30H’0, worin also ein mit den vier erstgenannten Salzen genau übereinstimmendes 2NECI 5PtCl-51E7O Chloroplatinat angenommen ist. Da indessen dieses Yttriumsalz seiner Zusammensetzung nach ganz vereinzelt war, und man zufolge dessen möglicherweise glauben konnte, CLeve hätte es nur zufällig erhalten, so wurde aus einer Mischung von 1 Mol. Yttererde und 2 Mol. Chlorosäure eine Yttriumverbindung darge- stellt. Wenn möglich würde man nämlich daraus ein mit den oben ange- führten sieben Verbindungen analoges Chloroplatinat erhalten. Die Mi- schung wurde im Wasserbade vollkommen eingetrocknet, der krystalli- nische Rückstand im Wasser gelöst und die Lösung über Schwefelsäure abgedampft. Dabei krystallisirte ein Salz m grossen, gelben, schief vierseitigen Tafeln, welches nach Pressen zwischen Löschpapier folgende Werthe bei der Analyse ergab: 1) 0.589 Grm. verloren bei 100°0.06 Grm. an Gewicht und lieferten nach dem Glühen mit Wasserstoff und Abtreiben mit Schwefelsäure 0.3315 Grm. Yttriumsulphat + Platin und nach dem Ausziehen des Sulphats mit Wasser wog das rückständige Platinmetall 0.167 Grm., das Ytt- riumsulphat also 0.1645 Grm. = 0.0631 Grm. Yttrium. 0.666 Grm. Salz, welche bei 100° 0.0685 Grm. Wasser verloren, lie- ferten ebenso 0.374 Grm. Yttriumsulphat + Platin, 0.19 Grm. Platin und also 0.184 Grm. Yttriumsulphat, 0.0706 Grm. Yttrium entsprechend. bo = 12 L. F. Nizson, Procentisch: Gefunden Berechnet nach der Formel ll; On 2YACISPtCl Sb LEO; Yttriumsulphat+ Platin 56.28 56.16 20, 3502] bley Ie | 5640 Winnie 5 be oe sige: LOT SIC) AT NY: 358 10.52 Mann 55 0 5 8 008080: DA ‘DORE Pt’ 990 29.10 Chlorin Eee oS = Cl? 1136 33.40 WESC: ovale RE a OS) NOs 19H?O 342 10.04 32H?0 576 16.94 3402 100.00. Das Salz war also identisch mit CLEVES Yttriumverbindung. Aus oben erwähnten Gründen ist nur der Wasserhalt zu 51 Mol. statt 52 angenommen; alle erhaltenen Werthe stimmen auch mit dieser Veränderung der Formel überein. Es scheint also, als ob das Yttrium kein °/,-Chloroplatinat bilden kann. Das beschriebene abnorme Salz ist überdies sehr bemerkenswerth. Wie oben erwähnt, geben nämlich nur die ein — zweiwerthigen Metalle normale Chloroplatinate, die mehrwerthigen, wie wir gefunden haben, dagegen gar keine normalen sondern basische, und nur Indium bildet ausnahms- weise ein saures Salz. Da nun das Yttrium unter den seltenen Erdme- tallen ohne Zweifel das positivste Element ist, was z. B. aus dem Ver- halten des Sulphats zu Natriumselenit hervorgeht‘), so hat diese Eigen- schaft ihren Ausdruck in der fraglichen Verbindung gefunden, denn darin offenbart sich ein deutliches Streben, ein möglichst neutrales Salz zu bilden, Um darzuthun, dass die oben unternommene Verdoppelung von den Formeln der seltenen Erdmetallsalze auch nach den vorhandenen Analysen berechtigt ist, braucht man nur die gefundenen Werthe mit den nach den verschiedenen vorgeschlagenen Formeln berechneten vergleichen. Der Kürze wegen sind in der Tabelle nur die erhaltenen Quantitäten von Sulphat+ Platin oder Oxyd-+ Platin angeführt; diese Bestimmungen fallen auch ausserordentlich scharf aus und sind jedenfalls am zuverlässigsten. 7) Nırson, in den S. 2 angeführten Abhandlungen. ÜEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 13 Gewogene Gefunden Berechnet in Proc Berechnet in Proc. Substanz in Procenten nach CLEVES Formeln | nach meinen Formeln 2CeO?+ Pt? 44.32 [Jorın] 44.96 44.47 Was SO. kt 28.22 [CLEVE] 58.69 58.06 135027: GDB 61.78 62.49 Er?3S0°:- Pt’ 62.48 45 62.88 63.58 2[Y’350%) + Pt 56.47 56.26 56.49 99 Von den Metallen endlich, über deren Vierwerthigkeit keine Verschiedenheit der Meinungen herrscht, waren bisher keine Chloroplati- nate bekannt. Nur von Thorium, ein Element, das wahrscheinlich diese Valenz hat, erwähnt die Literatur eines Chloroplatinats, welches CLEvE unter der Formel The PiCE=at2He@ beschreibt, eine Zusammensetzung, welche es mit keinem anderen be- kannten Chlorosalze gemein hat. Es ist im Gegentheile nach einem be- sonderen Typus gebildet. Nach einer ausführlichen Untersuchung der Thoriumsalze fasst CLeve für die Vierwerthigkeit dieses Elements einige Gründe zusammen, die ich mir erlaube, hier anzuführen. Sie berühren die Zusammensetzung a) des durch überschüssiges Ferrocyankalium gefällten Ferrocyanthoriums: IV 5 Th.FeCy®, b) der Doppelverbindyngen basischen Rhodanthoriums mit Yo PI dubs KOEN Eee Olle eee enn onan a2 kn ] ‚HsCy’ und Th Rye 3H80y + 12H20, c) des Pyrophosphats: 71.0:.P20° + 2H°O, d) des Natriumthoriumcarbonats: Th.0*.2CO +3Na?.0?.CO +12H°0 ; ferner den Wasserhalt e) des Formiats: Th.0O*.4CHO+3H’O und f) der Sulphate Th.0:.2S0?-+ 8E20 und 1h.0:.280?-L9H°O. Das Thorium zeigt doch sehr wenige Aehnlichkeiten mit den ent- schieden vierwerthigen Grundstoffen; wenigstens vermisst man jede nähere Uebereinstimmung zwischen Thoriumverbindungen und Salzen der Me- talle, welche dem Thorium am nächsten stehen sollten, nämlich Zinn und Zirconium. Um indessen einige Aufschlüsse über die wahre Valenz des frag- lichen Elements möglicherweise zu erhalten, wurden die oben beschrie- benen Chlorosalze von Zinn und Zirconium dargestellt. Die bisher ganz vermisste Analogie ist in denselben sehr deutlich ausgesprochen und kann IV Quecksilbereyanid: Th 14 L. F. Nirson, ÜEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. wohl als die hervorragendste Stiitze fiir die Vierwerthigkeit des Thoriums angesehen werden. Stellen wir nämlich das Thoriumsalz mit den neuen Verbindungen zusammen, so bekommt man folgende Reihe: ThCol.PtCl +12H0, SnCl.PtC + 12H?0, ZrOCK.PiCÉ +120, worin die verschiedenen Glieder bis auf den Wasserhalt analog zusam- mengesetzt sind; doch zeigt Zirconium hier wie in mehreren seiner Verbindungen eine Neigung, mit Sauerstoff das zweiatomige Radical Zirconyl ZrO zu bilden, welche sich nicht beim Thorium vorfindet. Zwi- schen den Zinn- und Thoriumverbindungen ist indessen die Analogie vollkommen. Das Gesagte können wir in folgender Eintheilung der Chloropla- tinate zusammenfassen. Es existiren drei grosse Hauptgruppen davon, welchen dieselbe, die Yttrium- und Indiumverbindung nur ausgenommen, sich unterordnen lassen, nämlich: I. worin der Chlorhalt des Platintetrachlorids doppelt so gross wie der des basischen Chlorids ist; dahin gehören die normalen Chloro- 1 platinate der ein- und zweiwerthigen Metalle: 2RCI.PtCl* und RCE TE: II. worin der Chlorhalt des Platintetrachlorids ‘,, so gross wie der des basischen Chlorids ist; dahin gehören die */,-Chloroplatinate der sechswerthigen Metalle Re: R’CI.2PtCl”. III. worin der Chlorhalt des Platintetrachlorids und des basischen Chlo- rids gleich gross ist; dahin gehören die '/,-Chloroplatinate der vierwerthigen Metalle: RCI.PtCl’. Selten dürfte die Valenz der verschiedenwerthigen Grundstoffe in einer und derselben Salzreihe einen so evidenten Ausdruck finden, wie in den oben besprochenen Verbindungen. IL UEBER CHLOROPLATINITE. Wenn die Chlorosalze des vierwerthigen Platins, wie man aus dem vorigen Aufsatze ersieht, ausführlich untersucht sind, so gilt gerade das Gegentheil von denselben des zweiwerthigen Platins oder den Chloro- platiniten. Von diesen Verbindungen kennt man nur sehr wenige, näm- lich Maenus’*) Kaliumsalz, das zuerst von VavQurLin*) erhaltene, später von PEYRONNE*) näher untersuchte Ammoniumsalz, die Verbindungen von Silber, Bartum und Blei, welche von J. Lane*) beschrieben sind; über- dies ist nur eine Zinkverbindung von Htnereip*) angegeben, welche indessen kein Chloroplatinit sein kann, und endlich hat Kane‘) einige schwebende Angaben über Zinnverbindungen. Da man mit Fug hoffen konnte, dass aus der Zusammensetzung dieser Chlorosalze eben so gut wie aus den Chloroplatinaten Aufschlüsse, die Valenz der seltenen Erdmetalle betre!end, zu holen wären, so habe ich die folgende Untersuchung der Chloroplatinite unter dieser Voraus- setzung unternommen. Die Salze der meisten Metalle sind dabei unter- sucht, um ein hinlängliches Vergleichsmaterial zu erhalten. Ehe ich zur Beschreibung derselben gehe, sei es mir erlaubt hier einige Erfahrungen über deren Bereitung und einige Bemerkungen über deren allgemeine Eigenschaften vorauszuschicken. 1) Pogg. Ann. XIV. 241. 2) Ann. de Chim. et de Phys. [2] 50. 3) Ann. der Ch. u. Pharm. LV. 206. 2) Ofvers. af svenska Vet. Akad:s förhandl. 1861. 228, auch Journ. f. prakt. Ch, XXX VI. 126. 5) Schweigg. Journ. 60. 197. 6) Journ. f. prakt. Ch. VII. 135. 16 L. F. Nıuson, Das erforderliche Platindichlorid wurde durch anhaltendes Erhitzen im Sandbade der freien Platichlorosäure 2HO1.PtCl’+6H°O bis auf 300° in einer flachen Porzellanschale sehr schnell auch in grösseren Quantitäten dargestellt, das Erhitzen erst dann unterbrochen, als das rückständige, lebhaft grüne Platindichlorid das aus dem angewandten Platin berechnete Gewicht angenommen hatte; dann das noch unzerlegte Platintetrachlorid mit kochendem Wasser ausgezogen. Nachdem das so gereinigte Platin- dichorid in warmer concentrirter Chlorwasserstoffsäure gelöst war, blieb das ungeachtet der angewandten hohen Temperatur nur spurenweise vor- handene reducirte Platinmetall zurück. In der so gewonnenen Lösung der freien Säure, welche zweckmässig Platochlorosäure genannt werden kann, waren doch immer einige Procente Platichlorosäure mit Chlorkalium oder Chlorammonium nachweisbar, auch wenn das Kochen des Chlorids mit Chlorwasserstoffsäure im Kohlensäurestrom unternommen war. Dies hat wahrscheinlich darin seinen Grund, dass die freie Platochlorosäure unter Abscheidung von Platin leicht in Platichlorosäure übergeht; we- nigstens ist beim Abdampfen der Chloroplatinite bei Gegenwart von viel freier Chlorwasserstoffsäure eine Abscheidung von Platin in Form eines glänzenden Ueberzuges des Glases mehrmals eingetroffen, und die freie Säure muss augenscheinlich noch leichter als ihre Salze einer solchen Zerlegung ausgesetzt sein. Indessen ist dies doch für die Reindarstellung der Chloro- platinite von keiner Bedeutung, falls die entsprechenden Chloroplatinate entweder viel schwerer oder viel leichter löslich sind, als die darzustel- lenden Chloroplatmite, in welchem Falle man die freie, unreme Säure nur mit Oxyden, Hydraten, Carbonaten, Chloriden gerade zu sättigen und dann die überschüssige Chlorwasserstoffsäure durch gelindes Erhitzen auszutreiben hat. Widrigenfalls und wenn bei Gegenwart der Platichloro- säure die Chloroplatinite in remem Zustande nicht zu erhalten sind, kann man zwar aus der Mischung beider Chlorosalze die Verunreinigung als Ammonium- oder Kaliumchloroplatinat gerade ausfällen; doch ist dies Ver- fahren schon deshalb weniger zweckmiissig, da diese Salze in der Losung bei weitem nicht unlöslich sind, sondern sich beim Abdampfen derselben allmählich in grösseren Krystallen abscheiden. Man thut deshalb noch besser, wenn man die unreine Säure mit einer abgewogenen, aus der angewandten Menge Platindichlorid berechneten, Quantität Bariumearbonat genau sättigt um das leicht und schön krystallisirende Bariumsalz dar- zustellen. Da das dabei auch gebildete Bariumchloroplatinat weit lös- licher als das Chloroplatinit ist, so bleibt es in der Mutterlange zurück. Das gewonnene Salz wird durch einmalige Umkrystallisation vollkommen UEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 17 rein und liefert durch doppelten Austausch mit den betreffenden Metall- sulphaten entweder direct die gewünschten Salze oder auch durch Zerle- gung mit einer genau abgepassten Quantität Schwefelsäure die freie reine Platochlorosäure, aus welcher man ohne Schwierigkeit reine Verbin- dungen bereiten kann. Auf alle diese Weise sind die unten erwähnten Chloroplatinite dargestellt. Die grosse Mehrzahl derselben ist im Wasser sehr leicht löslich, die meisten zerfliessen an der Luft und nur wenige sind luft- beständig; sie krystallisiren deshalb meistens erst bei grosser Concen- tration der Lösungen, oft aber in schönen, dunkelrothen, wohl ausgebil- deten, grossen und messbaren Krystallen. Nur wenige sind wasserfrei; die meisten enthalten Krystallwasser, oft in bedeutenden Quantitäten, und verlieren gewöhnlich dasselbe oder nur einen Theil davon bei 100°, wobei mehrere Salze in Chloroplatinat und freies Platin zugleich sich spalten. Nur ausnahmsweise geben einige wenige bei dieser "Temperatur auch Chlorwasserstoff ab. Dampft man deren Lösungen bei Gegenwart freier Chlorwasserstoffsäure im Wasserbade ab, so geht das: Platin bisweilen zum Theil in vierwerthiges Element über; dass diese Zersetzung durch Reduction von Platin und Bildung von Chloroplatinat stattgefunden hat, ist oben schon erwähnt; es bleibt nur übrig anzuführen, dass eine solche Reduction sogar unter dem Recipienten der Luftpumpe beobachtet ist. A. VERBINDUNGEN EINWERTHIGER METALLE, KALIUMCHLOROPLATINIT. 2KCI.PtCF. Die Mutterlauge, aus welcher verschiedene zerfliessliche Chloro- platinite wie von Lithium, Natrium, Magnesium krystallisirt hatten, lieferte nach Zusatz von Chlorkalium und freiwilligem Verdunsten der Lösung diese von Magnus zuerst erhaltene luftbestindige Verbindung in grossen, prachtvollen, rubinrothen, vierseitigen Prismen, zu deren schon von ihm angegebenen Eigenschaften hier nur hinzuzufügen ist, dass dieselben über Schwefelsäure oder bei 100° ungef. 1 Proc. Wasser langsam verlieren, welches nicht durch Pressen zwischen Löschpapier entfernt werden kann, und das Decrepitiren der nicht in der erwähnten Weise getrockneten Krystalle beim Erhitzen verursachen. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 18 L. F. Ninson, Analyse: 1) 0.609 Grm. bei 100° getrockneten [—0.6155 Grm. gepressten] Salzes verloren bei gelindem Glühen mit Wasserstoff 0.107 Grm. Chlor; aus dem Riickstande zog Wasser 0.217 Grm. Chlorkalium aus, und das zurück bleibende Platin wog 0.285 Grm. In Procenten wird dies: Gefunden Berechnet Chlorkalium . . . 35.63 2KCI 149.2 35.68 Platinespe sui 46.80 Pt 198.0 47.35 Chiov ts 17.57 CP 71.0 16.97 100.00 418.2 100.00 RUBIDIUMCHLOROPLATINIT. 2RbCI.PtCP. Bringt man zu emer Lösung von Chlorrubidium unreine Plato- chlorosäure, so entsteht alsbald ein krystallinischer Niederschlag der gemischten Chlorosalze, wovon das Chloroplatinat nach dem Eintrocknen im Wasserbade und Ausziehen mit Wasser zurück blieb. Beim Erkalten der Lösung schied sich das Chloroplatinit in kleinen, luftbeständigen, vier- seitigen, eigenthümlich roth gefärbten Prismen aus. In reinem kochenden Wasser ist das Salz sehr leicht löslich, in kaltem dagegen löst es sich ziemlich schwer. Nach dem Pressen zwischen Löschpapier behielt es wie das Kaliumsalz ungefähr 2 Proc. Wasser, welches über Schwefelsäure oder bei 100° langsam wegging. Analyse: 1) 0.781 Grm. bei 100° getrockneten [= 0.802 Grm. gepressten] Salzes verloren beim Erhitzen mit Wasserstoff 0.1095 Grm. Chlor, aus dem Rückstande wurde mit Wasser 0.3715 Grm. Chlorrubidium gelöst und das Platm wog 0.3 Grm. 2) 0.7155 Grm. bei 100° getrockneten [= 0.731 Grm. gepressten] Salzes ergaben ebenso 0.1005 Grm. Chlor, 0.34 Grm. Chlorrubidium und 0.275 Grm. Platin. ÜEBER ÜHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 19 Die procentische Zusammensetzune alse: I 8 Gefunden Berechnet lle 2 = Chlorrubidium .. 47.57 47.52 QRbCl "241.8 47.34 Panini 38.41 38.43 Rit 198.0 38.76 Cilor Muse 2% 14.02 14.05 CP 71.0 13.90 100.00 100.00 510.8 100.00 CÆSIUMCHLOROPLATINIT. 2CsCI.PtOP. Durch doppelte Zersetzung zwischen Bariumchloroplatinit und Cæsiumsulphat wurde eine Lüsung erhalten, welche beim Erkalten das Salz iu sehr langen und femen Prismen abschied. Es ist nämlich im kalten Wasser ziemlich schwer, im warmen dagegen leicht löslich. Ver- hält sich übrigens wie die Rubidiumverbindung. Analyse: 1) 0.648 Grm. bei 100° getrockneten Salzes verloren beim Erhitzen mit Wasserstoff 0.0785 Grm. Chlor und der Rückstand, 0.5695 Grm., lieferte nach dem Ausziehen mit Wasser 0.212 Grm. Platin und das Gewicht des ausgelösten Chlorcesiums betrug 0.3575 Grm. 0.5845 Grm. bei 100° getrockneten Salzes gaben ebenso 0.072 Grm. Chlor, 0.5125 Grm. Platin + Chlorcæsium, 0.19 Grm. Platin und 0.3225 Grm. Chlorcæsium. bo nr In Procenten: Gefunden Berechnet if 2 Chlorcæsium DAS 55.18 CSC 337 55.61 PEINE 32.71 32.51 Pt 198 32.67 Chloris =. orate lt 12.31 CE Al 11.72 -100.00 100.00 606 100.00 20 L. F. Nitson, AMMONIUMCHLOROPLATINIT. 2AmCl.2PtCR. Man erhielt diese Verbindung, welche schon Vauqurtin und nach ihm Peyronne beschreibt, aus der Mutterlauge von anderen sehr leicht löslichen Chlorosalzen nach Zusatz von Chlorammonium. Sie krystallisirte bei freiwilligem Verdunsten der Lösung theils in langen, schönen, bald abgestumpften, bald zugespitzten vierseitigen Prismen, theils in dünnen Tafeln. Dieses Salz, im kalten Wasser ziemlich schwer, im heissen leicht löslich, hält sich‘ an der Luft unverändert und schliesst wie die oben angeführten Salze ungefähr 2 Proc. Wasser em, welches nicht durch Pressen entfernt werden kann. Analyse: 1) 0.711 Grm. bei 100° getrockneten [= 0.728 Grm. gepressten] Salzes ergaben nach dem Glühen 0.3725 Grm. Platm = 0.5061 Grm. Platin- dichlorid. 2) 0.6665 Grm. bei 100° getrockneten [0.682 Grm. gepressten] Salzes lieferten geglüht 0.3505 Grm. Platin — 0.4762 Grm. Platindichlorid. Procentisch: Gefunden Berechnet ik, De Chlorammonium . [28.82 28.55 | 2AmCl 107 28.46 Platindichlorid .. 71.18 71.45 PRIE 269 71.54 100.00 100.00 | 376 100.00 THALLIUMCHLOROPLATINIT. 2TICI-PtCP. Diese Verbindung schlägt sich beim Vermischen warmer Lösungen von Thalliumsulphat und einem der schon angeführten Salze in Gestalt einer voluminösen, krystallinischen Fällung von der Farbe des hydra- tischen Schwefelmangans nieder. Auch in kochendem Wasser ist das Salz so schwer löslich, dass die Mutterlauge nur schwach gelblich gefärbt ÜEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. Di war; von viel siedendem Wasser wird es indessen aufgenommen und krystallisirt beim Erkalten in deutlicheren Krystallen, die bei Vergrös- serung sich als feine Prismen zeigten. Analyse: 1) 0.561 Grm. bei 100° getrockneten Salzes verloren bei vorsichtigem Erhitzen in Wasserstoff 0.055 Grm. Chlor, und gaben dann durch Ausziehen mit kochendem Wasser 0.359 Grm. Chlorthallium und 0.147 Grm. Platin. 2) 0.509 Grm. getrockneten Salzes verloren beim Erhitzen mit Wasser- stoff 0.0485 Grm. Chlor; der Rückstand wurde dann nach vorsichtigem Glühen mit Schwefelsäure als 0.477 Grm. Thalliumsulphat + Platin gewogen und daraus nahm Wasser 0.3455 Grm. Sulphat = 0.3284 Grm. Chlorid auf, das Gewicht des Platins betrug also 0.132 Grm. In Procenten: Gefunden Berechnet 11% De Thalliumchlorid. . 63.99 64.53 2T1C1 479 64.04 Ban 25.94 IB 198 26.47 Chicas... 9i80 9.53 @2 71 9.49 100.00 100.00 748 100.00 NATRIUMOHLOROPLATINIT. 2Na01.PtCl® + 4120. Sättigte man die unreine Platochlorosäure mit Natriumcarbonat, dampfte zur Trockne ein und löste den Rückstand im Wasser, so kry- stallisirte bei freiwilligem Verdunsten zuerst ein Salz in orangerothen, vierseitigen Prismen mit schiefen Endflächen, welches aus Natrium- chloroplatinat bestand. Erst nachdem diese Verbindung sich vollkommen abgeschieden hatte, fing das weit löslichere Chloroplatinit an zu krystal- lisiren. Die Krystalle sind kleine, dunkelrothe, schief vierseitige Prismen mit schiefen Endflächen. An feuchter Luft zerfliessen sie ein wenig, verwittern aber an trockner und nehmen dabei Rosafarbe an. Bei 100° 22 L. F. Nırson, schmilzt das Salz und giebt dabei sem Krystallwasser, aber nur sehr lang- sam, ab; im Wasser löst es sich ausserordentlich leicht. Analyse: 1) 0.3835 Grm. gepressten Salzes erlitten bei 100° einen Verlust von 0.0555 Grm. Wasser und beim Erhitzen in Wasserstoff von 0.067 Grm. Chlor und ergaben dann 0.261 Grm. Chlomatrium + Platin; nach Ausziehen mit Wasser blieb davon 0.1635 Grm. Platin "zurück; das Chlornatrium wog also 0.0975 Grm. 2) 0.503 Grm. lieferten ebenso 0.074 Grm. Wasser, 0.085 Grm. Chlor, 0.344 Grm. Chlornatrium+ Platin, 0.216 Grm. Platin und 0.128 Grm. Chlornatrium. In Procenten: Gefunden Berechnet Il. DE Chlornatrium . . . 25.43 25.45 DNC IT 25.55 Plein : 5 4 6 8 00. 4206 42.94 Et 198 43.23 Clone oa ar Ee 16.90 CF il 15.50 NAS So MT, 14.71 4H0 72 15.72 100.00 100.00 458 100.00 Die weniger genaue Ueberemstimmung zwischen den gefundenen und den berechneten Werthen in Wasser und Chlor findet ihre hinläng- liche Erklärung in der Schwierigkeit, mit welcher das bei 100° geschmolzene Salz sein Wasser abgiebt. Offenbar hielt das analysirte Material bei dieser Temperatur noch ungefähr 1 Proc. Wasser zurück, weshalb der Wasserhalt auch zu klein, der Chlorhalt zu gross gefunden ist. LITHIUMCHLOROPLATINIT. 21iCl.PtC? + 6H?0. Dieses Chloroplatinit erhält man aus der unreinen Chlorosäure nach deren Sättigung mit Lithiumearbonat, Eintrocknen im Wasserbade und freiwilligen Verdunsten der Lösung des Rückstands; das Chloroplatinat bleibt als leichter löslich in der Mutterlauge zurück. Das Salz krystal- lisirt in feinen, oft mehrere Centimet. langen, vierseitigen Prismen mit ÜEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 23 schiefen Endflächen und von dunkelrother Farbe mit griinem Reflex, un- gefähr von dem Aussehen des Kaliumpermanganats. Im Wasser ist es sehr leicht léslich und an der Luft etwas zerfliesslich. Bei 100° ge- trocknet bleibt es unveriindert. Analyse: 1) 0.5205 Grm. bei 100° getrockneten Salzes verloren beim Erhitzen in Wasserstoff 0.202 Grm. Wasser und Chlor und gaben einen Riickstand, _woraus Wasser 0.0965 Grm. Chlorlithium auslöste, 0.222 Grm. Platin hinterlassend. 2) 0.4975 Grm. bei 100° getrockneten Salzes verloren beim Glühen in Wasserstoff 0.193 Grm. Wasser + Chlor; der Rückstand bestand aus 0.093 Grm. Chlorlithium und 0.2115 Grm. Platinmetall. In Procenten werden diese Zahlen: = Gefunden Berechnet it De Chlorlithium ... 18.54 18.79 21101 85 18.39 Platine 42.51 Pt 198 42.86 Con EE 38.70 Cr 71 15.37 Wasser f 6H?O 108 23.38 100.00 100.00 462 100.00 SILBERCHLOROPLATINIT. 2AgCL.PICE. Diese Verbindung fällt, wie Lang gezeigt hat, als ein amorpher Niederschlag von der Farbe des hydratischen Schwefelmangans nieder, wenn man Silbernitrat mit einer Lösung von Kaliumchloroplatinit mischt. Bei genug Silbersalz ist die Mutterlauge platinfrei. Im Wasser ist das Salz auch beim Kochen unlöslich, siedende Chlorwasserstoffsäure zieht dagegen alles Platindichlorid leicht aus. 24 L. F. Nmson, B. VERBINDUNGEN ZWEIWERTHIGER METALLE. CALCIUMCHLOROPLATINIT. aCË.PtCE + 8H20. Versuche, dieses Salz durch Sättigung der unreinen Chlorosäure mit Kalk zu erhalten, hatten keinen gewünschten Erfolg. Die beiden gemischten Chlorosalze schemen nämlich von ungefähr derselben Lös- lichkeit im Wasser zu sein. Es wurde darum reine Platochlorosäure aus Bariumchloroplatmit zuerst dargestellt und nach der Sättigung derselben mit Kalk und Verdunsten der Lösung über Schwefelsäure das reine Calcium- salz erhalten. Es krystallisirt in dünnen, biegsamen, schief vierseitigen Tafeln. An feuchter Luft deliquescirt das Salz bald, verwittert aber über Schwelsäure und nimmt dabei eine rosarothe Farbe an. Bei 100° schmilzt es, verliert dabei langsam 5 Mol. seines Krystallwassers, zerfällt aber zugleich in Chloroplatinat und metallisches Platin, wovon der Rückstand grau gefärbt wird. Analyse: 1) 0.5565 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.097 Grm. Wasser und beim Erhitzen in Wasserstoff noch 0.127 Grm. Wasser und Chlor; aus dem Rückstande zog Wasser 0.1205 Grm. Chlorealcium aus und 0.212 Grm. Platin blieb zurück. 2) 0.6095 Grm. Salz verloren ebenso bei 100° 0.105 Grm. Wasser, beim Glühen m Wasserstoff 0.1385 Grm. Wasser und Chlor und ergaben dann 0.1325. Grm. Chlorcaleium nebst 0.2335 Grm. Platin. Die procentische Zusammensetzung des Salzes wird: Gefunden Berechnet IL, 28 Chlorealeium .. . 21.65 21.74 CaCl dll DAS Platine mess: 38.10 38.31 Br 198 37.79 Chlor Maas ce bo steel cP 71 15.55 Wasser ie. 2) £ RE 3H20 54 10.30 WASHER 5 5d 0 0 6 17.43 17.23 5H’O 90 17.18 100.00 100.00 524 100.00 ÜEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 25 STRONTIUMCHLOROPLATINIT. SrCE.PtOE + 60. Aus denselben Gründen, deren bei dem Calciumsalze erwähnt sind, musste auch dies von reiner Platochlorosäure dargestellt werden. Dieselbe wurde mit emer genau abgewogenen Quantität wasserhaltigen Strontium- chlorids gesättigt und dann im Wasserbade eingetrocknet. Beim Ver- dunsten der Lösung des Rückstands über Schwefelsäure schoss das Chloroplatinit in schief vierseitigen dünnen Tafeln an. Es löst sich sehr leicht in Wasser, deliquescirt bald an feuchter Luft, verwittert aber beim Aufbewahren über Schwefelsäure. Bei 100° schmilzt es und giebt ?/; semes Wasserhalts ab. Das Resultat der Analyse ist folgendes: 1) 0.7285 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.098 Grm. Wasser, beim Erhitzen in Wasserstoff 0.143 Grm. Wasser + Chlor und gaben aus dem Riickstande, nachdem mit Wasser 0.2185 Grm. Chlorstrontium ausgelöst war, 0.269 Grm. Platin. 2) 0.786 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.105 Grm. Wasser, bei schwachem Glühen mit Wasserstoff 0.1555 Grm. Wasser+ Chlor, nach Auskochen mit Wasser 0.2345 Grm. Chlorstrontium, worauf das rückständige Platin 0.291 Grm. wog. In Procenten: Gefunden Berechnet ils D Chlorstrontium . 29.99 29.84 SrCl? 158.5 29.59 Plait Yee 0500360793 37.02 Pt 198.0 36.98 hllore na Cz 71.0 13.26 Vv U 19.63 19.78 om 5 se Wasser 07.0 2H O74 36.0 6.72 Wiassemc. ©. sa. 113.45 13.36 AAO? 70 0 13.45 100.00 100.00 535.5 100.00 Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 4 26 L..F. Nirsow, BARIUMCHLOROPLATINIT. BaCk.PtCl + 3H20. Wie oben schon erwähnt, lässt sich dieses Chloroplatinit aus der von Platichlorosäure verunremigten Platochlorosäure gut darstellen, da das Chloroplatinat als leichter löslich in der Mutterlauge bleibt’). Das Salz, welches Lang schon untersucht hat, krystallisirt in langen, schief vierseitigen Prismen, die gewöhnlich zugespitzt, mehr selten abgestumpft sind. An der Luft beständig, verliert es */; seines Wassers bei 100° ohne zu zerfallen. Dieses Salz, welches in Wasser sehr leicht löslich ist, wurde in grösseren Quantititen bereitet, um durch doppelten Austausch mit Sulphaten zur Darstellung anderer Chloroplatinite angewandt zu werden. Folgende analytische Bestimmungen sind unternommen, um das- selbe mit der von Lane beschriebenen Verbindung: zu identificiren: 0.6 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.045 Grm. Wasser, ferner bei gelindem Glühen in Wasserstoff 0.097 Grm. Wasser-+ Chlor und ergaben dann einen Rückstand von Chlorbarium und Platin, woraus Wasser, 0.222 Grm. Metall hinterlassend, 0.236 Grm. Chlor- barium auszog. Diese Werthe betragen in Procenten: Gefunden Berechnet Chlorbarium . . . 39.33 BaCP 208 39.17 Wenn 69s 6 6 0 010 SUN Pt 198 37.29 Cho Per CP 71 12257 a : 16.17 2 ‘ Wasser Mr 1820) 18 3.39 Wassers en 7.50 2H?0 36 6.78 100.00 531 100.00 1) Die Angabe von Lang, dass aus einem Gemisch von Chlorbarium und Ba- riumchloroplatinit das vorige zuerst anschiesst, hat sich nicht völlige bewährt. Bei Ueberschuss von Chlorbarium wird im Chlorosalze immer Krystalle von Chlorbarium eingemischt. Um der beschwerlichen Scheidung der verschiedenen Krystalle durch Pflücken zu entgehen, thut man deshalb am besten, wenn man die unreine Säure nur mit der genau berechneten Menge Bariumearbonat sättigt, cher zu wenig als zu viel davon verwendend. Urger ÜHLOROSALZE ‘UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 27. BLEICHLOROPLATINIT. PÉCE.PtCE. Auch dieses Salz ist von Lang untersucht und beschrieben. Es bildet nach ihm einen amorphen, hellrothen, dem hydratischen Schwefel- mangan ähnlichen Niederschlag, welchem kaltes Wasser kein Chlorblei entzieht; siedendes Wasser verursacht dagegen langsame Zersetzung. BERYLLIUMCHLOROPLATINIT. BeCP.PtCP + 5H?O. Nach der Sättigung unremer Platochlorosäure mit Berylliumcar- bonat, Abdampfen der Lösung zur Trockne im Wasserbade, Ausfällen der Platichlorosäure als Ammoniumchloroplatinat und Verdunsten des Filtrats über Schwefelsäure, krystallisirte die Berylliumverbindung, aber erst bei sehr grosser Concentration, in schönen, rubinrothen, rhomboé- derähnlichen Krystallen. An feuchter Luft zerfliesst das Salz binnen Kurzem, ist aber an trockner unveränderlich. Im Wasser löst es sich im allen Verhältnissen. Erhitzt man es bei 100°, so entweicht mit dem Wasser auch reichlich Chlorwasserstoffsäure. Die Analyse ergab folgende Zahlen: 1) 0.7805 Grm. gepressten Salzes gaben nach dem Glühen in Wasser- stoff einen aus Beryllerde und Platin bestehenden Rückstand von 0.3965 Grm., woraus 0.0485 Grm. Beryllerde = 0.0177 Grm. Beryllium nach dem Schmelzen mit Kaliumbisulphat sich ausziehen liess; das Platin wog nämlich nachher 0.348 Grm. 2) 0.7185 Grm. gepressten Salzes gaben ebenso 0.3655 Grm. Beryllerde + Platin, 0.0475 Grm. Beryllerde = 0.0173 Grm. Beryllium und 0.318 Grm. Platin. 28 L. F. Nizson, Dem zufolge wird die procentische Zusammensetzung: Gefunden Berechnet il, 2. - Beryllerde + Platin . . 50.80 50.87 BeO-7 Pi 722393080 Berylisune ems. er. 12960 al 36 9.2 2.09 PAT 6 o a CRE OO Pt 198.0 45.08 Onlkoe aie See. ME — (CIE 142.0 32.33 Wasser 5.6.6 a0 se 6 == = 5H°O 90.0 20.50 439.2 100.00 MAGNESIUMCHLOROPLATINIT. à MgCl’. PtC?+ 6H?0. Diese Verbindung wurde wie das Berylliumsalz erhalten. Ist Chloro- platinat eingemischt, so krystallisiren beide Chlorosalze gleichzeitig. Für die Analyse wurde das Chloroplatinit deshalb aus dem Bariumsalze und Magnesiumsulphat bereitet. Es schiesst in schief vierseitigen oder un- regelmässig sechsseitigen Tafeln an. In der Luft ist das Salz ziemlich beständig, löst sich sehr leicht im Wasser und giebt bei 100° nur hygro- skopische Feuchtigkeit aber kein Krystallwasser ab. Bei dessen Analyse wurden folgende Werthe erhalten: 1) 0.5495 Grm. bei 100° getrockneten Salzes gaben nach der Reduction mit Wasserstoff und Abtreiben mit Schwefelsäure 0.371 Grm. Magne- siumsulphat + Platin, wovon Wasser 0.1435 Grm. Magnesiumsulphat, 0.1136 Grm. Chlormagnesium entsprechend, löste, denn das übrige Platin wog 0.2275 Grm., 0.3091 Grm. Platindichlorid entsprechend. 2) 0.504 Grm. bei 100° getrockneten Salzes gaben 0.3435 Grm. Magne- siumsulphat + Platin, wovon 0.129 Grm. Magnesiumsulphat = 0.1021 Grm. Chlormagnesium und 0.2145 Grm. Platin, 0.2914 Grm. Platin- dichlorid entsprechend, waren. Aus diesen Zahlen geht folgende procentische Zusammensetzung hervor: ÜEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. Gefunden je 2, Magnesiumsulphat+ Platin 67.52 68.16 Berechnet MeSO'+Pt 318 MgCr Oi) Chlormagnesium . . . . . . 20.67 20.26 20.13 Platındıchloride 2.2.02... 75625. 51.82 Pele 269 56.99 WESC Li 28:08. 21.901] 640 108 22.88 100.00 100.00 472 100.00 MANGANCHLOROPLATINIT. MnCOl?.PtC? + 6H?O. Le =} 67.37 Durch doppelten Austausch zwischen Bariumchloroplatinit und Mangansulphat dargestellt, krystallisirte dieses Salz in derselben Form wie die Magnesiumverbindung. Es verhält sich übrigens auch wie diese, verliert aber bei 100° ®/, seines Krystallwa sser oder 4 Mol. Folgende analytische Data smd erhalten: 1) 0.4605 Grm. pepressten Salzes verloren bei 100° 0.0665 Grm. Wasser, und gaben nach der Reduction in Wasserstoff und Erhitzen mit Schwefelsäure 0.3135 Grm. Mangansulphat + Platin, woraus Wasser g I ) 0.134 Grm. Maneansulphat auszoe, 0.1795 Grm. Platin hinterlassend oO O 1 welche Werthe 0.1118 Grm. Manganchlorur und 0.2439 Grm. Platin- dichlorid entsprechen. 2) 0.4775 Grm. gepressten Salzes verloren ebenso bei 100° 0.068 Grm. Wasser und gaben 0.139 Mangansulphat, 0.116 Grm. Manganchlorur entsprechend, und 0.1865 Grm. Platin, 0.2554 Grm. Platindichlorid entsprechend. Der Procentgehalt ist also: Gefunden Berechnet iR 24 Mangansulphat+ Platm. 68.08 MnSO?+ Pt 349 69.38 Manganchlorur ..... 2428 2429 MnCl? 126 25.05 Platmdichleuid :..... 02.96 53:49. Piel? 269 53.48 WROTE NUE) IE RO) 36 7.16 Wasser so 00 1441 HAL eG Ae OZ (2 AMEN 100.00 100.00 503 100.00 30 L. F. Nimson, KOBALTCHLOROPLATINIT. CoC. PtC? + 6H20. Bei der Darstellung dieses Salzes ist es von keiner Bedeutung, wenn Platichlorosiure anwesend ist. Sättigt man dieselbe mit Kobalt- chlorur, dampft ein und lässt die Lösung des Rückstands über Schwefel- säure verdunsten, so schiesst das Chloroplatmat in orangegelben Prismen zuerst an, und dann aus der sehr concentrirten Lösung das Chloropla- tinit. Es bildet sehr schön rothe, schief vierseitige oder sechsseitige Tafeln, zerfliesst schwach an feuchter, verwittert aber an trockner Luft und giebt bei 100° 5 Mol. Wasser ab. Bei der Analyse ergab das Salz folgendes Resultat: 1) « 0.439 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.077 Grm. Wasser und nach dem Glühen in Wasserstoff 0.142 Grm. Wasser + Chlor; der Rückstand bestand aus 0.0525 Grm. Kobalt und 0.1675 Grm. Platin, die durch Glühen mit Kaliumbisulphat getrennt wurden. 0.5265 Grm. gepressten Salzes verloren ebenso bei 100° 0.0915 Grm. Wasser, nach dem Glühen mit Wasserstoff 0.171 Grm. Wasser + Chlor und gaben dann 0.0615 Grm. Kobalt und 0.2025 Grm. Platin. bo wa In Procenten: Gefunden Berechnet iL. 2e KObLa sus ou 11.95 11.68 Co 59 11.64 Platine eer. 38.16 38.46 Pt 198 39.05 Chilonwie Rene (QIE 14209801 7 D ur 32.48 u Wasser... ... 32 ed PE HO 18 3.55 Wassers. mr. 17.54 17.38 5H?O 90) °°17:75 100.00 100.00 507 100.00 NICKELCHLOROPLATINIT. NiCE.PtC? + 6H20. Wie das Berylliumsalz dargestellt krystallisirte die Nickelverbindung in dem Kobaltchloroplatinite ähnlichen, dunkelbraunen Tafeln, welche, verwitternd an trockner und schwach zerfliessend an feuchter Luft, bei 100° die Hälfte des Krystallwassers verloren. ÜEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 31 Analyse: 1) 0.648 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.066 Grm. Wasser, ferner beim Glühen mit Wasserstoff 0.2545 Grm. Wasser + Chlor und lieferten dann 0.077 Grm. Nickel und 0.2505 Grm. Platin. 2) 0.602 Grm. gepressten Salzes verloren ebenso bei 100° 0.0625 Grm. Wasser, bei der Reduction in Wasserstoff 0.238 Grm. Wasser + Chlor; der Riickstand enthielt 0.068 Grm. Nickel und 0.2335 Grm. Platin. Dies wird in Procenten: Gefunden Berechnet rc it. 2e Nrcke Rae ae: 11.88 11.30 Ni 59 11.64 Platines sc 38.66 38.79 Pt 198 39.05 Chloe 4 \ CH 142 28.01 097 Q sa Wassers { 39.27 39.53 31:0 0 54 10.65 Wasser nos eek 10.19 10.38 3:20 DA 10.65 100.00 100.00 507 100.00 KUPFERCHLOROPLATINIT. CuCl.PtCl + 6H°O. Nach der Sättigung unreiner Platochlorosäure mit Kupfercarbonat und dem gewöhnlichen Verfahren übrigens krystallisirte dieses Salz leicht in grossen olivenbraunen oder beinahe schwarzen Krystallen von der- selben Form wie die Nickelverbindung. Das Salz ist an der Luft be- ständig und im Wasser sehr leicht löslich, schmilzt bei 100° in seinem Krystallwasser und giebt dabei wie das Koboltchloroplatinit 5 Mol. Wasser ab. Die Analyse ergab folgende Zahlen: 1) 0.882 Grm. gepressten Salzes verloren 0.164 Grm. Wasser bei 100°, dann 0.266 Wasser + Chlor beim Glühen mit Wasserstoff und der Rück- stand, der 0.452 Grm. wog, enthielt 0.108 Grm. Kupfer und 0.344 Grm. Platin, die durch Schmelzen mit Kaliumbisulphat getrennt wurden. 2) 0.681 Grm. gepressten Salzes verloren 0.131 Grm. Wasser bei 100°, dann 0.206 Grm. Wasser + Chlor bei der Reduction mit Wasserstoff und gaben einen Rückstand von 0.344 Grm., der 0.0815 Grm. Kupfer und 0.2625 Grm. Platin enthielt. 32 L. F. Nizson, 5 . 5 Daraus foleende procentische Zusammensetzung: Gefunden Berechnet ik 2. Rupee HE Lea Cu 63.5 12.41 Blauinene sen S 39.00 38.55 ea 198.0 38.71 Chlor Bias Caos > {| 30.16 50:95 (QE 142.0 27.76 ecru tae ina de HO lee Bsa FAQ RU 18.59 19.23 5 HO 90.0 17.60 100.00 100.00 511.5 100.00 ZINKCHLOROPLATINIT. ZnCEË.PtOË + 6H20. Dieses Salz erhielt man durch doppelte Zerlegung zwischen Barium- chloroplatinit und Zinksulphat. Es krystallisirt im Tafeln von derselben Form wie die übrigen Chloroplatinite der Magnesiumgruppe. In trockner |, Luft verwittert es, zerfliesst aber langsam in feuchter. Bei 100° giebt es ohne “zu schmelzen alles Krystallwasser ab, zerfällt aber dabei in Chloro- platinat und Platin, welches den Rückstand grau färbt. Die Resultate der Analyse sind folgende: 1) 0.664 Grm. gepressten Salzes verloren 0.1395 Grm. Wasser bei 100°, und gaben dann nach der Reduction der Lösung mit Ameisensäure 0.25 Grm. Platin und 0.101 Grm. Zinkoxyd, 0.0811 Grm. Zink ent- sprechend. 2) 0.551 Grm. gaben ebenso 0.1255 Grm. Wasser, 0.218 Grm. Platin und 0.0875 Grm. Zinkoxyd, 0.0702 Grm. Zink entsprechend. Dem zufolge wird die procentische Zusammensetzung: Gefunden Berechnet I, 2% Zi. RN ANT D 90 12.09 Zn a) AGG PAB NEN EN ARMOR TA Pt 198 38.60 CHIC EE NE 12 0 610 28.19] CI 142 27.68 WYRISSHOI are of oy oul. TE (I 21.60 6H?O 108 21.05 100.00 100.00 513 100.00 ÜEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. - 33 Das von Hünerern!) 1830 angegebene Zinkchloroplatinit ZnCl’.PtC? kann aus leicht ersichtlichen Gründen kein Chloroplatinit sein. Er erhielt die Verbindung durch partielle Reduction einer Platintetrachlorid- lösung mit Zink und Abdampfen in Form von kleinen, glänzenden, hellgelben Krystallen. Der Darstellung und Farbe wegen möchte das beobachtete Salz ein Chloroplatinat sein; möglicherweise war es wasserfrei oder enthielt vielleicht weniger Wasser als das bekannte ZnCP.PtCI*+ 6H°0. Hünerezp scheint auch selbst die Resultate der Analyse in Zweifel gezo- gen zu haben, denn er spricht zuletzt sein Bedauern aus, er habe von diesem Salze zu wenig vorräthig, um die Untersuchung noch einmal wiederholen zu können. A FERROCHLOROPLATINIT. FeCP.PtC? + 7H°O. Durch Zerlegung von Ferrosulphat mit Bariumchloroplatinit erhal- ten, schoss diese Verbindung in schön dunkelrothen, schiefen Prismen an. An der Luft zerfliesst das Salz ziemlich bald und giebt bei 100° 5 Mol. seines Krystallwassers ab. Analyse: 1) 0.429 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.0755 Grm. Wasser und gaben dann nach der Reduction mit Wasserstoff und Oxydation des Eisens mit Salpetersäure 0.2255 Grm. Eisenoxyd+-Platin; nach dem Schmelzen mit Kaliumbisulphat erhielt man daraus 0.1605 Grm. Platin und also 0.065 Grm. Eisenoxyd, entsprechend 0.0455 Grm. Eisen. 2) 0.503 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.089 Grm. Wasser und gaben nach dem Glühen in Wasserstoff und Oxydation des Eisens 0.264 Grm. Eisenoxyd + Platin, welches Gemisch 0.1895 Grm. Platin und folglich 0.0745 Grm. Eisenoxyd = 0.0522 Grm. Eisen enthielt. 3) 0.499 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.0895 Grm. Wasser und gaben dann bei der erwähnten Behandlung 0.2625 Grm. Eisen- oxyd + Platin. 4) _ 0.4055 Grm. Salz gaben ebenso 0.0715 Grm. Wasser und 0.213 Grm. Eisenoxyd + Platin. I) Schweiggers Journal 60. 197. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser III. 5 34 L. F. Nizsow, Procentisch ausgedrückt: Gefunden Berechnet ike 2. 3. 4. Eisenoxyd+Platin 52.56 52.48 52.61 52.53 ‘*/,Fe?O*4Pt 278 53.26 Rasen. en“ 10.61 10.37 — — Fe 56 10.73 Platinen co 37.41 37.67 — — Pt 198 37.93 Chose — — a CIE WA TX) Wissen ea N — 2H°0 36 6.90 Wassers. 2 ac 17.602 11:69 E M TG 3) ©. 90 17.24 522 100.00 JADMIUMCHLOROPLATINIT scheint nicht, wenigstens in fester Form, zu existiren. Alle Versuche dasselbe zu erhalten sind nämlich dadurch gescheitert, dass die Lésung, sei sie aus der unreinen Chlorosäure oder aus Bariumchloroplatinit und Cadmiumsulphat bereitet, sowohl beim Abdampfen in der Wärme als auch bei freiwilligem Verdunsten farblose Krystalle von Cadmiumchlorid abscheidet. HYDRARGYROCHLOROPLATINIT. Bei Mischung der Lösungen von Kaliumchloroplatinit und Hydrar- gyronitrat fiel ein dunkelbrauner, vollkommen amorpher und unlöslicher Niederschlag nieder, welcher nach dem Aufbewahren in der Mutterlauge bald schwarz wurde. Die Verbindung ist nicht näher untersucht worden. HYDRARGYRICHLOROPLATINIT. Quecksilberchlorid wird von Platochlorosäure leicht aufgenommen, die erhaltene Lösung aber setzt, sowohl beim Abdampfen in der Wärme als auch nach ‚dem freiwilligen Verdunsten, das Chlorid in farblosen Kry- stallen wieder ab. Wie bekannt, zeigt das Chlorid ein ähnliches Verhalten zu Platichlorosäure und giebt also, wahrscheinlich seinem eigenen ent- schieden negativen Charakter zufolge, keine Chlorosalze mit dem Platin. ÜEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 35 C. VERBINDUNGEN SECHSWERTHIGER METALLE Re. ALUMINIUMCHLOROPLATINIT. APOL.2PtCE + 21H20. Aus einem Gemisch von 1 Mol. Chloraluminium und 2 Mol. Plato- chlorosäure schieden sich grosse, glänzende, vierseitige Prismen aus. Das Salz zerfliesst bald in der Luft, schmilzt bei 100° und giebt dabei langsam 19 Mol. Wasser ab. Analyse: 1) 0.435 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.1255 Grm. Wasser und gaben mit Wasserstoff geglüht 0.1835 Grm. Platin+ Thonerde, wovon nach dem Schmelzen mit Kaliumbisulphat und Ausziehen mit Wasser 0.145 Grm. Platin zurück blieb und 0.0385 Grm. Thonerde, entsprechend 0.0206 Grm. Aluminium, sich loste. 2) 0.535 Grm. gepressten Salzes gaben ebenso 0.154 Grm. Wasser, 0.2235 Grm. Platin + Thonerde, 0.179 Grm. Platin, 0.0445 Grm. Thonerde, entsprechend 0.0238 Grm.. Aluminium. In Procenten: Gefunden Berechnet ils 2. Thonerde + Platin . .. 42.18 41.78 AL OSB te e490. A215 Aluminium ro 4.73 4.44 AP 55 4.65 PAIN EEE 33.46 Pitz 396 33.45 Chlor, perce Ye — —— CI 338 29.98 Wassers 0 mie ous — — 2H?O 36 3.04 Werkes aa 28.85 28.78 19H?0 BAD 2888 1184 100.00 Dasselbe Salz krystallisirte aus einer Lösung, welche durch dop- pelte Zersetzung zwischen Aluminiumsulphat und einer æquivalenten Menge Bariumchloroplatinit erhalten war. Man erhielt nämlich bei der Analyse desselben von 0.5765 Grm. gepressten Salzes 0.246 Grm. oder 42.67 Proc. Platin + Thonerde, 0.197 Grm. oder 34.17 Proc. Platin und 0.049 Grm. Thonerde oder 0.0261 Grm. Aluminium = 4.53 Proc., Zahlen, die mit den nach der obigen Formel berechneten Werthen genau übereinstimmen. ~ 36 L. F. Nizson, CHROMCHLOROPLATINIT. Or’Cl.3PtCP+18H°0. Ein Gemisch von ungefähr 2 Mol. Platochlorosäure und 1 Mol. Chromehlorid schied beim Abdampfen im Wasserbade Platm als spiegeln- den Ueberzug des Becherglases ab, somit in Chloroplatinat übergehend; ohne Erhitzen verdampft gab dasselbe nur einen unkrystallisirten Syrup. Eine durch doppelte Zersetzung von Chromsulphat mit einer æquivalenten Menge Bariumchloroplatinit ohne allem Erhitzen dargestellte violette Lö- sung schied, nachdem dieselbe im Vacuum concentrirt wurde, ein Salz in ausserordentlich dünnen, schön rothen, zerfliesslichen Prismen ab, welche bei 100° ausser Wasser auch Chlorwasserstoff verloren. Analyse: 1) 0.2155 Grm. gaben nach dem Glühen mit Wasserstoff 0.1125 Grm. Chromoxyd + Platin; durch Schmelzen mit Kaliumcarbonat und ein wenig Salpeter wurde daraus 0.022 Grm. Chromoxyd = 0.0151 Grm. Chrom ausgezogen, denn das Platin wog 0.0905 Grm. In Procenten: Gefunden Berechnet ~Chromoxyd+Platin . . 52.20 CEO aly 51.55 Chrom srt eka nO Cr? 105 7.25 Platine i 899 PE 594 41.00 Chlor ee MAR oe (GIE 426 29.40 NAS SEPT RE wee — 18H°0 324 29.35 1449 100.00 FERRICHLOROPLATINIT ist gar nicht zu erhalten. Mischt man nämlich Eisenchlorid mit Plato- chlorosäure, so geht das Platin in vierwerthiges, das Eisen dagegen in zweiwerthiges über. Es entsteht Eisenchlorur, welches in grünen wasser- haltigen Krystallen sich ausschied, und Ferro- und Ferrichloroplatinate, UEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 37 welche in shönen Prismen krystallisirten, wenn das Gemisch im Vacuum verdampft wurde. Aus der Lésung dieser Krystalle schlug Ferricyan- kalium eine blaue, Chlorammonium eine gelbe Fällung nieder. INDIUMCHLOROPLATINIT. Ein Versuch, dieses Salz darzustellen war auch vergeblich. Beim cep ien im Wasserbade schied eine ungefähr 1 Mol. Indiumchlorid und 2 Mol. Platochlorosäure enthaltende Lösung metallisches Platin aus, welche Zersetzung, nachdem das abgeschiedene Metall abfiltrirt war, auch im Vacuum stattfand. YTTRIUMCHLOROPLATINIT. Y’Cl°.3PtCl’+24H°O. Aus einem Gemisch von 1 Mol. Yttriumchlorid und ungefähr 2 Mol. Platochlorosäure krystallisirte gleichzeitig farblose Krystalle von Yttrium- chlorid und ein rothes Chloroplatinit, welches auf diese Weise nicht rein zu erhalten war. Es wurde deshalb Yttriumsulphat mit der æquivalenten Menge Bariumchloroplatinit zerlegt und aus der so gewonnenen Lösung schied sich bei Syrupsconsistenz das normale Salz in dunkelrothen, schief vierseitigen Prismen aus. Es zerfliesst in der Luft, verwittert aber über Schwefelsäure, schmilzt bei 100° und verliert dabei 10 Mol: Wasser. Analyse: 1) 0.5215 Grm. gepressten Salzes gaben nach dem Glühen in Wasserstoff und dem Erhitzen mit Schwefelsäure 0.343 Grm. Platin + Yttrium- sulphat; davon löste Wasser 0.152 Grm. Yttriumsulphat = 0.0583 Grm. Yttrium aus, 0.191 Grm. Platin hinterlassend. 2) 0.6 Grm. gepressten Salzes gaben ebenso 0.3905 Grm. Platin+ Ytt- riumsulphat, 0.1725 Grm. Yttriumsulphat, entsprechend 0.0661 Grm. Yttrium, und 0.218 Grm. Platin. 3) 0.406 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.045 Grm. Wasser. 38 L. F. Ninson, Die procentische Zusammensetzung wird also: Gefunden Berechnet i, 2% 3% Yttriumsulphat+Platm. 65.77 65.09 — Y?3S0*+ PE 1061 65.67 Min 3 6 6 oc allge 00, VE 179 10.97 Platine cs 36.63 Boe Ep 594 36.42 Chloe EN — — — Cl? 426 26412 VORBEI esse — — — 14H0 252 15.45 Wasser et Le: — — 11.08 10H°0 180 11.04 1631 100.00 ERBIUMCHLOROPLATINITE. 1. .Basisches: Er’C1°.2PtCl? + 27H°0. Dieses Salz krystallisirte aus einer Lösung von ungef. 1 Mol. Erbiumchlorid und 2 Mol. Platochlorosäure und schoss in dunkelrothen, vierseitigen Prismen an. Es zerfliesst langsam in der Luft, verwittert aber über Schwefelsäure, schmilzt bei 100° und verliert dabei 17 Mol. seines Wassers. Die Analyse ergab folgendes Resultat: 1) 0.602 Grm. gepressten Salzes gaben nach dem Glühen in Wasserstoff und Erhitzen mit Schwefelsäure 0.3935 Grm. Platin + Erbiumsulphat; nach dem Ausziehen mit Wasser blieb davon 0.1475 Grm. Platin zurück, das Gewicht des Sulphats betrug also 0.246 Grm., entsprechend 0.1333 Grm. Erbiummetall. 0.623 Grm. Salz gaben ebenso 0.4075 Grm. Platin + Erbiumsulphat, 0.1515 Grm. Platin, 0.256 Grm. Erbiumsulphat, entsprechend 0.1388 Grm. Erbium. 3) 0.5215 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.0985 Grm. Wasser. bo SA UEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. In Procenten : Gefunden 1: SA CE Erbiumsulphat+Platin (65.37 65.41 — Dane MEET nl DON aL Doe) — Pen ty ee 24.50 24.39 — (CHI ome sehen GI WAL erage — Winsser tates Me Le — — — WY GRIP so Ba — — 18.89 Berechnet Er®3SO'+Pt? 1025 Er? 341 Pte 396 (CIE 355 10H°0 180 17H°0 306 64.96 21.61 25.10 22.49 11.41 19.39 1578 100.00 2. Normales: Er°Cl’.3PtCl?+24H?0. Doppelte Zersetzung zwischen Erbiumsulphat und einer æquivalen- ten Quantität Bariumchloroplatinit lieferte eine Lösung, aus welcher nach bedeutender Concentration dieses normale Salz sich abschied. Es kry- stallisirt in langen, vierseitigen Prismen, die in feuchter Luft zerfliessen, in trockner werwittern und bei 100° 11 Mol. Wasser verlieren. Analyse: 0.686 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.075 Grm. Wasser und gaben, mit Wasserstoff reducirt und dann mit Schwefelsäure ab- getrieben, 0.4695 Grm. Platin + Erbiumsulphat, aus welchem Gemisch Wasser 0.2415 Grm. Erbiumsulphat=0.1309 Grm. Erbium auszog und 0.228 Grm. Platin hinterliess. In Procenten wird dies: Gefunden Erbiumsulphat+ Platin . . 68.44 rn ONDA Ie a en 19.08 Platın lea aia a wd gaya Tess) Chlor... — WSS erty us SER 1 — Wasser NAS re Rae 10.93 Berechnet 512350: 12237 7768.21 Er? 341 19.02 Bt: 594 33.12 Cl? 426 23.76 13H?O 234 13.06 11H20 198 11.04 40 L. F. Nizson, CEROCHLOROPLATINIT. Ce*CIS.4PtCP + 21H°0. Da eine Lösung, welche */,-Cerochloroplatinit enthielt, wie das entsprechende Yttriumsalz, ein Gemisch von farblosen und rothen Kry- stallen abschied, so wurde Cerosulphat mit einer æquivalenten Menge Bariumchloroplatinit zerlegt, aber aus der so gewonnenen Lösung, welche normales Salz enthielt, krystallisirte ein */,-Chloroplatinit in dünnen, vier- seitigen, prismatischen Krystallen. Es zerfliesst im der Luft und verliert bei 100° 15 Mol. Wasser. Analyse: 1) 0.518 Grm. gepressten Salzes gaben nach der Reduction im glühenden Wasserstoff und mit Schwefelsäure abgetrieben 0.367 Grm. Platin + Cerosulphat; Wasser liess davon. 0.2145 Grm. Platin zurück und löste 0.1525 Grm. Cerosulphat — 0.0746 Grm. Cerium. 2) 0.4015 Grm. gepressten Salzes gaben ebenso 0.281 Grm. Platin + Cero- sulphat, 0.1675 Grm. Platin, 0.1135 Grm. Cerosulphat, was 0.0556 Cerium entspricht. 3) 0.363 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.051 Grm.Wasser. 4) 0.6635 Grm. gepressten Salzes gaben nach dem Erhitzen mit wasser- freiem Natriumcarbonat in einem Glasrohre 0.1315 Grm. Wasser, welches in einem mit Chlorcalcium gefüllten Rohre aufgenommen wurde. Die procentische Zusammensetzung des Salzes wird: Gefunden Berechnet ll, 2 3. 4. Cerosulphat-+ Platin 70.85 69.99 — — Ce?3S0*+ Pt* 1356 70.44 (Clé 5 4 5 done Aa ae Oc: 276 14.20 Plane 41.41 41.72 — — IP: 792 40.76 CHormeEmeLAre. .. — .ee — (OE 497 25.58 Wasser. ae — — 14.0519.82 21H20 378 19.46 1943 100.00 ÜEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 41 LANTHANCHLOROPLATINITE. 1. La’Cl.3PtCl + 18H20. Aus einem Gemisch von 1 Mol. Lanthanchlorid und 2 Mol. Plato- chlorosäure schieden sich zuerst farblose Krystalle von Lanthanchlorid und dann ein Chlorosalz ab. Es wurde durch Umkrystallisiren gereinigt und bildete dünne vierseitige, prismatische Krystalle, welche in der Luft bald zerfliessen und bei 100° 15 Mol. Wasser verlieren. Analyse: 1) 0.558 Grm. gepressten Salzes gaben nach dem Glühen mit Wasserstoff und dann mit Schwefelsäure 0.3915 Grm. Platin + Lanthansulphat, wovon 0.1985 Grm. Platin und 0.193 Grm. Lanthansulphat, entsprechend 0.0948 Grm. Lanthan. 2) 0.458 Grm. gepressten Salzes gaben ebenso 0.3225 Grm. Platin + Lanthansulphat, 0.164 Grm. Platin, 0.1585 Grm. Lanthansulphat, ent- sprechend 0.0778 Grm. Lanthan. 3) 0.384 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.063 Grm. Wasser. In Procenten: Gefunden Berechnet iit he 3. Lanthansulphat+ Platin 70.16 70.44 = la3802r Pt 1160071752 ILamilngin” ENTER 16.98 16.41 — La? PH Aone leita a ar poe 35.57 35.81 — BA; 594 36.62 Chlor wa. a u = Ol 426 26.26 Wassers NN re = 3H0 AN 3.33 AVAISS ER Go 08) ey sume one ee 16.41 15H?O 270 16.65 1622 100.00 Dale CLP Ole 2710: Bildet grosse, schief vierseitige Prismen und krystallisirte aus einer Lösung, welche nach der Zerlegung von Lanthansulphat mit emer æquivalenten Menge von Bariumchloroplatinit erhalten war. Es zerfliesst in der Luft und giebt bei 100° 16 Mol. Wasser ab. Nova Acta Reg. Soc Sc. Ups. Ser. III. 6 42 L. F. NrzsoNw, Analyse: 1) 0.6795 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.1075 Grm. Wasser und gaben, mit Wasserstoff und dann mit Schwefelsäure geglüht, 0.449 Grm. Rückstand, wovon 0.2255 Grm. Lanthansulphat = 0.1107 Grm. Lanthan und 0.2235 Grm. Platin. 0.6505 Grm. gepressten Salzes gaben ebenso 0.1055 Grm. Wasser, 0.43 Grm. Platin + Lanthansulphat, 0.214 Grin. Lanthansulphat = 0.1051 Grm. Lanthan und 0.216 Grm. Platin. bo sr In Procenten: Gefunden Berechnet Je 2: Lanthansulphat+ Platin 66.08 66.10 La?3SO*+ Pt? 1160 65.02 Ianthancon oh te ae 16.19 16.16 La? 28015559 Batman 32.89 33.21 ete 594 33.29 Chlor he the. FREE. — — Cle 426 23.88 Wasser IREM te — — 11H°0 198 - 11.09 Wasser a «cutee: 15910222 16H40 288 16.15 1784 100.00 DIDYMCHLOROPLATINITE. 1. Saures: DÉCI.4P+tCP + 2170. 2} Da eine °*/,-Chloroptatinit enthaltende Lösung gleichzeitig Krystalle von Didymchlorid und einem Chloroplatinite abschied, so wurde Didym- sulphat mit einer æquivalenten Menge Bariumchloroplatinit zerlegt. Aus der so erhaltenen Lösung krystallisirte ein */,-Chloroplatinit obiger Zu- sammensetzung in dünnen, vierseitigen Prismen oder unregelmessig sechs- seitigen, länglichen Tafeln. Es zerfliesst in der Luft. Analyse: 1) 0.5545 Grm. gepressten Salzes gaben nach dem Glühen mit Wasser- stoff und dann mit Schwefelsäure 0.3925 Grm. Platin + Didymsulphat, wovon 0.2275 Grm. Platin und 0.165 Grm. Sulphat, entsprechend 0.0834 Grm. Didym. UEBER ÜHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 43 In Procenten: Gefunden Berechnet Didymsulphat + Platin . . 70.78 D3SOZE RE 1874 3 210:07 Dy MON ner, 15.04 Di’ 294 14.99 Blanca, cot aie cere 41.03 Pt 792 40.39 (Cal Oops Swe EEE — CI" 497 25.34 DVAESeRReRRE 2.09 20.210. = 21H?O 37800 19:98 1961 100.00 2. Normales: Di’C1%.3PtCl'+18H?O. Aus der Mutterlauge des vorigen Salzes schied sich diese normale Verbindung in dünnen, langen Prismen aus. Analyse: 1) 0.6345 Grm. des gepressten Salzes gaben nach dem Glühen mit Wasser- stoff und Schwefelsäure 0.446 Grm. Platin + Didymsulphat, wovon 0.28 Grm. Platin und 0.216 Grm. Sulphat, entsprechend 0.1091 Grm. Didym. In Procenten: Gefunden Berechnet Didymsulphat4 Platin . . 70.29 DI2SO- BE 1176 2779 WDC whe te a ern 17.20 Di? 294 17.95 TPllevivna: sar 2b ern 2220.95 Pt 594 36.26 Cine? rn RI == OF 4267 22601 Were ea = 18H0 324 19.78 1638 100.00 H L. F. Nırson, D. VERBINDUNGEN VIERWERTHIGER METALLE. THORIUMCHLOROPLATINIT. 2ThCl*.3PtCP + 24870. . 1 Mol. Platochlorosäure wurde mit ungef. 1 Mol. Thoriumchlorid vermischt. Nachdem einige farblose Krystalle des letzteren sich ausge- schieden hatten, krystallisirte em Chloroplatinit in rhomboedrischen Kry- stallen. Es ist sehr deliquesceut und verliert bei 100° ohne zu schmelzen sehr träge '/, seines Wassers. Analyse: 1) 0.6925 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.035 Grm. Wasser und gaben, mit Wasserstoff geglüht und mit Schwefelsäure abge- trieben, 0.505 Grm. Platin + Thoriumsulphat, 0.2 Grm. Platin und 0.305 Grm. Sulphat, entsprechend 0.1675 Grm. Thorium. 2) 0.6525 Grm. gepressten Salzes gaben ebenso 0.036 Grm. Wasser, 0.474 Grm. Thoriumsulphat+ Platin, 0.1915 Grm. Platin, 0.2825 Grm. Sul- phat, entsprechend 0.1552 Grm. Thorium. In Procenten: Gefunden Berechnet 18 2. Thoriumsulphat+ Platin 72.92 72.64 2[Th2S0*]+Pt 1446 72.63 Main 5 566 5 0 oc 24.19 23.78 Th? 468 23.51 Platines ns 28.88 29.35 Bi: 594 29.83 Chloe en — — (GE 497 24.96 Wera ee — 0 —_ 18H °O 8241698 NVESSC tee re 6H*O 108 bray 1991 100.00 ÜEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 45 ZIRCONCHLOROPLATINIT. ZrOCP.PtCE + 8H0. In der Vermuthung, es würde Zirconium ein mit dem soeben ange- führten Thoriumsalze analoges Chloroplatinit geben, wurden 2 Mol. Zircon- oxychlorid mit 3 Mol. Platochlorosäure vermischt und die Lösung im Wasserbade eingetrocknet. Es blieb dabei eine aus ziemlich grossen, vierseitigen, dem Anscheine nach quadratischen, Prismen bestehende Salz- masse zurück, welche aus Wasser bei ung. 30° umkrystallisirt aussert feine, büschelförmig angereihte Nadeln lieferte. Dieses Salz hält sich recht gut in der Luft und gab bei der Analyse folgendes Resultat: 1) 0.5185 Grm. gepressten Salzes gaben nach dem Glühen in Wasserstoff 0.28 Grm. Zirconerde + Platin; dieses Gemisch wurde mit saurem Fluorkalium geschmolzen und lieferte 0.163 Grm. Platin; das Gewicht der Zirconerde betrug also 0.117 Grm., entsprechend 0.0863 Grm- Zirconium. 2) 0.548 Grm. gepressten Salzes lieferten beim Glühen mit wasserfreiem Natriumearbonat 0.1425 Grm. Wasser, das in einem mit Chlorcaleium gefüllten Rohre aufgenommen wurde. In Procenten: Gefunden Berechnet Il. > Zirconerde+ Platin . . 54.00 — 2:02 Pty »8200754:23 PALCOMUMI es TC HE Zr 90 15.25 lat ees se ce 131.440 — Pt 198 33.56 SAT OT ieee aie. ie = O 10022279 Whighaa AR NIMES ete — € 149722497, WA Clee ee 0265.00 8H0O 144 24.40 590 100.00 46 L. F. Nırson, Nachdem nun die Auseinandersetzung der verschiedenen von mir untersuchten Chloroplatinite beendigt ist, bleibt es mir nur übrig theils die Untersuchung der denselben zum Grunde liegenden Säure mitzutheilen und theils eine Uebersicht der Resultate zu geben. Es folgt also zu- nächst die Beschreibung der PLATOCHLOROSÄURE. 2HCLPtOP + xH20. Bariumchloroplatinit wurde mit der erforderlichen Menge Schwefel- säure zerlegt, das Bariumsulphat abfiltrirt, das Filtrat zuerst bei 50°, dann im Vacuum verdampft. Dabei fing zuletzt eine feste Verbindung an, sich abzuscheiden, gleichzeitig aber entwickelte die Lösung beträchtliche Quan- titäten Chlorwasserstoff. Das so erhaltene, über Schwefelsäure und Ka- liumhydrat im Vacuum bis auf constantes Gewicht getrocknete, Produkt war dunkelbraun, amorph, leichtlöslich m Wasser mit rothbrauner Farbe, zerfliesslich und verlor bei 100° nebst Wasser auch Chlorwasserstoff. Die Analyse desselben ergab folgendes Resultat: 1) 1.092 Grm. gaben nach dem Glühen mit Wasserstoff 0.6235 Grm. me- tallisches Platin. 2) 0.494 Grm. gaben nach der Zerlegung mit Natriumcarbonatlösung und Glühen eine Lösung, worin 0.1544 Grm. Chlor durch Titriren gefunden wurden. 3) 0.3425 Grm. gaben ebenso 0.1074 Grin. Chlor. 4) 0.474 Grm. verloren bei 100° 0.0975 Grm. an Gewicht. Die procentische Zusammensetzung wird also: Il. 2. 3. Platin 2 57.10 — = Coe see — Blog Bis Diese Zahlen führen zu der Formel HC1.PtC’2H°0, welche erfordert: ÜEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 47 Platine "sr 198.0 57.98 Cho a rel 106.5 31.19 Wasserstoff H 1.0 0.29 Wasser .. 2H°0 36.0 10.54 341.5 100.00. Die Platochlorosäure kann also nicht über eine gewisse Griinze concentrirt werden, ohne zu zerfallen. In der Lösung. findet sie sich natürlich als H—Cl—Cl H—Cl—Cl vor, giebt aber im Vacuum em Molekul Chlorwasserstoff ab, um das oben erwähnte Produkt >Pt-+xH?O Ne a oo Cl in fester Form abzuscheiden und dies verliert wieder bei 100° noch ein Molekul Chlorwasserstoff nebst Wasser, zuletzt sehr langsam, und hinter- lässt endlich Platindichlorid. Diese Zerlegung erfordert einen Verlust von 21.23 Proc. Chlorwasserstoff + Wasser; Versuch 4) ergab 20.57 Proc. und das Gewicht des rückständigen Chlorids betrug 79.43 Proc. statt 78.77. La Die Platochlorosäure zeigt in dieser Hinsicht eine bemerkenswerthe Verschiedenheit von Platichlorosäure, die, wie bekannt, unter keinen Um- ständen, nicht einmal durch Behandlung mit überschüssiger unterchlori- ger Säure, gebracht werden kann, unter Entbindung Chlorwasserstoffs Platintetrachlorid zu bilden. Zum Beschluss mag hier folgende Uebersicht der gewonnenen Resultate Platz finden. Von der soeben beschriebenen Platochlorosäure lassen sich nun die Chloroplatinite herleiten. Ersetzt man darin den Wasserstoff init Metallen, so werden die normalen Salze, bei verschiedener Valenz der substituiren- den Elemente, nach folgendem Schema zusammengesetzt: 48 L. F. Now, I a. 2RCI.PtC}, IT D'ARCEPICI VI ce RFCE-3PiCk, IV - d. ROK.2PtCP. Aus dem Obigen ersieht man, dass unter den verschiedenen Metall- gruppen die ein- bis zweiwerthigen nur normale Salze von den For- meln a. und db. geben, die sechswerthigen liefern zwar normale Salze von der Zusammensetzung c., aber überdiess auch sowohl basische wie saure, die vierwerthigen dagegen bilden keine normalen, sondern nur basische Sinloroplleisiuttie, Daraus dürfte man berechtigt sein zu folgern, dass die normale Zusammensetzung des einzigen Salzes von Beryllium: BeOP.PtC? + 5H?0 diesem Elemente seinen wahren Platz unter den zweiwerthigen Grund- stoffen wie das entsprechende Chloroplatinat anweist. In ihren Chloroplatiniten zeigen ferner die Metalle, deren Doppel- atome als sechswerthig zu betrachten sind, untereinander keine so gute Uebereinstimmung wie die Chloroplatinate derselben. Leider sind keine Ferri- oder Indiumchloroplatinite erhalten worden, weshalb die Cerit- und Gadolinitmetalle nur mit Aluminium und Chrom unter den entschieden sechswerthigen Grundstoffen, betreffend ihre Chloroplatinite, zu verglei- chen sind. Unter allen Umständen gab Aluminium ein dessen Chloro- platmate entsprechendes Salz: APCI..2PtC? + 21H?0, aber nur Erbium lieferte ein analoges Chloroplatinit: HEC? RICE sO), Solche basische Verbindungen von Yttrium, Cer, Lanthan, Didym scheinen dagegen gar nicht existiren zu können, denn aus Lösungen, welche */,- Chloroplatinite enthielten, schieden sich farblose Krystalle der Metall- chloride ab, nebst Chloroplatiniten, die natürlich von einer ganz andern Zusammensetzung wurden, ohne dennoch im reinem Zustande erhalten werden zu können; nur das Lanthansalz konnte analytisch untersucht werden, es war aber das normale La’Cl°.3PtCl? + 18H°0; aus der Chromlösung blieb nur ein unkrystallisirter Syrup zurück. ÜEBER ÜHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 49 Die Chloroplatmite der angeführten Metalle wurden daher aus den Sulphaten und Bariumchloroplatinit dargestellt; aus den gewonnenen Lö- sungen krystallisirten normale Salze dennoch nur von Chrom, Yttrium, Erbium und Lanthan: Cr?0l°.3PtC+18H°0, Y:C1°.3PtCl° _L24E°0, Er’Cl.3PtC + 24070, 172.093 ,:01.-7271:0; Cer und Didym dagegen lieferten die * Ce?CIS4PtCP +210, DÉCIPAPICRÉ NEO; und erst aus der Mutterlauge des letzt erwähnten Salzes wurde das normale: DrCl’.3PtC? + 18H°0 /,-Chloroplatinite: gewonnen. Diese Verhältnisse sind bemerkenswerth genug, besonders da die angeführten sauren Cer- und Didymsalze analog zusammengesetzt mit den */,-Seleniten sind, welche, wie ich vorher gezeigt habe’), so cha- rakteristisch für die hier in Rede stehenden Metallgruppe R* sind. Viel- leicht bilden mehrere dieser Grundstoffe solche saure oder noch saurere Chloroplatinite. In emer solchen Vermuthung würde man möglicherweise die Erklärung des Umstandes finden, dass Indium unter den erwähnten Verhältnissen kem Chloroplatinit gegeben hat und die Existenz des so bemerkenswerth sauren °/,-Indiumchloroplatinats scheint für die Richtig- keit dieser Vermuthung nach ihrem Masse zu sprechen. Von den vierwerthigen Grundstoffen endlich gab Thorium ein */,-Chloroplatinit : 2ThCÉ.3PtCF +240, aber obwohl das Zirconsalz bereitet wurde, um eine analoge Verbindung zu liefern, so krystallisirte gleichwohl eine noch basischere: ZrOCP.PtC?+ 8H’0. Möglicherweise war doch das unmittelbar erhaltene Produkt, das in ziem- lich grossen, vierseitigen Prismen krystallisirte, eine dem Thoriumsalze analoge Verbindung, die doch beim Umkrystallisiren zerlegt wurde. 1) Diese Acta 1875. S. 107. 3 und Berichte der deutschen chem. Gesellsch. VIII. 658. 3. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser III. 7 50 L. F. Nitson, UEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. Obwohl also, dem oben Angefiihrten nach, die Valenz der ver- schiedenen Elemente in deren Chloroplatinite bei weitem nicht so scharf hervortritt wie in den Chlorosalzen des vierwerthigen Platins, welche in den verschiedenen Gruppen die genaueste Uebereinstimmung zeigen, so dürfte doch das Gesagte, die Frage über die wahre Valenz der seltenen ürdmetalle betreffend, immer von einigem Interresse sein. Nachdem sowohl diese wie die vorige Untersuchung beendigt war, empfange ich mit dem 5. Hefte dieses Jahrgangs von PoGGENDORFFS An- nalen die Nachricht, dass Hr. HiLLEBRAND in Bunsexs Laboratorium die spec. Wärme der Ceritmetalle bestimmt und solche Werthe dabei erhalten habe, welche die Folgerungen vollkommen bestätigen, die man aus aus- führlichen hier in Schweden während der letzten Jahre ausgeführten Salz- untersuchungen dieser und der übrigen seltenen Erdmetalle gezogen hat. Il. UEBER PLATO- UND DIPLATONITRITE. In einer Abhandlung über die salpetrigsauren Salze führte Fiscuer !) 1848 ein aus Kaliumpalladiumehlorur und Kaliumnitrit dargestelltes Dop- pelnitrit dieser Metalle an, welches, sofern bekannt, die erste Verbindung einer intressanten Salzklasse ist, mit deren Untersuchung Lane haupt- sächlich in praktischer und Bromstrannp mehr in theoretischer Hinsicht später sich beschäftigten. Während seiner umfassenden Studien über die Nitrite und Doppel- nitrite untersuchte Lang’) 1861 die genannte Palladiumverbindung näher. Die von den übrigen Doppelnitriten abweichenden Reactionen, welche die- selbe zeigte, veranlasste ihn, seine Aufmerksamkeit den analogen Salzen des leichter zugänglichen Platins zu widmen. Er fand dabei, dass ein Gemisch von Kaliumchloroplatinit und Kaliumnitrit sich beim Erhitzen schnell entfärbte und dann ein in der Mutterlauge fast unlösliches, mit Fıscners Palladiumsalze isomorphes, Ka- liumplatinanitrit in schönen, farblosen Prismen abschied. Auch dieses Doppelnitrit zeigte, wie die Palladiumverbindung im Vergleich mit den übrigen von Lane untersuchten Doppelsalzen, höchst abweichende und bemerkenswerthe Reactionen. Weder Alkalicarbonat noch Schwefelwasser- stoff oder Schwefelammonium vermochte nämlich das Platin aus der Lö- sung desselben niederzuschlagen und überdiess schienen auch die Eigen- schaften, welche für die salpetrige Säure sonst auszeichnend sind, ent- weder gänzlich modifieirt oder sogar verloren gegangen zu sein. Die 1) Pogg. Ann. LXXIV. 115. ?) Om nägra nya platinaoxidulföreningar. Upsala 1861; auch Journ. f. prakt. Ch. LXXXIII. 415. 52 L. F. Nizson, Lösung des fraglichen Salzes blieb nämlich klar und unverändert nicht nur nach Zusatz der genannten Reagentien, sondern auch beim Vermi- schen mit Kobaltnitrat und Kupfersulphat, schlug aber mit Hydrargyro- nitrat eme krystallische Hydrargyroverbindung nieder. Wäre nun die salpetrige Säure in der in Rede stehenden Platinverbindung ganz wie in den übrigen Doppelsalzen gebunden, welche Kaliumnitrit mit den Nitriten anderer Metalle bildet, so hätte man nicht erwarten können, dass die Lösung beim Vermischen mit Kobalt- und Kupfersalz vollkommen klar bleiben würde, noch em beständiges Hydrargyrosalz zu erhalten. Lane hatte nämlich vorher gezeigt, dass die erwähnten Doppelnitrite immer von Hydrargyronitrat und Kupfersulphat unter Entwickelung von Stick- oxyd destruirt werden und ferner, dass dieselben aus Kobaltlösung stets S:r Evre’s gelbe Salz abscheiden. Als Beweis, dass die Eigenschaften der salpetrigen Säure in den neuen Verbindungen eine sehr bedeutende Abänderung erlitten hatten, führt Lane endlich die Ammoniumverbindung, und die aus dem Bariumplatinanitrit und Schwefelsäure erhaltene und von ihm als «saures salpetrigsaures Platinoxydul» beschriebene Verbindung an. Jene zeigte nämlich eine vergleichsmässig weit grössere Beständigkeit als die übrigen Ammoniumdoppelnitrite, und diese, deren Existenz vollkom- men unmöglich war, wenn sie gewöhnliche salpetrige Säure enthielte, war auch eine sehr beständige Verbindung. Alle diese Charaktere zeigten, dass diese Verbindungen als gewöhnliche Doppelsalze nicht aufgefasst werden könnten. Zur Zeit der erwähnten Untersuchung, welche ausser den schon angeführten Verbindungen auch die Natrium- und Silbersalze ‚umfasste, war es indessen, aus leicht ersichtlichen Gründen, schwer, eine befriedigende Erklärung dieser Umständen zu finden. Lane hat nur einige Andeutungen darüber. Er sagt nämlich, dass die in Rede stehenden Doppelnitrite zu derselben Klasse von Verbindungen vielleicht gehören, wie das von Forvos und Geris"), entdeckte Natriumgoldsulphit: 3Na”.0°.S0-+ Au?0?”.50°4H?0, welches sich den gepaarten Cyanuren und Aethersäuren nähert. Erst nachdem der Begriff von der Sättigungscapacität der Grund- stoffe in der Wissenschaft eingebürgert war, wurde auch über die ratio- nelle Constitution der in Rede stehenden Verbindungen Aufklärung ge- geben. In seiner «Chemie der Jetztzeit»?) stellt Buomsrranp Ansichten darüber auf, welche er später in einer besonderen Abhandlung «zur Kennt- ') Ann. de Chim. et de Phys. [3] 13. 394. 43922 UEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 53 niss der gepaarten Verbindungen der fünfatomigen Stickstoffs»*) auch ent- wickelte. Auf die Originalaufsätze verweisend, sei es mir erlaubt hier nur Folgendes daraus zu entnehmen. Der Stickstoff scheint, wie der Kohlen- stoff, mit dem Vermögen begabt zu sein, sich selbst zu binden; wenn aber der Kohlenstoff nach beinahe unbegränzter Polymerisirung als selb- ständiges Ganzes auftritt, so setzt dieselbe bei dem Stickstoff die Gegen- wart eines mehrwerthigen Metalls voraus, das theils, mittelbar oder un- mittelbar, den Stickstoff bindet und theils, nach der grösseren oder ge- ringeren Stärke dieser Bindung, auch die Stärke bestimmt, womit die Stickstoffatome einander bmden. Das Vermögen, die Bindung der Stick- stoffatome in dieser eigenthümlichen Weise [durch «Paarung»] zu vermit- teln kommt besonders ausgeprägt bei den Eisen- und Platinmetallen vor, wie z. B. in den Blutlaugensalzen und ammoniakalischen Platinverbindungen. Auch in dem fraglichen Platindoppelnitrite zeigt es sich in bemerkens- werth hohem Grade. Nach der erwähnten Ansicht lässt dasselbe sich in folgender Formel ausdriicken, aus welcher auch die gegebene Erklärung klar hervorgeht: K—O—NO=NO—O K—O—NO=NO—O Wie man ersieht, ist das Platin darin zweiatomig angenommen und BLomsrranp hat auch den experimentellen Beweis dafür geleistet. Das Kaliumplatindoppelsalz nimmt nämlich sehr leicht Chlor oder Brom auf und bildet dabei additive Verbindungen des vieratomigen Platins, in welcher Hinsicht es mit dem Chloride der Reıser'schen Base eine be- merkenswerthe Uebereinstimmung zeigt. Die beiden Verbindungen, wie die additiven Producte derselben, zeigen auch eine änhliche Constitution: bt: K—O—NO=NO—O _ K—O—NO=NO—O & Cl Pt = K—O—NO—NO—07 K_0_NO=N0 0 Ammonium. „ni... à 0 — = Am? 36 7.93 Ne rae fo) = Et 198 43.61 Stickstoff-+Sauerstoff .... — — ANO”® 184 40:53 RER > Loge eee eon. neha = 7.97 ZHeO 36 7.93 454 100.00 Das Salz wird auch bei dem gelindesten Erhitzen über freiem Feuer mit explosionsartiger Heftigkeit und Feuererscheinung zerlegt, und hinterliesst nachher einen schwammigen, sehr voluminösen Platinrück- stand. Bei der Analyse 2) wurde das wasserfreie Salz sogar aus dem bedeckten. Tiegel theilweise geschleudert, weshalb der Platingehalt sich nicht bestimmen lies. Nach Lanes Analyse enthält das Salz nur 1 Mol. Wasser. Das rührt davon her, dass er dasselbe vorher über kaustischem Kali getrocknet hatte. Augenscheinlich hat es dabei 1 Mol. Wasser verloren, was ihm entgangen ist. Da er die Beständigkeit der Verbindung an der Luft beobachtet hatte, so fragt man sich vergebens, warum er es dann für die Analyse auf diese Weise trocknete. THALLIUMPLATONITRIT. TP.4NO?.Pt. Aus Bariumplatonitrit und Thalliumsulphat wurde ein Filtrat er- halten, das bald beim Erkalten die Verbindung in kleinen diamantglän- zenden, farblosen, halbdurchsichtigen, vier- oder sechsseitigen, nadelför- 60 L. F. Nizson, migen monoklinischen Prismen abschied. Löst sich sehr träge in kaltem Wasser, wird aber von siedendem ziemlich leicht aufgenommen. Sowohl an feuchter wie trockner Luft und bei 100° unveränderlich. Analyse: 1) 0.549 Grm. gepressten Salzes verloren Nichts an Gewicht bei 100° und gaben nach dem Erhitzen mit Schwefelsäure 0.488 Grm. Thallium- sulphat + Platin, wovon Wasser 0.348 Grm. Sulphat = 0.2817 Grm. Thallium löste und 0.14 Grm. Platin hinterliess. 2) 0.6685 Grm. ebenso behandelten Salzes gaben 0.5945 Grm. Thallium- sulphat + Platin, welchem Gemisch Wasser 0.427 Grm. Thalliumsul- phat entzog, was 0.3457 Grm. Thallium entspricht; 0.1675 Grm. Platin blieb zurück. In Procenten, Stickstoff und Sauerstoff als Verlust: Gefunden Berechnet ie 2. Thalliumsulphat+Platm 88.89 88.83 RÉSOUDRE SES ANnalliinman ee EME Skat: Lori UE 408 51.64 Blatter ee. 25.50 25.06 Pt 198 25.06 Stickstoff+ Sauerstoff . [23.19 23.23] 4NO? 184 23.30 100.00 100.00 790 100.00 NATRIUMPLATONITRIT. Na?.4NO?.Pt. Diese Verbindung, die aus Silbersalz und Chlornatrium bereitet wurde, krystallisirte aus concentrirter Lösung in langen, farblosen, glän- zenden, durchsichtigen, sechsseitigen, rhombischen oder monoklinischen Säulen. Im kalten wie warmen Wasser leicht löslich, verliert bei 100° Nichts an Gewicht, wird aber in der Luft bald an den Flächen matt. Lane giebt an, dass das von ihm untersuchte Salz in octaedrischer Form krystallisire; zufolge dessen wurde das prismatische Salz analysirt, ergab aber dasselbe Resultat wie das von Lane erhaltene, denn UEBER ÜHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 61 0.543 Grm. gepressten Salzes erlitten bei 100° kemen Verlust und gaben nach dem Glühen mit Schwefelsäure 0.4295 Grm. Natriumsul- phat + Platin, 0.251 Grm. Platin und 0.1785 Grm. Sulphat, entspre- chend 0.0578 Grm. Natrium. Dem zufolge wird die procentische Zusammensetzung: Gefunden Berechnet Natriumsulphat+ Platin . . 79.10 Na’SO*+Pt 340 79.44 Name ye. een . 10.64 Na? 46 10.75 TA ne PE QUE 46.23 Pt 198 46.26 Stickstoff + Sauerstoff . . . [43.13] 4NO? 184 42.99 100.00 428 100.00 LITHIUMPLATONITRIT. Li’.4NO’.Pt + 3H’O. Krystallisirte aus emer von Chlorlithium und Silbersalz erhaltenen concentrirten Lösung in sehr schönen, glänzenden, farblosen, durchsich- tigen, kurzen rhombischen Prismen. Im Wasser ist das Salz leicht lös- lich, feuchtet etwas an der Luft und verliert alles Wasser bei 100°. Analyse: 0.767 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.0955 Grm. Wasser und gaben dann nach dem Glühen mit Schwefelsäure 0.521 Grm. Li- thiumsulphat+ Platin, welches Gemenge 0.3345 Grm. Platin und 0.1865 Grm. Lithiumsulphat = 0.0237 Grm. Lithium enthielt. Dies wird procentisch: Gefunden Berechnet Lithiumsulphat+ Platin . . . 67.93 Er SOez Rit 1308 ANG AL human. 3... 2 ee. 3.10 1% 14 3.11 Plane ea Ne 43.61 Pt 198 44.00 Stickstoff + Sauerstoff . . . [40.84] 4NO° 184 40.89 Wasser aE eer een 12.45 340 54 12.00 100.00 450 100.00 62 1.oB:#NTEsoN; SILBERPLATONITRIT. Ag? 4NO® Pt. Nach der Zerlegung von Kaliumplatonitrit mit Silbernitrat erhält man unmittelbar kein reines Produkt; man muss dasselbe wenigstens dreimal bei Gegenwart überschüssigen Silbernitrats umkrystallisiren, um ein ka- liumfreies Silbersalz zu gewinnen, wie es aus folgenden Zahlen einleuch- tend hervorgeht: 1) 0.241 Grm. unmittelbar nach der erwähnten Zerlegung krystallisirten Salzes gaben nach dem Glühen 0.1585 Grm. oder 65.77 Proc. Rück- stand, der mit Wasser benetzt stark alkalisch reagirte. 2) 0.649 Grm. einmal umkrystallisirten Salzes gaben einen Rückstand von 0.442 Grm. oder 68.10 Proc., wovon Wasser 0.0185 Grm. oder 2.85 Proc. auszog. fi 3) 0.2595 Grm. zweimal umkrystallisirten Salzes gaben einen Rückstand von 0.178 Grm. oder 68.59 Proc., der mit Wasser befeuchtet noch alkalisch reagirte. 4) 0.5635 Grm. dreimal umkrystallisirten Salzes gaben einen Rückstand von 0.39 Grm. oder 69.21 Proc., wovon 0.187 Grm. oder 33.19 Proc. Platin und 0.203 Grm. oder 36.02 Proc. Silber. Dieses Salz theilte der Flamme keme Kaliumfärbung mehr mit. Aus der Formel berechnet sich ein Rückstand von Silber+ Platin 69.23, Silber 36.12, Platin 33.11 Proc. Das Salz krystallisirt in kleinen, gelblichen, diamantglänzenden, nur zum Theil durchsichtigen, monoklinischen vierseitigen Prismen, an den Enden von der negativen Pyramidenhälfte, mehr selten von der voll- ständigen Pyramide begränzt. Es ist an der Luft beständig, im kochen- den Wasser löst es sich ziemlich leicht, ist aber im kalten so schwer löslich, dass nach dem Erkalten der gesättigten warmen Lösung nur etwa 5 Proc. gelöst bleiben und das Uebrige sich ausscheidet. UÜEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 63 SILBERDIPLATONITRIT. Ag? [2NO2.Pt?.0. Es wurde beim Umkrystallisiren des erwähnten Silbersalzes immer eine grüne oder gelbgriine, unlösliche Fällung gebildet, die sich bei Ver- grösserung als sehr kleine, in strahligen Biischeln angereihte, vierseitige Prismen mit schiefen Endflächen zeigten, aber nur in so unbedeutender Quantität erhalten wurden, dass obwohl mehr als 400 Grm. Silberplato- nitrit dargestellt wurden, kaum mehr als himreichendes Material fiir die Analyse zu erhalten war. Analyse: 1) 0.441 Grm. bei 100° getrockneten Salzes gaben nach dem Glühen 0.332 Grm. Silber+ Platin; nach dem Abtreiben mit Schwefelsäure und Auskochen des Silbersulphats mit ammoniakhaltigem Wasser wurde daraus 0.2115 Grm. Platin und 0.1205 Grm. Silber erhalten. 2) 0.316 Grm. bei 100° getrockneten Salzes gaben ebenso 0.237 Grm. Platin+ Silber, davon 0.1495 Grm. Platin und 0.0875 Grm. Silber war. Die precentische Zusammensetzung des Salzes wird also: Gefunden Berechnet T: 2. Silber+Platin ...... 75.28 75.00 Nor Bi 6125.37 Sberag, ©: nu sten age je 27.32 27.69 Ag? 216 26.60 nn ee. 41.96, 47.31 Pt? 396 48.77 Stickstoff + Sauerstoff... [24.72 25.00] ANO% 5, AS42266 O 16 1.97 100.00 100.00 812 100.00 Auf die Umstände, welche die Bildung dieser Verbindung begleiten oder verursachen, werde ich weiter unten zurückkommen, wenn von der rationellen Constitution dieses und ähnlicher Salze von Beryllium und einigen anderen Metallen die Rede sein wird. 64 L. F. Nizson, B. VERBINDUNGEN ZWEIWERTHIGER METALLE. CALCIUMPLATONITRIT. Ca.4NO2.Pt + 520. Diese Verbindung, aus Chlorcalcium und Silberplatonitrit erhalten, krystallisirte aus der concentrirten Lösung in gelblichen, dünnen, schief vierseitigen Prismen mit schiefen Endflächen. An feuchter Luft be- ständie, verwittert das Salz beim Aufbewahren über Schwefelsäure und verliert bei 100° alles Krystallwasser. In Wasser ist es sehr leicht löslich. Analyse: 1) 0.4615 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.084 Grm. Wasser und gaben dann nach dem Glühen 0.227 Grm. Kalk + Platin, welches Gemenge 0.175 Grm. Platin und 0.052 Grm. Kalk = 0.0371 Grm. Calcium enthielt. 2) 0.503 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.0915 Grm. Wasser und gaben ebenso 0.246 Grm. Kalk + Platin, 0.1895 Grm. Platin und 0.0565 Grm. Kalk = 0.0404 Grm. Calcium. Daraus folgende procentische Zusammensetzung: Gefunden Berechnet il; 2. Kalk Plein 646 6 o a: 49.19 48.91 ao = Pt 254 49.61 CAC UNE PEUR 8.04 8.03 Ca 40 7.81 IAE ot MMA CN AR 37.92 37.67 Pt 198) 38267 Stickstoff + Sauerstoff . [35.84 36.11] 4NO? 184 35.94 Wasser et... N. 18.20 18.19 5H?O 9071758 100.00 100.00 512 100.00 UEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 65 STRONTIUMPLATONITRIT. Sr.4NO’.Pt+ 3H°0. Aus einer nach der Zerlegung von Chlorstrontium mit Silbersalz erhaltenen Lösung krystallisirte Strontiumplatonitrit in farblosen oder schwach gelblichen, wasserhellen, grossen, glänzenden, sechsseitigen, mono- klinischen tafelförmigen Prismen. An der Luft hält sich das Salz gut, verliert aber bei 100° ?/, seines Wassers, löst sich leicht in warmem Wasser, ziemlich schwer in kaltem. Es erträgt ohne Zerlegung eine ziem- lich hohe Temperatur, erst bei dunkler Rothglühhitze schwärtzt es sich. Analyse: 1) 0.4865 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.034 Grm. Wasser und gaben dann nach dem Glühen mit Ammoniumearbonat em Gemisch von 0.318 Grm., wovon 0.1805 Grm. Platin und 0.1375 Grm. Stron- tiumearbonat, entsprechend 0.0816 Grm. Strontium. 2) 0.514 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.0355 Grm. Wasser und gaben ebenso 0.337 Grm. Strontiumearbonat + Platin, 0.191 Grm. Platin und 0.146 Grm. Strontiumcarbonat, entsprechend 0.0866 Grm. Strontium. Diese Werthe sind in Procenten: Gefunden Berechnet 1: 2. Strontiumearbonat+ Platin 65.36 65.56 SrCO?+Pt 3445 65.81 Sprontum. Bel 16.85 Sr 82.5 Gal Pe chal ae ee MOMIE TLC Pt 198.00 TE : Se 4NO? 84. 35.15 Stickstoff + Oe A 14 39.08] \ O 184.0 35.15 Wasser . ALAN RE H°0 18.0 3.44 Massen SE... LO) 6.91 20 36.0 6.88 100.00 100.00 523.5 100.00 Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser II. 9 66 L. F. Ninson, BARIUMPLATONITRIT. Ba.4NO%.Pt-L3H2O. Dieses Salz ist vorher von Lane untersucht. Für die Darstellung mehrerer der folgenden Platonitrite durch doppelten Austausch mit Sul- phaten, wurde es in grossen Quantitäten aus Silbersalz und Chlorbarium bereitet. Es krystallisirt sehr leicht aus concentrirter Lösung in farblo- sen, wasserhellen, diamantglänzenden tafel- oder säulenförmigen Krystallen von derselben Form wie das Strontiumsalz und damit isomorph, ist in warmem Wasser sehr leicht, in kaltem schwerer löslich, verliert bei 100° alles Wasser, ist aber an der Luft vollkommen beständig. Da die Krystalle nicht die von Lane angegebene octaedrische Form hatten, so wurde das Salz folgenden analytischen Versuchen unter- worfen. 1) 0.5345 Grm. gepressten Salzes gaben nach dem Glühen mit Ammonium- carbonät 0.368 Grm. Bariumcarbonat+ Platin; daraus löste Chlorwasser- stoffsäure 0.1845 Grm. Carbonat = 0.1283 Grm. Bariummetall und das rückständige Platin wog 0.1835 Grm. 2) 0.5045 Grm. gepressten Salzes ergaben ebenso 0.347 Grm. Barium- carbonat+ Platin, 0.174 Grm. Platin, 0.173 Grm. Carbonat — 0.1204 Grm. Barium. 3) 0.5755 Grm. gepressten Salzes erlitten bei 100° einen Verlust von 0.052 Grm. Wasser. Aus diesen‘ Zahlen e@eht diese procentische "Zusammensetzung D oO hervor: Gefunden Berechnet ll, 2% 3 Bariumcarbonat+ Platm . 68.85 68.78 — BaCO’+Pt 395 68.93 Barium Se ae EPP A Ode SCORE Ba UB 20 Platine EAN nik AVE neki Ss VP 198 34.56 Stickstoff Sauerstoff .. — — — 4NO? 184 32a Wasser ut ser 9.04 3H°0 54 9.42 573 100.00 UÜEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 67 BLEIPLATONITRIT. Pb.4NO2.Pt + 3H20. Da die aus Chlorblei und Silberplatonitrit gewonnene, verdiinnte Lésung beim Abdampfen im Wasserbade gern ein orangerothes Produkt abschied, was eine stattfindende Zerlegung andeutete, so wurde dieselbe über Schwefelsäure weiter verdunstet. .Es krystallisirte dabei das Salz in gelben, fast undurchsichtigen, sechsseitigen, monoklinischen, mit den Strontium- und Bariumsalzen isomorphen Prismen, die, an der Luft be- ständig, bei 100° ihr Wasser verloren und im Wasser schwer löslich waren. Analyse: 1) 0.547 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.0435 Grm. Wasser und gaben dann nach dem Glühen 0.3575 Grm. eines Gemischs, das 0.1665 Grm. Platin und 0.191 Grm. Bleioxyd, entsprechend 0.1773 Grm. Blei, enthielt. 0.5555 Grm. gepressten Salzes verloren ebenso 0.045 Grm. Wasser und gaben 0.364 Grm. eines Gemenges, das 0.168 Grm. Platin und 0.196 Grm. Bleioxyd = 0.1819 Grm. Blei enthielt. bo Ss Daraus geht folgender Procentgehalt hervor: Gefunden GOT OS Ile Di Bleioxyd-+Platin .. 65.36 65.53 PbO+Pt 421 65.47 BIG none, 32.41 32.75 Pb 2002 82219 Pilani “tees 6 obs à 30.44 30.24 Pt 198 30.79 Stickstoff Sauerstoff [29.20 28.91] 4NO* 184 28.62 Wasser 0. 0. 7.95 8.10 3H0 54 8.40 100.00 100.00 643 100.00 » 68 L. F. Ninson, MAGNESIUMPLATONITRIT. Me.4NO2.Pt+4 520. Nach der Zerlegung von Bariumsalz mit Magnesiumsulphat krystalli- sirte die Verbindung aus dem Filtrate in farblosen, wasserhellen, glän- zenden, sechsseitigen monoklinischen Prismen. Sowohl in heissem wie kaltem Wasser leicht löslich, ist das Salz an der Luft beständig, auch beim Erhitzen bei 100°; beim schwachen Glühen wird es zerlegt und schwillt dabei ausserordentlich auf, ungefähr wie die sogenannten Pharao- schlangen. Analyse: 1) 0.45 Grm. bei 100° getrockneten Salzes gaben nach dem Glühen einen Rückstand von 0.2135 Grm., wovon 0.179 Grm. Platin und 0.0345 Grm. Magnesia, entsprechend 0.0207 Grm. Magnesium. 2) 0.497 Can bei 100° getrockneten Salzes gaben ebenso ein Caen von 0.2375 Grm., wovon 0.1985 Grm. Platin und 0.039 Grm. Magne- sia, eniaprechend 0.0234 Grm. Magnesium. Diese Zahlen sind in Procenten: Gefunden Berechnet IE 2. Magnesia-+ Platin . . . 47.44 47.79 | MgO+Pt 238 47.98 Magnesium ...... 4.60 4.71 Me 24 4.84 Blatın een 39:78 3394 Pt 198 39.92 Stickstoff + Sauerstoff. CR 4ANO* 184 37.10 Warten eto. da er eee 5H°0 90 18.14 100.00 100.00 496 100.00 ÜEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 69 MANGANPLATONITRIT. Mn.4NO?.Pt + 8H70. Aus einer von Bariumplatonitrit und Mangansulphat erbaltenen Lösung des Salzes krystallisirte es in grossen, prachtvollen, rosarothen, durchsichtigen, gestreiften, glasglänzenden triklinischen Prismen, die beim Aufbewahren in der Luft allmählich von ausgeschiedenen braunen Man- ganoxyden immer dunkler werden. Uebrigens ist es an der Luft bestän- dig, verträgt aber nicht das Erhitzen bis zu 100°; es schwärzt sich näm- lich dabei, Stickoxyd entweicht und Mangan wird in höhere Oxyde über- führt. Bei der Analyse wurde folgendes Resultat erhalten: 1) 0.5205 Grm. gepressten Salzes erlitten bei 100° die genannte Zerle- gung und gaben nach dem Glühen eimen Rückstand von Mangan- oxyd-oxydul und Platin, der 0.24 Grm. wog. Nach gelindem Erhitzen desselben mit Schwefelsäure und Ausziehen mit Wasser blieb 0.174 Grm. Platin zurück; das Gewicht des Manganoxyd-oxyduls betrug also 0.066 Grm., entsprechend 0.0475 Grm. Mangan. 2) 0.5015 Grm. gepressten Salzes gaben ebenso 0.233 Grm. Manganoxyd- oxydul+Platin und dieses Gemisch bestand aus 0.169 Grm. Platin und 0.064 Grm. Manganoxyd-oxydul, entsprechend 0.0461 Grm. Mangan. Dem zufolge wird die procentische Zusammensetzung: Gefunden Berechnet 1 2. Manganoxydoxydul+4 Platin 46.11 46.46 MnO* 27433 47.22 NON el... UNE 9.12 9:19 Mn 55 9.47 - PIE CRE ee eee a 33.43 33.69 PE 198 34.08 Stickstoff+ Sauerstoff . . .) ANO* 184 31.66 10.45. ET 1e] \Nasser A cream A f 8HO 144 24.79 100.00 100.00 581 100.00 70 L. F. Nitson, KOBALTPLATONITRIT. Co.ANO?.Pt+ 8H°0. Krystallisirte aus einer nach der Zerlegung des Sulphats mit Barium- platonitrit gewonnenen Lösung in grossen, prachtvollen, rothen, durch- sichtigen, vierseitigen, glänzenden, triklinischen Säulen, welche mit dem Mangansalz isomorph sind. Leicht löslich in Wasser und beständig an der Luft kann das Salz nicht ohne Zerlegung bei 100° erhitzt werden; ausser Wasser entweichten dabei auch reichliche Dämpfe salpetriger Säure. Analyse: | 1) 0.565 Grm. gepressten Salzes entwickelten bei 100° rothe Dämpfe und gaben nach dem Glühen 0.2675 Grm. gemischten Kobaltoxyduloxyds und Platins; nach gelindem Glühen mit Schwefelsäure und Behand- lung mit Wasser blieb davon 0.189 Grm. Platin zurück, das Kobalt- oxyduloxyd wog also 0.0775 Grm., entsprechend 0.0569 Grm. Kobalt. 2) 0.6645 Grm. gepressten Salzes gaben ebenso einen geglühten Rück- stand von Kobaltoxyduloxyd und Platin, der 0.316 Grm. wog. Nach dem Glühen mit Schwefelsäure und Ausziehen mit Wasser blieb davon 0.221 Grm. Platin zurück, das Gewicht des Kobaltoxydul- oxyds betrug also 0.095 Grm., entsprechend 0.0698 Grm. Kobalt. In Procenten: Gefunden Berechnet 1 DR Kobaltoxyduloxyd+Platin 47.34 47.55 CoO? 278.38 47.57 Kobalten. sa Sn 10.07 10.50 Co 59 10.09 Platine. ER as, oe 33.45 33.26 eat 198 33.85 Stickstoff+Sauerstoff. . .) 4NO? 184 31.45 Wasson. ai. ek (158.487 756.22]7 75:01 aa Vode 100.00 100.00 585 100.00 7 Usser CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. ral NICKELPLATONITRIT. Ni.4NO?.Pt+8H20. Das aus Sulphat und Bariumplatonitrit dargestellte Salz, krystalli- sirte in grossen, prachtvollen, grünen, durchsichtigen, glänzenden, sehr dünnen, mit den Mangan und Kobaltsalzen isomorphen Tafeln oder Blätter. Es ist in Wasser leicht löslich, unveränderlich an der Luft, erträgt aber, wie die Mangan- und Kobaltverbindungen, nicht das Erhitzen bis zu 100°; es wird nämlich dabei geschwärzt und giebt ausser Wasser rothgelbe Dämpfe ab. Die Analyse ergab folgende Zahlen: 1) 0.553 Grm. gepressten Salzes wurden, nachdem sie bei 100° die ge- nannte Destruction erlitten hatten, geglüht und ergaben 0.256 Grm. eines Gemenges, wovon nach dem Schmelzen mit Kaliumbisulphat und Ausziehen mit Wasser 0.183 Grm. Platin zurückblieb und also 0.073 Grm. Nickeloxydul ausgelöst wurde, entsprechend 0.0574 Grm. Nickel. 2) 0.5115 Grm. gepressten Salzes gaben nach der erwähnten Behandlung 0.2365 Grm. Rückstand, wovon 0.169 Grm. Platin und 0.0675 Grm. Nickeloxydul, entsprechend 0.0531 Grm. Nickel. Diese Werthe betragen in Procenten: Gefunden Berechnet 1: 2. Nickeloxydul+Platin .. 46.29 46.24 NiO+ Pt 2737 46.67 Niekelit. srl Nr 10.38 10.38 Ni 59 10.09 PIERRE en 33.09 33.04 Pt 198) 33:85 Stickstoff + Sauerstoff . À. BE 4NO? 184 31.45 MARS 0 1.2.0 nee f IE 0 sH’O 144 24.61 100.00 100.00 585 100.00 ! Où | bo L. F. Nıuson, FERROPLATONITRIT. Bei Zerlegung einer warmen Lösung von Bariumplatonitrit mit Ferrosulphat entstand ein Niederschlag von Bariumsulphat, welches von ein wenig Ferrihydrat ochergelb gefärbt war. Das bei der Oxydation des Eisens gebildete Stickoxyd theilte dem Filtrate eine braune Farbe mit und bei dessen Abdampfen im Vacuum über Schwefelsäure erfüllte sich der Recipient mit Stickoxyd und es blieb ein dunkelrother Syrup zurück, worin ohne Zweifel das unten erwähnte Ferridiplatonitrit vorhanden war. Eine krystallinische Verbmdung von der Form desselben wurde nämlich darin beobachtet, aber nicht näher untersucht. KUPFERPLATONITRITE. 1. Basisches: 3[Cu.4N0?.Pt]+CuO+18H?0. Nach der Zerlegung Bariumplatonitrits mit Kupfersulphat erhielt man eine Lösung, aus welcher bei starker Concentration ein Salz in goldgelben, äusserst feinen, concentrisch angereihten Nadeln anschoss. Mit Wasser gab es eine grüne Lösung und einen dunkelfarbigen Nieder- schlag; es wird also davon zerlegt. Bei 100° wird es destruirt, indem rothgelhe Dämpfe entweichen. Die Analyse gab folgendes Resultat: 0.57 Grm. gepressten Salzes gaben nach dem Glühen einen Rückstand von Kupferoxyd+ Platin, welcher 0.302 Grm. wog. Nach dem Schmelzen desselben mit Kaliumbisulphat und Ausziehen mit Wasser blieb davon 0.2 Grm. Platin zurück; das Gewicht des Kupferoxyds betrug also 0.102 Grm., entsprechend 0.0815 Grm. Kupfer. Daraus geht folgende procentische Zusammensetzung hervor: Gefunden Berechnet Kupferoxyd+Platin .. 52.98 ACO St ee Ol eee oe Keuptier Seiko No Cut 254 14.60 Platin Sty eee: Sry ARS (0) Rie 594 34.14 12NO? 552 31.72 O 16 0.92 18H°O 324 18.69 1740 100.00 Upper CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 73 2. Normales: Cu.4NO°.Pt+3H°0. Aus der Mutterlauge des soeben erwähnten Salzes krystallisirte diese Verbindung in sehr kleinen, lebhaft griinen Nadeln, welche mit Wasser sehr leicht und ohne Zerlegung eine grüne Lösung gaben. Bei 100° wird das Salz vollkommen destruirt. Analyse: 0.3495 Grm. gepressten Salzes gaben einen geglühten Rückstand von 0.1935 Grm. Nach dem Schmelzen mit Kaliumbisulphat und Kochen mit Wasser blieb 0.1415 Grm. Platin zurück, das Gewicht des Kupfer- oxyds betrug folglich 0.052 Grm., entsprechend 0.0415 Grm. Kupfer. Die procentische Zusammensetzung wird folglich: Gefunden Berechnet Kupferoxyd+ Platin .... 55.37 CuOs Rta eon moO 5 RADIO eue 11.88 Cu (SE Qe late hl. ona ENTREE 40.49 Pt 198.0 39.64 4NO? 1840 36.84 3H°0 54.0 10.81 499.5 100.00 ZINKPLATONITRIT. Zn.4NO?.Pt4 8H20. Eine von Zinksulphat und Bariumplatonitrit erhaltene Lésung lieferte sehr grosse und schöne, farblose oder schwach gelbliche, durchsichtige, glasglänzende, rhomboederähnliche Krystalle, welche mit den Mangan-, Kobalt- und Nickelsalzen isomorph sind. In der Luft wurden sie vom ausgeschiedenen rothen Diplatonitrite hie und da gefleckt, blieben aber übrigens unverändert. Das Salz ist im Wasser sehr leicht löslich und wird bei 100° vollkommen destruirt, mdem mit Wasser auch rothgelbe Dämpfe entweichen. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. HI, 10 74 L. F. Ninson, Das analytische Resultat ist dieses: 1) 0.6195 Grm. gepressten Salzes gaben nach dem Glühen ein Gemenge von Zinkoxyd+-Platin, das 0.294 Grm. wog. Daraus wurde 0.09 Grm. Zinkoxyd — 0.0722 Grm. Zink ausgezogen, denn das rückständige Platin wog 0.204 Grm. 2) 0.697.Grm. des gepressten Salzes gaben nach dem Glühen 0.331 Grm. Zinkoxyd+-Platin, aus welchem Gemenge 0.233 Grm. Platin und 0.098 Grm. Zinkoxyd = 0.0786 Grm. Zink gewonnen wurde. Dies wird procentisch: Gefunden Berechnet IL Die Zinkoxyd-Platin .... 47.46 47.49 MnO Pt 209 4731 VEIN Ke Se ts, nck att: ee NER Zn 65 11.00 PAM à 5 000000000 SCD BRAS Pt 198 33.50 no en ED (Clan ety fh AN(Q)? à, Qs) <6 Pifeksuoit-|mauensiot -\ (5541 55.28] INO LAS Les Wasser Re d a 8H0 94537 100.00 100.00 591 100.00 GADMIUMPLATONITRIT. Cd.ANOZ.Pt+ 3H20. Bildete, durch doppelten Austausch zwischen Sulphat und Barium- platonitrit erhalten, grosse, wachsgelbe, durchsichtige, glänzende, viersei- tige monoklinische Prismen mit Pyramidenflächen. Es ist in Wasser leicht löslich, an feuchter Luft hält es sich gut, an trockner verwittert es sehr schnell und verliert bei 100° alles Wasser ohne zu zerfallen. Analyse: 1) 0.4615 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.0445 Grm. Wasser und gaben dann nach dem Glühen 0.274 Grm. Cadmiumoxyd + Platin. Kochende Salpetersäure nahm daraus 0.1105 Grm. Cadmiumoxyd = 0.0967 Grm. Cadmium auf, denn das rückständige Platinmetall wog 0.1635 Grm. - UEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 75 2) 0.5615 Grm. gepressten Salzes gaben ebenso 0.054 Grm. Wasser und 0.3335 Grm. Cadmiumoxyd + Platin. Daraus wurde 0.1995 Grm. Platin und 0.134 Grm. Cadmiumoxyd=0.1172 Grm. Cadmium gewonnen. Oder in Procenten: Gefunden Berechnet Ile 2 Cadmiumoxyd+ Platin . 59.37 59.39 CdO+ Pt 326 59.49 Cadmium se 2.2.2.2 20.95. 20.88 Cd 112 . 20.44 En ne 35:43: 0355 Pt 198 36.13 Stickstoff + Sauerstoff. . [33.98 33.97] 4NO? 184 33.58 VASE 9,62 3H°0 54 9.85 100.00 100.00 548 100.00 HYDRARGYRIPLATONITRIT. Beim Vermischen siedender Lösungen von Quecksilberchlorid und Silberplatonitrit wurde ein gelbes Chlorsilber niedergeschlagen und das Filtrat schied alsbald eme hochgelbe, amorphe, schwerlösliche Verbindung ab, welche sich auch beim Verdunsten über Schwefelsäure immerfort bil- dete, dabei dennoch mit kleinen hellgelben Krystallen vermischt. Da es aber nicht möglich war, das krystallisirte Salz von dem amorphen -Pro- dukt frei zu erhalten, so musste die nähere Untersuchung derselben auf- gegeben werden. HYDRARGYROPLATONITRIT, He? 4NO?.Pt + H2°O + TO, ist, wie erwähnt, von Lang untersucht. Es bildet beim Vermischen von Kaliumplatonitrit und Hydrargyronitrat einen gelbweisen Niederschlag aus kleinen zugespitzten und einander durchkreuzenden Prismen, die m Wasser fast unlöslich sind und bei 60° das Wasser verlieren. 76 L. F. Nitson, BERYLLIUMDIPLATONITRIT. Be [2NO2.Pt}.0 + 9H20. Nachdem eine aus Berylliumsulphat und Bariumplatonitrit gewon- nene Lösung im Wasserbade zur ziemlich starker Concentration abge- dampft war, nahm sie eine rothgelbe Farbe an und schied dann, über Schwefelsäure noch weiter verdunstet, ein Salz in kleinen lebhaft rothen Krystallen ab, welche bei Vergrösserung unter dem Mikroskope sich ent- weder als isolirte kleine Prismen mit Doppelpyramiden zeigten oder öfters als zusammengewachsene Aggregate davon in derselben Weise, wie Alaunkrystalle sich an einander anzureihen pflegen. Das Salz ist im kalten Wasser ziemlich schwer löslich, die Lösung ist lebhaft gelb. Bei 100° verliert es nur °/, seines Wassers. Für die Analyse wurden die Proben mit Wasser abgespült und dann zwischen Löschpapier gepresst; nach dieser Behandlung bildete das Salz eme gelbrothe klebrige Masse. / Die Analyse führte folgendes Resultat herbei: 1) 0.5 Grm. Salz verloren bei 100° 0.075 Grm. Wasser und gaben nach dem Glühen 0.277 Grm. Beryllerde+Platin. Nach dem Schmelzen mit Kaliumbisulphat und Ausziehen mit Wasser wog das rückständige Platinmetall 0.2615 Grm., also enthielt das Gemenge 0.0155 Grm. Beryllerde, entsprechend 0.0057 Grm. Beryllium. 2) 0.2021 Grm. Salz gaben bei volumetrischer Stickstoffbestimmung nach Dumas’ Verfahren 13.25 Kbeentim. Stickstoff bei 18° und 0.766". Der Rückstand aus Platin und Beryllerde wog 0.1124 Grm. 3) 0.2144 Grm. zur Stickstoftbestimmung abgewogenen Salzes, die doch verloren ging, gaben einen Rückstand von Platin und Beryllerde, der 0.1188 Grm. wog. 4) 0.2266 Grm. des in 2) und 3) erhaltenen geglühten Rückstand, wel- cher 0.409 Grm. ursprünglichem Substanz entspricht, gaben nach dem Schmelzen mit Kaliumbisulphat und Ausziehen mit Wasser 0.2132 Grm. Platin; aiso betrug das Gewicht der Beryllerde 0.0134 Grm., entsprechend 0.049 Grm. Beryllium. Unser ÜHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 77 Nach diesen Zahlen wird die procentische Zusammensetzung: Gefunden Berechnet Anau pO eee surest As Beryllerde+ Platin . 55.40 55.41 55.62 BeO+Pt 421.2 54.90 Beryllrum nn: A 57231090 Be 9:2 1.20 lain: ltr. 52.30 — — 52.12 Rte 396.0 . 51.62 Stiekstoft 21 0) nu — 758 — — N? 56.0 7.29 Sauerstoff... sui = —- — — O° 144.0 18.77 Mieisserien. nm! — —- — — 3H0 54.0 7.04 MASSE ET a; 15.004 — = — 6H°O 108.0 14.08 767.2 100.00 Als die Lösung beim Abdampfen im Wasserbade concentrirter wurde, so beobachtete man, sowohl hier wie bei den folgenden vier Di- platonitriten, dass salpetrige Säure entwich. Ich werde unten bei der Erklärung der rationellen Constitution dieser Verbindungen auf diesen Umstand zuriickkommen. C. VERBINDUNGEN SECHSWERTHIGER METALLE: R°. ALUMINIUMPLATONITRIT. AP. [4NO2.Pt} + 14H20. Nach der Zerlegung von Aluminiumsulphat mit der æquivalenten Menge Bariumplatonitrits in der Hitze wurde eine Lésung erhalten, welche, ohne Erhitzen verdampft über Schwefelsäure ein farbloses Salz in ziemlich grossen dem Ansehen nach kubischen Krystallen abschied. Sie wurden doch sehr leicht von dem unten beschribenen Aluminiumdi- platonitrit etwas roth gefärbt, welches Salz gleichzeitig und unvermeidlich, wenn auch nur spurenweise, gebildet wird. An der Luft hält sich dieses Salz ziemlich gut, wird aber bei 100° unter Entwickelung rothgelber Dämpfe destruirt. - 71 8 L. F. Nizson, Analyse: 1) 0.9455 Grm. gepressten Salzes gaben nach dem Glühen einen Rück- stand von Platin und Thonerde, der 0.452 Grin. wog, wovon nach dem Schmelzen mit Kaliumbisulphat 0.3885 Grm. Platin zurückblieb. Die Thonerde wog also 0.0535 Grm., entsprechend 0.0399 Grm. Alu- minium. >) 0.819 Grm. gepressten Salzes gaben ebenso 0.406 Grm. Platin + Thonerde, 0.3495 Grm. Platm, 0.0565 Grm. Thonerde, entsprechend 0.0302 Grm. Aluminium. In Procenten: Gefunden Berechnet Il, DA Thonerde+Platm . . : 47.81 47.82 APO?-+ Pt 697 47.97 Allium ee ee 3.59 3.56 Al 55 3.78 Pan ne ae, oe) Ot oad ay at; 594 40.88 Stickstoff+ Sauerstoff . — — 12N0° 52) 38:00 WESSER. 6° 54 a ole 6 4s — == 14H°0 DOTE A ALUMINIUMDIPLATONITRIT. AB.(OH)%.[2NO%.Pt]'.O? + 10H20. Æquivalente Mengen von Bariumplatonitrit und Aluminiumsulphat gaben nach doppelter Zerlegung eine Lésung, die, nach derselben Be- handlung, wie bei der Berylliumverbindung oben angeführt ist, rothgelb wurde und dann ein lebhaft orangerothes Salz in sehr kleinen, feinen Nadeln abschied. Das Salz, welches an der Luft beständig ist, wird von kaltem Wasser schwer, von warmem Wasser und Alkohol leicht mit orangerother Farbe gelöst. Zwischen Löschpapier gepresst bildete es eine klebrige Masse, welche bei 100° getrocknet wurde, wobei eine be- trächtliche Menge Wasser wegeing [dessen quantitative Bestimmung doch verloren ging], und dann folgender Analyse unterworfen: Urper CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 79 0.5775 Grm. gepressten Salzes gaben nach dem Gliihen einen Riick- stand von 0.3515 Grm., welcher mit Kaliumbisulphat geschmolzen 0.3135 Grm. Platin lieferte; die aufgeschlossene Thonerde wog also 0.038 Grm., entsprechend 0.0203 Grm. Aluminium. In Procenten: Thonerde + Platin . 61.08 AEO?= = Ris 895 61.26 Aluminium nr 0: Al? 55 3.76 Pet ur... 54.29 Br 792. 54.92 Smiekstol 2... = N° 112 7.66 Sauerstoff .... — Ox 304 20.81 Wasser = 11H?0 198 13.55 Gefunden Berechnet 1461 100.00 CHROMDIPLATONITRIT. Cr?.(OH)2[2NO2.Pt].024 24110. Diese aus Chromsulphat und Bariumplatonitrit dargestellte Verbin- dung schied sich aus der concentrirten Lösung in kleinen Krystallen ab, die ihren Aussehen nach dem obigen Berylliumsalze vollkommen änhlich waren. Die rothen Krystalle gaben mit Wasser eine grünlich violette Lösung und verloren bei 100°, nachdem sie durch Pressen eine klebrige, dunkelrothe Masse gegeben, 18 Mol. ihres Wassers, dabei einen blasigen, gelbgrünen Rückstand hinterlassend. 1) bo =) Analyse: 0.5165 Grm. des gepressten Salzes verloren bei 100° 0.0955 Grm. Wasser und gaben geglüht 0.274 Grm. Chromoxyd + Platin, wovon nach dem Schmelzen mit Kaliumcarbonat und ein wenig Salpeter und nach dem Ausziehen mit Wasser 0.2305 Grm. Platin zurückblieb, also betrug das Gewicht des aufgeschlossenen Chromoxyds 0.0435 Grm. entsprechend 0.0299 Grm. Chrom. 0.2652 Grm. gepressten Salzes gaben bei Stickstoffbestimmung nach Dumas’ Verfahren 16.5 Kbcentim. Stickstoff bei 11.3° und 0.763" > 80 L. F. Ninson, In Procenten: Gefunden 3crechnet i. 2. Chromoxyd+Platn ... 53.05 — Cr?O?+ Pt? 945 53.60 Chrome EN MM EDR er 105 5.96 Platin a IE ARGS el Bit 792 44.93 Sticks tommy a PE a N° 112 6.35 SaUCTSTO LMM EE TE NE — 02 304 DR Wasser en eno — — 7H?0 126 7.14 WERE 5 5 00 Sr ole) IAQ == EO) BL SE 1763 100.00 Eine ohne jedem Erhitzen bereitete Lüsung trocknete, nach dem Verdunsten im Vacuum, über Schwefelsäure zu einem violetten Syrup und endlich zu einer glasigen Masse ein, ohne dass erwähnte Chromdiplato- nitrit oder irgend ein anderes krystallisirendes Produkt abzuscheiden. Die gebildete Verbindung, welche vielleicht ein amorphes Chromplatonitrit war, wurde nicht näher untersucht. FERRIDIPLATONITRIT. Fe?.[2NO?.Pt]‘.O®+30H°0. Nach dem Verdampfen im Wasserbade einer Lösung, welche aus æquivalenten Mengen Ferrichlorids und Silberplatonitrits dargestellt wurde, und nachdem dabei salpetrige Säure ziemlich reichlich entwichen war, krystallisirte dieses Salz in einer dem Chrom- und Berylliumsalze sehr ähnlichen Form. Es ist im kalten Wasser ziemlich schwer, im warmen sehr leicht löslich und verliert */, seines Krystallwassergehalts bei 100°. 5 Analyse: 1) 0.5165 Grm. des gepressten Salzes verloren bei 100° 0.092 Grm. Wasser und gaben nach dem Glühen 0.286 Grm. Eisenoxyd-+ Platin, welches Gemenge nach dem Schmelzen mit Kaliumbisulphat und nach dem Auskochen mit Wasser 0.254 Grm. Platinmetall hinterliess; also wog das Eisenoxyd 0.032 Grm., entsprechend 0.0224 Grm. Eisen. 2) 0.235 Grm. gepressten Salzes gaben bei volumetrischer Stickstoff- bestimmung nach Dumas’ Verfahren 14.2 Kbcentim. Stickstoff bei 21° und 0.767”. UEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 81 Daraus folgt diese procentische Zusammensetzung: Gefunden Berechnet Ibe 2. Eisenoxyd+Platin . . . 55.37 — TeO Bt algae 755325 JESS eng si: 4.34 — Fe? 112 4.59 Platine sea... 49.18 — EE 1188 48.69 Sucketofi ek. . sl. — 6.94 Ne 168 6.89 DATES LOS UNE). ee — 0 ASE TO \VaSSeHP) la — — GH°0 108 4.43 Messern. 0 17.81 a 24H°0 432 17.70 2440 100 00 INDIUMDIPLATONITRIT. In? (OH). [2NO2.P+ JO? 4 10H20. Indiumchlorid wurde mit der æquivalenten Menge Silberplatonitrit zerlegt, und das gewonnene Filtrat wie bei den vorigen Verbindungen behandelt. Die gelbe Lösung schied ein schön rothes Salz in sehr kleinen, büschelförmig angereihten Nadeln an. In kaltem Wasser ist es mit orange- rother Farbe schwer löslich, wurde deshalb für die Analyse damit abge- spült. Bei 100° verliert es 7 Mol. Wasser. Analyse: 0.718 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.054 Grm. Wasser und gaben geglüht 0.1675 Grm. Indiumoxyd-+ Platin, wovon nach dem Schmelzen mit Kaliumbisulphat und Auskochen mit Wasser 0.349 Grm. Platin den Rückstand bildete, indem 0.1185 Grm. Indiumoxyd sich löste, entsprechend 0.0978 Grm. Indium. In Procenten: Gefunden Berechnet Indiumoxyd- Platin .... 65.11 Im,O ete OGG ee 165.33 relia sa ee eae a 13.62 ‘in? 226.8... 13.89 PINS nr ee, 48.61 Bit. 792.0. 48.51 DMCs porate ie: a... — N° 112.0 6.86 SAISON re by che shisha — 0" 304.0 18.62 Wasser real arin. Gere 2 4H°0 72.0 4.40 Wasser in... BONES EHRE 7.52 7H°0 126.0 (G2 1652.8 100.00 Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser III. 11 82 L. F. Nixson, YTTRIUMPLATONITRITE. 1. Y2[4NO2.Pt}'+ 9120. Yttriumsulphat gab nach doppeltem Austausch mit Bariumplatonitrit eine Lösung, die bei starker Concentration kleine citronengelbe, schief vierseitige Prismen mit schiefen Endflächen abschied. An der Luft ist das Salz beständig, verliert aber '/, des Wassers bei 100°. Im Wasser löst es sich leicht. Die Resultate der Analyse sind folgende: 1) 0.458 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.0195 Grm. Wasser und gaben geglüht 0.249 Grm. Yttererde-+Platin. Salpetersäure löste davon 0.0725 Yttererde, entsprechend 0.0572 Grm. Yttrium, aus; das rückständige Platin wog nämlich 0.1765 Grm. 2) 0.4315 Grm. gepressten Salzes verloren ebenso 0.0165 Grm. Wasser und gaben nach dem Glühen 0.235 Grm. Rückstand, wovon 0.167 Grm. Platin und 0.068 Grm. Yttererde, entsprechend 0.0536 Grm. Yttrium. Diese procentische Zusammensetzung folgt also: Gefunden Berechnet iL 2. Yttererde+ Platin... 54.37 54.46 EOP Ee elle D2) Wittman tee 12.48 12.43 ye 10 C2 07 Platines er Seh: 38.54 38.70 PE 594.0 39.93 Stickstoff Sauerstoff. — — 12N0° 552.0 37.10 WEEP 65666 66 0 0 4.25 3.82 6H°O 108.0 3.63 Weser 5-5 5.0.6 6-0 dre == = 3H°0 54.0 7.27 1487.6 100.00 2. Y2{4NO2.Pt?4 21120. Aus der Mutterlauge des vorigen Salzes krystallisirte ein anderes in grcssen, farblosen oder schwach gelben, dem Ansehen nach kubischen oder rhomboedrischen Krystallen. Es ist in der Luft beständig und ver- liert bei 100° 18 Mol. Wasser. ÜEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 83 Analyse: 0.464 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.0895 Grm. Wasser und gaben nach dem Gliihen 0.222 Grm. Riickstand, woraus Salpeter- säure 0.0685 Grm. Yttererde —0.054 Grm. Yttrium löste, und 0.1535 Grm. Platin hinterliess. In Procenten: Gefunden Berechnet Yttererde + Platin . . . . 47.84 Y?O°= Pt? 819 ~~ 48:09 Wine, LULU EME arch oie 11.64 VE 179 10.51 latine ras. ee, 33.08 Bi; 594 34.88 ‚Stickstoff+ Sauerstoff. . — 12NO? 552 32.41 NS SCAN nn tes: = ee) 54 BIT \Vergerubblsse Ma cobambiioes 19.29 18H*O 324 19.03 1703 100.00 ERBIUMPLATONITRITE. 1. Ex®[4NO?.Pt}-+9H20. Bildet, nach demselben Verfahren wie das Yttriumsalz erhalten, kleine pomeranzgelbe, schief vierseitige Prismen von ganz derselben Form wie dies. Die Krystalle sind gewöhnlich in strahligen Büscheln geordnet. An der Luft ist das Salz beständig, leicht löslich im Wasser und verliert bei 100° */; seines Krystallwassers. Die Analyse ergab folgende Zahlen: 0.5805 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.038 Grm.. Wasser und gaben nach dem Glühen 0.343 Grm. Erbinerde und Platin; davon blieb bei der Behandlung mit Salpetersäure 0.203 Grm. Platinmetall zurück und die Erbinerde wog folglich 0.14 Grm., entsprechend 0.1227 Grm. Erbium. 84 L. F. Nizsor, Der Procentgehalt wird also: Gefunden Berechnet Erbinerde+ Platin . . . 59.09 Er 02ER Gls) ah el ÉD nen ee 21.14 Er’ 341720168 Platine 34.97 iste 594 36.02 Stickstoff Sauerstoff . — 12N0° 552) 28348 Nasser ER Bue — 3H0 54 3.27 Wasser wn Serer duane 6.55 6H?O 108 6.55 1649 100.00 2. Ex?,[4NO?.Pt?+21H20. Aus der Mutterlauge des soeben angeführten Erbiumsalzes kry- stallisirte eine wasserreichere Verbmdung in grossen, schwach röthlichen, dem Anscheine nach kubischen oder rhomboedrischen Krystallen. Wie die entsprechende Yttriumverbindung hält es sich an der Luft recht gut, wird aber nach und nach roth und glanzlos und bei 100° unter Entbin- dung rothgelber Dämpfe vollkommen destruirt. 1) Analyse: 0.9105 Grm. gepressten Salzes gaben nach dem Gliihen einen aus 0.482 Grm. Erbinerde+ Platin bestehenden Rückstand, woraus Salpe- tersäure 0.198 Grm. Erbinerde = 0.1735 Grm. Erbium auszog und 0.284 Grm. Platin hinterliess. 2) 0.863 Grm. gepressten Salzes gaben ebenso 0.456 Grm. Erbinerde + Platin, 0.2705 Grm. Platin und 0.1855 Grm. Erbinerde, entsprechend 0.1626 Grm. Erbiummetall. Die erhaltenen Werthe sind procentisch: Gefunden Berechnet I 2. Erbinerde+ Platın . ... 52.92)" 52.84 OPI OSs. TI Bir OUR ag aes SO Are se 19.05 18.84 Kix’ 341 18.28 Platon eee RER 31.14 31.55 Bt 594 31.85 Stickstoff + Sauerstoff .. — = 12NO? 5b2) 29560 MERE a a — = 21H70 378 20.27 1865 100.00 UEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. Cerosulphat wurde mit Bariumplatonitrit zerlegt. = GEROPLATONITRIT. Ce2[4NO?.Pt} + 18H20. Das 85 Cerosalz krystallisirte aus sehr concentrirter Losung in ziemlich grossen, gelblichen, schief vierseitigen Tafeln oder rhomboederähnlichen Krystallen. Aus der Mutterlauge genommen blieben sie an der Luft und ebenso wenn in D fo) Glasröhrchen eingeblasen nur kurze Zeit unverändert: sie verloren ihren fo) 1 Glanz und zerfielen in kleinere unansehnliche Krystalle. An trockner Luft scheint das Salz beständiger zu sein. Bei 100° verliert es °/, seines-Wassers. Im Wasser löst es sich sehr leicht. Folgende analytische Bestimmungen wurden unternommen: 1) 0.4755 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.0725 Grm. Wasser, gaben nach dem Glühen 0.252 Grm. Cerioxyd und Platin, nach dem Erhitzen mit Schwefelsäure und der Behandlung mit Wasser 0.161 Grm. Platin und also 0.091 Grm. Cerioxyd, entsprechend 0.0739 Grm. Cerium. 2) 0.438 Grm. gepressten Salzes verloren ebenso 0.0685 Grm. Wasser und gaben 0.235 Grm. Cerioxyd + Platin, davon 0.149 Grm. Platin und 0.086 Grm. Cerioxyd oder 0.0698 Grm. Cerium waren. Die procentische Zusammensetzung des Salzes wird also: Cerioxyd-+ Platin . Cerium Platin Stickstoff + Sauerstoff. Wasser Wasser Gefunden ly 53.00 15.54 9€ + 99.86 2 a. 53.65 15.94 34.02 15.64 Berechnet 2Ce0?4 Pt? 934 Ce? 276 Rt 594 12NO? 552 3H°0 54 15H°0 270 1766 53.49 15.81 34.02 31.61 3.10 15.46 100.00 86 L. F. Nizson, LANTHANPLATONITRIT. La?,[4NO2.Pt}? + 18120. Aus Lanthansulphat und Bariumplatonitrit. Krystalle von ganz der- selben Form und demselben Aussehen wie des Cerosalzes. An feuchter Luft zerfliesst das Salz, ist aber beim Aufbewahren über Schwefelsäure beständig, bei 100° verliert es °/, seines Krystallwassers und giebt dabei auch Spuren salpetriger Säure ab, was auch in der Analyse merkbar ist. Im Wasser ist das Salz sehr leicht löslich. Analyse: 1) 0.76 Grm. gepressten Salzes gaben nach dem Glühen 0.393 Grm. | Lanthanoxyd und Platin. Salpetersäure léste davon 0.14 Grm. Lan- thanoxyd = 0.1193 Grm. Lanthan aus und 0.253 Grm. Platin blieb zurück. 2) 0.6125 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.106 Grm. Wasser [und ein wenig salpetrige Säure] und gaben dann geglüht 0.322 Grm. eines Rückstands, woraus Salpetersäure 0.115 Grm. Lanthanoxyd oder 0.098 Grm. Lanthan löste und 0.207 Grm. Platin hinterliess. Also in Procenten: Gefunden Berechnet il. on Lanthanoxyd+ Plat... 51.71 52.57 La’O?+ Pt? 920 52.63 Panthan tee VERRE EPA 70 16.01 lua? 278 15.90 Platin MRO EE OO 533.79 Rete 994733298 Stickstoff + Sauerstoff .. — — 12NO? 5520 31658 NVASSET ee I VER are — 3H°0 54 3.09 Wassers EU TA 17.30 15H°0 20) NA 1743 100.00 UÜEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 87 DIDYMPLATONITRIT. Di?.[4NO?.Pt} + 18H20. Nach ähnlichem Verfahren wie bei den soeben erwähnten Salzen dargestellt, schoss das Didymsalz auch in einer Form an, die mit den- selben vollkommen übereinstimmt, scheint aber beständiger als die beiden anderen analogen Salze zu sein; es behält nämlich, in emem zugeblasten Röhrchen eingeschlossen, Form und Glanz mehrere Stunde hindurch. Im Wasser leicht löslich und an trockner Luft beständig, zerfliesst es an feuchter, und verliert bei 100° wie die Cero- uud Lanthan-Salze ’/, seines Wassers. Die Analyse ergab folgende Werthe: 1) 0.4975 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.0795 Grm. Wasser und gaben mit Schwefelsäure abgetrieben 0.3335 Grm. Didymsulphat +Platin, wovon 0.169 Grm. Platin und 0.1645 Grm. Sulphat oder 0.0831 Grm. Didym waren. 2) 0.6125 Grm. gepressten Salzes verloren bei 100° 0.0985 Grm. Wasser und gaben ebenso 0.4125 Grm. Didymsulphat+ Platin, wovon Wasser 0.213 Grm. Platin hinterliess und 0.1995 Grm. Sulphat oder 0.1008 Grm. Didym löste. In Procenten: Gefunden Berechnet is De Didymsulphat+Platin . . 67.03 67.34 DÉsSO Pt SiG C6267 DÉC ee ne 16.70 16.45 Di’ 294 16.67 Plan, a sera. 33.97 34.57 Bi: 594 33.67 Stickstoff + Sauerstoff .. — — 12NO? 592, 0.331899 VAS SE Ga sien ET — — 3H0 54 3.07 Wasser ee et 15.98 16.08 15H°0 PATO 1159.80) 1764 100.00 88 . L. F. Nizson, Wie man aus dem oben Mitgetheilten ersieht, hat die Platonitro- sylsäure mit den meisten Metallen normale Salze gegeben, Kupfer nur überdies eine basische Verbindung; von Quecksilber kennt man dagegen nur das von Lang untersuchte basische Hydrargyrosalz. Beryllium-, Ferro-, Ferri- und Indium-Platonitrite scheinen überhaupt nicht existiren zu können; Aluminium aber lieferte ein krystallisirtes Salz und stimmt darin mit den Gadolinit- und Ceritmetallen überein. Die Platonitrite krystallisiren beinahe ohne Ausnahme sehr schön [ein einziges, nämlich das Chromsalz, ist nur m amorpher Gestalt erhal- ten] und zwar dürfte diese Salzreihe nicht leicht von einer anderen in dieser Hinsicht übertroffen werden. Die meisten lösen sich m Wasser sehr leicht und schiessen deshalb erst aus sehr concentrirter Lösung än; nur das basische Hydrargyrosalz ist unlöslich und unter den schwerlös- licheren sind die Salze der emwerthigen Metalle Kalium, Cesium, Rubi- dium, Thallium und Silber zu erwähnen. Bei 100° sind die Platonitrite meistens beständig, die wasserhaltigen verlieren dabei nur Wasser, theil- weise oder vollständig; Ausnahme machen doch die Salze von Mangan, Kobalt, Nickel, Kupfer, Zink, Aluminium, Erbium, welche ausser Wasser auch salpetrige Säure dabei abgeben und also vollkommen destruirt werden. Der Grund, dass, wie schon erwähnt, einige Metalle keine Plato- nitrite bilden können, liegt in der Neigung deren Lösungen unter Ent- bindung salpetriger Säure in beständigere Destructionsprodukte zu über- gehen. Diese Zerlegung findet nach folgender Reactionsformel statt: R—O—NO=NO—O_ R-O—NO=NO—0_,) R—O—NO=NO—O_ PAO NONO==OM : R—O—NO =NO—O R—O—NO = NO—O 2[R.O.NO] = NO Aus zwei Mol. des Platonitrits treten also vier Nitrosylgruppen als Nitrit und Salpetrigsäureanhydrid aus, und die Reste derselben bilden dann, durch ein Sauerstoffatom vereinigt, die Salze, welche oben unter den Namen Diplatonitrite angeführt sind; das negative Radical derselben enthält nämlich doppelt so viel Platin als das Platotetranitrosyl und dürfte deshalb Diplatotetranitrosyl und die Säure Diplatonitrosylsäure genant werden können. ÜERER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. 89 Ersetzt man den Wasserstoff dieser Säure : H—O—NO=NO—O—Pt H—O—NO=NO—O—Pt zi mit æquivalenten Mengen der Metalle, so erhält man oben beschriebene normale Diplatonitrite von Silber, Beryllium und Eisen: Ag—0—NO=NO—O—Pt_ I Ag—O—NO=NO—O—Pt =NO=NO=0==Pt Bose. NO >0 +9H0, O—NO— NO—0—P+ O—NO—NO—O—Pt O—NO oe vn {O—NO=NO—O—Pt Fe?) u_NO—NO_0_ pt? +30H°0 O—NO=NO—0—Pt O—NO =O 2 und basische Diplatonitrite von Aluminium, Chrom und Indium: HO HO vi | O—NO=NO—O—Pt *')0—NO=NO—0—Pt O—NO nen à O—NO=NO—O—Pt Ausser dem griinen Silbersalze sind alle hier beschriebenen Dipla- tonitrite durch ihre lebhaft rothe Farbe ausgezeichnet. Das Silbersalz ist unlöslich, die übrigen im kalten Wasser ziemlich schwer löslich, die Lö- sung orangegelb. An der Luft scheinen sie beständig zu sein und bei 100° verlieren sie, ohne ührigens zerlegt zu werden, nur einen Theil ihres Wassers. Es verdient, bemerkt zu werden, dass schwache Basen vorzugs- weise geneigt sind diese Destructionsprodukte zu bilden. Unter den ein- werthigen Metallen ist es nämlich Silber, unter den zweiwerthigen Beryl- >O +10 oder 24H?O. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 12 90 L.F. Nizson, ÜEBER CHLOROSALZE UND DOPPELNITRITE DES PLATINS. lium, unter den sechswerthigen R? Aluminium, Chrom, Eisen, Indium, welche entweder unter allen Umstiinden oder nur beim Verdampfen der Platonitritlésungen im Wasserbade Diplatonitrite gebildet haben. Von denselben gaben Silber und Aluminium zugleich schön krystallisirte Platonitrite, Chrom dagegen nur ein amorphes Platonitrit; die übrigen aber scheinen Platonitrite in fester Form gar nicht bilden zu können, denn ihre Lösungen fangen bei einer gewissen Concentration an, auch bei gewöhnlicher Temperatur rothe Krystalle von Diplatonitrit unter Ent- bindung saurer Dämpfe abzuscheiden. Es mag doch bemerkt werden, dass mehrere Salzlösungen, besonders wenn sie über Schwefelsäure voll- kommen eintrockneten, geneigt sind, roth gefärbt zu werden oder schwer- lösliche rothe Verbindungen abzuscheiden. Dies ist z. B. der Fall ge- wesen mit Platonitriten von Ammonium, Calcium, Blei, Zink, Quecksilber, Yttrium, Erbium ete.; die Zerlegung fand aber gewöhnlich nur spuren- weise statt und dadurch wurde jede Untersuchung der erhaltenen rothen Produkte verhindert. Hinsichtlich der seltenen Erdmetalle mag zuletzt hier folgende Bemerkung Platz finden. In den in Rede stehenden Verbindungen be- steht, wie man sieht, nur eine sehr geringe Uebereinstimmung zwischen den Gadolinit-Ceritmetallen und den entschieden sechswerthigen Grund- stoffen. Denn während die ersteren sämmtlich wohl charakterisiste Plato- nitrite bildeten, war es nur möglich em einziges Salz der letzteren Gruppe, nämlich von Aluminium, darzustellen, da die Platonitrite der übrigen Glieder nicht in fester Form bestehen können, sondern immer in Diplatonitrite übergehen. Die Lösung des Berylliumsalzes zeigt auch ein ähnliches Verhalten und dadurch nähert sich dieses Metall weit mehr der Alumiumgruppe als die übrigen seltenen Erdmetalle. Es braucht doch kaum darauf hingewiesen zu werden, dass, wie oben schon angedeutet, die erwähnten Umstände ihre hinlängliche Erklärung in emer mehr oder weniger ausgeprägten Basicität der verschiedenen Metalloxyde finden. Uebrigens liefern die Platonitrite der seltenen Erdmetalle keine Beiträge zur Lösung der Frage über die Valenz derselben, da deren Formeln, man möge die Gadolinit- und Ceritmetalle als drei- oder vierwerthig betrachten, ganz identischwerden. SUR LA RECHERCHE DES MINES DE FER À L'AIDE DE MESURES MAGNÉTIQUES, PAR ROB. THALEN. AVEC UNE PLANCHE. (PRESENTE A LA SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES D’UPSAL LE 7 AVRIL 1877). UPSAL ED. BERLING, IMPRIMEUR DE L’UNIVERSITE, 1877. GLH ORT A j etter te PL = Er. EN ae ARE ri Hie à RLITRE Sp! FAES will À F j I STi ik Dray ae MAC INTRODUCTION. Pour reconnaître l’existence d’une masse de minerai de fer et pour déterminer sa place, on se sert ordinairement, dans notre pays, de la boussole de mine, qui consiste en une petite aiguille aimantée, renfermée hermétiquement dans une boîte. L’aiguille, étant suspendue de telle façon quelle peut se mouvoir librement dans tous les sens autour de son point d'appui, est équilibrée de telle manière quelle reste dans une position horizontale, tant que la force magnétique de la terre agit seule. En se servant de cet instrument, on observe à différents endroits, près d'une mine présumée, l’inclinaison de l'aiguille pour en conclure, où se trouve la masse métallifère. Les ingénieurs des mines supposent à l'ordinaire que la plus grande richesse du minerai magnétique est située exactement au-dessous du point où l'aiguille se place dans sa position verticale. Cependant, il sera bien facile de se convaincre que cela ne peut pas être en général vrai. En effet, en représentant par G et F les composantes de la force magnétique du minerai, l’une verticale, l’autre horizontale, par V et A celles de la force magnétique de la terre, et par Ple poids ad- ditionnel que porte l’aiguille à son bout du sud, on conçoit bien, lorsque l'observation a été faite sur la ligne du méridien magnétique qui passe au-dessus de la masse du minerai, que l’angle de l'inclinaison 7 vers le plan horizontal se détermine par la formule V+ GP HET ou bien, puisque Vest égale A P, eu égard à la construction mentionnée de l'instrument, par tang 1 = G tang 7 = ———— H—F° Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 1 2 Ros. THALEN, On voit done que 7 deviendra 90° pour H—F = 0, ce qui n'aura lieu que du côté nord du pôle austral du minerai magnétique’). Par con- séquent, puisque dans le voisinage de la mine la composante F n’est pas zéro quau-dessus du centre de la masse du minerai, on conçoit bien qu'en suivant les indications immédiates de l'instrument, on ne trouvera pas la masse métallifère, si ce n'est que la force H peut être regardée comme évanouissante par rapport à G, ou que les dimensions du minerai sont très étendues dans la direction même du méridien, ce qu'on ne peut pas savoir d'avance. Ajoutons de plus qu'il sera presque impossible d'obtenir, par l'emploi de linstrument mentionné, aucune notion de la profondeur où se trouve le centre de la masse métallifère, ou en général de savoir, si la masse possède des dimensions grandes ou petites. Cependant, puisqu'il est important pour l'ingénieur de se procurer des renseignements si complets que possible sur le minerai en question par rapport à sa position, à ses dimensions, etc., avant quil commence A exploiter la mine, nous lui recommandons, pour faciliter une telle re- cherche approfondie, les mesures de déviations qu'on emploie ordinaire- ment à l'étude de la force magnétique de la terre, conformément aux méthodes données par Gauss, WEBER, Lamont, LLoyp, et plusieurs autres. A l'égard de l'instrument même, nous nous bornons à dire qu'on peut, vu le but proposé, lui faire subir des modifications essentielles, surtout puisqu'il sera permis, dans ce cas, de se dispenser tout-à-fait des cor- rections ordinaires par rapport à des variations de température, et ainsi de suite. Voici maintenant en quoi consiste la méthode que nous proposons pour la recherche des mines de fer. En se servant d'une boussole de déclinaison et d’un aimant mobile qu'on place convenablement dans une position fixe et invariable par rap- port à l'aiguille, on mesure l'angle de déviation, causée par l’aimant, dans une série de points aussi rapprochés et aussi régulièrement espacés que possible au-dessus de la mine présumée, et de cette manière on déter- minera partout la composante horizontale de l’action combinée de la force magnétique terrestre et de celle du minerai. Puis, sur un plan du terrain métallifère, on trace des lignes d’égale intensité qu'on nomme lignes isodynamiques. Ces lignes se montrent disposées en deux séries de courbes 1) Nous nommons pôle boréal d’un barreau aimanté celui qui se dirige vers le nord, et pôle austral celui qui se dirige vers le sud. RECHERCHE DES MINES DE FER. 3 fermées, entourant plus ou moins régulièrement les deux points qui cor- respondent à la plus grande et à la plus petite déviation. Entre ces deux séries de lignes se trouve une ligne non fermée, dite ligne neutre, qui correspond aux points où l'influence magnétique du minerai est tout-à- fait nulle. Les conclusions auxquelles on peut parvenir à l’aide de ces lignes, sont entre autres les suivantes: l:o que la ligne qui joint les deux points de langle maximum et du minimum de déviation indique la direction de la méridienne mayné- tique de la mine; 2:0 que la ligne neutre donne en général la direction de la couche du minerai; 3:0 que, dans la plupart des cas, l'intersection de ces deux lignes, la méridienne et la ligne neutre, annonce le point sous lequel est située la plus grande richesse du minerai. En outre, si lon remplace l’aimant mobile par un barreau en fer doux, on pourra tracer d'une voie analogue des lignes isoclines, dont la forme ressemble presque entièrement à celle des lignes isodynamiques; et enfin, en observant seulement les angles de déclinaison de laiguille libre, on obtiendra les lignes isogones, dont nous donnerons la forme ci- dessous. Dans la suite, nous déduirons, par voie élémentaire, les formules nécessaires pour la discussion détaillée du probléme proposé, savoir celui de trouver, au moyen des mesures prises, la plus grande richesse du minerai, et nous indiquerons en méme temps, comment on pourra faire cette détermination par plusieurs méthodes différentes. $ 1. TOUS LES POINTS D'OBSERVATIONS SONT SITUES SUR LA MÊME CIRCONFÉRENCE DU CERCLE. Soit 7 le rayon d’un cercle horizontal donné, ayant le point A comme centre, H la composante horizontale de la force magnétique de la terre, force que nous regardons comme constante dans toute l’étendue du plan horizontal, où se font les expériences, F la composante horizontale de l’attraction d'un barreau aimanté, placé verticalement au-dessous du point A, et tournant son pôle austral vers le haut; supposé de plus qu’on place, en un point quelconque B de la circonférence mentionnée, une A Roz. THALEN, boussole de déclinaison, dont l’aiguille soit sollicitée par les deux forces H et F; il est évident 1° que la force F sera dirigée vers le point A et À cause de la symétrie autour de ce point que sa grandeur restera invariable, tant que l'aiguille de la boussole se trouve sur la circonférence donnée, et 2° que la résultante des deux forces constantes H et F va- riera en grandeur et en direction, suivant la position du point B. Ce- pendant, en représentant la grandeur de la force F par le rayon AB (Fig. 1), mais comptant sa direction positive vers le centre À, et la grandeur de H par la droite AC, menée au nord le long de la méridienne de A, on conçoit qu'en faisant mouvoir le point B tout le long de la circonférence, le point © restera immobile, quelle que soit la position de B. Ainsi, d'après la règle du parallélogramme des forces, la résultante passera tou- jours par ce point fixe C,ce qu'on pourra du reste vérifier aisément par des expériences directes. Supposé, en outre, que 8 soit langle que fait la force F avec la méridienne magnétique, dont la direction vers le nord sera regardée comme positive, et que 9 soit l'angle que fait la résultante À avec la même ligne, le triangle ABC, dont les côtés AC, BC et BA désignent respectivement les forces H, R et F, nous donnera les relations RIDER H F (1) sin @ sin(@—d) sind et Fig. 1. (2) RP? = H+92HFcos B+ F. Je suppose de plus que « soit langle de déviation, observé au point B, et « celui observé à un endroit assez éloigné du barreau pour qu'on puisse regarder son influence sur l'aiguille comme tout-à-fait l P 5 S évanouissante. On aura done pour un instrument donné, (3) R sin a= Hsin w, et par suite (4) Hsin w = sin aVH’?4+2HF cos B+ F°. Telle est l'équation générale qui combine entre elles et les forces qui agissent à un certain endroit sur l’aiguille de la boussole, et l'angle observé de sa déviation, RECHERCHE DES MINES DE FER. 5 Cela posé, nous examinerons quelques cas particuliers, en suppo- sant que tous les points d’observation soient situés sur la méme circon- férence. a) Les valeurs maxima et les minima de la résultante R. Pour des valeurs données de F et de H, la valeur la plus grande et la plus petite de À répondent, suivant la relation (2), respectivement a B=0 et à B—180. Au premier cas, le point d'observation sera situé en D, du côté sud de A; au dernier cas, il s'agira du point E, du côté nord du barreau en A. La résultante sera donc représentée, l’une fois, par Je Te H + dike force qui est dirigée en tous les cas vers le nord; et l’autre fois par dias = SF (H—F) 1 force qui est dirigée soit vers le nord, soit vers le sud, suivant que H est > ou = 9 H sin Cy SIN da sın a+sin oy, tangs (a+ a) il suit que - 1 1 2 (7) Sing, | SiNa, Sin a ce qui montre que les trois sinus en question sont entre eux dans une proportion harmonique. On voit done qu'on pourra calculer l’un des trois angles toutes les fois que l’on connaît les deux autres. 6 Ros. THALEN, Voici de plus un résultat qu'on peut tirer immédiatement de lé- quation précédente (7). + Détermination du point A. Supposé qu'on ait mesuré langle de déviation @ à un point quelconque E, situé sur la méridienne de A et de son côté nord, on peut calculer, à l’aide de la relation (7), langle corres- pondant «, situé symétriquement du côté sud de A et appartenant ainsi à la même circonférence, menée autour de A, à laquelle appartient langle «.. Puis, sur le plan du terrain, contenant les courbes magnétiques qu'on a tracées autour de A, on doit chercher le point D sur la ligne du méridien, point auquel répond actuellement langle calculé &. Alors, le point cherché A se trouvera au milieu de ces deux points donnés E et D. b) Les points neutres. Puisque, pour les différents points d'observation, B, B,, B, ete., situés sur la circonférence donnée, la résultante AR est représentée en grandeur et en direction par les droites BC, B,C, B,C, etc. et que sa grandeur varie ainsi ‘depuis la valeur maximum DC jusqu'à la valeur minimum EC, c’est-à-dire entre les limites H+ F et +(H—F); il doit exister, au moins dans certains cas, un point d'observation N, nommé point neutre, tel que NC=AC, ce qui signifie que la résultante sera dans ce point égale à la composante horizontale H de la force magnétique de la terre, et par suite que langle de déviation A ce point sera. L’équation (2) se transformera donc à (8) JM PSEA a eros) _ (0) expression qui sera satisfaite soit par F=0, quel que soit langle 8, soit par F (9) cos y= — Hy‘ Comme la valeur #=0 appartient soit A »—0, soit à 7 — , on voit que la condition nécessaire et suffisante, pour qu'il y ait sur une certaine circonférence un point neutre N, sera qu'on a en valeur absolue F=2H. En supposant que cette condition soit remplie, on conçoit que le triangle ACN sera isoscèle, et puisque, dans ce cas, l'angle 8 ne peut jamais être < 90°, il en résulte que le point N, toutes les fois qu'il existe, sera situé toujours sur la moitié boréale de la eirconference, ou, ce qui revient au même, qu'en général, quel que soit le rayon du cercle, tous RECHERCHE DES MINES DE FER. fi les points neutres se trouveront du côté nord de la droite horizontale, menée perpendiculairement sur la méridienne qui passe par le point A. Remarque. En appliquant à la recherche d’une mine de fer ce que nous venons de dire sur Jes positions des points neutres par rapport a celle du point A, on comprendra qu'on ne doit pas chercher la plus grande richesse du minerai au nord de la ligne neutre, mais soit sur la ligne elle-même, ou au sud de cette ligne, conformément aux règles que nous préciserons dans la suite. c) La résultante R égale à la composante horizontale F du barreau aimante. On déduit de l'équation (2) que la valeur de 8 qui correspond à R= F, est donnée par H (10) cos, = — ap" La condition pour qu'il y ait de tels points M sur la circonférence donnée est ainsi qu'on a en valeur absolue 7<2F, ce qui prouve que le point M, de même que N, ne pourra pas être situé à la moitié du sud de la circonférence. On trouve de plus que ces deux points N et M sont liés entre eux par la relation (11) 4cosß,. cosB,—1. En représentant par «, l'angle de déviation en M, on aura (12) Fsin a; = Hsin « , d’où (13) F sing sin &ı SIN as Frise, sina — SIN a sina; + sin ay et i 1 1 2 ( ) sin ay sin Co _ sin “3 i Par conséquent, on peut calculer &, si l’on connaît les deux angles a et a. Cependant, en combinant la ‘relation précédente avec celle de (7), on trouve 8 Ros. THALEN, 1 1 1 Sina, sn. Sin a ? (15) 1 1 il sin a sina, sin?’ d’où il suit que la valeur de «,. pourra être calculée, même si l’on n’a observé dans le voisinage de A que l’un des angles « et as. d) La résultante R est dirigée le long de la tangente au cercle, menée par le point C. Dans ce cas, on a R=H—F’, d’où résulte, suivant (2), F COS B, =— 7 : La relation qui existe entre ce point T et le point neutre N est donnée par l'équation cos B, — 2cos B,. En désignant par a, l'angle de déviation au point de la tangente, on trouve (16) Hsin „= sin 4 V—EF”, ou, à l’aide de la formule (5), (17) sin a, = Ysin &.Sin a. La même formule sera obtenue, si la résultante AR est dirigée per- pendiculairement sur la méridienne de A. En effet, puisque dans ce cas Fest > H, on aura R= F—EFP, et par conséquent H sin & = sin a, VF?—H}, | dot il suit qu'en mettant les équations (5) sous la forme “ En RECHERCHE DES MINES DE FER. 9 (ZIEH) sın a = isin o,, (18) (F—-H)sina—Hsin «, on retrouvera la formule (17). L'un ou l’autre de ces cas aura lieu, suivant que le point C se trouve en dehors ou en dedans de la circonférence donnée, ce qu’on peut reconnaître aisément par la direction de l'aiguille libre placée en E. En effet, au premier cas, le pôle boréal se tournera vers le nord, au dernier cas vers le sud. D'ailleurs, en représentant par x la distance AC, on aura d'après (6) a HO sn a sine — tanec) (et a,) (19) nee Er: ni r F sina—sina tang!(a—a,) d'où l’on pourra déterminer en général la position du pomt C. e) Les points d'observation sont situés aux points intersection du cercle avec une droite quelconque, menée par le point C. En appelant dans ce cas R et R” les deux résultantes, on aura d'après un théorème connu de la géométrie élémentaire (20) R R" = constante. Soient de plus «a et «’ les angles de déviation aux points en ques- tion, nous trouverons, en désignant par R, et R, les résultantes aux points D et E, (21) Pi he — oR? = a= (HP—F°), ou enfin, à l’aide des équations (5) et (21 3 | ; (22) sin @,.S8IN & — sin «.Sin a” 1 d'où lon peut tirer comme cas particulier l'équation (17). De plus, en désignant par a,” langle de déviation au point d’in- tersection N’ du cercle avec la droite CN, et par a,’ celui au point d’in- Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 2 10 Ros. THaLen, tersection du méme cercle avec la droite CM, on aura, suivant (22), sin @, Sin @, —Sine, Sin a," et SIN a, SIN @, = SIN «, SIN @,” et par suite, à l’aide des équations (7) et 14), 23) sin a,” = } (sina, + sin «,) sine,” — 4 (sin a, — Sin a,) d’où l’on tire, d'après (19), Sel 24) = —. ee Ps SET § 2. LES POINTS D’OBSERVATIONS SONT ETENDUS SUR TOUT LE PLAN HORIZONTAL. Si lon fait varier le rayon du cercle dune manière contenue, la valeur de Æ doit varier aussi d’un cercle à l’autre. Et puisque la valeur de F s’annule non-seulement pour 7=0, cas où, comme on le sait, toute la force du barreau aimanté sera dirigée verticalement, mais aussi pour r =o, on conçoit bien, quoique la loi de la variation suivie par F nous soit inconnue, que F deviendra maximum pour une certaine valeur de r. Ainsi, parmi tous les cercles décrits autour de A comme centre, il y en aura un, pour lequel # devient maximum, d'où il suit qu'il existera aussi des cercles correspondants, deux à deux, l’un dans l’intérieur, l’autre dans l'extérieur du cercle mentionné, pour lesquels les valeurs de # seront tout-à-fait identiques. En considérant done les valeurs de la résultante A, on sait déjà que pour chaque circonférence donnée, elle obtiendra sa valeur maximum au point sud de A à l'intersection de la méridienne et de la circonférence en question. On comprendra done que, quand on passe d’un cercle à l’autre tout le long de la méridienne, la résultante À éprouvera des va- riations telles que la valeur maximum mazimorum de R s’obtiendra au point de rencontre entre la partie australe de la méridienne de A et le cercle qui donne à F sa valeur de maximum, tandis qu'aux deux côtés de ce point les valeurs de R seront moindres et égales entre elles, deux à deux. ia FC PT RRCHERCHE DES MINES DE FER. it Au point où À devient maximum, l'angle @ sera minimum, donc (25) (HSS...) sin On. — Sin. Dans l’autre point d’intersection de la partie boréale de la méri- dienne, menée par A, et du cercle mentionné, pour lequel F’ devient maximum, On trouvera la plus petite valeur de À, ainsi que la plus grande de a, supposé pourtant que H > FM. Nous aurons done (26) (HF...) sin max = H sin ap. On voit ainsi qu'il y aura deux points d'observation, situés à des distances égales de A, l’un du côté sud, l’autre du côté nord, points qui se caractérisent, parmi tous les autres dans le plan horizontal en question, en ce que leurs angles de déviation déviennent soit un minimum, soit un maximum, et par suite qu'en joignant entre eux ces points, on trouvera aisément la position de la mwridienne qui passe par le point A. Au contraire, si H< Fe, ce qui aura lieu, s'il existe au nord de A deux points où l'équilibre de l'aiguille de la boussole est indifférent, ou en d'autres mots, si elle dirige, pour un certain endroit, son pôle boréal vers le sud, la formule sera (2 7) (Fax — À) sin nn H sın a. La ligne droite, menée par les deux points qui correspondent aux plus petits angles de déviation, nous donnera dans ce cas la méridienne magnétique passant par À. Pour H=F,x., l'angle de déviation sera indéterminé. Remarquons de plus qu'il deviendra égal à 90°, si l’on a 2 F (28) g-I!tma- Après avoir déterminé la position de la méridienne magnétique cherchée de la manière que nous venons d'indiquer, on trouvera le point A par le procédé que nous venons de donner ci-dessus ($.1, a, pag. 6). Ainsi, à l’aide de la valeur «,, trouvée à un point donné d'observation D, situé sur la méridienne au sud de A, on calcule, d’après l'équation (7), la valeur correspondante a, et puis en se servant du plan contenant les lignes isodynamiques, on cherche sur la méridienne le point E, caracté- rise par cet angle de déviation a. C’est, comme on le sait, au milieu de ces deux points D et E que se trouve le point cherché A. 12 Ros. THALEN, Mais, d'après ce qui précède, il est certain qu'il existe en général sur la méridienne deux points D et D’, situés à chaque côté du point de Fax qui donnent tous les deux la même valeur de «,, et de même que les deux points Het Æ donnent l'angle @. Afin qu'on puisse trouver la position vraie de A, il faut done qu'on combine entre eux les points mêmes qui appartiennent tous les deux à la même circonférence, et non pas ceux qui, quoiqu'ils remplissent exactement la condition exprimée par l'équation (7) par rapport à la grandeur des angles de déviation, sont situés sur des circonférences différentes. (C’est pour prévenir une telle erreur que nous devons considérer d'un peu plus pres les valeurs de R tout le long de la méridienne qui passe par le point A. Pour cela, nous représentons les variations de /’ par une courbe mdAen (fig. 2), rapportée à des axes rectangulaires, dont l’abseisse soit la distance de A le long de la méridienne SN et l’ordonnee la force F, et nous prenons la partie de la méridienne, située du cété nord de A comme l'axe positive des x On conçoit donc, d’après ce qui précède, que cette courbe se composera de deux parties égales et symétriquement situées des deux côtés du point A, où l’ordonnée est nécessairement égale à zéro. A ce point, pris pour origine, la courbe tournera sa concavité vers les ordonnées positives; aux deux côtés de ce point, la concavité doit se tourner en sens contraire. Ainsi, depuis zéro en A, l’ordonnee de chaque branche croît à une valeur maximum (4 et e, et puis elle dé- croit de plus en plus, pour être à la fin asymptotique à l'axe des 2 pour ziegale A iz co. De même, la résultante R pourra être représentée par la courbe mdAen, engendrée de telle manière qu'on augmente du côté sud de A toutes les ordonnées de la courbe précédente avec la quantité constante H, tandis que du côté nord de A on doit tourner 180° autour de l'axe des x la branche de la courbe des F, dont la distance de la droite ac’, donnera ici la résultante R. Du côté sud de A, où l’on a R= H+F, la nouvelle courbe sera tout-à-fait semblable à la précédente, et par suite l’ordonnée R deviendra maximum pour la même valeur de l’abscisse que celle qui appartient à la valeur maximum de F. A l'origine, À est égale à H, puisque, comme nous l’avons dit auparavant, F est zéro A ce point. Du côté nord de A, où l’on a R=+(H—F), la courbe de R tourne sa con- cavité vers les ordonnées positives, et il y aura donc une valeur minimum de À. Cependant, pour discuter convenablement cette dernière question, il faut distinguer trois cas. - RECHERCHE DES MINES DE FER. 13 lio H>F,. Dans ce cas, le pôle boréal de l'aiguille libre se dirige constamment vers le nord, et la résultante sera représentée par la courbe Ae’n’ (fig. 2), dont le minimum soit ene’. On com- IT X prend done que le point | oo Ml minimum de R correspond e a ei au point maximum de F, et Fig. 2. par suite que ces deux points auront la même valeur de l’abscisse. De plus, A cause de la symétrie de F tout autour de A, il est évident que les points d et e’, où R obtient ses valeurs maxima et minima, doivent étre également éloignés du A. Mais, puisque l'angle « devient minimum pour R égale à son maximum, et vice versa, c'est au milieu des deux points, où l'on a observé l'angle de déviation le plus grand et le plus petit, que se trouve le point cherché A. En outre dans le cas supposé, on sait que la valeur de À ne peut Jamais être égale à H qu'au point A, d’où il résulte que la position de ce point sera déterminée aussi par l'intersection de la méridienne et de la ligne neutre. 2:0 H< Fox. L 2H. A partir de A, où la résultante est égale à d 3 H, elle décroit de plus en N Leone plus du côté nord de ce [| en nr point, elle s’annule en g ee SR i is | (fig. 3), puis elle devient ce a Uh e’ negative et aura sa valeur Fig 3. minimum en e, valeur qui, dans le cas présent, sera numériquement moindre que H. Quand on dépasse le point e’, lordonnée de À croît, et reprend les mêmes va- leurs que de g à e’, mais en ordre inverse. Après s'être annulée encore une fois, savoir en h, elle demeure positive jusqu'à l'infini. Il s'ensuit que l'aiguille libre aura une position indifférente en y et en A, et quelle dirigera son pôle boréal vers le sud tout le long de la méridienne entre ces points. Dans le cas présent, nous pourrons dire que les ordonnées seront maxima numériquement en d et en e’, à des distances égales de A. Ces deux points appartenant ainsi au même cercle, savoir à celui qui donne a F sa valeur maximum, doivent se caractériser par des valeurs minima de langle de déviation, et par suite on peut en tirer la règle suivante pour la détermination du point A: 14 Ros. 'THALEN, Le point A est situé au milieu des points, où les valeurs minima de l'angle « ont été obtenues. D'un autre côté, puisque À n’est égale à H qu'au point A, l’inter- section de la ligne neutre et de la méridienne indiquera, aussi dans ce cas, la position du point cherché A. 3:0 Fin. > 2H. La résultante À subira dans ce cas des variations analogues à celles que nous venons d'indiquer dans le cas 2:0, seu- lement elles seront ici beaucoup plus gran- des. Ainsi, la résul- tante s’annule en g et en A (fig. 4), elle reste négative entre ces points et arrive à cette raleur minimum au point e’, où elle devient en valeur absolue plus grande que H. Aux deux côtés de e”, il y aura donc deux points r et s, où R est égale À H, mais de signe contraire. Remarquons en outre qu'au point A sa valeur sera, comme à l'ordinaire, exactement égale à Æ. Ainsi, A tous ces trois points À, 7 et s, on doit trouver la même valeur numérique de l'angle de déviation, quoique ce ne soit qu'en s que se passe actuellement la ligne neutre. Il en suit que la règle, donnée auparavant pour la dé- termination de A, savoir par l'intersection de cette ligne et de la méri- dienne, sera tout-à-fait en défaut dans le cas présent. C’est pour cela qu'on est obligé de recourir à l'emploi de points également distants de A, et voici comment on pourra opérer. En effet, aux points 7 et s, F est égale à 2H (numériquement). Ainsi, R sera égale 4 H (numériquement), et langle de déviation de- viendra & , en ne tenant pas compte de signe. En substituant cette valeur de F dans l'équation CFA) sin = Hsing, ; on aura, pour les points symétriquement situés du côté sud de A, la valeur de «,, donnée par (29) 3sine, = sin a, - De même, il est évident qu'en y et en h, ot Yon a F— H (numé- riquement), c’est-à-dire R= 0, l'angle de déviation sera indéterminé. RECHERCHE DES MINES DE FER. 15 Les points symétriques de l’autre côté de A répondront donc à langle de déviation «, qu'on trouve par la formule (30) 2 Sin a, = Sin a, : Ainsi, pour chaque point donné, du côté du nord de A, on pourra toujours trouver, au moyen de la valeur calculée de «, , son point symé- trique du côté sud, pour en obtenir enfin au milieu de ces points la po- sition du point cherché A. En traitant le deuxième cas, nous avons déjà dit que les angles a, ete, Seront minima tous les deux pour la valeur maximum de F. Il en sera de même dans ce troisième cas. Cependant, si les variations qu'éprouve la valeur de F dans le voismage de A, se font assez rapide- ment, il sera tout-à-fait impossible de discerner, par des mesures directes, ces points d'observation l’un de l’autre. Il peut au contraire arriver qu'ils se confondront entièrement entre eux, en sorte qu'on n'aura qu'un seul point de minimum, point qui se caractérise donc par cela que aiguille libre change subitement sa direction du nord vers le sud presque dans le voisinage immédiat de ce point. Il est done évident qu’à la dé- termination de À on ne peut se servir que de la méthode des points symétriques, puisque l’autre méthode, basée sur la rencontre de la ligne neutre et de la méridienne, sera en défaut, comme nous venons de le dire. D'après ce qui précède nous savons que la détermination de la position de A dépend de la valeur de F, par rapport à H, et par suite il nous reste encore à faire voir, comment on pourra juger par les me- sures mêmes, entre quelles limites se trouve dans chaque cas particulier la valeur de PF. En effet, on sait déjà que la valeur de "/„ peut en général se déterminer par l'équation (6), et par suite on aura E > . . > . (31) RS = lal, si SIN a, = 2/11) nn et de plus =) . . > . (32) HS —2H, si Sina, = SSIN 0, in 5 où a, correspond au point d'observation au sud de A. Il en résulte que la règle donnée pour la détermination du point A à l'aide du point de rencontre de la ligne neutre et de la méridienne sera toujours applicable, pourvu qu'on ait (33) sin a, < 3 SIN a, min. _ce qu'on peut contrôler aisément; mais, que cette règle sera en défaut, si sina, excède la valeur indiquée. L'autre méthode, au contraire, où l’on se sert des points symétriques, conduira toujours à des bons résultats. 16 | Ro. THALEN, 8 3. DETERMINATION DE LA POSITION DU POINT A PAR LA COM- BINAISON DES LIGNES ISOGONES ET DES LIGNES ISODYNAMIQUES. Si l’on suppose qu'une ligne isodynamique P LP’ Li’ P” (fig. 5) coupe une ligne isogone K LQ’ L’Q” aux points L et LY, on peut trouver la po- sition du point A par le point d’intersection de la méridienne de A et de la droite prolongée qu'on peut mener par les deux points communs L' et L, pourvu qu'ils soient situés tous les deux du même côté de la méridienne. En effet, puisque les points L et L’ appartiennént tous les deux ee À la même ligne isogone, on voit d'abord que les angles d, observés à ces points, doivent être égaux entre eux, et de plus puisquils se trouvent tous les deux sur la même ligne isodynamique, on comprend que les deux angles « doivent être aussi identiques, d'où l'on peut conclure qu'à deux endroits la résultante R aura éga- lement la même valeur. En outre, puisque chacune de À, H et à reprend respective- ment la même valeur en L et en L', les angles 8 et 8 que font avec la méridienne les droites LA et L’A seront de même égaux entre eux, eu égard à l’equation (1). Par conséquent, les droites LA et L'A étant en partie coincidentes, le prolonge- ment de la droite L’L coupera la méri- & dienne au point cherché A,dont on pourra ainsi déterminer la position. De l'équation (1), on déduit de plus que la force F aura la même grandeur aux deux points L et L’. Et puisque nous avons prouvé déjà que la valeur de À sera la même à ces deux endroits, il s'ensuit que les points en question ne peuvent pas appartenir au même cercle, méné autour de A comme centre, mais qu'ils seront situés aux cercles concentriques, DLKE et SL’, menées autour du centre mentionné. Il résulte de ce qui précède que le cercle MQ’P’, correspondant à Fa, Sera situé entre les cercles donnés, pour lesquels on a obtenu des valeurs identiques par rapport à F, et qu'il coupera les lignes iso- Fig. 5. RECHERCHE DES MINES DE FER. 17 dynamiques aux points de contact entre ces lignes et les lignes iso- gones. La détermination de A pourra done être ramenée à la question toute simple de trouver sur la méridienne le centre du cercle qui passe en même temps par le point correspondant à la plus petite déviation et par un point quelconque de contact, point dont nous venons de parler. De même, on trouvera A, si l'on combine le point de la plus petite déviation avec celui de la plus grande valeur de l'angle 3, puisque ce der- nier point correspond aussi à FX, comme on le prouvera aisément à l’aide de la relation (1). Ainsi, ayant tracé sur le même plan les lignes isodynamiques, aussi bien que les lignes isogones, et après avoir Joint entre eux tous les points, où il y a du contact entre les deux espèces de courbes mentionnées, on pourra construire aisément le cercle de FX, dont le centre se trouve au point cherché A. On peut aussi trouver la position du point A par des lignes iso- gones seules sans qu'on ait besoin de les combiner avec des lignes iso- dynamiques. En effet, soient K et L (fig. 5) les points diintersection que font entre elles une ligne isogone quelconque et un cercle donné DLK qu'on a tracé autour de A, il est évident non-seulement que la valeur de d doit être la même A ces deux endroits K et L, mais aussi que-les angles 8— et @— aux points mentionnés doivent être des ares supplémentaires l’un à l’autre, d’où il résulte que le prolongement de la droite LK passera par le point C. Par conséquent, si une droite quel- conque, menée par C, coupe aux points K et L une certaine ligne isogone et quon élève une droite perpendiculairement sur KL au point G du milieu de cette ligne, le point d’intersection entre cette perpendiculaire et la méridienne donnera la position de A. En outre, il est aisé de voir que ce point G sera un point de contact entre un certain cércle et la ligne isogone qui passe par ce point. Le plus avantageux pour la dé- termination de A, en se servant de cette dernière méthode, sera done d’unir par une droite le point C, situé sur la méridienne, et celui où à de- vient un maximum, et puis d'élever à ce dernier point la perpendiculaire, dont il vient d'être question. Remarquons enfin que ces méthodes seront applicables, pourvu qu'il ny ait pas des points d'équilibre indifférent par rapport à l'aiguille libre. Car, dans ce dernier cas, chacune des lignes isogones ne pourra couper une certaine ligne isodynamique que dans un seul point du chaque côté de la méridienne, et d’ailleurs, puisque les valeurs de à varieront depuis 0° jusqu’à 180°, il n’y aura pas une valeur maximum proprement dite de l'angle d. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 3 18 Ros. THALEN, $ 4. DETERMINATION DU POINT A PAR LA COMBINAISON DES MESURES PRISES AU MOYEN DE L’AIMANT ET DU BARREAU EN FER DOUX '). Supposé maintenant qu'on ait remplacé l’aimant mobile, employé aux observations magnétiques, mentionnées ci-dessus, par un barreau ver- tical en fer doux pour produire ainsi la déviation de laiguille mobile, et que v, soit langle de déviation dans ce cas à un endroit où il n’existe pas de fer, ni autre cause perturbatrice par rapport à des mesures ma- gnétiques; supposé de plus que v soit langle de déviation dans le voisi- nage du barreau aimanté, que V et G soient respectivement les compo- santes verticales de la force magnétique terrestre et du barreau aimanté, et enfin que Æ soit une constante appartenant à l'instrument employé, on aura les équations (34) Asin = kV et (35) R sin v = k(V-+G) pour les différents points d'observation mentionnés. Soit de plus J l'angle dinclinaison dans l'endroit privé tout-A-fait de fer, on aura (36) Htang1=V, et à l'aide de la relation (3), combinée avec les équations précédentes, on trouvera donc Ge SIN, GIE En ET ME (37) expression que nous désignons pour plus de briéveté par G’, qui doit nécessairement varier proportionnellement à la composante verticale due au barreau aimanté. Il est donc évident que pour un plan horizontal donné la valeur de G aura son maximum au point A, c’est-à-dire au-dessus du barreau 1) Voyez: Ofversigt af Kongl. Vetenskaps- Akademiens forhandlingar, Stockholm, 1874, n:o 8, p. 3. RECHERCHE DES MINES DE FER. 19 aimante, et qu'elle diminuera à mesure qu'on s'éloigne de ce point. On voit de plus, à cause de la symétrie autour du barreau, que (’ doit être constante le long de chaque circonférence menée autour de A, et par suite on aura dans ce cas sin v = constante. (38) sin « Mais, comme nous savons que pour un cercle donné l'angle « aura son minimum au point sud de la circonférence, la même chose doit ar- river aussi par rapport Av; et par la même raison on doit trouver le point maximum de l'angle v au point nord de rencontre de la méridienne et de la circonférence en question. Tout cela prouve qu'il doit exister une analogie presque parfaite par rapport A la forme des deux espèces de courbes, savoir les lignes isodynamiques et les lignes isoclines. Voici maintenant, comment on pourra obtenir ces dernières courbes. Soit J’ langle d’inelinaison dans le voisinage du barreau, on aura évidemment VER (39) tang I’ = = pees ou d'après ce qui précède nd (40) tan) tan OUT , ; sin ©, En joignant entre eux tous les points qui donnent la méme valeur de langle J’, on aura les lignes isoclines. Mais, tang J’ étant proportion- nelle à sin vw, il suit de là qu'on ‘aura les mêmes lignes en traçant les courbes pour les valeurs égales de l'angle v. Cependant, comme nous venons de le dire, ces courbes en elles-mêmes nous feront connaître presque rien de nouveau, et par conséquent on doit combiner convena- blement ces mesures avec celles qu'on a faites à l’aide de l’aimant mo- bile. Le résultat dune telle combinaison a été donné déjà par la formule (37) de Gr. Ainsi, en joignant les points où l’on a obtenu des valeurs de (’ égales entre elles, on trouvera soit un point maximum, qui est situé au-dessus du point A, soit des cercles concentriques autour de ce point, ce qui fait voir qu'on peut se servir de ces courbes pour déterminer par elles la position du point cherché A. 20 Ros. THALEN, $ 5. DETERMINATION DU POINT A À WAIDE D'UN NOMBRE MINIME D’OBSERVATIONS. Nous nous proposons ici de faire voir, comment on pourra deter- miner la position de A par des mesures des angles « et d dans deux en- droits quelconques B et B’, situés où on le voudra en dehors du méri- dien magnétique de A. En effet, désignons, comme à lordinaire, dans le triangle ABC, (fig. 1), par H, R et F les côtés AC, BC et BA, ainsi que par y, € et d les angles opposés, on aura en vertu d’un théorème connu de la trigo- nométrie, la formule — R—H ©) (41) y À tang —— = Roms cotang — 0 A l’aide de la relation (3) on transformera l’équation précédente qui devient alors ‘—y sin a,—sin « à (42) tang — cotang —. _ sin a, + SIN « 2 Ici, les angles « et À étant connus par des mesures prises, on calculera l’angle 4 (e—y), et puis les valeurs de € et de y. Par le point B on pourra done mener une droite qui fait avec le méridien passant par ce point un angle égal A y+, et en répétant le même procédé pour un autre point quelconque B, on mènera aussi par là une droite qui fasse avec le méridien de ce dernier point langle y’ etd’. Le point d’intersection entre ces droites sera donc le point cherché A. Il est évident en soi-même qu'on doit choisir convenablement les points d'observation B et B’, afin que l'intersection des droites mention- nées conduise à une détermination si exacte que possible de la posi- tion de A. Pour trouver la direction du méridien aux points B et B', on n’a besoin que de la déterminer à un point Q quelconque, assez éloigné du point A, ce qu'on fera aisément à l’aide de la boussole de déclinaison. Après avoir mesuré les angles entre le méridien au point Q et la droite QB et QB’, angles que nous désignons par € et ©, il ne restera qu'à déterminer aux points B et B’ les angles que font les prolongements de QB, ou de QB’ avec les droites BC et BC’, angles que nous appelons + et 9. On aura donc en général eee pour en calculer ¢ et y d’après la formule (42) donnée ci-dessus. RECHERCHE DES MINES DE FER. 21 § 6. SUR LA PROFONDEUR DU BARREAU AIMANTE AU-DESSOUS DU PLAN D’EXPERIENCE’). En supposant que la boussole soit placée sur le méridien magné- tique au sud du point A et à une distance a de ce point, et en dési- gnant par z la profondeur du centre du barreau mentionné au-dessous du plan d'expérience, par 2/ la longueur du barreau, par M son moment magnétique, on trouvera aisément la formule M 2 2 zu: 2 ere (43) ne ee an ey cel Soit de plus ¢ la distance entre la boussole et le centre du barreau, ® langle que fait cette droite avec la ligne verticale par A, on aura x + (sl) = +’ —2clcos® CD CEE eC LCOS ON d’ \ ’ = ie ? = 12 li 3 © 144 où l’on tire, en supposant qu'on puisse négliger la quantité (44) © l C I 3 Me = A cos ® ou (46) By tS TAN LE ea (i 7) Mais, puisque z doit être considérée comme constante, on trouvera, en différentiant l'expression précédente par rapport à a, que FM sera obtenue pour (47) 2% — 7. Il suit de la que le centre du barreau se trouve, dans le cas supposé, au-dessous du plan d'expérience, à une profondeur deuble de la distance entre le point sur la méridienne magnétique, où l'angle de déviation est le plus petit, et le point A, par ot passe la verticale qui est dirigée tout le long du barreau aimanté. Par conséquent, si l’on suppose que l’angle @ entre la droite c et le prolongement du barreau vertical soit tel que tang ® = 1, 1) Voyez: Ofversigt af Kongl. Vetenskaps- Akademiens förhandlingar, Stockholm, 1874, n:o 5, p. 12; Journal de Physique par D’Arnmeipa, Paris, 1875, T.IV, p. 151; Annales de Poggendorff, 1875, T. 155, p. 117. 22 Ros. THALEN, et qu'on fasse tourner la droite ¢ autour de cette ligne verticale, on aura un cône qui pour les sections différentes, parallèles au plan horizontal, contiendra précisément les circonférences pour lesquelles F obtiendra ses raleurs maxima, en les comparant avec celles qui appartiennent & toutes les autres circonférences qu'on peut mener dans chaque plan horizontal. Cependant, il faut qu'on ne considère ici que de telles circonférences qui soient assez éloignées du centre du barreau, savoir celles où l’on puisse s ll: [A [4 negliger la quantite = § 7. DE LA RECHERCHE MAGNETIQUE SUR LE TERRAIN MÉTALLIFÈRE. En Suède, la plupart des masses des minerais en fer se rencon- trent sous la forme de lentilles, dont la position est presque verticale. Par suite, celles-ci d’entre elles sur lesquelles la force magnétique terrestre peut exercer une influence d’mduction suffisante, doivent être regardées comme des aimants vrais, ayant leur axe magnétique suivant la direction de l'aiguille dinclinaison. Ils ont leur pôle boréal tourné en bas, et le pôle austral vers le haut. Cependant, cet angle montant pour nos lati- tudes à 70° environ, on peut supposer pour plus de simplicité que l’ai- mant du minerai soit tout-à-fait vertical, et ainsi en substituant le barreau aimanté, dont nous venons de parler ci-dessus, par cet aimant du minerai, on sera en droit d'appliquer ici toutes les règles données auparavant pour déterminer au moyen des mesures magnétiques la position de la cause perturbatrice, c’est-à-dire la plus grande richesse du minerai en question. Pourtant, il faut remarquer qu'il se manifestera ici certaines in- égalités dans l'apparence des lignes magnétiques, occassionnées par la différence de forme de la masse lenticulaire du minerai en comparaison avec celle du barreau cylindrique, employé aux expériences. Mais, quelque grandes que soient ces irrégularités, elles ne pourront jamais influer sen- siblement sur les méthodes données pour la recherche des mines en fer, au moins si l’on se sert d’un grand nombre d'observations. Il suit de là que les méthodes purement géométriques, où l’on n’emploie qu'un nombre limité de mesures, ne pourront jamais conduire à de si bons résultats que les autres procédés. Voici maintenant, en quoi consistent les irrégularités les plus im- portantes. RECHERCHE DES MINES DE FER. 23 Les lignes isodynamiques et les lignes isoclines que donnent les terrains métallifères présentent ordinairement une apparence différente des deux côtés de la méridienne magnétique: de l’un elles s’elargent, de l’autre elles- se contractent; une fois elles s'étendent le plus dans la direction du sud-ouest au nord-est, une autre fois elles le font dans la direction du sud-est au nord-ouest, ce qui dépend vraisemblablement de la forme et de la position particulière de la masse métallifère. Cepen- dant, loin d’être nuisibles à la recherche en question, ces anomalies doi- vent plutôt, au moins à l'avenir, servir à donner des indications pré- cieuses à l'ingénieur sur l'étendue plus ou moins grande du minerai dans une certaine direction que dans toute autre. Ainsi, on retrouve ici des points maxima et des minima de l'angle de déviation, et la droite qui joint ces points indiquera la méri- dienne magnétique qui passe au-dessus du centre de la masse du mi- nerai. La ligne neutre qui suit ordinairement la direction générale de la couche du minerai est dirigée dans la plupart des cas de l’est à l’ouest, mais quelquefois elle en diffère notablement. Par rapport aux lignes isogones il faut dire que leur apparence montre aussi des différences analogues à ce qu'on trouve par l'emploi d'un barreau aimanté. Ainsi, à chaque côté du méridien magnétique, il existe un point maximum de déclinaison, autour duquel il y aura des cour- bes fermées qui indiquent la même valeur de la déclinaison. Près de la méridienne magnétique, surtout dans le voisinage de la cause pertur- batrice, ces courbes sont trés rapprochées les unes des autres. Cependant, faute d’une symétrie parfaite des deux côtés de la méridienne magné- tique, on trouve sur le terrain métallifère que la droite qui jomt les points maxima de la déclinaison coupe obliquement la méridienne magnétique, tandis que ces lignes sont perpendiculares, l’une sur l’autre, au cas d'un barreau aimanté dont la position est verticale, et de plus que les courbes isogones mémes ont été plus ou moins déformées. En général, on serait porté à croire que la ligne de déclinaison nulle devrait avoir la forme d’une ligne droite et par suite qu’elle se confondrait en- tierement avec la méridienne magnétique, mais c’est loin d’en être ainsi. Car, en réalité, cette ligne se présente assez souvent sous la forme dun 8. Quelquefois il arrive aussi que les courbes isogones coupent la méridienne magnétique et que ces points de rencontre sont les endroits d'équilibre indifférent dont nous avons parlé auparavant. (C’est tout le long du méridien entre ces points que l’aiguille libre de la boussole doit 24 Ros. THALEN, tourner son pôle boréal vers le sud, et dans ce cas il faut de la précau- tion, toutes les fois qu'on déterminera la position de A, comme nous venons de le dire ci-dessus (Voy. § 2, 3°; et § 3). Voici, en résumé, les méthodes dont on peut se servir pour détermi- ner la position du pole austral de l’aimant du minerai, et en même temps les restrictions nécessaires par rapport à leur emploi. 1° La détermination du pôle mentionné pourra se faire dans tous les cas au moyen des points symétriques (Voy. $ 1, a; et $ 2). 2° La méthode, basée sur [intersection de la méridienne magnétique et de la ligne neutre‘),conduira à de bons résultats, pourvu que la condition sin a, << 3sin a, soit remplie, ce qu'on pourra reconnaître presque immédiatement par la forme même que présentent les courbes de maxima. En effet, si cette condition est remplie, la partie australe de ces courbes tournera sa con- cavité vers le sud, tandis quelle la tourne vers le nord dans les autres cas. Par rapport à la ligne neutre on pourra dire à peu près la même chose. Remarquons de plus qu'en général la plus grande richesse du minerai ne sera pas située du côté nord de cette ligne neutre. (Voy. SIR eto) 2, 702): 3° En combinant les mesures faites à l’aide de laimant mo- bile avec celles faites à l'aide du barreau en fer doux, on pourra construire les courbes qui représentent l'intensité de la composante ver- ticale de la force magnétique du minerai. La masse métallifère se trouve le plus abondant au-dessous du point où cette intensité devient maximum. Ce procédé n’est assujetti à aucune restriction particulière. (Voy. $ 4). 4° L'intersection des lignes isodynamiques et les lignes iso- gones pourra nous servir pour le but proposé toutes les fois que les systèmes des courbes des deux côtés de la méridienne magnétique ne diffèrent pas par trop, l’un de l’autre, et pourvu qu'il n’y ait pas des points d'équilibre indifférent. (Voy. § 3). 5° La méthode qui s'applique le moins sur-le terrain métallifère est sans doute celle qui a été donnée ci-dessus dans le § 5, qui est en quelque sorte une méthode purement géométrique. La détermination du pôle austral de la masse du minerai sera ainsi, dans les cas ordinaires, 1) Cette méthode a été exposée la première fois dans «Ofversigt af Kongl. Vetenskaps-Akademiens förhandlingar, Stockholm, 1874, n:o 2, p. 1. Voyez aussi Journal de Physique par D’Atmeipa, Paris, 1875, T. IV, p. 151. RECHERCHE DES MINES DE FER. 25 presque erronée, si ce n'est qu'on répète les mesures dans un assez grand nombre de points d’observation. Quant à la determmation de la profondeur au-dessous du sol du centre de la masse du minerai, on peut se servir, au moins avec une approximation suffisante pour la pratique, de la règle donnée auparavant par rapport au barreau aimanté (Voy. § 6). Par conséquent, le centre se trouve à une profondeur double de la distance entre les points, situés sur la méridienne magnétique où la déviation devient minimum, et la verticale de la plus grande richesse, dont on a déterminé la position par quelqu’une des méthodes énumérées ci-dessus. D'ailleurs, il faut se rappeler quil est bien probable que la ligne neutre indique par sa direction le sens même, dans lequel s'étend la couche du minerai, ce qu'on peut du reste contrôler suffisamment par l'extension plus ou moins grande des courbes qui représentent l'intensité de la com- posante verticale de la masse métallifère (Voy. § 4). Les méthodes indiquées ci-dessus sont applicables non-seulement pour les recherches qu'on voudrait faire au-dessus de la mine présumée, mais elles seront aussi utiles, toutes les fois qu'il s’agit d'étudier les mines déjà exploitées, et voici de quelle manière. En effet, on peut prouver que chaque barreau aimanté, placé verticalement, est accom- pagné de deux surfaces neutres"), dont lune, ayant une forme très com- pliquée au voisinage de l'aimant, coincide presque entièrement à une grande distance de lui avec le plan vertical qui passe par son axe et est perpen- diculaire sur la méridienne magnétique; l’autre est un plan horizontal passant par le centre du barreau. L’espace autour de laimant sera ainsi divisé en quatre parties, dont chacune contient son système des surfaces isodyna- miques, correspondantes soit à des surfaces des angles maxima ou à des minima. En effet, le quadrant situé vers le nord au-dessus du plan neutre horizontal, aussi bien que celui qui se trouve au-dessous du même plan vers le sud, contient des surfaces de maxima, tandis que les deux autres parties renferment des surfaces de minima. Puisque les couches des minerais magnétiques se portent de la même manière que l'aimant mentionné, on voit que les lignes isodyna- miques, obtenues pour un certain plan horizontal par des mesures prises dans l'intérieur d’une mine, doivent avoir les angles de maxima vers le nord, lorsqu'il s’agit de la partie de la mine, située au-dessus du plan 1) Voyez: Öfversigt af Kongl. Vetenskaps- Akademiens forhandlingar, Stockholm, 1874, n:o 5, p. 11 et 21. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 4 26 Ros. THALEN, neutre horizontal, exactement de la même manière que quand les ob- servations ont été faites sur le terrain même à la surface du sol, mais au contraire que ces angles doivent être situés vers le sud, lorsqu'on a pris les mesures au-dessous du plan mentionné qui passe par le centre. Par de telles mesures, on sera done averti sûrement, si l'on a passé le centre de la couche du minerai, ou non, dot l’on tirera pour la pratique des conclusions utiles concernant la profondeur de la mine. De plus, on pourra se servir aussi de ces mesures pour en retrouver des veines metalliferes qui ont été interrompues au cas de l'écart. Toutes ces pré- dictions de la théorie ont été vérifiées déjà par des expériences faites dans des mines de fer suédoises. Ajoutons enfin que les méthodes proposées s'appliquent également à la recherche des mines de cuivre, de nickel, de cobalt, ete. que de celles de fer, pourvu que ces minerais soient attirables au barreau aimante. Nous nous bornerons ici à proposer ces énoncés généraux qui suivent immédiatement de la théorie, et nous remettront à l'ingénieur de continuer les recherches pour en tirer des conclusions ultérieures et les rendre plus applicables encore aux besoins de la pratique. § 8. EXPÉRIENCES. Nous donnerons ici quelques expériences qui ont été faites pour vérifier les formules données ci-dessus et pour faire voir les formes dif- férentes que peuvent présenter les lignes isodynamiques et les lignes isogones. L'instrument employé a été le théodolite ordinaire de M. Lamont, destiné pour la détermination des éléments magnétiques en voyage. Au lieu de Vaimant mobile qu'on place à l'extrémité de la règle, pour en produire la déviation de laiguille, je me suis servi d'un déflecteur de M. Lamont, contenant deux aimants, fixés invariablement, l’un à chaque bout dun tuyau horizontal en laiton. L'avantage de se servir de cet appareil consiste en ce qu'on opère plus rapidement et avec beaucoup plus de surété qu'en employant le procédé usuel. En effet, par les lectures du cercle qui correspondent à l’une ou à l’autre position de l'équilibre de l'aiguille, suivant qu'on place le pôle positif du déflecteur à l’est ou à l’ouest, on détermine aisément soit la valeur vraie de l’angle de déviation, soit la direction de la force résultante. Dans ce qui précède, les déductions des formules ont été faites en supposant quon doit mouvoir l'instrument autour du barreau aimanté. RECHERCHE DES MINES DE FER. 27 Mais, au lieu de cela, j'ai laissé dans ces expériences l'instrument im- mobile sur sa place et j'ai fait transporter le barreau tout le long des circonférences, menées autour du centre du théodolite, ce qui conduira évidemment aux mêmes résultats. Pour effectuer cela, l'instrument fut placé sur un support solide en-bois, muni dun bras horizontal qui était mobile autour d'un centre, situé au-dessous du point de suspension de l'aiguille. Quant au barreau aimanté, il fut supporté dans une position verticale par ce bras, et l’on a pu changer à volonté sa distance hori- zontale du centre mentionné. La position que devait occuper le bras par rapport au méridien magnétique fut donnée par un cercle horizontal, assez grand et fixé au support nommé. De plus, en soulevant ou en abaissant le plateau du support, J'ai pu changer convenablement la distance verti- cale entre le barreau et l’aiguille de l'instrument. Par cette disposition, J'ai pu faire toutes les mesures nécessaires, et en outre J'ai été sûr que la composante horizontale du magnétisme terrestre, agissant sur l'aiguille, est demeurée constante durant toute l'expérience, ce qu'on n'aurait pu supposer, les observations étant faites dans le cabinet de physique au voisinage d’une foule d’aimants très puis- sants, si l'instrument avait changé de place incessamment. Cependant, tous ces arrangements n'étant que provisoires, il n’était pas possible d'arriver par ces mesures à la dernière rigueur. En effet, il existait quelques imperfections dans le mouvement du bras, dont nous venons de parler, mouvement qui n'était pas si régulier qu’on l'aurait pu désirer. Ajoutons, de plus, que j'ai omis toutes les corrections soit par rapport aux variations de la force terrestre, soit par rapport à la tem- pérature, etc. Outre cela, la distance entre l'aiguille et le barreau étant petite, on a dans ce cas à craindre que celui-ci ne développe une aiman- tation temporaire dans l'aiguille et même dans le déflecteur, ce qui pro- duirait nécessairement des différences assez grandes entre l'observation et le calcul. D'ailleurs, on comprendra que les erreurs les plus no- tables se manifesteront au cas où se changent subitement les angles de déviations d’un point à l’autre. Aussi, les mesures correspondantes à des distances courtes entre l'aiguille et le barreau n’ont été données que pour indiquer la marche du phénomène, et non pas pour en vérifier les for- mules, ce qu'on pourra faire suffisamment par les deux premières expé- riences. Par des mesures préalables, j'ai déterminé, au moins d'une manière approximative, la direction du méridien magnétique. De plus, dans la première expérience (z = 87,8°"), Jai cherché par des observations parti- 28 Ros. THALEN, culières le rayon du cercle, correspondant à la valeur maximum de F, rayon qui fut égal à 44°". De même, j'ai cherché dans cette expérience deux autres rayons où les valeurs de F furent trouvées A peu près égales entre elles, savoir 7 = 30°" et r = 60°"; et j'ai conservé ces distances dans les autres expériences, pour faire voir que le rayon de la valeur maxi- mum de fF’ s'approche du centre plus en plus, 4 mesure que la distance verticale entre l’instrument et le barreau diminue. Chaque circonférence étant divisée en parties égales, au nombre de douze, le barreau fut placé successivement à tous ces endroits, et les mesures correspondantes ont été prises. On trouvera les résultats obtenus dans les tableaux suivants, où & signifie la déviation, produite par le dé- flecteur, d et 8 signifient les angles que font avec le méridien magnétique soit la direction de la composante horizontale de la force terrestre, soit le bras mentionné qui supporte le barreau. Cependant, il faut dire que les valeurs, données dans les tableaux, sont des moyennes des observations faites à l’est et à l’ouest du méridien. Après avoir éloigné le barreau du voisinage de linstrument, j'ai déterminé dans chaque expérience l'angle neutre ap. Voici les formules, dont on pourra se servir pour le contrôle des observations faites. A l’aide de l'équation (7), on déduit immédiatement l'expression suivante sine, Sin a, Sin }(a, + @,) COS} (a, — &,) (48) sin a, = qui donnera la valeur de l’angle neutre pour chaque circonférence, quand on y connaît les angles de maximum et de minimum a, et a. De méme, par les équations (9) et (6), on trouve (49) Cosa tang } (@, — a) fang 3 (& +) pour en déterminer la position du point en question. En outre, au moyen des équations (4), (6) et (7) on obtient la formule Bo D re } . . 7 sine, |\sina sin? a, sin? a, i | sin? = cos Al pour la détermination des valeurs de « pour les différents points d’ob- servation. RECHERCHE DES MINES DE FER. 29 Il suit de cette dernière formule, en représentant par a’ et &’ les angles de déviation aux points de la circonférence, où les angles corres- pondants de 8 sont des arcs supplémentaires, l’un à l’autre, que = Il 1 1 1 2 (1) nn sin?a, Sin?«e, sin®« sin2e” sine,’ dont on pourra se servir, dans certains cas, pour le contröle des ob- servations. On deduira aussi les valeurs de «, si l’on ne connaît que celles de d. En effet, on trouve à l’aide des equations (1) et (3) (52) sin ¢ = sin a, sin d | cotang d — cotang 8 } qu'on peut employer pour les points situés en dehors de la méridienne magnétique. Si lon veut contrôler les observations de 3, on pourra calculer la distance x le long du méridien depuis le centre des circonférences jusqu'au point où se rencontrent dans des cas différents les droites qui indiquent les directions des forces résultantes. En effet, les équations (1) et (19) donnent (53) æ _ sin (B—2) tang1(«, + a) r snd tangi(e,—a,) L'une ou l’autre de ces équations doit être employée suivant que les points d'observation se trouvent en dehors de la méridienne magnétique, ou sur cette ligne. Les observations ont été faites à quatre hauteurs différentes, me- surées le long de la ligne verticale, entre l’aiguille et le centre du bar- reau, savoir à z égale à 87,8°", 69,3°™, 51,5%" et 25,2°™. Dans les tableaux suivants, qui contiennent les mesures faites, les valeurs de « ont été calculées à l’aide de la formule (50) et celles de x à l’aide de (53). En comparant entre elles les valeurs trouvées par le calcul avec celles données par des observations on verra, par rapport aux deux premières expériences, que l'accord est si satisfaisant qu’on pourra regarder les formules données comme suffisamment vérifiées. Au contraire, dans les dernières expériences, les différences surpassent par beaucoup les limites des erreurs d'observation, toutes les fois que la distance entre le barreau et l'aiguille de l'instrument était courte, et elles se dérivent ces différences en grande partie, comme nous venons de le dire, soit de limperfection du support employé, soit de "influence nuisible qu'a produite vraisemblablement dans ce cas le barreau aimanté sur lai- 30 ROB. THALÉN, guille du théodolite. Néanmoims, les figures sur la planche ci-jointe, qui ont été basées sur ces mesures, donneront une idée nette des variations que peuvent subire les courbes isodynamiques et les courbes isogones d’un plan horizontal à l’autre. En calculant, à l’aide de la formule (48), les valeurs de «, corres- pondantes aux expériences différentes, on obtient les résultats suivants: 2 l’e EXPERIENCE. | 2° EXPÉRIENCE. | 3™¢ EXPERIENCE. | 4™° EXPÉRIENCE. ay ay hy dy 30cm 450.59 ,2 430.54 ,5 » » 44 59,8 | 26 ,0 | » » 60 52 ,3 47.9 450.43',0 » 100 93 ,3 | 90 ,3 48 ,3 430.58" ,0 Moy. : 430.53',1 | 430.52’ ,2 450.45’ ,6 43.58’ 0 Observé: Pes BR) a0) 43 .54 ,7 43 .56 .0 Différence: + 1,7 | — 2. + 91 — 2,0 Au moyen des figures mentionnées, on trouve que les valeurs minima de «, sont dans les trois premières expériences de: 38°, 33° et 24° sin «, environ. Puisque ces valeurs donnent le rapport egal a 1,13, sin © pin 1,27 et 1,71 respectivement, c’est-à-dire un rapport moindre que 2, il en ré- sulte d’après l’&quation (31) que dans tous ces cas F,,, sera moindre que A. On arriverait au même résultat, au moyen des valeurs de x, données dans les tableaux, en calculant celles de +, ou, ce qui revient au même, de 7 supposé bien que les valeurs maxima de F aient été comprises actuelle- ment par les mesures faites, ce qui n’a pourtant eu lieu dans nos cas que dans la première expérience. Faute de mesures prises au voisinage immédiat du point A, il ne sera pas possible de déterminer exactement dans la 4" expérience la grandeur de l'angle minimum de @ Pour cela, il faut recourir aux valeurs de 2 ou de 7, valeurs qu'on trouve, pour r égal à 23", 30°", 44%, respectivement 3,83, 2,07 et 0,77, d’où l’on voit que la valeur de Fax doit être nécessairement plus grande que 27. Ainsi, dans les trois premières expériences F5 est < 2H, mais dans la 4™ elle est > 2H, d'où l’on conclut, d’après ce que nous venons de dire ci-dessus (voy. p. 15), que la position du barreau aimanté sera déterminée dans les trois premiers cas par l'intersection de la méridienne magnétique et de la ligne neutre, mais nullement dans le 4% cas, où la RECHERCHE DES MINES DE FER. al ligne neutre passe du côté nord et à une grande distance du point A. Dans la quatrième expérience on sera donc obligé de se servir de la méthode des points symétriques pour la détermination mentionnée (voy. p. 14). En suivant les variations que peut subir le rayon du cercle qui correspond à F,,., on trouve que sa grandeur diminue à mesure que le plan d'expérience se rapproche de plus en plus au barreau. En effet, les figures nous indiquent que le rayon de la circonférence qui corres- pond à la valeur maximum de F est dans la première expérience égal à 44°”, quil devient à peu près 33°" dans la 2™ expérience, 23°" dans la 3" et quil est moindre encore dans la 4". Aux distances égales de A sont situés aussi dans chaque cas les points où d obtient ses va- leurs maxima. Puisque toutes les lignes isodynamiques passent entre le point maximum et celui de minimum de l’angle «, on voit qu'il y a toujours deux cercles, l’un en dehors et l’autre en dedans de celui de FX, où les forces F et À reprennent, chacune, des valeurs identiques (Voy. $ 2, p. 10). On trouve de plus que la droite, menée par les points dintersection d'une certaine ligne isodynamique et d'une ligne isogone se dirige constamment dans les trois premiers cas vers le point A, situé au-dessus du barreau aimanté; mais que cela ne peut pas arriver au 4™ cas, puisqu'il y a là des points d'équilibre indifférent (Voy. § 3, p. 17). Nous avons déjà dit qu'il nous manque des mesures des angles a et à dans l'intérieur du cercle dont le rayon est égal à 30°", et voilà pourquoi la première expérience peut conduire seule à un résultat suf- fisamment exact par rapport à la détermination de la profondeur du bar- reau aimanté au-dessous du plan d'expérience. En acceptant donc, au cas présent, la valeur de x déjà donnée, savoir de 44°", comme la distance vraie entre le point de la déviation minimum de « et le point A, la pro- fondeur du centre du barreau se trouve, d'après la relation (47), égale à 88,0", tandis que l’observation directe à donné z = 87,8°". Si lon combine entre elles toutes les lignes isodynamiques, cor- respondantes à un certain angle «, mais situées dans des plans diffé- rents, on pourra simaginer sans difficulté à l’aide des figures de la planche, quelles sont les formes différentes que présentent les surfaces isodynamiques'). !) Pour ce qui concerne la description détaillée de ces surfaces isodynamiques nous renvoyons le lecteur à Ofversigt af Kongl. Vetenskaps- Akademiens förhandlingar, Stockholm, 1874, n:o 5, p. 21, ou aux Annales de Poggendorff, 1875, T. 155, p. 132. 32 Ros. THALEN, De méme, si l’on veut étudier les variations qui peuvent subire les courbes isogones d’un plan à l’autre, il faut connaître la forme des sur- faces isogones. Cependant, sans vouloir donner ici une description dé- taillée par rapport à ces surfaces, nous disons seulement que, si on les projette sur le plan du méridien magnétique, leur apparence sera à peu près telle que présente le contour dun Ih dont le sommet supérieur est situé vers le nord, et le sommet inférieur vers le sud; mais qu'en pro- jettant ces surfaces sur le plan vertical et perpendiculaire sur celui du méridien, leur aspect ressemblera en quelque sorte aux contours d'un X dont le milieu se trouvera au centre du barreau aimante. Les deux sur- faces isogones qui correspondent au même angle, situées À chaque côté de la méridienne magnétique, forment ainsi deux nappes qui se coupent l’une l’autre le long d'une courbe fermée dans le plan de la méridienne. De plus, puisque cette courbe est commune à toutes les nappes, quel que soit leur l'angle « correspondant, il en résulte que les points d’intersec- tion entre cette courbe et un certain plan horizontal sont les points d'équilibre indifférent, dont nous venons de parler ci-dessus, points qui sont ainsi des points multiples par rapport aux lignes isogones. Enfin, à l’aide des figures données sur la planche, on comprendra aussi que les surfaces isogones des différents angles enveloppent les unes les autres d’une telle manière que les surfaces qui correspondent aux angles les plus grands se trouvent dans l'intérieur, ce qui veut dire qu'en général l'étendue de la surface sera plus petite à mesure que la grandeur de l'angle correspondant deviendra plus large. RECHERCHE DES MINES DE FER. 33 PREMIERE Experience: Mesures des angles œet à à la hauteur!) z = 87,8°™ L'ANGLE L'ANGLE DIFFE- | L'ANGLE L'ANGLE METTRE a a [7 a ß observé caleulé AS | observé calculé BENGE || Pair | Pas Zigler | 180° 50°.29'.0 » » | 510104 > 5 150 49 22.6 499.21..4 + 1.2 49 .55.6 499 54") + 15 120 46 .42.4 46 .38.8 + 3.6 | 46 .56.2 46 .53.3 + 2.9 90 ABIES 43 .36.3 + 3.0) 43 .37.6 43:34 +35 60 “UL 6 Be 41072625 — 0.9 | 40 .55.6 40 .53.9 + 2.4 30 29/2275 39.322 +0.3 | 30137 EX) lad +0. 0 39.0.4 » DHS SES OS » » B ne HE: | r = 100°" 1800 | 50°15’ » » | 470, 5 » » 150 49 .12.5 490107 | Lis) 46.34: 460.337 | + 0/4 120 | 46.383 46.33.7 | +46] 45.22. A gn hab a 90 43 .40.3 43 .36 .4 + 3.9 | 43 .50.3 43 .48 .7 + 1.6 GON Ne ZA 123 Ae LORS + 2.3 | 42271 42 .26 .3 + 0.8 FO) i} = BD Eher +1.4] 41 .32.6 41 .30.8 + 1.8 OMS 9674 » De » » | ANGLE LA DISTANCE | T'ANGLE LA DISTANCE | (] x MOY. | d % MOY. B | observé calculée | observé calculée | Tr Sr | ES 44°": || | 150 | 30, 7'.0 3,oometres. | 39.26/.8 | A,ggmetres. 120 | 5.15.6 2,97 I 85 4,00 90 5.46 oe) 2,96 2 ggmèt. | 6 .17 arf 3,99 met. 60 4 45.7 2,97 4 ho een 4,00 4,00 30 20.3820 3,00 | DÉS 3} 4,00 0 et 180 | » | 2,96 | » 4,00 | | ß | r= 60°": | jl 100°: 150° aes kee 6,20 metres. | 102721 20;cpnètres: PAO) Ih oe ice di) 6.14 | 2395 19,88 90 5.32: 6,19 | 2 .59.7 19,11 met 60 4 38.5 6,10 HE nr 9000 19,50 pe 30 2 29.9 6,39 | 122478 19,40 0 et 180 | » 6,08 | » 18,98 1) La hauteur z fut mesurée du centre du barreau aimanté, dont la longueur 21 était égale à 40°™- ; or Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 34 Ros. THALEN, Deuxième ExPÉRIENCE: Mesures des angles a et à à la hauteur ZE Se L ANGLE L ANGLE smarts | L'ANGLE L'ANGLE REES Ke 5 RENCE i 2; RENCE ß observé calculé Er observé calculé Ren; 30m: p= 44m: 180" 64°.28.- » » 610.44. » » 150 DOS DOLNESRS + 2.8 Dole Ts + 4. 120 49 .56.0 49 .53.7 + 2.3 | AON 23) UE 49 .29.3 — 0.7 90 MD) BO 8 42 .30.2 +2.4 || 42 .42.3 42 44,5 — 2.2 60 Be lB 37 42.9 |+0.3] 38.9.2 38 13.5 — 4.3 30 Bw 5° db BH) 2 Baw) —1.6| 35 .33.5 35 .42.9 — 9.1 0) 34 .16 483 » » 34 .54 8 » » B r — 60°" Pp == MOO 180° 550.46’.3 » » 47°.44'.4 » » 150 53 .23.2 58292045 2.7 Ads OB 470, 81.0 + 115 120 48 .11,3 48 . 8.3 +3.5 45 .36.6 AD) 356 + 0.4 90 43 11,5 ASS |. A eye eo 60 39 .28.8 39 .23.6 +5.2| 42.7.0 A) 5 Ebon +2.6 30 SHE sis Bw la) —1.3 AN Oop 40 .58 .8 +1.4 (0) 36 .31.5 » » 40 .36.1 » » L'ANGLE LA DISTANCE | WL ANGLE LA DISTANCE 0) © moy. | Ô x MOY. ß observé calculée. observé calculée. Fz= 30% f= An: 150° 89.14'.3 1 ,3omètres 79.96’. 7 2,07 mètres 120 12 49% 1,29 | 11 .45.2 2,05 | 90 13} 5 4 1,25 1 ,2gmèt. 1) 5 8) 50) 2,04 2,05 met. 60 10 .13.9 1,29 973926 2,04 30 BY a3) AO) | 1,29 By glia 2,03 0 et 180 » | 1,30 » | 2,07 ß r= 60°" r= 100°": 150° 5099’ 1 3,7 j metres 19.56’.0 15,çgmètres 120 8 .45.6 3,67 | 3 ollts) a5} 15,48 90 IT B57 3 67 met. | BRAD 15,46 2 at 60 7 30.0 Bie 3.80 15,39 en 30 AY Stall 3,65 1 .45.8 15,38 0 et 180) » 3,68 » 15,58 RECHERCHE DES MINES DE FER. 35 Troisième ExPÉRIENCE: Mesures des angles « et d à la hauteur z—51,5°% ————"" lee 1800 150 120 90 60 30 0 I L ANGLE L'ANGLE |LA DISTANCE] L'ANGLE L'ANGLE |LA DISTANCE a 0) GP a D) À observé observé calculée. observé observé calculée. P= 30°™: qe Ay, » » » » » » » » » » » » 520.540 36°. 5/0 CREED SENS 9 36’.0 1, o5méetres 36 .54.0 30 .33.0 0,50 | 39.540 22 47.0 1,05 29 .54.0 21 365 0,51 33 .24.0 .48 .0 1,08 26 .38.0 Ith Byam 0,51 307.70 8.45. 1,05 2539 -0 » » 29206 0 » » MOY. O,505metres. MOY. 1 ,ogmètres. L ANGLE L'ANGLE | LA DISTANCE L ANGLE L'ANGLE | LA DISTANCE a 0) x a Ô x observé observé calculée. observé observé calculée. r = 60°™ r — 100°™ 679.13'.5 » » 480, 47,5 » » af ètres | - ¢ ey, re: 60 .36.5 90. 10 EEE | 47 .22.5 2075 14; gqmetzes 50 . 8.0 13 .56.0 2,39 | 45 .40.5 SPORE 14,17 ADDRESS 14. 9.5 2,38 | 43 47.5 “brs Bid’) 14,12 37 S118%0 10 .59.0 2,38 [EAN ION | MS ANG 14,08 9402805 59.30 2,39 40 .45.5 1.53 .5 14,27 3333-0 » » 40 .19.5 » » MOY. 2,3 gmetres. MOY. 14,2omètres. QUATRIEME ExPÉRIENCE: Mesures des angles wet à à la hauteur z=25,9°™ | Waneur L'ANGLE. | LA DISTANCE] L’ANGLE L'ANGLE |LA DISTANCE a Ô x a 0) L B | observé observé calculée. observé observé calculée. PDO P= BAO 180 | 149 28.3 » » 41°.23'.6 » » 150 SALES —390,56’.0 O,ogmètres BMA —549,18'.0 O,15mètres 120 Tie Deo.) | — 74.5185 0,06 23 .37.3 |+-89 .32.0 0,15 90 10 .26.5 |+74.49.0 0,06 17.59.53 |+64 .11.0 0,15 60 9.8.9 |+48 .45.5 0,06 14 .46.5 |+41 .42.0 0,14 30 8.25.5 |+24 .30.0 0,05 13 .12.0 |+20 .29.0 | 0,14 0 Sissies g » » aa) » » MOY. O,og metres. MOY. 0,145 metres. 36 Roz. THALEN, RECHERCHE DES MINES DE FER. Mesures des angles a et à à la hauteur z= 25,2°™ (Continuation). | L'ANGLE L'ANGLE | LA DISTANCE L'ANGLE L'ANGLE | LA DISTANCE a 0 x a Ô x B observé observé calculée. ß observé observé calculée. r= 44em. a 60°" 1800 » » » 1809 » » « 150 » » » 150 660.55'.4 110.110 2 ,pymètres 120 | 510.134 | 460.440 O,5gmetzes || 120 Se 17 4 1,99 90 SL So Bw 37 .24.0 0,58 90 42.0 16 .44.0 2,00 60 Pe cll) ak 25 .38 .0 0,57 60 36 .19.3 ee) 1,99 30 23 .49.3 13.4.0 0,57 30 BS o Gea 6 47.0 2,00 0 22 .48.9 » » 0 Be 6 Oak} » » MOY. O,575mètres: MOY. 9 pomètres. ß r — 100%: ß r = 100°" (suite) 1809| 470 7.3 » » 60 42° 34.) 20320 19,07 150 46 .40.1 1029%0 2 OMS 30 41 .36.3 1 .28.0 18,66 120 45 .28.5 2 .39.0 19,91 0 41 .15.8 » » 90 43 .57.8 3100 19,08 » » » » MOY. 1:9 o4metres. R a t Ar Ac Nev le ter. ¢ £ neutre 2 metres NOTE SUR QUELQUES HOLOTHURIES DES MERS DE LA NOUVELLE ZEMBLE He D'ÉMÉE TE: (PRÉSENTÉ A LA SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES D’UPSAL LE 19 Mar 1877). UPSAL ED. BERLING, IMPRIMEUR DE L’UNIVERSITE 1877. L'année dernière, nous avons eu l'honneur de communiquer à l’Académie Royale des Sciences de Stockholm un Mémoire sur une Holothurie des plus étranges, l’Elpidia glacialis, que nous avions recueillie dans la Mer de Kara, pendant Expédition Suédoise de 1875 à la Nouvelle-Zemble et au Yénisséi. Les nombreux draguages que nous entreprimes alors tous les jours nous fournirent aussi d’autres Holothuries, dont deux surtout at- tirèrent notre attention. En effet, ces deux formes portaient dans leurs téguments une foule de formations calcaires qui, à l’aide d’un faible grossissement ou même à l'œil nu, apparaissaient comme des roues qui n'étaient pas en- tourées de papilles ou éminences comme dans le genre Chirodata, avec lequel d’ailleurs elles ont en ce qui concerne la forme du corps beaucoup de rapports. Dans l’une de ces formes, nous reconnûmes un Myriotrochus, tandis que l’autre doit être regardée comme formant un genre entière- ment nouveau. Nous nous proposons de donner ici un compte-rendu assez détaillé de ces deux genres, que nous ferons suivre de quelques réflexions sur leur place dans le Système. Ils s’&cartent en effet à un tel point des autres genres de l'ordre des Apneumona, qu'on pourrait les rapporter avec raison à une nouvelle famille de cet ordre. Le Myriotrochus nous est bien connu depuis 1851, grâce à STEEN- STRUP, il a été décrit depuis par Huxrey et LÜTKEN, mais les caractéris- tiques que nous devons à ces savants sont incomplètes, bien que cor- rectes: aussi ce genre a-t-il été considéré jusqu'à présent comme appar- tenant à la famille des Synaptides; mais, comme nous allons essayer de le prouver dans ce qui va suivre, cette opinion est peu justifiée. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 1 2 Hs. Tuéer, Gen. MYRIOTROCHUS Sreexsrrur 1851. Corps cylindrique sans pieds. Sewes séparés. Absence d'organes dendroides de la respiration. Peau avec formations calcaires en forme de roues disséminces et en une simple couche, non entourées de papilles. Tenta- cules au nombre de douze. En 1850, Sregxsrrur communiqua à l'Association des Sciences natu- relles (Naturhistoriske foren.) de Copenhague, une description de cet étrange animal: elle ne fut publiée qu'en 1851. L’année suivante, P. ©. SurHEerLaxD fit paraître une Relation de l’Expédition anglaise A la Baie de Baffin et au détroit de Barrow en 1850 et 1851, accompagnée dun appendice renfermant des observations météorologiques, botaniques et zoologiques; parmi ces dernières on trouve une note de HuxLey sur une Holothurie qu'il nomme Chirodota brevis. Si l’on compare la descrip- tion du savant anglais avec celle du savant danois, on voit immédiate- ment qu'il s'agit du même animal. De plus, on remarque que Steenstrup en à mieux saisi la position par rapport aux autres Holothuries, en ce qu'il en a formé un nouveau genre fort distinct de Chirodota par la si- tuation, la forme et la dimension des roues calcaires qui se trouvent dans la peau. En 1857, Lürrex publia son Tableau des Echinodermes du Green- land (Oversigt over Grönlands Echinodermer): il mentionne le Myriotrochus et en fait une courte description qui compléte en quelque mesure les obser- vations de ses deux devanciers. Plus tard, SELENKA et Semper ont cité cet animal, mais en passant et sans le décrire. Les exemplaires que j'ai examinés s’accordent parfaitement avec les caractéristiques du Myriotrochus, données par les savants cités plus haut soit pour la forme du corps, le nombre des tentacules, l’aspect et la place des roues calcaires, soit encore par l'absence de pieds et d’or- ganes respiratoires; aussi les avons-nous rangés sans hésiter dans le genre Myriotrochus. Aucun des auteurs précédents, il est vrai, n'a in- diqué que ce genre a les sexes séparés; mais comme c’est là le cas de tous les individus que jai eu sous les yeux — les uns n’ont absolu- ment dans les organes reproducteurs que des œufs développés, tandis que les autres ont uniquement du sperme —, nots n'avons pas balance À ajouter ce point aux caractères génériques établis par Steenstrup. En revanche, nous en avons retranché la mention des roues «fixées aux pa- rois du corps par des tiges plus ou moins longues», attendu que pour des raisons que nous verrons plus loin, ce détail a sa vraie place dans la description proprement dite. HoLoTHURIES DES MERS DE LA NOUVELLE ZEMBLE. 3 MYRIOTROCHUS RINKII Sreexsreur, 1851. Syn. 1851. Myriotrochus Rinkii Stpenstrur, Vid. Meddel. fra den naturhist. Forening i Kjôbenhavn, p. 55—60; Pl. III, fig. 7—10. » 1852. Chirodota brevis HUXLEY, Journal of a voyage in Baffin's Bay and Barrow Strait in the years 1850—1851, by P. C. Sutherland; Vol. 1I, Appendice, pages 221 et 222. ; » 1857. Myriotrochus Rinkii Lürken, Vid. Meddel. fra den naturhist. Forening i Kjö- benhavn, pages 21 et 22. » 1867. » » SELENKA, Zeitschrift f. wiss. Zool. Bd. 17, page 367. » 1867. » » Semper, Reisen im Archipel der Philippinen. Holothurien, I, page 24. Corps gréle, ordinairement cylindrique. Peau mollette plus ow moins transparente, de couleur blanche passant au jaune ou au gris. Les trois aires du côté dorsal, surtout Vimpaire, parsemées de roues placées dans une couche simple et si grandes qu'elles paraissent à l'œil nu comme des points blancs dans la peau; roues clair-semées ou même absentes dans les deux aires du côté ventral. Tentacules et disque buccal dépourvus de trace de forma- tions calcaires. Roues composées d'une circonférence, ordinairement de 16 à 24 ras et d’nn grand moyeu; du bord interne et supérieur de la circonférence partent une foule de processus triangulaires dont le nombre est ou égal ou ordinairement un peu supérieur à celui des vrais. Chacun des douze tenta- cules porte environ douze bras cylindroides à sa partie supérieure tournée en dehors et légèrement aplatie. Has; Grenland: Godhavn, Omenak et Arksut (LÜTKEN). Amérique septentrionale: détr. de Barrow (SUTHERLAND); Nowvelle- Zemble: détr. de Matotchkin, par 2 à 70 brasses sur des fonds d’argile; Bezimennaia bay, par 10 brasses sur des fonds argileux; Vaïgatch: Cap Grebeni, par 10 brasses sur un fonds d’argile mêlée de sable; mer de Kara: 64°17 de long. et 70°40’ de lat. par 11 brasses sur un fonds sablonneux, 65°15’ de long. et 73°23’ de lat. par 60 brasses sur un fonds d'argile, 66°23’ de long. et 71° 6’ de lat. par 12 brasses sur un fonds de sable, 71°6 de long. et 74°45’ de lat. par 16 brasses sur un fonds d'argile mêlée de sable; Mer de Murman, 50°58’ de long. et 72°7 de lat. par 60 brasses sur un fonds d’argile mélée de sable. Si l'on compare la caractéristique spécifique et générique que nous venons de donner avec celles de Steenstrup et de Liitken, on verra que nous en avons éliminé la propriété des roues «d’être fixées aux parois du 4 Hs. Tuner, corps par des tiges.» Aucun des individus soumis à notre examen n’a fait paraître le moindre signe de tiges, et néanmoins leur ressemblance avec l'espèce Myriotrochus dont nous parlent Steenstrup et Lütken est si frappante que j'ai cru devoir, au moins pour le présent, les considérer comme identiques; mais avant de prendre ce parti, nous avons éprouvé d'autant plus d’hésitation que Steenstrup et surtout Lütken attachent une grande importance A la présence de ces tiges de la peau, puis- qu'ils ont rangé cette propriété parmi les caractères génériques. Il est singulier cependant que Lütken ne fasse pas difficulté à envisager le Chirodota brevis comme identique au Myriotrochus Rinkii, quoique Hux- ley dise expressément que «the wheels were not continued in rows, nor attached upon a common connecting thread.» Il ressort évidemment de ces termes que les roues ont été soumises 4 un examen scrupuleux, et que par conséquent les tiges auraient pour le moins été mentionnées, si elles avaient existé. Toutefois, sil était prouvé, contre nos présomptions, que tous les individus groenlandais sont constamment pourvus de roues à tiges, nos animaux de la Nouvelle Zemble et de la mer de Kara comme le Chi- rodota brevis de Huxley devraient naturellement être rangés dans une nouvelle espèce. Description: La forme du corps, PL I, f. 13, est ordinairement cylindrique et à peu près d'épaisseur égale; la longueur du plus grand exemplaire est de 40 millim. et le maximum d'épaisseur = 9 millim. Mais, comme en général chez les Holothuries, la musculature des parois du corps est capable d'une puissante contraction; aussi la forme et les di- mensions sont-elles extrêmement variables. Cette contraction s’effectue tantôt sur tout le corps, tantôt seulement en certaines régions comme par exemple la partie postérieure. Nous avons rarement rencontré des individus complétement étendus: ce ne fut d’ailleurs jamais le cas que pour des individus jeunes et petits; aussi la paroi du corps forme-t-elle ordinairement des plis transversaux. La peau est mollette et d’une couleur blanchâtre tirant au jaune ou au gris; elle est plus ou moins transparente, de sorte qu'on voit paraître au travers l'appareil digestif et les cinq bandelettes musculaires longitudinales. Elle est parsemée d’une quantité de points blancs ou noirs: ces derniers, qui proviennent de masses de pigment brunâtre, semblent être plus éga- lement répartis sur tout l'animal, tandis que les points blancs, qui sont des roues calcaires, se trouvent presque exclusivement sur les trois aires du dos et surtout sur limpaire. En revanche, le côté ventral semble HOoLOTHURIES DES Mers DE LA NOUVELLE ZEMBLE. 5 au moins tres-generalement ne porter de roues disséminées que sur la partie antérieure. Quand la peau est fortement contractée, les roues en viennent naturellement à se resserrer davantage et vice versa. Les jeunes individus semblent souvent dépourvus de points foncés. Si l’on soumet la peau à un examen microscopique minutieux, on voit qu'elle se compose d’une couche cellulaire, d’une puissante couche de tissu conjonctif, de muscles circulaires et longitudinaux et enfin d’un endothélium très-mince. La couche cellulaire, qui est externe, consiste essentiellement en une quantité de cellules rondes, de 0,008 de diamètre, avec un con- tenu finement granuleux que le carmin colore admirablement; il ne nous a paru nulle part qu'elles formaient un véritable épithélium. Parmi ces cellules, on en remarque çà et là d’autres petites, claires, brillantes et ovales, A peine de moitié moins grandes que les premières, et sans gra- nulations; le carmin les colore également d’une vive et belle teinte. Outre ces deux espèces de cellules, on rencontre partout dans la peau une foule de corps sphériques ou ovales, PI. I, fig. 6, de plusieurs fois plus grands que ces cellules — 0"%",024 de diamètre au maximum — et sans contenu appréciable; leur fine membrane hyaline ne se colore que fort peu au carmin. Il m'est impossible d'indiquer la destination de ces corpuscules étranges; ils semblent avoir une certaine analogie avec les petits corps sphériques ou ovalaires que Quatreraces’) a découverts dans les éminen- ces de la peau de la Synapta Duvernæa; mais dans l'intérieur de nos corps, nous n'avons Jamais aperçu de «filaments aciculaires». Partout, dans la couche cellulaire comme dans le tissu conjonctif qui se trouve au-dessous, nous avons rencontré des agglomérats de cellules dont une partie contenait du pigment brun ou jaune brun, tandis que d’autres paraissaient en tous points ressembler aux «cellules au con- tenu granuleux» dont nous avons parlé plus haut; nous avons distingué avec une parfaite certitude des nerfs aboutissant à quelques-unes de ces agglomérations de cellules. Cette couche cellulaire et la couche inférieure de tissu conjonctif nous présentent en outre une foule de très-petites sphères ou cellules que le carmin colore légèrement: ce sont sans aucun donte des corpus- cules de tissu conjonctif. Le tissu conjonctif hyalin est croisé en tous les sens par une quan- tité de nerfs et de filaments plus ou moins grands et il porte une masse 1) Annales des Sciences naturelles, 11° Série, 17; Zoologie, page 36. 6 Hs. Tuber, de cellules, ete. dont nous parlerons plus loin lorsque nous traiterons du système nerveux. Dans la couche externe du tissu conjonctif et tout contre la couche cellulaire dont nous venons de nous occuper, on constate la présence de roues calcaires, Pl. I, fig. 4, qui toutes varient extrêmement peu au point de vue de la forme et des dimensions; la plus grande mesure 0"",24 de diamètre. Je n'ai pas pu découvrir la moindre apparence de tiges qui uniraient ces roues A Ja paroi du corps; elles se trouvent dans le tissu conjonctif même. Si l’on veut, sous le microscope, détacher une roue du tissu qui l'entoure, on ne remarque que quelques filaments fort ténus de tissu conjonctif fixés à la face inférieure du moyeu. La circonférence de la roue se compose d’une foule de petites pièces calcaires aussi nombreuses que les rais ou que les processus trièdres dont nous allons nous occuper. Les rais, dont le nombre oscille entre seize et vingt-quatre — quelquefois même nous n’en avons pu compter que dix à douze —, partent du bord inférieur et interne de la circonférence, sont légèrement arqués et passent dans un moyeu assez grand qui ne se trouve pas dans le même plan que la circonférence, mais un peu plus à lintérieur. La face inférieure du moyeu porte à son milieu une espèce de petite bosse. Du bord supérieur de la circonférence partent vers l'intérieur, mais en haut, de grands processus trièdres, dont la face supérieure — surtout à la large base — porte une échancrure assez visible, quoique légère, et c'est là ce qui donne un aspect ondulé à tout le contour externe de la roue. Dans l'intervalle de ces processus, on voit toujours une petite partie de la circonférence proprement dite. Le nombre de ces trièdres est variable comme celui des rais, mais il lui est ordinairement supérieur de deux à six '); notre planche I, fig. 4, représente le cas où nous les avons trouvés aussi nombreux que les rais et alors, ils sont À peu près opposés aux rais par leur situation, ce qui‘autrement n'a généralement pas Jieu. Leur extrémités présentent souvent une apparence bifide. Si 1) Entre tous les exemplaires qui ont été soumis à notre examen, nous n'avons trouvé qu'un seul individu trés-petit, de dix millimètres de long; il avait dans la peau une grande quantité de roues à différents degrés d'évolution et même parfaite- ment développées, parmi lesquelles il ne nous fut guère possible de découvrir deux formes identiques. Beaucoup d’entre elles n'avaient que six à dix rais, mais en re- vanche deux fois plus et au-delà de processus triédres. Ce même exemplaire — qui était une femelle — portait malgré sa petite dimension des œufs complétement dé- veloppés. HoLoTHURIES DES Mers DE LA NOUVELLE ZEMBLE. 7 Yon regarde de côté un rais et le processus correspondant, on remarque qu'ils forment entre eux un angle aigu, PI. I, fig. 5. Nous n’avons rencontré que dans un nombre restreint de cas des formes de transition pour ces roues, comme par exemple un moyeu et des rais sans circonférence, et une seule fois un individu nous a montré dans le voisinage des tentacules quelques roues d’une forme s’écartant en une certaine mesure de celle qui a été décrite plus haut: cette der- nière paraît done être assez constante. Si l’on enlève les roues au moyen d'un faible acide, on obtient à leur place une cavité de la forme de la roue, terminée par une membrane extrêmement mince. La musculature est très-puissamment développée, surtout les ban- delettes musculaires longitudinales, qui sont relativement larges partout et augmentent en hauteur dans le voisinage des tentacules. L’endothelium porte à sa surface interne, dans les régions voisines de l'anneau calcaire et librement suspendus dans la cavité générale du corps une foule de corpuscules de forme sphérique ou allongée comme une bouteille, qui sont fixés au moyen d’un long goulot à lendothelium dont ils semblent être un prolongement immédiat. En effet, à chaque endroit où l’un de ces corps est attaché, l’endothélium s’est comme délivré de la couche musculaire, de manière à donner naissance à une petite cavité qui semble communiquer immédiatement par le goulot avec celui du corpus- cule en forme de bouteille. Comme ces corpuscules sont très-petits, 0”",07 de long, nous avons été obligés d'employer un tres-fort grossisse- ment (lobjectif n° 7 de Nachet avec immersion) pour pouvoir en obtenir une image un peu claire; mais ils sont ordinairement pressés par le verre mince qui sert à les recouvrir, de sorte qu'ils prennent la forme dun disque plus ou moins aplati situé dans l’endothélium et du centre duquel rayonnent à la périphérie une quantité de plis plus ou moins ré- guliers. Ce na été qu'après bien des tentatives infructueuses que nous avons réussi à les isoler et à les voir de côté: c’est alors que nous les avons dessinés tels que les représentent les fig. 11 et 12 de la pl. I. Sur les parois extrêmement minces de ces singuliers corpuscules, nous avons observé de grandes cellules, 0"%,01 à 0"*,008 de diamètre, aux- quelles aboutissaient, nous l'avons remarqué très-distinctement, des fila- ments A fine granulation: c’étaient probablement des nerfs. Ces corps se trouvent ou disséminés ou resserrés et toujours dans le voisinage de l'anneau calcaire et des tentacules ; ils ne se rencontrent pas ailleurs. Faute d'individus à l’état frais, il nous a été impossible d'arriver à un résultat notable, au sujet de la destination de ces corpuscules en 8 Hs. Trier, forme de bouteille. On serait tenté de les regarder comme identiques aux Wimpertrichter des Synaptides, mais ils sont dépourvus d’orifice dé- bouchant dans la cavité générale du corps. L’anneau osseux ou calcaire, dont la forme se rapproche de celle d'une couronne, est trés-grand, 5 millim. de diamètre, et se compose de dix pièces distinctes qu'un tissu conjonctif unit intimement entre elles. Du côté antérieur de lanneau partent douze processus lamelleux s’effilant en triedres, et répartis de sorte que celle des pièces de l’anneau qui se trouve au milieu du côté dorsal de animal en porte un, celle qui est de chaque côté immédiatement voisin en porte deux et les autres un. Les processus de la région supérieure de l'anneau sont ordinairement dirigés vers le haut et en avant, mais ceux de la région inférieure seulement en avant. Si, à l’aide de la lessive de chaux, l’on isole une des pièces calcaires de l'anneau et qu'on la considère de côté, on se forme plus facilement une notion exacte de l'aspect de cet anneau, Pl. I, fig. 3; on voit qu'il a trois faces: le côté antérieur est presque rectiligne, le posté- rieur fortement arqué en dehors et la face externe est concave. Le bord interne de l'anneau, qui se montre ainsi plus ou moins A vive arête ou en pointe, porte une foule d’échancrures, une à tous les points de jonction de deux pièces calcaires; en outre, chacune des deux pièces pourvues de deux processus au milieu de son bord interne porte une de ces échancrures. La face externe de l’anneau, qui est assez large, forme entre les processus des excavations oblongues, Pl. I, fig. 2, et entre celles-ci — par conséquent derrière chaque processus — l'anneau fait voir un sillon plus ou moins grand, qui se continue jusque dans les processus: ceux-ci ont ainsi leur partie externe concave. (Chacune des cinq pièces radiaires de l'anneau est percée d’un canal destiné au nerf et s'étendant sous le processus lamelleux correspondant, comme on le voit d’ailleurs par les fig. 2 et 3 de la pl. I. D’après les données de Sreexsrrur, l'anneau calcaire ne se com- poserait que de douze pièces; mais Lürkex a réduit ce nombre à dix, ce qui est conforme A la réalité, bien que cela puisse paraître étrange lorsqu'on considère qu'il y a douze tentacules. Mais il faut observer que chacune des deux pièces pourvues de deux processus paraît être, pour des raisons qu'on voit clairement par la fig. 2, comme le résultat de l'union intime de deux pièces primitives. Au point de vue histologique, l'anneau calcaire consiste en une conglomération de petites pièces cal- caires que l’on distingue déjà à un faible grossissement. HoLOTHURIES DES Mers DE LA NOUVELLE ZEMBLE. 9 Les tentacules, Pl. I, fig. 1, au nombre de douze, entourent le disque buccal circulaire et sont généralement de dimensions égales; nous avons toutefois noté des exceptions chez quelques individus, en ce qu'un tentacule du côté dorsal a présenté une forme et une dimension s’écar- tant quelque peu des autres. Nous n'avons jamais vu les tentacules com- plétement étendus, mais plus ou moins rétractés, ce qui nous oblige À les décrire dans cette dernière position. Leur partie interne tournée vers l’orifice buccal est voûtée, grâce à un dos qui court le long du milieu jusqu'en bas au disque buccal; mais le côté externe est plus ou moins aplati dans sa région supérieure, tandis que la partie inférieure, ou la tige, est arrondie avec une quantité de plis transversaux, dont le supérieur est le plus grand et indique clai- rement que la majeure partie du tentacule est rétractée dans la tige. La partie supérieure, qui ressemble à un disque, est plissée et froncée par suite de cette rétraction; elle porte environ douze petits bras cylindriques qui peuvent plus ou moins s’allonger. Ces bras se trouvent sur une ligne autour du bord du disque, sauf ordinairement une couple que la contraction a déplacée. Lorsque le tentacule est complétement étendu, tous les plis du disque doivent naturellement disparaître, ce qui fait qu'il devient plus large et semblable à une main, avec tous les bras placés près de sa périphérie: il faut aussi dans ce cas que la tige du tentacule soit sensiblement allongée. Nous nous sommes représenté sa forme à ‘état étendu semblable A celle que Sars*) a décrite chez la Chirodota pellucida Want. A ce sujet, nous dirons que l'anneau vasculaire et la vésicule de Poli sont grands, tandis que le canal madréporique est relativement petit: il se trouve sur la face dorsale, s’avance entre la partie antérieure de l'intestin et lorgane de la génération: un mésentère l’unit aux deux. Sa partie seule qui est située près de l’anneau vasculaire est entourée d’une foule de petites pièces calcaires agglomérées, ce qui fait singulièrement ressembler notre canal à celui du Trochoderma elegans, que représente notre Pl. H, fig. 10; toutefois les pièces calcaires sont beaucoup moins grandes. Le système nerveux se compose des mêmes éléments que celui des Holothuries en général, ce qui nous dispense d’en parler ici. Mais le système nerveux de la peau nous semble offrir un intérêt spécial. En effet, toute la couche de tissu conjonctif est traversée dans tous les sens 1) Oversigt af Norges Echinodermer, p. 128—129. Pl. XIV, fig. 18. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III, 9 10 Hs. THEEL, par des nerfs plus ou moins gréles, qui font voir en plus d’un endroit des renflemens ganglionnaires avec des filets souvent nombreux; au milieu de ces ganglions, il y a une grande cellule, Pl. I, fig. 9, et il existe partout dans le tissu conjonctif de ces cellules libres, auxquelles abou- tissent des filaments nerveux; de plus, on y voit deux espèces de corps qui se trouvent en communication immédiate avec le système nerveux: des corpuscules finement granuleux de forme ronde ou variant quelque peu, de 0"",024 de diamètre, avec une cellule visible au milieu, et souvent avec plusieurs filets; des ayglomérats de cellules, P. I, fig. 10, auxquels aboutissent de puissants filaments nerveux — chacune de ces cellules mesure environ 0™",008 de diamètre. Ces agglomérations peuvent peut- être remplir l'office d'organes de sécrétion, tandis que les corpuscules dont nous avons parlé seraient des corps sensitifs. Nous devons considérer comme organes auditifs cinq paires de pe- tites vésicules, situées deux à deux tout près de chacun des cinq troncs nerveux, à l'endroit où ceux-ci passent dans l'anneau nerveux, Pl. I, fig. 8. Elles mesurent 0"",14 de diamètre et sont revétues d'un bel épithélium très-visible. Nous n'y avons trouvé aucun otolithe, mais bien de petits agglomérats de cellules. L'appareil digestif forme une grande circonvolution, en ce qu'il traverse tout le corps depuis la bouche jusqu’à la région postérieure où il se courbe pour s’avancer jusqu'au tiers antérieur du corps; la, il re- tourne encore en arrière et va déboucher directement dans l'anus. Ses deux tiers antérieurs sont souvent de plusieurs fois plus épais que le tiers postérieur, qui de plus est dépourvu de cloaque. Le long de la plus grande partie de son cours, le canal digestif est fixé à la paroi du corps par un mésentère et les deux parties de l'intestin qui forment la circonvolution sont réunies entre elles par un beau mésentère réticulé; de puissants muscles apparaissent aussi çà et là surtout pres de la bouche et de l'anus. Pour ce qui est des vaisseaux sanguins, il ne nous semble pas qu'il y ait là rien de nouveau à ajouter à ce que nous savons déjà sur les Holothuries. Le Myriotrochus a les sexes séparés. L’organe reproducteur femelle se distingue du mâle déjà par l'extérieur en ce que ses branches sont plus courtes et plus épaisses. Les œufs sont en général si grands et si développés que nous pouvons les voir à l’œil nu à l’intérieur de l’organe femelle: les plus grands atteignent 0"",24 de diamètre; d’ailleurs il va de soi qu'on en rencontre à tous les degrés de développement. Les or- HOLOTHURIES DES Mers DE LA NOUVELLE ZEMBLE. 11 ganes mâles renferment une masse granuleuse extrêmement fine, c’est le sperme; chaque petite cellule a un diamètre d'environ 0""006. Au point de vue de leur forme extérieure, l'organe mâle est composé comme le femelle de deux troncs ramifiés qui s'unissent pour former un canal commun débouchant sur le côté dorsal entre deux tentacules. Gen. TROCHODERMA *) nov. gen. Corps cylindrique sans pieds. Sexes séparés. Point d'organes de res- piration. Peau dure et fragile, à cause de formations calcaires sous la forme de roues qui, pressces les unes contre les autres composent plusieurs couches, tout en étant libres, c’est-à-dire non entourées de papilles. Tentacules au nombre de dix. TROCHODERMA ELEGANS nov. sp. Corps allongé, cylindrique; peau blanche, brillant comme l'argent et transparente. Toute la paroi du corps couverte de roues calcaires formant Jusqu'à trois couches superposces, de sorte qu’elle est très-fragile. Tentacules et orifice buccal dépourvus de traces calcaires. Roues composées d'une eircon- ference, de dix à seize rais et d'un grand moyeu. Des côtés supérieur, in- Jérieur et externe de la circonférence partent une foule de processus dont ceux du côté inférieur sont les plus grands et aussi nombreux que les rais qui y sont fixés. Les dix tentacules portent cing lobes ou bras dont le médian est le plus grand et bifide. Has. Nouvelle Zemble: Matotchkin char — par 5 A 60 brasses sur un fond de sable mêlé d'argile. Mer de Kara: long. 66° 23, lat. 71° 6 par 10 brasses sur un fond de sable; lat. 74°45’ long. 71°6 par 16 brasses sur un fond d'argile mêlé de sable; long. 65° 15’, lat. 75° 23’ par 60 brasses sur un fond d’argile, etc. Description. — Le corps, Pl. II, fig. 1, est petit et de forme cylindrique, l'extrémité postérieure généralement un peu plus épaisse que l'antérieure. Le plus grand exemplaire que nous ayons vu mesurait 14 millim. de longueur et 3 millim. de largeur; mais d'ordinaire, ces animaux natteignent pas plus de 8 millim. de longueur: on peut donc les ranger parmi les plus petites Holothuries connues. — Le corps n’est pas soumis à des modifications essentielles, à cause de la nature même de la peau. La paroi du corps est d’un blanc d'argent brillant et transparent, de sorte qu'on aperçoit au travers l’appareil digestif, l'anneau calcaire, 1) tooyôs = roue et déoua = peau. 12 Hs. Tuer, les organes reproducteurs, les troncs musculaires et nerveux. Tous les individus que nous avons examinés avaient été plus ou moins macérés par la conservation dans l'alcool, de sorte que nous pümes sans difficulté détacher trois couches superposées de la peau. La première se compose dun épithélium plus ou moins fragmenté et d’un tissu conjonctif qui ap- partient À une couche inférieure. On trouve en outre disséminés çà et là des agglomérats de cellules correspondant à ceux du Myriotrochus, PI. II, fig. 14, et nous avons vu ici encore et avec plus de certitude, si possible, des cordons nerveux y aboutir. Autour d’une partie de ces cellules agglomérées, nous avons cru voir de plus une fine membrane qui semblait les entourer; les cellules mémes, que le carmin colore admi- rablement, ressemblent beaucoup à des cellules épithéliales. La couche moyenne ou couche proprement dite de tissu conjonctif se compose essen- tiellement d’une puissante couche de filaments élastiques qui s’entre- croisent dans tous les sens; mais on peut aussi distinguer aisément, surtout A l’aide de la coloration au carmin ou à lor, un réseau aux mailles grossières en fils très-fins et hyalins: c’est sans contredit encore un tissu conjonctif; du moins nous n'avons jamais trouvé ce lacis en com- munication avee les nombreux filaments nerveux beaucoup plus gros qu'on rencontre aussi partout et qui font toujours voir une structure finement granuleuse ou filamenteuse. On remarque dans le tissu conjonctif de nombreuses cellules de méme dimension que celles des agglomérats dont nous avons parlé plus haut et communiquant avec des filaments nerveux, plus, de petites cellules de moitié moins grandes. On rencontre dans le tissu conjonctif, nous l'avons dit, une quan- tité de roues calcaires, Pl. IL, fig. 2, pressées les unes contre les autres et d’une forme très-régulière, composant deux, trois ou rarement quatre couches. Celles qui se trouvent dans la couche externe couvrent plus ou moins celles qui sont dans la couche de dessous. Les plus grandes roues atteignent un diamètre de 0"",15. La circonférence, dont l'épaisseur varie sans dépendre de la dimension de la roue — une petite roue peut avoir en effet une circonférence beaucoup plus grosse qu'une grande roue —, porte sur les côtés supérieur et inférieur ainsi que sur la face externe arrondie une grande quantité de processus plus ou moins sem- blables à des aiguillons ou épines, Pl. II, fig. 7: ceux du côté externe sont les plus petits. Les processus des côtés supérieur et inférieur alternent en général pour la position et les derniers, qui sont relativement les plus grands, servent d’attaches aux rais: ceux-ci ne partent ainsi pas de la circonférence, mais de ces processus inférieurs; par conséquent, les HoLoTHURIES DES Mers DE LA NOUVELLE ZEMBLE. 13 rais et le moyeu en viennent naturellement A être plus bas que la cir- conférence. Les rais, presque rectilignes, varient entre dix et seize; ils se présentent en plus grand nombre sur les grandes roues; leur épaisseur est inégale aussi. Le moyeu, dont la dimension varie sans dépendre de celle de la roue, est plat par-dessus, tandis qu'il est arrondi ou convexe par-dessous. Vu sous un fort grossissement, il se montre composé d’une quantité de petites pièces calcaires. Outre ces roues parfaitement formées, on remarque çà et là des formes d'évolution et nous avons pu en suivre toute une série. Les premières traces se présentent comme des pièces calcaires sans forme déterminée, puis comme une étoile dont les rayons augmentent peu à peu en longueur, PI. II, fig. 3, 4, 5; enfin la dernière forme de dévelop- pement est indiquée fig. 6: nous n'avons pas pu voir de transition entre cette dernière et les roues complétement formées. Toutes les roues ne se trouvent pas sur le même plan que la paroi du corps, mais quelques-unes sont placées plus ou moins oblique- ment. Un faible acide dissout les roues, mais à leur place on voit se produire dans le tissu conjonctif des cavités de même forme que limi- tent de fines membranes. A la partie inférieure du moyeu de certaines roues, Pl. II, fig. 12, nous avons vu comme un sac qui y était attaché et dont les parois semblaient formées de filaments de tissu conjonctif. Les tentacules et le disque buccal sont dépourvus de chaux. En ce qui concerne la couche interne ou musculaire, les bande- lettes longitudinales surtout sont puissantes comme chez le Myriotrochus; les filaments musculaires sont grands avec des nucléus distincts. " L’anneau calcaire, Pl. IT, fig. 8, est composé de dix pièces égale- ment grandes unies entre elles par du tissu conjonctif, mais elles se séparent facilement si on les chauffe dans l’alcall. A chaque pièce, Pl. II, fig. 9, on distingue un corps et un processus lamelleux qui, lorsque l'anneau a sa position naturelle, se dirige en avant; de chaque côté de cette lamelle la partie externe et postérieure du corps est convexe, de sorte que derrière chaque lamelle il se forme un sillon divisant le corps en deux moitiés. A sa partie antérieure, le corps est concave de chaque côté du processus, de manière que quand l’anneau est vu de deyant, on apercoit dix excavations séparées par autant de processus lamelleux. Vu de derrière, l’anneau montre à son contour externe un cercle garni de dix lobes arrondis. Chaque processus a sa plus grande largeur le long de son bord externe et diminue considérablement vers l’intérieur. Cha- cune des cinq pièces radiaires a justement sur la transition du corps à 14 Hs. Tuten, la lamelle un petit trou par lequel entre le nerf correspondant, Pl. II, fig: 8 a et 11 d. L’anneau calcaire mesure 0"",8 À 1 millim. de diamètre. Sa struc- ture histologique se montre déjà À un faible grossissement composée comme celle du Myriotrochus d’un conglomérat de petites pièces calcaires ou peut-être plus exactement de filaments calcaires, grands et dissémi- nés, qui forment comme un lacis, Pl. II, fig. 9. Les tentacules, Pl. I, fig. 11, sont au nombre de dix et petits mais proportionnés: ils atteignent à peine 0"",28 de longueur et sont tous de la même dimension et du même aspect. On observe cinq lobes, dont le moyen, qui forme l'extrémité du tentacule, est le plus grand et bifide ou divisé en deux; mais nous n'avons pas pu remarquer ici de tige mince portant le large disque, mais tout le tentacule nous paraît être également épais et dépourvu d’une tige mince ou d’une sorte de manche; toutefois, cet état de choses peut être tout autre, lorsque le tentacule est tout-a-fait étendu, ce que nous n’avons jamais eu l’occasion de voir. Nous indiquerons à ce propos que le Trochoderma a juste derrière l'anneau calcaire un canal annulaire avec une vesicule de Poli presque ronde ou oblongue, et un canal madréporique dont la partie avoisinant le canal annulaire est, comme chez le Myriotrochus, entourée de pièces calcaires, Pl. II, fig. 10. Le canal madréporique, revêtu d’un bel épithé- lium, est passablement long et se courbe en avant et en haut entre l'organe de la génération et l'intestin; il est attaché A tous deux par un mésentère. Le canal madréporique diminue faiblement vers l'extrémité et il montre au sommet un petit gonflement qui est dépourvu cependant de toute trace de chaux. Le système nerveux se compose ici aussi, conformément à la règle, dun anneau d’où partent des nerfs aboutissant aux tentacules et au corps. En outre, on rencontre partout dans toute la paroi du corps de très-fines ramifications nerveuses avec des renflements ganglionnaires, Pl. II, fig. 13; une partie d’entre elles se terminent dans les agglomérats de cellu- les de la peau dont nous avons parlé, PL IT, fig. 14, par conséquent exactement comme chez le Myriotrochus. L’organe auditif se trouve sous la forme de cinq couples de pe- tites vésicules, situées près de la jonction des cinq troncs nerveux avec l'anneau ou centre nerveux, Pl. I, fig. 11 e; elles sont petites, 0"",06 de diamètre, et garnies du plus bel épithélium. Nous ne les avons pas vues renfermer d’otolithes. HOLOTHURIES DES MERS DE LA NOUVELLE ZEMBLE. 15 Une circonstance bien digne de remarque, c'est que ces vésicules se présentent régulièrement et toujours chez le Myriotrochus comme chez le Trochoderma; leur union au système nerveux nous a conduit à les considérer comme des organes auditifs, bien qu'elles ne possèdent pas les otolithes qui caractérisent ces organes. Nous ne pouvons naturelle- ment pas douter qu'il s'agisse ici d’une espèce d'organes sensitifs, et il est plus simple d'admettre que ce sont ceux de louie. En général, les idées qui ont cours actuellement sur les organes des sens chez les animaux marins sans vertèbres sont encore si incomplètes que la plupart appartiennent au domaine de l'hypothèse. On le sait, la science ne connaît jusqu'à présent que dans le genre Synapta, grâce à Bavr'), un organe corres- pondant qui ait aussi la même position que celui de notre animal. L'appareil digestif, dont le tiers antérieur est épais comparative- ment aux autres, fait une simple circonvolution en ce qu'il s'étend presque directement de la bouche à un peu plus de la moitié du corps; puis, se recourbant, il avance jusque dans le voisinage de l’anneau vasculaire, après quoi il revient sur lui-même pour se rendre en droite ligne à l'anus, situé à l'extrémité postérieure du corps. L’intestin est fixé à la paroi du corps par un mésentère et des muscles, comme c’est ordinairement le cas chez les Holothuries. A l'anus il ne s’élargit pas pour former de cloaque. Tout l'appareil digestif est en général rempli de gros sable. Le Trochoderma a les sexes séparés; la Pl. II, fig. 16 et 17, nous montre diverses parties des organes mâle et femelle de la génération. Ces organes consistent en deux troncs, qui ne portent que deux ou trois petites branches et s'unissent en un canal commun, Pl. II, fig. 15. Les organes femelles ne sont pas très-longs et semblent le plus souvent être dépourvus de branches, mais ils sont beaucoup plus épais et offrent l'aspect de deux sacs unis à l'avant. Les œufs peuvent en général se distinguer à l'œil nu. On ne connaît à vrai dire qu'une seule famille dans l’ordre des Apneumones, notamment les Synaptides. SEMPER en mentionne ?) bien deux autres, les Eupyraipa et les ONCINOLABIDÆ, renfermant chacune un seul genre portant le même nom, mais il doit être plus que douteux que ces genres aient leur vraie place parmi les Holothuries sans poumons. 1) Synapta Digitata, pages 46 et 47. ?) Reisen im Archipel der Philipinen I. Holothurien, 1, page 8, 16 Hs. Taxe, Pour ce qui est en particulier du genre Hupyrgus, Sars *) et Semper *) semblent enclins à admettre que Lütken ne l’a pas suffisamment examiné. Quant aux Oncinolabes, on ne les connaît encore que très-imparfaite- ment *). En tous cas, tout le monde est d'accord pour reconnaître la nécessité de décrire ces animaux avec plus d’exactitude qu'on ne l’a fait jusqu'à présent. Les Synaptides, le seul genre par conséquent qui soit déjà connu avec certitude, se caractérise comme suit: Corps plus ou moins vermiforme, cylindrique, sans pieds ni canaux ambulacraires le long du corps; sexes unis; formations calcaires dans la peau sous la forme d’ancres ou de roues enfermées dans des papilles ou bien manquant absolument. L’Elpidie, que nous avons décrite l’année dernière, doit être rap- portée à une nouvelle famille, ErPinipæ”), dont voici la caractéristique: Corps bilatéral; sexes séparés; quatre paires de grands pieds opposés les uns aux autres le long des côtés du corps et, sur le dos, de longs appen- dices; deux canaux ambulacraires, un le long de chaque côté du corps; for- mations calcaires dans la peau sous la forme de spicules et de roues non enfermées dans des éminences ow papilles. Si nous comparons le Myriotrochus et le Trochoderme avec les descriptions précédentes, nous voyons que ces deux genres peuvent lé- gitimement appartenir à une famille particulière, les Myriotrochide, avec les caractères suivants: Corps cylindrique, sans pieds ni canaux ambulacraires; sexes séparés; formations calcaires dans la peau sous la forme de roues, non enveloppées par des papilles. 1) Oversigt af Norges Echinodermer, p. 102—103. Christiania, 1861. 2) Loc. cit., pages 24 et 25. 3) Semper, loc. c., page 25. 4) Tuser, Kongl. Vet. Akad. Handl., vol. 14, N° 8. » Bihang till Kongl. Svenska Vet. Akad. Handl., vol. 4, N° 4. » » » Hocorauries DES Mers DE LA NOUVELLE ZEMBLE. 1 PLANCHE 1.) Myriotrochus. 1, tentacule contracté avec les bras légèrement rétractés. 2, anneau calcaire ; a, ouvertures par où les troncs nerveux se rendent au centre nerveux. une des pièces radiaires dont l'anneau calcaire est composé, vue de côté; £ a, COrps; b, processus, c, trou par lequel penètre le nerf. roue calcaire dans la peau. a, fragment de la circonférence de la roue; b, un rais; e, processus trièdre correspondant; vus de côté pour montrer la position de ces derniers par rapport entre eux. 6, partie de la couche externe de la peau; a, Corps sphériques ou ovales ; b, cellules sans filets. 7, organe mâle de la génération. 8, partie dun des cinq troncs nerveux à leur entrée dans l'anneau ou centre nerveux avec deux vésicules auditives. 9, parties du système nerveux dans la couche de tissu conjonctif de la peau. masse de cellules agglomérées et filament nerveux y aboutissant. 11, singulier corps librement suspendu dans la cavité générale du corps et attaché à l’endothélium près de l'anneau calcaire. a, cellules; b, nerf? e, endothelium. 12, corps semblable, mais plus étendu, montrant un long col. 13, l'animal entier, Y, plus grand que le plus grand exemplaire et passable- ment étendu, PLANCHE IL. *) Trochoderma. 1, le plus grand exemplaire de animal, grandeur naturelle. 2, partie de la peau, montrant la position des roues calcaires. 3, 4, 5, 6, diverses formes de développement des roues de la peau. 7, roue ordinaire vue de côté pour montrer la position des processus et des rais. 8, anneau calcaire; a, ouverture par où passe un trone nerveux. 1) N.-B. — Toutes les figures sont plus ou moins grossies. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser, III. 3 18 Hs. Tier, Horornurtes pes Mers DE LA NOUVELLE ZEMBLE. 19 I s: » » 9, fragment du méme anneau, pour montrer sa structure histologique. 10, canal madréporique. 11, tentacule presque étendu. , prolongement musculeux du tentacule. b, anneau calcaire. ce, tronc nerveux. d, trou par où pénètre ce tronc nerveux. e, vésicule de louie. 12, roue incomplétement développée, avec un organe sacciforme. 13, nerfs de la couche de tissu conjonctif. 14, agglomérat de cellules auquel une branche nerveuse a accès. 15, organe mâle de la génération. 16, partie d’un organe reproducteur mâle pour montrer les cellules de sperme. 17, partie d'un organe reproducteur femelle pour faire voir les grandes cellules d'œufs parfaitement formées. a Nova Acta Reg, Soc. Sc. Ups. Ser U. Tafl. T. H.Tneel dei = Centra I-Tryckeriet, 5 Stockholm ‘al-Trvcxerier, jentr UEBER DIE BYSSUS DES MYTILUS EDULIS VON TYCHO TULLBERG. MIT EINER TAFEL. (MITGETHEILT DER KÖNIGL. GESELLSCHAFT DER WISSENSCHAFTEN ZU UPSALA AM 19 JULI 1877). UPS AL ANSE DRUCK DER AKADEMISCHEN BUCHDRUCKEREI, ED. BERLING. US die Entstehung und Entwickelung der merkwürdigen Bildung bei gewissen Muscheln, die Byssus genannt wird, finden sich eigenthümlich genug nur wenige Aufsätse. Der wichtigste von diesen ist ohne "Zweifel derjenige A. Mürrers »Ueber die Byssus der Acephalen»'). In dieser Abhandlung spricht Mürter die Ansicht aus, dass die Byssus der Muscheln aus zwei Arten Substanz, »der Byssusmaterie und der Verbindungsmaterie» bestehe, wovon die erstere in einer besonderen Drüse, »der Byssusdrüse», und die letztere in der Höhle, worin die Byssus selbst befestist sitzt, »der Byssus- höhle», gebildet werden. Die Byssusdrüse liest nach der Meinung Mürrers im Fusse?) zu beiden Seiten der auf der unteren Seite des Fusses befindlichen Rinne. An ihrem äusseren Ende liegt eine Querspalte, worin Mürner hat beim Mytilus sieben Oeffnungen für die Ausführungseänge der Byssusdrüse zu finden geglaubt. Die Byssusmaterie macht nach der Meinung Mürrers die Hauptmasse der Byssus aus, und die Verbindungsmaterie dient nur dazu diese am Thiere zu befestigen. Dies geschieht bei verschiedenen Arten auf verschiedene Weise: »entweder hüllt die Verbindungsmaterie die Byssusmaterie ein, oder sie wird von ihr eingeschlossen. Im letzteren Falle herrscht bei der Byssusmaterie die Ausdehnung in die Fläche vor, sie schlägt sich um die Verbindungsmaterie herum und bildet eine Art Rinde, die ein Gemisch von Byssus- und Verbindungsmaterie einschliesst. . . . . . Im ersten Falle herrscht in der Byssusmaterie die Fadenform vor, die Ver- 1) Archiv für Naturgeschichte, Jahrg. II, B. 1 Berlin 1837. ?) Ich bediene mich dieses Ausdruckes in derselben Bemerkung wie MÜLLER »den zungenförmigen Muskel» gebraucht. Nova Acta Reg. Soc. Ups., Ser. III. 1 2 Tyeno TULLBERG, bindungsmaterie dringt zwischen und um sie und hüllt sie ein.) Hiernach theilt er alle Byssus in zwei Klassen, in solche mit einer Byssusrinde und in Byssus ohne diese. Die erstere von diesen theilt er wieder in zwei Unterabtheilungen: Byssus mit Fäden und Byssus ohne Fäden. Zu der ersteren davon gehört die Byssus des Mytilus edulis. Die Byssus wird nach der Meinung Mürrers auf folgende Weise gebildet. »Das Thier legt zuerst den zungenförmigen Muskel mit den Oeffnungen der Byssusdrüse an den Stamm der Byssus, überzieht ihn mit dem Kleber, der dann durch die ringförmigen Muskelfasern bis unten zwischen die Wurzel getrieben werden mag. Durch Zurückziehen des zungenförmigen Muskels wird der Kleber in einen Faden ausgedehnt, der der Furche des ausgestreckten Muskels an Länge eleicht....... Der Faden wird von der Furche aufgenommen, weil diese gerade zwischen den beiden Anheftungspunkten des Fadens, dem Stamme nämlich und den Oeffnungen der Byssusdrüse, liegt. Er wird in ihr geformt, und endlich sein oberes Ende an einen äusseren Körper zur Befestigung übertragen. Hierbei fallen wieder die Oeffnungen der Byssus- drüse gerade auf das Ende des Fadens; aus ihnen fliesst das Sekret un- mittelbar darauf und bildet die Platte zu seiner Befestigung»). Die in die Byssushöhle ausgegossene Byssusmaterie wird allmählig bis zu den von der Verbindungsmaterie ursprünglich gebildeten Lamellen der Wurzel hinunter- getrieben und umhüllt sie ganz und gar?). Diese bestehen also sowohl aus Byssus als aus Verbindungsmaterie. Mürver sagt freilich von dem Mytilus’), er habe diese zwei Substanzen in den Lamellen der Byssuswurzel ihrer Feinheit wegen nicht unterscheiden können, aber er nimmt doch dem zu- folge, was er bei verschiedenen anderen Muscheln gesehen zu haben meint, an, dass auch hier die beiden Substanzen existiren>). Nach dieser kurzen Uebersicht der Ansichten Mürrers von der Ent- wickelung der Byssus und der Beschaffenheit und dem Bau ihrer Organe sehe ich zur Darstellung der Resultate, wozu ich bei der Untersuchung dieser Organe beim Mytilus edulis gekommen bin, über. Der Fuss besteht, wie bekannt ist, beim Mytilus wie bei den Byssi- feren im Allgemeinen aus einem ziemlich langen beinahe gleich dicken !) MÜLLER, Ueber die Byssus der Acephalen s. 14. *) MÜLLER, angeführte Abhandlung s. 32. 3) MÜLLER, angeführte Abhandlung s. 34. *) MÜLLER, angeführte Abhandlung s. 22. 5) MÜLLER, angeführte abhandlung s. 29, 30. ÜEBER DIE Byssus pes Myrimus EDULIS. 3 muskulösen Organ, das von der Bauchseite des Thieres ein wenig hinter der Mundöffnung ausgeht. Er ist auf seiner nach unten gekehrten Seite mit einer Rinne (] b, 2 a) versehen, die gegen seine Spitze reicht und mit einer halbmondförmigen Querspalte (1 c, 3 a) endigt. Diese Querspalte ist die Oeffnung einer wenig tiefen Höhle, gegen die untere Fläche des Fusses winkelrecht gestellt. Diese Höhle steht nur mit ihrer Mündung in Verbindung mit der Rinne, die nach dem Boden zu ein wenig weiter und mit Flimmerhaaren ganz und gar bekleidet ist. Die Hauptmasse des Fusses besteht aus Bindegewebe und Muskeln, und durch dieselbe gehen drei grössere Gefässe (2 c), wovon das mittelste am stärksten ist!) An den Seiten der obbemeldeten Rinne liest die von Mürrer erwähnte Drüsenmasse. Der grösste Theil davon ist bei in Weingeist bewahrten Exemplaren weisslich, aber der Theil, der der Spitze des Fusses am nächsten liegt und die halbmondförmige Querspalte nach aussen begrenzt (1 d), ist grünlich, und von demselben erstreckt sich zu beiden Seiten des mittelsten Gefässes zwischen diesem und den Seiten- gefässen ein grünliches Drüsenband (2 e), an Dicke immer mehr abnehmend nach der Basis des Fusses zu. Ein schmäleres Drüsenband von derselben Farbe geht auch im Rande der weissen Drüse zu beiden Seiten der Rinne (2 2). Bei der Anwendung von Pikrokarmin wird der weisse Theil der Drüsenmasse intensiv roth gefärbt, während der grüne gelblich wird. Bei Färbung mit Beales Karminlösung wird gleichfalls der weisse Theil stark gefärbt, während der grüne seine Farbe beinahe behält. Es findet sich doch keine recht starke Grenze zwichen diesen ungleichen Regionen, weil da, wo sie zusammenstossen, weisse und grünliche Theilchen unter einander gemischt sind. Die weisse Drüse besteht aus einer grossen Menge kleinen Kolben. Jede dieser Kolben ist aus einigen Zellen gebildet (4) und verlängert sich zu einem schmalen Hals, der sich mit anderen solchen vereinigt, sich nach der Rinne zu erstreckt und da endigt. Dieser Hals muss eine Art Drüsenausführungsgang sein. Er zeichnet sich wie die Kolbe selbst durch seine körnige Structur aus. In den Wänden der Ausführungsgänge habe ich keine deutlichen Zellen entdecken können, und obgleich ich sehr starke Vergrösserungen gebraucht, habe ich doch kein Lumen in den Ausführungs- ') Die oberwähnte Querspalte ist es vielleicht, die SABBATIER für die Oeffuung des Wassergefässsystemes annimmt Ann. sc. nat. T. V. N° 1,2 p. 51. Ich habe wenigstens keine andere Oeffuung des Fusses finden können. 4 Tycno TULLBERG, gängen gefunden. Es scheint beinahe, als beständen die letzteren nur aus einer Verlängerung der Drüsenzellen selbst. Die Rinne ist mit Flimmerepithelium versehen, und zwischen den Zellen des letzteren liegen die Drüsenmündungen, nur durch schmale Streifen bezeichnet, die bei starker Vergrösserung aus einer Reihe stark lichtbrechen- den Körnern zu bestehen scheinen (5 b). Der grünliche Theil der Drüse des Fusses zeigt sich mehr complicirt zu zein. Auch er besteht aus körnigen Kolben, die, so weit ich habe sehen können, von demselben Bau als diejenigen des weisen Theiles sind. Aber hier sind die Zellenkerne der dunkleren Farbe des Zelleninhalts zufolge noch schwerer zu schen. Auch diese Kolben sind mit Ausführungsgängen versehen, die derselben Beschaffenheit als diejenigen des weissen Drüsen- theiles sind; wenigstens gilt dies von den Ausführungsgängen, die in die halbmondförmige Querspalte und die Rinne ausmünden (5 c). Aber ausser- dem finden sich hier eine Art lange cylindrische Schläuche (1 e, 2 f), die die beiden oberwähnten dickeren Bänder des grünen Theiles durchgehen und in die halbmondförmige Querspalte ausmünden. Bei einigen Gelegenheiten habe ich deutlich gesehen, dass solche Schläuche sich verzweigen. Die Wände dieser Schläuche werden aus einem Epithelium, dem, das die Rinne bekleidet, gleichend, gebildet, obgleich ich da Flimmerhaare nicht mit Sicherheit habe sehen können (6 a). Zwischen den Zellen dieses Epitheliums finden sich vergleichungsweise grosse körnige Klumpen, die gegen beide Enden wie Fäden schmal werden (6 b). Die in das Lumen des Kanales (6 c) von diesen Klumpen heraustretenden Fäden fliessen hier zu einer compacten Masse zusammen, die, wenn sie isolirt wird, eine Menge längere und kürzere Stücke dieser Fäden auf ihrer Fläche zeigt (7). Einige von diesen längeren Fäden, die näher an den körnigen Klumpen abgerissen worden, sind an den Enden keulenförmig angeschwollen. Die körnigen Klumpen zwischen den Epithelzellen scheinen nichts anders als der Inhalt der Drü- senausführungsgänge zu sein, die derselben Beschaffenheit als die im Epi- thelium der Rinne gelegenen sind, obgleich viel weiter. Sie stehen wahr- scheinlich mit den tiefer liegenden körnigen Kolben im Zusammenhang, obgleich ich diesen Zusammenhang nicht deutlich gesehen habe. Ich habe auch sowohl in der halbmondförmigen Querspalte als in der Rinne Bildungen gesehen, die dem Inhalt der oberwähnten Schläuche sehr viel gleichen. Man findet da nämlich bisweilen eine mehr oder weniger dicke compacte Masse, die der Anfang eines Byssusfadens ist, wovon eine grosse Menge fädenähnliche Anhänge, denen, die dem isolirten Inhalte der Kanäle an- UEBER pir Byssus pes Myrinus EDULIS. 5 hangen, gleichend, ausgehen. Diese Kanäle, mit den Falten der Rinne vergleichbar, dürften also für nichts anders als Verzweigungen der halb- mondförmigen Vertiefung anzusehen sein. Die Rinne auf der unteren Seite des Fusses öffnet sich an seiner Basis in die Höhle, die die Byssus umschliesst und von Mütter die Byssus- höhle genannt wird (1 g). Der tiefere Theil dieser Höhle ist durch verti- cale Wände, die sich in derselben Richtung als die Längenachse des Fusses erstrecken, in eine grosse Anzahl Fächer abgetheilt (10, 11, 12, 13 a). Die Wände der Höhle wie alle ihre Scheidewände sind hauptsächlich aus Bindegewebe gebildet, woran sich die Muskeln (1 1), die die Byssushöhle umschliessen, befestigen. Beinahe überall in diesem Bindegewebe wie auch zwischen den nächsten Theilen der umgebenden Muskelpartieen findet man drüsenartigen Bildungen ganz derselben Art als die der weissen Drüse des Fusses, obgleich sie sich ein wenig mehr von einander entfernen (1 k, 8). Die Mündungen dieser Drüsen habe ich freilich nicht sehen können, aber sie sind wahrscheinlich derselben Art als die Mündungen der Drüsen des Fusses. Die ganze innere Seite der Höhle, also auch die besonderen Fächer, ist nämlich wie die Rinne mit Flimmerepithelium bekleidet, obgleich die Flimmerhaare weit kleiner und nur bei sehr starker Vergrösserung sichtbar sind (11 c). Die Scheidewände werden allmählig nach aussen verdünnt und verschwinden völlig im äussersten Theile der Höhle ein wenig eher in dem nach hinten gelegenen Theile als im Vorderen und werden von er- habenen Leisten nachgefolet. Doch habe ich nicht sehen können, ob jede dieser Leisten einer Scheidewand entspreche und eine Fortsetzung deren sei. Der Theil der Byssus, der ihre Wurzel genannt wird, liegt in den inneren Theil dieser Höhle eingesenkt (1 h). Diese Wurzel besteht aus einer Menge dünnen Lamellen (11 b), einer in jedem Fach, die völlig struc- turlos sind, aber ziemlich leicht in Fäden zertheilt werden können. Gegen die Mündung nähern sich die Lamellen einander, je nachdem die Scheide- wände an Dicke abnehmen, und wo diese aufhören liegen sie unmittelbar an einander. Aber da die Byssushöhle gegen die Mündung an Weite ab- nimmt, ist es deutlich, dass die Lamellen da nicht ausgedehnt sein können, sondern auf mannigfaltige Weise, aber doch mit einer gewissen Regelmässig- keit gefaltet werden. Gerade wo die Scheidewände aufhören, werden diese aus den Fächern hervortretenden Lamellen von Anderen, die sich um sie legen, umgeben, und da die Scheidewände in dem hinteren Theile der Höhle cher als an anderen Stellen aufhören, zo zeigen sich diese neuen Lamellen zuerst gerade in diesem hinteren Theil (12 b). Je nachdem die 6 Tyco TULLBERG, übrigen Scheidewände nachher verschwinden, breiten sich diese secundären Lamellen aus, bis sie die ursprünglichen vom Boden der Höhle herauskom- menden Lamellen völlig umgeben und im Querdurchschnitt sich wie con- centrische Ringe um diese zeigen (14 a). Dieser Theil der Byssus heisst Stamm (1 i) und erstreckt sich, wie bekannt ist, wenigstens bei grösseren Individuen weit aus der Höhle hervor. Er trägt an seinem aus der Höhle hervortretenden Theil eine grössere oder kleinere Anzahl Fäden, die beim Mytilus edulis theils an der vorderen theils an der hinteren Seite befestigt sind. Jeder dieser Fäden hängt mit einer der ebenerwähnten concentrischen Schichten zusammen und scheint damit gleichzeitig gebildet zu sein (14 a). Was die Fäden selbst betrifft, scheint es, als beständen sie aus einer ganz homogenen Substanz, aber ihre Fläche wird eigenthümlich genug von Karmin nicht gefärbt, während ihre Durchschnitte diesen Färbestoff begierig aufnehmen. Bei der Anwendung von Pikrokarmin wird die Fläche dieser Fäden gelb gefärbt. Die Byssusfäden können wie die Lamellen der Wurzel und des Stammes in feine Fäden zertheilt werden. Das äussere Ende der Byssusfäden ist ein wenig geplättet und an fremden Gegenständen befestigt. Was die Bildung der Byssus betrifft, dürfte diese auf eine ganz andere Weise als die von Mürrer angegebene geschehen. Erstens ist seine Annahme, dass die im Fusse gelegene Drüse durch sieben Oeffnungen der Querspalte am Ende der Rinne des Fusses ausmünde, so weit ich finden kann, ganz und gar unrichtig. Wie ich im Vorhergehenden gezeigt habe, mündet nur ein kleinerer Theil der Drüsenmasse des Fusses in die halbmondförmige Querspalte aus, und es dürfte unmöglich sein die Mündungen der ober- wähnten Schläuche, die da sich öffnen, mit Lupe zu rechnen. Der ganze weisse Theil der Drüse des Fusses und ein Theil des grünlichen liefern da- gegen ihr Sekret in die Rinne selbst, und man kann darum mit grosser Sicherheit annehmen, dass die Hauptmasse des Fadens daraus gebildet sei. Da aber die Rinne sich in die Byssushöhle unmittelbar öffnet, und die Wände der Byssushöhle Drüsen ganz derselben Art als die Wände der Rinne enthalten, so dürfte es deutlich sein, dass die so genannten Rinden- schichten auf ganz dieselbe Weise als der mit ihnen zusammenhangende Fa- den und damit gleichzeitig, also durch Sekret, von den herumliegenden Drüsen abgesondert, gebildet werden. Auch die verticalen Lamellen, die die Wurzel ausmachen, werden ge- wiss auf dieselbe Weise aus den Drüsen der verticalen Scheidewände gebil- det, und gerade, wo diese Scheidewände aufhören, fängt die Absonderung der ebenerwähnten Rindenschichten an. An der Grenze selbst von den ÜEBER pie Byssus DES -MYriLus EDULIS. 7 Wurzellamellen und den Rindenschichten fliessen diese mit einander zusam- men. Die im Stamme befindlichen gefalteten Lamellen, die eine Fortsetzung der Wurzellamellen sind, können nicht anwachsen, da keine absondernden Drüsenwände sich zwischen ihnen finden. Die ganze Byssus scheint also beim Mytilus von hauptsächlich auf gleichartige Weise gebildeten Drüsen abgesondert und in Formen, aus der Byssushöhle mit ihren Fächern und der Byssusrinne mit ihren Furchen ge- bildet, gegossen zu werden. Die Byssusdrüse, die Mürrer nur an den Fuss verlegt hat, umfasst also eine Menge drüsenartige Organe sowohl im Fusse als in den Wänden der Byssushöhle. Dass eine solche Absonderung an den oberwähnten Stellen wirklich Statt findet, davon kann man sich leicht überzeugen. Man braucht nur einen dünnen Schnitt durch die Wand der Rinne oder Höhle bei einem lebenden Individuum machen, und man wird mit starker Vergrösserung unter den Flimmerhaaren eine Menge grössere und kleinere Kugeln von Sekret finden, die durch schmale Fäden an den Wänden befestigt sind und bei der Bewe- gung der Flimmerhaare sich hin und her schwingen. Manchmal habe ich auch solche Kugeln losgerissen gesehen, die durch mehrere noch zurück bleibenden Ausläufer zeigen, das sie durch den von mehreren Drüsenmün- dungen zusammengeflossenen Inhalt entstanden sind. Sowohl der Stamm als die Lamellen der Wurzel sind, so weit ich habe sehen können, an die Wände der Höhle nirgends angewachsen, sondern die ganze Byssus ist in dieser Höhle frei aufgehängt, von allen Seiten von Wasser, die durch die Flimmerhaare bewegt wird, umspült. Da aber die Wurzel viel weiter als der Stamm, und der Raum zwischen den Lamellen und den Scheidewänden äusserst unbedeutend ist, sitzt doch die Byssus sehr sicher befestigt und kann bei einem gesunden Individuum nicht ausgezogen werden, ohne dass dieses zerrissen wird. Der Zuwachs der Byssus ge- schieht dadurch, dass, da die Lamellen der Wurzel durch den Zufluss von Sekret verlängert werden, ihre obersten Theile in der Byssushöhle länger em- porragen, und je nachdem neue Theile davon den Punkt passiren, wo die Scheidewände aufhören, werden sie also in Stamm verwandelt. Darum sagt Réaumur nicht ganz unrichtig, der Byssusstamm wachse von unten nach Art eines dicken Haares hervor '). Da, wie ich im Vorhergehenden zu zeigen versucht habe, die Wurzel sich auf dieselbe Weise als die übrigen Theile der Byssus entwickelt, und 1) MÜLLER, angeführte Abhandlung, s. 6. 8 Tyreno TULLBERG, da ich nicht die geringste Spur von zwei ungleichen Arten von Substanz in den Lamellen der Wurzel habe finden können, scheint es mir, man habe keine Ursache zu behaupten, es finden sich beim Mytilus die zwei von Mürrer so viel besprochenen Substanzen, die Verbindungsmaterie und die Byssus- materie, wenn man nicht nachweisen kann, dass diese beiden Arten von Substanz bei anderen Byssiferen deutlich vorkommen. Dagegen dürften die Substanz, die in den grünen und diejenige, die in den weissen Theilen der Drüse des Fusses hervorgebracht werden, von einander ein wenig abweichen, aber est ist mir noch nicht gelungen völlig darzulegen, wie diese Substanzen sich zu einander verhalten. Es ist doch deutlich, wie im Vorhergehenden gesagt ist, dass die Hauptmasse des Byssus- fadens aus Sekret von dem weissen Theile der Drüse des Fusses gebildet wird. Es ist möglich, dass die Absonderung von dem grünen Theile keine andere Aufgabe hat als den Faden und den nächsten Theil des Stammes mit einer äusserst dünnen Hülle, die vielleicht fester ist und äusseren Ein- flüssen besser widersteht, zu überziehen. Dieses scheint dadurch wahrschein- lich, dass die Fläche der Fäden und der Theil des Stammes, der ausserhalb der Byssushöhle liegt, von Pikrokarmin gelb gefärbt werden gleichwie die Kolben der grünen Drüse, während die Durchschnitte der Fäden und des Stammes wie auch die Fläche des Stammes unten in der Byssushöhle intensiv roth gefärbt werden wie die Drüsenzellen in den Wänden der Byssushöhle und die Kolben im weissen Theile der Drüse des Fusses. Wenn aber eine solehe äussere Schicht vorkommt, muss sie äusserst dünn sein. Ich hatte in diesen Aufsatz auch einige Vergleichungen zwischen der Byssus des Mytilus und anderen davon mehr oder weniger abweichenden Formen einführen wollen, und ich habe zu diesem Zweck eine Menge Unter- suchungen angestellt, da aber diese noch nicht abgeschlossen worden sind, muss ich ihre Veröffentlichung bis auf weiter verschieben. So viel kann ich doch schon jetzt sagen, dass ich bei den von mir untersuchten Formen noch nichts gefunden habe, das den von mir in diesem Aufsatze von der Bildung der Byssus ausgesprochenen Ansichten widerstreitet. 14. Nova Acta Reg. Soc. Ups., Ser. III. Ugger DIE Byssts pes MyriLus EDULIS. 9 Erklärung der Abbildungen. Verticalschnitt des Fusses und der Byssushöhle; a, der Fuss; 6, die Rinne; c, die halbmondförmige Querspalte; d, ein Stück der grünen Drüse; e, Schläuche darin; /, der mittelste Gefässstam; g, die Byssushöhle; A, die Wurzellamellen der Byssus; 7, der Stamm; k, die Drüsen der Byssushöhle; 7, Muskeln. Querschnitt des Fusses; a, die Rinne; b, Muskeln; c, Gefässe; d, der weisse Drüsentheil; e, die zwei tiefer gelegenen grünen Drüsenbänder; f, in die Quere abgeschnittene Schläuche; g, die zwei bei der Rinne gelegenen grünlichen Drüsenbänder. ‘ Horizontaler Schnitt der halbmondförmigen Querspalte; a, die Querspalte; D, die Rinne. Einige Kolben des weissen Drüsentheiles. Ein Stück eines Querschnittes der Rinne; a, das Flimmerepithelium; 6, Aus- führungsgänge des weissen Driisentheiles; €, Ausführungsgänge des grünen Theiles; d, Kugeln von Drüsensekret. Querschnitt eines Schlauches der grünen Drüse; a, Epithelium; 6, körnige Klum- pen; €, das Lumen mit seinem Inhalt. Der isolirte Inhalt eines solchen Schlauches. Einige Drüsen der Byssushöhle. Kugeln von Drüsensekret zwischen den Flimmerhaaren der Byssushöhle. Querschnitt der Byssushöhle nahe am Boden; a, die Fächer. Ein Stück desselben Schnittes, stärker vergrössert; «a, Fächer; D, Lamellen; c, Scheidewände mit Flimmerhaaren. Querschnitt der Byssushöhle nahe an der Mitte; a, die Fächer; D, anfangende Rindenlamellen. Querschnitt der Byssushöhle näher an der Mündung; a, die Fächer; 6, anfan- gende Rindenlamellen. : Querschnitt des Stammes; a, Rindenlamellen; b, Basis eines Byssusfadens. IN Nova Acta Reg Soc. Sc Ups. Ser I , ; T Tullbers, Ueber die Byssus des Mytilus edulis. T. Tullberg del Central ‘lryckeriet, Stockholm ON THE DEVELOPMENT AND SYSTEMATIC ARRANGEMENT OF THE PITHOPHORACEÆ A NEW ORDER OF ALGÆ, BY VEIT BRECHER WITTROCK. WITH SIX PLATES. (PRESENTED TO THE ROYAL SOCIETY oF UPSALA, THE 13:TH May 1876.) UPSALA PRINTED BY ED. BERLING. 1877. O, the vast territory of the freshwater algæ, which was shrouded in almost total darkness no longer than twenty years ago, as to the know- ledge of their development and systematic arrangement, the excellent researches of PrınGsHEim, Conn and De Bary have thrown an unexpected light. The profound morphological inquiries of these men have enriched science with the knowledge of a not inconsiderable number of orders of alge, more nicely distinguished from each other and of much greater importance and interest, on account of the history of their development, than most other orders of plants. Nevertheless a great number of algæ still remains almost unknown as to the history of their development and their place in the system. Among these are to be counted the Clado- phoreæ, existing as well in salt and brackish, as in fresh water, and extre- mely rich in varying forms. We have, however, believed we knew, that their propagation was effected, as a rule, by naked, moving, ciliated spores, — so-called zoospores. This is indisputably the case with many, or perhaps with most of the plants that have been counted among the Cladophoree. But that this is not the case with all the forms that have been referred to this genus, is proved by the researches of which I am now going to give an account. My attention was directed to Cladophoreæ during a sojourn at the magnificent botanical institution at Kew in England, in the summer of 1872, by an alga which occurred in great abundance in its Tropical Aquarium, or the so-called Waterlily-house. It resembled in its general habitus a common Cladophora, but was distinguished by most of the specimens having, besides the common long and slender cylindric cells, others somewhat swollen, short, and very rich in chlorophyll, which were almost always single, and most frequently alternated in a regular Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 1 2 Verr BRECHER WITTROcK. manner with the longer, eylindrie cells. A more careful examination of the rich material, containing the plant in almost every stage of develop- ment, which I gathered there, has taught me, that this Cladophora-lke alga, far from belonging to that genus, forms the type of a distinct order of plants, distinguished by a quite original mode of development and formation of spores. The order I have named Pithophoraceæ, and the only genus, as yet known, belonging thereto, Pithophora, from xédos = cask, and gogos = carrying, because of the peculiarly short (spore-) cells mentioned above. From D:r P. T. CLeve, Professor of chemistry at this University, I have received for examination a rich material of a Cladophora-like alga, gathered by him in the isle of S:t Thomas in the West Indies in 1868. This was also found, on a more careful examination, to belong to the genus Pithophora, forming a new species of this genus, very clearly distinguished by peculiar morphological characters. From Professor E. von Marrens, jun:r, I received as a present, during a visit to Berlin in 1873, several very interesting alge collected during the prussian expedition to East-Asia in 1860—62, in which v. Marrens was one of the participators. Among these algæ occurred two, which were found, on a nearer examination, to belong to the group of Pithophoraceæ; one labelled Cladophora sumatrana v. Mart. (from Sumatra) and one Cladophora Zelleri v. Mart. (collected in Japan). Both these spe- cies are described — though, it is true, rather succinctly — by D:r G. v. Martens, sen:r, in »Die preussische Expedition nach Ost-Asien. Bo- tanischer Theil. . Die Tange.» The figures attached to the treatise inti- mate, that this author has already observed the characteristic short (spore-) cells in »Cladophora sumatrana» In »Cladophora Zeller» they have, however, escaped his attention. During a review of the numerous figures of different species of Cladophoree, which Kützing has given in his Tabule Phycologice, I have observed two figures constructed so as to suggest the represented species to belong to the new group of Pithophoracew. These two species are Cladophora Roettleri (Roth) Kiitz., represented in Vol. IV, plate 46, and Cladophora Oedogonia Mont., represented in Vol. VI, pl. 1. By the kind mediation of Professor P. T. Creve, D:r A. Grunow in Vienna has put at my disposal, with the greatest liberality, a consi- derable part of his rich collection of Cladophoreæ from all parts of the world. This collection contained, among other things, original specimens of Cladophora Roettleri (Roth) Kiitz.; and the examination of these On THE PITHOPHORACES. 3 specimens perfectly verified my conjecture, expressed above, that this species belonged to the genus Pithophora. The Grunowian collection also contained an original specimen of the Cladophora sumatrana Y. Mart., mentioned above. Moreover, another form belonging to this genus was found in the collection; it was from Mangalore in India and was identified by Kützing as Cladophora crispata *) (the identification corrected by Grunow to Cladophora Roettleri), — and also another, be- longing to this group, from La Guayra in Venezuela, called Cladophora Roettleri var. Besides these, which existed in fertile specimens, the Grunowian collection contained specimens of sterile *) Pithophoracea, partly from South America and partly from Australia. Judging from the species as yet known, the family contains only tropical and subtropical forms (the one found in »Tropical Aquarium» in Kew probably also has its origin from the tropics), all growing either in fresh water”) or, as is the case with the one found by Professor Creve in the West-Indies, and probably also with the one collected by v. Martens in Japan, on moist earth. Before passing to an account of the natural history of the Pitho- phoraceæ, 1 will here embrace the opportunity of offering my hearty thanks to Mssrs Professor E. von Martens, Professor P. T. Creve and D:r A. Grunow for the valuable assistance they have rendered me by putting at my disposal precious material from their respective collections. In the following exposition of the morphology and systematic arrangement of the Pithophoracew, | begin by describing the construction of their vegetative system, and then treat, in different paragraphs, the formation of their reproductive organs, their germination and increase, their whole development succintly, their place in the natural system, their specific characters, their geographical distribution, and finally I give a special account of the forms, as yet known, belonging to this group. 1) This form is communicated under the same name in Hourxacker’s Algæ marine siccatæ, n:o 742. 2) Even as sterile the Pithophoracce may generally be distinguished from Cladophoreæ. Regarding this, see below, pag. 4. 3) The australian form, found in the collection D:r Grunow has kindly put at my disposal, is said to occur in slightly brackish water also, 4 Veit BRECHER WITTROcK. I. CONSTRUCTION OF THE VEGETATIVE SYSTEM. The Pithophoracee belong to those simply constructed plants, whose vegetative system consists of a thallus, formed only of ramified series of cells. In a sterile condition (pl. 1, fig. 7 and 8) they resemble the common freshwater Cladophoreæ so much, that it seems at first im- possible to distinguish them from each other in this condition. By a nearer examination, however, you succeed in finding two characters by the assistance of which it is possible to distinguish even sterile Pitho- phoraceæ from Cladophoreæ. One of these characters is, that in Pitho- phoraceæ the branches are, as a rule, attached to their supporting cells a small space below their top; a space in general of the same or not much less length than the diameter of the branch cells. The other character is, that the vegetative cells in Pithophoraceæ are, it is true, rather long, but that the length is however very variable (5—12—20 times longer than the thickness, and still more), not only in the same species, but in the same individuals. Of all the numerous species of real Cladophoreæ which I have had occasion to examine or of which I have seen trust- worthy figures, there are only two, that have regularly their branches attached to the supporting cells in the same manner as Pithophoracee. These two are Cladophora uncialis Fl. Dan.*), (which occurs in the salt water on the coasts of the North Sea and Cattegat), and Cladophora tomentosa Sur., (found on moist earth in Japan).”) These species do not, however, make the same impression as a Pithophora, their vegeta- tive cells being proportionally short (only 2—4 times as long as thick), and, moreover, they are all of about the same length. If you observe the whole thallus of a complete specimen for in- stance of Pithophora kewensis nob. (pl. 2, fig. 1, 5, 6 and 7) you will find, that it consists of two very easily distinguished parts, situated one 1) It is Professor J. E. Arescmoug who has indicated to me, that the branches of Cl. uncialis Fl. Dan. are attached in this peculiar manner. 2) In Cladophora comosa Kiitz. and Cl. Kjellmanniana Wittr. (a new spe- cies from the glaciers of Spitzbergen) it sometimes happens, it is true, that part of the branches are attached in the same manner as in the Pithophoracee; but this mode of attachment is not the regular one. In the groups Rhizoclonium Kütz. and Ægagropila Kütz. the attaching point of the branches, especially of the lower ones, is very irregular, and with those it now and then happens, that one or two branches have the same position on their supporting cell, as that which the Pithophoracee regularly have, On THE PITHOPHORACEE. 5 on each side of the oblique cell-wall which has, in the germination of the mother spore, sg, first divided this spore into two cells. These two parts of the thallus have, from the beginning, developed from the two opposite ends of the spore, and have afterwards also taken their growth in two opposite directions. ') One of these parts is a great deal better developed than the other and almost always branched, and moreover, it is this part which, as a rule, brings forth the spores. The other part, on the figures indicated by the letters rh, is always much more feebly developed (most frequently it consists of only one cell) and normally it develops neither branches nor spores. The former of these parts, which resembles the stem in the higher plants by bringing forth the organs of propagation and by growing upwards, I have, on these grounds, named the cauloid part of the thallus, or, in short, the cauloid (from xavidc = stem, and eidoc = form); and the latter, which shows a certain analogy to the root of the higher plants, by growing in an opposite direction to the stem and by being, as a rule, devoid of spores, the rhizoïd part of the thallus, the rhizoid (from gga = root, and «ides = form). *) However great the differences are, you may find a peculiar resem- blance between the taproot of the Dicotyledons and the Archisperme (Gym- nosperme R. Br.) on one side, and the rhizoid of the Pithophoraceæ on the other, in the fact that both are developed immediately out of the germ of the new plant (with the former the embryo, with the latter the spore), and in the circumstance, that they both form a direct continuation downwards of the primary axis of the stem system (in Pithophoraceæ of the cauloid). In the same manner as in P. kewensis nob. such a di- stinction between the cauloid and the rhizoid part of the thallus is, as a rule, possible with all the other species of Pithophoraceæ that I have examined (pl. 4, fig. 1 and 15—19). In the comparison above drawn, only the morphological characters have, as may be seen, been taken into consideration. Regarding the rhi- zoid part in particular, it does not at all correspond physiologically with the root of the higher plants, because it is neither in a special 1) Regarding this, see more in extenso in the paragraph treating »the Germi- nation and Increase». 2) This distinction of two morphologically different parts of the thallus, i. e. one cauloid and one rhizoid part, may be made also_in a great deal of other Thal- lophytæ, though these two parts are seldom so clearly separated as in Pithophoracee. 6 Verr BRECHER WITTROCK. manner adapted to the absorption of food, nor serves as an affixing organ of the plant. The Pithophoracew, at least those that grow in water, are, as a rule, not attached to other objects, but float free in the water. The terrestrial species, Pithophora Cleveana nob., on the contrary, very often have affixmg organs, which serve at the same time the physiological purpose of assimilating organs,*) but these belong to the cauloid and not to the rhizoid part of the thallus. The general, outer shape of the thallus having now been described, a somewhat more extensive account of the nature of its two principal parts, the cauloid and the rhizoid, follows next. As I have mentioned above, the cauloid is, as a rule, ramified. Full-grown individuals with a wholly unbranched cauloid are very rare. Only in two species, P. Cleveana nob. and P. equalis nob., I have found such specimens twice or trice (pl. 1, fig. 5). In P. kewensis nob., individuals with very few and small branches (pl. 2, fig. 5) are sometimes found, but [have not seen wholly unbranched specimens of this species. The system of ramification is of different strength in different species. Itis feeblest in P. swmatrana (v. Mart.) nob., judging from the rather few and not quite perfect specimens that I have had opportunity to examine. Al] the branches, that exist here, proceed immediately out of the principal filament, and thus all the branches are of the 1:st degree. They are usually simple, but not rarely also opposite in pairs. P. kew- ensis nob. and P. Cleveana nob. generally have branches of only one degree (pl. 2, fig. 1, 6, 7, 13), but sometimes those branches ramify, and the branches they develop are then of the 2:d degree (pl. 2, fig. 3). In P. kewensis nob. the branches are always single; in P. Cleveana nob. they are not seldom opposite to each other (pl. 2, fig. 3). P. œqualis nob. has two types of ramification. In one the branches are only of the l:st degree, in the other also of the second. They are always single. In P. polymorpha nob. specimens are found with branches of but one degree, but also with two. The branches of the 1:st degree are not seldom placed opposite to each other (pl. 2, fig. 13). P. Zelleri (v. Mart.) nob. always has branches of two degrees, which are partly opposite. In P. Roettleri (Roth) nob. the system of ramification is most powerfully developed. Here branches of three orders are regularly found, of which those that belong to the 1:st are placed three in a whorl, but those of the 2:d and 3:rd placed singly or in pairs (pl. 2, fig. 18). From this we find, that 1) Regarding these, which are also now and then found in the aquatic species, see pages 10 and 25. On THE PITHOPHORACEA. 7 the system of ramification in Pithophoraceæ is upon the whole slightly developed, when compared with what it is in most Cladophoree — in no species branches occur of a higher degree than the 3:rd — and that the species do form an unbroken series as to the ramification of the cauloid, beginning with the species where the system of ramification possesses branches only of the 1:st degree, those being also single; continued by species where branches exist sometimes of only one degree, sometimes of two, and where the branthes are partly single and partly opposite; and completed by the species where the system of ramification contains branches of three degrees, of which those belonging to the 1:st are verticillated, and those of the 2:d and 3:rd single or opposite. What has now been said on the ramification of the cauloid has its strict and full bearing only on the fertile specimens, 1. e. those that carry spores. In the sterile specimens, i. e. those that do not carry spores, the system of ramication is generally somewhate more developed; thus, that the sterile specimens, except of P. swmatrana (v. Mart.) nob. and P. Roett- leri (Roth) nob. most frequently have branches of one degree more than the fertile ones, and that the branches in the sterile specimens occur oftener two and two opposite to each other than in the fertile ones. Even in P. Roettleri (Roth) nob. the sterile specimens show a tendency to richer ramification, having sometimes the branches of the 1:st degree not only three but even four in a whorl. Branches of a higher degree than the 3:rd I have not observed, not even in sterile specimens. As to the place of the branches on the cells that support them, it has already been mentioned, that they are, as a rule, attached a short space below the top of their supporting cells. I may add here, that the supporting cells are regularly either common chlorophylliferous vegetative cells, or spores; only exceptionally they are subsporal cells — 1. e. cells placed immediately under the spores and being sister cells of them — wanting chlorophyll. Branches, that have the position now mentioned, ought to be regarded as normal. But besides these, bran- ches are sometimes found which deserve, by their more accidental occur- rence, the epithet accessorial. These are recognized by proceeding not from the top but from another part, commonly the lower, of their sup- porting cells (pl. 1, fig. 4 ac; pl. 2, fig. 9 ac; pl. 4, fig. 7 ac; pl. 5, fig. 2 ac); compare what is said on ramification in the paragraph »Ger- mination and Increase.» That the branches on each individual supporting cell are most frequently found single, but often also two and two opposite or almost 8 Veit BRECHER Wrrrrock. - opposite to each other, and in one species — P. Roettleri (Roth) nob. — partly even four in a whorl, has been mentioned before. If we try to give an account of the position the branches Sera uaa to different supporting cells have to each other, we find that it is mostly rather irregular. However, a tendency to a unilateral or bila- teral arrangement, at least for short spaces, is very evident in most species (pl. 1, fig. 7, 8, 13; pl. 2, fig. 3, 4, 7). The rhizoid part of the thallus is, in contrast to the cauloid, almost never ramified. Only in one specimen of P. kewensis nob. I have found a ramified rhizoid (pl. 4, fig. 8). Generally this part consists of only one vegetative cell (pl. 4, fig. 1, 4, 5, 15, 16, 17); — this is, at least, the rule in both the species, P. kewensis nob. and P. Cleveana nob., of which I have had a sufficiently rich material for examination, — but now and then rhizoids are found of an anomalous form. Thus it is not very rare in P. kewensis nob. to find rhizoids consisting of several vegetative cells (pl. 4, fig. 6, 7); and in the same species as well as in P. polymorpha nob. also I have found rhizoids, which have had, besides vegetative cells, as many as three spores, brought forth in the normal manner (pl. 4, fig. 9, 10, 11, 19). In contrast to this, speci- mens are sometimes found, in which the rhizoïd is barely rudimentary. It consists then not even of a whole cell, but only of the very lowest part of the basal cell of the plant, which part has at the germination of the mother-spore taken its increase in an opposite direction to the cauloid (pl. 1, fig. 5, 8 rh; pl. 4, fig. 2, 3, 13, 14, rh). In P. Cleveana nob. I have even found specimens, in which a rhizoid part has not at all been developed. Such a specimen I have represented pl. 4, fig. 12. (Compare the paragraph on »Germination and Increase.») It now remains, before I pass to treating the formation of spores, to account for the nature of the vegetative cells of the thallus. In sterile specimens, these are the only ones that occur; in fertile ones, spore-cells exist besides those. The vegetative cells agree with each other in the following particulars: 1:0 They have the same principal form; they are all essentially cylindrical, even if some of them diverge from the cylindric form in some one of their parts. 2:0 They have all a thin membrane of cellulose without layers. In Cladophoreæ particularly the cells belon- ging to the lower part of the thallus have often a thick membrane in distinct layers. 3:0 They all have a parietal body of protoplasm, forming a not very thick layer inside the cell-wall, and enclosing a great cylin- drical vacuole. — The thickness of the cells varies comparatively On THE PITHOPHORACEZ. 9 slightly in Pithophoracee. The narrowest cells I have seen (belonging to the branches in P. kewensis nob.) have had a diameter of 40 u, and the thickest (belonging to the principal filament in P. Roettleri nob.) a diameter of 190 ». The length varies more, however. Generally they are rather long, 5—20 times as long as thick, but cells that are not much more long than thick are also found, as well as those that are, on the contrary, more than 100 times as long as thick. As to their position in the thallus, the vegetative cells may be divided into two kinds: the inclosed and the terminal. The inclosed cells are those that are placed in the series of cells, and thus are in- closed between two other cells. Terminal are those that end a series of cells, and thus touch another cell with only one end. The inclosed cells are most frequently almost purely cylindrical with abrupt ends. The small deviation from the cylindrical form, which the cells in some species show, consists in the cells having their longitudinal walls very slightly convex (pl. 1, fig. 6, 7). Of the inclosed vegetative cells two kinds are easily distinguished, viz. those of a green colour and those which are not green. The green-coloured, which are the cells that prepare the’ food of the plant, have received their colour from pure chlorophyll. Those parts of the parietal protoplasm which are coloured by this sub- stance (the so-called granules of chlorophyll) have, in general, a lens- formed shape, with the line of circumference generally broken in obtuse angles (pl. 3, fig. 1). In specimens gathered in the afternoon, when the sun has influenced them for a sufficiently long time, a small granule of starch may be very clearly distiguished in each granule of chlorophyll (pl. 3, fig. 1, 3). The granules of chlorophyll are, as a rule, arranged in one layer, which is seldom uninterrupted, but usually has greater or smaller openings. Not rarely these openings are so great, that the arrange- ment of the granules of chlorophyll looks like a net, as pl. 3, fig. 3 shows. In sterile specimens the cells now described are the only existing ones, but im fertile specimens colourless cells are found besides the green ones. The colourless cells, which are the subsporal branchless cells before mentioned, differ from the coloured ones by having their layer of parietal protoplasm much thinner, and by an almost total want of granules of chlorophyll. (On the cause of this, see the paragraph on »The reproductive orgaus.») A few such granules are, however, usually left, especially in the upper part of the cell, situated nearest to the (sister-) spore, (pl. 3, fig. 7; pl. 4, fig. 3, 9, 16 and others); but they are not sufficiently numerous to give the cell a green colour. Nova Acta Reg. Soc. Ups. Ser. III. 2 10 Verr BRECHER Wrrrrock. The terminal vegetative cells are also of two kinds: the common top cells, and the helicoid cells. The common terminal cells resemble in their form the inclosed cells, with the exception that they have the top conical and rounded. As to their inward construction they agree with the inclosed cells. As long as the individual is increasing in growth they are rather rich in chlorophyll, but when the increase has ceased, they contain comparatively little chlorophyll. The top cells are the longest cells of the plant. In sterile specimens, where the increase has ceased, the top cell of the principal filament often has a length which is 50—100 times as great as the thickness (pl. 2, fig. 8). Helicoid cells I name those cells, of which the top is transformed to an affixing organ more or less like a tendril, a helicoid (from &&: = tendril, and eödos = form). These cells are common only in one species, P. Cleveana nob., but also in the other species of Pithophoraceæ, with the exception of P. sumatrana (v. Mart.) nob. and P. @qualis nob., I have found them now and then. The lower part of the helicoid cells is generally of a cylindrical form, but their upper part, the helicoid, is of a very varying shape. In its least developed form the helicoid cell is unbranched or almost so, and differs then as to shape from common terminal cells only by its upper part, the helicoid, being more slenderly conical, and not straight, but curved, feebly undulating (pl. 5, fig. 1 h’ and 2 A). In normally developed helicoid cells the top of the cell is ramified in two or more small branchlets. The branchlets of the helicoid are sometimes almost straight, with only a few small undulating curves (pl. 5, fig. 4); sometimes they are bent like a bow (pl. 5, fig. 5, 7), but most frequently they are quite claw-shaped (pl. 5, fig. 6, 11, 12; pl. 1, fig. 18 2). The contents in the lower part of the helicoid cell are of the usual nature; in the upper part, or the helicoid itself, chlorophyll-co- loured protoplasm exists in a quantity so great as to fill this part of the cell almost completely (pl. 5, fig. 4, 6, 7, 10 A). Even if the quan- tity of chlorophyll-eoloured protoplasm be not always so great, it is however, as a rule, greater in the helicoid itself than in the rest of the cell (pl. 5, fig. 1 A, 5, 11, 12 Ah). A phenomenon which occurs regularly, at least in P. Cleveana nob., viz. that small foreign particles (grains of humus and other things) adhere to the surface of the-helicoid (but not to that of the other part of the helicoid cell), indicates that the cell-membrane of the helicoid is in some degree of a nature differing from that of the other part of the cell. However, I have neither by optical nor by chemical means been able to gain a more particular ON THE PITHOPHORACES. ala! knowledge of the nature of this difference. I think it not improbable, that an extremely thin layer upon the surface of the cell-membrane has been transformed from cellulose to a jelly. — As a rule the helicoids occur only on terminal cells, but now and then such organs are formed also on iuclosed cells (pl. 5, fig. 1).— Regarding the function of the helicoid cells, the name at once indicates that it is principally to be an attaching organ of the plant. They are particularly well adapted to this purpose by the form which their upper part, the helicoid, has assumed. That they also have another purpose to serve, is very clearly hinted by the nature of their contents. The chlorophyll-coloured proto- plasm, which exists in such uncommon abundance, especially in the helicoid itself, no doubt officiates in the usual manner, and therefore the helicoid cells may reasonably also be regarded as active organs of assimilation. ') That they have besides, like other cells of the plant, the power of absorbing liquid food for the plant, must be clear in itself. I. ON THE REPRODUCTIVE ORGANS AND THEIR FORMATION. The reproduction of Pithophoraceæ is effected in two ways, viz. 1:0 by the formation of spores, and 2:0 by the bringing forth of prolific cells. — Let us first describe the formation of spores. As I have had opportunity to observe it step for step only in P. kewensis nob., what I am going to say has its full bearing only on this species, but all signs seem to indicate, that the formation of spores in the other Pithophoracee is effected, in all essential particulars, in the same manner. Formation of spores takes place, as a rule, only in the cauloid part of the thallus; but each cell in this part has the power of bringing forth a spore. Thus, spores may be formed by the terminal cells as well as by the inclosed, by the cells of the principal filament as well as by those of the branches. It is, however, rather rare to find specimens, in which all the cells of the cauloid have really brought forth spores (such a specimen of P. Cleveana nob. is represented plate 2, fig. 12); generally the formation of spores has failed in one or more cells. Cells which have neither formed nor will ever form spores are not rare in the prin- cipal filament of the cauloid; in the branches, on the contrary, sterile 1) Thus the helicoids of Pithophorace@ show a double analogy to the tendrils of certain phanerogamous plants, for instance with those of the Passiflorce. Both are parts of the stem, transformed into attaching organs, and both are besides at the same time active in some degree in the assimilation. 12 Verr BRECHER WITTROCK. cells are more seldom found in purely fertile specimens (pl. 2, fig. 1, 2, 3). (On the different kinds of individuals as to the power of repro- duction, the fertile, the half-fertile-half-sterile, and the sterile, see below in this paragraph). At the time when the formation of spores is to take place, the formation of vegetative cells has ceased in purely fertile specimens, and the specimen has consequently attained its full size. All or most cells are then found to be so rich in chlorophyll, that the eranules of chlorophyll form a continuous layer over the whole in- side of the cell-wall. The formation of spores is introduced by the upper part of the mother-cell of the spore (in P. kewensis nob. generally ‘/,—'/, of the cell) widening a little (pl. 3, fig. 4 s), so that it does at last assume the form of a rather slender cask; if the mother cell of the spore is a terminal cell, the upper end of the cask is pointed like a cone (pl. 3, fig. 5 s). It is this part of the cell that is to be developed to a spore. As yet, no change in the other part of the cell is percept- ible. But when the widening of the upper part is completed, the gra- nules of chlorophyll in the lower, cylindrical part of the cell commence to pass into the upper cask-shaped part. During this process it has seemed to me as if the parietal layer of chlorophyll were interrupted at the point where the cask-shaped widening of the cell commences — at least I have seen numerous cells during their forming spores, in which the chlorophyllaceous body of the nascent spore has already at an early period been so sharply limited at the lower end, as pl. 3, fig. 6 shows. It is possible that, at this place, only a folding inwards, without a complete interruption of the layer of chlorophyll, has taken place. Be this as it may, at all events the parietal layer in the enlarged part of the mother cell of the spore does not suffer a displacement (for instance in such a manner that the chlorophyll in the lower part of the enlarged space were removed higher up), but, remaining in its original position, it is augmented in thickness by apposition from within, till the whole swollen part of the cell is filled with chlorophyll-coloured protoplasm. The chlorophyll from the lower, cylindrical part of the cell moves into the upper cask-shaped part (pl. 3, fig. 6), ‘at the same time completely filling the space which has been occupied by the great central vacuole of the cell. This requires, as a rule, almost the whole chloro- phyllaceous mass of the cell, so that only a few granules of chlorophyll are left in the lower part (pl. 3, fig. 7). When the whole chlorophyllaceous mass has in this manner been completely removed into the upper and swollen part of the mother cell of the spore, the formation is commenced On THE PITHOPHORACEE. 13 of a parting wall, which is to divide the mother cell of the spore into two daughter cells. The foundation of this parting wall is laid, in P. kewensis nob., not at the point where the cask-shaped widening of the cell commences, but a small space below this point (pl. 3, fig. 7 w’, ba). The parting wall first appears as a narrow ringformed ledge on the inside of the original membrane of the cell. This ringformed ledge in- creases successively inwards, so as to grow broader and broader (pl. 3, fig. 7 ba), and the hole in its centre consequently narrower and narrower; till it is at last completely filled up, and thus the parting wall quite com- pleted. By this parting wall the mother cell is now divided into two daughter cells, an upper one rich in chlorophyll and cask-shaped, the spore, and a lower one, containing but little chlorophyll and cylindrical, the subsporal cell. The-spore which has been formed in this manner, is completed by its membrane growing so much thicker, that it is at last, in P. kewensis nob., twice or thrice as thick as it originally was (pl. 3, fig. 9). A formation of clearly discernible layers in the mem- brane does not take place here. The contents of the cell do indubit- ably also undergo a change, for its colour, originally of a dark green or almost blackisk green, changes into brown, probably by a part (or all) of the granules of starch being transformed into a brownish oil. By this exposition it is shown, that in the formation of spores in P. kewensis nob. the following four stages may be distinguished: 1:0 The cask-like widening of the upper part of the mother cell of the spore: 2:0 The passing of the chlorophyllaceous matter from the lower, cylindrical part of the cell to its upper, cask-like part; 3:0 The appearing, just below the cask-shaped widening, of a succedaneously formed parting wall, and 4:0 The ripening of the spore, situated above the parting wall, by the thickening of the membrane and the transformation in part of the contents of the cell.— The result of the whole process consequently is, that the mother cell of the spore forms, by division into two, one cell capable of germinating, the spore, in the formation of which the whole chlorophyllaceous contents of the mother cell are consumed, and one vegetative cell, the subsporal, which is not capable of further formation of cells or increase of any kind, being devoid of protoplasm, and which may consequently be regarded as being at least half dead. If you compare the other species of Pithophoracee with P. kewensis nob. as to the process of the formation of spores, you will find, that the formation of spores takes place, upon the whole, much in the same manner, but withal that a couple of less essential deviations may occur. 14 Veiv BRECHER Wrrrrock. One of these deviations consists in the fact, that the passing of the chlorophyll is begun and even completed without any previons eularge- ment of the upper part of the mother cell of the spore. The spore formed in this manner is not cask-shaped, but cylindrical; with its top rounded like a cone, if it is a terminal spore. Spores of this form are very often found in P. sumatrana (v. Mart.) nob. and in P. polymorpha nob. (pl. 1, fig. 2 and 13), and not seldom in P. Zelleri (v. Mart.) nob. and P. Roettleri (Roth) nob. They are more rare in ?. Cleveana nob. (pl. 2, fig. 13); and in P. @qualis nob. they would seem not to occur. — The other deviation is, that not the whole chlorophyllaceous contents of the mother cell of the spore passes into the nascent spore, but a rather considerable part of it remains in the subsporal cell. The chlorophylla- ceous matter, which has remained in the subsporal cell after the for- mation of the (first) spore, does not, however, continue in this cell, but is used to form a new spore below the first. This is done in exactly the same manner as in the formation of the first spore, only with the difference, that the enlargement of that part of the cell which is in- tended for a spore does not take place or is hardly perceptible. The two spores that have been brought forth in this manner by the same original mother cell, and which are placed beside each other, may be called twin spores. Such twin spores are regularly found in the prin- cipal filament (pl. 1, fig. 10, 11) and not seldom in the branches of the list degree in P. Zelleri (v. Mart.) nob. (pl. 1, fig. 9 s’ and st D It in this species the formation of the second spore fails in the principal filament, the subsporal cell shows its creating power by forming instead anormal branch near its top (pl. 1, fig. 9 sb). Accidentally, twin spores oceur in P. Cleveana nob. (pl. 2, fig. 14 and 15 s', s”), P. polymorpha nob. (pl. 1, fig. 16), P. Roettleri (Roth) nob. (pl. 1, fig. 19, 20) and now and then even in P. kewensis nob. (pl. 3, fig. 8 s’, s”). In P. Cleveana nob. I have even found, twice or thrice, three spores in a row, brought forth by the same original mother cell (pl. 2, fig. 15 s*, s*, s°). These may, therefore, be called triple spores. — The third deviation from the regular process of the spore formation is, that the mother cell of the Spore, mistaking, as it seems, the direction of the increase, forms the ') In one case, represented pl. 2, fig. 10, I have found in this species one more deviation: the lower of the twin spores, marked s”, has, after the protoplasm has contracted, surrounded itself with a quite new membrane, instead of using that of the mother cell as far as possible. On THE PITHOPHORACEZÆ. 15 spore in its lower end instead of the upper. Instances of this proceed- ing I have found in P. kewensis nob., but particularly in P. Cleveana nob. Two cases belonging to this category I have represented pl. 4, fig. 3 and pl. 3, fig. 8. In the former case, the cell marked me has formed first a normal apical spore s, and afterwards an accessorial basa] spore, sb. The cell just below has also formed a spore, s, in is top; thus this one and the basal spore of the upper cell are made to lie immediately beside each other, thus forming a pair of seeming twin spores. In the latter case, a lower cell has formed two apical spores, s’, s” (but which have received only an incomplete parting wall between them), whilst the upper cell has formed an accessorial basal spore sh; therefore, three spores are here made to lie beside each other, thus form- ing a group of seeming triple spores. In P. Cleveana nob. the formation of basal spores besides or instead of apical is not at all uncommon. Especially it often happens in specimens where no rhizoid has been developed, that the very lowest cell of the thallus, brought forth immediately by the germinated spore, forms a spore in its basal part (pl. 2, fig. 13 sgb, and pl. 4, fig. 12 sgb). A con- sequence of this is the remarkable circumstance, that the spore formed in this manner has quite the same place as the original mother spore of that plant, and that it even possesses, except at its upper end, exaetly the same cell-membrane as the mother spore of the plant. This piece of membrane will consequently, according to the nature of the germination (see »Germination and Increase»), have belonged to three different indi- viduals in succession, viz. 1:0 the one which has formed the spore which has, by its germination, given existence to, for instance, the specimen represented pl. 2, fig. 13; 2:0 the individual represented by that figure; and 3:0 the specimen which the basal spore will form in future, when germinating. If it comes to pass (as it probably does sometimes), that one specimen after another, without forming a rhizoid, forms a spore at the lower end of the plant, the same piece of cell-membrane will enter, as a living part, in a whole series of individuals. This circum- stance has seemed to me the more remarkable, because it does not exist in any other pluricellular plant, as far as I know. Only in P. kewensis nob. I have had opportunity to make obser- vations on the order in which the spores are formed. Generally it is basipetal, i. e. the top cell in the principal filament or in a branch first forms a spore, then the cell just below forms one, and so on in a down- ward direction; pl. 2, fig. 5 and fig. 3, 4 sf. Deviations from this order 16 Verr BRECHER WITTROCK. are far from rare, especially in the principal filament. Here it does not seldom happen, especially in specimens that are but half-fertile, that the formation of spores takes place even quite acropetally (pl. 2, fig. 7). Rules as to the order of the formation of spores which have, as it has seemed to me, no exception, are 1:0 That the top spore has, at least in shorter branches, been developed before all the inclosed spores of the branch, and 2:0 That the spore which is developed by the support- ing cell of the branch (if such a spore be developed, which is not al- ways the case), is formed later than all the spores in the supported branch. — Although the material of the other species of Pithophora which I have had to examine has not in general given me opportunities to make observations on the order of the spore formation, still I have now and then succeeded in making an observation on this head. Thus, it is distinctly seen in the specimen of P. wqualis nob. which I have represented pl. 1, fig. 5, that here the formation of spores takes place, upon the whole, in a basipetal direction, even if the second spore from above be developed somewhat later than the third. As has been mentioned above, the formation of spores belongs, as a rule, to the cauloid part of the thallus. As exception spores may, however, be formed also in the rhizoid part at least of P. kewensis nob. (pl. 4, fig. 9—11), P. Cleveana nob. (pl. 4, fig. 14, 18) and P. polymorpha nob. (pl. 4, fig. 19). In P. kerensis nob. I have even found rhizoids with as much as three spores (pl. 4, fig. 11). The formation of spores in the rhizoid takes place in exactly the same manner as in the cauloid, only with the difference necessitated by the different direction of the increase, so that the spore is here formed not in the upper, but in the lower part of the mother cell. As to the time of the spore formation it is, judging from the observations on this head that I have had access to, very different in different species. In P. kewensis nob. I have seen the formation of spores take place in the months of July and August. Of P. æqualis nob. I have fertile specimens, also collected in July. P. Cleveana nob. and P. Zelleri (v. Mart.) nob. are found with spores in October, P. Roettleri (Roth) nob. in January and P. sumatrana (v. Mart.) nob. in March. (At what time the formation of spores takes place in P. poly- morpha nob. is quite unknown to me). However, it may be probable that the formation of spores takes place during longer periods of the year than those which have been indicated above for the different species. On THE PITHOPHORACEZ. 117 In by far the greatest part of sporiferous individuals, the spores are brought forth in all parts of the cauloïd, and in almost all the cauloïd cells. For these individuals I have employed the name fertile (pl. 2, fig. 1, 2, 3, 13). But in some sporiferous individuals we find, that spores are developed only in one part of the cauloïd, while the other parts consist of cells which never develop spores. These individuals may be called half-fertile-half-sterile (pl. 2, fig. 6, 7). And the individuals in which no spores at all are ever developed, are the sterile. In the account of the construction of the vegetative system I have indi- cated (page 7), that another difference does also exist between the fer- tile and the sterile specimens, than the one consisting in the presence or absence of spores. We recollect that this difference, in short, consists in the circumstance, that the system of ramification is stronger developed in sterile than in fertile specimens. If we observe the half-fertile-half- sterile specimens somewhat nearer, we shall find that they are perfect connecting forms between the sterile and the fertile. The sporiferous part of the cauloid of the half-fertile-half-sterile specimens has a more feebly developed system of ramification, resembling that which is found in purely fertile specimens; the part which is not sporiferous has, on the contrary, a more strongly developed, resembling that of purely sterile specimens. Fig. 6 and 7 on pl. 2 represent two half-fertile-half- sterile specimens of P. kewensis nob. In the specimen represented fig. 6 the upper part is fertile and the lower sterile; in the specimen repre- sented fig. 7 the lower part is fertile and the upper sterile. In both specimens, a very considerable difference exists between the system of ramification of the fertile and of the sterile parts. While the fertile part has short and few branches (several of the ‘cells in the principal filament are branchless), the ‘sterile part has comparatively long and numerous branches (all the cells of the principal filament carry at least one branch, and in the specimen represented fig. 7 we find several which carry two). — In the same manner as in P. kewensis nob. I have found half-fertile-half-sterile specimens in other species of Pithophoree. Although the sterile specimens do not develop spores, still they are not quite denied the possibility of reproduction. They have the power to develop another kind of reproductive cells, the so-called pro- lifie cells. These cells are originated by common vegetative cells in the following manner: some vegetative cells, very rich in chlorophyll, absorb food in a more abundant quantity than the others, and store up this food in themselves in the shape of granules of starch (pl. 3, fig. 1 p). Nova Acta Reg. Soc. Ups. Ser. III. 3 18 ‚Veit BRECHER WITTROCK. The prolifie cells are thus made to differ from the common vegetative cells by containing a greater abundance of chlorophyll, and particularly 2 more plentiful supply of starch. The cells which are transformed into prolific cells generally belong to the principal filament of the thallus, and are always inclosed — not terminal — cells. Besides in sterile specimens, prolific cells are also found in the sterile part of half-fertile- half-sterile individuals. In P. Cleveana nob. I have, even in purely fertile specimens, found cells which can hardly be anything but prolitic cells; see for instance pl. 4, fig. 18 p and pl. 5, fig. 2 p. That these cells are not spores is easily seen from the fact that a passing of chloro- phyll to them cannot have taken place from any quarter; but that they serve a reproductive purpose is rather clearly indicated by their rich contents. The irregularly fusiform cells represented pl. 1, fig. 15 and marked p, p’, which belong to a fertile specimen of P. polymorpha nob., may also perhaps be prolific cells. If it be so, it is the more remark- able, because the upper one, p, has already formed a small spore, stc, im its top, and the lower, p’, is evidently on the point of doing so. It would then come to pass, that sister cells of spores, so-called subsporal cells, which are otherwise always destined for destruction, would them- selves serve as reproductive cells. The possibility of this would of course be evidenced by the subsporal cells being, in this case, so rich in chlorophyll, as a consequence of their delivering but an inconsider- able part of their contents to the comparatively small spores. From the exposition given above we find, that the prolific cells arise immediately out of the common vegetative cells, by these cells being filled with richer store af reserved food; but without any previous enlargemient or change as to the outer shape.*) In a species of Clado- phora, the common C. fracta Dillw., growing in fresh water, we know already from the results of the observations of Kützing, exhibited in Phycol. Gener. page 263 and 264 (with beautiful illustrations on pl. 11), - that such a formation of prolific cells takes place; but the prolific cells here differ from the common vegetative cells not only by the nature of their contents, but also by their shape, which is not cylindrical, but irregularly rounded or almost pear-shaped. The following paragraph will give an account of the germination of the prolific cells as well as of that of the spores. 1) Only in the subsporal cells of P. polymorpha nob. mentioned just above (represented pl. 1, fig. 15 p, p’), — supposing these to be really prolific cells, — an enlargement and change of shape have taken place. On THE PITHOPHORACEZÆ. 19 Ill. ON THE GERMINATION AND INCREASE. Although I have not had opportunities of immediately observing the germination of a Pithophora '), still a close study of the rich material, chiefly of P. kewensis nob., which I have had at my disposal, has made it possible for me to account at least for the principal moments of this act of development. The germination of the spores takes place, as a rule, in the fol- lowing manner. The spore having been made free by the dissolution of the two cells situated one on each side of the spore, and having reposed long enough *), it sends forth two conically-eylindrical processes, one from each of the two opposite ends of the spore. The spore cell, thus developed in a longitudinal direction, is then divided by a parting wall into two daughter cells. This parting wall is, it is true, always trans- versal, but sometimes obliquely transversa] — as for instance in P. suma- trana (v. Mart.) nob. (pl. 4, fig. 1 sg) and regularly in P. kewensis nob. DM tino MEME Trsy, and pl figs 4, 51699) sq), and sometimes transversal in a straight direction or, in other words, vertical against the longitudinal axis of the spore cell — thus as a rule in P. Cleveana nob. (pl. 4, fig. 16, 17 sg) and exceptionally in P. kewensis nob. (pl. 4, fig. 7, 8 sg). This parting wall is most frequently situated just at the midst of the germinated spore and thus divides it into two almost equal parts (pl. 4, fig. 1, 6, 9, 15); but sometimes it is placed a considerable space above or below the midst of the spore (pl. 4, fig. 4, 7, 8, 16), thus dividing it into two very unequal parts. The two daughter cells, formed by the division into two of the spore cell, now increase in two. diame- trically opposite directions, and give origin one to the cauloid, and the other to the rhizoid part of the thallus. The transversal wall which is 1) My sojourn in Kew was of so short duration, that I had not time enough to succeed in any experiments of germination. After my return to Upsala I have endeavoured to make spores which have been dry germinate (this succeeds, as is known, pretty easily with some alge), but J did not succeed. ?) That the spores of Fithophorace@ are hypnospores may be concluded among other things from the fact that their membrane increases considerably in thickness during the ripening of the spores, a thing which does not take place in spores intended for immediate germination, 20 Veit BRECHER Wirrrock. formed immediately at the germination of the spore, thus forms a sharp limit between the cauloid and rhizoid of the thallus. *) Before quitting the germination in order to pass to an account of the increase and development of the two constituent parts of the thallus, formed in the manner now described, it may seem fit to account for the deviations from the regular proceeding which may occur in the germination of the spores. I have found deviations of two kinds. The first deviation con- sists in the following fact: one of the two processes, which the spore sends forth in germinating, remains very small; besides, no transversal wall in the spore is developed. The process, of which the increase ceases at so early a period, is, as to its situation, analogous with the process which does, in a normal germination, give rise to the rhizoid; and it is therefore to be regarded as a rhizoid in a rudimentary state. This rhizoid will thus consist not of a whole cell, but only of a process, pointing downwards, from the basal cell of the plant, otherwise belonging to the cauloid. (Such rhizoids I have found now and then in P. kewensis nob. (pl. 1, fig. 8 rh, and pl. 4, fig. 2, 3 rh) and in P. Cleveana nob. (pl. 4, fig. 13 rh), and often in P. wqualis nob. (pl. 1, fig. 5 rh). The first transversal parting wall which is formed in a germination of this kind, will be placed in the cauloid a considerable space above the ger- minated spore (pl. 4, fig. 3, 13 w). No transversal wall being formed in the spore (as is mentioned above), it will not be possible to distinguish any sharp limit between the cauloid and the rudimentary rhizoid. Of P. Cleveana nob. I have, however, found one specimen, the one repre- sented pl. 4, fig. 14, which has a parting wall, w, though imperfect, between the cauloid and the rudimentary rhizoid. This specimen does, moreover, show the peculiarity that a new basal spore is formed, within the membrane of the original germinated spore, by the lowest cell of the cauloid (see regarding this in the preceding paragraph page 15). — The second deviation consists in the following process: the spore, in the germination, instead of sending forth two diametrically opposite pro- cesses, only sends forth one, which by its further development gives 1) In general it is very easy even in fully developed specimens to see which is the transversal cell-wall developed at the germination of the spore, and thus to identify with certainty the limit between the rhizoid and cauloid; but now and then we may meet with some difficulties. Thus it would be very difficult, in the specimen of P. Cleveana nob. represented pl. 4, fig. 18, to decide with certainty whether the cell-wall marked w’ or the one marked w” is the one first formed. For my part I think it most probable, that the one marked w' is the primary one; in which case all that is situated below it would belong to the rhizoid. On THE PITHOPHORACEZ. 21 rise to a cauloid easily recognized as such by its being ramified and, in fertile specimens, by its carrying spores. A rhizoid is, in this case, not developed, but it often happens, that the lowest cell of the cauloid forms, in its lower end, within the membrane of the germinated spore, a new basal spore (pl. 4, fig. 12 sgb); see the preceding paragraph l. c. Specimens of this kind I have found only of P. Cleveana nob., but not so very few. The first transversal cell-wall is in this case, as in the preceding one, placed above the germinated spore in the cauloid (pl. 4, fig. 12 w). It is easily understood by the account of the formation of spores contained in the preceding paragraph, that this wall must be formed before the two situated below marked w’ and w”. In one spe- cimen of P. Cleveana nob., the one represented pl. 4, fig. 15, I have found a transversal cell-wall in the germinated spore, seemingly without the spore’s having been elongated downwards in germinating. The little cell, rh, situated below this parting wall must thus per analogiam be regarded as the rhizoid of the plant. (In this specimen also a basal spore is found in the cauloid). The nature of certain specimens of P. kewensis nob. and of P. Roettleri (Roth) nob. gives reason to suppose, that other deviations from the normal proceeding of the germination may possibly take place. The specimen represented pl. 4, fig. 7 shows, proceeding immediately out of the germimated spore, a side branch, ac, pointing somewhat down- wards. It is possible, that this branch may have been formed already in the germination, and in this case the spore would have sent forth no less than three processes, one upwards, one downwards and one side- ways; but it might also be possible, — and this seems to me more prob- able, — that this branch has been formed later, when the lowest cell of the cauloid had already attained its completion; in the same manner as we sometimes find, in P. Cleveana nob., that the lowest cell of the cauloid has, after the germination, formed a spore in its lower end. The branch marked ac on pl. 4, fig. 10 might be analogous to the side branch mentioned above (pl. 4, fig. 7 ac), though it points upwards in- stead of downwards. *) The probability of the opinion, that the branches now mentioned are not formed in the germination, but later, is supported by the nature of the specimen which is represented pl. 4, fig. 9. There we see an almost full-grown specimen just in the act of developing, from its lowest cauloid cell, a basal branch, ac, pointing downwards. 1 1) Possibly this might be the case also with the branch marked ac belonging to the specimen of P. Zelleri (v. Mart.) nob. represented pl. 1, fig. 12. 22. = Veit BRECHER Wirrrock. Pl. 4, fig. 18 shows a specimen of P. Roettleri (Roth) nob. which has no normal rhizoïd, but which has sent forth, from the mother spore, sg, of the plant, a side branch, which is itself ramified, sending a strong branch downwards and a feebler one upwards. That this side branch has been formed already in the germination of the spore seems to me very probable. The germinated spore would thus in this case have sent forth two processes, one from one of its ends, but the other not from its opposite end, but from one of its sides, and would thus have ger- minated in quite a peculiar manner. In the account of the increase of the new plant, origimated in the germination of the spore, we will first take into consideration the cauloid, and afterwards treat the rhizoid. In its first stage the cauloid consists, as is mentioned above, of only one cell, viz. one of those originated by the formation of the first transversal cell-wall in the germinated spore cell. This cell now increases apically, and after having attamed a certain length it is divided into two daughter cells by a succedaneously formed transversal cell-wall, vertical against the longitudinal axis of the cell. The formation of this wall, as well as of all the transversal cell-walls formed in the bipartition of the vegetative cells, takes place exactly in the same manner as the formation of the transversal wall which appears, in the formation of spores, between the spore itself and the subsporal cell; see above page 13. The lower one of the two daughter cells formed in the bipartition of the first cauloid cell, which is somewhat widened at the base, but as to the rest of the common cylindrical form, no more increases in the same direction, nor is divided, till ramification — or, in fertile specimens, possibly also formation of spores, — takes place. The upper, on the contrary, which is cylindrical with a rounded top, elongates apically im the longitudinal direction of the mother cell till it has become about twice as long as the mother cell, and then m its turn divides into two daughter cells, the lower and shorter of these being purely cylindrical with abrupt ends, but the upper and longer being of the same form as the mother cell. The lower daughter cell now formed has the same nature as the lower of those formed in the first bipartition — that is, it no more increases in a longitudinal direction, nor is divided, except when branches or spores are to be formed — but the upper elongates apically and is divided into two cells, in the same manner as its mother cell. The two cells now formed proceed in the same manner as those formed by the preceding bipartition. Thus there are formed, anew, a lower cell devoid of the power of increasing ON THE PITHOPHORACEZ. 23 in length, and an upper one with the power of increasing apically in the longitudinal direction of the mother cell, and of bipartition. By in- crease and bipartition in accordance to the law now indicated, a single series of cylindrical cells is formed — the cells being longer or shorter according to the nature of the species and of the outer circumstances, — and this series of cells forms that part of the cauloid which I call, in its description, its principal filament. Only in very rare, exceptional cases the principal filament of the cauloid remains unbranched — perfectly branchless, full-grown specimens I have found now and then in P. @qualis nob. (pl. 1, fig. 5) and P. Cleveana nob., and almost branchless in P. kewensis nob. (pl. 2, fig. 5). In common cases ramification takes place if not in all at least in most cells of the principal filament, and this very soon; generally long before the principal filament has attained its full development as to length. The oldest cells, — consequently those situated lowest, nearest to the mother spore of the specimen, — are the first which develop branches; and afterwards the formation of branches proceeds from the lower and older cells to the upper and younger ones. —i. e. acropetally, — but not quite to the top cell, this ans as a ile unbranched. The formation of the first cell in every branch takes place in the following manner. That cell of the principal filament from which the branch is to be formed, sends forth from one of its sides, a small space below the top, a small process, which is at first shaped like a truncated cone with a strongly rounded top, and which does not point straight outwards, but somewhat upwards (pl. 3, fig. 1b). This process is formed by an increase as to the surface of the membrane, beginning round a central point, in consequence of which the membrane in this place by and by gets convex. Sometimes this increase of the surface takes place only in the inner layer of the membrane, which then, by its continued increase, breaks the outer layer (pl. 3, fig. 1 5) '); but sometimes the increase extends both to the inner and outer part of the membrane, and it is then not broken.*) As pl. 3, fig. 1 b shows, and as is mentioned 1) This circumstance strongly calls to mind the proceeding at the commencement of the formation of branches in the genus Bulbochete Ag. See Prinasu. Beitr. z. Morph. d. Alg. p. 22, pl. 2. 2) I have not been able to distinguish, previously, two layers in a cell of a Pithophora ready for ramification, neither by optical nor by chemical means. Their existence, at least in some cases, is proved only by the cireumstance mentioned above. 24. Verr BRECHER WITTROCK. above, the lateral and cone-shaped process does not appear immediately under the top of the cell, but a space below it, which space is in general about as great as half the diameter of the mother cell. On this depends the circumstance (mentioned page 4), so peculiarly characteristic in Pithophoraceæ, of having the branches not at the very top of the sup- porting cells, but a space below it. The small process formed in the manner mentioned above is elevated more and more, and little by little elongates, till it attains the form of a cylinder with a rounded top and with its base, as it were, contracted (pl. 3, fig. 2 b). This process has in general a position so as to form an angle of about 45 degrees with that part of the mother cell which is situated above the process. When this process has attained a length which exceeds the diameter of the mother cell 2—6 times, a cell-wall is formed at its base, which sepa- rates the process, as an individual cell, from its mother cell. This cell- wall, which is formed exactly in the same manner as the transversal cell-walls in the principal filament, has, now and then, a position so as to be almost rectangular to the process (pl. 4, fig. 2 and 6 w), but generally it is placed obliquely against this axis, with an evident incli- nation downwards (pl. 3, fig. 7 w; pl. 4, fig. 3, 4, 5, 11, 18 w, and others). Thus we find here an exception from the law indicated by Hormerster in Handb. d. Phys. Bot. Band I, Abth. 1. page 129, that the parting wall formed at the bipartition of cells is rectangular to the direction in which the strongest preceding increase of the cell has taken place.*) The daughter cell formed in the manner indicated above, and placed at the side of its mother cell, and having as a rule a diameter 47—1/, shorter than that of its mother cell, now increases in length. When it has grown about twice as long as the mother cell, it is divided, in the usual manner, into two daughter cells, a lower one somewhat shorter, and an upper one somewhat longer. It happens, more rarely in sterile specimens, but oftener in fertile, that the branch cell, developed from a cell of the principal filament, is not divided, in which case the branch remains of course unicellular (pl. 1, fig. 8 5); but if a formation of spores (in fertile specimens) in the branch cell takes place later, it is thus made bicellular (pl. 2, fig. 4 6). Such branch cells do not, as a rule, attain a length so considerable as that of those which are to form new cells by bipartition. If, as the case most frequently is, the branches 1) »Die theilende Scheidewand steht senkrecht auf der Richtung des stärksten yorausgegangenen Wachsthums der Zelle». Horm. 1. c. On THE PITHOPHORACEE. 25 are pluricellular, they increase in the same manner as the principal filament apically by the bipartition of the top cell. As a rule the lowest (oldest) branches attain the greatest length, and especially the branch (or one of the branches, if there are more than one) which is supported by the lowest one of the branch-carrying cells, is often found very strongly developed (pl. 1, fig. 8, 18; pl. 4, fig. 7, 8, 6). Exceptionally, particularly in half-fertile-half-sterile specimens, it takes place, on the contrary, that the upper (younger) branches are stronger developed than the lower (pl. 2, fig. 7, 13). As has already been mentioned above (page 6), these branches, proceeding immediately from the principal fila- ment and being consequently of the first degree, are the only ones existing in P. sumatrana (v. Mart.) nob. and in fertile specimens of P. kewensis nob. and P. Cleveana nob. The cells in the branches of the l:st degree are, in these cases, devoid of the power of forming new branches. But in the other species, and particularly in sterile specimens, the cells in the branches of the 1:st degree have the power, partially at least, to give origin to new branches (pl. 1, fig. 8 c, fig. 18). These new branches, which are of the 2:d degree (pl. 1, fig. 18 5”), are formed exactly in the same manner as those of the first, and differ from them only by having a somewhat smaller diameter of the cells and by a feebler general development. Only in one of the known species of Pithophora, P. Roettleri (Roth) nob., the cells in the branches of the 2:d degree have the power of forming new branches (of the 3:rd degree; pl. 1, fig. 18 6°); in all the others they remain unbranched. In all the species of Pithophora the cells of the principal filament possess, at least in the sterile specimens, the power of forming each not only one branch, but two, and in P. Roettleri (Roth) nob. even three and as much as four. These branches then proceed from the mother cell, almost at the same height, and are thus opposite (or nearly so) to each other, or placed in a whorl (pl. 1, fig. 8, 13, 18). As a rule, one of two opposite branches is considerably stronger than the other (pl. 1, fig. 8; pl. 2, fig. 7). Neither are they developed at the same time, but the stronger one first, and the feebler one often very much later (pl. 2, fig. 7). The cauloid of the specimen having in this manner attained its full development as to the vegetative organs, the formation of spores is commenced in fertile specimens in the manner described above. The spores are in general formed basipetally, in contrast to the branches, as we remember from the preceding paragraph. Now and then, particularly Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 4 26 Veit BRECHER Wrirrrock. in half-fertile-half-sterile specimens, the formation of spores is begun already before the ramification is completed (pl. 2, fig. 5, 7). It then not .seldom happens, especially in P. Cleveana nob., that the formation of a branch being commenced in a cell, it is interrupted by: the for- mation of a spore in the same cell. A cell of this description then seems to have, as it were, suddenly changed its plan, ceasing the for- mation of the branch in order to form in its place a spore. Spores formed during those circumstances are recognized by carrying on one of their sides a greater or smaller process, often resembling the beak of a bird (pl. 2, fig. 3, 14, 15 sr; pl. 3, fig. 8 sr). That the formation of branches and spores may take place at the same time is also shown by pl. 3, fig. 5. Here we find a branch process, formed so lately as not yet to be parted by a cell-wall from its mother cell, but of which the upper part, st, is already in the act of transforming itself into a spore. 1) This circumstance is still more evident in such rather rare and very short branches, as are wholly transformed into spores, so called sessile spores. I have found those mostly in P. Cleveana nob., but also in P. kewensis nob. (pl. 2, fig. 2 ss) and P. polymorpha nob. (pl. ho Tans) As we have found from the exposition given above, the increase in length of the series of cells is produced by the activity of the top cells; while the formation of branches is effectuated by the inclosed cells. Here the following remarks may be made. Bipartition of the cells inclosed in the series occurs now and then. Thus, the cells marked p and 6 in pl. 3, fig. 1 are daughter cells of an inclosed cell. Neither is the formation of branches from top cells without an instance. Fertile specimens of small size of P. Cleveana nob. are not unfrequently found with not only one, but even two branches developed from the terminal cell of the principal filament, which has then also developed a spore in its top (pl. 2, fig. 13; pl. 4, fig. 16). Of P. polymorpha nob. I have found one specimen, the one represented pl. 1, fig. 17, where two terminal cells, one belonging to the principal filament, the other to a branch, show a beginning ramification (both the branchlets will here consist of 1) In the further process of the development a parting wall will be formed here first at ba’, and afterwards, when the whole chlorophyllaceous mass of the branch cell has passed into the widened part of the cell, at ba’. All this being done, the 2] original mother cell will form a spore in its top. Compare pl. 2, fig. 3 sf, and pl. 5, fig. 4 st. A On THE PITHOPHORACEZ. 27 only one sessile spore). Of P. kewensis nob. I have also found a spe- cimen (see pl. 1, fig. 8) of which the top cell supports a branch. It is possible, however, that this cell is not the real terminal cell of the plant, but that it has been made terminal by the breaking off in some way of the uppermost part of the specimen. What has been said above on the formation of branches concerns in the first place the normal branches, but also of the accessorial it may, in its principal points, be true. Only the following deviations are to be remarked regarding these. The place where they occur is, as we know, different from that of the normal branches. In most cases they are formed a small space above the base of their mother cell; and when this is the case, they increase downwards instead of upwards (pl. 110.24, 18 ac; pl. 2, fis. 9 acs pl. 4, tie. 7, ae). i By this! circum= stance they get quite the same relative position to the basal part of the mother cell, as the normal branches to the apical part. Only very seldom accessorial branches are found of another nature. Pl. 5, fig. 1 shows the lower part of a specimen, which possesses two acces- sorial branches, ac and ac’, which proceed both, it is true, from the lower part of their mother cells, but which are, nevertheless, placed considerably farther from the base of the mother cell, than accessorial branches usually are. What is most remarkable in these branches is, however, that they have increased not in a downward direction, but upwards, like the normal branches. Fig. 2 on the same plate also shows two accessorial branches, ac, attached in a rather uncommon place. — The accessorial branches generally remain unbranched; I have only once found one which was ramified (pl. 5, fig. 1 ac). Most fre- quently they appear on the principal filament of the cauloid and espe- cially on its lowest cell. Now and then I have, however, found acces- sorial branches proceeding also from branch cells. Pl. 1, fig. 18 ac shows an accessorial branch developed from a cell, belonging to a branch of no less than the 2:d degree. Ramification, accompanied by bipartition (by which act common branches, consisting of one or more cells, are formed), from terminal cells is, as we have seen above, upon the whole very rare in Pithophoraceæ. 1) By comparison with the Cladophoreæ I have later come to the conviction, that the basal accessorial tranches ought to be regarded as belonging to the root- system of the plant, being the morphological equivalents of the rhizines, emitted from the cauloid cells of the Cladophorce. See par. 5, pag. 37. 28 Veit BRECHER WITTROCK. But, on the contrary, ramification of the terminal cells without the for- mation of new cells is not at all uncommon. In this manner the helic- oids before mentioned, so characteristic especially in P. Cleveana nob., are generally formed. A terminal cell, sometimes belonging to the principal filament, but more frequently to a branch, sends forth at or near its top two or more, slender, irregularly shaped, more or less crooked processes. These are not separated from the mother cell by transversal walls, but will also in future belong as branchlets to the cell from which they have been sent forth. Simultaneously with this forma- tion of processes or branchlets, the greatest part of the chlorophyllaceous contents of the terminal cell passes from the lower part of the cell into its upper part. In this cell, two parts may consequently be easily distinguished, viz. a lower one of the common cylindrical shape and containing but a small quantity of chlorophyll-coloured protoplasm, and an upper one of a varying shape, but regularly ramified and containing an abundant supply of chlorophyll-coloured protoplasm. This upper part is the helicoid (pl. 5, fig. 4—7, 9, 11, 12 À). The helicoids are most frequently, but not always, formed by the ramification of terminal cells. Sometimes, though very seldom, they may be formed by the ramification of inclosed cells (pl. 5, fig. 1 A); and sometimes they may be formed without any ramification, only by a peculiar development of the upper part of an unbranched terminal cell; thus, that the upper part of the cell grows more tapering and also richer in chlorophyll (pl. 5, fig. 1). Compare as to the rest paragraph 1, page 10. Having now almost completed the account of the formation of branches in the cauloid, it may seem fit to enumerate here in one place the different kinds of cauloid cells which do not, as a rule, form any branches. These are as follows: 1:0 the top cells, 2:0 the spore cells, 3:0 the subsporal cells and 4:0 the cells belonging to that degree of branches which is, in each species, the highest (compare on this para- graph 1, pag. 6, 7). Regarding the top cells we have, however, seen above (pag. 26), that they now and then have the power to develop branches. The spore cells, on the contrary, are always devoid of this power. !). But this does not prevent your finding, in almost all the 1) After this was written I have, however, found in P. oedogonia (Mont.) nob, (of which I have obtained the material missing before through the kind mediation ‘of my friend, D:r J. Rosrarinsxk1), that even spores sometimes have the power of forming branches; see pl. 6, fig. 6, and the specific description of P. oedogenia (Mont.) nob. On THE PITHOPHORACEZ. 29 species of Pithophora, spores which support branches (pl. 1, fig. 13, 16, 18 sp; pl. 2, fig. 2. 3, 13, 15 sp, and others) "); but this does not de- pend on a ramification from the spore cell, but on the fact, that the original common mother cell of the branch and of the spore has first formed a branch by cell-prolification (= Abschniirung in the German language) and afterwards, by the usual division into two, a spore in its upper end (i. e. in that part of the cell, which supports the branch just for- med). As exceptions, branches may be formed even from the subsporal cells which are, as a rule, branchless. This is not seldom the case in P. Zelleri (v. Mart.) nob. The vegetative cells are richer in protoplasm in this species than in the others. The consequence of this is, in general, that each cell, at least in the principal filament, forms not only one, but as much as two spores. But sometimes the cells of the prin- cipal filament form but one spore each, and then the not inconsiderable quantity of protoplasm still remaining in the original mother cell is used to form a normal branch, instead of a spore (pl. 1, fig. 9 bs). In the other species of Pithophora 1 have observed a subsporal cell carrying a branch only in one case, to wit in the specimen of P. kewensis nob. which I have represented pl. 2, fig. 7 (the subsporal branch is marked bs). As we have seen by the exposition given above, a cauloid and a rhizoid cell are formed simultaneously, in the germination of the spore. But, whilst the first cauloid cell gives origin by and by, by a continued and in various ways modified division into two, to a great quantity of cells, which form together a cauloid of a comparatively complicated structure, no further development takes place, as a rule, in the first rhizoid cell. A natural consequence of this is, that the rhizoid part of the thallus has a very simple structure; it is unicellular. Now and then it happens, however, particularly in P. kewensis nob., that the rhizoid does not remain in this low stage of development. In this case, the first rhizoid cell increases and divides into two in the same manner as the first cauloid cell, with the difference only, that the increase in the rhizoid always takes place in a different direction from that of the cauloid. By this increase the rhizoid grows bicellular instead of unicellular (pl. 4, fig. 11. Obs. A formation of spores, which has taken place later, has 1) Only in P. æqualis nob. I have never found branches supported by spores. Even the cells of the principal filament seem here to lack the power of producing more than one of these, a branch, or a spore (pl. 1, fig. 4, 5). 30 Veit BRECHER WITTROCK. here changed the bicellular rhizoid into a quadricellular). If the rhizoid has once commenced to increase further, it not seldom happens that it does not stop at the bicellular stage. By apical increase and by divi- sion .of the terminal cell, according to the same rule as in the cauloid, rhizoids are sometimes formed consisting of several— as much as 12 — vegetative cells (pl. 4, fig. 6, 7). As may be understood by the mode of increase now indicated, they all form a single series of cells, analogous to the principal filament of the cauloid. Only in extremely rare excep- tional cases the rhizoid cells have the power of ramifying. As I have mentioned above (pag. 8) I have found only one specimen — belonging to P. kewensis nob. — with a ramified rhizoid; see pl. 4, fig. 8. The nature of the branches (which are all of the 1:st degree and unicellular) indicates very clearly, that they are formed in a manner quite analogous to that in which the normal branches are formed in the cauloid. Their attaching point being the lower part of the mother cell, as well as their pointing downwards, are the natural consequences of the direction of the increase of the rhizoid, which is opposite to that of the cauloïd. That formation of spores in rare and exceptional cases may take place in the rhizoid too, and that it then takes place in the same manner as in the cauloïd (i. e. basipetally, if-more than one spore are formed) has been mentioned before (pag. 16). A phenomenon, which may be mentioned together with the ac- count of the formation of the rhizoid, is, that in such sterile specimens of P. kewensis nob. as have had the lower part of their cauloid broken off by some accident, the lowest cell left is not seldom found to elon- gate itself in the direction of the lost rhizoid, and to form, in this manner, à rhizoid-like process (pl. 2, fig. 11 rl) which is, at last, sepa- rated by bipartition as an individual cell’) (pl. 2, fig. 12 rl). Having completed the account of the germination of the spores and of the increase of the plant to which they have given origin, it remains to describe in a few words the germination of the prolific cells and the increase of the young plant formed by them. By the destruc- tion of the rest of the plant the prolific cells are made free, not always so that each prolific cell is quite isolated — this occurs, however, now and then — but generally thus, that two or more prolific cells still hang together and form longer or shorter series of cells (pl. 2, fig. 2, 1) In the same manner a short cell is often formed upwards, if the upper part of the cauloid is broken off in a plant; see pl. 2, fig. 7 cé. On THE PITHOPHORACES. 31 3 p, p). The germination of the prolific cells then takes place in exactly the same manner as the formation of normal branches from common cauloid cells. The new specimen. will thus appear as a normal branch, placed just below the top of the prolific cell. The increase of the new specimen follows exactly the same laws that are valid in the increase of the cauloid in specimens which originate in spores. In consequence of this, unbranched specimens are very seldom found (pl. 2, fig. 3, the specimen developed from the prolific cell marked p’). As a rule, the specimens originated in prolific cells are like-the others, more or less powerfully ramified (pl. 2, fig. 2, and fig. 3, the specimen developed from the prolific cell marked p). Of course no rhizoid exists in the specimens formed by prolific cells. In the germination of an isolated - cell, or of one which is terminal in a series of cells, it sometimes hap- pens, that the prolific cell, besides forming, laterally, a new specimen in the manner described above, also develops a cell in its upper end by apical increase, succeeded by bipartition. In this manner the upper one, p, of the two prolific cells which are represented fig. 3 on pl. 2, has proceeded; and the vegetative cell formed in this manner has, in this case, even had the power to form in its top a spore, st. All the specimens originated by prolific cells which I have seen, have been fertile. Of course this does not prevent sterile specimens from being perhaps also sometimes formed by prolific cells. Appendiz. On the power of the protoplasm to heal wounds which have been inflicted upon it. Although it does not strictly belong to the subject, I may be permitted to mention in two or three words a phenomenon which I have had the opportunity to observe in P. kewensis nob. PI. 2, fig. 10 shows a piece of a sterile specimen attacked by a great multitude of small protozoa. They have pierced the cell membrane and entered the cells, intending to revel upon the protoplasmatic contents. In the largest of the represented cells they have entered the middle part of the cell and consumed a great part of the protoplasm there, before having en- cysted themselves. Part of the protoplasm has, however, been left in both ends of the cell. In spite of the damage which has been inflicted upon the protoplasmatic tube belonging to one individual cell, the remaining parts of it have not died. These parts, which form, in consequence of the destruction of the middle part of the protoplasmatic tube, short sacks open at the ends which point towards the middle part of the cell, have had the power to close these openings, and to form from the new 32 Veit BRECHER WITTROCK. and rounded surface of the protoplasm a protecting cell-wall. In this manner two new and complete cells have been formed by the remains _of the damaged protoplasmatic body. The same proceeding has taken place in the greater of the two branch cells; with this difference only, that the parasites have here left protoplasm only m one of the ends of the cell, and that the remaining quantity of protoplasm has been smaller still than in any of the two cases mentioned above. The facts related here may serve as a proof of the great power which the protoplasm has (at least in elongated cells belonging to the lower alge) *) of hea- ling wounds which have been inflicted upon it. IV. BRIEF RECAPITULATION OF THE WHOLE DEVELOPMENT- PROCESS. When the spore germinates (the germination takes place in water), it is elongated in two opposite directions. A transversal parting-wall is formed in that part of the germ-cell, which has belonged to the germi- nated spore. By this the germ-cell is divided into two daughter cells, of which the one gives rise, by continued bipartition, to the ramified part of the thallus, which serves for propagation, the cauloid; whilst the other, which generally has not the power of further development, forms alone the antipode of the cauloid, the rhizoid. The development of the cauloid takes place in the following manner. The first cauloïd cell, formed immediately at the germination of the spore, is elongated, and divides by common bipartition into two daughter cells. In the lower one of these, no further formation of vegetative cells takes place. But the upper acts in the same manner as the mother cell, is elongated and divides. The two new daughter cells thus formed now proceed in the same manner as the daughter cells formed by the division of the first cauloid cell; and afterwards the same proceeding is continued as long as the development in length continues. ‘Thus, the increase is, in short, terminal. The series of cells formed in this manner, the principal filament, now ramifies in the following manner. Every cell that is to form a branch sends forth, a small space below its top, a process 1) In the elongated and ramified vegetative cell of the Vaucheriæ I have more than once observed the same occurrence. Compare besides Hansrnr, Leb. d. Vauch., Bot. Zeit. 1873, pag. 697. On THE PITHOPHORACEZ. 33 pointing somewhat upwards, which is separated, when it has attained a length which exceeds the diameter of the mother cell 2—5 times, from its mother cell by a parting-wall placed at the base of the process, and thus becomes an independent cell. This cell, the lowest one in each branch, is consequently formed by cell-prolification. In most cases, a longer or shorter series of cells is afterwards formed by this cell, exactly in the same manner as the cells of the principal filament by the first cauloid cell. In a couple of species, the system of ramification does not gain any further development (in these, branches consequently exist only of the l:st degree), but in the other, branches of the 2:d degree are formed according to the same law as those of the 1:st, and in two even branches of the 3:rd degree exist. Most of the cells, the top cells excepted, form branches (at least in the principal filament), this being done acropetally, thus, that the formation of branches begins in the lower and older cells, and proceeds to the upper and younger. In the manner now indicated is formed an Alga which is as to its cauloid Cladophora-like, 1. e. consisting of ramified series of cells. Its rhizoid consists, as has been mentioned above, generally of only one cell, . growing in a direction opposite to that of the cauloid. This cell, which is analogous with the root system in the higher plants (especially with the tap-root of the Dicotyledoneæ) as to its morphological, but not its physiological character, does consequently not serve as an attaching organ of the thallus. The plant is most frequently not at all attached, and when it is (as happens now and then), it is with the assistance of peculiar tendril- like organs, developed from the cauloïd and called, by me, helicoids. When the specimen has attained its full size, the formation of spores commences. It is effected in the following manner. The upper part, '/,—'/, of the mother cell of the spore, is somewhat widened. The chlorophyll-coloured proto- plasm in the lower, not widened part of the cell then passes, little by little, into the upper and widened part, till it is quite filled with chloro- phyll-coloured protoplasm. A transversal cell-wall is then little by little (succedaneously) formed, just below the point where the widened part of the cell commences. In this manner are formed one lower cell con- taining but little protoplasm, almost devoid of chlorophyll, the so-called subsporal cell, and one upper cell, rich in chlorophyll and reproductive, the spore. Its shape is as a rule cask-like or cylindrically cask-like. *) 1) In some species of Pithophora the spores are rather often purely cylindrical. The spores of this shape are formed in the same manner as the cask-like, only with the difference that a widening of the upper part of the mother cell does not take place. Nova Acta Reg. Soc. Ups. Ser. III. 5 34 Veit BRECHER WITTROCK. When the membrane of the spore has attained a not inconsiderable increase in thickness, the spore reposes some time before germinating, and conse- quently belongs to the class of spores which is called hypuospores. With regard to its origin it may be called an agamospore (from a priv., without, and yduos, marriage), as being formed neutrally without any fecundation. — Formation of spores may take place in all the cells of the cauloid, in the terminal as well as in the inclosed. As a rule, it begins in the youngest, i. e. the terminal, cells; afterwards proceeding downwards, or, in other words, basipetally, in the principal filament as well as in the branches. It is these spores which give origin, by their germination, to. the course of development which has now been briefly described. In this manner you will.see one neutral generation, forming hypnospores, follow upon another in an uninterrupted series, without any metagenesis. , The reproduction of individuals in Pithophoraceæ may, however, be effected also in another way than by the formation of spores. Besides the specimens which form spores there are others, which never do so. These, which are, besides, distinguished by a richer ramification, trans- form part of their cells into so-called prolific cells. These cells, are formed simply thus: a common vegetative cell (without suffering any change as to shape) grows richer in chlorophyll-coloured protoplasm and starch, and is thus made fit to form a new individual. This the prolific cells do, when they have been made free ') by the destruction of the mother specimen, by forming a new specimen laterally near their top, in the same manner as a branch — and later a system of branches — is formed by a cell in the fertile specimens. That the specimens ori- ginated by prolific cells have the power of forming spores is certain, as well as that specimens forming prolific cells may have been origin- ated by spores. I do not know with certainty, whether specimens forming prolific cells may have been originated by prolific cells them- selves. But it seems to me in no wise improbable. — As to the not unfrequent deviations from the scheme of the development given here, see the two preceding paragraphs. 1) Often two or three prolific cells remain, however, attached to each other. On tHE PITHOPHORACEA. 35 V. ON THE AFFINITIES OF PITHOPHORACEÆ AND THE PLACE OF THIS ORDER IN THE SYSTEM. If we regard, at first, only the vegetative system, we easily find a group of plants which in this respect shows a very close affinity to Pithophoracew. Already the circumstance that the forms now found to belong to the new order of Pithophoracew, which have formerly been described in floristic works, have all been described as species of the genus Cladophora, *) gives an unmistakeable hint on this head. The resemblance between Pithophoraceæ and Cladophoree as to the vegetative system is, in fact, very great. In both, the thallus consists of cylindrical chloro- phylliferous cells, connected so as to form a ramified series of cells; in both, the formation and increase of the cells, as well as of the series of cells, takes place egsentially in the same manner; in both, the deve- lopment of branches follows in general the same law; *) and in some Cladophoree organs even occur which are of the same nature as the helicoids of Pithophoracee.*) The resemblance as to the cauloid part 1) Only one author, Grunow, has had a conception, that one of the forms commonly referred to the genus of Cladophora ought perhaps to be aggregated to a genus-type separate from Cladophora. This author says in »Reise S. M. Freg. Novaray pag. 39 of Cladophora Rorttleri (Roth) Kütz. (= Pithophora Roettleri nob.): »Von Roru als Ceramium beschrieben, verdient diese Art vielleicht einmal bei genauerer Kenntniss der Cladophora-arten als eigene Gattung davon abgeschieden zu werden». In the same place he also pronounces his opinion on the probable origin of the spores (»Fruchtzellen») of this Cladophora thus:» In einigen Fällen beobachtete ich (in a brasilian form) Fäden mit spatelförmig angeschwollenen Astenden mit ge- häuften Chlorophyll-Inhalt, aus denen sich durch Abschnürung die Fruchtzellen zu entwickeln scheinen.» 2) Compare v. Mohl, Verm. d. Pflanzenz., pages 363 and 366, pl. 15 (on Cladophora glomerata). 3) J. M. Lorentz represents in Die Straton. v. Ægagr. on pl. 4, figs. 14 and 15 parts of the thallus of Æyagropila Sauteri, where two of the terminal cauloid cells have assumed, by the formation of small processes at their top, almost the same forms as those common in the helicoids of P. Cleveana nob. As these top cells also serve the same purposes as the organs of Pithophoraceæ, I do not hesitate to regard them as real helicoids. They are, like the helicoids of Pithophora, very rich in chloro- phyll, but not only in their upper and ramified part, but also in the lower. In Kirzivc, Tab. Phye., Band 4, pl. 66 a representation is given of Atgagropila her- 36 Veit BRECHER WITTROCK. of the thallus is, in short, so great that it sometimes meets with no small diffi- culty to identify, solely by the cauloid part, whether a sterile specimen belongs to a Cladophora or to a Pithophora (on the distinguishing char- acters in this case, see parag. 1, pag. 4). What gives sure distinctions, even if only the vegetative organs are taken into consideration, is, on the contrary, the nature of the rhizoid system. In Pithophoracew this consists, as a rule, of only one cell, viz. the one developed, immediately at the germination of the hypnospore, in a direction diametrically oppo- site to that of the cauloid. This rhizoid cell (which has, as we know, nothing to do with the attaching of the thallus) we regard, from reasons mentioned page 5, as analogous, in some degree at least, with the tap-root of the Dicotyledonew. But in Cladophoree (particularly in Cladophora fracta (Dillw.) Kiitz., which in other respects belongs to the most Pithophora-like species) the spore — which is here a zoospore — sends forth downwards, in germinating, one or generally several irregularly formed processes, serving as attaching organs, rhizines, which have nothing in common with the tap-root, but show a certain analogy to the adventitious roots developed in the germination of the Monocotyledonew. As no formation of parting-walls takes place between these rhizines and the germinated spore, they will consist merely of processes belonging to the lowest one of the cauloid cells, not of independent cells. In a great many Cladophoreæ, however, these rhizines are not the only constituent parts of the rhizoid system.) A plentiful development of pluricellular rhizines, comparable to the adventitious roots from the stem of the higher plants, takes place in the cauloid, especially in the genera of yagropila Kütz. and Spongomorpha Kiitz. These rhizoid organs are recognized as such by the circumstance that they are developed, in contrast to the cauloid branches, from the lowest part of their mother cells; that they increase downwards; that they contain but little chlorophyll; and that they serve as real attaching organs, which rather often have the end of the lowest cell transformed into a peculiar grasping organ, sometimes resembling a helicoid (see Kürz. Tab. Phyc., part 4, pl. 83 Spongomorpha lanosa fig. g pestina which gives reason to suppose that helicoids of the same nature occur also in this form of Ægagropila. Besides these unicellular attaching organs, perfectly resem- bling those of the Pithophora-helicoids, pluricellular helicoids with a top rolled like a spiral or bent like a claw are found in numerous Cladophoree belonging to the genus Spongomorpha Kiitz.; see Kürz. 1. c., pl. 75—78. 1) I am not quite certain whether all Cladophoree have other rhizines be- sides those developed from the germinated spore. On THE PITHOPHORACEZ. od and A, and pl. 73 Ægagropila socialis) '). Organs perfectly resembling these, Pithophoracee have not, it is true; but a comparative study has convinced me that the accessorial branches sometimes developed from the cauloid cells of the Pithophoracew, which proceed, like the rhizines of the Cladophoreæ, from the lowest part of their mother cells, and take, like these, their increase downwards (see parag. 3, page 27), are to be regarded as the morphological equivalent of these organs, even if they are not analogous to them in a physiological point of view. We know that they have nothing to do with the attaching; and together with the loss of their original function they have —in the same manner as the principal rhizoid of the thallus — also lost the shape of attaching organs (rhizine branches) and assumed instead the shape of common cauloid branches. They would thus require to be regarded as regres- sively transformed rhizines, or as a kind of rhizine rudiments. What gives increased probability to this view of their character is, that in some Cladophoree connecting forms occur between real rhizines, which serve as attaching organs, and the basal accessorial branches of Pitho- phoraceæ; see Kürz. 1. c., pl. 82 Spongomorpha uncialis (baltica) figs. a and b. We may perceive from the comparison made above, that the only essential difference which exists between the vegetative system of Pitho- phoraceæ and Cladophoree lies in the nature of the rhizoid organs formed immediately at the germination of the spore, a difference which is very closely connected with the different nature of the reproductive organs (resp. hypnospores and zoospores) of these plants. The great confor- mity in everything else speaks forcibly, I think, to the advantage of a close affinity between the two groups now mentioned, the more because the reproductive system of Pithophoracew — however unlike it may seem to that of the Cladophoreæ — is, nevertheless, of a nature whose origin may gain its explanation (as we will endeavour to make evident here- after) from certain phenomena apparent in Cladophorew. If it is, consequently, perfectly evident with which group of plants the Pithophoracee show the greatest conformity as to the vegetative system, it is very much more difficult to determine the group which 1) The rhizine branches differ from the cauloid branches also by greater length and at the same time by a much smaller diameter of their cells; see Kürz. 1. e. pl. 70 Aigagropila repens, pl. 74 Spongomorpha arcta, pl. 75 8. spinescens, pl. 76 8. rhizo- phora, and pl. 77—80. 38 Veit BRECHER WITTRock. ought to be placed nearest to Pithophoraceæ in regard to the reproductive system. Looking, to begin with, for a form of plants which would show a formation of spores reminding us of that of the Pithophoracew, we find a form of this description only in one group of plants, that of the Vaucheriaceæ; and, within this group, only in two species, Vaucheria geminata (Vauch.) Walz, and V. hamata (Vauch.) Walz Only in these (as far as we know) have been found immoveable spores, formed neutrally (at least part of the other species have, we know, neutrally formed moving spores, so-called zoospores). The formation of spores in both these species*) takes place in a manner which calls to mind, in some of its phases, that of the Pithophoracee. Here, as well as in Pithophoraceæ, the proceeding is introduced by a slight widening of that part of the cell in which the spore is to be formed; here, as in Pitho- phoracee, a quantity of the chlorophyll-coloured protoplasm passes into the widened part, and here also the part of the cell thus filled with chlorophyll is separated from the other part by a transversal cell-wall formed succedaneously. So far the resemblance goes. We will now observe the differences. These. are: 1l:o and essentially, that the cell rich in chlorophyll and formed in the manner now described does not grow into a spore in Vaucheri@, although it does in Pithophoraceæ, but in Vaucheriæ it grows into a mother cell of a spore, formed within it through cell-rejuvenescence; 2:0 and as a consequence of the preceding, that the spore in Vaucherie does not (as in Pithophoraceæ) make use of the membrane of the mother cell, but forms one for itself; 3:0 that the spore does not (as in Pithophoracew) remain for a long time united to its mother specimen, but is made free very soon by the dissolution of the environing wall of the mother cell (in analogy with the emission of the zoospores from their mother cells in other Vauche- riæ); 4:0 that the spore is always formed terminally in Vaucheriæ, in contradistinction from what is the case in Pithophoracew; and 5:0 that no subsporal cells devoid of chlorophyll occur in Vaucheriæ, as is the case in Pithophoracew, because the vegetative system consists in Vaucherie of only one cell (but that a gigantic one), which commonly does, far from being exhausted by one act of spore formation, beget numerous spores and sometimes a more or less considerable number of oogonia and antheridia besides.*) If we now continue our investigations by 1) Compare Wirrr. Utveckl. af Vauch. pag. 34 and 35; and Wazz Beitr. z. Morph. d. Vauch. pag. 132 and 133. yesee) Wimmer Isic) plate 2, tres On THE PITHOPHORACEZ. 39 comparing the conduct of the Vaucheria-spore and of the Pithophora-spore in germinating, we first find a resemblance in the fact of their both reposing for a time before the germination commences, *) and farther one more in their forming the new plant immediately by the stretching of their membrane to form cylindrical processes. The differences, on the other side, are: 1:0 that, whilst the Pithophora-spore, in germinating, regularly sends forth two diametrically opposed processes, the Vaucheria- Spore is very irregular in this respect, sometimes. sending forth two processes, sometimes three, and sometimes only one;”*) 2:0 and essentially, that whereas a parting wall, dividing the Pithophora-spore into two cells, regularly appears, no such cell-wall is ever formed in the germinating Vaucheria-spore. — From the facts now mentioned we perceive, that the points of resemblance between the Pithophora-spore and the immove- able, neutrally formed spores of two Vaucherie are, it is true, not few, but that the differences are at the same time so numerous and of so great importance that a nearer relationship between Pithophoracew and Vaucherie can from the nature of the spores not be supposed to exist. That the vegetative system in the two groups still less gives cause to a supposition of this kind, is so evident as to need no further elucidation. As all other groups of alge differ still more widely as to the manner of their spore formation (as far as it is known) from Pitho- phoraceæ, than the two species of Vaucherie@ mentioned above, it seems quite superfluous to draw any special comparisons with regard to them. The Pithophoracee would thus seem to have an extremely isolated po- sition as to the spore formation. But that connecting points may be found, even in this respect, between them and another group — the rues — I have ae indicated, and I will now endeavour to make this still clearer. It is well known that the essential and characteristic reproductive organs of the real Cladophorew, as well as of Confervaceæ in general, 1) In V. geminata (Vauch.) Walz the duration of the repose of the neutrally formed spore varies considerably. The spores formed towards the end of the autumn repose during the whole winter (here, in Sweden, several months) before germinating. But the spores which are formed in spring repose for a very much shorter time, at most a week and most frequently only two or three days (see further Wirrr. l. c. pag. 31 and 35). In V. hamata is, according to Wazz |. c. page 133, the time of the repose of the hypnospore always very short. 2) See Witte. |. c. t. 2, figs. 2—5, 7. 40 Verr BRECHER WITTROCK. consist of zoospores. But it is not these that seem to me to offer points of comparison in the explanation of the spore formation in Pithophoracee; it is, on the contrary, those propagative cells (of a somewhat accessorial character) in Cladophoreæ, which I have before (page 18) mentioned as »prolific cells». Knowing these cells best in our common Cladophora fracta (Dillw.) Kiitz., and having, moreover, the opportunity of referring the reader to good representations of the prolific cells in this species, I shall as a matter of course fix my attention principally on the nature of this Cladophora. The prolific cells of C. fracta (Dillw.) Kiitz. can, as has been said before (page 18), assume several different shapes. One of the most common is the shape of a pear; see Ktrzinc, Tab. Phye., part 4, plate 50, figs. 6 and d. This shape of the prolific cell has its cause in the widening of the upper part of the cell (which was cylin- drical before), whilst the lower part retains its original shape and thick- ness. At the same time the upper, widened part is also filled with richer chlorophyllaceous contents than the lower. Thus we here see two acts in the formation of prolific cells, which take place likewise in the formation of the hypnospores in Pithophoraceæ. If a division were made of the cell thus transformed, by the formation of a transversal cell-wall just below the widened part, two cells would be obtained, of which the upper one would be perfectly analogous to the spore, and the lower to the subsporal cell, in Pithophoracew. If the formation of zoospores ceased at the same time, which would not seem impossible, because the cell-contents had been disposed of for other purposes, a Cladophora would have been changed into an almost perfect Pithophora. That this, or something like it, has taken place in the realm of nature, seems to me not improbable; ') and on this supposition, as well as in the first place on the evident conformity of the vegetative system, I found my opinion that the Pithophoracew are to be regarded as transformed Clado- phoreæ, thus being one of the branches on the stem of Confervacew. 1) In Pithophora oedogonia (Mont.) nob. I have later had the opportunity of making an observation which seems to me to give a very powerful support to the opinion pronounced above on the relationship between the spores of Pithophoracee and the prolific cells of Cladophorcæ. In the species of Pithophora now mentioned it not rarely happens, that real spores, formed in the normal manner, instead of germi- nating in the usual way, develop a branch laterally, quite in the same manner as prolific cells in Cladophoree do in germinating; see pl. 6, fig. 6, and the specific description of P. oedogonia (Mont.) nob. L On THE PITHOPHORACEZ. 41 In order to avoid prolixity and give, at the same time, a clear in- dication of my manner of viewing the closer or farther removed affinities between Pithophoraceæ and the other classes and orders of the polymor- phous chlorophylliferous alge, I here give a sketch of these alge, arranged in the form of a genealogical tree. A more particular account of the motives of this attempt at arrangement it is my intention to publish on another occasion. *) The genealogical tree of the Chloro- phyllophyceæ, see the following page. As every one knows, Cohn and Sachs have lately in their sys- tems of plants °) given expression to the opinion that in the Alge and in the Fungi (Thallophytæ Cohn) only characters obtained from the nature of the reproduction and the reproductive organs are of value in the systematizing °) (which is to me the same as in the looking for the natural affinities or, in other words, the genetic connexion between the forms of plants). That the principles by which I have been conducted in the composition of the table given below, differ essentially from 1) I need hardly mention that I do not regard all the groups, below indicated as classes and orders, as having as yet perfectly natural limits. The groups of for instance Siphonee, Palmellacee, Chetophoree, Ulvacee and Confervacce will, in all probability, be found on a nearer examination to embrace more than one type of order. — Whether the Diatomacee ought to have their place in the class of the Conjugate, or not, seems to me dubious. Perhaps they belong to another series of development, and are in that case only analogous, not affined, to Conjugate De Bar. — On the characters of the class of the Oedogoniacee, see Wittr. Prodr. Monog. Oedog. p- 1, the note. ?) Published: Cohn’s in Hedwigia 1872, page 18 (somewhat modified in Entw. d. Volvox page 113), and that of Sachs in Lehrb. d. Botan. 4:te Aufl. pages 248, 249. 3) It is known that this is not the first time that a fusion has been attempted between the Alge and Fungi. As early as nearly 30 years ago Nägeli says on this head in Neu. Algensyst. pages 169 —170 as follows: »Wenn man die Pilze wegen ihrer von allen übrigen Pflanzen abweichenden Entstehungsweise, Lebensart und Be- schaffenheit des Zellinhaltes nicht als besondere Pflanzengruppe bestehen lassen will, so gibt es gewiss kein Merkmal der Fructification, wonach sich Algen, Flechten und Pilze kennen liessen, weil alle Arten der Samenbildung der Pilze auch bei den Algen sich finden, und es bliebe keine andere Wahl, als sie alle zusammen zu werfen und dann die ganze Masse nach Bau und Fortpflanzung in Gruppen zu theilen, und dabei fortwährend Pilzgattung neben Algengattung zu stellen, was aber gewiss zu einer ganz unnatürlichen Anordnung führen würde» (The italics are mine). Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 6 "nur ‘IUU9 DON BIOV[TOW[Vq ee m = —_— = (æaxogdopeto put) : ‘quur 1840 AAT TT (zn) mu ‘ICO DV BO9LALDJUON à : BOLIBILUN BOLPIUSIA Dt à > : nn, *qou : : "nu yo “Oy : : : WE 2 OEE 2Œ UY AOVAOHAOHLI : 3 RIOVAT() : : : eodivoosow : SAUNAS) 2 : en : : D -ALNON) | (dxo-emy eoyorngor) (qorporpsy tout) : bry spCaas : : ‘uw To AUDIT ‘qu "yo BAT : es ng aq (ybauayy) : ®891204do4®yY WVAWMLSVIAT : — œæowuousÂz : Uyoo COUT) : : 3 FAIOATOA : : uno) “ZUM “YSBUAT “sma : æoo[doiæuyds WAOVINAHOAVA 3 *qou WHOVIN | Usha wg a -0904%0 B9TUOSOPAO ysbudg “DON 2OIRU209]0N ewe eee eee teren nen by your WAIVAVHY) ‘qou (yuaqoy) Book ydolpAyadoLol yg - On THE PITHOPHORACEZ. 43 theirs, is clearly evident.1) As to my opinions on the systematization of the: lower plants, they accord so essentially with those pronounced by Professor Ar. Braun on this head im his lecture »Ueber die neueren Eintheilungsversuche der Thallophyten» *), that I may here content myself with referring to that work. VI. ON THE SPECIFIC CHARACTERS. A glance at the figures which accompany this essay may be enough to convince us that all the Pithophoracew as yet known are very nearly related to each other. They are in fact so nearly related, that they must without question form only one genus. At first it may even seem dubious whether it is possible to distinguish any well limited and »good» species; but a nearer study of the forms of Pithophoraceæ removes this doubt completely. By a close comparing investigation we find that the different forms, however great the resemblance may be as to their general habitus, are, however, distinguished by a not inconsi- derable number of peculiar characters, taken no less from the nature of the reproductive system than from that of the vegetative. I will now try to show what those characters, which may-be used for the distin- guishing of species, are. As to the vegetative system, it furnishes good characters by the differences in the ramification of the cauloid. In two species branches exist only of one degree, in others sometimes of one and sometimes of two, and in others of three degrees.*) (See more in extenso on this 1) If we consider what place in the system Pithophoracee would obtain if the Cohn-Sachsian principles were applied, it would be a very isolated one. As they have neither zygospores, basidiospores, ascospores, tetraspores, zoospores, oospores or carpospores, they would have no place either in Cohn’s groups of Zygosporee, Basi- diosporcæ, Ascosporcæ, Tctrasporce, Zoosporee, Oosporeæ, nor in Sachs’ classes of Zygosporeæ, Oosporee, Carpospore@. As it would no more seem fit to range them among the Schizosporee Cohn or the Protophyte Sachs, nothing would remain but forming a perfectly new class for them. 2) Held in Gesellschaft naturforschender Freunde zu Berlin d. 19 Jan. 1875 and reported in Bot. Zeit. 1875, pages 208—211. 3) Among the species of which I had before a more complete knowledge there is only one, P. Roettleri (Roth) nob., which has branches of three degrees. In P. oedogonia (Mont.) nob., of which I have not received material for examination till later (during the printing of this essay), another is found. In one specimen of this species, represented pl. 6, fig. 4, I have seen a branch of no less than the 4:th degrec (marked b+), though, it is true, feebly developed. 44 Veit BRECHER Wirrrock. parag. 1, pages 6 and 7). The relative position of the branches also gives specifie characters thus, that the branches are in some species recularly placed singly, in others two and two opposite to each other, and in others three or four in a whorl, partly at least (see above pages 6 and 7). The existence or non-existence of so-called subsporal branches may also be used as a specific character. ‘) The same may be said of the helicoid cells; in one species, P. Cleveana nob., they are found in great quantity, in the others only very sparingly. That specific char- acters may be had also from the nature of the rhizoid, when a more complete knowledge of it is obtained, I think not improbable, although this part of the thallus, being in general rather rudimentary, seems to have a greater tendency to vary than the cauloid. The characters most essential in the distinguishing of species (and particularly of groups of species) are obtained from the reproduc- tive system. In part of the species, viz. P. æqualis nob., P. oedogonia (Mont.) nob., P. Cleveana nob., P. kewensis nob. and P. sumatrana (v. Mart.) nob. (that is, the american’ forms, the european one, and one of the asiatic), all the spores are (in each species) of the same principal shape, though differing as to length and thickness; thus, that the inclosed spores are all either cask-shaped or cylindrical, and the terminal are all either cask-shaped or cylindrical with the top pointed like a cone. But in the other species, viz. P. polymorpha nob., P. Zelleri (v. Mart.) nob. and P. Roettleri (Roth) nob. (all asiatic species) we find two or more forms, at least of inclosed spores. In P. polymorpha nob. for instance they are of three kinds, viz. some cylindrical, some cask-shaped and some of an irregular shape; whilst the terminal spores are of two kinds, viz. some cylindrical and some cask-shaped, in both cases with the top obtusely pomted and somewhat rounded. In P. Roettleri (Roth) nob. the case is analogous to that in P. polymorpha nob. In P. Zelleri (v. Mart.) nob. the inclosed spores are of three kinds, but the terminal are all alike. — It is on this peculiarity as to the spores, viz. that they are in some species of the same principal form, but show in the others different forms, that I have founded the two subdivisions, Pithophore isosporee and Pithophoræ heterosporeæ, in which the genus is divided. 1) Besides in P. Zelleri (v. Mart.) nob. subsporal branches are also found at least in most specimens of P. oedogonia (Mont.) nob. (see pl. 6, figs. 4 and 5). On THE PITHOPHORACES. 45 The spores, besides giving characters for the distinction of species by their form and size (see below in this parag.), are also useful for the same purpose by their being placed singly or in pairs. Whilst the spores are placed singly in most species, formed each by its special mother cell, it frequently happens in two species, P. Zelleri (v. Mart.) nob. and P. oedogonia (Mont.) nob., that the spores are found in pairs, formed two in succession by the same original mother cell. The size of the different parts of the thallus also gives useful specific characters, because it is constant within no very wide limits in the different forms. I have found particularly the diameter of the prin- cipal filament in the fertile specimens, and the size (length and thickness) of the inclosed, cask-shaped spores to vary comparatively little. Ac- cording to the thickness of the principal filament the species range as follows: P. .kewensis nob., the principal filament on an average 59 u thick; P. oedogonia (Mont.) nob. and P..Cleveana nob. 70 u; P. poly- morpha nob. 105 u; P. equalis nob. 109 u; P. Zelleri (v. Mart.) nob. 120 u, P. sumatrana (v. Mart.) nob. 127 u, P. Roettleri (Roth) nob. 165 y.) From this list we find that the diameter of the principal filament for instance in P. Zelleri (v. Mart.) nob. is on an average twice and in P. Roettleri (Roth) nob. thrice as great as in P. kewensis nob., and so on. If we arrange the species according to the diameter of the inclosed cask-shaped spores, they will have an order not a little differ- ent. The first place is, it is true, occupied by P. kewensis nob. now also, with 81 u, but the others follow in this manner: P. Cleveana nob. 102 u, P. polymorpha nob. 104 u, P. sumatrana (v. Mart.) nob. 106 u, P. equalis nob. 111 u, P. oedogonia (Mont.) nob. 114 u, P. Zelleri (v. Mart.) nob. 144 u, P. Roettleri (Roth) nob. 152 «u. From this we find, that P. sumatrana (v. Mart.) nob. and P. @qualis nob. have compara- tively narrow spores, whilst P. oedogonia (Mont.) nob. and P. kewensis nob. have thick ones, and so on. Arranged according to the length of the spores now mentioned we obtain the following series: P. polymorpha nob. 157 u, P. kewensis nob. 205 u, P. Cleveana nob. 216 u, P. Roettleri (Roth) nob. 226 u, P. oedogonia (Mont.) nob. 230 u, P. Zelleri (v. Mart.) nob. 232 u, P. equalis nob. 250 u, and P. sumatrana (v. Mart.) nob. 375 w; from which follows, that P. polymorpha nob. has particu- larly short spores, while P. sumatrana (v. Mart.) nob. has very long, 1) The numbers given here and below in this paragraph are all average num- bers, gained by comparison of a great number of measurements. 46 Verr Brecner Wirrrrock. and so on. What has now been said may suffice to show that the differences in size within the group also give specific characters, though of a more subordinate kind. VII. ON THE GEOGRAPHICAL DISTRIBUTION. The Pithophoraceæ, being alge, are principally aquatic plants. Six of the species (eight in number) which are as yet known have been found in water. One, P. Cleveana nob., has been found on land, viz. on humid earth in the shade of bushes. How it is with P. Zelleri (v. Mart.) nob. can not be decided with certainty from the information which I have regarding it. It is said of this species, that it grows in rice fields, but whether in water or on wet earth is not said. It has already been mentioned that the aquatic Pithophoracee grow only in fresh water. Not one is known from wholly salt water, and only of one, the australian sterile form existent in the Grunowian collection, it is said that it occurs both in brackish and fresh water. With the exception of P. kewensis nob. all the species of this order have been found in warmer climates. By far the greatest part are even of a tropical origin. This is the case with P. sumatrana (v. Mart.) nob., P. æqualis nob., P. oedogonia (Mont.) nob., P. Cleveana nob., P. polymorpha nob. and P. Roettleri (Roth) nob.; P. Zelleri (v. Mart.) nob. belongs to a subtropical climate. That P. kewensis nob., which has been found in England, also draws its origin from warmer countries, may be regarded as almost quite certain. This supposition is powerfully supported by the nature of its locality, which is, as has been mentioned in the introduction, the Tropical Aquarium or so-called Waterlily-house belonging to the Botanical Garden at Kew. The species here grows together with tropical Nymphœæaceæ and other tropical aquatic plants im water which is always kept at a comparatively high degree of warmth. According to my researches it does not grow in the other aquaria at Kew, nor in the ponds and small lakes belonging to the garden. With a very great probability, as it seems to me, we may therefore conclude that spores of P. kewensis nob. have been brought with the rhizomes of the Nymphæaceæ or other aquatic plants from some tropical country, and that they have afterwards, when they have found circumstances advantageous to their development in the aquarium, ger- minated and brought forth specimens of the Pithophora capable of pro- pagation. If we suppose P. kewensis nob. also to have a tropical origin, ON THE PITHOPHORACEZ. 47 the order would embrace only tropical (and subtropical) forms. At all events it has the centre of its geographical distribution between the tropics, and in this respect stands alone among the orders of freshwater alex as yet known. If we inquire in which parts of the world the different species of Pithophoracee are met with, we find that four, viz. P. sumatrana (v. Mart.) nob., P. polymorpha nob., P. Roettleri (Roth) nob. and P. Zelleri (v. Mart.) nob. are found in Asia; that three, viz. P. @qualis nob., P. oedo- gonia (Mont.) nob. and P. Cleveana nob. are found in America; and one, viz. P. kewensis nob., in Europe.*) Even in Australia a Pithophora is found, the one mentioned before as existent in the Grunowian collec- tion, gathered in the isles of Samoa. From Africa alone no Pithophoracew are as yet known; but that they exist there is more than probable, because everything we know of their distribution seems to indicate that they are common in the freshwater pools of the tropical countries. — As to a more particular account of the localities of the Pithophoraceæ as yet known, I may refer to the descriptions of the different species given hereafter. VIII. DESCRIPTION OF THE SPECIES. Before giving a description as complete as possible of the spe- cies of Pithophoracee known to me, I will here try to give a diagnosis of the order. ORDER PITHOPHORACEÆ nob. Chlorophylliferous cladophora-like freshwater alge, con- sisting of cells, formed by bipartition of the terminal cell. The thallus having two distinct parts, viz. 1:0 the cauloid part, developed from the germinated spore upwards, propagative and almost always branched; the branches placed a little space below the top of their supporting cells; 2:0 the (mor- 1) As to the country where P. kewensis nob. is indigenous, it seems probable that it is the tropical part of America. Here both the species occur, which show the nearest relationship to P. kewensis nob., viz. P. oedogonia (Mont.) nob. and P. Cleveana nob. 48 VEIT. BRECHER Wrrrrock. phologically, not physiologically) rhizoid part, developed from the germinated spore downwards, almost always sterile and branchless, commonly unicellular. Spores neutral, quiescent (agamo-hypnospores), generally cask-shaped, single, formed by division into two ofthe cauloid cells, of the chlorophyll-filled and commonly widened upper parts of these cells; in germi- nating as a rule dividing into two cells, the one giving rise to the cauloid and the other to the rhizoid part of the thallus. [Pithophoracee nob. Alge (aque dulcis) chlorophyllaceæ, clado- phoroideee, e seriebus cellularum bipartitione cellule terminalis genitis exstructæ. Thallus a duabus partibus distinctis constitutus: 1:0 parte cauloidea, e spora germinata sursum evoluta, propagativa, semper (fere) ramosa, ramis e cellulis suffultoriis paullo infra apicem egredientibus; 2:0 parte (morphologice non physiologice) rhizoidea, e spora germinata deorsum evoluta, semper fere sterili et simplici, plerumque unicellulari. Spore agamez, quiescentes (= agamo-hypnosporæ), sæpissime orculæ- formes, solitariæ, bipartitione cellularum partis thalli cauloidee format; (cellulæ singulæ, matres sporarum, parte superiore tumefacta et contento chlorophyllaceo farcta, sporas singulas et cellulas singulas steriles sub- sporales gignunt). Spore germinantes in binas plerumque cellulas divisæ, cellula altera in partem thalli cauloideam, altera in partem thallı rhizoideam denique evoluta. | GENUS PITHOPHORA nob. Character the same as that of the order. Sectio I. PITHOPHORA ISOSPOREZÆ: Spores all of the same principal form m each species; the in- closed either cylindrical or cask-shaped, the terminal either cylindrical or cask-shaped with the upper end conical and the top somewhat rounded. (Species 1 to 5). Species 1. Pithophora sumatrana (v. Mart.) nob. Synon. Cladophora sumatrana v. Mart. Die Tange, pag. 20, pl. 2, fig. 2. Diagnosis: Principal filament of the cauloid part of the thallus in fertile specimens on an average 127 « ‘) thick, with branches only of the 1) The numbers in the diagnoses are all average numbers, gained by com- parison of a great number of measurements. ON THE PITHOPHORACEA. 49 l:st degree, solitary or opposite; spores inclosed (rarely terminal), single, cylindrical or subeylindrical, on an av. 106 « thick and 375 w long. — Plate 1, figs. 1—3; pl. 4, fig. 1. [P. subvalida, filo principali partis thalli cauloideæ speciminum fertilium circa 127 u crasso, ramos unius solum ordinis, solitarios vel binos oppositos emittente; sporis inclusis (raro terminalibus), solitariis, eylindrieis vel subeylindrieis, c:a 106 u crassis et 375 u longis.] Locality. This species is found by Professor D:r E. vy. MARTENS j:r in the moats outside the fortress at Palembang in Sumatra, the 29% of March 1862. — Epiphytieally on the same grows a (sterile) Oedogonium which has been described, l. e. pag. 20, by G. v. MARTENS s:r under the name of Conferva (Ocdogonium?) Cladophore. General Description. Fertile specimens. Cauloid part of the thallus. The rather few fertile specimens I have seen of this species have had branches only of the 1:st degree. These have mostly occurred singly; but sometimes also two and two opposite to each other. The branches are always placed a little space below the top of, the supporting cell. This space, however, is in general so short as to be smaller than the diameter of the branch. Neither accessorial branches nor helicoids have been observed. The spores are, as a rule, inclosed. Only one ter- minal spore I have observed, to wit, the sessile one represented in plate 1, fig. 1 st. The inclosed spores are found in the principal filament as well as in the branches. Their form is generally cylindric. Sometimes they are not at all swollen and then they are almost perfectly cylindric (pl. 1, fig. 2); sometimes they are a little swollen and are then cylindrically cask-shaped (pl. 1, fig. 3). Twin spores I have not observed. Rhizoïd-part of the thallus. I have seen only one specimen, the rhizoïd part of which has not been broken off. This one quite accords as to the nature of the basal cell with the specimen of P. æqualis nob. represented in pl. 1, fig. 6. Thus a rhizoïd part had never been developed in this specimen. : Sterile specimens resemble the fertile ones as to the ramification. In one of the examined specimens the basal part was preserved. This showed a. rhizoid part consisting of one cell (pl. 4, fig. 1 7h), parted from the cauloid by an oblique cell-wall. Measurements. Fertile specimens. The vegetative cells of the principal filament are on an av. 127 u thick; the smallest observed thickness is 105 u and the greatest 150 «. The vegetative cells of the branches are on an ay. 92 u thick. They vary between 75 and 125 u. The length of the cells is 5—25 times the thickness. Most frequently it is rather considerable, being 12—14 times the thick- ness. The inclosed spores are on an av. 106 u thick and 375 « long. The limits of variation are indicated by 5. Jo) 333 4. The only terminal spore I have ob- served was 75 u thick and 555 w long. Sterile specimens. The thickness of the principal filament is on an av. 137 uw; the smallest observed thickness is 115 w, and the greatest 180 u. The branches are on an av. 95 u thick; the smallest observed thickness is 75 and the greatest 110 w. The length of the cells is about the same as in the fertile specimens. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 7 50 Verr BRECHER WITTROcK. Affinities and Differences. This species does not seem to be very nearly related to any of the others in the same group. It is nicely distinguished from both P. æqualis nob. and P. kewensis nob. by 1:0 its eylindrical or almost eylin- drical and particularly long spores and 2:0 by slighter ramification. From P. equalis nob. especially it differs by longer vegetative cells, and from P. Fewensis nob. by much greater dimensions. 2. Pithophora æqualis nob. Diagnosis: Principal filament of the cauloid part of the thallus in fertile specimens on an average 102 u thick, either with branches of two degrees, those of the first few and long, those of the second short, or with branches of only one degree, these numerous and short; spores single, inclosed in the principal filament or in the branches of the first degree, more rarely terminal; the inclosed spores cask-shaped with somewhat rounded ends, on an av. 111 w thick and 250 x long; the terminal spores cask-shaped with the upper end conical and the top somewhat rounded, on an av. 98 w thick and 288 w long; the rhizoid part of the thallus as a rule rudimentary. — Plate 1, figs. 4—7. [P. validior et longior, filo principali partis thalli cauloideæ speciminum fer- tilium circa 102 w crasso, ramos, solitarios, aut numerosos breviores omnes primi ordinis, aut paucos longos primi ordinis ramulis brevibus secundi ordinis præditos emittente; sporis solitariis in filo principali vel in ramis primi ordinis inclusis, rarius terminalibus; sporis inclusis paullum tumidis, orculæformibus, apicibus sub- rotundatis, e:a 111 w crassis et 250 w longis; sporis terminalibus orculeeformibus sursum brevi-acuminatis, apice rotundato, c:a 98 u crassis et 288 uw longis; parte thalli rhizoidea plerumque obsoleta.] Locality. This species is found by Mr GOLLMER in small ponds on rocks near La Guayra in Venezuela !). The specimens which I have examined have been communicated to me by D:r A. GRUNOW under the name of Cladophora Rocttlert var. General Description. Fertile specimens. Cauloid part: As to the rami- fication we may in this species distinguish two types: one distinguished by few but long branches of the first degree, which generally carry short ones of the second degree (pl. 1, fig. 4), and one by numerous but short branches of the first degree, which remain unbranched. Connecting forms are found, though rare. The branches are always single, one on each supporting cell. Rather often numbers of them are unilateral. As usual in this genus they are attached somewhat below the top of the supporting cell. This distance is in general shorter than the diameter of the supporting cell. Branchless cells are more common in this species than in any other. Besides the top cells and the supporting ‘cells of the spores, the spores 1) The locality was thus given on the labels: »Aus den Gebirgsbassin La Guayra und zwar aus kleineren Wasseransamlungen auf Felsen.» On THE PrrHOPHORACEA. 51 themselves are also branchless (I have seen but one or two exceptions from this rule), and besides these, a great deal of the common vegetative cells are without branches. I have even seen one specimen quite devoid of branches; it is repre- sented pl. 1, fig. 5. Short accessorial basal branches are not seldom found (pl. 1, fig. 4). I have seen no helicoids in this species. The vegetative cells are in general somewhat swollen or, if you like it better, contracted at the joints. The spores are in P. equalis nob. generally inclosed; of terminal ones I have only seen a few. In specimens of the first type of ramification the inclosed spores are placed exclusively in the branches of the 1:st degree and not in the principal filament; but in specimens of the 2:d, only in the principal filament and not in the branches. Of both types, however, I have seen one specimen with spores both in the prin- cipal filament and in the branches of the 1:st degree. The inclosed spores are a little swollen, casklike, but slender, with the ends somewhat rounded (pl. 1, fig. 4, 5). (One spore of cylindric form I have also observed.) They are always single; twin spores I have not observed. The terminal spores are also cask-shaped, but narrow, and grow tapering towards the top, which is rounded (pl. 1, fig. 5). The rhizoid part is in this species faintly developed. It generally consists not of a whole cell, but only of that part, pointing obliquely downwards, of the basal cell of the plant, which, in the germination, has developed in an opposite direction to the cauloid. This part of the cell is always short; sometimes not much longer than the thickness (pl. 1, fig. 5 +h), but sometimes 3 or 4 times as long as thick. Not rarely I have found specimens in which the base has been formed of a cell rounded at the lower end and sometimes also a little swollen at the same end (pl. 1, fig. 6 sg?). If this cell has, as I suppose, developed imme- diately out of the germinating spore, the rhizoid part is here missing. In one or two specimens I have found a rhizoid consisting of one cell, of almost the same nature as in P. kewensis nob., and in one specimen I have found this organ formed by no less than three vegetative cells, but they were short and rather slender. Sterile specimens resemble the fertile essentially as to the ramification. They differ somewhat, the branches generally being stronger; and moreover the branches are found sometimes single, and sometimes two and two opposite to each other. As in P. kcwens’s nob., connecting forms are not rarely found between the sterile and fertile specimens, that is, specimens that are at the lower end fertile and have few branches, and at the upper end sterile with many branches, or vice versa. Measurements. Fertile specimens. Cauloid part. The cells of the principal filament are on an ay. 102 w thick. The limits of variation are 75 and 120 u. The cells of the branches of the 1:st d@gree are on an av. 83 mw; they vary between 75 and 90 u. The cells of the branches of the 2:d degree are on an av. 67 u thick; they can vary between 65 and 70 u. The length of the cells varies rather considerably; but they are never very long. The shortest are only twice and the longest 20 times as long as thick. Generally they are 5 or 8 times as long as thick. The diameter of the inclosed spores is on an av. 111 «a, and their length 250 u. The limits of variation are indicated by ®- 18.244 The top spores are on an av. 98 « thick and 288 u long. They vary between {,% and 15 u, 275 52 ‘Verr BRECHER Wirrrock. Sterile specimens are of the same dimensions as fertile ones. Affinities and Differences. This species has a near relative in P. kewensis nob. The differences are as follows (not counting the considerable difference as to size, P. æqualis nob. being twice as big as P. kewensis nob.): the inclosed spores are in P. æqualis nob. proportionally less swollen and shorter than in P. kewensis nob.; the spore-bottoms are rounded in P. æqualis nob., but abrupt in P. kewensis nob.; the spores are branchless in P. æqualis nob., in P. kewensis nob. they often support branches; the rhizoid is in P. æqualis nob. generally only rudi- mentary, in P. kewensis nob. it consists of one wliole cell; not to mention several smaller differences. P. æqualis nob. is less nearly related to P. sumatrana (v. Mart.) nob. The differences are noted under P. sumatrana (v. Mart.) nob.’ 3. Pithophora kewensis nob. Exsice. WITTR. & NORDST. Alg. Exsice. Fase. I, n:o 39. _ Diagnosis: Principal filament of the cauloid part of the thallus im fertile specimens on an average 59 u thick, with solitary branches of only one degree (rarely of two); spores single, partly inclosed, partly terminal; the inclosed spores cask-shaped, but more elongated, on an av. 81 u thick and 205 w long; the terminal spores cask-shaped with the upper end conical and the top somewhat rounded, on an av. 88 u thick and 219 w long; the rhizoid part of the thallus as a rule unicel- lular. — Plate 1, fig. 8; pl. 2, figs. 1—12; pl. 3, figs. 1—9; pl. 4, figs. 2—11; pl. 5, figs. 9, 10. [P. gracilis et elongata, filo principali partis thalli cauloideæ speciminum fer- tilium eirea 50 u crasso, ramos primi solius ordinis (raro secundi etiam ordinis) so- litarios emittente; sporis solitariis, vel inclusis vel terminalibus; sporis inclusis elon- gato-orculæformibus, e:a 81 u crassis et 205 u longis; sporis terminalibus orculæ- formibus, sursum brevi-acuminatis, apice subrotundato, c:a 88 u crassis et 219 u longis; parte thalli rhizoidea plerumque unicellulari.]. Locality. P. kcwensis nob. is found by me in the Tropical Aquarium or the so-called Waterlily-house at Kew in England.") It was found with spores during my whole sojourn there, from the 3:rd to the 25:th of August 1872. — As is men- tioned before, I think that the plant is introduced here from a tropical country, probably from South America. (See on this par. 7, pag. 46, 47.) General Description. Fertile speciméns. Cauloid part of the thallus. This part is always branched, though sometimes but slightly. In general the cells only of the principal filament develop branches; all the branches are then of the I:st degree. Sometimes the branches of the 1:st degree, especially the lowest ones, develop branches of the 2:d degree, though mostly but few. Regard- ing ‘the different strength and nature of the branches of the 1:st degree, the following 6 types may be distinguished. In the 1:st type the branches are ") I think it worth inquiry, whether plants belonging to this order may not be found also in aquaria for tropical plants on the continent. On THE PITHOPHORACEZ. 53 long, most frequently longer than the principal filament, and carry plenty of spores (pl. 2, fig. 1, 2). In the 2:d the branches are considerably shorter than the prin- cipal filament and carry each but a few spores (or sometimes but one) (pl. 2, fig. 3). In the 3:d type the branches are still shorter, being generally formed of only a subsporal cell and a terminal spore (pl. 2, fig. 4). The 4:th type is characterized by a powerfully developed principal filament and an almost total want of branches; those few that are to be found are very small, almost rudimentary (pl. 2, fig. 5). The 5:th and 6:th type are represented by specimens which have only part of the principal filament and part of the branches fertile, while the rest of the specimen is sterile. Thus they are connecting forms between the purely fertile and the purely sterile specimens. In the 5:th type particularly the upper part of the speci- men is fertile, with short branches, and the lower part sterile, with long bran- ches (pl. 2, fig. 6). In the 6:th, on the contrary, the case is inverse, the lower part being fertile with short branches, the upper sterile with long ones (pl. 2, fig. 7). The type oftenest met with is the 1:st, and the least common is the 4:th. The 3:rd is also rather uncommon. — In purely fertile specimens each supporting cell carries but one branch. Once, but only once, I have seen two opposite branches carrying Spores sprung from one supporting cell. In specimens belonging to the 6:th type af ramification two opposite branches are not seldom found on one supporting cell in the sterile part of the specimen (in the same manner as in purely sterile specimens). One of these two opposite branches is always much more slightly developed than the other (pl. 2, fig. 7). — The branches are in this species always attached a small space below the top of their supporting cells. This space is in general of the same length as the diameter of the branch; but now and then it can be somewhat longer or shorter. — Branchless cells in the principal filament are seldom found (except in specimens belonging to the 4:th type of ramification). Accessorial branches, sprung from the lower part of the cells, are rare. Sometimes the same cell deve- lops both one normal branch near the top, and one accessorial near the base (pl. 4, fig. 7; pl. 2, fig. 9). — Helicoids are very rare. Among the great quantity of specimens that I have examined I ‘have found helicoïds but in three, and but one in each. Two of these helicoids are represented in pl. 5, fig. 9 and 10. The first ends a side branch, the second the principal filament. 5 The spores eccur both in the principal filament and in the branches of the list degree, and are brought forth both by the terminal and inclosed cells. The inclosed spores are all of the same form, cask-shaped but more slender. Sometimes they are so little swollen as to approach the cylindric form (pl. 2, fig. 3 sc). Now and then they are provided on one side, near the top, with a process, greater or smaller (pl. 2, fig. 3 sr’), which is an indication 6f a branch, the formation of which was commenced before the formation of the spore, but which was not continued. The terminal spores are also cask-shaped, but not abrupt in their upper end, but with a short point, somewhat rounded. Twin spores are very rare (pl. 3, fig. 8 s’ s”). Real triple spores I have not observed. The three spores placed besides each other in pl. 3, fig. 8 are but seeming triple spores; and in the same manner the two spores placed side to side represented in pl. 4, fig. 3, are but seeming twin spores. Pro- lifie cells are sometimes found even in fertile specimens. 54 Verr Brecuer Wirrrocxk. Rhizoid part. The rhizoid, parted from the cauloïd by the oblique wall formed in the germination of the spore, consists in P. Æcwensis nob. as a rule of one cell (pl. 2, fig. 1, 5, 6, 7 rh , pl. 4, fig. 4, 5 rh). Seldom it develops so as to have several (up to 12) cells (pl. 4, fig 6, 7). In this species I have not rarely met with spores in the rhizoid also. Pl. 4, fig. 9, 10 and 11 represent such spore- arrying rhizoids with different number of spores. In one case I have seen a rhizoid with fully developed branches, consisting, however, each of but one cell. This rhi- zoid is represented in pl. 4, fig. S. Very seldom it happens that the rhizoid is but rudimentary, being formed of only a very small process from the germinated spore, which process has not been parted from the basal cell of the cauloid by a cell-wall (pl. 1, fig. 8 rh, pl. 4, fig. 2, 3 rh). Sterile specimens generally have a stronger ramification than the fertile ones. The branches of the 1:st degree are often formed two and two by the same mother cell and are then placed opposite, or almost so, to each other (pl. 1, fig. 8, lower part). Branches of the 2:d degree are not rare. The sterile specimens are also greater in size than the fertile; regarding this, see below in »Measurements.» Prolific cells (pl. 5, fig. 1 p) occur in steriie specimens much oftener than in fer- tile ones. Measurements. Fertile specimens. The greatest of these, that I have seen, have had a length of 31/, centimeter; but generally the specimens are much shorter. Cauloid part of the thallus. The vegetative cells of the principal fila- ment are on an ay. 59 mw thick; the smallest observed thickness is 45 w and the greatest SO uw. Vegetative cells in the branches of the 1:st degree are on an av. 45 u thick; the limits of variation 38—51 u. The cells in the branches of the 2:d degree are in general 40 w thick. The length of the vegetative cells varies very considerably. In general they are 12 to 20 times as long as thick, but you also find spore-carrying cells which are but little longer than the thickness; whilst cells, particularly terminal, have also been observed up to 30 or 40 times as long as thick. — The terminal spores are on an ay. 88 w thick and 219 w long. The limits of variation are indicated by the following numbers: 7 100 15 4. The inclosed spores have averaging a thickness of SI u and a length of 205 «. They vary between !% ® and 1% «. The bigger spores belong of course to the principal filament, and the smaller ones to the branches. The spore-membrane has in ripe spores a thickness of 3 to 5 u. Rhizoïd part. Its vegetative cell (or cells) is on an av. 42 u thick. It varies between 35 and 55 w. The length exceeds the thickness 4 up to 40 times. When spores oceur in the rhizoid, they are on an ay. '/, narrower than those in the cauloid, but of about the same length. Sterile specimens. The dimensions are here generally somewhat larger. Specimens of a length of 6—7 centimeter are not rare, and those of 4—5 e.m. seem to be the most common ones. The cells of the principal filament are on an av. SO u thick; they vary between 50 and 110 w. The cells in the branches of u in thickness. The limits of variation are 40 ww and 85 uw. Branches of the 2:d degree are on an av. 50 w thick. The length of the 1:st degree are averaging 57 On THE PrrHoPpHORACEA. 55 the cells is somewhat greater than in fertile specimens. The top cells in particular are often very long. I have seen top cells that have been more than 100 times as long as thick (compare pl. 2, fig. 8). Affinities and Differences. P. kewensis nob. shows a near relationship to P. Cleveana nob. and especially to P. oedogonia (Mont.) nob. P. kewensis nob. differs from P. Cleveana nob. 1:0 in having all the inclosed spores cask-shaped (none cylindrical), 2:0 by the proportionally greater length of the inclosed, cask-shaped spores, 3:0 by narrower and a great deal longer vegetative cells, 4:0 by a much greater length of the whole specimen, 5:0 by the want of opposite branches in the purely fertile specimens, and 6:0 by the very rare occurrence of helicoïds. The differences between P. kewensis nob. and P. oedogonia (Mont.) nob. are indicated under the following species. i 4. Pithophora oedogonia (Mont.) nob. Synon. Conferva (Cladophora) ocdogonia Mont. Crypt.-Guyan. p. 301. Cladophora Oedogonia Mont. Syll. p. 458; Kütz. Tab. Phye. Band 6, p. 1, tab. 1, fig. 1 (the figure not good). Diagnosis. Principal filament of the cauloid part of the thallus in fertile specimens on an average 70 « thick, with partly solitary, partly opposite branches of three degrees; subsporal branches rather common; spores usually single, but not rarely in pairs, partly inclosed, partly ter- minal; the inclosed spores cask-shaped, on an av. 114 « thick and 230 w long; the terminal spores cask-shaped with the upper end conical and the top somewhat rounded, on an av. 95 w thick and 214 « long. — Plate 6, figs. 1—6. [P. subgracilis et elongata, filo principali partis thalli cauloïdeæ speciminum fertilium cirea 70 u crasso, ramos trium ordinum singulos vel binos oppositos ferente; ramis subsporalibus non raris; sporis plerumque singulis (non raro binis), vel inelusis vel terminalibus; sporis inclusis orculæformibus, c:a 114 u crassis et 230 u longis ; sporis terminalibus orculæformibus, sursum brevi-acuminatis, apice subrotundato, e:a 95 w crassis et 214 uw longis.]. Locality. This species is found by Mr LEPRIEUR in South America at Cayenne in French Guyana. Professor MONTAGNE gives in Crypt. Guyan. 1. e. its locality thus: »in puteis hospitii nautiei apud Cayenne lecta». Epiphytically on it grows a sterile Ocdogonium. General Description. Fertile specimens. Cauloïd part of the thallus. The ramification of the cauloid is very powerful in this species. Branches are here regularly found of three degrees, and in the specimen which I have represented pl 6, fig. 5 even a cell belonging to a branch of the 3:rd degree has emitted a small branch-process, marked 2, which is consequently a rudimentary branch of the 4:th degree. The branches of the 1:st degree are sometimes single and some- times opposite in pairs (pl. 6, figs. 2, 3, 4). The case is the same not only with 56 Veit BRECHER Wrirrrock. the branches of the 2:d degree, but also with those of the 3:rd (pl. 6, fig. 4). — The attaching points of the branches on their supporting cells are the same as in P. kewensis nob. The length of that piece of the supporting cell which is situated above the attaching point of the branch is in general equal to the diameter of the branch. ° The subsporal cells are in this species uncommonly productive. Very often we find that a subsporal cell has brought forth one subsporal branch, and now and then it even happens that such a cell has formed two (opposite) branches (pl. 6, fig. 5 bs). In one case I have observed that a subsporal cell, whose mother- cell has brought forth not only one spore but a pair of spores, has still had so much living substance left that it has been able to form a subsporal branch, how- ever small; see pl. 6, fig. 4 bs?. Subsporal branches exist of all degrees, of the 3rd as well as of the 1:st and 2:d (pl. 6, fig. 4 bs?, bs?). As to the direction of the subsporal branches in relation to their supporting cells (the subsporal cells), a deviation here takes place from what is the case with the common, not subsporal branches. The subsporal branches form, as a rule, a greater angle (of 50 and even 90 degrees) against their supporting cells, than the common branches (the angle of these being, as in the other species of Pithophora, generally 45 degrees), The sub- sporal branches are also placed somewhat farther below the top of their supporting cells than the common branches. Neither are accessorial branches rare. They proceed from a point near the base of their mother cells (see pl. 6, fig 4 ac), thus being analogous to the cauloid rhizine branches so common in Cladophorcæ (compare parag. 5, page 36). ; In this species occurs a kind of branch formation which I have not observed in any other species of Pithophora. Real spores, brought forth in the normal manner and remain- ing attached to the mother specimen, do here sometimes form branches, instead of germinating in the common manner after having separated themselves from the mother plant. Pl. 6, fig. 6 shows the uppermost end of a specimen in which a number of spores have proceeded in this manner. We find there that the spores of this species can, as well as the common vegetative cells, form one or two branches each, and that the spore branches are formed from the side of the spores in a manner in all the principal points resembling that in which normal branches are formed from common vegetative cells. It is particularly remarkable that the spore branches proceed from the very midst of the spore, and especially that the branches have a position relative to the longitudinal axis of the spore which differs from that which common normal branches have to their supporting cells. Instead of forming an angle of only 45 degrees against the upper part of the supporting cell (here the spore), they form an angle which is much greater, sometimes even more than twice as great; see pl. 6, fig. 6. A parting-wall between the spore itself and its branch-process has not been formed in the specimen represented by this figure, but in other specimens I have observed one; see pl. 6, fig. 4 dsp. The spores are developed partly in the principal filament and partly in the branches of the 1:st and 2:d degree (pl. 6, figs. 3, 4). In the branches of the 3:rd degree I have never observed spores. Both the terminal cells and the inclosed develop spores. The inclosed spores are almost purely cask-shaped; the terminal On THE PITHOPHORACEZ. 57 cask-shaped with the upper end conical and the top somewhat rounded. Twin spores occur not seldom, and are formed by terminal cells as well as by inclosed (PIC SES Zo By gs SOL The rhizoid part. Only two of the examined specimens have been so perfect as to have the rhizoid part of the thallus remaining. In the one, repre- sented pl. 6, fig. 2, the rhizoid consists of four vegetative cells forming a single series. In the other, represented pl. 6, fig. 5, the rhizoid has an uncommonly pow- erful development. It is richly ramified, with branches even of two degrees, and is also sporiferous, having both terminal and inclosed spores. In neither specimen the limit between the *cauloid and the rhizoïd is so strongly marked as is usually the case in Pithophoracce. Sterile specimens resemble the fertile essentially as to their ramification. The branches of the 1:st degree are, however, still more frequently placed opposite in pairs to each other (pl. 6, fig. 1). —- Only in one specimen I have seen a rhizoid part of the thallus, and in this it eee of only one cell (pl. 6, fig. 1 Measurements. Fertile specimens. The cauloid. The vegetative “ae of the principal filament are on an average 70 w thick. The smallest thickness observed is 55 w and the greatest 90 w. The vegetative cells in the branches of the 1:st degree are on an av. 58 « thick. They vary between 50 w and 70 u. The thickness of the branches of the 2:d degree is on an av. 55 w, and of those of the 5:rd degree 53 u. The length of the vegetative cells varies between 5 and 45 times the thickness. The top cells are the longest, as usual. — The inclosed spores are on an ay. 114 w thick and 230 w long. The limits of variation are indicated by ™ 7% 1. 185, 10.30 a. The terminal spores are on an av. 95 w thick and 214 w long. They rary between f: 59 4, u. The rhizoid. The thickness of the principal filament is on an av. 60 w, that of the branches of the 1:st and 2:d degree 50 «u. The length of the rhizoïd cells exceeds the thickness 6 to 40 times. The spores which Ihave found in the rhizoid of the specimen represented pl. 6, fig. 3 are, the inclosed one 100 u thick and 255 w long, and the terminal one 85 «u thick and 240 u long. Sterile specimens. The cauloid. The thickness of the principal filament is on an av. 86 u. It varies between 85 «u and 90 u. The branches of the 1:st degree are on an ay. 72 u thick, those of the 2:d 65 u, and those of the 3:rd 60 u. The length of the cells varies between 6 and 50 times the thickness... The rhi- zoid of the single specimen in which I have had occasion to observe this part of the thallus, was 55 w thick. Affinities and Differences. P. ocdogonia (Mont.) nob. is most nearly related to P. kewensis nob. It differs from this species, as well as from the other species belonging to this section (P. isosporcæ) by a considerably stronger development of the system of ramification in the sterile specimens as well as especially in the fer- tile ones. But one of the other species possesses branches of the 3:rd degree, and in no one of the others opposite branches oceur so often in the fertile specimens. Characteristic in this species are also the frequent occurrence of subsporal branches and of twin spores. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. TIT co Verr BRECHER Wirrrock. CH [0 0) Obs. Having obtained material for examination of this species (by the mediation, as has been mentioned before, of D:r J. Rosrarınskı), when a great part of the essay was already printed, and having thus been unable to give due attention to the morphological peculiarities of this species in the general account of the morphology of the order, I may be permitted to give in this place an exposition of its most essen- tial morphological peculiarities. They are 1:0 that P. oedogonia (Mont.) nob. is the only one among P. isosporeæ that has the system of ramifica- tion of the cauloid so strongly developed as to possess regularly branches of three degrees; 2:0 that the rhizoid part of the thallus sometimes attains so strong a development that it forms branches of two degrees; 3:0 that the subsporal cells are often so rich in protoplasmatie contents, that they have the power of developing one, and now and then even two, branches; 4:0 that the mother-cells of the spores have often the power of forming not only one spore, but successively even two; ') 5:0 that the spores formed in the normal manner, remaining attached to the mother specimen, sometimes germinate im the same manner as the prolific cells, i. e. by developing a branch from one of their sides (or sometimes a branch from each of its two sides). 5. Pithophora Cleveana nob. Diagnosis. Principal filament of the cauloid part of the thallus in fertile specimens on an average 75 «a thick, with branches commonly of only one degree, but now and then of two; branches as a rule soli- tary (rarely opposite in pairs); helicoid cells pretty common; spores single (rarely in pairs), partly imclosed, partly terminal; the inclosed spores cask-shaped or more rarely subeylindrical; thickness of the cask- shaped spores on an av. 102 «, longitude 216 y; the terminal spores :ask-shaped with the upper end conical and the top somewhat rounded, on an av. 93 u thick and 232 à long. — Plate 2, figs. 13—15; pl.-4, figs. 12—18; pl. 5, figs. 1—8. [P. terrestris subgracilis et subbrevis, filo principali partis thalli cauloideæ speciminum fertilium cirea 75 wu erasso, ramos plerumque unius solum ordinis, in- terdum autem duorum, singulos vel raro binos oppositos emittente; ramis cellulis heli- coideis sæpe præditis; sporis vel inclusis vel terminalibus, solitariis (raro geminatis); sporis inclusis subelongato-oreuleeformibus vel rarius subeylindricis, illis e:a 102 u 1) In the peculiarities indicated in the points 3 and 4, P. oedoyonia Mont.) nob. shows a not inconsiderable conformity with P. Zelleri (v. Mart.) nob. among LP. hete- rosporte. ay On THE PITHOPHORACER. ; 59 erassis et 216 w altis, his c:a 70 mw crassis et 164 « altis; sporis terminalibus (non raro sessilibus) orculæformibus, sursum brevi-acuminatis apice rotundato, c:a 93 u crassis et 232 u altis.] Locality. Professor P. T. CLEVE has found this interesting species in the West-Indies, in the isle of S:t Thomas near Soldier-Bay on humid earth in the shade of bushes. !) Oct. 1868. — Epipbytically on it grow two undescribed monoecious species of Ocdogonium, which it is my intention to describe in another place. General Description. Fertile specimens. Cauloïd part of the thallus. The ramification of this part is in P. Clevcana nob. somewhat more developed than in P. kewensis nob. Most specimens have, it is true, branches only of the I:st degree; but specimens with branches of the 2:d degree are far from being rare, and in a couple of specimens I have seen branches even of the 3:rd degree, but which have almost always consisted of only one sessile spore. The branches of the 2:d degree are generally very short. Not seldom those branches consists (like those of the 3:rd degree) barely of one sessile spore; see pl. 4, fig. 13 ss. The principal filament is, when it ends in a spore, often very short, sometimes scarcely 2 m.m. long (pl. 2, fig. 13; pl. 4, fig. 16); the branches of the I:st degree in such speei- mens are, it is true, longer, but net very much. Sometimes such little dwarf spe- cimens are quite devoid of branches, and remind one then in a very high degree of a gigantic Ocdogonium with ellipsoidie oogonia. The branches are most fre- quently single, but not seldom those of the 1:st degree are developed two and two from one cell and are then placed opposite, or almost so, to each other (pl. 2, fig. 13; pl. 4, fig. 16; pl. 5, figs. 1 and 2). The normal branches in this species of Pithophora ave placed, as in the others, a small space below the top of the sup- porting cell, which space is most frequently smaller than the diameter of the lowest branch cell, but can now and then be even longer (pl. 5, fig. 2). Cells without branches occur rather seldom, if you do not count the top cells*), the subsporal cells, and the cells belonging to the branches of the highest degree. The lowest one of the cells in the cauloid part of the thallus is not seldom devoid of branches (pl. 4, fig. 13 and 16); sometimes, however, this cells carries more branches than the other cells, supporting besides the one or two ordinary terminal branches, an accessorial basal branch (pl. 5, fig. 1 and 6). Accessorial branches, most frequently carrying helicoids, are now and then found even on other cells (pl. 5, fig, 1 ac). The comparatively frequent occurrence of helieoids is particularly re- markable in this species. Most specimens have one or more of these organs. These, generally consisting of the transformed top of a terminal cell, occur in numerous different shapes. Now they are unbranched (pl. 5, fig. 1 1”), now forked, now 1) Among the Cladophoree two species, viz. Cladophora Sagrwana Mont. (from Cuba) and Cl. tomentosa Sur. (from Japan), are known to occur in similar localities. 2) Top cells carrying branches are not, however, quite Without instances. In small fertile specimens you sometimes find the top cell of the principal filament, when it is a spore, carrying brenches (pl. 2, fig. 13; pl. 4, fig. 16). 60 Verr Brecuer Wirrrocr. branched so as to look like claws or hands in two or more branches (pl. 5, figs. 4, 5, 6, 7 h), with which they grasp smaller objects of an organic origin, especially particles of humus and such like things. Sometimes helicoïds, ordinarily unbran- ched, are developed from cells that are not terminal; these helicoids can now have the same position as the normal (pl. 5, fig. 1 h) and now as the acces- sorial branches (pl. 5, fig. 3 A). — The spores are partly terminal and partly inclosed, and are found in the principal filament as well as in branches of all degrees. The terminal spores are as a rule elongated and cask-shaped with a tapering and somewhat rounded top (pl. 2, fig. 13; pl. 4, figs. 13 and 16). As exceptions top spores are found of a somewhat anomalous shape, such as pl. 2, fig. 13 st and pl. 5, fig. 8 show. (As I have indicated in the paragraph treating the formation of spores, this anomalous top spore has without doubt been intended, from the beginning, for a helicoid). The inclosed spores can have two shapes. They are either swollen and cask-shaped (pl. 5, fig. 2 and pl. 2, fig. 13) or, though much more seldom, cylindrical (pl. 5, fig. 2 se and pl. 2, fig. 13 sc). Connecting forms between both are rare. Inclosed spores of an irregular shape are found now and then. The anomalons shape most frequently has its cause in the circumstance, that the mother cell of the spore had begun, before the formation of the spore, to form a branch, but which was not completed; and from this cause the unfinished branchlet has come to belong to the spore, when it was afterwards formed, making something like a beak pointing upwards from the spore (pl. 2, fig. 14 sr, fig. 15 sr). A peculiarity in this species is, in specimens with no rhizoid or a rudimentary one, that the thallus is rather often ended downwards in a spore, which does then take the place of a rhizoid (pl. 2, fig. 13 syb; pl. 4, figs. 12 and 14 sgb). The cause of this is, that the spore which has, by its germination, been the origin of the whole individual, has resumed its character of a spore when the germination was completed, by being filled from above with a protoplasm rich in chlorophyll, and by the formation of a new transversal cellwall above. (See more in extenso in the paragraph on the formation of spores.) Twin spores are not rare in this species. Most frequently they occur in the top of short branches of the 1:st and 2:d (or 3:rd) degree, but now and then they are also found in the principal filament and in other places (pl. 2, figs. 14 and 15). The lower twin spore is gene- rally smaller, but sometimes it happens that they are of about equal size (pl. 2, fig. 14). In a couple of cases I have observed in this species triple spores (pl. 2, fig. 15 s!, s?, s®), formed in the manner indicated in the paragraph treating the formation of spores. Besides the spores formed in a normal manner (i. e. after a preceding passing upwards of the chlorophylliferous protoplasm, by bipartition), there occur in this species cells of the usual form, which contain, like the spores, an abundant quantity of chlorophyll (pl. 4, fig. 18 p). Probably they have the same purpose as the prolific cells mentioned before in P. hewensis nob. Rhizoïd part of the thallus. In the germination of the spore a transversal wall, vertical against the longitudinal axis of the spore, is formed in its midst or in its lower part. The part situated below this oblique wall constitutes its rhizoid part. This part consists, as a rule, of one cell. Only in one ease, the one represented pl. 4, fig. 18, I have found, in P. Cleveana nob., a rhizoid formed by more than one cell. As the figure here quoted shows, the rhizoid here consists of three cells, On THE PiTHOPHORACER. 61 or even four, if the wall marked #', and not that marked w”, was the one first formed in the germination. (Regarding this, see the paragraph on the germination). As to the specimens that are represented pl. 5, figs. 1 and 2, it is impossible to decide how much belongs to the rhizoid part, when it is not known with certainty which part of the specimens has belonged to the original, germinated spore. If the supposition were true, that the irregularly shaped organs marked sy are trans- formations of this spore, only the processes rh, pointing downwards, would belong to the rhizoid part. Sometimes no transversal wall is formed in the spore at the germination, and then the rhizoid either does not exist, or is only rudimentary. The former is the case if the germinating spore has not at all been elongated downwards (pl. 2, fig. 13 sgb; pl. 4, fig. 12 sgb; pl. 5, fig. 3 sy); the latter if it has been somewhat elongated, but without a parting wall between the cauloid and the rhizoïd having been formed (pl. 4, figs. 13 and 14 v7; pl. 5, fig. 6 rh). Pl. 4, fig. 14 shows a case, when the forming of a parting wall was commenced, but without being completed. Sterile specimens differ from the fertile by stronger ramification — branches of the 2:d degree regularly existing — and by the branches being placed two and two opposite to each other as often as singly. Measurements. This species is the smallest one in the whole genus. Its ve- getative cells have, it is true, a greater diameter than those of P. kewensis nob., but the length of the individual cells as well as more especially of the whole plant is considerably less. The greatest specimens that I have seen have been only 25 millimeter long, and specimens of a length of only 4-5 millimeter are not rare. Fertile specimens. Cauloid part of the thallus. The cells of the principal filament are on an average 70 u thick; the smallest observed thickness is 60 w and the greatest 90 «u. The cells in the branches of the I:st degree are on an av. 55 u thick. The limits of variation are 50 w and 60 a. The branches of the 2:d and 3:rd degree are not much less thick than those of the I:st; the diameter of the cells is on an av. 50 u; the smallest diameter 45 w and the greatest 55 u. The length of the vegetative cells is less in this species than in other species. Very short cells (1'/, -2 times as long as thick) occur not seldom in the principal filament (pl. 4, fig. 13) as well as in the branches. Especially the cell just beneath a terminal spore has this form (pl. 5, fig. 4). Very long cells (such as in P. kewensis nob.) do not exist. Only very seldom the cells are 20 times, generally only 4—9 times as long as thick. The thickness of the terminal spores is on an av. 93 u and their length, on an av. 232 w. The limits of variation are indicated by %,7 10 20 u, The cask-shaped spores are on an av. 102 « thick, and 216 w long. The limits of variation are indicated by m, 2 20 2x u. The cylindric spores are on an av. 70 u thick and 164 u long. ‘Their limits of variation ra th. 50 €S 70 90 are 1. 120, 220, 114, 210 dr a 7 N AQU The cell of the rhizoïd has a rather variable length. Most frequently it is very short, 11), -4 times as long as thick (pl. 4, figs. 15 and 16), but sometimes it yi; > 1/4 8 l ‚us ) is more developed as to length, as much as 10 times as long as thick (pl. 4, fig. 17). 62 Verv Brecuer Wirrrock. Affinities and Differences. This species forms the connecting link between Pithophore isosporcæ and P. heterosporce. Besides the common eask-shaped spores, spores occur here of a cylindrical or almost cylindrical form. Inclosed spores of two kinds thus existing in P. Clveana nob., it might seem most reasonable to place the species among Pithophore heterosporce. The cause why I have not done so is 1:0 that P. Cleveana nob. evidently has its nearest relatives in the real Pıtho- phore isosporce, and 2:0 that the cylindrical spores are so rare as to deserve being regarded merely as exceptions. — The most remarkable character in P. Cleveana nob. is its abundant helicoïds. They are found in all specimens that are somewhat rich in branches, and they are not rare even in those poorer in branches. With P. kewensis nob., which is rather nearly related to P. Clevcana nob., it has already (page 55) been compared. From P. ordogonia (Mont.) nob. and Pithophore hctero- sporce it is distinguished by characters so evident as not to nead special mention. Sectio I. PITHOPHORÆ HETEROSPOREZÆ: Spores of several, dissimilar forms in each species; the inclosed of three forms, viz. cask-shaped, cylindrical and subirregular; the ter- minal as a rule of two forms, viz. cask-shaped and cylindrical, both with the upper end conical and the top somewhat rounded. (Species 6 to 8). Species 6. Pithophora polymorpha nob. Exsice. HOHENACK. Alg. mar. sice. 10:te Liefer., n:0 472 a; sub nomine Cla- dophora crispata Kiitz. Diagnosis: Principal filament of the cauloid part of the thallus in fertile specimens on an average 105 « thick, with branches of one or two degrees; branches of the first degree solitary or more rarely oppo- site in pairs; branches of the second degree solitary; spores solitary (rarely in pairs), partly inclosed, partly terminal; the inclosed spores in branches of the first degree partly cylindrical, partly cask-shaped; the inclosed spores in the principal filament usually of an irregular shape; the cylindrical spores on an av. 63 « thick and 88 ,« long, the cask- shaped on an av. 104 w thick and 157 y long, the subirregular 121 u thick and 133 w long; the terminal spores commonly subconical with the top rounded, rarely cask-shaped with the upper end conical and the top somewhat rounded; the subconical spores on an av. 63 «u thick and 155 w long, the cask-shaped on an av. 95 w thick and 148 w long. — Petes 1517: pl. 4 fie. 19. On THE PITHOPHORACEZ. = 63 [P. subvalida, filo prineipali partis thalli cauloideæ speciminum fertilium e:a 105 & erasso, ramos unius vel duorum ordinum emittente; ramis ordinis primi sin- gulis vel (varius) binis oppositis; ramis ordini: secundi singulis; sporis solitariis (varius geminatis), vel inclusis vel terminalibus; sporis in ramis primi ordinis in- elusis vel eylindrieis vel orculæformibus; sporis in filo principali inclusis plerumque forma subirregulari; sporis eylindrieis ca 65 u crassis et 85 « longis, orculæfor- mibus ca 104 w erassis et 157 u longis, subirregularibus 121 u crassis et 133 Mi longis; sporis terminalibus plerumque subconicis apice rotundato, raro orculæformibus sursum brevi-acuminatis apice subrotundato; sporis subconicis e:a 63 u crassis et 155 u longis, orculæformibus c:a 95 u crassis et 148 u longis.] Locality. This species is found in fresh water on Mangalore in Canara in India, according to HOHENACKER |. c. General Description. Fertile specimens. Cauloid part. In this many- formed species we may distinguish two types of ramification, one where only the principal filament carries branches (which are consequently all of the 1:st degree), and one where the branches of the 1:st degree are also ramified. In the first type the branches are generally short and single (pl. 1, fig. 17); in the second, the branches of the 1:st degree are rather long and partly single, partly opposite to each other in pairs, whilst the branches of the 2:d degree are short and single (pl. 1, fig. 13). Connecting forms between the two types exist, however. Most fre- quently the branches of this species are placed, as in the others, a space (however small) below the top of the supporting cell, but not seldom the branches proceed from the very top of their supporting cells (pl. 1, fig. 16, 17). Accessorial basal branches are not rare, especially in specimens belonging to the second type of rami- fication. Branchless cells in the principal filament are rare; even the top cells here show, against the rule, now and then a tendency to ramify (pl. 1, fig. 17 ct). Only one helicoid I have found. It was unbranched, and belonged to a branch of the 2:d degree. — The spores, which are in this species of several different forms, are partly inelosed and partly terminal. The inclosed are of three principal forms, viz. 1:0 cylindrical, 2:0 cask-shaped, and 3:0 of an irregular shape. As a 4:th kind might be regarded the very short, half cask-shaped lower ones of the twin spores (pl. 1, fig. 16 s”). The cylindrical, which are the most common, are found in branches of the 1:st and 2:d degree (pl. 1, fig. 13), the cask-shaped in branches of the 1:st degree and more seldom in the principal filament (pl. 1, fig. 16); the irre- gular in the principal filament (pl. 1, fig. 13). The terminal spores are of two kinds: 1:0 subconical with a rounded top (pl. 1, figs. 13, 15, 17), and 2:0 cask-shaped and abruptly narrowing towards the rounded top (pl. 1, fig. 14). The former is the common form; the latter is rare. As I have already indicated, twin spores are not seldom found. They are placed partly in the principal filament and partly in the branches of the 1:st degree. Rhizoid part. Only in one of the examined specimens this part has been preserved. It showed a very powerful development, being pluricellular and spori- ferous (pl. 4, fig. 19). Sterile specimens of this species would seem to be very rare. Among the numerous specimens I have examined, I have found only one sterile. This one had strong and opposite branches of the 1:st degree, and short and single of the 2:d. (Ws 3 Veit BRECHER Wrirrrock. Measurements. Fertile specimens. Cauloid part. The vegetative cells of the principal filament are on an average 105 w thick. Specimens of the first type of ramification have in general thicker cells; those of the second narrower. The greatest observed thickness (in the former) is 130 w, the least (in the latter) 85 u. The branches of the 1:st degree are on an av. 74 «a thick. They vary between 45 u and 105 «. The branches of the 2:d degree are on an av. 53 u thick. They vary between 45 and 60 u. The length of the vegetative cells is less in specimens of the first type of ramification than in those of the second. In the former they are in general 4—6 times as long as thick, but in the latter 6—8 times. The shortest vegetative cells are scarcely any longer than the thickness; but the longest as much as 20 times as long as thick. The inclosed cylindrical spores are on an av. 63 « thick and 88 u long. The limits of variation are indicated by th. 45 45 10 4, The inelosed cask-shaped spores are on an ay. 104 w thick and 95 0 157 u one, The limits of variation are indicated by eee by « The inclosed spores of irregular shape are on an av. 121 « thick and 153 w long. They vary between 7 and 15 uw. The lower of, the twin spores are rather thick but very short, on an av. 117 u thick and 103 « long. The terminal subeonical spores have on an ay. the same thickness as the inclosed, viz. 63 «, but are considerably longer, measuring on an av. 155 «. The limits of variation are indicated by 9 55,5 0 1. The cask-shaped terminal spores, narrowing towards their top, are on an av. 95 u thick and 148 « long. The limits of variation are indicated by a 8 120 &: Rhizoid part. In the only rhizoid I have seen, the vegetative cell was 90 u thick; the inclosed spore 90 « thick and 95 « long, and the terminal spore 90 u thick and 175 w long. The single sterile specimen that I have seen had the principal filament 125 u, the branches of the 1:st degree 75 u and the branches of the 2:d degree 70 w thick. Affinities and Differences. There is no need to compare this species to any but its nearest relatives, P. Zelleri (v. Mart.) nob. and P. Rocttleri (Roth) nob. It is most clearly distinguished by its very numerous inclosed cylindrical spores and by the subconical terminal ones. Besides, it differs from the two species men- tioned by smaller dimensions and less powerful ramification. 7. Pithophora Zelleri (v. Mart.) nob. Synon. Cladophora Zelleri v. Mart. Die Tange, p. 111. pl. 2. fig. 1 (the figure not good). Diagnosis: Principal filament of the cauloid part of the thallus in fertile specimens on an av. 120 w thick, with branches usually of two degrees, solitary or opposite in pairs; spores partly inclosed, partly terminal; the spores of the principal filament regularly in pairs, the spores of the branches commonly solitary; the upper one in a pair of twin spores (and the solitary now and then occurring in the principal On THE PITHOPHORACE®. 65 filament) cask-shaped, on an av. 144 x thick and 232 w long; the lower spores in a pair of twin spores subeylindrical, on an av. 113 a thick and 179 w long; the solitary spores of the branches of the first degree cylindrical, on an av. 85 w thick and 135 w long; the terminal spores cask-shaped, with the upper end conical and the top somewhat rounded, on an av. 132 u thick and 382 w long. — Plate 1, figs. 9—12. - [P. subvalida, filo principali partis thalli cauloideæ speciminum fertilium e:a 120 w crasso, ramos plerumque duorum ordinum singulos vel binos oppositos emit- tente; sporis vel inclusis vel terminalibus; sporis in filo principali sitis plerumque geminatis; sporis in ramis sitis plerumque solitariis; sporis inclusis superioribus binarum geminatarum (solitariisque in filo prineipali) orculæformibus, c:a 144 u erassis st 232 u longis; sporis inclusis inferioribus binarum geminatarum subeylin- dricis, e:a 113 u crassis et 179 w longis; sporis inclusis solitariis ramorum cylin- drieis, c:a 85 w crassis et 135 w longis; sporis terminalibus orculæformibus sursum brevi-acuminatis apice subrotundato, c:a 132 uw crassis et 382 w longis.] Locality. This species is found by Professor E. v. MARTENS j:r near Yoko- hama in Japan, in the month of October 1860. It grows on rice-fields. — The spe- cimens which I have examined are original specimens, presented to me by Prof. E. v. MARTENS j:r. General Description. Fertile specimens. Cauloid part. The branches of the 1:st degree are placed singly, or two and two opposite to each other on the principal filament. Once I have observed three branches of the first degree in a whorl. These often support branches of the 2:d degree, which are, as a rule, placed singly. These branches in their turn now and then, though seldom, support small branches of the 5:rd degree. The normal branches are attached a short space (not so long as the diameter of the branch), below the top of the supporting cells. Accessorial basal branches are rare. Subsporal branches of the 1:st degree are, on the contrary, rather common (pl. 1, fig. 9). Such branches are found only below single spores. In their formation has evidently been consumed the protoplasm, which otherwise is used in the principal filament in the formation of the lower one of the twin spores that are common there. Helicoïds I have not observed. — Spores are found in branches of the 1:st degree as well as in the principal filament; they are partly inclosed and partly terminal. The spores in the principal filament are generally formed two and two by one mother cell (pl. 1, fig. 10 and 11). In branches of the 1:st degree such twin spores are but very seldom found (pl. 1, fig. 9 s, 5). The inclosed spores are of three kinds: 1:0 the upper ones in the pairs of twin spores, and the single spores in the principal filament; 2:0 the lower ones in the pairs of twin spores; 3:0 the single ones in the branches of the 1:st degree. Those of the first kind are in general cask-shaped (pl. 1, fig. 11), but now and then of a somewhat irregular form (pl. 1, fig. 9 and 10); those of the second kind are cylindrical or almost so, often somewhat swollen midways (pl. 1, fig. 11 and 10 s’), and those of the third kind are almost quite cylindrical (pl. 1, fig. 9 sc.). The terminal spores, of which I have seen but very few, are cask-shaped with the top now abruptly pointed and now tapering (pl. 1, fig. 11). I think it very probable that the plant may have subconical terminal spores besides the cask-shaped. Noya Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 9 66 Veit Brecuer Wrrrrock. Among the specimens I have had occasion to examine, not one has had the lower part of the thallus left; thus the nature of the rhizoid is unknown to me. Sterile specimens. I have seen but one such specimen. - The cauloïd of the thallus had branches of three degrees. Those of the 1:st and 2:d degree were mostly found in pairs, opposite to each other, more seldom they were single; those of the 3:rd, on the contrary, were single. The lower part of this specimen I have represented pl. 1, fig. 12. From the cauloid proceed obliquely downwards two rather long cells, of which I suppose the one, marked rh, to be the rhizoïd, and the other, marked ac, to be an accessorial (rhizine) branch on the basal cell of the cauloïd, analogous to the one represented pl. 4, fig. 7 ac after a sterile specimen of P. kewensis nob. Measurements. Fertile specimens. The principal filament of the cauloid is on an av. 120 «u thick. The limits of variation are 90 and 150 w. The branches of the 1:st degree are in general 90 u thick, varying between 70 and 115 «. Those of the 2:d degree are also about 90 u thick, and those of the 3:rd degree about 85 u. The length of the vegetative cells varies between 6 and 20 times the thickness. The inclosed cask-shaped spores (i. e. the single ones in the principal filament, and the upper one in the pairs of twin spores) are on an ay. 144 u thick and 232 « long. The limits of variation are indicated by 1310 2% 20 u. The lower ones in the pairs of twin spores are on an av. 113 w thick and 179 w long. They vary between % and 1% w. The single cylindrical spores are on an av. 85 u thick and 135 w long. They vary between D, ie 17 We The measures of the sterile specimen are as follows: the principal fila- ment 115--130 u, the branches of the 1:st degree 100—125 u, the branches of the 2:d degree 90-100 u, the branches of the 3:rd degree 75—80 u, the rhizoïd (?) Sb) 1% Affinities and Differences. This species shows a near relationship to P. poly- morpha nob. and P. Rocttleri (Roth) nob. Its most remarkable character is, that the spores in the principal filament occur, as a rule, two and two end to end. (If an exception from this rule takes place now and then, a subsporal branch has been developed, as has been indicated above, instead of the lower one of the spores.) The ramification is feebler in this species than in P. Rocttleri (Roth) nob., but somewhat stronger than in P. polymorpha nob. 8. Pithophora Roettleri (Roth) nob. Synon. Ceramium Rocttleri Roth Catal. Bot. III, p. 123. Cladophora acrosperma Kütz. Phye. gener. p. 265. a Roettleri Kütz. Spec. Alg. p. 409; Tab. Phye. Band. IV, pag. 10, tab. 46. Diagnosis: Principal filament of the cauloid part of the thallus in fertile specimens on an average 165 y thick, with branches of three degrees; branches of the first degree three in a whorl, branches of the second and third solitary or opposite in pairs; spores solitary (rarely in ON THE PITHOPHORACEZ. 67 pairs), partly inclosed, partly terminal; the spores of the branches partly cask-shaped, partly cylindrical; the spores of the principal filament of an irregular shape; the cask-shaped spores on an av. 152 w thick and 226 y long, the cylindrical on an av. 83 w thick and 143 u long, the irregular 191 « thick and 213 w long; the terminal spores partly obovoid with the base truncated, partly (and more rarely) subconical with the top rounded; the obovoid spores on an av. 150 „u thick and 212 u long, the subconical on an av. 88 w thick and 246 » long. — Plate 1, figs. 18—20; pl. 5, figs. 11 and 12. [P. robusta, filo principali partis thalli cauloidee speciminum fertilium cirea 165 w crasso, ramos trium ordinum emittente; ramis ordinis primi ternis verticil- latis; ramis ordinis secundi et tertii solitariis vel binis oppositis; sporis solitariis (raro geminatis), vel inclusis, vel terminalibus; sporis ramorum vel orculæformibus vel cylindricis; sporis fili prineipalis forma subirregulari; sporis orculæformibus c:a 152 uw. crassis et 226 w longis, eylindrieis c:a 83 u crassis et 143 w longis, subirre- gularibus c:a 191 w crassis et 213 mw longis; sporis terminalibus vel obovoideis basi truncata, vel rarius subconicis apice rotundato; illis e:a 150 u crassis et 212 u longis, his 88 u crassis et 246 uw longis.] Locality. This species grows in India near Tranquebar in fresh water. The locality is thus given by ROTH 1. e.: »In aquis stagnantibus Tranquebariæ lecta a Cel. ROETTLERO»; and by KÜTZING in Phye. gener. |. ¢. thus: »Aus Seestimpfen bei Tranquebar in Ostindien. Januar 1799: KLEIN (Herb. berol. — unter n:0 431)» General Description. Fertile specimens. This species is distinguished at the first glance by a stronger ramification and more robust growth than the other species. The cauloid part of the thallus has, as a rule, branches of three degrees. Those of the 1:st degree are generally placed three and three (once I have even seen*four) in a whorl on the principal filament. Now and then, espe- cially near to the lower end of the principal filament, single branches are found, which are very strongly developed. The branches of the 2:d and 3:rd degree are most frequently single, or two and two opposite to each other. Sometimes I have, how- ever, found the branches of the 2:d degree-placed three in a whorl, like those of the 1:st. The branches are attached to.their supporting cells a small space below their top, as in the other Pithophoracee. This space varies as to length, but is always shorter than the diameter of the lowest branch cell, and sometimes so short as to be hardly discernible. Branchless cells are very rare in the principal fila- ment, except the subsporal ones; they are somewhat more frequent in the branches of the 1:st and 2:d degree, though the number of branchless cells is always much less than the number of those supporting branches. Accessorial basal branches are not rare (pl. 1, fig. 18). Rather seldom the top cells develop, in or near their top, handlike helicoïds, such as pl. 5, fig. 11 and 12 shows. — The spores can be formed both by the top cells and by the other cells, both by those of the principal filament and by those of the branches. The terminal spores are of two different shapes. Either — and this most frequently — they are swollen, and have then a short, 68 Veit BRECHER WITTROCK. reversedly egg-like shape with an abrupt base (pl. 1, fig. 18 st), or they are formed without any swelling (or with an almost imperceptible one) of the mother cell, and have then the shape of a cone with a somewhat rounded point (pl. 1, fig. 18 ste). The inclosed spores are of three kinds; either they have the common cask-shape, or they are cylindrical, or they have an irregular form. The cask-shaped spores are most frequent in the branches of the 1:st degree, but rare in those of the 2:d (pl. 1, fig. 18). In the branches of the 3:rd degree and in the principal filament I have never found spores of this shape. Spores of a cylindrical form are more rare; they oecur only in branches of the 1:st and 2:d degree, and in the rhizoid. The spores of an irregular shape (pl. 1, fig. 18 si) belong to the principal filament; they are very rare in the branches of the 1:st degree (pl. 1, fig. 18 si). Twin spores are sometimes found, terminal as well as inclosed in the branches. Generally the lower of the twin spores is smaller than the upper, and eylindrical, whilst the upper is swollen (pl. 1, fig. 19); but sometimes both are of about the same size, and swollen (pl. 1, fig. 20). — Among all the specimens that I have had opportunity to observe, I have found but one (represented pl. 1, fig. 18) which has been so complete as to have the oldest part remaining, brought forth immediately by the germinating spore. This specimen does not show a distinct rhizoid, diametrically opposed to the cauloïd. The spore has, in germinating, only grown somewhat pointed downwards. But it has, on one of its sides, developed a branch, which has at a later period ramified and taken its most considerable growth in a downward direction (pl. 1, fig. 18 7h), showing thus an eyident relationship to a normal rhizoid part. Sterile specimens. Of these I have seen only one, and that one was not quite entire. As to ramification and dimensions it resembled the strongest developed fertile ones. Besides three and three, the branches were also found four and four in a whorl on the principal filament. Measurements. Fertile specimens. Cauloid part. The vegetative cells of the principal filament are midways on an av. 165 w thick. Most frequently they are narrower in their lower end and grow thicker upwards. The smallest diameter I have found is 135 u, and the greatest 190 w. The vegetative cells of the branches of the 1:st degree are on an av. 111 w thick; the limits of variation are 90 and 140 u. The branches of the 2:d degree vary in thickness between 90 and 100 x, those of the 3:rd degree between 80 and 90 u. The length of the vegetative cells is not very considerable in this species, generally 6—11 times as great as the thickness. Longer cells are rare, but shorter, on the contrary, more frequent. Parti- cularly the top cells and the cells just below the top spores are not seldom so short as to be only twice or thrice as long as thick. The swollen top spores are on an av. 150 w thick and 212 w long. The limits of variation are - 135 and 39 u. The sizes between are for instance th: 10 19 130 u. Those top spores that are not swollen are considerably more slender, but at the same time somewhat longer; on an ay. 88 w thick and 246 w long. They vary between {43> 2? 35) 4. The inclosed cask-shaped spores are on on an ay. ! 12 w. The limits of variation are indicated 1. 226 by the following: ‘- 1% 150 15 w. The inclosed cylindrical spores are on an av. th. Su. The limits of variation lie between ‘ % and {2 w. The irregularly shaped On THE PITHOPHORACEA. 69 inclosed spores are the greatest of all; they are on an av. % 1! w. The limits of variation are indicated by ") 13) 33) 23) u. Affinities and Differences. This species is distinguished from its nearest rela- tions, P. polymorpha nob. and P. Zelleri (v. Mart.) nob. by considerably greater dimensions and particularly by a stronger ramification. The cells of the principal filament carry here three (or even four) branches in a whorl, and branches of the 3:rd degree occur regularly. Having now described those species of Pithophora which I have seen both in a fertile and in a sterile state, it remains to say a few words on a Pithophoraceous plant which I know only as sterile. It is the australian Pithophora mentioned above, which has been communicated to me by D:r A. GRuNow. According to the infor- mation kindly given by D:r A. GRUNOW it has been gathered by D:r E. GRÆFFE in two localities, both situated in Upolu, one of the isles of Samoa. One of the localities is running fresh water, the other is Mangrove-swamps with slightly brackish * water on a muddy ground. As the specimens brought from the two localities show some small differences, I will describe each local form separately. The form brought from the fresh water locality has branches of two degrees, which are sometimes placed in pairs opposite to each other, but most fre- quently singly. The branches regularly proceed from their supporting cells a small space below their top. The thickness of the principal filament varies between 100 and 110 u, that of the branches of the 1:st degree between 90 and 100 u, and that of the branches of the 2:d degree between 80 and 95 u. The length of the common vegetative cells is generally rather considerable. The length varies between 10—30 times the thickness. In one specimen I have observed cells which very strongly call to mind real Pithophora-spores by their very much smaller length, their greater thickness and their greater abundance of chlorophyll. The cause of my not being able to recognize them as such with certainty is 1:0 that the cells which ought to be the sister cells of the spores (the subsporal cells) are not parti- eularly poor in chlorophyll, 2:0 that the length of the supposed spores varies very much, and 3:0 that they have almost all developed (not merely support) branches. If they be really spores, they must be supposed to have proceeded in the same manner as the spores which I have represented pl. 6, fig. 6, belonging to Pithophora oedogonia (Mont.) nob. They would then have germinated while yet remaining attached to the mother plant, in the same manner as prolific cells, by bringing forth lateral branches. The thickness of those cells varies between 100 and 150 w, and their length between 175 and 460 w. The form from the Mangrove-swamps has branches of at least two degrees, which are placed singly, opposite in pairs, or now and then three in a whorl. The branches sometimes proceed from the supporting cells a small space below their top, but often at the very top.!) Most frequently the branch is supported by a 1) This, together with other things, is the cause why I am not quite convinced of this species belonging to the genus of Pithophora. 70 VEIT BRECHER WITTROCK. lateral process belonging to the supporting cell, which circumstance is occasioned by the fact that the transversal cell-wall, which has separated the branch process first formed from its mother cell, has been formed somewhat higher up in the branch process, not at its base.!) The top branches are often bent like a sickle. The thickness of the cells varies hetween 85 and 125 w. Their length is 7—25 times greater than the thickness. According to D:r GRUNOW’S opinion, directly communicated to me, both the forms now mentioned belong to Cladophora sumatrana v. Mart. (i. e. to Pithophora sumatrana (v. Mart.) nob.) The one growing in brackish water D:r GRUNOW has determined as being a variety under the name of fuscescens. My opinion is also that these forms are nearly related to P. swmatrana (v. Mart.) nob. Whether they are quite identical with it can not be determined with certainty till they are known in a fertile state. The form grown in fresh water calls to mind P. equalis nob. almost more than P. sumatrana (v. Mart.) nob. 1) The same circumstance sometimes takes place in P. polymorpha nob.; see pl. 1, figs. 15 and 17. On THE PITHOPHORACEA. all INDEX OF SPECIES AND SYNONYMS. Ban MRoetilerisRloruhin series. REA Ste Ant ae ‘66. Camanvan(cladaprona) ocdogoma Mont. 9...) ee col Hor Oy LCT OS MONIT Ce GUM 0 ee oe ct fey le 66: » Oedp ganiasNkomt are Ak Ss EE OMR eke eee ee aR DE » Roettleri Kütz. N REN RE RE nese OOS » STONE Se ANTENNES Er » Zeilen Mat RE er et Ma MCE Pithophora cequalis nob. Se ete ed tram a Te SER TEE OU) » Clanacie AO NEED RQ TE » Kemper OA EU US 30h. keh i) ahead PAT Et nn De » coca (Mont) HOME PEN CHEN Do: » Olga Sag Of AMIE ee ee 62, » MOAT, ONE) NO ER a ae ole me i 6 tombe» OW) » sumatrana (v. Mart.) nob. eh OR he aN AURIS eget SAS 3 » Zelleri (v. Mart.) nob. OSE am MIR BER Se = EAN ABBREVIATIONS. av. = average. — c. m. = centimeter. — fig. or figs. = figure or figures. — 1. = length. — w = 0,001 millimeter. — pag. = page or pages. — par. or parag. = paragraph. — pl. = plate. — th. = thickness. 72 Veit BRECHER WITTROCK. LIST OF THE LITTERATURE, CITED ABOVE. AL. BRAUN. Bot. Zeit. = AL. BRAUN. Bemerkungen über die neueren Eintheilungs- versuche der Thallophyten. Reported in Botanische Zeitung herausgegeben von A. DE Bary und G. Kraus. 33:ster Jahrg. 1875. Leipzig 1875. Coun. Hedwigia = Conspectus familiarum eryptogamarum secundum methodum naturalem dispositarum, auct. F. Coun. In Hedwigia. Ein Notizblatt für kryptogamische Studien, redig. von L. RABENHORST. Elfter Band. Dresden 1872. » Entw. d. Volwox. = Die Entwickelungsgeschichte der Gattung Volvox von F. Conn. In Beiträge zur Biologie der Pflanzen, herausgegeben von F. Conn. ö:tes Heft. Breslau 1375. GRUN. Reise S. M. Freg. Novara = Reise Seiner Majestät Fregatte Novara um die Erde. Botanischer Theil. I Band. Algen. Bearbeitet von A. GRUNOW. Wien 1867. Hanst. Leb. d. Vauch. = Ueber die Lebenszähigkeit der Vaucheria-Zelle und das Reproductions-Vermögen ihres protoplasmatischen Systems von J. HANSTEIN. Reported in Botanische Zeitung, herausgegeben von A. DE Bary und G. Kraus. 3l:ster Jahrg. 1873. Leipzig 1873. HorMEIST. Pflanzenz. = Die Lehre von der Pflanzenzelle von W. HOFMEISTER. Leipzig 1867. HOHENACK. Alg. mar. sice. = Algæ marine siccatæ. 10:te Lieferung. Heraus- gegeben von R. F. HOHENACKER. Kirchheim u. T. 1862. Kürtz. Phye. gener. = Phycologia generalis. Bearbeitet von F. T. Ktrzine Leipzig 1845. » Spee. Alg. = Species Algarum. Auctore F. T. KÜTZING. Lipsiæ 1849. » Tab. Phye. = Tabule Phycologice. Herausgegeben von F. T. KUTZING. Band 4 and 6. Nordhausen 1854 and 1856. LORENZ. Strat. d. Ægagr. = Die Stratonomie von Ægagropila Sauteri von J. R. LORENZ. Aus dem X B:de der Denkschriften der Matem.-Naturw. Classe der K. Akademie der Wissenschaften. Wien 1856. vy. Mart. Die Tange = Die Preussische Expedition nach Ost-Asien. Botanischer Theil. Die Tange. Bearbeitet von G. v. MARTENS. Berlin 1866. Moun. Verm. d. Pflanzenz. = Ueber die Vermehrung der Pflanzenzellen durch Theilung. In Vermischte Schriften botanischen Inhalts. Von H. v. MOHL. Tiibingen 1844. Mont. Crypt. Guyan. = Cryptogamia Guyanensis. Auctore ©. MONTAGNE. In Annales des Sciences Naturelles. III Série. Botanique. Tome XIV. Paris 1850. » Syll. = Sylloge generum specierumque Cryptogamarum. Auct. J. F. C. MONTAGNE. Parisiis 1856. On THE PITHOPHORACEZ. 73 NÄGELI. Neu. Algensyst. = Die neuern Algensysteme und Versuch zur Begründung eines eigenen Systems der Algen und Florideen von C. NAGELI. Neuen- burg 1847. PRINGSH. Beitr. z. Morph. d. Alg. = Beiträge zur Morphologie und Systematik der Algen. In Jahrbücher für wissenschaftliche Botanik, herausgegeben von N. PRINGSHEIM. Band. I. Berlin 1858. RoTH. Catal. Bot. = Catalecta Botanica. Auct. A. G. ROTH. Fasciculus II. Lipsiæ 1806. SACHS. Lehrb. d. Bot. = Lehrbuch der Botanik von J. SACHS. Vierte umgear- beitete Auflage. Leipzig 1874. SUR. Alg. Jap. = Algæ Japonicæ Musei Botaniei Lugduno-Batavi. Auct. W. F. R. SURINGAR. Harlemi 1870. Warz. Beitr. z. Morph. d. Vauch. = Beitrag zur Morphologie und Systematik der Gattung Vaucheria D. C. von JACOB WALZ. In Jahrbücher für wissenschatt- liche Botanik herausgegeben von N. PRINGSHEIM. Band. 5. Berlin 1867. WITTR. & NORDST. Alg. Exsice. = Alge aque dulcis exsiccatæ præcipuæ scandi- navicæ, quas adjectis algis marinis chlorophyllaceis et phycochromaceis distri- buerunt VEIT WITTROCK et OTTO NORDSTEDT. Fasciculus I (n:ris 1—50). Upsalie 1877. WITTR. Prodr. Monog. Oedog. = Prodromus Monographie Oedogoniearum. Auct. V. B. WITTROCK. In Acta Reg. Societatis Scientiarum Upsaliensis. Ser. III. Vol. 9. Upsaliæ 1874. » Utveckl. af Vauch. = Algologiska Studier. II. Om utvecklingen af Vaucheria geminata Walz. Af V. B. WITTROCK. Upsala 1867. CORRECTIONS Page 6, line 18 from below, for simple read single. » » Die slow: » » 3 » 13 » » » 8 » » » 2 » 1 » » » 3 » » » 2 » 1 » 11 » 8 » » DL? » 13 14 » 4» » » 2 » 1 » 22 » ik above, » 4 » 1 DT, 155 below, pr vac » ac’ 29 4 » » Des » 10 » 55 4» » » 5 » 4 Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser, III. 10 74 Veit BRECHER WITTROCK. EXPLANATION OF THE PLATES. The following letters apply to all the figures. ac, accessorial branch. b, b1, b?, b3, D, normal branches of different degrees. bs, bs?, bs’, subsporal branches, i. e. branches brought forth by subsporal cells. bsp, branch developed from the side of a spore which remains attached to the mother specimen. c, inclosed vegetative cell. ct, terminal vegetative cell. h, helicoïd. p, prolific cell. rh, rhizoid part of the thallus. s, inclosed cask-shaped spore. s, the elder one of a pair of twin spores. s', the younger one of a pair of twin spores. sl, the oldest one in a group of triple spores. s?, the middle one in a group of triple spores. s3, the youngest one in a group of triple spores. sb, basal spore. sc, inclosed cylindric spore. ° sf, branch in which the act of spore-formation is taking place. sg, the oldest part of the specimen, i. e. the part which has belonged to its mother spore. sgb, basal spore formed by the lowest cell of the cauloid, within the same cell- membrane as the mother spore of the specimen. si, spore of an irregular shape. sp, sp, Spore which supports a branch. sr, a spore furnished with a rudimentary branch process. ss, sessile spore. st, a terminal cask-shaped spore with a tapering top. ste, terminal subconical spore. w, w', w', transversal cellwall. PLATE I. The figures are magnified 25 times, with the exception of fig. 8, which is magnified 20 times, and fig. 10, 50 times. Figs 1 to 3. Pithophora sumatrana (v. Mart.) nob. Fig. 1. A piece of the principal filament of the cauloid with two short branches; the lower branch formed by only one sessile terminal spore, st. Fig. » Fig. » » » Fig. On THE PITHOPHORACES. 75 2. A piece of a branch of the 1:st degree with two inclosed cylindrical spores; in the uppermost cell a third spore is in the act of being formed. 3. A piece of the principal filament with an inclosed, cylindrically cask-shaped spore. Figs 4 to 7. P. æqualis nob. 4. A piece of the cauloid, viz. a short bit of the principal filament with a very short accessorial branch, ac, and a long normal fertile branch of the 1:st de- gree, carrying a branch of the 2:d degree, 0. 5. A complete and fertile specimen, quite devoid of branches, with a rudi- mentary rhizoid, rh. 6. The lower part of a sterile specimen. At sy? the mother spore of the specimen has probably been situated; and if this be the case the specimen would be quite devoid of a rhizoïd. 7. The uppermost part of a big sterile specimen with the branches almost unilateral. P. kewensis. nob. 8. A complete, though rather small, sterile specimen with a rudimentary rhizoïd, rh. The top cell of the principal filament is unusually short and, against the rule, supports a branch. Figs. 9 to 12. P. Zelleri (v. Mart.) nob. . 9. A piece of a fertile cauloïd. The subsporal cells have, instead of (as usual in this species) forming another spore below the one first formed, sent forth each a subsporal branch, bs. Another branch of the first degree incloses a pair of twin spores, s', s”. 10, A piece of the principal filament of a fertile cauloid. The lower spore, s’, in the upper pair of twin spores has, against the rule, formed a perfectly individual cell-wali. The upper spore in the lower pair of twin spores has germi- nated, like a prolifie cell, while still attached to the mother specimen. Compare pl. 6, fig. 6. 11. The uppermost part of the principal filament of a fertile cauloid. . All its cells haye formed twin spores s’, s”. 12. The lower part of a sterile specimen. The cell marked rh probably be- longs to the rhizoid, and the one marked ac is probably an accessorial basal (xhizine) branch. Figs. 13 to 17. P. polymorpha nob. . 13. The middle part of the cauloïd of a richly ramified fertile specimen. 14. The top of a branch of the 1:st degree. 15. A piece of a cauloid. The principal filament carries two abnormal branches, in which the cells marked p, p’ are probably prolific cells. 16. A piece of a cauloid with twin spores, s', s’, in branches of the 1:st degree as well as in the principal filament. 17. The uppermost part of the cauloid in a somewhat deviating, fertile spe- cimen. Observe an inclination to ramify in the top cell of the principal fila- ment as well as in a terminal cell of a branch. r 6 Veit BRECHER Wrrrrock. Figs. 18 to 20. P. Roettleri (Roth) nob. Fig. 18. The lower half of a fertile specimen, without any normal rhizoïd, but “with a lateral branch from the mother spore of the plant. A branch carries a helicoïd, /. 19. A piece of a branch of the 1:st degree with an inclosed pair of twin spores ss’. 20. The top of a branch of the 1:st degree with a terminal pair of twin spores. PLATE Il. The figures are magnified 20 times, with the exception of figs. 10 to 12, which are magnified 50 times. Figs. 1 to 12. Pithophora kewensis nob. Fig. 1. An almost complete specimen with a rhizoid consisting of one cell and a » fertile cauloïd with long branches. 2. Two connected prolific cells, p and »', which have developed a specimen each. Of the one developed from p only the lower part is visible. Of the one developed from p’ the whole is visible. 3. Two connected prolific cells, p and », which have developed one specimen each laterally. The one developed from p is richly ramified, but the one from p is unbranched. The prolific cell p has also developed, apically, a cell which has afterwards formed a spore, st, in its top. 4. The middle part of a fertile cauloïd with numerous but scantily developed branches. 5. Complete specimen with a rhizoid of one cell, 74, and an almost unbranched, fertile cauloid. The specimen very plainly shows the basipetal direction, in which the formation of spores regularly takes place. 6. Complete specimen with a rhizoid of one cell, rh, and a cauloïd of which the lower part is sterile and the upper fertile. 7. Complete specimen with an unusually long rhizoid of one cell, rh, and a cauloïd of which the lower part is fertile and the upper sterile. The lowest subsporal cell of the cauloïd has sent forth a subsporal branch, bs. The spe- cimen has been broken off at X. From the uppermost cell left, the abnor- mally short topcell, cf, of the principal filament has afterwards been developed. (This specimen and the one represented fig. 6 belong to the so-called half- fertile-half-sterile). 8. Uppermost part of the principal filament in a sterile specimen. The cell- contents are not represented. 9. A piece of a sterile specimen, with an accessorial basal (rhizine) branch, ac, in the act of being formed. 10. A piece of a sterile specimen, of which the cells have partly been attacked by parasitical protozoa. The protoplasm in the middle of the cell of the prin- cipal filament is consumed by the parasites, but the protoplasm left in each of the two ends of the cell has individualized itself to an indepedent cell, after haying limited itself towards the space occupied by the parasites by a new transversal cell-wall. The protoplasm in the uppermost part of the branch-cell has proceeded in the same manner. » Fi » » » » oR On THE PITHOPHORACES. it . 11. Piece of a sterile specimen broken off at the lower end. The lowest cell left is forming a rhizoid-resembling cell, »/, in its lower end. 12. The same as in the preceding figure, but the rhizoïd-like cell, 1, is here fullgrown. Figs. 13 to 15. P. Cleveana nob. . 15. A fertile specimen, rather small, but complete. No rhizoid exists. In its place the lowest cell of the cauloid has formed a new basal spore within the membrane of the old mother spore, sgb. 14. A piece of the cauloid of a fertile specimen. In the principal filament several inclosed pairs of twin spores s’, s” are found. 15. A piece of the cauloid in a fertile specimen. In the principal filament a group of triple spores, sl, s?, s?, are found; in each of the branches a terminal r pair of twin spores, s’, s’, exists. PE ASR ple All the figures are magnified 200 times. Fithophora kewensis nob. 1. Two cells of the principal filament of a sterile specimen. The lower, p, is a prolific cell. In the upper, the formation of a branch has just begun. 2. A cell trom a sterile specimen, which cell is in the act of forming a branch. The branch-process has just attained the size which it is to attain before the formation of the parting wall between the branch cell that is to be and the older part of the mother cell is commenced at the base of the process. The contents of the cell are not represented. 3. Part of a cell belonging to the rhizoid of a sterile specimen. The granules of chlorophyll are arranged so as to form a net. 4. A cell, in which the formation of the spore has begun by its upper part haying been somewhat enlarged. The contents of the cell, which are not represented, have not yet begun to pass towards the upper part of the cell. 5. An inelosed cell which is forming a branch and in its top a spore, st. When the terminal spore that is to be, sé, is almost filled with chlorophyll, a parting wall will first be formed at the base, da’, of the branch cell that is to be, and after this, when all the chlorophyll in the lowest part of the branch cell has passed into the spore, a new parting wall will be formed at the base, ba’, of the spore ‘that is to be. All this being done, the chlorophyll left in the original mother cell is used for the formation of a spore in the upper part of the mother cell. 6. A spore-forming cell, where the body of chlorophyll is passing into the spore that is to be, s. 7. An inclosed cell, cp (of the principal filament), which has formed first a branch cell, b, and in its top a terminal spore, sf, and is now in the very act of forming in its own upper end an inclosed spore, s. 8. A piece of the principal filament with a group of seeming triple spores. A lower mother cell, situated below the oblique parting-wall, w, has formed in its 78 VEIT BRECHER WITTROCK. » upper end first the great spore marked s’ and after that the small spore marked s", which are consequently a pair of twin spores. At the same time another mother cell, situated above the parting-wall, w, has formed in its lower end the spore marked sb, which, consequently, has not the same mother cell as the two others. The parting walls w’ and w” have been arrested in their development, and remain incomplete. 9. An inelosed spore, ripe. Observe the thickness of the spore membrane when compared to that of the vegetative cells situated beside it. PLATE IV. The figures are magnified 50 times, with the exception of fig. 1, which is magnified 25 times, and figs. 7 and 8, 20 times. Fig. » » » Pithophora sumatrana (v. Mart.) nob. 1. The lowest part of the thallus of a sterile specimen, with a rhizoid con- sisting of one cell, rh. Figs. 2 to 11. P. kewensis nob. . 2. The lowest part of a fertile specimen with a rudimentary, extremely small rhizoid, rh. 3. The lower part of a fertile specimen with a rudimentary rhizoid, rh. Al- though no parting wall exists between the rhizoid and the cauloid of the specimen, still an opening in the layer of chlorophyll of the basal cell indicates the limit between those two parts. The spores sb and s are only seeming twin spores, because they are formed by different mother cells, sb being a basal spore of an upper cell, and s an apical spore of a lower cell. 4. The lowest part of a sterile specimen with a rhizoid, 7h, of one cell and of normal size. 5. The lowest part of a sterile specimen with a very long rhizoïd of one cell. 6. The lowest part of a fertile specimen with a rhizoid of six cells. 7. The lowest part of a fertile specimen with a rhizoid of twelve cells and with an accessorial (rhizine) branch, ac, proceeding from the mother spore, sg, of the plant. The uppermost among the cells of the rhizoïd shows at b a tendency to ramify. 8. The lowest part of a fertile specimen with a ramified rhizoid, rh. 9. The lowest part of a fertile specimen with a sporiferous rhizoid of two cells, and with a rudiment of an accessorial branch, ac, at the lower end of the basal cell of the cauloïd. 10. The lowest part of a fertile specimen with a sporiferous rhizoid, rh, of four cells and with an accessorial branch, ac, carrying spores and proceeding from the side of the mother spore, sy, of the plant. 11. The lowest part of a fertile specimen with a sporiferous rhizoid of six cells. = Figs. 12 to 18. P. Cleveana nob. . 12. The lowest part of a fertile specimen without a rhizoïd, but with a basal spore, sgb, in the lowest cell of the cauloid. Fig. » » Fig. » » On THE PITHOPHORACEZ. 79 13. The lower part of a fertile specimen with a rudimentary and very small rhizoid, rh. 14. The lowest part of a fertile specimen with a rudimentary rhizoid, rh, divided from the cauloïd by an incomplete parting-wall, w. The lowest cell of the cauloïd has formed a basal spore, syb, which does also comprise the rudi- mentary rhizoid. 15. The lowest part of a fertile specimen with a very short rhizoid of one cell, rh. The lowest cell of the eauloid has formed two spores, one apical, s, and one basal, sgb. 16. The lower part of a small fertile specimen with a rhizoid of one cell and of normal size. The top cell in the principal filament of the cauloid has for- med first two branches, 6, and then a terminal spore, st. 17. The lowest part of a fertile specimen with a rather long rhizoid of one cell, rh. 18. The lower part of a fertile specimen with a sporiferous rhizoïd of several cells. The cauloid incloses among other things a prolific cell, p. P. polymorpha nob. 19. The lower part of a fertile specimen with a sporiferous rhizoid of several cells, rh. PLATE V. All the figures are magnified 50 times. Figs. 1 to 8. Pithophora Cleveana nob. . 1. The lower part of a sterile specimen with an irregularly developed basal part. The mother spore of the specimen has probably comprised the round body, marked sg, and sent forth the three filaments of the rhizoid, rh, down- wards. h and # are two unbranched helicoids. } forms the top of an accessorial branch which is, against the rule, directed upwards. The case is the same with the accessorial branch marked ac’. 2. The lower part of a fertile specimen with an irregularly developed basal part. sg is probably the mother spore of the specimen, with two rhizoid appen- dices, rh. pis a prolific cell and h a helicoid. ac are accessorial branches placed in a not very common manner. 3. The lowest part of a fertile specimen without a rhizoid. The basal cell of the cauloid carries a helicoïd, 4, pointing downwards. 4. A piece of the cauloid of a fertile specimen. The upper branch carries a bifureated helicoïd, h. 5. The top of a fertile branch with a trifureated helicoïd, h. 6. The lower part of a fertile specimen with a rudimentary rhizoid, rh, and with a basal spore, sgb, and with a handlike three-fingered helicoïd, h. 7. The top of a fertile branch with a handlike helicoïd, h. 8. The top of a fertile branch with a terminal irregularly formed spore, hs, which has probably originated in the transformation of a helicoïd. 80 Verr BRECHER Wirrrock, On THE PITHOPHORACEM. Figs. 9 and 10. P. kewensis nob. Fig. 9. A branch carrying a helicoid, hk, from a sterile specimen. » 10. The top cell of the principal filament of a sterile specimen transformed to a helicoid, h. Figs. 11 and 12. P. Roettleri (Roth) nob. - Fig. 11. A branch from a fertile specimen, carrying a helieoid, A, which grasps a vegetative cell belonging to another specimen of a Pithophora. » 12. The top of a branch of a fertile specimen with a lateral helicoïd, h. PLATE VI. The figures are magnified 20 times, with the exception of fig. 6 which is magnified 50 times. Pithophora oedogonia (Mont.) nob. Fig. 1. The lowest part of a sterile specimen with a unicellular rhizoid, rh, and cauloid branches placed opposite to each other. » 2. The lowest part of a fertile specimen with a pluricellular rhizoid, rh. A parting-wall between the cauloid and rhizoid part has not been formed in the germination of the mother spore, sg. » 3. The lower part of a fertile specimen with a very powerfully developed, sporiferous rhizoid, rh, carrying branches of as much as two degrees. The upper one of the twin spores, s', in the cauloid has germinated in the same manner as the spores in fig. 6; compare the explanation of this figure. » 4. The lower part of the cauloid of a fertile specimen with a peculiarly rich system of ramification, even embracing a branch of the 4:th degree, #3. Numerous subsporal branches, bs?, bs’, as well as also basal accessorial branches (= rhizine branches), ac, occur. The spore, s, in the principal fila- ment has germinated in the same manner as the spores in fig. 6. Twin spores, s', s’, occur in several places. R » 5. Part of the cauloid in a fertile specimen. Subsporal branches, bs, occur, even placed opposite to each other. The subsporal cells are unusually short. » 6. Uppermost part of the cauloïd of a fertile specimen. The spores, the in- closed, s, as well as the terminal one, st, have germinated while still attached to the mother specimen; and not in the normal manner with spores, but in the manner of prolific cells. HUIT: F4 ithoph. track (x P t y ji 0) GIO NO) ral Wittrock a | | | | Le Pithophora kewensis. Wittrock. Gn Pithonh. Pl. IV. Nova Acta Reë Soc Sc.Ups. Ser II. EL LES RES 22 Nova Acta Res.Soo Sc.Ups. Ser IIL Wittrock.fin Pithoph. Pl. TV. We oe ViWiltrock del . Central-Tryckerien Stockholin 9 1.Pithophorasumatrana. 2-l1P kewensis. 12-18 a 19 R polymorpha Nova Acta Reg.Scee.Sc.Ugs Serlll. Wittrock On Pithoph-Pl!V Wittrock del Central -Tryckeriet, Stockhol:: 1-8 Pithophora Cleveana. 9,10 P kewensis. 1112 P Roettleri. - ; (ye ig ar Wittrock: On 1 DIV Nova Avia Reg. Soe. Sc. Ups. Ser IIL Witirock: On Pithoph. PINT. Y i — V. Wittrock del Central-Trykeviet, Stockhalm Pithophora oedofonia N ay IN 14 ie + À 2 QUEUE