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î1
a
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MUSEE DE LYON
INSCRIPTION
ANTIQ.UES
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MUSÉE DE LYON
INSCRIPTIC
ANTIQUES
PAR
<^. <^LLMER & T. T>ISSAR
TOME TROISIÈME
LYON
IMPRIMERIE LÉON DELAROCHE ET 10, place de It Chtrhé, lo
1890
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eu,
Xl>^
^1
li..6
AUGll 1920
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INSCRIPTIONS ANTI
DU MUSÉE DE LA
VILLE DE LYON
INSCRIPTIONS
RELATIVES A DES DIEUX OU A DES
Les dieux que mentionnent les inscriptions de Lj l'ordre alphabétique, ceux qui suivent : Apollon, Ap Diane auguste, les dit cuncti, les dii deaeque omnes, 1 la Fartuna redux, le Génie de Lyon, le Genius i des fabri tigntuirii et des artifices tectores, le Geniui privé, la Junon d'une femme privée, Jupiter, Ji maximus, Jupiter depulsor, Isis auguste, les Lare Mars, Mars auguste, Maia et Mercure augustes, la i Maironae Aufaniae et les Mères des Pannoniens et les Mères augustes, les Mères Eburnicae, la Mè Minerve, Mithra deus invictus, les Numina omnia, 1 empereurs, les Nymphes, la déesse Salus, Silvaii sanctae yirgines, Vesta et Vulcain augustes.
Les Mères et les Vierges seulement peuvent reven gine celtique. Isis, la Mère des dieux, Mithra sont d'or
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DIEUX ET DÉESSES
Autel à Jupiter optimus tnaXimus.
ade XXV. — Bloc quadrangulaire, primitivement plus haut irge, aujourd'hui incomplet en bas et à peu près carré; é le 23 décembre 1863 du lit du RHONE, en face de la e GROLIER » (Gobin). Un loculus circulaire, entouré d'une re et accompagné de deux trous de scellement où Ion aper- icore des traces de plomb, occupe le milieu de l'espace vide l'inscription et le haut de la pierre. — Hauteur o m. 52, r G m. 60.
I • O • M / • CATVRICIVS • SVCCEssus
res grêles tendant à la forme cursive.
IN , Inscriptions et pierres antiques découvertes dans le lit du en face de la place Grolier. — Martin-Daussigny, n° ici 8 n Registre d'entrées; Monuments épigraphiques retirés du en décembre i86^, janvier et février J864, p. 10. — Allmer, e Bulletin de Correspondance archéologique de Rome 1864, — DissARD, Cataloguey p. 120.
optimo maximo . . . Caturicius Successus.
Jupiter très bon et très grand, . . . Caturiciu^ Successus ». imus maximus sont les épithètes habituelles de Jupiter ; • 1 (Pro domo, 57) explique que le peuple romain lui a donné
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DIEUX ET DÉESSES
celle à'optimus à cause de sa bonté et celle de maximus à cause d sa puissance ; puis il ajoute (De natura deorum, 2, 25) qu'e mettant Tépithète d'optimus avant celle de maximus, il a voul marquer expressément que la bonté est plus estimable que 1 puissance : a maioribus nostris optimus maximus dicitur; et quidei unie optimus id est beneficentissimus quam maximus, quia . iiuiiî\ est certeque gratius prodesse omnibus quam opes magnas babere.
193
Autel à Jupiter optimus maximus et aux divinité des Augustes.
Arcade XVIIl. — Bloc à peu près carré, partagé de haut en ba par le milieu en deux fragments ; retiré de la SAONE en 1 84'; <c de l'arche des Merveilles du PONT DU CHANGE » (De Boissieu; « de la troisième pile du pont du Change, rive gauche » (Cornai mond). L'inscription est renfermée dans un encadrement de mot lures. — Hauteur o m. 92, largeur i m. ; hauteur de la parti encadrée o m. 78, largeur o m. 83.
I O M ET N A V G T
V S / M
Lettres de mauvaise forme et disposées sans symétrie. • De Boissieu, p. 605. — Comarmond, Description, p. 120; Notia
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DIEUX ET DÉESSES
^FALCON, Musée lapidaire y p. 7. — Dissard, Catalogue^
maximo ei numinibus Augustorum T. , votum
merito.
r très bon très grand et aux divinités des Augustes, c reconnaissance en accomplissement de son vœu ».
194
itel aux divinités des Augustes.
Don Rougniard.
SI. — Cippe avec base et couronnement ; autrefois, fontaine de CHOULAN dehors la porte S. GEORGE, dliers de la porte de la maison appelée les Tournelles, de présent à monsieur le Conservateur des privilè- res de Lyon » (Paradin); « hors la Porte S. Georges, ïe de Fuzil de la Fontaine de Choulan, à la Porte î maison de Campagne » (Spon), « devenue celle gniard » (Artaud); entré au Musée avant 1808. — 40 ; du dé G m. 71, largeur o m. 65.
N V M I N I B V S
AVGVSTORVM
LFAENIVS RVFVS
ETL-FAENIVS
5 APOLLINARIS
F I LI VS
l'A de FAENIVS à la troisième ligne seulement.
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DIEUX ET DÉESSES !
Bellièvre. — Symeoni, ms., p. 6i . — Paradin, p. 439. — Spon Recherche, p. 109 ; éd. 1857, p. 122. — Ménestrier, Hist. cons. p. 126. — Artaud, Notice 1808, p. 9; 1816. p. 38; Musé lapidaire^ arcade XXIII. — De Boissieu, p. 52. — Comarmond Description, p. 154, pi. 13; Notice, p. 55. — Monfalcon, Musé lapidaire, p. 9. — Dissard, Catalogue, p. 121.
Numinibus Augustorum L. Fàenius Rufus et L. Faenius Apolli naris, filius.
« Aux divinités des Augustes, Lucius Faenius Rufus et Luciu « Faenius ApoIIinaris, son fils ».
Cette inscription, où les mots sont écrits tout au long, montr clairement que, dans le cas très fréquent où ils sont remplacés pa des abréviations, ils doivent se lire comme ici et non pas numin Augusto ou numinibus Augustis. M. Mommsen (La Conscription p. 2}2) pense que, même avec le singulier numini, il s'agit tou à la fois de l'empereur régnant et de la famille impériale et qu'i faut y voir moins une dédicace proprement dite qu'une formul analogue aux mots pro salute dominorum ou in honorent domu divinae. Le plus souvent vient ensuite une dédicace à une divinit expressément nommée, comme dans les exemples qui suivent.
Un Faenius Rufus, dont on ignore le prénom, fut, sous Néron préfet de Tannone (Tacite, Ann,, 13, 22), de l'an 55 a l'an 62, pui préfet du prétoire en remplacement de Sextus Afranius Burrus avec Sofonius Tigellinus (ibid., 15, 68), jusqu'en l'an 65, où il fu mis à mort comme impliqué dans le complot de Pison contre 1; vie de l'empereur. II est peu vraisemblable que le Lucius Faeniu Rufus de notre inscription, qui n'ajoute à ses noms aucun titre e dont le fils porte un surnom servile, puisse être ce haut person nage. Renier remarque, toutefois, dans une de ses annotations ; la réédition de Spon, que, d'après l'excellente forme des lettres, 1< monument appartient à une très bonne époque.
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DIEUX ET DÉESSES
récédemment vu, au chapitre des très Galliae (II, pp. 123 eux autels dédiés aux numina Augusiorum par des prêtres provincial de Rome et d'Auguste.
•95 1 aux divinités des Augustes et à Apollon..
LU. — Autel, privé de sa base, mais encore pourvu de mement ; trouvé à VAISE, « au port Mouton » (De Bois- j); <c en 1839, à FOURVIÈRE, engagé dans un mur de Tient, dans le clos Marduel, au lieu dit les MASSUTS, où îment il avait été découvert » (Comarmond) ; entré au 1844. La première ligne de l'inscription est gravée sur I de la corniche. — Hauteur o m. 55, largeur o m. 35.
NVMINIB • AVGVST
DEO • APOLLINI C NONI V s E VPO SIVS EX VOTO MVRO-ET SCAN D VL A CINXIT
siEU, p. 18. — Comarmond, Description, p. 303, pi. 12; 111. — Henzen, Suppl. à Orelli, 6587. — Monfalcon, 'daire, p. 20. — Dissard, Catalogue, p. 120.
bus Augustorum, deo Apollini, C. Nonius Euposius ex et scandula cinxit.
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aïÊUX ET DÉBSSES
. « Aux divinités. des. Augustes, au dieu Apollon, Caîus N( « Euposius a, en accomplissement de son vœu, entouré ce te « d'un mur et d'un auvent en bardeaux ».
Aux termes mêmes de l'inscription, la couverture en bard se rapporte, non pas au temple d'Apollon, mais au mur d'enc qu'Euposius avait élevé autour de ce temple et qu'il* avait po d'un toit en appentis, formant une sorte de portique établi façon la plus simple.
Ce même dévot personnage a aussi élevé ou réparé, à Vais( temple aux Mères augustes.
196
Autel à Mars.
Arcade XVlll. — Bloc quadrangulàire, présentant le dé autel dont la base et le couronnement ont été supprimés ; « ti '« aux ÉTROITS » (Artaud); « en i8ii » (De BoissieU); « pi « tannerie Renard » (Comarmond). — Hauteur o m. 90, lai 0 m. 52.
M A R T r T • I V L
satvrnIn vs
Lettres de très bonne forme.
Artaud, Notice 181 6, p. 2}] Musée lapidaire, arcade XV De BoissiEU, p. 6. — Comarmond, Description, p. 106; A/1
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DIEUX ET DÉESSES
-œN, Musée lapidaire, p. 6. — Dissard, Catalogue,
us Saturninus.
tus Julius Saturninus ».
197
:el à Mars par un gladiateur.
- Autel avec base et couronnement, servant, à la ;iècle, « de base à une croix de pierre estant en 3ar où l'on va à S. CLAIR près du moulin du in); « dans le jardin du couvent des RR. PP. de quartier S. Georges » (Spon); « dans la collection u jardin des Bellièvre » (Artaud); entré au Musée lauteur i m. 30, du dé o m. 74, largeur o m. 44.
DEO MAR
TI • AVG
CALLIMO
R P H V S
* SECVNDA
RVDIS
VS • L • M
rdunum priscum, ms. — Symeoni, ms. — Para-
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DIEUX ET DÉESSES
DiN, p. 419. — Gruter, 57, 8. — Spon, Recherche, p, éd. 1857, P- 97* — Ménestrier, Prép., p. 20. — Colon p. 242. — Artaud, Notice 1808, p. 56; 1816, p. 45; i lapidaire, arcade XX VII. — De Boissieu, p. 7. — Comar] Description, p. 174, pi. 13; Notice, p. 63. — Monfalcon, j lapidaire, p. 10. — Dissard, Catalogue, p. 123.
Deo Marti Auguste Callimorphus , secunda rudis, votum libens mérita.
a Au dieu Mars Auguste, Qllimorphus, gladiateur se « lame de sa troupe, avec reconnaissance en accomplissemc « son vœu ».
Voici ce que dit au sujet de cette inscription Renier dai annotations à la réédition des Antiquités de Spon : « Secunda 4f est le titre que l'on donnait au second des membres d'une t 4f de gladiateurs. On trouve chez Muratori, p. 619, 3, un se « rudis familiae gladiatoriae Caesaris ludi magni; chez M « Arv., p. 682, un secunda rudis Caesarum; enfin une inscr <c découverte à Lyon en 1714 et qui est devenue célèbre p <c nombreuses dissertations dont elle a été le sujet, nous f( 4f un exemple d'un gladiateur ditnachaerus rudis prima. Vo « Mém. de VAcadém, des Inscr., 111, p. 246 ». Marini, p. mentionne aussi un summa rudis qu'il assimile au prima \ et fait remarquer, à propos du vœu de QUimorphus, que était le dieu tutélaire de l'arène. Martem et Dianam, dit Tert (^ect.f XII), utriusque ludi (id est gladiatorii et venatorii) sides novimus.
De Boissieu rappelle, à propos du nom Callimorphus, la p; des dames romaines pour les gladiateurs de belles formes, pj dont les impératrices donnaient l'exemple, et arrivée à un tel de dévergondage que Juvénal (Sat., VI) pouvait s'écrier avec en parlant des femmes de son temps : Ferrum est quod ai
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DIEUX ET DÉESSES
poète rappelle le scandale donné par une femme' de. la plus condition : « Hippia, femme du sénateur Vejento, suivit Un homme de cette espèce en Egypte, où la monstrueuse turpi- le de nos mœurs révolta jusqu'aux habitants de Canope* . . . Quel charme secret lui déroba lia honte de s'entendre )eler la femme d'un tel misérable? 11 commençait à vieillir; plus il lui manquait un bras; une tumeur énorme était assise re ses narines, et de son œil éraillé distillait incessamment î liqueur corrosive. Mais il était gladiateur, et ce, titre les rend ;si beaux qu'Hyacinthe. Le fer, voilà ce qu'elles aiment! ».
198
^mple de Mercure et de Maia augustes, avec i statues et Timage de Tempereur Tibère.
:ade LXlll. — Autels au nombre de trois, découverts, le ier en 1846 au quartier SAINT-JUST, « au-dessous du âllon du TÉLÉGRAPHE, vers l'extrémité sud-ouest du pla- u »; le second et le troisième au même endroit en 1848, construisant le talus qui fait face au mur d'enceinte •>> (De ieu, Comarmond). Le plus complet des trois est encore ^u de sa base et de son couronnement ; l'un des deux autres îduit à sa partie supérieure avec sa corniche ; le troisième ne aie plus qu'un bloc quadrangulaire retaillé dans la partie ieure du dé. — Hauteur du premier 1 m. 45^ du dé i m. 08, Lir G m. 60. — Hauteur du deuxième o m. 50, du dé o m. 35,
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DIEUX ET DÉESSES U
largeur o rn. 95. — Hauteur du troisième o m. 40, largeu o m. 65.
MERCVRIO • AVGvs/o
eTmaIaeavgvsTa^
sacrvm • ex • voto m.here>nivs-m-l-albanvs • 5 aedemet-sIgna-dvo-Cwi Imagine • tI- AVGV S Ti
D-SP-SOLO-PVBLI©FECIT
Le C de CVM, la traverse du T de AVGVSTI prolongés au-dessu: dtf niveau: des autres lettres en une pointe effilée ; les points aprè MERCVRIO, après DVO, après SOLO, après PVBLICO placés ai centre de TO,
MERCVRIO- A VG vSTO- E T- M A I AE • AVGvStOe SACRVM- EX- VOTo
m • herennivs • m • l • alban vs aedem • et • signa • dvo • cvm 5 Imagine • tI • avgvsti
^ • s . p • solo • pvblico • fecit
Les lettres alignées entre des traits de réglure restés apparents ; le T de AVGVSTO à traverse flexueuse ; les points après MER- CVRIO et après AVGVSTO placés au centre de VO.
MERCVRIO- AVGVsTo ET-MAIAE. AVGVSTAE SACRVM • EX • VOTo M- HERENNIVS- M- L-ALBANVS 5 AEDEM-eT-SIGNA-DVOCvM
Imagine- tI • avgvsTi d- s- p- solo -pvblico -fecit
. Les deux N de HERENNIVS liées en un monogramme ; le T
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DIEUX ET DÉESSES
)T0, celui de ET à traverse flexueuse; les points après IVRIO et après DVO placés au centre de TO.
BoissiEU, p. 606. — CoMARMOND, Description^ pp. 399 et Notice, p. 142. — MoNFALCON, Suppl. à la Recherche de éd. 1857, p. 356. — DissARD, pp. 120 et 121,
curio Auguste et Maiae Augustae sacrum ex vota, Af. Heren- Marci libertus, Albanus, aedem et signa duo cum imagine i Augusti de sua pecunia solo publico fecit.
V Mercure auguste et à Maia auguste, Marcus Herennîus anus, affranchi de Marcus (Herennius), a, en accomplisse- it de son vœu, élevé, de son argent, sur le sol public, temple avec leurs deux statues et l'image de Tibère juste ».
te inscription est intéressante à plus d'un titre. Elle est une lus anciennes qui aient été trouvées à Lyon. Gravée sous ), elle fournit un spécimen certain de la forme de lettres en à Lyon au temps de ce prince.
IX des pierres sur lesquelles elle est répétée paraissent avoir treilles ; la lysis à volutes qui termine le couronnement de qui nous est parvenue à peu près entière indique que nt deux autels. La troisième provient d'une base de dimen- beaucoup plus grandes, et son couronnement, formé d'une he sans lysis, semble convenir moins à un autel qu'à un tal. Il est permis de penser que ce piédestal portait la statue bère, ayant à ses côtés les autels de Mercure et de Maia s devant leurs statues.
)ithète « d'auguste », donnée aux deux divinités, fait voir îs étiient réduites au rôle subordonné de divinités Lares, î le temple élevé par la généreuse dévotion de l'affranchi us était un laraire public, dans lequel l'image de Tibère
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DIEUX ET DÉESSES
était substituée ou, tout au moins, associée à celle du d'Auguste.
Le sol public sur lequel était situé ce petit édifice était blement un chemin ou un carrefour.
Voir l'inscription suivante relative à Maia auguste.
•99 Autel à Maia auguste.
Dans le vestibule du musée de sculpture. — Autel av relief, incomplet en haut et détérioré de chaque côté ; tro PAREILLE, le 27 octobre 1873, quartier SAINT- VINCENT cription est gravée sur la plinthe de la base. — Hauteur 0 largeur o m. 38.
MAIAE • AVG • S
Martin-Daussigny, n*» 1204 de son Registre d'entrées : majeure partie disparue et peut être liée à l'A. — Dissari logue, p. 121.
Maiae Augustae sacrum.
<( Autel à Maia auguste ».
La déesse, dont la tête manque, est représentée de face dans une cathedra sous une arche à pilastres, et tenait e mains, ramenées sur son giron, peut-être des fruits.
11 est rare que Maia soit invoquée seule; un autel Mercure se voyait peut-être auprès de celui de sa mère.
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DIEUX ET DÉESSES
partie supérieure du monument étant détruite, on peut 5er qu'on devait y lire le nom du dévot qui avait consacré à la déesse.
200
Autel à tous les dieux.
\de XXXVl. — Autel encore pourvu d'une partie de sa base, jrivé de son couronnement; trouvé au commencement du « messidor, an XIII, au quartier SAINT-JEAN, dans les lations de l'église SAINT-ÉTlENNE » (Artaud). Les trois res lignes de l'inscription ont été martelées à dessein. — ir 1 m. 05, du dé o m. 75, largeur o m. 47.
D I S C V N C T I S T . SPEDIVS MARV//IANV5
/////////////
ecture du mot MARV//lANVs très peu certaine.
AUD, Notice 1808, p. 27; 1816, p. 52. — De Boissieu,
— CoMARMOND, Description, p. 216, Notice, p. 80. —
LCON, Musée lapidaire, p. 14. — Dissard, Catalogue, p. 121.
cunctis T. Spedius Marullianus
tous les dieux, Titus Spedius Marullianus ».
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DIEUX ET DÉESSES I5
201
Autel aux Mères augustes par un médecin.
Au musée de sculpture. — Bloc quadrangulaire, offrant sur face antérieure un bas-relief où sont représentées, au nombre ( trois et assises, les déesses Mères; « autrefois sur la grand por « de l'église d' AIN A Y, entre les pierres du clocher » (Spon' entré au Musée postérieurement a 1816 (Artaud). Deux pilastres chapiteaux, une frise qu'ils supportent et une plinthe sur laquel ils reposent forment l'encadrement du bas-relief, sans doute si monté primitivement d'un fronton. L'inscription est gravée sur plinthe. — Hauteur o m. 36, largeur o m. 48.
MATR • AVG • PH[LE®N • MED
L'O du mot PHLEGON inscrit dans le G.
Ménestrier, Prép., 7; Hist. cons., p. 129. — Spon, Recbercl éd. 1857, p. 186. — Artaud, Musée lapidaire, arcade XXXVUl.- Orelu, 2078. — De Boissieu, p. 56. — Comarmond, Descriptio p. 72, pi. 6 ; Notice, p. 26. — Ernest Poncet, Documents po servir à l'histoire de la Médecine à Lyon, Lyon, 1885, p. 9, av planche. — Dissard, Catalogue, p. 121.
Matris Augustis Pblegon, medicus.
€ Aux Mères Augustes Phlégon, médecin ».
Les trois déesses sont représentées assises, faisant toutes trc
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DIEUX ET DÉESSES
r. Des fruits, que retiennent de leurs deux mains ; côté, sont déposés dans leur giron. Celle du la main droite une patère et de la gauche une :e. Elles n'ont d'autre coiffure que leurs cheveux, Tients retombent de chaque côté sur leurs épaules.
202
S auguste d'une statuette de la Fortune.
— Petit piédestal, incomplet par le bas, en la )lonnetle cylindrique sans chapiteau ni aucun vè vers 1856, « à FOURVIÈRE, au couvent de N, rue du Juge-de-Paix » (Daussigny). — Hau- iamètre o m. 15.
I s I D I • A v G • Q:OBELLIVS' EVAN GELVS • SIGNWi FORTVNAE'V'S- L«M-L«D'D-D'
it à la forme cursive. l'V et l'M de SIGNVM liés mme.
IGNY, n** 817 de son Registre d'entrées. — Mon- à la Recherche de Spon, éd. 1857, P« 369. — pie, p. 121.
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DIEUX ET DÉESSES
Isidi Âugusiae, Q. Obellius Evangelus signum Fortum votum solvens libens merito. — Locus datus decreto dec
« A Isis auguste, Quintus Obellius Evangelus doni « reconnaissance en accomplissement de son vœu, cette « de la Fortune. — Emplacement concédé par décret c <c rions ».
Ce petit texte présente plusieurs singularités dont il es de se rendre compte. Le verbe qui régit à l'accusatif le m( n'est pas exprimé. La mention d'une concession d'emp est aussi des plus surprenantes. Si Obellius n'a fait qm dans une édicule consacrée à Isis une statuette de la Foi n'aperçoit pas qu'il puisse y avoir eu lieu à une concess parcelle du sol public. 11 faut alors qu'il ait fait beauc que ne le dit l'inscription; il faut qu'il ait, non seuleme à Isis auguste une statuette, mais aussi qu'il ait constr frais, sur un endroit du sol public concédé par décret c rions, le sanctuaire dans lequel il a déposé son offrai
L'aspect des lettres n'autorisant pas à suspecter l'authe l'inscription, il y aurait peut-être à chercher une autre e: des sigles L-D-D-D de la formule finale.
203
Autel à la déesse Salus.
Don de THospice de TAntiquaille.
Arcade XVIIl. — Autel encore pourvu de sa base, ms sa partie supérieure et privé de son couronnement ; « tn
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DIEUX ET DÉESSES
de l'hospice de T ANTIQUAILLE en 1849 » (Comar- Hauteur i m. 10; largeur o m. 35.
5EVERV5 u
TI- VOVERAT
MARCELLA
S VA
5 S ALVTI S
DEDIC A VIT
lEU, p. 530. — CoMARMOND, Description, p. 401 ; 42. — MoNFALCON, Suppl. à SpoN, Recb., éd. 1857, DissARD, Catalogue, p. 121.
H voverat, Marcella sua Saluti sacrum dedicavit.
)mplissement du vœu de Severus, Marcella, sa femme, et autel à la déesse Salus ».
204
Autel aux Vierges saintes.
. — Petit autel avec base et couronnement ; « décou- Î37, à LOVASSE, au pied d'un reste d'aqueduc, en in chemin pour la communication des forts » (Comar- Hauteur o m. 60; du dé o m. 23, largeur o m. 17.
ARA • sv
Q_y EM
)n occupe le haut du dé de Tautel et paraît complète.
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DIEUX ET DÉESSES
De Boissieu, p. 70. — Comarmond, Description, p. 37. p. 135. — MoNFALCON, Musée lapidaire, p. 24. — Dissa logue, p. 121, n° 196.
Ara sanctis yirginibus Q, l^alerius E tnerito,
« Autel aux Vierges saintes, Quintus Valerius E . . , « reconnaissance ».
De Boissieu propose ara Suleviarum et voit, comr des initiales dans les lettres de la seconde ligne. Il es nécessaire de dire que les deux tentatives d'explicatic peu près aussi désespérées Tune que l'autre.
Les yirgines sanctae sont probablement les Fées. Elles connues par une inscription de Saint-Romain-en-Galle | Vienne, II, p. 452) : sanctis Virginihus Sapaudus (et) posuerunt, trouvée au lieu dit « le Puits des Fées »
Inscriptions contenues dans les paragraphes préc
Ci-dessus, I, p. 17. — Taurobole offert à la Mère c Mater deum magna Idaea, pour la conservation d'Antonii et la prospérité de la colonie de Lyon, en 160, par augustal, en même temps dendrophore.
Ci-dessus, I, p. 27. — Taurobole offert à la Mère pour la conservation de Commode et la prospérité de de Lyon, en 190, par la confrérie des dendrophores.
Ci-dessus, I, p. 132. — Taurobole offert à la Mère pour la conservation de Septime Sévère et d'Albin et la de la colonie, en 194, par deux femmes.
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DIEUX ET DÉESSES
'» P- 37' — Taurobole offert à la Mère des dieux pour ion de Septime Sévère et de Caracalla et pour la pros- colonie, en 197, par deux femmes.
I, p. 42. — Taurobole offert à la Mère des dieux îervation de Septime Sévère, Caracalla et de Géta.
I, p. 47. — Taurobole offert à la Mère des dieux par
I, p. 128. — Autel à Jupiter depulsor, à la bona Mens una redux par un gouverneur de la Lyonnaise sous ère.
I, p. 176. — Autel dédié à Apollon, Apoïlini sancio, jrateur impérial.
I, p. 178. — Autel dédié à Silvain auguste par. un l'empereur.
I, p. 235. — Autel dédié à Silvain auguste par un e la prison publique de Lyon.
I, p. 450. — Autel dédié lovi optimo maximo depul- ibusqiie omnibus et Genio loci (le Génie de Lyon), par
la garde des Vigiles.
II, p. 47. — Autel dédié à Diane auguste en Thon- 4S de Condate par un magister du pagus.
II, pp. 70 et 71. — Autel dédié à Mars, à Vesta et à ustes en l'honneur de la famille impériale par un ître des trois Gaules.
11, pp. 149 et 172. — Poteries avec l'image du Génie Lipée avec celle du fondateur de la colonie.
11, p. 501. — Autel au Génie de la splendidissime
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DIEUX ET DÉESSES ?
corporation des charpentiers entrepreneurs de constructions et d artistes stucateurs.
Ci-dessus, II, p. 503. — Autel au Génie d'un Claudius Myro
Inscriptions perdues ou non entrées au Musée.
Apollon. — Fragment « en la muraille de la clousture S. JUST (voy. De Boissieu, p. 18) : Apollini Aug(usto) sacr(um) . . .
Apollon. — Fragment autrefois « dans l'église wSAINT-PIERRE (voy. De Boissieu, p. 18) : Apollini . . . sianno annua sti}
Apollon. — Tablette de bronze découverte à Lyon au quarti SAINT-JUST, vers 1850, et cédée par Comarmond au Briti Muséum, où elle est actuellement (voy. Allmer, Rev. épigraphiqu I, p. 349, d'après Mowat dans le Bulletin épigrapbique 188 p. 297) : Deo Apollini Augusti (à corriger par Augusto)... Asici Norbanus v. 5. /. m.
La Fortune. — Inscription de provenance non connue (voy. I Boissieu, p. 64) : Deae Fortunae Respectius Hilarianus, spéculât commentariensiSf aedem dedicavit idibus febrar(iis) Sabiniano Seleuco cos., c'est-à-dire sous le consulat de C. Vettius Grati Sabinianus et de M. Fabius Vitellius Seleucus, en l'an 221, ann de l'adoption de Sévère Alexandre par Héliogabale.
Génie et Junon. — Inscription découverte en février 1768 soi les fondations de la MANÉCANTERIE, au quartier SAINT-JEA (voy. De Boissieu, p. 47) : Genio P.AeliiSereni, seviri Aug(ustali Lugud(uni), et Junoni Orbiae Helladis; C. Julius Respectus amie optimis de suo fecit.
Jupiter très bon très grand. — Autel autrefois « en la Tour c
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DIEUX ET DEESSES
NCT PIERRE les Nonains au cimetière » (voy. De Boissieu, lovi o(ptimo) m(aximo) Q. Adginnius, Urbici fil(ius), Mat- Sequanus, sacerdos Romae et Âug , , , ad aratn ad confluentes ; et Rbodani,flatnen, duutnvir in civitate Sequanorum.
ter très bon très grand et les Numina des empereurs. — lent autrefois « soubs le benestier de l'église S. LAURENT », er SAINT-PAUL (voy. De Boissieu, p. 6) : I(ovi) o(ptifno) mo), nutninibus Aug(ustorum)
Lares. — Tablette de marbre, trouvée à TANTlQyAlLLE ci-dessus, II, p. 435) : Finis collegii Larum in donto lulian(a).
s. — Autel de provenance inconnue (voy. De Boissieu, p. 9) : darii Aug(usto), C Tiiius Decuminus v. s. /. m.
Matrones aufaniennes et les Mères des Pannoniens et des ites. — Autel dont la base a été retaillée à fleur du dé; Dis « au siège de TOFFICI ALITE de Lyon, au lieu où se tent ceux qui sont cedo bonis » (Paradin), quartier SAINT- ; « à Fontaines-sur-Saône, où il sert de support au pilier d'un gar dans la cour d'une ferme » (voy. De Boissieu, p. 59)
PRO SALVTE DOîAini
N IMF L SEPT SEWEri
NG TOTIVSO BDNius
^IVS AVFAnIs MA 5 /ROr4s ET MATRIBVS
PANNONIORVM ET
DELM ATARVM
ti. cLpOîAFElANVs
trib. MILLEGI MIN 10 loCO EXCVLTO CVM
^/5^CVB+O^E ET TABVLa V-S
» salute domini nostri Imperatoris L, Septimii Severi Augusti
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DIEUX ET DEESSES :
totiusque domus eius, Aufaniis Matronis et Matribus Pannoniorum Delmatarum, Ti. Claudius Pompeianus, tribunus miliium legioti I Minerviae, loco exculto cum discubitione et tabula, votutn solvit.
<ç Pour la conservation de notre maître Lucius Septime Sévè « et de toute sa famille, Tiberius Claudius Pompeianus, tribun ( « de la légion T* Minervia, donne, en accomplissement de S( « vœu, aux Matrones aufaniennes et aux Mères des Pannoniens « des Delmates (cet autel ?), sur un emplacement convenableme « décoré, avec un repas et un tableau ».
Nous ne savons dire ce qu'il faut entendre au juste par le m tabula: une peinture ou une sculpture? A l'égard du mot discul tione traduit par « repas », à l'égard également du tribun légio naire Pompeianus et du rapport de l'inscription avec la batail de Lyon, on peut voir les observations de Renier dans ses Mêla ges d'épigrapbie (p. 147) et dans la Recbercbe de Spon (éd. 185 p. 18). L'occasion ramenant ici notre attention sur ce grand évén ment, nous nous demandons s'il y a réellement eu une premiè victoire de Septime Sévère à Tournus d'après la leçon des me leurs manuscrits, qui donnent Tinurtium au lieu de Trinurtiu (ou Trivurtiutn). Venant de Pannonie en plein hiver, Septin Sévère a dû arriver en Gaule par Mayence, le camp le pli important de la frontière, marcher le long du Rhin afin de joind à ses troupes les légions des camps de Strasbourg et de Vindisc puis se diriger sur Lyon par la Bresse. C'est en le voyant pre; dre cette direction qu'Albin a cherché à couvrir Lyon en s'ét blissant entre la Saône et le Rhône à la pointe du plateau. On i comprend pas ce qu'il serait allé faire à Tournus, sur la rive droi de la rivière; on ne comprend pas davantage que, vainqueur Tournus, Septime Sévère ne se fût pas tout de suite mis à poursuite de l'armée disloquée de son ennemi, n'ait pas harce sans relâche Albin dans sa fuite, l'ait au contraire laissé travers tranquillement la Saône et aller préparer tout à son aise sa défeni
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DIEUX ET DEESSES
Trévoux et Lyon ; c'est que, suivant toute vraisemblance dépit des manuscrits réputés les meilleurs, il n'y a pas eu taille à Tournus.
Mères. — Autel autrefois « dans la rue de la VACHERIE, s du logis du Faisan », quartier SAINT-PAUL? (voy. De Bois- p. 59) : Sappiena Lychnis Matris v. s. L m.
Mères. — Autel autrefois « à AINAY, près la Croix devant )ortail de l'église » (voy. De Boissieu, p. 57) : Matris Aug(uS'' . Dextrius ApoUinaris.
Mères. — Autel autrefois « chez les Trinitaires, au quartier INT-GEORGES (voy. De Boissieu, p. 58) : Matris Aug(ustis) mia BeUa v, s. /. m.
Mères. — Autel, encore existant, à la montée SAINT-BAR- EMY, engagé dans le mur de la voûte qui sert d'entrée à m couvent des RÉCOLLETS (voy. De Boissieu, p. 58) : s Aug(ustis) in bonorem domus Saediorum, Eutyches libertus \ cum ara dot.
Mères d'ivour. — Fragment engagé dans le mur du jardin ncien château d'IVOUR, près Lyon (voy. De Boissieu, p* 62) :
s Aug(ustis) Eburnici[s], L. Iulius Samm[o] et[ Le mot
icae dérivé du nom celtique de l'actuel Ivour.
•cure. — Autel autrefois rue de TRION (voy. De Boissieu, ) : Mercurio Aug(usto) L. Peregrinius, L(ucii) libertus 9 Pomp- Kullinus,
lerve. — Autel autrefois « en la rue de la MONNOYE auprès la porte de l'hostellerie du Faulcon d'Or » (Paradin, p. 420), e « servant de base à une porte cochère dans la rue du uf » (voy. De Boissieu, p. 16), au quartier SAINT-IRÉNÉE : vae L. Aemilius Sullectinus, praefectus classis Ravennatium, L
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DIEUX ET DÉESSES
Les Numina des empereurs et les Mères. — Autel trouvé 1846 dans la cour d'une maison de la Grande rue de VAISE (v( De Boissieu, p. 53) : Numinibus Aug(ustoruin) Matris Augu:
L. Nonius Peut-être le même Nonius que nous avons
(ci-dessus, II, p. 314) entourer un temple d'Apollon d'un portiç couvert en bardeaux.
Les Numina des empereurs et Jupiter très bon très grand. Autel de provenance non connue (voy. De Boissieu, p. 54) : Nm ni\bus Augustorum] et lovi opiimo maximo Aureh\a Z]otica ex vc V. s. /. m.
Les Numina des empereurs. — Autel autrefois « à l'entrée « chœur de l'église SAINT-PIERRE » (voy. De Boissieu, p. 5^
Numinibus Augustor(um) Ti. Eppius BeUic[us ]; le même Til
rius Eppius Bellicus que le prêtre des trois Gaules (ci-dessus, p. 122), honoré d'une statue au Confluent.
Les Numina des empereurs. — Fragment autrefois « dans <ç clocher de FOURVIÈRE » (voy. De Boissieu, p. 54) : Numiniï Aug(usiorum) ex voto [aram cum] signis Hygi[ae et. . . . .] Cor f[icia ? dat].
Les Nymphes. — Autel autrefois « dans une vigne située sur « colline SAINT-SÉBASTIEN » (voy. De Boissieu, p. 68) : . . ,
Aug sacrar. . . Nympbar. . . Sylvarius Firmiss Coj
corrompue.
Mithra. — Autel autrefois dans le mur d'une maison de la 1 des FARGES, près de la porte SAINT^JUST (voy. De Boissi< p. 39) : Deo invicio Mitbr(ae) Secundinus dat. La pierre présent sur sa face antérieure, en dehors d'un cartouche contenant l'inscr tion (voy. ci-dessus, 11, p. 305), un serpent en relief et et surmontée du buste d'un jeune homme vu de profil avec les cl veux noués par derrière.
Mithra. — « Tablette de bronze trouvée à SAINT-JUST » (vc
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20 DIEUX ET DÉESSES
De Boissieu, p. 40) : Deo invicto Aur(elius) Secundinius Donaius, i4S C . . , comment(ariensis) v. s. L m. Il y a peut-être rriger AVR par M> abréviation du mot Mitbrae, suivie )m.
incertaine. — Moitié inférieure d'un autel en forme de raite d'un jardin établi sur l'emplacement de l'ancien ie SAINT-PIERRE-LE-VIEUX ; transportée en 1856 au s la Mouche, à l'angle du chemin des Iles et du chemin le, puis employée peu de temps après dans la construc-
maison voisine appartenant à un sieur Paris. — Hauteur largeur o m. 36.
// • HORTA TV-NVMII>is PROSPERE
GESTA V S L M
)pie dessinée : Lettres de bonne forme; l'N et le second INIS liés en un monogramme; avant ce mot, l'amorce nité inférieure du jambage droit d'un- A, d'une M ou
. . ob baec coepta e]x borta nutninis, prospère gesta Ht libens merito.
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INSCRIPTIONS FUNERAIRES
Les inscriptions funéraires sont en nombre considérable et vent former plusieurs catégories :
D'abord, celles en petit nombre qui remontent aux t( d'Auguste ou de ses immédiats successeurs : Tibère, Calij Claude, Néron ;
Ensuite, celles qui mentionnent des métiers exercés isolén" les corporations professionnelles ont déjà passé sous les yeu lecteur dans le chapitre des inscriptions municipales ;
Puis celles qui contiennent des indications géographiques ;
Enfin toutes les autres, excepté les inscriptions chrétier Celles-ci seront l'objet d'un travail spécial qui viendra le der
I. — INSCRIPTIONS CONTEMPORAINES D'aUGUSTE OU DE SES PREMIERS SUCCESSEURS
Quelques inscriptions présentent des indices d'ancienneté les reportent au temps même d'Auguste ou à celui de ses prer successeurs jusqu'à Néron inclusivement, c'est-à-dire à une péi qui commence peut-être dès avant notre ère et ne dépasse inférieurement les deux premiers tiers du premier siècle. Elles facilement reconnaissables à diverses marques caractéristiques
A la forme de leurs lettres : les A, les M, les N à angles aci
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
ntièrement circulaires, les autres lettres rondes : les C, , les CL, procédant également d'un cercle complet, les uvent surélevés, et celles-ci quelquefois faites de deux Hèles dont la seconde ne descend qu'à moitié de la la première ; orthographe archaïque : ei habituellement employé
brmules, différentes de celles des époques postérieures: t heic adquiescit ou situSy sita est; le diis Manibus, la is Vascia, d'un usage ensuite si fréquent, n'y apparais-
re de la pierre sur laquelle elles sont gravées : la pierre
d'un grain fin favorable à la sculpture, mais que son
résistance aux injures de* l'air a fait abandonner de
e pour le calcaire de cboin de Fay, plus grossier et
lus dur ;
ne des monuments auxquels elles appartiennent : de s à sommet cintré ou de grands tombeaux, véritables blocs de grand appareil et à deux étages au moins : îment carré avec base et corniche et, au-dessus, un açonnerie pleine comme le soubassement ou à jours sentant la forme d'un petit temple ouvert par-devant partie des côtés, ou bien, dans le premier cas, servant à un deuxième étage carré ou circulaire ouvert de et terminé par une calotte ou par un pyramidion. La ed du défunt occupait soit cette lanterne, soit la ceUa nple. Aucun de ces tombeaux n'a été retrouvé entier ttre de savoir comment ils finissaient dans le haut, gments ornés de feuilles imbriquées ne peuvent prove- couvertures, sans doute disposées en forme de coupole -nide ou de toit à double versant, premiers mois de 1885, les travaux entrepris pour mt du chemin de fer de Saint-Just à Vaugneray rendi-
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
29
rent au jour, à peu de distance de l'extrémité de la rue du Juge- de-Paix, c'est-à-dire de l'endroit où devait être la porte par laquelle sortait de Lyon la voie d'Aquitaine, plusieurs grands massifs, dans lesquels on ne tarda pas à reconnaître des bases de tombeaux analogues à ceux dont il vient d'être parlé; puis, des fouilles, pratiquées, cette même année, par la Ville, en vue d'une conti- nuation des recherches, en firent retrouver plusieurs autres qui portèrent à dix le nombre des tombeaux découverts et qui, placés
en alignement dans la direction du nôrd-est au sud-ouest sur une pente fortement déclive, bordaient autrefois le côté droit deMa route. Déjà, dans le courant d'avril 1884, en exécutant des terras- sements pour la construction du groupe scolaire situé entre la rue des Fossés-de-Trion et le chemin de la Favorite, qui suit exacte- ment dans ce quartier l'ancien tracé de la voie romaine, on avai1 rencontré plusieurs massifs pareils, au nombre de cinq, aligné* aussi, mais sur l'autre côté de la voie. Auparavant encore, c'est-
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^O INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
t en 1858, avaient été reconnues dans des terrassements parti- s plusieurs tombes monumentales se reliant aux précédentes, dont on se borna alors à recueillir pour le Musée un cippe rme cylindrique trouvé reposant sur sa base, composée de marches. Ces dernières tombes, dont le nombre n a pas été Tîiné, occupaient l'intervalle entre la place de Trion et Ten- où a été ensuite construit le groupe scolaire, e révision de tous ces tombeaux, en commençant par le bout js rapproché de la ville, va nous permettre de donner quel- détails sur chacun d eux.
Tombeau du sévir Calvius Turpio, — Non le plus grand, le mieux conservé de ceux qui ont été découverts en 1885 sur la planche ci-jointe le premier à droite), est le tombeau vir Quintus Calvius Turpio, dont nous avons donné ci-dessus J76 et suiv.) la figure et la description et qu'on peut voir struit dans la partie haute de la ville sur la place de Chou- C'est un soubassement carré formé d'un dé assis sur un socle ilure et couronné d'un entablement composé d'une architrave,
frise sur laquelle court un élégant rinceau, d'une corniche ne attique ; ses angles étaient décorés de pilastres cannelés à :eaux ioniques et il portait un étage dont il ne reste que la ère assise de la face latérale droite, ornée de trois pilastres lés. Ce second corps d'architecture était-il une édicule ouverte i massif plein surmonté d'un deuxième étage? Cette dernière hèse paraît être la plus vraisemblable, tombeau était à 50 mètres à peine de la porte de la ville et Lie joignant à un mur de soutènement qui régnait au nord, geur par-devant et sur les côtés 3 m. 65. Altitude au-dessus moulure du socle 269 m. 65.
la face latérale gauche apparaissent lorsque le temps est ble, c'est-à-dire humide, des inscriptions peintes en rouge iceau : dans le haut, en deux lignes, LABEONI / / VII [
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
IVLIO / / / /, et au-dessous en lettres de 75 centimètres : (voy. Trioti, p. 290); puis aussi des graffites tracés à la p( tous aujourd'hui effacés et illisibles excepté toutefois Tap phe injurieuse (ci-dessus, II, p. 379) à l'adresse d'un o Septumus Closinius, gratifié du fâcheux sobriquet de Fû « l'Ulcéreux ».
Derrière le tombeau était déposé un petit sarcophage d'et contenant avec les ossements une monnaie au nom de T mais du temps d'Auguste encore vivant.
Voir Découverte, pp. 15 et suiv.; TrioUy pp. 288 et suiv.
2*» Tombeau des Salonius. — Après le tombeau de Turpio ^ celui que nous appellerons le tombeau des Salonius à caus nombreuses marques gravées ou simplement peintes en rouj pinceau à l'extérieur de sa paroi gauche restée accidentelle sans ravalement, et parmi lesquelles apparaissait plusieurs fi nom : T | ChSA- en deux lignes de gravure; T | Q:SA-,o deux autres lignes de gravure, sans doute deux Salonius don avait le prénom de TituSy l'autre celui de Quintus; puis enco lettres peintes : Q: SAL D SVl, — Q:SAL M D SVl, — NAJ SA., _ AA'RvSO, — AMOR, — ATDNAS, — ES, — Clh 11 ne subsistait de ce tombeau que le socle en six assises a\ moulure; mais, outre qu'il était le plus grand des dix de la d verte de 1885, il paraissait avoir été aussi un des plus ( Une statue en pierre, décapitée d'ancienne date et qui devait plus de 2 mètres de haut : celle sans doute de Titus ou de Qi Salonius ; un superbe chapiteau de pilastre, qui entier ne rr pas moins de i m. 10 en hauteur et i m. 40 en large dont le feuillage d'acanthe, étage sur trois rangs, se pr en dehors avec des hardiesses étonnantes ; une chimère d'une riche conception artistique et d'un puissant effet déo représentée assise et de près de i mètre de haut : femme j tête qu'elle renverse en arrière au-dessous de son bras grac
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32 INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
t arrondi en demi-cercle, hydre par le corps avec deux longues ées de mammelles, le derrière et les pattes d'un chien ; de ds masques de Larves au nombre de quatre, des pierres ornées brications, débris tous retrouvés parmi les décombres qui jraient la base, témoignent de la magnificence du monument.
! tombeau a été démoli. La moulure a été transportée sur
ace de Choulans ; les marques gravées ont été apportées au
se et déposées sous l'arcade LIV.
irgeur par-devant 6 m. 14, des côtés 6 m. 17. Altitude au-
js de la moulure ^71 m, 21.
Dir Découverte, pp. 13 et suiv.; 7rw», pp. 285 et suiv.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
y Tombeau de Satrius (?). — Le tombeau qui se prés( ensuite est un de ceux qui ont été rétablis sur la place de ( lans. Il se compose de presque tout le soubassement avec socle et une partie de son entablement conservé sur la face d c'est-à-dire l'architrave et un restant de frise dorique à trigl; et à métopes, celles-ci alternativement remplies par des têt taureau et par des patères. La démolition de ce soubassc
pour son transfert sur la place a permis de voir sur les intérieures des pierres de son parement un groupe plusieur répété de lettres peintes de 25 à 30 centimètres de hauteur : interprété comme abréviation du gentilice Satrius ou Satria ' Largeur par-devant 6 m. 10, des côtés 6 m. 20. Altitud dessus de la moulure du socle 268 m. 65. Voir Découverte, p. 13; Trion, pp. 283, 284.
4* Tombeau anonyme. — Ce tombeau, réduit au socle d
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
;sement avec sa moulure, n'a pas été conservé, excepté une
de celle-ci transportée sur la place de Choulans.
jeur en tous sens 4 m, 90. Altitude au-dessus de. la moulure
le 267 m. 80.
• Découverte, p. 13; Trion, p. 282.
4uire tombeau anonyme, — Ce tombeau, qui n'était plus é que par des restes de ses fondations, faisait ressaut sur ement, dirigé à peu près du nord au sud, des quatre tombeaux ents, et en même temps se trouvait être en retraite des livants, avec lesquels recommençait par un coude en saillie >uvelle ligne dirigée du nord-est au sud-ouest. II était telle- létruit que ses dimensions n'ont pu être prises, ait isolé, et c'est dans l'étroit espace qui le séparait de son ci-dessus décrit qu'a été trouvée encore debout à sa place ve une stèle au nom d!Ancbaria, qui sera plus loin l'objet rticle et qui, ainsi placée, pouvait appartenir à l'un ou à des deux tombeaux. Découverte, p. 12, Trion, p. 280.
'^ombeau de Julia. — Le monogramme I\L peint plusieurs 1 grandes lettres rouges sur les faces intérieures des pier- revêtement et un fragment sculpté en très haut relief, l'une statue d'une jeune femme représentée couchée sur le parade de ses funérailles, la tête coiffée d'une abondante jre nouée sur la nuque et se répandant en larges boucles dos, sur les épaules nues et le haut des bras, ont fait consi- :omme étant probablement celui d'une femme du nom de i tombeau, aujourd'hui reconstruit sur la place de Choulans. vé presque intact jusqu'au-dessous de l'entablement qui le terminer dans le haut, le soubassement, posé sur un i moulure, offre sur sa face antérieure des encadrements it une porte à deux vantaux décorés chacun d'un masque
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 3
de lion soutenant une large boucle. Également, les faces latérale étaient encadrées.
Largeur par-devant 2 m. 50, sur les côtés 2 m. 54. Altitud au-dessus de la moulure du socle 266 m. 18.
v^
N/
A ce tombeau attenait par derrière un petit enclos muré d 2 mètres carrés environ, où ont été reconnues onze sépulture* Le mobilier d'une de ces sépultures a fourni divers o^ets parn lesquels sont à signaler comme précieux deux grandes aiguièreî l'une en verre jaune, l'autre en terre à couverte vitrifiée.
Voir Dècomerte, p. 12; Trion, pp. 277 et suiv.
7** Tombeau de Quintus Valerius (?). — Grand soubassemer réduit à son socle pourvu de sa moulure par-devant seulemer et à ses deux premières assises ; transporté et reconstruit sur 1 place de Choulans. Rien n'est moins certain que le nom du desti nataire de ce tombeau ; sur les assises de la face postérieure se vo gravé plusieurs fois au-dessus de la moulure le groupe Q}k qui donné lieu à la lecture conjecturale Quintus Valerius, et, sur I première assise de la face antérieure, gravé aussi mais une seul fois, un autre groupe composé des trois lettres CEL, qui pourra avec non moins de raison s'interpréter comme le commencemer d'un nom ; au-dessus, sur la même face, s'aperçoit, lorsque 1 pierre est mouillée, le mot OPTVMA, en lettres peintes de 45 cer
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
'es de haut, qui remplit à lui seul toute la largeur du massif minait une inscription dont les lignes précédentes manquent, încore, peint sur le socle, un groupe formé des lettres INF, lelles il est difficile d attribuer un sens. Dans la maçonnerie tmplissait l'intérieur du soubassement a été trouvé un beau en pierre, demi-nature, provenant d'une statue de Ganymède blement destinée à la décoration du tombeau d'un jeune 1.
geur par-devant 3 m. 59, des côtés 3 m. 68. Altitude au- » de la moulure du socle 266 m. 26. même qu'au tombeau précédent, était joint par derrière à :i un enclos de murs où étaient rangées, tout près de sa base, ne seule ligne, huit sépultures séparées et abritées par des
ÎS.
r Découverte, p. n; Trion, pp. 275 etsuiv.
Tombeau de Julius Severianus (?). — Ce tombeau, le plus ie tous, était détruit jusqu'au ras de la moulure du socle de )ubassement. Composé de trois assises et plus élevé que ceux itres tombeaux, qui tous, excepté celui de Salonius, n'avaient eux assises, ce socle a été rétabli sur la place de Choulans. 3upe de lettres IV- gravé plusieurs fois et le mot incomplet IIAN peint en rouge, qui se voient l'un et l'autre sur la face ieure, ont paru pouvoir se lire Julius Severianus ou Julia ana et fournir peut-être les noms de la personne pour laquelle îté construit le monument.
;eur par-devant 2 m. 15, des côtés 2 m. 32. Altitude au- 1 de la moulure 266 m. 55.
:e tombeau attenait aussi par derrière, comme aux deux lents, un petit enclos muré.
î particularité curieuse, c'est qu'un sarcophage, fait de débris Lix tombeaux environnants et dans lequel a été trouvée avec lelette d'une femme et divers menus objets une monnaie
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 37
présumée de Gordien III, s'engageait par un de ses angles dans la moulure du socle en question entaillée exprès, ce qui montre qu'à l'époque de cette déposition le tombeau était déjà dans l'état de destruction où on l'a retrouvé et que le niveau du sol s'était assez exhaussé non seulement pour recouvrir les trois assises de la base et la moulure destinées à rester visibles, mais encore pour per- mettre d'enterrer à la profondeur nécessaire un sarcophage. Cet exhaussement devait être, d'après le calcul de notre collègue M. Dissard, au moins de trois mètres. Voir Découverte, p. lo; Trion, pp. 272 et suiv.
9% 10^ Tombeaux détruits. — Deux tombeaux encore remplis- saient l'intervalle entre celui dit de Julius Severianus et la place de Trion. Il n'en restait que des fondations formées de petits moellons. L'un de ces deux tombeaux peut avoir été celui de l'édile dont il a été parlé au chapitre des Inscriptions municipales (ci-dessus p. 355), rappelé par un fragment de frise découvert précisément un peu au-delà d'un petit enclos muré attenant par derrière au premier.
Voir Découverte, p. 9; Trion, pp. 271, 272.
Les dix tombeaux qu'on vient de voir s'élevaient tous sur le côté droit de la route romaine, qui, décrivant en cet endroit, ainsi que cela a été reconnu (Trion, p. 291), une légère courbe, avait motivé la déviation d'alignement dont il a été parlé. Ceux qui restent à mentionner bordaient aussi la route, mais sur le côté gauche et au-delà de la place de Trion.
Ce sont d'abord les tombeaux, en nombre indéterminé dont on a rencontré en 1858, au sud du chemin de la Favorite, des restes alignés parmi lesquels a été seulement recueilli un autel cylindri- que orné de guirlandes et de masques à visages éplorés, trouvé sur sa base tout près de la place ; puis ceux, au nombre de cinq, qui ont été découverts en 1884 au sud du même chemin de la
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
SOUS l'actuel groupe scolaire, tous ruinés plus ou moins leurs fondations sauf un seul qui conservait entier le socle oubassement avec sa moulure. Ces bases ne donnant pas
l'état auquel elles étaient réduites, à une description
il suffit d'en indiquer les dimensions et les altitudes : er tombeau en s'éloignant de la place : largeur en tous sens dépouillé de son revêtement 6 m. 30; altitude 259 m. 90. id tombeau : non mesuré. — Troisième tombeau, celui îstait le socle intact, aujourd'hui rétabli en partie au Musée, VI : largeur en tous sens 3 m. 60; altitude 260 m. 83. rième tombeau, de dimensions considérables, mais non
— Cinquième tombeau, séparé du quatrième par un exploré d'environ 40 mètres et situé presque à l'extrémité lent annexe placé en bordure sur le chemin de la Favorite : •ar-devant 4 m. 65, des côtés 4 m. 85; altitude 260 m. 65. suite un très grand bloc quadrangulaire à face extérieure
trouvé au siècle dernier dans un jardin attenant à la [ui fait l'angle du chemin de la Favorite et du chemin mières et aujourd'hui employé dans cette maison comme
de puits; il ne peut provenir que d'un tombeau peut- ilaire appartenant au même alignement. Encore au-delà, îs à ornements d'imbrication, un grand masque de Larve
autres débris recueillis au chemin des Massuts témoi- le dans cette direction la ligne des riches tombeaux se lit. fort loin.
e voyageur arrivant par la route, ce devait être un coup tes des plus pittoresques et surtout des plus frappants double rang de mausolées rivalisant de magnificence, lu-dessus de la verdure des arbustes et des arbres qui raient leurs faîtes merveilleux, leurs dômes, leurs pyra- îurs coupoles, leurs frontons, leurs édicules ouvertes où lient de toutes parts, au milieu des splendeurs d'une archi- tubérante, des autels et des statues en nombre infini.
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II a été dit que les tombeaux bordaient de chaque côté la rot le long de laquelle ils s'alignaient. Ils ne la joignaient pas imm diatement; ils en étaient séparés par un intervalle plus ou moi large qui, sur le côté droit, était de cinq mètres pour les tombeai les plus voisins de la porte de la ville et de deux mètres seuleme pour ceux qui du même côté suivaient jusqu'à la place de Trio et, sur le côté gauche, était de cinq mètres pour les tombeai retrouvés au-delà de la place. Ces intervalles étaient sans doi occupés par des jardinets clos de murs au moins sur le chem et appartenant aux tombeaux. Chaque tombeau était ainsi pla entre deux enclos murés, celui de devant formant un petit jardi celui de derrière destiné à des sépultures. Ces sépultures, là ^ elles ont été retrouvées, étaient constituées d'une façon exti mement simple; le vase contenant les cendres, le plus souve en argile, quelquefois en plomb, était protégé par un doul couvercle formé des deux moitiés d'une amphore partagée ho zontalement par le milieu ; la moitié inférieure, retournée se dessus-dessous en manière de calotte, était recouverte par la moi supérieure placée dans son bon sens, la quille de la premic enfilée dans le goulot de la seconde; à la surface du sol, un cô effilé en calcaire blanc orné de stries en spirale à l'imitatii d'une flamme et peint en rouge marquait la place.
205
Épitaphe de Pompeius et de Junia Nigella.
Arcade XXVI. — Bloc en pierre de Seyssel, primitivement qu drangulaire et ayant dû faire partie d'une construction; plus tai
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u côté opposé à la face inscrite pour former 'e d'une auge sépulcrale que complétait une osée; découvert le i" juin 1886 à 2 m. 1/2 urface du sol actuel, rue la FROMAGERIE, nord-est du transept septentrional de l'église is des travaux de terrassement pour la cons- iche de Tégout qui passe sous cette rue. — ) m. 56, à droite o m. 40, largeur o m. 78.
>MPEIO O -F- SERGxa ^NIAEDLNIGELLA^ )RIEXTESTAMENTo RATV- CL- POMPEI -CELSï./
prImi
de la première ligne incomplètes en haut; la en haut et à droite ; le troisième T de TESTA- e très petite amorce de l'extrémité gauche de nier T de ^rWTRATV à un débris du milieu le; à la première ligne, le point qui devrait avé à l'intérieur de l'O final.
^graphique, 11, p. 215.
hiinti filio, Sergia, et luniae, Decimi lihertae, 'estamento; arbitratu Quinti Pompeii, Celsifilii,
peius, de la tribu Sergia, fils de Quintus (Pom- spouse Junia, affranchie de Decimus (Junius); i exécution de son testament par les soins de s Primus, fils de (Pompeius) Celsus ».
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 4I
Si nous interprétons bien par Sergia, c'est-à-dire par le nom de la tribu Sergia, le groupe de lettres qui termine la première ligne, Pompeius, qui a ordonné par son testament l'érection d'un tombeau pour lui et pour sa femme, n'était pas Lyonnais; la tribu dans laquelle étaient inscrits les citoyens romains de Lyon était la Galeria; mais peut-être était-il originaire de la Cisalpine, où juste- ment on rencontre la tribu Sergia à la limite de la Gaule (C. I. L., V, 6838), à Augusta Praetoria. De plus, il n'avait pas de cognomen, ce qui, après avoir été un cas ordinaire sous la République, était un cas encore fréquent aux premiers temps de l'empire, et il y a grande apparence que notre inscription remonte à cette lointaine époque. La femme de Pompeius s'appelait y«nw et était affranchie d'un Decimus Junius. En présence de ces noms et des indices de haute d'ancienneté dont il vient d'être parlé, la pensée se reporte d'elle-même aux événements qui ont suivi de près la mort de Jules César et amené la fondation de Lyon ; on se rappelle la Cisalpine devenue en l'an 43 avant notre ère le théâtre du premier acte de cette longue guerre civile qui ne se termine qu'à Actium ; Decimus Junius Brutus, gouverneur de cette province, assiégé dans Modène par Antoine; Lépide et Plancus cantonnés, l'un dans la Narbon- naise, l'autre dans la Celtique, recevant du sénat l'ordre d'amener leurs armées au secours de la ville, puis devenus suspects et invi- tés par un contre-ordre à rester où ils sont et à bâtir au confluent du Rhône et de la Saône une ville pour retirer les expulsés de Vienne réfugiés en cet endroit; enfin Decimus franchissant les Alpes et trouvant la mort sur le territoire des Séquanes. Junia Nigella, affranchie d'un Decimus Junius, peut très bien avoir été l'affran- chie du Decimus Junius de la guerre de Modène.
C'est sur un bloc de pierre de Seyssel qu'est gravée l'épitaphe ; c'est aussi en pierre de Seyssel qu'étaient construites les tombes monumentales contemporaines d'Auguste, retrouvées au bord de la voie d'Aquitaine dans les dernières fouilles de Trion, et ce bloc, qui, avons-nous dit, paraît avoir fait partie d'une construction, doit
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
îlque grand tombeau du même temps et du même ule arbitratu qui s'y lit n'a encore apparu à Lyon jtre épitaphe (ci-après, p. 48) pareillement gravée pierre de Seyssel détaché certainement d'un édifice Tioins âgé que les tombes monumentales dont il es d'ailleurs il faisait suite sur cette même route
formule est fréquente sur les inscriptions de Nar- ide partie du temps d'Auguste. Tout concourt à meté que nous attribuons à l'épitaphe de Pompeius ella ; nous la croyons non postérieure à Auguste. Ige, la pierre, peut-être apportée de Trion, a été >urnir l'extrémité d'une auge funéraire complétée
pierre aujourd'hui perdue à laquelle elle faisait î de cette auge, fortement rétrécie vers les pieds, ipinion de notre collègue M. Dissard, un indice
n'a pas reçu cette nouvelle destination avant le L'église de Saint-Nizier, alors l'église des Apôtres, Dque le lieu de sépulture des évêques de Lyon.
206
Épitaphe d'Ancharia Bassa.
ï les arcades XXV et XXVI. — Stèle à sommet g de Seyssel, trouvée en avril 1885 ^^^s les travaux t pour l'établissement du chemin de fer de Saint- y, à la suite du quatrième des dix grands tombeaux extrémité de la rue du Juge-de-Paix ou plus préci-
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sèment le bastion n° 4 et la place de TRION. L'inscription < gravée sans encadrement un peu au-dessus de la moitié de hauteur de la pierre. — Hauteur 1 m. 22, largeur o m. 48.
ANCH ARI A CtjLBASSA
hIoadqviesccT
Lettres fortement gravées et d'apparence ancienne. Le dern; I de ADQyiESCIT inscrit dans le C.
Allmer, Revue épigrapbique, II, p. 120; Découverte, p. 19. ■ Allmer et DissARD, Trion, p. 75.
Ancbariay Quinti liberta, Bassa bic adquiescit,
« Ancharia Bassa, affranchie de Quintus (Ancharius), repc « ici ».
L'épitaphe d' Ancharia n'est pas moins ancienne que celles < sévir Turpio et de l'édile anonyme (ci-dessus pp. 376 et 35; reconnues contemporaines d'Auguste. La forme en stèle au li- de la forme en cippe avec base et corniche, l'aspect des lettres, physionomie des noms, l'absence du diis Manibus, la formule 1 adquiescit sont autant de marques d'une haute époque. A N2 bonne, où se trouvent les inscriptions les plus anciennes qu'il ait en France, la forme ordinaire des pierres à épitaphe est la stèl au contraire, le cippe ne s'y montre qu'avec des inscriptions mar festement plus récentes. Presque jamais non plus on n'y rencont le diis Manibus, mais ordinairement bic sepultus est ou bic sit est, et quelquefois aussi bic requiescit, comme par exemple, s une épitaphe tellement ancienne qu'elle a pris place, à cause < cela, dans le premier volume du Corpus des Inscriptiones latin (n» 2660) : VIVIT | a* VAARIVS -C'C-L • | NICEPOR PECCIO I — VIVIT I a- VAARIA-C-L- PAMP4ILA | — Hl
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L'épitaphe, que, dans Pétrone (Satyric., 72), 3se de faire graver sur son tombeau, commençait >OMPEIVS TRIMALCHIO MAECENATIA- lESCIT. On lisait sur l'épitaphe d'un esclave i femme (ci-après, pp. 47, 48), NOBILIS... IT; IVLIA ADEPTA HIC ADaVIESCIT. ; est aussi un de ceux qui, fréquents sous la de bonne heure devenus rares sous l'empire, le du père d'Auguste était une Ancharia. Le s que cette seule fois sur les inscriptions de ion trouvée à Saint-Irénée mentionne un Ancha- i, ayant le nom de Quintus, peut avoir été, r, apparenté à T Ancharia de Trion. a stèle consacrée à la mémoire d' Ancharia a contenant ses cendres.
207
Fragment.
— Fragment en pierre de Seyssel, paraissant le; trouvé en février 1885 dans les fouilles de 0 m. 25, largeur o m. 20.
H le kdquiescit
A F
vrbI
RD, Antiquités découvertes à Trions p. 78.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
208
Fragment.
Arcade XLV. — Fragment en pierre de Seyj l'angle inférieur gauche d'une table bordée de m( en 1885 aux fouilles de Trion. — Hauteur o o m. 22.
HEIC adquiescit Allmer et DissARD, Antiquités découvertes à Tri
209
Fragment.
Arcade XXXV. — Fragment en pierre de Se; février 1885 aux fouilles de Trion. — Hauteur 0 o m. 34. — Hauteur des lettres o m. 12.
co
Allmer et Dissard, Antiquités découvertes à Tr\
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210
Fragment incomplet de tous côtés, paraissant :èle ; trouvé en mars 1885 aux fouilles de Trion. 25, largeur o m. 20.
. . HOIR . . . . tYch . .
cale du commencement de la première ligne te d'une N; celle avant TR, à la même ligne,
ARD, Antiquités décowvertes à Trion, p. 78.
ontenues dans les paragraphes précédents.
155. — Epitaphe d'un édile anonyme.
76. — Epitaphe du sévir Turpio.
ni les inscriptions non funéraires, I, pp. 4, 8 et jments relatifs à Auguste; I, p. 70, la Table de 6, des autels de Mercure et de Maia avec l'image
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Inscriptions perdues eu non entrées au Mu8é<
Épitaphe perdue d'un esclave de Tibère, aeqtuitor mo l'atelier de Lyon ; du temps de Paradin, « aux FOSSES « CENT hors les murs », ensuite à THôtel de Ville d Longue.
NOBILIS • TIB
CAESARIS • AVG
SER • AEOi MONET
hIc- ADQVIESCIT
. 5 IVLIA'ADEPTA'CONIVNX
eT • PERPETVAFILIA • D • S • D
Paradin, p. 441. — Bellièvre, Lugdunum priscum, p. Spon, Recherche, pp. 22 et 2^2, — Ménestrier, Histoire ce p. 98. — CoLONiA, Histoire littéraire, première partie, p De Boissieu, p. 281. — Ci-dessus, I, p. 239.
Nobilis, Tiberii Caesaris Âugusti serons, aequator mon adquiescU. Iulia Adepta conjunx et Perpétua filia de suo
« Nobilis, esclave de Tibère César Auguste, ajusteur « naie, repose ici. Julia Adepta, sa femme, et Perpétua^ « donnent de leurs deniers ce tombeau ».
Épitaphe perdue de la femme de l'esclave de Tibère, c du temps de Spon à BELLECOUR : « au jardin de la m; « Mascranny, cette belle maison rouge de Bellecour 01
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land il fut à Lyon l'an 1659 ^^ï '^ tombeau, de la même celui de Nobilis, de la même forme, d'égale grandeur ctères tout semblables.
IVLI A • ADEPTA HIC • ADQVIESCIT L • IVLIVS CVPITVS MATRI ET SODALES 5 DE SVO ET PERPETVA
FIL
.echerchcy p. 231; Miscellanées, p. 171. — Ménestrier, fisulaire, p. 98. — Ms. Ruolz-Dissard. — De Boissieu,
iepta hic adquiescit» L. Iulius Cupitus matri et sodales Perpétua filia.
\depta repose ici. Lucius Julius Cupitus et Perpétua, ses Tombeau donné des deniers de Cupitus et de ses ions de travail ».
:plique avec raison que les sodales, qui font avec Julius s frais du tombeau, étaient vraisemblablement ses com- e travail, mais il fait à tort de Nobilis un directeur de la Monnaie de Lyon en lisant sur son épitaphe serfva- itatis) monet(ae), et il attribue, à tort également, cette t celle de sa femme, non au temps de Tibère fils d'Au- me il avait pensé d abord, mais au temps de l'empereur ibère Constantin de la fin du sixième siècle, epta paraît n avoir eu de son mariage avec Nobilis d'au- que sa fille Perpétua, qui, étant la fille d'un esclave, 5 de nom gentilice. Au contraire, Julius Cupitus, qui entilice de sa mère, était un fils que celle-ci avait eu res noces ou avant d'être mariée.
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Epitaphe, non entrée au Musée, d'une affranchie de la découverte au commencement du siècle, à TRION, dans 1 tions de la cave d'une maison du chemin de la FAVC aujourd'hui cachée sous l'enduit du mur extérieur à dn porte d'entrée d'une maison voisine faisant l'angle c chemin et de celui des Pommières. La pierre, dont le est donné dans De Boissieu, est décorée de trois comp . superposés et bordés de moulures : deux en forme de carrés dont l'un est resté vide et l'autre est rempli par tion ; le troisième figure un fronton triangulaire dont le aujourd'hui percé d'un large trou qui traverse de part était autrefois occupé, sans doute, par une niche coni buste protégé par un grillage dont il reste les trous ment. — Hauteur hors du sol i m. 70, largeur o m. 8(
C L A V D I A
SVAVIS COLONOR LIB- HIC ADQuiescit
ANN XXIIX-FLACCVS CoNI PlISSVMAE
Artaud, Lyon souterrain, p. 43 — De Boissieu, p Allmer etDissARD, Trion, p. 3. — Ci-dessus 1, p. 336.
Claudia Suavis, colonorutn liberta, hic adquiescit, annort Flaccus conjugi piissumae.
« Ici repose Claudia Suavis, affranchie de la colonie « l'âge de vingt-huit ans ; Flaccus à son excellente époi
Suavis était primitivement esclave publique ; affrar avait reçu avec l'affranchissement un des noms de la celui de Claudia que Lyon tenait de l'empereur Claude.
L'épitaphe n'est donc pas antérieure à Claude. La
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lant légèrement à la cursive et se rapprochant un peu e des lettres de la Table, l'archaïsme piissumae ne per- s de la supposer de beaucoup postérieure, remarquer qu'elle n'est pas dédiée sous Yascia. Peut- e auquel se rapporte cette mention, si fréquente sur Lions funéraires de Lyon, ne remonte-t-il pas jusqu'à je.
, non entrée au Musée, d'un personnage contemporain ou de ses premiers successeurs, loc quadrangulaire, en pierre de Seyssel, à face convexe, d'un tombeau circulaire; découvert au commencement siècle à TRION dans un clos attenant à une maison Vlanteau-Jaune », à l'angle du chemin de la FAVORITE lin des Pommières, maison où il fait aujourd'hui partie celle d'un puits. — Hauteur o m. 55, largeur i m. 10. îs lettres de la première ligne cm. 12, de la seconde
.^a/^RIVSCLFELIX .... EX • TESTAMENTo ARBITRATVGAN
es gale de la première ligne actuellement détruites ou is la maçonnerie, visibles au moment de la découverte ; es de la troisième réduites par la retaille de la pierre tié supérieure ; la dernière, une N plutôt qu'une M. Les a première ligne sont figurés par de petites hederae.
, Lyon souterrain y p. 43 : GALERIVS • CL • . — De
. 500: R1VS-CL-. — Allmer, Revue épigrapbique,
— Allmer et Dissard, Trion, p. 4.
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Galerius, Caii libertus, Félix, , ex testamento, ari
Ga
« Galerius Félix, affranchi de Caius (Galerius);
<c ordonné par son testament l'érection de ce tombeau, i « soins de Ga »,
La syllabe finale RIVS, au début de la première ligne, reste d'un nom gentilice qu'il serait impossible de restituer ne savait par la copie d'Artaud que ce nom était Galerius, d'avoir connu cette copie et d'avoir aperçu que les lettres i viennent à la suite de ce débris de nom sont séparées 1' l'autre par un point, on a proposé la lecture [Tîbe]rius Cl(i Félix et cru pouvoir admettre comme certaine l'identifical notre défunt avec une des plus éminentes personnalités c mier temps de l'empire. Le Félix de notre fragment ne d'après les Inscriptions antiqms de Lyon, autre que le Félix cité par Suétone {CL, 28) comme un de ces 0| affranchis de Claude parvenus, grâce à la faiblesse du au plus haut degré de la richesse et de la puissance ; les blés gouvernants et les véritables maîtres à la place de 1 reur, lui, en réalité et par une ironique interversion des leur esclave. Il était frère du fameux Pallas, le plus puisî cet entourage d'affranchis redoutables, le ministre des f de Claude, l'auteur de la fortune d'Agrippine et de Gouverneur de la Judée, Félix s'était, par sa rapacité, tel fait haïr des Juifs qu'il n'échappa à une mise en accusati( par le crédit de ce frère omnipotent. Marié trois fois, i épousé trois reines. Sans doute ce fastueux et trois foi personnage, possesseur de richesses immenses, ne sera pa mourir obscurément à Lyon ; la supposition que l'humble ment de Trion avec sa modeste épitaphe peut avoir été so beau est vraiment tout ce qu'il y a de plus inimaginable.
Notre affranchi, qui, d'ailleurs, s'appelait Galerius, n
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
l'a pas eu, il s'en faut de beaucoup, une destinée aussi jymétrie demandant que la première ligne ne soit pas rec le mot Félix, tout au plus pourrait-on penser que aurait été sévir augustal. II devait avoir, comme son )rénom de Caius. C'est sans doute à un affranchi qu'il par une recommandation testamentaire l'érection de u ; la dernière ligne pourrait se lire : arbitratu Galny- crti) : « par les soins de Ganymède, son affranchi ». forme des lettres, la formule arbitratu, nouvelle à fréquente sur les inscriptions de Narbonne la plupart ines d'Auguste, la circonstance que la pierre employée ï Seyssel abandonnée dès longtemps avant la fin du cle, sont autant de témoignages qui s'accordent à itaphe de Galerius Félix parmi les inscriptions de us anciennes. Vraisemblablement le monument dont t appartenait à cette rangée de grands tombeaux qui 5 côté gauche de la voie d'Aquitaine et dont les rrion ont ramené à la lumière les plus rapprochés de îtait, paraît-il, de forme circulaire.
SCRIPTIONS RELATIVES A DES GENS DE METIER NON ORGANISÉS EN CORPORATIONS
is vu au chapitre des Inscriptions municipales (ci-dessus, et suiv.), des corporations de dendrophores, c'est-à- lerons en même temps prêtres de Cybèle, de fabri et res, formant toutes trois ensemble une association
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
publique de secours contre l'incendie, de négociants en vin bateliers du Rhône et de la Saône, de fabricants d outres fabricants de sayons, d'entrepreneurs de constructions et d'ar stucateurs, de négociants dits Cisalpins et Transalpins, de chands d'huile de la Bétique ; les inscriptions relatives i métiers exercés isolément vont maintenant nous montrei verriers, des argentiers, des forgerons, des fabricants de po des graveurs de lettres, des brodeurs, des banquiers, des pa de navires, des constructeurs de radeaux, des négociants marchands de blé, des marchands de farine, des marchanc comestibles, des marchands de saumures, des ordonnateui festins, des hôteliers, des marchands d'étoffes de laine, des chands de toile, des fabricants de cosmétiques, des médecins femmes exerçant la médecine, des établissements de bains intendants de domaines ruraux, des gladiateurs; nous y ajout encore des étudiants.
Toutes ces professions, aussi bien celles qui étaient consti en corporations que les autres, dénotent, comme déjà l'observ en a été faite, une population riche, dont les besoins ne se naient pas aux nécessités de la vie, mais étaient surtout d'une existence raffinée et luxueuse.
21 1
Épitaphe d'un Africain de Carthage, artiste ver;
Arcade 1. — Cippe avec base et couronnement, incompk bas à droite; « découvert en 1757 chez les GÉNOVÉFAIÎ (Artaud), quartier SAINT-IRÉNÉE ; entré au Musée avant i
t.
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CRIPTIONS FUNÉRAIRES
ïs par une ascia, occupent le bandeau de la Te ligne est gravée au-dessous du dé sur la dernière sur la plinthe. — Hauteur o m. 90, r o m. 44.
^ M
MORIAE • AETERNE • IVL ADRI • NATIONE'AFRI- CIVI 5INESI- OMINI'OPTIMO* OPIF S-VITRIAE'Oyi'VIX'ANOS'fcxv
•V'DIES-XIII'SENE-VLIA i • ANIMI • CVM • COIVGE IRGINIA • CVM • QVA • VIX INIS- XXXXVIII- EX • QVA T • FILIO • III • ET EILIAM
VS • HIS • OMNIBVS • NE VIDITE • DEOS • SVPEST SIBI • RELIQVIT • HVNC /M • PONENDVM • Cv VNT • NVMONIA • BE /XSOR «ET • I VLI VS • AL
• FILIVS • ET • IVLIVS F "ILIVS • ET • IVLIVS • GAL • FILIVS • ET • M VMo ^ELLIOSA • FILIA • ITem àS • EIVS • IVLIVS • AV/II -IVS • FELIX • IVLIVS alex l ' IVLIVS • GALON»«fiu/f )N'IVS • IVLIVS • GALL ....
EONIVS- PVP- CYRIo et s, a.
DEDlCAWerunt
6, p. 28 ; Musée lapidaire, arcade XIX. — 08. — De Boissieu, p. 427. — Comarmond, )1. 2; Notice, p. 48. — Spon, éd. 1857, 2591. — DissARD, Catalogue, p. 123.
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Diis Manibus et memoriae aeternae lulii Alexsandri, nation civi Caribaginensi, bomini optimo, opifici artis vitriae, qu annos LXXV, menses K, dies XIII sine ulla laesione anit coujuge sua Virginia, cum qua vixsit annis XXXXyiII, creavitfilios III et filiam, ex quibus bis omnibus nepotes vidt superstites sibi reliquit. Hune tumulum ponendum euraverunt nia Bellia uxsor, et Iulius Alexsiusfilius, et Iulius Galloniu, et Nunwnia Belliosa filia, item nepotes ejus Iulius Au. . ,us Félix, Iulius Alexsander, Iulius Gallonius, Iulius Leontius, Gallo,,.., Iulius Eonius, pupus Cyrio, et sub ascia dedicave
« Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle de Juliu; « sander, africain de naissance, citoyen de Carthage, « excellent, artiste verrier, mort à l'âge de soixante-quin <c cinq mois et treize jours, après quarante- huit ans de i <\ en parfait accord avec sa femme, épousée vierge et dont « trois fils et une fille, qui tous lui ont donné des petits- « qu'il a vus et laissés survivants. Ont élevé ce tombeau N « Bellia sa femme, ses fils Julius Alexsius, Julius Félix « Gallonius et sa fille Julia Belliosa, et aussi ses petits-fih « Au.... us, Julius Félix, Julius Alexsander, Julius Gallonius
« Leontius, Julius Gallo Julius Eonius et l'enfant en 1
« Cyrio, et tous l'ont dédié sous V ascia ».
L'industrie du verre est une de celles où les modernes sor très inférieurs aux anciens. L'Egypte paraît être le pays d'^ Alexandrie, Tyr, Sidon, Carthage ont été, sous l'empire, 1< cipaux centres de fabrication. Déjà du temps de Pline (XX V des verriers s'étaient établis en Gaule et en Espagne. Les noi échantillons recueillis à Trion suffiraient, à eux seuls, à une haute idée du degré de perfection atteint anciennem ce bel art. Il s'y est rencontré non seulement des verres t rents unis ou côtelés : blancs, verts, bleus, jaunes, rouges, mais encore des fragments variés de vases multicolores :
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zones; de vases blancs transparents feuilletés d or; ornements en blanc opaque sur fonds de couleur : œrt d'émeraude, vert de mer, jaune d'ambre, jaune aie, bleu foncé, violet clair, violet améthyste; ou e sur fond vert de mer, vert tendre ou vert som- nts imitent lopale et l'onyx ; d'autres sont opaques X, en bleu turquoise, en i)leu céladon, en bleu le orangé et aussi en rouge pourpre, couleur que l'art actuel sont impuissants à produire. Il en est fragment d'une masse améthyste avec marbrures de t d'émail blanc (voir Trion, 11, pp. 53? à 543). l'artiste verrier Julius Alexsander, que nous suppo- lu moins à la première moitié du troisième siècle, ue Lyon avait des fabriques de ces produits merveil- savons pas s'il y a été l'importateur de son indus- certain qu'elle a continué à y prospérer, puisqu'on le Apollinaire (Epist., 11, 10) qu'une église, bâtie à ième siècle en l'honneur des Macchabées, avait des es de vitraux de couleurs diverses, tait africain de naissance et originaire de Carthage, a colonie de citoyens romains, colonia Julia Junonia îe par Jules César sur l'emplacement de l'ancienne te depuis un siècle et demi par Scipion l'Africain, lé à sa fille un surnom d'une forme toute africaine; Selliosa du surnom de sa mère Bellia; des parents it appelée Belliola, La rareté du nom de sa femme de savoir si, comme son mari, elle était d'Afrique, ises incorrections de l'épitaphe, notamment artis Hs vitrariae ou vitreariae ou vitriariae, tnensen pour ia pour sine ulla.filio pour filios, e deos pour et eoss superstites ne peuvent guère être imputées au gra- it plutôt à penser que le rédacteur était lui-même 1 familiarisé avec la langue latine.
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Pupus OU pupa : « poupon, pouponne », étail on se servait en manière de prénom pour design bas âge.
212
Épitaphe d'un argentier.
Arcade VI. — Petit cippe dont la base et le co été brisés à fleur du dé; « tiré de la collection des G (Artaud); « trouvé à SAINT- IRÉNÉE en constru « du Refuge Saint-Michel et apporté au Musée s< « M. de Fargues » (Comarmond), c'est-à-dire de i Hauteur o m. 90, du dé o m. 60, largeur o m. 30
d m
1E MEMORIAL A T E R N A E P O T I T I O R O M V L O
a. VlVI.AÎsN.XX.M.v//
DEFVNCTO ARTI • AKGEnt EXCLVSSORt M A R T I N I A LEACONIVKA RISSI-'E- SIBI- V P • C • T • S D I
L'E et le T de ET à la seconde ligne, à la douzic zième, le premier A et le premier E de AETERNAI
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N de ANN à la sixième liés en monogrammes. A la lecture peu certaine : ANN-XX-M-V// ou ANN'XXXV//.
D, Notice 1816, p. 9; Musée lapidaire, arcade V. — De p. 424. — CoMARMOND, Description, p. 46; Notice, • MoNFALCON, Musée lapidaire, p. 3. — Wilmanns, 2572. RD, Catalogue, p. 122.
4anibus et memoriae aeternae ; Poiitio Romulo, qui vixit X, menses y,.., defuncto artifici argentario exclussori ; Lea coniugi harissitno et sibi viva ponendum curavii et sut edicavit.
: dieux Mânes et à la mémoire éternelle de Potitius Romu- ort à l'âge de vingt ans et cinq mois ; argentier fabricant îs; Martinia Lea à son époux très cher et pour elle-même on vivant, élevé ce tombeau et l'a dédié sous Vascia ». 5 une définition donnée par saint Augustin (Psalm., 67, ussor ne serait autre chose qu'un synonyme à* argentarius us : « un argentier fabricant de vases »; In arte argentaria s vocantur qui ex confusione massae noverunt formant vasis ?; « dans le travail de l'argent, on appelle exclusores ceux »^ent faire sortir d'une masse confuse la forme d'un vase ». ieu pense qu'il n'y a pas à prendre au pied de la lettre ►lication, du reste assez vague, et il propose de voir dans l de Vexclussor la spécialité qu'exprime en français le :hnique de « repoussé ».
a rédaction primitive l'âge du défunt n'était pas indiqué; ssion a été réparée au moyen d'une intercalation en petites itre les lignes. Le mauvais état de la pierre ne permet pas naître s'il y a xx.m.v// ou xxxv; l'apparence est en faveur emière lecture, mais la probabilité conseillerait plutôt la
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Épitaphe d'un graveur de lettres.
Arcade XXX VI. — Bloc quadrangulaire présentant pe dé d'un cippe, tronqué postérieurement par la suppress base et de sa corniche ; vu, il y a deux cents ans, « au « SAINT-IRÉNÉE, au logis du Bœuf, sur un degré qui « Cuisine au Jardin » (Spon); « à la petite porte qui vient 1 « bres à la plate-forme, à laquelle elle sert de marche » (n Dissard : e schedis de Roman de Rives); retrouvé « au clos « rue des Farges, engagé au bas du mur extérieur, côté « bâtiment d'exploitation » (De Boissieu); entré au Mt « 1858 » (Daussigny). — Hauteur cm. 55, largeur cm
d m
AVRELI • LEONTI5 QVI- VIXIT- ANNIS XVIIIMVIIDV /
b ARTIS-CARACTEftf
riE • ANTONIA amANDA - MATER infelicisslIAA • FILIo carisslIAO • PIEN+S
»o simo ET. SIBI- VIVA
poneNDWM • CV rAVIT- ETSVB- AS ^lA DEDICAVIT
Lettres de bonne forme. La première ligne peut-être g
LbMâu^
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au de la corniche; le T et Tl de PIENTIS à la neuvième > en un monogramme.
MisceUanées y p. 220; Recherche, éd. 1857, p. 87. — Lz-DissARD. — De Boissieu, p. 426. — Martin-Daussigny, le son Registre d'entrées. — Dissard, Catalogue, p. 122.
fanibus AureliiLeonHs, qui vixit annis Xf^III, mensibus f^II, '.. (?), artis caracterariae ; Antonia Amanda, mater miser- ïo carissimo pientissimo et sibi viva ponendum curavit et i dedicavit.
c dieux Mânes d'Aurelius Leons, mort à Tâge de dix-huit ept mois et cinq jours, exerçant la profession de graveur très; Antonia Amanda, sa mère infortunée, a, de son , élevé ce tombeau à son très cher et excellent fils et ille-même et la dédié sous Vascia ». )mains ont fait un si grand usage de l'écriture sur la pierre
n a pas à être surpris que la gravure des lettres soit chez eux un art poussé à un très haut degré de perfec- ement même qu'il s'en faut de beaucoup que nous soyons
à y atteindre. De quelque partie du vaste empire que e une inscription romaine, on y retrouve les mêmes dispo- înérales, les mêmes formes de lettres, les mêmes procédés lement de facture manuelle mais aussi de rédaction et tions; on est alors obligé de reconnaître un art réel !nt et fixement réglementé, n'accordant rien au caprice ] ni aux pratiques locales et ne pouvant certainement ' que par un solide apprentissage dont on sortait, non pas jvrier ou artisan, mais véritable artiste, iption de Lyon est peut-être la seule jusqu'à présent [ui fasse mention de Yars char acter aria. C'est un art qui, doit avoir été un des premiers à disparaître devant les le la décadence. Au cinquième siècle et depuis bien long-
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I ^^^^IPf-,
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temps sans doute, il n'y avait plus d'artistes graveurs de lett Les inscriptions étaient alors gravées par les tailleurs de pien lapicidae, quadratarii. On en a la preuve par un passage Sidoine Apollinaire {Ep., III, 12) : il recommande que Ion V( à ce que le « lapicide » ne fasse pas de fautes en gravant su marbre des vers qu'il vient de composer; « le lecteur », di « pourrait attribuer à l'auteur les erreurs commises par la ma « ou l'ignorance du quadrataire »' : Sed vide ut vitium non fa tu tnarmore lapicida, quod factum sive ab industria seu per incur mibi magis quant quàdratario lividus lector adscribet. C'est d celle de ses lettres où se trouvent l'épitaphe de son aïeul Apollin et la description si intéressante pour nous du cimetière de Ti occupant alors un terrain déclive dominé par la route d'Auverg
214
Épitaphe de Valerius Sattiolus, citoyen vienne constructeur et conducteur de radeaux.
Arcade XVI. — Cippe avec base et couronnement, extrait puits de TRION en mars 1886 brisé en plusieurs fragments, la face supérieure se remarquent deux forts scellements de pic par lesquels devait être autrefois retenu un ornement fait à l'extrémité de chacune des deux volutes de la lysis, don milieu est rempli par une ascia gravée en creux, existe un 1 dans lequel était fixée une décoration en métal. Une cavité o muniquant avec un loculus pratiqué au-dessous du cippe p contenir l'urne cinéraire, occupe le milieu de la plinthe de la 1
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I
[NSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
ent fermée par un portillon battant dans une ir I m. 38, du dé o m. 80, largeur o m. 50.
^
• MEMORIAE • ATER * M
2R I • S ATTI O L I • CI Vlx flNENSIS • EX • GENTE LERIANORVM • NEGOTI >RI« ARTIS • RATIARIAE* QV I IT- ANNIS • LXVI • DIEB- XVIIII IDIA • GRATA • CONIVNX • E'CVM EO« VIXIT • AIsrJS'XXIIII E Q.VE • EVM COGNOVIT l • ESSET • ANNORVM • /// ex I • GENVIT • FILIVM • valeri
• S ATTI A«tt w I I I I I I I I \OKum I I I et fiLlAs valeri • ATTIOLAM • AI^ORttm ///
VALERIAM • ATTIOLAM • mi
lEM • ANNORVM • VIII
IVGI . ET . PATRI . KARISSI
PONENDVM . CVRAV*
IT • ET . SVB ASCia dedica
VER VN/ CVRANTE . VAl I I I I I I I I N E P O T E
ŒTER à la première ligne, le V et TA de ème, les deux N et l'I de ANNIS à la huitième luatorzième, liés en monogrammes; la première ŒERIANORVM séparée des suivantes par un jse d'un accident de la pierre.
D, Trion, l, p. 166. — Allmer, Revue épigra-
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Diis Manibus et memoriae aeternae Valerii Sattioli, nensis ex génie Galerianorum, negotiatori artis ratiariae annis LKl^I, diebus Xl^IIII; Nigidia Gratar- coniunx, q\ vixit annis XXIIII quaeque eutn cognovit cutn esset anm
ex quo genuit Valerium Satiia[num ?] an:
et filias : yaleriam Attiolam annorum . . . . , et Valeria. minorem annorum y III, coniugi et patri harissimo ponenà runt et sub ascia dedicaverunt, procurante Valerio . . .
« Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle c « Sattiolus, citoyen viennois de la famille des Galeriani « conducteur de radeaux, mort à Tâge de soixante-six « neuf jours; Nigidia Grata, son épouse, qui a vécu ave « quatre ans et, n'ayant lorsqu'elle l'a connu que . . « engendré de lui un fils : Valerius Sattianus, âgé de « et deux filles : Valeria Attiola, âgée de ... . ans, « Attiola la cadette, âgée de huit ans. Elle-même à se « ses enfants à leur père très cher ont élevé ce tombe « dédié sous Vascia, par les soins de Valerius .... « neveu ».
Valerius Sattiolus était citoyen de Vienne. 11 ne s de là qu'il fût né à Vienne, mais sur le territoire de 1 était fort étendu puisqu'il allait dans la direction du n du lac de Genève à l'Isère, et dans celle de l'est à l'ouesi au Rhône et même au mont Pilât. L'épitaphe ajoute ex gente Galerianorum, ce qui doit signifier que la 1 yalerii, nombreuse dans la cité de Vienne, se divisait e branches, dont une, à laquelle il appartient, était celle liani, du reste entièrement inconnue; on rencontre asse ment des Valerii Valerianiy mais non pas Galeriani.
11 exerçait la profession de négociant constructeur et de radeaux, formés sans doute alors, comme ils le » aujourd'hui, de bois de charpente équarris et liés lei
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ts de sapins qui couvraient en majeure partie le jx contigu au Léman et au' Rhône n'ayant d'autre î lac et le fleuve, la construction et la conduite des it constituer un négoce important, dont Lyon était Les inscriptions de Viefine mentionnent à Genève, Dque romaine, était un vkus de la colonia Viennen- ^ration de ratiarii superiores, « ratiaires du haut , au village de Saint -Jean-de-la-Porte, autrefois Isère devient navigable, une corporation de ratiarii
nage est mort à soixante-six ans, marié depuis ;t père de trois enfants, dont l'aîné, son fils Sattia- ro\v par conséquent tout au plus vingt-deux ans ; rise qu'on voit intervenir dans l'épitaphe, comme ection ou de la surveillance de l'érection du tom- us qualifié de nepos. 11 faut que ce Valerius nepos un « petit-fils » du défunt, mais un neveu, c'est- jn de ses frères.
s s'appelaient toutes deux Valeria Attiola, mais la leria Attiola minor en distinction de sa sœur.
215
taphe d'un négociant lyonnais.
- Grand cippe dont la base et le couronnement ont eur du dé et la face postérieure creusée pour servir ivé le 8 octobre 1867 au quartier SAINT-JUST,
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« dans une démolition opérée au pensionnat des (Daussigny). — Hauteur 2 m. 40, du dé i m. 58, largt
diiS • MANIB ^/«EMORIAEAETR naE • L * PrI VATI ^«TYCHETIS • NE 5 I^OTIATORIS*LVGET prlwATlAE • Q\AR+AE coNIVGI • INCOIVPA rflBILIET- PRIVATIAE «//YCHIAE FILIAE • "^ prtVATl • FELICISSiM f.eT ' PrIvA+AE • QV^R ///AE • FILIAE SIBISV /•OTITES • FECERVN-
SM&-ASCIA • DEDICAVER
Le T et le second E de AETERNAE, l'M et le P de RABILI, l'E et le T de ET, le troisième 1 et l'M de le V et l'A, le T et le second I de PRIVATIAE, le OYARMAE, liés en monogrammes.
Martin-Daussigny, n° 1 125 de son Registre d'entrées Catalogue, p. 122.
Dits Manibus et mentor iae aeternae L. Privatii Eut) tiatori Lugudumnsi, et Privatiae Quartae, coniugi inco. Privatiae Eufycbiae, filiae, et Privatii Felicissitni, filii, QuartiUae (?), filiae, sibi super stites fecerunt et sub ast runt.
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ieux Mânes et à réternelle mémoire de Lucius Privatius , négociant de Lyon, et à Privatia Quarta, son épouse able, et à Privatia Eutychia, leur fille, et à Privatius îus, leur fils, et à Privatia Quartilla, leur fille, qui, tous s, lui ont élevé ce tombeau et l'ont dédié sous Vascia ». icte désignation de négociant lyonnais ne permet pas |uel genre de négoce exerçait Privatius Eutyches, qui ■ été un affranchi. Sa femme, qui porte le même nom jue lui, était ou son affranchie ou sa co-aflfranchie. La reçu le surnom de son père, la fille cadette un surnom elui de sa mère : Quartilla ou Quartula ou Quartina. de la forme superlative du surnom Felicissimus du fils, i ne doit pas être antérieure aux premières années du iècle; les noms de cette forme ont peut-être été mis )ar un jeu de mots qu'affectionnait Hadrien en parlant larc Aurèle, qui s'appelait l^erus et qu'à cause de sa l'appelait jamais autrement que l^erissimus.
2l6 i bilingue d'un Syrien, négociant à Lyon.
XVII. — Cippe pourvu de sa base mais dont le couron- :té retaillé et affleuré au dé par-devant et sur le côté trouvé en décembre 1862 à GENAY, près Trévoux, iépartement de l'Ain, dans les fondations d'une vieille le campagne appartenant à un habitant de l'endroit, i; recueilli alors et porté à Trévoux par M. Guigue,
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRl
« puis entré au musée de Lyon le 20 févri — Hauteur i m. 12, du dé o m. 58, largeur
Iv^AAE KEITAI SaImOZ O K AIANOZ ZAAAO
IzeAOZ TE nE<l>YKE KAI NHi AeEIAHNOZ 5 BOYAEYTHZ nOAIHZ TE KANXieAl
Z YPIH2 OZ DATPAN TE AEinXlN HKE TXl A El Iz TrpAZIN EXXIN ENnOPtON AFOl fJteZTON EK AKOYITANIHZ HA EHI A 10 AOYNOIO
riAEZEN EHI ^ENIHZ SANATH KPATATH
DlIS • MANIBVS
THAEMI . IVLIANI. SATI ftL
15 DE VICO ATHELANI . DEC
5EPTIMIANO CANOTHA TIATORI . LVGVDVNI . ET . AQVITANACICA AVII
AGRIPPA • FRATRI PIEf
20 MO OB MEMORIAM I
FACIENDVM . CVRAVIT . SVB- ASCIA . DEDICAV
nOAIHSTE KANQ®AirN à la cinquièr pour nOATTHSTE KANÛ0AK5N; KPAT pour KPATAIH; l'N et le dernier I de E quième, l'N et TE de NEGO à la fin de la s( grammes; AQyiTANACICA à la dix-huitièmi
GuiGUE, Lettre à M, l^alentin^Smith sur m trouvée à Genqy, dans la Revue du Lyonnais a dans les Mém. de la Soc. des Antiquaires \
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INSCRIPTIONS FUNERAIRES
stitut de correspond, arcbéol. 1867, p. 204. — Wil- — DissARD, Catalogue, p. 123.
iàe Ttfizai @caiÀOç 0 Ticci lovhavoç, ^addov, >oç Te TTÊfL/xs xa« vinôviioç 'AOeikinvcç, leuTVîç TtoXlvnç te KavcùOaiùnv Ini ^vpi/jç. :aT/5av Te hin(ùv îjxe T^d' èni X^PV» :pi(7iv l;(c«)v èvnopiov iyopatjfjL^v 'ov £x 'Axou«Tav/y}ç gÎ(Î' lire Aouyou^ouvoeo. rev sTTt ^ev/yjç ^avoTO) Mo/pa xpoaair).
:s Tbaemi Iuliani, Sati filii, Syri de vico Atbelani, imiano Canotha, negotiatori Luguduni et proviticia ividius Agrippa fratri pientissimo ob mefnoriam eius ivit et sub ascia dedicavit,
\ Thaïm, surnommé Julien, fils de Saad ; enfant doux d'Athélé, décurion de la cité de Canotha en el, ayant quitté sa patrie, vint ici en ce pays pour mmerce. Il avait à Lyon une boutique fournie de s d'Aquitaine. L'irrésistible destinée lui a fait trouver
la terre étrangère ».
X Mânes de Thaemus Julianus fils de Satus, syrien Uhelanum, décurion à Septimianum Canotha, négo- xi et dans la province d'Aquitaine; Avidius Agrippa
mémoire de son excellent frère ce tombeau et l'a 'ascia ».
lianus, fils de Saad, nom que le latin rend par Satus, ïs nombreux commerçants orientaux qui se répan- jx extrémités du monde romain et que l'on rencontre m Gaule. 11 avait à Lyon une boutique fournie de « tirées de l'Aquitaine » : ex AxoutTav/yjç, en pre- squelles devaient figurer les tissus de lin de Cahors, Maintes, les étamages des Arvernes, seuls articles de
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES (
commerce signalés par les auteurs anciens dans la province d'Aqi taine, d'ailleurs riche en mines d'or chez les Tarbelles, d'arge chez les Rutènes et chez les Cabales, de fer chez les Pétruc riens, et il y joignait sans doute quelques-unes des précieus marchandises que produisait l'Orient. 11 pouvait être aidé da son négoce par celui que l'inscription appellfe son frère, l'un d deux se tenant à Lyon tandis que l'autre voyageait.
Thaemus était né à Athélé : 'Aôeikmvoç, de vico Âtbelani, et et décurion de Septimianum Canotha, « en Syrie », disent le te> grec et le texte latin ; ce sont aujourd'hui Aatil ou Athil et Ke nouât, localités voisines l'une de l'autre, situées dans le Haura AuranitiSy faisant autrefois partie de la province d'Arabie; m; c'est une chose connue qu'en Gaule on appelait Syriens presq indifféremment tous les orientaux.
Kennouât et Aatil ou Athil remontent à la plus haute antiqui II est parlé à plusieurs reprises dans la Bible d'une ville de Kr ou Kanath déjà existante au temps de Moïse, qui la place dans tribu de Manassé à l'orient du Jourdain. C'était une ville consic rable; on lit au livre des Nombres (32, 42) qu'elle prit le nom Nobé après qu'un Israélite de ce nom s'en fut emparé ainsi q des villages qui en dépendaient et étaient, d'après le livre prem des Paralipomènes (2, 2}), « au nombre de soixante et valaient c « villes ». Pline l'appelle Canatha et la compte comme une des c villes de la Décapole. Notre inscription fait voir qu'elle était un ch lieu de cité et qu'elle avait reçu de Septime Sévère quelque fave qui lui avait fait joindre à son nom celui de Septimianum, c'est dire municipium Septimianum. Elle est nommée Kava0a, comr dans la partie latine de notre texte, dans la Notice des provinc d'Hieroclès, et Kavo)0a, comme dans la partie grecque, dans l'ac premier du concile de Chalcédoine de l'an 451^ où est mention un de ses évêques. Elle figure dans la Table de Peutinger sous nom de Cbanata, sur la route de Jérusalem à Damas, à soixar et un milles de cette dernière ville, entre les stations d'Aenos
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
/, Kanatb, Canatba, Kava0a, KdvrùOa, Septimianutn ita sont la même ville. Ce serait maintenant, d'après eitra ou Caneitha sur une route tendant à Damas, î plaine située au levant du Jourdain et célèbre par 'y tient. Mais d'Anville ne paraît pas avoir été bien lom moderne est Kennouât ; la ville n'est pas dans est à mi-côte des montagnes qui bordent la plaine, jt voir ci-après l'extrait d'une lettre de M. le comte a visité les lieux dont il est ici question. L'ethni- lom affecte diverses formes; on lit sur une médaille ^û®A(wv, sur une médaille de Domitien KANA- une inscription du Corpus grec (4612) : Kava^voç, e Byzance Canathenus, dans Hieroclès Kavo0a5oç. gné dans le texte lapidaire par l'ethnique 'kBeiknvoq le nom de viens Athelani en latin, était sans doute mte viculi « valant des villes », rappelés dans les ) Paralipomènes. Ce village existe encore; il est à jne heure et demie de Kennouât, et son nom Aatil luit fidèlement la dénomination antique. lit M. de Vogué dans la lettre dont il vient d'être jne certaine importance. On y voit deux petits tem- >que des Antonins assez bien conservés. La ville est d des montagnes, et Kennouât est presque en face ]ette dernière ville est de tout le Hauran la plus iquités : temples, basiliques, fontaines, tombeaux, res, inscriptions; en outre, plusieurs églises primi- fie basilique que j'estime être du quatrième siècle, ter que sur une pièce coloniale de mon médailler i ville est écrit : KANA0A ». ; des inscriptions qui ont été découvertes à Kennouât Lieillies dans le Corpus inscriptionum Graecarum, on )m propre ®oû[jioç. Voici ce que, dans une note qui muniquée, dit M. Renan au sujet de ce nom et de
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 7
celui de ^ccâdoq : « ®oûijloç, Teym, est très fréquent sur les inscrip « tiens du Hauran (voir le Corpus et une note que j'ai inséré « dans le Bulletin archéologique de VÂthenœum français sur le <( noms arabes de l'Auranitide). On le trouve aussi dans les auteur « arabes pour les temps antérieurs à Tlslamisme. La forme pleim « est Teym-Allah qu'on trouve aussi sous la forme ^e/jtaAXoç; Teym « dans l'ancien arabe, signifie un serviteur. Après l'Islamisme, oi « préféra la forme Abd-Allah, qui a le même sens. Saad est ui « nom parfaitement arabe. On le trouve dans les inscriptions di « Hauran ainsi que son diminutif Soaïd, loedoç. En général, tou « les noms qu'on trouve sur les inscriptions du Hauran sont pure
« ment arabes On a beaucoup d'exemples de Syriens en Gaule
« et ces Syriens venaient pour la plupart du Hauran, qui, depui « l'an 200 à peu près jusqu'à l'invasion musulmane, fut extrême <c ment florissant ». Suivant une remarque de M. Le Blant, il venaient en Gaule comme marchands et « souvent comme banquier « de la pire espèce ».
Thaemus est mort loin de sa patrie. C'est à Genay, près d Lyon, qu'a été trouvé son tombeau. Enrichi par son commerce il possédait peut-être là une maison de campagne. 11 y a liei de le supposer en considérant que le nom de Genay a quelqu» apparence d'être une déformation de celui de Canoiha ou Cbanati comme l'écrit la Table de Peutinger, qu'en souvenir de son pay; il aurait donné à sa propriété. Une charte de l'an loio, n° 178 di Petit Cartulaire d'Ainay publié par Auguste Bernard, désigne Gêna] par les mots A'ager Janiacensis; une autre charte de 978, n° 17; du même Cartulaire, par ceux à!ager Gagniacensis, et un Pouillé di treizième siècle (appendice aux Cartulaires de Savigny et d'Ainay l'appelle Agatone, nom bizarre dans lequel se laisse apercevoi une métathèse chargée d'un a préfixe.
Celui qui a pris soin d'élever à la mémoire de Thaemus ur tombeau sur cette terre étrangère dans une campagne qui avai peut-être quelque analogie d'aspect avec Canatha, s'intitule sor
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
S, son esprit plus cultivé en grec qu'en latin et assez riliade pour en faire des citations, le désignent en m oriental. Le nom à'Avidius peut avoir été répandu \vidius Cassius, qui, étant gouverneur de Syrie sous it Syrien lui-même et très aimé des habitants de la proclamer empereur ; celui à* Agrippa a été porté par jdée, l'un contemporain de Caligula, l'autre du temps rusalem par Titus, ers de Tépitaphe est un emprunt à l'Iliade (6, i, 83) :
ïka&z T:op<fvpeoç ®cicvoctoç jcat Mo7pa xparocin.
au manteau de pourpre et l'irrésistible Destin ont
sur lui ».
arcellin (15, 8), rapporte à propos de l'association de pire par Constance une anecdote assez curieuse où
Pendant la cérémonie de sa présentation à l'armée,
sar, se rendant au palais au milieu des acclamations
5 épaules couvertes du manteau de pourpre et monté
char que l'empereur, le répétait tout bas entre ses
du chemin, d'un air profondément soucieux.
217
)he d'un marchand de comestibles.
- Cippe avec base et couronnement ; « trouvé es
l'Obéancier de SAINCT JUST auprès de SAINCT
l'an 1552 » (Paradin); « on le plaça en la chambre
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRI
« y édifiée de nouveau » (Bellièvre), « et c « Pupier, chanoine et obéancier de Saint-Ju « face latérale gauche du monument le bl « d'azur au chevron d'or, au chef d'argent c « chetures d'hermine de sable, avec la dat( « même lieu qu'on le voit aujourd'hui, < « gauche d'un petit pavillon qui fait partie < « des Farges, 97 » (De Boissieu) ; entré au (Daussigny); une ascia se voit à la premièn ET et la sigle M. — Hauteur i m. 55 ; du o m. 55.
D ET ^
MEMORIAE • AETER
M ATTONI- RESTITVTI(
• TRIBOCI • NEGOTIATC
5 ARTIS- MACELLARIAE
MINIS-PROBISSIMI- QV
FVNCTVSEST-ANNORX
MEN- III • D • XVIII
RVTTONIA • MARTIOLA •
«o IVNX-QVAE-CVM-EOV
ANN- VIIII- D- VIIII- SINï
LA- ANIMI- LAESIONE-
M- ATTONIVS- GERMAI
RELICTVS-A-PATRE-AN>
<5 MIDXIIET- M ATTOr
RESPECTINVS • MENS • ^
filI -et- HEREDES- PO
DVM • CVRAVERVNT • El
BI • VIVI • SVB • ASCI
DEDICAVERVNT
Les deux N de ANN aux onzième et quai en monogrammes.
L
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
437. — Bellièvre, Lugd. prise. y p. 114. — Spon, 62 ; éd. 1857, p. 70. — Gruter, 647, 5. — 417. — Martin-Daussigny, n° 890 de son Registre WiLMANNS, 2516. — DissARD, Catalogue, p. 122.
us et memoriae aeternae M. Attonii Restituti, civis atoris artis macellariae, bominis probissimi, qui de/une- um XXXXy mensium III, dierum Xl^III ; Ruitonia mx, quae cum eo vixit annos yiIII, dies failli, sine sione, et M. Attonius Germanus relictus a pâtre anno- sis I, dierum XII, et M. Attonius Respectinus men- lii et heredes ponendum curaverunt et sibi vivi sub runt.
jx Mânes et à la mémoire éternelle de Marcus Atto- is, de la cité des Triboques, négociant marchand de , homme d'une extrême probité, mort à Tâge de is, trois mois et dix-huit jours ; Ruttonia Martiola, qui a vécu avec lui neuf ans et neuf jours sans qu'il lis fait aucune peine, et Marcus Attonius Germanus, n père à Tâge de quatre ans, un mois et douze jours, Vttonlus Respectinus à Tâge de neuf mois, ses fils et nt de leur vivant élevé ce tombeau, et aussi pour , et l'ont dédié sous l'ascia ». 5'exprime ainsi dans la note qu'il a consacrée à cette is la dernière édition de la Recherche de Spon, p. 70 : en deux mots Marcus Attonius. La famille Attonia inée sur plusieurs monuments des contrées voisines des Triboques (l'Alsace), à laquelle appartenait ce . Ainsi, on trouve un Sex. Attonius Privatus à Augs- iter, 64, 6); un M. attonius Apronianus, à Bâle , Inscriptions Helv., 287); un L. Attonius Adna- musée de Munich (Hesner, Roem. Bayern, y éd.,
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
« n** 187); enfin, on trouve un Attonius Constans dans « inscription de Lyon publiée par Gruter, p. 524, 7, d'après P « din (voy. ci-dessus, I, p. 375). Du reste, Marcus Attonius I « titutus n'était pas un marchand boucher, mais un marchanc « comestibles ».
Les marchands de comestibles, mdcellarii, vendaient to sortes de denrées et notamment du gibier, de la volaille, poisson. Varron dit dans son Traité De te rustica (3, 2, i, 3, 3, « qu'on vendra au boucher (lanius) le porc élevé à la basse-c< « et au macellarius le sanglier élevé dans le parc ». Il sembh là qu'il y ait peu de différence à faire entre les macellarii et cupedinarii, qui étaient aussi des marchands de comestiblei vendaient de la chair de sanglier, des faisans et autres git recherchés. Un bas-relief de la villa Albani (Marini, p. i. représente l'étal d'un macellarius ; on y voit accrochés des c des lièvres, des cochons de lait.
Ce commerce devait être lucratif, s'il arrivait souvent, con sous Tibère (Suétone, 34), que trois surmulets se vendis 30,000 sesterces, près de 6,000 francs, excès qui amena mesure d'après laquelle le sénat aurait à régler, tous les ans prix des denrées, et les édiles à surveiller sévèrement les 1: tiques de vente de comestibles.
C. Terentius Varro, qui fut consul en l'an 216 av. J.-C. (1 Live, 22, 25; Valère Maxime, 3, 4), était le fils d'un macellar César voulant donner un repas public qui dépassât en magi cence tout ce qui s'était jamais vu, en chargea les macellarii s la direction de ses esclaves (Suétone, 26). On lit dans la biogra] de Vespasien (id., 19) qu'il donnait souvent de somptueux fes afin de faire gagner les marchands de comestibles : Sed et cOi vabatur assidue ac saepius recie ac dapsile ut macellarios adjuva
WÈÈÊÊt^^
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
2l8
é
^pitaphe d'un fabricant de savon.
itre les arcades XXXV et XXX VI. — Cippe en pierre base et couronnement, celui-ci terminé par un fron- aire; extrait du puits de TRION en mars 1886. Une tux occupe, entre les sigles D M de la première ligne ion, le milieu du bandeau de la corniche. — Hauteur dé G m. 39, largeur o m. 30.
D ^ M
ET • MEMORIAE aETERNE-SEPTIMI IVLIANI • N^^^OTIA 5 TOKlS'LyGDun-ar
TIS • SAPONARI AU • QVINTVLA SERTORIA • CON IVGIKARISSIMO 10 PONENDVM
CVRAVITETSVB ASSOIT • DE- Divf »i<=
de DE-DIVIT à la dernière ligne liés en monogramme.
R,evt4e épigraphique, 11, p. 186. — Allmer et Dissard, icouvertes à Trion, 1, p. 169. — Dissard, Catalogue y
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Diis Manibus et memoriae aeternae Septimii Iuliani, negoi Lugdunensis artis saponariae; Quintula Sertoria coniugi haï ponendum curavit et sut ascia dedicavit.
<( Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle de Sep « Julianus, négociant savonnier lyonnais; Quintula Sertoria « époux très cher a élevé ce tombeau et Ta dédié sous Vat
Le savon des anciens était une pommade. Pline en parl( (28, 12) : « Le savon est une invention gauloise pour tein( « cheveux et leur donner une couleur blonde tirant au « C'est un composé de graisse et de cendre; le meilleur « avec de la cendre de hêtre et de la moelle de chèvre. 11 ] « de deux sortes, Tun épais, l'autre liquide; tous deux se « usage aussi chez les Germains, et plus employés par les hc « que par les femmes ». Le savon épais était façonné en b Martial (Epigr,, 14, 27) les appelle « boules mattiaques », à-dire du pays des Mattiaques, voisin de Mayence. Ce cosm( qui donnait aux chevelures noires une teinte châtain clair recherché à Rome par les jeunes élégants et par les femmes, inscription, la seule peut-être jusqu'à présent connue qui tionne Vars saponaria, fait voir qu'il s'en fabriquait à Lyon
A cause du nom Septimius, cette inscription n'est vrais( blement pas antérieure à Septime-Sévère.
Remarquer dans SAPONARIAU l'emploi de l'I double c équivalent de l'E ; dans Quintula Sertoria, le cognomen mis le nom contrairement à l'ordre habituel et régulier, et dan ASSCIT • DE • DIVIT, pour sub ascia dedicavit, des bévue* graveur probablement illettré.
Les lettres de cette inscription gravée sur de la pierre conservent encore leur rubrication antique tellement vive pourrait la croire toute récente.
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t faisant mention d'une femme exerçant e.
— Grande pierre oblongue, incomplète à droite; dernières lignes d'une inscription dont le commen- occuper une pierre pareille placée au-dessus ; décou- AINT-IRÉNÉE en 1825 » (De Boissieu), « en 1824 cette époque dans un des murs latéraux du grand cette église; transportée au Musée en 1845 » (Comar- luge sépulcrale a été creusée au moyen âge dans la e. — Hauteur o m. 60, longueur 2 m. 32; hauteur n. 1 1.
tIlIA ^ DONATA ^ MEDIC^ ï ^ SVA c5 PECVNIA ^ DEDIT L 2$ D cj D Gî D
ÎDIT à la fin de la seconde ligne réduit à l'extrémité traverse ; accents sur TE de DE et sur TV de PECV- 5 points figurés par des hederae cordiformes.
j, p. 456. — CoMARMOND, Description, p. 300; Notice, 3NFALCON, Suppl. à SpoN, éd. 1857, p. 35 1; Musée 20. — PoNCET, Documents pour servir à f histoire de Lyon 1885, p. 7. — DissARD, Catalogue, p. 122.
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Metilia Donata, medica, de sua pecunia ded\
datus decreto decurionum.
« Metilia Donata, femme exerçant la médc
« son argent, donné ce monument.
« L'emplacement a été donné par décret des décurie
Les medicae traitaient particulièrement les maladies femmes et n'étaient presque jamais que des ^ccouc peut cependant croire que quelques-unes exerçaient lei manière moins spéciale, témoin par exemple la tani Aemilia Hilaria, à qui le poète a consacré la sixième de taies : « Et toi, Aemilia, qui fus la sœur de ma m « degrés du sang et reçus au berceau le surnom d'f/i « que ta mine éveillée et ta grâce un peu mâle te ( « vrai dire, tout l'air d'un garçon, tu eus toujours en « penchants de ton sexe et tu sus te rendre habile, « qu'un homme, dans la pratique de la médecine ».
En l'absence du commencement de l'inscription, no quel monument la libéralité de Metilia Donata avait é sur un emplacement concédé par l'autorité municipale
220
Épitaphe d'un intendant.
Arcade LUI. — Cippe avec base et couronnement; « février 1870, dans le lit du RHONE, au banc de gra> « la place GROLIER » (Daussigny). Une ascia occup
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du couronnement. A la plinthe de la base se voit un ordé d'une feuillure dans laquelle battait un portillon. I m. 80, du dé I m. 15, largeur o m. 73.
^
D M
PRIMITIVI . AC TORIS • PRAEdI ORVM HO RM ^ VIVVS SIBI POS
TERISQVE . SVIS FECIT ET SVB AS CIA DEDICAV +
, nM 140 de son Registre. — Dissard, Catal., p. 122.
ibus Primitivi, ac torts praediorum borum, vivus sibi uis fecit et sub ascia dedicavit.
îux Mânes de Primitivus, intendant de ce domaine, qui vivant, élevé ce tombeau pour lui-même et ses descen- a dédié sous \* ascia ».
> propriétaires fonciers cultivaient rarement eux-mêmes les; ils les donnaient à régir à des intendants qui les :iver par les esclaves du maître ou par les leurs. Ces souvent fort riches, n'étaient que des esclaves, avait élevé son tombeau sur le domaine qu'il régis- rres apportées dans le Rhône au moyen âge pour des : d'îles ne pouvant avoir été prises que sur les terrains uche, c'est de ce côié que devait être situé ce domaine.
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221
Épitaphe d'un affranchi impérial , m cours de ses études.
Pilastre entre les arcades XXIV et XXV. — Cipj couronnement, trouvé en décembre 1885 à TRI en relief occupe le fronton de la lysis au-dessus — Hauteur i m. 25; du dé o m. 62, largeur o 1
\
Dlls • MANIBVS • ET MEMORIAEVICTORIS AVG- LIB • DE STVDEITIBVS QVI- VIXIT- AWOSX- MVI
5 DVIAELIVSSILVESTER
AVGLIBETABVCCIAEV TERPEALVMNO CARISS/V» POSVERVNT • CYKante VESOmCO Pa/RE EIVSD
10 VICTORISDVLCISSIMI
ETSVB ASCIADEDICAVE R VNT
L'N et le T de STVDENTIBVS, les deux N de le T de VESONTICO, le / et l'R de PA/RE (?) grammes ; l'A du même mot PA/RE entièremer
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petite amorce de l'extrémité inférieure du jambage de
R, Revue épigrapbique, II, p. 179. — Allmer et Dissard, p. 120.
\fanibus et memoriae dictons, Augusti liberti, qui vixit menses K/, dies yi ; Aelius Silvester, Augusti tibertus, ia Euterpe alumno carissimo posuerunt, curante yesontico sdem yictoris dulcissimi, et sub ascia dedicaverunt.
i dieux Mânes et à la mémoire de Victor, affranchi de îreur; mort dans le cours de ses études, à I âge de dix six mois et six jours ; Aelius Silvester, affranchi de ïreur, et Abuccia Euterpe, à leur alumnus très cher ont ce tombeau par les soins de Vesonticus, père de cet
bien-aimé, et Tont dédié sous Yascia ». me Victor, qu'élevait chez lui à titre bienfaisant Aelius , affranchi impérial employé à Lyon dans quelque poste le de l'administration publique, avait sans doute reçu lissement en même temps que celui-ci et devait s'appeler lui Aelius du nom d'un des empereurs qui se sont
ainsi : Hadrien, Antonin le Pieux ou Aelius Vérus. iphe le qualifie de studentibus, c'est-à-dire <c du nombre jx qui faisaient leurs études ». Lyon, cependant, n'était :entre universitaire ; les Lyonnais riches envoyaient géné- t leurs enfants faire leurs études à Rome, les seigneurs envoyaient les leurs à Autun; mais il n'est guère suppo- l'il n'y eût pas possibilité de suivre des classes à Lyon it que par des professeurs particuliers, et la formule de >us de notre inscription semble attester qu'il y existait îs publiques au moins pour l'instruction primaire. D'autres )ns apportent aussi leur témoignage. Le fils d'un décurion
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et duumvir de Lyon, décurion lui-même, mort à l'âge de onze ans et demi à Lyon, où ses parents lui ont érigé un magnifique tombeau, se faisait déjà remarquer par de brillants succès dans ses études (ci-dessus, II, pp. 221 et 357). Dans Tépitaphe d'un étranger établi et mort à Lyon intervient un ami d enfance et d'école, in modum fraternae adfectionis et ab ineunte aetate con- discipulatu et omnibus bonis artibus copulatissimus amicus; il est vrai que le défunt étant Trévère, son enfance s'était peut-être passée, non pas à Lyon, mais à Trêves. Un passage d'Ausone atteste expressément l'existence d'écoles publiques à Lyon, déjà vers le milieu du troisième siècle ; c'est dans l'Action de Grâces (Gratiarum actio, VII, § 31) qu'Ausone, au sujet de son éléva- tion au consulat, adresse à son élève, Tempereur Gratien. Aucun précepteur de jeunes princes devenus ensuite Augustes n'a eu, dit-il, des honneurs comparables aux siens. Sénèque, le précep- teur du jeune Néron, n'a pas été consul ; Quintilien est parvenu, il est vrai, au consulat, mais n'a eu là qu'une distinction honori- fique sans réalité ; Titianus en a été réduit, après avoir atteint à la gloire, à enseigner « dans les écoles municipales, tantôt « à Besançon, tantôt à Lyon, et à vieillir, usé moins par l'âge « que par l'abjection réservée à la dernière partie de sa vie » : Quo modo Titianus magister ; sed gloriosus ille municipalem scho- lam apud yisontionem Lugdunumque variando, non aetate quidem sed vilitate consenuit. Ausone parle encore de Titianus dans un autre endroit (Epist., XVI), où il lui donne le nom de Iulius et l'appelle, à cause sans doute de son éloquence, sermonis artifeXi <c un artisan du discours». Il envoie au préfet du pré- toire Sextus Petronius Probus, qui fut consul avec Gratien en 371, un recueil d'Apologues en prose latine composés par Titia- nus à l'imitation des Fables d'Esope. Or, on sait par Capitolin (Maximini, XXVII) que Titianus avait été un des précepteurs et le maître d'éloquence du jeune Maxime, le fils de l'empereur Maximin, et que lui-même, suivant le même historien, aurait
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ritianus senior, auteur d'un très beau livre intitulé
ou Cborographia (Servius, in Aeneid.y 4), dont il is deux petits fragments. II avait écrit des Lettres S il s'était efforcé de copier le style de Cicéron. En
talent d'imitation dans tous les genres, on l'avait la Guenon de son temps », simia sui tetnporis (Voir éd. Panckoucke, t. 11, pp. 433 et 435, les notes de )yant à VHist, litt. de la France par les Bénédic- nsdorf, Poetae laiini minores, V, p. 40, éd. Lemaire). on fils ont été tués en 238. C'est après leur mort
tombé dans l'obscurité, vint exercer à Besançon et e professeur municipal, par conséquent dans le cours iècle. 11 n'est nullement certain qu'il faille distinguer
un Titianus senior et un Titianus junior ; peut-être BU qu'un, et il serait l'auteur du livre sur les Pro- ipire romain, des Lettres cicéroniennes et des Fabu- tar de celles d'Esope. 11 avait vraisemblablement ouvrages pour l'instruction du jeune Maxime, et il tiliser pour ses leçons dans les écoles municipales ît de Lyon.
1 de l'affranchi impérial Aelius Victor a été élevé on ou la surveillance de son père Vesonticus, resté, ble, dans l'esclavage. Légalement, l'esclave et même /aient pas de père ; aussi ne sont-ils jamais désignés ► ; mais le lien naturel n'en subsistait pas moins, et i non rarement, comme ici, sur des inscriptions
esclaves, la mention du rapport de parenté. sonticus indiquerait que le père de notre jeune de ait né à Besançon. Dans la forme de ce nom se mon- tion de Ve à Vi déjà employée ^ar César : yesontio-
retrouve au V' siècle dans la Notice des dignités : ontionum urbs, et dans la Notice des Provinces : ^as yesoniiensium, conformément au nom moderne.
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Inscriptions contenues dans les paragrap
Ci-dessus, II, p. 413. — Argentier : Caius 1 argentarius ; sévir augustal.
Ci-dessus, II, p. 498. — Forgeron: Vireiuî incomparabilis ingenii artis fabricae ferrariae, charpentiers entrepreneurs de constructions.
Ci-dessus, II, p. 402. — Brodeur en or : Ce lis... artis barbaricariae ; il était syrien et sévir
Ci-dessus, I, p. 274, II, pp. 447, 459. — M de terre : Vitalinius Félix , . . . negotiator Lugà vétéran de la légion T* Minervia, — Apriclius c(ens) art(em) cretariam, incorporé dans les fa M . . . , negotiator artis cretariae, négociant er
Ci-dessus, II, p. 400. — Patron de navire : Probatus, . . . , naviclarius marinus; il était augustal de Lyon et de Pouzzoles.
Ci-dessus, II, p. 413. — Marchand de blé : negotiator frumentarius ; sévir augustal , bâte centonaire à Lyon. Les marchands de blé f une corporation.
Ci-dessus, II, p. 419. — Marchand de farine : alicariae ; restitution peu certaine. Il aurait ét(
Ci-dessus, II, p. 424. — Marchand de s Secundianus, . . . , negotiator muriarius, sévir a
L:.
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aviguant sur Saône, incorporé dans les charpentiers eurs de constructions à Lyon.
us, II, p. 490. — Marchand d'étoffes de laine : Teren- oppillus, . . ., negotiator artis prossariae; il était du pays nés, citoyen lyonnais et incorporé dans les utriculaires.
us, II, p. 487. — Marchand de toile : llliomarius Aper, ius; il était du pays des Veliocasses, admis au nombre 5 de Lyon et incorporé dans les utriculaires.
us, 11, p. 64. — Etablissements de bains : In bis praediis m Apri sa[cerdotis?], tbermulae s[alutares\, Aqua f[on-
— Ci-dessus, 11, p. 505 : Tu qui legis, vade in
lavari.
us, 111, p. 13. — Médecin : Phlegon, medicus, sans doute 1 dédie un autel aux Mères augustes.
us, 111, p. 8. — Gladiateur : Callimorphus, secunda rudis; 1 dédie un autel à Mars.
Lscriptions perdues ou non entrées au Musée.
ier. — Caius Danius Minuso (inscr. « sur trois grands 'S de pierre qui ont été déjoints et employés à bâtir la u bourg SAINT-IRÉNÉE par où Ion va à Sainte-Foy » ; Boissieu, p. 133), negotiator argentar[ius] vascularius; m tombeau : ut animae ablatae, corpore condito, tnultis braretur...; il était sévir augustal.
îr. — Lucius Baebius Lepidus (insc. autrefois « à SAINT- : »] voy. De Boissieu, p. 421), nummularius.
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INSCRIPTIONS FUNERAIRES )
Banquier. — Tiberius Claudius Maturinus Effrons (?), (ins( « découverte à SAINT- IRÉNÉE, transportée à Francheville ch « M. le marquis de Ruolz, où elle est encore actuellement : voy. De Boissieu, p. 421), nummularius, invertis modestissim qui prope impletum vicensimum et octavum aetatis annum excess omnium numinutn frustra cultor ; qui bac aetate obiit ! Attei sans doute de quelque maladie de langueur, Claudius Maturin s était, comme on dirait de nos jours, voué à tous les saints, inutilement.
Négociant. — C (ou d) Ussinius (peut-être Ursinius) Italie (inscr. « extraite en janvier 1848 d'un banc de gravier dans « RHONE, en face de l'Hôpital militaire, et tout de suite reta « lée »; voy. De Boissieu, p. 458), negotiator...
Marchand de denrées de luxe. — Julius Verecundus (inscr. auti fois « dans le quartier SAINT-IRÉNÉE, au logis de la Teste d'Or voy. De Boissieu, p. 513), neg(otiaior) laudecenarius. Pline le Jeu (Ep.y 11, 14) parle d'orateurs de table que Ton appelait laudece. Cette explication se prête mal à la qualification de negotia. de notre inscription. Renier (dans Spon, Recherche, pp. 88 et î pense que la profession de Verecundus devait avoir une grar analogie avec celle de negotiator macellarius mentionnée sur u autre inscription de Lyon. La mère de Verecundus s'appelait pei être Aurélia Aquilina, non pas X-QYINEN comme porte la cop
Hôtelier. — Septumanus (inscr. autrefois « en la cour de l'Hô « de monsieur le marquis de Saint-Maurice en BELLECOUR « au coin de Bellecour, près du pont de bois »; disparue dans premier quart du siècle dernier; voy. De Boissieu, p. 418), Merc rius hic lucrum \ promittit, Apollo salutem, | Septumanus hospitiut cum prandio; qui venerit \ melius uteter. Post, \ bospes, ubi mant prospice ; « A qui loge ici Mercure promet bonnes chances « gain, Apollon la santé, Septumanus le gîte et la table, le te
^iû!.
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eur marché. Après cela, voyageur, vois où tu veux
l de toile. — Titus Flavius Félix (inscr. autrefois « en re du JARDIN de monsieur de SAINCT MARCEL » ; )issieu, p. 443)» . . . artis lintiariae. Il faut peut-être in : Fl(avius) Marins, pa(ter) et MercatiBa, mater.
r. — Hylas (inscr. « découverte en novembre 17 14 JST dans la rue de TRION près des anciens murs de et actuellement à la bibliothèque de la ville de Sens; issieu, pp. 460 et 621 add.), dymacherus sive assidarius par assedarius), p(ugnarum) VU, ru(de) I (?). 11 s'agit teur combattant avec deux glaives du haut d'un char.
— Aulus Vitellius Valerius (inscr. autrefois sur une arrée au pavé de l'église de SAINCT IREGNY »; voy.
p. 434), ... te: annorum X in studiis Romae de\Junctus]. « ici », sous entendu depositus, fait voir que les cendres itellius mort à Rome dans le cours de ses études avaient èes à Lyon. Son père et sa mère paraissent avoir été 5. Un Vitellius et sa femme Valeria l'auront adopté et, )rt, auront renvoyé de Rome ses cendres à ses parents.
Inscriptions étrangères.
— Julia Felicissima, d'une inscription de Saint-Romain- iette inscription étant actuellement au Musée de Lyon B fille dont elle est l'épitaphe étant née de parents 3US la reproduisons en entier en copie épigraphique :
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Épitaphe d'une jeune lyonnaise surnommée TÉco
Arcade LX. — Très grande table de pierre qui a longtemp; de couvercle, la face inscrite tournée intérieurement, à un toi du moyen âge dans l'église de Saint-Romain-en-Galle, ai droit de Tautel, et a été apportée au commencement du siê Musée de Lyon. — Hauteur i m. 15, largeur 2 m. 30. H des lettres de la première ligne o m. 12, de la dernière o 1
/VLIAE e$ FELICISSIMAE SCHOLASTICAE ^ tAAPGI QVAE ^ VIXIT e$ A1>N VII ûj M ej V PIVLPFGALFELIXETIVL 5 NOVELLA • PARENTES • fIl DVLCISSIMAE • T- SIBI • vivi
FECERVNT-r-SVB-ASCIA-DE^/CA/aiVKr
Lettres de la meilleure forme. Les deux N de ANN à la tro ligne, TE et le T de ET à la sixième et à la septième, le T de FECERVNT, TA et le V, l'E et TR, TN et le DEDICAVERVNT à la dernière liés en monogrammes; l'E d grec lAAPEI de forme lunaire; tous les points figurés \ petites bederae,
Chorier, Ant., p. 176. — Artaud, Notice 1816, p. 4. • BoissiEU, p. 488. — Herzog, n° 527. — Allmer, Inscr. de V 11, p. 513, n° 150 de l'atlas.
ïuliae Felicissimae Scholasticae Tlapei, quae vixit annos menses V; P.Julius,.P. filius, Galeria, Félix, et Iulia Ni
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
le dulcissimae et sibi vivi fecerunt et sub ascia dedica-
Felicîssima Scholastica llapa, morte à Tâge de sept
1 mois; Publius Julius Félix, de la tribu Galeria, fils
(Julius), et Julia Novella ont élevé à leur fille chérie
vivant, pour eux-mêmes, ce tombeau et l'ont dédié
% ».
e Vienne était la l^oltinta, celle de Lyon la Galeria ; la tribu Galeria , les parents de Julia Felicisssima pas viennois, mais certainement lyonnais. i peu vraisemblable que la jeune Julia, à peine âgée ît demi, ait eu trois cognomens ; les deux derniers de ient sans doute des sobriquets, faisant allusion, l'un : 4astica, c'est-à-dire « Ecolière », à de précoces dispo- îuses, l'autre, qui est en grec et pourrait se traduire jle », à l'enjouement d'une petite fille douée d'un irel.
INSCRIPTIONS CONTENANT DES INDICATIONS GÉOGRAPHIQUES
222
pitaphe d'un citoyen de Cologne.
CIX. — Cippe dont la base manque avec la partie 1 dé et dont le couronnement se termine par un
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fronton triangulaire, actuellement brisé au sommet; tn août 1885 à TRION. Une ascia gravée en creux occupe, c sigles D M de la première ligne de l'inscription, le milieu deau de la corniche. — Hauteur i m., du dé o m. 54, G m. 39.
D ^ M
T • MEMORIAE • AE TERNAE • VARENI • LVPI • CIVIS • AGRI 5 PI^EN • IVVENIS VERECVNDI5SI QVI • VIXIT- A^N • XX // M • V I I • D • X V • I / / / / / IVVENTA • /////// 10 EREPTV • IN • 11/11/ RE • SVB • TECT////// TITVLI • FECIT • FRA TER VARENIVS • TAv rus /)ROVINCIA lis c u r a V i t
Lettres d'assez mauvaise forme; l'E et le T de ET à la ligne, l'N et l'E de AGRIPINEN à la cinquième, les dei ANN à la septième liés en monogrammes.
Allmer, Revue épigrapbique, II, p. 136. — Allmer et 1 Trion, p. 179.
Diis Manibus et memoriae aeternae Varenii Lupi, civit pinensis, iuvenis verecundissimi , qui vixit annis XXI (ou mensibus VU, diebus XF, Hic iuventa fatis erepta in flore t iacet tituli. Fecitfrater Varenius Taurus. Provincialis
« Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle de >
HiÉiài^.i^^
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
5, citoyen de Cologne, jeune homme plein de réserve et odestie, mort à Tâge de vingt et un {pu vingt-deux) ans, Tiois et quinze jours. Rompue dans sa fleur par les Destins, jnesse repose ici sous l'abri de cette épitaphe. Son frère lius Taurus a élevé ce tombeau par les soins de Provin-
......
5 était citoyen de la colonie Claudia Agrippinensis, chef-lieu té de^ Ubiens dans la Germanie Inférieure, et ainsi appelée
de l'impératrice Agrippine : « Désireuse », au rapport de Ann.y Xll, 27), « de faire parade de son pouvoir aux yeux )euples alliés, Agrippine obtint de Claude l'envoi d'une ie de vétérans dans la ville des Ubiens où elle était née aquelle, à cause de cette colonisation, fut donné son nom. me rencontre du hasard, c'était son aïeul Agrippa qui, à }ue où cette nation passa le Rhin, l'avait reçue dans Tal- ! romaine ». La ville s'appelait aussi et déjà précédemment norum. Alors que la Germanie formait du Rhin à l'Elbe vince de l'empire, un autel de Rome et d'Auguste, auquel
de la province venaient, comme les cités des trois Gaules I de Lyon, faire annuellement hommage à la domination le, y avait été élevé et, après la perte de la Germanie nane, au bout de vingt ans d'existence, par la défaite de t plus encore par le volontaire abandon qu'en fit Tibère s années plus tard, resta l'autel particulier des Ubiens. La
d' Agrippine s'appelait de ses noms au complet colonia
Augtista ara Agrippina Ubiorum, et les Ubiens s'étaient es de prendre, en échange de leur ancien nom d'Ubii, celui pinenses. Ils appartenaient à la tribu Claudia et étaient ilement de droit romain mais même, au temps du juris- i Julius Paulus, c'est-à-dire au commencement du troisième le droit italique.
irquer le mot EREPTV probablement pour EREPTA par une faute de gravure.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
Épitaphe d'un Andicave.
Arcade XXXV. — Partie supérieure d'un cippe à îiement a été retaillé et affleuré au dé ; de prov non connue. — Hauteur o m. 60, largeur o m. 42
D ^ M. CL • SENIS A N D I C A x; /
Le point entre les sigles D M figuré par une bede Dits Manibus Claudii Sertis, Andicavi
<( Aux dieux Mânes de Claudius Senex, du p « caves, ».
Les Andicaves, appelés Andes et Andi par César Pline, Ondicavae par Ptolémée, Andicavi comme i( des Provinces, étaient primitivement une petite cité qui, après la division de la Gaule par Auguste, 1 Lyonnaise. Leur ville chef-lieu, Juliomagus, dont pas le précédent nom et qui était au temps de la 1 Andicavorum dans la Lugdunensis tertia, est aujoi C'est peut-être aussi leur nom qui se lit sur une m de leur pays à la légende ANDVGOVONI.
Bien que ne comptant pas parmi les peuplades
HiiÉb^L.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
îs se distinguent à la fin de la guerre des Gaules et jusque premiers temps de l'empire par l'ardeur de leur patrio- n 51 avant notre ère, c'est-à-dire l'année qui suit la prise conduits par leur roi Dumnacus, ils attaquent violemment, ide d'une partie des Santons, le chef pictave Duratius à î son attachement aux Romains et le contraignent à se îr dans Limonum (Poitiers), où ils le tiennent assiégé VIU, 26); mais assaillis eux-mêmes par les troupes romai- ues au secours de la ville, ils sont forcés de lever le siège irdent pas à subir une désastreuse déroute (Id., 27, 28). ore en l'an 21, sous le règne de Tibère, ce sont eux qui, ert avec les Jurons leurs voisins, donnent le signal de ction fomentée par le trévère Florus et l'éduen Sacrovir; lorte en garnison à Lyon (Tacite, Ann., III, 41), envoyée iux, les ramène sans grande peine à l'obéissance, isaient certainement partie de l'association nationale pour de Rome et d'Auguste. Aucune des inscriptions jusqu'à retrouvées ne conserve le souvenir d'un Andicave parvenu trise ou à une des fonctions de l'autel du Confluent.
224
Épitaphe d'une femme née en Asie.
ie III. — Grand cippe avec base et couronnement; é, le 27 janvier 1864, dans le RHONE vis-à-vis la place LIER » (Daussigny). La première ligne de l'inscription est sur le bandeau de la corniche ; au-dessus se voient une
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES <
ascia dans le fronton de la lysis et un trou de scellement, retena autrefois un ornement de métal, à l'extrémité de chacune des dei volutes. — Hauteur 2 m. 15, du dé i m. 35, largeur o m. 72.
J^
CHERE HYckNE
D • * • M
ET • MEMORIAE
AETER. NAE xVLIAE • ARTEMISIAE
"« • ASIANA • CiVE î^xXIT- ANNOSXXIIII /îTVS • FLA • PERIVES ^ONIVGI • PIENTIS 5îME-ET-CAsTISSIAAE el • INCOMPARABI /!•?• C- OB MERITIS SVISET- SVB- ASCIA DIDICAVIT
L'I et le premier E de HYGIENE, TH et le premier E, TM et second E de HERMES liés en monogrammes; une hedera enl les sigles D M à la seconde ligne; la dernière haste du chifl XXiilI réduite à un très petit reste de son extrémité supérieure.
GoBiN, Inscr. et pierres antiques extraites du lit du Rhône, p. et pi. à la fin de la notice. — Martin-Daussigny, n° 1020 de S( Registre d'entrées; Monum. épigr. retirés du Rhône en déceml 186), janvier et février 1864, p. 6. — Allmer, dans le Bulletin Corresp. archéoL de Rome 1864, p. 52.
Chère! Hygiène! — Diis Manibus et memoriae aeternae luli
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96 INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
Artetnisiae natione Âsiana, quae vixit annos XXIIL
Hermès coniugi pientissintae et castissimae et incotï
^ curavit ob meritis suis et sub ascia dedicavit.
\ Adieu ! adieu !
: Aux dieux Mânes et à la mémoire étemelle de lée en Asie, morte à Tâge de vingt-trois ans lermes à son épouse excellente, très chaste e1 élevé ce tombeau en reconnaissance de ses mér ous Tascia ».
"shere, Hygiène sont les mots grecs x^^P^ ^^ ^ res latines avec substitution de Ve simple à la < répondent au hâve ou salve et au vale des Latin it réternel adieu en même temps qu'ils rappi manières de saluer dont Artemisia, née en Asi mt conservé Thabitude dans une ville où habi -ientaux et où le grec était presque aussi coura : le latin.
/Asie, pays d'origine de la défunte : natione . vince romaine d'Asie, c'est-à-dire la partie occid( leure comprise entre la mer Egée et la Galatie ^ysie, de la Lydie, de la Carie et de la Phrygie ious ne savons dire si le mari d'Artemisia est js Flavius Hermès, sévir augustal de Lyon, ra :riptions, l'une perdue, l'autre encore k Fourvièi 189), et vraisemblablement mort sans enfam ibeau a été élevé par des affranchis. Ils ont au 'autre, à cause de leur nom Flavius, être co >ins des règnes de Vespasien et de ses fils, .e solécisme ob meritis, le barbarisme didicavit lettre sur le compte des négligences du langage
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
Épitaphe faisant mention d'un Biturige (
Pilastre entre les arcades XLII et XLIII. — Cippe av couronnement, extrait du puits de TRION en janvier ascia en creux se voit, à la première ligne de Tinscrip les sigles DM. — Hauteur i m. 50, du dé o m. S o m. 75.
D ^ M
ET MEMORIAE AETERN QVINTIAE QVINTVLA . FEMINAE • INCOMPARa 5 BILI QVAE VIXIT • AN
Nis xxxxviii • dÎdvs
MARTINVS CIVIS BITV RIX CVBVS CONIVNX EIVS QVI ET SIBI VIVS Po 10 NENDVM CVRAVIT • ST
SVB ASCIA DEDICAVIT
L'A et l'E de QyiNTVLAE à la troisième ligne, 1 de ET à l'avant-dernière liés en monogrammes; accei de MEMORIAE et sur le premier E de AETERN ; dans entre la cinquième ligne et la sixième, un petit A ai n de DIDVS.
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]
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
t DissARD, Trion, p. 171. — Allmer, Revue épigrapbi- tjo.
ibus et memoriàe aéternae, Quintiae Quintulae, feminae i, quae vixit annis XXXXyiIIy Did(i)us Martinus c Cubus, coniunx eius, qui et sibi vivus ponendum ib ascia dedicavit.
ieux Mânes et à la mémoire éternelle de Quintia
femme incomparable, morte à Tâge de quarante-
Didius Martinus, de la cité des Bituriges Cubes, son
levé ce tombeau et, de son vivant, pour lui-même,
lié sous Vascia ».
iges paraissent avoir eu très anciennement un rôle irmi les peuples de la Gaule. A l'époque de Tarquin iprès le témoignage de Tite-Live (V, 34), ils donnaient i partie du pays comprise sous le nom de Celtique : Celtico dabant. C'est un de ces rois, Ambigat, qui, si sur les Celtes, confia à ses neveux Bellovèse et :onduite d'une multitude de Gaulois, à la tête desquels lu-delà des Alpes et du Rhin conquérir des terres et établissements. Encore, au temps de César, les Bituriges quoique alors clients des Éduens, comme un des plus peuples et avaient, outre leur oppidum d'Avaricum, us belle ville de toute la Gaule, vingt gros bourgs, ent eux-mêmes dans la guerre dirigée par Vercingé- parler d'une autre ville du nom de Noviodunum et ssi de plusieurs autres. D'après la réorganisation pro- jguste, ils faisaient partie de l'Aquitaine celtique, et t alors à leur nom celui de « Cubes » en distinction •euple de Bituriges dits Vivisques, inconnus à César, de race celtique, qui formaient pour ainsi dire une igère dans l'Aquitaine ibérique, dont ils habitaient.
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"^HWI^.i i's
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
vers rembouchùre de la Garonne, où se trouve aujourd deaux, l'extrémité nord-ouest.
La cité des Bituriges Cubes est une de celles qui c à Lyon des souvenirs d'elles à l'autel national de i d'Auguste. Une inscription du musée de Lyon fait coni Biturige Cube, devenu judex arcae Galliarum après avoir dans sa cité la carrière des fonctions municipales, e d'une statue au confluent de nos fleuves par l'associa trois Gaules à l'expiration de sa charge.
Le Biturige Cube de l'épitaphe de Quintia Quîntula appelé d'après notre inscription Didus Martinus. 11 a s'appeler à la manière barbare Didus fils de tel, sans aul l'addition d'un cognomen montre qu'il était citoyen ro tout au moins latin, et alors il nous paraît impossible autre chose dans le mot Didus qu'un nom gentilice défi une faute de gravure et dont la forme correcte devait êtr( Un petit A placé dans l'interligne au dessus de l'I de paraît avoir été ajouté après coup, et se trouve là sar d'être à moins qu'il ne soit l'abréviation du prénom Au
226
Épitaphe d'un Breton.
Pilastre entre les arcades LVIII et LIX. — Cippe avec couronnement, extrait du puits de TRION en 1886. Su supérieure se voit un loculus circulaire contenant autrefo dans laquelle étaient renfermées lès cendres. Une ascû en creux occupe, entre les sigles D M, le milieu de la
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ription. — Hauteur o m. 95, du dé o m. 53,
) ^ M
:T • MEMORIAE AETER JAE • AVRELIO • ATIANO
^ALERiA • Irène • conivgi
:ARISSIM0 • NATINE sic
RITTO • LAPIDEM • PONEN )VM • CVRAVIT • CVI • ME :VM-VIXITAN^IS-XX-EX îyO PARBVLVM • SVPESTI "^
EM • RELICVIT • A^NORVM • X :T • SIBI . VIVA • COIVPARAVIT :T • SVB • ASCIA • DEDICA VIT
N et TE de PONEN à la sixième ligne, les deux
la huitième et de ANNORVM à la dixième, TM
3MPARAV1T à lavant-dernière, liés en mono-
[SSARD, Trion, p. 181. — Allmer, Revue épigrapU-
s et memoriae aeternae, Aurelio Atiano; VaUria irissimo, natione Britto, lapident ponendum curavit; xit annis XX; ex quo parbulum supe(r)stitetn cm X, et sibi viva cotnparavit et sub ascia
i Mânes et à la mémoire éternelle d'Aurelius leria Irène à son époux très cher, breton de
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<( naissance, qui a vécu vingt ans avec el « jeune fils survivant âgé de dix ans, et <c son vivant, a élevé cette pierre et la dé Britto par deux / est une orthographe fré Britannus ne prenait jamais ce redoublen relicuit pour reliquit sont des fautes confom toujours dure de la lettre c. Quant à nai supestitem pour superstitetn, ce sont des inad
227
Épitaphe d'un Cadurq
Pilastre entre les arcades XXXVll et XX> base et couronnement, extrait du puits de TR — Hauteur i m. 34, du dé o m. 70, larg
D C25 M
Q^ IVL • POTITI
CADVRCI • OP
TATIVS • SILA
5 NVS • ET • DO
MITIA • COR
B I LL A
H P C
Le point entre les sîgles D M, de la | par une bedera.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
ER et DissARD, Trion, p. i73- — Allmer, Revue èpigrapU- p. 251.
Manibus Q. lulii Potith Cadurci, Optatius Silanus et ; Corbilla, beredes, ponendum curaverunt.
X dieux Mânes de Quintus Julius Potitus, de la cité des rques, Optatius Silanus et Domitia Corbilla, ses héritiers, levé ce tombeau ».
[ladurques, peuple de la Celtique, remplissent dans la
des Gaules un rôle marquant. Dépendant des Arvernes,
envoyés par Vercingétorix contre les Tectosages (C. G.,
64, 75), et, après la prise d'Alise, les derniers à accepter
iu vainqueur, ils s'acquièrent par la défense désespérée
>dunum, le Puy-d'Yssolud, sous la conduite de leur chef
s (VIU, 32), une éclatante gloire. On croit reconnaître
de ce patriote héroïque sur une monnaie gauloise à la
LVXTllRIOS. D'autres monnaies, offrant au droit un
léformé tourné vers un fleuron en forme d'arc, sont
nt attribuées aux Cadurques.
ville chef-lieu Divona, aujourd'hui Cahors, tirait son i celui d'une fontaine sacrée à laquelle elle devait son Ce même nom de Divona était aussi celui de la célèbre de Bordeaux, si poétiquement chantée par Ausone, de s apprenons qu'il signifiait « fontaine divine » : Divona, n lingua fons addite divis.
mite de la division de la Gaule par Auguste, les Cadurques artie de l'Aquitaine celtique. Leurs toiles à voiles, leurs de lin et notamment leurs matelas de bourre de lin 1, p. 191; Pline, XIX, 1; Juvénal, Sat., VII), étaient alors m. Comme membres de l'association nationale pour le Rome et d'Auguste, ils ont laissé les souvenirs épigra- (ci-dessus. II, pp. 87 et 102), d'un prêtre : Marcus Luc-
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
DissARD, Triûn, p. 175. — Allmer, Revue épigrapbi-
52.
*us C. Optatii Silani, Cadurci, Sulpicia Rufina, uxor, ravit.
ux Mânes de Caius Optatius Silanus, de la cité des Sulpicia Rufina, son épouse, a élevé ce tombeau »é tst vraisemblablement le même que TOptatius Silanus )n précédente.
fait remarquer dans ses Inscriptions de Bordeaux,
e Sulpicius était fréquent en Espagne et en Aquitaine.
s'appelait, comme on sait, Sulpicius, avait été gou-
l'Aquitaine et de l'Espagne Tarraconaise ; il se peut
accordé le droit de cité à beaucoup de personnes
l'il était gouverneur ». Vindex était lui-même aqui-
dû recruter dans son pays de nombreux adhérents à
• laquelle il avait préparé à Galba l'accès au trône;
i pas manqué de distribuer d'abondantes récompenses
n parti lorsque, après la mort de Néron, il traversa
229
^pitaphe d'une femme éduenne.
Don Wetter et Goubayon.
[. : — Cippe avec base et couronnement; « découvert .ROYE, près.de FONTAINES, vers l'entrée du clos
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I
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
« Mellier » (De Boissieu); « dans la propriété « Coubayon, près de la route de Fontaines à Lyo entré au Musée en 1842. Une ascia occupe corniche, le fronton de la lysiSy dont les volute à son extrémité, une trace de scellement retei un ornement en métal. — Hauteur 2 m. 07 largeur o m. 87.
Dlls . MANIBV
ET • QVIETI • AETERN^ MARIAE • MACRINi AEDVAE • FEMINAE • SA 5 CTISSIMAE- QVAE-MEC-
VIXSIT-AISNIS-XXXXI-M-V] QVINTVS- VALTERTIV CONIVGI • RA RIS
MAE-ET-SIBIVIVVSPC 10 TERISQVE • SVIS • PONE
DVM- PRECEPIT- Q_' VA] QVINTILIANVS • FILI\ EORVM • ET • CASSIA • TC .TONA-CONIVX-EIVSPAl
NTIBVS-PONENDVMCVR.SVB'AÎ
L'V et TM de MECVM à la cinquième 1; de ANNIS à la sixième, liés en monogramme huitième séparé en deux groupes à cause d'i pierre.
MôNGEZ, dans le Journal de Lyon, du 16 n Boissieu, p. 517. — Comarmond, Description, Notice, p. 122. — MoNFALCON, Musée lapidaire
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ibus et quieti aeternae Mariae Macrinae, Aeduae,feminae , qiiae mecum vixsit annis XXXXI, mensibus VIII ; lerius Tertius coniugi rarissimae et sïbi vivus posterisque um precepit. Q. Valerius Quintilianus, filius eorum, et kma, coniunx eius, parentibus ponendum curaveruni et ^dicaverunt.
ieux Mânes et au repos éternel de Maria Macrina, de s Éduens ; femme très vertueuse, qui a vécu avec moi et un ans et huit mois ; Quintus Valérius Tertius à ise d'un rare mérite et pour lui-même et ses descen- de son vivant, ordonné l'érection de ce tombeau, tus Valérius Quintilianus, leur fils, et Cassia Toutona, se, ont élevé à leurs parents et dédié sous Vascia ». .... et sibi, transition fautive d'une personne à une sans doute dans les habitudes du langage populaire, n Quintus en toutes lettres, contrairement à l'usage, ice yalerius, écrit abréviativement comme nom très
pour praecepit, contrairement à l'étymologie.
écrit abréviativement par un Q, surmonté inutilement
^us, le surnom du fils formé du prénom du père, nom celtique. Une femme ségusiave, dont l'épitaphe a à Bagnères-de-Luchon, s'appelait Cassia Touta et était irente avec notre Cassia Toutona. Toutus, Toutillus, génitif) sont connus. Le nom, sous la forme gentilice paraît sur plusieurs autres inscriptions de Lyon. Un usée de Mayence (Orelli, 2059), ^st dédié à Appollon Toutiorix.
Tertius a ordonné l'érection de ce tombeau sans doute jse de son testament. C'est son fils et sa belle-fille qui levé en exécution de sa volonté.
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INSCRIPTIONS F
Épitaphe d'une femn
Arcade LXllI. — Petit bloc cari d'un cippe; « autrefois à FOUR (Gruter) ; <( dans le jardin des RR. « au Jardin des Antiques, au-dessc « quartier Saint-Georges » (Comarn <( Bellièvre devenue celle des Trinité Musée avant 1808. Une ascia, à la 1 entre les sigles DM. — Hauteur c
D ^
ET MEM( A E T E R MARIN 5 D E M E T R
NATIO^E•G MARINIVS TRIVS • SORC
L'N et l'E de NATIONE à la sixi de DEME à la septième, liés en me
Gruter, 850, 4. e Scaligero. — 1857, p. 105. — Artaud, Notice
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lire, arcade LX. — De Boissieu, p. 516. — Comarmond, p. 373; Notice, p. 135. — MoNFALCON, Musée lapidaire,
ibus et memoriae aeternae ; Mariniae Demetriati, ftatione farinius Demetrius sorori dulcissimae
ieux Mânes et à la mémoire éternelle de Marinia le, grecque de naissance; Marinius Demetrius à sa
i-aimée, ».
i pour Demetriadi, archaïsme dont parle Qiiintilien
231
he d'une femme grecque de la Galatie.
Don Artaud de la Perrière.
/II. — Sarcophage à double alvéole ; découvert à SÉE ou à SAINT-JUST, ensuite transféré au quai de ît de là, dès avant la fin du XVl* siècle, à Villeurbanne, rre est une sépulture à double entremeine pour mettre ps ; Ton la void 'en la maison de la Ferrandière hors :ière, et la recouvra feu maistre Martin de Troye d'un ! de Lyon nommé Ripe, demourant en Bourgneuf : et belle et digne d'estre gardée » (Paradin); <( à la re de la Guillotière » (Spon) ; « à la Ferrandière au- àubourg de la Guillotière ; tiré d'un jardin auprès de ée » (Ménestrier) ; « trouvé anciennement dans un
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D
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« jardin à Saint-Irénée » (Artaud). L'inscription est renfe dans un encadrement de moulures pourvu, de chaque côté, appendice en forme de queue d aronde ; les sigles D M occi ces appendices. — Hauteur o m. 85, longueur 2 m. 60; hai de la partie encadrée o m. 60 ; longueur sans les appen I m. 60, les appendices compris 2 m. 35.
ET MEMORIAE AETERNAE KANI]>IaE GALATL N-GRAEC-FEMIN-SANCTISSIMAE QV^E VIXIT A XXX SINE VLLA ANIMI LAESION Qj.IVLIVS HYL. CONIVGI PlIsSIMAE C^VEM TVMVLV DVPLICEM POSVIT ET SIBI VIVS POSTRIS SVIS ET SVB ASCIA D e diC AY ]
Le K de KANINIAE incertain, peut-être un I; la seconde le second I du même mot, TV et TA de OVAE et les deux ANN, à la fin de la seconde ligne, le T et VE de POSTER! la fin de lavant-dernière, liés en monogrammes.
Bellièvre, Epitapb., p. 109. — Syméoni, ms., p. 27. — Par p. 431. — Gruter, 799, I. — Spon, Recherche, p. 197 ; éd. i p. 232 et planche. — Ménestrier, Prép., p. 40. — Artaud, 1 1816, p. 9; Musée lapidaire, arcade VI. — De Boissieu, p. — CoMARMOND, Description, p. 48, pi. 8 ; Notice, p. lé Monfalcon, Musée lapidaire, p. 4.
Dits Manibus et memoriae aeternae Kaniniae (?) Galatine, m Graecae, feminae sanctissimae, quae vixit annis XXX sine animi laesione; Q. Iulius Hylas coniugi piissimae, quem tum duplicem posuit et sibi vivus posterisque suis et sub ascia dedi
« Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle de Ks « Galatia, grecque de naissance, femme très vertueuse, me
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ige de trente ans ; Quintus Julius Hylas à son excellente épouse
pour lui-même et ses descendants, a, de son vivant, élevé ce
imbeau avec ce sarcophage double et la dédié sous Vascia ».
aninia, qui était natione Graeca et s'appelait « la Galate »,
lit sans doute ce cognomen à son pays de naissance ; elle était
que asiatique de la Galatie. Les rapports entre la Galatie et
aule s'expliquent tout naturellement ; la Galatie était d'origine
oise. Partie du pays situé entre le Rhône et la Garonne, une
jration composée de trois vaillantes peuplades était allée
|uérir au fond de l'Asie Mineure une vaste contrée, dont elle
L fait un florissant royaume, partagé en trois districts avec
villes principales; Ancyre était la capitale du district échu
Tectosages , Pessinonte celle du district des Tolistoboiens ,
um était le chef-lieu des Trocmiens. Le pays entier s'appelait
Gaule » : Galatia. Sous Auguste, en l'an 3 1 avant notre ère,
mort de son dernier souverain, le royaume avait été réduit
rovince romaine. Pendant longtemps encore, les Galates furent
meilleurs soldats de tout l'Orient.
lius Hylas, le mari de Kaninia, était vraisemblablement, d'après surnom servile, un affranchi.
232
pitaphe d'un duumvir de la cité des Lingons.
rcade XXVI. — Petit cippe avec base et couronnement, extrait puits de TRION en mars 1886. Sur la face supérieure du onnement s'élève un cône maintenant brisé au sommet. Une
1
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ascia gravée au trait occupe, entre les sigles D M, le m la première ligne de Tinscription. — Hauteur o m. 82 o m. 38, largeur o m. 37.
D ^ M
T • TINC • ALPIlJ DEC • LINGON n VIR 5 POTITIA • ALPI
NA-MATER- ?• C ETSVB-ASCIA-D
L*N et le dernier 1 de ALPINl liés en un monogramme.
Allmer et DissARD, Trion, p. 176. — Allmer, Revue ép que, II, p. 252.
Dits Manibus T, Tincii Àlpini, decurioni Lingoni, du Potitia Alpina, mater, ponendum curavit et sub ascia dedic
« Aux dieux Mânes de Titus Tincius Alpinus, décurion « et duumvir, Potitia Alpina sa mère a élevé ce tombeai « dédié sous V ascia ».
Les Lingons, dont la ville principale Andematunnum est d'hui Langres, appartenaient à la Gaule celtique et en éta .des peuples lès plus importants. Au temps de César, ils se m particulièrement dévoués aux Romains ; ils s'abstiennent de part au Conseil général tçnu à Bibracte sous la direci Vercingétôrix et n'envoient pas de contingent à l'armée défense nationale.
Dans l'organisation de la Gaule par Auguste, ils font de la province de Belgique; mais ensuite, probablement la division de la Germanie de la rive gauche en deux prc
■li^â^
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ms avec les Séquanes et les Helvètes dans la province Supérieure, où ils sont, en effet, indiqués par Ptolémée. vement suscité par Vindex, ils restent fidèles à Néron, cause de cela par Galba et même diminués de terri- Divent ensuite d'Othon le droit de cité romaine et si le titre de colonie, qui se lit sur deux fragments
Langres (Catalogue n*** i8 et 119), ÀtHus Evbodus stalis) colon[iae ; — D. M. Erucii, cot[oni]
. .], et sur urle autre inscription de Gruter (616, 1) : rato, liber to coloniae Lingonum. Puis, à la faveur de ilitaire dont le Rhin devient le théâtre dans les ses de la guerre civile, ils préparent avec les Trévères
qui aboutit à l'éphémère empire des Gaules. A la e tentative vaine, ils perdent sans doute le bienfait )thon, car sous Septime Sévère encore on les trouve \tfoederati. Il se peut toutefois que les deux fragments
Langres, que nous n'avons pas vus, et l'inscription • Gruter soient faux; c'est, croyons-nous, au moins l'inscription, l'opinion généralement acceptée. »as à douter que les Lingons n'aient fait partie de lationale qui avait à l'autel du Confluent son assem- ; toutefois aucun souvenir ne nous est parvenu d'un lu prêtre ou fonctionnaire de l'association, n découverte à Trion est précieuse pour la connais- constitution municipale de la cité des Lingons. On ir une autre inscription le souvenir d'un édile ; on ;elle-ci que les deux premiers magistrats y avaient, :cle, le titre de duumvir.
des Lingons faisait au nominatif singulier Lingon aussi Lingo ; il faisait à l'accusatif pluriel Lingonas nt avec Lingones,
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?, arcade XIX. — De Boissieu, p. 501. — Comar- ion, p. 135 ; Notice, p. 47. — Monfalcon, Musée i.
s et memoriae aeternae Adiutoriae Perpetuae, feminae vi Traianensi, quae vixit annis XXXXyiI ; Iulius harissimae ponendum curavit et sibi vivus ponendum ascia dedicavit,
< Mânes et à la mémoire éternelle d'Adjutoria Per- lente femme, originaire de Colonia Trajana, morte |uarante-sept ans ; Julius Vallio à son épouse très
son vivant et pour lui-même, élevé ce tombeau et us Y ascia ».
erpetua était originaire de Colonia Trajana, colonie le le nom l'indique, par Trajan dans la Germanie z les Gugernes, sur la route de Leyde à Strasbourg aire d'Antonin Caracalla : a Lugduno Àrgenioratutn, ti embranchement conduisant à Cologne : item a ta Agrippinam ; c'est aujourd'hui la petite ville de n, sur le Rhin, près Clèves (Mommsen, Hist. rom.,
non loin de Birten, l'ancienne Vetera, où était un lire, le dernier au nord et le plus important de la
e empereur, Trajan avait eu, pendant une grande e de Domitien et tout celui de Nerva, le commande- [lées du Rhin, et c'est là que, vers la fin de 97, une importante victoire sur les Suèves, il reçut, ation des sénateurs les plus illustres venue jusqu'à inonce de son association à l'empire. Pendant ce rolongea encore plus, d'une année après son avène- rt de Nerva arrivée en janvier, 98, il établit le long fleuve de nombreux ouvrages de défense, parmi
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lesquels une forteresse, qui portait son nom, fut relevée de et demi plus tard par l'empereur Julien. La fondation d nie Trajane doit se rapporter à cette première partie de s
Le nom Adjutoria de la défunte est un gentilice vi formé du mot adjutor. Son surnom Perpétua n autorisi supposer qu'elle aurait été primitivement esclave. Plus blablement, Julius Vallio était un ancien soldat ayant rei quelqu'une des légions de la Germanie Inférieure l'emp terne d'adfutor (Vilmanns, 2, p. 596) ; parvenu à Vbonei il aura épousé en légitime mariage une femme du pays, se trouvant par ce fait élevée au bénéfice du droit de cité aura reçu de son mari le gentilice Adjutoria en sonv( fonction par lui remplie dans sa carrière militaire. Il esl le texte ne dit pas que Julius Vallio ait été soldat, mais est celle de sa femme, non la sienne.
Remarquer lorthographe VIVS pour VIVVS. La letti est, croyons-nous*, non pas le v consonne, mais la voj n'ayant qu'un son presque muet, ne demandait qu'à î
Remarquer aussi la répétition oiseuse des mois ponendm
234
Ép.îtaphe d'un jeune homme né à Colonia Ti
Arcade XX Vil. — Cippe avec base et couronnemen du puits de TRION en mars 1886. Sur la face sup remarquent deux forts scellements qui fixaient autrefois ment faîtier. Une ascia en creux occupe, entre les sigle
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1
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e de rinscription, le milieu du bandeau de la iteur o m. 76, du dé o m. 40, largeur o m. 32.
I ^ M
T-MEMORIA « ATERNA
ALERI • HONORATI •
VVENIS • OPTIMI • QVI •
IXIT- ANNIS- XXIII-M-I-
i-XVINATIONE-TROIA
fENSIS • lANWRINIA •
ANWRIA • MATER • MCR
E- EIVS-ORBATA-FILIO
lENTISSIMO • DVLCIS
IMO Qj POSTERIS- Qji e
vis . F • C • ET • SVB
ASC • DEdicavit ,
lEMORlAE et de AETERNAE au commencement n, les deux N de ANNIS, TV et le second A de de lANVARlA, VO et l'R de MORTE liés en
ARD, Trion, p. 164. — Allmer, Revue épigrapbi-
et memoriae aeternae Valerii Honorati, iuvenis mnis XXIII, mense /, diebus Xl^I, natione Troia- i lanuaria, mater morte eius orbata, filio pientis- e posterisque suis ponendum curavit et sub ascia
Mânes et à la mémoire éternelle de Valerius îllent jeune homme, né à Colonia Trajana, mort
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
« à l'âge de vingt-trois ans, un mois et seize jours; « Januaria, sa mère, privée d'enfants par sa mort, a « tombeau à son fils bien-aimé et à ses descendants et <c sous Vascia ».
C'est simplement par suite d'une faute de gravure corruption de langage que Valerius Honoratus, né Trajana sur le Rhin, aujourd'hui Kellen, près Clèvei numéro précédent), se trouve être transformé en i d'ilion; il suffit pour le rendre à sa patrie véritable, d Troianensis en Traianensis,
Fils d'un ancien soldat de la légion XXX* cantonnée de la colonie Trajane, il aura été amené à Lyon par lorsque, libéré du service, celui-ci, comme quantité d'ai rans des légions du bas Rhin, se sera retiré dans noti
Sa mère se dit « privée d'enfants » par sa mort, cependant qu'elle destine le tombeau à ses « descendant à vingt-trois ans, peut-être était-il déjà marié et laissa postérité. La descendance pouvait être, en tout cas, r par des affranchis.
Épitaphe faisant mention d'un Trévèn
Arcade XXXI. — Petit cippe avec base et couronnement « vert au commencement de ce siècle dans la rue SAIN' « où il servait de borne à la porte d'un cordonnier » (Con entré au Musée avant 1816. La figure d'une ascia occi les sigles D M de la première ligne, le milieu de la
Ihiiate^/'
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRl
orniche du couronnement. — 4, largeur o m. 23.
D M
ET • MEMORIAE AELIA« PROFVTu RAE'AELI PRO/ V T u r i fiLlAe Q_-V-AN'XVl/// D XXVII • C VI / IVS • INGENttM^ CIVES TREV^r
C O N I V G I
DVLCISSIWa«
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ice 1816, p. 5; Musée lapidai ?. — CoMARMOND, Description, Musée lapidaire, p. 2.
s et memoriae Aeliae Profutu :it amis XHI (?), diebus X Trever, coniugi dulcissimae } zvit.
: Mânes et à la mémoire d'A ùturus, morte à l'âge de dix-s laius Vi..ius Ingenuus, de la c limée a élevé ce tombeau et la ipitaphe à joindre à celles préci gentilice Àelius ne permet pas îmiers Antonins. ra, fille d' Aelius Profuturus, j
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ment les nom et surnom de son père. Incomplet d'une s ou de deux lettres au plus, le nom de son mari est restituer; on a à choisir entre l^ibitis, quitus, l^irius yrvius, Ulpius et autres encore.
Ce mari survivant de la jeune défunte était originaire des Trévères, cité dont le chef-lieu, colonia Augusta Ti était dès le premier siècle une colonie de vétérans. Et cela citoyen romain ? Il est avéré que Trêves fournissait i ment au recrutement légionnaire, mais aussi au recrute troupes auxiliaires, composées, comme on sait, de nor M. Mommsen, s'appuyant sur ce fait, émet, dans son sur la Conscription, l'opinion que la colonie n'était peu de droit latin et cite d'autres colonies d'origine militaire raient eu aussi que la latinité. Nîmes, dont le droit 1 pas à mettre en doute, les colonies de Claude : Ara à Celeia, Virunum, Savaria, la colonie de Trajan : Ulpi Sarmizegetusa, la colonie de Vespasien ou de l'un de Pia Fia via Constans Emerita Aventicum, auraient toutej ce même cas. M. Hirschfeld (Diffusion du droit latin i pire romain, traduction de M. l'abbé Thédenat, 1885) par des raisons qui paraissent péremptoires cette opi pérégrins peuvent être nés ou avoir été domiciliés dans qui avaient le droit de cité romaine sans être eux-même romains, ou bien encore ces villes ont pu être indiqué( lieux de leur naissance ou de leur domicile préférabler petites bourgades de droit inférieur et de noms barbai nus qui en étaient plus ou moins voisines, et il t( démonstration, remarquablement savante et lumineuse cluant : « Que le droit latin est resté restreint aux provin <c nisées en tout ou en partie, et qu'il n'a existé de « de droit latin ni dans les territoires d'occupation « militaire sur le Rhin et en Bretagne, ni dans les « orientales de langue grecque ».
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es pour civis est une faute conforme probablement à la nciation vulgaire. Cette faute est des plus fréquentes sur les )tions de Bordeaux, où affluaient de nombreux étrangers des ices du nord et notamment de Trêves. Aux portes même )me, les paysans du temps de Cicéron disaient vea pour via lient des imitateurs jusque parmi les sommités du barreau.
236 Epitaphe d'un Trévère.
ade XL — Très grand bloc quadrangulaire, écorné à Tangle ur droit; « trouvé dans les fondations de l'église de VAISE » )issieu); « en 1845 » (Comarmond). L'inscription était ren- ; dans un encadrement de moulures. — Hauteur i m. 89, r I m. 30; hauteur de la partie encadrée i m. 42, largeur 95.
D • M
C-MANSVn B R A s I C I V I s T R ^ V e r i
et le T de MANSVETl liés en un monogramme ; le second IVls réduit à une très petite amorce de son extrémité supé-
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De BoissiEU, p. 516. — CoMARMOND, Description, Notice, p. 27. — MoNFALCON, Musée lapidaire, p. 5,
Diis Manibus C. Mansuetii Brasi, ciyis Treveri.
« Aux dieux Mânes de Caius Mansuetius Brasus, de « des Trévères ». Brasus est vraisemblablement un nom celtique.
237
Épitaphe d'un Trévère.
Pilastre entre les arcades L et LI. — Cippe avec base et nement, extrait du puits de TRION en mars 1886. Une ou communiquant autrefois avec un loculus creusé dans un placée sous le cippe et contenant l'urne cinéraire, occupe 1( de la plinthe de la base sur la face postérieure. — Hauteur 1 du dé o m. 67, largeur o m. 54.
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TERMINALIS • TREVERI
VIXIT • ANnIs • XII M • SEXTIVS • MARIVS 5 DOMINVS • ALVMNO
PCETSVBASCDEDIC
Accents sur l'A de TERMINALIS, et sur l'A de ALVI
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i et DissARD, Tiion, p. 178. — Allmer, Revue épigrapbi- ). 277.
ianibus Terminàlis, Treveri; vixit annis XII ; M. Sextius dominus, àlumno ponendum curavit et sub ascia dedicami.
: dieux Mânes de Terminàlis, du pays des Trévères, mort î de douze ans; Marcus Sextius Marius, son maître, a ce tombeau à son alumnus et la dédié sous V ascia ». ï déjà expliqué que Valumnus, c'est-à-dire Tenfant-trouvé, Liprès de celui qui le recueillait que la condition d'esclave; it, en effet, la condition du jeune Terminàlis, puisqu'il pas de nom gentilice et que son bienfaiteur se qualifie lus. D'autres noms, pater, nonus, educaior, servaient aussi tr le bienfaiteur d'un enfant étranger, ùnt avait peut-être été trouvé près d'une borne de limite ; que voudrait dire son nom de Terminàlis. t natif de la cité des Trévères. m sujet de cette cité, l'inscription précédente, n* 235.
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Épitaphe d'un Trévère.
î I. — Cippe dont la base et le couronnement ont été par-devant et affleurés au dé ; « extrait des fondations de î de VAISE » (De Boissieu); « au commencement de î 1845 » (Comarmond). Lès sigles D M, aujourd'hui
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ATVS à la neuvième; EROPHILVS, non PRODIL- t et unième.
p. 477. — CoMARMOND, Description, p. r; Notice, \LCON, Musée lapidaire, p, i. — Henzen, 7392. 250.
I et memoriae aeternae L. Secundii Octavi, Treveri, 'e defuncti, qui cutn ex incendia seminudus effugisset, salutis, dum aliquit flammis eripere conatur, ruina i4S, naturae socialem spiritum corpusque origini excessu graviore damna quant rei amissiane adflicti, mis et Secundii dua : lanuarius et Ântiocbus, conli- erga se omnibus exemplis nobilissima titulo sepulcbri Eropbilus in modum fraternae adfectionis et ab condiscipulatu et omnibus artibus copulatissimus ascia dedicœoerunt.
: Mânes et à la mémoire éternelle de Lucius tavus, natif de Trêves, et dont la mort a été des euses; échappé demi-nu d'un incendie et voulant, sa vie, arracher quelque chose aux flammes, il •ar la chute d'un mur et rendit à la nature 1 ame lit associée et son corps à son origine. Plus affligés de son trépas que de la perte de leur fortune, llemnis, Secundius Januarius et Secundius Antio- )-afTranchis, ont consacré par cette épitaphe ses blis par tous ses bons exemples; Erophilus, son que sorte par l'affection qu'il lui portait, son con- leur jeune âge et depuis lors son ami étroitement clients rapports de toute sorte, s'est joint à eux, dié le tombeau sous \ ascia ». taphe qui n'est pas une aride série de noms propres
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et de qualités d'état civil. Elle nous fait assiste d'un sinistre, dont malheureusement les analogues souvent encore le présent au passé. Elle nous pern voir un ordre d'idées philosophiques assez curiei été que prêtée au corps pour être sa compagne, s pendant la durée de la vie, après quoi elle retourne tandis que le corps retourne à « son origine ». On quelle est cette origine à laquelle est rendu le ( l'épitaphe; car il semble que le rédacteur, parlar consumé par le feu d'un incendie, ait voulu dire qi origine première et, alors, l'origine de toutes chos est matière serait émané du feu.
Aliquit pour aliquid, forme archaïque ; Quintilii la parenté du / avec le d. On lisait de son tem] édifices de Rome, Alexanter pour Alexander, Cassandra.
Sepulcbrum, orthographe moins usitée que sepuli
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Épitaphe faisant mention d'un décur des Tricastins.
Arcade XL VI. — Sarcophage réduit à sa moitié en deux fragments ; « découvert dans les fondati « VAISE » (De Boissieu); « en 1846 dans les « Vaise par ordre du gouvernement ; il servait « murs du cloître de la vieille abbaye des Bénédi
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n cet endroit » (Comarmond). L'inscription était renfermée s un encadrement de moulures pourvu, de chaque côté, d'un endice en forme de queue d'aronde. Les sigles D M occupent appendices. — Hauteur cm. 55, longueur 2 m. 30.
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O • d e c . civil KllS • TRICASTINO^ • C 01^ i u g i . fwCOMPARABILI-ET rlwWs • /)OSVIT . ET . SVB • ASCIA • DEDIC
LlAE'BETTONl'Jtt^rafCRIBTl CVIVS'OSSA-IN-EODEM-SARCOPHAGO-CONDITA'SVNT :CEPIT»BE«0«./»AP1ANVS»FIL-ET-HERES'BETTON-SOSVS-L1B--E-TVTOR'FAC1END'CVRAVER
>E BoissiEU, p. 495. — Comarmond, Description, p. 278; Notice, [02. — MoNFALCON, Muséc lapidaire, p. 18. — Florian Val- pin, Bulletin épigrapbique 1882, p. 282.
)iis Manibus ; M. Bettonius Romulio, decurio (?)
tatis Tricastinorum, coniugi incomparabili et sibi vivus posuit ub ascia dedicavit.
^€m memoriae Bettonii suprascribti, cujm ossa in eodent sarco- jo condita sunt uti vivus praecepit ; Bettonius Papianus Q), filius îres, (et) Bettonius Sosus, libertus et tutor, faciendum curaverunt.
Aux dieux Mânes de ; Marcus Bettonius
.omulio, décurion de la cité des Tricastins, à son épouse icomparable et pour lui-même, a, de son vivant, élevé ce )mbeau et Ta dédié sous Vascia. — Aussi à la mémoire de ettonius susdit, dont les os ont été, ainsi qu'il l'a ordonné e son vivant, déposés dans ce même sarcophage par les soins e Bettonius Papianus, son fils et héritier, et de Bettonius Sosus )n affranchi, tuteur de son fils ».
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Bettonius Romulio, était probablement décurion. L'exiguité la lacune qui a fait disparaître son titre, la forme non servile son surnom ne permettent pas de supposer qu'il ait été s augustal.
La cité des Tricastins faisait partie de la Narbonnaise. EU formait, entre les Ségalaunes, les Voconces, les Cavares, les Hel et les Arécomiques, un petit territoire situé sur la rive gauche Rhône et dont la ville chef-lieu, appelée par Ptolémée Neomai par la Table de Peutinger Senomagus, aujourd'hui Saint-Pie de-Sénos, a été dès le temps d'Auguste remplacée par c à*Augusta, devenue au moyen âge, par suite d'une transforma populaire de Tricastinorum en Tricastrinorum, l'actuel Saint-P Trois-Châteaux. Augusta est, dans Pline, une cité de droit la
A la mort de Bettonius, ses restes furent, selon son dé déposés dans le sarcophage qui déjà contenait le corps de femme. Ainsi que le remarque Florian Vallentin, le mot fait voir que l'on y déposa, non pas son corps, mais ses cen recueillies dans une urne.
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240 Épitaphe d'une Viennoise, femme d'un Trévère
Arcade XVI. — Très grand cippe avec base et couronnem extrait du RHONE en face de la place GROLIER en décembre i \ un trou de scellement pratiqué sur le bout de la volute du droit de la lysis y retenait autrefois fixé un ornement de meta étain ou en bronze doré, parallèlement à un ornement pareil le bout de la volute du côté gauche, aujourd'hui détruite.
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îs sigles D M, le milieu de la première ligne a face supérieure se voient, à côté l'une de dans un ovale tracé par un cordon saillant, îs assez profondes, dont la séparation corres-. ton qui décore le devant du couronnement, du dé I m. 60; largeur o m. 80.
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wemoriae. aetern [niae-lvcInae-femi •sanctissimae-et-in iparabili- civi- vien sit- verativstav nattreverconivgi issimaeetsibideside tissimae-qvaemecm t-annisxvimens-iiii ^vsxisinevllaanimi sione-etc-marivs [nianvsfilivs-eIvs ri-dvlcissimae-vivi t- s v b- asci a- dedic a v e r
•CVM, à la neuvième ligne, liés en mono-
japbique, II, p. 90. — De Villefosse, dans ires 1885, p. 87.
emoriae aeternae Conniae Lucinae, feminae ^arabili, civi yiennensi; T. yeratius Taurus, gi harissimae et sibi desiderantissimae, quae 7, mensibus IHI, diebus XI, sine ulla animi
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laesione, et C. Marins LticinianuSj filius, tnatri duk tonendum curaverunt et sub ascia dedicaverunt.
« Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle de Co « femme très vertueuse et incomparable, originaire d « Vienne, Titus Veratius Taurus, du pays des Trév « épouse chérie et très regrettée, qui a vécu avec h m quatre mois et onze jours, sans lui avoir jamais c « affliction, et Caius Marius Lucinianus à sa mère <( ont, de leur vivant, élevé ce tombeau et l'ont « Y ascia ».
Veratius Taurus était de Trêves, colonie de citoyi comme il vient d'être expliqué à propos des inscrip dentés, mais n'était peut-être pas lui-même citoyen n dit simplement natione Trever et semble vouloir et désignant ainsi, une distinction marquée entre sa coi tique et celle de sa femme, qu'il qualifie expresséme Connia Lucina, originaire de la colonie de Vienne, éU pourvue du droit de cité romaine.
Rien n'est, du reste, plus obscur que la condition cette colonie de Vienne, attribuée par les uns à Jules ( de suite du droit de cité romaine, par d'autres à Augi être de droit latin seulement, et considérée par tous comme une colonie fictive, c'est-à-dire formée, non ou de civils amenés du dehors, mais des Allobroges assimilés dans toute l'étendue de la cité à des col( romains sous le nom de Viennenses, en remplacem< d' Allobroges. Le discours prononcé en l'an 48 par Claude (ci-dessus, I, p. 80) en vue de faire accorder citoyens romains l'accès aux fonctions sénatoriales de apprend que le viennois Valerius Asiaticus avait obte mier consulat (année non connue) avant que sa co droit de cité romaine au complet : Quod ante in dom
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tulit quatn colonia sua solidum civitatis Romanae henificium ita est. Il résulte de ce passage qu'à l'époque où a été pro- ie discours Vienne possédait au complet le droit de cité e que, peu de temps auparavant, elle n'avait encore que manière incomplète; M. Mommsen (Hist., V, p. 79; voy. us, I, p. 102) a conclu de là que, lors du premier consulat icus, la colonie de Vienne n'était que de droit latin et que e Caligula qu'elle aurait reçu le droit de cité romaine, et semble corroborer cette conclusion, c'est que les inscriptions is anciennes ne mentionnent comme premiers magistrats :olonie que des quattuorvirs, tandis que sur les inscriptions îures n'apparaît plus que la mention de duumvirs. M. Hirsch- lopte l'opinion de M. Mommsen, sans doute la vraie puis- est ainsi patronnée, cependant non encore exempte, tant ut-il, de toute incertitude. D'abord, on est obligé d'inter- très largement les paroles de Claude : il aurait dû dire rsqu'Asiaticus obtint son premier consulat, sa colonie n'avait :ore le droit de cité romaine; au lieu de cela, il dit expres- qu'elle n'avait pas encore le droit de cité romaine en : elle avait donc déjà le droit de cité romaine, mais non DUte son intégralité. Pline, dont le tableau géographique omme on sait, emprunté aux Commentaires d' Agrippa, ss en ce qui concerne la Narbonnaise dès avant l'an 27 lotre ère, énumère nommément Vienne et Valence comme s de citoyens romains en opposition aux cités latines, qu'il , non pas colonies, mais oppida latina. Pour ce qui est de e, on sait maintenant par une inscription trouvée à Valence et disparue peu de jours après sa découverte, mais copiée us au moment de son extraction, que c'était selon toute iblance une colonie de Jules César (voy. Corpus, XII, 1748, e Revue, II, pp. 40, 431) : [L. Non]to, L. fil., [Asp^renati, aetore], coloni et incolae patrono; ce Lucius Nonius Asprenas, des colons et des habitants de Valence, est, ainsi que l'a
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démontré M. Hirschfeld, l'officier des mêmes noms qui, guerres d'Afrique et d'Espagne de César des années 4 avant J.-C, servait comme proconsul ; son titre répub « propréteur » sur l'inscription dont il s'agit ne perme placer son patronage sous Auguste, dont les gouverneurs bonnaise avaient le titre de « légat ». Il n'est nullement ir que la colonie de Vienne, associée par Pline à celle de Va eu une origine pareille. César aura agi dans la Gaule, lor guerres terminées, il y vint pour en régler les affaires, c venait d'agir en Espagne à l'égard des cités qui s'étaie trées favorablement disposées : « Celles qui lui avaient « veillantes, il les récompensa soit par des accroissen <ç territoire , soit par l'immunité ; à quelques-unes il c <( civitas ou même le droit de colonie romaine » (Dion 43, 39). Si un peuple de la Gaule avait bien mérité d c'étaient sûrement les Allobroges; aucun ne lui avait dévoué ni ne lui était resté plus résolument fidèle ; dans vement général suscité par Vercingétorix , ils avaient, en l'oreille aux promesses offertes de suprématie sur toute la ] puis en se mettant en mesure de résister à main armée aux dirigées contre eux, préservé de l'entraînement la Narl déjà entamée dans sa partie occidentale jusqu'au Rhône, grandement facilité, si ce n'est même assuré, la victoire ( remportée à Alise.
Les Allobroges, depuis leur défaite par les armées c( de Domitius Ahenobarbus et de Fabius Maximus, en 121 avaient été laissés par la République dans la condition de et durement opprimés; César, qui en toute occasion s'esl en réparateur des injustices du précédent régime, n'en j d'autant plus tenu à les relever avec éclat et leur aura comme à Valence, le droit de colonie romaine. Mais près de suite après sa mort, un parti de patriotes s'étant er Vienne et en ayant expulsé les Romains, il peut très
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l'en châtiment d'un tel acte de défection, ce droit de colo- naine des Allobroges ait été diminué de quelques-uns de 5 importants privilèges, et ainsi s'expliquerait que, lors du
• consulat d'Asiaticus et jusque sous Caligula, Vienne n au- que le droit de cité romaine non complet dont il est parlé I discours de Claude.
s cela, la colonie de Vienne était-elle, comme Tétaient lauteur de VHistorta Galliae Narbonensis la plupart des atines de la Narbonnaise auxquelles on trouvé sur les ions le titre de colonie, une colonie fictive? M. Jullian urnal des savants, 1 889) pense au contraire que toutes ces itines qualifiées « colonies » étaient des colonies véritables ; de vétérans des armées d'Auguste, gratifiées à cause de titre de colonie, mais non élevées au droit de cité romaine ; e, en plaçant sur les routes de la Narbonnaise conduisant sses des Alpes ces nombreuses colonies, aurait voulu
• la sûreté de l'Italie au moyen d'une sorte de « vaste camp iché occupé par une armée territoriale capable de barrer emin à une invasion de barbares ».
arbonnaise a dû, en effet, au moment de ces colonisations lant quelque temps, présenter cet aspect militaire, toutefois illement transitoire, car il ne paraît pas qu'après le désastre us en l'an 9 de notre ère, Auguste, s'attendant à tout à voir apparaître les Germains, ait le moins du monde sur cette armée de réserve pour les arrêter au passage, iblablement, ses vues auront été d'une portée moins immé- il se sera surtout proposé d'établir au pied des Alpes, au de ces colonies de vétérans, moins un formidable camp lé qu'une nombreuse population d'Italiens citoyens romains, mant dans chaque cité un noyau d'aristocratie romaine et y t une influence toute romaine aux dépens de la population e, réduite à une situation inférieure en même temps qu'à >sance au cas où elle aurait nourri des sentiments hostiles,
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fissent de cette partie de la Gaule en quelque s ment de l'Italie. On aperçoit ainsi pourquoi ceî furent colonisés des vétérans ne reçurent pas colonie le droit de cité romaine. Auguste, don monie dans la concession du droit de citoyen rom; attestée par les auteurs (Suétone, Âug., 40; Di( répugné à élever d'emblée à la civitas presque 1 la Narbonnaise alors que bon nombre d'entre les plus rapprochées des Alpes, n'étaient certain assez complètement civilisées pour pouvoir échî contre le droit de cité.
De même que la plupart de ses compatriotes c inscriptions, le mari de Connia Lucina exerçait s quelque négoce, et ce serait pour cela que le tom a été trouvé dans un des amas de pierres romai le Rhône. Comme négociant, il aura habité 1 était surtout le quartier du commerce; c'est là rappelle, le siège des riches et puissantes corpon du Rhône et de la Saône, c'est là aussi qu'éta de la corporation encore plus riche et plus puissa en vins.
Connia Lucina avait été mariée une premièn de ce premier mariage le fils qui porte les nom nianus : celui de Marius reçu de son père, ce dérivé de son surnom à elle.
L'orthographe Trever est à remarquer; on ne ce le nominatif singulier que sous la forme Trevir.
La transition de la troisième personne grammal est une faute fréquente sur les épitaphes et pro celles que se permettait le plus volontiers le lai Lyonnais.
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Épitaphe d'un Voconce.
Cippe avec base et couronnement, « découvert
reusant les fondations de 1 église actuelle de
» (Comarmond); « en 1825 » (De Boissieu);
n 1845. — Hauteur i m. 32, du dé o m. 78;
D M
L- MATERNI • MATVRI
VOCONTI L-MATERNIVS- SERVAND VS lIb • ET • HERES PATRONO- PIISSIMO F O S V I T
>ne, I, p. 472. — De Boissieu, p. 390. — Comar- , p. 95; Notice, p. 31. — MoNFALCON, Mîisée
,, Maternii Maturi, yoconHi; L. Maternitis Ser- t beres, patrono piissimo posuit.
lianes de Lucius Maternius Maturus, de la cité Lucius Maternius Servandus, son affranchi et ixcellent patron a élevé ce tombeau ». ont mentionnés par Tite-Live (21-31) à propos
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du passage d'Hannibal. Celui-ci, après avoir traversé le se dirige vers les Alpes par le pays des Allobroges, des Tri des Voconces et des Tricores, mais d'après Polybe (3, 5 Allobroges seulement, ce qui permet de penser que les Tri les Voconces et les Tricores étaient alors clients des All( et de telle sorte dans leur dépendance qu'ils pouvaient être ( en commun avec eux sous le nom général d' Allobroges, voir aussi que le territoire des Voconces était situé entre c( Allobroges, des Tricastins et des Tricores, c'est-à-dire entre la chaîne du Ventoux et les Alpes.
Un siècle plus tard, lorsque les Romains, appelés par 1( seillais leurs alliés, pénètrent pour la première fois dans la ce sont les Salluves et les Voconces qui supportent le prem des armes romaines ; ils sont vaincus sans grande résistanc années de suite, par Marcus Fulvius Flaccus en l'an 125 et, suivante, par Caius Sextius Calvinus, le fondateur du chat d'Aquae Sextiae, aujourd'hui Aix; la fuite du roi desSalluv les Allobroges devient le motif de la guerre célèbre qui se par la double victoire des Romains sur les Allobroges et les nés réunis (122, 121) et par la conquête de toute la parti Gaule dont est formée dès lors la Province romaine.
En 77 av. J.-C, Pompée, allant par le mont Genèvre en E combattre Sertorius, trouve les Voconces en insurrection parvient à frayer son chemin que par la force des armes bien loin qu'à la suite de ce soulèvement, du reste promp réprimé par Fonteius, leur condition devienne pire, ils obt des Romains, intéressés sans douté à s'assurer un libre ace la Gaule, un traité d'alliance qui paraît avoir duré jusqi l'empire, car, outre que Pline les désigne comme civitas foe des inscriptions qui appartiennent aux deux premiers siècl sent apparaître des traces reconnaissables d'usages celtique leur constitution municipale (voir Hirschfeld, Gallische stUi et Corpus, XII, p. 161).
l!
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leux capitiUes, duo capita (Pline) : Tune exclusive- rative, lautre exclusivement religieuse, et cela peut ce sens que, tout en tolérant chez les Voconces, ur le pacte d'alliance, une autonomie qui tranchait té du reste de la Narbonnaise , ' le gouvernement îndait pas consentir à rester complètement en dehors sation intérieure. Donc, en parallèle avec le chef-lieu :a, la ville celtique de Vasio qui tirait son nom \ rivière d'Ouvèze passant au pied du rocher sur it assise, il avait érigé pour le culte obligatoirement feur une capitale religieuse ; ce fut d'abord Luc, , peut-être doté de privilèges particuliers tels que î droit de cité romaine en distinction du reste de la lit que le droit latin, puis, après la déchéance de de la guerre civile survenue à la mort de Néron, usta, siège d'une dévotion au loin renommée à la e Andarta, alors convertie en divinité auguste et isi au but proposé, c'est-à-dire au développement irial. Accaparant à lui, de cette manière, toute la éesse nationale, le culte de l'empereur ne tarda pas e, un éclat extraordinaire par l'adjonction de spec- lement organisés et de nombreux sacrifices tauro-
n et Luc, puis Vaison et Die, le territoire voconce lutres villes de rang inférieur : oppida ignobilia \ Pline, c'est-à-dire dix-neuf vici, et était partagé, rtie orientale du territoire des yiennenseSt en un e de pagi. Les inscriptions font connaître plusieurs s autres : les vicani Boxsani (le Buis) et les vkani (Nyons), rappelés par une inscription trouvée à lienseSy par une inscription trouvée à Beaulieu près ux Baronnies, dévots au dieu Ventur (le Mont- intouT en langue provençale), et non pas, comme
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on se l'était imaginé d'après une mauvaise lecti /Ixufy qui aurait été un « Jupiter sans barbe », ( mément à l'étymologie un Jupiter à barbe inculte ; 1 (Upaix?); le pagus lunius (peut-être pas chez le: pagm Deobensis, administré par un Conseil de vi débris de l'ancienne organisation nationale (inscr. 1
ret), un pagus Bag (inscr. trouvée à Sainte
compléter sans doute par Baginensis, du nom d'ui et d'une triade de déesses Baginabae, Génies pro dont les souvenirs étymologiques apparaissent i du mont Vanige et du village de Bésignan (Allm
II, pp. 438, 439); le pagus Bo (inscr. trc
chaux), un pagus anonyme (fragment d'inscriptic du Pègue), enfin, un pagus dont parle Pline (111, tamacoris Focontiorum hodieque pago (le Vercors). ^ Corpus Xll, page citée 161.
Les Voconces citoyens romains étaient inscrits yolHnia.
Le voconce Maternius Maturus n'avait sans doute c'est un affranchi qui est son héritier.
242
Fragment.
Arcade LVll. — Fragment, de provenance non sentant la partie supérieure droite d'une table 0 l'inscription était renfermée dans un encadrement
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:riptions funéraires
I côté, d'un appendice en forme de queue
) m. 35, largeur o m. 57. '
CIVI • ORIVN
. . quae VIXIT- ANNIS
ONIVS PVTE
miugiÇ) pus SI MAE ET
. . . onius de la quatrième ligne s'adapte à ie noms gentîlices, pour qu'il soit possible, i ceux dont les inscriptions de Lyon four- de s'arrêter à aucun, géographique à laquelle se rapportent les lie a suivi la partie aujourd'hui manquante
ardues ou non entrées au Musée.
m Carnute. — Fragment autrefois « à la oy. De Boissieu, p. 520, n° 18), non resti-
yriae aeternae Carnutino,
w
n jeune homme de nationalité grecque. — fruste, de la collection Bellièvre au Jardin ^ De Boissieu, p. 513, n** 60), quartier f • et memoriae aeternae IuL Pu . .-. , natione
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I
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
Épitaphe, perdue, d'un Séquane. — Autrefois « en la « du iardin de M. de S. MARCEL >> (voy. De Boissieu, n*» i8), quartier des TERREAUX : [D-M-] et memoriae < Decmiae Decmillae, civis Seq(uanae), feminae sanctissimae; i Decmanus frater et Silvinius Balbinus maritus p(onendun^ ver (uni) et sub ascia dedic(averunt).
Épitaphe, perdue, d'un Séquane. — Autrefois à FOUR in aedibus Langaei, ensuite « dans le jardin des PP. de la T (voy. De Boissieu, p. 508, n° 39) : D'M- ^/ memoriae < Divixti, crois Sequani, qui vixit annis LX sine ulla macu
Va , Sextiani (filia), coniuge karissima ann(is) X}
XXXIII) sine ulla discordia, quae coniux hara (?) ponendum et sub a(scia) d(edicavit).
Épitaphe, non entrée au Musée, d'un Trévère. — Cip base et couronnement, engagé dans l'angle nord-est d'une située vers le haut de la montée Saint-Barthélémy, quai FOURVIÈRE, appartenant aux PP. Franciscains, ancienne Frèrejean, dans le clos Jaricot (voy. De Boissieu, pp. 504 e D'M' C(aii) Acuronii Sattonis annor(um) XV/I, Senilis av(u^
Peut-être faut-il mieux lire Cacuroni, Sattonis (filii)
Épitaphe, non entrée au Musée, d'un Romain (?). — provenant d'une maison voisine du Palais- de -Justice, ( SAINT-JEAN; transporté à Champvert (voy. De Boissieu, \ dans la propriété De Belbeuf, actuellement des PP. J(
chemin de Montriblond : [D'M-j Af (?) Atticii , î
Urbici, qui vixit ann. XXIII, m. VJI, dies XIV; Claudia l mater miserissima filio dulcissimo et sibi viva posterisq. sut procur(ante) T. S... Eug(ene), et s. a. d.
Nationis Urbicus, né à Rome plutôt que né à Urba, vilh vétie mentionnée dans l'Itinéraire d'Antonin, mais qui n'a) rang de cité.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
IV. — INSCRIPTIONS SIMPLEMENT FUNÉRAIRES.
îjà s'est présentée loccasion de le dire (ci-dessus, II, pp. 157, , il y avait autour de Lyon trois principaux champs de sépul-
: Trion pour les habitants de la ville haute, Vaise et la otière pour ceux de la ville basse.
Trion, qui, dès le temps de Sidoine Apollinaire, s'étendait je vers Saint-lrénée, il y a à rattacher les nombreux tombeaux înant de l'ancienne collection De Langes à sa maison de relique à Fourvière, transportés ensuite chez les Trinitaires au lier Saint-Georges, et les tombeaux à peine moins nombreux tillis chez les Génovéfains au quartier Saint-lrénée. C'était le tière à la fois le plus ancien et le plus considérable; les is mausolées du temps d'Auguste et de ses premiers sue- urs (ci-dessus, III, pp. 30 et suiv.)> découverts le long de ►ute d'Aquitaine, dans les derniers travaux pour le prolon- ;nt du chemin de fer de Saint-Just à Vaugneray, lui appar- ent, et aussi les sarcophages et les cippes, moins anciens, ^és dans les mêmes travaux et antérieurement à droite de le de Trion, notamment dans un piiits funéraire rencontré
la gare de Saint-Just et le pont de la montée de Loyasse, à lètres environ de ce dernier point, et d'où ont été retirés près uatre-vingts tombeaux; ce puits était une fosse carrée (voy. t, pp. 113, 114), à angles arrondis, large de i m. 80 centi- es, profonde de 21 mètres, entièrement creusée sans maçon- ; à la profondeur de 15 mètres, il s'élargissait de manière oir 2 mètres 50 centimètres de côté, puis finissait en fond
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES I4I
de cuvette dans une couche de sable. II s'arrêtait là, non pas peut-être parce qu'il était suffisant pour contenir tout ce qu'^" avait à lui confier, mais parce qu'il devenait impossible de creuser davantage sans parois maçonnées ; il n'est donc pas invr semblable que d'autres fosses à pareille destination puissent exis sur d'autres points de Trion. Une monnaie des premières ann( du règne de Constantin, recueillie au fonds du puits, apporte u preuve certaine que le creusement et l'enfouissement ne sont i antérieurs au quatrième siècle. On aura eu alors à disposer d' emplacement couvert de tombeaux, et, ne voulant ni les détru ni les abandonner exposés aux profanations, on aura creusé 5 cet emplacement un trou profond pour les recevoir. Ils y ont é non pas précipités, mais déposés couchés les uns à côté des autr les plus gros laissés debout et chaque lit qu'ils formaient recouv d'une couche de 50 à 60 centimètres de terre meuble.
Ni les Etroits ni les quartiers de Pierre-Scize et de l'Observar ne laissant de place entre le pied du coteau et la Saône pour c sépultures, les habitants de la ville basse avaient leurs cimetiè à Vaise et à la Guillotière. Les tombeaux trouvés à Vaise provi< nent en majeure partie des fondations de l'ancienne église, m il y a lieu de rapporter à ce champ de sépultures les tombea extraits de dessous les fondations des maisons aujourd'hui re placées par le quai de Bourgneuf, où ils avaient été, paraît apportés de Vaise comme matériaux d'empierrement de la r droite de la rivière.
Le vaste espace qui est devenu le quartier de la Guillotière que traversait la route abrégée de Vienne à Lyon, était, comi Vaise, un cimetière des habitants de la ville basse et peut-être cimetière aristocratique. Là ont été découverts en place les res du splendide tombeau du jeune décurion Acceptius, fils d' décurion et duumvir de Lyon (ci-dessus, II, pp. 332 et suiv. et 35 de là proviennent les nombreux tombeaux gisants aujourd'l dans le Rhône, où ils ont été amenés, au moyen âge, pour endigi
L.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
S maintenant disparues. Problablement aussi, le pont de la :ière recèle-t-il dans les fondations de ses piles massives de eux tombeaux ramassés à la Guillotière. tombeaux qui existaient en dehors des trois grands dépôts res de Trion, de Vaise et de la Guillotière, constituent des lés et sans doute fortuits ; quant à ceux qu'on retrouve à sur de la ville romaine, ils ne peuvent y être venus que placement.
243
Dédicace aux dieux Mânes.
de XI. — Bloc quadrangulaire, trouvé « en 1865 au bord i SAONE, rive droite, vis-à-vis la montée du GREILLON,
les fondations des anciennes maisons de Bourgneuf ». 11 e, sur sa face antérieure, au moyen de bandeaux sculptés îf, une sorte de frontispice composé d'un panneau oblong,
verticalement en deux compartiments carrés que couronne iton triangulaire pourvu d'antéfixes à ses angles. Les sigles :cupent ces compartiments. — Hauteur o m. 60, largeur 5. Hauteur des lettres o m. 10.
M
hn-Daussigny, n** ia44 de son Registre d'entrées.
Manibus. — « Aux dieux Mânes. ».
Vlânes étaient, chez les païens, les âmes des morts.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES I43
Les âmes des morts s'appelaient Mânes sans distinction entre celles des bons et celles des méchants; autrement, elles prenaient, selon la catégorie à laquelle on croyait devoir les attribue noms particuliers. Sur ces noms, les anciens eux-mêmes n pas parfaitement d'accord. D'après Platon, cité paf saint Au (Civ. Dei, 9, 11), les âmes des bons avaient le nom de L celles des méchants le nom de Lémures ou de Larves. ApuJ dieu de Socrate) donne une explication diflférente : « L'âme « nait en se dégageant de ses liens une espèce de Génie qi « appelait Lémure. Les Lémures des bons constituent les « protecteurs de la famille et du foyer domestique, tandis qu <c des méchants, condamnés à errer sous le nom de Larves, efl « et tourmentent, la nuit, les hommes dont la conscience n'( « tranquille. Est-on dans l'incertitude sur celle des deux cat( « dans laquelle doit être classé un Lémure, on le range par « Mânes ». D'autres identifient les Mânes avec les Génies; que homme étaient assignés deux Mânes, dès le moment naissance ; ils lui survivaient, habitaient le tombeau avec le c et même après son entière consomption ; démolir un tombeau commettre un attentat contre les Mânes. Suivant d'autres e les Mânes étaient des dieux d'ordre inférieur, qui remplissaier l'espace entre la terre et le ciel jusqu'à l'orbite de la lune. Les du ciel étaient les dieux des vivants, les Mânes les diei morts. Dans le système de la philosophie de Pythagore transmission des âmes, les Mânes étaient les âmes dégag leur association aux corps qu'elles avaient animés, et att leur entrée dans d'autres corps.
L'étymologie serait le vieux mot latin manus synonyme de Donc, dans la conception primitive les Mânes étaient « les b et les Romains employaient cette désignation, comme les celle de Majcapeg: « les heureux », pour éviter l'usage d'une e sion triste ou trop directe. De plus, la croyance générale q âmes des bons approchaient en quelque sorte d'une nature
L.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
e monde souterrain où elles jouissaient d'une grande félicité, e Ton mit les Mânes au rang des dieux. De là l'immense î des dii Mânes, parmi lesquels les hommes n'étaient admis idre place qu'après avoir été soumis à la mort et s'être régé- dans le sein de la déesse Mania, soit qu'ils dussent habiter fers, soit qu'ils dussent retourner sur la terre comme Lares
célébrait trois fêtes, chaque année, en l'honneur des Mânes, aient censés, pendant leur célébration, sortir des enfers par uverture alors découverte, mais ordinairement bouchée par Te manale. On célébrait aussi en leur honneur les Féralies rentales, qui duraient du 13 février au 21. tombeaux étaient dédiés aux dieux Mânes. Chaque épitaphe ençait par la formule solennelle Dits Manibus, cas le mot : pas de singulier et l'on disait toujours <c les Mânes », dieux Mânes », quand même il s'agissait d'un seul défunt. Mânes redoutaient le bruit, mais étaient particulièrement 1 par la vue du feu ; aussi était-il d'usage d'entretenir sur les aux des lampes allumées. Leur offrir des roses était une Dn qui leur était fort agréable. A la fête des Lémuries, qui ieu en mai, l'on ne manquait pas d'en joncher les tombeaux.
244
dicace aux dieux Mânes et au repos éternel.
ide XIV. — Sarcophage « extrait des fondations de l'église MISE (De Boissieu) ; « découvert en 1 847 dans les fouilles
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FUNÉRAIRES
jvernement; i -iption est rei , à chacune d !e queue d'aro o m. 69, lo . 45, longueur
L ANIBV ÀETERN
AETERNAE; le haut.
dOND, Descripti aire, p. 6.
)S éternel ». leau encadré (5 brment une ins ainsi réduite sans aucune n a supposé avei lit accompagna ie duquel se 1
tombeau ne arcophage, ma
dont le sarco| lobilier. Une fc i petit temple <
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NSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
le mur de fond faisant retour de chaque côté, comme étaient le tombeau dit « des Deux- »enté dans les Antiquités de Spon (p. 119, et K où Ton voit qu'il était soutenu par un pilier le, et aussi celui qui a été découvert de nos i (ci-dessus, II, ^ii), dont la façade reposait sur
soubassement de ce dernier tombeau formait raine dans laquelle étaient renfermés plusieurs » notamment celui où est figurée la résurrection js, aujourd'hui au musée de Lyon. Un autel ou le ou inscrit occupait le milieu de la chapelle lessus, et une épitaphe collective le haut du t le fond. 11 y avait encore des tombeaux gracieux édifice encore debout à Saint-Remy, LUtre chose qu'un tombeau à trois étages : au issement carré couvert de bas-reliefs mytholo- re faces ; au-dessus, une salle carrée à jours îliers d'angles, au milieu de laquelle devait n autel probablement inscrit ; au-dessus encore itruction, une lanterne circulaire dont la cou- des colonnes, abritait une statue. Des spéci- ►eaux, à peine moins considérables et moins )nt fournis par les magnifiques restes décou- I a été ci-dessus fait une description détaillée, lilleurs, le début ordinaire des épitaphes est la
mort : Diis Manibus; mais un supplément esque jamais, au point même de revêtir en ictère d'une formule locale, est celui des mots
Sur le sarcophage dont il s'agit présentement, ptionnellement remplacés par la dédicace au uieti aeternae; on rencontre aussi quelques
exemple : et securitati perpettiae. On aperçoit t les anciens n'envisageaient pas la mort sous
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
un aspect effrayant ; elle leur apparaissait surtout de repos, assez comparable à un sommeil paisib le septième livre de son Histoire naturelle, un De anima et de Manibus, où, après avoir conclu vance de Tâme, il s'exprime ainsi : « Ah ! quelle « penser, pour notre malheur, que la mort don « vie! L'homme, une fois né, n'aurait donc pli « promettre jamais s'il fallait que son âme dans <( Heures et son ombre dans les lieux bas de la te « encore la faculté de sentir! Assurément, cette « en amusant notre crédulité, nous fait fermer le « avantage plus réel, qui est de mourir. Ajoutez « mort elle nous en apporte deux. Tune par le re <c donne pour cette vie au moment de la quitt « regret qu'elle suppose que nous en conserver « notre trépas. Car si la vie est un bien, quel se « supposer à un mort, sinon la douleur de ne | « bien n'est-il pas plus agréable et plus sûr de <c dessus que la raison et de présumer de la î « serons après la mort par celle où nous étions ai
245
Dédicace aux dieux Mânes avec la figu
Arcade XLII. — Couronnement d'un cippe de manque; extrait du puits de TRION en décembre i par un cône godronné en spirale. Au milieu d
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DNS FUNÉRAIRES
ît à droite, se voit une ascia gravée che, la sigle D, à laquelle répondait îe, la sigle M actuellement absente, o m. 30.
^ m
ieux Mânes ».
rencontre sur les tombeaux, soit la y ascia : sub ascia dedicavit ou dedica- t ainsi appelé, habituellement repré- et placé en tête du texte entre les îlquefois au bas ou sur un des côtés ne des faces latérales du monument, assez variées, mais le plus ordinaire- /ersée à angle plus ou moins ouvert [quel elle se termine par une courte ne lame coudée finissant carrément e plat regarde le manche. le cet emblème si usité. Renier a émis î sous X ascia était un tombeau neuf, i en quelque sorte sous l'outil du explication, tout insuffisante qu'elle ites celles qui, en très grand nombre,
ace sub ascia se rencontre particuliè- )ut à Lyon et dans la contrée envi-
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J
FUNERAIRE
sant ment
t incomplet e inscription 5 pierre ; troi du CHANG première arc teur G m. 80
carisstmo i pientissimo i i dedkaveruf sio .....
VIARMOND, D
fusée lapidait
)lablement T; er Aelius. tout aussi b I rencontrent surnom; prc sans changer
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
ipitaphe d'Aelius Felicianus.
- Cippe avec base et couronnement; « extrait, en du lit du RHONE vis-à-vis la place GROLIER ».
pe le milieu de l'attique qui surmonte la corniche, bordé d'une feuillure pour recevoir un portillon,
ieu de la plinthe de la base. — Hauteur 1 m. 75,
; largeur o m. 60.
D M
//AELI • FELICIAN ///INIA • CHRY sis ' C O N I V G I
x;I V A . VIVO SVB • ASCIA
D E D I C A V I T
I I I I II I ILIB
iptions et pierres antiques extraites du lit du Rhône, :tin-Daussigny, n° 1142 de son Registre d'entrées.
; . . . Aelii Feliciani, . . . inia Cbrysis conjugi, viva dedicavit, et liberto.
: Mânes de Aelius Felicianus, . . . inia Chrysis
vrant, élevé ce tombeau et l'a dédié sous ïascia. . , leur affranchi (ou affranchie) ».
j
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Google J
s FUNERAIREI
mari, assigne leure à Hadriei
destiné qu'au î obtenu d'eux 5 dans le tomb
148
'Aelia Filets
)ase et couroni 1 1814) derrièi aud). Une asci M. — Hautei
^ M
MORIAE
•FILETAE
PVSIN^lo
I VGI
>SI M A E
I • VIVOS
N D V M
VIT • ET
ASCIA
C A V f
>VSINNIO à la
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
t le T de DEDICAVIT à la dernier: liés en mono-
Notice, 1816, p. 17; Musée lapidaire, arcade XL — j, p. 501. — CoMARMONP, Description, p. 53; Notice, loNFALCON, Musée lapidaire, p. 4.
nibus et memoriae Aeliae Filetae, Aurelius Pusinnio 'issimae et sibi vivos ponendum curavit et sub ascia
ieux Mânes et à la mémoire d'Aelia Fileta; Aurelius à son épouse très chère et pour lui-même, a, de son evé ce tombeau et la dédié sous Vascia ». ; /lelia de la défunte et Aurelius de son mari attribuent ère presque certaine à cette épitaphe une époque non i celle de Marc Aurèle. Cependant l'orthographe vivos semble être en désaccord formel avec cet âge et en seulement à près d'un siècle. Quintilien, mort vers la mier siècle ou au commencement du second, nous effet (1,7), que, du temps de son enfance, les maîtres ervom et servom, mais que depuis ces mêmes mots ne plus que par deux v, c'est-à-dire vu. 11 s'en faut toute- :te objection ait pour notre inscription la valeur qu'on 5 tenté de lui reconnaître ; il est notoire que pour tous mités de la Capitale, la province a toujours été égale- le à les accepter et à s'en dessaisir. Cest ainsi que accents, qui, à Rome, s'éteint sous le règne de Trajan, is le midi de la Gaule jusque sous celui de Sévère c'est-à-dire pendant encore plus d'un siècle, jr Phileta fait voir qu'il n'y avait sans doute pas, dans habituel, entre / et pb l'extrême différence que signale iliên (12, 10) tout à. l'avantage de la diphthongue sur
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ÉRAIRES 153
uceur et d'aménité », celler- 5t presque pas d'une voix
ei
ta
:h
ire
e
pa ui ie
S
II
f^ ;s
lie ^ 1
ril
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PTIONS FUNÉRAIRES
^ lapidaire, arcade XXXVII. — De Bois- DND, Description, p. 237; Notice, p. 87. 'daire, p. 16.
rntanillae, Âelii Germaninifiliae,
sibus VIIII, diebus XIII, boris III; . . . filiae dulcissimae ponendum curavit.
Aelia Germanilla, fille de Aelius
âge de six ans, neuf mois, treize jours lius Germaninus à sa fille chérie a élevé
d'heures ajouté sur les épitaphes à celui
)ulés avant le trépas, est une marque de
vants ; aussi, ce témoignage de tendresse
sur les tombeaux des personnes âgées,
réquent sur les tombeaux des enfants.
fils ou une fille se laisse mourir de perte de l'un des auteurs de ses jours, > exemples de mères entraînées dans la mes enfants, que leur amour se plaisait t mille brillantes qualités futures. C'est j'il en soit ainsi; quelle serait, en effet,
du jeune âge si précisément ce n'était parents pour leurs enfants, d'autant plus )lus petits? Une inscription de Lyon, qui es mères désolées morte de douleur de
reproche que dum nimia pia fuit facta re devenue par excès d'amour maternel ffection.
s, l'inscription, de même que les précé- t pas d'une époque antérieure à Hadrien
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRE!
La filiation exprimée, non dans la forme ha nom du père, mais par ses trois noms, ofl d'autant plus inutile que ces mêmes noms so lignes suivantes.
Le surnom de la fille dérivé par diminutif < Au sujet de la dernière ligne, où se voyait intercalée dans le mot DVL CISSIMAE et a par suite d'un accident présumé de la pierre donne dans ses Inscriptions chrétiennes de la un extrait de la lettre ci-dessus mentionnée ainsi : « Nous voyons par la copie de M. de « la partie manquante portait Vascia. M. de « prêtre et chanoine de Saint-Jean, de Lyon « adressée au cardinal Barberini, qui se prop( <ç supplément à Gruter, une série d'inscriptio « ques ». L'érosion de la pierre semble êtr remonter probablement à l'antiquité ; il n'est que Vascia indiquée sur la copie en question vue. Dans tous les cas, il n'en apparaît actuel trace.
250 Épitaphe d'Aelia Ingénu
Arcade LVI. — Cippe avec base et couronne versalement vers le tiers de sa hauteur; « troi « dans le RHONE vis-à-vis la place GROLIEl ascia, entre les sigles D M de la première ligne, (
L
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
1 corniche. Un trou carré se voit au bas de la plinthe - Hauteur i m. 90, du dé i m. 18; largeur cm. 60.
D .^ M
ET- qvietI • r • jve
M O R I A E A E
TERNAE AEL I N G E N W E FI
LIAE DVLCIS SIMAE • QV^E VI XIT AIsN XII JVEN X dies XVI . PONEN D Wl • C VR AVIT A/RELIVS • Vortu NATVS et sub as CIA DEdicavit
riptions et pierres antiques extraites du lit du Rhône, le la notice. — Martin -Daussign y, n° 1022 de son Tées; Monum. retirés du Rhône en i86j et 1864, p. 1 1 .
4S et quieti et memoriae aeternae Aeliae Ingenuae.filiae me vixit annos XII y menses X, dies Xyi; ponendum ius Fortunatus et sub ascia dedicavit.
IX Mânes, au repos et à la mémoire éternelle d'Aelia lorte à rage de douze ans, dix mois, seize jours; Drtunatus à sa fille chérie a élevé ce tombeau et Ta Y ascia ».
porte pas le nom de son père; celui-ci s'appelle t Àelia. Ces deux noms paraissent empruntés, l'un ceux de Marc Aurèle. L'épitaphe n'est vraisembla- intérieure au règne de ce prince.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES I 57
Épitaphe d'Aelius Maximus Polyd
Arcade XIV. — Cippe avec base et couronnem « au jardin des Trinitaires » (Spon), au quartier SA entré au Musée avant 1808. Une ascia en relief, D M de la première ligne, occupe le milieu du corniche. — Hauteur o m. 98, du dé o m. 53; lar^
D \ M
ET-AETERNAE QyiETI P
AELI MAXIMI • POLY
CHRONI QVI VXIT AN
5 NIS II M III DIIII AELIA
EVTYCHIANE ET AGA
PETVS PARENTES FI
LIO DVLCISSIMO
P-C-CVI LOCVM ARE
ïo PIETATI CONCESSIT
IVLBARBfANE MAHO
NA INCOMPARABI
LIS SVB ASCIA DEDI
CATVM EST
CHRONI, à la quatrième ligne, avec H dimidiée
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
onzième, liés en un monogramme ; il y a la place ! le second B et le second A de BARBMNE.
10. — SpoN, Recherche, p. 94; éd. 1857, p. 103. :e, 1808, p. «57; 181 6, p. 79; Musée lapidaire, i BoissiEU, p. 214. — CoMARMOND, Description, -). 134. — MoNFALCON, Musée lapidaire, 1p. 2^.
t aeternae quieti P. Aelii Maximi Polychronii, qui nsibus III j diebus IIII; Aelia Eutychiane et Agape- dulcissitno ponendum curaverunt; cui locum arae ulia Barbiane, matrona incomparabilis ; sub ascia
dânes et à l'éternel repos de Publius Aelius Maxi- ius, mort à l'âge de deux ans, trois mois et quatre utychiane et Agapetus, ses parents, ont élevé à e tombeau. Julia Barbiane, matrone incomparable, iplacement de ce pieux autel. Le monument a V ascia ».
chronius est mort à 1 âge de deux ans. En lui m d'heureux augure par lequel lui était promise îsse, ses parents ne s'attendaient certainement pas t si hâtive viendrait faire de leur trop téméraire ^enir une cruelle épigramme. Son père, qui n'est ec un nom servile, était peut-être un esclave, qu'il tenait le gentilice Aelius, et vraisemblable- ichissement remontant par filière à l'empereur pelait, comme on sait, Publius Aelius. dame, Julia Barbiane, a donné l'emplacement du t ara, par lequel ce tombeau est désigné, n'est ion abusive. Les âmes des morts, considérées ^mme approchant de la nature divine, bénéficiaient
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRE!
toutes de l'apothéose et devenaient les dieux U étaient, dans le fait, des autels consacrés à l'indique la formule dits Manibus, début habiti
La phrase qui constate le don de l'emplac incorrectement construite. On n'aperçoit pas à mot pietati; on ne sait s'il s'agit de la piété c piété de la donatrice. Dans le premier cas, eu par quorum; dans le second, c'est pkiaie que 1 c'est-à-dire « par piété ». Le nominatif neutre ensuite ne peut non plus s'expliquer qu'à la o dans le texte les mots hoc monumentum.
Ces incorrections, entre beaucoup d'autres \ quantes qui se rencontrent assez fréquemment de Lyon, ne sont pas inutiles à constater; elle yeux des spécimens fidèles des négligences de nos ancêtres romains.
Remarquer le double surnom du défunt.
252
Épitaphe d'Aemilia Vale
Arcade XLV. — Fragment présentant la i sarcophage, partagée du haut en bas en deux plète à droite; découvert à VAISE « en 1845 « de l'ancienne église » (Comarmond). L'inscri dans un encadrement de moulures pourvu, d appendice en forme de queue d'aronde. — Ha
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nONS FUNÉRAIRES
la partie encadrée o m. 90, longueur
TI • AETERNAE .ERIAE • FEMINAE • SANC i-VIXIT-ANNIS-LIIII • MEN [II • SINE • VLLA- ANIMI • LAESI ÎVS • LIBERIS • QyiNQYE • NE
qvibvs • ob • insignem • er
msineconivgevitadvl
litannxviii-miiidi
:eetsvlpicivszoticvs
pvlaetaemilivszoti
lA • ZOTIC A • fI LI • MATRI PONENDVMCVRAVERVNT CIA • DEDICAVERVNT
m
— CoMARMOND, Description, p. 274; LCON, Musée lapidaire, p. 18.
eternae Aemiliae VaUriae^feminae sanc- uni, mense /, diehus XXIIII, sine ulla is liberis quinque, nepotibus . . . , cum os pietatem sine coniuge vita dulcissima ? ///, die I; Aemilia Zotice et Sulpicius Aemilius Zoticus et Aemilia Zotica,fUii, n curaverunt et sut ascia dedicaverunt.
: au repos éternel d 'Aemilia Valeria, Tiorte à rage de cinquante-quatre ans, jours, sans avoir jamais éprouvé de la ontrariété. Elle a laissé survivants cinq ts-enfants, en la compagnie desquels.
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FUNÉRAIRES l6l
igné affection pour eux, se rema- )uce existence dix-huit ans, trois ►tice, Sulpicius '^-*^'—^ k^^iw^ \emilia Zotica, ce tombeau et
Valeria, Prol Te, qui lui aur es l'usage le p l'appeler Valeri »és, quatre se îul, le second )m différent et î
de temps peui e ce mariage. I •ecevoir que le i snfants et petil , Aemilia Valei
érémonie de la
?3
stivius Ursii
\ de sa base, m s dans la coll( ^k au quartier i
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
les fondations de Véglise des Trinitaires » (Artaud); entre ;ée avant 1816. Une ascia occupe, entre les sigles D M de îière ligne, le bandeau de la corniche, -r- Hauteur cm. 55, 3 m. 33; largeur o m. 27.
. . D ^ M
ET MEIWORIAE
AETERNAE AESTIVI • VRSIOrJ^ QVI' VIXIT-AN'XXV . D • VIIII-RVSTICI NIA • VENNOniA CONIVGI • DVLCIS 5lMO«P-C-ET-SVB-AS CIA • DEDICAVIT PROCVRANTIBVS VICTORIO'EVTYCH ETE • ET • APRL • ALEXSAN
DRO
et n de VRSIONlsà la quatrième ligne, l'I et l'L de APRIL it-dernière, liés en monogrammes.
'ER, 752, 4. — SpoN, Recherche, p. 52; éd. 1857, p. 58. AUD, Notice 1816, p. 78 ; Musée lapidaire, arcade LVIll. — ssiEU, p. 502. — CoMARMOND, Description, p. 367; Notice,
Manibus et. memoriae aeternad Aestivii .Ursionis, qui vixit (Xy, diebus yiIII; Rusticinia Vennonia coniugi dulcissimo im curavit et sub ascia dedicavit, procurantibus yictorio te et Aprilio Alexsandro,
IX dieux Mâaes et à la mémoire éternelle d'Aestivîus Ursio,
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ETIONS FUNÉRAIRES
:inq ans et neuf jours ; i-aimé a élevé ce toml ins de Victorius Eutyc
cette épitaphe : Âestt visiblement des cognon ginaire du pays des ^ teline, au pied des Al]
254
'Ancharius Marian
pe privé de sa base, ma lécouvert à SAINT-IRÉÏ li conduit à la crypte sil a façade » (De Boissieu] Hauteur o m. 55, ^
AVE ?4 AETRNM L.ANCH[ARI ETRNVMQ. lAR I ANE V A L E
AETERNVM à la secoi du même mot, à la
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INSCRIPTIONS FUNÉRATR
; ANCHARI, à la troisième
p. 502. — Martin -Daussig éés.
rnum, Q. Âncbari, aeternumq
ir Téternité, Quintus Ancharii nus ».
formule du salut du matin, % (mbeaux, c'est l'adieu éternel, coupent ici les noms a fait ( est commune à deux défunts, itre Marianus, 11 n'y a qu'ui iu$ Marianus des trois noms r
t un nom devenu rare de bonn nme du père d'Auguste se no 5t l'orthographe épigraphique ), on écrivait anciennement k
Êpitaphe d'Annius Sper
1. — Cippe dont la base mj lé et (dont le couronnement
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"UNÉRAIRES
dé; découvert ( pont du CHAN la troisième an
— Hauteur o
M lANI
nvs
NVS >NO SIMO
^D, Description, lire, p. 12.
, Sperati; Sper
Annius Sperati on excellent pa anchissement h ice nouveau foi iver très souve ué Ion rèncon des noms de Yz
m de Lucius; importance de n
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
aphe d'Antonia Antonilla.
Fragment présentant la majeure partie du dé is son état complet, devait être pourvu d'une mement; « trouvé en janvier 1864 dans le lit vis la place GROLIER y> (Daussigny). — Hau- Lir 0 m. 40.
ANtoniae an
T O N I L L A E QVAE • VIXIT • A^N XXXXV-M- V'D-XV IVLIVS • AMATOR ET • ANTONIA • SA
B I N V L A MATRI • PlISSI mae TOnend. CVr
NN, à la fin de la troisième ligne, liées en un s et pierres antiques extraites du lit du Rhône,
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 167
p. 3 et pi. à la fin de la notice. — Martin-Daussigny, n** 1019 de son Registre d'entrées;. Monutn. épigraphiques retirés du Rhône en décembre 186), janvier et février 1864; p. 12.
(Diis Manibus et memoriae aeternae) Antoniae Antonillae, quae vixit annis XXXXy, mensibus y, diebus XV; /*^/«vc Âwinfnr pf Antonia Sabinula matri piissimae ponendum curai
« (Aux dieux Mânes et à la mémoire été « Antonilla, morte à l'âge de quarante-cinq a « quinze jours ; Julius Amator et Antonia Sabii <c lente mère ont élevé ce tombeau ».
La défunte Antonia Antonilla et sa fille Antc tent le même nom ; il y a apparence que cel d'une union illégitime. Quant à Julius Amator défunte la qualification de « mère », il n'était ss gendre, le mari de Sabinula.
L'épitaphe se terminait probablement par la n cace sous Vascia, la figure de l'instrument en c la partie supérieure. La mutilation du commence du texte ne permet pas de le savoir.
257
Épitaphe d' Antonia Festill
Arcade XX. — Cippe en pierre tendre avec ment, extrait du puits de TRION en mars 18!
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
nilieu du bandeau de la corniche. — Hauteur m. 49; largeur o m. 28.
^
D c5 M
A N T O N I A E FESTILLAe IVS tiWS • LVCA w V S C 0 n
IVGI CARIS SIMAE • P • C ET SVB • ASCIA
D E D I c A V I T
D M à la première ligne figuré par une petite ARD, Trion, p. 183. — Allmer, Revue épigra-
nioniae Festillae, lustius Lucanus coniugi carissi- zvit et sub ascia dedicavit.
lânes d'Antonia Festilla, Justius Lucanus à son e a élevé ce tombeau et la dédié sous Y ascia ». ntilice formé d'un cognomen. Mais il est douteux canus du mari survivant de la défunte rappelle e. Le célèbre poète Lucain, Marcus Annaeus le la Pbarsale et des Silves, était, non pas de la Cordoue, dans la Bétique. Ce surnom est, du nt dans la partie de la Gaule voisine des Pyré-
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 169
258
Épitaphe d'Antonius Panchratus.
Arcade XLV. — Table oblongue incomplète à ga fruste, « provenant peut-être de l'église de VAISE » (1 « trouvée dans la SAONE au-dessous du pont du ( « 1841 » Comarmond). Un encadrement fait d'un et pourvu, de chaque côté, d'un appendice en forn d'aronde, contenait au moins deux inscriptions, sépj trait vertical. — Hauteur o m. 48, largeur o m. 85 largeur de l'encadrement de l'inscription du côté droit
wEMORIAE
quiETi AETER
M-ANTom PANCHF
^'VI vixiT ANNIS
5 MENSIBVSVDIEB-
ANTONIVS- ORFr
et cONlYG ET-ANTONIAAV^
carissiMAE'lN tInA- PARENTES
s^nfeNDCVRA KARISSIMO INS
VIT BENDVMCVRA^
Le P et l'H de PANCHRATl, à la troisième ligne, ]
De Boissieu, p. 531. — Comarmond, Description, p. p. 201. — MoNFALCON, Musée lapidaire, p. 18.
t ^ Digitizedby VjOOÇIC
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
rnoriae et quieti aeternae M. Antonii Pancbrati (?), qui vixit XI, mensibus V, diébus Vlïïl; Antonius Orfitus et Antonia stina, parentes filio harissimo mscribendum curaverunt.
Jemoriae et quieti aeternae Antoniae Augustinae, quae vixit . , Antonius Orfitus libertae et) coniugi carissimae inscriben- curavit.
k la mémoire et au repos éternel de Marcus Antonius Pan- •atus, mort à l'âge de onze ans, cinq mois et neuf jours ; itonius Orfitus et Antonia Augustina, ses parents, ont fait LVer cette épitaphe pour leur fils très cher ». (A la mémoire et au repos éternel d' Antonia Augustina,
►rte à rage de ; Antonius Orfitus) a fait graver cette
taphe pour (son affranchie) et épouse très chère ».
voit que Tordre des épitaphes était de droite à gauche, et la seconde dans cet ordre, aujourd'hui réduite à quelques 1 de ses dernières lignes, était certainement celle d' Antonia istina, l'épouse d'Atonius Orfitus. Le fait que la défunte portait îme nom gentilice que son mari rend très probable la suppo-
qu'elle était tout à la fois son épouse et son affranchie, prénom Marcus du jeune Antonius de la première épitaphe îmarquable. Depuis la défaite d'Antoine à Actium, ce prénom interdit dans la famille Antonia. 11 se rencontre, du reste, îurs autres fois à Lyon en compagnie du nom Antonius. irdiction avait sans doute fini par tomber en désuétude.
formule inscribendum curaverunt qui semble réduire le rôle Lirvivants au soin d'ajouter l'épitaphe, se retrouve aussi sur •es de nos inscriptions ; on y rencontre la variante scriptum îsit.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
Épitaphe d'Appia
• Arcade VII. — Tablette de marbre de l'ancien Barre et de provenance précise non connue; incomi supérieur gauche; divisée en deux compartiment moulures et séparés par des balustres auxquels s guirlandes de feuillages et des fruits ; entrée au Mu — Hauteur o m. 29, largeur o m. ^o; hauteur du de droite cm. 11, largeur cm. 15.
M
et perpétuât QyiETI SEC\
ritati ««TER NAE APPIAI
NIS'CN'DA NIVS MINVSC
5 ronIVG'RARIS SIMAE ERGA SI
r^VERENTISSI MAE ANIMAI
iVLCISSIM . hIc QyiETEM DEDIT
De Boissieu, p. 481. — Comarmond, Description, p p. 123.
Diis Manibus, perpétuas quieti, securitati aeternae A^ Cn. Danius Minuso coniugi rarissimae, erga se re ànimae dukissimae, bîc quietem dédit.
<c Aux dieux Mânes, au repos perpétuel, à la séci
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INSCRIPTIONS FUI
pia ; Cneus Danius h
pleine de déférence à son ég; eau ».
18 Minuso, le mari survivant d rius vascularius dont mention ipitaphe philosophique par lui nce à lui-même, et qui repara \ ses affranchis, ie constante de la recherche e i art d'argentier se retrouve, 5 ornements remarquablement nt les restes de sa femme, r taphe qu'il consacre à sa méi linaire diis Manibus et metnor i aux dieux Mânes celle au Re ;; il choisit les termes de se; t trop simple ponendum curavi idées, les mots plus significat Ht hune tumulum in quo ossa \
260
Épitaphe d'Aristius
Don Brevai
le XLIII. — Bloc quadrangulaî )pe dont la base et le couron în 1859, ^^ creusant une ca
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PTIONS FUNÉRAIRES 173
ist; « entré au Musée en 1860 » (Daus- 64, largeur o m. 35.
îrcvri • qvi jcitanxxxiii ' vi • d -xxvii istivs-olYm /s • filivs • et >Nivx • olYm
\SPONEDVM sic
^RAVERVNT
SVBASCIADED
.OC V R ant:
ISTIOl^JciATI
ERTO'IVliVSBENE COGNITO
neuvième ligne, le T et TE de et le premier 1 de NICIATI à la e mot COGNITO sur la moul
129 de son Registre d'entrées. lecbercbe, éd. 1857, p. 370. - - Allmer, Revue épigrapbique,
Mercurii, qui vixit annis XX) • , Aristius Olympius, Jilius, < erunt et sub ascia dedicaverun bene co^nito.
ristius Mercurius, mort à Tâge ( ingt-sept jours ; Aristius Olym
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
ias, sa femme, ont élevé ce tombeau et l'ont :ia, par les soins d'Aristius Nicias, son affranchi, sait le dévouement ».
it le nom manque par suite de la retaille de la )peler Aristius, comme son fils et son affranchi. s Olympius, avait reçu le surnom de sa mère, pitaphe ne donne pas de nom de famille, n'était esclave.
IVllVS soit une faute de gravure pour EIVS; jssi qu'il n'y ait pas de faute et qu'on doive lire : alors une phrase additionnelle ainsi conçue : 1 : « Julius à son ami avantageusement connu ». ddition à Tépitaphe, à l'occasion de l'intervention
qualification peu usitée. Plus tard, l'expression |ui reproduit à peu près la même pensée, devint iraire fréquente; elle est d'usage constant dans tiennes des cinquième et sixième siècles, ice formé d'un cognomen servile. une faute, mais une forme orthographique.
261
3he de . . . elius Aristodemus.
— Pierre quadrangulaire oblongue, incomplète lutrefois bordée de moulures encadrant l'inscrip- les fondations de l'ancienne église de VAISE >
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES I75
— Hauteur o m. 59, largeur o m. 66; hauteur de drée o m. 37.
perVETYAE • SECVRITAT/ ...ELIVS • ARISTODEMW5 vivOS • SIBI • POSTErIsQV^
S VIS FECIT
. . HELIAS SCRIPT CONGES^//
I, p. 489. — ÇoMARMOND, Descript
'curitaii .... elius Aristodemus, vivos i . Helias scriptum concessit.
urîté perpétuelle .... elius Aristodem r lui-même et ses descendants, élevé is a donné Tépitaphe », l'appelait peut-être Aelius. La cassure importé que la première lettre de son n . Elle a emporté aussi le nom de la f ionument en y ajoutant Tépitaphe. C me. Mais était-elle une affranchie d mblablement sa patronne? Le laconi texte ne permet pas de le savoir, et / ; surnoms serviles.
\cessity variante des formules scripsit, s iravit qui se rencontrent sur d'autres i indiquer un acte gracieux plutôt que )ligation. Si Helias ayait été l'affranchi 'ait fait que son devoir en lui dédiant Ji élevant y n tombeau. Si, au contra le a fait acte de générosité envers son
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INSCRIPTIONS FUNÉRi^
Épitaphe d'Atessatia 1
IL — Cippe brisé au-dessus à son couronnement; découvert lUX du pont du CHANGE » (I se de la première arche du pon ne » (Comarmond). On ren deux volutes de la lysis, un trc etenir un ornement de meta elles seules la première ligr e bandeau de la corniche. — h
D JV
ET • MEMORIi
AETERN AE ATESSATIAE- FI] 5 LAE • FEMIN.
SA NCT I S SIMi TIB-CLASCLEPI PONENDVM • C
)V, à la fin de la quatrième 1
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES I77
De Boissieu, p. 502. — Comarmond, Description, p. 240; Notice, p. 88. — Monfalcon, Musée lapidaire, p. 16.
EHis Manibus et memoriae aeternae Atessatiae Fidulae, feminae sanctissimae, Tib. Claudius Àsclepius ponendum curavit
« Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle d7 « femme très vertueuse; Tiberius Claudius Ascle] « tombeau ».
Atessatia, le nom de la défunte, est peut-être déformation de l'ethnique Atestas, mais peut-être celtique transformé en gentilice romain. On le rer forme primitive sur une inscription de Nîmes : Me filius , . .
Le mari, Tiberius Claudius Asclepius paraît, d'ap de forme servile, être un affranchi. Son prénom et ceux de l'empereur Claude. Son épitaphe doit êtn plus ou moins rapprochée du règne de ce prince.
263
Épitaphe d'Atticius Secundinu
Arcade XXXI. — Cippe avec base et couronnemc SAINT-IRÉNÉE, « au lieu dit les MASSUTS, vers 1 « en 1855 » (Daussigny). On remarque, à l'extrén des deux volutes de la lysis, un trou de scellement de métal, et, au milieu de la plinthe de la base, ui
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
pourvue d'un portillon. — Hauteur i m. 65, du dé geur G m. 55.
D M
ET MEMORIAE L- ATTIC- SECVNDINI L'ATTICIVSIANWRIVS 5 FRATER • PONEhDVM
CVRAVIT • ET • SIBI • vl WS ETSVB- ASCIA • DEDI C AVIT
nier V et l'A de lANVARlVS, la seconde N et le D de VM, le second V et l'V de VIVVS, liés en monogrammes.
-Daussigny, n° 819 de son Registre d'entrées. — Mon- uppl. à Spon, éd. 1857, p. 362; Musée lapidaire, p. 12.
'anibus et mentor iae aeternae L, Atticii Secundini; L, AtH- irius, frater, ponendum curavit et sïbi vivus et sut ascia
dieux Mânes et à la mémoire éternelle de Lucius Atti- :undinus ; Lucius Atticius Januarius a élevé ce tombeau 'ère et pour lui-même et l'a dédié sous l'ascta ». i Atticius formé d'un cognomen. le prénom commun aux deux frères, jraphe vivus postérieure à la forme vivos. nus est vraisemblablement mort sans postérité, puisque rère qui élève un tombeau à sa mémoire.
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CRIPTIONS FUNÉRAIRES I79
264
phe d'Attia Successa.
:ades XLV et XLVI. — Cipp en décembre 1885 du puits d lent au-dessus de la base, S( lie, un rang de demi-cercles g bre de six, réduits aujourd'h itilation de la pierre. — Hal o m. 67.
M EMORl A E TIAE • SVCCESSAE XIT • ANN • XLIII \EL-AVG-L1B-EVTYCHVS >N1VGI • SANCTISSIM M-CVM • QVA • VIXIT ANNIS • XXXI
O n n n n [o 9] Trion, p. iio. — Allmer,
cessae; vixit annis XLIII; T. y ugi sancHssimae, bene merenii,
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=»TIONS FUNÉRAIRES
îlle d'Attia Successa, morte à 1 âge de is Aelius Eutychus, affranchi de Tempe- rertueuse et bien méritante, avec laquelle ins ».
rchus avait reçu lalfranchissement n'est Rappelait Publius Aelius, Verus Lucius avait les noms de Titus Aelius comme
ittia Successa, morte à quarante-trois ans ; de mariage si le texte n'est pas fautif, e, — n'avait que douze ans quand elle chus. Les inscriptions de Lyon nous ont le Aelia Eutychiane, qui pourrait bien union.
en forme de calotte, aujourd'hui réduits i bas de l'épitaphe et signifient que six de Successa lui ont rendu les derniers de l'intervention des affranchis dans les ;, ce que dit Marquardt dans son Manuel et suiv.) : « ...Puis, venait le défunt I parade ou même debout dans les vête- vivant. Dans ce dernier cas, il était repré- innequin habillé et pourvu d'un visage le cadavre était renfermé dans une caisse ... ». Avant la coutume de transporter ait l'habitude que le défunt fût porté par > héritiers et notamment par les esclaves son testament. Ceux-ci, toujours la tête ^us, marque de la liberté obtenue, et côté du brancard, remplissaient pour la ur maître leur devoir de serviteurs, cessa est le seul à Lyon où soient figurés
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:riptions funéraires
265
Marcus Aurelius F
Don Raymond.
•e avec base et couronnei GES, à la montée de laison des Religieuses d î l'antiquaire Du Choul marmond). — Hauteur
) ^ M
MORIAE' AETER^
F A V s T I N 1
ELI-INFAmS-DVL r-INCOMPARABILI- AISNIS-VIIII-MII-D- BI* ANTEMORTEM'
• QVAM • PARENTI] •IVLMAXIMVS'FIL T-AVRELIAFAVSTI
• VNICO- FILIODl C-ET-SVB-ASCIAD IVNT • MVLTIS • A^
QVIDIXERITARP
• TERRAM • LEVE
ajouté après coup dans \
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
'ANTIS à la quatrième ligne, les deu î et à la treizième, liés en monogrami
582, 9. — Spon, p. 46; éd. 1857, p. re cons., p. 56. — Colonia, Hùt., litt m du Lyonnais, X, p. 334. — De Bc )ND, Description, p. 307^ pi. 16; Noti Musée lapidaire, p. 20. — Wilmanns,
bus et tnemoriae aeternae M. Aurelii F incomparabili, qui vixit annis VIIII, me i ante mortem rogavit quant parentibus iastro, et Aurélia Faustina, mater unie raverunt et sub ascia dedicaverunt. nis vivat qui dixerit : Arpagi, tibi ten
eux Mânes et à la mémoire éternc Faustinus, enfant tendrement aimé et âge de neuf ans, deux mois et treii de mourir avant ses parents. Caius J âtre, et Aurélia Faustina à son fih îsolés ont élevé ce tombeau et l'c
longues années celui qui te souhaite] a terre légère ».
enfant, qui, en présence du trépas, ant ses parents », était déjà né lorsqi âge à Julius Maximus, car c'est d'elle )rénom et son nom sont précisément a jrèle, son surnom est celui de Timpér; ! doit-être d'une époque voisine de c èle. n l'a remarqué bien avant nous, le n
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
étranger au style littéraire ; c'était, comme aujourd'hui encore, terme du langage familier.
La prière adressée au visiteur du tombeau est des plus i chantes. Dans les idées des anciens, toute relation entre le a et l'âme n'était pas rompue par la mort. Les Mânes du défun plaisaient à venir le visiter ou au moins à hanter la tombe s laquelle reposait la dépouille mortelle. On supposait même celle-ci n'était pas entièrement dépourvue de sensibilité, et s'inquiétait du malaise que devait lui causer, surtout si elle ( celle d'un enfant, le pesant fardeau de la terre. Le souhait « la terre légère » était un souhait pieux, réputé efficace f le soulagement du mort, et c'est souvent, comme ici, que l'épita l'implore de la piété du passant. Quant au mot grec latinisé arpi il est l'équivalent de rapte et il se rencontre fréquemment les épitaphes des enfants (voy. Marini, Àrv., p. 364). 11 sigr « enlevé », ou par la mort ou par les dieux et alors au ( C'est par allusion à cet enlèvement des enfants au ciel que sou> était représenté, sur des tombeaux ornés de sculptures, le rapi Ganymède. Le torse juvénile trouvé dans la maçonnerie d'un tombeaux de la voie d'Aquitaine (ci-dessus, p. 34), est peut-( comme nous l'avons conjecturé, le reste d'une statue de Ganym
Déjà, du temps de Juvénal (Sat,, 11, 6), il était de mode à R( d'emprunter au grec les termes de tendresse. Le tombeau du je Faustinus et plusieurs autres témoignent que Lyon n'était pas r étranger à cette mode.
Le changement de cas dans les mots infantis dulcissimi et inc parabili au lieu de incomparabilis est fréquent. C'était même règle, nécessitée pour la clarté et qui se retrouve sur les épitaj du meilleur temps, qu'après les noms du défunt, au génitif con régime de diis Mantbus, vinssent au datif les qualificatifs, et écrivait par exemple dits Mantbus Ti. Claudii Festi, patri opi préférablement à patris optimi.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES I85
Diis Manibus et memoriae aeternae Aureliae Pervincae, amkae incomparabili, Aurelius Messorianus, amicus, et sibi vivus ponen- dum curavit et sub ascia dedicavit.
« Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle d' Aurélia Pervinca; « Aurelius Messorianus à son amie incomparable, et de son « vivant pour lui-même, a élevé ce tombeau et l'a dédié « V ascia ».
Aurélia Pervinca est déjà pour nous une ancienne connaisse Nous lavons rencontrée sur une des inscriptions précédentes dessus, I, p. 394), où elle figure comme affranchie et hér d'un soldat retraité de l'armée de la Germanie Inférieure, Mj Aurelius Januarius, vétéran de la légion XXX* Ulpia yic cantonnée à Vetera.
Le mot arnica a fréquemment le sens de « maîtresse » ; le amicus se prend, au contraire, toujours en acception honnêt n'y a donc pas lieu de supposer entre Pervinca et Messori autre chose qu'un lien d'amitié.
267
Épitaphe d'Aurelia Sabbatia.
Arcade XVI. — Cippe privé de sa base, mais encore pourv son couronnement ; extrait du puits de TRION en novembre i Un pyramidion, brisé à la pointe, terminait le couronnement lysis qui lui sert de socle présente, entre deux antéfixes d'aï un fronton obtus au milieu duquel est gravée en creux une a
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SCRIPTIONS FUNÉRAIRES
composent à elles seules la première ligne pent le milieu du bandeau de la corniche. ; du dé cm. 48, largeur o m. 30.
^
M
;T • MEMORI AE
AETERNAE ^VRELIAESABBA TIAE-ANIMÂE-IN 40CENTISSIMÂE iyÀE'VIX-ANsI-IIII ^ENS • VIIII • D • XII AVRELSEXTIANVS ITGESATIACLARI /// • fIlIAE • DVL ÎSS/M-PCETSVB scia • DEDIC
japUque, II, p. 279. — Allmer et Dissard,
emoriae aeternâe Aureliae Sahbatiàe, animée vixit annis IIII, mensibus yilll, diebus XII; inus et Gesatia Clarifia (?) filiàe dulcissimae et suh ascia dedicaverunt,
nes et à la mémoire éternelle d' Aurélia e âme, morte à l'âge de quatre ans, neuf
urs Aurelius Sextianus et Gesatia
à leur fille chérie ce tombeau et l'ont dédié
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 187
Remarquer le gentilice Gesatia et le cognomen Sahbatia qui ■ évoquent le souvenir de deux nationalités bien différentes : gauloise pour la mère, juive pour la fille.
A cause des accents qu'elle contient, l'inscription ne doit pas être postérieure à la période antonine.
D
Épitaphe de , mari d'Aurelia Sabina.
Arcade XXXIV. — Moitié inférieure d'un sarcophage, découv <c en 1824, lors de la reconstruction de l'église SAINT-IRÉNÉE (Comarmond) ; « en 1825, devant l'église Saint-lrénée et pi; <c ensuite dans la rampe gauche du perron de cette église » ( Boissieu). L'inscription était renfermée dans un encadrement moulures pourvu, de chaque côté, d'un appendice en forme queue d'aronde; ces appendices sont occupés par les sigles D — Hauteur o m. 65, largeur 2 m. 14, de la partie encadrée i m. :
LUDM I I I I I I I I I I I I I I I I I l I I I I I II I II I IVSADFECTIONEMARlTIPERMANENTAETERNifii BENEFICIAETLICET • SORS • InIqYA • FATORVM • vItAM ABSTVLERIT • MEMORIA- TAMEN • LAVDIS • eI VS • ET • GLC
riaemanentehoctitvlodvrabitaeterna avrelia-sabInaconivgikarissim-dvlcissim pientissimincomfarabilqvImecvmvIxitsine-vl la-animi-laesione-ann-xxm-ii-et-sibi-viva-f-c-et-s-ae
Archives historiques du Rhône, 12, p. 62. — De Boissieu, p. 48
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SCRIPTIONS FUNÉRAIRES
iption, p. 209, Notice, p. 77. — Monfalcon,
mariti permanent aeterna bénéficia, et, licet vitam àbstulerit, metnoria tamen taudis ejus hoc titulo, durabit aeterna. Aurélia Sàbina cissimo, pientissimo, incomparabili, qui mecum laesione annis XX, mensibus II, et sibi viva sub ascia dedicavit.
iables bienfaits et éternels témoignages de iri; et, bien que l'injuste arrêt des destins jrs, son souvenir, conservé par cette épitaphe ►ge et à sa gloire, demeurera étemel. Aurélia i très cher, excellent et incomparable, qui ins m'avoir jamais causé aucune contrariété, mois, ai de mon vivant, élevé ce tombeau \* ascia ».
it la mutilation est bien regrettable. S'il faut les éloge^ de l'épitaphe, le défunt était un ;, qui s'était acquis de la renommée, voire ans fin ». Il a au moins eu, à notre connais- 'avoir jamais causé à sa femme, pendant les vécu avec elle, ni le moindre chagrin ni la c'était là, à Lyon, — les inscriptions en font une, et un fait si ordinaire ne saurait justifier \s à l'admiration de la postérité. Malheureu- )éri en partie et avec cette partie l'étemel garde.
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TIONS FUNÉRAIRES 189
269
'Aurélia Secundina.
XLIII et XLIV. — Cippe a puits de TRION en janvier ipe, à la première ligne de 1'
les sigles DM. — Hauteu 1. 51.
^ M
MEMORIAE
TERN AE 0 LIAE • SECVN Î-QVAEVIXIT •XXV-MXID/III INCIVS • PO
H R O N I V S [VGI • CARIS E-ariNCONPA
Li . PO^E^DM
lVIT • ET • SVB • DEDICAVIT
le D et le V de DVllI à l'N et le P de INCONPA à :
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
: le D, rv et l'M de PONENDVM à la onzième imes; le point après AETERNAE figuré par une
5ARD, Trion, p. 187. — Allmer, Revue épigra-
et memoriae aeternae Aureliae Secundinae quue
mensibus XI, diebus y III; Pervincius Polycbronius
e et inconparabili ponendum curavit et sub ascia
4ânes et à la mémoire éternelle d'Aurelia Secun- râge de vingt-cinq ans, onze mois et huit jours; ychronius à son épouse très chère et încom- é ce tombeau et l'a dédié sous V ascia ». :ause de son surnom servile Polycbronius, n'était it qu'un affranchi.
jentilice Pervincius formé du cognomen Pervincus, ncorrecte d'une n avec un p dans le mot incon^
270
)itaphe de Bellius Belliolus.
m. — Cippe dont la base et le couronnement
et affleurés au dé; « découvert, quartier des
m 1832, dans les matériaux de l'ancien quai des
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INSCRIPTIONS FUNÉRAtRES
<c AUGUSTINS près de Tégout de la rue du Bessard sieu). — Hauteur 2 m., largeur o m. 79.
D Gî M
et-memoriae-dvlcis simae • c • belli • bellioli qyIvIxitannIsviimiiii 5 d-iii-cbellivsoctavivs pateret-firmia-sextiola mater-etbellia-octa/ lol a
SOROR • Vl VI . siBl • POSTE
rIsqvesvIsfecervntet
SVB . ASCIA • DEDICAVERVNT
A la quatrième ligne VII et non pas VI, à la septi et non pas FILIA; le premier A et le V de OCTA' même, liés en un monogramme; le point entre les à la première, figuré par une bedera.
De Boissieu, p. 303. — Comarmond, Descr., p.. : p. 84. — MoNFALCON, Musée lapidaire, p. 15.
Diis Manibus et memoriae dulcissimae Caii Bellii vixit annis VU, mensibus IIII, diebus III; C. Bellh pater, et Firmia Sextiola, mater, et Bellia Octaviola, sibi posterisque suis fecerunt et sub ascia dedicaverum
« Aux dieux Mânes et à la mémoire chérie de ( <r Belliolus, mort à Tâge de sept ans, quatre mois et « Caius Bellius Octavius, son père, et Firmia Sextiol « et Bellia Octaviola, sa sœur, ont, de leur vivan « tombeau et aussi pour eux-mêmes et pour leurs « et 1 ont dédié sous V ascia ».
L
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
de tendresse que laisse percer la formule memoriae
lieu de Tordinaire memoriae aeternae s'explique par
1 défunt. Voir ci-dessus n° 249 le commentaire de
ermanilla.
ère et la sœur se réunissent pour élever en commun
faire en commun la consécration sous Vascia.
énom commun au père et au fils.
»m du père, Firmia le nom de la mère, cogno-
lés en gentilices ; au contraire, Octavius le surnom
ilice employé comme cognomen, et permettant
B la grand-mère paternelle s'appelait probablement
des deux enfants dérivés par forme diminutive père : Belliolus de son nom gentilice, Octaviola de
nfants étaient venus, ils eussent sans doute reçu
:ts des noms de leur mère.
s de forme cognominale, marque certaine d'une
1.
271
Épitaphe de Bittia Titia.
- Cippe avec base et couronnement; <f trouvé 870 dans le lit du RHONE vis-à-vis la place (Daussigny). Une ascia, gravée au trait, se voit à la entre les sigles D M, non au milieu de l'intervalle lettres, mais très rapprochée de TM; il y avait
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SCRIPTIONS FUNÉRAIRES I93
> une autre a^ia, aujourd'hui disparue. — u dé o m. 80; largeur o m. 65.
^ M
lEMORIAE- AETERNA^ AE • TITIAE • FeMINAE TISSIMAE-ETINCOM BILI-MORIBVS-^/^/^ TSABINIOSANCTOCON /IVO-IVLIVSDIVICIACWS BINIVS • SANCTINVS • Y\li NTIBVS îa KARISSIM/5 NDVM • CVRAVERVw/ rB • ASCIA • DEDICAVE R V N T
de pieXklE liés en un monogramme; les A lNCTISSIMAE, de pielklE, accentués.
: et pierres antiques extraites du lit du Rhône, AUSSiGNY, n** II 44 de son Registre d'entrées.
nemoriae aeiernae Bittiae Titiae, feminàe sanc-
rabili moribus et pietàte, et Sabinio Sancto,
Diviciacus et Sabinius Sanctinus, filii, paren-
endum curaverunt et sub ascia dedicaverunt.
les et à la mémoire éternelle de Bittia Titia, euse, d'une pureté de mœurs et d'une piété à Sabinius Sanctus, son mari survivant; Julius inius Sanctinus, ses fils, ont élevé à leurs s ce tombeau et l'ont dédié sous Y ascia ». 1 Titia, avait pour surnom un gentilice qui avait été celui de sa mère.
n
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e son mariage avec Sabinius Sanctus était né son fils Sanctinus, : le surnom dérive par diminutif de celui du père. Elle avait l'un précédent mariage avec un Julius son autre fils, Julius ciacus, en qui nous retrouvons peut-être un descendant de len Divitiacus, l'allié des Romains dans la guerre des Gaules, ubstitutipn du ^ au / dans Diviciacus écrit par c sur notre •iption et par / dans les Commentaires, n'est pas un obstacle dentification des deux formes du nom. Soit en épigraphie, chez les auteurs, la confusion des deux lettres est fréquente ; exemple otium et ocium, tribunicius et tribunitius, et dans loms propres, Arretinus et Arrecinus, Acilianus et Atilianus, (Marini, Arv., p. 173).
5 nom Bittius, s'il n'est le même que yèttius, serait aussi un 1 celtque, transformé en gentilice romain, éloge décerné à Bittia est remarquable ; il nous montre que, moins chez les paeïns que chez les chrétiens, la pureté des Lirs et la pietas, c'est-à-dire, non pas la dévotion, mais le dévoue- t affectueux, étaient tenues en honneur.
272
Épitaphe de Cabutius Sextus.
rcade LI. — Fragment présentant le dé, très détérioré et mplet à droite et en bas, d'un cippe qui primitivement devait pourvu d'une base et d'un couronnement; <( servant autrefois t borne au coin de la rue SAINT-IRÉNÉE » (Artaud); « où il ait enterré sens dessus -dessous au tiers de sa hauteur »
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1
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
(Comarmond); entré au Musée avant 1816. — Haut largeur o m. 37.
D M
Q_- CABV/î SEXTIHO/w/ N I S • O P T 1 5 MI- QVI • Vix
IT. A^NIS•X// M • XI- D • V// ^ ^ B V T I A acCEVl a p a »o / r I • C A
r / S S I M 0 p. c .S\ h a s c dedicavit
L'M de la première ligne réduite à l'extrémité inl haste gauche; les deux N de ANNIS à la sixième monogramme; TI à la dixième incertain : un 1 ou plutôt un L
Spon, exemplaire interfolié à la Bibl. nationale. — Hist, cons., p. 110. — Artaud, NoHce 1816, p. 14. — p. 504. — Comarmond, Description, p. 279 ; Notice,
Diis Manibm Q. Cabutii Sexti, hominis optimi, qt X . . . , mensibus XI, diebus K . . ; Cabutia Accepta p ponendum curavit, sub ascia dedicavit.
« Aux dieux Mânes de Quintus Cabutius Sextus,
« de bonté, mort à l'âge de ans, onze mo
« jours ; Cabutia Accepta a élevé à son père ce te 4( dédié sous V ascia ».
L.
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Ktus, ordinairement prénom, employé ici comme surnom* \buHuSy nom peut-être celtique. Une inscription des Alpes ennes (C. /. i., V, 7221), mentionne une TertlUt Cabutonis faut-il reconnaître dans ce Cabuto le thème primitif, et alors >t ligure que celtique, du nom de notre Cabutius, ou bien simplement le surnom très romain et très commun Capito, uré par une prononciation locale?
273
Épitaphe de Caesonius Felicio.
cade XVIII. — Petit cippe avec base et couronnement trouvé la SAONE; « extrait en 1847, de la dernière arche, arcus
rabilis, du pont du CHANGE » (De Boissieu); « découvert J847 dans les fondations de la première pile du pont du
lange, rive gauche » (Comarmond). — Hauteur o m. 70,
!é o m. 45 ; largeur o m. 40.
D M
CAESONI • FELICIONI5
f AESONIA • AMPLIATa
FILIO • CARISSIMO
5 DEFVNCTO • A^NOR
XXIII
s deux N de ANNOR à lavant-dernière ligne liées en un 3gramme.
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De Boissieu, p. 504. — Comarmond, Description, p, 10 p. 36.
Diis Manibus Caesonii Felicionis; Caesonia Ampliata j simo, défuncto annorum XXIIL
« Aux dieux Mânes de Caesonius Felicio; Caesonia <c à son fils très cher, mort à Tâge de vingt-trois ans ».
Ce fils, à qui Tépitaphe ne donne pas de père et qui gentilice de sa mère, était vraisemblablement un fils na
Le nom Caesonius, déjà connu à Lyon par d'autres inj un Marcus Caesonius (ci-dessus, II, p. 429) était sévii de la colonie Copia Claudia Augusta Lugudunum.
La mère du défunt se nommait Ampliata^ non Àmpl\ d autres ont lu à tort. .
274
Épitaphe de Callistia Ma.
Pilastre entre les arcades XXX et XXXI. — Cippe av couronnement, découvert le 8 mai 1885 à TRION, à mètres au couchant du pont de la montée de Loyasse, en forme de pomme de pin, trouvé en même temps lui appartenait peut-être et devait s'emboîter dans une carrée qui occupe le milieu de la face supérieure. Sur de la plinthe de la base se voit une cavité à ouvertu autrefois pourvue d'un portillon, dont il reste les scellei
L
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quadrangulaire au centre de laquelle à cette cavité. — Hauteur i m. 13, 1.51.
* • M
ISTIAE
r .
NIAE- PRIMI
E^MATRIS-
L^COBRVNVS
; « A * D * D
V de COBRVNVS; un large espace > lignes.
te, II, p. 121 ; Découverte, p. 32. — ». 102.
ae, Tertiniae Primitivae matris, Sève- îedicavit.
allistia Ma, mère de Tertinia Primi- élevé ce tombeau et la dédié sous
s y voit, 1 epitaphe de Callistia n'est re ou postérieure de beaucoup au de ce terme, bien qu'il s'en rencontre lelques exemples jusque vers la moitié ts deviennent rares, puis l'usage finit
! Ma est bizarre, mais non à mettre
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en doute; il est connu comme nom servile et s'écrivait ( fois par deux a. Marini (Arv,, p. 495) en a réuni f exemples : Claudia Maa; — Domitia Maa ou Ma; — (2- liberta. Ma; — Iulia Ma; — et, sur une épitaphe chr< Ma dormit in pace. C'est le pendant du nom servile r Gaa et Ga.
CobrunuSj nom vraisemblablement celtique; on le n dans la Cisalpine (C, V, 5817), à Milan : Nigidia, Nii Cobruna.
Il semble que l'inscription soit inachevée et que le larg resté vide entre la sixième ligne et la dernière ait été 1 réserve pour recevoir l'indication du rapport civil qui ou devait plus tard unir Callistia à Cobrunus. La prévi réellement il y a lieu d'en supposer une, ne se sera pas ou, s'étant réalisée, n'aura pas été consignée dans le 1 l'attendait et l'attend encore.
275
Épitaphe de Calpurnia Severa.
Arcade XXV. — Sarcophage, « trouvé au quartier d< « REAUX, dans les fondations de l'église Notre-Dam< « PLATIÈRE » (Artaud); entré au Musée avant 1808. L'inj est renfermée dans un encadrement de moulures poui chaque côté, d'un appendice en queue d'aronde. Les sigl occupent ces appendices, au-dessus de chacun desquels la figure sculptée d'une ascia. — Hauteur o m. 88, 1
L
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
îur de la partie encadrée o m. 6s, largeur sans les n. 20, les appendices compris 2m. lo.
T • MEMORIAE • AETERN ^
ALPVRNIAE SEVERAE;# EMINAE • SANCTISSIMAE IVA SIBI PONENDVM- PRECE [T • CALPVRNIAE • DELICATAE
ET . ER B DI
ET-SVB-ASCIADEDICAVIT
M
l'A de MEMORIAE à la première ligne, de SEVE- onde, de FEMINAE et de SANCTISSIMAE à la le second A de CALPVRNIAE et sur le premier de la cinquième; une palmette à la fin de la seconde; REDl intercalés dans l'interligne entre la cinquième
jge, 1, p. 462. — Artaud, Notice 1808, p. 10; Musée lapidaire, arcade XXIV. — De Boissieu, OMARMOND, Description, p. 160; Notice, p. 57. — usée lapidaire, p. 9.
s et memoriàe aeternae Calpurniae Severàe, feminàe ïva sibi ponendum precepit (et) Calpurniae Delicàtae, scia dedicavit,
X Mânes et à la mémoire éternelle de Calpurnia ne très vertueuse, qui, de son vivant, a fait élever 5me et pour Calpurnia Delicata, son héritière, ce la dédié sous Vascia ».
oubliés d'abord, ont été ajoutés après coup et inter- dernier interiigne : le mot ET nécessaire avant
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CALPVRNIAE et le mot EREDI omis après DELICATAE. à la supposition que la seconde des deux Calpurnia n aur eu de cognomen et que le mot delicatae serait un terme de tei ou le titre d'un office rempli par elle auprès de la premièi ne nous paraît guère admissible, mais il se peut que Tor n'ait été réparée qu'en partie ; car, au lieu de et Cal) Delicatae eredi, on s'attendrait à lire et Calpurmae Delicatae ou libertae et eredi.
Ponendum precepit, formule équivalente à poni jussit.
Precepit par e au lieu à!ae, faute conforme à la prononci;
Eredi sans ib, peut être simplement un archaïsme.
Dans les grandes maisons, la delicata était, comme on di style moderne, une demoiselle d'honneur, au courant des mi du beau monde; mais, comme il vient d'être expliqué, doit pas être ici le sens du mot.
La palrpette qui vient après le nom de la défunte est pe semblablement un signe de christianisme.
276 Épitaphe de Calvisius Atticianus.
Arcade XXXVI. — Cippe en pierre blanche avec base et c< nement; extrait du puits de TRION en novembre 1885. ; face supérieure existe un loculus circulaire contenant au l'urne qui renfermait les cendres. Les sigles D M, dont la pn manque actuellement, occupaient le bandeau de la corniche
L,
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en creux s'y voit dans Tintervalle qui séparait les deux lettres, beaucoup plus près de la première que de la seconde. — Bur G m. 78, du dé o m. 42, largeur o m. 32.
d ^ M
ET MEMokE A AliRNECCAL VISI • stciANI HOMINIS • OP i/k-FELICIA. NR i'NACONIVX-'E SECVNDINVS SECVNDAN VS SECVNDVS . ht EIVS SVB ASCIA DEDICA\£RVlSr
ttres de mauvaise forme ; l'R et l'I de MEMORIE, le second A premier E, le T et le second E de Ai^TERNE, l'A et le ier T, le second T et le premier I de ATTICIANI, le T et le ier !, l'M et le second ! de OPTIMI, l'M, l'A et l'R, le T et l'I ARTINA, l'E et le T de ET, l'F et le premier ! de FI//, le V deuxième E, l'N et le T de DEDICAVERVNT liés en monô- mes. Les mots MEMORIE AAETERNE sont vraisemblable- une faute due à l'inattention du graveur et à corriger en ORIAE AETERNE.
LMER, Revue épigrapbique, II, p. 171. — Allmer et Dissard, \, p. 189.
is Manibus et memoriae aeternae C. Calvisii Atticianij bontinis i, Felicia Martina coniux, et Secundinus, Secundanus, Secundus, nus, sub ascia dedicaverunt.
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« Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle de Caius Cal « Atticianus, excellent homme; Felicia Martina son épous « Secundinus, Secundanus et Secundus, ses fils, ont déd « tombeau sous Vascia ».
Un des trois fils, le dernier nommé, a le surnom de Sect dans sa forme primitive; les deux autres ont le même su dans ses formes dérivées Secundanus et Secundinus; il se supposable d'après cela qu'ils sont énumérés en commençan le plus jeune et en terminant par l'aîné. Dans tous les cas, bien évident que Secundus ne peut pas signifier ici « né le secc et doit être plutôt interprété dans le sens de son acception nu
Felicia, gentilice formé d'un cognomen.
Homo optimus, éloge fréquent sur les épitaphes.
277
Épitaphe de Camillia Augustilla.
Don Marduel.
Arcade XLV. — Cippe avec base et couronnement; auti au quartier SAINT-IRÉNÉE, « dans la rue des ANGES à côt « cadran Jordan » (Millin); puis, « dans le jardin de M. Mard « CHAMPVERT » (Comarmond); entré au Musée avant 1808. ascia, gravée au trait au-dessus de la corniche, occupe le frc de la lysis, dont les volutes présentent chacune à son extrémi trace du scellement d'un ornement de métal. Un trou carré, an nement bordé d'une feuillure pour recevoir une porte, se vo
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IPTIONS FUNÉRAIRES
la base. — Hauteur i m. 38, du dé
I,
^
S . MANIB [llavgvstLlae •vixitannisxxx vdeqva- nemo
l V M • V M QVA M IT- NISIMORTEM ^IVS • REGINVS FER . SORORI SSIMAE- ET- SVB A • DEDICAVIT
l'AVGVSTlLLAE à la seconde ligne, liés
477. — Artaud, hjotice 1808, p. 67; laire, arcade LIX. — De Boissieu, p. 483. tioHj p. 370; Notice, p. 133. — Mon-
p. 24.
ae Augustillae , quae vixit àhnis XXX,
0 suorum umquam doluit nisi mortem;
sorori karissimae et sub ascin dedicavit,
le Camillia Augustilla, morte à l'âge de irs, sans avoir jamais causé à aucun des [ue celui de sa mort; Silenius Reginus, a ère ce tombeau et l'a dédié sous Vascia ».
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La touchante expression de regret, du reste non rare, nemo suorum urnqiiam doluii tiisi mortem, se retrouve sur i inscription de Lyon, précisément au nom d'un [Silenijus ! le même sans doute que celui dont il s'agit ici.
Il est remarquable que la défunte Camillia Âugustilla, ne pas du même nom gentilice que Silenius Reginus, qui la de « sœur » ; peut-être n'était-elle que sa belle-sœur.
Umqtiam pour unquam, forme archaïque.
278
Épitaphe de Capitonia Sympherusa.
Arcade XL. — Cippe avec base et couronnement, e puits de TRION en mars 1886. Un scellement de plomb 1 que à l'extrémité de chacune des deux volutes de la lysis q la face de Tattique. — Hauteur o m. 98, du dé o m. 4'; G m. 48.
D M
CAPITON • SYM
PHERVSAE
Q_- CAPITON • PA
5 L A E M 6 N
CONIVGI • KA
RISSIMAE • P • C
Lettres de très belle forme; un accent sur l'O de PAl
L.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
uviER, Revuây II, p. 281. — Allmer et Dissard, Trion, p. 190.
Is Manibus Capitoniae Sympberusae; Q. Capitonius Palaemàn fî harissimae ponendum curavit.
\ux dieux Mânes de Capitonia Sympherusa ; Qyintus Capi- lius Palaemon à son épouse très chère a élevé ce tombeau ». nom gentilice, le même pour le mari et pour la femme, sence de la dédicace sous Vascia, présomption d'ancienneté. npherusa, nom grec formé d'un participe.
279
)itaphe de , frère de Carantia Secundina.
:ade VI. — Petit cippe en pierre tendre avec base et couron- nt, « trouvé au JARDIN-DES-PLANTES » (Artaud). — lur G m. 62, du dé o m. 45, largeur o m. 18.
D M
C A R A N /lA SIICV N D I N A F R A T R I
barre des A de CAR AN remplacée par un trait vertical. TAUD, Notice 1808, p. 76; 1816, p. 75; Musée lapidaire,
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:riptions funéraires
SSIEU, p. 504. — COMARMOND, DcSCI
î. — MoNFALCON, Musée lapidaire,
îtia Secundina frairi,
; Carantia Secundina à son frère ». pas les noms du défunt ; il devait s'^ œur.
280
de Cassius Carantianus.
des XXX et XXX!. — Partie supérieur trouvée en novembre 1885 à TRIC ne par un pyramidion aigu, sur la | sigles D M de la première ligne de m. 72, du dé G m. 20, largeur o n au-dessus de la plinthe qui lui sert c
M
M E M OR I A E A E T E R N E CASSI • CARA
N T I A N I / /
forme et de mauvaise époque.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
DissARD, Antiquités découvertes à Trion, p. 109.
ms, memoriae aeternae Cassii Carantiani
!UX Mânes et à la mémoire éternelle de Cissius
sur lequel est gravé ce fragment d'épitaphe a été juelque riche monument; on voit sur le côté droit î frise où l'on distingue encore, sous le martelage, igs d'oves ou de feuilles d'eau, une ligne d'ornements lés « postes », qui représentent conventionnellement 1 , mer.
I défunt s'appelait peut-être Carantia, et son genti- ni le surnom Carantianus de son fils, iption précédente au nom d'une Carantia Secundina. Carantius est vraisemblablement celtique et dérivé nitif que celui du fleuve Carantonus, « la Charente ».
28!
Épitaphe de Cassius lulius.
<111. — Cippe avec base et couronnement; « trouvé lilles faites à SAINT-IRÉNÉE en 1825 » (De Boissieu); n construisant l'église; entré au Musée en 1845 » . Une ascia se voit à la première ligne entre les sigles de scellement encore apparent au bout de la volute le la lysis permet de savoir que l'extrémité de chacune
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I
\
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des deux volutes était décorée d'un ornement en m< I m. 35, du dé o m. 85, largeur o m. 62.
D v^ M
ET • M E M O R D • CASSI • IVLI D • CASSIVS- IBLI 5 OMARVS- PATRO
NO . PIENTISSI MO- DE-SVO- PO S V I T
Archives historiques du Rhône , 12, p. 191. - p. 505. — CoMARMOND, Description, p. 202; Ne MONFALCON, Musée lapidaire, p. 12.
Diis Manibus et memoriae D. Cassii lulii; D. Ce patrono pientissimo de suo posuit,
<c Aux dieux Mânes et à la mémoire de Decimu « Decimus Cassius Ibliomarus à son excellent p <ç deniers, élevé ce tombeau ».
Cassius s'appelait Iulius de son surnom, vr parce que sa mère s'appelait Iulia.
Ibliomarus, le surnom de son affranchi, est un n connaît un Ibliomarus (Muratori, 1031, 2), qui et Trêves. On retrouve aussi ce même nom sous la fi en différentes parties de la Gaule, notamment à Ly p. 487), sur répitaphe d'un Aprius Illiomarus, fils Aper de la cité des Veliocasses, dont le chef-liei aujourd'hui Rouen.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
282
Épitaphe de Cassia Restiola.
ide XXXVI. — Petit cippe dont la base et le couronnement è affleurés au dé ; « provient de l'église de TALUYERS, où :rvait de bénitier; entré au Musée en 1856 » (Daussigny). scia, dont on n'aperçoit plus que le manche, occupe, à la Te ligne, le milieu de l'intervalle entre les sigles DM. — jr I m. 10, du dé o m. 70, largeur o m. 35.
D ^ M
ET • MEMORI AETER • CASSIA RESTIOLA- MA'R 5 PIENTISSIAA^
P O S V I T j# eT • SVB- ASCIA D E D I C A V T sic
;econd A et TE de CASSIAE, le T, l'R et l'I de MATRI, A et peut-être l'E de PIENTISSIMAE liés en monogrammes ; limette après POSVIT, à la fin de la sixième ligne.
tin-Daussigny, n° 818 de son Registre d'entrées. — Mon- , Suppl. à Spon, Recherche, éd. 1837, P- 363.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 211
Diis Manibus et memoriae aeternae Cassiae; pientissimae posuit et sub ascia dedicavit.
« Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle de <ç à son excellente mère a élevé ce tombeau e1 <c \* ascia ».
Cette épitaphe présente plusieurs imperfections lettres AE du commencement de la troisième lig la fois pour les deux dernières du mot memoriae e premières du mot aeternae; V\ final manque peut-êl et certainement au mot dedicavit. Il est cependai blable que toute une ligne, qui aurait contenu h défunte et le nom de la survivante, ait été omise ; blement chacune des deux personnes mentionnée: fille, n'aura été désignée que par un seul nom, et nom gentilice, n'est sans doute ici qu'un cognome ni l'une ni l'autre n'avait le droit de cité romain
Restiola, diminutif des surnoms connus Restius
283
Épitaphe de Catia Severa.
Arcade LX. — Cippe avec base et couronnemei « 1825 à SAINT-IRÉNÉE, lorsqu'on creusa le sol « sèment de l'église ; il fut placé dans la rampe < « qui règne devant la façade de cet édifice » (De Bo « vert en 1824 en construisant la nouvelle église
L.
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ISCRIPTIONS FUNÉRAIRES
en 1845 » (Comarmond). Un trou de scelle- efois servir à fixer un ornement de métal, se ne des deux volutes de la lysis du couronne- m. 45, du dé G m. 93, largeur o m. 53.
» M
• AETERNAE • SECV R I T A T I
TIAE • SEVERAE [VL- AVGVSTALIS • CON ^GI . SANCTISSIMAE
IVL-SEVERINAMATRI ARISSIMAE • QVA E • vl X f .NNISXXXIEXQVIBVS :VM • CONIVGE . SVO
EGIT • ANnIs • XV :VI • VIVAE • PETENTI
VT-RELIQVIAESVAE :VMMATRISETPATRIS
CONDERElSrVR )BSEQVIVM • PRAESTI T E R V N T
T de VIXIT à la huitième ligne, la seconde N •NTVR à la quinzième, liés en monogrammes.
j. — Comarmond, Description, p. 360; Notice, 3N, Musée lapidaire, p. 24.
aeternae securitati Catiae Severae ; T. Iulius inctissimae, et Iulia Severina matri karissimae, Kl, ex quitus cum coniuge suo egit annis Xy ;
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
eut vivae petenti ut reliquiae suae cum matris et patri obsequium praestiterunt.
« Aux dieux Mânes et à la sécurité éternelle de « Titus Julius Augustalis à son épouse très vertus « Severina à sa mère très chère, morte à Tâge de <c ans, dont quinze passés en la compagnie de so « fermement à la demande par elle faite, de son v € restes fussent réunis avec ceux de son père et d « ont fidèlement accompli son désir ».
Morte à trente et un ans, après quinze ans de r Severa avait été mariée à l'âge de seize ans et n'; elle qu'un enfant. C'est peut-être dans la prévision se remarierait qu'elle demande la réunion de ses res de ses parents.
Le surnom de la fille dérivé par diminutif de celi
Remarquer cum coniuge egit annis XK, et obsequ runt.
284
Épitaphe de Catullia Samilla.
Arcade XIV. — Cippe très fruste, dont la base et le ( ont été abattus ; autrefois, « à SAINT-IRÉNÉE au lo « dans la cour » (Spon); « renversé et servant de b <c du logis du Bœuf, hors la porte Saint-Just, où ( « l'église des Macchabées » (Artaud); « à la porte <c Bœuf-Couronné, rue des Farges » (Comarmond); er
L
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INSCRIPTIONS FUNERAIRES
Jne ascia occupe entre les sigles D M le milieu de la e. — Hauteur i m. 04, largeur o m. 49.
D ^ M
CATVLLIAE / A M I L L A E
I Y ALer ' SEN
b // VS CONI VG
/^RISSIM • CVM
oyj- vixiT- Am
xiii M-V-SIl^E-V/
la aNIMI-LAES/o
10 ne et slBl vIvVS
feClT • IDQVE
5 • A • D
I de ANN à la fin de la septième ligne, TN et TE de itième liés en monogrammes.
erche, p. 76 : ligne 3 SAMILLAE, 4 et 5 VALER- IVS, 7 aVA, 8 Xllll, 8 et 9 VL I LA, 9 et 10 î en lettres conjointes, / / FECIT; édit. 1857,
s. RuoLZ-DissARD. — Artaud, Notice 18 16, p. 18;
re, arcade XIII. — De Boissieu, p. 505. — Comar-
ption, p. 99; Notice y p. 33. — Monfalcon, Musée
6.
>us Catulliae Samillae (?), l^alerius Sen . . ,us
ntnae, cum qua vixit annis XIIII, mensibus K, sine sione, et sibi vivus fecit id(em)que sub ascia dedicavit,
IX Mânes de Catullia Samilla ; . . . Valerius Sen. . .us, ise très chère, avec laquelle il a vécu quatorze ans
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 215
sans avoir jamais reçu d'elle aucune contrariété, a, it et aussi pour lui-même, élevé ce tombeau et Ta *ascia ».
e Spon ne sont pas assez exemptes d'inexact certain que la défunte s'appelât Satnilla; elle
plutôt Camilla. Nous ne parvenons pas à rei son mari ; peut-être s'appelait-il Sennus ou Se itilice formé d'un cognomen. Il a été déjà ren ination par un gentilide dérivé d'un cognomi 5asse extraction ; c'est qu'en effet les noms d( lent ordinairement d'un affranchissement dans le à son affranchi, au lieu de son nom, ur e son cognomen. Non admis à la communal lique de la maison, l'affranchi semble en qi 5 de la famille.
285
Épitaphe de Cerialia Aulina.
— Cippe dont la base et le couronnement c leurés au dé; « à TRION en une porte qu Tryon près de Sainct-lust » (Paradin); « d î Langes » (Symeoni) ; « mise à la renverse s ilastre qui soutient une galerie dans le couve î la Trinité, à Saint-Georges » (Spon); « d es Bellièvre, à Saint-Georges » (Artaud); en 1808. Une ascia, gravée au trait, se voit en
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' rfr>y^^^^^
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
ernières lettres de la dernière ligne. — Hauteur i m. 21, 0 m. 78, largeur o m. 52.
D M
ET • QVIETI • AETERNAE
CERIALIAE • AVLINAE
CONIVGI • KARISSIi\e
5 M • IVL • FORTVNATVS
ET - SIBI • VIVVS
PONENDVM • CV
RAVIT • ET SVB • ASCIA - DEDI C A V I ^ T
gt TE de KARISSIME liés en un monogramme;
ONi, ms., p. 91 . — Paradin, p. 436. — Gruter, 1769, 2. — \echerche, p. 83; éd. 1857, p. 95. — Artaud, Notice 1808, 18 16, p. 51 ; Musée lapidaire, arcade XXVII. — De Boissieu,
— CoMARMOND, Description, p. 171; Notice, p. 62. —
et DissARD, Trion, p. 16.
Manibus et quieti aeternae Cerialiae Atdinae, coniugi haris- M. iulius Fortunatus et sibi vivus ponendum curavit et sub 'Jicavit.
IX dieux Mânes et au repos éternel de Cerialia Aulina;
js Julius Fortunatus à son épouse très chère et pour lui-
e, a, de son vivant, élevé ce tombeau et la dédié sous
i ».
lia, nom gentilice formé d'un surnom.
renom Marcus, peu commun en compagnie du gentilice
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^SCRIPTIONS FUNÉRAIRES 217
286
he de Claudius Achilleus
ircades XXI et XXII. — Petit cip [trait du puits de TRION en ma — Hauteur o m. 84, du dé o rr
D M
[b • CL • ACHILLEI r • RVFONIAE 'STAE • CONIVGI
E I V S Ib • CL . DEVTER
A M. i c u S P C
{graphique, II, p. 281. — Allme
Claudii Acbillei et Rufoniàe [Fe Deuter, amicus, ponendum cura
îs de Tiberius Claudius Achilleus ; Tiberius Claudius Deuter, leur
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
287
^pitaphe de Claudius Agathyrsus.
IV. — Cippe avec base et couronnement, extrait du ION en mars 1886. — Une ascia en creux occupe le a lysis. Les sigles D M de la première ligne de l'ins- t gravées sur le bandeau de la corniche. — Hauteur I dé o m. 90, largeur 0 m. 45.
M
ET • MEMORIA
A E T E R N A E CL • AGATHYRSI Z?OMINIS • SANC
T I S S I M I QVI • VÎXIT • ANNIS LXX • M • V • D • X • SINE • MACVLA SEDATIVS • AGA THONICVS • FILI VS • PATRI • DVLCIS SIMO • POSVIT • ET SVB • ASC • DED •
EVSEBI 0 VALE
dernier E de MEMORIAE liés en un monogramme;
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
un accent sur le premier I de VIXIT, une palmette i l'intervalle entre les deux mots de la dernière ligne
Allmer, Revue épigraphique, II, p. 282. — Allmef Trion, p. 192.
Diis Manibus et memoriae aeternae Clatidii Agatb sanctissimi, qui vixit annis LXX, mensibus V, die macula; Sedatius Âgatbonicus, filitis, patri dulcissh sub ascia dedicavit, — Eusebi vale!
« Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle de C <c thyrsus, homme vénérable, qui a vécu sans tache « ans, cinq mois et dix jours; Sedatius Agathonicu; « chéri a élevé ce tombeau et l'a dédié sous Varna. « adieu ! ».
Le mot Eusebius est l'équivalent de pius. Peut-êtr qu'un qualificatif; mais peut-être aussi est-il le nom familiarité dont Claudius Agathyrsus, vieillard de soix; était habituellement appelé dans son entourage intime pas impossible non plus que Claudius ait été chréti(
A cause de ce nom d'Eusebius, plus fréquent chez que chez les païens ou, pour mieux dire, à l'époque ch l'époque païenne, M. Hirschfeld le considère comme considère aussi comme tels, nonobstant la consécratic Mânes, la dédicace sous V ascia et la circonstance p'< l'incinération, d'autres défunts des épitaphes de Trion 5 apparaissent soit une palmette, soit des noms analogu( Gaudeniius, ci-dessus, I, p. 209). 11 regarde comme chrétien un Lucius Septimius Peregrinus (ci-dessus, I, revient une seconde fois (ci-dessus, I, p. 419) sous Lucius Septimius Peregrinus. adelfus, dont le dernier, « frère », serait, non pas un quatrième nom, mais un
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
ne communauté chrétienne. Même les simples épithètes inius, Virginia, bonestus vir, honesta femina, sanctissimus, et autres du même genre, bien que nullement rares âtaphes païennes, lui paraissent porter avec elles une m de christianisme (Hirschfeld, dans la Westdeutscbe 1888, Contribution à l'bistoire de la province Narbonnaise, , pp. 21, 22). y nom gentilice formé d'un cognomen.
288
Épitaphe de Claudius Karus.
entre les arcades LV et LVI. — Cippe avec base et cou- , extrait du puits de TRION en mars 1886. — Hauteur iu dé G m. 80, largeur o m. 48.
D • M
tIb • CLA/D • KARI
CLA VD • KARI
N V S • fI L • ET
5 VINNIA • NIGRI
NA • CÔNIVNX
SVO • KARISSIMO
FACIENDVM
CVRAVERVNT
e V de CLAVD à la seconde ligne liés en un mono-
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
gramme ; accents sur TO et sur TV de CONIVNX, sur V et sur l'A de CVRAVERVNT.
Allmer, Revue épigraphique, II, p. 293. — Allmer e Trion, p. 194.
Dits Manibus Tib, Claudii Kart; Claudius Karinus yinnia Nigrina, cànimxy suo karissimo faciendum ctird'i
« Aux dieux Mânes de Tiberius Claudius Karus ; Clai « nus, son fils, et Vinnia Nigrina, sa femme, à leur « ont élevé ce tombeau ».
Remarquer la belle forme des lettres et l'absence de sub ascia. Ces particularités, jointes à l'indice d'ancieni par les noms Tiberius Claudius, qui étaient ceux de Claude, peuvent faire remonter l'inscription au premier
Bien que le c de l'alphabet latin eût devant toutes 1 le son du h, les Romains n'ont guère substitué le h lorsqu'il était, comme ici, suivi de la lettre a.
289
Épitaphes de Claudius Liberalis, de ^ Trajanus et de Claudia Pia.
Don de l'Hospice de l'Antiquaille.
Arcade XVllI. — Table quadrangulaire , incomplète divisée par des cannelures en trois compartiments cont cun une inscription; autrefois à FOURVIÈRE; « en
L
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-TT^y:
INSCRIPTIONS FUNERAIRES
^ITIQUAILLE au logis de Monsieur rOfficial Buatier » (Para- < encastrée dans une muraiUe à l'hospice de l'Antiquaille » id); entrée au Musée avant 1808. — Hauteur o m. 76, largeur 92.
p e r p e t W Ke secu RIT ATI- ET
D • M DM DM
C • CLAVD CCLAVD clavdiae
LIBERaLs // FIL CFiL.PiA.
etlIviae I I I I 1 1 I
lANTHES I I J I I I S vlxt an-xyii
M-X-D-X-C-CL TR A I A N V S PATER FILIAE
PARErriBvS FeclT P I I S S I IVE
A N I M A E D VLCISSIAC
CL-TRAIA lllllllll
NVS . FIL // ////
et le dernier 1 de LIBERALIS, l'N et le T de PARENTIBVS, l'E de DVLCISSIME, le second 1 et le T de VIXIT, TM et PllSSlME, liés en monogrammes.
ADiN, p. 444. — Spon, Recherche, p. 230 : la première des seulement; éd. 1857, p. 246. — Ménestrier, Hist. cons,. ). — Colonia, 1, p. 161. — Artaud, Notice 1808, p. 49; p. 46; Musée lapidaire, arcade XXIX. — De Boissieu, 5. — CoMARMOND, Description, p. 180; Notice, p. 65. — llcon, Musée lapidaire, p. 12.
petuae -securitati et diis Manibus Caii Claudii Liberalis et lanthes; Claudius Traianus, filius, parentibus,
? Manibus, Caius Claudius, [Caii]filius, [ , Traianu\s,
sibi et suis] fecit.
j Manibus Claudiae, Caii filiae, Piae, animae dulcissimae.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 22'}
(quae) vixit annis Xyil, mensibus X, diebus X; Caius ^'-"'-* Traianus, pater, filiae piissimae,
« A la sécurité perpétuelle et aux dieux Mânes de Caius « Liberalis et de Livia lanthis; Claudius Trajanus, leur f «parents;
« Aux dieux Mânes. Caius Claudius Trajanus, fils
« (Claudius), de la tribu , a, de son vivant, fait
« même et les siens ce tombeau ;
« Aux dieux Mânes de Claudia Pia, fille de Caius (C « âme bien-aimée, morte à l'âge de dix-sept ans, dix me «jours; Caius Claudius Trajanus, son père, à son e « fille ».
L'auteur du monument est Claudius Trajanus. Son occupe le centre du groupe; des lettres plus grandes, moins ménagé montrent qu'elle y remplit le rôle principal procède, relativement au spectateur, de gauche à droite, mière épitaphe est celle des parents de Trajanus; la secon sienne même; la troisième celle de sa fille. Les trois ( embrassent une suite de trois générations.
Ainsi que le remarque De Boissieu, les noms de Liv Claude nous reportent au temps des premiers empereurs, « noms, ce tombeau retrouvé au centre de la ville ron « style même du monument, tout porte à soupçonner clut-il, « que nous avons le titre funéraire de l'ami « «que, du témoin inconsolable du plus grand désastre ( « annales aient conservé le souvenii»'», c'est-à-dire le incendie qui, sous le règne de Néron, réduisit Lyon en Ce qui viendrait ajouter peut-être quelque peu de vraisen cette suposition, c'est que le lien d'amitié qui unissait Si Liberalis aurait eu pour cause une origine commune. Sén le sait, était de Cordoue; Trains y dont est formé Tra surnom du fils de Claudius Liberalis, est un nom esp?
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
ment c'est sur des inscriptions des environs de Cordoue (C. I, 1065), et voisines d'Italica, la patrie de l'empereur Trajan, e rencontre. Malgré toutes ces apparences, il faut cependant er à reconnaître dans le personnage de notre inscription le Us noster de Sénèque ; il s'appelait, non pas Claudius, mais uSy et c'est à lui que le philosophe romain dédie le livre neficiis; de plus, Aebutius habitait Rome; il n'a pas été \ de l'incendie de Lyon, mais il en a été informé par corres-
ice : Nunc tristis est, nuntiato incendio quo Lugdunensis
i exusta est (voy. ci-dessus, II, p. 200).
larquer le génitif de forme grecque lantbes au lieu de la latine lanthidis, et, comme indice d'ancienneté, l'absence figure et de la dédicace sous Yascia, 2i lanthis paraît avoir été une aflFranchie.
290
Épitaphe de Claudius Rufinus.
ade I. — Petit cippe avec base et couronnement ; autrefois JRVIÈRE ; « en la maison de l' ANTIQUAILLE, en la mon- ;ne, appartenant à Monsieur Buatier, Officiai et grand Vicaire Monseigneur l'Archevesque » (Paradin); « au couvent des igieuses de la Visitation, qu'on appelle encore l'Antiquaille » ); entré au Musée avant 1808. Une première ligne, aujour- complètement disparue, se composait des sigles D M, placées xtrémités des volutes de la lysis, dont le fronton était peut- >ccupé par une ascia, La seconde ligne, la première en l'état
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INSCRIPTIONS .FUNERAIRES
actuel du monument, est gravée sur le bandeau de la Hauteur o m. 90, du dé o m. 47, largeur o m. 40.
m
^wî^/IAETRNAE-LCL-RVFINI
CL- HVNC- vivS • STYtîIAS • RVfKïVS AD • V M B R A S • INSTITVIT
5 TITVLVM POST ANIMAE R E QV
«EM • QVI TESTIS VITAE FAT» SIT • LEGE • fuiVKus CVM DO M/S • ACClpiet SAXEA CORPVS HA B E N S • QV O D QV E • M E A M
10 RETINET VOCEM • DATA LITTE
RA SAXO • WOce T >A VIVET
QV 1 S QV E LEGEf /i/uLOS
ROTTIO HIC SITMf esj IVVE NILI ROBORE QVONDAM
15 qW\ SIBI MOXQ.- SVfl« NVTRICl
MARCIANE ITEM VERINAE
CONLACTIAE HAEC • MONV
MENTA DEDIT- ET- SVB ASC «a
D E D 1 C A^ I T
20 CVRAKE CL • S E QV E N *£ PATRONO
Le T et le second E de AETERNAE à la premi et l'N de RVFINVS à la troisième, TM et TV de I huitième, TV et TA de TVA à la onzième, l'N, le CVRANTE, le T et le dernier E de SEaVENTE à liés en monogrammes.
Bellièvre, Epitapb., p. 88. — Symeoni, ms., p. 88 661, I. — Spon, Recherche, p. 53; éd. 1857, p. 6c TRIER, Hist. cons.y p. 58. — BuRMANN, AtithoL, IV, 15
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
1808, p. 51; 1816, p. 35; Musée lapidaire, arcade XXI. — ssiEU, p. 484. — CoMARMOND, Description y p. 147; Notice, — MoNFALCON, Musée lapidaire, p. 9.
5 ManibuSj quïet]i aeternae L, Claudii Rufini. Claudius hune vivus Stygias Rufinus ad umbras
Instituit titulum, post animae requiem Qui testis vitae fati sit lege futurus,
Cum domus accipiet saxea corpus babens, Quodque meam retinet vocem data littera saxo l^oce tua vivet, quisque lege s titulos. io bic situs est, juvenili robore quondam, qui sibi, tnoxque utrici Marciane, item l^erinae, conlactiae, baec monumenta ?/ sub ascia dedicavit, curante Claudio Sequente, patrono.
ux dieux Mânes, au repos étemel de Lucius Claudius Rufinus. iaudius Rufinus ai, de mon vivant, gravé cette épitaphe afin
lorsque mon âme goûtera le repos parmi les Ombres, tantes des bords du Styx, et que mon corps, subissant la iu Destin, aura pris gîte dans cette maison faite d'un bloc )ierre, elle soit un témoin survivant de mon existence, et
ma voix, conservée par ces lignes confiées au marbre, ^e par ta voix, qui que tu sois, passant, qui t'arrêteras pour ire.
i repose Rottio, autrefois plein de jeunesse et de vigueur, e tombeau, qu'il s'est préparé pour lui-même, il a joint tôt celui de sa nourrice Marciane, et ensuite celui de Verina, Eur de lait, et il les a dédiés sous V ascia par les soins de dius Sequens, son patron ».
épitaphes en vers, communes sous la République et au bas , ont été peu fréquentes pendant les premiers siècles de la
impériale. Cette rareté des inscriptions métriques est à égrettable, si l'on en juge par celles que l'on rencontre ça
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 227
et là et sont comme autant d'images trop fidèles de sation demi-barbare au-dessus de laquelle ne s'est i l'Occident romain. 11 n'y a pas exception pour Lyon; d'ailleurs, on s'y occupait beaucoup moins de poésie qu< cratie et de commerce. 11 ne faut pas non plus l'oublie phes et surtout celles des simples particuliers ne se morceaux de haute littérature, et certainement n'en moins pour cela. Rédigées en famille, elles nous oflFrer des boursoufflures et des banalités dont les eussent i rhéteurs de profession, des échantillons sincères de 1 du langage du peuple. Celle de Rufinus n'est pas plupart de celles que l'on trouve ailleurs. Elle n'a pa l'égard de la syntaxe un parfait respect; elle em membres de phrase, elle ne se déconcerte pas devant i ou un pléonasme et saute, sans s'en soucier davar personne grammaticale à une autre ; mais c'est déjà qi qu'elle soit absente de fautes de prosodie. Ce qu'elle inerte dans la tombe et de l'âme, habitant à l'état d'O de repos qu'enveloppe le Styx, est conforme aux cr païens. L'idée que la voix du passant lisant l'épitaphe une continuelle renaissance de celle qui l'a dictée, r grâce ni sans originalité. La bizarre transformation qu a fait Rottio nous initie à un détail de la vie intir personnage poète; Rottio était le petit-nom dont l'aj personnes de son entourage familier, sa sœur de lait, à qui probablement en appartenait l'invention.
Le texte ne donne pas de prénom au patron; c'esl que, celui de l'affranchi étant déjà énoncé dans k lignes, une répétition aura été jugée superflue.
L
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,mw -ri
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
Épitaphe de Claudia Victoria.
/. — Cippe avec base et couronnement; « trouvé î 1874, rue de TRION, en creusant pour Tétablis- la gare de Saint-Just » (Daussigny). Une ascia est laut de la face latérale droite. — Hauteur i m. 47, ;, largeur cm. 50.
^
D |
M |
ET |
• MEMO RI AE |
CL |
• VICTORIAE |
QVAEVIXITANNX |
|
MENS- I • DIES • XI |
|
CLAVDIA • SEVERI |
|
NA |
• MATER - fIlIAE |
DVLCISSIMAE |
|
ET- |
SIBI-VIVA-FECT |
SVE |
l • ASCIA • DEDI |
C A V I T |
ssiGNY, n° 121 1 de son Registre d'entrées. — Allmer, bique, 1, p. 298. — Locard, NoU sur une tombe f^ à Lyon et renfermant le masque d*un enfant, 1882, :liogravure. — Allmer et Dissard, Trion, p. 33.
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INSCRIPTIONS FUNERAIRES 2.
Dits Manibus et memoriae Claudiae l^ictoriae, quae vixit annos , mensem /, dies XI; Claudia Severina, mater y filiae dulcissimae sibi viva fecit, sub ascia dedicavit.
« Aux dieux Mânes et à la mémoire de Claudia Victori « morte à Tâge de dix ans, un mois et onze jours ; Claudia Sev « rina a élevé ce tombeau à sa fille chérie et, de son vivant, po « elle-même et Ta dédié sous Vascia ».
Claudia Victoria, qui porte le nom gentilice de sa mère, pan avoir été une enfant naturelle. Son surnom Victoria lui ven: peut-être de son père, qui alors devra s'être appelé Victor ou Vic\ rinus, mais non Victorius qui était un cognomen des plus inusité
Une inscription, aujourd'hui perdue^ autrefois à Saint-lrénc mentionnait un Claudius Severinus, ami et héritier d'un bateli du Rhône. Etait-il parent de notre Claudia Severina? était-il s( père ou son frtre ou son fils au cas où elle aurait eu d'autr enfants que sa fille Victoria ? ne devait-il qu'au hasard cel communauté de noms? Il n'est nullement possible de le dire.
Mais ce qui ajoute à notre inscription un intérêt tout à f exceptionnel, c'est l'objet extrêmement curieux et sans aut exemple peut-être, trouvé dans la tombe sur laquelle gisait descel et renversé le cippe qu'elle décore. Cette tombe était une aug non d'un seul bloc, mais à parois rapportées, assez longue po recevoir le corps d'une grande personne et assez haute de bor pour pouvoir contenir deux corps superposés. Elle était ferm par deux dalles : l'une plus grande, aplanie finement au-dess de la tête et simplement dégrossie au-dessus du corps, dev; porter sur cette partie moins achevée le cippe, placé ainsi s le milieu du cercueil ; l'autre, plus petite et à peu près carré couvrait les pieds et pouvait être soulevée à volonté. Ces dall enlevées, on put reconnaître que l'auge n'avait jamais renfern que le corps de la jeune Victoria ; sa mère, oublieuse de sa pr messe, n'était pas venue l'y rejoindre. Aux pieds du cadavre avaie
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
osés une poupée articulée en ivoire, des aiguilles de la natière, des épingles en bronze, un moule malheureuse- cturé au moment de la découverte et maintenant incomplet. Dule est en plâtre et a fourni le portrait dont est donnée )roduction. 11 est facile de se rendre compte de sa présence tombeau. Ne pouvant consentir à se séparer entièrement lie que la mort vient de lui ravir, la mère de la jeune a coulé sur le visage non encore décomposé de son enfant
e liquide, et, après avoir tiré du moule ainsi obtenu une e ses traits chéris, a pieusement joint le moule lui-même es objets confiés à la garde de sa tombe, lli par M. Drugeat, conducteur des travaux du chemin de -yon à Saint-Just, ce moule a été remis par lui, au bout eurs années, à M. Locard, de l'Académie de Lyon, qui, à • et non moins généreusement, s'est empressé d'en enrichir e et a publié sur cet objet une notice très complète.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
C'est peut-être la première fois qu'un moule de pli sur le visage d'un mort se rencontre dans un tombeai il serait toutefois extrêmement téméraire d'affirmer c inspiré à Claudia Severina par l'amour maternel constiti unique dans l'antiquité. Les anciens ont connu aussi nous le plâtre et ses usages divers. Pline le Naturaliste parle abondamment du plâtre; il en indique plusieurs signale comme le meilleur celui qui se faisait avec la pie laire. 11 dit qu'après avoir détrempé le plâtre il faut l'emp retard parce qu'il prend très vite et acquiert en peu d'i dureté de la pierre. 11 atteste qu'on en faisait des bas-r€ la décoration des édifices et d'élégantes corniches à Tint appartements. 11 raconte (35, 12) que l'invention des 1 plâtre, pris sur le visage pour en tirer des images en cire l'empreinte fidèle des traits, était due à Lysistrate de frère du statuaire Lysippe, et que bientôt le procédé du devint si usuel qu'il n'arrivait presque jamais qu'un sta une statue sans en prendre ensuite un moule, afin d reproduire en argile ou en plâtre autant de répliques de j qu'il le voulait. Lysippe et son frère vivaient trois cent ans avant J.-C. Si maintenant on considère qu'il était d'i les familles de l'aristocratie romaine de conserver dans 1 la maison et de promener solennellement dans les cortège les images en cire des ancêtres, on devra reconnaître que 1 du moulage en plâtre sur nature vivante, bien loin à inconnue aux anciens, était au contraire infiniment plus chez eux qu'elle ne l'est chez nous et, sans doute a perfectionnée; car, outre que l'on a pu constater, d'après de l'empreinte, que la pâte du moule a dû être d'une extrêmement sensible, l'analyse chimique d'un fragmer de ce moule a donné, non pas du plâtre pur, mais ur composé d'une partie de chaux sur deux parties de pli
D'après la forme assez bonne des lettres, l'épitaphed
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
pas devoir être postérieure au second siècle ; à cause du ZlaudiuSj répandu à Lyon dès le temps d'Auguste par : Germanicus et plus tard par Claude, elle pourrait même au premier siècle, si la présence de la dédicace 'a, inconnue alors, ne l'attribuait plutôt au deuxième.
292
Épitaphe de Coelius Pyrinus.
VI. — Tablette de marbre, bordée de moulures formant nt autour de l'inscription ; autrefois, « apud abbatem roix » (Maffei); « à la porte de TRION, dans la maison ide Trollier, à la cour de son granger, au-dessus du (Ms. Ruolz-Dissard : ex notis D. Roman de Rives); collection Artaud, acquise par la ville » (Comarmond). ir G m. 32, largeur cm. 31 ; hauteur à l'intérieur du . 27, largeur o m. 23.
SEX • (SELIO P Y R I N o
C • AVF VSTI VS
IAN\ARIS • fIlIO
5 PlENTISSIMO
A N N XXV
lier O de COELIO inscrit dans le C ; 1' V et le second VARIS liés en un monogramme.
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INSCRIPTIONS FUhiÉRAIRES
Maffei, Mus. f^éron., p. 3 '3' 3- — ^^ Boissieu, 1 CoMARMOND, Description, p. 332. — Notice, p. 121. FALCON, Musée lapidaire, p. 22. — Allmer et Dissa p. 17.
Sex. Coelio Pyrino; C. Aufustius lanuans filio i annorutn XXl^.
« A Sextus Coelius Pyrinus; Caius Aufustius Januj « excellent fils, mort à 1 âge de vingt-cinq ans ».
Ce fils qui ne porte pas le nom de son père, n'étai que le beau-fils ou le gendre d'Aufustius Januaris.
Remarquer la forme lanuaris plus particulièrement Gaule au lieu de lanuanus ^généralement et presque ment adopté dans les autriss parties romaines de Tempii
293
Épitaphe de Constantinia Iulia.
Arcade XVlll. — Cippe brisé au-dessus de la base couronnement a été abattu à fleur du dé; autrefois IRÉNÉE; « au logis du Bœuf » (Spon); « dans le mur « à droite dans l'écurie » (ms. Ruolz); « engagé au « muraille dans la cour du logis du Bœuf, hors la porte « Just, où était autrefois l'ancienne église des Mac (Artaud); <c dans la cour de l'hôtel du Bœuf-Couronné mond); entré au Musée avant 1816. Deux ascia affrontée
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INSCRIPTIONS FUNERAIRES
ligne Tespace compris entre les sigles D M. 85, du dé o m. 60, largeur o m. 44.
D /^ ^ M
ET MEMORI AE
AETERNAE CONSTANTINIAEIV LIAE • FEMINAE • IN COMPARABIL- QVAE VIXIT•A^N• XXII MENS IIDXVPROCLINIVS SILvInVS- CONIVGI raRISS' ET • ANIMAE ^VLCISSIMAE • ET
de ANN, à la septième ligne, liées en un mono-
:be, p. 76; éd. 1857, p. 86. — Ms. Ruolz-Dissard. ytice 1816, p. 23; Musée lapidaire, arcade XV. — 507. — CoMARMOND, Description, p. 107; Notice, FALCON, Musée lapidaire, p. 6*.
s et memoriae aeternae Consiantiniae Iuliae, feminae \uae vixit annis XXII, mensibus II, diebus XF; inus coniugi carissimae et animae dulcissimae et endum curavit et sub ascia dedicavit].
: Mânes et à la mémoire éternelle de Constantinia ï incomparable, morte à l'âge de vingt-deux ans, ît quinze jours; Proclinius Silvinus à son épouse
]
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
<( très chère et âme bien-aimée, et à lui-même, a, de son « élevé ce tombeau et Ta dédié sous Vascia ».
Iulia, probablement le gentilice de la mère passé comme men à la fille; une transposition de noms est dautani vraisemblable que le nom Constaniinius est connu à Lyon gentilice par plusieurs autres exemples.
Constantinia et Proclinius, gentilices formés de cognom
La suppression de Vu dans Prodinius pour ProcuUt conforme à un cas des plus fréquents. On écrivait feciler sans doute parce que Ton prononçait ainsi, aedkla, corn cubiclarius, figlinus, fistlator, oclarius, oclatus, oraclutn, teclarius, vasclarius, etc. On en usait ainsi dès le temps d'A saeclares et spectaclum se lisent sur l'inscription du mo d'Ancyre (ch. 22 et 23).
Constantinia Julia était peut-être une descendante di Constantinius qui avait importé à Lyon dès le deuxièm de notre ère Vars barbaricaria, c'est-à-dire l'art de la broc or et en fils de couleurs sur étoffes de soie (ci-dessus, II, ]
294
Épitaphe de ...icia Corintha.
Arcade LIV. — Partie supérieure d'un cippe avec son co ment; « découvert dans la SAONE vers PIERRE-SCIZE Boissieu); « en 1838 dans la Saône au sud des rochers (\ « au-dessous du pont du CHANGE » (Comarmond). Dei
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- 'V.rr,
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
à la première ligne entre les sigles D M ; celle du côté isparu. — Hauteur o m. 68, largeur o m. 55.
) /// ET ^ M
nemORlae AETERN AE
///IClAE CORiNTib AE CONNtws )RlSClnus SlBl ViVVS POSVt duae nxit ANNIS XXXlll ^ï MECVM ANNls llllllllll pOTVn ^NNIS //////// >R1MVL1//S1//////1NA PERE//////// :Wm ME INT^RFwERwNT CVM/////// //CESSIT SVBlTA/1 //IVS ///// . . .
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///////SI//////////
Illllllll I III '. . . .
EU, p. 531. — CoMARMOND, Description, p. 323 ; Notice,
ibus et memoriae aeternae . . . iciae Corintbae, Connius 'bi vivus posuit; quae vixit annis XXXlll et mecum et filios edere potuit annis in bis , . . . Primullus (?), .... ina, Perennis (?), qui cum me interfuerunt cum it subita, iniustitia faiorum, reliciis natis cum
ieux Mânes et à la mémoire éternelle de . . . icia Connius Priscinus a, de son vivant, élevé ce tombeau ■gême et à sa femme, morte à trente-trois ans d'âge . . ans de mariage, pendant lesquels elle a eu plu-
fants, Primullus, 1 ina, Perennis, témoins
de la mort subite que l'injuste destin ».
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 237
Tout ce qu'on peut tirer de cette épitaphe fruste et incomplète, c'est que la défunte se nommait . . . . cia Corintha, son mari G nius Priscinus, et que pendant les années de leur mariage ell eu plusieurs enfants, au nombre au moins de trois. Elle est, à qu'il semble, morte de mort subite.
Connius, nom connu à Lyon par plusieurs autres inscription
Épitaphe de Cornelia
Arcade V. — Fragment présentant la partie inférieure gauc d'une tablette bordée de moulures; « trouvé à SAINT-lRÉNl « au couvent des GÉNOVÉFAINS, dans une excavation faite « 1814, près du puits de la cour du bâtiment » (Artaud); « « commencement du siècle, dans un creusement pour élever « chapelle à l'entrée du Refuge Saint-Michel » (Comarmon entré au Musée avant 1816. — Hauteur cm. 46, largeur cm..
CORN. . . S V R T I . . .
QJ/ I
E I V S m 0 5 DESTVS LI
BERT • POS *
Les lettres après SVRT, réduites à des hastes et incertaines.
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tT=wr
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
? 1816, p. 20. — De Boissieu, p. 567. — Comar- t, p. 96; Notice, p. 32. — MoNFALCON, Musée
lae (?) ^/ Quietae (?) f(Uiae) eius, Modestus liber-
urilla et à sa fille Quieta» Modestus, son affranchi, ibeau ».
296
Épitaphe de Cornelia Pia.
— Fragment présentant la partie gauche d'un ophage, en la forme d'un demi-cylindre terminé ar un prisme; « trouvé dans les fondations de SE » (De Boissieu); « en 1844 » (Comarmond); ravée sur la plinthe qui forme le bord inférieur. 44, longueur i m. 62.
TAtI CORNELIAE • PIA^
507. — Comarmond, Description, p. 157; Notice, LCON, Musée lapidaire, p. 9.
eliae Piae
\ de Cornelia Pia ».
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;CRIPYI0NS FUNÉRAIRES
le de Crixsius Antonius.
able oblongue, incomplète à droite, ! ou le socle d'un sarcophage; aul • la terrasse des GÉNOVÉFAINS » (. t 1816. L'inscription est gravée sur h \ face antérieure de l'auge; elle oc lé d'un simple trait et primitivement ;, d'un appendice en forme dfi pelta ; le par un Génie ailé. — Hauteur (
TONIVS- ETVIC/ORIA-
rORIANOVELLAMAT/rICARISSI
ISQVE-SVISETSVB-A^CIA-DEDIC
p. 510. — Artaud, Notice ï8i6, le LVIII. — De Boissieu, p. 507. — 366; Notice y p. 132.
lius et Victoria Lamyra (?), coniunx ri carissimae, vivi sibi fecerunt p. icaverunt.
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ETIONS FUNÉRAIRES
onius et Victoria Lamyra, son épouse, urs descendants, et Victoria Novella à it élevé ce tombeau et l'ont dédié sous
blablement celtique; c'était celui d'un ttiaques, peuple voisin de Mayence et romaine quoique situé sur la rive droite tespatus, fils de Crixius, se lit sur un du Louvre (voy. Creuly, Noms supposés
rant le mariage de sa mère.
loyé comme cognomen.
k d'un surnom.
que Lamia, qui était surtout un nom
dues, l'épitaphe d'une Crixsia Secundina et alors une sœur, du côté paternel, de jte avant l'érection du tombeau.
298
i Curtilius Anthiocus.
Don Sédy.
:e bordée de moulures encadrant l'ins- le jardin de M. Sédy, pépiniériste, à d); quartier SAINT-JUST, entrée au
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CRIPTIONS FUNÉRAIRES
-lauteur o m. 60, largeur o m. > m. 50, largeur o m. 35.
P • CvRTIILO
A R Te mon
L • A NT-i I CE o
eTianvario
FIL
ancienne. L'N, le T et TH, 1 , liés en monogrammes ; le C ( e la traverse du T prolongés res; accents sur TO de ARTl
E), p. 70; Musée lapidaire, a — CoMARMOND, Description, p. [, Musée lapidaire, p. 21.
m liberio, Anthioco, et lamiar
:)cus, affranchi d'Artemo, et
d'Anthiocus, paraît n'avoir é
ocbus, orthographe fautive. mis, abréviation irrégulière et 1 ntion du graveur. Ordinairemei pas.
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INSCRIT
Épitaphe d
V. — Cippe c jr du dé et < le dernier (Mi rdu ; retrouv( ilette, place i )5. — Haute
D
ET- QVI] CN • DA QVIVIXI CN • DA MEMOR
lIbert
DECEPT SVB • AS
\ et l'E de y de DEDICAV
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 243
d'après les Mémoires de Trévoux. 1534, 4. — De
99. — MaRTIN-DaUSSIGNY, n* 1039 d** ^n RporÎQtrP
us et quieti perpetuae Cn. Danii Solk ensibus yill; Cn. Danius Minuso me\ ', deceptus quidem, sub ascia dedicam
IX Mânes et au repos perpétuel de mort à l'âge de vingt-cinq ans et hu jso, à la mémoire éternelle de son exa :ombeau et l'a dédié sous Vascia ». iuso, le patron de Sollemnis, est ce ions, dont l'une de provenance non ( 71), est l'épitaphe de sa femme, et is à la porte Saint-Irénée (De Boissi< n enfant-trouvé : alumnus, déposé p :ompagné d'une ara inscrite qu'il se
savons par cette inscription, aujou ir augustal de Lyon (ci-dessus, II, nt en orfèvrerie d'argent : negotia 1 semble aussi qu'il aurait été l'aflfrani thus?).
trompé dans ses espérances, frustré ression de regret fréquente sur les ép
la met dans la bouche de Didon à 1 ichéç. Le mot n'étant pas susceptibl n y a suppléé ici par l'addition du 1
m celtique dont le primitif Danus se C. /. I., V, 5714).
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:riptjons funéraires
lans enfants au moment de s i lui élève un tombeau, avai connaître l'inscription suivai ais mort avant elle, rthographe conforme à une )ar Quintilien (I, 7) : « A V
ne faut jamais s'en servir si c e tout un mot; mais il y i lire devant Va, quoique noi
même devant toutes les vo; ubit les caprices de l'usage
le mot calendae s'écrivait pi exprimé abréviativement, et écrit en toutes lettres. Kar ontrent sur les inscriptions ci
301
e de Deccius Erectheu
Don Peilleux.
>pe avec base et couronnei 2 les GÉNOVÉFAINS (Art Au-dessus du linteau de la de la lysist dont les deux vol lité un trou de scellement Une cavité carrée, sans dout<
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INSCRIPTI
orte, se voi 85, du dé
EREC
vixn Dxx:
CLE^ MATE RISSI POE
ANN, à la
1808, p.
i BOISSIEU,
.. 137. —
2- Deccii E ementilla, n a dedicavii,
ânes de Qu trente-cinq s très cher ta ».
lia, la mêm gentilice co it naturel.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 247
Erectbeus pour Erecbtbeus, orthographe fautive. C'était un '^^'^ surnoms de Neptune ; ce fut aussi le titre d'une tragédie d'Ei (voy. Aulu-Gelle, VI, i6).
Voir l'inscription précédente au nom de la mère du dé
302
Épitaphe de Maglius (?), fils de Demetrius.
Arcade XVIII. — Fragment « découvert près de GORGE « LOUP » (De Boissieu); « en 1845, ^^ns les fondations c « vieille église de VAISE » (Comarmond). L'inscription était fermée dans un encadrement de moulures, accompagné, de ch côté, d'un appendice en la forme d'un bouclier lunaire à de échancrure. Les sigles D M occupent ces appendices. — Hai G m. 43, largeur i m. 15.
GENES //// GLI/ DEMETRIVSETSATIA M
HELIANE • FILIO- DVL CISSIMO- PON • CVRA VERVNTETSVBASOD
Toutes les lettres de la première ligne réduites à leurs extrér inférieures.
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INSCRIPTIONS F p. 508. — COMARMOI
S Genesii \
ilio dulcissimo pone
Mânes de
ne à leur fils bien- )us Vascia ». it s'appeler de son n surnom probablen ilice de la mère, on
itilice proposé pour d'autres inscriptions isiave (ci-dessus, II, trois Gaules ; un sus, II, p. 70), figi . à Vesta et à Vulca
:pitaphe de Dor
£, .
— Cippe avec base ( eusant les fondation Jne ascia occupe le
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nONS FUNÉRAIRES 240
le bandeau de la corniche, largeur o m. 28.
M
M E M o R I A E T E R N A E tf AITI • YLATIS INI • IN^OCM ilMI • Q^- ANN Xin«M-Vn-D'V / / » A • S A B I N A : O N I V G I R I s s I M o
D O M I T I V S
S V E T V S
P A T R I : • "E • S • DED
îconde, onzième et dernière seconde N de INNOCEN à lême, liés en monogramme uré par une hedera.
)MARMOND, Description, p. i< ;ée lapidaire, p. 11.
ae aeternae Domitii Ylati nis XXXXIII, tnensibus ^11 issimo, et Domitius Mans (ascia) dedicaverunt.
i mémoire éternelle de Don l'âge de quarante-trois ans,
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
irs; E ia Sabina à son époux très cher, et Domitius
à son père, ont élevé ce tombeau et l'ont dédié sous
inom ni au père ni au fils, marque de la déchéance >sante de l'importance du prénom au profit du surnom, st entièrement remplacé sous l'Empire par celui du >ur distinguer les individus dans la famille. ini sans b, orthographe plutôt fautive qu'archaïque, pour Manstiehis, forme d'origine orientale très fré- ousvara des orientalistes.
304
Épitaphe de Domitia Nice.
/. — Cippe avec base et couronnement, extrait du ION le 10 mars 1886. — Hauteur i m; 10, du dé rgeur o m. 40.
D • M D O M I T I A E
N I C E N I
IVLIA-IELENE
5 AMICAEDE SE
BENEMEREN
T I
sur le dernier A de AMICAE.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
Allmer, Revue épigrapbique, II, p. 293. — Allmbr et I Tfion, p. 195.
Dits Manibus, Damitiae Niceni; Iulia Hélène amkàe bene merenti.
« Aux dieux Mânes, à Julia Nice ; Julia Hélène à sa bie <c tante amie ».
La bonne forme des lettres et l'absence de la dédica Vascia, indices d'ancienneté. Vascia n'apparaît à Lyon qi térieurement à la moitié du premier siècle et à la guerr qui a suivi le règne de Néron.
Épitaphe d'Epiciesis.
Arcade LIV. — Petite tablette à peu près carrée, tro SAINT-IRÉNÉE (Artaud). L'inscription est renfermée d^ encadrement fait d'un simple trait. — Hauteur o m. 28, o m. 23 ; hauteur de la partie encadrée o m. 20, largeur o
DIS manIbvs
E P I C I F s I "<^
V I X • AN XV
Gravure barbare; l'A et les deux N de ANN liés en un gramme.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
DissiEU, p. 509. — CoMARMOND, Description^ p. 59; Notice,
Manibus, Epiciesi, vixit annis Xy.
IX dieux Mânes; à Epiciesis, morte à l'âge de quinze
>.
éfunte s'appelait peut-être plutôt Epictesis.
306
Épitaphe de ...dius Eros.
de VI. — Petit fragment, incomplet des deux côtés, le moulures en haut et en bas; « découvert en 1824 près îglise SAINT-IRÉNÉE ; entré au Musée en 1845 » (Comar- — Hauteur o m. 20, largeur cm. 15.
.... DIVSO-/ EROS F
îs de bonne forme.
DissiEU, p. 532. — CoMARMOND, Description, p. 319; Notice, . — MoNFALCON, Musée lapidaire, p. 21.
dius, .... diae libertus, {sibi\ fecit.
i
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 253
« ....dius, affranchi de ....dia, s'est, de son vivant, « ce tombeau ^.
Le défunt de ce fragment était l'affranchi d'une femme, que l'indique le C rétrograde qui suit son gentilice et était de la mention de l'affranchissement. Quintilien (i, 7, 2! explicite à cet égard : Gains C. littera notatur, qtiae inte mulierem déclarât. Quelquefois même le C retourné est ren par une M renversée ainsi : w (voy. Cagnat, dans le B\ épigraphique de la Gaule, 1884, p. 183).
Quant au nom dont il ne reste que la dernière syllabe, il pc être Claudius plutôt que tout autre de la même terminaisc gentilice Claudius est fréquent à Lyon, ce qu'expliquent facil< soit les longs séjours qu'y firent en différents temps Druî Germanicus, soit l'affection qu'avait l'empereur Claude pc ville natale.
307
Epitaphe d'Eutyches.
Arcade XXXV. — Fragment paraissant provenir de la droite du dé d'un cippe ; extrait du puits de TRION en mars — Hauteur cm. 12, largeur o m. 20.
d M eutyCHElXS
Lettres de bonne forme, probablement du deuxième sièch
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INSCRIPTIONS 1
3ISSARD, Antiquités c
us Entyc
X Mânes de
50S
Épitaphe de Fla^
I et XLIV. — Blocs qi deux, pareils l'un i Irant l'inscription ; t s du Pont du CHM ier « servait d'assise :é du Change » (Corn 5 de la première arcac 5té du quai de la B D m. 73, du second . 70.
/l ANIB VS S D E M VI' FAVSTI
ir l'A de MANIBVS d iptions.
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NSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 255
09. — CoMARMOND, pp. 234 et 252, et pi. 9. sée lapidaire, pp. 1 6 et 17, et pi. 5.
(sdem T. Flavii Fausti, idem T. Flavii Fausti.
nés du même Titus Flavius Faustus i qui, dans chacun des deux textes, aca
ne peut se comprendre qu'à la conc )tion principale déjà relative à Flavius
détails que n'en contiennent ceux-ci. s de ses noms sont précisément ceux lavienne du premier siècle. C est sans ynastie ou à une époque postérieure |u'a appartenu notre personnage, er un tombeau d'une certaine impoi ! ses faces à la vue des passants.
309
aphe de Flavius
^ippe avec base et couronnement; « ti les fondations de la nouvelle abside d 5 » (Comarmond). Une niche carrée, face antérieure, a détruit presque ent ennent à la suite de la première. Une
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 257
Épitaphe de Fortunata.
Don Marduel.
Arcade XXXV. — Partie inférieure d'un cippe encore poui d'un reste de sa base; « extraite d'un mur d'une pièce d'< « dans le jardin de M. Marduel » (De Boissieu); « dans le ( <K Marduel, à CHAMPVERT, paroisse SAINT-JUST » (Con- mond). — Hauteur o m. 74, largeur o m. 49.
FORTVNATA VIXITANNISLXXXX GLT fIlI • MATRI PIENTISS IM AE
La branche horizontale de l'L du chiffre LXXXX, prolongée s les quatre X.
MiLLiN, yoyage, I, p. 518. — De Boissieu, p. 510. — Cow MONO, Description, p. 182; Notice, p. 65. — Monfalcon, M\ lapidaire, p, 12.
Fortunata vixit annis LXXXX, G(aius), L(uci
T(itu5)j filiif inatri pientissimae,
•7
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INSCRIPTIC
Fortunata, morti :ius et Titus, ses e des trois lettres icertaine ; nous a\ e un E, et alors
Fra
I. — Fragment
te de marbre; ti
pont de la moi
et la voie romai
! rue du Juge-du-
FORT
E V
Iliac
DisSARD, Antiqui
? Fortunata? Le it peut-être supp( a déesse Fortune
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
312
Épitaphe de , et de juventilla.
père de Firmo, (
Arcade LVIII. — Cippe avec base et couronnement ; < « décembre 1864 dans le RHONE vis à vis la place ( (Daussigny). Les sigles D M, gravées sur le band corniche. — Hauteur 2 m., du dé i m. 10, largeur
m
Il I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I //////////S.XXIIII ///////ILI-EIVS.QVI // /// /II-MENS-III-D-II /MO MACER ET IVVE^a'ILLA i^REDES PATRI ET FRATRI />ARENTIBVS • KARISSIMIS POSTERISQVE SVIS FECE RVNT ET SVB ASCIA DEDICAVERVNT
L'N et le T de IVVENTILLA liés en un monogram
L
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^V^WW?^'
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
Hptions et pierres antiques découvertes dans le lit du — Martin-Daussigny, n° 1035 de son Registre
us , qui vixit XXIIII et ,
vixit annis , mensibus III, diebus II; Firmo (?),
mtilla, beredes, patri et fratri, parentibus harissimis s fecerunt et sub ascia dedicaverunt.
X Mânes (et à la mémoire éternelle) de , mort
ingt-quatre ans (?)...., et de , son fils,
e de ans, trois mois et deux jours ; Firmo,
iventilla, leurs héritiers, ont élevé à leur père et à leurs parents très chers, ce tombeau et l'ont dédié
».
u père et du frère des survivants, autrefois contenus ières lignes de l'épitaphe.
Firmo très incertain. Beaucoup de cognomens, mais a plupart, ont la terminaison tno ; parmi les surnoms
a peu à choisir. 11 en est de même de la terminaison èfère une n à Vm, très effacée, que nous avons cru
bonne latinité, le père et la mère et souvent aussi ndants; ici et vraisemblablement en conséquence t du parler familier, le père et le fils. 11 est à peu loute que la mère n'était pas mentionnée dans les les; autrement on lirait, à la septième, fil(ius) pas eius, ritiers, à ce qu'il semble, du père et du frère.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
Epitaphe de Geminia Quintiar
Arcade LVI. — Cippe avec base et couronnei « à SAINT-JUST » (Symeoni), puis « dans le jar « la Trinité, au quartier SAINT-GEORGES » (S Musée avant 1808. — Hauteur i m. 08, du dé o o m. 50.
D eî M
GEMINIAE • Q_- FILIAE
QJ/ I N T I A N A E
DVLCISSIMAE
5 OyAEVIxiTMVIIIIDX
Qj GEMINIVS- PrIsCIAN
ET • GEMINIA • APHROdI
SIA • PARENTES
Une bedera entre les sigles D M, au milieu ligne.
Symeoni, ms., p. 81. — Spon, Recherche, p. p. 104. T- Artaud, Notice 1808, p. 61; 1816, lapidaire, arcade XLlIl. — Greppo, dans Reviie i
p. 5. — De BOISSIEU, p. 510. — COMARMOND, ]
p. 104.
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inscription:
ïs Geminiae, Qui , diebiis X; Q. 'entes.
< Mânes de Gem je de neuf mois ; Geminia Aphroi
e Geminia rappe le Jeune (9, 11) jelle il exprime se les libraires : Biblt sa satisfaction d( in pays si lointaii de notre épitapF î le tombeau sous les inscriptions d( ui a le même no ibiement son aflfra rme amplifiée, du
3 Épitaphe de C
— Fragment prése blongue; autrefoi t qui ont été retail
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INSCRIPTIONS FUNERAIRES
à SAINT-IRENÉE ; « retiré, au mois de juillet 1853, dur « vation faite pour rétablissement d'une cave dans la « contigué, au nord-ouest, à la petite cour qui est de « façade de l'église SAINT-lRÉNÉE » (De Boissieu); « e « Musée en 1855 » (Daussigny). — Hauteur o m, 38, o m. 45.
lgavIfirm
lIbertIs lgaviogra
et l . gavio
procurantibus
L'M de FIRM, à la première ligne, et l'A de GRA, à 1^ tn réduits à leur moitié gauche.
De Boissieu, p. 614. — Monfalcon, Suppl. à la Reche Spon, éd. 1857, p. 366. — Martin-Daussigny, n*» 850 Registre d'entrées.
(Dits Manibus) L. Gavii Firni, . . ., libertisL, Gavio C [et L, Gavio procurantibus.
« Aux dieux Mânes de Lucius Gavius Firm , par 1
« de ses affranchis Lucius Gavius Gra et Lucius
« ».
Un Lucius Gavius surnommé Fronto était sévir augustal (ci-dessus, II, p. 386).
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
« Aux dieux Mânes de , morte à l'âge de
« cinq mois et douze jours; Graecius Proclianus et « Anniola à leur fille très chère ont élevé ce tombe <( dédié sous Vascia ».
D'après les dimensions du sarcophage la défunte enfant. Ce sont en effet ses parents qui apparaissent si survivants dans son épitaphe.
Graecius, Capelliania, noms gentilices évidemment cognomens Graecus et Capellianus.
Proclianus pour Proculianus par aphérèse de l'w, • fréquente et sans doute conforme à une prononciation ont été donnés quelques exemples; en voici encore q tirés soit de Marini (Arv., p. 262), soit du Corpus (X! Apicla, Hercli, masclus, nauclarius, Paterclus, saecla, nacla, uiriclarius, etc., etc.
Voir ci-dessus, n° 293.
Cette élision facile de Vu est une nouvelle preuve' prononçait pas ou comme on est généralement porté à 1
316
Épitaphe de tia Grania.
Arcade XXXIV. — Cippe avec base et couronnemei <c en bas et comme support d'un escalier dans Tégl <c IRENÉE » (De Boissieu); « découvert en 1824 lors d « truction de l'église Saint-lrénée, dans la cour de la n « située au nord de la cour de l'église, et entré au
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ISCRIPTIONS
nd). — Hau
d
lllllliAB . juae VIXI1 //// M. NI
////v/tivs
r/ f raN I A • !>ar<NTES t> »■ « N T I S S I /////INIVS COnI • K
I . — COMARU
N, Musée lu
ae Graniae, q
jrania Eutyc
coniugi har
es de .... ti; ; .... tius xcel lente fil ».
défunte est m dans sa ine que le i
î du père, ré( -nais sans cei
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
^/:^
317
Heraclida, de Maritimus et d'Hei
— Cippe dont la base et le couronnemen îurés au dé ; « découvert à SAINT-IRÉNÉE quées en 1825 pour l'agrandissement de « en 1824, lors de la reconstruction d( et placé alors dans la rampe de l'escaliè é au Musée en 1845 * (Comarmond). — lé I m. 18, largeur o m. 60.
D M
HERACLbAE
MARITIMI HERMADIOl^ls
PVDENS ET
MATVRVS C O N S E R V I
es belle forme; l'I et le D de HERACLII l'N et le dernier I de HERMADIONIS à la qi ammes.
oriques du Rhône, 12, p. 64. — De Boissieu
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INSCRIPTIONS FUNERAIRES
BROTTEAUX, appartenant à un sieur Blanc, et où prob il avait été apporté de Lyon; entré au Musée en i86< signy). — Hauteur o m. 65, largeur o m. 37.
D M
H I L A R I Z O S I M V S
F E C I T
Lettres mal formées et tendant à la forme cursive HILARI faite comme un T renversé.
Martin-Daussigny, n° 944 de son Registre d'entrées.
Dits Manibus Hilari, Zosimus fecit.
« Aux dieux Mânes d'Hllarus , Zosimus a élevé ce tor L'épitaphe ne fait pas connaître quel lien de parenté 01
tion unissait Zosime et Hilarus.
Hilarus, Zosimus, qui n'ont pas de nom gentilice, n'ét
citoyens romains.
319
Fragment.
Arcade VU. — Fragment d'une tablette de marbre, i en haut et à gauche, trouvé à TRION en novembre iS
L
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 27I
Épitaphe de ....la Iuliane.
XX. — Fragment, incomplet en haut, à gauche ï à TRION, en janvier 1886. — Hauteur o n n. 18.
AE IVLIAN
^ N I S • av A E
V .am- X ' M ' XI d ..IGEMELL..
: N de àHWs hés en un monogramme.
ît DissARD, Triony p. 233.
.iae IulianeniSy quae vixit annis X, mensibu Gemell
. . ia Juliane, morte à l'âge de dix ans, onze m irs; Gemell ».
. , à compléter sans doute par Gemellius ou Ge\
le nom* du père ou de la mère de la défunte, î, forme romaine moins habituelle que la forme g
génitif de Juliane.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 273
BoissiEU, p. 502. — CoMARMOND, Description, p. 205; h]otice, p. 133. — MoNFALCON, Musée lapidaire, p. 12.
Diis Manibus et memoriae lulii Aniceti, mariii incomparabilis, subita morte decepti; item Iuliae Anicetae, filiae ; Iulia Graeca, mater, filiae dulcissimae et marito carissimo et sibi viva posterisque suis ponendum curavit et sub ascia dedicavit.
« Aux dieux Mânes et à la mémoire de Julius Anicetus, mari « incomparable, surpris par une mort subite, et de Julia Aniceta, « sa fille; Julia Graeca à sa fille bien-aimée et à son mari très « cher et pour elle-même et ses descendants, a, de son vivant, « élevé ce tombeau et l'a dédié sous V ascia ».
Il n'était pas d'usage d'abréger les noms gentilices. Quelques- uns cependant, qui étaient très répandus, faisaient exception. Julius était de ce nombre; mais l'abréviation de beaucoup la plus usitée était IVL.
Déjà s'est présentée l'occasion de rappeler que deceptus est une expression de regret. Ordinairement elle s'applique au survivant ; il aurait désiré mourir le premier; il se dit « trompé » dans son attente. Ici elle paraît se rapporter au défunt et signifier <( frustré « de la vie ». C'est dans la première de ces acceptions que doit être interprétée une inscription de Diana, dans la province de Numidie (Renier, Inscriptions d* Afrique, n*» 1 748) : D(iis) M(ani- bus) s(acrum), Rubria Maiorica vixit annis LX, decepta a Clodio Pastore, marito; filii matri carissimae fecerunt,
« Trompée par son mari » signifie ici que son mari, en mou- rant avant elle, avait trompé l'espérance qu'elle avait de le précéder dans la tombe.
Le mari et la femme avaient le même nom. La fille avait le surnom de son père.
18
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIF
Martin-Daussigny, n** 972 de son Regist
Dits Manibus et tnemoriae aeternae C. lulii C. Iulius Augustiamis liber to incomparabili sub ascia dedicavit.
« Aux dieux Mânes et à la mémoire été « Clarus, excellent jeune homme ; Caius Jul « affranchi incomparable a élevé ce tomtn « V ascia ».
Un homonyme de notre affranchi Julius tombeau au village de la Balme, dans 1 Tour-du-Pin, du département de l'Isère. C'( fils de Caius Julius Cornelianus « décurion Modestia Geminans (voir Inscript, de yienn Manibus] lulii Clari, C. lulii Corneliani, de et Modestiae Geminantis filii, qui vixit annit tes filio dukissitno.
Le tombeau de ce jeune lyonnais est un semblablement du deuxième siècle.
323
Fragment.
Arcade VU. — Fragment présentant la r tablette de marbre qui a dû être autrefois c d'un cippe ou d'un sarcophage ; trouvé en
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INSCRIPTIONS FUNERAIRES
(Daussigny). L'inscription est très effacée dans sa partie supérie gauche. — Hauteur i m. 85, du dé 1 m. 12, largeur o m.
d M
I 1 1 1 1 1 1 1 1 1 UYLIA
//////•marcelli //////lIberta
5 tIbERIO • IVLIO
DECMINO
CONIVGI- KARIS
SIMO • vIVA
vivo POSVIT
Lettres de bonne forme.
GoBiN, Inscriptions et pierres antiques extraites du lit du Rh p. 12. — Martin-Daussigny, n** 11 46 de son Registre d'entr
Diis Manibus . . . Iulia (?), Marcelli(na), liberta, Tiberio 1 DecminOy coniugi harissimo, viva vivo posuit.
<c Aux dieux Mânes, . . . Julia Marcellina, affranchie de . . « à Tiberius Julius Decminus, son époux très cher, a, du w'w « d'elle-même et de lui, élevé ce tombeau ».
Le tombeau a été préparé du vivant du mari et pour lui S( autrement, sa femme, qui lui fait cette affectueuse libéral n'aurait sans doute pas manqué de dire qu'elle préparait auss monument pour elle-même.
Les noms de Tiberius Julius rappellent ceux de Tibère ; ils f( nissent une présomption d'ancienneté, corroborée par l'abse de ïascia et qui nous reporte vraisemblablement au premier siè
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INSCRIPTIONS FUN
Decutninus est une emples de la suppres iblement une pronon ent l'épitaphe (voir c
)itaphe de Juliiis
— Bloc de forme obi formé une frise, ei îusée postérieuremen une excavation faite aison Teste, contigu le devant la façade d ;ur la place Saint-Iré; :ny). L'inscription éti jres, pourvu, de ch d'aronde. — Hauteu îe encadrée o m. 27
ERMETICOR lENTOFAC
3elle forme et d'app^
614. — COMARMONl
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5CRIPTI0NS FUNÉRAIRES
° 848 de son Registre d'entrées. - N, Recherche, éd. 1857, p. 362.
Cornelia, Lucii filia, te
4ermes; Cornelia, , fille d(
; ce tombeau à son mari (?), en e
► .
t avoir été un affranchi. Cornelia, q
condition ingénue, peut avoir été sa
[cellente forme des lettres que de l'ai
facienduniy cette épitaphe offre des ap
iraient remonter d'une manière à ]
iècle.
blement un tombeau de constructior
ent ceux qui, au sortir de Lyon, l
nt près d'un kilomètre, la route d'A(
326
aphe de Julia Maiana.
Cippe avec base et couronnement; < INT-IRÉNEE dans le jardin du cou> HEL » (Daussigny). Deux ascia a re ligne de l'inscription, l'intervalle ( s de scellement pour retenir des or
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INSCRIPTIONS FUNERAIRES
fatum dédit; cum quo vixit annos XX^III; ex quô liberos prôc dms; puerum annorum XyiIII, puellam annorum XyiII. O 0 pietas! — Iulius Maior, frater, soràri dulcissimae, et A Genuinius lanuàrius, filius ejus, ponendum curaverunt et sub dedicaverunt.
« Aux dieux Mânes et au repos éternel de Julia Maiana, fe « très vertueuse, morte, avant le terme fixé par le Destin, ; <( sinée de la main d'un cruel mari. Elle a vécu avec lui a « huit ans et a eu de lui deux enfants : un garçon âgé maint « de dix-neuf ans, une fille âgée maintenant de dix-huit
« O foi jurée ! O piétié conjugale !
« Julius Major à sa sœur bien-aimée, et Marcus Geni <c Januarius à sa mère, ont élevé ce tombeau et Tont dédié « Vascia ».
Ce mari cruel, meurtrier de sa femme après vingt-huit ai mariage et avoir eu d'elle plusieurs enfants, se nommait Genm puisque tel est le nom de son fils.
L'épitaphe consacrée au triste souvenir de sa victime est de ces inscriptions raconteuses qui sont une des particularité plus remarquables de Tépigraphie lyonnaise et peut-être auss marque du caractère cosmopolite de cette grande ville, où affli des étrangers en nombre considérable. 11 semble qu'en les rédij on se soit fortement préoccupé de la pensée qu'elles aur de nombreux lecteurs.
Genuinius, gentilice formé d'un cognomen. L'observation été déjà faite, c'est l'indice d'une origine partie de bas, prob ment un affranchissement, mais par lequel l'affranchi n'était dans la famille du patron que dans une condition d'infér marquée, puisque, au lieu du nom patronymique commun membres de la famille, il ne lui avait été accordé qu'un ps( gentilice formé du surnom de son ancien maître.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
Diis Manibus et mentoriae dulcissimae
Af. lulii Marci parentum, et Sancti, ;
Servandus ob iticomparabilem eorum erga se pietatem pon curavit et sub ascia dedicavit,
« Aux dieux Mânes et à la mémoire très chère de . . .
« de Marcus Julius Marcus, ses parents, et de Sa
« son ; Julius Servandus a, en reconnaissance d»
« incomparable affection pour lui, élevé ce tombeau et l'a « sous Y ascia ».
Le tombeau a été élevé par Julius Servandus à sa probablement défunte, dont le nom, placé au commencem( la troisième ligne, manque aujourd'hui ; à son père Marcus Marcus, probablement survivant puisqu'il n'est nommé qi sa femme, et à une autre personne qui pouvait être son fi se serait, dans ce cas, appelé Julius Sanctus.
Gravée sur deux grands blocs qui prenaient place à côt de l'autre, la présente épitaphe appartenait, non pas à un mais vraisemblablement à un tombeau construit dans de; portions considérables.
328
Épitaphe de Julia Filematium.
Pilastre entre les arcades XX et XXI. — Cippe avec h: couronnement, extrait du puits de TRION en mars 1886, dessus de l'attique, existait un ornement faîtier de forme
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ont été effacées et sont encore reconnaissables sous le martela à la sixième le mot DVLCISSIM AE est ainsi séparé en d groupes à cause d'une défectuosité de la surface de la pierre ei M et AE.
Allmer, Reviie épigrapbique, 11, p. 294. — Allmer et Dissa Trion, p. 197.
Dits Manibus et quieti aeternae Iuliae Filematii, G. Cot Tbeodotus, alumnus, patronae dulcissUnae, pientissimae, et I\ Asia et lulia Eutycbia, liber tae eius; cuius Filematii anitm speciens simul et aetas dulcitis melle fuit; quae vixit annis mense I, diebus X, sinae ulius animi laesione; ponendum cure runt et sub ascia dedicaverunt. — yale anima dulcissimal
« Aux dieux Mânes et au repos éternel de Julia Filematiu « Gaius Cottius Theodotus, son alumnus, et Julia Asia et Ji « Eutychia, ses affranchies, à leur patronne excellente et bi « aimée, dont le caractère, la beauté, l'âge étaient plus doux 1 <( le miel. Elle a vécu cinquante ans, un mois et dix jours, s « avoir jamais fait à personne aucune peine. Ils lui ont él « ce tombeau et l'ont dédié sous V ascia. — Adieu, âme chérie !
Gaius Cottius était un enfant-trouvé. Abandonné par ses parei il avait été recueilli et élevé par Julia Filematium. L'enfant-tro étant d'après la loi l'esclave de la personne qui le recueill Cottius devait être, au moment de la mort de sa bienfaitr son esclave ou son affranchi. La qualification de « patronne par laquelle il la désigne, paraît indiquer qu'il était, en ef son affranchi. Cependant, il ne s'appelle pas Iulius; par raison que nous ignorons, il a reçu un gentilice différent. Q qu'il en soit, il professait pour elle un amour extraordinaire une reconnaissance des plus vives, et c'est d'une manière nî et même quelque peu bizarre qu'il les exprime dans son épita par des éloges excessifs.
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>rm n t , et re, ne ( lutr
pa ^Jen cop m yoi cal éno
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l
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
« Lavalette, hôtel de Bellecour, aujourd'hui hô (Comarmond); «extrait en 1855 de l'un des pi <c de Malte » (Daussigny); « dans les travaux po « des bureaux de Tétat-major » (Monfalcon). Un( à la première ligne, entre les sigles DM. — Hau du dé o m. 87, largeur o m. 52.
D ^ M
ET • MEMORIAE
AETERNAE IVLI • QVARTILLI 5 HOM INIS • PRO
BISSIMI • ELAFIA CONIVGI • KARIS SIMO • HILARI VS ET- ARTEMIVS • FIL! 10 EIVS • ET • PVSINNA 0
SOROR • PONEN rfVM • CVRAVERVNT
ET-SVB-ASCIA-DEDICAVER
L'N et le T de CVRAVERVNT, à l'avant-dern en un monogramme ; peut-être une palmette après
Mémoires de Trévoux, juin 1708, p. 1095. — p. 513. — Comarmond, Description, p. 450; n* 804 de son Registre d'entrées. — MoNFALCOh Recherche de Spon, éd. 1857, P- 3^0.
Diis Manibus et memoriae aeternae lulii Quartill bissimi; Elafia coniugi harissitno; Hilarius et Arte\ et Pusinna, soror, ponendutn curaverunt et sut asci
L
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
Dits Manibus Iuliae Quintinae; Iulius Onesimus iissimae.
« Aux dieux Mânes de Julia Quintina ; Julius ( « excellente patronne ».
Julia Quintina était sans doute morte sans enfan un affranchi qui élève le tombeau.
33» Épitaphe de Iulius Valerius
Arcade LU. — Cippe avec base et couronnei sur le côté gauche; trouvé en mars 1878 dans la n quartier SAINT-GEORGES. — Hauteur 1 m. 05, largeur o m. 48.
d\S ' MANIBVS flnIMAE INNOCENT iWL • VALERI • QVl T'IXITANNIIIIMVIII 5 ^lEBVS • XXIII
iVL • GLYCERVS
A L V M N O ^VLCISSIMO
La dernière N et le T de INNOCENT, à la deu> en un monogramme.
L
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SCRIP'
ae inm 'ebus X
les de ans, îve bie était i ilemen le fait issant. om ge , la ce , gou\ :eux qi ju'il n Li'il ne ji la acheter
71).
phe I
Cippe ; delà 1 ie du ia se V
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
1. — Hauteur i m. 30; du dé «
D ^ M
ET • MEMORIAE
AETERNAE IVLI • ZOSIMI • IVVE NIS • INNOCENTIS SIMIQVIVIXIT- AN NISXXXM- ID-III SINE • VLIVS- ANIMI LAESIONE • MELIVS ZOSIMVS • PATER INFELICISSIM VS AMISSIONEEIVSDE <:EPTVSETSIBI VIVS />CETSVBASCIAD3D V I T
l D de DED, à lavant-dernièr omission des lettres ICA dans
►. 95. — Spon, Recherche, p. I, Notice 1808, p. 60; 1816, 1. — De Boissieu, p. 513. ; Notice, p. 93. — Monfalcon,
memoriae aeternae lulii Zosin it annis XXX, mense /, diebui lias ZosimuSy pater infelicissimu us ponendutn curavit et sub asc
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INSCRIPTIONS
ines et à la mén )lein d'innocenc( Dis jours. Sans Melius Zosimui e toute espérar élevé ce tomb s Zosimus, qui a lice différent, n elius.
:eptu5 s'est déjà dans son espoir
dius, par substiti iS de Nîmes. , orthographe fn remarquer qu nis, qu'on aura t le cas de con pas ou, car alor nonciation et de
33 itaphe de lu
— Cippe avec ) du puits de 1 lit à un fragmen
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 293
dite partie de la corniche. — Hauteur o m. .lo.
d m
eT . MEMORIAE • AE
ternaeIvniaepro fvtvrae • feminae sanctissimae • et
INCOMPABILI • Qjiae VIXIT ANNIS XXX/// M-V- D-VII-PATER////// et A- CLVTTIVS Coniu gi YLKKlSSlmae IHIIHI
icement de la neuvième ligne réduit à un mbage, le K de KARlSSlw^^ à la dixi< î divergentes.
èpigraphique, 11, p. 312. — Allmer et C
H memoriae aeternae luniae Profuturae,
ympa(ra)bili, quae vixit annis XXX , ^
A. C lut tins coniugi karissimae
iânes et à la mémoire éternelle de Junia Prc tueuse et incomparable, morte à Tâge d€ q mois et sept jours, son père, et Aulus (
'es chère »
:ription des découvertes faites à Trion nou iri de Junia Profutura s'appelait Aulus CIÇ Zluttius, Le gentilice Cluttius est, en effet,
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
I de PRIMANIA à la septième, la seconde L et Tl de MARCI à la huitième, liés en monogrammes.
Symeoni, ms., p. 52. — Paradin, p. 428. — Spon, éd p. 241. — Ménestrier, Hist, cons., p. 59. — Millin, i 1, p. 472. — Artaud, Notice 1808, p. 50; 1816, p. 61 ; lapidaire, arcade XLII. — De Boissïeu, p. 513. — Coma Description, p. 273; Notice, p. 100. — Monfalcon, Mus daire, p. 18.
Dits Manibus M. lustinii Marcelli, infantis dulcissimi, q annutn unum, dies XXXXyil, M. lustinius Secundinus et P MarceUina, patres, amissione eius orbati, ponendum curavi stib ascia dedicaverunt.
« Aux dieux Mânes de Marcus Justinius Marcellus, enfi « drement aimé, mort à lage d'un an et quarante-sept <c Marcus Justinius Secundinus et Primania Marcellina, ses | « que sa perte laisse sans postérité, ont élevé ce tombeau « dédié sous V ascia »..
Les noms lustinius et Primania, gentilices formés de cogr
Le surnom Marcellus du fils, pris de celui de sa mère Me par retour de la forme diminutive à la forme simple.
Patres pour parentes : le père et la mère, expression du familier assez fréquente sur les épitaphes, mais étrange littérature et à la bonne latinité.
DDC pour dedic(avit), abréviation incorrecte. La sup| de Ve peut toutefois s'expliquer par le désir qu'on ai d'isoler la préposition qui entre dans la composition d celle de 1'/ par l'extrême tendance de cette voyelle à se entre deux consonnes (voy. Bull, épigr,, 1884, pp. 130
XXXX pour XL, manière compliquée connue par exemples; on trouve même l'X répétée un plus grand nor fois encore.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
Artaud, Notice, 1816, p. 72; Musée lapidaire, arcade LI De Boissieu, p. 514. — Comarmond, Description, p. 349; J p. 126. — MoNFALCON, Musée lapidaire, p. 23.
Diis Manibus et memoriae aeternae luventiniae Auspiciae vixit annis XXIIII, mensibus l^II, dies XXIIy sine ulla mi Centusmia Abba neptiae bene tnerenti et sibi viva ponendum c et sub ascia dedicavit. Procuravit Iulius Castor.
« Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle de Juve « Auspicia, qui a vécu sans tache et est morte à l'âge de « quatre ans, sept mois et vingt-deux jours; Centusmia ^ <c sa petite-fille bien méritante et pour elle-même, a, d( « vivant, élevé ce tombeau et la dédié sous Xasciat par les « de Julius Castor ».
luventinia, gentilice formé d'un cognomen; le mot écrit rélision ordinaire de Yu à côté du v.
Auspicia, ou peut-être Auspicia pour Auspicula; il y simplement une faute de gravure. On trouve toutefois Aut comme surnom sur d'autres inscriptions.
Annis, dies, transition fautive d'un cas à un autre, sans dans les habitudes du parler vulgaire. C'est aussi au la familier qu'il faut imputer le barbarisme neptia pour neptis
Centusmia, gentilice formé d'un nom celtique qui se rel en beaucoup d'endroits sous la forme primitive Cintusnti toujours écrit par i, non par e comme ici.
Abba, nom barbare, mais peut-être pas gaulois. La me l'empereur Maximin, née dans le pays des Alains, s'ap Ababa (Capitolin, Maximinorum, i).
La sigle M, abréviation de menses, surmontée inutilement barre d'abréviation.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
N de ANNIS à la cinquième, TN et l'I de ANl à la fin onzième, liés en monogrammes.
Allmer, Revtie épigraphique, II, p. 169. — Allmer et Dis Trion, p. 124.
Diis Manibus et quieti aeternae luventiae Felicissimae, fe san(c)tîssimae , quae vixit annis XXX . . ; . . Aurelius Agatl libertus Àugusti, coniugi et domnae karissimae, cum qua vb Virginia annis XXIII sine ula animi laes(i)one, ponendum a et sub ascia dedicavit.
« Aux dieux Mânes et au repos éternel de Juventia Felicis <c femme très vertueuse, morte à 1 âge de trente . . . ans; Au « Agathopus, affranchi de l'empereur, à son épouse et maî « très chère, avec laquelle il a vécu, depuis le temps de sa virg « vingt-trois ans, sans qu'elle lui ait jamais fait aucun cha <( il lui a élevé ce tombeau, qu'il a dédié sous Vascia »
Juventia devait avoir, lorsqu'elle est morte, plus de trente car, ayant vécu avec son mari vingt-trois ans, elle se serait n à l'âge de sept ans, ce qui n'est pas admissible. Elle n'avait doute pas alors moins de quinze ou seize ans; le chiffre XX termine la cinquième ligne se continuait donc au commence de la ligne suivante par un complément qui élevait le ne des années de sa vie.
La même lacune du commencement de la sixième ligne con aussi le prénom qu'Aurelius tenait de l'empereur qui lui accordé l'affranchissement, c'est-à-dire le prénom de Luci cet empereur était Verus, ou celui de Marcus s'il devait ce bi à Marc Aurèle ou à Commode ou à Caracalla ou à Eliogaba à Sévère Alexandre, sans parler des empereurs postérieurs q sont aussi appelés Marcus Aurelius^ mais sont d'une époque basse que celle à laquelle l'inscription semble se rapporter.
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HIPTIONS
empereur, > a femme, q ilification c 'e chose ici on a voul
ji-même vi
;t connu j Forcellini e /ait épousé sont oppos nité du jei épouse : odo virgini (ci-dessus i rage de \ u tombeaij ntage de 1 nt sur de; 5 lorsqu'ils ait assez fn i un terme é dit, n*es ostérieure surnom / rlative n'a[
le plutôt di
I a une pr
pas dû êti
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IPTIONS FUNERAIRES
337 de Labiena Severa.
incomplète en bas; autrefois ection des GÉNOVÉFAINS » la construction du Refuge Sai fiarmond). L'inscription était e moulures dont elle n'occup est surmontée d'un fronton t l'un et l'autre bordés de mo 0 m. 83, de la partie encadrée
dIs
M AN IBVS lENAESEVERAE lENVS • VICTOR
fIliae
e, du premier ou du second t
p. 11; Musée lapidaire, arcade \RMOND, Description, p. 54; Noi pidaire, p. 4.
Severae; Labienus Victor filiae
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 3O3
Dits Manibus et memoriae [Sai\riae ? Lucretillae ?; us
« Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle de S <( (^o« Valeria?) Lucretilla ».
339 Épitaphe de Lucretia Valeria.
Arcade XX. — Cippe dont la base et le couronnement o retaillés par devant et affleurés au dé; « extrait des fouilles « en 1825 à SAINT-IRÉNÉE » (De Boissieu); « trouvé à « Irénée dans le champ dit des Martyrs » (Comarmond Hauteur i m. 60, du dé o m. 95, largeur o m. 72,
D M
LVCRE'tIAE • WLERIAE
sex-avivshermerôs
conivgi • sibi • merit
5 et-sibiyIvvsposvit
et • svb • ascia • dedica
V I T O 4>eONOC UC KAKON eCTIN GXI FAP TI KAAON GN AYTXJ 10 THKI FAP 4>GONePUN
OMMATA KAI KPAAIHN
Lettres de bonne forme, probablement du deuxième î
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>TIONS FUNÉRAIRl
VALERIAE, liés e
de LVCRETIAE,
5RMER0S, sur VA
ZoMARMOND, Descri^ :oN, Midsée lapidai
yaleriàe; Sex. Az osuit et sub ascia .
eoTtv, îyijL yoip zi yj ùv diifJLoccix. Tcal xpad
!.ucretia Valeria ; Se ante et pour lui-mi dédié sous V ascia, un hideux mal ! ] c'est qu'elle corn
ri de Lucretia Val :. Pour quel motil
a inscrit au bas )rend rien. Peut-( i mérite et de sa c
lui avait-il inspin ioiqu'il en soit, le t ne sont pas de lis, Bréghot du Li de VAcad. de Lyon légères variantes p it le sujet d'intérei nument de Lucrei logie une antiquit 1 répoque de Tir
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
« appartenir au second siècle. E;^t pour e-)(zt et tvjxé p( « prouvent qu'alors déjà les Grecs prononçaient la dipf « ec en £ comme le font les grecs modernes, mais qu'il: « vaient à Yéta le son et la valeur de Vé long, au li< « prononcer i; la conjonction yap, employée pour àe, « négligence ou une faute du graveur; le sens et la « s'accordent à condamner cette variante de la leçon c « par l'Anthologie ».
Le susceptible mari de Lucretia Valeria n'était pas u il n'a pas su citer deux vers sans y introduire plusieur
Valeria^ gentilice employé comme cognomen et vn blement passé de la mère à la fille.
L'épitaphe de Lucretia n'est pas la seule inscription trouvée à Lyon. Outre celles avec les acclamations jpîi^ (ci-dessus, 1, p. 407; 111, p. 95. De Boissieu, p. 308 rappelle l'épitaphe moitié latine, moitié grecque, terminé vers d'Homère (111, p. 67), du marchand syrien Thaïm ; ont disparu, par exemple l'épitaphe, toute en grec, d'une Juliané et celle d'une Aurélia Callisté, dont le mari coi derniers instants par cette pensée philosophique, expr grec : « Tranquillise ton esprit, Callisté, nul n'est imr
340
Épitaphe de Lullia Macrina.
Arcade LVIU. — Cippe avec base et couronnement; « dans le RHONE, le 22 novembre 1864, vis-à-vis
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRE
)bin). — Hauteur 2 m. o
D J^
.VLLIAE MACRkA MATRI DVLCISS
MAE VIACRINVS ET MARC ^ N A F I L
î forme; TI et TN de MAC
)remière lettre de la seconc
une L, mais non un P n
ns et pierres antiques extrai Daussigny, n° 1033 de son
illiae Macrifiae, matri dulci
ines de Lullia Macrina, Ma
i-aimée ».
détérioration de la partie in
m gentilice de la défunte
i écrit par deux /, nous a^
Heurs (Gruter, p. 546, n** 6\
Uia.
mère passé au fils.
; désignés sans nom gentil
que celui de leur mère,
mariée.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 307
Épitaphe de Mansuetius Lucianus.
Arcade XXXVI. — Cippe dont le couronnement et supérieure du dé manquent; extrait du puits de TRION 1886. — Hauteur o m. 64, du dé o m. 41, largeur <
IV
MANSVETIA • SCYLLA
PONIT • MANSVETIO
LVCIANO • MARITO
5 QVI- El- RELIQVIT • FILI
VM • LVCIOLVM • AhNO
fVM-VISET FATVM-MA
LVM- VT • INTERCIPERE
TVRFILIVSANNORM
»o XXII • MATER • MISE
RA- POSVIT • ET
SVB • ASCIA • DE
D I C A V I T
Lettres d'assez bonne forme, du deuxième ou du siècle; les deux N de ANN à la sixième ligne, TV ANNORVM à la neuvième, liés en monogrammes.
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NSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
^graphique, II, p. 313. — Allmer et Dissard,
'ia Scylla ponit Mansuetio Luciano, marito, qui :iolum annorum yi ; set, — fatum malum! — is annorum XXII ; mater misera posuit et sub
letia Scylla à Mansuetius Lucianus son mari, m enfant, son fils Luciolus, âgé de six ans, destinée ! — pour que ce fils lui fût enlevé
l'âge de vingt-deux ans. Mère infortunée, elle au et l'a dédié sous Vascia ».
le même nom que son mari, était peut-être a serait, dans ce cas, son ancien nom servile. en la voyant une mère si aimante, qu'il lui ►ur tout autre motif qu'une allusion à son he Scylla, personnification des brisants de la
comme on sait, femme de la tête aux reins, Lie de son corps se terminait par une ceinture iboyant et hurlant sans relâche, lice formé d'un cognomen et déjà rencontré ions de Lyon. 1 une faute de gravure, mais une orthographe
manque pas d'exemples (voir le Lexicon de ET).
: la signification de mort prématurée, expres- té.
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Google j
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
Épitaphe de Marcellina.
Arcade XXXVII. — Cippe avec base et couronnement, < « en février 1870 dans le RHONE vis-à-vis la place GRi (Daussigny). Un trou de scellement, pour retenir un orne métal, se voit à l'extrémité de chacune des deux volut lysis. — Hauteur 2 m., du dé i m. 08, largeur o m. i
d M
/ / / / /-MARCELLNAE
b e r EDESP-C
s e X T' VERIVS
5 par AMYThI VS
lllll A-GRATILLA
///// DECVMINVS
Go^mr Inscriptions et pierres antiques extraites du lit di p. 13. — Martin-Daussigny, n° 1140 de son Registre d
Diis Manibus Marcellinae, beredes ponendum cun
Sext, yerius Paramytbius, Gratina^ Decumin
« Aux dieux Mânes de Marcellina, ses héritier
<c Venus Paramythius, Gratilla, Decumi
« élevé ce tombeau ».
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INSCRIPTIONS FUNi
343 de Marcellina,
• Cippe avec base e1 -GEORGES, « dans entré au Musée a^ leau de la corniche, ur o m. 43.
'• MEMORIA • .EMARCELLIl :iAE- FILIAE • . NCTISSIMAE • I [MI • EXSEMPl C- VIXSITAlNNIî ^DIIIISINE-VI • CONIVGIS- S E • INTEGRO • LIXEf AM- hc lOROCVPA/IT
s-maRtys-sv
AE-ET- SIBI • VIVS-P A S C I A • D E D I (
>onne forme, du d
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 3II
siècle; TR et l'I de RARI à la cinquième ligne, TV et l'A de QVAE à la sixième, TN et TE de LESIONE à la dixième, le et ri de ETIAM, l'I, l'N et l'E de IN EO à la onzième. l'A et V de OCVPAVIT à la douzième, l'R et l'I de MARITVS, TV l'A de SVAE, TR et Tl de CARI5 à la treizième, liés en mon grammes.
Spon, Recherche, p. 104; éd. 1857, p. 117. — Artaud, Not\ 1808, p. 64; 181 6, p. 40; Musée lapidaire, arcade XXV. — I BoissiEU, p. 491. — CoMARMOND, Description, p. 164; Notic P- 59-
Diis Manibus et memoriae aeternae Marcellinae, Soliciae filic animae sanctissimae et rarissimi exsempli quae sic vixsit am XXIII Q), mensihus V, diebus llll, sine ulla animi coniugis s lesione, integro corde felix etiam in eo quod prior ocupavit; Martini maritus suae carissimae et sibi vivus ponendum curavit et sub asc dedicavit.
« Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle de Marcellin « fille de Solicia, âme très pure et du plus rare exemple; moi « à l'âge de vingt-trois (ou vingt-quatre) ans, cinq mois et quai « jours sans avoir jamais causé à son mari la moindre pein « cœur tout dévoué jusqu'à s'être trouvée heureuse de prend « place au tombeau la première. Martinus à son épouse tr « chère et pour lui-même a, de son vivant, élevé ce tombe; et l'a dédié sous l'ascia »
Cette épitaphe d'une jeune femme attachée d'amour à son n\i jusqu'à s'être réjouie, à ses derniers moments, de mourir la pr mière, est tout ce qu'il y a de touchant. « Ame pure », « an « sainte et du plus rare exemple », « cœur aimant sans partage sont des expressions qui, malgré leur éloquence, restent enco bien au-dessous de ce suave héroïsme d'affection conjugale.
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:riptions funé
344 phe de Mari^
cades XL VIII et fè en août 1885 iscia gravée au ti gne de l'inscripti lière ligne se lit du dé o m. 45,
• M E M (
A E T
E • M A
D A
F E M
VIX • AN •
VII • D • V
C E F A L I o • "E • C O N I V M A T R I M O N
1 PL • P • C • S •
diocre; l'E et 1 lRI à la fin de h
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 313
LIBERTE, TE et le T de ET à la neuvième, TM et le premier E, l'A et le second E de MERITAE, l'E et le second D de DED à la dernière, liés en monogrammes. L'I surélevé qui termine la onzième ligne a peut-être été fait ainsi pour valoir deux 1, la place manquant pour les graver à la suite l'un de l'autre, et donnerait, dans ce cas, avec le V qui le précède, le chiffre VU.
Allmer, Revue épigrapbiqtie, 11, p. 135. — Allmer et Dissard, Trion, p. 203.
Diis Manibus et memoriae aeternae; Mariae Dafneni, feminae quae vixit mecum annis XK///, mensibus yil, diebus V; Marins Cefalio libertae et coniugi sibi matrimonii annis Vï (ou VU), meritae, ponendum curavit et sub ascia dedicavii,
<c Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle de Maria Dafné, <c morte à l'âge de dix-huit ans, sept mois et cinq jours; Marius « Cefalio à son affranchie et épouse bien méritante de lui par « six (ou sept) années de mariage, a élevé ce tombeau et l'a « dédié sous V ascia ».
Maria Dafné, morte à dix-huit ans et demi au bout de six ou sept ans de mariage, n'avait pas treize ans quand elle devint la femme de son mari. Elle avait été épousée juste k l'âge où la loi marquait pour les filles le passage de l'enfance à la puberté.
Remarquer l'absence de qualificatif à la suite du mot FEMINE, la substitution de l'F à PH dans les mots Dafneni et Cefalio, et la surélévation de cette lettre en conformité peut-être de l'usage grec de surélever très souvent le pbi (voy. Jullian, dans le Bul- letin épigraphique, 1886).
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1
l
i
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
Martin - Daussigny , n° 1217 de son Registre d'entrée Allmer et DissARD, Trion, p. 46.
Diis Manibus et memoriae aeternae Mariae Sapriciae; f Zepbyrus, maritus, coniugi harissimae et pientissimae quae annis XXX, mensibus VI, diebus XI, ponendum curavit i ascia didicavit.
« Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle de Maria Sa « Flavius Zephyrus à son épouse excellente et très chère, « à rage de trente ans, six mois et onze jours, a élevé ce toi « et l'a dédié sous V ascia ».
Epitaphe probablement non antérieure, à cause du nom Fï aux empereurs Flavii du premier siècle.
Sapricia, cognomen à signification injurieuse.
Pientissima , superlatif très fréquent de l'inusité piens, toutefois par quelques exemples : Parentes pientes filio fe (Maffei, Aft/s. Veron,y 129, 3); Pientes salvete (Muratori, 162
Didicavit, orthographe déjà vue et sans doute conforme prononciation admise dans le langage du peuple.
346
Epitaphe de Matia Vera.
Arcade XXVI. — Cippe avec base et couronnement, trou août 1885 et provenant peut-être du puits de TRION. Une gravée en creux occupe, entre les sigles D M de la première
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
« Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle de Matia « qui a vécu avec moi trente-six ans, trois mois et dix jour « m'avoir jamais fait aucune peine. Notre long amour a pé « par la mort. Plût aux dieux que le destin que tu as sul « eût couchés tous les deux en même temps dans la tombe! « nonius Dubitatus à mon épouse incomparable, de qui « jamais reçu d'autre chagrin que celui de sa mort, ai él « tombeau et l'ai dédié sous Vascia ».
Cette épitaphe échappe un peu à la banalité des réd ordinaires. Un sincère sentiment y respire dans Texpressi regrets de ce mari qu'une habitude de trente-six ans a 1 femme et dont la longue affection est brisée par la morl compagne. Elle est remarquable aussi au point de vue philoi à cause des spécimens qu'elle nous présente de quelqui des fautes qui avaient cours dans le langage familier, par e; la transition, assez fréquente sur les inscriptions de Lyor non moins incorrecte pour cela, qui termine à la troisième pe grammaticale une phrase commencée à la première : de qi dolui nisi mortem, ponendum curavit et sub ascia dedicavit
Kifatus ni utrosque ne sont des formes fautives; l'un et sont de bonne latinité ; le dernier se rencontre maintes fo Cicéron, dans Virgile, dans Sénèque et autres auteurs du n temps ; fatus se lit dans Pétrone et sur d'autres inscriptioi contre, le distique qui renferme ces mots est construit d complet mépris des règles de la prosodie, et nous ne devc manquer de rapporter l'observation qu'a bien voulu noi] M. Mommsen au sujet de la fin du premier vers, qui, per pourrait se lire : dire(m)pta morte recepta. Quant au barl tetexisset, reproché par nous à tort (Revue épigrapbique, 11, | au rédacteur de l'inscription, il n'existe pas sur la pierre lit simplement TEXISSET.
On connaissait à Lyon le gentilice Pusonius, évidemment du cognomen Pusio, mais non encore PusinnoniuSy déi
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INSCRIPT
ssi la pre
iste, un cl d'horticul ruit reche Suétone r >our son 5 nés matiai nala optim Ha, ou qu ers, c*est-2 Lépaulle ; ême prix )ings ordii jujubes, is sucrins loix sèche le plus so Ties.
phe de
arcades > îxtrait du
de Tattiq! refois à ret Jne ascia t
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 319
de la première ligne de l'inscription, le milieu du bandeau de la corniche. — Hauteur i m. 19, du dé o m. 65, largeur o m. 38.
D ^ M
ET • MEMORIAE • AE TERNAE • Q_- MATISO NI- POLLIONIS • Cij AN NAVSONIVS-PRIS CVS • NEPOS • AVN CVLO • PIENTISsMo ET- HELVIA- GAETICA CONIVX • DIGNO POSVERVNT • ET • S\8 ASCIA • DaDIKA/ERVNT
Lettres d'assez bonne forme, du deuxième ou du troi; Siècle ; TN et le T, le second I et l'M de PIENTISSIMO, 1 le B de SVB, le premier E et le second D, TA et le V, TN T de DEDIKAVERVNT, liés en monogrammes.
Allmer, Revue épigrapbique, 11, p. 314. — Allmer et Dis Trion, p. 208.
Diis Manibus et memoriae aeternae Q, Matisonii Pollionii Annius Ausonius Prisais^ fiepos, avunculo pientissimo, et t Gaetica, coniux, digno, posuerunt et sub ascia dedikaverunt.
« Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle de Qi « Matisonius PoUio; Quintus Annius Ausonius Priscus à « excellent oncle, et Helvia Gaetica à son digne époux ont « ce tombeau et l'ont dédié sous Y ascia ».
Cette courte et simple inscription n'est pas entièrement ex€ de difficultés. La pierre porte nettement ANNAVSONIVS
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TIONS FUNÉ
de ANN. N re un seul i
très invraise ►ins aventure nettant une ement, Tépitl au sens résul r « digne ép ouche d'une Tipossible qu té désirable,
l'oncle, mai Dmbeau à lei
orthographe elle à la suit miuSy peu v n.
:e et cognoi pays bien élc les.
348
e faisant r
; XXXV et X:
trouvé en ao
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES }2l
îmours » (Daussigny), anciennement et actuellement 4ANGE. — Hauteur o m. 20, largeur o m. 45.
,. MELEAGEr...
IVS • FONENdum
c u r a V € r u NT-ET-SVB-A s c ia dedicaverunt
ussiGNY, n*' 1007 de son Registre d'entrées.
ïtait aussi le surnom d'un sévir augustal, ager, patron de la corporation des sévirs et de •porations lyonnaises autorisées ; mais rien n'ir iger de notre fragment soit le même que c( ; Culatus Meleager des modernes historiogn éjà célèbre en son temps à cause de ses nom nais devenu bien plus célèbre encore, au nôtr pseudonyme. Quel dommage que Rabelais ai • connaître notre Méléagre culatus ! Quel riche ;sable mine de bonnes plaisanteries gauloises !
349 :pitaphe de Messius Hermadio.
W , — Stèle à fronton triangulaire avec antéfixe gée de haut en bas en deux fragments; trouv
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INSCRIPTI
dans le RHC t renfermée da ôt un croissai $3, largeur o r jr o m. 29.
D M • M^S DIOwI Tl'An
gr///
FIL •
mne forme; 1 e, très incerta
ue épigraphiqu
5 M, Messii lia (ou liberta
Mânes de Ma ; Messia Gr . nt fils ». e ligne devai raffranchisser
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 323
Épitaphe de Messius Optatuî
Arcade VI. — Cippe avec base et couronnem « dans la SAONE, au quai de Bondy, en avril 1862 — Hauteur 1 m. 40, du dé i m., largeur o m. 33
D T M
M . MESSII OPTATICLV-
A^N • XXIX • DI 5 EBVS • XXIX
MESSIA • AQVI LINA • SOROJl FRATRI • PIEN TISSIMO AN »o TE TEMPVS • SI
BI EREPTO- PO SVITETSVBAS CIA • DEDICAV
Lettres d'assez bonne forme ; les deux N de ANN, ligne, liées en un monogramme ; la seconde R de grade.
Martin-Daussigny, n° 970 de son Registre d'entr
M
L
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INSCRIPTIONS FUNÉR
f. Messii Optati, qui ■ ûlina, soror, fratri pie ib ascia dedicavit,
ânes de Marcus Messi is et vingt-neuf jours enlevé avant le temps 'a dédié sous Vascia » , à qui sa sœur élè marié et n avait sans
la même chose que albaine (Tite-Live, I,
33' phe de Mettius (
Cippe dont la base et s au dé; autrefois à i) ; In casa del proposk dans le quartier Sain ité (Spon); disparu de| , dans la propriété des issant un mur, dans . La face antérieure lonnes; celle de gauch it, se voit vers le haut
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INSCRIPTIONS FUNERAIRES
latérales. — Hauteur i m. 57, du dé i m. 05, largeur o m de chacune des deux colonnes o m. 21.
D M
M • MET • TI
/^ onesimI ^
s-vl-pici-a-
b AGATHEM
E • R I S • CO • IV • Gz C A • R O • SI • BI • QVE • 'O VI • VA • SV
B • AS • scia DE • D I • CA • VIT •
Lettres de mauvaise forme, probablement d'une époque awi du troisième siècle.
Paradin, p. 427. — Gruter, 809, 1. — SpoN, Recherche, p — De Boissieu, p. 518. — Allmer et Dissard, Trion, p. 20.
Diis Manibus M, Mettii Onesimi, Sulpicia Agatbenieris co> caro sibiqtte viva sut asscia dedicavit.
« Aux dieux Mânes de Marcus Mettius Onésimus; Su) « Agathemeris à son cher époux et pour elle-même, de son vi^ « (a élevé ce tombeau) et l'a dédié sous Vascia ».
La colonne laissée vacante pour recevoir l'épitaphe de Sul Agathemeris lorsqu'elle viendrait prendre place dans la tom côté de son mari, est restée vide.
Remarquer l'interponctuation syllabique et le mot fautif ^j
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INSCRIPTIONS FUNERAIRES
<c Aux dieux Mânes de Sextus Nertinius Sacer ; Sextus « Quiétus à son affranchi bien méritant a élevé ce toi
Saceris au lieu de sacri, forme inconnue au style lit répondant peut-être à une orthographe archaïque.
353 Épitaphe de Nertius Censorinus.
Pilastre entre les arcades XLVl et XLVII. — Cippe ave couronnement; brisé en deux fragments et incomplet ; extrait en mars 1886 du puits de TRION. Sur la face s se remarque un fort scellement de plomb à destination un ornement faîtier. Urne ascia en relief occupe le r bandeau de la corniche. — Hauteur o m. 90, du dé largeur o m. 40.
D 25 M
C • NERTI • CEN
S O R I N I CELER- VICTORkws VICTORINALlBE/ib^ REDES'PCET-SV&-^5 CIA • DeT^lCaverunt
Lettres d'assez bonne forme; le point. entre D M à la
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 329
« M. Alexandre, nommé Chapuis, qui en fit don à l'historien « Brossette » (Brossette) ; « porté à Thizy, puis retrouvé par « le docteur Villermoz » (Artaud); entré au Musée avant 1808. Une ascia se voit, entre les sigles D M, sur le bandeau de la corniche. — Hauteur i m., du dé o m. 59, largeur o m. 41.
D ^ M
ET • MEMORIAE • AETE RNAE • OLIAE • tIiBYTAE FEMINAE • SANCTISSI MAE • ARVESCIVS AMANDVS • FRATER SORORI • KARISSIMAE SIBI • QVE • AMANTISSI MAEPCET- SVB- ASCIA D E D I C A V I T
Lettres de bonne forme, probablement du deuxième siècle; et ri de TRIBVTAE, à la troisième ligne, liés en un monogrami
Spon, Recherche, p. 123; éd. 1857, p. 137. — Brossette, Ei hist. de la ville de Lyotiy p. 54. — De Colonia, Hist, lift,, p. 290. — Artaud, Notice 1808, p. 74; 1816, p. 84; Mi lapidaire j arcade V. — De Boissieu, p. 519. — Comarmo: Description, p. 44; Notice^ p. 14. — Monfalcon, Musée lapida p. 12. — Allmer et DissARD, Trion, p. 21.
Dits Manibus et memoriae aetertiae Oliae Tributae, femi sanctissimae ; Arvescius Amandtis sorori karissimae sibique am tissimae pœiendum curavit et siib ascia dedicavit.
« Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle d'Olia Tribi
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
331
« d'un mur de soutènement » (De Boissieu); entré au Musée en 1858 (Daussigny). Une ascia occupe, entre les sigles D M '~ milieu du bandeau de la corniche. — Hauteur o m. 57, di G m. 35, largeur o m. 33.
D
^
M
T ' MEMORIAE • AETE RN AE • PETRONI MARCELLI • T • ATTI AE RHODOPENIS
ATTivs • a>nianvs-t:
PETRON • VI TA LIS /ILI • EOR • PAREITI* pienTlSSlIAlS'V'C'T'Sub ascia dediCAJ EKunt
Lettres de bonne forme, probablement du deuxième siècle et le T de ET aux deuxième, quatrième, sixième et neuvi lignes; les deux N de ANNIANVS à la sixième, l'N et le 1 PARENTIft à la huitième, TA et le V de dediCkVerunt à la dern liés en monogrammes.
De Boissieu, p. 519. — Martin -Daussigny, n** 863 de Registre d'entrées. — Monfalcon, Suppl. à Spon, Recherche , 1837, p. 371.
Diis Manibus et memoriae aeternae Petronii Marcelli et A Rbodopenis; Attius Annianus et Peironius yitalis, filii, parem pientissimis ponendum curaverunt et sub ascia dedicaverunt.
« Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle de Pétro « Marcellus et d'Attia Rhodope; Attius Annianus et Pétro
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INSCRIPTIONS FUNÉ
irs excellents parents, ont
'ascia ».
s qui ont élevé le tombe
e et était sans doute né
us; son surnom Amiianu
is. Le cadet porte le nom
e.
''o;/ms, fréquent dans la c
forme de génitif concurre
356
pitaphe de
Don Brévard
— Fragment de la par lée de moulures qui encac à SAINT-JUST, dans la | élargissement de la rue d m. 15, sans la bordure 8.
/)olYbIV5 . .
onne forme; l'L réduite
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 333
très petite amorce de l'extrémité supérieure de son luche.
Revue épigraphique, 1, p. 300. — Allmer et Diss >o.
était, d'après son nom, probablement un aflfranch
357 de , fils ou fille de Pompeius Eroti
XLIX. — Base avec moulures se continuant su s; « trouvé le 14 avril 1864, dans le RHONE, vis- GROLIER » (Gobin). L'inscription est renfermée dar rit de moulures pourvu, à chaque bout, d'un appei de queue d'aronde. — Hauteur o m. 50, long hauteur de la partie encadrée cm. 39, longueur ices o m. 79, les appendices compris i m. 20.
L • POMPEIVS
E R O T I O N
PATER
le bonne forme, probablement du deuxième siècle
nscriptions et pierres antiques extraites du lit du Ri la fin de la notice. — Martin-Daussigny, n*» 102
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^Î^céJ
INSCRIPTIONS
tre d'entrées; Monum. ^ 1863, janvier et février i
tpeius Erotion, pater,
is Pompeius Erotion, se iscription formait le coi utre partie du monume jne fille ou de plusieurs I Pompeius, extrêmemei ire rare sur les inscript ue de la fondation de L
par Pompée et ses fîli : suivi la conquête de la , surnom de forme nei
une femme plutôt que le ces noms, 1 epitaphe (
35 Epitaphe de Pon
LXIII. — Cippe avec b er 1870, dans le RHON /). Une ascia en relief D M. Un trou de scell volutes de la lysis du lent de métal. Une cavi
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
335
à laquelle s'adaptait un portillon, occupe le milieu de la plinthe de la base. — Hauteur 2 m., du dé i m. 40, largeur o m. 7
D • /^^ • M
C • P O M P E I
Z O S I M I
POMPEIA • RVFInA
5 LIBERIA • ET • VXOR
PATRONO • PIENTIS
SIMO- ET- SIBI • vlVA
SIMVL • ET- PACTVME
I V S • I O N
»o ET-POMPEIVS- SABEL
LVS- HEREDES- EIVS
POSVERVNT - ET • SVB
ASCIA • DEDICAVER
Lettres de bonne forme, probablement du deuxième siècle.
GoBiN, Inscriptions et pierres antiques extraites du lit du Ri p. 9. — Martin-Daussigny, n° 11 45 de son Registre d'entrées
Diis Manibus C. Pompeii Zosimi; Pompeia Rufina, liberi uxor, patrono pientissitno et sibi viva ; simul et Pactumeius h Pompeius Sabellus, beredes eius, posuerunt et sub ascia dedicavet
« Aux dieux Mânes de Caius Pompeius Zosimus ; Pon « Rufîna, son affranchie et épouse, à son excellent patron et « elle-même de son vivant; et, de concert avec elle, Pactun « Ion et Pompeius Sabellus, héritiers du défunt, ont élevi « tombeau et l'ont dédié sous V ascia ».
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 337
second E, l'N et le T de OBSEOYENTISSIMAE liés en un mono- gramme ; les lettres QV du même mot omises, puis ajoutées dans l'interligne.
Allmer et DissARD, Triony p. 212. — Allmer, Revue épigraphi- que, II, p. 328.
Diis Manibus et memoriae aeternae Popiliae Affrae, cui fides, castitas, probitas in diem obitus constetit; quae vixit amiis XXl^I; Primitivia Augustina libertae idénqiie ueptiae obsequeniissimae posuii et sub ascia dedicavit,
« Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle de Popilia Aflfra, « morte à l'âge de vingt-six ans et dont la fidélité, la chasteté, « la probité ont été constantes jusqu'au jour de son décès; Primi- « tivia Augustina à son affranchie et nièce respectueuse et dévouée « a élevé ce tombeau et l'a dédié sous V ascia »,
Popilia Aflfra aurait été d'après son épitaphe Taflfranchie et en même temps la petite-fille ou la nièce de Primitivia Augustina; l'inscription suivante fait voir qu'elle était l'affranchie, non pas de Primitivia, mais de Popilius Fortunatus le mari de celle-ci, et qu'il n'est pas possible qu'elle ait été sa petite-fille.
Ce qui est ici particulièrement remarquable, c'est la barbarie de la rédaction. Indépendamment de Popiliae pour Popiliae y de Affrae pour Afraey de Primitiva pour Primitivia, de idenquae pour idem- que, de nepiiae pour nepti, le membre de phrase cuifides castitate probitatis in diem obitum constetit est à peine intelligible. Cette longue kyrielle élogieuse, nous allons la retrouver dans l'épitaphe de la patronne, épitaphe postérieure à celle-ci et un peu moins incorrecte. Dans l'intervalle de temps qui sépare les deux textes, le rédacteur a fait de notables progrès.
Remarquer une omission de lettres réparée par une intercalation entre les lignes.
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iNS
36
e (
M8
dé -IRl lU I
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VIEJ^
)NI El
A •
cav
17
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
Diis Manibus et memoriae Primae, coniugi carù coniux fecit et sub ascia dedicavit.
« Aux dieux Mânes et à la mémoire de Prima ;
« épouse très chère a élevé ce tombeau et l'a dédié
Alcides, Prima sa femme, non citoyens romain;
361
Épitaphe de Primanius Secundii
Arcade XLIII. — Fragment présentant la partie î cippe avec son couronnement, extrait du puits novembre 1885. Une ascia en relief occupe le froni Au-dessus de Tattique s'élevait un cône, actuelle sommet. Les sigles DM, à la première ligne, se le bandeau de la corniche. — Hauteur o m. 39, la
/^ |
|
D |
M |
PRIMANI SECVNDINI qW\ VIXITANNISXXXDV/ |
Lettres de bonne forme, probablement du deuxii deux N de ANNIS, liées en un monogramme ; le la troisième ligne, incertain, peut-être une X.
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INSCRIPTI
SSARD, Trion, ; Primami Set
: Mânes de I > et cinq joui ;entilice forme Primanius, bi< mens possédé cône. Ce ger înt usage ; se pport, tandis
Primilla, a^
I, dans le vesl it la forme d
de socle à i , et provens iche cintrée, < te en haut rel
droite. L'ins( à l'exception Lii en formeni
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 34I
de la troisième ligne. — Hauteur o m. 70, du dé o m. 57, larg( o m. 42 ; hauteur du buste o m. 47.
D M
M^MORIAE • PRIMILLAE- ¥iLlac TER • PRITTO • F • C • ^
Allmer, Rev,y II, p. 134. — Allmer et Dissard. 7r/o«. p. 2
Dits Manibus, memoriae Primillae, filiae, Terentitis Pritlo faci dum curavit.
« Aux dieux Mânes, à la mémoire de Primilla sa fille, Tereni « Pritto a fait faire ce tombeau ».
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
la face supérieure se remarque, entre deux trous dé scelh un loculus circulaire pour contenir une urne cinéraire, recc par un ornement faîtier fixé à demeure. A l'extrémité de cl des deux volutes de la lysis, se voit aussi un scellement re autrefois un ornement de métal. Une ascia en creux occupe les sigles D M de la première ligne de l'inscription, le mil bandeau de la corniche. — Hauteur i m. 40, du dé o n largeur o m. 50.
D ^ M
ET • MEMORIAE • AETER NAE • PRIMITIVIAE • AV GVSTINAE • SaNCTISSI 5 MAE • FEMINAE • QVA^
VIXIT • A>NIS • XXXXV CWius FIDES • CASTITAS • ,PROBI TAS • DILIGENTIA • OBSE QVI • INMENSA • FVIT
»o NVMERATIONE POPI
LIVS • FORTVNATVS • CoN IVGI • PER CONTINVOS ANNOS • XXV • INDIVI DVO • AMORE • IVNC
15 TVS • POSVIT • ET • SVB
ASCIA • DEDICAVIT
Lettres d'assez bonne forme, du deuxième ou des pre années du troisième siècle; les deux N de ANNIS, à la s ligne, liées en un monogramme.
Allmer et DissARD, Trion, p. 218. — Allmer, Revue épii que, 11, p. 330.
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iPTl
\orii
vb
\uia
COti
ia
?t i use élit 1 n( pa [i a
st la I que
ve nor dar et i equ: d'u
an ann e d< èpo Is i |ual nev e 1; mé
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
364
Épitaphe de Primitivia Mercatilla.
Arcade X, — Cippe dont la base et le couronner très détériorés ; « autrefois au quartier SAINT-PAUL dan: « de l'église Saint-Laurent » (Artaud); « à la Bibliothè « Ville » (Millin); entré au Musée avant 1808. Les sig aujourd'hui disparues, devaient se voir sur le couronr occupaient probablement le bandeau de la corniche. — I m. 13, du dé G m. 58, largeur o m. 33.
d m
E T • M E M • K e t
V I V E N T I S PRIMI + VIA • Mîl CATILLAE • SIVE MASTICHI ET
M PRIM ITI VI
MERCATdks • QV/ VIX-AINNIIIMXIDX M • MATrIsIVS • PRIMt TIVS • PATER • FECIT ET- SVB- ASC • DED/^
Lettres de bonne forme, probablement du deuxième
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ONS
AIT
i d(
;ài
AEH
)■ - ; ai p. é
VÎV
rcat Pr
4ast
trc
is, î
laf
ivei ibu( fiorr
nm( un le c
pri obri
no
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
d'un pistachier : pistacia lentiscus, qui croît principalemen Perse, résine dont il se fait aujourd'hui encore une grande sommation en Orient; l'habitude de la mâcher y est univen ment répandue à cause de la propriété qu'on lui attribu< blanchir les dents, de fortifier les gencives et de procurer haleine suave.
Le mot viventis indique clairement que le tombeau a été < pour l'enfant défunt et pour sa mère, non défunte.
Bien plus que nous, les anciens attachaient de l'importar ne pas être privés d'un tombeau. Offrir à une personne vi) sa future sépulture, lui élever un tombeau, sur lequel elle pendant de longues années le plaisir de lire son épitaphe gi d'avance, était une attention méritoire, un témoignage de 1 piété filiale de la part des enfants, de piété conjugale de la de l'un des époux, d'affection dévouée de la part d'un ami.
Maternius, gentilice formé d'un cognomen.
Primitiits pour Primitivus, orthographe de forme régulière
365
Épitaphe de Primius Eglectianus.
Arcade XVIII. — Cippe avec base et couronnement, auti à SAINT-IRÉNÉE ; « en la rue dicte des Anges près de S « Iregny est ceste pierre insculpée des deux costés de m « inscription » (Paradin) ; « dans la collection De Lang « Fourvière » (Symeoni); « à Saint-Georges, chez les RR.
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INSCRIPTIONÎ
, à la renverse ert de pied » (Sp t au trait occupi ligne. — Haute
D ^
P • P F EGLEC P • PRIMI
lIbqyi
RET • Vl^ POSVIT ASCI A
DOMVI-AETE
nne forme, prob BE. à la cinqui .VBEws, à la fin
p. 92. — Grui he, p. 98; éd. i{ ice 1808, p. 69
De Boissieu, p, tice, p. 42. — N
P, Primii Eglecti ; sibi posuit et si
Mânes de Publii rimius Cupitus.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
« tombeau, il s'est, de son vivant, élevé celui-ci, et, satisfa « sa demeure éternelle, Ta dédié sous l'ascia ».
Eglectianus était un esprit positif. Sachant trop bien ce valent les hommes, il ne s'est fié qu a demi à la reconnais de ses héritiers pour lui élever un tombeau après sa mort, d'être plus sûr, il a pris le bon moyen ; il s'en est prépai lui-même. L'esprit tranquille et content, il n'a plus eu attendre le moment d'entrer en possession de sa demeure éteri
366
Épitaphe de Quartius
Arcade XIV. — Grand bloc, « trouvé en 1866 dans la SA « au quai de PIERRE-SCIZE » (Daussigny). Une ascia est g au trait en tête de la première ligne. — Hauteur 1 m. 10, la G m. 50.
d m
y^ ET • PER p e t u a e securiiati
M • OVAR/t?
ET- VICT oriae
5 rvfIna
ET-MTVST inius?
VIVI P
Lettres de bonne forme, probablement du deuxième siècle
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5CRIPTI0NS FUNÉRAl
ème et de la troisiè t la quatrième et de 1
n** 1046 de son Regiî
rpetuae securitati M. coniugi et us; Quariû 5 (?) , gêner (
s et au repos perpéti
toria , sa fe
arents, et Marcus Ju ur vivant, élevé ce
tius, qui occupait da blocs juxtaposés, ( e de celui du jeune t y former le mur de ui en constituait l'éti
367
e de Reginius l
pe avec base et cour mt les fondations de
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
« SAINT-IRENÉE » (Comarmond); « en 1825 » (De Boissie entré au Musée en 1845. Une ascia, occupe, entre les si] D M, le milieu de la première ligne. — Hauteur i m. du dé o m. 90, largeur o m. 50.
D .^ M
ET • QVIETI • AETERN
REGINI • MA SCElL
ONIS • ET • CAMPA
5 NIAE • GEMIN I AE
CONI VGI E I VS
ET • I OVINO • LIB
EORVM . QVI • VI
XIT • AISNIS- VI • M • Vl
«o DXIIIIVIVISIBI
ET • POSTERISQVE
SVIS • PONENDVM
CVRAVERVNT
ET • SVB • ASCIA • DEDI
KAVERVNT
Lettres de bonne forme, probablement du deuxième siècle seconde L et le premier I de MASCELLI à la troisième ligne, deux N de ANN à la neuvième, la seconde N et le D de PON DVM à la douzième, liés en monogrammes.
Archives hist. et stat. du Rhône , 12, p. 191. — De Boiss p. 520. — Comarmond, Description, p. 362, Notice, p. 131. MoNFALCON, Musée lapidaire, p. 23.
Diis Manibus et quieti aeternae Reginii Mascellionis et Campai Geminiae, coniugi eius, et lovino, liberto eorum, qui vixit annis
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l
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
Martin-Daussigny, n^ 789 de son Registre d'entrées. — FALCON, Suppl. à Spon, RechcTcbe, éd. 1857, p. 369.
, de qua netno suorum unquatn] doluit nisi m
ius Reginus coniugi harissimae et animae incompar
dolens posuit et sub ascia dedicavit.
« , qui n'a jamais causé de chagrin à aucui
« siens si ce n'est par sa mort ; ius Reginus à son é
« très chère et âme incomparable, a, plein de douleur, éle « tombeau et l'a dédié sous V ascia ».
Une autre inscription du Musée, sur laquelle se retrou formule de qua nemo suorum umquam doluit nisi mortem, est taphe d'une Camillia Augustilla, sœur d'un Silenius Regim même, suivant toute apparence, que le Reginus qui élève i tombeau à sa femme et se serait appelé Silenius Reginus. sœur, qui se nommait, non pas Silenia, mais Camillia, \ vraisemblablement qu'une belle-sœur ; si cette conjecture est la défunte, dont le nom manque par suite de la dégradatic sarcophage, se serait appelée Camillia comme sa sœur.
Animi sui comparabili, faute de gravure pour animae i parabili.
369
Fragment au nom d'un Sabinianus.
Arcade XXIV. — Fragment, incomplet de tous côtés; « d « vert en 1846 dans la SAONE, dans les démolitions
23
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INSCRIPTIONS FUNERAIRES
(Daussigny). Un croissant sculpté en relief occupe, entre les sij D M de la première ligne de l'inscription, le milieu du front La seconde ligne se lit sur le bandeau de la cornithe. — Haut G m. 45, largeur o m. 35.
D U |
M |
et MEMORIAL |
|
AETERN AE 5AMMIAE-SV |
Martin-Daussigny, n* 946 de son Registre d'entrées.
Le nom Sammius, commun à Nîmes, se rencontre sur i autre inscription de Lyon.
Le croissant, fréquemment représenté en regard du soleil sur monuments mithriaques et peut-être, à cause de cela, non empl( par les chrétiens, bien que symbole de résurrection.
Épitaphe de . . , femme de Satrius Eros.
Arcade XVI. — Cippe avec base et couronnement ; extrait décembre 1885 du puits de TRION; brisé au moment de
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INSCRIPTIONS FU
plusieurs fragments, ( lauteur présumable i n
D
/ / / I A E
/ / A E (
VIXIT • A XXVII P • SATRIVS •
CONIVGI RISSIMAE • 1 / I M A E
)nne forme, probablem issARD, Trion, p. 220.
s ae, quae vu
irissimae et optimae.
i Mânes de
t excellente épouse ». 1 porté à Lyon par d 3eut-être même de la trius Eros de notre beaucoup moins anci iècle.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
Épitaphe de Satria Hermione.
Pilastre entre les arcades XVI et XVII. — Cippe privé base, mais encore pourvu de son couronnement; extr décembre 1885 du puits de TRION. Un trou de scellemen retenir un ornement de métal se remarque à l'extrém chacune des deux volutes de la lysis, — Hauteur 1 r du dé G m. 74, largeur o m. 50.
D M
ETMEMORIAE
SATRIAE • HER M I O N e' N I S 5 L • CL • HERMES
CONIVGI • IN COMPARABILI
Lettres d'assez bonne forme, probablement du deuxième accents sur le deuxième E de HERMIONENIS et de HERJ sur le second A de INCOMPARABILI. Un large espace ei deuxième et la troisième ligne.
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PTIONS FUNÉRAIRES
n, p. 221. — Allmer, Rev., II, p. 364.
riae Satriae Hermionénis; L. Claudius bili
t à la mémoire de Satria Hermione;
à son épouse incomparable ».
grecs, Satria Hermione et son mari, paraissent être des affranchis, t, ainsi qu'il vient d'être remarqué à écédente, sur un des grands tombeaux de la voie d'Aquitaine et contemporains Néron, forme latine concurrente avec la forme
t abréviativement comme étant suffi- ion de ce nom avec le prénom Lucius e i epitaphe, l'interdiction du prénom tudia (Suétone, Tib,, I), était tombée
373 Sattonius Alexander.
idrangulaire, présentant la partie gauche ►urplus devait remplir une autre pierre SAONE, au pont du CHANGE » (De base de la deuxième arche du pont du
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^°°^'L*J
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 359
<c Change, rive droite de la Saône » (Comarmond). — Hauteur I m. 37, largeur o m. 74.
D m
MEMORI^^ aeternae
M- SATTONt
5 LVCiviCTOr et et
VICTORINVS
ETMICCIO/^
CONIVGI • Fientissimo . . . FACIEND-CVR averunt
Lettres de bonne forme, probablement du deuxième siècle.
De Boissieu, p. 521. — Comarmond, Description, p. 236; Notû p. 86. — MoNFALCON, Musée lapidaire, p. 15.
Diis Manibus, memoriae aeternae M, Saitonii, M. liberti (
Alexandri; Lucii : Victor et et yictorinus patri carissin
et Micciola patrono (?) et coniugi pientissimo faciendutn cnraverw
« Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle de Marc « Sattonius Alexander, affranchi de Marcus (Sattonius); Luci
« Victor, Lucius et Lucius Victorinus à leur excelle
« père, et Micciola à son patron et époux très cher, ont éle « ce tombeau ».
Alexander, Micciola, surnoms serviles.
Le même prénom, commun aux trois fils.
L epitaphe, gravée sur deux grands blocs d'appareil, devait app: tenir à un tombeau de construction monumentale.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 361
et le T de VIXIT à la sixième ligne, les deux N de ANN -^ ^^ septième, liés en monogrammes.
Artaud, Notice 1808, p. 22] 1816, p. 47; Musée lap arcade XXX. — De Boissieu, p. 521. — Comarmond, Descr p. 184; Notice, p. 66. — Monfalcon, Mtisée lapidaire, p. 12,
Diis Manihus et memoriae aeternae L, Sectindii Fruendi, \ optitni, qui vixit annis XXII, mense I, diebus XXII ; L. Sec Reso, liber to probissimo, potmidum curavit et sub ascia de a
« Aux dieux Mânes et à • la mémoire éternelle de « Secundius Fruendus, excellent jeune homme, mort à « de vingt-deux ans, un mois et vingt-deux jours; Lucius ! « dius Reso à son affranchi, plein de probité, a élevé ce toi « et l'a dédié sous \ ascia ».
Secundius, gentilice formé d'un cognomen.
Reso pour Rheso, diminutif de Rhésus,
Fruendus, nom servile, devenu surnom d'affranchi.
375 Épitaphe de Secundius Saturninus.
Arcade XIV. — Cippe dont la base et le couronnement 0 retaillés et affleurés au dé ; « autrefois dans le mur de la t< « du jardin des GÉNOVÉFAINS » (Artaud), à SAINT-IRI entré au Musée avant 1816. Une ascia occupe, entre les
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p«^
INSCRIPTIONS FUNERAIRES
376
Épitaphe de Sedatia Primitiva.
Pilastre entre les arcades XLll et XLIII. — Cippe avec ba couronnement; extrait en janvier 1886 du puits de TRION milieu de la face supérieure de lattique du couronnement c un large trou circulaire, assez profond, dans lequel devait st ger un ornement faîtier ; par devant se voit, à chacune des extrémités, un scellement de plomb servant autrefois à fixe décor en métal. Une ascia gravée en creux occupe, entre les 5 D M de la première ligne de l'inscription, le milieu du ban de la corniche. — Hauteur i m. 23, du dé cm. 71, lai G m. 50.
D ^ M
ET • MEMORIAE • AETER SEDATIAEPRIMITIV^E FEMINAE • SANCTISS 5 QVAEVIXIT- ANN • XXXXV
LiBERTIVS • DECIMIA NVS • CONIVGI ^ INCOM PAR AB • CVM • QVA ■ Vlx • AINN XVI-SINE- VLLA- ANIlvl • LAE »o SIONE • T: • LIBERTIA • PRIM
la-fIl- ET-SIBI- VIVI • PC- ET • SVB- ASCIA • DEDICAV
Lettres d'assez bonne forme ; le V et TA de PRIMITIVAE,
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 365
377 Épitaphe de Seia Sabina.
Arcade XXI. — Pierre quadrangulaire, peut-être le dé d'un cippe dont la base et le couronnement auront été retranchés ; « trouvée « en 1866, au quartier SAINT-GEORGES, dans le voisinag( « réglise SAINT-PIERRE-LE-VIEUX » (Daussigny). — Hau o m. 48, largeur o m. 35.
D M
SEIAE - SABInaE
SEIA- MYRINE • F
M A T R I • O PT I
MAE
Lettres d assez bonne forme, du deuxième ou des prem années du troisième siècle.
Martin-Daussigny, n^ 1049 de son Registre d'entrées.
Dits Manibus Seiae Sahinae; Seia Myrine, filia, matri opti
« Aux dieux Mânes de Seia Sabina ; Seia Myrine à son e « lente mère ».
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 367
Sex, Selio, Sextifilio, Galeria, Homullino, défùncto annàrum I dierum XL, parentes.
« A Sextus Selius Homullinus, de la tribu Galeria, fils « Sextus (Selius); mort à Tâge de trois ans et quarante jours, « parents ».
Le jeune Selius Homullinus était citoyen romain. Son épita[ est une des rares inscriptions qui fassent mention de la tribi laquelle appartenaient les Lyonnais; à cause de cette mention, < a cessé d'être en usage après Caracalla, et à cause de ses letl accentuées, elle est probablement antérieure au troisième siè et alors du deuxième ou même du premier. La concision de rédaction serait aussi une marque de son ancienneté.
Selius, gentilice des moins fréquents et connu à Lyon par ce seul exemple, mais peut-être le même nom que Silius, mis honneur par l'orateur et poète Silius Italicus. SELIA se lit sur i autre inscription du Musée, mais étrangère et apportée d'And; cette.
379 Épitaphe de Septicia Gemina.
Don Duprô.
Arcade Ll. — Cippe brisé au-dessus de sa base, mais enc pourvu de son couronnement ; autrefois au quartier SAINT-JU « à Champvert, dans le jardin Dupré » (Artaud); entré au Mu avant 1808. Une ascia, en relief, occupe le fronton de la ly
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
t ligne de l'inscription se lit sur le bandeau de la cor- 4auteur i m. 62, du dé i m. 20; largeur o m. 78.
^
HAVE • MODiI
HAVE- GEMINA Dlls • MANIB ET- MEMORIAE
SEPTICIAE- GEmKjAE
feminae- sanctiss vnIvsq_- marIta^
LMODIVSAhNIANVS
CONIVGI • KARISslvE
SVl CL; AMANTISSIM
QVAEVlXITCVMEO
IN • MATRIMONIO
A NN I S XXX
ETSIBIVIVVS FECIT AmIcE • LVDE • lOCA RE 0 V ENI
e bonne forme, probablement du deuxième siècle; TI jEMINAE à la cinquième ligne, les deux premières N ^VS à la huitième, le second I et l'M de RARISSIME bme, liés en monogrammes; le point après RE, à la guré par une bedera.
Notice 1808, p. 40; 1816, p. 67. — De Boissieu, - CoMARMOND, Description, p. 296 et pi. 17; Notice, MoNFALCON, Musée lapidaire, p. 20. — Wilmanns, 248.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 369
Have Modii! Hâve Gemina!
Dits Manibus et memoriae Septiciae Geminaây feminae sanctis- simae uniusque maritae ; L. Modius Annianus coniugi harissimae sutque amantissitnae, quae vixit ctim eo in matrimonio annis XXX, et sibi vivus fecit.
Amicey lude, iocare, veni!
« Adieu Modius ! Adieu Gemina !
« Aux dieux Mânes et à la mémoire de Septicia Gemina, femme « très vertueuse, qui na connu que son mari; Lucius Modius « Annianus à son épouse très chère et bien aimante, qui a vécu « avec lui en mariage pendant trente ans, et pour lui-même, a, « de son vivant, élevé ce tombeau.
« Ami, amuse-toi, égaie-toi et viens ».
C'est Gemina qui, du fond de la tombe, envoie à son mari réternel adieu : « Adieu Modius ! », et une salutaire exhortation à la distraction et à la gaîté : lude, iocare, veni! Ce sont peut-être ses dernières paroles. On a certainement trop insisté sur le maté- rialisme épicurien de cette recommandation échappée des lèvres d'une mourante. Gemina, morte après trente ans de mariage, ne devait pas avoir beaucoup moins de cinquante ans, son mari avait sans doute quelques années de plus ; le conseil ne peut se prendre qu'en bonne part. Elle veut que Modius se divertisse et éloigne la tristesse pendant le peu d'années qu'il a encore à vivre avant de venir la rejoindre. Ce sentiment gai et confiant de la vie n'a rien de bien mauvais, ni de bien immoral. Combien il serait à souhaiter que des principes plus austères et soi-disant plus sages, ne fussent jamais plus malfaisants !
Modius appelait sa femme Gemina, par son surnom ; Gemina appelait son mari Modius, par son gentilice; le surnom n'était donc pas toujours, dans Tintimité, le nom exclusivement préféré.
Unius marita, équivalent des expressions connues univira, coniux Virginia, quae ex virginitate sua mecum vixit, etc.
24
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NSCRIPTI
phe de
île bordé( -IRÉNÉE de la re roisième I ar le mai argeur o i m. 42.
EREk VIVOS
^LI AE • ^ r • GRAECIN
nne for m IIVS, liés IN, prolor îme ligne
n . — Co ON, Musé
7ivus sibi
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES y
« Serenius Licinus a, de son vivant, élevé ce tombeau pour li « même et pour Iulia Végéta, son épouse, et pour Graecinus « Graecina, ses enfants.
Serenius avait préparé le tombeau pour lui-même, pour sa femr et pour ses enfants. Sa femme, morte la première, n a pas pr nous ne savons pourquoi, la place qui lui était destinée, et s noms ont été effacés sur Tépitaphe gravée d'avance; ce sont I noms d'une seconde épouse qui leur ont été substitués. Il y a un petit mystère de famille qu'il est seulement permis d'entrevo
L'inscription est très détériorée; elle n'est pas d'un mauvi style. La forme vivos, déjà tombée en désuétude à Rome dans 1 derniers temps de Quintilien, mais conservée longtemps enco en province, autorise à la considérer comme ancienne.
CONIV, abréviation irrégulière nécessitée par le manque place.
Serenius, gentilice formé d'un cognomen.
Licin . . . , surnom abrégé pour la même raison de manque < place, mais contrairement à l'usage.
Épitaphe de Servandius Gratus.
Don Missol et Bouchardy.
Arcade XL VII. — Très grand cippe avec base et couronnemen « découvert en 1845 ^ 1^ GUILLOTIÈRE, à deux cents mètr « environ de l'entrée du fort du Colombier » (De Boissieu); « (
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INSCRIPTIONS
5, à la Guillotière, dans ly, au Prado » (Comarm u bandeau de la cornich argeur o m. 90.
D
et • memoriae
/Iti serwndi g
vitalivs • ma
ponendvm
rant sexto a
CO ET SVB
le bonne forme, du dei le siècle; le V et TA et le V de CVRAVIT à la sixième, liés en n^
lEU, p. 522. — COMARMi
MoNFALCON, Musée lapi
libus et menioriae aetern scellus(J)y hère 5 y ponendi sub ascia dedicavit.
ieux Mânes et à la mér :us, Sextus Vitalius Mas par les soins de Sextus :ia ». écrits en toutes lettres
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 373
Mascel,,,, surnom écrit abréviativement, contrairement aussi à Tusage, et laissant hésiter la lecture entre Mascel(lus) et Mascel(lio).
Motucus, nom celtique; on le retrouve à Mayence, le long du Rhin, et à Trêves, et, sous la forme Mutacus, à Langres et à Bordeaux. Un Lucius Julius Mutacus, décédé à Bordeaux, est expressément désigné dans son épitaphe comme étant de la cité des Séquanes (Jullian, Inscr. romaines de Bordeaux, 1, p. 165). Les Séquanes, par leur voisinage et leurs relations de comme et davantage encore les Trévères comme négociants en v étaient nombreux à Lyon.
Servandius, Vitalius, gentilices formés de cognomens.
L'inscription, est d'une époque où déjà les règles de Tépigra] commençaient à ne plus être observées.
382
Épitaphe de Severia Fuscina.
Don Dolbeau.
Arcade XLll. — Cippe avec base et couronnement; autre « en un jardin de la maison de plaisance dite de TRION appa « nant au seigneur Claude Deodati, et pas fort loin de la fontair (Paradin); « au coin du portail de la blancherie de M. Alexan « en allant de Trion en Vèze » (Spon); « extrait en 1845 « murailles qu'on a démolies pour l'élargissement du che « vicinal qui va de Gorge-de-Loup à Saint-Just » (Comarmoi Une rainure carrée, large et profonde, descend verticalement
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[
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 375
383 Épitaphe de Severia Philumena.
Arcade VI. — Cippe avec base et couronnement; «trou « en avril 1862 sur la rive droite de la SAONE, au qpai « BONDY » (Daussigny). Les sigles D M de la première ligne rinscription sont gravées sur le bandeau de la corniche. Une ast au trait occupe le fronton de la lysis, dont les volutes présente! chacune à son extrémité, un trou de scellement. — Haute I m. 19, du dé G m. 64, largeur o m. 34.
M
ET • QVIETI • AETE
RNAE SEVERIAE • PHI LVMENAE • FEMi NE • SAnCTISSIM BErVVI VS • PHI LVMENVS • ET TETRICIVS • VR SIO • H . P • C • ET • SVBASCIA- DEDIK
Lettres d'assez bonne forme , du deuxième ou du troisièr siècle; le T (?) de BETVVIVS en forme de gamma majuscule.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIR
)aussigny, n* 971 de son Registr
nihus et quieii aeternae Severiae \ Beiirvius Pbilumenus et Tetriciut runt et siib ascia dedikaverunt.
ieux Mânes et au repos éternel c -es vénérable, Betuvius Philumen ers, ont élevé ce tombeau et Toni
peut-être un nom celtique modifi
rapprocher celui du roi des Ar le des livres appelle inexactemer
le nom purement latin Besuvius ne d'un gamma majuscule f, con ire cursive.
gentilice formé d'un cognomen.
384
Épitaphe de Severia Val
XX vu. — Cippe dont la base et et affleurés au dé; autrefois au nt de SAONE près du lieu où se *n apparence que la moitié de Tir oir estant muré » (Paradin); « e ►nt de pierre, il y a cette inscri] a croix; la dernière licfne
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 377
« enfouie sous terre » (Spon). — Hauteur i m. 23, du dé o m. 91 , largeur cm. 57.
D M
SEVERIAE • C • fIl
VALERINAE / -MEMMIVS • SEVE 5 RIANVSFIL MATRI DVLCISSI m ae
Lettres de bonne forme, probablement du deuxième siècle; peut- être un accent sur TI de VALERINAE.
Paradin, p. 417. — Spon, Recherche, p. 126, éd. 1857, p. 141 — De Boissieu, p. 523. — Comarmond, Description, p. 221 Notice, p. 82. — Monfalcon, Musée lapidaire, p. 14.
Dits Manibus Severiae, Caii (Severii) filiae, Valerïnae; .... Memmius Severianus, filius, matri dulcissimae.
« Aux dieux Mânes de Severia Valerina, fille de Caius Severius; « Memmius Severianus, à sa mère bién-aimée ».
Le prénom du fils, probablement L(ucius); son surnom, dérive du nom gentilice de sa mère dans la forme adjective habituelle . . . anus.
Severia, gentilice formé d'un cognomen.
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într lem est Jn 1 se ' le < les mil • 5'
ass
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 379
l'N et n de SOLLEMNIS et de IVVENI à la quatrième ligne, le^ deux N de ANN à la cinquième et à la septième, le dernier I ( l'M de DVLCISSIM à la neuvième, liés en monogrammes; peu être un accent sur VA de SEXTILIAE et, à la neuvième Iign< sur rv de CONIVG.
Allmer et DissARD, Antiquités découvertes à Trion, p. 224.
Diis Manibus Sextiliàe Campanae, Sextilii Sollemnisfiliae, iuve\ dulcissimae, qnae vixit annis Xf^lII, mensihus II, diebus XX, eu coniuge annis III, mensibus VU diebus VU; C. Primius Menandi coniùgi dulcissimae et sibi vivus fecit,
« Aux dieux Mânes de Sextilia Campana, fille de Sextilii « Sollemnis, jeune femme chérie, qui a vécu vingt-huit ans, deii « mois, vingt-six jours; Caius Primius Menander à son épouî « chérie a élevé ce tombeau et, de son vivant, pour lui-même )
SextiliuSy Primius, écrits abréviativement contre l'usage.
Primius, gentilice formé d'un cognomen.
Juvenis, qualification insolite en parlant d'une femme, mais peu être reçue dans le langage familier.
386
Épitaphe de Sosius Antoninus.
Pilastre entre les arcades XLIV et XLV. — Cippe avec base ( couronnement, extrait du puits de TRION en janvier 1886. Ur
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
vée au trait, se voit à la première ligne de rinscription I de Tintervalle entre les sigles D M. Un trou carré, une feuillure pour recevoir un portillon, occupe le milieu the de la base et communiquait autrefois avec un loculus ms une pierre placée au-dessous et dans lequel était l'urne cinéraire. — Hauteur i m. 20, du dé o m. 72, m. 64.
D ^ M
•T-MEMORIAE • AETERNAE • CU )OSI-ANTONINIQyi-VIXITAN ^ISXVIIIIMIlID-XIIIQyiQyEPO )T-OBITVM- PATRIS • SVPER • VI UT- M • VII- D- I • VALERIA • FLOREN ['INA • MATER • DOLENS • OBITV ■ILI•PIE^TISSIMI•ET• DVLCISSIMI rSOSI * VALERIA • ETFLORENTI ^VS-FRATRESPCETSVB-ASC
DEDICAVERVKT ET- AVREL • IVLIO • QVI • VlîCff • A^N - XXVII iï- V-DIEB-XXVI-GENERO-PIENTISSI MO 0
d'assez bonne forme, du deuxième ou des premières Li troisième siècle ; l'N et le T de PIENTISSIMAE à la ligne, l'E et le T de ET à la neuvième et au commen- le la douzième, l'N et le T de DEDICAVERVNT à la
les deux N de ANN à la douzième, liés en monogram- econd jambage de l'X du mot VIXIT, à cette même dou- le, prolongé supérieurement en un long trait en la forme ite palme; le point à la suite de la syllabe MO, qui a elle seule la dernière, figuré aussi par une palmette.
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GooQle j
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES }i
Allmer et DissARD, Trion, p. 226. — Allmer, Revtie épigrapl quey II, p. 395.
Diis Manibus ei memoriae aeternae QySosii Antonini, qui vix annis XyiIII, tnensibus II/, diebus XIII , quique post obitum paît supervixit tnensibus y II, die I; yaleria Florentina, mater dole\ obitu filii pientissimi ei dulcissimi, et Sosii : yaleria et Floreniinu fratres, ponendum curaverunt et sub ascia dedicaverunt, — - T, Aurelio Iulio, qui vixit annis XXyil, mensibus y, dieh XXyi, genero pientissimo.
« Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle de (Juintus Sosii « Antoninus, mort à l'âge de dix-neuf ans, trois mois et trei « jours, ayant survécu au décès de son père sept mois et un jou « Valeria Florentina, sa mère, navrée de douleur de la perte < « son fils chéri, et Sosia Valeria et Sosius Florentinus, ses sœur « frère, ont élevé ce tombeau et l'ont dédié sous l'ascia, — « à Titus Aurelius Julius, mort à l'âge de vingt-sept ans, cir « mois et vingt-six jours; Valeria Florentina à son excelle « gendre ».
Valeria Florentina, la mère du défunt, a perdu en peu de me son mari et son fils et bientôt après son gendre, tous encore tr jeunes. On pense involontairement à la longue et terrible pes qui, pendant une partie du règne de Marc Aurèle, sévit sur l'ur vers entier et n'épargna pas plus les Gaules que les autres province Elle avait, croit-on, pris naissance en Ethiopie, en l'an 166, et là s'était répandue par l'Egypte dans le pays des Parthes ; l'arm de Vérus, alors en Syrie, l'apporta en Italie, d'où elle passa da les Gaules et s'y étendit jusqu'au Rhin. Capitolin et Ammien Mî cellin rapportent, au sujet de ce fléau, une histoire merveilleus( Des soldats, qui pillaient un temple d'Apollon, à Babylone suiva Capitolin, à Séleucie d'après Ammien, ayant trouvé un coffret d' consacré par des cérémonies magiques, s'empressèrent de l'ouv
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Ique trésor; il s'en échappa aussitôt un , après avoir infecté le pays des Parthes, terre.
Tune formée de la branche prolongée de i douzième ligne, l'autre tout à la fin du er à répitaphe de Sosius Antoninus une istianisme, si la certitude que le corps du ne venait enlever d'avance à cette faible emblance.
coupure du mot po\st, l'interponctuation vixil; l'M, abréviation de mensibus, inutile- barre; le mot dolens suivi de l'ablatif, le venu sans transformation le surnom de la assé au fils ; le mot fratres pour désigner yentilice ///Wws employé comme cognomen.
387
3he de Sutia Anthis.
dont la base a été retaillée à fleur du dé ; 3RGES, chez les Trinitaires, <c sous une (Spon); « encastré dans une des murailles litaires, autrefois hôtel Bellièvre » (Artaud); 1808. Une ascia au trait occupe, entre les
de la seconde ligne de l'inscription. La je sur le bandeau de la corniche. Au-dessus : un bas-relief représentant deux animaux
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accroupis et affrontés, gardiens d'un coffret entr ouvert, placé ei eux. — Hauteur i m. lo, du dé o m. 71, largeur o m. 48.
Cassette entr'ouverte entre deux chiens
WERVLA ET EDVCAt//
D ^ M
ET • MEMORIAE
AETERN AE
5 SVTIA • ANTHIS
QVAE -VIXÎt-ANNIS XX/ M • IX • d//v • OyE • DVM NIMIA • PIA- F VIT- FACTA EST-INPIA-ET-ATTIO'PRO 10 BATIOLO • CERIALIVS • CA
/LISTIO • CONIVX • ET PATER //// ET • S I B I VIV05 PONEIOVM
C VRAVIT • ET • s VB • AS CIA'DEDICAVIT
Lettres d'assez bonne forme, probablement du deuxième siè TM et TE de MERVLA à la première ligne, les deux N de A la seconde X et le V du chiffre XXV, la seconde N et le E PONENDVM, liés en monogrammes; un accent sur le secoi de VIXIT.
Gruter, 831, 6. — Spon, Recherche, p, 86; édit. 1857, p. — CoLONiA, Hist. litt.y I, p. 264. — Artaud, Notice 1808, p. 1816, p. 17; Musée lapidaire, arcade XI. — Orelu, 4651 Greppo, Lettre à M, le docteur Labus sur une inscription du M de Lyon, Lyon, 1838. — De Boissieu, p. 496. — Le Blant, // cbrét. de la Gaule, 1, p. 168. — Comarmond, Description, p. Notice, p. 27. — MoNFALCON, Musée lapidaire, p. 5.
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'ula et Educat[us\ ou Educat[a\.
s Manibus et tnemoriae aeternae Sutia Anthis, qtiae vixit XXk^y mensibus IX, diebus XI f^ (ou XfQ; quae dutn nimia lit fada est inpia, et Attio Probatiolo, Cerialius Callistio, : et pater, et sibi vivos ponendum curavit et sub ascia dedi-
4erula et Educatus ou Educata.
^ux dieux Mânes et à la mémoire éternelle de Sutia Anthis,
rte à l'âge de vingt-cinq ans, neuf mois et quatorze (ou
ize) jours, et qui par excès de piété (maternelle) a manqué
piété (conjugale), et à Attius Probatiolus ; Cerialius Callistio,
r époux et père, a, de son vivant, élevé ce tombeau et aussi
ir lui-même et l'a dédié sous ïascia ».
lier a donné, au sujet de cette épitaphe, dans la réédition de
:bercbe de Spon, une note que voici : « le mot
RVLA et un autre mot aujourd'hui eflfacé étaient, suivant la jecture de M. Mommsen (Ann. de rinstUut arcbéol., 1853, 82), les noms des deux animaux représentés au-dessus de corniche. M. l'abbé Greppo a publié sur ce monument une îertation, dans laquelle il s'est efforcé de prouver que Sutia this était chrétienne et que c'est ainsi qu'il faut entendre pèce de reproche que lui adresse son mari. M. De Boissieu
497) et M. Edmond Le Blant (Inscr. cbrét, de la Gaule, 1, 169), ont combattu cette opinion et en ont démontré l'inad- ;sibilité ». Le véritable sens qu'ont les mots pia et impia été déjà expliqué par Hagenbuch dans une annotation à la iuction de cette épitaphe dans le recueil d'Orelli. ius Probatiolus, qui porte un gentilice différent de celui de ►ère et de celui de sa mère, était, suivant toute probabilité, Is que celle-ci avait eu d'un premier mariage. Cet enfant
venu à mourir, sa mère aura conçu de cette perte un tel in qu'elle s'en sera laissée mourir, et c'est avec raison que
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son mari lui adresse le reproche d'avoir manqué de piété elle-même et envers lui par excès d'amour maternel : Dm pia fuit, facta est inpia.
La cassette entr'ouverte qui se voit sur le couronnem cippe est censée, croyons-nous, renfermer les cendres di Probatiolus ou celles de sa jeune mère. Elle est gardée pî animaux, que sans doute l'enfant, ou elle, avait affectionné des deux, celui de gauche, est certainement un chien ou d'après son nom Merula, une chienne, et l'homonyme al diminutif d'une chienne rendue célèbre par un insigne t fidélité dont la mythologie a gardé le souvenir. L'autre se laisse moins sûrement déterminer; Artaud l'a pris p pourceau, et il en a un peu l'apparence; son nom Edud Educata convient toutefois assez mal à un pourceau et rei probable la conjecture de Renier que les animaux soni être deux chiens, c'est-à-dire deux chiennes si l'animal de s'appelait Educata.
Cerialius, gentilice formé d'un cognomen.
Inpia, orthographe archaïque.
Nimia pia pour nimium pia, locution incorrecte du I populaire.
388
Épitaphe de Talusius Primanus.
Pilastre entre les arcades XXXV et XXX VI. — Cippe av et couronnement; extrait en décembre 1885 du puits de T Une ascia, gravée en creux, occupe le milieu de l'espace c
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NSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
de la première ligne de Tinscription. — Hau- :é o m. 37, largeur o m. 40.
D ^ M
ET • MEMO RI A E AETERNAE P R I M A N I • TA LVSIVS • PRIMVS
FILIVS • PATRI • PIEN
TISSIMO • P • C • ET
SVB • ASCIA DEDI
C A V I T
>nne forme.
D, Trion, p. 228. — Allmer, Revue épigraphi-
memoriae aeternae Primant; Talusius Pritnus, imo ponendum curavit et sub ascia dedicavit,
mes et à la mémoire éternelle de Primanus;
à son excellent père a élevé ce tombeau et Ta
i ».
est désigné que par son cognomen, s'appelait
>ius comme son fils.
e formé peut-être pas d'un nom celtique, mais
nent du cognomen grec Thallus,
irnom du père passé au fils par retour à la
n ne peut donc pas ériger en règle que les
ents passaient toujours aux enfants par trans-
Lif en quelqu'un de ses diminutifs.
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^°°^âmJ
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 387
389 Épitaphe de Terentia Rhodope.
Arcade VIII. — Sarcophage, « trouvé dans le couvent de Sair « Marie des Chaînes » (Artaud), rive gauche de la SAONE ; « q « de SERIN, a Sainte-Marie des Chaînes »; entré au Musée av 18 16. L'inscription est renfermée dans un encadrement formé d simple trait et pourvu, à chaque bout, d'un appendice en qu d'aronde. Les sigles D M occupent ces appendices. — Haut
0 m. 52, longueur i m. 33; hauteur de la partie encadrée o m. longueur sans les appendices cm. 72, les appendices com
1 m. 20.
ET • QVIETI • AETERNAE TERENTIAE • RHorfoPENIS • IN r\ FANTIS • DVLCISSIMAE • QVAE v
VIXIT- ANNIS • III -MENSIBVS • XI 5 DIIIICAIA-PHILETE-ET-VERECVN
DirJvS.AACRkvSPARa^S- DESOLA TIFCTISVBASCIA-DEDICA/ERVrT
L'N et le T de INFANTIS à la troisième ligne, les deux N ANNIS à la quatrième, l'N et le dernier I de DINIVS, TM et : n et l'N de MACRINVS, TE, TN, le T et TE de PARENTES ; sixième, l'A et le V, l'N et le T de DEDICAVERVNT à la demi
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^n
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
monogrammes; TERENTIAE à la seconde ligne, non NIAE; RHo^oPENIS à la même, non //////ENIS; CAIA E à la cinquième, non CALLI PILLIE.
.UD, Notice 1816, p. 2; Musée lapidaire , arcade VU. — siEU, pp. 509 et 512. — CoMARMOND, Description, p. 52; p. 18. — MoNFALCON, Musée lapidaire, p. 3.
Manibus et quieti aeternae Terentiae Rhodopenis, infantis mae, quae vixit annis III, mensibus XI, diebus III I ; Caia et yerecundinius Macrinus, parentes desolati, ponendum uni et sub ascia dedicaverunt.
IX dieux Mânes et au repos éternel de Terentia Rhodope,
it bien-aimée, morte à Tâge de trois ans, onze mois et
•e jours; Caia Philete et Verecundinius Macrinus, ses
its désolés, ont élevé ce tombeau et l'ont dédié sous
'a ».
ntia Rhodope, fille de Caia et de Verecundinius, ne s'appelait
me sa mère ni comme le mari de sa mère; elle était proba-
t la fille de celle-ci et d'un premier mari qui s'appelait
us.
, l'ancien prénom féminin des temps de la République,
ré ici comme gentilice.
cundinius, gentilice formé d'un cognomen.
lopeniSy génitif de forme latine au lieu du génitif grec
rès la signification rigoureuse du mot desolatus équivalente s relictus, spoliatus, les parents de la jeune Terentia, qui se parentes desolali, restaient probablement sans enfants.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 389
Épitaphe de Tertinius Ursus.
Arcade XVI. — Cippe brisé au-dessus de sa base, pourvu de son couronnement, terminé en la forme pyramide; extrait du puits de TRION en mars 1886 en creux occupe le milieu du fronton de la lysis. Les composant à elles seules la première ligne de Tinsci gravées sur le bandeau de la corniche. — Hauteur c pyramidion o m. 16, du dé o m. 42; largeur o m.
M
ET • lAEMORIAE
AETERNAE TERTIN I • VRS I Qyi • VIXIT • ANNIS XVim • M • Mil BELATVLLIVS VICTOR • ET • POV SONIA • GRa////// //////////////
Lettres d'assez bonne forme. Celles des mots PC GRA/a, réduites à leur partie supérieure.
Allmer et DissARD, Antiquités découvertes à Trion,
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^r^^w^
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
: Manibus et memoriae aeternae Tertinii Ursi, qui vixit annis \ mensibus llll ; Belatullius Victor et Pousonia Grafa (?) . ^ .
ux dieux Mânes et à la mémoire éternelle de Tertinius Ursus, t à l'âge de dix-neuf ans et quatre mois ; Belatullius Victor
^ousonia Grata ».
iiflférence des noms ne permet pas de penser que Belatullius Sonia aient été les parents de Tertinius ; peut-être étaient-ils lent ses héritiers; Tétat fruste des dernières lignes de l'ins- n nous ôte la possibilité de la savoir. ituUius, gentilice formé d'un nom celtique, qui se rencontre > bords du Rhin : Belatullus (Bramhâch , 1336), Belatulus ^atulus (Liste Creuly); en Suisse, à Genève : BelatuUa (Inscr. enne, III, p. 271); dans la Carinthie : Belatulia, fille de : (Muratori, 2076) ; en Bavière, près de Saltzbourg : Belaiu- (Orelli, 497).
nt à Pousonia, il n'a de celtique que l'orthographe ou pour formément à la prononciation gauloise. Pusonia est un ce formé d'un cognomen. Une des inscriptions précédentes pitaphe d'une femme dont le mari s'appelait Pusinnonius.
391
Épitaphe de Tertius
ade XLIII. — Partie inférieure d'un cippe brisé par le milieu ntalement; trouvée dans la SAONE, « dans la démolition du du CHANGE » (De Boissieu); « dans les fondations de la
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GooqIc
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
« deuxième pile du pont du Change, en 1847 » (Comarmoi — Hauteur o m. 85, largeur o m. 56.
/XV • A LATRONIBVs • in TERFECTO • QVI • VIXI/ an
N IS • XXXIII TERTIVS • MASCELLIO • et 5 TERTIA • PRIMILLA • FRA
TRI • PIISSIMO • ET- SIBI • VI VI • PONENDVM • CVRA VERVNT • ET • SVB • ASCIA D E D I C
Lettres de bonne forme, probablement du deuxième siècle, lettre qui termine la 'quatrième ligne, incertaine, sans doute E, commencement du mot ET.
De Boissieu, p. 478. — Comarmond, Description, p. 259; Noi p. 92. — MoNFALCON, Musée lapidaire, p. 17.
a latronibus interfecto, qui vixit annis XXXIII; Ter
MascellU) et Tertia Primilla fratri piissimo et sibi vivi ponem curaverunt et sub ascia dedicaverunt.
<< , tué par des brigands, à Tâge de trente-trois a
« Tertius Mascellio et Tertia Primilla à leur excellent frère et p « eux-mêmes, ont, de leur vivant, élevé ce tombeau et l'ont d( « sous V ascia ».
Cette épitaphe, qui nous donne un aperçu si sombre des hasî de la vie chez nos ancêtres à l'époque romaine, n'est pas le 5 exemple épigraphique de faits semblables, sans doute alors ce muns, et nous fournit un terme de comparaison tout à l'avant
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INSCRIPTIONS FUNERAIRES
;s. Une constitution sociale moins injuste, une légale du bien-être, l'ignorance moins générale, déré, la fortune plus accessible à tous, tendent s et à diminuer la fréquence des crimes, le Saint-Bertrand de Comminges, dans le dé- lUte-Garonne (Allmer, Revue épigr., I, p. 36), eux espagnols de Carthagène, natione Hispani rthagine), assassinés dans les Pyrénées par des [latro]nibus hi[c inte]r,ficti, y[i . . .] iun(ias),
ero) COS. /[ ] . . . , le ... mai ou juin.
•u le troisième consulat de Septime Sévère, en Tertius, gentilice formé d'un cognomen.
taphe de Titia Fortunata.
ircophage pourvu de son couvercle; « découvert s fondations de l'ancienne église de VAISE » în 1847, dans les fouilles opérées par ordre t, lorsqu'on a reconstruit l'église de Vaise » iscription est renfermée dans un encadrement pagné, à chacune de ses deux extrémités, d'un î de queue d'aronde. Les sigles D M occupent ; ascia se voit dans l'angle supérieur de celui ;rcle est prismatique avec antéfixes aux angles emarque sur chacune des trois antéfixes de la :rou de scellement, qui y retenait autrefois un
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r
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 393
ornement de métal. Plusieurs trous pratiqués sur la plinthe de cette même face avaient sans doute la même destination. — Hau teur du sarcophage o m. 72, longueur 2 m. 30; hauteur de 1 partie encadrée o m. 47; longueur sans les appendices i m. 24 les appendices compris 2 m. 10; hauteur du couvercle o m. 42 longueur 2 m. 35.
ET • MEMORIAE • AETERNAE- G-TITIAEFORTVNATAE- ANIMAE DVLCISSIMAEQVAE-VIXITANNIS.XV- ^
£) DIAEBVSXISINAEVLIVSANIMILAE jy^
5 SIONE-TITIVSFORTVNATVSPATERIN FELICISSIMVSFILIAEKARISSIMEPONE NDVMCVRAVITETSVBASCIADEDIC
Lettres de bonne forme, probablement du deuxième siècle. L point, à la fin de la première ligne, figuré par une petite heder< sagittée.
De Boissieu, p. 524. — Comarmond, Description, p. 134 ; Notice p. 47. — MoNFALCON, Musée lapidaire, p. 8.
Diis Manibus et memoriae aeternae Gaiae Titiae Fortunatae animae dulcissimae, quae vixit annis XK, diaebus XI, sinae uliu animi laesione; Tiiius Fortunatus, pater infelicissimus, filiae haris simae ponendum curavit et sub ascia dedicavit.
« Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle de Gaia Titi; « Fortunata, âme bien-aimée, morte à l'âge de quinze ans e « onze jours, sans avoir jamais fait de peine à personne; Titiu « Fortunatus, son père infortuné, a élevé à sa fille très chère o <c tombeau et l'a dédié sous X ascia ».
Sous la République, alors que le prénom était le nom distincti
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
embres de la famille, les femmes aussi bien que les hommes t un prénom ; mais sous Tempire, le rôle du prénom ayant au surnom, il n'était plus d'usage depuis longtemps de r des prénoms aux femmes. Il est d'autant plus singulier aia Titia Fortunata ait un prénom alors que son père, Titius latus, qui devrait en avoir un, n'en a pas. On est très tenté ire à une interversion qui aura attribué à la fille le prénom >partenait au père.
us, nom d'origine Sabine, mis en honneur par la confrérie dales Titiif fondation du roi sabin Titus Tatius, et par diver- s Titiae.
tunaia, le surnom de la fille pris de celui du père. ma duldssima, expression de tendresse déjà vue plusieurs qui ne se rencontre guère que sur des épitaphes de jeunes de jeunes maris ou de jeunes épouses. ebus, sinae, pour diebus, sine, orthographes incorrectes à : au compte du langage populaire et sans doute conformes rononciation.
393 Épitaphe de Titius Primanus.
Don Duchàtelet.
ide LXII. — Pierre quadrangulaire qui paraît être le dé ippe retaillé au ras de la base et du couronnement, et, de sur tout le côté droit; « découvert en 1844, au quartier ^T-IRÉNÉE, dans la rampe d'un escalier de la maison de
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 395
<( campagne de M. Duchâtelet, située au-dessus du Château du « Diable » (Comarmond). — Hauteur o m. 80, largeur o m. 34.
d m
LTITI-PRIMANt COLLIBERTI et L'TITI-VITAL/s P V S I N N I • F I / / / QVI- vlXIT • ANNÎ5 VI-MENS • XI • D . . LTITIVS • VITAL- et T I T I A • F R I M a COLLIBERTo ET • F I L î 0
^ARISSImI5 et SIBI- VIVI ' ?0 n e n dum cur averunt
Lettres de bonne forme, probablement du deuxième siècle
De Boissieu, p. 523. — Comarmond, Description, p. 242; A p. 88. — MoNFALCON, Musée lapidaire, p. 16.
Diis Manibus] L, Titii Primani, coUiberti, et L, Titii l Pusinni, filii, qui vixit annis K/, mensibus XI, diebus .... Titius yitalis et Titia Prima, colliberio et filio carissimis e vivi ponendum curaverunt
« Aux dieux Mânes de Lucius Titius Primanus, leur co-affn <c et de Lucius Titius Vitalis Pusinnus, leur fils, mort à « de six ans, onze mois et jours; Lucius Titius Viti
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
leur co-affranchi et à leur fils, tous deux très ux-mêmes, ont, de leur vivant, élevé ce tombeau eus Vascia ».
par son petit nom d'enfance: Pusinnus, servant le distinguer de son père, dont il avait tous les 1, le nom et le surnom.
394 :aphe de Toutia Aproniana.
- Partie supérieure d'un petit cippe avec son trouvé dans la SAONE, parmi les matériaux »nt du CHANGE » (De Boissieu); « en 1846, le arche du pont du Change, rive gauche de la rmond). Peut-être une ascia en relief au-dessus u milieu de la lysis. — Hauteur o m. 60, lar-
^
D * M
T O V T I A E APRONIABJ
le forme, probablement du deuxième siècle. La l'E de APRONIANAE, liés en un monogramme;
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 397
le point entre les sigles D M, à la première ligne, figuré par une bedera en forme de pointe de flèche.
De Boissieu, p. $24. — Comarmond, Description, p. 239 ; Notice, p. 87. — MoNFALCON, Musée lapidaire, p. 16.
Diis Manibus Toutiae Apronianae
« Aux dieux Mânes de Toutia Aproniana ».
Toutia, nom celtique adapté à la forme gentilice romaine. On trouve la forme primitive Toutus et aussi au féminin Touta ainsi que divers composés : Toute (-onis), Toutonus, Toutona, Toutillus. Un Mercure des bords du Rhin avait le surnom de Toutiorix, Une femme ségusiave, Cassia Touta, Segusiava, a laissé, à Bagnères de Luchon, où elle était allée faire une cure, un témoignage de sa reconnaissance en y dédiant aux Nymphes un autel. Toutius Incitatus est le nom d'un sévir augustal de Lyon.
395 Épitaphe de Valeria Gra
Arcade XX. — Cippe avec base et couronnement; extrait du puits de TRION en mars 1886. Les sigles rf M de la première ligne de l'inscription étaient gravées sur les extrémités du bandeau de la corniche, dont il ne subsiste aujourd'hui que le côté droit. Une ouverture communiquant avec un loculus creusé dans une pierre placée sous le cippe et contenant l'urne cinéraire occupe.
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INSCRIPTIONS FUNÉR
ière, le milieu de la plinthe de la b ) m. 51, largeur o m. 25.
d
10
et MEMORI/ a^TERNAE ^
i/aLERIAE • GF / » N E • V A L E R «VS • ET • MARC LINVS • ET • M. CI ANE • ET • I VS LA FILI-EIVS- M A R C E ÊLV S C P • C • "E • S • D • E
is de bonne forme, probablement de ET à la neuvième ligne et à 1 ANVS, regravé sur MARCELLVî ammes; la seconde ligne termini le la formule finale, incomplètes de S-A-DED.
iER et DissARD, Antiquités découve
Manibus et memoriae aeternae l et Marcellinus et Marciane et Ju ponendum curaverunt et sub (asc
IX dieux Mânes et à la mémoire et rianus et Marcellinus et Marciane iarcianus son mari, ont élevé ce Vascia ». t de la pierre ne permet pas de sav
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 399
Gratina ou Gratiana. Son mari, dont l'inscription ne fait pas con- naître le nom de famille, s'appelait de son surnom Marcianus, non pas Marceanus comme donne le texte par suite d'une correction incomplète du mot MARCELLVS gravé d'abord par erreur et dans lequel on a négligé, après redressement fait, d'effacer les traits devenus superflus, c'est-à-dire les branches de l'E et la branche de chacune des deux L. Elle avait quatre enfants; le filr "'^' ' reçu un surnom dérivé du gentilice de sa mère ; deux d filles chacune un surnom dérivé de celui de leur père.
Dans la formule qui termine le texte, la sigle représe mot ascia 2i été omise. La figure de Yascia se voyait proba en tête du cippe; elle aura disparu avec la partie du couror aujourd'hui manquante.
Une palmette se voit à la suite des mots memoriae ù La supposition que cet ornement, assez fréquent sur les ép serait peut-être ici un indice de christianisme s'accorde p le fait certain que le corps de la défunte a subi l'incinéi
396
Épitaphe de Valerius Ingenuus.
Arcade XXXI. — Cippe avec base et couronnement; î « dans le grand cimetière de SAINT-IRÉNÉE » (Symeoni) « vant de base à une voûte d'une tour ronde de rEglis( « Iregny, qu'on dict de Nostre-Dame, du costé droit » (P « dans le cimetière de S. Irénée au pied de la tour ronde
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INSCRIPTIONS FUNÉÏ
de l'Eglise » (Spon); « appc réglise Saint-Irénée, au mu; 1). Une ascia au trait occuf jx volutes présentent, chaci lement qui y retenait fixé u 1. 63, du dé I m. 05, larg
)$,
D
ET MEMO
A ETERN A :
C . VAL • ING
ANNO • XX • AE
DEF VNCTI
CVAL-MYRISMVS
ET- ALIORVM • FI
DVVMVALMC
3 tInI ET VAL M
NIS • AMISSC
PROINDE XX /
VTRVMO • AEl
IPSE p.curA/lT • ET SVB d i c a V i t
î bonne forme, probablemen lATRVM à la huitième Iign( rnière, liés en monogramme
ms., p. 69. — Paradin, p. 1857, p. 83. — De Boissiel
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
Description, p. 185 ; Notice, p. 66. — Monfalcon, Musée lap p. 12.
Diis Manibus et memoriae aeternae C. Valerii Ingenui, at aetatis defuncti, C. Valerius Myrismus, pater, et aliorum J duum Valerii Modestini et Valerii Myronis amissorum proit anno utrumque aetatis, ipse ponendum curavit et sub ascia dei
« Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle de Caiu: « rius Ingenuus, mort à la vingtième année de son âge, « deux autres de ses frères : Valerius Modestinus et \ « Myro, morts pareillement à la vingtième année de lei « Giius Valerius Myrismus, leur père, a élevé ce tombea « dédié sous Yascia ».
Les trois frères, morts tous trois à l'âge de vingt ans.
Le surnom d'un des fils, dérivé de celui du père.
Duum pour duorum, utrumque pour utrorumque, form incorrectes.
Utrumque pour utriusque, locution justifiée par de noi exemples de bonne latinité.
Proinde, employé ici dans le sens de perinde.
397 Epitaphe de Valerius Julianus.
Pilastre entre les arcades LV et LVI. — Grand et bea avec base et couronnement, extrait du puits de TRI
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fNSCRIPTIONS FUNÉ
mteur i m. 28, d
D L: VAL • IVL F I L I D V L C I S S P A R E N
e forme, du premie disparu à l'exceptior
ID, Trion, p. 2^2.
Valerii luliani, filii
ines de Quintus Vale >. l'absence de Yasck
398
aphe de Valeriu:
Cippe avec base e1 E, au banc de gravie 1870 » (Daussigny).
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
la première ligne, entre les sigles D M ; la dété pierre a fait disparaître la première. — Hauteur I m. 22, largeur o m. 62.
D // ET ^ M MEMORIAE • AETERNAE
MASPETIA-SILVINA'VALE RIO' MESSORI • CONIVGI 5 INCOMP AR ABILl • QV I
PLVS • MEREBATVR • Q\M. FACIO'CVM» Q.VEM'VIXI ANNIS-XXIIII-QVOD-ILLE Ml DEBVIT'FACERE-SI'FATA
10 BONA • FVISSENT • IDEM • AS
TAT • MEMORIAM • PONI VALERIVS • SILVICOLA • ET FILIA • FLVENTIS • LACRI MIS • ORFANITATEM • QVA
15 PERDIDERVNT • PATREM
INCOMPARABILEM • Et POSITA-EST- ARA'Oyi-GES SIT • IN • CANABIS • SINE VLLA • MACVLA • SIC • SCRI
20 PSIT • MASPETIA • SILVINA
SI • FATI • CONDICIONEM REDDIDERO- VT- LICEAT ARAM • MERERI * ET • MEMO RIAM • MEAM • PONI PPP-CCC-SSS-AAA- DDD
Lettres d'assez bonne forme, du deuxième ou années du troisième siècle. L'Y, TA et TM de sixième ligne, liés en monogrammes.
GoBiN, Inscriptions et pierres antiques extraites di p. II. — Martin-Daussigny, n° 1147 de son Reg
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
Manibus et memoriae aeternae. Maspetia Silvina Valerio coniugi iiicomparabili, qui plus merebatur quant facio; cum :i annis XXIIII; quod ille mi debuit facere si fata bona fuis- n astat memoriam pont, Valerius Silvicola et filia, fluentis
orfanitatem qua perdiderunt patrem incomparabilem, ei t ara. Qui gessit in Canabis sine ulla macula. Sic scripsit
Silvina : sifati condicionem reddidero ut liceat aram mereri riam poni. Très ponendum curaverunt et sub ascia dedi-
c dieux Mânes et à la mémoire éternelle. Maspetia Silvina ;rius Messor, mon époux incomparable, qui méritait plus ; ne fais pour lui ; avec qui j'ai vécu vingt-quatre ans. il eût dû faire pour moi si les destins eussent été justes, •our lui, au contraire, qu'il faut élever ce tombeau. Valerius la et sa fille, orphelins par la perte de leur père incompa- ont, avec d'abondantes larmes, dressé cet autel. Il a exercé e quartier des Canabae sans aucune tache. Maspetia Silvina graver cette épitaphe : c'est afin de mériter, lorsque payé le tribut au Destin, que soient aussi dressés un st un monument à ma mémoire.
s trois ont élevé ce tombeau et l'ont dédié sous V ascia ».
é littéraire n'est pas celui par lequel brille cette épitaphe.
logue n'a pas à s'en plaindre. Même dans une forme plus
les lamentations de Silvina sur la perte de son mari nous
Tiédiocrement touchés ; il nous plaît davantage de pouvoir
ns cette expansion de sentiments non étudiés et fixés à
tels qu'ils ont débordé des lèvres de la veuve désolée,
traits caractéristiques du langage des personnes qui
: reçu qu'une instruction imparfaite. Silvina dit cum quem
i quOy astat pour instat, debuit pour debuissety fluentis pour
j, si pour cum, orfanitatem en parlant d'enfants qui ont
à ce qu'il semble, leur mère ; elle franchit sans façon
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
aucune d'une personne grammaticale à une autre ; elle co des phrases qu'elle laisse en suspens. La douleur ne lui pas le loisir de mettre ses idées en bon ordre, mais ne jusqu'à lui faire oublier que le cher compagnon de s exerçait au quartier des Canabae un négoce, qui était sai celui des vins en gros, et elle jette, d'une manière tôt inattendue au milieu de ses plaintes pathétiques, une at d'honorabilité en faveur de l'honnête négociant.
Mi pour mibiy contraction employée par les meilleurs é
Cum suivi de l'accusatif, faute qui semble avoir été incorrections habituelles du parler du peuple; on lit sur épitaphes cum conjugem, cum fratres juniores, etc.
Orfanitatem, mot qui ne se rencontre pas chez les aute trouve chez eux orphanus par pb comme mot grec latiniî
PPP CGC SSS AAA DDD : très ponendum cm sub ascia dedicaverunt , forme d'abréviation commune temps, mais dont notre inscription, vraisemblablement r térieure au deuxième siècle ou au plus tard aux première: du troisième, est un des plus anciens exemples.
Maspetius, gentilice formé d'un surnom plutôt qu'i gaulois. On appelait maspeium en latin, d'un mot tiré < la feuille d'une plante célébrée par Pline (19, 3), qui la laserpitium et la dit originaire de la Cyrénaïque, devenue bonne heure et tenue pour tellement précieuse qu'elle se au poids de l'argent ; on suppose que c'est Yassa foetic benjoin. De là sera dérivé un surnom qui se sera transf un gentilice. Le nom Maspetius se retrouve sur d'autres tions de Lyon et sur des inscriptions de l'Ardèche, 1'; Helvie. Maspetia Silvina était probablement de ce pays, vignobles, renommés à l'époque romaine, devaient fou vins aux négociants de Lyon. 11 vient d'être dit que son n habitait le quartier des Canabae^ exerçait probablement ce
Silvicola, le surnom du fils pris de celui de sa mère.
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UPriONS FUNÉRAIRES
399 de Valerius Narcissus.
! dont la base subsiste, mais dont le cou- et affleuré au dé ; de provenance primitive ans la démolition de l'ancien hôtel Laval- IR » (Daussigny). Une ascia occupe, entre de la première ligne de l'inscription. Une autrefois se fermer par un portillon, se the de la base. — Hauteur o m. 92, du n. 31.
^ M
- • NARCISSI -• PROBA • CON
• MARITO • CA 5IMO • ET . PIEN 5IMO • ET • SIBI ^•ET-AVR-VAL// SVLPICIAV/t: IIA • ?0%Teris : • SVIS- P-C • E/
• A- DEDIKVER
1040 de son Registre d'entrées.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
Dits Manïbus Valerii Narcissi; Valet ia Proba, conm carissimo et pientissimo et sibi viva, et Aurelius Val, . . . e Victoria posterisqae suis ponendum curaverunt et sub at k(a)verunt.
4C Aux dieux Mânes de Valerius Narcissus, Valeria Pn « mari très cher et excellent et pour elle-même ; et « Val. ... et Sulpicia Victoria, pour leurs descendants, « ce tombeau et l'ont dédié sous ïascia ».
Valerius Narcissus, qui avait le même nom gentilia femme et un surnom servile, était vraisemblablem affranchi.
On n'aperçoit pas quel lien de parenté unissait Ai Sulpicia au défunt. Leur association à la veuve pour du tombeau et le droit pour leurs descendants d'y a sépulture, donnent à supposer qu'ils devaient être ses
Deux lettres manquent à la fin de la septième ligne à de la syllabe VAL, à compléter peut-être par Va(llo) pi par Valer(ius).
Posterisqae sans u et par ae au lieu de e, orthographe^ quelles on voit que la prononciation ne tenait pas comp après le q et ne faisait pas de différence entre e et ae. jeu de mots connu attribué à Cicéron : Tu quoque, coce ! aussi, cuisinier ! » Cela se prononçait: Tu kohé, koké, le c ayant l'un et l'autre le son du k. De même, qualis, quanquatn, querela sonnaient à l'oreille comme kalis, kar kam, heréla; qui et quo comme nous les prononçons en Nous avons déjà vu sur les inscriptions de Lyon (1, p. : exemples de la suppression de Vu après q : qantum ad nutricio, qantum ad pietatem patri, qantum ad bene\ patrono.
Dedik.ver(unt), abréviation irrégulière dans laquelle u est remplacée par un point.
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INSCRIPTIONS FUNÉRi
Épitaphe de Valeria
AV. — Partie inférieure d'un ci é; trouvée « dans la rue de l a maison Dodieu, dans le fie
AUGUSTINS, dans la SAOh fondations d'une des maison la Saône, quai de Bourgnei
construction de ce quai » (G argeur o m. 40.
ET • VALERIA • NO( COEREDES • EIVS • ET PATRONAE • INC BILIP- C-ET SVB- Ai D I G A V E R ^
î bonne forme, probablemei ' de INGOMPARA, à la troii
le.
ms., p. 54; Illustr. observ. c — De Boissieu, p. 526. — (
tice, p. 94. — MONFALCON,
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
. . et Valeria Uocturna, coeredes eius et liberti, pu abili ponendum curaverunt et sub ascia dedicaverun
et Valeria Nocturna, ses cohéritiers et aflFrs
evé à leur patronne incomparable ce tombeau e1 sous V ascia ».
a, nom gentilice de Tafifranchie et de la patronne. les sans i, faute qui se trouve être d'accord ave phe archaïque. Les anciens considéraient Vh plutôt c ; que comme une lettre ; « ils s'en servaient très rai es voyelles ; ensuite, on a longtemps observé de i oyer même avec les consonnes ; puis tout à coup, p ation contraire, l'usage en fut porté à l'excès et t partout, ce qui a donné lieu à cette ingénieus le de Catulle que tout le monde connaît » (Quir
Cbommoda dicehat si quando commoda velîet DicerSy et binsidias Arrius insidias.
Épitaphe de Valeria Poppa.
Don Descours.
5 XIV. — Cippe dont la base et le couronneme lés et affleurés au dé ; « découvert aux Roches d'EC in domaine appartenant à M. Lebeuf, et placé c i'une porte entre l'habitation et les granges » (De aujourd'hui maison Descours; entré au Musée er
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RIPTIONS FUNÉRAIRES
: se voient à la première ligne de l'inscrip- J5, du dé o m. 89, largeur o m. 57.
^ ET ^ M
RIAE • AETERN^^ lAE • POPPAE • FEMj* >ANCTISSQVAE- vl NA CVM • CONIVG^ )ECIM • MARCI ANo aLA • ANIMI • LAESI ^N•XXXIIII•M•III•D•I/ • MARCVS SOROfe. 5S-PIISS- ANIMAE • IN ^R • MEMOR • PIETAf s /lAS • EIVS • HOC • TV DICAVET-SVBASCIA
D E D
— Martin-Daussigny, n" 1058 du Registre.
moriae aeternae Valeriae Poppae, feminae una cum coniuge suo Decitnio Marciano sine s XXXIIII, mensibus III, diebus II Q)\ Deci- Icissimae, piissimae, animae incomparabili, hoc tumulo dicavit et sub ascia dedicavit,
et à la mémoire éternelle de Valeria Poppa, , qui a vécu avec son mari Decimius Mar-
ans, trois mois et deux jours, sans lui ne peine ; Decimius Marcus à sa sœur excel-
âme incomparable. Plein du souvenir de posé ses restes dans ce tombeau, qu'il a
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
Decim pour Decimius, nom gentilice écrit abréviativem^ Sorar, « belle-sœur », plus affectueux que uxor fratri
402 Épitaphe de Valeria Trophime.
Don Laurencin.
Arcade XLV. — Cippe « trouvé en juin 1812 dans les fc « du pont Humbert, du côté de la place de l'ancienne C (Artaud), rive droite de la SAONE. Une ascia est gravée sigles D M. Une cavité carrée occupe le milieu de la plini base. — Hauteur i m. 24, du dé o m. 71, largeur 0 m.
D • ^ • M
et ' aET • MEMORIAE
dvlcissimae- animae valeriae • trophimes 5 qvae-vixit-annis-xxx/
minvs • vno • die m- avrelivs- trophimvs
marItvsdesolatvs vxori • carissimae • et «0 valeriae-helpidimatri eivs-hIcconditae
Lettres de bonne forme, probablement du deuxième s
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
tTAUD, Notice 1816, p. 3; Musée lapidaire, arcade 1. — De >IEU, p. 527. — CoMARMOND, Description, p. 3; Notice, p. 2. loNFALCON, Musée lapidaire, p. i.
tfs Manibus et aeiernae memoriae dulcissimae anitnae, Valeriae himeSy quae i^ixit annis XXX (?) minus uno die; M, Aurelius bitnus, maritus desolatus, uxori carissimae, et Valeriae Helpidi, i eius, hic conditae.
Aux dieux Mânes et à l'éternelle mémoire d ame bien-aimée ileria Trophime, morte à l'âge de trente (?) ans moins un jour; arcus Aurelius Trophimus, son mari désolé, à son épouse très ère et à Valeria Helpis sa belle-mère, ici ensevelie ». semble qu'il y ait transposition, par la faute du graveur, de oisième et de la quatrième ligne; la rédaction eût été certai- ent meilleure avec les mots dulcissimae animae placés à la suite noms de la personne désignée par cette épithète affectueuse, cause des noms Marcus Aurelius du mari, l'épitaphe n'est ablement pas antérieure au règne de Marc Aurèle. Licun enfant n'apparaissant dans l'inscription, Aurelius, qui t de perdre sa femme et a précédemment enterré sa belle-mère, it avec raison desolalus : « demeuré seul ». est sans doute par hasard que le mari et l'épouse ont le même lomen.
épitaphe de la mère de la défunte existe encore; elle se voit glise Saint-Just, engagée dans le mur d'un couloir conduisant locher ; elle est en majeure partie illisible : D«s Manibus ET | lORIAE AET^r|wAE VALERIAE | HELPIDIS ANl | wj^
CTISSIM^^ I anus \ ^oNlVGI |
leoni, ms., p. 78; De Boissieu, p. 526)
elpis par b, orthographe très fréquente mais fautive.
Digitizéi'
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 4I3
Épitaphe de Velitius Rufmus.
Arcade 1. — Cippe avec base et couronnement; « décou dans les fouilles de SAINT-IRÉNÉE en 1825 » (De Boissie « en 1824, en creusant les fondations de l'escalier qui moni « l'église, et entré au Musée en 1845 » (Comarmond). — l teur I m. 50, du dé 1 m. 18, largeur o m. 63.
D c5 M
P • VElItI • RVFINI p-velItivsqvietvs-et
VELItIA • QVIETILLA 5 FRATRI • SIBI • KARlSSIMo
ET • VElItIVS • HYLARVS • lIb ET • CORNEL • POLYCARPVS HEREDES • POSVERVNT VIXIT • ANNIS • XVI
MENSIBVS • IIII • DIEBVS • V
Lettres de bonne forme, du premier ou du deuxième siècle. hedera entre les sigles D M à, la première ligne.
Arcb, hist. et stat, du Rhône, 12, p. 192. — De Boissieu, p. — Comarmond, Description, p. 4; Notice, p. 2. — Monfal Musée lapidaire, p. i.
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INSCRIPTIONS FUNÉRi^
iibus p. yelitii Rufini; P. Ve \tri sibi karissimo, et yelitius t :arpus, beredes, posuerunt. yi> V.
ieux Mânes de Publius Velitius tus et Velitia Quietilla, à leur fi son affranchi, et Cornélius Polyc ce tombeau. Il est mort à l'âge )urs ».
frères, nommés du même préi li, nommé sans prénom, parc< ait celui de son patron, nom gentilice des plus rares, )le; nous ne lavons rencontr Lir une inscription de la ville d'E \), Quarta, sibi et M(arco) Ve V, 2647).
)ar^, orthographe fautive. ! de Vascidy marque probable d
404
Épitaphe de Venantia
,Vin. — Cippe avec base et o ;hâteau de PIERRE-SCIZE » (D : 1839 sur la rive droite de la
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
« rocher de Pierre-Scize » (Comarmond). — Hautei du dé o m. 65, largeur o m. 63.
D M
ET-MEMORIAAETER«J^ PERPETVAE • SECVRITATt VENANTIADONIS 5 EVGAMIVS COIVX
PONENDVM CVRA
VIT • ET- SVB • ASCIA • DED
Lettres de bonne forme, probablement du deuxièmt et TE final de MEMORIAE liés en un monogramme.
Abbé Greppo, dans Revue du Lyonnais ^ 10, p. ■ BoissiEU, p. 527. — CoMARMOND, Description, p. 3 p. 126. — MoNFALCON, Musée lapidaire, p. 22.
Dits Manibus et memoriae aeternae, perpetuae secur tiae Donis, Eugamius, coniux, ponendum curavit et sub cavit.
« Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle, au r « tuel de Venantia Doné, Eugamius, son mari, a élevé « et l'a dédié sous Vascia ».
yenantia, faute de gravure pour Venantiae, à moii entendre, après les nominatifs Venantia Donis, les m est,
Coiux pour coniux, orthographe très usitée qui su dans les voyelles composées et autorisait à écrire Horte tus, cesor, cosul, etc. Le graveur ne s'est toutefois p* à ce procédé pour le mot ponendum; il aurait dû écri
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•IONS FUNÉRAIRES
S Vibius Alexander.
à sommet cintré, « trouvée en 1859 erre » (Daussigny). L'inscription est ment de moulures. Un petit fronton ures se voit au-dessus de cet encadre- du cintre qui forme le couronnement
m., largeur 0 m. 36; hauteur de la irgeur o m. 28.
M BIO • ALE A N D R O [BIA • ALE \NDrfRI A d A T E R
////////
////////
7 de son Registre d'entrées.
exandro yibia Alexandria, mater
/ibius Alexander, Vibia Alexandria, sa
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Google j
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 417
306
Épitaphe de Vintidia Candidiola.
Au Dépôt. — Fragment d'un cippe brisé au-dessous du c< nement et au-dessus de la base vers le milieu du dé ; « déc « en 1857, sur la place SAINT-IRÉNÉE » (Daussigny). — H o m. 22, largeur o m. 34.
QVIETI AETERN
VINTIDIAE • CANDJ DIOLAE • ANIMAI SANCTISSIM • qyae 5 t/fX-ANN-XVI-M-l//
/ / / / viNTlD I I
Lettres de bonne forme, du deuxième ou des premières j du troisième siècle.
Martin-Daussigny, n** 849 de son Registre d'entrées. — FALCON, Suppl. à Spon, Râcbercbe, éd. 1857, p. 369.
Quiefi aeternae Vintidiae CandidioloCy animae sanctissimcu viocit annis Xl^I, mensibus III Q), diebus .... ; yintid ....
« Au repos éternel de Vintidia Candidiola^ âme très pure; « à l'âge de seize ans, trois mois et .... jours ; Vintid . .
27
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
Épitaphe de Vippius Potitus.
XXXIV. — Cippe dont la base et le couronnement ont és et affleurés au dé ; « découvert dans les fouilles ^T-IRÉNÉE » (De Boissieu); « en 1824, lors de la uction de cette église, et transporté au Musée en 1845 ^ nd). — Hauteur i m. 50, du dé i m. 08; largeur
D 53 M
T- • VIPPI POTITI
VALERIA-VENERIA
MARITO BENE ME
RENTI-DE SE POSV+
le bonne forme, probablement du deuxième siècle; l'I POSVIT liés en un monogramme; une bedera entre les l; la première lettre de la seconde ligne, d'une forme i ne permet pas de préciser sûrement un Q. ou une L, pproche davantage des L de l'écriture cursive.
historiques et statistiques du Rhône, i, p. 473. — De ). 528. — CoMARMOND, Description, p. 206; Notice, VloNFALCON, Musée lapidaire, p. 13.
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Google^
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
Diis Manibus L, (?) l^ippii PotUi; Valeria Veneria mat merenti de se posuit.
« Aux dieux Mânes de Lucius Vippius Potitus; Valeria « à son mari bien méritant a élevé ce tombeau ».
Le prénom du défunt peu certain, Lucius ou Quintus.
yïppius, probablement le même nom que l^ibbius, défij une prononciation barbare. On rencontre sur une inscrip Genève (Inscr. de tienne y 111, p. 251) yipius pour Wibius,
408
Fragment faisant mention d'un ...nius Vit
Arcade L. — Fragment incomplet de tous côtés; « « dans la SAONE, au pont du CHANGE » (De Boissieu); « les fouilles faites à VAISE en 1845 » (Comarmond). — o m. 60, largeur o m. 73.
. . .NIVS • WlTAlisfili b eKEDES ? ONE ndum cuKAY EKW NT et avun c VLGKARISSImo et sWB'ASClA'DE di ca
VERVIT
Lettres de bonne forme, probablement du deuxième
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;.»«3»i|W^71".'".'
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
le T de VERVNT, à la dernière ligne, liés en mono- e.
BoissiEU, p. 532. — CoMARMOND, Description y p. 254; p. 94.
et .... nius yïtalis, filii heredes, ponendum cura-
et avunculo karissimo, et sub ascia dedicaverunt.
et .... nius Vitalis, ses enfants et héritiers, ont
! ce tombeau ainsi qu'à leur oncle très chef, et l'ont dédié V ascia ».
uulus signifiant proprement « oncle maternel », l'épitaphe e celle d'une femme, la mère de Vitalis et de ses frères ou cet oncle n'est pas nommé parce qu'il avait le même nom défunte. L'oncle paternel se désignait par le mot patruus.
409
Épitaphe d'Uxassonius Niger.
Don du cardinal Fesch.
de XXIV. — Stèle à sommet cintré et terminé par une te ; de provenance primitive non connue ; autrefois « en la î S. SEBASTIEN » (Paradin); au pavillon du jardin du ent des Chartreux » (Spon); encastrée dans le mur de la sse du jardin des Chartreux » (Artaud) ; entrée au Musée 18 16. L'inscription est renfermée dans un encadrement de
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• INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
moulures. Le tympan de l'arc du fronton cintré qui couronnement est également bordé de moulures. — I m. i6, largeur cm. 54 ; hauteur du cadre renferm; cription o m. 45, largeur o m. 40.
d . m
Il VX A SSON I
NIGRI • MASIAeI
BASSVSCLEMENS
5 LAETVS • AMICI
D • S • D •
Lettres tendant à la forme cursive, d'apparence ancieni tainement du premier siècle; au commencement de h ligne, une ou deux lettres martelées anciennement.
Paradin, p. 440. — Spon, Recherche, p. 147; éd. 1857 — Artaud, Notice 18 16, p. 39; Musée lapidaire , arcade De Boissieu, p. 525. — Comarmond, Description, p. i^ç p. 57. — MoNFALCON, Musée lapidaire, p. 9.
Diis Manibus . . . Uxassonii Nigri, Masiaei; Bassus, Laetus, amici, de sua dederunt.
« Aux dieux Mânes de Uxassonius Niger, du
« Mases; ses amis Bassus, Clemens, Laetus, ont, de leur « élevé ce tombeau ».
Les Masiaei ou Ma^aei étaient un peuple de la Dalr diqué par Pline dans le conventus de Salone et par en Liburnie. Ils habitaient, paraît- il, entre les fleu\ et Wrbas, à la lisière occidentale de la Bosnie (To Mittheil. des Geogr. ges., Wienn., 1880, p. 563; voy. F
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES ^
?s, XXV, p. 354). Ce sont eux que, dans la grande années 6 à 9 de J.-C, Germanicus, venant de la r le bord de la mer, rencontra les premiers en péné- la Dalmatie et vainquit en Tan 7, après quoi, se •s Salone, il s'empara, cette année et la suivante, de incipales forteresses du pays, situées sans doute dans vallée de TUnna, vers les limites entre la Japydie ie. s, nom vraisemblablement dalmate plutôt que celtique.
Fragments. 410
C. — Fragment incomplet de tous côtés; « découvert lise SAINT- IRÉNÉE lors de la reconstruction de ce 1824 » (Comarmond). — Hauteur, o m. 36, largeur uteur des lettres de la première ligne cm. 11.
.... COMO • S . . . . ET SIBI
.... • XX • DEDIT ....
très bonne forme, probablement du premier siècle.
iu Rhône, 12, p. 192. — De Boissieu, p. 507. — Description, p. 319; Notice, p. 117.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
423
Arcade LIV. — Fragment présentant l'angle supé d'une mince tablette de marbre; trouvé en avril i8î chant du pont de la montée de Loyasse. — Hauteur largeur o m. 08.
(?) d: r I S P
Allmer et DissARD, Antiquités découvertes à Trion, \
412
Arcade LIV. — Angle supérieur gauche d'une tablette « découvert près de l'église de SAINT-IRÉNÉE en 1824 — Hauteur et largeur o m. 08.
D m I v L
CoMARMOND, Description et Notice, n\ 751. Diis Manibus lulii ou Iuliae
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
413
Don Derriard.
►épôt. — Fragment « découvert plusieurs années avant dans la cour de la maison de Madame Picard, quai de 5, n" 21, et donné par M. Derriard, l'un des héritiers de dame ».
• • . M
. VLIA V ! X I T M* VIII
[N-Daussigny, n* 1030 de son Registre d'entrées.
js, cinq autres fragments « de la même provenance »
II.. . . V . .
VSE . . . . TI . . . . N
PC . . . . D . . . . TE
. . R . . ..II
n-Daussigny, n** 1031 de son Registre d'entrées.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
414
Arcade XXXV. — Fragment incomplet de tous ( en mars 1885 à TRION, au couchant du pont de 1; Loyasse. — Hauteur o m. 10, largeur o m. 17.
. . . ERNV. . . . . MNOI . .
Allmer et DissARD, Antiquités découvertes à Trion, Maternus ou Paternus alutnno piissimo . .
« Maternus ou Paternus à son alumnus
« élevé ce tombeau ». La restitution du mot alutnno, à peu près certaine.
415
Arcade LXII. — Moitié inférieure d'un cippe av trouvée le i" septembre 1867, sur le bord de la S
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INSCRIPTIONS FI
ce de la DOUANE ». îur o m. 45.
tVGI CARIS FILIO PRISCC XIT ANNIS \ BVSXXV-ET- CIA-DEDIC
issiGNY, n° 1087 de sor
416
<V. — Fragment d'un( i clos des Lazaristes, si E ». — Hauteur o m
AV . . . .
(?) Z O S J w
, Description et Notice,
417
L — Pierre longue, inc 5 frise avec architrave,
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
<c 1864 dans le RHONE, vis-à-vis la place GROLIEI — Hauteur o m. 40, longueur i m. 50. Hauteui G m. 10.
. . . . iiol- VXOrL EIVSHYL
Lettres de bonne forme, du premier ou du deuxie
GoBiN, Inscriptions et pierres antiques extraites du l p. 3. — Martin-Daussigny, n° 1034 de son Registre
Malheureusement, les deux noms qui apparaissent î sont l'un et l'autre incomplets, et il y a à choisir e restitutions pour qu'il . soit possible de s'arrêter à auc
D'après le développement que devait avoir l'inscrip la frise qui la portait appartenait à un tombeau de monumentale, probablement en la forme d'un petit te par-devant.
418
Arcade LIV. — Fragment paraissant provenir de la rieure du dé d'un cippe; « trouvé en mai 1861, rue « la CROIX-ROUSSE ». — Hauteur o m. 20, largeu
. . . A CONIVG/
P I A E
Martin-Daussigny, n° 948 de son Registre d'entrée!
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'^'Qww^rrwr
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
419
(IV. — Fragment paraissant avoir fait partie du dé de provenance non connue. — Hauteur o m. 20,
. 25.
lA
c 0 n \V G \ optimO ET PI entissimo
niugi optimo et pientissimo
poux excellent ».
ce qu'il est possible de tirer de ce fragment d'une iée par une femme à la mémoire de son mari.
420
JX. — Fragment présentant l'angle inférieur droit bloc bordé de moulures formant encadrement autour )n ; « trouvé dans les fondations de la vieille église
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
« de VAISE en 1845 » (Comarmond). — Hauteur i n o m. 95.
d m
. L . . . .
AVI ... .
A E ...
. . . . ^owîmGI-EIVS IVS-FC
De Boissieu, p. 532. — Comarmond, Description, p, p. 108.
Les sigles F*C de la dernière ligne, peut-être yî//«i
421
Arcade V. — Fragment d'une tablette de marbre « en 1831, clos de la SARA ». — Hauteur o m o m. 19.
. . M GJ .... . . . VAE VIXIT . . M MARir . . . . . . .IVMI . . . .
Comarmond, Description et Notice, n** 745.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
. . quae vixit cum marito annis /K, mensi-
422
.VI. — Fragment d'une plaque en pierre grisâtre, ION en novembre 1885. — Hauteur o m. 09, largeur
mateK' INFELicissima fiLlO' DWLcissima
DissARD, Antiquités découvertes à Trion, p. 112.
423
— Fragment présentant l'angle inférieur droit d'une drée, trouvé à l'église SAINT-IRÉNÉE. — Hauteur jeur o m. 25.
ER PIiS
M
j, p. 532, n° 28. — Lettres inégales, de mauvaise forme.
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424
Arcade LXll. — Fragment présentant la partie droi tablette de marbre encadrée; de provenance inconnue. — G m. 18, largeur o m. 13.
. . • ET
... R I P I I S
. . . M A T R I
... A DESVO
425
Arcade XXIV. — Moitié inférieure d'un cippe avec retaillée par-devant et affleurée au dé; de provenance non — Hauteur o m. 35, largeur o m. 22,
fiLlO
p i e n t i SSl ÎAO
p 0 su ERVNT ET
SVB ASCIA DEDI
CAVERVNT
Lettres d'assez bonne forme et probablement du deuxièm
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426
CXIV. — Fragment ayant appartenu à la partie inférieure avec un reste de sa base; de provenance non connue. • G m. 65, largeur o m. 20.
. . . . V
... S AMIC . . . . . . SIM 01... . . . CET SI . . .
'assez bonne forme et probablement du deuxième siècle. nic[o caris]sifno [piisssimo] p(onendum) c)uravit) et si[bù
427
\/\, — Fragment d'une tablette de marbre, bordée de <c trouvé dans la SAONE en 1861 ». — Hauteur argeur o m. 13.
CL
sia'r
lÂJ r
Daussigny, n« 939 de son Registre d'entrées.
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428
Arcade LVH. — Fragment paraissant détaché d'une de moulures en haut et en bas; de provenance nor tranche supérieure taillée en biseau. — Hauteur o r les moulures o m. 24, largeur o m. 21.
. . . BA . . .
Débris d'une inscription en une seule ligne, pro monument plus considérable qu'un cippe; peut-être couvercle d'un sarcophage.
429
Arcades VII et LX. — Petit fragment, aujourd'hui bi trouvé en 183 1 au clos des MINIMES. — Hauteur o m o m. 15.
. . . . E . M . . . . ..... I A . . . .
CoMARMOND, Description et Notice du musée lapidait
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^ ^r'7^.
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
4.30
LIV. — Fragment, de provenance non connue, parais- :hé d'une frise, au-dessous de laquelle régnait un cordon jpporté par des bandes d'architrave. — Hauteur o m. 50,
du cordon o m. 30; largeur o m. 20.
.... I
. . . . VE . .
. . ER///. .
de très bonne forme et d'apparence ancienne. Le frag- vient probablement d'un grand tombeau analogue à ceux
} : libERti (?), ou bERedes (?), ou postERisque (?).
43'
LX. — Fragment d'une inscription encadrée » trouvé lépôts du Musée ». — Hauteur o m. 15, largeur o m. 12.
III . .
s P OR .
A R V N
hDAUSSiGNY, n** 876 de son Registre d'entrées.
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Peut-être , , , de denariis sui\s por[iicuin restaur\arv [. . . . pro] spor[tula den\ar(ium) un[um ....
432
Arcade VII. — Fragment présentant Tangle supérieu d'une tablette de marbre bordée de moulures; de proven; connue. — Hauteur o m. 15, largeur o m. 12.
M O
Lettres de bonne forme, probablement du deuxième si
433
Arcade VII. — Fragment d'une tablette de marbre, <i « en forme de disque; trouvé près de FOURVIÈRE ». — : o m. 08.
. . . R V N . . .
CoMARMOND, Description et Notice du musée lapidaire, n
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IMUM^mmm^^
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
434
/II. — Fragment d'une tablette de marbre « découvert à SAINT-IRÉNÉE ». — Hauteur o m. lo, largeur
vie
BEN
)ND, Description et Notice du musée lapidaire, n* 748.
435 .
LIV. — Cippe avec base et couronnement, trouvé place URENT. — Hauteur i m. 20, du dé o m. 70, largeur
^ M
Daussigny, n* 952 de son Registre d'entrées; a cru voir suivante ET MEMORIAE AETERNAE; le reste effacé.
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436
Arcade XL VI. — Fragment d'une plaque de pierre ou d rougeâtre; trouvé en novembre 1885 à TRION, à environ , au levant du pont de la montée de Loyasse. — Hauteur largeur o m. 08.
/) 0 w E N D \ m curavit ^ T • S V B • ascia deDlCAvit
Allmer et DissARD, Antiquités découvertes à Trion, p.
437
Pilastre entre les arcades XLIX et L. — Partie inféric cippe avec sa base; extraite du puits de TRION en déceml — Hauteur et largeur cm. 30.
A . . .
ET SVB hSC\K ded et SIBI VIVS FECIT
Allmer et Dissard, Antiquités découvertes à Trions p.
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438
— Fragment présentant la partie inférieure d'un :, « trouvé dans la SAONE en 1862 ». — Hauteur
^9-
s uB A s c i a DEDICAVIT
3NY, n** 992 de son Registre d'entrées.
439
— Fragment présentant la partie inférieure d'un ise à laquelle atteint le bas du dé; extrait en iu puits de TRION. — Hauteur cm. 28, lar-
DEDICAVIT
ARD, Antiquités découvertes à Trion, p. 235. pitaphe qui se terminait par une dédicace sous
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INSCRIPTIONS FUNERAIRES
440,
Arcade LIV. — Fragment détaché de la partie inféri cippe avec sa base; « trouvé en 18 12 à la GUILLOT « abattant un monticule dans un pré de BÉCHEVELIN « nant à M. Chazelle, adjoint à la mairie de la Gu (Artaud). — Hauteur o m. 66, sans la base o m. 4c 0 m. 58.
..... FI
lEN CWKiOsus viator
fata velis SI • SCIRE- QVAE fuerunt
audi'dumCOK?VS ETIPSVM
5 ... peK'MAKE KOMAfA^? or t ar et
. . . . T-ALBEVSINSONTIS
. . /)LVRESINTARTARO • repente
MISIT . . /).^.SVB-ASCIADEDICAVIT
Lettres de bonne forme, probablement du deuxième
Artaud, Notice 18 16, p. 16 : première ligne FI, dispar — Greppo, dans la Revue du Lyonnais y 16, p. 283. — De p. 475. — CoMARMOND, Description^ p. 324; Notice, p MoNFALCON, Musée lapidaire y p. 21.
Insontis pour insontes, c'est-à-dire is pour es à laccusa' forme ancienne, fréquement employée dans l'inscription ment d'Ancyre.
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rNSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
ïxiptions perdues ou non entrées au Musée.
, I, p. 237. — Épitaphe, perdue, de Pompeius Félix :
xemoriae aeternae, Potnpeio Felici, , qui vixit
ulia yiventiay coniux, quae cum eo vixit ann. X, sine lesione, ponendum cur. et sub a, d. d.
- Épitaphe, perdue, de Marcus Aurelius Proximus : Aug. lib., Proximo, ; Ànnia Myrina coniugi
iliy quae vixit] cum eo annis XXX^I, m[ensibus
- Épitaphe, perdue, d'Aurelia Munatia : D. M. et quieii ireliae Munatiae, coniugi harissimae et incomparabili, nnis XXIIIL mens(ibus) V, die(bus) IX; Quinctio, Aug,
. . . . , sub ascia dedicavit,
- Épitaphe, perdue, de Rufus : £>. M, Rufi, Caes(aris)
vi) vern(ae), , qui vixit annis Xy, m(ensibus)
fil; optimi piissimi [iuvenis], parentes
- Épitaphe, perdue, d'Aurelius Hermès : D. Af. et quieti
relii Hermetis, lib(erti) Augg. dd.nn , homini
Valeria Martina coniugi karissimo de se b(ene) m(erito) msque suis et s. [à] d.
- Épitaphe, perdue, de Sextus Terentius Lucillus : emoriae aetemae Sexti Terentii Lucilli, qui vixit annis : XXXXyiI; Felicianus, Aug, n(ostri) verna, pater, et la, mater, parentes filio karissimo ponendum curaverunt
dedicaverunt.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
P. 239. — Épitaphe, non entrée au Musée, de Marcus Coi Rufinus : D, M. et memoriae aeternae Marci Comelii Rufin
Lug., , qui vixit annis XXXyiI, d(iebus) XII;
Venerea coniugi incotnparabili et sibi vivae posterisquae suù et sub ascia dedicavit.
P. 284. — Épitaphe, perdue, de Salvius Memor : [
riae] aeternae, Salvio Memori, , et Isatiae, coniugi
Aludisas (à corriger probablement en [C]laud(ius) Isias ou h genero etfiliae pientissimae posuit.
P. 284. — Épitaphe, non entrée au Musée, de Solemnius I
D, M. et memoriae aeternae, Solemnio Fido, ; M
y^ictorina coniugi carissimo optimo ponendum [curavit
P. 289. — Épitaphe, perdue, de Tertinia Victorina : Me perenni, quieti aeternae Tertiniae Victorinae, feminae stolatae dam spirito incomparabili ; Tertinius Severianus cum Paternt torina et Tertinia Tertina, filiis, p. c. et s. as. d, — A gauche du texte : XAIPE NIKACI ; au côté droit : Yf NIKACI.
P. 325. — Épitaphe, perdue, de Titus Vettius Deciminus :
et memoriae aeternae, Titi yettii Decimini, , bominis
et verecundissimi et probissimi; Mercurialia Casata (Casta?) i karissimo cum quo vixit annis XXIII, dieb, XXy, et Decimin vivae ponendum curaverunt et sub ascia dedicaverunt.
P. 353. — Épitaphe, perdue, de Cornélius Victor : D.
memoriae aeternae, Cornelio yictori ; Cornelia I
co(n)iugi carissimo, qui mecum vixit annis XXXX sine ulla mei laesione, ponendum curavit et sub ascia dedicavit.
P. 375. — Épitaphe, perdue, de Attonius Constans : D.
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''^^(.^^"^i^r^^fn!"*
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
xeUrnae Attonii Constantis, ; Altia Floreniina,
issimo et sibi viva ponendum curavit et sub ascia dedU
— Épitaphe, perdue, d'Albanius Potens : D. M, et
leiernae Albanii Potentis, ; Florentinia Lupula
Albanius Pertinax patii /. c, et sub asc, ded,
— Épitaphe, perdue, de Maximus : D, M, et quieti
^aximi; Calvonius Bellus, , et Lutea (?), mater,
io qui vixit anno uno, m(ensibus) XI, d(iebus) III 1, p, c.
ded. — Calvonius, à corriger peut-être en C. Awonius,
— Épitaphe, non entrée au Musée, de Rusticinius D. M, et memoriae aeternae Rusticinii Erenni (ou Peren-
. . , qui vixit ann(is) LXXXX, patri pieniissimo ; Rus- [F]estivia Ursa, coniux, quae cum eo vixit annis XXXII icula, et sub ascia dedicaverunt.
— Épitaphe, non entrée au Musée, de Caius Annius
D, Af. et memoriae aeternae C. Annii Flaviani, ;
pectus et Iulia Restitufayfilius et coniunx, quae
— Épitaphe, non entrée au Musée, de Publius Aulinius
: D. M. et quieti aeternae P. Aulinii Antonini
, coniugi eius, posterisque
— Épitaphe perdue de Lucius Attellius, Cf., Stella-
- Epitaphe, perdue, de Valens : T. Oce , Païens,
; vixit annos XXVI, m(ensibus) II, ;
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 443
P. 448. — Épitaphe, perdue, de Sextus Flavius Successus : D. M. Sex. Flavii Successi, ; C. Egnatius Bossus, amico optit
P. 448. — Épitaphe, perdue, de Marcus Attius Marcel Dits Manib(us) M. Attii, M.f., Marcelli, Ara Claudia AgriJ. , beredes ponendum curaverunt,
P. 448. — Épitaphe, perdue, de Lucius Blandius Paten
D. M., L. Blandio Paterno, ; L. Blandius Plus fratri i
sitno p. c.
P. 449. — Épitaphe, perdue, de Marcus Marcellinius Lee
D. M. M. Marcellinii Lectiy ; Titius Sabinianus et i
Sabina, beredes eius, fratri karissimo, faciendum curaverunt e ascia dedicaverunt.
Ci-dessus, 11, p. 352. — Épitaphe, perdue, de Felicia M Bonae memoriae et spei aeternae, spiritu quoque incomparabili ciae Minae feminae rarissimaey castitatis exempli, adfectionis /
erga omnes bomines; Iulius Primiti(v)uSy , coniugi ù
parabili, quae vixit ann(os) XXXIII, mens(es) V, dies IIII, ulla querella sibique vivus fecit et sub ascia dedicavit,
P. 429. — Épitaphe, non entrée au Musée, d'Ulattius Mêles
D. M. et memoriae aeternae C. Ulattii Meleagri, , Me
Cassiana, coniunx, sarcofago condidit et s. a. d.
P. 429. — Épitaphe, perdue, de Claudius Amandus : D,
T. Claudio Amando, , patrono sancHssimo; Claudii : .
grinus et Primigenius liberti et beredes, p. c.
P. 429. — Épitaphe, perdue, de Marcus Caesonius : D. i securitati aeternae; Iulia Marcia (Martia?), coniunx M, Cae:
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
ibi carissimo, , viva in suo posuit et sub ascia
:pitaphe, perdue, de Cneus Danius Co . . . Minuso :
0 (Corinthus?) Minuso, , sarcophagum
et aram infra script(am) vivus sibi inscripsit ut , corpore condito, multis annis celebraretur eoque
ipitaphe, perdue, de Quintus Vireius Laurentinus :
oriae aeternae (2- ^ireU Laurentini, , hominis
et Vireiae Âtbenaidi, coniugi eius; memoriam quant iugi karissintae fecerat, Vireius AtbenagoruSy filius i Laurentinum cum coniuge collocavit et sub ascia
ipitaphe, perdue, de Tiberius Claudius Peregrinus : ludii Peregrini, ; Claudia, filia beres, ponen-
Spitaphe, perdue, de Titus Flavius Hermès : D. M.
etiSy ; 7. Romanius Epictetus et Flavia Meli-
^timOy et filii eorum posuerunt,
ipitaphe, perdue, d'Artilia Martia : D, M. Artiliae
^unat(ius) Félix y , coniugi incomparabili et
risq. suis posuit et sub ascia dedicavit,
ipitaphe, perdue, de Calvisia Urbica : D. Af. Gal- et memoriae sanctissimae ; P, Pompon(ius) Gemelli- rissimae et incomparabili posuit.
Épitaphe, perdue, de Rusonius Hyla : D. M. et
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 445
quieH aeternae Rusonii Hylae, ; C. Rusonii Hberti : Mercur-
rialis (et) Ovondibulus (?) sibi
P. 431. — Épitaphe, perdue, de Caius Aucius Celer : Diis Mani-
bus C. j4ucii, Gal(eria), Céleris y ; C. Aticius Macrinus
patri.
P. 431. — Épitaphe, perdue, de Caius Urogenius :
memoriae aeternae C. Urogenii, ; Urogenio (U)
coniugi incomparabili cum quo vixit ann(is) Xy, mens diebus Vy ponendum curavit et sub ascia dedicavit.
P. 431. — Épitaphe anonyme.
P. 463. — Épitaphe, perdue, de Lucius Hilarianius Ci D. M. L. Hilarianii Cinnami, civis Lug(udunensis), . . Maspetius Severianus, Sex. Cereius et Cl(audius) Severinu idemque beredes, p. c. et sub ascia dediaverunt.
P. 492. — Épitaphe, perdue, de Caius Victorius Tau D. M, et quieti aeternae C. Victorii . . . uricis (Taurt
Quiguronis, civ(i) Lug(udunensi), qui vixit si
offensa ann(os) Xyill, m(enses) . . . . , d(ies) V; Castaur\ sia? Taurina), mater, unic(o) filio piiss(imo) ponendum i sub ascia dedicavit,
P. 492. — Épitaphe, perdue, de Caius Catius Driburo
C, Catii Driburonis ; Catius Pupus patri pient
Catia Silvina coniugi pientissimo, et , nurus socro à
ponendum curaverunt et sub ascia dedicaverunt.
P. 517. — Épitaphe, perdue, d'Appius (?) Atilius Ho
D. M. et memoriae aeternae Arrio (à corriger en App Honorato, ; procurante Felicia Felicula, arnica <
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
US Romanus Libellicus ponendum curaverunt et sub ascia mt.
13, 111. p. 86. — Épitaphe, perdue, de Cneus Danius
— Épitaphe, perdue, de Lucius Baebius Lepidus.
— Épitaphe, non entrée au Musée, de Tiberius Claudius : Memoriae perpetuae [Tib]erii Claudii Maturini [..]ronU,
idestissimi, qui prope impletum vicensimum annum excès- m numinum frustra cultoris, qui bac aelate obiit! Cl(au- ilus et Severia Severa, parentes miserrimi amissione unici subole eius orbati, ponendum curaverunt et sub ascia nt,
— Epitaphe, perdue, de Caius (ou Quintus) Ussinius
X Af. C. (Q, ?) Ussinii Italic(i), , qui vixit
[animi laesione,
— Épitaphe, perdue, de Iulius Verecundus : [D. Af.]
? [memoriae] lulii Verecundi, , et luliorum Veris-
recundiy filiorum eius; Aurélia AquilinaQ) coniugi filiis- ImiSy cum quo vixit ann(is) XXII, mensibus V, sine ulla ione p. c, et sub ascia dedicavit,
— Épitaphe, perdue, de Septumanus.
— Épitaphe, perdue, de Titus Flavius Félix : D. Af. et aeternae T. Flavii Felicis, qui vixit annis XX, m(ensi-
Fl(avius) Marius Kalrus}] et Merc[at]ill[a], mater, ssimo et sibi [vivi posueru]nt.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES 447
P. 88. — Épitaphe, non entrée au Musée, de
et memoriae aeternae Hylatis ; Ermais,
harissitno p. c. et s. as. d.
P. 88. — Épitaphe, perdue, de Aulus Vitellius Vj riae A, yUellii Valerii, hic annorum X in studiis Ro parentes Nympbius et Tycbe unic(o) et carissinw fil(\
Épitaphe, non entrée au Musée, d'Acutia Amatr « découvert en mars 1836 au quartier SAINT-JEAI <( sant une maison à côté du Palais de Justice, er « l'Archevêché et la rue d'Estrées ; acheté par h « Belbeuf et porté à sa villa de Champvert » (vo) p. 501) : D. Af. ^/ memoriae aetern(ae) Acutiae Am probissim[ae] quae cum mari[t6\ vixit sinae ul[l6\ c abstulerunt fa[ta] iniqua a natis et coniuge mim XXX[ . . ] ; ob cuius mérita et pietatem boc mon[i]mé tins Elventinus (?) coniug[i] carissimae p(onendum) c ascia dedicavit.
Épitaphe, perdue, de Antonius. — Fra
Symeoni à SAINT-JUST, « dans un couloir qui m^ « à Tescalier du clocher » (voy. De Boissieu, p. ; . . . ] Antonii [ ; . . ,i]a Vitalis c(oniugi) caris
Épitaphe, perdue, d'un enfant qualifié Arpagius. présentant la partie inférieure incomplète à gauch bordée de moulures qui encadraient l'inscription ; troi bre 1885 à TRION, au couchant du pont de la mont
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'vy-.i J .H^f I ^
1
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
peu de temps après sa découverte. — Hauteur o m. 19, n. 40.
• DED
. . . ARPAGI • DVLCIS s l Ni E
et DissARD, Trion, p. 11 o.
ponendum curavit et sub ascia dedicavit. Hâve Arpagi
f
. . a élevé ce tombeau et la dédié sous Vascia, Adieu, héri, prématurément enlevé ! »
qui régulièrement devrait s'écrire Harpagi, est Téqui- latin rapte: « enlevé », acclamation souvent employée ['enfants ou de jeunes gens morts prématurément, ndait quelquefois par là « enlevé au ciel » pour habiter iieux, comme Ganymède enlevé par l'aigle pour servir à Jupiter. On lit sur une inscription de Fabretti, p. 188 :
e nostro rapta publia sinUf
Sed cornes ardenii nunc d^gis juncia coronas, Nuttc Helicen propius cemis et Andromedam,
j, perdue, d'une anonyme, épouse d'Arruntius Victor, int « à la descente de S. JUST, en une vieille masure » Boissieu), p. 522) :
îuie] vixit ann(is) XXXy, m(ensibus) II, d(iebus) k^III; yictor coniugi ponendum cur(avii) et sub asc(ia) ded(û
;, non entrée au Musée, d'une anonyme, mère d'Atepo- artinus. — Partie inférieure d'une table de marbre, ans l'angle est de la maison n° i de la place de CHOU- artier SAINT- IRÉNÉE ; l'inscription est renfermée dans
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
un encadrement formé d'un simple filet au trait. — o m. 30, largeur o m. 25.
cONIVGI
p i i s SlIAE Oy E V i X i T-MECVM'AN Jc VIIH • "E • ATE • P OMARIVS • MA RTINVS • MATR I • D V LCISSIMi€ PONEN • C VRA VER VN" • ET • S>B ASCIA- DEDIK
Allmer, Revue épigraphique, 11, p. 97. Lettres dasse; forme, du deuxième ou du troisième siècle.
AtepomariuSy forme romanisée du nom celtique Ah connu déjà par d'autres exemples avec la même singuliè ponctuation. On sait aussi que Tun des deux princes gau d'après la légende, furent les premiers fondateurs de Lyon lait Atepomarus.
Épitaphe, perdue, d'Aufidius Militaris. — Autrefois Larizardet (voy. De Boissieu. p. 476) :
D. M. et metnor(iae) aeternae Aufidii Militaris, qui ann(is) XXII; cuius suprema talia ftierunt : Hic iens i\ per amnem Arar subito casu abreptus est. Hune tumulum ^ Ignius Cbarito, sororius eius, et Dulcicius Claudianus, so sibi posterisque et sub ascia dedicavit,
Sororius, le beau-frère, dans le langage familier et ensi la basse latinité ; Dulcicius à corriger probablement en I et iens in curam : « allant à son affaire », à corriger peu1 iens in curiam : « allant à un domaine rural ».
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
I entrée au Musée, d'Aufidia Felicula. — « Cippe
igle d'un lavoir dans Tenclos de M. Marduel, à
, quartier SAINT-JUST, « et dont on n aperçoit
terre que le couronnement » (voy. De Boissieu,
emoriae aeternae Aufidiae Felkulae; Sex(ius) Aufi- ""ici pientissimae ponendum curavit et sub ascia d(e}-
)men, ordinairement un prénom.
due, d' Aurélia Calliste. — Cippe (?), « autrefois AINT-JUST, transporté de là au château d'Yvours » eu, p. 503) :
memoriae aeternae Aur(eliae) Callisc^tescs, quae <IIII, m(ensibus) yi/I, dieb(us) y, sine ullo iurgio ; matr[i] et Egnat(ius) Ireneus coniugi karissimae s(ub) a(scia) d(edicaverunt). Sur une des faces zi KocXki(jTn, ovdslq iOâvxOoçl « Console-toi, Calliste, lortel ». orriger en iQâvazog.
lue, d'Avitia ou Avilia Severa. — Cippe (?), décou- ELIN, quartier de la GUILLOTIÈRE, transporté du pont du Rhosne, sur le rempart du costé de ^oy. De Boissieu, p. 503) :
Severae, viva sibi posuit posterisque suis adfinibus b ascia dedicavit,
y Recb,, p. 227, Aviliaey peut-être la bonne lec- is, yeron,, p. 165, Aquiliae, fautivement.
ue, de Bittia Eugenia. — « Sarcophage à SAINT-
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j
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
« IRÉNÉE, du temps de Symeoni » (voy. De Boiss L'inscription était renfermée dans un encadrement avec appendices en queue d'aronde contenant les sij
D, M. ei memoriae aeternae Bittiae Eugeniae, anim simae, quae vixit annis X 1^111, mense /> dieb(us) Severa alufnna[e] dulcis[simae
Bittia, peut-être le même nom que Vettia; le cogi Eugenia fait voir que c'est la défunte qui était Valum chie de Bittia Severa.
Épitaphe, perdue, de Chryseros. — Cippe, autrefois « JUST, en la rue par où Ton va depuis la porte de « Farges) au Cloistre à main gauche. L'inscriptior « effacée qu'il est bien malaisé de la lire et devinei Boissieu, p. 512) :
D. M. [C]hryseroH, [N]oviani(i) yictoris o ser(vo L(ucius) Novianius Telesphorus fecit,
La copie donne et Hryscroti et Inovianius Telesipbo
Épitaphe, perdue, de Claudius Messor et de Flavij « Cippe engagé anciennement dans le mur du cimeti « SAINCT PAUL » (voy. De Boissieu, p. 492) :
D ^ Af ^/ memoriae aetern(ae) Claudii Messoris Dionysidis, coniugis, quae sibi viva posait ùtrisque; q ulîa querela; jquae felix fuerat, fato si non plena de corriger peut-être par quare ou par quod) filios duos unius nati mortem non interfuit, longeque peregreque viva sibi et suis posuit et sub ascia dedicavit.
Utrisque; Paradin, p. 432 : urisque; Bellièvre, Epii que, — Fato; Paradin, fat; Gruter, 770, 9, sat, par c
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PTIONS FUNÉRAIRES
m non interfuit ; il s'agit de Claudius )yage tout de suite après le seul survi- ve synonyme de orbata; aurait dû être
udia Phîlete. — Cippe, autrefois « auprès ÉE » (voy. De Boissieu, p. 471) :
isti l('tberti)y libertae, Heuresi; Urbanus issimae.
affranchie de Claudius Philetus, affranchi >u Néron.
• De Boissieu est celle de MafTei (GalL /olume des Inscriptions chrétiennes de la itient (pp. 106 et suiv.) un relevé d'une e Lyon, tant païennes que chrétiennes, e du 14 avril 1631, par un chanoine de -Antoine, au cardinal Barberini, qui se élément au Corpus de Gruter. L'épitaphe is cette variante évidemment mauvaise : i) libertae; Heures et Urbanus et Surus y a à peine besoin de faire remarquer iation impossible et que Heures est un tif est Heuresius au masculin et Heuresis
Je Claudius Urbanus. — <( Tablette de te à plus de trois mètres de profondeur son n° 40, de la Grande rue de VAISE ; me Picard, propriétaire de la dite mai- u, p. 506) :
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INSCRIPTIONS FUNÉRAl
D. M, Claudi(i) Urbani, coniugis karist yibia Urbana, filia.
Vibia Urbana a le nom gentilice de sa surnom de son père.
Claudius Urbanus, peut-être le même qi précédente.
Épitaphe, non entrée au Musée, de Clau* « cippe à la FAVORITE, dans le jardin c (voy. De Boissieu, p. 506). La première 1 Vascia, sur le bandeau de la corniche.
D ^ Af Cla(îidiae) Veneriae, alumne ann(is) FI, m(ensibus) III y dieb(us) XXI y ' dum) c(uravit) et s(ub) a(scia) d(edicavH),
Cla, et Clan, pour Claudia, abréviation: CL ou Claud.
Épitaphe, non entrée au Musée, de C « engagé dans la face latérale de l'église « du portail qui donne sur la place Sain Boissieu, p. 613). Notre copie:
D. M. et me[m(oriae)]y Coel(iae) Rust\ Titianu[s, fil(ius)]y matri pi[is\simae.
Epitaphe, non entrée au Musée, de Marci bloc présentant un tronçon d'entablement, au-dessous de laquelle régnent trois bandes ( d'un listel; engagé dans le mur de l'abside d donnant sur la cour de l'archevêché. — H
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
. 30, longueur i m. 20. Hauteur de la première lettre des suivantes o m. 17. Notre copie :
D M COKnelii M
[anibus] M(ard) Cor[nelii ].
i'un tombeau de grandes proportions et de construction taie.
e, perdue, de Crixsia Secundina. — Cippe (?), autrefois ise SAINCT JUST » (voy. De Boissieu, p. 507) :
et memoriae aeternae Crixsiae Secundinae, feminae sine uae vixii annis XX^III, mens(ibus) HII, dieb(us) XHII; 4ntonius, pater laboriosus, ponendum curavit et sub ascia ).
xsius Antonius, précédemment vu (ci-dessus, p. 239) iption d'un tombeau préparé pour lui-même, sa femme amyra et la fille de celle-ci, Victoria Novella. sine crimine, formule à rapprocher de celle quae vixit ne, déjà rencontrée.
e, non entrée au Musée, de Domitia Eutychia. — Petit
refois « à l'Hôtel de Langes, à FOURVIÈRE, aujourd'hui
Bourgeois, où elle se voit encore, engagée dans le mur
3ur d'entrée » (voy. De Boissieu, p. 508). Notre copie :
[Af.] et quieti aeter[nae] Domitiae Heutyc[hiae], animae [ae], quae vixit annis X[x]yill (?) m(ensibus) III, XII II ; Dom[itt\us Heutycbianu[s et] Domitia Myrine, filiae cari[ss(imae) et] sibi vivi p(onendum) c(uraverunt) :[ia] dedicaverunt.
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INSCRIPTIONS FUNERAIRES 455
Le même gentilice, commun au père et à la mère tous deux les affranchis d'un même maître.
Heutychiae, Heutychianus pour Eutychiae et Eutychian graphe fautive.
Épitaphe, perdue, de Dunnius Palladius. — Sarco autrefois « en une ruette du cloistre de SAINCT JEA De Boissieu, p. 484). Les sigles D M aux côtés du te:
D. Af. Dunni(i) Palladi(i) quondam;
AugustaliSf tutor, con[n]ivente Dunnio Restituto, frai beredCy ponendum curavit et sut ascia dedicavit.
Augustius Augustalis, déjà connu par une inscription (ci-dessus, 1, p. 367), qui est son épitaphe et de h apprend qu'il avait servi dans la légion XXII* Primigen. sa femme se nommait Quartionia Carantina et son fils Aevalis.
DunniuSy gentilice formé, d'un nom celtique.
Épitaphe, perdue. d'Eutychianus. — Sarcophage, autre « GUILLOTIÈRE, près de la Madeleine, ensuite dans « de Langes, à Fourvière » (voy. De Boissieu, p. 486). D M, aux côtés du texte; une ascia, au-dessus de l'M.
D, M, ^ et quieti aeternae Etitychiani, fili(i) dulcist tissimi. reverentissimiqtie vergini(i)y qui vixit annis Xl^Il /, d(iebus) IIII, Romanus pater ponendum curavit et dedicavit,
Eutychianus le défunt et Romanus son père, qui son sans prénom ni gentilice, n'étaient sans doute pas citoyen
yirginius, synonyme dejuvenis. L'orthographe archaï niuSf peut-être conforme à une prononciation restée en i le vulgaire.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
le, non entrée au Musée, de Fabius (?) Vergilianus et de Ingenua. — Grande table quadrangulaire, bordée d'une encadrant l'inscription; trouvée en 1870 à la GUILLO- lans la rue de Marseille, avec les débris du mausolée us (ci-dessus, II, pp. ^22 et 356); actuellement à Saint- elle forme le jambage gauche d'un portail de l'usine de •évote et Gigodot, par lequel on accède du chemin public jr. — Hauteur i m. 70, largeur i m.
D -^ M
CN . FABIO . VERGILIANo ET VERGIL ING^aVA^
SORORI EIVS
M TERENTIVS SEXTANV&
BENE DE SE meretitlBWS
POSVIT
opie; lettres de bonne forme; TF et le B de FABIO, non nt certains; Vascia gravée au trait, et de lorthographe archaïque VERGILIANO et VERGI- ■ l'inscription précédente.
e, perdue, d'un anonyme, père de Félix et de Félicis- - Sarcophage « trouvé en 1532 près la chapelle de r CLAIR, ainsi que l'on y faisoit les fondemens des ?s de la ville » (voy. De Boissieu, p. 509). Les sigles les côtés du texte.
]us, Félix, FelicissimuSf fili(i) et beredes pon(endum)
tt) et sub ascia dedicaver(unt), curant (ibus) Salvi[i5] ^) et Glauco tutoribus.
les copies portent Salvio. — Dovioco, copie de Paradin vraisemblablement meilleure que celle de Ménestrier
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
(Hist. cons,, p. 60), qui donne Dovicco. Voir plus loi de Salvius Aster, mentionnant un Salvius Doviocus, le même.
Épitaphe, perdue, de Firmidius Agrestis. — Cippe <c M. Blanc près PIERRE-SCIZE » (voy. de Boissieu,
D \ M Q, Firmidi[o] Agresti; Firmidia Vera fratr
Épitaphe, perdue, de Flavius Maximinus. — Cippe ( « auprès la maison de monsieur Groslier esleu de Lyo « de la luifrie » (voy. De Boissieu, p. 505), quartier di
D ^ Af. et memoriae aeternae [Fl]avi(i) Maximini, cissimi, qui vixit annis VU, mens(ibus) VU, d(iebui vins Mascel(lus?) et Maximinia Marsa, parentes, fili ponendum curaverunt et sub ascia dedicaverunt.
Flavii; la copie donne Cavi, — Le surnom du fil gentilice de la mère. — Maximinia, gentilice formé d'un
Épitaphe, perdue, de Flavia Plebeia. — Autrefois <( « la maison de M. Choulier, au bas du Chemin Neu <c premier étage (voy. De Boissieu, p. 510); quartier Si
D. M. Flaviae Plebeiae, animae dulcissimae
Inscription incomplète; les copies la donnent comr
Epitaphe, non entrée au Musée, de Flavius Silv . . . ment présentant Tangle supérieur gauche d'une tablette ramassé à TRION « sur le talus supérieur du chemin ( « nique de la Ficelle à la gare du chemin de fer de
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lent en la possesion de M. Eleuthère Bras-
lochefort, dép. de la Loire. |
— Hauteur |
5- |
|
D m |
. |
FL . SILV .... |
|
ilW |
issard : au commencement de la seconde norce de Textrémité supérieure d'un C ou la barre d'unT, c'est-à-dire C(an) ou T(iit).
T. Flavius Phosphorus. — Autrefois « sous e Sainte Croix » (voy. De Boissieu, p. 523),
H) Fl(avii) Phosphori, Iulia Catulla
au lieu de T. FL
he, trouvée pareillement au quartier Saint-
t Fraternius Saturninus. — Autrefois au ÎNÉE.
M(ard) Fraterni(i) Saturnitii, infantis qui ebus . . .)y M(arcus) Fraternius Saturninus ia (?), [filio] carissimo pon[endum] curave- iv[erunf].
ilio; les copies donnent / ria . . .ptinio
p. 19), et ria Tutenatina (Maffei,
passé au fils.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
Épitaphe, perdue, de Gratilla ? — Fragment autrefois à SAINT-PIERRE (voy. De Boissieu, p. 529). G\ratilla? ......
Épitaphe, perdue, de Julia. — Autrefois « au 1
« la Fontaine devant SAINT IRÉNÉE, à l'enchan d'une (Spon, Recherche, p. 74, exemplaire interfolié à la Bibli nationale; voy. Le Blant, Inscr. chrét,, I, p. 98) :
D M [ t\uliae [corn\elius [. . ,]lis co[iugi pie]ni
f\ec[it et s\ub [ascia] de{dicavit].
Le gentilice de la défunte manque; Iulia est son surnoi
Épitaphe, perdue, de Julius Alexio. — Sarcophage (?), i à Lyon : e fundamento cujusdam templi vetustissimi erectm De Boissieu, p. 512). Les sigles D M, sur les côtés du tex
D. M. memoriae C(aii) luli(i) Alexionis Vituli sive Ah qui viocit ann(is) VU fnens(e) uno, diebus XI; C(aius) Mit eus (?) patronus alumno dulcissimo posuit et sub ascia dec
Sive Alexandri : « appelé par sobriquet Alexander »; I Julius Alexio avait encore un autre sobriquet, un petit-noi fance : celui de Vitulus.
Épitaphe, perdue, de Julius Camillus. — « Fragment de « dans une piscine du sieur Cusset, jardinier sur la hau « petit chemin de CHOULANS » (voy. De Boissieu), SAINT-IRÉNÉE.
C(aio Iulio Camillo
Épitaphe, perdue, de Iulius Catullus. — « Se void
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est auiourd'huy le siège de la lustice ssieu, p. 512), quartier SAINT-JEAN :
tulli.
a Clara. — Stèle (?), autrefois à SAINT- 488):
(ilia), hic adquiescit secundum suos.
ancienne à cause des formules bic ad- probablement de la première moitié du
us Marcianus? — Sarcophage (?), autre- . De Boissieu, p. 530) :
rnae C(aii) luli(i) Marci[ani\ coniu[gi, dedicavit,
cianus, ancien questeur et édile de la
, II, p. 366) : dec(urio) c, C. C
^d(ilitate) et q(uaestura) fundus.
)nnant un Julius Nummianus? — Autre- NÉE (voy. De Boissieu, p. 518) :
[mjianus fratri posuit.
nius Pyramus. — Cippe?, autrefois <ç près JLAN dehors la porte S. GEORGES, à rte de la maison appelée les Tournelles, i Monsieur le Conservateur des privilèges donné au Musée par M. Rougniard, et
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
brisé par les ouvriers qui le déplacèrent, puis restauré par Ar et disparu depuis quelques années (voy. De Boissieu, p. 515)
[D M] et memoriae aeternae Q(uinti) Latini(i) Pyrami, an, incomparabilis, qui vixU annis XII, m(enses) VlIIIt dies XP Çl(uintus) Laiinius Carus et Decimia Nicopolis, patroni, alu hariss(imo) et sibi vivi posuerunt et sub ascia dedicaverunt.
A la fin du texte latin deux mots grecs corrompus : TAK EVKÏT, à corriger peut-être en XAIPEET^rX/ ou EÏTÏ « Adieu, enfant heureusement doué! »
Épitaphe, non entrée au Musée, de Liberalis. — Fragr
formant le jambage droit de la porte d'entrée d'une mais( droite de la rue des Macchabées. Notre copie.
/IBERALI
/L O R E N
tinus . trolsllVGI.KA
rissimae DW L C l S 5 simae <?/ M E R 3T I S
imae ^NTOlslsiVS
et .... AETFLO
rentin ... F I L I
matri pie ÎT I S S I M 10 ae posueru NT • ET
sub a s c i A • DED l c a V e r VNT
loi I K I
Lettres de bonne forme, probablement du deuxième siècle.
La même inscription, mais mal copiée, se trouve dar Recherche de Spon, p. 75, exemplaire interfolié à la Biblioth nationale (voy. Le Blant, Inscr. cbrét. de la Gaule, I, p. 98);
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RIPTIONS FUNÉRAIRES
m d'une porte de la maison de M. Maillard, îœuf ».
au Musée, de Léo. — Cippe découvert à îs de la MADELEINE, et encastré dans la Giraud, rue de la Mouche, n" lo » (voy.
'. aetern(ae) Leonis, invertis innocentissim(i), m(ensibus) FUI ; Sationia Ursa alumno sub ascia dedic(avit).
ouvé, élevé par Sattonia Ursa. Le fait qu'il îpitaphe que par un seul nom de forme bienfaitrice l'avait laissé dans la condition
Marcia — Autrefois « au cimetière
> (voy. De Boissieu, p. 516).
rciae feminae fidelissimae ; Hi
î Matucia — Autrefois, « dans la
• du prieuré de SAINCT IRÉNÉE » (voy.
iernae Matuciae , ... Iovi{nus ?]....
)rmé d'un nom celtique, mais peut-être
\ Memmia Juliana. — Autrefois à Saint- u, p. 518), quartier SAINT- VINCENT.
nae N • 5.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
Les sigles N • S, à interpréter peut-être par n(atii ou S(yrae?); mais plus probablement à corriger à-dire hic siiae.
Épitaphe, perdue, de Messius Cornélius Fortunati autrefois « en une porte que Ion nomme de TF « Sainct Just » (voy. De Boissieu, p. 518).
D. M, et meinoriae T(iti) Messi(i) Cornelii Fort ann(is) XIIII ou X^II, m(ensibus) K, â(iebus) XXI Cor(nelii) Tauri, inf(antis) m(ensium) XI (?) ; Me et Sei[à\ Ae[ , parentes?], posuer[unt].
Après Cornelii Tauri, la copie de Paradin (i INFERI Ma/// MESSIVS AaVILlNVS ET SEVS Symeoni (ms. 73) : I-F/PRIMVS MESSIVS A SEIS E POSVER.
Chacun des deux défunts avait deux noms gent et Cornélius.
Épitaphe, perdue, de Minervalis? — « Petit tom « en 1557 dans le jardin du prieuré de SAINT 11 De Boissieu, p. 518, avec figure).
D. M. Minervae (à corriger probablement er Polionis f(iliae ?)
La figure donnée par De Boissieu d'après Symeo représente une auge, sur les faces latérales intériei sont gravées les sigles D M, tandis que le m occupe une des grandes faces intérieures. Au coi POLIONIS et la sigle F qui suit, se voient sur extérieures. Il est à peine nécessaire de faire ren dessin est inexact et qu aucune partie de Tinscripti gravée à l'intérieur de l'auge.
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TIONS FUNÉRAIRES
•ntania Agrippina. — Autrefois « chez LE » (voy. De Boissieu, p. 518).
'ippinoCy Q(uinti) fil(iae), M(arcus ?)
r HANCCARIVS. vu sur d'autres inscriptions de Lyon.
Ta et de Verecundus, enfants de Mur- ; inscription sur un Sarcophage qu'on mvier 1768 au Cimetière S. IRÉNÉE li dans iine maison proche THospital »
idOy Murrani filiis. i moribundas perlege voces tis da gemitumque mets latn referens nomine parient, m, maire favenie, iuli. aeias osienderai annos )stri fama piidoris erai profallax causa fuisii is non inimica manus. us, non ad mea funera clavus ero veriice deliiuii rulsi vulnere Mânes us solliciiare meos posuisiis funeraii :imo mense sepulie iaces .... vocaruni ossibus urna sai esi
juiiés de Lyon, éd. 1857, p. 81.
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRE
Épitaphe, perdue, de Nameria Titulla. — « Lugdîtm in suburbio » (voy. De Boissieu, p
D M Nameriae Titullae; L(ucùis) Helvius F simae.
Le mari survivant de Nameria Titulla est le l curateur et patron des bateliers de la Saône e par leur corporation d'une statue, dont Tin: II, p. 480) a pris place dans un des précéden
Epitaphe, perdue, de Pauliniania (?) Macrim « au faubourg de VAISE » (voy. De Boissieu
Di(i)s Manibus Pauliniati(i)ae (?), Q(uinti) C(aius) Âu[c]ius Macrinus matri,
La copie porte PANTINIANAE et AVTIVS.
dius Aucius Macrinus, sans doute le mên
du même nom déjà vu ci-dessus (I, p. 182, et
Épitaphe, non entrée au Musée, mention Paternus. — Partie supérieure d'un cippe, aut <( Sève ou l'Angélique, à FOURVIÈRE » p. 531); actuellement dans le jardin du passa
f]ratri pientis(simo) ; T(itus)
avonculus, de sîw fecer(unt) et sub a(scia) d(ei
Épitaphe, perdue, de Popilius Juvenis. — i « IRÉNÉE » (voy. De Boissieu, p. 614).
D. M, C(aii) Popili(i) Juvenis, annor(um)
Inscription ancienne et probablement du pi de la formule Hic requiescit.
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CRIPTIONS FUNÉRAIRES
ée au Musée, de mia Secunda. —
église SAINT- IRÉNÉE. Grand cippe, dans 1 a été creusée postérieurement une auge, ent en deux colonnes parallèles, deux ins- uche surmontée d'un fronton triangulaire res; celle de droite surmontée d'un cintre, largeur o m. 90. Notre copie.
. aet
E secun ... 1 1 O
^ 0 s tum
l filia b
Ixerunt ItberT O
coniuG ET
opUMO
'> a an l .. J . . "^ it a iiiiii V I R
aug, l V G
postum . . imusfra? et slBI
entes fil si mi s i u s ?
i s
ietuum
p. c W K
:aphe, peut-être relative à un sévir augustal,
^e au Musée, de Postumia Phoebiana. — 1 de FOURVIÈRE, rue Cléberg, 25, engagé rdin de la maison Malletguy » (voy. De figure).
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
^ [qui]eti metnoriaequae aeteniae^ [Pos]tutniae Pi [ux\ori fidelissimae, pientissimae [et] inter ceteras casta[s castissimae, [cu]m qua vixi [à\nnis XXIII sine [ut]la anim [M(arcus) A\ur(elius) Pbileros, [A\ug(usti) lib(ertus), p\ c(uravit) et [s]ub ascia dedicavit.
Casta[s fem]in(as); le texte porte CASTA \
pourrait se lire castas ou castae, mibi
Épitaphe, perdue, de Rusonius Erophilus. — Autrefo « closture du iardin de monsieur de S. Marcel » (voy. D( p. 520); « en VEZE, au mur de l'église Saint-Pierre Recherche, p. 229, exemplaire interfolié, à la Bibliothèque Voy. Le Blant, Inscr. chrét,, I, p. 100).
D. M. Rus[on(ii) Eyophilt?; Ruson(ius) Senator colliï bene merenti in suo posuit et sub ascia dedicavit.
Le texte porte RVSP • ATROP^ILI. Le tombeau a été élevé par Rusonius Senator sur S( fonds.
Épitaphe, perdue, d'un anonyme, père de Salutaris. — « à SAINT JUST » (voy. De Boissieu, p. 530).
]qui vixit [an^nis LU, m(ensibus) V, d[iebu.
Salutaris, filius eius, p(onendum) c(uravit) et s(ub) asc d(i)kavit.
Épitaphe, perdue, de Salvius — Autrefois, « a
« de TRION » (voy. De Boissieu, p. 520).
Salvio et sub ascia dedicavit.
Epitaphe, perdue, de Salvia Valeriana. — Sarcophage?
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
TERREAUX, « à la Platière, en la maison de eyrin, en ung vas près le puys » ; « dans une rse de la Pescherie à la rue de l'Enfant-qui-Pisse » j, p. 520). Les sigles D M, sur les côtés du texte.
moriae Salviae yalerianae, quae vixit antï(is) II, us) II, et Salvi(i) Felicis, fratris, eius qui vixit s) XXy, in suo sibi positi; Salvius Victor, pater, et eriSj mater, filiis carissimis ponendum curaver(uni) icaverunt.
la fille dérivé du gentilice de la mère.
iue, de Salvius Aster et de Satria Victorina. — Livé auprès de SAINCT CLAIR, près du Rhône isoit les fondements des murailles de la ville en cens dix huict » (voy. De Boissieu, p. 520) :
iae aeternae Salviorum Asteris et yictorinae, coniugi 'ae),filiae eorum; Doviocus, lib(ertus), pon(etidum) ascia dedic(avit).
(p. 456) l'épitaphe de Félix et de Felicissimus, ^ius Doviocus apparaît comme tuteur, fi celtique.
lue, de Secundina. — Autrefois « sous le
îglise S. JUST » (voy. De Boissieu, p. 495) :
)riae aeternae Secundinae, coniugi, cosumta
ae dulcissimae aetatis, Walerianus
3U ou interverti. Voir l'inscription suivante.
lue, de Secundina. — Fragment trouvé dans les
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
fouilles faites en 1736 aux Macchabées (voy. De Bc quartier SAINT-JUST ;
Secundina in bimatu, Campanu[s].
La copie donne CAMPRANV.
La jeune Secundina est morte dans la seconde âge.
11 semble qu'il y aurait peut-être à rapprocher répitaphe précédente qui alors aurait été dédiée p Valerianus à sa femme Secundina et à sa fille d qualifiée animae dulctssimae, et morte in bimatii aeU
Épitaphe, perdue, de Septimia Juliane. — Fragn nance primitive inconnue ; autrefois dans la ce par M. Dutillieu dans son jardin de la rue Masson; Musée du temps d'Artaud (Notice 1816, p. 24) et (voy. De Boissieu, p. 614) :
2£7rr£/:ji£a IcuXiavy}, v/j77(a stwv F, jut/îvwv B, vîpepwv K
Tr/.vw Ta/vraiTM î^rTnaoLv et sitb ascia dedi(caverunt)
« Septimia Juliane, enfant morte à Tâge de trois « et quatre jours, à la douleur commune des (siei « Septimius Aetetus et Septimia Rufina, ses pan « (ce tombeau à leur) enfant prématurément en « dédié sous V ascia ».
Inscription probablement non antérieure au règ Sévère, à cause du gentilice Septimius, rare avant
La jeune Septimia Juliane avait le nom de Tempe nom dérivé du nom de l'impératrice.
Epitaphe, perdue, de Sollius Amandus, autrefois
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INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES
(Spon, Recherche, exemplaire interfolié à la Bibliothè- )y. Le Blant, Inscr. chrét., l, p. 98). :
' Amandi, qui vixit ann(is) yil, dieb(us) XXX, Sex- et yal(erius) Solinus, parentes pieniissimi.
porte le nom gentilice ni de son père ni de sa mère, înt le surnom de celle-ci; il était peut-être le fruit mariage de sa mère avec un Sollius.
perdue, de Staius Aeschinus. — Autrefois « à Saint- /oy. de Boissieu, p. 496), quartier SAINT- VINCENT.
\1aiu5 Aeschinus v(ivus) f(ecit), H(oc) m(onumentum) m) s(equitur).
>erdue, de Sulpicia Martia. — Autrefois « en l'estable n archiépiscopale » (voy. De Boissieu, p. 523).
iciae Martiae, filiae pientissimae, Magusatia ,
1 ms. de Bellièvre de la Bibliothèque de Montpellier Magusatia, ABILLVS au lieu de ABILEIA; les deux
lient pas mieux Tune que Tautre. Une restitution pas possible.
e Toutonius December. — « Cippe, vu en 1842 dans xistant sous la maison Pettoton, place SAINT-CLAIR, ud de Tescalier des Fantasques » (voy. De Boissieu,
bus] et memori\aé\ aeternae, T[ou]tonîus December, qui illl; Touto(nius) Auxilius, pater DC (dicti ou plutôt
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Decembris) et Iulia Catita (?), maie[r], filio har\ c(uraveruni) et s(ub) a(scia) d(edicaverunt), ^
Remarquer le nom celtique Toutonius et une renverse au-dessous du texte.
Épitaphe, perdue, de Quartus Ulpius Primiti autrefois « en dehots et près de la porte SAl De Bpissieu, p. 473).
D. Af., memoriae aeternae Quarii Ulpi(i) Primii (c'est-à-dire Augustorum duorum); Quartia Sec coniunx, patrono pientissimo et sibi harissimo, erg cum quo vixit annos XXIII, m(enses) VIII, d(ies^ XXXXVIIy sibi viva posait et sub ascia dedicavit,
Le prénom insolite Quartus, connu par d'aul gentilice Ulpius pris de celui de Trajan; le gei Tafifranchie, dérivé, non pas du gentilice impérial mais de son prénom (note Rénier dans Spon, p. <
Quartus Ulpius Primitivus peut avoir été lafifi de Trajan, qui régnèrent ensemble du courant d' jusqu'au 21 ou 27 janvier de l'an 98.
Épitaphe, perdue, de Valeria Caupiola. — Cip « dans une muraille dans la rue des Anges, « IRÉNÉE » (voy. De Boissieu, p. 525) :
[D M] et memoriae aeternae Valeriae Cauf. ann(is) Xl^I, diebus XX; ponendum curav(erun tus (?) et Porcia Matrc[na] filiae pientissim(ae) e verunt,
Épitaphe, non entrée au Musée, de Valeria H
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; « dans un mur qui mène de l'église SAINT-JUST à lier du clocher » (voy. De Boissieu, p. 525).
'. et memoriae aet[ern\ae Valeriae HelpidiSf anilmaé] sanciis- ] Mac\ri]anus \c6]niugi [ bene fne]rit[ae
)he, perdue, de Valeria Severa. — Cippe?, « découvert 75, à cinq pieds au-dessous des fondations du clocher de înne église des Machabées; de là, placé dans le voisinage » e Boissieu, p. 526).
'. et memoriae aeternae Valer(iae) Severae, coniugi incom^ quae vixit cum coniuge siio anu(is) XXXXt^I, sine ulla
lesione ; Cassius Primitivs, maritus, et sibi
astérisque suis fecit et sub ascia dedicavit.
tivs pour PrimitivuSy orthographe régulière.
)he, non entrée au Musée, de Velleius Auctus. — Tablette bre, bordée de moulures; de provenance primitive non aujourd'hui engagée dans un mur à Tangle de la serre îau de M. Girardon, à BRIGNAIS, canton de Saint-Genis- — Hauteur o m. 50, largeur cm. 50; hauteur de la icadrée cm. 10, largeur o m. 29.
Dll S • MANIB M . VELLeI • AVCTI
M • VELLEIVS • P4II.OCALVS
VELLEIA • DEVTERA
PATRONO • B • JVl
*
copie : lettres de bonne forme, probablement du deuxième
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LES TOMBEAUX
Grands tombeaux de Trion du premier siècle. — amplement et plusieurs fois parlé des grands tombe découvertes faites à Trion. L'essentiel intérêt de ce est d'avoir fait connaître des monuments dont on i savait pas avoir de spécimens en France. On possédai le mausolée romain de Saint-Remy près d'Arles, le i Lanuéjols dans la Lozère et quelques piles probablemi dans la région pyrénéenne; mais des tombeaux pe rement pareils à ceux de Trion tels qu'ils étaien blement, ne se rencontrent plus guère qu'en Italie, Pompéi.
Tombeaux de Pompéi, — A Pompéi, les tombea être du premier siècle et quelques-uns même du tem] A Pompéi, comme à Lyon, ils se composent de deu chitecture superposés, l'un et l'autre carrés, pleins parementés à Textérieur en grandes pierres d'apparei bases et d'entablements avec des frises plus ou moi massif supérieur en retraite du massif inférieur et î chi sur ses faces d'une série de pilastres cannelés. L'c dation dans lequel ils nous sont parvenus ne permei ciser comment ils se terminaient
Les plus grands tombeaux de Trion pouvaient ave étaient entiers, une trentaine de pieds et même plus Le tombeau des Salonius, dont la base mesure 6 m
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de largeur et n'était sans doute pas moins haute que vait, en ne lui donnant qu'un étage de hauteur pareille, es 28, c'est-à-dire 38 pieds; mais sait-on s'il n'avait pas :ième étage?
mpéi, les tombeaux ne bordaient pas immédiatement la étaient précédés chacun d'un enclos muré, et, vers le haut donnant sur le chemin, se voyait une inscription, ainsi eprésente un beau lavis de Ponthus-Cinier au Cabinet des du musée de Lyon. Il en était de même à Trion, où les înts étaient en reculement de plusieurs mètres de la voie line et avaient, indépendamment d'un enclos sur le devant jardinet, un autre enclos par derrière où étaient déposées îs cinéraires des admis au tombeau, la place de chaque e marquée soit par une stèle inscrite et à sommet cintré, un simple cône de pierre, anépigraphe et le plus souvent stries en spirales à l'imitation d'une flamme (voir ci-dessus,
funéraires. — On rencontre notamment dans la région ;nées de singuliers monuments auxquels, à cause de leur on donne le nom de « pile ». Effectivement se sont de piles carrées, ordinairement en maçonnerie de moellons, ut-être autrefois parementée de grandes pierres, qui en îté arrachées. Vers le haut de la face principale s'ouvre je niche. La partie supérieure manque toujours plus ou t l'on ne peut dire comment elle finissait, mais proba- en la forme d'un toit à deux ou à quatre versants. 11 y a DUter, nous semble-t-il, que ces monuments ne soient des X analogues aux tombeaux de Trion, bien que plus sim- construits.
1 saurait guère appeler d'un autre nom que celui de « pile » )eau qui existait à Aix en Provence. Un massif carré avec
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corniche servait de support à un massif circulaire dé rement de colonnes engagées et supportant lui-mêi d'un riche entablement, une lanterne formée d'un ce nés que devait couronner une coupole.
Les tombeaux de Trion n'étaient peut-être pas to autel rond, des débris de corniches, des épitaphes g grands blocs à surface convexe, paraissent provenir circulaires
Tombeaux peut-être pareils à ceux de Trion. — AL la Lozère, existe encore une base à peu près pareil Trion; elle est carrée avec corniche et entablement aux angles; mais au lieu d'être un massif en maço elle forme intérieurement une chambre, ornée, au r cune de ses parois, d'une niche en enfoncement, e de sa voûte, d'une sculpture représentant, au centn lement de feuillages, des oiseaux becquetant des fr dans un vase. Une inscription, gravée sur le linteau dans un cartouche soutenu à chaque bout par un C que le tombeau a été construit a fundamento usqt tionem et était accompagné d'aedificiis circumjacentil
A Vaison, dans la Vaucluse, se voyait, il n'y beaucoup d'années, une base du même genre, j élégant entablement avec des masques à ses ar tableaux en bas- relief dans des niches richemeni terminées par un cintre ou par un fronton triai chacune des faces latérales extérieures. A Vaison, à base est revêtue d'un parement en grand appareil.
A Joyeuse dans l'Ardèche, au Puy dans la Haute-1 tes, à Poitiers, à Vienne, à Genève et un peu partout ( se rencontrent des épitaphes gravées sur de très gi sans ornements qui ne peuvent provenir que de tor truits dans des proportions considérables.
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fnes. — Un seul des tombeaux de Trion a partie de l'étage qui surmontait la base, :ait un massif en maçonnerie pleine comme L cru pouvoir présumer qu'il en était sans es. Il n'est cependant pas tout à fait certain s autres tombeaux n'aient pas eu une dis- le leurs parties supérieures n'aient pas été I tombeau de Saint-Remy dont les deux itre circulaire, sont entièrement à jours, de la Vitriolerie de Lyon, dont l'étage est ir une partie des côtés et présente l'image 5 sur une base formant un caveau (voy.
Trion près d'un des plus grands tombeaux, anière à être en vue, et occuper le milieu
)siérieiirem€nt au premier siècle. — Après l'abandon de la pierre de Seyssel, reconnue ar le dur calcaire de Fay, les tombeaux de es dispositions monumentales de la période ésormais peu remarquer par leur richesse lus guère en général que de simples cippes îs, ceux-ci n'ayant presque jamais d'autres :adrements de moulures, ceux-là, parfois e, que leur base et leur corniche, et pour un cône uni ou godronné en spirales ou >oit quelque autre motif d'exécution peu e un pyramidion ou un vase à deux anses quelques ébauches se montrent, elles déno- lleur de pierre plutôt que de sculpteur : un sarcophage (arcade IV), le cadre con-
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tenant l'épitaphe est soutenu à chaque bout par un Géni genou en terre ; sur le couvercle d'un autre sarcophage ( V), les antéfîxes d'angle sont occupées chacune par un à demi couché et celle du milieu par une minuscule figure nine debout, accompagnée du mot MONNA ; sur Tattiqu^ cippe (arcade XI), sont figurés deux quadrupèdes accroupis
diens d'un coffret, mais si imparfaitement dessinés qu'ils : peine reconnaissables.
C'est une exception tout à fait rare d'avoir rencontré à deux cippes surmontés de niches à portraits (ci-dessus, II, p
D'une maladresse barbare est un bas-relief anépigraphe ( XLIX) représentant un repas funèbre : Un personnage, à couché sur un triclinium en la forme d'un sofa dont les
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ités sont à dossier renversé, a devant lui un guéridon circu- re à trois pieds, garni d'un plat et escorté, de chaque côté, jne amphore à deux anses, posée à terre. Le coude gauche puyé sur un coussin, il dirige de la main droite vers ses lèvres i objet indistinct : une bouchée d'aliments ou peut-être un belet. A sa droite, un jeune garçon, monté sur le lit et assis r un coussin, donne à lécher à un chien, qu'il caresse, une siette ou une écuelle : l'enfant et l'animal dans des propor- »ns beaucoup trop petites. Une lourde guirlande, sans doute pendue au mur du fond de la salle, passe derrière les têtes des rsonnages et remplit le haut du tableau. Tout cela est à peu près informe et à peine plus que dégrossi, n pas que les Lyonnais fussent devenus à ce point dédaigneux s recherches de l'art, mais parce que la pierre employée était u propre, à cause de sa dureté, à un travail fin et délicat. A enne, dans toute la Savoie, à Valence et dans presque tout ncien pays voconce, où l'on n'avait à sa disposition que cette ïme pierre, se retrouve la même absence d'ornementation. Le nbeau de Pompeius, à Aix-les-Bains, est un arc sans autre décor e sa corniche et ses moulures, et, si des bustes remplissaient trefois les niches de sa frise, ces bustes étaient certainement ou
marbre ou en pierre étrangère au pays. Les Lyonnais riches i, comme le père du jeune Acceptius Venustus (ci-dessus, 11, }22), tenaient à ajouter à l'ampleur de la construction l'éclat me décoration artistique, faisaient venir de Grèce tout sculptés somptueux sarcophages de marbre, qu'ils installaient dans une icule en forme de petit temple à façade ouverte, comme étaient
mausolée dont il s'agit et, si toutefois c'était réellement un Tibeau, le monument aujourd'hui détruit qui se voyait à l'Obser- nce et était connu sous le nom de Tombeau des Deux Amants.
Tombeaux dans les autres parties de la Gaule. — Ce ne sera
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sans doute pas une digression dépourvue d'utilité ins passer rapidement en revue, pour les comparer aux toi Lyon, les tombeaux des diverses auti^s parties de la C
A Arles, les cippes ont leur face inscrite presqu décorée au moins de moulures quand ce n'est pas en m d'un rinceau, et assez souvent surmontée d'une niche un ou plusieurs bustes de haut-relief ou de ronde-bosse tes, généralement plus grands que nature, sont, sauf rares, des œuvres d'art remarquables. Sur les sarcophage contenant l'inscription est tantôt soutenu de chaque c Génie ailé, tantôt accompagné d'autres décors.
A Nîmes, cippes et sarcophages ressemblent à ceu si ce n'est que les sarcophages y sont plus rares et qi cippes, l'encadrement de moulures est beaucoup plus ment entouré d'un rinceau formant une large bordure; ( représentation conventionnelle des bocages de l'Elysée, quefois d'une élégance et d'une délicatesse exquises : des fruits se mêlent aux feuillages, de petits oiseaux cl s'ébattent dans de gracieux enroulements. A Nîmes, Arles, les stèles sont nombreuses, généralement cintré à Arles, à fronton triangulaire et à légende encadrée à
Le marbre est moins fréquemment employé à Nîmes c
A Narbonne, se voient peu de cippes et encore moinj phages, mais beaucoup de stèles, dont la partie supérie ou cintrée, est souvent remplie, soit par une rosace d'acanthe profondément fouillées, motif qui ne se retrc part ailleurs en France, soit par un buste de ronde-bosse par plusieurs bustes alignés dans une niche commune, faisaient partie de la clôture en grandes pierres d'ap emplacements funéraires, clôture au-dessus de laquelle ( vaient à intervalles réguliers en manière de piliers, t doute les uns aux autres par des grillages permettant l'intérieur. C'est sur la face extérieure de ces monta
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ur leur servant d'appui qu'étaient gravées les épitaphes. Ce que )n voit aussi à Narbonne, ce sont des portraits en pied, sculptés i bas-relief sur des grands panneaux avec ou sans bordure, où ; sont isolés ou groupés : ici, une petite fille et sa mère, une >rbeille de fruits à leurs pieds; là, un jeune garçon marchant itre ses parents en donnant la main à son père, ou deux époux ce à face, un chien folâtrant devant eux, ou bien encore un franchi coiffé du pikus et levant la main comme pour faire un rment.
A Bordeaux, de même que dans tout le pays du Centre et du ord, s'accuse, mais toutefois avec une notable infériorité artistique )mparativement aux monuments de la Narbonnaise, un goût 'ononcé pour l'ornementation et surtout pour les portraits en jstes ou en pied, seuls ou formant des groupes et le plus souvent i grandeur plus ou moins réduite ; les hommes tenant habituelle- lent un coflFret : la cassette à l'or, ou quelquefois un instrument -ofessionnel, ou, quand ils sont citoyens romains, un rouleau :
diplôme de leur anoblissement; les femmes, si surtout elles mi jeunes encore, des emblèmes de leur jeunesse et de leur îauté : une pomme, un miroir, un peigne, — et leurs coiffures )nt variées à l'infini, — une fiole à parfum ; les jeunes filles, une 3ur ou un fruit ou un corbillon; les enfants, de petits animaux )mestiques, que sans doute ils avaient affectionnés, ou des jouets i leur âge. Une forme fréquente des cippes à personnages est ïUe d'une édicule dont le fronton est supporté par des pilastres angle, quelquefois doublés ou même triplés afin de produire une îrspective. L'épitaphe occupe la frise ou le socle ou, en l'absence î représentation, la place que celle-ci eût remplie.
Les musées du centre qui méritent le plus particulièrement d'être tés sont ceux d'Autun, de Dijon, de Langres, de Sens. « Langres », 3US écrit M. l'abbé Thédenat, « autant que j'en ai le souvenir,
renferme peu de monuments avec personnages en pied, mais j'y
ai vu des bustes, quelquefois plusieurs dans une niche ménagée
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« au-dessus du texte; le style est en général assez « Poitiers, je me souviens d'un seul personnage en p « je crois, une espèce de pioche. A Saintes, je me « soldat représenté en pied. Le musée le plus intéres « rapport est celui de Sens ; il y a en assez grand « pierres funéraires avec personnages; plusieurs de « représentés avec les instruments de travail propres « sion qu'ils exerçaient. Le style des monuments est « 11 a dû y avoir là une école de sculpteurs expérim « souvient d'avoir vu au Musée une Orestie qui sent « nablement son art grec ».
A ce même musée de Sens, existe une sculpture guère provenir que d'un tombeau ; elle représente 1 stucateur : Sur un échafaudage porté par des tréteaux, d appliquent le stuc contre la paroi d'une muraille; l'i vers un seau et tient à la main un de ces plateaux qui maçons à étendre le plâtre sur les plafonds ; l'autre s un dessin ; à ses pieds se trouvent un seau et une auge, placé au milieu du sol, prépare du mortier; V oiseau qi à le porter sur l'échafaudage est derrière lui sur un tréteai un escalier de trois degrés donne accès sous une ga marche la plus élevée est assis un personnage qui seml des plans, qu'il déroule (Musée galUhromain de Sens,
Deux bas-reliefs découverts à Dijon, représentent d' à peu près pareille une scène qui rentre aussi tout à actes de la vie réelle ; c'est le déchargement d'une vo La voiture est attelée d'un mulet et appartient à l'espèc gauloises; elle est carrée, en osier, portée sur deux roues y puise le blé avec un boisseau ; un autre emporte sui un sac plein ; il le porte sans doute à quelque bateau en sur rOuche, qui le conduira à la Saône et de là à Lyon, c gravée sur l'une des deux stèles fait connaître que le nautaAraricus : « batelier de la Saône ». Le fond de l'un c
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îst occupé par un petit édifice à colonnes. Sur nent, se voit un mitron dans l'action de pétrir; sur in homme en costume de voyage est appuyé s emble marchander un cheval, sur lequel un persor ève un fouet. Une pierre, déposée au musée pportée de Thil-Châtel et détachée sans doute aus nontre deux échoppes contigués Tune à l'autre Iroite, présente une charcuterie; au-dessous d'un aquelle se tient le marchand, se laissent apercevc ôté, un billot dans lequel est enfoncé un coup rendent des groupes de saucisses, des hures, des q autre paraît être un débit de boissons : au milie omptoir dont la table est traversée par des entonr erse dans un de ces entonnoirs le liquide, que le m vase qu'il présente sous le goulot ; au fond de ccrochées au mur six mesures de grandeurs gra A. Bizot. architecte de Vienne; voir Lejay, Inscr. c
Autun paraît se rapprocher de Sens par le gr ippes à personnages avec des instruments de >bjets usuels, et un des plus fréquents de ces ol ylindrique en forme de gobelet.
Le Catalogue du musée de Langres signale i ippes funéraires sur lesquels sont sculptés, en bi les personnages dans des niches : un enfant poi ruits; un homme tient un coffret, un autre que listirict; un homme et une femme, des époux lonnent la main; deux autres époux ont avec t in homme seul est accompagné d'un chien ; un ier ou peut-être un marchand de vins en gros, a Dnneau. Un bas-relief représente un charriot att< aux et chargé d'un tonneau. 11 ne faut pas out îche mausolée de ce seigneur lingon, recomm îstament que le monument fût construit tout en
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y vît sa statue faite de bronze le plus fin brûle avec son corps tout son attirail de chî
A Chalon-sur-Saône, outre un personnage main, se voit en bas-relief un soldat de ca) le cheval a ses harnais rehaussés de grand métal à ornements en repoussé.
Au Puy-en-Velay, un laboureur, représen d'un grand cippe, est en train de retourner d'un socle fourchu le sol d'un champ déjà i
A Bourges, des hommes, des femmes, dar des objets, le plus souvent peu reconnaissab vieille, serre de la main gauche un ustensile être une strigille; une homme ou une fenr pot à panse renflée et à long bec un liqui un homme, un corroyeur vraisemblablement polissoir et de l'autre un objet en la forme paraît être une sorte de tranchet; un enfani une pomme; un autre enfant donne à be( petit oiseau qu'il retient par les pattes (Dessii
Au musée de Saintes, un bas-relief, dé( montre un vieillard qui semble compter c sur une table, en présence de deux autres ment son action.
A Senlis, se voit un personnage dans u bourse ou un gobelet.
Dans la partie de la Gaule voisine de la G de la Belgique, la tendance au réalisme est ei se manifeste d'une manière qui, « dans cette « à l'influence romaine que les bords du R <i les contrées de la Seine et de la Loire, sem « point s'être produite d'elle-même ». Lesar s'en tiennent pas au portrait; ils représentent dans lesquelles ils abordent, avec non moin
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î Dijon et de Thil-Châtel, la grande composition. Le un seigneur Trévère, à Igel, affecte la forme d'une )iture pointue à la mode des constructions du pays ; il vert de bas-reliefs, où apparaît maintes fois le châtelain ses fermiers qui déposent devant lui des brebis, des es volailles, des œufs. Sur un tombeau à Arlon, aux Luxembourg, se voient, outre les portraits des époux, ine femme dans un char portant au marché un panier ) l'autre un étal de pommes, près duquel des hommes ur le sol. Un tombeau à Neumagen, près de Trêves, a m vaisseau : six mariniers composent l'équipage et sont ramer ; de grands tonneaux, — du vin sans doute, —
le chargement; l'armateur, l'air épanoui, laisse se
son visage la joie qu'il éprouve d'amener à bon port gaison (voy. Mommsen, Hist., V, p. 105). in de là certainement aux gracieuses scènes mytholo- nonuments funéraires de la Gaule méditerranéenne, aux s Amazones et aux chasses de Calydon du tombeau my, aux groupes de Léda et du Cygne, de Ganymède e, aux hippocampes sonnant de la trompe, au chien lUX griffons gardiens d'un mystérieux trépied, des sarco- es cippes d'Arles, à l'enlèvement de Ganymède au ciel, ivrance d'Eurydice des Enfers sur un cippe de Saint- [^hapeaux (collection de M. Ludovic Vallentin); à la >mphale de Bacchus, à la résurrection d'Ariadne sur les
grecs de Cadenet et de Lyon ; mais il y a là aussi la d'un art nouveau, se dressant plein de sève et de
face du vieil art greco- romain, épuisé et désormais e toute activité créatrice.
t, en effet, que ce réalisme dans l'ornementation des jaulois soit plus profitable à la connaissance des détails rivée que l'art idéaliste de la sculpture des tombeaux I faut cependant reconnaître qu'il parle à l'esprit un
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langage infiniment moins élevé. Ces élégants rinc et de feuillages, ces guirlandes de fruits merveill par l'imagination aux délices des Iles bienheureux ailés qui enlèvent au Ciel le tableau contenant 1 fréquente représentation de la succession des Sais est suivi du printemps, ces exhibitions mythol personnage principal est toujours un mortel reçu après sa mort, ces orgies où Ion voit Ariadne r sommeil léthargique par le joyeux cortège de Bacchu! qui, sous leur grossièreté apparente, expriment un ces masques de Méduse, même ce simple croissant s au sommet des stèles funéraires, tout cela a pour ment la croyance à l'admission des Mânes dans un félicité, tandis que la reproduction terre à terre des actes journaliers de la vie ou de la profession di chez les sculpteurs gaulois une complète absence d( pation d'une existence future. En dehors de l'infé le peu que la science y gagne vaut à peine ce qu ce noble effort de l'esprit vers les hautes conceptic de l'immatériel.
Même dans cette Gaule méridionale, en quelque lienne que gauloise, les sujets empruntés à la vie pas complètement défaut, et, sans parler des monun où sont figurés des insignes fonctionnels : Vape^ augustal à Apt, le vase lustral, l'aspersoir et Tescor portant des bâtons, d'un quinquennal de Nîmes, forme de chaise pliante d'un quattuorvir des Vocono composés de verges entourant un rameau de chêne des quattuorvirs, des édiles, des sévirs augustaux cités ; la balance avec sa série de poids gradués et 1 édile de Nîmes inspecteur des marchés ef, des cons parler de nombreux pilei d'affranchis rendant les c à leurs patrons, il s'y rencontre quelques tombeau
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représentations réalistes. Un bas-relief transporté de Vaison !e d'Avignon, celui qui occupait la principale face du tom- )numental dont il vient d'être parlé (p. 475), mérite sous rt une description particulière.
rès de cinq mètres de hauteur et est partagé en trois régis- )ratifs superposés, qui sont, en remontant de bas en haut, d tableau carré, une frise oblongue et un fronton cintré, e niche occupant le milieu de celui-ci se voit le buste de t relief d'un homme barbu, couronné et vêtu d'une drape- ée sur le devant de la poitrine. Sur la frise, que bordent astres cannelés descendant jusqu'au bas du dé, est repré- ne scène du cirque : deux biges parcourent au galop l'arène l'une spina terminée à chaque bout par trois metae pyra- Le troisième et principal tableau, qui remplit tout le ntre la frise et le socle, présente un char à quatre roues rainé par deux lourds chevaux attelés de front et marchant it au pas; c'est un caisson carré surmonté d'une plate- bordant de chaque côté et sur laquelle sont installés trois iges : le conducteur, assis par-devant sur le bord et armé et fait de plusieurs lanières terminées par des nœuds ; au t sur un siège en la forme d'une sorte de fauteuil apode, >nnage qui, de la main droite, semble envoyer des saluts ; lui, assis sur un tabouret à quatre pieds, un appariteur ne hache, le fer en haut. Du sommet du collier des che- de l'extrémité du timon s'élèvent trois longues cornes recourbées en avant, qui mettent sous nos yeux une rite du harnachement usité à l'époque. Les chevaux sont l'on aperçoit sous le sabot de devant de celui qui est le proche du spectateur les marques régulièrement espacées nent. La face visible du char est décorée de deux compar- carrés encadrant chacun un buste d'homme. Ce char, une explication très plausible de M. Deloye, le savant iteur du musée Calvet, serait le carrosse de gala du corps
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municipal de Vaison aux effigies des deux duumvirs ou, comme
ils s'appelaient expressément chez les Voconces
Le personnage dont le buste couronné occupe
même que celui qui trône, accompagné de
plate-forme du carpentum. La course repn
rappellerait des jeux publics dont le fastueux
ses deniers gratifié ses administrés, en reconnî
son élection.
Dans quelques parties du sud-est, il n'est p des stèles en forme de poupée, pourvues, ve échancrures parallèles donnant naissance à un di
Aux environs de Nîmes, à Beaucairé, à Uzê été plusieurs fois découverts des tombeaux à faits d'un épais abaque carré porté par un p décorent des moulures d'un art perfectionné.
Dans la région pyrénéenne, l'art se montre que médiocre. Les tombeaux, souvent de mi à-dire des carrières de Saint-Béat , sont en g< des stèles de petites dimensions et d'une ornen et chargée en même temps que maladroite, réduits la plupart du temps à de petits boss manquent presque jamais, même les meilleu oreilles s'écartant de la tête pour être vues d trand-de-Comminges, une pierre, placée au-d( la ville, représente dans un tableau exigu ( ments, l'arrivée, à ce qu'il semble, d'un coloi à quatre roues attelés de mulets, Tun c( l'autre son mobilier sous une bâche soutent Le buste du défunt se voit au-dessus.
Épitapbes des tombeaux de Lyon, — Rêve de Lyon. Non moins que par leur ampleur tombeaux de Lyon ont aussi par leurs inscripti
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est en quelque façon particulière et nous montre les de notre ville comme ne faisant pas d'une culture litté- née le plus important de leurs soucis. Le trait saillant note caractéristique est tout autre que l'amour de la ît de l'atticisme. Les épitaphes lyonnaises sont générale- lixes, verbeuses, abondantes en expansions de sentiments t débordent sans suite ni mesure avec de nombreuses immaticales, mais cependant d'une manière souvent tou- antôt s'accompagnent bizarrement de détails inattendus eux sous plus d'un rapport. 11 y a des épitaphes anecdo-
y en a de philosophiques, il y en a d'épicuriennes et issez grossièrement sensuelles. Plusieurs sont en vers ou ent en vers. Une ou deux sont en grec ou contiennent nations en grec. Une, au moins, est bilingue. Quelques
permettront de prendre une idée de la généralité : me d'un vétéran « était une épouse très affectueuse très
la conservatrice très dévouée de son mari, sa fortune e, qui jamais ne lui avait en aucune manière fait le e déshonneur, ni causé aucune affliction; qui, en dix- is de mariage, ne lui avait occasionné aucun méconten- , ni aucun chagrin ; elle lui a été enlevée de mort subite s jours pendant qu'il était en voyage ». — La veuve e vétéran exprime sa reconnaissance envers son mari, nent son maître, de ce qu'il a été pour elle « un bienfai- : s'imposant la charge de la nourrir par son travail; un ir sa tendresse, un patron par sa bonté. Leur enfant a et de n'avoir pu fermer de ses mains les yeux de son i qui des hommes méchants ont ôté la vie. ^> — Un de Lyon a perdu son fils âgé de onze ans, déjà inscrit m des décurions; « enfant charmant, non donné mais' ent montré, prématurément enlevé par l'injustice des ; déjà il brillait dans l'étude des lettres et était cher à ir sa gentillesse enfantine non moins que par sa piété
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« filiale; il a fait voir dans le court espace de « d'un fruit glorieux et laisse à ses parents une c
— Un jeune homme de dix-neuf ans était \ habileté incomparable ; « telle était la pureté d « a emporté au tombeau sa virginité et ^ qu'il fa « ladmiration de tous. Un père adoptif lavai « dans son art afin qu'il fut le soutien de ses > « s'est trompée sur leur âge et a pris l'un poi autre jeune homme, qui exerçait la professioi mort d'une maladie de consomption à l'âge ( omnium numinum frustra cultor : « après avoir ir « tous les dieux. Mourir à cet âge ! » — Une mariée à douze ans ; une autre avait à peine trei de son union. — Un mari est fier de proclamer l'épitaphe de sa itmmt, conjux et domna, qu'il
— Un autre rappelle, sur l'épitaphe de la sienr de tendresse dont ils usaient l'un envers l'autre de la vie intime : « Adieu Dulcitium ! ton Gauden Qyelques épitaphes présentent des jeux de s'appelle Florus; il invite ses amis à venir je et à le couvrir gaîment de ^fleurs : Oro flor( decoretis, amici! — Une femme se nomme Se le monstre parèdre de Chàrybde ; elle n'en ei douce épouse et une tendre mère ; son mai mourant un fils en bas âge, mais, <ç cruel de <( pour qu'il lui soit enlevé à l'âge de vingt-dei autre, qui sans doute a la très bonne intentic élève à son mari un tombeau pourvu d'une éf d'une manière des plus malheureuses; elle dit i « son mari par une épitaphe ». — Des affrai mérites de leur patronne morte à cinquante a « caractère, sa beauté, sa raison ne sont comj ils, « qu'à la douceur du miel » : cujus anima i
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— Une épouse que son mari a eu la douleur e telle quantité de vertus que « Ténumération nse » : cujus fides, castistas, probitas diligentia, H numeratione ». — Voici Tépitaphe, moitié en n prose latine, d'un marchand syrien, possesseur yon d'une campagne à laquelle il avait donné y^s, qu'elle porte encore (Canatba = Genay) : et doux d'Athélé, décurion de la cité de Canatha luitté sa patrie pour venir en ce pays faire du ait à Lyon une boutique fournie de marchan- te. L'irrésistible Destin lui a fait trouver la re étrangère ». — Un Trévère, venu aussi à
quelque négoce, s'était échappé demi-nu d'un au mépris du danger arracher quelque chose aux crasé par la chute d'un mur : « 11 a rendu à
qu'elle lui avait associée et son corps à son
», naturae socialem spiritum corpusque origini cien soldat, retiré à Lyon, « était né un mardi, m mardi, libéré un mardi et est mort un s personnes qui se rendaient à Rome par mer la traversée. — Un homme s'est noyé dans la une campagne. — Un autre a été assassiné par ne femme a été tuée de la main de son mari : idelissimi mariti! — Une femme adresse au sien îs : « Chasse le chagrin, amuse-toi et viens! »; me se termine de la même manière mais avec 3ts : et dum vivis bene foc, « et tant que tu
», ou « conduis-toi bien ». — Ici, au con- iri qui parle et s'adresse ainsi au passant : ; lignes, vas au bain d'Apollon, ce que souvent i femme et voudrais encore faire si je le pou- êpitaphe se termine par un distique grec contre lais voici des sentiments sur lesquels l'esprit
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se repose avec plus de satisfacti demandé de mourir avant ses pai quam parentibus. — Une jeuni « vingt-trois ans, de descendre felîx etiam in eo quod prior occ\ mourir de chagrin à la suite de 1 reproche l'excès d'amour matern pia fuit, inpia facta est, — Un après trente-trois ans de mariage ment de sincère regret : « Notr « brisée par la mort. Plût aux « frappée nous eût atteints tous
Certaines formules, sans êtn Lyon, s'y rencontrent plus fréqu< exemple bonae meifioriae au déb ascia à la fin; la constatation du quae mecutn vixit tant de temj querela, sitiejugio, sine crimine, ,
Ni Yascia, ni la dédicace qui avant le second siècle; au contn se montre que sur des épitaphes
11 y aurait aussi à dresser un a grammaticales; mais, comme elle dantes en beaucoup d'autres endi lyonnaisismes.
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ICATRICE DU PLAN DE LYON ANTIQUE
1, sur la partie sud du soutènement dans la
s luliana, sur l'empla-
tuterrain, dit « Cachot is la cour de l'hospice.
sur les pentes est et
sur le versant orien- iu Rosaire, et ainsi à e la cohorte dite àd Vlonnale.
tntée des Anges.
}ay. Dans la partie la Mud'eau de l'aqueduc
chez les Dames du
âtre dans la propriété it du Juge-de-P^ix, et les de la Compassion.
les de la Compassion.
Théâtre, entre la rue
lerrière le Théâtre. liM, sur la place des
rte Saint-Just. ninaire, entre la cour
et l'église Saint-Just. ie milieu de la montée
à la rive droite de la cienne Commanderie, ïorges.
is de l'ancienne porte s ces murs, se voyait yramide.
s, au delà de la porte
Trion et de la rue des e. A Saint-Irénée, un
e Mercure et de Maia, la Sara, vers l'ancien
uitaine, à Tri on et le
Chapelle rurale de Silvain, présumée dans la campagne à l'ouest de l'aqueduc de Pilât,
Chapelle rurale d'Apollon, au quartier dit des Massuts.
Quartiers du Nord. — Les Thermules d'Ulattius, pré- sumés vers la montée du Greillon.
Réservoirs vers la Chana, au chemin de Montanban, chez les Dames des Missions africaines.
Le Laraire dit Tombeau des Deux Amants, entre le rocher de Pierre-Scize et l'Observance, au bord de la Saône.
Edifice, sur l'emplacement de l'Observance.
Tombeaux, trouvés en grande quantité dans les fonda- tions de l'église de Vaise.
Chapelle rurale des Mères Augustes, présumée dans la partie du quartier de Vaise qui environne l'église, autrefois le Bocage de Vaise.
Qjtar tiers de l'Est. — Port et Celliers : le Port des bate- liers de la Saône, entre le Change et Saint-Paul.
Les Bureaux de la Douane, sur la rive droite de la Saône, au bas de la montée de la Chana et à Saint-Georges vis â- vis la rue Martin. *
Ainay, l'île formée par le confluent de la Saône et du Rhône et le bras d'eau de deux cents mètres de large pas- sant sur la place des Jacobins.
La Kanabae, toute la partie ouest et nord de l'île.
Mosaïques dans les mes Vaubecour, dejarente, Saint- Joseph, Sainte-Hélène, de l'Abbaye d'Ainay, et place Ampère.
Tombeau dans le Rhône, en face de la place Grolier.
Le Tombeau d'Acceptius Venustus, trouvé sur place, rue de Marseille, en creusant les fondations de la cheminée de l'usine de la Vitriolerie.
Eh dehors de Lyon, sur U domaine dts trois Gaules. — Le Temple, présumé à gauche de l'église Saint-Polycarpe.
L'Autel, présumé derrière la même église, peut-être sur la place du Perron.
L'Amphithéâtre, sur l'emplacement du Jardin des Plantes et sous les maisons entre le Jardin et la montée de U Grande-Côte.
Sutues sur le domaine des trois Gaules, sur le côté nord de la place des Terreaux et de la rue d'Algérie.
Thermes, à la Déserte.
Chapelles des Mères Augustes, rue du Jardin des Plantes ; de Diane, rue de la Vielle ; de Maia, rue Pareille.
Port, vers la place de la Platière.
Quai, au bout nord de la rue Mercière, et sous le quai Saint-Antoine, près l'angle sud de la rue Grenette.
Bras d'eau de la Saône au Rhône, depuis le côté nord de la place des Jacobins jusqu'au côté sud de la rue des Archers.
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PLAN
DE LYON ANTiaUE
PAGVS DE COND;
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Fait avec Taide de M. L.-B.
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CONTENU DU VOLUN
INSCRIPTIONS RELIGIEUSES :
Inscriptions relatives à des dieux ou à des déesses. .
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES :
I. — Inscriptions contemporaines d'Auguste ou de cesseurs
11. — Inscriptions relatives à des gens de métiers corporations
III. — Inscriptions contenant des indications géograp
IV. — Inscriptions simplement funéraires
Les tombeaux de Lyon et des autres parties de la F
FIN DU TOME TROISIÈM
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