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Pendant le mois de Juillet, je m'avançai jusqu'à l'Ichim, au-delà des montagnes Oulou-Tau, c'est-à-dire jusqu'au #7° de latitude, et en Août il fallut cotoyer ce fleuve depuis Dchergain-Agatch jusqu'à ses sources au-delà d'Akmolly, situé à peu près par le 71° de longitude de Paris. En automne je revins d'Akmolly sur les bords de l'frtysch, mais pour peu de jours seulement, car dès le commencement de l'hiver, si mémorable cette année par ses neiges et la rigueur du froid, il fallut de nouveau m'enfoncer dans ces pleines déjà 1 2 MOICHOULSKI glacées où les neiges soulevées par ces alireux Bourans (ouragans) de la steppe, et accumulées en collines rappelaient ces amas de sable brü- lants, qui ensevelissent tant de caravanes dans les déserts de l'Afrique, fai- saient frissonner les hommes et les chevaux“). Mais le froid de Sibérie vous ramène bien vite à la réalité, car la contrée où l’on se trouvait présentait à la vue une steppe transformée en un glacier ,énorme ou .en une mer agitée formée de vagues de neige. Voyager en hiver dans la steppe des Kirguises est une expédition fort triste. En été, au contraire, ce n’est qu'une vaste plaine, verte et uniforme, qui tue toute imagination, surtout si les chaleurs jaunissent l'herbe et ne laissent à tout être vivant que le désir invincible de trouver un endroit ombragé, qui puisse le préserver des rayons brülants du soleil; le loup et le sanglier même se cachent dans les roseaux, La chaleur y est alors si excessive que les brouillards dérobent à la vue les distances lointaines et que les champs couverts de Spa pennata (Linné), se présentent tout-à-fait sous l'aspect de lacs et de rivières. Les voyageurs peu expérinentés se dé- sespèrent bien des fois, des vains efforts qu'ils font pour atteindre ces eaux trompeuses qui semblent s'éloigner à mesure qu'on s’en approche. Les eaux véritables se présentent, au contraire, comme des taches un peu obscures. Du reste, la steppe des Kirguises abonde généralement .en lacs et en ri- vières surtout au printemps , mais ce ne sont que des eaux courantes non *) Les carayanes qui trayersent la steppe des Kirguises rencontrent souvent une telle masse de neige, que, lorsque les chameaux sont couchés par terre, il ne reste de visibles que leurs museaux. Ces/‘animaux restent ainsi sous la neige jusqu'à ce que le temps devienne plus calme: Ils se lèvent alors et continuent leur marche. Une particularité singu- lière du chameau c’est qu'il peut supporter les plus grands froids, et que le moindre refroidissement au bas-ventre le fait périr. (C’est pourquoi en hiver, les conducteurs de, caravanes ont tant de peine) avec ces animaux; ils sont obligés d'étendre chaque soir une natte de paille sous chaque animal. Cette précaution est d’autant plus nécessaire, que le chameau n’est pas sujet aux maladies épidémiques,. et ne périt ordinairement que par le négligence des conducteurs, Insectes de la Sibérie. PS potables, et dont une grande partie après avoir absorbé pendant les cha- leurs de l'été le sel du sol environnant, prennent déjà à la fin de Juin un goût saumâtre. Les eaux douces se trouvent cependant, bien près de la surface du sol et l'on n'a qu'a creuser à 2 ou 3 archines, dans les en- droits où l’on voit une végétation plus vigoureuse, ou bien non loin des bords des eaux saumâtres, pour trouver une eau très fraiche, mais qui au bout de 24 heures devient entièrement salée. Les rivières alimentées par des sources souterraines, qui traversent la steppe sont ordinairement bordées de roseaux et forment plutôt une suite de lacs réunis entre eux, qu'une ligne d'eau suivie; aussi leurs rivages rarement unis, présentent-ils en Carabiques peu d'espèces remarquables. Le manque de forêts donne aux productions de la steppe une mono- tonie fatigante, et quoique le sol ressemble assez’à celui des plaines d’As- trakhan et des bords de la mer Caspienne en général, env pas rencontré les Scarites, les Siagona, les Ditomus de la Russie méridionale, Les montagnes qu'on rencontre dans les steppes, n'atteignent guère une hauteur considérable, et sont en général composées de granit où de schiste soulevé, comme la totalité du plateau lui même, qui selon toute probabilité formait autrefois un bas-fond. Le sol salant, les agglomérations argileuses et les pétrifications d'une époque très moderne le prouvent suffisamment. Quant aux vides que je présume devoir se trouver sous cette plaine étendue, ils deviennent assez vraisemblables, par la grande élévation du plateau, par le singulier phénomène que la température est toujours plus froide dans la plaine que sur les élévations, et enfin par la facilité avec laquelle des lacs considérables même se déssèchent et disparaissent Ce dessèchement se fait quelquefois si rapidement que dans peu de semaines l'eau devient entière- ment bourbeuse et que les poissons y périssent dans quelques jours. La rigueur de la température sur les élévations de la steppe, fait aussi que la plus grande partie des insectes préfèrent la plaine et les bords des rivières. * 4 MOTCHOULSKI Le granit et le chiste calcaire qui composent les montagnes de la steppe sont ordinairement arides, en partie décomposés et dépourvus de toute végétation. L'air de la steppe enfin et le manque d'humidité suffisante pour le développe- ment d'une riche végétation, offrent en général un obstacle insurmontable à la propagation d'une grande partie d'insectes et surtout des grands Carabes, si abondants dans la Sibérie proprement dite. Les lacs salants, si communs dans la steppe, ont souvent une dimen- sion très considérable, mais ayant pour la plupart une eau salée amère, sans poissons ni insectes (les Dytiscides mêmes y manquent), ce qui porterait tout naturellement à croire que les grands lacs de l'Asie centrale où vi- vent des poissons, comme la mer Caspienne, l'Aral, le Balkach, l'Issik- Koul, etc. étant alimentés par des sources d’eau douce, doivent néces- sairement avoir aussi quelques courans souterrains, qui permettent à l'eau de retenir les sels qu'elle contient dans une proportion propre à la conservation de la vie des poissons. Les bords des lacs salants de la steppe ne nourrissent en Carabiques que les Cicindela, les Cymindis, les Dyschi- rius et les Pogonus, sans présenter cependant ces amas d'insectes noyés et rejetés ensuite sur le rivage, comme on le voit sur les bords du lac Inderskoïé ce qu'il ne m'est pas arrivé de rencontrer ailleurs. Quant au lac Noor-Saisan, dont on fait souvent mention, et qui n'est que l'élargis- sement de l'Irtysch, quoique situé sous une latitude assez favorable, il produit les mêmes formes que les rives méridionales de l'Irtysch. En Avril 1840, je quittai de nouveau Omsk, et en longeant l'Irtysch J'arrivai par Jamyschevo et Semipalatinsk jusqu'à Pianojarsk. Le fleuve dé- bordé couvrait alors les plaines environnantes, et faisait fuir des milliers d’in- sectes, surtout des Coléoptères. Dans la crainte d'être noyés, ces insectes se réfugiaient sur l'herbe et sur les tiges qui s’élevaient au-dessus de l'eau et ce qui permettait de recueillir en masse même des espèces rares. Une partie Insectes de la Sibérie. 5 de ces animaux, périssaient sans ressource dans les flots, mais sans nulle- ment anéantir des espèces comme on l'a prétendu, parce que les insectes submergés soumis à l'influence du soleil, reprennent bien vite leur vitalité, et si même quelques-uns perdent la vie par cet accident, ce n'est pas encore une perte considérable pour l'espèce, car ayant cosommé leur ac- couplement avant l'inondation, ils ne sont plus utiles quà la nourriture des oiseaux et des reptiles. Quant aux oeufs et aux chrysalides, qui à cette époque sont encore dans un état léthargique, ensevelis dans la terre, ou bien accolés aux plantes, aux arbres, aux pierres, etc. ils résistent fort bien aux dévastations occasionnées par l'eau. L'Irtysch parcourant un pays plat et imprégné de sel comme lIchim, dont jai parlé plus haut, devait donc offrir des productions analogues à celles de l'année passée, en effet ce furent encore les Cicindela, les Cynundis, les Dyschirius, les Agonum, les Amara etc. que jy trouvai. Cependant le Sphodrus Tilesii de toutes les formes et de toutes les gran- deurs y abondait surtout. Le Carabus riphaeus, Büber, habite aussi les bords de l'frtysch et a été bien des fois confondu avec le C. sibiricus et le C. obsoletus. À partir de Pianoïarsk j'entrai dans un pays tout différent. Le sol devenait moins salant à mesure qu’on s'éloignait des rives de l'Irtysch, les formes de la steppe disparaissaient peu à peu et les productions des pays montagneux et boisés commencèrent à se montrer. Ce furent donc surtout les Feronia, les Amara et les Carabus, qui s'offrirent les premiers. Entre Smeinogorsk et Barnaoul surtout, on s’apercevait bien du voisinage des Alpes de l'Altai. Depuis Barnaoul jusqu'a Tomsk et de là jusqu'au Baïcal, le terrain et les productions rappellent les environs de St.-Pétersbourg et de Moscou; mais plus loin les bords très montagneux du Baïcal et les Alpes du Hamar-Daban sur la côte méridionale de ce lac, présentaient une région entièrement différente de la plaine, et assez semblable aux Alpes de 6 MOTCHOULSKI l'Europe et du Caucase. Les grandes forêts de cèdres couverts de mousses pendantes, le manque de toute habitation humaine, ailleurs les restes de quelques villages abandonnés, par suite de la rigueur du climat qui s'oppose à la culture du blé, donnent à cette contrée un aspect sauvage, tandis que de magnifiques ruisseaux, des cascades environnées de neige et des vues pittoresques font regretter que ce pays soit abandonné aux ours et aux loups. Les sommités du Goletz, du Hamar-Daban et de Tounka étaient encore couvertes de neige sur le revers septentrional. Sur un plateau du premier l'on voit quelques lacs encombrés de débris d'une lave assez épaisse, attestant l'origine volcanique de ces montagnes; ces lacs occupent donc la place de cratères de volcans. Les produits entomologiques de ces montagnes furent abondants et très intéressants, mais en Carabiques les Feronia, surtout les Steropus y abondaïent, ensuite j'y trouvai une es- pèce de Dyschirius très voisine du D. arcticus et quelques Peryphus re- marquables. Kiakhta, quoique situé encore près du prolongement des montagnes mentionnées, n'offrait plus que les formes de la steppe orien- tale, dont la plus rare fut le Carabus glyptopterus, Fisch. qui habite toute la plaine située du côté méridional du Baïcal et de Nertchinsk et loin sur le territoire chinois où il semble remplacer le €. mingens des steppes de la Russie méridionale. Depuis Kiakhta je parcourus jusqu'au-delà de Verkhné-Oudinsk un pays tout-à-fait pareil aux steppes de l'année pré- cédente, avec des monticules arides près de Selenginsk où j'eus occasion de prendre la Cicindela angustata, Fisch. quelques Cymindis, Pogonus, Amara, etc. propres à ce pays, mais aucun Brachinus ni Scarites. Plus loin vers le Nord, l'espace entre Verkhné-Oudinsk et les eaux thermales de TFourkinsk sur le rivage oriental du Baïcal présentaient quelques en- droits intéressants, mais vers Tourkinsk le pays est entièrement couvert de forêts immenses et le climat y est déjà si rigoureux, que le cèdre ne croit plus que dans la plaine. Je trouvai à quelques espèces de Carabiques, Insectes de la Sibérie. 7 les plus remarquables étaient des genres Nebria et Patrobus. Vers la fin de juillet j'allai aux eaux acides de Koul, situées à peu-près par le 108° de longitude de Paris, et de là je fis quelques excursions dans le district mon- tagneux de Nertchinsk, dont les productions ressemblent un peu à celles de l'Altaï et même de l'Oural, mais avec des espèces entièrement différentes. C'est surtout en beaux Carabes et en Féroniens remarquables, que cette contrée abonde. Les élévations y offraient aussi quelques espèces de la Lapponie et dù Kamtchatka par ex. la Blethisa polita, Fald. et l'Elaphrus splendidus, Eschsch. De retour au bord du Baïcal en août, je trouvai la rivière Sélenga complètement débordée près du village de Tchertovkino. Les neiges des Alpes voisines en fondant avaient donné lieu à une inondation pareille à celle de l'Irtysch au printemps, aussi ma récolte en insectes fuyards fut-elle abon- dante. Je ramassai des sacs entiers de débris de plantes et de bois sur lésquels les insectes se sauvaient et que je me proposais de débrouiller sur le bateau qui devait me conduire à l'autre rive du Baïcal, malheureuse: ment un orage qui nous surprit sur ce lac dangereux, me mit dans l'impossi- bilité de réaliser ce plan et me fit perdre une bonne partie de ma récolte. Néanmoins j'y recueillis plusieurs petites espèces de Carabiques très inté- ressantes. À Irkoutsk, je fis quelques petites excursions, mais le temps n'étant pas favorable, il fallut me contenter de parcourir la riche collec- tion de M. Schtchoukine qui possédait plusieurs espèces que je n'avais pas trouvées pendant mon voyage et que M Schtchoukine eut la géné- rosité de me céder. Je dois les mêmes remerciments à M. Sedakoff, qui recueille les insectes de la Daourie et principalement ceux des environs de Verkhné-Oudinsk. Mais la plus riche collection de eoleoptères de Sibérie se trouve à Barnaoul chez M. Gebler: elle renferme plus de 8000 espèces, dont un tiers au moins de Sibérie, M. Gebler connu si favorablement 8 MOTCHOULSKI dans le monde entomologique m'a reçu avec beacoup de prévenance et m'a aidé de ses conseils. Ayant entrepris d'Irkoutsk une petite ‘excur- sion au sud d'Irkoutsk vers la steppe Alar où je trouvai la Feronia mongolica, m. et le Leirus giganteus, m. je retournai par Tomsk directe- ment à Omsk. D'après ce que je viens de dire, la Sibérie peut être partagée sous le rapport entomologique, en trois parties distinctes: 1) Sibérie occidentale, c'est-à-dire tout le pays situé au Nord du fleuve Irtysch, entre les monts Ouralsk et le lac Baïcal; contrée qui contient en- core une bonne quantité d'espèces de l'Europe, mais qui se rattache aussi par les productions de l'Altaï aux pays Transbaïcaliens et par celles des steppes de Loktewsk, de Koriakovo, d'Omsk et de la grande plaine nommée steppe Barabinskaïa, aux steppes Kirguises. 2) Sibérie orientale, dont la limite naturelle commence depuis le lac Baïcal et la Léna et s'étend jusqu'au Kamtchatka, C'est un terrain pres- qu'entièrement coupé, qui n'a de steppes qu'au midi vers la frontière de la Chine. Les productions de ce pays diffèrent beaucoup de ceux de l'Eu- rope; on voit bien que cest une contrée complètement asiatique et bien des formes y présentent même de la ressemblance avec l'habitus amé- ricain, ainsi le Carabus smaragdinus se rapproche du chilensis, le CG. Vla- dimirskii de quelques espèces des États-Unis, le Chlaenius Schtchoukini s’éloignant des Chlaenius européens, peut être comparé à ceux du nouveau monde, etc. Quant aux steppes de Sélenginsk, de Kiakhta, d'Alar, etc., ils offrent les mêmes genres de Carabiques que toutes les steppes en gé- néral, mais des espèces différentes et plus analogues à la Mongolie. Enfin pour les espèces propres à l'Altaï et aux montagnes Transbaïcaliennes, j'ai seulement remarqué une différence, c'est que les exemplaires orientaux sont constamment plus larges et de couleurs plus brillantes, ce que j'attribue à l'influence du sol, parce que le climat y est le même, J'ai aussi observé, Insectes de la Sibérie. 9 qu'en Sibérie plus on avance vers l'orient, plus la nature devient productive en genres et en espèces, tandis qu'en Europe la même chose se fait re- marquer pour l'occident; de sorte que le gouvernement de Tobolsk et la partie de la steppe Kirguise qui correspond à la même longitude, se trouvant à peu près à égale distance de l'Angleterre et de la province d'Ochotsk, pré- sentent sur le vieux continent, le terrain le plus pauvre en productions entomologiques. Les monts Ourals confirment aussi cette remarque et pré- sentent généralement beaucoup moins d'espèces que l'Altaï et les montagnes de Nertschinsk d'un côté, et que les Alpes et les Pyrénées de l'autre. De ce fait je crois pouvoir déduire, que la richesse en genres et en espèces d'insectes, dépend principalement du climat, qui sur l'ancien continent devient toujours plus doux à mesure qu'on se rapproche des deux Océans et qui présente les monts Ourals comme ligne de partage de sa direction. 3) Steppes des Kirguises situées au midi des fleuves Irtysch et Oural. Elles occupent une plaine énorme de #000 verstes de long, qui sétend depuis la mer Caspienne jusqu'au grand désert de Gobi. Les productions de cette vaste contrée ont plusieurs rapports avec ceux des déserts occi- dentaux, présentant des genres analogues et mêmes des espèces conformes. On y rencontre par exemple: les Cymindis simplex, Zoubk (Turcmenie), C. de- cora Fisch. (Rus. mer.), Lebia festiva Fald. (Arménie), Brachinus thermarum Stev. (Steppe de la Russie méridionale), Omalomorpha virgata, m. (Turemenie), Omalomorpha Karelini Mannerh., Cymindis ornatu Klug (de Syrie), Zuphium testaceum Klug (Dongola en Nubie), etc. Toutes ces espèces s'y trouvant sous les mêmes formes qu'ailleurs, font présumer non seulement que ces Co- léoptères en général sont plus sensibles aux influences du sol que du climat et qu'en conséquence ils peuvent souvent s'acclimater dans des latitudes très différentes sans changer de forme ni de couleurs, mais en- core que ce sont probablement les grands vents propres à ces plaines, qui 2 19 M'OTE HO GTS peu-à-peu emmènent les insectes d'un endroit à l'autre, fait qui dans les contrées entrecoupées est operé par les courans d'eau. Avant de me séparer de mes lecteurs, car je fais une différence entre les lecteurs et ceux qui ne font usage d'un ouvrage tel que celui-ci, que pour déterminer une espèce; les premiers liront peut-être cette préface, les autres ne consulteront que les descriptions des espèces; avant de me séparer dis-je de mes lecteurs, il faut que je dise quelques mots sur la manière dont j'ai ramassé les insectes, et sur l'utilité particulière que. jai tirée de cette occupation. Ayant été officier d'Etat Major des ar- mées de l'empire, l'Entomologie n'était pour moi qu'une branche secon- . daire, que je ne pouvais cultiver que pendant les loisirs que me laissaient des occupations plus sérieuses et plus importantes. Toutefois, je ne crois, pas qu'on puisse me faire le reproche d'avoir négligé les intérêts de l'Entomologie, surtout si l'on prend en considération que j'ai dû exécuter tous mes voyages en poste, suivant une marcheroute prescrite et m'obligeant de ne rester à chaque relais que le temps permis par les instructions qu'on m'avait données. Plus d'une fois je fus obligé d'abandonner l'ex- ploitation de contrées intéressantes, de passer même sans m'arrèter les plus riches en productions entomolog'ques et de me confier à la vitesse de la poste, pour gagner ensuite quelques moments où je pouvais, pen- dant qu'on changeait de chevaux, parcourir un peu les environs les plus proches. Je n'avais donc pas de temps à perdre, il fallait prendre tout ce que je pouvais atteindre, sans avoir égard si les choses étaient communes ou non, et les mettre aussi vite que possible dans les flacons que je portais sur moi. De retour à la station je faisais mourir mes in- sectes et me remettais en route. Au relais suivant j+ répétais mes excur- sions, et ainsi de suite jusqu'à ce que, profitant du loisir qui me restait dans les endroits où il failait prendre quelque nouriture, je pouvais mettre le produit de ma chasse dans une petite boite bien fermée où se trouvaient MOTCHOULSKI { CT déjà les insectes pris les jours précédents et que J'avais dans mes flacons. Ces insectes se placaient tout simplement les uns. sur les autres ayant soin seulement de remplir la boîte d’une couche suffisante d'ouate ou de papier, pour que le contenu puisse être préservé des secousses du chariot de poste et_de séparer le produit de chaque chasse par un petit papier avec une no- tite qui en indiquait la contrée. De cette manière J'épargnais tout le temps qu'il fallait pour piquer les insectes sur des épingles et pour les placer conve- nablement dans les boites, avantage qui me permit de pouvoir prendre des masses d'insectes sans être forcé de trainer avec soi une quantité de caisses et de boîtes dans lesquelles d'ailleurs, ils seraient encore plus sujets à des altérations que dans mes petites boîtes. Je ne faisais exception qu'avec un très petit nombre de Coléoptères couverts de pubescence, et ceux qui me semblaient très remarquables que je piquais sur place pour les conserver dans une boîte separée, Souvent, sans doute, l'intérèt de la science m'a coûté un ben repas ou une partie de la nuit, mais le résultat en a été au moins assez satisfaisant, et Je n'ai pas à me repentir d'avoir pris des choses trop communes ou inutiles. Il s'en trouvait sans doute, plusieurs qui au premier abord se présentaient comme identiques avec celles de nos climats, mais les ayant examinées de plus près je me convainquis bientôt que ces individus en différaient essentiellement; c'est pourquoi je conseille à tous ceux qui exploitent les contrées éloignées de ne pas dédaigner les formes qui leur semblent être les mêmes que celles qu'on rencontre chez nous. A mon arrivée, j'ouvris les boites collées j'amollis les insectes et je les piquai sur des épingles. Pour ne pas répéter tout ce qu’on a déjà dit tant de fois sur l'utilité de l'Entomologie, dans le sens phylosophique et moral, je veux seulement faire mention de celle que j'en ai tirée pendant les voyages que J'ai faits. J'avais d'abord commencé à tenir un journal de voyage, ainsi que cela se pratique ordinairement et destiné à me servir de guide pour les relations * 52 MOTCHOULSKI ultérieures. — Malheureusement la célérité vraiment étonnante avec laquelle on parcourt chez nous d'immenses distances, et le peu de loisir qui me restait pour noter tout ce qui se présentait d'intéressant dans un pays neuf pour moi, me convainquirent bientôt que la manière ordinaire d'ins- crire les faits dans un journal était presqu'inéxécutable. Je notai donc en chiffres et en abbréviations, mais en moins d'une semaine j'avais déjà oublié mes signes et mes notes, et par conséquent perdu le temps employé pour un pareil journal, dont quelques feuilles sont restées jusqu'à ce jour non déchiffrées. IL fallait chercher encore un autre rémède pour soulager ma mémoire. Je commeneai à ramasser les insectes de tous les endroits inte- ressants dont les souvenirs m'étaient nécessaires et je vis bientôt que ce moyen répondait beaucop mieux à mon attente. Je choisis précisément les insectes parce qu'on pouvait les chercher partout. (Chaque fois que je trouvais quelque chose de remarquable, ou de nouveau pour lEnto- mologie, toutes les particularités qui accompagnaient une pareille décou- verte simprimaient fortement dans ma mémoire et me rappelaient une quantité d'autres détails de la même époque, qu'un journal écrit n'aurait jamais pu contenir. D'ailleurs on s'occupe d'un pareil ouvrage ordinaire- ment pendant les soirées, souvent même après des fatigues et des grandes privations physiques, où les forces sont tellement affaiblies, qu'on ne sau- rait assez se dépêcher de \enir à bout de son journal. Dans les occa- sions pareilles, les plus interessantes d'un voyage peut-être, les feuilles du journal ne présentent donc que des notices très fugitives et très su- perficielles, tandis que ma collection d'insectes en renferme de plus éten- dues, et précisément sur les moments et les particularités qui s'éffacent si facilement de la mémoire. J'ai ainsi employé la chasse aux insectes, non seulement pour enrichir ma collection, mais encore pour composer mon journal de voyage. Insectes de la Sibérique. 15 COLÉOPTÈRES. Famizze DES CaraBiques. Avant de faire connaitre les espèces de cette famille que jai pris en Si- bérie, il ne sera pas inutile de dire quelques mots sur la classification que J'ai adoptée dans ce travail, et la cause pourquoi j'ai dû suivre presqu'en- tiérement le système méthodique du Comte Dejean. Depuis un demi-siècle et même plus, on s'occupe à créer un système, naturel pour la classification des insectes, or tous les efforts pour la clas- sification des Coléoptères semblent jusqu'ici ne pas être avancés au-delà de l'arrangement d'une collection. Le système de Geoffroy basé sur le nombre des articles aux tarses, celui de Fabricius sur les parties de la tête (les antennes), celui de Preysler*) sur les nervures des ailes, celui de Latreille sur les parties de la bouche, etc., etc., ont été accueillis avec enthousiasme et rejetés tour-à-tour, parce que fondés en grande partie sur un seul ou quelques organes de l'insecte seulement, ils présentaient toujours des exceptions et des anomalies. Aussi tous ces systèmes n'étant pas généralement appliquables, ne pouvaient donc nullement être consi- dérés comme naturels, d’autant plus que la nature ne créant que les espèces, ne présente nulle part ni genres, ni familles, ni. ordres, ni les autres limites brusquement tranchées du système méthodique. Une autre cause non moins importante du peu de succès qu'ont eu ces tentatives, est le manque de notices que nous avons sur les moeurs et la physiologie de ces Coléoptères qui, pour l'indication de la place que doit occuper chaque insecte dans la nature et pour la détermination des rapports des insectes entre eux, est d'un intérèt très élevé. Pour produire un système naturel d’après ces principes, il faudrait absolument commencer par ana- lyser chaque espèce à part sous tous les rapports et combiner ensuite *) Proposé vers la fiu du XVIII siècle. 14 MOTCHOULSKI plusieurs espèces analysées d'après leurs affinités génerales et ainsi de suite. Dans une pareille combinaison, l'kabitus général d'un insecte jouerait abso- lument un grand rôle, parce que la nature construisant chaque individu conformément à des moeurs et des besoins fixes, ne pourrait l'en éloigner sans changer en même temps la forme générale, tandis que les organes séparés se conserveraient en partie sans altération. Pour faire mieux ressortir ma manière de voir sur un système naturel, je présente ici un tableau synoptique de la famille des Carabiques de Sibérie, disposés d'après leurs rapports naturels, sans cependant vouloir analyser chaque genre à part, et sans y attribuer plus d'importance que celle d'une épreuve. Car pour la rendre complète il faudrait combiner à peu près de la même manière les espèces de chaque genre cité dans la tableau. Le manque de notices nécessaires pour entreprendre une classification d'après un système pvaturel, m'a fait suivre presqu'entièrement l'ordre adopté par le Comte Dejean dans son Species, d'autant plus que c'est le meilleur ouvrage que nous possèdons sur cette famille. J'ai tâché aussi de me conformer autant que possible aux caractères qui sont maintenant le plus en crédit, c'est-à-dire aux parties de la bouche, sans cependant pouvoir me dissimuler que dans les petits insectes les palpes, les dents de léchancrure du menton, les mandibules, la lèvre supérieure, les languettes cornues et cartilagineuses, induisant par leur petitesse, leur transparence bien des fois dans des illusions, ne peuvent avoir qu'un rang très secondaire. Les caractères pris sur le corselet, les élytres et en général sur l’Aabitus, me paraissent même preférables, parce qu'ils sont toujours beaucoup plus grands et par conséquent plus visibles. Comme exemples je citerai les Claviger, les Pselaphus, les Latridius, les Aleochara. les Ptilium, etc., qu'on a examinés à plusieurs reprises et qu'on examine toujours encore, ou aux caractères tirés des palpes qui se présentent sans (Appartenant à la page 15.) TABLEAU SYNOPTIQUE DE LA FAMILLE DES CARABIQES. D — Cicindéles Brachélytres Elaphrus Dromius Tachypus Demetiias (Silpha) Bembidium Odacantha Clavicornes Trachypachus Agatus Harpalus Notiophilus Lebia Stenelophus Pogonus Omalomorpha Badister Pelophila Glycia Calathus Blethisa Corsyra Sphodrus ymindis Nebria—CARARUS Calosama Patrobus Callisthenus Leistus Brachinus Cychrus Anchomenus Polystichus Oodes Pterostichus Scolytus Agonum Zuphium Chlaenius Feronia Hydrocanthares Loricera Xylophages Ophonus Amara Panagaeus et Cardiaderus (Zabrus) Helopiens Vesicants Daptus Melasomes (Cucujns) Clivina (Blaps) Scarites Cephalotes Dyschirius Diacheila (Ditomus) Longicernes (Parandra) | épi \ | 20888 es La OUR LL Ps vd tn sh à MTS RURLE x, D TS y Be { GaMot An oise : RE "4 tradtt) Ê #,51 (HI AIT à LT ER : de Xi Fa TR RON: “ 1 1 | Cainnit) RTC ALT ELLONA PL LETT TE TO IE Insectes de la Sibérie. 15 le microscope comme de petits poils, j'avoue que c'est pousser un peu trop loin la manie de vouloir devenir observateur minutieux. Pour. terminer cette introduction, je joins un tableau comparatif de la distribution géographique et climatérique des Carabiques de la Sibérie qui se trouvent décrits dans différents ouvrages entomologiques. ARE EEE RE DT DT EEE EP OR EE NE EC ER TP CPE VIE ET EN ET RENE LP PTT APTE >) Distribuation géographique Distr. d'après le sol ee = = ee NO NE NN TEE ARTE NE EMI Na E © 5° OURS AL MEEMIES Es Sie # 3 E) EM QNE = 53 | 5,018 SENS LE BE CESAM = | ee Se |A É @ BR FTrolse s8l8elsé|sé Be Seamelesaeiamal j lLeralralrs Noms des genres 145 195 AE RE 5188 |28 È5s sales | anse Ress ler) S lise aloelse cols |ers mes |pesles) 2 ESS |Re])SÉ 128 5 8 Es BE RE 7% = 5% ep a |Se lg DIE S He D, mit) || ©, ot | TT (S) LUS = ES EE Een PRIE RE RAI ES SElGE|SElRE. + Sté QE SE ES CRE 5 2 a = SE PU 1 FE RE IÈE UMR EN RES Gicindelahs. . - -. 1 1 7 3 10 5 5 | 30 STONE 4 | 7 9 Odacantha eh TUE 1 — — — —- I SN NT INR IRE uphamnie:02".. 1: 4 | =— — 1 — — INR 1 | — Polistichus. . . .. HEIN — 1 — — LV — NE CAN AERME MEME RENE AE EE A LS 1 — — 1 2|[—|—1, 2 3 (Omalomorpha nov. gen.| — | — — 1 — 3 3 | — DA ER Er £ . Ginindish ut k 4 4 5 4 3 | 20 1 6 | 12 1 LL (CORSYIT eee ete .|[— | — 1 — — = 1l—|— | 1|— \ Demetrius . . . . . .. ND, —: _ RE IE NON EE Dromius . . . .. 5 3 Fl 1 2 | — | 11 1 8 ONE Merad ie ul — 3 — — — 2 5 | — 3 PRE IBrachnus eee tal 2 3 = = 1 GE 3 GIE BlapheusiVn. 1 ke — —# :,9 — Gil GEL Diaheïla nov. gen. . . | — | — — — 1 — 1 1 ER EIRE Notiophilus . . .... 1 il — 1 — : 2 | — Dire = Trachypachus nov.gen.| 1 | — | — — D OS Pogonus ... . : ae 3 2 — 2 1 3 SET ge Clone lee 1 1 — _ — Bb 1 Aie MOTCHOULSKI 16 bitent les pays montagneux Nombre d'espèces qui ha- bitent les lieux salants Nombre d'espèces qui ha- bitent les pays plats Nombre d'espèces qui ha- bitent les lieux boisés Nombre d'espèces propres al ai es aux steppes des Kirguises l | sas # | | | | S | | Nombre d'espèces propres à la Sibérie orientale au de là du lac Baïcal Nombre d'espèces propres fà la Sibérie occidentale jus-| [ESRE au | ÉPECPOIEER CT | ET NT | DAS ER qu'au lac Boïcal Nombre d’espèc. communes Fr # aux steppes des Kirguises et La | | | (1 = he | | Fe. | | | | as | de | Distribution géographique du Wolga Nombre d’espèc. communes! += | ju «s M 19 QI SO 19 = et em et et 1 = M M + | à la Sibérie et à l'Europe Espèces nouvelles de la Sibérie | + | — D | M OU + A D | | | | | he en l décrites dans cet ouvrage È EE ; he 12 Le eur rt, tm je à el . . . . F . : . . . : ; . . | S = : . ROSES PEAR © 2: Ci] = . . . * . Au = c . . . . : . sn 2 . 3 L = EC PR Rares Élanses Us Fnmo Re CE eo TS n EE 5 = DUT en un A ef en cu AE AU. ss. MO in Le E RC EN DRE ee - QE Sos ÉD ESS SEE SE S DE RE 5 8 à © à 6 © rs QO . << cm 2 8 A o = = A œ 2 Le = 4 ee oO = = Ca HD ENS DES USE DE Sets 8/8 8e 1 = Où bd d Le) Eu ES NES En 19 2 € SCO ee dl nt © © U © © 0 QE 17 Insectes de la Sibérre. EE EELELELELELELELELELELELELELELELELELELELELELELLELE a Nombre d’espèces qui ha- | + m | — | — | CC | | | | — © A |bitent les pays montagneux @ 2 2 [Nombre d'espèces qui ha-| al — OO M OU OI = = = Es bitent les lieux salants | | | | | LE 5 Nombre d'espèces qui ha-| = = — | | = 2 | EH ns = © © # | | | | | | Do œ e bitent les pays plats £ | de > d'espèces qui ha- M 19 OI M OO M — l (e\ = bitent les lieux boisés | | | | al | æ En tout A ESS ES NÉS ES 8 Nombre d'espèces propres| eu | M OI = CI 2 aux steppes des Kirguises Re] | | | | | es Nombre d'espèces propres à la Sibérie orientale au del ©! | CG AQN KO NE St OS MR | | € là du lac Baïcal Nombre d'espèces propres à la Sibérie did a | CON | ex | a | | ni Se | Zn | | | | = Es qu'au lac Baïcal Nombre d’espèc.communes Distribution géographique D ne ds — — — — — aux steppes des Kirguises et! | | | [| | | T | [al 2H eus sl | | du Wolga Nombre d'espèce. communes | —_— M | 2 19 | 19 = = M do — | | RCE à la Sibérie et à l’Europe Espèces nouvelles de la Sibérie | = | ER ee | PERS peu Cie | [| & décrites dans cet ouvrage | Ex e PET ie ie : : PR œ) Fe © à on * , cr - 6 : ô . . 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Insectes de la Siberre. 13 6) Blethisa amoena Fald. 7) Carabu$ Hermannii Mann. 8) — Stcheglovi Mann. 9) — Kirbyi Fisch. 10) — melambaphus Fisch. 11) — strophium Fisch. 42) — Karelini Fisch. 3) — microchondrus Fisch. — Brandt Fald. 16) Calosoma marginatum Gebler. 1 1#) — tbialis Fisch. 15) 17) Chlaenius elegans Stev. 18) — flavicornis Fisch. 19) Calathus tlioracicus Fisch. 20) Anchomenus Altaicus Gebl. ) 22) — riparium Gebl. ) Poecilus reflexicollis Gebl. ) — marginatus Fisch. 25) — cyaneus Gebl. — crassicornis Fisch. 27) Leirus? Gebleri Dej. 28) Ophonus splendens Gebl. 29) — undulatus Gebl. 0) Harpalus punctatissimus Stev. [e) = D ) — vagepunctatus Stev. 32) — Eschscholtzi Gebl. 33) — tarsalis Mann. 34) — depressicollis Gebl. 35) Leja fenestrata Gebl. 20 MOTCHOULSKI Le plus grand nombre de ces dernières espèces provient de la partie orientale de l’Altai (Kholsun, Narim), des steppes des Kirguises proches de la frontière Chinoise, et des localités méridionales des monts Ourals (Zlataoust), contrées que je n'ai pas visitées. Les autres espèces des tablaux (environ 65 espèces) et qui ne se trouvent pas mentionnées plus tard parmi les des- criptions,, sont de celles que je possède dans ma collection, mais que je n'ai pas pris moi-même pendant mon voyage en Sibérie. CicirNDÈèLESs. Parmi les espèces que J'ai eu occasion d'examiner, les femelles mont paru toujours plus développées que les mäles, elles étaient constamment plus grandes, souvent plus larges et plus dilatées, leur front plus avancé, la lèvre supérieure plus fortement dentée et les dessins sur les élytres plus distinctement marqués. Pour débrouiller des espèces analogues, il ne suffit donc pas de comparer un individu avec un autre, il faut absolu- ment comparer chacun des sexes séparément, autrement on sera sans cesse induit en erreur, confondant les mäles d'une espèce avec les femelles d'une autre, d'autant plus que les Cicindèles se recontrent souvent dans des lo- calités semblables, et plusieurs espèces ensemble. Sur la Tab. [ j'ai tâché de suivre cette méthode en représentant toujours les femelles pour les espèces qui se rapprochent de la Cicindela hybrida, et les mâles pour celles qui ont quelqu'analogie avec la C. campestris, parceque parmi ces der- nières je ne possède aucune femelle ni de la C. tatarica? ni de la C. palustris. 1) Cicxpeca ziTroralis, Fab. Dej. Iconogr. [, PL 5, fig. #. Elle se trouve communément sur les bords des lacs salants dans les steppes des Kirguises. 2) Cicnpeca poxrica, Stev. Mus. hist nat. univ. Caes Mosq. 5. Tab. I fig..1,.2,.3;, mâle. Insectes de la Silerre. 21 C. affinis Bôber subdepressa, viridis; elytris dilatato-ovatis, punctis tribus marginalibus, quarto centrali lunulaque apicali albis. Mäle; long. 5 lign., larg. 2°/, lign. on e APTDRE Femelle; long. 6 lign., larg. 2°/, lign. De la grandeur de la C. campestris, mais beaucoup plus large, plus ovale et plus deprimée. Le corselet et les élytres sont plus courts et plus larges, la granulation des élytres est plus forte et se rapproche de celle de la C. kybrida; la lunule blanche de l'extrémité n'est pas separée en deux points et la sinuosité (le #°° point latéral de la campestris) a une direc- tion verticale à la suture, tandis qu'elle est oblique dans la campestris. Les points blancs des élytres n'ont pas de bordure obscure comme dans la campestris et le front est un peu moins avancé et moins velu. Ordinairement on prend cette espèce pour une simple variété de la C. campestris, avec laquelle on la rencontre dans presque toute l'Europe et la Sibérie occidentale, mais je crois à tort, car la véritable campestris de Linné qui ne se trouve pas dans le midi à une forme beaucoup plus pa- rallèle, plus convexe et plus allongée; l'écusson est plus grand et la lunule apicale presque toujours séparée en deux points très distincts; les autres taches blanches sont aussi plus grandes et plus arrondies, et celle du milieu est bordée de noir et jamais réunie à la 3° latérale, comme on le ren- contre quelquefois dans la C. pontica. Gyllenhal dans le 21 volume de ses Insecta Suecica, décrit comme C. campestris l'espèce mentionnée, qui selon moi doit être séparée de la campestris convexe et parallèle. La C. affinis Büber, figurée dans l'Entomologie de Fischer, vol. I. Tab. I. fig. 5, a ces élytres un peu plus allongées et les taches antérieures presqu'entièrement effacées, mais sans autres caractères sensibles, et je la considère comme variété de la C. pontica. J'ai recu de différents endroits la, C. pontica sous a® MOTCHOULSKI le nom de Jaegeri Fisch., et à en juger d'après le dessin donné sur la Tab. VI fig. 3, du IV vol. du Bulletin des Nat, de Moscou, cette derniére n'a rien de commun avec l'espèce qui nous occupe, et probablement mes correspondants ont été induits en erreur par la description qu'en donne M. Fischer, où il et dit: «elytris postice dilatatis», tandis qu'elles sont presqu'entièrement parallèles. M. Jaeger à pris cette espèce dans les mêmes lieux où je l'ai trouvée, précisement sur la grande route militaire de la Géorgie, à une élévation très considérable. Il ne peut donc éxister aucun doute sur l'identité de l'espèce en question, d'autant plus quelle répond tellement à la figure donnée par M. Fischer qu'on la reconnait au pre- mier coup d'oeil. La véritable Jaegeri du Caucase que jai fait figurer dans cet ouvrage, est effectivement une espèce entièrement différente des Jaegeri? qu'on trouve dans plusieurs parties de la Russie septentrionale, et qui ne sont autre chose que des variétés de la pontica, dans les quelles le point central est réuni à la 3" tache latérale par une ligne très étroite; dans l'espèce du Caucase c'est une véritable bande de la forme de celle de la Aybrida et de la quelle on peut dire qu'elle est représentée par deux lunules réunies (Fischer Ent. vol. IT. p. 14). J'avais communiqué cette espèce à quelques-uns de mes correspondants sous le nom de C. Caucasica. Je dois ici ajouter une remarque au sujet de ma C. palustris, qui se trouve décrite et figuree dans le Bulletin des Nat. de Moscou 1840, p. 179, Tab. IV. fig. 1 et dont la figure gravée est tellement mauvaise, qu'on ne saurait la distinguer d'une variété de la C. soluta. La C. palustris par sa forme ressemble un peu à la pontica, mais elle est beaucoup plus large que le réprésente le dessin, les points blancs ou jaunes sont aussi beau- coup moins marqués, et sur quelques uns des individus ils sont presqu'en- tièrement effacés. La variété & de la campestris, qn'on trouve mentionnée dans le 3° vol. de l'Entomographie de la Russie p. 18, se rapporte je crois à ma C. palustris, ainsi que la C. nigrita figurée par feu le professeur Insectes de la Sribérre. 5 Krinizki dans le V. vol du Bulletin des Natur. de Mostou, car mes exe - plaires de la C. palustris des Steppes d'Orenbourg et du Caucase, ont une teinte plus ou moins cuivrée ou obscure, quelquefois presqu'entièrement noire. La C. tatarica Mannerh., décrite dans le Bulletin de Moscou, 1837, NME D'M10/"a beaucoup d'analogie avec ma palustris, surtout avec les exemplaires à teinte cuivrée que je pris à Troitzk et dans les monts Gouber- lines du gouvernement d'Orenbourg, et dont jai fait représenter un mäle sur la Tab. I Comme autre fois, on appelait souvent cette contrée Tataria magna, il est très probable que ces exemplaires, à teinte cuivrée, appartien- nent effectivement à la C. fatarica, quoiqu'ils ayent le corselet aussi long que large et que la tache blanche du milieu de chaque élytre soit bien distincte et entourée d'un reflet noir aussi prononcé que dans la véritable C. campestris.- Du reste, leurs élytres me paraissent un peu plus allongées que celles de la palustris, et le corps en général plus déprimé. 3) F. Crcnxpera camrestris Linné. Fab. Panz, Faun. 85, 3. Tab. L fig. #, 5, 6, mâle. subconvexa, viridis; elytris punctis quinque marginalibus albis, sexto centrali fusco -cincto. Mâle; long. 5'/, lign., larg. 2 lign. Femelle; long. 6 lign., larg. 2!/, lign. Je pris plusieurs exemplaires dans le gouvernement de Tobolsk. y) CiciNDELA siLvarTicA Linné. C'est une des Cicindéles les plus constantes pour la couleur, et qui est répandue à une grande distance vers l'orient; je ne trouve aucune dif- férence entre les individus de l'Europe, et ceux des steppes des Kirguises ou de Nertschinsk, ainsi que du Caucase. Elle semble généralement pré- férer les forêts de sapins des contrées boréales, 24 MOTCHOULSKI 5) CiciNDELA ALTAICA mihi, Tab. L. fig. 7, 8, 9, femelle. C. altaica Gebl.? Ledebur's Reise durch das Altai-Gebirge 1830. Supra obscure-viridis; elytris dilatatis, lunula humerali subconjuncta v e interrupta, apicalique integra, fasciaque media subflexuosa abbreviata, albis. Mäle; long. 5'/, lign., larg. 2°/, lign. Femelle; long. 6!/, lign., larg. 2°, lign. Elle est plus grande que les C. hybrida et C. maritima et proportionelle- ment plus large, ayant un corselet étroit comme dans la C. maritima. La tête est plus étroite que celle de la C. Lybrida, surtout entre les yeux qui paraissent plus saillants, le front est beaucoup plus déprimé et nulle- ment relevé en forme de bosse, quelquefois on y voit quelques gros points imprimés; toutes les parties de la tête qui sont de couleur pourpre dans la C. hybrida et la C. maritima, s'y présentent d'un vert très vif, avec les inter- valles faiblement cuivrés; la lèvre supérieure est transversale, surtout dans le mäle, et blanche: la dent du milieu qu'on voit chez les femelles de presque toutes les Cicindèles y est assez distincte; les antennes sont obscures, ayant la base de chaque article un peu cuivré. Le corselet est beaucoup plus étroit que dans la C. kybrida, presque retréci vers les élytres, d'un vert assez brillant, ayant la surface un peu pourprée. L'écusson est vert et presque rugueux. Les élytres sont’ à la base deux fois plus larges que le corselet, ayant les angles huméraux obtus; elles sont presque parallèles dans les mâles et visiblement dilatées vers les deux tiers de leur longueur dans les femelles, l'extrémité est assez allongée; en dessus la couleur est d'un vert obscur terne, et les lunules blanches sont disposees de la manière suivante: la lunule humérale est interrompue ou presqu'in- terrompue, celle du milieu traverse l'élytre un peu obliquement à la base, et forme à son extrémité un angle droit qui communique avec une tache située près de la suture, cette sinuosité est cependant beaucoup plus courte que dans la C. maritima, celle de l'extrémité enfin est assez large et se prolonge Insectes de la Sibérie. 25 jusqu'à la suture, la sinuosité prend ordinairement une direction parallèle à la base des élytres et non pas verticale comme dans la C. Aybrida; sur le bord latéral toutes ces taches ne sont pas sensiblement dilatées; les petits tubercules qui couvrent la surface des élytres y sont beaucoup plus élevés et plus serrés que dans les espèces citées, ce qui lui donne un aspect de rugo- sité; la dentelure du bord postérieur est souvent très peu visible et dis- paraît UE entièrement, si le bord des élytres est fortement contigu au corps. Le dessous du corps et les pattes sont verts, la poitrine et les côtés du corselet sont un peu. couverts de poils blancs. On rencontre cette espèce dans le pays entrecoupé des steppes des Kir- guises et de la partie méridionale de la Sibérie occidentale. 6) Cicwoeca maririma Latr. Dej. Iconogr. I, pag. 22, PL 3, f. 1. Tab. I. fig. 10, 11, 12 femelle. Mâle; long. 4°/, lign., larg. 2 lign. Femelle; long. 5°/, lign, larg. 2°/, lign. Elle est constamment beaucoup plus petite, la femelle plus large et le mâle au contraire plus parallèle que chez la C. ybrida. La forme des élytres est en général plus dilatée surtout vers la partie postérieure, tandis que celle du corselet est proportionellement beaucoup plus étroite et plus allongée. Le crochet de la lunule jaune du milieu des elytres, est très prolongé vers l'extrémité, l'enfoncement qu'on voit sur la partie supérieure des élytres de la C. hybrida vers la suture, y est très peu marqué et la dentelure du bord extérieur un peu moins prononcée. La teinte cuivrée et pourpre qui domine sur toutes les parties du corps de la C. Aybrida y est moins vi- sible et la surface de la tête, du corselet et des élytres devient souvent noirâtre. Le front est presque plan. Elle diffère de la C. al{aica par sa taille plus petite, par ses élytres un peu moins dilatées, par la lunule jaune du milieu des elytres qui paraît plus longuement sinuée et plus 4 26 MOTCHOULSKI parallèle à la base, par sa couleur plus au moins cuivrée et nullement verte et par la surface des élytres moins inégale. De tous les exemplaires que je pris en Sibérie, une grande partie dif- férait cependant de ceux de l'Europe en ce que la base de la lunule du milieu des élytres était assez fortement dilatée le long du bord la- téral et que la lunule humérale était plus allongée et plus oblique. La forme du corps me paraît aussi un peu plus allongée et plus parallèle que dans la C. mariima de l'Europe, mais faute d'autres caractères je nai pas osé l'en séparer. 7) Cicwpera aysnia Linn, Panz. faun. 85, 4. Tab. [. fig. 13, 1%, 15, femelle. Mäle; long. 5 dign., larg. 2°/, lign. Femelle; long. 6 lign., larg. 2°/, lign. Cette espèce semble préférer les contrées septentrionales de l'Europe et de l'Asie, tandis que la C. marilima aime davantage les climats tempérés. Elle se distingue assez facilement de cette dernière, par une forme moins dilatée dans les femelles, et moins parallèle dans les mâles, par son corselet beau- coup plus large et plus carré, par ses élytres plus régulièrement ovales, dans lesquelles la partie la’ plus large se trouve à peu près sur le milieu et non pas aux deux tiers de leur longueur comme dans la C. maritimu; par le crochet de la Ilunule jaune du milieu très court qui se joint avec la partie latérale par une seconde lunule presque semblable, de sorte que cette Jonction s'avance assez distinctement vers la base des élytres et enfin par la direction verticale de la lunule apicale vers la bord latéral; mais le caractère le plus essentiel de cette espèce c’est le prolongement du front en bosse, très distinct surtout dans les femelle et qu'on ne rencontre à ce dégrè dans aucune des espèces voisines. Insectes de la Sibérie. 7] Je l'ai prise dans la Sibérie occidentale et on la trouve aussi très com- munément aux environs de St.-Pétersbourg. La Cicindela riparia Megerle, ressemble beaucoup à la C. hybrida et s'en distingue seulement par une forme un peu plus parallèle, une couleur géné- ralement plus foncée et plus noiïrâtre, les Iunules sur les élytres un peu plus larges et dont la lunule humérale est entièrement interrompue, celle du milieu placée un peu plus vers l'extrémité et la sinuosité de l'apicale posée moins verticalement; enfin par un front moins avancé en bosse, Elle préfère les parties de l'Europe tempérée et du Caucase. J'avais primitivement confondu toutes les espèces voisines de la C. Ay- brida, en les considérant comme variétés ou comme métis provenans de deux espèces, mais d'après le conseil de Mr. le Comte Mannerheim J'en- trepris une révision plus rigoureuse des exemplaires que je possèdais, et Je parvins à débrouiller les différentes espèces fesant partie de ma C. Aybrida primitive. En général c'est aux observations de ce savant entomologiste, que ce travail est redevable de beaucoup de corrections, aussi je ne puis assez remercier le Comte pour les relations instructives dont il a bien voulu m'honorer. 8. Crcnpeza resrricra Fischer, Entom. Ross. Vol. III, p. 26 N. 12. Tab. I fig. 16, 17, 18, femelle. Supra cupreo-subvirescens; elytris lunula humerali apicalique integra, fas- ciaque media oblique sinuata albis. Mâle; long. 5 lign. — larg. 2 ling. Femelle; long. 5%, lign. — larg 2'/, lign. Cette espèce est très distincte par sa forme presque parallèle, chez les deux sexes et par la lunule du milieu des élytres qui surtout, plus étroite chez le mâle, a une direction très oblique, 28 MOTCHOULSKI La tête et le corselet ressemblent assez à ceux de la C. maritima, mais les yeux paraissent un peu plus saillants. L'écusson est cuivré. Les ély- tres sont plus étroites et plus allongées que dans la C. maritima, et la base de la lunule du milieu est si fortement dilatée le long du bord extérieur qu'elle touche presque l'extrémité des lunules humérales et apicales; la lu- nule elle-même est généralement étroite et le crochet sinueux s'avance obli- quement vers la suture, tandis qu'il est parallèle avec celle-ci dans la C. maritima. Cette structure des élytres donne aux femelles de la C. restricta un peu de ressemblance avec la C. Sturmii Ménétriés. Le dessous du corps est en grande partie d'un vert luisant, les pattes de couleur un peu plus cuivrée sont couvertes, ainsi que l'abdomen, la poitrine et les côtés du cor- selet d'un duvet blanc, long, assez épais. Cette espèce habite les alpes de la Sibérie occidentale et de la Daourie. La Cicindela fracta Fisch. ressemble beaucoup à cette espèce par sa forme parallèle, mais elle est ordinairement d'une couleur noirâtre. Elle se trouve sur les bords des ruissaux des alpes du Caucase, La femelle est représentée sur la Tab. I. 9) CiciNDELA TRansBalcaLiCa mihi Tab. I. fig, 19, 20, 21, 22, femelle. Supra aeneo-subpurpurea, elytris subtilisssime granulatis, lunula humerali apicalique integra, fasciaque media abbreviata sinuata lata albis, antennis pe- dibusque coeruleis. Mäle; long. #!/, lign. — larg. 1°/, lign. Femelle; long. 4°/, lign. — larg. 2°/, lign. Elle est beaucoup plus petite que les C. hybrida et C. maritima, d'une forme un peu plus raccourcie et ayant la couleur d'un cuivré rougeâtre assez vif sur la tête. La tête et le corselet sont un peu plus étroits que dans la C. Aybrida et couverts de poils blancs sur les côtés, les mandibules paraissent plus obscures; Insectes de la Sibérie. 29 la lèvre supérieure nullement échancrée en avant, se prolonge au contraire en pointe très saillante, elle est blanche chez les deux sexes; les palpes la- biaux n’ont que le premier article jaune, le second devient déjà un peu obscur et le troisième est d’un vert noirâtre; les palpes maxillaires et les antennes ont leurs deux premiers articles violets et les deux suivants moitié violets ou bleus et moitié pourpres; le front est très peu relevé dans la femelle et presque plane dans le mäle. Le corselet est à peu près comme dans la C. hybrida, mais un peu arrondi sur les côtés. Les élytres sont deux fois plus larges que le corselet, moins chagrinées que dans la C. hybrida et ornées de lunules blanches analogues, mais qui, surtout à leur base, sont deux fois aussi larges; la direction de la sinuosité de la tache apicale est' perpendiculaire au bord extérieur, et celui-ci ainsi que la suture, sont moins émarginés que dans la C. Aybrida, moins marqués et moins brillants; le bord de l'extrémité est dentelé comme dans la C. hybrida. Le dessous du corps qui ressemble à celui de la C. Aybrida, est couvert de poils blancs peu serrés. Les pattes sont bleuâtres et paraissent aussi un peu plus velues. Le mäle est beaucoup plus petit et plus paral- lèle que la femelle qui est figurée sur la Table I. La C. monticola Ménétr., du Caucase, à beaucoup d'analogie avec l'espèce décrite. Je l'ai trouvée aux environs de la ville Vjerhnje Oudinsk au de-là du Baïcal, et le musée Impérial de St-Pétersbourg en possède aussi des envi- rons de Nertchinsk et de la Mongolie. 10) Crempeca SaureerGr Fisch. Déj. Icon. I. p. 26. Tab. I. fig. 23, 24, 25, femelle. Une espèce très voisine aussi de la C. kybrida, mais plus parallèle et plus allongée; le corselet est plus allongé et un peu retréci postérieurement. Le front est avancé en bosse saillante comme dans la C. kybrida. 30 MOTCHOULSKI Mes exemplaires viennent des endroits sablonneux des environs de Semi- palatinsk et de Barnaoul, on la trouve aussi dans le Gouv. d'Orenbourg. 11) Crapera Tricoror Adams. Dei. Icon. I, p. 2#. Cette espèce particulière à la sibérie varie beaucoup dans ses couleurs, conservant cependant presque toujours les formes générales du corps et des taches des élytres. Parmi le grand nombre d'individus que j'ai vu de cette espèce pris dans différentes parties de la Sibérie, j'ai observé un fait certain, que la couleur de la surface de cette Cicindèle dépend entièrement des localités du sol; car il y a des contrées où l’on ne trouve que des individus bleus par ex. sur les bords des rivières du district de Nertchinsk, d'autres ne présentent que des individus plus ou moins verdâtres comme par ex. les environs de Vjerhnje Oudinsk, d'autres lieux des exemplaires qui sont d'une teinte presque. pourpre comme dans les environs de Kiakhta, enfin au pied des montagnes Jablonnaj on trouve même des individus presqu'entièrement noirs. La C. optata Fischer est la variété bleue ou bleu-verdâtre de la C. tricolor dans laquelle la lunule humérale est entièrement interrompue, mais sans aucune autre différence et j'en possède des individus de plusieurs endroits de la Daourie, de teinte assez claire. 12) CiciNDELA COERULEA Pall. Dej. Icon. I. p. 25. Quoique je l'ai considérée long-temps, ainsi que Mr. Gébler et le Comte Mannerheim pour une variété locale de la C. tricolor, et que les musées de ces entomologistes possédent des individus de cette espèce, où l'on peut voir à l'aide d'une bonne loupe les vestiges de lunules blanches, et que parmi toutes ces variétés on n'a pu trouver des individus chez lesquels Îes lunules soient bien distinctes, c'est-à-dire de veritables passages à la C. tricolor, ainsi que dans les endroits où habite la C. tricolor bleue, des imdi- vidus chez lesquels les lunules blanches manquent, j'ai préferé la regarder Insectes de lu Sibérte. 31 comme espèce distincte, si même il etait prouvé que c’est l'influence du sol qui produit cette espèce, car alors ce serait toujours une espèce. Son cor- selet me paraît cependant plus court que celui de la C. tricolor. Elle habite les bords de l'Irtych supérieur et du lac Nor-Saisan. 13) CicnpeLa Laterauis Gebl. Dej. Icon. I. PL 3 fig. 6. Elle se trouve communément avec la C. Sahlbergi, et Mr. Gébler la considère comme variété de cette dernière, mais je pense que c’est à tort, car elle me semble toujours moins allongée et la structure des lunules sur les élytres est très différente. La C. Pallasü Fisch, est bien certainement une varieté de la femelle et la C. Gebleri le mäle de cette espèce. Peut-être aussi y a-t-il quelqu'analogie de la Pallasü avec la C Schrenkü Gebler dé- crite dans le Bulletin de l'Académie des sciences de St.-Pétersbourg. Les C. lateralis, Pallasii et Gebleri se trouvent toutes ensemble sur les sables qui environnent Semipalatinsk. 1%) Crcnpera moncorica Fald. Coleopt. ab Bungio in China bor: etc. p.13. Elle ressemble un peu à la C. chiloleuca Fisch., mais elle .est plus petite surtout la tête et le corselet, qui sont aussi plus étroits, les élytres au contraire sont proportionnellement un peu plus larges; la bande du mi- lieu est beaucoup plus compliquée. Le musée Impérial de St-Pétersbourg possède des individus d'un beau vert. On la rencontre sur la plaine dite Alar au sud d'Irkoutsk où habitent les Bouriates russes. 45) CicNDELA oBLIQUE-Fasciara Adams. Mém. des Nat. de Moscou Vol. V. p- 280. C. descendens Fischer. Je ne puis aucunement me conformer à l'opinion de M. Fischer dans la Ille partie de son Entomographie pag 21 qui prétend que cette espèce est une variété de la tricolor, quoiqu'il soit très possible qu'Adams lui- 32 MOTCHOULSKI même se soit mépris en lui communiquant cette dernière pour sa oblique- fasciata, car la description d'Adams, donnée dans le V° volume des Mé- moires de Moscou pag. 280, convient si parfaitement à la descendens, que M. Fischer lui-même dit l'avoir recue d’ Adams comme provenant des bords du Baïcal, et il n'y a pas de doute que ce soit la véritable oblique-fasciata. Je produis ici la description textuelle d'Adams, par laquelle la comparaison de cette espèce avec la germanica démontre suffisamment que ce ne peut ètre une variété de la tricolor: «Cicindela: fusco-viridis, elytris puncto humerali; fascia media «obliqua lunulaque apicis albis.» «Locus in Sibiria orientali inter urbem Irkutsk et lacum Baical, «bis a me captan (Augusto 1805).» «Observ.: Statura magnitudine cum C. germanica valde conve- uniens, sed color obscuriore fasciaque obliqua elytrorum, quae in «germanica nunquam observatur, _distinctissima. Supra fasciam «datur adhuc in altero specimine punctum minimum albulum dis- «coidem. An differentia sexus?» | 16) Crapeca GermanicA. Linn. Fab. Panz. Ins. 6,15: C. angustata Fisch. L On la rencontre assez rarement dans les parties méridionales de la Si- bérie, mais tous les exemplaires que j'en ai vu me parürent un peu plus raccourcis que les individus de l'Europe et leur corselet un peu plus retréci postérieurement, 17) CranpeLa cracuis Pall. Dej. Icon. I. PL 6, f. 3. On ne trouve cette espèce que fort rarement au de-là du Baïcal, mais très fréquemment au contraire aux environs d'Irkoutsk, dans les jardins mème de la ville, et Pallas l'a prise aussi dans ces lieux. Parmi un bon Insectes de la Sibérre. 33 nombre d'exemplaires que j'ai vus, il n'y avait pas un seul individu auquel la tache rouge ait manqué, circonstance qui mà empêché de réunir à cette espèce la suivante. 18) Cicnpeca pauricA, Mann C. angustata, Gebl. Nouv. Mémoires des Nat. de Moscou vol. IL. Ordinairement plus allongée que la précédente, dont elle pourrait n'être qu'une variété locale, mais parmi #0 exemplaires que je pris au de-là du Baïcal, notamment à Selenguinsk (car de ce côté du Baïcal on ne la rencontre pas), il n'y en a pas un seul qui montrât le plus faible vestige de la tache rouge qui caractérise la C. gracilis. Cette espèce ne vole pas, mais court avec une telle vitesse dans les steppes pierreuses qui au de-là du Baïcal s'étendent dans la Mongolie, qu'on. ne saurait la distinguer de certaines espèces de Sphex très agiles 19) Crenpeza LaETA, mihi. Tab. IL. fig. 1. Laete-viridis, vel fusco-subaenea, elytris punctis # marginalibus lunula- que apicalis albis. Long. # lign., larg. 1'/, lign. mâle. Par la forme, cette espèce ressemble beaucoup à la C. germanica et surtout à la C. daurica Mann, mais les exemplaires mâles que je possède, sont plus grands que les femelles des espèces citées, et proportionellement plus allongés et plus parallèles. Le corselet y paraît encore plus rétréci vers les élytres que dans la C. daurica, et vues de côté, les élytres présentent une granulation assez distincte. Les taches blanches sur les élytres sont disposées, comme dans la C. germanica, à l'exception de celles du milieu du bord latéral, qui ont une direction un peu oblique vers la suture, comme dans la C. oblique- fasciata. La couleur du dessus et du dessous est ordinairement d’un beau 3 sa MoTCHOULSKI vert, variée de pourpre sur la tête, le corselet, les côtés de la poitrine, les pattes et les quatre premiers articles des antennes. Cette espèce se trouve dans les steppes des Kirguises, surtout vers lorient où elle a été trouvée par M. Karéline. Je l'ai aussi prise sur les bords du Lac Inderskoë et entr'autres un exemplaire de couleur presque noire. J'avais d'abord considéré cette espèce comme la C. angustata Fisch., mais en la comparant avec un exemplaire de cette dernière, que M. Fischer lui-même m'a communiqué, j'ai dû changer d'opinion. 20) Cicnpeza BuRMEISTERt, Fisch, Tab. IIT, fig. 1. Supra nigro-subcyanea, elytris subtiliter granulatis subnitidis, fascia obliqua sinuata abbreviata punctisque 6 marginalibus albis; corpore subtus pedibusque cyaneis. Long. 7!/, lign., larg. 2°/, lign. Le mäle. Cette espèce présente entièrement le fascies de la C. sylvatica et lui ressemble aussi beaucoup par les taches blanches des élytres, mais elle s'en distingue facilement par son corselet plus allongé, la surface généralement plus lisse, parcequ'on ne voit aucune trace de fossettes imprimées, et enfin par ses pattes qui sont d'un bleu-noirâtre. Nous devons cette belle espèce à M. Karéline, ce voyageur intrépide au quel l'Entomologie doit tant de belles découvertes faites en Turcménie et en Songarie. Je n'ai trouvé de cette espèce qu'une élytre sur les sables de l'frtysch aux environs de Pianojarsk, que j'avais cru appartenir à la C. gemmata Fald, mais ayant vu dans le Musée de l'Académie des sciences de St-Pétersbourg, le type de l'espèce de Falderman, j'ai dû me con- vaincre de la différence qui existe entre ces deux espèces. La C. gemmata se distingue facilement de l'espèce qui nous occupe, par une granulation beaucoup plus prononcée, qui donne à la surface du corps un aspect terne Insectes de la Sibérie. 35 et par la lunule blanche de l'extrémité des élytres qui n'est représentée chez la granulata, que par un point rond près du bord latéral. 21) Crcxpeza Devant, Gebl. Bull. de la Soc. Imp. des Natur. de Mos- cou Vol INDE EL TNT CE 1. Elle ressemble beaucoup à la C. Volgensis et à la C. Besseri. Elle se distingue de la première par sa taille plus grande, par sa forme plus pa- rallèle et par la lunule humérale qui se prolonge obliquement vers la su- ture, et elle diffère de la seconde par les taches blanches et le limbe des élytres plus larges. La couleur en dessus est d’un beau vert. On la trouve dans les Steppes des Kirguises. 22) Cicnpea conrorrTa, Steven. Fisch. Ent. de la Russie. Vol. IIL f. 30. Nr. 17. Elle se trouve au Sud des Steppes des Kirguises et en Turcménie. 23) CicinxpeLa ricuraTa, Chaudoir. Annal. de la Soc. ent. de France 1835. p. #35. Elle ressemble extrêmement à la C. contorta, si ce n'est sa forme un peu plus parallèle, et les dessins sur les élytres qui sont plus distincts. Elle habite les mêmes lieux que la précédente. Une espèce encore très voisine est la C. Ztterifera, Chaud. Bull. de Moscou p. 801, mais elle a une couleur plus foncée et plus terne, les taches plus nettement dessinées et de couleur plus blanche; la lunule du milieu est composée de deux demi-cercles. Elle provient de Perse. 2%) CicnpeLa cuiLoreuca, Fischer, Ent. de la Russie. Vol. III. pag. 37. Nr. 21. Elle est répandue dans toute la partie méridionale de la Sibérie. * 36 MOTCHOULSKI 25) CicixpeLa DEsERTICOLA, Fald. Bull. de la Soc. des Natur. de Moscou, 1836. pag. 355. T. VL f. 1. 2. Elle est un peu plus large que la C. chiloleuca, à laquelle elle res- semble. La bordure blanche des élytres est plus étroite et la lunule du milieu moins prononcée. Je donne cette comparaison d'après un exemplaire que je tiens de feu Faldermann lui même, et je ne concois pas pourquoi dans la description qu'il en a donnée, il cite pour espèce comparative la C. cireumdata et non pas la C. chiloleuca. On la rencontre dans les steppes des Kirguises et en Turemenie. La Cicindela inseripta Zoubk. ou Mannerheimü Fald. se rapproche beau- coup plus de la cireumdata et forme le passage de la deserticola et de la Mongolica à la figurata. Elle vient de Turcménie. 26) CicixpELA RECTA, mihi. Subnitida, viridis subaenea; elytris parallelis, puncto humerali, lunula apicali, strigaque subsinuata media oblique descendente, albis. Long. # lign., larg. 1'/, lign. Cette espèce fait le passage de la C. inscripta à la C. oblique-fasciata; elle a, à peu près, la forme de la première et le dessin de la seconde. La tête est plus rétrécie vers la base, le corselet plus long et plus étroit que dans la C. oblique-fasciata, et ces parties ont beaucoup d’analogie avec celles de la C. scalaris. Les élytres sont plus parallèles, l'angle hu- méral est plus saillant. Les dessins sur les élytres sont plus étroits, la lunule oblique du milieu un peu sinuée et faiblement recourbée à la pointe inférieure; celle de l'extrémité est adossée au bord latéral et recourbée en- suite verticalement, en se prolongeant jusqu'à la moitié de la distance entre le bord latéral et la suture; sur la partie antérieure de l'elytre, on voit encore un petit point jaune, comme dans les femelles de la €, olique- fasciata, et de chaque côté de la suture une rangée de gros points imprimés Insectes de la Sibérie. 57 épars. Les pattes sont entièrement vertes, tandis que chez la C. oblique- fasciata, les jambes et les tarses sont d'un jaune brunûtre. *) *) Ces feuilles étaient dejà sous presse quand je reçus le Nr. 11 de la Gazette Entomologique de Stettin année 1845, dans laquelle il se trouve un article sur la Cicirdela campestris * de Mr. le professeur Loew à Posen. A la page 541 ce savant donne la description d’une variété de la Cicindela campestris, qu'il a observée en Anatolie et qu’il nomme C. campestris var. Suffriani. Je ne doute pas que ce ne soit la C. pontica Steven, et elle n’en différe que par la lunule apicale qui d’après Mr. Loew est séparée en deux points, caractère qui n’est pas des plus constants dans les Cicindeles. | Parmi les Cicindeles de Grèce et d’Anatolie j'en posséde une qui me rappelle beaucoup la C. octopunctata Lôw. Elle est de la forme de la C. pontica, mais plus petite et plus applatie; la èvre supérieure est presque carrée, echancrée au milieu; le front est moins avancé que dans la C. pontica: le corselet plus fortement rétréci vers les élytres et en général plus étroit que chez toutes les espèces voisines; les tubercules sur les élytres ne sont presque pas visibles. Les taches sont disposées comme dans la C. campestris, à l’ex- ception seulement du point qui aboutit à la lunule apicale qui est beaucoup plus pro- noncé. Le dessous du corps est d’un bleu verdâtre, les côtés de la poitrine et les cuisses sont de couleur cuivrée; — l'abdomen présente quelques segments d’un beau violet. Dans ma collection cette espèce est cotée sous le nom de C. palmata. Elle se trouve en Grèce, en Asie mineure et même en Mingrélie et au Guriel. On vient de m'envoyer une Civindela de Livonie, très remarquable sous le nom de Cicindela maritima. Cette espèce par sa forme allongée s'éloigne beaucoup de toutes nos espèces du Nord et ce n’est pas du tout la C. maritima. Elle est plus petite et surtout plus étroite et plus parallèle, la couleur en dessus est d’un cuivré assez vif, mais en dessous elle est colorée comme la C. maritima, à l'exception seulement que la pubescence blanche y est beaucoup plus prononcée. La lèvre supérieure a une dent aigue et noire en avant; le front est un peu moins relevé que dans la C maritima, le corselet est plus allongé, plus déprimé et beaucoup plus étroit; les élytres sont plus étroites, plus déprimées et beau- coup plus allongées, dentelées en scie à l'extrémité; les angles antérieurs sont plus sail- lants, les tubercules qui couvrent la surfacc sont moins serrés et moins visibles. En général cette espèce se rapproche beaucoup par sa forme de la C. Sahlbergi, mais elle est plus petite. Les taches sur les élytres sont disposées de la même manière, à l'exception pre- mièrement de la lunule humérale qui dans cette nouvelle espèce paraît complétement sé- parée en deux taches jaunes, et secondement de la lunule apicale, qui présente la branche interne remontant carrément vers la suture; enfin ces taches ne sont pas dilatées sur le bord latéral comme chez la C. Sahlbergi. Je lai nommée Cicindela baltica, mibi. Une autre espèce voisine, mais un peu plus grande, d’une couleur plus verdätre et à tubercules des élytres,' plus proéminens, se trouve dans ma collection sous le‘nom de C. hispanica mihi, elle vient d'E-pagne et se distingue surtout par la bande jaune du milieu, qui est droite et relevée, obliquement vers la suture; elle ne présente aucune trace de sinuosité où de lunule à l'extrémité. 28 MO1ICHOULSKI On rencontre cette espèce dans les Steppes des Kirguises. Mr. Kare- line l'a prise aussi sur la frontière occidentale de la Chine. 27) ODACANTHA MELANURA , Fabr. Sturm. Faun. 7, t. 178. On la rencontre communément sur les bords de l'Irtych et dans les roseaux qui entourent les ruisseaux de la Steppe. 28) ZuPHIUM TESTACEUM, Klug. Symb. Phys. decas tertia Tab, XXII. fig. 11. Elongatum, depressum, testaceum capite antennis thoraceque fulvis; ab- domine infuscato. / À; 3/ Long. 2!/, lign., larg IL est deux fois plus petit que le Z. o/ens, et de couleur entièrement jaune päle, avec les élytres beaucoup plus raccourcies. La tète est triangulaire, allongée, applatie et couverte d'une ponctua- tion peu serrée; elle est rousse, avec les mandibules un peu brunâtres; les veux sont petits, noirs et presque cachés; les palpes sont d'un jaune lee les antennes sont un peu roussâtres et presque deux fois plus lon- gues que la tète et le corselet réunis. Ce dernier est de la largeur de la tête, mais un peu plus long; il est aussi de la même couleur et avec une ponctuation semblable; les angles antérieurs sont arrondis et coupés ensuite obliquement vers l'écusson, ce qui donne au corselet une forme triangu- lire presque deux fois plus longue que large; il est très fortement rétréci à la base, où les angles postérieurs sont droits, mais arrondis à leurs ex- trémités, la ligne du milieu ainsi que les impressions de la base sont presqu'entièrement effacées. L’écusson n'est pas distinct, et se perd dans la forte ponctuation du mésothorax. Les élytres sont deux fois plus larges et plus longues que le corselet, et elles s'élargissent un peu vers l'extré- mité, qui est brusquement tronquée, les angles antérieurs sont arrondis; Insectes de la Sibérie. 39 elles sont entièrement d’un jaune clair, très finement ponctuées sur toute la surface, qui est pubescente; on n'appercoit que de faibles impressions longitudinales au lieu de stries. L'abdomen est beaucoup plus long que les élytres, arrondi et un peu brunûtre. Le dessous du corps est d’un jaune brunätre, et le corselet et la tète sont rougeitres vers la partie inférieure. Les pattes sont de couleur jaune pâle, comme les élytres. Il est muni d'ailes propres au vol. Je l'ai trouvé une fois seulement dans une crevasse de rocher calcaire, au bord du fl. Ichim dans les Steppes des Kirguises. Quoique dans la description du Zuphium téstaceum Klug, il est dit: «Abdomen cum pedibus rufo-teslaceum», je n'ai pas hésité à reconnaitre l'identité de mon insecte avec celui de Dongola en Nubie, d'autant plus que parmi les productions des Steppes des Kirguises on rencontre plu- sieurs autres Coléoptères propres aussi à la Syrie et même à l'Égypte. La figure donnée dans les Symbolae Physicae de Ehrenberg convient entièrement à mon insecte. Dans la collection de Mr. Fischer de Waldheim se trouve ce mème insecte sous le nom de Demetrins procustus Steven, qu'il ne faut pas cepen- dant confondre avec l'Odacantha procusta de ce dernier auteur, décrite dans le 2° volume des Mémoires de la Socicté Impériale des Naturalistes de Moscou, en 1809, lequel n'est autre chose que le Dromius linearis, Oliv. Je posséde dans ma collection encore une troisième espèce de Zuphium, sous le nom de Z. vibex mihi, qui provient de Sicile, il ressemble beau- coup au Z. olens, mais n'atteint que le tiers de sa grandeur. 29) Porsricuus virratus, mihi. P. fasciolatus, Oliv. Fabr. Fischer. Dej. Spec. vol. 1. p. 194. Nr. 1. Il se trouve sous les pierres, à Duhergain-Agatuk dans les Steppes des Kirguises. \ 40 MOTCHOULSKI J'ai dû changer le nom de cette espèce donné, par les auteurs cités plus haut, parceque le nom de fasciolatus avait été antérieurement employé par Rossi pour une autre espèce de ce genre; possédant moi-même le fascio- latus, de Sicile parfaitement bien décrit par Rossi, dans sa Fauna Etrusca, vol. 1, pag. 223, Nr. 553, tab. 2 fig. 8, je ne vois pas dès lors pourquoi changer le nom pour celui de discoideus, Steven, comme l'a fait le comte Dejean. Ici je dois encore remarquer que je n'ai pu trouver en Russie le P. fasciolatus, Rossi, ou (P. discoideus, Stev.) quoique j'aie recueilli les insectes avec assez de succès pendant cinq ans dans presque toutes les par- ties du Caucase. De mème je n'ai vu cet insecte dans aucune des collec- tions qui existent en Russie. Mr. Fischer fait la même remarque en di- sant à la page 67, du I volume de son Entomographie, qu'il n'a pas vu cet insecte et qu'il ne se trouve pas non plus dans la collection de Mr. de Steven. Si donc réellement Mr. le comte Dejean avait reçu cet in- secte de Mr. Steven, il est bien singulier que ce dernier n'en ait pas laissé un exemplaire dans sa propre collection; ce qui semble prouver que Mr. le comte Dejean doit se tromper lorsqu'il dit que son discoideus lui vient de Russie, 30) Guycia VIRGATA, mihi. Tab. IT. fig. 3. Cymindis vittata, Zoubk. Bull. de la Soc. des Natur. de Moscou 1833, p. 314, Nr. 6. Cyanea, pubescens, punctatissima; antennis pedibusque rubris; elytris sub- parallelis, singulo vitta testaceo-alba ornato. Long. 2?/, lign., larg. 1 lign. Cette espèce se distingue au premier abord des Carabiques de nos contrées, par sa couleur bleue et les deux taches oblongues d'un blanc un peu jaunâtre qui ornent les élytres. Insectes de la Sibérre. Ai Les antennes, les palpes, les mandibules et les pattes sont rouges: le dessous du corps est noir. Tout le dessus de l'insecte est fortement ponc- tué, et les élytres sont couvertes d'une pubescence un peu jaunâtre, on ÿ remarque des stries distinctes un peu crénelées. Cette belle espèce se trouve dans les roseaux et dans l'herbe sur les bords des ruisseaux qui traversent les Steppes des Kirguises au Sud du fi. Ichim, mais elle y est rare et très difficile à prendre, parcequ'elle se cache dans la glaise, sous les racines des plantes, dans des lieux qui ne peuvent supporter le poids d'un homme. Dans le Bulletin de la Société des Natur. de Moscou 1833, pag. 314, Nr. 6, Mr. Zoubkoff a décrit cette espèce sous le nom de Cymindis vit- tata, mais comme ce nom avait dejà été employé précédemment par MM. Fischer et Dahl, j'ai dû changer le nom de l'espèce qui nous occupe. 31) Gzycia Karezini, Mann. Calleida Karelini Dej. Cymindis ornata Klug, Ehrenb. Symb. Phys. Decas IL", Tab. XXII. f. 3. Elle est de la grandeur de la précédente et lui ressemble par sa forme. Sa couleur est bleue en dessus, mais la tête, le corselet, la suture des élytres, l'abdomen et les pattes sont rouges. Elle se trouve en Turcménie et en Syrie, et probablement aussi dans les parties méridionales des Steppes des Kirguises. C'est sur cette espèce que le baron Chaudoir a établi le genre G/y- cia dans le Bulletin de la Soc. Imp des Natur. de Moscou, 1842 p. 805, genre qui fait le passage des Cymindis aux Calleida. Je n'ai pu conserver le nom donné par Mr. Klug, parcequil y avait deja une Cymindis ornata, Steven, décrit par Mr. Fischer dans l'Entomo- graphie de Russie, il fallait donc adopter celui qui lui a été donné par Mr. le comte de Mannerheim. 42 MOTCHOULSKI 32) Gzycia Fascrata, mihi. Tab. IL. fig. 4. Rubra, subtilissime punctata, oculis, femoribus, eljtrorum fascia media abdomineque nigris; elytris punctato-striatis. Long. 2 lign., larg. ?/, lign. C'est une très jolie espèce des parties méridionales des Steppes des Kirguises et du Lac Inderskoje. L'Académie Imp. des sciences de St. Pe- tersbourg vient de recevoir cette même espèce du Khanat de Khiwa. OmszomorPHa mihi, nov. gen. Crochets des tarses dentelés en dessous; pénultième article des tarses non bilobé; les trois articles des tarses des pattes antérieures dilates dans les mäles, triangulaires. Lèvre supérieure carrée, avancée et couvrant en grande partie les mandibules. Celles-ci triangulaires, sans dentelures. Menton à trois dents; celle du milieu simple. Dernier article des palpes labiaux de la même forme dans les deux sexes, simplement tronqué à l'ex- trémité. Palpes maxillaires de 4 articles, le 1°” court, le 24 gros et long, le 3°" trois fois plus court que le 27 et pyriforme, le #”* deux fois plus long que le précédent, ovalaire et un peu tronqué à l'extrémité. Antennes un peu plus longues que la tête et le corselet réunis, un peu déprimées:; leur 1° article gros et aussi long que les deux suivants ensemble, le 2% très court, le 3” deux fois plus long que le 24 et dépassant un peu la longueur du #°*, le 5°" et les suivants sont égaux au #7". Tète triangu- laire, fortement rétrécie postérieurement, yeux un peu saillants Corselet plus ou moins cordiforme, plus ou moins transversal et prolongé postérieu- rement dans son milieu comme celui des Lebia. Elytres plus où moins larges, courtes et toujours fortement tronquées à l'extremité. Les ailes ont entièrement la sculpture de celles des Cicindeles. Corps généralement un peu déprimé, large, raccourci et tout couvert de points imprimés. Insectes de la Silerire. 43 Par le facies ce genre se rapproche des Lebia, mais la forme des palpes et du corselet, ainsi que la ponctuation de la tête et du corselet l'en distinguent facilement et lui donnent beaucoup de rapports avec les Glycia et les Cymindis. Je connais trois espèces de ce genre: Om. maxima, Om. festiva et Om. obscuricollis. Elles sont toutes de couleur bleue ou verte et ne différent entre elles que par la taille. 33) OuacomorPaa MaxIMA mihi. Tab. Il. fig. Coerulea vel viridis, punctatissima, nitida, pubescens; antennis palporum articulis primis pedibusque rufo-ferrugineis, femoribus abdomineque nigris; elytris striatis. Long. 3'/, lign., larg. 1*/, lign. Au premier abord on la prendrait pour une Lebia de la forme de la L. fulvicollis, mais la couleur et la ponctuation très prononcée ‘de la tête et du corselet l'en distinguent. La tête est triangulaire, aussi longue que large et entièrement ponc- tuée. Les yeux sont assez saillants et noirs. La lèvre supérieure est brune, les mandibules rougeûtres avec l'extrémité noire. Les palpes sont d'un brun rougeûtre, avec le dernier article noir, les antennes sont d’un roux obscur, presque noirâtre. Le corselet est un peu plus large que la tête, fortement arrondi sur les côtés, rétréci et prolongé vers les élytres; les angles postérieurs sont droits; il est tout couvert de points imprimés comme la tête. L’écusson est foncé et couvert de quelques gros points. Les élytres sont deux fois plus larges que le corselet, déprimées, ponctuées, pubescentes et simplement striées; les côtés sont parallèles et l'extrémité Le dessus du corps est bleu ou violet, le des- brusquement tronquee. sous noir comme les cuisses; les jambes et les tarses sont d’un brun rougeûtre. 44 MOTCHOULSKI Cette espèce se trouve au bord des eaux des Steppes des Kirguises, principalement à Outch-Boulak. 34) OmaLomoRPHa PUNCTATA, Gebl. Bulletin de l'Académie Impériale des sciences. 1842. Long. 2?/, lign., larg. 1'/, lign. Elle différe de la précédente par une taille plus petite et de la L. festiva, Fald. par les palpes, les antennes et les pattes noires: les cuisses et une partie des jambes paraissent quelquefois un peu brunätres. Elle habite les Steppes des Kirguises. 35) OmaLomoRPHA OBSCURICOLLIS, mihi. Coerulea, punctatissima, nitida, pubescens ; capite, thorace, antennis pedibusque obscurioribus. Long. 2'/, lign., larg. { lign. Encore plus petite que l'O. festiva et proportionellement un peu moins large. Elle est bleue, avec la tête et le corselet noirâtre. Les palpes, les antennes et les pattes sont entièrement noires. On la trouve sur les Montagnes de J'Altai. 36) Cymnnis cyzinprica, mihi. Tab. IT. fig. 6. Cylindrica, punctatissima, subpubescens; capite obtuso: thorace sub- elongato; elytris postice cyanescentibus. Long. 3 lign., larg. 1 lign. Par la forme ramassée et convexe, elle se rapproche du C. miliaris, mais elle est deux fois plus petite, odinairement de couleur rousse, avec une faible teinte bleuâtre sur la partie postérieure des élytres La tête est obtuse comme dans la C. miliaris, mais plus profondement ponctuée, et les points sont moins rapprochés; le corselet paraît proportionellement plus Insectes de la Sibérie. 45 étroit et 1l est ponctué comme la tête. Les pattes sont fortes, et d'un jaune rougeûtre ainsi que les antennes. Cette espèce habite les Steppes des Kirguises et je l'ai rapportée des environs de Dschergain-Agatsch où elle se trouve sous les pierres dans les lieux ombragés. Elle présente le passage des Cymindis aux Polystichus. 37) Cyunnis maris, Fabr. Sturm Faun. 7. t. 165. On la trouve assez rarement dans les parties méridionales des Steppes des Kirguises: elle est souvent d'une couleur bleue très brillante. 38) Cwunnis RIVULARIS, mihi. Tab. Il. fig. 7. Fusca, punctatissima, pubescens; thorace elongato-cordato: elytris ova- lis, macula humerali, margine exteriore punctoque apicis pedibusque testaceis. Long. 3'/, lign., larg. 1°/, lign. Elle a le corselet encore plus étroit que la C. angularis, ceci joint à une forme généralement très svelte, la rapproche de la C. cylindrica, mais elle est beaucoup moins convexe, paraissant même déprimée. Elle est presque toute rousse, avec les quatre taches des élytres souvent peu distinctes et effacées. La tête est allongée, assez grosse, rousse, luisante et parsemée de quelques points enfoncés, mais sans poils; les yeux sont peu saillants et noirs: les palpes et les antennes sont d’un rouge-jaunâtre. Le corselet est un peu plus large que la tête, aussi long que large, arrondi sur les côtés et fortement rétréci vers les élytres; il est coupé obliquement à la base; les angles postérieurs sont saillants: les bords latéraux sont très peu rebordés. Le corselet est fortement ponctuée et couvert de poils courts et jaunes; la ligne du milieu est visible. L’écusson est très petit: Les élytres sont plus larges que le corselet et s'élargissent un peu vers le milieu, ce qui leur donne une forme ovale; les angles axillaires sont plus arrondis que 46 MOTCHOLLSKI chez les autres Cymindis; toute leur surface est couverte d'une ponctuation serrée et d'un duvet jaune très épais; le bord latéral et deux taches sur chaque élytre c'est-à-dire l'une à la base et l'autre à l'extrémité, sont jaunûtres ; la portion réfléchie des élytres et les pattes sont également de cette dernière teinte; le dessous du corps est plus ou moins brunâtre; chez la femelle, comme c’est le cas chez le plus grand nombre des Cymindis, l'abdomen est jaune sur le milieu. J'ai rencontré cette espèce assez rarement sur les bords des petits ruisseaux au-delà du Baïcal et aux environs de Verkhne-Oudinsk. 39) Cymnnis anGuzaRIS, GyIL. Sturm Faun. 7. t. 166. Cette espèce n'a sur chaque élytre qu'une seule tache qui en occupe la base. Le corselet est roux, la tête et l'abdomen sont noirs. Elle est assez commune dans la Sibérie occidentale et je l'ai prise dans les Steppes des Kirguises et sur le bord de l'Irtych à Pestchanoie. Dans ma collection j'ai une Cymindis ovipennis, mihi, de l'Arménie qui a beaucoup d'analogie avec la C. angularis, mais elle est plus grande. 40) Cwunpis INrRICaTA, mihi. Fusca, subpubescens, confertissime profundo punctata vel intricata, pal- pis antennis pedibusque pallidioribus. Long. 3'/, lign., larg. 1‘/, lign. 4 Elle ressemble beaucoup à la C. punctata, et en diffère par la couleur plus foncée sans trace de teinte plus claire sur la base des élytres, ainsi que par une forme générale plus allongée, et par une ponctuation plus forte. La tête est un peu plus petite que dans la punctata, plus profondé- ment ponctuée, la lèvre supérieure est plus foncée. Le corselet ne dépasse presque pas en largeur la tête; il est aussi long que large, très peu rebordé sur les côtés, convexe, et criblé par de gros points imprimés, la ligne du milieu n'est pas visible. L'écusson est plus allongé que dans la C. punctata. Insectes de la Sibérie. 47 Les élytres sont plus étroites et proportionellement beaucoup plus allon- gées, plus parallèles et un peu élargies vers l'extrémité; les stries sont plus fortement imprimées et les intervalles marqués de points plus gros, la pubescence est moins visible. Le dessous du corps, les pattes et les antennes sont comme dans la C. punctata. J'ai pris cette espèce dans la Sibérie orientale sur les Alpes du Hamar- Daban au sud du Baïcal et plus tard dans les forêts de Cèdres sibériens auprès de Tourkinsk, sur le rivage au NO. du Baïcal. J'avais d'abord confondu cette espèce avec la C. punctata de Suisse, mais l'ayant examinée de plus près je me suis convaincu qu'elle en différait. La même chose m'est arrivée avec plusieurs autres coléoptéres de la Sibérie qui me paraissaient être les mêmes que ceux d'Europe, tandis qu'ils appar- tenaient à des espèces certainement différentes, ce qui prouve combien il faut être sur ses gardes par rapport à l’ancienne opinion: «que plusieurs espèces des Alpes meridionales, se retrouvent aussi dans les plaines de ré- gions septentrionales.« La Cymindis punctata, de Bonelli, que j'ai prise moi-même sur le mont Rosa en Suisse, me paraît différente non seulement de la €. intricata, mais aussi d'une Cÿmindis de Finlande, que j'ai reçue de Mr. le comte Mannerheim comme la C. punctata, Bon. La C. punctata de Suisse est généralement plus courte et plus large que celle de la Fin- lande. Le corselet est transversal, moins rétréci vers les élytres, tandis que dans celle de Finlande il est aussi long que large et fortement en coeur. Dans les exemplaires de Suisse la ponctuation est beaucoup plus faible et la pubescence plus forte; les intervalles entre les stries sont aussi couverts de points plus petits et plus serrés, que dans l'espèce de Finlande où les élytres paraissent presque rugueuses où raboteuses D'après celà, je suis fortement tenté de séparer la C. basalis, Gyll., à laquelle je rapporte mion individu de Finlande, de la C. punetata Bon. des Alpes de la Suisse. La C. basalis a aussi beaucoup plus d'analogie avec ma C. intricata que l'espèce 48 MOTCHOULSKI de Suisse, seulement elle a les élytres plus courtes, les stries moins forte- ment imprimées, le corselet un peu plus allongé et surtout la base souvent jaunâtre. Une quatrième espèce analogue aux précédentes, se trouve dans ma collection sous le nom de C. punctatissima, mihi. Elle provient de Sicile et se rapproche beaucoup par sa forme parallèle de la C. intricata, mais elle diffère de toutes les espèces citées, par son corselet moins rétréci vers les élytres et par les angles posterieurs de celui-ci plus obtus et presqu'arron- dis. Les élytres sont plus étroites que dans la C. punctata, un peu dépri- mées, et couvertes dans les intervalles d'une ponctuation très épaisse. Les élytres ont une teinte bleuâtre comme chez la C. miliaris avec laquelle elle sert de transition, mais elle est plus petite et plus courte que cette dernière. 41) CYMINDIS COLLARIS, mihi. Tab. Il fig. 8. Fusca, punctatissima, pubescens; thorace subcordato capiteque nigrescen- tibus: elytris fuscis, margine exteriori macula humerali punctoque apicis, antennis pedibusque testaceis. Long. 3'/, lign., larg. 1°/, lign. Par la forme et la grandeur, cette espèce se rapproche un peu de la C. punctata Bon. ou plutôt de la C. basalis GyIl., mais elle a quatre taches jaunes sur les élytres, et la tête et le corselet sont d'un brun noiritre. La tête est allongée, fortement ponctuée, surtout sur la partie posté- rieure et recouverte d’une pubescence courte, jaune et peu serrée, le col ou l'espace qui la sépare du corselet est lisse, les yeux sont très saillants et noirâtres; la lèvre supérieure, les mandibules, les palpes et les antennes sont d'un brun rougeûtre ou même jaunâtre. Le corselet est un peu plus large que la tête, aussi long que large, avec les côtés arrondis, relevés, jaunâtres, et fortement rétrécis en coeur vers les élytres: il est à la base coupé presque obliquement et les angles postérieurs sont droits et saillants; Insectes de la Sibérie. 49 toute la surface est criblée de gros points enfoncés, et de plus couverte de poils longs, jaunes et recourbés vers les élytres; la ligne du milieu n'est pas visible. L'écusson est triangulaire et d'un brun rougeätre. Les élytres sont presque deux fois plus larges que le corselet, déprimées, ovales et un peu arrondies à l'extrémité; elles sont brunes, ponctuées et recouvertes d'un duvet court très épais; tout le bord extérieur est jaunâtre et en outre lon voit encore une tache oblongue de la même couleur sur la partie axillaire et uné autre très petite vers l'extrémité, mais cette dernière est souvent oblitérée; la tache axillaire est séparée du bord latéral de l'élytre, et l'apicale ne touche pas l'extrémité. La portion réfléchie des élytres, ainsi que les pattes sont jaunes. Le dessous du corps est noir. Je l'ai prise au-delà du Baïcal, dans la bourbe, au bord du fl. Ouda à Koul, sur la grande route qui conduit à Nertchinsk. 42) Cymnnis EquEesrris, Gebl. Hummel, Essais entom. IV. p. 43. Elle a beaucoup de ressemblance avec la C. angularis, mais sa taille plus grande et sa tête rousse len distinguent au premier abord. Parmi plusieurs exemplaires que je pris, je ne trouvai aucune différence entre eux; les petites taches jaunes situées à l'extrémité des élytres sont toujours séparées du bord extérieur par le fond brun de ces dernières, ou bien elles manquent entièrement; les taches antérieures des élytres sont toujours échancrées en demi cercle de manière à présenter leur partie concave au bord externe, et l'angle saillant se prolonge un peu en pointe le long de la 6°" strie, ce qui na pas lieu dans la C. repanda, Zoubk., qui lui res- semble et où cet angle est brusquement coupé et arrondi et où les taches en question sont entièrement réunies à la couleur jaune qui borde l’élytre extérieurement. Enfin dans la C. binotata, la tache axillaire est séparée du fond obscur de l'élytre depuis la base de l'angle huméral et ne se réunit point à la bordure jaune des élytres. 50 MOTCHOULSKI La tête et le corselet sont rougeâtres chez la C. eguestris, les élytres sont brunätres ou noirâtres; le dessous du corps est noir ayant quelque- fois la poitrine jaunâtre. Les palpes, les antennes et les pattes sont jaunes. Je l'ai prise sur le bord de l'frtych non loin de Semipalatinsk. 43) Cymnnis Repaxna, Zoubk. Bull. de la Soc. Imp. des Natur. de Mos- cou 1833. vol. VI. p. 313. Nr. #. Tab. IL. fig. 9. Elle est deux fois plus petite que la C. picta, Pall., et se rapproche un peu de la précédente, mais elle est proportionellement plus large; le corselet est plus transversal et plus en coeur, il est roussâtre avec les bords latéraux fauves; la tête est également rousse, l'abdomen jaune chez les mâles, noir chez les femelles. La ponctuation sur la tête et le corselet est aussi serrée que chez la C. equestris et non pas éparse comme chez la C. binotata et la C. figurata. Les taches jaunes apicales y sont larges et réunies: aux axillaires par une bordure jaune plus ou moins large, qui embrasse tout le bord exterieur des élytres ainsi que leur portion réfléchie, de sorte que la couleur brune forme sur la partie postérieure des élytres, une large croix ressemblant à celle de la C. cruciata (G. picta, Pall.). La C. cruciata s'en distingue par sa taille deux fois plus grande et par sa tête et son corselet lisses et dépourvus de ponctuation. Je l'ai prise dans les Steppes des Kirguises aux bords d'un lac salant. #4) Cymnnis FIGURATA, mihi. Tab. IL fig. 10. Obscure fusca, punctatissima, pubescens, elytris fuscis, vitta lata obli- qua; lunula apicali obscura antennis pedibusque testaceis. Long. 35/, lign., larg. 1//, lign. Elle ressemble un peu à la C. equestris et à la C. vütata, Fisch., mais elle est un peu plus large, la tète et le corselet sont brunätres: ces parties sont aussi couvertes de points plus gros, mais moins serrés. Les taches Insectes de la Sibérie. 51 jaunes des élytres se confondent et occupent tout le côté latéral, ne laissant appercevoir la couleur du fond que de chaque côté de la suture jusqu'à la seconde strie, ainsi qu'un faible trait oblong entre la partie moyenne de l'élytre et l'extrémité et qui se dessine dans la tache jaune; ce trait se réunit quelquefois avec le bord de la tache obscure suturale. La por- tion refléchie des élytres est jaune. Le dessous du corps est plus ou moins brunätre ou même noir chez la femelle, l'abdomen est jaunâtre avec une bordure obscure. Les palpes, les antennes et les pattes sont jaunes, la lèvre supérieure et les mandibules sont d'un brun rougeâtre; les bords du corselet sont jaunes comme chez la C. vittata. Je l’ai trouvée au bord d'un lac salant, non loin de Selenguinsk au- delà du Baïcal. 45) Cymnnis virrara, Fisch. Ent. de la Russ. vol. IT. pag. 78. Nr. 13. Tab. ILNés 44. Long. #'/, lign., larg. 2 lign. Elle est ordinairement plus petite que la C. binotata et d'une couleur plus noiràtre, avec les taches humérales plus longues et souvent même réunies un peu obliquement aux taches apicales; chez d'autres individus ces taches sont entièrement effacées, et alors les élytres sont unicolores ayant seulement une faible bordure jaune. La tête et le corselet sont toujours noirâtres et ce dernier est moins transversal que dans la C. binotata. La ponctuation du corselet de cette dernière est moins serrée que dans la vit- tata, celle des élytres l’est au contraire d'avantage; quoique moins profonde. Le dessous du corps est noir, dans la C. binotata, la poitrine est d’un roux brunîitre. Cette espèce habite les contrées arides au-delà du Baïcal jusqu'à Ner- tchinsk où elle est très commune. 52 MOTCHOULSKI 4G) Cymnnis minoraTa, Fisch. Dej. Spec. vol. L. p. 213. Nr. 14. Elle ressemble beaucoup à la C. lateralis, mais elle est plus petite et la tache humérale des élytres est toujours séparée du bord latéral. La tète et le corselet sont toujours rougeàtres et la suture présente quelquefois cette teinte. Les taches apicales manquent souvent et les taches axillaires ne se réunissent jamais au limbe latéral jaune, qui entoure les élytres et qui est très étroit. Elle habite les Steppes des Kirguises et la ligne militaire de la Sibérie occidentale; dans la Sibérie orientale on ne la trouve pas et c'est la C. vit- tata, qui l'y remplace. #7) Cyuinnis rarerauis, Fisch. Dej. Spec. vol. [. pag. 204. Nr. 2. Chez cette espèce, la tache axillaire jaune occupe toute la partie humérale et se prolonge le long du bord latéral jusqu'à l'extrémité de l'élytre. Les palpes, les antennes, la tête, le corselet et les pattes sont roussâtres. La C. obsoleta, Ménétriés décrite par Falderman dans le Bull. de la Soc. Imp. des Natur. de Moscou 1836, p. 359, n'en est qu'une variété de la femelle plus grande et qui n'est pas rare dans les Steppes des Kirguises, sous les pierres. La C. lateralis, ne s'étend pas plus loin à lorient que le fl. Irtych. #8) Cymnnis simpcex, Zoubk. Bull. de la Soc. Imp. des Natur. de Mos- coù 1833, p. 312. Tab. IL. fig. 12. Elle est de la taille de la C. /ateralis, mais d’un brun roussâtre uni- colore en dessus et un peu plus jaunâtre en dessous, la portion réfléchie des élytres, les palpes, les antennes et les pattes sont jaunes. Le corselet est un peu plus allongé et plus étroit. Les elytres sont plus brusquement tronquées et sans aucun vestige de taches jaunes. Elle habite les Steppes des Kirguises et je l'ai trouvée sur les montagnes arides du Oulou-Tau, où elle se tenait cachée danslesfentesdes pierres schisteuses. » Insectes de la Sibérie. 53 J'ai aussi reçu cette même espèce de quelques Entomologistes sous le nom de C. unicolor, Eschsch. 49) Cxmnnis RurIPES, Gebl. Hummel, Essais ent. IV. p. #2. Elle est de la forme de la C. binotota, mais un peu plus déprimée, sans taches jaunes et fort peu pubescente. Le dessous du corps est noir, les palpes, les antennes et les pattes sont jaunes. On la trouve sur les bords du fl. Irtych à Semipalatinsk et du Lac Nor-Saisan. Une espèce analogue des montagnes de l'Altaï, la C. altaica, Gebl., ln ressemble beaucoup, mais diffère par les angles postérieurs du corselet qui sont saillants et par une ponctuation plus forte. De plus, je possède dans ma collection une C. taurica, Parreys. Elle est de la taille de la C. rufipes c'est-à-dire # lign. de long. et 1°/, lign. de large, mais luisante et d'une couleur presque noire. La tête est triangu- laire et non pas allongée comme dans la C. rufipes; le corselet est ‘plus étroit et couvert d'une ponctuation très fine; les élytres sont plus ovales, un peu élargies vers l'extrémité, fortement striées et marquées, dans cha- que intervalle des stries, par une seule ligne de points, des quels sortent des poils très peu apparents; sur la partie humérale on voit une tache jaunûtre très faible. Le dessous du corps est noir, les pattes brunûtres. Elle vient de Tauride. 50) Cymnnis pecora, Fisch., Bull. de la Soc. des Natur. de Moscou 1829, p- 370. Tab. IL fig. 13. Testacea, nitida; capite thoraceque fulvis, elytris fuscis, vitta obliqua lateralibusque ore antennis pedibusque testaceo-albis. Long. # lign., larg. 1!/, lign. Cette espèce se distingue facilement des autres Cymindis de la Sibérie et offre plutôt des rapports avec les espèces méridionales, telles que la C. lineata, la C. dorsalis, etc. 54 MOTCHOULSKI Elle est ordinarement d'un brun plus clair que les autres Cymindis; j'ai pris cependant des individus dont la couleur était d’un brun assez foncé. La bande longitudinale oblique qui se dessine sur le mileu de l'élytre de- puis la partie humérale jusque près de l'extrémité de la suture, est tou- jours un peu étranglée dans son milieu. La tête et le corselet sont lisses et d’une ‘couleur jaune plus rougeûtre que les élytres. Sur le milieu du corselet on appercoit souvent deux taches longitudinales brunes.” Les an- tennes et les pattes sont très pâles, ainsi que .le dessin blanchâtre qui décore chaque élytre. Cette espèce est des plus communes dans les Steppes des Kirguises surtout sur les bords de l'Ichim. La C. accentifera, Zoubk. Bull. de la Soc. Imp. des Natur. de Mos- cou 1833, p. 313. Nr 5, qui ressemble un peu à cette espèce, en diffère par -une taille un peu plus allongée, plus déprimée et plus parallèle, n'a- yant que la suture et une petite tache brune de chaque côté vers l’extré- mité: tout le reste est jaune. La tête et le corselet offrent les couleurs de la C. decora, mais le corselet étant plus en coeur, paraît plus étroit. Le dessous du corps est jaune avec l'abdomen noir. Ellé vient de la Tureménie. Une espèce, la C. marginata, nommée par Mr. Fischer, ne diffère de l'accentifera, que par la tache noire sur la suture, qui est un peu plus large vers l'écusson. Elle vient du Daghestan. 51) Cymwnis razcura, Steven. Fisch. Ent. de la Russie. vol. [IT. pag. 79. Nr, Elle est presque de la grandeur de la C. lateralis, mais d’une couleur pâle, surtout sur les élytres qui ont chacune une tache longitudinale et la suture plus foncées. Elle constitue le passage de la précédente à la C. picta Pall, ou C. cruciata Fisch, Insectes de la Sibérie. 55 On la trouve au Sud des Steppes des Kirguises, ainsi qu'aux environs du Lac Inderskoje. 52) Cwunnis ricra, Pall. Voyages IL. p. 274. C. cruciata; Fisch. Dei. La plus grande de toutes les Cymindis connues, est facile à reconnaitre par la grande croix noire sur les élytres. Mr. Fischer a changé le nom donné par Pallas, et donné celui de cruciata, mais je n'en vois pas la raison. R On trouve cette espèce dans Îles Steppes des Kirguises. - 53) Consyra Fustia, Fisch. Entom. de la Russie. Vol. 4, p. 123. Nr. 4. Tab. 12. fig. 3. Elle est très commune dans toute la Sibérie et varie beaucoup de taille. Je trouvai des individus qui n'offrent aucune différence de ceux que l'on prend à Astrakhan, si ce n'est qu'ils étaient d'une taille deux fois moins grande. 54) Demerrius mrertauis, Germar, Coléopt. Species novae p. 1. Nr. {. Je l'ai pris sur les bords de lirtych entre Omsk et Semipalatinsk. Ici il me semble à propos de donner quelques renseignements sur le Demetrius atricapillus décrit dans les Käfer der Mark Brandenburg 1. p. 28 et celui du Comte Dejean décrit dans son species, vol. 1, pag. 231. Le D. atricapillus de M. Dejean, que jai pris aux environs de Paris, a réelle- ment les angles postérieurs du corselet peu saillants et un peu relevés; le corselet est plus long que large et tout le corps ne surpasse pas deux lignes de longueur, ce qui suffit déja pour le distinguer du D. atricapillus, de Linné, Gyllenhal et Erichson. En général cet insecte à beaucoup plus d’analogie, avec le D. imperialis, qu'avec le véri- table atricapillus; sur ses élytres il a même les vestiges des taches obscures 56 MOTCHOULSKI du premier. Dans ma collection je l'ai placé sous le nom de Demetrius obtusus, mihi. J'ai pris aussi sur les bords de la Seine en sociéte du D. obtusus, un Demetrius plus petit, qui a la même forme et les mêmes taches peu appa- rentes sur les élytres, mais dont le corselet est plus court et les angles postérieurs un peu plus saillants. C'est mon Demetrius angulatus, mais que je présume n'être que le mâle du D. obtusus. 55) DemerRIUS UNIPUNCTATUS, Creutz. Germ., Coléopt. Species novae, p. 1, Nr. 2. Il habite les bords des eaux dans les Steppes des Kirguises, ainsi que les bords de l'Irtych. En Géorgie et au Caucase j'ai pris une espèce très voisine, que j'avais longtemps même considérée comme le D. unipunctatus, Creutz, mais ayant trouvé ce dernier en Lithuanie et en Sibérie, je me suis aperçu que celui du Caucase formait une espèce particulière. Il est d'abord un peu plus grand, le corselet est beaucoup plus étroit et très peu rétréci vers les élytres, les angles postérieurs sont plus obtus. L’écusson est plus allongé. Les élytres sont plus fortement striées; la tache apicale est triangulaire et occupe presque toute la largeur des élytres. Les palpes, les antennes, les pattes et le dessous du corps sont comme dans le D. unipunctatus. Je Vai nommé Demetrius apicalis. 56) Dromus sururauis, mihi. Linearis, pallidus: capite rufo; thorace : elongato, postice subangustato; elytris striatis, truncatis, sutura nigra; antennis pedibusque pallidis. | Long. 2 lign., larg. ÿ/, lign. IL ressemble beaucoup au D. longiceps, mais il est encore plus li- néaire, le corselet est plus étroit; les élytres sont un peu plus parallèles, Insectes de la Siberre. 57 la tache foncée le long de la suture ne s'élargit pas vers l'extrémité. La tête est rousse. Je l'ai pris à Pestschanoje sur-le bord de l'Irtych. 57) Drowvs ruricouus, mihi. Tab. Il. fig. 14. Elongatus, nigro-fuscus; thorace rufo; elytris striatis, antennis pedibus- que testaceis. Long. 2'/, lign., larg. 1?/, lign. [Il a un peu l'habitus du D. linearis, mais le corselet est plus étroit et les élytres s'élargissent visiblement vers l'extrémité. Du reste il est assez convexe, les élytres sont très distinctement striées. La tête est brune ou rougeñtre; le corselet est rouge, les élytres sont d’un brun jaunâtre, avec la suture et la partie postérieure de couleur un peu plus foncée; le des- sous du corps est noir, les palpes, les antennes et les pattes sont d'un jaune clair. La tête est allongée, applatie, fortement et régulièrement ridée entre les yeux, et ces rides longitudinales ne se perdent que sur la partie posté- rieure du vertex; la partie antérieure de la tête est lisse; le front est pres- que coneave; les yeux sont grands, noirs, mais peu saillants. Le corselet est presque moins large que la tête, allongé et un peu rétréci à sa base; les angles postérieurs sont droits, mais non saillants et présentent des im- pressions. Le corselet est tout-à-fait lisse, et le long de la ligne imprimée du milieu, on apperçoit de. faibles rides transversales assez régulières. L'écusson est triangulaire, foncé et ponctué. Les elytres sont plus larges que le corselet, convexes et fortement élargies vers l'extrémité, qui est tronquée et un peu arrondie sur les côtés; sur chaque élytre, l'on compte 8 stries ponctuées très distinctes, et deux gros points imprimés très rap- prochés sur le 3” intervalle; la portion réfléchie des élytres est jaunätre, L'abdomen surpasse en longueur de beaucoup les élytres. 53 MOTCHOULSKI Je l'ai trouvé une seule fois sur du bois coupé, au bord de l'Ob dans le gouvernement de Tomsk. Cette espèce rappelle un peu la forme des Aptinus, mais elle est beaucoup plus petite. 58) Dromts maRGINELLUS, Fabr. Syst. Eleuth. 1. p. 186. Nr. 87. On le rencontre dans les forêts de sapins qui se trouvent sur le ver- sant oriental de l'Oural. 59) Drowvs siema, Rossi, Faun. Etr. I. 226. 564. Il habite les Steppes des Kirguises près de la ligne militaire de la Sibérie occidentale; je l'ai pris en automne. Le Dromius bipennifer, Büber, a la plus grande ressemblance avec l'espèce citée, mais s’en distingue par son corselet un peu plus allongé et dont les angles postérieurs sont beaucoup plus obtus et plus arrondis. La bande noire sur les élytres est aussi moins visible. Il se trouve dans la Russie méridionale. 60) Dromus sUTURELLUS, mihi. Depressiusculus, niger, macula media ad suturam obscuro-pallida; tibis tarsisque testaceo-fuscis; antennarum articulis 2 primis fulyis. Long. 15/, lign., larg. */, lign. À peu près de la forme du Dromius corticalis, maïs beaucoup plus grand et plus large. La tache blanchätre sur les élytres ayant une direction un peu oblique est plus rapprochée de la suture. La tête est comme dans le D. corticalis. Les antennes sont noires avec les deux premiers articles d'un jaune rougeñtre. Le corselet est presque plus large que la tête, transversal, rétréci à la base, et avec les angles postérieurs obtus et un peu arrondis. Les élytres sont plus larges, pro- portionellement plus courtes et assez visiblement striées. Le dessous du corps et les cuisses sont noirs, les jambes et les tarses jaunûtres. Insectes de la Srhérre 59 J'ai trouvé cette espèce dans les Steppes des Kirguises sur les bords du fl. Ichim. Une espèce d'une forme très analogue et de la mème grandeur, se trouve au Schirvan dans les parties méridionales de nos possessions vers la Perse. Je l'ai nommée Dromius humeralis, et elle se distingue du sutu- rellus, par une forme un peu plus convexe, par sou corselet plus court et plus transversal, à angles postérieurs un peu saillants. Les élytres sont moins parallèles et plus élargies vers l'extrémité, et elles n'ont qu'une tache axillaire blanchâtre un peu oblique vers la suture. Les antennes sont entièrement noires; les pattes comme dans le suturellus. Une seconde espèce du bord du Lac Goktscha en Arménie, que jai nommée D. fusco-maculatus, ne diffère du D. humeralis que par les taches blanchâtres réunies obliquement sur la suture, et qu'on voit à l'extrémité des élytres, outre les humérales qui se prolongent quelquefois un peu sur la suture. Toutes ces espèces se distinguent essentiellement du D. quadrillum, qui est beaucoup plus court et plus ramasse. 61) Dromus corricaus, Dufour Dej. Spec. vol. 1. pag. 245. Nr. 14. C'est un insecte qui appartient au pays plat et aux Steppes, et je Fai pris au pied de buissons d'Arthemisia, à Duhergain Agatuk, à Astrakhan et à Kislar. 62) Dromvs riganis, mihi. Elongatus, niger, nitidus; elytris laevibus, tibüs tarsisque pallidis. Long. 1'/, lign., larg. ‘/, lign. Entièrement de la forme du D. glabratus, mais ordinairement un peu _plus grand, plus lisse sur les élytres et avec les jambes et les tarses d'un jaune testacé clair. Sans ailes propres au vol. Je l'ai rencontré dans les Steppes des Kirguises et du Caucase. * 60 MOTCHOULSKI 63) Dromus GrasraTus, Duft. Sturm Faun. 7. t. 171. Plus petit, plus parallèle et plus déprimé que le précédent et d’une couleur noire presque sans reflet bronzé. Les jambes sont presque noires, comme les cuisses, les tarses jaunâtres. Sans ailes propres au vol. Cette espèce n'est pas rare dans les Steppes des Kirguises et dans la Sibérie. J'ai dans ma collection une espèce extrêmement ressemblante au D. glabratus, mais deux fois plus petite, beaucoup plus allongée et d'une cou- leur noire, foncée et luisante. Elle se trouve dans la Géorgie méridionale et dans le Daghestan, non loin des bords de la Mer Caspienne auprès des lacs salans. Je l’ai nommée D. minutus. 6%) Dromus TRuNcaTELLUS. Dej. Gyll. IL. p. 182, Nr. #4. Il est beaucoup plus large et plus court que le D. foveola, Gyll. Son corselet est transversal et presqu'arrondi à la base. Le premier article des antennes, les jambes et les tarses sont plus ou moins jaunâtres. Il n'a pas d'ailes sous les élytres. Il habite les parties méridionales de presque toute la Sibérie jusqu'à Nertschinsk. 65) Dromus runcrareuus, Dej. Duft. 11. p. 248. Nr. 15. Mr. Erichson considère cette espèce comme le D. foveola, Gyll., mais je crois à tort, car dans la description du Comte Dejean, qui ne paraît pas avoir connu le véritable D. Joveola du Nord de l'Europe, il est dit à la page 247 et 248 du { vol. de son Species: «Le D. punctatellus est de la grandeur des précédents (D. pollifer et D. spilotus), mais sa forme est plus courte et plus large», ce qui ne peut être nullement appliqué au D. foveola Gyll., qui au contraire est beaucoup plus allongé et plus pa- rallèle que les espèces citées. Le Dromius punctatellus à effectivement Insectes de la Sibérre. 61 la forme élargie du D. truncatellus, mais il s'en distingue facilement par ses antennes et ses pattes entièrement noires. Les deux points imprimés, sur la troisième strie des élytres, sont moins marqués que dans le D. fo- veola. La base du corselet est transversale mais moins arrondie et plus tronquée que dans le D. truncatellus. Sans ailes propres au vol. Je lai pris, mais rarement, à Omsk en Sibérie — il paraît plus com- mun aux environs de St-Pétersbourg. 66) Dromus mon@oricus, mihi. ‘ Supra subaeneus, elÿtris substriatis; palpis, antennis, tibiis tarsisque pallidis. Long. 1'/, lign., larg. ?/, lign. Il est un peu plus petit et un peu plus court que le D. pallipes au- quel il ressemble beaucoup. En dessus il est d'un noir distinctement bronzé, et en dessous noir, avec les jambes, les tarses, les palpes et les antennes d’un jaune testacé; les derniers articles des antennes et les palpes maxillaires sont quelquefois un peu brunâtres. La tête est plus courte et plus lisse que celle du D. pallipes et les impressions entre les antennes sont beaucoup moins marquées. Les yeux sont un peu plus saillants. Le corselet est transversal, tandis que dans le D. pallipes il est aussi long que large; la base est coupée carrémment et non pas arrondie, Les élytres sont un peu moins convexes et moins ovales vers l'extrémité, qui est un peu plus tronquée. Il se trouve dans les montagnes de la Mongolie, à 100 verstes de Kiakhta. En Arménie et aux environs de Tiflis, on rencontre une variété du D. pallipes qui a les cuisses presque noirûtres. 67) Dromus Foveora, GyIl. IT. p. 183. Nr. 5. De la forme allongée et parallèle du D. glabratus, mais deux fois plus grand et d’une couleur noire un peu bronzée. 62 MOTCHOULSKI Les élytres sont souvent très distinctement striées et les deux points imprimés sur la 3° strie bien visibles. Il a des ailes propres au-vol. Les antennes et les pattes sont noires. Cet insecte est très commun dans les Steppes des Kirguises et en Sibérie. 68) Dromvs siiricus, mihi. Elongatus, nigro-aeneus, thorace subcordato, angulis posticis prominulis ; elytris sublevibu$; tibüs tarsisque infuscatis. Long. 1°/, lign., larg. 5/, lign. Il est ordinairement un peu plus grand que le D. foveola et un peu moins allongé. En dessus il est d’un noir un peu bronzé, en dessous noir avec les jambes et les tarses brunätres. La tête est plus courte, les .yeux moins saillants. Le corselet est aussi long que large, bien moins en coeur que dans le D. foveolatus et avec sa base coupée carrément, ce qui fait sortir bien visiblement les angles postérieurs. L'écusson est un peu moins visible. Les élytres sont un peu plus larges, moins distinctement striées et assez brusquement tronquées à l'extrémité; on n'y voit pas de points enfoncés sur la troisième strie. Il est ailé Il habite la Sibérie occidentale près de Tomsk, ainsi que les Steppes des Kirguises. Une espèce bien voisine par sa forme et sa taille, se trouve dans les parties méridionales de la Géorgie et sur les bords du Lac Goktscha en Arménie, et du Lac Inderskoï non loin du fleuve Oural, mais elle s'en distingue par sa couleur très fortement bronzée, par son corselet plus ré- tréci vers les élytres, et par les deux points distincts sur la 3° stric de ces dernières. Les palpes et les antennes sont noires, les jambes et les tarses plus ou moins testacés, Je lui ai donné le nom de Dromius sub- aeneus. Insectes de la Sibérre. 63 69) Dromios IMPUNCTATUS, mihi. Elongatus, subaeneus; elytris striatis: tibüs tarsisque infuscatis. Long. 1°/, —2 lign., larg. */, lign. Des Dromius unicolores c'est un des plus grand. Il a entièrement l'apparence du D. foveola, mais il est quatre fois plus grand et en dessus d'une couleur plus bronzée. La tête est plus courte et plus large, les yeux sont moins saillants, les impressions entre les antennes sont plus prononcées Ces dernières comme les palpes sont noires. Le corselet est un peu plus large que la tête, transversal, rétréci postérieurement et arrondi à la base; les angles postérieurs sont très obtus. L'écusson est très petit. Les élytres sont allongées, un peu convexes et ovales; l'extrémité est un peu obliquement tronquée; elles sont distinctement striées, sans avoir cependant les deux points imprimés sur la 3” strie. Le dessous du corps et les cuisses sont noirs, les jambes et les tarses brunûtres. Cette jolie espèce habite les Steppes de la Sibérie occidentale, princi- palement aux environs d'Omsk, ainsi que les Steppes des Kirguises même jusqu'à Irkoutsk. 70) Dromvws srraTus, mihi. Tab. Il. fig. 15. Dilatatus, depressiusculus, parallelus, niger, nitidus; elytris striatis. Long. 1°/, — 1°/, lign., larg. ?/, — 5/, lign. Il est de la forme élargie du D. truncatellus, mais quatre fois plus grand et beaucoup plus déprimé; il a même par son habitus beaucoup d’analogie avec certains Perÿphus, comme par exemple P. Pfeiffiü Sahlb., P. latiusculus Mann., P. prasinus Mgl., mais c'est un véritable Dromuius qui doit être placé près du D. quadrillum Dej. Il est d’un noir luisant un peu bronzé en dessus et ses élytres sont un peu cannelées. 64 l MOTCHOULSKI La tête est triangulaire, très finement ponctuée vers le bord externe; entre les yeux on voit de fortes impressions obliques, qui .se réunissent irrégulièrement sur le vertex; la partie élevée entre ces impressions est lisse et paraît plus luisante que le reste de la tête; les yeux sont noirs et un peu saillants; les mandibules, les palpes et les antennes sont noires. Le corselet est un peu plus large que la tête, découpé en avant, de sorte que les angles antérieurs forment des pointes saillantes tournées vers la tête; il est aussi long que large, un peu convexe, arrondi sur les côtés et forte- ment en coeur vers les élytres, où il est beaucoup plus étroit que la tête; les angles postérieurs sont coupés obliquement à la base, un peu relevés et saillants; toute la base se présente terne, à cause d’une ponctuation très fine qui sétend assez loin sur le bord latéral, qui est un peu rebordé; la ligne du milieu est distincte. L'écusson est transversal et noir, Les élytres sont presque deux fois plus larges que le corselet, déprimées, ayant les angles antérieurs un peu saillants et l'extrémité assez brusquement tronquée et un peu sinuée; elles sont profondément striées, mais la ponctuation de ces stries n'est visible que quand on regarde l'insecte de côté, ce qui donne à la surface un aspect un peu cannelé; sur la 3°“ strie on voit deux points imprimés. L'abdomen surpasse un peu la longueur des elytres, qui sont tronquées. Le dessous du corps et les pattes sont d'un noir foncé. Ses ailes sont propres au vol, et paraissent de couleur de fumée. Je l'ai pris aux environs des eaux acides de Koul sur la grande route qui conduit à Nertschinsk. 71) Lea cyanocertata, Fabr. Syst. Eleut. I, p. 200. Nr. 167. Elle est assez rare dans la Sibérie occidentale. La L. geniculata décrite par le Comte Mannerheim dans le Bulletin de la Société Impériale des Naturalistes de Moscou, année 1837 à la page 33, du Nr. IL, constitue le passage de l'espèce en question à la Z. chlorocephala, ayant les formes Insectes de la Sibérre. 65 de la première et les couleurs de la seconde. Elle provient des environs arides d'Elisabethpol dans la Géorgie méridionale. Mais il y en a encore une autre espèce de Lebia d'Europe, qui ressemble encore plus à la cya- nocephala et qui constitue une espèce bien distincte. C'est la L. annulata, Villa, qui ayant la forme un peu allongée mais beaucoup plus petite que la cyanocephala, a les extrémités des cuisses et des jambes largement noires; les tarses sont aussi de cette même couleur; le premier article des antennes est rouge. Elle se trouve dans les parties méridionales de l'Europe et au Caucase. Je crois que c'est à cette espèce qu'il faut rap- porter la variété avec les cuisses noires, dont fait mention le Comte Dejean dans la description de la L. cyanocephala. 72) Les curorocermala, Gyll. II. p. 180. Nr. 2, Dans les mêmes localités que la précédente. 73) Lesra Trimacurata, Gebl. Ledeb. Reise, Vol. IT. Nr. IL. p. 33. Elle ressemble beaucoup à la ZL. cyathigera Rossi, mais elle est ordi- nairement un peu plus petite, et se distingue au premier abord par sa tête colorée de rouge, ainsi que le corselet et le dessous du corps, tandis que dans la L. cyathigera la tête est noire. Cette espèce est très commune dans les Steppes des Kirguises sur les rives de l’Ichim et des ruisseaux Tourgay, où elle se tient. dans l'herbe en société des Glycia virgata et des Brachinus thermarum. 74) Lesia crux-mivor, Fabr. Syst. Eleuth. I. p. 202. Nr. 177. Je pris à Omsk et dans les Steppes des Kirguises des individus entiè- rement semblables à ceux que l'on trouve près de St.-Pétershourg, tandis que ceux qu'on prend au Caucase appartiennent à une espèce différente que j'ai nommée L. caucasica: Gette dernière est constamment un peu plus grande, et a le corselet plus transversal, plus fortement arrondi sur les 9 66 MOTCHOULSKI côtés, et plus sensiblement prolongé vers les élytres; celles-ci sont propor- tionellement un peu plus allongées, et les taches noires sont plus étroites. 75) Bracunus miéricornis, Krinitzki, Bull. de la Soc. des Nat. de Moscou, V. 68. Tab. II. fig. 2. Il est facile à reconnaitre par les jambes de couleur rembrunie. On le trouve, mais rarement, sur les bords de l'Irtych près de Yamy- chevo et de Semipalatinsk. Une espèce analogue mais plus grande, se rencontre en Géorgie et au Caucase, je l'ai nommée Br. coerulescens à cause des élytres fortement bleuâtres. Elle se distingue du Br. nigricornis par une forme plus allon- gée, par le corselet presque rugueux et les élytres plus lisses et non pas ponctuées, mais couvertes de tubercules à-peu-près comme celles des Chlaenius. 76) Bracminus GRacIus, mihi. Elongatus, ferrugineus; elytris violaceis, punctatis, subpilosis: antennarum articulo tertio quartoque abdomineque obscuris. Long. 3'/, lign., larg. 11/, lign. Il ressemble un peu au Br. nigricornis, mais il est d’une forme beau- coup plus allongée et plus cylindrique, et de plus il a les pattes de cou- leur claire. La tète est plus allongée que dans le B. nigricornis, les impressions entre les antennes paraissent plus profondes, et la partie postérieure est fortement ponctuée et rugucuse. Le corselet est plus étroit et plus long, moins convexe et bien distinctement ponctué. L’écusson est allongé et d'un roux testacé comme la tête et le corselet. Les élytres sont quatre fois plus longues et deux fois plus larges que le corselet, convexes et ovales. Chaque élytre se termine en s'arrondissant extérieurement, et le bord postérieur Insectes de la Sibérie. 67 remonte vers la suture, dans toute sa longueur. Elles sont d'un bleu- violet-obscur, ponctuées et les points se confondent avec les stries qui sont du reste peu marquées, ce qui donne à ces dernières. l'aspect de stries régulièrement ponctuées. La poitrme et l'abdomen sont d'un brun-foncé, ainsi que le 3°" et le 4° article des antennes, le reste est d’un roux testacé. Cette espèce se trouve très rarement sur les bords du fleuve Irtych, près de Pianojarsk, ainsi que sur les bords du Lac Nor-Saisan. 77) Bracmnus ELEGaNS, Chaudoir. Bull. de la Soc. des Nat. de Moscou, 1842. Il est plus petit et surtout plus court que l'espèce précédente. Le B. obscuricornis, Godet, ressemble beaucoup au B. elegans. On le rencontre dans les mêmes lieux et dans les Steppes des Kirguises. 78) BracmNus BREvVICOLLIS, mihi. Ferrugineus, subnitidus, elytris subcostatis, viridi-cyanescentibus; sutura ferruginea; abdomine obscuro. Long. 3'/, lign., larg. 1°/, lign. Il ressemble par la forme au B. crepitans, mais il est plus large, plus court, plus luisant et avec la suture des élytres brune. Il à aussi un peu la forme du B. ejaculans, Fischer, mais chez cette nouvelle espèce, le cor- selet n’est pas aussi large que le représente la figure du B. ejaculans, don- née dans l'Entomographie. La tète est assez courte et plus large que le corselet; les impressions entre les antennes, sont bien marquées et au fond un peu rugueuses; entre ces dites impressions parallèles, on en voit encore une autre de forme an- gulaire, ce qui sur la partie antérieure de la tète dessine une protubérance triangulaire, Les mandibules sont courtes et ainsi que la lèvre supérieure, x 68 MOTCHOULSKI les palpes et les antennes d'un rouge testace, ainsi que la tête et le corselet. Ce dernier n'est pas aussi long que la tête, un peu convexe et rétréci vers les élytres; les angles postérieurs sont coupés obliquement vers l’écusson, ce qui fait paraître la base un peu sinuée dans son milieu; là ligne longi- tudinale imprimée et les points épars sur la surface du corselet sont bien marqués. L'écusson est triangulaire, un peu concave, roux comme le cor- selet, mais terne et présentant antérieurement une proéminance ponctuée en forme de lamelle qui semble recouvrir la partie étroite qui précède les elytres. Les elytres sont deux fois plus larges que le corselet, dilatées vers l'extrémité, et brusquement tronquées; elles ont des côtes élevées et ponc- tuées, un peu pubescentes et assez luisantes; leur couleur est d'un vert metaMique assez vif, à l'exception seulement de la suture et de l'extrémité qui sont bordées de ferrugineux. L’abdomen est brunâtre. Les pattes et les antennes sont assez fortes, et d'un roux testacé. IL provient des Steppes des Kirguises. Je l'ai aussi recu d'Astrabad, mais ce n'est pas le B. graecus, qui est plus étroit. Une autre espèce voisine, est le B. costatulus mihi, que j'ai trouvée aux environs de Tiflis en Géorgie, et qui se distingue par les élytres à côtes élevées et leurs intervalles entièrement lisses. Elle appartient ainsi que le B. brevicollis à la 1° division établie dans les Brachinus. 79) BracmiNus #-puNCTaTUS, mihi. Sulovatus, ferrugineus; elytris subcostatis, punctatissimis, nigro-cyaneis, maculis duabus Jlavescentibus; antennarum articulo tertio quartoque abdo- mineque atris. Un : Far Long. 3'/, lign., larg. 1'/, lign. Par la forme ovale de ses élytres cette espèce se distingue facilement des autres Brachinus à quatre taches jaunes, tandis que par sa forme elar- Insectes de la Sibérie. 63 gie, elle se rapproche de quelques espèces de l'Amérique. Le corselet étroit en proportion des élytres, lui donne un facies bien facile à saisir. La tête est assez courte et obtuse, les impressions entre les antennes sont peu profondes et distinctement ponctuées; la protuberance triangulaire manque entièrement. La lèvre supérieure est presque carrce et de couleur brune. Les palpes et les antennés sont rousses, à l'exception seulement du 3" et #”* article des dernières, qui sont bruns. Les yeux sont noirs et peu saillants. Le corselet est de la largeur de la tête, un peu convexe et bien fortement ponctué sur sa surface; les angles postérieurs sont sail- lants et la ligne du milieu bien fortement imprimée. L'écusson est trian- gulaire, roux et terne, la partie antérieure est simplement convexe et plus luisante. Les élytres sont, un peu plus bas que le milieu, presque trois fois aussi larges que le corselet, assez planes et distinctement arrondies sur les côtés; l'extrémité est tronquée et le bord postérieur remonte vers la suture; elles sont fortement striées et entièrement couvertes de points imprimés très serrés; à l'angle huméral on voit une petite tache oblongue, qui ne touche pas le bord externe de l'élytre, puis vers l'extrémité une autre tache transversale, qui de mème n'atteint pas le bord externe. Le dessous du corps et les pattes sont d'un roux testacé; l'abdomen noir. Cette espèce habite les parties orientales des Steppes des Kirguises, et celles de la Mongolie. 80) Bracmnus 4-Gurrarus, Gebl. Ledeb. Reise. III. p. 29. On le trouve mais rarement sur les bords de l’Irtych. La synominie des Brachinus de Russie à quatre taches jaunes, étant assez embrouillée, je vais ici donner un aperçu des espèces que je possède dans ma collection: Celle qui ressemble le plus au B. k-guttatus, est le Brachinus hamatus, Fischer, qui se trouve dans la Russie méridionale et principalement sur “les bords du fleuve Oural à Gourjew. Il est plus petit et plus court que 70 - MOTCHOULSKI le B. 4-guttatus, moins velu, moins rugueux et plus distinctement ponctué. La tête est plus petite et les yeux moins saillants. Les mandibules et la lèvre supérieure sont un peu obscures. Les taches jaunes sur les élytres sont comme dans le B. k-guttatus, mais le long du bord postérieur on voit encore une ligne jaune qui s'élargit souvent en tache assez visible, ce que je n'ai jamais observe chez le B. k-guttatus. Le dessous du corps est moins obscur que dans l'espèce de Sibérie. Dans le catalogue du comte Dejean le B. kamatus est nommé Brachinus Eversmanni. Il y a ensuite un Brachinus 4-maculatus, Zubkoff, Bull. de la Soc. des Nat. de Moscou, VI. p. 31%, qui est une espèce bien distincte. Il se trouve en Turcménie et se rapproche par sa forme, du B. Bayardi, dont il a la couleur et la sculpture des élytres, mais il est plus petit et un peu plus allongé; les antennes et les tarses sont plus obscurs. Le Brachinus binotatus, Zubk., ressemble entièrement au B. #-maculatus, dont il ne diffère que par l’ab- sence de la tache humérale, çe qui me semble n'être qu'une différence accidentelle, car je possède un exemplaire qüi regardé sous une certaine inflexion de la lumière offre les traces de la tache mentionnée. Il se trouve dans les mêmes lieux que le précédent. Le Brachinus cruciatus est une espèce bien distincte et plus petite encore que le B. exhalans, Rossi. 81) Bracmnus Tuermarum, Stev. Dej. Spec. I. p. 325. Je l'ai pris dans les parties méridionales des Steppes des Kirguises, où il se tient aux bords des eaux, dans l'herbe et les roseaux. 82) Exspurus cupreus, Fab. Dej. Spec. IL p. 274. Il se trouve communément dans presque toute la Sibérie et je possède des exemplaires pris même à Nertschinsk. Je nai pu me résoudre à suivre l'exemple de Mr. Erichson, qui joint à ce genre les Blethisa; je dirai même, qu'en fait de Carabiques il n'y a que fort peu de genres, aussi naturellement limités que les Æ/aphrus. Insectes de la Sibérie. 71 83) Erararts simrricus, mihi. Tab. IT. fig. 1. . Supra obscuro-aeneus, punctatissimus: thorace capitis latior, fronte viridi- splendens, thoraceque foveolatis; elÿtris costis elevatis interruptis, punctatis, .maculisque nigro-violaceis, ocellis impressis quadruplici serie; subtus viridi- _ aeneus; femoribus concoloribus: tibüs infuscatis, tarsis nigro-cyaneis. Long. 3'/, lign., larg. 1?/, lign. C'est une espèce intermédiaire entre l'E. cupreus et VE. splendidus, Eschsch., car il a les couleurs du premier et la forme allongée du second. La tête est comme dans l'E. cupreus, sur sa partie antérieure d'un beau vert métallique ternie par une ponctuation, bien prononcée, les yeux moins saillants; la lèvre supérieure, une partie des mandibules et les premiers articles des antennes sont souvent aussi de cette dernière couleur. Le corselet est plus large que chez l'E. cupreus, et surpasse même un peu la largeur de la tête, de sorte qu'il a la forme de celui de l'E. wliginosus; les impressions sont plus marquées, fortement ponctuées, couvertes aussi de quelques écailles verdätres. Les élytres sont moins larges que dans l'E. cupreus, plus allongées et plus ovales et les intervalles entre les fovéoles imprimées, ne sont pas lisses, mais distinctement ponctués. Le dessous du corps est un peu plus verdâtre que chez l'espèce citée. Il se rencontre communément dans la Sibérie orientale, et même quoique rarement, sur le bord de l'lrtych. 8%) Ersrarus secexnipus, Eschsch. Dej. Spec. V. p. 587. C'est une belle espèce, de la taille de l'E. cupreus, mais beaucoup plus allongée. En dessus, elle est d'une belle couleur bronzee, couverte d'écailles épaisses d'un beau vert d'émeraude, au milieu des quelles on distingue sur chaque élytre, trois rangées de plaques un peu oblongues, très luisantes d'un bronzé-noirâtre quelquefois cuivré, de sorte que la sur- face de linsecte se presente d'un vert vif tacheté de noir, à-peu près comme 72 MOTCHOULSKI chez le Carabus smaragdinus, ou chez quelques belles espèces de Curculio- nites du Brésil. J'ai pris un individu de cette espèce sur les montagnes du Hamar- Daban et quelques autres sur le bord des ruisseaux près de Nertschinsk. 85) Erarnrus riparius, Fabr. Dej. Spec. vol. IL p. 274. On le trouve assez rarement dans la Sibérie occidentale, mais dans N la partie orientale de la Sibérie, il se trouve une variété un peu plus large que l'E. riparius, et plus verdâtre que j'avais d'abord séparée comme espèce sous le nom d’E. latiusculus, maïs elle ne paraît pas présenter des caractères assez tranchés pour constituer une espèce nouvelle. 86) EraPurus BASCHRIRICUS, mihi. Supra viridi-aeneus, opacus; thorace capitis latitudine, subfoveolato; elytris subreticulatis, punctatissimis, maculisque violaceis, ocellis quadruplici serie; in singulo prope suturam puncto nitido; femoribus, tibis, tarsisque sub-infuscatis vel testaceo-annulatis. Long. 2°/, lign., larg. 1*/, lign. Il a entièrement la forme et la taille de l'E. riparius, avec la sculpture de l'E. aureus, et il est de couleur beaucoup plus verdâtre en dessus. La tête est comme chez l'E. riparius, mais sans trace de ligne impri- mée sur le front, lequel parait même un peu plus convexe. La lèvre supérieure et les bords autour des yeux, sont couverts d'une teinte mé- tallique d'un vert vif, ainsi que la partie supérieure des premiers articles des antennes, une partie des mandibules et des palpes. Le corselet parait un peu plus court que chez l'E. riparius et couvert d'une, ponctuation plus serrée. L'écusson est violet et luisant. Les élytres ont la forme de celles de l'E. riparius, mais sont beaucoup plus finement ponctuées et couvertes seulement d'inégalités irrégulières, sans présenter les côtes élevées s Insectes de la Sibérie. 75 qu'on remarque chez l'espèce citée. Un peu au-delà du milieu, vers la suture, l'on voit une plaque carrée luisante et métallique comme dans les autres espèces d'Elaphrus. Il est d'un vert un peu cuivré et terne en des- sus, mais tandis qu'il est luisant en dessous; une partie des cuisses, des jambes et des tarses sont d'un vert brillant, le reste plus ou moins brunâtre ou jaunâtre. Il habite la pente des montagnes de lOural, et la Sibérie occi- dentale. 87) Erarurus aureus, Müll. Germ. Magaz, Tom, IV. pag. 229. Lab: [I Br 2. 0. E. litoralis, Dej. var. Je rétablis à cette espèce le nom que Müller d'Odenbach lui avait assigné, quoique plusieurs de nos premiers Entomologistes, surtout en France, préférent les noms en usage, à ceux qui ont été plus ancienne- ment publiés; je ne vois pas pourquoi un nom qui a été donné à un insecte par celui qui Fa découvert ou décrit, doit faire place à un autre, imposé postérieurement par quelque possesseur de grande collection, ou par tout autre qui se croit arbitre; il “est vrai que c'est fort aisé de donner un nom à un insecte, surtout si l'on ne possède pas les langues étrangères, ou qu'on pense pouvoir se passer des ouvrages qui paraissent à l'étranger. L'E. aureus est synonyme, de l'E, littoralis, Dej., et se trouve dans les lieux marécageux de presque toute la Sibérie ainsi que dans l'Oural. “ 88) Erarnrus puncrarus, mihi. Tab. III. fig. 3, 3°. Nigro-subaeneus, creberrime punctatns, tibüs tarsisque testaceis. Long. 2— 2'/, lign., larg. Ÿ/, — 1 lign. Il est entièrement de la forme du précédent, mais ordinairement un peu plus petit, un peu plus obscur, et se distingue surtout par les points 10 74 MOTCHOULSKI profonds et très gros qui couvrent toute la surface de l’insecte de manière à faire disparaitre entièrement les taches ocellaires, ne laissant libres que les trois rangées de plaques luisantes de forme un peu irrégulière, que l’on voit sur chaque élytre; la première de ces rangées présente quatre plaques plus grandes, entre les quelles se trouvent des points élevés peu marqués; la rangée suivante offre la même ponctuation, mais un peu moins régu- lière et ses grandes plaques se trouvent vis-à-vis des points élevés de la 1!" rangée, tandis que ceux de la seconde sont placés à côté des grandes plaques de la 1” rangée; la 3°” rangée est encore plus irrégulière que la 2%; sur le bord latéral et surtout vers l'extrémité on voit quelques vestiges de taches ocellaires, mais très peu distinctes. Le dessus du corps est terne et d'un cuivré rougeûtre obscur, le dessous est noirâtre ainsi que les cuisses, les palpes et les derniers articles des antennes; la base de ces dernières est d'un vert très brillant, les jambes et les tarses sont d'un jaune un peu obscur. Je l'ai trouvé sur les rives de la Selenga au-delà du Baïcal mais nulle- part ailleurs. DIAHEILA mihi, nov. gen. Harpalus, GylL. — Blethisa, Dej. Les quatre premiers articles des tarses antérieurs sont légèrement dilatés dans les mäles. Dernier article des palpes très long, un peu sécuriforme et pointu vers l'extrémité. Antennes de la longueur de la moitié du corps, ne grossissant pas visiblement vers l'extrémité. Lèvre supérieure. entière et un peu arquée en avant. Mandibules non dentées intérieurement, pres- qu'aussi longues que larges, une dent bifide au milieu de l'échancrure du menton. Yeux peu saillants. Corselet allongé, faiblement en coeur et presque de la largeur de la tète. Elytres ovales, convexes et élargies vers leur partie postérieure. Ailes propres au vol, avec la cellule centrale presqu'elliptique. Insectes de la Sibêie. 75 Les espèces qui forment ce genre ont beaucoup de rapports avec les Blethisa, et elles ont été jusqu'à présent confondues avec elles. Mais leur facies me semble tellement différer de celui des véritables Blethisa, qu'il m'a paru étonnant comment jusqu'ici, on ne les ait pas séparées, pour en 5 Elaphrides avec celui des Dyschiriens, tandis que la Blethisa multipunctata, former un genre nouveau qui réunirait bien naturellement le sroupe des et surtout les grandes espèces du Lac Inderskoje et de la Sibérie (BL. Esch- holzü et Bl. foveolata Gebl.), pourraient être placées auprès des Carabes en formant le passage aux C. meander et C. clathratus. Du reste ce nouveau genre diffère essentiellement des véritables Blethisa, par les caractères sui- vants: la lèvre supérieure est arrondie en avant et non pas coupée carré- ment; les mandibules et les maxilles sont plus courtes; les palpes sont un peu plus allongées, avec le dernier article le plus long et un peu sécuri- forme vers l'extrémité, où il paraît plutôt pointu que tronqué; le 27 et 3”* article des palpes labiaux sont de longueur égale, tandis que dans les Blethisa le 2° est plus long que le 3°“; le troisième article des antennes est seulement un peu plus long que le 2°, et chez les Blethisa il est au moins deux fois plus long. La cellule centrale des ailes est transversale et presqu'elliptique, tandis que dans les B/ethisa elle a une forme trapé- zoïde; les nervures des ailes et la tache latérale sont dans le genre Dia- heila d’une couleur brunätre, au contraire jaunâtre dans les B/ethisa; le corselet est beaucoup plus étroit et plus convexe, ainsi que les élytres, qui n'étant pas parallèles comme celles des Blethisa, présentent au contraire une forme conique ou un peu ovale sans impressions ou fovéoles sensibles ’ sur leur surface. Je connais trois espèces de ce genre: la Blethisa arctica Gyll., la B/. polita Fald. et la BL amoena Fald.; dont la première provient de la Lap- ponie et les deux autres de la Sibérie. 76 MOTCHOULSKI ‘ 89) Duacueua roura, Fald. Coléopt. Mongol. pag. 23. Tab. INT. fig. #. Elle est plus petite et plus courte que la D. arctica et par la forme se rapproche un peu des Miscodera. ; Je l'ai prise une seule fois, dans la bourbe, sur les rives du fleuve Ouda à Koul, sur la grande route de Nertschinsk. 90) DuacneiLA AMOENA, Fald. Coléopt. Mongol. pag. 29. Elle ressemble beaucoup plus à la D. arctica, que la précédente et n'en diffère que par la tète un peu plus petite et les élytres un peu plus allongées. Elle se trouve dans les mêmes lieux que la précédente et je la regardai longtemps comme variété de la D. arctica. 91) Musconera ERyrurorus, mihi. Tab. IIL. fig. 5. Convexa, nitidissima, aenea; palpis, antennis pedibusque rubro-testaceis; elÿtris ovalis, dorso striato-punctalis. , Long. 2°/, lign., larg. 1‘/, lign. Elle ressemble beaucoup à la M. arctüica, mais elle est un peu plus petite et la partie postérieure des élytres parait proportionellement plus large, ce qui donne à l'insecte un facies plus raccourci; le corselet est aussi plus large et plus sphérique et les stries des élytres sont beaucoup plus fortement marquées et prolongées au-delà même des deux tiers de la lon- gueur des élytres; on distingue de chaque côté au moins six de ces stries. La tête est assez petite et offre une impression transversale au devant des yeux, qui aboutit à deux cavités longitudinales et parallèles, lesquelles partent de la lèvre supérieure, l'intérieure ne dépasse pas l'impression trans\ersale, tandis que l'extcricure qui est moins profonde se dessine autour de l'antenne, formant une ligne élevée autour de l'oeil; l'espace compris entre les cavités et le col est lissé et un peu convexe. Le corselet est Insectes de la Sibérie. 77 deux fois plus large que la tête, globuleux, très luisant et marqué sur son bord externe d'un bourrelet qui ne dépasse pas la partie rétrécie des élytres, qui est très prononcée et de forme cylindrique. L'écusson est trans- versal et triangulaire. Les élytres sont plus larges que le corselet, séparées du corselet par un étranglement assez brusque; elles sont ovales, convexes, avec leur partie la plus large, située vers la moitié inférieure: elles sont très lisses et marquées chacune de six stries imprimées, distinctement ponctuées; ces stries commencent tout près de l'ecusson par de très gros points et s'ob- litèrent progressivement vers la partie postérieure, de sorte que la 1” strie à partir de la suture, atteint presque l'extremité; Ja 2% disparait vers les °/, , la 3” descend un peu moins bas, la 4°" est encore plus courte, la 5°” n'atteint pas le milieu de l'élytre et enfin on n'apércoit souvent que de faibles traces d’une 6°” strie. La partie rebordée des élytres ne dépasse pas le mésothorax et parait rougeitre vers l'extrémité. Les jambes n'ont aucune dent sur le bord externe et sont ainsi que les antennes, les palpes et les mandibules d'un rouge jaunâtre. Le dessous du corps est noir, avec le dernier anneau de l'abdomen jaunûtre. Cette espèce habite les montagnes du Hamar-Daban et je l'ai prise sous les pierres, sur les bords arides d'un ruisseau, près de la. station Chybet. J'avais communiqué cette espèce à quelques uns de mes correspondants sous le nom de Dyschirius hamarensis, mihi. 92) Dyscmmius srruuosus, Hoffmanseyg. Dans le catalogue du Comte Déjean cette espèce est placée comme synonime du D. niidus, mais elle en diffère essentiellement. D'abord elle est plus grande et surtout plus large, le corselet beaucoup plus transversal; les mandibules, les palpes, excepté le dernier article qui est obscur, les trois premiers articles des antennes, les jambes et les tarses sont rougeûtres et quelquefois d'une teinte assez claire; les cuisses sont souvent noirâtres. Le côté externe des jambes antérieures est muni de deux fortes dents. 78 MOTCHOULSKI J'ai trouvé cette espèce sur les bords des lacs salans dans les Steppes des Kirguises. Une espèce intermédiaire entre le D. strumosus et le D. nitidus cons- titue le D. chalceus, Erichson, qu'on rencontre aux environs de Gourief. 93) Dysemmius ruoracicus, Fabr: Panz. Faun. 83. 2. On le trouve dans les Steppes des Kirguises. 94) Dyscmrius LONGICOLUS, mihi. Supra nigro-aeneus, nitidus; tibis anticis bispinosis, extrorsum muticis; thorace sub-elongato-ovato: elytris oblongo ovatis, striato-punctatis; antennarum basi mandibulis tarsisque rufis. | Long. 2'/, lign., larg. * lign. Il est un peu plus grand et plus allongé que le D. nitidus et ressemble beaucoup au D. chalceus d'Erichson La tête est plus petite, le corselet est plus allongé et moins convexe; la ligne du milieu est bien marquée et le bourrelet latéral du corselet est plus visible. Les élytres sont presqu'aussi larges que le corselet, ayant les angles huméraux moins saillants que dans les D. chalceus et nüidus: les stries sont moins fortement imprimées, et ponctuées seulement sur la première moitié. Les jambes antérieures sont très fortes, ayant sur leur bord interne des épines très longues et courbées, mais à peine en apercçoit-on des traces sur la partie externe. L'insecte est en dessus d'un bronzé presque noir, mais en dessous il est entièrement noir, avec les mandibules, les premiers articles des palpes et des antennes ainsi que les tarses rouges. Il provient de Kiakhta. 95) Dyscmriws rourus, Dej. Icon. 1. Tab. 23. fig. 5. Je l'ai trouvé sur les bords de l'Ichim dans les Steppes des Kirguises et sur l'Irtych à Omsk; mais tous mes exemplaires ont les pattes entière- Insectes de la Sibérie. 79 ment noires, ou au moins d'un brun foncé et non pas rouges ainsi que le décrit Mr. Erichson dans son ouvrage intitulé: Käfer der Mark Branden- burg. Sur les bords de la mer Caspienne en Tureménie (Novo-Alexandroyskoie), on rencontre une espèce voisine du D. politus, mais bien distincte par les élytres rétrécies’ vers l'extrémité; elle à une couleur plus métallique d'un cuivré jaunâtre, avec les mandibules, les palpes, le premier article des antennes, les tarsés et mème une grande partie des jambes jaunes. Les stries sur les élytres sont visiblement ponctuées, mais n'atteignent pas l'extrémité. Le corselet est assez convexe. J'ai nommé cette espèce D. agnalus. 96) Dyscmrius unicoLor, mihi. Tab. IT. fig. 7 — 7’, Supra aeneus, nitidus; corpore subtus, antennis pedibusque nigris. Long. 1'/, lign., larg. ‘/, lign. Il ressemble beaucoup au précédent, dont il a aussi la couleur, mais les élytres sont plus ovales et bordées d’un pli relevé qui longe la base des élytres jusqu'à l'écusson, pour se réunir au bord de la cavité produite par la suture et l'écusson à peu près comme dans le D. thoracicus; le corselet paraît aussi proportionellement plus transversal que dans le D, politus. Il est un peu plus petit que ce dernier, et on aperçoit trois dents distinctes au côté interne des jambes antérieures. Les cavités entre les yeux sont assez profondes et parallèles. Les stries des elytres sont fortement ponctuées jusqu'au deux tiers de leur longueur, et vers l’extré- mité ces points paraissent un peu moins marqués; la 1° et la 24% strie atteignent l'extrémité de l’élytre et se réunissent obliquement vers la suture, la 3° s'unit à la 4°, la 5° à la 6” au-dessus de la 7°“; cette dernière ainsi que la 8” embrassent toute la courbure apicale de l'élytre et abou- tissent à la pointe des deux stries suturales; la 3°“ strie, qui est pointillée 80 MoOTCHOULSKI sur son bord latéral est beaucoup moins marquée que dans le D. politus; enfin sur la 3°“ strie on voit trois gros points imprimés. Les antennes sont noires, le premier article est brunâtre et souvent même entièrement noir. Les pattes sont noires, avec l'extrémité des dents tibiales et les tarses d'un brun rougetre. Le dessus du corps est d'un vert cuivré luisant, le dessous est noir. J'ai trouvé cette espèce sur les bords de l'Irtych à Omsk et près du fleuve Ischim dans les Steppes des Kirguises. * Une espèce voisine mais plus petite, se trouve sur les Alpes du Cau- case; elle a une forme plus parallèle et les mandibules, les palpes, les antennes et les pattes de couleur testacee. Je l’ai nommée D. parallelus. 97) Dyscmmius Baicasensis, muhi. Tab. IL fig. 6 — 6’. Convexus, supra cupreus, antennis nigris articulo 1° tibüsque fubris; elytris striato-prunclatis Long. 1*/, lign., larg. ?/, lign. Par sa forme convexe, cette espèce se rapproche un peu du D. (ho- racicus, mais sa taille deux fois plus petite l'en distingue suffisamment. Elle diffère du D. aeneus par les stries des élytres qui sont fortement ponctuées et vont Jusqu'à l'extrémite. Elle est bronzee en dessus, noir en dessous, avec les mandibules, le premier article des antennes et les jambes rougeûtres, les palpes, les cuisses et les tarses sont noires. La surface, sur- tout celle des élytres, est souvent ridée transversalement et se présente mème un peu rugucuse. La tèie est triangulaire, lisse, avec des impressions entre les antennes très profondes, parallèles et divergentes sur le front, mais l'exterieure nest presque pas visible; ces impressions sont réunies par deux autres impressions transversales, dont la supérieure se trouve sur le front à l'en- 5 droit où les impressions longitudinales commencent à entourer les yeux; Insectes de la Sibérre. 81 ces derniers sont noirs et assez saillants, le bord du front, où sont insérées les antennes, est souvent rougeàtre comme les mandibules. Le corselet est presque deux fois plus large que la tête, convexe et presque transversal: il est lisse, avec la ligne du milieu bien marquée et le bord latéral à peine rebordé. L'écusson est allongé. Les élytres sont convexes, ovales et tron- quées à la base, chacune d'elles a 8 stries qui atteignent l'extrémité; sur la partie antérieure, ces stries sont fortement ponctuées, et sur la 3°”, on voit indépendamment trois gros points imprimés; la partie rebordée des élytres embrasse toute l'épaule et l'écusson, et se réunit à la suture qui est un peu relevée. Les jambes antérieures sont rougeñtrés et ont trois dents très prononcées à leur côté externe. Cette espèce se trouve assez communément sur les bords sablonneux du Lac Baïcal à Tourkinsk. 98) Dyscmmivs aexeus, Dej. Icon. I. tab. 24. fig. 1. Il est presque de Ja taille du précédent, mais un peu plus étroit. Les stries sur les élytres sont moins fortement ponctuées et entièrement effacées depuis les trois quarts de leur longueur. Il n'y a que deux dents au côté externe des jambes; dont la supérieure est assez petite, en général les pattes sont plus obscures que dans le D. Baïcalensis. La description que donne Mr, Erichson de cette espèce, ne convient pas en tous points aux individus que je pris, ce qui me fait présumer que Mr. Erichson aurait sous ce nom, décrit une autre espèce que celle de Mr. le Comte Dejean, et il me semble que le D. aeneus d'Erichson doit être rapporté au D. thoracicus, Gyllenhal, et peut-être même au D. puncta- tus, Dejean. | Je l'ai trouvé au bord d’un ruisseau à Otschynsk. 11 82 MOTCHOULSKI 99) Dyscemmits NiGricornis, mühi. Tab. III. fig. 8, 8°. Supra aeneus, subtus niger, elÿtris profunde punetato-striatis, tibüs uni- dentatis. Long. 1‘/, lign., larg. ‘/, lign. IL est plus petit que le D. aeneus, dont il a la forme, mais le corselet paraît plus étroit et plus allongé, et à l'exception de la surface qui est d'un vert bronzé ou bleuâtre, et des mandibules et des dents apicales des jambes qui sont rougeûtres, toutes les autres parties du corps sont entière- ment noires. La tète est lisse et luisante, de couleur bronzée; les cavités longitudi- nales sont profondes, les deux transversales assez faibles; les yeux sont noirs et saillants. Le corselet est un peu plus large que la tête, convexe, presque plus long que large, avec les côtés latéraux faiblement arrondis dans leur milieu; il est lisse avec la ligne du milieu très peu visible. Le mésothorax est très étroit. L'écusson est fort peu distinct. Les élytres sont plus larges que le corselet, convexes, ovales et rebordées, mais ce bord se perd sous la partie humérale, qui fait saillie; les stries atteignent presque l'extrémité et paraissent très fortement ponctuées à leur base; sur la troisième on compte trois points imprimés. Les jambes ont à leur côté externe, une dent apicale, et une très petite un peu plus haut. Cette espèce habite les bords des ruisseaux, qui traversent les Alpes du Hamar-Daban au Sud du Lac Baical. Une espèce intermédiaire entre le D. nigricornis et le D. semi-striatus, Dej., se trouve sur les bords du Don près de Rostof. Elle est un peu plus petite que le D. nigricornis et proportionellement plus large que le D. semi-striatus. Le corselet surtout parait transversal, presque de la largeur des élytres et assez globuleux. Les pattes et les antennes, à l'exception du premier article de celles-ci sont noires; ce dernier et les Insectes de la Sibérre. 83 mandibules sont jaunâtres. Les stries sur les élytres atteignent l'extrémité. Je l'ai nommé D. tanaicensis. 100) Dyscmmivs semisrriarus, Dej. (Clivina.) Icon. 1. tab. 25, fig. 1. Cette jolie espèce se trouve sur le bord du fleuve Ichim dans les Steppes des Kirguises. Elle est un peu plus petite et surtout plus étroite que le D. nigricornis, et les stries ne dépassent que fort peu la moitié de la longueur des élytres; au côté externe des jambes antérieures on voit, outre la grande dent apicale, les rudiments de deux autres. Une espèce voisine et très remarquable par sa tête et son corselet beaucoup plus étroits que les élytres, sé trouve sur les bords du fleuve Oural à Gourief. Les mandibules, les palpes, les antennes et les pattes sont noires ainsi que le dessous du corps; le dessus est d’un bronzé obscur. Le corselet est rétréci vers les élytres et un peu allongé. Les élytres sont assez convexes et très fortement striées et les stries atteignent presque l'extrémité; dans le fond de ces stries on voit des points imprimés. J'ai nommé cette espèce D. microthorax. 101) Dyscmmius BorEauIs, Mann. in litteris. Clivina thoracica, Gyll., teste Mannerheim. On le rencontre assez rarement dans les vallées de l'Oural septentrional. 102) Dyscmmius rorunnicouuis, Fald. Coléopt. Mong. p. 15. IL est très analogue au D. gibbus, mais de forme un peu plus ramassée. Tous mes exemplaires qui proviennent de la Sibérie orientale ont un reflet plus ou moins verdâtre sur les élytres, et les pieds sont souvent entière- ment noirs. 103) Dyscmmitcs amets, Fab. Panz. Faun. p. 1. Il se rencontre dans la Sibérie occidentale et dans les Steppes des Kirguises. S4 MOTCHOULSKI 10%) Dyscumivs ruszus, Dej. (livina.) Icon. I. Tab. 24. fig. 3. On le trouve dans les Steppes des Kirguises sur les bords du fleuve Ischim à Dschergain-Agatsch, mais très rarement; sur les bords du fleuve Oural il est plus commun. 105) Cermarores semisrraTus, Besser. Bull. de la Soc. des Nat. de Moscou, Vol EVE 263: Il est toujours plus grand-que le C. vulgaris, et il a les élytres très fortement striées; elles me paraissent aussi plus parallèles et un peu plus allongées que chez l'espèce citée. C'est évidemment une espèce distincte. On le trouve sur les bords de lIrtych. 106) Scarres Fiscuemi? Zubk. Bull. de la Soc. des Nat. de Moscou, Vol:VI p.315: Il diffère du $e. sabuleti, par une forme encore plus parallèle et plus étroite, ce qui le rapproche un peu du Sc. cylindrinotus, Fald. Le corselet est un peu plus large que la tête à bords parallèles; il est aussi long que large. Les élytres sont brusquement coupées en avant, un peu cylindriques et fortement striées; avec une loupe on voit des points imprimés dans le fond des stries Les dents des pattes antérieures sont plus courtes que chez le Sc. sabuleti. ; On le trouve assez rarement dans les Steppes des Kirguises sous la bousse de vaches. 107) Cuvina Fossor, Linné, Erichs. Käfer der Mark Brandenburg. Clivina arenaria, Fabr. Panz. Faun. 31. 11. Elle se trouve dans différentes contrées de la Sibérie, mais toujours d'une couleur uniforme claire ou foncée, et je n'ai pris la variété CZ col- laris, Hbst. qu'au Caucase. Insectes de la Sibérie. 85 108) Cucena vrsizoN, Dej. Icon. I. tab. 23 fig. 1. On la rencontre, mais très rarement, sur les bords des petits ruisseaux dans les parties méridionales des Steppes des Kirguises. 109) Noriormius aquaricus, Linn. Panz. Faun. 20. 3. IL est commun sur les bords des ruisseaux, jusqu'au delà du Baïcal. 110) Noriormius sisrricus, mihi. Cupreo-aeneus, thorace subquadrato, elytris parallelis, apice attenuatis. » s 3 T no ee Mibonsmt/Ulien/elare)”/vlien; Il ressembie beaucoup au N. aquaticus, mais il est d’une taille toujours plus petite et surtout plus allongee. La tête est large et profondément sillonnée entre les yeux, qui sont brunâtres, moins grands et moins saillants que ceux du A. aqguaticus; Voc- ciput est entièrement terne et ne présente pas sur son milieu vers le cor- selet le petit point luisant qu'on aperçoit chez l'aquaticus, ce point est remplacé par une faible ligne longitudinale. Les antennes sont un peu plus longues que la tète et le corselet, noires, avec la base du 24 du 3”° et même du #”* article rougeûtre. Le corselet est de la largeur de la tête, presque carré et un peu en coeur, il est plus convexe que celui du N. aquaticus, et les places lisses sont plus grandes. Les élytres sont un peu plus larges que le corselet, allongées, parallèles et nullement élargies postérieurement, elles commencent au contraire depuis la moitié posté- rieure à se rétrécir jusquà l'extrémité; elles sont striées et marquées de points imprimés à peu près comme celles du N. aquaticus. Le dessous du corps et les pattes sont noires, ayant la base des jambes très faiblement brunûtre. Je l'ai pris au-delà du Baïcal et sur la frontière de la Mongolie. _ 86 MoOTCHOULSKI TRACHYPACHUS. nov. gen. Les deux premiers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles- Dernier article des palpes assez court, ovale et un peu tronqué à l’extré- mité. Antennes grossissant assez visiblement vers l'extrémité, et de la lon- gueur de la moitié du corps. Lèvre supérieure transversale et fortement échancrée en avant. Mandibules assez courtes et peu visibles. Une dent bifide au milieu de l’échancrure du menton. Tête large, yeux peu saillants. Corselet convexe, large, carré, à côtés et angles postérieurs presque droits. Elytres assez courtes, larges et convexes. Aïles propres au vol. Ce genre comprend deux espèces: la Blethisa Zetterstedtii Gyll. qui se trouve aux environs de St-Pétersbourg, et l'espèce décrite plus bas; toutes deux ressemblent beaucoup par leur forme à quelques Bembidium, princi- palement au B. laticolle, ainsi qu'à l'Amara tibialis dont elles se distinguent facilement par leur corselet, par leur tète, etc. 111) TracuyPacuus TRANSVERSICOLLIS, mihi. Tab. IIL fig. 9, 9° Supra nigro-purpureus, conveæus, nilidus; thorace lato, lateribus angu- lisque posticis subrectis; elytris breviter ovatis, subtilissime striato-punctatis, strüs externis nullis; antennis pedibusque rufis. Long. 1°/, lign., larg. ?/, lign. Il ressemble beaucoup au Tr. Zetterstedtü, mais il est plus petit et surtout plus court. La couleur en dessus est cuivreuse à reflèts plus ou moins pourpres; en dessous elle est noire, avec les antennes et les pattes rougeàtres. La tête est courte, lisse, les impressions entre les antennes ne sont indi- quées que par deux faibles fossettes à fond vert; le chaperon est échancré en avant; la lèvre supérieure est d'un vert métallique, transversale et presque bilobée en avant; les mandibules sont noires et obtuses; les yeux noirs et peu saillants; les palpes noires, avec la base de chaque article rouge; les Insectes de la Sibérie. 87 antennes sont plus longues que la tête et le corselet réunis, épaisses, à articles presqu'égaux , à l'exception du premier qui est plus gros; elles sont rouges, avec l'extrémité de chaque article un peu rembrunie. Le corselet est un peu plus large que la tête, transversal, faiblement arrondi aux angles postérieurs, qui forment une ligne droite avec le bord qui est un peu cilié; il est lisse et à la loupe on le voit d'un cuivré violet ou d'un pourpre noirâtre; il est très peu rétréci vers les élytres et coupé presque carrément aux angles postérieurs; les bords latéraux sont faiblement rebor- dés et verdâtres; de chaque côté de la base ïl y a une impression, qui est réunie à l’autre par une impression transversale très marquée, mais lisse; la ligne du milieu et l'impression transversale en avant sont presqu'effacées. L'écusson est transversal, lisse et noirâtre. Les élytres sont un peu plus larges que le corselet, raccourcies, comme dans les Amara, dilatées vers les deux tiers de leur longueur et faiblement rétrécies vers l'extrémité, qui paraît même un peu pointue; elles sont lisses et striées; ces stries sont formées, par cinq rangées de petits points imprimés assez épars; ces stries ne dépassent guères Les deux tiers de la longueur des élytres; l'intervalle entre la 5” strie est lisse, et ainsi que les points imprimés du bord extérieur, où l’on aperçoit de plus les traces d'une 6° strie, sont d'un beau pourpre violet métallique, le reste de la surface est d'un cuivré plus ou moins obscur. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont fortes et rouges, avec les genoux et l'extrémité de chaque article des tarses brunûtre. Cette belle espèce habite les montagnes du Hamar-Daban près du Lac Baical. 112) Pogonus riParits, Dej. Icon. 2. tab. 10%, fig. %. Il se trouve sur les bords des eaux, dans différentes parties de la Si- bérie méridionale, et je possède des exemplaires de la Steppe des Kirguises, d'Omsk, de Semipalatinsk et de Selenguinsk au dela du Baïcal. Il varie 88 MOTCHOULSKI beaucoup par sa taille, comme la plupart des Pogonus. Les élytres sont un peu plus larges que le corselet, celui-ci est transversal et presque pa- rallèle sur les côtés latéraux. 113) Poonus Lox@icornis, mihi. Tab. III. fig. 10, 10°. Ovatus, aeneus, nilidus, antennis articulis, duobus primis tibiüsque testa- ceo-fuscis. a TRES Long. 2 lign., larg. */, lign. Il est deux fois plus petit que le P. riparius, dont il a un peu la forme et les couleurs; il est surtout remarquable par ses antennes beaucoup plus longues que la tête et le corselet réunis. La tête est triangulaire, lisse, verte, les impressions entre les antennes sont peu prononcées, les yeux sont noirs et saillants; les palpes un peu brunâtres, les antennes noires avec les deux premiers articles d'un roux brunätre. Le corselet est lisse, d'un vert bronzé comme la tête, et plus large; il est transversal, avec les côtés faiblement arrondis et nullement rétrécis en coeur vers les élytres, ce qui le fait paraître plus étroit vers la tête; les angles postérieurs sont un peu obtus, les impressions à la base sont bien marquées, et celles-ci parsemées sur toute leur largeur de points fortement imprimés. L’écusson est triangulaire. Les élytres sont de la couleur de la tête et du corselet, plus larges que ce dernier et de deux fois plus longues; elles sont striées, et les stries distinctement ponctuées, dans le 3” intervalle on voit vers l'extrémité deux points imprimés, et un peu plus haut, deux autres sur la 3° strie; la partie réfléchie des élytres est quelquefois un peu brunâtre. Le dessous du corps est noir, les pattes plus ou moins brunâtres, avec les jambes jaunûtres. Ce Pogonus a un peu le port de l'#mara fibialis, ou bien de l'A. in- Jfima, Gyll, mais il est plus allongé et plus applati. Insectes de la Sibérie. 89 IL se trouve au-delà du Baïcal, et je l'ai pris au bord d'un lac salant aux environs de Selenguinsk, et plus tard sur la bourbe à Koul, vers la grande route qui conduit à Nertschinsk. 10%) Poonts LuriniPENNIS, Germ. Dej. Icon. 2 tab. 103, fig. 3. Il est très commun sur les bords des lacs salants dans les Steppes des Kirguises, surtout sous les pierres. 115) Poconus srevicouuis, Mann., Hummel, Ess. Entom. . . . Tab. IL fig. 12, 12. Par son corselet plus étroit que les élytres, cette espèce doit être placée auprès du P. luridipennis. On le rencontre dans les mêmes lieux que le précédent. Dans la Sibérie orientale je n'ai rencontré ni l'un ni l'autre. C’est à tort qu'on l'avait réuni avec le P. iridipennis, qui est toujours plus jaune sur les élytres. 116) Poonus saunus, mihi. Tab. IL. fig. 13, 13°. Elongatus, aeneus, nitidus; abdomine, antennis, femoribusque nigris; tibiis tarsisque fuscis. IL est plus allongé que le P. riparius, plus parallèle, mais presque de la mème grandeur et des mêmes couleurs. Il est très remarquable par le manque de toute ponctuation sur le milieu de la base du corselet, partie, qui au contraire est fortement ponctuée chez le P. longicornis, et presque rugueuse chez le P. riparius. La tête est petite, triangulaire, courte et lisse; les impressions entre les antennes sont assez prononcées, et de chaque côté on voit un gros point imprimé tout près du milieu de léchancrure de l'oeil, entre celle-ci et l'impression longitudinale; les yeux sont noirs et un peu saillants; les palpes et les antennes sont plus ou moins brunätres, leur second article et la base des suivants sont souvent plus clairs. Le corselet est beaucoup 142 90 MOTCHOULSKI plus large qué la tête, transversal, un peu convexe, lisse, arrondi sur les cotés et un peu rétréci vers les élytres; les angles postérieurs sont droits, aigus et un peu saillants, les impressions de la base sont profondes, et on y remarque quelques gros points, le reste de la base est lisse; l'impression transversale qui unit celles de la base avec la ligne du milieu est forte- ment imprimée. L'écusson est assez grand, triangulaire. Les élytres sont de la largeur du corselet, un peu pointues à l'extrémité, et striées; ces stries sont assez fortement ponctuées à la base, et plus faiblement vers l'extrémité; sur le 3” intervalle, on compte # à 5 points imprimés. Le dessous du corps est noir, avec les côtés du corselet d'un vert un peu bleuâtre. Les pattes sont d'un jaune un peu brunâtre, avec les cuisses noires. Il n'est pas rare sur les bords des lacs salants, dans les Steppes des Kirguises. 117) Poconus RuFo-AENEUS, Mann. Gebl. Ledeb. Reise. III. pag. #2. P. elongatus, mihi. Tab. IE fig. 14, 14". Long. 2 lign., larg. ?/, larg. IL est très allongé et parallèle, avec le corselet de la largeur des élytres. En dessus il est d'un roux jaunâtre un peu bronzé, en dessous il est brunâtre, là partie rebordée des élytres, les antennes et les pattes sont jaunes. Je l'ai trouvé sur les bords de l'Irtych à Omsk, et ensuite dans les Steppes des Kirguises, sur les rives de l'Ichim. 118) Poconus anGusrarus, Gebl: Ledeb. Reise. IIL. pag. #1. Il ressemble au suivant, mais il est beaucoup plus petit et d'un roux plus vif. On lé rencontre dans les Steppes des Kirguises. Insectes de la Sibérie. 91 119) Poconus perressus, mihi. Tab. IL fig. 15 — 15°. Elongatus, parallelus, depressus, rufo-testaceus; antennis pedibusque pallidis. Long. 1°, lign., larg. */, lign. Il est un peu plus petit que le précédent, déprimé, allongé et paral- lèle. IT est tout-à-fait d'un rouge jaunâtre et n'a que les yeux noirs et la tête un peu plus obscure. La tête est triangulaire, lisse, les impressions entre les antennes sont très peu prononcées, les yeux sont noirs et un peu saillants. Le corselet est plus large que la tête, allongé avec les angles antérieurs arrondis et rétrécis vers les élytres, les angles postérieurs sont droits; il est lisse avec la ligne du milieu distincte; les impressions de la base sont assez fortes et présentent dans leur fond des rugosités qui occupent toute la base jusqu’au pli transversal. L'écusson est petit et transversal. Les élytres sont presque de la largeur du corselet, mais trois fois plus longues et fortement striées; ces stries ne sont pas ponctuées, et seulement sur le 3” intervalle on voit deux points imprimés; la suture paraît un peu relevée. Le dessous du corps est un peu plus foncé que le dessus; les palpes, les antennes et les pattes sont d'un jaune très clair. J'ai pris cette espèce sur le bord d'un lac salant près de Dschagi-Tau dans les Steppes des Kirguises, ainsi que sur les bords du Lac Inderskoie. 120) PELoPHILA Geceri, Eschsch., Mann., Hummel, Ess. Entom. 1823. p- 38. Elle se rencontre, mais rarement aux environs de Barnaul. Elle a beaucoup d'analogie avec la P. borealis, mais elle est généralement moins large, et présente les intervalles des stries sur les élytres plus étroits, et les pattes presque rouges; les élytres se dilatent un peu vers l'extrémité. * 92 MOTCHOULSKI 121) PELOPHILA LAEVIGATA, mihi. Tab. II. fig. 16. Parallela, nigro-aenea, antennarum articulis basi pedibusque infuscatis; thorace transverso; elytris laeviter striatis, interstilio quarto quadri-impresso. Long. #‘/, lign., larg. 2 lign. Cette espèce est de la taille de la P. borealis. La tête est un peu plus courte, l'impression transversale au dessus de la lèvre supérieure manque; les mandibules sont presque noires, les palpes et les antennes faiblement annelées de brun. Le corselet est plus large que long, très faiblement rebordé sur les côtés, un peu rétréci, et coupé carrément vers les élytres. L'’écusson est fortement transversal. Les élytres sont plus larges que le corselet, un peu parallèles et striées régulièrement; on compte sur chacune, huit stries bien marquées et la trace d'une neuvième sur le bord latéral; l'intervalle entre ce bord et la 8°“ strie est lisse; sur le 4” intervalle on voit trois impressions et une #”*° plus rap- prochée de l'extrémité, enfin un point assez marqué sur le 6”° intervalle et presque sur la 6°" strie, un peu au-dessus de la première impression du quatrième intervalle. Il est d'un vert cuivré sur les élytres, à-peu-près comme chez la Blethisa multipunctata, mais la tête et le corselet sont presque noirs La poitrine est lisse et ainsi que l'abdomen, sont noirs sans aucun reflet cuivré. Les pattes sont d'un jaune un peu brunâtre, avec les cuisses noirâtres sur leurs parties extérieures. Je pris une seule fois cet insecte et au vol, près de la redoute Yamy- schevo non loin du fleuve Irtych. Outre les Pelophila du Kamtstchatka j'ai encore dans ma collection une espèce de Californie, qui ressemble beaucoup à la P. marginata, Mann., mais qui à les élytres parallèles comme dans la P. borealis. Elle est inter- médiaire entre ces deux espèces, étant plus allongée que la P. borealis, et plus parallèle que la P. marginata. Les fovéoles sur les élytres sont très fortement imprimées, et on en compte 5 à 6 sur le 4” intervalle, Insectes de la Sibérie. 93 et 3 ou # sur le 6°: les stries vers les bords latéraux sont peu marquées et ont une teinte verdätre; le reste de la surface est d’un cuivreux jaunâtre, le dessous noirâtre, ainsi que la partie rebordée des élytres. Les pattes sont d'un testacé-rougeâtre. Je l'ai nommée P. californica. 122) Bcermisa cuRTULA, mihi. Obscuro-aenea, sublaevigata; elytris subtiliter punctato-striatis, Joveolisque duplici serie impressis. Long. #'/, lign., larg. 2 lign. Elle ressemble beaucoup à la B/. multipunctata, avec laquelle je l'avais d'abord confondue, mais après un examen plus attentif, j'ai trouvé des caractères essentiels qui la distinguent comme espèce. Elle est beaucoup plus courte que la Blethise d'Europe, le corselet est un peu plus étroit, les stries sur les élytres sont plus faiblement marquées, et les intervalles moins relevés que chez la Bl. multipunctata, les fovéoles paraissent d’une forme arrondie et non carrée. Je l'ai prise sur les bords du Heure frtych. 123) Bcermssa murripuncrara, L. Dej. Spec. Panz. Faun. 11. 5. Elle est assez rare en Sibérie et dans les mêmes localités que la précédente. 12%) Bcerusa Escuscuorrzu, Zoubk. Bull. de la Soc. Imp. des Nat. de Moscou 1829, p. 155. BL. foveolata, Gebl. Ledeb. Reise, III. p. 59. BI. Victor, Karel. Fisch. Cat. Coléopt. Sib. or. et Songoriae. Après une comparaison exacte avec deux exemplaires de la Blethisa Eschscholtzü, provenant du lac Inderskoie, j'ai remarqué qu’un autre indi- vidu pris en Sibérie se fesait remarquer par une couleur moins verte, ce 94 MOTCHOULSKI que j'attribuai à l'influence du sel dont sont impreignés tous les exemplaires du Lac Inderskoie, que l'on a toujours pris morts, et plus ou moins dé- tériorés, tandis que l'individu en question füt trouvé vivant, sur les rives de lIrtych près de la redoute Korjakova, qui n'est éloignée que de vingt verstes de lacs salants d’où l’on retire du sel commun. 125) Bcermsa rusercuraTa, mihi. Tab. III. fig. 17. Nigro-aenea, antennis pedibusque nigris, elytris parallelis, tuberculis ele- vatis elongatis duplici serie, interjectis costis duabus angustis, sutura eleva- tiora, latiora. Longs. 5 lign., larg. 2 lign. Elle est un peu plus grande que la B/. multipunctata, avec les élytres plus allongées qui, au lieu de stries ponctuées, ont des fovéoles imprimées; elles présentent chacune deux ou trois rangées de chaînons réguliers et deux côtes élevées entre ces derniers; du reste elle a les couleurs de la BL. multi- punctata à Vexception de l'abdomen qui est plus noir. Au premier abord cette espèce ressemble assez à un petit exemplaire du Carabus meander. La tête est un peu plus triangulaire que chez la BL. multipunctata, et le corselet un peu plus large. Les élytres sont presque deux fois plus larges que le corselet et quatre fois plus longues, un peu ovales, avec la partie la plus large vers le milieu; les côtés latéraux sont un peu rebordés, rugueux et parsemés ça et là de petits points épars, comme c'est le cas sur tout le fond de l'élytre, et sans cependant former des stries, dont on ne voit les traces qu'à la base près de la suture et autour des chainons élevés; les intervalles entre ces chaînons, s'élèvent en côtes saillantes dont une se trouve entre la 47° et la 24 rangée de chainons et l’autre qui em- brasse la partie humérale, entre la 24 et. la..3%%,0.La poitrine et les côtés des premiers segments de l'abdomen sont fortement ponctués. Les palpes, les antennes et les pattes sont noires. {nsectes de la Sibérie. 95 Cette espèce remarquable se trouve au-delà du Baïcal dans la bourbe, sur les bords du fleuve Ouda à Koul sur la grande route de Nertschinsk. 126) Carasus meanper, Fisch. Entomog. II. p. 187. IL semble remplacer dans la Sibérie orientale le C. granulatus et y est très commun surtout au-delà du Baïcal dans les montagnes de Ner- tschinsk. 127) Carasus rusercurosus, Gebl. Ledeb. Reise IIL p. 56. C. tuberculatus, Fisch. Il ressemble un peu au C. meander, mais il est généralement plus large et plus convexe; la tête est plus petite; le corselet est plus large, un peu déprimé, arrondi sur les côtés, de couleur rouge-cuivré ainsi que la tête, et presque de la forme de celui du C. nitens; les chainons des élytres sont bien marqués. Cette espèce, rare du reste, habite les contrées boréales de la Sibérie, de même que le C. nitens celles de l'Europe, et je l'ai trouvée dans le gouvernement de Tomsk. On la rencontre aussi sur les bords de la Lena à Kirensk et à Jakoutsk. 128) CaraBus canceziarus, Linn. Dej. Icon. 1. tab. 49. Il se trouve dans l'Oural et le gouvernement de Tobolsk. Les indi- vidus que je pris avaient pour la plupart les pattes noires. Le C. semistriatus, décrit dans l'Entomographie de Russie est une espèce distincte, plus courte que le C. cancellatus et avec le corselet plus large. Il se rencontre dans les gouvernements du centre de la Russie. 129) Caraous Buserqu, Mann. Humm. Ess. Ent. VI. p. 25. Il est plus court que le C. cumanus auquel il ressemble, et la sculpture des élytres est plus fortement marquée. 11 se trouve à Verknie-Oudinsk- 96 MOTCHOULSKI Je possède aussi plusieurs exemplaires de ce Carabe, pris aux envi- rons de Nertchinsk qui sont plus grands que ceux de Verknie-Oudinsk et surtout plus allongés; les stries et les points imprimés sur les élytres sont moins prononcés et les élytres généralement plus lisses, de sorte que ce Carabe est très facile à confondre avec le C. sobrinus, Ménétr., qui se trouve au Caucase. Je n'ai trouvé pour toutes différences, que les côtes élevées qui se trouvent sur les élytres, entre les trois rangées de chaînons, et qui dans l'espèce de Daurie sont égales, tandis que chez l'espèce du Caucase, la côte élevée du milieu est plus large et un peu plus en relief que les deux autres. Dans ma collection cette variété est nommée C. equatus. 130) CaraBus STSCHEGLOVIT, Mann. Humm. Ess. Ent. IV. p. 23. Tab. IV. fig. 2. C. Uralensis, Motch. Il ressemble beaucoup au C. arvensis, étant de la mème grandeur, de la même couleur et presque de la même forme, mais il paraît plus large, et sa forme convexe et ovale le rapproche des C. Bülbergi et cumanus. Le corselet est plus large et fortement rebordé sur les côtés, qui sont d'un cuivré brillant à peu près comme on le remarque chez les C. Henningü et Leachü; les angles postérieurs sont saillants et la base distinctement échan- crée. Les élytres sont assez ovales, leurs stries bien marquées, et elles sont un peu sinuées à l'extrémité; le bord latéral ne paraît pas doré mais d'un cuivré terne. Cette espèce forme le passage des C. cumanus et Bülbergt au C. arvensis. 131) Caragus nauuricus, Gebl. Fisch. Entomosgr. III. p. 229. C. Kirbyi? Fisch. Niger, supra cupro-cyaneus, margine aurato; elytris obovatis, costis 16; 3 catenulatis, 3 subintegris, intermedüis 3 crenatis, caeteris granulatis. Long. 7 lign., larg. 2“/, lign. Insectes de la Sibérre. 97 Il ressemble un peu au C. arvensis par la forme ct même par les cou- leurs, mais il a les bords latéraux du corselet et des élytres d'un beau cuivré rougeñtre et sur chaque élytre, l'on compte trois rangées de gros chainons. Le corselet est large comme dans le C. arvensis. Il se trouve à Nertschinsk. Ce Carabe fait le passage du C. arvensis au C. granulatus. 132) CaraBus massaGETus, mihi. C. Loschnikovü, var. Gebler. Obscure cupreo-aeneus, thorace parce-punctato vel intricato, elytris obo- vais, sub-convexis, crenulalo-striatis, foveis impressis triplici serie. Long. 6'/, lign., larg. 2*/ lign. Je l'avais considéré d’après le dire de Mr. Gébler, comme variété du C. Loschnikovü, mais en l'examinant de plus près il m'a semblé constituer une espèce distincte. D'abord le corselet n’est pas rugueux comme celui du C. Loschnikovi et il est aussi moins large; les élytres sont plus lisses, les stries plus régulières, crénelées, mais non interrompues, les fovéoles sont moins larges, enfin la couleur est plus noirâtre et le corselet ainsi que les élytres ne présente aucune trace de bordure dorée ou verdâtre. Je l'ai pris à Sméinogorsk dans l'Altaï. Cette espèce fait le passage du C. arvensis au C. Loschnikovü et au C. odoratus. 133) Carasus Mac-Leavi, Fisch. Entomogr. de la Russie. IL. p. 166. Cette magnifique espèce provient des parties les plus orientales de la Daourie, notamment des mines de Bogotolst et de Tagailovsk, ainsi que des montagnes du Kamtchatka. Je possède une variété de cette espèce dans laquelle les chainons sur les élytres sont peu prononcés, et je crois que ce n'est qu'une différence 15 98 MOTCHOULSKI dûe au sexe, car je remarquai chez plusieurs antres Carabes à chainons, que les femelles ont en général la sculpture des élytres moins prononcée que les mâles. 13%) Canwvs coxauuror, Fisch. Entomogr. de la Russie. [IE p. 177. C. arvensis, Gebl. Fisch. Entomogr. IN. p. 229. On le trouve sur les montagnes du Hamar-Daban. Je dois mentionner ici un Carabe ressemblant par la sculpture des elytres et la couleur au C. conciliator, mais deux fois plus large et qui se trouve au Kamtchatka: feu Falderman l'avait nommé C. Kamtschaticus. C'est une espèce très remarquable. 135) Carasus vixcurarus, Mann, Gebl. Ledeb. Reise, II. p. 57. Je ne trouve d'autre différence entre cette espèce et le C. conciiator que dans le corselet, qui dans celui-ci parait un peu plus allongé, mais ce caractère me semble insuffisant. Il se rencontre dans les montagnes de l'Oural. 136) Carasus Farpermann, Dej. Spec. V. pag. 543. IL est aussi très voisin du C. conciiator, mais plus grand et plus large. Le corselet a les côtés un peu relevés, ses bords latéraux ainsi que ceux des elytres sont d'un vert brillant, ce qui n'a jamais lieu chez le C. con- ciiator.. IL habite les environs de Nertschinsk. Dans ma collection il se trouve une espèce qui se rapproche par sa forme des espèces mentionnées, et qui établit le passage avec le C. sculptu- rats, Ménétr. provenant du Caucase et d'Astrabad, c'est mon C. corticalis, très Jolie espèce de la Géorgie, qui se trouve sous les écorces d'arbres. Sa couleur est d'un beau violet, d'une teinte un peu cuivrée vers les bords latéraux; les elytres paraissent un peu plus parallèles et plus ebtuses que dans le GC. Faldermanni et le C. conciliator. Insectes de la Sibérie. 99 137) Cumists craxeo-vonacrts, mibi. Tab. IV. fig. 8. -Oblongo-ovalus ; postice sinuato-attenuatus, capite thoraceque cyaneis, ru- gosis, elytris obscure-violaceis, confertim punetalo-strintis , punctisque impressis subrotundatis 1riplici serie, margine subcupreo. Long. 8 lign., larg. 3°/, lign. IL ressemble un peu au C. arvensis, mais il est plus grand et d'une couleur plus terne et moins lisse. Le corselet est carré, fortement rugueux, les côtés ne sont pas rebordés et les impressions de la base sont asse7 distinctes. L'écusson est triangulaire et assez grand. Les élytres sont plus larges que le corselet, elles s'élarzissent vers les deux tiers de leur longueur, puis sont sinuées à l'extrémité, où elles se terminent par une pointe un peu allongée; elles ont chacune jusqu'a vingt stries fortement ponctuées et en outre trois rangées de points imprimés, cuivrés et bien visibles: le bord est aussi d'un cuivré terne. La tête et le corselet sont ordinairement plus bleuäâtres que les élstres, qui sont d'une teinte cuivré-violätre; quelquefois toute la surface est de couleur bleu foncé. Il se trouve en Daourie. 138) Carsevs Paruserts? Fald. Faun. Transe. L p. 19. C. dauricus, Mann. ‘ C: affinis, Motch. ‘ C. Menetrésü? Fisch., Entomosr. Tab. IV. fs 1. Cette espèce qui est répandue dans les Steppes des Kirguises depuis les bords de la Mer Caspienne jusqu'aux bords du fleuve Amour, varie dans sa taille comme on le remarque chez le C. granulatus, au quel du reste elle ressemble beaucoup. Les plus srands exemplaires appartiennent au C-parallelus, Ves plus petits au C. darricus, Mann. Je possède plu- sieurs individus des bords de l'Irtych et du Lac Inderskoie, qui atteignent déja la taille assignée par Faldermann. 100 MOTCHOULSKI Mr. Fischer de Waldheim dans son Entomographie de la Russie, cite le C. Menetriesii, en parlant les Carabes de Sibérie, je ne l'ai pas trouvé dans cette partie de l'Empire et vu ni chez Mr. Gébler, ni chez Mr. Stchoukine, mais c'est le C. parallelus que j'y rencontrai. La principale différence entre ces deux espèces consiste dans le corselet, dont les bords latéraux sont élargis et arrondis dans le C. Menetriesü, et droits dans le C. parallelus. 139) Carasus GRANUIATUS, Linn. Dej. Icon. 1. tab. 51. fig. 3. IL n’est pas aussi commun en Sibérie qu'on le pense, car c'est souvent le précédent que l'on confond avec le granulatus. 140) Carapus oporarus, mihi. Tab. IV. fig. 13. Oblongo-ovatus, supra cupreo-aeneus , vel cyanescens, thorace sub-reflexo: elytris pone medium latioribus, costis elevalis, interruptis, punctisque obsole - tissimis impressis triplici serie. Long. 6 lign., larg. 2'/, lign. Cette espèce est bien certainement différente du C. Loschnikovii, Gebl. Elle est d'abord plus grande, plus allongée et moins ramassée, la tête est plus lisse et allongée; les yeux sont moins saillants, les antennes entière- ment noires. Le corselet est plus carré, plus arrondi sur les côtés, plus rétréci vers les élytres, avec les bords latéraux distinctement relevés et les angles postérieurs saillants; il est moins rugueux et la ligne du milieu plus marquée. L'’écusson est triangulaire. Les élytres sont beaucoup plus allongées et plus applaties; elles sont un peu plus larges que le corselet et se dilatent vers l'extrémité qui est acuminée; leur plus grande largeur se trouve aux trois quarts de la longueur; les côtes des élytres sont moins marquées que dans l'espèce précédente et plus fréquemment interrompues par des impressions transversales ou même des points, ce qui les fait paraitre Insectes de la Sibérie. 101 plus ou moins rugueuses ou réticulées comme le sont les bords latéraux; on ne voit pas sur les élytres les gros points imprimés que l'on remarque chez le C. Loschnikovi, mais seulement trois rangées de chainons élevés, qui sont produits par trois côtes moins interrompues que les intermédiaires. La couleur des élytres est ordinairement d'une teinte plus vive que celle du corselet et de la tête, cuivrée, bleuàâtre ou même noirûtre, et leurs bords latéraux sont de la même couleur. Les cuisses et les tarses sont ordinairement noirs, les jambes rouges. Cette espèce a quelque analogie avec le C. Linnei et habite les hautes Alpes du Hamar-Daban vers la Mongolie. Elle exhale une odeur de miel assez agréable, qui diffère de celle de tous les autres Carabes. Souvent on rencontre des mäles deux fois plus étroits que ceux du C. Loschnikovü. 1#1) Carasus Loscunirovu, Gebl. Fisch. Entom. de la Russie. III. p- 78. Tab. 45. fig. 3. C'est un des plus petits Carabes, et je possède même des individus qui n'ont pas 5 lignes de longueur sur 2'/, de largeur; il est convexe, ramassé, terne et a une surface très inégale, qui est ordinairement de couleur cuivrée, noiràtre ou bleuâtre, avec les bords latéraux des élytres pourpres ou verdûtres. La tète est assez courte, triangulaire, rugueuse; les yeux bruns et saillants; le premier et les derniers articles des antennes sont plus ou moins rougeûtres. Le corselet est deux fois plus large que la tête, transversal, déprimé et fortement rugueux; il est très peu arrondi sur les côtés, et fort peu retréi vers les élytres; les bords latéraux ne sont nullement relevés et les angles postérieurs ne se prolongent pas sur les élytres; la ligne im- primée du milieu est très peu marquée. L'écusson est transversal, noir et caché sous le corselet. Les élytres sont plus larges que le corselet, con- vexes, renflées, avec la partie la plus large un peu au-delà du milieu: les 102 : MOTCHOULSKI angles antérieurs sont un peu saillants, l'extrémité assez obtuse; sur chaque élytre on aperçoit 15 à 19 côtes distinctes, interrompues par des traits imprimés; les intervalles présentent des stries ponctuées, ce qui fait paraître la surface striée assez régulièrement, à-peu-près comme chez le-C. Molliü ou même chez le C. gemmatus et nullement réticulée comme c'est le cas chez le C. odoratus; outre ces côtes élevées chaque élytre présente, non pas trois rangées de gros points comme on le voit chez le C. odoratus, mais des impressions transversales dont chacune occupe l'espace de trois ou quatre côtes, et dans le fond des quelles on voit encore des traces de ces dernières; le bord latéral est rugueux. Les pattes sont plus ou moins brunätres ou entièrement rouges J'ai fait cette description d'après un individu de J'Altaï, que j'ai reçu de Mr. Gébler, et qui ne diffère en rien de ceux que j'ai trouvés sur les Alpes du Hamar-Daban. Quoique cette espèce soit dejà décrite dans les ouvrages de MM. Gébler et Déjean, j'ai cru en devoir donner ici une description comparative, afin de mieux faire ressortir les caractères qui la distinguent du C. odoratus. 142) Carapus ViErINGUOVIr, Adams, Fisch. Entom. de la Russie, IIL p. 166. C. fulgidus, Gebl. Cette belle espèce se trouve aux environs des mines de Bogotol, ainsi que dans le district de Nertschinsk. 143) Caravus SauxserG, Mann, Dej, Icon. 1. tab. 38. fig. 2. Il ressemble beaucoup au C. Henningü, Fisch. et au C. Leachü; il se distingue du premier par une taille plus petite, par son corselet à angles postérieurs plus saillants et dont les bords latéraux ainsi que ceux des élytres qui sont d'un pourpre doré assez brillant; et il diffère du second par son corselet plus transversal, les élytres qui sont plus allongées, et par ses stries alternativement interrompues, ce qui les fait paraitre réticulées, Insectes de la Sibérre. 103 Je l'ai pris une fois seulement au bord du fleuve Selenga à Tcher- torkino, village situé à 30 verstes du Lac Baïcal. Près de ces trois dernières espèces viennent se grouper deux autres savoir: Le C. obovalis, Gebl. et le C. Panzeri, Dej.; le premier provenant des montagnes de l'Altaï (Kouznetzk) se reconnait facilement à son corselet carré et ses élytres parées de trois rangées de chainons très distinctes; le second, habitant les bords du fleuve Irtych à Oust-Kamenogorsk, est ea- ractérisé par une taille plus large, une couleur presque noire, et le limbe des élytres doré, irès éclatant. 1h) Carasus Hummer, Fisch. Entomogr. dé la Russie. II. p+ 163. C. Burnaschevü, Dej. IL varie beaucoup par ses couleurs, et je possède tous les passages, du cuivré-pourpre jusqu'au bleu-noirâtre, avec le bord des élytres doré-vert, ou violet. Les stries sur les éiytres sont aussi plus ou moins interrompues et les trois rangées de chainons plus ou moins distinctes. Les individus pris sur les montagnes me paraissent généralement d'une teinte plutôt cui- vrée, tandis que ce n'est pas le cas pour ceux pris dans la plaine. Parmi les individus de couleur bleu-foncé, je possède trois exemplaires semblables, provenant de Nertschinsk, qui me paraissent différer un peu des autres. Ils sont plus allongés, avec des inégalités sur le corselet et plus profondes sur les élytres; et ces dernières sont de plus ornées d’une bordure dorée, ce qui leur donne une certaine ressemblance avec le C. Vietinghovü. Dans ma collection je les ai conservés sous le nom de C. obversus, mihi, sans vouloir cependant prétendre qu'ils ne soient autres que des variétés du C. Hummelü, Fisch. 145) CaraBus swaraGpinus, Fisch. Entomogr. de la Russie. IE. p. 192. Il se trouve assez rarement dans les mines de Bogotolsk, où on le rencontre dans les fossés et les crevasses. 104 MOTCHOULSKI 146) Carasus ManNERUEMN, Fisch. Entomogr, de la Russie. IL. p. 158. Il est presque de la forme du C. EÉstreicheri, et en a à-peu-près la sculp- ture, mais il est plus grand, plus allongé et d'un noir foncé. Il se trouve très fréquemment au-delà du Baïcal, dans les Steppes près des bords des eaux, sous les racines des Saules, surtout à Vjerhnje-Oudinsk et aux environs de Nertschinsk. 147) Caragus EscnscnoLTzn, Mann. Humm. Ess. Entomol. IV. p. 21. Tab. V. fig. 2. Il n'est pas rare sur les montagnes de l'Altaïi, à Smeinogorsk. 148) Carapus ivcerTus, mihi. Tab. V. fig. 1. Oblongo-ovatus, convexus, supra nigro-subaeneus; thorace cordato, sub- rugoso; elytris convexis, rugoso-punctato-striatis, interstiliis elevatis interruptis. Long. 10!/, lign., larg. 3°/, lign. C'est peut-être une simple variété du C. aeruginosus, mais très re- marquable par la sculpture des élytres, qui étant presque réticulées, pré- sentent des intervalles imprimés assez larges entre les chaiînons ou côtes élevées, de sorte que chaque chaînon paraît bordé de gros points imprimés, disposés assez irrégulièrement dans les stries des élytres. Dans le C. aeru- ginosus les chaînons voisins sunt partagés par une seule strie de points imprimés si étroite qu'elle n'offre pas un intervalle imprimé comme dans le C. incertus. Je l'ai pris aux environs du Baïcal. 149) Carasus Srasskianus, Fisch. Entomogr. de la Russie. III. p. 164. Tab. V. fig. 3. Il est facile à distinguer du C. aeruginosus, par son corselet trans- versal qui est assez fortement arrondi et rebordé sur les côtés; la surface est beaucoup plus convexe et plus luisante, et les angles postérieurs sont coupés presque carrément. La sculpture des élytres ressemble au premier abord Insectes de la Sibérie. l 105 … à celle du C. Eschscholtzü, mais en les examinant attentivement avec une loupe, on aperçoit des intervalles entiers qui succèdent alternativement à des chaiînons réguliers. Il habite la Sibérie occidentale. 150) Carasus 4eruGINOsUS, Büber. Fisch. Entomogr. de la Russie, HIT. p. 159. Tab. V. fig. #4. C'est une des espèces les plus communes au pied de l'Altai et dans les grandes forêts du gouvernement du Jeniseisk, où on la rencontre sous les arbres renversés avec le C. regalis. Je ne l'ai pas vue au-delà du Baïcal. Possédant un grand nombre d'exemplaires de cette espèce, parmi les- quels se remarquent beaucoup de variétés de couleurs verdätre, brunätre et presque jaunâtre, qui font si bien le passage au C. Eschscholtzü, Mann. plus d’une fois je fus tenté de les réunir toutes à cette dernière espèce. Mr. le Comte Mannerheim à qui j'en fis part, m'écrivit qu'il ne pouvait être de mon opinion, et qu'il considérait son C, Eschschollzii comme une espèce distincte. Cette opinion d'un de nos premiers Entomologistes, me détermina à soumettre à un nouvel examen les exemplaires que je possé- dais des C. aeruginosus, C. Eschscholizü et C. Spasskianus, Fisch., que javais placés tous dans un même groupe et le résultat fut, qu'en effet les différences que je trouvai dans la sculpture des élytres, ainsi que dans la forme du corselet et dans tout l’habitus me firent séparer du C. aerut- ginosus, non seulement le C. Eschscholizü et le C. Spasskianus, Fisch., mais encore une 3°* espèce, que J'ai décrite plus haut sous le nom de C. incer- tus, mihi. Pour mieux faire ressortir les caractères, j'ai figuré toutes ces espèces sur la même planche. Le C. aeruginosus, Bôb. est presque tou- jours un peu plus petit que le C. Eschscholtzü, d'une couleur moins verte et avec la sculpture des élytres moins distincte, les stries des élyires sont beaucoup plus fortement ponctuées, tandis que dans le C. Eschscholtzü elles 44 106 MOTCHOULSKI le sont moins visiblement et les chaînons paraissent plus larges. Le corselet à une forme plus en coeur que dans ce dernier et les côtés ne sont presque pas rebordés; la surface est plus ou moins terne et rugueuse. 151) Caragus 4ereus, Büber. Fisch. Entomogr. de la Russie. III. pag. 158. IL varie beaucoup par la couleur des élytres et on rencontre toutes les teintes intermédiaires, entre un brun presque noir jusqu'à un jaune brunûtre. Les femelles de cette espèce, comme chez presque tous les Carabes dépri- més, sont plus larges, plus applaties et généralement plus lisses, ce qui devrait faire placer ce Carabe dans la division où se trouve le C. regalis. Je l'ai trouvé assez rarement aux environs de Vjerhnje-Oudinsk au-delà du Baïcal. 152) Carasus Gripnus, mihi. Tab. V. fig. 6. Elongatus, subconvexæus, niger, thorace subcordato, elÿtris punctato- striatis, interstitiis subrugosis interruptis, punctisque impressis triplici serie. Long. 10'/, lign., larg. 3'/, lign. Sa forme allongée, le fait facilement distinguer des autres Carabes de la Sibérie, et par sa couleur entièrement noire il diffère assez du C. aeru- ginosus, quoiqu'il en ait la sculpture des élytres et la forme du corselet. La tête est allongée, avec quelques faibles rides transversales et des points imprimés entre les yeux, ceux-ci sont assez petits. Le corselet est presque deux fois plus large que la tête, un peu en coeur, avec les bords latéraux rebordés, ‘et les angles postérieurs un peu saillants; la surface est luisante, mais couverte, surtout vers la base, de rides transversales et de points imprimés distincts. L’écusson est triangulaire, assez grand, et sur le milieu on voit une petite carène longitudinale. Les élytres ne dépassent presque pas la largeur du corselet, mais bien quatre fois sa longueur; elles ont chacune 15 stries fortement ponctuées avec des intervalles un peu re- levés et couverts de rugosités transversales; le 4”, le 8”* et le 12°" inter- Insectes de la Sibérie. 107 valle présentent chacun, une rangée de gros points imprimés et le bord latéral des inégalités moins fortes que les rugosités mentionnées. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. J'ai trouvé deux mäles de cette espèce à Tourkinsk sur le bord oriental du Lac Baïcal, et un individu monstrueux de la même espèce sur les montagnes de Hamar-Daban. 153) Caragus purus, mihi. Tab. V, fig. 5. Oblongo-ovatus, depressiusculus, niger; elytris punctato-striatis, punctisque impressis triplici serie; antennis pedibusque ferrugineis. Long. 10 lign., larg. # lign. Il ressemble un peu par sa forme déprimée aux €. nothus, deplanatus Adamsü etc., mais son corselet beaucoup plus large, le place à côté du C. aereus. La tête est allongée, lisse, avec quelques faibles rides, les mandibules sont arquées et fortes; les yeux dirigés un peu en avant; les antennes sont plus longues que la tête et le corselet, et d’un brun rougeñtres. Le cor- selet est plus large que la tête, un peu convexe, luisant, lisse à l'exception de la base, des côtés latéraux et du bord antérieur qui sont plus ou moins rugueux et parsemés de points enfoncés; la ligne imprimée du milieu est bien marquée. L'écusson est petit, triangulaire et ponctué. Les élytres sont plus larges que le corselet, en ovale très allongé, avec la partie la plus large un peu au-delà du milieu vers l'extrémité: elles ont chacune 16 stries distinctement ponctuées et trois rangées de gros points imprimés, dont la 1" occupe le #*° intervalle, la agde le 87€ et la 3° la 12% 0le bord extérieur est parsemé de points imprimés et de ruguosités, et il est d'une teinte un peu verdätre. Le dessous du corps est quelquefois un peu brunâtre ainsi que les pattes. Je l'ai trouvé sur les montagnes de Smeinogorsk. 108 MOTCHOULSKI 15%) Carasus Kruger, Fischer. Entomogr. de la Russie. III. p. 165. C Bungii, GEL Il se trouve assez communément au-delà du Baïcal. Les individus qui proviennent du district de Nertschinsk ont les rugosités sur les élytres, plus prononcées que ceux qu'on rencontre aux environs de Verkhne-Oudinsk, qui ne diffèrent en rien des individus que j'ai reçus de Mr. Gébler sous le nom de C. Bungü, et comme sur un certain nombre d'exemplaires du C. Kruberi, on rencontre tous les passages au C. Bungü, je suis tenté de considérer ce dernier comme simple variété. 155) Carapus GLyproPrerts, Fisch. Entomogr. de la Russie. III. p. 193. Cette espèce se distingue de tous les autres Carabes, par sa forme épaisse, sa grosse tête, ses fortes mandibules et ses élytres chagrinées comme celles des Procrustes. Cette espèce doit être placée auprès du C. mingens et se trouve aux environs de Nertschinsk, de Kiachta et dans la Mongolie. 156) CaraBus PERFORATUS, Fisch. Entomogr. de la Russie. IT. p. 206. Il est très commun dans les Steppes des Kirguises et on trouve des individus avec les pattes rouges. 157) CaraBus CRIBELIATUS, Adams. Mémoir. de la Soc. Imp. des Nat. de Moscou, IL. p. 167. Il est constamment un peu plus petit que le C. perforatus, avec Île corselet plus étroit, les élytres un peu plus convexes, ovales et presque de la largeur du corselet; sur chacune de ces premières on ne voit que trois rangées de gros points imprimés. Une variété de ce Carabe à les jambes rouges, comme on le voit aussi quelquefois chez le C. perforatus et le C. cribratus. Insectes de la Sibérie. 109 Dans les Steppes de la Sibérie orientale, cette espèce semble remplacer le C. perforatus, et tous mes individus viennent de la Steppe Alar au Sud d'Irkoutsk vers la Mongolie, et c'est aussi dans les mêmes lieux que se trouvent en grande partie les insectes de Mongolie que Faldermann a décrit dans ses ouvrages, ainsi que ceux que plusieurs Entomologistes ont recus de MM. Stchoukine et Tourtchaninoff, aussi me semble-t-il, fort douteux que le C. cribellatus soit répandu jusque dans les contrées les plus boréales de la Sibérie comme l'indique Adams, et je pense que l'exemplaire décrit par ce savant provenait des environs d'Irkoutsk. = 158) Caragus cLaruraTus, Linn. Panz. Faun. 75. 1. Je l'ai rencontré sur le revers oriental de l'Oural, dans le gouverne- ment de Tobolsk et dans les Steppes des Kirguises jusqu'au #5° de latitude, près des montagnes Oulou-Tau, et j'ai cru remarquer que les individus pris dans les contrées méridionales étaient plus grands et plus larges, et qu'au contraire ceux pris plus au Nord étaient plus petits et de forme plus allongée. Le C. Eversmanni Fald. n'est donc qu'un très légère variété du C. clathratus ordinaire, et n’en diffère que par son corselet plus transversal. On le rencontre fréquemment sur les bords du fleuve Ichym. 159) CaraBus canaicuraTus, Adams. Mémoir. de la Soc. Imp. des Natur. de Moscou. Espèce qu'on ne rencontre qu'au-delà du Baïcal; les individus des environs de Verkhne-Oudinsk et de Koul ont souvent les élytres brunes, ceux de Nertschinsk sont pour la plupart entièrement noirs. 160) Caragus Leneeuru, Fisch. Entomogr. de la Russie. IL. p. 212. Tab. V. fis-48: | Il a la forme plus courte et plus applatie que les C. sibiricus et obso- letus; le corselet est presque transversal, les côtés latéraux largement re- bordés et les angles postérieurs bien saillants et arrondis. Les élytres sont 110 NWOTCHOULSKI un peu plus larges que le corselet, presque parallèles, assez visiblement striées, avec les intervalles parsemés de petits tubercules applatis. Sa cou- leur est toute noire. On le rencontre sur l'Altaï. 161) Carasus mannipuraris, Fisch. Entomogr. de la Russie. III. p. 212. Tab. V. fig. 9. Il est plus court et proportionellement plus large et plus convexe que le C. sibiricus et le C. riphaeus, de sorte qu'il se rapproche beaucoup du C. Bosphoranus. Il est assez luisant, et mème quelquefois avec un reflet cuivré. La tête est assez grande, le corselet un peu transversal, convexe, à côtés largement rebordés et angles postérieurs saillants mais obtus. Les élytres sont ovales et s’élargissent vers l'extrémité qui est obtuse; elles sont assez fortement ponctuées, et ses points forment des stries larges assez régulières. On le trouve sur les montagnes de l'Altaï. 162) Carapus Ripmaeus, Büb. in litt. C. obliteratus, Fisch. Entomogr. de la Russie. IIL p. 211. Il est plus grand que le C. sibiricus, plus convexe, avec le corselet assez rebordé sur les côtés et un peu rétréci vers les élytres, qui sont ovales, un peu déprimées, très finement striées; les stries ainsi que les trois rangées de points imprimés ne sont visibles qu'à la loupe. Je l'ai trouvé au bord de lfrtych à Pianojarsk. 163) Caragus siemicus, Büb. Fisch. Entomogr. de la Russie. IT. p. 215. Il est plus large et plus court que le C. campestris. Le corselet est plus rétréci vers les élytres qui sont indistinctement striées, et ont leurs intervalles parsemés de points imprimés. Je l'ai pris aux environs de Semipalatinsk. 164) Carasus ossorerus, Fisch. Entomogr. de la Russie. I. p. 90. Il ressemble assez au C. campestris, surtout à sa variété C. Pallasü, mais il est plus allongé et plus convexe. Le corselet est aussi plus con- Insectes de la Sibérie. 111 vexe et ses côtés latéraux sont plus réfléchis On ne voit pas de stries distinctes sur les élytres et les points imprimés qui couvrent leur surface se confondent souvent entreux et le font paraitre un peu rugueux. Je l'ai pris dans la Steppe Alar. 165) Caraeus rrarysceus, Fisch.. Entomogr. de la Russie. III. p. 225. Il est plus petit que le C. concretus, Stev. et surtout moins large et moins convexe. La tête est un peu plus courte, le corselet plus en coeur la partie la plus large des élytres s'observe au-delà du milieu, vers l'ex- trémité; on aperçoit une faible trace de deux ou trois rangées de points imprimés sur chacune; il est entièrement noir et un peu plus luisant que le C. concretus, tandis que les individus ternes et rougeätres qu'on trouve souvent morts, ont subi cette altération dans la couleur, par l'influence du sel de la Steppe ou bien par le froid en hiver? IL appartient au petit nombre de Carabes qui habitent les Steppes des Kirguises et n'y est pas rare au printemps sous les pierres. On le trouve aussi dans les Steppes de Saratow (Sarepta). 166) Caragus sreerensis, mihi. Tab. V. fig. 7.! Oblongo-ovatus, niger, nitidus; thorace transverso, tenuissime punctato ; elytris oblongo-ovatis, sub-coriaceis. Long. 10 lign., larg. # lign. Au premier coup-d'oeil j'ai cru reconnaitre dans cette espèce le C. melambaphus, Fisch. (Bullet. 1832, pag. #37), mais les élytres «tenuissime striato-coriaceis» du dernier ainsi que la forme plus parallèle et une taille plus grande, me décidèrent à établir une espèce differente du mien, Elle a beaucoup de ressemblance avec le C. concretus, mais paraît plus luisante, plus grande et surtout plus allongée et plus convexe. La tète est plus longue et moins large, les impressions entres les antennes sont plus fortes 112 MOTCHOULSKI et toute la surface est finement ponctuée. Le corselet est plus large que la tête, transversal et un peu en coeur vers les élytres, les bords sont assez fortement arrondis et un peu rebordés; la surface est un peu convexe et ponctuée comme la tête; la ligne du milieu est assez visiblement mar- quée. L'écusson est grand et presque en demi-cercle, avec une ligne longi- tudinale imprimée au milieu. Les élytres sont plus larges que le corselet, en ovale allongé très régulier, et assez convexes, avec une forte loupe on voit que toute leur surface est couverte de points imprimés, qui les font paraître un peu coriaces surtout vers la suture sans cependant présenter aucune trace de rangées de points plus gros; elles sont entières; il n'a pas d'ailes propres au vol. A la première vue il ressemble à un Pro- crustes. Il se trouve sur les bords arides du fleuve Ischim, dans les Steppes des Kirguises. 167) CaraBus auroLimBaTus, Mann. Bull. de la Soc. Imp. des Natur. de Moscou. Les individus que je pris dans les Steppes des Kirguises, me paraissent généralement avoir les élytres moins lisses que chez les exemplaires pris aux environs de Kazan et au Caucase, et c'est à cette variété que se rap- porte le C. Eversmanni, Fischer, décrit et figuré dans le Bulletin de la Société des Natur. de Moscou 1832, pag. #37, pl. VL fig. #. 168) Carasus Scnônnerri, Fisch. Entomogr. de la Russie. IL. p. 199. Je l'ai pris une fois seulement, au pied des montagnes d'Hamar-Daban, tandis qu'il est assez commun sur l'Altai et les monts Ourals, même jusqu'à Kazan. J'ai vu chez Mr. Hellmann, deux individus semblables à ceux de la Sibérie, et qui provenaient des environs de Kazan. insectes de la Sibérre. 113 169) Carasus puits, mihi. Tab. IV. fig. 5. Oblongo-ovatus, cupreus vel aeneus vel viridis; thorace quadrato, elytris sub-convexis, confertissime costulatis, thoracis limbo elytrorumque margine cupreo-subviridibus. \ Long. 7 lign., larg. 3*/, lign. On a souvent confondu cette espèce avec de petits exemplaires du C. regalis, mais elle en diffère essentiellement. Elle est d'abord constamment plus petite, plus convexe et plus courte; le corselet est carré, les angles postérieurs droits et nullement saillants ou relevés, les côtés latéraux sont très peu rebordés; les élytres sont striées comme chez le C. convexus, mais étant plus convexes, elles paraissent presque parallèles, tandis que chez le C. convexus, elles sont toujours déprimées et distinctement dilatées vers la partie postérieure; les trois rangées de chaînons ne sont pas visibles sur les élytres du C. dubius, enfin les couleurs y sont généralement moins brillantes et moins variées que chez le €. regalis. J'ai trouvé cette espèce aux environs d'Irkoutsk où elle n’est pas rare, tandis que le C. regalis ne s'y trouve point du tout; au-delà du Baïcal le C. dubius se rencontre un peu plus rarement. 170) Caragus aurocincrus, mihi. Tab. IV. fig. 11. Nigro-aeneus vel cyanescens, margine viridi-aureo: elytris profunde punctato-striatis foveolisque viridi-aureis impressis triplici serie. Long. 7 lign., larg. 2!/, lign. Il est à-peu-près de la forme du C. Loschnikovü, mais son corselet est plus rétréci vers les élytres; les côtés latéraux sont d’un beau vert doré; les élytres sont régulièrement striées et ont une bordure latérale, et sur leur surface six rangées de gros points dorés. En dessus il est d'un bleu foncé presque noir, avec un faible reflet bronzé. La tête est triangulaire, courte, ponctuée ou rugueuse, les yeux sont 15 114 MOTCHOULSKI bruns et saillants; les impressions entre les antennes se rapprochent sur le vertex; les antennes et les palpes sont noires. Le corselet est plus large que la tête, un peu transversal, arrondi sur les côtés et assez fortement rétréci vers les élytres; il est déprimé, fortement rugueux, avec les bords latéraux à peine relevés et dorés ainsi qu’une partie de la base; les angles postérieurs sont coupés à angle droit. L'écusson est noir et transversal. Les élytres sont beaucoup plus larges que le corselet, ovales, un peu ren- flées, avec les angles antérieurs un peu saillants et l'extrémité terminée en pointe; chacune a treize côtes élevées, très régulières et des stries fortement ponctuées entre elles; le bord latéral est rugueux et d'un vert doré, ainsi que trois rangées de points imprimés qu'on remarque le long de la #”, 8"* et 12° strie et qui ne sont nullement des impressions transversales comme c’est le cas chez le C. Loschnikovü. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il habite les montagnes de Nertschinsk. 171) Carasus convexus, Fabr, Panz. Faun. 74. 5. Il se trouve communément dans l'Oural et même dans le gouverne- ment de Tobolsk. Mes exemplaires ont sur chaque élytre 25 à 26 côtes élevées distinctes. 172) Caragus ReGauis, Boeber. Fisch. Entomogr. IL p. 159. C'est une espèce déprimée qui ainsi que le ©. Gebleri se rapproche par sa forme dilatée des C. Creutzeri et C. depressus, et c'est près de cette division qu'il faut le placer. Ses couleurs varient depuis un bronzé jaunûtre et verdâtre jusqu'au pourpre et un beau bleu foncé, avec les bords laté- raux d'une teinte plus vive que le reste de la surface. Le corselet est toujours dilaté sur les côtés, et les trois rangées de chainons sur chaque élytre sont souvent peu visibles. Insectes de la Sibérie. 115 Elle est très commune dans les plaines au pied de l'Altaï surtout dans les endroits boisés, mais ne dépasse pas le Baïcal. 173) Carasus Gertert, Fisch. Entomogr. IL. p. 176. Il est deux fois plus grand que le C. regalis et encore plus dilaté. Sa couleur est verte ou bronzée. Il se trouve aux environs de Smeinogorsk. 174) Carasus Viansiinsky1, Mann. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. (suppl. pag. 559. C'est une espèce très remarquable parmi les Carabes, rappelant même un peu la forme des Dicaelus. Elle est noire, avec le corselet deux fois plus large que la tête, presque carré avec les côtés latéraux presque pä- rallèles et très largement rebordés; la base est fortement échancrée ce qui fait paraître les angles postérieurs très longs. Les élytres sont un peu ovales, peu convexes et prolongées en pointe à l'extrémité; elles sont cou- vertes de petits points imprimés disposés en lignes longitudinales, et l'on voit en outre sur chacune, trois rangées de points un peu plus marqués ; les bords latéraux sont assez largement rebordés. Les palpes, les antennes et les pattes sont noires, les jambes intermédiaires sont à leur côté externe couvertes de poils roux et épais. Ê Cette espèce habite le district de Nertschinsk. 175) Carasus Guerini, Fisch. Bull. de la Soc. Imp. des Nat. de Moscou 184%, p. 15. Nr. 9. Tab. V, fig. 10. Cette belle espèce appartient à la division des Carabes, où se trouvent les C. hortensis, Fisch. et C. monticola, Dej. et fait le passage de ceux-ci aux C. sykestris et C. Linnaei. Elle est en dessus plus lisse et plus métallique que les espèces citées. * 116 MOTCHOULSKI On la trouve aux environs d'Aïagus dans les parties orientales des Steppes des Kirguises et sur les montagnes Tarbagataï sur la frontière de la Chine. 176) Caraus puarius, Fisch. Bull. de la Soc. Imp. des Nat. de Moscou 1844, p. 13. Nr. 7. Tab. V, fig. 11. C. elongatus, Fisch. Cat. Col. Karél. p. #. Nr. 13. Il ressemble beaucoup au C. Guerini, mais il est plus petit et en dessus d'une couleur plus cuivreuse et moins verdâtre. Je crois même que ce n'est que le mâle de l'espèce précédente. On le rencontre aussi aux environs d'Aiïagus et Kokbekty dans la partie orientale des Steppes des Kirguises. 177) Carasus cicarricosus, Fisch. Bull. de la Soc. Imp. des Natur. de Moscou 1844, p. 25. Nr. 17. Tab. V, fig. 12. C'est un Carabe très remarquable par la forme de son corselet et de ses élytres. Le corselet est très grand en proportion, et carré comme celui du C. glyptopterus, Fisch.; les élytres sont un peu plus larges que le corselet, courtes, convexes et brusquement retrécies vers l'extrémité; leur sculpture est très différente de celle de tous les autres Carabes, en ce que les côtes élevées sont réunies entr'elles par d'autres côtes transversales, ce qui forme sur les élytres des impressions carrées. La couleur en dessus est d'un violet plus ou moins obscur. Il se trouve dans les contrées orientales des Steppes des Kirguises près de Kouldja (Chine occidentale). Dans le même Nr. du Bulletin de la Soc. des Natur. de Moscou, se trouvent décrites plusieurs espèces de Carabes qui proviennent soit des Insectes de lu Sibérre. 117 contrées orientales des Steppes des Kirguises, de la Songarie, soit de la Daourie et de la Mongolie; mais comme je ne les possède pas, je me con- tenterai de faire quelques observations sur la synonimie. Le Carabus Strophium, parait appartenir aux nombreuses variétés du C. regalis Bôb. Le Carabus microchondrus, est je crois synonime de mon C. incertus;: Jai recu également ce dernier de la Songarie et la description qu’en donne Mr. Fischer de Waldheim, lui convient assez. Les Carabus Erichsonü, Fisch., et Sedakovü, Fisch., me sont entière- ment inconnus. Le Carabus tibialis, Fisch. A en juger d’après les exemplaires que Mr. Fischer vient de m'envoyer, cette espèce ne diffère guère du C. obsoletus de Daourie, chez qui les jambes antérieures des mâles sont un peu arquées. Une espèce voisine, mais plus allongée, plus fortement rugueuse, et d'un noir très obscur sans aucune teinte verdätre, se rencontre aux envi- rons de Sarepta, et je l'ai nommée C. cribricollis. Le Carabus sphodrinus, Fisch., semble différer fort peu du C. oblite- ratus Fisch. Je ne le possède pas. Le Carabns parallelus, Fisch. Sous ce nom, j'ai recu de Sarepta des individus (femelles) d’un Carabe qui ressemble beaucoup au C. Pallasii, Schôn. mais qui est deux fois plus grand. Il m'a paru un peu plus déprimé que le C. Pallasü et de la forme ovale du C. regalis. Le nom de parallelus ne peut être adopté vu que Faldermann la déja employé dans sa Fauna Transcaucasica. Dans les collections on rencontre souvent le C. pa- rallelus, Fisch. sous le nom de C. campestris, Stev.; mais il faut observer que le C. campestris, diffère du C. parallelus, Fisch., par une forme plus convexe et pas ses élytres plus rugueuses. Faldermann a envoyé le C. campestris, Stev. sous le nom de C. Perini. Il se trouve en Crimée. 118 MOTCHOULSKI Un insecte que je crois être une variété du C. Pallasiüi, se rencontre dans le gouvernement de Kherson, et se distingue par un corselet forte- ment arrondi sur les côtés. Dans ma collection il porte le nom de C. orbi- collis, m. ÿ Le Carabus Karelini, Fisch. Je ne connaïs pas ce Carabe et il paraît se rapprocher du C. orbicollis, lequel a également les angles postérieurs du corselet prolongés en arrière. Le Carabus Krinickü, Fisch. La figure qu'en donne Fischer dans le III‘ vol. de l'Entomographie de Russie, le fait facilement reconnaitre. Le Carabus Besseri y ressemble beaucoup, mais il est d'une taille deux fois moins grande; je possède une variété de ce dernier qui a les intervalles entre les trois rangées de gros points, irrégulièrement ponctués; elle vient du gouvernement de Kharkoff. Près de ces espèces vient se ranger le C. haeres, Fisch., qui est très rare dans les collections; ordinairement on y voit sous ce nom des varié- tés du C. campestris et du C. Pallasü. J'ai pris aux environs de Sarepta le véritable C. haeres. Il est de la forme oblongue du C. campestris, mais un peu plus déprimé, d'une couleur noire à reflet bleuâtre et fortement ponctué sur les élytres et le corselet; les trois rangées de points imprimés sont comme chez le C. Besseri. Le Carabus Stschukini, Fisch. C'est un Carabe que j'avais considéré d'abord comme variété plus petite du C. aeruginosus, mais qui me paraît constituer effectivement une espèce distincte. Il est plus court, plus large et plus déprimé, et paraît faire le passage du C. aeruginosus ou C. griphus; le corselet est plus convexe, plus transversal et moins rebordé latéralement que chez le C. aeruginosus; dans l'exemplaire que je possède les jambes et les tarses sont d'un brun rougeitre. Le Carabus dimidiatus, Fisch., m'est inconnu. Insectes de la Sibérie. 119 Le Carabus interruptus, Fisch. A en juger d'après les exemplaires que Jai recus de Mr. Fischer de Waldheim, ce n'est qu'une variété d'un noir terne du C. Mannerheimi, chez laquelle la sculpture des élytres est un peu plus prononcée. 178) Cazusruenes Panpert, Fisch. Entom. de la Russie. Vol. IT. pag. 235. Calosoma Panderi, Deï. On le trouve, au printemps, dans les Steppes des Kirguises et no- tamment à Dschergain-Agatsch, sous les pierres. Je dois ajouter que pendant mon séjour au bord du Lac Inderskoie, je fis de vaines recherches pour découvrir au moins les restes de cet in- secte, ainsi que ceux de la Blethisa Eschscholtzii quoique tous deux, d'après le dire de certains naturalistes, y soient indigènes et doivent même s'y trou- ver en abondance; ce qui m'étonna d'autant plus que j'eus le bonheur d'y retrouver tout ce que Pallas y avait recueilli, mais ce célèbre voyageur n'y à trouvé ni le Callisthenes Panderi ni la Blethisa Eschscholtzü. 179) Cazosoma pauricum, mihi. Tab. IV. fig. 9. Nigro-aeneum, thorace transverso, angulis posticis obtusis; elytris dila- tatis, confertim rugatis, limbo punctisque cupreis impressis triplici serie. Long. 8 lign., larg. 4 lign. Je pris plusieurs individus de cette espèce aux environs de Vjerknje- Oudinsk dans la Sibérie orientale, qui tous ont une forme un peu plus large, plus carrée et plus courte que les C. sibiricum, mihi et C. investi- gator, II. de la Sibérie occidentale, aussi le corselet de ces dernières espèces est constamment plus transversal. La surface du C. dauricum parait plus luisante; les élytres sont deux fois plus larges que le corselet et la ponctua- tion y est disposée en lignes longitudinales assez régulières, tandis que les trois rangées d'impressions dorées sy présentent beaucoup moins brillantes * 120 MOTCHOULSKI que dans le C. sericeum. Les angles postérieurs du corselet ne sont presque pas saillants, du reste il ressemble beaucoup à celui du C. sericeum. Les pattes posterieures sont droites dans les deux sexes; elles ne dépassent presque pas la taille de celles du C. inquisitor. 180) Carosoma caspiun, Fisch. Entom. de la Russie. PL VIIL fig. 5 — 6. Il n'est pas une variété du C. investigator, ni du C. dauricum, mihi, quoiqu'il ait la forme de ce dernier, il est un peu plus grand et son corselet est encore plus transversal; les élytres paraissent tout aussi paral- lèles que chez le C. dauricum, mais proportionellement un peu plus allon- gées. On le trouve aux environs d'Astrakhan et dans les parties méri- dionales des Steppes des Kirguises. 181) Cazosoma invesriGaror, II. Verzeichniss der Käfer Preuss. pag. 142. Tab. IV. fig. 6. C. sericeum, Dej.? C. denticolle, Gebl. On le rencontre dans les Steppes des Kirguises, en Livonie, et même en Prusse. Le corselet est transversal à angles de la base, aigus et saillants. Toute la surface est assez terne et un peu rugueuse, avec trois rangées de gros points dorés très distincts sur chaque élytre. La forme est géné- ralement assez allongée et les élytres paraissent plus parallèles et moins élargies vers l'extrémité que chez les autres Calosoma. Les pattes et sur- tout les jambes sont plus fortes que dans les autres Calosomes. L'exemplaire de Livonie m'a offert la certitude que c’est le véritable C. investigator, N., et un autre exemplaire provenant des Steppes des Kir- guises orientales, que cest à celte même espèce que doit se rapporter le C. denticolle, Gebl. Mr. le Comte Déjean en donnant la description du C. sericeum, n'avait sous les yeux que des exemplaires de Sibérie, qui se Insectes de la Sibérre. 12t rapportent à l'espèce suivante, et probablement 1l ne possédait pas l'investi- gator de Prusse, autrement il se serait de suite convaincu de la différence qui existe entre cette espèce et celle de la Sibérie occidentale. 182) Carosoma SIBIRICUM, mihi. C. sericeum, Dej.? Nigro-aeneum, thorace transverso, angulis posticis oblusis: elytris sub- ovatis subtiliter confertim rugatis, limbo punctisque cupreis impressis triplici serce. Long. 7'/, lign., lars. 3!/, lign. Cette espèce est plus petite que le C. investigator, et surtout diffère de celle-ci par son corselet moins large, ses élytres moins parallèles et visible- ment ovales, et par ses pattes beaucoup plus grèles. La tête est triangulaire, presque rugueuse; les yeux sont saillants. Le corselet est deux fois plus large que la tête, un peu convexe, fortement ponctué, présentant de chaque côté de la base, une cavité arrondie: les angles antérieurs sont obtus et peu saillants. L'écusson est transversal et rebordé. Les élytres sont plus larges que le corselet, un peu ovales, assez finement granulées et transversalement rugueuses ; à la vue simple elles paraissent très étroitement striées, ayant le bord externe des élytres doré, et trois rangées de points dorés sur chacune de celles ci. Le dessous du corps est noir. On trouve cette espèce dans les parties septentrionales de la Sibérie; je possède des exemplaires pris dans les environs de Tobolsk. J'ai trouvé sur les bords du Lac Inderskoie, une espèce très voisine, mais qui a les élytres un peu plus allongées ct plus fortement granulées: je l'ai nommée C. granulosum; elle est entièrement noire, sans présenter même de reflet doré au fond des points imprimés sur les élytres. En Turcménie on trouve aussi une espèce fort analogue, mais qui est plus 16 122 MOTCHOULSKI petite et surtout plus courte que le C. sibiricum; elle est toute noire et terne en dessus. Je l'ai nommée C. lugubre. 183) Cazosoma Laviuscuzuu, mihi. Tab. IV. fig. 3. Nigrum, sub-nitidum, thorace transverso, postice valde angustato; elytris dilatatis, subülissime transversim rugatis, punctisque impressis triplici serie. Long. 11 lign., larg. #7, lign. Au premier abord on serait tenté de rapporter cette espèce au C. seri- ceum, Fabr., C. auropunctatum, Dej., mais la surface luisante des élytres et surtout du corselet, l'en distingue. La tête et les mandibules paraissent plus courtes, les impressions entre les antennes plus profondes et plus larges, la ponctuation beaucoup moins serrée; sur l'occiput, entre les yeux, on voit une faible impression trans- versale. Le corselet est deux fois plus large que long; les côtés sont forte- ment arrondis et rétrécis vers les élytres; les angles postérieurs sont très obtus, et leurs impressions assez profondes et très finement ponctuées ; la ligne du milieu est assez marquée. Les élytres sont plus larges que le corselet, un peu élargies vers l'extrémité comme celles du C. auropuncta- tum, mais très faiblement marquées de stries transversales ondulées et lui- santes, les stries longitudinales sont aussi faiblement marquées et les trois rangées de points imprimés n'ont pas le fond cuivré. Les trocantères sont lus allongés et moins courbés que ceux du C. auropunctatum. 5 q Elle se trouve aux environs du fleuve Irtych vers le Lac Nor-Saisan. Au Sud de nos possessions Transcaucasiennes, on rencontre dans les champs un Calosome, qui ressemble un peu au C. laeviusculum, mais dont les élytres sont un peu plus longues et plus distinctement ponctuées, et dont le corselet est proportionellement plus étroit. J'ai nommé cette espèce C. tectum, à cause de la convexité de son corps, qui donne aux élytres l'aspect d’un toit. Insectes de la Sibérie. 129 184) Carosowi sericeum, Fabr. Syst. Eleuth. Vol. [. p. 212. C. auropunctatum, Dej. On le trouve assez rarement aux environs de Semipalatinsk. Aux environs de Novo-Alexandrovsk en Tureménie, on rencontre un Calosoma voisin du C. sericeum, que jai nommé C. Turcomannica; il est de la même taille, mais un peu plus déprimé, plus parallèle et plus distincte- ment strié sur les élytres; la couleur du dessus n’est pas d'un cuivré- noirâtre comme chez le C. sericeum, mais d'un noir terne; le corselet est un peu plus rétréci vers les élytres et plus rebordé sur les côtés. 185) CaLosoma PARALLELUN, milk. Tab. IV. fig. #. Supra viridi-aeneum, convexum; elytris elongato-parallelis, transversim subrugatis, thorace elytrisque lateribus, punctisque impressis cupreo-aureis triplici serie; tibüs intermediis incurvis. Long. 9 lign., larg. 3'/; lign. C'est un Calosome très remarquable, par sa forme allongée et parallèle. La tête ressemble à celle du C. auropunctatum, mais elle paraît être cou- verte d’une ponctuation encore plus serrée. Le corselet est plus large que la tête, assez convexe, avec les côtés arrondis en demi-cercle et un peu relevés, surtout vers les angles postérieurs, où l'on aperçoit souvent un reflet cuivré ou verdâtre, sa base est à-peu-près droite et ne fait presque aucune saillie vers les angles; la surface est très finement chagrinée, et la ligne du milieu ainsi que les impressions sont assez bien marquées. L'écus- son semble être plus petit que dans les autres espèces de Calosomes. Les élytres sont un peu plus larges que le corselet, mais trois fois plus longues, elles sont convexes, parallèles et arrondies à l'extrémité, mais nullement élargies postérieurement comme celles des autres Calosomes; les stries longitudinales sont faiblement marquées et couvertes d'ondulations transversales épaisses, qui font paraitre la surface terne et un peu rugueuse ; x 124 MOTCHOULSKI les trois rangées de points cuivrés sont distinctes, et les points souvent d'un vert brillant. Le dessus du corps est d’une couleur bronzé un peu verdâtre; le dessous et les pattes sont noirs. Les jambes intermédiaires sont fortement arquées. C'est encore une espèce qui habite les Steppes des Kirguises, les rives de l'Irtych et du Lac Nor-Saisan, de sorte que de ces endroits nous con- naissons déjà cinq à six Calosomes nouveaux. 186) Cazosoma DsunGaricum, Gebl. Bull. de la Soc. Imp. des Natur. de Moscou 1833, pag. 274. Tab: AV PREUE Supra obscure-nigro-aeneum; elytris ovatis, crenato-striatis, interstitis transversim rugatis. Long. 11 lign., larg. # lign. Je ne crois pas me tromper pour cette espèce, elle se distingue bien faiblement de ses congénères, par une forme plus allongée, un peu dé- primée, par ses élytres allongées, un peu ovalaires et nullement élargies vers l'extrémité et par leurs stries et leurs rugosités fortement marquées. Elle se trouve dans les mêmes lieux que la précédente, 187) Negra raTERauS, Fabr. Syst. Eleuth. Vol. [. p. 180. Elle est très commune sur les rives de l'Irtych et de l'Ichim, où je nai jamais pris la N. sabulosa. Il se peut bien que la À. lateralis? d'Alle- magne, et de l'Europe en genéral, ne soit qu'une variété de la N. vida, Linn., N. sabulosa, Gyll.; mais quant à celle de la Sibérie, c'est une espèce différente, qui est plus parallèle, plus allongée et toute noire, à l'exception seulement d’une bande étroite autour des élytres, ainsi que leur portion refléchie, les bords latéraux du corselet, les palpes, les antennes et les pattes qui sont d'un jaune clair. Insectes de la Sibérie. 125 188) Nesrua carenuraTa, Gebl. Fisch. Entomogr. de la Russie. Vol. L. p. 74. On la trouve aussi au-delà du Baïcal, aux environs de Vjerchnjé-Ou- dinsk et dans les montagnes du Hamar-Daban, mais tous les exemplaires de la Sibérie orientale que j'ai vus, avaient une forme générale, et surtout le corselet, plus larges que ceux qui provenaient de l'Altaï. 189) Nesria secenpma, Fisch. Bull. de la Soc. Imp. des Nat de Moscou 1844, pag. 26. Nr. 18. Tab. IV. fig. 10. Cette belle espèce ressemble au premier abord à la précédente, mais elle a les impressions sur les élytres moins prononcées. On la trouve sur les montagnes du Tarbagataï dans la partie orientale des Steppes des Kirguises. 190) Nepria Baïcaica, mihi Tab. IL fig. 17. Nigra, elytris elongatis, postice dilatatis, sub-crenato-striatis, interstitio tertio vel quarto foveolato. Long. # lign., larg. 1°/, lign. Au premier abord on peut la confondre avec la N. nivalis, et mème avec la N. Gyllenhaliüi; cependant elle se distingue de la première par la tète qui est plus forte, le corselet plus large, les élytres plus courtes, moins parallèles et plus élargies vers l'extrémité et par les stries simples sans ponctuation visible; de la N. Gyllenhalü, elle diffère par ses élytres presque ovales, par des stries moins marquées, par les points imprimés, et par les impressions transversales dans le 3°” intervalle, qui sont toujours plus larges et plus nombreuses. Les tarses et les jambes sont souvent rouges. Elle se trouve en abondance sous les pierres, au bord du Lac Baïcal à Tourkinsk. 191) Nesria microTuoRax, mihi. Tab. [IL fig. 18. Nigra, elytris dilatato-subovatis, simpliciter striatis, interstitio tertio 4-foveolato. Long. #'/, lign., larg. 1°/, lign. 126 MOTCHOULSKI Elle ressemble beaucoup à la AN. brevicollis et surtout à la N. Manner- heimü, Eschsch., et en atteint presque la taille, mais étant un peu plus convexe, elle a le corselet presque deux fois plus étroit et plus rétréci vers les élytres. La tête est assez petite, lisse et triangulaire, les yeux peu saillants, les antennes et les palpes noires; les mandibules sont d’un brun jaunâtre et sur le vertex on ne voit pas de tache rouge, comme dans les espèces voisines de couleur noire. Le corselet est plus large que la tête, fortement en coeur, un peu convexe au milieu et lisse, à l'exception de la base qui est fortement ponctuée; les côtés sont distinctement rebordés et les angles postérieurs coupés presque carrément. Les élytres sont à-peu-près deux fois plus larges et quatre fois plus longues que le corselet, assez convexes et un peu ovales; les angles huméraux sont saillants, et l'extrémité un peu pointue; les stries sont fortement marquées, mais sans ponctuation visible, et sur le 3° intervalle il y a trois gros points imprimés. Cette espèce provient des environs de Kiakhta et de la Mongolie. 192) NEBRIA SUBDILATATA, mihi. Subdepressa, nigra; elytris subparallelis, elongatis, striatis, punctisque sex impressis; larsis brunneis. Long. #'/, lign., larg. 2'/, lign. Elle ressemble un peu à la N. Gyllenhalli; mais les élytres sont plus allongées, plus parallèles et le corselet plus large; sur la troisième strie des élytres on voit six et quelquefois même sept points imprimés; les tarses sont brunûtres. Je l'ai prise sur les sommités des montagnes du Hamar-Daban non loin de la frontière de la Mongolie. On vient de m'envoyer du Kamtchatka un exemplaire de cette même espèce et un autre un peu plus étroit et moins parallèle, que j'ai nommé N. protensa, mais que je considère pour l'instant comme variété, jusqu'à Insectes de la Srbérre. 127 ce que jaie un plus grand nombre d'exemplaire à ma disposition, afin de pouvoir alors mieux saisir les caractères. 193) Negra ancrica, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. I. pag. 235. Je l'ai prise, mais rarement, dans les parties boréales de la Sibérie orientale, et on la trouve aussi dans l'Altai et même au Kamtchatka. 19%) Negra Escuert, Gebl. in lit. Tab. IV. fig. 12. N. Allaica? Mann. in htt. Subdepressa, nigraz elytris sub-cyaneis, subovatis, striatis, punctisque quatuor impressis; larsis rufo-piceis. Long. 3°/, lign., larg. 1°/, lign. Elle est plus petite que la N. Gyllenhaliü, à laquelle elle ressemble beaucoup. La tête est comme chez la N. Gyllenhalii, le corselet est un peu moins large; les élytres sont un peu plus ovales, plus dilatées postérieurement et d’une couleur noire un peu bleuâtre, ce qui ne se rencontre jamais chez la N. Gyllenhali. Les pattes sont noires et plus grèles que chez l'espèce citée; les tarses sont rougeûtres. On la trouve sur l'Altaï. 195) Neëru Gvienmin, Schün. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. [. p. 235. Elle se rencontre sur l’Altaï et les Alpes de la Daourie, mais elle n'y est pas commune. 196) Nesru srevicouus, Fabr. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. I. p. 233. Elle se rencontre dans plusieurs parties de la Sibérie. Je possède aussi une variété de cette espèce, qui provient du Kam- tchatka et qui a entièrement la forme de la AN. brevicollis, mais qui est 128 MOTCHOULSKI d'une taille deux fois plus petite. Dans ma collection elle se trouve sous le nom de A. attenuata. Dans un envoi d'insectes provenant de feu Eschscholtz, je viens de trouver une Nebria, probablement de Sitka ou d'Ounalachka, qui par sa forme se rapproche beaucoup des Nebria à grosse tête, telles que les AN. Hellvigü et transylvanica et dont elle a aussi la taille, et la grosse tête; les pattes entièrement d'un rouge ferrugineux, ainsi que les élytres régulière- ment ovales et non pas dilatées vers l'extrémité la distinguent de la N. gre- garia, Eschsch., tandis que la forme allongée et étroite, et la largeur des élytres qui ne dépasse que de très peu celle du corselet, ne peuvent pas la faire confondre avec la MN. Eschscholtzüi, Ménétr. Je l'ai nommée AN. macrocephala. 197) Parropus siBrricus, mihi. Tab. VI. fig. 2. Alatus, parallelus, depressus, niger; thorace subcordato; elytris crenato- striatis, antennis palpis pedibusque testaceis. Long. 5 lign., larg. 15/, lign. Par la forme et la taille, cet insecte ressemble assez aux Dolichus et je l'avais d'abord placé dans les Platynus, mais le Comte Manner- heim est de l'avis, qu'il appartient aux Patrobus. Il est tout noir, avec les pattes d'un jaune pâle et la portion réfléchie des élytres d'un jaune brunûtre. La tête est triangulaire, lisse avec une ponctuation peu prononcée sur le col; les impressions entre les yeux sont parallèles et profondement im- primées; les yeux sont noirs et saillants: la lèvre supérieure transversale; les mandibules faiblement brunâtres, assez allongées, arquées et aïgues: les palpes sont rougeûtres ou tant soit peu fuligineuses ainsi que les antennes, qui sont presque deux fois plus longues que la tête et le corselet réunis; Insectes de la Srberre. 129 leur 1° article est large, le 94 deux fois plus étroit et plus court, le 3°” de la longueur des deux précédents et de la largeur du second, les suivants diminuent graduellement de longueur vers l'extrémité. Le corselet est un peu plus large que la tête, presque transversal, applati et lisse; les angles antérieurs sont arrondis et les bords latéraux un peu rebordés, et rétrécis faiblement en coeur vers les élytres; les angles postérieurs sont presque droits et la base un peu arquée; toutes les impressions sur le corselet sont profondes et celles de la base, ainsi que les bords latéraux sont fortement ponctués, de sorte qu'il ne reste de lisse qu'une place étroite le long du milieu de la base. L’écusson est triangulaire. Les élytres sont presque deux fois plus larges que le corselet et cinq fois plus longues, déprimées, et leurs angles antérieurs sont un peu saillants; les côtés sont parallèles; à l'extrémité elles sont sensiblement atténuées; elles sont très fortement strices, les stries très finement ponctuées et les intervalles forment presque des côtes; sur la 3” strie l'on voit trois points imprimés. Les ailes sont propres au vol, et un peu fuligineuses. Le dessous du corps est noir, les côtés du corselet et du mésothorax sont ponctués. Les pattes sont d'un jaune plus pâle que les palpes et les antennes. Je l'ai pris plusieurs fois dans la Sibérie orientale sous les pierres, au bord du fleuve Nijna-Ouda, près de la ville Nijnie-Oudinsk. Au-delà du Baïcal je ne l'ai pas vu. Cette espèce diffère des autres Patrobus par son agilité. 198) Parrogus perressus, Gebl. Ledeb. Reise. Vol. IL. p. #9. Il est aussi parallèle et aussi déprimé que l'espèce précédente mais deux fois plus petit. Il est tout noir, ayant les pattes et les antennes faiblement brunätres. IL habite les montagnes de l'Altai. Sa forme dé- primée le rapproche un peu des Peryphus. 17 130 MOTCHOULSKI 199) PATROBUS LACUSTRIS, mihi. Tab. VI. fig. 3. Apterus, nigro-piceus ; thorace subcordato , postice utrinque foveolato; ely- tris elongatis, subparallelis, depressiusculis, subliliter punetato-striatis, punetis- que tribus impressis, palpis antennis pedibusque rufis. Long. 3!/, lign., larg. 1‘/, lign. Il ressemble beaucoup au P. septentrionalis, mais il est un peu plus large et plus déprimé, le corselet plus court et plus carré; il se distingue du P. depressus par sa taille plus allongée, par son corselet moins ponctué sur le bord externe, par des stries sur les élytres beaucoup moins marquées quoique ponctuées assez distinctement, et par les palpes, les antennes et les pattes qui sont d'un rouge plus ou moins ferrugineux. Il à aussi quelqu'analogie avec le P. foveicollis, Eschsch., mais il est beaucoup plus déprimé et plus parallèle et de couleur plus foncée. Je l'ai pris sur le bord d'un marais bourbeux qui avoisinait le fleuve Ichim dans les Steppes des Kirguises. 200) Parrogus camresrris, mihi. Tab. VI. fig. 4. Alatus, subelongatus, rufo-piceus; thorace subquadrato; elytris oblongo- ovatis, punctalo-striatis, punctisque tribus impressis, antennis pedibusque piceo- rufis. 3 Te ar n Long. 2%/, lign., larg. 1 lign. Je l'ai trouvé dans les Steppes des Kirguises au bord des eaux à Tair-Tau, et tous mes exemplaires sont beaucoup plus petits que le P. rufipes. 201) Parrogus BoREauS, mihi. Tab. VI. fig. 5. Elongatus, nigro-piceus; thorace subcordato, elytris elongato-ovatis, sub- tilissime punctato-striatis, punctisque tribus impressis; corpore subtus, antennis pedibusque rufis. Long. 3 lign.,. larg. 1 lign. Insectes de la Sibérie. 151 Il est plus allongé que les autres espèces de Patrobus, ce qui lui donne beaucoup de rapports avec certaines espèces de Trechus. On le rencontre dans les parties boréales de la Sibérie orientale, et jen ai rapporté des environs de Tourkinsk sur le rivage oriental du Baïcal, où il habite la bourbe des petits ruisseaux qui traversent les forêts de Cèdres. Outre les Patrobus mentionnés et connus, je possède dans ma col- lection, une espèce de Californie qui ressemble au P. aterrimus, Eschsch.. mais d'une taille deux fois plus grande. Je l'ai nommée P. californicus. Ensuite je citerai trois espèces du Caucase, dont deux le P. affinis, mihi et P. subparallelus, mihi, ressemblant au P. rufipes et le P. gracilis, mihi à un Argutor. 202) Ancuomenus LoxGrvenrris, Eschsch. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. HE. pag. 103. Je l'ai trouvé sur les bords de l'frtych et du fleuve Wagai dans le gouvernement de Tobolsk. 203) Ancuomenus coccaris, mihi. Tab. VI. fig. 6. Subdepressus, niger; thorace dilatato, subcordato, reflexo, angulis posti- cis oblusis; elytris subparallelis, profunde striatis postice sinuatis, punctisque tribus impressis. Long. 5'/, lign., larg. 2'/, lign. Il est de la taille de l'A. longiventris, mais de forme plus raccourcie et un peu plus large; le corselet est beaucoup plus large, plus rétréci postérieurement et les côtés fortement rebordés et relevés. Les élytres sont fortement striées et sinuées à l'extrémité. Les antennes sont très longues et de couleur obscure ainsi que les pattes. Il habite les montagnes de l'Altaï. 132 MOTCHOULSKI. 204) ANCHOMENUS ULIGINOSLS, Erichs. Käfer der Mark Brandenburg. Vol. I. pag- 107. Je l'ai pris une seule fois, dans le gouvernement d'Irkoutsk, dans un endroit boisé. Aux environs de Varsovie cette espèce est très commune. 205) Axcuoments axGusricouus? Fabr. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. III. pag. 104. Les deux exemplaires que je pris aux environs de Krasnojarsk dans le gouvernement du Jeniscisk, sont tous deux plus petits que les individus d'Europe. Leur corselet me paraît aussi un peu plus en coeur. 206) Axcuomexus sugrius, mihi. Tab. VI. fig. 7. Subdepressus, niger, thorace elongato, antennis longissimis. Long. 3 lign., larg. 1°/, lign. Il est de la taille de lAnchomenus pallipes, mais plus applati et les élytres un peu plus larges. Il est noir, avec les palpes et les antennes noirâtres et les pattes d'un jaune brunûtre. La tète est un peu allongée, nullement coudée, lisse, les impressions entre lés antennes sont très peu marquées; la lèvre supérieure est allongée; les mandibules sont arquées, les palpes longues et noirätres avec l'extrémité de chaque article d'un blanc jaunâtre transparent ; les antennes surpassent deux fois la longueur de la tête et du corselet réunis et sont obscures, le premier article et l'extrémité des deux suivants sont d'un jaune brunätre. Le corselet est un peu plus large que la tête, aussi long que large, avec les bords latéraux arrondis et un peu relevés; il est entièrement lisse et arrondi sur les angles postérieurs comme dans les Agonum; la ligne imprimée du milieu est bien marquée, les impressions de la base ne forment pas des lignes, mais plutôt des excavations assez planes qui se perdent dans le repli des bords latéraux. L'écusson est un peu allongé et assez grand. Les élytres Insectes de la Sibérie. 153 sont deux fois plus larges que le corselet, et à-peu-près de la forme de celles de l'A. angusticollis; on y remarque même deux points imprimés sur la 2% strie au-delà du milieu, et un sur la partie antérieure de la 3°; la portion réfléchie des élytres est brunâtre et l'abdomen les surpasse visible- ment en longueur. Le dessous du corps est noir, les pattes sont d'un jaune brunätre, plus clair sur les jambes et les tarses. Peut-être devrait-on placer cette espèce parmi les véritables Agonum, mais vu son facies qui rappelle les Anchomenus, ainsi qu'à cause de ses antennes et de ses pattes gréles et très longues, j'ai cru devoir la placer près de l'A. angusticollis, ou bien de l'A. Mannerheimuü dont elle n'atteint pas la grandeur. Je l'ai prise une seule fois dans les Steppes des Kirguises sur les montagnes d'Oulou-Tau. 207) ANCHOMENUS PRASINUS, Fabr. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IT. p. 116. Je l'ai trouvé ‘une seule fois, sur le bord de l'Irtych. ’ 208) Ancnomenus ogLonGus, Fabr. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IL. p. 121. Pris dans le gouvernement de Tomsk en automne, 209) Aconum LonGuLum, mihi. Tab. VI. fig. 8. EÉlongatum, nigro-piceum; thorace oblongo-ovato; elytris elongato-ovatis, subtiliter striatis, punctisque tribus impressis; pedibus rufescentibus. Long. 3*/, lign., larg. 1 lign. Il est plus grand et surtout plus allongé que l'A. fuliginosum, Knoch. Le corselet est plus étroit et les élytres un peu plus parallèles; celles-ci finement striées, ne présentent dans leur troisième intervalle que trois petits points imprimés; les stries sont simples et faiblement marquées. Les palpes et les antennes sont noirûtres;, les pattes d'un rouge un peu brunûtre. Il se trouve au bord des fleuves Ichim et Irtych surtout dans les roseaux. 134 MOTCHOULSKI 210) Agonun rmicires, Fabr. Dej. Spec. des Celéopt. Vol. IL p. 163. Il n'est pas commun en Sibérie. 211) AGonum casranelæEnnis, mihi. Tab. VL. fig. 9. Nigro-piceus, capite oblongo, thorace subovato, emarginato; elytris flaves- centibus, oblongo-ovatis , striato-punctatis , punctisque quatuor impressis; anten- narum basi pedibusque rufescentibus. Long. 2°/, lign., larg. “/, lign. Il ressemble assez à l'A. Thoreyi, mais il est plus petit et moins con- vexe. Le corselet a les angles postérieurs arrondis, la surface luisante foncée, avec les bords jaunes; les élytres sont aussi de cette dernière cou- leur, assez fortement strices, les stries un peu ponctuées; on compte quatre points imprimés dans le 3° intervalle. Les palpes sont longues, obscures avec l'extrémité de chaque article très claire, les pattes et la base des an- tennes sont rougeûtres. J'ai pris cette espèce dans les Steppes des Kirguises. 212) Aconuu Tuorexi, von Wintheim. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IIL. pag. 165. On le rencontre assez communément dans les lieux boisés du gouver- nement de Tomsk. 213) Aconum caneLures, Eschsch. in litt. Il est plus court et plus large que l'A. picipes, souvent presqu'entière- ment noir; il présente à-peu-près la forme de l'A. fuliginosum, mais il est E un peu plus petit. Je l'ai trouvé aux environs de Tomsk et on le rencontre aussi aux environs de St.-Pétersbourg. 214) Aconum FuuGinosun, Knoch. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IT. p. 163. J'ai pris cette espèce seulement dans les montagnes de l'Oural. Insectes de la Sibérie. 155 215) Aconun Grace? Gyll. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IL. p. 162. On le rencontre très rarement sur la frontière occidentale de la Sibérie. 216) AGonuu mnurTum, mihi. Tab. VI. fig. 10. Elongatum, nigrum ; thorace oblongo-ovato; elytris ovatis, subtiliter striato- punctatis, antennis pedibusque fuscis vel rufo-piceis. Long. 2 lign., larg. “/, lign. Ce n'est peut-être qu'une variété de T4. gracile, mais il est plus petit, plus convexe et de forme plus ovale. Les élytres sont profondement striées et dans le troisième intervalle on ne voit que deux petits points imprimés ; ce qui apparaît de la strie suturale se réunit à la 1° strie et y forme sur le premier intervalle un point distinct. Les pattes sont assez obscures. Il provient de Tourkinsk au-delà du Baïcal. 217) AGonun reupnum, Duft. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IT. p. 161. IL est assez rare dans la Sibérie occidentale. Ne possédant pas un exemplaire authentique de l'inauratum, Eschsch. je ne puis rien dire sur l'identité de ces deux espèces, mais je doute forte- ment qu'un insecte aussi répandu que le pelidnum püût rester inconnu à un entomologiste si distingué qu Eschscholtz. 218) Aonuu cargonarium, Eschsch. Dej, Spec. des Coléopt. Vol. IL. p. 156. Je l'ai trouvé aux eaux de Koul au-delà du Baïcal et il habite aussi le Kamtchatka. 219) AGONUM COERULESCENS, mihi. Coeruleum, thorace transverso-subovato :; clytris subparallelis, striatis, punctisque tribus impressis; antennis pedibusque nigris. Long. 3'/, lign., larg. 1‘/, lign. 136 MOTCHOULSKI Il est de la forme et à-peu-près de la taille de LA. viduum, mais un peu plus convexe, avec le corselet un peu plus large et les élytres plus fortement striées. Le dessus du corps est d'un bleu foncé assez distinct. Il habite la Sibérie orientale. 220) Aconun versuTun? Sturm, Deutschl. Ins. Vol. V. p. 192. IL habite le gouvernement du Jenisseisk. 221) Aconum viuum, Panz. Dej. Spec. des Coléopt.-Vol. IIL p. 149. Il se trouve dans l'Oural; mais les exemplaires que je pris ont le corselet un peu moins large que les individus d'Europe. 222) AGonum maesTuu? Duft. Faun. Austr. Vol. IL. p. 138. Du gouvernement de Tobolsk. 223) Aconum Triste, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IT. p. 149. Il se rencontre depuis les Steppes des Kirguises jusque dans les val- lées des montagnes d'Hamar-Daban dans la Sibérie orientale. 224) AGonuu LaTireNNE, Eschsch. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IT. p. 148. Sur les bords de l'frtych à Jamychevo. 225) AGonuu nrripum, mihi. Tab. VI. fig. 11. Subdepressum, nigrum, niidum: elÿtris subparallelis, striatis punctisque tribus impressis. 4 1 = : 1 : Long. 3'/, lign., larg. 1'/, lign. Il est plus grand que l'A. triste, Dej., plus allongé, et les stries sur les élytres étant moins marquées, cela donne à toute leur surface un aspect luisant presque métallique. La tête est assez petite, lisse, avec d'assez fortes impressions entre les antennes, les mandibules sont brunûtres, les palpes et les antennes noires. Insectes de la Sibérie. 137 Le corselet est plus large que la tête, aussi long que large, lisse, un peu convexe, avec les bords latéraux arrondis et très faiblement rebordés aux angles postérieurs, lesquels sont obtus et forment avec la base une ligne arrondie en dehors; la ligne du milieu est peu prononcée et les impres- sions de chaque côté de la base ne forment, que des excavations assez planes. L'écusson est triangulaire et un peu allongé. Les élytres sont plus larges que le corselet et quatre fois plus longues, un peu déprimées, pa- rallèles et assez obtuses à l'extrémité; elles sont assez faiblement striées et dans le 3” intervalle il y a trois impressions, dont la première se trouve près de la 3°“ strie et les deux autres sur la 2% strie; une rangée de gros points imprimés se trouve le long de la 8°” strie. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il se rencontre au-delà du Baïcal, aux environs de Vjerchnje-Oudinsk et de Koul sur la grande route de Nertchinsk. 226) Agonum ELoNGATUM, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IL. p. 1K6. Cette espèce assez constante, est repandue dans presque toute la Sibérie. 227) AGONUM PARUMPUNCTATUM, Fabr. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. II. pag. 143. On le rencontre très rarement dans le gouvernement de Tobolsk, mais il est un peu plus petit. 228) AGONUM 5-PUNCTATUM, mihi. Tab. VI. fig. 12. Cupreum vel nigro-cupreum, capile thoraceque virescentibus; elÿtris oblongo-ovatis, foveolisque quatuor vel quinque impressis. Long. 3 lign., larg. 1'/, lign. Il est plus petit que l'A. 6-punctatum, et d'une forme intermédiaire entre celui-ci, et l'A. impressum. Il varie depuis les couleurs éclatantes 18 \ 138 MOTCHOULSKI de l'A. 6-punctatum jusqu'au noir parfait; sur les élytres on ne voit que quatre ou cinq impressions qui sont moins marquées que dans l'A, impressum; je l'ai pris communément dans l'herbe auprès des marais de Koul au-delà du Baical. 229) AGonun Btrovrolarum, Sahlb. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IL. p. 1#2. Constamment plus grand que l'espèce décrite, d'un couleur plus rouge et moins vive, son corselet est plus large. Il se rencontre dans les gouver- nements de Tobolsk et de Perme. 230) Aconum 6-Puxcrarum, Fabr. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IIL. p. 140. Je ne l'ai pris que dans la Sibérie occidentale. 231) Aconuu mmeressum, Panz. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. III. p. 135. . Il se rencontre au bord des eaux, dans presque toute la Sibérie et varie beaucoup par ses couleurs, on le voit surtout vert-cuivreux et presque noir. Je possède de Sitka et du Kamtchatka, une espèce très voisine de l'A. impressum, mais qui est plus allongée et dont le corselet est proportionelle- ment plus large. Je l'ai nommée 4. splendidulum. 232) AGonum monesrum, Sturm. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IE. p. 138. Mr. le Comte Mannerheim m'a communiqué sous le nom d'A. Astra- badense, un individu qui me semble appartenir à cette espèce. $ Il se trouve, mais assez rarement, aux bords du fleuve Ichim à Dcher- gain-Agatch, dans les Steppes des Kirguises et sur les bords du fleuve Irtych près de la redoute Pestchanoje. Tous mes exemplaires sont d'un bronzé-rougeâtre, avec le bord externe des élytres d'un beau vert 233) AGoNUN cuPRINUM, mihi. Cupreo-aeneus; thorace postice subangustato; elytris subparallelis, postice sinuatis, subtiliter striato-punctatis, punctisque sex impressis; antennis pedibus- que rufis. Long. 3'/, lign., larg. 1‘, lign. Insectes de la Sibérie. 139 Il ressemble à l'A. modestum et n’en diffère que par une couleur cuivrée en dessus et par une taille plus petite, plus parallèle, plus étroite et plus allongée. La tète et le corselet sont moins larges, ce dernier ést plus rétréci postérieurement. Les élytres sont un peu plus sinuées à leur extrémité. Je l'ai pris dans les Steppes des Kirguises et celles de la Russie méri- dionale. 234) AGonum moresrum, mihi. Tab. VI. fig. 13. _Obscure-viridi-aeneum; thorace subrotunduto; eljtris ovatis, profunde striatis, punctisque tribus impressis. Long. 2°/ lign., larg. 1!/, lign. Il ressemble un peu à l'4. latipenne, mais il est plus petit, un peu plus déprimé. Le corselet est un peu plus arrondi, la ligne imprimée du milieu est beaucoup plus fortement marquée, Les élytres sont plus profondément striées, les intervalles un peu en relief, et l'extrémité plus fortement sinuée. Le dessous du corps est noir, les pattes rougeîtres. On le rencontre depuis le Lac Baïcal jusqu'au Kamtchatka, L’A. olivaceum, Eschsch., du Kamitchatka, ressemble un peu à cette espèce, mais il est plus grand et plus large. 235) AGonuu azrinum, mihi. Tab. VI. fig. 1#. Oblongo-ovatum, viridi-aeneum; thorace angulato, subquadrato; elytris striatis; antennarum artliculo 1° pedibusque fuscis. Long. 3 lign., larg. 1'/, lign. La forme du corselet, distingue cette espèce facilement de l'A. triste et la place près de l'A. 4-punctatum, dont elle fait le passage aux Ancho- menus prasinus, etc. Elle est d'un bronzé-verdätre assez luisant en des- sus, noir en dessous, avec le premier article des antennes et les pattes brunûtres. 140 MOTCHOULSKI La iète est assez grosse, un peu convexe, surtout près du corselet, lisse, présentant entre les antennes deux fortes impressions en forme de larges fovéoles; les yeux sont peu saillants et noirs; les mandibules rougeâtres, les palpes noires avec les extrémités des articles brunitres, ainsi que le premier article des antennes, dont le reste est noir. Le cor- selet est un peu plus large que la tête, carré, légèrement arrondi sur les côtés et presque en coeur; vers les élytres les bords latéraux sont visible- ment rebordés, et les angles postérieurs coupés obliquement à la base et un peu saillants; les impressions de la base sont très peu marquées et un peu rugueuses; la ligne du milieu et l'impression transversale et oblique de la partie antérieure du corselet sont au contraire bien visibles et tra- versées par quelques rides ondulées. L'écusson est triangulaire et noir. Les élytres sont plus larges que le corselet, assez allongées et un peu dilatées postérieurement, leurs stries sont assez bien marquées et assez distinctement ponctuées. Les pattes sont brunâtres avec les jambes un peu plus claires. Je ne l'ai trouvé qu'une seule fois, sur les sommités des Alpes du Hamar-Daban, vers le milieu du mois de Juin. 236) AGonuu #-PuncraTUM, Payk. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IIL. p. 170. IL est très commun dans plusieurs parties de la Sibérie, principalement au bord du Baïcal. On le rencontre aussi à Dchergain-Agatch dans les Steppes des Kirguises, mais rarement. [est plus petit que le précédent. 237) Mozoreus Luxarus, Creutz. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IL. p. 537. Les deux exemplaires que je pris dans les Steppes des Kirguises près des montagnes Tair-Tau, sont d'une couleur claire, avec la tête, le corselet, la base des élytres et les pattes d’un jaune orange. Il me semble que le genre Mazoreus serait beaucoup plus naturellement placé près des Olisthopus, Agonum, Licinus et Loricera, que près des Amara ou des Brachyÿnus et même des Cymindis. Insectes de la Sibérie. 141 238) Loricera PicoRNis, Fabr. Dej. Spec. des Goléopt. Vol. IL. p. 293. Loricera seticornis, Gebl. Elle habite toute la Sibérie, mais préfère les contrées boréales, et varie très peu, aussi ne vois-je aucune différence entre les individus de la Sibérie orientale et ceux de l'Europe. 239) Oovss ueLortoïnes, Fabr. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IT. p. 378. Nr. #. On le rencontre, mais rarement, dans les roseaux, sur les bords des eaux dans la Sibérie occidentale. 240) Banisrer racerTosus, Knoch. Sturm, Faun. Vol. IE. tab. 75. Je l'ai pris à Dchergain-Agatch, dans les Steppes des Kirguises, mais tous mes exemplaires ont le dernier article des palpes de couleur obscure, ainsi que les antennes, excepté cependant la base de leur 1° article; la poitrine et l'écusson sont jaunes. Je n'ai pas trouvé en Sibérie le véritable B. unipustulatus, Bon. ou B. cephalotes, Dej., qui n'est pas rare en Pologne, surtout aux environs de Varsovie, où Je n'ai jamais pris le B. lacertosus. 241) BanisreR BIPUSTUIATUS, Fabr. Panz. Faun. 16. 3. Je l'ai trouvé seulement sur la frontière de la Sibérie occidentale et dans l'Oural, mais tous mes exemplaires ont l'écusson noir et le dessous de la poitrine entièrement jaune, ce qui d’après la manière de voir de Mr. Erichson dans ses «Käfer der Mark Brandenburg» Tom. I. p. 23, forme- rait une variété intermédiaire entre le B. unipustulatus, et son B. bipustu- latus, et qui tendrait à faire réunir toutes ces espèces en une seule, chose nullement admissible, mais comme chez le plus grand nombre des Coléoptères, les femelles sont considérablement plus grandes que les mâles, il faut pré- sumer que l’auteur de l'ouvrage cité a confondu dans la description qu'il donne du B. bipustulatus, les femelles du B. bipustulatus avec les mâles du B. lacertosus et en a ainsi formé l'espèce intermédiaire, 142 MOTCHOULSKI 242) Banister cours, mihi. Thorace rufo-piceo, antice angustato; capite elytrisque obscure-nigro-aeneis; thoracis elytrorumque margine pedibusque pallidis. Long. 2!/, lign., larg. ‘/, liga. Il ressemble beaucoup au B. peltatus, mais il est un peu plus petit, et il a la tête plus obtuse et le corselet beaucoup plus étroit. Ce dernier est rougeître, visiblement rétréci vers les élytres, avec les côtés nullement arrondis et presque droits; les angles postérieurs sont beaucoup moins arrondis que dans le B. pellatus et la marge jaune y est plus large et plus visible. Les élytres sont comme chez le B. peltatus, mais les pattes sont plus jaunes. Je l'ai trouvé dans les Steppes des Kirguises à Dchergain-Agatch et à Arganaty. STENELOPHUS, Dejean, Erichson. D'après l'habitus général, ainsi que par le manque de la dent au mer- ton, il me semble très naturel de placer ce genre auprès des Badister et des Loricera, car la dilatation des quatre articles aux tarses antérieurs dans les mâles ne peut y apporter aucun obstacle, puis qu'à cette coupe appar- tiennent dejà les genres Panagaeus et Licinus qui n'ont que deux articles dilatés aux tarses antérieurs, tandis que les Loricera et Badister ont les trois premiers articles dilatés. 243) Srenororuus Pazuipus, mihi. Tab. VI fig. 13 — 13’. Oblongo-ovatus, testaceus, elytrorum apice antennisque fuscis. Long. 2'/, lign., larg. 4 lign. Peut-être n'est ce qu'une variété du St. vespertinus, mais il me semble un peu plus court et plus large. Il est d'un jaune ordinairement clair, avec un faible reflet brunâtre sur les élytres; les yeux, une partie des palpes et les trois derniers articles Insectes de la Siberre. 1435 des antennes sont noirs. Le corselet est presque transversal et nullement sinué à la base, qui est assez fortement ponctuée. Le dessous du corps est pâle. Je l'ai trouvé dans les roseaux qui bordent le fleuve Ichim dans les Steppes des Kirguises. 244) SrenoLoraus sinvarTus, mihi. Tab. VI. fig. 14 — 1%. Oblongo-ovatus, fuscus; palpis, anfennarum articulo 1°, pedibusque teslaceïs. Long. 2'/, lign., larg. 1 lign. Il est brun ou mème noir, avec les bords du corselet, les angles hu- méraux et le bord des élytres brunâtres ou jaunâtres; les palpes, le pre- mier article des antennes et les pattes sont jaunes comme chez le $£. ves- pertinus. Le corselet est un peu allongé et assez distinctement sinué ou découpé au- milieu de la base; les impressions de la base sont fortement ponctuées, mais la partie qui les sépare est lisse et ridée longitudinalement. Les élytres sont un peu plus larges que le corselet, fortement striées et un peu sinuées à l'extrémité. Le dessous du corps est noir. Peut-être est-il aussi une variété du Sf vespertinus, mais alors plus petite, qui se rencontrerait dans les mêmes lieux que le précédent. 245) STENOLOPHUS VESPERTINUS, Kugelann. Panz. 108. 8. Il se trouve aux environs d'Omsk, ainsi que dans les Steppes des Kirguises au bord du fleuve Ters-Akkan. ‘4 246) Srenozornus poRSAuS, Fabr. (Acupalpus Dej.) Sturm, Faun. Vol. VI. Tab. 149. IL se trouve assez communément dans les Steppes des Kirguises. On en rencontre souvent aussi une variété entièrement d'un jaune pâle, avec les yeux et les antennes noirs, et que j'avais d'abord nommée 144 MOTCHOULSKI St. pallidus, mais quoiqu'elle m'ait paru un peu plus large et que les im- pressions du corselet soient un peu ponctuées, J'ai préféré ne pas la séparer du St. dorsalis. 247) Srenorornus exiGuus, Dej. (Acupalpus Dej.) Dej. Icon. Vol. IV. Tab 2019600) | Long. 1!/, lign., larg. ‘/, lign. Il est noir en dessus, avec les pattes de couleur pâle, et n’est pas rare au bord des eaux dans la Sibérie orientale. 248) Srenozornus LmBarTus, Gebl. (Acupalpus Dej) Bull. de la Soc. des Natur. de Moscou 1833, p. 268. Il est un peu plus grand que le S. exiguus et atteint la taille du S. meridianus; en dessus il est plus ou moins rougeûtre, surtout la tête et le corselet, mais la suture et le bord extérieur des élytres, les palpes, les antennes et les pattes sont plus claires. Il habite les contrées montagneuses de la Daourie et de l'Altai. 249) STENOLOPHUS MINUTUS, mihi. Tab. VL fig. 15 — 15°. Niger vel nigro-fuscus; antennarum articulis primis pedibusque dilu- tioribus. Long. 1 lign., larg. ?/, lign. Il est trois fois plus petit que le Sf. dorsalis, et presque de la taille du Bembidium bistriatum, Sturm; il est noir ou légèrement brunûtre. La tête est triangulaire, lisse, avec deux impressions assez profondes entre les antennes; les mandibules sont un peu brunâtres, les palpes jau- nâtres, avec leur dernier article obscur; les antennes sont plus ou moins brunâtres, avec la base des trois ou quatre premiers articles plus claire. Le corselet est un peu plus large que la tête, noir, quelquefois brunâtre sur Insectes de la Sibérie. 145 les côtés; il est lisse, avec deux impressions assez prononcées à la base: les côtés latéraux sont arrondis, rétrécis vers les élytres, à angles postérieurs coupés obliquement vers la base et presque arrondis; on ne voit aucune ponctuation sur sa base. Les élytres sont un peu plus larges que le cor- selet, noires ou brunes, à angles huméraux assez saillants, et simplement striées; sur la seconde strie l'on aperçoit un point imprimé placé sur la moitié inférieure. Le dessous du corps est noir, les pattes sont jaunes, quelquefois un peu rembrunies. Il se trouve sur les bords de l'Irtych, depuis Omsk jusqu'à Semi- palatinsk. 250) Cararuus FuLvirES, GyIl. Sturm, Faun. Vol. V, tab. 122. Il habite les vallées de l'Oural. 251) Cararuus microrrerus, Ziegl. Sturm, Faun. Vol. V. tab. 122. J'ai trouvé deux femelles de cette espèce dans une forêt à Tourkinsk non loin des rives du Baïical; elles m'ont paru un peu plus petites que les individus d'Europe, peut-être devrait-on les rapporter à l'espèce suivante ? 252) Cararuus siiricus, Gebl. Bull. de la Soc. des Natur. de Moscou 1841, p. 578. Je pris un exemplaire dans le gouvernement de Jeniseisk, qui avait les cuisses de la même couleur que le reste des pattes. Si ce n’est sa taille il a beaucoup d’analogie avec le mâle du C. micropterus. 5 P 253) Cararaus meranocermalus, Linn. Panz. Faun. 30. 19. Il varie beaucoup par sa taille et même par la forme de son corselet: les individus qui habitent les contrées montagneuses sont généralement plus petits et plus allongés que ceux de la plaine, qui en outre ont souvent les élytres bordées de jaunitre. 19 146 MOTCHOULSKI Cette espèce se rencontre jusqu'au-delà du Baïcal et dans les Steppes des Kirguises; dans le gouvernement de Tobolsk, j'ai trouvé une variété chez laquelle le corselet est brunätre. 254) SrHoDRuS GRANDIS, mibi, Tab. VI. fig. 1. Apterus, niger; thorace subcordato; elytris suboblongo-ovatis, punctato- strialis. Long. 11‘/, lign., larg. 4 lign. Il est de la grandeur du SpA. gigas, Fisch., mais un peu plus large et moins convexe; les stries des élytres sont distinctement ponctuées. La tête est proportionellement plus courte que chez le S. Tilesü, les palpes sont noirätres, ayant seulement le second article des maxillaires rougeûtres. Le corselet est plus large que la tête, plus long que large, un peu rétréci vers les élytres et assez plane; les côtés sont moins relevés que chez le S. Tilesü; les impressions basales sont plus larges et un peu rugueuses comme tout le reste de la partie concave de la base; la ligne du milieu est assez fortement marquée et offre des rides transversales distinctes. Les élytres sont plus larges que le corselet, un peu déprimées, de forme ovale-allongé, avec les côtés plus ou moins parallèles; l’ourelet de la base est moins distinct que dans le S. Tilesüi, mais se termine par une dent aigue; elles ont chacune neuf stries distinctement ponctuées, mais nullement imprimées comme chez le S. gigas, et une 10°" rangée de gros points le long du bord extérieur; l'extrémité est sinuée. Il n'y a pas d'ailes sous les élytres. IL habite les bords sabloneux du fleuve Irtych et les Steppes des Kirguises. 255) Srnoprus zaricouus, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IIL p. 90. Nr. 2. Il se distingue du précédent par sa taille plus petite et plus allongée, par les derniers articles de ses palpes rougeâtres, par son corselet moins Insectes de la Sibérie. 147 rétréci postérieurement et plus lisse, par ses élytres plus parallèles et les stries très peu marquées; on ne compte que sept stries sur chaque élytre. Quand on le touche il exhale une edeur insupportable. Il se trouve dans les Steppes des Kirguises et à Pestchanoje près des bords de l'Irtyeh. 256) Srnoprus Tuesn, Büber. Fisch. Ent. de la Russie. Vol. IL pag. 108. Nr. 3. Il est encore plus petit que le S. Zaticollis, ne dépassant pas huit lignes de longueur; les derniers articles des palpes sont rougeûtres, les premiers au contraire noirâtres; le corselet est visiblement en coeur, les élytres en ovale régulier, avec l'extrémité nullement échancrée; on compte sur cha- cune sept stries ponctuées, Il habite la Sibérie occidentale, surtout le littoral de l'Irtych. 257) Srnoprus Dauricus, Fisch. Entom. de la Russie. Vol. IT. pag. 107. Nr. 2. Il diffère de toutes les espèces mentionnées, par la taille moins grande ét la forme plus parallèle; le corselet est plus large et les élytres en ovale plus allongé que chez le S. Tilesü. Chaque élytre a sept stries ponctuées, dont les points sont plus gros et moins profonds. Les palpes sont noirâtres. Je possède une variété qui a les intervalles des stries des élytres, élevés. Je ne l'ai pris qu’au-delà du Baïcal. 258) Srnoprus ParalzELUS, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IT. p. 92. Nr. #. Il est deux fois plus petit que le S. Tilesü, et d'une forme allongée et parallèle. Le corselet est en coeur, et chaque élytre à 9 stries assez dis- tinctement ponctuées. Les palpes sont plus ou moins noirâtres, avec le second article des maxillaires, rouge. [ se trouve sur les montagnes de l’Altai. 148 MOTCHOULSKI 259) Srnoprus P1ANICOLLIS, Gebl. Bull. de la Soc. des Natur. de Moscou 1833, pag. 268. Nr. 4. Il est allongé et étroit, avec les élytres presque parallèles. Les stries sur les élytres sont plus profondément imprimées que chez les espèces précédentes, mais sans ponctuation distincte. Il est de la longueur du S. Tilesii, mais deux fois plus étroit. On le trouve dans les Steppes des Kirguises. 260) Srnoprus suscosrarus, Ménétr. Bullet. de l'Académie Impériale des sciences, de St.-Pétersbourg. Vol. I. pag. 181. Nr. 2. Il est aussi plus allongé que le S. planicollis et à-peu-près de la forme du %$. longicollis, mais moins convexe; les stries des élytres sont assez fortement imprimées, ce qui fait paraître les intervalles un peu en côtes. Il provient de la Mongolie et des environs de Kiakhta. Une espèce voisine se trouve dans les Steppes des Kirguises, vers la frontière Chinoise; elle est un peu plus large et se distingue facilement de tous les autres Sphodrus par ses élytres très ovales; je l'ai nommée S. ovalis; elle atteint la taille du S. laticollis. FERONIA Dejean, PTEROSTICHUS Erichson. Voici, comment je crois devoir disposer les espèces de féroniens de la Sibérie: = PTEROSTICHUS, Erichson. FERONIA, Dejean., élytres luisantes dans les mâles, terres dans les femelles Insectes de la Sibérie. 149 corselet à angles postérieurs plus ou moins arron- élytres parallèles / surface des corselet à angles postérieurs sail- lants surface des élytres ovales........:..2:.. élytres luisantes / les deuximpres- dans les deux sexes élytres parallèles .......... sions de la base du corselet bien marquées élytres ovales. ............ les impressions de la base du corselet situées dans une cavité plus ou moins profonde, qui souvent fait disparaître la strietexteérieure 2. ..40 2... Monte Meet at MO TEROPUS subtilis. aethiops. Mannerheimit. orientalis. borealis. montanus, élytres lisse... PreRosrTicHus oblongo-punctatus. Joveolatus. vitreus. altaïcus. Eschscholtzit. niger. interruptus. élytres inégale. LyPEROPHERUS TUgOSUS. regularis. so... °. +... Porcirus mongolicuse dilutipes. brevis. punctulatus. CUPTEUSe nitidicollis. lepidus. viaticus. Gebleri. Aro +... OMASEUS melanarius. nigrilus. anthracinus. graciliss corpulentus. laticollis. aterrimus. estelle see MOLOPS dauricus. transbaïcalicus. MAgUS+ sde. sua A RGUTOR vernalis. gibbicollis. lucidus. pYgmaeus. J'ulvescens. strenuus. negligens, major. politus. picimanus. 150 MOTCHOULSKI - Le sous-genre Argutor constitue un passage bien naturel aux Leirus de Zimmermann et par conséquent aux Amara en général. J'ai exclu des Féroniens les genres Cephalotes et Zabrus ayant placé l'un entre les Dy- schirius et les Scarites et l'autre près des Acinopus. 261) STEROPUS SUBTILIS, mihi. Tab. VIL fig. 1. Elongato-ovatus ñ niger ; thorace rotundato postice utrinque foveolato; maris ano foveola longitudinali impressa. Long. 35/, lign., larg. 1°/, lign. Il ressemble beaucoup au S. aethiops, mais il est deux fois plus petit, et tout-à-fait noir. La tête est grosse et allongée, lisse, avec les impres- sions entre les antennes assez fortes et un peu divergentes à leurs extré- mités; les yeux sont assez saillants; les mandibules allongées et un peu brunâtres; les palpes et les antennes noires avec l'extrémité des premières brunätre. Le corselet est plus large que la tête, convexe et fortement arrondi sur les côtés, qui sont visiblement rebordés; l'impression trans- versale antérieure, la ligne du milieu et les cavités de la base sont bien marquées; les dernières sont un peu rugueuses dans leur fond. L'écusson est un peu transversal. Les élytres sont plus larges que le corselet, ovales et un peu dilatées postérieurement; elles sont assez fortement striées, et dans le troisième intervalle l'on voit trois points imprimés, dont le pre- mier est placé près de la 3° et les deux autres près de la 24 strie. Le dessous du corps et les pattes sont noirs, les tarses sont bordés d'épines et de poils rouges. Je l’ai pris une fois dans l’Oural et ensuite au-delà du Baïcal. 262) Sreropus aermors, Il. Sturm, Faun. Vol. V. pag. 31. J'ai trouvé deux exemplaires de cette espèce, dont l’un provient des environs d'Omsk et l’autre de la Daourie. Insectes de la Sibérie. 151 263) Srerorus ortENTaus, muühi. Tab. VIL fig. 2. Apterus, niger; thorace subrotundato; elytris ovatis, striatis, punctisque quatuor impressis. Long. 6’/, lign., larg. 2?/, lign. 4 Cette espèce a la forme et la couleur du $S. aethiops, mais elle est beaucoup plus grande. La itête est assez allongée, lisse et luisante; les impressions entre les añtenmes sont larges et courtes; les yeux sont bruns et peu saillants; la lèvre supérieure est un peu transversale, les mandibules sont allongées, fortes, aiguës et brunätres à l'extrémité; les palpes et les antennes sont noires, l'extrémité des articles des premières sont d'un brun-transparent. Le corselet est plus large que la tête, aussi long que large, fortement arrondi sur les côtés, avec les bords latéraux un peu rebordés; il est lisse et luisant, un peu convexe, avec la ligne du milieu et les larges cavités de chaque côté de la base, bien marquées, le fond de ces dernières est triangulaire et souvent marqué d'une impression dans son milieu. Les élytres sont un peu plus larges que le corselet, elles sont ovales et assez fortement striées, mais sans aucune trace de ponctuation sur leurs stries; dans le troisième intervalle l'on voit trois ou quatre points imprimés, dont le premier se trouve près de la troisième strie et les autres près de la seconde; sur l’un de mes exemplaires l’on remarque de plus un point im- primé sur le cinquième intervalle, vis-à-vis du second point du troisième intervalle; avec une forte loupe ces intervalles paraissent très faiblement ponctués. Le dessous du corps et les pattes sont noirs, avec la pubescence des tarses jaune. Les côtés de la poitrine n'ont pas de points imprimés et l'on n'y voit rarement des rides transversales. Il se trouve dans les vallées des montagnes du Hamar-Daban et du district de Nertchinsk. 152 MOTCHOULSKI J'avais d'abord donné à cette espèce le nom de F. daurica, mais je l'ai changé à cause du Molops dauricus, Gebl. 264) Srerorus Manernemnr, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. p. 761. Presque tous les exemplaires que je possède de cette espèce, sont de couleur cuivrée à l'exception d'un mâle qui est d'un vert assez brillant et qui provient de l'Oural. Le St. virescens, Gebl., ressemble un peu au Sf. Mannerheimü, mais il est deux fois plus petit, proportionellement plus court et d'un cuivreux- vert-jaunâtre. É Le St. Mannerheimü habite les montagnes de l'Oural vers Ekatérin- bourg, ainsi que les revers de l'Altaï vers Krasnojarsk; on le rencontre aussi dans les vallons du gouvernement d'Orenbourg, ce qui est cause qu'on le voit figurer dans plusieurs collections, comme tant d'autres Coléoptères rapportées par Mr. Karéline, comme espèce de Tureménie. 265) Srerorus BoREAuIS, mihi. Tab. VIL. fig. 3. Oblongo-ovatus, apterus, niger; thorace subrotundato; elytris ovatis, cos- tatis, subrugosis. Long. #'/, lign., larg 1°/, lign. Un peu plus petit que le Sf. aethiops, avec le corselet plus étroit et les élytres un peu ovales. Il est tout noir. La tête est grosse, allongée, lisse, les impressions entre les antennes sont assez irrégulières ; les yeux sont brunâtres et peu saillants; la lèvre supérieure est un peu transversale, noire et bordée antérieurement de poils longs et jaunätres; les mandibules sont allongées, fortes mais peu aiguës et noires; les palpes paraissent souvent brunâtres; les antennes dépassent un peu la longueur de la tête et du corselet réunis; celui-ci est un peu plus large que la tête, presqu'aussi long que large, arrondi sur les côtés et assez forte- ment rétréci vers les élytres, ce qui lui donne un peu la forme des Platysma; insectes de la Sibérie. 155 les angles sont arrondis et les côtés latéraux visiblement rebordés et relevés; il est lisse, ondulé transversalement, avec l'impression transversale qui se trouve sur sa partie antérieure, la ligne du milieu et une cavité au côté de la base bien distinctes; le fond de cette dernière est rugueux comme toute la base et les bords latéraux. L'écusson est triangulaire avec la partie antérieure un peu relevée. Les élytres sont plus larges que le corselet, convexes, un peu rebordées sur les côtés et assez régulièrement ovales, l'extrémité est un peu sinuée; elles sont très fortement striées, les inter- valles relevés en côtes souvent confluentes surtout vers l'extrémité, «ce qui donne un aspect un peu inégal à la surface; tout le long de la 8° strie l'on voit de gros points imprimés. Le dessous du corps est noir; les côtés de la poitrine et surtout le métathorax sont fortement ponctués, la partie extérieure des premiers et les côtés de l'abdomen sont couverts de rides rugueuses. Les pattes sont noires, avec les jambes et les tarses bordées d'épines et de poils rouges. Cette espèce habite les forêts des montagnes du Hamar-Daban et n'est pas très agile. 266) SreroPus MONTANUS, mihi. Tab. VIL fig. #. Apterus, aeneus, nitidus; thorace subrotundato; elytris cupreis, subcon- vexis, crenalo-striatis. ARTS 2 NS Long. #'/, lign., larg. 17, lign. Par la forme, cette espèce ressemble un peu au S. oblongo-punctatus, mais elle est plus grande et plus convexe; elle a aussi beaucoup d’analogie avec le S. Jurinei, par sa couleur cuivreuse en dessus et noire en dessous. La tète est assez grosse, triangulaire, lisse, les impressions entre les antennes sont bien marquées; les yeux assez petits et un peu saillants; les mandibules un peu arquées, aiguës et noirâtres comme les palpes, qui n'ont que l'extrémité des articles d'un jaune transparent; les antennes sont noires, 20 154 MOTCHOULSKI de la longueur de la tête et du corselet réunis, et assez épaisses. Le corselet est plus large que la tête, un peu transversal, avec ses angles et les bords latéraux arrondis, et un peu rétrécis vers les élytres; il est assez convexe, lisse, faiblement rebordé sur les côtés; la ligne du milieu est fortement marquée ainsi qu'une cavité arrondie et profonde qui se trouve de chaque côté de la base; le fond de cette cavité est ponctué et marqué de quelques ruguosités transversales; les stries longitudinales ne sont presque pas visibles. L'écusson est triangulaire et lisse. Les élytres sont à leur milieu un peu plus larges que le corselet, assez fortement convexes, et d'un cuivreux plus vif que la tête et le corselet; elles sont fortement striées et les stries presque crénelées par des points distincts; la surface est couverte de petites impres- sions planes et d’inégalités qui la font paraître presque réticulée; sur la 2% strie l'on voit en outre deux gros points imprimés qui souvent se con- fondent avec la surface réticulée; la portion réfléchie des élytres est plus foncée que le dessus. Le dessous du corps est noir, avec les côtés de la poitrine ridés; et même un peu rugueux. Les pattes sont noires ou rougeàtres avec l'articulation de la cuisse souvent brunûtre. Cette espèce habite les sommités des Alpes du Hamar-Daban et je l'y ai prise sous les pierres, vers le milieu du mois de Juin. Après la mort elle perd un peu du lustre de ses couleurs. 267) Prerosricaus oBLONGo-PuNCTATUS, Fab. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IT. pag 316. Nr. 108. On le trouve depuis l'Oural jusqu'au-delà du Baïcal. Il varie beaucoup par ses couleurs, leur disposition, et même le nombre des points imprimés, et jai pris des individus qui étaient d'un vert métallique assez brillant. 268) Prerosricuus FovEoLATUS, Gebl. Bull. de la Soc. des Natur. de Mos- cou 1841, pag. 580. Il provient des contrées situées au-delà du Baïcal, notamment des {Insectes de la Sibérie. 155 environs de Verkhne-Oudinsk, ainsi que dans la Sibérie occidentale, près d'Omsk et dans l'Oural. 269) Prerosricuus vrrreus? Eschsch. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IIT. p. 320. Nr. 111. Je l'ai pris, mais très rarement, aux environs de Tourkinsk dans une forêt de Cèdres située au bord du Baïcal, ainsi que dans les montagnes de Nertchinsk. 270) Prerosricaus azTaiCus, Gebl. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. TE. par Nr. 67. Il est plus grand que le P. magus, plus déprimé et plus parallèle, ayant le corselet un peu allongé et coupé en coeur vers les élytres, à-peu-près comme celui des Platysma. Les femelles ont la surface des élytres très terne comme dans les Pterostichus Honnoratiü, Lasserrei, Jasciato-punctatus, etc. auprès desquels, cette espèce doit être placée. Elle n'est pas rare dans les montagnes qui entourent Smeinogorsk dans l'Altaï, mais elle devient plus rare sur la pente orientale, et disparait entièrement dans la Sibérie orientale. 271) PrerosrTICHUs RAPax, mihi. Alatus, niger, subparallelus, thorace subquadrato, lateribus subarcuatis: elytris profunde sulcatis, punctisque quatuor impressis. Long. 10 lign., larg. # lign. Il ressemble tellement au P. niger, qu'au premier abord, je l'avais pris pour une de ses variétés, mais plus tard je fus frappé de l'analogie plus parfaite encore qu'il avait avec le P. interruptus (Abax, Dej.), qui outre les stries confluentes présentait peu de différence sensible. Le P. rapax est ordinairement plus grand que le P. niger, avec les élytres plus étroites et plus parallèles. 156 MOTCHOULSKI Cette espèce ne se rencontre que dans la Sibérie orientale, surtout dans le district de Nertchinsk. 272) PrERoSTICHUS PICIPENNIS, mihi. Niger vel piceus; thorace postice subcordato, utrinque bistriato; elytris oblongis, subparallelis, punctisque tribus impressis. Long. 6'/, lign., larg. 2*/, lign. Il ressemble beaucoup à l'Omaseus melanarius; mais il a le corselet formé comme celui des Pterostichus, et fait ainsi le passage des Omaseus au Pterostichus. Les élytres sont toujours plus ou moins brunes. Je l'ai pris sur les montagnes du Hamar-Daban. 273) Prerosricaus GER, Fabr. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IIL p. 337. Nr. 128. On le trouve dans presque toute la Sibérie, mais surtout dans les parties boréales. Il varie beaucoup par la taille et par la forme du corselet et des élytres, mais conservant cependant sa couleur noir-fonce. 274) Prerosricuus ivrerruprus, Gebl. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. III. pag. 389. Nr. 169. Très commun au-delà du Baïcal, surtout dans les buissons et les forèts au bord des eaux. Par son facies, cette espèce doit être placée près du P. niger, avec lequel elle a les plus grands rapports. LYPEROPHERUS, mihi. La forme large et un peu déprimée du Poecilus rugosus, Gebler, au- quel se joignent encore deux nouvelles espèces, m'ont décidé à en former un sous-genre, qui au premier abord a quelque analogie avec les Licinus. Insectes de la Sibérie. 157 275) Lyrerorgerus RuGosus, Gebl. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. III. p. 236. Nr. 28. Cette espèce est propre aux contrées les plus orientales de la Sibérie, et les exemplaires que je possède proviennent tous des environs de Koul sur la grande route qui mène à Nertchinsk. 276) LyrrRoPnERUS REGULARIS, mihi. Tab. VIL. fig. 5. Apterus, niger; thorace transverso rugoso; elytris subparallelis, rugoso- punctato-striatis. Long. 5‘/, lign., larg. 2'/, lign. Il est un peu plus court et plus large que le L. rugosus. La tête est plus courte, le corselet plus large et moins rétréci postérieurement. La surface des élytres est un peu terne et présente au lieu des rugosités du L. rugosus des rangées de gros points ou petites lignes imprimées régulières ; les côtés sont aussi plus parallèles et l'extrémité plus obtuse. Le dessous du corps, les pattes et les antennes sont comme chez le L. rugosus. Une troisième espèce de ce sous-genre habite les contrées antarctiques de la Sibérie. Le L. regularis habite les vallées des montagnes du Hamar-Daban. 277) Porcinus monGoricus, mihi. Tab. VIL fig. 6. Niger, subdilatatus; thorace quadrato, lateribus subarcuatis; elytris brevi- bus, postice sinuato-acuminatis. Long. 5 lign., larg. 2'/, lign. Il est tout noir et ressemble un peu à l'Omaseus melas, mais il est plus petit et proportionellement plus ramassé, ayant même l'habitus d'un Molops. ; La téte est assez grosse, triangulaire et lisse, en avant de la lèvre supérieure, il y a une impression transversale, et d'où commencent ces im- pressions arquées et divergentes disposées entre les antennes et fortement 158 MOTCHOULSKI marquées; quelquefois il y a au-dessus de ces impressions et presque sur le vertex, trois gros points imprimés disposés en ligne transversale; les yeux sont petits et brunâtres; les mandibules, les palpes et les antennes sont noires; ces dernières sont de la longueur de la tête et du corselet réunis, et assez épaisses. Le corselet est beaucoup plus large que la tête, transversal, découpé en avant et en arrière, ce qui fait paraître les angles saillants; les côtés sont arrondis et la surface est un peu convexe et lisse; la ligne du milieu et les impressions de la base sont fortement imprimées; ces dernières sont rugueuses et ponctuées dans leur fond; le reste de la base, et la partie entre ces impressions vers la ligne du milieu, sont un peu ridés longitudinalement; les bords latéraux sont assez visiblement rebordés, sur- tout vers les angles postérieurs qui sont obtus et présentent une ponctua- tion plus ou moins distincte. L’écusson est triangulaire, lisse avec une ligne imprimée transversale. Les élytres sont presque plus larges que le corselet, un peu ovales, peu convexes et presque tronquées à la base, ce qui fait un peu sortir les angles huméraux; elles sont profondement striées et les stries assez distinctement ponctuées ; dans le 3° intervalle près de la seconde strie l'on voit trois points imprimés. Le dessous du corps et les pattes sont noirs, ces dernières sont assez fortes. Je l'ai pris dans les plaines près d'Irkoutsk et dans la Steppe d’Alar au Sud de cette ville, qui est limitrophe de la Mongolie chinoise. 278) Porcnus nizurires, mihi. Tab. VII. fig. 7. Ater, thorace postice subangustato; elytris ovatis, subacuminatis; palpis antennis pedibusque fulvis. Long. 5 lign., larg. 1°, lign. De la taille et de la forme du précédent, mais plus allongé, plus con- vexe, avec le corselet moins rebordé et les palpes, les antennes, les pattes et la portion réfléchie des élytres d'un rouge-jaunûtre. Insectes de la Sibérie. 159 IL se trouve dans la Sibérie orientale, depuis les plaines de Krasnoiarsk jusque dans les vallées du Hamar-Daban. 279) Porcuus 8revis, Fald. Col. Mong. in Acta Acad. Imp. Petrop. 1835. Très voisin du précédent, mais un peu plus large. IL habite les montagnes du Hamar-Daban et la Mongolie. 280) Porcuus Puncrurarus, Fabr, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IT. p. 206. Nr. 1. On le rencontre très rarement dans les Steppes de la Sibérie occiden- tale, et vers l'orient il disparait entièrement. Mr. le Baron Chaudoir d'après cette espèce a établi un sous-genre des Féroniens qu'il a nommé Sogines. 281) Porcizus PuNcTIcouuIS, mihi. Niger, thorace quadrato, postice utrinque unistriato, punctato; elytris ovatis, subtilissime punctato-striatis, punctisque duobus impressis. | Long. 6 lign., larg. 2°/, lign. C'est aussi un Sogines de Mr. Chaudoir, mais bien différent du P. punctulatus. Il est plus grand et surtout plus large. Le corselet est plus carré et moins rétréci postérieurement, la base en est fortement ponctuée et on n'y voit qu'une seule impression de chaque côté. Les élytres sont plus larges et plus courtes et les stries ponctuées ne s'aperçoivent qu'à l'aide d'une forte loupe. Sur la troisième strie on voit seulement deux points imprimés. Il se trouve dans les Steppes orientales des Kirguises. 282) Porcenus curreus, Fabr. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IIT. pag. 207. Nr. 2. Il est commun dans la Sibérie occidentale, mais à l'Orient il ne dépasse pas le.gouvernement de Tomsk. 160 MOTCHOULSKI Dans les Steppes des Kirguises sur les montagnes Oulou-Tau, j'en ai trouvé une variété entièrement noire, avec le corselet et les élytres pro- portionellement plus larges et ces dernières presque couvertes de côtes élevées; les deux premiers articles des antennes étaient d'un rouge-jaunitre, les trois suivants n'avaient que leur base brunûtre. Elle à en général le port d'un Anisodactylus et peut-être faudrait-il la rapporter au Poeeilus cur- sorius Dej. Elle se rapproche aussi beaucoup d'un Poecilus du Caucase et de la Russie méridionale du P. erythropus, Steven, qui n’est pas une variété du P. cupreus et si même on rencontre en Europe, mais toujours très rarement des P. cupreus avec des pattes plus ou moins rouges, ce n’est pas encore une raison de prendre le P. erythropus, Steven, pour une de ses variétés. L'espèce dont il est question, est d’abord toujours plus grande et plus large que le P. cupreus, la tête et le corselet sont un peu rugueux et ridés assez visiblement, les impressions sur la tête sont plus visibles et au lieu de deux articles rouges aux antennes on en compte trois. Du reste la couleur des pattes est un caractère assez constant pour la tribu des Poecilus et devrait être pris en considération, surtout, si l'on y admet les Poecilus lepidus et viaticus, cursorius et cupreus, etc., etc., qui ne pré- sentent non plus des caractères mieux tranchés. 283) Porcuus mrmicoruis, mihi. Tab. VII. fig. 8. Supra aeneo-cupreus, subtus niger; thorace nitido, antennarum articulis 3 primis rufis. Long. 3°/, lign., larg. 1%/, lign. Longtemps j'ai considéré cette espèce comme le P. refleæicollis, Gebl. tant la description convenait à mon insecte, mais Mr. le Dr. Gébler vient de m'apprendre que son espèce est plus grande, plus large et les impres- sions latérales sur le corselet, ainsi que les stries sur les élytres sont beau- coup plus fortement marquées. , Insectes de la Sibérre. 161 Le P. niidicollis est plus petit que le P. crpreus d'une forme aussi allongée que le P. lepidus et d'un cuivreux très vif surtout sur le corselet et la tête. La tête est assez grande, lisse, très faiblement ridée sur le vertex et avec les impressions entre les antennes presque effacées; les yeux sont brunâtres et peu saillants; la lèvre supérieure est transversale et noire ainsi que les mandibules et les palpes; les antennes sont un peu plus longues que la tète et le corselet réunis, noires, avec les deux premiers et l'extrémité du troisième article rouges. Le corselet est plus large que la tête et paraît allongé et un peu convexe: les côtés latéraux sont presque parallèles et visiblement rebordés surtout près des angles de la base; le corselet est visiblement échancré en avant et les angles antérieurs sont saillants; la ligne du milieu est bien marquée et traversée de faibles rides ondulées qui vers l'impression transversale de la base deviennent plus fortes; cette im- pression est ridée longitudinalement, et assez fortement ponctuée dans le fond des larges fossettes des angles postérieurs; sur les bords latéraux, qui sont souvent verdâtres ou un peu de couleur pourpre, on voit aussi des points imprimés et une cavité distincte. L'écusson est triangulaire et noir. Les élytres sont de la largeur du corselet, un peu ovales et assez fortement pointues à l'extrémité, qui paraît un peu sinuée; elles sont d'un cuivreux plus foncé que le corselet, avec les côtés latéraux verdâtres; leurs stries sont indistinctement ponctuées, et dans le 3°" intervalle près de la 9de strie l'on voit trois points imprimés. La portion refléchie des élytres et le dessous du corps sont noirs, avec un reflet métallique verdâtre. Les-côtés du corselet et du métathorax sont visiblement ponctués. Les pattes sont noires. J'ai pris deux individus de cette espèce,, aux environs de Verkhne- Oudinsk, au-delà du Baïcal et ensuite un troisième sur le bord de lIrtych à Jamychevo, qui diffère seulement des deux premiers par sa couleur un peu plus terne et par sa forme un peu plus large. 21 162 MOTCHOULSKI 284) Porcnvs Leripus, Fabr. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. III. pag. 218. Nr. 10. On le rencontre dans toute la Sibérie jusqu'à Nertchinsk. 285) Porcnus varicus, Bonn. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. II. pag. 216. Nr. 9. Il est rare dans les parties occidentales de la Sibérie et ne s'étend pas vers l'Ouest, au-delà du gouvernement de Tomsk. 286) Porcus Gesreri, Eschsch. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IIT. p. 220. Nr. 11. Espèce entièrement propre aux contrées transbaïcaliennes, qui se dis- tingue du P. lepidus, par une taille souvent deux fois plus grande, par les impressions sur son corselet lisses et privées de toute ponctuation, et par les stries sur les élytres, profondément imprimées et sans points visibles. La couleur est en dessus ordinairement d'un noir plus ou moins bleuitre. Une variété intermédiaire entre le P. viaticus et le P. Gebleri et qui peut-être pourrait constituer une espèce à part, se trouve dans les gou- vernements de Jenisseisk et d'Irkoutsk et atteint presque la taille du P. Gebleri, mais outre les couleurs cuivreuses et verdâtres comme chez le P. lepidus, elle offre les impressions de la base du corselet et les stries des elytres distinctement ponctuées. 287) Omaseus Escuscnozrzu, Gebl. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. p. 761. Nr. 205. On le trouve aux environs de Nertchinsk. 288) Omaseus meraxarius, IL. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. III. p. 271. Nr. 64. J'en ai pris deux individus aux environs d'Omsk. Insectes de la Siberre. 163 Une espèce voisine par sa taille et son facies, se distingue par son corselet fortement arrondi sur les côtés presque comme chez les Steropus; elle se trouve sur les montagnes de l'Oural et je l'ai nommée ©. collaris. 289) Omaseus niGriTus, Fabr. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. II. p- 285. Nr 448. Commun dans la Sibérie occidentale et les Steppes des Kirguises, mais dans les parties orientales de la Sibérie, je ne l'ai pas trouvé. 290) Omaseus anruraciNuS, Il. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IL. p. 286. Nr. 79. Il varie beaucoup par sa grandeur et je possède des individus, qui ne surpassent pas l'O. gracilis. Je ne l'ai rencontré que dans les Steppes des Kirguises. 291) Omseus Gras, Sturm, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IT. p. 287. Nr. 80. Cette espèce est très repandue en Sibérie et je l'ai trouvée jusqu'aux environs de Kiakhta et de Nertchinsk. 292) Omaseus corpurenTus, Eschsch. Gebl. Ledeb. Reise. Vol. IT. pag. #4. On le rencontre assez rarement dans la Sibérie occidentale et je l'ai pris dans l'Oural et même aux environs de Kasan. Il est plus petit et plus parallèle que l'O. magus, Eschsch. 293) Omaseus raricouuis, mihi, Tab. VIL fig. 9. Ater; thorace subquadrato, postice dilatato; elytris subparallelis, striatis, punctisque 3 impressis. Long. 3°/, lign., larg. 1'/, lign. Je l'avais d'abord placé parmi les Argutor, mais la forme du corselet l'en fait séparer. Il est tout noir et quelquefois même avec un reflet * 164 MOTCHOULSKI ; métallique très faible en dessus; les trois premiers articles des antennes la portion refléchie des élytres et les pattes sont plus ou moins rougeûtres. Par la forme cette espèce se rapproche un peu de l'O. punctulatus, mais le corselet est beaucoup plus large et les élytres sont fortement striées. La tête est petite, triangulaire et lisse; les impressions entre les antennes sont parallèles et bien marquées; les yeux sont un peu planes et brunûtres. Le corselet est deux fois plus large que la tête, transversal, lisse et forte- ment découpé en avant, ce qui rend les angles antérieurs bien saillants; les côtés latéraux sont fortement rétrécis vers la tête, presque parallèles et rebordés vers la base, qui est coupée carrément; la ligne imprimée du milieu n'atteint aucun des deux bords, et les impressions de la base sont bien marquées par des points imprimés; la partie de la base qui touche l’écusson est lisse; les bords latéraux et les angles postérieurs sont quelquefois transparents. L'écusson est triangulaire et marqué d'une im- pression transversale. Les élytres sont de la largeur du corselet, un peu allongées, presque parallèles et assez obtuses à l'extrémité; elles sont striées, avec trois points imprimés sur la troisième strie. Il se trouve à Verkhne-Oudinsk et aux environs du village Tchertov- kino sur le bord du fleuve Selenga à #0 verstes du Baïcal. 294) Omaseus arerrmus, Fabr. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IL. pag. 290. Nr. 84. Je l'ai pris une seule fois sur le bord d'un ruisseau dans le gouverne- ment de Tobolsk. 295) MoLors pauRiCus, Gebl. Nouv. Mém. de la Soc. des Natur. de Mos- cou, Vol. IT. pag. 36. Il est plus petit que le M. terricola, plus court et un peu moins ovale. On le rencontre assez rarement aux environs de Nertchinsk. Insectes de la Sibérie. 165 296) Morors TransBaïcazicus, mihi. Apterus, niger; thorace cordato, convexo, postice utrinque foveolato, undè bistriato; elytris ovatis, strialis, punctisque quatuor impressis. Long. 5 lign., larg. 2'/, lign. Il est plus large et plus convexe que le A. {erricola. Il ressemble aussi au M. dauricus, mais il est un peu plus petit, plus court et surtout plus large, ayant le corselet moins long et moins en coeur. La tête est plus petite que celle du M. terricola, le corselet plus large et plus convexe, les impressions plus marquées, les élytres sont plus larges moins ovales et plus étroites vers l'extrémité, qui est un peu sinuée. Le dessous du corps, les palpes, les antennes et les pattes sont noirs. Je l'ai pris sur les bords du fleuve Selenga près du village Tchertov- kino et sur les rives du fleuve Ouda à Koul. 297) Morors mus, Eschsch. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IL p. 276. Nr. 68. Très commun dans l'Oural et les parties occidentales du gouvernement de Tobolsk. 298) Arquror vernauis, Fabr. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IE. p. 2#1. Nr. 32. Il se trouve aux bords de l'Irtych à Omsk et dans les Steppes des Kirguises, mais plus loin vers lorient je ne l'ai pas rencontré. 299) ArqurTor Gisgicous, mihi. Tab.-VII. fig. 10. Ater; thorace convexo, lateribus subarcuatis: antennis pedibusque rufes- centibus. Long. 3 lign., larg. 1‘/, lign. Il ressemble beaucoup à l'A. vernalis, mais il est un peu plus large, le corselet est un peu moins long et plus convexe, et les stries des élytres 166 MOTCHOULSKI sont beaucoup plus distinctement ponctuées. Il est noir, avec les palpes, une partie des antennes, les pattes et la portion refléchie des élytres et quelquefois même celles-ci plus ou moins rougeàtres. La tête est petite, obtuse et lisse; les impressions entre les antennes sont assez fortes et un peu divergentes à leur extrémité; les yeux sont assez petits mais saillants; la lèvre supérieure est transversale, les mandibules sont arquées, pointues et rougeàtres ainsi que les palpes et une grande partie des antennes depuis leur base. Le corselet est deux fois plus large que la tête, convexe, arrondi sur les côtés; il est lisse, avec la ligne du milieu et les impressions de la base assez bien marquées; ces dernières se réunissent à l'impression transversale située à la base; leur fond est parsemé de quelques points imprimés. L'écusson est triangulaire et l'on voit souvent un faible point imprimé vers l'extrémité. Les élytres sont un peu plus larges que le corselet, un peu convexes et arrondies à l'extrémité; elles sont striées et les stries très distinctement ponctuées; sur la troisième strie l'on voit vers l'extrémité un point imprimé, et le long de la partie postérieure de la 8”, une rangée de gros points obliques; la partie refléchie des élytres est plus ou moin, rougeûtre. Le dessous du corps est noir, les côtés de la poitrine et des premiers segments de l'abdomen sont assez fortement ponctués, mais sur le milieu du corselet l'on n'aperçoit que quelques points peu distincts. Les pattes sont rouges. Je l'ai trouvé au-delà du Baïcal aux environs de Koul sur la grande route qui conduit à Nertchinsk. 300) ArGuror Lucipus, mihi. Tab. VII. fig. 11. Nigro-sub-aeneus, nitidus; thorace cordato; elytris ovatis, substriatis; palpis, antennis pedibusque rufis. Long. 2'/, lign., larg. 1 lign. Il est un peu plus grand que l'A. strenuus, Panz, et surtout plus con- Insectes de la Sibérie. 167 vexe, plus large et plus luisant. Il est noir, avec un reflet métallique en dessus et les mandibules, les palpes, une partie des antennes et les pattes sont d'un roux plus ou moins brunûtre. La tête est triangulaire et lisse; les impressions entre les antennes sont très marquées, divergentes d'abord, puis se rapprochent un peu davantage; les yeux sont noirs et saillants; les mandibules allongées et rougeitres, les palpes de la même couleur avec leur dernier article très pointu: les antennes sont plus longues que la tête et le corselet réunis, elles sont rouges, avec l'extrémité des derniers articles brunâtres, ce qui les fait paraître comme annelées. Le corselet est plus large que la tête, presqu'aussi large que long, convexe, arrondi à ses angles antérieurs et assez fortement rétréci en coeur vers les élytres; les angles postérieurs sont droits; en dessus il est lisse, avec la ligne du milieu bien marquée, et les impressions de la base situées dans une cavité profonde et ponctuée; l'impression transversale de la base n'est presque pas visible, et la place paraît mème lisse. L'écus- son est assez petit, triangulaire, avec un point imprimé au milieu. Les élytres sont un peu plus larges que le corselet, ovalaires et assez fortement rétrécies vers la base et l'extrémité; elles sont striées et les stries fortement ponctuées; les deux points imprimés sur la partie postérieure de la seconde strie sont peu distincts, mais les points sur la huitième strie sont épars et assez gros; le bord latéral, est visiblement rebordé, Le dessous du corps est noir, avec les côtés du corselet et de la poitrine fortement ponctués. J'ai pris cette espèce sur les sommités des Alpes du Hamar-Daban, sous les pierres. Elle perd un peu de son lustre après la mort. 301) ArGuTOoR STRENUUS, Panz. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IIL p. 254. Nr. 4. Les côtés de la poitrine ne sont pas ponctués. Il n'est pas rare dans la Sibérie occidentale et les Steppes des Kirguises. 168 MOTCHOULSKI 302) ArGuTor PY@maus, Sturm, Deutschl. Ins. Vol. IV. p. 114. Il se distingue du précédent par les côtés de sa poitrine qui sont fortement ponctués et par ses antennes et ses palpes qui paraissent plus rougeâtres et moins obscures. Il est plus répandu en Sibérie que l'espèce précédente, et je l'a pris jusqu'au-delà du Baïcal et des montagnes Oulou-Tau dans les Steppes des Kirguises. 303) ArGuTor FULVESCENS, mihi. Tab. VII. fig. 12. Fuscus; thorace subtransverso; elÿtris conveæis, striatis, antennis pedibus- que dilutioribus. Long. 2'/, lign., larg. 1 lign. Il est plus petit et plus ramassé que les deux espèces précédentes, et presque de la forme convexe de V4 lucidulus. Il est plus au moins brunâtre en dessus, noir en dessous, avec les mandibules, les palpes, les antennes, les pattes et la portion réfléchie des élytres d'un rouge jaunâtre. La tête est assez obtuse. Le corselet presque transversal; les côtés arrondis et un peu rétrécis vers les élytres; les angles postérieurs sont droits et l'on ne voit qu'une seule impression longitudinale de chaque côté de la base, fortement marquée et bien prononcée dont le fond est parsemé de quelques points épars. Les élytres sont un peu plus larges que le corselet, convexes et ovales; elles sont très fortement striées et les stries ponctuées; sur la seconde et vers la partie postérieure il y a deux points imprimés; les côtés latéraux ne sont presque pas rebordés. Le dessous du corps est noir, avec les côtés de la poitrine très peu ponctués, Je l'avais d'abord pris pour une variété plus petite de l'A. lucidulus, mais comme il se rencontre au pied des montagnes du Hamar-Daban, no- tamment aux environs de Koultouk, dans un climat beaucoup plus doux que celui des sommités alpines, et que les individus d'une même espèce Insectes de la Sibérie. 169 pris dans les régions plus tempérées, sont d'une taille toujours plus grande que ceux des endroits septentrionaux, j'ai pu me convaincre que l'A. fulvi- pes était une espèce distincte. 304) Arçuror NEGuIGENS, Megerle. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IL. p. 249. Nr. 40. Il se rencontre sur les bords de lIchim dans les Steppes des Kirguises, ainsi qu'au-delà du Baïcal sur les rives du fleuve Ouda, mais les exemplaires de ces dernières contrées sont plus petits que ceux de la Sibérie occidentale. 0 305) Arquror mao, mihi. Tab. VIL fig. 13. Niger; thorace cordato; elytris elongatis ad apicem subdilatatis. Long. 3°/, lign., larg. 1°/, liga. . Il est plus grand que l'A. vernalis, à-peu-près de la même forme, un peu déprimé et de couleur noire. La tête est assez obtuse; les yeux peu saillants; les impressions entre les antennes sont assez marquées et entourées d'une ponctuation visible, qui devient plus faible vers l'échancrure des yeux et s'eflace entièrement sur le vertex et le milieu de la tête, parties qui paraissent même un peu con- vexes et luisantes; la lèvre supérieure est moins transversale que chez les autres espèces de la tribu des 4rgutor; les mandibules sont assez courtes; les antennes et les palpes noires, avec l'extrémité de ces dernières d'un blanc presque transparent. Le corselet est deux fois plus large que la tète, un peu allongé, arrondi aux angles antérieurs, et rétréci en coeur vers les élytres: les angles postérieurs sont droits et aigus; la surface est un peu convexe, lisse; les bords latéraux ne sont que faiblement rebordés, et la ligne du milieu et une cavité de chaque côté de la base sont assez profondes; dans le fond des cavités l'on remarque les deux impressions ordinaires et quelques points très peu distincts. L'écusson est triangulaire. Les élytres sont allongées, un peu dilatées vers l'exirémité et fortement striées; 22 170 MOTCHOULSKI à les stries sont distinctement ponctuées et sur la 24e un peu vers l'extrémité qui est sinuéc, l'on aperçoit deux points imprimés, sur la partie postérieure de la huitième strie l'on voit des impressions obliques. Le dessous du corps et les pattes sont noirs, les côtés de la poitrine n'ont que quelques points épars, le métathorax au contraire en est criblé; les côtés de l'abdomen sont plus ou moins couverts de points qui se confondent entr'eux. Je l'ai trouvé aux environs de Kiakhta. 306) Arauror pourus, mihi. Tab. VIL fig. 1#. Niger, vel fuscus vel fulvus, politus; thorace cordato; elytris parallelis, subtilissime striatis. Long. # lign., larg. 1°/, lign. Espèce très remarquable, par ses stries très faibles sur les élytres, ce qui fait paraître la surface comme satinée. Il atteint la grandeur de 70. anthracinus, mais le dépasse en largeur. La couleur est noire ou rougeûtre sur les élytres. La tête est triangulaire, les impressions entre les antennes sont visi- bles, mais peu profondes et entourées de points imprimés qui occupent tout le reste de la surface jusqu'au col; celui-ci est entouré d'une ligne im- primée; les yeux sont petits, mais saillants; la lèvre supérieure est un peu transversale; les mandibules sont arquées, larges et courtes; les palpes et les antennes noires, ces dernières de la longueur de la tête et du corselet réunis. Le corselet est deux fois plus large que la tête, presque de forme allongée, avec les angles antérieurs arrondis et les côtes latéraux rétrécis en coeur vers les élytres, les angles postérieurs sont presque droits, aigus et un peu saillants; il est convexe et lisse, la ligne du milieu est assez faible et de chaque côté de la base il n’y a qu'une seule impression longitudinale fortement marquée et ponctuée, qui se prolonge encore jusqu'à l'impres- sion transversale de la base. L’écusson est triangulaire. Les élytres sont Insectes de la Siberre. 171 un peu plus larges que le corselet, assez déprimées, un peu ovalaires et sinuées à l'extrémité; l'on compte sur chacune huit stries profondement ponctuées, qui à l'exception de la huitième, deviennent plus faibles à mesure qu'elles se rapprochent de l'extrémité et des bords latéraux, quand à la 8°" strie, elle est au contraire assez fortement imprimée sur toute sa longueur et parsemée de gros points imprimés, et dans le 3” intervalle, l'on voit un autre point un peu au-delà du milieu, et quelquefois un autre encore vers l'extrémité; la portion refléchie des élytres est brunâtre ou même rougeâtre. Le dessous du corps et les pattes sont noirs, bruns ou même rougeätres, selon la coloration du dessus. Les côtés de la poi- trine et le métathorax sont fortement ponctués, les côtés de l'abdomen sont couverts de très petits points qui se confondent entr’eux. Cette espèce se trouve assez communément sur les bords du fleuve Ouda dans la bourbe, et à Koul sur la grande route de Nertchinsk. Elle est moins agile que les autres Argutor et préfère les lieux ombragés. 307) Arçcuror ricimanus, Creutz. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IL. p. 310. Nr. 103. Il se trouve dans les Steppes des Kirguises et sur le bord de lirtych sous les pierres. Ordinairement il est d'une couleur rougeitre, et les stries sur les élytres sont assez faiblement marquées, mais lorsqu'il devient noirâtre avec les stries des élytres bien distinctement ponctuées, c'est le Molops sibiricus, Gebl., décrit dans le second volume de «Ledebour's Reise». AMARA, Bonelli. J'ai classé mes Amara d'après le tableau suivant: R M 172 MOTCHOULSKI ‘ une dent bi- /corselet ré- côté interne des fide au milieu | tréci vers les / jambes posté- de l'échan- | élytres rieures lisse crure dumen- dans les mâles ......ssesssosss. ess... LEIRUS giganteus. ton Altaïcus. Jodinae. harpaloïdes. intermedius. convexiusculus picipes. Dauricus. côté interne des piceus. jambes posté- rieures garni de \ poils dans les | \mAlES = elle -eesperc-cerercu-ee-t-- ste ADR ADYNUS PINS: helopioïides. angusticollis. nigriventris. parvicollis. consularis. J'errugincus. pallidulus. minutus. corselet non côté interne des / une dent trilo- rétréci vers | jambes postér.| bée à l'extrémité les élytres velu ou garni de | des jambes anté- poils dans les /rieures ...................... AwuaRaA tricuspidata. mäles une dent simple élytres avec à l'extrémité des | l'extrémité jambes anter. pointue....... _— acuminata. biarticulata. trivialis. vulgaris. élytres avec borealis. l'extrémité viatica. obtuse -..... — violacea. RE ovuata. sinuuta. curta. dubia. impressa. communis. Jamiliaris. obscura. tibialis. côté interne des tarses anté jambes postér. | rieurs des mâles lisse dans les | largement dila- mâles LES Me slona ete de es ce atteste ee ER COSTA pastica. tarsesantérieurs des mâles cordi- ÉOTMPS Re ententes ee: 0e CELA infima. dilatata. une dent sim- testicola. ple au milieu rupicola. de l’échan- microcephala. crure dumen- ingenu«a. tOn er se een less: see se efla celle se folie elsleis ele siojo se sie sales e/ele le sf lolo ee 1 + CRIODIDININE PTS. Insectes de la Sibérie. 175 308) Lerus Gicanreus, mihi. Tab. VIIL fig. 1. Elongatus, parallelus, niger; thorace transverso, postice subangustato; elytris punctato-striatis, antennis tarsisque rufis. , Long. 7'/, lign., larg. 3 lign. IL est tout noir, deux fois plus grand que les plus gros individus du L. piceus (aulicus, Gyll.) et presque de la forme parallèle des Scarites ou Acinopus, mais avec trois articles dilatés aux tarses antérieurs des mâles. La tête est très grosse, un peu triangulaire et lisse; les impressions entre les yeux sont assez courtes, mais bien marquées et adossées antérieure ment à une impression transversale un peu arquée; les yeux sont peu saillants et brunûtres, la lèvre supérieure est carrée avec deux impressions sinuées sur le bord antérieur, qui lui laissent une sorte de petite carène tronquée au milieu; sur la surface de cette proéminence l’on voit un gros point imprimé oblong; les mandibules sont très fortes, allongées, arquées, assez obtuses à lextremite et fortement ridées longitudinalement sur leur face supérieure; les palpes sont assez petites pour la taille de l'insecte et brunâtres, les antennes sont de là longueur de la tête et du corselet réu- nis, rougeñtres avec les sept derniers articles couverts d'un duvet doré très court et très épais. Le corselet est un peu plus large que la tête, transversal, arrondi sur les angles antérieurs et un peu rétréci vers les elytres; les angles postérieurs sont droits et aigus, et les bords latéraux un peu rebordés, la ligne imprimée du milieu n'atteint que la base, sur laquelle l'on voit de chaque côté une large impression, qui vers le côté latéral est bordée d’une carène distincte qui en commençant de l'angle posté- rieur s'applanit insensiblement vers le milieu; tout le fond de cette cavité, ainsi que l'impression transversale qui réunit les extrémités des deux carènes citées, est couvert de points imprimés confondus presque en rugosités; ces inégalités se prolongent même sur les bords latéraux et plus largement encore vers la partie antérieure du corselet où les points imprimés paraissent 174 MOTCHOULSKI plus réguliers et moins profonds; le bord antérieur du corselet est bordé de poils noirs très fins, et le bord postérieur au contraire de poils roux. Le prolongement de la tête, a sur le milieu de sa partie antérieure, qui est brunätre, une excavation fortement marquée et de chaque côté de ceHe-ci un gros point imprimé, L'écusson est triangulaire et now. Les élytres sont presque de la largeur du corselet, parallèles, tronquées à la base, un peu sinueuses et pointues à l'extrémité; elles sont fortement striées et les stries finement ponctuées; sur la partie postérieure de la 8°" strie onvvoit de gros points imprimés. Le dessous du corps est noir, les côtés de la poitrine sont très peu et très faiblement ponctués, tandis que ceux du métathorax, ainsi que de l'abdomen le sont bien plus fortement; le reste de la surface de l'abdomen n'offre qu'une ponctuation très fine et très serrée. Les pattes sont noires, avec les tarses roux ainsi que les antennes. Cette belle espèce se trouve sur la frontière méridionale de la Sibérie orientale, vers la Mongolie. 309) Leinus acraïeus, mihi. Tab. VIIL fig. 2. Oblongo-ovatus, fulvus; thorace postice subangustato, lateribus sub- rotundatis, angulis subproductis, utrinque bistriato, stria media tenua; elytris punctato-striatis ad apicem attenuatis. Long. 5 lign., larg. 2*/, lign. Par sa forme et sa grandeur il ressemble beaucoup à l'A. fodinae, mais la tête paraît plus grosse et un peu plus allongé, les mandibules plus avancées; le corselet est plus large, plus fortement arrondi sur les côtés et rétréci postérieurement, de sorte que les angles y deviennent presque saillants, l'impression extérieure, à la base, est très distincte, l'inférieure au contraire presqu'entièrement effacée; la ponctuation y est plus forte que dans l'A. fodinae. Les élytres ont la forme de celles de l'4. picea, Sturm, (aulica, Gyll.) et deviennent visiblement plus étroites vers l'extré- Insectes de la Sibérie. 175 mité où elles sont un peu sinuées. Le dessous du corps et les pattes sont de la même couleur jaune-rougeñtre du dessus. Cette espèce habite les montagnes de l'Altai. 310) Lemus Forma, Eschsch. Dej. Spec. des Goléopt. Vol. IIL. pag. 518. Très commun dans toute la Sibérie et principalement vers l'orient. Il varie beaucoup pour la grandeur depuis 3'/, lign. jusquà 6 lign., et ordinairement on le rencontre d’une taille plus grande, et d'une forme plus large et plus convexe que le L. piceus. La tête est toujours plus petite, le corselet et les élytres sont plus parallèles sur les côtés, ce qui donne à cette espèce un peu l'aspect d'un Harpalus. Sa couleur est en dessus toujours d'un brun plus ou moins rous- sâtre, en dessous d’un brun plus clair que chez le L. piceus. 311) LEIRUS HARPALOÏDES, De;. Spec. des Coléopt. Vol. IIT. pag. 51%. Espèce assez rare en Sibérie et qui semble préférer les contrées mon- tagneuses, jen ai pris au-delà du Baïcal, au bord du fleuve Ouda et à Nertchinsk, mais ces exemplaires sont plus petits que ceux de l'Altai. Elle est d'un noir-verdätre métallique en dessus, d’un noir foncé en dessous. Les palpes, les antennes et les tarses sont rougeñtres. La ponctuation des stries sur les élytres n'est visible qu'avec ure forte loupe. Elle est de la taille du L. piceus, mais plus parallèle et avec le corselet moins en coeur. 312) Lemus inrermenius, mihi. Tab. VIIL fig. 3. Elongatus, parallelus, nigro-aeneus; thorace subquadrato, postice sub- angustato; elytris profunde striato-punctatis; palpis, antennis pedibusque rubris. Long. #°/, lign., larg. 1°/, lign. De la longueur du L. harpaloides, mais presque deux fois moins large, très parallèle et d'un noir-verdâtre métallique quelquefois roussâtre en dessus, d'un brun -noirâtre en dessous. Les palpes, les antennes et les 176 MOTCHOULSKI pattes sont rouges. Les élytres ne dépassent presque pas en largeur le corselet et les stries se présentent très distinctement ponctuées. 11 habite les Steppes des Kirguises et préfère les bords des lacs salants, surtout vers les montagnes d'Oulou-Tau. 313, Lemus convexüscurus, Marsh. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. II. p. 517. Un peu plus petit que le L. intermedius et d'une couleur plus rous- sàtre. La tête est plus petite, les élytres un peu plus larges, plus convexes et plus fortement striées. Le dessous du corps est d'un brun-roussâtre assez clair, avec les palpes, les antennes et les pattes rouges. Il se rencontre aussi dans les Steppes des Kirguises, et semble pré- férer les eaux douces surtout les bords du fleuve Ichim. L'Amara deserta, Steven, qui provient des Steppes de la Russie méri- dionale, se rapproche beaucoup de l'espèce mentionnée, mais elle est géné- ralement plus déprimée. 31%) Lenus rurimanus, Eschsch. in litt. Il est un peu plus grand que le L. picipes et plus allongé, le corselet est plus fortement rétréci vers les élytres; les élytres sont un peu plus larges que le corselet souvent d'une couleur plus rougeàtre que le reste du corps, et plus fortement striées que dans le ZL. picipes; la ponctuation n'est presque pas visible. IL habite le Kamtchatka et la Daourie. 315) Lemmus PiciPes, mihi. Nigro-aeneus; thorace postice subangustato; elytris punctato-striatis, sub- ovalis; palpis, antennis, tarsisque rufis. 3/ = 1/ 1 Long. 3°/, lign., larg. 1'/, lign. C'est une espèce un peu plus petite que le L. convexiusculus, et d'une Insectes de la Sibérie. 177 couleur presque noire avec un reflet métallique. Le corselet est un peu plus rétréci postérieurement, les angles sont plus saillants et la tête est assez grosse. Les cuisses et les jambes sont noires ou du moins d’un brun- noirâtre, les palpes, les antennes et les tarses sont rougeâtres. Peut-être n'est ce qu'une variété du L. rufimanus, Eschsch., mais tous mes exem- plaires sont beaucoup plus petits et ont les pattes obscures. Je ne l'ai trouvé que sur les bords de l'Irtych à Omsk. 316) Lemus pauricus, mihi. Tab. VIIL fig. 4. Elongatus, parallelus, subcylindricus, nigro-piceus; thorace subquadrato; elytris profunde punetato-striatis; palpis antennis tarsisque rufis. Long. 3'/, lign., larg 1°/, lign. Il est plus petit que les espèces précédentes, mais toujours encore deux fois plus grand que le B. apricarits, Fabr.; il est tout noir à l'exception des palpes, des antennes et des tarses qui sont rougeätres. Les élytres ne sont pas plus larges que le corselet, profondément striées et ces stries sont visiblement ponctuées. La forme convexe et parallèle de cette espèce la rapproche beaucoup des Harpalus surtout de l'H. tardus. Je ne l'ai rencontrée qu'au-delà du Baïcal sur les bords bourbeux des fleuves Ouda et Selenga. 317) Lerus Piceus, Fabr. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IE. pag. 515. Amara aulica, Gyll., Dej. Il se distingue de toutes les espèces citées par une forme plus ovale et par une tête proportionellement plus grosse. La couleur est d'un brun noirâtre un peu métallique sur les élytres, plus foncée encore sur la tête et le corselet; on trouve assez rarement des individus de couleur roussâtre. En Sibérie on ne le rencontre que dans l'Oural; il semble que plus loin à l'ouest c'est le L. fodinae qui le remplace. 23 175 MOTCHOULISKI En Lithuanie j'ai trouvé un Leirus qui ressemble beaucoup au L. pi- ceus, et qui pourrait n'être qu'une variété, mais qui est remarquable par sa taille beaucoup plus grande et par sa couleur plus métallique. Je l'ai nommé L. lithuanicus. Outre les espèces citées je possède encore dans ma collection: le L. caucasicus, mihi, qui est encore plus ovale et plus convexe, que le L. pi- ceus et qui habite les Alpes du Caucase; le L. armeniacus, mihi, de couleur jaune-rougeâtre, que J'ai décrit dans le Bulletin de la Soc. Imp. de Mos- cou 1839; le L. propinquus, Fald., de la Russie méridionale qui ressemble beaucoup au L. converiusculus; le L. melanogastricus, Eschsch., du Kam- tchatka, qui est plus grand et d’une couleur plus obscure que le L. con- vexiusculus; Ve L. torridus, Gyll, de la Lapponie russe qui ressemble aussi beaucoup au L. convexiusculus, mais qui a les stries sur les élytres beaucoup moins marquées; et enfin le L. desertus, Stev., des environs de Sarepta. 318) Brapvrus Larus, mihi. Dilatatus, testaceus, nitidus: thorace transverso, cordato; elytris tenue striatis in medio infuscatis; palpis, antennis pedibusque pallidis. Long. 5 lign., larg. 2'/, lign. Il ressemble un peu à l'Harpalus ferrugineus, mais il est plus lisse, plus luisant , plus convexe et surtout plus large. La tête est plus allongée que dans les autres Bradytus, d’un testacé- rougeûtre ainsi que le corselet; la lèvre supérieure est carrée et d’une couleur plus claire que la tête; les mandibules sont brunâtres. Le corselet est plus large que la tête, transversal, convexe, arrondi sur les côtés et rétréci en coeur vers les élytres; la base a deux impressions de chaque côté et des points imprimés sur toute sa longueur. Les élytres sont beau- coup plus larges que le corselet et de la forme de celles du B. angusticollis; Insectes de la Sibérie. 179 elles sont d'un testacé-pàle, ayant dans leur milieu une grande tache de couleur foncée; cette tache n'atteint pas les bords des élytres, et forme à sa partie antérieure un angle rentrant vers la suture; dans les stries des élytres on n'apercoit pas de ponctuation. Le dessous du corps est un peu plus foncé que le dessus, avec l'abdomen très pâle. Cette espèce, la plus grande de son genre, habite les Steppes des Kirguises. 319) Branvrus apricarits, Fabr. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IL p. 506. Il varie beaucoup par sa grandeur et même par sa forme, et je pos- sède des individus femelles qui sont deux fois plus larges que les mâles, et qui atteignent 1'/, ligne de longueur, ce qui n'est pas le cas parmi les exemplaires d'Europe. Mais comme on trouve les intermédiaires entre ces deux formes, je n'ai pas cru devoir les séparer. Cette espèce est une des plus communes dans toute la Sibérie et les Steppes des Kirguises. 320) Branyrus minurus, mihi. Tab. VIIL fig. 5. Subovatus, supra fusco-aeneus, subtus fuseus; thorace subquadrato; elytris profunde striatis; palpis, antennis pedibusque testaceo-rufis. Long. 2 lign., larg. /, lign. Il est un peu plus raccourci que le B. apricarius et lui ressemble au premier coup-d'oeil, mais son corselet est plus transversal, très peu rétréci vers la base des élytres, les angles postérieurs sont coupés carrément et les impressions de la base très profondes. Les élytres sont fortement striées, les antennes très longues et rougeitres, ainsi que les palpes et les pattes. En dessus le corps est d'un brun-jaunätre ou rougeñtre avec un léger reflet vert-métallique, en dessous il est d’un brun foncé avec la por- tion réfléchie des élytres jaune. Sa taille ne surpasse pas la moitié des plus grands individus du B. apricarius, , . 180 MOTCHOULSKI Je l'ai trouvé dans la bourbe sur les rives du fleuve Ouda au-delà du Baïcal. 321) Branyrus merorioïpes, mihi. Tab. VIIL fig. 6. Ovatus; fuscus; thorace postice subangustato; elytris profunde punctato- striatis; antennis pedibusque dilutioribus. Long. 2'/, lign., larg. 1 lign. Peut-être n'est-ce qu'une simple variété du B. apricarius, mais chez les quatre exemplaires que je possède, le corselet est plus fortement rétréci vers la tête, les élytres sont plus larges, plus pointues et plus fortement ponctuées sur les stries. Il est beaucoup plus petit que le B. apricarius. Sur les montagnes du Hamar-Daban au Sud du Baïcal. 322) Brapyrus anGusricouuis, mihi. Tab. VIIL fig. 7. Piceus; thorace subquadrato, postice subcordato; elytris dilatatis, postice acuminatis, corpore subtus, palpis antennis pedibusque testaceo-fuscis. Long. 3 lign., larg. 1°/, lign. Il est très remarquable par son corselet cordiforme beaucoup moins . large que les élytres; celles-ci sont assez courtes et assez faiblement striées. Il est en dessus d'un brun un peu jaunâtre, et en dessous de couleur plus claire, les pattes, les antennes et les palpes sont jaunes. Je l'ai trouvé au-delà du Baïcal aux environs de Verkhne-Oudinsk et sur les bords du fleuve Ouda à Koul. 323) Brapyrus Parvicouuis, Gebl. Bull. de la Soc. Imper. des Natur. de Moscou 1833, pag. 269. IL est plus grand que le B. apricarius, plus convexe et d'une couleur jaunâtre. Le corselet est un peu plus étroit que les élytres. Il est assez commun dans les Steppes des Kirguises et dans la Sibérie orientale au bord des lacs salants. Insectes de la Sibérie. 181 324) Branyrus aspommaus, mihi. Tab. VIII fig. 8. Testaceus, supra subaeneus; thorace subquadrato, postice angustato; cor- pore sublus fusco; antennis pedibusque pallidis. Long. 2°/, lign., larg. 1°/, lign. Ordinairement un peu plus petit que le B. parvicollis, Gebl., plus allongé et en dessus orné d’un reflet faiblement métallique comme les Badister et Stenelophus. Le corselet est presque aussi large que les élytres, un peu déprimé et rétréci très insensiblement vers la base des élytres; les angles postérieurs sont coupés carrément et nullement obtus. Tout le dessous est noir, même la poitrine, tandis que le B. parvicollis est plus ou moins jaunâtre et que l'abdomen est rarement brunûtre. Cette espèce se rencontre assez rarement dans les Steppes des Kirguises, et beaucoup plus fréquemment sur les bords sablonneux de la mer Cas- pienne où elle atteint quelquefois même la taille du B. parvicollis. 325) Brapyrus consummis, Duft.: Dej. Spec. des Coléopt. Vol. III. p. 500. C'est une des espèces les plus communes au-delà du Baïcal, sur les bords bourbeux des eaux. Les exemplaires que j'ai rapportés de Sibérie varient beaucoup dans leur taille et il y en a depuis 3 jusqu'à # lignes de longueur. Sur 40 in- dividus je n'ai pu découvrir au milieu du bord postérieur du corselet, l'espace non ponctuée dont parle Mr. Erichson dans les «Käfer der Mark Brandenburg» tome I. pag. 82, mais comme il n'y avait pas d'autres diffé- rences essentielles je n'ai pas voulu en faire une espèce. Il me semble aussi que cette espèce appartient aux Celia de Zimmermann. 326) Branyrus Fuzvus, Gyll. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. III. pag. 511. Je le trouvai dans le gouvernement de Tobolsk. 182 : MOTCHOULSKI 327) BRADYTUS PALLIDULUS , mibi, Tab. VIIL fig. 9... Dilatatus, pallido-fulvus; antennis pedibusque dilutiorbus. Long. 3'/, lign., larg. 1°/, lign. Il ressemble beaucoup au précédent, mais il est d'une taille un peu plus grande et surtout plus courte et plus large, et d'une couleur beaucoup plus päle. Je pris cinq individus entièrement semblables dans le sable des rives du fleuve Selenga et du fleuve Ouda au-deläi du Baïcal. Dans ma collection j'ai encore un Bradytus de TArménie qui ressemble beaucoup au B. angusticollis, mais qui est d'une couleur plus obscure, plus luisante et qui à les stries sur les élytres plus fortement imprimées. Je lui ai donné le nom de B. armenus. Aux environs de St-Pétersbourg on trouve un Bradytus de la forme du B. apricarius, mais d’une couleur entièrement testacée ou testacé-rougeitre. Les quatre individus que Je possède sont tous entièrement développés et appartiennent je crois, à l'Amara Petri décrite à la page 58 du Nr. IV. des Essais Entomologiques de Hummel. Un Bradytus qui constitue le passage du B. Aelopioides, au B. minutus se trouve sur les Alpes du Caucase et je li nommé B. eleva- tus à cause de sa forme convexe. Peut-être serait-il plus naturel de placer ces trois dernières espèces parmi les Celia de Zimmermann. 328) Amara rRicusrDaTa, Sturm. Dej. Spec. des Colcopt. Vol. V. p. 792. Les exemplaires que je possède, diffèrent de toutes les autres Amara, par une couleur verte un peu bleuätre, et par un Jacies qui rappelle la forme du Poecilus cupreus. La dent trifide à l'extrémité des jambes anté- rieures de cette espèce, a ses trois pointes aigues, tandis qu'elles sont obtuses dans ‘un exemplaire que j'ai pris au Caucase. Cette espèce est très rare en Sibérie et se rencontre sur les montagnes de l'Altai. Insectes de la Sibérie. 183 Je possède encore trois Amara qui appartiennent à la même division que l'A. tricuspidata ce sont: l'A. striato-punctata, Dej., qui se trouve au Cau- case et qui est plus grande que VA. tricuspidata, de couleur plus cuivreuse et un peu plus déprimée; VA. affinis, mihi, du Caucase qui a le corselet un peu rétréci postérieurement et l'A. reflexicollis, mihi, qui est beaucoup plus grande que les espèces citées, et se rapproche encore plus de la forme des Poecilus. Les bords réfléchis du corselet la distinguent facile- ment de ses congénères. Elle est de couleur noire, et habite les Alpes du Caucase. 329) Amara acuMINATA, Payk. A. eurynota, HI. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. III. pag. 458. Elle varie beaucoup pour la grandeur et j'ai pris des individus depuis 3'/, jusqu'à 5 lign. de longueur. La couleur des pattes est ordinairement noire, mais Je possède des variétés qui les ont presque rouges. Elle n'est pas commune dans la Sibérie occidentale et préfère les con- trées montagneuses. 330) Amara BaRTICULATA, mihi. Tab. VIIL fig. 10. Dilatata, postice acuminala, supra cupreo-aenea, subtus nigra, antennis nigris, articulis 2 primis rufis. Long. 3°/, lign., larg. 2 lign. Elle est de la grandeur des petits individus de l’A. acuminata (eury- nota), mais proportionellement plus large. En dessus elle est de couleur cuivrée, mais en dessous elle est noire ainsi que les pattes, les palpes et les 9 derniers articles des antennes; il n’y a donc de rouge que les deux premiers articles des antennes. Elle se rencontre dans presque toute la Sibérie méridionale, mais principalement dans les parties orientales au-delà du Baïcal. 184 MOTCHOULSKI 331) Amara rrivauis, Duft. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IIL. pag. 464. Elle n'est pas des plus communes en Sibérie et je l'ai trouvée seule- ment dans l'Oural et à Omsk. 332) Amara vuLGariS, Fabr. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. III. pag. #63. Elle se distingue de la précédente par ses pattes entièrement noires et par les antenries qui n'ont que les deux premiers articles rouges en partie. Cette espèce préfère les contrées boréales et j'en ai pris dans l'Oural et le gouvernement de Tobolsk. 333) Amara BorEauS, mihi. Tab. VIIL fig. 11. Ovata, postice acuminata, viridi-aenea; thorace transverso; elytris sub- parallelis, profunde striatis; antennarum articulo 1° rufo. Long. 3'/, lign., larg. 1'/, lign. Plus grande et plus convexe que les À. trivialis et vulgaris. Les antennes sont presque toutes noires et l’on ne voit que le premier article de rougeâtre. Le corselet est plus transversal que chez l'A. vulgaris et les angles anté- rieurs sont plus obtus. Les intervalles des élytres paraissent alternative- ment un peu relevés, ce qui fait paraître leur surface inégale. En dessus la couleur est cuivreuse et devient souvent d'un vert-jaunûtre très clair. Elle se rencontre à Tourkinsk au-delà du Baïcal; je viens aussi de la trouver aux environs de St.-Pétersbourg. 334) Amara viurica, mihi. Tab. VII fig. 12. Ovata, subconvexa, postice acuminala, supra CUpreo-aenea; corpore subtus pedibusque nigris, antennarum articulis 4 primis rufo testaceis. Long. 2'/, lign., larg. 1'/, lign. Elle est aussi de la forme un peu convexe de la précédente, mais deux fois plus petite que l'A. trivialis et d'un cuivré-rougeûtre assez vif. Insectes de la Sibérie. 185 Le dessous du corps, les pattes, les palpes et les sept derniers articles des antennes sont noirs; les trois premiers, et une grande partie du quatrième article sont d'un jaune assez clair. Les jambes et les tarses ont les épines et les poils rougeûtres. On la rencontre communément au-delà du Baïcal à Koul sur la route de Nertchinsk. 335, AMaRA MONGOLICA, mihi. Elongato-ovata, postice subacuminata, subconveæa, nigro-aenea; thorace subtransverso antice angustato, lateribus subarcuatis; antennarum articulis pri- mis, tibüs tarsisque testaceo-rufis. Long. 3'/, lign., larg. 1%/, lign. Elle est d'une forme intermédiaire entre l'A. trivialis et l'A. curta. Elle est plus large, plus grande et plus conveve que la première et plus étroite vers les deux extrémités que la seconde. La tête est proportionelle- ment plus petite que celle de l'A. curta, lisse avec deux impressions de chaque côté du front près des yeux, dont la plus externe est en forme de fovéole profonde et l’autre plus éloignée et arquée se présente comme une lunule dirigée vers le milieu. Le corselet est moins transversal et plus rétréci vers la tête; ïl est lisse, et la ponctuation des impressions de la base n'est marquée que par quelques points épars. Les élytres ont une forme moins ovale et moins allongée que celles de l'A curta, l'extrémité est assez visiblement sinuée et les stries n’offrent aucune trace de ponctuation. Le dessus du corps est d'un bronzé-noirätre, le dessous est noir avec une teinte bleuâtre. Les palpes et les cuisses sont noirâtres, les jambes et les tarses d’un jaune-rougeûtre. Elle se trouve sur la frontière de la Mongolie. 186 MOTCHOULSKI 336) Amara viomacea, mihi. Tab. VII. fig. 13. Dilatata, subdepressa, postice obtusa, violaceo-aenea; thorace postice re- flexo: antennarum articulis 3 primis testaceis. Long. %/, lign., larg. 1*/, lign. Elle est un peu plus petite que l'A. acuminata, plus parallèle, plus déprimée et plus arrondie à l'extrémité. Tout le dessus du corps est violet; le dessous ainsi que les mandibules, les palpes, les huit derniers articles des antennes et les pattes sont noirs; les trois premiers articles des antennes et les épines des pattes sont d'un jaune-rougeitre, l'extrémité des palpes est blanchätre. Le corselet est un peu transversal, lisse, avec les impres- sions de la base peu marquées et nullement ponctuées dans le fond. Les élytres sont parallèles, fortement striées et les stries indistinctement ponc- tuées. L'extrémité des pattes antérieures est munie d’une forte dent rougeûtre. Elle se trouve aux environs de Kiakhta. 337) Amara ovara, mihi. Tab. VIII fig. 14. Elongato-ovata, postice obtusa, subconvexæa, nigro-aenea; thorace trans- verso; antennarum articulis 3 primis, tibüs, tarsisque lestaceo-rufis. Long. 3'/, lign., larg. 1°/ lign. Plus grande que l'A. curta, plus large et plus déprimée; d’un cuivreux- violet souvent noirâtre en dessus, noire en dessous, avec les jambes et les ‘tarses d'un brun-jaunâtre; les trois premiers articles des antennes sont jaune- rougeûtres. Le corselet est transversal, faiblement rétréci vers la tête, avec les angles antérieurs assez saillants; les impressions de la base sont entou- rées de points imprimés assez visibles. Je l'ai rencontrée sur les bords du Baïcal et à Verkhne-Oudinsk, mais nulle part ailleurs. Insectes de la Sibérie. 187 338) Amara SINUATA, mihi. Tab. VIIL fig. 15. Ovata, postice attenuata, nigro-aenea: thorace dilatato; antennarum arti- culis 3 primis, tibus tarsisque testaceo-rufis. Long. 3*/, lign., larg. 11/, lign. Elle est un peu plus grande et surtout plus allongée que l'A, curta à laquelle elle ressemble. Dans la femelle, comme cela se remarque souvent dans cette subdivision des Amara, le corselet paraît un peu plus large que les élytres; il est assez convexe, rétréci vers la tête, avec les angles anté- rieurs peu saillants et arrondis: les impressions de la base sont très faibles, mais distinctement ponctuées; cette base est découpée en arc et faiblement sinuée de chaque côté de l’écusson. Les élytres sont un peu pointues à l'extrémité. Le dessous du corps est noir ainsi que les cuisses, les palpes et les derniers articles des antennes; les jambes et les tarses sont d’un brun- jaunûtre et les trois premiers articles des antennes d'un jaune-rougeûtre clair. J'en ai pris une paire à Omsk. 339) Amara curra, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IIT. pag. 468. De la grandeur de l'A. trivialis, mais plus courte et plus ovalaire. On ne voit que le premier et une partie du second article des antennes jau- nâtres. Les jambes, les tarses et l'extrémité des palpes sont brunâtres. Je l'ai prise à Omsk et dans la Sibérie orientale à Krasnoiarsk et sur les montagnes du Hamar-Daban, mais au-delà du Baïcal je n’en ‘ai pas trouvé. 340) Amara pub, mihi. Ovata, subdepressa, nigro-aenea; antennarum articulis 3 primis testaceo- rufis. Long. 3°/, lign., larg. 11/, lign. Très voisine de la précédente, mais avec les pattes et les palpes presqu'entièrement noires. Les trois premiers articles des antennes sont d'un jaune-rougeûtre. 188 MOTCHOULSKI Je l'ai trouvée une seule fois dans les vallées de l'Oural. 341) Avara mmeREssa, mihi. Tab. VIIT. fig. 16. Ovata, postice obtusa; thorace subtransverso; antennarum articulis 2 pri- mis testaceis. Long. 3 lign., larg. 1‘/, lign. Très voisine de l’A. communis, mais plus deprimée et assez visible- ment ponctuée dans les stries des élytres. Les impressions du corselet sont généralement plus marquées et l'impression transversale de la base est surtout plus prononcée, mais on ne voit aucune trace de la ponctua- tion de l'A communis. Les antennes n'ont que les deux premiers articles jaunes et rarement l'on aperçoit un faible vestige de cette couleur sur le troisième; les jambes et les tarses sont comme dans l’A. communis, d'un brun assez clair. Cette espèce habite les bords du fleuve [rtych depuis Omsk jusqu'à Semipalatinsk. 342) Amara commonis, Fabr. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. TIT. pag. 467. Je l'ai rencontrée plusieurs fois dans l'Oural et la Sibérie occidentale. 343) Amara Famizaris, Creutzer, Dej., Spec. des Coléopt. Vol. IT. p. #69. Dans le gouvernement de Tobolsk et dans l'Oural, mais pas com- munément. 344) Avwara opscura, mihi. Ovata, subparallela, supra nigro-aenea, subtus nigra; thorace subquadrato; elytris striatis, antennarum articulis & primis testaceo-rufis. Long. 2 lign., larg. /, lign. Tout l'insecte est noir, avec les antennes et l'articulation des cuisses brunätres; les trois premiers articles des antennes et la base du quatrième sont d'un jaune-rougeitre. Le corselet est presque carré, très faiblement Insectes de la Sibérie. 189 arrondi sur les côtés, avec les angles postérieurs coupés carrément et les antérieurs un peu saillants et arrondis; les impressions de la base sont profondes mais sans ponctuation. Les stries des élytres sont simples, sans ponctuation distincte. Elle est plus grande que l'A. tibialis, mais deux fois plus petite que l’Amara familiaris et ressemble un peu à un Harpalus ou à un Pogonus. Je l'ai trouvée une seule fois aux environs d'Omsk. 345) Amara Bus, Payk. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IT. pag. #71. Très commune dans les parties méridionales de la Sibérie, surtout sur les bords de l'Irtych à Koriakovo et Semipalatinsk. La ponctuation des stries sur les élytres est distincte. 346) Cecn ira, Knoch, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IIE. pag. #91. De la forme d'un Harpalus surtout de l'H. picipennis, mais avec les élytres distinctement plus larges que le corselet, et les stries très fortement ponctuées. Elle atteint la taille de l’A. tbialis, étant cependant plus large et ayant le corselet plus transversal. Sa couleur est brune en dessus. On la rencontre sur le revers occidental de l'Oural. 347) Ces praTata, mihi. Tab. VIIL fig. 17. Dilatata, postice acuminata, subconvexæa, fusco-aenea, subtus nigra; an- tennis palpis, tibüs tarsisque dilutioribus. Long. 2'/, lign., larg. 1‘/, lign. Elle est plus petite que l'A. modesta Dej., d'un brun avec un reflet bronzé en dessus, noire en dessous. Les mandibules, les premiers ar- ticles des palpes, les antennes, les jambes et les tarses sont d'un brun- jaunâtre clair; le dernier article des palpes qui est en alène et courbé en dedans est brunâtre. Les articles des antennes grossissent un peu vers l'extrémité et ne sont nullement allongés. Toute la base du corselet est distinctement ponctuée. Les stries des élytres paraissent lisses; celles-ci 190 MOTCHOULSKI sont plus larges que le corselet, un peu dilatées vers les deux tiers de leur longueur et assez brusquement attenuées vers l'extrémité. J'ai rencontré cette espèce, non loin d'Irkoutsk dans la Sibérie orientale. 348) Ce vesricon, Zimm. Faunus. Vol. [. pag. 26. Plus grande que la précédente à laquelle elle ressemble par la forme. Elle est d'un brun-jaunître assez clair surtout en dessous; les antennes, les palpes et les pattes sont d'un testacé un peu rougeûtre. Le corselet est transversal et fortement ponctué à la base. Cette espèce n'est pas rare dans les Steppes des Kirguises, surtout à Dchergain-Agatch. 349) Cerù Rupicora, Zimm. Faunus, Vol. I. pag. 26. De la grandeur de la précédente, mais plus raccourcie et d'une cou- leur plus foncée. En dessus elle est brune, avec un faible reflet métal- lique, en dessous elle est noirâtre; l'extrémité des palpes, les premiers articles des antennes et la base des articles des palpes sont brunâtres. La ponctuation du corselet et des stries sur les élytres est distincte. On rencontre cette espèce communément au-delà du Baïcal dans les Steppes de la Sibérie orientale. 350) Cexta LAEVIGATA, mihi. Elongato-ovata, fusco-aenea; antennis pedibusque ferrugineo-rufis. Long. ®/, lign., larg. 1'/, lign. Elle est plus allongée et plus parallèle que la C. modesta, Dej., avec les élytres presque parallèles. La tête est assez petite, les impressions sur le front sont distinctes; les yeux peu saillants. Le corselet est un peu convexe et lisse; la ligne du milieu et les impressions de la base sont très visibles, mais sans aucune trace de ponctuation; les bords latéraux se Insectes de la Sibérie. 191 rétrécissent obliquement vers la tête, et font ressortir les angles postérieurs. Les élytres ne dépassent presque pas la largeur du corselet, et leurs stries, même avec une forte loupe, ne présentent pas de points imprimés: lee trémité est un peu sinuée; le bord extérieur du corselet et des élytres, ainsi que la partie réfléchie de ces dernières paraissent légèrement jaunitres. Le dessous du corps est noirâtre; les antennes et les pattes sont d'un bron rougeûtre plus ou moins clair, avec les jambes et Les palpes plus obscures. Elle habite les Steppes des Kirguises non loin des fleuves Ichim et Turgai. 351) Ceua microcepuaa, mihi. Tab. VIIL fig. 18. Dilatata, subconveæa, supra fusco-nigra, subaenea, subtus atra; antennis, palpis, tibiis tarsisque dilutioribus. Long. 3°/, lign., larg. 1°/, lign. Elle ressemble à l'A. rupicola, mais elle est plus grande, un peu plus allongée et la tête est plus petite. Je l'ai prise à Tourkinsk. 352) CeLu aüricnarcea, Gebl...... Plus petite, et proportionellement plus courte que l'A. ingenua. Le corselet est plus petit et visiblement plus étroit que les élytres. Elle est très commune au-delà du Baïcal. 353) Ceua iNGENUa, Duft...... Assez commune dans l’'Oural et la Sibérie,occidentale, mais pas au-delà du Baïcal. 35%) Acronon Urazensis, mihi. Tab. VIIL. fig. 19. Ovatum, subparallelum, nigro-aeneum, nütidum; thorace quadrato; elytris punctato-striatis, subacuminatis; palpis antennis pedibusque rufis. Long. 3!/, lign., larg. 1'/, lign. 192 MOTCHOULSKI Il est plus déprimé et plus parallèle que les espèces précédentes et fait assez bien le passage des Celia aux Leirus. En dessus il est d’un noir bronzé, en dessous brun; les palpes, les antennes et les pattes sont rou- getres. Il est plus petit que la C. ingenua, ïl a le corselet carré, très faiblement rétréci vers la tête, avec les angles postérieurs un peu saillants mais arrondis et les postérieurs coupés carrément; les impressions de la base sont bien marquées et fortement ponctuées. Les élytres sont presque de la largeur du corselet et leurs stries sont visiblement ponctuées. Cette espèce provient des montagnes de l'Oural. 355) Percosa Ta, mihi. Subparallela, lata, convexa, supra nigra; thorace transverso, antice an- gustato, postice utrinque foveolato, profunde punctato; elÿtris striato-punctatis ; antennis pedibusque piceo-rufis. Long. #!/, lign., larg. 2'/, lign. De la forme d'un Zabrus mais moins convexe; son corselet transversal la distingue surtout de l’AÀ. patricia. La tête est plus large et plus grosse que celle de l'A. patricia, elle est couverte de points et d'ondulations imprimés; la lèvre supérieure, les mandibules et les palpes sont d'un jaune-brurtre clair. Le corselet est deux fois plus large que la tête, transversal et beaucoup plus court que celui de l'A. patricia; il est assez convexe, lisse au milieu et couvert de gros points sur tous les bords, surtout la base qui se présente presque cicatrisée, de sorte que les impressions ordinaires de chaque côté se confondent et ne forment qu'une seule cavité distincte; la ligne du milieu est bien visible, et les côtés s’arrondissent assez brusquement vers la tête; les angles posté- rieurs sont un peu obtus. L'écusson est grand et transversal. Les élytres sont de la largeur du corselet, parallèles, allongées et assez finement striées, les stries faiblement ponctuées. Le dessous du corps est un peu brunâtre Insectes de la Sibérre. 193 et l'extrémité de teinte plus claire; les pattes et les antennes sont d'un brun-rougeûtre. ÿ, On la trouve dans les Steppes des Kirguises. Cette espèce constitue le passage des Amara aux Zabrus et princi- _palement au Z. punctato striatus, mihi, qui provient des bords de la mer Caspienne et qui est de la même taille et très ressemblant par son facies. 356) Daprus virrarus, Gebl. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IV. pag. 19. Les exemplaires de la Sibérie sont généralement plus petits et plus obscurs que ceux de la Russie méridionale, comme par exemple ceux des environs d'Astrakhan. Je l'ai trouvé au bord des lacs salants dans les Steppes des Kirguises et sur l'Irtych à Pestchanoie. 357) Micronerus PETREUS, mihi. Tab. IX. fig. 1. Elongatus, parallelus, niger; thorace subquadrato, lateribus rotundatis ; elytris testaceo-fuscis, nitidis. Long. 3°%/,—4'/, lign., larg. 1'/, — 1?/, lign. Il varie beaucoup pour la taille et les mâles surtout sont souvent très petits et plus luisants que les femelles; il est ordinairement noir, avec les élytres plus ou moins brunes ou rougeitres. La tête est assez grosse, triangulaire, avec les yeux gris et peu sail- lants; elle est lisse, les impressions entre les antennes sont assez marquées et au-dessus de chaque oeil l’on remarque une petite fossette du fond de laquelle part un poil; les palpes sont noires avec l'extrémité plus claire; les antennes sont plus ou moins brunâtres ou noires, avec le premier ar- ticle et quelquefois les deux suivants rougeätres à la base. Le corselet est 25 194 MOTCHOULSKI presque deux fois plus large que long, chez les femelles, moins transversal chez les mäles; il est rétréci vers les élytres et fortement arrondi sur les côtes et à la base; en avant il n'est pas échancré et les angles antérieurs sont - obtus et nullement saillants; les bords latéraux sont arrondis; la surface est assez lisse et luisante; les impressions de la base et une partie des côtés latéraux sont parsemés de points imprimés épars et bien marqués; la ligne du milieu et les impressions transversales sont presque effacées. Les élytres sont à-peu-près de la largeur du corselet, un peu ovales et comme tron- quées à l'extrémité, leurs stries sont assez profondes et l'on n'y aperçoit aucune ponctuation; sur la troisième strie l'on voit vers l'extrémité un point imprimé. Le dessus du corps et les pattes sont noirs, l'abdomen est \ sans poils. Cette espèce habite les Steppes au-delà du Baïcal et on la trouve sous les pierres. 358) Micronerus RoBusTus, Fald........ Il est ordinairement plus petit, plus convexe et surtout plus allongé que le précédent et n'atteint que les deux tiers de la longueur de l'H. aeneus. Le corselet est très fortement arrondi à la base. Sa couleur est en dessus d'un noir plus ou moins brunâtre, avec le dessous du corps, les pattes, les antennes et les palpes plus roussâtres; sur l'abdomen et sur les cuisses l'on apercoit de longs poils épars jaunes. On le rencontre assez rarement dans les Steppes des Kirguises, à Pestchanoie, et plus communément dans les Steppes vers la mer Caspienne, surtout entre Kislar et Astrakhan. L'Harpalus brachypus, Stev., appartient aussi au genre Microderus; il est plus grand que le M. robustus. Insectes de la Sibérie. 195 ANISODACTYLUS, Dejean. Je divise mes Anisodactylus en deux groupes: 1) ceux qui ont le corselet à angles postérieurs aigus............. . AnisopacryLus signatus, Pz. binotatus. nemoriwagus. 2) ceux qui ont le corselet à angles postérieurs ALLONS Le seu T — punctipennis. Les Anisodactylus de la première division se rapprochent des véritables Harpaliens, notamment des AH. cervicis, nuühi; calceatus, Duft; fulvipes etc. ; ceux de la seconde des Ophonus obscurus, sabulicola, etc. 359) ANISODACTYLUS PUNCTIPENNIS, Gebl. Bull. de la Soc. Imp. des Natur. de Moscou 1833. pag. 265. D'un vert brillant semblable à celui de lHarpalus cupreus, mais un peu plus terne à cause de la ponctuation des élytres. Les palpes et le premier article des antennes sont de couleur testacée. Il se trouve sur le bord de l'rtych, ainsi que dans les Steppes entre Kislar et Astrakhan; c'est de la dernière localité que vient l'A. pseudo- aeneus, Stev., décrit par Mr. le Comte Dejean, et qui ne diffère du premier que par une taille un peu plus grande. 360) ANISODAGTYLUS SIGNATUS, II. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IV. p. 138. Il n'est pas commun en Sibérie et je l'ai trouvé sur iles bords de l'Irtych. Ses antennes sont toutes noires. 361) ANISODACTYLUS BINOTATUS, Fabr. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IV. pag. 140. La variété de cette espèce qui a les pattes et le dessous du corps de * 196 MOTCHOULSKI couleur rousse est l'A. spurcaticornis, Dej. Les deux premiers articles des antennes sont testacés. IL est commun aux environs d'Omsk et sur les bords de l'Ichim dans les Steppes des Kirguises. 362) AnisopacrYLus NemonivaGus, Knoch. A. güvipes, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IV. pag. 143. Plus petit que l'A. binotatus, avec les deux premiers articles des an- tennes et les pattes d'un testacé-rougeûtre. Je l'ai trouvé dans l'Oural. HARPALUS, Latr. Pour faciliter la recherche des espèces de cette nombreuse famille, j'ai essayé de les distribuer dans trois grandes divisions: 1) ceux qui ont les intervalles des stries sur les élytres lisses et qui forment mes véritables Harpalus, 2) ceux qui ont les intervalles des stries sur les élytres ponctués, mais la partie antérieure du corselet lisse et que je nomme Pseudo- ophonus , 3) ceux qui sont ponctués sur tout le dessus du corps et qui com- prennent mes Ophonus. Mém. des sav. étrang. T. P. (Appartenant à la page 196.) corps allongé........., HAanpazus cervicis, lumbaris. salinus. optabilis. aequicollis. Serripes. corselet rétréci vers incertus. la tête calathoïdes. Kirgisicus. amariformis. — latus. corps raccourci et élytres de la largeu IEEE Por no cor du corselet brevicornis. brevis. sericeus. obscuricornis. dilatatus. regularis. Frülichii. corselet rétréci vers impiger. es RElyIres Sete Ne has balise. — solitaris. pastor. obtusus. erosus. . cyanescens. corselet carre... 20 ER LE oc OHOOE — aeneus. confusus distinguendus. torridus. HARPATIUS. HARPALUS. Lesintervalles des _ stries sur les élytres, ainsi que la surface PSEUDOOPHONUS Les intervalles des -_— Stries sur les élytres Fonctués, mais la partie antérieure du corselet lisse. OPHONUS. Lesintervalles des Stries sur les élytres et tout le corselet et la tête ponctués. élytres de la largeu du corselet que le corselet corselet plus large quenlestélytres- ©2710 etais ere) » vieleleis se 07 corselet plus étroit mue les" élg ire QT corselet rétréci vers — corselet de la largeur des CITES Pt en ss Les Pseudoophonus et les par le duvet soyeux, quelques rapports avec les CAJaeni plus où moin la tête corselet rétréci vers corps raccourci et large ......... TERRE ee TL nee, corselet carré. ….. angles postérieurs du corselet droits ...... corselet obtus ’ élytres plus larges | angles postérieurs du ...... Ophonus se distinguent au premier (Appartenant à la page 196.) corps allongé.......... HarPALus PseupoorHo\us OrHonus coup-d'oeuil des Harpalus s serré dont leurs élytres sont couvertes, us, Cillenum et Blemus. cervicis, lumbaris. salinus. optabilis. aequicollis. serripes. incertus. calathoïdes. Kirgisicus. amariformis. latus. brevicornis. brevis. sericeus. obscuricornis. dilatatus. regularis. Frülichir. impiger. solitaris. pastor. obtusus. erosus. cyanescens. aeneus. confusus. distinguendus. torridus. discoïdeus. planatus. rubripes. impressipennis Jubipes. A-punctatus. cisteloïdes. Joveicollis. hyperboreus. basalis. Jemoralis. luteicornis. pailipes. calcitrapus. leiroïdes. unicolor. viridanus. nitidulus. vittatus. anxtius. neglectus. Picipennis. acuminatus. thoracicus. nigripennis. ruficornis. terrestris. uniformis, interstinctus. punctulatus. laticollis. ‘ Ovipennis. transversus. cordatus. ustulatus. abdominalis. obscuritarsis. ce qui leur donne d : ‘ ” , AT y L \ 7 M ss: - Rae ie QUE Re PONT ET: rs ; RS | "4 y j; 2 dnpilo Lo prit LE 15 ki pate "ap Ki! . AP ones, AT AA TI Tee, Hnadhe cv "T HE à 4 gg his: 7°: AC RARES TOUTE en boit Vi nl ; 1ù 1242087 LIEN + ; u ee ho VS LR QU ji OT F DANS us sdbat da: ral. “ | à ] sa AE FETES , ARTS EE AT ARE Seul uit siiR ‘moi nn ‘+ : : x A virus téneurr = ? vba sl FR phone ter : UE BE TUE Et bu st RSS Te t ; PER ©: : " Jan | ; Re Rd ie Ha ui ro : : sh ir PORTE DS LR Insectes de la Sibérie. 197 D'après cette division j'ai nommé: Pheuginus les espèces qui ont le corselet rétréci vers la tête; Erpeinus ceux qui l'ont arrondi vers les ély- tres; Harpalus ceux qui ont le corselet carré; Platus les espèces qui ont les élytres visiblement plus larges que le corselet; Conicus ceux qui ont le corselet plus large que les élytres. 363) Harrazus cervicis, mihi. Tab. IX fig. 2. Oblongo-ovatus, fuscus; thorace postice punctato; elytris striatis, inter- stitiis 3° punctis duobus vel tribus, 5° punctis pluribus, T° punctis tribus postice impressis; antennis pedibusque testaceis. Long. #'/, lign., larg. 1*/, lign. Il est de la forme d'un Anisodactylus, et au premier abord on pourrait le prendre pour une variété de l'A. signatus, mais en lexaminant plus attentivement l’on s'aperçoit que c'est un veritable Harpalus de la tribu des lumbaris, optabilis, ete. Il est noir en dessus, d’un brun-jaunâtre en dessous, ainsi que les mandibules et la portion réfléchie des élytres: les palpes, les antennes et les pattes sont jaunes. Il est un peu plus allongé que l'H. lumbaris et la base du corselet ainsi que ses côtés latéraux sont visiblement ponctués. Les élytres sont fortement striées et l'on vuit des points imprimés dans le troisième intervalle, ensuite une autre rangée dans le cinquième et quelques uns encore à l'extrémité du septième; ces points sont bien moins nombreux que dans l'A. lumbaris. Je l'ai pris au-delà du Baïcal aux environs de Kiakhta et de Verkbne- Oudinsk. 36%) Harrazus cumaris, Eschsch. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IV. p. 352. Il est plus allongé que l'H. irtipes. La base du corselet est lisse, et ses impressions sont rugueuses. En dessus il est brun, et en dessous il est roux ainsi que les palpes, les antennes et les pattes. On le rencontre dans plusieurs localités de la Sibérie occidentale. 198 MOTCHOULSKI 365) Harrazus saunus, Fisch. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IV. pag. 341. Tab. IX. fig. 3. H. Menetriesü, Gebler. Long. 5‘/, lign., larg. 2'/, lign. Encore une espèce très voisine de l'H. lumbaris, mais ordinairement un peu plus grande, et chez la quelle les côtes latéraux du corselet sont plus arrondis et les angles postérieurs un peu obtus. Elle est d'un brun- noirâtre luisant en dessus, et d’un brun-jaunâtre en dessous, avec l’abdo- men de couleur plus foncée; les palpes, les antennes et les pattes sont d'un jaune-rougeûtre. La tête est petite et très finement pointillée; les impressions entre les antennes sont assez fortement marquées; la lèvre supérieure est un peu transversale et rougeûtre; les yeux sont gris et un peu saillants. Le cor- selet est lisse, un peu convexe, transversal et fortement rétréci vers la tête; la base est lisse, avec les impressions ordinaires assez prononcées, rugueuses et marquées de quelques points dans leur fond; elles sont jointes par une impression transversale en forme d'arc, sur laquelle l'on aperçoit des rides longitudinales; les bords latéraux sont largement réfléchis, par- semés de petits points et ont de chaque côté, un peu au-dessus du milieu, une impression arrondie. Les élytres sont presque de la largeur du cor- selet, ovales, pointues et un peu sinuées vers l'extrémité; elles sont assez finement striées; sur la seconde strie l’on voit sur toute l'étendue, une dixaine de points imprimés, sur la troisième seulement deux placés vers la base, sur la quatrième un seul mais placé plus haut que les précédents, sur là cinquième trois ou quatre entre la base et le milieu de l'élytre, puis vers l'extrémité, l’on remarque sur le troisième intervalle quatre points imprimés, sur le cinquième deux ou trois, sur le septième huit ou dix, et enfin tout le neuvième est couvert de points petits et gros. La portion réfléchie des élytres est brunätre. Les cuisses ont plus de points Insectes de la Sibérre. 199 imprimés qu'on en voit chez les autres Harpaliens et de chaque point sort un long poil jaune. Cette espèce habite les Steppes des Kirguises surtout les endroits arides au pied des montagnes Oulou-Tau. 366) Harrazus orramus, Fald. Dej Spec. des Coléopt. Vol. IV. p. 358. H. reflexicollis, Gebl. Plus étroit que les espèces précédentes et surtout plus ovale et plus arrondi aux extrémités; il se rapproche presque par sa forme des H. acu- minatus et ovalis, mihi. Il n'est pas très commun en Sibérie et se rencontre aussi dans les Steppes des Kirguises. 367) Harrazus arquicouis, mihi. Tab. IX. fig. #. Subdepressus, niger; thorace subquadrato; elytris striatis; palpis antennis ) Long. # lign., larg. 1°/, lign. tarsisque testaceo-fuscis. De la taille de l'H. serripes, mais plus déprimé et bien reconnaissable par son corselet plane, et ponctué à la base. Il est noir, avec les palpes et les antennes jaunâtres. La tête est petite, lisse et plus luisante que le reste du corps: les impressions entre les yeux, et leur, jonction transversale sont assez forte- ment marquées; les yeux sont saillants et bruns; les palpes et les antennes sont jaunes avec la base de chaque article noire, le premier article des antennes est également noir sur son milieu. Le corselet est deux fois plus large que la tête, applati, échancré en avant avec les angles antérieurs saillants mais un peu arrondis: les côtés latéraux sont presque parallèles et forment avec la base, qui est faiblement sinuée, des angles presque droits un peu saillants; ces angles sont un peu relevés ce qui fait paraître la 200 MOTCHOULSKI base assez plane; les bords sont couverts d'une ponctuation bien prononcée; la base est longitudinalement ridée; le reste de la surface du corselet n'offre que quelques ruguosités peu visibles. L'écusson est lisse et terne. Les élytres sont de la largeur du corselet, trois fois plus longues et très faible- ment sinuées à l'extrémité; leurs stries sont simples et assez faibles. Le dessous du corps et les pattes sont noirs, les tarses ordinairement brunätres. Cette espèce habite les bords des ruisseaux au-delà du Baïcal vers Nertchinsk. 368) Harrazus serrires, Schôn. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IV. p. 371. Il se rencontre dans les parties méridionales de la Sibérie occidentale et dans les Steppes des Kirguises. 369) Harpazus pourus, Fald. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IV. pag. 370. Plus petit et plus allongé que l'H. serripes auquel il ressemble un peu. . : Il est noir en dessus, brun en dessous, avec les palpes, les antennes et les pattes rougeâtres. Le corselet est lisse à la base, les impressions sont seulement rugueuses dans leur fond; les côtés latéraux sont brunûtres. Je l'ai pris dans les Steppes des Kirguises. 370) Hanpauus cazaTuoïnes, mibi. Tab. IX. fig. 5. Elongato-ovatus, subdepressus, fuscus; thorace deplanato; elÿtris subtilis- sime striatis; corpore subtus, antengis pedibusque testaceis. Long. 3'/, lign., larg. 1°/, lign. Il se fait remarquer par son corselet rétréci en avant et plane à sa base, ce qui lui donne quelque ressemblance avec les Calathus. Il est allongé, déprimé, de la taille d'un petit individu de l’H. aeneus; il est noir ou brun en dessus, avec les palpes, les antennes, les pattes et le dessous du corps d'un jaune quelque fois un peu rougeûtre. Insectes de la Sibérie. 201 La tête est triangulaire, assez petite; les yeux sont un peu saillants, petits et noirs; les impressions entre les antennes sont très peu marquées. Le corselet est plus large que la tête, arrondi vers la tête, un peu échancré en avant, avec les angles antérieurs assez saillants; la base est lisse comme tout le reste du corselet, et les angles sont droits vers les élytres; toutes les impressions de la base sont peu visibles; les bords latéraux sont jaunà- tres. Les élytres sont de la largeur du corselet, parallèles, déprimées et très faiblement sinuées à l'extrémité; les stries sont simples et peu mar- quées. Cette espèce est très commune dans les Steppes des Kirguises et au premier abord je l'ai prise pour le Calathus fulvipes. Une autre espèce analogue que j'ai nommée H. taphrioides se trouve dans les Steppes entre Kislar et Astrakhan, et se distingue de l'espèce qui nous occupe par une forme plus raccourcie et par son corselet plus arrondi à la base. 371) Harpazus KimGisicus, mihi. Tab. IX. fig. G. Ovatus, subdepressus ; thorace subtransverso, lateribus subarcuatis, pellu- cidis; elytris subtilissime striatis, postice subsinuatis; palpis antennis pedibus- que testaceo-rufis. Long. 3 lign., larg. 1°/, lign. De la taille de l'H. anxius, mais beaucoup plus étroit et plus déprimé, se rapprochant beaucoup plus de la forme du précédent. IL est noir en dessus, brun en dessous, avec les palpes, les antennes et une grande partie des pattes d'un jaune-rougeitre. La tête est petite un peu allongée, lisse et luisante; les impressions entre les antennes sont assez marquées; les yeux sont saillants et noirs. Le corselet est deux fois plus large que la tête, un peu plus large que long, fortement échancré en avant, avec les angles antérieurs saillants; les bords latéraux sont un peu obliquement arrondis vers la tête et forment postérieurement avec la base des angles droits; la surface est lisse et luisante, 26 202 | MOTCHOULSKI la ligne du milieu est assez marquée, mais effacée à ses deux extrémités; la base est un peu déprimée et terne, les impressions ordinaires sont faibles et l'on y voit quelques points épars peu marqués; les bords latéraux ainsi que le bord postérieur sont jaunes ou rougeâtres. L'écusson est transversal. Les élytres sont presque de la largeur du corselet, luisantes, un peu dé- primées, parallèles et attenuées vers l'extrémité, qui est faiblement sinuée et dont le bord paraît jaunâtre ainsi que la portion refléchie des elytres. L'extrémité des jambes et des cuisses est de couleur brunûtre. Cette espèce se trouve dans les Steppes des Kirguises à Dchergain- Agatch. 372) Harpazus amarirormS, muhi. Tab. IX. fig. 7. Subparallelus , brevis, niger, supra Sericeo-micans; thorace subquadrato; elytris striatis, postice subsinuatis; antennis articulis duobus primis testaceis. Long. 2?/, lign., larg. 1*/, lign. Il est petit, n'atteint même pas la taille de l'H. anœius et il est beau- coup plus étroit, surtout le mâle. La femelle par sun Jacies est très voi- sine de l'Amara familiaris, mais sa couleur est entièrement noire et le reflet terne et soyeux des élytres l'en distingue tout de suite. La tête est triangulaire, un peu cachée sous le corselet et lisse; les impressions entre les antennes sont presqu'entièrement eflacées; les yeux sont peu Sanlaete et noirs; les palpes sont noires avec l'extrémité de chaque article d'un jaune-blanchätre; les antennes sont assez longues, brunes avec le premier article, la base du second et quelquefois même celle des suivants d'un jaune-päle. Le corselet est beaucoup plus large que la tête, longitudi- nalement strié sur les bords antérieurs et postérieurs, assez fortement échan- cré en avant et présentant les angles antérieurs saillants; les bords latéraux sont Jaunâtres et presque parallèles; la base est faiblement découpée en arc; ce qui fait paraître les angles presque droits, quoiqu'un peu arrondis; de Insectes de la Sibérie. 203 chaque côté et un peu au-delà du milieu du bord latéral, l’on remarque un gros point imprimé; les impressions de la base sont peu marquées et présentent quelques points; le reste de la base paraît plus terne que la surface du corselet. Les élytres sont de la largeur du corselet, un peu sinuées à l'extrémité et simplement striées. Le dessous du corps est noir ou brun-foncé ainsi que les pattes, qui sont garnies d'épines rougeitres; quelquefois les articulations paraissent d'un brun-jaunitre. Cette espèce habite les contrées au-delà du Baïcal. 373) Harpaus LaTUS, mihi. Subparallelus , latior, niger ; thorace transverso, subquadrato, postice utrin- que foveolato, angulis posticis rects; elytris striato-subpunctatis, in maris tantm nüidis; antennis tarsisque rufis. 2}, + 2 : Long. 6”, lign., larg. 2?/, lign. Il est deux fois plus grand que l'H. brevicornis, et à-peu-près de la taille de l'H. Zabroïdes, Dej., mais plus parallèle et moins ovale. La tête est à-peu-près comme chez le brevicornis, le corselet est un peu plus arrondi sur les côtés et nullement coupé obliquement vers la tête, mais simplement arrondi aux angles antérieurs, les postérieurs sont beau- coup plus droits que chez le brevicornis; les bords latéraux sont fortement réfléchis et relevés, on n'y voit aucune ponctuation. Les élytres sont pro- portionellement plus allongées et les stries, regardées obliquement et avec une forte loupe, présentent une faible ponctuation. Les antennes sont d’un rouge-ferrugineux avec les trois premiers articles noirâtres; souvent le premier est aussi rougeûtre. Je l'ai trouvé dans les Steppes près de Semipalatinsk et de Ner- tchinsk. 204 MOTCHOULSKI 374) Harvazus BREvIS, mihi. Ovatus, latior, subconveæus, niger; thorace transverso, lateribus sub- arcuatis punctatis, angulis posticis obtusis ; elytris profunde striatis, postice subsinualis, interstitio tertio puncto impresso; antennis palpisque rufis. Long. #'/, lign., larg. 2 lign. Il est plus petit et d'une forme plus convexe et plus ovale, que l'H. brevicornis. Le corselet est plus convexe, plus fortement arrondi sur les côtés, ce qui fait paraître les angles postérieurs beaucoup moiïns droits et les rend obtus; les impressions de la base et les bords latéraux sont distinctement ponctués, ceux-ci sont très peu rebordés. Les élytres sont un peu plus larges que le corselet, un peu ovales et convexes. Les stries sont bien marquées. Le dessous du corps et les pattes sont presque noirs. Il ressemble un peu par sa forme au P. melancholicus, mais il est plus grand et surtout plus large. Je l'ai trouvé sur le bord de l'Irtych à Omsk et ensuite sur les mon- tagnes Gouberlines au Sud d'Orenbourg. 375) Harraus erevicornis, Gebl. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IV. p. 34#. IL est plus petit et proportionellement plus large que l'H. hirüpes, ayant le corselet plus transversal et les bords latéraux coupés plus oblique- ment vers la tête. Je l'ai pris aux environs de Kiakhta et dans d'autres contrées au-delà du Lac Baïcal. Je ne suis pas encore très certain qu'il se rencontre dans la Sibérie occidentale, et j'aime mieux croire que les individus des environs de Semipalatinsk appartiennent à l'A. latus. 376) HarpaLus sERICEUS, mihi. Ovatus, latior, depressus, niger; thorace transverso, lateribus antice valde angustatis, postice utrinque subfoveolatis, angulis posticis acutis, subrectis; Insectes de la Sibérie. 205 elytris subtiliter striatis, postice subsinuatis, interstitio tertio punto impresso; antennis palpisque testaceis. Long. 3'/, lign., larg. 1°/, lign. Il est à-peu-près de la taille de l'H. flavicornis, mais beaucoup plus large, plus déprimé et les stries des élytres sont moins marquées. Le corselet est beaucoup plus obliquement coupé vers la tête. Les palpes et les antennes sont plus jaunâtres, et les jambes et les tarses plus brunûtres. Les impressions de la base du corselet offrent des points imprimés. Il habite les bords de l'Irtych à Pestchanoie. 377) Harpazus osscuricoRNiS, mihi. Tab. IX. fig. 8. Dilatatus, depressus, niger, nitidus; thorace transverso; elytris postice acumunatis. Long. 3'/, lign., larg. 1?/, lign. Plus grand et beaucoup plus large que l'H servus, duquel il se dis- tingue au premier abord, par ses palpes qui sont entièrement noires et par ses antennes qui n'ont que les deux premiers articles bruns et le reste noir, ainsi que les pattes et tout le corps. Le dessus est luisant avec un faible reflet métallique. Le corselet paraît un peu plus court, plus arrondi sur les côtés, et les angles postérieurs sont moins saillants; les impressions sur le corselet sont encore moins marquées, que dans l'H. servus. Les élytres sont terminées en pointe à-peu-près comme chez l'Amara acuminata, mais moins déprimées. Je l'ai trouvé à Jamychevo et à Pestchanoie près du fleuve Irtych. 378) Harparus pixaTaTus, mihi. Ovatus, latior, depressus, niger; thorace transverso, antice angustato, postice utrinque subtilissime foveolato, angulis posticis acutis subprominulis, 206 MOTCHOULSKI lateribus transparente-flavis; elrtris subiiliter striatis, tenuissime punctatis ; inter- stitio tertio puncto impresso; antennis, palpis, tibüs tarsisque flavis. Long. 3 lign., larg. 1°/, lign. Il est beaucoup plus déprimé et plus large que l'H. anœius et par sa forme il se rapproche de l'H. sericeus, mais il est deux fois plus petit. La tête est plus petite; le corselet moins arrondi sur les côtés, et coupé obliquement vers la tète; sa base ne présente aucune trace de ponctuation. Il se rencontre sur les bords du fleuve lrtych. 379) HarPazus REGULARIS, mihi. Ovatus, convexæus, niger; thorace transverso, angulis anticis prominulis, posticis obtusis; elytris profunde striatis, postice sinuatis; palpis, antennis tarsis- que flavis. Long. 3'/, lign., larg. 1°/, lign. [l ressemble beaucoup à l'H. flavicornis, mais il est plus petit, plus court, plus convexe et plus ovale. Le corselet est plus transversal, ayant les impressions de sa base et des bords latéraux ponctués. Les jambes sont noirûtres. Il se trouve au-delà du Lac Baïcal. 380) Harrazus Früuncun, Sturm, Faun. IV. pag. 117. Je l'ai pris dans l'Oural, ainsi que sur les bords du fleuve Ters-Akkan dans les Steppes des Kirguises et aux environs sablonneux de la redoute de Jamychevo. 381) Harraus mricer, Megerle, Dej. Spec. des Goléopt. Vol. IV. p. 353. Trouvé une fois seulement à Pestchanoie près de l'Irtych. Insectes de la Sibérie. 207 382) Harrauts sourraris, Eschsch. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IV. p. 337. Tab. IX. fig. 9. Elongato-ovatus, niger; thorace subquadrato, lateribus, arcuatis; elytris striatis, postice subsinuatis:; palpis, antennis tibiis tarsisque testaceo-rufis. Long. #'/, lign., larg. 1%/, lign. Il ressemble un peu à l'H. serripes, mais il est plus allongé, d'un noir plus terne, avec les palpes, les antennes, les jambes et les tarses d'un jaune-roussâtre. Le corselet est assez convexe. La tète est grosse, lisse; les impressions entre les antennes ne forment qu'une ligne transversale assez courte, marquée de chaque côté d'une fos- sette arrondie; les yeux sont gris et peu saillants. Le corselet est plus large que la tête, un peu échancré en avant, avec les angles antérieurs peu saillants, mais renflés; la base est un peu sinuée et fortement ponctuée jusqu'au-delà des côtés latéraux, qui sont distinctement arrondis: les 1im- pressions ordinaires sont toutes assez marquées, et la surface paraît en gé- néral faiblement ondulée par des ruguosités obliques. Les élytres sont un peu plus larges que le corselet, un peu ovales et arrondies et sinuées vers l'extrémité: les stries sont simples, les intervalles, vus avec une forte loupe, presentent quelquefois de faibles inégalités, qui rendent la surface un peu raboteuse. Le dessous du corps et les cuisses sont noirs, les jambes et les tarses rousses. On le rencontre dans les montagnes du Hamar-Daban au Sud du Baïcal. 383) Hareazus oprusus, Gebl. Bulletin de la Soc. Impér. des Natur. de Moscou 1823, pag. 265. (Anisodactylus.) Il est plus ou moins vert sur les élytres; tête, corselel et pattes noires, antennes et palpes roussâtres. La base du corselet est fortement ponctuée. Il atteint à-peu-près la taille de l'H. aeneus, auquel il ressemble. 208 MOTCHOULSKI Je l'ai trouvé au bord de lIrtych à Pestchanoie, mais on le rencontre aussi aux environs d'Astrakhan. 384) Harpazus pasToR, mihi. Elongatus, conveæus, niger; thorace quadrato, postice angustato, confertim punctulato, utrinque foveolato, angulis posticis subobtusis; elytris ovatis, pro- funde striatis, postice subsinuatis; palpis, antennis pedibusque flavis. Long. 5'/, lign., larg. 2 lign. Au premier abord cette espèce ressemble entièrement à un Omaseus surtout à quelques espèces de la Californie, mais c'est un véritable Harpa- lus, qui doit être placé auprès de V'H. Hottentotta et de V'H. soliaris. La tête est allongée, mais assez large, lisse avec une impression arquée entre les antennes, qui aboutit de chaque côté à un point bien marqué; les yeux sont un peu saillants; la lèvre supérieure est transversale, un peu sinuée en ‘avant, et jaune ainsi que les palpes et les antennes. Celles-ci sont de la longueur de la tête et du corselet réunis, leur premier article est allongé, le second petit, le troisième un peu plus long que le premier, le quatrième et les suivants sont un peu plus courts que le premier, mais plus larges et plus déprimés, ce qui les fait paraitre presque pectinées. Le corselet est plus large que la tête, convexe et lisse, à l'exception cependant de la base qui est assez fortement ponctuée; les bords latéraux sont fortement arrondis et rétrécis vers les élytres; la ligne du milieu est fortement imprimée, sur- tout sur sa partie postérieure; les impressions de la base sont assez distinctes. L'écusson est très petit. Les élytres sont ovales, fortement striées ayant les intervalles assez sensiblement relevés; l'extrémité est un peu échancrée. Le dessus du corps est d'un noir luisant, le dessous un peu brunûtre; les pattes sont entièrement d'un jaune assez clair. Je l'ai pris sur la frontière de la Mongolie, insectes de la Sibérie. 209 385) HarPaLus CYANESCENS, mihi. Oblongus, conveæus, subtus cyaneo-violaceus; thorace quadrato, postice creberrime punctato, subrugoso, utrinque foveolato, angulis posticis rotunda- tis, lateribus subreflexis; elytris striatis, postice profunde sinuatis, exists ; interstitüs leviter cicatricosis vel foveolatis; antennis pedibusque nigris; palpis tarsisque piceis. Long. 6 lign., larg. 2*/, lign. Au premier abord on le prendrait pour un Ophonus dépourvu de . pubescence, mais les intervalles des stries sans ponctuation l'en distinguent, Il diffère de l'Harpalus erosus, par sa couleur, par les élytres qui sont plus allongées, et par les inégalités en forme de cicatrices que l’on remarque dans les intervalles des stries. Les angles postérieurs du corselet sont encore plus arrondis que chez l'H. erosus, et la base paraît rugueùse. L'ex- trémité des élytres est fortement découpée et les sinuosités sont très aigues. On le trouve aux environs de Nertchinsk. 386) Harpazus Erosus, Gebl. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. TV. pag. 266. IL est un peu plus petit que l’H. cyanescens, mais toujours plus grand que l'H. aeneus, auquel il ressemble par sa couleur. Le corselet a les angles postérieurs obtus, mais cependant sensibles. Le dessous du corps et les pattes sont noirûtres. Il habite la Sibérie orientale. Une espèce de la Russie méridionale qui forme le passage de l’H. ero- sus à V'H. obtusus, est V'H. borysthenicus décrit par Krynicki à la pag. 74 du Bull. de la Soc. des Natur. de Moscou, 1832. Elle est de la taille de l'H. aeneus, mais plus ou moins violette et avec les angles postérieurs du corselet très arrondis. L'Harpalus fastuosus, Fald., décrit dans sa Fauna Transcaucasica, se rapproche beaucoup de l'H. confusus, Dej., et je pos- sède des femelles de ce dernier qui diffèrent fort peu des individus de 97 210 MoTCHOULSKI l'H. fastuosus, que j'ai pris moi-même sur les frontières de la Perse et dans la Russie méridionale. Quant à l'H. wirescens, Fald., décrit aussi dans la Fauna Transcaucasica, c'est une espèce qui se distingue de l'H. aeneus et de l'H. distinguendus par une forme plus allongée et une pubescence bien prononcée sur les élytres. Enfin une espèce des Alpes du Caucase que j'ai nommée H. transparens, constitue le passage de l'H. erosus à l'H. aeneus; elle ne surpasse pas la longueur de l’'H. aeneus, ayant une largeur beau- coup plus considérable; les élytres paraissent déprimées et fortement sinuées à l'extrémité; elles sont visiblement pubescentes et vertes comme le corselet: la tête est plus ou moins jaunâtre; le dessous du corps et les pattes sont d'un jaune rougeûtre. 387) Harpazus aeneus, Fabr. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IV. pag. 269. Chez cette espèce les pattes, les antennes et les palpes sont plus ou moins jaunes; les deux derniers intervalles et quelquefois même l'intervalle voisin ainsi que l'extrémité des élytres sont visiblement pointillés, surtout chez les femelles, et de chaque point il sort un petit poil jaunâtre, ce qui fait paraître les côtés latéraux et l'extrémité couverts d'une pubescence courte et jaunâtre comme chez les Ophonus, excepté cependant cinq intervalles de chaque côté de la suture, qui sont toujours lisses. IL est très commun dans toute la Sibérie et surtout dans les parties boréales; dans les Steppes des Kirguises il est beaucoup plus rare. 388) Harrazus conrusus, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IV. pag. 271. Quoique Mr. Erichson le réunit à l'H. aeneus, je n'ai pu adopter son opinion, vu que parmi un grand nombre d'exemplaires que j ai collectés sur les montagnes de l'Oural et dans les contrées limitrophes, je n'ai pu trouver des individus faisant le passage à l’H. aeneus. L'H. confusus est toujours plus large, d'un vert peu cuivreux, avec une ponctuation latérale beaucoup plus étendue et qui souvent occupe quatre et même plus d'inter- Insectes de la Sibérie. 211 valles depuis la suture; les angles postérieurs du corselet paraissent plus aigus et la base plus fortement pointillée. Les pattes et l'extrémité de quelques articles des antennes sont ordinairement noirûtres. Au-delà de l'Oural vers la Sibérie, cette espèce ne se rencontre pas. 389) Harrazus msrivGuenpus, Duft. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IV. p. 274. Il est de la couleur et de la forme de l'H. aeneus, mais ordinairement un peu plus petit Dans les intervalles des stries sur les élytres, on ne voit aucune trace de ponctuation et les côtés paraissent lisses. Les palpes, les antennes, les pattes et le dessous du corps sont noirs, et rarement les pattes sont un peu roussâtres. La femelle est ordinairement de couleur terne. Il est assez rare en Sibérie, et je l'ai pris aux environs du fleuve Irtych et dans les Steppes des Kirguises où il semble remplacer l'H. aeneus. 390) Harpazus rogripus, mihi. Elongatus, convexæus, niger; thorace quadrato, postice utrinque foveolato, profunde punctato, angulis posticis obtusis; elÿtris striato-subpunctatis; palpis antennisque rufis; pedibus piceis. ; Long. 3°/, lign., larg. 1?/, lign. Il a la forme d'un petit H. aeneus, mais il est d'une couleur noire, souvent d'un brun un peu jaunâtre sur les élytres. L’extrémité des palpes et le premier article des antennes sont jaunâtres, les jambes, les tarses et les derniers articles des antennes sont d’un brun-jaunâtre plus ou moins foncé; les 2, 3 et 4° articles des antennes sont souvent noirâtres à la base. Le corselet est assez convexe, faiblement rétréci vers les élytres, fortement ponctué à la base ainsi que dans les impressions profondes de la base; les angles postérieurs sont un peu obtus. Les élytres sont de la largeur du corselet, assez parallèles, faiblement sinuées; leur extrémité ainsi x 212 MoOTCHOULSKI que les bords latéraux du corselet sont un peu jaunâtres; on ne voit aucune trace de ponctuation dans les intervalles latéraux des élytres. La femelle a la surface terne. Il se rencontre communément au-delà du Baïcal et dans les vallées des montagnes du Hamar-Daban. 391) Harvazus piscoïneus, Fabr. Erichson, Käfer der Mark Brandenburg. Vol. [. pag. #9. Je l'ai pris dans les Steppes des Kirguises. 392) Harpazus PLANATUS, mihi. Elongatus, subdepressus, niger; thorace quadrato, postice subpunctato, utrinque foveolato, angulis posticis subrectis; elytris viridibus, striatis, postice acute sinualis, interslilio terlio punclo impresso; antennarum articulo 1° palpis- que flavis. Long. 3/, lign., larg. 1?/, lign. Il ressemble un peu à l'H. discoideus, mais il est plus petit et plus déprimé. Il est tout noir, à l'exception des élytres qui sont d'un vert métallique, des tarses qui sont d'un rouge-brunätre, et du premier article des antennes et les palpes qui sont jaunes. Il est proportionellement moins large que l'H. viridanus, mihi. ; Je l'ai pris, une fois seulement, sur la frontière de la Mongolie. 393) Harrazus rugrtres, Creutzer, Dej. Spec. des Coléopt. Vol, IV. p. 339. Il se trouve dans l'Oural et les Steppes des Kirguises. Les mäles sont ordinairement d’une couleur plus bleuâtre que les femelles. L'Harpalus nobilitatus, Fald., décrit dans sa Fauna Transcaucasica, ressemble beaucoup à l'H. rubripes, mais il est un peu plus court et de couleur plus luisante et souvent bleuâtre. J'ai nommée H. rufipes wne Insectes de la Sibérie. 213 espèce voisine qui habite les Alpes du Caucase; elle est plus grande que V'H. rubripes, et la femelle est d'un noir un peu bleuâtre. Sur les bords de la mer Caspienne près de Derbent, on rencontre encore une espèce voisine de l’H. rubripes, mais beaucoup plus déprimée et qui a les cotés du corselet et la suture faiblement rougeûtres. Je l'ai nommée H. compressus. 39%) HaRPaLUS IMPRESSIPENNIS, mihi. Oblongus, subdepressus, niger: thorace quadrato, postice punctato, utrin- que foveolato, angulis posticis subobtusis; elytris striatis, postice truncato- sinuatis, intersüitio tertio foveolis quatuor vel quinque instructo; palpis, an- tennis tarsisque testäceo-rufis. é Long. #'/, lign., larg. 1°/, lign. De la taille de l'H. 4-punctatus maïs un peu plus déprimé et ayant le corselet un peu plus large. Les jambes et les cuisses sont plus ou moins noirâtres. Les quatre ou cinq gros points qui se trouvent sur le troisième intervalle vers l'extrémité de chaque élytre, le distinguent de tous les autres Harpalus. Je l'a pris à Tourkinsk sur le bord oriental du Baïcal. 395) Harrazus FuLvirEs, Fabr. Erichson, Käfer der Mark Brandenburg. Vol. I. pag. 50. À Omsk et dans l'Oural. 396) Harparus #-PuNcraTus, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IV. pag. 326. Je l'ai pris deux fois dans l'Oural. 397) HarPazus cisreLoïpes, mihi. Oblongus, subconvexus, niger; thorace subtransverso, glabrato, utrinque subfoveolato, angulis posticis rectis, lateribus subarcuatis; elytris striatis, postice attenuatis, interstitio terlio puncto impresso; palpis, antennis tarsisque flavis. 1/ à ä 4 Long. #/, lign., larg 1°/, lign. 214 MOTCHOCLSKI Il est plus allongé et distinctement plus étroit vers l'extrémité que l'H. rubripes. La tête est assez grosse, les impressions entre les yeux sont très peu marquées. Le corselet est plus large que la tête, un peu trans- versal, ayant les angles antérieurs arrondis, les postérieurs au contraire droits, et aigus; la ligne imprimée du milieu est peu visible et les impres- sions de la base sont peu profondes. Les élytres sont presque de la largeur du corselet, et deviennent plus étroites vers l'extrémité, de sorte qu'avec la tête et le corselet elles forment un ovale allongé assez symétrique; les stries sont simples. Le dessus et le dessous du corps sont noirs ainsi que les pattes, à l'exception seulement des tarses qui ont une couleur jaune de même que les palpes et les antennes. Il se trouve sur le bord de l'Irtych à Pestchanoie. 398) Harrazus roveicouus, mihi. Tab. IX. fig. 10. Niger; thorace subquadrato: elytris ovatis, postice subacuminatis; antennis pedibusque testaceis. Long. 3°/, lign., larg. 1'/, lign. Il ressemble beaucoup à l'H. fulvipes, mais il est un peu plus petit et surtout remarquable par les grandes et profondes impressions de la base du corselet, qui sont fortement ponctuées. Il est noir, avec les bords de la lèvre supérieure, les palpes, les antennes et les pattes jaunes. Dans la seconde strie l'on voit vers l'extrémité deux ou trois points imprimés. Il habite l'Oural et le gouvernement de Tobolsk. 399) HarPazus HYPERBOREUS, mihi. Migro-viridis; thorace quadrato, elytris subconvexis. Long. 3'/, lign., larg. 1‘/, lign. Il ressemble à l'H. luteicornis, mais il est un peu plus grand, plus raccourci, plus convexe et verdâtre. Sur les bords du fleuve Selenga à Tchertovkino. Insectes de la Sibérie. 215 400) Harpazus Basauis, mihi. Tab. IX. fig. 11. Brevior, niger; thorace quadrato; elytris ovatis, subconveæis, postice ob- tusis; antennis pedibusque testaceis. Long. 3'/, lign., larg. 1°/, lign. IL présente la forme et les couleurs de l'A. luteicornis; la base du corselet est fortement ponctuée; les élytres sont un peu plus convexes et ovales. Je l'ai pris sur les montagnes du Hamar-Daban au Sud du Baïcal. 401) Harpazus FEMORALIS, mihi, Breviter ovatus, niger; thorace subtransverso, angulis posticis obtusis; elytris profunde striatis; antennarum articulo 1° rufo. Long. 3'/, lign., larg. 1°/, lign. Cette espèce est voisine des H. luteicornis et basalis, et en diffère par les pattes et les 2, 3 et #”* articles des antennes qui sont noirâtres. Le premier article des antennes est rouge. Les angles postérieurs du corselet sont un peu arrondis et la ponctuation basale est très faible. Les élytres ont quelques inégalités peu prononcées sur la surface, ce qui à la loupe les fait paraître un peu ondulées. Je l'ai pris avec le précédent, dont il pourrait bien n'être qu'une variété. k02) Harrazus Lureicornis, Duft, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IV. p. 329. IL n'est pas des plus communs en Sibérie et dans les Steppes des Kir- guises, et manque entièrement aux contrées orientales. 403) Harpazus pazures, mihi. Tab. IX. fig. 12. Elongato-ovatus, niger; elytris fuscis; thorace quadrato; antennis pedibus- que testaceis. Long. 3 lign., larg. 11/, lign. 216 MOTCHOULSKI De la forme et des couleurs de l'H. tardus, mais deux fois plus petit, n'ayant que la taille du précédent. Il est convexe, noir, avec les élytres brunes, les palpes, les antennes et les pattes jaunes. La tête est plus petite que chez les espèces précédentes, lisse, avec l'impression entre les antennes peu marquée. Le corselet est deux fois plus large que la tête, carré à angles antérieurs et postérieurs un peu arrondis; les impressions de la base sont très marquées et fortement ponctuées, le reste de la surface est lisse et l'on n'aperçoit que la ligne du milieu et l'impression transversale antérieure oblique; les bords latéraux et la base sont bordés de jaune. Les élytres sont presque plus larges que le corselet, ovales, convexes et très faiblement sinuées à l'extrémité; les stries sont fortement imprimées, mais sans ponctuation visible. En raison de ses élytres presque plus larges que le corselet, il fait le passage aux Harpalus de la tribu suivante. Je l'ai pris une seule fois aux environs de Tourkinsk sur la côte orientale du Baïcal. 40%) Harpazus cacirrapus, mihi. Tab. IX. fig. 13. Oblongo-ovatus, niger: thorace quadrato, postice punctato, angulis posticis rectis; elytris profunde punctato-striatis. c Long. 5'/, lign., larg. 2*/, lign. Il ressemble beaucoup à l'H. calceatus, Duft, et atteint la même lon- gueur, mais les pattes obscures et les stries des élytres ponctuées l'en distinguent. Il est tout noir, avec le dessous quelquefois brunûtre. La tête est lisse; les antennes et les palpes sont rousses: le corselet est très fortement ponctué à la base, surtout vers les angles postérieurs, qui sont droits et aigus; les côtés latéraux sont presque parallèles. Les élytres sont distinctement plus larges que le corselet, allongées, parallèles Insectes de la Sibérie. 247 æe et un peu sinuées à l'extrémité qui est brunâtre; les stries sont fortement marquées et visiblement ponctuées. Je l'ai pris sur les montagnes d'Oulou-Tau dans les Steppes des Kir- guises et aux environs de Nertchinsk. 405) Harpazus unicoror, mihi. Tab. IX. fig. 1#. Oblongo-ovatus, niger; thorace subquadrato; elytris striatis, postice sub- acuminatis; antennis articulo 1° rufo. Long. # lign., larg. 1?/, lign. Au premier abord on le prendrait pour une variété noire du Poecilus cupreus, tant il lui ressemble. Sa couleur est noire à l'exception seulement du premier article des antennes et quelquelois de l'extrémité des palpes qui est brune ou rougeûtre. La tête est un peu allongée et les impressions entre les yeux sont fortement marquées par des ruguosités longitudinales ; les yeux sont un peu saillants et gris. Le corselet est plus large que la tête, presque carré et un peu rétréci vers les élytres; en avant il est arrondi, en arrière il est coupé carrément; la ligne du milieu et les impressions de la base sont distinctes, ces dernières sont rugueuses dans le fond, mais sans aucune trace de ponctuation; entre l'impression transversale qui réunit les im- pressions de la base l'on voit des rides longitudinales. Les élytres sont un peu plus larges que le corselet, assez parallèles, pointues, sinuées à l'extrémité et assez fortement striées. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Je l'ai pris une seule fois aux environs de Kiakhta. #06) Harrazus LEtRoïDes, mihi. Tab. IX. fig. 15. Oblongo-ovatus, nigro-piceus; thorace quadrato, postice subangustato; elytris ovatis, profunde striatis; antennis articulis 2 primis, testaceo-fuscis. Long. 5 lign., larg. 2 lign. 28 218 MOTCHOULSKI Le Très ressemblant au ZLeirus piceus: de la même taille et des mêmes couleurs, mais un peu plus large et moins luisant. La tète est grosse et lisse; les yeux sont peu saillants; les mandibules assez courtes et obtuses: la lèvre supérieure est brunâtre, du moins les bords; les antennes sont noires, avec les deux premiers articles brunâtres ou même jaunâtres ainsi que les palpes et les crochets des tarses. Le corselet est un peu plus large que la tête, assez plane, en coeur vers les élytres et coupé carrément à la base; il est un peu échancré ob'iquement en avant, mais les angles anterieurs sont peu saillants et les bords latéraux faiblement rebordés; l'impression de la base est visible, et se prolonge en ligne droite depuis les élytres jusqu'aux trois quarts de la longueur du corselet; la ligne du milieu est assez fortement marquée, mais elle n'atteint pas le bord antérieur, et se perd dans une faible impression transversale oblique qui se trouve sur la partie antérieure du corselet, et qui commence près des angles antérieurs; du reste tout le bord postérieur, ainsi que les impres- sions citées sont assez fortement ponctuées; cette ponctuation devient plus faible vers la tête et ne se conserve que sur la marge étroite des bords latéraux. Les élytres sont beaucoup plus larges que le corselet, s'élar- gissent un peu vers l'extrémité où elles sont un peu sinuées; les stries sont fortement imprimées, mais sans aucune trace de ponctuation. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. I se trouve aux environs de Koul sur la grande route de Nertchinsk. #07) Harpazus viripanus, mihi. Tab. IX. fig. 16. Dilatatus, aeneus vel viridi-aeneus vel viridis; thorace subquadrato; an- tennis articulo 1° rubro. Long. 3'/, lign.,. larg. 1°/, lign. Par la forme et la grandeur il se rapproche de l'H. impiger, mais par sa couleur métallique verte, bleue ou cuivreuse il s'en distingue. Insectes de la Sibérie. 219 La tète est noire, assez petite et lisse; les yeux sont peu saillants et bruns; les palpes sont noires où un peu brunâtres à l'extrémité, les an- tennes sont noires avec le premier article rouge. Le corselet est noir comme la tête ou faiblement verdâtre, plus large que la tête, et assez brusque- ment arrondi; les côtés latéraux sont parallèles vers les elytres et forment avec la base des angles droits un peu arrondis; la ligne du milieu et les impressions de la base sont assez fortement marquées, ces dernières sont rugueuses dans leur fond et parsemées de quelques points visibles; le bord latéral à aussi une ponctuation distincte. L’écusson est triangulaire et noir. Les élytres sont presque de la largeur du corselet, assez parallèles, un peu déprimées et faiblement sinuées à l'extrémité, elles sont de couleur cuivreuse, verte, bleue ou noirâtre et chez les femelles couvertes, d'un reflet soyeux; les stries sont simples et assez faibles surtout dans les femelles. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. On le trouve au-delà du Baïcal dans les Steppes vers Nertchinsk, sous les pierres où il se tient en société avec les Cymindis binotata et vitata, Fisch., et des Amara biarticulata, mihi. 408) HaRPALUS NITIDULUS, mihi. Ovatus, latior, subdepressus, ferrugineus; thorace transverso, flavo-lim- bato, postice utrinque subfoveolato, lateribus subreflexis, angulis posticis ob- tusis; elytris subtiliter striatis, interstitio tertio puncto impresso; corpore sub- tus, antennis pedibusque testaceis. Long. 3 lign., larg. 1‘/, lign.. La forme de cette espèce ressemble tellement à celle des Celiu, que je l'avais confondue avec elle, mais la dilatation du quatrième article des tarses antérieurs des mâles, et le corselet entièrement lisse m'ont convaincu que c'est un véritable Harpalus. La tête est petite et lisse, les yeux sont foncés et un peu saillants. Le corselet * 990 MOTCHOULSKI est plus que deux fois plus large que la tête, lisse et un peu transversal; les bords latéraux sont un peu relevés, arrondis et rétrécis vers la tête: les angles postérieurs $ont obtus, la ligne du milieu et les impressions de la base sont peu marquées. L'écusson est triangulaire. Les élytres sont presque de la largeur du corselet, ovales, assez courtes et couvertes de stries simples et peu marquées; sur le troisième intervalle vers l'extrémité on voit un point imprimé. Le dessus du corps est d'un jaune-brunätre, avec une faible teinte métallique: le dessous est plus clair; les palpes, les antennes et les pattes sont de couleur testacée. Je l'ai prise aux environs de Verkhne-Oudinsk et de Koul au-delà du Lac Baïcal. #09) Harrazus virrarus, Gebl. Bull. de la Soc. des Natur. de Moscou 1833, pag. 287. Une espèce qui est très remarquable par la bande longitudinale et olique, d'un jaune-rougeàtre, qui traverse chaque élvtre. Je l'ai prise sur l'Altaï, ainsi qu'en Daourie. 410) Harrazus LyraTus, mihi. Tab. IX. fig. 17. Brevior, oblongo-ovatus, subconveæus, piceus; thorace convexo, transverso, lateribus subarcuatis; elytris striatis, in singulos vitta obliqua testaceo-alba. Long. 3 lign., larg. 1°/, lign. IL ressemble beaucoup à l'H. vittatus, mais il est plus petit et la bande longitudinale jaune, qui traverse chaque elytre depuis l'angle huméral jusqu'à l'extrémite est plus étroite, plus blanchätre et beaucoup plus visible sur le fond noir de l'élytre. Les palpes et les antennes sont noires, avec le premier article de ces dernières rouges. Les pattes varient depuis le noir jusqu'au brun-roussâtre clair. Il n'est pas rare dans les vallées des montagnes près de Nertchinsk. Insectes de la Sibérie. 221 411) Harrazus anxius, Duft, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IV. pag. 375. Il est répandu dans toute la Siberie. 412) HarPaLUS FULVIPENNIS, mihi. Oblongo-ovatus, niger; thorace subtransverso, antice angustato, angulis posticis rectis; elytris fulvis; palpis, antennarum basi, tibiis tarsisque rufis. Long. 3°/, lign., larg. 1'/, lign. Par la forme et la grandeur il ressemble entièrement à l'H. anœius, mais la couleur des élytres et des pattes l'en distinguent. Il provient de la Daourie. #13) Harrarus necrecrus, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IV. pag. 306. Je l'ai trouvé sur les bords de l'Irtych et en Daourie. 41%) Harrazus rPicirennis, Megerle, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IV. p. 379. Il est très commun dans toute la Sibérie, mais les exemplaires de la Daourie ont souvent les élytres rousses, et m'ont paru un peu plus larges que ceux d'Europe, sans offrir d’autres différences sensibles. Sur les bords du Volga aux environs d'Astrakhan, j'ai pris un Harpalus très voisin de l'H. picipennis, mais plus grand et à corselet presque plus large que les élytres, et qui par conséquent devrait être placé à la tête des espèces suivantes. Les impressions du corselet sont très fortement impri- mées, mais sans aucune ponctuation dans leur fond. Les palpes, les antennes, les jambes et les tarses sont jaunes, les cuisses ainsi que le reste du corps noirs. Je n'ai trouvé qu'un seul individu que j'ai nommé H. nigripennis. 415) Harpaus ruoracicüs, mihi. Tab. IX. fig. 18. Oblongus, subdepressus, fuscus; thorace dilatato, lateribus arcuatis: elytris Jusco-rufis, striatis, antennis pedibusque testaceis. Long. 3°/, lign., larg. 1°/, lign. 292 MOTCHOULSKI IL est remarquable par son corselet plus large dans son milieu que les élytres. La tête est assez petite, noire et luisante, les impressions longitudinales sont assez éloignées des aniennes et tout aussi fortement marquées que l'impression transversale; la lèvre supérieure est allongée et bordée de jaune, les mandibules sont un peu brunâtres, les palpes et les antennes sont d'un jaune-rougeûtre. Le corselet est un peu plus brun et plus large que la tête, presqu'aussi long que large, un peu échancré en avant et fortement arrondi sur les côtés, ce qui rend les angles antérieurs très peu sensibles; les postérieurs sont presque droits, mais très peu sail- lants; les bords latéraux et celui de la base paraissent d'un jaune-rougeûtre ; la ligne du milieu et les impressions de la base sont assez visibles, celles- ci se confondent avec la ponctuation très prononcée que l'on voit le long des bords latéraux et surtout sur la base. Les élytres sont plus étroites que le corselet, d'un brun roussätre, ternes, trois fois plus longues que le corselet, un peu ovales et fortement sinuées à l'extrémité. Le dessous du corps est noir, avec la partie rebordée du corselet brune. Les pattes sont de la couleur des palpes et des antennes. Il provient des environs de Nertchinsk. 416) Harpazus acumnaTus, mihi. Tab. IX. fig. 19. Oblongo-ovatus, subdepressus, postice attenuatus, niger, nitidus; thorace dilatato, plano; elytris postice acuminatis, antennis tarsisque testaceis. Long. #'/, lign., larg. du corselet 2 lign. Il est un peu plus allongé et plus pointu à l'extrémité des élytres que l'H. serripes et V'H. optabilis, auxquels il ressemble. La tête est petite, lisse, les impressions entre les antennes paraissent comme deux points imprimés, et leur jonction s'opère par une ligne très faible; les yeux sont grisätres et assez saillants. Le corselet est luisant, deux fois plus large que la tête, un peu plus court que large, convexe Insectes de la Sibérie. 225 vers la tête, déprimé vers les côtés latéraux, qui sont un peu relevés et assez fortement arrondis vers la tète: sur chaque côté l’on voit, à l'endroit où commence le reflet de l'angle de la base, un point imprimé aussi mar- qué que chez l'H. salinus et V'H. brevicornis; en avant il est profondément échancré et les angles antérieurs paraissent saillants; la base est aussi un peu en arc et forme avec les côtés latéraux des angles presque droits: les impressions ordinaires sont assez marquées et ponctuées dans leur fond: sur la partie réfléchie des angles de la base l'on aperçoit quelques points imprimés; la partie de la base entre les impressions est lisse; les bords latéraux et celui de la base sont rougeûtres. Les élytres sont un peu plus étroites que le corselet, assez parallèles, sinuées à l'extrémité et assez forte- ment striées. Le dessous du corps et les pattes sont noirs, les tarses, les antennes et les palpes jaunes. IL habite les Steppes des Kirguises. Une espèce de la même forme ovale se trouve dans les montagnes Gouberlines au Sud d'Orenbourg, mais elle est plus petite et plus svelte, je l'ai nommée H. ovalis. 417) PseupooPnonus RurICORNIS, Fabr. (Harpalus, De.) Il est rare en Sibérie, et je ne l'ai pas rencontré au-delà d'Irkoutsk. 418) Pseupoopnonus TERRESTRIS, mihi. Tab. X. fig. 1. Subparallelus, ater, pubescens; thorace subrotundato; elytris subviridibus vel subcyaneis: antennis pedibusque testaceo-rufis. Long. #°/,: lign., larg. 2 lign. Au premier abord on le prendrait pour FO. griseus; mais son corselet arrondi postérieurement et ses pattes brunûtres l'en distinguent facilement. La tête et le corselet sont assez luisantes et ponctuées sur les bords, surtout vers la base du corselet, où les impressions ordinaires se perdent presqu'entièrement dans les vuguosités de la ponctuation et on ne voit 9224 MOTCHOULSKI aucune trace d'impression transversale entre ces cavités de la base. Les élytres sont de la largeur du corselet, fortement ponctuées, couvrrtes d'un poil court et jaunâtre, et ornées quelquefois d'un reflet bleu ou vert métallique: sur la troisième strie, un peu vers l'extrémité sinueuse de l’élytre, l'on voit un point imprimé. Le dessous du corps, ainsi que les pattes sont d’un brun un peu roussâtre; les cuisses ont quelques poils longs et jaunes. Les antennes et les palpes sont d'un rouge-jauntre. Je l'ai trouvé dans les Steppes des Kirguises et aux environs de la mer Caspienne dans les endroits impreignés de sel. 419) PsEUDOOPHONUS UNIFORMIS, mihi. Oblongo-ovatus, subpubescens, nigro-violaceus; thorace subquadrato, pos- tice subpunctato, utrinque obsolete foveolato, angulis posticis obtusis; elytris punctatis, striatis; palpis, antennis, tibüs tarsisque rufo-ferrugineis. Long. k'/, lign., larg. 1°/, lign. Il est un peu plus allongé que l’H. griseus; d’une couleur noire faible- ment violette, assez luisante en dessus et recouverte d'un duvet court et jaunâtre. La tête est presque lisse, avec quelques points épars entre les yeux et vers la lèvre supérieure qui est carrée. Les palpes et les antennes sont rouges. Le corselet est plus large que la tête, assez plane, arrondi sur les côtés et en avant, rétréci postérieurement avec les angles de la base très obtus: les côtés latéraux sont transparents; il est assez lisse et l'on ne voit de ponctuation distincte que sur la base et vers les côtés latéraux; les impressions de la base et celle qui les réunit sont assez prononcées. Les élytres sont un peu plus larges que le corselet, parallèles, sinuées à l’ex- trémité, et parsemées sur les intervalles des stries de petits points impri- més; sur la troisième strie l'on voit un point imprimé à-peu-près aux trois- quarts de la longueur des élytres à partir de la base, Le dessous du corps Insectes de la Sibérre. 225 et les cuisses sont d'un noir brunâtre, les jambes et les tarses rougeûtres. Je l'ai pris aux environs de Semipalatinsk. 420) PseupooPnonus INTERSTINCTUS, mihi. Tab. X. fig. 2 — 2’, Subparallelus, niger, nitidus; thorace subquadrato, angulis posticis ob- tusis; elytris viridi-nitidis, interstitiis sparsim profunde punctatis, lateribus pubescentibus; antennis tibiis tarsisque testaceo-rufis. Long. 3°/, lign., larg. 1*/, lign. Il se distingue des Ophonus par une ponctuation très éparse sur les élytres et par une pubescence beaucoup moins prononcée, ce qui au con- traire le rapproche des H. aeneus, H. distinguendus ete. et d'autant plus, qu'il est coloré d'un vert-métallique très brillant; puis par son corselet à angles un peu arrondis, il se rapproche des Harpalus obtusus et des Micro- derus petreus et brachypus. Il est deux fois plus petit que l'H. aeneus, noir, avec les élytres vertes; l'extrémité des articles des palpes et des antennes, ainsi que les cuisses et les tarses sont rousses ou même un peu jaunâtres, ainsi que la portion réflé- chie des élytres et quelquefois la suture et les côtés latéraux du corselet. La tète est presque lisse et luisante ainsi que le corselet, sur lequel l'on remarque seulement près des bords et de la base, quelques points épars; les impressions du corselet sont assez marquées et présentent une faible pubescence jaunâtre. Le corselet est un peu transversal, arrondi sur tous les angles et faiblement rétréci vers les élytres. Celles-ci sont parallèles striées et ponctuées sur les intervalles et cette ponctuation devient plus serrée sur les côtés latéraux; l'extrémité est faiblement sinuée et presque tronquée. Je l'ai pris dans les Steppes des Kirguises et plus tard sur les bords de l'Irtych. 29 296 MOTCHOULSKI 421) Ornonus ruNCTATULUS, Dult, De; Spec. des Coléopt. Vol. IV. p. 202. On le rencontre assez communément dans les Steppes des Kirguises et à Omsk. Il varie beaucoup de taille. #22) Ornonus raTicouus, Mann. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IV. p. 203. Je l'ai trouvé dans plusieurs endroits de la Sibérie occidentale. 423) OPnonus OviPENNIS, mihi. Oblongo-ovatus, subpubescens, piceus; capite thoraceque profunde puncta- tis; thorace subcordato, angulis posticis subrectis; elytris subovatis, subülissime confertim punctatis, striatis: palpis, antennis pedibusque rufis. Long. 4 lign., larg. 1°/, lign. Il est presque de la taille de l'O. punctatulus, Duft. mais proportio- nellement moins large, et d'une couleur entièrement brune. La tète est assez petite ayant deux larges impressions entre les an- tennes et des points assez gros et épars sur la surface. Le corselet est plus large que la tète, presque carré, rétréci un peu en coeur vers les élytres avec les côtés arrondis; il est couvert de points imprimés épars comme sur la tête, mais qui deviennent plus serrés vers la base; la ligne du milieu est fortement marquée, les impressions de la base au contraire ne sont presque pas visibles. L'écusson est triangulaire, lisse, avec une impression transversale sur son milieu. Les élytres sont un peu plus larges que le corselet, en ovale allongé et tronquées obliquement à l'extrémité: elles sont striées, et les intervalles couverts de petits points très serrés, ce qui les fait pariüitre granuleuses. Les palpes, les antennes et les pattes sont d'un rouge un peu jaunûtre. Cette espèce ressemble un peu à l'O. cordicollis, Dej., mais elle est beaucoup plus grande et proportionellement moins courte. Je l'ai prise dans les Steppes des Kirguises et sur les bords de l'Irtych. Insectes de la Sibérie. 227 42%) OPnoNUS TRANSVERSUS, mihi. Tab. X. fig. 3. Oblongo-ovatus, fuscus, pubescens; thorace cordato: elytris ovatis, sub- tilissime punctatis: antennis pedibusque testaceis. : 6/ ee Long. # lign., larg. 1°/, lign. Il ressemble un peu à l'O. cordatus, mais il est d'une taille plus grande et les élytres sont plus ovales et plus larges. Le corselet est transversal, assez fortement en coeur, mais beaucoup moins large que les élytres. La tête, à l'exception d'une petite portion de l'occiput, et le corselet sont fortement ponctués, et les impressions de la base de celui-ci ainsi que l'impression transversale sont bien visibles, les angles postérieurs sont coupés carrément et très saillants. L'écusson est petit. Les élytres sont plus larges que le corselet, assez ovales, faiblement sinuées à l'extrémité, et couvertes de points imprimés serrés, mais nullement aussi gros que ceux du cerselet et de la tête. La pubescence des élytres est Jaunâtre. Le des- sous du corps, les mandibules, les palpes, les antennes et les pattes sont roussâtres, quelquefois même jaunûtres. Je l'ai trouvé dans les Steppes des Kirguises. 425) Ornonus cornatus, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IV. pag. 203. Je l'ai pris une seule fois, sur un terrain sablonneux au bord de l'Irtych à Jamychevo. 426) Ornonus usruzarus, Gebl. Dej. Spec. des Goléopt. Vol. IV. p. 235. Les tarses intermédiaires du mâle de cette espèce sont raccourcis, et dilatés comme le sont les tarses antérieurs, mais par rapport à la taille de l'insecte cette dilatation n’est pas plus sensible que chez l'H. rufi- cornis. IL est commun dans les Steppes des Kirguises. 9298 MOTCHOULSKI 427) Ornonus aBpomiNauS, mihi. Oblongus, subpubescens, fusco-testaceus; thorace transverso; elytris subti- lissime punctatis; abdomine infuscato. Long. 2'/, lign., larg. 1 lign. De la forme et presque de la taille du précédent, dont il diffère ce- pendant par une ponctuation plus faible et plus serrée en dessus, ainsi que par son corselet plus transversal et par ses couleurs généralement plus obscures. La tête est ordinairement rougeàtre ou même brunâtre, avec une tache noire un peu effacée sur son milieu. Le corselet est un peu transversal, fortement en coeur et marqué d'une tache noire, qui souvent occupe tout le milieu de la surface. Les élytres sont plus larges que le corselet, jaunes avec une large tache noire, qui ne laisse libre que la suture et un espace plus ou moins large le long du bord externe; les intervalles sont finement pointillés et sur chacun on compte trois rangées onduleuses de points im- primés, tandis que l'O. ustulatus n'en présente que deux. Les yeux et l'abdomen sont noirs, ce dernier est quelquefois brunâtre. Les palpes, les antennes et les pattes sont de couleur testacée. Je l'ai trouvé au bord des lacs salants au-delà du Baïcal, près de Kiakhta et de Selenguinsk. 428) Oruonus osscurirarsis, mihi. Acupalpus Dejean, Bradycellus, Erichson. Oblongo-ovatus, testaceus; abdomine antennis tarsisque nigris; antennis articulis 1° et 3° testaceis. Long. 2 lign., larg. °/, lign. Peut-être est-ce une variété locale de l'A. placidus, Dej., dont elle à la taille et les couleurs, mais les tarses sont obscurs, l'extrémité de l'ab- domen noire, pointillée comme le sont les intervalles des élytres, et de Insectes de la Siberte. 229 plus ils sont couverts d'un duvet Jaune court et très peu serré. Les an- tennes sont noires, avec le premier et le troisième article jaunâtres, le second de teinte foncée; ces caractères font bien distinguer l'espèce. Les palpes sont brunes, avec l'extrémité des articles de couleur claire. Les angles postérieurs du corselet sont très peu marqués et presque arrondis. Il est commun dans toute la Sibérie. GHLAENIUS. La ponctuation, la pubescence et même la forme en général des CAlae- nius, semblent leur assigner un place naturelle entre les Ophonus et les Bembidium, bien qu'on puisse objecter la dilatation des tarses antérieurs. 429) Curaenius spozuTus, Rossi, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. Il. p. 312. Il n'est pas rare sur les roseaux du fleuve Ichim, dans les Steppes des Kirguises, de même que sur llrtych et d'autres rivières des parties méridionales de la Sibérie occidentale, mais dans la Sibérie orientale je ne l'ai pas rencontre, 430) Carenius xrensus, Eschsch. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IT. p. 319. Cette espèce ressemble par la forme au C. vestitus, mais elle est presque du double plus grande. On la trouve sur les bords du fleuve Irtych, mais pas communément. K31) CuLAENIUS COERULEOCEPHALUS, mihi. Pubescens, capite sublaevi thoraceque punctatissimo, viridi-aeneis; elytris viridibus, striatis, strüs subpunetatis, interstitiis subülissine granulatis; anten- narum articulo primo pedibusque rufis. Long. #°/, lign., larg. 1*/, lign. Il ressemble beaucoup au C. melanocornis, Ziegler, Dej., mais il est un peu plus petit et proportionellement plus étroit et plus allongé. En 230 MOTCHOULSKI dessus il est plus ou moins vert, avec le corselet un peu cuivreux et la tête d'un vert-bleuâtre. Celle-ci est un peu plus allongée que dans le melanocornis, à ponctuation plus serrée. La lèvre supérieure est d'un brun un peu roussätre, les mandibules sont d'une couleur plus claire: les palpes sont plus ou moins obscures, ainsi que les dix derniers articles des antennes. Le corselet est presque carré, beaucoup plus étroit que dans le me/ano- cornis, moins profondément ponctuée, la ligne du milieu et les impressions de la base sont fortement marquées. Les élytres sont un peu plus larges que le corselet, en ovale allongé qui semble s'élargir un peu vers l'extre- mite. Le dessous du corps est noir, avec la poitrine un peu de couleur métallique; les pattes sont rouges, avec les tarses noirs. Il se trouve dans le gouvernement de Tobolsk, ainsi que dans les Steppes des Kirguises. 432) CnraENIUS PUNCTATUS, mihi. Pubescens, capite thoraceque punciatissimo, cupreo-aeneis; elytris viridi- bus, striatis, strüs subpunctatis, interstitüs subtilissime granulatis, antennarum aruiculo primo pedibusque rufis. Long. #'/, lign., larg. 2 lign. Voici encore une espèce qui ressemble beaucoup au C. melanocornis, mais qui est un peu moins large. La tête est plus courte et plus lisse, d'un cuivreux plus ou moins verdâtre surtout sur sa partie postérieure; les mandibules, la lèvre supérieure et les palpes sont plus ou moins rougeà- tres; les antennes sont obscures avec le premier article seulement rouge. Le corselet est deux fois plus large que la tête, transversal et plus pro- fondément ponctué que dans le C. melanocornis, les côtés paraissent un peu plus arrondis. Les élytres sont moins larges que dans le GC. melono- cornis et d’un vert quelquefois bleuâtre. Le dessous du corps et les pattes ne diffèrent pas de l'espèce comparative. On la trouve dans les Steppes des Kirguises. Insectes de la Sibérie. 231 433) Cnaenius meranocornis, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IT. pag. 350. Je ne l'ai trouvé qu'une seule fois aux environs d'Irkoutsk. Parmi un bon nombre d'individus que je possède de différentes par- ties de la Russie et de l'étranger il ne s’en trouve pas un seul qui ait les pieds noirâtres, tous ces exemplaires les ont d'un rouge-jaunâtre avec les tarses et quelquefois les extrémités des Jambes obscures. Il parait donc probable que le C. nigricornis, Fabr., qui a les pattes et surtout les cuisses noirâtres, appartient à cette espèce ainsi que le pense Mr. Erichson dans ses Käfer der Mark Brandenburg. #34) Caraenius razures, Gebl. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IT. pag. 3#8. C'est une des plus grandes de nos espèces unicolores vertes, qui se distingue par ses élytres plus convexes et plus visiblement étroites vers l'extrémité: la forme ovale de cet insecte lui donne quelque ressemblance avec les Ca/athus. La couleur en dessus est un beau vert velouté ornée d'un duvet légèrement jaunâtre. Il se trouve dans les parties orientales de la Sibérie et dans les Steppes de la Mongolie. #35) CuraeniuS BINODULUS, mihi. Elongatus, subdepressus, pubescens supra laete-viridis; capite sublaevi antice binoduloso; thorace cordato, punctatissimo aeneo; elytris striato-puneta- lis, interstitüs subtilissime granulatis; antennis, palpis pedibusque fulvis. Long. 5'/, lign., larg. 2'/, lign. Il est plus allongé que le C. melanocornis, un peu plus grand et plus déprimé. En dessus il est d’un vert velouté, à l'exception de la tête et du corselet, qui sont de couleur cuivrée. Le dessous du corps est noir, à reflet un peu métallique sur la poitrine et les côtés du corselet. Les palpes, les antennes et les pattes sont entièrement d'un rouge-jaunûtre. 232 MOTCHOULSKI La tête est lisse et ne présente que quelques gros points sur les côtés; entre les antennes, on aperçoit deux petits bourelets élevés qui ont une direction en demi-cercle vers la base de la lèvre supérieure; celle-ci est d'un jaune-brunûtre, ainsi que les mandibules. Le corselet est plus large que la tête, presque plus long que large, rétréci postérieurement et un peu plus convexe que chez les espèces voisines, ce qui la rapproche un peu des Epomis; le corselet n'est pas couvert de poils, et ne présente qu'une ponctuation peu serrée, et les impressions postérieures sont creusées en forme de fossettes. L'écusson est cuivreux. Les élytres sont plus larges que le corselet, allongées, mais plus étroites vers l'extrémité; les stries sont visiblement ponctuées, les intervalles légèrement granulés, et l'extrémité est de chaque côté un peu échancrée. On le rencontre dans les parties orientales des Steppes des Kirguises. 436) Curaenius Srcuuini, Ménétr, Bullet. de l'Académie Impériale des sciences, 1836. Long. 5 lign., larg. 2°/, lign. Il est plus petit que le C. sulcicollis, auquel il ressemble par sa forme genérale et par son corselet élargi, mais la couleur verte du dessus du corps le fait distinguer facilement des espèces analogues. Les palpes et les antennes sont obscures, à l'exception du premier article de ces dernières qui est d'un rouge-jaunâtre, ainsi que les pattes, qui ont les tarses constamment noirs. Il est très commun au-delà du Baïcal, où il semble remplacer le C. melanocornis de nos contrées. 437) CuLAENIUS ALUTACEUS, Gebl. Ledeb. Reise. Vol. IL. pag. #8. C'est une espèce de couleur noire bronzée comme le C. holosericeus, mais de forme plus étroite et plus parallèle, ayant le corselet plus large. Insectes de la Sibérie. 233 Tout le dessus du corps, excepté la tête, est couvert d'un duvet jaune- rougeûtre, qui se répand même en dessous. Les antennes et les pattes sont noires. Je l'ai pris au pied des montagnes du Hamar-Daban, sur la frontière de la Mongolie. 438) Curaenius noLosericEus, Fabr. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IL. p. 355. Il se rencontre, mais assez rarement, sur les bords du fleuve Irtych à Semipalatinsk. #39) Cuzaenius RETICULATUS, mihi. Tab. X. fig. 4. Nigro-aeneus, thoracis lateribus subrotundatis; elytris subreticulatis, flavo- pubescentibus. Long. 5 lign., larg. 2°/, lign. Ce Chlaenius est remarquable par sa forme large, un peu déprimée et son corselet beaucoup plus etroit que les élytres. IL est d'une couleur noirâtre, avec un reflet bronzé en dessus, et couvert sur le corselet et les élytres d'un duvet jaunâtre; le dessous est noir et parsemé d'un duvet jaune, épars et court. La tête est petite, triangulaire, ponctuée et même rugueuse, un peu luisante et colorée sur le vertex d'un vert un peu bleuätre; les yeux sont sail- lants et noirs ainsi que les palpes et les antennes. Le corselet est plus large que la tête, arrondi sur les côtés et rétréci vers les deux extrémités; les angles postérieurs sont obtus, et la ligne du milieu est tout aussi distincte que l'impression longitudinale de chaque côté de la base, qui atteint presque le milieu du corselet; il est assez plane et toute sa surface terne chagrinée par des ruguosités est couverte d'un duvet Jaune peu serré. L'écusson est petit, transversal et bleuâtre. Les élytres sont beaucoup plus larges que le corselet, un peu ramassées et moins parallèles que dans 30 234 MoOTCHOULSKI le C. holosericeus; elles sont tout aussi fortement rugueuses que le corselet, et l'on remarque alternativement des inégalités transversales relevées et de faibles impressions, ce qui fait paraître toute la surface comme réticulée; les 3°, 5°“ et 7° intervalles des stries, sont un peu plus éleyés que les autres; le duvet qui recouvre les élytres y est plus serré que sur le cor- selet: enfin le long du bord latéral, et ça et là sur les élytres, l’on remarque des points élevés en forme de faibles chaîinons; la partie réfléchie des ély- tres est ponctuée ainsi que tout le dessous du corps; sur les côtés du cor- selet, qui paraissent un peu renflés, ces points sont plus gros et plus fortement imprimés, et de chacun d'eux sort un poil jaunâtre. Les pattes sont noires, les tarses antérieurs garnis sur le côté interne d’une rangee d'épines courtes, un peu rougeûtres. Je n'ai de cetie espèce qu'un seul exemplaire qui vient des environs de Nertchinsk. #40) Oworaron umsarum, Oliv., Dej. Spec. des Coléopt. Vol. IL. p. 258. Il se trouve dans les Steppes des Kirguises dans les roseaux qui bor- dent le fleuve Ichim. #41) Buemus arroraTus, Creutz. Dej. Spec. des Coléopt. Vol V. p. 37. IL se trouve communément sous les pierres aux bords de l'Ichim à Dchergain-Agatch dans les Steppes des Kirguises. k42) Trecuus agpommaus, mihi. Alatus, subdepressus, rufo-piceus:; thorace subquadrato, postice subangus- tato, utrinque foveolato, angulis posticis rectis; elytris oblongis, subparallelis, striato-punctalis, strüs septem utrinque distinctis, punctisque tribus impressis: antennis pedibusque pallidis. Long. 2'/, lign., larg. °/, lign. C'est une espèce intermédiaire entre le Trechus lütoralis, Ziegl., et le Ansectes de la Sibérie. 925 T. paludosus, Sturm, il est un peu plus grand que le premier dont il à la forme déprimée et parallèle, et plus petit que le second dont il a la teinte bleuâtre et les stries bien marquées sur les élytres. La tête est rougeûtre, les impressions entre les yeux sont très mar- quées; les palpes et les antennes sont jaunes et les yeux noirs. Le corselet est de la couleur de la tête, mais plus large, un peu convexe, presque carré et un peu rétréci postérieurement; les bords latéraux sont rebordés et les impressions de la base ainsi que la ligne du milieu sont fortement marquées. Les elytres sont un peu plus larges que le corselet, un peu parallèles et assez visiblement déprimées à leur base; elles sont de la cou- leur du corselet, avec une teinte bleuàtre à la partie postérieure; les stries sont fortement imprimées et ponctuées, on en compte sept sur chaque élytre, l'on remarque de plus sur la troisième strie trois points imprimés. Le dessous du corps est d’un brun-obscur avec l'abdomen et les pattes jaunes. Je l'ai trouve au bord d'un lac, aux environs d'Ékaterinbourg dans l'Oural. #43) TrRecaus LaTicouus, mihi. Apterus, ferrugineus; thorace antice lunato, transverso; elytris ovatis, subdilatatis, strüs quinque dorsalibus punctalis, externis nullis punctisque tri- bus impressis: palpis pedibusque pallide testaceis. | 3/ are nee A = Long. 1°/, lign., larg. ‘/, lign. Il ressemble extrémement au T. secalis, avec lequel je l'avais d'abord confordu, mais sa forme plus large et surtout son corselet fortenient trans- versal l'en distinguent suffisamment. Il se rencontre à Tourka sur le bord oriental du Lac Baïcal. 444) Trecuus niéricornis, mihi. Tab. X. fig. 5 — 5 Oblongo-ovatus, testaceus: oculis antennisque nigris. 236 MOTCHOULSKI Il est presque de la taille du T. minutus, Fabr. (rubens, Clairv.) au- quel il ressemble, mais il est de couleur testacée, et ses yeux et ses antennes noirs l'en distinguent aussi. La tête est triangulaire, lisse, marquée de deux fortes impressions entre les antennes, qu'elles entourent presqu'entièrement à l'ouverture des yeux: ceux-ci sont noirs et un peu saillants: les mandibules paraissent brunâtres et assez aigues; les palpes sont pâles, les antennes noires, avec le premier article jaune. Le corselet est plus large que la tête, transversal, lisse un peu convexe, arrondi sur les côtés, un peu rétréci vers les élytres, avec des angles postérieurs obtus, mais fort peu saillants; les impressions de la base sont profondes, lisses et réunies par une impression transversale; les bords latéraux paraissent un peu relevés. Les élytres sont plus larges que le corselet, ovales, lisses, avec quatre stries visiblement ponctuées; ces stries n'atteignent pas l'extrémité, et l'on voit trois points imprimés sur la troi- sième strie et quatre points plus marqués encore sur le bord latéral, à l'angle huméral. Il se trouve sur les montagnes près de Kiakhta, au-delà du Baïcal. Je ne crois pas que ce soit une variété du T. minutus, que je n'ai pas rencontré en Sibérie. #45) Trecuus orrusus, Erichs., Käfer der Mark Brandenburg. Vol. I. pag. 122. T. 4-striatus, Duft. Il n'a que trois stries visibles sur chaque élytre, du reste il ressemble assez au T. minutus. + Je l'ai pris aux environs d'Irkoutsk. #4G) Trecuus monranus, mihi. Tab. X. fig. 6 — 6: Brevior, testaceo-fuscus, vel rufescens, palpis pedibusque palldis. 1/ : 1 - Long. 1!/, lign., larg. ‘/, lign. Insectes de lu Siberte. 237 Il est plus petit que le T. secalis et surtout plus raccourci, avec les élytres presque tronquées. Sa couleur est d’un brun-rougeûtre. La tête est assez grande, d'un brun ordinairement plus foncé que le reste du corps, lisse, avec deux impressions circulaires entre les antennes; les yeux sont bruns, un peu saillants; les mandibules sont de couleur plus claire; les palpes sont aussi de couleur très päles; les antennes sont rou- geûtres, un peu plus longues que la tête et le corselet réunis, assez grosses et presque moniliformes. Le corselet est plus large que la tête, un peu convexe, transversal, rétréci vers les élytres et presque en coeur, de sorte que la distance entre les angles de la base égale la largeur de la tète; les côtés latéraux sont un peu arrondis, et les angles de la base coupés un peu obliquement vers l'écusson, paraissent cependant encore assez droits et saillants; les impressions de la base se perdent dans l'impression trans- versale qui est au-dessus de l'écusson; la partie du corselet entre cette impression et la base parait assez fortement ridée ou rugueuse; la ligne imprimée du milieu est profonde ainsi que l'impression transversale et antérieure. L’écusson est triangulaire et bien visible. Les élytres sont plus larges que le corselet, trois fois plus longues, moins oyales que dans le T. secalis, et un peu déprimées; elles sont lisses, ordinairement de la couleur du corselet, et l’on voit sur chacune trois stries assez fortes, mais qui n'atteignent ni la base, ni l'extrémité des élytres; vues de côté elle paraissent ponctuées; sur le troisième intervalle près de la troisième strie lon voit trois points, et le long du bord extérieur une dixaine de points imprimés très marqués; tout le bord externe et même les angles huméraux sont rebordés; l'extrémité des élytres est obtuse presque tronquée. Le dessous du corps, surtout les côtés du corselet, sont plus rougeûtres que le dessus, les pattes sont de la teinte les palpes. Il habite les Alpes au Sud du Baïcal vers la Mongolie. Peut-être a-t-il quelque analogie avec le T. alpinus, Dej.? 9238 MOTCHOULSKI BEMBIDIUM, Lair. Par la manière de vivre et par leur facies les Bembidium ont tant de rapports avec les Cicindela et les Elaphrus qu'il me parait plus naturel de les placer près de ces genres, ils feraient assez bien le passage aux véritables Carabiques par les Pogonus. Le tableau suivant expose la manière dont j'ai rangé mes Bembidium: (Voir le tableau ci-joint.) #47) Tacuys mia, Gyll Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. pag. 51. On le trouve en Sibérie sous l'écorce de bouleaux morts. 448) PERYPHUS PUNCTATO-STRIATUS, mibi. Supra nigro-aeneus; thorace quadrato, utrinque foveolato, angulis posticis rectis, subprominulis; elytris oblongo-ovatis, striato-punctatis, punciisque duo- bus impressis; antennarum basi rufo, femoribus piceis. Long. 2 lign., larg. */, lign. Il est de la taille du P. Saklbergi, auquel il ressemble par la forme, mais il est un peu plus parallèle et plus allongé, dernier caractère qui le distingue du P. Gebleri, ainsi que les angles postérieurs saillants de son corselet et les stries ponctuées de ses élytres. En dessus il est d'un bronzé- noiratre. La tête est triangulaire, les yeux sont un peu saillants; les mandibules et les palpes sont noires ainsi que les dix derniers articles des antennes; celles-ci sont plus longues que la tête et le corselet réunis; le premier article des antennes est rouge. Le corselet est un peu plus large que la tête, carré, très peu rétréci postérieurement et très peu arrondi sur les côtés, les angles postérieurs sont un peu saillants, ayant une direction un peu oblique; les impressions du milieu et de la base sont assez marquées et apparaissent comme une ligne imprimée en avant de la base, qui descend ensuite de chaque côté, forme un angle droit, et aboutit aux angles postérieurs, et r Mé le : Mém. des sav. étrang. T. p (Appartenant à la page 258.) ‘ corselet transversal, corps un peu élar- | He... ele eee seine nine le ee 10 0 es Tacuys nana, lHCorseletacarre..1 182.2, D cs. ... PERYPHUS punctato-striatus con formis. ovalis. transbaïcalicus. infuscatus, petrosum. fluviatilis. | corps déprimé et pa- cruciatus. | rallèle, analogue à pictus, celui des Trechus Jusco-maculatus. | et Patrobus. Jemoratus. | rupestris. | oblique-lunatus. latus. Gebleri, cupreus ? litigiosus. aeruginosus. difficilis. coelestinus. corselet allongé et CORHOLIME Se ae ee nee LopHa 4-guttata, 4-pustulata. BEMBIDIUM, corps déprimé et pa- rallèle, analogue à celui des Trechus et Patrobus. | i corps un peu ova- laire, analogue à celui des Pogonus SE | COrps convexe, ana- \ logue à celui des Elaphrus ; Elytres L, L { > ” corselet transversal, corps un peu élar- corselet allongé et cordiforme .. .. corselet fortementen coeur, Angles pos- térieurs droits et Sallauts : .: ... +. corselet simplement plus étroit vers les élytres.Angles pos- térieurs souvent entièrement ar- TONGS EM ete corselet transversal, fort peu rétréci vers les élytres .. corselet presqu’aussi large, que les ély- NES En ee en eos .e.. UD RACHYPACHUS lisses en ESS ee ec ree de (PEMAID(UA velues en ÊIELT LME NN RENE .… TacHypus élytres élytres (ordinairement métalliques)... .. DT Eee Meme ee ee en e «eee case AGHYS corseleticarét se, 20, Het stoe sie eteioteeierote etais el lo OPIH/A ornées de points jauves, sur- tout à l'extrémité. OmaALa unicolores LEA élytres unicolores.. PHavLA extrémité des élytres jaunâtre........ Campa Sn se eleisales + cire INIOZA PIHIUIS ... PEeryPAUS | à la page 258.) nana. punctato-striatus conformis. ovalis, transbaïcalicus. infuscatus, petrosum. fluviatilis. cruciatus. pictus, fusco-maculatus. Jemoratus. rupestris. oblique-lunatus. latus. Gebleri, cupreus ? litigiosus. aeruginosus. difficilis. coelestinus. 4-guttata. 4-pustulata. 4-maculata, articulata, 4-plagiata. pusilla. angusticollis. aspericollis. Sur mic. axillaris. Normanna. doris, aterrima. atripes. aquatica. thermarum. daurica. difformis. velox, celer. elevata. laticollis. convexiuscula. Mannerheimi. punctutella. obtusa,. biguttata. assimilis. guttula, Baïcalica. Baicalicus. pPrustratus. terminalis. J'asciatus. J'umigatus. tenebrosus. ustulatus undulatus. pedestris. sibiricus. aerosum. striatum. fovcum. impressum. lutiusculum. paludosum. conicolle. argenteolum. ruficolle. flavipes. } LOT CE Le A 4 LRU, | Mi +: A) A = 4 EE Ce à LL. TA," * +4 , , sr: à pp té EL PT PR D COURS CR. "7 * 1 PONTS . * ao “a À A - v 5 L 4 h ; rain Le : » < L 4 Ms % _. Mo | ÿ Te À “ hate nt rretési anna , Insectes de la Siberte. 239 jusqu'à la partie rebordée des côtés latéraux. L'écusson est triangulaire et noir. Les élytres sont un peu plus larges que le corselet, un peu con- vexes et en ovale-allongé: les stries sont assez fortement ponctuées. Le dessous du corps et les pattes sont noirs, les cuisses sont plus ou moins d'un rouge-brunûtre. Je l'ai pris sur les bords de l'rtych à Semipalatinsk. #49) Peryrnus ovaus, mihi. Tab. X. fig. 7 — 7. Supra nigro-aeneus, elytris infuscatis; thorace quadrato, postice atte- nuato, utrinque foveolato, angulis posticis rectis; elytris oblongo-ovatis, ma- cula apicali communi lunata pallide testacea, punctisque duobus impressis: antennarum basi pedibusque testaceis. Long. 2 lign., larg. “’, lign. Il ressemble un peu au P. infuscatus, Dej., mais il est toujours plus petit et plus ovale: il a le corselet moins releve, moins arrondi sur les côtés et moins fortement en coeur. La tète et le corselet sont noirs avec un reflet bronzé ou cuivreux; les élytres sont plus ou moins brunätres avec la tache latérale semblable à celle de l'infuscatus. La tête est assez petite, lisse; les impressions entre les antennes sont bien marquées et se dirigent un peu obliquement vers la lèvre supérieure qui est brunâtre; les yeux sont noirs et assez rapprochés vers le front; les mandibules sont plus ou moins jaunes, ainsi que les palpes; les antennes sont de teinte obscure, avec les deux premiers articles et la base des deux suivants rougeâtres. Le corselet est un peu plus large que la tête, presque de la forme de celui du B. rupestre, Gyll, (B. andreae, F.) d'un cuivreux noirâtre luisant, un peu convexe en avant, rétréci en coeur vers les élytres, avec les côtés arrondis et les angles postérieurs droits; les côtés latéraux sont un peu rebordés; toutes les impressions ordinaires sont fortement marquées, et la base est en outre rugueuse et ridée longitudinalement 240 MOTCHOULSKI L'écusson est triangulaire et assez grand. Les élytres sont un peu plus larges que le corselet, ovales, un peu dilatées vers le milieu et attenuées vers l'extrémité; l’on compte six stries sur chaque élytre, dont la sixième est déjà très peu distincte et qui n'atteint pas la moitié des élytres, les autres stries sont alternativement plus longues, mais n'atieignent pas non plus l'extrémité et se perdent à-peu-près sur la tache jaune, qui se trouve sur la partie inférieure de l'élytre un peu avant l'extrémité; ces stries sont visiblement ponctuées et sur la troisième on voit deux gros points impri- més, dont un au tiers antérieur et l'autre au tiers inférieur de l'élytre; la portion refléchie des élytres est jaunâtre. Le dessous du corps est brun ou noir, les pattes jaunes à cuisses plus ou moins noires. Cette espèce habite les Alpes du Hamar-Daban vers la Mongolie. 450) Peryrnus coNrormis, mihi. Supra obscure-viridi-aeneus; thorace transverso, antice subrotundato pos- tice coarctato, utrinque foveolato, angulis posticis rectis; elytris subovatis, striato-punctatis, punctisque duobus impressis, macula apicali pallida nulla; antennarum basi, libüs tarsisque testaceis; femoribus piceis. Long. 2'/, lign., larg. ‘/, lign. Il ressemble aussi au P. infuscatus, mais il est ordinairement un peu plus petit, moins parallèle et plus convexe sur les élytres, tandis que le corselet est plus plane, moins en coeur et moins rétréci postérieurement. La couleur est généralement plus foncée, plus métallique et la lunule apicale manque entièrement. La tête est comme chez le P. infuscatus, les impressions sont un peu plus fortement marquées, et les yeux un peu plus saillants; les palpes et les antennes paraissent de couleur plus foncée. Le corselet est plus large que la tête, transversal, assez lisse et plus déprimé que chez l'infuscatus, les côtés paraissent plus rebordés et moins arrondis, la base est plus large Insectes de la Sibérre. 241 et les impressions vers la ligne du milieu plus fortement marquées, plus obliques et plus avancées vers le milieu du corselet, celle du bord antérieur surtout se présente presqu'en relief saillant. Les élytres sont plus larges que le corselet, en ovale allongé et ont six rangées distinctes de points imprimés, lesquelles n'atteignent pas l'extrémité. Le dessous du corps est de couleur foncée. Les jambes et les tarses sont jaunes, les cuisses brunes. Il se trouve aussi sur les Alpes du Hamar-Daban au Sud du Lac Baïcal. Une variété de cette espèce que j'avais d’abord nommée P. rugi- collis a le corselet assez fortement rugueux. #51) Peryrnus ivruscarus, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. pag. 109. Une espèce plus parallèle que les deux précédentes et qui se rapproche beaucoup du P. lunatus. Son corselet est très fortement en coeur et assez convexe. Les antennes et les palpes sont souvent entièrement jaunûtres. Je l'ai trouvée sur les rives du Lac Dchangi-Tau dans les Steppes des Kir- guises, Je doute qu'elle soit propre à la Sibérie orientale. 452) Peryraus TRANSBAïCALICUS, mihi, Supra obscure-aeneus:; thorace subelongato, convexiusculo, postice angus- tato, utrinque foveolato, angulis posticis rectis; elytris elongatis, subparallelis, profunde striato-punctatis, macula apicali communi lunata pallide testacea, punctisque duobus impressis; antennarum articulis 3 primis, palpis, dtibiis tarsisque lestaceis: femoribus piceis. Long. 2'/, lign., larg. ‘/, lign. Encore une espèce de la forme parallèle du P. infuscatus, mais plus petite, plus allongée et de couleur plus foncée, qui souvent même offre une teinte cuivreuse sur la tête et le corselet. Ge dernier est plus allongé que chez toutes les espèces précédentes, moins convexe, moins arrondi sur les cotés et moins en coeur que chez le P. infuscatus. Les élytres parais- sent plus profondement striées, et leur extrémité très légèrement sinuée. 31 242 MOTCHOULSKI Les couleurs sont comme chez le P, infuscatus. Six stries distinctes sur les élytres. On la rencontre assez communément au-delà du Baïcal, aux environs de Koul et à Tourkinsk. #53) Pervraus PerRosus, Eschsch., Gebl. Bullet. de la Soc. des Natur. de Moscou, 1833, pag. 275. C'est un des plus grands Peryphus à quatre taches jaunes sur les élytres; il a une taille plus parallèle et une forme plus déprimée, #- Le corselet est transversal et déprimé, Les mandibules font jaunâtres, les palpes obscures ainsi que les huit derniers articles des antennes; les pre- miers articles en sont rouges. Les pattes sont d'un rouge-jaunatre, avec les cuisses plus ou moins brunâtres. La septième strie des élytres est encore distincte. On le rencontre, mais rarement dans le gouvernement d'Irkoutsk. #54) Perseuus FLuviarus, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. pag. 113. Un peu plus grand et surtout plus allongé que le P. rupestris, Gyll, et remerquable par son corselet allongé. Il est en dessus d'un vert noi- râtre métallique et orné de quatre taches jaunes sur les élytres. Il se trouve communément dans les Steppes des Kirguises sur les bords du fleuve Ichim, ainsi que près des lacs salants. Une espèce très analogue, mais plus grande, avec les taches de la base I sue; P S ; jaunes, élargies presque jusqu'à la suture, et l'écusson rougeûtre, habite les bords du fleuve Koura à Tiflis et je l'ai nommée P. basalis. C'est la plus grande espèce parini les Peryphus à quatre taches jaunes. #55) Pervrnus crucisrus, Dej. Spec. des Goléopt. Vol. V. pig. 11%. Il n'est pas commun en Sibérie. Insectes de la Sibérie. 245 Sur chaque élytre, on y voit six stries, qui sont fortement imprimées et atteignent l'extrémité. Le corselet est presque transversal, et la portion réfléchie des élytres, ainsi qu'une bordure étroite, qui embrasse l'angle huméral, est noire. Il a une forme un peu déprimée et parallèle. #56) Pervraus ricrus, Fald. Coleopt. [lustr. Chin. bor. pag. 21. Nr. 9. Long. 1'/, lign., larg. Ÿ/, lien. Je ne crois pas que ce soit. une variété du P. femoratus, comme le pense Mr. le Comte Dejean. Il est toujours plus petit et surtout de couleur plus pâle; les élytres sont d'un jaune très pâle, avec la suture et une bande transversale étroite, vers le milieu des élytres, noires. Les six stries sur chaque elytre disparaissent vers l'extrémité, qui est noire, ainsi que la bordure autour des elytres; la portion rèfléchie de ces dernières et même celle du corselet sont jaunes et non pas obscures comme chez les espèces voisines, Le dessous du corps est brun, souvent assez clair sur la poitrine: les palpes, les antennes et les pattes sont d’un jaune plus rou- geàtre que les elytres. Le corselet est transversal et ainsi que la tête presque noir, avec un reflet verdâtre très faible. J'ai trouvé cette espèce seulement dans la Sibérie orientale depuis Ir- koutsk jusqu'a Nertchinsk. 457) PERYPHUS FUSCO-MAacuiaTUus, mibi. Supra nigro-aeneus: thorace subtransverso, postice angustato, lateribus subrotundatis, angulis posticis subrectis; elytris oblongo-ovatis, subconvexis, maculis magnis duabus testateis, antennarum basi pedibusque rufo-testaceis. : Long. 2'/, lign., larg. 5/, lign. Il ressemble beaucoup au P. femoratus, mais les couleurs sur les elytres sont plus obscures, les taches jaunes presque brunes et confondues avec la bande transversale noire: la portion refléchie des élytres est brune, * 244% MoOoTCHOULSKI le dessous du corps assez noir; les palpes sont brunâtres et surtout l'avant dernier article qui est mème obscur; les antennes ont leurs premiers articles roussätres, les suivants sont plus foncés, mais quelquefois elles paraissent entièrement rouges comme les pattes. Il y a sept stries distinctes sur chaque élytre qui atteignent l'extrémité. Le corselet est transversal et beaucoup plus déprimé que chez les espèces analogues: l'impression trans- versale de la base est beaucoup moims marquée, et l'on y voit quelques ruguosités et des rides longitudinales bien visibles; les bords latéraux sont assez fortement rebordés. Cette espèce que je ne crois pas être une variété du P. femoralis ou du P. cruciatus, se trouve très communément dans la Sibérie orientale, surtout aux environs d'Irkoutsk et sur un certain nombre d'exemplaires que Je possède je n'ai pu trouver les passages aux espèces mentionnées plus haut. #58) Pervrnus Feworarus, Sturm, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. p. 117. Il se trouve presque dans toute la Sibérie et varie beaucoup pour la grandeur et la teinte des pattes. On compte sur chaque élytre six Stries distinctes; le corselet est aussi large que long et la portion refléchie des élytres est noire. #59) Pervraus ruresrris, Gyll., Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. p. 111. Peryphus Andreae, Fabr. On le rencontre assez communément dans les Steppes des Kirguises et sur les bords de l'Irtych depuis Omsk jusqu'à Semipalatinsk. Il n'a sur chaque élytre que six stries distinctes, le corselet est transversal, la partie réfléchie des élytres est brune. Il est du reste d'une forme plus convexe et plus ovale que les espèces voisines. 460) PERYPHUS OBLIQUE-LUNATUS, mihi. Supra obscure viridi-aeneus; thorace elongato, antice rotundato, postice cordato, utrinque foveolato, angulis posticis rectis; elytris subparallelis, pro- Insectes de la Sibérie. 245 funde striato-punctatis, punctisque duobus impressis, macula postice communi lunata lateribus non attüngente pallide testacea; antennarum basi pedibusque rufrs. Long. 2 lign., larg. Ÿ/, lign. Cette espèce ressemble beaucoup aux P. lunatus et ifuscatus, mais elle est plus petite et a généralement une forme plus parallèle et plus dé- primée. Ce qui la distingue surtout de ses congenères, c'est son corselet étroit et plus fortement rétréci en coeur que chez toute autre espèce: ce qui, Joint à la disposition des stries des élytres, lui donne beaucoup de ressemblance avec l'O. Dahli et VO. elongata, Dej. (Bembidium) tandis que la lunule commune jaune qu'on voit un peu avant l'extrémité des élytres et qui n'atteint pas les bords, la place près des Peryphus infuscatus et ovalis. - Je l'ai prise aux environs de Kiakhta. 461) Perveuus rarus, mihi. Tab. X. fig. 8 — 8. Depressus, subparallelus, postice attenuatus, nigro-aeneus; thorace qua- drato, postice utrinque foveolato, cbsolete bistriato, angulis posticis subrectis: elytris dilatatis, subparallelis, planis, simpliciter striatis, punctisque duobus impressis; corpore sublus, antennis pedibusque nigris. Long. 3'/, lign., larg 1'/, lign. Cest un des plus grands Perÿphus car il surpasse même le P. fascio- latus, Megerle, auquel il ressemble beaucoup, mais il est encore plus dé- primé, plus large et d'un vert-noirâtre très foncé en dessus, qui prend quelquefois une teinte rougeñtre vers la base; en dessous il est noir. La tête est triangulaire, les impressions entre les antennes sont pro- fondes et parallèles, la lèvre supérieure est transversale, rétrécie vers les mandibules et presque dentée en avant: l'extrémité des mandibules est rembrunie; les yeux noirs et assez saillants; les palpes et les antennes sont 246 MOTCHOULSKI entièrement noires. Le corselet est plus large que la tête, déprimé comme cette dernière et assez fortement rebordé; il est presque carré, faiblement rétreci vers les élytres et à angles postérieurs droits: les impressions ordi- naires sont assez fortes à l'exception de l'impression transversale en avant de la base qui est peu marquée. L'écusson est assez grand et un peu allonge vers la suture. Les élytres sont deux fois plus larges que le cor- selet et cinq fois plus longues; elles sont très déprimées comme chez les Platynus et pointues, vers l'extrémité qui parait même un peu sinuee; les angles huméraux sont assez saillants; il y a sept stries très distinctes et entières sur chaque élytre et une huitième sur le bord latéral qui suit l'extré- mité et aboutit à la suture, ces stries sont très faiblement ponctuées et sur la troisième l'on aperçoit deux gros points imprimés, l'un un peu au-delà du milieu et l’autre vers l'extrémité de l'élytre. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Cette espèce se trouve sur les bords du fleuve Nichnaja-Ouda dans le gouvernement d'Irkoutsk. Le P. depressus, Ménétr., a aussi quelque analogie avec l'espèce décrite, mais mon espèce est beaucoup plus grande et nullement bleuûtre. 462) Perveaus Gerzent, Eschsch., Gebl. Bullet. de la Soc. des Natur. de Moscou 1833, pag. 275. La diagnose que donne Mr. Gébler dans le VI volume du Bulletin des Naturalistes de Moscou, pag. 275, convient parfaitement bien à l'ex- emplaire que je trouvai sur les bords de l'Irtych à Semipalatinsk, si ce n'est cependant que les stries sur les élytres ne sont pas ponctuces. 463) Pervruus LrriGiosts, mihi Supra nigro-aeneus; thorace quadrato, antice subarcuato, utrinque foveo- lato, bistriato, angulis posticis rectis; elytris oblongo-ovatis, subdilatatis, pro- funde striatis, stris subpunctatis, antennarum articulo 1° pedibusque rufis. Long. 2'/ , lign., larg. 1 lign. Insectes de la Sibérie. 947 Il ressemble entièrement au P. Gebleri, Eschsch., mais le premier ar- ticle des antennes et les pattes, qui sont rouges ou jaunes l'en distinguent. Ordinairement il est plus petit, plus allongé et sur les élytres qui sont souvent brunätres lon voit un reflet changeant, plus faible cependant que dans le Badister peltatus. Les stries des elytres sont assez visiblement ponctuées. Le corselet est un peu plus étroit en proportion de la largeur des elvtres. Il n'est pas rare sur le bord des rivières qui traversent la Sibérie orientale. 46h) Peryeuus 4rruGINosUuS, Eschsch., Gebl. Bull. de la Soc. des Natur. de Moscou 1833, pag. 275. Encore plus allongé que le précédent, plus petit et fortement déprimé. Il est entièrement d'un bronze-noirâtre, avec les antennes et les pattes tout-à-fait noires. Je l'ai pris communément sur les montagnes du Hamar-Daban et sur les bords du Baïcal. 465) PErvrnus CUPREUS, mihi. Supra nigro-cupreus; depressiusculus: thorace transverso, postice sub- angustato, utrinque foveolato, bistriato, angulis posticis rectis; elytris oblongis, simpliciter striatis, punctisque duobus impressis; antennis pedibusque nigris; femoribus basi rufescentibus. Long. 2°/, lign., larg. 1 lign. Il est un peu plus grand que le P. prasinus, Megerle, auquel il res semble beaucoup et sa couleur en dessus est beaucoup plus cuivreuse. La tête et le corselet ont la forme de ces mêmes parties chez le P. prasinus, mais elles sont plus larges; les yeux sont beaucoup plus grands et plus saillants; le premier article des antennes est brun. Les élytres sont 248 MOTCHOULSKI plus larges et plus allongées et leurs angles huméraux sont plus ramassés; les stries semblent être moins profondément marquées. Les pattes sont obscures avec la base des cuisses rougeûtres. : IL provient des bords du fleuve Selenga près de Verkhne-Oudinsk. 466) PERYPnUS DIFFIGIIS, mihi. Supra obscure nigro-aeneus, nitidus:; thorace subconvexo, transverso, postice subangustalo, utrinqree foveolato, bistriato. angulis posticis rectis; ely- tris oblongo-ovatis, substriatis, strüs subpunciatis, punctisque duobus impressis ; antennis pedibusque nigris. à É EU que Long. 1'/, lign., larg. ?/, lign. La-forme de cette espèce, amsi que ce brillant qui orne le corselet et les élytres la rapprochent beaucoup des Campa biguttata et C. guttula, mais c’est un Peryphus qui a beaucoup d'analogie avec le P. Sahlbergi dont il n'atteint cependant pas la taille. Le corselet est transversal, rétréci un peu obliquement vers les élytres, ce qui le fait paraître plus large aux angles postérieurs. Les impressions transversales en avant de la base et du bord antérieur sont très profondes, ce qui fait paraître la partie lisse du milieu plus convexe et les cotés latéraux comme rebordés; la ligne du milieu et les impressions de la base sont fortement marquées. L'eécusson est triangulaire et présente une faible impression longitudinale. Les élytres sont ovales, faiblement strices, et les stries faiblement ponctuées; les deux points imprimés sur la troisième strie sont bien distincts. Le dessus du corps est d'un bronzé-noiratre foncé, le dessous est noir ainsi que les palpes, les antennes et les pattes. Je l'ai prise au pied des montagnes du Hamar-Daban, sur les bords du Lac Baïcal à Koultouk. Insectes de la Sibérie. 249 467) Peryenus CoELESTINUS, mihi. Tab. X. fig. 9 — 9’. Depressus, coeruleus; thorace subquadrato, postice subangustato, utrinque foveolato, bistriato, angulis posticis rectis; elytris subparallelis, simpliciter stria- us, punctisque duobus impressis; antennis pedibusque nigris. . 1 EE ÊTES à (97 Se Long. 1*/, lign., ‘larg. ‘/, lign. il est presque deux fois plus petit que le P. Pfeiffii, très déprimé, de couleur bleue, avec les palpes, les antennes et les pattes noires. La tête est triangulaire et luisante; les impressions entre les antennes sont profondes; les mandibules un peu brunâtres; les yeux noirs et saillants. Le corselet est un peu plus large que la tête, presque carré, un peu arqué sur les côtés et faiblement rétréci vers les élytres: les angles postérieurs sont droits; les impressions à la base sont assez faibles, mais la ligne du milieu est fortement marquée. L'écusson est petit et transversal. Les élytres sont plus larges que le corselet, déprimées et assez parallèles, avec l'extrémité obtuse; les stries semblent être simples, et les deux points im- primés sur la troisième strie sont bien distincts. C'est un des plus petits Perÿphus. Il habite les Alpes du Hamar- Daban au Sud du Lac Baïcal. kG8) Lorm #-Gurrara, Fabr., Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. pag. 183. Je l'ai prise dans les Steppes des Kirguises. Elle est presqu'entière- ment lisse. hG9) Lorna #-PusrurATA, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. pag. 186. Elle a sur chaque élytre six stries distinctement ponctuées, qui n'at- teignent pas l'extrémité. Elle est deux fois plus grande que la L. #-ma- culata, et le corselet est proportionellement plus large. On la rencontre dans le gouvernement d'Irkoutsk. 250 MOTCHOULSKI 470) Lopna #-MaCurATA , Linn., Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. pag. 187. Elle est très commune dans toute la Siberic. Dans le gouvernement d'Irkoutsk on treuve une variété un peu plus grande, mais qui ne diffère en rien de l'espèce citée. #71) Owara arricuzara, Panz, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. pag. 188. Au bord des eaux dans les Steppes des Kirguises, mais plus au Nord je ne l'ai pas rencontrée. #72) Omata H-PaGiaTa, mihi. Tab. X. fig. 10 — 10°. Nigro-aenea, nitida: elytris punctato-striatis, maculis duabus rufis. Long. 1 lign., larg. ‘/, lign. Elle ressemble par la forme entièrement à l'O, articulata, mais elle est deux fois plus petite, et sur les élytres l'on ne voit que quatre taches rouseitres, disposées presque comme chez le Bembidium 4-maculutum, Lin. Les pattes sont plus ou moins brunes. La tête est triangulaire, un peu transversale, noire avec un reflet cuivreux ou vert et très luisant ainsi que le corselet; les impressions entre les antennes sont profondes et se rapprochent obliquement vers la lèvre supérieure; les mandibules sont arquées et brunes; les palpes et les antennes sont noires; le premier article de ces dernières est plus gros que les autres et d'un brun foncé. Le corselet est de la couleur de la tête et presque de la même largeur, convexe, arrondi sur les côtés et très fortement en coeur: les angles sont aigus mais peu saillants; les impressions de la base sont profondes mais courtes, et l'espace entre ces impressions est trans- versal et la base est rugueuse; la ligne du milieu est assez faible. 1/'é- cusson est petit, transversal et noir. Les élytres sont un peu plus larges que le corselet, convexes, allongées et arrondies à l'extrémité: on compte sept stries sur chacune qui sont profondément ponctuées, et qui ne Insectes de la Sibérie. 251 dépassent pas la tache rougeûtre qui se trouve au bord latéral avant l'ex- trémité; une autre tache de la même couleur mais de forme oblongue se trouve près de la partie humérale entre la troisième et septième strie et descend souvent jusqu'au milieu de l'élytre; l'extrémité est obscure; la portion réfléchie des élytres et le dessous du corps sont noirs. Les pattes sont d'un rouge ou jaune plus ou moins brunâtre, avec les cuisses et leurs articulations noires. Elle est une des plus communes dans les Steppes des Kirguises sur les bords de l'Ichim et du Ters-Akkan. #73) Owara Pusilta, GylL, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. pag. 165. On la rencontre dans les Steppes des Kirguises. 474) Omala aNGusricozuis, mihi. Nigro-picea, elongata; thorace angustato, postice subcordato, utrinque fo- veolato, angulis posticis subrectis; elytris oblongis, profunde punctato-striatis, interstitiis subelevatis, punctisque duobus impressis: antennis pedibusque pal- lidis. Long. 1'/, lign., larg. ?/, lign. Elle est de la taille de l'O. pusilla, mais un peu plus svelte, ayant le corselet moins convexe, moins en coeur et la base plus large; les élytres sont moins ramassées aux angles huméraux et plus ovales; les stries sont plus fortement marquées; la couleur brune, souvent assez claire, la fait distinguer facilement Elle habite les bords du fleuve Ichim dans les Steppes des Kirguises. 475) Omara aseericoLus, Germ., Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. p. 171. Omala lepida, De. D'un beau bleu terne, avec l'extrémité des élytres rouge. 252 MOTCHOULSKI On rencontre cette belle espèce sur les bords des eaux saumâtres dans les Steppes des Kirguises. J'avais précédemment communiqué cette espèce à quelques uns de mes correspondants sous le nom de Bembidium russicum. 476) Owara Sruruu, Panz . . .. Cette espèce ressemble un peu aux Notaphus fumigatus et N. obliquus à cause des taches jaunes qui ornent les elytres. Elle habite les bords des eaux des Steppes des Kirguises, et près de l'Irtych à Korjakowo et même plus loin vers l'orient près d'Atchinsk. #77) Omara axicaris, mihi. Supra nigra, subaenea; thorace subtransverso, cordato, postice utrinque Joveolato, angulis posticis rectis; elytris oblongo-ovatis, striato-punctatis. macu- lis duubus testaceis: antennarum basi tibüsque rufo-testaceis, femoribus tarsis- que piceis. TE TRE , Long. 1'/, lign., larg. $/, lign. Elle ressemble beaucoup à l'O. pulchra, Gyll., mais elle est un peu plus grande et plus large; elle a outre la tache humérale, une autre vers l'extrémité de chaque élytre; quelquefois, surtout chez les femelles, on aperçoit encore un petit point de la même couleur entre les deux taches citées, ce qui rapelle les Cicindèles, dont les femelles ont quelquefois sur les élytres un point jaune de plus que les mäles. Le corselet est aussi plus transversal que chez l'O. pulchra. La tache humérale des élytres se dirige un peu vers la suture et tournant ensuite vers l'extrémité elle se prolonge un peu entre la seconde et la quatrième strie; celle de la partie postérieure commence au bord latéral et se dirige un peu obliquement vers la suture jusqu'à la troisième strie. Le dessous du corps est noir, mais moins brillant que le dessus. Les antennes sont noires, avec les quatre Insectes de la Sibérie. 253 premiers articles d’un rouge-jaunâtre ainsi que les jambes. Les tarses sont plus obscures et les cuisses presque noires. Elle provient des bords d'un lac salant près de Selenguinsk au-delà du Baïcal. #78) Ouara Normaxxa, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. pag. 16#. Elle habite sur les bords de l'Irtych à Pestchanoïe. 479) Omara ports, Gyll, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. pag. 172. On la trouve rarement dans les Steppes des Kirguises et même sur les bords du Buiïcal. 480) Omara arerrima, mihi. Tab XI. fig. 11 — 11”. Nigerrima, nitida: elytris punetato-striatis, apice laevibus. Long. 1°/, lign., larg. ?/, lign. Cette espèce ressemble à l'O. doris, mais elle est plus grande et en- tièrement d’un noir foncé et très luisant. Elle n'a sur chaque élytre que six faibles stries courtes et ponctuces et présente un peu l'Aabitus d'une Lopha, mais elle n'est pas assez allongée. La tète est petite et luisante; les impressions entre les antennes sont profondes et rapprochées chacune de la lèvre supérieure; celle-ci est petite, brune et ridée en avant: les mandibules sont d'un brun-jaunûtre, les yeux noirs et saillants; les palpes et les antennes noires. Le corselet est un peu plus large que la tète, convexe, presque carré, arrondi sur les côtés, et fortement rétréci vers les élytres, ce qui le fait paraître un peu allongé; les angles postérieurs sont coupés carrément à la base, ils sont saillants et relevés; à la base sont des fossettes transversales qui font paraître le bord postérieur en bourelet surtout à son milieu; l'impression transversale sur la partie antérieure du corselet n’est pas visible, et près de la ligne du 254 MOTCHOULSKI milieu l'on aperçoit quelques ondulations transversales. L'écusson est trian- gulaire et assez petit. Les élytres sont deux fois plus larges que le corselet, lisses, convexes et un peu renflées; les angles humeraux sont relevées; sur chaque élytre l'on voit six lignes de points imprimés, qui dépassent de fort peu la moitié des élytres; une grande partie du bord lateral et l'extrémité sont entièrement lisses, luisantes et noires et l'on y voit de chaque côte un point jaune arrondi. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont un peu brunûtres. Je l'ai prise une seule fois au-delà du Baïcal à Koul sur la grande route de Nertchinsk. 481) Omara ATRIPES, mihi. Conveæa, nigra, nitida; thorace quadrato, postice cordato, utrinque foveo- loto, angulis posticis rectis: elrtris oblongo-ovatis, striato-punctatis, strüs ex- ternis obsoletis puncüsque duobus impressis: macula postica übiüsque apice rufescentibus. 3 lign. Long. 1'/, lign., larg. ? Elle ressemble beaucoup à l'O. doris et à l'O. aterrima, mais elle est un peu plus large, ayant le corselet plus transversal et moins en coeur: les stries des élytres sont moins marquées et on n'en compte guère plus de quatre ou cinq sur chacune, tandis qu'il y en a six et même sept chez l'O. doris; les antennes sont entièrement noires ainsi que le dessous du corps et les pattes, à l'exception seulement de leurs articulations qui sont bru- nâtres. Elle habite les montagnes du Hamar-Daban. 482) Onara aquarica, Panz, Faun. 38. 10. Je doute fortement que ce soit une simple variété de l'O. doris; +je l'ai prise dans plusieurs localités de la Sibérie même en abondance, tandis que l'O. doris y est assez rare. Insectes de la Sibérie. 255 483) Omar ruermaroM, mihi. Tab. X. fig. 12 — 12, Nigro-aenca; thorace subtransverso, postice cordito, utrinque foveolato, angulis posticis rectis; elytris oblongis, profunde striato punctatis punctisque duobus impressis: macula postica, antennarum basi pedibusque rufescenti- testaceis. Long. 1°”, hgn., larg. /, lign. Elle ressemble à la Campa biguttata et atteint la même taille, mais son corselet est d'une forme toute différente, étant en coeur et assez con- vexe, il se rapproche plutôt de celui des Peryphus; cette espèce se distingue facilement de l'O. Dahlii, par sa taille moins grande et par une forme plus ramassée. Sa couleur est en dessus d’un noir un peu verdâtre, avec une tache jaune près du bord latéral vers l'extrémité; les pattes et les premiers articles des antennes sont plus rougeàtres. La tète est lisse, luisante et plus verte que le corselet et les élytres; les impressions entre les antennes sont profondes, un peu parallèles et ne dépassent pas le bord postérieur des yeux, l'on y voit aussi quelques gros points imprimés épars, qui occupent quelquefois même le front; le vertex est un peu convexe; les yeux sont très saillants et noirs; les mandibules sont pointues et rougeâtres, ainsi que le premier article des antennes et la base des deux ou trois suivants, Les autres articles sont plus ou moins noirs ainsi que les palpes. Le corselet est un peu plus large que la tête, con- vexe, arrondi sur les côtés et rétréci en coeur vers les élytres; les angles postérieurs sont Coupés carrément par la base, qui est fortement ponctuée tout le long de l’espace entre l'impression transversale et les deux autres de la base; celles ci sont rugueuses dans leur fond; la ligne du milieu est bien marquée. L'écusson est assez grand, triangulaire et un peu arrondi sux les côtés. Les élytres sont beaucoup plus larges que le corselet, assez convexes et ovales; de chaque côté de lécusson l'on aperçoit à la base depuis l'angle axillaire jusquà la seconde strie une impression triangulaire, 256 MOTCHOULSKI! qui rend d'autant plus saillante la partie humérale: sur chaque élytre il y a sept stries bien ponctuées, qui n’atteignent pas l'extrémité; seulement les quatrième, cinquième , sixième et septième traversent la tache jaune qu'on aperçoit sur la partie postérieure de l'élytre, et sont ensuite moins marquées vers l'extrémité; la tache jaune est transversale et ne dépasse pas, d'un côté la septième, de l'autre la troisième strie; l'extrémité et la portion réfléchie des élytres sont obscures. Le dessous du corps est noir, les pattes sont d'un jaune quelquefois rougeûtre. Cette espèce est très commune dans la Sibérie orientale et même sur les Alpes du Hamar-Daban, tandis qu'elle ne se rencontre pas ni dans la Sibérie occidentale ni dans les Steppes des Kirguises. k84) Lesa paurica, mihi. Tab. XI. 13 — 13. Subelongata, nigro -aenea, subtus nigra: antennis articulo 1° pedibusque obscure rufis. Long. 1°/, lign., larg. 5/, lign. Elle est deux fois plus grande que la L. celer, auquel elle ressemble. Sa couleur est d’un cuivré obscur en dessus, noir en dessous, avec les pattes et le premier article des antennes d'un rouge fonce. La tête est petite, triangulaire et lisse; les impressions entre les antennes sont bien marquées, presque parallèles: les yeux noirs et saillants: les mandibules assez aigües, plus ou moins rougeàtres; les palpes sont noires, les antenfes de mème, avec le premier article et quelquefois la base des deux suivants rouges ou d'un rouge-brunâtre, mais non jaunâtres. Le corselet est plus large que la tête, assez convexe, arrondi sur les côtés et bien fortement en coeur; les angles postérieurs sont coupés carrément par la base et les bords latéraux faiblement rebordés; toutes les impressions sur le corselet sont bien marquées et sur la base l'on voit quelques points im- primés; vers l'angle de la base il n'y a qu'une seule impression qui se Insectes de la Sibérie. 257 confonde avec celle qui est transversale. L'écusson est triangulaire et lisse. Les élytres sont beaucoup plus larges que le corselet, convexes et ovales à angles huméraux assez arrondis et à extrémité très faiblement atténuée ; il y a sept stries ponctuées distinctes sur chaque élytre, qui se rapprochent plus de l'extrémité que chez la L. celer; le bord latéral n'est pas plus forte- ment ponctué que les stries sur les élytres, et sur la troisième strie l'on voit deux points imprimés. Le dessous du corps est noir, les pattes d'un rouge foncé, avec les cuisses un peu brunätres. J'ai pris cette espèce assez communément au-delà du Baïcal. #85) Lesa miForms, mihi. Tab. 10. fig. 14 — 1%. Aenea, niida; thorace subcordato ; antennarum articulis 3 primoribus tibisque testaceis. Long. 1°”, lign., larg. ‘/, lign. Cette espèce constitue le passage des Leja à large corselet à celles qui ont le corselet en coeur. Elle ressemble entièrement par la forme et les couleurs à la L. celer, mais elle est plus grande et le corselet moins en coeur. La tête est triangulaire, les impressions entre les antennes sont pa- rallèles et assez fortes, les yeux grands, noirs et saillants; les mandibules jaunûtres, les palpes noires, ainsi que les antennes avec les trois premiers articles plus ou moins jaunâtres. Le corselet est un peu plus large que la tête, transversal, presqu'entièrement arrondi sur les côtés, rétréci vers les élytres, avec les angles postérieurs droits et un peu saillants; les impres- sions sur le corselet sont assez marquées et à l'angle de la base l'on voit distinctement les deux cavités longitudinales. L'écusson est triangulaire. Les élytres sont un peu plus larges que le corselet, un peu parallèles et arrondies à l'extrémité; l'on voit sur chacune six stries ponctuées, qui s'effacent postérieurement comme dans la L. celer; sur la troisième strie il y a 33 258 MOTCHOULSKI deux points imprimés beaucoup moins visibles et plus rapprochés entre eux que chez la L. celer. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont noires ou d'un brun foncé, avec les jambes jaunes. J'ai trouvé cette espèce une seule fois au-delà du Baïcal aux environs de Koul sur la route de Nertchinsk. 486) Les verox, Erichson. Käfer der Mark Brandenburg. Vol. I. pag. 134. Elle diffère de la L. celer, par une taille un peu plus grande, par ses antennes noires et par ses pattes noires ou brunes, avec les jambes seulement jaunes. Le corselet me parait plus convexe et plus cordiforme que chez la L. celer. Je l'ai prise à plusieurs reprises dans la Siberie occidentale et orien- tale, mais pas au-delà du Baïcal, aussi semble-t-elle préférer les endroits montagneux. #87) Les cezer, Fabr. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. pag. 157. Elle est plus petite que toutes les espèces de Leja citées, et se distingue par ses antennes et ses pattes plus ou moins rougeätres ou jaunûtres. On la rencontre assez rarement en Siberie jusqu'à Tourkinsk vers le bord oriental du Baïcal. 488) Lesa ELEVATA, mihi. Supra aenea, convexuwuscula, oblongo-ovata; thorace subcordato, antice rotundato, postice coarctato, utringue foveolato, angulis posticis subrectis ; elytris punctato-striatis, strüs apice obsoletis; punctisque duobus impressis ; antennarum articulo 1° femoribusque piceis, tibüs tarsisque flavis. Long. 1'/, lign., larg. ?/, lign. Elle est ordinairement plus petite que la L. celer, plus allongée et plus convexe. La tête est plus allongée, les yeux sont moins saillants. Insectes de la Siberte. 259 Le corselet est plus large que la tête, presqu'aussi long que large, tandis qu'il est un peu transversal chez la L. celer; les angles postérieurs sont un peu moins droits. L'écusson est très sensiblement relevé, de sorte que le bord des élytres y forme une saillie assez distincte. Les élytres sont plus ovales que chez la L. celer, les angles huméraux moins ramassés et la partie postérieure plus allongée. La couleur en dessus est un peu plus noirâtre que chez la L. celer, en dessous elle est noire; les palpes et les antennes sont de couleur foncée, avec le premier article de celles-ci brun ainsi que les cuisses; les jambes et les tarses sont jaunes, les premières quelquefois sont de teinte un peu plus foncée. Elle se trouve dans les environs de Tourkinsk, sur le bord oriental du Lac Baïcal. k89) Lesa raricocus, mihi. Supra aenea, subeonvexa , subdilatata; thorace lato, postice angustato, utrin- que bifoveolato, angulis posticis subrectis; elytris punctato-striatis, strüs apice obsoletis; puncetis ue tribus impressis; antennarum articulis tribus tibüsque rufo-, testaceis. Longs. 1°, lign., larg. ?/, lign. Au premier abord on la prendrait pour la L. celer, tant elle lui res- semble, mais en l'examinant plus attentivement on saperçoit bientôt que c'est une espèce différente de toutes les autres LeJa: son corselet est élargi très peu cordiforme, plutôt analogue à celui des Phyla, de sorte qu'elle fait assez bien le passage des Leja aux Phyla; peut-être devrait-elle même être placée parmi ces dernières Son corselet qui est très large lui donne un peu le facies de quelques Noraphus. Du reste le corps est générale- mént un peu plus large que celui de la L. celer, et les trois premiers articles des antennes et les jambes sont d'une couleur jaune-rougeàtre. Elle se trouve aux environs de Kiakhta. 260 MOTCHOULSKI Sur les Alpes du Caucase on trouve une Leja qui ressemble beaucoup à la ZL daurica, mais qui est plus allongée, très déprimée et d'un noir luisant très faiblement bronzé. Les élytres sont très lisses et on ne voit les vestiges d'une strie imprimée que de chaque côté de la suture. Les antennes et les pattes sont entièrement noires. J'ar nommé cette espèce L. caucasica. Une autre espèce des mêmes localités, est un peu plus grande que la L. caucasica, d'une couleur plus bronzée et avec le corselet un peu plus large; les élytres sont visiblement striées; Je l'ai nommée L. seriata. A ces Leja se range aussi une espèce de Pologne, la Z. plumbea, mihi, qui ressemble assez à la L. celer, mais qui est beaucoup plus grande, propor- tionellement plus courte et plus large et assez déprimée; la couleur du dessus du corps est un bronzé-bleuâtre; les antennes et les pattes sont roussâtres; elle se distingue de la L. nigricornis par sa forme plus large, plus courte et plus déprimée, et par la couleur de son corps. 490) Puyia convexiuscura, mihi. Tab. X. fig. 15 — 157. Nigra, antennarum articulo primo pedibusque testaceis; elytris profunde punclato-strialis. 1 Long. 1 lign., laro. ‘/, lign. Elle ressemble un peu au Trechus alpinus, où mème à un Acupalpus, par sa forme ramassée, et elle fait le passage des Trechus aux Campa gut- tula et assimilis; elle est entièrement noire, avec le premier article des antennes et les pattes d'un jaune-rougeàtre. Sa taille égale à-peu-près celle de la Tachyÿs nana. La tête est assez convexe; les yeux sont peu saillants; les impressions entre les antennes sont très fortes, parallèles, mais très rapprochées, de sorte que l'espace intermédiaire s'élève presqu'en crête; les mandibules sont courtes et obscures; les palpes noires; les antennes presque moniliformes, noires avec le premier article rouge. Le corselet est plus large que la tête, Insectes de la Sibérie. 261 un peu transversal, arrondi sur les côtés et rétréci vers la base, qui est fortement ponctuée dans les impressions postérieures, ainsi que dans l'es- pace entre l'impression transversale et la base; les angles postérieurs sont droits, aigus, mais nullement saillants; le bord latéral est un peu rebordé. L'écusson est assez grand et triangulaire. Les élytres sont un peu plus larges que le corselet, ovales, mais un peu courtes; sur chacune il y a sept stries qui sont visiblement ponctuées et qui atteignent presque l'ex- trémité; sur la troisième strie il y a deux points imprimés, qui sont assez éloignés l'un de l'autre; la portion réfléchie des élytres et le dessous du corps sont noirs, les pattes jaunes. Elle se trouve communément dans les lieux humides au-delà du Baïcal à Koul sur la grande route de Nertchinsk. 491) Payra Manveruemm, Sahlb., Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. pag. 167. Elle ressemble beaucoup à la P. convexiuseula, mais elle est deux fois plus grande, et a les trois ou quatre premiers articles des antennes d'un jaune clair; les élytres sont aussi proportionellement plus larges, le corselet et la tête au contraire sont plus petits. Elle se rencontre communément sur les bords du fleuve Irtych. 492) Puy PuNcraTELLA, mihi. Tab. X. fig. 16 — 16. Supra testacea vel testaceo-rufa, capite abdomineque fuscis vel nigris: elytris profunde punctato-striatis. Long. 1'/, lign., larg. ‘/, lign. ‘ Elle est beaucoup plus grande et plus convexe que la Tachys nana, d'une couleur jaunâtre ou roussâtre comme le Trechus minutus, avec le quel on peut même le confondre, mais les stries des élytres très fortement ponctuées le distinguent suffisamment. 262 MOTCHOULSKI La tête est triangulaire, noire avec un reflet métallique vert, très lui- sant: les impressions entre les antennes sont assez planes et jonctuées dans leur fond; les yeux sont saillants; les mandibules aiguës, saillantes et plus ou moins jaunes; les palpes sont un peu obscures; les antennes brunûtres, avec les quatre premiers articles jaunes. Le corselet est plus large que la tête, assez plane à angles antérieurs un peu saillants; il est presqu'aussi large que long, arrondi sur les côtés et rétréci vers les élytres; les angles postérieurs sont droits, mais peu saillants; les impressions de la base sont obliques et profondes; leur fond ainsi que toute la base sont assez forte- ment ponctués; la ligne du milieu est faiblement marquée et les bords latéraux ne sont presque pas rebordés; il est d'un rouge un peu jaunûtre, avec une teinte brunâtre antérieurement. L'écusson est petit, un peu arrondi et rouge. Les élytres sont plus larges que le corselet, ovales et un peu ponctuées à l'extrémité; on compte sept stries bien ponctuées sur chacune, et une rangée de points plus gros sur le bord extérieur; ces stries deviennent seulement plus faibles vers l'extrémité qu'elles atteignent; sur la troisième strie on voit deux points imprimés à égale distance de la base et de l'extrémité: elles sont un peu plus jaunes, surtout vers le bord ex- térieur, que le corselet et leur portion réfléchie, ainsi que les pattes sont très pales. Le dessous du corps surtout l'abdomen paraissent un peu brunitres. Mr. le Comte Mannerheim vient de me communiquer une variété brune de sa Leja contaminata, provenant de Finlande, sur les élytres de laquelle les taches jaunes qui caractérisent cette espèce se confondent avec la couleur des élytres ce qui lui donne une telle ressemblance avec l'es- pèce décrite que je fus presque tenté de les réunir, mais en examinant de plus près, j'ai trouvé que la PAyla punctatella se distingue par son corselet toujours plus rouge et plus allongé, par ses élytres moins larges, plus Insectes de la Siberite. 263 ovales et sans aucune trace de taches jaunes, par ses stries plus fortement ponctuées et surtout par sa taille presque du double plus petite. Je l'ai prise au-delà du Baïcal aux environs de Verkhne-Oudinsk. 493) Puvza osrusa, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. pag. 177. Elle est plus petite que la Campa biguttata, à laquelle elle ressemble. Le corselet est moins transversal et sur chaque élytre l'on ne compte que six stries raccourcies. Sa forme est aussi plus courte et plus convexe. On la rencontre dans les Steppes des Kirguises à Outch-Boulak. k94) Camps siGurrara, Fabr., Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. pag. 180. Je l'ai prise communément dans les Steppes des Kirguises et dans la Sibérie occidentale. 495) Campa assmuus, GyIl., Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. pag. 175. Elle nest pas rare sur les bords de l'Irtych à Petchanoie. 496) Camps Gurrura, Fabr., Dej., Spec. des Coléopt. Vol. V. pag. 178. On la trouve avec les deux précedentes. 497) Campa BaïCALICA, mihi. Supra nigro-subaenea, nitida; thorace transverso, subrotundato, postice utrinque subfoveolato, obsolete bistriato, angulis posticis obtusis : elytris oblongo-ovatis, profunde punctato-striatis, punctisque duobus impressis: ma cula humerali apiceque fusco-testaceis; antennarum basi pedibusque testaceis. Long. 1'/, lign., larg. °/, lign. Elle ressemble beaucoup à la C. guttula, mais son corselet est plus transversal et les angles postérieurs sont obtus et fort peu saillants. Elle est en dessus d'un noir luisant un peu métallique; les élytres sont brunâtres ou même jaunâtres avec la partie postérieure à l'exception de l'extrémité obscure. 264 MOTCHOULSKI La tête est un peu plus large que chez la C. guttula, les yeux sont plus saillants, les impressions longitudinales sont plus larges, ayant chacune sur leur milieu une fovéole imprimée. Le corselet est plus large quefla tête, un peu convexe, luisant, transversal, et arrondi assez fortement sur les côtés, lesquels sont un peu relevées surtout vers les angles postérieurs; ces derniers sont presqu'aussi obtus que les angles antérieurs; les impres- sions de la base sont faibles et chacune est marquée de deux petites lignes imprimées; la ligne du milieu et l'impression transversale en avant sont bien marquées. L'écusson est triangulaire. Les élytres sont plus larges que le corselet, de forme ovale un peu élargie vers la partie postérieure; elles sont profondément striées et leurs stries ponctuées; la base de chaque élytre est plus ou moins brunâtre ayant l'extrémité et quelques taches longitudinales et jaunes groupées sur la partie humérale. Le dessous du corps est noir; les trois premiers articles des antennes et les pattes sont jaunes. Elle habite les bords du Lac Baïcal. 498) Norarnus PROSTRATUS, mihi. Supra nigro-subaeneus, thorace subtransverso, postice subangustato, utrin- que bistriato, angulis posticis rectis; elytris ovatis, punctato-striatis, maculis Juscis tribus, punctisque duobus impressis; antennarum articulo 1°, pedibus- que fusco-testaceis. Long. 1°/ , lign., larg. , lign. IL est d'un noir foncé, ayant des taches jaunes sur les élytres, ainsi qu'on le voit chez les autres Notaphus, mais souvent les taches disparaissent, à l'exception toutefois de la tache latérale, en forme de bande oblique, qui se trouve sur la partie postérieure; les pattes sont toujours plus ou moins jauntres. Insectes de la Sibérre. 265 La tête est triangulaire, les impressions entre les yrux sont peu pro- noncées; les yeux sont grands et noirs; les mandibules sont assez courtes, plus ou moins brunes, ainsi que les palpes, qui souvent même paraissent entièrement noires; les anternes sont noirâtres avec le premier article rouge. Le corselet est plus large que la tête, presque carré, arrondi sur les côtés et un peu rétrécei vers les élytres: il est lisse, avec deux plis distincts dans chaque impression de la base, dont le fond est un peu rugueux ainsi que le reste de la base: la ligne du milieu est assez faiblement imprimée et les angles postérieurs sont droits et saillants. L'écusson est triangulaire et un peu arrondi. Les élytres sont plus larges que le corselet et ovales; sur chacune l’on voit sept stries ponctuées, qui n atteignent pas l'extrémité et sur la troisième deux gros points imprimés; sur les élytres il y a deux taches jaunes à-peu-près comme chez le AN. fumigatus, et une troisième sur la partie antérieure qui est moins marquée et qui se confond ordinairement avec le fond, souvent même elle disparaît entièrement et l'élytre est alors noire; la bande transversale que l'on observe un peu en avant de l'extrémité est toujours visible et assez courte, presque comme chez les Omala; l'ex- trémité est obscure. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont tou- jours pâles. Elle se trouve en Daurie dans les environs de la route qui mène à Nertchinsk. 499) Norauus Fumarus, Creutz, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. pag. 72. Il est plus raccourci que le précédent, orné sur les élytres d'ondula- tions ordinairement très pâles et très marquées; du reste il varie beaucoup et devient même quelquefois rougeätre. Les cuisses sont noires; les jambes et les tarses bruns, la bande transversale en avant de l'extrémité est fortement sinuée et se joint presque à la suture; l'extrémité est pâle. 54 9266 MOTCHOULSKI Je l'ai pris communément sur les bords de l'Irtych, de Omsk Jusqu'à Semipalatinsk. 500) Noraruus Fasciarus, mihi. Tab. X. fig. 17 — 17’. Nigro-aeneus; elytris oblique testaceo-maculatis; antennis pedibusque nigris. Long. 1'/, lign., larg. ‘/, lign. Encore une espèce voisine du N. fumigatus, mais dont les palpes, les antennes et les pattes sont entièrement noires; les taches jaunes sur les élytres sont plus étroites, mais distinctes, surtout la tache latérale, qui se prolonge vers la suture en forme de bande transversale un peu oblique: l'extrémité est ainsi que la surface des élytres d'un cuivreux obscur. La tête est cuivreuse, un peu terne comme le corselet et lisse, les impressions entre les antennes sont profondes et parallèles; les yeux noirs et un peu applatis; les palpes et les antennes noires, le premier article de celles-ci est quelquefois brunâtre, Le corselet est plus large que la tête, transversal, un peu en coeur, avec les angles postérieurs droits et les im- pressions de la base sont profondes. Les élytres sont plus larges que le corselet, d'un cuivreux-noiràtre plus luisant que la tête et le corselet, ayant sept stries ponctuées, qui occupent toutes la largeur de l'élytre, ces stries vers l'extrémité des élytres sont beaucoup moins marquées; sur le troi- sième intervalle l'on voit deux points imprimés; les taches jaunes sur les élytres sont disposées de la manière suivante: à la base des élytres et sur le quatrième et cinquième intervalle, l'on voit une tache commune très faible qui se perd souvent entièrement dans le fond obscur des elytres, puis trois petits points jaunes et carrés occupent alternativement le troi- sième intervalle vers le milieu de l'élytre, une tache très distincte de forme triangulaire se voit sur le bord latéral un peu au-delà du milieu et enfin une autre tache pareille, mais plus visible en forme de bande sinueuse, commune, est située presqu'au bord latéral, à une distance égale de l’ex- Insectes de la Siberre. 267 trémité que l'autre tache latérale l'est de la base; l'extrémité est très faible- ment sinuée et de teinte obscure, ainsi que la portion réfléchie. Le des- sous du corps et les pattes sont noirs. Je possède cependant des exemplaires qui sont presqu'entièrement uni- colores et dans lesquels toutes les taches jaunes sont d'un brun de suie, mais de telles variétés se rencontrent souvent chez les Notaphus. L'espèce décrite provient de la Sibérie orientale et se rencontre depuis les bords du Baïcal jusqu'à Nertchinsk. 501) Norarnus aricaus, mihi. Tab. X. fig. 18 — 18. Nigro-aeneus, subviridis; elytris fumigatis, maculis duabus apicalibus, antennarum basi pedibusque testaceis. Long. 1°/, lign., larg. Il atteint la taille du AN. fumigatus, mais il est un peu plus allongé. IL est d'une teinte plus obscure, et sur les élytres l'on ne distingue que les taches jaunes de l'extrémité, car celles de la partie antérieure paraissent peu se détacher du fond, où sont mème tout-à-fait invisibles. Les impressions entre les antennes sont assez prononcées et se réunis- sent obliquement près de la lèvre supérieure; les palpes et les antennes sont noires, avec la base des dernières plus claire, et même quelquefois rougeñtre ou jaunâtre. Le corselet est un peu moins transversal que chez le N. fumigatus. Les élytres sont plus allongées et finement striées, mais ces stries n'atteignent pas l'extrémité et l'on ne compte sur chacune que six stries distinctes, dont la sixième n'est même qu'à peine visible: le bord latéral est lisse marqué seulement de quelques gros points, sur le troisième intérvalle l'on voit deux points imprimés; l'extrémité est jaune et souvent confondue avec une tache latérale de la même couleur qui se trouve un peu au-dessus, à-peu-près à la manière du C. biguttata; Von ne voit aucune tache sur l'angle huméral, qui conserve la couleur des élytres, et l'on voit * 268 MOTCHOULSKI seulement trois petits points jaunes disposés en triangle sur la partie anté- rieure des élytres: de ces points deux se trouvent sur le troisième et un sur le cinquième intervalle; la portion réfléchie des élytres est noire ainsi que le dessous du corps. Les pattes sont d’un jaune un peu rougeûtre. Cette espèce habite les Steppes des Kirguises et jusqu'à Omsk. 502) Norarnus TENEBROSUS, mihi. Supra nigro-cupreus; thorace subtransverso, lateribus rotundatis, sub- reflexis, postice angustatis, angulis posticis rectis; elÿtris elongato-ovatis, sub- parallelis, punctato-substriatis , fascüs undatis macularibus tribus apiceque fuseo-testaceis, obsoletis, punctisque duobus impressis; antennarum basi pedibus- que fusco vel rufo-testaceis. EMA: /, lign. Long. 2'/, lign., larg. : Je l'avais d'abord considéré comme une des variétés du N. ustulatus, mais ayant trouvé une grande quantité d'exemplaires parfaitement sembla- bles, je fus tenté de les examiner plus minutieusement, ce qui m'a con- vaincu que c'est une espèce distincte. Sa forme est d'abord plus allongée, le corselet plus transversal et les élytres plus parallèles. Les taches jaunes ne sont jamais aussi développées et aussi visibles, et la couleur en dessus est toujours plus cuivreuse avec une teinte plus terne. La tète est presque de la mème forme; les paipes, les antennes et les autres parties de la tête sont de teinte plus foncee; le corselet est moins convexe, avec les bords plus relevés et souvent ornés d'un reflet verdâtre, la ligne du milieu est très peu visible, tandis que les deux impressions de la base paraissent plus fortement marquées, la base elle même est plus arquée et coupe les angles postérieurs un peu obliquement. L'écussor est triangulaire. Les élytres sont plus larges que le corselet, allongées et arrondies à l'extrémité; les angles huméraux paraissent un peu ramassés, les stries sont plus faiblement marquées que chez l'ustulatus, et les taches Insectes de la Sribérre. 269 jaunâtres sont beaucoup plus dilatées sur les bords latéraux et presqu’effacées vers la suture: la tache latérale postérieure est toujours assez courte et se réunit avec la tache de l'extrémité, ce qui forme une espèce de lunule comme chez le Perÿphus lunatus. Le dessous du corps et les pattes sont à-peu-près comme chez l'ustulatus, sans cependant présenter sur ces der- nières un reflet bronzé. IL est très commun dans les Steppes des Kirguises. 503) Noraraus usrurarus, Fabr. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. pag. 65. Il est plus allongé que l'undulatus, plus petit et semble préférer des contrées plus méridionales. Je lai pris assez communément sur les bords des eaux dans les Steppes des Kirguises, aux bords de l'frtych, puis à Omsk et jusqu'à Semipalatinsk et sur les bords du Baïcal. 504) Norarnus uNpuraTus, Sturm, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. p- 63. Cette espèce se rencontre à Omsk, sur les bords de l'Irtych, ainsi que dans quelques autres endroits du gouvernement de Tobolsk. 505) Noraruus PEDEsTRIS, mihi. Supra nigro-cupreus; thorace subtransverso, postice subcordato, utrinque foveolato, bistriato, angulis posticis subrectis; elytris oblongo-ovatis, subtiliter punctato-striatis, punctisque duobus impressis; corpore subtus, palpis antennis pedibusque nigris. Long. 2'/, lign., larg. “/, lign. Il ressemble beaucoup au AN. ustulatus et plus encore au N. tenebrosus, dont, il diffère cependant par ses élytres sans taches jaunes et par ses an- tennes et ses pattes de couleur noire. ” La tête est un peu plus allongée, les impressions entre les antennes sont plus profondes, et les yeux sont un peu plus saillants. Le corselet 270 MOTCHOULSKI est un peu plus large, plus fortement en coeur et la ligne du milieu moins marquée. Les élytres sont plus allongées, un peu rétrécies vers l'extrémité et faiblement striées; elles sont unicolores et d'un cuivreux peu luisant comme le corselet et la tête. Le dessous du corps, les palpes, les antennes et les pattes sont noirs. J'en ai pris quelques individus près des monts Tar-Tau dans les Steppes des Kirguises. 506) TracnyPacuus SiBRiCUS, mihi. Supra aeneus, capite thoraceque glabris; thorace lato, basi transverse im- presso, angulis posticis rectis: elytris oblongo-ovatis, striato-punctatis, strüs postice obsoletis: antennis pedibusque testaceis. Long. 2'/, lign., larg. 1*/, lign. Il ressemble un peu au Bembidium aerosum, Erichs. (striatum, Dej.), mais s'en distingue facilement par son corselet large et lisse, et ses élytres plus courtes, plus ovales et moins fortement striées. Il diffère du T. Zaticollis, Megerle, par sa taille deux fois plus petite, par sa forme plus convexe et moins parallèle et sa couleur d’un cuivré-bronzé. j On le trouve sur les bords des rivières de la Sibérie orientale. Outre le T. laticollis, Megerle, et le T. sibiricus, je possède encore deux espèces de ce genre dont une habite les rivages méridionaux de l'Oural et présente par son facies les plus grands rapports avec les Pogonus. Elle est plus petite que le T. laucollis, plus étroite et plus parallèle, avec une couleur cuivré-bronzé et les pattes et les antennes presqu'entièrement noires; je l'ai nommée T. quadricollis. L'autre espèce provient des rives du Kour près de Tiflis: par son facies ovale et convexe, elle s'éloigne du T. lati- collis et constitue le passage du T. sibiricus aux Bembidium: elle est d'un bronzé-clair, avec une grande partie des antennes et les pattes d'un testacé Insectes de la Sibertre. Dr | un peu rougeûtre; les élytres sont visiblement plus larges que le corselet et assez fortement striées. Je l'ai nommée T. luteipes. 507) Beueinium arrosum, Erichs. Käfer der Mark Brandenburg. Vol. I. pag. 124. B. striatum, Dej. C'est une des petites espèces de ce genre. On la trouve dans les Step- pes des Kirguises. 508) Beusinrow srriaTun, Fabr. Erichs. Käfer der Mark Brandenburg. Elaphr. orichalcicus, Duft, Dej. Il est beaucoup plus grand que le B. aerosum, avec lequel on le rencontre. 509) Bewsiprüm FOvVEUM, mihi. Supra aeneum; thorace subtransverso, postice subdilatato, sinuato, utrin- que bistriato, angulis posticis subrectis, prominulis; elytris oblongo-ovatis, di- latatis, striato-punctatis, foveolis quadratis duabus obsoletis impressis: anten- narum articulo primo, femorum basi tibiisque testaceo-rufis. 3 2 Sr = 1 à Long. 2?/, lign., larg. 1'/, lign. Au premier abord il ressemble beaucoup au B. striatum, Fabr. (ou Elaphr. orichalcicus, Duft, Dej.), mais étant plus ramassé et plus large, il a le corselet plus transversal avec la base presque plus large que la partie antérieure, ce qui est le contraire dans le striatus. Sa couleur en dessus est d'un bronzé presque jaunâtre et terne, et en dessous d’un vert-bronzé brillant. La tête est comme chez le B. striatum, mais d'un vert plus prononcé et les impressions sont plus fortement marquées; les mandibules, les palpes et les antennes sont noires, avec le premier article des dernières rougeûtre 272 MoOTCHOULSKI Le corselet est un peu plus large que la tête, ayant les côtés coupés obli- quement vers les angles huméraux et un peu étranglés aux angles posté- rieurs qui sont presque droits et saillants; la base est arquée, ayant deux impressions de chaque côté. Les élytres sont beaucoup plus larges que le corselet, ovales et plus étroites vers l'extrémité, les intervalles des stries sont égaux et réguliers et de couleur plus terne même que le corselet; on voit sur le troisième deux taches carrées d’une couleur encore plus terne et de la même forme que chez le B, impressum, maïs très peu marquées et une impression oblique sur la partie antérieure qui se dirige de la suture vers la partie humérale. Le dessous du corps et les pattes sont comme chez le B. impressum. On le trouve sur les bords du Lac Baïcal. 510) Beuemiom imeressum, Fabr. Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. pag. 81. Il n'est pas rare en Sibérie. Une espèce voisine mais deux fois plus grande, se trouve sur les bords de la mer à Sitka (possessions russes en Amérique). Elle est d'un bronzé- obseur et les impressions carrées sur les élytres sont très peu visibles. Les jambes, la base des cuisses et des antennes sont de couleur testacée. Je l'ai nommée B. glabriusculum. 511) Bemmmium Lariuscuzum, Eschsch. in litt. Il se distingue du B. impressum, par une taille un peu plus petite et plus large, par son corselet plus transversal, plus inégal et par les angles postérieurs de celui-ci plus aigus et saillants. On le trouve en Daurie et au Kamtchatka. 512) Bewmmium raruposum, Panz, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. p. 79. Dans les Steppes des Kirguises et la Sibérie occidentale. Insectes de la Siberre. 275 513) Bemmipium CONICOLLE, mihi. Supra cupreo-aeneum; thorace antice angustato, postice sinuato, utrinque striato, angulis posticis lateribusque subrectis; elytris oblongo-ovatis, striato- punctatis, foveolis quadratis duabus impressis, stria quarta subsinuata; an- tennis pedibusque obscure viridi-aeneis. 3 = =. 1 © Long. 2°/, lign., larg. 1'/, lign. Il est ordinairement un peu plus grand que le B. paludosum, mais plus petit que le B. argenteolum , surtout plus allongé et d'une couleur plus cuivreuse en dessus. La tête est comme chez le B. paludosum, ayant seulement les yeux un peu plus saillants, mais le corselet est d'une forme tout-à-fait différente. Il est plus étroit plus allonge, plus large que la tête, ayant les côtés pres- que droits et très peu sinués postérieurement, ce qui rend les angles postérieurs un peu plus saillants; la surface paraît aussi un peu plus con- vexe et les impressions plus marquées, les côtés de la ligne longitudinale du milieu paraissent même un peu relevés et plus luisants que le reste. Les élytres sont plus larges, plus parallèles avec les stries presque régu lières; le troisième intervalle est presqu'aussi large que les autres; la grande tache sinuée suturale est cuivreuse et les bords latéraux plus ternes. Le reste est comme chez le B. paludosum. Je l'ai pris sur les montagnes du Hamar-Daban. 51%) Bemernrum ARGENTEOLUM, Ahrens, Erichs., Käfer der Mark Branden- burg. Vol. L. pag. 125. B. azureum, Eschsch., Gebl. Il est plus grand que le B. paludosum, de couleur bleue, verte ou même cuivreuse. Je l'ai pris dans le gouvernement de Tobolsk. C1 RC # 274 MOTCHOULSKI 515) Bewemium ruricote, Il, Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. pag. 95. Cette espèce n'est pas rare dans les Steppes des Kirguises sur le rivage sablonneux du fleuve Ichim, mais elle se fait des trous dans le sable à la manière des Cicindela, et elle n'en sort que pendant les heures les plus chaudes de la journée: elle est alors extrêmement prompte à s'envoler. Je suis parvenu à la prendre le soir, en versant de l'eau sur le rivage, ce qui la faisait tout-de-suite sortir de son refuge. 516) Tacayrus ruavires, Linn., Dej. Spec. des Coléopt. Vol. V. pag. 192. Je ne l'ai rencontré, que rarement dans la Sibérie occidentale. TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES CONTENUES DANS CET OUVRAGE. Nota. Les pages qui sont suivies du mot ,, Correct‘ on aura a confronter avec les remarques données dans les Corrections a la tête de l'ouvrage. ABAX voyez Pterostichus. ACRODON UNAENSIS A EU LS CA ne 191 ACUPALPUS CAE RO EME 445 EXIEUUS Lee ee les eee . 144 Embatas AE 4144 ODSEUBITALSIS De crie ele se 228 AGATUS fasciatus 2.10, 42 Correct. AGONUM ape EE ET 139 Pifoveolathm #00 te 138 CARELIPES ne rie eee 154 CATDONATIUM ee eee 155 castaneipennis . . . «+ . . . . 154 coerulescens «..... ..,. 135 cuprinum 158 elongatum.. …,...:.:. 157 fuliginosum . ........ 134 STAGE M, el eleoialers à 155 latipenne.....,....4.: 156 longulum .......... 153 Impressum » ..,. +++... 138 CE — IDAUTALUMIE de ce crie SAIS 155 TQUEUME = 6 0 eee US .. 155 INOESLUMP SNS Fe ile e 156 molestunmi +. MIRE 139 MINE à see eus. SENS Olivaceum 1. + « + cle 459 parumpunctatum ...... 137 Bédiume 21 NN 0e . 155 JS ON © SIDE CIE Le 154 quadripunctatum ...... 139 quinquepunctatum ..... 137 sexpunctatum ..,... +. 158 splendidulum ....,... 158 DHOTEA- -.. Le-7 154 ÉNISLEM EN ee sie se MU 156 VETSULUMEN see 4 8 0 136 viduum ..... 107 Afedet 456 AMARA APdOMHANSEe -, + - +. 181 ACUMINALA se + + 0 185 AFS eee es + -lelefetelnlle 183 AAC A Es sus ne melon et ls 174 angusticollis. . . . . . . .. . 480 apricaria +... +... 179 AEMENIACAN 2 + te ee lille 178 ADI se» ee ee ee 0 + Sin 477 aurichalCea Me ICE 491 biarticulatas ee... 6 183 Donealis ee rec ie: 184 CAUCASICA GE = ee eee. 178 COIMIMANDISM Se ele 2 ee Se 183 CONSUIATIS Eee 181 CONVExXIUSCUlA . + + + +» . 176 CHNEA Ne ae ele elles lois, se 187 AT 000 1070 1010 DIS OMBIE 177 JESeLT Aer te eee cle se 176 GHECEET AUS IH MD SIGMA PULNE 189 AUPIAM eee +: » 197 HAN ATIS ee es cle: eee 189 fodinae eee LATE AUIVAN ee + à hein 181 hanpaloides L....., 475 helopioides ......... 180 IIIPIESSA Bee. ebetets ele 188 IHHMA SN ee « ….. à «fl 139 ingenua ..+.4.... 491 IRIERMEA. … ee 0 eee . 475 laevigata .......... + 1490 M eee oies cie 178 melanogastrica . . . . , ... 178 microcephala . . ....... 191 TninutAle a a eee + 2. » 061467 Snalis » + 0 os ete S PNUD BADISTER bipustulatus ....:... . AAl FAN o Pebt AS à . 142 BEMBIDIUM aerosum +. + + ee . 271 aeruginosum ,+ +++: ++ 247 angusticolle .....::..: 251 apicale .........+°. 267 aquaticum «+... 254 argénteolum .....:::: 273 articulatum .....: sise DD aspericolle . ......... 251 ANSE es - «+ + ele else 263 aterrimum ee... 253 atripes «+... it 264 ARIlArE ee fee eee. 252 baicalicum . . . . .. . 265 Hasale ES MU D EL biguttatum ....:..:: . 265 CaUCasiCUM . 260 ŒIÉTE ete orne 258 coelestinum .. +++... 249 ébnforme. | non séeter eo els. ele 240 conicolle «....+. : 273 contaminatum . «+ + + + + 262 convexiusculum « .« - . + « . 260 cruciatum «es 242 cupreum -+.++. +" 247 dauricum se... 256 difficile « -enses.sss 248 difforme . : se... (orrélelels 257 DONS ee ECEe 2L «04e 253 elevatam. . cr... 258 fasciatum se. ce... +: lle 966 femoratum ....+... 244 , flavipes +. «++... 274 fluviatile.. » oh ie 242 foveum. +. + + Le ele 274 fumigatum ...:.-°. . . 265 fuscomaculatum . . + . . + . 243 blender . 246 guttulum .......+..: 263 impressum + +++. 272 infuscatum + + +... « st laticolle ..... : . 259 latiusculumse es eee 272 latum. "te Va SOUCHON . 245 litigiosum ...... sstaeisiciaiate ie AS luteipes .................271 Mannerheimi.....4+.1...% . 261 DANUM ss... rates else tee EDR NOTMANNUM se.ssssrss ... 259 obliquelunatum ........... 244 ODUSUML = eee ce AUS ovale. 2eme teens 239 pedestre................ . 269 Petrosum «..s..sses....s 249 piCtumM sss.sssssssses..e 245 plumbeum .........4..... 260 prostratum. .............. 264 punctatellum ....... Éleinse 261 quadricollis ..,...... RO TA quadriguttatum ........... 249 quadrimaculatum ......... 250 quadriplagiatum .......... 250 quadripustulatum ......... 249 rugicolle................. 274 TUPESITE ..ssssssssmsssses 244 SERIATUM . ..- -- + -.1e sole qjepaie 260 SibiriCuM , see s sole 270 Correct. Striatum .. 0 0 0 0 so s1e,eje 271 tenebrosum ............ee 268 thermarum.......sosesee . 255 transhaicalicum ........... 241 undulatum ........ss..ses 269 ustulatum....,.essss.sss 269 velOENE EN: cohorte 258 BLEMUS areolatus........ssee.s re 254 BLETHISA AMOENDA ...ssososeresesesse 76 cürtulai. 2e .Le Asia 95 Eschscholtzii .............. 93 FONEOIALA : - ee o10 o ove ele ABfalele 95 multipunctata........ via 100 polita ............ MOTO tuberculata .......se. esse 94 IVARTtOr.. - o1e safe »'o1e)e sc bei Zetterstedtii.........e.. ... 86 BRACHINUS binotatus PAU Sn be 70 DRE CONS RNNE EURERNeS 67 costulatus ...,..... Lun ete 68 COUCLAEUS er SR PR 70 SRRAUS LAN Re ENe A RUE Eversmanni........ SON BONE 70 BTACINIS Se eee ess 0006 Hématus s 54 3558 58 28 2 NME 69 INÉTIGOPHIS Fosse 2 #8 2e ee 66 quadriguttatus. ..........,., 69 quadrimaculatus ............ 70 quadripunctatus ...,........ 68 thermarum 2:32 29522, 00 70 BRADYCELLUS RATE US ET OR ARETER o) 145 AA obus sde ter 144 RAP AEUS AS MER PR AAA 144 ODSCUTITATSIS Ne AU Nr 229 : BRADYTUS ADAOMINANE Ne SANS 181 MmeUstCoMS ne. ete 180 ADHCARIUS eee senc ces 179 COHSUTARIS I ee date ae een 181 ROIS SES RS es MM NI 181 Helopioides 3117502 000 180 LENS EE SERBE AN 178 HANULUS eee celle ren 179 Palin A er 182 DAUVICONIS ARMES 150 CALATHUS FUIVIPeS os ass re En 145 melenocephalus ........... 145 MACLODIELUS SE iefie eee = 2 2e 145 SIDIMGUSRE LED ester ans 145 CALISTHENES Pandert. Mere eue 119 CALOSOMA auropunctatum ..........., 123 GAS PLU En alsie scie ele use 120 AAITICUME ee ee ea 119 denticolle ,....,...... ....120 dsungaricum.............. 124 granulosum.............,. 121 investigator. ss +5. 2000 120 laeviusculum .,,.:.,....... 122 lgabrersssssss is ess Male 1922 Panderi ss 42524408 MM 119 parallelum 3: 5:33 :3 000 125 SericeumiDejs 1". 1M00RE 120 121 SericeumEabr.2. 1.000 195 ADIEU re rene Le Ir 121 TOCLUM I 55385858 5 2.12 122 lurcomannicum,,...,........ 125 CAMPA aSsunihs 1752403850 Dee 20 Baicalica; L 442380348200 5000 263 DUT ER TANS AAA IN 265 EUR ERA PRE Aa, 263 ODEUSA NS Na ae NAN 263 CARABUS ACTUALUS ET le lee eee 96 ÉNOUSR ee eteleleietetale etes else 106 LÉDUPINOSUS! a aie elel ele etats aie ES 105 ATANISS SAP NNS ET ee 7 AE 99 arvensis Gebl. 0 98 AUFOCINCTUS SP ANNE NERO 115 AUXOLRDATUS 2008 2 AUPNTENNS 112 BESSErT AS SAN res En 118 BUIDETEIP SR Ne 2 UE AU 108 BütnasCheEvIe 2225 103 CAC ATEN EE ANRT 95 CICALTICOSTS fee om ete tete eee 116 CARE AUS NN NA ARE 109 DICOTTCI TALONS Ua 98 CONVERUS Etats elle lo en 114 CONLCATS ee SNS AIRES DOBRLLE CIDENATUSS 22 NN nent 108 CLIDAICDINIS ee sie ta D NT 417 cyanoviolaceus .......,..... 99 GARUTICUS CT EIRE 96 aurIQUS nature a NON 99 dünidiatus...,...., 118 Correct. dAUTIUS ee een 116 Correct. (6 D CNRS SA 2 115 CA LUS ee 96 Correct. Erichsonii, ...:,... 116 Correct. BSCRSCR OI EAN ENNINNS 104 BVÉRSRanNISS Sen 109 HAIdENMANALS Ne 98 Re GRR 102 GÉRANTS 115 elyptopterus ait ANNE 108 BRAUIA EU ete elle tea ee nl 100 PRYPOUS es en en 106 Correct. GUÉTON SA REA 115 HAGTES ee int Ne 4 ATAANES 118 HERDIN EN NN ee NUE UE 102 HOMME SA PME: 105 CERTUS ee a 0 ENS 10% LTLÉPRUDEUS ses cesse SUR 119 RaRelTe te JS en 118 LOTO TONER 98 Correct. KEANE er ESA NNRE 108 RYNICRHE EE RENE ne 118 Héachufen se een a 102 Wedeburiles see et a tenue 109 HOSCHNIKOVID. 2 125 1 EEE 101 Mac Deayieeeeeeceehte nee 97 MAHAIDUIATIS Se sie eee ee 110 Mannerhelmi. ee eee. 104 MIASSAPELUS Se olofelsroie » elale elole 97 Meander fes 22 Mecs A2. 95 Ménetriési Fisch............ 99 microchondrus. .... 117 Correct. obliteratus VALEUR 110 OBOVAlIS 16 eu. USE 105 obsoletus... tu LR ARNO 110 ebVErSUS 2.1, . icubat a oente 105 DAT AUS ee ne ce OUR CDR 100 GEDICOLIS her as AL 118 PARZET I are ain ets a1ote/ate LUS 105 parallelus Fald. ............ 99 parallelus Fisch ........... 117 HeHOTAEUSE. eee 108 PERMIS este re se nes Eole ed 117 DanatUse eee 417 Correct. platyscelis ARNATPAR ENST. 0" 111 putus ......s..sosecess ele 104 riphaeus....,............. 110 Sahlbergi.............., ..102 SCHOHRELME 0 - ce ciel sise a11 SEHAROMTe eee 417 Correct. SEIRISLTIAEUS. « « s ele es > 95 SIDATICUS---Le.--LRe Fa dn nn 110 smaragdinus ......... set 10 Spasskianus............... 104 sphodrinus ............... 117 SEPPENSIS ........sssss.ee 411 strophium..,...... 1147 Correct. Stscheglori ................ 96 Stschukinui ........ 118 Correct. HAS ep erece Er ee 117 tuherculatus .*--2:...-#50.70 95 fubErGUIosus te -...c-me-ee 95 LAAIPNSIS ES ee recrue 96 Vietinghôfii............... 102 VINCUIATRE = Ness ecrire 98 Vladsimirskyi............. 115 CELIA AUNICRALERE-- eeees era 191 INZENUA . .. ee» + oo oojoie » »10 0 0 191 laeyigata ................. 190 microcephala ........:.... 191 MUPICOÏD. scies be 190 LESCICOlAMe Re eee spelespe es 190 CEPHALOTES SENNSMAINS er ces 84 CHLAENIUS AIUTACEUS ee cale Ein ee 2352 DINOAMINE RS nt ee ele PE 231 coeruleocephalus .......... 299 ERENEUS EC eee res 299 melanocornis...........,.. 251 DAIPES EEE EE Terra ...251 punctatus .,...,........e 250 TELICHAIUS sectes eee 255 ÉPDAIUS RC er ere cecner 209 SÉCOURIMI ER EE re eERe Tee 253 CICIN DELA HUM SR ARR 0 0 à 21 ET — angustata Fisch ........,..,32 angustata Gebl..........,...35 baltiea #2. hestsbthrens Burmeistrii ...... eue STE 84 campestris- "2... Fo chioleuca 2. en Sora daunica....... 10503974 33 descendens:.....::-.tehet2e 51 deserticola:s 22... -2emMertes 56 HOT oaouonon de 0316 35 franlas se st no LLÉC ELLES 28 Gebleri see 0e eee cest 51 BERMATICA es --ceeeebe 52 PHARES eee ECePCLE 32 granulata.......... 54 Correct. HISPADICH- tee -ece-re- 357 bybnda-..:".."-.."..2thbre 26 IMSCMPLA eee es eee 56 Japperl. 2... pc 22 RINIOVA E Lree pme 36 Correct. ARE mecs reerecccecet 55 lAtETAIS en ee ec ee 51 htterrera. ERREURS 55 RHDrals Ps See rer ect 20 MAMMA. er hesctes ss" 25 MONGOICAU 1... ame 51 MPDHCOIA RE tee - serertrerete 29 DIPTILA .... +. + olele sn ckeiois te 22 obliquefasciata,............. 51 octopunctata ............... 37 Optata ........ee 0e se elole 30 LANTERNE SR 100 10 51 PalHsinis =... -r-pebetee 22 pontica ............seseee 20 HÉLIA RE cree rrLenes 356 Correct. NPEATCIR sers shemp 27 TIPATIA . ...-sessosorsenesoe 27 Sahlberpi.e.--eree..ehbeeel 29 SEETENEIL, ee cie see 2e 51 AAC ee esta sensuel 23 SHATIANA ee ces 0e: CARRE 57 NELSON 10000 TV 23 transbaicalica............., 28 HBCOIOT ee creer ere nee 30 CLIVINA colaris AT UE. 84 fossor, serbe cet ER E eEUC ”..84 MRSLOR CEE Te CEE 85 CORSYRA fuSUlaL LEE EURE CET ‘ro CYMINDIS actentifera. 4.242 CE 54 AIÉAICA ee ee CDR 53 anpularis .: ..:.eehtf Lee 46 basalis ..: 1.7. st 42 binotata.... 2 En ednee 52 colaris #25... 5eRRÈe 48 CHUGIAIR ES eee LEE LACE 55 cylindrics EN PMR. 44 AECOTA A A CL R..-20 55 GUESS eee ee 49 CC ROAD TN à 50 LHDTICALANE ER ele e LES A6 Inter als es NORME TES 52 MATHINATA RE RE eee 54 MUDANIS NS. 2 NRA ES 45 OO eee RACCELES b2 ON AA ee eee nee A1 QUDENUS EEE CL -CeerMecE 46 FE S0b3B0no0naB0 0000300 55 pUNCIAtA M er se 47 punctatissima .............. 48 DEPANAA EE eee 50 TIVDIATIS 26 2 + se 700 ee TES 45 MTL 0000 - 53 NT EM 08 nosgooade 52 taurica . Pierce rec .65 vitiata Bisch. "2" CEE 51 vittata Zubk... -PÉREEC ere 40 DAPTUS AIS 304000008000 193 DEIRUS POlitUS.. +... 170 Correct. DEMETRIUS anpulatus. "LU. 00026 56 apicalis es..." 44e... 56 AACAPUS AL MA EEE 55 ARTICAPUIUS Dej........... 2 55 TA EMA EAST 55 ODÉUSUS Es safe asie ete Dictetele denis 56 PESEUSIEUS EE 0e. 59 anmipunctatus .............. 56 DIACHEILA amoena ..,..... seller ne 76 POIL A ere eh tree AU 76 PROMIUS bipennifep er "AMORENEENES 58 CDEUCAlIS 724000 Se 59 FaYeOla SEL RER ee 61 fUSCOMACUIAUS 2.20. 59 glabratus MIDI, re 60 Humerals nero. LL 59 IMpUTCtATUS EURE ee 65 maroinellus NME 0... 58 MUULUS Se reiete em ae cles es le 60 MOUOONCUSER EEE ELLES EN 61 punctatelinsi EL EL EL 60 RURCOIH See Lee ce 57 SiPITICUS AE SRE nt 62 SIT Vote tele lee le ete ele te ee tete ele à 58 SÉMHAIUS LR LR 20 65 SUDAENEUS AL MATIN RE 62 SNEUTAlS RER. Len 56 SUEUNElIUS ee AE ee 58 PLANS ST MER MR EAU TS 59 truncatellus Lee Len eee 60 DYSCHIRIUS RENEUSADe PR eRes eee 81 RETEUS TEL ee dieelele ele A 81 AgNAtUS/. ses oonesooss ses 79 baicalensiss 2... ....cucre 80 DonealiS Rte se sie sie of Se 83 Chalceus Ra ne lrtdse 78 HiibOcoecce-edonoc Hslslatt 83 Hamarensis ee RE re eee 77 JongicollS 060 eeeeere 78 IHICTOThOLAX eee ce Le -89 DIgriCOTRIS, + + + e v ae a elsiale ee 82 parallelus 4". .""trtee ‘80 politus.................... 78 DENT E ionadondddio dis 81 puslns ns DHoe a 84 Fotundicollis "4202000 83 SenMiStriatus Ar LE ER 83 SÉRUMOSUSE ARE eee 77 LANAICENSISE sen net eee e 85 thoracicus Gyll Rec." CRE &1 URICOÏOT See 2 LE Aa 78 ELAPHRUS AUTEUS ser steletelele sais lelelelsisie ee 73 DaSCHRITICUSe ere en se 72 GHPTEUS EC Eee eee 70 HÉTOTAS es ae Mona ae ee ce 75 punctatus...,...... opéocé 75 MDATIUS EEE CE r LCI 72 Splendidusre cesse 71 DIU SR LEE Sands sets 71 EMPEIRUS........ 197 Correct. FERONIA AELDIONPS Eee eee seen 150 alien ensure ee 455 anthracinassecescectte Mes 163 ALLERTNA EE eee le ess ele 164 Doreals in iRie seiste rise ts 45 DTEVIS ei usetateie me lelstore le etats! 159 Conpulentase-teeier Re 163 CUPTEA . : « .e » vin oolels o o1e oko à e 159 DAUFICANE mers dl 164 dinupes reset eer cs 158 Eschscholtzi....... 414.100 162 foveolatas reset 154 fulvescens 254.02. tfel 168 Gebler tr enisiaseses esse 162 SibDICOl HER Re EE re ee eee 165 ÉTACLIS EEE eee ersieiietle 165 interrupta..........ssess 156 la COLLS eee eee -ciee 165 lepida-. 1... 162 Ride a rresaise cette 166 MAQUS ee.ssssssensessess 165 INAjOT s.sesssssseooossee 169 Mannerheimii ..,........... 45 MelANATIA se secs aneech 162 mongolica ..... dodo vo dos 157 MONTANT Eee emilie eiel lee 153 HEPIITENS ER SR LRU 169 Hood dddu dononconc 156 LM NE re AOC In 165 ANTAICOllIS EE LL SARA 160 oblongopunetata........... 154 OMENTALIS A ee ec eee MT 151 PIGMAnA AE RL Et RE 171 Maraiododéebododénaue 156 Roi ddocdedaodaonbes 170 PUnCUCOIHSR ER PE LEE EEE 159 PYEMAEMEE CRETE RER RE 168 MA DA Patate cles etellele late le le ale tete 155 TEDUIATIS le LR 157 NUPOSA M Re elle leiete NAS 157 STE oncdoncoad oo nn 167 ÉD E Le. 150 ÉrAnSDAICAlCANE 2 227 PRE 165 VENAIS Me ne ae El 165 RÉTE OARAR OMOAAMERR 162 VITESCER Shea letetetelelelele tee tele 0e 152 it laduononcondododonb dr 455 GLYCIA FASCIA LA etat re tone te re TU A2 Karel deitersie cie are SNA AA MITO ALAN elelslo.e es ciejeleieiele .. 40 HARPALUS ADdOMINANS Eee -ceccec che 297 ACUDNINALUS nelle oi» ssletes 299 AENEUS ES es eleteletatee ie ciel era 210 AEQUICOILIS = eee esse 199 AMATMOFMIS. > lee 202 DaSAUS sa cv se seat 215 borysthënicus ..,.......... 209 DIEVICOFDIS see ee loose fofefs 204 calathoides ...- este ttes 200 CHICITTAPUS. eee. 0 216 CENVICIS eee ere e es e se = el 197 CISTEIOÏAES Re ee ss csepe += 219 COMPTESSUS, se p/e es sole sis lets 215 CONIUSUS) so sesee seeds 210 COLUMN ns seieoe diatrs 227 Cyanescens ee. 209 ANALAIUS ananas que ieisle 205 HISCOLENS Eee -----c 212 distinguendus..:......,...211 CLDSUS ee so pren eis ie ele CUITE) ÉASEUDSUS ee sissle ee cer ee AUS LÉMOrALIS sert e cesse 245 foveicollis ...... seconet Re RlT Enohlichie 5" 2Ée "Eee 206 fulvipennis ...-"e-----t2e 201 HUIVIPES ee ccleheaaafee 215 hyperboreus .............. 214 IMPIgET . ss ere see so. 206 impressipennis ,..... cotes 215 MHTCISENCLUS eee secs esfeieie 995 Kirgisicus ... soso e se 201 EG ITS RER 06 n08 226 AUS Aer ccree RE 205 Jeiroides ces ADS 55 217 IumDATISI. eee acedeecDE 197 luteicornis.......... Lee 215 lyratus................... 220 Ménetrese.... ce... 198 neglectus,................. 001 DigripeNnIS ..serssessesse 221 IMITOUIUS ccm 219 OPSCUTICOTNIS de ee ces cesse 205 phscuritarsis, . ... 1... s1stee 298 DhIusuR..--.---22 ceci 207 optabilis ................. 199 OVIpennis ...sesosoossess 296 pallipes ..... consnoorensse 215 pastor ..,...... DRAC 268 PICIPENNIS .....ssssssssse 221 planatus.................. 219 | politus..................% 200 punctulatus..... se RP let 226 quadripunctatus ........,..215 regularis ........+. 8. 4206 fubripes.......eee s: Cr 213 MURCORNIS, 6.6» 6,0 0 e'ele/sfoleie 2923 SARNUS ee ses reemseeecehf ep 198 SETICEUS o « «0 0106 #18 0 0 0 à « tels DU SOITIPES s.ssssssssssssnses 200 SOlItATIS se das blé ser ee ee LUZ taphrioides ....,.......,.. 201 tenrestris . . . 0 016,016 » ee 0/0 'oldlote 293 thoracicus . ... 00 0 0 0 ete +221 LOTFIAUS. ee et eleterats moto le 244 VI transparens .,.....,.....» 210 transversus ,,,,,,,: semer HMICOÏO ts ste rc ce ne hotel lT uniformis,.,... echteente 224 ustulatus re ses dise 207 NIL'ESCENS . 2 2e ce ds 0 € sise 210 viridanus........ chere: 0218 RAUÉAIUS et latieteisrtelale 220 LEBIA annulata .....:.. ste 05 CAUCASICR Es esse sa ee ele D chlorocephala ......... 1-05 COUX—IMINON ao eee ete bn 65 cyanocephala .............. 64 DEDICUIALI Se aie cols se SCA frimaculata ee... .65 LEIRUS armMmeEnIACHS:. ... « « à eee eee /ate 120 altaicus essence 174 CAUCASICUS ere cree 178 convexiusculus ............ 176 dauricus ...... PAL ee nc 177 défentus. ss: 176 ÉiRAB eee SRE 1 175 giganteus. soon oo ste 175 harpaloides ,....... sens 175 intermedius,........ AT AYS 175 melanogastricus sense UE 178 PICEUS es 0/9 0/0 0 0 010 0 0 0 010 sVele1S 177 piGipes sfole e sta's « à s 01e se datetae 176 propinquus ............... 178 CORBAQUS hs seen Pt 176 torridus ss... ses er i7S LEJA CUGASICA eee ses ec. ..260 DER oem st 5 259 daurica ..... s'elale assistants .256 HHOPMIS, soso eee T elévata sente are läticollis. ... 5.000. 60289 plumbea .......4. 5500 0° 01260 Seriata .. ee 0 0 s 0 se ..260 VElOX ee come see 0t0se 20D LOPHA AntiCUIAtAR eee ces nee LOU quadriguttata ........ .....249 quadrimaculata ............250 quadriplagiata.............250 quadripustulata.....,..... .249 LORICERA pilicornis ...... oc zaereec Al seticornis...... SEE 14141 LYPEROPHERUS regularis ..es.ve.sceeas ss 157 TUGOSUS «essssssessensesse 157 MAZOREUS Le EN ONU OO HONe 140 MICRODERUS brachypus.:..... ee 195 petreus..ssessssosocese 109 TOPHSIUS see certes 193 MISCODERA erythropus ...... see .76 bamarensis ses ee see OZ MOLOPS AAUTICUS e = oo ete eee see: 82 AL MAGUS ec... oo envie sie: 2105 transbaicalicus.............165 NEBRIA BRAICA server eus ee nee 1e 127 BrCHCA sas 00810 0 010180 setae T ditenuatahk ss cenesses celte 120 baicalicarssseseseesres ce. 12 brevicollis ................427 etenulata ....60600.::19B Éscheri +11" 00 00 01. 127 Gylleuhalli ...............1427 Jateralis........... rt. .895 macrocephala .............128 microthorax ..............125 protensan ner..." ....126 SIRET A res steratereteteisistet sale 195 SUDHIIAtA TA cterersterstore s'orleteiele 126 NOTAPHUS APICAIIS Le Se sim cie e eleltiele oies 267 faseiatus.. . rm eee 266 fumiratus er eee esse 265 HedESES Eee ecce 269 PrOStTatUS M Eee series 264 teñebrasus:..... entres 268 DNOUIALUS eee ses ln ee 269 USLRIALUS 2e s aea se cales eos 269 NOTIOPHILUS aquaticuS sense. 85 SIDITICUS Pie eletieleisie a sie eee O0 ODACANTHA MElARUTA SE. 0 lee se ee 00 praeusta ....., SHbOU0DO AE 59 OMALA angusticollis ..,....... ....251 AUATCAS Lei» te robes e » sie 254 ASpERICOÏ IS Eee ele ee 251 ATERTIMA 2 sioe10 2oterateleo SNS 255 AUTIPES ere ee leiole Pod do doc 254 AXIATIS ee eee Hhbboovot ..252 GB éochescoocebe oc cou 253 DOFMANHA) : «te lele ae elele sleieiere 253 SIUTMILE- 1e. cercle bcobote 202 thermarum ....... nee 254 OMALOMORPHA MaXIMA,. . . . … » once d0 obseuricollis ......... ner 44 punctata .. .je.eie 0 0,0 010 0 0 o10101e AA OMASEUS authracinus...... Ho 0UBC ...165 ALGLTIMUS stslsieeleerale ee ele sleiate 164 corpulentus ....... so... 165 Eschscholtzii........... 162 ralieoattobtmoncocco .165 OU — Jaticollis..22# Me dosiase 165 MAlANANIUSe ste es cote» de ne 162 DIBTIEUSS- sois 0 el = sie le ee ola » «ie 165 OMOPHRON limbatum......... soie mie LEA OODES helopioides ....,,... SERBE o LEA OPHONUS abdominalis,.,.-....tteencl 298 enrdatus, arc ee see 207 laticolis ane .ce 296 ODSCUFIAESIS eee seteriet se es 228 OYLPENINIS Peel cjeteee slips 226 punctulatus ....... élersee Qe 206 ÉTANSVETSUSE + eieic sie else aiepiele 9297 USLUIAUS ee esse see +224 PATROBUS ANS eieoersre eliciclerstets 451 DOrEAlIS esse screens 150 CANIOCRICUS Eee eee 151 CAPES LS see serre 450 HOPRESSUS ee ess olseeisie ele ...129 CTATIIS eee eee 151 laëhstris cer DOC DO SIDITICUS ere elee se seelseisele 128 subparallelus.......... 151 PELOPHILA CANIORNICA RE se esse 95 Gebler es ere selesee 91 laevigata .................. 92 PERCOSIA HMIda tee ocre 192 PERYPHUS AETUYINOSUS . . +. eee «oo » eleele 247 basalis. 5. 5.7.0...1800ee 242 coelestinns ......-.-#r-et 219 CON Or MIS -ecmreekeeeetecse 240 cruciatus ....e un cbocouc 242 GUPTEUS i-reeterie ce éte PEé 247 diffoilise sect 248 femoraius........ sc accphl 244 fiviatiliS y nencene Ae 242 fuscomaculatus ............ 243 Céblenit fire SRE 216 INFUSCALUS) caisse Ress 241 IERCPOSONE PRNRET A ER 245 Htigiosus 5. ..-sbhith 246 obliquelunatus ....,..,.... 244 GET odconT eee Fouoocor 259 petrosus. 0... ."1Le 00. 242 pictus. ects Rethel 245 punctatostriatus ...:.. Boc 238 TUPESETIS ,."e + ele ea /0 eo pjotemelele 244 tRanSDACAlCNSe see: 241 PHYLA convexiuscula ............. 260 Contaminatans less satelemele 262 Mannerheimi............. 261 ODINS A re rmekeelere ten 265 punctatella .........,2.. 261 PLATYSMA foyeolata semer nn es 454 oblongopunctata ........... 154 VITE eee Choneeee-tr 155 POECILUS DreviS ee oe re elete ieric etes 159 CUPTEUS . soso see 159 AIUTIPES =. eee 158 Ceblernt es enr enteceneec 162 lepidus .................. 162 mongolicus ............... 157 MITIAICOÏHS sec oceecce-set 160 puncticollis ............... 159 punctulatus............... 159 TUGOSUS semssssssressnse 157 VIATICUS os» se cles ere” cleteie 162 POGONUS angustalus.............. 90 brevicollis ..... ec efissciele 89 depressus ................. 90 longicornis ................ 88 luridipennis .............0. 89 TIPATIUS . seems. 87 rufoaeneus. .... LAURE RE 90 SAMQUS LL en nee emes ess 89 POLISTICHUS difcoideus 2240644045. 88000 10 fasciolatus 59552 RUES 59 VIÉLAEUS SL Less ere 59 PSEUDOOPHONUS mterstinctus terre 2tl 295 TUHCOLRIS LE ER LINE 223 terrestns 22 NERER Le rer 223 UHLOFIMIS. + ss sat sms este se 224 PTEROSTICHUS AlEUS At ereeretercnereit 455 fovenlatus LIRE 2 Le aNREEr 154 inter rUptUS 4... mec 456 oblongopunctatus .......... 154 DIBET . eme oo » ne slolole 156 picipennis .........".1%1%1.% 156 TAPAX. .....osssoosneossee 155 MILTENS ER Er eten-Ere 55 — VEL- — SCARITES Eischer. nu. nie 84 parallelogrammus . . .84 Correct. SPHODRUS danricus Le LE LA RES E Le 146 STANDS Le OR CES 146 Jaticolis certe crues 146 OVARS rer ete Eee ce NS .148 parallelus PE" 22 ee 147 planicoliss ses Re Lier 148 subcostatus...: INR 148 MES EE TRE ce dut RUES 147 STENOLOPHUS GOPSAIS MUR ET UE AT PEN 145 EXIPUUS TE etant RE 144 INNPatuS LL EL PAL LU RSR 144 IMUIUSY ER CCR CE EE CNE 144 DANAUS ER eee Eee 148 SÉQUHERLE à ee ske mi eee Ve 145 WESDELHQUS EC -eR----- chere 143 STEROPUS AÉRDIOpS- tee. terne 150 BbrealsS Lite. e ati 152 IMORTANDS RCE et een nue 158 Mannerheimii ...,....,.... 152 GATE ANS Eee eleiefs 151 SUbLUiSE ere ter etotese 150 VITESCENS = 6 cer cereubteetle 451 TACHYPUS flavipes...............c 274 TACHYS TEA ds 00 090900 c 238 TRACHYPACHUS transversicolhs 242000 86 Letterstedül er c-erceec tente 86 TRACHYPLATYS luterpes ESP NSEER CEE 271 quadricoliS.:--c2---e02E :..270 SLPITICUS : 222 > comte 270 Correct. TRECHUS APdOMIPANEE EEE Tee 234 ATEOIATUE RL LR SERRE 254 PEU OU TS RER ic 255 MONTAAUS .. NÉ seR---r 256 HIPTICOIDIS eee eece ere 255 UbIUSUS,& LEUR LEA NRA 256 ZUPHIUM tEsRcEUMET ec rcreebetrer 358 LL CCE DA SR A à 39 CORRECTIONS ESSENTIELLES. Une grande partie de cet ouvrage etait deja imprimée, quand Mr. Fi- scher de Waldheim fit paraitre dans le Bulletin de la Société Impériale des Naturalistes de Moscou, la description de plusieurs Carabiques de Siberie mentionnés aussi dans ma brochure. Pour prevenir a toute confusion, Jai cru davoir intercaler dans les corrections typographiques, quelques obser- vations sur les espéces, que j'ai eu occasion de voir depuis, dans la collec- tion de Coléoptéres de Mr. Fischer, Pag. ligne 35 28 — 29 6 22 7 22 — 23 8 21 — 23 9 22 14 28 24 5 34 9 rayez les mots: aulieu des mots: la plaine“ — de: »Selengisk‘ _— — Schtchoukine‘ — — Schtchoukinef _— — Schtschoukini‘ remarquez »Selenginsk“ les elevations de“ mettez: les elevations »Selenguinsk<: y»Stchoukine »Stchoukine“ »Stschukini »Selenguinsk que l’Omalomorpha Karelini Mann. est synonyme avec la Cymindis ornata Klug. aulieu de: » Où aux“ mettez: #Sans“ ve Tab. IL. fig. I et ajoutez comme Synonyme : Petites SOUS“ vels Bull. de la Soc. Imp. des Natur. de Mos- cou. 1844. p. 6. No. 1. Tab. 1. fig 1. »C. granulata Gebl. Bull. de l' Acad. Imp. des sciences 1842. p. 56. Pag. ligne 55 2 36 14 37 ai 39 17 18 = 27 42 1 45 5 — 6 52 16 475 DIEU 58 10 60 24 81 26 84 Al 85 1 96 10 96 2% 98 5 99 21 100 8 106 12 116 4 e 5 — 7 1147 ñ _ 6 e 9 EAST — 24 117 27 118 5 aulieu de: ajoutez comme Synonyme : aulieu de: et ajoutez: rayez: ajoutez comme Synonyme: rayez: — ajoutez sgranulata® mettez: ,,Burmeistrüi #»C. Kirilovii Fisch. Bull. de la Soc. Imp. des Nat. de Moscou 1844 p. 7. Nr. 2 Tab. I. fig. 5“. sèvret mettez: lèvre »procustus“ — npraeustus* »Dubhergain-Agatak® mettez: ,,Dschergain-Agatscht- »Glycia fasciatat _— »Agatus fasciatus“ »Bull. de la Soc. Imp. des Natur. de Moscou. 1845. ntroist mettez: quatre“ »et Om. punctata“ »nen est quüne variété de la femelle“ mettez: est une espèce“* »Dschergain-Agatuk® mettez: ,, Dschergain- Agatsch® »Bôüber* _ »Babington“ »pollifer< —_ »Pallipes“ »Otschynsk —_ »Atschynsk“ »Fischeri? Zubk. etc — »parallelogrammus m »Clicena‘ P _ »Clivina“ equatus — saequatus“ »C. Kirbyi? Fisch.“ »C Kirbyi Fisch. Ent.“ »C. elongatus Fisch. Col. Song. p. 4. No. 15. »C. duarius Fisch. Bull. de la Soc. Imp. des Natur. de Mos. cou 1844. p. 153. No. 7.“ »griphus‘ mettez: ,gryphus“ »duarius _ »ÆErichsonii »p- 15. N. 7“ _ »p. 16. No. 10“ ,.C- elongatus de“ »parait appartenir de mettez: est synonyme aves le C. tu- berculosus p. 95“ »est je crois de“ _ »appartient au C. parallelus p- 99. Erichsonii Fisch. et Sedakovii Fisch. etc.“ mettez: ,Seda- koviï Fisch est le C. Billbergit p. 95 »C. obliteratus® mettez: ,,C. Roseri? Fald aprés le mot: ,Transcaucasica“ mettez: ,,et je propose pour nôtre espèce le nom de C. planatus. »pas“ mettez: ,,par“ »Je ne connais etc. — est une espèce distincte qui se rapproche par la forme du C. scabriusculus ligne aprés : et comme ajoutez: C'est un Carabe etc.“ mettez: ,,D'aprés lexemplaire que J'ai vu chez Mr. Fischer, cette espèce est synonyme avec le C: aequatus p. JG m'est inconnu“ mettez: appartient au C. Mannerheimü“* »Anchomenus collaris — »Anchomenus laticollis“ 104 mettez: ,,4nchomenus Krynickii Sperk. Bull. de la Soc. Imp. des Natur. de Moscou 1855. Synonyme citez: ,,4. uliginosus Erichs etc.“ sangusticollis etc.“ mettez: ,dubius m.° sles individus _— LA. angusticollis“ ymaestum — »mo0estum“* »Argutor* — »Derus. nov. gen“ »Argutor“ R — y Anagodemus** »Ehn. Transc. L‘ #Erpeinus* _— » Empeirust »la suture“ _— »le bord lateral Schukini‘ »Stschukinit » Trachypachus“ — »Platytrachelus“ sfemoralis* — 5» femoratus* »Trachypachus“ _ »Platytrachelus“ ,T« ca PS wi os n Ne [] 1416 yw\ ne” à #\ \ dy | M ENT i Pt D er + dt L %. : DENTS LI | "it | ODA CNT puni dr “ral Se é ( + ati “au APbeuraunsnipholh, ! LENS urine e 2 Nana bl enn ot A as trs er WA RTE ae LT LS one as: CORTE a, À UE = Dr: x. à a CAT ON W' fi, h k \ y ann, re RUES aq, si n neue. ‘Mme et Nr FT Î RS — k Ai DE | Aa Mio, © lea, he." ‘ajuiue a " | (PRE CARTER #. DL À 1 Pure " NN A I ru IN h ; … ARE TENTE udhétiuda re : | ñ | c 78 ri | LAPTAOITÉE 5  M Mi v k LT ; RPM, ed: ? 0 HA Aron, 4 | | FILE Pa, 7 LindstañtrauM RE AMENTALTTEN . : 2. ‘ï du NL à + $ tua FA + EAN £ } | e. g À * ta: ù at hegtons C1 © > - EXPLICATION Tab. I. . Cicindela pontica Stévén. . Tète vue de profil, et grossie. . Elytre, grossie. 5 et 6. Cicindela campestris, Linné. 80, 9; . altaïca Motch. 12275129 5 maritima Latr. 44 ,, 45. : hybrida Linn. , 10- ” restricta Fisch. 94 et 929. . 24 et 25 5 Sahlbergi Fisch. 27, 28: 2 fracta. 30 ,, 51 ” Jägeri Fisch. 34 ; tatarica Monn. Tab. IL. . Cicindela laeta Motch. . Zuphium testaceum Klug. . Glycia virgata Motch. » fasciata ,, (Agatus nov. gen.) . Omalomorpha maxima Motch. . Cymindis cylindrica ” rivularis = 5 collaris . = repanda Zoubk. 5 figurata Motch. » vittata Fisch. a simplex Zoubk. transbaïcalica Motch. DES eue » - EE EN CE 17. 18. PLANCHES. ——— "D C=——— Cymindis decora Fisch. Tab. II. Elapbrus sibiricus Motch. CAES aureus Müller. BAT punctatus Motch. Diacheïla polita Fald. Miscodera erythropus Motch. 6’. Dyschirius baïcalensis 7 4 unicolor = 8’. pa nigricornis 9. Trachypachus transversicollis Motch. 10’. Pogonus longicornis Motch. A1’. > brevicollis Mann. (Dans le texte, par erreur, fig: 12, 19”) 42’. ; salinus Motch. (Dans le texte, fig. 15 15.) 15’. » rufo:- aeneus Gebl. (Dans le texte, fig. 14, 14.) 44. 5 depressus Motch. (Dans le texte, fig. 13, 137) Pelophila Gebleri Esclis. Blethisa tuberculata Motch. (Dans le texte, fig. V7.) Nebria baïcalica Motch. » microthorax Motch. . Dromius rufcollis Motch. % striatus 7 . Cymindis equestris Gebl. > > eo . = 1e 1. Carabus incertus Motch. avec une partie de 2. 5 Eschscholtzii Mann. £ L 4 (S Spasskianus Fisch. & . A. 5 aeruginosus Büber. » : ALT putus Motch. pa a 6. gryphus ,, » » 7. . steppensis ,, - CR. Ledeburiü Fisch. 9. mandibularis ,, 10. ; Guerini . a. 5 Erichsonii ,, (Dans le texte C. duarius.) 42. . cicatricosus Fisch. Tab. VI. 4. Sphodrus grandis Motch. 2. Patrobus sibiricus À 5, e lacustris ÿ A. ; campestris . 5. S borealis 5 6. Anchomenus collaris ,, FI "= subtilis ,, © & SN @ Y mm O1 1 » Tab. IV. . Carabus parallelus Fald. x Stscheglovii Mann. Calosoma laeviusculum Motch. = parallelum ; . Carabus dubius Motch.. Calosoma investigator Illiger. , Dsungaricum Gebl. . Carabus cyanoviolaceus Motch. . Calosoma Dauricum Motch. . Nebria splendida Fisch. AN. Carabus aurocinctus Motch. avec l’elytre grossie. . Nebria Escheri Gebl. 15, 13. Carabus odoratus Motch. avec l’elytre grossie. Tab. V. l'elytre grossie. 8. Agonum longulum 9. 10. 11. 12. 15. 44. 45, 46, 47, 13’. Stenolophus 16’. aA7/ castaneipennis minutum nitidum Motch. quinquepunctatum molestum alpinum pallidus let grossi. ” ” ” »” avec le corse- {Dans les texte fig. 15, 13°.) D sinuatus Motch. avec le corse- let grossi. (Dans le texte fig. 14, 14) . minutus Motch. (Dans le texte fig. A5, 18”.) 1. Steropus subtilis 2. 52 4. Tab. VII. Motch. orientalis . borealis : montanus » 5. Lyperopherus regularis ; ” ” ” 6. Poecilus mongolicus 7. 8. ” »” dilutipes nitidicollis 9. Omaseus laticollis 10. Argutor gibbicollis 11. 12. 15. 14. pp Hp O1 » »” lucidus fulvescens major politus » (Derus nov. gen.) Tab. VIII. Leirus giganteus ” »” ” altaïcus intermedius dauricus Bradytus minutus ” ” ” helopioïdes angusticollis abdominalis Motch. 9. Bradytus pallidulus Motch. 4700, lyratus Motch. 40. Amara biarticulata 5 18. . thoracicus Fe 41. , borealis 19. D acuminatus A2: viatica ; 1; violacea . Tab. X. 44 ovata h UE RUE F 1. Pseudoophonus terrestris Motch. ui SRE ra 22 2, Fe interstinctus 47. Cilia dilatata ss 2. à Ut 48. ,, microcephala F Ophonus transversus Chlaenius reticulatus 3. 49. Acrodon uralensis n 8, 5’. Trechus nigricornis G, . LL Tab. IX. GE Re montanus FA 7, 7. Peryphus ovalis 5 4. Microderus petreus Motch. 8, 8. 3 latus . 2. Harpalus cervicis ; 9, 9’. : coelestinus : 5 5: salinus Fisch. 10, 10’. Omala quadriplagiata . 4 aequicollis Motch. AA, 14 ,, aterrima 5 3 _ calathoïdes 42, 42. , thermarum + 6. : Kirgisicus : 45, 13’. Leja daurica e: 7: ss amariformis 44, 14. ,, difformis e 8 . obscuricornis ,, 45, 15°. Phyla convexiuscula ; JE solitaris Eschsch. 16, 16. ,, punctatella _ 10. a foveicollis Motch. 47, 17. Notaphus fasciatus > 41. e basalis 5 48, 18’. : apicalis æ 49. 5 pallipes , 45. _ FE . 44. Ln unicolor ni NB. La Pelophila laevigata n’a pas été figurée, 15. a leiroïdes < malgré la citation que l’on lit dans le 16. A viridanus ; texte à la page 92. ——— 2 E—— TT es a br NA | Neige ceieutel is he slaos D. prie “ ds r L , , À Lt { 1 ' Lutte PPS “ à Pie alu a MENT te ae * \ veste À Ÿ ) No ts POUR les htS Nb. PR RAEME neéses Mau: AN tà UT, ler Lu% Me à R L Gates cel, line AR 4 Pers | PET 4", , PUR | . « { “ Mae 4 à L ÿ ‘ a dei Mem d Savétr TV Motchoutski Insectes 111 1 ë. vÉ 11 \ F ; >. Cap | és CE + : à : 1 \ Ù = UN É SEA À LR ] | 'e: ] = Ou 127% 2 2— = | CLS 20, 8 28. 95 30. 29) 3 es Na as le | re 4 6 | JE \ È j = | j \ ) & | = j >1.Y G. 92 LM SE 02 A + f 0 UE ) D DK. É4 D 1 \ 2 A à \ [ \ | l 3. L DAX Dess par l'auteur. Ib de La Sibérie. 10. dl " PAC ‘ my, ” D Ar du PAM | 1e AI Ar): Re! MAMA LT 124 ni A AR le TN NPRRRRRE ee b Een) a il TON L * PAT METRE VPN LP AUS h Pan . RL ’ ; of A AAAIT ‘ : j ai ed GT, U À. A { Fe: 1 DA ! ‘. WA ; at: \ ù ‘d É 4 AV + ll 0 11 OM: K de” An = ! * DL f “ ! 4 WU f NS ; l 4 nr x : | ] 4 PA d AN NES nu ” HN: ; A [M | 7: 7 " ' Lt (72 | a, | d ë ÿ J ee a! RAT (7 ) h LEA j = A Nip 4 ' A |. LT: ? L 1 0 * * t f « "M + ul * Di | : C2 J Lo Ad L +4 , Lu te : { ll L 4 L 0 L 4 A | a A Le L" . ï 2 PI ” d lu : i 108 4 £ UE | ? | L L () 0] k 2 7 SRE NON or : Fè 1» . . ) ’ 1ON MEET ne + Hg z û : 1 A k r'4 Ca à ” , : ï n “ 8 , L ' * L ' à Fe 2] pur" YU - CA. } ty ‘ L 1 Ai : LAC z k à , y . vd | ns À { ï ‘ ne 1 UT À ; ; LE ot LT Î + LP - A ] ? x « æ fi . "14 6 à EL ee Da o p. { : = . L t - > , Ë ’ fi x $ À ‘ t- A ; É : R ‘ PAUL ru: DL TMS SE PONS É ns ! Nu LLEe MN : ELU ERNST 1 ( NU 1 ! d ENT x : L LORALE ‘ HU F | re = (UE SN Ath e AL ‘ Î 1 l OR x ha AN ' , À l à U ; 114 " Fra Abe nu Ton | Leg. Lu ANT Re h Tab 1 dou cr TN Motchoulskr. Insectes de La Siberie Lx ©] 5 à. | Ce: ë | TR FN : \ kRLA à ; | | BA 7 ü Dee par Molchonlski Tab Il Men d Sav etr T'\ Motchoulsktr Ensectes dé La Siberte l 9" \ Y% £ es, \ : Ÿ | à | À 0° 9" 10 L o L , \ / \ J F. 4 $ rs A [®) | | ro 9 10 il ; 15 16 +) 14 fi \ LS T4 L_ 4 | | [PT 14 17 16 [EU a 7 à cs ) LA Ÿ Ÿ Dess par L'auleur el W Pape ÿ pi Ep cu D : A LA M ME" VOA L ; | | A hi À PT # Tab W Men d Sav ét TV Motchoulskr Insectes de la Siberte. 1 9 5 k \ ; \ /l N E Q ù ed À | d ï: F AA) AA À “dd, MAN Ed LR < ] \ # f G «ft \ ? Ÿ $ [ ; 7 A \ ' Â) \ À \ ) < ) { 1 9 # > TÉ L SE L NN p | DAIPERS NN CA à / \ ) à | \ \ LA | oran 4 | U L* 15 11 — 12 SE TS Dess par W Pape Mein d.Sav ét EN { Des- jai \\ Pape Tab / Motchoulski Insectes de la Siberie ù TT $ + | y | CN d. HN Ann Lait to Hny H! lé à À } 1ù A K wi | ‘ ( \ À { h À o 9 l ee = 2 | ; l F È \ V4 MST y } N / 1) | 4 | 4 L = K_ À / À À ù A \ à Q7 ) { ) | 12 Tab VI. Mem.d .Sav elr. TN. Motchoulski. Insectes de la Siberie. 9. 7 1 4” K \ P. 5 DNS VV ; Ÿ ( / À À / Du 7 \ | | ! | 5 / | à: 6. \ À 7. 8 K{ / _ DA DUR NOUFPA A IR 4 ZAR \ D d AA | | / | 9 10 11, 15. SX An € >, en = 16. Dess. par Motchoulski TabVIL Mem d.Sav. étr. TV Motchoulsk:. Insectes de la Siber1e. “0 Dess. par Mofchoulski Tab VIE. Mem.d_Sav étre TV. Motchoulski. Insectes de la Sibérie. 1 à EF & :- & - 15 16 18 19. Dess. par. Motehoulski TaB.IX. Mem.d.Sav. be TV Molchoulski Insectes de la Sibérie. 1 9 Ô. b. = LL: 16. 18 19. 17 ? Dess. par. Motchoulski . Mem.d.Sav.elr TV. Dess. par Motchoulslu . Tab.X. Molchoulski Insecles de La Siberie. 2. a En V4 À LP | l jt [er 7, ‘ 14 17. f { ï e , * fl à l v PP v L L # 1 0 1 E d: . | nu F k Ë ÿ f CR ï Fi { F ï 1 " Ï Ï x ro pr Le vit \ “ nt, FPE Don U 1 Hu fa! M te \ k Lrn pa vai man \? ï nez | 2 d ï DOPL it IN # 1 1 FL Q . e + \ { ‘ie : 21, (l ' n “ À ] : V : 1 LA , / Es l =: ï … } ni ï - nr © « [SUR CRETE L \ ArRe (rai ll " VOLS : L : Cr , | : | | he L : a EE] . ns | | ov : LI : | # + , n 2e 1. . L . e Cu L : | t } : : L | ch E E) D r : nn) | : 1" | | : | : , 4 | L L … a L | : L in | L L 1% | | 2] nv ns "+ L : L gave Je ” ACL | : | : . : — L L L L L | : AS . | | en) = L L . | LD . . PA nn LE L L L . : “à n : : | : L : A7, | ou L : ! dd p” : U D tn | sl ] VS nn. LL 2 : 4“ L » | V D. | À | | ü : L | 4 L È : L - | à .… | | : L | | | : Dr Le : L a - L | : : | | | L : n st ” = , Le M L | L 1 1 nn | ES | t »: . . L : Û | | | : Es L D : : | : t PS : _ : h , L » ne | : : _ "l : | | L LL ee En : ( . >) 2 mad | | ° L LV | L L ” © L : DR ER. : : | nm. _ . : : TL à : : » RE — R—.— : | _ à | . tie 20 oo L L : : . 1 L | t D L ee. : L : : : : : L D L | | | e L | D © L DL mp À | LE ,.. L ee » Ll L | | | h Va : : 2 | | AL : : : æ 7) Le. CR À o | : L : [Et : L \ . + | ‘ % D Lu =, à : : d L Dre. : - 1 F0 DORA | où Pr è | DONC | + 1 nn : "h | LS LS | 507, L "4 » he L L , | L , L Lt : L . : DA 21 | : L L L _ | . : + 2 a: l PACE BR > PL | | L L : PU L ol L : : : | : | : . L : : L : Le L | | A n | Tai r, l N : | * | 1 Û æ, . = : nie | : | L | | Le. t : à : | À | | L | h L L ; l, | IL | # il | S. < «2 i ; Ce ns l4 Motchoulski, Victor. Insectes de la Sibérie S51M6 : rapportées d'un voyage Ent. fait en 1859 et 1840. ÿ &, , 2, % 2) — II