5MITHS0N'!AN_INSTITUTI0N NOimillSNI NVINOSHimS S3 I y VH E > i^ - co ~. _ NviNOSHims S3iyv^an libraries smithsonian institut ^:< NS''"^ o >c- en * 2 i 5MITHS0NIAN INSTITUTION NOIiniilSNI NVINOSHimS S3ldVWÎ 5 ^ - •" en \ ^VINOSHimS S3ldVdan~'LIBRARlES SMITHSONIAN'^INSTITUil ,2 r- 2 n ~ m ~ en SMITHSONIAN INSTITUTION NOIiniliSNI NVlNOSHimS S3iyVH£ 2 r co z: co . c/) \, ^-^^^^^ CO en p co ■''" z to z WINOSHimS S3ldVyan libraries SMITHSONIAN INSTITUTI V LU X^Ism;;^ ^ /-t^TH;:^ lu en co o ^^- SMITHSONIAN INSTITUTION ~NOIinillSNI ""nVINOSHIIIMS ^S3 \U\fh£ ^ ^ ^ 2: r- 2 -^•|| NiviNOSHims S3iyvdan libraries smithsonian"instituti -^ H; z > ,. . c/> -7- co o IBRARIES SMITHSONiAN INSTITUTION NOIinillSNI NVINOSHim ~ ^ - c/^ oiiniiiSNi NviNOSHims SBiyv^aii libraries smithsoni/! z: t/' 2: .... c/> \.x co 2 co * 2: IBRARIES SMITHSONIAN INSTITUTION NOliniIlSNI NVmOSHil^' tn - co ~ oiiniiiSNi~'NviNOSHims S3idvyan libraries smithsoni^ o co :=: co _ IBRARIES SMITHSONIAN INSTITUTION NOIinillSN! NVINOSHill co z: » co z: oiiniiisNi NviNOSHims S3iyvd9n libraries smithsoni/ IBRARIES SMITH.SONIAN INSTITUTION NOimiIiSNI NVINOSHill' = co ± co louniiiSNi NviNOSHims S3iyvyan libraries smithsoni z ^ cr> 2: " '■:'< O /f fi^ ^%\ X . "f:# ,^^ O .i^m^ ^:: X /P .5\ CO co CO ^ï ^•^1 — -— ■ — — 1&«^ ^-^ ^■^ &..* ^»«^ &.«^ ^.^ ^.^ ^-^ ^-^ ^•^ ^-^ ^K^ ^«^ ^•^ INSECTES DIPTERES DU NORD DE LA FRANCE. PLATYPEZINES, DOLICHOPODES , EMPIDES, HYBOTIDES. Par J. MACQUART, Membre de la Société des Sciences y de l'Agriculture et des Arts y de Lille; correspondant de plusieurs autres Sociétés savantes. LILLE, IMPRIMERIE DE L. DANEL, GRANDE PLACE. 827. >>«^ ^K^ ^"^ ^•^ ^-^ ^.^ ^«^ ^«^ ^«^ &H^ ^•«^ YVp¥f?ff^¥¥f|fYV¥¥f^fV¥¥fff¥¥¥f¥¥¥|pi^V|^ INSECTES DIPTÈRES D U INORD DE LA FRANCE. PLATYPEZINES, DOLICHOPODES, EMPIDES, HYBOTIDES. INSECTES DIPTERES D U NORD DE LA FRANCE. PLATYPEZINES, DOLICHOPODES, EMPIDES, HYBOTIDES. Par J. MACQUART, Membre de la Société des Sciences, de V Agriculture et des Arts , de JJlle ; correspondant de plusieurs autres sociétés savantes. LILLE, IMPRIMERIE DE L. DANEL, GRANDE PLACE. 1827. ( ■ ) INSECTES DIPTÈRES DU NORD DE LA ÏRANCE. Plalypézines , Dolichopodes , Empides , HyboUdes. Par J. MacQUAHI. DIPTÈRES TANYSTOMES. La grande tribu des Diptères Tanystomes , instituée par M. Latreille , dans ses familles naturelles, comprend les insectes de cet ordre , à antennes triarlicnli^es , dont le suçoir et les palpes sont insérés très -près de V origine de la trompe , h Ventrée de la cavité buccale. Elle se dis- tingue , par ce caractère, de la tribu des Athëricères , dans laquelle ces organes ont leur insertion à une distance notable de la boucbe. Il résulte de cette conformation que chez les Tanystomes la trompe est ordinairement plus saillante ; elle est en même temps munie de quatre et même quelquefois de six soies, au lieu de deux. Plus longue et plus fortement constituée , elle donne plus souvent à ces insectes la faculté de se nourrir de proie et de se repaître du sang des animaux. Au développement très-prononcé de la trompe se joint celui des autres parties du corps. C'est ainsi que les antennes qui dans les Athé- ricères sont assez fréquemment de deux articles distincts , en ont ici généralement trois ; et le troisième se divise dans plusieurs familles en plusieurs segmens qui cons- tituent un plus haut degré de composition. Les pieds sont souvent robustes , conformés pour saisir la proie ; et trois pelottes aux tarses accompagnent toujours l'orga- (O nisation la plus développée. Les ailes , considérées sous le rapport de la réliculation , obéissent à la même loi. Elles présentent ordinairement le plus grand nombre de nervures qu'elles semblent comporter dans cet ordre. Enfin les Larves même ptiticipent à cette espèce de progression. La tête au lieu d'ctre molle , sans forme déterminée et pourvue seulement d'un appareil de succion ^ prend ordinairement la consistance écailleuse ; etla bouche se munit d'organes propres à broyer des alimens solides. Elles diHèrent encore des Larves des Athéricères en se dépouillant de leur peau pour passer à l'état de nymphes. Cependant cette supériorité des Tanystomes n'est paa toujours aussi prononcée ; elle est peu sensible dans quelques-uns , se manifeste graduellement ^ et ne paraît dans tout son développement que dans Un petit nombre. Ces Diptères forment donc une série continue qui présente diver» degrés d'organisation , et se lie très-bien à celle formée par les Athéricères , dont elle n'est réellement que la suite. Il n'en est pas ainsi de la section des Némocères , ou Tipulaires , qui , supérieure à celle des Tanystomes , doit les suivre, mais dont le type est trop différent pour que l'on n'aperçoive pas une solution de continuité. La tribu que nous allons décrire contient la plupart des familles de Diptères les plus remarquables , soit par la grandeur , soit par les particularités de la conformation et des mœurs. Nous y trouverons les Dolichopes aux riches couleurs métalliques ; les Empides si bien organisés pour saisir la proie ; les Taons et les Asiles , ennemis redoutables de nos bestiaux; les Anthrax aux ailes lugubres ;. les Vésiculeux dont le nom n'exprime que faiblement la bizarrerie de l'organisation ; les Straliomes au thorax armé et dont le premier âge se passe dans les eaux i les Leptis enfin qui reproduisent en grande partie , dans (3) «ne de leurs larves, l'instinct si singulier du Fourmilion. Les travaux de Fabricius , de MM. Latreille , Falièn , Wiedemann , et Meigen surtout , ont répandu beaucoup de lumière sur ces insectes , et l'étude en est devenue agréable par la facilité de reconnaître les caractères. Puissions-nous bientôt en dire autant des Athéricères , et particulièrement des Muscides qui , plus difficiles à distinguer enîr'elles à cause des différences plus minu- tieuses de leurs organes, réclament une investigation plus approfondie. M. Meigen a déjà rempli partiellement une tache aussi ardue , et nous faisons des vœux pour qu'il termine son excellent ouvrage. Celui de M. Robineau- Desvoidy , annoncé à-la-fois comme le premier essai d\m jeune homme , et comme une produc^on extraor- dinaire de Fobservaîion la plus approfondie unie à la patience la plus infatigable , achèvera d'éclairer les obscu- t'ïléa de ceUe paniie de la science. ( Suà le tableatL syioptùfiie.) (4) ^ ^ P o c/S N Ph M W o c^ G pL, a W t-H >^ o P 1 H 2 P^ u3 o S >H Ph Q M K PS C/3 X M S ?^ w O S tj H fî P O ÇJ >3 w "W >< v^ î> V3 K H P4 Q 05 M 1^ 1^ >-« (M CO M P » g. •H H P4 O i H PLATYPEZINES ; Platypezin>e, Fallèn, Meigen. Dolichopodes , Latreille. Caractère essentiel : Antennes de trois articles ; troi- sième sans divisions , comprimé en palette. Trompe cachée ; palpes cylindriques ou renflés à l'extrémité. Tarses postérieurs dilatés. Corps oblong. Tête hémisphérique. Front linéaire dans les mâles, très- large dans les femelles. Trompe retirée dans la cavité buccale , épaisse , submembraneuse ; tronc court , cylindrique ; lobes terminaux assez grands et épais ; lèvre supérieure très-courte , conique ( la langue et les soies n'ont pas été observées ). Palpes de deux articles , en massue ou cylindriques. Antennes droites , avancées , insérées vers le milieu de la hauteur de la tête; les deux premiers articles très -courts, presque cylindriques ; le troisième comprimé , ovale ou poinèu ; style terminal, de trois articles dont les deux premiers sont très-courts et peu distincts , et le dernier long et sétacé. Yeux d'un rouge brillant. Yeux lisses insérés sur le vertex. Thorax sans suture , ovale ; écusson presque quadran- gulaire. Abdomen ovale ou cylindrique ; organe copulateur des mâles peu développé. Pieds de longueur médiocre ; postérieurs plus épais , à tarses plus ou moins déprimés. Balanciers découverts. Ailes couchées ; cellule médiastine s'étendant jusque vers l'extrémité de l'aile ; marginale et sous-marginale atteignant l'extrémité ; trois discoïdales ; l'antérieure interne courte ; l'antérieure externe un peu plus longue ; la troisième longue ; trois ou quatre pos- térieures ; anale un peu allongée. (PL i , Jig- i i ^- ) Les Diptères Tanystomes qui se rapprochent le plus des( Athéricères sont ceux qui ont à-la-fois la trompe terminée par des lèvres épaisses , et les antennes à dernier (6) article comprimé en palette. La famille des Platypézines el celle des Dolichopodes onVent la réunion de ces caractères. Leur organisation paraît plus simple que celle des autres Tanystomes , et ces motifs me délerminent à les placer en tête de cette section. Les rapports de conformation qu'elles présentent entr'elles ont porté M. Lalreille à les com- prendre dans la mt-me famille. C'est Falh-n qui les a séparées. Meigen a suivi son exemple , et je crois devoir adopter cette classification. Kn eîTet , ces rapports sont tellement affaiblis par les dilTi-rences qui les distinguent dans leur habitus , et dans quelques-uns de leurs organes en particulier , qu'il n'est guères possible de considérer ces Diptères comme appartenant à la nicme famille naturelle. Les principaux caractères qui séparent les Platypézines des Dolichopodes consistent dans la forme des palpes , ^ans celle de l'abdomen et de l'organe copulateur, dans la dilatation des tarses postérieurs et dans la réîiculatioa des ailes. La forme de la cellule médiastine et la distance entre les bases de la sous-marginaîe et de la première pos- térieure, établissent une grande ressemblance enîre ces ailes et celles des Muscides ; enfin le mode de dévelop* pement paraît diTérer également , les larves vivant dans les champignons. Celte petite famille , remarquable par la beauté de quelques espèces , n'est composée que de deux genres, les Plalypèzes et les Cailomyies. Meigen y a joint les Cyrtcmes qui me semblent appartenir aux Empides. (7) Tableau des genres. Troisième article des antennes ovale PL\TYPEZE. Troisième article des antennes pointu CALLOMYIE. PLATYPÈZE ; Platypeza. Platjrpeza^ Meig., Panzer , Fall. , Lat. fam. nat. — Bob- chopus y Fab. Syst. antl. , Lat. gen. Palpes en massue , velus à rextrcmité. Troisième article des antennes ovale. Veux d'un rouge sanguin. Thorax peu élevé. Abdomen elliptique , assez plat. Tarses postérieurs à articles à-peu-près d'ëgale longueur; les quatre premiers élargis. Trois cellules postérieures. (P/. ^ij^^' '• ) Le nom de Platypèze que Meigen a donné à ce genre , indique le caractère le plus saillant de ces petits Diptères. Les articles des tarses postérieurs sont singulièrement aplatis et disposés en toit les uns sur les autres. Les nervures des ailes présentent une disposition semblable à celle que Ton observe dans le genre Psiîope , parmi les Dolichopodes , en conservant cependant la marque distinctive de la famille. Les Platypèzes se trouvent particulièrement dans les haies , au mois de septembre. Elles courent avec vitesse sur le feuillage. Suivant Fallèn , elles se développent dans les champignons. I. Platypèze fascié ; P. fasciaia ^ Meig. , Fall. , Panz. D'un gris clair. Abdomen à bandes noires. Balanciers jaunes. Pieds obscurs. Dolichopus fascialus ^ Lat. gen. 4? 292, Fab. Syst. aritl. 271 , 22. Long. 2 1. Thorax d'un gris noirâtre. Abdomen d'un gris bleuâtre ; premier segment à bande noire à la base ; suivans à barUè noire au bord postérieur , élargie au milieu et (8) aîleignant le bord anlc^rieur ; le dernier sans bande. Pieds d'an brun testacé. Balanciers jaunes. Ailes légèrement obscures. Assez rare, a. PlatypÈze noir ; P. atra ^ Fall. , Meig. Noir. Balanciers et pieds noirâtres. Long. I 1. Front de la femelle d'un brun noirâtre. Balanciers et pieds d'un noir de poix; ailes hyalines ; la nervure pos- térieure delà cellule discoïdale interne s'étendant jusqu'au bord interne de l'aile. Rare. CALLOMYÏE; Callomyia. Callo7j7/yia , Meig. , Panz. , Fall- , Lat. fam. nat. , Wiede- mann. — Dolichopus ^ Fab. Syst. antl. , Lat. gen. Palpes cylindriques. Troisième article des antennes pointu. Yeux d'un rouge ardent. Thorax élevé. Abdomen allongé , cylindrique , comprimé , arqué ; organe copu- lateur appliqué sous le ventre. Tarses postérieurs à premier article aussi 'ong que les autres réunis. Deux cellules postérieures. {PL i , fig. 2. ) Les Callomyies ont les tarses postérieurs moins dilatés que les Platypèzes , et le premier article en est beaucoup plus long. Les palpes , les antennes , le thorax , l'abdomen , les ailes j)résentent d'autres caractères ; mais ce qui dis- tingue surtout ces Diptères , c'est la beauté à laquelle ils doivent leur nom; ce sont les taches argentées du thorax et les bandes orangées de l'abdomen qui décorent les femelles. Ces insectes, très-rares partout, vivent sur le feuillage comme les Platypèzes , et ne paraissent également que vers la fin de l'été. On ne connaît pas leur jeune âge ; mais les nombreux rapports qu'ils ont avec le genre précédent (9) fait présumer que les champignons nourrissent leurs larves. Callomyie agréable ; C. amœna , Meig. Pieds jaunes ; postérieurs noirs. Balanciers fauves. Ab- domen noir (mâle) ; ou : thorax noir à trois taches argentées. Abdomen antérieurement fauve , postérieurement noir à bande argentée (femelle). Long. 2. 1. Mâle : Noir. Pieds antérieurs d'un jaune de miel ; cuisses> d'un brun noirâtre ; postérieurs d'un brun noirâtre. Balanciers fauves. Ailes hyalines. Femelle : Epistome et front d'un bleu pâle. Thorax noir ; une bande arquée d'un bleu pâle argenté , de chaque côté , et une troisième devant l'écusson , unissant les autres ; flancs de la même couleur ; écusson noir. Les trois premiers segmens de l'Abdomen d'rn jaune orangé; les quatrième et sixième d'un noir velouté ; le cinquième d'un bleu pâle argenté à ligne dorsale noire. Pieds anté- rieurs fauves ; postérieurs noirs à cuisses fauves. Rare. D0LICH0P0DES;DoLicHOPODA^Latreille,Meigen, Fallèn. Caractère essentiel ; Antennes de trois articles ; troisième sans divisions, comprimé en palette. Trompe peu sail- lante ; dernier article des palpes déprimé et membraneux. Corps obloDg , ordinairement d'un vert métallique. Tête hémisphérique , déprimée ; bords latéraux et inférieurs ciliés. Epistome étroit dans les mâles. Front ordinairement assez large dans les deux sexes , un peu enfoncé , à sillon longitudinal. Trompe peu saillante, submembraneuse, plus épaisse et apparente dans les femelles que dans les mâles ; tronc (caulà) court, épais, caréné en-dessous; lobes ter* ( lo) niinaux seuls saillans , allongés , horizontaux , divises par une fente en-dessous. Lèvre supérieure large à sa base , pointue à Textrémité, échancrée en-dessous; langue subu- liforme, pointue. Deux soies (mâchoires) suivant Latreille , plus courtes que la lèvre supérieure. Palpes insérés à la base de la lèvre supérieure , rapprochés , petits , de deux articles; premier cylindrique, caché; deuxième déprimé, membraneux , ordinairement ovale , recouvrant la base de la trompe. Antennes insérées ordinairement aux deux tiers de la hauteur de la tête , rapprochées , dirigées en avant ; premier article obconique ; deuxième cyathiforme , très- court ; troisième de diverses formes , ordinairement com- primé ; style dorsal ou terminal. Yeux ovalaires , verts , bleus ou pourpres. Yeux lisses insérés au vertex sur un tubercule , accom^pagnés de plusieurs soies longues et épaisses. Thorax sans suture , assez élevé , ovale , muni de fortes soies; poitrine saillante; écusson hémisphérique. Abdomen cylindrico-conique , comprimé latéralement vers Textré- mité , pointu dans les femelles , terminé dans les mâles par un organe copulateur très-développé , fléchi et appliqué sous le ventre, composé: i.** d'une base épaisse, cylindrique ou ovale; a.** de deux appendices tantôt filiformes, tantôt lamelliformes ; 3,° de deux autres appendices sétiformes , plus petites , quelquefois peu distinctes , situées entre les premières; 4-** d'une pointe cornée, insérée au bord anté- rieur et inférieur de la base. Pieds grêles , ordinairement allongés ; hanches antérieures assez allongées , nues ; cuisses ordinairement nues ; jambes munies de soies ; tarses line^ ment velus ; articles décroissant graduellement de longueur; deux ongles et deux pelottes très-petits. Guillerons petits , bordés de longs poils. Balanciers découverts. Ailes couchées ; cellule médiastine très-petite , à la base de l'aile , et fermée? ( ■• ) wiargînale sVtendant depuis la base jusques près d€ Pex- îremitc, droite et étroite; sous-marginale semblable à la marginale , prenant naissance à l'extrémité de la discoïdale e^iterne ; deux xîisco^dales ; Texterne très-petite et étroite , ne s'éteijdant que jusques vers le sixième de la longueur di» Faile; l'interne longue , triangulaire, s'étendant depuis la base de Taile jusqu'à la moitié au moins de la longueur ; oidinairement trois postérieures ; la première superposée k la disco dale externe , semblable à la sous-marginale , à nerv ure interne ordinairement fléchie vers les deux tiers de s;i longiieur ; la deuxième superposée à la discoïdale interne, en trapèze , élargie à l'extrémité ; la troisième superposée à l'anale ; anale fort petite et fermée. (PL i , Jig» 3-8. ) Les Dolichopodes sont de petits Diptères remarquables par i'éclat de leurs couleurs, par la délicatesse de leur organisation , par la vivacité de leurs mouvemens et par la profusion avec laquelle la nature les offre à nos yeux. RaremCiit nous arrutons nos regards sur le feuillage d'un arbrisseau sans voir un de ces petits êtres , brillant comme une l'méirude enrichie d'or, animer la scène par l'agilité de sa course , et nous charmer par sa beauté. Voisines de la fnmiile précédenie , et se rapprochant comme elle des A'hérioèies par plusieurs rapports, elles appartiennent aux Tanyslom s par l'insertion du suçoir et des palpes à l'entrée de la cavité buccale. Je considère ce suçoir , ainsi que M. Latreille , comme composé de quatre pièces, quoique l'ex- trême ténuité de ces organes , et la difficulté de les séparer soient telles que je n'oserais atîirmer les avoir bien vues, et que Meigen rapporie n'en avoir reconnu que deux , en con- venant toutefois qu'il peut y en avoir quatre. La trompe ordinairement peu saillante , mais s'allongeant quelquefois en tube, établit alors une autre ressemblance avec les familles suivantes , et l'habitude de se nourrir de proie y est encore conforme. (12) Les rapports que les Dolichopodes présentent avec les Athéricères , et particulièrement avec les Muscides , con- sistent dans le système réticulaire des ailes , plus simple que dans les autres Tanystomes ; dans la forme de palette que prend le troisième article des antennes ; dans l'insertion souvent dorsale du style qui l'accompagne. De plus , les larves ont la tête charnue et de forme variable. Cette famille me paraît donc servir de transition entre ces deux grandes sections des Diptères , quoiqu'elle se lie mal avec celles entre lesquelles je crois devoir la placer pour former la série linéaire. M. Latreille , en la mettant entre les Leptides et les Asiliques , me semble l'avoir placée trop haut dans l'échelle des êtres , et Meigen , trop bas , en la rangeant entre les Conopsaires et les Syrphies. Autant les Dolichopodes offrent de difficultés à les coor- donner aux autres Diptères , autant ils se lient étroitement entr'eux , malgré les nombreuses modifications que pré- sentent leurs organes. La longueur de leurs pieds qui leur a donné leur nom ; les belles couleurs métalliques dont ils sont ornés ; la conformation des lobes qui terminent leur trompe ; celle de leurs palpes , et le développement exté- rieur de l'organe copulateur des mâles forment un ensemble de caractères communs à tous, que l'on ne trouve réunis dans aucun autre Diptère. En effet , les lobes terminaux de la trompe qui sont ordinairerqent réunis en-dessous par une membrane , sont ici divisés dans toute leur con- vexité , et peuvent librement se dilater et s'ouvrir. Cette anomalie est peut-^être moins grande qu'elle ne paraît l'être : en comparant ces lobes à ceux de la trompe des Empides, par exemple, on peut croire que la partie divisée, qui est toute supérieure dans ces dernières, se courbe dans les Dolichopodes, devient antérieure et même inférieure, tandis que la partie réunie par une menn^rane y est réduite ( '3) à peu de chose. Les palpes , par leur forme foliacée , par leur nature presque cornée , et par leur position qui leur donne souvent l'apparence d'une lèvre supérieure bifide , ne ressemblent à aucun de ces organes connus , et changent même de destination. L'appareil copulateur n'est guères moins extraordinaire , et l'on ne voit que dans cette famille ces larges serres armées d'ongles recourbés qui ne donnent sans doute tant de moyens à l'un des sexes que pour vaincre une résistance également forte dans l'autre. Plusieurs des organes qui ont des rapports plus ou moins intimes avec ceux des autres familles , ont cependant un caractère qui leur est propre. C'est ainsi que la réti- culation des ailes , quoique semblable au premier abord à celle d'un grand nombre de Muscides, en diffère par la forme des cellules médiastine et anale, et par les bases toujours réunies des sous-marginale et première postérieure. Les modifications que présente l'organisation des Doli- clîopodes , en affectent plus ou moins toutes les parties et même l'habitus , tantôt un peu épais et ramassé , mais le plus souvent svelte et plein de légèreté. Le vert mé- tallique qui les colore prend toutes les nuances ; il se combine avec le pourpre , l'or , l'azur , pour produire les effets les plus briilans. Dans quelques espèces un léger duvet vient en amortir l'éclat; dans d'autres, une épaisse couche d'argent cache un fond non moins riche. Le gris de perle qui revêt les flancs s'étend plus ou moins sur l'abdomen en se fondant avec le vert. Quelquefois le corps semble couvert de l'acier le plus poli. Enfin , dans un petit nombre d'espèces, toute cette beauté disparaît, et l'on aperçoit à peine une légère teinte métallique sur un fond gris ou jaune. Chaque organe se modifie également. Les antennes , toujours la partie la pjus changeante de l'organisation, (•4) varient dans la forme du troisième article, rond dans les uns, ovale dans d'autres et quelquefois allongé. Le style, tantôt dorsal, tantôt apical , formé d'un ou de deux articles de diverses dimensions , se singularise dans le sybistrome nodicorne par un renflement à l'extréLiilé de chacune de cçs parties. La trompe est toujours plus épaisse et plus saillante dans les femelles. Elle s'allonge en tuyau cylindrique dans l'Orthochile et dans une espèce de Dolichope. Les yeux, quelquefois velus comme ceux de quelques autres Diptères, sont tantôt confrigus dans, la partie supérieure, tantôt dans l'inférieure, et souvent séparés par le front ou par l'épistome, surtout dans \e& femelles. L'organe copulateur des mâles se diversifie par la présence ou l'absence des serres écailleuses , ou par le nombre et les dimensions des filamens qui entrent dans la composition de cet appareil. Dans le Médétère orné, l'abdomen , excessivement court , est terminé par deux membranes creuses, boursouflées et fort extraordinaires. Les ailes offrent peu de variété dans la disposition des cellules. Le genre Psilope a une nervure de plus que les autres. La flexion de Texterno-médiaire est plus ou moins sensible , et paraît déterminée le plus souvent par un point convexe à la surface supérieure , concave à l'iu- férieure^ que je n'ai observé dans aucune autre aile de Diptère. Dans le genre Hydrophore, la flexion et le pohic convexe disparaissent entièrement. Les pieds enfin se modifient plus que les autres organes , et ils ont beaucoup de rapports avec ceux des Empides. Les tarses s'allongeut en s'atténuant dans les uns , s'épaississent dans d'autres ; une partie de leurs articles prennent la forme de disque^ de fuseau , de massue ; ils se garnissent de cils , s'épa^ nouissent en plumasseaux. Dans quelques-uns, les jambes sont bizarrement contournées ; mais toutes ces singularités ( .5 ) n'appartiennent qu'aux mâles. Les pieds prennent alors de nouvelles destinations , et deviennent sans doute auxi- liaires de Torgane copulateur. Les habitudes de ces insectes, qui sont peu connues^ laissent entrevoir quelques différences analogues à celles de leur organisation. Le plus grand nombre vil sur le feuillage des taillis , des buissons et des plantes herbacées; d'autres courent sur le tronc des arbres, sur la terre, sur les murs humides. Ils y montrent beaucoiip d'i^gilitë, et j'en ai vu qui marchaient en arrière et de côté avec beaucoup d'adresse. Quelques-uns se poseui vsur les fleurs et se nourrissent de leurs sucs. Les autres paraissent vivre de proie en faisant la chasse aux petits insectes. Cependant les espèces nombreuses qui fréquentent le feuillage ne se montrent jamais occupées de ce soin , et c'est vraisem- blablement au vol qu'elles chassent , comme beaucoup d'autres 'insectes. Quant à celles qui habitent les troncs des arbres et les murs , on les voit poursuivre leur proie en courant , et deux observations remarquables faites , l'une par M. Latreille, l'autre par Fischer, directeur de l'académie impériale de Moskou , nous apprennent de quelle manière elles en font leur nourriture. Ces savans naturalistes ont vu le Médétère muselier dilater et ouvrir les lèvres de sa trompe pour y introduire un acarus qu'il semblait avaler ; ce que l'on ne pourrait admettre qu'en méconnaissant non-seulement les lois de l'analogie, mais encore l'impossibilité physique qu'apporterait à cette manière de se nourrir l'existence du suçoir qui ne permet le pasçage d. ns l'œsophage qu'aux matières fluides. L'on ne peut donc douter que la nutrition ne s'opère de la manière propre aux autres Diptères ; et il est très-pré- sumable que la faculté accordée aux Dolichopodes d'in- troduire leur proie dans l'intérieur de leur trompe, n'est ( i6) autre chose qu'un moyen de la mettre h portée du suçoir, et de l'assujettir, de sorte qu'ils puissent en' tirer toute la substance et en rejeter ensuite les parties solides. Au surplus, l'on ne sait pas si cette manière singulière de se nourrir est commune à d'autres Dolichopodes ; mais cela me paraît probable par la raison que je me suis assuré que tous ces Diptères ont , comme le Médétère muselier, la faculté d'ouvrir les lèvres de leur trompe. Ces Diptères paraissent depuis le mois de mai jusqu'en octobre ; quelques-uns n'ont qu'une existence très-limitée ; d'autres se montrent d'abord dans les premiers jours du printemps, et une seconde fois en automne, ce qui indique alors deux génératioris dans la même année. Nous les voyons très-rarement accouplés , et il est probable qu'ils s'unissent dans les airs. Nous ne connaissons , sur le développement de ces insectes , que les observations faites par Degeer sur le Dolichopode à crochets. Elles ne présentent rien de parti- culier. Les larves sont terrestres, vermiformes, à tête de forme variable comme celle des Athéricères. Les nymphe s , plus courtes , laissent apercevoir sous leur enveloppe toutes les parties de l'insecte adulte. Gomme les Dolichopodes ne sont communs que dans les lieux frais et ombragés , on peut conjecturer qu'ils ont besoin d'une terre humide pour leur développement. C'est peut-être par la même raison qu'ils paraissent appar- tenir au Nord ; car , de toutes les espèces européennes décrites par Meigen , aucune n'est propre au midi , tandis que les régions septentrionales en foisonnent. M. Von- winthem , de Hambourg , excellent observateur , lui en a fait connaître un grand nombre d'espèces des bords de la mer Baltique. Il a eu aussi la bonté de m'en commu- niquer plusieurs qui m'ont offert beaucoup de rapports avec celles du nord de la France. ( 17 ) Tableau synoptique des genres. Organe copulateur des mâles à appendices filiformes. Organe copulateur des mâles à appendices • lamel- liformes. Style des an- tennes api- ^«1 CHRYSOTE. ! Style des an- 3.e article / tenues inséré des antennes/ P^ès de la arrondi. | ^ase DIAPHORE. Style des an- tennes inséré près de l'ex- trémité PSILOPE. 3.« article des antennes P°'"t" PORPHYROPS. / Style des an- 3.« article Js.^articledesl ^^'}'"'^ ^^'' des antennes / antennes j ^^^ HYDROi>HORE. ovale \ ovale arron- \ £, , , ou allongé. di J ^^^'^^ •*" ^"' ' ' 'I tenues dor- [ sal MÉDËTÊRE. S.'arlicledes antennes fort allongé RHAPHIUM. 3.*articledes antennes al- longé. Style Trompe ' ^'^"'"'"^^ SYBISTROME. courte. N3.« article des antennes cordiforine. Style sim- ple DOUCHOPE. Trompe allongée ORTOCHILE. ( '8) CHRYSOTE ; Chrysotus. Chrysoius , Meig. — Dolichopus , Wiedemann. — Musca , Fabricius. Epistome des mâles presque nul ; celui des femelles assez large. Front s'élargissant vers le vertex. Palpes ovales , ciliés. Troisième article des antennes rond , velu ; style apical , allongé , incliné , nu à la base , velu vers l'ex- trémité. Organe copulateur des mâles replié et caché dans une rainure du ventre ; appendices extérieures courtes, fili- formes , velues. Pieds assez courts ; cuisses postérieures comprimées ; jambes peu garnies de soies. Ailes diver- gentes ; nervure interne de la première cellule postérieure parallèle à l'externe. ( PL i , fig. 3. ) Suivant Fordre ordinaire que nous offre la nature, les caractères propres à une famille ne se présentent inté- gralement que dans une partie des genres dont elle est composée. Us s'oblitèrent dans les autres en se rapprochant de ceux des races voisines, et en concourant ainsi à cette progression que nous admirons dans la chaîne des êtres. C'est par cette raison que nous commençons la description de nos Dolichopodes par le genre Chrysote , et que nous la terminerons par les Orthochiles , formant ainsi une série ascendante avec les genres intermédiaires , dont les places respectives se coordonnent d'une manière plus ou moins satisfaisante aux deux extrémités. Les Chrysotes sont les plus petits des Dolichopodes, Leur faciès diffère de celui des autres membres de la famille, particulièrement parle peu de longueur des pieds et par la position divergente des ailes , ce qui leur donne l'apparence de petites mouches. L'organe copulateur des mâles , si compliqué dans la plupart des autres genres , paraît fort simplifié , réduit à des dimensions fort exiguës , ( '9) et renferma hahîtiiellement dans une rainure du ventre. Cependant on distingue les deux appendices filiformes que nous retrouverons plus développées dans les genres suivans. Les Chrysotes diffèrent encore des autres Dolichopodes par la nullité de l'épistome dans les mâles. Le troisième article des antennes , arrondi comme dans l^s Diapliores et les Psilopes , se distingue par l'insertion apicale du style. Enfin, la nervure interne de la première cellule postérieure des ailes n'est nullement fléchie du côté extérieur, comme dans la plupart des autres genres. Ces petits Diptères sont fort communs depuis le mois de mai jusqu'au mois d'août sur le feuillage. Ils y courent avec agilité et appliquent souvent leur trompe sur la sur- face, paraissant sucer la miellée qui y est répandue. Ils y brillent des plus riches reflets. Ce sont de petites éme- raudes vivantes dont la vivacité des mouvemens accroît encore l'éclat des couleurs. Ils doivent leur nom à la richesse de leur livrée. I. Chrysote négligé; C, negleclits , Meig. D'un vert doré. Pieds fauves ; tarses noirs. Dolichopus neglectus , Wiedem. Zool. Mag. i , 74 » 22. Long. I j 1. Mâle : d'un vert doré vif. Épistome un peu distinct vers les antennes. Antennes noires. Yeux d'un vert doré à reflets d'un bleuâtre clair. Côtés du thorax d'un cendré bleuâtre. Pieds d'un fauve clair ; tarses obscurs ; hanches antérieures blanchâtres; postérieures cendrées. Balanciers blancs. Ailes hyalines à reflets irisés. Femelle : Épistome assez large , blanchâtre. Cuisses antérieures à moitié postérieure d'un noir métallique. Assez rare, a. Chrysote abondant; C. copiosus ^ Meig. D'ua vert doré. Pieds noirs ; jambes fauves. ( 20) Long. 1 i 1. Semblable au précédent. Cuisses d'un noir métallique; tarses bruns ; jambes fauves ; postérieures d'un brun noi- râtre dans les mâles seulement. Fort commun aux mois de juillet et août. 3. Chrysote yigripède ; C. n/gripes , Meig. D'un vert doré , ou d'un bleu d'acier. Pieds noirâtres ; jambes testacées. Dolichopus Jiign'pes ^ Fab. Syst. antl. 269 ,12. Musca nigripes, Fab. Ent. syst. 4» ^4» 1 i^^. Geoflf. N." 56. Long^ I 1. Mâle : D'un vert doré. Épistome nul. Front vert. Cuisses d'un vert métallique noirâtre ; jambes et tarses antérieurs lestacés ; postérieurs noirâtres. Femelle : D'un vert doré olivâtre. Épistome blanchâtre. Front olivâtre. Commun au mois de juillet. 4. Chrysote lœsus ; C. lœsus , Meig. D'un bleu d'acier. Pieds noirâtres. Dolichopus lœsus, Wiedem. Zool. Mag. i , yS , 21. Long. I 1. Mâle : Dessus du thorax et de l'abdomen d'un bleu violet à reflets verts ; côtés d'un vert bleuâtre. Cuisses noires à reflets verts ; jambes et tarses noirâtres. Femelle : Épistome blanchâtre. Assez rare. 5. Chrysote cuivreux ; C. cupreus , Nobis. D'un vert cuivreux. Pieds noirs. Long. 1,1^1. Mâle : Yeux verts à reflets cuivreux. Front vert. Thorax d'un vert cuivreux ; partie postérieure et écusson sans reflets rouges; côtés ardoisés. Abdomen d'un vert cuivreux. (2. ) Pieds noirs à reflets métalliques ; hanches antérieures d'un jaune pale à reflets obscurs. Balanciers d'un jaune pâle. Ailes légèrement obscures. Femelle : Palpes et épistome d'un gris blanchâtre. Thorax d'un vert légèrement cuivreux. Abdomen vert sans reflets cuivreux. Hanches antérieures noirâtres ; deuxième article jaunâtre. Fort commun au mois de mai , dans les haies. 6. Chrysote bicolor ; C. hicolor , Nob. Thorax d'un bleu violet. Abdomen et cuisses d'un vert métallique ; jambes fauves. Long, f 1. Femelle : Épistome et thorax d'un bleu violet. Front, abdomen et cuisses d'un vert métallique. Second article des hanches fauve, ainsi que l'extrémité des cuisses et les jambes. Rare. DIAPHORE ; Diaphorus. Diaphorus , Meig. Épistome assez large. Front très-court et triangulaire dans les mâles. Palpes fort petits et ciliés. Antennes insérées au tiers de la hauteur de la tête; troisième article patelli- forme , arrondi , velu ; style assez long , dorsal , arqué , velu. Yeux contigus sur le front. Organe copulateur des mâles peu saillant ; appendices extérieures filiformes, courtes, velues; nervure interne de la première cellule postérieure des ailes nullement fléchie. {PL I , /^. 3. ) Les Diaphores ont , comme les Chrysotes, un caractère qui les distingue de tous les autres Dolichopodes ; c'est l'insertion beaucoup plus basse des antennes. Ils sont d'ailleurs voisins du genre précédent, et n'en diffèrent que par la position parallèle des ailes , par l'insertioa dorsale du style des antennes et par la situation des yeux. Tandis que dans les Chrysotes, ces organes sont contigus sous les antennes , dans les mâles , et séparés en-dessus par un large front ; c'est le contraire dans les Diaphores. L'épistome est large et le front réduit à un petit espace triangulaire où se trouvent les yeux lisses. C'est de cette disposition insolite dans les Dolichopodes que M. Meigen a tiré le nom de ce genre. Ces petits insectes diffèrent encore des Chrysotes par leurs couleurs fort rembrunies , malgré quelques reflets métalliques. Les yeux sont d'un très-beau pourpre. Nous trouvons les Diaphores dans les bois. i. DiAPHORE ceinture jaune ; JD. flavocinctus , Meig. Long. I 7 1. Mâle : Noir à reflets verdâtres. Épistome noir à reflets Lianes. Antennes noires. Deuxième segment de l'abdomen et quelquefois la base du troisième d'un jaune rougeâtre transparent. Pieds antérieurs fauves , à cuisses noires , fauves à l'extrémité en-dessous ; intermédiaires fauves à moitié antérieure des cuisses noire ; postérieurs noirs à moitié antérieure des jambes fauve ; pelottes des tarses antérieurs plus grandes que celles des postérieurs. Ba- lanciers blancs. Ailes d'un brun rougeâtre pâle. Assez rare. 2. DiAPHORE bimaculé ; JD. bùnaculatus , Nob. D'un vert métallique obscur. Deuxième segment de l'abdomen à tache jaune de chaque côté. Long. I f 1. Mâle : Épistome noir à reflets blancs. Thorax d'un vert métallique. Abdomen noir à reflets verts ; une tache jaune de chaque côté du deuxième segment. Pieds fauves; hanches noires ; cuisses antérieures noires à moitié pos- térieure fauve en-dessous ; postérieures noires ; jambes (23) postérieures à extrémité noire ; tarses antérieurs à extré- mité obscure ; postérieurs entièrement noirâtres. Je ne Tai trouvé qu'une seule fois. PSILOPE; PsiLOPUS. Psilopus y Megerle , Meig. — Dolichopus, Fab. , Wiedem. Epistome ordinairement large dans les deux sexes. Trompe assez saillante. Palpes ovales , élargis vers l'extré- mité , ciliés et munis d'une soie. Troisième article des antennes patelliforme , velu ; style dorsal , inséré près de l'extrémité , long , incliné et velu. Abdomen long et menu ; organe copuîateur des mâles à base épaisse, cylindrique; appendices extérieures fili- formes, quelquefois dilatées à leur base. Pieds fort longs et menus dans les mâles ; hanches et cuisses antérieures ordinairement munies d'un rang desoies; jambes presque nues. Quatre cellules postérieures aux ailes ; nervure interne de la première bifurquée vers l'extrémité , très-fléchie et se rapprochant fort de l'externe au bord postérieur ; deuxième formée de cette bifurcation , courte et large ; troisième comme la seconde dans les autres Dolichopodes. (PI. i, fg. 4. ) Les Psilopes se rapprochent des deux genres préeédens par la forme brève et arrondie du troisième article des antennes ; ils ont également les appendices de l'abdomen filiformes , mais beaucoup plus saillantes et développées. Cependant leur abdomen et leurs pieds, longs et menus, leur donnent un faciès très-différent ; et les nervures de leurs ailes présentent une modification qui ne se ren- contre dans aucun autre genre de cette famille. La nervure qui sépare les deux cellules postérieures se bifurque à l'endroit où elle fléchit ordinairement , et forme ainsi ime nouvelle cellule , ce qui donne aux ailes une dispo- sition semblable à celle des Platypèzes et de quelques Pipuncules. ( 24 ) Quoique les Psilopes soient peu nombreux en espèces, leur organisation se modifie sous plusieurs rapports. La tête et répistome s'élargissent plus ou moins. Les ailes se dilatent quelquefois d'une manière inusitée. L'organe copulateur des mâles présente des appendices extérieurs tantôt assez courts et terminés par deux petits crochets, tantôt fort longs, très-velus et munis près de leur b se d'une expansion armée de pointes. Les pieds diffèrent encore entr'eux. Les hanches et les cuisses antérieures , nues dans les uns , se munissent dans les autres d'un rang de soies roides qui paraissent défendre les approches du corps, ou d'une touffe de longs filamens qui rap- pellent assez Lien la mode des engageantes de nos aïeules. Les tarses antérieurs ont quelquefois le quatrième article très-élargi du côté extérieur et bilobé ; d'autres fois les troisième et quatrième articles des tarses intermédiaires sont renflés et d'un blanc de neige, terminé de noir. Les mâles sont plus grands que les femelles. Ces diverses particularités de leur conformation , la délicatesse extrême de leurs organes et l'éclat de leurs couleurs légèrement amorti par un duvet soyeux , font de ces petits êtres des mignatures charmantes où la nature s'est complue à réunir le fini le plus précieux à tout le brillant de sa palette. Leur nom , qu'ils doivent à Megerle , a rapport à leurs jambes nues, comparées à celles, ordinairement velues, des autres genres de cette famille. I. PsiLOPE platyptère ; P. plaiyptera , Meig. Tête blanche. Pieds pâles. (Mâle) : tarses intermédiaires à extrémité blanche et noire. Ailes larges. Safjra platyptera ^ Meig. RI. Uollchopus platyptcnis , Fab. Syst. antl. •j.'jq. 20. Long. 2:1. (25) Mâle : d'un vert métallique. Palpes et ëpistome blancs ; ce dernier ëtroit, s'élargissant vers les antennes. Front blanc. Antennes d'un janne pâle; dernier article et style obscurs. Yeux bruns à reflets violets. Thorax violâtre à reflets grisâtres et trois lignes vertes. Abdomen à longs poils ; appendices de l'organe copulateur assez courtes , épaisses , velues. Pieds d'un jaune pâle ; intermédiaires et postérieurs fort allongés; hanches antérieures blanches, munies antérieurement d'un rang de soies ; cuisses anté- rieures munies d'une tonffe de poils à l'extrémité en- dessous ; troisième et moitié antérieure du quatrième article des tarses intermédiaires blancs ; le troisième un peu élargi ; moitié postérieure du quatrième et le cin- quième noirs; jambes postérieures obscures avec la base et l'extrémité pâles. Balanciers d'un jaune pâle. Ailes étroites à la base , très-larges à l'extrémité. Femelle : trompe et palpes roussâtres ; ëpistome et front d'un gris blanchâtre. Yeux d'un vert doré. Abdomen moins brillant ; poils très-courts. Pieds moins longs, entièrement jaunes ; hanches antérieures en-devant et cuisses antérieures en-dessous munies d'un rang de soies. Ailes de largeur médiocre. M. Meigen , qui décrit la femelle , ne parle pas de ces soies , quoiqu'il en fasse mention dans la description d'autres espèces. Assez commune aux mois de mai et de juin. 2. PsiLOPE nerveux; P. nervosus , Meig. Nervure postérieure de la cellule discoïdale interne des ailes fort arquée. ( Mâle ) : tarses antérieurs bilobés à l'extrémité. Dolichopus nervosus, Lehmann. Dissert.. 4o« Long. 3 I. Mâle : d'un vert doré brillant à duvet jaune. Tête large, ( î6 ) déprimée. Trompe et palpes jaunes. Epistome et front très-larges, blanchâtres, à reflets verts. Antennes fauves; extrémité du troisième article brunâtre. Abdomen couvert de poils longs, soyeux, jaunes; bord postérieur des- segmens noirâtre; organe copulateur noir; les appendices extérieures fort allongées, couvertes de poils longs et fins ( paraissant flexibles et charnus ) , munies près de leur base interne d'une saillie armée de deux pointes. Pieds d'un fauve clair ; hanches blanchâtres ; antérieures ciliées de poils blancs du côté extérieur ; cuisses antérieures munies à leur base d'une touffe de longs poils blancs du côté inférieur ; tarses brunâtres ; premier article des antérieurs fort allongé; quatrième noir, fort court, dilaté et bilobé. Nervure interne de la première cellule postérieure des ailes onduleuse ; son prolongement qui forme la deuxième cellule postérieure court et finissant loin de l'extrémité de l'aile ; nervure postérieure de la cellule discoïdale interne fort arquée. Femelle moins brillante. La partie brune des antennes plus grande. Pieds simples ; hanches jaunes. Rare. 3. PsiLOPE pleureur; P. lugens y Meig. Pieds roussâtres ; tarses obscurs ; hanches et cuisses antérieures à poils en-dessous. Long. 2. 1. Mâle : d'un vert doré brillant , à duvet jaune. Epistome et front blanchâtres à reflets verts. Antennes jaunes à troisième article noir. Thorax d'un vert doré à reflets bleus. Appendices extérieures de l'organe copulateur assez courtes. Pieds d'un fauve clair ; hanches intermédiaires et postérieures d'un gris clair ; cuisses antérieures munies d'un rang de soies en-dessous ; tarses obscurs. Femelle : long, i | 1. Hanches jaunes. Assez rare, à la fin de juin, dans les prairies. 4. PSILOPE triste ; P. contristans , Meig. Abdomen d'un vert cuivreux ; bord antérieur des segmens obscur. Pieds pâles. (Mâle) : quatrième article des tarses antérieurs à extrémité bilobée, noire. Dolichopus contristans^ "Wiedem. Zool. Mag. i , 72, 19. Long. 3 1. Mâle : D'un vert métallique. Trompe et palpes d'un fauve pâle. Épistome d'un blanc argenté. Front d'un gris verdâtre pâle. Antennes fauves ; troisième article noirâtre en-dessus. Thorax fond vert doré, revêtu d'un duvet gris olivâtre. Abdomen d'un vert métallique peu luisant; souvent le bord antérieur des segmens d'un brun violet et le postérieur roussâtre ; appendices fauves. Pieds d'un fauve pâle. Hanches antérieures blanchâtres ; qua- trième article des tarses antérieurs noir , à base fauve , muni extérieurement d'un appendice noir , ovale et com- primé , inséré vers le milieu de l'article , et s'étendant jusques vers l'extrémité ; pelottes très-petites , blanchâtres ; tarses postérieurs noirs; premier article fauve. Balanciers jaunes. Ailes hyalines; nervure transversale droite. Femelle : Épistome d'un gris olivâtre. Abdomen sans bords bruns. Pieds simples. Rare. Un individu mâle que j'ai reçu de M. Vonwinthem a l'abdomen assez velu; ceux de ce pays l'ont nu. PORPHYROPS ; PORPHYROPS. Porphyrops ^ Meig. — Dolichopus , Lat. , Fab. , "Wiedem. — Musca , Gmel. Epistome des mâles étroit. Front enfoncé. Palpes arrondis, fort ciliés. Troisième article des antennes comprimé , plus ou moins ovale, pointu; style inséré à l'extr^érnité ou près de l'extrémité , allongé , incliné , velu. Yeux velus. Organe copulateur des mâles à base courte ; appendices ( a8 ) extérieures filiformes , velues du côté extérieur ; deux autres petites appendices lamelliformes, cornées, oblongues, nues, situées sous les premiers. Pieds de longueur mé- diocre ; nervure interne -de la première cellule postérieure des ailes ordinairement fléchie. (PL i , fig. 7. ) Après avoir décrit les Dolicbopodes dont le troisième article des antennes est arrondi , toutes les autres vont nous offrir cet article ovale plus ou moins allongé. Celles qui se rapprochent le plus des précédentes sont les Porphyrops. Meigen , qui a institué ce genre, lui a assigné pour caractères la forme poinlue du troisième article des antennes, le style d'une seule pièce qui l'ac- compagne et les yeux velus. Cependant le premier s'affaiblit dans quelques-uns; le second me paraît peu exact, ayant aperçu dans d'autres deux articles au slyle ; et le* troisième n'est guères plus propre à distinguer ce genre , par la raison qu'il n'est pas apparent dans les petites espèces. 11 en résulte que les Porphyrops , tels que les a carac- térisés leur fondateur , se confondent quelquefois avec le genre Médctère ; et je crois devoir proposer un léger changement dans la circonscription de ces deux genres , afin d'éviter cette confusion. Meigen a subdivisé les Porphyrops en trois sections , d'après les diverses inser- tions du style des antennes, à l'extrémité, ou près de l'extrémité, ou à la base du troisième article. En reportant cette dernière section parmi les Médétères dont le style est également dorsal, ces deux genres me paraissent dis- tingués par un caractère plus constant, moins difficile à apercevoir ; et de plus , les espèces que comprend cette troisième section sont précisément celles qui , par la forme du troisième article des antennes et par leur faciès, ont le plus de rapports avec ce dernier genre. Les principales espèces de Porphyrops joignent aux ( ^9 ) riches couleurs qui ornent toute la famille, une nouvelle parure dont l'éclat ajoute encore à leur beauté ; c'est une espèce de glacis d'un blanc satiné qui revêt, soit l'ab- domen seul , soit tout le corps , et dont les reflets argentins se mêlent de la manière la plus agréable au vert doré qui les décore. La belle couleur pourpre de leurs yeux a donné lieu au nom qu'ils portent. 1. Style des antennes inséré près de l'extrémité. 1. PoRPHYROPS diaphane; P. diaphanus , Meig. Abdomen d'un blanc argenté ; premiers segmens à bandes interrompues d'un jaune diaphane. Epistome noir. Dolichopus diaphanus, Fab. Syst. antl. 270, 18. Musca diaphana, Fab. Spec. ins. 2, 44^ 1 7°? Ent. syst. supp, 564 ? 1^6. • Gmel. Syst. nat. zSSz , 229. Long. 3 1. Mâle : trompe et epistome noirs. Front noir à reflets blancs. Vertex et antennes noirs. Yeux d'un brun rou- geâtre. Thorax vert à reflets bleus ; côtés argentés. Abdomen d'un blanc argenté à reflets bleuâtres ; deuxième segment d'un vert métallique à reflets argentés, et une grande tache jaunâtre transparente de chaque côté ; une semblable tache au troisième segment ; organe copulateur noir. Pieds noirs ; cuisses velues du côté inférieur ; jambes jaunâtres. Balanciers blanchâtres. Ailes hyalines. Femelle : le blanc du front plus distinct. Antennes plus courtes. Thorax à reflets argentés. Quatrième segment de l'abdomen à taches jaunes comme les précédens. Extrémité des cuisses jaune. Assez commun aux mois de mai et juin, et ensuite à la fin d'août. 2. PoRPHYROPS argyrius ; P. argyrius , Meig. Thorax et abdomen argentés. (Mâle) : deuxième segment (3o) à bande interrompue d'un jaune diaphane. Epistome blanc. Long. 2 1. Mâle : epistome un peu plus large que dans l'espèce précédente , noir à reflets blancs. Front également blanc. Thorax argenté à reflets verts dorés. Abdomen argenté à reflets ardoisés ; deuxième segment à bande interrompue d'un jaune diaphane ; troisième et quatrième jaunes en- dessous. Pieds bruns ; jambes jaunes ; postérieures brunes à base jaune. Femelle : deuxième , troisième et quatrième segmens de l'abdomen à bande jaune interrompue ; la première n'est pas arrondie du côté de l'écusson comme dans l'espèce précédente. Pieds jaunes ; hanches noires ; extrémité des cuisses et des jambes postérieures noirâtre, ainsi que les tarses. Assez rare. 3. PoRPHYROPS vêtu; P. vestîtus, Meig. Thorax d'un vert doré. Abdomen argenté. Pieds fauves; cuisses intermédiaires à base , et postérieures à extrémité noirâtres. 'Dolicliopus vestàus , Wiedem. Zool. Mag. i, yS, 24. Long. I I 1. Epistome argenté à reflets noirs. Front argenté à reflets d'un vert noirâtre. Troisième article des antennes grand; style assez court. Thorax d'un vert doré. Abdomen argenté à base noirâtre. Pieds fauves ; hanches noires ; cuisses intermédiaires à base obscure ; postérieures à extrémité noirâtre. Assez rare. 4. PoRPHYBOPS quatre-bandes ; P. 4 vittatus , M.e\%, Abdomen fauve à bandes noires. Antennes et pieds jaunes. (Mâle) : 3.^ et 4.*^ articles des tarses antérieurs noirs, pennés; dernier blanc. (3i) Dolichopus quadrifasciatus , Fab. Syst. antl, 269, 16. Musca quadrifasciata , Gmel. Syst. nat. 5 , ^852 , 228 ; Fab. Ent. syst. 4? 34^, 126. Long. 3 I. Mâle : épistome étroit , blanchâtre. Front d'un gris cendré. Antennes jaunes ; troisième article plus court que le second , presque rond. Thorax d'un gris obscur avec deux lignes noirâtres, courtes; écusson jaune à base noire. Abdomen long, presque cylindrique, fauve; trois bandes et extrémité noires. Pieds d'un jaune pâle ; premier et deuxième articles des tarses antérieurs également longs ; troisième et quatrième fort courts , noirs , pennés de chaque côté ; cinquième petit et blanc. Ailes brunâtres. Femelle : front noir. Thorax jaunâtre à deux lignes obscures. Abdomen fauve à quatre bandes noires inter- rompues qui finissent en pointe sur les côtés ; tarière articulée , allongée. Pieds jaunes , simples. Rare. 5. PoRPHYROPS versicolor ; P. versicolor , Meig. Abdomen d'un vert cuivreux changeant en blanc. Pieds jaunes ; cuisses antérieures obscures. Long. 3 1. Femelle : palpes, épistome et front gris à reflets argentés. Thorax à légers reflets blancs, et quatre bandes cuivreuses dont les intermédiaires sont linéaires. Dernier segment de l'abdomen entièrement blanc ; les autres d'un vert doré à reflets blancs , surtout sur les côtés. Cuisses antérieures noirâtres en-dessus seulement ; intermédiaires jaunes ; postérieures à extrémité noire. Ailes presqu'hyalines ; nervure transversale très-faiblement bordée de jaune. Assez commune dans quelques bois , au mois mai. Je ne connais pas le mâle. 6. Pouphyrops pieds fauves ; P. fulvipes , Nob. (30 Abdomen d'un vert doré. Pieds fauves. Ailes obscures. Long. 2 I. Femelle : d'un vert doré. Trompe et palpes noirs. Partie inférieure de l'épistome grise , convexe ; partie supérieure bronzée. Front d'un bleu d'acier. Antennes noires ; style biarticulé. Pieds fauves ; derniers articles des tarses obs- curs. Balanciers fauves. Ailes obscures , surtout au bord extérieur. Assez rare , au mois de juillet. 7. PoRPHYROPS ventre-jaune ; P. Jlavîventris , Nob. Abdomen d'un vert doré, changeant en blanc sur les «ôtés ; dessous jaune. Pieds jaunes. Long. 2. \\. Femelle : d'un vert doré; palpes, épistome et front gris à reflets argentés. Antennes noires. Thorax à légers reflets blancs et bandes cuivreuses peu distinctes. Bord antérieur des segmens de l'abdomen cuivreux , postérieur noirâtre ; côtés argentés ; les trois premiers segmens du ventre d'un jaune pâle. Pieds jaunes ; hanches ardoisées ; antérieures jaunes ; extrémité des cuisses et jambes postérieures noi- râtres ; tarses noirâtres ; premier article des antérieurs jaune. Assez rare , au mois de mai. Je ne connais pas le mâle. 8. PoRPHYROPS annelé ; P. annulatus , Nob. D'un vert doré. Pieds jaunes ; cuisses postérieures à extrémité noire. Ailes brunâtres. Long. 2 i. Mâle : épistome argenté. Front vert. De longs poils derrière la tête , en-dessous. Côtés du thorax et de l'abdo- men à reflets argentés. Appendices filiformes, longs, noirs, velus. Pieds d'un jaune pâle ; cuisses postérieures à extré- mité noire ; jambes et tarses postérieurs noirs. Ailes bru- nâtres ; bord extérieur plus foncé ; nervure transversale bordée de brun. (33) Je ne l'ai trouvé qu'une fois , au mois de juillet. II. Style des antennes inséré à l'extrémité. 9. PoRPHYROPS commun ; P. communis , Meig. Appendices de l'abdomen arquées. Pieds noirs ; jambes postérieures ferrugineuses. Long. 2. { \, D'un vert métallique obscur. Epistome argenté , fort étroit dans le mâle. Front d'un bleu d'acier. Thorax d'un vert quelquefois bleuâtre. Abdomen d'un vert métallique ; appendices du mâle allongées, arquées. Pieds noirs; jambes postérieures plus ou moins fauves à extrémité noirâtre. Ailes légèrement brunâtres. Rare. 10. PoRPHYROPS des bois; P. ncmoralis , Meig. Front d'un bleu d'acier. Pieds fauves ; jambes posté- rieures et tous les tarses noirâtres. Ailes obscures. Long. I I 1. Femelle : d'un vert métallique obscur. Epistome large ; partie inférieure , ainsi que les palpes, d'un blanc bleuâtre. Front d'un bleu d'acier , brillant. Pieds fauves ; hanches intermédiaires et postérieures et jambes postérieures d'un fauve obscur ; tarses noirâtres. Ailes brunes ; nervure interne de la première cellule postérieure point fléchie. Assez rare. 11. PoRPHYROPS tarses-pâles; P. pallitarsis , Nob. Front blanchâtre. Pieds fauves ; tarses obscurs. Ailes d'un roussâtre pâle. Long. I J 1. Femelle : d'un vert métallique doré. Trompe et palpes noirs. Epistome et front blancs. Antennes noires. Pieds fauves; premier article des hanches intermédiaires ardoisé ; tarses postérieurs obscurs. Ailes d'un brun roussâtre pâle ; nervure interne de la première cellule postérieure fléchie. 3 ( 34 ) Je ne l'ai trouvée qu'une fois. 12. PORPHYROPS rufipède ; P. rufipes ^ Meig. Front vert à reflets blancs. Pieds fauves. Ailes obscures. Long. 2 j I. Femelle : d'un vert métallique obscur. Palpes d'un gris cendré changeant en noir, à bord blanc. Épistome blanc. Front vert à reflets blancs. Pieds fauves ; hanches inter- médiaires et postérieures cendrées ; tarses antérieurs à extrémité obscure ; postérieurs entièrement noirâtres. Ailes brunes. Assez rare , au mois de juillet. i3. PoRPHYROPS élégant; P. elegantulus, Meig. Extrémité de l'abdomen d'un bleu d'acier. Long. 3 1. Mâle : d'un vert doré. Épistome d'un blanc argenté. Front d'un vert métallique. Thorax d'un vert obscur à reflets dorés. Abdomen d'un vert métallique; sixième segment et organe copulateur d'un bleu d'acier; appendices filiformes jaunes, renflées au milieu. Pieds jaunes; tarses obscurs; jambes postérieures et extrémité des cuisses noirâtres. Ailes d'un brun rougeâtre clair. Rare. i4. PoRPHYROPS brillant ; P. nàidus , Nob. Cinquième segment de l'abdomen d'un noir bleuâtre. Pieds jaunes ; cuisses postérieures à anneau noir. Long. 3 1. Femelle : d'un vert métallique. Trompe et palpes noirs. Epistome et front d'un noir légèrement bleuâtre. Antennes noires ; troisième article assez court. Yeux à reflets blancs formés par les poils qui en recouvrent la surface. Thorax d'un vert doré ; une tache, argentée de chaque côté ( vue en face ) ; côtés noirs à reflets argentés. Abdomen d'un vert légèrement cuivreux ; côtés à reflets blancs ; cinquième segment d'un noir bleuâtre, glabre; sixième à extrémité (35) brune, et terminé par un rang de petites pointes. Pieds jaunes ; hanches noires à reflets arge}ités ; tarses noirâtres ; cuisses antérieures noires en-dessus ; intermédiaires à base noirâtre ; postérieures lermiaées par un anneau noir ; jambes postérieures à extrémité noirâtre. Ailes légèrement brunâtres. Je n'ai observé qiî'une femelle. i5. PoRPHYROPS latipède; P. latipes , Nob. Jambes postérieures dilatées. Long. 2. 1. Femelle : d'un vert méîailiqre obscur. Épistome étroit, noirâtre. Antennes noîies ; troisième article allongé, co- nique. Hanches et cuisses noires ; jambes fauves ; posté- rieurej épaisses , ('brgies vers Pext émité ; moitié posté- rieure noire; tarses noirs; premier article des antérieurs et intermédiaires fauves. Assez rare , au mois de juillet. ï6. PoRPliYROPS des rives; P. riparius , Meig. Pieds fauves ; cuisses noires ; postérieures à base fauve. Loi'g. 2 1. Femelle : d'nn vert métalliqTie obscur. Trompe et palpes noirs. Epistome gris changeant en b'anchâtre. Fionl vert doré ; un léger duvet gris et deux ligi es noires , ^u en face. Abdomen cuivreux. Puds fauves ; hanches cendr'^es ; cuisses noires ; antérieures à base et extrémité fauves ; interaiédiaires à extrémité fauve ; poslérieures à moiiié antéi-ieure fauve ; jambes postérieures à extrémité obscure ; tarses noirâtres. Assez rare , aux mois de juin et de juillet. 17. PORPIIYROPS p?lmjpède ; P. pniriiprs ^ Meig. Pieds jaunes ; tarses intermédiaires dilatés à l'extrémité. Long. I 7 1. Mâle : dhin vert métallique obscur, Épistome blanc. (36) Front vert. Troisième article des antennes allongé. Ventre jaune. Pieds d'un fauve clair ; tarses intermédiaires à pre- mier article très-long ; deuxième très-court ; troisième et quatrième courts , aplatis , ciliés ; cinquième simple ; les trois derniers noirs ; jambes postérieures en massue et à extrémité noire; tarses très-courts, noirs. Ailes brunâtres. Rare. • 18. PoRPHYROPS pallipède ; P. pallipes , Meï^. Abdomen à taches latérales fauves à la base. Pieds fauves; tarses obscurs. Dolichopus pallipes , Fab. Syst. antl. 266 , 2. Musca pallipes y Fab. Ent. syst. 4i 34o, 116. Long. I I 1. Mâle : d'un vert métallique. Épistome blanc. Front bleu d'acier. Troisième article des antennes elliptique, pointu. Deuxième et troisième segmens de l'abdomen à taches latérales fauves ; ventre jaune. Pieds fauves ; hanches anté- rieures jaunes ; les autres cendrées ; extrémité des cuisses postérieures noirâtre ; tarses obscurs. Ailes presqu'hyalines. Femelle : deuxième segment de l'abdomen seul marqué de taches fauves. Assez rare , au mois de juillet. HYDROPHORE; Hydrophorus. Hydrophorus y Fallèn. — Medeterus , Meig. Trompe épaisse , saillante. Palpes ciliés. Épistome assez large dans les deux sexes: Une ligrte élevée , transversale , vers le milieu. Antennes fort courtes , épaisses ; premier et second articles cylindriques ; troisième fort petit, ovale ; style terminal, incliné, d'un seul article distinct. Abdomen assez court ; organe copulateur des mâles ordinairement à base très-saillante , longue , fléchie sous îè' ventre , terminé par quatre appendices assez courtes : deux extérieures légèrement renflées vers l'extrémité ; deux ( 37 ) intérieures sétacées. Pieds un peu allongés , nus ; premier article des tarses postérieurs plus court que le deuxième- Ailes de longueur médiocre; première cellule postérieure se rétrécissant depuis l'extrémité de la discoïdale jusqu'à l'extrémité de l'aile. (PL i , Jig. 6. ) Je crois devoir adopter le genre Hydrophore institué par Failèn et omis par Meigen , qui en a compris les espèces parmi les Médétères , les caractères qui les dis- tinguent de ces derniers me paraissant avoir, par leur ensemble , toute l'importance requise pour être génériques. Ils consistent dans la brièveté des deux premiers articles des antennes et la petitesse du troisième ; dans le seul article distinct et l'insertion apicale du style ; dans la conformation de l'organe copulateur des mâles , et dans la disposition des nervures des ailes dont la modification , quoique légère , est cependant caractéristique et propre à ce seul genre. Ces ailes d'ailleurs n'offrent pas à leur surface la petite tumeur que l'on observe dans la plupart des Médétères. L'Hydrophore jaculus, qui est le type du genre, vit sur les troncs d'arbres et sur les murs. Il y montre de la vivacité , et j'ai quelquefois admiré la dextérité avec laquelle il marche , même sur la surface du verre , en avant , en arrière et de côté. Il paraît chasser à la course les petits insectes dont il se nourrit. C'est sans doute à cette agilité et au séjour habituel sur l'écorce des végétaux qu'il doit le nom de Jaculus que M. Failèn a emprunté de Pline. Les anciens nommaient ainsi un petit serpent qui s'élançait de dessus les arbres. Quant au nom géné- rique d'Hydrophore , je ne sais quel rapport avec l'eau a pu y donner lieu. I. Hydrophore jaculus; H. jaculus y Fall. D'un gris clair. Epistome blanchâtre. Thorax à trois (38) bandes vertes ( mâle ). Pieds noirâtres ; genoux jaunes. Medeterus jaculus , Meig. 4 -> ^6. Long. 1 f 1. Mâle : Épistome et front blanchâtres. Style des antennes long. Thorax d'un gris mat ; trois bandes étroites d'un vert métallique. Abdomen d'un gris cendré à reflets métalliques ; organe copulateur noir. Pieds noirâtres à genoux Jaunes ; cuisses postérieures larges. Balanciers blancs. Ailes hyalines. Femelle : Épistome obscur à reflets d'un vert bleuâtre recouvert d'un duvet grisâtre. Assez commun depuis le mois de juillet jusqu'en octobre. 2.. Hydrophore à bandes cuivreuses ; H. œnemtiatus , JVob. D'un gris verdâtre. Épistome bleu ou vert, à bande transversale grise. Thorax à trois bandes cuivreuses. Pieds fauves ; cuisses obscures. Long. 2 1. Mâle ; D'un gris olivâtre , faiblement métallique. Trompe et palpes noirs. Épistome d'un bleu d'acier très-luisant, divisé au-dessus de la ligne élevée par une bande grise. Front d'un gris verdâtre clair. Antennes noires. Thorax à trois bandes cuivreuses , peu luisantes ; intermédiaire divisée par une ligne verte. Appendices de l'abdomen d'un brun clair. Pieds d'un brun roussâtre clair ; hanches et partie antérieure des cuisses d'un brun noirâtre. Ba- lanciers pâles. Ailes hyalines ; point de nervure anale. Femelle : Épistome d'un vert brillant , bleuâtre dans la partie postérieure. Bandes du thorax d'un cuivreux plus brillant. Rare. 3. Hydrophore nébuleux ; J/. nebulosus^ Falj. D'un vert métallique obscur, Ailes ponctuées de brun. ( 39 ) Medeterus nebulosus , Meig. 4 7 ^S* Long. I 1. Mâle : Épistome d'un blanc grisâtre. Front d'un noir luisant. Derrière de la tête cendré. Style des antennes court. Thorax à deux bandes obscures ( vu en face ). Organe copulateur peu saillant. Pieds noirs à reflets d'un vert métallique ; tarses obscurs. Balanciers blancs. Ailes parsemées de points obscurs entre les nervures , plus nombreux au bord extérieur. Rare. 4. Hydrophore des troncs ; H, truncorum. Cendré. Épistome bleu ou vert inférieurement. Thorax à trois bandes. Pieds noirâtres ; genoux jaunes. Medeterus truncorum^ Meig. 4 1 ^7' Long. 1 1. Mâle : D'un cendré légèrement roussâtre. Epistome gris dans sa partie supérieure , d'un vert métallique ( bleu suivant Meigen) dans l'inférieure avec un sillon de chaque côté. Thorax à trois bandes d'un brun clair peu distinctes ( verdâtres suivant Meig. ). Abdomen gris ; appendices courtes. Pieds d'un brun noirâtre ; genoux noirs. Rare. MÉDÉTÈRE; Medeterus. Medeterus , Fischer , Meig. — Doîichopus , Fab. , Lat. , Fall. — Musca , Fab. Eut. syst. , Gmel. , Panz. Tête un peu arrondie postérieurement. Trompe épaisse et saillante. Palpes larges , tantôt ciliés , tantôt nus. Épistome des mâles étroit , quelquefois linéaire , élargi dans la partie supérieure ; celui des femelles large , souvent divisé par une ligne élevée, transversale, vers la moitié de sa hauteur. Premier article des antennes ordinairemen|. conique ; troisième ovale , quelquefois pointu dans les mâles , légèrement velu ; style inséré vers la base du (4o) troisième article , ordinairement biarticulé ; premier article court et horizontal; deuxième allongé et incliné. Abdomen souvent assez court ; organe copulateur des mâles souvent peu distinct ; deux appendices ordinairement filiformes. Pieds allongés et menus , surtout les posté- rieurs ; cuisses ordi?iairement nues ; jambes ordinairement peu garnies de pointes. Nervure interne de la première cellule postérieure peu fléchie ; souvent un point convexe à la surface supérieure et sur la nervure interne de la première cellule postérieure. (PL i ,^g. 5.) Par les motifs énoncés à l'article Porphyrops, nous admettons un changement aux caractères donnés aux Médétères par Meigen , et , à la forme ordinairement ovale du troisième article des antennes , à la confor- mation biarticulée du style, nous ajoutons l'insertion de ce style sur le dos de l'article , ce qui distingue plus nettement ce genre , et permet d'y comprendre plusieurs Porphyrops de Meigen , qui nous paraissent appartenir très-naturellement aux Médétères. Ce genre est généralement composé de petites espèces qui attirent peu les regards , mais dont l'organisation , vue de près , offre dans sa délicatesse extrême plusieurs particularités plus ou moins remarquables. Le troisième article des antennes est ordinairement allongé dans les mâles , et la base du style s'allonge de même pour en atteindre l'extrémité , et prendre de - là une direction inclinée. Les jambes des mâles se hérissent quelquefois de cils ; elles sont tantôt dilatées, tantôt arquées ou torses, et, leur offrant plus de moyens de saisir les femelles, semblent n'être ainsi formées que pour suppléer au peu de développement des organes copulateurs. Les ailes pré- sentent souvent vers l'extrémité un point convexe à la surface supérieure, concave à l'ijiférieure, que nous n'avons (4« ) observé dans aucune autre aile d'insectes. Nous avions pensé qu'il pouvait provenir du contact des genoux pos- térieurs ; mais il est facile de voir qu'ils n'arrivent pas si avant. Plusieurs espèces plus grandes s'écartent du type géné- rique par d'autres modifications. Aux couleurs sombres de la livrée ordinaire , quelquefois entièrement privée d'éclat métallique , le Médétère royal oppose la plus riche parure. Le Rostratus présente une trompe très-épaisse et fort saillante ; et c'est cet insecte que MM. Latreille et Fischer ont vu élargir l'ouverture de cet organe et y introduire sa proie qu'il semble avaler. Enfin le Notatus mâle est très-remarquable par les appendices des jambes antérieures , par la brièveté de l'abdomen , et surtout par la conformation bizarrement insolite de l'organe copulateur. Les Médétères vivent , les uns sur les herbes , les autres sur les troncs des arbres et sur les murs. Ils paraissent la plupart dans ies mois de juillet et d'août; quelques- uns jusqu'au mois d'octobre. Dans plusieurs petites espèces], la même année voit naître deux générations , l'une au mois de mai , l'autre en août. 1. MÉDÉTÈRE royal; M. regi'ns , Meig. D'un vert métallique pâle. Abdomen à bandes noires. BoUchopus retins , Fab. Syst. antl. 267 , 5. Lat. Gen. crust. 4» ^92. Musca virens , Panz. 94 1 i^* Long. 3 lignes. Mâle : d'un vert métallique. Trompe et palpes noirs à reflets blancs. Epistome large à reflets blancs ; partie inférieure convexe. Antennes noires. Thorax à reflets blancs ; quatre bandes d'un brun cuivreux ; les deux latérales interrompues; l'intervalle entre les intermédiaires olivâtre. Bord antérieur et côtés des quatre premiers (42) segmens de l'abdomen à reflets blancs ; bord postérieur noir ; les derniers noirs à remets cuivreux ; appendices filiformes, noires à loi 3;s poils roussâtres. Pieds longs, d'un vert métallique obscur ; iianches antérieures longues; tarses noirs ; deuxième article des antérieurs plus court que les suivans, muni de petites pointes en-dessous. Balanciers jaunes. Ailes hyalines ; bord extérieur noirâtre vers l'extrémité ; une tache noirâtre dans la première cellule postérieure vers les deux tiers de la longueur ; un petit point blanc à l'extrémité , bordé intérieurement de brun. Femelle : épistome d'un bleu d'acier en-dessous , vert en-dessus. Palpes d'un gris noir , bordés de blanchâtre. Les ailes n'ont que la petite tache noirâtre du milieu • Deuxième article des tarses antérieurs de la longueur des suivans. Assez rare , sur les murs , au mois d'octobre. 2.. MÉDÉTÈRE muselier ; M. roslratus , Fischer , Meig. Epistome à tache bleue. Thorax à trois bandes obscures. Dolichopus rostratus , Fab. Syst. antl. ^69, i5. Lat. Gen. crust. 4 1 233. Musca rosiraia , Fab. Spec. ins. 2 , 44^ t ^^' Ent. syst. 4 , 342 , isS. Gmel. Syst. nat. 5 , 2SS2. , 2.2,'j. Long. 2. 1. Mâle : d'un vert métallique. Trompe épaisse , fort sail- lante et d'un noir luisant ainsi que les palpes. Epistome large ; une tache d'un vert foncé , luisant , en-dessus ; une petite surface d'un bleu d'acier très-brillant , en- dessous. Style des antennes long. Thorax d'un blanc grisâtre à trois bandes d'un vert obscur ; les latérales larges , changeant en gris sur les côtés. Abdomen d'un vert doré , couvert d'un duvet gris ; organe copulateur épais, noir; appendices jfiliformes, arquées, ferrugineuses. (43) Pieds fauves. Balanciers d'un jaune pâle. Ailes hyalines. Rare. 3. MÉDÉTERE noté; M, notatus ^ Meig. Thorax à bandes. Abdomen très-court. Ailes cendrées. Base jaunâtre ; ne''vures bordées de brun. Dolichopus notalit , Fab. Syst. antl. 269, 10. • Musca iiGtata, Fab. Spec. ^'ns. 2, 44^? 65. Ent. syst. 4» 341 î 120. Gmel. Syst. nat. 5, 285 1 , 225. Lorîg. 2 1. Mâle : d'un vert métallique obscur. Epistome d'un brun cuivreux , un peu rétréci vers le haut ; deux petites lignes longitudinales qui se rejoignent à la base des antennes. Front d'un gris noirâtre. Yeux lusses assez grands. Antennes noires ; premier article allongé , menu , épaissi vers l'ex- trémité. Thorax d'un vert métallique obscur , changeant antérieurement en gris ; une bande d'un gris clair au milieu , avec deux lignes d'un brun noirâtre , très-rap- prochées ; poitrine épaisse. Abdomen fort court ; les deux derniers segmens dilatés en-dessous ; organe copulateur anomal , sans base distincte ; deux grandes appendices d'un blanc jaunâtre, insérées à la partie supérieure du dernier segment, larges, membraneuses, creuses; ciliées en-dedans , arquées du côté intérieur , et terminées cha- cune par un filament de même couleur , recourbé en-dessus. Pieds d'un vert métallique obscur; antérieurs assez courts; cuisses renflées vers la base , munies , du côté extérieur , de fortes pointes plus longues et plus nombreuses vers l'extrémité ; jambes courtes , renflées au milieu , munies d'une forte dei?t bifide et de plusieurs pointes du côté intérieur, et prolongées par une saillie conique et pointue; pieds intermédiaires fort allongés ; cuisses grêles , un peu arquées; jambes légèrement ciliées et terminées du côté intérieur par une louîFe de soies frisées ; tarses allongés ; ( 44 ) premier article cilié ; pieds postérieurs fort allongés ; jambes terminées par une petite pointe. Balanciers d'un jaune obscur. Ailes cendrées , jaunâtres vers la base ; nervures bordées de brun noirâtre ; une petite tache sur celle de la première cellule postérieure ; deux petites taches confluentes sur la nervure transversale de la discoïdale. Femelle : d'un vert cuivreux. Fpistome plus large, noir dans la partie supérieure , d'un gris jaunâtre dans l'infé- rieure. Point de ligne au bord des yeux. Thorax à bande noirâtre. Point de dents ni de touffe de poils aux jambes. Nervures des ailes à bordure plus large. J'ai trouvé plusieurs fois ce singulier insecte sur les murs , au mois d'octobre. 4. MÉDÉTÈRE biponctué ; M. bipunctatus , Meig. Thorax noir. Abdomen d'un vert métallique. Ailes cendrées à deux points obscurs. Dolichopus bipunctatus, Lehmann Dissert. , 4i« Long. 1 77 2 1- Mâle : palpes d'un gris noirâtre. Épistome d'un bleu d'acier avec un sillon jaune en-dessous. Front noir. Thorax d'un noir luisant à reflets verts. Abdomen d'un vert doré obscur, d'un bleu ardoisé sur les côtés en-dessous ; organe copulateur à base d'un noir luisant , renflée en-dessus , terminée par quatre pointes jaunes ; deux appendices la- melliformes , elliptiques , noires. Pieds noirs à reflets métalliques. Balanciers jaunes. Ailes cendrées ; une petite tache brune à la courbure de la nervure interne de la pre- mière cellule postérieure; une tache semblable sur la ner- vure transversale. Femelle : épistome d'un vert métallique changeant en gris et à large sillon, dans la partie supérieure, d'un blanc argenté dans l'inférieure. Front d'un vert métallique chan- (45) géant en noirâtre. Thorax vert à reflets bruns. Taches des ailes peu distinctes. Assez rare. 5. MÉDÉTÈRE appendiculé ; M. appendiculatus , Nob. \ Pieds jaunes. Organe copulateur du mâle jaune ; appen- dices filiformes bordées de longues soies. Long. 2 1. Mâle : d'un vert métallique. Trompe et palpes noirs. Épistome et front blancs. Antennes noirs ; troisième article allongé à pointe obtuse. Style à premier article assez long ; organe copulateur très-développé ; base renflée, jaune dans la partie postérieure ; appendices filiformes jaunes à extré- mité noire , bordées de soies fort longues et recourbées ; deux autres appendices filiformes plus petites et nues ; enfin deux petites lames étroites , légèrement velues. Pieds d'un jaune pâle ; derniers articles des tarses noirâtres. Ailes brunâtres ; un point convexe. Je ne l'ai trouvé qu'une fois au mois d'août , dans un bois. 6. IVIÉDÉTÈRE prodrome ; M, prodromus , Meig. Olivâtre. Front d'un bleu d'acier. Pieds ferrugineux. Ailes obscures. Long. I I. Femelle : Trompe peu saillante. Epistome assez étroit, d'un gris clair. Front noirâtre à reflets d'un bleu d'acier. Thorax d'un vert obscur olivâtre à reflets ^bleus et deux lignes obscures peu distinctes. Abdomen d'un vert noi- râtre sale , grisâtre en-dessous. Pieds ferrugineux à tarses obscurs. Balanciers jaunâtres. Ailes brunes ; un point con- vexe à la surface supérieure, concave à l'inférieure. Rare. 7. MÉDÉTÈRE curvipède ; M. curvîpes , Meig. (46) Olivâtre. Pieds ferrugineux ; (mâle) : premier article des tarses intermédiaire très-court. Ailes obscures. Doli'chopus curvipes , Fall. Dolichop, 20 , ay. Long. I 1. Mâle : d'un vert noirâtre assez luisant. Palpes blanchâtres. Épistome très-étroit en-dessus , bkac ; un point doré à la base des ante^ines. Front d'un bleu d'acier à reflets verts. Troisième article des antennes allongé. Pieds fauves; an- térieurs nus ; intermédiaires : cuisses ciliées en-dessous dans leur moitié postérieure , amincies et légèrement arquées a rextréa)i{é ; jambes ciliées en-dedans dans toute leur longueur , et en-debors vers l'extrémué , légèrement torses , amincies à ia base, ensuite renflées ; premier article des tarses très-cor rt; de.- :ic(re long; pieds postcrJeurs : cuisses finement ciUées ej-dessous ; jambes presque nues. Balarcicrs jaji Ures. Ailes brurâties; un point convexe. Fev rlV^ : jr; 'es intermédiaires simples. Assez coii •auii dans les prés au printemps, et une secoj iV "CiS r.i mt is d'août jusqu'en octobre. 8, r.ZÉDÉT2R^ jamlentris , Nob. Côtés et dessous de l'abdomen fauves. Pieds jaunes. Long. I I 1. Femelle : d'un vert métallique doré. Palpes, épistome et front d'un gris légèrement cuivreux. Antennes noires ; troisième article arrondi. Les quatre premiers segmens de l'abdomen fauves en-dessous et sur les côtés , de sorte que , sur les trois premiers , il ne reste de vert qu'une bande dorsale et le bord postérieur. Pieds jaunes ; derniers articles des tarses postérieurs obscurs. Balanciers jaunes. Ailes roussâtres. Assez rare. 12.. MÉDÉTÈRE bifascié ; M. hifasciatus , Nob. Deuxième et troisième segmens de Fabdomen jaunes à bord postérieur d'un vert métallique. Pieds jaunes. Long. I 1. Mâle : d'un vert métallique. Trompe et palpes noirs. Epistome argenté. Front d'un bleu d'acier. Antennes noires. Deuxième et troisième segmens de l'abdomen jaunes à bord postérieur vert. Pieds et balanciers jaunes. Ailes hyalines. Rare , au mois de juin. i3. MÉDÉTÈRE délicat; M. tenellus , Meig. Abdomen jaune; deux cavités 'extrémité du thorax. Dolichopus tenellus f Wiedem. Zool. Mag. 1,78, 20. Long. I I 1. , Mâle : trompe saillante. Palpes et épistome blanchâtres. Troisième article des antennes court , obscur. Thorax jaune à reflets d'un vert métallique. Abdomen ferrugineux; base du quatrième segment brune ; organe copulateur ( 49 ) jaune , ëpais , saillant et point fléchi en-dessous. Pieds d'un jaune pdie. Balanciers pâles. Ailes allongées, légè- rement jaunâtres ; un point convexe. Femelle : thorax d'un vert métallique grisâtre , mat. Commun dans les bois, aux mois de juillet et d'août. Les femelles sont beaucoup plus nombreuses que les mâles. i4' MÉDÉTÈRE annulipède ; M. annuUpes. Pieds fauves. Base des cuisses antérieures à bande noire ; troisième article des tarses postérieurs cilié, Porph^rops anmdipes , Meig. 4 7 56. Long. I I. Mâle : d'un vert métallique obscur. Palpes et épistome blancs. Front noirâtre. Troisième article des antennes velu. Thorax d'un vert métallique grisâtre ; trois bandes noirâtres peu distinctes. Organe copulateur caché. Pieds fauves ; cuisses antérieures à petite bande noire près de la base ; postérieures noirâtres en-dessus , depuis le milieu jusqu'à l'extrémité ; moitié postérieure des jambes pos- térieures noire; tarses antérieurs obscurs ; base du premier article jaune ; postérieurs noirs; les deux premiers articles très-longs; le troisième muni du côté extérieur de longs poils. Ailes brunâtres ; un point convexe. Femelle : tarses postérieurs sans poils. Rare. i5. MÉDÉTÈRE hanches- jaunes ; M. flavicoxa. Hanches et pieds jaunes ; tarses obscurs. Vorphyrops Jla\ficoxa , Meig. 4» Sy. Long. I 1. Mâle : d'un vert métallique brillant. Thorax d'un vert noirâtre très-luisant. Abdomen jaunâtre en-dessous. Pieds jaunes ; tarses obscurs. Balanciers d'un jaune clair. Ailes brunâtres. Rare. 4 (5o) i6. MÉDÉTÈRE pygmée ; M. pygmœus , Nob. Pieds jaunes ; moitit? des cuisses antérieures , jambes et tarses postérieurs noirâtres. Long. I 1. Mâle : d'un vert métallique. Trompe saillante. Palpes et épistome blanchâtres ; ce dernier fort étroit. Front d'un vert métallique obscur. Troisième article des antennes pointu. Thorax d'un vert métallique assez brillant. Ab- domen d'un vert plus obscur ; appendices saillantes , fili- formes, un peu coniques. Pieds jaunes; antérieurs : jambes finement ciliées dans la moitié postérieure ; cuisses à moitié antérieure noirâtre ; pieds postérieurs noirâtres ; cuisses à base jaune ; jambes un peu épaisses ; les trois premiers articles des tarses un peu dilatés ; troisième cilié du côté extérieur ; toutes les hanches et les tarses noirs. Balanciers blanchâtres. Ailes légèrement brunâtres ; un point convexe. Rare. Je n'ai pas observé la femelle. RHAPHIUM, Rhaphium. Rhaphium^ Meig. Palpes ovales , allongés , à base étroite , ciliés à l'ex- trémité. Antennes plus longues que la tête ; les deux premiers articles fort courts; troisième long, en alêne, conique , moins long dans les femelles ; style terminal court , de deux articles ; le premier fort court. Organe copulateur des mâles à base courte et ovale. Appendices extérieures ordinairement filiformes , biarti- culées , velues , assez courtes ; intérieures très-menues , de la longueur des précédentes. Jambes peu munies de soies. Ailes ordinairement obscures ; nervure interne de la première cellule postérieure peu ou point fléchie. ( P/. . , ./g. 3. ) On reconnaît d'abord ce genre à la longueur des antennes (5. ) dont la forme aplatie en lame, au point quelles en sont transparentes , a donné lieu au nom de Rhaphium (Rhaphidion ). Assez souvent arquées au côté intérieur et prolongées par un style court et divergent , elles res- semblent alors aux cornes élégamment fléchies de quelques Antilopes. Les autres organes caractérisent peu ces petits insectes. Ils fréquentent particulièrement les bois aquatiques et se posent sur le feuillage. La couleur rembrunie , quoique métallique , de leur corps et souvent de leurs ailes, attire peu nos regards. 1. Rhaphium longicorne ; R. longicorne , Meig. D'un vert olive. Antennes du mâle de la longueur de l'abdomen. Long. 3 1. Mâle : d'un vert métallique obscur. Épistome d'un blanc bleuâtre. Front d'un bleu d'acier. Antennes noires , de la longueur de l'abdomen dans le mâle. Pieds noirs; jambes antérieures brunes. Balanciers blancs. Ailes obscures , surtout au bord extérieur ; la nervure transversale bordée de brun noirâtre. La femelle a les antennes beaucoup plus courtes. Rare. • 2. Rhaphium obscur ; J\. cali'ginosum , Meig. D'un vert olivâtre. Appendices du mâle courtes. Extré- mité des cuisses postérieures , jambes et tarses obscurs. Long. I 1. Mâle : d'un vert métallique olivâtre. Épistome d'un blanc argenté. Antennes noires. Appendices extérieures de l'abdomen fort comprimées , à base étroite , fort élargies vers le milieu , et terminées en pointe. Pieds fauves ; cuisses postérieures noirâtres en-dessus , depuis le milieu ( 50 jusqu'à l'extrémité ; janiLes et tarses postérieurs noirâtres. Ailes obscures. Assez rare. 3. Rhaphium cuivreux ; R. cupreum , Nob, D'un cuivreux foncé. Appendices du mâle allongées. Extrémité des cuisses postérieures, jambes et tarses obscurs. Long. 1 i 1. Mâle : épistome noir. Front d'un bleu noirâtre. Tborax d'un vert métallique noirâtre. Abdomen cuivreux ; appen- dices extérieures assez allongées , de deux articles d'égale longueur ; le premier noir, le deuxième d'un brun clair; intérieurs très-distincts. Pieds fauves ; cuisses postérieures noirâtres en-dessus , depuis le milieu jusqu'à l'extrémité ; jambes et tarses postérieurs noirâtres. Ailes brunâtres. Nervure interne de la première cellule postérieure rap- prochée de l'externe vers l'extrémité. Je ne l'ai trouvé qu'une fois. 4. Rhaphium xiphias ; R. œiphias , Meig. D'un vert cuivreux. Front d'un noir luisant. Tarses obscurs. Long. I T 1. Mâle : Épistome d'un blanc argenté. Front noirâtre très-luisant. Antennes noirs. Pieds d'un fauve clair ; hanches antérieures d'un jaune pâle , les autres ardoisées ; tarses et extrémité obscurs. Les postérieurs presqu'entièrement bruns. Ailes d'un gris brunâtre. • Rare. 5. Rhaphium fascié ; R. fasciatum^ Meig. D'un vert métallique foncé. Deuxième et troisième segmens de l'abdomen fauves. Long. I 1. Mâle : Épistome blanc. Front d'un bleu d'acier. Deuxième et troisième segmens de l'abdomen fauves avec une ligne (53) dorsale et le bord postérieur d'un vert métallique noi- râtre. Appendices fauves. Pieds jaunes ; tarses légèrement obscurs. Ailes brunâtres. Long. I ; 1. Femelle : Epistome assez large , noirâtre. Front bleu. Antennes un peu moins longues. La ligne dorsale de l'abdomen plus large et point de bord postérieur vert. Hanches intermédiaires et postérieures noires ; extrémité des cuisses noire ; jambes munies d'un rang de petites soies noires , très-rapprochées du côté extérieur. Je l'ai trouvé plusieurs fois. Dans la description de Meigen , le corps est noir ; il n'est' pas fait mention de la femelle. SYCISTROME ; Sybistroma. Sybistronia , Megerle , Meig. — Dolichopu.s , Aîirens , Lelimann. Epistome des mâles étroit. Palpes petits et ovales. Trompe des mâles peu saillante , ciliée en-dessous. Les deux premiers articles des antennes courts et cylin- driques ; le troisième oblong , assez allongé, fort com- primé , terminé en pointe obtuse ; style fort allongé , inséré vers le milieu , auprès de l'extrémité , de deux articles dont le premier est le plus long. Organe copulateur des mâles allongé , accompagné de deux appendices courtes , dilatées ,^ base étroite, élargies et aplaties en palette à l'extrémité , bordées de cils. Quatre autres appendices filiformes. Tarses antérieurs ou intermédiaires dilatés à l'extrémité. Nervure interne de la première cellule postérieure légèrement fléchie. (PI. i , Les Dolichopodes que nous avons décrits jusqu'ici ont tous, à bien peu d'exceptions près, l'organe copulateur des mâles accompagné d'appendices extérieures filiformes. (S4) Les trois genres dont il nous reste à parler ont ces appen.dices en forme de lames bordées au côté intérieur de soies roides et recourbées qui paraissent singulièrement appropriées aux fonctions qu'elles ont à remplir. Dans les Sybistromes ces lamelles sont courtes , à base étroite , et les soies sont elles-mêmes peu allongées. Quand on écarte ces deux appendices , on en découvre entr'elles quatre autres filiformes également courtes. Ce genre a, comme les Médétères et les Rhaphium, le style des antennes biarticulé ; mais le premier article assez épais à sa base et plus long que le second, cons- titue un caractère fort remarquable; de plus, ces deux articles , quelquefois noueux à l'extrémité , présentent alors une grande singularité , dont nous ne retrouvons d'exemple, parmi les insectes de ce pays, que dans une e&pèce de Cicadaire. ( Tettigonia patellifera , Nob. ) Le peu d'espèces de Sybistromes connues ont les tarses diversement modifiés dans les mâles , par des renflemens en forme de disque ou de palette ciliée. Ces petits Diptères vivent dans les bois , sur le feuil- lage des arbres. 1. Sybistrome nodicorne ; c>. nodiconiis , Meig. D'un vert métallique obscur. Style des antennes très- long. Articles renflés à l'extrémité. Tarses intermédiaires des mâles dilatés à l'extrémité. Long. 2. 1. Mule : épistome linéaire ; front d'un vert métallique , quelquefois bleu. Antennes noires; troisième article allongé, conique , comprimé ; style inséré près de l'extrémité , dirigé obliquement en avant, incliné à l'extrémité. Pre- mier article long d'une ligne , assez épais dans la pre- mière moitié , terminé par un rendement ovale ; deuxième article long d'une demi-ligne , terminé par une petite (55) expansion aplatie et blanche. Abdomen comprimé ; base de Forgane copulateur allongé , noir ; appendices lamelli- formes ferrugineuses, bordées de noir. Pieds ferrugineux; hanches noirâtres ; tarses intermédiaires : premier et deuxième articles allongés et menus ; deuxième renflé ; troisième et quatrième noirs, courts, élargis et finement striés; cinquième court et blanc ; ongles très-petits, noirs; tarses postérieurs noirâtres , à l'exception du premier article. Balanciers blancs. Ailes assez obscures. Je trouve assez souvent des mâles et jamais de femelles au mois de mai. 2. Sybistrome discipède ; S. discipes , Meig. D'un vert métallique obscur. SJyle des antennes long, sans renflemens. Tarses antérieurs des mâles dilatés et arrondis à l'extrémité. Dolichopus discipes, Ahrens , faun. cur. 4i ^4« Lehmann dissert. J^o, Long. 2.-1. Mâle : épistome très-étroit, blanc ainsi que les palpeâ et le front. Antennes noires ; troisième article trigone , pointu ; style inséré au milieu du dos ; premier article une fois plus long que le second, et formant un angle obtus avec celui-ci. Organe copulateur à base ferrugi- neuse ; appendices lamelliformes , petites , blanchâtres , bordées de noir; deux appendices intérieures filiformes, jaunes, à longs poils. Pieds allongés, jaunes ; tarses antérieurs : quatrième et cinquième articles noirs ; le dernier élargi en forme de disque ; tarses postérieurs noirâtres , à l'exception du premier article. Balanciers blancs ; ailes obscures. Femelle : épistome assez large. Premier article du style des antennes plus court que le second , et ne formant pas d'angle. Rare. (56) DOLICHOPE ; Dolichopus. Dolichopus, Lat. , Fab. Syst. antl. , Harris , Meig. , Fall, , Wiedem. '— Ne7?iotelus f Deg. lihagi'o^ Schr. — Musca, Linn. , Gmel. , Geoff. , Fab. Spec. ins., ent. syst., Panz. Epistome assez large dans les mâles , plus large dans les femelles. Palpes petits , arrondis , à cils peu distincts. Troisième article des antennes cordiforme , un peu com- primé ; style dorsal allongé , pubescent. Organe copulateur des mâles grand, allongé, accompagné, i.° de deux grandes appendices lamelliformes , ovalaires , membra- neuses, munies inférieurement de soies longues, roides, recourbées en crochets du côté intérieur ; 2.'^ de deux autres appendices insérées entre ces derniers , courtes , biarticulées ; premier article étroit à la base , épaissi vers l'extrémité , arqué en-dedans ; deuxième article fort court , menu et dirigé en-dehors ; 3." de deux autres appendices insérées à i'extrém^ité de la rainure. Hanches munies de soies vers l'extrémité en-devant ; cuisses nues; jambes, et surtout les postérieures, munies de soies du côté extérieur. Nervure interne de la première cellule postérieure des ailes fléchie. ( P/. i , fig, 7. ) Ce genre, institué primitivement par M. Latreille pour la famille entière , dont à la vérité un bien petit nombre d'espèces étaient connues , et renfermé maintenant dans les bornes étroites des caractères génériques ci-dessus énoncés, est cependant fort nombreux encore. Très-facile à distinguer des autres, surtout par la forme de l'appareil copulateur des mâles, il se diversifie, non par la forme et la couleur générale du corps , qui sont assez cons- tantes , mais par la combinaison des couleurs et quelques modifications peu importantes que présentent divers organes. Les antennes sont tantôt noires et tantôt fauves à extrémité noire; le dernier article, ordinairement (57 ) arrondi , s'allonge quelquefois en pointe aiguë ; et le style qui l'accompagne devient parfois distinctement velu î l'épistome , terne dans les femelles, brille d'un blanc argenté ou d'un jaune d'or dans les mâles ; la trompe s'allonge en tube dans une seule espèce qui se rapproche fort du genre Ortochile ; le front, le thorax et l'abdomen dont le vert le plus éclatant est la livrée ordinaire , prennent dans quelques-uns le bleu d'acier , ou une nuance intermédiaire. L'organe copulateur , plus apparent que dans aucun autre Diptère , surtout par les deux larges serres armées d'ongles recourbés qui l'accompagnent , se diversifie par la grandeur et par la couleur tantôt jaune , tantôt noire , de ce6 appendices. Un examen approfondi montre de semblables modifications dans les autres parties plus tenues de cet appareil si développé. Les pieds varient également de couleur, et quelques légères modifications dans la forme , qui sont l'attribut des mâles , les rendent peut-être les auxiliaires de l'organe générateur. Les tarses de chacune des trois paires ont à leur tour une partie de leurs articles dilatés et ciliés. Tantôt c'est le premier de ces articles, et alors la jambe est beaucoup plus menue et un peu plus allongée que les autres ; d'autres fois ce sont les derniers , et dans ce cas , au lieu de la jambe c'est le premier article qui est aminci et allongé. Enfin les ailes se modifient par la flexion plus ou moins prononcée de la nervure interne de la première cellule postérieure, par la couleur tantôt hyaline , tantôt rembrunie , et quelquefois par une jolie tache blanche qui se dessine sur un fond obscur , et relève la beauté de l'insecte. Les Dolichopes commencent à paraître au commen- cement du mois de mai , et nous cessons de les voir vers la fin d'août. Nous les trouvons dans les jardins , (58) les bois et les prairies. Ils se tiennent le pUis souvent sur le feuillage des arbrisseaux ; quelques espèces se posent sur les herbes ; d'autres , en petit nombre , sur les fleurs de quelques plantes ombellifères. Enfin, Geoffroy a observé que le Dolichope noble a la faculté de courir sur la sur- face des eaux comme la Punaise hydromètre. Ils paraissent aimer les rayons du soleil, et ils n'y brillent pas moins que ces gouttes de rosée qui prêtent tant d'éclat et de fraîcheur au matin d'un beau jour. Ils font leur nourri- ture des petits insectes ; mais quelques espèces vivent du suc des fleurs ; ils abondent particulièrement dans les lieux aquatiques , par la raison peut-être que les larves se développent plus heureusement dans une terre humide. Celle du Dolichope à crochets, observée par Degeer, est blanche , menue , lisse , luisante , longue d'environ huit lignes. La tête est de forme variable et ordinairement enfoncée dans le premier segment. Lorsqu'elle s'allonge, il paraît antérieurement deux petits tubercules bruns qui peuvent se mouvoir comme des mandibules , et qui s'unissent intérieurement à deux longs vaisseaux noirs qui s^étendent jusqu'au troisième segment où ils s'élar- gissent. On remarque une petite pointe entre les mâchoires et une petite pièce triangulaire , noire , au premier seg- ment. Le corps atténué antérieurement est formé de douze segmens dont le dernier est ridé iongitudinalement. Il se termine par deux crochets et il est muni sur le dos de deux élévations charnues, au côté intérieur desquelles est un point fauve , et qui communiquent à deux vaisseaux d'un blanc argenté , s'étendant intérieurement le long du dos. L'on ne peut méconnaître à ces traits des stigmates avec leurs trachées. Les segmens ont en-dessous de fausses pattes charnues. Les nymphes sont d'un blanc jaunâtre, beaucoup plus courtes et plus épaisses que les larves. On (Sg) i-econnaît sous leur enveloppe toutes les parties du corps de l'insecte parfait. En avant de la tête , on distingue plusieurs petites pointes ferrugineuses dont les deux intermédiaires sont plus longues et ressemblent aux deux mandibules d'un bec d'oiseau. Au bord antérieur du thorax se trouvent deux espèces de cornes assez longues, recour- bées en S, déprimées au milieu, pointues à l'extrémité, et prolongées par une appendice filiforme qui fait un angle avec la corne qui lui sert de base. L'abdomen est conique ^ obtus , de neuf segmens. Du deuxième au huitième , il y a au-dessus de chacun une rangée transversale de soies rou- geâtres ; ces nymphes , et surtout leur abdomen , sont dans une agitation continuelle. I. DOLICHOPE noble; JD. nobilitatus^ Latp Fab. , Méig. , Fall. Ailes obscures à extrémité blanche. # Satyra nohililata , Meig. Kl. 3. Rhagi'o nohilitala^ Schr. Faun. boic. 3, loo, sSgy. Musca nobiïàata, Linn., Gmel. , Fab. Spec. ins. , Ent. syst. Miisca N.° 55. Geoff. Long. 2 j\. Mâle : d'un vert métallique doré. Trompe noire. Palpes et épistome d'un blanc argenté. Front d'un vert métal- lique ; une petite tache jaune de chaque côté du bord anté- rieur. Antennes noirâtres. Côtés du thorax ardoisés. Organe copuiateur noir; appendices brunes à la base, très-larges, triangulaires, terminées en pointe allongée. Pieds fauves; hanches ardoisées ; antérieures jaunes, argentées en avant; tarses noirâtres ; jambes postérieures terminées de noir. Balanciers d'un jaune clair. Moitié postérieure des ailes brune ; une petite tache blanche à l'extrémité. Femelle : épistome de la même laigeur ; ailes moins brunes; tache blanche moins distincte. (60) Assez commun. Suivant Geoffroy , il court très-bien sur la surface des eaux dormantes et tranquilles. 2.. DoLiCHOPE à lamelles noires ; D. m^rilamellatus ^ Nob. Epistome blanc; antennes, appendices de l'abdomen e pieds noirs. Long. 2 { 1. Mâle : Palpes gris. Epistome et front blancs. Antennes noires. Thorax d'un vert doré ; bord antérieur et côtés à reflets blancs ; quatre lignes d'un vert un peu glauque , dont les latérales sont peu distinctes. Côtés de l'abdomen à reflets blancs : organe copulateur noir à reflet* blanchâ- tres; appendices noires, étroites, à soies très-denses. Pieds noirs ; hanches à reflets argentés. Balanciers d'un blanc jaunâtre. Ailes légèrement obscures. Femelle : palpes noirs. Epistome plus large, et abdomen simple. Rare , aux mois de mai et juin. 3. DoLiCHOPE noirci ; D. atralus^ Meig. , Hoffm. Pieds noirs. Ailes rembrunies postérieurement. Long. 2.\\. Mâle : d'un vert métallique obscur. Epistome assez étroit, blanc. Front vert. Thorax d'un vert noirâtre légèrement métallique. Abdomen d'un vert métallique à reflets d'un gris clair ; bord postérieur des segmens noir; appendices d'un blanc sale à petit bord noir. Pieds noirs ; hanches ardoisées; jambes et premier article des tarses postérieurs à soies nombreuses du côté extérieur. Balanciers blancs* Moitié postérieure des ailes brune. (Rare.) Femelle : epistome plus large, moins de soies au premier article des tarses postérieurs. Ailes un peu moins obscures. 4- DoLiCHOPE picipède ; D. picipes ^ Winth. , Meig. Bord postérieur des segmens de l'abdomen noir. Pieds noirs. Ailes brunâtres. Long. 2 V 1. (6. ) Mâle : d'un vert métallique obscur. Epistome d'un blanc argenté. Front d'un noirâtre luisant. Thorax d'un vert doré obscur. Abdomen à reflets ardoisés ; bord postérieur des segmens noir ; appendices blanches , légèrement bordées de noir. Pieds d'un noir de poix ; hanches ardoisées ; jambes et premier article des tarses postérieurs à soies nombreuses du côté extérieur. Balanciers blancs. Ailes entièrement d'un brun clair plus foncé au bord extérieur. Femelle : epistome large. Front d'un bleu d'acier à reflets blancs. (Rare.) 5. DoLiCHOPE bleu .d'acier; D. Chalyheus^ Wied., Meig. Bleu. Pieds fauves ; tarses noirs. Long. 3 1. Mâle : d'un bleu d'acier. Palpes noirs. Epistome d'un bleu argenté. Front d'un bleu d'acier. Thorax de la même couleur, à reflets d'un vert doré, et trois bandes obscures. Abdomen antérieurement d'un bleu d'acier à reflets verts , postérieurement d'un vert doré ; ligne dorsale et bord postérieur des segmens noirs. Pieds fauves ; extrémité des jambes postérieures et tous les tarses noirs, à l'exception du premier article fauve des antérieurs. .Balanciers d'un jaune clair. Ailes presqu'hyalines. ( Rare. ) 6. DoLiCHOPE bicolor ; D. hicolor , Nob. Thorax bleu à reflets verts. Abdomen d'un vert doré. Antennes noires. Pieds fauves. Long. 2. { I. Mâle : epistome d'un jaune doré; front d'un vert métal- lique recouvert d'un duvet jaune. Antennes noires; troi- sième article à pointe obtuse. Thorax et écusson d'un bleu métallique à reflets verts, plus ou moins distincts. Abdomen d'un vert doré ; appendices jaunes à large bord noir. Pieds d'un fauve pâle ; premier article des hanches intermédiaires (60 et postérieures ardoise; tarses postérieurs noirâtres; pre- mier article fauve. Balanciers jaunes. Ailes presqu'hyalines; nervure interne de la première cellule postérieure, fléchie plus près de la nervure transversale que dans les autres espèces. Rare. 7. DoLiCHOPE poli ; D. m'ùdus, Fall. , Meig. Antennes noires à base fauve. Pieds fauves à tarses noirs. Nervure interne de la première cellule postérieure des ailes, fléchie en angle droit. Long, a 7 1. . Mâle : d'un vert métallique doré. Palpes et épistome d'un jaune pâle. Front vert à reflets violets. Les deux premiers articles des antennes fauves ; le troisième noir. Thorax d'un vert légèrement bleuâtre; écusson violet à bords verts, pieds fauves; hanches intermédiaires et postérieures ar- doisées; tarses noirâtres, à l'exception du premier article des antérieurs et des intermédiaires. Balanciers jaunes. Ner- vure interne de la première cellule postérieure des ailes, fléchie en angle droit. Meigen , dans la phrase spécifique, donne à cette espèce les antennes noires, et Fallèn les décrit à base pâle. Je ne l'ai trouvé qu'une fois. 8. DoLiCHOPE à crochets ; D. ungulatus^ Lat. , Fab. syst. antl. , Meig. , Fall. Épistome blanc. Antennes noires. Pieds fauves ; hanches et tarses noirs. JSemotelus œneus. Deg. ins. 6, 78, i5. Musca ungulata^ Linn. , Gmel. , Fab. Spec. ins., en t. syst. , Panz. Musca N.° 54. Geoff. 2 , 622. Schranck. faun. boic. 3, i23, 2457, aust. 947. Long. 3 1. (63) Mâle : d'un vert métallique doré. Palpes noirâtres. Épis- tome blanc. Antennes noires. Abdomen vert à reflets d'un gris ardoisé. Appendices lamelliformes d'un jaune pâle, légèrement bordées de noir. Pieds fauves ; tarses noirs ; hanches antérieures noirâtres dans la moitié supérieure; les autres d'un noir ardoisé ; jambes postérieures termi- nées de noir. Balanciers d'un bleu jaunâtre. Ailes grisâtres. Femelle : épistome un peu plus large; une petite éléva- tion de chaque côté en-dessous. Assez commun. 9. DoLiCHOPE cuisses ciliées; D. ciUfemoratus ^ Nob. Épistome blanc. Antennes fauves à troisième article noir. Pieds jaunes ; cuisses postérieures à longs poils du côté postérieur, dans les mâles. Long. 3 I. Mâle : d'un vert métallique. Palpes jaunâtres. Épistome d'un blanc argenté. Front vert. Antennes fauves; troisième article noirâtre. Yeux d'un brun rougeâtre. Côtés du tho- rax et de l'abdomen à reflets d'un gris argenté ; écusson quelquefois bleuâtre. Appendices jaunes, bordées de noir Pieds jaunes; hanches antérieures argentéesi premier article des intermédiaires et postérieures ardoisé ; tarses noirs ; premier article des intérieures et intermédiaires jaune , cuisses postérieures à longs poils jaunes du côté postérieur, depuis le milieu jusques vers l'extrémité ; extrémité des jambes postérieures noire. Balanciers jaunes. Ailes hya- lines. Femelle : épistome grisâtre. Cuisses postérieures sans poils. Je considère comme variétés de cette espèce, des indi- vidus un peu plus petits qui ont les deux premiers articles des antennes noirs en-dessus. Commun. (G4) 10. DOLICHOPE nigricorne; D. nigncor?us^ Mei^. Épistome blanchâtre. Antennes noires. Pieds fauves ; hanches antérieures blanchâtres. Long. 2 I h Mâle : d'un vert métallique doré. Palpes fauves. Epistome d'un blanc jaunâtre. Front d'un vert doré à reflets violets. Antennes noires. Abdomen vert à reflets d'un gris ardoisé; appendices lamelliformes d'un jaune pâle , légèrement bor- dées de noir. Pieds fauves; tarses noires; premier article des antérieurs et intermédiaires fauves ; hanches antérieures fauves à reflçts blancs antérieurement; les autres d'un noir ardoisé. Balanciers jaunes. Ailes grisâtres. Femelle : epistome blanc. Front d'un vert doré à reflets blancs. Peu commun. II. DoLiCHOPE pallipède; D. palUpes ^ Nob. Epistome blanc. Antennes noires. Appendices de l'abdo- men tronquées , peu ciliées. Pieds pâles ; tarses noirs. Long. I f 1. Mâle : palpes roussâtres. Epistome d'un blanc argenté, creusé au milieu. Front d'un vert métallique à reflets blancs. Antennes noires. Thorax vert à reflets bleus. Abdomen d'un vert métallique foncé ; appendices un peu plus dila- tées sur les côtés qu'à l'ordinaire , tronquées carrément à l'extrémité, d'un jaune pâle, à peine bordées d'un petit liseré noir , et terminées par des cils très-courts et droits. Pieds d'un jaune très-pâle ; premier article des hanches intermédiaires et postérieures ardoisé ; tarses antérieurs et intermédiaires noirâtres à premier article jaune ; cuisses postérieures à petites taches noires à l'extrémité en-dessus; extrémité des jambes et tarses noirs. Balanciers pâles. Ailes hyalines. Assez commun. ( 65 ) 12. DOLICHOPE simple; D. simplex^ Meig. Epistome blanc. Antennes noires à premier article fauve. Pieds jaunes ; tarses noirs. Long. 2. 1. Mâle : d'un vert métallique obscur. Epistome d'un blanc argenté. Antennes de la longueur de la tête ; premier article fauve ; les deux derniers noirs. Appendices lamelliformes blanchâtres, très-légérement bordées de noir. Pieds jaunes; hanches intermédiaires et postérieures d'un noir grisâtre ; tarses noirs; premier article des antérieurs jaune. Ailes, cendrées. Femelle : les trois articles des antennes fauves, maig bordées de noir en-dessus ; troisième à extrémité noire. Rare. i3. DoLiCHOPE bifurqué; U. hifurcaius ^ Nob. Epistome jaunâtre. Antennes noires. Appendices lamelli- formes à large bord noir et soie bifurquée. Pieds fauves. Long. 241. Mâle : d'un vert métallique. Trompe et palpes noirs. Epistome jaunâtre à reflets argentés. Antennes noires. Ap- pendices lamelliformes allongées, blanches, à large bord noir à l'extrémité; cils courts; une soie bifurquée à l'ex- trémité du bord extérieur. Pieds fauves; premier article des hanches ardoisé ; celui des antérieures fauve , à base noirâtre et poils noirs ; tarses noirs. Balanciers fauves. Ailes hyalines. Assez commun , au mois de juin. 14. DOLiCHOPE large bord; D. latilimbaius , Nob. Epistome blanc. Antennes noires. Appendices lamelli- formes à large bord noir. Pieds jaunes. Long, I i 1. Mâle : d'un vert métallique. Trompe noire. Palpes fauves. Epistome argenté. Antennes noires. Appendices lamelii- 5 (66) formes arrondies , à bord noir assez large , et cils courts. Pieds jaunes ; hanches intermédiaires et postérieures ardoi- sées; tarses noirâtres. Balanciers jaunes. Ailes hyalines. Assez rare. i5. DoLiCHOPE nain; D. nanus , Nob. Epistome blanc. Antennes noires. Appendices de Tab- domen étroites. Pieds fauves. Long. I \ 1. Mâle : d'un vert métallique foncé. Epistome d'un blanc argenté. Front vert à reflets blancs. Antennes noires. Appendices de l'abdomen jaunes , étroites , peu ciliées. Pieds fauves ; hanches intermédiaires et postérieures ardoisées ; cuisses postérieures à petite tache obscure à l'extrémité en-dessus ; moitié postérieure des jambes et tarses postérieurs noirâtres. Balanciers fauves. Ailes légè- rement grisâtres. Femelle : epistome d'un blanc jaunâtre. Commun au mois de mai. i6. DoLiCHorE à petites lames; D. parvilamellatus , Nob. Epistome noir à reflets blancs. Antennes noires. Appen- dices de l'abdomen petites et étroites. Pieds jaunes ; cuisses noires. Long. I 7 I. Mâle : d'un vert métallique foncé. Palpes noirs. Épis- tome noir à reflets blancs. Front vert à reflets blancs. Antennes noires. Appendices de l'abdomen petites, jaunes, très-étroites, presque filiformes. Hanches ardoisées; cuisses et tarses noirs ; jambes jaunes. Balanciers jaunes. Ailes presqu'hyalines. Je ne l'ai trouvé qu'une fois , au mois de mai. 17. DoLiCHorE à lames étroites; D. sublamellatus ^ Nob. Epistome blanc. Antennes noires. Appendices de l'ab- domen petites et étroites. Pieds jaunes. Long, i { I. (B? ) Mâle : d'un vert métallique. Palpes noirs. Epislome blanc. Front vert à reflets blancs. Antennes noires. Appen- dices de l'abdomen petites , étroites , jaunes. Pieds jaunes ; hanches intermédiaires et postérieures ardoisées ; extré- mité des jambes postérieures et tarses noirs. Balanciers jaunes. Ailes presqu'hyalines. Je ne l'ai trouvé qu'une, fois , au mois de juin. i8. DOLICHOPE mélanope; D. melanopus , Meig. Epistome blanc. Antennes et pieds noirs. Dernier article des tarses antérieurs dilaté dans le mâle. Dolichopus nigripes , Fall. Dolic. lo, 3. Long. 2 7 1. Mâle : d'un vert métallique obscur. Epistome d'un blanc argenté. Front vert. Antennes noires un peu plus courtes que la tête. Abdomen à reflets d'un gris ardoisé ; bord postérieur des segmens noir ; appendices lamelliformes jaunâtres à large bord noir. Pieds noirs ; hanches ar- doisées ; tarses antérieurs très-menus ^ le dernier article dilaté. Ailes légèrement cendrées. Femelle : pieds simples. 19. DoLlCHOPE à palette; D. pntellatus , Fall. , Meig, Pieds fauves ; tarses noirs ; antérieurs jaunes ; dernier article patelUforme , noir, dans le mâle. Long. 3 7 1. Mâle : d'un vert métallique obscur. Epistome d'un blanc argenté. Front vert. Antennes noires ; premier article fauve en-dessous. Thorax quelquefois à reflets d'un bleu d'acier. Abdomen changeant en gris bleuâtre ; ligne dorsale et bord postérieur des segmens noirs; appendices jaunâtres, bordées de noir. Pieds fauves ; hanches intermédiaires et postérieures ardoisées; tarses antérieurs allongés, menus; le dernier article dilaté en forme de bouclier , noir à ( 68 ) base blanchâtre ; tarses intermëdiaires noirs à base jaune ; postérieurs noirs. Ailes hyalines. Rare. 2.0. DoLiCHOPE plumipède ; D. plumipes , Fall. , Meig. Thorax ferrugineux. Abdomen olivâtre. Antennes noires à base fauve. Les quatre derniers articles des tarses pos- térieurs courts , noirs , dilatés dans les mâles. Long. 2 7 1. Mâle : palpes noirs. Epistome d'un blanc argenté. Front ferrugineux. Antennes noires ; premier article presque triangulaire , jaune en-dessous , quelquefois entièrement jaune, ainsi que le deuxième. Thorax à fond ferrugineux, changeant en vert obscur ; côtés d'un jaune brunâtre. Abdomen d'un vert obscur à reflets d'un gris blanchâtre; bord postérieur des segmens noir ; appendices noires. Hanches noirâtres ; cuisses noires ; antérieures plus ou moins fauves à l'extrémité ; jambes fauves à extrémité noire ; tarses antérieurs à premier article menu , fauve , et les suivans noirs ^ courts , aplatis et velus ; tarses intermédiaires et postérieurs noirs ; les premiers à base fauve. Balanciers blancs. Ailes hyalines; nervure trans- versale arquée , bordée de brun ; un point brun à la courbure de la nervure interne de la première cellule postérieure. Femelle : les quatre derniers articles des tarses postérieurs courts , mais point aplatis. Rare. 21. DoLiCHOPE planitarse ; D, planùarsù , Fall., Meig. Antennes noires. Cuisses antérieures et pieds postérieurs rcirs ; dernier article des tarses intermédiaires noir, dilalé dans les mâles. Xong. 2 I. Mâle : d'un vert métallique obscur. Epistome étroit, (69) d'un }3lanc argenté. Front vert. Antennes noires ; troisième article allongé ; style inséré près de l'extrémité. Abdomen à reflets ardoisés ; bord postérieur des segmens obscur ; appendices blanches, bordées de noir. Hanches d'un gris obscur ; pieds antérieurs ferrugineux à cuisses noires ; dernier article des tarses intermédiaires noir , dilaté ; pelottes épaisses et blanches ; pieds postérieurs noirs ; jambes et premier article des tarses fortement velus. Ailes cendrées. Rare. 2.2.. DoncHOPE penné ; D. pennaius , Meig. Epistome jaune. Antennes noires à base fauve. Deuxième et troisième articles des tarses intermédiaires courts , dilatés ciliés, noirs, dans les mâles. Long. 2 7 1. Mâle : d'un vert métallique doré, obscur. Epistome étroit , d'un jaune doré. Front vert à reflets d'un bleu d'acier. Antennes plus courtes que la tête, noires; pre- mier article fauve. Abdomen à reflets gris ; ligne dorsale et bord postérieur des segmens quelquefois noirs; appen- dices d'un jaune pâle , bordées de noir. Pieds fauves ; tarses antérieurs noirs , à premier article jaune ; inter- médiaires noirs à premier article fauve, menu; deuxième et troisième courts, larges, ciliés. Balanciers d'un jaune clair. Ailes cendrées. Femelle : Epistome d'un jaune pâle. Tarses simples. Rare. a3. DOLICHOPE pennitarse ; D. penniiarsis , Faîl. , Meig. Epistome jaune. Antennes fauves, noires à l'extrémité. Pieds fauves ; tarses noirs ; premier article des intermé- diaires cilié dans les mâles. Long. 2 Y I. Mâle : palpes et epistome d'un jaune doré. Front d'un 5* ( 70 ) vert métallique. Antennes fauves ; troisième article à extrémité noire, ou entièrement noir. Abdomen à reflets gris sur les côtés ; appendices d'un jaune pâle , bordées de noir. Pieds fauves ; hanches intermédiaires et posté- rieures ardoisées ; jambes intermédiaires fort menues ; extrémité des postérieures noire ; tarses noirs ; premier article des antérieurs fauves ; celui des intermédiaires cilié des deux côtés. Balanciers jaunes. Ailes légèrement obscures. Femelle : palpes jaunes. Epistome jaune ou blanc. Tarses intermédiaires simples. Commun. 24. DoLiCHOPE marqué ; D. signatus , Meig. Epistome doré. Antennes noires à base fauve. Pieds fauves ; deuxième et troisième article des tarses inter- médiaires noirs ; les deux derniers blancs. Long. 2 \ ï. Mâle : d'un vert métallique doré. Palpes et epistome d'un jaune doré. Front vert à reflets d'un bleu d'acier. Antennes noires ; premier article fauve à ligne noire en-dessus. Côtés du thorax et de l'abdomen à reflets ardoisés ; appendices d'un jaune pâle , bordées de noir. Pieds fauves ; hanches intermédiaires et postérieures à premier article ardoisé ; tarses noirs à premier article fauve ; intermédiaires à premier article long , menu ; deuxième et troisième courts, un peu épaissis, légèrement ciliés ; les deux derniers d'un blanc argenté en-dessous. Balanciers fauves. Ailes légèrement brunâtres. Je ne l'ai trouvé qu'une fois. 25, DoLiCHOPE populaire; D. popidaris ^Witàern.. ^ Fall. ^ Meig. Epistome jaune. Antennes fauves, noires à l'extrémité. Pieds fauves ; ( mâle ) : troisième et quatrième articles (70 des tarses intermédiaires Courts , dilatés , ciliés , noirs ; dernier très-petit, blanc. Long. 2 { 1- Mâle : Epistome étroit d'un jaune doré. Front d'un vert métallique. Antennes fauves ; troisième article noir. Abdomen à reflets gris et à ligne dorsale noire ; appen- dices blancLâtres , bordées de noir. Pieds fauves ; hanches intermédiaires et postérieures ardoisées ; tarses antérieurs à extrémité noirâtre ; intermédiaires : premier et deuxième articles menus , fauves ; troisième et quatrième courts , épais , ciliés des deux côtés , noirs ; cinquième petit , blanc ; tarses postérieurs noirs. Ailes presqu'hyaîines. Femelle : epistome blanchâtre. Tarses intermédiaires simples , jaunes , à extrémité noire. 26. DoLiCHOPE chrysozygos ; D, chtysozygos , "Wiedem. , Meig. Antennes jaunes à extrémité noire. Pieds fauves. Jambes postérieures à demi-noires. Tarses antérieurs annelés de bîanc dans les mâles. Long. 2. 1. Mâle : d^un vert doré. Epistome d'un jaune doré. Front vert. Antennes jaunes; troisième article noir en-dessus et à l'extrémité. Côtés et dessous de Tabdomen à reflets ardoisés; appendices noires. Pieds fauves; hanches inter- iiaédiaires et postérieures ardoisées ; premier et deuxième articles des tarses antérieurs terminés par un anneau blanc; cuisses postérieures à extrémité noire ; moitié postérieure des jambes et tarses noirs. Balanciers jaunes. Ailes légèrement obscures. Femelle : epistome plus large , d'un blanc grisâtre , soyeux. Tarses antérieurs sans anneaux. Assez commun dans les fortifications de Lille , à la fin de juin. (70 Je rapporte à cette espèce un individu femelle que m'a communiqué M. Ca-rcel , de Paris. Il a le corps d'un vert doré à reflets rouges ; le thorax ^ vu en arrière , offre deux lignes de cette couleur ; les cuisses postérieures ont l'extrémité noirâtre en-dessus , et les jambes n'ont guères que le quart de leur longueur fauve. 27. DoLiCHOPE acuticorne ; D. acutîcornis ^ Fall., Meig.. Antennes noires en-dessus , fauves en-dessous ; troisième article allongé , pointu. Pieds pâles ; extrémité des jambes postérieures et tarses noirs. Long. 2. 1. Mâle : d'un vert métallique à reflets bleuâtres. Palpes et partie inférieure de l'épistome d'un blanc argenté ; partie supérieure d'un jaune doré. Front d'un vert mé- tallique. Antennes à côté supérieur et extrémité noirs, inférieur fauve; premier article un peu allongé, conique; troisième terminé en pointe longue, légèrement dirigée en-dessus. Côtés du thorax et de l'abdomen à reflets gris ; appendices de ce dernier jaunes , bordées de noir. Pieds d'un jaune pâle; hanches antérieures argentées; les autres ardoisées ; tarses postérieurs noirâtres. Ailes hyalines ; bord extérieur épaissi à l'extrémité de la nervure marginale, 28. DoLiCHOPE germain ; D. germanus , Fall. , Meig. Epistome blanc. Antennes noires, obtuses. Pieds fauves; extrémité des jambes postérieures et tarses noirs. Ailes obscures. Long. 2 1. Mâle : epistome d'un blanc argenté , quelquefois jau- nâtre. Front d'un vert métallique. Antennes noires ; troi- sième article obtus. Thorax d'un vert métallique doré ; écusson et abdomen d'un vert bleuâtre ; côtés à reflets gris ; appendices assez étroites , arquées , noires , bordées de soies courtes. Pieds fauves ; hanches intermédiaires et (73) postérieures ardoisées ; tarses antérieurs noirs à premier article fauve ; postérieurs noirs ainsi que l'extrémité des jambes. Balanciers d'un jaune clair. Ailes rembrunies. Femelle : épistome d'un jaune grisâtre; ailes un peu plus obscures. Assez rare. 29. DOLICHOPE du cerfeuil; D, chœroplvylli ., Meig. Epistome jaune. Antennes noires , pointues. Pieds ferru- gineux ; extrémité des jambes postérieures et tarses noirsi Ailes noirâtres. Long. 2. 1. Mâle : peu différent de l'espèce précédente. Epistome d'un jaune de soufre. Antennes noires ; troisième article court , pointu. Un point noir à l'extrémité des jambes postérieures. Ailes noirâtres. Femelle : épistome quelquefois blanchâtre. En été , sur fleurs du chœrophyllum , de l'œgopodium ^ etc. Je ne l'ai pas encore observé dans ce pays. 30. DoLiCHOPE cuivreux ; D, cupreus , Fall. , Meig^. Epistome blanc. Antennes,, appendices de l'abdomen et pieds noirs. Jambes jaunes. Long. 2 1. D'un vert métallique obscur. Épistome blanc. Front noirâtre à reflets blancs. Antennes noires, courtes. Thorax d'un vert noirâtre , luisant. Abdomen d'un vert doré , obscur, sans ligne dorsale ni bord postérieur des segmens, noirs ; appendices du mâle noires. Pieds noirs ; hanches ardoisées : antérienres à deuxième article jaune ; cuisses à extrémité jaune ; jambes jaunes ; extrémité des posté- rieures noire ; tarses noirs ; premier article des anté- rieurs jaune. Balanciers d'un jaune clair. Ailes légèrement brunâtres. Je le porte avec doute .parmi les D. indigènes. (74) 3i. DOLICHOPE bronzé; D. aerosus, Fall. , Meig. Épistome noir (mâle ). Blanchâtre (femelle ). Antennes noires. Pieds ferrugineux; hanches noirâtres. Dolichopus microcerus ? Wiedem. Long. I \ 1. Mâle : d'un vert métallique noirâtre. Épistome étroit, noirâtre. Front vert. Antennes courtes, noires. Côtés du thorax noirâtres. Appendices de l'abdomen noires. Pieds ferrugineux ; hanches noirâtres ; antérieures jaunes à l'extrémité ; cuisses postérieures quelquefois brunes dans la partie supérieure ; tarses à extrémité noire. Ailes légè- rement grisâtres. Femelle : épistome large , d'un blanc grisâtre. Assez commun partout, il doit se trouver ici. 32. DoLiCHOPE nigripenne ; D. mgnpejims , Fall. , Meig. Trompe allongée. Pieds noirs ; jambes antérieures fauves. Ailes obscures. Long. I M. Mâle : d'un vert métallique obscur. Trompe noire , de la longueur de la moitié de la tête , menue , cylindrique , perpendiculaire. Palpes atteignant la moitié de la longueur de la trompe , ovalaires , noirs. Épistome noir à reflets blanchâtres. Front vert. Côtés de l'abdomen à reflets gris; appendices noires. Pieds noirs; jambes antérieures d'un fauve obscur. Balanciers jaunes. Ailes obscures. Au commencement d'août, assez commun. ORTHOCHILE ; Orthochile. OrtJwchile , Lat. , Meig. Épistome des mâles assez large. Trompe saillante , plus longue que la tête , cylindrique , menue , presque perpen- diculaire , velue ; lobes terminaux petits , à peine plus épais que la trompe; palpes s'étendant jusqu'à la moitié de la longueur de la trompe , pointus , ciliés. Troisième article des antennes ovale arrondi ; style dorsal long , (75) incliné, velu. Organe copulateur des mâles accompagné de deux appendices lamelliformes petites , pointues , ciliées du côté intérieur. Pieds légèrement velus. Nervure interne de la première cellule postérieure des ailes fort rapprochée de l'externe , vers l'extrémité. ( P/. i , fi^, 8. ) Le petit insecte qui forme seul le genre Orthochile diffère des autres Dolichopodes par la longueur , la forme menue et cylindrique, et la direction perpendi- culaire de la trompe. Les lobes terminaux qui jusqu'ici étaient grands , épais , et la seule partie saillante de cet organe , sont très-petits et au moins aussi menus que la tige. Les palpes , suivant la condition de la trompe , s'allongent de même et en atteignent la moitié de la longueur ; l'Orthochile a d'ailleurs tous les autres caractères de la famille , et ressemble surtout au genre précédent. • Cette anomalie dans l'organe de la nutrition paraît être une transition qui unit la famille des Dolichopodes à quelque autre; mais comme la place qu'occupent ces Diptères dans l'ordre naturel est très-difficile à déter- miner , celle que MM. Latreille , Duméril , Lamarck , Meigen , lui ont donnée dans leurs classifications , diffère suivant la divergence de leurs opinions sur l'organi- sation de la trompe et le plus ou moins d'importance qu'ils accordent à tel ou tel organe. D'après les motifs que j'ai exposés dans les généralités de la famille , les Dolichopodes me paraissent, dans l'ordre ascendant, devoir précéder les Empides , et le genre Orthochile , par la longueur et la direction de la trompe, semble se rapprocher de ces dernières. Orthochile bleu-noir ; O. ni^rocœruîeus , Lat. , Meig, Long. I 7 1. Mâle : Épistome blanc. Antennes noires. Thorax d'un (76) noir bleuâtre luisant. Abdomen d'un vert métallique obscur ; appendices fauves. Hanches ardoisées ; cuisses noires à extrémité fauve ; jambes fauves ; postérieures noires à moitié antérieure fauve ; tarses noirs, Ailes brunes à reflets dorés. Je crois sans certitude que cet insecte se trouve dans le nord de la France. (77) EMPIDES ; Empides ; Latreille. Empidiœ et Tachydromiœ , Meigen , Fallèn. Caractère essentiel : tête petite , sphérique. Trompe per- pendiculaire. Antennes de deux ou trois articles distincts ; troisième sans division et terminé par un style. Corps oblong. Tête petite , à peu près sphérique. Front souvent nul dans les mâles , large dans les femelles; épistome assez large , à bord inférieur saillant. Cavité buccale souvent grande. Trompe siphunculiforme , sub- membraneuse , tantôt plus courte , tantôt plus longue que la tête , perpendiculaire ou fléchie sous la poitrine ; tronc cylindrique , ou cylindro-conique , à rainure supérieure ; lobes terminaux menus , allongés , cylindriques ; lèvre supérieure de la largeur et de la longueur de la trompe, ou plus courte, uni - canaliculée en-dessous, aiguë à l'extrémité ; langue ordinairement plus courte que la trompe , déprimée , lancéolée , unistriée longitudina- lement ; deux soies (mâchoires) un peu plus courtes que la trompe , très-menues. Palpes tantôt couchés sur la trompe , tantôt relevés , de àeuyi articles au plus. Antennes insérées vers le milieu de la hauteur de la tête , dirigées obliquement*" sur les côtés , rapprochées l'une de l'autre à- la base, ordinairement de la longueur de la tête , de deux ou trois articles distincts ; premier cylindrique, velu; dernier arrondi, ou conique, ou subulé ; style terminal de deux articles ; premier ordi- nairement très-court. Yeux grands, souvent contigus dans les mâles. Trois yeux lisses disposés en triangle sur le vertex. Thorax ovale , élevé , sans suture ; souvent une saillie arrondie, de chaque côté du bord antérieur; poitrine saillante; écusson petit, demi-circulaire. Abdomen des mâles cylindrique , déprimé , terminé par un organe 6 ( 78 ) copulateur saillant ; celui des femelles conique , terminé par un oviductus rétractile et articulé. Pieds assez allongés, souvent velus; hanches antérieures quelquefois fort longues; cuisses postérieures ordinairement allongées ; premier article des tarses plus long que les autres réunis. Balanciers découverts. Cuillerons petits. Ailes allongées , obtuses , couchées ; cellule médiastine plus ou moins distincte ; une marginale ; une , deux ou trois sous-marginales ; deux ou trois discoïdales ; les deux antérieures assez courtes ; la postérieure grande ; trois ou quatre postérieures ; la quatrième souvent confondue avec l'axillaire ; anale petite , fermée , quelquefois nulle. ( P/. 2 , fi^. 1,8; VK 3 , /g-. 1 , 8. ) Les Diptères Tanystomes que nous avons décrits jus- qu'ici n'offrent que d'une manière imparfaite les caractères de cette tribu ; ils participent des Athéricères , et forment l'anneau qui unit les uns et les autres. Dans les Empides l'organisation se développe ; elle se fortifie ; elle égale dans la plupart de ses parties celle des familles suivantes les plus fortement constituées ; dans quelques autres organes elle laisse encore apercevoir une infériorité de compo- sition : les antennes , dans i^riie partie de la famille , ne présentent que deux articles distincts comme dans quelques Muscides ; et, quoique l'analogie porte à croire qu'il en existe même alors un troisième , il serait tellement oblitéré ou dans l'état rudimentaire qu'il indiquerait également une organisation moins avancée. Les ailes , considérées sous le rapport de la réticulation, sont aussi moins développées ; elles n'ont pas les cinq cellules pos- térieures que nous offrent généralement les autres Tanys- tomes ; la troisième discoïdale manque assez souvent , et Tanale est petite et quelquefois nulle. La place que nous assignons aux Empides nous paraît donc déterminée (79) par le degré de développement de leur organisation ; elle l'est encore par les traits d'affinité qu'elles ont avec les Hybotides et les Asiliques qui les suivent dans l'ordre ascendant. On chercherait vainement une semblable liaison entre les Empides et les Dolichopodes qui les précèdent. Le faciès est entièrement différent , et cependant il y a entr'eux quelqu'analogie de conformation qui semble les rapprocher. Dans plusieurs genres de ces premiers , la trompe est courte et épaisse , et les palpes sont déprimés comme dans les Dolichopodes. ïl y a encore quelques rapports entr'eux par les modiiîcations qui affectent les pieds des mâles , et par les formes des organes copu- lateurs. Enfin les ailes présentent à peu près les mêmes nervures dans plusieurs genres des deux familles. Au surplus , comme nous venons de le dire , leur faciès ne se ressemble nullement , et l'on ne peut rapprocher ces Diptères que par la considération du degré de com- position de leurs organes. Les principaux caractères des Empides sont la petitesse et la forme sphérique de la fête , la hauteur du thorax , le cou qui sépare ces deux parties et la direction per- pendiculaire de la trompe. La forme ordinairement menue et allongée de cette dernière lui donne l'apparence d'un bec d'oiseau tel que celui de la bécasse , et le labre , plus large qu'il n'est dans les autres Diptères, en repré- sente assez bien la mandibule supérieure. Cette famille est encore caractérisée par la disposition des nervures des aîles qui présentent le plus souvent trois cellules discoïdales et quatre postérieures , et dont l'anale est petite et fermée d'une manière inusitée chez les autres Diptères. L'organisation de ces insectes se diversifie dans toutes ses parties f et ces mcdificatZons , plus ou moins con- ( 8o ) sidërables , se montrent , tantôt indépendantes les unes des autres , et tantôt se combinent entr'elles pour former des groupes de diverses natures. C'est ainsi que des antennes de trois articles distincts et des palpes relevés sont réunis dans plusieurs genres , tandis que dans les autres se trouvent des antennes qui ne laissent apercevoir que deux articles , et des palpes couchés sur la trompe ; et ces carac- tères ont paru suffisans à M. Meigen pour diviser les Empides en deux familles, les Tachydromies et les Empidies. Considérant que toutes les autres parties de l'organisation unissent ces Diptères, et que la différence dans le nombre des articles des antennes n'existe pas toujours ( i ) et qu'elle n'est , suivant les lois de l'analogie , qu'apparente , ainsi que le reconnaît M. Meigen lui-même , il me semble que cette division en deux familles est peu naturelle , et , à l'exemple de M. Latreille , je ne crois pas devoir l'adopter. D'autres modifications affectent les antennes. Le troi- sième article fournit plusieurs caractères génériques par sa forme, tour à tour conique, subulée , ovale ou sphé- rique. Le style qui le termine est assez court dans les uns, et long dans les autres; il paraît quelquefois biar- ticulé et inséré un peu sur le côté. La trompe varie également dans ses dimensions : assez épaisse et courte dans quelques uns , elle est menue et si longue dans plusieurs espèces qu'elle ne peut conserver la position perpendiculaire propre à la famille. Elle se dirige alors sous le corps, comme celle des Hémiptères, et en atteint l'extrémité. Les ailes sont diversifiées principalement par les ner- ( I ) J'ai oLscrvé distincleraent trois articles dans les antennes du Drapetis eaiiis. ( 8. ) vures : les cellules sous-marginales , discoïdales et pos- térieures varient de nombre et l'anale n'a pas toujours la même forme. Les pieds enfin se modifient d'une manière plus remarquable : tantôt les cuisses et les jambes pos- térieures se garnissent dans les femelles de deux rangs de barbes , comme des plumes , et paraissent aider au vol , tantôt les mâles ont le premier article des tarses antérieurs dilaté en forme de palette. Quelquefois les hanches antérieures s'allongent extraordinairement comme dans les Mantes , et la cuisse forme un crochet avec la jambe , ce qui les rend propres à saisir une proie. D'autres fois cette faculté passe aux pieds intermédiaires dont la cuisse s'épaissit , et même encore aux postérieures. Les pieds des Empides servent donc tour à tour d'auxiliaires aux organes de la nutrition , du vol , et même des amours , comme ils se présentent dans d'autres insectes, sous la forme de nageoires , d'échasses , de pioches , de cribles , etc. , et sont même , dans les Crustacés , transformés en mâchoires , en palpes , en lèvres , ce que nous a révélé M. Savigny, dans ses savans mémoires. C'est ainsi que, toujours une et toujours variée, la nature semble se jouer de la forme des organes en en respectant l'idée première, et que toute la création proclame la sagesse et la puissance infinies de son Auteur. Les habitudes sans doute aussi variées que l'organi- sation , ont été peu observées encore. Tous les Empides paraissent prendre les mêmes alimens. Ils vivent à-la-fois du suc des fleurs et du produit de la chasse qu'ils font aux autres insectes. C'est le plus souvent dans la corolle des Synanlhérées et dans le corps des Tipulaires que leur trompe se plonge. Les mâles , comme dans beaucoup d'autres Diptères , prennent plus habituellement leur nourriture sur les fleurs ; mais le feuillage des plantes (82) est le séjour le plus habituel de ces insectes. Quelques- uns paraissent saisir leur proie en courant avec beau- coup de vitesse ; mais c'est dans les airs qu'ils vont le plus souvent la chercher. C'est là aussi qu'ils se livrent à leurs amours. Nous voyons quelques espèces se former en troupes nombreuses qui , dans les belles soirées d'étë , tourbillonnent , comme les Cousins , au-dessus ou près des eaux. Ils s'abattent ensuite sur les buissons, les taillis, et la plupart se trouvent accouplés ; mais une remarque singulière que j'ai faite sur l'Smpis livide , c'est que , parmi des milliers de couples que j'ai vus un jour posés sur une haie , presque toutes les femelles étaient en même- temps occupées à sucer un insecte ; les unes tenaient de petites friganes , d'autres des Éphémères , la plupart , des Tipulaires. Elles ne montraient pas moins d'ardeur pour conserver leur existence que pour la propager. Aucune observation n'a été faite jusqu'ici sur le déve- loppement des Empides , et l'on peut s'en étonner en voyant la plupart des autres familles de Diptères ( quoique souvent moins nombreuses) connues sous ce rapport. Mais ne pourrions-nous pas nous étonner avec plus de raison du grand nombre de connaissances acquises sur le premier état des insectes , si nous considérons que nous en devons la plu? grande partie à deux hommes seulement , Réaumur et Degeer, qui nous avaient tracé une si belle carrière, malheureusement trop négligée depuis ? Cependant à la fin d'avril 1827 , j'ai trouvé un Empis opaque dont l'un des pieds postérieurs était engagé dans une peau de nymphe , de laquelle il était évident qu'il était sorti , et qui con- servait tous les traits de la nymphe elle-même. Cette dépouille était ovale-allongée , d'un jaune pâle. La partie antérieure oflfrait en-dessous l'empreinte de la trompe et des pieds de l'insecte. Les neuf segmens , depuis l'extré- I ( 83 ) mité du thorax jusqu'à celle du corps , étaient fortement ciliés de spinules d'un roux foncé , au bord postérieur en-dessus. L'on peut juger par cette description que la nymphe de cet Empis ressemblait à celle de PAsile à tenailles observée par Degeer. Les cils des segmens de l'abdomen indiquent qu'elle était sortie de la terre par les contractions de son corps. Ces premiers renseignemens , ainsi que l'analogie , nous portent à croire que les larves des Empides sont terrestres et conformées à peu près comme celles des Asiliques. La détermination des espèces et la classification de ces Diptères est beaucoup plus avancée que la connaissance de leur développement et de leurs mœurs. Depuis Linnée qui réunit le premier ces insectes sous le nom générique d'Empis , dérivé , suivant M. Duméril , à^Efcmva (Empmo)^ je bois , Olivier et Fabricius en décrivirent un assez grand nombre. M. Latrei lie, dans ses premiers ouvrages, sentit la nécessité de les diviser ; il en détacha les genres Sique et Platyptère , et il institua la famille sous son nom actuel. Ensuite M. Meigen , tant par ses propres découvertes que par celles de Wiedemann , de Megerle , de Leach et surtout de Fallèn , augmenta extrêmement le nombre des espèces d'Europe , fonda les genres que les modifications des organes indiquaient , et établit la divi- sion en deux familles ainsi que nous l'avons dit plus haut. En un mot , ce grand naturaliste a élevé ces Diptères à la hauteur scientifique qu'il a donnée à l'ordre entier, et il y a développé ce beau talent d'observation qui le place à un rang si distingué parmi les entomologistes vivans. Les Empides , qui paraissent propres à l'ancien con- tinent , et qui ont été observés depuis la Laponie jusqu'au Portugal, et en Barbarie , sont fort communs dans le nord (84) de la France , et surtout dans les cantons humides. Dès la fin du mois de mars , quelques-uns prennent part au banquet que la nature offre à tous les êtres. Ils vont chercher des sucs nourriciers sur les chatons précoces des saules marceaux ; d'autres , plus nombreux , tardent peu à pa- raître , et se répandent sur le feuillage , sur les fleurs et dans les airs. De nouvelles espèces paraissent encore sur la scène , et remplacent les premières ; car chacun l'oc- cupe à son tour ^ et la plupart n'ont guères qu'un mois d'existence. ( Suit le tableau synoptique, ) (85) Tableau synoptique des genbes. / couchés. Antennes ordinai- rement (le\ deux ar licles. PaJpej relevés. Antennes de trois articles. Dernier article des antennes Pieds ) pointu. ..EL APHROPÈZE,Nob. simples. Dernier article des antennes ,j,^^j^ , \ arrondi. . DBAPETIS. ^«^'"3" / Cuisses V^'"'- \ anté- rieures \ • ., I rieures aux ailes. J ^^^^^^^ TACHYDROMIE. Cuisses intermé- diaires renflées PLATYPALPE, Nob. Hanches anté- rieures Quatre Ifort al Ion - cellules j gées HÉMÊRODROMIE. posté- rieures. 1 /Trois cel- lules soîis- margin.'*' Hanches ^aux ailes. ARDOPTÈRE. Nob. ordinaires , Une cel- lule sous- marginale CYRTOME. Trompe de la lon- gueur de la tête HILARE. Deux cel- lules sous- Trompe \margin.^«» plus Ion- jaux ailes EMPIS. gue que la tête, i Une cel- lule sous- marginale RHAMPHOMYIE. (86) I. Palpes couchés sur la trompe. Antennes ordinairement de deux articles distincts, CTachydromiœ, Meig. ) ÉLAPHROPÈZE ; Élaphropeza , Nob. Tachydromïa , Fall. — Hemerodromia , Meig. Trompe plus courte que la tête. Palpes couchés, com- primés. Épistome linéaire. Front étroit. Antennes de deux articles distincts ; premier cylindrico-conique ; deuxième conique ; style peu allongé. Pieds simples. Cellule marginale des ailes assez courte , élargie vers l'extrémité ; deux discoïdales ; trois posté- rieures ; point de nervure anale ni d'axillaire. (P/. 2,^g-. i.) Dans la série que forment les Empides , considérés sous le rapport des degrés de composition de leurs org-anes, le genre Elaphropèze dont je propose la formation , me paraît être celui qui occupe le degré le plus bas par les antennes de deux articles , les pieds sans pointes et la réti- culation des ailes. La seule espèce qu'il renferme a été décrite en premier lieu par Fallèn, qui l'a comprise parmi ses Tachydromies , avec tous les Empides à palpes cou- chés ; mais il n'est pas possible , dans l'état actuel de la science , de laisser sous la même dénomination générique tous ces Diptères qui présentent dans leurs organes tant de modifications importantes. Meigen l'a ensuite placé dans le genre Hémérodromie , caractérisé par l'allongement des hanches antérieures ; et cette adjonction ne me paraît pas plus admissible , l'Élaphropèze étant dépourvu de ce caractère essentiel. Cet Empide , que Meigen n'a connu que par la com- munication qui lui en a été faite par Wiedemann , est commun dans le nord de la France. Il se trouve abon- damment dans les bois , aux mois de juin et de juillet. Les mâles sont plus nombreux que les femelles. Le nom de cet insecte fait allusion à l'agilité de ses pieds. (8? ) ElaphropÈZE à selle ; E. eph'ppiata. Thorax jaune à deux bandes noires. Tachydronua eph'ppiata, Fall. emp. ii , i4' Hemerodronua ephippiata , Meig. t. 3 , 65. Long. I 1. Mâle : tête noire. Trompe et palpes d'un jaune pâle. Premier article des antennes jaune; deuxième noirâtre. Thorax d'ua fauve clair , luisant ; une bande noire de chaque côié , large , s'étendant depuis la moitié de la longueur du thorax jusqu'à l'extrémité; quelquefois une ligne dorsale obscure ; une tache noire , ronde , sur les jflancs , près de la base des hanches postérieures ; écusson noir. Abdomen noir ; segmens du ventre plus ou moins bordés de roussâtre. Pieds jaunes ; un très-petit point noir à l'extrémité des hanches en-dessous ; dernier article des tarses noirâtre. Balanciers jaunes. Ailes hyalines. Femelle : un peu plus grande. Segmens de l'abdomen à base roussâtre ; ventre jaune. DRAPETIS; Drapetis. Brapetis , Megerle , Meig. Corps assez épais. Trompe courte. Palpes couchés, com- primés. Épistome et front très-étroits. Yeux séparés par le front dans les deux sexes. Antennes plus courtes que la tête, de trois articles distincts ; les deux premiers très- courts ; dernier lenticulaire , conique , arrondi ; style long , nu. Yeux velus. Thorax large. Abdomen allongé, presque cylindrique dans les mâles , légèrement ovale , à extrémité pointue dans les femelles. Cuisses un peu épaissies ; jambes sans pointes. Ailes obtuses; cellule marginale assez courte et terminée en pointe ; une sous-marginale également élargie à l'extrémité ; deux discoïdales ; trois postérieures ; une nervure anale ; point d'axillaire. ( P/. a , Jîg* a. ) (88 ) Le genre Drapetis a les pieds conformés et les ailes réticulées comme dans le précédent, et il n'en diffère que par les antennes qui sont de trois articles , et dont le dernier est arrondi et muni d'un style fort allongé. Cepen- dant on peut ajouter que le corps est plus épais , et que les cuisses sont légèrement renflées. Les trois articles que j'ai observés distinctement aux antennes, en les regardant en devant, viennent à l'appui de l'analogie pour persuader que le même nombre existe réellement dans tous les Empides , quoique , à la vérité , l'examen le plus attentif n'en offre que deux dans les autres genres de la première division. La vitesse remarquable avec laquelle ces Diptères courent sur le feuillage , porte à croire qu'ils chassent les petits insectes à la course. Le nom de Drapetis , c'est-à-dire fugitif, que leur a donné Megerîe , a sans doute rapport à la difficulté qu'il avait à les saisir. Ils sont rares dans le nord de la France, et ne se rencontrent que dans les bois et pendant l'été. Quoique les individus, d'après lesquels j'ai fait la des- cription delà seule espèce connue, diffèrent un peu de ceux décrits par Meigen, je ne crois pas les différences assez consi- dérables pour autoriser la formation d'une espèce nouvelle. Drapetis exigu ; D, exilis , Meg. , Meig. Noir. Pieds jaunes. Long. I 1 1. fem. Femelle : noire. Palpes d'un gris clair à reflets noirs. Épistome linéaire. Front étroit. Les deux premiers articles des antennes roux ; deuxième épaissi à l'extrémité ; troi- sième noir. Thorax noir à poils jaunes; côtés très-luisans, sans poils. Abdomen fort épais ( plein d'œufs ) ; premier segment d'un gris verdâtre pâle ; les suivans , du même gris , à large bande noire , luisante , au bord postérieur ; (89) les trois derniers semblent entièrement noirâtres ; côtés du même gris. Pieds , compris les hanches , fauves ; pos- térieurs : extrémité des cuisses brune ; jambes et premier article des tarses un peu plus épais que les autres. Balan- ciers pâles. Ailes hyalines ; une fausse nervure au bord intérieur. Rare , en juillet , dans les bosquets de Lestrem. TACHYDROMIE ; Tachydromia. Tachydromia , Meig. , Fab. Syst. antl. , Fall. — Siens , Lat. — Calobata , Fab. Syst. antl. — Miisca , Linn. , Gmei. , Fab. Spec. ins. , Ent. syst. Trompe plus courte que la tête., épaisse. Palpes couchés, cylindriques, à extrémité velue. Antennes de deux articles distincts; dernier elliptique, aplati , à extrémité ordinai- rement arrondie; style allongé, velu. Cuisses antérieures épaissies; premier article des tarses aussi long, que le^ autres réunis; pieds postérieurs plus menus et plus longs que les autres. Ailes obtuses ; cellule marginale atteignant presque le bord postérieur; une sous- marginale ; deux discoïdaies; l'intérieure fort étroite; trois postérieures ; point de nervure anale , ni d'axillaire. ( P/. 2 , fig. 3. ) Je crois devoir diviser en deux genres les Tachydromies de M. Meigen , d'après des différences trop nombreuses pour ne pas nécessiter cette innovation. Des modifications à la fois dans la conformation des palpes , des antennes , des pieds et dans les nervures des ailes , me semblent constituer les caractères de deux genres très-naturels. Je conserve le nom primitif à celui qui a les palpes cylin- driques, le dernier article des antennes ovale et déprimé, les pieds antérieurs renflés et dépourvus de pointes , et les ailes sans cellule anale. La plupart des espèces de ce premier genre se distinguent encore par la couleur obs- (9°) cure de leurs ailes quelquefois ornées de jolies bandes blanches. Enfin elles paraissent avoir d'autres habitudes ^ se tenant plus souvent sur les troncs d'arbres que sur le feuillage , et leurs pieds étant moins bien conformés pour saisir la proie. Les cuisses antérieures sont, à la vérité, renflées comme les intermédiaires le sont dans l'autre genre ; mais elles ne sont pas denticulées , et les jambes ne sont ni arquées , ni prolongées par une pointe pour servir de serres. La vitesse de la course paraît être la même , et le nom de Tachydromie convient aux unes comme aux autres. Le genre qui nous occupe , moins nombreux que le Suivant en espèces et surtout en individus , ne paraît guères qu'au printemps. I. Tachydromie arrogante; T. arrogans^ Meig. , Fall. Noire. Cuisses antérieures et base des tarses fauves. Ailes à deux bandes noires. Tachydromia cimicoides ^ Fab. Syst. antl. i44î 4* Siens arrogans , Lat. Gen. 4 ? 3o4« Calobata arrogans^ Fab. Syst. antl. a63 , i6. Musca arrogans^ Linn. Faun. suec. iSSj , Gmel. syst. nat. 5 , 2.SS2., 99, Fab. Spec. ins. a, 44^» ^6, Ent. syst. 4» 341 1 128. Musca cimicoides^ Gmel. Syst. nat. aSSa , 2.Z1 , Fab. Spec. ins. 2, 447 » 6ï ? Ent. syst. 4i ^Sg , 11 5. Long. I L D'un noir luisant. Palpes blanchâtres. Antennes noires. Thorax d'un noir légèrement métallique ; une tache ardoisée, allongée, sur les côtés, en avant. Hanches et cuisses an- térieures fauves ; jambes noirâtres ; cuisses et jambes postérieures noires; les deux premiers articles des tarses fauves à extrémité noire ; les autres noirs. Balanciers d'un jaune pâle. Ailes à fond hyalin avec deux larges bandes noirâtres; l'espace intermédiaire éîroic, arqué ^ et s'étendant jusqu'au bord extérieur. (91 ) Cette espèce a été souvent confondue avec la suivante. Je crois devoir la décrire , quoique je ne Taie pas encore rencontrée dans ce pays. 2. Tachydromie connexe ; T. conneœa , Meig. Noire. Premier article des antennes fauve. Cuisses anté- rieures et base des postérieures fauves. Ailes à deux bandes noires , réunies au bord extérieur. Tachydromia cimicoides , Meig. Kl. i , 289 , 10. Long. I 1. D'un noir luisant. Palpes blanchâtres. Premier article des antennes fauve; le dernier brun. Thorax d'un noir légèrement métallique ; une tache ardoisée , triangulaire , sur les côtés. Hanches , cuisses et jambes antérieures et base des cuisses postérieures fauves ; le reste noir. Balanciers d'un jaune pâle. Ailes à fond hyalin avec deux larges bandes noirâtres , réunies au bord extérieur et même un peu à l'intérieur. Assez commune , pendant les mois de mai et de juin. 3. Tachydromie fuscipenne; T, fuscipennîs , Fall. , Meig. Noire. Antennes et pieds ferrugineux. Ailes obscures à extrémité blanche. Long. I \ 1. Mâle : d'un noir luisant. Palpes d'un jaune pâle , ter- minés par deux soies dont la supérieure est longue. Antennes courtes , fauves , obscures en-dessus. Thorax allongé , peu luisant; saillies antérieures grandes, très-luisantes. Pieds d'un ferrugineux brunâtre , postérieurs brunâtres ; base des cuisses , des jambes et du premier article des tarses jaunâtre. Balanciers blancs. Ailes brunes ; bord extérieur plus obscur ; base et extrémité hyalines. Rare , au mois de juillet sur le tronc des arbres. 4. Tachydromie tibiale ; T. tibidis , Nob. (90 Noire. Pieds jaunes ; jambes antérieures renflées , noires. Ailes hyalines ; nervure médio-externe bordée de brun. Long. I { 1. Mâle : noir. Palpes jaunes. Antennes jaunes ; extrémité du dernier article et style obscurs. Pieds d'un jaune sale ; cuisses antérieures à tache noirâtre" en-dessus et ligne longitudinale noire en-dessous ; jambes antérieures renflées vers l'extrémité , noires à base jaune ; premier article des tarses antérieurs noir ; jambes postérieures obscures avec un anneau jaune au milieu ; derniers articles des tarses postérieurs noirs. Balanciers jaunâtres. Ailes presque hyalines; bord extérieur noir vers le milieu; nervure medio-externe épaisse et bordée de brun. Rare, dans les bois. 5. Tachydromie hyalipenne ; T. hyalipennis ^ Nob. Noire. Pieds d'un jaune brunâtre. Ailes hyalines. Long. I 1. Femelle : d'un noir peu luisant. Palpes d'un blanc jaunâtre. Epistome noir à reflets gris. Front noir. Antennes noires. Thorax à léger duvet d'un gris cendré. Pieds d'un jaune brunâtre ; cuisses noirâtres en-dessus; jambes pos- térieures et tarses obscurs. Balanciers jaunâtres. Ailes hya- lines ; cellule discoïdale interne élargie à son extrémité. Je ne l'ai trouvée qu'une fois , à Lestrem. PLATYPALPE ; Platypalpus , Nob. Tachydromia , Meig. , Fab. Syst. antl. , Panz. , Fall. — Sicm , Lat. — ^mpis , Fab. Spec. ins. , Ent. syst. Trompe plus courte que la tête. Palpes couchés , com- primés , ovales , bordés de petits poils. Front et epistome assez étroits. Antennes de deux articles distincts ; premier cylindro-conique; dernier conique ; style allongé , velu. Cuisses antérieures et intermédiaires épaissies ; ces der- nières plus renflées et denticulées en-dessous ; jambes (93) intermédiaires légèrement arquées , prolongées par une pointe ; tarses intermédiaires grêles ; premier article aussi long que les autres réunis ; pieds postérieurs plus menus et plus longs que les autres. Une cellule sous-marginale aux ailes ; deux discoïdales ; l'intérieure assez large à l'ex- trémité ; trois postérieures ; une anale fermée postérieu- rement par une nervure émise par le côté interne de la discoïdale qui lui est contiguë ; quelquefois imparfaite ; nervure anale, prolongée vers le bord intérieur. (P/. a, Ce genre , que j'ai détaché des Tachydromies de M. Meigen , diffère du précédent par la forme comprimée des palpes , par celle des antennes qui sont terminées en pointe , par les nervures des ailes munies d'une cellule anale , et par la conformation des pieds intermédiaires dont la cuisse est fort renflée , denticulée en-dessous, et la jambe , prolongée en pointe à l'extrémité et légèrement arquée ; de sorte qu'elle forme le crochet avec la cuisse, s'applique exactement contr'elle , et devient ainsi très- propre à saisir et retenir une proie ; aussi ces Diptères sont-ils très-carnassiers. La vitesse de leur course semble faciliter encore la chasse qu'ils font aux petits insectes ; mais c'est au vol qu'ils les saisissent le plus souvent. Ces Empides , très-communs sur le feuillage , com- mencent à paraître vers la fin du mois d'avril , et nous les voyons jusques à la fin de septembre. Les espèces en sont nombreuses et quelquefois difficiles à distinguer entr'elles , et nous n'avons pas encore les connaissances nécessaires pour les déterminer avec certitude. Les femelles étant plus communes que les mâles, nous ne connaissons souvent qu'elles; d'autres fois, les mâles seuls, et nous prenons probablement quelques différences sexuelles pour des caractères spécifiques. Les principales modifications 7 (94) consistent dans les couleurs. L'on pourrait diviser le genre en trois sections par le thorax noir , gris ou fauve. Les antennes et les pieds, diversement colorés de noir et de jaune, fournissent la plupart des autres marques distinctives. 1. PlaTYPALPE ambigu; P. ambiguus , Nob. D'un noir luisant. Cuisses également renflées ; jambes intermédiaires sans pointes. Long. I I: 1. Mâle : palpes , épistome , front et antennes noirs. Pieds noirs ; cuisses antérieures épaissies vers la base , à extré- mité fauve ; intermédiaires et postérieures légèrement renflées ; jambes légèrement arquées , fauves du côté intérieur , brunes à l'extérieur ; tarses noirs ; premier article des postérieurs légèrement renflé. Balanciers d'un blanc jaunâtre. Ailes hyalines; nervures noires; interno- médiaire ondulée ; point de cellule anale. Cette espèce, qui appartient à ce genre par la forme des palpes et du dernier article des antennes, ressemble aux Tachydromies par la forme des pieds et par l'absence de la cellule anale. C'est peut-être la T. curvipes y de Meigen , T. nigra , de Fallèn ; mais je n'ai pas vu que la cuisse postérieure fût courbée. Peu commune. Je l'ai aussi' reçue de M. Carcel , de Paris. 2. Platypalpe noir ; P. niger. D'un noir luisant. Base des cuisses ferrugineuse. Ailes hyalines. Tachydroma mgra^ Meig. 3, yS , i6. Long, i 1. Palpes et épistome d'un blanc argenté. Une tache blanche sur les côtés du thorax. Pieds noirs ; deuxième article des hanches et base des cuisses fauves. Balanciers blancs. Ailes hyalines ; nervures noires. Je le porte sans certitude parmi les espèces de ce pays. 3. Platypalpe luisant ; P. mtkhis , Nob. D'un noir luisant. Jambes et tarses brunâtres. Ailes hyalines. Long, i I. Palpes et épistome d'un blanc argenté. Côtés du thorax blancs. Hanches et cuisses noires ; jambes et tarses d'un brun assez clair. Ailes hyalines; cellule anale imparfaite, manquant de la nervure axillaire. Assez rare, au mois de mai. J'ai observé les deux sexes. 4. Platypalpe menu ; P. minutus. D'un noir luisant. Thorax à duvet cendré. Pieds fauves ; cuisses noires à base et extrémité jaunes. Balanciers blanchâtres. Tachydromia minuta ^ Meig. 3 , 76 , 20. Long. I 1. Femelle : palpes et épistome d'un blanc argenté à reflets obscurs. Front et antennes noirs. Thorax à léger duvet gris. Premier article des hanches noir ; deuxième fauve ; cuisses noires à base et extrémité fauves ; postérieures un peu arquées à la base ; base fauve plus large ; extré- mité entièrement noire ; jambes fauves ; intermédiaires noires à la base ; postérieures obscures à la base et à l'exrémité ; tarses fauves ; extrémité des articles noire. Balanciers blanchâtres. Ailes hyalines. Je considère comme variétés des individus dont les cuisses antérieures sont fauves en-dessous , et les inter- médiaires à extrémité noire. Assez commune. 5. Platypalpe cuivreux ; P. œneus , Nob. Thorax d'un vert métallique. Abdomen et pieds noirs. Long. 1 1. Mâle : trompe, épistome et antennes noirs. Thorax d'un vert métallique obscur. Abdomen d'un noir luisant. Cuisses ( 96 ) noires ; jambes et tarses d'un brun noirâtre. Balanciers blancs. Ailes presqu'hyalines ; nervures noires ; axillaire distincte seulement au-delà de la cellule anale qui est ouverte du côté intérieur. Je ne l'ai trouvé qu'une fois. 6. Platypalpe flavipalpe; P , Jlavipalpîs y Nob. D'un noir luisant. Palpes et base des antennes jaunes. Thorax à duvet gris. Pieds jaunes ; cuisses antérieures et intermédiaires noires. Long. I \ 1. Mâle : palpes jaunes. Épistome argenté. Premier article des antennes jaune ; l'autre noir. Thorax d'un noir luisant à duvet grisâtre ; côtés noirs. Pieds ferrugineux ; cuisses antérieures et intermédiaires noires à extrémité jaune ; articles des tarses à très-petit bord noir à l'extrémité. Balanciers jaunâtres. Ailes légèrement brunâtres à base jaunâtre ; nervures de la base et du bord extérieur jaunes ; interno-médiaire bordée de brun. Assez rare. Je n'ai pas observé la femelle, y. Platypalpe annelé ; P. anmdatus. D'un noir luisant. Thorax à duvet gris. Milieu des cuisses et extrémité des articles des tarses noirs. Balanciers blancs ; pétiole à base noire. Tachydromia annulala , Fall. emp. y, 2 , Meig. , 3 , 77, 22. Long. 1 1. Mâle : palpes et épistome d'un blanc argenté. Front gris. Thorax d'un noir luisant à duvet gris ; côtés cendrés. Pieds jaunes; hanches à extrémité noire; cuisses noires, jaunes aux deux extrémités ; jambes et articles des tarses à extrémité noire. Balanciers blancs ; pétiole à base noire. Ailes hyalines à base jaunâtre. La femelle n'en diffère que par la forme de l'abdomen. Assez commune, dans les haies. Je considère comme des variétés de cette espèce des (97) individus qui en diffèrent par le plus ou le moins de noir des cuisses ; les antérieures sont quelquefois entièrement jaunes , les postérieures n'ont parfois qu'un large anneau noirâtre vers l'extrémité. Je soupçonne les T. fiiscipes , notata eifiihipes,àe Meigen , d'en être également des variétés. 8. Platypalpe à deux bandes; P. bmttatus ^ Nob. D'un noir luisant. Cuisses intermédiaires fauves à bande noire , longitudinale , en-dessus et en-dessous. Long. 1 I 1. Palpes , épistome et antennes noirs. Thorax noir à léger duvet gris. Abdomen d'un noir luisant. Hanches noires ; cuisses antérieures d'un brun noirâtre à base et extrémité fauves ; intermédiaires fauves à large bande longitudinale en-dessus, et ligne en-dessous, noires; postérieures noires; jambes antérieures et intermédiaires fauves ; postérieures obscures ; articles des tarses noirs à base fauve. Balanciers jaunâtres. Ailes hyalines. Les mâles et les femelles sont en nombre égal, g, Platypalpe flavipède ; P. Jlavipes, D'un noir luisant. Antennes noires. Thorax gris. Pieds fauves ; articles des tarses à extrémité noire. Tachydromia Jlavipes f Meig. 3, 8i , 32 , Fab. Syst. antl. 142, I. Tachydromia vulgaris , Meig. Kl. 2 , aSy , 3. Sicus Jlavipes , Lat. Gen, 4 1 2o4« Empis flavipes , Fab. Ent. syst. 4i 4°^ , 19. Long. I Y 1. Palpes jaunâtres. Épistome d'un blanc argenté. Thorax à duvet d'un gris jaunâtre. Abdomen d'un noir luisant ; côtés d'un gris mat. Pieds fauves ; un peu de noir à l'extrémité des cuisses intermédiaires et postérieures ; articles des tarses à extrémité noire plus ou moins dis- tincte. Balanciers blancs. Ailes hyalines ; nervures de la base pâles ; celles de Textrémité brunes. ( 98 ) Les mâles et les femelles paraissent en nombre égal. Commun , il commence à paraître à la fin d'avril. I o. Platypalpe articulé ; P. arliculalus , Nob. D'un noir luisant. Premier article des antennes jaune. Thorax grisâtre. Pieds jaunes ; articles des tarses à extré-* mité noire. Long. I I. Palpes jaunâtres à reflets argentés. Épistome d'un blanc argenté. Front et derrière de la tête gris. Premier article des antennes jaune. Thorax à duvet d'un gris roussâtre pâle ; côtés cendrés. Abdomen d'un noir luisant. Pieds jaunes ; articles des tarses à extrémité noire. Balanciers blanchâtres. Ailes hyalines ; base et bord extérieur jaunâtres. Les mâles et les femelles sont en nombre égal. Assez commun , au mois de mai. 11. Platypalpe bicolor ; P. hicolor. D'un noir luisant. Premier article des antennes jaune. Thorax gris. Pieds jaunes. Tachydromia bicolor , Meig. Kl. 2. , 287 , 2, , Beschr. 3 , 82 ^ 34, Fab. Syst. antl. i43 , 2. Long. I 7 1. Femelle : palpes d'un blanc jaunâtre. Épistome d'un blanc argenté. Front gris. Premier article des . antennes jaune. Thorax à duvet gris ; côtés ardoisés. Abdomen d'un noir luisant ; bord antérieur des segmens d'un gris mat sur les côtés. Pieds jaunes. Balanciers blancs. Ailes hyalines ; nervures pâles. J'ai trouvé un très-grand nombre de femelles , et pas un seul mâle. Commun , il paraît en même-temps que le précédent. 12. Platypalpe ventre pâle; P. pallidivenlris. D'un noir luisant. Thorax gris. Ventre et pieds jaunes ; articles des tarses à extrémité noire. Tachydromia pallidiventris , Meig. 3 , 82 , 35. (99) Long. I I. Palpes et ëpistome blancs. Front gris. Premier article des antennes jaune. Thorax gris. Abdomen jaune en-dessous. Pieds jaunes ; articles des tarses à extrémité noire. Balan- ciers blancs. Ailes hyalines ; nervures jaunâtres ; point de cellule anale. Assez rare. i3. Platypalpe flavicorne ; P. Jlavicornis, D'un noir luisant. Thorax gris. Antennes et pieds jaunes. Tachydromia flavicornis , Meig. 3, 83, 37. Long. I 1. Mâle : il ne diffère de l'espèce précédente que par la grandeur et les antennes jaunes à style noir. Assez rare ; je n'ai pas observé la femelle. 14. Platypalpe coureur ; P. cursitans. D'un noir luisant. Antennes jaunes. Thorax gris à deux lignes brunâtres. Pieds jaunes. Ailes obscures. Tachydromia cursitans y Meig. 3, 84 , 38, Fab. Syst. antl. 143, 3. Musca cursitans , Fab. Spec. ins. 2 , 44? % 60 , Ent. syst. 339, 114. Long, a 1. Palpes , épistome et front blancs. Antennes jaunes ; style noir. Thorax d'un gris jaunâtre , à deux lignes brunâtres qui ne s'étendent pas jusqu'à l'écusson. Pieds jaunes. Balanciers blancs. Ailes brunâtres à base hyaline , et ner- vures d'un jaune obscur. Je n'ai pas encore rencontré cette espèce que Meigen dit commune partout. i5. Platypalpe rembruni ; P. infuscatus. D'un noir luisant. Thorax ferrugineux. Pieds jaunes ; articles des tarses à extrémité noire. Ailes brunâtres. Tachydromia infuscata , Meig. 3 , 84 , 39. Long. I 1. ( 100 ) Palpes jaunes. Épistome blanc. Front cendré. Premier article des antennes jaune. Thorax ferrugineux brunâtre à duvet ; côtés cendrés. Pieds jaunes ; articles des tarses à extrémité noire. Balanciers blancs. Ailes brunâtres à base jaunâtre ; nervure postérieure de la discoïdale intérieure peu distincte. Cette espèce doit se trouver ici comme la précédente. i6. PlaTYPALPE chaussé ; P. calceaius. D'un noir luisant. Premier article des antennes jaune. Thorax cendré. Pieds jaunes; dernier article des tarses noir. Tachydrorrùa calcecUa, Meig. 3, 87, 4^. Long. I 1. Mâle : palpes et épistome blancs. Front gris. Premier article des antennes jaune. Thorax à duvet d'un gris jau- nâtre ; côtés ardoisés. Abdomen d'un noir luisant. Pieds jaunes ; dernier article des tarses noir. Balanciers jaunes. Ailes hyalines ; nervures jaunes. Femelle : abdomen d'un brun obscur plus ou moins foncé ; dessous jaune. Assez commun. 17. Platypalpe à cothurne ; P. cothurnatus , Nob. D'un noir luisant. Antennes noires. Thorax roussâtre. Pieds jaunes ; dernier article des tarses noir. Long. I 1. Mâle : palpes et épistome d'un blanc argenté à reflets obscurs. Front d'un gris roussâtre. Antennes noires. Thorax à duvet d'un gris roussâtre. Abdomen d'un noir luisant. Pieds fauves ; un peu de noir à l'extrémité des cuisses intermédiaires ; dernier article des tarses noir. Balanciers jaunes. Ailes hyalines à base et nervures jaunâtres. La femelle n'en diffère que par la forme de l'abdomen. Assez commun. 18, Platypalpe jaune ; P. lutea. ( lOl ) D'un jaune luisant. Dernier article des antennes noir. Ailes hyalines à nervures obscures. Tachydromia lutea , Meig. 3, 89, 5i , Fall. Emp. 10, 10. L ong. I f 1. Femelle : d'un jaune fauve luisant. Yeux d'un brun noirâtre. Dernier article des antennes et style noirs. Der- nier article des tarses obscur. Ailes presqu'hyalines à nervures brunes. Assez rare ; je n'ai pas observé le mâle. HÉMÉRODROMIE ; Hemerodromia. Hemerodromia , HofFmanzegg , Meig. — Tachydromia , Panz. , Fall. — Chelipoda , Chelifera , Macq. Mono g. — Empis, Fab. En t. syst. — Sicus , Lat. Corps étroit. Tête déprimée , ovale ; partie inférieure portée en avant. Trompe plus courte que la tête, assez menue. Palpes couchés sur la trompe , tantôt subulés , tantôt cylindriques. Antennes insérées vers le bord anté- rieur de la tête , de deux articles distincts ; dernier ovale , terminé en pointe ; style plus ou moins allongé. Hanches antérieures au moins aussi longues que les cuisses et assez menues ; cuisses antérieures renflées , garnies de pointes en- dessous; jambes antérieures plus courtes que les cuisses , prolongées par une petite pointe ; pieds intermédiaires et postérieurs menus et allongés. Une ou deux cellules sous - marginales aux aîles ; deux ou trois discoïdales ; trois ou quatre postérieures ; anale tantôt distincte et fermée par une nervure émise par la discoïdale interne , et tantôt nulle. (P/. 2 ^Jig, 5 — 8 ; ;?/. ^^fig, 1. ) La faculté de saisir leur proie qu'ont généralement les Empides , et qui se manifeste dans les deux genres pré- cédens par l'épaisseur de la cuisse formant un crochet avec la jambe, s'accroît encore dans les Hémérodromies par l'allongement extraordinaire de la hanche antérieure qui leur permet d'atteindre les petits insectes de plus loin. ( loa ) Cette modification singulière qui a la plus grande analogie avec celle que présentent les Mantes et quelques autres insectes, semble peu favorable à la course; cependant il est à remarquer que les cuisses et les jambes intermédiaires et postérieures sont plus longues que les antérieures et que cette différence compense l'inégalité des hanches ; de sorte que ces petits Empides ont l'allure aussi légère que les précédens , et telle que leur nom l'indique. La. tête est également remarquable par sa forme déprimée, ovale , et par la direction en avant de la partie inférieure. Les antennes sont insérées près du bord antérieur de la tête , et les yeux sont assez loin du thorax. Une singularité d'un autre genre distingue les Hémé- rodromies ; ce sont les diverses modifications des cellules de leurs aîles. Ce caractère , ordinairement si constant , est ici très-variable : la nervure sous - marginale est tantôt simple , tantôt bifurquée vers son extrémité ; il en est de même de l'externo-médiaire ; les cellules discoi'dales sont au nombre de deux dans les unes, de trois dans les autres, et de formes diverses ; enfin l'anale n'est pas moins variée , et l'on s'étonne de voir que la plupart des espèces connues ont leur modification particulière. Ces petits Empides sont assez rares. Ils vivent dans les bois. Deux espèces , de Meigen , qui n'offrent pas le caractère tiré des hanches me paraissent devoir être séparées des autres et devenir le type de deux genres nouveaux ; j'ai décrit l'une sous le nom d'Élaphropèze , l'autre que je nomme Ardoptère fait l'objet de l'article suivant. 1. HÉMÉRODROMIE mantispe , H.mantispa^ Meig. Jaune. Une bande dorsale sur Tabdomen. Une cellule sous-marginale aux aîles ; deux discoïdales ) quatre posté- rieures ; point de stigmate. Tachydromia mantispa^ Panz. Faun. germ. io3 , 16. ( io3) Tachydromia melanocephala , Fab. Syst. antl. 1 44 » 8 » Fall. Emp. 12 , 16. Chelipoda minora Macq. Monog. Sicus raptor , Lat. Gen. 4 1 3o4' Kmpis melanocephala ^ Fab. Ent. syst. 4) 4^7 > ^ï» Long. I j 1. Palpes blancs. Epistome jaune en -dessus, blanc en- dessous. Front gris. Premier article des antennes jaune ; deuxième noir ; style noir , allongé et incliné. Thorax fauve. Abdomen jaune ; une large bande dorsale noirâtre. Pieds jaunes. Ailes hyalines ; une cellule anale ; point de stigmate. ( P/. 2 , Jlg, 5. ) Je Tai trouvée aux mois de juin et de juillet dans les bois. 2. HÉMÉRODROMIE invoquante, H. vocatoria^ Meig. Jaunâtre. Antennes jaunes. Dessus du thorax et de Pab- domen obscur. Deux cellules sous-marginales aux ailes ; trois discoïdales ; quatre postérieures ; point de stigmate. Tackydromia vocatoria ^ Fall. Emp. 12, i5. Chelipoda mantispa , Macq. monog. Long. I 1. Trompe brunâtre. Palpes blancs. Premier article des antennes jaune ; deuxième obscur ; style noir , allongé. Thorax brunâtre en-dessus, jaune en-dessous et sur les côtés. Abdomen brun en-dessus. Pieds d*un jaune pâle ; dernier article des tarses obscur. Ailes hyalines ; une cellule anale. ( P/. 2 , fi^, 6. ) L'individu décrit par Meigen avait les antennes entiè- rement jaunes. Assez commune dans quelques bois au mois de juin, 3. HÉMÉRODROMIE priante; H, oratoria^ Meig. Blanchâtre. Thorax à ligne dorsale obscure. Abdomen brun. Deux cellules sous-marginales aux ailes ; deux dis- coïdales ; quatre postérieures ; point de stigmate. ('io4) Tach/ydromia oratoria^ Fall. emp. ii , i3; 34 , i3. Long. I 1 1. Mâle : trompe jaunâtre. Épistome blanc. Antennes jaunes. Thorax d'un roussâtre pâle à ligne dorsale obscure. Abdomen noirâtre ; avant - dernier segment pâle. Pieds blanchâtres ; dernier article des tarses obscur. Ailes hyalines; point de cellule anale. (P/. a, fi§ y.) Je ne l'ai trouvée qu'une fois. 4. HémÉRODHOMIE prêcheuse ; H, prœcatoria , Meig. Blanchâtre. Dessus de l'abdomen obscur. Deux cellules sous-marginales aux ailes ; trois discoïdales ; trois pos- térieures ; stigmate obscur. Tachydromia prœcatoria ^ Fall. emp. lo , 12; 34 ^ 12. Long. I } 1. Femelle : d'un blanc jaunâtre. Front gris. Dernier article des antennes assez large ; style court , velu. Thorax à deux bandes brunâtres, étroites. Abdomen d'un brun obscur en-dessus ; bord postérieur des segmens blan- châtre. Pieds blanchâtres ; 5.^ article des tarses et extré- mité du quatrième obscurs. Balanciers blancs. Ailes hyalines; cellule anale nulle ; stigmate obscur. ( P/. 2 , Jig. 8. ) Rare. 5. HÉMÉRODROMIE à stigmate; H. monostigma ^ Hoffm. , Meig. Blanchâtre. Dessus de l'abdomen à bande dorsale sinuée. Deux cellules sous-marginales aux ailes ; trois discoïdales ; quatre postérieures ; stigmate obscur. Chelifera raptor ^ Macq. monog. Long. 2 1. Femelle : dessous du corps d'un blanc jaunâtre. Trompe menue, un peu arquée en -dessous, jaunâtre, à pointe obscure. Point de palpes distincts. Épistome d'un blanc argenté. Front et derrière de la tête gris. Antennes jau- nâtres ; style allongé. Yeux d'un brun noirâtre. Dessus ( «o5) du thorax noirâtre. Chaque segment de l'abdomen couvert en-dessus d'une bande noire ëchancrée sur les côtés, au bord postérieur. Pieds blanchâtres ; cuisses antérieures munies d'une pointe en - dessous , vers le tiers de la longueur ; dernier article des tarses noirâtre. Balanciers blanchâtres. Ailes hyalines à reflets très-brillans ; deuxième cellule postérieure petite et à long pétiole ; anale incom- plète ; stigmate arrondi , d'un noir moins foncé sur les bords. Je ne l'ai trouvée qu'une fois à Lestrem dans un bosquet , au mois de mai. Un autre individu femelle que je dois à l'obligeance de M. Carcel , de Paris , a des palpes très- saillans ; le thorax est d'un gris roussâtre très - pâle , et le stigmate cendré. (P/. 3, fi^, i.) ARDOPTÈRE ; Ardoptera , Nob. Tachydromia , Fall. — Hemerodromia , Meig. — Dolicho- cephala ^ Macq. mono g. Corps fort étroit. Tête déprimée , ovale ; partie inférieure portée en avant. Trompe conique , assez épaisse , plus courte que la tête , dirigée en avant. Palpes très-courts , couchés sur la trompe. Antennes courtes , insérées vers le milieu de la surface supérieure, de deux articles dis- tincts ; dernier conique; style allongé. Thorax cylindrique. Pieds grêles et allongés. Ailes étroites ; nervure cubitale onduleuse ; trois cellules sous- marginales ; trois discoïdales ; quatre postérieures ; anale tronquée. ( P/. 3 , fig. a. ) V hemerodromia irrorata de M. Meigen diffère tant des autres espèces par sa conformation qu'il me paraît néces- saire d'en former un genre particulier. Elle ne présente ni les hanches allongées , ni les cuisses renflées et armées de pointes , des précédentes. La tête dont la forme est à la vérité la même , diffère par l'insertion des antennes au milieu de la surface supérieure et par la situation ( loG) moins antérieure des yeux. Les palpes sont beaucoup plus petits; la trompe, plus courte, épaisse et conique, est dirigée à peu près en avant, et semble par là perdre un des caractères essentiels des Empides ; mais elle ne prend cette direction que parce qu'elle suit celle du bas de la tête également porté en avant. Les ailes , plus étroites que dans les Hémérodromies , offrent une rétic dation particulière; les nervures en sont ondulées , et de jolies taches blanches, semblables à des gouttes de pluie , relèvent leur couleur rembrunie dans la seule espèce connue. Le nom que je donne à ce genre fait allusion à la manière dont les ailes semblent arrosées. Je trouve tous les ans ce petit Diptère au mois de mai, dans les bois aquatiques. Il est assez rare. ArdoptÈRE arrosé , A. irrorata, Tachydronda irrorata ^ Fall. emp, i3 , 17. Hemerodroniia irrorata , Meig. 3 , 66 , 9. Dolichocephala irrorata^ Macq. mono g. i4' Long. I Y !• Noir. Palpes blancs. Épistome noir. Front noir à reflets blancs. Thorax à ligne dorsale blanchâtre. Pieds ferrugineux; derniers articles des tarses noirâtres. Balanciers jaunâtres. Ailes noirâtres , parsemées de petites taches blanches. Assez rare. CYRTOME; Cyrtoma. Cyrtoma ^ Meigen. — Bicellaria ^ Macq. monog. ^^Empisy Fall. Épistome assez étroit. Front linéaire dans les deux sexes. Trompe fort courte , assez épaissse , conique , velue ; lèvre supérieure arquée, mince, pointue, bossue à la base; langue fine, pointue, un peu plus longue que la lèvre supérieure. Palpes fort petits , couchés sur la trompe. Antennes de deux articles distincts ; dernier conique , ( ï07 ) allongé , comprimé ; style de la longueur de cet article et incliné. Thorax élevé. Pieds assez allongés , velus. Jambes pos- térieures un peu renflées. Ailes obtuses ; cellule stigmatique grande; une sous- marginale ; deux discoïdales ; quatre postérieures ; la z," divisée longitudinalement par une fausse nervure ; anale terminée en pointe contiguë à la discoïdale interne ( P/. 3 , Jig. 3. ) Les Cyrtomes sont de petits Diptères que Fallèn a j^it connaître le premier en les rangeant parmi les EmpK, et dont Meîgen a fait un genre particulier qu'il a placé dans la famille des Platypézines. Je crois devoir les rétablir dans celle des Empides , parce qu'ils en ont les principaux caractères , ainsi que le Faciès , et parce qu'ils me pa- raissent n'avoir aucun rapport avec l'autre famille. En effet , le thorax fort élevé d'où vient le nom générique ; la tête petite et sphérique (i) ; les antennes de deux articles distincts, la trompe courte, à la vérité , mais perpendi- culaire ; 'la cellule anale des ailes petite et terminée en pointe , s'accordent tous pour fixer la place naturelle des Cyrtomes parmi les Empides , et particulièrement dans la première subdivision. La réticulation des ailes , en pré- sentant , comme nous venons de le dire , un des carac- tères propres à cette famille , est cependant anomale k l'égard de la base des cellules postérieures , et par la pré- sence d'une nervure rudimentaire que l'on ne retrouve dans aucun Diptère. L'extrême petitesse des palpes est encore une des particularités de ce genre. Ces petits insectes sont assez communs dans les bois et les prairies , depuis le mois de mai jusqu'en août. (i) M. Meigen, en décrivant la tête comme demi-sphériqu e « semble n'avoir vu ces insectes que desséchés , et lorsque cette partie est déformée. ( «o8) I. Cyiitome atre ; C. atra , Meig. Atre. Balanciers et pieds obscurs. Empis spuria , Fall. Emp. 33 , 43. Bicellaria m'gra , Macq. Monog. 22. Long. I J 1. D'un noir mat. Balanciers et pieds d'un brun de poix. Thorax et abdomen velus , à reflets d'un vert métallique peu distincts. Ailes obscures. La femelle est d'un noir moins foncé. iAssez commune. 2. Cyrtome noir; C. m'gra, Meig. Noir. Balanciers jaunes. Pieds obscurs. Empis pulicaria , Fall. Emp. 33 , 44* Long. I I 1. Noir. Thorax d'un brun noirâtre. Balanciers jaunâtres. Pieds bruns ; premier article des tarses postérieurs renflé. Ailes brunâtres. Cette espèce se trouve avec la précédente ^ mais plus rarement. II. Palpes relevés» Antennes de trois articles distincts, (Empidiaî, Meig. ) HILARE; HiLARA. Hilara , Meig. Syst. beschr. , Lat. Fam. nat. — Empis , Fab. , Lat. , Fall. , Meig. Kl. — - Tachydromia, Fsih. Syst. antl. — Bibio, Panz. Fa un. germ. — Asiliis , Geoff. Trompe de la longueur de la tête , assez épaisse ; lèvre supérieure conique ; langue de la longueur de la trompe ; soies une fois plus courtes que la trompe , plates et obtuses. Antennes de trois articles ; troisième subuliforme ; premier article du style allongé , cylindrique ; deuxième court et très- menu. Yeux séparés par le front dans les deux sexes. Saillies latérales du thorax très-distinctes. Pieds peu allongés et d'égale longueur; premier article des tarses I ( »09 ) antérieurs ordinairement dilatés dans les mâles. Cellule mëdiastine des ailes distincte ; deuxième sous-marginale assez allongée , ordinairement arrondie à la base ; trois discoïdales ; quatre postérieures ; anale terminée en pointe contiguëà la diseoïdale interne; nervure anale n'atteignant pas le bord de l'aile (i) ; stigmate linéaire. ( PL 3 ^fig. 4, 5.) La seconde section desEmpides, que nous allons décrire^ présente généralement une organisation plus composée que la première. Les antennes sont de trois articles dis- tincts ; la trompe est souvent plus développée ; les pieds ont plus de force , les ailes plus de nervures. Enfin le corps atteint des dimensions plus considérables. Cette tribu ejît encore distinguée de la précédente par la direction verticale que prennent les palpes , et elle se rapproche ainsi des Asiliques , dont elle est d'ailleurs voisine par le degré de composition des principaux organes. Formée du genre Ëmpis , tel que Fabricius l'a circonscrit dans son Systema aiitliatorum , et Latreille dans son Gênera, cette section offre plusieurs genres formés par Meigen , d'après les diverses modifications qu'offrent les organes. Outre les trois qui vont nous occuper, il y a encore les Glomes et lesBrachystomes, que nous n'avons pas observés dans ce pays. Les Hylares se reconnaissent d'abord à la brièveté rela- tive de leur trompe , qui leur donne quelque ressembîancs avec les Tachydromies , jau front large dans les deux sexes , à la dilatation des tarses antérieurs des mâles , au moins dans la plupart des espèces, et à la forme de la deuxième cellule sous-marginale des ailes. Ces Empides vivent iso- (i) Dans ce genre et les deux suivans , la nervure qui ferme posté- rieurement la cellule anale est une branche de la nervure anale , qui se bifurque , et dont l'autre se prolonge ordinairement jusqu'au bord de l'aile. 8 ( "o ) lëment pendant le jour; ils se réunissent le soir en troupes nombreuses dans les airs et ordinairement près des eaux ; ils volent en légers tourbillons , se poursuivent, sans doute pour s'unir, et semblent folâtrer et se livrer à une sorte d'hilarité qui a donné lieu à leur nom. I. Hilare pieds ciliés; H. cilipes , Meig. Noirâtre. Premier article des tarses antérieurs dilaté , ovale , cilié. Balanciers obscurs. Ailes noirâtres. Long. 2. 1. Mâle : d'un noir de poix peu luisant. Premier article des tarses antérieurs dilaté, ovale, muni de longs poils au côté antérieur et de courts à celui postérieur ; extré- mité des jambes et du deuxième article des tarses antérieurs également ciliée. Balanciers obscurs. Ailes noirâtres ; stig- mate noir. Femelle : je rapporte sans certitude à cette espèce des femelles qui ne diffèrent du mâle que par le premier article des tarses antérieurs simple. Il n'est pas rare , au mois de mai, 2.. Hilare pieds globuleux ; H. globulipes , Meig. Noir. Thorax cendré à trois bandes noires. Balanciers obscurs. Premier article des tarses antérieurs du mâle presque globuleux. Empis globuli'pes ^ Hoffmansegg. Enipis maiira , Fab. , Lat. Gen. , Fait. Emp. ^3 , i6 , Meig. Kl. I , 222 , 8. Bibio se iiilis y Vaiïz. Faun. germ. 54, 3. Schellenb. genr. d. mouch. tab. 3o , f. 3. Long. 2 1. Mâle : d'un noir luisant. Thorax cendré à trois larges bandes noires. Pieds légèrement velus ; premier article des tarses antérieurs presque globuleux. Balanciers obscurs. Ailes à peu près hyalines ; stigmate brun , linéaire. 1 ( "' ) Cette espèce, commune ailleurs , est rare ici. 3. HiLABE danseur ; H. chorica , Meig. Noir. Balanciers noirs. Premier article des tarses anté- rieurs presque globuleux. Empi's chorica^ Fall. Emp. 24, 18. iiitens , Macq. Monog. Long. I 7 I. Mâle : noir. Thorax luisant ; côtés et hanches à reflets cendrés. Pieds légèrement velus ; premier article des tarses antérieurs ovale , très-élargi. Ailes grisâtres ; stigmate obscur , linéaire. Femelle : tarses antérieurs simples. Commun , au mois de mai. 4. Hilare nain ; H. nana , Nob. Noir. Ailes obscures. Premier article des tarses anté- rieurs presque globuleux ; jambes antérieures épaisses ( mâle ). Long. I è- I- Mâle. Thorax luisant. Abdomen à peu près mat; organe copulateur peu saillant. Premier article des tarses anté- rieurs très-large , presque globuleux ; jambes antérieures épaisses. Balanciers noirs. Ailes légèrement obscures ; stig- mate noir. Je rapporte sans certitude à cette espèce des femelles qui ne diffèrent du mâle que par les tarses simples et les jambes non renflées. Assez rare. 5. Hilare à bouclier; H, clypeala^ Meig. Noir. Balanciers noirs. Premier article des tarses anté- rieurs allongé et renflé. Ailes h3^alines ; deuxième cellule sous-marginale droite à sa base. Long. I V 1- Mâle : noir. Trompe un peu allongée et menue. Thorax ( 112) luisant. Pieds légèrement velus ; premier article des tarses antérieurs allongé et élargi. Ailes presqu'hyalines; deuxième cellule sous-margine droite à sa base. (P/. 3, fi^, 5. ) Assez rare. 6. Hilare nègre ; H, ni^rina , Meig. Noir. Ailes noirâtres. Premier article des tarses anté- rieurs renflé (mâle). Ailes à peu près hyalines. Jambes postérieures dilatées ( femelle ). 'Empis ni serina ^ Fall. enip. 24» 19. Long. 1^1. Mâle : noir. Jambes antérieures légèrement renflées à l'extrémité ; premier article des tarses antérieurs un peu renflé. Balanciers obscurs. Ailes noirâtres ; stigmate noir, linéaire. Femelle : thorax cendré , à trois bandes noires. Jambes postérieures élargies. Ailes grisâtres. Assez commun. 7. Hilare spinipède ; H. Spim'pes , Nob. Noir. Jambes postérieures munies de soies. Ailes obs- cures ( femelle ). Long. 1 j 1. Femelle : d'un noir mat. Jambes postérieures munies de soies du côté extérieur ; les autres en ont aussi quelques- unes. Balanciers noirs. Ailes obscures. Assez rare. C'est peut-être VH. interstîncta , de Meigen ; mais ce dernier a les ailes presqu'hyalines , et sa longueur n'est que de i 7 1. 8. Hilare à manches ; H. manie ata , Meig. Noirâtre. Balanciers obscurs. Pieds ferrugineux ; premier article des tarses antérieurs renflé. Empis pallens , Macq. monog. Asilus N.° 20 , Geoff. 2 , 475. Long. I 7 1. (.13) Mâle : d'un brun noirâtre. Front noir. Pieds ferru- gineux ; tarses obscurs; premier article des antérieurs ovale. Balanciers bruns à tête allongée. Ailes presqu'hyalines ; deuxième cellule sous-marginale très-oblique ; stigmate brunâtre , linéaire. Femelle : côtés du thorax grisâtres. Assez rare, g. Hilare fuscipède ; H. fuscipes , Meig. Cendré. Thorax à deux bandes obscures. Pieds obscurs ; premier article des tarses antérieurs renflé. Balanciers blancs. Empis fuscipes , Fab. Ent. syst. 4o6 , ï4i Meig. Kl. i , 233. plumbea , Fab. ibid. 4o6, 17 , Meig. Kl. i , 233 , 3. — albida^ Meig. Kl. i , 227 , 21. intermedia y Fall. emp. 23 , i5. Tachydromia fuscipes ^ Fab. Syst. antl. 144» 5. plumbea^ id. i44 9 6. Long. 2 1. Mâle : cendré. Front d'un gris clair. Thorax d*un gris clair à deux bandes brunes. Abdomen d'un gris brunâtre. Pieds d'un brun noirâtre ; premier article des tarses anté- rieurs renflé. Balanciers d'un blanc jaunâtre. Ailes presque hyalines à extrémité brunâtre ; stigmate brun , linéaire. Femelle : abdomen d'un gris ardoisé pâle. Ailes sans tache à l'extrémité. Je n'ai pas encore observé cette espèce ici. 10. Hilare à quatre bandes ; H, 4 vittata^ Meig. Noir. Thorax cendré à quatre bandes obscures ; inter- médiaires longues. Premier article des tarses antérieurs renflé ( mâle ). Balanciers blancs. Empis 4 lineala , Macq. monog. Long. 2. 1, Mâle : noir. Tête cendrée. Thorax cendré à quatre bandes noires dont les latérales n'atteignent ^as !e bord postérieur. (1.4) Abdomen noir. Pieds noirs ; premier article des tarses anté- rieurs renflé. Balanciers blanchâtres. Ailes hyalines à extré- mité brunâtre ; stigmate brun , linéaire ; deuxième cellule sous-marginale peu allongée et peu arrondie à sa base. Commun. Les femelles paraissent plus nombreuses que les mâles. 11. Hilare à bandes courtes; H. hrevivittata ^ Nob. Noir. Thorax cendré à quatre bandes noires ; inter- médiaires courtes. Balanciers obscurs. Long. I 1. Femelle : noire. Thorax cendré à quatre bandes noires ; intermédiaires courtes, n'atteignant pas le bord postérieur; latérales plus larges ,' n'atteignant ni l'antérieur ni le pos- térieur. Abdomen et pieds d'un brun noirâtre. Balanciers obscurs. Ailes hyalines ; stigmate noirâtre , allongé. Je ne connais pas le mâle. 12. Hilare français ; H. gallica ^ Meig. Cendré. Pieds jaunes ; tarses noirs ; premier article des antérieurs renflé. Ailes hyalines à base jaunâtre. 'Empis galh'ca , Fall. emp. aS , i4 , Meig. Kl. i , 222 , 7. Long. 2-3 1. Mâle : cendré. Antennes noires. Pieds d'un jaune pâle ; tarses noirs ; premier article des antérieurs renflé. Balan- ciers blancs. Ailes hyalines à base jaunâtre. Stigmate brun , linéaire. Cette espèce , que je n'ai pas trouvée ici , doit s'y rencontrer. i3. Hilare rufipède ; H, ntfipes , Nob. Noir. Pieds fauves ; tarses obscurs (femelle). Balan- ciers obscurs. Long. 2 1. Femelle : thorax noir à léger duvet gris= Abdomen noir , (1.5) ëpais. Pieds fauves ; tarses obscurs. Balanciers qbscurs. Ailes à peu près hyalines ; stigmate noirâtre , allongé. Je ne l'ai trouvée qu'une fois. 14. Hilare thoracique ; H, thoracica^ Nob. Thorax ferrugineux. Pieds jaunâtres. Empis melanocephala , Macq. mon. 27. Long. 2 1. Mâle : tête noirâtre. Trompe noire. Palpes fauves. Yeux bruns. Thorax ferrugineux à deux bandes plus pâles. Abdomen d'un brun noirâtre. Pieds velus , d'un jaune ferrugineux pâle ; tarses obscurs ; premier article des anté- rieurs allongé , élargi ; deuxième assez long et légèrement renflé. Balanciers ferrugineux. Ailes presque hyalines ; stigmate peu distinct. Femelle : ventre d'un jaune pâle ; derniers segmens obscurs. Pieds moins velus ; tarses simples. Assez commun , au mois de mai. i5. Hilare longirostre; H. lojigirostrù ^ Nob. IVoir. Trompe allongée. Pieds noirs ; premier article des tarses antérieurs renflé. Ailes hyalines ( mâle ). Long. I 7 1. Mâle : d'un noir peu luisant. Trompe sensiblement plus longue que la tête, assez menue; lobes terminaux allongés et légèrement velus ; lèvre supérieure plus courte. Pieds noirs , légèrement velus ; premier article des tarses anté- rieurs ovale-allongé ; cuisses postérieures munies de soies fines et assez longues en-dessous, et très-courtes en-dessus. Ailes presqu'hyalines ; stigmate noirâtre et ovale. Je ne l'ai trouvé qu'une fois. EMPIS; Empis. Empis , Linn. , SchœfF. , Schr. , Fab. , Deg. , Oliv. , Hill. , Ross. , Lat. , Cuv. , Lam. , Panz. , Walck. , Meig. , 111. , Schell., Fall. — Asilus , Linn. , Geoff. , Scop. — Platyp^ ter a, Meig, Kl, Lat. ( ii6 ) Trompe plus longue que la tête , perpendiculaire ou fléchie sous la poitrine. Antennes de trois articles ; pre- mier ordinairement assez court ; troisième conique, com- primé ; style assez court ; premier article peu distinct. Yeux ordinairement contigus dans les mâles. Saillies latérales du thorax moins distinctes que dans le genre précédent Pieds un peu plus allongés dans les mâles ; postérieurs souvent plus longs que les autres. Cellule médiastine des ailes distincte; deux sous-marginales; deuxième petite et triangulaire ; trois discoïdales ; quatre postérieures ; anale terminée en pointe contiguë à la discoïdaîe interne ; nervure anale atteignant le bord de l'aile ; stigmate rarement distinct. ( PL 3,^^. 6,7.) Depuis que le genre Empis institué par Linnée a été élevé au rang de famille par Latreille, le nom en est resté au démembrement qui renfermait les espèces capitales , auxquelles beaucoup d'autres sont venues se joindre. Quoique les coupes génériques aient été assez multipliées pour séparer du genre primitif les principales modifi- cations qu'il présentait , l'organisation de ces petits êtres est tellement variable , qu'elle se diversifie encore dans la plupart de ses parties. La trompe varie dans sa longueur qui égale quelquefois celle du corps. Elle est généralement un peu plus longue dans les femelles. Les yeux , souvent contigus dans les mâles, sent quelquefois séparés par un large front. Le premier article des antennes s'allonge dans quelques-uns à l'égal du troisième. L'abdomen , plus ou moins menu , se termine dans les mâles par un appareil copulateur de formes diverses ; les valves qui l'enveloppent, les pinces dont il est armé, un long filet quelquefois inséré à sa base , tout est sujet à des variations. Celles qu'éprouvent les ailes se réduisent à la forme large et obtuse qu'elles affectent dans une seule espèce , E. borealis , à l'interruption ("7) que présente dans plusieurs la nervure externo-médiaire , et à l'absence dans quelques autres de la troisième cellule discoïdale. Enfin les pieds , beaucoup plus variés, ont tantôt les tarses antérieurs , et tantôt les postérieurs , renflés. Les cuisses et les jambes s'aplatissent et se couvrent , dans quelques femelles, de deux rangs de barbes comme les plumes des oiseaux ; les cuisses postérieures s'enflent quel- quefois en massues , se garnissent inférieurement de pointes , et forment avec les jambes des crochets sem- blables à ceux que présentent les pieds antérieurs ou les intermédiaires des Tachydromies ; de sorte que la faculté de saisir la proie réside tour à tour dans chacun de ces organes. Nous connaissons fort peu les différences que produit sans doute sur les habitudes des Empis cette variété d'or- ganisation. Nous savons seulement que les uns se réunissent en troupes dans les airs, et volent en bourdonnant, sur- tout dans le calme d'une belle soirée; que d'autres vol- tigent à la surface des eaux. Il y en a qui vivent en société dans les Agarics. Tous fréquentent les végétaux ; mais les uns se posent sur le feuillage , d'autres , en plus grand nombre, sur les fleurs, et, de préférence, sur celles des Ombellifères et des Synanthérées. Ils plongent leur trompe dans le tube des plus petites corolles pour y puiser le suc des nectaires ; cependant la facilité avec laquelle ils peuvent satisfaire ce goût innocent ne paraît rien ôter à l'appétit carnassier qui les porte à détruire les autres insectes, et même- quelquefois leurs semblables. I. Pieds postérieurs allongés. 1. Empis stercoraire ; E. stercorcria , Linn. , Gmel. , Fab. ^ Lat. , Schr. , Meig. , Fall. , Wiedem. Ferrugineux ; une ligne dorsale noire. Long. 4 !• ( ii8 ) Mâle : ferrugineux. Tête cendrée. Front assez large. Trompe à extrémité noirâtre. Troisième article des antennes noir. Thorax à ligne dorsale noirâtre. Segmens de l'ab- domen à tache obscure formant une bande dorsale quel- quefois peu distincte. Pieds jaunes ; derniers articles des tarses obscurs. Balanciers jaunes. Ailes hyalines. Femelle : front d'un roussâtre pâle. Fort commun , au mois de mai. 2. Empis jaune; E. lutea, Meig. Jaune. Tarses obscurs. Ailes hyalines. Long. 2. I - 3 1. Mâle : d'un jaune ferrugineux. Trompe obscure. Lèvre supérieure à extrémité noirâhe. Front assez large. Antennes noirâtres ; premier article de la longueur du troisième. Tarses obscurs. Ailes hyalines. Femelle : fi'ont d'un jaune fort luisant , changeant en blanc. Extrémité de l'abdomen obscure. Assez commun , au mois de juin. 3. Empis ponctué ; E. punctata, Fab. , Meig., Fall. Thorax cendré à trois bandes noires. Abdomen fauve à taches dorsales noires. Asilus N.'' i8, Geoff. 2, 474. • * Long. 3 - 4 i. Mâle : fauve. Epistome saillant. Front assez large , noi- râtre. Trompe noirâtre. Lèvre supérieure fauve à extré- mité obscure. Antennes noires ; premier article aussi long que le troisième. Thorax fauve à reflets gris ; trois bandes noires , larges et presque contiguës ; écusson noir. Abdo- men à grande tache noirâtre sur chaque segment , formant une bande dorsale ; organe copulateur très-saillant , accom- pagné de deux longues appendices sétacées. Tarses noi- râtres. Ailes presqu'hyalines. ( "9) Femelle : front fauve. Bandes du thorax moins larges ; intervalles à reflets gris. Fort commun. 4. Empis livide ; E. livida , omnium. Thorax cendré ; trois bandes noires. Pieds ferrugineux. Abdomen livide. Ailes brunâtres ( mâle ). Abdomen noi- râtre. Ailes hyalines ( femelle ). Empis lùieata, Fab. Syst. antl. i4i 7 19. Asilus N.° 17, GeofF. s, 474. Long. 4 !• Mâle : trompe noire ; lèvre supérieure testacée à base et extrémité noirâtres. Palpes fauves. Épistome cendré* Antennes noires , assez longues. Thorax d'un gris jau- nâtre à trois bandes noires ; l'intermédiaire un peu plus étroite ; écusson jaunâtre à tache brune. Abdomen d'un jaune brun ; bord postérieur des segmens pâle. Pieds fer- rugineux ; extrémité des jambes et tarses d'un brun noi- râtre. Balanciers jaunes. Ailes brunâtres à base jaunâtre ; les deux nervures de la deuxième cellule postérieure n'at- teignant pas le bord de l'aile , de même que la nervure axillaire. ( P/. 3 , Jïg 7. ) Femelle : front noirâtre. Antennes moins allongées. Abdomen d'un gris noirâtre , soyeux. Ailes hyalines. Fort commun. Il commence à paraître dans les premiers jours du mois de juin. 5. Empis opaque ; E. opacus , Fab. , Meig. Thorax cendré à quatre bandes noires. Abdomen noir. Pieds ferrugineux ; genoux noirs. Ailes brunâtres à base ferrugineuse. Empis riifipes , Fab. Syst. antl. i38, 5. Long. 3-4 1- Mâle : trompe noire ; extrémité de la lèvre supérieure fauve. Palpes fauves, Bords de la bouche noix's , luisans. ( t20 ) Épistome et derrière de la tête cendrés. Vertex noir. Antennes noires. Thorax d'un gris roussâtre ; quatre lignes noires , un peu luisantes. Abdomen d'un noir luisant en- dessus ; côtés cendrés ; dernier segment d'un gris mat. Pieds d'un ferrugineux rougeâtre ; hanches cendrées à deuxième article noir ; extrémité des jambes et tarses noirs. Balanciers fauves. Ailes brunâtres à base jaunâtre. Femelle : abdomen entièrement noir en-dessus. Fort commun. Il se montre avant les autres espèces, et cesse de paraître vers le i5 mai. 6. Empis tacheté ; E. maculatus , Fab. , Meig. Thorax cendré à trois bandes noires. Abdomen noir à base cendrée. Pieds fauves ; genoux noirs. Ailes tachetées de brun. Empis varie gâta ^ Meig. Kl. 2^5, i5. Gmel. Syst. nat. 5, aSgo , lo. Long. 5 I. Tête cendrée. Trompe noire ; lèvre supérieure testacée. Antennes noires. Thorax cendré ; trois bandes noires ; l'intermédiaire linéaire. Abdomen d'un noir luisant ; pre- mier segment cendré. Pieds fauves ; hanches cendrées ; extrémité des cuisses et des jambes noire , ainsi que les tarses. Balanciers d'un jaune pâle. Ailes presqu'hyalines ; stigmate brun , linéaire ; extrémité brune; nervures externo et interno-médiaires bordées de brun. Je ne l'ai pas encore observé dans ce pays. 7. Empis noirâtre ; E. nigricajis , Meig. Thorax cendré à trois bandes noires. Abdomen noirâtre. Pieds fauves ; tarses noirs. Ailes obscures à base jaune. Empis rustica , Fall. Emp. 18 , 3. Long. 4 1. Femelle : tête grise. Trompe longue, noire; lèvre supé- rieure d'un fauve rougeâtre , à base et extrémité noire ; ( 121 ) palpes gris- Antennes noires. Yeux bruns. Thorax velu, cendré, à trois bandes noires, l'intermédiaire moins large et moins foncée. Abdomen noir, à duvet roussâtre, lui- sant. Pieds ferrugineux ; hanches cendrées ; cuisses anté- rieures obscures à la base , en-dessous ; les articulations des cuisses et des jambe^s noires ; les deux premiers articles des tarses à extrémité noire ; les autres noirs. Balanciers ferrugineux. Ailes obscures, surtout vers l'extrémité ; base ferrugineuse ; nervures brunes. Telle est la description de deux femelles que je rapporte sans certitude à !'£. nigrïcans , de Meigen. De ces deux individus , l'un a la trompe longue de près de deux lignes , et le thorax fort velu ; l'autre a le thorax très-peu velu et un peu luisant, et la trompe n'a que i |: 1. 8. Empis marqueté ; JE. tessellata , Fab. , Fall. , Meig. Thorax cendré à trois bandes noires. Abdomen mar- queté de noir et de cendré. Ailes obscures à base ferru- gineuse. Empis Imda , Fab. Ent. syst. 4? 4^4? 8, Spec. ins. 2, 471, 5, Syst. antl. 189, 10, Lat. gen. 4» ^o^* Wiedem. Zool. mag. 1,2, ^5. Long. 5,61. Mâle : trompe peu allongée , noire ainsi que les palpes. Lèvre supérieure d'un brun rougeâtre. Épistome et derrière de la tête cendrés. Antennes noires ; premier et second articles munis de longs poils. Thorax cendré , velu , à trois bandes noires; l'intermédiaire plus étroite. Abdomen soyeux , d'un cendré roussâtre , à ligne dorsale et bord postérieur des segmens noirs ; vues d'un autre côté , ces couleurs changent réciproquement. Pieds noirs ; cuisses quelquefois à extrémité testacée ; Jambes testacées ; cuisses munies de soies du côté inférieur, et jambes, du côté extérieur. Balanciers ferrugineux. Ailes brunes à base jaune. ( 1^2 ) Femelle : trompe fort longue. Front cendré. Premier et deuxième articles des antennes à poils courts. Ligne dor- sale de l'abdomen quelquefois nulle. Ailes moins obscures. Cette espèce n'est pas commune. 9. Empis boréal ; E. borealis ^ Linn. , Gmel. , Fab. , Meig. , Fall. , Deg. , Schr. , Herbst. D'un brun noirâtre. Thorax grisâtre à quatre bandes noires. Pieds noirs ; cuisses fauves. Ailes obscures à base jaunâtre , dilatées et obtuses dans la femelle. Long. 3 Y 1. Mâle : corps velu. Trompe et palpes noirs. Épistome brun. Bords de la bouche d'un noir luisant. Thorax très- velu , gris , à quatre bandes noires; écusson noir. Abdomen d'un noir de poix, velu sur les côtés. Pieds noirs, velus; cuisses postérieures et intermédiaires d'un fauve rougeâtre , à extrémité noire ; jambes postérieures à milieu fauve. Balanciers jaunes. Ailes obscures; nervures brunes; stigmate noirâtre. Femelle : front cendré. Abdomen d'un gris noirâtre. Ailes larges et obtuses à l'extrémité. Je le porte avec doute parmi les Empis de ce pays. 10. Empis cilié; E. ciliata^ Fab., Gmel. , Meig. D'un noir luisant. Pieds postérieurs ciliés dans la femelle. Balanciers obscurs. Ailes noirâtres. Empis pennata ^ Fab. Ent. syst. 4? i4o» " » Panz. Faun. germ. 91 , 22. Empis pennipes ^ Meig. Kl. i, 219, 2, Fall. emp. 19, 7. Empis boja , Schr. Faun. boic. 3 , 2672. Long. 4-5 1. Mâle : velu, d'un noir très-luisant. Partie supérieure de l'épistomematte, marquée d'une ligne enfoncée, en chevron. Yeirx d'un brun clair. Thorax d'un noir luisant. Abdomen à poils gris , aux côtés de la base. Pieds velus ; ongles ( «23) fauves à extrémité noire ; pelottes blanchâtres. Balanciers obscurs. Ailes d'un brun clair , plus foncé au bord des nervures ; bord extérieur plus foncé. Femelle : lèvre supérieure rougeâtre à base noire. Front d'un noir peu luisant. Yeux d'un brun noirâtre. Thorax à trois bandes d'un noir mat. Cuisses et jambes posté- rieures comprimées , garnies aux côtés supérieur et infé- rieur d'un rang d'écailles lancéolées , plus longues en- dessous ; cuisses intermédiaires garnies de semblables écailles , ainsi que la base des jambes en-dessous; jambes antérieures garnies d'écailles un peu plus courtes , du côté extérieur. Ailes plus obscures. Assez rare , au printemps. J'en ai vu une troupe nom- breuse voler sur la crête d'un fossé vers dix heures du matin. II. Empis pennipède ; E. pennipes ^ Linn., Gmel. , Fab. , Lat. , Panz. , Meig. Noir. Pieds postérieurs ciliés dans la femelle. Balanciers jaunes. Ailes obscures. Empis ciliata , Meig. Kl. i , 1120 , 3 , Fall. emp. 2.0 , 8. lon^iroslris , ibid. i , 2^3 , 2. Schellenb. genr. d. mouch. tab. 35 , f. 2. SchœlF. icon. tab. 192 , f. 3. Long. 2 1. Mâle : d'un noir peu luisant. Trompe longue. Côtés du thorax et hanches cendrés. Abdomen mat ; organe copu- lateur velu , accompagné en-dessous de deux appendices longues , sétacées , jaunes. Pieds velus , bruns , comprimés, fort allongés , surtout les cuisses postérieures ; cuisses à sillon du côté intérieur ; jambes postérieures assez épaisses. Balanciers bruns. Ailes brunes ; stigmate noirâtre. Femelle : trompe de la longueur du corps. Cuisses et jambes postérieures comprimées , garnies aux côtés supé- ( 1^4 ) rieur et inférieur d'un rang d'ëcaiUes lancéolées, plus longues en-dessous. Pieds intermédiaires également ciliés , à ^exception du côté inférieur des jambes ; jambes anté- rieures garnies de petites écailles au côté antérieur seu- lement. Ailes plus obscures. Commun. 12. Empis agréable ; E. décora , Meig. Mâle : thorax gris. Balanciers jaunes. Ailes presque hyalines à base jaune. Pieds de la femelle pennés. Long. 2^1. Mâle : velu , d'un noir peu luisant. Trompe longue. Thorax gris à trois bandes noires peu distinctes. Abdomen à poils blancs ; organe copulateur très-velu , accompagné en-dessous de deux appendices sétacées , noires. Pieds velus , intermédiaires surtout , garnis de longs poils aux cuisses et aux jambes ; cuisses postérieures un peu moins longues que dans l'espèce précédente. Balanciers jaunes. Ailes presqu'hyalines à base jaune ; nervures d'un brun clair. Femelle : Pieds , même les antérieurs , pennés. Peu commun. i3. Empis atre ; E. ater , Nob. Noir. Thorax gris à trois bandes noires. Balanciers obscurs. Ailes presqu'hyalines ( mâle ). Jambes postérieures pennées. Ailes obscures ( femelle ). Long. 2 [ 1. Mâle : noir. Trompe une fois plus longue que la tête. Thorax d'un gris obscur , mat , à trois bandes noires peu distinctes ; l'intermédiaire étroite. Abdomen d'un noir luisant à poils roussâtres. Pieds noirs à poils noirs. Balan- ciers d'un jaune pâle. Ailes presqu'hyalines ; stigmate noirâtre et linéaire. Femelle : jambes postérieures pennées au côté extérieur^ ( i^S ) ciliées à l'intérieur ; intermédiaires ciliées à l'extérieur avec quelques soies à l'intérieur. Ailes obscures à base jaunâtre. Commun dès la fia d'avril jusqu'à la fin de mai sur les haies et les herbes. 14. Empis pennaire ; E. pennaria^ Fall. , Meig. Gris. Balanciers blanchâtres. Pieds testacés ; postérieurs renflés. Ailes hyalines (mâle). Pieds postérieurs pennés. Ailes brunâtres (femelle). Long. I Y 1. Mâle : d'un gris mat. Trompe peu allongée. Yeux rouges. Thorax à quatre bandes peu distinctes. Pieds d'un testacé obscur ; extrémité des tarses obscure ; cuisses intermé- diaires munies de longs poils du côté inférieur ; pieds postérieurs fort allongés et velus ; jambes postérieures un peu renflées à l'extrémité ; premier article des tarses épais. Balanciers d'un blanc jaunâtre. Ailes hyalines. Femelle : thorax grisâtre ; trois bandes plus obscures. Cuisses postérieures et intermédiaires garnies d'écaillés aux côtés supérieur et inférieur ; jambes postérieures pennées au côté supérieur et à la base de l'inférieur. Ailes brunâtres. J'ai trouvé une femelle dont la deuxième cellule sous- marginale était incomplète. Commun , dès le m^ois d'avril. i5. Empis trois bandes; JE. trivittata, Nob. Noir. Thorax gris à trois bandes obscures. Balanciers blanchâtres. Pieds noirs ; postérieurs pennés ( femelle ). Ailes presqu'hyalines. Long. I ; 1. Femelle : trompe peu allongée. Thorax d'un gris foncé à trois bandes noirâtres, couvertes de soies (vu de côté). Abdomen noirâtre. Pieds noirs ; cuisses intermédiaires pennées en-dessus ; postérieures , en-dessus et en-dessous , 9 ( .26 ) excepté à l'extrémité supérieure ; jambes postérieures pennées à Ja base en-dessous , et fortement ciliées en- dessus. Balanciers blanchâtres. Ailes près qu'hyalin es , à base d'un roussâtre clair. Assez rare. Je ne connais pas le mâle. 16. Empis obscur; E. obscurus, Nob. Noirâtre. Thorax grisâtre. Balanciers obscurs. Pieds noirs ; cuisses intermédiaires et postérieures pennées ( femelle ). Ailes presqu'hyalines. Long. 2, 1. Femelle : noirâtre. Trompe longue. Thorax d'un gris obscur à trois bandes noires peu distinctes. Abdomen noirâtre. Pieds noirs ; cuisses intermédiaires et postérieures pennées ; jambes postérieures ciliées. Balanciers noirâtres. Ailes grisâtres ; stigmate obscur. Rare. Je ne connais pas le mâle. 17. Empis morose; E. morosa-, Meig. Noir. Balanciers obscurs. Ailes hyalines. Premier article des tarses postérieurs dilaté , ovale ( mâle ) ; cuisses pos- térieures pennées ( femelle ). Long. I Y 1- Mâle : noir. Thorax légèrement grisâtre. Premier article des tarses antérieurs un peu renflé ; celui des postérieurs dilaté et ovale. Balanciers bruns. Ailes hyalines , légèrement jaunâtres à la base. Femelle ; cuisses intermédiaires pennées en-dessus ; pos- térieures , en-dessous , et brièvement en-dessus ; jambes postérieures ciliées en-dessus , légèrement pennées à la base en-dessous. Très- commun au mois de mai. 18. Empis brevipenné ; E, hrevipennata , Nob. Noir. Balanciers obscurs. Ailes presqu'hyalines. Cuisses intermédiaires et postérieures pennées (femelle). Long. I i 1. ( ï^7 ) Femelle : noire. Thorax légèrement grisâtre. Cuisses intermédiaires et postérieures brièvement pennées; jambes légèrement ciliées. Balanciers noirâtres. Ailes presque hyalines à base légèrement roussâtre ; deuxième cellule sous-marginale à angle presque droit ; stigmate peu distinct. Les femelles sont assez communes ; je ne connais pas le mâle. 19. Empis subpenné ; E, suhpennata , Nob. Noir. Balanciers obscurs. Ailes hyalines. Cuisses inter- médiaires et postérieures légèrement pennées ( femelle ). Long. ï 7 1. Femelle : noire. Thorax légèrement grisâtre. Cuisses intermédiaires et postérieures assez courtes , épaisses et brièvement pennées ; jambes postérieures nues , assez épaisses. Deuxième cellule sous-marginale des ailes à angle droit. Asser rare. Je ne connais pas le mal. 20. Empis vitripenne ; E. vitn'pennis , Meig. Noir. Balanciers obscurs. Pieds noirs. Nervure externo- médiaire des ailes n'atteignant pas le bord de l'aile. Pieds postérieurs renflés. Ailes hyalines (mâle). Pieds postérieurs pennés. Ailes obscures ( femelle ). Long. I T 1. Mâle : d'un noir luisant. Thorax recouvert d'un duvet gris. Jambes postérieures et premier article des tarses renflés et velus. Balanciers obscurs. Ailes hyalines ; ner- vure externo-médiaire qui sépare les deux premières cel- lules postérieures peu marquée et n'atteignant pas le bord de l'aile. Femelle : cuisses et jambes postérieures pennées aux côtés supérieur et inférieur ( seulement jusqu'à la moitié de la longueur du côté inférieur des jambes ) ; intermédiaires ( 1^8) également pennées , excepté les jambes , qui ne le sont que du côté extérieur. Ailes brunes , presqu'hyalines l l'extrémité ; stigmate distinct. Assez commun. zi. Empis chioptère ; E. chioptera ^ Fall. , Meig. Noir. Ailes blanches. Balanciers obscurs. Premier article des tarses antérieurs et postérieurs renflé dans le mâle. Empis crassipes , Sclir. Faun. boic. 3 , 2676 , Aust. 988. Long. I 7 1. Mâle : d'un noir peu luisant. Thorax d'un gris noirâtre ; trois bandes noires peu distinctes. Abdomen à poils gri- sâtres. Pieds noirâtres ; premier article des tarses antérieurs et postérieurs renflé. Balanciers obscurs. Ailes d'un blanc de lait ; nervures blanches ; les marginales brunes. Femelle : j)ieds simples. Fort commun au printemps. Les mâles paraissent beau- coup plus nombreux que les femelles. II. Pieds cT égale longueur; cuisses postérieures renjlées. Front assez large dans les deux sexes. 22. Empis fémoré ; E. femorata , Fab. , Lat. , Meig. Thorax cendré à trois bandes noires. Pieds fauves ; cuisses à base noire. Abdomen noir. Ailes obscures (mâle;. Abdomen cendré , à taches dorsales noires. Ailes hyalines ( femelle ). Long. 3 1. Mâle : cendré. Trompe noirâtre ; lèvre supérieure et palpes fauves. Antennes noires. Thorax à trois bandes noires , couvertes de poils courts. Abdomen d'un noir luisant ; organe copulateur renfermé entre deux valves grandes , aplaties , en forme de croissant , relevées , d'un noir luisant. Pieds fauves , finement velus ; cuisses noires à extrémité fauve. Balanciers d'un jaune pâle. Ailes obs- cures à base jaune. ( >29) Femelle; abdomen d'un gris blanchâtre , soyeux; chaque jegment à tache dorsale triangulaire d'un noir luisant , et bord antérieur noirâtre. Ailes hyalines. Commun , au printemps. 23. Empis cinq bandes ; E. 5 viUata , Nob. Thorax cendré à trois bandes obscures et deux inter- médiaires. Pieds fauves ; cuisses à base noire. Abdomen noir. Ailes hyalines (mâle). Long. 3 I 1. Mâle : il diffère de l'espèce précédente par la grandeur , par le thorax à trois bandes obscures et deux intermé- diaires plus courtes , qui ne s'étendent que jusqu'à la moitié de la longueur des premières , et par les ailes hyalines. Assez rare. Je ne connais pas la femelle. Ce n'est peut- être qu'une variété de l'espèce précédente. RHAMPHOMYIE ; Rhamphomyia. Rhampliomyia , HofFmansegg , Meig. , Lat. Fam. nat. — Empis , Gmel. , Fab. , Lat. Gen. , Panz. , Fall. , Meig. Kl, Trompe plus longue quelatête. Antennes de trois articles; troisième conique, comprimé. Cellule médiastine des ailes distincte ; une sous-marginale ; trois discoïdales ; quatre postérieures; anale terminée en pointe contiguë à la dis- coïdale interne ; nervure axillaire atteignant le bord de l'aile. (P/. 3,/g. 8.) Nous avons vu dans les genres Hilare et Empis deux modifications presque générales de l'organisation propre aux Empides. Il n'est guères possible de différer davan- tage en conservant les traits de la famille. Les Rhampho- miyies , au contraire , n'offrent qu'un seul caractère qui les distingue du genre précédent, et encore n'est-ce que le retranchement d'une petite nervure des ailes, différence la plus légère dans la disposition en apparence la moins ( i3o ) importante des organes. Cette section de la famille offre donc dans ces trois genres les deux modes extrêmes qu'affecte la classification générique, telle qu'une méthode bien artificielle nous l'a faite. Les nombreuses modifications que présente le genre Empis se retrouvent dans celui-ci , de sorte que beaucoup d'espèces de l'un ont leurs analogues dans l'autre. C'est ainsi que VEmpis horealis , aux ailes dilatées , est repré- senté par la Bliamphomyici cinerea , VE, ciliata par la ii. plumipes , r^. chioptera par la JFÎ. clhipcnnis , etc. Parmi les modifications qui sont propres aux Rhamphomyies , Meigen en a signalé dans la disposition des nervures alaires des B. ^ibba , et anomalîpennis ; la trompe , souvent longue ^ et à laquelle le nom générique fait allusion , varie aussi de dimensions. Les habitudes de ces Empides ne paraissent pas différer de celles des précédens. I. Rhamphomyie cendrée ; B. cinerea, Meig. Thorax cendré à trois bandes brunes. Abdomen noi- râtre. Pieds jaunâtres. Ailes grandes. Empis cinerea , Fab. Spec. ins. 2. , 47^ 1 6 , ïnt. syst. 4 » 4o5 , 12 , Syst. an t. i4i , 16 , Gmel. Syst. nat. 5 , 2890 , 9 , Meig. Kl. I , 2Z2. , d. Empio tipularia, Fall. Emp. 27 , 28. Long. 2 l 1. Mâle : tête grise. Les deux premiers articles des antennes jaunes ; le troisième brun. Thorax cendré à trois bandes brunâtres , peu distinctes ; l'intermédiaire semble formée de trois lignes. Abdomen noirâtre ; organe copulateur à deux appendices triangulaires et deux valves , jaunes. Pieds d'un jaune pâle ; tarses bruns. Balanciers blancs. Ailes grandes , larges , obtuses , hyalines. Femelle : ailes brunes à base hyaline. ( i3i ) Je porte avec doute cette espèce parmi celles du nord de la France. 2. Rhamphomyie sillonnée; R. sulcala, Meig. Noire. Thorax grisâtre à trois bandes noires. Organe copulateur du mâle sans appendices saillantes. Cuisses postérieures canaliculées et garnies de pointes. Balanciers jaunes. Ailes brunâtres. Eiîipis sulcata, Fall. Emp. 26 , 25, Meig. Kl. i , 229, 26. Long. 3 1. Mâle : d'un noir grisâtre. Trompe un peu plus longue que la tête ; lèvre supérieure à extrémité fauve. Thorax d'un gris foncé à trois bandes noires. Abdomen à poils noirs ; organe copulateur obtus , sans appendices saillantes. Pieds d'un noir luisant ; jambes garnies de poils du côté extérieur ; cuisses postérieures marquées d'un sillon du côté extérieur , et garnies de deux rangs de pointes du côté inférieur ; premier article des tarses postérieurs légè- rement renflé. Balanciers jaunes. Ailes légèrement bru- nâtres à base jaunâtre ; nervures d'un brun clair. Femelle : front gris. Assez commun , dès la fin de mars , sur les fleurs du saule marceau. 3. Rhamphomyie canaliculée ; JR. canaliculata , Nob. D'un noir luisant. Cuisses postérieures canaliculées. Long. 3 1. Cette espèce ne diffère de la précédente que par le noir luisant du thorax et de l'abdomen. Assez rare , au commencement d'avril. 4. Rhamphomyie à stigmate; jR. stigmosa^ Nob. Noirâtre. Thorax grisâtre à trois bandes noires. Cuisses postérieures nues. Balanciers jaunâtres. Ailes presqu'hya- lines; stigmate noirâtre. Long. 2-2 I 1. ( '30 Mâle : d'un gris noirâtre mat. Trompe de la longueur de la tête. Thorax cendré à trois bandes noires. Jambes antérieures et intermédiaires velues du côté antérieur; cuisses postérieures nues; jambes munies de quelques soies du côté postérieur ; tarses postérieurs un peu allongés. Balanciers jaunâtres. Ailes presqu'h^^alines ; stigmate noirâtre; nervures noires, légèrement bordées de brunâtre. Femelle : les jambes antérieures et intermédiaires ne sont pas velues. Rare, à la fin d'avril. 5. Rhamphomyie appendiculée ; jR. appendiculata. Noire. Thorax grisâtre à trois bandes obscures. Organe copulateur du mâle à appendices saillantes. Balanciers jaunes. Ailes presqu'hyalines. Empis Jbrcipaia y hïnn. Syst. nat. ioo4, 4? Faun. suec. 1898, Fab. Syst. antl. 801, 3, Spec. ins. 2, 471,3, Mant. 2 , 364 ? 4 » encycc meth. emp. 887 , 4» Long. 3 L Mâle : d'un noir grisâtre. Trompe assez épaisse , de la longueur de la tête ; lèvre supérieure à extrémité fauve. Thorax d'un gris foncé à trois bandes peu distinctes. Ab- domen à poils gris. Organe copulateur muni , outre les valves, de deux crochets en-dessus, un peu renflés à l'extrémité et d'une longue pointe en-dessous. Pieds noirs ; cuisses postérieures garnies de poils gris en-dessous ; premier article des tarses postérieurs légèrement renflé. Balanciers jaunes. Ailes presqu'hyalines ; stigmate obscur , linéaire ; nervure extérieure de la deuxième cellule postérieure fléchie vers le milieu et se rapprochant de l'intérieure ; nervure axillaire n'atteignant pas le bord de l'aile. Bare. Je ne connais pas la femelle. Je la rapporte sans certitude à VE. forcipata de Linnée. ( i33 ) ' 6. RhamphomyiE pennée; R. pennata , Nob. Thorax cendré à trois bandes noires. Abdomen et pieds ferrugineux; cuisses postérieures terminées par deux touffes de soies ( mâle ) , pennées { femelle ). Long. 2 7 1. Mâle : tête noirâtre. Trompe obscure , de la longueur de la tête, Épistome gris. Les deux premiers articles des antennes ferrugineux ; le troisième noir ; style court. Thorax cendré; trois bandes noires, étroites, garnies de poils; l'intermédiaire peu distincte. Abdomen court, ferrugineux, velu sur les côtés; organe copulateur épais; une longue pointe sétacée en-dessous. Pieds ferrugineux ; cuisses posté- rieures garnies de deux rangs de pointes en-dessous , et terminées par deux touffes de barbes noires ; jambes posté- rieures arquées et amincies à la base , avec une légère saillie noire à l'extrémité de la partie arquée ; tarses obscurs. Balanciers jaunes. Ailes à base jaunâtre. Femelle : front cendré à ligne longitudinale peu dis- tincte. Cuisses et jambes intermédiaires et postérieures comprimées, garnies de barbes noires en-dessus et en- dessous; cuisses intermédiaires, en-dessous seulement; jambes postérieures droites. Ailes brunâtres surtout vers l'extrémité. Je rapporte sans certitude ces deux sexes à la même espèce. Elle n'est pas rare , au mois de mai, dans les bois. 7. Rhamphomyie longipède ; H, longipes , Meig. Noire. Balanciers obscurs. Ailes hyalines. Pieds noirs; postérieurs allongés et en massue ( mâle ) ; pennés ( femelle ). Empi's longipes^ Meig. Kl. i, aSi , 34. Long. I i L Mâle: d'un noir luisant. Trompe une fois plus longue que la tête , large à la base. Pieds velus; postérieurs allongés; ( i34 ) premier article des tarses renflé. Balanciers noirâtres. Ailes hyalines. Femelle : cuisses postérieures pennées en-dessus et en- dessous; jambes pennées en-dessous. Assez commun en été. 8. Rhamphomyie variable; R. variabiUs^ Meig. Noirâtre. Trompe un peu plus longue que la tête. Pieds ferrugineux. Thorax noirâtre. Ailes obscures ( mâle ). Thorax cendré à deux bandes noires. Ailes hyalines (femelle). Empis variabilis , Fall. Emp. 29 , 33. Long. I { 1. Mâle : trompe épaisse , une fois et demie aussi longue que la tête. Thorax et abdomen noirâtres ; poitrine et flancs cendrés. Pieds ferrugineux ; tarses obscurs. Balanciers d'un jaune pâle. Ailes brunes. Femelle : front et thorax cendrés à deux bandes noires. Ventre pâle. Ailes hyalines. Rare. 9. Rhamphomyie ventre jaune; R. flaviventris ^ Nob. Thorax cendré. Abdomen jaune ; taches dorsales brunes. Pieds ferrugineux. Long. 2 1. Femelle : trompe noirâtre , atteignant l'extrémité du thorax ; lèvre supérieure fauve. Épistome et front cendrés. Thorax cendré. Abdomen d'un jaune pâle ; une tache brune sur chaque segment. Pieds ferrugineux; tarses obscurs. Balanciers jaunes. Ailes hyalines. Rare. Je ne connais pas le mâle. 10. Rhamphomyie culicine ; R, culicma^ Meig. Noirâtre. Trompe de la longueur de la tête. Pieds ferru- gineux. Thorax brun. Ailes obscures ( mâle ). Thorax cendré à deux bandes noires. Ailes hyalines ( femelle ). Empis cuUcîna^ Fall. Emp. 28, 29. ( <35 ) Long. 2 1. Mâle : trompe de la longueur de la tête, ou un peu plus longue. Thorax et abdomen noirâtres. Pieds ferru- gineux ; tarses obscurs; premier article ferrugineux. Ba- lanciers jaunes. Ailes obscures ; stigmate peu distinct. Femelle ; front et thorax cendrés ; deux bandes noirâtres sur ce dernier. Ailes hyalines. Assez commun , à la fin de Tété, dans les prairies. 11. Rhamphomyie ténuirostre ; R. tenuirostris ^ Meig. Noirâtre. Trompe menue , dépassant l'extrémité du thorax. Pieds ferrugineux. Thorax brun. Ailes brunes ( mâle ). Thorax cendré à deux bandes noires. Ailes hya- lines ( femelle ). Empis tenidrostris ^ Fall. Emp. 29, Sa. Long. 2 1. Semblable à la précédente à l'exception de la trompe qui est fort longue, menue, fauve, à extrémité noire. Assez rare. 12. Rhamphomyie luisante; R. nitida^ Nob. Thorax d'un noir luisant. Trompe menue, dépassant l'extrémité du thorax. Cuisses roussâtres ; jambes et tarses obscurs. Ailes hyalines ( femelle ). Long. \ \\' Femelle : noire. Trompe menue à la base, légèrement . renflée vers l'extrémité , s'étendant au-delà du thorax. Épistome d'un noir mat. Front d'un noir très - luisant. Antennes noires. Thorax d'un noir très-luisant ; côtés à léger duvet grisâtre. Abdomen obscur en-dessus, roussâtre en-dessous. Hanches et cuisses d'un fauve pâle , terne ; jambes et tarses noirâtres. Balanciers obscurs. Ailes presque hyalines ; stigmate brunâtre. Rare. Je ne connais pas le mâle. i3. Rhamphomyie bicolore; B. bicolore Nob. ( t36 ) Noire. Abdomen fauve en-dessous. Pieds fauves. Long. I { 1. Femelle : d'un noir assez luisant. Trompe d'un fauve brunâtre , un peu plus longue que la tête. Épistome gri- sâtre. Front noirâtre. Thorax d'un noir luisant. Abdomen noirâtre en-dessus , fauve en-dessous. Pieds fauves ; tarses obscurs. Balanciers obscurs. Ailes hyalines ; stigmate peu distinct. Cette espèce ne diffère guères de la précédente que par les d^imensions de la trompe. Assez rare. Je ne connais pas le mâle. HYBOTIDES ; Hybotidœ. Hybolidœ , Meig. , Lat. Fam. nat. — Empidœ , Lat. Gen. , Fall. Caractère essentiel : tête petite , sphérique. Trompe courte , horizontale. Antennes de deux ou trois articles distincts ; dernier sans divisions et muni d'un style. Corps ordinairement allongé. Tête assez petite , à peu près sphérique. Front nul dans les mâles , très-étroit dans les femelles. Épistome assez étroit , élargi vers le haut. Trompe horizontale , souvent courte , cylindrique ; lobes terminaux peu distincts ; lèvre supérieure pointue , de la longueur de la trompe ; langue sétiforme ; deux soies maxillaires ? Palpes d'un seul article distinct. Antennes insérées au milieu de la hauteur de la tête, très-rapprochées à leur base , de trois articles ; les deux premiers courts , cylindriques , quelquefois confondus ensemble ; le troi- sième lenticulaire , ou conique , ou subulé ; style souvent allongé , terminal ou quelquefois inséré sur le côté supé- rieur. Yeux grands , contigus dans les mâles. Trois yeux lisses disposés en triangle sur le vertex. Thorax fort élevé, arrondi; partie postérieure plane ^ même un peu concave ; écusson petit , demi-circulaire. ( «37 ) Abdomen menu , cylindrique ; organe copulateur saillant dans les mâles , légèrement renflé au milieu , à oviductus peu saillant dans les femelles. Pieds ordinairement grêles , allongés ; premier article des tarses aussi long que les autres réunis. Balanciers grands. Caillerons très-petits. Ailes allongées , obtuses , couchées ; cellule médiastine ordinairement distincte ; une sous-marginale ; trois dis- coïdales ; trois ou quatre postérieures ; anale ordinai- rement petite , fermée. ( P/. 4 i fi^- i - 6. ) Cette petite famille offre l'aspect des Empides. Elle a également la tête petite et sphérique , le thorax élevé , les pieds allongés. Le seul caractère essentiel qui la dis- tingue consiste dans la direction horizontale de la trompe , et elle semble par là se rapprocher des familles suivantes et particulièrement des Asiliques. Cependant l'organisation ne parait pas participer de la progression qui se mani- feste entre les tribus au milieu desquelles son habitus la fait placer. Au contraire , l'examen des organes en par- ticulier présente souvent une infériorité de composition. La trompe est plus courte que dans la plupart des Empides^ et l'on n'a pu jusqu'ici découvrir les soies maxillaires. Comme dans cette dernière famille , les antennes n'offrent parfois que deux articles distincts , soit par l'intime union des deux premiers, soit par la nullité réelle de l'un d'eux, ^nfin les nervures des ailes , si souvent en harmonie avec le degré de l'organisation , sont dans quelques-uns sem- blables à celles que nous venons de voir dans le genre Rhamphomyie ; mais elles diminuent graduellement dans les autres. Les Hybotides , quoique peu nombreuses , présentent des modifications assez considérables dans les principaux organes. La trompe, plus longue que la tête dans le genre qui a servi de type à la famille, est très-courte dans les ( .38 ) autres , et laisse quelquefois du doute sur sa direction. Les palpes s'allongent ou s'accourcissent avec la trompe ; ils la recouvrent et la cachent par leur épaisseur dans quelques-uns. Les antennes sont diversifiés par le nombre apparent de leurs articles et par la forme du dernier, tantôt lenticulaire , tantôt conique , quelquefois fort long, et par le style terminal dans les uns , dorsal dans les autres, peu distinct par sa brièveté dans les (Edalées. Les pieds sont ordinairement grêles , mais la cuisse pos- térieure s'épaissit , se hérisse de pointes dans le genre Hybos , et paraît former avec la jambe légèrement arquée un crochet très-propre à saisir les petits insectes. Les variations que subissent les ailes consistent dans le nombre des cellules postérieures et dans la forme de l'anale. Les habitudes de ces petits Diptères paraissent se modifier comme les organes. Ceux dont la trompe est la plus déve- loppée ont généralement les pieds plus robustes , et ils se nourrissent de proie comme les Empides. Les autres , à la trompe courte , aux jambes grêles , semblent recueillir la miellée répandue sur le feuillage , et quelquefois le suc des fleurs. Leur jeune âge est inconnu. Toutes les espèces connues en Europe , à l'exception d'une seule , Hybos muscarius , appartiennent à la partie septentrionale et tempérée. Les exotiques, qui forment les genres Damalis, de Fabricius , Macrostoma et Xenomyza, de Wiedemann , sont de l'Amérique ou de l'Asie méridionale. ( Suit le tableau des genres. ) ( iSg ) TABLEAU DES GENRES. \ 1 Slyle des an- 3.» article \ tennes allongé MICROPHORE, Nob. des antennes allongé. I Style des an- ( tennestrès-court ŒDALÏIE. , Style des an- i tennes terminal. LEMTOPÈZE , Nob. Pieds grêles. . . ) 3." article \ j Style des an- des antennes J f tennes dorsal. . . OCYDROMIE. court. Cuisses posté- rieures épaisses HYROS. MICROPHORE ; MicROPHOR , Nob. Corps assez court. Trompe s'étendant peu au-delà de la tête ; lèvre supérieure épaisse , pointue ; palpes courts , cylindriques et velus. Antennes de trois articles distincts ; premier court, cylindrique ; deuxième cyathiforme ; troi- sième allongé, conique, comprimé, terminé par un style assez court. Abdomen peu allongé. Pieds assez courts dans les femelles, cellules discoïdales antérieures des ailes courtes et s'éten- dant peu ou point au-delà de l'anale; quatre postérieures; anale fermée postérieurement par la courbure de la cellule anale. (PL ^-^fg. i. ) Je crois devoir commencer la description particulière des Hybotides par un genre dont je propose la formation en faveur de petits insectes qui se rapprochent des Empides, plus que les autres membres de cette famille , par la réti- culation des ailes , semblable à celle des Rhamphomyies. Ce caractère leur est également commun avec une espèce du genre (Edalée qui suit celui-ci , et dont ils ne diffèrent essentiellement que par le troisième article des antennes moins allongé et terminé par un style distinct. Le mâle de Pun d'eux est remarquable par la dilation des jambe* postérieures et du premier article des tarses. ( 4o ) Les Microphores paraissent dès la fin du mois d'avril; ils vivent sur le feuillage et sur les fleurs. J'en ai vu qui s'étaient emparés de Tipulaires beaucoup plus grands qu'eux , et qu'ils étaient occupés à sucer. L'exiguité de leur taille et leurs petits brigandages ont donné lieu à leur nom. 1. MiCROPHORE crassipède ; M. crassipes , Nob. Noir. Jambes postérieures élargies ; premier article des tarses dilaté ( mâle ). Long. I 7 1. Mâle : d'un noir un peu luisant. Thorax revêtu de quelques poils. Pieds postérieurs assez allongés ; cuisses finement ciliées en-dedans et en-dehors ; jambes très- élargies vers Textrémité , ciliées du côté extérieur; premier article des tarses très-dilaté , ovale. Balanciers noirs. Ailes hyalines ; stigmate obscur et ovale. Assez commun. Je ne connais pas la femelle. 2. MiCROPHORE velouté ; M. velutinus , Nob. D'un noir velouté. Pieds simples. Balanciers noirs. Long. I 1. Mâle : d'un noir velouté. Dessous de la tête velu. Thorax à deux bandes lisses , peu distinctes , et revêtu de poils assez longs, ainsi que l'abdomen. Cuisses et jambes finement ciliées. Balanciers noirs. Ailes hyalines ; stigmate obscur et ovale. Je rapporte sans certitude à cette espèce des femelles qui n'en diffèrent que par la forme de l'abdomen. Assez commun. 3. MiCROPHORE nain ; M. pusillus , Nob. Noir. Pieds simples. Balanciers pâles. Long. ^ 1. Femelle : d'un noir un peu luisant. Thorax et abdomen munis de poils assez courts ; quelques soies allongées sur ( >4> ) r^cusson. Pieds d'un brun noirâtre , à cils peu distincts. Balanciers d'un brunâtre pâle. Ailes hyalines ; stigmate peu distinct. Rare. (EDALÉE; (Edalea. Œdalea , Meigen. — Empù , Fall. Corps assez court. Trompe plus courte que la tête , assez épaisse , cylindrique; palpes courts , couchés sur la trompe. Antennes de trois articles distincts ; premier court, cylin- drique ; deuxième cyathiforme ; troisième fort allongé , subuliforme , comprimé; style biarticulé, très -court, peu distinct. Thorax fort élevé. Abdomen peu allongé. Pieds assez courts ; cuisses postérieures légèrement renflées , munies de pointes dans la moitié postérieure. Cellules discoïdales antérieures des ailes assez courtes , et s'étendant peu ou point au-delà de l'anale ; quatre postérieures ; la deuxième quelquefois incomplète ; anale terminée presqu'en pointe contiguë à l'extrémité de la discoïdale interne ; nervure anale prolongée jusqu'au bord de l'aile. ( PL ^^ Jig. 2,3.) Ce genre , remarquable par la longueur du troisième article des antennes , se singularise encore , dans l'une des espèces connues , par l'imperfection de la deuxième cellule postérieure des ailes , dont la nervure interne n'est que rudimentaire ; de sorte que les quatre cellules pos- térieures propres aux autres espèces , comme au genre précédent , et aux Ëmpides , commencent à se réduire à trois, comme dans le reste des Hybotides. Nous verrons dans le genre suivant une autre modification qui paraît être également une transition à ce nouveau mode de réti- culation, rare dans les Diptères. M. Latreille, dans les familles naturelles , a séparé ce genre des Hybotides pour les placer parmi les Asiliques. C'est la conformation du (i4a) troisième article des antennes qui l'y a déterminé; mais il me semble que l'examen de l'organisation dans son ensemble doit faire préférer la place que lui a donnée M. Meigen. Fallèn et Meigen n'ont décrit que deux espèces dont une seule m'est connue. J'y joins une nouvelle. Ces petits insectes paraissent pourvus de la faculté de saisir une proie j par le moyen des cuisses postérieures légèrement renflées , armées de pointes et faisant le crochet avec les' jambes. J'ai trouvé ces Diptères au mois de juin dans un bois aquatique , et sur le bord d'un fossé des jardins de Lestrem. Le nom générique signifie enflé. 1. (EdalÉe tibiale , Œ. tibialis ^ Nob. Noir. Pieds jaunes ; jambes postérieures noires. Long. I 1. Femelle : d'un noir luisant à poils blanchâtres très- courts. Antennes noires; troisième article très-long. Abdomen à tarière allongée. Pieds d'un jaune pâle ; jambes pos- térieures noires à base jaune. Balanciers bruns. Ailes presqu'hyalines ; deuxième cellule postérieure complète; stigmate brun , ovale. ( PL 4, fig- 2.) Je ne l'ai trouvée qu'une fois. 2. (EdalÉe hybotine , Œ. hyhotina , Meig. Noire. Pieds jaunes ; cuisses postérieures à extrémité noire. Ailes hyalines à bande et stigmate bruns. lËiinpis hyhotina^ Fall. Emp. 3i , 89. Long. I f 1. D'un noir luisant à poils blanchâtres, très -courts. Les deux premiers articles des antennes jaunâtres ; le dernier noir. Pieds jaunes ; les quatre derniers articles des tarses obscurs ; moitié postérieure des cuisses posté- rieures d'un brun noirâtre ; tarses obscurs. Balanciers d'un jaune pâle. Ailes hyalines ; nervures obscures ; stigmate ( i43 ) brun ; une bande brune avant l'extrémité , qui suit le contour du bord postérieur , et s'efface en se prolongeant vers le bord interne ; nervures internes de la base peu distinctes ; deuxième cellule postérieure imparfaite par l'interruption de sa nervure interne. (P/. I^yJi^.Z.) Je ne l'ai trouvée qu'une fois. LEMTOPÈZE; Lemtopeza, Nob. Corps grêle , allongé , velu. Trompe plus courte que la tête, épaisse, conique , dirigée obliquement en avant; lobes terminaux nullement distincts ; lèvre supérieure menue ; palpes cylindriques , de la longueur de la trompe. Antennes de deux articles distincts; dernier court, ovalo- conique , pointu ; style terminal , allongé. Abdomen allongé. Pieds allongés et velus. Jambes pos- térieures légèrement renflées. Cellules discoïdales anté- rieures des ailes assez grandes ; trois postérieures ; un rudiment de nervure à la pointe extérieure de la dis- coïdale postérieure ; cellule anale comme dans le genre précédent; nervure anale n'atteignant pas le bord de l'aile. Nous avons vu dans l'(Edalée Iiybotine la nervure interne de la deuxième cellule postérieure des ailes réduite à l'état rudimentaire ; dans le genre nouveau dont nous proposons l'établissement , c'est la nervure externe de la même cellule qui n'est qu'ébauchée , et, sous ce rapport, les Lemto- pèzes continuent la progression décroissante qui se pro- longe depuis les Microphores jusqu'au genre hybos. Les Lemtopèzes sont encore caractérisés par le troisième article des antennes qui est court, terminé en pointe et dont le style est terminal. Ils ont de plus l'abdomen et les pieds velus , et les jambes postérieures légèrement renflées. Ils sont d'ailleurs très-voisins des Ocydromies, et ils en ont entièrement l'habitus. Le peu d'individus que j'ai trouvés se tenaient sur le feuillage. ( i44) Le nom générique fait allusion à la délicatesse de leurs pieds. LemtopÈZE flavipède ; L. flavipes. Noir. Pieds jaunes; jambes postérieures brunes. Long. 2. \ \. Mâle : d'un noir luisant. Trompe et palpes d'un jaune pâle ; lèvre supérieure brune. Antennes noires. Yeux bruns. Dessus du thorax très-luisant ; côtés à léger duvet blan- châtre peu distinct. Abdomen à longs poils jaunâtres. Pieds jaunes et velus; postérieurs à hanches noires ; cuisses brunâtres vers l'extrémité; jambes brunes, légèrement renflées vers l'extrémité; tous les tarses noirâtres; pre- mier article des postérieurs légèrement renflé. Balanciers d'un jaune pâle. Ailes presqu'hyalines , à base jaunâtre; stigmate brunâtre peu distinct. Assez rare. Je ne connais pas la femelle. L'un des individus que j'ai pris n'avait pas le rudiment de la deuxième cellule postérieure. OCYDROMIE ; Ocydromia. Ocydromia^ Hoffmansegg , Meig. , Lat. Fam. nat. — Empis , Fall. Corps presque nud. Épistome très-étroit. Trompe presque triangulaire, très-courte, cylindrique. Palpes large^i et comprimés. Antennes de deux articles distincts ; dernier lenticulaire, légèrement ovale ; style allongé, inséré sur le haut, près de l'extrémité. Abdomen menuet cylindrique, dans les mâles, renflé au milieu et incliné dans les femelles. Pieds allongés, finement ciliés ; une petite dent aux jambes antérieures , vers le haut en-dedans. Trois cellules postérieures aux ailes. Cellule anale comme dans le genre précédent; ner- vure anale atteignant le bord de l'aile. ( PL 4? Jig 5.) Dans les ailes des Ocydromies , le rudiment de ner- ( i45 ) vure qu'offrent les Lemtopèzes a disparu; mais l'on voit distinctement que des trois cellules postérieures , la pre- mière représente les deux premières des (Edalées , des Microphores et des Empides. Quelques individus même en conservent encore de légers vestiges et M. Meigen en a fait un des caractères de l'O. ruficollù ; mais comme il n'a établi cette espèce que d'après un seul exemplaire, je suis porté à croire que ce n'est, comme dans ceux que j'ai observés , qu'un attribut individuel. Les Ocydromies sont de plus caractérisées par les palpes larges et comprimés comme dans les Platypalpes , par le troisième article des antennes qui, outre sa forme len- ticulaire , se distingue encore par l'insertion dorsale du style ; enfin j'ai observé vers le haut des jambes antérieures une très-petite dent qui ne se trouve pas dans les autres hybotines. Ces petits Diptères* dont l'organisation est remar- quable par sa délicatesse, sont encore embellis par le poli très - brillant de leur thorax. Ils montrent beaucoup de vivacité, et c'est à la vitesse de leur course que le comte de Hoffmansegg a fait allusion en leur donnant leur nom. Rares en espèces, nombreux en individus, ils fréquentent les herbes des prairies et des bois, particulièrement dans les sols humides. La brièveté de leur trompe et la té- nuité de leurs pieds me font croire qu'ils ne vivent pas de proie. I. OcYDROMiE glabre; O. glabn'cula, Meig. Thorax fauve à disque noir ( femelle ). Abdomen noir en-dessus, fauve en-dessous. Pieds jaunes. Empis glabricula^ Fall. Emp. 33, 4^* Long. 2. 1. Mâle : Je rapporte à cette espèce des mâles qui ont le thorax et l'abdomen entièrement d'un noir luisant ; les pieds noirs avec les hanclies et les cuisses d'un fauve qui ( '46) tire sur le brun ; les balanciers noirs et les ailes noirâtres à nervures et stigmate noirs. Femelle : tête noire. Yeux bruns. Thorax d'un fauve très -luisant ; une tache noire triangulaire ou ovale, plus ou moins grande , sur le dos. Abdomen comprimé , légé- î-ement velu, noir en -dessus avec le bord antérieur des segmens fauve , fauve sur les côtés et en-dessous. Pieds d'un fauve plus pâle ; jambes et tarses antérieurs d'un hrun clair ; les autres tarses à extrémité obscure. Balanciers jaunes. Ailes hyalines; nervures brunes; stigmate bru- nâtre. Je n'ai pas trouvé les deux sexes accouplés, mais je les rapporte à la même espèce, parce qu'ils sont également nombreux , et que c'est la seule espèce dans ce pays qui soit commune. D'ailleurs je suis à peu près d^accord avec Fallèn qui dit que le corps des mâles est noirâtre ; ce- pendant Meigeu, qui semble n'avoir pas eu l'occasion d'observer ces derniers, ne distingue pas autrement les sexes, dans sa description qui se rapporte à la femelle, qu'en disant que les ailes du mâle sont hyalines , ce qui ne s'accorde nullement avec ma description. Il me semble qu'il a décrit le mâle sous le nom d^O.Jlavipes. Je rapporte à cette espèce des femelles dont le haut du thorax est noir , à l'exception de la partie postérieure et de l'écusson, ainsi que des mâles qui ont les côtés du thorax, la partie postérieure de l'écusson et le bord des segmens de l'abdomen en - dessous d'un fauve bru- nâtre. Commune, a. OcYDROMiE ruficolle, O. ruficollis , Meig. Thorax fauve. Abdomen fauve à bandes noires en-dessus. Pieds jaunes. Long, 2. \. ( .47 ) Femelle: cette espèce ne diiFère de la précédente que par le thorax entièrement fauve et les bandes noires de l'abdomen moins larges. Elle n'en est peut-être qu'une variété. Assez rare. HYBOS ; Hybos. Hybos , Meig. , Fab. Syst. antl. , Lat., Fall. —Asiîus^ Gmel. Syst. nat. , Fab. Si^ec. ins. , Ent. syst. , Schr. , Meig. Kl. — Dasypogon^ Dioctria ^ Fab. Sj^st. antl. — Empis ^ Fab. Ent. syst, syst. Antl. — SLojnoœys^ Fab. Ent. syst. — Acronvyîa^ Bonelli. Trompe dépassant sensiblement la tête, cylindrique, menue ; lèvre supérieure des mêmes dimensions que la trompe, mais terminée en pointe; langue sétiforme, de la même longueur que la lèvre ; palpes couchés sur la trompe, de la même longueur qu'elle et cylindriques. Antennes de deux articles distincts ; premier bordé de poils ; dernier ovalo- conique, pointu ; style terminal, allongé. Abdomen allongé. Pieds velus; cuisses postérieures épaisses et épineuses ; jambes postérieures légèrement arquées; tarses antérieurs plus longs que les postérieurs. Trois cellules postérieures aux ailes; anale assez grande, s'étendant au- delà des discoïdales antérieures ; nervure anale peu distincte. (Pl.^,fs. 6.) Ce genre, quoiqu'il soit le type de la famille, diffère des autres dans la plupart des organes. La trompe est plus allongée ; les palpes sont cylindriques, aussi longs que celle-ci et dirigés en avant, au- dessus d'elle ^ comme une lèvre supérieure. Les antennes ne ressemblent qu'à celles des Lemtopèzes , et encore s'en distinguent-elles par les poils qui bordent le deuxième article. Les pieds sont caractérisés par l'épaisseur et les pointes des cuisses postérieures. Les ailes , pour la première fois depuis les ( i48) Syrphies et les Gonopsaires , ont la cellule anale grande, étendue au-delà des discoïdales antérieures et telle qu'on la retrouve dans les familles suivantes. Les trois cellules postérieures diffèrent de celles des Ocydromies en ce que rien n'indique l'absence d'une quatrième. 11 résulte de cette organisation une sorte de ressemblance à la fois avec les Empides et les Asiliques , qui a fait ranger les Hybos parmi les espèces de différens genres de cette dernière famille , jusqu'à ce que Meigen , ayant reconnu combien ces rapports étaient superficiels, a institué d'abord le genre, et ensuite la famille dont ils sont le type. Ces Diptères vivent de proie qu'ils saisissent avec leurs pieds postérieurs. Ils paraissent aux mois de juillet et d'août, dans les bois et les prairies. Leur nom, comme celui àiacromyia que leur a donné Bonelli , dérive de l'élé- vation de leur thorax. I. Hybos funèbre; JJ. funebris ^ Meig. , Fab. Syst. antl. , Lat. , Fall. Noir. Ailes brunâtres. 'Asilus culiciformis ^ Fab. Spec. ins. 2, 4^6, 33 , Ent. syst. 4, 389, 61 , Gmel. Syst. nat. 5 , 2900 , 4^» Schr. Faun. boic. 3, 2558, Meig. Kl. i, 270, 5. Dasypogon culicifonnis ^ Fab. Syst. antl. 172, 40* Enipis clavipes , Fab. Ent. syst. 4 ? 4^^ 1 4 ? Syst. antl. i38 , 4. Acromyia asiliformis^ Bonelli. Long. 2 1. Noir. Hypostome à reflets argentés. Yeux bruns. Thorax à léger duvet grisâtre, surtout vers l'extrémité. Abdomen à poils roussâtres , sur les côtés. Pieds noirs. Balanciers d'un jaune pâle. Ailes brunâtres; stigmate brun. Commun. Les mâles paraissent plus nombreux que les femelles. ( '49 ) 2. Hybos vitripenne; H. vitripennis ^ Meig. Noir. Ailes hyalines. Long. I i 1. Il ne diffère du précédent que par sa taille et ses ailes hyalines. Assez rare. 3. Hybos flavipède ; H,Jlavipes , Meig. , Fab. , Fall. Noir. Pieds antérieurs jaunes. Ailes hyalines. Long. 2. 1. D'un noir plus luisant que les précédens. Partie pos- térieure du thorax à reflets blanchâtres. Pieds antérieurs et intermédiaires à hanches noires ; postérieurs noirs à tarses fauves. Ailes presqu'hyalines ; stigmate pâle. Assez rare. ( «s. ) TABLE ALPHABÉTIQUE SES GENRES ET DES ESPÈCES. Pages. Ardoptère, Nob. arrosé lo^ Callomyie. — agréable 9 Chrysote. abondant 19 . bicolor, Nob 21 — cuivreux, Nob 20 . lœsus 20 négligé 19 nigripède 20 Cyrtome. atre 108 noir loS DiAPHORE. . bimaculé , Nob 22 . . ceinture jaune 22 DOLICHOPE. , à crochets. 62 acuticorne 7^ à lamelles noires , Nob 60 à lames étroites , Nob 66 à palettes • • 67 — __— k petites lames , Nob 66 ( i52 ) res. DoLiCHOPE bicolor , Nob ; 6i bifurqué , Nob 65 bleu d'acier 6i bronzé ^4 chrysozygos 71 ' — cuivreux 73 cuisses ciliées, Nob 63 ' du cerfeuil ^3 — germain 72 ' large bord , Nob 65 marqué 70 mélauope 67 nain , N 66 — — nigricorne 64 • nigripenne 74 '= noble 69 noirci 60 pallipède, Nob 64 ■ penné 69 • pennitarse 69 picipède 60 — — planitarse 68 plumipède 68 ■ poli 62 populaire 70 simple 65 Drapétis. •' exigu 88 Êlaphropèze, Nob. à selle 87 Empis. ' agréable 124 ( «53 ) Page». Empis atre , Nob ia4 boréal 122 brévipenné , Nob 126 chioptère 128 cilié , 122 cinq bandes , Nob 129 fémoré 19.8 jaune 118 livide 119 — marqueté 121 morose 126 noirâtre 120 obscur , Nob 126 opaque 119 pennaire 12.S pennipède , i23 ponctué 118 stercoraire iiy subpenné, Nob 127 tacheté 120 trois bandes , Nob i25 vitripenne <. . . 127 HÉMÉRODROMIE. ' à stigmate io4 invoquante i o3 — mantispe 103 prêcheuse 104 priante io3 Hilare. à bandes courtes , Nob ii4 ■ à bouclier m — à manches 112 ( ,54 ) Pages. Hilare à quatre bandes 1 13 danseur m français 1 1 4 fuscipède ii3 — longirostre , Nob 1 1 5 nain , Nob i ï i nègre 1 1^ pieds ciliés ïio pieds globuleux no rufipède , Nob 1 14 spinipède , Nob 112 . thoracique, Nob ii5 Hybos. flavipède i49 . — funèbre 1 48 vitripenne i49 Hybhophore. . ■ à bandes courtes , Nob 38 des troncs Sg . ' jaculus 37 nébuleux 38 Lemtopèze , Nob. . flavipède , Nob i44 MÉDÉTÈRE. annulipède 49 appendiculé , Nob 4^ bifascié, Nob 48 biponctué 44 curvipède 4^ délicat 48 éperonné , Nob 4? hanches jaunes , 49 ( '55) MÉDÉTÈRE jambes torses /g muselier. /^ nain ^^ noté ^3 ' — prodrome ^5 Pygmée, Nob 5o »'oyai 4^ ventre jaune , Nob 48 MiCROPHORE, N. crassipède , Nob i^o nain , Nob i /q —. velouté , Nob ^/o OCYDROMIE. glabre ,45 ruScolie 14Q (Edalée. hybotine 14^ tibiale , Noh ,4^ Ortochile. bleu noir ^ . , «5 Platypalpe, Nob. à cothurne , Nob loo ■ à deux bandes , Nob qy .^ ambigu , Nob q^ annelé qg articulé, Nob g8 — bicolor qg ■ chaussé 100 " coureur qq cuivreux, Nob q5 — flavicorne qq "" ' ■■ flavipalpe, Nob g6 ( i56 ) Pages. PlatypALPE flavipède 97 ■ jaune 100 luisant gS menu gS noir 94 rembruni , 99 ventre pâle 98 Plxtypèze. . fascié 7 noir 8 PonPHYROPS. annelé , Nob Sa . argyrius 29 brillant , Nob 34 . commun 33 des bois 33 des rives 35 diaphane 2g élégant 34 latipède , Nob 35 pallipède 36 :■ palmipède 35 . pieds fauves, Nob 3i ^ quatre bandes 3o ■ rufipède 34 tarses pâles , N 33 — ventre jaune , Nob 32 versicolor 3 1 vêtu 3o PSILOPE. nerveux sS platyptère a4 - ( '57 ) rages. PsiLOPE pleureur ^" triste • 27 Rhamphomyie. ■ appendiculée ^"^^ à stigmate, Nob ^^^ . bicolore, Nob ••• i35 — » canaliculée, Nob ï^i , cendrée - ^^^ culicine ^"^4 — longipède ^"^"^ — luisante , Nob » ^^ pennée, Nob i^^ sillonnée ^^^ ténuirostre ^^-* variable • • * ^4 ventre Jaune 1*^4 Rhaphium. • cuivreux , N ^- fascié • '^^ longicorne ^ ' . obscur -^^ — xiphias ^^ Sybistrome. — - discipède ^^ nodicorne ■ ^^ Tachydromie. arrogante 9^^ connexe 9* fuscipenne 9 ' hyalipenne , Nob 9^ tibiale , N • • • • • 9^ 1 1 ( i58) EXPLICATION DES FIGURES. Planche i/*^ Figure i. Aile du Platypèze fascié ; P.fasciata. 2., Callomyie agréable; C. amœna. 3. Chrysote abondante ; C. abundaivs. 4- DiAPHORE ceint, jaune ; D.flavocmctiis, Rhaphium obscur ; fî. caliginosum. Psylope platyptère ; P. plaLypterus. ~ 5. MÉDÉTÈRE royal ; M. retins, SYBiSTROMEnodicorne; S. nodicornis. 6. Hydrophore jaculus ; H.jaculus.' y. DoLiCHOPE à crochets ; D. ufigulatus. PORPHYROPS diaphane; P. diaphanus. 8. Orthochile bleu noir; O.Jiigrocœrideus. Planche 2.^ Figure i. Aile de I'Elaphropèze à selle ; E. ephippiata. 2. DrapÉtis exigu ; D. eœilis. 3. Tachydromia connexe; T. connexa. 4. Platypalpe bicolor ; P. hicolor. 5. HÉMÉRODROMIE mant. ; H. mantispa. 6. invoquante ; H. vocatoria. ' 7. -^ priante ; H. orcUoria. 8. ' prêcheuse; H.prœcatoria. Planche 3.^ Figure i. Aile de I'Hémérodromie à st. ; H. monostigma, '- 2. ArdoptÈRE arrosé ; A. irroratfL ( '59) Figure 3. Aile du Cyrtome atre ; 4- Hylare pieds ciliés ; — 5. — — à bouclier ; 6. Empis cilié ; 7. — ' livide ; C. atra. H. cilipes. H. clypeata. E. ciliata. E. livida. 8. Rhamphomyie cendrée ; R. cinerea. Planche 4-*' Figure 1. Aile du Microphore crassip. ; M. crassipes. 2.. (Edalée tibiale ; Œ.tibialis. 3. hybotine ; Œ. hybotina. 4« "~" Lemtopèze flavipède ; E, Jlavipes. 5. Ocydromie glabre ; O. glabricula, — — — 6. Hybos funèbre ; H.funebris, 7. AcROCÈRE orbicule ; A, orbicidus(i), — — — 8. — Ogcode bossu ; O. gi'bbosus. (i) Voyez la description des vésiculeux. //j / ^ ô — GO £ C/5 SMITHSONIAN institution NOlinillSNI NVINOSHimS S3ldVdî z: V co z: co X . O (^^^ 'X--^ X c/) co co ■••'•^ 2 z r- 2 f- >ASV^i 2 V^V> .v\7^/ ^ "' C/O 2! CO * 2: (/7 {ARIES SMITHSONIAN INSTITUTION NOIiniliSNI NVINOSHIII^S en ~ ^^~-r~~^ ^ ^ V ^ -J 2 -1 2 ^ - niliSNI NVlNOSHimS S3ldVdan LIBRARIES SMITHSONIAN r- > 2: r- 2: ' !AR I ES SMITHSONIAN""lNSTITUTION^NOIinillSNI~NVINOSHimS ^ ^ ^ 2: Y 00 2: c/> niiisNi NviNosHims S3iyvdan uibraries smithsonian LLl XCÎ?m;?X ^ ^r::7rr>^ tu VARIES SMITHSONIAN INSTITUTION NOUniUSNI NVINOSHilWS 2: r- Z r- . . 2 -»\.dC 00 CD nillSNrNVINOSHlIlAIS S3 I d Vd 8 n~LI B R AR I ES ^SMITHSONIAN z: ç^ 2: .^.y. ^ 2 c/) 2: O) * 2 t/ RARIES SMITHSONIAN INSTITUTION NOUniliSNI NVINOSHIIIAIS -^/ ce UJ '<^.- ÛÛ S^'^^^. et ^ a .niiiSNi'^'NViNOSHims S3 1 dVd a n li b rar i es smithsonian" r- -,. 2: r- 2: r- 7 ^ n u TUCnMIAM INJCTITI ITinM M H I I H M I Q M I MV/I MnQU I I lAIC