SUR L'USAGE DES MOULINS ] A B R A S, Inventés et perfectionnés par les Citoyens DuRAND ^ père et fils ^ Misa- nicienSy dont la fourniture est entreprise • par une Société de gens de l'art , sous la raison Jsivrj et Compagnie ^ rue des Vieux- Augustins ^ n\ 16^ et rédigées par le Citoyen Charlemagne, de la Société d'Agriculture de Paris. Prix 20 SOLS. V A PARIS, Chez BiANCHON, Imprimeur-Libraire , rue Gîr-le Cœur, N''. \6. 1793 OBSERVATION ESSENTIELLE. Dans le tableau, page première ^ er dans le chapitre neuvième de riustruction , depuis la page i-^ jusqu'à la page 5 i , l'on a établi le produit à^% moulins à bras, sur le travail d'une personne. Nous devons faire observer aux acquéreurs, que ce calcul tVi fait d'après le travail que l'on appelle par heure suivie, celui qu'une personne peut faire dans une heure : mais comme la même personne ne peut pas travailler durant vingt-quatre heures , les acqué- reurs entendront que le salaire , ou les frais , doi- vent augmenter en proportion du nombre d'hom- mes qui se succéderont à la manivelle. C'eft Vi dessus que le produit doit être établi. Sur les Moulins a bras et a manège des citoyens DuRAND père et fils ^ fait par parJ.-V, R AB AU T y au nom des Comités d'Agriculture et de la Guerre ^ le 15 Mai 1793 5 dn deuxième de la Répu-^ blique, V TOUS âvêz chargé votre comité d'agriculture de vous rendre compte d'une pétition qui vous fut présentée le 1 8 Novembre dernier , par les citoyens Durand père et fils, relative à l'établissement uni- versel a faire dans la république, de moulins i manège j et de moulins à bras de leur invention, pour la mouture des grains. Pour remplir vos intentions , le comité nomma àQS commissaires qui se transportèrent cliez les citoyens Durand, afin de s'instruire de la cons- truction desdits moulins , ^ de leur effet, de leurs avantages: le comité a pris également connoissance, i**. d'un rapport de l'académie des sciences en 177SJ i°. d'une lettre de M. Necker, alors mi-' A i Tf ( 4) siîsrre, qui annonçoit, en conséquence de ce rap- port , une gtatificàtion de mille livres en faveur de l'inventeur; 3°. D'un rapport fait en 1789 par la société , dite alors royaie , d'agriculture j 4". d'un autre rapport fait par la même société en 1790 j 5°. enfin, de deux rapports faits par les députés extraordinaires de la Colonie de Saint-Domingue auprès de la Convention nationale, lesquels avoienc été engagés par le rapporteur du comité d'agrictil- tnre, d'examiner si lesdits moulins pourroient être utiles dans la Colonie , pour la mouture aQS grains qui lui sont particuliers. Il est résulté de tous ces rapports , et de^ l'exa- men des commissaires nommés pat le comité, une opinion unanime sur l'avantage àes moulins des citoyens Durand , et sur l'utilité qu'il y auroit pour la république , qu'il y en eût de distribués dans route l'étendue de la France, et dans la Co.- lonie de Saint-Domineue. Le Comité d'agriculture a voulu que ces mou- lins fussent connus des membres de la Conven- tion , et il en a fait apporter un au comité; grand nombre de députés l'y ont vu, et se sont assurés par eux-mêmes de l'utilité de cette invention. Ces tt^,àbim4mmmi ( 5 ) avantaees sont nombreux et méritent de vous être présentés. i". Les moulins à manège, c'est-à-dire, qui sont mus par des chevaux , peuvent être placés darrs toutes les villes pour l'usage des citoyens j et dans Je même espace de tems , ils donnent autant de farine que les moulins ordinaires j 2°. Les moulins à bras . qui se meuvent par «ne ou deux manivelles , selon leur grandeur , peuvent "être places dans toutes les fermes ou maisons de particuliers , ou servir à l'usage des communes , da,ns les fabriques et atreiiers publics^ en un mot, par-tout où il y a des rassembleraens d'hommes; 3°. La facilité de cette mouture donne aussi une grande économie de tems^ et d'argent poiu* les pauvres ; un moulina bras placé dans une petite -commune j peut suffire à tout le monde; le jour- nalier y portera lui-même son grain , et pour un piix modique il le moudra lui-même, il verra lui-même sa propre farine se former sous ses yeux; et enfin, il la rapportera lui-même chez luL, avantages inappréciables dans les campagnes , er % ^ I - •••»vf'^ »- qui garantissent le particulier de toute espèce de fraude j ' 4°. Ces moulins étant devenus un meuble do- mestique, il arrivera , comme de tant d'autres in- ventions 5 que leur usage , d'abord public et coû* teux, deviendra particulier et d'un petit prix. Ainsi, Ton n'avoit autrefois qu'une grande horloge qui ser- voit pour toute une ville, et aujourd'hui, pour quelques louis, chacun en a une petite dans sa poche. Quand la concurrence sera établie entre les moulins publics usités aujourd'hui, et ceux de l'invention des citoyens Durand , l'avantage sera pour ceux-ci. Ils travaillent toute l'année, ils ne ne sont pas sujets à l'instabilité ni aux caprices du vent , ils bravent la sécheresse de l'été et les gelées de l'hiver; placés facilement par-tout , ils n'exigenf du paysan aucun déplacement ni aucun de ces voyages, qui aujourd'hui lui font perdre sa jour- née; enfin , l'usage des moulins à vent et des mou- lins à eau tombera presque généralement. Alors le cours des rivières sera rendu commun et facile j on ne verra plus ces marais, et ces grandes fla- ques d'eau qu'occasionnent ces moulins , et qui rendent mal sain leur voisinage ; de belles prairies n ( 7 ) prendront leurs places ; on pourra miilnplier les canaux de navigation j et l'eau , cet aliment de toute la nature ^ sera rendue à sa destination pri- mitive. La mécanique de ces moulins est ingénieuse et simpleà la fois. L'inventeur, en conservant les pie^- ces essentielles , a substitué des moyens de remé- dier a quelques inconvéniens , qui font aujour- d'hui le désespoir àes meuniers*, comme de ne pouvoir pas tenir la meule supérieure dans une assiette toujours égale , de l'enlever et de l'a repla- cer quand elle a besoin d'être repiquée , de la soulever avec la plus grande difficulté , et avec le danger de l'écorner et de la détruire. Les citoyens Durand se sont absolument délivrés de toutes ces- difficultés; ils ont corrigé le balotrement qui rend- la farine inégale , le désengrénage qui détruit l'effet principal de la mouture, et ils ont porté la plus grande justesse dans l'exécution de toutes -les pièces de cette mécanique. Les personnes de l'art ont applaudi à l'idée d'employer aux rouages la fonte blanche, qui donne une grande précision à rengrénement des àeiizs , ainsi qu'à un décit que les citoyens Durand c^nt imaginé pour les, 'A A. ■»« V «■»« IIM I PU mr-VJÊ-^-a^mi.fmiff, ( S ) moulins a manège, et qui fait aller deux moulages à la fois. A chaque moulin esc adapré un bluteau qui donne les quatre divisions d^ la mouture , la fa- rine ^ le gruau , le petit son et le gros son : celui- ci est totalement dénué de toute substance fari- neuse. Les députés de Saint-Domingue ayant fait moudre du maïs et du millet anglois chez les citoyens Durand, se sont assurés que leur produit étoit parfait et égal à la donnée du grain j ils nous ont témoigné être satisfaits de pouvoir annoncer à leurs compatriotes, une machine simple, solide, facile à voiturer , et donc les résultats leur donne- ront une nourriture abondante et sûre, qu'ils n'ob- tenoiem que par des procédés longs et pénibles, attendu l'imperfection des machines employées jusqu'à ce jour. Si vous ajoutez que l'on a sou- mis à des expériences , la mouture de toutes sortes de légumes secs , comme fèves, haricots , pois , lenniles; des grains divers, comme le riz, le mil- Jet, le bled sarrasin j des graines, comme le café verd et torréfié, et qu'il en est résulté des farines douces et d'une excellente préparation j vous en conclurez que cette machine peut encore être d'une grande uàlicé pour l'économie domestique. mmmmmmmÊm Quant à la quantité de fàriiie qui résulte de cette mouture , elle est proportionnée à la gran- deur des moulins , depuis le moulin à manège qui moût zo septiers de bled du poids de 140 livres dans virigt-rquatre heures , jusqu'au moindre moulin à bras qui moût un demi-septier où 140 livres de bled dans dix heures à la grosse , ( à la meule de 16 pouces de diamètre) c'est-à-dire avec le tout , ou 90 livres par division , d'où il résulte que le petit moulin à bras peut moudre par jour la nourruure de soixante personnes au moins, et le grand moulin à manège , celle de sept mille personnes. ( Il donne cjôoo livres de farine par jour ). Ce résultat vous fait apercevoir déjà quel avantage ce sera pour la République de distribuer des moulins à manège dans les grandes villes, dans les villes assiégées , et des moulins à bras dans les petites , dans les villages , dans les fer- mes et dans les armées. Sous ce dernier point de vue, nous avions à consulter le comité de la guerre , aiin de savoir si, en effec , il seroit utile pour les armées, d'a- voir de ces moulins à leur suite. Les citoyens Du- rand en ont monté un sur un charriot , ils l'ont ..^.j-8)| >puiii|wyi|iiii;ii|^iiiii||^pgi^pi»itipiyii|fi|ii im^..,^-. ( 10 ) soumis à l'examen du comité Je la gaerre, et l'ont exposé en public • le comité de la guerre a nommé des commissaires j i ^ pour examiner le bâtis du moulin 5 z». pour en faire l'expérience dans les chemins montueux et difficiles, tels qu'on en rencontre dans les routes bizarres qu'une armée est souvent obligée de suivre j et il y a fait adjoin- dre deux mécaniciens estimés , les citoyens Dumas. H est résulté de cet examen et de ces expériences, 1°. que le bâtis du moulin n'avoir essuyé aucun dérangement par la fatigue des routes difficiles qu'on lui a fait éprouver ; 1°. qu'en quelle place que le moulin sur charrior s'arrête dans une route ^ il peut être mis en activité j 3°. que de pareils moulins seroient très-utiles à la suite des armées » soit pour suppléer aux moulins à vent ou à eau que l'emiemi auroit détruits ^^ soit pour occuper utilement le soldat,, soit pour lui donner la satis- faction de voir par lui-même que la farine qui le nourrit est pure , saine et récente , soit pour em- ployer sur le champ les grains qu'on n'a pas le tems de faire voiturer à des moulins éloignés, et pour économiser le tems , si précieux quand il s'agit de fournir à une nourriture pressée ; 4°. qu'un général qui aurait au quartier-général , quelques- ( ïO moulins sur charrioc , y trouveroit l'avantage de pouvoir les envoyer aux divisions qui en auroienc besoin; qu'en conséquence, cette machine méri- toit d'être accueillie par la Convention nationale ; inais que cependant il restôit une expétience à faire dans les armées mêmes, pour pouvoir porter un jugement définitif, à cause des difficultés que l'on ne pouvoir toutes prévoir dans la spéculation, et que la pratique pourroir présenter j et qu'il con- .yenoit d'envoyer, aux dépens de la Nation, un d« ces moulins sur charriot pour en faire une expé- rience, avec un instructeur, pour en enseigner l'usage, aind que les moyens de l'entretenir en bon état. Vos deux comités d'agriculture et de U guerre ayant ainsi examiné ces divers moulins avec le plus grand scrupule , et chacun en la partie qui le concernoit, ils se sont accordés à vous présenter |e projet de décret suivant. "«"^^W^MNMIIIi ( I^ ) . DÉCRET RENDU SUR CE RAPPORT. TR oc È S-V E R B A U X. Convention Nationale, 17^3, République Prançoise. Extrait du procès-verbal de la Convention • , ^'''''<^^^^'^ du . 5 Mai I 7p 3 ^ l'an deuxième de la République Françoise. La Convention nationale, après avoir entendu ses comités d agriculture ec de la guerre , décrète ce qui siîit : Article premier. La Convention nationale donne des témoigna- ges de satisfaction aux citoyens Durand, père et fils, pour l'invention utile qu'ils lui ont soumise 'MS(i*!«r# ( M ) nement prompt et facile des villes, des places de guerre , des bourgs et villages, des grandes- fermes , et des maisons d'érablissemens publics où il y a beaucoup de personiies "à nourrir. Il sera envoyé, aux dépens de la Nation , uia moulin sur charriot , de la construction des citoyens Durand père et fils, à l'armée du Min , pour que le général en fasse faire l'expérience à la suite des armées , avec le citoyen Charlemagne , de la so- ciété d'agriculture , associé dans l'entreprise , pour faire la démonstration dudit moulin , et pour enseigner les moyens de l'entretenir en bon état , et de le réparer. A R I V. Le général de l'armée du Rhin , ou ceux qu'i| commettra à cet effet , et le commissaire ordon- nateur dresseront procès-verbal de l'expérience avec leur avis , pour être envoyés à la Convention na- tionale. Art. V. Le ministre de la guerre est chargé de veiller >^»»^ I tmwaÊH^Êtmmmt ( 14 ) à l'exécutioil du présent décret, et d*en rendra compte à la Convention nationale. Fisépar l'Inspecteur des proces-verbaux. JOSEP H BeS LER. Collationné à l'original par nous Secrétaires de la Convention, à Paris le 15? Mai ly^^, deuxième de la République. C. L, Masuyer , Génissieu , Secrétaires, ,/i'^ \ C î5 ) Copie de l'avis motivé du bureau de Consultation concernant M. Dur AND ^ maître Serrurier^ du 2 Mai 1791 , l'an quatrième de la liberté. E bureau de Consultation après avoir entend a le rapport de ses commissaires tendant à accorder 1 M. Durand , maître Serrurier , U maximum de la première classe des récompenses nationales pour avoir passé sa vie dans des travaux qui ont tourné à l'avantage de la société , et particulièrement pour avoir inventé et perfectioniîé différentes machines qui ont mérité l'approbation de l'académie des zz\Q\\QQ% et du gouvernement j le bureau vu toutes l^% pièces et mémoires à l'appui de la demande de M. Durand , considérant parmi \qs imtwiiovL^ de CQX. artiste : i"*. Une machine à polir à la fois 24 tringles. 2*^. Une machine à tailler à la fois 25 lime's de tout calibre. 3°. Un bélier pour enfoncer des piloris. 4". Une charrue à labourer sans chevaux à l'aide de deux hommes. 5°. Des moulins à manège et à bras, donn Tutiliré a été bien fentie en 1789, l'auteur en ayant établi 40 dans la ville de Versailles d'après les ordres du gouvernement; considérant que la manière de suspendre les meules de ces moulins ( lO de les enlever pour les retailler ,et de les replacer au moyen de l'anilimaginé par M. Durand, est très-ingénieuse, considérant enfin les dépenses que M. Durand a dû faire pour porter ses machines au point de perfection où elles sont , est d'avis que cet artiste mérite le maximum de la première classe des récompenses nationales, c'est-à-dire six mille livres , et le minimum de cette même classe , c'est- à-dire quatre mille livres , M. Durand étant^sexa- génaire. Signé Louis ^ Président, Certifié conforme à la délibération du bureau de consultation , Signé Pré long ^ Secrétaire" Greffier. Pour copie conforme à l'original Prélong. INSTRUTIONS # Page i' L E C Des Mciuurcs faites dans l^s Moulins J. bras, de la Société des Moulins, de l'invention des Citoyens DURAND , sous la raison Jarry et Compagnie, tant sur les Fromentacées , les Légumineux , les Farineux , et le Café torréfié et non torréfié , moulus à division et à la grosse. Les Expériences ont été faites pat les Citoyens Durand et Charlemagne , en ptéfence des Citoyens Page et Brulley , Commissaires de la pattie Françoise de Saine - Domingue, auprès de la Convention Nationale, d'après leurs Rapports des zçf Décembre 1791 , et zo Janvier 1793 , joints aux Instructions. ItS fROMINTACFES , MOULUS A DIVISION ET A LA GROiSt. N°. I. Fari'nc. N». ». Gruau. N". j. Fait Son. . N". 4. Gros Son. lat'nc lie Gruau, N°. A h grosse, N°. 1. N°. ). Petit Son. N". 4. Gros Son. Parinc de Gruau , N .A la grosse , N'. : . Farine. Gruau, N*^. }. Pcrir Son. N". 4. Gros Son. Parinc de Gruau , N' A la grosse , N**. i. Ors,. N». I. Farine. N". i. Gruau. N**. î. Pc'it Son. N". 4. Gros Son. Parinc de Gruau , N". Coûtasse , N- 1 A la grosse , N", 4. Groî Son. ne de Gruau , N-, A la grosse, N" Sara^in ou BUd no: N". j. Pciii Son. N°. 4. Gros Son. A la grosse , N". LES LCGUMINEIIX, MOULUS A DIVISION IT A LA GROiSE. N". I. Farine. N». :. Gruau. N". ). Pair Soi W. 4. Gros Sn; A la grosse , W N". I. Farine. , N . i. Gruau. . N». î. Petit Son. N», 4. Gros Son. A la grosse , N". N». I. Parine. N". 1. Giuau. N°. ). Périt So Concassé. N". i A la iirossc , N . £ TA T du produit des Moulins à tms. du di.imctre de i 6 | de nituks, a une Le moulin, cot^N". 3, du diamètre de 50 pouces de meules , a dcuï mani- Le moulin, cottf N*. du diamètre de 41 poui Un moulin de ciiambre, de 1 1 pouces de diamètre de meules, a unemanivclle. les avantages pour un mé- Par heure, à division, j lis Pariûur,alaorosse, 110 Par licure , à di\ P.ir heure , i dis P.ujour.aIag Par heure, à dii Parjoar, a la g Par lieuri Par jour ^ Par heure, à division, 4 lii Par jour , à la rrr.ssc , Cû LES f ARINEUX , MOULUS A DIVISION CA-FE NON TOR REFIE ET TORB EFIE , ET A LA GROSSE. MOULU /. DIV ISION ET A LA CROSSE. ___ _______ _ . . . C'.o I. r . . zj 1. riballaoc . . . 7 = 0 I. . . . M 1. nballage . . . Sjr; 1. . . . ;o I. nballa 6 I. t'.bluteau . . J<; I. Prix, emballage compris, . . . Jîo t. N'. ). Petit Son. . N". 4. Gros Snn. . Mm N". I. Farine. N°. 1. Gruau. N». ). Petit Son. N". 4. Gros Son. A la grosse, aliment ordir couleur, N". I. U de Turquie. Skorgo ou MiU'ut anglais. N". I. Farine. N**. i. Gruau. N". 3. Petit Son. N". 4. Gros Son. A la gtosse , N°. Miliut fran^oïs. N". j. Petit Son. N^. 4. Gros Son. .*. la grosse , N**. i C./c non N». I. Farine. . N°. 1. Gruau. . N". ;. Petit Son. N°. 4. Gros Son. A la grosse , N^. i. Café torrcjié. N". I Farine. . N". 1. Gruau. . N™. 3. Petit Son. K". 4. Gros Son. A la grosse, N". l. OBSERVATIONS SUR LES MOUTURES. La farine des Fromentacéei , telle tjue celle des Bleds . Ftoment, bled de Mars, Seigle , est belle et bien allongée. Le Son de ces fromentacécs est dégagé de toutes substances farineuses. Leur mouture , faite à division , est toujours uni- forme; celle à la grosse est toujours égale, La mouture à division de l'Orge, de l'Avoine , du Bled noir ou Sarrasin , est parfaitement belle î celle concassée est plus appréciable que celle faite dans les moulins ordi- naires ; la mouture à la grosse est plus régulière. La Farine des Légumineui , telle tjue celle des Lentilles, Pois-légumes, Haricots nains, soumises à différentes prépa- rations , tant pour faite de la crème avec la farine , que pour faire la purée , avec les rrois parties réunies, le Gruau, donnent des alimens agréables, t facile. Celle concassée , pro- cès Crois légumes , donne une le petit Son , le gn d'un rapport éconoi soupe rres Les Gn .IX , provenans des fromentacécs , des légumi- farineux , se remoudcnt supéri La mouture, à division, du Café torréfié, donne une farine presque impalpable ; elle peut devenir un moyen d'é- conomie , en raison de sa gtande divisibilité. Une moindre qirantité de cette fève , ainsi préparée , donne une égale quantité de boisson, sans lui rien enlever de sa saveur et de son parfum. Le périt et gros Son conservent toutes les propriétés du café ordinaire. La mouture , à division , du Café non torréfie , malgré s» ductilité , donne une farine trcsdéliée, et aussi fine que les autres substances soumises à l'action des moulins à bras. .• r INSTRUCTIONS DES MOULINS A BRAS. CHAPITRE PREMIER, Description du Moulin à bras à rouet ^ en fonte blanche 3 quun seul homme fait mouvoir. ^ E mobile principal de ce moulin est une ma- nivelle donnant le mouvement à un rouet _, ayant vingt-quatre dents , qui se rendent à un pignon qui a huit dents , fixé à l'arbre vertical de la meule courante , faisant cent vine^t tours par minute , l'arbre tourne à pivot dans la crapaudine baignée d'huiie, portée sur un pallier mobile, de manière à exhausser et fixer à volonté la meule courante 5 cet arbre porte une poulie horisontale , qui, par le secours d'une corde sans fixU , renvoie le mouve- ment à la poulie verticale d'une petite bluterie , la corde sans fin étant mue par le secours de deux petites poulies de ren/oi. A lÊmm Ces sortes de moLîfins sont a peu-près sembla- ble à ceux à manège , iis sont élevés chacun sur un béhoi carré de petue charpente portant la meule pissante , le produit tombant dariS le blu- teau , la farjne et le gruau sont dépoiés au bas de la huche, la farine la première , le gruau, le petit son et le ^ros son au-dehors= C H A P 1 T Pv E I I. Emballage des Moulins à bras. Lis m.oulins , avant de sortir de l'attelier ^ s'emballent dans lïne caisse en bois proportionnée à leur grandeur et largeur. Dans la caisse est placée la meule courant® portant ranille n. ii, la manivelle n. 17, la trémie n. ï , avec sa petite porte de bois n. 2 , i'auf^et n. 6 , le frayon n. 3 , le trémion n. 8 , les portes tiém.ion n. 9 , la hanne n. 5 , fixée au tré- mion n. 8 , le baille bled n. 4, le contre-poid n.^ 21, la petite trémie en fer-blanc n. 16 , la petite cheville de fer n. 28, la clef pour lever les meules n. |2 jle marteau à rhabiller les meu- les n. 35. Toutes ces pièces désignées se démontent pour l'emballage. Le béfroy n. 1 8 , la meule gissante n. 12, et Iq fer du nioulin portant son pignon et sa poulie îi. 1 4 , l'axe portant le rouet en fonte blanche n, 1 5, les supports n. i6 , la trempure n. 1 1, l'hanche r. I 3 , le palliern. 1 9 & les quatre clefs en bois n. 1 9 , la crapaudine n. 2© , fixée au pallier. La corde sans fin, adaptée tant à la poulie du fer du moulin n. I 4 , qu'aux deux autres petites poulies de renvoi n. 2 5 , ne se démontent pas pour l'emballage. La huche n» 17 , et sa fermeture à rainure îî. 29, sont jointes à la caisse; dans la huche il y a deux cases , qui ont chacune leurs supports , elles sont de bois blanc , elles servent à la sépa- ration de la farine , du gruau et du petit son. Le fcluteau avec son support à vis n. 25 , et k poulie - ipurgiwwiiii Mwi \ m.imfnfmmm* béfrdi et sur ses quatre faces. Lorsque vous jugez qu'il est d'à plomb, c'est alors que vous placez la meule courante n. 1 1 , portant l'anille , qui s'emmanche dans le fer de la meule gissante n. 1 1. Cette position de la meule courante n. 1 1 , se recounok à deux repaires ( i ). Vous placez eusuire l'archure n. lo, et son couvercle à recouvrement, qui est en deux parciesj l'archure emboëte la meule courante n. i i , et Ig. Xîieuie gissante n. i z , et le couvercle de l'archure se pose sur la meule courante n. i i , avec l'entonnoir enfer blanc qui se place daûs les deux joints dti couvercle de l'archure j le trémion n. 8 , s'emman- che dans les mortaises du béfroi n. 1 8 , et les portes trémion n. 9 , dans les entailles du tré- mion, et des portes trémion. Vous prenez le frayon n. 3 , votis le posez par un bout dans l'anille portée par la meule cou- rante n. 1 1 5 et par l'autre dans un trou percé à mie des traverses adaptées au trémion n. 8. La trémie n. i , se pose dans le derrière du tré- mion n. 8 , l'auget n. 6 , porte trois petites lanières en cuirj l'une est attachée à son extrémité, et les deux autres à chacun de ses côtés, le bout de ces ( 1 ) Repaire est une remarque que les artiftes font sur i3es pièces jointes , et qui en facilite le rapprochcmcat lorsqu'elles ont été dcraontécs. \» knieres s'adapte, celui du derrière de l'auget n. ^, aux portes trémion ii. 9 , et; celui des deux côtés au trémion n. 8. Lorscjue vous fixez l'auget n. 6, sous la trémie n. I , et que vous avez attaché les trois lanières de cuir aux clous qui les supportent , vous ren- contrez une petite ficelle au bout du batte, bled n. 7 , vous avez soin de la placer à gauche du frayon n. 3. Cette précaution dans la position de la ficelle sur les ancoches de la hanne n. 5 , faites à distances les unes des autres , procure le battement égal de l'auget n. 6 , sur le frayon n. 3 , qui donne la chute au bled , ou à tous autres grains , qui tom- bent par le mouvement de la rotation , à fur et mesure de la trémie n. i^ Cette ficelle s'étend dans une des ancoches de la hanne n. 5 , qui est fixée au trémion n. 8 , vous arrêtez la ficelle au baille bled n, 4 y le baille bled est une petite cheville en boisa t.ète arrondie, qui se pose dans un trou percé aux portes trémion n. 9 , en face de la poulie du bluteau n. 24. Le pallier n. 19 , tient au moulin par ces deux bouts, l'un est supporté par la trempure n. z.i , l'autre passe à travers une mortaise élargie, faite dans une des traverses du béfroi n. 18. il y a quatre clefs en bois n. 19, deux sont pla- eées dans la mortaise dès deux côtés du pallieE n»., A ii] ,f«*%f— «~'' -'fffaiitf'^xmsigmii^^^ ï 9 , la troisième en-dedans du béfroi n. i S , ee la quatrième en-deliors du béfroi. Ces clefs servent à mettre le fer du moulin n.. 1 4, dans le cas de porter perpendiculairement son axe n. 1 5 , de manière à contenir l'équilibre de la meule courante n. 1 t , sans frottement sur la meule gis- sance n. iz. Vous prenez la huche n* 27 , dans laquelle esc renfermé le bluteau avec son support à vis n. 1 5 , et la poulie du bluteau n. 24, qui s'adapte au bluteau par un des bouts. Vous entrez la huche n. 27 , par le derrière du Béfroi n. 1 8 , le devant de ladite huche se place au dessous de l'hanche n. 1 3 , la huche n. 27, entre dans deux ancoches faites dans les traverses du devant et du derrière du béfroi n. 1 8 , et le der- rière de la huche n. 27 , est soutenu par deux pe- tits montans en bois qui y sont rapportés. Au centre de la huche, vous posez la cheville de fer n. 28, cette cheville fait la solidité de k huche. Cette cheville k. 28, est à tête plate, elle entre dans une traverse placée à l'extrémité du béfroi n. lo. Ensuite vous placez la petite trémie enfer-blanc îi. 2(j, qui s'adapte à la huche n. 27 , dans de. petites rainures en fer-blanc j vous passez la corde sans fin , cette corde est prise tant dans la poulie (7) du fer du moulin n. 14 , que dans les deux pentes poulies de renvoi n. 15 , à la poulie du bluteau n. 1^ \ vous retirez la feimeturede la huche n. 29, de la huche n. 17 , ec vous posez les deux caseS en bois dansje fond de la hitche sous le bluteau n. ts, chacune à leur place j savoir ^ la première du côté de la poulie du bluteau n. 24, cette case sépare la farine du gruau, la deuxième au bout de la huche, elle sépare le gruau du petit son , et le gros son tombe en-dehors. îl faut observer que les deux cases de séparation n'ont lieu que lorsque vous faites moudre avec le bluteau à division , de farine , gruau , petit son , lorsque la mouture se fait à la grosse, ce qui s'opère par im changement de bluteau, vous n'avez qu'une case de séparation , que vous posez au bout de la huche 3 du côté du derrière du bluteau, en face son support. Vous avez le soin de mettre de l'huile dans la cranaudine n. 20, il faut qu'elle baigne dans l'huile. Le moulin étant monté et garni de toutes ses pièces , vous achevez l'opération par retirer le petit écrou n. 3 1 , qui se vire au bout du fer du moulin n. 14, vous posez ensuite la manivelle n. 17^ vous revirez le petit écrou n. 3 i et le resserez ^ et vous terminez par re'irei la fermeture adaptés À Vf lA \ i '^ /**'"';•*,-*'■''' tj-,IJ|l"ti!^5'*^'. -^^^ mmm w^mmm ( 8 ) au bluteau n. 25 , le moulin est alors en état da faire mouture. • CHAPITRE IV. Indication pour mettre le Moulin en état de moudre'. Vous commencez par lever et retirer le cou- vercle de l'archure , n. 10, vous garnissez avec des recoupettes ou troiiieme gruau le pourtour de la meule gissante , n. i z , à la distance de l'élé- vation de ladite meule. Cette garniture achevée , vous faites faire deux à trois tours de rotation au moulin, pour^effleurer les îneules , lorsque la garniture a passé par l'hanche , n. 1 3 , tombée dans la petite trémie en fer-blanç , 11. 2(3 , ensuite dans le bluteau , n. 25^ vous arrêtes la manivelle n. 17, retirez la fermeture de la hu- che n. 2c) 5 vous nettoyez le fond de la huche , et ôtez la garniture par la petite porte en bois , n. 30 , qui est placée dans le aubassement de la huche , n. 27. Cette opération faite , vous prenez dit bled , et le mettez dans la trémie n. i ; la trémie a une petite ouverture dans sa base , qui est fermée par une petite porte en bois , n. 2 , cette porte est sou- tenue par deux petits tasseaux à rainure j elle se baisse et se relève à volonté , pour faciliter le jet (?) du graîn qui esc dans la tiémie , n. i , a tombet dans rau-^ ( iO_ en erain vert , ou en grain brûlé , maïs ou Wed de Turquie, bled de mars , bled lepautre ^ bled noir ou sarrasin , shorgo ou millec anglois , millet Fran- çois, riz. Il faut abaisser la trempure n. 21, pour que la meule courante n. 1 1 , s'exhausse, et réponde à la mouture que vous desirez faire de ces difFé- rens grains, soit pour les concasser , soit pour les bluter. Dans toute espèce de mouture il faut commen* cet par la garniture du moulin. Par ce procédé, «i vous voulez changer de grain dans une mouture continuelle, vous n'êtes point obligé de dégarnir le moulin , et la donnée de grain que vous mettez daiis la trémie n. i , se trouve être la même dans le produit, tant dans la mouture à division , que dans celle faite à la grosîie. Les Manipulateurs observeront seulement qu*à chaque mutation de grains qd'ils veulent moudre, il faut lever l'engrin du moulin du grain qui a été moulu , auparavant de remettre d'autre grain dans la trémie. Cette opération se fait de cette manière : Ton place une plume dans l'anille por- tée par la meule courante n. 11. La plume tourne par l'effet de la rotation que produit la manivelle n, 17 , à l'entour du frayon,n. 3 , elle force l'en- grin du moulin à agir , et le restant du grain est totalement moulu. Si les Manipulateurs veulent absolument dé- m •^tm garnir le moiiîiii , ils retireront la trémie n. i , di- taeheront les trois lanières de l'auget n. 6 , en- lèveront ledit auget, le batte-bled n.7, k tré- mion n. 8 , et les porte-trémion n. ^ , l'archure ^ son couvercle , l'entonnoir en fer-blanc , n. 10 , ensuite ils se serviront de la clef à lever la meule courante n. 52., et enlèveront ladite meule , ils la placeront sur champ , et finiront par retirer la -garniture du pourtour de la meule gissante n. n. L'opération achevée , ils remettront les pièces dé- signées chacune à leur place , et ils feront une nou- velle garniture avec le premier grain qu'ils vou- dront moudre. La puissance pour mettre en action le moulin a une manivelle qu'un seul homme fait mouvoir, n'est que de quinze à 1 8 , en commençant la rota- tion , qui s'allège dans un travail continuel. Celle pour le moulin à deux manivelles que deux hommes font mouvoir, n'est que de 8 à 10 , le levier étant plus long , la rotation est plus accé- lérée dans le mouvement. Celle pour le moulin à deux manivelles que quatre hommes font agir , n'est que de 5 à (3 par la même raison que le moulin à deux hommes pour faire la mouture. Il faut donc avoir soin que lorsque le léger cÛon de la, rotation est fait , d'entretenir régulie?- ic ■•*H^ (■;) _ rement le mouvement de la manivelle n. 17 , It- quel devient de plus en plus léger. Avec cette attention , le jet du grain qui sort dô la tiémie n. i , étant mieux dirigé , dans les fibra- tions que le batte-bled , n. 7 , attaché au bout de rau«i|*WMi>«tt*ii<^^ I \ 1 (m) ' rHumidité apporteroic aux deux meules ; ce qu'il ne faut pas négliger , lorsqu après aWr moulu , on voudra laisser le moulin oisif pendant quel- ques jours. Lorsque le moulin est en mouvement , il faut mettre la fermeture n. 29 , qui se place dans une rainure pratiquée dans le subassement de la huche n. 27 , pour qu'il n'entre aucun corps étranger dans lahucl\s, et éviter à l'évaporation de la farine , qui agiroit avec plus de force , sur-tout à l'exposition où le moulin pourroit être placé , sans cette précaution qu'exige la propreté pour la farine. Les manipulateurs auront le soin, lorsque 1© moulin est en mouvement , et particulièrement dans une mouture continuelle , de porter la main, par intervalle , à l'archure , n. 10 , en frappant légèrement sur icelle , du côté de l'hanche , n. 1 5, et au côté de ladite archare , placée au-dessus de la huche , n. 27 , pour éviter à l'engorgement , qu'une rotation trop précipitée produiroit à l'ou- verture dirigée sur Thanche, n. 1 3 , qui facilite le produit de la mouture à tomber de l'hanche dans la pesite trémie en fer blanc , n. 16 , et de-là , passer dans le bluteau , n. 25 , où la mouture se divise. L'évaporation peu conféquente dans ces moulins , n'eft que d'une demi-livre, pour la mouture de 240 1. de bled, au lieu de quatre à cinq livres, pour le .( 15 ) même poids en bled , dans les moulins ordinaires. Il faut de la propreté dans la mouture de la farine , elle n'exige que le soin et l'attention dans l'usage de ces moulins. Avant de moudre , vous retirez la fermetura n. Z9 , vous levez les deux cases de bois qui sont placées dans le fond de la huche , n. 17 , et avec un petit plumasseau , vous nétoyez la huche , amsi que les toiles du bluteau , n. 1 5 , que vous épouse- rez ; vous replacez ensuite les deux petites cases de bois , la fermeture , n. 29 , dans la rainure de la huche , n. 17 j vous avez le même soin pour ia trémie, n. i , l'auget , n. 6 , et le couvercle de l'archure, n. 10, avec l'entonnoir en fer blanc. Lorsque vous vous apercevez que les cases de la huche , n. 27 , sont assez remplies , vous reti- rez la fermetui-e , n. 29 ; vous ôtez la petite porte de bois , n. 50 , qui est placée au subassement de la huche , n. 27 , cette porte vous sert de rabot pour retirer le petit son, ensuite le gruau, et vous finissez par la farine. Vous remettez la ferme- ture , n. X9 , et vous continuez la mouture , si la quantité de grain que vous avez à moudre, n'est pas achevée. Si votre grain est totalement moulu, vous suivez le même procédé que ci-devant , et vous finiiTes par retirer tout es qui est dans la huche n, 17, en mgmm mmmmÊÊÊimmÊtÊmmÊtm ( ^^ ) commençant par le petit son, le gruau, la farine, ôc vous remettez la fermeture n. iç). Si vous décidez , d'après cette mouture faite avec division , de remoadre le gruau , le petit son , vous les métrez dans la trémie , n. i , en commençant par le gruau , ensuite le petit son , ^ et vous continuez la mouture. La mouture de toute espèce de gruaux se fait supérieurement dans cqs moulins. Ces moulins sont peu dispendieux , pour l'en- tretien des pièces qui en forment l'ensemble , ils peuvent avec du soin , de la propreté , durer très- îong-tems , sans être sujets à aucunes réparations pour les grosses pièces , telles que les deux meules, la gissante , n. i 2 , et la courante , portant l'anille , n. 1 1 j l'axe , n. 1 5 , portant le rouet en fonte blanche j le fer du moulin , n. 1 4 , portant son pignon , les supports , n. 16 '^ l'anille encastrée et portée par la meule courante , n. 1 1 j la trem- pure , n. 21 j la crapaudine, n. 20 , ainsi que le contre-poids , n. 2 2. ; toutes ces pièces sont fabri- quées solidement , et en cas d'événeraens acciden- tels , elles peuvent se réparer par un serrurier , ou un maréchal adroit. Les pièces en bois sujettes à réparations , seroient la petite porte en bois j n. 2_, de la trémie , n. r ; l'augec , n. ^ j le batte bled , n. 7 ^le baille bled , I n. ( i7 ) n. 4 -, la hanne , n. 5 j la poulie du bliiteau ," n. 24 j la poulie du fer du moulin , n. 14 j les deux petites poulies de renvoi, n. 23 3 toutes ces petites pièces peuvent se faire par un menuisier , ainsi que la petite porte en bois , n. 50, qui se pose à rainure dans le subassement de la kuche , n. 27 j les toiles du bluteau , n. 25 , se' incommo- dent à la maison -, la réparation la plus fréquente pourroit être la corde sans fin , ce qui n'est pas d'un grand prix. L'entretien pour la conservation des pièces prin- cipales du moulin , consiste à graisser au moins deux fois par semaine , l'axe , n. 15, portant le rouet en fonte blanche , â entretenir l'huile dans la crapaudine , n. 20 j avec ce soin , vous alimen- tez le rouage , les ferremens , et vous les con- servez. Vous aurez attention , que dans une mouture continuelle , il faut par intervalle graisser l'axe , n. 1 5 j le fer du moulin , n. 1 4 j les supports , n. 16 -y le centre du support du bluteau , n. 2 5 j les tourillons des deux petites poulies de renvoi , n. 23 j ce secours les conserve et adoucit le mou- vement du moulin dans son travail. Il faut aussi avoir soin , dans la mouture conti- nuelle, d'humecter avec une petite éponge, imbibée d'eau , la gorge de la poulie du fer du moulin, n. 1 4 . vous passez l'éponge dans la gorge de cette poulie , .^^ mmmÊ^ti wwiiii »i ( i8 ) vous en faites de même aux deux petites poulies de renvoi , n. 23 , à la poulie du bluteau, n. 24 , et à la corde sans fin , annexée à ces poulies , qui leur donne le mouvement , lorsque la mani- velle , n. .17 , est mue par le manipulateur du moulin. Vous aurez aussi l'attention , lorsque la séche- resse permet à la corde sans fin , qui fait mou- voir le bluteau , n. 15 , de s'alonger , de la mouiller légèrement avec l'éponge , à l'instant elle reprendra la longueur qui lui convient. Ces opérations désignées se font aisément lors- que le moulin est en mouture , et elles n'appor- tent aucun retard dans le travail. CHAPITRE VI. Indications pour démonter le Moulin lorsque vous voule^ le transporter d'un endroit à l'autre. Si vous ne voulez que changer le moulin de local , d'un endroit à l'autre dans le même bâti- ment , il peut se transporter d bras , sans être démonté ; vous observerez seulement d'abaisser la trempure , n. z i , pour resserrer la meule cou- rante , n. II, à l'effet qu'elle n'éprouve pas de choc dans le transport j vous arrêterez la corde dix contre-poids , n. ii, à l'entour delà cheville ( ï9 ) saillante , qui tient à un des ttiontans du béfîroy , n. 1 8 j votre moulin mis en place et d'à plomb, vous replacez la trempure,n» ii , lorsque vous voulez faire mouture. Si au contraire, vous faites transporter votre mou- lin par voiture , à une distance éloignée , vous opérerez de la manière qui suit : vous retirerez d'abord le trémion n. 8 , les portes rrémions n. 9, le batre-bled n. 4 , la trémie n. i , l'auget n. 6 j le frayon n. 3 , l'archure et son couvercle , avec l'entonnoir en fer-blanc , n, 1 o. Vous prendrez ensuite la clef à lever les meules, n. 32,, vous l'introduirez dans l'œillard dessous le bras de l'anille portée par la meule courante , n. 1 1 , et par le moyen de la vis qui est au centre de la clef , vous la pointez sur le milieu dufer, elle dégage la meule courante , n. 1 1 , la met à la hauteur de la saisir avec la main, et de l'enlever de dessus la meule gissante n. 11. Ensuite vous ôterez la petite cheville de fer , n. 18 , qui tient à la huche n. 27 , vous retire- rez la fermeture n. 29 , et achèverez l'opération par sortir la huche n. 27 , par le derrière du bef- froy , n. 1 8 j tout cela fait , vous pouvez charger le moulin pour le faire transporter. Lorsqu'il est arrivé à sa destination , vous suivez les indications données au chapitre troisième pour monter le mouHn. Bij '■"^mtmtifÊm ( io ) Dans telle position que se trouve le moulin , s'il arrivoit qu'il éprouvât quelques obstacles dans son travail , il faudroit pour y apporter un prompt remède , démonter les premières pièces désignées dans ledit chapitre , lever la meule courante n. 1 1 , et vérifier s'il n'y a pas un corps étranger , en- tre les deux meules , ce qui pourroit arriver , soit par accident , soit par méchanceté , le fait vérifié , vous remontez le moulin, et continuez la mouture. 11 faut avoir soin, pour éviter à l'engorgement du grain tombant de la trémie n. i , dans les meules , pour y être moulu, qu'à chaque fois où vous vou- lez faire moudre , que la petite porte de bois n. z , soit fermée lorsque vous mettez le grain dans la trémie n. i , comme aussi de relever l'auget n. 6 , «n serrant le baille-bled n. 4 , qui fait agir la fi- celle attachée au batte-bled n. 7. Lorsque le grain est dans la trémie n. i j vous relevez la petite porte de bois n. 2 , à la hauteur que vous voulez , sans cette précaution si l'engorgement étoit conséquent, vous seriez obligé de lever la meule courante n. II, s'il n'étoit que léger, vous tourneriez à rebours trois ou quatre tours , la manivelle n. 1 7. Cette secousse sans nuire au moulin , remettroit la meule dans son à plomb , le grain se répandant dans le pourtour de la superficie des deux meules , vous re- prenderiez la mouture en tournant la manivelle fi. 1 7 , sur son &eas. ( 21 ) CHAPITRE VII. Indications pour rhabiller les meules des Moulins, et remédier aux accidens qu' elles pourraient avoir éprouvés. Lorsque vous jugez au travail des meules et à la mouture que les meules demandent à être r'habillées. Voulant faire le r'habillage des meules , vous re- tirez le trémion n. 8 , les portes-trémion n. 9 , le baille-bled n. 4 , la trémie n. 1 , Tauget n. 6. le frayon n. 3 , l'archure , son couvercle avec l'enton- noir en fer-blanc n. lo , et vous mettez de côté toutes ces pièces. Vous prenez ensuite la clef à lever les meules n. 3 1 , vous suivez le même procédé pour lever la meule courante , que ^celui désigné dans le cha- pitre sixième , pour le transport éloigné du mou- lin. La meule courante n. 1 1 , levée , vous la met- tez sur champ , pour être r'habillée avec le petit marteau , n. 33. La meule gissante n. 1 2 , ne se dérange pas pour être r'habillée. Il ne faut r'habiller les meules du moulin que dans les endroits où vous voyez que la meule se se détériore , le r'habillage se fait trés-légerement Biij wmmm itjjmfif lïmm/mmmÊmm ( ^O à ne point la rendre ni trop vive , ni trop brute , ce que vous reconnoissez à un léger frottement que vous faites avec la main sur la superficie de Ja meule. II est à remarquer que si la pâte qui est, in- crustée dans les meules du moulin, venoit à s'en- lever, il faut en mettre d'autre, que l'on fait soi-même, , L'on prend un tiers de chaux , deux tiers de farine , vous amalgamez le tout ensemble ; ces deux parties , se lient et vous placez la pâte nou- velle dans les trous que vous voyez dans les meu- les. S'il arrivoit que la meule courante vînt à être écornée , la réparation s en fait avec un peu de plâtre ou de chaux mêlée avec deux tiers de farme. Lorsque vos meules sont r'habillées , vous prenez la meule courante n. n , vous la posez sur la meule gissante n. 1 1 , avec l'attention qu'elle se joigne aux deux repaires , vous replacez le trémion n. 8 , les portes-trémion n. 5) , le baille-bled n. 4 , la trémie n. i , l'auget n. 6 , le frayon n. 5 , l'ar- chure, son couvercle et l'entonnoir en fer-blanc , n. 10. L'opération achevée, vous pouvez mettre votre moulin en mouture. n^,^^%mimB»mimimJfmi»mmm ^^^: ( ^5 ) CHAPITRE VIII. Indications sur ks hlutcaux des Moulins à bras y leur distinction dans le travail, leur ensemble, les moyens pour les placer , leur conservation tant dans l'opération de la mouture que lorsqu'ils restent oisifs. Le premier bluteaii a la propriété de diviser la farine, le gruau , le petit- son et le gros son qui sort au-dehors du bluteau , sous l'entrée duquel on a soin de placer un petit auget pour recevoir le gros son. Ce bluteau est fait d'un lai et demi en soie, un lai entier de quintin , et un denii-lai en cannevas. Chaque bluteau a son support en fer , monté d'un tourillon , il se fixe à la huche n. 27 > avec deux vis. Le deuxième bluteau , lorsque l'on veut mou- dre à la grosse qui est le mélange de la farine du gruau et du petit son , est fait d'une seule pièce de quintin. Ce bluteau peut convenir dans tous les déparre- mens , et il est à préférer par les citoyens des campagnes qui font ordinairement boulange chez eux. L'on peut avec le premier bluteau remoudre le ^ Biv ' \ \ t Ml joflw*;- '. ^ ■^l|J«.MlÇi|^^lVl'v «:<.*>i9»ffj'''«n»16**ie I ( ^s ) Ces moulins divisent la farine , le gruau , le petit son , par le moyen d'un bluteau. Ils font la mouture à la grosse, (mélange de farine, gruau et petit son ) , par un bluteau différent. RÉSULTATS DES MOUTURES. Le premier moulin de 1 6 pouces de diamètre , à une seule manivelle , requierr un terre in à^Jîx piedy carrés pour son emplacement. Un seul homme le fait riiouvoir ; en dix heures de travail , le manipulateur, prélevant deux heures pour ses repas, Sùï les douze heures de la journée , fait en mou- ture de bled, moulu avec division de farine, gruau , petit son, quatre-vingt-dix livres de bled , c est-à-dire , neuf livres par heure , il alimente par jour , quatre-vingt-dix perfonnes , ( i ). (i) La mouture à la grosse, faite dans les moulins à bras et à manège , est tellement régulière , que la donnée «ie la livre de bled, jetée dans la trémie du moulin, pro- duit sa livre de farine avec laquelle on peut faire la livre de pain. Cette appréciation sur la livre de pain , pour la nour- riture journalière par chaque citoyen , s'applique à la doa- née arbitraire, calquée sur le taux moyen de la consommation •rdinaire. Elle peut varier sur les états, les circonstances et les travaux de chaque individu. Il est àobserver qu il se con- somme plus de grain moulu à la grosse , particulièrement dans les campagnes que dans les villes, et par conséquent la mouture à la grosse , faite dans ces moulins à bras , au- gmentant en proportion de produit sur la manipulation jooi- »alie*c , remplira les vacs et les besoins d'un chacu». ] wmmt ^^•*" »*W^V-A niMii' ( ^9 ) La monture faite à la grosse dans le mêmemoa- lin de i é pouces de diamètre , augmente de troi« livres par heure , elle donne un produit de cent vingt livres de mouture dans la journée de tra- vail , et nourrit cent vingt perfonnes par jour. Le prix de ce moulin est de . . 500 liv. L'emballage. ....... 20 liv. Total 520 liv. Le poids de ce moulin est de 2 5 o livres- Le deuxième moulin côté n. 2 , de 22 pouces de diamètre , a une seule manivelle , exige un local de huit pieds carrés pour son travail j un seul homme le fait mouvoir , pendant le même tems que le premier, les deux heures de repas préle- vées sur la journée; ce moulin fait en mouture de division , cent quarante livres de bled par jour , ou quatorze /ivres par heure ; il alimente cent quarante perfonnes par jour. L' augmentation de la mouture faire à la grosse dans le même mou- lin , est de Jix livres par heure , son produit est de deux cens livres de mouture par jour, et il alimente par jour deux cens perfonnes. Le prix de ce moulin à une manivelle , est de . . . 600 liv. Emballage . , , 20 liv. 6^20 liv. Le poids est de 300 livres. Le même moulin de 22 pouces de diamètre. wmmm mmiÊmtmHmmmÊÊmmmmÊm ( 30 ) à deux manivelles, esc du prix de 710 liv« emballage compris. le poids de ce moulin est de 400 livres. Ce moulin à la mouture de division , donne par jour deux cents quatre-vingt /ivres de bled , ou vingt-huit livres par heure , en alimente deux cents quatre-vingt perfonnes par jour. Le même moulin j dans la mouture à la grosse, est de quatre cents livres par jour ^ ou 40 livres par heure , et alimente quatre cents perfonnes par jour. Le troisième moulin côté n. 3 , de 30 pouces de diamètre , à deux manivelles , exige pour son ser- vice un local de dix pieds carrés'^ deux hommes le font mouvoir l'espace de tems et d'heures pré- levées que les deux premiers moulins j il donne en mouture faire à division , un résultat de deux cents quatre-vingt livres de bled par jour , ou vingt-huit livres par heure , et alimente deux cents quatre-vingt perfonnes par jour. La mouture faite d la grosse s'accroît dans ce moulin en proportion du diamètre du moulage , elle esc de dou:^e livres par heure , son produit est de quatre cents livres par jour , il alimente quatre cents perfonnes par jour. Le prix de ce moulin à deux manivelles , est de 800 liv. Emballage, 3^ liv. \ 85^ liv. ■^ immmct*^ JiiP»W»fii1lg)iim»Tyjiyi1iW^ r- ( 5- ) Le poids de ce moulin est de 5 5 o Vif. Le quatrième moulin côté n.4 de 41 pouces de diamètre, à deux manivelles, exige un emplacement de dou^e pieds carrés pour son travail j il faut quarre hommes pour le mouvoir , dans les mêmes proportions de tems et heures prélevées que les autres moulins j il donne en mouture de division , un produit de cinq cents foïxantt livres de bled par jour ^ ou cinquante fix livres par heure , il alimente 5(^0 perfonnes. La mouture faite à la grosse , dans ce moulin > suit la dimension de la force motrice de la rota- tion , elle est de vingt-quatre livres par heure , son produit tst de huit cens livres par jour , il alimente huit cens perfonnes. Le prix de ce moulin à deux manivelles , est de 1000 liv. Emballage. ^6 liv. i®^6 liv. Le poids de ce moulin est de 800 livres. Le diamètre des meules de chaque moulin est le moteur de la mouture ^ quant à leur produit , tant celle faite à division de la farine , gruau , petit son j que celle faite à la grosse. N. B. Les acquéreurs qui désireront avoir un second bluteau , chaque moulin n'étant garni oiie d'un seul pour moudre à division , en préviendront la Société dans la commande qu'il-s lui adresseront. • \ fh ,y f ^-ti^/^ iMniiiiiiiiwn'ii mmmmmm. .( 52 ) Les prix du deuxième blureau, pour moudre à la grosse ^ sont : Pour le s-econd bluteau du moulin à une mani- velle, de 1 6^ pouces 20 liv. Idem 22 pouces xe Idem, même diamètre à double ma- niveMe 25 Idem à deux manivelles, 50 pouces, jo Idem, pour le moulin de 42 pouces à deux manivelles 2^ Idem , pour le petit moulin de cham- bre, de I zpouces de diamètre à une ma- nivelle io C H A P I T R E X. Indication sur la position des huches dans les quatre moulins à bras. Les quatre moulins à bras ont chacun leur huche, les uns n'ont qu'une manivelle , les autres en ont deux j le diamètre des moulages détermine la double manivelle et la position de la huche qui renferme le bluteau, tant celui à moudre à division , que celui à moudre à la grosse^ chaque moulin ayant ses deux bluteaux , pour répondre aux désirs des acquéreurs dans la mouture. Les trois premiers moulins cotés n. i , n. 2 , n. 5, font »i>««»WBWBJ«iL iWji II» v^-m-s^fmi^'*^----'''»'''^'^''^^ sont uniformes flans leurs constiuctions , la posi- tion de la huche est la même dans les deux pre- miers , elle diffère dans le troisième , se plaçant au-devant du moulin, en-dehors du béfroi , ec ce au choix de l'acquéreur, dans la commande qu'il fera dadit moulin. Dans le quatrième moulin , la position de la huche n'est pas la même, en raison de la cons- truction dudit moulin. Le moulin coté n. i , moulage de 1 6 pouces de diamètre , n'a qu'une manivelle. La huche de ce moulin est soutenue d'un bout sur deux pieds , de l'autre elle entre par le der- rière du béfroi , se place dans des ancoches faites dans la traverse du bas du béfroi , qui est au- dessous de la poulie du bluteau , et est arrêtée par une cheville de fer qui entre dans la huche. Les instructions sur ce moulin sont détaillées à leur chapitre particulier. Le moulin coté n. i, moulage as ii pouces de diamètre , à une manivelle , est le même que Ip premier , pour la position de sa huche et les ins- tructions relatives à ses définitions. Le même moulin coté n. i , même diamètre de meules de zz pouces, qui a deux manivelles, ne diffère en rien de la position de la huche et des instructions. Le moulin coté n. 3 , moulage de 30 pouce* G m mÊÊÊmmimmmmil^ mÊHmÊmmmm. ppmp -de diamerr^, qui se iriCat par deuîc manivelles^ h position de la huche esc différente des deux autres. ' Elle se place en avant du moulin , au-dessous 4e l'hanche , elle entre par un bout dans la tra- verse du bas du béfroi j et est soutenue par l'autre bouc sur deux pieds. Les deux poulies de renvoi sont arrêtées sur la huche avec deux vis, (^Qs poulies reçoivent la corde sans fin , passée dans la poulie du fer de l'axe , qui , à l'aide de la rotation , fait mou- voir la poulie du bluceau. • A l'extrémité de la huche est une petite trémie en fer-blanc à coulisse ^ posée au-dessôtis de l'han- che , par où passe la mouture qui entre dans le bluceau où se fait la division. Un petit moulin de chambre de 1 1 pouces de diamètre de meules à une manivelle. Ce moulin réunit tous les. avantages pour un ménage. Sa construction est la même pour l'armature que les autres moulins à une manivelle j celle pour le bois ne diffère que dans les proportions applicables au diamètre des meules qui n'ont que î 1 pouces. ïl peut moudre tous les fromentacées , tant à di- vision qu'à la grosse» •^ ; ïjf^B»- *i*St^r<#iM(PÏW II remoiid supérieurement les gruaux des fro- inennacées. Les manipulateurs de ce moulin observeront que le diamètre des meules ne pouvant contenir une aussi grande quantité de grains que dans les autres moulins d'un diamètre plus fort , il faut , pour éviter à l'engorgement , avoir soin , dans la mouture , de faire dégorger par intervalle les meules. Cette opération , sans arrêter le moulin , se fait de cette manière : Vous prenez de la main gauche le bout du batte bled n. 7, le soulevez légèrement ^ il n'agit plus contre le frayon n. 3 , le grain ne tombant point de la trémie n. i , vous déi^orgez les meules. Lors- que vous reconnoissez que la puissance reprend son état naturel , vous lâchez le batte bled n. 7 , ,€t continuez la mouture j les instructions sont les mêmes que pour les autres moulins. Les doubles manivelles dans les m.oulins à bras , ne sont établies que pour accélérer la rotation , augmenter le produit de la mouture , et diminuer la puissance dans un travail continu. Le moulin coté n. 4 , moulage de 4,1 pouceis de diamètre , diffère des crois autres moulins , taiic dans la construction que dans la positron de sa huche. C ij l. Bï? ■" '■'■'"•- ■■-^•■«*yiî«rtw;;j«rfi«»,.-;;,-^-r^^ï?s^ r^^>^SÊÊfKHfSÊÊ WÊm^mmfff^'f'Wtg^ ( 3^ ) Indication pour démonter ce moulin. Vous commencez par retirer la trémie n. i , avec ^sa petite porte de bois n. z , le frayon n. 5 , îe baille bled n. 4 , avec l'auget n. 6 , la hanne n. 5 , le trémion n. 8 , et les portes-trémion n. 9 , l'archure et son couvercle à recouvrement j vous levez les deux crochets de fer qui contiennent l'ar- chure dans ses deux parties n. 10, vous faites sortir la corde sans fin de la gorge de la poulie de l'axe 31. 1 5 , vous retirez les vis des deux poulies de renvoi n. 23 , adaptées à la huche n. 27, otez la corde sans fin de la poulie du bluteau n. 24 , levez la huche n. 27 , »'-J' ^ «■«:•■'■, '''i^yjf^:f2-^'.'^^i ( 35> ) sa poulie n. 1 5 , vous l'introduisez' dans rouvermre praticuée entre les planches formant le soclaire. Vous prenez le pallier n. 19, l'entrez dans \i première mortaise, faite dans le montant du mi- lieu du côté de la huche n. 27, le pallier et la. mortaise du montant du béfroLj sont désignés de ce côté pai ( CC ). Vous placez l'autre bout du pallier n. 19 , dans la deuxième mortaise faite dans le montant du milieu de derrière du béfroi n. 18. Le pallier et la mortaise du montant du béfroi sont désignés par ( DD ). Vous faites entrer le bout du fer du nteului portant son pignon, n. 14, dans la crâpaudme n. îo , qui est encastrée dans le pallier n. 1 9 j vous posez dans les mortaises du pallier les quatre clefs de bois sans ks serrer , vous prenez la trempure , elle se place avec son écrou au. deuxième montanc du béfroi , du côté de la huche n. 27 ; ce montanc du béfroi et le bout de la trempure sont désignés par (EE). La trempure passe en-dedans du montant au liîilieu du béfroi, du côté de la huche n. 17 j l& trempure est armée d'une corde , passée dans tia trou fait à son extrémité , qui vient s'attacher au contre- poids ri. 22 ^ cette corde se roule à voionté^ sur une cheville saillante qui est placée dans le montant du béfroi du côté de la manivelle à droite ^ ce montant est désigné par ( F ). Civ l. t.y'.i- v W«*^a«^^|JI>*»'%\, y -'^N^RHPTMB '■■». ^'^Jit.KTISfWKgjJausZJW- w^mm ) ( 40 ) Vous prenez la meule gissante n. 12, la placez entre le soclaiie eu planche, vous introduisez dans l'œillard la fusée du fer du moulin portant son pignoj^ n. 14, vous niveliez l'a plomb de la meule gissante n. iz , et l'assurez par c^uatre cales sur les deux supports de bois, chevillés par leurs deux bouts , dans le montant du milieu , des deux côtés du béfroi , en face de chaque manivelle. Vous levez la meule courante n. 1 1 , vous obser- vez que l'anille s'emmanche dans le fer de la meule gissante n. 12 j la position de cette meule serecon- noît à deux repaires qui sont joints l'un à l'autre, "V^as placez ces deux liens de fer sur les deux palliersen cuivre n. i. "j ;. _.• ./f, ;a'": ■^ Â i. ) { 40 PIECES DE CE MOULIN DisiGNÉES ALPHABÉTIQUEMENT. Première indication pour démonter le Mouh ^ Les deux traverses placées au-deflous de la nivelle à droite par a a. in. ma^ Celle au-dessous de la manivelle à cauche par bb. ^ Deuxième indication pour monter le Moulin. Les deux traverses placées au - dessous de h manivelle à droire par a a. Celles au - delTous de la manivelle à sauche ^^ibb. ^ ■ Le pallier par un bouc , et la première mortaise du montant du béfroi, placés au milieu du mon^ tant du côté de la huche par ce. Le pallier par son autre bout , et la deuxième mortaise faite dans le montant du milieu du béfroi ' par dd. Le ippiHp ffgSmmmif^^if^-' **^;-****'* ( 43 ) Él^'UMàRATIONdes pièces du Moulin de 4^ pouces de diamètre de meules, à double manivelle. Numéros. La trémie. ^ . La petite porte de bois de la trémie. Le frayon. Le baille bled. La hanne. L'auget. Le batte bled. Le crémion. Les portes-trémion. , L'archureec son couvercle à recouvrement, et ses deux crochets. . La meule courante portant l'anille. . La meule gissante. , ^ . L'hanche en fer-blanc. 14 . Le fer du Moulin portant son pignon. 15 . L'axe portant le rouet, en fonte blanche, et sa poulie. Les deux palliers en cuivre adaptés sur l'axe et arrêtés par deux liens de fer à écrou , vissés sur deux supports en bois. Les deux manivelles avec les deux clavettes en fer. Le béftoi construit de dix pièces de bois en charpenc 9 10 1 1 15 16 18 jrîs^irirkfrr^*!'. ■'■mmtmmmmmm Le montât àa béfioi du côté de h huche et ie bout de U trempure par ee. Le montant du béfroi, qui porte la cheville de bo.s saluante, sur laquelle sadapte la corde sans nn par f. Le montant du béfroi pour placer la huck' 1 .'> ( 'Vfi!tt£ros (45) charpente, repairées et chevillées, et deux supports en bois pour soutenir la meule gissante, avec les quatre cale? en bois et Ion soclaireen planche, et quatre chevilles en fer , saillantes à chaque angle, i^ . Le pallier avec ses quatre clefs en bois. 20 . La crapaudine. i I . La trempure. Le contre-poids avec sa corde. Les deux poulies de renvoi adaptées à la huche. La poulie du bluteau. Le bluteau avec son support à vis et sa fer- meture. La petite trémie en fer-blanc , posée sur la huche. La huche avec ses cases en bois. La fermeture de la huche. * Les deux petites portes de bois du subasse- ment de la huche. 50 . La clef pour lever la meule courante. 3 i . Le marteau pour r'habiller les meules dta moulin. 21 . 23 , 24 ^5 16 27 28 29 (4^) ■MaBBBBliSgBB Extrait des Regijires de t Académie des . Sciences , du Mercredi 17 Juin 1778. ous commissaires, après notre examen sur \^^ moulins Durand , artiste mécanicien , nous sommes arrêtés aux conclusions suivantes : L'artiste Durand a appliqué aux moulins à ma- nège un j/ec/i qui donne la facilité de faire aller avec succès deux moulages à-la- fois , au moyen ' d'un même rouage : cette idée nous paroîr ingé- nieuse et nouvelle, et c'est iXtxn dedï principa- iement que \(^ nouveaux moulins de l'artiste Du- rand doivent plusieurs avantages réels qu'ils ont sur les moulins à manège connus. Il est aussi le premier qui ait employé àt% rouages en fonte blanche à des moulins à bled, ce qui donne le moyen d'avoir At^ roues et des pi- gnons dont les dents étant plus exactes , pro- duiront par-là des engrenages plus réguliers. Cette entreprise ^si de nature à mériter la pro- tection et \t^ encouragemens. La perfection de ce moulin à manège est intéressante et reconnue, parce que son service est indépendant du. vent ^ tKfgHfMT :KVi:^l^r'<' '' ( 47 ) Ae-h gelée, des uiondatioiis , des sécheresses et des besoins de la navigation. Certifie le présent extrait conforme à l'originaî. •Paris, i8 Juin 177S. Signé Condorcsx. I OULINS A BRAS E T A MANEGE. Extrait des Regiftres de la Socl d'Agriculture^ du z^ Août ly^c. lete Rapfort des Commiffalres de la Société d'AgrU culture. ous avons été chargés par la société Valmonc de Bomare , Saint-Victor , Boncerf , de lui rendre compte de la construction des moulins de l'in- vention Durand père et fils, artistes mécaniciens à Paris, rue Saint- Victor , er Saint - Jacques , qu'ils ont soumis à l'examen de la société. Il y a long- rems que ct% artistes s'étoient oc- cupés de ce genre intéressant de construction. Dès 1779 •> iîs ont obtenu des encouragemens et l'approbation de l'académie. Lors de l'hiver ri- goureux de 1788 à 1789, ils ont perfectionné ces mouîms , qui furent employés avec ^xxQchs à Versailles j ils y en construisirent trente-quatre à bras et six à manège, par ordre du magistrat chargé RiMiLiR.i .mjmrnmÊÊâ ( 45J ) its s\â^mmces. Vos commissaires vous rendirent compte, le z Avril 1789, du degré de perfeccioiî du moulin à bws et de ses effets. Aujourd'hui , nous avons i vous exposer ce que les artistes Du- rand père ec fiis y ont a|outé pouf en augmenter les effets et rendre le service plus facile, ainsi que le moulin à manège , qui rend un produit égal aux meilleurs moulins à eau, et les surpasse par un grand nombre de propriétés et d avantao-es. Daris la plus grande partie des moulins , h monture se paye en bled à raison, du seizième j on peut juger, d'après le prix du bled et la quotité du droit de mouture , quel sera le bénéfice du con- sommateur, dans l'usage des moulins à bras et à manège, % Nous ne pouvons omettre les autres consé- quences qui résulteront de la liberté que la révo- lution nous procure de pouvoir jouir des bienfaits de^la mécanique perfectionnée, en nous mettant à même de nous passer des moulins ci-devant privi- légiés et exclusifs. Les mouhns des artistes Durand peuvent rem- placer ceux qui obstruent les courans d'eau, et qui convertissent les prairies et les valless en înaiais, en font des foyers d'exhalaisons pestilentielles , et qui sont un obstacle au dessèchement des marais. La société a souvent entendu les réclamations des habitans d'un grand nombre de paroisses , aSiaés D ( 50 ) de maladies et de mortalités, qui n'ont d*âutf« cause que la submersion occasionnée par les re- tenues des moulins. Nous ne citerons que la paroisse de Roye sur-le- Mats , dont les habitans , généralement malades et mourans, ne purent, l'année dernière, faire leurs moissons , qui seroient restées dans les champs , sans le secours de leurs voisins. Les ma- ladies et la dépopulation de ces paroisses n'ont d'autres causes que les marais formés par des moulins. C'est aussi pour le service des moulins que l'on interdit l'usage des eaux pour les irrigations , qui féconderoient les terres et les prés j que l'on obstrue la navigation dans un grand nombre de rivières , que l'on perd des terreins précieux pour former des biefs et étangs. D'ailleurs , il n'y a pas de moulin à eau qui n'ait été la cause de plusieurs procès. L'établissement des -moulins des artistes Durant remédiera à tous ces maux. Moulin à Manège. Ce moulin consiste en un arbre vertical de cinq pieds et demi de hauteur sur quatorze pouces d'é- quarrissage , et dont le pivot tourne dans une cra- paudine d'acier trempé en paquet, assis sur lui '^ ( 5ï ) socle en maçomierie , de forme circulaire , de diJÉ- huic pouces de haur. A CQZ arbre sont deux bras de service , qui se traversent horisontalemeiu , et qui ont chacun de- puis son centre , dix pieds de longueur , jusqu'à celui de la puissance où sont attachés les deux chevaux qui font mouvoir cette m-chine. Chaque cheval parcourt donc un trajet de soi- xante-trois pieds à chaque tour de manec^e. Nous avons observé qu'ils employoien: dix minutes pout faire trente révolutions y ce qui fait cent quatre- vingt révolutions par heure, ou iScj® toises de chemin. Il résulte que six chevaux suffisent à ce travail par vingt-quatre heures , enks relayant de quatre en quatre heures, ce qui ne fait que huit heures de travail par jour, et qu'ils auront parcouru chacun un trajet de 15,120 toises, ou seulement sept pe- tites lieues de chemin. Au sommet de l'arbre vertical où sont les bras du levier j est adapté un rouer horizontal en char- pente, qui a six pieds un pouce et demi, de rayon jusqu'au centre dts dencs qui sont à son extrémité. Le mérite de ce rouet est la ^sposition d'un double rang de dents en fer fondu, sur le massif d'un cercle aussi de fer fondu, qui l'enveloppe dans sa circonférence j elles sont au nombre de 171 à chaque rang, etespac-és chacune de deus... D ij { 5^ ) poaces un tiers de centre en centré sur dix-îimt lignes de hauteur , de largeur et d'épaisseur , et disposées de manière que la rangée des dents su- périeure est précisément ea opposition avec l'in- férieure , tellement qu'elles s'engrainent alternati- vement dans la double rangée de fuseaux des deux lanternes qui sont disposées de même et placées aux deux extrémités opposées du rouet. Ces deux lanternes sont un massif de fer fondu en fonte blanche j elles ont chacune deux pouces et demi de rayon ,v^sur cinq pouces de hauteur entre les deux tourtes. Elles sont garnies chacune de deux ran^s de six fuseaux. Par les. détails que nous venons de donner, il est facile d'apercevoir que le rouet ayant 1 7 1 dents et les lanternes six fuseaux, la proportion du mou- vement est comme 171 à 6 » c'est-à-dire, que les meules agissantes font ib' révolutions et demie, tandis que le rouet en fait une , et les chevaux 3 1 tours de manège en dix minutes y il résulte que les meules en font 8 5 et demie par minute , ce qui prouve que ce mouvement est suffisant pour accélérer le travail de la mouture sans craindre quelle ne soit échauffée, ce qui arrive aux mou- lins dont les meules tournent avec trop de vitesse. L'intention des artistes inventeurs de ce moulin a été de garantir par la disposition de sa méca- mque 5 les inconVénièns qui leur sont assez ordi- ( 53 ) naîres , le ballottemenc et le désengrenage ; ce qu'ils on: éviré d'une manière aussi simple qu'in- génieuse , en ce qu'une des dents de la rancrée supérieure du rouet s'ofFrant toujours entre deux des fuseaux de la rangée supérieure de la lanterne, ce fuseau de la rangée inférieure lui sert au besoin de contrefort. Il en est de même des dents infé- rieures du rouet envers les fuseaux supérieurs de la lanterne , ce qui procure la plus grande régula- rité aux rouages , et donne aux meules agissantes un mouvement toujours uniforme , et maintient leur position exactement horisontale • ce qu'on ne peut attendre des moulins ordinaires. C'est dans ks axes des deux lanternes ( dont la précision est remarquable ) que traversent ks fers qui font mouvoir ks meules , par le moyen d'un ami, àom h forme et la justesse sont le plus exactement observées , et qui sont scelks d chacune des meules agissantes : elles ont chacune trois pieds six pouces de diamètre sur huit pouces d'é- paisseur, ce qui forme un cube de six pieds cinq pouces i et elles pèsent chacune six cent vingt livres. Nous ne nous étendrons pas sur la manière in- génieuse et exacte dont ces fers de meules sqik exécutés , ni sur la justesse dont ils sont posés , tant pour alléger et accélérer le mouvement del meules, que par la faciliïé qu'ils procurent pour les lever et mettre en place promptement et sans D iij lii. la^iiii^^ (54)^^ tâtonnement , par le moyen d'un double crochet , au milieu duquel est une vis de pression qui contrebutteau centre de l'arbre , ou fer dés meules , lorsqu'il s'agit de les lever pour les piquer. • Ces détails ont été fairs d'une manière aussi clair'e qu'intéressante par ie" citoyens académiciens Desmarers, Parmentier et Tillet,Mans leur rapport à la société le 2 Avril 1785J, au sujet d'un moulin à bras de l'invention de l'artiste Durand père, que nous rapporterons ci -après dans notre rapport. C'est la même et ingénieuse mécanique ^ quant au détail des meules, de leurs beffroi et accessoires j mais le moulin à manège dont il est ici question , a le mérite de l'invention du rouet à double dents et des lanternes à double fuseaux , qui , par cette nouvelle mécanique , rend le travail de la mouture plus uniforme et la machine moins sujette aux réparations trop ordinaires aux usines à rouage. Nous ne pouvons pas nous dispenser d'ajouter ici que nous avons vu en mouvement un des mou- lins mentionnés dans le rapport que nous venons de cirer , chez le citoyen Egret , meunier du mou- lin des Prés , sur la rivière de Bievre. Ce meunier _, dont l'intelligence est connue y nous en a fait l'éloge j il s'en sert journellement avec succès et luihte pout suppléer à ce que le sien à eau ne peut f.are pour remplir sts engagemens avec la îîiumcipalité j pour la mouture de Paris. Nous •OP ^" ( 55 ) Mppelleron* que ce moulin exige deux hommes, et que les meules ont trois pieds six pouces da diamètre. Moulin à bras quun seul homme fait mouvoir ^ inventé par îartijle Durand père. Ce moulin peut être transporté par - tout ^ il occupe peu d'espace , n'ayant , y compris son bl Liteau , que cinq pieds et demi de longueur sur deux pieds , dans sa plus grande largeur. Il consiste en une roue verticale , en plein bois, dix-huit pouces de diamètre , y compris sa chaîne sans fin , qui a un demi-pouce de diamètre : son épaisseur est de vingt-une lignes. Avec très-peu de force on lui donne le mouvement , par le moyen d'une manivelle de neuf pouces et demi de corde attachée à son axe. La chaîne de cette roue , force motrice de c« «noulin , donne le mouvement à une poulie hori- zontale à double gorge , qui a cinq pouces de dia- mètre. C'est dans cette double poulie que traverse ver- ticalement le fer des meules , qui ont chacune vingt- deux pouces de diamètre ou soixante-sept pouces de circonférence sur quatre pouces et demi d'épais- seur. A la gorge inférieure de cette double poulie esî D iv I ( 5^ ) une corde anssi sans fin qui , par deux petites pon- lies 59 Extrait des Px.eglstres de la Commission de l'As- semblée Coloniale de la partie francoise de Saint- Domingue auprès de l'Assemblée Nationale ^ 66 < De rimprimerie de TESTU & BLANCHON , rue Haute- feuille, n° 14. "'•^i.TtT-arfriKliiiipÎBii É ^r \j ^ • ENUMERAIWN des Pièces du Moulm a bras. Lit Trciute . 1,1 /H'/i/i' JWf<- i/f />m,r, r/c Ai Trémie . Le /'rtit/ofi , LeSm/le />M . La Himne ■ L'A tu/ et . Le Bti/te Me,/ . Le Treintim ■ Les Perte.f tfenitoit ■ LAfe/mi'e et ,rû/i Cotiveir/e a recûii efemnit ttttee ^ L'Eittoiuioif en fer Mt/ie . LaAfett/e ettiirrttriie , portant l'Ant/te ■ La Mctile t/tj-j-tt/ite . L'Eitiie/ieenJèr t>/a/tc ■ Le Fer Jii Mottlin , l'ortant j'on Pijfiion etjaPoii/te L Axe , portant le Jiotiet en /on te 6/a/ieAe . Z(V Jitnnortj- ■ La Jfantve//e ■ Le Be/frot/ ■ Le Pallier ef A:. La Crctnatitlme ■ La Trentf'tire . Le Contrenoitl . LcJ- tlett.v PoiiltcJ- tle renvoi/ La Poulie ilii Jiluteau . Le Bliiteau, avee .roii Siifi^>ort a vtJ- ■ La ftcttte Tri'niie en^ /èr Mme La JLaeAe . La PAe ville tle^/èr ,le la //ai lie La Fennetiire île la /LaeAe ■ La petite Porte île l>oi.r tla j-iititjsenieiit île la /Laelu Le petit Pérou , i/ta\re vi.r au èoat ilii/èr île l'J.i La Cle/i'Oiir lever la Jfciile eoiirraiite . Le Marteau /'Oiir rllaM/er leJ- Jfe.i/eJ- i/ii Wiilm . ■air.'.- C/f/i- F, I. lAAI I ON l'F,Il>î'r,0 T[V1, du Moulin a bi-,\.> innnlc />ai les ùf DltUND l'ei .• el IiIj COUPE VERTICALE \mm l "^j .To>