ISIS REVUE CONSACREE A L’HISTOIRE ET A L/ORGANISATION DE LA SCIENCE, PUBLIEE PAR GEORGE SARTON, D. SC. TOME II Wi Ps ae fe ve Kaohom “Op, We Ha ey A Gj \ Be fay) ai \\ wy ne COVA amoas 24% AAI X25 é ¢ x4; eto ). Mais, comme il n’y a d’autre idée claire, avec celle de létendue, que celle de la pensée, telle que nous la saisissons immeédiatement, on ne peut faire intervenir comme principe valable d’explication une forme, une ame non pensante, un instinct (°). Entre « l’entendement et la pensée que Montaigne et quelques autres attribuent aux bétes» (7) et le pur automatisme, pas (4) D’abord Letpniz n’estime pas nécessaire d’accorder une ame aux animaux: Let. VI a Tuomasius, 1669 (GuRHARD, Phil. Schr., 1, 22, 25). Puis lettre a Mavesrancne (Cousin, Philos. cartés., 382); De anima brutorum (Guru. Ph. Sch., VII, B, 15), cf. Borpas, op. cit, 142; Bourroux, éd. de la Monadologie, 174; Tuouvrrnz, éd. du Discours de métaphysique, 89. (2) Suite du voyage du monde de Descartes. Lettre premiére touchant la connaissance des bétes, 3. (°) Cf. p. ex. F. Bourtirer, Du principe vital, 177. (4) D. « n’a pas osé avouer » sa pensée que les hommes ne sont que « des machines perpendiculairement rampantes ». La Metrriz, L’h. mach., 1748. (Gu., 1774, I, 347). V. aussi Histoire des systemes (Ib., I, 189); Lh, plus que machine (Ib., Il, 25), cf. Vorramre, Traite de métaphysique, ch. V; Bayix, Dictionnaire, art. Rorartius (IV, 76 ss., Basle, 1741), (5) A.-T., IV, 408; XI, 330, 341, 354. (°) A Reeius, mai 1641 (A.-T., II, 370-371). () 23 noy. 1646 (A.-T., IV, 573-576). Sur le chapitre de Monraiane et sa source PiuTarqur, cf. De ZanGronitz, Montaigne, Amyot et Saliat, 50-70; P, Vitter, Les sources et Uévolution des Essais (1908) II, 187. Parmi les « quelques autres », il faut sans doute entendre D. Sennert, L. Vauta, Er. Pasquirrn, Cuanron (A.-T., IV, 570) Rorarrus (cf. BayLE, op cit.), et aussi Huarte (L’ewamen des esprits, 1580, éd. de Lyon, 1672, p. 79 ss.) et CurzAu DE LA CHamBRE. Trraité de la connaissance des animaux, 1662; Disc. de 6 82 AUG. GEORGES-BERTHIER de moyen terme, pas de compromis possible. Or, un tel entendement, une telle ame raisonnable, Descartes estime inutile, dangereux et impossible de l’attribuer aux betes. Inutile, car quwavons-nous besoin d'une telle supposition pour rendre compte des modes d’activité des animaux? C’est par pure habi- tude que nous assimilons les actions des bétes et les ndtres : considé- rez, dit DESCARTES, « quel jugement en ferait un homme qui aurait été nourri toute la vie en quelque lieu ov, s’étant fort adonné a Pétude des mécaniques, il aurait fabriqué ou aidé a fabriquer plusieurs auto- mates, dont les uns auraient la figure d’une homme, les autres d’un cheval... et qui marchaient, qui mangeaient et qui respiraient, bref, qui imitaient autant qu’il était possible toutes les autres actions des animaux dont ils avaient la ressemblance, sans ometire les signes dont nous usons pour témoigner nos passions, comme de crier lorsqu’on les frappait, de fuir lorsqu’on faisait quelque grand bruit autour deux... (1). Mais, alors qu’il serait impossible de diseerner une telle machine, representant, par exemple, un singe, d’un singe naturel, il le serait toujours de reconnaitre un homme de limitation que Vart mécanique le plus parfait en pourrait faire parce qu’il a un langage non pas seulement émotionnel mais intellectuel, c’est-a-dire suscep- tible d’exprimer des idées, des jugements, parce quwil dispose dune yariété infinie de réactions, possédant la raison, cet « instrument universel » (?). Dangereuse, l’attribution aux « brutes» d’une ame raisonnable, Pest pour Ja science et pour la morale. Pour la science, puisque la part de contingence qu’introduit dans le déterminisme physique l’ac- Tamitié et de la haine qui se trouvent entre les animaux. En oct. 1645 (IV, 326-329) D. médite un « traité des animaux ». (') Mars 1638 (A.-T., IJ, 39). V. aussi XI, 212, 669. Sur le scepticisme de D. a Pég@rd d’un automate parlant, cf. let. du 8 oct. 1629 (I, 25). (2) A.-T., VI, 57. Disc. de la méth.,1 : «car pour la raison ou le sens, dautant qu’elle est la seule chose qui nous rend hommes et nous distingue des bétes...» Sur le langage, v. Disc. de la méth., V (VI, 56-59) (cf. Ranier, op. cit. 247; ADaM, op. cit., 163). Pour Hopsss, il n’y a de différence entre Vhomme et l’animal qu’a l’apparition du langage (De corp., I, 1, 2. Oper. lat. I, 333; Levratuan, III); v. aussi: Corpemoy, Discours physique sur la parole a la suite des dissertations philos. sur le discernement del’ame et di: corps, 16902, Il; La Mertrin, L’h. mach, (Gu. I, 304); Cu. Bonner (Cu. IX, 6, 33; XV, 195; XVII, 38). Les animaux ont un langage, mais non une langue : BouGEanT, Amusement philosophique sur le langage des bétes, 64, 88; ConpiLiac, Tr. des anim., 276; G. Leroy, Lettres sur les anim. (éd., Ropinrt, 1862, 72 ss.). LE MECANISME CARTESIEN $3 tion de lame humaine sur le corps humain (°*) se retrouverait dans toute la série animale, sans aucune possibilité de la soumettre au méme déterminisme téléologique que nos propres états intellectuels, ear « Vesprit humain ne peut pénétrer dans le coeur des bétes pour savoir ce qui s’y passe » (?). D’oti une obscurité irréemédiable. Pour la morale, « car cette opinion dit Descartes, n’est pas si cruelle aux ani- maux qu’elle est favorable aux hommes, puisqu’elle les garantit du soupcon méme de crime quand ils mangent et tuent des animaux» (*). A un point de vue intermédiaire entre la science et Ja morale, l’auto- matisme a ]’avantage de lever tout scrupule a l’égard de la vivisection des animaux, exactement comme le mécanisme pour la dissection des cadavres humains. Enfin, et cest argument dont ARNAULD se servait aussi pour réfuter Maimonipes et sur lequel les Cartésiens MALEBRANCHE, le P. Potsson, le P. Anpre Martin, Darnmanson, Ditty, BayLe ne se lasseront pas d’in- sister (*) et dont s’autorisera, de son coté, le P. Bouseant pour soutenir que les bétes ont tant d’esprit qu’elles ne peuvent étre que des diables incarnés (°); une telle attribution est métaphysiquement impossible : si les bétes sentaient, comment concilier leurs douleurs, a elles évi- demment innocentes de tout péché originel, avec la justice divine (°) ? C’est la, en détinitive, la raison la plus décisive de l’automatisme car- (‘) Cf. O. Hametin, Le Systéme de D., 371-374. (2) A.-T., V., 274. (3) Ibid., 279. Peut-étre allusion au végétarisme de Gassenp (Let. a Van He.mont, 1629, cf. Bougeret, Vie de G., 45). (*) MaLeBrancue, Rech., IIIf, 1. Eclairc. sur le 1., VI; P. Poisson, Com. sur le disc. de la méth. (ap. Boui..ier, Hist. de la philos. cart., 1854, I, 144); P. A. Martin (Amprosius Victor) Philos. christ., V1; Darmanson, La béte itransformée en machine (Amsterd., 1683); Ditty, De ame des bétes (1761) 70; Baytz, Dict. (l. c.), Analyse (1755) VIII, 59, 96. V. aussi Cu. Bonner, Gu, XV, 343; Maupuit, 77. de la religion contre les athées (1698) 305. ly a sans doute une préoccupation assez analogue dans le souci de Brran de dénier tout moi aux animaux (cf Bertranp, La psychologie de Veffort, 60). L’automa- tisme est exigé par la doctrine de la chute chez RENovvieR tout comme chez D. (cf. Pitton, An. ph., X, 211). Cf. tentative de réfutation des arguments carté- siens dans Mauperruis (@u , 1753, II, 314). Il est curieux de voir un autre argum: nt théologique familier aux cartésiens, celui de la véracité divine invoqué contre lautomatisme par le P. Parpirs (De la conn. des bétes, 227) et par G. Leroy (op. cit., 95). (®) P. B ucgant, Amusement philos. sur le langage des bétes (1739), 248 pass. (°) A.-T., I., 154; XI, 519; Disc. de la Meéth., 11. 84 AUG. GEORGES-BERTHIER t°sien (4), et si on songe a la place que tinrent au xvi® et au xvii® siécles les discussions sur cette thése cartésienne (?) et a ce qu'il reste d’esprit cartésien dans la facon actuelle de poser et souvent de résoudre le probléme central de toute psychologie zoologique, on saisit sur le fait un bel exemple de l’influence des spéculations méta- physiques, voire théologiques, sur Ja marche des idées scientifiques et sur leur orientation dans un sens que beaucoup estiment trés heureux. De ces arguments il résulte — et l’examen direct des textes le véri- fierait (?) — que l’automatisme cartésien est absolu, sans restriction, et que c’est se meprendre du tout au tout que de croire avec FLourEns (*), Nowurnisson et, semble-t-il, M. G. Boun (5), que Descartes refuse aux bétes la pensée, mais non le sentiment, et, avec Foucner pe Caren (8) qu’il admet un principe pour la vie du corps et un autre pour la vie de lame. Les sentiments dont il est parfois question au sujet des ani- maux, ce sont les mouvements seulement qui accompagnent en nous des sentiments (*). Le principe de vie dont il s’agit, c’est le sang, l’Ame de la chair, selon la formule du Lévitique (8), sur laquelle l’attention de Descartes avait pu étre atlirée par les controverses retentissantes que provoquérent au début du xvi’ siécle les théses de SENNERT (9). Du reste, si ’automatisme des bétes dérive du principe fondamental (4) Si D. croit prouver la spiritualité de l’ame par sa simplicité (VJ* Médit.), c’est que pour lui l’objection Thomiste (I# VIII 3 ad 2) que l’Ame des bétes aussi est simple et n'est cependant pas spirituelle, ne porte pas. (2) Indications bibliographiques dans Henning, Gesch. v. d. Seelen der Menschen u. Thiere (Halle, 1774); Bayur, l. c.; Encyclopédie, art. Ame des bétes ([. 343). (8) Voir A.-T. II, 39; XI, 212, 619 et ci-aprés. (‘) Fiourens, De l’instinct (18452), 12; Vie et travaux de Buffon (1850), 115. (*) G. Boun, La naissance de Vintelligence (1909), 9. (6) Foucwer DE CaReEIL, (Zuvres inédites de D., introd. (1859), xcvit. (2) ACT, Mle S55) V5 249}, 280- (8) Levitique X VIT, 11.14 et Deuteronome, XII, 23, invoqués par D. contre Fromondus (3 oct, 1637, I, 414). L’idée est d’ailleurs trés répandue. (9) D. Sennert (Instit. med , éd. de 1645, 39; De cons. ac dissensu, éd. de 1650, 747), soutenait que ce n’est pas aller a l’encontre de la Bible que de dire que l’ame des animaux est autre chose que leur sang et est indépendante de la matiére. Cette thése, vivement attaquée, entre autres par FReiraa, prof a Groningen (Nove sectee Sennerto-Paracelsite detectio et solila refutatio, Amstel, 1637), fut approuvée par huit facultés de théologie (cf. De orig. et nat. anim. in brutis sententie Cl. Theol. in aliquot Germ. Acad. Vitterb. 1638). rand LE MECANISME CARTESIEN 85 de Ja théorie de la connaissance de Descartes, dune part, et, d’autre part des exigences de sa théologie, ce n'est pas a dire que lidée méme d’automatisme soit absolument personnelle 4 Descartes et fasse son apparition avee lui (*). Sans parler des Scolastiques qui, tel Duns Scot, considéraient les Ames végétative et sensitive, comme matérielles et divisibles (2), CAMPANELLA (°), a la suite de TELEsIO et suivi lui-méme par Bacon (4), tous philosophes connus de Descartes (°), distinguait une Ame rationnelle, d’origine divine, propre 4 homme, et une ame purement materielle, d’une matiére plus subtile que le corps, sorte d’air mobile et chaud, commune 4 homme et aux animaux. Enfin Vautomatisme est défendu avee toute la netteté désirable par Gomez Pereira, dont bien des vues suggérent des rapprochements avec les idées de Descantes (6). Et si celui-ci ne ut jamais ou ne lut que trés tard ’Antoniana Margarita du médecin espagnol, il est bien difficile W@admettre quil n’en ait pas eu quelque connaissance indirecte, par exemple par la lecture du De Sacra Philosophia de Vautés : la compa- raison des animaux avec des horloges s’y trouve, comme Mailleurs dans les Queestiones Genesim de MERSENNE et dans la Somme de Saint- Tuomas (7). * * (4) Nombreux antécédents cités par Parpigs (De la connaissance des bétes, 137, 181, 189). Bayze (loc. cit.) en montre Vinexactitude. Voir aussi GuER, His- toire critique de UVame des bétes (Amsterd. 1749, 2 vol.). (2) Cf. Cotumpus, Lib. II, De Anima, I, 8 (v. Morin, Dict. I, 863). (3) CampaneLLa, De sensu rerum, XII, vir (1620). (D. lut cet ouvrage vers 1623 : II, 430.) (4) Bacon, Hist. densi et rari (édit. Evuis et Spatpine II, 263). (5) Terwsio : A.-7., I, 153; CAMPANELLA : ib., 158, 540, II, 48, 436; Bacon : ib., I, 109, 195, 251, 318; Il, 153; IV, 684, 692. (8) Cf. Menenpez y Prtayo, La Ciencia espanola, II, 177 ss. : hostilité au principe d’autorité, apologie de Vexpérience, dualisme radical d’ou preuve de Vimmortalité, deux mémoires, Cogito, régle d’évidence. Il y a rencontre, mais non — MENENDEZ Y Petayo et SALMERON le reconnaissent — plagiat. L’Anto- niana Margarita, opus nemphe Physicis, Medicis et Theologis non minus utile quam necessarium (Metymnae Duelli, 1554) est un recueil de paradoxes. L’autre ouvrage important de PEREIRA, ou, en particulier, il soutient contre les Péripa- téticiens et les Galénistes, que la chaleur fébrile ne différe de la naturelle que par l'intensité et, devangant Sypenuam, y voit un effort de la nature pour rétablir Yéquilibre de la santé, est : Nova veraque medicina experimentis et evidentis rationibus comprobata, 1558. — Ses idées soulevérent de violentes polémiques de Ja part de Sosa, MiatEL Dr Paxacios, CaRDoso, VALLES. (?) Vatuks, De Sacra Philos. (Turin 1587), ch. LV. — La comparaison cartésienne avec une horloge (Disc. de la Meth., V, A.-T., VJ, 59) pourrait 86 AUG. GEORGES-BERTHIER De la formation de Vanimal. — Sutiisants pour expliquer tout ce quwil y a de susceptible de représentation claire et distincte dans les fonetions des animaux, les principes mécaniques ne faillissent point a rendre compte de la formation elle-méme de ces machines a partir du germe. En s’y appliquant, estime IrscartEs, on ne prouve pas seule- ment une fois de plus la valeur de ces principes, mais c’est toute la conception mécanique des ¢tres vivants sur laquelle on projette une plus grande clarté, car la nature des choses matérielles « est bien plus aisée 4 concevoir lorsqu’on les voit naitre peu a peu en cette sorte que lorsqu’on ne les considére que toutes faites » ('). Les idées de Descartes n’acquirent que peu a peu la netteté qu’on leur voit dans la Digression de 1648 (?). A la date du 20 février 1639, il écrit : « Mais je n’y ai trouvé [dans les animaux] aucune chose dont je ne pense pouvoir expliquer en particulier la formation par les causes naturelles, tout de méme que j’ai expliqué en mes Météores (*) celle d’un grain de sel ou d'une petite étoile de neige. Et si j’étais a recommencer mon Monde ov j’ai supposé le corps d’un animal tout formé, et me suis contenté d’en montrer les fonctions, j’entreprendrais d’y mettre aussi les causes de sa formation et de sa naissance. » (*) En ce qui est de l’animal en général (°), Descartes déclare qu’il ne détermine rien touchant la figure et l’'arrangement des particules de n’étre qu’une traduction littérale de VaLttis: « ... yelut quod horologium, motu gnomonis et pulsatione cymbali, metiatur et distinguat nostra tempora refertur ad peritiam artificis.» — V. la méme comparaison dans MERSENNE Queest. in Genes. (1623), I, 1, 30, 127; Sr-THomas, S.-Th., I, XIII, 2 (cf. Bossurt, De la conn. de Dieu, par. 2). (4) Disc. de la Méthode V (VI, 45). — On a pris prétexte de cette décla- ration et de la cosmogonie de D. pour parler, tout a fait a tort, du transfor- misme de D.: cf. J. L. pe Lanessan, Revue Anthropologique, mai 1912. — Sur la différence d’avec les explications génétiques d’AristoTe et des Scolas- tiques : cf. Soury, op. cit., 183. (?) Nous savons par une lettre du 25 janvier 1648 (V, 112; XI, 221), que cette Digression a été écrite quelques jours plus tot. — D., qui en juin 1632, renoncait 4 en traiter dans son Monde (I, 254), se prépara a la rédaction de cette Digression par des lectures, notamment de Fasrick, et par de nombreuses dissections de feetus: cf. Excerpt. Anat. (XI, 548-620), quil fit « pour vérifier par leur moyen toutes les pensées » qu’il en eut (XI, 253). (3) Météores. Disc. III (VI, 249 ss.). (4) A.-T., II, 525. (5) « Car pour l'homme en particulier, je ne !’oserais entreprendre » (V, 112, 25 janv. 1648). — V. aussi IV, 407. LE MECANISME CARTESIEN 87 sa semence : il lui suffit de supposer que les semences des deux sexes, dont il ne se met pas en peine de déterminer le role respectif, les con- sidérant comme de nature fort voisine (1), se mélent ensemble et se servent ainsi de levain l'une a l’autre (?). Grace a la chaleur qui accom- pagne toute fermentation (3), les particules sont agitées et cessent peu a peu d’étre toutes semblables et il arrive ainsi que « quelques-unes s’assemblent vers quelque endroit de l’espace qui les contient, et que la se dilatant elles pressent les autres qui les environnent; ce qui com- mence a former le cceur (*), » Le coeur est done, au moins dans la doctrine définitive de Descartes (°), tout comme dans celle des Péri- pateticiens, de Fasrice, d’Harvey (6), le premier organe qui se forme en la semence. Puis le sang, produit en ce cceur par une extréme divi- sion des particules qui y sont poussées, prend son cours vers |’endroit ou il lui est le plus libre d’aller et ot se forme le cerveau, le chemin méme qu'il prend commencant a former la partie supérieure de la grande artére ("), et ainsi de suite. Dans les détails, l’embryogénie cartésienne présente, on s’en doute, bien des inexactitudes, dont toutes n’étaient pas inévitables au temps ou elle fut élaborée (°). Mais, dans son ensemble, si lon réserve (‘) A.-T., XI, 253. V. aussi 505, 523, 599. — L’antique préjugé que les femmes ont de la semence aussi bien que les hommes avait été confirmé par CoLtomso (De ve anat., 1593, XII, 453). Il ne disparut qu’avec les travaux de R. DE Graar (De mulier. org., 1671, et Manert, Bibl. An., I, 455) et de Barruouin (Tr. des ovaires, 1677, Ib. 529). (2) A.-T., XI, 253- 254. (3) A.-T., XI, 507. D. ne fait pas intervenir (comme plus tard Rosinet, De la Nature, 1761, 251) le choc des deux semences dans la fécondation : sa théoric est beaucoup moins grossiérement mécanique. (4) A.-T., XI, 254, 280, 516, 616. (3) Au temps de la composition du début des Prime Cogit., c'est le poumon et le foie qui se forment d’abord (XI, 507 n.), ainsi qu’on le releva (Jowrn. des Savants, 2 avril 1703, 220), lors de la publication des Opuscules posthumes. (°) Cesapin, Queest. Perip., V, UI, 514; Fasrice (cl. Foster, op. cit., 36); Harvey, De gener. animal., 1651, cf. R. Wuyrt, Ess. sur les mouv. invol. des animaux, ch. [Vin Tr. des mal, nerv., 1777, I, 258; B. Buocn, Die Grundziige der dlteren Embryol. bis Harvey (Zool. Annal., I, 51, 1904). D’aprés Bonner (uvres, 1779, V, 270), les erreurs de Harvey s’expliquent par le défaut de microscope. (7) A.-T., XI, 256-257, Sur les trois périodes de la formation du fostus, cf. XI, 516. () Il semble admettre encore une communication directe des vaisseaux sanguins de la mére avec ceux de l'enfant (XI, 518, 538, 606), alors qu’ARanst refusait 88 AUG. GEORGES-BERTHIER la question de la méthode hypothétique de géométre employee, ici comme partout, par Descartes; si l’on néglige les conclusions méme, dont le caractére aventureux nejustifie que trop le jugement sévére de MALEBRANCHE (*), la tentative n’est pas moins notable. En effet, plus nettement que toute autre, sauf celle de Harvey, depuis les travaux d’ARISTOTE Jusqu’a ceux de Wo r, cette théorie est d’esprit épigené- tique (?). Par une vue toute moderne sur les rapports de la fonction et de lorgane, et dont seul avant Lamarck, Leonarp De Vinci parait avoir eu une vague idée(%), c’est la premiére qui, peua peu, modeéle le second ; est le sang qui par son cours détermine la formation de ses vaisseaux, ce sont les esprits qui tracent les chemins des nerfs en la semence (4). Enfin le développement apparait comme soumis 4 un déterminisme purement mécanique jusque dans ses particularités spécifiques : « Si on connaissait bien quelles sont toutes les parties de la semence de quelque espéce d’animal en particulier, par exemple de |’homme, on pourrait déduire de cela seul par des raisons entiérement mathéma- tiques et certaines, toute la figure et conformite de chacun de ses membres (°) ». * a * déja de la reconnaitre (De hum. foetu cum observ., Venet., 1595, X, 28), et que Harvey savait voir que le pouls de l’embryon bat en des temps différents de celui de la mére (De gener. anim., 1651; Lugd. Bat., 1737, 391). Il a heérité des anciens, de Plutarque en particulier, soit directement, soit par l’intermédiaire de J.-B. Porta (Magia naturalis, Lugd. Bat., 1644, 89), de la vieille idée de Vinfluence de l imagination des méres sur les enfants (I, 113; II, 20, 49, 241; XT, 177, 518, 538, 606; ci. Renaupot, Recueitd 1633; 181, 203), qu’on retrouve chez MaLEBRANCHE (Rech.,[I, 1, ch. VII, Genoude, I, 53), Stan (Theor. med. ver., 1708, 492; Negot. otios., 1720, 93); La Mrttrin, L’Homme machine (@u , 1774, I, 337). Il parait savoir que les déjections du foetus, dont la nature d’aprés lui, détermine le sexe (XI, 522, 524) ne se déversent pas dans l’allantoide externe (XI, 522, 531; ef. J. Sirvius, Isagoge, 19; VEsaLE, De corp. hum. fabr., VY, xv, 170); mais il continue de croire, comme FaL.opx (Odserv., 424), que louraque sert a évacuer l’urine du foetus, ce que contestait déja Harvey (De gener. anim., 1737, 373). (1) MALEBRANCHE, Entretiens métaphysiques, XI, 8. (2) Les cartésiens furent au contraire plutot préformistes qu’épigénétistes. (*) E., 16, cf. VeRpIER, op. cit., 17. A noter cependant que l’épicurien ASCLEPIADE (GaLIEN, De usu part., I, xxi, cf. CHauvet, op. cit., 499) estimait déja que c’est V’exercice qui explique les différences de développement des organes, (4) A.-T., XI, 257, 265. (5) Ib., 277. LE MECANISME CARTESIEN 89 Ainsi done, tant en leur formation qu’en leur constitution et en leur fonctionnement, les corps organisés ne différent des corps inorganisés, des machines et automates, que dans la mesure ot l'art de la Nature Yemporte sur celui de homme (*) : ils ne doivent étre concus que comme des assemblages plus ou moins compliqués de poulies, de ressorts, de leviers, de matras, de cornues : un animal, e’est un cabinet de chimie, une usine. Ou plutét non! Dans le cabinet de chimie, dans -lusine, il ne se passe rien hors de initiative du chimiste, de l’ingé- nieur; les appareils ne se mettent pas en marche tout seuls ni les drogues ne se mélangent d’elles-mémes. Or, dans e corps, 11 n’y a pas @ingénieur, de chimiste; aucune intelligence ne preside du dedans ses fonctions. Tout ce que nous en pouvons connaitre clairement et distinctement se raméne A des combinaisons de tourbillons, a des changements dans la disposition relative des parties, 4 des mouve- ments déterminés uniquement par des causes actuelles et mécaniques, en derniére analyse, 4 des modifications purement géométriques d’une étendue homogéne, continue, indéfinie. Auc. Georces-BERTHIER. (A suivre.) (Lyon). (4) Principes, 1V, 203 (IX (2) 321); Rép. & la 2 thése de Veetius, 1641 (IT, 501) cf. Horrmann (ap. DaREMBERG, op. cit., II, 912). Vannoccio Biringuccio ed il metodo sperimentale ©. L’occasione di parlare di Birincuccio é sorta in me dal fatto di avere intrapreso una nuova edizione critica, corredata di note e commenti dell’opera De la Pirotechnia di questo grande senese, edizione com- presa nella recentissima Collezione dei classici della Scienza e della Filo- sofia, da me diretta per la parte scientifica, e che ¢ stata coraggiosa- mente assunta dalla Societa tipografica editrice Barese. Non é fuor di luogo quindi che, iniziandosi proprio in questi giorni la presentazione dei volumi di una tale collezione, io accenni breve- mente ai criteri che guidano l’opera mia, ed alle ragioni che mi hanno spinto ad iniziare con Birincuccio Ja serie degli autori scientifici che cerchiamo di presentare al pubblico. (?) E molto tempo che, in seguito ad un vivo interessamento per la parte generale filosofica e gnoseologica delle scienze, io sono stato portato ad occuparmi della disciplina abbastanza negletta fina ad ora, ma pure cosi importante, della storia delle scienze. Contribui a cio la lettura e lo studio appasionato dell’opera di Ernst Macu, e di quella ancora di Witnetm OstwaLp. Pitt recentemente in essa mi confermo per una quasi quotidiana pratica, che con esso ebbi per piu mesi, l’esempio e la viva voce di Giovannt VatLati, di questo vivido ingegno, del quale vivamente ancora é sentita e rimpianta la perdita immatura. Coltivando adunque la storia delle scienze io ben presto dovetti convincermi che uno degli strumenti che maggior- mente necessitano per promuoverne ed allargarne lo studio, e renderlo (4) Questo articolo riproduce presso a poco la comunicazione da me fatta alla VII Riunione della Societa italiana per il progresso delle scienze, avvenuta a Siena nel settembre 1913. Con la suddetta comunicazione io presentavo i primi vo- lumi della collezione dei Classici delle scienzee della filosofia ed, in particolare, il primo volume dell’ opera di Birtnevccio. (?) Ists ha gia parlato pit volte di una tale collezione (Vedi t. I, 1913, pagg. 99 e 246). VANNOCIO BIRINGUCCIO ED IL METODO SPERIMENTALE $1 utile e proficuo, é quello di presentare al pubblico, nella loro forma originale, le opere piti importanti del pensiero scientifico umano, cor- redandole di note e commenti in modo tale da permettere al lettore non specialista di apprezzarle e giudicarle ponendosi da un giusto punto di vista storico. La pubblicazione di Classici delle scienze era gia stata tentata, e con successo, all’estero (rammento i Klassiker iniziati dall’Ostwap), ed un voto che bene augurasse una simile impresa italiana era stato anche emesso dalla nostra Societa per il progresso delle scienze. La necessita quindi di un’opera simile era riconosciuta in modo vivo e generale. Grande dunque fu il mio piacere quando potendomi accor- dare con un coraggioso editore, ed ora circa fa l'anno, potei comin- ciare ad atiuare un tale proposito del quale ora vedono la luce i primi frutti. La collezione dei classici scientifici da me diretta deve corrispondere ad un doppio scopo. Presentare al pubblico le opere pit importanti e significative appartenenti a tutte le epoche ed a tutte le nazionalita, sia nella loro integrita, sia in una scelta pili 0 meno ampia, a secon da dell’importanza storica di essa. Presentare nelle stesso tempo, come ho gia detto, le opere in modo che esse figurassero riposte nel loro ambiente, e facendo risaltare l’influenza da esse su questo eser- citato. Per completare una tale visione storica dovranno ancora essere pubblicate opportune raccolte che, per esempi originali, tratteranno dello sviluppo di singole teorie o scoperte. Io spero che quando il numero dei volumi pubblicati raggiungera una cifra sufliciente, questi nel Joro insieme, collegandosi strettamente gli uni agli altri, potranno formare una delle istorie generali pit interessanti del pensiero scienti- fico, nella quale il valore risiedera per la massima parte nel fatto che sono gli autori stessi, fattori ed indici del movimento scientifico, che ci parlano ed espongono la loro storia. L’esplicazione di un tale proposito non si pud riconoscere che dopo che un certo numero di volumi abbia visto la luce. Io spero pero che anche l’abbozzo di programma da me redatto e gia pubbli- cato dalla casa editrice, permettera di riconoscere in parte il criterio da me seguito. Si constatera inoltre, che senza voler fare del naziona- lismo, che nelle scienze e nell’arte 6 assolutamente insensato, io ho prescelto in gran copia autori italiani. Ora questo non solamente deve servire a controbilanciare la ben comprensibile trascuranza a questo riguardo di simili pubblicazioni straniere, ma ha la sua intima 92 ALDO MIELI ragione nel fatto forse ancora da tutti non troppo bene riconosciuto, che, nello sviluppo delle scienze, all’ Italia compete un posto non per nulla inferiore a quello che le compete per lo sviluppo delle arti. Mi sono alquanto dilungato a parlare dell’impresa della Collezione dei Classici perché ad essa si collega strettamente il tema che dobbiamo trattare. L’opera di Brrineuccio, infatti, figura in ordine di tempo di pubblicazione come la prima dell’intiera serie. Dobbiamo quindi domandarci : Questo fatto é dipeso dal caso o dalla coinci- denza del fatto che il volume é uscito in occasione di un Congresso tenuto nella citta natale dell’autore della Pirotechnia, oppure Vopera di Birmncuccio merita veramente l'onore di aprire una serie che speriamo Junga, importante e proficua? In altri termini dobbiamo cercare di stabilire ’importanza della Pirotechnia nella storia generale del pensiero scientifico, e vedere se essa veramente pud essere classifi- cata fra le opere piu significative dello sviluppo del pensiero umano. E inutile che rammenti qui diffusamente la vita e le vicende di Vannoccio Birineuccio, Je edizioni e la fortuna della sua opera. Sebbene non troppo noto fino ad ora, e per varie ragioni, aglj scienziati, il numero di quelli che lo conoscono non é certamenie esiguo, mentre gli altri potranno, volendo, ricorrere al cenno che io ho premesso alla nuova edizione, alla raccolta di documenti che dovra chiuderla, oppure anche, per non parlare che dei recenti, alle note ed osservazioni che sotto diversi punti di vista ebbero a fare il Beck, |’Jauns, il Lippmann, i] Guarescut ('). (!) Lupwie Becx si occupa diffusamente di Brrineuccio nei primi due volumi della sua opera Geschichte des Eisens (Braunschweig, 1884; 1893-]895). Nel secondo volume esso ha un capitolo intiero dedicato allo scienziato senese ; in varie parti dell’ opera poi si trovano tradotti in tedesco lunghi brani, ed anche capitoli intieri della Pirotechnia. Jauns nella sua Geschichte der Kriegswissenschaften (Minchen, 1889-1891) si occupa a lungo di Brrincuccio dal lato che interessa specialmente l’arte della guerra. Ep. O von LippMANN in numerosi suoi articoli, raccolti per ora in due volumi (Abhandlungen und Vortrége naturwissenschaftlichen Inhaltes, Leipzig, 1906 e 1913) si occupa spesso del nostro grande senese. Ad Iciio Guarescat, infine, dobbiamo un lungo ed accurato studio completo, pubblicato nel Supplemento annuale dell’ Enciclopedia di chimica (Torino, VANNOCIO BIRINGUCCIO ED IL METODO SPERIMENTALE 93 Rammenterd percid solamente alcune date ed i fatti capitali. Vannoccio Brrincuccio, nato a Siena, fu battezzato il 20 ottobre 1480. Seguace di Panpotro Perrucct e dei suoi successori, fu mescolato agli avvenimenti politici della sua citt’ e si trovd cosi a coprire incarichi pubblici ed a subire le amarezze dell’esilio. Sia in patria, sia nei lunghi periodi trascorsi fuori, si occupd intensamente di metallurgia, di arte mineraria e di arte guerresca, acquistando in breve ed elaborando per suo conto una larga messe di fatti. Tornato nel 1530 dopo una generale pacificazione dei partiti, occupd nuova- mente cariche pubbliche, e, nel frattempo, si oceupd certamente di ordinare le sue conoscenze, e forse i suoi appunti, nella pregevole opera rimastaci che riassume e sintetizza tutta la sua vita scientifica € pratica. Nel 1538 Birincuccio pass0 al servizio di Papa Paoto [1 quale Maestro della fonderia della Camera Apostolica e direttore dell’arti- glieria. Da questa data mancano sue notizie e sappiamo solamente che ai 30 aprile 1539 era gia morto. Il suo decesso forse avvenne a Roma. La sua opera De la Pirotechnia venne pubblicata postuma a Venezia nel 1540, Seguirono altre quattro edizioni italiane (1550, 4558, 1559, 1678) tre francesi (1556, 1572, 1627) e forse due latine (1572, 1658). Le successive edizioni italiane perd sono estremamente alterate e spesso veramente falsate. Anche la prima edizione, per quanto da numerosi indizi si debba presumere che si avviceini grande- mente all’originale, ha avuto qualche leggero ritocco ed é piena di errori. Occorreva cosi necessariamente presentare una NUOVe buona edizione critica dell’opera, e questo spero di avere discretamente raggiunto con la nuova edizione di Bari, che viene ad essere cosi la sesta edizione italiana, e, se le edizioni latine sono veramente due, Yundecima pubblicazione integrale dell’opera. Una pubblicazione parziale, in francese, & avvenuta a Paris nel 1856, e molti capitoli si trovano tradotti in tedesco nella magistrale opera di Lupwic Beck, la Geschichte des Eisens. Lopera di Birineuccio é estremamente vasta ¢ comprensiva; essa riguarda la mineralogia e la chimica, la metallurgia e le fusioni, la la tecnica delle armi da fuoco e quella dell’arte. Di indole precipuamente minerologica sono i primi due libri che anno XX, 1903-1904, pagg. 419 e sege.). Riferendosi a scritti, studi e documenti relativi ad artisti senesi, egli poté, per primo, rendere nota ai chimici l’epoca precisa della vita di Birineuccio, ed anche molte delle sue vicende. 94 ALD) MIELI trattano dei giacimenti dei minerali dei sei classici metalli (loro, Vargento, il rame, il piombo, lo stagno ed il ferro) e quella dei cosidetti mezzi minerali, quali sarebbero il mercurio, lo zolfo, l’anti- monio, la margassita, il vetriolo, l’allume di rocea, l’arsenico, i sali, la giallamina, la zaffera, il manganese, etc. ete., ed inoltre il quarzo ele varie gemme. Ma inessa si trovano ancora numerosi accenni metallurgici ed industriali, quali, ad es, quelli sulla preparazione del ferro dolce, dell’acciaio, dell’ottone, del vetro. [ due libri non Mancano nemmeno d’interesse pit strettamente chimico (e cito fra i tanti argomenti la parte che riguarda aumento del peso durante la ealcinazione del piombo) e di interesse geografico e geologico (e cito qui la questione dell’origine della salsedine del mare (’), © le consi- derazioni sui modi dei giacimenti dei minerali). Ne mancano le parti di interesse estremamente generale, fra le quali non si pud non ricordare subito il lungo brano che, nel capitolo dell’oro, critica Vattitudine e la mentalita degli alchimisti... Nel IL, IV e V libro si tratta a lungo ed esaurientemente di fatti Wordine metallurgico e chimico. Vengono infatti considerati in essi la preparazione dei metalli, dai loro minerali, la separazione dei vari metalli fra loro, ed, in particolare, quella dell’oro dall’argento, ed infine la natura delle varie leghe. E si tratta ancora di fatti di chimica pura, quale la preparazione dell’acido nitrico (l’acqua acuta) e di meceanica pratica, quale quelli relativi alle disposizioni di varie e potenti soffierie, etc, ete. Nel sesto libro Vautore comincia a parlare dell’arte del getto, e, siccome allora importantissima, per essa, era la preparazione delle artiglierie, cosi Birincuccio si diffonde lungamente a parlare di queste, dei tipi allora usati, delle regole praticate, e di tanti argomenti della pitt notevole importanza per la storia dell’arte della guerra. La pratica e l’esercizio personale di Brringuccio acerescono il valore di una tale parte, valore giustamente rilevato dall’Jauns nella sua Geschichte der Kriegswissenscha{ten. Dopo avere nel sesto libro trattato principalmente delle forme, Birincuccio nel settimo libro parla pil specialmente della pratica della fusione, e nell’ottavo dell'arte piccola del gitto, trattando pit specialmente di un soggetto che ha per |’arte un’importanza grandissi- (!) Vedi in proposito la mia nota Vannoccio Biringuccio e la salsedine del mare, pubblicata negli Atti della R. Accademia dei Lince?, Vol. (1913). VANNOCIO BIRINGUCCIO ED IL METODO SPERIMENTALE 95 ma, e che pit tardi, e meno diffusamente doveva essere ripreso dal Cetin. Noi possiamo cosi seguire la tecnica che servia darci tanti di quei capolavori dei quali va superba la fine del quattrocento ed il principio del secolo seguente. Continuando a parlare di vari esercitii di fuocho cosi, come é promesso dal significato del titolo del libro (Pirotechnia, cioé tecnica del fuoco), Brincuccio passa nel nono libro ad intrattenerci di varie arti minori, dell’arte alchimica in generale, cioé della chimica di allora, dell’arte distillatoria delie varie arti del fabro orefice, del fabro ramario, del fabro ferrario, del fabro stagnario, etc; ci descrive come si coniavano le monete, come si preparavano gli specchi, come si riacquistava l’oro e l’argento dagli soggetti vecchi e dalle spazzature, ed infine ancora dell’arte figulina e di quella della preparazione della caleina e dei laterizi. Il decimo ed ultimo libro, infine, tornando in parte ad un soggetto della massima importanza per l’arte della guerra, tratta della prepara- zione della polvere per artiglierie, delle mine, dei proiettili, ed in ultimo accenna ancora all’uso pacifico di tali strumenti terribili, cioé quello che ne vien fatto nel fare allegrezxe pubbliche nelle feste solenni e che si chiamano girandole. Dal breve accenno che precede si pud agevolmente apprezzare il vasto ed interessantissimo campo preso in considerazione dal nostro scienziato. Una notevole parte, infatti, della tecnica e del pensiero scientifico della prima meta del cinquecento, viene esposta in que- sVopera. Data la chiarezza e vivezza dello stile e la descrizione esau- riente, il gia detto basterebbe a raccomandare ed a fare apprezzare altamente la Pirotechnia. Ma se noi analizziamo minutamente que- st’opera e controntiamo il testo con gli scritti e le conoscenze anteriori, noi possiamo facilmente accorgerci che il merito di questo senese non si limita solamente alla divulgazione di conoscenze allora note, ma si estende ancora al fatto di avere determinato notevoli progressi nella chimica, nella mineralogia, nella metallurgia, etc, ete. Un lavoro analitico di tal genere é stato dame cominciato a compiere nelle note che accompagnano la nuova edizione gia rammentata. Riassumendo potremmo raccogliere adunque un elenco assai lungo dei vari meriti speciali che devono essere riferiti a Birincuccio. Ma un’importanza ben pit alta riviene ancora all’opera De la Pirotechnia. Essa racchiude in se ed esplica uno spirito nuovo, lo spirito, cioé, del Rinascimento, che doveva determinare nelle scienze uno sviluppo 96 ALDO MIELI fino allora inaudito. Tralasciando percid le singole scoperte, o le magistrali esposizioni, i0 mi occuperd qui brevemente della carat- teristica principale del nostro autore, quella che rende questi un indice non trascurabile dell’evoluzione generale del pensiero scienti- fico umano, e che pud farlo classificare fra i grandi che veramente emergono in modo notevole dalla folla eletta dell umanita superiore. Il periodo che da Dante, Giotto e Rocer Bacon va fino a LEONARDO DA Vinci, Kepterk e GALILEO é un periodo veramente meraviglioso ed unico nella storia del mondo, cosi come unico e meraviglioso é il periodo che degli inizi della cultura greca arriva fino al genio incommen- surabile di ArisToTELe (*). In questo periodo, che segna gli inizi della cultura moderna, noi possiamo assistere dopo secoli di semibarbarie ad un incessante risveglio in ogni attivita umana, nato per un’ inlima ed intrinseca forza e fecondato dalla scoperta del mondo arabo, dapprima, dell’hellenico di poi. Precorse lo syiluppo dell’arte che, di colpo, raggiunse cime irrag- giungibili. Segui il risveglio delle varie discipline scientifiche. Nella loro Jenta ascesa, esse dapprima troppo presto si adagiarono nelle sottili forme trasmesse dagli arabi, e si cristalizzarono nella mentalita (1) Molto spesso si trascura non solamente l’importantissima scienza greca, ma si disconosce anche il valore del lavoro scientifico compiuto in Europa dagli albori del Rinascimento (sec. XII) fino al grande genio di GaLitEo. La scienza allora, ed il metodo sperimentale sorgono all’ improvviso per opera del grande pisano. Nessun errore maggiore di questo. GALILEO, in un certo senso, deve riconoscersi come un termine al quale convergono un’ infinita di sforzi anteriori, spesso coronati da successo. Sembra ad alcuni che trovare e far rilevare il me- rito di tutti questi antecessori di GaLiLEo sia un diminuire il valore di questo grande, e quasi un recargli offesa. Io credo che questa opinione non sia giusta. Essa é dannosa in sé, perché tende a porre un ostacolo alla ricerca spassionata di una narrazione il pit possibile approssimata ai fatti. Essa é irrazionale ed erro- nea perché tende a far credere che la storia delle scienze possa esser fatta me- tendo in luce solamente alcuni ero, fattori di tutto, mentre essa non é che il risultato di una miriade di sforzi, spesso infinitesimi, ma tutti ugualmente meri- tevoli e fattivi. In particolare, poi, il merito scientifico di GaLiLzo non viene affatto offuscato dal riconoscere |’esistenza dei suoi numerosi precursori. L’opera sua anzi rifulge di pid viva luce quando dalla apparenza di miracolo passa al grado di fatto umano che di questa sua qualita racchiude tutti i pregi e tutte le manchevolezze. Sulla questione galileiana, del resto, ho in animo di tornare dif- fusamente fra non molto; credo percid opportuno non dilungarmi in questa nota in una tale discussionne. VANNOCIO BIRINGUCCIO ED IL METODO SPERIMENTALE 97 seolastica, che perd é un errore volere credere che tutto infeconda (*). Il primo grido di Rocer Bacon, il vero tipo del precursore geniale, che aveva additato la via dell’esperienza come la sola che da la vera certezza scientifica, era quasi rimasto sopito sotto il continuo accrescersi del principio di autorita, che si andava personificando in ispecial modo nell’ARISTOTELE trasmesso dagli arabi, e commentato da S. Tom- Maso pD’Aguino. Ma a dare nuovo vigore ed impulso alle scienze sorse finalmente l’umanesimo. Sviluppatosi dapprima nella letteratura, esso rapidamente si estese alla filosofia e ad una conoscenza integrale e diretta del sapere hellenico. E con esso crolld definitivamente il prin- cipio di autorita. Come sempre avviene in simili casi, contro gli idoli temuti e rispettati fino ad allora, scesero violenti gli oppositori ed i detrattori accaniti. Ed il movimento a poco a poco si fece generale, mentre ad esso prendevano parte laici e porporati, scienziati ed artisti. Se molti allora tentarono di opporre a vecchie metafisiche ed a vecchi sistemi a priori, sistemi e metafisiche nuove, sorse perd ben presto un giovane ardente manipolo di rinnovatori che, posti da banda i ragionamenti infondati, ricorsero all’osservazione ed all’esperienze e da queste ricavarono i dati sottoposti all’elaborazione successiva, e con questo controllarono, approvarono © riprovarono l’eredita ricevuta. Da Leonarpo pa Vinci a Birineuccio, da questi a GALILEO, é tutto un estendersi, un intensificarsi, un accrescersi del metodo sperimentale rivolto successivamente alle varie discipline allora conosciute. Col grande pisano, infine, l’opera che conta fra i suoi pit attivi pionieri il vinciano ed il senese, ebbe termine, e la grande opera del rinnova- mento dell’indirizzo del pensiero é compiutu. La nuova scienza ha conquistato definitivamente il suo metodo ed essa pud procedere fidu- ciosa alla pratica realizzazione sulla via di un incessante progresso. (4) L’ultimo volume di Pigrre Dusem: Etudes sux Léonard de Vinci, IIT serie. Les précurseurs parisiens de Galilée, volume che é uscito da pochi giorni e che non avevo visto quando feci la presente comunicazione, porta interessanti rivelazioni sulla scienza del periodo conosciuto sotto il nome di seolastico. Anche se leggiamo il volume sopra citato con l’animo alquanto prevenuto per le credenze religiose dell’ autore, da esso chiaramente manifestate, noi non possiamo negare Yautenticita dei fatti riportati, e che sono veramente notevoli e degni d’atten- zione. Aggiungo ancora che del contenuto del libro non posso dare ora un giu- dizio adeguato, avendone riportato solo un’ impressione generale per averlo rapidamente sfogliato al suo giungere in biblioteca. 98 ALDO MIELI Vannoccio Birincuccio deve essere annoverato fra i grandi fattori pratici del nuovo metodo. Questo é il suo merito precipuo, questa é la ragione per la quale una collezione di Classici delle scienze, pud andare altera di dare inizio alle sue pubblicazioni con l’opera di questo figlio di Siena. « Narrandovi quanto ho veduto, et ancho quanto..... ho operato e fatto operare » ci dice egli in una parte del suo libro (III, 4). Ed invero questa é la sua divisa. Egli rompe definitivamente con la veechia alchimia omai degenerata; la scienza che egli ci presenta deve essere non basata su pratiche misteriose ed occulte, ma basata sui fatti, acquistata col continuo contatto con la natura, e tutte le sue affer- mazioni devono essere controllate con |’esperienza. E queste afferma- zioni egli non solamente ce Je dimostra praticamente con l’esposizione seguita nel libro, ma le conforma ancora criticando le autorita gia riconosciute ed i vanitosi alchimisti. Spesse volte egli, con finissima ironia, riporta le fandonie dette da altri, nel mentre, caricando le tinte, ne mostra l’intima manchevolezza ed il ridicolo. Altre volte egli si contrappone recisamente all’opinione di ArisToTrELE, di ALBERTO Maeno e di altri. Alcune volte, infine, egli muove recisamente in guerra contro opinioni tradizionali e false, come nel gia citato e famoso discorso contro gli alchimisti che si trova nel libro primo al capitolo dell’oro. E difficile trovare nell’epoca alla quale appartenne il Birixcuccio un’opera che ci mostri completamente ed in tal modo il nuovo indi- rizzo che ormai dovra seguire la scienza. In Rocer Bacon, vecchio ormai di pit di due secoli, avevamo piu che altro un teorizzatore del metodo sperimentale che, molte volte, nella pratica, si lascia cogliere in fallo. Nei contemporanei, poi, il perseguimento di un tal metodo é frammentario od incompleto. Frammentario si trova nel grandissimo Leonarpo Da Vinct; gli appunti preziusi di questo grande toscano, per quanto di enorme valore per se stesso, dovevano venire messi in piena luce, ed essere visti ad una certa distanza di tempo per potere essere pienamente apprezzati. Incompleta invece si trova l’esplicazione del metodo in che contemporanei 0 quasi di Brrineuccio, e che persegui- vano studi affini a quelli del nostro, cioe ParaceLso ed Acricota. II primo mescolava infatti a sane osservazioni, metafisicherie insosteni- bili, suggeritegli da un’eccessiva stima di se medesimo, e dalla lotta senza quartiere condotta contro la scienza ufficiale ; il secondo, molto pit serio e posato, non ardiva invece sollevarsi troppo sopra la pura descrizione dei fatti, e cedeva non di rado a superstizioni diffuse, ma VANNOCIO BIRINGUCCIO ED IL METODO SPERIMENTALE 99 infondate. E pur riconoscendo in aleuni contemporanei cultori della medicina, dell’anatomia in particolare, degli osservatori accurati, noi possiamo affermare senza tema di cadere in errore che i] primo tratta- to completamente concepito secondo lo spirito nuovo che noi incon- triamo nel magnifico rinascimento, é quello dovuto a Vannoccio Birincuccio. Per alcune scienze speciali la sua opera De la Pirotechnia puo in certa guisa essere paragonata a quelle che, in altre scienze, -furon dettate da GaiLeo; per la esplicazione del metodo, mutato cid che si deve mutare per le diversita delle scienze e per la possibilita di applicazione in esse della matematica, egli 6 un degno precursore dell’ immortale vecchio d’Arcetri. Bririneuccio deve ancora venire meritatamente apprezzato dal punto di vista della storia delle scienze. Pochi lo conoscono adesso e per varie ragioni, non ultima quella della non troppo frequenza e della scorrettezza delle antiche edizioni che sono piu ricereate dai bibliofili che dagli storici. Anche la mancanza di note e commenti che possono rendere comprensibile il valore del testo, ha contribuito a farne pit rara e difficile la Jettura. Ma io credo che non appena il libro di questo grande senese sara pili conosciuto, dovra volare alta la fama di lui, e che il suo nome dovra rifulgere di luce maggiore di quella che i tedeschi ed i francesi, amorosi coltivatori delle proprie gloric, sono riusciti a conservare e ad estendere su due grandi scienziati, 6 vero, ma che per ordine di tempo e per manifestazione di idee, sono succes- sori e seguaci di Birincuccio ; il dotto e minuzioso ricercatore AGRICOLA, considerato da WernER come il padre della geologia, ed il geniale inventore delle rustiques figulines, BERNARD PALissy. Avvenuto un tale meritato riconoscimento noi potremo elassificare il Birincuccio entro quel nucleo di grandissimi toscani che sono di primissima importanza nella storia del mondo, e si riconoscera nel senese il pioniere della nuova scienza; il chimico, il metallurgo, il mineralogista, l’artefice insigne, lo scrittore interessante e variato, se anche non troppo puro. Io mi auguro che a questo rinnovamento della conoscenza di Birineuccio, oltre ai diversi valorosi miei predecessori, comme il Beck, I’Janns, il GuARESCHI, io possa avere validamente con- tribuito con Ja nuova edizione che ora comincio a presentare, e per la quale non ho risparmiato, e non risparmierd tempo e fatica. Apo MIELI. Quelques réflexions sur la théorie des origines de l’art dans ses relations avec les tendances actuelles. Il est inutile d’exposer la théorie connue qu’admettent aujourd’ hui les archéologues pour expliquer les origines de l’art, et |’on se bornera a rappeler quelle implique trois principes: a) action magique, par sympathie, de lobjet représenté sur le modéle réel : l'image du bison peint sur la paroi de la grotte quaternaire participant en quelque manieére a la vie de l’animal errant au dehors, et donnant a celui qui l’a tracée une sorte de possession sur lui; b) but éminemment pra- tique de cette représentation, puisqu’elle doit avant tout, comme c’est encore le cas de nos jours chez les demi-civilisés, assurer la proie du chasseur ; ¢) origines populaires de cet art, comme l’a montré il y a quelque temps M. Portier (*). Cette thése, on ne veut pas la discuter ici, bien que son application rigoureuse entraine parfois 4 des exage- rations; un jour viendra sans doute, ou 1’on s’efforcera de la réduire a de plus justes proportions, faisant la part d’autres facteurs qu'elle laisse actuellement dans l’ombre, et comprenant que les phénoménes artistiques, comme ceux de toute activité humaine, et ceux de la vie en général, sont trop complexes pour pouvoir se plier 4 une formule unique, alors que des formules divergentes et souvent contradictoires peuvent coexister pour les expliquer. On ne veut que signaler briévement combien cette théorie est actuelle, et correspond bien aux tendances que l’on reléve dans d'autres domaines. (!) « Les origines populaires de l’art », Gazette des Beaux-Arts, 1907, II, p. 441 sq.; Compte rendu Académie des Inscriptions, 1907, p. 752 sq.; L’An- thropologie, 1907, p. 712 sq. REFLEXIONS SUR LA THEORIE DES ORIGINES DE L’ART L’explication des origines de l’art par la magie sympathique est aujourd’hui généralement admise; tout au plus fait-on quelques réserves dans le sens que je viens @indiquer, et trouve-t-on que les interprétations de Frazer, trop étroites, n’embrassent pas la totalité des phénoménes similaires (*). li existe un rapport irrationnel entre deux étres, deux objets, qui agissent l’un sur l’autre a distance, « au moyen d’une sympathie secréte, 'impulsion étant transmise de l’un a Vautre par Vintermédiaire de quelque chose que l’on peut concevoir comme une espéce d’éther invisible » (*). Cette interprétation des faits spirituels, ou matériels comme ceux de lart, ne date pas Whier, comme je l’ai montré (°); la croyance qu’elle implique est aussi ancienne que le monde, existe encore, et durera sans doute toujours, tant elle est naturelle 4 homme. Toutefois, pour que cette thése ait pu s’imposer, comme elle I’a fait, A la science de ces derniers temps, cest que non seulement elle donne la clef de maints phénoménes incompris, mais qu’elle répond aussi a certaines tendances actuelles des esprits. Sur quoi insiste-t-on avant tout? Sur élément irrationnel, intuitif, qui établit une relation extrascientifique entre deux phénoménes, et l'on cherche en qui le principe explicatif. N’est-ce pas a lui que de nos jours, devant l’insuccés de la raison a donner le pourquoi de certains faits, on en demande la réponse? N’est-ce pas un symptéme significa- tif que l’attention accordée aujourd’hui par Je monde savant et non plus seulement par le peuple, aux recherches, vieilles comme le monde, des sourciers armés de leur baguette divinatoire? (#) Est-il besoin de rappeler, dans les tendances religieuses modernes, la part grandissante faite a « l’expérience religieuse », ou comme le disait un prétre bouddhiste, a « l’expérience spirituelle, laquelle est au dela de la sphére de ce qui est intellectuellement démontrable »? (°) Mais, on l’a fait remarquer avec raison, la pensée moderne, en s’orientant de la sorte, ne fait qu’introduire dans la sphére de la science des notions (‘) Cf. La critique de Leupa, La psychologie des phénoménes reliyieus, trad. Cons, 1914, p. 186 sq. (?) Frazer, 3° édit., I, p. 54; cité par Leusa, op. l., p. 191. (8) Isis, I, n° 4, p. 655. (4) Cf. Viré, « L’art de découvrir les sources. Les sourciers et la baguette divinatoire », La Nature, 1912-1913, p. 328 sq.; Macsr, Les sourciers et leurs procédés. La baguette, le pendule, etc., Paris, 1913. Sur les anciens sourciers, on trouvera de nombreux détails dans Fiauirr, Histoire du merveilleux dans les temps modernes, Il, p. 3sq., 104 sq. (5) Leusa, op. l., p. 249 sq. Théologie et psychologie. 102 W. DEONNA vieilles comme le monde, aussi bien a la base de la connaissance des Australiens que de celle d’un Pascal (*). Ce principe de sympathie, sur lequel s’appuient les théoriciens de la magie primitive, et a leur suite les historiens de l’art, nous le trou- vons encore dans les doctrines philosophiques les plus en vogue aujourd’hui, dans le systeme de M. Bercson, pour expliquer l'instinet et le différencier nettement de l’intelligence. Le Sphex paralyse sa victime par ses piqtres, sans la tuer, et l’on aurait tort de « traduire la science de l’Hymenoptére en termes d’intelligence » (?). [1 faut plu- t6t supposer une force cachée qui unit la victime a son bourreau, et « les choses se passent comme si la cellule connaissait des autres cel- lules ce qui l’intéresse, l’animal, des autres animaux ce gu’il pourra utiliser, tout le reste demeurant dans l’ombre » (%). Pour expliquer cette connaissance inconsciente, on peut admettre un lien secret entre les deux animaux: il faudrait qu'il y eut « entre le sphex el sa victime une sympathie (au sens étymologique du mot), qui le renseignat du dedans, pour ainsi dire, sur la vulnérabilité de la chenille. Ce sentiment de vulnérabilité pourrait ne rien devoir a la perception extérieure, et résulter de la seule mise en présence du sphex et de la chenille, con- sidérés non plus comme deux organismes, mais comme deux activités. Certes, une théorie scientifique ne peut faire appel a des considéra- tions de ce genre. Elle ne doit pas mettre l’action avant l’organisation, la sympathie avant la perception et la connaissance. Mais, encore une fois, ou la philosophie n’a rien a voir ici, ou son réle commence 1a ot celui de la science finit » (4). Ainsi, « l’instinct est sympathie ». Mais y a-t-il une bien grande difference entre cette explication, con- sistant a attribuer aux animaux cette intuition, cette « sympathie divinatrice » (°), et la vieille théorie des « escargots sympathiques », gui agissaient 4 distance l'un sur |’autre, puis des « lampes sympa- thiques », et en un mot de la magie sympathique, qui admet elle aussi lexistence d’un lien secret et irrationnel entre deux étres ou deux objets? _* * * 1) Leusa, op. l., p. 274-275. 2) Berason, L’évolution créatrice, p. 188. (8) Ibid., p. 181; sur cette théorie du « comme si», cf. encore p. 158-159. (4) Ibid., p. 189. (5) Ibid., p. 191. (®) « Cette substitution d'idées mystiques 4 des raisonnements fondés sur Vexpérience, jeta, pendant le xvi° et le xvut siécle, une teinte sombre et équivoque sur les diverses branches de la philosophie naturelle». Scorr, Hist. de la démonologie et de la sorcellerie, trad. Defauconpret, I, 1832, p. 249 (4 propos des « sympathies » et « antipathies» des plantes et objets inanimés); cf. sur cette croyance aux xvi®-xvu® s., Isis, I, p. 659. REFLEXIONS SUR LA THEORIE DES ORIGINES DE L’ART 103 Tous ces essais d’interprétation des phénoménes procédent de la méme tendance, et c’est en somme l’adoption, par les savants modernes, de notions trés anciennes, jadis négligées comme extra- scientifiques, et tombées dans les classes inférieures. Dans l’histoire des doctrines, on peut suivre un curieux mouvement d’oscillation, descente, puis ascension nouvelle. Une doctrine, ayant fait son temps, tombe dans les croyances populaires, puis vient un moment ow elle reparait sous d’autres formes dans la science officielle. J’ai déja men- tionné le fait que la médecine organique, admise par les savants de Vantiquité et des temps ultérieurs, puis discréditée, se réfugia dans la médecine populaire, pour reprendre avec certains savants modernes sa place dans la science officielle (+). En chimie, ona constaté le méme phénoméne : « les opinions auxquelles les savants tendent a revenir aujourd’hui sur la constitution de la matiére, ne sont pas sans analo- gies avec les vues profondes des anciens alchimistes » (*). Et dans le domaine des formes artistiques, si les efforts des cubistes et futuristes ne sont, sans que leurs auteurs le sachent, qu'un retour aux formes primitives de tout art naissant, que l’on s’efforce maintenant de justi- fier par des raisonnements scientifiques (*), l’explication par la magie sympathique des origines de l’art n’est aussi qu’un retour, trés justifié du reste, 4 une vieille formule, a la fayeur des tendances actuelles qui s’'y prétent. * * * Dans la théorie des origines de |’art, nous trouvons un second point tout a fait en harmonie lui aussi avec les doctrines actuelles, celui de son caractére utile et délibérément pratique (4). On ne croit plus guére aux origines désintéressées de l’art (*), mais on pense que (1) Isis, I, n° 4, p. 660. (?) BertHetot, Les origines de l’alchimie, p. xv. (*) Cf., mon article, « futuristes d’autrefois et d’aujourd’hui », Rev. d’ethno- graphie et de sociologie, 1912, p. 297 sq.; Id., Etudes d’archéologie et dart, Genéve, 1914, p. 54.sq. Cf. Le manifeste technique de la sculpture futuriste, lancé a Voccasion de l’exposition de sculpture futuriste de Boccioni. Paris, juillet 1913. Divers détails sur cubisme et futurisme dans l’enquéte de 1’ Inter- meédiaire des chercheurs et curieuw, 1912, n° 1338, p. 268, 270; n° 1339, p. 329; n° 1340, p. 377 sq.; n° 1342, p. 474 sq ; p. 477; p. 853; G. Apouiinairg, Les peintres cubistes, 1913, etc; Coquior, Cubistes, futuristes, passéistes, 1914, (4) Cf, Isis, I, n® 4, p. 655. (5) L'interprétation des origines de l’art exclusivement par l’amour désin- téressé du beau ne se rencontre plus que dans les ouvrages vieillis ou dans ceux qui sont peu au courant des recherches actuelles. Cf. par. ex. E. Recius, L’homme et la terre, I, 1905, p. 219. 104 W. DEONNA les premiers artistes, ceux qui peignirent sur les parois des grottes quaternaires les images des bisons, cherechaient a s’assurer la capture du gibier, par Vefiet de la magie sympathique. L’art désintéressé, eréé par la seule impulsion du sentiment esthétique, et n’ayant autre but que lui-méme, !’ « art pour Part » en un mot, méconnais- sant ses origines pratiques, n’a paru quaux époques de civilisation avancée. Le eritérium d’inutilité ne peut plus servir 4 caractériser Vart comme jadis, et c’est une étrange attitude qu’adopte encore M. Paulhan, refusant aux paléolithiques la qualité d’artiste, unique- ment parce qu’ils n’eurent pas en vue, dans leurs créations, |’inu- tilité, mais parce qu’ils peignaient pour assurer la capture du gibier. « Artistes », ils n’ont commencé a l’étre que lorsqwils ont eu plaisir 4 contempler leur ceuvre en elle-méme et pour elle-méme, sans souci de ses conséquences utiles... L’art est essentiellement la création d’un monde imaginaire et fictif, plus ou moins semblable au monde réel,... mais dont le caractére disiinct est détre irréel... L’homme qui dessine un animal simplement parce qu’il s'imagine le prendre ainsi plus aisément, n'est pas plus un artiste que celui qui ramasse une pierre pour tuer un oiseau, ou qui prie Dieu pour obtenir qu'il pleuve. Il agit en homme pratique ou en homme reli- gieux. Seulement, il emploie, pour un but utile, un procédé qui ser- vira plus tard a un usage esthétique (1). Les monuments de l’Egypte, de la Chaldée, de l’Assyrie, de la Gréce, dont le caractére utile et reli- gieux n’est pas contestable (?), ne seraient donc pas des ceuvres d'art ; les demi-civilisés de nos jours n’auraient point d’art, car leurs créa- tions portent toutes le double cachet de l’utilité et de la religion; il n’y aurait d’art véritable, et digne de ce nom, que dans les époques de maturité ot l’ceuvre s’est laicisée, et n’aspire plus qu’a charmer les yeux, comme ce fut le cas, dans le monde antique, a partir de l’époque hellénistique... Ce sont la du reste les derniers efforts d’une esthétique mourante, et le caractére utile de l’ceuvre d’art, non seulement a ses origines, mais pendant une longue partie de son évolution, est admis par tous. Et c’est, dans l’explication des phénoménes artistiques, fondés sur l’examen des faits, la méme tendance que dans le domaine philo- sophique. Si la philosophie de M. Bercson a recours a la sympathie, comme la thése magique, celle de WittiAm Janes met en avant le prin- () PauLwan, L’esthétique du paysage, 1913, p. 2-3. (*) Portier, Les origines populaires de Vart, ci-dessus, p. 100, note 1. REFLEXIONS SUR LA THEORIE DES ORIGINES DE L’ART 105 cipe d’utilité dans son « pragmatisme », puisque une idée, une croyance n’est bonne ou vraie qu’en raison de son utilité (4). La verité, comme le dit encore J. p—E GauLtieR (2), est « une association W@ideées unies entre elles par le lien d’une utilité actuelle » : sera fausse « toute association d’idées autour de laquelle n’existe plus le lien déja défait d’une utilité ancienne et périmée. » Que ce pragma- tisme soit, comme on l’a dit (%), une forme moderne de l’ancien opportunisme, il n’importe ici : nous ne voulons que faire remar- quer combien les théories en faveur dans le domaine des faits artis- tiques sont d’accord avec celles qu’admettent d’autres disciplines. * = * Kt si nous portons maintenant notre attention sur le troisiéme principe que renferme la doctrine actuelle des origines de |’art, nous verrons que lui aussi correspond bien aux tendances d’aujourd’hui. L’art n’est pas l’origine aristocratique, il ne fut pas a ses débuts, s'il le devint ensuite, « la joie supérieure des hommes libres » (4). Il est au contraire d’essence populaire, et je ne saurais mieux faire que le renvoyer, pour en trouver la preuve, au travail deja cité de M. Portier (°). Mais ne cherche-t-on pas aujourd’hui, en demandant un art pour le peuple, en sintéressant au maintien des arts popu- laires, a renouer la tradition perdue, et 4 rapprocher Vart du prin- cipe qui lui avait donné naissance? (°) On voit combien les théories sur les origines artistiques corres- pondent bien aux tendances générales du jour. Elles ne se sont point inspirées, comme le faisait l’ancienne esthétique, de principes méta- physiques, mais elles sont déduites de |’examen des faits. Toutefois, si Pattention s’est portée sur des facteurs que l’on neégligeait jadis, Cest bien parce que les notions auxquelles ils correspondent étaient « dans lair », comme on dit couramment, puisqu’elles se sont fait jour aussi dans d’autres domaines. W. DEonna. (Genéve) (1) Frournoy, La philosophie de William James, 1911, p. 57 sq.; P. Bover, La définition pragmatique de la vérité, 1910. (2) La fiction universelle (2), p. 376. (8) GRanpsEAN, Une révolution dans la philosophie, la doctrine de M. H. Bergson, 1913. (4) Aristotr. (5) Ci-dessus, p. 100, note. (6) Cf. Dronna, L’archéologie, sa valeur, ses méthodes, I, p. 195-196. La notion de transcendance géométrique chez Descartes et Leibniz. L’interscendance leibnizienne et l’hypertranscendance. I. — LEs ORIGINES DE LA NOTION DE TRANSCENDANCE. 14. — Sous linfluence des travaux de plusieurs géométres, une théorie des courbes particuliéres remarquables s’est créée, durant ces vingt derniéres années. Nous possédons actuellement de nom- breuses et précieuses connaissances touchant diverses courbes spé- ciales, dont l’histoire est inséparable de celle des principales théories géometriques. MM. H. Brocarp ('), G. Lorta (?), G. Terxerra (3), H. WIELEITNER (*) (pour ne citer que les auteurs d’ouvrages spéciaux) ont réuni de nombreux documents bibliographiques et exposé l’histoire d’un nombre étendu de courbes particuliéres. Bien que les matériaux réunis dans ces ouvrages constituent déja un ensemble considérable, la question est loin d’étre épuisée. Mais, dés maintenant, il est possible de poursuivre d’une maniére efficace l’ceuvre de synthése commencée par M. Gino Loria. Utilisant les savantes études de Paut (!) H. Brocarp, Notes de bibliographie des courbes géométriyues. (Bar-le- Duc, lithographie, Comrg-Jacquet Facpoug., 1897.) _ (2) G. Loria, Spezielle algebraische und transzendente ebene Kurven, Zweite Auflage. (Leipzig und Berlin, Teusner, 1910.) (3) F. Gomus Trrxeira, Traité des courbes spéciales remarquables, planes et gauches. (Coimbra, imprimerie de l'Université, 1909.) (4) H. Wieetrner, Spesielle ebene Kurven. (Sammlung Scausert, Bd. XVI. Leipzig, G. J. GéscuEn, 1908.) LA NOTION DE TRANSCENDANCE GEOMETRIQUE 107 Tannery (4) sur l'histoire des courbes dans l’antiquité grecque, les renseignements historiques contenus dans les ouvrages que je viens de mentionner, et ses recherches personnelles, relatives a |’édifica- tion du calcul infinitésimal, M. A. Ausry (?) a récemment tenté un heureux essai sur l’histoire de la geométrie des courbes. Quelles que soient sa valeur et la documentation savante de son auteur, un premier travail d’ensemble de cette nature ne peut étre qu’incomplet. C’est ainsi, par exemple, que la séparation des courbes algébriques et des courbes transcendantes n’a pas encore été suffisamment précisée et que l’époque de Vincorporation de la notion de transcendance dans Ja Science n’a pas été fixée. Je: me propose, dans ce qui va suivre, de présenter quelques développements sur ces questions et de montrer le parti qu il est possible de tirer des notions d’interscendance et de transcendance supérieure, introduites par Leisniz et par trop tombées dans l’oubli. 2. — On peut se demander quel intérét offrent des études histo- riques relatives 4 des questions aussi particuliéres que la théorie des courbes. Le role que plusieurs de ces courbes ont joué pendant la période de création du calcul infinitésimal, les noms illustres qu’on ne cesse de rencontrer a leur propos suffisent pour justifier de telles études et leur permettre de prétendre a une place, modeste il est vrai, dans l’histoire de la pensée et de la science ; elles forment un veritable chapitre de l’histoire de la géomeétrie et des sciences appliquées, aux xvu° et xvii* siécles. 3. — Lrétude des courbes algébriques est principalement du ressort de la géométrie analytique ordinaire et du calcul différentiel. Celle des courbes non-algébriques (courbes transcendantes), au contraire, se rattache a l’analyse géométrique et au calcul intégral, dont la discipline est essentiellement différente de celle de la géome- trie analytique. Aussi la division des courbes en algébriques et en transcendantes qui s’impose, pour diverses raisons purement mathé- matiques, dans les études géométriques ou analytiques, est-elle parfaitement naturelle. (') P. Tannery, « Sur les courbes et les surfaces dans l’antiquité ». (Bulletin des sciences mathematiques, de M. Darsoux, 1883-1884.) (#) A. Avupry, « Essai sur l’histoire de la géométrie des courbes ». (Amnaes da Academia polytechnica do Porto, publicados sob a direccao de F’. Gomes Teixeira, t. LV, 1909.) 108 EMILE TURRIERE Grace a la considération de certains nombres entiers (le degré, la classe...), les recherches concernant les courbes algébriques ont pu étre faites systématiquement. Dans le domaine des courbes non-algébriques, au contraire, « une grande application et l'étude « opinidtre d’une courbe peuvent y faire voir des propriétés sin- « guliéres: Vinventeur en est redevable a son génie et souvent a « la fortune » (4). Les fils directeurs manquent dans toute la théorie des courbes non-algébriques, méme lorsqu’il s’agit des plus simples d’entre elles. Des différences profondes existent enfin dans les réles que jouent ces diverses courbes. Tout en se bornant a celles qui sont repré- sentées par des équations telles que les concevaient les géométres du xvii® siécle, c’est-a-dire en exceptant des courbes appartenant a une sorte de tératologie mathématique, le nombre des courbes algébriques est bien peu considérable par rapport a celui des courbes non-algébriques. Aussi, les questions naturelles, celles qui sont imposées par les applications les plus variées, conduisent-elles généralement a des courbes transcendantes; ce qui s’explique par le fait que les questions naturelles se traduisent mathématiquement par des équations différentielles, qui expriment lherédité géomé- trique des éléments voisins de courbe et qui se résolvent 4 l'aide de fonctions transcendantes plus ou moins compliquées. Dans les questions de cette nature, l’algébricité des intégrales est plutot exceptionnelle. 4, — Des affirmations inexactes ou impreécises ont été apportées au sujet de la distinction des courbes en deux catégories. Le texte le plus précis et le plus important que nous possédions sur les origines de cette distinction est celui de Descartes (?) (1637): « Les anciens (3) ont fort bien remarqué qu’entre les problesmes (*) G. Cramer, Introduction & Vanalyse des lignes courbes algébriques. (Genéve, 1750, p. vt.) (2) R. Descartes, La Géométrie. Livre second: « De la nature des lignes courbes », (Ciuvres de Descartes, publiées par Ch. Apam et P. Tannery, t. VI. Paris, chez L. Crrr, 1902, p. 388-390 : Quelles sont les lignes courbes qu’on peut recevoir en géométrie.) (3) ApoLtonius notamment : « Comme il aurait été fort aisé a ApoLLonius de parvenir 4 l’analyse de Descartes sur les courbes, s'il sen était avisé», écrit Lrrpniz, dans l’apostille d’une lettre & l’abbé Conti. (Leibnitit opera, édit. Lup. Durens, Genéve, 1768, t. III, p. 445.) LA NOTION DE TRANSCENDANCE GEOMETRIQUE 109 «de géométrie, les uns sont plans, les autres solides, et les autres « linéaires : c’est-d-dire que les uns peuvent étre construits en ne « tracant que des lignes droites et des cercles ; au lieu que les autres «ne le peuvent estre, qu'on n'y employe pour le moins quelque « section conique; ni enfin les autres, qu’on n’y employe quelque « autre ligne plus composée. Mais je m’estonne de ce quils n’ont « point outre cela, distingué divers degrés (+) entre ces lignes plus « composées, et je ne saurais comprendre pourquoi ils les ont « nommeées méchaniques, plutost que géométriques. Car, de dire « que gait ésté a cause qu'il est besoin de se servir de quelque « machine pour les décrire, il faudrait rejetter, par la méme raison, «les cercles et les lignes droites, vi qu’on ne les descrit sur le « papier qu’avec un compas et une reigle, qu’on peut aussy nommer « des machines. Ce n’est point non plus a cause que les instruments « qui servent a les tracer, estant plus composés que la reigle et « le compas, ne peuvent estre si justes: car il faudroit, pour cette «raison, les rejetter des méchaniques, od la justesse des ouvrages « qui sortent de la main est désirée, plutost que de la géométrie, «ou c'est seulement la justesse du raisonnement qu’on recherche, «et qui peut sans doute estre aussi parfaite, touchant ces lignes, « que touchant les autres. Je ne dirai pas aussi que ce soit a cause « quils n’ont pas voulu augmenter le nombre de leurs demandes, «et quils se sont contentés qu’on leur accordast quils pussent «joindre deux points donnés par une ligne droite, et descrire «un cercle d'un centre donné, qui passast par un point donné: « car ils n’ont point fait de scrupule de supposer, outre cela, pour « traiter des sections coniques, qu’on pust coupper tout cone donné « par un plan donne. Et il n’est besoin de rien supposer, pour tracer « toutes les lignes courbes que je prétends icy introduire, sinon « que deux ou plusieurs lignes puissent estre meues l’une par « Vautre, et que leurs intersections en marquent d’autres : ce qui «ne me paroist en rien plus difficile. Il est vray quils n’ont pas (1) C’est quelques pages plus loin que Drscartss introduit la notion de degré dune courbe algébrique. Mais, de méme qu’il classe les problémes de géométrie 4 résoudre d’aprés le degré de la courbe dont |’intersection avec une ligne droite conduira a la solution, de méme il propose une classification des courbes qui entraine nécessairement quelques ambiguités : il comprend, en effet, dans un méme genre, les courbes de degré 2n et les courbes de degré 2n-1 (cfr., a ce sujet, la note de Paul Tanngry, volume cité des cuvres de Duscartes, p. 724). 110 EMILE TURRIERE « aussy entiérement receu les sections coniques en leur géométrie, et «je ne veux pas entreprendre de changer les noms qui ont este « approuvés par l’usage ; mais il est, ce me semble, trés clair que, « prenant, comme on fait, pour géométrique ce qui est précis et « exact, et pour méchanique ce qui ne lest pas; et considérant «la géométrie comme une science qui enseigne généralement a « connoistre les mesures de tous les corps; on n’en doit pas plutost « exclure les lignes les plus composées que les plus simples, pourva « qu’on les puisse imaginer estre descrite par un mouvement continu, «ou par plusieurs qui s’entresuivent et dont les derniers soient « entiérement réglés par ceux qui les précédent : car, par ce moyen, « on peut toujours avoir une connoissance exacte de leur mesure. « Mais peut estre que ce qui a empesché les anciens géométres de «recevoir celles qui estoient plus composées que les sections « coniques, c’est que les premiéres qu’ils ont considérées, ayant « par hasard esté la spirale, la quadratrice, et semblables, qui « Wappartiennent véritablement qu’aux méchaniques et ne sont pas « du nombre de celles que je pense devoir icy estré receues, a cause « qu’on les imagine descrites par deux mouvements séparés et qui «nont entre eux aucun raport qu’on puisse mesurer exactement ; «bien qu’ils ayent aprés examiné la Conchoide, la Cissoide, et « quelques peu d’autres qui en sont, toutefois, 4 cause qu’ils n’ont « peut estre pas assés remarqué leurs propriétés, ils n’en ont pas fait « plus d’estat que des premiéres. Ou bien, c’est que, voyant qu’ils ne « connoissoient encore que peu de choses touchant les sections « coniques, et qu’il leur en restoit mesme beaucoup, touchant ce « qui se peut faire avec la reigle et le compas, quils ignoraient, « ils ont creu ne devoir pas entamer de matiére plus difficile ». De ces considérations de Descartes, il ne résulte point qu’il ait dis- tingué nettement les courbes algébriques des courbes non-algébriques. Sa distinction en « courbes géométriques » et en « courbes méca- niques » différe beaucoup de celle qui est actuellement en usage. Des- CARTES pouvait-il apercevoir toute importance d’une division des courbes (‘), alors qu’il n’avait pas la moindre idée de l’analyse infini- tésimale? Il ne fait d’ailleurs allusion, sans insister, que deux fois aux (*) La notion de fonction elle-méme était encore inconnue et ne devait étre introduite que par Newron, dans ses travaux de mécanique. LA NOTION DE TRANSCENDANCE GEOMETRIQUE lll courbes de degré infini (4). Leisniz et les BeRNouLLI devaient, au con- traire et de toute nécessité, étre amenés, par leurs travaux d’analyse, a découvrir et 4 préciser la notion de transcendance des fonctions et des courbes correspondantes a ces fonctions. Plusieurs auteurs ont attribué a juste titre l’introduction de cette notion de courbe transcendante a Lersniz, tout en laissant a JEAN Ber- NouLLI ’honneur de la création du terme « transcendens », pour dési- gner certaines fonctions non-algébriques simples. Il est probable que cette derniére assertion a son origine dans le texte suivant, qui est de mars 1697 (?). « Exponentialem igitur quantitatem concipiebam ut « medium quid inter algebraicam et transcendentem ; accedit enim ad « algebraicam, eo quod terminis finitis, ut indeterminatis, constat; « ad transcendentem vero, quod nulla constructione algebraica exhi- « beri potest ». Mais le mot « transcendens » fut employé par Lerpaiz Jui-méme dans des textes antérieurs de plusieurs années et qui sont mentionnés dans la suite. 5. C’est vers 1677, date de Ja création du calcul différentiel de LerBniz, qu’apparaissent des courbes a équations compliquées d’irra- tionnalités. Tandis que Barrow n’étendit point, en effet, sa méthode x des tangentes a de telles courbes, Leripniz, dans une lettre du 21 juin 1677, expose précisément les régles de son nouveau calcul en les appliquant 4 des exemples de cette nature. Le terme « transcen- dens » apparait sous sa plume dans une piéce de 1679 (3), ow il dis- tingue les « curvae transcendentes » des « curvae transcendentes altio- res », et, plus loin (*), a propos des quantités incommensurables : « eaeque sunt vel algebraice vel transcendentes ». Dans un texte ulté- (‘) « Je pourrais mettre ici plusieurs autres moyens, pour tracer et concevoir « des lignes courbes qui seraient de plus en plus composées par degré a l’infini », écrit-il, par exemple; il est loin d’envisager Ja notion de courbe transcendante! (?) « Principia calculi exponentialium seu percurrentium » (Acta eruditorum, ad annum 1697; Opera Jo. Bernou.uu, t. I, p. 181 et sq.). Le terme « trans- cendens » reparait aussi chez le méme auteur dans une piéce de 1724. (Acta eruditorum, ad annum 1724, p. 365; Opera, t. Il, Lausanne et Genéve, 1742, p. 591; t. III, p. 74.) (3) Cfr. Coururat, Opuscules et fragments inédits de Lripniz. (Paris, 1903, p. 164.) (4) Ibid., p. 350. 112 EMILE TURRIERE rieur (!), de janvier 1682, Leipniz précise la notion de transcendance, en distinguant formellement trois sortes de transcendances : « Qua- « dratura analytica... iterum in tres potest dispesci; in analyticam « transcendentem, algebraicam et arithmeticam », et en faisant obser- ver que personne avant Jui n’avait considére des fonctions de degré infini, c’est-a-dire des fonctions transcendantes : « Analytica transcen- « dens inter alia habetur per aequationes gradus indefinite, hactenus a nemine consideratas, ut si sit x” + x aequal. 30; « et quaeratur x, reperietur esse 3, quia 33 + 3 est 27 + 3 sive 30, « quales aequationes dabimus suo loco. » Un texte de mai 1684 (*) est encore plus important : Lerpniz y donne une liste étendue de courbes, en insistant sur leur algébricité ou leur transcendance : « Verum « sciendum est istas ipsas (curvas) quoque ut Cycloidem, logarithmi- « cam aliasque id genus, quae maximos habent usus, posse calculo et « aequationibus etiam finitis exprimi, at non algebraicis seu certi « gradus, sed gradus indefiniti, sive transcendeniis... ... ac proinde quadratrix non erit algebraica seu certi gradus, sed « transcendens... » 6. Quoique toute courbe transcendante puisse étre toujours consi- dérée comme une courbe de degré infini, une définition de la trans- cendance reposant sur la seule considération de l’infini manquerait aujourd’hui de rigueur. Leipniz a pu parfois considérer les courbes transcendantes comme ¢tant des courbes de degré infini : «sed omnem aequationem algebraicam transcendunt » (%), et adopter, pour cette raison, la denomination expressive « transcendens »; Newton, de méme, en 1687, a classé Jes courbes en deux catégories suivant que les intersections avec une droite — sont en nombre fini ou en nombre infini (4); mais cette maniére de définir la transcendance est inaccep- table : certaines expressions analytiques obtenues par la répétition, en (*) « De vera proportione circuli ad quadratum circumscriptum in numeris rationalibus a GoTHOFREDO GvILIELMO LEIBNITIO expressa ». (Acta eruditorum, ad annum 1682, p. 43.) (2) « De dimensionibus Figurarum inveniendis ». (Acta eruditorum, ad annum 1684, p. 234-235). (3) Acta eruditorum, ad annum 1686, p. 294. (4) Philosophiae naturalis principia. Londres, 1687. LA NOTION DE TRANSCENDANCE GEOMETRIQUE 113 nombre illimité, des opérations les plus élémentaires définissent par- fois des fonctions algébriques ou méme des fonctions rationnelles (*). II. — L7’INTERSCENDANCE LEIBNIZIENNE. 7. En méme temps qu’ils introduisaient formellement la notion de transcendance dans l’analyse mathématique, Leipniz, JEAN BERNOULLI, Euter (2) se préoccupaient d’établir une sorte d’hierarchie des trans- cendantes particuliéres. Ce n’était point une classification, au sens ou nous l’entendons, une classification ayant une portée pratique; le nombre des courbes transcendantes dont ils faisaient usage n’exigeait point un pareil travail. Ce qui surtout préoccupait Leiniz c’était de prouver l’existence de différences essentielles entre les diverses trans- cendantes et d’analyser la complexité plus ou moins grande des calculs concernant ces courbes. La courbe exponentielle (la courbe logistique de Leipniz) apparait aux géométres des xvie-xvin® siécles comme étant une courbe non- algébrique trés spéciale; elle est pour eux la plus simple des courbes trancendantes. C’est ce qui résulte manifestement du texte de JEAN BerNouti (1697) cité au § 4; ou de celui de Cramer (3) : « Entre ces « deux genres de courbes, les algébriques et les transcendantes, on « peut placer les courbes exponentielles. C’est le nom que 1l’on « donne aux courbes dont la nature s’exprime par des équations ot « nentre, a la vérité, aucune grandeur infinie ou infiniment petite, « mais qu’on ne peut pourtant pas rapporter aux équations algé- « briques ordinaires parce qu’elles renferment des termes qui ont des « exposants variables. Une des plus simples courbes de ce genre est « la logarithmique. » L’étude de la courbe logistique, dans l’esprit de ces geometres, doit donc faire suite immédiatement a celle des courbes (') La définition de J. BeRNouLLI, rappelée au § 4, est parfaitement correcte. (?) « Comme il y a une variété infinie de lignes courbes ainsi que de fonctions, « il sera impossible d’en acquérir la connaissance, 4 moins qu’on ne fasse de « cette multitude infinie des classes bien distinctes, et qu’on n’aide et dirige, « par ce moyen, l’esprit dans leur examen. Nous avons déja divisé les courbes « en algébriques et en transcendantes; mais ces deux divisions, 4 cause de la « yariété infinie de ces courbes, ont besoin d’une subdivision ultérieure... ~ (L. Eurer, Introduction 4 Vanalyse infinitésimale, traduction par Lasry. Paris, 1797, t. Il, p. 22.) (5) Cramer, loc. cit., p. vill. 114 EMILE TURRIERE algébriques des divers degrés successifs et précéder celle des courbes transcendantes. Mais, entre la courbe logistique elle-méme et les diverses courbes algébriques, ils mentionnent une catégorie spéciale de courbes : les courbes interscendantes de Lripniz. IMmédiatement aprés avoir indiqué la place particuliére que doit occuper l'étude dela courbe logistique, CRAMER S’exprime ainsi : « On peut rapporter a ce genre, ou plutdt a « un genre intermédiaire entre les courbes exponentielles et les « courbes algébriques celles que M. Lersniz nomme interscendantes. « Ce sont celles dans l’équation desquelles on trouve quelques termes « avec des exposants irrationnels; comme dans l’équation : y” Pate ke Ever (#) avait d’autre part consacré quelques lignes, beaucoup plus précises, & ces mémes courbes interscendantes de Lrisniz: «.., De la « nait la premiére espéce et comme la plus simple des courbes trans- « cendantes; ce sont celles dont l’équation renferme des exposants « irrationnels. Comme il n’entre dans leur expression ni logarithmes, «ni ares de cercle, et qu’elles proviennent de la seule consideration « des nombres irrationnels, elles paraissent en quelque sorte appar- « tenir a la géométrie ordinaire; et c’est pour cette raison que LEIBNIZ «les a appelées interscendantes, comme si elles tenaient un certain « milieu entre les courbes algébriques et les courbes transcen- « dantes... » Cette notion d’interscendance est pass¢e complétement inapercue jusqu'ici ; aucun des rares auteurs chez lesquels on trouve simplement cette expression, ou l’expression incorrecte « intertranscendante », n’a donné d’indication au sujet des origines de la notion d’interscen- dance. I] semble que cette notion de quantités interscendantes, c’est- j-dire de quantités non-algébriques dont la non-algébricité est uniquement due a la présence d’exposants irrationnels, se trouve primitivement dans Wa_tis, ainsi qu’il affirme lui-méme sa propre priorité, dans la lettre qu’il adressa le 30 juillet 1697 a Lerpniz : « Quippe ego, praeter potestates olim receptas, puta latus, quadratum, «cubum, et..., potestates intermedias censui considerandas (credo, « primus); et consequenter, inter receptas equationum analyticarum « formulas... intelligendas esse, intermedias quotlibet; quas (credo) (') L. Euier, Introduction..., Joc. cit., p. 288. LA NOTION DE TRANSCENDANCE GEOMETRIQUE 115 « nemo prius consideravit; quales sunt (ni fallor) quas tu imlerscen « dentes vocas. » On retrouve, en effet, plusieurs quantités interscen - dantes dans |’Arithmetica infinitorwm (1655) de WaALLis. Mais WALLIS se borne 4 considérer des quantités interscendantes, sans les désigner sous une dénomination spéciale, ainsi qu’il le déclare dans la méme lettre : « qualibus et ego aliquando utor equationibus, sed absque nomine. » Vers la méme époque, diverses courbes dont l’equation est affeetée d’un exposant arbitraire, c’est-a-dire des courbes appartenant Ades familles algébrico-interscendantes, furent rencontrées par divers gzéométres : Descartes (1), en sa géométrie, avait défini des courbes appelées depuis courbes de puissance et qui sont identiques aux courbes multiplicatrices de CLaRAULT; mais Descartes s’était essentiellement borné a considérer des valeurs entiéres de l’exposant qui figure dans Péquation générale de ces courbes. Siuze et Pascat, de méme, rencon- trérent les perles et les paraboles Wordre supérieur en 1653; le savant jésuite toulousain LaLouvire mentionnait deux ans plus tard une autre famille de courbes planes analogues, dans son ouvrage Veterum geometriv (1660). Mais aucun de ces auteurs ne songe a envisager le eas ou l’exposant arbitraire, qui figure dans les équations de ces courbes particuliéres, prend une valeur irrationnelle, ¢c’est-a-dire le cas ou, cessant précisément d’étre algébriques, elles deviennent inters- cendantes. I] faut arriver 4’ Newron, pour trouver des exemples de veri- tables fonctions interscendantes : l’exemple des quantités qu’il nomme « geometrice irrationalia » et qui se trouve dans la célébre lettre a OLpENBURG, du 24 ectobre 1676, est une fonction interscendante assez compliquée (2). Un autre exemple, mais autrement remarquable, car il s'agit dune courbe interscendante et non de quantités interscen- dantes forgées pour la circonstance, est celui des courbes qui résolvent une question de pure géométrie posée, dans les Acta Eruditorum de mai 1696, par JEAN BerNnouLti; cette question provoqua des réponses du marquis DE L’Hospitat, de Newron et de Lerpniz, ce qui lui donne done une certaine importance historique: « Quoniam autem Dn. Jo. « BeRNOULLIUS aliud quoque magni momenti problema nuper proposuit « puré geometricum : invenire lineam, quam recta quaevis per punc- (1) DescartEs, loc. cit., t. WI, p. 391. (°) Liinterscendance de la fonction envisagée par NuwTon est, en effet, due a la présence simultanée des exposants V2, V7 et dun troisiéme exposant plus compliqué. 116 EMILE TURRIERE « tum fixum transiens ita fecet in duobus punctis, ut summa potesta- « tum a segmentis, interceptis inter punctum fixum, et alterutrum « punctum curve, equatur quantitati constanti... determinandi; quod « desiderabatur » (1). Lemniz donne ensuite l’équation générale des solutions; de cette équation, il résulte que ces courbes constituent une famille de courbes algébriques ou transcendantes (c’est-d-dire interscendantes) suivant qu'un certain paramétre qui figure dans léquation est un nombre rationne!] ou irrationnel. Cette solution ayant paru dans les Acta eruditorwm de 1697, Leipniz pouvait dés lors avoir des idées précises sur les courbes non-algébriques dont la transcen- dance est due a des exposants irrationnels; ce fut d’ailleurs vers la méme époque qu'il introduisit, pour la premiére fois, dans son ana- lyse le mot « interscendens ». Le texte correspondant est un post-scrip- tum a une lettre adressée a Wa.uis (?), le 28 mai 1697. Letsyiz y dis- (1) Opera, édit. Durens, t. III, p. 344. (2?) La fin de cette lettre de Lrtpniz est consacrée a la notion de transcen- dance : « Hac jam affectione admissa, vidi commode per Aequationes exprimi posse quantitates quas a sua analysi et geometria excluserat Cartesius et Curvas, - quas ille non recte yocat mechanicas, hac ratione calculo non mints subjici, « quam ab ipso in geometriam receptas... ». « .., Caeterum transcendentium appellationem, nequid a me praeter rationem - in phrasi geometrica novari putas, sic, accipio ut transcendentes quantitates « opponam ordinariis ct algebraicis : et algebraicas quidem vel ordinarias voco « quantitates, quarum relatio ad datas exprimi potest algebraice; id est, per « aequationes certi gradus, primi, secundi, et tertii, etc., quales quantitates « cartesius solas in suam geometriam repiciebat ; sed transcendentes voco, quae « omnem gradum algebraicum transcendunt. « Has autem exprimimus, vel per valores infinitos, et in specie per series, mses vel, per aequationes finitas; easque vel differentiales... vel exponentiales, « (ut cam incognita quaedam X exprimitur per hane aequationem a“ + «= 1). « Et quidem transcendentium exponentialem, pro perfectissima habeo; « quippe, qua obtenta, nihil ultra quaerendum restare arbitror; quod secus est « in ceteris. « Primus autem, ni fallor, etiam exponentiales aequationes introduxi, cum « ignota ingreditur exponentem. Et jam anno primo Actorum eruditorum « Lipsiensium, specimen dedi in exemplo quantitatis ordinariae, transcenden- « taliter expressae; ut res fieret intelligibilior; nempe, si quaeratur aor + o = 30, cay putet « = 3 satisfacere; cum sit 39+ 3 = 27+ 3 = 30. » LA NOTION DE TRANSCENDANCE GEOMETRIQUE 117 tingue nettement les quantités non-algébriques en deux sortes : les quantités intersecendantes qui sont d’un certain degré, mais irration- nel, et les quantités purement transcendantes qui seraient d’un degré infini : « Unum addo: placuisse mihi phrasin acutissimi Newront, qui « geometrice-irrationalia vocat, que Carresius in geometriam suam non «recipit. Sed haec a transcendentibus distinguo, tanquam genus « A specie. Nam illa geometrice-irrationalia dutim genera facio. Alia «enim sunt gradis eerti, sed irrationalis; quorum exponens est « numerus surdus, ut Vy? 1 «seu potestas de 2 cujus exponens sit Va ; et haec voco interscenden- « tia; quia gradus eorum cadit inter gradus rationales : possent etiam, « strictiore sensu, geometrice (vel, si mavis algebraice) irrationalia « appellari. Alia vera sunt gradus indefiniti ut 2”; et haec magis proprie « transcendentia appello. Et tale problema est, rationalem vel angulum «in data ratione secare. « On retrouve une allusion aux quantités interscendantes dans une lettre de Lerpniz 4 VaRiGNon, qui fut insérée dans le Journal des savants de 1702 et qui contient des considérations importantes par ailleurs (!). « Lesquelles, toutes imaginaires qu’on les « appelle, ne laissent pas d’étre utiles, et méme nécessaires 4 exprimer « analytiquement des grandeurs réelles. C’est encore de la méme facon « qu’on concoit les dimensions au dela de trois et méme les puis- « sances dont les exposants ne sont pas des nombres ordinaires; le « tout pour établir des idées propres a abréger les raisonnements, et « fondées en réalité. » L’année suivante, Leipniz revient encore sur les mémes quantités interscendantes; il utilise, cette fois encore, le terme interscendens, qu’il avait introduit en 1697: « Et vero sciendum est, « quoties in solis constantibus haeret difficultas, ut algebraice exprimi « nequeant, tune non amplits incertum esse gradum, neque adeo « problema amplitis esse transcendens. Exempli gratia sit V2 quan- « titas non ordinaria, veluti si e sit numerus irrationalis, )/ 2; tamen « nec transcendens a me dicetur, sed interscendens, nam cadit inter « gradus usitatos » (*). (1) Ibid., p. 371. Extrait d'une lettre de M. Lripniz 4 M. Varicnon, contenant Yexplication de ce qu’on a rapporté de lui dans les Mémoires de Trévouw des mois de novembre et décembre de l'année 1701, (2) Ibid., p. 382. « Continuatio analyseos quadraturarum rationalium, » 118 EMILE TURRIERE Des textes précis qui viennent d’étre mentionnés, il résulte que Leipniz est bien auteur du mot « interscendens », conformément aux affirmations d’Euter, de Cramer... En réponse a lettre du 28 mai 1697, Watts eécrivit, le 30 juillet de la méme année, qu'il jugeait bien choisies les dénominations des quantités transcendantes et des quan- tités interscendantes : « Aequationum transcendentium et intercenden- « tium appellationes mihi non displicent; (imo ut valde apposite) ; « qualibus et ego aliquando utor zequationibus, sed absque nomine ». Wuelques années plus tard, en 1748, Ever reprenait la méme denomination et se preoccupait des difficultés speciales que souléve la topologie singuliére des courbes interscendantes. Depuis Eu er, les exemples de courbes et de fonctions interscendantes se sont multi- pliés, sans que leur théorie ait progressé : la notion d’interscen- dance fut, en effet, 4 la suite de Leipniz, prise dans une acception trop particuliére et cette définition insuffisante (les seuls polynomes a exposants irrationnels étaient considérés comme interscendants) ne permettait aucun développement. Il y a lieu d’étendre, avec M. Gino Loria, la notion d’interscendance a toute fonction non-algébrique dont la transcendance est uniquement due a lirrationnalité d’expo- sants ou d’un paramétre quelconque. D’une maniére précise et rigoureuse, ce ne sera point une courbe particuliére, une courbe isolée, qui sera considérée comme interscendante : cette courbe appartient a une famille obtenue en donnant une valeur arbitraire au paramétre : toute courbe interscendante particuliére appartiendra ainsi a une infinité de familles ; chacune de ces familles satisfera aux conditions suivantes : le Pour les valeurs rationnelles et réelles du paramétre, et en exceptant des valeurs isolées, toutes les courbes correspondantes sont algébriques ; 2° Dans le cas contraire, c’est-a-dire lorsque le paramétre est un nombre réel mais irrationnel, ou bien un nombre complexe, les courbes ne sont point algébriques. Aux valeurs réelles et irration- nelles du paramétre correspondent, par définition, les courbes interscendantes. Quant aux courbes transcendantes associées aux valeurs complexes du parameétre, il y a intérét a les considérer comme étant des courbes interscendantes généralisées ; 3° Aux valeurs singuliéres réservées, correspondent des courbes transcendantes particuliéres qui doivent étre envisagées comme des courbes limites de Ja famille. Une famille de courbes de cette nature, constituee par des courbes LA NOTION DE TRANSCENDANCE GEOMETRIQUE 119 algébriques, par des courbes interscendantes, par des courbes inter- scendantes généralisées par voie complexe et par des courbes trans- cendantes singuliéres-limites est ce que j'ai appelé ailleurs une famille algébrico-interscendante de courbes planes ou gauches. Cette défini- tion de l’interscendance me parait interpréter au mieux la pensée de Lipniz. Sans reproduire ici les développements mathématiques dans lesquels je suis entré dans d’autres travaux sur cette notion de Vinterscendance, je présenterai cependant quelques remarques nou- velles (?). Du point de vue des sciences d’application, la considération de Vinterscendance s’impose nécessairement a ]’occasion de nombreuses courbes susceptibles de modes de génération mécaniques : c'est ainsi que les épicycloides ou les hypocycloides sont des courbes algé- briques, lorsque le rapport des rayons des deux cercles générateurs est un nombre rationnel. La moindre imperfection d’un mécanisme destiné 4 engendrer de cette maniére des épicycloides ou des hypocy- cloides peut altérer considérablement la nature de la courbe décrite, en élevant son degré et en diminuant ses conditions de fermeture. A toute valeur irrationnelle du rapport des rayons des deux cercles génerateurs, correspond une épicycloide ou une hypocycloide inters- cendante. L’exemple des courbes de Lissajous est encore, de ce méme point de vue, plus frappant : le rapport caractéristique est alors celui des périodes des deux mouvements harmoniques composants. Le réglage de l’appareil qui permet d’obtenir les courbes de Lissasous est absolument nécessaire, si la courbe doit étre algébrique ou, ce qui revient au méme, une courbe fermée. Un choix arbitraire des condi- tions physiques conduit 4 une courbe qui ne se ferme pas, c’est-a-dire précisément a une courbe de Lissajous interscendante. Sous ces points de vue mécanique et physique, l’interscendance est donc parfaitement (*) E. Turrmre, « Courbes transcendantes et interscendantes ». (L’enseigne- ment mathématique, t. XIV, 1912, p. 209-214.) M. G. Lora, 4 propos de l'article précédent, écrivit une note sur la topologie de la parabole interscendante. (Iid., p. 291.) E. Turriére, « Sur la construction et la classification des courbes transcen- dantes ». (Ibid., t. XV, 1913, p. 112-122.) — Sur la notion de courbe interscen- dante. Extrait d’une lettre adressée 4 M. Gomes Terxnrra. (Annaes do Porto, t. VIII, 1913). — Extrait d’une lettre a F. Gomes Teixeira. (Zbid.). — Sur une généralisation algebrico-interscendante de la tractrice. (Extrait d’une lettre a F. Gomes Trixerra.) (Idid.) 120 EMILE TURRIERE naturelle, puisque lalgébricité est la conséquence d’un choix rai- sonné des dimensions relatives des divers organes des machines ou dun réglage préalable des appareils générateurs. Des considérations purement théoriques donnent aussi une impor- tance spéciale a la notion de courbe interscendante. C’est, en premier lieu, leur invariance a |’égard de l’ensemble des transformations algébriques : de méme, en effet, que l’ensemble de toutes les courbes transcendantes du plan est invariant relativement a celui de toutes les transformations algébriques de ce plan, de méme, les courbes interscendantes forment, parmi les courbes transcendantes, un sous- groupe invariant. Une transformation algébrique ¢tant donnée, a toute famille algébrico-interscendante, constituée comme il vient @étre dit, correspond par la transformation envisagée une nouvelle famille algébrico-interscendante, avec correspondance respective des quatre types particuliers de courbes constitutifs. De cette invariance a l’égard des transformations algébriques du plan, il convient de rapprocher un caractére de permanence assez intéressant, au point de vue historique surtout, de l’interscendance pour les opérations du ressort du calcul différentiel. La dérivation dune fonction interscendante ne peut altérer la nature de cette fonction : il se passe donc généralement pour les courbes interscen- dantes quelque chose d’analogue aux propriétés merveilleuses de la spirale logarithmique, qui provoquérent l’enthousiasme de Jacgues BERNOULLI, et dont l’existence se rattache a l’invariance de la fonction exponentielle dans toute dérivation; les développées successives, les caustiques,... d’une courbe interscendante sont, elles aussi, des courbes interscendantes. En troisiéme lieu, la nécessité d’envisager la continuité dans la variation du paramétre, afin de définir rigoureusement les courbes singuliéres-limites (!), justifie la considération de l’interscendance. L’association aux familles algébrico-intefscendantes de courbes qui leur sont attachées au titre de courbes singuliéres limites est des plus utiles pour mettre de l’ordre dans toute la théorie des courbes trans- (‘) Plusieurs géométres ont essayé de définir, comme limites de courbes algé- brico-interscendantes, des figures formées de lignes droites. D’aprés une remarque de J. Piratgav. (Mathesis, 1881, p. 89), on peut dire, en un certain sens, que Vangle de deux droites est la limite d’une famille de paraboles algébrico-inter- scendantes. M. H. Brocarn s'est occupé, dans un méme ordre d’idées, du rectangle défini comme limite de courbes de Lams. LA NOTION DE TRANSCENDANCE GEOMETRIQUE 121 cendantes et pour expliquer leurs propriétés si différentes de prime abord. C’est la meilleure maniére d’établir des rapprochements entre dliverses courbes, de donner Ja raison des grandes analogies qui existent entre les spirales sinusoides de M. HaTon pE LA GOUPILLIERE, par exemple, et la spirale logarithmique, leur limite. III. — LA NOTION DE TRANSCENDANCE SUPERIEURE CHEZ LEIBNIZ. 8. Aprés avoir retracé lhistoire des courbes interscendantes et essayé de mettre en évidence tout l’intérét que présente la notion dinterscendance, il me semble utile de revenir sur les allusions a une sorte de transcendance supérieure, qui se rencontrent fréquem- ment dans l’ceuvre mathématique de Leipniz. Des textes precédem- ment rapportés, il résulte que Letsniz considérait certaines courbes comme étant d’une transcendance supérieure a celle des courbes qui avaient été étudié¢es avant lui et comme représentant méme une trans- cendance parfaite. [1 y a lieu de scinder la discussion en deux parties. Du point de vue de la classification rationnelle des courbes transcen- dantes qui parait devoir étre la plus utile actuellement, les courbes « transcendentes altiores » de Leibniz se classent bien dans une classe supérieure a celle qui contient les courbes transcendantes connues dans l’antiquité. Mais ces mémes courbes sont loin d’étre des exemples de la transcendance la plus parfaite. Avant d’aller plus loin, il est nécessaire de définir les courbes trans- cendantes supérieures de Leisniz. Ce sont des courbes telles que Y=a° + x ou que celles quil considére dans la lettre a OLpENBURG, du 21 juin 1677 : « Sunt et alia problematorum genera que hactenus in « potestate non habeo, quorum ecce exempla : sint due #quationes BO ae ey el NE a Yee rey « due sunt incognite a, y, duzeque ad eas inveniendas equationes. « Queritur valor tam unius quam alterius litter. Talia problemata « vel in numeris vel in lineis solvere difficillimum arbitror. Si tamen « de appropinquationibus agatur, puto posse iis satisfieri. Si quam « huie difficultati lucem affere potest Newronius, pro ea qua pollet « ingenii vi, multum analysis promovebit... ». De telles courbes avaient été étudiées antérieurement d’ailleurs : dans son Analysis infi- 122 EMILE TURRIERE nitorum (Amsterdam, 1695), Nizuwentut avait rencontré la courbe déquation : en 1697, Jean BeRNouLtt avait étudié cette méme courbe (appelée main- tenant courbe de Binone) et les deux suivantes : dont la premiére porte actuellement le nom de la mathématicienne Mania Gabrana Acnest et dont la seconde est a rapprocher d’une courbe, représentée par |’équation oY y” et qui fut étudiée par Euter. Dans la classification actuelle, la courbe de Nreuwentut est du premier ordre (panalgébrique, selon l’expression de M. Gino Loria) : cest en effet une courbe qui peut étre rattachée aisement a la courbe logistique. Quant aux autres, elles sont d’ordres superieurs : la courbe d’AGneEsI est du second ordre de transcendance, ainsi que celle d’Euter. Les deux courbes représentées par les deux équations qui figurent dans le texte de Leisniz ci-dessus reproduit sont toutes deux du quatriéme ordre. I] ne convient point ici de discuter l’opportunité d’une classification des courbes planes transcendantes (‘). [] suffit de rappeler que la clas- sification générale qui semble étre la plus avantageuse est celle que nous devons a M. Gino Loria et qui repose essentiellement sur la con- sidération des équations différentielles algébriques par rapport a la variable, a la fonction inconnue et a ses dérivées des ordres successifs. Toute courbe qui est intégrale d’une equation différentielle algebrique du premier ordre sera dite du premier ordre de transcendance ou panalgébrique, si elle n’est point algébrique. Parmi les courbes non- algébriques et non-panalgébriques, celles qui sont intégrales d’une équation différentielle algébrique du second ordre appartiendront, par définition, au second ordre de transcendance; et ainsi de suite, pour les divers ordres de transcendance. Les origines des recherches de M. Gino Loria se trouvent dans les travaux de Cases sur les systémes de caractéristiques des courbes planes et dans l’existence de relations connues et remarquables entre certaines courbes transcendantes et des courbes algébriques, et non (‘) Cfr., Turriire, loc. cit. LA NOTION DE TRANSCENDANCE GEOMETRIQUE 123 dans l’ceuvre de Lripniz; cependant, les courbes qui pour LeErBniz étaient des courbes transcendantes ordinaires ne sont autres que les courbes panalgébriques. Les operations du calcul intégral lui avaient permis de définir un grand nombre de courbes transcendantes a partir les courbes algébriques : le probléme des trajectoires orthogonales et Ja considération des courbes qu’il nomme « quadratrices » (*) asso- cient ainsi des courbes transcendantes aux courbes algébriques. Ces nombreuses courbes transcendantes, fournies par la géomeétrie, sont essentiellement distinctes des « curve transcendentes altiores » qui sont d’origine arithmétique. D’ot la notion de transcendance arithme- melique et sa supériorité relativement a la transcendance géométrique, qui ne serait autre que la panalgébricité (*). Tl est regrettable que, comme exemple de courbe transcendante supérieure, Lerpniz n’ait point cité un exemple qu’il connaissait cer- tainement, car il ne pouvait ignorer les remarquables travaux de WALLIs relatifs au nombre m. En 1655, en effet, WaLuis avait défini et utilisé une courbe, qui n’est intégrale d’aucune équation différentielle algébrique et n’appartient par suite 4 aucune des classes de transcen- dance. De telles courbes d’ordre de transcendance infini sont par rapport aux courbes transcendantes, ce que celles-ci sont par rapport aux courbes algébriques; elles constituent une classe spéciale ; il convient de les appeler courbes hypertranscendantes, en adoptant une dénomi- (‘) Ces courbes, qu’il convient de ne point confondre avec les quadratrices de Vantiquité, sont celles qui représentent l’aire variable comprise entre l’axe des abscisses, une ordonnée fixe, une ordonnée variable et une courbe donnée. Cette considération des courbes quadratrices est due 4 Lersniz, ainsi d’ailleurs que le probléme des trajectoires orthogonales. (2) Je crois devoir, 4 ce propos, rappeler que P. Varianon, en 1704, distin- guait les courbes planes en géométriques et en mécaniques suivant que le rapport Z ou seulement le rapport a est exprimable en nombres. En observant que la notion de fonction implicite était encore loin d’étre claire, on voit que, pour VaARIGNON, les courbes transcendantes sont celles qui sont intégrales d’une équation différentielle du premier ordre, algébrique par rapport 4 la variable, a la fonction et & sa dérivée : ce sont les courbes panalgébriques. Le nombre restreint de courbes transcendantes non-panalgébriques qui étaient connues au commencement du xvil® siécle excuse l’erreur de VariGnon. En tout cas, un texte aussi imprécis ne peut avoir d’intérét, dans l’étude historique des classi- fications de courbes transcendantes. 124 EMILE TURRIERE nation utilisée ailleurs par M. E. Mai.uer. Ces courbes constitueraient Ja classe des courbes de transcendance la plus supérieure de Leipniz(*). 9. Pour terminer, je donnerai quelques renseignements sur le sort des dénominations introduites par Descartes et par Lerpniz. Malgré Yinfluence de ce dernier géométre, et malgré les critiques, parfois vives, qu’eut a subir la géométrie de Descartes, quelques mathémati- ciens continuérent a utiliser les termes de courbes géométriques et de courbes mécaniques, pour désigner respectivement les courbes algé- briques et les courbes transcendantes. Je viens de citer (*) P. VaRIGNON qui, en 1704, se conforme encore aux définitions cartésiennes. En mars 1716, ’abbé Conti, dans une lettre adressée 4 Lerpniz lui-méme, s’exprime de la facon suivante : « Elle (la solution) est générale; car elle s’étend 4 toutes sortes de courbes, soit geométriques, soit méca- niques ». Mais ces termes tombérent de plus en plus en discrédit et les définitions leibniziennes devinrent classiques. Quant au terme « mécanique», il subsista pour désigner, d'une maniére imprécise d’ailleurs, toutes sortes de courbes susceptibles de generations mécaniques, et sans distinguer entre celles qui sont alge- briques et celles qui sont transcendantes. A. CayLey, S. Roperts et W. RusseLL ont méme utilisé cette expression pour désigner des courbes algébriques dont les branches imaginaires passent par les points circulaires de l’infini. Emre TurRIeRe. Montpellier, 1* septembre 1913. (1) Cfir., Turrimre, loc. cit. (7) Leibnitii opera, ed. Dutens, t. III, p. 450. Bibliographie synthétique des revues et des collections de livres. INTRODUCTION GENERALE. 1. Bur DE CES ETUDES BIBLIOGRAPHIQUES. — Isis est consacrée a |’his- toiré et 4 l’organisation de la science. Or, les revues scientifiques ne sont rien d’autre que les archives de la science : ce sont elles surtout, qui assurent sans cesse |’enregistrement, le classement, la diffusion et Vassimilation des connaissances acquises ; en un mot, ce sont elles qui rendent constamment possible la coordination et la bonne organisa- tion du travail intellectuel ; ce sont elles encore qui, aprés coup, nous permettent les grandes vues rétrospectives et nous font assister dans le détail quotidien et vivant, 4 l’évolution des faits et des théories. Ce sont vraiment les archives de la science : a la fois les organisatrices de Vavenir et les gardiennes du passé. Isis ne pouvait donc mieux servir son double but, qu’en consacrant une série d’études critiques au dénombrement et a l’examen des innombrables revues ou la pensée humaine s’alimente, — 4 moins qu’elle ne s’y perde. Car elles sont si nombreuses, qu’il en résulte un grand danger, et que l’enquéte entreprise par Jsis, s’imposait a elle comme un devoir urgent. Nous nous efforcerons donc d’inventorier et de débrouiller nos richesses, successivement pour chaque domaine intellectuel, et nous avons l’espoir que ces études ingrates permettront du moins d’économiser beaucoup d’efforts et d’améliorer sensible- ment l’organisation de la science. La premiére étude, consacrée aux revues relatives 4 l’histoire de la science, le demontrera mieux par Vexemple, que beaucoup de paroles ne le pourraient faire. En veérité, connaitre les diverses revues ressortissant a un domaine intellectuel déterminé, savoir ce qui les distingue les unes des autres et ce qu’on trouve dans chacune d’elles, cest avoir la clef de ce domaine. Désormais, l’étudiant n’aura plus qu’a les interroger et a... beaucoup travailler; du moins, il est sur la bonne voie; il est mis en rapport avec toutes les intelligences préoccupées des mémes pro- 126 GEORGE SARTON blémes que la sienne; il ne dépendra plus que de lui de connaitre tout ce que les autres savent déja a leur sujet... Sachant ow se trouvent les sources fondamentales, non pas des sources taries, mais des sources fraiches et vivantes, il pourra se constituer la bibliographie qui V’intéresse le plus, non pas seulement une bibliographie superti- cielle et vide, mais une bibliographie raisonnée, profonde et aussi complete quwil le voudra. Q. LA MULTIPLICATION CROISSANTE DES REVUES. — Depuis quelques années, il ne se passe guére de mois, ni de semaine, sans qu'une nou- velle revue ne naisse. De bons esprits s’en effraient, et tout Je monde en ressent un peu d’inquiétude et de malaise. On m’a plus d’une fois demande : cette multiplication croissante des revues est-elle une bonne chose, ou ne constitue-t-elle pas plutot un danger? Mais je pense qu'il est absurde de vouloir trancher ces ques- tions d’une maniére générale : ce sont des questions d’espéce et non de principe. Evidemment, c’est un mal, et une grande faute d’organisation que de créer une revue faisant double emploi avec une autre : mais ou commence le double emploi? D’autre part, l’esprit humain ne s’arréte pas; on ne peut songer a l’emprisonner dans des cadres serrés une fois pour toutes. De nouveaux horizons s’ouvrent constamment a sa curio- sité, de nouvelles recherches le sollicitent, de nouvelles theories et de nouvelles méthodes s’élaborent sans cesse. Or, tout cela exige et entraine nécessairement la création d'instruments nouveaux. Et celui qui fonde une revue pour satisfaire 4 de nouveaux besoins, accomplit sans doute une cuvre utile; cette ceuvre paraitra d’ailleurs a chacun de nous, d’autant plus utile, que nous sentirons plus directement et plus profondément l'urgence de ces besoins. Plut6t que d’empécher la naissance et d’entraver le développement d’une revue nouvelle, il vaudrait souvent mieux d’abréger l’existence des vieilles revues, sans programme bien défini, devenues désuétes, et qui ont perdu peu a peu leur originalité et n’existent plus que par habitude, grace a l’iner- tie des bibliothéques. Les revues sont les résultats d’une double tendance : 41° la tendance a faire du travail intellectuel une ceuvre collective, impersonnelle. Car, les objets d’études deviennent si compliqués et si étendus, que le pro- grés de nos connaissances nécessite de plus en plus la mise en muvyre @efforts nombreux, unis par une étroite collaboration. D’autre part, pour entretenir cette collaboration, il faut organiser des services d’in- formations rapides et complets; 2° la tendance 4 mieux répartir les BIBLIOGRAPHIE SYNTBETIQUE Ley taches, a spécialiser le travail. Cette tendance est corrélative de la pre- miére. fl ne faut done aucunement sinquiéter de la multiplication des revues, celle-ci fut-elle momentanément exagérée : s'il nait tant de revues en notre temps, c’est que les deux tendances que je viens d’in- diquer sont fortement accentuées. Il faut done y voir avant tout, une preuve de plus de notre activité et de la complexité croissante de Yesprit humain; une preuve aussi de l’application chaque jour plus étendue de cette loi fondamentale : la division du travail. Car une des caractéristiques de la plupart des revues de notre temps, c’est leur spécialisation croissante. Souscrire a une revue, c’est acheter a forfait un certain nombre de travaux relatifs 4 un méme ordre d’idées. Le souscripteur trouve un grand avantage a recevoir ainsi automatiquement un ensemble d’écrits susceptibles de l’intéresser ; il fait confiance a |’éditeur de la revue, et de ce chef il court done des risques. Mais il est clair que ces risques seront d’autant plus réduits que le domaine de Ja revue est plus étroit, et @est ce qui explique sans doute le succés relatif des revues trés spéciales. Si je m’intéresse exclusivement a la physiologie des échino- dermes, ou bien a la physiologie, ou bien aux échinodermes, et que j/apprends l’existence d’une revue intitulée : Archiv fiir Physiologie der Stachelhduter, je m’empresserai de m’y abonner. Et tout zoologiste ayant affaire de prés ou de loin aux échinodermes, dédaignera les revues de zoologie ou de physiologie (« trop générales ») et se préci- pitera sur ces précieuses archives, comme sur une ancre de salut... 3. LA CRISE DES BIBLIOTHEQUES. — En pratique, la question qui nous oecupe, se présente sous une forme plus grave : bonnes ou mauvaises, les revues sont trop nombreuses, car les bibliothéques ont des crédits limités, et ne peuvent les acheter toutes. Chacun sait du reste, que la majeure partie des crédits dont elles disposent pour l’achat des livres, sont absorbés par les frais d’abonnement aux revues. Alors?... Avant d’examiner les causes de cette crise, je souléve une question préejudicielle. Les bibliothéques n’essaient point d’acheter tous les livres, loin de la, elles savent mettre a leurs convoitises beaucoup de limites : pourquoi sont-elles moins réservées quand il s’agit de pério- diques; pourquoi veulent-elles en posséder tant? Est-ce parce qu’elles jugent l’acquisition de périodiques particuliérement utile, ou n’est-ce pas plutét par une sorte d’inertie, souvenir de |’époque, oti les revues étaient si peu nombreuses, qu’on pouvait songer a les acquérir presque 128 GEORGE SARTON toutes? Il est bien certain en tout cas, qu’elles ne sont pas encore accoutumées a choisir soigneusement leurs revues, comme elles font pour les livres, et 4 refaire ce choix chaque année. La « crise des bibliothéques » est cependant bien moins causée par Vabondance des revues et des livres, que par l’insuflisance des crédits dont elles disposent. Ces crédits ne sont plus du tout en rapport avec les besoins modernes. En veut-on une preuve saisissante? D’aprés lannuaire Minerva, il n’existerait dans le monde entier que 325 biblio- théques possédant chacune plus de 100,000 volumes. Or, la produc- tion annuelle de livres et d’imprimés s’éléve a plus de 171,000 unites, sans compter plus de 76,000 journaux et périodiques (+). Une biblio- théque de 100,000 volumes ne peut donc plus étre considérée a l’heure actuelle comme une grande bibliothéque; c’est une bibliothéque moyenne. Cependant il n’y en a que 325 dans le monde, bien qu'il y ait plus de 350 villes de plus de 100,000 habitants (?). Pour ce qui con- cerne les pays cultivés d'Europe, Bunrer a caleulé qu'il n’y a qu’une bibliothéque moyenne, pour chaque groupe de 1,870,000 habitants! Il faut bien conclure de ces chiffres que l’organisation des biblio- théques n’est plus du tout adaptée aux nouvelles conditions démogra- phiques, ni aux progrés de l’instruction publique, ni a l’importance du commerce de librairie. Toutes les causes que je viens d’énumerer, ne cesseront pas d’agir d’une manieére de plus en plus forte pendant longtemps encore, et la crise ne pourra donc que s’accentuer, avec une accélération croissante. Les bibliothéques devront donc disposer de erédits non pas seule- ment plus élevés, mais d’un nouvel ordre de grandeur : au moins dix fois plus grands, par exemple. Mais malgré cela, la production des livres et revues va s’accélérer tellement pendant le xx° siécle, que les bibliothéques devront presque toutes se spécialiser, et disposer d’un personnel parfaitement organisé pour la sélection des livres. I] faut songer, du reste, qu’a mesure que Je niveau intellectuel de l’huma- nité s’éléve, il faut étre a méme de satisfaire les besoins des nouvelles classes sociales —chaque fois plus nombreuses — qui sont émancipées. Les classes fraichement instruites, sont avides de participer a la cul- ture générale, avides de connaitre davantage : les bibliothéques devront étre prétes a les recevoir, et a les aider. (+) J’emprunte ces renseignements a la brochure de K.W. Biinrer, Rauimnot und Weltformat. Die Briicke, Miinchen, 1912. (2) Annuaire du Bureav des Longitudes pour 1913, p. 330-334. BIBLIOGRAPHI= SYNTHETIQUE 129 Il n’y a guére que les trés grandes bibliothéques qui pourront res- ter encyclopédiques, sinon d’une maniére superficielle. Les autres devront nécessairement se limiter. Gonsidérons de plus prés la ques- tion des périodiques. Parmi les revues, i! faut distinguer, d'une part, les revues générales et les revues spéciales; d’autre part, les revues internationales et les revues nationales ou locales. Toute bibliothéque s’abonnera a un certain nombre de revues géné- rales, — et aux revues spéciales relatives 4 quelques domaines judi- cieusement choisis en ayant égard aux besoins locaux (*). Elle s'abon- nera a un certain nombre de revues internationales, — et aux revues locales de son district : 4 celles-la exclusivement. Remarquez que les revues spéciales tendent toutes a devenir internationales et mémes polyglottes : spécial et local sont deux conditions contradictoires, s’excluant chaque jour davantage l’une l'autre (?). Ceci me permet de répondre plus nettement a la question que j'ai citée plus haut : la création dune revue nouvelle est un mal lors- quelle fait double emploi avec une autre; ¢’est aussi un mal, lors- quelle est 4 la fois spéciale et locale. On pourrait presque dire: c’est encore un mal de créer une revue a la fois spéciale et monoglotte. En effet, agir ainsi c’est limiter artificiellement l’accés du domaine intel- lectuel considéré et, d’autre part, c'est nécessiter t6t ou tard la créa- tion d’une nouvelle revue relative ala méme spécialité, et cette fois polyglotte D’ailleurs, étant données les contingences linguistiques de notre temps, un « spécialiste » n’a plus le droit d’ignorer les langues étrangéres principales. Les revues publiées par des sociétés, ou par des écoles, des hépi- taux... ne méritent que trop souvent ce reproche : car elles sont presque toujours monoglottes et animées d’un esprit particulariste et local. Ces sociétés font ainsi beaucoup de tort 4 l’organisation intel- lectuelle de l’humanité, et dautant plus que leurs publications par- ticipent en quelque sorte de leur propre immortalité et sont moins étroitement soumises que les autres aux saines régulations de la con- (‘) On objectera que les bibliothéques universitaires doivent satisfaire autant de besoins spéciaux qu'il y a d’enseignements organisés par elles. Ce n'est pas tout a fait exact. Car de plus en plus, les laboratoires et les séminaires ont leurs propres bibliothéques, ad hoc. Cette combinaison est excellente ; elle serait parfaite si toutes les bibliothéques de laboratoires étaient groupées en une orga- nisation unique, rattachée a la Bibliothéque universitaire centrale. (?) Exception faite naturellement des cas ott la spécialité est locale par sa nature méme. Exemple: Annvaire statistique de la ville de Buenos-Ayres. 9 130 GEORGE SARTON currence. Ce sont les sociétés qui éditent ainsi le plus grand nombre de revues faisant double emploi. En voici un bon exemple. FELIx Miitter a dressé une liste des revues contenant des études mathéma- tiques (4) : il ne s’en trouve pas moins de cing cents publiées par des académies ou d’autres sociélés savantes! La grandeur de ce nombre évoque assez |’énormité du gaspillage d’énergie dont ces cing cents sociétés se rendent coupables. Je me hate d’ajouter que toutes les réserves que j’ai faites ne se rap- portent diment qu’aux revues de science et d’érudition pures. Car pour ce qui concerne les revues de vulgarisation, leur nombre importe moins, mais les bibliothéques ne devraient s’abonner qu’a trés peu d’entre elles. I] n’est pas mauvais non plus qu'il y ait dans chaque localité des bulletins relatifs 4 la vie intellectuelle de cette localité, et ou soient étudiées par exemple, toutes les richesses naturelles, archéo- logiques ou artistiques qui sont a immediate disposition des habi- tants, mais encore une fois, seules, les bibliothéques de la région méme devraient s’y abonner. Ces revues locales ne méritent d’exister que si elles peuvent gagner leur vie, dans leur ressort naturel. 4, PROGRAMME DE CES BIBLIOGRAPHIES SYNTHETIQUES. — Le plus pressé cest de rédiger une série d’études critiques sur toutes les revues rela- tives a divers domaines intellectuels déterminés, sur le modéle de l’étude I consacrée a l’histoire des sciences. II faudrait done publier successivement des travaux analogues sur les revues de chimie, de géologie, d’histoire des religions, d’égyptologie, d’indianisme, etc... On. objectera que certains domaines (la chimie, par exemple) sont absolument trop vastes, pour qu'une pareille étude soit facilement réalisable. Mais quand un domaine est trop vaste, il suffit de le frag- menter, et de ne s’occuper par exemple, que des revues de chimie physique, ou de chimie analytique, etc... On peut aussi séparer les revues anciennes de celles qui existent encore; les revues de science pure, des revues de science appliquée ou de vulgarisation. Ainsi, il sera toujours possible de réduire le sujet 4 la dimension convenable. La partie essentielle de ces études, c’est évidemment la conclusion qui sen dégage: l’auteur devra s’efforcer de la formuler nettement, et d’indiquer pour chaque groupe, la revue principale, celles qui font (1) Feuix Mitier, « Abgekirzte Titel von Zeitschriften mathematischen Inhalt... », Jahresbericht der deutschen Mathematiker- Vereinigung, Bd. XII, Leipzig, TEuBNER, 1903. BIBLIOGRAPHIE SYNTHETIQUE 131 double emploi et devraient fusionner, etc... Cest en somme pour ces conclusions, que les études critiques sont rédigées. Pour chaque revue, il conviendra de donner toutes les indications bibliographiques habituelles, sans oublier Vindication du prix. Il faut en faire la description extérieure ; puis indiquer son but (parfois il y a lieu de distinguer le but formel du but réel), son contenu habi- tuel; noter les modifications survenues dans la rédaction et l’éco- nomie de la reyue, les changements de directeurs et d’éditeurs, etc... I] ne faut pas oublier de signaler la publication de tables générales, et d’indiquer comment celles-ci sont comprises. Enfin, indiquer les tendances qui dominent chaque revue, et caractériser aussi clairement que possible, le réle qu’elle joue et importance qui lui est attribuée. Mais je prévois encore d’autres études que celles-la. Il sera moins urgent, mais trés utile cependant, d’en consacrer, d’une part a |’exa- men plus approfondi de revues ayant cessé d’exister, d’autre part, a la critique des volumes parus de revues encore existantes. Cette cri- tique sera particuliérement nécessaire, lorsque des modifications et des perfectionnements de ces revues paraitront désirables dans l’intérét général. A titre d’exemple, je publierai ultérieurement deux études consacrées l’une a la Revue des idées (1904-1914), autre aux Archives sociologiques et au Bulletin del’ Institut de sociologie Solvay. Juin 1914, GEORGE SARTON. Soixante-deux revues et collections relatives a l’Histoire des Sciences. Cette bibliographie critique a pour objet les revues consacrées a Vhistoire d'une ou de plusieurs sciences, a l'exception toutefois des sciences sociales (sciences morales et politiques). Des études ulté- rieures seront consacrées a histoire des sciences sociales, et l’une delle, relative 4 histoire de la philosophie est déja en préparation. En plus des revues proprement dites, cette bibliographie mentionne assez briévement d'autres collections plus ou moins périodiques res- sortissant au méme domaine intellectuel, et dont la plupart ont déja été signalées dans Jsis. Mais, d’autre part, il a été nécessaire de se limiter strictement aux publications consacrées 4 lhistoire des sciences, et d’écarter toutes les revues d’histoire générale et d’archéo- logie ('), quoique celles-ci contiennent souvent des études intéressantes sur l’évolution des sciences, car les reyues d’histoire et d’archéologie sont innombrables. Les publications sont classées d’aprés les sciences auxquelles elles sont consacrées, puis sous chaque rubrique, dans lordre chronolo- gique : 1. Mathématiques. — 2. Sciences physiques. — 3. Technologie. — 4. Géographie. — 5. Sciences biologiques. — 6. Médecine. — 7. Art vétérinaire. — 8. Pharmacie. — 9. Histoire générale des sciences. — 10. Histoire et organisation de la science. D’autres classifications sont ensuite esquissées, et des conclusions dordre pratique terminent cette étude (*). ({) Méme des publications telles que la Zeitschrift fiir historische Waffen- kunde, qui avoisinent d’assez prés notre domaine. — Je n’ai pas cité non plus les collections de biographies qui sont aussi assez nombreuses; ni des collections dans le genre de la célébre publication bavaroise improprement appelée Geschichte der Wissenschaften in Deutschland. Voir a ce sujet Isis, t. I, p.528. (*) Jexprime d’avance tous mes remerciments aux personnes qui voudront bien m’aider 4 combler les lacunes éventuelles de cette bibliographie. BIBLIOGRAPHIE SYNTHETIQUE 133 1. — Mathématiques. 1. Bulletin de bibliographie, d’histoire et de géographie mathématiques, publié par O. Terquem, en supplément aux Nouvelles Annales de mathématiques, de 1855 4 1862. Les Nouvelles Annales de mathématiques, furent fondées en 1842 par Grrono et Trrquen, et publiées in-8° chez Mauiet- BacuELiER, 4 Paris. Cette revue existe encore actuellement, mais le descendant de Matier-BACHELIER s'appelle GAUTHIER- Vinttars. De 1855, tome XIV de la premiére série, a 1861, tome XX de la premictre série, puis encore pendant l'année 1862, tome I de la deuxiéme série, TERQUEM publia son Bulletin de bibliographie. Cette publication était peu importante (en 1855, 204 p.; en 1856, 208 p.; de 1857 2 1862, le nombre de pages varie de 92 4 100 [']), et contenait peu de notes historiques, mais elle fut la premiére. OLRY TerRQueM mourut le 6 mai 1862. En 1863, MM. Grerono et Provuer, qui continuaient la publication des Nouvelles Annales, annoncent (tome IT de la deuxiéme série, Avertissement) que le Bulletin qui paraissait avee une pagina- tion spéciale, sera réuni au corps du journal. « Pour ce qui con- cerne la partie historique, nous ferons usage des précieux mateé- riaux réunis par M. TERQUEM. ) 9. Bullettino di Bibliografia e di Storia delle Scienze Matematiche e Fisiche, pubblicato da Batpassare Boncom- pacnt. Roma, 1868-1887. (20 volumes in-4° de plus de 700 p. en moyenne, avec une table générale.) « Recueil unique en son genre, ott l’on rencontre, a cote d'une liste détaillée extrémement exacte des publications les plus récentes, des analyses d’ouvrages anciens ou modernes et Winnombrables documents inédits, accompagnés de notes du prince lui-méme. Ces notes exactes, minutieuses et détaillées envahissent parfois la page entiére 4 une ligne prés laissée au texte de l'article principal luiméme. La table des textes inédits publiés dans le Bullettino n’occupe pas moins de 20 pages in-4° de ce dernier volume.. » (2. Mansion, Revue des questions seientifques (2), VI, p. 262-264, 1894.) Cette publication qui fera vivre éternellement le nom du prince BALDASSARE BoNCOMPAGNI, fut imprimée sous sa propre direction, dans une imprimerie qu'il avait organisée 4 grands frais, dans une annexe de son palais, vers 1860. Cette circon- (') Je n’ai pas vu le Bulletin de 1861. 134 GEORGE SARTON stance, jointe 4 l’extréme souci d’exactitude du prince, eut des conséquences facheuses. Il arriva souvent en effet que le prince interrompit le tirage de sa revue, pour apporter encore des corrections dans les exemplaires restant a tirer! I] en résulte d’assez nombreuses différences entre les divers exemplaires du Bullettino, qui sont éparpillés dans le monde, surtout (d’aprés Favaro) dans les exemplaires des dix ou douze derniéres années. Le pis est qu'il n’est pas toujours possible ou facile de deviner quels exemplaires représentent la version définitive. Il est cer- tain que le prince eut mieux fait de publier ces corrections de la derniére heure sous forme d’addenda dans tous les exem- plaires de la revue. Cette question a été soulevée par M. STEIN- SCHNEIDER dans Bibliotheca mathematica (2), XII, p. 64, 1898. Voir les réponses de M. Currtze, Ibidem, p.95-96, de G. VALENTIN, Ibidem (3), 111, p. 131-132, 1902 et d’Anronio Favaro, Ibidem, p. 383-385, 1902. En plus des articles cités on peut encore consulter sur le Bullettino, celui d’Anronio Favaro, dans les Atti de l'Jstituto Veneto, p. 509-521, Venezia, 1895, et d’autres articles nécrolo- giques qui furent consacrés au prince BoncompaGnt (1821-1894). 3. Bulletin des sciences mathématiques, rédigé par Gaston Dansovx et E. Picanp. Paris, GAurHier-VILars, gr. in-8° (25 x 16), 1870— Ce Bulletin nest pas a proprement parler une revue d’his- toire, mais plutot de bibliographie mathématique. On y trou- vera cependant assez bien de travaux historiques, notamment un grand nombre de notes et de comptes rendus du regretté Paut TANNERY. Le Bulletin des sciences mathématiques, fondé en 1870, a formé par an jusqu’en 1872, un volume grand in-8° (t. I, II, III). A partir de cette époque jusqu’en décembre 1876, le journal s’est composé de deux volumes par an. Les tomes I 4 XI, 1870 a 1876, constituent la premiére série. La deuxiéme série a commencé a paraitre en 1877. Elle contient deux parties ayant une pagina- tion spéciale : 1° Comptes rendus et analyses; 2° Mélanges scientifiques. Tables générales : de la premiére série, 1870-1876, in-8° (2516) 1877, 1 fr. 50; des années 1877 a 1906. 1v-+66 p. (2516), 2 francs. Prix pour un an (12 numéros) : 18 franes a Paris, et 20 francs ailleurs. 4. Abhandlungen zur Geschichte der mathematischen Wissenschaften mit Einschiuss ihrer Anwendungen. Begriindet von Moritz Cantor. In zwanglosen, einzeln kauf- lichen Heften. Leipzig, B. G. TeEusner, 1877— Il a paru actuellement 30 fascicules. Le XXX*a été publi€ BIBLIOGRAPHIE SYNTHETIQUE 135 en 1912; toutefois la 2° partie d’un fascicule antérieur, le XXIV* a été publiée depuis en 1913 (voir Isis, t. II, p. 205-206). Les dix premiers fascicules de cette collection ont paru comme supplément au Zeitschrift fiir Mathematik und Physik, années XXII (1877) 4 XLV (1900) Les neuf premiers avaient simplement pour titre : Abhandlungen zur Geschichte der Mathematik. Le neuviéme fut dédié 4 M. Canror a l’oceasion de son 70° anniversaire. Le Zeitschrift fiir Mathematik und Physik fut fondé en 1856 par O. Scuiémitcn. Il contint dés le début de courtes notes his- toriques, mais surtout depuis que Morirz Cantor y collabora. Cantor fut coéditeur du Zeitschrift de 1859 4 1900. Depuis 1875, le Zeitschrift publia méme un supplément intitulé Historisch- literarische Abteilung (cf. 4 ce sujet G. ENEstR6M, Bibliotheca mathematica, 1888, p. 88-90). Ce supplément comportait de 100 a 240 pages et était indépendant des Abhandlungen dont nous venons de parler. Il comprenait deux parties : I. Abhandlungen (qui en se développant donnérent naissance aux Abhandlun- gen, dont il est ici question). II. Rezensionen. On sait que depuis 1896 (t. XLI) le Zeitschrift fiir Mathematik und Physik est exclusivement consacré aux mathématiques appliquées ; ce journal publie notamment une bibliographie des mathéma- tiques appliquées. Il parait par an 4 fase. gr. in-8°, cotitant ensemble 20 Mark. Une table générale des tomes 1-50, a été établie par le D' E. Wo6urrine, xu-+308 p., gr. in-8°, 1905. (15 Mk.] 5. Bibliotheca mathematica, publiée par Gustar ENeEstrém, depuis 1884. Cette revue est la plus importante revue d'histoire des mathé- matiques; elle est absolument indispensable a quiconque travaillant dans ce domaine. Il en a été publié trois séries suc- cessives. BIBLIOTHECA MATHEMATICA, rédigée par Gustar EnestrOm. [n-4°, Stockholm, F. et G. Beer; Berlin, Mayer und Mutter; Paris, A. Hermann, 1884-1886. Cette premiére série constitue surtout une bibliographie analytique sans comptes rendus, de toutes les publications de mathématiques, la section I étant réservée a histoire et la phi- losophie des mathématiques. Cette bibliographie était suivie de «mélanges », courtes notes historiques, et de « questions», dues la plupart 4G. Enesrroén. I] a paru en tout 3 volumes imprimés sur deux colonnes: I, 1884, 123 pages; IT, 1885, 200 p.; III, 1886, 243 p. Les deux premiers volumes (1884 et 1885) ont été distri- bués gratuitement aux abonnés des Acta Mathematica des memes années. 136 GEORGE SARTON BIBLIOTHECA MATHEMATICA, 2° série, éditee par G. EnestrOm aux mémes endroits, t. I-XIII, 1887-1899. Cette deuxieme série fut exclusivement consacrée a l’histoire. Il parut chaque année, pendant treize ans, un volume de 124 p. in 8°, du prix de 5 francs. Chaque volume comprend un index trés soigné. Une table générale relative aux années 1887 a 1896 (t. I-X), 85 p. in-8° a été publiée a Stockholm en 1897. BispLiOTHECA MATHEMATICA. Zeilschrift fiir Geschichte der Mathema- tischen Wissenschaften. Herausgegeben von G. Enestrom in Stockholm. III. Folge. In zwanglosen Banden von etwa 30 Druck- bogen, gr. in-8°. Leipzig, B. G. Teupner, 1900—_. [Preis fur den Band von 4 Heften, 20 Mk. ] A partir de cette troisiéme série, le format et importance de la revue furent considérablement augmentés. Le programme fut aussi élargi, comme en témoigne la préface générale de cette col- lection publiée par son directeur G. ENestr6M dans le tome I, p. 1-7: « Ziele und Aufgaben eines Organs fiir mathematisch-histo- rische Forschung und fiir aktuelle Fragen auf dem Gebiete der mathematischen Wissenschaften ». Ce que G. ENEsTROM appelle «questions actuelles », c'est en somme ce que nous appelons orga- nisation, un terme dont la signification est beaucoup plus éten- due que celle du mot enseignement (voir Isis, t. I, p. 193-196). Tl faut ajouter toutefois que la partie organisation fut presque enti¢rement sacrifiée 4 la partie purement historique, celle-ci magistralement traitée. Bibliotheca mathematica renferme des articles de fond, publie des textes inédits, des analyses, une bibliographie tres com- pléte avec Vindication de tous les comptes rendus dont chaque ouvrage est Vobjet, des questions et réponses, enfin des remarques critiques, incessamment continuées, sur la grande histoire des mathématiques de Canror. Chaque volume contient aussi en frontispice un beau portrait de mathématicien. G. ENEsTro6m, en plus de ses contributions purement historiques, a publié dans sa revue de nombreux travaux de méthodologie historique ; on peut dire, sans exagération, que tous les histo- riens des mathématiques de notre temps ont collaboré a Biblio- theca mathematica. Le 2™¢ fascicule du tome XIV a paru le 19 mai 1914. 6, Dusiiko-Maremaruyeckia HayKH Bb UXb HacTOALIEMD HW Tmpo- meuuems, dhypHars u3zqapaemuil B. B. bosprmunpim. Mockpa. 8°. (Les Sciences physiques et mathématiques dans BIBLIOGRAPHIS SYNTHETIQUE 137 le présent et Je passé, publié par le prof. V. Bopynin, a Moscou), 1885-1904 (4). Ce journal a été fondé par V. Bospynin en 1885. Quatorze tomes ont été publiés en deux séries. La premiére série comportant 13 tomes a paru de 1885 4 1898, sous le titre que je viens de donner : en 1885, il a été publié 2 tomes; en 1886, 2 tomes (2); en 1887, 2 tomes dont l'un est complet (8) et dont l'autre est incomplet et sans feuillet de titre; en 1888, 1 tome; en 1889, 1 tome (4); en 1890, 1 tome (*); en 1891, 1 tome ("); en 1892, 1 tome (7); en 1893-94, 1 tome (8): enfin de 1895 4 1898, 1 tome incomplet et sans feuillet de titre. Le prix par tome a ¢été de 5 roubles de 1885 a 1887, et de six roubles a partir de 1883. En 1899, une nouvelle série a commencé sous le titre suivant : Du3ziiko-MaTeMaTHUeCKiA HAayKH BL XOX uxH pasBnrid. WAyp- Harb uszapaempiit B. B. Bobpinmnbims. Moersa. 2&°. 1 tome seulement a été publié de 1899 a 1904 au prix de 6 KR. Ce journal était essentiellement composé d’articles relatifs a Vhistoire des mathématiques en général, et plus particulié- rement a l’évolution des sciences mathématiques et physiques en Russie. V. BoBynin y a publié notamment dans les premiers volumes, une bibliographie compléte d’ouvrages physiques et mathématiques édités en Russie jusqu’a la fin du xviue® siécle : Voir a ce sujet article de V. Bopynin : De l'étude sur l'histoire des mathématiques en Russie (sic), Bibliotheca mathematica, 1888, p. 103-110. 7. Bollettino di bibliografia e storia delle scienze mate- matiche, pubblica to percura di Gino Lonta. (9) Torino, 1898—. Le Bollettino parait sous une forme indépendante depuis 1898, mais, dés 1897, il avait déja été publié a titre d’essai, comme supplément au Giornale di matematiche ad uso degli studenti delle universita Italiane, que dirigeait alors A. Capen. Il a été (1) Les éléments de cette note m’ont été aimablement donnés par M. Gustave INESTROM, de Stockholm ; je le remercie. ~ (?) Années d’impression des feuillets de titre, respectivement 1894 et 1889. » (8) Mais le feuillet de titre a 1890 comme année d’impression. (+) Année d’impression du feuillet de titre : 1890. (5) Année d’impression du feuillet de titre : 1892. (°) Année d’impression du feuillet de titre : 1893. (7) Année d’impression du feuillet de titre : 1898. (8) Année d’impression du feuillet de titre : 1895. (°) Je ne connais de cette revue que les derniers fascicules, Les renseignements relatifs 4 son passé m’ont été donnés par M. Gino Loria, de Génes; je le remercie. 138 GEORGE SARTON constamment dirigé par Gino Loria. Il a été publié réguliére- ment en fascicules trimestriels de 32 pages in-8° au moins, chaque année formant un volume ayec table et index; toutefois, le tome XI embrasse les années 1908 et 1909. Jusqu’en 1909, le Bollettino fut édité par la maison C Curausen, de Turin; a partir de 1910, il le fut par la firme RosenBere et SELLIER, de Turin également. Comme son titre l’indique, le Bollettino est 4 la fois une revue de bibliographie et d'histoire mathématiques. Il contient des articles originaux, des analyses, des nécrologies de mathémati- ciens, des résumés ou programmes de cours universitaires, etc. Les meilleurs mathématiciens de l Italie y ont collaboré et bon nombre de savants étrangers, mais la plus grande partie des articles originaux et des comptes rendus ont cependant été rédigés par Gino Loria lui-méme. Le premier fascicule de 1914 est le premier fascicule de l’« Anno XVI». Le prix d’abonnement est de 6 francs par an en Italie, et 7 fr. 50 ailleurs. 8. Urkunden zur Geschichte der nichteuklidischen Geo- metrie, herausgegeben von Frieprich ENnceL und Pavut STACKEL, gr. in-8°. Leipzig, B. G. Teusner, 1899— Je me borne a citer cette publication, qui n’est pas une revue. Deux tomes ont paru jusqu ici en 1899 et en 1913. (Voir Jsis, t. IT, p. 280.) 9. Urkunden zur Geschichte der Mathematik im Alter- tume, in-8°. Leipzig, B. G. Teusner, 1907. Il n’a paru qu’un volume de cette collection et la firme TEUBNER m’a écrit, le 18 mars 1914, qu'elle n’en préyoyait pas la continuation. (Voir Jsis, t. I, p. 706.) 2. — Sciences physiques. Je ne connais aucune revue proprement dite qui soit exclusi- vement consacrée a l’histoire des sciences physiques, mais plu- sieurs des reyues citées plus haut publient souvent des docu- ments relatifs 4 histoire de l’astronomie ou de la physique. 11 est d’ailleurs impossible de séparer les sciences physiques des mathématiques. L’historien des sciences physiques devra done toujours se reporter aux revues précédentes et principale- ment a Bibliotheca mathematica. Il est cependant utile de signaler ici pour mémoire quelques collections importantes : BIBLIOGRAPHIE SYNTHETIQUE 139 10. Collection de Mémoires sur la physique, publiés par la Société francaise de physique, gr. in-8°. Paris, GAUTHIER- Vittars, 1884— Il a paru actuellement six tomes, dont le sixiéme inaugure une nouvelle série. La premiére série a été publiée de 1884 4 1891. Le premier tome de la deuxiéme série, ou tome VI de la collection entiére, a paru en 1905. (Voir Jsis, t. I, p. 706-707). 44. Neudrucke von Schriften und Karten iiber Meteoro- logie und Erdmagnetismus, herausgegeben von Prof. Dr. G. Hevumann, in-4°. Berlin, Asner und Co., 1893-1904. La collection compléte comporte quinze fascicules de gran- deur et de prix variables. Les textes rares ou particuliérement remarquables sont reproduits en facsimile, avec introduction et notes. Le quinziéme fascicule contient des addenda et errata relatifs & toute la collection. Les quinze fascicules cottent ensemble 130 Mk. 50. (Voir Jsis, t. I, p. 706.) 12. Monographien aus der Geschichte der Chemie, heraus- gegeben von Prof. Dr. Georg W. A. KAnteacm in Basel. Leipzig, J. A. Barta, 1897-1904, Ila paru en tout huit fascicules d’étendue et de prix variables, dont sept ont été, au moins en partie, l’ceuvre de KaniBaum [1853-1905]. 13. Alembic Club Reprints. Crown octavo, cloth, uniform. Edinburgh. Seize volumes publiés. Je ne connais cette collection que par la circulaire de l’éditeur, laquelle ne contient aucune date ! (Voir Isis, t. Il, p. 168-169.) 3. — Technologie. 14. Beitriige zur Geschichte der Technik und Industrie. Jahrbuch des Vereines Deutscher Ingenieure, herausgegeben von Conrad Matscuoss, in-4° (28 x 20). Berlin, Jutius Sprincer, 1909— Chaque volume se compose d’un certain nombre de mémoires abondamment illustrés et suivis parfois de notes plus courtes. 140 GEORGE SARTON Pas de comptes-rendus, ni de bibliographies. Prix du volume : 8 mark broché et 10 mark relié. Ci-dessous la description des cing volumes parus jusqu’a présent : I, 1909, vu1-+280 p., 247 Textfig., 5 Bildn. TI, 1910, 1v+329 p., 356 » 16» III, 1911, 1v-+347 p., 305 ) 205 IV, 1912, 1v+357 p., 348 » 7» V, 1913, 31v4345 p., 293 D) 12 » 4. — Géographie. Pas de revues proprement dites, mais plusieurs collections importantes : 15. Publications of the Hakluyt Society, London B. Quanitcn, 1847— The Haxuvuyr Society, established in 1846, has for its object the printing of rare and valuable voyages, travels, naval expeditions and other geographical records. The Society has not confined its selection to the books of English travellers, to a particular age, or to particular regions. Where the original is foreign, the work is given in English, fresh translations being made, except where it is possible to utilise the spirited renderings of the sixteenth or seventeenth century. The works selected for reproduction are printed (with rare exceptions) at full length... One hundred volumes, forming Series I, were issued from 1846 to 1898; thirty volumes of series II have been issued in the fourteen years ending 1912. Annual subscription : One and a-half guinea. Hon. secretary : J. A.J. pr Vimiuiers, British Museum, London W. C. Cir. Prospectus and List of Members with Index to publi- cations, xxxv1 p. in-8°. London, The Haxiuyr Society, 1913. (Voir aussi Jsis, t. II, p. 261, 272. 16. Recueil de Voyages et de Documents, pour servir a l’his- toire de la géographie depuis le xi° jusqu’a la fin du xvi’ siécle. Publié sous la direction de Cu. Scuerer et H. Corner. Paris, Ernest Leroux. Vingt-deux volumes gr. in-8° sont parus, d’étendue et de prix variables. (Voir Isis, t. II, p. 169.) 17. Série cartographique. Paris, Ernesy Leroux. Trois atlas in-folio publiés. (Voir Jsis, t. I, p. 169.) BIBLIOGRAPHIE SYNTHETIQUE 14] 18. Bibliothéque de voyages anciens. Paris, Ernest Leroux. Trois volumes in-8° écu publiés. (Voir Jsis, t. I, p. 169.) 19 Bibliothéque de géographie historique. [aris, Ernest Lerowx. Un volume in-4° raisin publié. (Voir Jsis, t. II, p. 169.) 20. Quellen und Forschungen zur Erd- und Kulturkunde, herausgegeben von Dr. R. Stuse. Leipzig, Orro Wicanp, 1909—. Huit tomes ont été publiés jusqu’a présent, dont les prix additionnés s’élévent 4 84 Mk 20. L’éditeur vend toutefois la collection au prix de 75 marks. 5. — Sciences biologiques. Je ne connais aucune reyue consacrée a l’histoire des sciences biologiques en général, mais seulement une reyue d’histoire de la zoologie, et une revue @histoire de l'agronomie. Je signale cette derniére parce que les historiens de la botanique peuvent avoir intérét a la connaitre. 21. Landwirtschaftlich-historische Blatter. Eine Monats- schrift begrindet und herausgegeben von Grossherzogl. Rat Dr. phil. Max Gunrz, Rittergutsbesitzer in Weimar. Organ der Gesellschaft fur Geschichte und Literatur der Landwirt- schaft ('). Weimar, 1902-1912. Cette revue minuscule contient de courtes notes historiques et bibliographiques. Elle a été fondée en 1902 par le D' Max GiinTz, et jusqu’en 1913, elle a paru tous les mois en cahiers d'une feuille in-8°. Une année cottait 2 marks en Allemagne, et 2 mk 50 ailleurs. Depuis 1913, le titre et la périodicité ont été modifiés, la revue nouvelle s’intitule : 92. Jahrbuch der Gesellschaft fiir Geschichte und Litera- tur der Landwirtschaft (Neue Folge der Landwirtschaft- iich-historischen Blatter) Eine Vierteljahrschrift..... Weimar, 1913— Le format et l'étendue paraissent étre restés les mémes, mais le prix pour l’Allemagne est élevé 4 2 mk 30. Rédaction et administration 4 Vippach-Edelhausen, prés de Weimar. (1) Je remercie M. Max Gintz pour les renseignements complémentaires qu'il m’a donnés pour la rédaction de cette note. 142 GEORGE SARTON 23. Zoologische Annalen. Zeitschrift fiir Geschichte der Zoolo- gie, herausgegeben von M. Braun. Wurzburg, A. Srupers Verlag, 1904— . C'est la principale revue, et il faut bien dire la seule revue, relative 4 histoire de la biologie. Elle a publié des travaux originaux importants. En plus des mémoires. elle contient aussi quelquefois des analyses d’ouvrages récents. Pas de biblio- graphies completes ou s’efforcant de l’étre. La revue parait sans périodicité réguli¢re. Deux a quatre fascicules forment un tome de 320 4 400 pages gr. in-8°, cotitant 15 marks. Le tome VI a commencé a paraitre en 1914. 6. — Medecine. Les revues (histoire de la médecine que je connais sont fort nombreuses, et je ne suis pas du tout certain de les connaitre toutes. A vrai dire, plusieurs n’ont pas un niveau intellectuel trés élevé, et sont plutét anecdotiques que scientifiques; elles paraissent rédigées plutét dans un but de récréation que dans un but philosophique. (Voir 4 ce sujet, Isis, t. I, p. 588-589.) 24. Giornale per servire alla storia ragionata della medi- cina di questo secolo. Venezia, 13 volumi, dal 1783 al 1800. M. Apo Mieti a bien voulu se charger d’analyser brieévement cette revue, mais un deuil cruel l’a empéché de le faire en temps utile. Cette analyse sera publiée ultérieurement dans Jsis — Je n’ai pas vu cette revue, dont je ne connais que le titre, et je ne suis méme pas du tout certain que c’est une revue d’histoire au sens ot nous l’entendons maintenant. Jadis cn confondait les mots histoire et bibliographie, compte rendu analytique. A ce compte, toutes les revues scientifiques sont des revues d’his- toire : leurs éditeurs sont en effet les historiographes de la science actuelle. 25. Beitrige zur Geschichte der Medizin, herausgegeben von Kurt Sprencet, Bd. I. Halle, in der RencerscHen Buchhand- lung, 1794-1796 (). Il n’a paru qu’un seul tome en trois fascicules : le fasc. I de 239 pages a été publié en 1794, le fase. 2 de 245 pages en 1795 et (1) Je dois les renseignements relatifs 4 cette revue 4 M. le Dr H. Draun, bibliothécaire adjoint de l'Université de Halle a. S.; je le remercie. BIBLIOGRAPHIE SYNTHETIQUE 143 le fasc. 3 de 270 pages en 1796. Le prix était de 2 Thaler 2 Groschen. Les articles du fase. 1 sont écrits entiérement par SPRENGEL, mais les fasc. 2 et 3 en contiennent aussi d’autres auteurs, notamment de Bérriger (Weimar), HELLMuTH (Phila- delphia}, KreyssiG (Leipzig), etc... Il n’y a pas de miscellanées, ni de bibliographie. 26. Janus. Zeitschrift fir Geschichte und Literatur der Medizin, herausgegeben von A. W. E. Th. Henscueu. Bd. I-IIl. Breslau, TreWENDT, 1846-1848 (‘). Le tome I comprend vi1+875 p.; le tome II, vi+824 p.; le tome III, vi+836 p. Chacun renferme des articles originaux, . des comptes rendus, et des miscellanées. Le tome se compose de 4 fascicules coitant chacun | 1/4 Rth. 27. Janus. Central-Magazin fur Geschichte und Literargeschichte, airztliche Biographik, Epidemiographik, medicinische Geogra- phie und Statistik... herausgegeben von H. BReETSCHNEIDER, A. W. E. Th. Henscuet, C. Fr. Heusincer und J. G. Tuirr- FELDER. Bd. I-II. Gotha, J. G. MULLER, 1851 und 1853. Ce deuxiéme Janus ne se présente pas d’une maniere explicite comme une nouvelle série ou une continuation du premier, quoique Henscue soit l'un de ses rédacteurs. Chaque tome renferme des articles originaux, des comptes rendus et des mélanges. Le premier se compose de 322 p. en 2 fascicules, le deuxicme de 664 p. en 4 fascicules. Chaque fascicule cottait 1 Rt. On remarquera le programme extrémement vaste de ce deuxieme Janus : en plus de histoire et de la bibliographie, il comprend encore des domaines extrémement différents des premiers : lépidémiologie, la géographie médicale et la médecine sociale. Cette confusion bizarre a persisté jusque dans le 3° Janus comme nous le verrons plus loin. 28. Deutsches Archiv fiir Geschichte der Medizin und medicinische Geographie, herausgegeben von Heinnicu Routrs und Gernarn Routers, 8 Bde in-8°. Leipzig, C. L. Hirscu- FELD, 1878-1885. Huit volumes ont été publiés pendant huit années consé- cutives; chacun d’eux contenait en moyenne 30 feuilles et coutait 12 mark. Les tables sont mauvaises et il n’y a pas dindex. Les trois premiers seuls ont été édités par les deux (1) Les renseignements relatifs a cette revue et a la suivante m’ont été aima- blement donnés par le directeur de la bibliothéque de Breslau; je le remercie. 144 GEORGE SARTON fréres Routrs; en 1884, GERHARD, le géographe, se retira et Hernricu continua seul a diriger la revue. Un programme (action trés clair avait été publié par les deux fréres dans le tome I, p. 1-6, sous le titre : « Was wir wollen ». Cette préface est intéressante et encore d’actualité; aussi je crois utile d’en reproduire ici les parties essentielles : « Hine charakteristische Higenthiimlichkeit der deutschen Arzneikunst hat von jeher darin bestanden, dass sie es liebte, sich in Systemen und Schulen zu bewegen. Im 19. Jahrhunderte offenbaren sich dieselben in drei Hauptgruppen: in der natusphilosophischen, naturhistorischen und naturwissenschaftlichen Schule. Hine jede hatte ihre innere Be- rechtigung und musste durch mathematische Notwendigkeit aus der vorhergehenden entstehen... ... Wiedienaturphilosophische Schule der Reprdsentant des Idealismus, die naturwissenschaftliche der des Sensualismus und Materialismus ist und beide die dussersten Polen bilden, zwischen welchen die Natw7- historiker die Verbindung herstellen, so hat die historisch-kritische Richtung die Aufgabe, vermittelst der Leuchte der Geschichte und der Kritik, ergdnzend, verbessernd, rectificirend, versdhnend einzutreten. Nicht in Bezug auf das zu erstrebende Ziel findet eine Verschiedenheit statt, sondern nur in Riicksicht der Methode. Die historisch-kritische Forschung tritt da ein, wo das Experiment und die Sinne sich nicht als ausreichend erweisen... Vorstehende Worte mogen gentigen, das Unternehmen, dieser Richtung der Medizin ein Asyl anzuweisen, einen Sammelpunkt zu schaffen, wie das Archiv es sich zur Aufgabe stellt, zu rechtfertigen... ; ... die divergenten Strahlen des Specialismus zum Brennpunkt der befruchtenden Universalismus wieder zu vereinigen erscheint gleichfalls als eine Hauptaufgabe der historisch-kritischen Medizin. Sie ist daher nicht bloss das Bindemittel, welches die in ihrer Bearbeitung isolirten Doctrinen der Medizin wieder zusammenfihrt, sondern sie zugleich mit allen wbrigen Wissenschaften in Verbindung setzt, sie in Fiihlung bringt mit der Philosophie, Theologie, Jurisprudenz, Nationalékonomie usw., mit einem Worte das allgemeine culturhistorische Band um _ sie schlingt... Die Gegenstinde, welche zur Aufnahme geeignet sind, lassen sich unter folgende Rubriken bringen : I. — Die auf die Geschichte der Medizin im engeren Sinne sich erstrechende Themata... ll. — Abhandlungen, welche die historische Pathologie zu ihren Gegenstande haben, also die Geschichte einzelner Krankheiten, Heil- methoden, Heilmittel, der Epidemien und Endemien, des Krankheits- genius usw. Ill. — Medicinische Geographie, Topographie und Chorographie. \ BIBLIOGRAPHIE SYNTHETIQUE 145 IV. — Leitende Artikel, Apergus iiber bedeutende medicinische Ereignisse, welche sich auf die Tagesgeschichte erstrecken, iber Medicinalgesetzgebung, Reform des medicinischen Unterrichts, der medicinischen Fakultdten, iiber die Stellung der einzelnen Disciplinen zu einander, ferner Kritiken und Referate ttber Werke, deren Inhalt sich auf Geschichte der Medicin und medicinische Geographie bezieht. » 29. Archivos de Historia da Medicina Portuguésa ('), Periodico bi-mensal. Redactor principal : Maxmiano Lemos. 6 vol. in-8° (2416). Porto, Lemos y C*, 1886-1896 Cette revue est exclusivement consacrée, comme son titre Vindique, 4 Vhistoire de la médecine portugaise. C'est la une bonne méthode : les revues non publiées dans une langue vrai- ment internationale devraient toujours se limiter 4 l'étude des faits ressortissant a la langue dont ils disposent. Leurs rédac- teurs sont du reste 4 méme détudier ces faits mieux que per- sonne : cette division du travail est done tout indiquée. (Bien entendu, cette remarque ne se rapporte qu’aux revues spéciales et non aux revues de vulgarisation.) Cette premiére série se compose de six volumes publiés aux dates suivantes : vol. I (1886-1887), 1887; vol. II (1887-1888), 1888: vol. III (1888-1889), 1889; vol. IV, 1894; vol. V, 1895; vol. VI, 1896. Chacun de ces volumes a 192 pages, a l'exception du premier, qui n’en a que 116. La deuxiéme série est intitulée : Arguivos DE Historta pA MepicinA Portucuésa. Nova serie. Publicacio bi-mensal. Redactores : Maximiano Lemos e Jodo DE Meira. Porto, Lemos y C*, 4910— . Este periodico publica-se em fasciculos de 32 paginas, for- mande anualmente um volume de 192 paginas. Retratos de médicos portuguéses acompanharao o texto sempre que for possivel. 1° anno, 1910, 208 p.; 2° anno, 1911, 198 p.; 3° anno, 1912, 188 p.; 4° anno, 1913, 194 p. Chaque volume est muni d’un index. Les deux premiers fasci- cules de la 5¢ année ont paru en février et avril 1914. Le prix d'une année est de 1,000 reis en Portugal, 6 frances a l’étranger. (1) Je n’ai eu sous les yeux qu’un fascicule de la 2° série daté de 1914. Les renseignements que je donne ici sur cette publication, qui est, parait-il, trés rare, méme au Portugal, m’ont été obligeamment fournis par M. RopotpHE GuIMARAES, commandant du génie & Amadora, prés de Lisbonne; je le remercie. 10 146 GEORGE SARTON 30. La Chronique médicale. Revue bimensuelle de médecine historique, littéraire et anecdotique. Directeur-rédacteur en chef : Dt Capaneés. Paris, 15, rue Lacépéde, 1894— Cette revue, qui en est actuellement a sa 21° année d’existence, contient des articles de fond du genre anecdotique, des échos, des informations, des mélanges, des notes bibliographiques et des analyses. Elle parait deux fois par mois (1) en fascicules de 2 feuilles in-8° (2416), et est illustrée Le numéro cotte 1 frane, l'année 10 francs en France et 12 franes a l’étranger. 31. Janus. Archives internationales pour I’histoire de la médecine et la géographie médicale, gr. in-8°. Haarlem, De Erven F. Boun, 1896— J’ai déja eu l'occasion de citer deux revues intitulées Janus : ef. n° 26 et 27. Le troisi¢me Janus a été fondé en 1896 par HEN- pDRIK Fritz AuGust Preypers (1853-1904). Les trois premieres années ou volumes ont été publiés 4 Amsterdam en fascicules suellement. Apres la mort de Prypers, c’est-a-dire 4 partir du tome IX, 1904, le rédacteur en chef fut C. L. vAN DER BuRG; puis, a dater du tome XI, 1906, ce furent A. W. Niewennuis et E. C. vAN LeersuM. Janus contient des articles originaux, des ana- lyses, des notes bibliographiques. Mais pour satisfaire a l’autre partie de son programme : la géographie médicale, elle publie aussi des notes d’épidémiologie. Ce mélange est assez disparate et constitue évidemment une grande faute d’organisation. Chaque année forme un volume d’environ 40 feuilles in-8° (640 p.) coutant 12 florins de Hollande (envy. 25 fr.). Un index relatif aux années 1894-1905 a été publié en 1907, 72 p. in-8°. f1 contient une table alphabétique des auteurs, une table alphabe- tique des travaux et une table des illustrations. Le volume en cours de publication (1914) est le XIX. 32. La France médicale (*). Revue d’études d’histoire de la médecine. Rédacteur en chef : le Dt Avsert Prikur. Paris. 1, place des Vosges, 1900— En réalité, la France médicale a été fondée en 1854. Mais (‘) Et non une fois tous les deux mois, comme le ferait croire le qualificatif bimensuel. Tl est bon de signaler aux étrangers que le mot bimensuel a pris en francais le sens du mot semi-mensuel; on loppose ou terme bimestriel, qui signifie sans équivoque : paraissant tous les deux mois. C’est 14 un mauvais usage, contre lequel les éditeurs devraient réagir. Il n’y a pas de raison pour que bimensuel et bimestriel aient deux significations si différentes. Disons done que la Chronique médicale est une revue semi-mensuelle. (2) Je dois les renseignements relatifs a la France médicale a Vobligeance du secrétaire de la rédaction, M. J. AvALon; je le remercie. BIBLIOGRAPHIE SYNTHETIQUE 147 depuis sa fondation jusqu’en 1900, elle s’est occupée exclu- sivement de médecine générale; l’histoire de la médecine y était une partie accessoire. Mais depuis 1900, sous la direction du D* ALBERT PRIEUR, elle publie presque exclusivement des études concernant l’histoire de la médecine : travaux originaux ou tra- vaux reproduits ou analysés. Quelques colonnes seulement sont consacrées dans chaque numéro 4 une revue générale des tra- yaux purement médicaux et des publications de sociétés savantes. Chaque année forme un volume de 480 pages et cotte 10 frances en France, et 14 franes ailleurs. Jusqu’a la fin de 1913 la France médicale était semi-mensuelle, mais non illustrée. Depuis janvier 1914 elle est mensuelle, mais illustrée. I] n’a pas été fait de tables générales. 33.’ Abhandlungen zur Geschichte der Medizin, herausge- geben von Professor D' Huco Macnus, XVIII Hefte in-8°. Breslau, J. U. Kern’s Verlag (Max Miter), 1902-1906. Cette collection qui a été publiée par Hugo Magnus (1842-1907) avec l’assistance de Max NEUBURGER et KARL SupHOFF comporte 18 fascicules, formant autant de mémoires, d’étendue et de prix variables. Le prix de la collection compléte est abaissé A 36 marks (au lieu de 59 mk 70. 34. Bulletin de la Société francaise d’histoire de la méde- cine (1), (23 x 14.5). Paris, chez le Secrétaire général, 1902—. Ce Bulletin publie des mémoires originaux relatifs 4 ’ histoire des sciences médicales; il ne publie pas d’analyses proprement dites, mais seulement une bibliographie assez sommaire des tra- vaux offerts. I] est né avec la société, en 1902. Jusqu’en 1907 y compris, il ne parut, par an, que trois fascicules, correspon- dant aux trimestres I, II-III, IV. L’année 1908 a paru trés en retard en une seule fois. Depuis 1909, on peut dire que sauf quelques petites irrégularités, le Bulletin parait dix fois l’an. Le format est toujours resté le méme, mais depuis 1910, le texte est plus serré, et actuellement il comporte plus de 500 pages par an. Voici quelques détails sur l’étendue de chaque volume. I, 1902, 503 pages. — II, 1903, 533 p. — III, 1904, 531 p. — IV, 1905, 320 p. — V. 1906, 378 p. — VI. 1907, 350 p. — VII, 1908, 254 p. — VIII, 1909, 390 p. — IX, 1910, 324 p. — X, 1911, 522 p. — XI, 1912, 508 p. — XII, 1913, 543 p. — Le tome XIII, 1914. est en cours de publication. Prix du tome ou de l’année : 14 franes en France, et 17 frances a létranger; la cotisation annuelle des membres, lesquels recoivent le Bulletin, est de 12 francs (droit d’entrée : 10 francs), (1) Je ne connais ce Bulletin que depuis 1913. Les renseignements sur son passé m’ont été obligeamment donnés par le D? Ernest WICKERSHEIMER, secré- taire général de la société, rue Bonaparte, 16. Paris, VI; je le remercie. 148 GEORGE SARTON 35. Medical Library and Historical Journal. Editors : Avert Tracy Huntincton, Joun SMart BRownne, 5 vol. gr. 8°. Brooklyn, Bedford Av. 1343. January 1913-december 1907 (*). There are five volumes in the set. The subscription price was $2.00 a year. The magazine was issued quarterly. The number of pages in each volume is as follows : vol. I, 318 p.; vol. 2, 334 p.; vol. 3, 310 p.; vol. 4, 389 p.; vol. 5, 299p. The journal is illustrated, the illustrations including plates partly colored, portraits, and facsimiles. The contents include ori- ginal articles, reports of Society transactions, editorials, book reviews, names of new journals, news items under the heading ““notes and news ” and some other matters. The original articles are largely of a historical and biographical nature, but the magazine is not entirely devoted to the history of medicine. 36. Revue historique et médicale, rédigée par le D' Paut TrRIAIRE (Cannes), 1904-1905. Cette revue qui commenca a paraitre en novembre 1904, mourut apres quatre mois d’existence. Elle devait paraitre tous les mois et couter 12 francs par an. Je ne la connais que par une communication de PaGeL, dans Janus, février 1915, et une autre de K. Supnorr dans les Mitteil. sur Gesch. d. Med. und Naturw., t. V, p. 210-211. C’est done sous toutes réserves que je donne le titre indiqué. J'ai écrit au D* Paun TriarrE, a son ancienne adresse — rue Traversicre, 23, 4 Tours, France — pour avoir de plus amples renseignements, mais il ne m’a pas répondu. 37. Archiv fiir die Geschichte der Medizin, herausgegeben von der Puscumann-Stiftung an der Universitat Leipzig, unter Redaction von Dt Kart Supuorr. Leipzig, JouANN AMBROSIUS Barto, 1907— . (Im Sinne ihres Stifters will die Puscumann-Stiftung [THEo- DOR PuSCHMANN, 1844-1899] an der Universitat Leipzig auf historischem Gebiete wirkend sich betatigen und verschiedene Publikationen erscheinen lassen, die den Zwecken der Ge- schichte der Medizin dienen sollen.) « Ein Archiv ist ein Organ fiir die Leute des Faches, so bringt denn auch das vorliegende nur fachmiinnische Artikel jeder Art zur Geschichte der Medizin im weitesten Kulturgeschichtlichen Sinnes. Aus- geschlossen sind alle « populiren » Artikel. » (1) Les renseignements relatifs 4 cette revue, m’ont été aimablement donnés par M. Wm. A. Stang, chef de la section des périodiques de la Library of Congress, Washington; je le remercie. BIBLIOGRAPHIE SYNTHETIQUE 149 L’Arehiv fur die Geschichte der Medizin est la plus impor- tante des revues consacrées a l’histoire de la médecine, mais il faut noter quelle ne contient que des mémoires originaux; pas de comptes rendus ni de bibliographie. Ces archives paraissent irréguliérement en fascicules d’environ cing feuilles in-8° cha- cun; six fascicules forment un volume qui coite 20 marks en Allemagne, 22 mk 40 ailleurs; les volumes reliés cofitent chacun 22 mk 50. — Cette revue est fort bien éditée tant au point de vue matériel qu’au point de vue intellectuel ; elle contient beau- coup dillustrations et de trés belles planches. C’est une revue de pure érudition. Le dernier fascicule que j’ai vu était le quatriéme du tome VII, 1913. 38.. Studien zur Geschichte der Medizin, herausgegeben mit Unterstutzung der Puscumann-Stiftung. Lex. in-8°. Leipzig, JoHanN Amprosius Barto, 1907— . «In den Studien sollen Quellenforschende Einzeluntersu- chungen Aufnahme finden, die schon ihres Umfanges wegen oder weil sie in illustrativer Hinsicht zu grosse Anforderungen stellen, in das Archiv fur Geschichte der Medizin mit dem sie in Programm und Tendenz im tbrigen tibereinstimmen, nicht recht hineinpassen und nebenbei auch soviel selbstiindiges eigenes Leben besitzen, dass sie besser gesondert erscheinen. » Cette collection de travaux d’érudition de tout premier ordre, comprend, 4 ma connaissance neuf fascicules illustrés, dont tous 4 l'exception d’un, sont l’ceuvre de Karu SupHorr. Le dernier que j’ai vu date de 1912. Les fascicules sont d’étendue et de prix variables. 39. The Aesculapian (*). A‘quarterly Journal of medical history, literature and art. Edited by ALBert Tracy Huntineton, 4 vol. Brooklyn, New-York, 1908-1909. The Aesculapian succeeded Medical Library and Historical Journal. Vol. 1, n° 1, of The Aesculapian is dated December, 1908; n° 2, March, 1909; n° 3-4, in a single issue, June- September, 1909. The Library of the United States Surgeon General’s Office has no later issue than that dated June- September, 1909, and I presume that this was the last number published. The subscription price was $2.00. An editorial on page 59 of the first issue states : « After the lapse of nearly a year, the first number of The Aesculapian is issued, retaining (!) Les renseignements relatifs 4 cette revue m’ont été aimablement commu- niqués par M. Wm. A. Stank, chef de la section des périodiques 4 la Library of Congress, de Washington ; je le remercie. 150 GEORGE SARTON all the essential features of the Medical Library and Historical Journal, ) There are 280 pages in the volume, which is without illustrations. The contents include original articles, reports of Society transactions, and editorials, together with a section of notes and news. No book reviews are included. The articles, as in the case of Medical Library and Historical Journal, are largely of a historical and biographical nature, but the magazine is not entirely devoted to the history of medicine. 40. Klassiker der Medizin, herausgegeben von Dr. Kart Supxorr. Leipzig, Jouann Ambrostus Bantu, 1910— Il a été publié actuellement 20 volumes de cette collection. Le 20° est daté de 1912. Petits volumes d’étendue et de prix variables, (Voir Jsis, t. 1, pp. 162, 165, 169, 170, 171 et 706.) 41. Zur historischen Biologie der Krankheitserreger. Mate- rialien, Studien und Abhandlungen, gemeinsam mit V. FosseEL, T. von GyOry, W. His herausgegeben von Kant Supnorr und Geore Sticker. Giessen, ALFRED TOPELMANN, 1910— . Collection de mémoires relatifs a l’épidémiologie. A ma connaissance six sont parus. 42. Bulletin de la Société médico-historique, 1 vol. Paris, Cu. Boutance, 1944 (). Ce bulletin n’a eu qu’un seul volume publié en 1911, et ren- fermant les travaux de la société de 1909 a 1910. C’est un volume in-8° de 268 pages. Le but de cette société était d’étudier du point de vue médical les questions historiques, littéraires et artis- tiques. La société n’existe plus. 43. Aesculape. Revue mensuelle illustrée latéro-médicale, gr. in-4° (35x28). Directeur : Bensamin Born. Paris, A. Rouzaun, 1944 : Depais 1914, le sous-titre de cette revue est un peu modifié : « Revue mensuelle illustrée. Lettres et arts dans leurs rapports avec les sciences et la médecine ». C’est essentiellement une revue d’histoire de la médecine, une large part étant faite au point de vue anecdotique, et surtout au point de vue iconogra- phique. Cette revue parait chaque mois en fascicules de 24 pages (1) Les renseignements que je posséde sur ce bulletin m’ont été aimablement donnés par M. Ernest WICKERSHEIMER. J’en tiens quelques-uns aussi du Dr. Casanus. Je les remercie tous deux. BIBLIOGRAPHIE SYNTHETIQUE 151 de texte proprement dit, et 24 pages de supplément partiel- lement occupées par la publicité. [llustrations abondantes et intéressantes. L’abonnement annuel coute 12 franes en France et 15 franes ailleurs. Je ne connais la reyue que depuis 1913, et n’ai done pas vu les deux premiéres années. Le tome I est presque épuisé. Le tome IV est en cours de publication (1914). ‘62. Medicinsk-historiske Smaaskrifter ved Vitu. Maar [Petits écrits sur histoire de la médecine, publiés par Vilh. Maar}, K@benhavn, 1912— . Au moment de la correction des épreuves, j’ajoute 4 sa place cette publication, que me signale aimablement le Dt Ernest WICKERSHEIMER. Je suis inexcusable de l’avoir oubliée, car javais lu la note de J. W.S. Jounsson dans les Mittl. sur Gesch. d. Med. u. Naturw., t. XII. p. 319-320; 1918. I] en sera reparlé ultérieurement dans /sis. J’ai donné le n° 62 a cette publication pour ne pas troubler tout le numérotage. 44. Publications de la Société francaise d’histoire de la médecine (23 x14). Paris, chez le secrétaire général, 16, rue Bonaparte, 1913— Mémoires relatifs 4 histoire de la médecine. Deux volumes ont été publiés jusqu’a présent. Pour le 1°", voir sis, I, p. 517- 518. Le 2° vient de paraitre (1914). 45. Proceedings of the Royal Society of Medicine. Section of the History of medicine (25x18). Royal Society of Medicine, Wimpole str. 1, London W., 1913— Il parait chaque année, en 5 ou 6 fascicules, un volume coutant une guinée. Cette reyue ne contient que des articles originaux ; pas d’analyses. Le premier volume a été complété en octobre 1913 (242 p ). Je ne sais sisa publication a été commencée avant ou aprés le 1¢ janvier 1913. Le volume II (1918-1914) est en cours de publication. J’ai sous les yeux les p. 15 4 70; elles sont illustrées. 46. Kulturgeschichte der Zahnheilkunde in Einzeldar- stellungen, herausgegeben von Curr Proskauer. Berlin, Hermann Meusser, 1913— Je n'ai pu obtenir de l’éditeur aucun renseignement sur cette publication nouvelle relative 4 l'histoire de l'art dentaire. Je me borne 4 la signaler. (Voir Jsis, t. II, p. 297). 152 GEORGE SARTON 7. — Art vétérinaire. 47. Beitrage zur Geschichte der Tierheilkunde, herausge- von Frieprich Freytac, Heft 1, 72S. in-8° (23 x 15). Magde- burg, Verlag Erika, 1909. (2 Mk]. Tl n’a paru que ce seul fascicule qui contient un mémoire d@’Epmunp SrrREERATH intitulé : Wie hat der Kulturforschritt, insbesondere die Hygiene, auf die Tierheilkunde eingewirkt? 8. — Pharmacie. 48. Archiv fiir die Geschichte der Arzneykunde in ihrem ganzen Umfange, I. Bd., 4. St. hrg. von Put. Lupw. Wiitwer, in-8°. Nurnberg, 1790. Voici ce qu il est dit de cette publication dans la Bibliotheca medico-historica de J. L. Cuoutant, Lipsiae, 1842, p. 12. « Cum effig. Max. Sroiui (Inest : Wirrwer zur Sekte der Empiriker; Hiproxrates Buch in der elfenbeinernen Capsel, ein Produkt des Mittelalters; Garren, die Erhaltung der Gesundheit, tibers. v. OsTERHAUSEN; Biographisches iiber M.Sroui; Scuarers Reisebriefe; nil amplius prodiit; W.71792.) 49. Archiv fiir Geschichte der Pharmazie, herausgegeben von H. Gunrzet, 1914. La Chem. Zig. du 29 décembre 1910 annongait la publication de cette revue a partir du 1° janvier 1911. Elle devait paraitre mensuellement (cfr. Mitt. s. Gesch. d. Med. und Naturw. t. X, p. 388). Mais si le premier fascicule a paru, il n’en a certainement pas été publié d’autre. 50. Bulletin de la Société d’histoire de la pharmacie, in-8° (24,5 x 14). Paris, 7, rue de Jouy, 1913. Cette petite revue est publiée par le secrétaire général de la société, M. Gurrarp. Elle contient de courtes notes historiques, des comptes rendus, des mélanges et des notes bibliographiques. Elle parait tous les deux mois; huit fascicules en ont déja été publiés (le 8° est daté du 30 avril 1914). Ces fascicules com- portent ensemble 136 pages. (Voir Jsis, t. I, p. 250.) BIBLIOGRAPHIE SYNTHETIQUE 153 9. — Histoire générale des sciences. 51. Publications of the Historical society of Science, 2 vol., London, 1844. Cette société fut fondée 4 Londres en 1841, elle publia deux volumes, puis se separa. Ces deux volumes étant assez peu connus, je crois utile de les signaler ici : Halliwell, J. O. Collec- tion of letters illustrative of the progress of science in England from the time of queen Elizabeth to Charles II, in-8°, London, 1841. — Wright, Thomas. Popular treatises on science, written during the middle ages in Anglo-Saxon, Anglo-Norman and English, ed. from the original mss .. in-8°. London, 1841 ('). (Isis, t. I, p. 706). 52. Ostwald’s Klassiker der exakten Wissenschaften. Leipzig, W. Encetmann, 1889— C’est la plus importante collection de textes scientifiques anciens; elle comprend actuellement 194 vol. (Voir Jsis, t. I, p. 706, et Bibliographie analytique, passim.) 53. Mitteilungen zur Geschichte der Medizin und der Naturwissenschaften, herausgegeben von der Deutschen Gesellschaft fur Geschichte der Medizin und der Naturwissen- schaften, unter Redaktion von Greorc W. Kanipaum, Max Nev- BURGER und Karu Supuorr, in-8° (23 x 16). Hamburg und Leip- zig, LEopotp Voss, 1902— Cette revue dont le XIII*® tome est en cours de publication, n’a guere changé depuis l’origine. Elle est cependant un peu plus volumineuse. De plus ses rédacteurs ont changé, sauf SUDHOFF qui n’a cessé de la diriger depuis 1902. Max NEuBURGER n’a dirigé que le tome I. KauLBaum est morten 1905, et SiEGmMuND GUNTHER laremplacé. Les rédacteurs en chef sont done a présent S. Giin- THER et K. Supuorr (t. V. et sq.). Les douze premiers tomes des Mitteilungen (1902-1913) com- prennent 6,889 pages de texte, c’est-a-dire en moyenne 547 par volume ou par an. De ces 6,889 pages, 804, c’est-a-dire 11.5 p.c., ont été consacrées a des articles originaux. Au rebours de toutes les revues précédentes, les Mitteilungen sont donc essentielle- ment une revue de bibliographie, une sorte de « Centralblatt ». (4) Je dois ces renseignements 4 M. Henry R. Tepper, secrétaire de |’Athe- neum club; je le remercie, 154 GEORGE SARTON La bibliographie relative a l'histoire de la science y est fort complete, surtout pour ce qui concerne la partie médicale; la bibliographie allemande y est plus particuliérement soignée. Jusqwen 1913, les Mitteilungen n'étaient pas seulement la plus importante revue bibliographique relative a Vhistoire de la science, on peut dire que c’était la seule. Il parait 5 fascicules par an (3 ou 4 seulement les premiéres années). Le tome est complété par de bons index. L’année cotte 20 marks. Les membres de la Société recoivent les Mitteilungen, ‘ moyennant une cotisation annuelle de 15 marks. 54. Atti della Societa Italiana di storia critica delle scienze mediche e naturali. in-8° (2518). 1907— . La Société italienne d’histoire des sciences a été fondée en 1907. Le professeur Barpuzzi en est le président depuis l’ori- gine. Des réunions ont été tenues 4 Pérouse, en 1907; & Faenza, en 1908; a Venise, en 1909; A Rome, en 1913. Les Atti de Perugia et de Faenza ont été réunies en un vol. de 158 p., Faenza, 1909 [5 L.]; les Atti de Venise forment un vol. de 226 p., Venezia, 1909 [5 L.]; ceux de Rome (voir Isis, t. I, p. 110-111) viennent de paraitre. Ces volumes renferment des mémoires relatifs, la plupart, 4 Vhistoire de la médecine italienne ou antique; en tous cas, la médecine y est fortement prépondérante (voir Isis, t. I, p. 588). Voir plus loin n° 56. 55. Archiv fiir die Geschichte der Naturwissenschaften und der Technik, herausgegeben von Kart yon Bucuka, Hermann Stapter, Kart Supnorr (2816), Leipzig, F. C. W. VocEt, 1909— Tandis que les Mitteilungen contiennent surtout des comptes rendus, les Archiv n’en contiennent pas. Ces deux revues se complétent done admirablement ('), et @autant mieux qu’elles sont toutes deux partiellement conduites par Kart SuDHOFF. Les Archiv contiennent des mémoires, souvent assez longs, relatifs 4 l’histoire de la science, et des mélanges : Kleinere Mitteilungen. Les quatre langues internationales y sont admises, l’allemand étant toutefois 4 peu prés exclusivement employé. Cette reyue parait en fascicules sans périodicité réguliére ; six fascicules forment un volume de 4 a 500 pages, cottant 20 Mk. Le tome VI (1913) a été publié d'une seule fois, avant Vachévement du tome V, sous forme d’un Festschrift (‘) Voir, d’ailleurs, t. I, p. 1-8. Karn von Bucuka. Zur Einfiihrung. « Die Mitteilungen sollen als referierendes Zentralorgan weiterbestehen... das neue Archiv will der Forschung selbst eine Stitte bereiten... » (p. 7). BIBLIOGRAPHIE SYNTHETIQUE 155 offert & Kart Supnorr a l'occasion de son jubilé scientifique du 26 novembre 1913. (1 vol. de x1-+-438 p.) Chaque tome est pouryu @un bon index. 56. Rivista di Storia critica delle Scienze Mediche e Naturali. Organo ufficiale della Societa di Storia critica delle Scienze Mediche e Naturali (24 x 17). 1910— Pour ce qui concerne la société italienne d'histoire des sciences, voir plus haut, n°? 5+. La Rivista parait depuis 1910. En 1910 et 1911 elle a paru tous les trimestres ; depuis 1912, elle est bimestrielle. En 1910, elle a comporté 123 p.; en 1911, 120 p.; en 1912, 182 p. (chaque année commengant une nouvelle : pagination, puis les trois années ont été réunies en un volume : Volume I, 1910, 1911, 1912. Grottaferrata, 1913. Avec un index général. La 4° année (1913) comporte aussi 184 p- et la 5° est en cours de publication. La Rivista renferme des mémoires originaux sur l’histoire des sciences et plus particuli¢rement de la médecine, des notes plus bréves, des mélanges, des analyses. Pas de bibliographie syste- matique. — Le prix @abonnement est de 8 L. pour I’Italie; pour V’étranger, frais de port en plus. La cotisation annuelle est de 10 L. Le Prof. V. Pensuti est le secrétaire de la société, Piazza Esedra, 47, Roma. 37. Alte Meister der Medizin und Naturkunde in Faesimile- Ausgaben und Neudrucken herausgegeben von Prof. Dr Gustav KLEIN. Munchen, Druck und Verlag, Gant Kunn, 1910— ‘A ma connaissance, cing fascicules seulement ont été publiés. Le 4° et le 5" ont été analysés dans Jsis, t. I, p. 271-273. 58. Classici delle Scienze e della Filosofia, a cura di A. Mreui ed E. Troto. Serie scientifica. Bari, Societa tipografica editrice Barese. 1914 [1913]— Voir Isis, t. I, p. 99-100, 246; t. I, p. 90-99, 209-213. 39, Klassiker der Naturwissenschaft und der Technik, herausgegeben von Graf Kart von KuinckowsTrorM und FRavz Srrunz. Leipzig, Eugen Diederichs, 1913— Voir Isis, t. 1, p. 246: t. II, p. 216-217. Cette collection n’est pas seulement composée de biographies, sinon je ne la signalerais pas ici; elle contient aussi quelques volumes de synthése histo- rique. 156 GEORGE SARTON 60. Classiques de la Science, publiés sous la direction de H. ApranwaM, H. Gautier, H. Le Cnareier, J. Lemoine. Paris, Armand Couin, 1913— . Quatre volumes ont été publiés jusqu’a présent. Voir Isis, t. 1, p. 707; 770;'t. 11, p. 277, 279. 10. — Histoire et Organisation de la Science. 61. Isis. Revue consacrée a !Histoire et a l’Organisation de la Science, publiée par Grorce Sarton (25 « 18). Wondelgem-lez- Gand (Belgique). Administration d’Jsis, et Berne (Suisse), Max DrECcHSEL, 14913— . Cette revue aun programme plus étendu que les précédentes, c’est pourquoi il a fallu la mettre sous une rubrique spéciale. Ce n’est pas seulement une revue d’érudition, remplissant le méme role que les revues signalées aux n®* 53 et 55; c’est aussi, par ses tendances et ses méthodes, une revue de philosophie. Un tome a paru (1913-1914) (1). 11 forme un volume de 826 pages, dont 384 en francais. 73 en anglais, 143 en allemand, 65 en italien et 181 pages polyglottes (bibliographie analytique et index). Tsis renterme des articles originaux, une chronique, des analyses et une bibliographie critique. Celle-ci est particuliérement importante, et paraitra a partir de cette année (1914) en une édition spéciale, imprimée au recto seulement et dénommée « L’Eneyclopédie sur fiches ». Il faudrait en dire davantage, mais je dois me borner a ces indications d’ordre matériel, parce que cette revue me touche de trop pres. Résumé et conclusions. Parmi les 62 collections que j'ai citées, 19 ont cessé d’exister, 43 existent encore. 35 d’entre elles sont des revues proprement dites ; 27, d'autres collections : mais je répéte que cette distinction est parfois un peu arbitraire; par exemple, certains fascicules des Abhandl. sur Gesch. des Math. Wissensch. (n° 4) que je n’ai pas comptée comme revue, sont exactement disposés comme tel fascicule des Zool. Ann. (n° 3) qui est, elle, une revue proprement dite; c’est d’ailleurs parce que cette (1) Le ler fascicule du tome I portait comme sous-titre : Revue consacréea Vhistoire de la science. BIBLIOGRAPHIE SYNTHETIQUE 157 distinction était parfois difficile 4 faire que je me suis résolu a com- prendre dans cette étude d’autres collections que les revues. De ces 62 collections, 29, c’est-a-dire a peu prés la moitié, sont allemandes, 16 sont frangaises, 6 italiennes, 4 anglaises, 2 américaines (Etats-Unis), 1 russe, 1 portugaise, 1 hollandaise, 1 danoise et 1 belge. Dans ce dénombrement, j’ai considéré Bibliotheca mathematica (n° 5) comme une revue allemande, quoiqu’elle soit née en Suéde. La grande question d’ordre pratique qui se pose toujours 4 la suite dun travail de ce genre, est celle-ci : parmi toutes ces collections n’y en a-t-il pas qui font double emploi?, n’y en a-t-il pas qui devraient dispa- raitre ou fusionner entre elles, dans l’intérét de toutes et de chacune, et surtout dans l’intérét de la science? Pour les remarques d’ordre géné ral que souléve cette question, voir l’Introduction générale. Dans Vespece, il est clair que cette question ne concerne que les revues encore existantes. Nous allons examiner successivement chacune des rubriques. 1. Maruematiques. — Il y a trois revues en présence. L’une d’elles, le Bulletin des sciences mathématiques est une revue mixte formée de deux parties un peu disparates : un tel mélange me parait toujours une grave faute d’organisation. Peut-étre méme ai-je eu tort de la citer dans cette bibliographie ? Laissons-la de cdte. Il reste alors les revues d’Enestr6m et de Gino Loria. La premiére est de beaucoup la plus importante, mais l’existence de la seconde resterait justifiée en tant que revue nationale, ayant surtout a satisfaire les besoins italiens. De plus, la revue de Gino Loria est en meme temps une revue de bibliogra- phie mathématique. Je crois cependant quw il y aurait un réel intérét a ce que ces deux reyues n’en fissent qu’une seule. En unissant leurs efforts, M. G. Enestrém et M. Gino Loria donneraient a tous un bel exemple de discipline et d’organisation scientitifique. Ily a aussi trois collections de mémoires et de textes anciens : l’une dordre général (les Abhandiungen de Cantor), les deux autres pour- suivant des buts particuliers (n°S 8 et 9). Ces trois collections ne feront probablement jamais double emploi; elles sont publi¢es par la méme firme. Remarquons d’ailleurs, que pour ce qui concerne les collections — dont on n’achéte le plus souvent que des fascicules isolés — les doubles emplois ont moins d’inconyvénients, et sont plus faciles 4 évi- ter. C'est du reste l’auteur du double emploi qui en souffre le plus, et il l’évite done autant que possible de lui-méme. Pour ces raisons, dans ce qui suit, je ne m’occuperai plus que des revues proprement dites. 2. SCIENCES PHYSIQUES. — Pas de revues. 3. TECHNOLOGIE. — Une revue, ou plutot un annuaire, qui serait par- 158 GEORGE SARTON fait s'il était complété par des analyses critiques et une bibliographie analytique. 4. GEOGRAPHIE. — Pas de revues. 5. SCIENCES BIOLOGIQUES. — Deux revues, l'une relative 4 l’agronomie, trés rudimentaire; l’autre consacrée a la zoologie, bonne mais incom- plete. C’est plutot un recueil de mémoires, qu’une revue proprement dite : il lui manque toute la partie vivante d’une revue. 6. MrprEcinE. — Vingt quatre publications!, dont 17 revues et 7 autres collections. Des 17 revues que j’ai citées (sans doute, il en est d’autres encore que je n’ai pas rencontrées), 9 sont mortes. Il y a donc 8 publi- cations 4 examiner. Nous pouvons tout de suite écarter l'une d’elles, la plus ancienne : les Arquivos de historia da medicina Portuguésa (n° 29). Cette revue nationale accomplit, dans son aire linguistique naturelle, une cuvre éminemment utile. Les sept publications restantes, peuvent étre réparties en trois groupes : 1° revues anecdotiques ou de vulgari- sation : n° 30, Chronique médicale; n° 32, France médicale; n° 43, Aesculape. De telles revues justifient leur existence en vivant, comme toute autre affaire commerciale; nous n’ayons pas a nousen occuper; 2° deux revues de sociétés : celle de Paris (n° 34) et celle de Londres (n° 45). De telles publications ne seraient enticrement justifiées, en tant que publications indépendantes, que si elles se donnaient chacune une tache déterminée rationnellement choisie. Mais elles ne le font pas. Ces revues font done nécessairement double emploi entre elles et avec d’autres revues. L’idéal serait évidemment que toutes les sociétés n’eussent qu’un organe commun, ot ne seraient publiés que les meilleurs travaux présentés a chacune d’elles... mais cet idéal n’est pas pres d’étre réalisé; 3° deux revues internationales d’érudition historique : n°? 31, Janus, et n° 37, Archiv fiir Geschichte der Medizin. La seconde est de beaucoup supérieure a la premiére, du moins pour ce qui concerne les mémoires originaux, mais celle-ci est plus compléte, car elle contient parfois des analyses critiques et des rudiments de _ biblio- graphie. — Janus se compose de deux parties : historique et épidémio- logique, arbitrairement réunies. I] serait fort désirable que la partie historique de Janus fit amalgamée avec les Archiv fiir Geschichte der Medizin. 7. ARY VETERINAIRE. — Une revue morte. Il ne parait pas trés désirable de la ressusciter, car l’histoire de Yart vétérinaire peut étre traitée plus utilement dans les revues d’histoire de la médecine. 8. Pyarmacie. — Le Bulletin de la société d’histoire de la pharmacie de Paris, est la seule revue que je connaisse. Elle est encore assez rudimentaire, mais le champ est libre et l'avenir lui appartient... BIBLIOGRAPHIE SYNTHETIQUE 159 9. HISTOIRE GENERALE DES SCIENCES. — I] existe trois revues, deux allemandes (n° 53 et 55) et une italienne. La revue italienne est beau- coup moins importante que les deux autres. Elle ne justifiera son existence qu’en s’attachant plus spécialement a l’étude des documents italiens. Les deux revues allemandes ne font pas double emploi, mais au contraire se complétent. Voir ce que j’en ai dit plus haut. 10. HIsvoIrE ET ORGANISATION DE LA SCIENCE. — Une seule revue : Jsis, n° 61. Le programme des revues générales d'histoire des sciences citées plus haut est une partie du programme d’Jsis. Isis pourrait donc absorber ces revues, mais le contraire n’est pas possible. Remarque. — The Joun Crerar Library de Chicago a publié en 1911, Vouyrage suivant : A list of books on the History of Science, January, 1911. Prepared by AxsEL G. S. Joszpuson, cataloguer. X-+-298 p. (27x18) [40 cents]. Cette publication a été faite avec beaucoup de soin et signale un grand nombre d’ouvrages. Cependant j’ai eu le regret de constater qu'elle ne cite qu’une faible partie des revues analysées dans mon étude. GEORGE SARTON INDEX DES PUBLICATIONS ANALYSEES. Aesculape, 1911. ‘ Aesculapian (The), 1908- 1909 : Abhandlungen z. Gesch. d. math. Wiss., 1877 Abhandlungen z. Gesch. d. Medizin, 1902-1906 . Alembic Club Reprints Annalen, Zoologische . Archiv fiir die Gesch. d. agoneymaiag! 1790 . Archiv fiir Gesch. d. Medizin, Deutsches, 1878-1885 . Archiv fiir die Geschichte der Medizin, 1907 . Archiv fiir die Gesch. der Naturw. u. Technik, 1909 . Archiv fiir Gesch. der Pharmazie, 1911. : Archivos de Historia da Med. portuguésa, 1886- 1896 : Arquivos, efr. Archivos. Atti della Societa Italiana di storia critica, 1907 Beitriige zur Geschichte der Medizin, 1794-1796. Beitriige zur Gesch. der Technik und Industrie, 1909. Beitriige zur Geschichte der Tierheilkunde, 1909 . Bibliotheca Mathematica, 1884 Bibliotheque de géographie historique . Bibliotheque de voyages anciens . Biologie der Krankheitserreger, Zur historiselien, 1910 Bollettino di bibliogr. e storia d. sc. mat., 1898 . Bulletin de bibliographie et @Whistoire, 1855-1862 . Bulletin des sciences mathématiques, 1870 Bulletin de la Société médico-historique, 1911 Bulletin de la Société france. d’hist. de lamédecine, 1902 Bulletin de la Société @histoire de la pharmacie, 1913 Bulletino di Bibliogr. e storia d. se. mat. 1868-1887 Chronique médicale, 1894 Classici delle scienze e della filosofia, 1913 Classiques de la science, 1913 . Collections de mémoires sur la physique, 1884 . France médicale, 1900. Giornale per servire alla storia d. isalcarias 1783- 1800 Isis, 1913. Jahrbuch der Gesell. f. eeene u. “Lit. d. Taal ee 1913 Janus, 1846-1848 Janus, 1851-1853 Janus, 1896 . < Klassiker der Medizin, 1910 BIBLIOGRAPHIS SYNTHETIQUE 161 Klassiker der Naturw. u. der Technik, 1913. . . . n° 59 Klassiker der exakten Wissensch., Ostwanp’s, 1889. n° 52 Kulturgeschichte der Zahnheilkunde, 1913... . . n° 46 Landwirtschaftlich-historische Blitter, 1902-1912. . n° 21 Medical Library, 1903-1907.» 9... - 2. + + . m° 35 Medicinsk-historiske Smaaskrifter, 1912, voir p.151. n° 62 Meister der Medizin u. Naturk., Alte,1910 . . . . n° 57 Mitteilungen zur Gesch.d. Medizin und Naturw.,1902. n° 53 Monographien aus der Gesch. der Chemie, 1897-1904. n° 12 Neudrucke vy. Schriften iiber Meteorologie . . tren al Phieiko- eo (Bopyniy), 1885- 1904. 7) n°. G Proceeding of the R. S. of medicine, 1913. . . . . ne 45 Publications of the eit Society, 1847... . . nel15 Publications de la Soe. frang. dhist. de la médecine, ROR A CE ne At me er eC TRC RE TS n°? 44 Publications of the historical society of science, is41 n° 5] Quellen und Forsch. zur Erd- und Kulturkunde, 1909. n° 20 Recueil de voyages et de documents. . . . . . - n° 16 Revue historique et médicale, 1904-1905 . . . . . n° 36 Rivista di storia crit. d. sc. med.enat., 1910 . . . n° 56 Série cartographique. . . Meet hi eso idly LZ Studien zur Gesch. der Medizin, 1907 ay + n° 38 Urkunden zur Gesch. der nichteuklid. Geometrie, 1399 n? 8 Urkunden zur Gesch. der Math. im Altertume, 1907 . mn? 9 Juin 1914. GEORGE SARTON- 11 Chronique et correspondance. T. — G&neERALITES Notes sur Ja revue «Isis ). — A partir du tome II, quelques exem- plaires de la revue seront imprimés sur du papier de Hollande Van Getper. En prenant cette décision, les éditeurs n’ont pas ebéi a une pensée de luxe, mais plutot 4 une pensée de conservation, done déconomie. I] se peut en effet — nous ne préjugeons rien — qu’/sis soit considérée par les historiens de l’avenir comme un instrument précieux pour étude de la pensée scientifique au xx* siécle: et de toutes maniéres, sis sera toujours un instrument bibliographique d'un grand secours. De plus, dans quelques milliers d’années, aucune des revues de notre temps n'existeront encore que celles qui auront été imprimées sur des papiers de luxe, genre Hollande ou Japon. Les autres ressem- bleront 4 la jument de Roianp: elles auront peut-etre beaucoup de qualités intrins¢ques, hormis celle @exister. I] faut convenir que cette situation donnera a la reyue Jsis, et aux autres revues qui auront imité son exemple, une grande supériorité... D’autre part, les bibliothécaires qui auront cu la prévoyance d’acheter des éditions sur papier de Hollande, tout au moins des ouvrages fondamentaux, seront loués et bénis par les lecteurs des si¢cles futurs. I] est vrai quil y a peu de personnes dont la prévoyance s’étende a quelque cinquante siécles — et cependant une telle période est bien courte pour celui qui s’est une bonne fois dépouillé de cette manie de compter le temps en prenant pour unité la durée dérisoirement petite de notre propre vie. — Je prie MM. les Bibliothécaires de bien réfléchir 4 cela, et de se demander si ce ne serait pas de leur part faire preuve de bonne administration que d’assurer aux dépéts qui leur sont confies, la possession de bonnes éditions sur Hollande ou sur Japon, des ceuyres modernes les plus remarquables. Mais a vrai dire je reconnais que les éditeurs décou- ragent d’habitude les initiatives de ce genre en vendant leurs exemplai- res «de luxe» a des prix insensés: par exemple, les exemplaires de Hollande des petits livres francais 4 fr. 3.50 sont couramment vendus 410 franes. C’est absurde ! — Cette situation est certainement due ace que les éditeurs considérent ces exemplaires comme étant de pur luxe. Je fais des yoeux ardents pour quils comprennent le plus vite CHRONIQUE. 163 possible, les dangers de ce point de vue. Car en agissant ainsi, ils com- promettent véritablement la conservation de la littérature de notre temps. — Jsis a voulu donner le bon exemple: les exemplaires sur Hollande sont vendus par elle au prix cottant, autant qu'il est possible de le calculer exactement (!), plut6t en dessous qu’au-dessus. Je pensais publier dans ce fascicule une nouvelle édition, corrigée et augmentée, de mes « Recommandations aux collaborateurs», mais Vabondance des matieres m’oblige a remettre cette publication a plus tard. Il est essentiel qu’eile soit faite, car de bonnes recommandations, supposé qu’elles fussent docilement suivies, nous permettraient 4 tous collaborateurs, éditeur, typographes, correcteurs, de réaliser de grandes économies de travail et de temps. Je me bornerai pour cette fois a prier mes chers collaborateurs de bien vouloir espacer les lignes de leurs manuscrits écrits ou dactylographiés de maniére a les rendre plus lisibles. Le papier est bon marché, il ne faut pas eraindre d’en utiliser beaucoup. Je sais que cela présente quelques ennuis aux dactylographes qui tachent d’écrire de longues lignes et de changer peu souvent de feuille. Mais en tout cas les collaborateurs qui écrivent encore a la main sont instamment priés de ménager le plus de blanes possible entre les lignes et autour du texte: le manuscrit idéal a ce point de vue est celui qui est largement encadré de blane comme un placard. Cest surtout aux typographes que je songe en formulant cette pricre, mais les auteurs trouveront leur propre avantage a l’exaucer. Commemorations. Le monument des missions géodésiques francaises, a Quito. — Un monument a la mémoire des deux missions géodésiques francaises qui ont mesuré des ares du méridien sous les latitudes tropicales de 1735 a 1743 et de 1899 a 1906, a été inauguré le 10 aoat 1913, jour de la Féte nationale de l’'Equateur, 4 Quito. Il est di au sculpteur LorsEau- Roussgeau. Le capitaine PrrRRIER y a consacré un article dans VAstronomie de décembre 1913, t. xxvu, p. 539-542. Cet article contient une vue du monument et la reproduction des inscriptions espagnoles qui y sont mises. J’en extrais le passage suivant: « Ce monument aura, nous en sommes certains, a notre époque de progrés, un sort plus heureux que les fameuses pyramides élevées par LA ConpDAMIne sur les termes de la base des Académiciens, dans la plaine de Yaruqui, détruites peu aprés, sur l’ordre du Conseil royal des Indes, ala suite d’un procés (1) Dans le caleul de ce prix, on a évidemment tenu compte de l’augmentation des frais d’envoi. L’édition sur Hollande pése le double de l'édition ordinaire ! ; de plus, les fascicules doivent étre adressés sous pli recommandé, 164 ISIS. II. 1914. resté célébre, et reconstruites plus tard, sous le président RocAFUERTE 4 des emplacements qui probablement ne sont malheureusement pas les emplacements primitifs »... Une note a été également consacrée a cette commémoration dans les Comptes Rendus de l Académie des Sciences de Paris, séance du 3 novembre 1915. Septiéme centenaire de Roger Bacon (1214-1294.) — Cette comme- moration sera tenue en juin 1914; une statue sera éleyée au Museum Whistoire naturelle dOxford et un volume d’essais, portant sur les divers aspects de la vie de RoGrr Bacon, écrit par divers spécialistes, sera alors publié. Les souscripteurs d'une guincée recevront une invita- tation a la commémoration et un exemplaire du volume commémoratif. Le président du comité organisateur est Sir ArcnuiBpALD GEIKIE, le secrétaire-trésorier est le lieutenant-colonel H. W. L. Hime, 20, West Park Road, Kew. Francois PICAVET, qui a consacré une large part de son enseignement a la section religieuse de l’école des Hautes Etudes de Paris, 4 l’ceuvre de RoGer Bacon, et qui a fait ressortir depuis plus de vingt ans, la nécessité @une édition compléte de celle-ci, a écrit une longue lettre a la Revue de Uhistoire des Religions (voir t. LX VIII, p. 399-404, 1913), au sujet de cette commémoration. J’en extrais le passage suivant : On a pris des dispositions pour éditer et imprimer les écrits de RoGrer Bacon, aussitét que les fonds seront réunis. Un premier volume contiendra le traité et le commentaire inédits de Roger Bacon sur le Secret des Secrets du Psxupo- ARISTOTE; un second, des traités médicaux parmi lesquels celui qui porte sur les moyens de retarder les accidents de la vieillesse, édités par MM. WituineTon et A. G. Lirtie. Puis viendront d’autres volumes, avec la publication compléte de Opus tertium, dont des fragments ont été imprimés en 1859 par Brewer, en 1909 par Dunem, en 1912 par A. G. Litrre; avec les Quaestiones sur la Phy- sique et la Métaphysique d’Aristotr, sur le de Plantis; avec les Communia mathematicae, peut étre le Computus Naturalivm: enfin des éditions nouvelles et critiques de Opus Majus, du fragmentaire Opus Minus, des traités moins importants, De Naturis Metallorum et Tractatus Trium Verborum. L’examen des divers manuscrits, dans les diverses contrées, sera fait par des hommes compétents. Mais il sera impossible d’accomplir ce programme si Je comité ne réussit pas a obtenir l'aide d’une société, qui pourrait étre fondée en l’honneur de Rocer Bacon... Cette longue citation n’épuise pas l’interét que présente la lettre de Fr. Picaver. Le lecteur devra s'y référer pour plus de détails. : Centenaire de Claude Bernard (1813-1878). — Le centenaire de- CLAUDE BERNARD a été célébré avee éclat le 30 décembre dernier aw ee eee CHRONIQUE. 165 Collége de France. Presque toutes les grandes revues frangaises ont consacré de longs articles 4 cette commémoration que je ne cite que pour mémoire. On trouvera quelques indications bibliographiques a ce sujet dans la « Bibliographie critique ». _ Appel aux amis de la science pour les engager a adhérer a la société « Léonhard Euler ». — J’ai déja parlé dans le tome I ('Jsis, p. 244-245 de la publication des ceuvres completes d’Euver, entreprise en 1909 par la Société Helvétique des Sciences Naturelles. Une circu- laire datée de Bale et Zurich, novembre 1913, nous apporte a ce sujet quelques détails nouveaux. J’en cite in extenso la partie essentielle : Suivant un dernier devis, l’édition compléte des couvres d’EuLer devait com- prendre 40 a 45 volumes, chiffre qui a servi de base pour le calcul des frais de publication. Ceux-ci, évalués a un demi-million de francs, semblaient couverts par des abonnements et: des contribut ons particuliéres Neuf volumes ont paru jusqu’a ce jour; le dixiéme est sous presse. Ces volumes ont été accueillis avec une faveur marquée, grace a la révision trés soignée du texte et a leur belle impression. Cependant, on a du reconnaitre que les frais totaux sont plus élevés qu’on ne l’avait prévu. Ainsi, malgré les 362 abonnements assurés (prix d’abonnement par volume 25 francs), ces 9 premiers volumes ont engendré un déficit de 57,000 franes qui a dt étre couvert par le fonds Eure. Ce fonds, constitué par les subventions de diverses autorités civiles, de sociétés scientifiques et par des dons de particullers est déja réduit & 84,000 francs. On a reconnu, en outre, qu’a moins de donner des dimensions inacceptables aux volumes, le nombre de ceux-ci, d’abord prévu, est insuffisant pour contenir les ceuvres complétes de l’inépuisable sayant. L’académie impériale des sciences de Saint-Pétersbourg a mis 4 la disposition de la Commission Eutrr un grand nombre de manuscrits inédits ; de tous cétés on retrouve des lettres d’HuLer. A ces causes d’amplification s’ajoute encore le fait que les mémoires d’EutER déja publiés occupent dans la nouvelle édition une étendue sensiblement supérieure a ce qu’on avait admis a l’origine. Ce résultet est da entre autres au choix de carac- téres d’imprimerie plus grands et mieux en harmonie avec cette ceuvre monu- mentale, ainsi qu’aux préfaces et aux annotations, jugées nécessaires par les éditeurs. Ces diverses circonstances ont eu pour effet de porter le total des frais au double, 4 peu prés, de la premiére évaluation, soit a environ 900,000 francs. Dans ces conditions, le déficit de la publication atteindrait probablement la somme de 200,000 francs; car les engagements pris ne permettent pas d’augmenter le prix des volumes destinés aux abonnés. Sila Commission Euier de la Société Helvétique ne désespére pas de mener a bien son énorme entreprise, c'est qu'elle a la conviction profonde que son cuyre est vraiment grande et utile et qu’elle ne doute pas de trouver auprés de ses amis des ressources nouvelles pour l’ex¢cuter intégralement. 166 ISIS. IT. 1914. C’est dans cette conviction que nous avons décidé de créer, pour la durée de la publication des ceuvres d’Evirr (cest-i-dire pour quinze ans environ), sous le nom de Société LkonnaRD EuLkrr, une association dont les membress’engageraient a payer une cotisation annuelle de 10 francs au minimum. Les membres rece- vraient chaque année un rapport succinct sur la marche de la publication. Il leur sera offert, au cours de celle-ci, de bonnes épreuyes des divers portraits d’EuLER en témoignage spécial de gratitude. Nous espérons done que non seulement les mathématiciens, mais tous les amis de la science voudront bien répondre a notre appel et que les sociétés de mathéma- ticiens, de physiciens, d’astronomes, d’ingénieurs, les sociétés d’assurances et les autres associations industrielles fondées sur les sciences mathématiques se ratia- cheront a la Société Ltonsarp Eurr 4 titre collectif, afin que le monument grandiose, élevé a l’un des plus grands savants de tous les temps, ne reste pas inachevé, mais qu’il serve vraiment 4 illustrer le nom d@’EuLprR et contribue digne- ment au progrés des sciences mathématiques. Cette circulaire est signée par Frirz Sarasin, Ferpinanp Rupto et Ep. His-ScHLUMBERGER. Les cotisations doivent ¢tre a ce dernier, Aeschenyorstadt, 15, Bale (Suisse). Lord Joseph Lister (1827-1912). — By a tablet which was unveiled by lord RayLeicu, King’s College paid tribute on Wednesday (14, I, 1914) to thememory of lord Lisrer, and marked its appreciation both of his services to mankind and his intimate connexion with the college. The unveiling was preceded by an impressive ceremony in the chapel, which was attended by representatives of the London University, and at whieh lord RayLeicH and the vice-chancellor, Dr. W. P. HerrinGHam, gave addresses (Times Weekly edition, 16, I, 1914). The committee of the Lister Memorial Fund has commissioned sir Tuomas Brock, R. A., to execute a medallion portrait of lord LisrEr, to be placed in Westminster Abbey. This will form part of the inter- national memorial to commemorate the services of lord Lisrver to the cause of science and the alleviation of human suffering. Further subscriptions are required to enable the committee to carry out ade- quately the proposed scheme for the establishment of an International Lister Memorial Fund for the advancement of surgery. Donations may be sent to the honorary treasurers of the fund (lord RoruscuiLp and sir Warson CueyNe), at the Royal Society, Bur- lington House, London W. (Jbidem, 6, 111, 1914). John Napier (1550-1617). — Joun Napirr’s Logarithmorum Canonis Mirifici Descriptio was published in 1614; and it is proposed to cele- brate the tercentenary of this great event in the history of mathematics CHRONIQUE. 167 _ by a Congress, to be held in Edinburgh on Friday, 24th July 1914, and following days. The celebration is being held under the auspices of the Royal Society of Edinburgh... It will be opened on the Friday with an inaugural address by lord of appeal sir J. Frercurr Mouton, F. R.S., LL. D. (Edin.), ete., followed by a reception given by the right honourable the lord Provost, magistrates and council of the city of Edinburgh. On the Saturday and Monday the historical and present practice of computation and other developments closely connected with Napirr’s discoveries and inventions will be discussed. A memorial service will be held in St Giles’ Cathedral on the Sunday. Merchiston Castle, the residence of Napier, has long been occupied by the well-known public school, which draws pupils from all parts of the British Empire. The governors of the schoo] have kindly invited the members of the Congress to visit the castle and grounds on the saturday afternoon. Relics of Napier, collected by lord Napier and Errrick and other representatives of the family, will also be on view; and it is intended to bring together for exhibition books of tables and forms of calculating machines, which may reasonably be regarded as natural developments of the great advance made by Napier. Individuals, societies, universities, public libraries, ete , may become founder members on payment of a minimum subscription of £2; and each founder member will receive a copy of the memorial volume, which will contain addresses and papers read before the Congress, and other material of historic aud scientific value. It is important to secure as many founder members as possible, so that a volume may be brought out worthy of the memory of Napier. Ordinary subscribers attending the celebration may receive copies of the memorial volume at a reduced price. Subseriptions and donations should be sent to the honorary treasurer, Mr. Apam Tair, Royal Bank of Scotland, St Andrew Square, Edinburgh. All who are interested in this proposed celebration are respectfully invited to communicate with the general secretary of the Royal Society of Edinburgh, 22, George Street, Edinburgh, and to announce their intention of being present. Niccold Tartaglia (1499-1559). — Un monument a été élevé au Pincio, a Rome, 4 la mémoire de Villustre mathématicien. Il a été inauguré en février 1914. C’est un buste di au ciseau du professeur Mauro Brnint. A cette occasion, V. Tonni-Bazza qui étudie la vie de TarraGiia depuis plus de dix ans et quia pris l’initiative de cette commémoration, a pu- bliéun long article dans La Tribunade Rome, du 9 février 1914. Je rappelle aussi le mémoire important consacré 4 TarraGLia, quia été publi¢ par le professeur Anronio Favaro, dans le tome I d’Jsis, p. 329-340. 168 ISIS. II. 1914. Le quatri¢me centenaire d’André Vésale (1514-1564). Ce centenaire sera dignement célébré dans sa yille natale, Bruxelles, en décem- bre 1914. Un « Liber memorialis ) sera publié a cette occasion sous le patronage de la ville, par un comité que préside le bourgmestre. 11 formera un volume petit in 4° de plus de 200 pages de texte, contenant environ 50 planches en héliotypie (en souscription chez l’éditeur VAN Orst, Bruxelles. 15 francs). Cet ouvrage est rédigé en collaboration par A. Bracuet, G. Des Marez, Paut Farper, Paut Hrcer. H. Lesouce, et H. Sprepmann, F. S. A. — Ce dernier s’est chargé de la partie icono- graphique. (Renseignements donnés par le Prof. Paut HkGer, que je remercie). Sir William Henry White (1845-1913).— Mr. J.-B. Capper: — I shall be grateful if you will let me announce in your columns that it has been decided to prepare for publication a life of the late sir WILLIAM Henry Wuire, K.C.B., the eminent naval constructor, in order that while memory is still fresh his remarkable achievements and career may be placed on record. His family have entrusted this work to me. Sir Witiiam Wuire had many friends and correspondents, not only in in this country, but also in the United States, Canada, Japan, on the continent of Europe, and in other parts of the world. I shall be much indebted to any of these for materials they may be willing to place at my disposal, in the shape either of correspondence or of reminiscence throwing light upon his personality or work. Letters will be carefully preserved, copied, and returned. Communications of all kinds should be addressed to me, care of sir Henry TruEMAN Woop, Secretary of the Royal Society of Arts, John-street, Adelphi, London, W.C. (Times W., 30, I, 1914.) Sources. Les Classiques de la science. — J’ai publié dans le tome I d'Jsis, p. 706-707, sous le méme titre, un article sur toutes les collections des textes scientifiques anciens que je connaissais. Voici quelques indica- tions sur trois autres collections. {. Alembic Club Reprints ('), published for the Alembie Club by James Turn, 55 South Bridge, Edinburgh. Seize volumes relatis a Vhistoire de la chimie et de la physique ont été publiés jusqu’a présent. Ils renferment des mémoires de Josern Biack, JouN DALTON, WituiAM Hyper Wo.u.aston, Henry Cavenpisu, Josepu-Louis Gay- (‘) Cette collection m’a été signalée par le DY Eansr Biocu, de Prossnitz en Moravie. Je le remercie. CHRONIQUE. 169 Lussac, Amepro AvoGapro, R. Hooke, Humpury Davy, Josepu Priesr- LEY, CARL WILHELM SCHEELE, THOMAS GRAHAM, JEAN Rey, Micuaks. Farapay, C.-L. Berrnoiter, L.-J. THenarp, Guyton bE Morveau, Louis Pasteur, Hermann Kose, THomMAS THomson, ALEXANDER W. Wiuitamson. Le 17° volume est sous presse, il est intitulé Medico-physical works of Joux Mayow. Chacun des volumes se compose d’enyiron trois feuilles crown octayo et cotite 1 sh. 6 d., deux volumes un peu plus étendus cofitent 2 shillings. 11 est inté- ressant de signaler que le méme club a publié également une traduc- tion anglaise du livre classique de A. LApDENBURG sur le développement des théories chimiques depuis Lavoisier. Il. Recueil de voy-ages et de documents pour servir a Uhistoire de la géographie depuis le XIII@ jusqu’a la fin du XVI° siécle, publié sous la direction de Cu. Scuerer et H. Corpirr. — Cette collec- tion est éditée par Ernest Leroux, rue Bonaparte, 28, 4 Paris, et com- porte actuellement vingt-deux volumes grand in 8°. Le tome XXIII, consacré aux yoyages d’Anronio PiGarrerra publi¢s par JeaN DENuCcE est sous presse. Cette collection est complétée par une série cartogra- phique in-folio qui comporte a l'heure actuelle les trois fascicules suivants : I. Cartes et globes relatifs 4 la découverte de l’Amérique du Xvie au xviti’ siécle, 40 planches sur cuivre, texte par GABRIEL MARCEL (100 franes); II. Atlas sino-coréen. Manuscrit du British Museum. Six cartes avec introduction par Henry Corpier (25 francs); IL. Choix de cartes et mappemondes des xiv° et xv° siecles, avec introduction par GABRIEL Marcen. Seize planches (40 franes). Le méme éditeur public une Bibliothéque des voyages anciens, in-8° écu, dont il a paru trois volumes (7 fr. 50 4 10 francs) et une Biblio- theque de géographie historique (xvi°, Xvue et xvut® siécles), dont je ne connais qu'un volume : Le Brésil au xvie siecle. VILLEGAGNON, roi d Amérique (1510-1572) par Arrnur HruLHMarp, un yolume in-4° raisin (40 franes). I. Natur-Bibliothek ('), herausgegeben yon R. H. Franch. Verlag TuEop. Tomas, Nonigstrasse, 3, Leipzig. Une cinquantaine de petits volumes consacrés aux sciences natu- relles, aux voyages des grands naturalistes, etc. Je reléve les noms de A. v. Humpoupr, J. Berzenius, R. Mayer, J. Daron. La plupart des volumes cependant ne sont pas des textes anciens, mais des essais de vulgarisation scientifique, Cette collection est extrémement bon mar- ché, Chaque tascicule ne coite que 25 pfennigs, et le prix est méme (1) Cette collection m’a été signalée par le Dt? Paut Van Ov, de Gand. Je le remercie. 170 ISIS. II. 1914. réduita 20 pfennigs pour les membres de la Deuts. Naturwissenschafl. Gesellsch. Mais plusieurs volumes comptent deux ou trois fascicules ou davantage. C’est plutdt une bibliotheque de vulgarisation que d étude; il était cependant utile de la signaler. J’espere que d’autres lecteurs d’Jsis voudrout bien m’aider 4 complé- ter cette liste, car il est probable quelle renferme encore quelques lacunes (!). Institulions nouvelles. L’Ecole Nationale des Hautes Etudes de Mexico. — Lorsqu’une nation qui se débat au milieu (une crise intérieure d’une acuité extra- ordinaire, pense a créer un institut d'études supérieures et entreprend de Vorganiser précisément au moment ot l'avenir apparait le plus incertain, on peut dire que cette nation est sur le chemin d'une résur- rection finale. Et qu’on maille pas croire quil s’agisse dune institu- tion 4 titre pompeux mais sans originalité! La nouvelle école, tout en donnant une place prépondérante 4 la science sans qualificatif, compte cependant consacrer toute son énergie a étudier @une manieére spéciale l'immense pays dont elle veut concenirer toutes les activités intellec- tuelles. L’Ecole Nationale des Hautes Etudes de Mexico est lceuvre d Ezequiet Cuavez, qui a joué dans ces derniéres années un role de tout premier plan dans le développement de linstruction au Mexique et qui, malgré les secousses terribles dont ce pays est agité, n’en pour- suit pas moins un labeur intelligent et organisateur dont les bienfai- sants effets se feront sentir lorsque les passions se seront apaisées. Le noble esprit qui l’anime l’'a amené a écrire, dans un appel avx futurs étudiants, que les professeurs deyaient faire le nécessaire pour que les jeunes docteurs sortis de l’Ecole soient « de vrais propagandistes de la tolérance, de la solidarité, de l’estime et de l'aide réciproques entre tous, riches et pauvres, puissants et humbles, partisans d’idées sem- blables ou diverses, puisque le progrés des républiques et leur exis- tence méme reposent dune facon essentielle sur les vertus sociales de leurs fils ~. L’Ecole comprend trois sections: la premiére, ou des humanités, embrasse les langues classiques et vivantes, les diverses littératures, la philologie, la pédagogie, la logique, la psychologie, l’éthique, l’es- thétique, la philosophie et l'histoire des doctrines philosophiques, (!) Au moment de corriger les épreuves, j'ai pris connaissance des publications de la Société Hakvuyr, gui devraient étre également signalées ici. Mais on trou- vera les rense'gaements nécessaires en un autreendroit de la revue; voir p. 140. CHRONIQUE, 171 tandis que la seconde est celle des sciences exactes, physiques et natu- relles, et que la troisiéme, ou des sciences sociales, politiques et juri- diques étudie tout ce qui a pour base un phénoméne social. La premiére section est déjai organisée, en partie, et fonctionne depuis le mois @ayril 1913 avee un réel suecés. La seconde a été inaugurée au mois de février de la présente année; ellea un bon groupe de professeurs dont quelques-uns ont fait leurs études dans des uni- versités allemandes ou fran¢aises. Mais on se rend parfaitement compte, au Mexique, de la nécessité de recevoir, dans certaines branches, l’enseignement de savants étran- gers, de réputation universelle et, aussitét que les conditions maté- rielles le permettront, des invitations seront adressées aux spécialistes les plus compétents pour quwils viennent donner des cours, durant un certain temps, sur des sujets déterminés. L’Ecole a ailleurs été inaugurée par un cours de psychologie de ’éminent J. M. BALDWiN et par un d’anthropologie et de linguistique de F. Boas, particulicrement désigné pour cet enseignement. On est convaincu, i Mexico, qu’Anronio Caso, directeur actuel de l’Ecole des Hautes Etudes, réussira 4 lui donner une nouvelle impul- sion grace a ses nombreux mérites personnels et a la réputation dont il jouit. Jajoute qu’ Ezequir. CHAVEZ a été nommé recteur de la nouvelle université mexicaine qui est venu coordonner les travaux des Ecoles de médecine, d’ingénieurs et de droit ainsi que des Instituts géolo- gique, bactériologique, pathologique et de médecine, du Musée darchéologie, d'histoire et d’ethnologie et de celui histoire natu- relle. Plusieurs de ces institutions ont des budgets que leur envieraient bien des universités européennes et il n’est pas douteux que, grace a leur jeune activité, elles ne développent, avec le temps, l’intellectualité mexicaine qui sera la seule barriére efficace contre de stériles et épuisantes révolutions. J). Be Congres. Congrés internationaux dhistoire. — J’extrais de la Vie interna- tionale, t. lV, p. 476, Bruxelles 1913, la note suivante qui répond a une question posée dans Isrts, tome I, p. 255-256 : La revue Jsis regrette avec raison qu'il soit difficile d’établir la filiation des Congres internationaux d’histoire. Il résulte des recherches faites par l’Office central des Associations internationales et de la correspondance échangée entre lui et les organisateurs des Congrés de Londres (1913) et de Berlin (1908), qu’il n’existe aucun lien entre les Congrés internationaux d’bistoire. Ce n’est qu’a 172 ISIS. 1. 1914. partir de 1903, 4 Rome, que l’on se mit a numéroter les congrés et a désirec leur réunion tous les cing ans; mais il n’y a aucun comité permanent constitué et aucun lien entre les organisateurs des congrés successifs, sinon celui de la confraternité entre savants. Au congrés de Berlin en 1908 on a décidé que le congrés suivant aurait lieu 4 Londres en 1913. Il serait donc le troisiéme de la série. Or, aucun des documents de ce congrés ne purte de numéro d’ordre et il sintitule : Congrés international des sciences historiques. Néanmoins, d'aprés une lettre du secrétaire du congrés de Berlin, M. Scxirr, 1903, 05.10, confir- mée par une lettre du secrétaire du Congrés de Londres, M. GoLLancz, nous nous croyons autorisés 4 numéroter comme suit 4 l’avenir les congrés d'histoire: I. Rome, 1903. — II. Berlin, 1908. — III. Londres, 1913. —IV. Saint-Péters- bourg, 1918. Les congrés de 1893 a Chicago et de 1898 a La Haye, bien que réunis égale- ment a intervalles quinquennaux seraient donc laissés hors série. Souhaitons avec la revue Js?s qu’au prochain congrés une décision officielle soit prise a ce sujet. Un comité russe s’oceupe déja d’organiser le congres de Saint- Pétersbourg, et un programme provisoire, fort intéressant, a été établi (4). J’en parlerai plus tard, quand je disposerai d'informations plus completes. Societa Italiana per il progresso delle Scienze (Bari, 1914). — La reyue Jsis, étant strictement internationale, ne peut signaler tous les congres scientiques nationaux, quels que soient d’ailleurs leur intérét et leur importance. Il faut faire une exception cependant en faveur du prochain congrés de Bari, dont la section d'histoire des sciences sera particulierement brillante. I] nous faut aussi louer sans réserves, la maniére dont celle-ci est organisée. Voici un extrait de la eirculaire y relative : Il Comitato scientifico della Societa italiana per il progresso delle scienze, aceogliendo un voto formulato dal Congresso di Siena, ha deliberato che anche nella riunione che avra luogo quest’anno a Bari venga mantenuta la Sezione di storia delle scienze e, rilevandone il carattere peculiare, ne ha affidata l’orga- nizzazione ad un apposito comitato composto dei signori : G. Loria, presidente : Barpuzzi, G. B. De Tont, I. Guarescut, A. Mieut, G. Vacca. Questo ha gia iniziato i propri lavori ed ha cercato di assicurare un ciclo di relazioni che esaminino lo stato attuale delle nostre cognizioni intorno alla storia delle varie discipline. Le relazioni gia assicurate sono le seguenti : astronomia, E. Muittosevicw ; chimica, I. Guarescut; fisica, C. Det Luneo; geografia, (‘) Voir Revue de synthése historique, t. XXYII, p. 366. Paris, 1913. CHRONIQUE. 173 R. Armacia; matematica, G. Lornta; medicina, D. Barpvuzzr; scienze naturali, M. Crermenati; storia delle scienze e storia della filosofia, E. Troto. Inoltre come soggetto di discussione e di un voto sara da A. Mireur presentata una relazione sulle condizioni nelle quali in Italia si trova la storia delle scienze, sia nelle Universita, sia nel campo di attivita delle biblioteche e di altri istituti superiori, € sui provvedimenti che si credono necessari. IfComitato poi preoccupandosi della buona riuscita delle prossime riunioni, ha cercato di stabilire un tema da svolgere collettivamente per il congresso succes- sivo (1915). A tal uopo A. Mre.i esporra al congresso un piano di studio intorno ai Precursori di Galileo; ed in conformita alle deliberazioni che sara per prendere la sezione, i vari argomenti saranno ripartiti fra gli studiosi che vor- ranno riferire in proposito. Oltre il predetto lavoro si avranno nella sezione comunicazioni particolari che gia si annunziano numerose ed interessanti. Con la presente circolare il Comitato stesso rivolge pot un caldo invito a tutti i eultori di storia delle scienze di preparare comunicazioni e suggerire altri soggetti capaci di venire studiati o discussi collegialmente. Si pregano per questo i soci della Societa italiana per il progresso delle scienze di mettersi in rapporto col presidente del Comitato, prof. Gino Loria, Genova, Piazza Manin 41. Il. — SCIENCES FORMELLES. Unification des notations vectorielles. — I] n’est pas nécessaire dinsister beaucoup auprés des lecteurs d’Jsis, sur les inconvénients que présente l'emploi simultané en divers pays, de notations vectorielles tres différentes et souvent imparfaites. I! en résulte une perte d'énergie assez sensible, beaucoup d’ennuis, et des causes fréquentes d’ignorance et derreur (4). Aussi l'un des desiderata les plus urgents des mathéma- tiques, est-il bien unification des notations vectorielles. On sait assez avec quel zéle et quelle intelligence, les professcurs C. Buraii-Fortt, de Turin et R. Marcotoneo, de Naples, se sont attachés 4 la solution de ce probleme, depuis 1907. Ils ont établi un systéme de notations qui me parait bien réaliser sous une forme simple, logique et uniforme, sans difficultés typographiques, un systéme minimum, dont la puis- (4) Une histoire attentive de la genése des théories scientifiques ferait toute- fois ressortir le rdle utile joué maintes fois au début par certaines ambiguités dans la terminologie. Je ne fais cette remarque que pour étre complet. Mais il faut noter que cette utilité est tout a fait provisoire et fugace. Il ne faut pas vou- loir unifier et systématiser les notations et la terminologie trop tot, voila tout. 174 ISIS. IL. 1914. sance et la commodité ont d’ailleurs été clairement démontrées par beaucoup d’applications 4 la mécanique et a la physique mathéma- tique. Aussi, j'ai la conviction que par la force méme des choses, si aucune contrainte artificielle ne vient déranger le développement des mathématiques dans cette direction, le systeme de MM. Buratt-Fort1 et Marcononco deviendra t6t ou tard, sauf modifications de détails que je ne puis prévoir, le systeme international. C'est pourquoi j'ai demandé aux auteurs d’en exposer l'économie aux lecteurs d’Isis, ce que MM. Buraui-Fortiet MarcotonGo ont bien voulu faire sous la forme d’un compte rendu de leur dernier ouvrage. Voici ce compte rendu. J’engage vivement les mathématiciens a le lire avec soin. C. Burali-Forti et R. Marcolongo. — Analyse vectorielle générale : 1. Transformations linéaires ; 11. Applications a la Mécanique et a la Physique. Pavie, MaTret, 1912-1913. [Recensione degli Autori]. I nostri lavori sull analisi vettoriale datano dal 1907 e le prime note, comparse nei Rendiconti del Circolo Matematico di Palermo (16), furono preparate per la progettata discussione al I1V° Congresso dei Matematici in Roma. Il Congresso, visto che la questione non era ancora matura, si limit6é a nominare una commissione e a rimandar la questione al futuro Congresso di Cambridge. La Commissione non fece alcuno scambio di idee prima del Con- eresso; durante questo avyennero brevi discussioni, a commissione non completa, senza nessun risultato pratico (9). Intanto noi abbiamo continuato nel nostro lavoro che trovasi rias- sunto nella prefazione al secondo volume dell’A nalyse vectorielle géné- rale. Ora vogliamo porre in evidenza i punti principali che si riferi- scono alla unificazione delle notazioni vettoriali; e ci permettiamo di ricordare ancora una volta, accingendoci a riferire sommariamente sui nostri lavori, che noi abbiamo esaminato accuratamente tutto quanto é stato fatto nel campo vettoriale ; abbiamo fissato norme logiche generali (16) e, cid sembra anche pit importante, abbiamo formato un sistema che rispettando le fondamentali opere di Mésius, HAmiLron, GRASSMANN-PEANO, presenta quanto di pit semplice, di pit generale e di pid pratico si abbia attualmente (?). 1. Vettori. HAMILTON chiama vettore un ente caratterizzato da GRAN- DEZZA, DIREZIONE € VERSO. Se A, B sono punti, il vettore da A a B, che si indica con la notazione (‘) Le note si riferiscono agli autori citati in fine della presente recensione. CHRONIQUE. 175 B—A, é caratterizzato dal fatto che se Ce D sono altri due punti, il vettore B-—A é identico al vettore D—C, cioeé : i GA —= DC solamente quando (A essendo diverso da B e C da D): a) la distanza di A da B é wentica a quella di C da D; b} la retta AB @ PARALLELA alla retta CD ; c) il verso da A a B @ wenTico al verso da C aD. Oppure, sotto forma piu semplice (valevole anche per A=B e C=D), solamente quando d) « punto medio tra A e B » = « punto medio tra Ce D ». GRASSMANN Ottiene il vettore B—A come speciale formazione geome- trica di 1° specie per la quale la (1) vale solamente se sono verificate le condizioni a) b) c) oppure la d). D’altra parte si dimostra che esiste un solo ente semplice ed astratto rispetto al comune dominio geome- trico (5) individuato dalle proprieta a) b) c) ; ovvero dalla d); dunque : il vettore di HamiToN é identico al vettore di GRASSMANN. HAMILTON introduce i quaternioni come operatori vettoriali, cioe come simboli di funzione che applicati ad un vettore di un determinato campo producono un vettore (6), (2). I quaternioni retti, cioe a scalare nullo, sono individuati dal loro vettore; ma non cessano, per HAMILTON, di essere quaternioni, ossia operatori e non vettori. I quaternionisti moderni, mal interpretando la sy-mbolical identification di Hamiton e sopprimendo gli operatori I, I-!, identificano i quaternioni retti (o versori) ai vettori, commettendo cosi un grave errore logico che é stato causa principale della confusione che ha regnato e regna tuttora nel campo vettoriale (6), (2). Molti autori (7) identificano il vettore B—A al segmento AB del quale si consideri grandezza, direzione e verso; ma cid é assurdo, perché il segmento AB individua due versi, uno da A verso Be l’altro da B verso A. Nella Enciclopedia francese (8) si considerano varie specie di vettori ; e cioé il vettore libero caratterizzato dalle proprieta a), 6), c), ed é quindi chiaro che laggettivo libero é superfluo; il vettore glissant, caratterizzato dalle condizioni a), c) e dalla b’)ipunti A, B, C, D sono collineari. Tale vettore glissant Non & DUNQUE UN VETTORE ed ¢ dunque assurdo chiamarlo vettore porché Vaggettivo glissant non pud evidentemente, secondo le ordinarie leggi logico-grammaticali, togliere al soggetto, vettore, le sue proprieta caratteristiche (9). Il veltore glissant non é poi altro che il bipunto di GRASSMANN-PEANO (9). ll vetlore legato ad un punto é niente altro che forsa applicata ad un punto ; & poiche questa é caratterizzata da un vettore e da un punto 176 ISIS. IT, 1914, (vettore di HAmmron-GRASSMANN) ne segue che il vettore legato ad un punto NON E UN VELTORE. Infine il vettore polare é U indice di un bivettore secondo GRASSMANN ; e poiché tale indice € sempre un vettore (dipendete da una stabilita unita di misura), ne segue che laggettivo polare é inutile. La terminologia dell’ Enciclopedia ¢ quindi del tutto inaccettabile. Non appariscono ben chiari i tentativi di altri autori di individuare jl vettore come ente fisico e non geometrico ; ne risultano varie specie di vettori non ben precisati. Sta il fatto che gli enti fisico-meccanici non si possono concepire e non si possono rappresentare che per yia geometrica ; non e quindi il caso di parlare logicamente di vettore puramente fisice. 11 vettore é e rimarra sempre quello considerato da HaAmILTON-GRASSMANN. 2. Notasioni.— Le notazioni per indicare un yettore sono varie. Noi abbiamo pero mostrato la illogicita di convenzioni tassative generali e la inopportunita di altre notazioni (2). Cosi non é logica la convenzione di indicare ogni vettore con un tipo di CLARENDON ; percheé essa implica la convenzione inversa «ogni tipo di Clarendon indica un vettore » ; e allora la somma @+6 di due vettori che, per definizione, é un vettore, non deve essere un vettore perché non é di tipo Clarendon. Si indica a yolte il yettore da Aa B, con AB, oppure con AB, oppure con AB 0 finalmente con a, essendo ail modulo del vyettore. Il tratto nel segno AB é inutile, come pure é inutile la notazione pit: comptessa AB, bastando Vordine delle lettere A, B per indicare il verso del vet- tore. Pué dunque bastare la notazione AB; ma questa conduce ad un algoritmo diverso da quello algebrico ; non si conservano cioé le leggi formali, come mostra subito la ACTS 4B BG. —_ Finalmente per la notazione a é da osseryare che a deve indicare il modulo (iunghezza) del vettore; ora ad uno stesso modulo corrispon- dono infiniti vettori. Invece la notazione di HAammrox-GrassMann, B— A, é unica che dia un algoritmo simile a quello algebrico ; cosi : (A — B) + (B— C)=(A—C) ha forma di identita algebrica. Anche per la sua semplicita tipografica ¢ da preferirsi a tutte le altre (2). 3. Operazioni elementari. — Tutti gli autori sono @ accordo per la notazione della somma di due yettori e del prodotto di un vettore per un numero reale. Noteyoli divergenze si hanno per il prodotto interno di due vettori (o scalare) che noi seguendo GRASSMANN (3) indichiamo con a xb; e per il prodotto vettoriale che noi abbiamo indicato con a/b, CHRONIQUE. 177 Ilsegno x é quello che in algebra serye per il prodotto di due nu- meri; ma in a X b ha significato diverso da quello algebrico. L’uso di questo segno resta giustificato dal fatto (10) che esso hain algebra, per il prodotto di due fattori, e in calcolo vettoriale lo stesso algoritmo fondamentale. Il segno A & nuoyo e non é€ altro che Vordinario segno algebrico > o < ruotato di 90 gradi (esistente quindi in qualsiasi tipografia) ; di piu esso ricorda la lettera V, iniziale di vettoriale. Per queste ragioni noi Vabbiamo scelto in maneanza di altro segno opportuno gia adope- rato da altri. T segni cosi introdotti sono segni di operasione e NON di funzioni (10). E merito del Gress (11) di aver adoperato segni di operazione, con noteyvoli vantaggi formali per l’analogia coll’ algebra. Pero Gipps, in luogo dei nostri segni x, A, adopera rispettivamente e e xX. Ora nella notazione a.b il punto ha ufficio diverso dall’ordinario, cioé di semplice separatore, utilissimo e nell’ algebra ordinaria e in quella degli operatori (10) ; e quindi tale notazione é poco felice e non adotta- bile Invece nella notazione ab pel prodotto vettoriale, il segno x ha significato diverso da quello datogli dal GRASSMANN prima di Gipps ; e di piu (e questo ¢ l’ importante) esso non ha le proprieta formali che ha in algebra (p. es.: la propriet’ commutativa). Quindi adottando, perché giusto, il principio di adoperare un segno di operazione, non erediamo siano accettabili le notazioni del Gipps e per ragioni storiche e per la conservazione delle proprieta formali. Abbiamo combattuto sempre, fin dai primi nostri lavori tutte le altre notazioni, diciamo poche cose delle principali. L’erronea indentificazione fatta tra versore e vettore ha condotto, per i due sopradetti prodotti alle notazioni S(ab), V(ab). Ma per essere esatti si dovrebbe dire che il prodotto scalare e vettoriale di a per 0 sono rispettivamente lo scalare con segno mutato ed il vettore del prodotto quaternionale di a per bo del prodotto funzionale di I—!a per I-!'b. Quindi intanto le notazioni precedenti sono incomplete, di pit € da osservare che essi esigono l’uso dei quaternioni e la sj-mbo- lical identification. Ora \’ uso dei quaternioni non pare consigliabile, perche quantunque i quaternioni originali di Hamiuron formino un sistema logicamente perfetto, essi non possono ayere nelle applica- zioni quella generalita pur necessaria di fronte alle svariate questioni della fisica matematica e della geometria differenziale ; cosi un quater- nione @ OPERATORE LINEARE A QUATTRO DIMENSIONI IN UN CAMPO A DUE DIMENSIONI, mentre in meccanica ed in fisica matematica occorrono operatori a nove e pit dimensioni in un campo a tre dimensioni. Nei nostri layori abbiamo mostrato i difetti logici e formali di altre notazioni, specie di quelle della Enciclopedia tedesca ; ma ci pare asso- 12 178 ISIS. IT. 1914. lutamente inutile tornare a ripetere quanto pit: volte scrivemmo, tanto pit che queste notazioni sono oramai abbandonate. 4. Prodotto compieto e diadico. — Molti autori considerano il pro- dotto completo, perché non conoscono forse esattamente la mirabile opera di Hammon ; infatti il prodotto completo di due yettori non é altro che il loro prodotto quaternionale. Altri infine seguendo Gisps, considerano il prodotto diadico, che si indica con ab; ese x @ un altro vettore arbitrario si ha (ab)x—=(axwx)b. Con pit precisione, noi ab- biamo indicato con H (a, b), ove [Hé simbolo fisso di funsione bina- ria ('), Vomografia vettoriale che applicata ad un vettore arbitrario x, produce il numero (aX) 6. E qui osserviamo che la formula di defini- zione di Gipss non ha nulla di formale da poter paragonare ab ad un prodotto nel senso algebrico o funzionale ordinario ; ed inoltre ¢ bere riservare la notazione ab al prodotto alternato di GRASSMANN, di con- tinuo uso in molte parti della geometria e della meccanica (2). E quindi da escludersi la notazione di Gipps. D’ altra parte, se ¢ pur vero (e risulta chiaro dai nostri lavori) che nelle applicazioni é utilissima la considerazione della diade, non bisogna esagerarne |’ importanza dal punto di vista della teoria generale ('5). La diade infatti é un operatare vettoriale, caso particolare delle omografie vettoriali. Da questo caso particolare si puo risalire all’ omografia generale, che risulterebbe come somma di almeno tre diadi; ma si ottiene un calcolo complicatissimo, perche mentre le diadi non formano un sistema lineare (cioé la somma di due diadi non é, in generale, una diade) le omografie formano un sistema lineare. I] metodo di Gress essendo esclusivamente basato sul caleolo delle diadi, é chiaro che é inopportuno, conducendo a inutili complicazioni. 5. Notazioni di GRASSMANN. — Operazione fondamentale nel calcolo di GRASSMANN é il prodotto alternato di due enti geometrici. Il prodotto alternato ab di due vettori é un bivettore ; il prodotto alternato di tre vettori é un trivettore; abbiamo cosi due enti che é impossibile ottenere senza il prodotto alternato. L’ indice | di un bivettore esprime niente altro che il prodotto vettoriale dei due yettori. Ora, molti autori, usando imperfettamente il mirabile calcolo di GRassMANN-PEANO, scri- vono a | b in luogo di aXb e vengono percio a scambiare un trivettore con un numero. I nostri lavori hanno dimostrato che le nostre notazioni non solo rispettano integralmente il sistema grassmanniano, ma inoltre che tale sistema, come quello di Hami_ron, possono essere completa- mente dedotti dal nostro sistema. Tutti gli altri sistemi invece escludono o formalmente o logicamente quelli di GRassMANN e di Hamiton (4), (*). 6. Omografie vettoriali. — I) sistema vettoriale costituito dalle ope- razioni elementari ‘somma, prodotto per un numero, prodotto interno e vettoriale) ha un vasto campo di applicazioni fisico meccaniche geome- CHRONIQUE. 179 triche (-). Ma esso ¢ impotente via rispetto a numerosissime altre applicazioni (teoria dell’elasticita, idrodinamica, ecc.) (2). Si allarga il campo di tali applicazioni con l’ introduzione delle formazioni geome- triche di GRASSMANN-PEANO; ma anche con tali elementi molte questioni non si possouo risolvere (*). Occorre introdurre le trasformasioni lineari di vettori in vettori cioe le acmografie vettoriali, operatori a noye dimensioni in un campo a tre. 'Haminron, pel primo, ha considerato tali trasformazioni (le }) ; ma le ottiene mediante coordinate, cioé mediante elementi del tutto estranei alle trasformazioni stesse. Gipss le ottiene mediante le diadi apparen- temente sotto forma assoluta ; ma in sostanza ogni omografia dipende o da tre diadi o da nove diadi speciali. Oltre quindi i difetti delle di ILamiLTon, resta poi l’altro, di cui gia aceennammo (n. 4), di formare le omografie (sistemi lineari) mediante omografie speciali, diadi, che non formano un sistema lineare (}2), (15). Noi abbiamo ottenuto le omografie vettoriali sotto forma assoluta, indipendente cioé da qualsiasi elemento di riferimento e la proprieta fondamentale su cui costantemente ci fondiamo é la decomposizione, in modo uniyoco, di una omografia a nella somma di due omografie speciali (costituenti sistemi lineari’; una, che si indica con Da, chiamata dilatasione di a; Valtra, che dicesi omografia assiale, della forma a/, ove il vettore a é funzione di a. Tale vettore dicesi vettore dell’omo- grafia a e si accenna con Va. Questa scomposizione corrisponde a quella di un quaternione nella parte scalare e nel versorc ; e alla decomposizione di una deformazione omogenea in una deformazione pura ed in un moto di corpo rigido. Di qui la grande semplicita, generalita e potenza del nostro caleolo for- male delle omografie. Non é possibile esporre in poche parole i fonda- menti ('2) del caleolo omografico. Noi abbiamo studiato, sempre in modo assoluto, le omografie semplici, cio¢é le omotetie vettoriali, le omografie assiali, le dilatazioni e le diadi; introdotti nel modo piu semplice e spontaneo il concetto di invariante di una omografia e gli operatori fondamentali relativi ad esse e le pid importanti regole relative al loro calcolo ; abbiamo cercato di dare, quando é stato pos- sibile, veste geometrica ai risultati col concetto di quadriche indica- trici, di direzioni unite. Un posto speciale é dedicato all’ operatore R di Haminron di cui, con metodo rapido e nuoyo, esponiamo le pro- prieta interessanti e in parte nuove. Noi ritroviamo naturalmente con altra via quanto era stato fatto dai nostri predecessori e, ci sia lecito affermarlo, troviamo nuove e pit utili proprieta di cui, quasi sempre, facciamo qualche applicazione fisica. Se il lettore vorra, anche rapidamente, esaminare la sola parte generale da noi esposta: le applicazioni che abbiamo fatte e le confrontera con gli altri metodi, 180 ISIS. 11. 1914. egli dovra necessariamente concludere che se é possibile ottenere un sistema pil semplice, pit’ generale e pil potente del nostro, questo non potra mai essere uno dei sistemi comunemente adoperati. 7. Derivale rispetto a un punto. — Le sole omografie non bastano ancora; perche in molte questioni fisico-meccaniche-geometriche si presentano numeri, vettori, punti, omogratie,... funzioni di un punto e di tali enti occorre considerare le derivate rispetto al punto del quale sono funsioni. A tale scopo Hamiiron ha introdotto Voperatore differenziale 7 (nabla); ma esso ¢ operatore per i soli quaternioni (praticamente insuf- ficienti, come abbiamo dimostrato): inoltre non é definibile, in modo semplice, senza ricorrere a coordinate cartesiane ; cioé ad elementi del tutto estranei alle questioni che si studiano (°), ("). Gipss invece introduce il vellore simbolico A; ma mentre il nabla di Haminron ¢ logicamente perfetto, il A di Giprs ha tali difetti logici e formali da riuscire assai complicato nelle applicazioni (*), (43). Noi abbiamo ottenuto tulti gli operatori differenziali comunemente usati, insieme ad altri nuoyi importanti (per esempio il gradiente ed il rotore di una omografia) (°), (4%, per mezzo di un solo operatore, cioe Ja derivata rispetto ad un punto che noi indichiamo con la usuale nota- zione Leibniziana. Se ad esempio w ¢ un vettore funzione del punto P, la derivata di uw rispetto a P ¢ una omografia; il primo invariante ed il doppio del vettore di tale omografia rappresentano rispettivamente il numero ed il vettore comunemente detti la divergenza ed il rotore di u. Se aé una omografia, funzione di P, la derivata dia rispettoa Pé un operatore a 27 dimensioni, che applicato ad un vettore produce una omografia; e da essa noi appunto abbiamo dedotto il gradiente ed il rotore di a. I; impossibile ottenere tali enti dai quaternioni di Hammon (molto meno dai pseudo-quaternioni dei quaternionisti moderni,: si ottengono invece in modo complicatissimo, e quindi praticamente inutile, dalle diadi di Giprs. AlValgoritmo elegante e semplice di tali derivate ¢ appunto dedicata la seconda parte del nostro primo volume ; le applicazioni che ne ab- biamo subito fatte alla trasformazione di integrali, ai lemmi ed ai teoremi di Green, di Gauss, di Srokes e alle loro generalizzazioni e finalmente alla integrazione di aleune equazioni differenzial, provano, se non erriamo, ancora una volta |’ eleganza e la fecondita dei metodi esposti. 8. Applicasioni. — Con gli enti fin gui introdotti tutte le questioni del vasto campo fisico-meccanico-geometrico possono essere trattate con la massima semplicita; di pit il lettore imparziale si convincera facilmente che questi metodi permettono di riassumere in poche lince CHRONIQUE. 181 una vasta materia e permettono altresi di far sempre un passo innanzi, trattando questioni nuove, generalizzando 0 completando anche nei pili minuti particolari numerose questioni trattate cogli antichi metodi (°). Nel secondo dei nostri volumi noi abbiamo esposto, con rapida sin- tesi, le applicazioni pit importanti, pur non avendo lo scopo di fare ué un trattato di meccanica, né tanto meno uno di fisica matematica. In altzi volumi che seguiranno ai nostri, altri autori tratteranno per disteso parti speciali di meccanica (dinamica dei sistemi rigidi, idrodi- hamica) o di fisica matematica (elasticita, elettrodinamica) o di geome- tria differenziale. Le applicazioni del secondo volume riguardano: la teoria dei mo- menti dinerzia e la teoria del giroscopio, in cui sono ridotte a forma assoluta le equazioni classiche di EvuLer e iniziato lo studio dei casi elassici di Eutrr-Poinsor, LAGRANGE, KowALEWSKI e Hess; la parte fondamentale della statica e della dinamica dei corpi elastici, colla de- duzione assoluta e quanto mai semplice dei classici risultati di Brvtr, CERRUTI, SOMIGLIANA, Love, ecc., e | accenno alla estensione della cele- bre formula di KircHHorr. Un breve capitolo é dedicato alla parte essenziale della teoria ela- stica della luce e alla deduzione delle leggi di FresneL; la traduzione in forma assoluta di una geniale ricerca di Kircuyorr é@ un esempio quanto mai istruttivo della-sintetica rapidita dei nostri metodi. Ci occupiamo ancora — ma in modo sommario — della idrodinamica dei fluidi perfetti e viscosi. Notevoli le forme compendiose delle equa- zioni di EvLer e di LAGRANGE; la deduzione degli integrali di Caucny ; le formule integrali per la rappresentazione del moto lento e stazio- nario di un fluido viscoso. Lo stesso é fatto nel capitolo dedicato alla propagasione del calore nei corpi isotropi e cristallini ; |’ elissoide di Lame, quello di BoussinesQ vengono introdotti nel modo piu naturale mediante la considerazione dell’ omografia di conducibilita ; poi otteniamo la estensione delle for- mule di Berri e di Marniru. Finalmente |’ ultimo capitolo é dedicato allelettrodinamica dei corpi in riposo ed in movimento. Oltre alla rapida deduzione delle equazioni di Maxwewi-Herrz, di Lorenrz, si deve notare che le formule celebri delle tensioni di MAxweELL, vengono ridotte alla considerazione di una sola omografia (detta appunto omografia delle tensioni); e che fac- ciamo una concisa ma esauriente trattazione del principio di relativita e delle trasformazioni di LOREN?vz, non solo senza sussidio di coordinate, ma eliminando completamente la considerazione dei vettori immagi- nari a quattro dimensioni. Questa analisi, che ¢ stata anche recente- mente maggiormente approfondita, penetra nel vivo della questione e riduce ais uoi termini pit essenziali una geniale ricerca di MINkowskI (‘'). 182 ISIS. U1. 1914. Molte di queste ricerche compendiate nel secondo yolume sono dovute a noi stessi; molte altre a nostri collaboratori, e tra questi citiamo in prima linea il Prof. BocGio, 0 a nostri allievi ; ma resta ancora aperto un campo vastissimo a nuove applicazioni alla teoria dell’ elaslicita, allo studio assoluto delle deformazioni finite, alla dinamica dei mezzi isotropi, alla elettrodinamica e sopratutto alla geometria differenziale ; e questi argomenti, di cui non é stato possibile occuparci nei primi due volumi, verranno esposti in altri volumi di questa raccolta, la quale costituira quanto di pit completo, di piu ampio e di pit semplice ¢ stato finora ottenuto nel vasto campo vettoriale. (') R. W. Haminton, Lechoes on Quaternions, Dublin, 1853. Elements of Quaternions, I edit. 1866; 2 edition edited by C. J. Joly, London, 1899-1900. (2) C. Buratt-Forti et R. Marcoroneo, Eléments de calcul rectoriel avec de nombreuses applications a la géometrie, & la mécanique et a la physique mathe- matique, Paris, Hermann, 1910. (3) H. Grassmann, Die Ausdehnungslehre von 1844 |Gesamm. mathem. und physik. Werke. I Bd., erster Theil]; Die Ausdehnunglehre vollstandig und in strenger Form bearbeitet. Berlin, 1862 | /iid, zweiter Theil]. (4) G. Peano, Calcolo geometrico secondo VAusdehningslehre di H. Grass- mann, Torino, 1888. (5) C. Buraui-Fortt. Gli enti astratti definiti come enti relativi ad wn campo di nozioni [Rend. Acc. Lincei, s. 5, v. 21 (2° sem. 1912) pp. 677-682}. (®) C. Buratt-Fort, I quaternioni di Hamilton ed il calcio vettoriale [Atti R. Acc. Torino, v. 43 (1907-1908), pp. 1146 1164]. (7) Eneyklopddie der mathematischen Wissenschoften. (8) Encyclopédie des sciences mathématiques pures et appliquées, Tome tv, vol. 2 et vol. 5. (") C. Buratt-Fortr et R. Marcoronco, Analyse vectorielle générale, vol. i. Appendice, p. 119. (1°) C. Buratt-Fortr. Sur les lois générales de Valgorithme des symboles de fonction et dopération | Proceedings of the Filth international Congress of Ma- thematicians, vol. u, pp. 480-49] (1913), Cambridge]. (1) J.W. Gisss, Elements of vec'or-analysis, arranged for the use of stlents in Physics. New Haven, 1881-84 [The scientific Papers, vol. 2, pp. 17-90. New-York, 1906] Vector-Ana?ysis... founded upon the Lectures of J.W.Gisss, by E B. Wilson, New-York, 1902; 2 edition 1910 (12) C. Buratt-Forti et R. Marcotonco, Analyse vectorielle générale, vol. 1. ('3) C. Buratt-Forti et R. Marcotonco, Sur les dyads et les dyadics de Gibbs {L’Enseignement mathématique, xiv année (1912)]. (') C. Burau-Fortr et R. Marcotonco, Notations rationnelles pour le systéme vectoriel |Ibid., xt année (1907), p. 134, 459-466 ; xm année (1916), pp. 46-54; xu année (1911), pp. 138-148]. (8) C. Buratt-Fortt. Sopra un nuovo operatore differenziale per le omografie vettorialt [Rend. Acc. Lincei, s 5, v. 20 (1° sem. 1911), pp. 641-648]. (18) C. Burat-Fortr et R. Marcotoneo Per U'unificazione delle notasioni vettorialt [Rend. Circolo Matematico, Palermo, t. 23, 24, 25, 26 (1907-1908)]. (17) R. Marcoroneo. Les transformations de Lorentz et les equations de Pelectrodinamique [Ann. de la Fac. des Sciences de Toulouse, s. y., t.1v(1914 le CHRONIQUE. 183 Terminolozie du potentiel et de l’élasticité. — Les efforts tendant A unifier la terminologie dans les différentes sciences se heurtent a des difficultés spéciales, quand il s’agit d’arriver 4 une entente entre des savants parlant des langues différentes. Quoique la nécessité de conven- tions de ce genre soit universellement reconnue, et malgré les efforts dun grand nombre de congrés internationaux, on n’est arrivé a des résultats positifs que dans les domaines ot des iniéréts sociaux et économiques sont en jeu. Ainsi des résultats trés importants ont déja été obtenus dans les sciences techniques, spécialement en électro- technique, et les travaux du Comité international des poids et mesures et de la Commission électrotechnique internationale pourraient servir de modéle 4 tous les travaux analogues. Comme les divergences de vues sont souvent déja assez marquées dans ces domaines-la, on ne doit pas trop s’étonner que l’unification des notions plus abstraites se fasse encore bien plus lentement. Plus les notions sont générales et plus sont nombreuses les applications dont elles sont susceptibles dans les différentes sciences, plus sera grand le danger de résolutions votées par une majorité accidentelle; il semble donc plus utile que les savants de chaque domaine spécial arrivent d’abord a une entente entre eux et qua l’oecasion de la délimitation des frontiéres, des concessions réci- proques aménent une entente plus générale. Les organisateurs de ces travaux devront naturellement dés le commencement compter ayec la possibilité et la nécessité d’ententes plus générales. Des efforts inter- nationaux peuvent étre faits en méme temps que des travaux d’unifi- cation se restreignant 4 un méme pays; pour les derniers, on pourra choisir les unités plus grandes que pour les travaux dunification internationale. On pourra ainsi distinguer trois méthodes différentes : l° Les efforts dunification internationale dans des domaines trés restreints ; 2° Les efforts d'unification nationale pour des pays de méme langue dans des domaines moins restreints ; 3° Médiations entre les différents domaines et entre des pays de langues différentes, en méme temps médiations entre 1° et 2°. On peut prédire avec certitude que l'Union des associations inter- nationales rendra un jour les plus grands services aux travaux que j’al mentionnés en troisiéme lieu, et pour lui fournir des fondements solides, il faut favoriser activement les efforts que j'ai indiqués en premier et deuxiéme lieu. A part les travaux extrémement importants du Comité international des poids et mesures et de la Commission électrotechnique interna- tionale, des organisations nationales, qui ont travaillé a cette ceuvre @unification dans des pays de méme langue, ont aussi déja rendu des 18+ ISIS 1%. 1914. services appréciables dans les mathématiques, les sciences naturelles et techniques ; il faut citer ici surtout les travaux de la Commission allemande pour les unités et les formules (Ausschuss fiir Einheilen und Formelgrossen), dirigés par M. Srercker, et on peut espérer le méme suecés des travaux qu’entreprendra une semblable organisation natio- nale, en train de se former en Angleterre, sous l’égide de la Société anglaise de physique. Déja exemple des travaux d'unification en Allemagne a montré qu/il serait difficile d’étendre les efforts dirigés par M. SrrecKER, qui embrassent les vastes domaines des mathé- mathiques, de la physique, de l’électrotechnique et méme de la chimie, de maniere qu'ils aient un caractére international; mais en tout cas Yunification internationale d'une telle extension peut étre préparée d'une maniére efficace par des travaux mentionnés en premier leu, se bornant d’abord 4 des domaines plus restreints, mais prenant dés le début un caractére international. C’est dans cet ordre didées que le Comité dorganisation pour l’unification de la terminologie dans la théorie du potentiel et de l’élasticité s’est formé en 1913 (4). Nous avons surtout dans les fondements mathématiques de la théorie du potentiel, une science bien élaborée, arrivée a une certaine maturite, ot les divergences de vues ne sont plus bien profondes, et ot)’on rencontrera plutot des difficultés relatives 4 l’unification des notations que celles qui pourraiecnt teniraune véritable divergence d’opinions. D’autre part, les notions de la théorie du potenticel jouent un réle tellement impor- tant dans tant de sciences particulicres que l’utilité de oeuvre Vuniti- cation parait tout a fait évidente. Nous nous restreindons d’abord aux fondements mathématiques, et nous ne nous occuperons pour ce qui concerne les applications en astro- nomie, en physique et en électrotechnique, que des notions et des nota- tions les plus importantes. La premiére notion a considérer, celle du potentiel, est une notion purement mathématique; nous pouvons, si nous voulons, la classer parmi les notions purement analytiques, inde- pendantes de la géométrie. Néanmoins, eu égard aux applications du potentiel en astronomie et en physique, on peut recommander l’intro- duction géométrique de cette notion sous la forme Cj >— J rj ou les rj désignent les distances d'un point variable (x, y, z), aux points donnés (§j, nj, Zj), les ej étant des nombres donnés, On serait tenté de JL. (4) Voir a ce sujet la note publiée dans Js/s, tome J, pp. 491-492 CHRONIQUE. 185 croire que cette définition géométrique du potentiel est si simple qu'elle devrait étre universellement adoptée; mais les divergences apparai- tront dés que l’on youdra préciser la définition précédente. En effet, en essayant de préciser la définition considérée, nous serons amenés & la suivante : On appellera potentiel des quantités ¢) attachées aux points donnés (Ej, nj, Zj) em un point variable (x, y, z) de i’espace, l’expression sui- vante : 0) 30— d Yj Or, chacun jugera utile de donner un nom aux quantités ¢;; l’astro- nome regardera les cj; comme proportionnels 4 des masses mj, et il introduira le potentiel sous une de ces quatre formes suivantes : mj mj mj mj (2) 2 32 as Dz ’ f z a ee f z J Y) J ry aeaby J Yj ou f désigne la constante de la gravitation. L’électricien surtout dans le domaine de l’électrotechnique, remplacera, pour les applications de la loi de Coulomb, les nombres ¢; par les masses électriques ej, il intro- duira le potentiel sous la forme : ej Q)nuz = rj Beaucoup de savants ne yverront la que des différences bien superti- cielles, et pourtant ces petites différences ont déja trés souvent occa- sionné des erreurs trés désagréables, et surtout, elles ont provoqué le gaspillage d’un temps précieux; il est & désirer que la définition fon- damentale du potentiel soit purement mathématique, qu’elle soit don- née par lexpression (1), qu’on désigne une des expressions (2), par exemple, — on aura a choisir laquelle, — comme le potentiel Newto- nien, l’expression (3) comme le potentiel ¢lectrostatique et que lomis- sion des adjectifs ne soit permise que dans les cas ot aucune confusion ne serait 2 redouter. A cette occasion, une entente devra intervenir pour décider s'il sera utile d’introduire en physique le potentiel en tant que travail. Consi- dérons la définition de la différence des valeurs du potentiel en deux points A et B telle quelle est, par exemple, proposée en électrotech- nique par la Commission allemande des unités et formules. D’apres cette définition, la différence des valeurs du potentiel en deux points A et B serait le travail nécessaire pour transporter l’unité de masse 186 ISIS. I. 1914, électrique positive du point B au point A, en supposant que ce travail soit indépendant du chemin parcouru. Pour arriver a la valeur du potentiel au point A lui-méme, on propose de placer le point B dans la terre, 4 laquelle on attribue le potentiel zéro. Des définitions anté- rieures regardaient, pour arriver & la valeur du potentiel lui-méme A Vaide de la différence du potentiel, le point B comme infiniment dis- tant, de sorte quwil fallait considérer comme valeur du potentiel en un point A, le travail nécessaire pour transporter lunité de masse élec- trique positive de l’infini au point A, en supposant toujours que ce travail soit indépendant du chemin suivi. On doit admettre qu'une définition de ce genre est trés bonne pour les notions « tension élec- trique entre deux points A et B » — « tension électrique d'un point par rapport ala terre ou 4 un point infiniment distant », sans avoir égard a la question de savoir, si le travail est indépendant du chemin parcouru ou non, mais on doit admettre aussi quil serait recomman- dable de ne pas se servir du mot « potentiel » tout court, méme pour le cas ot le travail serait indépendant du chemin. En électrostatique, la notion ainsi définie coinciderait avec celle du potentiel électrosta- tique, mais cette definition ne pourrait étre adoptée ni par les mathé- maticiens ni par les astronomes ; dans le cas des phénomeénes électrody- namiques, la définition du potenticl a l’aide de l’expression compliquée du travail, demanderait la discussion préalable de la question assez difficile de savoir, sous quelles conditions le travail considéré peut étre regardé comme indépendant du chemin suivi. On dit souvent en mécanique que des forces X, Y, Z possedent un potentiel, lorsqu’on a oZ oY (4) —— — — = Q,.. oy dz Quoique l’emploi du mot « potentiel ) dans ce sens soit assez bien justifié par Vhistoire de la mécanique, il peut aussi provoquer des confusions, et il serait bien préférable, dans le cas (4), de dire : Les forces X, Y, Z dérivent d'une « fonction des forces », ou si l’on veut absolument se servir du mot « potentiel » : Les forces X, Y, Z dériyent dun « potentiel des forces », comme on dit dans la théorie des liquides : Les composantes de la vitesse u, v, w dérivent d'une fonction des vitesses ou d'un potentiel des vitesses, dans le cas ou Von a: ow ov (5) Se = by dz Il est donc indiqué, ce qui parait impossible en ce moment, 4 moins de bouleverser la terminologie, de remplacer dans la théorie de Vélec- CHRONIQUE. 187 tricité le terme « potentiel », par expression ( potentiel électrique », quitte 4 supprimer l’adjectif « électrique », lorsqu’aucune confusion ne sera a craindre. Tl y a donc lieu de soumettre a une décision internationale les ques- tions suivantes : Ne devrait-on pas appeler « potentiel » tout court uniquement l’expression : et ne deyrait-on pas remplacer le terme de « potentiel » dans les domaines spéciaux par des expressions telles que les suivantes : Potentiel Newtonien; potentiel électrostatique ; potentiel électrique ; potentiel des forces; potentiel des vitesses; en tolérant l’omission des adjectifs dans les cas of une confusion est absolument impossible? On peut faire la méme remarque pour les termes « potentiel magné- tique », « potentiel vectoriel », etc., ete., dont la définition exacte n’offre pas de difficultés sérieuses. Je n’ai pas besoin non plus de m’occuper particulicrement du potentiel logarithmique et des poten- tiels 4 plus de trois dimensions, parce qu'il est facile de s’entendre au sujet de toutes les définitions correspondantes; mais j’insiste sur l’uti- lité de réserver le terme simple pour le potentiel 4 trois dimensions nous pouvons encore ajouter que l’on doit parler de potentiels de points, de potentiels de lignes, de potentiels de surfaces ou de poten- tiels de volumes selon que les quantités ej correspondent 4 des points isolés, aux éléments d’une ligne, 4 ceux d'une surface ou a ceux d'un volume. Rien de tout cela ne donnera lieu a des divergences d’opinions. Il y a, au contraire, quelque difficulté a fixer le sens précis de Vexpression « fonction potentielle ». Autrefois, cette expression ¢tait regardée par certains auteurs comme synonyme de celle de « fonction des forces », d'autres auteurs s’en servaient pour dénommer l’expres- sion (1), regardée comme fonction des coordounées x, y, z, du point variable; plus tard, la propriété du potentiel (1) de satisfaire dans tous les points de l’espace distinets des points (5, nj, Zj), a equation de LAPLACE eo & a2 (6) —+—+ dx? dy? bz = a été prise pour propriété caractéristique de la fonction potentielle, et Von disait quwune fonction @ (x, y, z), d’un certain domaine était une 1g8 ISIS. IT. 1914. fonction potentielle de ce domaine, lorsqu’elle vérifiait ’équation (6) dans ce domaine et possédait certaines propriétés de continuité. Tl serait utile de s’entendre au sujet du nom 4 donner a celles des inté- grales de (6), qui satisfont A certaines conditions importantes de continuité; dés maintenant, on est presque universellement d’accord W@appeler « fonctions harmoniques » celles de ces intégrales qui sont continues avec toutes leurs dérivées en tout point intéreur au domaine ou elles yérifient l’équation (6). 11 y aurait assurément intérét a dis- tinguer par des dénominations particuliéres les fonctions harmoniques dont la continuité s’étend jusqu’a la frontiére du domaine considéré, celles dont la continuité satisfait aux conditions de Lipscritz-Hortper, celles possédant des dérivées premiéres dont la continuité s’étend jusqu’a la frontiére du domaine eonsidéré, ete., ete. Dans la théorie du potentiel et de ses applications on est conduit au admettre dans la grande majorité des cas, que les domaines, les surfaces et les lignes que l'on a a considérer satisfont 4 certaines conditions déterminées de régularité. I] y aurait, sans doute, grand avantage a introduire des termes spéciaux pour indiquer briévement que l’on regarde ces conditions comme remplies; peut-étre pourrait-on appeler domaines réguliers, surfaces réguliéres et lignes réguliéres, les domaines, les surfaces et les lignes jouissant des propriétés précédentes, quitte 4 introduire, au besoin, plus d’un seul genre de régularité. Des conventions de cette espéce rendraient superflue l'énumération répétée des hypothéses, que l'on adopte, dans les demonstrations, quant 2 la nature des domaines, des surfaces et des lignes considérées. On devrait aussi s’entendre au sujet des symboles servant a repré- senter les intégrales de surfaces et les intégrales de lignes; par exemple, en désignant toujours par ds des éléments de lignes, par dS ou par dw les éléments de surfaces, comme on se sert déja presque partout de dt pour les éléments de volumes; ce sont des choses futiles en apparence, mais trés propres en réalité a faciliter la lecture de travaux écrits en langues étrangéres; lorsque dans un travail on trouye des formules éerites de la maniére méme dont on les écrit soi-méme, on peut trés souvent arriver 4 le comprendre sans savoir traduire le texte. Au point de yue ot nous venons de nous placer, il semble aussi nécessaire de fixer par voie d’entente internationale le sens du systéme fondamental de coordonnées rectangulaires, ainsi que le cété positif d'une surface en correspondance avec le sens attribueé a la courbe fron- tiére, en se bornant aux surfaces « réguliéres ». 11 serait pareillement bon de désigner toujours par la méme lettre (y ou n), la normale inte- rieure d'une surface fermée, et aussi par la méme lettre la normale intérieure de la courbe frontiére d’une aire dans le plan ou sur une sur- face courbe. CHRONIQUE. 189 Tl y aun manque d’unité trés génant dans la terminologie des diffé- rentes espéces de fonctions sphériques et des différentes espéces de fonctions fondamentales suivant lesquelles on a coutume de développer en séries les fonctions potentielles de certains domaines simples. Le terme « fonction de GrrEN », d’une surface fermée dans l’espace ou d'une courbe fermée dans le plan par rapport 4 un point intérieur ou extérieur est employé par les différents auteurs dans des acceptions bien différentes; on entend par « probleme de DirtcHLet ), quelquefois le premier probleme aux limites, quelquefois le deuxiéme. Le nom de « théoréme de GREEN ») est employé pour dénommer plusieurs théo- remes trés différents. Lintroduction de l’analyse vectorielle a beaucoup ajouté a l'hété- rogénéité de la terminologie et des notations dans la théorie du potentiel et dans la théorie de l’élasticité, mais il sera bon de ne pas toucher encore a ces questions, avant que les savants qui se servent de l'analyse vectorielle ne soient arrivés 4 une entente internationale entre eux pour les formules correspondantes ; ils ont la bonne inten- tion d’y arriver, et, lorsque cette unification sera en bonne voie, il ne sera pas bien difficile dintroduire la terminologie unifiée de l'analyse vectorielle dans la théorie du potentiel et dans celle de l’élasticité, ce gui est a désirer a cause de I’élégance que l’on peut donner a un grand nombre de formules par l’emploi de l’analyse vectoriclle. La théorie récente des équations intégrales a pris une place assez importante dans la théorie du potentiel et dans la théorie de lélas- ticité pour attirer l’attention des mathématiciens sur l'utilité d’une entente relative aux notations et a la terminologie de cette théorie. Comme dans la théorie du potentiel, on devra aussi dans la théorie de l'élasticité, commencer par l'unification des définitions et des nota- tions mathématiques fondamentales, et il sera bon de se borner d’abord aux équations de l’équilibre élastique dans les corps isotropes; 1a il n'y aura qu'une seule constante élastique, pour laquelle on devrait adopter une méme définition. On devrait s’accoutumer a se servir toujours des mémes symboles pour les efforts et pour les grandeurs du dv ow dw dv SEES hg et oe iS Rh ead in ASRS i ? 7 Oe) bx by oz dy bz Vanalyse vectorielle pourrait aider ici, mais comme nous l’ayons déja dit, l’'analyse vectorielle n’est pas encore unifiée elle-méine, de sorte qu'il serait utile de s’entendre sur les symboles 4 choisir dans le cas ou l'on ne se seryirait pas de l'analyse vectorielle. Le modeste programme esquissé dans les pages précédentes, suffira, sans doute, a amorcer l’ceuvre d’unification dans la théorie du poten- 190 ISIS. I. 1914. tiel et dans la théorie de l’élasticité, mais les progrés de cette ccuvre élargiront sdrement, par Ja force méme des choses, le programme primitif. D’une facon générale, on peut prédire que les comités dunification de la terminologie et des notations dans les différentes sciences devien- dront des institutions permanentes. Les Congres internationaux des mathématiciens, lesquels se réunissent tous les quatre ans, appuieront puissamment tous les travaux concernant l’unification internationale dans le domaine des sciences mathématiques, et bien que des congrés jinternationaux des physiciens et des astronomes aient lieu moins souvent, ils contribueront certainement, eux aussi, pour une large part, 4 assurer le suecés de ces travaux, Un modeste progres de l’ceuvre d’unification constituera déja une belle réecompense du travail qu'elle aura coute. A. Korn (°). Commission internationale de l’enseignement mathématique. — La conférence de Paris, dont l'objet a été indiqué dans Jsis, tome I, pages 708-709, a obtenu un grand succes, A cette occasion, la Société frangaise de philosophie, daccord ayec les éditeurs de Encyclopédie des sciences mathématiques, avait convié les mathématiciens réunis a Paris Aun certain nombre de séances ot furent présentés et discutés des rapports sur diverses questions de philosophie mathématique. Tous ces travaux feront l’objet d'un numéro spécial de la Revue de métaphy- sique et de morale. Or a fondé, a Vissue de ce congrés, une Societe inter- nationale de philosophie mathématique. III. — ScrENCES PHYSIQUES. La Ik Conférence internationale de lheure. — (Paris, 1913.) — Nous avons parlé longuement au tome I, pages 495-496, de la I* Confe- rence internationale de Pheure qui eut lieu a Paris en 1912. La deuxieme Conférence a suivi de trés prés la premiére. Elle a eu une tres grande importance pratique, car son role a été surtout @ordre administratif. L’ Association internationale de UHeure a été définitivement créée, Le Bureau international de Vheure est également eréé, et son premier directeur est B. Baiiaup, directeur de l}Observatoire de Paris. Le siege de ces institutions, dont l'importance est équivalente a VAssacia- (4) Cette note a été publice d’abord dans la We Internetionale, tome IV, pp. 489-98, Bruxelles, 1913. Je remercie l’auteur de Varticle et le directeur de la revue, d’en avoir autorisé la reproduction ici. CHRONIQUE. 191 tion géodésique internationale et a V’Association internationale des poids et mesures, est fixé & Paris. Tout cela sont au fond de vieilles nouvelles, car ces décisions ayaient déja été prises en fait, en 1912. Cette conférence a eu a la fois un caractére diplomatique et tech- nique; certains Mtats n’étaient @ailleurs représentés que par des diplo- mates. Par contre, elle a offert moins d’intérét au point de vue pure- ment scientifique; au point de vue d’/sis, du moins a en juger par les. comptes rendus que nous avons lus. Si besoin en est, nous en reparlerons au moment de la publication des precés-verbaux. Les Observatoires astronomiques et les Astronomes. — Le « Comité de bibliographie et détudes astronomiques » composé de quelques membres du personne! de l’Observatoire royal de Belgique, va publier une nouvelle édition de l’ouvrage : Les observatoires astronomiques et les astronomes, paru en 1907. Une demande de renseignements, concer- nant le personnel, les instruments, les recherches et les publications est adressé aux directeurs des divers observatoires. L’ouvrage renfer- mera aussi, comme dans la premiére édition, les noms des astronomes libres, qui ne sont attachés 4 aucun observatoire, mais qui s’occupent activement de recherches astronomiques. Le directeur du comité est le Prof. P. Srroopantr, Observatoire royal, Uccle (Belgique), auquel il faut adresser toutes communications relatives a cet ouvrage. La XVIl° Conférence générale de l’Association géodésique interna- tionale (Hambourg, 1912). — L’Association géodésique internationale est une des plus anciennes associations scientifiques internationales. Elle fut en effet fondée en 1862, par le général Baryer, 4 Berlin, sous le titre: Association pour la mesure des méridiennes en Europe; en 1867, elle devint l’Association pour la mesure des degrés en Europe ; enfin en 1885, élargissant encore son champ de travail, elle devint VAssociation géodésique internationale. De fait, loeuyre de ces trois associations forme un tout indissoluble et il était tout-a-fait légitime de féter en 1912 4 Hambourg le cinquantiéme anniversaire de la pre- mitre conférence préparatoire réunie a Berlin en ayril 1862 par le gou- vernement prussien. Le général BAryeEr s’en occupait déja dés le mois @avyril 1861. La premiere conférence générale eut lieu a Berlin en 1564. Les réunions suivantes eurent lieu: & Berlin, en 1867; a Vienne, en 1871; a Dresde, en 1874; a Stuttgart, en 1877; 4 Munich, en 1880; 4 Rome, en 1883; & Berlin, en 1886; 4 Paris, en 1889; 4 Bruxelles, en 1892; a Berlin, en 1895; a Stuttgart, en 1898; 4 Paris, en 1900; a Copenhague, en 1903 ; a Budapest, en 1906; 4 Londres et Cambridge, en 1909; enfin 4 Ham- bourg, ot 19 Etats étaient représentés par 56 délégués, en 1912. Le lieu 192 ISIS. II. 1914. de réunion de la XVIII° Conférence n’a pas encore été fixé. J'ai ici sous les yeux les Comptes rendus des séances de la XVII° conférence générale de UAssociation géodésique internationale, réunie 8 Hambourg du 17 au 27 septembre 1912. Rédigés par le Secrétaire perpétuel H. G.VAN pe SANDE BakuuysEN. 1 volume: Procés-verbaux et rapports des délégués sur les travaux géodésiques accomplis dans leurs pays. 469 pages in-4° (30 « 23) avec cartes et planches. Georg Reimer, Berlin 1913. Toute la partie officielle est publi¢e en frangais et en allemand; les rapports ne sont pas traduits, mais publiés dans l’une des trois langues anglaise, allemande ou francaise. Ce volume contient tout W@abord les procés-verbaux des séances. La premicre fut consacrée 3 la mémoire du général Baryer, l'illustre promoteur de cette grande ceuvre humaine. M, H.G. VAN DE SANDE BAKHUYSEN y donna lecture @un mémoire sur l’origine et le développement de l’Association géodé- sique internationale, 1862-1912, (p. 14-22), et M. Netmert, d'un rapport sur les travaux du bureau central pendant la méme période (p. 165-200). Ces deux rapports constitueront pour le futur historien des sciences et de lVorganisation scientifique au x1x® siécle, des documents trés précieux. Les séances suivantes ont été consacrés 4 la lecture et a la discussion de nombreux rapports sur les travaux du bureau central depuis 1909 (Hetmert), sur le service international des latitudes (AtBrecuT), sur les triangulations (GALLE), sur les travaux de la mission de l’"Equateur (BourGeots', sur les nivellements (LALLEMAND), sur les bases (BourGEoIs), sur les déterminations de la déviation de la verticale (HELwErr)...; enfin 4 l’examen de tous les rapports présentés par les délégués sur les travaux géodésiques exécutés par leurs nations respectives. Tous ces rapports sont publiés in extenso avec les planches et cartes nécessaires, ce qui fait que ce volume nous permet d’apprécier fort bien l'état d’avancement des recherches effectuées dans le monde entier sur la figure de la terre. Le lecteur désireux d’avoir des rensei- gnements plus nombreux sur les travaux de la XVII*° Conférence, et auquel les comptes rendus ne sont pas accessibles, en trouvera un excellent résumé dai a B. BatLiaup dans la notice C de l’'Annuaire pour 1914, publié par le Bureau des Longitudes (34 p.). On trouvera d’ailleurs dans Jes annuaires précédents, des notices sur les travaux des autres conférences de l’Association géodésique internationale; ces notices furent rédigées successivement par Faye, par TisseRAND, par BouQueT DE LA GRYE et enfin par Henri Poincare. Signalons encore que ce volume de comptes rendus contient (p. 181- 200) un Résumé des publications de UInstitut Géodésique royal de Prusse, et du Bureau central de lV Association géodesique internationale, suivi d’une annexe contenant les comptes rendus del Association géode- sique internationale. CHRONIQUE. 193 Parmi les nombreux travaux qui y sont énumérés, je citerai seule- ment : 1. Katalog der Bibliothek. Mit besonderer Beriicksichtigung der Geodiisie zusammengestellt von W. Scuwerypar. Potsdam, 1910, 186 pages, in 8°. — 2. Geodiilisehe Literatur, auf Wunsch der perma- nenten Kommission im Zentralbureau zusammengestellt von. Prof. Dr. O. Boerscn. Berlin, Reimer, 1889, 228 pages, in-4°. La nouvelle physique. — Je ne pense pas commettre une exagéra- tion de langage en intitulant ainsi cette note, ou je voudrais attirer Vattention des philosophes sur les transformations que la physique est en train de subir depuis dix ans, car ces transformations sont tellement proiondes que les horizons de la science en sont enticrement modifiés. Sans doute, au point de yue purement pratique ou technique, ces trans- formations ont peu d'intérét, mais il n’en est plus de meme au point de vue critique ou philosophique, car considérées ainsi, elles affectent l’édifice entier de la science. Les vieux professeurs qui n’aiment pas a changer leurs hahitudes en sont peut-¢tre ennuyés, mais les philo- sophes, qui pensent que le plus beau spectacle imaginable est celui qui nous offre l’épanouissement graduel de la vérité, et qui aiment mieux encore la science en voie d’éyolution que la science parfaite et morte, éprouvent une grande joie & vivre a une époque de transition aussi émouvante et aussi surprenante que la notre. Je ne puis songer a déerire ici, méme sommairement, cette Evolution, et je me bornerai a en indiquer en quelques mots les deux caractéristiques essentielles : La premiere, cest la résurrection des théories atomiques, et introduction des atomes — non plus seulement dans le langage conventionnel de la science — mais aussi dans le domaine des réalités expérimentales; la seconde, c'est apparition (ou la réapparition, comme on voudra) de la notion de discontinuité dans une physique qui était dominée depuis plu- sieurs siecles par des hypothéses de continuité, qui furent d’ailleurs extrémement fécondes, il serait injuste de le méconnaitre ou de l’oublier. Hl ivest plus permis a aucun philosophe d’étudier Uhistoire de la physi- que, ou de parler de physique — si peu que ce soit — sans connaitre cette evolution nouvelle. Voici quelques eécrits récents, qui pourront les aider 4 se mettre au courant. I. La Théorie du Rayonnement et les Quanta, rapports et discussions publiés par P. LAnGevin et M. pe BroGuir. Un volume in-8? (25 « 16) de vi+461 pages avee 21 figures. Paris, GAurmer-Vittars, 1912 [Prix : 15 franes]. — Les rapports qui sont réunis dans ce volume ont eté présentés a un congrés privé qui fut tenu a Bruxelles du 30 octobre au 3 novembre 1911, sous les auspices de M. E. Sotvay, précisément pour étudier et discuter les transformations profondes auxquelles jai 19+ IsIS. II. 1914. fait allusion. Des savants éminents et spécialement préparés par leurs travaux antérieurs a cette discussion, résumérent les uns pour les autres leur expérience spéciale. Voici dailleurs, la liste des rapports qui furent soumis a leurs réflexions : H.-A. Lorentz L’application au rayonnement du théoréme de l'équipartition de l’énergie. — Lettre de Lord Rayvieign — J.-H. Juans. La théorie cinétique de la chaleur spécifique d’aprés Maxwetr et Bottzmann, — E. Warsura. La vérification expé:imentale de la formule de PLanck pour lerayonnement du corps noir. — H. Ruseas. La vérification de la formule du rayonnement de PLanck dans le domaine des grandes longueurs d’ondes. — Max Prancx. La loi du rayonnement noir et lhypothése des quantités élémentaires d’action. — M. Knup- sEN La théorie cinétique et les propriétés expérimentales des gaz parfaits — Jean Perriy. Les preuves de la réalité moléculaire. — W. Nernst. L’applica- tion de la théorie des quanta a divers problémes physico-chimiques. — Kamer- LINGH Onnes, Les résistances électriques. — A. SoMMERFELD. L’application de la théorie de lélément d’action aux phénoménes moléculaires non périodiques. —P. Laneervin. La théorie cinétique du magnétisme et les magnétons. — A. Erysteiy. L’état actuel du probléme des chaleurs spécifiques. En plus de ces rapports et des échanges de vues qui les ont suivis Vouvrage renferme encore des discours qui ont été prononcés par Sonvay, Lorenrz ect Nernst. Ernest Soivay a entretenu ses hotes de ses études gravito-matérialitiques, mais je ne veux rien en dire, si intéressantes qu’elles paraissent, car je ne suis point parvenu a les comprendre. D’ailleurs il n’en a plus été question au cours de la réunion. W. Nerwsv, qui eut avee E. Sotvay Vinitiative de cette réunion, a évoqué dans les termes suivants, une réunion analogue du siécle passé (pp. 10-11): Permettez-moi de vous dire queiques mots d’un Congrés de chimistes qui a eu lieu a Carlsruhe, il y a presque exactement un demi-siécle. Ce congrés était évalement couvoqué pour étudier une seule question fondamentale d’atomistique et je crois qu’il est le seul ayant un peu de ressemblance avec le notre. Exactement comme aujourdhui, certains problémes fondamentaux de la science se trouvaient complétement transformés a la suite d’un examen plus approfondi, et il parut indispensable aux chimistes dil y a cinquante ans environ de modifier la définition des poids atomiques et d’en constituer un nouveau systéme exempt d’arbitraire. A cette époque on employait pour représenter Veau, les diverses formules H20, HO, H202. Kopp, en Allemagne et Cannizzaro, en Italie, cherchaient a établir une base stire pour les formules chimiques par le choix heureux dun systéme de poids atomiques. Principalement sur l’initiative de KikuLt, un congrés comprenant les cent quarante principaux chimistes d’Burope se réunit a CHRONIQUE. 195 Carlsruhe, le 3 septembre 1860, et ses discussions durérent plusieurs jours, soit en réunion pléniére, soit en commissions ('}. Nous sayons aujourd’hui que Cannizzaro, dans son célébre ouvrage, Cours de Chimie théorique. avait posé les bases exactes d’une nomenclature, dés 1858, en s'appuyant principalement sur l'emploi systématique de la loi d’AvoGaprRo. Le Congrés ne put cependant pas aboutir & une compréhension compléte de cet ouvrage, et le résultat des réunions a été peu explicite ; on se contenta d’expri- mer le veeu « que des symboles barrés soient employés pour les atomes dont les poids atomiques seraient doublés par rapport 4 ceux employés jusqu’alors ». Jene puis évidemment donner le détail de ces rapports, ce qui nous entrainerait beaucoup trop loin, mais je veux faire cependant une exception pour celui de JEAN Perrin. I] me parait utile de reproduire ici le tableau ot sont résumées les diverses valeurs de la constante @ AvoGApbRo (2) (N) obtenues par des méthodes extrémement différentes (pp. 249-250) : PHENOMENES OBSERVES N x 10-22 Viscosité des gaz: Equation de Vander Waals . . . 62 Répartition des grains . . . 68.3 : Agitation de translation. . . 68.8 Mouvement brownien. a ae is 3 Agitation de rotation. . . . 65 1D Ae) BS Se eee 69 Repartition irrégu-( Opalescence critique. . . . 75 liere des'molécules .{ Bleuduciel . ...,. .» 60 (?) Charge de sphérules (dans un gaz). . . .... . 64 Charge des projectilesa. . . 62.5 . ‘ent Masse d’hélium engendré . . 64 Radioactivite. ; i re Masse du radium disparu . . 71 Energie rayonnée . ... . 60 PRECULe AUsCOLPS MOU. voles os Saphir fe ky lee es 64 (1) Voir exposé de E.-V. Meyer (Journ. prakt. Chemie, t. UXXXIII, 1911, p- 182). (?) La constante d’Avocapro est le nombre de molécules contenues dans une molécule gramme d’un corps quelconque. On sait qu’a 0° et sous la pression de 760 millimétres de mercure, une molécule gramme d’un corps quelconque, 4 Vétat gazeux, occupe un volume de 22,400 centimétres cubes. Lorsqu’on connait cette constante, on en déduit immédiatement la masse de toutes les molécules ou atomes dont on connait les coéfficients (ou masses) moléculaires ou atomiques. On peut en déduire aussi Ja charge élémentaire d’électricité, ou si l’on veut ia charge de l’atome d'électricité, puisqu’on sait que N molécules sont décom- posées par le passage de 96,550 coulombs. Si on admet pour N la valeur moyenne 68.5 1022, il en résulte pour l’électron la charge e=4,2 10-10. 196 ISIS. IT. 1914. Aprés avoir donné ce tableau, JEAN PerRRIN ne peut s’empeécher dajouter : On est saisi d’admiration devant le miracle de concordances aussi précises, & partir de phénoménes si différents. Qu’on retrouve la méme grandeur, d’abord a lintérieur de chacune des méthodes, en variant autant que possible les conditions de l’expérience, et que les nombres ainsi définis sans ambiguité par tant de méthodes coincident, cela donne a la réalité moléculaire autant de certitude qu’en peuvent avoir les principes de la thermodynamiqnue. Pourtant, et si fortement que s'impose l’existence des molécules ou des atomes, nous devons toujours étre en état d’exprimer la réalité visible sans faire appel a des éléments encore invisibles. Et cela est en effet trés facile. Il suffit d’éliminer Vinvariant N entre les p équations qui nous ont servi a le déterminer, pour obtenir (y—l) relations ot ne figurent que des propriétés sensibles, et qui expriment des connexions profondes entre des phénoménes de prime abord aussi complétement indépendants que la viscosité des gaz, le mouvement brownien, le bleu du ciel, le spectre du corps noir ou la radio- activité... Mais sous prétexte de rigueur, nous n’aurons pas la maladresse de chasser ainsi de nos équations, les grandeurs élémentaires qui nous ont permis de les obtenir. Ce ne serait pas enlever des échafaudages devenus inutiles a l'édifice terminé, ce serait masquer Jes piliers qui en font lossature et la beauté. Depuis le temps ot ces discussions ont eu lieu, les théories qui en faisaient l'objet ont déja évolué et certaines ont été approfondies et perfectionnées. On s’en rendra compte en consultant la traduction allemande qui vient de paraitre chez l’éditeur Winnerm Kwnapp, Halle a. S.: Die Theorie der Strahlung und der Quanten. Mit einem Anhange tiber die Entwicklung der Quantentheorie yom Herbst 1911 bis zum Sommer 1915, herausgegeben von A. Eucken. NII--405 pages, 1914. [18 MK. 60.] D’autre part, grace a la magnificence de M. E. Soivay, une deuxieéme conférence a déja eu lieu a Bruxelles du 27 au 31 octobre 1913. Elle réunissait encore une fois des physiciens éminents de divers pays. Nous en reparlerons dés que les rapports auront été publiés. Si ces conférences n’ont pas apporté des résultats positifs immédiats, eest que les questions 4 résoudre sont d'une extréme complexite. Mais il nest pas douteux quwelles ne rendent cependant de grands. services, non seulement aux quelques rares prévilégiés qui ont conquis par leurs travaux Jhonneur d’y participer, mais aussi & tous les savants qui en lisent attentivement les comptes rendus. Il. Les idées modernes sur la constitulion de la matiére. Conférences faites en 1912 sous les auspices de la Société francaise de Physique. Un volume in-8° (25 x 16) de 1V-+-372 pages, avec 5] figures. Paris, GAUTHIER CHRONIQUE. 197 Vintars, 1913 [12 frs]. — Je cite cet ouvrage aprés lautre, parce qu'il a été publié postérieurement, mais il est cependant d’une lecture beau- coup plus aisée et il est beaucoup micux compris au point de vue pédagogique: aussi conviendrait-il de lire d’abord celui-ci. Il renferme les conféreneces suivantes: Les preuves de la réalité moléculaire, par Jean Perrin. — Les grains délectricité et la dynamique électromagnétique, par Paut Lancevin. — Les quantités élémentaires d’énergie et d’action, par Epmonp Baver. — La théorie électronique des métaux, par Evens Biroca. — L’ionisation par choes et létincelle élecirique, par A. Buanc. — Les gaz ultra-raréfiés, par L. Dunoyer. — Les rayonnements des corps radioactifs, par M™e P. Curtz. — Les transfor- mations radioactives, par A. DusieRNz. — Les moments magnétiques des atomes et le magnéton, par Pierre Weiss. — Les rapports de la matiére et de l’éther, par Henri Pornceare. Toutes ces conférences sont admirables de clarté et de précision : c’est une joie de les lire. La Société francaise de physique a organisé une nouvelle série de conférences analogues pendant l’hiver 1913-1914; nous en reparlerons dés qu’elles auront été publiées. Ill. Jean Perrin. Les Atomes. (Nouvelle collection scientifique diri- gée par Emme Borer). 1 vol. in-16 de xvi ++ 296 pages avec 13 figures. Paris, Félix Alean, 1913. [Prix : 3 fr. 50]. — Ce dernier ouvrage est plutét un ouvrage de vulgarisation, mais c'est de la yulgarisation faite par un maitre, de toute premiére main. Les personnes peu instruites feront mieux de commencer par lire ce petit volume, qui leur donnera, sous une forme trés agréable, une yue d’ensemble de l’atomisme moderne. Mais méme les plus sayants apprendront beaucoup a le lire, car il est vraiment trés original et trés profond. La préface est une admirable page de philosophie scientifique. C’est un ouvrage a tra- duire! IV. Enfin, je crois utile de signaler aussi une tres belle étude d’Eire Borer sur les « Théories moléculaires et les mathématiques », qui a été publiée dans la Revue générale des sciences, t. XXIII, p. 842- 853, Paris, 1912. C’est le texte d'une conférence faite par Bore a Houston (Texas) a l'occasion de l inauguration del’Institut Rice, en octobre 1912. Si la physique moderne devient de plus en plus une physique du dis- continu, une telle révolution ne peut laisser indifférents les mathémati- ciens. A une physique du discontinu doit correspondre une mathéma- tique du discontinu. Il est impossible de prévoir ce que deviendront les mathématiques du xx® siécle sous l’impulsion formidable que lui donne en ce moment la physique renouyelée, surtout si cette impulsion 198 ISIS. IT. 1914. se prolonge et s’accentue, mais beaucoup d@’indices nous permettent de penser que les mathématiques sont aussi arrivées a un tournant de leur histoire. Em1LE BorEL nous montre parfaitement toute la comple- xité et lintérét de ce nouveau probleme. 1V. — SCIENCES BIOLOGIQUES. L’Ethnographie. — Bulletin trimestriel de la Société d’ethnographie de Paris, fondée en 1859. Nouvelle série. L’année complete formera un volume de 400 pages, avec planches et gravures. Cotisation annuelle pour les membres titulaires: 15 franes. Abonnement: France, 16 franes; étranger, 18 francs. Secrétaire général : A. Brnazer, 9, rue des Eaux, Paris, XVI. Editeur : Pavt Geurnner, 13, rue Jacob, Paris, VIe. J’extrais de lJntroduction de cette publication nouvelle les passages: suivants qui présentent un intérét général : L’ethnographie, entendue au sens étymologique et large de «description des peuples », trouve son origine dans les récits historiques du plus lointain passé. Comme science autonome, possédant un objet propre, un domaine défini et une méthode particuliére, elle est toute récente. Cest en France, dés le xvin® siécle, que l’ethnographie proprement dite accomplit ses premiers et décisifs progrés. Le pére Larirau d’abord, puis le pré- sident Dr Brossrs et DémEuNinR dégagérent des relations de voyages aux pays jointains les premiers éléments d’une étude comparée des peuples aux diverses étapes de leur développement. L’esyrit des luis, les Lettres philosophiques et V Essai sur les meurs des nations attestent que MonTesquieu, VOLTAIRE et les encyclopédistes, soucieux de répandre leurs sympathies et d’étendre leurs connais- sances jusqu’aux peuplades les plus déshéritées de la terre, mirent en ceuyre avec quelque méthode les matériaux rapportés par les explorateurs et les mission- naires. Au temps de la Révolution se fonda une Société des observatcurs de Vhomme. Mais l’intérét que les ethnographes de ce temps témoignérent aux peuples pri- mitifs était littéraire et « humanitaire », plutot que rigoureusement scientifique. Au x1x® siécle une conception nouvelle se faitjour. Le romantisme, épris a la fois @art et de science, met 4 la mode les « pays étranges », les voyages lointains et ce tour d’esprit pittoresque appelé par les Goncourt le gout de l’exotisme. Les explorations, surtout aux pays d Orient, se multiplient. Des collections, comme celles de Lamare-Picquor et de Simsorp, sont constituées. Mais la science pure ne perd pas ses droits. Dés 1829, Epwanps écrit 4 AvGuSTIN THIERRY sa famense Lettre sux les Races. L’histoire, l’archéologie, la géographie prennent un dévelop- pement sans exemple. D’autre part, l’esprit scientifique étend sa domination dans tous les domaines du savoir humain, et Auerstr Comte applique la méthode com= parative a l’histoire des civilisations. CHRONIQUE. 199 Liethnographie s’éiablit & son tour comme une science distincte dont le domzine, objet et la méthode se précisent progressivement. Elle reste, a la véerité, en étroite connexion avec les autres sciences, mais suivant la remarque de M. Louis Liarp, n’est-ce pas « sur les confins des sciences que se font les plus belles découvertes d’idées »? Regardée d’abord comme une discipline accessoire, comme une sorte d’annexe de la nomenclature anthropologique, elle acquiert peu a peu un earactére philosophique trés Glevé. Ses tendances sont aussi bien sovio- logiques qu’anthropologiques. Depuis un demi-siécle elle est l'objet d'études méthodiques qui éclairent d’une lumiére nouvelle Ja vie des groupements humains en cours @’évolution. Et c’est ainsi que l’ethnographie fournit a Vhistoire générale des civilisations ses matériaux les plus précieux. Ce progrés des sciences ethnographiques a été surtout, en France, l’ceuvre de la Société d’ Ethnographie de Paris, qui fut fondée en 1859 par un groupe de savants, et successivement dirigée par CLAUDE BERNARD, RENAN, OppER?T, Svanistas Junin, Hipporyre Carnor, Vicror Duruy, Garcin pe Tassy, p HEeRvEY DE Saint-Denys, DuLauRIER, LEon BouRGeEo!s, GUIEYSSE, DE LA Maze- tigre, Revitour. A l’étranger, vers le méme temps se constituait 1’ Ethnological Society de Londres, tandis que Broca et de Quarreraces publiaient chez nous les Malériaux pour Uhistotre positive et philosophique de Lhomme; a Berlin, le Prof. Apo.pue Bastian faisait paraitre, en 1869, les p:emiers fascicules de la Leitschrift fiir Ethnologie. Depuis cette époque, d’autres sociétés se sont établies dans tous les pays du monde, des musées ont été crées, des chaires d’ethnographie fondées daus plusieurs universités étrangéres; des travaux d’ordre général, des monographies ont été publiés en trés grand nombre. La Société d'ethnographie de Paris na pas édité moins d’une centaine de volumes, témoignage matériel de l’activité scienti- fique de plusieurs générations de travailleurs... V. — SCIENCES MEDICALES. Le XVII’ Congrés international de Médecine (Londres, 1913). — Ce Congrés dont le programme a été publié dans le tome I d’Jsis, pp. 112-113, a obtenu un succés immense. J] a réuni 5,546 membres, dont 1,823 Anglais; 222 venant des Dominions; 675 Américains des Etats-Unis, et 2,826 ¢trangers. Les mémoires viennent d’en ¢tre publiés, et se trouvent en dépét chez Henry Frowpe, a Londres. J’ai sous les yeux le General volume, 164 pages in-8° (25 x 16). [Prix : 1 sh.] qui contient les procés-verbaux des cérémonies officielles, et des séances pléniéres, les « sermons » et les discours du professcur A. Cuaurrarp, de Paris, sur le Pronostie médical, ses méthodes, son éyolution, ses limites; de Harvey Cusine, de Harvard: Realigne- ments in greater medicine. ‘Their effect upon surgery and the in- 200 ISIS. IT. 1914. fluences of surgery upon them; de Paut Eurrici : Chemio-Therapy; de W. Bareson : Heredity. Ala séance de cléture on a décidé de tenir le XVIII° congrés de médecine, a Miinich en 1917. J’aisous les yeux également : la Lis'e des membres qui est publiée ehez Joun Bate, a Londres, 127 pages (25x16); les Abstracts of Reports. The following are all the abstracts which have been sent in by reporters, 106 pages (21X14). Printed at The Lancet Office, London; enfin le volume des comptes rendus de la Section XXIIi: History of medicine, 467 pages (2516), London Henry Frowpr, 1914. Ce volume ne contient ni tables analytiques, ni index! Tous les mémoires qui le constituent sont signalés chacun 4 sa place dans la Ve Bibliographie critique. Cette section a voté, le 12 aoat 1914, la résolution suivante (p. 467) : I. A proposal was submitted from the Italian Society of the history of medi- eine and the natural sciences that there should be an international federation of such societies. After discussion it was agreed : 1. That it is desirable to have the means of bringing the various Associations of the history of the medical and natural sciences of all nations into direct contact with one another, and to enable them and the individual students of whom they are composed and other persons to follow and keep up to date in the general movement of scientific-historical research ; 2. To furnish the Associations and their single members, by means of suitable exchange, with any information that may be requested in regard to scientific historical research, so that when the student requires enlightenment or advice he may address himself to the institutes of the various countries ; 3. By means of the forces united in this way, to encourage the development of historical study of the various sciences, and to make an extended and continuous propaganda for their benefit ; 4, To propose and arrange periodical congresses of all scholars devoted to the study of the history of medicine and the natural sciences. Il. That a provisional international commission be appointed from the members of the XVII" international Congress of medicine (History of medicine section) to carry these resolutions into effect and to endeavour to bring about such a federation. III. That the following members form the said provisional international com- mission : Sir W. Oster, Bart., Great Britain; Professor SupHorr, Germany; D' Wi CKERSHEIMER, France; D' Capparont, Italy; Dt DsurBerG, Sweden; BD" Jonsson, Denmark; Dt KretweG pr Zwaan, Holland; D* Srruerer, U.S. A.; Mr. Wett- come, 54a, Wigmore street, London, Secretary ; Dt Piztro Capparoni, 103, Via del Pozzetto, Rome. CHRONIQUE. 201 Medizinisch-literarische Zentralstelle (Berlin-Friedenau, Knaus- strasse, 12). — Un bureau central de bibliographie médicale a été organisée 4 Berlin, en 1912, par le D" Hermann BerGer. Ce bureau est A méme de fournir aux médecins, tous les renseignements bibliogra- phiques nécessaires, du moins pour ce qui concerne la littérature récente, de leur livrer des extraits, des traductions et de faire pour eux tous les travaux purement littéraires: statistiques, index, corrections, comptes rendus, ete. Mais la fonction la plus originale de ce bureau est la Sonderdruck-Zentrale. Lenyoi de tirés a part est fort ennuyeux, prend beaucoup de temps, et de plus est souvent mal fait, en ce sens qwils ne parviennent pas a ceux qui y trouveraient le plus d'intérét, ou n’arrivent pas au bon moment. Mais les médecins qui sont affiliés a eette centrale n'ont qu’a y envoyer tous leurs tirés 4 part; la centrale se charge alors — moyennant paiement — de les enyoyer soit a des adresses déterminées, soit & ceux qui en feront la demande. On voit sans peine combien une pareille organisation pourra rendre de ser- vices, dés que sa clientéle sera suffisamment étendue. A partir de cette année, Isis organise sous une forme plus simple, un service analogue. Je prie le lecteur de consulter a ce sujet Vintroduction de la Bibliographie critique. Le D® HERMANN-BerGeEr qui est l’ame et la cheville ouvriére de cette centrale, en a défendu lidée avec beaucoup de persévérance, depuis 1912, dans plusieurs reyues médicales allemandes: Deuls. Med. Wochsch., Berliner Klin Wochensch., Mtinchener Med. Wochsch., Deut. Aerz. Zeit., Mediz. Klinik, Reichs Medizinal Anzeiger, Qort- schritte der Medizin. On y trouvera des renseignements complémen- taires. Du reste, il en enverra lui-méme avec plaisir, aux personnes qui lui en feront la demande. Analyses. August Steier ('). — Aristoteles und Plinius. Studien zur Geschichte der Zoologie. Wirzburg, Curt Kabitzsch, 1913, p. 1v + 305. This book contains three papers reprinted from the Zoologische Annalen, a journal devoted to the history of zoology. ‘They deal with ( The classification of Animals in the Historia naturalis of Prixy », «The Animals known to Puiny ), and « Zoological Problems in ARIstoTLE and Prixy »). The author’s aim has been to work out in detail the points in which Priny differed from his great predecessor, and in particular to show what additions Prixy made to general zoological knowledge. Although in point of intellectual power and exact personal know- ledge there is absolutely no comparison between ARISTOTLE and the Roman compiler of 400 years later, yet, as Sremr points out, Priny’s work is of considerable interest and importance for the history of zoology, inasmuch as it is the only book that gives us any com- prehensive idea of the state of zoology among the Romans. STerer has done his work in a careful and capable way, and many of his conclusions on matters of detail will be of interest to the philologist as well as to the historian of zoology. It will be sufficient here to summarise his general conclusions. From an elaborate study of Puiyy’s classification of animals and comparison with the remarkably sound system worked out by ARISTOTLE, STEIER concludes that Priny did not, as most writers have supposed, show an absolute lack of systematic insight, but classified the objects of his study on broad, commonsense lines, though not with anything like AristoTLe’s keen acumen. (1) Aveusr Srrimr est né & Passau, en Baviére, en 1877. Il a étudié la philo- logie classique & Miinich, on il devint docteur en philosophie en 1902, puis la botanique et la zoologie & Wurzburg. I! est professeur au gymnase de cette ville. Il s’intéresse spécialement 4 lhistoire des sciences naturelles dans l’antiquité. Ila publié en 1913: Der Tierbestand in der Naturgeschichte des Puinivs. Wiirzburg. ANALYSES. 203 An enumeration and identification of the animals known to Prinxy leads Srermr to draw the conclusion that, in spite of the far greater geographical knowledge of the Romans, their knowledge of the world’s fauna, as reflected in PLiny’s pages, was no better than ARISTOTLE’S. Puiny is perhaps at his weakest where ARIsTorLe is at his best, in the philosophical feeling for, and understanding of, biological problems. There is in Priny nothing in the least comparable with, for instance, ArisroTie’s masterly treatise De Generatione Animalium, perhaps the most fundamental handling of the problems of heredity and develop- ment ever given. We are not surprised then to learn from Sreier’s sthird study that Priny made no great advance on ARISTOTLE in his treatment of anatomy and physiology, heredity and ecology. He corrected a few of ARrisroTLe’s mistakes, particularly parts of his very faulty physiology, but he made some new mistakes of his own; he followed Arisror.e’s lead in general. E. S. Russevi (London). Duhem, Pierre. — Le Systeme du Monde. Histoire des doctrines cosmo- logiques de Platon 4 Copernic. Tome premier, 512 pages (26x17). Paris, A. HERMANN, 1913. [Prix : 18 fr. 50.] Le savant physicien de Bordeaux, a qui nous devons déja tant de beaux travaux historiques, pleins de faits nouveaux et @apercus origi- naux, entreprend maintenant une cuyre considérable, dont voici le premier volume. Nous devons nous réjouir de ce qu'il ait bien youlu se donner la peine de synthétiser tous les résultats obtenus dans le domaine de la cosmologie ancienne, par tant d’érudits et en tout pre- mier lieu par Paunt Tannery, Tu.-Ienrt Martin, G. ScuIAPARELLI, Max. Corrze, HeiperG et last not least par lui-méme. Nul mieux que lui ne pouvait nous donner de nos connaissances un exposé complet ct qui ne cesse jamais d'etre clair et précis. Son érudition solide et son esprit vigoureux s’associent admirablement pour nous faire assister a Vélaboration lente, mais continue des doctrines scientifiques, et nous faire comprendre toute la vérité contenue dans cette pensée de RoGer Bacon qui sert d’épigraphe & Vouvrage : NuNQquAM IN ALIQUA AETATE INVENTA FUIT ALIQUA SCIENTIA, SED A PRINCIPIO MUNDI PAULATIM CREVIT SAPIENTIA, EY ADHUC NON EST COMPLETA IN HAC VITA ('). M. Dunem a limité sa tache a l'époque comprise entre PLaron et Copernic. J] voulait done entiérement abandonner 4 d'autres soins Vétude des idées cosmologiques pendant toute la longue période anté- (1) Fratris Roerri Bacon, Compendium stwlii, cap. V. 204 ISIS. If. 1914. rieure au 1v® si¢cle ayant J.-C., mais il s’est apercu bien vite cependant qu'il ne pouvait échapper a Vobligation de rappeler tout au moins l’ceuvre accomplie par les savyants pythagoriciens. La pensée de PLaron et dArisvore n'est, en effet, compréhensible que si l'on s'est donné la peine d’étudier d’abord, avec laide de sir Tuomas Haru, par exemple, lastronomie pythagoricienne. Mais en tout cas, M. Duyem ne s’est pas laissé entrainer 4 remonter plus haut. — Ce premier volume consacré tout entier 4 la cosmologie hellénique est done subdivisé comme suit : I. L’astronomie pythagoricienne. — II. La cosmologie de Piaron.— Il. Les sphéres homocentriques. — IV. La physique d’AristorE. — V. Les théories du temps, du lieu et du vide aprés Aristorn. — VI, La dynamique des Hellénes aprés AristoTe. — VII. Les astvonomies héliocentriques. — VI. L’a:tronomie des excentriques et des épicycles. Le volume se termine done par étude de l’ceuvre d' Hirpargue et de Prortém&e. Il comprend aussi un index des auteurs cités (p. 499-505). M. P. Dunem a eu évidemment recours aux sources les plus sures et tout particulicrement aux meilleures éditions des astronomes étudiés, mais, de plus, il a fait usage de deux manuscrits inédits du fonds latin de la Bibliotheque nationale. Tous les historiens de la science atten- dront avec impatience l'apparition des volumes suivants. Cs Sy Meyer-Steineg, Theodor. Lin Tag im Leben des Galen, 64 pages (22 < 16) mit Titelholzschnitt von F. H. Eumcxe. Verlegt bei EuGen Diepericus, Jena, MCMXITT. (2 Mark.] Il n’est pas inutile de signaler aux historiens de la science et a leurs amis cet aimable petit livre, quoique ce ne soit pas a proprement parler un livre d’histoire, mais une description sous forme de nouvelle. Ce genre littéraire est plein de dangers, mais l’érudit historien de la médecine grecque d’Iéna a su les éviter, grace a sa science et asa prudence. D’ailleurs, il a eu soin de donner a la fin de cette petite nouvelle (p. 59-63) une série de notes qui justifient le choix de tous les détails essentiels. C’est ainsi que les paroles prononcées par les divers personnages mis en scene, sont pour la plupart extraits de leurs propres éerits En écrivant ce petit livre, M. Tuzopor MrYER-STEINEG a surtout voulu contribuer 4 rendre plus attrayante aux médecins, la discipline 4 laquelle il se consacre enti¢rement. Cette nouvelle nous permet de vivre en imagination une journée avee GALEN. Elle est divisée en trois morceaux : « Die Vivisektion ». — « Der irztliche Prinzipienkampf ». — « Der Besuch bei den Chirurgen. » Bien que la tentative de M. Meyver-STEINEG me paraisse assez bien réussie, je pense qu'il yaut mieux ne pas imiter son exemple. ANALYSES. 205 [Turopor Mryer-STEINEG est né a Biickeburg en 1873. I] est docteur en médecine et en droit et depuis 1911, professeur a l'Université d’Téna, ou il dirige l'Institut (histoire de la médecine. Principaux travaux publiés : Geschichte des rémischen Aersztestandes (1907); Theodorus Priscianus und die rém. Medizin (1909); Thessalos von Tralles (1910); Studien sur Physiologie des Galenos (1911-1912); Chirurgische Instru- mente des Altertums (1912); Kranken-A nstalten im griechisch-romischen Altertums (1912)]. Gans: Royds, T. F., M. A., B. D. — The Beasts, Birds and Bees of Virgil. A Naturalist’s Handbook to the Georgics, with a preface by W. WARDE Fowrer. Oxford, B. H. Buackwetn, 1914, xix + 107 pages. [3 sh. 6 d.] This is an admirable little book; Mr. Royps need feel none of the qualms which haunted M. Berceret when he compiled his Vergilius nauticus, for he brings to the study of the Georgics a rare union of gifts — sound scholarship and and a real intimacy with farming and field natural history. He lays a sure finger on the blunders of the literary critic, and he neither exaggerates nor minimizes VIRGIL’s own. No discerning lover of Vireit will be surprized to learn how few these are, or how often the delicacy of his observation is vindicated. Mr. Royps is well acquainted with earlier commentators, but there is one regrettable English omission — Mr. Joun SARGEAUNT, Whose notes on the Fourth Georgic, especially, should not have been overlooked. Happily this matters little, for Mr. Royps like Mr. SArGEAuNT, belongs. to that tiny band — the commentators on VirGin who have something to say. D. S. Roperrson (Cambridge), Verneri, loannis. — De Triangulis sphericis, libri quatuor, De meteo- roscopiis, libri sex cum proemio Grorei Ioacuimt Ruerici. Il. De meteoroscopiis, herausgegeben von JosEpH WiiRscumin?. (Abhand- lungen sur Geschichte der mathematischen Wissenschaften mit Einschluss ihrer Anwendungen, Heft XXIV, 2), 260 S. (24 x 16). Leipzig, B. G. Teubner. 1913. {12 Mark.] L’ouvrage de JEAN WERNER de Niiremberg dont M. Josern Wiir- SCHMIDT nous donne ici la seconde partie fut publi¢e par Ruericos, en 1557, a Cracoyie. La premiére partie, éditée par AXEL ANTION BsORNBO se rapportait a la trigonométrie sphérique; la deuxicme 206 ISIS. If. 1914. partie est consacrée aux applications qu’on en peut faire a lastro- nomie. Sa publication avait éte également préparée par BsORNBo, mais la mort vint surprendre celui-ci. Dans la courte préface écrite par M. Emuarp Wiepemayn, celui-ci nous apprend que Académie des sciences de Baviere confia alors lachévement de l’ceuvre commencée au Dt Wiirscumipr. Celui-ci a fort bien accompli sa tache. Chaque page porte en haut le texte latin, et en bas non pas une traduction littérale, mais mieux une transcription allemande avec nos symboles mathématiques usuels et 97 figures. Cette disposition est fort heureuse. Le texte est suivi d’un index des mots rares, comme il avait été fait pour la premiere partie Dans l’analyse que M. Dunes a faite de cette édition pour la Revue générale des sciences, t. XXV, p. 161, Paris, 1914, il a exprimé le voeu suivant, auquel je m’associe de grand coeur : « Ce serait que la publi- cation du traité de Werner fut complétée par la réimpression de son livre sur la théorie de la précession des équinoxes. Ce livre est, aujourd'hui, 4 peu prés introuvable. Déja, au xvme® siécle, il était deyenu si rare, que Riccront, dans l’Almagestum novum, était réduit 4 en parler d’aprés l’analyse qu’ERAsME OSWALD SCHRECKENFUCHS en avait donnée, en 1556, dans ses Commentaria in novas theoricas plane- tarum Georgii Purbachit. » [M. Josep Wiirscumipr est né a Bayreuth, en Baviére, en 1886. I est privatdozent de physique al’ Université d’Erlangen. Outre plusieurs mémoires de physique, il a publié en 1912: « Geoditische Messinstru- mente und Messmethoden bei Grersert und bei den Arabern » (Arch. d. Math. u. Phys.). 11 publiera bientét le texte du « De iride et radia- libus impressionibus ) de THEoporic pE VripercH avec une introduc- tion et des notes.] G. S. Telesio, Bernardino.— De rerum natura, acura di VINCENZO SPAMPANATO (Filosofi Italiani, collezione promossa dalla Societa Filosofica Ita- liana). Genova, A. F. Formiggini, vol. II, 1913, 328 pages. [Legato, 5 L. 50.] Quella serie dei filosofi innovatori che comprende quali sue cime pit precipue BerNARDINO TrELEsio, Tommaso CAMPANELLA @ GIORDANO Bruno, ha avyuto certamente una grande importanza nel rinnoyvamento e nel rivolgimento dello spirito umano nel periodo del Cinquecento. Ad essa pit che ad altri spetto la funzione di essere grande agitatrice di idee, ed il fatto che la sua vera azione positiva si riduce a ben poca cosa in confronto alle altre correnti contemporanee, non menoma il riconoscimento di quell’ influenza che senza dubbio fu allora fortissima sebbene, credo, alquanto esagerata dagli storici della filosofia. ANALYSES. 207 In quel periodo meraviglioso dello spirito umano tre grandi correnti di pensiero dominayano le produzioni intellettuali. Gli aristotelici, divisi essi stessi nei novelli seguaci dei commentatori greci, special- mente d’ALexaNnpDROS d’APHRODISIAS, € nei classici espositori di quelli avabi, caratterizzavano la tendenza conservatrice, scolastica, che, scossa violentemente dai movimenti innovatori, doveva ben presto riaversi e riaffermarsi di nuovo, quando scienziati della levatura del CESALPINO tornarono a seguirne lindirizzo. Contro a questa tendenza, ed in perfetta opposizione con essa, sorse l’altra che si basaya special- mente su quel metodo sperimentale, che, ereditato vagamente dai greci, trasmesso malsicuro dagli arabi, si era andato sempre piu affer- mando da quando RoGer Bacon ne diveniya il teorizzatore ed esaltatore. Questa tendenza, coltivata molto dai pratici, portayva in sé il germe della scienza nuova. Ad essa appunto si collegano i nomi di Leonarpo pA VincI, Birtneuccio, Patissy ; essa doveva riassumersi e sublimarsi nella grande figura di Ganinro GALILEl. Questa tendenza venne in ultimo a contrastare e combattere fieramente la scuola ufficiale e con- servatrice, avversando in essa pitt che il vero ArtisvoTELes, da essa allora misconosciuto, lo spirito della tradizione scolastica ed autoritaria. Fra le due tendenze se ne frappose un’altra, troppo esaltata dai filosofi come naturalistica, troppo denigrata dagli scienziati come metafisica. Il sorgere di essa coincide col momento nel quale si rico- nobbe che altri pensatori grandi vi erano, indipendenti, spesso anzi contrari ad ArisTroreLes ; il merito di essa consiste principalmente nel fatto di avere osato di contrapporsi, ed in modo anche violento, non pero nuovo, allo spirito dominante aristotelico, e di essersi in certo modo inspirata direttamente alla natura ; il suo difetto invece consiste nella mancante base sperimentale per la quale i nuovi filosofi antiari- stotelici cambiarono bensi, ma non migliorarono le idee ufficiali, con- trapponendo a queste, altre arbitrarie di loro invenzione. In tal modo sorse fra gli altri il sistema di Bernarpino 'TELESIO (1509-1588) che nei libri del De rerum natura trova la sua quasi com- pleta esposizione (1). Notevole quest’opera perché rappresenta un campione tipico della tendenza cui ora ho accennato ; perché tenta una completa sintesi naturale contrapposta a quella dello SraGerrira ; perche ci porge il frutto dei lunghi anni di calma meditazione di una mente equilibrata e serena; perché infine, dal lato storico, ci porge (1) Su Bernarpwyo TExesio si pud legzere il saggio di Ermrsto TRomo conte- nuto nella bella collezione dei Profili editi da A. F. Formicernt (live 1 ciaseuno). Sulla filosofia del Teizsto si pud consultare anche La filosofia di Bernardino Telesio di Sartorio QuaTrRoMANI (pubblicato nei Classici delle Sciense e della Filosofia, Bari, 1914 [1913}]). 208 ISIS. IT. 1914. un’ opera |’ influenza della quale non @ affatto trascurabile nell’ eta posteriore. Bene hanno fatto quindi leditore e la Societa Filosofica Italiana ad offrire al pubblico come primo lavoro dei Filosofi Italiani quest’ opera caratteristica, in edizione critica accurata (che si pud percid paragonare a quelle famose esistenti degli serittori greci e latini) ed in una veste nitida ed elegante. E se, come credo, essa preludera ad una lunga serie di opere insigni di filosofi italiani, nella loro veste originale, volgare o latina, essa segnera un’ altra tappa notevole nel cammino della nostra cultura. Questo secondo volume contiene i libri IV-VI. Con un terzo, di pros- sima pubblicazioue, lopera del TELEsIo sara completata. Apo MIELI. Frere, Catherine Frances. — A proper newe booke of cokerye. With notes, introduction and glossary; together with some account of domestic life, cookery and feasts in Tudor days, and of the first owners of the book, MarrHEw Parker, Archbishop of Canterbury, and MARGARET Parker his wife. Cambridge, W. Herrer & Sons, Ltd., 1913. crxiv + 124 pages. [Price : 7 sh. 6 d.] MATTHEW PARKER bequeathed his collection of manuscripts and books to Corpus Christi College, Cambridge, of which he had been Master. Among the printed books is a little volume of tracts, one of which is a black-letter cookery book of the sixteenth century. In the present work this book is reprinted with the addition of notes, which are conveniently distinguished from the text itself by being printed in red ink on the left-hand pages, while the text occupies the right. There is also a voluminous Introduction containing much miscellaneous antiquarian lore, directly or indirectly connected with cookery, ee Bs ——— ee Ss? XVL-XVII. 267 Schmutzer. Seuchenbekiimpfung im Jahre 1579. Tierdrtzliches Zen- tralblatt, nt 3l, P- 474-475, 1913. ISIS Schwarz, Ignaz. Das Wiener Donaubriickenprojekt des Juden MeEn- DEL Isaac von Krakau (1589). Jahrbuch ftir Landeskunde von Niederosterreich 1913, 22 p. in-8°. Wien, 1914. 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Les médecins de Pascau. Aesculape, III, p. 261-264, 292-296, 15 fig.; 1913. Isis Le Double, A. F. Une particularité anatomique du crane de DrscarTES (Persistance de la suture métopique). Aeseulape, III, p. 129-131, 6 fig.; 1913. ISIS Messedaglia, Luigi. A proposito di un consulto inedito di Marcenio Mauriem. Atti del R, Istituto Veneto di Scienze ed Arti, LX XII, parte seeonda, p. 807-815; 1913. ISIS Nias, J.B. Typhoid fever in the civil war. XVJIth Congress of Medi- cine, section XXIII, p. 339-345, 1 fig., 1 map; 1914. ISIS Ornstein, Marthe. The role of the scientific societies in the seventeenth century. 312 p. gr. in-8°. New-York, 1913. ISIS Richer, Paul. Le crane de Descartes est identifié. Aesculape, IL, p. 4-5, 4 fig.; 1913. ISIS Roller, Karl. Die schulgeschichtliche Bedeutung Josreru Furrren- BACHS des Alteren (1591-1667) in Ulm. 119 S. mit Abb. Darmstadt, Winter, 1913. Isis Roshem, Julien. Un hopital militaire en 1690. Paris médical, p. 637- 642, 2 fig., 1913. Isis 270 s* XVII-XVIII. Schéppler, Hermann. Ein irztliches Gutachten des Altdorfer Pro- fessors der Medizin CuristopH Niconar aus dem Jahre 1648. Arch. f. Gesch. d. Naturw, u. Technik, V1, p. 352-358, 1913. ISIS Vierordt, Hermann. Spermakrystalle im 17. Jahrhundert. Archiv f. Gesch. d. Naturw. u. Technik, V1, p. 404-5; 1913. ISIS Waard, C. de Zur Vorgeschichte des Thermometers. Mitt. zur Gesch. d. Medizin und Naturw., XIII, p. 177-179, 1914. ISIS Waterhouse, G. The literary relations of England and Germany in the seventeenth century, 191 p. Cambridge, University Press, 1914. [7 Sh. 6 d.] Isis S* XVEI-XVELE Biesbroeck, G. van et Tiberghien, A. Etudes sur les notes astrono- miques contenues dans les Adversaria d’?OLE RoEMER. Kjébenhayn, Vidensk. Selsk., Oversigt, p. 213-324, 1913. ISIS Cany, G. Ordonnances et prescriptions des eaux minérales aux xvi¢ et xvi’ siécles. Bull. soc. d'hist. de la médecine, XIII, p. 33-42, 1914. Isis Fosseyeux, Marcel. 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(19.512.5) mit 34 Text- figuren (Ostwald’s Klassiker, n"191). W. ENGELMANN, Leipzig, 1914. [ged., Mk. 2.80.]. Isis I. Die mathematischen Grundlagen der Naturphilosophie y. Isaac Newton. (Philosophiae naturalis principia mathematica). — II. Eine neue Aufgabe der Mechanik, gelést von Daniel Bernoulli. (Histoire de VAcad. des Sc. et Belles Lettres de Berlin, année 1745, Berlin, 1746). — III. Dynamische Aufgabe von Patrick graf p’Arcy. (Histoire de U'Acad. Roy. de Sciences, 1747, p. 344-361, Paris, 1752). — IV. Bemerkungen iiber eine allgemeinere Fassung des Satzes von der erhaltung der leben- digen kraft von Dante Bernouut. (Histoire de VAcad. des Sc. et Belles Lettres de Berlin, année 1748, Berlin, 1750). Ces quatre mémoires historiques consacrés aux principes de la méca- nique, — du moins a ceux qui nous donnent les trois intégrales fondamen- tales, et non aux principes de la moindre action et d’HaMILToN qui sont dune tout autre nature, — sont ici trés heureusement réunis. Cette S* XVI. 271 publication me parait fort utile; je la recommande tout particuliérement aux étudiants. Les notes dies 4 notre éminent collaborateur, Paiuip E B. JourDAIN, sont relativement fort étendues (p. 76-109) et justifient a elles seules l’acquisition du livre. Kabitz, W. Uber eine in Gotha aufgefundene Abschrift der von S. K6niG in seinem Streite mit MAuprertruis und der Akademie veréffentlichen, seinerzeit fiir unecht erklairten Leripniz briefes. Berlin, Akademie der Wissenschaften, Sitsungsber., p. 632-638, 1913. ISIS Koehler, Albert. Beitrige zur kenntnis der medizinischen Anschauun- gen am Ende des 17. Jahrhunderts. Deutsche Militararstl. Z., p. 730-737, 1913. 1818 Koehler, Albert. JANUS ABRAHAMUS A GEHEMA (1647-1715). Archiv ftir Geschichte d. Naturw. u. Technik, VI, p. 222-228, 1 Tafel, 1913. ISIS Magyary-Kossz, Julius von. Aqua Regina Hungariae. Arch. f. Gesch. d. Naturw. u. Technik, VI, p. 250-257, 1913. ISIS Ollion, Henry et Boer, T. J. De. Lettres inédites de Joun Locke a ses amis Nicotas THOYNARD, PHILIPPE VAN LimBorcu et EpwWARD CLARKE, avec une introduction et des notes, 258 p. 8°, La Haye, Marr. Nynorr, 1912. ISIS Ollion, Henry. Notes sur quelques lettres inédites de Joun Locke. Atti del IV Congresso di Filosofia, 11, p. 266-271, 1913. ISIS Stamm, E. « Characteristica geometrica ») Lr1pnizaA i jej Snaczenie w matematyce. Wiadomosci matem.; XVII, p. 43-90, 1913. Isis Steinmann, H. G. Uber den Einfluss Newrons auf die Erkenntnis theorie seiner Zeit, 82 p. in 12. Bonn. Fr. Conen, 1913 [2 Mk]. isis Vico, G. B. La Scienza Nova, giusta l’edizione del 1744 con le varianti dell’ edizione del 1730 e di due redazioni intermedie inedite e cor- redata di note storiche a cura di Fausro Niconin1. Parte II, 710 p. 8° (Classici della filosofia moderna). Bari, Larrerza, 1913 [L. 7.50]. ISIS Vines, S. H. and Druce, G. C. An account of the Morisonian herbarium in the possession of the University of Oxford. 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[28 Mk.] Die Herausgeber haben dem Bande ein ausfiihrliches Vorwort voran- gestellt, das uber die Entstehung und den Inhalt der dreibindigen Werkes orientiert. Die Integralrechnung bildet bekanntlich den Abschluss des Lehrganges der Analysis, mit dem Ever seine Zeitgenossen und Nach- fahren beschenkt hat : nachdem 1748 die Introductio in analysin in- finitorum und 1755 die Institutiones calculi differentialis erschienen waren, folgten rasch hinter einander, 1768, 1769 und 1770 die drei Bande der Institutiones calculi integralis. Vol. XXI : Commentationes analyticae. Ad theoriam integralum ellipticorum pertinentes edidit A. Krazer. Volumen posterius, xu -+- 380 S., 1913. [28 Mk.] Isis Foulet, Lucien. Correspondance de VoLraire, 1726-1729. Paris, Hacuerte, 1914. 1818 Freimark, H. RopespieRReE. (Grensfragen des Nerven- und Seelenlebens in Einzeldarstellungen), 11 + 46 S. Wiesbaden, 1913. Isis S$* XVIII. 273 Gosset, Pol. Les sceaux de santé au musée de Reims. 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Aesculape, IV, p. 32-34, 4 fig., 1914. iis Isis ISIS A propos des manuscrits de J.-J. Rousseau, et d’un traité annoté par lui, qui sont conseryés a la Bibliothéque de la Chambre des députés a Paris. Reber, B. Une note de médecin remontant 4 deux siécles. France médicale, p. 302-303, 1913. ISIS REVUE DU DIX-HUITIEME SIECLE, publiée par la Société du dix-huitieme siécle. Paris, Hacuerrr, 1913 — . isis Revue in-4° luxueusement éditée et illustrée, Trimestrielle. Abonnement annuel: 16 franes pour la France et les colonies, 18 francs pour l’Union postale. Société : cotisation annuelle de 12 francs a Paris, 13 francs en province et aux colonies, 14 franes a l’étranger (plus frais de port de la revue). Président : H. Rouson. Vice-présidents : ALBERT CAHEN, A. MICHEL, M. Tourneux. Secrétaire général : D. Mornet, avenue de Saint-Mandé, 75, a Paris. Rodocanachi, E. Une épisode de la grande querelle des médecins et des apothicaires. 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Ce troisiéme fascicule est plus volumineux 4 lui seul que Vensemble des deux précédents. Il ne contient pas moins de 86 lettres iné- dites dont 41 de Berzguius et 55 de Marcur. ALEXANDRE MARCET, né a Genéve en 1770 fut exilé de sa patrie et se réfugia avec GASPARD DE LA Rive en Ecosse, puis en Angleterre, qui devint sa patrie d’adoption. Il devint médecin du Guy’s Hospital 4 Londres, mais ses occupations professionnelles ne lempéchérent pas de faire de nombreux travaux de chimie, notamment de chimie physiologique; il se lia avec Berze.ius dés 1812 et resta un de ses meilleurs amis jusqu’a sa propre mort, en 1822. M™ Cas. Dr CANDOLLE de Genéve est une petite fille d’ALex. Marcer; elle a communiqué a M. H. G. SépeRBauM, qui en a orné l’ouvrage, un beau portrait de son grand’pére grayé d’aprés un tableau de Rarsurn. J’extrais de la préface le passage suivant : « Bien que comme chimiste, MaRcrT ne puisse pas se mesurer avec un BERTHOLLET ou un Davy, sa correspondance avec Brrzr- ius ne le céde pas en intérét scientifique aux deux correspondances déja publiées; tant 4 cause de la maniére circonstanciée dont elle nous permet de suivre l’activité de BrrzELius pendant une période particuliérement féconde de sa carriére scientifique, tant 4 cause de l’apercu animé qu’elle nous donne du monde scientifique de Londres a cette époque. On remarquera les traits curieux qu’elle nous fournit sur le caractére de Davy... » Le savant éditeur de cette correspondance, l’a enrichie de notes explicatives; il n'y en a pas moins de 18] dans ce 3° fascicule; il est trés regrettable toutefois qu’elles soient réunies A la fin du volume et non mises au bas des pages car la dispo- sition adoptée est trés incommode, Bessel und Steinheil. Briefwechsel herausgegeben im Auftrage der Kgl. Akademien der Wissenschaften zu Berlin und Miinchen, xvi -++ 250 S. in-8°. Leipzig, W. Enceimann, 1913. [8 MK.] ISIS 276 S* XVIII-XIX. Catelan, D". Une collection de patentes de santé. Aesculape, IV, p- 29-31, 6 fig., 1914. Isis Notes sur la collection de patentes de santé, donnée en 1899, par l’auteur, qui dirigeait alors les services sanitaires du port de Marseille, 4! Académie de médecine de Paris. Ce sont des patentes d’origine frangaise et d'origine étrangeére, laissées a Marseille depuis 1786 jusqu’a nos jours. Celoria, G. Commemorazione dell’ astronomo BaRNABA ORIANI (1752- 1832). Sesto S. Giovanni, Piena, 1912. ISIS Chaplin, Arnold. The fatal illness of Napoteon. XVIIth Congress of medicine, section XXIII, p. 155-181, 1914. ISIS Corson, Eugene R. Some unpublished water-colour sketches of Sir CHARLES BELL, with observations on his artistic qualities. XVIIth Congress of medicine, section XXIII, p. 73-86, 4 pl., 1914. ISIS Cummings, Bruce F. A biographical sketch of col. GrorGe MonraGu (1755-1815). Corrigenda et addenda. Zoologische Annalen, VI, p. 69-70, 1914. Isis Doryeaux, Paul. Discours de PARMENTIER, prononcé le 15 mai 1807 (quelques pages ignorées sur les devoirs du pharmacien), avec une préface. Bull. de la Société d'hist. de la pharmacie, 1, p. 93-97, 1913. IsIs Ferrari, Giuseppe. La mente di G. B. RomacGnosr. Libreria editrice milanese, 160 p. Milano, Bibliot. di filos. contemp., 1913. [2.50 L.] ISIS Questo volume di Giuseppe FrrRRart (1812-1870), il noto storico, tilo- sofo et federalista italiano, 6 una ristampa di una sua opera giovanile (Milano, 1835) che ebbe una seconda dizione (Prato, 1839) aumentata, che é posta a base alla presente. La ristampa é curata da Opoarpo Campa. In fine al volume é stato aggiunto un Cenno su GiUSEPPE FERRARI e le sue dottrine che Luict FerRt scrisse per i Lincei (anno 1876-1877). Il pre- gevole saggio del FrRRARI esamina l’opera del suo maestro allora appena defunto, il giurisperito GianpomENiIco Romaenosi (1761-1835) il ben noto autore della Genesi del diritto penale (1791). Esso potra essere letto con profitto anche adesso e dobbiamo lodare l’editore che ha procurata questa postuma ristampa. ALbo MIELI. Froriep, August von. Der Schiidel Friepricn von ScHILLER’s und des Dichters Begriibnisstitte. xu-+200 S., 18 Taf., 71 Abb. Leipzig, J.A. Barty, 1913 (?) [18 Mk.] ISIS Frost, Laura. JoHANNA SCHOPENHAUER (1770-1838). Ein Frauenleben aus der klassischen Zeit, 2° Ausg., xv1+254 S. Leipzig, KLINKHARDT und Brermann, 1913. Isis Guareschi, Icilio. Sulla legge della dilatazione dei gas di Vora. Notizie storiche. Archiv fair Gesch. d. Naturw. u. Technik, V, p. 142-154, 1914. Isis Guenther, Siegmund. Die geschichtlich erste grundsitzliche Unter- scheidung zwischen Schichtvalkanen und Quellkuppen. Sitsungss- ber. d. kgl. Akad. d. Wissensch., M. ph. kl. Miinchen, 1913. ISIS Guthrie, Leonard. Did NaroLxon Bonaparte suffer from hypopituita- rism (Dystrophia adiposo genitalis) at the close of his life? XVUIth Congress of Medicine, section XXIII, p. 143-154, 1914. ists S* XVIII-XIX. 277 Hervé, Georges. La maison natale de [GEorGES] Casants [1757-1808]. Bull. de la Soc. dhist. de la médecine, XI11, p. 42-44, 1 fig., 1914. Isis Une figure représente cette maison, une grande ferme appelée le chateau de Salagnac ou Salaignac, prés de Brive. CaBanis y naquit le 5 juin 1757. Joyeux, Charles. Prerre-Simon PALuAs (1741-1811). Archives de parasi- tologie, XVI, p. 134-139, 1 portrait et 1 facsimile, 1913. Ists Kassel, Karl. Die Bekiimpfung der venerischen Seuche. Hin Erinner- ungsblatt aus dem ehemaligen Siidpreussen. Archiv fiir Gesch. d. Naturw. u. Technik, V1, p. 198-206, 1913. ISIS Klein, F. Zehnter Bericht iiber den Stand der Herausgabe von Gauss Werken. Math. Ann., LX XIV, p. 410-412, 1913. ISIS Kohibrugge, J. H. F. 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Pour en faciliter la lecture, on a mis en notes ou intercalé entre paren- theses dans le texte, un certain nombre d indications relatives & la syno- nymie des termes employés, aux formules des composés chimiques men- tionnés, aux valeurs exactes de certaines grandeurs numériques et enfin 4 des erreurs de fait, comme la complexité attribuée au chlore, que Gay- Lussac appelait le gas muriatique oxygéné. » Loria, Gino. LAGRANGE e la storia delle matematiche (con un ritratto di L. in fotolitografia). Bibliotheca Mathematica, XIII, p. 333-338, 1913. ISIS Maass, Ernst. Gorrue und die Antike. x11+655 p. Stuttgart, W. Konr- HAMMER, 1913. [12 Mk.] 1815 Mansion, Paul. Sur les recherches de LApLAceE relatives a la théorie des erreurs. Annales de la Société scientifique, XX XVII, 2, p. 107- 117. Bruxelles, 1913. ISIS Matignon, Camille. L’emploi de blanc de zine en peinture proposé par Courtois. Revue générale des sciences, XXIV, p. 871-870, 1913. ISIS Il s’agit du pére de Bernarp Courrois (l’auteur de la découverte de Viode). Il proposa en 1780, a l’Académie de Dijon, un blanc de zinc inalts- rable susceptible d’étre employé en peinture. Mais il fallut plus de cent trente ans pour obtenir la substitution compleéte (?) du blanc de zinc a la céruse : cette histoire est briévement esquissée. Moeller, G. H. Ga:rue als Naturforscher. Abh. und Bericht LHI des Vereins ftir Naturkunde. S. 1-43. Cassel, 1913. ISIS 278 S+ XIX. Neuburger, Max. JOHANN CHRISTIAN REIL ( -1813). Gedenkrede. Mit einem Bildnis u. 11 Textabb. 108 S. gr. in-8°. Stuttgart, F. ENKE, 19TS: ISIS Olbers Focke, Wilhelm. \WWituELM OLBeERS [1758-1840]. Sein Lebenslauf und seine Lebensarbeit fiir die Nachkommen geschildert. Ex: Bremische Biographie, 31 S. gr. in-8°; 1912. ISIS Pereire, Alfred. Autour de Saint-Simon, x1I+-239 p. in-12. Paris, CHAM- PION, 1912. Isis Petronievics, Branislav. Ueber Hrerparts Lehre yon intelligiblem Raume. Archiv fiir Gesch. der Philosophie, XXVII, p. 129-170. 1914. ISIS Ravarit, G., L’énergie du baron Larrey, chirurgien en chef de la grande armée. Aesculape, III, p. 189-191. 4 fig., 1913. ISIS Reber, Burkhard. Le docteur Coinpar [Genéve, 1774- Nice, 1834], L’em- ploi de l’iode contre le goitre. Les crétins du Valais. Aesculape, III, p. 93-96, 8 fig. 1913. ISIS Remeyn, D' D. Der militiir-sanitiitsdienst in Niederland vor hundert Jahren. Janus, XVIII, p. 477-506, 1913. ISIS Ruppel, S. Gebiiudeblitzschutz. Elektrol. Z. Heft 23. Berlin, 1913. Isis Schachner, A. D' Epuraim Mc Dowe tu [1771-1830] « Father of ova- riotomy » his life and his work. The John Hopkins Hospital Bull., XXIV, p. 153-159, 1913. ISIS Stein, John Bethune. The Rob, Medical record, p. 1021-1025, 2 fig., june 1913. Isis Sudhoff, Karl. Joann CuristiAN REM ( -1813) im Befreiungs- jahr 1813. Miinch. med. Woch., 8. 2578 2582 ; 1913. Isis Totzauer, Robert. Gawrues geologische Sammlungen aus B6hmen im Stifte Tepl. Lotos, LXI, S. 169-180. Prag, 1913. ISIS Tronnier, Adolf. Karr. THeopor von DanuiperG, der Erfinder des starren Luftschiffes. Deutsche Luftfahrer Z., S. 439-444, 3 Abb. 1913. ISIS Uzureau, F. Le cours d’accouchement 4 Angers (1792-1807). France médicale, p. 461-462. 1913. ISIS S* XIX Bernard, Albert. Un urologue de campagne au NIX® siécle. Paris médical, p. 349-351. Portrait, 1913. ISI8 Bernard, Claude. Son centenaire. Le monde médical, n° 490, p. 562-566. Paris, 1913. Isis Brickner, Gottfried. Das Bildnis des Marchese ALFonso Corti di San Stefano Belbo. Archiv f. Gesch. d. Naturw. u. Technik, VY. p. 207, 1 Abb., 1914. ISIS Camus, Jean. VuupiaAn. Paris médical, p. 733-747, 12 fig., 1913. ISIS Champault, Ph., La science sociale d’aprés Le Puay et de TouRVILLE. Revue de synthése historique, XXYVl, p. 1-63, 241-281, 1913. ISIS I — Lascience; [I — FrepEric Le Pray; II] — Henri pe TourRvILLE; IV — Récents progrés. S: XIX 279 Courbe, André. ALPHONSE GUERIN, Sa Vie, Son ceuyre (1816-1895). 225 p. in-8°. These. Paris, impr. Jouve, 1913. ISIS Deussen, Paul. Une nouvelle édition des cuvres de ScHoPpENHAUER. Attidel IV Congresso di filosofia, II, p. 272-80; 1913. Isis Ditmar, R. CuarRLES GoopyEar [1800-1860]. Naturw. Wochenschrift, XII, p. 465-470. Jena, 1913. isis Dugas, L. Un type d’éducation intellectuelle : Joun Sruarr Min. L’année pédagogique, II (1912), p. 97-114. Paris, Ancan, 1913. isis L’éducation de Mitt a la valeur d'une expérience; elle est l’application et l'epreuve d’un systéme. Ebstein, Erich. Ueber die Entdeckung der freien Salzsaiire in Magen- saft. Mitt sur Gesch. d. Med. und Naturw, XIII, S.161; 1913. isis Cette découverte aurait été faite en 1824 (et non en 1834!), d'une part par Wititam Prout, d’autre part par Fr. Trepemann et L. GMnEtin. Ebstein, Erich. Jouannes MiiLLeR und ScHONLEIN in Briefwechsel [1836-1839]. Arch. fiir Gesch. d. Naturw.u, Technik, V1, p. 68-77, 1913. ISIS Fosseyeux, Marcel. Les maisons de secours a Paris dans la premiere moitié du XIX® siécle. 24 p. in-8°. Nancy, BrerGer-Levraucr, 1913. Isis Gautier, Henri. L’air, Vacide carbonique et leau. Mémoires de Dumas, de Stas et de Boussincautr. 104 p. in-8° avec + pl. hors texte (Les classiques de la Science, 1). Paris, ARMAND Cottn, 1913. {1 fr. 30.] ISIS Contient des notices biographiques sur Dumas, Stas et BoussinGauLtT et la réimpression des mémoires suivants: Dumas et BoussInGAuLT. Recher- ches sur la véritable constitution de l’air atmosphérique (Annales de Chimie et de Physique, Ill, p. 257, 1841), Dumas et Sras. Recherches sur le véritable poids atomique du carbone (ébidem, Ip. 1, 1841), Stas. Recher- ches nouvelles sur le méme sujet (Bull. de l’Académie de Belgique, XVI, p. 9). Dumas. Recherches sur la composition de l'eau (Ann. de Chimie et de phys., VIII P. 189, 1843) Guareschi, Icilio. Notizie storiche intorno a GiuLIo Usie iro [1811-1871] ed all’ acqua del mare. Mem. d. R. Accad. d. Scienze di Torino (2) XLIV, 19 p. in-4° con ritratto, 1913. IsI8 Guareschi, Icilio. Ascanto SoprerRo [1812-1888] medico. Arch. fiir Gesch. d. Naturw. u. Technik, VI. p. 118-12), 1913. 1818 Guérard, A. L. French civilisation in the nineteenth century, in-8°. London, T. Fisuer Unwin, 1913. [12 Sh. 6 D.] Isis Ihne, E. Der Nordpolarforscher Cart, WeypreEcuHT [1838-1881] Hessische Volksbiicher, 17 u. 18). tv+4-182 p. Friedberg i. H. — Darmstadt, 1913. [1.50 Mk.]. Isis L’article de Ine paru dans les Arch. f. Gesch. d. Naturw. wu. Technik, t. V. (cfr. Isés, I. p. 770) occupe les 41 premiéres pages de ce volume. Institut DE France. Procés verbaux des séances de l’académie dex sciences tenues depuis la fondation de ]’Institut jusqu’au mois d’aott 1835, publiées conformément 4 une décision de 1 Académie par MM. les Secrétaires perpétuels. in-4° (3225). Tome III: (1805-1807). 1v+4-685 p. [40 frs.]; tome TV: (1808-1811). 1v-+-627 p. [40 frs.]. Paris, GaurHter-VILLARS, 1913. 1818 280 S° XIX. Livingstone, David. Davip LivinGsrone’s medicinal studies. Glasgow med. Journ., n° 1. 1913. ISIS Milcamps, Edouard. Le professeur Atrrep Luton, 1830-1896. Son ceuvre. 47 p. in-8°., 1 portrait. Paris, Vicor, 1913. Isis Neuburger, Max. Aus den ersten vier Dezennien der Tumoren- forschung. Studien zur Gesch. der deutschen Gehirnpathologie, II Jahrbiicher f. Psychiatrie und Neurologie, XX X1V, 58 p. 1913 (?) ISIS Niemann. W. Die Entdeckung des sogenannten « DrummMonp-Lichtes ». Archiv f. Gesch. d. Naturw. u. Technik, V. p. 202-206, 3 Abb., 1914. ISIS Noérregaard, K. SOREN KierkeGAarps Journal. Ugeskrift for Laeger, p. 1673, 1913. ISIS Pacinotti, Dt Antonio. Descrizione di una macchinetta elettro-magne- tica, 95 p., 2 tav. Bergamo, Istituto italiano d’Arti grafiche, 1912. ISIS Réimpression d’un article du Nuovo cimento de juin 1864, avec traductions en anglais, frangais, allemand et latin. Parkin, Th. The great Auk. A record of sales of birds and eggs by public auction in Great Britain, 1806-1810. Hastings and East- Sussex naturalist, vol. I., 35 p., 5 planches in-8°, 1913 [2 Sh.] 1sIs Paternd, E. Documenti per la storia della stereoisomeria. Gazetta chimica italiana, XUIII, parte II, p. 501-503. Roma, 1913. Isis Publication, avec reproduction fac-simile, de trois lettres importantes adressées 4 |’auteur par Ap. Lizsen, Turin, 1869; par J. H. van ’r Horr, Amsterdam, 1889; par Wityetm Mryernorrrr, Czernowitz, 1891. La lettre de Lirpen établit que E. Paterno avait réellement congu des idées stéréochimiques dés 1869. (Giornale di Scienze naturali ed economiche di Palermo, vol. V, p. 117, 1869). Polimanti, Osy. Una lettera di Jon. Ev. Purkmse e G. VALENTIN a P. Fuourens. Riv. di storia critica d. scienze med. enatur., IV, p. 139- 143, 1913. ISIS Roos, 1812. Souvenirs d’un médecin de la Grande Armée, xxx-+-258 p. in-12. Paris, Perrin, 1913. ISIS Sheed, J. C. and Hershey, M. D. The history of Oum’s law. The popu- lar science monthly, Dec. 1913. 1S18 Stachel, P. WotrGanc und Jonuann Boyar. Geometrische Unter- suchungen. Mit Unterstiitzung der ungarischen Akademie der Wissenschaften (Urkunden sur Geschichte der nichteuklidischen Geometrie, II). I. Teil: Leben und Schriften der beiden Boryat, xu-}+-281 S.; I. Teil : Stiicken aus den Schriften der beiden Boryat, vu-+274 S. gr. 8°. Leipzig, Trusner, 1913. [28 Mk.] ISIS Thomson, James (1822-1892). Collected papers in physics and enginee- ring edited by sir Josepu Larmor and J. Tomson, ciy+454 p. Cambridge, University Press, 1912. isis Uhlig, Gustav. Das Abiturienzeugnis van H. Heimuonrz [1821-1894]. Das humanistiche Gymnasium, xxm, p. 40-41, Heidelberg, 1912. ISIS Villers, R. La simili-gravure et son histoire. La Nature, 1913-1914, I, p. 227-230, 7 fig. Paris, 1914. Isis S* XIX-XX. 281 Zawidzki, Jan von. Ueber ein ScuONnBEIN’sches Dokument zur Illus- tration katalytischer Lichtwirkungen. Arch. f. Gesch.d. Naturw. und Technik, VI, p. 4°3-435, 1913. ISIs S° XIK-KX Agassiz, George R. Letters and recollections of ALEXANDER AGASSIZ (1835-1910), with a sketch of his life and work Illustrated, London, ConsTABLE, 1913. [14 sh.] ISIS Bischhoff, Ignaz. 100 Jiihre deutscher Priizisions mechanik, 1812-1912. REICHENBACH'’sches Math.-mechanisches Institut Miinchen. Z. /. Vermessungswesen, XLII, 1913 (?). ISIS Breitenbach, Wilhelm. Ernst Harcket als Zoologe. 11S. Newe Weltan- schauung, Berlin, 1914. Isis Bresgen, Maximilian. Die Nasenheilkunde in den letzten fiinfzig Jahren. Arch. f. Gesch. d. Naturw. u. Technik, V1, p. 12-19, 19138. ISIS Carus, Paul. Harcke.’s Birthday. The open Court, XXVIII, p. 65-68. Chicago, 1914. Ge fascicule de The open Court, Chicago, february 1914 (0 10 dollar) est dédié tout entier 4 Ernest Hanckrt, al’occasion de son 80° anniversaire. Il contient plusieurs portraits de HarckeL, un portrait d’Ostwacp et d'autres illustrations. En plus de V’article cité, il contient encore entre autres, les suivants : Ernst Harcken. The boundaries of natural science; W. BREITEN- acu. Fifty Years in the service of the evolution theory; Pavun Carus. Reli- cion in a monistic interpretation; Ernst Hakcke,. WILHELM OSTWALD, president of the german monistic league. — Articles by Harcken and about him published in The open Court and The Monist. Chauveau, L. Contribution 4 l'étude de lotologie francaise au cours de ces cinquante derniéres années. T. I, 555 p. in-8°, 1913. Paris, J.-B. Baiuuiere, 1913. ISIS Cook, Sir Edward. The life of FLorEeNce NiGHTiINGALE [1823-1910]. 2 vol. in-8°. London, MacmiLuan, 1913 [30 sh.] ISIS Donath, Eduard. Die wichtigsten Momente fiir die Entwicklung der Naturwissenschaft in den letzten fiinfzig Jahren. Verldl. d. Natur- forsch. Vereins su Briinn, Bd. L., 1912. Isis Hamer,W. H. The history of epidemiological research during the last seventy years. XVIJth Congress of Medicine, Section XXIII, p. 305-311, 1914. ISIS Hartog, Marcus. Samurt Burver [1835-1902] and recent mnemic biolo- gical theories Scientia, XV, p. 38-52. Bologna, 1914. ISIS Hervé, Georges. Un mémoire de Hompron sur Vhospice de la maternité en 180] (publié in extenso). Bull, de la Soc. frang. dhistoire de la médecine, XII, p. 520-532, 1913. ISIS James, Henry. WicuiAmM JAmes. Notes of a son and brother. London, Macmiuuan, 1914. [Sh. 12]. sis Kistner, Adolf. Aus dem Briefwechsel des Physikers Oskar Emi. Meyer [1834-1909] und des Chemikers Loruar Meyer. Arch. f. Gesch. d. Naturw. und Technik, V1, S. 207-215, 1913. ISIS Kronecker, Franz. FriepRIcH PLEEN [ -1904], einer der Begriinder des Tropenpathologie und Tropenhygiene in Deutschland. Archio fiir Gesch. d. Naturw. und Technik, VI, p. 229-235, 1913. ISI8 282 S* XIX-KX. SOZIALE KULTUR UND VOLKSWORLFANRT wiihrend der ersten 25 Regie- rungsjahre Kaiser WiLHELM IJ. Ein Gedenkwerk in ausgewahlten Einzelabschnitten. Schriftleitung : vy. Brnr-Pinnow, Drerricn, KAYSERLING. 869 S. f°. Berlin, GzorG STILkeE, 1913. ISIS Lebon, E Gastron Darsoux. Biographie, bibliographie analytique des écrits, 2° édit. entiérement refondue. (Savants du jour) Iv-++-96 p. gr. 8°, portrait. Paris, GAuTHIER-ViLuars, 1913. Lebon, E. Aupin Hatier. Biographie, bibliographie analytique des écrits. (Savants du jour) 120 p. 8°, portrait. Paris, Gauruier- Viniars, 1913. [Fr. 7]. — 181s Pollitzer, Adam. Riickblick auf den Fortschrift der Otologie im letzten Halbjahrhundert. Wien. med. Wochenschr., Sp. 2522-2527, 1913. ISIS Pollitzer, Adam. Geschichte der Ohrenheilkunde. Bd. II, 1850-1911, unter Mitwirkung bewihrter Fachkriifte. xv14+484 S. er. in 8°, 29 Bildn. Stuttgart, F. Enxe, 1913. [Mk 24]. isis Scott’s last expedition, 1910-1913. Vol. I, being the Journals of Capt. R. F. Scorr. Vol. II, the Reports of the Journeys and scientific work, undertaken by D' E. A. Wison and the surviving members of the Expedition. Arranged by Leonarp Huxiey. With a preface by Sir Ciements R. MarKHAM. 2 vol. royal 8°. London, Situ, Exper & Co, 1913. (Sh. 42]. isis Thomson, William. Ueber die dynamische Theorie der Wirme, mit numerischen Ergebnissen aus Herrn Joure’s Aequivalent einer thermischen Einheit und Herrn ReGNnavuvt’s Messungen an Dampf. Ueb. und hrg. von Waruer Brock. 212 S. (19.5 12.5) mit 6. Fig. im Text. (Ostwald’s Klassiker, N™ 193). Leipzig, W. ENGELMANN, 1914. [Mk 5.20]. isis La traduction du mémoire de WiLL1am THomson intitulé « On the dyna- mical theory of heat... » et publié d’abord dans les Transactions of the Royal Society of Edinburg, march 185] et dans le t. IV du Philosophical magazine, 1852, et de trois notes du méme auteur dutées de 1851 a 1854, devait nécessairement compléter la publication des mémoires de Carnot, Mayer, Cuausius et Hermnoirz dans la méme collection. Il est 4 peine besoin de souligner ici de quelle importance fut l’ceuvre de W. THomson pour la fondation de la thermodynamique. Les notes indispensables occupent les pages 184 a 210. Tilden, W. A. The progress of scientific chemistry in our own times, with biographical notices. 24 edition. x11+366 p. in-12. London, LONGMANS, GREEN & Co, 1913. [7 Sh. 6 d.] ISIS MI] THODOLOGIE. GENERALITES. 283 DEUXIEME PARTIE Classement idéologique des notices qui n’ont pu étre classées chronologiquement. 1. — METHODOLOGIE. BUT ET SIGNIFICATION DES RECHERCHES HISTORIQUES. Sarton, George. L’histoire de la science et l’organisation internationale. La Vie internationale, IV, p. 27-40, Bruxelles, 1913. ISIS Errata. P. 30, 1. 4, lisez : Il ex résulte; méme page, |. 21, lisez : phi- losophiques; p. 32, 1. 26, lisez inaliénable au lieu de inévitable; p. 36, 1. 17, lisez fastes au lieu de faits; p. 39, 1. 22, lisez addent au lieu de vivent. — L’auteur enverra volontiers un tiré a part de cet article aux premiéres personnes qui lui en feront la demande; il les prie d’y faire les corrections indiquées ci-dessus. 2. — GENERALITES RELATIVES A L’HISTOIRE ET A L’ORGANISATION DE LA SCIENCE. Pahl, Franz. Geschichte der naturwissenschaftlichen und mathema- tischen Unterrichts (Handbuch der naturwissensch. u. mathem. Unterrichts, hrg. vy. J. NORRENBERG, Bd. I) 1x-++368 S. Leipzig, QUELLE und Meyer, 1913. ISIS Sotheran, Henry. Bibliotheca chemico-mathematica. Part IX forming part IV of the supplement and including an extensive collection of the works of Sir IsAac Newron, p. 565-644. London W. C., 140, Strand, 1913. ISIS Cattell, J. Mac Keen. University control, vii+-484 p. New-York, The Science press, 1913. ISIS Copr des résolutions des Congrés [internationaux]. La Vie inter- nationale, t. IV, p. 303-314, 1913. ISIS Jourdain, Philip E. B. The economy of thought. The Monist, XXIV, p. 134-135, 1914. ISIS Compte rendu d’une polémique entre N. R. Campset et Pu. E. B. JOURDAIN, au sujet du principe d’économie de Macu. Klein, Franz. Das Organisationswezen der Gegenwart. Kin Grundriss. 298 S. Berlin, VAHLEN, 1913. [7 Mk.] ISIS 284 LOGIQUE. MATHEMATIQUES. J. — SCIENCES FORMELLES. 3. — LOGIQUE ET THEORIE DE LA CONNAISSANCE. Cassirer, Ernst. Erkenntnistheorie nebst den Grenzfragen der Logik. Jahrbiicher der Philosophie, 1, 5, 1-59, 365-366, 1913. ns Couturat, Louis. Algebra of Logic. Translated by L. G. Rosrnson, with a preface by Ph. E. B. Jourpain. Chicago, The open Court, 1914. [1.50 $]. ISIS Encyclopidie der philosophischen Wissenschaften in Verbindung mit WILHELM WINDELBAND, herausgegeben von ARNOLD RuGE. Erster Band : Logik. VIII-+-273 S. in-8°. Tiibingen, J. C. B. Mour, 1912. ISIS Ce volume contient des mémoires de WiLHELM WINDELBAND, JOSIAH Royce, Louis Couturat, BenepETTo Croce, FeprriGo Enriqurs, NIcoLas Losskl. Goblot, E. Théorie nouvelle du raisonnement déductif. Atti del 1V Congresso di Filosofia, I1, p. 337-342, 1913. ISIS Jones, E. E. Constance. A new « law » of thought and its logical implications. Aili del IV Congresso di Filosofia, 11, p, 440 443, 1913. ISIS K6nig, J. Neue Grundlagen der Logik, Arithmetik und Mengenlehre. 260 S. in-8°, Bildnis. Leipzig, L. Verr, 1914. [10 francs]. ISIS Roustan, Désiré. Déduction et induction. Atti del IV Congresso di Filosofia, 11, p. 404-418, 1913. ISIS Ruggiero. Guido de. Il problema della deduzione delle categorie. A tt del IV Congresso di Filosofia, 11, p. 331-336, 1913. ISIS Russell, Bertrand. On the nature of acquaintance. The Monist, XXIV, p. 1-16, 1914. ISIS Schiller, F. C. S. Formal logic. A scientific and social problem. London, Macminuan, 1912. ISI Schweitzer, A. R. Les idées directrices de la logique génétique des mathématiques. Reyue de Métaphysigue et de Morale, XXII, p- 174-196, 1914. Isis Turré, R. Les origines de la connaissance. 274 p. in-8°. Paris, Ancan, 1914. [5 frances]. ISIS 4. — MATHEMATIQUES. Acta Mathematica. Tables générales des tomes I-XXXV (1882-1912), rédigées par M. Riesz, 179 p. in-4°. Stockholm, 1913. isis Beutel, E. Die Quadratur des Kreises. Mit 15 Figuren im Text. Iv +758. Leipzig, TeuBner, 1913. [0.80 Mk.]. ISIS Bortolotti, E. Sul nome « Algoritmo » Boll. di bibliogr. d. sc. mat., XV, p. 97-98, 1913. ISIS Biitzberger, F. Ueber bizentrische Polygone, Stemersche Kreis- und Kugelreihen und die Erfindung der Inversion.. 60S. gr. in-8’. Leipzig, Trupner, 1913. [1.50 Mk]. Isis MATHEMATIQUES. 285 Burns, Josephine E. The foundation period in the history of group theory. The ameri. math. monthly, XX, p. 141-148, 1913. ISIS Enestrém, G. Ueber die altere Geschichte der Zerfillung ganzer Zahlen in Summen kleinerer Zahlen. Bibliotheca Mathematica, XIII, p. 352, 1913. ISIS Enestrém, G. Die mathematisch-historische Forschung und der mathematiseh-historische Schulunterricht. Bibliotheca Mathema- tica, XIV, p. 1-8, 1914. ISIS Hobson, E. W. Squaring the circle. VIII -++ 58 p. demy in-8°. Cam- bridge, University Press, 1914. [8 sh.]. Isis Miller, Erast. Zur erkenntnistheoretischen Grundlegung des Pytha- goriischen Lehrsatzes (Erwiderung). Ann. d. Natur- und Kultur- philosophie, XII, p. 234-235, 1913. ISIS Miller, Felix. Versuch einer Gruppierung der neuen mathematisch- historischen Schriften. Z. f. math. Unterricht, XLIV, p. 461-463, 1913. Isis Nielsen, N. Matematiken i Danmark, 1528-1800. Bidrag til en biblio- grafiskhistorisk Oversigt. 8°. KjGbenhayn, 1912. [7.20 Mk.]. {sis Werner, Charles. Remarque sur la théorie Kantienne de l’espace, Atti del IV Congresso di Filosofia, 11, p. 188-192, 1913. Witting, A. und Gebhardt, M. Beispiele zur Geschichte der Mathe- mathik. Ein mathematisch-historisches Lesebuch. Il. Teil. vi + 61S. Leipzig, Teupner, 1913. [0.80 Mk.] ISIS Agnew, P. G. « Multiplication of pears and pence » The Monist, XXIV, p. 155-157, 1914. ISIS « The fact is that not only are concrete operators and complex units perfectly logical, but in each of the three lines in which arithmetic and algebra are actually used, men have come to use concrete operators inces- santly, and they think in complex units. These three lines are engineering, science and business. » Andoyer, H. Nouvelles tables trigonométriques fondamentales. Comptes rendus de UV’ Académie des Sciences, CLYIII, p. 241-243, Paris, 1914. Isis Note sur un ouvrage en voie d’achévement, contenant les valeurs natu- relles des sinus, tangentes et sécantes avec 15 décimales, pour tous les angles du quadrant, de 10 en 10 secondes sexagésimales. Cet ouvrage complétera celui renfermant les logarithmes de ces lignes trigonométriques, avec 14 décimales et publié en 1911 (Gaururer-VittarRs, Paris). La note de H. AnDoYER comprend un bref historique des tables fondamentales prece- dentes, Bergmann, Hugo. Das Unendliche und die Zahl. 88 p. in-12. Halle, Max NIEMEYER, 1913. 1818 Borel, Emile. Le Hasard. (Nouvelle collection scientifique). Paris. Aucan, 1914. [3.50 Fr.]. ISIS Budde, E. Tensoren und Dyaden im dreidimensionalen Raum. Ein Lehrbuch, xu-+-248 p. in-8°. Braunschweig, Viewec, 1914 [6 Mk.] isis 286 STATISTIQUE. MECANIQUE. Darboux, Gaston. Lecons sur la théorie générale des surfaces et les applications géométriques du caleul infinitésimal. 1" partie. 2° édi- tion revue et augmentée. 620 p., in-8°. Paris, GAUTHIER-VILLARS, 1914 [20 Fr.]. Isis Enriques, Federigo. I numerie l’infinito. Atti del JV Congresso di Filo- sofia, II, p. 357-378, 1913. Isis Jourdain, Philip E. B. The development of the theory of transfinite numbers. III: 2. Archiv d. Math., XXII, p. 1-21, 1913. ISIS Klein, Felix. Lectures on the icosahedron, and the solution of equations of the fifth degre. Translated by G. G. Morricr, 2° ed. xvi-+-289 p. London, KrGan Pau, 1914. [10.6 sh.]. 1818 Lukasiewicz, Jan. Die logischen Grundlagen der Wahrscheinlichkeits- rechnung. 75 p., in-12. Akad. d. Wissensch., Cracovie, 1913. Isis Padoa, Alessandro. D’ot convient-il de commencer l’arithmétique? Atti del IV Congresso di Filosofia, 11, p. 350-356, 1913. Isis Study, E. Die realistische Weltansicht und die Lehre vom Raume. Geometrie, Anschauung und Ertahrung. 1x-++-145 p. in-8°. (Die Wis- senschaft, Heft 54). Braunschweig, VIEWEG, 1914. [4.50 Mk.]. ISIS Winter, M. Note sur l’infini en mathématiques. Atti del IV Congresso di Filosofia, V, p. 455-460, 1913. ISIS 5. — STATISTIQUE. Kaufmann, A. Theorie und Methoden des Statistik. xu-+540 p. Tiibingen, Mour, 1913. [16 Mk.] ISIS Marinus, Albert. La statistique internationale du commerce. La Vie Internationale, IV, p. 275-301, 432-434; 1913. Isis Sauveur, Maurice. La quatorziéme session de l'Institut international de statistique. 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Das Relativitiitsprinzip. 2'° vermelrte Auflage (Die Wissen- schaft) Braunschweig, VieweG. 1913. [10 Fr.] ISIS Laue, M. Das Relativitiitsprinzip. Jahrbiicher der Philosophie, I, p- 99-128, 369; 1913. ISIS Rougier, L. L’utilisation de la géométrie non-euclidienne dans la phy- sique de la relativité. Enseignement mathémathique, XVI, p. 5-18, 1914. ISIS ...« une approximation plus poussée des sciences physiques 4 conduit certains savants a préférer d’autres géométries 4 celle d’Kuciipr, parce qu’elles expriment plus commodément encore — dans certains cas du moins — les phénoménes de notre univers. C’est ainsi qu’une méme question de physique mathématique est traitée par les uns et les autres a l’aide des géométries réelles ou imaginaires, 4 trois ou quatre dimensions, d’Evc.ipr, de Lopatscuerskt, de Minkowski, de MM. Wirson et Lewis. On ne saurait mieux montrer qu'il n’y ala qu’une pure question de commodité »... 5 7. — ASTRONOMIE, GEODESIE METEOROLOGIE ET PHYSIQUE DU GLOBE. Bigourdan, G. Le jour et ses divisions. Les fuseaux horaires et l’asso- ciation internationale de l’heure. Annuaire du Bureau des Longi- tudes, supplément B, 107 p., 1914. Isis Introduction. — I. Le jour et ses divisions. — II. Les fuseaux horaires. — III. Transmission de l'heure. — IV. La conférence internationale de l’heure. (Ce mémoire contient un résum4 trés clair de l’évolution des idées sur la division du temps, particuliérement des notions de jour et d’heure.) Lecornu, L. Sur un projet de monument de l’heure. Comptes rendus de V Académie des sciences, CLYVIII, p. 18-19. Paris, 1914. ISIS Ce monument serait élevé prés de Villers-sur-Mer (Calvados, France), 4 Yendroit oa le méridien de Greenwich, qui est actuellement le premier méridien frangais, aborde la cOte normande. Par une coincidence assez curieuse, ce point se trouve assez voisin de Dives, ot sembarqua GuILLAUME de Normandie, en 1066, partant pour la conquéte de l’Angleterre. Enfin Lapvacg est né en 1749, 4 Beaumont, en Auge, non loin de Villers. Le monument, pour lequel une souscription est ouverte, aurait pour but de célébrer le souvenir de ces trois faits. Zanetti Bianco, O. Le idee di LAGRanGr, LapuAck, GAUSS @ SCHIAPA- RELLI sull’origine delle comete. Mem. Acad. d. sciense, LXIII, p- 59-110. Torino, 1913. Isis 288 PHYSIQUE. Cohn, Fritz. Observation systématique internationale des petites planétes. La Vie internationale, V. p. 80-84, 1914. Sis Corbin, Paul. La stéréoautogrammétrie. Revue générale des sciences, XXYV, p. 223-252, 6 planches. Paris, 1914. ISIS « La stéréoautogrammétrie est l’aboutissement actuel de la stéréophoto- grammétrie, elle-méme application toute récente des principes de la vision stéréoscopique 4 la photogrammeétrie... La topographie stéréoautogramme- trique est donc le couronnement de la méthode de topographie photogra- phique dont le pére est sans contredit le colonel Laussrpar (1319-1907). = Historique sommaire, p. 223-226. Voir la réponse du colonel E. Crouzet a cet article. Ividem, p. 463-464. Héfler, A. Didaktik der Himmelskunde und der astronomischen Geo- graphie. (Didaktische Handbiicher fiir den realistichen Unterricht an héheren Schulen, 11), xu+-4148., gr. in-8°, mit 2 Taf. u. 80 Fig. Leipzig, TrusBner, 1913. [12 Mk.] ISIS Manley-Bendall et Perrotin, Henri. Organisation et fonctionnement dn service météorologique des Etats-Unis. Revue générale des sciences, XXV, p. 113-118. Paris, 1914. ISIS Moye, Marcel. L’astronomie. Observations, théorie et vulgarisation générale, 395 p. in-18. (Encyclopédie scientifique). Paris, Dorn et fils, 1913. [5 Fr.] Isis Philip, A. .The reform of the calendar, 127 p. London, Krean Paun, 1914. [4.6 Sh.] isis Picart, Luc. Calcul des orbites et des éphémérides. 306 p. in-18 (Ency- clopédie scientifique). Paris, Dorn et fils, 1913. [5 Fr.] ISIS 8. — PHYSIQUE. Burgstaller, S. Die Entwicklung der Atomistik. Lotos, LX, p. 211-218, 229-234; Prag, 1912. ISIS Chauffour, Hubert. 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Es wird zuerst die Strahlungsformel abgeleitet, hieran schliesst sich die Theorie der elektrischen Leitung in Metallen, die Theorie der Erxstrrinschen Schwankungen, endlich die Theorie der Réntgenstrahlen und Sekundirstrahlen. Der Zweck der Vorlesungen war, auf die Unentbehrlich- keit der Quantentheorie in der neueren Physik hinzuweisen, gleichzeitig sie so einheitlich wie moglich darzustellen, wenn auch die logische Begriindung nach wie vor auf die gréssten Schwierigkeiten stisst. » 9. — CHIMIE Letts, E.-A. Some fundamental problems in chemistry old and new. xii-235 p. London, ConsrasE, 1914. [7.6 Sh.] ISIS Lippmann, Edm. O. von. Beitrige zur geschichte des Alkohols. Chemiker Z., n" 129, 132, 133, 138, 139. Céthen, 1913. Is1S Meyer, R. Jahrbuch der Chemie fiir 1912. 577 p. (2315). Braunsch- weig, VIEWEG, 1913. ISIS Parmentier, L. La découverte de l’aleool. Revue de IlInstruction publique en Belgique, t. LVI, 1913. ISIS 19 250 TECHNOLOGIE. Ruska, Julius. Alkohol und Al-kohl. Zur geschichte der Entdeckung und des Namens. Aus der Natur, X, p. 97-111. Leipzig, 1913. isis Ruska, Julius. Wem verdankt man die erste Darstellung des Wein- geistes ? Der Islam. IV, p. 162, 1913. ISIS Ruska, Julius. Ein neuer Beitrag zur Geschichte des Alkohols. Der Islam, IV, p. 320, 1913. ISIS Winderlich, A. Geschichte der Chemie, ein notwendiger Bestandteil des chemischen Unterrichts,28 p. in-4°. Oberrealsch. Progr., Olden- burg i. gr., AD. Lirrmann, 1913. Isis Cassuto, Leonardo. Der kolloide Zustand der Materie. Uebersetzt von Jou. Maruna. Dresden, THEOD. SreINKoPr, 1913. [7.50 Mk.] isis Ostwald, Wilhelm. Die internatiopale Organisation der Chemiker. Annalen der Natur- und Kuturphilosophie, X11, p. 217-233. 1913. ISIS Smiles, S. Chemische Konstitution und physikalische Eigenschaften. Aus dem englischen tibersetzt von P. Krassa, bearbeitet und herausgegeben yon R. O. Hrrzoc, xu-+676 p. in 8° Dresden, THEop. STemnkopr, 1914. [20 Mk.] Isis fhomson, Sir J.J. Rays of positive electricity and their application to chemical analysis, 132 p. in 8°. (Monographs of physies) London, LoxGMans, GREEN & Co., 1913. [5 Sh.] 1818 Werner. A. Neuere Anschauungen auf dem Gebiete der anorganischen Chemie. 3° verm. Aufl. xx-+419 p. (Die Wissenschaft, 8) Braun- schweig, ViEwrEG, 1913. 15:8 10. — TECHNOLOGIE. Berlin, Katalog der Bibliothek des Kaiserlichen Patentamts. Stand vom 1 Januar 1913, Gedruckt in der Reichsdruckerei, 1913. 3 Bde (24.517). Band.1 : Standsortsverzeichnis in systematischer Anordnung, vii+1491 S.; Bd. 2 u. 3: Autoren- und Schlagwortre- gister in einem Alphabet. 4570 Spalten. Isis Le premier volume censtituant la partie systématique de cet imposant catalogue est subdivisé comme suit : Zeitschriften. — Patentschriften und andere patentbehérdliche Veréffent- lichnngen. Verzeichnisse von Patenten, Gebrauchsmustern und Waren- zeichen. —— Biicher. Bien entendu, chacune de ces grandes secticns est subdi- visée & son tour d’une maniére méthodique. Les collections par ex., la collection Géscurn et les ouvrages en plusieurs volumes sont analysés et chaque volume indexé séparément. — La partie alphabétique est trés remar- quable : Jes recherches y sont considérablement facilités par les renvois nom- breux d’un mot souche (Schlagwort) a tous les mots:souches connexes. Dans ces conditions il est difficile qu’un travail queleonque se trouvant dans la bibliothéque, échappe a l’attention du Jecteur, méme si celui-ci n’est pas trés perspicace. Cette bibliothéque et le catalogue qu’elle a publiée sont extrémement précieux pour l’historien de la technologie; on y trouvera une énorme quantité de documents qu’en ne trouverait nulle part ailleurs. La bibliothéque renferme actvellement environ 170,000 volumes, parmi lesquels 50,000 contiennent une collection de 4,500,000 brevets. L’accrois= sement annuel est denviron 12,000 volumes. Il est regrettable qu’on n’ait pas cru devoir ajouter ace beau catalogue, une notice historique et une description de la bibliothéque. TESHNOLOGIP. 291 Feldhaus, Franz M. Ein Dampiapparat von vor tausend Jahren. Pro- metheus, p. 69-73, 8 Abb., 1913. Isis Feldhaus, Franz M. Zur Geschichte des iiltesten Fernrohrs Z. f. Ver- messungswesen, XLII, p. 422-424, 1913. ISIS Feldhaus, Franz M. Die Technik der Vorzeit, der geschichtlichen Zeit und der Naturvélker, 1400 Sp. lex in-8°, 873 Abb. Leipzig, W. EN- GELMANN, 1914. [30 Mk ] ISIS Genez, A. Historique de Ja guerre souterraine. 297 p. in-S°, 37 fig., 13 pl. Paris, BerGer-Levracry, 1914. [5 fr.] Isis Gomberg, L. L'économologique (science comptable) et son histoire, 87 p. Geneve, 1912. Isis Gros, Charles. Echappements d@hor!oges et de montres. Exposé tech- nique. descriptif et historique des echappements dhorlogerie, 2¢ edition. 263 p., 277 fig. Paris, Bureau de ]’Almanach de l’horlo- ‘gerie-bijouterie, rue Borda, 1, 1913. ISIS « On ne s imagine pas combien nombreuses ont été, et sont encore, les inventions qui se rapportent a la construction et an perfectionnement des échappements d’horlogerie. Pourtant, les échappements en usage courant, sont a peine une demi-douzaine... leur conception remonte a un et méme a deux siécles, et malgré toutes les inventions qui, depuis lors, ont vu le jour, ils nront pu étre surpassés... jusqu’a présent, aucun recueil réunissant les diverses inventions d’échappements n’a existé. En ]852, Prerre Dusors. l’au- teur de |’ Histoire de V'horlogerie s était proposé d’en publier un, mais il ne réalisa pas son projet... Nous donnons, de chaque échappement, un dessiu tracé aussi exactement que possible, une description qui permet ce compren- dre aisément les fonctions des organes. Des notes historiques et quelques remarques techniques accompagnent ces descriptions... » Johannsen, Otto Die Quellen zur Geschichte des Eisengusses im Mittelalter und in der neueren Zeit bis zum Jahre 1530. Erste Fortsetzung. Archiv fir Gesch. d. Naturw. u. Technik, V. p. 127- 141, 1914. : Nimal, H. de. La métallurgie 4 l’ Exposition de Charleroi en 1911, avec des notes historiques sur la Forgerie. Extrait du Livre d’Or de VExposition de Charleroi, 1911, 150 p., 1913. isis Reindl, Jos. Goldwiischereien und Goldbergbau in Bayern. Naturwiss. Wochenschrift, X11, p. 694-697, Jena, 1913. Isis Isis COMMISSION INTERNATIONALE DE LA CARTE AERONAUTIQUE. Réunion de Bruxelles, octobre 1913. La Vie Internationale, IV, p- 472-475. Bruxelles, 1913. Isis Vie CONGRES INTERNATIONAL D’AERONAUTIQUE. Gand, aotit J913. La Vie Internationale, 1V, p. 469-472. Bruxelles, 1913. Isis Eichhorn, Gustave. Neuere Fortschritte in der Radiotelegraphie. Fortschritte der naturw, Forschung, VII, §. 191-209, 1913. 118 Frech, F. Baukunst und Erdbeben. Fortsehritte der naturw. For- schung, VIII, p. 287-308, 1913. ISIS Lee, J. The economies of telegraphs and telephones. 86 p. London, Pirman and sons, 1912. ISIS Thompson, Silvanus P. Le but et l'\uvre de la commission électro- technique internationale. La Vie internationale, V. p. 5-26, (voir aussi p. 163-165). Bruxelles, 1914. Isls BIOLOGIE GENERALE. IL1. — SciENCES BIOLOGIQUES. 11. — BIOLOGIE GENERALE. Bios. Rivista di biologia sperimentale e generale. Direttore : Paolo Enriques, Istituto Zoologico, Bologna (Italia). Editore : A. I. For- MIGGINI, Genova (Italia), 1913. ISIS La rivista esce in fascicoli senza data fissa. Abbonamento ad un volume di oltre 400 pag., riccamente illustrato e composto ordinariamente di quattro fascicoli : L 30; Estero, L. 35. Bonnet, A Les problemes de la détermination du sexe. 348 p. in 8°, 31 fig. en noir et en couleur. Lyon, A Rey, 1914. ISIS Effront, J. Les catalyseurs biochimiques dans la vie et dans l'industrie. Ferments protéolytiques. 772 p. in-8°. Paris, Dunop et Pina, 1914. (25 frs.] Isis Gramont-Lesparre, A. de. Les inconnus de la biologie déterministe. 300 p. in-8°. Paris, F. Aucan, 1914. ISIS Gravier, Ch. Le laboratoire de biologie tropicale de Tortugas (Floride). Revue Générale des Sciences, XXIV, p 874-882, 1913. Halbfass. W. Der gegenwiirtige Stand der Seenforschung. IT. Topo- graphie, Hydrographie, Geologie der europaischen Seen. Fort- schritte der naturw. Forschungen, V11, p. 1-72. Berlin, 1913. isis Johannsen, W. Elemente der exakten Erblichkeitslehre mit Grundziige der biologischen Variationsstatistik, x1--72+p. Lena, FiscuEr, 1913._ {16 Mk.] ISIS Kiister, Ernst. Ueber die Gallen der Pflanzen. Neue Resultate und Streitfragen der allgemeinen Cecidologie. Forschritte der naturw. Forschung., VIII, p. 115-160. Berlin, 1913. Isis Liesegang, Raphael Ed. Beitriige zu einer Kolloidchemie des Lebens. Dresden, THEop. STEINKOPF, 1913 (?). [+ Mk.] ISIS Plate, L. Vererbungslehre mit besonderer Beriicksichtigung des Men- sehen. xu+519 p.. 179 Abb , 3 Taf. Leipzig, W. EnGeLmann, 1913. Isis Richet, Charles. Les causes finales en biologie. Revue des Deux Mondes, 15 aout 1913, — Russell, E.S. Vitalism. Atti del IV Congresso di Filosofia, 11, p 424- 439, 1913. Iss Schultz, Julius. Die Philosophie des Organischen. Jahrbtcher der Philosophie, 1, p. 167-199, 371-373, 1913. ISIS Troland, Leonard Thompson. The chemical origin of life. The Monist, XXIV, p. 92-133, 1914. Isis L’auteur s’efforce de prouver que les phénoménes mystérieux de la vie peuvent étre entiérement expliqués a l'aide d’une simple conception physico- chimique. Cette conception est celle d’ « enzyme, ou de catalyseur organique ». Mais en quoi consiste exactement l’activité de l’enzyme, il ne nous le dit pas; et qu’est-ce exactement que la catalyse? Définir la vie par la catalyse, ce n’est que remplacer un mystére par un autre ; on peut tout au plus concéder que c'est poser le probleme en termesun petit peu plus simples, GEOGRAPHIE. MINERALOGIE. 293 ce n’est pas le résoudre. Et puis, la catalyse est un mystére plus simple que celui de la vie, mais est-on réellement en droit de ramener l'un 4 J’autre? Rien ne le prouve entiérement. — Dans ]’état actuel de la science, il n’est pas possible de démontrer la légitimité ni du point de vue mateérialiste, ni du point de vue vitaliste. Weismann, August (1834- ). Vortriige tiber Descendenztheorie, gehalten a. d. Uniyersitiit v. Freiburg i. Br. 3'*. umgearbeitete Aufl., mit 3 farb. Tafeln u 137 Abb im Text, NIV+3424354 S. Jena, Gustav Fiscuer, 1913. [11 Mk]. ISIS 12. — GEOGRAPHIE. Avelot, R. Les grands mouvements de peuples en Afrique : Jaga et . Zimba. Bulletin de géographie historique et descriptive, n° 1-2, 144 p in 8° Paris, Imprimerie nationale, 1912. ISIS Beschorner, Hans. 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Second edition, revised and enlarged by the Editor in collaboration with many other specia- lists. Vol 1: x -+ 839 p. in-8”, 1594 ill. London, Macmituan, 1913. 25 sh.]. 1SI8 14. — BOTANIQUE. AGRONOMIE ET PHYTOPATHOLOGIE. Darwin, Francis. The relation of botany to medicine. XV/I[th Con- gress of medicine, section XXII1, p. 345-348, 1914. Ip18 Guttenberg, Karl Freiherr von. Die ersten Kartoffeln in Ober- franken. Heimatbilder aus Oberfranken, 1, p. 169-186, 1913. wis Kronfeld, E. M. Geschichte der Gartennelke. tv 4+ 2128.,53 Abb, 2 Farbentaf.Wien, Verlag der K.K. Gartenbau-Gesellschaft, 1913. Isis Bauer, H. Der heutige Stand der Synthese von Pflanzenalkaloiden. (Die Wissenschaft, Heft 51) vim 4+- 114 p. in 8°. Braunschweig, VIEWEG, 1913. 1818 Rousset, H. La station expérimentale de biéticulture de Rovigo. Revue générale des sciences, XXIV, p. 872, 1913. (sis 15. — ZOOLOGIE, ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE DE LHOMME ET DES ANIMAUX. Klengel, Friedrich. 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Lebensgewohnheiten und Instinkte der Insekten, bis zum Erwachsen der sozialen Instinkte. Uebers. von dem schwedischen Mns. von A. und M. Bucn, xv1+448 p,, gr. in-8°. Berlin, R. FRiep- LANDER, 1913. Isis Wesenberg-Lund, C. Fortplanzungsverhiiltnisse. Paarung uud Liab- lage der Siisswasserinsekten. Fortschritte Naturw. Forschungen, VIII, p. 161-286, 1913. ISIS 1V. — SCIENCES MEDIUALES. 16. — MEDECINE ET ART VETERINAIRE. Breteille, René Ch. Etude historique et médico-légale du masochisme. 64 p. 8°. These. Paris, Onur Henry, 1913. 181s Carloni, Francesco. Concetti antichi e moderni per la prevalenza vege- tariana nel regime alimentare. Ann. di medicine nav. e colon , XIX, p. 546-62, 562-77, 1913. 1818 Chayant, D’. Extraits choisis sur le feu de Saint-Antoine. XV//th Con- gress of medicine, section XXIII, p. 87-96, 1914. ISIS Corsini, Andrea. Figurative arts in connexion with the history of medicine. XVIJth Congress of medicine, section XXIII, p. 63-67, 1914. ISIS Se termine par un vague projet de Corpus Iconographiarum. Delage, Anna. Histoire de la thése de doctorat en médecine, d’aprés les théses soutenues devant la Faculté de médecine de Paris. 155 p. Paris, OLuiER-Henry, 1913. Isis 296 MEDECINE. Delmas, Paul. L’éclosion d’une faculté de province. Comment s’est constituée Vancienne école de médecine de Montpellier. Bull. de UVAcadémie de Montpellier, p. 167-213, 30 fig., 1913. Isis Delmas, Paul. Comment s’est constituée l’ancienne école de médecine de Montpellier. Aesculape. 111, p. 153-157, 197-200, 240-242, 32 fig., 1913. IsTs Diepgen, Paul. Ueber das Verhiltnis der Geschichte der Medizin zur modernen Heilkunde und den Wert medizin-historischer Forschung fiir diese. Die Naturwissenschaften, p. 1290-1294; 1913. I8Ig Dilling, Walter J. Girdles, their use in obstetric practice. XVIJIth Congress of medicine, section XXIII, p. 69 72, 1914. Isis Dérbeck, Franz. Die Anfinge der Hydrotherapie und Balneotherapie in Deutschland. 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(Kulturgeschichte der Zahnheilkunde in Einzel- darsstellungen, herausgegeben yon Curr Proskauer.) Berlin, HERMANN Meusser, 1913. [6 Mk.] ISIS Testi, F. Storia retrospettiva della Tgiene nell’ esercito italiano (Collana medico-militare, vol. I). Roma, 1912. ISIS Watsh, James J. Some historical questions in the light of our modern medical knowledge. XVJ/ th Congress of medicine, section XXIII, p. 3-53, 1914. ISIS Wigmore, James. Medicine and its practitioners during the earlier years of the history of Bath. The Bristol medico-chirurgical journal, p- 193-212, 1913: ISIS Blondel, D*. La revision internationale de la terminologie médicale. La Vie internationale, IV, p. 379-394. Bruxelles, 1913. Isis « En résumé, l’ceuvre est tré: réalisable. Limitée sagement 4 ce que nous demandons, cest-a-dire 4 une régle pour les termes nouveaux 4 créer dans Vavenir, & une entente pour les termes du passé, dont l’unification serait reconnue possible par tout le monde, enfin a la création dun synonyme international facultatif, elle est appelée, si tous les intéressés veulent bien lui apporter leur concours, @ assurer un progrés capital a la diffusion des connaissances médicales, et ce sera l’honneur de l’Association internationale de la presse médicale de Vavoir entreprise >. 17. — EPIDEMIOLOGIE. HISTOIRE DES MALADIES. Crawfurd, Raymond. Plague and pestilence in literature and art. Oxford, University Press, 1914. Isis Johnsson, J. W. S. Un sermon sur la petite vérole. Janus, XVIII, p. 635-642, 1913. Isis Contribution intéressante 4 la connaissance de l’attitude de l’Eglise @ Yégard de la variolisation. Au xviie siécle, cette attitude avait été hostile. 298 PHARMACOLOGIE. En Danemark, dés 1801, une commission royale fut créée pour « chercher tous les renseignements possibles sur la vaccination » et pour « examiner les essais déja faits. »... « Parmi les inoculateurs, les curés étaient aux tout premiers rangs, et leurs efforts pour vulgariser la nouvelle méthode furent tellement appréciés de la commission que celle-ci fit demander aux curés de toutes les paroisses danoises de mentionner dans leurs sermons Vinoculation de Jenner ». Liauteur donne la traduction de l'un de ces sermons, daté de 1803. Jourdan, Victor J. C. Bubonic plague: its history and prevention. Monthly cyclopedia and medical buil., p. 270-274. Philadelphia, 1913. ISIS Keussen, Hermann. Beitrige zur Geschichte der Kélner Lepraunter- duchungen. Lepra, XIV, 1913. ISIS Libert, Lucien. Chez les lépreux d’Orient. Aesculape, III, p. 97-101, 8 fig , 1913. ie1s Macvail, John C. The history of small-pox. XV/JI Congress of medicine, section XXIII, p. 297-3038, 1914. isis Schréder, Hermann. Ist Zentral-Afrika der primaire Pestherd? Archiv f. Gesch. d. Naturw. u Technik, V1, p. 359-366, 1913. {sis Singer, Charles and Singer, Dorothea. The development of the doctrine of Contagium vioum, 1500-1750. XVIUth Congress of Medi- cine, section XXIII, p. 187-206, 1914. 1813 Sticker, Georg. Planta noctis. Arch. f. Ges. d. Nalurw. uw, d. Technik, VI, p. 394-403, 1913. 1818 Sticker, Georg. Die Geschichte des Alpensticks. XVJIth Congress of medicine, section XXIII, p. 183-185, 1914. ISI8 Sudhoif, Karl. Der Ursprung der Syphilis. XVJIth Congress of medi- cine, section XXIII, p. 25-35, 1914. ISIS Wickersheimer, Ernest. Les maladies épidémiques ou contagieuses (peste, lépre, syphilis) et la Faculté de medecine de Paris, de 1399 a 1511. Bull. de la Société franc. dhistoire de la médecine, NAIM, p. 21-30, 1914. 1818 Zambaco Pacha. Demetrius Al. La lépre a travers les siécles et les contrées. Anthologie, xm-+845 p. in-8°, avec un portrait. Paris, Masson, 1914 (0u 1913). [12 Fr.] ISIS Effertz. Otto. Zur Pathologie der Rassen. Vortrag. Janus, XVIII, Pp. 536-542, 1913. 1818 « Virulentia celerior immunitas hereditaria. » 18. — PHARMACOLOGIE. Abels, A. Arzneimittel zur Erregung des Geschlechtstriebes. I. Kan- thariden. Archiv ftir Kriminal-Anthropologie und Kriminalistik. Bd. L, 1912. 1818 Carboneili, A. Farmacopea e terapia antiche. Archivio di farmacogno- sia e sciense affini. Berna, sett. 1913. ISIS PSYCHOLOGIE ET PSYCHIATRIE. 299 Guitard, E.-H. Les apothicaires privilégiés dans lancienne France. XVIJth Congress of medicine, section XXIII, p. 411-417, 1914. isis Reutter, J. Des médicaments d'origine humaine et animale prescrits en Europe au Moyen Age et pendant la Renaissance Irance médicale, passim., 1913. ISIS Thompson. C J. S. Terra sigillata, a famous medicament of ancient times. XVJ/th Congress of medicine, section XXIII, p. 438-444, 1914. isis V. — SCIENCES SOCIOLOGIQUES. 19. — PSYCHOLOGIE ET PSYCHIATRIE. Couchoud, P.-L. Histoire de la manie jusqu’é Krarrenin. Revue des sciences psychologiques, I, p. 149-173. Paris, 1913. ISIS I Pinev. Esquiro.. — Il. Bayre. — Ill. J.-P. Farrer et BattnarGcer. MaGnan. KrakpPELin. Filassier, A. et Vinchon, J. Les anciennes maisons de fous. Trois docu- ments iconographiques. Aeseulape, III, p. 12-14, 3 fig. 1913. isis Goya, Hocartu, Ausry. Tastevin, J. Les émotions afflictives. I Historiques des faits [serrement épigastrique] Revue des sciences psy-chologiques, 1, p. 282-294, 1913. Isis Barrett, W. F. Psychical research. (Home University: Library) Lon- don. Winnrams & NorGate, 1913 (?). {1 Sh.] ISIS Cet otivrage se rapporte principalement aux travaux de la Soctety for psychical research. Cohn, Jonas. Grundfragen der Psychologie. Jahrbticher der Philoso- phie, 1, p. 200-235, 374 375, 1913. ISIS Couchoud, P.-L. La « psychologie objective ») d’aprés W. BecuTEREw. Revue des sciences psychologiques, 1, p. 308-326, 1913. ISIS Franz, V. Vergleichende Neurologie und Psychologie. lortschritle der naturw. Forschung, V11, p. 73-110, 1913. Isis Greco, Francesco del. I] problema dei contributi della psichiatra alle scienze dello spirito. Alli del JV Congresso di Milosofia, U1. p. 625- 63), 1914. ISIS Héger, Paul. Les bases de la pédagogie moderne, a propos de linau- guration de l'Institut Burts-Temrens, 9 p. Revue de Université. Bruxelles, 1914. ISIS L’Institut Buts-Trempets, ainsi nommé en souvenir de ses deux fondateurs éminents Bus ct Tempers, est une Ecole supérieure de pédagagie, inau- gurée a Bruxelles le 20 janvier 1914. Kammerer, Paul. Ucber Erwerbung und Vererbung des musikalischen Talentes. 37 S. Leipzig, Tuzop. Tuomas, 1912. [1 Mk.] 1Si8 300 PSYCHOLOGIE ET PSYCHIATRIE. Messer, August. Die experimentelle Psychologie im Jahre 191]. Jarh- bticher der Philosophie, 1, p. 236-269, 375-377, 1913. ISIs Nacke, P. Die psychiatrie als Hilfswissenschaft, auch in der Historik. Die Pathographien. insbesondere die yon Jesus-Christus. Neurol. Centrailbl., p. 1074-1080, 1913. isis Piéron, H. Le domaine psychologique Année psychologique XIX. Paris, Alean, 1913. 188 Revue des sciences psychologiques : Psychologie, psychiatrie, psycho- logie sociale, méthodologie. Publiée par J. Tastevin et P. L. Cou- choud. Trimestriel, environ 400 p. in-S° raisin par an. Rivtzre et C®, 31 rue Jacob, Paris (depuis janvier 1913). [France : 10 frs , U. P. : 12 50 frs.] 118 Chaque livraison de la Revue contient : 1° des mémoires originaux sur la psychologie, la psyckiatrie, la psychologie sociale et la méthode en géné- ral; 2° des articles didactiques embrassani la matiére d’un cours de psycho- logie et d’un cours de psychiatrie; 3° des articles critiques sur les publica- tions récentes et les auteurs contemporains. La Revue publiera aussi des notes et documents concernant lhistoire de la psychologie. Ii faut lire la « Préface » de la Revue, tome I, p. 1-15. 1913. Rhodes, Geoffrey. The mind at work. A handbook of applied psycho- logy. With contributions by C. Burrar, E. J. Forey, L L Brr- NARD, 235 p. London, Mursy, 191+ {3 Sh. 6 d,] IsIs Rignano, Eug. Dell’ origine e natura mnemonica delle tendenze affet- tive. Atti del IV Congresso di Filosofia, 111, p. 649-617, 1914. isis Stecke!, W. Zur Psychogenese des Aberglaubens. Zentralblatt f. Psy- choanalyse und Psychotherapie, n° 10-11, p. 531, 1913. ISIS Tastevin, J. et Couchoud, P.-L. La méthode de l’interrogatoire. Revue des sciences psychologiques, I. p. 113-30, 1913. 1818 Thierfelder,A. Kritik des psychophysischenParallelismus.Psychismus. Ann. d Natur- und Kallurphil., XI, p. 264-288, 1913. Isis TIERSEELE. Zeitschrift f. vergleichende Seelenkunde. Werausgeber : Karl Krall. Bezugpreis fiir das Jahr: 4 Hefte zu je 80-100 Seiten M. 12.—, fiir das Ausland M. 2.— mehr. Druck und Verlag von Emin E1seve, Bonn, 1913. Isis Comme l’indiquent clairement son titre, et plus encore la personnalité de son directeur, !e célébre instituteur de chevaux d’Kiberfeld, cette revue sera consacrée a l'étude de la psychologie et de lame animales. Le premier fascicule |Heft 1/2) est un volume de 190 pages en texte compact, bourré de faits et d’idées. I.a revue parait trés soignée ; elle sera bientot indispensable & tous les psychologues. Tous nos vceux |’accompagnent! — Ce fascicule contient aussi un appel de la Gesellschaft fiir Tierpsychologie qui a été fondée & Elberfeld en 1912. Pour tous renseignements s’adresser 4 M. Karu Kraut, Roonstr, 54, Hlberteld. Les chevaux savants d’Elberfeld, le chien de Mannheim et une série dautres animaux ont fait surgir-une énorme littérature consacrée a la psy- chologie animale. On trouvera une bibliogr4phie assez étendue. dressée par R. Assagiout et W. Mackenzie dans Psiche, rivista di studi psicoligici p. 400 421, Firenze, 1915, dans le Bulletin de UInstilut de Sociologie Solvay, fase. 29, p. 1430-1432, Bruxelles, 1913, Mais le plus simple doré- navant, sera de consulter sur ces questions la revue Téerseele. Ward, James. Heredity and memory. HENRY SipGwick memorial lecture. 56 p. in-8°. Cambridge, University Press, 1913. [1.6 Sh.] 1S18 SOCIOLOGIE. MORALE. 201 20. — SOCIOLOGIE ET PCLITIQUE POSITIVE. Castle, Cora Sutton. A statistical study of eminent women. Archives of Psychology, n° 27, v11+90 p. in-8°, New York, the Science Press August 1913. [80 cents} ISIS Cette étude a été faite sur le modéle de celle du Prof. J. Mac Kern Catrett intitulée « Statistical Study of eminent men ». En parcourant six encyclo- pédies, et en ne conservant que les noms cités au moins dans trois d’entre “elles, en éliminant ensuite les 32 femmes bibliques, auteur a réuni un groupe assez hétérogéne de 868 femmes,sur lequel a porté son analyse statisti- que. J’anrai l’oceasion de reparler de ce travail dans Ja suite de mon étude : « Comment augmenter le rendement intellectuel de Vhumanité » Voici en attendant un résumé du contenu: I. The eminent women of history. — II. Distribution by centuries, nationality and occupation. — III.Marriage.— IV. Length of life. — V. Relationship among them. — VI. Contemporary women. — VII. Conclusions. Dupréel, E. Sur les rapports de la logique et de ]a sociologie ou théorie des idées confuses. Atti del IV Congresso di Filosofia, I11. p- 406-11, 1914. ISIS Ehrlich, E. Grundlegung der Soziologie des Rechts, 409 p. in-8°. Miin- chen, Duneker und Humstor, 1913. [10 Mk.] Isis Mozans, H. J. Woman in Science. With an introductory chapter on woman's long struggle for things of the mind. Illustrated, in-8°. London, D. AppLeton, 1913 [10.6 sh.] ISIS Reinheimer, Hermann. Evolution by cooperation. A study in bio- economics. x1i-++- 200 p. in-8°. London, KrGan Pau, 1913. [3.6 sh.] ISIS Spann, Othmar. Soziologie. Jahrbiicher der Philosophie, I, p. 301-321, 378-379, 1913. Isis 21. — HISTOIRE DES IDEES MORALES. ORGANISATION MORALE DE LA SOCIETE. Delvolvé, Jean. Questionnaire-guide pour l’observation du caractére moral des enfants a l’école. Notice sur le mode d'établissement et lusage du questionnaire, 8 p. in-8? s. 1. n. d. (19137). ISIS Delvolvé, Jean. Les facteurs sociaux de l'éducation sociale. L’Union morale, p. 129-147, 199 a 217. Paris, 1913. ISIS Delvolvé, Jean. Le congrés international d’éducation morale de La Haye (aout 1912). Extrait de la Revue de métaphysique et de morale, 45 p. in-8°, 1913. Isis Ce long compte-rendu résume parfaitement les travaux de ce congrés (le Il* Congrés de l’espéce, le premier eut lieu a Londres en 1908); mieux, il en éyoque l’atmosphére méme. 302 PREHISTOIRE. ANTHROPOLCGIE ET E]HNOLOGIE. TROISIEME PARTIE. Disciplines auxiliaires. Notices qui n’ont pu étre classées chronologiquement. 1. — PREHISTOIRE. Cartaiihac, Emile. XIVe Congrés international danthropologie et @archéologie préhistoriques. Compte-rendu. L’ Anthropologie, XXIII, p. 587-622, 1912. isI8 Crawford, 0. G. S. Prehistoric trade between England and France. L’ Anthropologie, XXIV, p. 641-649, 1913. IS13 Geikie, J. The antiquity of man in Europe. Being the Munro lectures, 328 p. (23.5 x 15.5). Edinburgh, Oniver and Boyp, 1914. [10.6 sh.] Hoernes, Moritz. Zeitalter und Regionen der vorgeschichtlichen Kunst in Europa. Jahrb. fir Altertumskiinde, 1912. Isis Hoernes, Moritz. Die Forschungsmethode der priihistorischen Archiio- logie. Die Geisteswissenschaften, 1, p. 66-67, 1913. Isis Lafitte, Jean-Paul. Les peintures et gravures murales de VPage du renne. La Nature, 1913/14, 1, p. 295-301, 15 fig., 1914. ISIS Histoire de la découverte et de la compréhension de ces peintures. Piper, O. Bedenken zur Vorgeschichtsforschung. Miinchen, Piper, 1913. [4 Mk.] ne Rahir, E. Mines néolitiques de Spiennes (Belgique). La Nature 1913-14, I, p. 132 135, 5 fig. Paris 1914. ISIS Ray, M. B. and Buxton, L. H. Dudley. Some pathological and other conditions observed among the human remains from a prehistoric ethiopian cemetury in the southern Sudan, Africa XVJIth Con- gress of Medicine, section XXIII, p. 231-236, 3 fig., 1914. isis Reinach, Salomon. Répertoire de l’art quaternaire. ] vol. petit in-8°. Paris, E. Leroux, 1913. [5 ir J. Isis Siret, L. Questions de chronologie et dethnographie ibériques. Tome I : de la fin du quaternaire a la fin du bronze. xi + 540 p. in-8°, XV pl., 170 fig., Paris, GeuTHNER, 1913. 1819 2. — ANTHROPOLOGIE ET ETHNOLOGIE Gennep, Arnold van. Contributions a l’histoire de la méthode ethno- graphique. Revue d'histoire des Religions, LXVII, p. 320-338, LXVIII, p. 32-61 (a suivre), 1913. a5 J. N. Dimeunier (1751-1814). — Josepn Francois Laritau (1670-1740). — Antoine-Yves Goavet (1716-1758).— Cares dE Brossxs (1709-1777). ORIGINES DE LA SCIENCE. 303 = Nicovas-Anromne BounanGeR (1722-1759). — L’auteur montre que le Pére jésuite J. F. Larirau, qui fut tout 4 fait méconnu, doit étre considéré comme le fondateur de l’ethnographie théorique. Hrdlicka, A. Remains in eastern Asia of the race that peopled America, 5 p.in-8°, 3 plates. Smithsonian miscellaneous collections, vol. LX, number 16. Washington, 1912. Isis Reproduction du mémoire présenté par l'auteur au Congrés international _ @archéologie et d’anthropologie préhistorique de Genéve, 1912. Klaatsch, Hermann. Die Entstehung und Erwerbung der Menschen- merkmale. II Teil : Der Menschenfuss und der aufrechte Gang. Fortschritte der naturw. Forschung, VII, p. 210-268, 1913. ISIS Rivet, P. Entente internationale pour lunification des mesures anthro pométriques sur le vivant. L’anthropologie, XXIII, p. 623 627,1912. : ISI8 Wilser, Ludwig. Die Germanen. Beitrige zur Vélkerkunde. Neue erweiterte Bearbeitung Erster Band. 265 S. gr. in-8° mit Abb. Leipzig, Drerertcn, 1913. [6 Mk.]. ISIS 3. — LES ORIGINES DE LA SCIENCE. a) Genéralilés. Bechterew, W. de. Ueber die biologische Entwicklung der mensch- lichen Sprache. Folia neurobiologica, sept. 1913. ISIS Buschan, Georg. Das Schwimmen bei den Natur- und Friichgesehicht- lichen Volkern. Archiv. f. Gesch. der Naturwissenschaften und Technik, V1, p. 27-38, 1913. ISIS b) Seienee des primitifs. Bartels, M. Die Ausfiihrung der geradlinigen prikolumbianischen Trepanation. 3 Abb. Deutsche med. Wochenschr. p 2311, 1914. Isis Equilbecq, F. V. Essai sur la littérature merveilleuse des noirs, suivi de contes indigénes de Ouest Africain francais. Tome I, 294 p. Paris, Leroux, 1913. [5 fr.]. Isis Gruvel, A. L’industrie des peches sur la cote occidentale d’Afrique (du cap Blane au cap de Bonne-Espérance) [11+-193 p., in-8°, 61 photo, 30 fig. Paris, E. Larosp, 1913. [10 fr.] ISIS Lucas-Championniére. Trépanation néolithique. La semaine médicale, 29-X-1913, p. CLXX1V-CLXXVI. ‘sis Texte du discours que Lucas-CHamMPioNNizReE devait prononcer & la séance solennelle de l'Institut. Mildbread, J. Von den Bulus genutzte wildwachsende Pflanzen der Siidkameruner Waldlandes. Nolizblatt des Kgl. botanischen Garten u. Museums za Berlin-Dahlem. Appendix XXVII, 43 p. 1913. {1 Mk.] 1818 304 ARCHEOLOGIE. Nicolas, C. La trépanation néolithique chez les Calédoniens actuels. Archives provinciales de Chirurgie, p. 353-354. 1913. Ou bien : Bull. de la Société de chirurgie de Paris. 17 jany. 1913, p. 6.-8. Peiper. Der Suaheli-Artz. Archiv f. Schiffs- und Tropenhygien, XIV, p. 561-568, 1913. S18 Peiper. Schwangerschaft, Geburt und Wochenbett bei den Suaheli von Kilwa. Archiv f. Schiffs- und Tropenhygien, XIV, p. 461 sq., 1913. ISIS Ried, H. A. Zur prihistorischen Chirurgie. Archiv f. Anthropologie, XII, p. 225-227, 1913. Isis Rivers, W. H.R. Massage in Melanesia. XVJJth Congress of medicine, section XXIII, p. 39-42, 1914. ISIS Scheben, L. Etwas iiber die Medizin der Eingeborenen Deutsch-Siid- westafrikas. Archiv f. Schiffs- und Tropenhygiene, XIV, p. 665 sq. Kassel, 1913. ISIS Schulz, August. Die Geschichte der kultivierten Getreide, I, 154 p. Halle a. S., Louris Nespert, 1913 [3 Mk.| Isis Wilser, Ludwig. Die Schideléffnung in alter und neuer Zeit. Arch. fiir Gesch. d. Naturw. u. Technik, VI, p. 427-432, 1913. ISIS ce) Seience populaire. Baudouin, Marcel. Le traitement traditionaliste de la coqueluche par la poussicre des pierres mégalithiques. Bulletin de la société frangaise d’hist. de la médecine, XII, p. 532-537, 1913. ISIS Fossel, Victor. Schulmedizin und Volksmedizin. Arch. ftir Gesch. d. Naturw. und der Technik, VI, p. 102-112, 1913. ISIS Hoefier, M. 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WELLCOME in Londra. Rivista di storia critica d. sc. med. e natur., IV, p. 179-180, 1913. ISIS BIBLIOGRAPHIE. LA SCIENCE ET L’ART. 305 Fosseyeux, Marcel. Un musée médical historique parisien. Aesculape, IV, p. 36 41, 12 fig., 1914. 1818 A propos du projet de la « Société francaise d’histoire de la médecine » de créer un musée médico-historique 4 Paris, dans l’ancien hotel de Miramion occupé aujourd'hui par la Pharmacie centrale de France. Weber, F. Parkes. Illustrations of information furnished by medals, small bronzes, ete. XVJJth Congress of Medicine, section XXIII, p. 425-431, 5 fig., 1914. Isis 5. — BIBLIOGRAPHIE GENERALE. BIBLIOTHEQUES. Bodin, Lucien. Annuaire des ventes de livres (Reliures armoriées, Ex libris, Autographes). Guide du libraire, du bibliophile et du collec tionneur. 1" année : octobre 1913-juin 1914. 1 fort volume gr. in-8° pour paraitre en octobre 1914. Paris, Bopin. [En souscription, 20 fr. ; apres la publication : 25 fr.] 1813 Cet Annuaire ou Cote des Livres donnera la liste de tous les livres passés dans les ventes publiques de la saison 1913-1914 avec leurs prix d’adjudica- tion. Les ouvrages seront classés par ordre alphabétique de noms d’auteurs et de titres pour les ouvrages anonymes. L’annuaire sera terminé par une Table générale de tous les noms propres cités : Auteurs et publicateurs, reliures armoriées classés par noms, ex-libris et autographes, II sera illustré de planches hors texte, reproductions, fac-similés, ete. Cuicaco. The Joun Crerar Library. Handbook. 16 p. in-8°, 1913. isis « This handbook is issued as a convenient means of answering many questions in regard to the history, present condition and plans for the future of the library. » Revue des Livres anciens. Documents d’histoire littéraire, de bibliogra- phie et de bibliophilie. Direction : Prmzerre Lovys, Paris, Fonre- MOING, 1913. Isis Cette revue se propose de décrire les livres rares, curieux ou mal connus, et de signaler les manuscrits inédits qui intéressent l’histoire littéraire avant le romantisme... Forme chaque année un volume de 400 a 5C0 pages, publié en 4 fascicules et coutant, en France, 18 francs et a]’étranger, 20 francs. 6. — LA SCIENCE ET L’ART. HISTOIRE DE L’ART. RECHERCHES ICONOGRAPHIQUES, Baer, Joseph. Katalog 612. Kunsthistorische Bibliothek : Werke tiber Kunst vom I] Jahrhundert N. Christi bis zur Gegenwart. I. All- gemeine Werke. 188 p. Frankfurt a. M. 1914. Isis Deonna, Waldemar. L’influence de la technique sur l’euyre d'art. Revue archéologique, II. p. 198-219, 1913. 1813 A. Influence des matériaux mis en ceuvre. — B. Influence de loutil et des procédés de fabrication. — C. Influence exercée par l’habileté indivi- duelle. 20 306 HISTOIRE DE LA CIVILISATION. Deonna, Waldemar. Etudes d’art comparé. Revue d’ethnographie et de sociologie, p. 323-37 (a suivre) 1913. ; Isis I. Logique et chronologie (ce qui est logique n'est pas nécessairement chronologique). — II, Simultanéité et succession. (Procédés, habiles ou naifs, par lesquels les artistes se sont efforcés de rendre simultanément les phases successives d’un événement ou de donner aux personnages une sorte dubiquité spatiale ou temporelle.) Doehlemann, Karl. Die Entwicklung der Perspektive in der altnieder- liindischen Kunst. Repertorium fiir Kunstwissenschaft, XXXIV, 392-422, 500-535, 1913 (?) ISIS Guiart, Jules. Le macabre dans l’art. 2° article : xvi° siecle. Aesculape, III, p. 16-20, 19 fig., 1 pl.; 3° article : xvme et xv’ siécles, ibidem, p- 71-74, 9 fig.: 4° article : x1x° siécle; ibidem, p. 105-108, 12 fig. 1913. ISIS Hollander, Eugen. Die Medizin in der klassischen Malerei, 2° Auflage xx+477 p. in 4°, 272 Abb. Stuttgart, F. Enxe, 1913. Isis Laurie, A. P. The pigments and mediums of the old masters, with a special chapter on the microphotographic study of brushwork. 34 Plates. London, Macmiran, 1914. [8 s. 6 d.] ISIS Rosenthal, Ludwig. Katalog 153. Alte und neuere Musik. 208 p., 2791 n°. Miinchen, 1913 (?). Hildegardstr. 14. 1818 Stratz, O. H. Schwangerschaft in der Kunst. 12 Textabb. Z. f. Ge- burtsh, und Gynikologie, LX XIV, p. 899-913, 1913. ISIS Utitz, Emil. Aesthetik und allgemeine Kunstwissenschaft. Jahrbiicher der Philosophie, 1. p. 322-364, 379-381, 1913. IsI8 Ward, J. History and methods of ancient and modern painting. Lon- don, CHAPMANN und Hatu, 250 p., 1913. ISIS 7. — HISTOIRE DE LA CIVILISATION. Costa, Emilio Gli Atti delle due Nazioni germaniche nello studio di Padova. Firenze, 1913. 1818 Febvre, Lucien. Le développement des langues et Vhistoire. Revue de synthése historique, XXVII, p. 52-65, 1913. 181s Fosseyeux. Les écoles de charité 4 Paris sous l’ancien régime et dans la premiére moitié du x1x° siécle. Mém. de la Société de U Histoire de Paris et de UIle de France, 144 p. in-8°, 1912. 1SI8 Hadlich, Hermann. Quellenhefte zur Geschichte der Piidagogik. 4 Hefte gr. 8°, Leipzig, TEUBNER, 1913. [je 0.70 Mk.] 1818 I. Aus dem Altertum, dem Mittelalter, der Humanisten- und Reforma- tionszeit. 1v-+58 S.; II. Aus der Zeit der Aufklarung und des Pietismus. v-+52 S.; If. Aus der Zeit vor hundert Jahren, 1v-52S8.; IV. Aus der Gegenwart, Iv-58 8. = Ives, George. A history of penal methods. London, STantEY Paun, 1914. [10 Sh. 6 d.] IsI8 Marvin, F. S. The living past. A sketch of western progress. 288 p., Oxford. The CLARENDON Press, 1913. ' —— ee! eas SCIENCE ET OCCULTISME. 307 Sarason, D. Das Jahr 1913. Ein Gesamtbild der Kulturentwicklung, vu-549 S. lex in-8°. Leipzig, Trusner, 1913. [15 Mk.] ISIS Schelenz, Hermann. Wohlfahrtsbestrebungen in Hessen von 16. bis zum 18. Jahrhundert. Deutsche Geschichtsblitter, p. 229-243, Gotha, 1913. ISIS Seebohm, Frederic (+). Customary acres and their historical impor- tance. Being a series of unfinished essays. London, LONGMANs, 1914. [12.6 ‘Sh.] Iss 8. — SCIENCE ET OCCULTISME. HISTOIRE DES SCIENCES OCCULTES. HISTOIRE DE LA SORCELLERIE. Avelot, R. Le merveilleux au Gabon. Revue d’ethnographie et de socio- logie, p. 398-402, 1913. ISIS Carrington, Hereward. The problems of psychical research, 412 p. London, Riper, 1914. [7.6 Sh.] Isis Durville, Gaston. Les mains qui momifient. Aesculape, III, p. 87-89, 7 fig., 1913. 1813 Durville, Gaston. Les merveilles de la baguette divinatoire, Aesculape, III, p. 122-126, 11 fig., 1913. 1818 Garrison, Fielding H. Medizinisch-historische Denkmiiler des Kénigs- tibels in der medizinischen Bibliothek des Kriegsministeriums zu Washington, Archiv f. Gesch. d. Naturw. u. d. Technik, VI, p. 113-117, 1 Abb., 1913. ISIS Hahn, C. V. Aberglaube in der Medizin in Armenien. Mitt. sur Gesch. d. Medizin und Naturw., XIII, p. 307-308, 1914. Isis Karutz, Dr. Der Emanismus. (Ein Vorschlag zur ethnologischen Terminologie.) Z. f. Ethnologie, p. 545-611, 1913. ISIS Mercier, Charles Arthur. Astrology in medicine. With addendum on saints and signs. Globe in-8°. London, Macminuan, 1914. [2 Sh.] Noél, E. Le Congrés de la baguette divinatoire 4 Halle sur la Saale. La Nature, 1913-1914, I, p. 102, 1914. ISIS Philipon, Emmanuel. La médication mentale dans la doctrine « Chris- tian Science ». Thése. 51 p.in-8°. Paris, OLLIER Henry, 1913. isis Regnault, Jules. Les sourciers. Comment se détermine la profondeur a laquelle se trouvera la nappe d’eau. Hydrologica, II, p. 288-291, 1913. IS18 Tfinkdji, Abbé Joseph. Essais sur les songes et l'art de les interpréter. Anthropos, mars-juin 1913. ISIS Wasiliewski, Waldemar von. Ueber einen Fall yon willktirlichen Hellsehen. Ann. d. Natur- und Kulturphilosophie, XII, p, 236-263. Isis Wickersheimer, Ernest. Figures médico-astrologiques des IX°, X° et XTe siécles. XVIJth Congress of medicine, section XXIII, p. 313-323, 1914. Isis 308 SCIENCE ET RELIGION. 9. — SCIENCE ET RELIGION. BRISTOIRE DES RELIGIONS. Bary, Phillips. Saints and sainthood. The Open court, XXVIII, p. 46-57, 1914. ISIS Bittard, A. L. Les « bonnes fontaines ») en Limousin. Aesculape III, p. 144-147, 11 fig. Paris 1913 ISIS Bittard, A. L. Les saints limousins qui guérissent ou protegent. Aescu- lape, 111, p. 213-216, 11 fig. Paris, 1913. ISIS Bonet-Maury, J. L’unité morale des religions. 21] p. Paris, ALcan, 1913. ISIS Clasen, P. A. Der Salutismus. Eine sozialwissenschaftliche Monogra- phie tiber General Boorn und seine Heilsarmee, 330 p. Jena, DieprE- ricH, 1913. ISIS The Constructive Quarterly, a Journal of the Faith work and thougts of Christendom, n? 1, march 1913. Oxford, University Press, 1913. Dussaud, René. Introduction a l’histoire des religions (Bibliotheque historique des religions, 1), Paris, E. Leroux, 1914. [3.50 fr.] ISIS Goblet d’Alviella, Eugéne-Félicien-Albert, comte [1846 — _]. La socio- logie de M. Emme DurKkuem et Vhistoire des religions. Revue d histoire des religions, LX VII, p. 192-221, 1913. ISIS Gorceix, Septime. Saint Lionarp accoucheur. La vertu de ses reliques et leur role dans la naissance de Louis XIV, Aesculape, III, p.7-11, 10 fig., 1913. Isis Gorceix, Septime. Le culte extraordinaire du saint guérisseur LrEonaRD dans l’ Allemagne du Sud. Aesculape, LV, p. 19-24, ill., 1914. isis Hehn, Johannes. Die biblische und die babylonische Gottesidee. Leipzig, J. C. Hinricus, 1914. [9 Mk.] ISIS Leuba, James H. La psychologie des phénomenes religieux. 414 p. in-8° Paris, ALcan, 1914. 118 Loisy, A. Les données de Vhistoire des religions. Revue Bleue, Paris, 14 juin 1913. ISIS Marett, R. R. The treshold of religion, 2d. ed. revised and enlarged. xxxil-+-224 p., London, Meruuen, 1914. [5 S.] 1818 Mitra. Monatsschrift fiir vergleichende Mythenforschung, heraus- gegeben von WoLrGanG Scuutz. Heft 1: Januar 1914. Wien und Leipzig, Orion Verlag. 1914. [Jiilrlich : 12 Hefte, ca. 384 Spalten; 8.50 Mk.] ISIS Moore, George F. History of Religions. (International theological library) 2 vol. Vol I: x1v+637 p. Edinburgh, T. & T. Crarx, 1914. [12 S.J IS1§ L’auteur de cette nouvelle histoire des religions est un presbytérien. Regnault, Félix. Les ex-vyoto anatomiques modernes. Aesculape, III, p- 102-104, 15 fig. Paris, 1913. ISIs Studies in the History of Religions presented to Crawrorp HoweLi Toy, edited by D. G. Lyon and G. F. Moore. vi1+4373 p. in-8°. New York, Macminuan, 1912. [2.50 Doll | 1318 SCIENCE ET PHILOSOPHIE 309 10. — SCIENCE ET PHILOSOPHIE. HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE. Avenarius (+). Zur Terminalfunktion, mit einem Vorwort von J. Prr- zoupT. Z. f. positiv. Philosophie, 1, p. 233-293. Berlin, 1913. ISIS Boutroux, P. En quel sens la recherche scientifique est-elle une ana- _ lyse? Atti del IV congresso di filosofia, IL, p. 419-423, 1913. 11s Checchia, Nicolas. Scienza e scientismo, 47 p. in-8°. Castellamare Adria- tico, CAMILLO pi ScruLxo, 1914. [1913]. Is Diagler, H. Ueber den Zusammenhang der a priorischen Gesetze mit der Erfahrung in den exakten Wissenschaften. A tti del IV congresso di filosofia, 11, p. 325-330, 1913. Isis Fouillée, Alfred. Esquisse d’une interprétation du monde, suivie d'un appendice sur les équivalents philosophiques de la religion. D’aprés les manuscrits de l’auteur, revus et mis en ordre par Emit Borrac, in 8°. Paris, AucAaN, 1913. [7.50 Fr.] 1818 Gemelli, Agostino. Sui rapporti tra scienza e filosofia. Atti del IV Congresso di filosofia, 11, p. 25-77, 1913. IS1s Gottesmann, Benjamin. Das Kausalproblem im Lichte des modernen Wissens (Die Ergebnisse der Physik) Atli del IV Congresso di filosofia, II, p. 85-98, 1913, S18 Haldane, Viscount. The meaning of truth in history (CREIGHTON lecture) 35 p. London, Hopper & Sroucuron, 1914. [1 Sh ] ISI8 Hénigswald, Richard. Naturphilosophie. Jahrbiicher der Philosophie I, p. 60-98, 366 369, 1913. ISIS Lacombe, Paul. Réflexions sur ]’influence des idées pures. Revue de synthése historique, XXVII, p. 34-51, 1913. ISIS Lalande, André, Du parallélisme formel des sciences normatives. 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Isis Ce monisme est un monisme a posteriori, donc absolument distinct de tous les monismes antérieurs, Il est appuyé sur deux postnlats assez faciles a admettre : le postulat de l’économie et Je postulat de la prévision (notre science, notre intelligence doivent Gtre entiérement orientées vers l'avenir). Il est clair que ces deux postulats dépendent l’un de autre, car la prévision ne sert qu’a rendre notre action aussi conforme que possible au but proposé. Le monisme du AMoristenbund est done essentiellement une tendance a Yunité, done un effort perpétuel d’organisation. Ce n'est pas tant une meéta- physique, qu'une méthode. 310 SCIENCE ET PHILOPHIE. Rey, Abel. Pour le réalisme de la science et de la raison. Aéti del IV Congresso di Filosofia, I1, p. 16-24, 1913. ISIS Russell, Bertrand. The philosophy of Brercson, With a reply by H. WiLpon Carr, and a rejoinder by B. Russetu. Published for « the heretics ». Cambridge, BowEs and Bowes, 1914. [1 s.]. ISIS Unold, J. Die drei Hauptrichtungen des modernen Monismus. Atti de! IV Congresso di Filosofia, 11, p. 130-143, 1913. isis Wallace, A. R. Le monde de la vie. Manifestation d’un pouvoir créateur, d’un esprit directeur et d’un but final. Traduit par M™ C. BarBey-Borsster. Avant-propos de CAsmiur DE CANDOLLE. 554 p. in-8°, 110 fig. Genéve, Kiinpic, 1914. [115 fr.]. ISIS Weber, Louis. La loi des trois états et la loi des deux états. Atti del IV Congresso di Filosofia, 11, p. 78-84, 1913. ISIS « A la loi des trois états, qui frappe par son caractére de formule absolue, il conviendrait done de substituer une loi des deux états, exprimant le rythme d’alternance entre l’état de technique et l'état de réflexion, qui se succédent dans les civilisations, dans les sociétés et méme dans les indi- vidus... » Weber, Louis. Le rythme du progrés. 31l p. Paris, Atcan, 1913. [5 fr.}. ISIS Qo aay : Chios by Sane < a adh a A Der ileal gk: ae Ve al Ri @ ty tyes: ; ot Are . a imemet? \tiohey eet a yi ii tay Y Fos, Wied poe = : a mse. Pabisoed ad % rl) De trem, 1s ie ‘ ‘ yi Jon. 4 pts Acze i wry cs -- i as te iy & a . a og puemiar, - Tiwined > 4 we Chee a Ye : 4 a Vehor sae Re Bee ee by lan” Chale Arhanes ’ s Md i nr zen a rv §o 6 ear ee ~ 2 7 thet weg » a ~~) ah if VN al iw « * , a véeSek en os A ‘al ae i ul ine r ow de aes Say V whe gl ‘ vidh Ay ee era 2) 7 biete, TOG ; tee > t : ~ Se Ne 6 (TOME II, FIN) ISIS SEPTEMBRE 1919 Avant-propos. Aprés une interruplion de plus de cing années, causée par Vinva- sion allemande, Isis recommence a paraitre. Le directeur d’Isis a dit vivre pendant la guerre une existence de Juif errant! — J'ai poursuivi mes travaux, parfois dans des circon- stances assez pénibles, dans beaucoup d’endroits fort distants les uns des autres, — surtout a Wondelgem, Londres, Washington, Bos- ton, Urbana dans UIllinois, New York, Cambridge dans le Massachu- setts et Bruxelles. Ma bibliothéque de Wondelgem a été pillée par Venvahisseur et ce qui en reste est dans un tel état de désordre que de longs mois se passeront avant que je puisse Vutiliser comme jadis. D’autre part, les livres et les notes que j'ai accumulés en Amé- rique me sont momentanément inaccessibles. Je dois donc employer des moyens de fortune et solliciter lindulgence du lecteur. Isis ne fonctionnera normalement qu’a la fin de 1920, au plus tot. Ce nest qu’alors que toutes les communications avec les collabora- teurs et les revues amies seront diment rétablies, et que mes instru- ments de travail seront remis en ordre et réunis en un seul endroit, — la Carnegie Institution de Washington. D’ici la, je mefforcerai de donner les informations exactes dont je disposerai, mais je ne pour- rai prétendre a donner des informations completes. Le fascicule consacré exclusivement a la science et a la civilisa- tion de VInde, dont j'avais promis la publication, ne paraitra pas parce que plusieurs des mémoires qui devaient en faire partie, ont paru entretemps dans d’autres recueils. Il n’y a pas d’utilité a les republier ou a en publier des variantes. Je ne fais exception que pour le mémoire de G.-R. Kaye de Delhi sur les mathématiques hindoues, quia été publié indépendamment pendant la guerre a Calcutta, parce que les épreuves corrigées en étaient déja prétes en 1914 (). (1) G.-R. Kaye. Indian Mathematics. Caleutta and Simla. THACKER, SpmInK and Co, 1915. (Contient, en plus du texte d’/sis, des extraits des textes originaux, une chronologie et un index.) 21 314 AVANT-PROPOS La nouvelle Isis, qui n’exvistera vraiment qu’apres une période de transition plus ou moins longue, sera trés différente de Vancienne : au lieu d’étre tétraglotte, elle ne sera publiée quen deux langues, le francais et Vanglais, surtout la derniére; les articles de fond seront trés brefs, au maximum d’une dizaine de pages; il y aura plus d’il- lustrations; la bibliographie sera plus complete et contiendra plus de notes critiques (1). Mon but est non seulement de donner a tous ceux qui s’intéressent a Uhistoire de la science et de la civilisation un instrument de travail aussi parfait que possible, mais encore de défendre Vidéal du Nouvel Humonisme, c’esf-d-dire la réconciliation de la science avec la vie, et de Vidéalisme avec le sens commun et l'expérience (?). Isis n’est pas seulement une ceuvre de science, mais une ceuvre de foi: foi dans le progrés humain, foi dans Vidéal le plus élevé que Vhumanité se soit jamais propose, la conquéte progressive de la vérité et de la justice. Isis s’efforcera d’étre non pas une ceuvre pédante et froide, mais une ceuvre vraiment vivante et réconfortante. A cause de cela, il parait ulile que, malgré Vobjectivité des informa- tions, elle garde un caractére personnel. Il me reste a remercier tous les amis de diverses nationalités, qui mont donné des preuves de leur sympathie pendant la guerre et m’ont aidé a franchir des moments critiques. Je dois des remercie- ments surtout’ a (Université Harvard, a la Carnegie Institution et enfin a UInstilut de Sociologie Solvay, dont Vhospitalilé m’a permis de reprendre la publication d’Isis sur le sol belge. Merci de tout coeur a tous les amis des deux mondes ! Puisse Isis rester digne de leurs encouragements ! Bruxelles, Institut de Sociologie Solvay. Septembre 1919. GEORGE SARTON. (1) G. Sarton. The Publication of Isis. Science, XLIX, pp. 170-171, New- York, 1919. Une traduction francaise de cette note a paru dans la Revue géné- rale des sciences du 28 février 1919, Sup. p. 17. (2) G. Sarron : Le Nouvel Humanisme, Scientia, XXIII, pp. 161-175, Bologna, 1918; The Teaching of the History of Science, Scientific monthly, VII, pp. 192-211, New York, 1918; War and Civilization, /sis, II, pp. 315-821, Bruxelles, 1919. War and Civilization In olden times, when War left our home — or whatever remained of it and might still be called a home by sheer habit, — it was not unusual that Famine and Pestilence stood grinning at the threshold. Most civilized peoples are now spared these ultimate terrors, however long and ferocious war may be, because of our technical progress and also of certain extraordinary conventions under cover of which the works of mercy and of death can be carried on almost simultaneously. These scourges were far more effective and dreadful than war itself, and the fear of them was so great that when they appeared at his doorsill, man could think only of them and of the curse of God, — he had no mind left to think of the evils of war, of its causes, of his own responsibility. Now that these terrors are spared to us or so mitigated that the fear of them is almost hushed, we can listen more deliberately to the voice of our conscience. On the morrow of a great war, whether victor or vanquished, any man who is not utterly devoid of imagination, rubs his eyes and looks around him, aghast. The war through which we have just lived, called 56,000,000 men to arms and cost 26,000,000 casualties, 11,000,000 men killed and 224,000,000,000 dollars in treasure ('). The war is over, but the destruction remains. We have got to make it good. There is no escape from it, and there are eleven millions less of the bravest and the best to share our burden. They will never be with us again. As to the wealth wantonly destroyed, no man of sense will be delu- ded by the idea that the vanquished can be expected to restore it. We have all repeatedly been made to feel that whatever the system of property be, there is no wealth but common wealth. You cannot throw a pound of sugar into the sea or break a pane of glass without injuring me. Neither can we impoverish our neighbours without impoverishing ourselves. That is plain enough. (4) I quote these figures from a letter written by the League to Enforce Peace, New York, without attempting to check them. 316 GEORGE SARTON War is an emergency. The duties of war, however urgent and sacred, are only occasional duties. When our home is on fire, our sole duty is to fight and master the fire, we can think of nothing else; when our country is in danger, our chief duty is to fight for her, — but we are no more soldiers than tiremen and the real purpose of our lives is different. The paramount duty of man is to produce a higher order of realities, these intellectual realities which he alone is able to produce : beauty, truth, justice, love. All other human activities are vicarious activities subordinated to this ultimate purpose (1). War is a temporary regression. However sacred a soldier’s duty be, however unselfish and glorious his individual deeds, from the point of view of mankind war is fundamentally wrong. It is a moral failure. Man’s duty is to produce truth and justice, but justice and truth cannot be established by violence. Might is not necessarily right. I have always been .convinced that there was far more righteousness on the side of the allies, but my belief is not strength- ened because we ultimately won. The righteousness of Our cause is independent of our military strength. In this sense, one inclined to paradox might find it almost humiliating to win, as if it were not enough to be right. We are now beginning a period of convalescence and reconstruction. It is likely to be a period of long and bitter suffering, without any of the exaltation and the sublime hours of the war; a period of sober reckoning, of saving, of plain and inglorious duty. We have got to readjust the social relations which were dislocated in the emergency. There is a great deal of social unrest which betrays a very unhealthy condition of the body politic. Of course, such a condition has been considerably aggravated by the war : it will take time and pains to compensate the unparalleled destruction of goods which it has entailed and even more the sacrifice of millions of brave men, in the flower of their age, each of whom produced far more than he consumed. But it would be unfair to place all the burden of this unrest on the events of the last five years. The trouble goes farther back and deeper; the war has not so much caused it, as laid it bare. It has loosened adjustments which were unfair. From this point of view, we can safely foretell that however unpleasant the near future may prove to be, the war will ultimately produce an advance of social justice, just (!) G. Sarron, Secret History, Scribners Magazine, New York (in the press). WAR AND CIVILIZATION 317 as it has already caused some applied sciences, — aeronautics for instance, — to make gigantic leaps forward. The task before us is immense. The moral failure which the war implied must not dishearten us. After all, this catastrophe could have been foreseen : mankind had not yet morally adapted itself to its technical development ('). The problems of war and peace are at the bottom neither economic nor political, but moral. When the moral standard of nations and communities is brought up to the level which obtains among individuals, then alone will wars become as obsolete as feuds. If one sees clearly the root of the evil, that is, the unequal development of moral and technical progress, there is no reason to lose hope and every reason to husband one’s patience. A satisfactory adjustment between man’s conscience and his tools will take consider- able time and will never be complete. I may add, incidentally, that the strenuous years of war have caused our aptitudes for good or evil to be magnified. Our traits have been brought out more sharply. We are all more specifically what we were before the war, either better or worse, as the case may be. This will make it far more difficult and slow to establish new social relations, but will tend to improve the quality of the final adjustments. War, like any other calamity, is a great revelation. In the midst of the turmoil of men fighting to free their country from foreign domination, or their families from misery and servitude, the task of thinking men may seem an idle one. At a time when it is material power only that counts, when one must be mighty to be victorious, — even at a time when the greatest part of man’s energy must be devoted to the healing of his wounds and the reconstruction of his worldly estate, is it permissible to think of anything else? —I do believe that never has the task of the disinterested thinker been more urgent. We must resume our idealistic propaganda with greater fervour than ever. After having witnessed the immense output of military heroism which the war has brought to light all over the world, is it unreasonable to expect that men and women will be more and more eager to adorn their souls with civic and domestic virtues, such as honesty, faithfulness, devotion to their daily labour? It is also urgent to struggle against after-war discouragement and neu- rasthenia; to help those who fought and those who suffered to recover (‘) See Isis, I, pp. 220-221, 1914. 318 GEORGE SARTON their equipoise; chiefly to preserve the sacred ideals which are the essence of our civilization. Without our striving towards their reali- zation, can life be worth anything? Of course it would be foolish to expect such propaganda to bring forth many tangible results. It will never even touch a great many men and few will be moved. Yet it is absolutely necessary. In the meanwhile, anyone of us has in himself the means of forwarding the construction of a better world. These means are very simple. After this immense destruction of men and wealth, the best that any- one can do to bring back more normal and pleasant conditions of life, is to avoid any further waste, to consume less and to produce more. The only remedy to a calamity of this size is work, — loving, cheerful, persistent work. Isis will remain after the war what it was before; an international organ, open to the expression of truth irrespectively of its source. What our personal feelings about our enemies of yesterday are, is a purely personal matter. But as scientists and scholars, and as far as scientific and impersonal relations are concerned, we will make no difference between the productions of the friendly and those of the hostile countries; we will attempt honestly to judge anyone of them on its own merits. It matters but little to us — as scientists — whether the author of a book be a Turk or a Frenchman, a true believer or a heretic; what concerns us is whether his work is good or not, and how good it is. Hatred is sterile; it cannot bring forth any wholesome fruits, it can bear nothing but hatred. Jsis will not breed hatred, but compre- hension. The internationalism of Jsis is not an artificial and subsidiary feature, but on the contrary a perfectly natural one. It is less an aim than a result of the very nature of our studies. The development of science is not the work of any single nation or race, but the fruit of the constant collaboration of men of many types and of many faiths. To avoid any misunderstanding however, it is well to state empha- tically that the internationalism of Jsis is very different from, and indeed hostile to that childish cosmopolitan spirit, which would ignore and despise racial and national peculiarities. That great interna- tionalist Kant, remarked a long time ago that international relations can thrive only when the national units are sound and strong and - : WAR AND CIVILIZATION 319 vice versa. The spirit of internationalism and the spirit of nationalism are not antagonistic but complementary. On the contrary, the cos- mopolitan spirit is destructive of what is best in both the national and the international ideals. It carries in itself the germ of sterility which snobbishness imparts to everything that it touches. It will be our ambition to discourage dogmatic and pharisaical tendencies of whatever kind. Assertions of moral superiority are as unpleasant and futile in the case of nations as in the case of indivi- duals. Such assertions may possibly have been necessary during the deadly conjunctures of the war; in times of peace they become unbearable. It is very foolish to imagine that we can but be on the side of the angels. If we are really better than our neighbours, our deeds alone will prove it, not our words. We will leave aside the controversies of political history, which it is almost impossible to disengage from the prejudices and the passions of their day, and deal chiefly with the history of what is really permanent and progressive in man’s activity. But here we encounter another kind of pharisaism. Science must not become a new idol. The war has helped us to understand more clearly that science can be used for sinister purposes, as well as for good ones. This shows that knowledge is no absolute good. It is not what we know that matters, but how we know it. No amount of knowledge can make up for a lack of charity or intelligence. In other words, science must be tempered by humanity, and the best way of doing this is to explain its organic development, and also to show all that was really great, beautiful and noble in these civilizations of old, all that our conceited scientists and inventors have too often forgotten and disdained. We must teach reverence for the past, — not simply for its own sake or because it is still full of treasures, — but for the sake of the present which it will aid us to appreciate, and for the sake of the future in which it will help us to walk with dignity. That mixing of the historical with the scientific spirit, of life with knowledge, of beauty with truth, is the very essence of what has been repeatedly called the New Humanism (+). Our readiness to acknow- ledge truth, beauty and charity wherever we may find them, is the supreme virtue without which all the others avail nothing. Iszs, so (1) See for instance Sarton : Le Nouvel Humanisme. Scientia, XXIII, p. 161- 175. Bologna, 1918; The Teaching of the History of Science, Scientific Monthly, VII, p. 193-211, New York, 1918. 320 GEORGE SARTON far as she is able, will teach this virtue; /sis will be the international organ of the New Humanism. GEORGE Sarton. Brussels, Institut de Sociologie SoLvay. September 1919. AppENDIX. It seems proper here to reprint a letter which I wrote to the Editor of the New York Evening Post, who had expressed doubts as to the genuineness of my international feelings, because this letter contains information not included in the above article, and has been available to New York people only. It was originally published in the Evening Post of February 22, 1919. Str: The publication of Jsis, an international quarterly devoted to the history and philosophy of science, was brutally interrupted in 1914 by the German invasion of Belgium, In a letter which appeared in Science, February 14, I announced that this publication would be resumed before the end of the year. I also announced some changes which I propose to introduce in the new Isis. One of these changes was used as a text for your editorial of February 17, entitled « International Relations in Science»), but was so unfortunately misconstrued that I trust you will kindly insert the fol- lowing explanation : Before the war, Jsis was published in four languages, French, Ger- man, English, and Italian. I propose to drop at once two of them, German and Italian, and, furthermore, to abandon the use of French, my own language, as soon as possible. The writer of your editorial seems to have been under the impres- sion that I had decided upon this change as a war measure, as a kind of reprisal against Germany, and he rather inconsiderately denounces it as an attempt to injure the internationalization of science. As amatter of fact, if he had taken the trouble of investigating the question, he would have found that I am myself as international- minded as it is possible to be. I have been a staunch supporter of the League of Nations (of the genuine and generous kind) at a time when it was considered by many wise men as a good subject of jokes. Now that this « Utopia» is slowly becoming a reality, I see clearly that its fulfilment will open a period of such intense international relations in every field that to the people of the next century the pre-war period will seem to be, in comparisen, utterly provincial. The war will pro- bably play in the internationalization of the world the same part that your Civil War played in the unification of this country. Whatever the feelings of the individual scientist may be, science as such must remain a sanctuary far above human hatred. Let us hope WAR AND CIVILIZATION 32] that proper agencies will be established to adjust all political wrongs and to punish the internationad crimes of this war and of the future; but it is not the province of science to judge and to punish crimes. It is precisely to increase the international value of Jsis that I deci- ded to restrict its publication to one language instead of four. There are, of course, far more people able to read comfortably anyone of these four languages than the four of them. I found out that the poly- glottism of Jsis was a serious and unnecessary obstacle to its circulation and consequently to the diffusion of the history of science and of the ideal of the New Humanism. But why did I choose English, although this meant for me, a French writer, a great personal sacrifice, — not simply an additional burden, but also a sentimental sacrifice? I am rather glad to have an opportunity to declare the reasons of my choice. English is the language which is spoken by far the greater number of civilized people. It is the language not of one single nation but of many great commonwealths. Indeed we may reasonably dream of the time when it will be the international language of the world. From the beginning, Jsis found some of its most faithful friends in Japan and India, and I much hope that the new Jsis will have many more friends not simply in these countries but also in other Eastern countries, and will become in its field a common interpreter between East and West. Now I cannot reasonably expect my Eastern readers to master four European languages for Jsis’ sake, and the language which is most popular in Asia, and bids fair to become its «lingua franca ) is certainly English. My chief reasons for choosing English rather than French, however, are my faith in the Anglo-Saxon conception of life, and also my love of and my hope in the younger civilizations of the world: first of all, this United States, then also Canada, Australia, South Africa, and New Zealand. It is a very happy circumstance indeed that all of these peoples speak English almost exclusively. I believe that as far as the diffusion of common sense in politics and the spirit of fair play are concerned these young nations are the hope of the world. They are, on the whole, less trammeled by precedent and by prejudice, and more capable of working out radical ideas in a conservative way. I trust that the ideal of the New Humanism — that is, the reconciliation of science and art, truth and beauty — will find a more appreciative audience among them. That is why, in the middle of my life, I choose to speak English. GEORGE SARTON. Cambridge, Mass., February 20. Chemical knowledge of the Hindus of Old. The Hindu has always sought his solace in the philosophy of the Vepanta; to him the material world is unreal and shadowy — it is but an illusion (Maya). Life is only a transient journey through the vale of tears. The Hindu naturally fixes his hopes on the eternal hereafter (1). It might, therefore, be natural to conclude that among such a people the cultivation of chemistry would be at a discount. This, however, is by no means the case. In ancient India chemistry was vigorously pursued, and found devoted votaries. In support of this statement I shall quote only a few typical instances. The high degree of perfection achieved in chemical pharmacy is borne out by the method of preparation of caustic alkalies as described in the Susruta, a surgico-medical work of high authority. The pro- cess consists in the lixiviation of the ashes of certain land-plants and rendering the lye caustic by the addition of burnt limestone. The filtrate from the dregs (precipitate) is then to be boiled down to a thick consistency and preserved in an iron vessel, the mouth of which is to be kept closed. In the Sanskrit text there is also a clear distinc- tion made between mridu (mild) and tikshna (caustic) alkali. It will be noticed that the process leaves very little to improve upon and, indeed, can be bodily transcribed in any textbook on modern chemistry. The method described by BertuEtor in his Collection des Alchimistes grecs, t. III, traduction, p. 357, is almost crude compared to the above (2). (‘) The European reader will find ample evidence of this spirit in the writings of ScHOPENHAUER and in the poems of our great national poet, Mr. RaBINDRA- NaTH TAGORE, to whom has been awarded the Noset prize in literature for this year. (2) For details see History of Hindu Chemistry, vol. I, 284 ed., p. 32-41 and ibid., vol. II, p. 42. M. BaRTHELOT was so much struck with the originality of the Hindu process CHEMICAL KNOWLEDGE OF THE HINDUS OF OLD 323 In the metallurgy of iron the Hindus had attained a high degree of skill. « The wrought-iron pillar close to the Kutub near Delhi which weighs ten tons and is some 1,500 years old; the huge iron girders at Puri; the ornemental gates of Somnath and the 24-feet wrought-iron gun at Nurvar — are monuments of a bye-gone art and bear silent but eloquent testimony to the marvellous metallurgical skill attained by the Hindus... « The Rivrer Ceci, von Schwarz, who was for sometime in charge of the Bengal Iron Works Company, thus speaks of the superior iron smelting industry in India : “« Itis well known by every manufacturer of crucible cast-steel how difficult it is sometimes to get the exact degree of hardness to suit cer- tain purposes, especially with reference to steel for cutting the blades, etc. With the ordinary process, endeavours are made to reach the required degree of hardness by selecting such raw materials as on an average have the required contents of carbon in order to cor- respond with the required degree of hardness as faras possible. The natives (of India) reached this degree by introducing into their cast steel an excess of carbon, by taking this excess gradually away after- wards, by means of the slow tempering process, having it thus com- pletely in their power to attain the exact degree by interrupting this de-carbonising process exactly at the proper time in order to cast steel of a quality exactly suitable for the purpose » (Hist. Hindu Chem., vol. 1, p. 154). Although the word zine occurs in the writings of Paracetsus, he seems to entertain a vague notion of its properties (1). In one place he calls it a metal of a singular kind; in other places he describes it as a bastard or semi-metal. Lisavius had a more exact knowledge of zine but he does not seem that he was led to suppose that it was derived by contact with the Europeans of modern times. « L’emploi des lessives de cendres et spécialement celui de la pierre a chaux calcinée, pour les changer en solutions alcalines caustiques, décrit dans le traité que je résume, me semble indiquer une addition plus moderne dérivée par voie directe ou indirecte des pratiques de chimistes euro- péens. » (Journal des savants, janvier 1903, p. 42.) We have, however, corroborative evidence that the process is anterior to 110 B.C. (!) Kopp, Geschichte der Chemie, t. IV (ed. 1847), p. 116. — Cf. Ketne Maileabilitat hat er. 324 PRAPHULLA CHANDRA RAY to be aware that the metal was derived from the ore known as cala- mine. Even Lemery (1675 A. D.) and Boyte often confounded zinc with bismuth. Zinc, however, was recognised as a distinct metal by the Hindu iatro-chemists in the 9th century, if not earlier. The process for the extraction of zinc from calamine as given in Rasaratna-Samuchchaya is practically the same as distillation per descensum — the flame of bluish tint issuing from the mouth of the crucible indicating the com- bustion of carbon monoxide so often observed in metallurgical opera- ions (4). Metallic preparations play an important part in the Hindu pharma- copia, and in the iatro-chemical period of India (circa 1100-1400 A. D.) mercury figures conspicuously. The use of the black sulphide of mercury, which was first prepared in Europe by Turquet DE MAYERNE (born 1573) and was called Atthiop’s mineral, is strongly recom- mended in the celebrated medical treatise of CHakrapant (circa 1040 A. D.) and its method of preparation described in details. Arsenic, copper, iron and zinc in the shape of sulphides or oxides were also favourite medicines in the same period. It should be remembered in connection with this that the Parliament and the Faculty of Medicine, Paris, so late as 1566 strongly condemned and forbade what was regarded as the dangerous innovations of PARAcELsus (°). BertHELot has shown that the use of mineral acids was unknown not only to the Arabs but also to the European alchemists of the 13th century. It was a Latin author of the latter half of the 13th cen- tury who wrote the celebrated Swmma Perfectionis Magisterti and assumed the venerable name of Geser to win public confidence (°). In India also the preparation of mineral acids is described in medical works of the 16th and 17th centuries but not earlier. In RASARNAVA (circa 900 A. D.) frequent mention is made, however, of a process for killing gold, copper etc., by embedding thin leaves of these metals in a mixture of alum or green vitriol, rock-salt and nitre contained in a crucible, and applying heat to it, This mixture technically termed bida contains, it will be seen, aqua regia in potentia. As regards the keen powers of observations of the Hindu chemists it is enough to refer to the blue colour of the flames during the (1) Hist. of Hindu Chem., vol. I, p. 156. (2) Kopp, Gesch. d. Chem., vol. I, p. 110. (3) La chimie au moyen age, vol. I., p. 349. CHEMICAL KNOWLEDGE OF THE HINDUS OF OLD 325 extraction of zine (see ante). In an old alchemical work — RASARNAVA — directions are given for the identifications of metals by the colora- tion of flames. Thus we read : « Copper yields a blue flame; that of lead is pale tinted (1). The changes in colour which the ruby and the sapphire undergo under the influence of heat had evidently been carefully observed. This test is to be applied with care as in case the proper degree of temperature (agnimatra) is exceeded, the stone may be materially injured (?). In some of the old treatises on chemistry elaborate details are given for making clay crucibles and carrying on the processes of distillation, sublimation, ete., and constructing suitable apparatus for these pur- poses. In the celebrated treatise of RASENDRA CHINTAMANI (ctrca 1200 A. D.) we read : « fraudulent tradesmen often adulterate mercury with lead and tin; in order to remove these impurities the mercury should be subjected to triple distillation. » Presidency College, Calcutta. PRAPHULLA CHANDRA Ray. Bibliography : RAy’s History of Hindu chemistry, 2 vols., London, Williams and Norgate. (') Hist. Hindu Chem., vol. Il, p. 57. (2) Ibid., p. 37. Indian Mathematics 1. The orientalists who exploited Indian history and literature about a century ago were not always perfect in their methods of investigation and consequently promulgated many errors. Gradually, however, sounder methods have obtained and we are now enabled to see the facts in more correct perspective. In particular the early chronology has been largely revised and the revision in some instances has important bearings on the history of mathematics and allied sub- jects. According to orthodox Hindu tradition the “Surya Siddhanta ”, the most important Indian astronomical work, was composed over two million years ago! Bartty, towards the end of the eighteenth century, considered that Indian astronomy had been founded on accurate observations made thousands of years before the Christian era. Lap.ace, basing his arguments on figures given by BatLty con- sidered that some 3,000 years B. C. the Indian astronomers had recorded actual observations of the planets correct to one second; PLay- FAIR eloquently supported Baitty’s views; Sir WiuiAm Jones argued that correct observations must have been made at least as early as 4181 B. C., and so on; but with the researches of CoLEBROOKE, WHIT- NEY, Weser, THIBAUT, and others more correct views were introduced and it was proved that the records used by Baltty were quite modern and that the actual period of the composition of the * SiryaSiddhanta ” was not earlier than 400 A. D. It may, indeed, be generally stated that the tendency of the early orientalists was towards antedating and this tendency is exhibited in discussions connected with two notable works, the “ Sulvasttras” and the “Bakhshali” arithmetic the dates of which are not even yet definitely fixed. 2. In the 16™ century A. D. Hindu tradition ascribed the invention INDIAN MATHEMATICS 327 of the “nine figures with the device of places to make them suftice for all numbers” to “the beneficent Creator of the universe”; and this was accepted as evidence of the very great antiquity of the system ! This is a particular illustration of an attitude that was quite general, for early Indian works claim either to be directly revealed or of divine origin. One consequence of this attitude is that we find absolutely no references to foreign origins or foreign influence (‘). We have, however, a great deal of direct evidence that proves conclusively that foreign influence was very real indeed — Greek and Roman coins, coins with Greek and Indian inscriptions, Greek technical terms, etc. ; and the implication of considerable foreign influence occurs in cer- tain classes of literature and also in the archaeological remains of the north-west of India. One of the few references to foreigners is given by Varaha Mibira who acknowledged that the Greeks knew something of astrology; but although he gives accounts of the “Romaka” and the “ Paulisa siddhantas” he never makes any direct acknowledgement of western influence. II 3. For the purpose of discussion three periods in the history of Hindu mathematics may be considered : (1) The “ Sulvasitra ” period with upper limit c. 200 A. D.; (11) The astronomical period c. 400-600 A. D.; (111) The Hindu mathematical period proper 600-1200 A. D. Such a division into periods does not, of course, perfectly represent the facts, but it is a useful division and serves the purposes of expo- sition with sufficient accuracy. We might have prefixed an earlier, or Vedic, period but the literature of the Vedic age does not exhibit anything of a mathematical nature beyond a few measures and num- bers used quite informally. It is a remarkable fact that the second and third of our periods have no connection whatever with the first or “ Sulvasiitra” period. The later Indian mathematicians completely ignored the mathematical contents of the “Sulvasdtras”. They not only never refer to them but do not even utilise the results given therein. We can go even further and state that no Indian writer earlier than the nineteenth century A. D. is known to have referred to (4) It may be noted that, beyond the vague pseudo-prophetic references to the Javanas in the ‘‘Puranas”, no early Indian writer mentions the invasion of Alexander the Great. 328 G. R. KAYE the “Sulvasiitras” as containing anything of mathematical value. This disconnection will be illustrated as we proceed and it will be seen that the works of the third period may be considered as a direct development from those of the second. 4. The Sulvasitra period. — The term “Sulvasiitra” means “the rules of the cord” and is the name given to the supplements of the “Kalpasttras” which treat of the construction of sacrificial altars The period in which the “Sulvasttras” was composed has been variously fixed by various authors. Max MULLER gave the period as lying between 500 and 200 B. C.; R. C. Durr gave 800 B. C.; Bunter places the origin of the Apastamba school as probably somewhere within the last four centuries before Christian era, and Baudhayana somewhat earlier; MAcpOoNNELL gives the limits as 500 B. C. and 200 A. D. and so on. Asa matter of fact the dates are not known and those suggested by different authorities must be used with the greatest cireumspection. It must also be borne in mind that the contents of the « Sulvastitras ” as known to us, are taken from quite modern manuscripts; and that in matters of detail they have probably been extensively edited. The editions of Apastamba, Baudhayana and the Katyayana which have been used for the following notes, indeed, differ from each other toa very considerable extent. The “Sulvasiitras” are not primarily mathematical but are rules ancillary to religious ritual — they have not a mathematical but a religious aim. No proofs or demonstrations are given and indeed in the presentation there is nothing mathematical beyond the bare facts. Those of the rules that contain mathematical notions relate to (4) the construction of squares and rectangles, (2) the relation of the diagonal o the sides, (3) equivalent rectangles and squares, (4) equivalent circles and squares. 5. In connection with (1) and (2) the PyrHacoreaN theorem is stated quite generally. It is illustrated by a number of examples which may be summarised thus : APASTAMBA. BAUDHAYANA. 327+ 4°— 8& 324 42— 2 492 1 16? — 20? 5? + 192 — 132 15% + 20? = 25? 8? + 182 = 172 5* + 12? = 13? 72 + 242 — 282 15? + 36? = 39? 49? 41 35? — 37? 8? -- 152 — 172 45% + 36? = 39? 49? 4. 35? = 37? INDIAN MATHEMATICS 329 Katayyana gives no such rational examples but gives (with Apas- tamba and Baudhayana) the hypotenuse corresponding to sides equal to the side and diagonal of a square i. e. the triangle a, aJ//2, a//3 , and he alone gives 1? + 3? = 10, and 2” + 6%— 40. {It will be noted that Bauddhayana’s list is more general than that given by Apastamba although the former is supposed to be earlier.] There is no indi- cation that the “Sulvastitra” rational examples were obtained from any general rule. Incidentally is given an arithmetical value of the diagonal of a square which may be represented by 1 1 1 LOY a fad Ee ee eo a an a erat Tene Ey G This has been much commented upon but, given a scale of measures based upon the change ratios 3, 4, and 34 (and Baudhayana actually gives such a scale) the result is only an expression of a direct measure- ment; and for a side of 6 feet it is accurate to about 1/, of an inch; or it is possible that the result was obtained by the approximation —— b we : : Var+b=at 3, by Tanvery’s R- process, but it is quite certain that no such process was known to the authors of the “ Sulvasiitras ”. The only noteworthy character of the fraction is the form with its unit numerators. Neither the value itself nor this form of fraction occurs in any later Indian work. There is one other point connected with the PyrHacgoreaAN theorem, viz. the occurrence of an indication of the formation of a square by the successive addition of gnomons. The text relating to this is as follows : “ Two hundred and twenty-five of these bricks constitute the seven- “ fold “agni” with “aratni” and “ pradesa”. To these sixty-four “ more are to be added. With these bricks a square is formed. The side of the square consists of sixteen bricks. Thirty-three bricks still remain and these are placed on all (sic) sides round the borders. ” This subject is never again referred to in Indian mathematical works. The questions (a) whether the Indians of this period had com- pletely realised the generality of the PyrHacorEan theorem, and (6) whether they had a sound notion of the irrational have been much discussed; but the ritualists who composed the « Sulvasitras ” were not interested in the PyrHacorean theorem beyond their own actual « “ 22 330 G. R. KAYE wants, and it is quite certain that even as late as the 12" century A. D. no Indian mathematician gives evidence of a complete understanding of the irrational. Further at no period did the Indians develop any real theory of geometry, and a comparatively modern Indian work denied the possibility of any proof of the PytHacorean theorem other than experience. The fanciful suggestion of Burk that possibly PyTHAGorAS obtained his geometrical knowledge from India is not supported by any actual evidence. The Chinese had acquaintance with the theorem over a thousand years B. C., and the Egyptians as early as 2000 B. C. 6. Problems relating to equivalent squares and rectangles are involved in the prescribed altar constructions and consequently the “ Sulvasiitras” give constructions. by means of the PyYTHAGOREAN theorem, of (1) a square equal to the sum of two squares ; (2) a square equal to the difference of two squares; (3) a rectangle equal to a given square; (4) a square equal to a given rectangle; (5) the decrease of a square into a smaller square. These are from Baudhayana’s rules : Apastamba differs slightly. Again we have to remark the significant fact that none of these geo- metrical constructions occur in any later Indian work. The first two are direct geometrical applications of the rule c? = a® + b*; the third gives in a geometrical form the sides of the rectangle as a|/ 2 and ay? ava ; the fourth rules gives a geometrical construction for ab = (0 a) — (2 os “f and corresponds to Euciin, Il, 5; the fifth a 4 is not perfectly clear but evidently corresponds to Eucuw, II, 4. 7. The circle. — According to the altar building ritual of the period it was, under certain circumstances, necessary, to i square the circle”, and consequently we have recorded in the “ Sulvasttras” attempts at the solution of this problem, and its connection with altar ritual reminds us of the celebrated DeL1an problem. The solutions offered are very crude although in one case there is pretence of accuracy. Denoting by a the side of the square and by d the diameter of the circle whose area is supposed to be a? the rules given may be expressed by (a) d=a+5(a//3—2) INDIAN MATHEMATICS 331 2 (B) a—d— 15s d j 1 l : (y) tt eae tars aha srenicies Solara) Neither of the first two rules, which are given by both Apastamba and Baudhayana, is of particular value or interest. The third is given by Baudhayana only and is evidently obtained from («) by utilising the value for j/2 given in paragraph 5 above. We thus have a Chat ved aioe alan 2) d 2+Y2 24577 1393 408 1 1 MA Su ge 8 5305 6 | 889.08 8.29.6.8.1598 which, neglecting the last term, is the value given in rule (+). This implies a knowledge of the process of converting a fraction into par- tial fractions with unit numerators, a knowledge most certainly not possessed by the composers of the * Sulvastitras” ; for as THIBAUT says there is nothing in these rules which would wustity the assumption that they were expert in long ealculations; and there is no indication in any other work that the Indians were ever acquainted with the process and in no later works are fractions expressed in this manner. It is worthy of note that later Indian mathematicians record no attempts at the solution of the problem of squaring the circle and never refer to those recorded in the “ Sulvasitras ”. I 400 to 600 A. D. 8. There appears to be no connecting link between the Sulva- sutra” mathematics jand later Indian developments of the subject. Subsequent to the “ Sulvastitras” nothing further is recorded until the introduction into India of western astronomical ideas (4). In the (!) This has a somewhat important bearing on the date of the « Sulvasitras ». If for example the date of their composition were accepted as 500 B. C. a period of nearly 1000 years, absolutely blank as far as mathematical notions are concerned, would have to be accounted for. 332 G. R. KAYE sixth century A. D.,VanAHA Minira wrote his “ Pancha siddhantika” which gives a summary account of the five most important astro- nomical works then in use. Of these the * Strya Siddhanta” which was probably composed in its original form not earlier than 400 A. D. afterwards became the standard work. Varana Minira’s collection is the earliest and most authentic account we have of what may be termed the scientific treatment of astronomy in India. “Although, “ writes Tu1BauT, not directly stating that the Hindus learned from the “ Greeks, he at any rate mentions certain facts and points of doctrine “ which suggest the dependence of Indian astronomy on the science “ of Alexandria; and, as we know already from his astrological “ writings, he freely employs terms of undoubted Greek origin.” Varana Miuira writes : “ There are the following Siddhantas — the * Paulisa, the Romaka, the Vasishtha, the Saura and the Paitamaha... “ The Siddhanta made by Paulisa is accurate, near to it stands the * Siddhanta proclaimed by Romaka, more accurate is the Savitra = (Surya). The two remaining ones are far from the truth”. 9. The “Pancha Siddhantika” contains material of considerable mathematical interest and from the historical point of view of a value not surpassed by that of any later Indian works. The mathematical section of the “ Paulisa siddhanta” is perhaps of the most interest and may be considered to contain the whole essence of Indian trigono- metry. Itis as follows : “ (1) The square-root of the tenth part of the square of the cir- “ cumference, which comprises 360 parts, is the diameter. Having “ assumed the four parts of a circle the sine of the eighth part of a “ sign [is to be found]; “ (2) Take the square of the radius and call it the constant. The “ fourth part of it is [the square of] Aries. The constant square is to “ be lessened by the square of Aries. The square-roots of the two quantities are the sines; “ (3) In order to find the rest take the double of the are, deduct “ from it the quarter, diminish the radius by the sine of the remainder “ and add to the square of half of that the square of half the sine of “ double the are. The square-root of the sum is the desired sine ”. [The eighth part of a “sign” (=80°) is 3°45’ and by “Aries” is indicated the first “sign” of 30°]. The rules given may be expressed in our notation (for unit radius) as (4) r=1/10 INDIAN MATHEMATICS Sb} ‘ OS Ah i 4 (2) sin 30° = 9, sin 60° = A he (3) (sing = (Sat) or ( — sin (90 — zi) 2 j They are followed by a table of 24 sines progressing by intervals of 3°45' obviously taken from Protemy’s table of chords. Instead, however, of dividing the radius into 60 parts, as did Proemy, Paulisa + uAs ean Cutts CHOLONCH arcuenerctnen divides it into 120 parts; for as sin 5 = —— this division of the radius enabled him to convert the table of chords into sines without numerical change. The “Stirya Siddhanta” (and Aryabhata) gives another measure for the radius (3438!) which enabled the sines to be expressed in a sort of circular measure. We thus have three distinct stages : (a) The *chords” of Protemy or ch’d a, with r = 60 hida,_. (o) The Paulisa “sine” or sin = — => with r = 120 Sig ar h’d (c) The Strya Siddbanta “sine” or sin = 5 —g— With r — 3448" ; 600 To obtain (c) the value of 7 actually used was 191 (=3'14 136..) Thus the earliest known record of the use of a sine function occurs in the Indian astronomical works of this period. At one time the invention of this function was attributed to el-Battani [877-919 A. D.| and although we now know this to be incorrect we must acknowledge that the Arabs utilised the invention to a much more scientific end than did the Indians. In some of the Indian works of this period an interpolation formula for the construction of the table of sines is given. It may be repre- sented by sin 2.0 Naa = = fe : sin 0 where A, = sin n.a — sin (n — 1) @. This is given ostensibly for the formation of the table, but the table actually given cannot be obtained from the formula. 10. Aryapnata. — Tradition places Aryabhata (born 476 A. D.) at the head of the Indian mathematicians and indeed he was the first to 334 G. R. KAYE write formally on the subject. He was renowned as an astronomer and as such tried to introduce sounder views of that science but was bitterly opposed by the orthodox. The mathematical work attributed to him consists of thirty-three couplets into which is condensed a good deal of matter. Starting with the orders of numerals he proceeds to evolution and involution, and areas and volumes. Next comes a semi- astronomical section in which he deals with the circle, shadow pro- blems, etc.; then a set of propositions on progressions followed by some simple algebraic identities. The remaining rules may be termed practical applications with the exception of the very last which relates to indeterminate equations of the first degree. Neither demonstra- tions nor examples are given, the whole text consisting of sixty-six lines of bare rules so condensed that it is often difficult to interpret their meaning. As a mathematical treatise it is of interest chiefly because it is some record of the state of knowledge at a critical period in the intellectual history of the civilised world; because, as far as we know, it is the earliest Hindu work on pure mathematics; and because it forms a sort of introduction to the school of Indian mathematicians that flourished in succeeding centuries. Aryabhata’s work contains one of the earliest records known to us of an attempt at a general solution of indeterminates of the first degree by the continued fraction process. The rule, as given in the text, is hardly coherent but there is no doubt as to its general aim. It may be considered as forming an introduction to the somewhat marvellous development of this branch of mathematics that we find recorded in the works of Brahmagupta and Bhaskara. Another noteworthy rule given by Aryabhata is the one which contains an extremely accurate value of the ratio of the circumference ofa circle to the diameter, viz. Aralrel ™ = 8 f959 himself never utilised this value, that it was not used by any other Indian mathematician before the 12" century A. D., and that no Indian writer quotes Aryabhata as recording this value. Other noteworthy points are the rules relating to volumes of solids which contain some remarkable inaccuracies, e. g. the volume of a pyramid is given as half the product of the height and the base ; the volume of a sphere is stated to be the product of the area of a circle (of the same radius as 3 the sphere) and the root of this area, or m2r°. Similar errors were not uncommon in later Indian works. The rule known as the epanthem occurs in Aryabhata’s work and there is a type of definition (= 3°1446); but it is rather extraordinary that Aryabhata INDIAN MATHEMATICS 335 that occurs in no other Indian work e.g. “The product of three “ equal numbers is a cube and it also has twelve edges. ” IV A. D. 600-1200. 11. Aryabhata appears to have given a definite bias to Indian mathe- matics, for following him we have a series of works dealing with the same topics. Of the writers themselves we know very little indeed beyond the mere names but some if not all the works of the following authors have been preserved. Brahmagupta. . . . . . bornA. D. 598. Mahavira’ s)).) aa sis) oot aX century A. D. Stidharal seuss a) ae ou a born As Ds 994: Bhaskaraiee: en ect eee OLOwA Dy Ada: Bhaskara is the most renowned of this school, probably unde- servedly so, for Brahmagupta’s work is possibly sounder mathematic- ally and is of much more importance historically. Generally these writers treat of the same topics — with a difference — and Brahma- gupta’s work appears to have been used by all the others. Bhaskara mentions another mathematician, Padmanabha, but omits from his list Mahavira. One of the chief points of difference is in the treatment of geometry. Brahmagupta deals fairly completely with cyclic quadrilaterals while the later writers gradually drop this subject until by the time of Bhas- kara it has ceased to be understood. The most interesting characteristics of the works of this period are the treatment of : (1) indeterminate equations; (1) the rational right-angled triangle ; and (11) the perfunctory treatment of pure geometry. Of these topics it will be noted that the second was dealt with to some extent in the “ Sulvastittras ”; but a close examination seems to show that there is no real connection and that the writers of the third 336 G. R. KAYE period were actually ignorant of the results achieved by Baudhayana and Apastamba. 12. Indeterminate equations. — The interesting names and dates connected with the early history of indeterminates in India are : cir. A. D. Dyophantusies seis ct) skort. eee eee ee OOO Hypatiawn cuener aiMeuaelits.| Ss) PonaetMe teem OO Wryabhata \aaeqe ee... -. bORn a aI6 Brahmasuptant sien se etiieeds) (oe vei 598 Bhaskaraty eevee Coss g is tien ie UP ee 14114 That we cannot fill up the gap between Diophantus and Aryabhata with more than the mere name of Hypatia is probably due to the fanatic ignorance and cruelty of the early Alexandrian Christians rather than the supposed destruction of the Alexandrian library by the Muhammadans. It would be pleasant to conceive that in the Indian works we have some record of the advances made by Hypatia, or of the contents of the lost books of Diophantus — but we are not justified in indulging in more than the mere fancy. The period is one of fascinating interest. The murder of Hypatia (A. D. 415), the imprisonment and execution of Boethius (A. D. 524), the closing of the Athenean schools in A. D. 530 and the fall of Alexandria in 640 are events full of suggestions to the historian of mathematics. It was during this period also that Isidore, Damascius, Simplicius (mathema- ticians of some repute) and others of the schools of Athens, having heard that Piato’s ideal form of government was actually realised under Chosroes I in Persia, emigrated thither (c. A. D. 532). They were naturally disappointed but the effect of their visit may have been far greater than historical records show. 13. The state of knowledge regarding indeterminate equations in the west at this period is not definitely known. Some of the works of Diophantus and all those of Hypatia are lost to us; but the extant records show that they had explored the field of this analysis so far as to achieve rational solutions (not necessarily integral) of equations of the first and second degree and certain cases of the third degree. The Indian works record distinct advances on what is left of the Greek analysis. For example they give rational integral solutions of (A) axz+ by =c (B) Dw+1=— INDIAN MATHEMATICS 337 The solution of (A) is only roughly indicated by ‘Aryabhata but Brahmagupta’s solution (for the positive sign) is practically the same as t= eq — bt, y= cp + at where t is zero or any integer and p/q is the penultimate convergent of a/b. To solve Duwet+1=F the Indian methods may be summarised as follows : Hea Dq? + s = p2and Df? ++9=& then will (a) D(pf+eq)2? + sg = (pe + fD) (b) pe £ 2) 4 r—D va sy § s r being any suitable integer. Also n being any assumed number. The complete integral solution is given by a combination of (a) and (b) of which the former only is given by Brahmagupta, while both are given by Bhaskara (five centuries later !). The latter designates (a) the “ method by composition ” and (b) the “ cyclic method”. These solutions are alone sufficient to give to the Indian works an important place in the history of mathematics. Of the * cyclic method * (7. e. the combination of [a] and [b]) HanKeL says “ It is beyond all praise : it is “ certainly the finest thing achieved in the theory of numbers before “ Lagrange ”. He attributed its invention to the Indian mathe- maticians, but the opinions of the best modern authorities (e. g. Tan- neRY, Cantor, HeatH) are rather in favour of the hypothesis of ultimate Greek origin. The following conspectus of the indeterminate problems dealt with by the Indians will give some idea of their work in this direction; and although very few of the cases actually occur in Greek works now 338 G. R. KAYE known to us the conspectus significantly illustrates a general simil- arity of treatment. (1) axtby=c (4) B, 8£; M, vi, 115 f; L, 248 f; V, 65 f- (2) ax+by+tes+...=l Boo tf; Vi, Loaf: (3) x==a,mod.b,=.....==a,Mod.b, B,7; M, vi, 123 £; V, 160. (4) Ax+By+Cxy =D B,/62;\V, 209'f- O) Du2+1= B, 67; V, 82, 87, 94. (6) Du2—1=t2 V, 90. (7) Du2+s=2 1B; 1072, 73,070: (8) D?u*+s=t? B, 73, 76; V, 96: (9) w2+s—at? V, 184. (10) Ranh Veal feel SU (11) s u2—t? V, 98. (12) Du+s=& B, 86. (13) xta=s?, x-b—t? B, 83, 85; M, 275-280; Bk. 50. (14) ax+l=s?, bx+1=¢? 13 CB Waukee (15) ax+b=s2, bx+a=t? Ve 199): (16) ax®?--by?=s?, ax?—by24+1=t2 V, 187. (17) «%-4+y%+1l=s?, «?—724+]1=—?? V, 194. ne x? —a=x?2—b=o0 Mod. c¢ V, 202. 19) ax?+4-b=o Mod ec V, 207. BK x+y =s?, x—y=t?, xy=us V5 20) (21) «8 y3=s?2, at y2=6 Vi 225 (22) x—y=s', x? +y? —-65 V, 182. (23) «+y=s?, x3 +y?=22 V, 188. (24) «384+ 7?+xy=s?, (xfy)s+1=t V, 189. (25) ax+1=s5, as?4+]1—?? V, 198. (26) ways=a(wtx +y-+s) V5 210: (27) x3—a==o Mod. b V, 206. 14. Rational right-angled triangles. — The Indian mathematicians of this period seem to have been particularly attracted by the problem of the rational right-angled triangle and give a number of rules for obtaining integral solutions. The following summary of the various rules relating to this problem shows the position of the Indians fairly well. (!) The references are to Brahmagupta (indicated by B); Mahavira (M); Bhaskara’s Lilavati (L) and Vija Ganita (V); the Bakhshali Ms. (Bk.) It should be remembered that Brahmagupta flourished five centuries before Bhaskara . INDIAN MATHEMATICS 339 | VV A?+ B? | Authorities n+] Pythagoras (according to Pro- 9 clus) (1) | mn zOLe Plato (according to Proclus) (m1) | 2mn mn? Euclid & Diophantus (1v) m(n2—1) n?+-1 (v) 2mn m2+-n?2 BrauMaGupTa & MAHAVIRA m Diophantus 1/m ~ AVI la ——n ae | BRAHMAGUPTA, MAHAVIRA 2\n ] & BHASKARA (n?-1) : BHASKARA n?—] (v1) m = m , m(n?—1) (vu) Srey ; m BHASKARA (tx) | 2lmn_ |l(m*?—n?)} [(m?-+-n2) | General formula Mahavira gives many examples in which he employs formula (v) of which he terms m and n the “ elements”. From given elements he constructs triangles and from given triangles he finds the elementse. g. “ What are the ‘elements’ of the right-angled triangle (48, 55, 75)? Answer : 3, 8.” Other problems connected with the rational right-angled triangle given by Bhaskara are of some historical interest: e.g. (1) The sum of the sides is 40 and the area 60, (2) The sum of the sides is 56 and their product 7 x 600, (8) The area is numerically equal to the hypotenuse, (4) See also 17 (iv) below. 15. The geometry of this period is characterised by : (4) Lack of definitions, ete. ; (2) Angles are not dealt with at all; (3) There is no mention of parallels and no theory of proportion ; (4) Traditional inaccuracies are common; (5) A gradual decline in geometrical knowledge is noticeable. On the other hand we have the following noteworthy rules relating to cyclic quadrilaterals ) 0=Y ba e-guad (u) a? = (ad+be) ac+-bd)/(ab+-ed) y> = (ab-++ed) (ac+-bd)/ad-+-be) where x and y are the diagonals of the cyclic quadrilateral (a, b, ¢, d). This (11) is sometimes designated “ Brahmagupta’s theorem”. 340 G. R. KAYE 16. The absence of definitions and indifference to logical order sufficiently differentiate the Indian geometry from that of the early Greeks ; but the absence of what may be termed a theory of geometry hardly accounts for the complete absence of any reference to parallels and angles. Whereas, on the one hand the Indians have been credited with the invention of the sine function, on the other there is no evi- dence to show that they were acquainted with even the most elemen t- ary theorems (as such) relating to angles. The presence of a number of incorrect rules side by side with correct ones is significant. The one relating to the area of triangles and quadrilaterals, viz. the area is equal to the product of half the sums of pairs of opposite sides, strangely enough occurs in a Chinese work of the 6™ century A. D. as well as in the works of Ahmes, Brahmagupta, Mahavira, Boethius and Bede. By Mahavira, the idea on which it is based — that the area is a function of the perimeter — is further emphasized. Aryabhata gives an incorrect rule for the volume of a pyramid; incorrect rules for the volume of a sphere are common to Aryabhata, Sridhara and Mahavira. For cones all the rules assume that t = 3. Mahavira gives incorrect rules for the circum fe- rence and area of an ellipse, and so on. 17. Brahmagupta gives a fairly complete set of rules dealing with the cyclic quadrilateral and either he or the mathematician from whom he obtained his material had a definite end in view — the construction of a cyclic quadrilateral with rational elements. The commentators did not fully appreciate the theorems, some of which are given in the works of Mahavira and ‘Sridhara ; but by the time of Bhaskara they had ceased to be understood. Bhaskara indeed condemns them outright as unsound. “ How can a person” he says “ neither specifying one of the perpendiculars, nor either of the “ diagonals, ask the rest. Such a questioner is a blundering devil and “ still more so is he who answers the question. * Besides the two rules (1) and (1) already given in paragraph 15, Rrahmagupta gives rules corresponding to the formula (1) 27 = ae eter: and sin A (iv) If a® +- b? = c? and a? + 8? = y? then the quadrilateral (a y, cB, by, ca) is cyclic and has its diagonals at right angles. This figure is sometimes termed “ Brahmagupta’s trapezium”. From the triangles (3, 4, 5) and (5, 12, 13) a commentator obtains the quadrilateral (39, 60, 52, 25) with diagonals 63 and 56, ete. He also introduces a INDIAN MATHEMATICS 341 proof of Ptolemy’s theorem and in doing this follows Diophantus (m1, 19) in constructing from triangles (a, 6, c) and (a, 8, 7) new triangles (ay, by. cy) and (ac, Be, yc) and uses the actual arithmetical examples given by Diophantus, namely (39, 52, 65) and (25, 60, 65). 18. An examination of the Greek mathematics of the period imme- diately anterior to the Indian period with which we are now dealing shows that gecmetrical knowledge was in a state of decay. After Pappus (c. A. D. 300) no geometrical work of much value was done. His successors were, apparently, not interested in the great achiey- ments of the earlier Greeks and it is certain that they were often not even acquainted with many of their works. The high standard of the earlier treatises had ceased to attract, errors crept in, the style of exposition deteriorated and practical purposes predominated. The geometrical work of Brahmagupta ts almost what one might expect to find in the period of decay in Alexandria. It contains one or two gems but it is not a scientific exposition of the subject and the material is obviously taken from western works. Wie 19. We have, in the above notes, given in outline the historically important matters relating to Indian mathematics. For points of detail the works mentioned in the annexed bibliography should be consulted; but we here briefly indicate the cther contents of the Indian works, and in the following sections we shall refer to certain topics that have achieved a somewhat fictitious importance, to the personalities of the Indian mathematicians and to the relations between the mathematics of the Chinese, the Arabs and the Indians. 20. Besides the subjects already mentioned Branmacupra deals very briefly with the ordinary arithmetical operations, square and cube- root, rule of three, etc. ; interest, mixtures of metals, arithmetical pro- gressions, sums of the squares of natural numbers; geometry as already described but also including elementary notions of the circle, elementary mensuration of solids, shadow problems; negative and positive qualities, cipher, surds, simple algebraic identities, indeter- minate equations of the first and second degree which occupy the greater portion of the work while simple equations of the first and second degree receive comparatively but little attention. Manavira’s work is fuller but more elementary on the whole. The ordinary operations are treated with more completeness and geome- trical progressions are introduced; many problems on indeterminates 342 G. R. KAYE are given but no mention is made of the “cyclic method” and it con- tains no formal algebra. It is the only Indian work that deals with ellipses (inaccurately). The only extant work by SRIDHARA is like Mahavira’s but shorter; but he is quoted as having dealt with quadratic equations, etc. Bhaskara’s “ Lilavati” is based on Sridhara’s work and, besides the topics already mentioned, deals with combinations, while his * Vija- ganita”, being a more systematic exposition of the algebraical topics dealt with by Brahmagupta, is the most complete of the Indian works. After the time of Bhaskara (born A. D. 1114) no Indian mathemat- ical work of historical value or interest is known. Even before his time deterioration had set in and although a “college” was founded to perpetuate the teaching of Bhaskara it, apparently, took an astro- logical bias. VI 21. According to the Hindus the modern place-value system of arithmetical notation is of divine origin. This led the early orien- talists to believe that, at any rate, the system had been in use in India from time immemorial; but an examination of the real facts shows that the early notations in use were not place-value ones and that the modern place-value system was not introduced until comparatively modern times. The early systems employed may be conveniently termed (a) the Kharoshthi (b) the Brahmi (c) Aryabhata’s alphabetic notation (d) the word-symbo! notation. (a) The “Kharoshthi” script is written from right to left and was in use in the north-west of India, Afghanistan and Central Asia at the beginning of the Christian era. The notation is shown in the accom- panying table. It was apparently derived from the Aramaic system and has little direct connection with the other Indian notations. The smaller elements are written on the left. (b) The “Brahmi notation” is the most important of the old nota- tions of India. It might appropriately be termed the Indian notation for it occurs in early inscriptions and was in fairly common use throughout India for many centuries, and even to the present day is oceasionally used. The symbols employed varied somewhat in form according to time and place but on the whole the consistency of form exhibited is remarkable. They are written from left to right with the smaller elements on the right. Several false theories as to the origin MATHEMATICS INDIAN SNOILVLON TVWOIHYSWNAN “20% (UX “TUF “PUT “AV OGL JO imvsH yring (Y “TIXXT "Td "PLOBL. AG *YouW “Med YIXI ‘dOsM! e108 LONvAH (6 “CCH 'IIGL S°V Uf (WoNoeT[oo uleyg)“Ssyy UNIsoyINY, U4ayseq (J *AINUGD UX [BpUe saIyV (a “ *¥ 006-00 *2 "SSIN 1edeN H “SSW JOMOg (Pp “7 “V 006-00% *0 Tosdey sayy ‘9 "A ‘V 006-001 “9 suondiiosay (9 "d “Vi001s'O 291UNg Jey (0 “SSON383543uY e 3 “SNOILVLON ANIVA 30V1d “+ orqnry (Ww sepnued (2 Gaue Dect O snimjeog (¥ + + + nerpuy aszepoyy (¢ ++ --ssy rreusuyeg (2 - + + + ayetd seddog (y uondirosat emojs (6 BIS [e.aj tao wo} SS (J + * ssi ‘qU@d wITX (8 ‘aye SJ_ s9eMog (p SS) (S00) eel snoijdiosm! innyud (9 + + igjusorsuy (py 344 G. R. KAYE of these symbols have been published some of which still continue to be recorded. The earliest orientalists gave them place-value, but this error soon disproved itself; it was then suggested that they were initial letters of numerical words; then it was propounded that the symbols were aksharas or syllables; then it was again claimed that the symbols were initial letters (this time “kharoshthi”) of the corres- ponding numerals. These theories have been severally disproved. The notation was possibly developed on different principles at different times. The first three symbols are natural and only differ from those of many other systems in consisting of horizontal instead of vertical strokes. No principle of formation of thé symbols for “four” to “thirty” is now evident but possibly the “forty” was formed from the thirty by the addition of a stroke and the “sixty” and “seventy” and “eighty” and “ninety” appear to be connected in this way. The hundreds are (to a limited extent) evidently built upon such a plan, which, as BayLey pointed out, is the same as that employed in the Egyptian hieratic forms; but after the “three hundred ” the Indian system forms the “four hundred” from the elements of “ a hundred” and “four”, and so on. The notation is exhibited in the table annexed. (c) Aryabhata’s alphabetic notation also had no place-value and differed from the Brahmi notation in having the smaller elements on the left. It was, of course, written and read from left to right. It may be exhibited thus : Letters. (“k khicg oh m oc ch 7 4h on: Valuess: 147 (OES Fi4e es SyeG aie eon) 10): LettersSit Mth edi dh. Yet. hil, Vas wd wen: Values;,, 44) AQP A3h Aa AS AG iT Sr Tob 20:: Letters. bp: ppk ADL AOh manger wend Peay oh b Pshotistaean Values. 24 92 23 24 25 30 40 50 60 70 80 90 100. The vowels indicate multiplication by powers of one hundred. The first vowel a may be considered as equivalent to 100°, the second vowel i= 100! and soon. The values of the vowels may therefore be shown thus : Vowelss: apuiy 0 eee thant han le e ai ) au. Values. 4) 402. Al0# 44105) 4108), 1019 1042 4024 026° {NDIAN MATHEMATICS 345 The following examples taken from Aryabhata’s Gitikd illustrate the application of the system : khyughri = (2 + 30).104 4+ 4.108 = 4,320,000. cayagiyinusulchli = 6 + 30 4- 3.10? + 30.10? 4+ 5.104 + 70.104 + (50 + 7).108 = 57,753,336. The notation could thus be used for expressing large numbers in a sort of mnemonic form. The table of sines referred to in paragraph 9 above was expressed by Aryabhata in this notation which, by the way, he uses only for astronomical purposes. It did not come into ordin- ary use in India, but some centuries later it appears occasionally in a form modified by the place-value idea with the following values : AU DE Bi Aa SG Gh AE A) ES A AOE Ee ATL 4 Fa Gh ni idea. 2 p ph b bh m FASE LT ES) GOL ISS SOS Initial vowels are sometimes used as ciphers also. The earliest example of this modified system is of the twelfth century A. D. Slight variations occur. (d) The word-symbol notation. — A notation that became extra- ordinarily popular in India and is still in use was introduced about the ninth century A. D., possibly from the East. In this notation any word that connotes the idea of a number may be used to denote that number e. g. Two may be expressed by nayana, the eyes, or kurna, the ears, etc. ; seven by asva, the horses (of the sun); fifteen by tithi, the lunar days (of the half month); twenty by nakha, the nails (of the hands and feet); twenty-seven by nakshatra the lunar mansions; thirty-two by danta, the teeth; ete. (e) The modern place-value notation. — The orthodox view is that the modern place-value notation that is now universal was invented in India and until recently it was thought to have been in use in India at a very early date. Hindu tradition ascribes the invention to God! According to Macoudi a congress of sages, gathered together by order of king Brahma (who reigned 366 years), invented the nine figures! Patanjali and other early writers are supposed to make references to the place-value system. An inscription of A. D. 595 is supposed to 23 346 G. R. KAYE contain a genuine example of the system. According to M. Nav the “Indian figures” were known in Syria in 662 A. D.; but his authority makes such erroneous statements about Indian astronomy that we have no faith in what he says about other Indian matters. Certain other medizval works refer to “ Indian numbers” and so on. On the other hand it is held that there is no sound evidence of the employmentin India ofa place-value system earlier than about the ninth century A.D. The suggestion of “divine origin” indicates nothing but historical ignorance; Macoudi is obviously wildly erratic; the inscrip- tion of A. D. 595 is not above suspicion (1) and the next inscription with an example of the place-value system is nearly three centuries later while there are hundreds intervening with examples of the old non-place-value system ; the modern texts of Patanjali and others are well known to have been freely edited and in no direction is editing so free as when dealing with numbers. The references in medizval works to India do not necessarily indicate India proper but often simply refer to “the East” and the use of the term with regard to numbers has been further confused by the misreading by Woepcke and others of the Arabic term hindasi (geometrical, having to do with numeration, etc.) which has nothing to do with India. Again, it has been assumed that the use of the abacus “ has been universal in India from time immemorial” but this assumption is not based upon fact, there being actually no evidence of its use in India until quite modern times. Further, there is evidence that indicates that the notation was introduced into India, as it was into Europe, from a right-to-left script. 22. In paragraph 7 above certain attempts at squaring the circle are briefly described and it has been pointed out (in § 10) that Aryabhata gives an extremely accurate value of m. The topic is perhaps of sufficient interest to deserve some special mention. The Indian values given and used are not altogether consistent and the subject is wrapped in some mystery. Briefly put — the Indians record an extremely accurate value at a very early date but seldom or never actually use it. The following table roughly exhibits how the matter stands. (1) The figures were obviously added at a later date. INDIAN MATHEMATICS AUTHORITY B.C.1700 250 500 628 800 Ahmes the Egyptian Archimedes The SULVASUTRAS Apollonius Heron Ptolemy Liu Hiu (Chinese) Porisa (According to Alberuni) Tsu Ch’ung-chi (Chinese) ARYABHATA » (According to Alberuni) BRAHMAGUPTA » (According to Alberuni) M. ibn Musa VALUE OF T S| ll wo se ~] to — — 3,097. |= 3,14166.. |= 3 \ 3,14286.. = 3,14166.. — 3,14 = 3,1416 = 3,14286.. 348 G.R. KAYE DATE : : 2 Gaye AUTHORITY VALUE OF T | » 800 | M. ibn Musa 62832 pets = 3} 50000 1416 » MAHAVIRA 3 So » 10 =? » 1020 | StrpHaRa 3 aaa » YY 10 =? » 3 J 36 13s OO Obs )» 1150 | BHASKARA 3) =) 1 » 3 7 = 3,14286.. 17 n 3 10 = 3,14166 177 »” 3 y250 = 3,1416 .- Approximately correct value}3,14159.. 23.’The mistakes made by the early orientalists have naturally misled the historians of mathematics, and the opinions of CHasLes, Woepckek, HankeL and others founded upon such mistakes are now no longer authoritative. In spite, however, of the progress made in historical research there are still many errors current, of which, besides those already touched upon, the following may be cited as examples : a) The proof by * casting out nines ” is not of Indian origin and occurs in no Indian work before the twelfth century; b) The scheme of multiplication, of which the following is an Indian example of the 16 century, was known much earlier to the Arabs and there is no evidence that it is of Indian origin; c) The Regula 1 3 5 VAVAVA aC Rae 2 SeaIO duorum falsorum occurs in no Indian work; d) The Indians were not the first to give negative and positive solutions of quadratic equa- tions, etc. INDIAN MATHEMATICS 349 Vil 24. Of the personalities of the Indian mathematicians we know very little indeed but Alberuni has handed down Brahmagupta’s opinion of Aryabhata and Paulisa (1) and his own opinions are worth repeating. We have also Bhaskara’s inscription. The following notes contain, perhaps, all that is worth recording. Alberuni writes (1,376) : ‘‘ Now it is evident that that which Brahma- gupta relates on his own authority, and with which he himself agrees, is entirely unfounded; but he is blind to this from sheer hatred of Aryabhata, whom he abuses excessively. And in this respect Aryab- hata and Puliga are the same to him. I take for witness the passage of Brahmagupta where he says that Aryabhata has subtracted some- thing from the cycles of Caput Draconis and of the apsis of the moon and thereby confused the computation of the eclipse. He is rude enough to compare Aryabhata to a worm which, eating the wood, by chance describes certain characters in it, without intending to draw them. ‘‘ He, however, who knows these things thoroughly stands opposite to Aryabhata, Srishena and Vishnucandra like the lion against gazelles. They are not capable of letting him see their faces.”” In such offensive terms he attacks Aryabhata and maltreats him? Again : ““ Aryabhata... differs from the doctrine of the book ‘‘Smriti’’, just mentioned, and he who differs from us is an opponent.” On the other hand, Brahmagupta praises Puliga for what he does, since he does not differ from the book ‘‘Smriti.” Again, speaking of Varahamihira, Srishena, Aryabhata and Vishnucandra, Brahmagupta says : ‘‘If a man declares these things illusory he stands outside the generally acknowledged dogma, and that is not allowed.” Of Varahamihira Alberuni writes : ‘‘ In former times, the Hindus used to acknowledge that the progress of science due to the Greeks is much more important than that which is due to themselves. But from this passage of Varahamihira alone (see paragraph 2 above) you see what a self-lauding man he is, whilst he gives himself airs as doing justice to others’’; but in another place (1, 110) he says: ‘‘ On the whole his foot stands firmly on the basis of truth and he clearly speaks out the truth... Would to God all distinguished men followed his example.” Of Brahmagupta, Alberuni writes (11, 110) : ‘‘ But look, for instance, at Brahmagupta, who is certainly the most distinguished of their astronomers... he shirks the truth and lends his support to imposture... (1) According to Alberuni Pulisa was an Indian and Paulisa a Greek. 350 G. R. KAYE under the compulsion of some mental derangement, like a man whom death is about to rob of his consciousness... If Brahmagupta... is one of those of whom God says, ‘‘ They have denied our signs, although their hearts knew them clearly, from wickedness and haughtiness,”’ we shall not argue with him, but only whisper into his ear. ‘‘ If people must under circumstances give up opposing the religious codes (as seems to be your case), why then do you order people to be pious if you forget to be so yourself. .” Ifor my part, am inclined to the belief that that which made Brahmagupta speak the above mentioned words (which involve a sin against conscience) was something of a calamitous fate, like that of Socrates, which had befallen him, notwithstanding the abundance of his knowledge and the sharpness of his intellect, and notwithstanding his extreme youth at the time. For he wrote the ‘* Brahmasiddhanta ” when he was only thirty years of age. If this indeed is his excuse we accept it and drop the matter.” An inscription found in a ruined temple at Patna, a deserted village of Khandesh in the Bombay Presidency refers to BHasKara in the following terms : ‘‘ Triumphant is the illustrious Bhaskaracarya whose feet are revered by the wise, eminently learned... who laid down the law in metrics, was deeply versed in the Vaiseshika system... was in poetics a poet, like unto the three-eyed in the three branches, the multifarious arithmetic and the rest... Bhaskara, the learned, endowed with good fame and religious merit, the root of the creeper — true knowledge of the Veda, an omniscient seat of learning ; whose feet were revered by crowds of poets, etc.” The inscription goes on to tell us of Bhaskara’s grandson ‘‘ Changa- deva, chief astrologer of King Smighana, who, to spread the doctrines promulgated by the illustrious Bhaskaracarya, founds a college, that in his college the ‘‘ SiddhantaSiromani ” and other works composed by Bhaskara, as well as other works by members of his family, shall be necessarily expounded ”. Bhaskara’s most popular work is entitled the ‘‘ Lilayati” which means ‘‘ charming.” He uses the phrase ‘‘ Dear intelligent ‘* Lila- vati,” etc. : and thus have arisen certain legends as to a daughter he is supposed to be addressing. The legends have no historical basis. Bhaskara at the end of his ‘‘ Vija ganita” refers to the treatises on algebra of Brahmagupta, Sridhara and Padmanabha as too diffusive and states that he has compressed the substance of them in a well reasoned compendium, for the gratification of learners. Vill 95. Chinese Mathematics. — There is abundant evidence of an intimate connection between Indian and Chinese mathematics. A number of Indian embassies to China and Chinese visits to India INDIAN MATHEMATICS 351 are recorded in the fourth and succeeding centuries. The records of these visits are not generally found in Indian works and our know- ledge of them in most cases comes from Chinese authorities, and there is no record in Indian works that would lead us to suppose that the Hindus were in any way indebted to China for mathematical knowledge. But, as pointed out before, this silence on the part of the Hindus is characteristic, and must on no account be taken as an indication of lack of influence. We have now before us a fairly com- plete account of Chinese mathematics (4) which conclusively proves a very close connection between the two countries. This connection is briefly illustrated in the following notes. The. earliest Chinese work oe deals with mathematical questions is said to be of the 12 century B. C. and it records an acquaintance with the PyrHacorEAN theorem. Perhaps the most celebrated Chinese mathematical work is the Chiu-chang Suan-shu or * Arithmetic in Nine Sections” which was composed at least as early as the second century B. C. while Chang T’sang’s commentary on it is known to have been written in A. D. 263. The “Nine Sections” is far more complete than any Indian work prior to Brahmagupta (628 A. D.) and in some respects is in advance of that writer. It treats of fractions, percent- age, partnership, extraction of square and cube-roots, mensuration of plane figures and solids, problems involving equations of the first and second degree. Of particular interest to us are the following : The : Ah ae 1 aN oil area of a segment of a circle = = (ce + a)a, where “c” is the chord and “a” the perpendicular, which actually occurs in Mahavira’s work ; in the problems dealing with the evaluation of roots, partial fractions with unit numerators are used (cf. paragraphs 5 and 7 above); the diameter of a sphere = 8 x volume, volume, which possibly accounts for Aryabhata’s strange rule; the volume of the cone = eee which is given by all the Indians and the correct volume for a trunc- ated square pyramid which is reproduced by Brahmagupta and Srid- hara. One section deals with right-angled triangles and gives a number of problems like the following : “There is a bamboo 10 feet “ high, the upper end of which being broken reaches to the ground « 3 feet from the stem. What is the height of the break?”. This (4) By Yoshio Mikami. 352 G. R. KAYE occurs in every Indian work after the 6" century A.D. The problem about two travellers meeting on the hypotenuse of a right-angled triangle occurs some ten centuries later in exactly the same form in Mahavira’s work. The Sun-Ts” Suan-ching is an arithmetical treatise of about the first century A. D. It indulges in big numbers and elaborate tables like that contained in Mahavira’s work; it gives a clear explanation of square-root and it contains examples of inde- terminate equations of the first degree. The example : “There are “ certain things whose number is unknown. Repeatedly divided by “ 3 the remainder is 2; by 5 the remainder is 3, and by 7 the “ remainder is 2. What will be the number?” reappears in Indian works of the seventh and ninth centuries. The earliest Indian example is given by Brahmagupta and is : * What number divided by “ 6 has a remainder 5, and divided by 5 has a remainder of 4, and by “ 4 a remainder of 3, and by 3 a remainder of 2?” Mahavira has similar examples. In the third century the Sea island Arithmetical Classic was written. Its distinctive problems concern the measurement of the distance of an island from the shore, and the solution given occurs in Aryabhata’s Ganita some two centuries later. The Wu-t’sao written before the sixth century appears to indicate some deterioration. It contains the erroneous rule for areas given by Brahmagupta and Mahavira. The arithmetic of Cuanc-Cw'1u-cHieN written in the sixth century contains a great deal of matter that may have been the basis of the later Indian works. Indeed the later Indian works seem to bear a much closer resemblance to Chang’s arithmetic than they do to any earlier Indian work. The problem of “the hundred hens” is of considerable interest. Chang gives the following example : “ A cock costs 5 pieces of money, “a hen 3 pieces and 3 chickens 1 piece. If then we buy with “ 100 pieces 100 of them what will be their respective numbers?” No mention of this problem is made by Brahmagupta but it oceurs in Mahavira and Bhaskara in the following form : * Five doves are to * be had for 3 drammas, “7 cranes for 5, 9 geese for 7 and 3 peacocks “ for 9. Bring 100 of these birds for 100 drammas for the prince’s “ gratification?” It is noteworthy that this problem was also very fully treated by Abu Kamil (Soga) in the 9 century, and in Europe in the middle ages it acquired considerable celebrity. Enough has been said to show that there existed a very considerable intimacy between the mathematics of the Indians and Chinese; and INDIAN MATHEMATICS 353 assuming that the chronology is roughly correct (*), the distinct priority of the Chinese mathematics is fully established. On the other hand Brahmagupta gives more advanced developments of inde- terminate equations than occurs in the Chinese works of his period, and it is not until after Bhaskara that Ch’in Chu-sheo recorded (in A. D. 1247) the celebrated (ai-yen ch’iu-yi-shu or process of inde- terminate analysis, which is, however, attributed to I’-hsing nearly six centuries earlier. The Chinese had maintained intellectual inter- course with India since the first century A. D. and had translated many Indian (Buddhistic) works. They (unlike their Indian friends) generally give the source of their information and acknowledge their indebtedness with becoming courtesy. From the 7" century Indian scholars were occasionally employed on the Chinese Astronomical Board. Mr. Yosnio Mikami states that there is no evidence of Indian influence on Chinese mathematics. On the other hand he says “the “ discoveries made in China may have touched the eyes of Hindoo “ scholars. ” 96. Arabic Mathematics. — It has often been assumed, with very little justification, that the Arabs owed their knowledge of mathe- matics to the Hindus. Muhammad b. Misa el- Chowarezmi (A. D. 782) is the earliest Arabic writer on mathematics of note and his best known work is the Algebra. The early orientalists appear to have been somewhat prejudiced against Arabic scholarship for, apparently without examination, they ascribed an Indian origin to M. b. Musa’s work. The argument used was as follows : “There is nothing in history” wrote Cossatt, and CoLEBROOKE repeated it, “respecting * Muhammad ben Musa individually, which favours the opinion that “ he took from the Greeks, the algebra which he taught to the Muham- “ madans. History presents him in no other light than a mathe- matician of a country most distant from Greece and contiguous to India... Not having taken algebra from the Greeks, he must either have invented it himself or taken it from the Indians.” As a matter of fact his algebra shows, as pointed out by Rodet, no sign of Indian influence and is practically wholly based upon Greek know- ledge ; and it is now well known that the development of mathematics among the Arabs was largely, if not wholly, independent of Indian “ “« « (4) My information about Chinese mathematics is second-hand and the correct- ness of the information given in this section is largely dependent on Mr. Yosnio MIKAMI’s interesting book. 354 G. R. KAYE influence and that, on the other hand, Indian writers on mathematics later than Brahmagupta were possibly influenced considerably by the Arabs. Alberuni early in the eleventh century wrote : “ You mostly find that even the so-called scientific theorems of the Hindus are in a state of utter confusion, devoid of any logical order... since they cannot raise themselves to the methods of strictly scientific deduc- tion... I began to show them the elements on which this science rests, to point out to them some rules of logical deduction and the “ scientific method of all mathematics, etc.” The fact is that in the time of el-Mamun (c. 772 A. D.) a certain Indian astronomical work (or certain works) was translated into Arabic. On this basis it was asswmed that the Arabic astronomy and mathematics was wholly of Indian origin, while the fact that Indian works were translated is really only evidence of the intellectual spirit then prevailing in Baghdad. No one can deny that Aryabhata and Brahmagupta preceded M. b. Masa (+) but the fact remains that there is not the slightest resemblance between the previous Indian works and those of M. b. Misa. Tbe point was somewhat obscured by the publication in Europe of an arithmetical treatise by M. b. Musa under the title Algoritmi de Numero Indorum. As is weJl known the term India did not in medieval times necessarily denote the India of to-day and despite the title there is nothing really Indian in the work. Indeed its contents prove conclusively that it is not of Indian origin. The same remarks apply to several other medieval works. 27. From the time of M. b. Musa(c. 820 A. D.) onwards the Muham - madan mathematicians made remarkable progress. To illustrate this fact we need only mention a few of their distinguished writers and their works on mathematics. ’Tabit b. Qorra b. Merwan (826-901) wrote on Euclid, the Almagest, the arithmetic of Nicomachus, the right-angled triangle, the parabola, magic squares, amicable num - bers, etc. Qosta b. Laka el-Ba’albeki (died c. 912 A. D.) translated Diophantus and wrote on the sphere and cylinder, the rule of two errors, etc. El-Battani (M. b. Gabir b. Sinan, 877-919 A. D.) wrote a commentary on Ptolemy and made notable advances in trigonometry. Abt Kamil Shoga b. Aslam (c. 850-930 A. D.) wrote on algebra and geometry, the pentagon and decagon, the rule of two errors, etc. (1) It should not be forgotten, however, that Nicomachus (c. 100 A. D.) was an Arabian, while Jamblichus, Damascius, and Eutocius were natives of Syria. INDIAN MATHEMATICS 355 Abw’l-Wefa el Bizgani, born in A. D. 940, wrote commentaries on Euclid, Diophantus, Hipparchus, and M. b. Musa, works on arith- metic, on the circle and sphere etc. Apu Sa ip, EL siczt (Ahmed b. M. b. Abdelgalil, 951-1024 A. D.) wrote on the trisection of an angle, the sphere, the intersection of the parabola and hyperbola, the Lem- mata of Archimedes, conic sections, the hypebola and its asymp- totes, ete. Apt Bexr, eL-Karcui (M. b. el-Hasan, c. 1016 A. D.) wrote on arithmetic and indeterminate equations after Diophantus. ALBERUNI (M. b. Ahmed, Abu’l-Rihan el-Biruni) was born in 973 A. D. and besides works on history, geography, chronology and astronomy wrote on mathematics generally, and in particular on tangents, the chords of the circle. etc. Omar bs. IpRAWIM EL-CHAIAMI, the celebrated poet, was born about 1046 A. D. and died in 1123 A. D. a few years after Bhaskara was born. He wrote an algebra in which he deals with cubic equations, a commentary on the difficulties in the postulates of Euclid; on mixtures of metals, and on arithmetical difficulties. This very brief and incomplete resumé of Arabic mathematical works written during the period intervening between the time of Brahmagupta and Bhaskara indicates at least considerable intellectual activity and a great advance on the Indian works of the period in all branches of mathematics except, perhaps, indeterminate equations. 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Math. = Bibliotheca Mathematica ; Z.D.M G. = Zeitschrift der Deutschen Morgenldndischen Gesell- schaft. 25; x11, 19132 G. R. Kaye. La Synthése Géologique de 1775 a 1918 I. Progrés de la synthése géologique ; Il. Les cartes géologiques. Les orga- nisations nationales ; III, Les cartes géologiques. L’organisation interna- tionale ; IV. La Face de la Terre; V. Epuarp Suess; VI. Bibliographie de Vhistoire et de la synthése géologique. La publication de la Face de la Terre, Vceuvre grandiose 4 laquelle Epuarp Suess a consacré trente ans de sa vie, est comme le faite de la géologie a la fin du x1x° siécle. J’ai étudié cet ouvrage dans l’admirable traduction francaise publiée sous la direction d’EmMANUEL DE MarcE- RIE et qui est enrichie de tant de notes et de cartes inédites qu'elle a vraiment l’intérét dune ceuvre nouvelle. L’achévement de cette traduc- tion nous fournit l’occasion de jeter un coup d’sceil en arriére et de mesurer l’ceuvre accomplie depuis la fin du xvui’ siécle, c’est-a-dire depuis l’époque ow la structure et l’évolution de la Terre devinrent Vobjet de recherches systématiques. Je me propose done dans le premier chapitre de retracer briévement Phistoire de la géologie depuis 1775 jusqu’a nos jours en ne m/arré- tant toutefois qu’aux ceuvres synthétiques. Les deux chapitres suivants sont consacrés surtout 4 Vhistoire des cartes géologiques, — de toutes les synthéses, les plus bréves et les plus éloquentes. Aprés cela (chap. LV et V) j'insiste Jonguement sur la synthése de SuEss, parce que celle-ci est la plus grande et la plus récente. Je tache de faire com- prendre cette ceuvre qui résume si magnifiquement l’effort de tout le siécle, et de faire connaitre homme qui l’a accomplie. Un dernier chapitre (VI) contient des informations suflisantes pour que ce petit essai soit une veritable introduction a l’histoire et a la synthése de la géologie. 358 GEORGE SARTON I. — PRoGRES DE LA SYNTHESE GEOLOGIQUE. WERNER COMMence son enseignement a l’Ecole des Mines de Frei- berg en Saxe, en 1775. Cette date sépare la géologie moderne de la géologie ancienne, |’adolescence de la jeunesse. Non pas que I’ensei- gnement de Werner soit parfait, — il s’en faut de beaucoup ; — mais c’est le début de l’organisation de la géologie. Avant cela, un immense travail a été accompli, mais l’effort n’est pas concerté, les méthodes ne sont pas fixées, il n’y a pas de criterium d’exactitude. Avant 1775, il n’y eut de vraiment profondes et prophétiques que l’ceuvre restée inconnue de Leonard DE Vinci et celles de Nicotas StENon (1669) et de Jeay-Erienne Guetrarp (1754), auxquelles on pourrait peut-étre ajouter les généralisations hasardeuses de Descartes (1644) et de Leibniz (1749), et les observations mélées de fantaisie de Benoit DE Maiuet (1748). Les livres de Burron (+) forment en quelque sorte la transition. Ils ont déja un accent moderne. Mais Burron manque de prudence dans ses généralisations et il ne parait guére connaitre les travaux de stratigraphie et de paléontologie déja si nombreux de son temps non seulement en France, mais aussi en Allemagne, en Italie et en Angleterre. Ses Epoques de la Natwre marquent done plutét la fin de lage des tatonnements individuels que le début de lage moderne. Je divise histoire de la géologie moderne en trois périodes a peu prés semi-séculaires. D’abord l’age héroique qui s’étend jusque vers 1820: le premier demi-siécle pendant lequel la science géolo- gique se constitue. Les héros se nomment : Werner, Hurron, WILLIAM Suitn, Lamarck, Cuvier, Bronentart. Ensuite, denviron 1820-1825 a 1870-1875, second demi-siécle pendant lequel s’accomplissent les premiéres grandes synthéses : celles de LyeLL, de Leopotp von Buc, de Humpotpr et d’Euie pe Beaumont. Cette deuxiéme période s’achéve au milieu du tumulte causé par I’ceuvre de Darwin. Enfin, une troisiéme période qui commence vers 1870-1875 et quia duré jusqu’ici un autre demi-siécle, est caractérisée surtout par la synthése de Suess et de son école. (1) La Théorie de la Terre écrite en 1744, publiée en 1749 comme introduc- tion a l’Histoire Naturelle. Les Hpogues de la Nature — \’ceuvre maitresse de Burron — parurent trente ans plus tard, en 1778. LA SYNTHESE GEOLOGIQUE 359 Bien entendu, cette division en trois periodes est tout artificielle et ne convient bien qu’a mon but précis qui est de retracer l’histoire des efforts synthétiques. Il est probable qu’elle ne conviendrait guére 4 histoire dune discipline particuliére, telle que Ja pétrographie ou la paléontologie. t. Lage héroique (1775-1820). Le développement des sciences inductives exige la collaboration de quelques maitres et d’un nombre toujours croissant d’apprentis. ApranAm GottLop WerNER (1749 (sic)- 1817) fut un maitre dans toute la force du terme. I] eut le génie de lenseignement et sut former les bons ouvriers sans lesquels la géo- logie ne pouvait grandir. Il leur donna une méthode — l’étude miné- ralogique des sediments, et les instruments de travail indispensables : une classification et une terminologie (1). Il fut le Linné de la miné- ralogie.. Surtout, il leur donna de l’enthousiasme. Bien entendu, sa théorie fondamentale que toutes les « formations », méme celle des basaltes, se sont constituées au sein de l’eau, était fausse. Mais il nimporte pas tant au début de la science que la théorie soit fausse, si les observations sont justes, et le plus grand mérite de Werner est (avoir créé de bons observateurs qui se répandirent dans le monde entier. C’était un empirique craignant tes theories et qui fut luicméme victime des généralisations les plus énormes. Comme il était trés pro- vincial, et se renfermait en lui-méme d’une facon presque patholo- gique, il ne faut pas s’étonner de son dogmatisme (?). WERNER avait déja enseigné depuis treize ans a Freiberg, quand la jeune Société Royale d’Edimbourg publia un mémoire (3) du médecin (1) Il n’a inventé ni Pune ni l’autre, — mais je ne puis insister ici sur les sources de WERNER. (2) Werner a trés peu publié. Citons cependant : Von der dusserlichen Kenn- zeichnen der Fossilen, Leipzig, 1774 — Kurze Klassification und Beschreibung der verschiedenen Gebirgsarten, Dresden, 1787 — Neue Theorie von der Entste- hung der Gingen, 1791. — Le meilleur exposé des idées de Werner est sans doute celui de Ropert JamEson. Treatise on Geognosy, 1808 (3° vol. de la 1° éd. de son System of Mineralogy). Le Traité de Géognosie de p’AuBUISSON DE VoI- sins, 1819, n’est pas un exposé fidéle, car l’auteur avait depuis longtemps perdu sa foi dans les dogmes de Freiberg. (8) Thecry of the Earth..., read in 1785. « Transactions of the Royal Society of Edinburgh », vel I, 1788; 24 part, p. 209-304, 2 pl. — Ce mémoire fut publié sous une forme plus étendue en 1795: Theory of the Earth, with proofs and 360 GEORGE SARTON James Hutton (1726-1797), qui contient les théories fondamentales de la géologie moderne. Hutton y explique que l’évolution de la Terre a été causée dans le passé par des forces analogues 4 celles qui agissent imperceptiblement sous nos yeux. Ses conceptions stratigraphiques sont en somme celles de StENoN, mais précisées et enrichies par |’expé- rience. Hutron n’était pas du tout aussi dogmatique que WERNER : il différenciait les sediments des roches éruptives, et attachait une trés srande importance a l’action ignée, mais ce ne fut pas un « Plutonien» absolu, il s’en faut bien. Le point le plus faible de sa théorie, c’est qu il supposait qu’une sorte de métaphormisme igné, causé par la chaleur du feu central, était nécessaire pour la consolidation et le durcissement des sédiments . I] est intéressant de comparer Hutton et Werner. L’un est l’antipode de l'autre . Hurron était un homme du monde, un « gentleman farmer», un esprit encyclopédique mais essentiellement pratique. I] avait gagné une fortune par la découverte et l’exploitation d’un nouveau procédé de fabrication du sel ammoniac. Son génie est fait de bon sens et de bonhomie. Et cependant son ceuvre est surtout une ceuvre théorique. Toute son énergie est consacrée 4 lobservation et a la réflexion, mais ce sont surtout ses théories que nous avons retenues et qui sont encore aujourd’hui a la base de la science. WERNER s'est bien vite isolé du monde, il ne parle aux hommes que du haut de sa chaire, — mais ce n’est pas un pur théoricien, mais plutét un tech- nicien et un empirique. Des deux hommes, le technicien est de beau- coup le plus intransigeant, cela est dans ordre. Hurron était de beaucoup le plus grand; Werner était en somme un esprit assez médiocre et cela explique en partie sa grande popularité. I] est naturel quil ait conquis la sympathie de tous ceux que les idées générales effraient et qui n’ont pas assez d’intelligence pour voir que les sys- témes empiriques fourmillent souvent de plus d’hypothéses que les systémes plus rationnels. Les techniciens ne différent souvent de ceux quwils appellent des « théoriciens » que parce que leurs propres théories sont inconscientes. L’hypothése terre a terre et sournoise dun petit esprit est généralement plus dangereuse que lhypothése hardie et claire dun grand homme. illustrations, 2 vol. I] devait paraitre un 3° volume, mais nous ne possédons de celui-ci qu’une partie (ch. 1v a 1x) qui fut publiée en 1899 par la Société géolo- gique de Londres. TRANSACTIONS OF ty Bee ROYAL SOCIETY OF EDINBURGH. WP CO) Meg Ak ED aleNe BOs REG SEH PrinTeED For J. Dickson, BooKsELLER To THE RoyYAL Society. Sotp in Lonpon sy T. CapbeLtL, IN THE STRAND. M.DCC.LXXXVIII. Les trois illustrations imprimées au recto et au verso de cette page, sont publices pour établir sans équivoque la date du mémoire fondamental de HUTTON. Villustration 2 montre qwil fut lu en 1785; mais il ne parut qu’en 1788 dans un yolume dont Villustration 1 représente le frontispice. La 3e illustration est la derniére du mémoire avec la conclusion célébre : we find no vestige of a beginning, no prospect of an end. En somme, comme c’est la date de publication qui compte surtout, nous dirons que le mémoire de Hurron date de 1788, en ajoutant toutefois qu'il etait pret a étre publie dés 1785. G.S. 1X *‘pua ue so yadjoid ou-—‘Zuruusaq e jo adiyaa ou puy am yey? ‘st Asinbua auayasd sno jo ‘asojas9 43 Qynyjas ay “qqva aya jo uBio aya ur soysiy Surya Aue 103 Yoo] 0} UIRA UT Stat ‘ain VU JO WLayAy aYI UI PIyFI[qeyo st spj4om Jo uoIa2INF ay) Jt NG ‘sUON[OAa ayoyI eNUTIUOD O2 pepualat ase Aaya yorym Aq wayAdy v st asaya Jeya ‘pepnpouod st yt ‘sau -ejd aya JO suolnpoaas Sursay wos ‘se JaUULUE ayT] UL f sUNIeU ur wayjAy & st yaya ivy? apnpouos siya wos Lew am ‘sp[tom jo uotpaoony & Uday ‘yaava siya so Asoyly [RAMAN aya UT “Savy Jog “AQuayyuod pue “uayAy “wopytm St a1943 ainjeu ul ey ‘puy oP uoIpLysey aya avy am {ySnoua 309 gary aa ang : st Ayjena =e YOY qwwyI Wary AfayerpawW aIpnjouod 0} Jon} eIvp OU aary am {§ Suruoyeas ano jo pur aya 03 103 mou savy TAA | ‘uoneMp agtuyeapur jo Surya & ‘aUITa Jo JUSUISANJeIUT INO Ul “st jaya Jo yora pux ‘aouaytxa Jo sporsod aatyooony yuNyip 243 aie alap{ *UeID0 9YI FO JaqVM 9YI YWaUa Ia sem pur] JUayaid Ano a[ty aA ‘vay 243 jo a PfINY aya 9aoqge sem ey) pur] 242 pyped -oid pey YoIya pue ‘psrya aya se dapyuod am “quayosd aya woz Zuipuaoze Ut ‘YoTyM yea aya Jo nq ‘juajaad ayy Jo Aoyao2paad aIIPIMIWIT aYyI sea YIYM Yea oY) JO JOU “s[elJaIeU BY Jo payodurod st aiqeyut am yorym pjiom aya ‘Aey 03 st eya ¢ pjsom Surat, aya Jo potsad Buryip svyioue JO main e sir soars at apiym ‘g0uayjixa sit Uy au Jo adedy aztuyapur ayy sypes0sd Aju 4] “guey 242 yoy st wrayyAp ayy *aqols aya jo suoneiado 304} jo ainjeu aya 03 pseSat yim BuryroU s49ape ‘JaAemoy “Sin | HLAVA USP JAOTHL tot u UT WOpjtm FO xu ano ‘ajodind stq3 103 syau “IJ 11 UO pe ¢ pjsom aiqeaqey ¥ Ss Gaiva ayy Jo aqo]3 si] - *$JU9A9 PUP suOneIaE jo BITIOF pareod -21 JO panunuod & ast] Jo sauazy ay} puUe ‘UOTIOUT UI 9q ynu Jer doneur ¢ ayy auagamb ve ur sinieu JOf¥ Yoo] 03 30uU aie da ‘papuarur aiam Aaya qoryaa Joz pus ayp Surryjind ur ‘siamod aatypedjas sraya Ajd 03 ase sainqvaso Surat Auvur of auaH Ay *83U10q jenya][2301 pue [ewTUE ~ILA pue ‘szued rs pauprasjdas st 191 -32w WOUT aso ayy ‘aqo3 siyp jo soeJINy ay? uOdN ang *20Ry -my ams) mojaq yadap a|qesspyuod Aue ye 31 ayodui0d qorym spetd d}eW ayy JO JO ‘sqed [eUIAIUT 9 PUA By JO BPI] MOUY F/M "1 Jo uoTNpoid ay) ur usiedde sr Jey) gamod ay jo Am -1om ajyodind & ureiqo 03 ‘Mopyim uT poyose “o1IqRy B aataosod 2M ‘pua uTewad e 02 pardepe star qoiqa Aq vorpnsyuo0d IPI] -noad © jo aurqoeur & sjuayaid ajoym amp ‘sqied pesoAay ajor2 Jo WoR720TOD [e19U3 ay mdTA aaa TOYA pur ‘payodurod st urayAy PeLNyadiay smy2 YyoTyss Jo syed oT 2081) 2M N AH i \ \ “fo paywasy 2g 09 polgng aqy fo p72d/org oY Bes earl nants (ian foe [:Sgl1 °¥ pudpy puv °L qoavpy po7y] ‘SUV 10 2/0] -nnisy fo busporp yohoy 2q1 fo anquapy puv *NIAZ SYA ‘a’ ‘NoLLOY saMVL Sq 29D 991 uodn puOT fe uorsoLoyfay pun ‘uorsnpoffiqg ‘uorpfogusoy 2q4 ut 29q0043/4o' smoT agi fo NOILVOILSIAN] #9 Jo SHLUY GY 291 fo AHOTH YL “X — a LA SYNTHESE GEOLOGIQUE 361 L’ceuvre de ces deux maitres suscita une longue et furieuse contro- verse. Pendant longtemps les Wernériens ou Neptunistes l’empor- térent; ils se croyaient sur un terrain plus solide; ils se croyaient plus prés des faits ; surtout ils avaient l’avantage du nombre et de la discipline ; ils avaient plus d’esprit de corps et ne doutaient point. Pendant que les écoles de Freiberg et d’Edimbourg se querellaient, un homme trés peu instruit, un arpenteur qui dut lutter peniblement toute sa vie pour gagner son pain, poursuivait l’étude du sol de Angleterre avec la vraie opiniatreté du génie. C’est WILLIAM SmitH (*) (1769-1839), celui que l’on a appelé le pére de la géologie anglaise. ll est bien plus que cela; il est ’'un des fondateurs de la géologie générale. C’est lui qui a le premier appliqué la paléontologie a la stratigraphie. Werner et Hurton avaient employé presque uniquement des méthodes minéralogiques et tectoniques. SmitH y ajouta la méthode paléontologique. I] est done un des créateurs de la chronologie géolo- gique. Son ceuvre compléte celle de Werner et de Hutton; elle eut Vavantage de ne pas susciter de polémique. Les données paléontolo- giques étaient déja assez nombreuses a la fin du xvi® siécle, et le principe de la paléontologie stratigraphique était si évident qu il fut immeédiatement applique partout. Les connaissances paléontologiques de WILLIAM SmitH étaient rudi- mentaires ; mais il est certain qu il en avait trés clairement compris leur application a la stratigraphie avant la fin du xvine® siécle. Malheu- reusement il fut devancé dans la publication de cette découverte par Cuvier et Broneniart. Georces Cuvier (1769-1832) avait commence ses études paléontologiques a peu prés en méme temps que Smitu. Dés 1796 il offrait a Institut sa comparaison célébre entre les éléphants fossiles et actuels (publiée en 1800). Moins de dix ans aprés, en 1808, (4) SmirH possédait sa méthode et l’avait déja appliquée a la stratigraphie de son pays avant 1799, comme le prouve un document manuserit conservé 4 la Société géologique de Londres. La découverte de Smira fut communiquée a plusieurs savants anglais et étrangers dés 1801. De plus elle fut publiée en 1807 par Farry et en 1813 par Townsenp. Elle ne fut toutefois publiée par Smit lui-méme qu’en 1815 dans le mémoire explicatif de sa carte d’Angleterre. En 1816, il commenea a publier une collection de fossiles caractéristiques : Strata identified by organized fossils (ouvrage inachevé). Voir T. SHepparD. WILLIAM Smitu, his maps and memoirs, Proceedings of the Yorkshire geological society, xix, p. 75-273, 17 pl., 1917. 24 362 GEORGE SARTON il publiait avec ALEXANDRE Bronentart (1770-1847), son mémoire () sur la stratigraphie du bassin parisien, ot la méthode paléontologique est constamment appliquée. Cela ne diminue en rien la gloire de Smiru, 4 qui nous pouvons peut-étre laisser la priorité de cette décou- verte et d’autant plus que la gloire de Cuvier est ailleurs : il est le fondateur de la paléontologie des vertébrés, comme son grand com- patriote Lamarck est le fondateur de celle des invertébrés. La querelle des Plutoniens et des Neptuniens ne fut aucunement influencée par les travaux de Smitu et des paléontologistes dont elle était indépendante. Tous étaient du reste d’accord sur la partie des- criptive de la stratigraphie. Cette querelle ne se termina insensiblement que pendant la seconde période. Entretemps les recherches (?) de Sir James Hatt (1761-1832) — le fondateur de la géologie expérimen- tale, — avaient confirmé certaines vues de Hurron sur la formation des roches. De plus en 1802, le mathématicien Joun PLayrairn (1748-1819) publia la premiére exposition claire et persuasive des idées de Hutton. Les livres de celui-ci étaient prolixes, obscurs, répulsifs. Au contraire les Illustrations (*) de PLayrair sont un des classiques de la litterature scientifique anglaise. Ce livre contient d’ailleurs des idées originales, par exemple sur la force motrice des glaciers. La méme année parut un petit livre de Lamarck (1744-1829) (*), ? Hydrogéologie, dans lequel étaient développées des idées justes sur l’érosion par les eaux cou- rantes, et des idées uniformitariennes semblables a celles de Hutton, le tout malheureusement gaté par des théories extravagantes. Cet ouvrage tomba rapidement dans l’oubli, tandis que le Discours sur la théorie de la Terre de Cuvier publié en 1821 fut fréquemment réédité (°). Et cependant la synthése de Cuvier contenait moins didées (!) Cuvier et ALEX. Bronenrarr. « Essai sur la géographie minéralogique des environs de Paris », Journal des Mines, xxi, p. 421-458, Paris, 1808. Republié indépendamment avec carte, sections et planche de fossiles en 1811; — puis encore augmenté, en 1822. Cuvier connaissait-il du tout oeuvre de SmitH? (2) Publiées de 1790 & 1825 dans les Trans. Roy. Soc. Edin. — Le plus illustre continuateur de Sir James est le Francais A. DauBr&e. Etudes synthéti- ques de géologie expérimentale, 1879. (8) Joun Prayrair. Illustrations of the Huttonian Theory of the Earth, 1802. (4) J.-B. Lamarck. Hydrogeologie, 268 p., Paris, an X (1802). — Animaux sans vertébres, 1815-1822. (®) Cuvier. « Discours sur la Théorie de la Terre», servant d’introduction aux Recherches sur les ornements fossiles, Paris 1821, Discours sur les révolu- tions de la surface du globe, Paris, 1825; 6° éd., 1830. LA SYNTHESE GEOLOGIQUE 363 fécondes que celle de Lamarck et des erreurs tout aussi grosses. On sait assez de quel poids le catastrophisme de Cuvier allait peser sur la géologie et la biologie et entraver leur développement pendant toute une generation. Ainsi cette premiére période de la géologie moderne, commencée sous le dogmatisme de Werner, s’achéve sous la tyrannie de Cuvier. Nous voyons celui-ci écraser LAmARCcK, tandis que l’armée des Neptu- niens triomphait des Plutoniens. Il faut dire que la religion s’était mélée a cette dispute, et les Eglises — qui se sont presque toujours trompées en matiére scientifique — s’étaient rangées une fois de plus derriére l’école de Verreur. Elles avaient done décidé que les Hutto- niens étaient des héterodoxes, des impies, des étres subversifs. 1] n’en reste pas moins que les doctrines fondamentales de la géo- logie avaient été établies par James Hutton et par Wituiam Smita. La verité ne pouvait étre entravée indéfiniment. Méme ses ennemis, en tant que savants, ne pouvaient s’empécher de trayailler a son triomphe et les faits assemblés par Cuvier lui-méme allaient devenir bientét les matériaux les plus solides de l’édifice a la construction duquel il s’était oppose. 2. L’dge des premiéres syntheses (de 1820-1825 a 1870-1875). La pre- miére synthése complete est peut-étre celle de Sir CuarLes Lyex (1797- 1875). La premiére édition de ses Principes de géologie (*) date de 1830-1833 ; quelques jours avant sa mort, il s’occupait de reviser la douziéme. LyeLt se révéla dés 1830 ce qu'il fut toute sa vie, un maitre a Vesprit clair, pénétrant, circonspect, mais ayant plus d’activité et de méthode que de vraie originalitée. [] fallait un tel homme pour affer- mir les conquétes des grands initiateurs. Lyett développa les idées de Hurton avec tant d’énergie et de clarté que Hutton en fut presque oublié. Il poussa d’ailleurs ’uniformitarisme de celui-ci a l’extréme. I] n’ajouta rien d’essentiellement neuf a la géologie, mais il perfec- tionna l’échelle chronologique et la nomenclature et facilita le raccord des observations du nouveau monde 4 celles de l'Europe. Pendant quarante ans, il fut le modérateur de la geologie britannique. Mais au (‘) CHartes LyeLu. The Principles of Geology. « An attempt to explain the former changes of the earth’s surface by reference to causes now in operation », 3 vol., 1830-1833. 364 GEORGE SARTON fond il laissa une empreinte beaucoup moins forte que celle de ses contemporains francais et allemands dont je vais parler. Leopoip von Bucu et ALEXANDRE VON Humso tpt furent des condisciples al’Ecole de Freiberg, mais ils s’en séparérent dans la suite. HumBoipr (1769-1859) restera mieux connu par son veuvre géographique et par sa grande synthése scientifique que par son ceuvre géologique. Et cependant sa formation intellectuelle fut surtout celle d'un géologue, et ses premiers écrits se rapportent a la minéralogie et la géologie. Il a raconté lui-méme que l'une des raisons qui l’amenérent a entre- prendre son grand voyage dans |’Amérique du Sud (1799-1804) était de constater si les sédiments les plus anciens des chaines monta- gneuses étaient vraiment paralléles comme il le conjecturait. [] avait cru constater en Europe que tous ces sediments croisaient le méridien sous un angle de 52°. Son expédition ne lui permit pas de confirmer cette hypothése géometrique, mais il en rapporta un grand nombre d’observations sur les volcans, les tremblements de terre et la struc- ture du nouveau monde. Le principal résultat de l’activite de Hum- noLor fut d’élargir horizon scientifique et géographique; il eut le cou- rage de tenter une grandiose synthése de la science de son temps et de plus il activa considérablement l’organisation internationale de la science (*). En tant que géologue, Leopotp von Bucu (1774-1853) est beaucoup plus grand, — peut-étre a tout prendre le géologue le plus illustre de son temps et sans doute le plus grand géologue que |’Allemagne ait produit. Des voyages scientifiques dans toute l'Europe, et surtout des visites répétées dans les régions volcaniques — Vésuve, Auvergne, iles Canaries — l’obligérent d’abandonner les idées wernériennes. (Les voleans de l’Auvergne causérent l’apostasie de presque tous les Wer- nériens qui voulurent bien y aller voir.) LEopoLpd von Bucu fut le pre- mier a entreprendre une étude systématique des dislocations du globe, (1) Son mémoire de géologie le plus important est ]’ Essai géognostique sur le gisement des roches dans les deu« hémisphéres. Paris, 1823. Les deux premiers volumes du Kosmos parurent en 1845-1847. — L’expédition de Humpotpr n’est pas la premiére qui ait influencé fortement la géologie. Juste avant la période qui nous occupe, CATHERINE II avait envoyé une grande expédition scientifique a travers l’empire russe sous la direction de Patias, 1768-1774. Cette expédition fut trés féconde en résultats. Qu’il me suffise de rappeler la découverte des pachydermes fossiles de Sibérie. LA SYNTHESE GEOLOGIQUE 365 malheureusement cela l’entraina 4 promulguer sa théorie erronée des cratéres de soulévement (1). Eure pe Beaumont (1798-1874) appartient déja a la génération sui- vante; il fut trés fortement influencé par Humpotpr et von Bucu. I] développa la théorie des cratéres de soulévement de ce dernier et plus tard énon¢a la théorie plus hasardeuse encore du réseau pentago- nal (1852), ou application de la géometrie a l’étude de la structure du globe est poussée a l’extréme. Ces idées géomeétriques se trouvaient deja en germe dans les études de Werner sur les filons métalliféres et nous avons vu plus haut que Humpoupr avait subi leur influence. Elles paraissent en ce moment tout a fait condamnees, mais il faut s’attendre a les voir réapparaitre périodiquement sous des formes nouvelles. La meilleure part de l’activité d’Ei1z pe Beaumont, comme aussi une bonne part de celle de von Bucu, fut consacrée a ]’élaboration d’une grande carte géologique. Mais si intenses ont été les polémiques souleyées par les parties les plus faibles de son ceuvre, quel’on a parfois oublié tout ce que celle-ci contient de vraiment fécond et permanent : la carte, ses con- ceptions de l’age des montagnes et de leurs plissements. D’ailleurs, la théorie du réseau pentagonal a été elle-méme trés feconde a cause des immenses recherches sur les chaines montagneuses auxquelles elle a conduit (*). A ces trois grands noms, il serait facile d’en ajouter beaucoup d'autres ; — chaque nom nouveau en entrainant d’autres a sa suite La difficulté est de s’arréter. [1 me parait impossible toutefois de ne pas citer les noms de Roperick Murcuison (1792-1871) et d’ADAM SEDGWICK (1785-1873) qui fixérent la stratigraphie des sédiments antérieurs au carbonifére. C’est-a-dire que de méme que WILL. SmitH avait établi la chronologie des formations secondaires et Cuvier et Bronentarr celle des formations tertiaires, Murcuison et Sepgwick furent les explo- rateurs des terrains primaires (°). Il faut aussi citer le nom de Louris Agassiz (1807-1873), un grand naturaliste né en Suisse, mais qui arriva aux Etats-Unis a l’age de (1) Cette théorie est exposée dans : Physikalische Beschreibung der Cana- rischen Inseln, Berlin, 1825. (*) Evte pz Beaumont. Recherches sur quelques-unes des révolutions de la surface du globe, 1829; Notice sur les systémes de montagnes, 3 vol., 1852, (8) Murcuison. The Silurian system, 1839. — Apam Sepewicn. A synopsis of the classification of the British Palaeozoic rocks, 1851-1854, also 1855. etce 366 GEORGE SARTON 42 ans et y passa le restant de sa vie. Continuant noblement la tradi- tion de son illustre compatriote Horace-Brneépict DE Saussure, il se dévoua dés 1836 4 étude des glaciers ('). Il démontra que les bloes erratiques étaient les témoins d’anciens glaciers et révéla l’existence dune époque glaciaire. Son ouvrage donna une énorme impulsion a Pétude des glaciers, et l'on retrouva des traces indubitables des mou- vements de ceux-ci dans d’immenses régions du globle On ne saurait exagérer l’importance de cette découverte au point de vue de la géo- logie générale. I] faut faire un certain effort d’imagination pour se rendre compte combien l’hypothése glaciaire était hardie et révolu- tionnaire au moment ot Agassiz |’énonea. von Bucu et HumBoLpT ne laccueillirent qu’avec beaucoup de scepticisme et Lye.t eut de la peine as’y ranger, quoiqu’elle établit en quelque sorte le triomphe définitif des idées uniformitaristes ou actualistes. LyeuL, Liopotp von Bucn, ELie pE Beaumont, sont des hommes de méme taille. Le premier est un grand critique et théoricien, les deux autres, avant tout, des hommes pratiques. Du moins leur ceuvre la plus durable est contenue dans leurs cartes et leurs descriptions. Ils perdirent beaucoup de gloire pour avoir proposé des théories aux- quelles la postérité n’a pu souscrire. Ce sont des hommes trés grands, mais aucun ne lest assez peut-étre pour enflammer |’imagination. Humeotpt a plus de gloire mais pour d’autres raisons. I] me reste a parler dune quatriéme personnalité qui fut intimement mélée aux progrés de la geologie pendant cette seconde période, la personnalité immense de Cuartes Darwin (1809-1882). Dés le debut de cette période nous assistons a la croisiére du Beagle ((831-1836). De 1838 a 1841, Darwin fut secrétaire de la Société géologique de Londres et il resta jusqu’a la mort de celui-ci un ami intime de Lye... Ses premiéres publications furent consacrées a la géologie (*) et plus tard il conserva une sorte de regret de ne pouvoir s’adonner davantage a cette science. Aucun ouvrage scienti- fique n’a eu plus de retentissement que |’ Origine des espéces (1859). (4) L. Acassiz. Htudes sur les glaciers, 2 vol., 1840. AGassiz exposa ses théo- ries glaciaires dés 1837 dans une conférence a la Société helvétique des sciences naturelles. (?) Darwin. Structure and distribution of coral reefs, 1842; Geological obser- vations on volcanic islands, 1844; Geol. observ. on South America, 1846; Origin of species by means of natural selection, 1859; Descent of man, 1871. LA SYNTHESE GEOLOGIQUE 367 Deux chapitres y étaient consacrés a la géologie et exercérent sur le développement de celle-ci une influence profonde. Darwin y attirait Vattention sur le fait que la géologie ne nous offre pas une vue conti- nue de Vhistoire du globe, mais seulement des fragments de celle-ci. Les longues series de fossiles qui paraissaient 4 ses contemporains si complétes, en réalité fourmillent de lacunes. Ul insistait aussi sur lénormite des epoques géologiques, et en particulier sur la durée des intervalles écoulés entre les formations successives. La doctrine de lévolution que Darwin présentait sous une forme neuve et retentis- sante, faisait largement appe! aux données paléontologiques; a son tour elle allait profondément influencer les travaux des géologues ct des paléontologistes. Admirable exemple d’interaction entre deux branches de la science! Soit dit en passant, quoique LyeELL ait été en contact permanent avec Darwin dés les débuts de celui-ci, il ne donna son adhésion au darwinisme qu’en 1863; cela montre assez la timidité de son esprit : car Darwin mettait fin a la tyrannie de Cuvier dont les idées géologiques avaient été le plus grand obstacle au pro- grés de l’uniformitarisme. Il n’est pas nécessaire de rappeler les polé- miques scientifiques et theologiques auxquelles lceuvre de Darwin donna naissance. Elles nous font songer a celles soulevées dans la période précédente par l’ceuvre de Hurron. Dans les deux cas l’ortho- doxie religieuse entrava la vérité en se mélant stupidement a une affaire qui ne la concernait point; dans les deux cas, aprés avoir excité bien des haines, elle dut capituler devant la muette éloquence des faits. 3. L’dge de la synthese actuelle (de 1870-1875 a nos jours). De méme que le voyage du Beagle marque en quelque sorte le début de la deuxiéme période, Vexpédition du Challenger (1872-1876) ouvre dignement la troisitme. La comparaison du Beagle et du Challenger est trés suggestive; elle nous permet de mesurer d’un coup d’ceil le progrés immense accompli dans les quarante années qui les séparent. Entre les deux il y a Darwin et les autres héros que j'ai déja nommeés; il y a aussi l’exploration systématique du globe, le perfectionnement des méthodes, les résultats innombrables accumulés par une foule grandissante de travailleurs. Tant d’études ont été faites sur la strati- graphie, sur la structure des chaines de montagne, sur les volcans et les tremblements de terre, sur les abimes de la mer, — qu'il devient possible de tenter l’analyse et la reconstruction idéale du globe entier. C’est a cette synthése nouvelle que s’attache en toute premiére ligne le 368 GEORGE SARTON nom d’Epuarp Suess. Je voudrais y ajouter — parmi beaucoup d’autres — ceux du Francais MarceL Bertranp (1847-1907) et du Suisse Abert Heim (1849- Ne Le chapitre IV est consacré tout entier a l'étude de |’ceuvre de SuEss; il n’est done pas nécessaire d’y insister ici. Bertrand fut sans doute son disciple le plus illustre; il fut bien plus, et parfois il devan¢a son maitre. Ainsi c’est lui qui introduisit la théorie des grandes nappes a laquelle Sugss ne se rallia que plus tard. D’aprés cette conception les chaines de montagnes ne sont que d’immenses empilements de terrains charriés et déplaces. I] fallait de ’audace pour concevoir ainsi tout un pays cheminant sur une région voisine ou s’introduisant comme un coin entre deux couches (?). Quant a Heim, poursuivant depuis son enfance une vocation irrésis- uible, il consacra sa vie a une étude approfondie de la tectonique des Alpes. Joignant l’intuition de l’artiste a celle du géologue, il a acquis des droits spéciaux ala reconnaissance des étudiants par la fabrica- tion d’admirables modéles des massifs montagneux. Personne n’a expliqué plus clairement les plissements et les charriages gigan- tesques qui ont donné naissance aux montagnes; il nous les a en quelque sorte fait toucher du doigt (*). En dehors de ces travaux de tectonique, toutes les autres branches de la géologie ont progressé, — et de plus les progrés de la biologie, de la paléontologie, de la minéralogie, voire méme de |’astronomie, de la chimie et de la physique terrestres n’ont cessé d’obliger les géologues a hausser leur point de vue. Ajoutez a cela que depuis 1859, Vidée d’évolution a envahi et dominé toutes les sciences. La synthése actuelle n’est donc pas seulement plus étendue, elle est aussi plus profonde. Aux fastidieuses énumérations d’étages et de fossiles, qui constituaient au siécle passé tout l’enseignement de la géologie et qui rebutaient tous les éléves sauf quelques rares prédestinés, se substi- tuent de plus en plus des apercus plus larges sur l'histoire de la Terre, la formation des chaines de montagnes et des bassins océaniques. D’une part les recherches de géologie expérimentale, d’autre part les (4) M. Bertranp. Rapports de structure des Alpes de Glaris et du bassin houiller du Nord , 1884 (phénoménes de recouvrement); Chatne des Alpes et formation du continent européen, 1887; Lignes directrices de la géologie de la France, 1894, etc. (2) L’ceuvre fondamentale de Heim est: Mechanismus der Gebirgsbildung, 2 vol., Bale, 1878. LA SYNTHESE GEOLOGIQUE 369 études de tectonique, nous permettent en quelque sorte de reconstruire le globe. Des synthéses paléogéographiques nous reportent par la pensée aux époques disparues. La stratigraphie et la paléontologie n’apparaissent plus que comme des méthodes ; le but c’est vraiment cette reconstruction du globe 4 chaque période de son passe. Nous voyons la Terre évoluer comme un étre vivant. La géologie elle-méme est devenue vivante. La synthése accomplie par Suess dépasse de cent coudées toutes les autres; c'est pourquoi nous |’examinerons plus en détail. Mais avant de le faire il est bon de se rendre mieux compte du développement de Vexploration géologique de la Terre, qui a rendu cette synthése possible. II. — Les CARTES GEOLOGIQUES. LES ORGANISATIONS NATIONALES. Je me propose de décrire aussi briévemient que possible le progrés de la géologie descriptive. Un bon moyen serait de comparer les échelles chronologiques qui ont été proposées a diverses époques, échelles devenues de plus en plus compliquées a mesure que l'étude de nouvelles régions du globe ou Je raffinement de nos méthodes nous obligeaient a y introduire de nouvelles subdivisions (*). Mais je préfére employer ici un moyen plus rapide : |’ énumeération des cartes géolo- giques (*). Chacune de celles-ci est le fruit d’un travail consideérable e nous permet de mesurer trés vite Je progrés accompli. Je ne borne a énumeérer les cartes, intercalant de courtes réflexions ou je le juge nécessaire. Une liste compléte serait trés longue ; j’ai voulu plutét présenter un choix de cartes illustrant le progrés de la cartographie géologique. Les cartes antérieures 4 1775 sont si peu nombreuses, que j’ai pensé qu’il valait mieux les inclure. J’ai men- tionné toutes les cartes du xvii? siécle que je connais. 1684. Martin Lister propose a la Royal Society en 1683 la construc- tion dune carte géologique (Phil. Trans., XIV, p. 789, 1684). (1) Merritt a tenté une comparaison de ce genre. Contributions to the hist. of American geology, 1906, p. 679-686. Voir aussi De Launay. La science géologique, 17° éd., 1905, p. 222-225. Ces deux essais ne font qu’entamer la question. (?) L’étude approfondie de celles-ci nous raménerait naturellement 4 comparer les échelles chronologiques qui y sont employées. 3 i 70 GEORGE SARTON 1743. CuristopHer Packer. Carte (!) des environs de Canterbury a Péchelle de plus de 11/2 pouce au mile. (Voir Firton in Phil. Mag., 1, 1832, p. 447). 1754. Jeay-Erienne Guerrarp (1715-1786). Mémoire et carte minéralo- 1762. ATTA. ATT5. 1778. 17 80. gique sur la nature des terrains qui traversent la France et l’Angleterre. (Hist. de ! Acad. royale des sciences, année 1746, Paris 1751). Ce mémoire contient aussi une carte « minéra- logique » de Europe Occidentale. Sir ARcHIRALD GEIKIE a appelé Guettarp « le pére de tous les services géologiques ». fl vaudrait la peine d’étudier toutes les cartes minéralogiques de Guertarb. Je me borne a citer encore les deux suivantes : carte de l’Orient (Egypte, Palestine, Syrie) datée 1751, publiée en 1755; carte du Canada et de la Louisiane, datée 1752, publiée en 1756. Cette derniére est la premiére carte géolo gique de l’Amérique, mais ce n’est qu’une esquisse trés rudi- mentaire. Voir 1780. G. Curist. Fucusen (1722-1773). Carte de la Thuringe. (Acta Acad. elect. Mogunt., vol. I], Erfurt, 1762). Nicotas Desmarets (1725-1815). Carte de Auvergne. (Hist. de V Acad. des sciences, année 1771, p. 105-75, Paris 1774). Cette carte est infiniment supérieure aux précédentes et cependant Pauteur ne la considérait que comme un premier essai. Desmarets travailla jusqu’a la fin de sa vie a la carte définitive qui resta incomplete et inédite. GortL. GLAeser. Carte du comté de Henneberg (Saxe). J.-F.-W. Caarpentier. Carte de la Saxe (Mineralogische Geogra- phie der chursichsischen Lande, Leipzig, 1778). Ces deux cartes, 1775 et 1778, sont les premiéres ou des couleurs aient été employées pour représenter les différentes formations. Guetrarp et Monnet. Atlas et description minéralogiques de la France entrepris par ordre du Roi. 16 cartes et un volume de texte, Paris, 1780. — Dés l’apparition de la carte de Cas- sINI DE Tuury, Guetrarp, aidé de Lavoisier, s’était mis a y reporter des indications mineralogiques. Il put compléter Pétude de 16 feuilles. Cet ouvrage fut mis au point par MonneT. (4) Dans ce qui suit, carte signifie toujours, sauf mention expresse du contraire, carte géologique. — Un pouce au mile = | : 63.360. LA SYNTHESE GEOLOGIQUE 371 4781. Pierre-Bernarpd Patassou. Essai sur la minéralogie des monts Pyrénées, Paris, 1781. Contient plusieurs cartes minéralo- giques et une carte routiére de la Méditerranée a Paris avec indications géologiques en couleur. 41799. Wituiam Smitn avait déja a cette date colorié au point de vue g éologique une carte du Somerset et une autre des environs de Bath (cette derniére a l’échelle de 1 1/2 pouce au mile, est conservée a la Geological Society de Londres (+). 1809. Wititam Macture (1763-1840), «le pére de la géologie améri- caine ». Carte des Etats-Unis a PEst du Mississipi. (Trans. Amer. Phil. Soc., vol. VI, part II, Philadelphia 1809.) Une édition améliorée fut publiée en 18418 (Trans., New series, vol. I). La carte de 1809 est la premiére vraie carte géologique des Etats-Unis. Si imparfaite quelle soit, on ne peut s’empécher d’admirer Macture d’avoir exploré seul cette immense étendue a une époque ot les communications étaient trés difficiles. 1811. Cuvier et Broneniarr. Carte du Bassin de Paris, dans le mémvire cité au chapitre I. 4815. Wituram Smit. Carte de l’Angleterre, du Pays de Galles et de l’Ecosse. 5 miles au pouce (4 : 316,800). La premiére carte a grande échelle relative 4 un pays entier. 1815. Ricnarv Grirritx. Premiére carte de I’Irlande. 1819-1824. WittiAm Situ publie 24 cartes des comtés anglais et plu- sieurs sections géologiques. ; 1820. G.-B. Greenoucu. Carte de l’Angleterre datée 1819 et publiée en 1820 par la Geol. Soc.; 11 miles au pouce (1 : 696,960). Cette carte est une ceuvre collective, souvent rééditée et qui supplanta la carte de Smirn aprés l’avoir absorbée. 1822. Omatius p’HALoy. « Essai d’une carte geologique de la France, des Pays-Bas et de quelques contrées yoisines », composé en 1813. Ann. des mines, t. VII, 1822. 1832. Leopotp von Bucn. Carte de |’Allemagne et pays voisins en 42 feuilles publiée de 1826 (1824?) a 1832. La cinquiéme édi- (4) Jutes Marcou. (« Sur les cartes géologiques ». Mém. de la Soc. d’ Emula- tion du Doubs, 1887. Tiré 4 part, Besangon, 1888, p. 8) cite quelques autres cartes du xvi° siécle. Il dit : « La premiére carte géologique est due 4 labbé L. Couton, Paris, 1664 [1644?]. Elle a paru dans le petit livre intitulé : Les Rivieres de France, ouvrage fort rare.» 372 1836. 1836. 1853. GEORGE SARTON tion parut en 1843. La premiére carte a grande échelle d’une partie étendue du continent européen. Joun Maccutocu (1773-1835). Carte de l'Ecosse. 4 miles au pouce (1 : 253,440). Carte préte en 1834, publiée en 1836. (Sir ARCHIBALD GeikiE, Founders, p. 454, dit 1840.) JuLtes THurmann. Carte de lancien évécheé de Bale (Berne, Bale, Soleure), 1: 96,000. Premiére carte geologique a grande échelle et avec une topographie bien exécutée. (Marcou, Mapot. Geol. Amer., 1884, p. 23.) J. Ricuarp Grirrity (1784-1878). Premiére carte de l’Irlande a grande échelle. 4 miles au pouce. Préte en 1835, publiée en 1839. Edition revue, préte en 1854, publi¢e en 1855. Une des cartes les plus remarquables parmi celles dues aux efforts d’un seul homme. . Durrénoy et ELte bE Beaumont. Carte de France exécutée sous la direction de Brocuant DE VILLIERS. OEuvre grandiose suscitée par la carte de Greenoucu. Aprés un voyage d’études en Angleterre en 1823, les travaux s’étendirent de 1825 41840. 6 feuilles; 1 : 500,000. . Col. von Hetmersen. Premiére carte de la Russie d’Europe (2° éd. 1863). Carte de l’Etat de New York. Cette carte marque une seconde étape dans l’histoire de la géologie américaine — la premiére étape étant la carte de Macture, 1809-1818. (Voir Marcou, Mapoteca Geologica Americana, 1884, p. 59.) ALcIDE D’Orbieny. Carte de la Bolivie (premiéres données sur la structure des Andes). ». Murcuison, Verneuit et Keyseruinc. Carte de la Russie d’ Europe et des monts Ourals. . Anpré Dumont. (1809-1857). Carte de Belgique. 1 : 160,000. Travaux commencés en 1836; carte présentée a l’Académie des sciences de Belgique en 1849, publiée en 1853 (ou 18547). Une autre carte a plus petite échelle (41 : 800.000) et coloriée a la main avait paru en 1849. Une autre carte, sans les dépots quaternaires, parut en 1856. Jutes Marcov. Carte des Etats-Unis et des provinces britan- niques de Amérique du Nord jusqu’au 106° méridien (colo- riée a la main). Edition anglaise. Boston 1853 (des éditions remaniées parurent ultérieurement en francais et en alle- mand). 1858. 1856. 1858. 1862. 1863. 1864. 1865. 1865. 1866. 1867. 1869. 1869. 1869. 1872. 1873. 1876. LA SYNTHESE GEOLOGIQUE 373 B. Sruper et Escuer von per Lintu. Carte de la Suisse (1 : 850,000). Anprew G. Bain (1797-1864). Premiére carte de l'Afrique du Sud. Préte en 1852, publiée en 1856 par la Société géolo- gique de Londres. (Trans. Geol., Soc. VII.) Kart W. von Gumpet. Carte dela Baviére (1 : 500,000). ANGELO SismonpA. Carte de la Savoie, du Piémont et de la Ligurie. FerpINAND voN HocusteTTeR et A. PeTERMANN. Cartes de la Nouvelle-Zélande (Geolog.-topogr. Atlas von Neu-Seeland, Gotha 1863). Trad. angl. 1867. VerneviL et Cottomp. Carte d’Espagne et de Portugal (1 : 1,500,000). Sir Witt. E. Locan (1798-41875). Carte du Canada et des parties voisines des autres provinces anglaises et des Etats-Unis. 125 miles au pouce (in Report for 1863). Tu. Kserutr et T. Danii. Carte de la Norvége meéridionale, 10 feuilles, (1 : 400,000), 1856-1865. Sir Wiit.-E. Locan. Carte du Canada, etc., 25 miles au pouce. 8 feuilles (in Report for 1863-1866). Le biographe de Logan, Harrineton (1883, p. 382), dit que, quoique cette carte soit datée 1866, elle ne parut qu’en 1869. W.-C.-H. Starinc. Carte des Pays: Bas, 27 feuilles (1 : 200,000), Haarlem, 1858-1867. J. Hector. Carte de la Nouvelle-Zélande; 3° éd., 1883. Heinricu von Decnen (1800-1889). Carte de Allemagne. J.-M. Sarrorp. Carte de I’Etat de Tennessee. R. Broven Suytu. Carte de ’Etat de Victoria, 2 feuilles. R. Broucu Smytu. Carte de l’Australie, 2 feuilles, (1 : 7,000.000). Carte de la Nouvelle-Galles du Sud (Australie), indiquant les localités des principaux minéraux. 50 miles au pouce. 1876. C. Riseiro et J.-F.-N. Dercano. Carte du Portugal (1 : 500,000). 1877. Carte de l’Inde anglaise (1 : 4,055,040), Calcutta. 1877. B.-S. Lyman. Carte de l’ile de Yesso (premiére carte japonaise). Tokyo. 1877. F.-V. Haypen. Atlas géologique du Colorado. 1878. Sir A.-C. Ramsay. Carte des iles britanniques. 11 1/2 miles au pouce. 1879. T. Danii. Carte de la Norvége septentrionale (1 : 1,000,000). 1880. Carte de ’Etat de Victoria, 8 feuilles, 8 miles au pouce. 1894. 1894. GEORGE SARTON . Pomet, Pouyanne et Tissot. Carte des provinces d’Alger, d’Oran et de Constantine, 5 feuilles (4 : 800,000). Alger. . Carte de l’Italie (1 : 4,441,141). . H. von Decnen. Carte de la Prusse rhénane et de la Westphalie. 35 feuilles, (1 : 80,000). Premiére carte d’une grande partie de l’Allemagne a grande échelle (1855-1882). . Carte des régions petroliféres du Japon (1 : 60,000). . Hermann Crepner. Carte de la Saxe (1 : 100,000). . A.-R.-C. Setwyn et G.-M. Dawson. Carte du Canada, 40 miles au pouce (1 : 2,534,400). . A. Karpinsky. Carte des monts Ourals (1 : 420,000). J. Peter Lesuey. Atlas de la Pennsylvanie. 6 miles au pouce (1 : 880,160). . Ferp. von RicurHoren, Atlas de la Chine septentrionale (1 : 750,000). . A. Everett. Carte de l’Australie en 6 feuilles, publiée par l’Etat de Victoria. 50 miles au pouce (1 : 3,168,000), (d’aprés 1 En- cycl. Britan., 14° éd. Australia, 945). ; . R. Locan Jack et Ros. Etuenipce, jr. Carte de Queensland, 6 feuilles, 16 miles au pouce (1 : 1,013,760), Brisbane1892. Cette carte fut précédée par une esquisse (100 miles au pouce) de R. Daintree en 1872 et par un carte de Jack (382 miles au pouce) en 1886. Aprecnt Heim et C. Scummpt. Carte de la Suisse (1 : 500,000). Eve. ALLEN Smirn. Carte de |’Alabama, 10 miles au pouce (1 : 633,600). . Sir Arcuipatp Gerxtr. Carte de Angleterre et du Pays de Galles, réduite de la carte de 1 pouce au mile du Geol. Survey. 4 miles au pouce (4 : 253,440). . Ricu. Lepsius. Carte de l’Allemagne. Gotha 1894-1897 (1 : 500,000). . S.-F. Emmons. Carte (ou plutdt esquisse) géographique de Alaska, montrant les dépéts auriféres. (1 : 8,600,000). . Carte du Japon (1 : 1,000,000) (d’aprés Woopwarn, History of Geology, 1911, p. 120). . Frep. J.-H. Merritt. Carte de l’Etat de New-York. 5 miles au pouce (1 : 316,800). . Avexanper Knox. Notes on the geology of the continent of Africa, London. (Synthése de toutes les données géologiques sur le continent africain avec carte synoptique.) LA SYNTHESE GEOLOGIQUE 375 1906. Baittey Wituis. Fragments de la carte de Chine (4 : 125,000). (Carnegie Institution. Research in China 1903-1904, Atlas 1906.) 4907. Hersert E. Grecory et H.-H. Rosinson. Carte du Connecticut. 4 miles au pouce (1 : 253,440). 4911. Cartes de l’Egypte. L’une en 6 feuilles au 1: 4,000,000, l'autre en 4 feuille au 1 : 2,000,000. 1912. M. Grotit. Atlas de la Chine méridionale (continuation de lceuvre de F. yon RicutHoren, 1885). 1912. Carte de l’Etat de New-Jersey (1910-1912). 1 : 250,000. Les quelques cent et vingt cartes que j’ai nommées sont parmi les plus importantes qui aient paru depuis que la cartographie géologique a été inventée (*). Si le lecteur s’étonne de ce que les dates que j’ai citées ne sont pas celles qu’il est habitué de voir dans les encyclopédies, je le prie de ne pas conclure trop vite que c’est moi qui me trompe. En fait, jai pu parfois me tromper, ou considérer comme inexacte une date qui ne l’était pas plus que la mienne. C’est qu’il est assez dif- ficile de fixer la date de beaucoup de cartes géologiques. L’établisse- ment d'une pareille carte est une ceuvre de longue haleine et certains auteurs citent la date du commencement des travaux, ou de commen- cement de publication, ou la date des feuilles qwils ont eues entre leurs mains; d’autres citent la date a laquelle la carte manuscrite a été achevée et exposée au public savant. La gravure de la carte dure elle- méme si longtemps que parfois la date qui y est gravée est antérieure de plusieurs années a la date a laquelle la publication de la carte a été achevée. C’est cette derniére date que je me suis efforcé de noter. Mais il ne faut pas oublier que les cartes ont influencé les géologues long- temps avant que leur publication ne fut compléte et souvent avant que celle-ci ne fut entreprise. Ma liste est surtout incompléte en ce qu’elle ne mentionne que quelques-unes des innombrables cartes publiées par les services géologiques nationaux. Au lieu de cela, je vais retracer ici trés brié- vement histoire de ces services (ou surveys). Dans la plupart des cas (*) IL serait extrémement utile de publier une bibliographie compléte et eritique des cartes géologiques. Le nombre de ces cartes s’éléve 4 plusieurs milliers, mais elles sont d’échelles et de valeur si inégales, qu’une bibliographie serait peu utile si elle n’était accompagnée de notes critiques et de tables et de cartes synoptiques. 376 GEORGE SARTON je me bornerai a citer la date de fondation, en faisant remarquer toutefois que cette date elle-méme n’est pas toujours bien déterminée. J'ai taché de donner la date de commencement officiel des travaux ; mais il est clair que ces mots « commencement des travaux » peuvent s’entendre de plusieurs facons. Le premier service géologique organisé officiellement par le gou- vernement d’un Etat est celui commence en 1830 par le Massachusetts, sous la direction du Rev. Eowarp Hircucock. (Amos Eaton avait com- mencé en 1824, le survey de I’Etat de New York, mais cela n’était pas officiel. D’autre part, le survey officiel de la Caroline du Nord, com- mencé également en 1824, avorta.) Le premier survey partiel organis¢ par les Etats-Unis d’Amérique date de 1834. Le premier grand service geologique est celui de la Grande-Bre- tagne, inaugure officiellement en 1835 sous la direction de (Sir) Henry Tuomas DE LA Becneé (1796-1855) — une des gloires de la géologie anglaise. L’organisation non officielle de ce survey remonte a 1832. Les premiéres cartes a l’échelle d’un mile au pouce (1 : 63,360) parurent en 1836. L’activité des services géologiques des grandes nations se traduit en partie par la publication de cartes a grande échelle dont l’élaboration est fort lente. Je n’insisterai pas sur ces cartes dans ce qui suit (1). Voici, sous forme de tableau, la date d’organisation officielle et sérieuse des principaux services géologiques : 1830. Massachusetts (voir plus haut). 1835. Angleterre (voir plus haut). 1842. Canada, c’est-a-dire ce qui constituait le Canada a cette date (Witt. E. Loean). 1845. Irlande (H. James). 1849. Autriche-Hongrie (W. von HarpincER). 1851 (ou 18507). Baviére (C. W. von GUMBEL). 1854. Ecosse (organisation indépendante de celle de |’Angleterre a partir de 1867, Arcu. GEIKIE). (4) Voici d’aprés W. Topiry, 1885, p. 222, quelles sont les échelles des cartes officielles de quelques pays européens : Belgique (1 : 20.000); Prusse, Saxe (1 : 25.000); Iles Britanniques (1 : 63.360), certaines cartes sont a échelle de (1 : 10.560); Autriche-Hongrie (1 : 75.000); France (1 : 80.000); Italie, Norvége, Suisse, Baviére (1: 100 000) ; Espagne (1 : 400.000); Russie (1 : 420 000); ete. na ae 6 el LA SYNTHESE GEOLOGIQUE Si ~I 1858. Norvége méridionale (Tu. Kyerutr). 1858. Suéde (Avex. ErpMany). 1859. Suisse (Bern. STuDER). 41865. Finlande (K. Ap. Mosere). 41865. Nouvelle-Zélande (Sir James Hecror), (d’aprés Woopwarp, Hist. of geol., p. 122). 1866. Norvége septentrionale (T. Dan). 1867. Survey du 40° degré de latitude aux Etats-Unis (CLarence Kine). 4868. Hongrie. 1868. France (Eu pe Beaumont). Une énorme quantité de travail avait été faite antérieurement sous la direction de Administration ‘des Ponts et Chaussées et des Mines. Voir ma liste de cartes, 1841. Ceci prouye qu’il ne faut pas attacher trop d’impor- tance a ces dates, lorsqu’on compare divers pays. 1869. Portugal (Cartos Riserro). Un premier effort fut fait dés 1857. 4870. Prusse (W. Hauctecorne). 1872. Saxe (HERMANN CREDNER). 1873. Italie (F. GrorpANno). Premiers efforts 1868. 1873. Espagne (M. F. pE Castro). Premiers efforts 1849. 1876 (?). Japon. 1878. Belgique. 4879. Etats-Unis (Cuarence Krinc, remplacé lannée suivante par J. W. Powe tt). 1882. Russie (B. Cueresiterr). 1882. Roumanie (Gr. STEFANESCU). 1891. Institut géologique du Mexique, dirigé depuis 1895 par J. G. Acurtera. Premiers efforts, 1886. Voir J. Encerranp. L’organisation des études géologiques au Mexique, Rev. géneér. des Sciences, XXII, p. 602-7, 1914. I] me reste a considérer une derniére forme d’organisation nationale des études géologiques : les sociétés. Je ne citerai que les plus impor- tantes. La mére de toutes les sociétés géologiques est la Geological Society de Londres. Fondée en 1807, au moment ow la querelle des Neptunistes et des Plutonistes commengait agacer au plus haut point les esprits modérés et circonspects, elle s’efforga d’éviter les polé- miques et de concentrer les efforts de ses membres sur |’observation et la description des faits sans arriére-pensée théorique. La Société géologique de France naquit en 1830 et fut reconnue d'utilité publique en 1832. Ala fin de l’année 1848, apparait la Deutsche geologische 25 378 GEORGE SARTON Gesellschaft fondée 4 Berlin et en 1881, la Societa geologica italiana, fondée 4 Bologne a l’occasion du deuxiéme congrés international. Enfin en 1888 fut organisée aux Etats-Unis, la Geological Society of America (une autre société avait été fondée a New Haven en 1819, mais elle ne dura que dix ans et ne publia rien). Il existe des sociétés semblables dans presque tous les pays civilisés; je me bornerai a citer encore, a titre de curiosité, la Sociedad Geoldgica Mexicana, fondée en 1904. Les renseignements donnés dans ce chapitre peuvent étre complétés par l’examen des ouvrages suivants (*) : 1. Epw. S. Dana et autres. A century of science in America, with especial reference to the American Journal of Science, 1818-1918. New Haven, Yale University Press, 1918. Ouvrage presque entiérement consacré a la géologie, la minéralo- gie, etc. 2. Geological Survey of Canada. Report of Progress from its com- mencement to 1863 — xxvii + 963 p., Montreal 1863. 3. C. W. Hayes. The State geological surveys of the United States. U. 8. Geological Survey, Bulletin 465. 177 p. Washington D. C., 1911. Ceci est une étude de Vhistoire et de l’organisation administratives des surveys des différents Etats, plutot qu’une étude de leurs travaux scientifiques, 4. Georce P. Merriti. Contributions to the history of American geology. Report of the U. S. National Museum for 1904, p. 189-733 (beaucoup de portraits). Washington D. C. 1906. OEuvre capitale pour Vhistoire de la géologie aux Etats-Unis jusqu’en 1879. 5. W. Toptey. Report upon national geological surveys. Part. I. Europe. Report of the British Association for the Advancement of Science, Montreal 1884, p. 221-37. London 1885. Basé sur l'étude des documents officiels et des publications de chaque service géologique; une bonne partie de mes renseignements sur les services européens est emprunteée a cet écrit. (!) Je dois remercier Groner Otis SirH, directeur du U.S. Geological Survey et Wyarr Matco.m, du service canadien, pour les renseignements qu ils ont bien voulu me donner. LA SYNTHESE GEOLOGIQUE 379 5. H. B. Woopwarp. The history of the Geological Society of Lon- don. xx + 336 p. (beaucoup de portraits). Geological Society, Bur- lington House. London 1907. Publié a l'occasion du centenaire de la Société. Ouvrage sans pro- fondeur mais fort utile. C’est plut6t une chronique qu’une histoire (). Jil. — Les carTES GEOLOGIQUES. L’ORGANISATION INTERNATIONALE. Aux efforts individuels et aux efforts nationaux, il faut encore ajouter les efforts internationaux. Cette histoire est trés courte et mal- heureusement la guerre l’a brutalement interrompue. II est certain toutefois que la collaboration internationale devra étre reprise tot ou tard, quels que soient nos sentiments personnels a cet égard. Le pro- grés de la science |’exige ; pourquoi les savants ne lui sacrifieraient-ils pas leurs rancunes aussi bien que leur loisir et parfois leur vie? A cette bréve histoire, j’ajoute la mention de quelques efforts indivi- duels qui s’y rattachent étroitement. Parlons tout d’abord des Congres (?) qui sont et deviendront de plus en plus armature de lorganisation internationale. Le premier Con- greés international de géologie eut lieu a Paris en 1878; des congrés ultérieurs se réunirent successivement : le deuxiéme a Bologne 1881 ; le troisiéme 4 Berlin 1885; le quatriéme a Londres 1888; le cinquiéme a Washington 1891; le sixiéme a Zurich 1894; le septiéme a Saint- Peétersbourg 1897; le huitiéme a Paris 1900; le neuviéme a Vienne 1903; le dixiéme a Mexico 1906; le onziéme a Stockholm 1910; le douziéme a Toronto 1913. Ces congrés ont déja dirigé et inspiré une énorme quantité de tra- vail et ont considérablement facilité unification de la méthode et de la terminologie. Qu’il me suffise de citer les principales commissions nommees par ces congrés pour veiller 4 l’'accomplissement d’une par- tie de l’ceuvre unificatrice : commission (*) de la « palaeontologia uni- versalis » (réédition compléte sur fiches mobiles des classiques de la paléontologie) ; coopération internationale dans les recherches géolo- (4) Voir aussiles ouvrages sur la bibliographie et l’histoire de la géologie cités au chapitre VI, A et B, — surtout la bibllographie d’Emm. pz MarGerin. (?) Voir Annuaire de la Vie Internationale, Bruxelles, I. 1908-1909; II, 1910-1911. (3) Dans la suite, j’omets les mots : commission de (ou du, des...). 380 GEORGE SARTON giques; glaciers; degré géothermique; carte géologique de l'Europe (voir plus bas); revue internationale de géologie, paléontologie et pétrographie; institut vuleanologique international; unification de la nomenclature, ete. I! faut aussi mentionner les Congres internationaux des mines, de la métallurgie, de la mécanique appliquée et de la géologie appliquée (le titre en a yarié): Paris 1889; Chicago 1893; Budapest 1896; Paris 1900; Liége 1905; Dusseldorf 1910; (Londres 1915, supprimé), et, enfin, les Conferences agrogéologiques internationales : Budapest 1909; Stock- holm 1910; (Saint-Petersbourg 1915, supprimé). Ces conférences ont organisé des commissions internationales pour |’étude chimique et mécanique du sol et unification de la cartographie agrogéologique. Le deuxiéme Congrés international de géologie (1881) décida d’en- treprendre la publication d’une carte géologique de l'Europe. Cette ceuvre grandiose parut a Berlin de 1894 a 1913, 49 feuilles a l’échelle de 1:41,500,000 (environ 25 41/2 miles au pouce). Cette entreprise internationale avait été précédée par au moins deux entreprises indi- viduelles a peu prés simultanées : la carte géologique de l'Europe de Sir Rov. Murcuison et Janes Nico: date de 1856 (4 feuilles, 76 miles au pouce (1 : 4,800,000); celle d’Anpré Dumont aussi en 4 feuilles parut de 1855-1857; le manuscrit entier en avait été exposé en 1855. Une admirable carte géologique de l Amérique du Nord — 80 miles au pouce (1 : 5,000,000) — a été publiée a Washington, en 1911-1912, sous la direction de Baitey Wins et de Grorce W. Srose. C’est une cuvre internationale due a la collaboration des services géologiques des Etats-Unis, du Canada et du Mexique. Pour les cartes d’autres continents, voir ma liste de cartes au cha- pitre IL : Afrique (1905); Australie (1873, 1887). Je ne connais pas de carte générale de Asie; il serait d’ailleurs impossible de l’établir. L’ceuvre accomplie est immense, mais elle ne constitue qu'une trés petite partie de l’@uvre qui reste a accomplir. Pour s’en convaincre il suflit de se rendre compte combien des pays aussi Civilisés que les Etats-Unis et le Canada sont encore mal connus, non seulement au point de vue géologique mais méme au point de vue purement topo- graphique. Et que dire du reste du continent américain et de la plus grande partie de l’Asie, de |’Océanie et de l'Afrique? Epw. A. REeeves (1) (4) E. A. Reeves. « The Mapping of the Earth. Past, present and future. » British Assoc. Adv. Sci., Newcastle on Tyne, 1916, p. 421-428. London 19)7. Voir aussi Emm. DE Mareerikz. La carte internationale du monde au mil- lioniéme... Annales de Géographie. xxi, 97-108, 1914, (Isis, u, p. 462). LA SYNTHESE GEOLOGIQUE 38) résumait ainsi notre connaissance géographique du globe en 1916 : environ 1/7 des terres a été bien étudié; environ 1/12a été cartographié mais imparfaitement; environ 2/3 ne sont connus que par des itiné- raires, et environ 1/7 est entiérement inconnu. Retenons ceci : nous n’avons de vraies bonnes cartes géographiques que pour environ 1/7 de la surface des terres ! Or il est clair que la carte géologique ne peut étre entreprise que lorsque la topographie est bien connue. Les congrés pourront plus tard préparer l’exécution d’une carte géologique du monde,(!) — mais ce que je viens de dire suffit 4 montrer que ce réve ne pourra étre réalisé que vers le milieu de ce siécle au plus tot. Des essais d’une pareille carte ont cependant été tentés depuis longtemps par au moins deux géologues : Ami Bouk (1794-1881) a publié a Paris en 1845, la premiére carte geologique du globe terrestre, (une feuille grand aigle ; la carte est datée de 1845, mais ne fut vrai- ment livrée au public qu’en 1846); JuLes Marcou (1824-1898) publia une autre carte en 1861; une deuxiéme édition — fort améliorée — date de 1875. Ces cartes offrent un résumé précieux de nos connaissances au moment ou elles parurent, mais leur intérét se borne 1a. Je citerai encore — quoique ceci ne soit pas une carte — la synthése extréme- ment hardie publiée par Suess : « Analyse schématique de la surface terrestre », au tome III de l’Antlitz. IV. — La Face DE LA TERRE. Les deux chapitres précédents avaient pour but de donner une idée précise sinon compléte de Vorganisation systématique des études géologiques entreprises par des groupes humains de plus en plus grands. Peu de sciences sont aussi bien organisées que la géologie. Bien entendu cela est dia des raisons qui n’ont rien de scientifique : de méme que les travaux topographiques ont été entrepris dans une large mesure pour des raisons militaires ou administratives, de méme ce sont des raisons économiques surtout qui ont activé le progrés des enquétes géologiques. Il est clair que |’étude méthodique de la crotite terrestre ne pourra étre menée a bonne fin que par des armées internationales de savants. Mais ce travail descriptif ne doit pas nous faire oublier que les progrés (}) Emm. pe Marerrte. La carte géologique du monde... La géographie, xxvill, 375-389, 1913, (Isis, u, p. 464.) 382 GEORGE SARTON essentiels ne seront pas accomplis par de pareilles associations, mais plutét par des hommes isolés. Le travail consciencieux de milliers de savants inspire une idée générale a l'un d’entre eux ; celui-ci donne ainsi une direction nou- velle 4 leurs travaux, et sa synthése est a son tour fécondée par le travail de milliers d’autres : voila la loi du progrés scientifique. En d'autres mots la loi du progrés est : analyse, synthése, ete. ; les ana- lyses étant généralement l’ceuvre de multitudes, les synthéses vraiment profondes celle d’individus isolés. Reprenons done l’examen des grandes synthéses individuelles, la ow nous I’avons laissé. Le grand ouvrage de Suess — Das Antlitz der Erde — commenca a paraitre en 1883, le premier volume fut complet en 1885, le deuxiéme parut en 1888, le troisiéme en 1909. La traduction francaise de MarceRrig commenca a paraitre en 1897, le dernier fascicule parut en 19418. Cette synthése, dont la publication s’espace de 1883 a 1918, est done bien une synthése de l’ceuvre du xix¢ siécle. Surss avait pu Suivre et assimiler tout le travail de ce siécle, et ce qui lui avait échappé ne pouvait échapper a la vigilance d’EmMANUEL DE MARGERIE et de ses collaborateurs. Pour mieux se rendre compte de la nature de l’ceuvre de Susss, examinons d’abord une synthése plus simple, par exemple celle réalisée par Emme Have dans son Traité de géologie (4907-1911). Ce traité est un admirable exemple de synthése didactique, un modéle de clarté, de simplicité et de méthode. Le but d’une telle synthése est d’instruire; il s’agit done avant tout de définir les notions fondamen- tales, puis a l’aide d’analyses et de simplifications progressives, en passant du simple au composé, de ce qui est clair a ce qui l’est moins — de conduire l’éléve par le chemin le plus sir au sommet de la science. — Ceci n’est pas une vraie synthése, mais plutét une série graduée d’analyses méthodiques. Aprés avoir ainsi rafraichi nos connaissances dans le beau traité de Hauc, prenons celui de Suess; contemplons avec lui la Face de la Terre. Ceci est une vraie synthése, — une synthése organique, vivante. Un critique superficiel serait peut-¢tre tenté d’objecter que puisqu’il s'agit ici surtout de la structure de l’écorce, ce n’est pas vraiment une synthése de la géologie, mais simplement une synthése des études de tectonique. Sans doute le but de l’auteur a été celui qu’indique le titre de son livre, mais pour y atteindre ila été obligé de faire usage de toutes les méthodes et de tous les résultats de la géologie — de sorte LA SYNTHESE GEOLOGIQUE 383 que son ceuvre est vraiment une synthése de cette science dans toute son ampleur. . L’ouvrage entier est divisé en quatre parties : 1. Les mouvements de la croute extérieure du globe; Il. Les montagnes (ces deux premiéres parties forment le tome I); IIIf. Les mers (t. Il); IV. La Face de la Terre (t. If). La premiére partie est une sorte d’introduction géné- rale. Les deux suivantes sont des synthéses partielles qui préparent la synthése totale exposée dans la derniére partie. Avant d’aborder la premiére partie, dans une vingtaine de pages pré- liminaires Suess pose habilement les problémes principaux en imagi- nant qu’un observateur venant du ciel s’approche de notre terre. Ce qui le frapperait d’abord dés qu’il aurait dépassé la zone des nuages, ce serait le rétrécissement progressif des continents vers le Sud. Si, aprés avoir écarté les eaux, il lui était ensuite donné de contempler la charpente rocheuse du globe dans toute sa nudité, il remarquerait la diversité d’aspect qui existe entre le versant pacifique et le versant atlantique des continents, et enfin, loblitération si compléte des grandes cassures. Imaginons maintenant que cet observateur intelli- gent apprenne la géologie : il ne tarderait pas 4 s’émerveiller de ce que nos divisions stratigraphiques s’étendent a la terre entiére. I] aurait sans doute de la peine a le croire, mais les paléontologues lui démon- treraient bientét l’unité et l’universalité de la terminologie stratigra- phique. En présence de ces faits, il renoncerait 4 expliquer le passé du globe par des dislocations locales; il lui paraitrait plus simple d’imaginer des transgressions affectant d’immenses espaces d’une fagon assez uniforme. L’examen des anciennes lignes de rivage lui montre- rait d’ailleurs que leur allure ne dépend guére de la constitution des montagnes. Il conclurait done a l'indépendance des grands mouve- ments de la mer (c’est-a-dire des changements de forme de l’hydro- sphére) vis-a-vis des phénoménes orogéniques proprement dits. Voila les problémes que se poserait l’observateur et voila si l’on veut la thése de l’ouvrage. Mais, comme Sugss se hate de l’ajouter, la tache qwil s’est proposée consiste moins a résoudre ces questions qu’a les poser le plus clairement possible, a en réunir les éléments et 4 débar- rasser la science des erreurs anciennes qui l’encombrent. Aprés avoir ainsi déblayé le terrain, Susss commence la premiére partie par l’étude critique de la plus grande catastrophe dont les annales humaines aient gardé le souvenir : le Déluge biblique. II ¢ta- blit le caractére local de cet événement. Ce fut probablement un raz de marée d’origine séismique gui eut lieu sur le Bas-Euphrate et eut 384 GEORGE SARTON pour élement principal une inondation trés étendue et trés dévastu- trice de la plaine mésopotamienne. Le chapitre II est consacré a l’exa- men de diverses régions ébranlées par des tremblements de terre. I] s'attache surtout 4 démontrer que jamais aucun soulévement réel de Vécorce terrestre n’a été constaté. Le chapitre Hl nous donne une classification des dislocations de l’ecorce. Celles-ci sont dues ou bien ades efforts tangentiels (poussées, plissements), ou a des efforts radiaux (affaissements), ou a une combinaison des efforts precedents. Les voleans sont étudiés dans le chapitre [V. Enfin le dernier chapitre est un essai de classement des tremblements de terre basé sur celui des dislocations. Les onze premiers chapitres de la deuxiéme partie contiennent des descriptions plus ou moins étendues des principales chaines de mon- tagnes, selon importance du sujet et état plus ou moins avancé de nos connaissances. La plupart de ces tableaux — ear ce sont de vrais tableaux — se rattachent les uns aux autres. Les traits importants de chaque structure montagneuse sont dégagés et lage des principaux mouvements orogéniques est précise. Dans le chapitre XII intitulé «les Continents », Surss s’efforce de résumer les notions acquises. Le mouvement tangentiel de l’écorce donne naissance 4 de longues rangées de plis qui se poursuivent a travers les continents dune extrémité a Vautre; c'est lui qui souléve les plus hautes montagues de la terre. Mais souvent au début un affaissement de l’avant-pays a pu en quelque sorte compenser le mou- vement tangentiel de maniére a permettre un libre jeu des chevauche- ments, comme par exemple dans les bassins houillers de la Belgique. C’est par des affaissements et des effondrements que les Méditerranées et les plus vastes océans se forment et s’agrandissent. « C’est a l’écroulement du globe terrestre que nous assistons, Cet écroule- ment a commencé, il est vrai, depuis trés longtemps, et la faible antiquité du genre humain nous permet, quand méme, de ne point perdre courage. Ce n’est pas seulement dans les hautes montagnes qu’on en observe les traces. Des mas- sifs puissants se sont enfoncés de plusieurs centaines, parfois de plusieurs milliers de métres et il ne reste plus 4 la surface le moindre ressaut pour indi- quer le fait : seule, la différence de nature des roches, ou encore, dans les mines profondes, les hasards de l’exploitation, viennent trahir l’existence de la cassure. Le temps a tout nivelé. En Bohéme, dans le Palatinat, en Belgique, en Pennsylvanie, en beaucoup d’autres lieux encore, la charrue creuse tranquillement son sillon sur l’emplacement des plus formidables cassures. « Siles efforts tangentiels auxquels est soumise la crotte extérieure du globe LA SYNTHESE GEOLOGIQUE 385 pouvaient se faire équilibre d’une maniére parfaite, et si cette écorce était en état de se soutenir elle-méme 4 la facon d’une voute, soustraite a l’influence des phénoménes qui s’accomplissent a l’intérieur de la planéte, il ne se serait produit ni effondrements, ni plissements; la surface de la terre affecterait probablement la forme d’un sphéroide assez régulier, partout recouvert d’une enveloppe océanique continue, Ce sont les effondrements qui ont permis aux eaux de se rassembler dans des mers profondes; et c’est ainsi seulement que des continents ont pu se former et des étres respirant par les poumons prendre naissance » (1). La troisiéme partie est consacrée aux changements de forme de la surface de lamer. Elle débute par un long exposé historique des idées sur les déplacements des rivages. Les historiens de la science devront toujours se reporter a cette analyse magistrale d’une question extréme- ment complexe. Quand la ligne de rivage baisse, cela est-il di au reti- rement de Ja mer ou au soulévement du sol? Suxss interroge l’un aprés Pautre tous les géologues depuis StrRABoN Jusqu’a nos jours. « La Terre ne peut pas se soulever », disait Dante (7), « cela est contraire a sa nature ». Cing cents ans plus tard, GortHE répétait la méme chose, et Cesta ce point de vue que Sugss a fini lui-méme par s’arréter. Mais aprés de nombreuses fluctuations d’idées, la question est loin d’étre tranchée et Suess propose d’employer les expressions neutres de déplacements positifs et négatifs des lignes de rivages. En attendant qu’une connais- sance plus profonde de la statique des mers nous aide a résoudre ce grand probléme, dans une série de chapitres descriptifs, il s’efforce den rassembler les données géologiques. I] fait d’abord (chap. II-IV) une analyse détaillée des differences qui existent entre le bassin du Pacifique et celui de Atlantique. Puis il étudie (chap. V-VII) l’exten- sion des mers anciennes. Enfin (chap. VIII-XIII), il aborde la partie la plus délicate de son enquéte, c’est-a-dire l’examen des rivages actuels. Le dernier chapitre (XIV) est un résumé grandiose des résultats accu- mulés dans cette longue analyse. L’opposition entre les contours des bassins océaniques et Ja structure des terres voisines montre de la (+) Cecisont les deux derniers paragraphes du vol. I. Suzss,se rend bien compte du caractére provisoire de ses conclusions. Voir par ex., p., 811, § 2. (?) Soit dit en passant, Surss admet ici que Danrx est bien l’auteur du traité, Quaestio de aqua et terra, (daté 1320), ce qui est probable mais loin d’étre certain. I] n’existe pas de manuscrit de ce traité antérieur a l’édition princeps de 1508. 386 GEORGE SARTON facon la plus nette que ces bassins sont des aires d’affaissement. Les continents acquiérent alors le caractére de horsts. L’ecorce terrestre s’effondre; la mer la suit. La quatriéme partie est de beaucoup la plus importante. Elle est d@ailleurs aussi longue que tout le reste. Les trois premiéres parties sont comme des terrasses successives chacune plus haute que la précé- dente qui conduisent a la synthése du sommet : la Face de la Terre. Suess s’efforce d’y déterminer le plan des lignes directrices de l’écorce terrestre. Une série de chapitres sont done consacrés a l’étude synthe- tique du relief des différentes régions du globe, — d’abord celles qui relévent surtout des phénoménes de plissement, ensuite celles qui nous donnent des exemples de fracture, de déchirement et d’affaisse- ment. Dans d’autres chapitres, occasion lui est ainsi donnée d’étudier plus profondement certaines caractéristiques générales de l’architec- ture terrestre : par exemple, les guirlandes insulaires et les alignements volcaniques. Il analyse ensuite une série de coupes transversales de Peécorce et résume |’état de nos connaissances sur ses parties les plus profondes (!). Le chapitre XXVI est consacré a l’étude d’un ancien fragment de notre globe : la Lune, et cela le conduit a passer en revue une série de problémes de physique terrestre (*). Il nous invite a con- templer une fois de plus notre vieille crotte d’un point de vue plus élevé et nous fait en quelque sorte assister 4 tous les mouvements qui résultent de sa lente contraction. Cela lui permet d’esquisser une der- niére analyse de la structure du globe, réduite 4 ses éléments essen- tiels; il nous trace en quelque sorte les grandes lignes du visage ter- restre. I] serait difficile de pousser la simplicité plus loin dans l'état actuel de la science. L’objet d’un dernier chapitre, intitulé «la Vie», est « de montrer par quelques exemples notables et suivant un plan simplement chorogra- phique comment la Vie s’adapte a la configuration de la Face de la Terre. » C’est une vaste synthése biogéographique relative aux diverses époques géologiques. Une des parties les plus intéressantes de cette étude est celle consacrée aux A siles, c’est-a-dire a ces régions caracteri- sées par l’absence de plissements récents et la rareté des transgressions marines. C’est de ces asiles qu’apreés les €poques troublées, des colo- (1) Constitution des profondeurs ; dégagements gazeux ; batholites ; relations avec les volcans ; injection passive ; roches vertes. (?) Par ex., écarts entre la gravité caleulée et mesurée ; compensation isosta- tique des montagnes ; compensation des continents ; contraction du globe. LA SYNTHESEK GEOLOGIQUE 387 nies nouvelles purent partir pour repeupler les terres; aussi a-t-on pu les comparer a Vile paradisiaque de Linné (?). Surss distingue dans l'ensemble quatre asiles. Ce sont : 1° la Laurentia avec les terres qui limitent l’océan Atlantique dans sa partie la plus septentrio- nale; 2° le Continent de VAngara, c’est-a-dire la plate-forme de la Sibérie orientale jusqu’a la limite des transgressions arctiques ; peut-étre faut-il y joindre certaines parties de la Chine; 3° le Continent de Gondwana, c’est- a-dire la péninsule de l’Inde, Madagascar, l'Afrique depuis le bord méridional du Karroo jusqu’au Sahara et, a l’Est, jusqu’au dela du Sinai, plus des parties étendues du Brésil et de Argentine; 4° l’Antarctide avec l’Australie et la Patagonie. (Ces terres, sauf quelques trés rares exceptions, n’ont pas pris part aux plissements postérieurs 4 la fin du carbonifére.) L’enquéte du Challenger avait conduit Joun Murray (1895) a supposer qu’a l’époque paléozoique les océans étaient moins profonds qu’au- jourd’hui et parsemes d’iles nombreuses ; que les terres sont devenues depuis plus continues et plus élevées et les océans plus limités et plus profonds. Sugss termine son ouvrage en remarquant que le géologue arrive essentiellement a la méme conclusion : Les océans se sont rétrécis et approfondis, et en méme temps les conti- nents sont devenus plus hauts par suite d’affaissements. Les terres ont gagné en continuité pour la méme raison comme le montre histoire du Sahara et de la Mer Caspienne : mais ce ne sont 1a que les effets radiaux de la contraction. Quant aux effets tangentiels, ils se manifestent par la formation des chaines de montagnes, quia eu pour conséquence principale d’incorporer la Téthys aux masses continentales préexistantes (*). Le danger que la partie émergée du globe ne soit t6t ou tard con- quise par l’Océan n’en reste pas moins réel. Les formes les plus élevées de la vie seraient alors vouées a la destruction. Mais ce danger est probablement lointain et ne doit pas troubler notre activité. Jouissons done de la vie, travaillons avec sérénité et admirons la Face multiple de notre Terre. Telle est lceuvre de Sugss. Cette analyse rapide ne peut en donner qu'une idée trés imparfaite. J’ai simplement montré sa structure; il faut l’étudier soi-méme pour apprécier la maitrise de l’exécution et (4) Sugss, t. III p. 190, 1674. (2) T. IN, p. 1693. 388 GEORGE SARTON pour mesurer l’immense érudition de l’auteur et sa sagesse. Celle-ci a du étre bien grande en effet, pour quil put rester vivant et ori- ginal sous la masse de cette érudition, et la dominer au lieu d’étre écrasé par elle. La grandeur de cette synthése, dont les grands traits ont beaucoup de chances d’étre exacts, fera vivre le nom de Suess. Mais en dehors de cette ceuvre, considérée dans son ensemble comme une ceuvre d’art, ila beaucoup d’autres titres 4 limmortalité. I] a introduit dans la géologie, ou développé, au point de les faire siennes, une série de notions fécondes qui continueront a influencer le progrés de la science, méme si l’avenir ne peut entiérement les confirmer. Je cite rapidement les principales : la dissymétrie des chaines de montagnes; les lignes directrices qui lui permirent de reconstruire les chaines morcelées ou disparues ; la formation de plis « posthumes » sur l’em- placement des anciennes chaines; le réle des massifs résistants ; la distinction entre les phénoménes de plissement et d’affaissement et la prédominance des phénoménes tangentiels (tandis que dans la Lune qui s’est refroidie plus rapidement, il semble que ce soient les mou- vements verticaux qui aient prédominé) ; lage different des bassins océaniques correspondant a la différence de structure de leurs bords ; existence d’un ancien continent équatorial (Gondwana) morcelé au début du secondaire; l’immensité des transgressions des mers anciennes, expliquant l’unité de l’échelle stratigraphique, et leurs retours périodiques depuis l’époque dévonienne jusqu’aux temps secondaires ou tertiaires. Pendant l’intervalle assez long qui s’écoula entre la publication des tomes II et III, de nombreuses recherches expérimentales et les travaux de tectonique des géologues francais et suisses ont montré que les mouvements horizontaux étaient encore beaucoup plus importants que Suess n’avait osé l’imaginer. En particulier, la théorie des chevauch e- ments, renversements et charriages fut considérablement déve loppée par ses disciples, surtout par Marcet Bertrand. En 1905, Suess se rallia a la théorie des grandes nappes de celui-ci et en fit un admi- rable usage dans le chapitre du tome III consacré aux Alpes. La durée du succés de |’ Antlitz est d’ailleurs dans une large mesure indépendante de l’avenir des idées que cette ceuvre a charrié avec elle. Certaines de ces idées sont discutables, certaines devront probable- ment étre corrigées ou tempérées. Mais il n’importe guére, car nulle part dans cet ouvrage les faits ne sont subordonnés a des théories préconcues; ce sont les théories qui jaillisseat de l'ensemble des fa its i i i i LA SYNTHESE GEOLOGIQUE 389 par une série d’inductions légitimes. L’Antlilz restera longtemps un classique de la géologie, et un classique vivant, parce que le dogma- tisme y est réduit a ce strict minimum sans lequel aucune synthése n’est possible. Cette ceuvre est essentiellement descriptive et intuitive ; elle souléve beaucoup plus de problémes qu'elle ne prétend en résoudre (+). Le style est bref et plein, et il impressionne le lecteur en raison méme de sa compression, de l’émotion qui y est contenue, et si ]’Ose m’exprimer ainsi, de son haut potentiel. Un tel livre est une source vive d’enthousiasme, et nous fait penser avec joie a Vavenir de la géologie. Quand on songe a |’immensité de Poeuvre accomplie depuis le temps de Hutton, quels espoirs ne sont point per mis? Sans doute il est assez facile de voir ’'o uvre de déchif- frement du globe que la collaboration des géologues de tous les pays acco mplira t6t ou tard, mais nul ne peut imaginer la grandeur des s ynthéses nouvelles que cetle enquéte inspirera a des hommes de génie. Comme le disait MarceL BertRranp, qui exprimait ainsi a la fois son admiration pour l’ceuvre du maitre et l’étendue des espérances que celle-ci lui inspirait : « I] faut savoir attendre; la création d’une science, comme celle d’un monde, demande plus d’un jour; mais quand nos successeurs €criront | histoire de la ndétre, ils diront, jen suis persuadé, que l’ceuvre de M. Suess marque dans cette histoire la fin du premier jour, celui ot la lumiére fut (*). » 1. Das Antlits der Erde. Prag, F. Tempsky, 1&83-1909 (t. I, 1883-1885 ; t. I, 1888; t. III, 1901-1909). 2. La Face de la Terre. Trad. sous Ja direction d’EmMM. DE MaRGERIE, Paris, Colin, 1897-1918. Tables générales, 1918, 258 pages. (Vingt savants francais ont collaboré a cette traduction qui est enrichie de beaucoup de notes, de figures et de cartes nouvelles. T. I, 1897; t. I, 1900; t. III, 1902-1918.) 3. The Face of the Earth. Translated by Hentua B.-C. Sortas, under the direction of W.-J. Sortas. Oxford, Clarendon Press, 1904-]£09, quatre vo- lumes. (Neuf géologues anglais et américains ont revisé le volun e III; je n'ai pas vu le volume IV. Les volumes III et 1V ccrrespondent aux volumes III des éditions allemande et frangaise). (1) Il est bon d’insister la dessus, parce que mon analyse donne naturellement une impression opposée, car il est plus facile de résumer les parties théoriques que les descriptions. (2) T. I, p. XV. 390 GEORGE SARTON V. — Epvarp Suess. Il est assez naturel qu’aprés l’examen de cette ceuvre puissante, nous retracions briévement la vie de celui qui en fut le bon ouvrier. Epvarp Svgss naquit 4 Londres le 20 aout 1834. Son pére était un juif autrichien ou saxon qui s’était établi en Angleterre pour y importer les laines de Bohéme. Malheureusement ses affaires décli- nérent rapidement quand les laines d’Australie eurent commence a affluer sur le marché anglais. Sans cet accident économique, notre Sugss serait sans doute devenu un citoyen anglais! Mais la concur- rence australienne obligea son pére a quitter Londres en 1834 pour aller s’établir 4 Prague; quelques années plus tard, en 1845, nous les retrouvons a Vienne, ou toute la vie d’Epuarp Suess allait se passer. ll fit @abord des etudes commerciales mais sa vocation prit rapi- dement le dessus. I] a raconté lui-méme dans la préface de la tra- duction anglaise del’ Antlitz, les étapes de cette vocation. Sa premiére excursion géologique, dans les districts archéens et siluriens de la Boheme, eut lieu en 1849 ; elle fut suivie de beaucoup d'autres. En 1854, il fit la connaissance de Bernuarn Stuper et d’Arnotp EscHeR von DER LintTH, et c’est en termes émus qu'il parle de influence profonde que ce dernier exerca sur lui. Escuer avait justement compris la struc- ture du double pli glaronnais. — Quant aux théories, ce sont surtout Lye. et Evie DE Beaumont qui les fournirent au jeune Suess. C'est toutefois dans un mémoire de Sir Henry de LA Becue, qu'il trouva une de ses premicres inspirations. Sir Henry avait écrit en 1846, « que les plissements des montagnes du Sud du pays de Galles résultent d’une adaptation a une pression latérale complexe ». Cette phrase, nous dit Suess, fut pour lui un trait de lumiére. En 1851, Suess fut attaché au Musée de Vienne, et se consacra surtout a des études paléontologiques. En 4857, il était nommé professeur a l'Université de Vienne ot il enseigna successivement la paléontologie (de 1857 a 1862) et la géologie (de 1862 4 1901). Il avait au supréme degré le don de V’enseignement. Je pourrais ajouter qu’il fit partie de l’Académie des Sciences de Vienne depuis 1867, et en devint le président en 1899. Depuis 1900, il était ’un des associés étrangers de l'Institut de France. Le premier travail qui attira sur lui Vattention, est une étude sur le sol de Vienne parue en 1862 (‘). C’était déja ce que nous appelle- (+) Der Boden der Stadt Wien nach seiner Bildungsweise, Beschaffenheit und seinen Beziehungen zum biirgerlichen Leben. Wien, 1862. LA SYNTHESE GEOLOGIQUE 391 rions aujourd’hui, un essai de géologie humaine. La popularité de ce livre le fit bientOt nommer membre du conseil municipal de Vienne (il y siégea de 1865 a 1873, et de 1882 a 1886) et inaugura sa carriére politique. En 18738, il fut élu député et devint l’un des chefs de la gauche libérale. Son activité politique fut parait-il, considérable, sans que son travail scientifique en fut du tout ralenti : cela prouve assez que son énergie était vraiment prodigieuse. I] est d’ailleurs facile de réc oncilier la sérénité de son ceuvre géologique avec la passion qu’il savait mettre a discuter les questions politiques qu’il avait a cceur : nétait-ce pas 14 simplement deux maniéres différentes de lutter pour le méme idéal de véerité et de justice ? Son nom restera attaché a deux ceuvres @intérét public : ’adduction d’eaux potables a Vienne (1873) et la régularisation du Danube (1875). La ville de Vienne lui marqua plus tard sa reconnaissance en le nommant citoyen honoraire. Il serait trop long d’examiner toutes les publications de Suess — livres, mémoires, articles (ce diable d’ homme trouvait méme le temps d’écrire des chroniques scientifiques pour la Neue Freie Presse !) — mais il faut s’arréter un instant devant un petit livre publié en 1875, sur l’ Origine des Alpes (1). L’auteur cherche a y établir que les mon- tagnes ne résultent ni de soulévements, ni de compressions produites par des roches éruptives, et que le rdle de celles-ci a été partout un role passif. On voit que Surss avait déja abandonné les idées de Léopotp von Bucu. Il avait aussi dépassé celles d’Euie pe Beaumont, car il montre dans le dernier chapitre, que la déformation terrestre nest dominée par aucune loi géométrique simple. Le réle prépon- dérant «les déplacements horizontaux dans la formation des monta- gnes est mis en évidence; la notion d’avant-pays est introduite. U nous fait voir que tout le systéme alpina été causé par une poussée du sud ou du sud-est. I] insiste déja sur limmensité et la périodicité des transgressions marines anciennes. Bref, ce petit livre contient en germe la plupart des idées que l’auteur allait développer si brillam- ment plus tard dans la Face de la Terre. La nouveauté des idées, la c oncision, la clarté et lélégance de cet exposé expliquent l’influence considérable que Surgss exerca dés ce moment. Pierre TERMIER nous a dit par exemple, que c'est ce livre qui décida de Ja carriére géolo- gique de Marcet BERTRAND. C’est en 1878, que Suess commencea l’élaboration de l’ceuvre qui lui assure l’immortalité. I] devait y consacrer les meilleures années de (1) Die Entstehung der Alpen. Wien, 1875, 1v+ 168 p. 392 GEORGE SARTON sa vie. Le premier fascicule de la Face de la Terre parut en 1883, le dernier en 1909 (?). Il avait épousé en 1885, Hermine Strauss, la fille d'un meédecin de Prague. Elle lui donna six enfants, L’un d’eux, Franz, occupe en ce moment la chaire de son pére a Université de Vienne. Le maitre eut la joie de voir grandir ses enfants autour de lui, et de nombreux petits-enfants ; malheureusement sa femme dévouée le précéda dans la tombe. Sa vie fut modeste et tranquille, immensément active ; la vie d’un sage et dun homme de bien. Il mourut dans la nuit du 25 au 26 avril 1914, a Vienne, dans son petit appartement de l’Afrikanergasse. Heureux, trois fois heureux d’étre mort avant le commencement de la guerre, qui ett été pour lui la cause d’une crise morale atroce. C’était un citoyen de Vienne qui aimait sa ville adoptive avec la passion et l’enthousiasme qu'il mettait en toutes choses; mais ¢’était aussi et surtout un citoyen du monde. Soyons done reconnaissants que la douleur de voir le monde déchiré par une guerre fratricide, de voir les amis qu’il comptait nombreux dans tous les pays transformés en ennemis et enfin de voir sa patrie morcelée et humiliée, lui fut épargnée. Il repose maintenant dans le cimetiére au petit village de Marezfalva, en Hongrie. Des biographies de Sugss ont été publiées par : 1. Pierre TeRmigr, Revue générale des sciences, p. 546-552, Paris, 1914 (traduit en anglais dans le Smithsonian Report for 1914, p. 709-718, Washington, 1915); 2. Sir Arcut- BALD GEIKIE dans Nature, London, May 4, 1905, p. 1-3; 3. C.-F. Parona, Atti d. R. Accad. d. sci., vol. 49, p. 959-966, Torino, 1914; 4. N. Kress, Mitt. d. K. K. geograph. Gesell., vol. 57, p. 296-311, Wien, 1914; 5. R. Mr- cHagL, Z. d. Deut. Geol. Ges., Monatsber., vol. 66, p. 260-264, 1914. — J’ai utilisé 1 et 2, mais non 3-5. Vi. — BIBLIOGRAPHIE DE L’HISTOIRE ET DE LA SYNTHESE GEOLOGIQUES. A. — Bibliographie. 1. Marceriz, Emm. pe. Catalogue des Bibliographies géologiques, rédigé avee le concours des membres de la commission bibliogra- phique du Congrés [international de géologie]. xx + 733 p. Paris, GauTHier-ViILLArs, 1896. (*) Voir chapitre précédent. LA SYNTHESE GEOLOGIQUE 393 2. Geologisches Zentralblatt. Anzeiger fur Geologie, Petrographie, Palaeontologie und verwandte Wissenschaften, hrg. v. K. KeILHAEK, Leipzig, Borntrarcer, 1901 ete. 3. International Catalogue of Scientific Literature. H. Geology. London, 1903 ete. Ce catalogue international renseigne toutes les publications parues depuis 1901; il continue le Catalogue of Scientific Papers de la Royal Society. B. — AHisterre. 4. Geikiz, Sir ArcuisAtp. The Founders of Geology. 2° éd., x1 + 486 p. London, Macmiian, 1905. La premiére édition, beaucoup plus petite, parut en 1897. Ouvrage fort bien renseigné, admirablement écrit et pensé. Sir ARcHIBALD a publié un excellent résumé de V’histoire de la géologie dans la deuxiéme édition de lEncycl. britannique, article Geology, 17 1/2 col., 1911. 5. Kopett, Franz von. Geschichte der Mineralogie, von 1650-1860. xvi + 703 p., Miinchen, Cotta, 1864. 6. Zittet, Karu-ALrrep von. History of geology and palaeontology to the end of the nineteenth century. With 15 portraits, xvi +- 562 p. London, Walter Scott, 1901. Traduction d’un ouvrage allemand publié en 1899; un peu abrégée: un chapitre de 77 pages sur la géologie topographique a été omis, ainsi qu'une partie de la bibliographie. Je n’ai employé que le texte anglais. Cet ouvrage est trés différent de celui de Grtkir, quil compléte fort bien. 7. Woopwarp, Horace B. History of geology. vi -} 204 p., 14 por- traits. London and New York, Putnam, 19114. Ouvrage élémentaire et inférieur aux autres. — Je ne connais pas d’histoire récente en frangais, 4 l'exception des notes historiques comprises dans l’ouvrage de L. pe Launay, cité plus bas (n° 8). C. — Synthese. Pour les différentes éditions de la Face de la Terre, voir la fin du chapi- tre IV. Je cite ici la synthése originale de L. pg Launay et ensuite une série de traités géologiques — les meilleurs et les plus récents publiés dans les principales nations du monde. Ces renseignements sont utiles, parce qu'il est en général préférable de consulter un traité indigéne pour les questions de géologie concernant un pays déterminé (1). (1) Je cite la derniére édition que j’ai vue. Je n’ai pas vu le livre de Parona. 26 394 GEORGE SARTON 8. De Launay, L. La science géologique. Ses méthodes, ses résul- tats, ses problémes, son histoire. 752 pages, 4 tableau, 5 planches. Paris, Contin, 1905; 2° édit. revue et augmentée, 776 p., 53 fig., 5 pl., ibid. 1913. Livre excellent. Je ne connais pas de meilleure introduction 4 la géologie pour ceux qui ne désirent pas se perdre dans les détails techniques mais veulent simplement étre a méme de suivre les progrés de la science, — ni de lecture plus utile pour les techniciens qui sentent le besoin de rafraichir leur vision. Les notes historiques manquent de rigueur. 9. Rosin, Auc. La Terre. Ses aspects, sa structure, son évolution. Gr. in-4°, 3 cartes, 760 reprod. photogr., 52 tableaux, 158 des- sins. Paris, Larousse, [4902]. Bonne collection de photographies géologiques. 10. Lapparent, A. DE. Traité de géologie. 5eédit., 3 vol. in-8°, 2,015 p., 833 fig. Paris, 1906. 41. Have, Emite. Traité de géologie. 2 tomes, 2,024 p., 486 fig. et cartes, 135 pl. de reproductions photographiques. Paris, CoLin, 1907-1914. Voir ce que j’en ai dit au début du chapitre IV. 42. Kayser, EmmanueL. Lehrbuch der Geologie Teil. I. Allgemeine Geol. 4° Aufl., 1912; Teil II. Geol. Formationskunde. 5” Aufl., 1913. Stuttgart, ENKE. 43. Geikie Sir ArcuipaLp. Textbook of geology. 4° éd., 2 vol. London, Macmitian, 1903 (17¢ éd., 1882). 44. CHAMBERLIN, THomas, C and Roun D. Sartspury. Geology, 3 vol., New York, Horr, 1904-1906 (revised ed., 1904-1907). 15. C.-F, Parona. Trattato di Geologia, con speciale rigardo alla geologia d'Italia. Milano, 1901-1903. Cambridge, Mass. Juin 1919. GEORGE SARTON. Ee eee eee ee eee Chronique et correspondance. La maison de Christian Huygens [1629-1695]. « Der Landsitz Hof- wijck in Holland, auf dem der Dichter Konstantin HuyGeEns und sein als Physiker und Techniker beritihmter Sohn CuristiaAn lebten und wirkten, geht der Gefahr entgegen, niedergerissen zu werden. Um das Haus vor dem Untergang zu retten, miissen 33,000 Fres. als Kaufpreis aufgebracht werden. » (Geschichtsbl. fiir Technik, Industrie u. Gewerbe, I, p. 42. Berlin, 1914). Le centenaire de la loi des grands nombres [1713]. — «Le 1/14 décembre 1913, l’Académie des Sciences de Saint-Pétersbourg a con- sacré une séance solennelle a la célébration du bicentenaire de la publication a Bale, en 1713, de l’ceuyre posthume de JAcQuEs BERNOULLI: Ars conjectandi. On sait que la quatriéme partie de cet ouvrage contient l’énoneé et la demonstration du célébre théoréme de Jacques Bernour.t, le plus simple cas d’un ensemble de théoremes qui constitue la loi des grands nombres. « La séance fut suivie par un nombreux public ; elle comprenait trois discours. Tout d’abord le Prof. A. Vassinier parla des questions de la théorie des probabilités jusqu’au thcoréme de BeRNouLu. Puis Mar- kor, membre de |’ Académie, et qui avait pris l’initiative de la séance, examina la loi des grands nombres considérée comme un ensemble de théoreémes mathématiques. Enfin, le Prof. A. TscHoupror montra le role de la loi des grands nombres dans la science contemporaine... » (Extrait @un article de A. Vassmnier dans l’Enseignement mathéma- tique, XVI, p. 92-100. Geneve, 1914. Cet article contient le résumé de ces trois discours.) Memorial to Captain James Cook (1728-1779). — Prince Arruur of Connaught unveiled on Tuesday (7. VII. 1914) the statue of Captain JAMES Cook, which has been erected in the Mall, close to the Admi- ralty, by the British Empire League. The figure is life size, in bronze. It is mounted on a high pedestal of white stone, which bears the in- scription. «Capt. JAmMEes Cook, R.N., F. R. S. Born 1728. Died 1779. » Before unveiling the memorial Prince Arruur of Connaught said : There are few chapters in our Empire's history more characteristic of the 396 ISIS. IL. 1919 true nature of British expansion than that contained in the history of Captain James Cook ; and I think it can indeed be said of him that he was the father of the master builders of Greater Britain. By his enterprise and capacity, his commanding personality and his indomitable courage, he won for himself an enduring fame, and for his country vast possessions. He it was who hoisted the British flag in Australia and New Zealand, and to him more than to any other man is due the fact that to-day those great and flourishing Dominions are members of the British Empire. (Times Weekly, 10, VII, 1914.) La Caille, Nicolas-Louis de |1713-1762]. — Souscription internationale pour l’érection dun monument a sa mémoire a Rumigny (Ardennes). — Un comité a été constitué pour organiser cette souscription sous la présidence d’honneur de G. Darpoux et E. LavissE, et sous la présidence effective de Bamiaup; il faut adresser les souscriptions au trésorier H. Fiscuer, 51, Boulevard Saint Michel, Paris V. Voici le texte de la circulaire publiée par ce comité : Parmi les astronomes qui ont le plus contribué 4 faire progresser la science de l’Univers, le nom de Nicovas-Louis DE LA CAILLE brille d’un éclat incontesté. Ce fut le principal collaborateur de Cassini III dans la mesure si précise d'un are de méridien, traversant la France du Nord au Sud et faite en vue de résoudre la question, alors trés controversée, de l’aplatissement des poles. Sa mission au Cap de Bonne-Espérance fut particuliérement fructueuse : des- cription du ciel austral et détermination des positions de plus de 10,000 étoiles, mesure d’un are de méridien en Afrique australe, amorce de la triangulation qui doit relier le Cap au Caire, observations combinées avec celles des astronomes de l’hémisphére boréal et aboutissant 4 la connaissance exacte de la distance de la Lune. Cet immense labeur, achevé en moins de quatre années, nous remplit d’admiration pour son auteur. Le souvenir qu’il a laissé au Cap est si vivace que la Société royale del’ Afrique du Sud, devangant les compatriotes du savant abbé, a fait ériger en 1901, une plaque commémorative sur i’emplacement de la maison ou il a séjourné. Nous ne pouvons donner ici un apergu méme sommaire de l’ensemble de ses travaux, remarquables par leur haute précision : rappelons seulement ses obser- vations d’étoiles zodiacales et dans lordre théorique, sa méthode de calcul des orbites cométaires. Ce n’est pas exclusivement dans le domaine des sciences abstraites ques’exerga lactivité de pz La CaiLLe: par le relevé qu’il a fait des cdtes de France, par ses éphémerides établies pour déterminer pratiquement les longitudes en mer, il a rendu les plus grands services & la navigation. Le 200° anniversaire de la naissance de Jillustre astronome a été célébré le 21] septembre dernier dans le petit bourg de Rumigny en Thiérache, ou s’éléve encore aujourd’hui sa maison natale. Il nous a paru que ce tardif et modeste hommage devait étre dignement com- CHRONIQUE 397 plété. C’est pourquoi nous nous permettons de faire appel a votre bienveillant concours, dans l’espoir que vous voudrez bien contribuer. par votre souscription, a élever un monument a la mémoire d’un savant dont la vie a offert de magnifi- ques exemples de désintéressement et qui compte parmi les esprits les plus éminents du xvii siécle... Le Comité espére que les sommes réalisées seront suffisantes pour lui permet- tre de distribuer 4 chaque souscripteur une Notice historique sur DE LA CaILLE, accompagnée d'un portrait, d'une photographie du monument et de la liste des souscripteurs. James Watt’s Engine. — « The earliest pumping engine made for sale by James Warr will be under steam again on the 17th and 18th Septem- ber. Watt wentinto partnership with Marruew Bouton, at Birming- ham, in 1775, and the Birmingham Canal Company bought the engine in 1776, It was working regularly from that date until 1892 — one hundred and twelve years of active life. The engine was re-erected at Ocker Hill, near Wednesbury, in 1898, and will be visited next month by eminent engineers from all over the world who are attending the Watt Centenary Commemoration. «JAMES WATT was the first to conceive the idea of a decimal system of weights and measures in which the units of capacity and weight were in direct relationship to the unit of strength, and the French introduction of the metric system followed. Appropriately enough, the site of Bouuron and Watt's old works is now occupied by a large firm of weighing machine manufacturers.) (Manchester Guardian, Weekly ed., August 22, 1919.) Ampére, André-Marie [1775-1836]. — Un monument a la mémoire d’Amprre devait étre inauguré le 2 aot 1914, dans son pays natal, Poleymieux-les-Mont-d’Or, prés de Lyon, mais je ne sais si — dans les tristes circonstances actuelles — cette inauguration a réellement eu lieu. Il existerait déja, d’ailleurs, depuis 1885 une statue d’AMPERE, dans ce méme village. (Jean-Paut Larirre. A la mémoire d’AMPERE. La Nature, p. 170-172. Paris, aott 1914.) Fabre, J.-H. [1823- ]. Un comités’est constitué sous la présidence dhonneur du Président de la République frangaise, a leffet d’ériger un monument en l’honneur de J.-H. Fasre a Sérignan, et de conserver et de convertir en musée le fameux Harmas, ot Villustre observateur a fait la plupart de ses découvertes et ot il vécu une grande partie de sa noble existence. Adresser les souscriptions 4 HENRI DELA PAILLONNE, maire de Sérignan, Vaucluse, France. 398 ISIS. II. 1919 Lilienthal, Karl Wilhelm Otto [1848-1896]. — Am 17. Juni 1914 wurde in Berlin-Lichterfelde das yon Perer PReuER geschaffene Denk- mal fiir Orro LitreNTHAL enthiillt. Kart WimxHetm Orro LinientHaL ist am 23. 5. 1848 zu Anklam geboren. Er widmete sich als Ingenieur der Flugtechnik und starb am 10. 8. 1896 infolge eines Absturzes am vorhergehenden Tag, nachdem er tiber 1000 Schwebeflige ausgefiihrt hatte. Auf dem von ihm benutzten Flughiigel bei Lichterfelde, auf seinem dortigen Grab und an seinem Geburtshaus wurden schon friiher Denktafeln angebracht. Die Deutsche Luftfahrer-Zeitschrift bringt in Nr. 13 vom 24. Juni, S. 291-92 einen Artikel iiber die Enthillung des Denkmals nebst Abbildung desselben. (Geschichtsblatler fiir Technik, Industrie und Gewerbe, I, p. 22. Berlin, 1914). F.M.F. Mosso, Angelo [1846-1910]. Sur l’initiative de la faculté de médecine de Université de Turin, un monument doit étre érigé a la mémoire d@’ANGELO Mosso, dans l'Institut de physiologie ot il a enseigné pen- dant plusieurs années et qu'il a rendu célebre. Ce monument doit étre inauguré le 14 novembre 1914, quatriéme anniversaire de sa mort. Adresser les souscriptions au Prof. ALBERTO AGGazzorTTiI, Corso Raf- faello, Torino, Italie. Poincaré, Henri [1854-1912]. — Comité international de la Médaille et de la Fondation Henri Porncart. — A Jinitiative du Prof. Mirrace- LerFLER, Ernest Leson recueillit en janvier 1914 les avis de Gaston Darpoux et de M™ Henri Poincare, et dés lors l’organisation d’une fondation Poincare fut décidée. Le bureau provisoire fut constituée par Paut AppeLt, ETIENNE Lamy, Gaston DargBoux et ErnEsT LEBON, ce dernier agissant comme secrétaire-trésorier, rue des Ecoles, 45, Paris, V®. Un comit¢ international réunissant de trés hautes person- nalités scientifiques du monde entier fut formé et lanca lappel suivant, en juin 1914: Pour rendre hommage ala mémoire de Henri Poincaré et pour attacher soli nom a une Fondation scientifique, les membres soussignés du Comité inter- national, d’accord avec la famille du grand savant, ont l’honneur de proposer a ses amis, & ses confréres, 4 ses collégues, & ses admirateurs de tous les pays, de vouloir bien participer a une souscription internationale destinée : le A frapper une médaille a l’effigie de Henri Poncare ; 2° A constituer un fonds dont les arrérages seraient employés par |’ Académie des Sciences & encourager ou 4 récompenser les jeunes savants qui s'‘occupent des parties de la Science dont le génie de Henri Porncar# a assuré le progrés : l’Analyse mathématique, la Mécanique céleste, la Physique mathématique, Ja Philosophie scientifique. Une médaille de bronze sera enyoyée aux personnes dont la souscription sera CHRONIQUE 399 égale ou supérieure 4 25 franes et inférieure 250 francs ; une médaille d’argent sera envoyée aux personnes dont la souscription sera égale ou supérieure a 50 francs. Pedagogisti ed educatori antichi e moderni. — Fra le collezzioni recenti che si riferiscono alla storia del pensiero scientifico credo utile ricordare ai lettori di 7sis, quella dei Pedagogisti ed educatori antichi e moderni, diretta da Gius—EpPE LomBarno-Rapice dell’ Universita di Catania e pubblicata da R. Sanpron di Palermo. Sono usciti dal 1910 fin ad ora una diecina di volumi di prezzi varie che contengono sia scrit- tori italiani, sia traduzioni di scrittori straniori, il tutto con introdu- zioni, note e bibliografie,e in oltre monografie relative alla storia della pedagogia. Cito fra i volumi usciti : Comenius, Didactica magna a cura di G. LomBarpo-Rapice [L. 4] ; Herver, Scritti pedagogici a cura di GEMMA HARASIN [L. 2.50]; Mitton, Scritti pedagogici a cura di G. Di Lacutr [L. 2] ; ScuELinc, Quattordici lesioni sull’ insegnamento accademico acura di L. Visconti [L. 3.50] ; Herpart, Pedagogia generale e Disegno (due voll.) a cura di G. Mar- PILLERO [L 7] ; Tousrot, Scritti pedagogici a cura di G. Vira [L. 4,50]; BasEepow, Appello ai filantropi e Metodi a cura di G. Santini [L. 3]. Fra le monografie storiche é da segnalare L’educazione in Grecia di N. Terzacui [L. 1.50] e Storia della scuola italiana nel medioevo di GiuseprE Manacorpa [L. 10], in due grossi volumi riccamente illustrati e che é un lavaro fondamentale, 1914. Apo MIELI. Gutenberg-Museum und Gesellschaft (Mainz). — De grandes festi- vités eurent lieu 4 Mayence en 1900, pour célébrer le 500° anniversaire de la naissance de JoHANNES GUTENBERG. A cette occasion, on décida de créer un Musée GUTENBERG qui aurait pour mission de réunir tous les objets relatifs aux origines et 4 l'histoire de l’imprimerie, et plus par- ticulicrement ceux relatifs 4 GuTENBERG. Au musée était adjoint une bibliothéque spéciale. En 1901, fut fondée la société GUTENBERG qui poursuit le méme but et patronne le musée. J’extrais du XII® Rapport annuel (1912 1913) présenté a l’assemblée générale qui fut tenue comme d’habitude, le 24 juin, jour de la Saint JEAN, les détails suivants : La société comptait a cette époque 31 membres fondateurs et 503 membres ordinaires. Le Musée et la Bibliothéque, dirigés par le D® Gustave Binz sont trés prosperes. En plus de ses collections histo- riques, le musée contient des spécimens illustrant les progrés de l’im- primerie dans ces derniéres années. De méme, la société parait s’intéresser beaucoup a l’avenir des arts du livre. Jsis approuve enticre- ment cette attitude : le passé ne nous intéresse qu’en vue de l'avenir, — 400 ISIS. II. 1919 et dailleurs le présent d’aujourd’hui n’est-il point le passé de demain ? Mais surtout nous avons la conviction profonde que rien n’est plus utile pour la prospérité de nos arts et métiers que l'étude attentive et passionnée des ceuvres antérieures a notre époque industrialiste, car ces ceuvres tiennent encore dissimulées maints secrets de technique et de beauteé. Depuis sa fondation, la société a distribué gratuitement a ses mem- bres, une série, déja imposante, de publications précieuses. J’en énumére quelques-unes a titre d’exemple (on en trouvera la liste compléte dans le XII® Rapport annuel, p. 25-27): ZEDLER, GOTTFRIED. — Die ilteste GUTENBERG type (Kalender fiir das Jahr 1448), mit 13 Tafeln in Lichtdruck, 1902. Seymour DE Ricci.— Catalogue raisonné des premieres impressions de Mayence (1445-1467), avec une planche, 1908-1910. ZEDLER, GOTTFRIED. — Die Mainzer Ablassbriefe der Jahr 1454 und 1455, 17 Taf. und 14 Textab., 1912-1914. De plus, les membres recoivent le rapport annuel et des supplements qui contiennent le texte des conférences prononcées aux assemblées générales. J’en cite aussi quelques-unes : Scumipt, ApoLtr. — Die Streitschriften zwischen Mainz und Erfurt aus den Jahren 1480 und 1481. 1909. Binz, Gustav. — WiiiiaM Morais als Buchdrucker, 1909. SCHINNERER, JOHANNES. — Die moderne Buchkunst in Deutschland, 1912. TRONNIER, ADOLF. — Ueber GiiTENBERG-Bildnisse, 1913. La cotisation annuelle est de 10 Mark. Les membres peuvent obtenir les publications des années antérieures, en payant la cotisation de ces années ; de plus, ils peuvent acheter au prix réduit de 25 Mark., le Festschrift zum ftinfhundertjahrigen Geburtstage von Johann Giiten- berg (in-4°, 455 p., 35 Taf. publié en 1900). (1914) G.S. Analyses. Ptolemy’s Catalogue of Slars. — A reyision of the Almagest by CuristiAN H. F. Peters and Epwarp Batu KNoBEL, in-4°, 207 p., 4 plates. Washington, Carnegie Institution, 1915. Results of painstaking studies undertaken independently by both authors in 1876. A few years later Knopen put all his material at Perer’s disposal. The latter died in 1890, and Knogen resumed the work alone. — Six editions of this Catalogue have already been printed in Greek, and there are many Latin editions translated either from the Arabic or from the Greek. There is also a German translation of the Almagest by Kari Manitius. The translation into French from the Arabic of ABp AL RauMAN AL SOrI by ScHJELLERUP is simply PToLEMy’s catalogue for a different epoch. The researches of PerEers and KNoBEL support the theory, already offered by DeLAmpre, that this catalogue is in all probability that of Hipparcuus reduced by the addition of a constant to the longitudes and retaining his original latitudes. The descriptions of the stars were probably amended by Protemy. The true epoch of Protemy’s catalogue is A. D. 58 (Bop said 63), that is 187 years after the epoch of Hipparcuus (B. C. 130), which gives a difference of precession of 2°36’ agreeing closely with the difference 2°40' which Protemy states he found between the longitudes of Hipparcuus and those of his time. Not less than 55 Greek, Latin, Arabic and Persian MSS. were collated for this new edition, which is a credit to the C.I. It was worth while since this Catalogue is the most ancient document we possess which gives a description of the heavens of sufficient exactness to admit of comparison with modern observations. A portrait of Cur. H. F. Perers is added, also three facsimiles from Greek MSS. (Saec. ix). G. SARTON. indien. Ceylon. Vorderindien. Birma. Die malayische Halbinsel. Siam. Java. — Handbuch fiir Reisende von Karu BAEDEKER, LXXIv + 358S., mit 22 Karten, 33 Plinen und 8 Grundrissen. Leip- zig, Karl Baedeker, 1914. [20 Mk.] Les grandes lignes de cet ouvrage ont été tracées par le Prof. D" GEORG WEGENER, quia voyagé souvent dans le sud de l’Asie, et qui 402 ISIS. II. 1919 sy est rendu notamment en 1911, 4 la suite du Kronprinz allemand. Des renseignements précis ont ensuite été fournis par les habitants des principaux lieux décrits, et principalement par les consuls allemands. Les «Conseils pratiques » (p.X- xxxv) ont été rédigés par le Dt A. FALLER et par W. von KGppen ; c’est ce dernier qui a également écrit la petite grammaire et le vocabulaire hindoustanis, qui seront d’une grande utilité pour les voyageurs. Enfin, l’introduction générale se termine par une tres remarquable étude du Prof. Ricu. GarBe de Tiibingen, intitulée: « Zur indischen Volkskunde, Kultur und Kunst- geschichte » (p. XXXvI- LXx), et suivie d’une bibliographie choisie de quatre pages. J’ai lu entiérement cette introduction et j’admire quelle quantité de connaissances exactes l’auteur a su y mettre sans jamais cesser d’étre clair et agréable. Du guide proprement dit, ily a peu de choses a dire a ceux qui con- naissent déja d’autres ouvrages de la méme collection, car tous pos- sedent les mémes qualités de précision et d’exactitude. En particulier, les cartes et plans sont remarquablement clairs, et d'un emploi fort commode. Le seul reproche que l'on puisse faire 4 ce volume, c’est d'étre trop petit ou plutot d’embrasser un sujet trop vaste. Il est bien certain que la description de l’Hindoustan, de Ceylon et a la rigueur de la Birmanie ett largement suffi; 4 vrai dire elle occupe 280 pages sur 348, mais nous pensons qu’il eit été plus avantageux de consacrer les 68 pages restantes 4 l’Inde proprement dite qu’a la péninsule malaise, au Siam et 4 Java. Des nécessités d’ordre pratique ont sans doute obligé l’éditeur de ce premier guide de l’Asie publié en langue allemande, a agir ainsi, Tel qu’il est, ce guide est digne des plus grands éloges. G. S. A handbook for travellers in India, Burma and Ceylon, Ninth edition, cLxvul + 664 p., with 79 maps and plans. London, Joun Murray, 1913. (20 Sh.] Tandis que la premiére édition du BAEDEKER consacré a l’Inde vient a peine de paraitre, le guide anglais publié par le grand éditeur Joun Morray a été publié pour la neuviéme fois l’an dernier. Cette difference est toute naturelle, puisque l’Inde est une partie de l’Empire britan- nique. — La premiére édition parut en plusieurs fois: les deux pre- micres parties consacrées &4 Bombay et 4 Madras, en 1859, la troisieme consacrée au Bengale, en 1882. Enfin un quatrieme volume, relatif au Panjab et au nord-ouest de 1 Inde,fut ajouté aux trois premiers en 1883. Tous ces volumes sont l’ceuyre du capitaine EK. B. Eastwick, et son mérite fut grand si l’on tient compte des difficultés énormes qu'il eut a surmonter a l’époque ot il dut se documenter pour les rédiger : les com- munications étaient tres difficiles et l’Jmperial Gazetteer n’existait pas ANALYSES 403 encore. — En 1892, ces quatre volumes ont été réunis en un seul de 500 pages, et c’est ce dernier volume qui a donné naissance au guide actuel, apres avoir subi divers remaniements, additions et corrections dans les éditions successives de 1894, 1898, 1901, 1904, 1909 et 1911. La description de Ceylan est due 4 feu Lord Sranmore. Le guide propre- ment dit est précédé d’une introduction générale dont voici le plan : General hints. Voyage from England... General information, statisti- cal, ethnological, historical,archaeological and material.— Cette intro- duction renferme une plus grande quantité et une plus grande diver- sité dinformations (notamment beaucoup de renseignements sur la démographie et ladministration de l’Inde) que le BarpEKeER, mais il faut reconnaitre que lintroduction du guide allemand, tout en étant beaucoup plus bréve, est d’un caractére plus élevé et plus scientifique. Il faut noter aussi, que le guide anglais est beaucoup plus développé, plus détaillé, puisqu’il est beaucoup plus étendu que Je BArDEKER quoiqu'il ne se rapporte qu’a l’Asie anglaise, mais la qualité intellec- tuelle en est certainement moins bonne. Quoiqu’il en soit, ces deux guides se completent fort bien, et le voyageur fera preuve de sagesse et d’économie en les achetant et en les étudiant tous les deux avant de se mettre en route. G.S. Coomaraswamy, Ananda K. VisVAKARMa. — Examples of Indian architecture, sculpture, painting, handicraft. First series : One hundred examples of Indian sculpture, 103 plates and 31 pages text (28 x 23). London, Luzac, 1914. [21/6] VISVAKARMA est un dieu d’origine védique, dont la personnalité est devenue progressivement plus coneréte au cours des Ages, et a fini par symboliser la perfection et la beauté techniques. VisvAKARMA est Partisan idéal, le dieu des artistes (1). Il était naturel que Coomaras- wamy placat cette nouvelle publication, destinée principalement aux artistes, sous la protection de ce dieu puissant. Son but a été, en effet, de nous donner un choix de planches qui permette 4 chacun de se faire une idée de la richesse, de la beauté et de la grandeur de l’art hindou. Une telle publication est particulicrement bienvenue, car elle nous manquait. Les artistes sont souvent des lecteurs paresseux, ils aiment (1) Voici comment il est défini dans le Mahabharata. Je cite en anglais, daprés CooMARASwamy, pour éviter les risques d’une deuxiéme traduction : « Visvakarma, Lord of the arts, master of a thousand handicrafts, carpenter of the gods and builder of their palaces divine, fashioner of every jewel, first of craftsmen, by whose art men live, and whom, a great and deathless god, they continually worship. » 404 ISIS. II. 1919 mieux contempler des images : celles-ci leur parlent beaucoup plus que tous les commentaires. Toutefois, i] est certain que pour vibrer justement au contact des ceuvres hindoues, il est indispensable de connaitre au moins quelques rudiments d’histoire et d’archéologie : un art hiératique ne peut se passer de commentaires, car pour bien le comprendre, il faut absolument se replacer dans l’atmospheére reli- gieuse et sociale qui l’a faconné. Aussi, l’ceuvre de haute vulgarisation a laquelle CoomMaRAswamy s'est dévoué, etit-elle été mieux servie s’il avait ajouté aux notes de bréves explications archéologiques a l’usage des profanes. Les planches sont fort bien choisies ; toutes sont bonnes et quelques- unes sont excellentes. Elles sont partagées en quatre sections de 25 planches chacune : I. Buddhas and Bodhisattvas. — I]. Brahma- nical divinities. — III. Men, women and Nagas. — IV. Animals, inclu- ding animal avatars. Trois planches supplémentaires ont été ajoutées par erreur. Le texte qui accompagne cet album se compose d’une introduction et d’une description succincte de chacune des planches, a l'exception des planches 38, 57 et 88, figure 2, qui paraissent avoir été oubliées. Cette description, accompagnée de la bibliographie ad hoc, est généra- lement suffisante, mais auteur a trop souvent omis de nous donner la grandeur des ceuvres représentées; c’est la cependant un élément d’appréciation que l’imagination de l’artiste réclame avec autant de force que ne le fait la curiosité de l’archéologue. L’introduction est rédigée par Eric Giuu. C’est un vrai manifeste de bataille ; on ne peut donc lui reprocher d’étre intransigeant et exclusif. Mais quant 4 nous, quelles que soient notre admiration et notre profonde sympathie pour l'art hindou, nous ne pouvons le suivre aussi loin : d’avoir appris 4 aimer une forme d’art nouvelle, notre admi- ration en est simplement élargie et nous nous sentons grandis. Mais il est certain que GILL a tout a fait raison lorsqu’il dit : « The substance of a work of art is its spiritual quality. An artist is an herald and all good art is heraldic. An artist is a maker of things and not of pictures of things... » G. S. Coomaraswamy, Ananda K. — The arts and crafts of India and Ceylon, xxu-+ 256 p., 225 illustrations. London, T. N. Fou ts, 1913. [6 Sh.] Pendant trop longtemps l’art hindou a été absolument méconnu en Occident, et encore maintenant il n’est apprécié a sa juste valeur que par un nombre de personnes assez restreint. Cette méconnaissance est principalement causée par l’immense égoisme collectif des peuples d'Europe, qui les empécha longtemps et les empéche encore de conce- es —— ANALYSES 405 voir un idéal moral, esthétique ou social opposé au leur. Aussi faut-il se réjouir de la publication de cet ouvrage, ot la pensée artistique de l’Inde est parfaitement exposée par un des meilleurs critiques d’art de ce pays. L’ouvrage est divisé en deux parties: la premiere de beaucoup la plus importante (209 p.) est consacrée a l’art hindou et bouddhiste ; la deuxiéme, a l'art mongol. Cette deuxieme partie est traitée beaucoup plus briévement; et il est juste qu’il en soit ainsi, car l’art indo-mongol, malgréses caractéristiques hindoues trés nettes,et malgré les capacités @ assimilation extraordinaires des peuples hindous, ne fut jamais par- faitement assimilé par ceux-ci: il resta un art de courtisan, l’occupation d'une élite raffinée ; il ne devint jamais la pensée et l’ceuvre naturelles du peuple méme. La premiere partie débute par une assez longue introduction, ot Vauteur expose d’abord trés habilement le minimum de connaissances historiques qu'il est indispensable d’avoir pour comprendre le dévelop- pement de l’art hindou ; ensuite, il nous découvre les assises religieuses et philosophiques sur lesquelles cet art est entiérement édifié et il met ainsi en évidence ses caractéristiques essentielles. Le lecteur ignorant est alors plus ou moins dépouillé de ses préjugés — ne fit-ce que momentanément — et aussi bien préparé que possible a contempler leuvre artistique de l’Inde. Il est inutile de résumer ici cette introduction, mais cependant il est bon dindiquer les idées sur lesquelles l’auteur a insisté le plus, car son choix me parait trés judicieux. L'art hindou, qu'il soit d’inspira- tion brahmanique ou bouddhique peu importe, est essentiellement religieux ; il l’est dune maniére intransigeante. Cet art est d’autre part, absolument a l’antipode de notre art individualiste : le but de l’artiste hindou est de s’‘identifier avec l'objet contemplé, de s’absorber en lui; sa personnalité est entierement submergée dans l’accomplissement de son ceuvre, toute de déyotion et d’amour. Il en résulte que cette ceuvre garde toujours tout au moins sa valeur sociale, traditionnelle ; elle ne peut jamais étre tout a fait médiocre, insignifiante et vide comme le sont tant d’cuvres européennes ou américaines. CoOoMARASWAMY remarque tres justement a ce sujet (p. 24) que les sept huitiémes de la production artistique occidentale sont lceuvre d’hommes qui devraient étre des apprentis ou des compagnons, non pas des maitres; tandis que le huitieme restant (si cette proportion de vrai génie n’est pas trop forte) n’est intelligible que pour une trés petite élite. Cependant un art traditionnel, lorsqu’il est arrivé 4 son apogée et ne peut plus que décliner, contient en lui-méme une grande cause de faiblesse : il n’a pas la puissance de résister 4 la corruption étrangére. C'est ce qu’une his- toire de l’art Egyptien, par exemple, illustrerait admirablement.— 406 ISIS. IT. 1919 CooMARASWAMY insiste beaucoup aussi sur la qualité qui est,a ses yeux, la plus caractéristique de l’art hindou: son extréme habileté a repre- senter les mouvements. Qu’on songe notamment aux gestes délicieux des pieds et des mains, du corps entier. D’ailleurs l’artiste hindou, n’est pas moins habile a figurer les mouvements de l’4me que ceux des membres, et les meilleures ceuvres de sa race sont d’une ¢« trans- parence » supréme. — Enfin, l'art hindou ne peut étre aimé ni compris , sil’on n'a su comprendre d’abord ni accepter une des sources les plus profondes de son inspiration, notamment le mysticisme sexuel qui le penetre tout entier. Je n’ai qu'une seule critique 4 présenter au sujet de cette définition générale de l'art hindou. A. CoomaraAswamy a eu l’heureuse idée de comparer celui-ci 4 notre art médiéval, l’ceuvre de nos imagiers gothi- ques, mais il me parait avoir un peu forcé la comparaison. Il y a certes une certaine part d’orientalisme conscient et inconscient dans notre art médiéval et catholique, (il serait fort intéressant de la déterminer avec exactitude, et d’en étudier toutes les origines), mais s'il ressemble a cet égard a l’art hindou, il en differe plus encore a d’autres points de vue. La comparaison de CooMARASWAMY, a la fois trop absolue et trop laconique, est de nature a fourvoyer le lecteur. Les chapitres II, II, I1V qui suivent l’introduction sont consacrés respectivement a la sculpture, la peinture et l’architecture Les chapi- tres V AIX ont pour objet l’¢tude des arts mineurs: arts du métal, émaux, joaillerie, — travail du bois. — ivoires, — céramique, — tex- tiles. L’auteur insiste beaucoup sur l’extréme habileté technique des artisans hindous, habileté en grande partie causce par leur dévotion parfaite a la tache entreprise et d’autre part par le systéme des castes, qui permet le développement indéfini des aptitudes cultivées dans chaque famille. Celui qui se donnerait la peine d’étudier les procédés industriels conserves dans les villages hindous par @immuables tradi- tions, aurait sans doute l’occasion de faire des découvertes techniques précieuses. Indépendamment du livre de CoomMarRaswamy, je ne connais qu’une seule histoire générale de l'art hindou, c’est le grand ouvrage de Vincent A. Smita: A history of fine art in India and Ceylon (in-4°, 386 illustr. Oxford, CLARENDON Press, 1911). Cet ouvrage est beaucoup plus complet, mais ne se rapporte qu’aux beaux-arts proprement dits; il n’y est question qu’incidemment des arts appliqués. On ne peut comparer équitablement une ceuyre aussi détaillée 4 celle de Cooma- RASWAMY, qui est plutot une esquisse; mais qu'il me soit permis cependant de dire, que cette esquisse est singuliérement pleine et vivante et que le gros livre de Smiru parait bien froid et bien terne a edté delle. On sent que CooMARAsSwamy s'est identifié beaucoup plus ANALYSES 407 intimement avec son sujet que SmitH na pu le faire, malgré son évidente bonne volonté. S’il faudra done toujours recourir au livre de Situ pour le détail des faits, et pour les planches nombreuses quil contient, louvrage de Coomaraswamy lui est cependant de beaucoup supérieur pour la compréhension générale de la pensée et de l’art hindous. J’ajouterai encore que ce dernier ouvrage, malgré son prix modique, est, lui aussi, abondamment illustré, et que le choix des images est trés suggestif. L’absence d’un index me parait étre son seul défaut matériel. (1914) Gals: P aul Deussen. — The system of the Vedanta, according to BaDARAYANA’S ‘Brahma-Sitras and CANKARA’S commentary thereon set forth as a compendium of the dogmatics of Brahmanism from the standpoint of CAnKARA, translated by CHARLES JOHNSTON, Xv -} 513 p. in-8°. Chicago, The Open Court, 1912. I] n’est pas nécessaire de donner ici une longue analyse de cet excel- lent manuel d’exégese védique qui est devenu classique dans tous les pays, méme aux Indes. La premiere édition allemande fut publiée par Brockuaus, a Leipzig, en 1883; la deuxi¢me, en 1906. Ajoutons encore, pour compléter histoire de ce livre, qu'une autre traduction améri- caine, due 4J. H. Woops et C B. Runkie, a paru a New York, en 1903; il eut été interessant de la eonfronter avec celle de CHARLES JOHNSTON, mais je n’ai pas eu l’occasion de le faire. Comme le titre l’indique, lexégese de Paut DEusSEN est entiérement et exclusivement basée sur le Cariraka mimansa-sitra de BapArayANA et sur les commentaires ajoutés par CANKARA 4 cet ouvrage, qui est l’ouvrage fondamental de Vécole Vedanta. Mais comme il est impossible de séparer ce qui appar- tient a ces deux auteurs, il est plus simple de dire que le livre de DerusseN est un manuel de brahmanisme tel qu'il fut enseigné par CankarRA. En effet, nous ne savons rien de ja vie de Baparayana, tandis que pour ce qui concerne CANKARA nous sayons au moins qu'il vécut au vie siécle aprés J.-C. comme un pauvre pélerin (paramahansa, parivrajaka), quwil fonda une école fameuse a Cringagiri, qu’il fit de longs voyages pour enseigner sa doctrine (il alla jusqu’au Cachemire) et qu'il mourut a Kanci. Son enseignement donna naissance a un grand nombre d’écrits qui portent son nom, mais dont on n’a pas encore pu établir s’ils sont tous de lui. Son chef-d’ceuvre est le commentaire du Brahmasutra, dont il est ici question. DrussEN le cite d’aprés l’édition de Rorr et de Rama Narayana Vipyaratna publiée dans la Bibliotheca Indica, 4 Calcutta en 1863; mais on sait que cet ouvrage a été entiére- ment traduit, depuis la premiére rédaction de Drussen, en allemand par l’auteur lui-méme (Leipzig, 1887) et en anglais par G. Tuipaur (Oxford, 408 ISIS. II. 1919 1890-1896). Le Brahmasttra sur lequel s’appuie l’exposé de Derussen, est avant tout un ouvrage d’apologétique et de polémique, ce qui est trés facheux pour nous, car les adversaires du systeme Vedanta que CanKARA S’efforce de convaincre, sunt cependant d’accord avec lui sur beaucoup de points essentiels — ceux mémes qui sont les plus évidents pour les Hindous, j’allais dire ceux qui sont les plus adéquats a l’ame hindoue et en méme temps les plus éloignés de la notre, les plus diffi- ciles 4 pénétrer par les esprits élevés dans l’atmosphére positiviste de lOccident. De plus, la dialectique hindoue est extremement différente de la nétre, ce qui contribue encore a nous rendre leur pensée moins accessible. D’aprées Cankara, l’idée fondamentale du Vedanta c’est que toute connaissance physique, empirique, n’est quignorance (Avidya); il y oppose la métaphysique du Vedanta qui est, elle, la vraie connais- sance (Vidya). Ce qui rend nos connaissances empiriques de mauyais aloi, c’est l’'imperfection et ce sont toutes les limitations de notre étre.. L’ame hindoue est profondément pénétrée de cette conception, et ce qui en Occident n’a jamais été plus qu'un systéme métaphysique propre a quelques philosophes et non vraiment vécu, est ici une certitude intime, constamment éprouvee et sentie, et qui domine toute l’existence. Ceci nous révéle toute la mentalité hindoue. Mais je veux encore signaler un fragment de CANKARA qui peut aider beaucoup, sans aucune peine, a la faire mieux comprendre. C’est celui ot il expose les quatre conditions qui doivent ¢tre satisfaites pour pouvoir étudier le Vedanta avec fruit (DEuUssEN, p. 79-85): 1° il faut d’abord distinguer entre ce qui est éternel et ce qui ne l’est pas; 2° il faut avoir renoncé a toute récompense dans ce monde ci ou dans un autre monde; 3° il faut avoir atteint les six qualités : paix (¢ama’, tempérance (dama), renonce- ment (uparati), résignation (titiksha), concentration (samadhi), foi (eraddha) ; 4° enfin il faut avoir le désir de la libération, c’est-a-dire le désir de passer de « ce qui est non existant 4 ce qui existe en réalité, de Vobscurité a la lumiére, de la mort a l’immortalité ». Cette derniére condition est sans doute la condition essentielle : une longue évolution l’a rendue toute naturelle a l’A4me hindoue; au contraire, les Occidentaux ne pourraient y satisfaire qu’en se faisant violence, et d’une maniére tres imparfaite et passagére. Des résumés et des index nombreux complétent le manuel et en font un guide toujours prét 4 répondre aux questions de ]’étudiant ou du G. S. disciple. Lionell D. Barnett. Antiquities of India. An account of the history and culture of ancient Hindustan. xvi & 306 p. in-8° (23 & 15), with numerous illustrations and a map. London, Puitie LEE WaRNER, 1913. [12 s. 6 d.] ANALYSES 409 « The purpose of this book is to present within a moderate compass a general survey of the history and culture of ancient India. ) Voyons dans quelle mesure ce programme a été réalisé : Un premier chapitre est consacré a une histoire rapide de l’Inde jusqu’au commencement du xur° siécle; l’'auteur expose d’abord les particularités essentielles de la civilisation védique, puis nous raconte l’expansion des Aryens. I] résume clairement la théorie généralement admise maintenant, d’aprés laquelle il y aurait eu deux séries d‘invasions aryennes dans |’Hin- doustan, sans parler des influences aryennes qui ont pu y pénétrer par le sud de la péninsule. Ce chapitre est suivi de deux appendices dont lun est une énumération des principaux dieux hindous, avec des com- mentaires, et dont l’autre est une note d’ethnographie et de linguis- tique, rédigée d’aprés les travaux de Sir Herperr H. Ristry et le tome I de l/’mperial Gazetteer of India. — Le chapitre II (p. 37-94), est une chronologie de l’histoire hindoue depuis 600 avant J.-C. jusqu’a 1200 aprés J.-C. Chaque événement est briévement commenté. Cette énumeération est complétée par une note sur les « éres») hindoues, lesquelles sont fort nombreuses et rendent l’établissement d’une chro- nologie exacte trés difficile. — Le chapitre III (p. 96-136), qui m’a paru fort bien disposé, est consacré a l'étude du droit et de l’adminis- tration. Il est subdivisé comme suit : The sources; 1. The state and the organisation of society; 2. The family, 3. Civic life; 4. The four stages; 5. Caste. La notion de caste est bien exposée d’aprés l’expli- cation classique du Manavya-dharma-sastra et l'analyse de Sir H. H. Ristey. — Pour la rédaction de ce chapitre, l’auteur a fait un grand usage, entre autres sources, du Kautiliya-artha-sastra. Le rituel véedique est exposé avec assez de détails dans le chapitre IV (p. 136- 178), mais les autres rituels, la yoga et la magie, sont expédiés dans le chapitre V (9 pages!) avec vraiment un peu trop de désinvolture. Sans doute, il était légitime de parler plus longuement du rituel védique, étant donnée son importance pour la compréhension des origines aryennes, étant données aussi son expansion et sa persistance remar- quables, mais la disproportion est cependant trop grande. — Tous les chapitres suivants sont assez sommaires et je vais me borner a les énumérer: VI. Astronomy, geography and cosmography; VII. Weights and measures. Coinage (Measures of weight. Coinage. Measures of length. Measures of time); VIII. Medicine; LX. Writing (characters; material); X. Architecture; XI. Sculpture and painting. Un bon index termine l’ouvrage (p. 263-306). Le résumé que je viens d’en donner permet de se rendre compte de la quantité de renseignements que ce volume renferme, mais aussi des extraordinaires lacunes qui y sont restées, et dont l’auteur du reste a eu conscience. Ainsi, l’histoire des sciences y est indignement traitée, 27 410 ISIS. IL. 1919 puisque l’auteur s’est borné a consacrer 8 pages a l’astronomie et 5 pages ala médecine! Il n’est point question de la technologie, des arts décoratifs, ni de la musique ! — Ce qui me parait un défaut plus grave encore, c’est le manque d’homogénéité de cet ouvrage : certaines parties sont de la bonne vulgarisation mondaine, d’autres pourraient appartenir a un manuel scolaire. La bibliographie aurait du étre plus compléte. L’ouvrage est assez bien illustré et renferme notamment XXVIII planches d’aprés des monuments, mais celles-ci sont distri- buées dans le livre d'une maniére incompréhensible. Enfin, on serait en droit de reprocher a auteur un manque d’imagination et de sym- pathie, a cause duquel, malgré son excellente érudition, bien des aspects de la pensée et de lame hindoues lui sont et lui resteront toujours étrangers. Malgré ces défauts, ce volume, oli sont réunis tant de renseignements divers sur l’Inde antique, est d'un emploi commode et rendra, je pense, de grands services. {LioneLt D. Barnerr est né a Liverpool en 1871. Il a fait ses études dans cette ville et 4 Cambridge. I] est conservateur des livres et des manuscrits orientaux au British Museum. I] a publié, en 1905, une traduction du Bhagavad-gita; en 1907, une traduction de l’Antagada- dasao et Brahma knowledge, etc.] G.S. David Eugene Smith and Yoshio Mikami. — A history of Japanese mathematics, v {-288 p. in-8°. Chicago, The Open Court Publishing Company, 1914. Comme la préface de cet ouvrage l’indique, l'histoire des mathé- matiques japonaises est peu connue. C’est en 1900 qu’a Paris, au Il° Congrés international des Mathématiciens, le Prof. Fustsawa de Tokio présenta, pour la premiére fois, une notice sur ce sujet. Depuis lors, celui-ci fut étudié par le baron Kixucui et le Prof. Hayasur dans des articles qui parurent dans la Nieuw Archief voor Wiskunde. Ces travaux, malegré leur importance, étaient loin d’épuiser une matiére qui, par nature, est vaste et complexe. Aussi, SmitH et Mikami ont-ils fait dans l’ouvrage qu’ils publient une ceuvre originale et en grande partie inédite, dont on ne peut que les féliciter. L’entreprise n’était pas aisée, car les documents relatifs 4 l’histoire ancienne du Japon sont peu nombreux, la plupart ayant été détruits par des incendies. En présence de cette difficulté, Smrru et Mikami ont été obligés d’avoir recours 4 des conjectures plus ou moins plausibles: mais celles-ci font grand honneur a leur érudition et a leur probité scientifique. D’aprés eux. l’histoire des mathématiques japonaises peut, depuis les temps les plus reculés jusqu’a nos jours, se diviser en six périodes relativement distinctes. ANALYSES 411 Dans une premiére période qui s’étend jusqu’en 552 apres J.-C., la science japonaise est sous linfluence indirecte de la Chine, et c’est surtout le probléme de la numération qui préoccupe les esprits. La deuxiéme période (552-1600) correspond au Moyen Age de histoire japonaise. De méme que l'Europe est a ce moment-la en contact avec les pays du Sud, de méme le Japon est sous l’influence directe de la Chine. Le systéme des mesures en yigueur dans ce pays est importé au Japon ainsi que plusieurs ouvyrages mathématiques concernant les mesures géométriques et astronomiques, les quantités algébriques, etc. A cette période se rattache le développement du « soroban », sorte d’abaque qui dérive du « swan-pan » chinois et qui permet d’effectuer les quatre opérations arithmétiques. Le « sangi » ou matériel composé de baguettes mobiles, est utilisé pour les calculs algébriques. La troisiéme période (1600-1675), constitue la Renaissance de la science japonaise. Celle-ci parait influencée 4 ce moment par l'Europe, grace aux missionnaires jésuites et aux marchands hollandais. Un recueil de problémes, écrit par Isomura, nous montre les préoccu- pations dominantes de cette époque (calcul approximatif de 1, carrés et cercles magiques, etc.). MuRAMatTsU, d’autre part, pour évaluer le volume d’une sphére. le décompose par cent plans paralléles en des por- tions qu’il assimile a des cylindres. La quatrieme période, qui va de 1675 a 1775, marque au Japon un développement scientifique analogue a celui qui se produit en Europe ala méme époque. En effet, c’est a Vinitiative de Descartes, NEWTON, Lersniz, ete., quest di l’épanouissement des mathématiques euro- péennes au xvii’ siecle. De méme Seki et son disciple TAKEBE provoquent au Japon par leurs travaux, l’éclosion et le développement des mathé- matiques indigénes ou « wasan )). L’histoire de Sexr Kowa est en partie légendaire et montre la grande influence qu’il exerca. Quant a lceuvre mathématique qu'il accomplit en voici quelques exemples. SEKI considére des cercles tangents entre eux et tangents intérieurement 4 un grand cercle, et, au moyen de certaines données, il en calcule les diamétres respectifs. Ce probleme et d'autres analogues sont résolus par une méthode algébrique appelée « yendan », et grace a une notation dite « tenzan ». D’autre part, SEKI précise l'emploi des déterminants et utilise ces derniers d’une facgon beaucoup plus étendue que Lersniz (1). Mais le principal mérite de Sexi et de son disciple TakeBE est d’avoir inventé la méthode « yenri » ou théorie du cercle. Voici en quoi consiste (4) Voir & ce sujet I’étude de Yosnio Mrkamr: « On the japanese theory of determinants ». Isis, Il, p. 9-36, 1914. 412 ISIS. II. 1919 cette derniére. Pour évaluer le périmétre du cercle, on calcule le carré de la moitié d’un are en fonction de la hauteur de cet are et du diamétre du cercle. On obtient ainsi une série indéfinie de termes qui peuvent étre sommés. II est possible, toutefois, que l’idée de cette série ait été suggérée indirectement 4 TAKEBE par le missionnaire JARTOUX qui résidait 4 Péking et qui était en correspondance avec LEIBNIZ. Quoi qu'il en soit, l’influence de Sex et de son école persiste durant tout le xvi siécle 4 peu prés. Parmi les mathématiciens célébres de cette époque, il faut citer l'astronome Nakane Gensun, qui applique lanalyse indéterminée a la géométrie, s’occupe de maxima et de minima et étudie les cercles tangents intérieurement a une ellipse. Quant 4 Asma Cuoxuyen, il fut un génie d'une grande clarté et qui mit en forme la plupart des solutions trouvées avant lui. Il sut, en outre, effectuer des intégrations doubles par l’emploi de séries appro- prices. Ayima CuoxvyeEn, il est vrai, appartient déja 4 la cinquiéme période (1775-1868), qui marque le point culminant des mathématiques japo- naises. Dans cette période, SAKEBE étudie systématiquement les équa- tions du deuxiéme degré et les divise en trois types Wapa NEI perfec- tionne la méthode « yenri », effectue plusieurs cubatures et étudie plus spécialement l’ellipse. Avec la sixiéme période, le Japon est définitivement ouvert a Vinfluence européenne, et cette période, qui s’étend de 1868 a nos jours, marque au Japon la fin du « wasan » ou science mathématique indigéne. Deux questions, semble t-il, peuvent se poser au sujet de cette derniére. Par quels caractéres se distingue-t-elle des mathématiques occidentales et jusqu’a quel point son développement a-t-il été original. Pour répondre a la premiére question, ce qui frappe surtout dans le développement des mathématiques japonaises, eest l’absence de méthodes générales compensée par l'ingéniosité a poser les problémes particuliers et le souci de les résoudre numériquement. Aucune théorie, par exemple, analogue 4 celle des sections coniques qui fut la gloire de la géométrie grecque dans l’antiquité. Les résultats pratiques, bien plus que les méthodes théoriques, semblent avoir intéressé les mathé- maticiens japonais. Quant 4 la deuxiéme question, SmirH consacre 4 son étude tout un chapitre dont la conclusion est en somme négative. Dés les origines, soit directement, soit par l’entremise de la Chine, les influences euro- péennes sont manifestes dans les mathématiques japonaises, et il est possible d’en suivre assez nettement les traces. On le voit, ’ouvrage publié par SmirH et Mikami constitue une importante contribution 4 Vhistoire générale des mathématiques. Ajoutons, pour terminer, qu'il est illustré de nombreuses et excellentes ANALYSES 413 figures, grace auxquelles le lecteur ignorant la langue japonaise peut cependant se faire une idée exacte des procédés de calcul employés autrefois au Japon. ARNoLD Reymonp (Neuchatel). Ulugh Beg’s, Catalogue of Stars. — Revised from all Persian Manuscripts existing in Great Britain, with a vocabulary of Persian and Arabic words by Epwarp Bau KnoseEt, 109 p. in-4°. Washington, Carnegie Institution, 1917. This publication is a sequel to that of Protemy’s catalogue reviewed above. The method and the presentation are the same in both cases, which is very fortunate since it makes comparisons between these two fundamental works easier. Strange to say, no other catalogue of stars was made from original observations during the thirteen centuries which elapsed from the days of Protemy to those of OULuGu Bre. The catalogue of the latter based on observations made at his obserya- tory of Samarkand from A. H. 823 to 841 (= A. D. 1420 to 1437), appeared probably in A. H. 841 (= 1437). The observations were carried on by at least three astronomers : SALan up-Din Masa, called Kazi-Zapau Raimi; Guryas up-Din Jamsuip ; Avi Bin Munammap Kasuyt and possibly a fourth one named Mu’in up-Din. Before the time of ULuGH BG, the two most important contributions of the Arabs to observational astronomy were : 1) The Hakemite Tables (A. D. 1007) of Exsn Jounis (960-1008), which contain numerous observations of eclipses (discussed by Newcoms); some 54 observations of conjunctions of planets with each other and with stars; determination of the mean motions of the Sun, Moon and planets; and several observations of the Equinox; 2) The Uranometria of App aL RauMan AL Suri (903—86), a work of the highest value. The work of ULucHu Bra however is far more important. His grandfather TAMERLANE was a Mongol, but he himself was a Turk. Hence the question has been raised whether he wrote his tables mm Turkish, Persian or Arabic. No Turkish Ms. is known. Skpiw.ot has come to the conclusion that the tables were formerly written im Persian and later translated into Arabic (sic). The scanty information we possess on the making of these tables is contained in the Preface and Introduction which precede them and are entitled « Zij Unuen Bre ». The relevant passage of the preface is quoted by KNoBEL in extenso. The whole introduction was published and translated into French by Sepitnor (1839, 1847, 1853). The earliest investigation of ULuGu Bre’s catalogue was made by Joun GREAVES, Sayilian professor of astronomy at Oxford, 1643. It 4i4 ISIS. II, 1919 was never published, but a part was incorporated in BAINBRIDGE’S Canicularia, 1648. — Tuomas Hyp, Bodley’s Librarian, not knowing anything of the researches of Greaves, published the same observa- tions in 1665, from three mss. at Oxford (2% ed , 1767; 34 ed., with notes by Francis Barty, 1843, R. A. S. Memoirs, xiii). In Bam.y’s edition the stars were for the first time identified with modern catalogues. Knopet began the publication of his investigations in 1879, and Perers in 1881. UxuGa Bra’s Catalogue, as found in the codices, consists of 1,018 stars of which 27, as he states, were not observed, but reduced from Protemy by the addition of a constant to the longitudes. The present investigation shows however that the positions of many other stars are at least partly derived from Proremy’s Catalogue. Thus it is probable that in the whole catalogue only about 700 stars have both elements determined from original observations. As in the case of Protemy’s Catalogue, ULuGH BrG made his observa- tions generally by constellations, and not indiscriminately. He was guided throughout by Surt, and did not intentionally observe any other stars than those described by Surr. All the determinations were made at Samarkand, the latitude of which Utucu Bre determined as 39° 37! N., (Srruve, 39°38/50!). His tables were based on the Ilkhanic tables of Nassrr Eppin au Tust, which were constructed at Maraghah in the middle of the thirteenth century, and it is probable that his methods were those pursued by Nassir Eppin. KNoseEt’s edition is arranged in the following way : Introduction of 10 pages giving the history of the Catalogue, also some information (very little) on the methods which were possibly used at Samarkand. Tables to permit comparisons between UnuGu Brc’s and modern observations. This shows that their accuracy was not much superior to that of Protemy’s. Other tables evidence the positions borrowed from Protemy. The catalogues follow : i) ULueu Bre’s Catalogue of stars for the epoch A. D. 1437.5; ii) His catalogue compared with modern observations reduced to the same epoch. — Notes to the cata- logue (p. 75-84). List of mss. of ULucu Bre examined and collated (21 Persian and 3 Arabic, all in England except 3 Persian mss. of Paris). Results of the collation of the mss. (p. 86-94). Persian and Arabie vocabulary by Prerers and KNOBEL. Mirza ULuGH BeG BIN SuaHRUKH BIN Timar KiRrGaN was born in 1393; his scientific work began as far as we know in 1420; he succeeded in 1447 to the Imperial throne of Samarkand on his father’s death, but his reign was very shortlived for in 1449, he was defeated in battle and put to death by his eldest son. He was the last great representative of Arabic astronomy. It is a great pity that one knows so little of a ANALYSES 415 king who showed, in at least one direction, such extraordinary wisdom. His biographer, Apu MunAMMAD MustrapHam, Says : ( fuit Rex justus, doctus, perfectus presertim in mathematicis, scientiam et ejusdem cultores dilexit ». GEORGE SARTON. Orta, Garcia da. — Colloquies on the Simples and Drugs of India by Garcia DA OrtA. New edition (Lisbon, 1895) edited and anno- tated by the ConpE pr Frcauno, translated with an introduction and index by Sir CLemMents Markuam. London, HENRY SOTHERAN and Co., xx1 + 509 pp., 26 pl., 1913. [42 shillings net.] In the sixteenth century the kingdom of Portugal (!) formed the connecting link between Europe and India. Vasco pa Gama had reached Calicut onthe Malabar coast by the sea route in 1498 and from this time onwards, for a hundred years or more, commerce with the East was almost entirely in the hands of his countrymen. Goa Dourada — « Golden Goa» — fell to ALBUQUERQUE in 1510, and became the capital of Portuguese India. To this city, in 1534, the physician GarciA DA OrvTA set sail from the Tagus, reaching India after a voyage lasting six months. Garcra, who was then over forty, had been born about the year 1490 at Elvas, famous for its plums, so that he was about the same age as four of his great contemporaries, ANDREA DEL SARTO, HOLBEIN, MELANCHTHON and PARACELSUS. He had studied medicine at the Spanish universities of Aleala de Henares and Salamanca and afterwards lectured at Lisbon University In India he practised with great success as a physician, numbering among his patients Europeans, Eurasians and natives, and amassing a fortune. He had a house and garden at Goa, and here, after nearly thirty years’ experience in the use of eastern drugs, he wrote the famous work Coloquios dos simples, e drogas he cousas medicinais da India. 1t was published at Goa in 1563 and was thus one of the first European books to be printed in India. Orva’s countrymen were early in the field as regards the art of printing, which was introduced into Portugal only ten years after Caxron first set up his press in Westminster. The Coloquios has since been translated into other languages and two new editions in Portuguese appeared in the nineteenth century, but up to the present, in spite of the close connec- tion between Britain and India, it has never been issued in English. This want has recently been supplied by the appearance of the trans- (!) For an interesting account of the Portuguese travellers and explorers of the renaissance period and full references to the literature of the subject, see Jayne, K. G., Vasco pa GAMA and his Successors, 1460-1580. London, 1910. 416 ISIS. II. 1919 lation by Sir Clements Markuam which is the subject of the present review. All who are interested in the botany and pharmacy of India must feel grateful to the translator who has brought this classic work within the reach of the many who are ignorant of the Portuguese tongue. Garcia pA Orra’s Colloquies have been said to represent the supreme expression of the Portuguese genius in Science and thus to occupy a corresponding position to that held, in literature, by the Lusiads of Camorns. This estimate is probably too eulogistic, but it seems at least possible to class these works together as being both alike inspired by that zeal for travel and exploration which was the finest characteristic of sixteenth-century Portugal. CAMOENS was an intimate friend of Orra’s, and at the time the Colloquies were com- pleted he was also at Goa writing the Lusiads. The relation in time of the Colloquies to general European culture is perhaps best realised if we remember that they were published the year before the birth of SHAKESPEARE and GALILEO. The dialogue form in which the book is written gave Orra an excel- lent opportunity of illustrating a famous controversy which was then raging in the medical world. Sir CLEMENTS MARKHAM scarcely seems to have fully grasped the significance of the dialogue when he tells us that the two interlocutors, whom Orta calls respectively by his own name and by the name of «D* Ruano», represent the traveller and observer as opposed to the erudite man of the schools. They represent, rather, the « Arabist» as opposed to the « Hellenist). The former accepted the teachings of Aristotle and other classical authors as explained, corrected and amplified by Avicenna and the medieval Arab physicians, while the « Hellenists ) ignored the experience of all intermediate generations and reverted to the dicta of the Greek writers as the last word upon the arts of healing. Many passages might be quoted to show that, in the dialogue, Orra represents the Arabist side of the controversy. He says, for instance «1 affirm that as regards India the Arabs are better authorities and err less than the Greeks), while, in another place, he reproves Ruano for being so much attached to the modern authors who in order to praise the Greeks speak evil of the Arabian physicians. Itis true that OrTa was by no means lacking in admiration for the Fathers of Medicine, — he speaks of ( GALEN... whose shoe-latchets lam not worthy to unloose»y,— but he firmly declines to accept their authority as unimpeachable. «Do not try to frighten me» he cries «( with DioscoriDEs or GALEN, because I merely speak the truth and say what I know ». He stre- nuously denies that the fact of these early Masters not having known of a drug is any reason against using it : « Please God» he says, « we ANALYSES 417 will always continue to search for and enquire about medicines ». That it needed some courage to be an Arabist is illustrated in the thirty- second Colloquy. Orta maintains that the Greeks did not know the mace though they were acquainted with the nutmeg, but Ruano protests that Srrapio says that the Greeks knew these medicines. Orv replies, ( That was because he was afraid to say anything against “« the Greeks. Do not be surprised at that because even I, when in « Spain, did not dare to say anything against GaLEeN or against the « Greeks ). The intention of the «Colloquies) is primarily medical and their greatest value from this standpoint lies, perhaps, in the fact that they include the first account of the symptoms and treatment of Asiatic cholera. The lay reader will, however, find much that is of interest in Orra’s account of oriental drugs, fruits and spices, ligh- tened by picturesque touches, such as a description of a jewel theft from a half-caste lady after she had been drugged with datura, Among the products discussed are the clove, cocoa-nut, manna, mace and nutmeg, opium, pepper, rhubarb, sandal-wood, spikenard, ginger, assafoetida, betel, banana, cinnamon, mango, melon and camphor. In modern life spices are such a relatively unimportant item that it is difficult to realise the preeminent place held in earlier days by the trade in these commodities. Even the shiploads of slaves, ivory and gold brought from Africa by the Portuguese merchants are said not to have been comparable in value with drugs and spices, while, in the East itself, pepper, ginger, cinnamon and clove are recorded among the gifts offered by one potentate to another. Among the small amount of purely botanical information in the « Colloquies », there is a brief description of a plant with sensitive leaves which appears to be Biophylum sensitivuum Dec., and also a mention of the nyctitropism of the Tamarind. A variety of miscella- neous lore, not directly connected with the main subject, is to be found in Orta’s work. He gives information for instance about the elephant, about the mongoose and about the names of the Indian chessmen He touches on various native customs, noticing, for instance, the delight of the Indians in scents which induces kings to have the floors of their houses strewn with fragrant blossoms, while even labourers will buy scents to anoint their bodies rather than necessary food. He puts into Ruano’s mouth a reference to the « barbarous») king of China in order that he may correct his ignorance and discourse of the worked silver and copper, the silk, gold, musk, pearls, mercury, vermilion and «porcelain twice the value of silver) that come from China. For all this irrelevant matter, — which indeed adds greatly to the charm of the book in modern eyes, — Orra feels it necessary to 418 ISIS. If. 1919 apologize. « Youmust», he says « pardon my prolixity, for when once aman begins to chatter, he is apt to do soa good deal». Sir Cements Markuam has translated Garcra’s work in an easy, colloquial style which is well suited to the purpose. The book includes an explanation of the value of the coins and weights and measures of the period, and a useful index of drugs and place-names, and of persons mentioned, with biographical notes. The list of the plant-names, with their modern scientific equivalents, would have been more satisfactory if the authority had always been given in the case of the modern name. The reproductions of wood-cuts which illustrate the book are not taken from Orvra’s original work, which was unillustrated, but from a volume published at Burgos by CurisrovaL Acosra in 1578, under the title of « Trata de las drogas y medicinas de las Indias Orientales con sus plantas », which was practically a Spanish translation of Orra’s work, somewhat altered and including a few additional plants. The wood-ecuts in question are quaint and decorative, but in most cases they are inferior botanically to the best herbal illustrations of the period. It is rather curious that they should have been resuscitated to illustrate a twentieth-century edition of Orva’s book, for CHARLES DE u’EctusE, who published a Latin translation from Acosta in the sixteenth century, discarded them as quite unworthy! In the dedica- tion of his translation he writes, « As for the figures which he [Acosta] repeatedly boasts to have drawn from the life... I have rejected them, since they were obviously ridiculous (plané ineptae), and were any- thing rather than representations of the actual plants ». He reproduces one of them, however, — the picture of a tree bearing cloves, — in order that the reader may judge for himself of their inaccuracy. Acosta’s despised pictures have, nevertheless, considerable charm, which, unfortunately, they lose to some degree when reproduced on the very smooth-faced paper employed in the present edition. The artistic unity of the book would also have been enhanced if the orna- mental initial letters had been chosen with more regard for their har- mony with the old wood-cuts. But these are perhaps hypercriticisms and do not detract from our admiration of the work which Sir CLEMENTS MarkuaAM has done in rendering accessible to English readers a document of permanent historic value. Agnes ArBER. (Cambridge) Crucé, Emeric [Paris, v. 1590-1648]. — Le nooveav Cynée, réimpression du texte original de 1623, avec introduction et traduction anglaise par Tuomas WILLING Baca, xxxi + 363 p. (28 x 18). Philadelphie, ALLEN, LaNE and Scorr, 1909. Cette publication date déja de cing ans, mais par exception, j’en veux parler longuement dans Jsis, car elle mérite — en ce moment plus ANALYSES *i9 que jamais — d’étre signalée a |’attention de tous. Un petit livre dont Vauteur n’était connu que par ses initiales fut publié 4 Paris en 1623. Il était intitulé comme suit : LE | NOVVEAV CYNEE (')| ov | DISCOURS D’ESTAT | Repreé- SENTANT LES OCCASIONS ET MOYENS | D’ESTABLIR UNE PAIX GENERALE, | ET LA LIBERTE DU COMMERCE | PAR TOUT LE MONDE. | AUX MONARQUES ET PRINCES SOUVERAINS DE CE TEMPS | Em. Cr. Par. | A Paris, | Cuez Jacques VIL- LERY, AU PALAIS SUR LE PERRON Roya | M. DC. XXIII. | avec prRivtr- LEGE DU Roy. Ce petit livre, comportant 9 pages de préface et 226 pages de texte est, parait-il, extremement rare. I] en existe deux exemplaires a la Bibliotheque Nationale de Paris, l'un de la premiére édition, l'autre de la deuxiéme édition qui parut en 1624. Pendant longtemps le nom de son auteur resta caché; du moins on attribuait la paternité de cet ouvrage 4 Emeric ou Emery pe La Crorx (efr Bibliographia politica de GaprieL Naupé, 1642; Nouvelle Biographie générale, vol. XX VII, 1858; Nouveau Larousse illustré au mot Lacroix, etec.). En 1890, ERNEST Nys découvrit dans un autre ouvrage de notre auteur, 4 l’aide d'un anagramme, que son vrai nom est bien Emeric Cruck; ce nom apparait dailleurs plusieurs fois dans | Histoire universelle de J AcQUES DE THOU. On connait bien peu de choses de la vie de Crucr: il est né a Paris vers 1590 et mourut en 1648. En plus du Nouveau Cynée, il a publié divers ouvrages latins. On trouvera des renseignements précis a cet égard dans l’Introduction de THomas WitLinG Batcu (29 pages). Je me borue aux indications suivantes : Cruck était moine; il fait preuve cependant d’une tolérance religieuse vraiment remarquable; c’était un esprit tres large et trés libéral. Il ecrut profondément a la possibilité d’établir une paix universelle, et soutint qu’aucun obstacle interna- tional, aucune différence de nationalité ou de religion ne pouvait rendre la guerre légitime. Mais il comprit aussi que pour assurer le réglement pacifique des conflits internationaux, il fallait organiser une institu- tion internationale ad hoc. 11 proposait de créer, 4 Venise, une cour de justice internationale, o4 chaque nation serait représentée par un ambassadeur qui plaiderait pour elle en cas de conflit. On yoit que Cruck a vraiment été un précurseur de génie, qui a devancé tellement (1) Cyniém (Cintas), un favori de Pyrruus, le dissuada de faire de nouvelles conquétes, et lui conseilla de rester en paix avec les peuples voisins. Il y a, & son sujet, une anecdote célébre dans la vie de Pyrruus de PLUTARQUE (voir aussi BorLrau, Epitre I). Cest cette anecdote qui a inspiré 4 Cruces le titre de son livre. 420 ISIS. 11. 1919 son époque qu'il n’a pu étre bien compris, et qu'il ne le serait pas encore tout a fait maintenant. Cependant il n’y a pas de doute que son idée ne sera réalisée tot ou tard, et alors Cruce sortira de l’oubli injuste ot il est resté. Rappelons que le Grand Dessein de Henri IV ou de Sutiy date de 1638, et est done postérieur de quinze ans au Nouveau Cynée. Il est probable que SuLLy connut l’ceuvre de Cruce. LEIBNIZ en parle alabbé de Saint-Pierre au sujet de la « Paix perpétuelle » de celui-ci. Enfin le de jure belli ac pacis de Grorius fut publié en 1625 : on sait que Grorius vécut quelque temps a Paris, 4 Balagny et a Senlis (voir Jsis, I, p. 765); il eut done la possibilité de connaitre Cruce et son livre. I] faut remarquer que la pensée de Crucré est plus hardie que celle de Grorius. Cruce ne se borna pas d’ailleurs a défendre lVidée de l’arbitrage international ; il montra aussi la nécessité d'un systéme international de poids et mesures; il recommanda d’orga- niser l’instruction publique des enfants, et méme de veiller a leur éducation physique, de leur apprendre la nage, l’équitation et l’usage des armes; il réprouvait la pratique stupide du duel. Enfin, il s’est beaucoup intéressé aux questions monétaires, et notamment a la loi d’apres laquelle il est impossible de maintenir 4 la fois en circulation deux monnaies de valeur inégale; dans le Nouveau Cynée il insiste sur Vimportance que présente pour chaque Etat l’établissement d'un change stable et juste. Cruck avait beaucoup étudié les auteurs anciens, et il cite souvent aussi JEAN Bopin, dont l’ouvrage fondamental : Les Six Livres dela République, avait été publié a Paris en 1577. Ce que j’en ai dit suffit A montrer qu’Emeric Cruck fut un penseur original, hardi, généreux, — un visionnaire de l’avenir : il mérite notre reconnaissance et notre admiration. Par une singuliere ironie des choses, c’est au moment ot la guerre et la folie sont 4 nouveau déchainées sur |’Europe, que j’ai parcouru le Nouveau Cyneée et que j’ai appris 4 aimer son auteur. Au contact de cette méditation vieille de trois siécles, mais hélas! restée d’actualité, je me suis repris a espérer dans la sagesse humaine. Sans doute, notre marche est lente, et !huma- nité n’a pas encore passé toutes les maladies d’enfance, mais cependan t le progrés est certain : toute l'Europe est en guerre, ¢c’est vrai, mais les peuples ne jugent plus la guerre comme ils la jugeaient jadis. Il faut étre reconnaissant 4 THomas WILLING Baton d’avoir réalisé cette réimpression, — cette résurrection, — avee tant de soin. La traduction anglaise se trouve placée en regard du texte original francais, scrupuleusement reproduit; la pagination de la premiére édition a été rappelée en marge, ce qui a permis de reproduire la table de matiéres, assez compléte, de cette édition sans y rien changer. (THomAs Witurnc BaAucu, né le 13 juin 1866; A. B., Harvard Uni- versity, 1890; LL. B , University of Pennsylvania, 1895; membre du ANALYSES 421 barreau de Philadelphie; spécialisé dans l'étude du droit des gens; a publié notamment : Emeric Crock, 69 p., 1900. — The law of OrEsMeE, Copernicus and GRESHAM, 2] p. 1908. — L’évolution de l'arbitrage inter- national, 122 p., 1908, ete.] (1904) G.S. G. R. Kaye. The astronomical observatories of J At Sincu (Archeological Survey of India, New Imperial Series, vol. XL). f°, vir +- 153 p., 26 pl. Caleutta, Superintendent Government Printing, 1918. Maharaja Sawai Jar Sincu 1 of Jaipur was born in 1686. He died in 1743 and « his wives, concubines and science expired with him on his funeral pyre ». He was more of a statesman than of a soldier and has been called the MacutAve ti of his day. He was the founder of anew capital, Jainagar or Jaipur, of which he made a centre of learning and he built astronomical observatories at five of the principal cities of Hindustan; that is first at Delhi (1724), then at Jaipur, Ujjain, Benares and Mathura. His interest in astronomy was genuine and continuous. He made a personal study of it. Founding that the astronomical tables in use were defective he set himself the task of preparing new ones. There- fore he collected astronomical books, had some of them translated; he built the observatories which I have already mentioned and organized a regular staff of astronomers. Some were sent to foreign countries to collect information, while he invited foreign astronomers to Jaipur. The astronomical work carried on under his direction is not purely Hindu. Jar Sincu took advantage of every source of information which was available to him, whether Hindu, Mohammedan or Euro- pean. There is evidence that he was acquainted among other works, with the following : The Almagest; Urucu Bre’s tables ('); treatiseson the Astrolabe; La Hire’s Tabulae Astronomicae and FLAMSTEED’Ss Historia Coelestis Britannica (1725), also European works on geometry, trigono- metry and logarithms. Kaye’s sumptuous publication is fundamentally a description of the astronomical monuments which were built by Jar Sincu. These are accurately described; their use is discussed, and splendid plates illus- trate the explanations. The plan of the work is as follows : I. Jai Sincu’s Preparation for astronomical work (examination of his sources and assistants); II. His Tables completed about A. D. 1728; III-IV. Metal instruments; (1) Completed in A. D. 1437 (A. H. 841). 422 ISIS. IT. 1819 V. Hindu metal instruments; VI. Masonry instruments; VII-XI. Des- cription of the 5 observatories built by Jar Sincu; XII. Historical perspective, p. 69-85; XIII. The evolution of Jar SrnGu’s instruments ; XIV. Conclusion. — Appendices: A. Star catalogues : Extracts from the Jaipur cat. (that is ULuéH Bra’s cat. with 4°8' added to the longitudes) ; Mauenpra’s star list; the Strya Siddhanta star list; the Zarqali instrument. — B. Astrological tables. — C. Geographical elements. — D. Technical terms and Tables. -—- E. Chronology. — F. Bibliography. — Index. It must be noted that although Jar SINGH was certainly acquainted in various ways with European astronomy, he was chiefly influenced by Mohammedan traditions, and foremost by the glorious example of « the martyr prince, Mirza UtuGH Bre ». Itis likely that Jar Sincu only became acquainted with European contemporary results after he had conceived and partially carried out his scheme of astronomical research. Moreover, Kaye surmises that Jar Sincu’s neglect of Euro- pean astronomy may be partly accounted for by the fact that his European assistants were priests. (GALILEI’s books were not removed from the Index until A. D. 1835). The explanation may simply be that UxueGH Bea's influence was overwhelming, and the work and thought of western natural philosophers too foreign to Jat SINGH’s mind to affect it to any considerable extent. Chapter XII is a rapid survey of Hindu, Greek, Muslim and Euro- pean astronomy to enable the reader to place Jai Sineu’s work in its proper perspective. Kaye has reached the following conclusion : The Hindus, Arabs and Europeans all derived the fundamental of their astronomical science from the Greeks. It was the Hindus who first profited by Greek experience (Vth. century), then the Arabs (IXth ) and lastly the Europeans (XIVth.). The last indeed obtained their knowledge of Greek astronomy primarily through the Arabs. -— Itis interesting to compare Greek, Hindu and Arabic methods : Among the Greek astronomers (even ProtemMy himself) there was a distinct ten- deney to work on ancient observations, and in the later Greek school there was a consequent neglect of observational astronomy. The Hindus carried this neglect to the extreme. Their instruments are rather mathematical instruments; they built no observatories and made no systematic records of observations. The Arabs and other Muslim astronomers on the contrary fully recognized the value of practical observation, but they hardly suspected the need for a reexa- mination of the Greek theories. Jar Sincu clearly continued the Muslim tradition. Kaye’s book is an important contribution to the history of Eastern astronomy and to the history of astronomical instruments. The ANALYSES 423 Archeological survey of India deserves much praise for its publication in such beautiful form. G. SARTON. Wilhelm Ostwald. — Auguste Comte, der Mann und sein Werk. Mit Comte’s Bildnis. xm-+ 288 p. Weltformat VIII (12°). Leipzig, Verlag Unesma, 1914. OstwaLp, der selbst als Verbreiter einer positivistischen Welt- anschauung und als Organisator der Wissenschaft in der vordersten Reihe steht, ergreift hier das Wort, um die Persénlichkeit und das Werk seines grossen franzésischen Vorliufers der Gegenwart naher mi bringen. Die geistige Verwandtschaft und Kongenialitit der beiden Gelehrten lisst die Vorziige der «( psychographischen ) Methode von OstwaLps Biographien, die schon das prichtige Buch « Grosse Manner » auszeichneten, hier umso schirfer hervortreten; anderseits zeigt sich die Verschiedenheit der Charakter und besonders auch der Zeitalter aufs deutlichste. Das ergreifende Schicksal Comrr’s wird mit grosser Anschaulichkeit geschildert. Wo es nur méglich ist, erhalt der Leser Einblick in das Spiel yon Ursachen und Wirkungen, speciell zwischen privaten und wissenschaftlichen Verhiltnissen. Mit grossem Takt werden intimere Umstiinde so weit beleuchtet, wie es die Sache erfordert. Eine Anzahl geistvoller Vergleiche hilft in die Eigenheiten der Persénlichkeit und des Werkes des Forschers ein- dringen. Conrr’s Stellung zu den konservativ gesinnten Eltern, in der als musterhaft geschilderten Ecole polytechnique, sein Verhiltnis zu SaIntT-Simon, die yom allgemein menschlichen Standpunkt hochinteres- sante Geschichte seiner Ehe, der Verlauf und die Heilung seiner Geisteskrankheit, seine Liebe zu CLoTiLDE p—E Vaux werden dem Ver- stiindnis nahegebracht. Sein oft befremdendes Verhalten gegen die Behérden, von welchen seine fussere Stellung abhing, sowie gegen seine Freunde und Helfer werden aus der « Einstellung seines geistigen Auges auf Unendlich » erklirt. Die Entstehung und die Wirkungen seiner Lehre werden vor dem Leser ausgebreitet. Wichtige Doku- mente, auch umfangreiche, seines Lebens werden in woértlicher Ueber- setzung angefiihrt : so die « persénliche Vorrede ») zum sechsten Band der Philosophie positive und die Dedikation der Politique positive. Als interessantes Beispiel fiir Osrwatp’s Methode sei die Art genannt, wie er das letztere Werk als Ergebnis eines psychischen Regressions- vorganges schildert, eines Ueberwucherns der Kindheitseindriicke infolge seelischer Erschépfung. Man mag vom erkenntnistheoreti- schen Standpunkt tiber die Anwendung der Energetik auf psychische Vorgiinge wie immer denken : die Fruchtbarkeit dieser Methode OstTWALDs lisst sich nicht mehr leugnen. 424 ISIS. II. 1919 Besonders wohltuend beriihrt die ebenso anspruchslose wie schéne Sprache; ihr Asthetischer Reiz wie der des ganzen Werkes beruht auf der vélligen Hingabe an den Gegenstand. Bedauerlich ist, dass eine eingehendere Inhaltsangabe der Haupt- werke Comres undihre kritische Wirdigung fehlt. In formeller Hinsicht fillt als ein widriger Umstand die grosse Anzahl von Druckfehlern auf. Im ganzen : ein Buch, das den Kenner ComTEs nicht minder als den Fernerstehenden stark anziehen und wohl jeder bereichern wird; eines yon jenen, bei dessen Lektiire die meisten Leser ein Gefiithl der Dankbarkeit gegen den Autor tiberkommen wird. (1914) Ernst Biocu (Prossnitz). Gaston Laurent, professeur au collége CuapraL, — Les grands écri- vains scientifiques, de Copernic a Berthelot. Extraits, introduction, biographies et notes, 5° édition. Paris, Librairie ARMAND Coun, 1913, 1 vol. in-8° de x1-384 pages. Le Conseil supérieur de l’instruction publique a inscrit au programme littéraire des lycées et colleges de France, pour les classes de seconde D et de premiére D, des Extraits des écrivains scientifiques. L’ouvrage de M. Gasron Laurent est précisément destiné a ces éléves de classes scientifiques, nayant jamais fait de latin. Il contient des extraits, traduits au besoin, d’écrits scientifiques de CopeRNIc, KEPLER, GALILEE, Harvey, Descarres, PascaLt, HuyGens, Newton, Le&tBpniz, BUFFOoN, p’ ALEMBERT, CONDORCET, LAVOISIER, LAPLACE, CUVIER, LAMARCK, AMPERE, ARAGO, J.-B. Dumas, LE VERRIER, DARWIN, CLAUDE BERNARD, TISSERAND, PasTeuR, JOSEPH BERTRAND et BERTHELOT. Présenter au lecteur ces vingt-six savants, tracer rapidement leur biographie, en insistant sur la nature de leur esprit, et les faire connaitre par des extraits caracte- ristiques, telle a été la tache personnelle de l’auteur. Le choix de ces morceaux étant tres arbitraire, M. G. Laurenra, d’une maniére géné- rale, accordé sa préférence a « des résumés, des apercus généraux » susceptibles de faire saisir les grandes idées qui ont inspiré les travaux de ces savants. Bien entendu, M. G. Laurent a di se borner aux seules idées qu’on peut supposer connues dans la conversation courante des gens instruits. D’une lecture agréable, instructive et aisée, cet ouvrage, dont la cor- rection est parfaite — conformément aux habitudes de la librairie ARMAND CoLiInN — mérite de trouver des lecteurs en dehors des classes auxquelles il est officiellement destiné. Je ne pense pas seulement aux éléves des autres sections de notre enseignement secondaire, car l’ou- vrage de M. G. Laurent a sa place évidemment indiquée dans leurs bibliothéques. I] répond aussi 4 un désir fréquemment manifeste ; en présence du mouvement scientifique actuel, nombreuses sont, en ANALYSES 425 effet, les personnes qui, dans l’4ge mur, songent a réparer par des lectures choisies les lacunes d'une éducation purement humanitaire. Les Extraits des grands écrivains scientifiques, sous la forme qui a été adoptée dans cette édition et dans l’esprit qui a constamment inspiré leur choix, répondent dans une large mesure a ce besoin. E. TuRRIERE. Marvin, F. S. — The Century of Hope. A sketch of Western progress from 1815 to the Great War, vu + 352 p. Oxford, At the Clarendon Press, 1919. Francis SypNEY Marvin became widely known in 1913, when the Oxford University Press first published his Living Past(t). In this little book he offered us a sketch of Western civilization from the earliest times up to our own. The clue which Marvin followed was no new discovery, but he used it in such a masterly way that he almost made it his own. Let him tell us himself how he hit upon it : « It first came clearly into view with Kanr and the philosophers of the eighteenth century. Take Kanr’s theory of universal history as the growth of a world community, reconciling the freedom of individuals and of individual states with the accomplishment of a common aim for mankind asa whole. Add to this the rising power of science as a collective and binding force which the century since Kant has made supreme. You have then one strong clear clue which, with the necessary qualifications, seems to offer in the field of history something of the guidance and system which Newtonian gravitation gave to celestial mechanics in the seventeenth century. The growth of a common humanity ; this is the primary object to keep in view. But it will prove vague and inconclusive unless we add to it a content in the growth of organized knowledge, applied to social ends » (®). Marvin has clung to this clue ever since. When he organized in 1915, then again in 1916, courses of lectures at the Woodbrooke settlement, near Birmingham, it was the same idea which inspired him. Indeed, this conception of history has sunk so deep into his heart that it is with him almost a religion, I share implicitly his faith in human progress and his conviction that the task of the historian is chiefly to evidence this progress in the past, to show the germs of further (1) F. S. Marvin. The Living Past, 1913; The leadership of the world, Oxford pamphlet 42; The Unity of Western Civilization, 1915; Progress and History. 1916; The Century of Hope, 1919. All books published by the Clarendon Press, Oxford. (?) The Living Past, 1 ed., p. vr. 28 426 ISIS. II. 1919 progress in the present and so to help us to see our way into the future. The accomplishment of this task implies of course, a sound and long scientific training. — The two volumes entitled The Unity of Western Civilisation and Progress and History contain the lectures delivered by Marvin and many other historians and philosophers at the Woodbrooke settlement. Their purpose was to lay emphasis « on those common and ineradicable elements in the civilization of the West which tend to form a real commonwealth of nations and will survive even the most shattering of conflicts ». Marvin's latest book is simply the extension of the same inquiry to the multitudinous events of the last hundred years. He calls it The Century of Hope, because of the gigantic strides which have been made since 1800 in the various directions of human endeavour. This undertaking was considerably more difficult than the one realized in the Living Past, for life in the nineteenth century is extremely complex, and its intricacy is the more bewildering that we are nearer to it. In the appreciation of this book, we must not forget that itis a work of science insofar as the correctness of each statement and the faith- fulness of the whole picture are concerned, but that it is to a far greater degree, a work of art. 1t is a work of art, because it is based on a choice, and a very restricted one at that. Now, no two men will ever completely agree on what should be included in such a brief sur- vey. It is a human foible to look in such an anthology not for the things that one does not know, but rather for those that one knows well. Ifthe reader discovers that his own pet heroes have been omit- ted, his confidence is readily undermined. However, I will not reproach Marvin for the names which he has left out, because I would rather say that his choice has not been sufficiently restricted. It is a fact that human attention can be concentrated only on a small number of objects at a time. It is for this reason that the hasty promenades through our museums often leave the visitors with such a vacuity of the soul. The hasty readers of Marvyin’s book will likely feel some- thing like that, and it will not be entirely their fault. Indeed, some fragments of it — chiefly those relating to science — are so crowded that the result is neither a philosophical synthesis, nor an encyclo- paedia article, but an unpleasant cross between the two. If MArRvIN wishes this sketch to have the same permanence as his former one, he will have to prune and simplify it considerably. This is true especially of the three chapters devoted to science (V, VI, X). Ido not say that an attempt to outline the essentials of nine- teenth century science in the narrow compass of 75 small pages is necessarily foolish, but simply that such an extreme condensation of ANALYSES 427 the most intricate subject would require a far greater mastery of the latter than the author seems to command. I might add that the aver- age educated man is so innocent of science, that he cannot be trusted to read between the lines and to take a hint as naturally as he would if one were speaking of literature or politics. Such a condensed sum- mary is then not simply useless but even dangerous. That is chiefly the case with chapter X, which I can but regard as a brilliant and worthless piece of virtuosity. Chapters V and VI, chiefly the latter, are better. But here also the superabundant material suggests an incomplete assimilation, and the laxity of terms and ideas is a constant source of danger to the innocent reader. To quote an example, on page 123 one reads that ‘‘ all the later discoveries in electricity the identity of magnetism and electri- city, the cells of Voura, the dynamos of Farapay — were turned to account by experimenters, who finally produced a working [telegraph- ing] machine about the year 1836". Now magnetism and electricity were not more identical at that time than they are now, and to speak of “dynamo” with regard to Farapay’s fundamental discovery is to misuse intolerably a technical word. There was no real dynamo until the Sixties, and GrAmme’s ring which marks the beginning of the elec- tro-technical era appeared only about 1870. Furthermore, no dynamo was necessary for the invention of telegraphy. To sum up,— but for the scientific chapters which could be consider- ably improved,—The Century of Hope is an excellent book. I wish that many may follow Marvin’s clue, share his hope and join forces with him so that the future may be one of even greater hope. But they must not cease to stand on the solid ground of experience. He who does not deceive himself, but faces the facts and speaks the truth, can hope without fear, for his dreams will come true. GrorGE SARTON. Silvio Magrini. — I fenomeni magnetici nelle varie teorie elettro- magnetiche. Note storico-critiche. Un vol. in-8° di page. 166. Bologna, ZANICHELLI, 1912. (2 L.] E un volumetto assai ben fatto, di carattere strettamente rigoroso e scientifico, che esamina con cura le yarie teorie elettro-magnetiche che sono state escogitate per spiegare i fenomeni magnetici. I capitoli nel quale esso @ diviso sono : Il magnetismo al sorgere dell’ elettro- magnetismo. — AmprRE: ( La natura elettrica del magnetismo ». — Potsson : « L’azione magnetica a distanza. » — FarApay : « I] magne- tismo del mezzo ».— Maxwe tu: « La continuita del campo magnetico » ; « Il lavoro di magnetizzazione »; « Le verifiche sperimentali »; « Sulla natura elettrocinetica del magnetismo ». 428 ISIS. II. 1919 L’esposizione si occupa esclusivamente dei concetti espressi nelle varie teorie e della loro critica dal lato teorico. In questo senso il lavoro appartiene nel suo nucleo fondamentale pit alla fisica teorica che alla storiografia. Cid non toglie pero che anche sotto quest’ultimo aspetto esso presenti molto interesse, e che esso illumini sulle vicende di teorie assai di rado considerate dagli storici. Molti lavori come questo del MaGrini sarebbero quindi un efficace e prezioso contributo al complesso della scienza ed all’ esame della sua formazione. E per questo che ne raccomandiamo vivamente la lettura et lo studio. Apo MIELI Tille, Armin. Weltgeschichte begrindet von Hans F. HELMHOLT. Zweite, neubearbeitete und vermehrte Auflage, 3° Band: Afrika, Pyrenienhalbinsel, Altgriechenland, xiv + 584 p. (25 x 18), mit 8 Karten, 5 Farbendrucktafeln, 25 schwarzen Beilagen und 164 Abbild. im Text. Leipzig, Bibliographisches Institut, 1914. [in Halbled. geb. 12.50 Mk.] Pour ce qui concerne la critique générale de cet ouvrage et le compte- rendu des deux premiers yolumes, voir /sis, I, p. 754-756; I], p. 239- 240. Les deux premiers volumes étaient consacrés a l’Asie; ce troisieme volume a pour objet l'Afrique et les péninsules hispanique et grecque. La partie purement ethnographique y occupe relativement plus de place, d’autant plus que l’histoire de l'Afrique est encore assez mal connue dans son ensemble. Voici comment la matiére a été distribueée : I. Afrika, von HernricH Scuurrz (7). Uberarbeitet von Vixror Hanrzscu ($) und ALFRED ScHACHTZABEL. — II. Nordafrika, von HEmnricu Scuurtz (7) Neubearbeitet von Huco Grorne. — III. Aegypten von Karu Dyrorr (dans la premiére édition, cette partie avait été rédigée par Karu Nrepuur). — IV. Das Mittelmeer und die Kultureinheit der Mittelmeervélker, von Epuarp GRarEN WILCZEK (}). Neubearbeitet von Kari WerGERDT. Ce chapitre est en quelque sorte le chapitre central du volume, celui qui établit la liaison entre tous les autres et justifie leur juxtaposition (41 pages). — V. Die Pyreniische Halbinsel, von Heinrich Scuurtz (7). Ueberarbeitet von Rupotr BEER (7). VI. Griechenland, von Rupotr von Scata. — Bibliographie (p. 550- 557). — Register (p 558-584). L’histoire grecque n’est traitée que jusqu’a l’époque de Puiniprr I de Macédoine. L’histoire postérieure est trop mélée a l’histoire romaine, a l’histoire byzantine et a l'histoire turque pour pouvoir étre étudiée utilement ici; pour bien comprendre l’histoire moderne de la Gréce il faut d’ailleurs tenir compte de la pénétration des éléments slaves. Pour ces raisons, elle a été reportée au tome IV. G.S. oe = VI° Bibliographie critique de toutes les publications relatives a l’Histoire, la Philosophie et l’Organisation de la Science (jusqu’en aout 1914). Le manuscrit de cette bibliographie était prét a étre publié au moment ow l’inyasion allemande yint interrompre la publication d’Jsis. Quoique je l’eusse rédigée bien différemment aujourd'hui, je n’ai rien voulu y changer, sauf que j’ai raccourci quelques notes critiques qui étaient beaucoup trop longues. La VII¢ bibliographie se rapportant aux publications parues pendant la guerre est sous presse et paraitra dans le fascicule 7 (1% fase. du t. III) avant la fin de l'année. Bruxelles, aott 1919. GEORGE SARTON. PREMIERE PARTIE Classement fondamental. 1. — ANTIQUITE. Leroux, Gabriel. Les origines de l’édifice hypostyle en Gréce, en Orient et chez les Romains, xvui + 354 p, 14 vignettes. Paris, Fonrr- MOING, 1914. ISIS Pensuti, V. Babilonia e la medicina ippocratica (saggio). Rivista di sto- ria critica d. scienze med. e nat., anno V, p. 186-201, 221-237, 36 fig. Roma, 1914 [Bibliografia, p. 237]. IsI8 Vidal, Edmond. Les idées des Assyriens et des Egyptiens sur la vie et la mort, la santé et la maladie 3,000 ans avant Jésus-Curist. Bull. de la Société géogr. d'Alger, XVII, p. 569-596, 1912. 1s18 430 MESOPOTAMIE. EGYPTE. 2. — MESOPOTAMIE. Jastrow, Morris. An Assyrian medical tablet in the possession of the college of physicians. Transactions of the College of physicians of Philadelphia, p. 365-400, 1913. Ists Jastrow, Morris. The medicine of the Babylonians and Assyrians. Proceedings of the Royal society of medicine, section of the history of med., VII, p. 109-176. London, 1914. Isis Langdon, S. Tammuz and Isurar. A monograph upon Babylonian reli- gion and theology containing extensive extracts from the Tammuz liturgies and all of the Arbela oracles, 196 p. London, H. Mir- rorp, 1914. [10 1/2 Sh.}. Isis 3. — EGYPTE. Budge, Wallis. Wall decorations of Egyptian tombs, illustrated from examples in the British Museum. 16 p. (24 x 31), 8 pl. London, British Museum, 1914. [5 Sh.]. ISIS Capart, Jean. Un roman vécu il y a vingt-cing siecles. Histoire d’une famille sacerdotale égyptienne au vu et vi° siecle ayant J.-C., par Prretsis, fils d’Essemrevu. Adaptation. 91 p. Bruxelles, Vro- MANT, mai 1914. [3.50 Fr ]. Isis Cette adaptation de ce texte démotique est faite d’aprés la publication de F. Lu. GrirritH, dans le Catalogue of the Demotic papyri in the JouN Rytanps Library, Manchester, University Press, 1909. L’histoire écrite par Prreisis nous donne un tableau d’une précision remarquable des meurs égyptiennes au vue et au vi° siecle avant notre ére. Forbin, V. Vers la découverte du plus ancien temple d’Egypte La Nature, 1913-1914, 2° semestre, p. 86-90, 9 fig. Paris, 1914. ISIS A propos des découvertes faites par l’Egypt. Exploration fund pendant la campagne 1912-1913, sous la direction d’EpouaRp NAvVILLE. Guimet, E. Les portraits d’ANTINO£ au musée GuimeT, 40 p. in-8°, 34 pl. en noir, 15 pl. en couleur. Paris, Hacuerte, 1914. 1813 Hunt, A. S. Papyri and papyrology. The Journal of Egyptian arche- ology, vol. I, p. 81-92, 3 plates. Isis « My aim here is to give a general sketch of the subject matter of papy- rology, to supply some answer to the questions : what are our principal debts to the papyri; where and how, chiefly, have they supplemented and are they supplementing our knowledge, or modifying our methods of inves- tigation and criticism? » Petrie, William Flinders. Amulets. Illustrated by the Egyptian collec- tions in University College, London, 58 p., LIV pl. London, ConsTABLE, 1914. [21 Sh.]. ISIS Regnault, Félix. Les nains dans l'art égyptien. Bull. Soc. frang. hist. méd., XIII, p. 137-146, 5 fig. Paris, 1914. ISIS Reil, Theodor. Beitriige zur Kenntnis des Gewerbes im hellenistischen Aegypten. Dissertation. 211 p. Leipzig, 1913. 1318 ANTIQUITE CLASSIQUE. GRECE. 431 Richardson, G. H. The world’s debt to Egypt. The Open Court, XXVIII, p. 303-317. Chicago, 1914. Isis Sayce, A. H. The religion of ancient Egypt. 24 ed., vir+ 256 p. Edinburgh, T. and T. Crark, 1913 [4 Sh.]. IsI8 4. — ANTIQUITE CLASSIQUE. Gercke, A. und Norden, E. Hinleitung in die Altertumswissenschaft. 3 Bde, lex. in-8°. Leipzig, TEUBNER. ISIS Cfr. Isis, I, p. 144. — II. Band: Griechische und rémische Geschichte und Staatsaltertiimer. 2. Auflage, vu-+ 500 p. 1913. [10 Mk.]. ISIS Liibker, Friedrich. Reallexikon des klassischen Altertums. 8. voll- stiindig umgearbeitete Auflage. Herausgegeben von J. GrEFFCKEN und E. Ziepartrn, x11 -+ 1152 p. lex. in-8°, 8 Plinen. Leipzig, TrvuBNER, 1914. (26 Mk.]. 1818 Pascal, Carlo. Le credenze d’oltretomba nelle opere letterarie dell’ antichita classica. 2 vol. in-8°, 550 p. Catania, Barrraro, 1912. IsIs 5. — GRECE Chapot, V. ; Colin, G. ; Croiset, Alfred ; Hatzfeld, J.; Jardé. A. ; Jouguet, P. ; Leroux, G.; Reinach, Ad.; Reinach, Th. L’helléni- sation du monde antique. Lecgons faites a l’école des hautes études sociales. Paris, ALCAN, 1914. [6 Fr.]. ISIS Cornford, Francis Macdonald. The origin of Attic Comedy. London, ARNOLD, 1914. (8 1/2 Sh.]}. Isis Diels, H. Wissenschaft und Technik bei den Hellenen. Neue Jahr- bicher fir das klassische Altertum, XVII, p. 1-17, 1914. ISIS Farnell, Lewis Richard [1856- | Magic and religion in early Hellenic society. Archiv fiir Religionswissenschaft, 1914. ISIS Fougéres, Gustave. Athénes (Les Villes d’art célebres). 204 p. in-8°, 168 gray. Paris, H. Laurens, 1912. ISIS Galenus. In Hippocratis de natura hominis ed. I. Mrwaupr. In Hippocratis de victu acutorum ed. G. Hetmrercu. De diaeta Hippocratis in morbis acutis ed. I. WESTENBERGER, XLVIII + 488 p. (Corpus medicorum Grecorum, vol. V, 9, 1). Leipzig, TEUBNER, 1914. [20 Mk.]. ISIS Galien. Traité des passions de l’ame et de ses erreurs. Traduction francaise publiée avee une introduction, des notes, un commen- taire et un lexique par Roper? VAN DER Exst. Paris, DELAGRAVE, 1914. 1818 Gardner, Percy. The principles of Greek art. London, Macminuan, 1914. (10 Sh.]. 188 Gerhard, G. A. Ein dogmatischer Arzt des vierten Jahrhunderts y. Chr. Sitzungsber. der Heidelberger Akad. d. Wissensch., Philos. hist. Klasse, 1913. Isis Hennebicq, L. L’idée du juste dans l’orient grec avant Socrare. Paris, F. Acan, 1914. {10 Fr.]. Iss ROME. 432 Péhimann, Robert von. Ord. Professor der alten geschichte in Miin- chen. Griechische geschichte und Quellenkunde (Handbuch der klassischen Altertumswissenschaft. Bd. III, 4 Abt.). Fiinfte umgear- beitete Auflage. vii + 378 S. gr. 8°. Miinchen, O. Brcx, 1914. Isis Regnault, Félix. Terre cuite grecque représentant une femme-médecin en consultation. Bulletin de la Scc. frang. d’hist. de la méd., t. xm, p. 48-48. Paris, 1914. Isis Terre cuite du II® siécle av. J.-C., provenant d’Asie Mineure (British Museum, n° 529). Roscher, Wilhelm. Omphalos. Eine philologisch-archiologisch-volks- kundliche Abhandlung iiber die Vorstellungen der Griechen und anderer Vélker vom Nabel der Erde (Abhand.der Kgl. Séachs, Gesellsch. d. Wissensch., Phil. hist. Kl., X XIX, 9 .) 1v +140 p. 68 Fig, auf 9 Tafeln und 3 Bildern in Text. Leipzig, Teupner, 1913. (Mk. 8]. ISIS 6. — ROME Bouchier, E. S. Spain under the Roman empire. Oxford, BLACKWELL, 1914, [5 Sh.]. ISIS Carus, Paul. The portrayal of Christ. The Open Court, XXVII, p. 705-723 ; XXVIII, p. 25-37, 140-163, 203-220, 255 (Many illustr.) Chicago, 1913-1914. ISIS Faye, Eugéne de. Gnostiques et gnosticisme, étude critique des docu- ments du gnosticisme chrétien aux II° et III* siécles. (Bibliotheque de V’Ecole des Hautes Etudes, sciences religieuses, yol. X XVII), 480 p. in-8°. Paris, Leroux, 1913. ISIS Fowler, W. Warde. Roman ideas of deity in the last century before the Christian era. Lectures delivered in Oxford for the Common University Fund. London, Macmitian, 1914. (5 Sh.] Isls Frank, Tenney. Roman imperialism. London, Macminian, 1914. [10 1/2 Sh.] Isis Geikie, sir Archibald. The love of nature among the Romans X + 394 p. in-8°. London, JoHn Murray, 1913. Isis Meli, R. Cippo sepolcrale marmoreo eretto ad un medico vissuto sotto ADRIANO Sul quale é scolpita una busta di ferri chirurgici. Rivista di storia crit. d. scienze med. e natur., V, p. 293-299, 2 fig Roma, 1914. IsIs Miller, Dr med. Ernst. Ciisarenportriits. Mit 45 Miinzabbildungen im text und 12 portriits auf 4 Lichtdrucktafeln. Bonn, A. Marcus und E. WeseEr, 1914. [4 Mk.] Isis Rowald, P. Repertorium lateinischer Wérterverzeichnisse und Spezial- lexika |Supplementum auctorum latinorum), 22 p. Leipzig, TEUBNER, 1914. {0.60 Mk. | IsI3 Tollington, RB. Ciement of Alexandria. A study in Christian libera- lism. 2 vol. xxm + 366; xv + 339 p. London, WiLLiAms and Nor- GATE, 1914 (21 Sh.] IsI3 Thulin, Carolus. Corpus agrimensorum romanorum recensuit CAROLUS Tuunin. Vol. I, fase. 1. Opuscula agrimensorum veterum. Adiectae sunt 48 tabulae phototypicae, v, 171 p. Leipzig, TruBNER, 1913. [7 Mk.] Isis i BYSANCE. MOYEN AGE, IRAN 433 7. — BYZANCE. Bidez, J. Jutien v’Apostat. Revue del’Instruction publique en Belgique, t. LVII, p. 97-125. Bruxelles, 1914. 1818 Dans cet essai extrémement clair, vivant et consciencieux, l'auteur s’est proposé de donner une idée de l’évolution des croyances de JULIEN. — « Je m’occuperai uniquement de sa vie intérieure et, sans analyser tout ce qu'il a pensé, cru ou voulu, je me bornerai a retracer les plus marquantes des impressions qui déterminérent sa foi». — L’auteur se sert, autant que possible, des expressions de JuLIEN lui-méme, et renvoie constamment aux sources. All butt, Sir Thomas Clifford. Byzantine medicine. The Glasgow medi- cal journal. LXXX, p. 321-334, 422-439, 1913. ISIS 8. — MOYEN AGE. Finke, Heinrich. Die Frau im Mittelalter. Mit einem Kapitel : Die heiligen Frauen im Mittelalter, von D' Lenn&, 190 p. in-8°. Kemp- ten und Miinchen, Jos. Késrn, 1913. [1 Mk.] 1318 Hall, H. and others. A select bibliography for the study, sources and literature of English medieval economic history. 350 p. London, KiNG and son, 1914. ISIS Horle, Georg Heinrich. Friihmittelalterliche Ménchs- und Klerikerbil- dung in Italien. Geistliche Bildungsideale und Bildungseinrich- tungen vom 6. bis zum 9 Jahrhundert. (Freiburger theologische Studien, 13). x11 + 87 p., gr. in-8°. Freiburg, i. Br., 1914. Isis Lippmann, Edmund 0. von. Verwendungen des Petroleums im friihen Mittelalters. Chemiker Zeitung, XXXVIII, p. 473-474, 1914. sis Schairer, J. Das religidse Volksleben am Ausgang des Mittelalters. (Beitrige zur Kulturgeschichte des Mittelalters und der Renats- sance, XIII) vu 136 p. Leipzig, Trupner, 1914. [4 Mk.] isis Wulf, Maurice de. Geschichte des mittelalterlichen Philosophie. Auto- risierte deutsche Ubersetzung von Rupour Eister, xvi + 461 p. in-8°. Tiibingen, J. C. B. Monr, 1913. {12.5 Mk. ] Isis Traduction de la 4° édition francaise (Louvain, 1912), avec des notes de Vauteur (cfr. Isis, I, 149). 9. — IRAN. Pillet, Maurice L. Le palais de Darius I, 4 Suse, v® siécle ay. J.-C... Simple notice. 107 p. (21 x 14), 32 fig. et pl. Paris, Paut GEUTHNER, mai 1914. [5 Fr.] 1313 Ce petit livre, qui précéde une publication plus considérable et plus technique, nous donne une idée trés vivante, grace surtout aux beaux dessins de l’auteur, de l’immense palais de Darius. Voici comment il est subdivisé : I. Le site. la plaine et les ruines de l’antique ville de Suse — II. Apergu des fouilles diverses entreprises sur le site de Suse. — III. Découverte du palais de Dartus I. Aspect de la fouille. — IV. Attribution 434 ISRAEL. ISLAM. du palais & Darius I (522-486 av. J.-C.). Quelques mots d’histoire. — V. Aspect général du palais. — VI. La partie nord du palais et l’Apadana. De la mesure ouvriére employée. — VII. Les dépendances et les jardins ou « Paradis ». Avec l'aide de J. A. DecourDEMANCHE, l’auteur a pu établir que la mesure ouvriére du palais est le palme royal du systéme Babely ou Stam- bouly (0,11428 m.; ce palme est divisé en 4 pouces de 0,02857 m.; trois palmes valent un pied de 0,342844 m.). L’emploi de ce palme est trés ancien (monuments élamites de Suse, 2,000 ans av. J.-C.), et fut encore employé au x11 siécle aprés J.-C. (église du Saint-Sépulcre, a Jérusalem). Wardrop, O. Visramiani : the story of the loves of Vis and Ramin. A romance of ancient Persia. Translated from the Georgian version (Oriental translation fund), 409 p. London, Royal Asiatic Society, 1914. [10 Sh | 1818 11. — ISRAEL. Elbogen, Ismar {1874- |. Der jiidische Gottesdienst in seiner geschichtlichen Entwicklung, 619 p. Leipzig, G. Fock, 1913. [15 Mk.] Isis 12. — ISLAM. Caetani, Leone. Cronografia islamica. Ossia riassunto della storia di tutti i popoli musulmani dall’ anno 1] all’ anno 922 della Higrah (622-1517 dell’ era volgare) corredato della bibliografia di tutte le principali fonti stampate e manoscritte. Fasc. 1. Anni 1-22 (Luglio 622-18 nov. 643), 256 p gr. in-4°. Paris, P. GrurHNerR, 1912. [25 Fr.] 1818 Il y aura en tout 20 fascicules d’environ 250 pages, et il paraitra deux fascicules par an. Horten, M. Avicennas Lehre yom Regenbogen nach seinem Werk al Schifa. Mit Bemerkungen von E. Wirpremann. Meteorol. Z., Heft 11, p. 533-544. Braunschweig, 1913. ISIS Horten, M. Einfiihrung in die héhere Geisteskultur des Islam. 112 p. Bonn, Couen, 1914. ISIS Jonquiére, (vicomte) de la. Histoire de l’empire ottoman, depuis les origines jusqu’a nos jours. Nouvelle édition entiérement refondue et complétée. 2 vol. in-16, 1v + 472; 727 p., 6 cartes. Paris, HACHETTE, 1914. [12 Fr | IsIS Lammens, Henri (5. J.). {1862- |. Le berceau de l'Islam. L’Arabie occidentale a la veille de l'Hégire. 1% vol. in-4°, xxiv + 372 p. Rome, Institut biblique, 1914. [6.30 Fr.] isis Riviére, Henri. La céramique dans l’art musulman. Introduction par Gaston MicEon, 2 vol. Paris, librairie centrale des Beaux-arts, 1914. (625 Fr ] ISIS Rivoira, G. T. Architettura musulmana, sue origini e suo sviluppo, in-4°, 341 gray., 1 pl. Milano, Hoeptr, 1914. [30 L.]. IsIg Sudhoff, Karl. Umfang und Gewicht des « Colliget )» des 1nn Ruscup (AVERROES). Hine notige Feststellung Mitt. zur gesch. der Med. und Naturw., XIII, p. 451-452, Leipzig 1914. 1818 ORIENT. EXTREME-ORIENT. 435 Wensinck, A. J. Die Entstehung der muslimischen Reinheitsgesetz- gebung. Der Islam, V, 19 p. Isis Wiedemann, Ejilhard. Beitrige zur Geschichte der Naturwissen- schaften, XXXI und XXNXII.Sitzungsber. der physik-med.Sozietit in Erlangen, XLY, p. 31-54, 1913. ISIS XXXI. Uber die Verbreitung der Bestimmungen des spezifischen Gewichtes nach Birtini. — XXXII. Aus den arabischen Handels- und Warenlehre von Apu’. Fapr GA‘FAR IBN “ALi AL Dimascaqi. 13. — ORIENT Budge, E. A Wallis. Syrian anatomy, pathology and therapeutics or ‘(the book of medicines). The Syriac text, edited from a rare manuscript with an English translation. London, Asner and (o., 1913. {818 Buxton, Neel and Buxton, Rey. Harold. Travels and politics in Arme- nia. With an introduction by viscount Bryce and a contribution on Armenian history and culture by ARAM Rarri1; with illustrations and maps. London, Smiru, Evper, 1914 [5 Sh.]. Isis Salet, Pierre. Les météorites et les idées cosmogoniques de l’Orient. Revue du Mois, XVI, p. 464-474, 1913. ISIS 14. — EXTREME-ORIENT a) Généralilés. Cordier, Henri. Bibliotheca Indosinica. Vol. ITI. Indochine frangaise. Grand in-8°, col. 1511-2280. Publications de lEcole frangaise d’Extréme-Orient, XVII. Paris, Ernest Leroux, 1914. [40 Fr.]. ISIS Wedemeyer, André. Die ostasiatischen Studien in Leipzig. Akade- mische Rundschau, I1, p. 432-434, Leipzig, 1914. IsIs b) Chine. Carus, Paul. The romance ofa Thibetan queen.The Open Court,X XVIII p. 244-251. Chicago, 1914. Isis A propos du livre de BrrtruoLtp Laurer. Der Roman einer tibetischen K6énigin. Leipzig, Harrassowirz, 1911. Chavannes, Edouard Six monuments de la sculpture chinoise. Ars Asiatica, t. II. in-4° (26.5 « 34.5), 52 planches hors texte tirées en héliotypie. Bruxelles, G. van Oxstr, 1914 [45 Fr.]. Isis Granet, Marcel. Programme d'études sur |’ancienne religion chinoise. Revue d’histoire des religions, LXIX, p 228-239, Paris, 1914. isis Pour étudier la religion chinoise indigéne, antérieure aux religions importées d’Asie centrale ou de | Inde, l’auteur s’est proposé le programme d’études suivant, dont il justifie la convenance: « On étudiera d’aprés le dictionnaire étymologique Chouo-wen Kiai-tse un certain nombre de termes qui forment le vocabulaire religieux des anciens chinois ; on traduira le 436 EXTREME-ORIENT. chapitre du « Mariage des Nobles» qui est le deuxiéme chapitre du Yi Li, livre du cérémonial ; on recherchera, on groupera, on s’efforcera d’expli- quer les textes de dates et de provenances diverses qui se rapportent aux rites de l’eau et de la pluie ou a des pratiques et croyances connexes. » Hirth, Friedrich and Rockhill, W. W. Caau Ju Kua: his work on the Chinese and Arab trade in the twelfth and thirteenth centuries, entitled Chu Fan Chi, X + 288 p. in-4°. Saint-Pétersbourg, Académie des sciences, 1912. IsIs Cet ouvrage, déja signalé dans Isis, I. p. 153 a été longuement analysé par Paut Pettior dans T’oung Pao, 1912, p. 446-481. Hoang, le R. P. Pierre. Catalogue des tremblements de terre signalées en Chine,d’aprés les sources chinoises (1767 ay. J.-C. — 1895 ap. J.-C.), Livre second: GEuvre posthume refondue et complétée par les soins des PP. J. Topar, S. J. et H. GauruigEr, S. J. (Variétés sinologiques, n°? 28S), xxvii + 423 p. (26X16), 1 grande carte. Chang-Hai, Imprimerie de la mission catholique, Orphelinat de T’ou-sé we, 1913. Isis La carte par provinces et préfectures jointe au vol. est un résumé synoptique du premier et permet de s’y référer trés facilement. Ce tome II débute par une longue bibliographie des ouvrages chinois utilisés (p. 1-40, compléments p. 393-397). Les auteurs ne se sont pas bornés en effet a consulter les encyclopédies, mais au contraire, ils ont dépouillé un grand nombre d’annales locales : cet ouvrage est donc le fruit d’un travail consi- dérable. Les tremblements de terre sont rangés dans l’ordre chronologique. Henri Gautuier a fait précéder ce livre d'une savante préface, ou il s’efforce de dégager les résultats scientifiques de ce catalogue. I] propose trois lois de distribution des phénoménes sismiques en Chine (p. xx). Le catalogue manifeste assez bien également le sort privilégié, au point de vue sismique, des plissements de terrain et des versants abrupts en particulier : ceci n’est @ailleurs que la vérification d'une remarque générale (cfr. Das Antlits der Erde). — Travail fondamental. Maybon, Albert. La République chinoise. Préface de SrrepuEN Picuon, in 18°. Paris, A. Contin, 1914 [8,50 Fr.]. ISIS Osborn, Henry Fairfield. Preservation of the national monuments of China. Science, XX XIX, p. 863-864, 1914. ISIS Deux lettres adressées par H. F. Osporn, président de 1l’American Museum of Natural History, le 14 mai 1914 au Secrétaire d’Etat Bryan et au président Yuan Sutu-K’ar, pour assurer la préservation des antiquités chinoises. Ces lettres généreuses méritent de retenir l’attention. [] ne faut pas que nos musées, principalement nos musées d’ethnographie, puissent étre considérés plus tard, par nos fréres d’autres races, comme des cavernes de voleurs... Je signale a cette occasion, quil est question de fonder a Péking une école d’archéologie ; Cartes L. Freer de Detroit et Kuainr Meyer, junior, de New York assumeraient les charges financiéres de cette institution (d’aprés le Times, 21-vu-1914). Reismiiller, Georg. Europiische und chinesische Technik. Geschichts- blatter fiir Technik, Industrie und Gewerbe, I, p. 2-7, 8 Abb Berlin, 1914. ISIS Notes sur les échanges d’influences techniques entre la Chine et l'Europe, principalement 4 propos du Ch'in ting ku chin t'u shu chi ch’eng, la grande encyclopédie chinoise publiée en 1726 en 5,000 volumes illustrés, et a pro- pos de quelques ouvrages européens qui y sont démarqués. i ee ee ee, a a ee ae CLASSEMENT SIECLE PAR SIECLE. S* VIII, 437 Review, The Chinese. Published monthly in London, N. W., 42 Hill- field Road, from April 1914 (25 « 19). Edited by J. Wone Quincry and Cuiu-San Coen. n° 1, April 1914, 58 p.,4 pl. [14Sh. a year]. ISIs A Review of Far Eastern affairs published in London on the 20th of every month. A journal of friendship and understanding between East and West, and of general information on Far Eastern life and civilisation. A special feature of the Review will be the expression of Chinese opinion, from the oriental standpoint, on questions of moment and interest. This Review is owned, edited and managed entirely by Chinese. Stiibe, R. Die Schriftdenkmiiler der Hsi- Hsia. Archiv ftir Schriftkunde, I, p. 51-55, 1 Taf. Leipzig, 1914. 1818 Wieger, Léon. Les péres du systeme taoiste. Lao-rsr, Lir-TsE, TcHOANG TSE. (Le taoisme, tome IT) 511 p_ gr. in-8°. Hokien-fou ; Paris, Guitmoro, 1913. Isis ec) Japon. Keyserling, Hermann Graf. Die Reliogisitiit des Japaners. Die Tat, VI. Jahrg., I, p. 259-271, Jena, 1914. 1813 Aus dem im Herbst 1914 bei J. F. Lenmann in Miinchen erscheinenden werke « Das Reisetagebuch eines Philosophen ». Kobayaski, Téruaki. La société japonaise Etude sociologique. Traduit du japonais par Junxicut Yosuipa et M™° LAupENBACcH. Préfaces de TonGo Takesk, in-8°. Paris, ALCAN, 1914. [5 Fr.] ISIS Lemoisne, P.-A. L’estampe japonaise, in-8°, 32 planches. Paris, H. Laurens, 1914. [5 Fr.] IsIs Avec index et bibliographie. Mikami, Yoshio On Aida Ammei’s [1747-1817] solution of an equation. Annaes da academia polytechnica do Porto, VIII, 7 pages, 1913. Noguchi, Yone. The spirit of Japanese poetry. Wisdom of the East series, 118 p. London, Murray, 1914. (2 Sh | IsI3 |Strange, Edward F.| Tools and materials illustrating the Japanese method of colour-printing. A descriptive catalogue of a collection exhibited in the Museum (Vicroria AND ALBERT Museum cata- logues). 22 p., 6 fig. 3 pl. London, His Majesty’s stationery office, 1913. [2 D.] 1818 Historical note. The drawing. Cutting the block. Printing. Catalogue of blocks in the Museum. Paper. Books of reference. 15. — CLASSEMENT SIECLE PAR SIECLE. Ss' Vili Linden, Herman Van der. VirGite de Salzbourg et les théories cosmo- graphiques au vin’ siécle Extr. des Bulletins de UAcadémie royale de Belgique (classe des lettres), p. 163-187. Bruxelles, 1914. 1313 Le moine irlandais Frrei ou Frirei (710 - Salzbourg 784), eut un conflit célébre avec Bonirace et avec le pape ZACHARIE, au sujet des « anti- 438 $+ IX .S* X-XI. S* XEXI. podes ». L’auteur expose trés clairement ce conflit et apporte ainsi une contribution importante tant a Vhistoire de la science médiévale, qu’a lhis- toire des relations entre la science et l’église romaine. « Contrairement a Vopinion regue, VirGILE de Salzbourg a été trés probablement un simple commentateur et non un novateur... Sa théorie, au lieu de marquer le début d'une ére de progrés dans les études cosmographiques, constitue l’un des derniers reflets de la culture classique avant la nuit du x® siécle. » s° 1x Draeseke, Johannes. Zu JoHANNusS Scorus ERiGENA. Archiv fiir Ge- schichte der Philosophie, XX VII, p. +28-448. Berlin, Juli 1914. IsIs I. Riickblick, neue Quellen und neue Aufgaben. Il. Erganzungen und Berichtigungen auf Grund von Cod. Bamb. S° X-XI Teuffel, Rudolf. Individuelle PersOnlichkeitsschilderung in den deutschen Geschichtswerken des 10. und 11. Jahrhunderts, mi -+- 124 p. (Beitrage zur Kulturgeschichte des Mittelalters und der Renaissance, X11). Leipzig, TeuBNeEr, 1914. {4 Mk. ]. ISIS Die Schrift versucht festzustellen, ob und in welchem Masse die Ge- schichtsschreiber einer bestimmten Zeit des Mittelalters, nimlich des 10. und 11. Jahrhunderts, fahig waren, die geistige Eigenart einer bestimmten Persénlichkeit zu erfassen und darzustellen Es werden zu diesem Zweck aus simtlichen auch nur einigermassen in Betracht kommenden geschicht- lichen Werken dieser Zeit, insbesondere den Viten, die Stellen, die solche Auffassung zeigen, gesammelt und beurteilt, unter médglichst genauer Beriicksichtigung der pers6nlichen und sachlichen Verhiltnisse, unter denen der Verfasser schrieb. Die Schrift kommt so zu dem Ergebnis, dass sich auch fiir diese Zeit schon nicht geringe Spuren des sogenannten Renaissance-Individualismus nachweisen lassen. S° XI-Xil Dubreuil-Chambardel, Louis. [1879- |. Les médecins dans l’ouest de la France aux x1° et x1® siecles. Préface par M. le prof. J. RENaAuvT, xvi + 292 p. (23 & 14). (Publications de la Société francaise dhis- toire de la médecine, Il.) Paris, chez le Secrétaire général de la Société, 16, rue Bonaparte, 1914. ISIS Cette étude de premiére main, a pour objet l’enseignement et la pratique de la médecine dans les bassins de la Seine et de la Loire, depuis le départ des Normands, qui éprouvérent tout particuliérement cette région, jusqu’a lorganisation des Universités. La région considérée, forme un tout homo- géne au point de vue politique, économique et religieux, pendant la période considérée. Le lien et le temps, ne sont donc pas artificiellement choisis, et Venquéte, ainsi délimitée est trés propre & nous faire comprendre l’esprit médical frangais. I. La médecine 4 Chartres. — II. L’abbaye de Marmoutier. — III. Les écoles de Tours. — IV. Quelques abbayes de Touraine. — V. La médecine dans le Poitou. — VI. L’Anjou. — VII. Le Maine. — VIII. Les écoles normandes. —IX. JEAN LE SourD. — X. Raout Lecterc, — XI. TETBERT. S* XIUL-XIII. S* XIII. S* XIII-XIV. 439 — XII. Guittaume Firmat. — XIII. Jean, abbé de Saint-Nicolas. — XIV. L’enseignement de la médecine. — XY. L’exercice de la médecine par les clercs. — XVI. L’exercice de la médecine par les laiques. — XVII. Les professions médicales. — XVIII. Des appellaticns médicales (medicus et physicus, apothecarius, archiater). — Piéces justificatives (p. 228-270). — Index étendu (p. 271-290). L’auteur est né a Marseille en 1879. Il a étudié l’anatomie avec Le Dovuste, l'anthropologie avec MANOuvRIER et l'histoire de la médecine avec R. BLancuaRp; il est docteur en médecine. Il a publié des travaux d’anatomie, de préhistoire et d’histoire de la médecine. S° XH-XUHl Maimonides Morgengebet des Arztes. Wandspruch in kiinstlerischer Umrahmung. Text nach Marimonipgs. 3 farbige lithographie. Bern, Max DRECHSEL. (2 Mla]. isis s° Xtil Baeumker, Clemens. Die Stellung des ALFRED von SARESHEL (ALFREDUS AnGuicus) und seiner Schrift « De motu cordis » in der Wissen- schaft des beginnenden XIII. Jahrhunderts. 64 p. in-8°. (Sifsungs- ber. d. Konig. Bayer. Akad. d. Wiss., Philos. Kl.). Miinchen, 1913. Isis Barduzzi, D. Un consulto medico nel 1250 (stile senese) d’ordine del Podesta di Siena per un lebbroso. Rivista di storia crit. d. scienze med. e natur , V, p. 327. Roma, 1914. 1813 Pillion, Louise. Les sculpteurs francais du NXIII° siécle. (Maitres de VArt). in-8°. Pion, 1912 ISIS Sandys, Sir J. E. RoGer Bacon. From the Proceedings of the British Academy, vol. VI. Oxford, University Press, 1914 [1 Sh] isis Schick, A. Erwihnung eines Vorgiingers des Kompasses in Deutsch- land um die Mitte des 13. Jahrhunderts. Mitt. zur Gesch. der Medizin und Naturw., XIII, p. 333-343. Leipzig, 1914. ISIS Wiedemann, Eilhard. Fragen aus dem Gebiet der Naturwissen- schaften, gestellt von Frirpricu II, dem Hohenstaufen. Archiv. fiir Kulturgeschichte, X1. p. 483-486, 1914. ISIS S° XM-XIV Jacopone da Todi. Le Satire. Ricostituite nella lora piu probabile lezione originaria con le varianti del mss. piu importanti e prece- dute d’un saggio sulle stampe e sui codici jacoponici, per cura di Biorpo RruGnou, p. 160-428 gr. in-8°, con facsimile. Firenze, L. S. Ouscagt, 1914. [L 20) Isis Megenberg, Konrad von. Deutsche Sphaera aus der miinchener Handschrift. Herausgegeben von Orro MarTHarr mit 15 Textabb. und 2 Taf., xiv + 63 p. lex. in-8°. (Deutsche Texte des Mittelalters, XXIII). Berlin, Werpmann, 1912. [3,60 Mk.] 1818 Edition critique de la Deutsche Sphaera de KonraD YON MEGENBERG (Ratisbonne y. 1309 — y. 1374). On sait que l’auteur allemand n’a fait qu’adapter librement, en y ajoutant peu du sien, le de sphaera mundi de Sacrososco (Hotywoop) écrit vers 1250. 440) S* XIV. S* XV. S* XV-XVI. Orr, M. A. [Mrs. Joun EversnHep] Dante and the early astronomers. London, Gauu and Ineuis, 1914. {15 Sh.] Isis Pacheu, J. JACOPONE DE Top!, 1+ 398 p. in-12, Paris, A. Train, 1914. Isis Wiirschmidt, Joseph. DierRicH VON FREIBERG [THEODORICH DE VRIBERG]. Uber den Regenbogen und die durch Strahlen erzeugten Ein- driicke. (Beitrage zur Philosophie des Mittelalters, Bd. XII), 1x + 205 p. gr. in-8°. Miinsteri. W., Ascnenporrr, 1914. (7 Mk | Isis S‘ XIV Leonardi, E. Un regolamento locale d’Igiene in un Comune [Cascia, Umbria] del 1387. Rivista di storia crit. delle scienze med. e natur., V. p. 323-325, Roma, 1914. IsIs s° Xv Destrée, Joseph. Hugo vAN DER Goes et son ceuyre, 230 p. in-4°, 85 planches. Bruxelles, G. vAN Orsr, 1914. {30 Fr.] ISIS Goetz, John W. A Qoheleth of old Mexico. Fragments of a poem on « the transitoriness of human affairs ». The Open Court, XXVIII, p. 284-286. Chicago, 1914. ISIS Literal translation from the Naguatl language. This poem was composed by NezaHuaLcoyoTL, born on February 4, 1402, in Tezcoco and crowned in 1431, as king of Tezcoco and of the whole Chichimeco-Tecpanic King - dom. Johnsson, J. W. S. Les origines de la syphilis en Danemark. Bull Soc. frang. hist. méd., XIII, p. 122-126. Paris, 1914. IsIs Pollard, A. W. Italian book-illustrations and early printing. A cata- logue of early Italian books in the library of C. W. Dyson-PERRINs, XIII + 255 p. London, Quaritch, 1914. [42 Sh.] 1818 S° XV-XVI Buchwald, G. Doktor Martin Luruer. Ein Lebensbild fiir das deutsche Haus. Mit zahlreichen Abb. und 16 Taf. 2. vermehrte u. verbesserte Auflage. x + 516 p. gr. in-8°, Leipzig, TeuBNER, 1914. [8 Mk.] Isis Favaro, Antonio e Giuseppe. A proposito dei tre primi quaderni di anatomia di Leonarpo pA Vincl, pubblicati da Ove C. L. VANGENS- TEN, A. Fonann, H. Hopsrock. Atti del R. Istituto Veneto, LXXIII, parte 2a, p. 887-924, 1914. IsI3 Roth, Paul. Die neuen Zeitungen in Deutschland im 15. und 16. Jahr- hundert. (Preisschriften gekroént und herausgeg, von der Fiirstlich Jablonowskischen Gesellschaft su Leipzig, XLII, der geschichtl.- ékonom. Sektion N° XXV), V1 u.86S., hoch 4°, Leipzig, TEUBNER, 1914. [5 Mk.] 1818 Das Buch gibt die bisher fehlende Darstellung der Beziehungen der unperiodischen Flugblitter des 15. und 16. Jahrhunderts zur Entstehung des Zeitungswesens. Der Verfasser weist nach, dass diese Flugblatter, die sog. Neuen Zeitungen, in bezug auf Herstellung und Vertrieb sich von der iibrigen, iiberaus zablreichen Flugschriftenliteratur jener Zeit nicht S* XVI. 441 unterscheiden, wihrend ihr Inhalt auf briefliche Mitteilungen zuriickgeht. Wegen ihrer weiten Verbreitung und des erheblichen Einflusses, den sie auf die damalige 6ffentliche Meinung ausgeiibt haben, sind sie mit nicht geringerem Rechte als Vorliufer der modernen Zeitungen anzusehen als etwa die geschriebenen Zeitungen. ISIS Sudhoff, Karl. Sorge fiir die Syphiliskranken und Luesprophylaxis zu Niirnberg in den Jahren 1498-1505. Arch. f. Dermat. u. Syphil., Bd. 118, p. 285-318, 1913. ISIS Ss XVI Burckhardt, Albrecht. Wie lange und in welcher amtlichen Stellung war PARACcELSUs in Basel? Correspondenzoblatt fiir Schweiz. Aerste, n’ 12, 1914. Connaissances nouvelles extraites des livres de comptes conservés dans les archives de Bale. ISIS Capparoni, Pietro. Nota dispese di farmacia dell’ Ospedale di S. Maria della Consolazione in Roma nell’ anno 1545. Riv. di storia crit. d. scienze med. e nat., V, p. 283-285, 1914. IsIs Dehio, Georg. Die Krisis der deutschen Kunst im sechzehnten Jahr- hundert. Archiv fiir Kulturgeschichte, XII, p. 1-16, 1914. « Mit der Reformation allein, oder mit der Renaissance allein hiitte die deutsche Kunst vielleicht noch sich auseinandersetzen kénnen; beides gleich- zeitig war zu viel... » ISIS Eustachio, Bartolomeo. Memorie e documenti riguardanti BARTOLOMEO Eusracuio publicati nel quarto centenario della nascita per cura del comitato scientifico preposto alle onoranze, vii 157 p., con tavoli fuori testo. Fabriano, 1913. ISIS Imbart de fa Tour, P. Les origines de la Réforme. — III. L’évangé- lisme (1521-1538). Etude sur la réforme francaise avant CALVIN : Ses débuts, son caractere, son évolution, in-8°. Paris, Hacuerre, 1914. [7.50 Fr. ] Isis Nicoullaud, Charles. Nostrapamus. Ses prophéties. Paris, PrErRin, 1914. [3.50 Fr.] IsIs Ortroy, Fern. Van. JEAN VAN ScuiLre. Peintre, ingénieur et g¢ographe. Annales du XXIII° Congres de la Fédération archéologique et histor. de Belgique, I1, p. 379-399, 1 pl. Gand, 1914. « JEAN VAN SCHILLE, ou Scinuius, qualifié parfois de maitre van ScHILLE, est né a Anvers; il est en tous cas qualifié d’Antverpianus dans la précieuse liste des cartographes placée par ABRAHAM ORTELIUS en téte de l’édition latine de 1579 et suivantes du Theatrum Orbis Terrarum... Il fut recu franc-maitre peintre a la gilde de Saint-Luc en 1533. » IsI8 Paracelse. (iuvres complétes de Pumippr AuREOLUS THkoPHRASTE BompBastr bE Honenuei, traduites pour la premiére fois du latin et collationnées sur les éditions allemandes, par GritLor DE Givry. Tome I : Liber paramirum, xiv + 314 p. in-8°. Paris, CHACORNAC, 1913. 1818 Roblot-Delondre, Louise. Portraits d'infantes (xvi® siécle). Etude iconographique, vill -+ 238 p. petit in-4°, 76 planches. Bruxelles, G. Van Osst, 1914. (80 Fr.] 18I8 29 442 S* XVI-XVII. Roshem, J. Les idées de Levin Lemme [1505-1568]. Médecin zirizéen [= de Zierikzee, en Zélande]. France médicale, p. 21-25, 74-77, 1914. Isis Stoddart, Annie. La vie de Paracetse. Traduction francaise de H. Barca, in-8° avee portraits Paris, A. MALOoINE, 1914. ISIS Valdizian, Hermilio. Uno psichiatra del secolo xvi. [Tomaso GArzont, 1549-1589], 74 p. in-8°. Roma, Tip. Vespasrant, 1913. IsIs Zanta, Léontine. La renaissance du stoicisme au xvi’ siécle, 11 + 367 p. in-8°. (Bibliothéque de la Renaissance, V). Paris, Epouarp CHam- pion, 1914. {12 Fr.] ISIS S* XVI-XViI Baldacci, A. Prime ricerche intorno all’ opera compiuta da ULisse ALDROVANDI per il Proto-medicato e Jl’Antidotario. Bologna, R. Accad d. Scienze, 1913. Isis Barduzzi, D. GauiLEo a Siena. Riv. di storia critica d. scienze med. e natur., V, p. 216-217, 1914. ISIS Gaizo, Modestino del. Il «de motu animalium » di G.-A. Bore.ut, studiato in rapporto del « de motu cordis et sanguinis » di G. Har- vey. Napoli, Atti della R. Accad, medico-chirurgica, LX VII, p. 195- 227, 1914. ISIS Galilei, Galileo Dialogues concerning two new sciences. Translated from the Italian and Latin by H. Crew and ALronso DE SaLvio. With an introduction by Antonio Favaro. New York, MAcMILLAN, 1914. [8 1/2 Sh.] IsIs Harman. Epmunp SPENSER and the impersonations of Francis Bacon. London, ConstaBe, 1914. [16 Sh.] ISIS Hobson, E. W. Joun Napier and the invention of logarithms, 1614. 48 p. Cambridge, University Press, 1914. [1/6] ISIS Hoppe, Marie Luise. Die Abhiingigkeit der Wirbeltheorie des Drs- CARTES von WILLIAM GILBERTS Lehre vom Magnetismus, 63 p. in-8°. Halle a. S., Karmmerer, 1913. Isis Jones, Rufus. Spiritual reformers in the sixteenth and seventeenth centuries. London, Macmiuuan, 1914. [10 1/2 Sh.] Isis Mieli, Aldo. Les précurseurs de GauiEo. Scientia, XV, p. 438-445. Bologna, 1914. IsI3 A propos des recherches de PreERRE DuHEM. [Napier, John.] Merchiston Castle and Joun Napier [1550-1617], 14 p. in-8°, 9 fig. Reprinted from The Merchistonian, 1912-1913. Edin- burgh (?). ISIS Courte biographie de Joun Napier, précédée d’une courte description de sa résidence, Merchiston Castle. Deux portraits de Napier et plusieurs vues extérieures et intérieures de Mrercuiston CastLe (cfr. Isis, I, p. 167). Schelenz, Hermann. SHAKESPEARE und sein Wissen auf den Gebieten der Arznei- und Volkskunde, I, v1 + 328 p. Leipzig, LEopoip Voss, 1914. [8 Mk.] ISIS Kinleitung. — SHAKESPEARES dramatische Werke — Die Aeskulap- jonger in SHakespEarES Werken. — Syphilis und Prostitution. — SHaKzs- PEARE und die Pharmazie ~ “enntnisse auf dem Gebiet der Chemie. — S* XVII. 443 Heilstoffe in SHakESPEARES Werken. — Schlaf- und todbringende Mitte). — SHAKESPEARE und die von ihm genannten alkoholischen Getrinke. — Musik als Heilfaktor. Vallon, Ch. et Genil-Perrin, G. Le premier livre sur la simulation des maladies (J.-B. Smnvaticus, 1550-1621). Ex. des Archives danthro- pologie criminelle, 21 p. in-8°. Lyon, A. Rey, 1913. ISIS Wieleitner, H. Das Gesetz vom freien Falle in der Scholastik bei Drs- CARTES und GALILE!. Zeitschrift fiir mathematischen und naturwiss. Unterricht, XLV, p. 209-228. ISIS s° XVII Barth, Heinrich. Descartes’ Begriindung der Erkenntnis, 90 p. Bern. Max Drecusetr, 1913. ISIS Bonnet, Ed. Une dichotomie pharmaceutique en 1690, 4 propos de la ‘racine dipéca. Bull. Soc. frang. hist. méd., XIII, p. 150-152, Paris, 1914. IsI8 Corsini, A. Paoua Maria Terzacut [ -1691 ?]. Rivista di storia crit. d. scienze med. e natur., V, p. 318-320, 2 fig., Roma, 1914. isis A propos d'une médaille frappée en l’honneur de ce médecin milanais, en 1693 Ebstein, Erich. Uber die ersten Auflagen von [FRANcis] GULISsON’s [1596-1677] de rachitide [1650] Zeitschrift fiir Kinder heilkunde, X1, p- 69-77, 1 Textfig., 1914 (?). Glisson, Etienne. Index scolastico-cartésien. v1 + 254 p. in-8°. Paris, Aucan, 1913. ISIS Mundy, Peter. The travels of Perer Munpy in Europe and Asia, 1608- 1667. Edited by Sir RicHarp CarNnAc TEMPLE, Bt. Vol II. : Travels in Asia, 1628-1634, Lxx1x -++ 437 p. London, Haxiuyt Society, 1914. Isis Ocagne, M. d’. Quelques mots sur les logarithmes a propos de leur tricentenaire. La Nature, 11 juillet 1914, p. 114-118, 2 fig. ISIS ISIs Notes historiques et réflexions intéressantes au sujet de l’invention des logarithmes et des conséquences de cette invention ; le principal intérét de ces notes réside dans la personnalité de leur auteur, le pére de la Nomo- graphie. Pascal, Blaise. GQiuvres completes, publiées suivant l’ordre chronolo- gique avec documents, introduction et notes par L. Brunscuvice, P. Bourroux et F. Gazer. 14 vol. in-8°, Paris, Hacuerre. [F. 7,50 x 14]. ISIS Les trois derniers volumes de cette édition monumentale (t. IX, X et XI) viennent de paraitre (1914). Les quatorze volume qui la composent sont subdivisés en trois séries: la premiére (t. I-III) comprend les (Euvres jus- qu’au Mémorial de 1654 (le tome I renferme les biographies de Pascat) ; la deuxiéme comprend les (Euyres depuis ce Mémorial. Enfin la troisiéme série (t. XII-XIV) est consacrée aux Pensées, publiées par les soins de Lion BRUNSCHVICG. Plan, Pierre-Paul. JAcQures CaLLot, maitre graveur, suivi d’un cata- logue chronologique. Nouvelle édition revue et réduite. Bruxelles VAN Oksrt, 1914. Isis 444 S* XVIL-XVIII. Smith, H. F. Russell. Harrinaron and his Oceana. A study of a 17th century Utopia and its influence in America. Cambridge Univer- sity Press, 1914. [6 1/2 Sh.] Isis Spinoza, Benedictus de. Opera quotquot reperta sunt recognoverunt J. VAN VLOTEN et J. P. N. Lanp. Editio tertia. 4 vol. in-8°. Paris, Axoan, 1914. {18 Fr.]} ISIS S* XVII-XVIEI Bernoulli, Johann. [1667-1748]. Die erste Integralrechnung. Eine Auswahl aus JOHANN BeRNOULLIS mathematischen Vorlesungen iiber die Methode der Integrale und anderes aufgeschrieben zum Gebrauch des Herrn Marquis DE L’ Hospirat in den Jahren 169] und 1692 alz der Verfasser sichin Paris aufhielt. 187 p., 119 Textfig. (OstTwaLp’s Kuassiker N* 194) Aus dem Lateinischen tibersetzt und herausgegeben von D' GERHARD KOWALEWSKI. Leipzig, WILHELM ENGELMANN, 1914. [5 Mk.] ISIS Traduction allemande de morceaux choisis des « Lectiones mathematicae de methodo integralium aliisque conscriptae in usum ill marchionis Hospirauii» (Opera omnia. t. Il, p. 386-558). Les notes occupent les p. 162-187. L’auteur y expose d’abord briévement la question controversée des rapports entre JEAN BERNOULLI et le marquis de l|’'Hopita., puis apporte les éclaircissements nécessaires au texte. Capparoni, Pietro. Lo stato di servizio di ANronto Paccuiont, [1663 0 1665-1726] all’ ospedale della Consolazione in Roma ed un suo medaglione onorario. Riv. di storia crit. d. sciense med. e natur., V, p. 241-245, 4 fig., 1914. IsIS Estrée, Paul d’. Biscuits purgatifs et biscuits vermifuges. [S* xvu,xvm]. Bull Soc. frang. hist. méd., XIII, p. 107-121, 1914. Iss Gillet, Louis. La peinture aux xvii’ et xvi’ siécles. (Wanuels d histoire de Vart.) 508 p. in-4°, 174 gray. Paris, Laurens, 1913. ISIS Hartill, Rev. Isaac. Recollections of Newron house 62 p. London, J. CLARKE, 1914. ISIS A little account by the minister of Orange-street Congregational Church, Leicester-square, of the famous old house in St. Martin’s-street hard by which, with Orange-street Congregational Chapel (built 1685), was demo- lished in 1913, and of its associations with Sir Isaac Newton and Dt Burney. (Times). Hashagen, J. Geschichte der geistigen Kultur von der Mitte des 17. bis zum Ausgange des 18 Jahrhunderts. Eréffnungsbericht. Archiv fiir Kulturgeschichte, X1, p. 241-262, 1913; XII, p. 104-126, 1914. IsIs Jourdain, M. The boldest of the English philosophers. The Open Court, XXVIII, p. 367-375, Chicago, 1914. Isis So Vortarre called the third Earl of Saarresspury (1671-1713). The article. which is illustrated by a portrait, contains an account of SHAFTES- BuRY’s life and works. No doubt SHarrespuRy’s andacious comments on Christian orthodoxy appealed strongly to VoitTarRE. With both of them, ridicule was the test of truth. SHAFTESBURY was not only a moralist, but also moral ; he was a man of ardent character, and lived a short life full of study, and yet he does not seem to have been, a: VoLTAIRE calls him, « a most unhappy man». VoLTAIRE probably only said this because SHAFTESBURY was an optimist. J. S* XVII. 445 Pascal, Alberto. GrroLAMo SaccuHERI nella vita e nelle opere, p. 23. Giornale di Matematiche di BarraGuini, 11I® Sér. t. V, 1914. Isis Biographie trés soignée et compléte du célébre précurseur de Lopat- cHEFSsKy et Botyar, né & San Remo, le 5 sept. 1667, mort 4 Milan le 25 oct. 1733. —I. Introduction. II. La jeunesse de Saccuerr. III. Les « Quaesita geometrica». IV. La « Logica demonstrativa ». V. La « Neo- Statica ». Les couvres mineures. VI. Autres ceuvres mineures. VII. Le « Euclides ab omni naevo vindicatus ». G. Lora. Ss XVill Bergmann, Erast The Satires of Mr. Macuine. The Open Court, July, (1914, vol. XXVIII, p. 412-423. ISIS Translation by Lypia G. Ropinson from BERGMANN’s Die Satiren des Herrn Maschine. A translation of Bergmann’s account of the beginning of the La Metrrig-HatLer controversy was published in The Open Court for July, 1913. The next phase (1747-1749) of the controversy is dealt with in this article, which concerns writings of SAMUEL CHISTIAN Hotumann, La Merrrig, and Hauuer. These articles are of great interest in connexion with the English translation (Chicago and London, 1912; Isis, I, (p. 274-275) of La Merrrin’s L’homme machine. Bilancioni, Guglielmo. Le prime esperienze cliniche col liquore di VAN SwieETeN. Rivista di storia crit. d. scienze med. e natur., V. p. 300-307. (Bibliografia, p 307). Roma, 1914. IsI3 Blanchard, R. Tableaux des docteurs régents de la faculté de médecine de Paris et des membres du collége et académie royale de chirur- gie de Paris. Bull. Soc. frang. hist. méd., XIII, p. 59-66, avec 2 planches, Paris, 191+. IsIs A propos de quatre grands placards in-f°, dont trois donnent la liste des docteurs régents de la Faculté de Paris en 1758, 1768 et 1770, et dont le quatriéme contient la liste des membres du collége et de l’académie de chirurgie pour 1767. Deux d’entre eux sont reproduits hors texte. Bouillier, Victor. GeorG Curistopu LicHTENBERG (1742-1799). Essai sur sa vie et ses ceuvres littéraires, suivi d’un choix de ses aphorismes. XV -+ 248 p. in-8°, portrait. Paris, EpouARD CuAmpion, 1914. [5 Fr.] Isis Euler, Leonhard. Opera omnia. Sub auspiciis societatis scientiarum naturalium Helveticae, edenda curaverunt F. Rupro, A. KRAzER et P. Srarcket 4° Leipzig, TEUBNER. 13)8 Series I. Opera mathematica. Vol. XI1: « Institutiones caleuli integralis. ») Ediderunt Fr. Encen et L. ScHLESINGER. Adiecte sunt Laurent) MAscuerontt adnotationes ad caleulum integralem Evert. II. [xv +542 S.] Leipzig, Teusner, 1914. [28 Mk. ] Fosseyeux, Marcel. Les aliénés 4 Paris au XVIII® siécle. Le quar- tier des déments a Saint-Lazare. Bull. Soc. frang. hist. méd , XIII, p. 133-137. Paris, 1914. Isis Gallot-Lavallée, Pierre. Un hygiéniste au XVIII° siécle, JEAN CoLom- BIER, rapporteur du conseilde santé des hépitaux militaires, inspec- teur-général des hépitaux et prisons du royaume (1736-1789), 104 p. in-8°. Paris, Jouve, 1913. 1818 446 S* XVIII-XIX. Hervé, Georges. Une inoculation en 1797. Récit d'une mére. Bull. de la Soc. francaise d'histoire de la médecine, XIII, p. 191-196. Paris, 1914. ISIS Cette mére est M™° de BARENTIN DE Montcuat. Son récit nous fait voir la confiance qu’on avait en l’inoculation, a la veille méme de l’admirable découverte de JENNER (vaccination). Kunze, Friedrich. Die Philosophie SaLomon Marmons [1754-1800]. 531 p. Heidelberg, Cart Winter, 1912. I8Is Lénnberg, E. Linneés Foreliisningar 6fver Djurriket. xv + 607 p. in-8°. Upsala, 1913. {11.25 Mk. ] ISIS Contient les lecons de zoologie professées par Linn& a l’université d’ Upsala de 1748 a 1752, d’aprés des cahiers d’éléves. Reber, B. Une consultation du Docteur[THroporeE] TRONCHIN [1709-1781], Bull. Soc. france. hist. méd., XI11, p. 102-105. Paris, 1914. IsI3 Reber, B. Mesures prophylactiques contre la rage a la fin du xvii‘ siecle. Bull. de la Société franc. d’hist. de la médecine, XIII, p. 186- 191. Paris, 1914. ISIS Texte d’une lettre adressée a la fin du xvin® siécle (?) au Journal de Genéve par Francols Tincry, pharmacien et professeur de chimie. Roché, Henri. Arrest de la cour de Parlement [Paris] du 20 mars 1728, en faveur du libre choix du médecin par les blessés. Bull. Soe. france. hist. méd., XIII, p. 127-133. Paris, 1914. IsI3 Schleier (Tarnowitz). Inwieweit werden die Kantischen Ansichten vom Raume durch die moderne mathematische Forschung besta- tigt ? Zeitschrift ftir die positiv. Philosophie, 11, p. 136-145. Berlin, 1914. ISIS « Blicken wir zurtick, so sehen wir, dass die moderne Entwicklung der Mathematik die Ansichten Kants tiber den Raum allerdings in gewisser Weise modifiziert hat, dass aber der Grundstock desselben noch bis heute erhalten geblieben ist und zu Recht besteht. » Strauss, Bettina. La culture francaise 4 Francfort au xvmt° siécle, in-8°. (Bibliothéque de Littérature comparée). Paris, F. RIEDER 1914. [6 Fr.] ISIS Vidal, Charles. Un compte d’apothicaire castrais au xvii’ siecle. [1758]. Bull. Soc. france. hist. méd., XIII, p. 157-160. Paris, 1914. 1813 Vidal, Charles. Un certificat médical par un chirurgien languedocien du xvii siécle. Bull. Soc. frang. hist. méd., XIII, p. 121-122. Paris, 1914. Isis Wesley, John. The journal of the Rev. Joun Westey, A. M. Edited by NEHEMIAH CuRNOCK, vol. I-V. London, KEtty, 1914. ISIS S* XVIEI-XIX Beneke, Rudolf. JonHann CuristiAN Ren. Gediichtnisrede bei der von der Friedrichs-Universitit veranstalteten Erinnerungsfeier fiir den vor 100 Jahren Dahingeschiedenen am 22 Noy. 1913. Nebst 4 bisher ungedruckten Aufsiitzen Reixs, 68 p. gr. in-8°. Halle a. d., NiemMeyER, 1913. [1.50 Mk ] Isis S* XVIII-XIX. 447 Bentham, Jeremy. Theory of legislation, being « Principes de légis- lation » and « Traités de législation civile et pénale ». Translated and edited from the French of Errenne Dumont by C. M. ATKINSON, 2 vol. London, H. Minrorp, 1914. [4 Sh. + 4 1/2 Sh.] IsI3 Blondel, Charles. La psycho-physiologie de Gauu. Ses idées direc- trices, 165 p. in-16. Paris, Aucan, 1914 2,50 Fr.] Isis Carus, Paul. Gorrne, the forger of his destiny. The Open Court, XXVIII, p. 273-233, illustr. Chicago, 1914. ISIS Goulard, Roger. Sur quatre cas de rage traités par ANTOINE PoRTAL [1742-1832] (1781). Bull. Soc. frang. hist. méd., XIII, p. 48-59. Paris, 1914. ISIS Horn, Carl. Gorrue als Energetiker, verglichen mit den Energetikern Ropert Mayer, OTTOMAR RosENBACH, Ernst Macnu, 91 p. Leipzig, J. A. Barru, 1914. [2 Mk.] ISIS Kreibig, Jos. Kiem. Bernarp Borzano. [Prag. 5 Okt. 1781. — Prag- 18 Dez. 1848]. Eine Skizze aus der geschichte der Philosophie in Oesterreich. Archiv fiir Gesch. der Phil., XX VII, p. 273-287; 1914. ISIS Metze, Erich. ALEXANDER VON HuMBOLTS ( Kosmos); seine Entstehung und seine Bedeutung fiir die Gegenwart. Die Naturwissenschaften, p- 910-913. Berlin, 1913. 1s18 Moreau de Saint-Rémy. [1750-1819]. Voyage aux Etats-Unis de l’Amé- rique, 1793-1798. Edited by S. L. Mims, xxxvi + 440 p. New Haven, University Press, 1913. ISIS [Owen, Robert]. A bibliography of Roprert Owen, the socialist, 1771- 1858. Aberystwith, National library of Wales, 1914. [1 Sh.] isis Perrier, Edmond. GrorGcEs Cuvier. Revue hebdomadaire, 31 janvier 1914. ISIS Ray, Jean. La méthode de |’Economie politique d’aprés Joun Stuart MILL, 158 p. in-8°. Paris, Librairie de la société du recueil Sirey, 1914. Is!s Semper, Max. Diluvyium und priihistorische Menschheit bei GorTHE und seinen Zeitgenossen. Goethe-Jahrbuch, XXXIV, p. 21-33, LOU: ISIS Smith, Emily A, The life and letters of NarHan Suitu. With an intro- duction by W. H. Wetca. xvi +185 p. New Haven, Yale Univer- sity Press, 1914. [10 Sh.] ISIS NaTHAN Situ (1762-1829) was one of the leaders of the new generation of medical men who reorganized and reinvigorated American medicine in the quarter of a century after the Revolution, and was practically the founder of the Yale Medical School in 1813. Mrs. Smirx’s memoir throws much new light on his career. ( Times.) Stanhope, Ghita [; 1912] and Gooch, G. P. The life of Charles, Third Earu Sranuore (24 part). London, Lonemans, 1914. [10 Sh.] tts Vermeil de Conchard, colonel. Trois études sur Casanis, 45 p. in-8°, 3 planches. Paris, M. Boussus, 1914. at) Les trois études sont : 1. Le serment de Casanis (son serment de médecin, en vers). — 2. Le mariage de C., avec plusieurs lettres inédites. C. épousa, en 1796, CuaRLoTTE DE GRoucuy, dont la sceur ainée, Sophie, devint la femme de Conporcer. — 3. C., homme politique. Les trois 448 S* XIX. planches sont deux portraits de C, et une vue de sa maison natale, déja signalée dans Isis, II, p. 277. Zaunick, Rudolph. GoreTHE und Vicg-pD’ Azyr. Mathem.-naturw. Blatter, xm au. 2, 1914: Isis S° XIX Ageorges, Joseph. Souvenirs inédits sur AuGustE ComTge. La Revue. Paris, 1 mai 1914, p. 17-22. Isis Il s’agit des souvenirs d’ADOLPHE D’ASSIER DE LA Tour (1827-1889), qui connut Comte depuis 1850 et fut son disciple. Bonnet, Ed. Les ex-libris de ALBERT pE HALLER. Bulletin de la Soc. francaise d’hist. de la médecine, XIII, p. 197-201, 2 fig. Paris, 1914. Deux ex-libris anonymes portant la devise : Non tota perit. ISIS Brandes, Georges. FriepRICcH NierzscuE, 117 p. London, HEINEMANN, 1914. [6 Sh.] ISIS Browne, Francis Fischer. The every day life of ABRAHAM LINCOLN. Second edition. London, Murray, 1914. Premiére édition en 1886. [8 Sh.] ISIS Comte, Auguste. Entwurf der wissenschaftlichen Arbeiten welche fiir eine Reorganisation der Gesellschaft erforderlich sind (1822). Deutsch herausgegeben, eingeleitet und mit Anmerkungen ver- sehen von WILHELM OstTWALp. xv + 213 p. (16 x 12). Leipzig, Verlag Unesma, 1914. [3.60 Mk.] 181s Dans la préface, OstwaLp montre tout l'intérét d’actualité que présente encore cette ceuvre de jeunesse de Comrr. Elle est si actuelle, qu’on pourrait la considérer comme un écrit de propagande pour le Deutsche Monistenbund et pour Die Briicke. Il est remarquable qu’Ostwa.p soit arrivé, par des voies trés différentes, aux mémes conclusions que ComTE, & peu prés un siécle plus tard; ce n’est toutefois qu’en 1913, qu’il a connu cet ouvrage. La traduction est intégrale et fidéle; on y a seulement ajouté des titres de paragraphes, pour en faciliter la lecture. Le texte est suivi des notes d’Ostwatp (p. 197-213), destinées a faire ressortir les connexions qui existent entre les pensées de ce livre et les pensées les plus modernes. Dorveaux, Paul. Biographie du D® Lucten Lecierc (1816-1893). Bull. de la Soe. frangaise d'histoire de la médecine, XLII, p. 207-235, un por- trait et un fac-similé. Paris, 1914. ISIS Lucien Lecierc, né a Ville-sur-Illon (Vosges), le 13 septembre 1816, médecin militaire, arabisant (a vécu longtemps en Algérie), auteur d'une Histoire de la médecine arabe (Paris, ERNEST Leroux, 2 vol. in-8°, 1876), et de beaucoup de mémoires sur la science arabe, mort a Ville-sur-Illon le 10 avril 1893. Bibliographie de ses travaux (1849-1888), p. 227-234. Feldhaus, Franz M. Siemens. Bibliographie. Geschichtsblitter fiir Technik, Industrie und Gewerbe, 1, p. 10-15. Berlin, 1914. IsIs Guareschi, Icilio. Discorso storico-critico preliminare alle Memorie di ASCANIO SOBRERO [1812-1888], XX XVII, p. in-4°. [Torino, 1914]. Isis S* XIX-XX 449 Hoffding, H. SOREN KIERKEGAARD. Revue de métaphysique et de morale, XXI, p. 719-732. Paris, 1913. ISIS Jean, René. Puvis DE Cuavannes. (Collection Art et Esthétique), 167 p. in-8°, 24 pl. hors-texte. Paris, ALcAN, 1914. ISIS Jentsch, E. Jucius-Ropert Mayer. Seine Krankheitsgeschichte und die Geschichte seiner Entdeckung. Berlin, Junius Sprincer, 1914. [4 Mk.] 1818 Kellen, Tony. Friepricu Grito [Essen, 20 Dezember 1825. Grafenberg b. Diisseldorf, 16 April 1888]. Lebensbild eines Grossindustriellen aus der Griinderzeit (Die Rheinisch- Westfélische Industrie), 104 p., 7 Abb. Essen, 1913. [1.75 Mk. } ISIS Kergariou, A. de. La mission de la Cybele en Extréme-Orient (1817- 1818). Journal de voyage du capitaine A. pe KerGariou, publié et annoté par PIERRE DE JOINVILLE. xxI + 248 p. in-8°, 1 carte. (Docu- ments de la Société de U histoire des colonies francaises). Paris, Ep. Cuampion, 1914. [7.50 Fr.] IsIs Lanessan, L. de. L’attitude de Darwin 4 l’égard de ses prédécesseurs au sujet de lorigine des espéces. Revue anthropologique, janvier 1914. ISIS Laskine, Edmond. Les transformations du droit au xix® siécle. Revue de méetaphysique et de morale, xxi1. Paris, mars et mai 1914. ISIS Newman, Ernest. WAGNER as man and artist. London. Dent, 1914. [7 1/2 Sh.] ISIS Richard, Gaston [1860- ]. La question sociale et le mouvement philo- sophique au x1x® siecle. Paris, Conn, 1914. (4 Fr.] 181s Schemann, Ludwig. GosinEAu [JosEpu-ArTHUR, comte de]. Eine Biogra- phie. 1. Band : Bis zum zweiten Aufenthalte in Persien, xxxv + 579 p. in-8°. Strassburg, Karu J. Triipner, 1913. [9 Mk.] 131s Schemann, Ludwig. Quellen und Untersuchungen zum Leben Gost- NEAus. 1. Band, xv + 435 p. in-8°. Strassburg, Karu J. TRiBNER, 1914. [9 Mk.] 1818 Soman, M. Ernest RENAN. Sa formation philosophique d’aprés des documents inédits [1843-1849], in-8°. Paris, Aucan, 1914. [4 Fr.] Isis Vallery-Radot, R. Madame Pasteur. Paris, Emir Pau, 1914. ISIS Wilson, D. Wright. Craupre Brernarp [1813-1878]. Popular Science monthly, LXXXIV, p. 567-578, portrait; june 1914. IsIs S* XiX-XX Carus, Paul. God-Nature. A Discussion of Haeckel’s Religion. The Open Court, July 1914, XXVIII, p. 385-404. IsIs This discussion is illustrated by an excellent portrait of HarckeL at the age of eighty and several other portraits and pictures. J. Galton, Francis. Hereditary genius. An inquiry into its laws and con- sequences, 34 impression, xxvu-+ 379 p. London, Macminian, 1914. {5 Sh.| ISIS Haeckel, Walther. Ernsr Harcken im Bilde. Eine physiognomische Studie zu seinem 80 Geburtstage. Mit einem Geleitwort von WILHELM Bouscue, 20 p. in-8°, 25 Bildnisse, 1 Facsimile. Berlin, GrorG REIMER, 1914. (2.40 Mk ]} IsIs 450 S* XX. METHODOLOGIE. GENERALITES. Hunter. W. Historical account of Charing Cross hospital and med ical school, xx -+ 309 p. London, Murray, 1914 (21 Sh.] Isis Mauclair, Camille. Histoire de la musique européenne. (1850-1914). Paris, FiscHBacHer, 1914. [8.50 Fr.] ISIS [Nightingale, Florence]. FLORENCE NIGHTINGALE to her nurses. A collec- tion from Miss NiIGHTINGALE’s addresses to probationers and nurses at NIGHTINGALE school, St Thomas's Hospital, x 4+- 147 p. London, Macmitian, 1914. {1 Sh.] ISIS Robertson, John M. The life pilgrimage of MoncurE DanteL Conway. [1832-1907] Conway memorial lecture, delivered at South Place Institute on March 27, 1914. 76 p. (17 x 11). London, Warts, 1914. IsIs Biographie sympathique du penseur généreux, et du noble pélerin que fut Moncure Conway. Elle est suivie d’un tableau chronologique de sa vie et de son ceuvre, et d’une courte note sur la fondation Conway. S° Xx Cruchet, René. Les universités allemandes au xx® siécle. Préface de C. Juuiian. 450 p. in-16. Paris, A. Cori, 1914. [4 Fr. ] 1813 DEUXIEME PARTIE Classement idéologique des notices qui n’ont pu étre comprises dans le classement fondamental. 1. — METHODOLOGIE But et signification des recherches historiques. Barduzzi, D. La storia della scienze mediche e naturali nella cultura universitaria. Rivista di storia critica d. scienze med. e naturali, V, p. 253-274. IsIs Prelezione al Corso di storia della medicina, per incarico ufficiale, nella R. Universita di Siena (1913-1914). 2. — GENERALITES RELATIVES a Vhistoire et 4 lorganisation de la science. Kerschensteiner, G. Wesen und Wert des naturwissenschaftlichen Unterrichtes. Neue Untersuchungen einer alten Frage. (Die Schule der Naturwissenschaft in der Erziehung. Eine Sammlung von GENERALITES. 451 Lehrbiichern fiir Schiiler, Lehrer und Studierende. Herausgegeben von D' Kk. T. Fiscner.) xi u. 141 S. gr. 8. Leipzig, TruBNneR, 19]4. [3 Mk.] IsIs Laurent, Marcel. Les grandes agences internationales d’informations. La Vie internationale, V, p. 285-302. Bruxelles, 1914. ISIS Exposé général sans références bibliographiques. Poincaré, Henri. The foundations of science. Including : Science and hypothesis. The value of science. Science and method, translated by GEORGE Bruce HALsreD, with a preface by the author, and an introduction by Jostau Royce. (Science and Education, vol. 1). XIT -+ 553 p. Garrison N. Y., The Science press, 1913. [8 Doll.] ISIS Richter, Wilhelm. Ueber einige neuere Probleme der wissenschaft- lichen Kinematographie. Akademische Rundschau, II, p. 466-471. Leipzig, 1914. ISIS Royce, Joseph. The mechanical, the historical, and the statistical. Science, XX XIX, p. 551-566, April 1914. Iss « Natural science, in so far as it studies the processes of the natural world, has three kinds of objects with which it deals... : (1) historical objects, (2) mechanisms, and (3) statistically defined assemblages». And there are three sorts of methods: « the historical, the mechanical and the statistical ». — Contents: Preliminary view. The problem of vitalism. The vitalism of ArisToTLE. Three types of knowledge. Applications of this clas- sification. The statistical view in physics. The canonical form of scientific theories. Applications of the statistical view to theories of non-mechanical systems. Aggregation and assimilation as statistical tendencies. Sarton, George. L’organisation scientifique du journalisme. La Vie Internationale, V, p. 391-428. Bruxelles, 1914. Isis Sommaire : I, Introduction. — II. La presse et la démocratie. — III. La mauvaise presse d’aujourd’hui. — IV. L’organisation scientifique du journa- lisme. — V. La commercialisation de la presse. — VI. La presse et la vie internationale. — VII. Conclusions. Les journaux de demain. Erratum : p. 405, 1. 6 au lieu de: habitua, lire: habituera. — Faute de place, cet article n’a pu étre publié ix extenso ; il ne représente done qu’incompléte- ment les idées de l’auteur. Pas de tirés a part. Udden, J. A. Science in newspapers. Popular Science monthly, LXXXIV, p. 483-489, May, 1914. IsI3 L’auteur critique avec raison l’insuffisance des journaux pour ce qui concerne les informations scientifiques ; cette insuffisance est due a lV’igno- rance des journalistes en cette matiére. I] faut remédier a cette situation. Les congrés scientifiques donneraient un exemple salutaire en organisant eux-mémes leurs propres services d informations pour la presse quotidienne. Union des Associations Internationales. I, Union des Associations Internationales. — Congrés Mondial. — Centre International. Bulletin de UInslitut International de Bibliographie, X1X, p. 68-100, 16 p. illustrations, 1914. IsIs O bjet de l'Union. Ses travaux et ses services. Le Centre International. Les Collections internationales : Musée international, la Bibliothéque Inter- nationale, Répertoire Bibliographique Universel. Archives encyclopédiques internationales. Les publications de l'Union. La Coopération des Gouverne- ments au Centre International. 452 LOGIQUE. MATHEMATIQUES. I. — Sciences FORMELLES 3. — LOGIQUE ET THEORIE DE LA CONNAISSANCE Goblot, E. La relation des jugements. Revue de mélaphysique et de morale. XXI, p. 733-751, Paris, 1913. ISIS Russell, Bertrand. On the nature of acquaintance. II. Neutral monism. The Monist, XXIV, p. 161-187. Chicago, 1914. Isis « Neutral monism — as opposed to idealistic monism and materialistic monism — is the theory that the things commonly regarded as mental and the things commonly regarded as physical do not differ in respect of any intrinsic property possessed by the one set and not by the other, but differ only in respect of arrangement and context. .-. Tconclude that neutral monism, though largerly right in its polemic against previous theories, cannot be regarded as able to deal with all the facts, and must be replaced by a theory in which the difference between what is experienced and what is not experienced by a given subject at a given moment is made simpler and more prominent than it can be in a theory which wholly denies the existence of specifically mental entities. » Russell, Bertrand. On the nature of acquaintance. III. Analysis of experience. Monist, XXIV, p. 435-453. July, 1914. ISIS RussEtt here discusses: (1) the theory that the immediate object of acquaintance is mental, as well as the subject («idealistic monism ») ; (2) the theory that between subject and object there is a third entity, the «content», which is mental, and is that thought or state of mind by means of which the subject apprehends the object ; (3) RusseLu’s own theory that acquaintance is a dual relation between a subject and an object which need not have any community of nature. The obvious characteristics of expe- rience seem to RussELL to show that experiencing is a two-term relation ; Russe.t calls the relation « acquaintance », and gives the name « subject » to anything which has acquaintance with objects. The subject itself appears to be not acquainted with itself; but this does not prevent RussELu’s theory from explaining the meaning of the word «I» by the help of the meaning of the word « this », which is the proper name of the object of attention. In this respect especially, Russgtu finds his theory superior to neutral monism, which seems unable to explain the selectiveness of experience. The opinion that experience involves mental modifications called « contents », having a diversity which reproduces that of objects, is considered and rejected, as also is the doctrine that all immediate knowledge is confined to knowledge of ourselves. J. Ziehen, Theodor. Erkenntnistheorie auf psychophysiologischer und physikalischer Grundlage, x1 + 571 p. Jena, 1913. ISIS 4. — MATHEMATIQUES. Bachelier, L. Le jeu, la chance, le hasard, 320 p. in-16. (Bibliotheque de philosophie scientifique.) Paris, E. FLAMMARION, 1914. [3.50 Fr. ] ISIS MATHEMATIQUES. 453 Bortolotti, Ettore. Ancora sul nome Algoritmo. Bollet. di bibliogr. e storia d. Sci. matem., XVI, p. 33-38, 1914. IsIs Branford, R. Betrachtungen tiber mathematische Erziehung yom Kindergarten bis zur Universitit Aus dem engl. iibers- yon R. ScuimmMack und H. Wernreicu, 334 p. in-8°, 114 Abb. Leipzig, TrvuBNER, 1913. [6 Mk.] Isis Braude, L. Les coordonnées intrinseques. Théories et applications, in-S° (19 x 12), de 100 pages avec 13 figures et un portrait de Crsaro; Paris, 1914. GaurnierR-ViLLARs (Collection Scientia). [2 Fr.] _ 1sts Sous la dénomination de « coordonnées intrinséques », on entend depuis quelques dizaines d’années les systémes indépendants de la position de la courbe et applicables a la discussion de tout déplacement ou probléme ciné- matique. Les admirables travaux de Crsaro et de MANNHEIM ont constitué la « méthode » et la « matiére ». Goffin, J.-G. Calcul vectoriel, avec application aux mathématiques et a la physique. Traduction et notation francaise, par ALEX. VERON- NET, avec une lettre au traducteur, par Paun APPELL, in-8° (23 x 14) de xvur-+ 212 p. avee 70 figures. Paris, GAuTHER-ViLLARS, 1914. (7.50 Fr.] sts Enseignement mathématique, Conférence internationale de I’. Paris, J au 4 avril 1914. Compte rendu publié par H. Frnr. Premiére partie. L’Enseignement mathématique, XVI, p. 165-225. Genéve, 1914. — Deuxiéme partie. Jbidem, p. 245-356, 1914. ISIS La premiére partie contient le compte rendu sommaire de la confé- rence et les résumés des rapports généraux. Les discours de la séance générale d’ouverture sont publiés in-extenso; signalons ceux d’EmILE Bore. sur l’adaptation de l’enseignement secondaire aux progrés de la science, et de Maurice p’Ocacne sur le role des mathématiques dans les sciences de Vingénieur. — La deuxiéme partie contient les rapports généraux de KE. Berke, sur « Les résultats obtenus dans ]’introduction du calcul différen- tiel et intégral dans les classes supérieures des établissements secondaires », et de Paut SragckeL, sur « La préparation mathématique des ingénieurs dans les différents pays », des rapports annexes et le résumé des discussions auxquelles ils ont donné lieu. Liebmann, H. Nichteuclidische Geometrie (Sammlung ScuuBert, XLIX), 39 fig., vi-+ 222 p. in-8°. II* neubearbeitete Auflage. Leipzig, G6scuen, 1912. [6.50 Mk.] Isis Moritz, Robert Edward. Memorabilia mathematica, or the philo- math’s quotation book, 410 p. New York, Macminian, 1914. [8 Doll.] 118 Ocagne, Maurice d’. Le role des mathématiques dans les sciences de lingénieur. Revue générale des sciences, XXV, p. 469-474. Iss Conférence faite a la Sorbonne le 2 avril 1914 au cours de la séance générale douverture de la Conférence internationale de 1’Enseignement mathématique. Steckel, Paul. La préparation mathématique des ingénieurs dans les différents pays. Revue générale des sciences, XXV, p. 474-478, 1914. Isis Résumé du rapport présenté 4 la Conférence internationale de I’Ensei- gnement mathématique, le 3 avril 1914. 454 STATISTIQUE. MECANIQUE. Volterra, Vito. Lecons sur les fonctions de lignes, professées a la Sorbonne en 1912. x1v + 230 p., gr. in-8°. Paris, GAUTHIER-VILLARS, 1913. [7.50 Fr.] 11s Ouvrage tout a fait fondamental et d'une grande originalité. Le premier et le dernier chapitre présentent, de plus, un grand intérét historico-philo- sophique. Ils sont respectivement intitulés : « L’évolution des idées fonda- mentales du calcul infinitésimal » et l’ « Application du calcul aux phéno- ménes d’hérédité ». 5. — STATISTIQUE. Gini, Corrado. L’uomo medio. Giornale degli economisti e rivista di statistica. Gennaio, 1914. IsIs Huber, Michel. La statistique générale de la France. Rev. génér. des sciences, XXV, p. 553-559, 7 fig. 1914. ISIS Renseignements généraux sur l’organisation de cet important service, extraits en grande partie de 1’ « Historique et travaux de la statistique générale de la France de la fin du xvi’ siécle au début du xx° siécle ». II. — SCIENCES PHYSIQUES. 6. — MECANIQUE. Einstein, A. Zum Relativitiits-problem. Scientia, XV, p. 337-348. Bologna, 1914. ISIS « Wir haben heute zwei theoretische Systeme wohl zu unterscheiden, die beide unter die Bezeichnung « Relativititstheorie » fallen. Das erste derselben, welche wir « Relativititstheorie im engeren Sinne » nennen wollen, stiitzt sich auf einen ansehnlichen Erfahrungskomplex und ist heute von der mehrzahl der theoretischen Physiker als einfachster theore- tischer Ausdruck der Erfahrungen angenommen. Das zweite von uns « Relativititstheorie im weiteren Sinne» genannt, ist durch die physikalische Erfahrung bis jetzt noch fast gar nicht begrtindet... Wir wollen beide Theorien getrennt besprechen. « Die Relativititstheorie im weiteren Sinne bedeutet nicht ein Verlassen der friiheren Relativitatstheorie, sondern eine Weiterentwicklung der letzteren, welche mir aus den angefiihrten erkenntnistheoretischen Griinden geboten erscheint. » Gilbert, Leo. Das Relativitiitsprinzip, die jingste Modenarrheit der Wissenschaft. Brackwede i. W., W. Brerrensacn, 1913 (0. 1914?). IsIs Exposé satirique de la question. De longs extraits en ont été traduits dans The Monist, XXIV, p. 288-309; cest d’aprés cette traduction que je cite ce travail. More, Louis Trenchard. The units of measure and the principle of relativity. The Monist, XXIV, p. 225-258. Chicago, 1914. ISIS Petzoldt, Joseph. Die Relativititstheorie der Physik. Zeitschrift fir positivistische Philosophie, I1, p. 1-56. Berlin, 1914. IsIs Exposé d’ensemble trés méthodique, avec une bibliographie critique, (p. 54-56). ASTRONOMIE. 455 Silberstein, L. The theory of relativity, 295 p. London, Macmirian, 1914. [10 Sh.] sts 7. ASTRONOMIE, GEODESIE, METEOROLOGIE ET PHYSIQUE DU GLOBE. Arrhenius, Svante. Das Milchstrassen Problem. Scientia, XV, p. 349- 363. Bologna, 1914. ISIS Berget, A. Les problemes de l’atmosphére. Bibliotheque de philosophie scientifique. Paris, FLAMMARION. [3 50 Fr.] IsIs Bowie, William. Isostasy and the size and shape of the earth. Science, XXXIX, p. 697-707, 1914. ISIS « In conclusion, the immediate work which the geodesists should perform is to reduce all the existing gravity stations of the world by the same method which should be based on a rational theory of isostasy. As opportunity permits, a gravimetric survey should be extended to new regions and especially to oceanic islands. And as soon as an apparatus is designed which may be used successfully on a vessel, an extensive gravimetric survey of the oceans should follow, » Corbin, Paul et Crouzet, colonel. A propos de la stéréo-autogram- métrie. Revue générale des sciences, XXV, p. 541-543. Paris, 1914. Isis Suite de la polémique soulevée par l'article de Paut Corsi, publié ibidem, p. 223-252. Hoogewerff, J. A. Publication of the American ephemeris and nautical almanac for 1916. Science, XX XIX, p. 945-946, 1914. ISIS L’ American ephemeris pour 1916, est le premier volume de cette collec- tion ot soient appliquées les décisions du Congrés des éphémérides, tenu a Paris en 1911. Ces décisions avaient pour but d’organiser une coopération rationnelle entre les diverses institutions chargées de préparer Jes éphémé- rides, et de perfectionner celles-ci tout en économisant le trayail collectif. Voir a ce sujet Iszs, I, p. 496-497. Le Morvan, C. Grande carte photographique et systématique de la lune, formant un atlas de 48 pl. en héliograyure, en 8 fase. 38x49, et un fasc. supplémentaire, avec introduction. Paris, G. THomas, 1914. [Prix de souscription : 130 Fr.] 1818 See, T. J. J. The law of nature in celestial evolution. Scientia, XV, p 169-186. Bologna, 1914. TEI Vandevyver, L. M. Les nouvelles cartes synoptiques du « Weather Bureau » de Washington. Ciel et Terre, XXXV, p. 169-172. Bruxelles, 1914. ISIS A Varticle est joint un specimen de cette double carte quotidienne (61 x 48), qui est admirablement comprise. L’auteur conclut en insistant sur la nécessité de créer un service météorologique européen. Je pense aussi que ce n’est que par des organisations continentales que les efforts des météorologistes deviendront vraiment efficaces. G. 456 PHYSIQUE. 8. — PHYSIQUE Butavand, F. L’ Harmonie tourbillonnaire de Atome. Les Spectres et les Eléments, in-8° (25 & 16) de 54 p., 6 fig. ; Paris, GaurHiER Viutuars, 1914. [2 Fr.] ISIS La théorie tourbillonnaire. Les lois spectrales. La théorie de Ritz. Le tourbillon atomique et les raies spectrales. Les harmoniques tourbillonnaires . La formule de Rypspere et l’exposant Képlérien. L’évolution adiabatique des nappes. Les spectres de bandes et les harmoniques. Les lois des spectres de bandes. Les effets de Zeeman et les harmoniques. La gamme chimique et la classification des éléments. Les propriétés générales de latome. La valence. Conclusion. Campbell, Normann R. Moderne Elektrisititslehre. Ubersetzt v. Uurintas Meyer. 423 S. Dresden, Sternkoprr, 1913. ISIS Dannemann, Friedrich. Die Entdeckung der Elektrizitit.(Voigtlinders Quellenbiicher. Bd. 75). 108 p. (18 & 12), mit 25 Abbild. Leipzig, R. VomiGgrLanpDER, [1914 ?] {1 Mk.] Isis Sur le programme et le but de cette collection, voir Isis, I, p. 476-477 ; un autre volume a été analysé dans Js7s, I, p. 556. — Ce volume comme les précédents est un recueil de textes choisis, avec brefs commentaires. IL serail trop long d’en donner le sommaire: il suffira de dire que les extraits sont cités autant que possible dans ordre chronologique et judicieusement choisis. Aprés une courte introduction (p.5-11), ’auteur nous donne d’abord quelques fragments de FRANKLIN, puis successivement de: AEPINUS, VAN Troostwyk, GaLvANI, Votta, Davy, Orrstep, AMPERE, SEBBECK, FARADAY, Sirmens, Herrz... C’est un tres bon livre au point de vue pédagogique. Dunstan, A. E. and Thole, F. B. The viscosity of liquids, vi+ 89 p. (22% 15). London, Lonemans GREEN and Co. 1914. ISIS Fischer, Louis A. Recent developments in weights and measures in the United States. The Popular Science monthly, LXXXIV, p. 345-369, April 1914. ISIS « Even the pound, yard, gallon and bushel in common use have never been adopted by Congress, but owe their use to the fact that the govern- ment uses them in the collection of revenue and to the fact that they have voluntarily been adopted by the states. » Gossner, B. Kristallberechnung und Kristallzeichnung 128 p. in-8°, 109 fig., 1 pl. Leipzig, W. ENGELMANN, 1914. [8 Mk.] ISIS Haas, Arthur Erich. Der Geist des Hellenismus in der modernen Physik, 32 p. in-8°. Leipzig, Verr, 1914. ISIS Houllevigue, L. Revue d'Optique. Revue générale des sciences, XXV, p. 440-446. Paris, 1914. ISIS I. La réalité de l’éther. — II. Etude des spectres. — II. Electro-opti- que et magnéto-optique. — IV. La constante solaire. Kaye, G. W. C. X Rays. An introduction to the study of RornTGEeNn Rays, 252 p. in-8°, 97 fig. London, Lonemans, GREEN, 1914. [5 Sh.] eis CHIMIE. 457 Loria, St. Die Lichtbrechung in Gasen als physikalisches und che. misches Problem. 92 p. (22 x 14) Braunschweig, ;ViEweG, 1914, Isis Nernst, Walther. The theory of the solid state. 104 p. London, Hopper & SrouGcutTon, 1914. [2/6] IsIs Four lectures delivered at University College, London, in March 1913. Pohl, R. und Pringsheim, P. Die lichtelektrischen Erscheinungen 115 p. (22 x 14). Braunschweig, Viewee, 1914. ISIS Tammann, G. Lehrbuch der Metallographie, 390 p. (25 x 13) Leipzig, Lrop. Voss, 1914. ISIS Thompson, Silvanus P. The rose of the winds. The origin and deve- lopment of the compass-card. 31 p.6 pl. (From the Proceedings of the British Academy, V1) London, H. Microrp, 1914. [4 Sh.] sts Read at the International historical congress, April 1913. Thompson, Silvanus P. Radiations visibles et invisibles. Traduction de la 2% éd. anglaise par L. Dunoyer. 372 p. (23 x 14). Paris, HERMANN, 1914. ISIS Wood, R. W. Optique physique. Traduit de anglais par H. ViGNERoN et H. Lasrouste, T. II : Etude des radiations, v1 + 477 p., 145 fig., 5 pl. Paris, Gauruier- Vituars, 1914. [18 Fr. ] IsI8 9. — CHIMIE Ariés, E. Chimie physique élémentaire. T. I : Les principes généraux de la statique chimique, 212 p. in-]2 Paris, Hermann, 1914. [4 Fr.| Isis Berthoud, A. La chimie physique en 1913. Journal de Chimie physi- que, NII, p. 289-352. Geneve, 1914. IsIs Bruylants, P. La valence chimique. 146 p. (25 x 17). Louvain, Fr. CEUTERICK, 1912. ISIS Christiansen, C. C. Chemische und Farben-Industrie. Tiibingen, Monr, 1914. (3 Mk.] Iss Guareschi, Icilio. La vita dell’ idrogeno nell’ armonia della natura. L’Industria chimica, mineraria e metallurgica, anno 1,14 p. (32 24), Torino, 1914. ISIS Le Chatelier, Henry. La silice et les silicates, 576 p. in-8°, 60 fig. Paris. A. Hermann, 1914. [15 Fr.] ISIS Matignon, Camille. L’industrie de Viode, son histoire, son état actuel. Revue générale des Sciences, XXV, p. 511-516, 1914. IsIs I. Les premiéres applications de l’iode. — II. Les débuts de l'industrie. III. L’iode des varechs. — IV. L’iode du salpétre chilien. — V. Autres origines de l’iode. — VI. Avenir de cette industrie. «La consommation de l’iode augmente chaque année ; il est, a l'heure actuelle, l’antiseptique le plus universellement apprécié. Il n’y a pas un de ses composés qui ne joue un réle thérapeutique dans certaines maladies... Universellement répandu dans le monde organique, il doit y jouer un réle 30 458 TECHNOLOGIE. considérable ; nous connaissons déja la place importante qu'il tient dans la glande thyroide, mais il parait trés probable que l'avenir nous montrera Tiode jouant dans les réactions biologiques le rdle d’un important catalyseur...» Mieli, Aldo. Programma del corso di storia della chimica tenuto nell’ Universita di Roma 1913-1914, 25 p. Chiusi, Stab. tip. Cerere, 1914. Isis Ce cours de 50 legons comprend trois parties : I. Vannoccio BrrinGuccio ela chimica tecnica nel Risorgimento (3 legons), — II. Lo svolgimento delle teorie degli elementi e delle nozioni principali della chimica (33 legons), IM. Cenni sulla storia dei metodi di estrazione e preparazione dei metalli con particulare riguardo alla metallurgia del Cinquecento (13 lecons). L’auteur nous donne ici une table de matiéres assez détaillée de ces legons ; il y a joint une bréve esquisse du cours prochain, (1914-1915). Ostwald, Wilhelm. Memorial on the foundation of an international chemical institute. Science, XL, p. 147-158. July 31, 1914. ISIS Ramsay, sir William. Elements and electrons, 173 p. (18 « 12) London, Harper, 1913. ISIS Sheppard, S. E. Photo-chemistry, 1x + 461 p. (19 x 23). London, LONGMANS, GREEN and Co, 1914. ISIS Smith, Edgar F. Chemistry in America. Chapters from the History of the science in the United States, xm + 354 p. illustr. New York and London, D. AppLeTon, 1914. ISIS Thomson, sir J. J. The atomic theory. The RomankEs lecture, 1914, 39 p. London, H. Minrorp, 1914. [1/6] ISIS Werner, Alfred. Sur la constitution et la configuration des combinai- sons d’ordre élevé. Journal de chimie physique, XII, p. 133-152. Genéye, 1914. ISI8 Conférence faite 4 loccasion de la réception du prix Nobel, le 11 déc, 1913, traduite de l’allemand. Suivie d’une bibliographie, p. 148-152. Zsigmondy, Richard. Kolloidchemie, ein Lehrbuch. XI + 294 S. in-8°, mit 37 Abb. im Text. Leipzig, Orro Spamer, 1912. Isis 10. — TECHNOLOGIE Feldhaus, F. M. Alte Technik auf der Biihne. Geschichtsblitter fiir Technik, Industrie und Gewerbe, I, p. 8-10, Berlin. 1914. ISIS A propos des anachronismes dont les dramaturges se rendent souvent coupables, et principalement a propos de ceux qui sont accumulés dans la piéce récente de WaLTeR Haran: « Das Nirnbergisch Ei». Ferree, C. E. The problem of lighting in its relation to the efficiency of the eye. Science, xu, p. 84-91. ISI8 « In short, the general level or scale of efficiency of the fresh eye, loss of efficiency as the result of work, and the tendency to produce discomfort constitute three separably determinable moments, no one of which should be neglected in installing a lighting system ». BIOLOGIE. 459 Freise, Frd. Bergbau yor 5000 Jahren. Technische Monatshefte, p. 31-33. Stuttgart, 1914. ISIS Geschichtsblatter fiir Technik, Industrie und Gewerbe. Illustrierte Monatsschrift, herausgegeben von Graf Cart VON KLINCKOWSTROEM in Miinchen und Franz M. Fevpuaus in Berlin. I. Jahrgang. nr 1. Juli 1914. Berlin, Druckerei GurenperG. [Jihrlich : 22.50 Mk.] Isis Die Geschichtsblitter werden monatlich im Umfang von 48 Seiten erscheinen, und illustrierte Originalartikel, sowie systematische Literatur- Referate uber das Gesamtgebiet der Geschichte der Technik, der Industrie und der Gewerbe bringen... Mit besonderer Sorgfalt werden wir diejenigen Ereignisse und Erschei- nungen verfolgen, die fiir den einzelnen trotz ihrer Wichtigkeit schwer zu erreichen sind. Es sind dies zunichst die Privatdrucke der Industrie, firmengeschichtliche und biographische Ver6ffentlichungen, sowie Promo- tionsarbeiten und Programmschriften. Sodann sind es Nachrichten tber Jubilien der Technik, der Industrie und der Erfindungen, wie auch Mittei- lungen iber Industriearchive, Ausstellungen und technische Museen. Endlich werden wir die volkswirtschaftlichen Grenzgebiete, die Verwertung der Fachgeschichte zu Reklamezwecken, wie auch die gewerbliche Wappen-, Medaillen- und Plakettenkunst beriicksichtigen. Schriftleitung : Miinchen, Hohenzollernstr., 130. Sagher, Henri De. Essai d’une historiographie de l'industrie drapiére avant la période du mécanisme. Annales du XX/II° Congres de la fédération archéol. et hist. de Belgique, I1, p. 307-347. Gand, 1914. ISIs Introduction. — L’antiquité. — L’Allemagne. — L’Angleterre. — L’ltalie. — Les Pays-Bas. — La France et l’Espagne. II]. — ScreNCES BIOLOGIQUES. 11. BIOLOGIE GENERALE. Annals of applied Biology, The. The official organ of the association of economic biologists (London). Edited by Maxweiut Lerroy. Cambridge, University Press, 1914. [Quarterly, 24 Sh. per annum]. Isis The Association of Economic Biologists commences under the above title a publication devoted mainly to the scientific papers read by members at the meetings and devoted to those branches of Biology in which the Asso- ciation has been interested. During the ten years of the Association’s life, its meetings have discussed mainly horticultural, agricultural, and forest biology; the specialised parts of agricultural science, of genetics, and of medical zoology are dealt with in other journals, and the Azmnals will appeal more to those interested in the diseases and pests of plants, scientific problems of horticulture and forestry, tropical economic botany and agri- cultural zoology in the stricter sense. It is hoped to publish four numbers this year and thereafter the journal will be published quarterly, four parts constituting a volume. Becquerel, Paul. La vie latente. Sa nature et ses conséquences pour certaines doctrines de la biologie contemporaine. Revue générale des sciences, XXV, p. 559-567. Paris, 1914. 1sI@ 460 BIOLOGIE. I. Généralité du phénoméne. — II. Les hypothéses sur la nature de la vie latente. — III. L'imperméabilité du tégument de certaines graines. — IV. La nature des échanges gazeux des graines. — V. I.a longévité des graines. — VI. De la déshydratation des germes. — VII. L’action des basses températures. — VIII. Les conséquences physiologiques de la suspension de la vie. — IX. Les conséquences biologiques de la vie latente. « ... le jour ot le Soleil s’éteindra, ot tous les gaz de notre atmosphére auront disparu, comme cela eut lieu pour la Lune, quand la vie active sera détruite, 4 la surface de la Terre, la vie latente pourra encore longtemps subsister. » Bosch, Franz. Die Begriindung der neueren Biologie, vt 4- 190 p. in-8?, 9 Taf. u. 10 Textfig. Kempten und Miinchen, Jos. Koser, 1914. {1 Mk.] Isis Pasteur, ScHwann, Barr, Darwin, MEnNpDEL, Ligsig. — Inspiration catholique. Caullery, Maurice. La nature des lois biologiques. Revue de métaphy- sique et de morale, XXII, p. 334-360. Paris, 1914. ISIS Conférence faite 4 |’Ecole des hautes études sociales, le 6 janvier 1914 (série : La valeur de la science). « Ma conclusion sera celle de Biitscutt : « Nous ne pouvons saisir des phénoménes vitaux que ce qui se laisse expliquer physico-chimiquement » et, en fin de compte, on peut dire aussi du vitalisme et du mécanisme : « Vous les reconnaitrez a leurs fruits, » Danne, J.; Giraud, P.; Coutard, H. et Danne, G. Conférences de Radiumbiologie faites a l'Université de Gand en 1913. 214 p. avee fig. Bruxelles, L. SevEreyns, 34, r. Botanique, 1914. [6 Fr.] isis Dubois, Raphaél. La vie et la lumiére, avec 48 fig. (Bibliotheque scientifique internationale). Paris, ALcan, 1914. [6 Fr.] 1sI8 Biophotogénése ou production de la lumiére par les étres vivants. — Action de la lumiére visible, des radiations ultra-violettes, infra-rouges, fluorescentes, des rayons X, du radium et des ondes hertziennes sur les animaux et sur les végétaux. — Photothérapie. Goldschmidt, Richard. Einfiihrung in die Vererbungswissenschaft. 2 Aufl. 546 p. Leipzig, W. EnGetmann, 1913. [14 Mk] Isls Gouault, Emile. L’anabiose. La Nature, 2° sem. 1913-1914, p. 82-84. Paris, 1914. Isis A propos des recherches du physiologiste russe BACHMETIEFF. Guilleminot, H. Les nouveaux horizons de la science. Tome II. La matic¢re vivante, sa chimie, sa morphologie, 429 p. (23 x 13). Paris, G. STEINHEIL, 1914. Isls Hamburger, H. J. Zur Geschichte und Entwicklung der physikalisch- chemischen Forschung in der Biologie. Intern. Zeits. fiir physika- lisch-chemische Biologie, I, p. 6-27. Leipzig, 1914. ISIS. Cette étude, qui emprunte une grande partie de son intérét a la person- nalité de son auteur, lequel a vraiment vécu l’évolution dont il parle, est subdivisée comme suit : I. Isotonie. — II. Osmotischer Druck und Ionen- lehre, Elektrochemie. — III. Chemisches Gleichgewicht, Enzymwirkung, Kolloidchemie, Jonenproteide. BIOLOGIE. 461 Johnstone, James. lhe philosophy of biology, xv -}+- 391 p. Cambridge, University Press, 1914. [9 Sh.| IsIs This represents an attempt, marked by considerable originality of thought, to form from the later investigations of biology a philosophy carrying us beyond the « descriptions » which satisfy the mechanistic bio-lo gist, studying the organism in its entirety and enabling us to understand such descriptions. JouNSTONE’S methods and point of view are those suggested by Drigscu and Brreson ; his reasoning leads towards the reco- gnition of the « entelechy » of the former, and the « élan vital » of the latter. Lillie, Ralph S. The general physico-chemical conditions of stimulation in living organisms. Popular science monthly, LX XXIV, p. 579- 589; june 1914. ISIS Loeb, Jacques Artificial parthenogenesis and fertilization. vi1+ 306 p., 39 tables, 86 fig. Chicago, University Press, 1913. [2.50 Doll.] Il a déja été question de cet ouvrage dans Iss, I, p. 232. IsIs Loeb, Jacques. La conception mécanique de la vie. Traduit par H. Mouron. Nouvelle collection scientifique. Paris, ALCAN, 1914. [3.50 Fr.] Isis Traduction de l’ouvrage qui a été analysé dans Isis, II, 232. Mac Dougal, D. T. The measurement of environie factors and their biologic effects. Popular science monthly, LXXXIV, p. 417-433, & fig , May 1914. ISI Résumé d’un rapport fait aux trustees de |’Institution Carneein, le ler décembre 1913, & propos du laboratoire désertique (Desert Laboratory) de Tucson, Arizona. May, Walther. Grosse Biologen. Bilder aus der Geschichte der Biologie, vi + 201 p. in-8*. Leipzig, B. G. TruBner, 1914. ISIS Perrier, Edmond. Encore la génération spontance. Revue hebdoma- daire, 28 mars 1914. ISIS A propos des travaux de SrspHane Lepuc et Cuartton Bastian (voir Tsis, I, p. 566 et 780). Thomson, J. Arthur. Sex-characters. Scientia, XV, p. 382-402. Bologna, 1914. IsIs Bon résumé de la question, principalement d’aprés le mémoire de Pau. Kammerer (cfr. Isis, I, p. 440). L’auteur y a ajouté des conclusions personnelles. Zeitschrift (Internationale) fir Physikalisch- chemische Biologie herausgegeben unter Mitarbeit von H. J. HamBurcer, V. HENRI und J. Lors, von J. Trause, Am Liitzow, 13a, Charlottenburg- Berlin. Leipzig, W. ENGeumann, 1914, etc. [Preis des Bandes (30-33 Bogen) : 15 Mk.] Isis Ce recueil fera en quelque sorte le pendant du Zeitschrift fiir physika- lische Chemie : souhaitons-lui d’aussi belles destinées! Le temps est venu de grouper tous les savants qui s’appliquent 4 l’étude de la vie par des méthodes physico-chimiques : cette nouvelle revue leur servira d’organe. 462 GEOGRAPHIE. 12. — GROGRAPHIE. Afrique. Catalogue de livres d’occasion n° 88, 137 p. J. GAMBER, 7, rue Danton, Paris (VI°*), [1914]. Isis Babcock, William, H. Early Norse visits to North America. Smithso- nian miscellaneous collection, vol. LIX, 1v + 214 p., 10 pl., 1913. Isis Baring, Maurice. The mainsprings of Russia. London, Nerson, 1914. [2 Sh.] Isis Beschorner, H. Stand der geographisch- historischen Forschung in Deutschland. Die Geisteswissenschaften, p. 45-48, 1914. IsI3 Brunhes, Jean. Ethnographie et géographie humaine. L’Ethnographie, I, p. 29-40. Paris, 1913. ISIS Clerget, Pierre. Revue de géographie économique. Revue générale des sciences, XXV, p. 517-526, 1914. IsI3 I. Faits de peuplement : 1. Les facteurs géographiques et économiques de l’émigration; 2. Les facteurs géographiques du développement urbain. — II. Faits d’exploitation : 1. Le caoutchouc de plantation et la défense du caoutchouc de cueillette; 2. La production et la consommation de la soie; 3. La production de Vor, sa décroissance en 1913. — IL. Faits de circu- lation : 1. Brest, port transatlantique européen; 2. Les voies ferrées en Afrique équatoriale. Denucé, J. De l’élément géographique dans le développement des civilisations anciennes. Bulletin de U' Institut Solvay, n° 31, p. 372- 381. Bruxelles, 1914. Iss Nouvelles variations sur un vieux théme a propos du livre récent de GsELL : Histoire de l’Afrique du Nord. 11 faut tenir compte des facteurs géographiques, mais sans exagération et sans exclusivite. Herbertson, A. J. and Howarth, O. J. R. (in collaboration with 73 contributors). The Oxford survey of the British Empire. 6 vol. in-8°, 210 photogr., 27 col. maps, 193 fig. Oxford, University Press, 1914. [8 L. 10 Sh.] ISI8 Vol. I. The British Isles and Mediterranean territories. — Vol. II. Asiatic territories. — Vol. II. African territories. — Vol. IV. American terri- tories. — Vol. V. Australasian territories. — Vol. VI. General Survey. Hovey, Edmund Otis. The Porto Rico survey. Science, XX XIX, p. 596- 898, 1914. Isis Programme d’exploration systématique de Porto Rico sous les auspices de l’Academy of Sciences de New York. Lunn, Arnold. The Alps, 256 p. Home University Library. London, Winuiams and NorGartr, 1914. {1 Sh.] 1srs Margerie, Emm. de. La Carte internationale du monde au millioniéme, et la Conférence de Paris (10-18 décembre 1913). Annales de géographie, XXIII, p. 97-108. Paris, 1914. 1818 L’auteur de ce compte rendu fut le secrétaire général de la Conférence. Aprés un bref historique, il en expose l’organisation générale, puis s’étend plus longuement sur les travaux des Commissions suivantes, en signalant chaque fois les résultats définitivement acquis : Altimétrie et représentation MINERALOGIE. 463 des mers. — Couleurs conyentionnelles. — Ecritures et signes conven- tionnels. — Orthographie et transcription des noms. — Répartitions des feuilles et questions internationales. Le principal résultat de la Conférence est évidemment la création d’un Bureau international permanent, ayant son siége 4 Southampton, Angle- terre ; ainsi se trouve consacré le principe d’une Association cartographique internationale, analogue a l’Association géodésique internationale. Le bureau aura pour principale mission d’assurer constamment la parfaite homogénéité de la carte du monde. Maroc, Le. Revue générale des sciences. Numéro spécial sur le Maroc, XXYV, p. 285-420. Paris, 1914. [2.50 Fr.] isis Ce numéro contient vingt-cing études relatives au Maroc, surtout du point de vue technique, économique; plus des notices bibliographiques sur des livres ayant trait aux questions marocaines. C’est une véritable petite encyclopédie marocaine. Martin, Percy F. La Gréce nouvelle. Adapté de l'anglais par Tu. PONTSEVREZ, XvI + 294 p. in-8°, 12 pl. Paris, E. GuiMoro, 1914. [4.50 Fr.] IsIs Pettersson, 0. et Drechsel, C. F. Mémoire sur des recherches dans lAtlantique avec programme. Conseil permanent international pour Vexploration de la mer. Rapports et procés-verbaux, XV}, 21 p., 2 pl. Copenhague, Hosr et fils, 1913. Isis Reclus, Onésime. Grande géographie Bone illustrée. Les pays et les peuples, publiée sous la direction d’Onéstue Recuvus. Cing volumes atlas (30 x 40). Paris, Bone. [Brochés : 250 Fr.; reliés : 300 Fr.] IsIs Le tome V et dernier a paru cet été (1914). Scandinavie. Skandinavien. Katalog n° 628, 114 p. Josepu Barr, Hochstr. 6, Frankfurt-am-Main, 1914 (?). ISIS Sorre. Maximilien. Les Pyrénées méditerranéennes; étude de géogra- phie biologique, gr. in-8°, fig. et pl. Paris, Cour, 1913. {12 Fr.] ISIS Suez, le canal de. La Vie internationale, V, p. 214-225. Bruxelles, 1914. Isis « Cette étude contient un apercu des tentatives anciennes pour réunir la mer Méditerranée a la mer Rouge, un exposé des difficultés rencontrées par FERDINAND DE LxsseEps, un plan du tracé suivi par le canal, un histo- rique des travaux, la convention internationale intervenue entre les diffé- rentes puissances afin de régler la circulation, une analyse du développe- ment du trafic depuis l’ouverture jusqu’a nos jours. » Sans bibliographie, ni indication des sources utilisées. Walle. P. Bolivia. Its people and its resources, its railways, mines and rubber forests. Translated by B. Mian. (The South American series), 407 p London, Fisuer Unwin, 1914. [10 1/2 Sh.] isis 13. — MINERALOGIE, GEOLOGIE ET PALEONTOLOGIE. Bigot, A. La session du XII* Congrés géologique international au Canada [aovt 1913]. Revue générale des sciences, XXV. p. 479-488, 1914. Isis 464 BOTANIQUE. Chautard, Jean. Le probléme de l’origine des pétroles. Revue générale des sciences, XXV, p. 588-594. Paris, 1914. 1818 « Le pétrole des gisements doit provenir de décompositions de matiéres organiques interstratifiées dans des sédiments halogénes : son origine est donc organique... » « Les sciences géologiques permettent, dés maintenant, de déterminer 4 la surface du globe les régions ot sont situées les réserves possibles de pétrole; elles laissent craindre, en méme temps, que l’impor- tance des réserves inconnues ne soit pas sensiblement supérieure 4 celle des réserves connues. Si l’on oppose cette étroite limitation a la facilité d’exploi- tation et a la rapidité d’épuisement des gisements, a l’accroissement intense de l'utilisation des pétroles, on est amené a envisager, pour un avenir fort prochain, une redoutable rupture déquilibre [entre nos besoins et nos ressources]. » Escard, Jean. Les pierres précieuses, xxvul -+ 520 p. in-4°, avec 372 fig. et 24 pl., dont 8 en couleurs. Paris, Dunop et Pinat, 1914. [30 Fr.] IsI3 Gockel, A. Die Radioactivitaét von Boden und Quellen, 105 p. (22 x 14). Braunschweig, VIEWEG, 1914. ISI3 Houllevigue, L. L’eau souterraine. Revue de Paris, 1° décembre 1913. Isis Margerie, Emm. de. La carte géologique du monde. Historique. Etat actuel. Projets d’avenir. Rapport présenté au Congrés géologique international. (XIJ® session, Toronto), le 7 aout 1913. La Géogra- phie, XXVIII, p 375-389. Paris, 1913. 1313 Aprés avoir passé en revue les travaux partiels déja réalisés, l’auteur défend le projet suivant : préparer des cartes géologiques des continents [pour lesquels il n’en existe pas encore : Asie, Afrique, Amérique du Sud. Australie], ayant chacune un centre de projection distinct, établies a l’échelle uniforme du 5,000,000¢ et s’inspirant de la carte géologique de l’Amérique du Nord comme modéle. Wichmann, Artur. Aus den Kindheitstagen der Glazialgeologie. Der Geologe, Februar 1914, p. 223-229. IsIs Zeitschrift fiir Vulkanologie, herausgegeben v. IMMANUEL FRIEND- LAENDER, Neapel, (23.5 x 20). Berlin, Dierrich Reimer, 1914. isis Erscheint in zwanglosen Heften. 4 bis 6 Hefte werden zu einem Bande von 16-20 Bog. 8° vereinigt werden |20 Mk.|. Heft 1, hrg. im Januar 1914 : 55 S., XVIII Taf. Cette revue contient des mémoires originaux, des notes et analyses, etc., et s’efforcera, en un mot, de centraliser tous les renseignements relatifs a la vuleanologie. Elle est l’organe de 1’Institut international de vulcanologie, fondé a Naples par I. FRIENDLAENDER. 14. — BOTANIQUE, AGRONOMIE ET PHYTOPATHOLOGIE. Acqua, Camilla. Esistono fenomeni psicologici nei vegetali? Scientia, XV, p. 187-205. Bologna, 1914. ISIS Czapek, Friedrich. Biochemie der Pflanzen. 2'° umgearb. Auflage. Erster Bd. x1x + 828 p., 8 Abbil. Jena, Gusrav Fiscuer, 1913. (24 Mk.] 1818 ZOOLOGIE. 465 Stockberger, W. W. The social obligations of the botanist. Science, XXXIX, p. 733-743, May 1914. ISIS Voss, Andreas. Richtige Betonung der botanischen Namen. 2‘ durch- gesehene u. wesentlich verm. Aufl., 12 p. Berlin, Vossianthus Verlag, 1913. {1 Mk.] ISIS Vries, Hugo de. The principles of the theory of mutation. Science, XL, p. 77-84, 1914. ISIS Address delivered at the University of Brussels, January, 17, 1914. Vries, Hugo de. Gruppenweise Artbildung. 365 p. mit Abb. Berlin, BorNTRAEGER, 1913. (22 Mk.] ISIS 15. — ZOOLOGIE, ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE DE L°-HOMME ET DES ANIMAUX Amar, J. Le moteur humain. Preface du prof. Le Career, 622 p. (19 & 13). Paris, Dunop et Pinar, 1914. ISIS Dahl, Carl Friedrich Theodor [1&56- ] Vergleichende Physiologie und Morphologie der Spinnentiere unter besonderer Berticksich- tigung der Lebensweise I. Teil. 113 p. lena, Fiscurr, 1913. ISIS Freundlich, H. Kapillarchemie und Physiologie. 2° Ausg. 48 p. (23 x 15) Dresden, TH. STEINKOPF, 1914. 1813 Minnigerode, Wilhelm. Die Methoden der Bestimmung des Volumens und des Gewichts der Kérperlichen Elemente im Blut, historisch und kritich dargestellt. Dissertation. 59 p. Greifswald, 1914. isis Radl, Em. Neuve Lehre vom zentralen Nervensystem. 496 p. in-8°, 100 Abb. Leipzig, W. EnGeimann, 1912. IsIs Rosenthal, Werner. Tierische Immunitit. 329 p., 1 fig. Braunschweig, VIEWEG, 1914. Is18 Roule, L. Traité de la Pisciculture et des Péches. 734 p. gr. in-8°, 301 fig., Paris, J. B. Bartiirre, 1914. [20 Fr.] Is18 Shufeldt, R. W. The laboratory of comparative pathology of the zoological society of Philadelphia. Popular Science monthly, LXXXIV, p, 507-513, 5 fig. May 1914. IIs Stone, S. Bird migration records of WitiiAmM BarrramM, 1802-1822. The Auk, XXX, p. 325-358, pl. 9-11, 1913. IsI3 Strohl, J Reyue générale de physiologie des invertébrés. Revue géné- rale des sciences, XXV, p. 595-610. Paris, 1914. Isis I. Généralités, traités, monographies. — II, Respiration. — III. Cireu- lation. — IV. Digestion, Nutrition. — V. Excrétion. — VI. Phospho- rescence. — VII. Thermorégulation. — VIII. Vie sexuelle. — IX Systéme nerveux. — X. Vision, — XI. Fonctions statiques. — XII. Sens olfactif. XIII. Locomotion. Verrill, A. E, Priority overworked. Science, XX XIX, p. 607-609, 1914. Isis Quelques objections soulevées par l’application trop stricte des régles de priorité admises pour la nomenclature zoologique. 466 MEDECINE. IV. — Screncrs MEDICALES 16. — MBEDECINE ET ART VETERINAIRE Bouchard, Ch. et Roger, G. H. Nouveau traité de pathologie générale, 4 vol. gr. in-8° reliés toile. Tome II, 1174 p.. 204 fig. Paris, MAsson, 1914. [L’ouvrage entier en souscription : 105 Fr.] Isis Carbonelli, G. Saggio di Bibliografia medica piemontese, Riv. di storia crit. delle sciense med.e nat., V, p. 202-210,5 pl [repro- duisant des pages de titres d’ouvrages du xvi® siecle]. Roma, 1914. ISIg Article de présentation d'un ouvrage de l’auteur: Bibliographia Medica Pedemontana qui doit sortir des presses de F. Cenrenari, 2 Rome, cette année (1914). Desnos, E. Histoire de l’Urologie. Extrait de l’Eneyclopédie frangaise d’Urologie, I, 294 p. (28 & 18), 196 fig., 9 planches. Paris, OcTAvE Dor, 1914. ISIS Avant-Propos. — I. L’urologie dans l’antiquité chez les peuples de YOrient: a) Egypte ; b) Les Hindous; c) Chine. d) Asie mineure. — II. L’urologie en Gréce et 8 Rome. — III. Les Arabes. L’école de Salerne et le Moyen age. — IV. Dela Renaissance au x1x° siécle. — V. La taille et les litho- tomistes, — VI. L’uroscopie et les uromantes. — VII. Le x1x® siécle. — Bibliographie. Lhistoire est trés compléte pour ce qui concerne l’antiquité et toute la période antérieure au xrx° siécle. La partie relative au x1x® siécle, quoique longue (p. 234-290), n’est cependant qu'un résumé, destiné 4 étre complété dans les autres parties de l’ Encyclopédie, comme il est rationnel de faire. L’auteur parait trés bien documenté et a recu des conseils de beaucoup @historiens spécialisés dans l'étude de certaines époques. L’ouvrage est abondamment illustré : beaucoup de portraits et de vues d’instruments. L’ Encyclopédie frangaise d’Urologie, publiée sous la direction de A. Pousson et E. Desnos, comprendra six tomes ne se vendant pas séparé- ment [Prix de souscription : 150 Fr.]. Galloway, James. The hospital and chapel of Sainr Mary RONCEVALL. ELeANor of Castile, Queen of England. London, Bae and DANIELSSON, 1914. {10 1/2 Sh.] ISIS Le Dantec, F. Considérations biologiques sur le cancer, 52 p. in-16. Paris, A. Porat, 1914. [1 Fr.] Isis Legrand, N. La collection des théses de l'ancienne Faculté de médecine |de Paris] depuis 1539 et son catalogue inédit jusqu’en 1793. Quel- ques documents sur l’histoire de la Faculté pendant la Révolution. La France médicale, Paris, 1913-1914. passim. Is!8 Oefele, Felix Freiherr von. Geschichte der amerikanischen Balneologie bei den weissen Ansiedlern. Mitt. sur Gesch. der Med. und Naturw., XIII, p 460-465. Leipzig, 1914. ISIS Oganesow, L. A. Medizin und Aerzte in Armenien im Altertum und im Mittelalter. Nach einem yon D' med. L. A OGaNeEsow in der feier- EPIDEMIOLOGIE. PHARMACOLOGIE. 467 lichen Jahressitzung der Kaiserl. Russ. medizinischen Gesell- schaft zu Tiflis am 2. Mai 1913 gehaltenen Vortrag, berichtet von C. v. Haun. Mitt. sur Gesch. der Med. und Naturw., XIII, p. 523-528, Leipzig, 1914. Isis” Pasteau, Octave. Les instruments de chirurgie urinaire en France d’aprés les documents originaux du xvi° au xx° siécle, 30 planches hors texte de reproductions d’instruments et de portraits accom- pagnées d'une description des planches et précédées d’une intro- duction. Paris, Cx. BouLANGE, 1914. (30 Fr.] 1818 Pathologie comparée, 1°" Congrés international de. Organisé par la société de Pathologie comparée, tenu a la Faculté de médecine de Paris, du 17 au 23 octobre 1912. Rapports, comptes rendus et com- munications. 3 vol. gr. in-8° de 1844 p., avec fig. et pl. Paris, Masson, 1914. (30 Fr.] Isis Saint-Yves, Isabelle. Apercu historique sur les travaux concer- nant l'éducation médico-pédagogique. ITarp (1775-1838), S%GuIN (1812-1880), Bournevitue (1840-1909). These. 114 p. in-8°. Lyon, A. Rey, 1914. ISIS Vogt, Paul L. The need for a salaried medical profession. Popular Science monthly, LX XXIV, p. 605-608; June 1914. 1818 « The transition from a private to a public medical practice is gradually coming.The appearance and persistance of free dispensaries and hospitals is not the least evidence of the change... ». Wickersheimer, Ernest. Les origines de la faculté de médecine de Paris. Sa situation dans l’université naissante. Bull. de la Soc. frang. d'histoire de la médecine, XIII, p. 249-260 Paris, 1914. 11s 17. — EPIDEMIOLOGIE, HISTOIRE DES MALADIES. Le Petit, Jacques. Historique du chancre mou. Thése. 123 p. in-8°. Paris, OLLIER-HENRY, 1913. ISIS Singer, Charfes. Notes on some early references to tropical diseases. Annals of tropical medicine and parasitology, p. 379-402, 1 pl. and fig. Liverpool, 1912. Isis 18. — PHARMACOLOGIE Dorveaux, Paul. Le serment des apothicaires chrétiens et craignant Dieu. Bull. Soc. frang hist. méd., XIII, p. 152-157. Paris, 1914. Addition. Ibidem, p. 185-186, 1914. Isis « Ce fameux serment fut imaginé par un médecin de Paris en 1608 et traduit par un médecin de Lyon en 1624. En 1853, le Dt A. Puitipre le reproduisait in-extenso, d’aprés Caprt, dans son Histoire des Apothicaires (p. 80-82) et le donnait comme un document authentique du milieu du x1u® siécle ; depuis aucun historien de la pharmacie ne l’a révoqué en doute. » Hefter, A. Die Auffindung yon Arzneimitteln. Festrede gehalten am Stiftungstage der Kaiser-Wilhelms-Akademie, 2 Dezember 1913, 35 p. Berlin, 1914. 1818 468 PSYCHOLOGIE. SOCIOLOGIE. Hofman, J. J. La fédération pharmaceutique internationale. Son but. Ses aspirations. La Vie Internationale, V, p. 312-318. Bruxelles, 1914. Isis V. — ScIENCES SOCIOLOGIQUES 19. — PSYCHOLOGIE ET PSYCHIATRIE Bechterew, Viadimir Michailovitch [1854- | La psychologie objec- tive. Trad. du russe par N. Kosry.err, 478 p. Paris, Aucan, 1913. [7,50 Fr.] Isis Dontcheff-Dezeuze, M™. L’image et les réflexes conditionnels dans les travaux de Pavnov. Préface de G. Boun, 176 p. in-16, Paris, ALcAN, 1914. 2,50 Fr.] ISIS Freud, Sigmund. The psychopathology of every-day life. Translation and introduction by A. A. Brity. London, 1914. [12 1/2Sh.] ist Patrick, G. T. W. The psychology of relaxation. Popular Science monthly, LX XXIV, p.590-604, 1914. IsI3 Ritti, Ant. Histoire des travaux de la Société médico-psychologique et éloges de ses membres, 2 vol. in-8°, 450 + 510 p. Paris, Masson, 1914. [16 Fr.] 1813 Shand, Alexander F. The foundations of character. Being a study of the tendencies of the emotions and sentiments. London, MAcMILLAN, 1914. {12 Sh.] ISIS Zeitschrift fiir Individualpsychologie. Studien aus dem Gebiete der Psychotherapie, Psychologie und Piidagogik. Herausgegeben von D' med. ALrreD ADLER und D* phil. Cari FurrMiituer, Zentagasse, 3, Wien V. — Miinchen, Ernst Reinhardt, 1914, ete.. [Jahrlich 12 Hefte (24 Bogen). | [12 Mk.] Isis « Die Bezeichnung Individualpsychologie will die Uberzeugung kund- geben, dass psychisches Geschehen und seine Aeusserungen nur aus dem individuellen Zusammenhang herausverstanden werden kénnen, dass alle psychologische Erkenntnis beim Individuum anhebt. ~ 20. — SOCIOLOGIE ET POLITIQUE POSITIVE Administration. Second congrés international des sciences administra - tives. La Vie Internationale, V, p. 553-555, Bruxelles, 1914. ists Programme de ce congrés qui devait avoir lieu & Madrid, en mai 1915. Secrétaire général : le comte de TorRE-VELEz, 4 la présidence du conseil des ministres, 8 Madrid. — Le premier congrés eut lieu & Bruxelles en 1910. Assurances sociales. Quatriéme conférence internationale des assu- rances sociales. La Vie Internationale, V, p. 559-562, Bruxelles, 1914. ISIS Programme de la conférence, qui devait avoir lieu & Paris du 21] au 24 septembre 1914. Secrétaire général : Epouarp Fuster, 4, rue du Moulin- Vert, Paris, XIV°®. Cotisation : 15 frances. SOCIOLOGIE. 469 Bellet, Daniel et Darvillé, Will. Ce que doit étre la cité moderne. Plan, aménagements, organes, hygiéne, monuments et vie, 328 p. in-8°, 81 fig. Paris, H. Noxo, 1914. (10 Fr.] —1sis Butler, Nicholas Murray L’esprit international. Considérations sur le réglement juridique des différends internationaux, xxv1-+ 196 p. in-8°. Paris, G. CREs, 1914. [2 50 Fr.] Isis Avec portrait de BurLer. Préface de G. Hanoraux. Index. Cannan, Edwin [1861- |. Wealth. 274 p. London, Kine and Son, 1914. Iss Davies, Emil. The collectivist state in the making. London, Bet, 1914. [5 Sh ] Isis Dawson, William Harbutt. Municipal life and government in Germany. London, Lonemans, 1914. [121/2 Sh.] tas Descamps, P. La formation sociale de l’Anglais moderne, 380 p. Paris, CoLin, 1914. [4 Fr.] ISIS Drysdale, C. V. The small family system. Is it injurious or immoral? 119 p., 13 diagrams. Prefatory note by D*" Binnie Duvunnop, New York, B. W. Huesscu, 1914. ISIS Plaidoyer néo-malthusianiste. L’auteur cite aussi les arguments opposés asa thése, mais briévement, s’en référant pour plus de développement a cet égard, a l’ouvrage de Bratr. Racial decay. London, A. C. Firie.p. Durkheim, Emile. Le dualisme de la nature humaine et ses conditions sociales. Scientia, XV, p. 206-221. Bologna, 1914. Isis L’étude sociologique des phéenoménes religieux dans les « Formes élémen- taires de la vie religieuse ». Paris, 1912, ont amené l’auteur 4 entrevoir une explication d’une des particularités les plus caractéristiques de homme : sa dualité constitutionnelle. Les concepts, matiére de toute pensée logique, seraient, 4 leur origine, des représentations collectives : l’impersonnalité qui les caractérise est la preuve qu'ils sont le produit d’une action anonyme et impersonnelle elle-méme. De la nait un douloureux conflit entre notre sensibilité d’une part, et notre pensée conceptuelle, notre activité morale dautre part : ce n’est rien d’autre que le reflet du conflit d’intérét entre la société et l’individu. Ce conflit ira en croissant avec la civilisation. Flexner, Abraham _ [1866- ]. Prostitution in Europe, 455 p. New York, The Century Co , 1914. ISI8 Gallichan, Walter M. Women under polygamy, 340 p. London, Ho_pEN and HarpinGuam, 1914. [16 Sh.} — tsrs Gény, Francois [1861- ]. La position actuelle du probleme du droit positif et éléments de sa solution, 212 p. Paris, Tenn, 19J4. [10 Fr.] isis Gerlich, F. Geschichte und Theorie des Kapitalismus, 406 p. Leipzig, DuNcKER und Humptot, 1913. {10 Mk.] 11s Hertzka, Theodor. Das soziale Problem, x11 + 357 S. Berlin, Grore Rermm_er, 1912. ISIS Je n’ai pas vu cet ouvrage, mais WILHELM OstTwaLp en a fait un trés grand éloge dans les Ann. der Natur- und Kulturph., XII, p. 446-448. Hobson, J. A. Work and wealth. A human valuation. London, Mac- MILLAN, 1914. [81/2 Sh.] isis 470 SOCIOLOGIE. Industrial City Co, The. Official pamphlet prospectus, 24 p. in-8°. DENVER, CoLo., 305, Enterprise Building [sans date, recu en 1914]. Isis This pamphlet describes a large and successful codperative enterprise, one that is carrying the codperative principle far enough into industry, and with sufficient benefits to labor, as to make of it not only a great business but also a formidable humanitarian movemement for helping to solve the most vital, fundamental and portentous problems of the century ». Judge Joun Barnp, Rev. Hrram Vrooman, Hon. Lo. VINCENT. Jones, R. The nature and first principle of taxation, 299 p. London, KinG and Son, 1914. ISIS Leroy, Maxime. La coutume ouvricre, 934 p. en 2 vol. Paris, G1ARD et BRIERE, 1913. ISIS Cet ouvrage a fait l’objet d’une longue étude de G. A1tier dans la Revue de métaph. et de morale, XXII, p. 517-547. Paris, 1914. ISIS Lowell, A. L. Public opinion and popular government, 415 p. New York, LonGMans, GREEN, 1913. {2 Doll.] Isis Marx, J. M. Modification profonde de la jurisprudence par les tendances nouvelles de lopinion. Archives sociologiques. Bulletin de UInstitut Sonvay, n° 31, p. 404-410. Bruxelles, 1914. Isis « Un récent ouvrage de Rent Turry vient nous démontrer, une fois de plus, a quel point la jurisprudence, qui ne devrait, en principe, que concourir a l’interprétation du droit existant, élabore, en réalité, un droit nouveau, et ce, d’une facon de plus en plus systématique ». Melin, Gabriel [1862- ]. La notion de prospérité et de supériorité sociales, 2° éd., 62 p. Paris, Buoup, 1914. [0.50 Fr.] ISIS Michels, Roberto. Economia e politica. Scientia, XV, p. 426-437. Bolo- gna, 1914. IsIS Discussion sur le matérialisme historique, dont l’auteur attribue la pre- miére idée 4 GiusEppE Prccuio (au début du x1x® siécle). Les facteurs économiques sont essentiels, mais non exclusifs. Michels, Roberto [1876- ]. Saggi economico-statistici sulle classi popolari. Palermo, SANpRon, 1913. [3 Fr.] ISIS Michels, Roberto. Probleme der Sozialphilosophie. (Wissenschaft und Hypothese, XVIII), vi + 208 p. in-8°. Leipzig, TreuBNEr, 1914. [4 80 Mk. ] ISIS Moch, Gaston. La monnaie internationale. La Vie Jnternationale, V, p 503-522. Bruxelles, 1914. IsI8 Résumé d’un ouvrage ‘sous presse 4 la librairie Aucan, Paris. Cette étude, trés méthodique, conduit a la conclusion que, parmi les divers systémes proposés, deux seulement entrent en ligne de compte : celui du franc dor, ou vingtiéme de la piéce actuelle de 20 francs, et celui du « grammon », ou poids du gramme d’or monnayé au titre de 0.9. L’auteur penche en faveur du premier. I] y aurait lieu, pour réaliser cet idéal, de constituter une Association internationale de la monnaie internationale. S’adresser & Gaston Mocu, 4, rue de Greffulhe, Paris. SOCIOLOGIE. 471 Otlet, Paul. L’Organisation de la Documentation administrative Bulletin de l'Institut international de bibliographie, XIX, p. 44-51, 1914 IsIs Résumé des travaux présentés 4 ce sujet au Congrés international des Sciences administratives. Desiderata de la documentation administrative. Principes directeurs dont doit s’inspirer toute organisation. Liste des prin- cipaux travaux sur la matiére. Pollock, H. M. and Morgan, W. S. Modern cities. Progress of the awakening for their betterment here and in Europe, 418 p. New York, Funk and WaGNatts, 1914. (6 Sh.] 11s The authors of this book were associated for many years in municipal ' work in the city of Albany, New York, and in 1910 went abroad together and spent several months in investigating municipal life in the Continental cities of Europe. The result of their experience and their tour is contained in this shortish review of the main problems and points of advance in city life as illustrated in the U. 8. A., Great Britain, and the Continent. (Times). Rivers, W. H. R. Kinship and social organisation, 96 p. London, ConsTABLE, 1914. Isis Rousiers, Paul de. L’élite dans la société moderne, son role, 310 p. Paris, A. Coin, 1914. [3.50 Fr.] ISIS Roux, Paul. Précis de science sociale. Méthode et enquétes, 264 p. Paris, G1arD et Briere, 1914. [3.50 Fr. | Isis Résumé sommaire des principes de la science sociale, de sa méthode et des applications qu’on en peut faire a l'étude des groupements humains. L’auteur s’est efforcé de condenser les éléments essentiels des travaux de VEcole de Le Piay, qui est représentée aujourd'hui par la Societé interna- tionale de science sociale, et qui a pour organe la revue La Science sociale, fondée en 1886, par Epmonp Demo ins, sous l'inspiration d Henri DE TouR- vite. L’auteur s’est tenu systématiquement & l’écart de toute discussion doctrinale. L’ouvrage est suivi d’une bibliographie méthodique et dun type de questionnaire d’enquéte. Sombart, Werner. Liebe, Luxus und Kapitalismus, Scientia, XV, p. 241-258. IsIs « Das Verstindnis fiir die Genesis des modernen Kapitalismus ist aufs engste gebunden an eine richtige Wurdigung der grundstiirzenden Wand- lungen, welche die Beziehungen der Geschlechter zueinander seit dem Mittelalter bis in die Zeit des Rokoko hinein durchmachen ». Tonnies, Ferdinand und Maedge, Carl. Die Soziologie und ihre Aussich- ten in Europa. Akademische Rundschau, Il* Jahrg., p. 418-431. Leipzig, 1914. ISIS Revue d’ensemble sur l’organisation des études sociologiques, principa- lement en Europe. Tonnies, Ferdinand. Gemeinschaft und Gesellschaft. Grundbegriffe einer reinen Soziologie. 2' yerm. Ausg., xvi + 312 p. in-8°. Berlin, Curtius, 1912. ISI8 472 HISTOIRE. PREHISTOIRE. Umano. A new appeal for a positive science of government, for posi- tive principles of government springing from an international conference to be led by England. Coenobium, maggio 1914, p. 1-10. Lugano. Isis Varendonck, J. Recherches sur les Sociétés d’enfants. (Travaux de l'Institut de sociologie Sonvay. Notes et mémoires, n° 12), vii + 95 p. in-4°. Bruxelles, Miscu et Turon, 1914. (6 Fr.] ists Vauthier, Maurice. Compte rendu de la semaine sociale d’octobre 1913 142 p. (23 x 15). Bruxelles, Institut de sociologie SoLvay, 1914. Isis I. L’évolution des associations : 1. L’association dans la petite bour- geoisie; 2. L’organisation des cultivateurs; 3. L’assurance mutuelle dans Vindustrie textile; 4. Les groupements professionnels chez les patrons et les ouvriers verriers. — II. L’évolution des institutions: 1. Une justice nouvelle pour les enfants; 2. L’élargissement des attributions de la pro- vince; 3. L’élargissement des attributions de la commune. Vie politique dans les deux mondes, la. Publiée sous la direction de A. VIALLATE et M. CaupeEL. Septiéme année : 1° octobre 1912- 30 septembre 1913. Paris, ALcan, 1914. {10 Fr.] — 1s1s Vinogradoff, Paul. [1854- ]. Common sense in law. (Home University Library). London, WiiuiAMs and NoreGate, 1913. [1 Sh.] ISIS Wallas, Graham. The great society. A psychological analysis. London, Macmiuian, 1914. {10 Sh.] ists Withers, Hartley. Poverty and waste. London, Smita Exper, 1914. [3 1/2 Sh.] ISIS 21. — HISTOIRE DES (DEES MORALES. ORGANISATION MORALE DE LA SOCIETE. Wagner, Jean. La religion de l’idéal moral. Lausanne, Tu. SAck, 1914. Isis TROISIEME PARTIE Disciplines auxiliaires Notices qui n’ont pu étre classées chronologiquement. 1. — PREHISTOIRE. Albrecht (Vermessungsinspektor). Das Grosssteindenkmal Avebury in Siidengland. Das Weltall, Hefte 13, 14, 15, mit Abb. Berlin, 1914. Isis Baudouin, Marcel. Les affections osseuses découvertes dans l’ossuaire néolithique de Bazoges-en-Pareds (Vendée). Archives provinciales de chirurgie, XXIII, p. 23-39, 1914. IsIs ANTHROPOLOGIE. 473 Baudouin, Marcel. L’ostéo-arthrite déformante chronique’a l'age de la pierre polie, dans l’ossuaire de Bazoges-en-Pareds (Vendée). Bull. Soc. frang. hist. méd., XIII, p. 96-102. Paris, 1914. Tsis « A Vheure actuelle, les faits préhistoriques d’ostéo-arthrite chronique déformante sont trés nombreux... On peut donc affirmer que dés l’époque néolithique, cette maladie était eatrémement commune, méme dans les pays les plus chauds du globe... » Bicknell, C. A guide to prehistoric rock engravings in the Italian mari- time Alps, 136 p. XLVI pl. Bordighera, Bressong, 1914. IsIs Déchelette, Joseph. Manuel d’archéologie préhistorique, celtique et gallo-romaine. Tome II : Archéologie celtique ou protohistorique. Troisiéme partie : Second age de fer et époque de la Téne, suivi de index général du tome IT, in-8°. Paris, AuGusTE Picarp, 1914. 4 [15 Fr.] ISIS Ruffer, Marc Armand, Studies in palaeopathology. Note on the diseases of the Sudan and Nubia in ancient times. Mitt. sur Gesch. d. Med. und Naturw., XIII, p. 453-460. Leipzig, 1914. ISIS Wright, W. B. The quaternary ice age, 464 p. in-8°, illustr. London, Macminuan, 1914. [17 Sh.] ISIS 2. — ANTHROPOLOGIE ET ETHNOLOGIE. Black, G. F. A Gypsy bibliography. Public. of the Gypsy Lore Society. London, Quarriren, 1914. {15 Sh.] ISIS Gennep, Arnold van. Religions, mceurs et légendes. Essais d’ethno- graphie et de linguistique (5° série), 218 p. (19 x 12). Paris, Mercure de France, 1914. [3.50 Fr.] IsI8 Comme les quatre précédents qui portent le méme titre, ce volume contient une collection d’essais déja publiés, au moins partiellement, dans diverses revues (voir par exemple Isis, I, p. 295 et 785; I, p. 302-303). La premiére partie contient une trés belle étude de méthodologie intitulée : Quelques lacunes de l’ethnographie actuelle; une critique du Rameau d’or, — qui n’aurait pas di étre réimprimée telle quelle; une revue d’ensemble sur le totémisme. La deuxiéme partie est consacrée & « La méthode ethno- graphique en France au xvil® siécle ». Elle constitue, sous une forme un peu fragmentaire, une contribution utile a l’histoire de l’ethnographie. L’auteur exalte le mérite, le génie, de J.-N. Dimeunier qui écrivit, a vingt-trois ans, L’esprit des usages et des coutumes des différents peuples, 1776. Des notices sont consacrées a JosepH Francois Laritau (1670-1740); Monresquigu ; Rousseau; VoirairRE; ANtTomNg-Yves Gocurt (1716-1758); le président De Brosses (1709-1777); Nicotas-ANToIns BouLangEerR (1722-1759); Cuar.es Francois Duputs (1742-1809); Jacques Antoine DuLavure (1755- 1835). Mayet, Lucien. Le développement physique de lenfant. Etude sommaire des principaux éléments de la croissance normale du corps de lenfant, 2° éd., 40 p. in-8°, 12 fig. Paris, A. Pornat, 1913. Isis Revue suisse d’ethnographie et d’art comparé. (Schweizerische Zeit- schrift fiir Vélkerkunde und yergleichende Kunst). Directeur : WaLpeMAR Deronna, Chemin de la Gradelle, par Chéne, Genéve. 31 474 LES ORIGINES. Neuchatel, Arrincer, 1914. [Par an, 20 feuilles en 4 fase. gr. in-8° illustrés : 15 fr.] Isis « Le titre méme de la revue est assez clair par lui-méme : on élimine du cadre de la revue l’anthropologie physique et le préhistorique, auxquels un périodique nouveau vient d’étre consacré. Par contre, on étend le sens des mots ethnographie et art, du cédté technologique d’une part, du cdté esthé- tique de l’autre... Le mot : comparé exprime la méthode... » Le Comité de fondation se compose du directeur et de RupoLr ZELLER, GuSTAVE JEQuIER, A. VAN GENNEP, THEODORE DELACHAUX. Woods, Frederick Adams. The racial origin of successful Americans. Popular Science monthly, LXXXIV, p. 397-402, April 1914. isis « In the leading american cities, New York, Chicago, Philadelphia and Boston, it is safe to say that, at the present time, those of English and Scotch ancestry are distinctly in possession of the leading positions at least from the standpoint of being widely known, and that, in proportion to their number, the Anglo-Saxons are from 3 to 10 times as likely as are the other races to achieve positions of national distinction. » 3. — LES ORIGINES DE LA SCIENCE a) Généralités. Hommel, Fritz. Die Anordnung unseres Alphabets. Archiv fiir Schrift- kunde, 1, p. 30-51, 13 Abb. Leipzig, 1914. ISIS Etude sur les origines de l’alphabet; l’auteur combat la théorie euro- péenne défendue par LicnTENBERG, ibidem, p. 17-30. Lichtenberg, Reinhold Frhr. von. Ursprung und Alter der Buchsta- bensehrift. Archiv fiir Schriftkunde, I, p. 17-30, 6 Abb., Leipzig, 1914. ISIS «Der Ursprung der europiisch-arischen Schrift geht weit hinter den aller anderen Schriften zurtick; die Anfinge reichen bis in die altere Steinzeit, Jahrtausende vor unserer Zeitrechnung, ... Unter den europiischen, ari- schen Schriften haben die Runen die alteste Buchstabengestalt am treuesten bewahrt, sie stellen also die dlteste lesbare arische Schriftform dar. » b) Science des primitifs. Baudouin, Marcei. Les opérations chirurgicales cultuelles : lorigine préhistorique de la circoncision. Archives provinciales de chirurgie, XXIII, p. 42-49, 3 fig., 1914. Isis Gironcourt, G. de. L’art chez les Touareg. Revue dethnographie et de sociologie, p. 42-56, 18 fig., Paris, 1914. ISIS Travail du fer. Travail de la peau d’oryx (antilope). Travail du bois. Travail de la pierre. Travail des cuirs et passementeries. Oefele, Felix von. Geschichte der amerikanischen Balneologie der Eingeborenen. Mitt. sur Geschichte der Med. und Naturw., XIII, p. 344-347, Leipzig, 1914. ISIS ARCHEOLOGIE. BIBLIOGRAPHIE. 475 Schultze-Fahrenwalde, Martin. Friihneolitische Jagd-und Fischerei- geriite der Provinz Posen in Zusammenhang mit anderen nord- deutschen Funden. Archiv fiir Fischereigeschichte, Heft 2, p. 109- 132, 20 Abb., 1914. Isis 4. — ARCHEOLOGIE, MUSEES ET COLLECTIONS Chapot, Victor. Les méthodes archéologiques. Revue de synthése historique, XXVIII, p. 1-18. Paris, 1914. ists La plus grande partie de cet article est consacrée 4 l’examen du livre de Wat. Dronna. L’archéologie... 1912, qui a été longuement analysé dans Isis, 1, p. 746-754. Deonna, Waldemar. Etudes d’archéologie et d’art, 66 p. (28 x 18) avec fig. Geneve, ALBERT Kiinpic, 1914. IsIs Comment les idées et les monuments, leur transcription matérielle, changent de sens : du dieu au diable, au sorcier, au damné ; de l’acte pro- pice et religieux au chatiment. a l’insulte, 4 Pinconvenance; du serieux au grotesque. — Quelques idées génératrices de formes figurées : 1. Les étres polycéphales ; 2. La chaine des générations, a propos de Dantr. — L’union des matériaux périssables et durables dans lceuvre dart. Etc. Deonna, Waldemar. Unité et diversité. Revue archéologique, 1914, I, p. 39-58. ISIS « Indépendamment de toute chronologie, nous avons recherché les solu- tions que l’artiste, en des pays divers, a données au difficile probléme [qui consiste a] faire saisir ala fois lunité et la diversité d’un méme étre. » Joyce, Thomas A. Mexican archaeology. An introduction to the Archaeology of the Mexican and Mayan civilizations of pre spanish America. (Handbooks to ancient civilizations). xvi ++ 384 p., 87ill., 3 maps, 24 plates. London, Puiwie Lee Warner, 1914. [12 1/2 Sh.] ISts Richardson, G H. The value of archeaological study for the biblical student. The Open Court, XXVIII, p. 197-202, Chicago, 1914. iss L’auteur démontre la nécessité des études archéologiques pour l’ensei- gnement de la Bible, et donne une petite bibliographie introductive. 5. — BIBLIOGRAPHIE GENERALE. BIBLIOTHEQUES Institut International de Bibliographie. La Bibliographie et la Docu- mentation dans le Centre International. Bulletin de U Institut inter- national de bibliographie, XIX, p. 62-67, 1914 Isis [La participation de l'Institut International de bibliographie au II* Con- grés mondial des Associations internationales (1913). Texte de ses conclu- sions. Comment I'Institut coopére désormais pour la bibliographie a organisation du Centre international.] Musée du Livre. Bibliotheque postale intercommunale Bulletin de (Institut international de bibliographie. XIX, p. 116-124, 1914. ISIS 476 LA SCIENCE. (Projet de loi avec exposé des motifs présenté au Gouvernement belge par le Musée du livre de Bruxelles tendant a voir créer une Bibliothéque centrale & laquelle tout habitant du royaume pourrait recourir pour emprunter des ouvrages par l’intermédiaire des bureaux de postes.) 6. — LA SCIENCE ET L’ART. HISTOIRE DE L’ART. RECHERCHES ICONOGRAPHIQUES. Benoit, Francois. L’architecture: Lorient médiéval et moderne. (Manuels d’Histoire de l’Art) 1v + 543 p. in-8°, 145 grav , 37 cartes et 819 schémas. Paris, H. Laurens, 1912. ISIS Bibliothéque d’art et d’archéologie [de la rue Spontini, 4 Paris]. Note signée R. J. dans la Revue de Synthese historique, XXVIII, p 168- 169. Paris, 1914. ISIS Cette bibliothéque activement dirigée par son fondateur, Jacques Doucet, est devenue uncentre d’études de tout premier ordre. Elle renferme plus de 100,000 volumes, 150,000 photographies, 20,000 autographes, 15,000 gra- vures, 1,000 dessins et des dossiers nombreux, le tout parfaitement classé et libéralement mis a la disposition des travailleurs. Deonna, Waldemar. Etudes d’art comparées. Revue d’ethnographie et de sociologie, p. 34-41, Paris, 1914. ISIS III. Comment vivent et meurent les types artistiques. Gross, Valentine. Mouvements de danse de l’antiquité 4 nos jours, 50 pl. hors texte, 500 dessins. Paris, M. pre Brunorr, 1914 [paraitra en 12 fase. in-4° jésus, au prix de 12 fr. 50 c. chaque.] IsIs Histoire de l’Art. Revue de synthése historique. Numéro consacré a Vhistoire de l’art, 200 p. in-8°. Paris, Lropoip Crrr, février 1914. [5 Fr.] ISIS Les principaux articles de ce numéro sont indexés séparément. Histoire de l’Art, Enseignement de I’. Revue de Synthese historique, XXVITI, p. 51-126. Paris, 1914. IsIs En France: par Gaston Britre, Henri Focition et Francois BEnoir. En Allemagne: par Auguste Scumarsow. En Angleterre: par D. 58. Mac Cott. En Autriche: par Hans Tietze. En Belgique: par Fierens- Gevaert. En Italie: par Apotro VenTuRI. En Suisse: par Wat. DEoNNA. Histoire de l’art dans l’enseignement secondaire, par Louis HauTEc@uR. Hourticq, Louis. La méthode en histoire de lart. Revue de synthese historique, XXVIII, p. 19-44. Paris, 1914. ISIS Le Poutounel. L’audition et la musique. La Nature, 30 mai 1914, p. 445-448, 5 fig., Paris. ISIS « Les régles de la musique dérivent aisément de quelques principes fon- damentaux qui fixent la constitution : 1° des sons musicaux, 2° des accords consonants, 3° des gammes. Nous allons montrer que ces trois principes s’expliquent assez facilement en tenant compte, d’une part, de la constitu- tion si complexe de l’oreille, et de l'autre, de certaines nécessités qui s’im- posérent dés le début aux facteurs d’instruments de musiques. » LIN GUISTIQUE. LITTERATURES. PEDAGOGIE. 477 Montagu-Nathan, M. A history of Russian music. London, REEVEs, 1914. [5 Sh.] ISIS Stratz, C. H. Die Darstellung des menschlichen Kérpers in der Kunst. Mit 252 Textfiguren, x -} 322 p. Berlin, Junius Sprincer, 1914. [12 Mk.] ISIS Tietze, Hans. Die Methode der Kunstgeschichte. 489 p. gr. in-8°. Leipzig, SEEMANN, 1913. ISIS Hans Tierze s’est fait connaitre par la part prépondérante qu'il a prise a la rédaction de l’Oesterreichische Kunsttopographie ; en 6 ans, ila rédigé a lui seul 9 volumes de cette collection. Voir Louis Reau : Un théoricien de Vhistoire de l'art, Hans Tietze. Revue de synthése historique, XXVIII, p. 45-50, 1914. 7, — LINGUISTIQUE GENERALE ET COMPAREE Martha, Jules. La langue étrusque. x1iv+495 p. Paris, ERNEST Leroux, 1913. (20 Fr.] Isis Meillet, A. Le probléme de la parenté des langues. Scientia, XV, p. 403-425. Bologna, 1914. ISIS « La détermination de la famille a laquelle appartient une langue est une donnée indispensable a fixer pour faire l'histoire de cette iangue. Mais, cette donnée une fois acquise, il reste 4 déterminer tout le détail des change- ments intervenus et 4 reconnaitre les influences subies. Ces changements et ces influences sont souvent pour beaucoup plus que la langue initiale dans le résultat final. La notion de parenté des langues est chose précise ; mais elle n’est que l'une des données avec lesquelles opére l’historien du langage. ». 8. — LITTERATURES COMPAREES Baldensperger, Philippe J. F. [1871- ] La littérature: Création, suceés, durée, 330 p. Paris, FLAMMARION, 1913. — [8,50 Fr.] Isis 9. — PEDAGOGIE Education populaire, quatriéme congrés international d’. La Vie Internationale, V, p. 478-484. Bruxelles, 1914. ISIS Ce congrés devait avoir lieu & Leipzig, du 25 au 29 septembre 1914. Objet principal des discussicns : l'éducation et la formation de la jeunesse. Secrétaire: Paur ScuiaGcer. Eutritzscherstrasse, 19, II, Leipzig. Graves, Frank Pierrepont. Is the Montessori method a fad ? Popular Science monthly, LX XXIV. p. 609-614, June 1914. ISIS Fischer, Aloys. Der Einheitsgedanke in der Schulorganisation, 38 p. in-8°. Jena, EuGEN Diepericus, 1914. [0,80 Mk.] ISIS L'auteur réclame plus d’unité externe et interne dans les méthodes édu- catives de l’Empire ; son plaidoyer est un document intéressant sur la 478 HISTOIRE, SCIENCE. psychologie de l’impérialisme allemand. Cette brochure a été partiellement publiée dans la revue Diz Tar. 16. — HISTOIRE DE LA CIVILISATION Archiv fir Schriftkunde. Offizielles Organ des Deutschen Schrift- museums zu Leipzig. Schriftleitung: D" Scuramm, Dolzstr. 1, Leipzig. K. F. Korver, Leipzig, 1914- . [Jaihrlich 6 Hefte : 7.50 Mk.] IsIs Cette revue publiée par le Musée d’écriture de Leipzig, compléte cette institution. Elle facilitera la réunion et la vulgarisation de tous les docu- ments relatifs 4 Vhistoire de l’écriture et rendra possible plus tard l’élabo- ration @’une histoire meilleure que la Geschichte der Schrift de FAULMANN ou que The Alphabet de Taytor. Capitan, L. et Lorin, Henri. Le travail en Amérique avant et aprés Cotomp, envy. 400 p. in-8°, 27 grav. et 6 pl. (Histoire universelle du travail) Paris, ALCAN, 1914. [5 Fr.] IsI8 Fueter, Ed. Histoire de l’historiographie moderne. Paris, Fenix ALCAN, 1914. [18 Fr.] ISIS Traduction de l’ouvrage allemand cité dans Isis, I, p. 789. Hill, David Jayne. A history of diplomacy in the international deve- lopment of Europe. Vols. L-111. London, Lonemans, [16+18+21 Sh.] Isis L'ouvrage sera complet en six volumes, parait-il. Le volume II (xxvi -+ 706 p., 1914) traite de la période comprise entre le traité de West phalie et la Révolution (1648-1775). Mavor, James [1854- ]. An economic history of Russia. 2 vol. “= xxx + 614 + 630 p. London, Denr, 1914. (31 1/2 Sh.] ISIS ll. — SCIENCE ET OCCULTISME. HISTOIRE DES SCIENCES OCCULTES. HISTOIRE DE LA SORCELLERIE Riviére, Emile. Légendes et superstitions thérapeutiques. Les pierres grattées et leur poussiére. Bull. Soc. frang. hist. méd.. XIII, p. 82- 94, 160-171. Paris, 1914. ISIS Il ne s’agit pas seulement de pierres grattées. mais aussi d’autres super- stitions relatives 4 des pierres. Saintyves, P. La force magique. Du mana des primitifs au dynamisme scientifique. (Collection Science et Magie, 2) 136 p. (23 x 14). Paris, [4 Fr. Emite Nourry, 1914. ISIS Pour le programme général de cette collection et l’analyse du vol. 1, voir Isis, Il, p. 242-243. L’auteur définit la magie en disant que «c’est l'ensem- ble des théories, des techniques et des sentiments mystiques par lesquels le primitif explique l’univers, capte et utilise ses forces invisibles et détermine son attitude intérieure vis-a-vis de toutes les puissances mystérieuses ». Le SCIENCE. 479 chapitre I est consacré au développement de cette définition. Puis viennent : II. La force magique. — III. La production et le culte de la force magique. IV. La genése de la notion de force magique. — VY. L’hypothése de la force magique et son équivalent occultiste. — VI. L’hypothése dynamique dans la science moderne. — Conclusion : L’évolution de la notion de force magique et de la valeur symbolique de lidée scientifique de force. Les cinq premiers chapitres de cet ouvrage présentent toutes les qualités du volume précédent et constituent une ceuvre utile. Quant au sixiéme, c’est un essai de philosophie scientifique absolument insuffisant. I] est regrettable que lauteur se soit laissé entrainer 4 l’écrire sans y étre mieux prépare. G.S. 12. — SCIENCE ET RELIGION. HISTOIRE DES RELIGIONS Archiv fir Religionspsychologie, unter stindiger Mitwirkung von D'K. Korra, herausgegebenvon D* W. STarHuin, Pfarrer in Egioff- stein (Oberfranken). Tiibingen, J.C. B. Mour, 1914+ .[pro Band: 12 Mk } ISIS Das neue Archiv will eine Sammelstiitte sein fiir alle Arbeit, die der Erforschung der Religion als einer psychischen Wirklichheit dient. Dabei soll das Untersuchungsgebiet nicht durch eine Begriffsbestimmung der Religion im voraus begrenzt werden ; vielmehr sollen alle Erscheinungen, die irgendwie mit dem Namen Religion bezeichnet werden, soweit sie eine psychologisehe Behandlung zulassen, in das Arbeitsgebiet der Archivs fir Religionspsychologie gehéren. Burr, Anna R. Religious confessions and confessants. With a chapter on the history of introspection. 562 p. Boston, HouGuTon Mirriin Co, 1914. [10 1/2 Sh.] ISIS Clark, C. The primitive text of the gospels and acts. Oxford. CLARENDON Press, 1914. [5 Sh.] Isis Cleu, Hubert. Sainte-Ciarre qui guérit les maux d’yeux. Fontaines thérapeutiques des Vosges. Bull. Soc. franc. hist. méd., XIII, p. 66-78. Paris, 1914. ISIS Hartland, Edwin Sidney. Ritual and belief. Studies in the history of religion, xv +352 p. London, Witi1ams and Noreate, 1914. [10 1/2 Sh. } ISIS Libert, Lucien. Le culte de Saint-GrorGes et le traitement de la folie chez les Grecs. Aesculape, IV, p. 136-141, 9 fig. Paris, 1914. 1sis Smith, Preserved. Comparative Christianity. The Open Court, XX VIM, p. 221-231. Chicago, 1914. ISIS L’auteur a essayé d’apprécier l’évolution des sentiments chrétiens du XII® au XI1Xx° siécles, en classant en quatre catégories: religieux, pieux, indifférents et sceptiques, les grands hommes de la chrétienté. Streit, P. Carolus (S. V.D.) Atlas hierarchicus. Descriptio geogra- phica et statistica totius ecclesiae catholicae et orientis et occiden- tis. 36 cartes coloriées (36 x 41) avec explications en 5 langues et index. Fribourg en Brisgau, B. Herper, 1914 (ou 1913). [45 Fr.] 1st 480 SCIENCE. Turchi, N. Storia delle Religioni. Torino, Bocca, 1912. ISIS L’auteur est catholique romain. 13. — SCIENCE ET PHILOSOPHIE. HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE Adams, Ephraim Douglas [{1865- |. The power of ideals in Ameri- can history. 159 p. New Haven, Yale University Press, 1913. isis Eucken, Rudolf. Grundlinien einer neuen Lebensanschauung, 2" neu- bearbeite Ausg. 244 p.in-8°. Leipzig, Vrir, 1913. IsTs Lingner, K. A. Der Mensch als Organisationsvorbild, 32 p., Bern, Max Drecusen, 1914. ISIS Turck, Hermann. The man of genius. Translated by G. J. Tamson, 483 p. London, Buack, 1914. [12 1/2 Sh.] ISIS This study of Genius has attracted much attention in Germany, where it first appeared 18 years ago and has gone through seven editions, D? Tirck is essentially an idealist. His view of the world is Gorrur’s and one funda- mentally opposed to the spirit of StrRNER, NizTzscHE, LomBroso, and [BsEn, all of whom be vigorously attacks. Shakespearian scholars are familiar with his study of Hamuer which appeared some years earlier and is incorporated in the present volume, and appreciations of « Faust» and of Byron’s « MANFRED » are also part of a work taking an extensive view of the mani- festations of genius in history and literature. (Times). ERRATUM Isis, II, p. 277 lire: Le Chatelier, Henry au lieu de La Chatelier, Henry. COLLABORATEURS AU TOME IT DY «ISIS» (1914-1919) (Lesnoms des auteurs d'articles de fond sontimprimés en caracteres gras.) Arber, Acnes (Cambridge). Biocu, Ernst (Prossnitz). Buratt-Forti, C. (Torino). Deonna, Waldemar (Genéve). ENGERRAND, JorGe (Mexico). { Georges-Berthier, Aug. (Lyon). Guinet, L. (Bruxelles). Jourpatn, Pu. E. B. (Cambridge). Kaye, GR. (Delhi). Korn, A. (Berlin). Loria, Gino (Genova). | Maerini, Sttyio (Bologna). Marcotonco, Roserto (Napoli). Mieli, Aldo (Roma). Mikami, Yoshio (Tokyo). Rap, Em. (Prague). Ray, Praphulla Chandra (Calcutta). Reymonp, Arnotp (Neuchatel). Rosertson, D. S. (Cambridge). Russet, E. S. (London). Sarton, George (Washington). | Turriére, Emile (Montpellier). TABLE METHODIQUE DES MATIERES Le grand texte se rapporte aux articles de fond; le petit texte a la chronique et aux analyses; l’initiale B signifie Bibliographie. Le classement chronologique a la priorité, comme c’est aussi le cas pour notre bibliographie critique. Par exemple: une « Histoire de la physique au xvi® siécle » est classée sous la rubrique S* X VJ et non sous la rubrique « physique». Toutefois, dans quelques cas limites, il a paru utile de citer le méme article sous deux rubriques. 1°e Partie. — Classement fondamental (chronologique). Bw Antiquité. — B., p. 250-251 ; p. 429. Mésopotamie. — B., p. 251; p. 430. Egypte. — B., p. 252-253 ; p. 430-431. . Antiquité classique. — B., p. 253-254 ; p. 431. Aueust Srrirr. ARISTOTELES und Puinius. Studien ziir Geschichte der Zoologie, Wurzburg 1913 (202-203, E. S. Russe). Ot . Gréce. — B., p. 254-256 ; p. 431-432. Tu. Meyer-Steinec. Ein Tag im Leben der Gaten. Jena 1913 (204-205, G.S.) Protemy’s Catalogue of Stars, ed. by Cristian H. F. PETERS and Epw. Batt Knopet. Washington 1915 (p. 401, G. 8.) 482 6. oO oO ~J —_ —_ 1. 12. 13. 14. SOMMAIRE Rome. — B. p. 256-257 ; p. 432. T. F. Royns. The beasts, birds and bees of Virgil. Oxford 1914, (205, D. S. RoBERTSON). . Byzance. —B., p. 433. Moyen Age. — B., p. 257 ; p. 433. Tran, — B., p. 257; p. 433-434. . India. — Prapnutta Cuanpra Ray, Chemical knowledge of the Hindus of Old (p. 322-325). G. R. Kaye. Indian mathematics. (p. 326-356). Barpeker. Indien, Ceylon, Vorderindien, Birma, die malayische Halbinsel, Siam, Java. Leipzig 1914 (p. 401-402, G. S.). JouN Murray. A handbook for travellers in India, Burma and Ceylon. 9 th. edition. London 1913 (p. 402-403, G. S.). Coomaraswamy, A. C. VisvAKARMA. London 1914. (p. 403-404, G. S.). CoomaraAswamy, A.C. The arts and crafts of India and Ceylon. London 1913. (p. 404-407, G S.). Paut Deussen. The system of the Vedanta..., transl. by CHARLES JOHNSTON. Chicago 1912. (p. 407-408, G. 8.). LionEL D. Barner. Antiquities of India. London 1913 (p. 408-410, G. 8.). Israél. — B., p. 257-258; p. 434. Islam. — B., p. 258-259 ; p. 434-435. Orient. — B., p. 435. Extréme Orient. — a) GENERALITES, B., p. 259-260 ; p. 435. b) Cuine, B., p. 260-261 ; p. 435-437. c) Japon, B., p. 261 ; p. 437. Yosu1o Mikami. On the Japanese theory of determinants. (p. 9-36). Davin E. Smirx and Yosuio Mikami. A history of Japanese mathematics. Chicago 1914 (p. 410-413, G.S.). 5. Classement siécle par siécle : Se VIII. — B., p 437-438. S* X-X/7. — B., p. 438. Se VUTI-IX. — B., p. 261. Se XI-XII. —B., p. 438-439. Se 1X. — B., p. 438. Se XII. — B., p. 261-262 Se X. —B., p. 261. Se XII-XIIT. — B.,p. 262; p. 439. S¢ XIII. — B., p. 262; p. 439. Septiéme centenaire de RoGreR Bacon (164). Se XIII-XIV. — B., p 262- Se XIV. — B., 263, p. 440. 263 ; p. 439-440. Se XIV-XV. —B., p. 263. Se XV. — B., p. 263-264; p. 440. GuTENBERG Museum und Gesellschaft (p. 399-400). Uvex Bre’s Catalogue of Stars ed. by Epw. Batt Knoset, Washington 1917 (p. 413-415, G.S8.). Se XV-XVI. — B., p. 264-265 ; p. 440-441. SOMMAIRE 483 Se XVI. — B., 265-267 : p. 441-442. Apo Mieut. VAnNoccio Birincuccio ed il metodo sperimentale (p. 90-99.). Nicco.o TartaGuia (p. 167). Ioannis VeRNERI de meteoroscopiis, hrg. von JosepH WirscumipT, Leipzig 1913 (p. 205-206, G. S.). BrerNaRDINO TELESIO. De rerum natura. Genova 1913 (p. 206-208, A. Mrex1) C. F. Frere. A proper newe booke of cokerye (p. 208, A. ARBER). Garcta DA Orta. Colloquies on the simples and drugs of India, ed. by the Conpk DE FicaLno, transl. by Sir Clements Marxkuam, London 1913 (p. 415-418, Aanes ARBER). Se XVI-X VII. — B., 267-268 ; p. 442-443. Se XVII. — B. 268-270, p. 443-444. Ave. Grorces-Bertuier. Le mécanisme cartésien et la physiologie au xvu® siécle (p. 36-89). Joann Napier (p. 166-167). La maison de CurisTIAN HuyGENs (p. 395). Pu. E. B. Jourpain. The principles of mechanics with Newron, from 1666 to 1679. Chicago 1914 (p. 209, J.). Emeric Oruck. Le Nouveau Cynée, avec trad. angl. par Tu. W. Batcu. Philadelphie 1909 (p. 418-421, G.S.). Se XVI1I-XVIII. — B. 270-271 ; p. 444-445. Yosuio Mikami. On the Japanese theory of determinants (p. 9-36). Emite Turrire. La notion de transcendance géométrique chez Descartes et chez Leibniz. L’interscendance leibnizienne et l’hy- pertranscendance (p. 106-124). Se XVIII. —B. 271-275 ; p. 445-446. Fritz Sarasin, FERpINnAND Rupio et Ep. His-ScuLumBeRGER, Appel aux amis de la Science pour les engager & adhérer a la Société Lkonarp Ever (p. 165-166.). James Watt’s Engine (p. 397). A. GrorGEs-BERTHIER. SPALLANZANI contre NEEDHAM et BurroNn. A propos de la réimpression du Saggio de Spatuanzani, Bari 1914 (p. 209-213). Carteggio inedito di G. B. MoraaGni con Giovanni Biancui, a cura di G. Bimanciont. Bari 1914 (p. 213, A. GzorGES-BERTHIER). Le centenaire de la loi des grands nombres, 1713 (p. 395). Memorial to Captain James Cook (p. 395-396). Nicotas Louis DE LA CaILir (p. 396-397). G. R. Kayr. The astronomical observatories of Jai Sincu. Calcutta 1918 (p. 421-423, G.S.). Se XVITI-X1IX. — B. 275-278; p. 446-448. GrorGeE Sarton. La synthése géologique de 1775 a 1918 (p. 357- 394). 484 i) SOMMAIRE Le monument des missions géodésiques francaises 4 Quito (p. 163-164). ANDRE MARIE AMPERE (p. 397). J. H. F. Koutprueer. Historisch-kritische Studien i ber GorTHE als Natur- forscher, Wiirzburg 1913 (p. 213-216, E. Rant). F. Kiinner. Lamaronr. Jena 1913 (p, 216-217, A. GkEoRGES-BERTHIER). Se XIX. — B., 278-281 ; p. 448-449. Centenaire de CLaupEr BERNARD (p. 163-165.) Lord Josrpx Lister (p. 166.). Sir Witt. Henry Waiter (p. 168). Reports of the Committee on electrical standards appointed by the B.A.A.S. A record of the history of absolute units and of Lord Ketvry’ s work in connection with them. Cambridge 1913 (p. 217-218, G. S.). J. H. Fasre (p. 397). Kary Wixu. Otro Lattentuat (p. 398). Henri Poincaré (p. 398-399). AneeLo Mosso (p. 398). Win. OstwaLp. Auguste Comrx, der Mann und sein Werk. Leipzig, 1914. (p. 423-424, Bioca). Se XIX-XX. — B., p. 281-282 ; p. 449-450. Se XX. — B., p. 450. 27° Pantie — Classement idéologique des notices qui n'ont pu étre classées chronologiquement. Meéthodologie. But et signification des recherches historiques. — B, p. 283; p. 450. G. Sarton. War and civilization (p. 315-321). Généralités relatives a Uhistoire et alorganisation de la science, — B., p. 283; p. 450-451. G. Sarton. Soixante-deux revues et collections relatives a l’histoire des Sciences (p. 132-161). V° Bibliographie critique de toutes les publications relatives a Histoire, a la Philosophie et a POrganisation de la Science (mai 1914) (p. 248-310). Ve Bibliographie critique, ete., (¢dem) (jusqu’en aout 1914) (p. 429-480). G. Sarton. Notes sur la revue Isis (p. 162-163). G. Sarton. Les classiques de la science (p. 168-170). FRIEDRICH DANNEMANN. Die Naturwissenschaften in ihrer Entwicklung und in ihcem Zusammenhange. 4°" Bd. Leipzig 1913 (p. 218-222, G. S.). Gaston Laurent. Les grands écrivains scientifiques de Coprrnic a BErTHeLor. 5° édition. Paris 1913, (p. 424-425, E. TurriRe). Societa italiana per il progresso delle scienze (Bari 1914) (p. 172-173). J. ENGERRAND. L’Ecole nationale des Hautes Etudes de Mexico (p. 170-171). ot “1 Dm Vals SOMMAIRE 485 I. — ScieENCES FORMELLES . Logique et théorie de la connaissance. — B., p. 2845 p. 452. . Mathématiques. — B., 284-2>6 ; p. 452-454. Emite Turriére. La notion de transcendance géométrique chez Descartes et chez Leisniz. L’interscendance leibnizienne et |’hy- pertranscendance (p. 106-124). C. Burat-Forti et R. Marcotoneo. Unification des notations vectorielles. (p. 173-182). Commission internationale de l’enseignement mathématique (p. 190). . Statistique. — B., p. 286; p. 454. Il: — SCIENCES PHYSIQUES. . Mécanique. — B., p. 286-287 ; p. 454-455. . Astronomie, Géodésie, Météorologie et Physique du Globe. — B., p. 287-288 ; p. 455. Le monument des missions géodésiques frangaises & Quito (p. 163-164). La Ile conférence internationale de l'heure, Paris 1913 (p. 190-191). Les observatoires astronomiques et les astronomes (p. 191). La XVII° conférence générale de l’association géodésique internationale, Hambourg 1912 (p. 191-193). Dunem, Pierre. Le systéme du monde. Histoire des doctrines cosmolo- giques de Piaron a Copernic. T. I. Paris 1913 (203-204, G. S.). _ Physique. — B., p. 288-289 ; p. 456-457. A. Korn. Terminologie du potentiel et de l’électricité (183-190). G. Sarton. La nouvelle physique (193-198). E. T. Wuirraker. A history of the theories of the aether and electricity, Dublin 1910 (222-224, Marini). Sitvio Maerint. I fenomeni magnetici nelle varie teorie elettromagnetiche, Bologna 1912 (p. 427-428, A. Mrs). 9. Chimie. — B., p. 289-290; p. 457-458. 10. Technologie. — B.,p 290-291; p 458-459. III. — ScleNCES NATURELLES. Biologie générale. — B., p. 292-293 ; p 459-461. Em. Rap. Geschichte der biologischen Theorien in der Neuzeit. I. Teil, 2te Aufi., Leipzig 1913 (224-229, G. S.). J. L. pe Langssan. Transformisme et créationisme, Paris 1914, (p. 229- 230, L. Guinet). 486 16. 19% 20. 21. vw SOMMAIRE Wit. Bateson. Problems of genetics. New Haven 1913 (p. 230-231, G. 8.). Jacqugs Logs. The mechanistic conception of life. Chicago 1912 (p. 232, G. S.) . Géographie. — B., p. 293, p. 462-463. Minéralogie, géologie et paléontologie. — B., p. 293-294; p. 463-464. Georce Sarton.La synthése géologique de 1775 a 1918 (p.357-394). . Botanique, agronomie et phytopathologie.— B., p. 294; p. 464-465. . Zoologie, anatomie et physiologie de Vhomme et des animaux. — B., p. 294-295 ; p. 465. IV. — ScIrENCES MEDICALES. Médecine et art vétérinaire. — B., p. 295-297 ; p. 466-467. Le XVII° congrés international de médecine, Londres 1913 (p. 199-200). Medizinisch-literarische Zentralstelle (p. 201). Epidémiologie. Histoire des maladies. — B , p. 297-298 ; p. 467. . Pharmacologie. — B., p. 298-299; p. 467-468. V. — SCIENCES SOCIOLOGIQUES. Psychologie et psychiatrie. — B., p. 299-300 ; p. 468. Maenus, Hirscurerp. Die Homosexualitit des Mannes und des Weibes, Berlin 1914 (p. 241-242, G. S.). Sociologie et politique positive. — B., p. 301; p. 468-472. Histoire des idées morales. Organisation morale de la Société. — B., p. 301 ; p. 472. 37° Partiz. — Disciplines auviliaires. Notices qui wont pu étre classées chronologiquement. . Préhistoire. — B., p. 302 ; p. 472-473. Moritz Hoernes, Kultur der Urzeit. 3 Bde. Leipzig (p. 282-233, J. ENGERRAND),. Emit Karser. Aus der Vorzeit, Leipzig, 1912, (p. 233-234, J. ENGrRRAND). Hugo Opermater. Der Mensch der Vorzeit, Berlin 1912, (p. 234-237, G.S.). . Anthropologie et Ethnologie. — B., 302-303’; p. 473-474. L’Ethnographie. Bulletin trimestriel de la Société d’ethnographie de Paris (p. 198-199). FeRDINAND Birgner. Die Rassen und Volker der Menschheit, Berlin, 1913 (p. 237-238, G. S.). SOMMAIRE 487 3. Les origines dela science. — a) GENERALITES, B., p. 303 ; p. 474. b) Scrence DEs pRIMiTIFs, B., p. 303 ; p. 475. ¢) SCIENCE POPULAIRE, B., p. 304. 4. Archéologie, musées et collections. — B., p. 304-305; p. 475. 5. Bibliographie générale. Bibliothéques. — B., p. 305; p. 475-476. G. Sarton. Bibliographie systématique des revues et des collec- tions de livres. Introduction générale (p. 125-131). — I Soi- xante-deux revues et collections relatives 4 histoire des scien- ces (p. 132-161). 6. La Science et Art. Histoire de VArt. Recherches iconographiques. B., p 305-306 ; p. +76-477. Watp. Deonna. Quelques réflexions sur la théeorie des origines de Vart dans ses relations avec les tendances actuelles (p. 100-105). 7. Linguistique générale et comparée. — B., p. 477. 8. Litlératures comparées. — B , p. 477. 9. Pédagogie. — B., p. 477-478. Apo Misti. Pedagogisti ed educatori antichi e moderni (p. 399). 10. Histoire de la civilisation. — B., p 306-307 ; p. 478. Congrés internationaux d’histoire (171-172). Armin TILLE. Weltgeschichte. 2. Bd. : West Asien, Leipzig 1913; 3 Bd. : Afrika 1914 (p. 239-240 ; p- 428, G. S.). Tu. G. Masaryk. Zur russischen Geschichts- und Religionsphilosophie, 2Bde Jena 1913 (p. 238-239, G. S.). F. S. Marvin. The Century of Hope, Oxford 1914 (p. 425-427, G.S.). 1]. Science et occultisme. Histoire des sciences occultes et des supersti- tions. — B., p. 307; p. 478-479. P. Saintyves. La guérison des verrues. De la magie médicale a la psycho- thérapie. Paris 1913 (p. 242-243, G. S.). 12. Science et religion. Histoire des religions. — B., p. 308; p. 479-480. . Science et philosophie. Histoire de la philosophie. — B., p. 309-310 ; p- 480. Jahrbicher der Philosophie, I. Jahrg., Berlin 1913 (p. 243-244, G.S.). Le Progrés (Annales de |’'Institut international de Sociologie, xtv), Paris 1913 (p. 245, G. S.). Gio v. Papini. Sul pragmatismo, Milano 1913 (p. 245-247, A. Mrrxi). 3. — Soc. an. M. Weissenbruch, imp. du Roi, 49, rue du Poincon, Bruxelles. \deb ah a de VE { pins a) vali ty 1 ‘J TFTA) UO dbs TCe IN ey a dod Pa PL lay iat rant 1 Ata) 0) ee eo Bi } Lae del viet) nyo ip Riva! i i aye y Di iley ! yal i i : — in ha \ Weilyits Vike Ogee 4} hae | May LO es t V4 ay ey pa ie yl {ty i il lib i iy of } ee at oe nif | ize ial 4) i; Nill LTA ! pace il i td i ; | Writ AY filite , +a) | 1 (Boalt Tina i yO ea } if Wale - ir > Pt ! i jiehA WU os Gig ie nit aie lat van ; ite j ita ihe i i. ; ann ihe Lire \ ‘Ar | + i al ley aem 7 ‘I ant. i ae ’ : nd i OETATLLAY iad Pal tik Bu t iphvnde i | (ae aT fk yy N ike Sa a | Wy) Fu Atak i" iD WhGe vial Mt 3 ’ ! LSS VOLUME III 1920-1921 oo ow | TH Soda ASO TOGO = . J Py Z - Pe rh a 2 ‘ a are ae; ‘ td — 7 % pa : ISIS International Review devoted to the History of Science and Civilization 2 EDITED BY GEORGE SARTON Brussels, Belgium : Weissenbruch 49, rue du Poincgon Berne, Switzerland : Paul Haupt, Librairie Académique 7 7 7 MONEE Ott, oF betowal -ysived] Inaotheaes i: Ao eehia- Dad assis? Io ‘ . a orient ACVESE AS (epee boyatod wh: qt (OR dopainsania tl: maiglot ef supine A. stead h Weuelt iunt. Dashed a =, . 5 i ; winks ISIS > Revue Internationale consacrée a lI’Histoire = de la Science et de la Civilisation SOMMAIRE DU N° 7 (Tome III, 1) Bruxeties, janvier 1920 Articles de fond. GrOoRGE Sarton. — The Faith of a Humanist Fiortan Casori (Berkeley, California). — The purpose of Zeno’s arguments on motion : AuG. GrorGES-BERTHIER (Lyon), — Le meécanisme ecar- tésien et la physiologie au xvit® siécle (avec une note de Edmond Goblot) . Il. Chronique et correspondance Archivio di Storia della Scienza, diretto da Atpo Mien Gli scienziati italiani, diretto da ALpo Mie. The Jubilee of Nature (1869-1919) Chae wr peat The scope of the associations for the saivanoamait of science. Il. Analyses. Pages 59 60 62 (Les analyses du présent fascicule sont surtout consacrées a des ouvrages sur la science et la civilisation hindoues. Toutes ces ana- lyses sont dues 4 P. Masson-OUuRSEL ) Inde : Bexoy Kumar Sarwar. The positive background of Hindu Socio- logy. (p. 63) KrsHori Lar Sirkar. An introduction to the Hindu system of physics. (p. 64) Aueuste Barrn. Quarante ans d’indianisme. (p. 65) G. Jouvrau-DusreuiL. Archéologie du Sud de l’Inde. (p. 66) PrapHULLA CHanpra Ray. A history of Hindu chemistry. (p. 68) L’@uvre indologique du Dr Paut Carus. (p. 73) P. Carus. The Gospel of Buddha, according to old records. (p. 74) R. G. BuanDARKaR. Vaisnavism, S’aivism and minor religious sys- tems. (p. 76) A. Avaton. Works on Tantra and Tantrik Texts. (p. 77-81) LEOPOLD vON ScHROEDER. Reden und Aufsatze. (p. 81) E. J. Rapson. Ancient India. (p. 83) A. A. Macpongitu and A. B. Keira. Vedic Index of names and sub- jects. (p. 84) Israel; ArTHUR Epwarp Waite. The secret doctrine of Israel (P. Masson- Ourskt). (p. 87) Biologie et philosophie de la science : Notes sur les travaux de J. GRASSsBT et L. LeGranp par L. Guiner. (p. 88) IV. — Seventh critical bibliography of the History, Phi- losophy and Organization of Science and of the History of Civilization (to June 1919). (p. 90) The Faith of a Humanist A few weeks ago, | had gone up from Florence to Fiesole. It was not a beautiful day. The weather was cold and dull, and I found myself in a melancholy and hesitating mood. Any man engaged in a long and arduous undertaking, can but ask himself now and then: « Is it worth while ? » That is what I could not help asking myself on that grey afternoon: Was it really worth while? Was I on the right way? Why inter- rogate the past? Why not let bygones be bygones? There was so much to do to go forward or simply to exist, so many practical problems the solution of which called for immediate action. Instead of taking infinite pains to unravel an irrevocable past, was it not wiser to raise crops and live stock, to bake bread, to build roads, to minister to the poor and suffering ? Was I not like an idle man in avery busy world? In each of those homes yonder on the hills and in the valley, there lived people who took up one urgent task after the other; they had hardly time to think or to dream; they were swept away by the needs of life. Then I looked around me and for a while I forgot my own perplexity. I had at last reached the top of the sacred hill. Remains of ancient walls reminded one of the old Etruscan culture. Nearby other ruins spoke of Roman power and refinement. Thus had civi- lization steadily grown for more than a thousand years before being brutally interrupted by the southward migrations of younger peoples. Soon after however, fresh endeavours had been made; anew spiritual life had begun and finally the medieval ideals had been adequately accomplished in this Franciscan monastery, a magnifi- cent assertion of virtue and charity agains! triumphant barbarity. And lo, yonder in the valley, — Florence ! Millions of little voices reached my ears. Every stone of Florence told a story. The whole Italian Renaissance was parading before me. Here in Fiesole and there in Florence, twenty five centuries of almost ininter- rupted civilization had accumulated reminiscences and glories. During this long period, men had laboured, suffered, tried in many ways to draw a little nearer to the truth, to understand the wonderful world in which they were living, to add here and there 4 GEORGE SARTON a little touch of beauty... They had lived and passed away — one hundred and fifty generations of them or more — and nothing remained of them, not even their bones, nothing but the monuments of beauty and virtue, nothing but the amount of iruth, of beauty, of justice which they had conquered, — pure gold, eternal joy extracted from the chaos. The rest was dead for ever. Power and wealth had vanished. There remained only the things immaterial — ideals, or the monuments embodying them. These ideals were still alive to-day. Man was still groping after them, and nothing could be to him more interesting and pathetic than the story of his ancient struggles around them, were they victories or defeats. Was it not worth while to study this heroic struggle of man with nature and with himself, to observe the vicissitudes of his progress, to enumerate his conquests, each of which was in fact a new title of nobility? On this sacred soil of Fiesole, deeply conscious of the smallness of my means and of the difficulties to overcome, I dedicated myself anew to this task. To ease my mind, I tried to express my faith in plain words and I thereupon drafted the following lines. I publish them here, after having made a few corrections, because they may be a help to readers who undergo similar anxieties and because they explain at the threshold of a new volume of Isis, the spirit, the ambition, the hope of its editor. To express iny faith I have to say many things which are common- place. I do not try in the least to be original, but to state as simply as possible things which I deem important. I wish they were even more commonplace than they are. I believe that the supreme end of life, as far as we can see it, is to produce immaterial things such as truth, beauty, justice. For our practical purposes, it is not necessary to know whether these things exist in the absolute. Whether there be a superior limit or not, and whether this limit can be ultimately reached or not, I believe that we must fight our way upwards toward these ideals. I can find no other meaning to my life, no other spring to my activity. It is irritating to meet classical scholars and men of letters who seem to think that they are the guardians of culture, ancient and modern, and yet who do not see, nor try to see, the whole world of beauty which science is steadily unfolding under their very eyes. Gigantic thoughts are developing in their presence, but they calmly ignore them as if they were not men of their own day. It is none the less irritating to meet scientists and inventors who ee THE FAITH OF A HUMANIST 5 do not seem to be aware of all the treasures of beauty and knowledge which man has slowly accumulated in the last five or six millen- niums, who do nol appreciate the charm and the nobility of the past, and who regard artists and historians alike as useless dreamers. Gilbert Murray recently remarked (1) « that there are in life two - elements, one transilory and progressive, the other comparatively if not absolutely non-progressive and eternal,and that the Soul is chiefly concerned with the second ». The conceited men of letters, the so-called humanists, would fain claim that their function is a higher and more important one since the object of their studies is properly this eternal element of life, while scientists are only concerned with progressive and evanescent matters. But a further remark of Gilbert Murray’s shows that he at least knows better : « One might say roughly that material things are superseded but spiritual things not; or that every thing considered as an achievement can be superseded, but considered as so much life nol. » It is true that most men of letters and I am sorry to add, not a few scientisls, know science only by its materiel achievements, but ignore its spirit and see neither its internal beauty nor the beauty it extracts continually from the bosom of nature. Now I would say that to find in the works of science of the past, that which is not and cannot be superseded, is perhaps the most important part of our own quest. A true humanist must know the life of science as he knows the life of art and the life of religion. We can but live in the present, and I believe that we must be fully, unreservedly men of our own day. But to understand the present and make it a little our own, we must look both towards the past and towards the future. It is our duty to take advantage of every available source of information, to set in full light every action which was really great and noble, and yet to look towards the future for greater and nobler things. Briefly, a humanist’s duty is not simply to study the past in a passive and sheepish way and to lose himself in his admiration, he must needs contemplate it from the summit of modern science, with the whole of human experience at his disposal and with a heart full of hope. And for my brother scientists I would add, that our life must be useful indeed, but also beautiful, and that we need all the nobility of the past as well as the expert knowledge of to-day, to go forward. Our knowledge itself must be humane and generous, a thing of beauty, or it is not worth having. Of what use can it be to us men, to build daring bridges, airships, (*) In his Religio Grammatici, London 1918. GEORGE SARTON sky-scrapers, if we lose thereby the art of joy and humble life? What is the use of comfort, of material cleanliness and accuracy, of hygiene, if we are to die of weariness and sheer monotony ? — A grain of genuine style is worth ten thousand pounds of comfort. But there is even more to be said. It is worth while to interrogate the past as fully as we can, because the race is more important than the individual. If the individual were more important, our yesterdays would be like corpses and the past would really be a thing of the past. It would be better then, after having taken out of it every practical thing that it contained, to throw it away on the rubbish heap. But I believe, — nay, I know — that the individual is only a fragment of the race, that it is the race that counts. The tree is the real thing and not its transitory leaves. Each of us is but a leaf from the human tree. Or better still, the whole of humanity, past, present and future, is but one man. Origen had put it tersely some seventeen hundred years ago: « universus mundus velut animal quoddam immensum ». I believe that I am only a fragment of humanity, yet that I must try to look at things from the point of view of the whole, and not of the fragment. Hence there is no past, there is no future, simply an everlasting present. We all live in the present, but the present of the uncducated is narrow and mean, while that of a true humanist is catholic and generous. If the past were not part of your present, if it were not a living past, it would be better for you to leave it alone, What little we know, what little power we possess we owe it to the accumulated endeavours of our ancestors. Mere gratefulness would already oblige us to study the history of these endeavours, our most precious heirlooms. But we are not to remain idle spec- tators. It is not enough to appreciate and admire what our ancestors did, we must take up their best traditions, and that implies expert knowledge and craftmanship, science and practice. Hence, if we are anxious to do our best and to bear our full share of the common burden, we must be historians, scientists, craftsmen; — and we shall be true humanists only to the extent of our success in combining the historical and the scientific spirit. This is a considerable task and we may not succeed in accom- plishing it, but it certainly is worth while trying. Some of us at least must needs do it and they should dedicate themselves to it in the same spirit that medizval craftsmen dedicated themselves body and soul, to their art, ; Brussels, December 1919. GEORGE SARTON. The purpose of Zeno’s arguments on motion. INTRODUCTION. In lower Italy there existed within a time interval of about three centuries, three great schools of thought, centering in towns not more than two hundred miles from each other. These schools figure prominently in the history of Greek civilization. The first is the pythagorean school located at Croton ; the second is the eleatic school, located at Elea; the third is the archimedean school at Syracuse in Sicily. Possibly the term « school » is inapt in the lastinstance. As seen after the lapse of over twenty one centuries, AncHIMEDES towers in solitary grandeur, with no conspicuous disciples about him. The great figure of the eleatic school was Zeno. He went to Athens in his fortieth year and resided there many years, during the youth of Socrates. The history of Zeno’s paradoxes is largely the history of concepts of infinity. Unfortunately, none of Zeno’s writings have come down to us. We know of his tenets only through his critics and commentators. These tenets have affected philosophic and mathematical thought through many centuries, down to our own time; hence their interest to the modern historian. The main sources of information on the nature of Zeyo’s arguments against motion are found in the writings of ARISTOTLE and SiMpLicius. Zeno flourished in the fifth century before Curist. ARISTOTLE was born a century later. Simeticius lived in the early part of the sixth century of our era; he lived therefore about one thousand years after Zeno. Pato, who does not reproduce Zeno’s arguments, but dis- cusses the purpose of Zeno’s dialectics, was born about sixty years after Zeno. The fact that there is no contemporary account of Zeno’s teachings and that the passages found in Aristotle and Simpticius are exceedingly brief, must be born in mind in endeavouring to unravel 8 FLORIAN CAJORI the historical problems about the nature of Zeno’s arguments against motion. ARISTOTLE gives in very compressed form the arguments, as they were handed down to him, as follows (1) : « Zeno reasons here incorrectly; for, he says that everything, when in a uniform state, is continually either at rest or in motion, and that a body moving in space is continually in the Now, hence the moving arrow isat rest. But this is false, for the reason that time is not composed of individual, indivisible Nows, as also no other quan- tity isso composed. There are four proofs advanced by Zeno against motion, which present many difficulties to those who try to refute them. The first is the one on the impossibility of motion, on the ground that a thing moving in space must arrive at the mid-point before it reaches the end-point. We have gone into the details of this matter in our previous discussion. The second is the so-called ACHILLES; it consists of this that in a race the fast cannot overtake the the slower; for, the pursuer must always first arrive at the point from which the one pursued has just departed, so that the slower is necessarily always a small distance ahead. But this is the same argument as that of bisection and diflers from that merely in this, that the distance added is not divided quite into halves. That the slower is not overtaken follows from this argument, but it rests upon the same assumption as the bisection, for in both arguments it is stated that a thing cannot reach the end-point, since the quantity is divided in some manner. However, this second argument has the additi onnal contention, that, in a race, even the most rapid cannot overtake the slowest and the refutation must therefore be the same. The claim that the one in the lead cannot be overtaken is false. To be sure, in the moment when he has the lead, he is not overtaken. Nevertheless he is overtaken; Zeno merely admits that the pursuer completely passes over the entire distance. These are two of his proofs; the third is the one referred to above, that the moving arrow isat rest. It is based on the assumption that time is made up of the individ ual Nows. If this be not admitted, then the conclusion does not follow. The fourth is in regard to equal bodies which move on a track parallel to other bodies of equal size but moving in opposite directions, namely the first moving thither from the end of the track, the second moving hither from the middle of it with the same speed. (!) AristoTLe, Physics, VI, q. THE PURPOSE OF ZENO’S ARGUMENTS ON MOTION 9 From this he thought that he must conclude that the half time must be equal to its double. The fallacy lies in the claim that when a body moves parallel to one in motion with the same speed as it does move passed one at rest, the time of passing is the same in both cases. This is false. » To secure greater clearness it is desirable to repeat Zeno’s arguments in the expanded form given by Burver (?), which is a free paraphrase of Arisrotie’s statements. We shall find it convenient, for future refer- ence, touse the names « Dichotomy », « Achilles », « Arrow », and « Stade » for the four arguments against motion, respectively. 1. « Dichotomy » : You cannot traverse aninfinite number of points in a finite time. You must traverse the half of any given distance before you traverse the whole, and the half of that again before you can traverse it. This goes on ad infinitum, so that (if space is made up of points) there are an infinite number in any given space, and it cannot be traversed in a finite time. 2. « Achilles», the second argument is the famous puzzle of Acnittes and the tortoise. AcHILLEs must first reach the place from which the tortoise started. By that time the tortoise will have got on a little way. AcHILLeEs must then traverse that, and still the tortoise will be ahead. He is always nearer but he never makes up to it. 3. «Arrow». The third argument against the possibility of motion through a space made up of points is that, on this hypothesis, an arrow in any given moment of its flight must be at rest in some particular point. 4. «Stade ». Suppose three parallel rows’ of points in juxtaposi- tion : Fig. 1. Fig. 2. LAT Beene ere <— Ais Bie amie. ast Beno: B Cin ~ 4 . . . - - a Se One of these (B) is immovable; while A and C move in opposite directions with equal velocity so as to come into position represented in Fig. 2. The movement of C relatively to A will be double its movement relatively to B, or, in other words, any given point in C has passed twice as many points in Ait has in B. It cannot, there- (‘) Burnet, Early Greek Philosophy, pp. 331 ff. 10 FLORIAN CAJORI fore, be the case that an instant of time corresponds to the passage from one point to another. Purpose and nature of Zexo’s arguments as reported by the ancients. In Prato’s (?) Parmenides, Zeno is represented as reading his work to Socrates and a few others. Before the conclusion of the reading Parmenipes enters. After Zeno has finished reading, a discussion ensues, part of which we quote from Jowet1’s translation. Socrates is speaking : « In all that you say, Zeno, have you any other purpose except to disprove the being of the many and is not each division of your treatise intended to furnish a separate proof of this, there being in all as many proofs of the not-being of the many as you have composed arguments?» Is that your meaning, or have I misunderstood you? «No», said Zeno; «you have correctly understood my general purpose. » « I see, PARMENIDES ». said Socrates, «that Zeno would like to be not only one with you in friendship but your second self in his writings too; he puts what you say in another way, and would fain make believe that he is telling us something which is new. For you in your poems say, The All is one, and of this you adduce excellent proofs; and he on the other hand says, There is no many; and on behalf of this he offers overwhelming evidence. You affirm unity, he denies plurality. And so you deceive the world into believing that you are saying different things when really ‘you are saying much the same. This is a strain of art beyond the reach of most of us. » « Yes, Socratrs », said Zeno, « But although you are as keen as a Spartan hound in pursuing the track, you do not fully apprehend the true motive of the composition, which is not really such an artificial work as you imagine; for what you speak of was an accident; there was no pretence of a great purpose; nor any serious intention of deceiving the world. The truth is, that these arguments of mine were meant to protect arguments of PaRMENIDES against those who make fun of him and seek to show the many ridiculous and contradic- tory results which they suppose to follow from the affirmation of the one. My answer is addressed to the partisans of the many, whose attack | return with interest by retorting upon them that their hypo- thesis of the being of the many, if carried out, appears to be still more THE PURPOSE OF ZENO'S ARGUMENTS ON MOTION ll ridiculous than the hypothesis of the being of the one. Zeal for my master led me to write the book in the days of my youth, but some one stole the copy; and therefore I had no choice whether it should be published or not; the motive, however, of writing, was not the ambition of an elder man; but the pugnacity of ayoung one. This you do not seem to see, Socrates; though in other respects, as I was saying, your notion is a very just one ». This quotation gives the ancient conception as to the purpose of Zeno’s arguments. As regards their nature , the greatest authority in Greece, ARISTOTLE, pronounces them to be paralogisms and proceeds thereupon to unravel the fallacies. It is now generally conceded that ARISTOTLE was not altogether successful in this task. The purpose and nature of Zeno's arguments as set forth by modern writers. Ancient writers do not state specifically against what individual philosophers or against what particular school of philosophy or against what particular philosophic tenets Zeno really directed his arguments. The statement that Zeno desired to disprove « the being of many » is too general: it might refer to pythagorean tenets; it might apply to the atomists, or it might apply to still other philosophic views of that time. An endeavor to throw light on this question has given rise to several hypotheses which we are about to consider. We shall see that closely allied to these questions is the vital consid- eration as to whether ZeNo’s arguments against motion were really fallacious or whether they were valid reasonings in which the con- clusions follow with irresistible force. 1. Zeno’s arguments considered sophistry. Most modern writers, as well as ancient writers looked upon ZENO’S arguments as mere sophistry. Upon this view is founded the well- known anecdote that Diocenes the Cynic refuted Zeno’s arguments, when the latter was lecturing, by getting up and walking. That this anecdote has no foundation in fact appears from the consideration that Zeno and Diogenes were not contemporary. Not only ARISTOTLE, but also Isocrates, PLutarch and Seneca considered his arguments fallacies. Prominent among more modern writers who took the 12 FLORIAN CAJORI same ground was Baye in his « Zenon » in is famous Dictionnaire historique et critique (1696). F. M. Deceranpo (') speaks of the eleatic logic as having deteriorated into an insolent sophistry, so that the revolution effected later by Socrates was highly necessary and benefi- cial. Tuomas Hosses (*) speaks of « the captions of sophists and scep- tics, by which they were wont, of old, to deride and oppose truth.» Similar views were expressed by Meters and Tiepemann (3), as also by W. Minto (*) and W. R. R. Gipson (°). Cart Pranti (6) looks upon Zeno’s proofs « nur als Erzeugnisse einer mit kindischer Eitelkeit auf- tretenden Verstandesscharfe welche gerne an der vorhergehenden materialistischen Naturphilosophie sich reiht », B. P. Bowne (7) refers to the « Arrow» with the remark, « the fallacy is here palpable ». F. Urperwec speaks of a « species of fallacy» in « Zeno’s pretended demonstration. » (8). In fact, before the last quarter of the nine- teenth century it was the prevailing view that Zeno’s arguments were merely interesting fallacies. This view is still widely held even at the present time. Logicians who hold that Zeno’s arguments are not sound, may be classed under three heads : 4. Those who think that Zeno really meant to deny motion as a fact, that he wasa sceptic. Among these are Britckrer and V. Brocnarp (°), TIEDEMANN. 2. Those who think that Zeno did not mean to deny motion, but meant to deny plurality in general, that he advanced plurality as a hypothesis and showed that it leads to the absurd conclusion that motion could not be. Among this group of interpretors are ARISTOTLE, Simpxicius, and ZELLER. 3. Those who think that Zeno’s arguments were directed specific- ally against the beginnings of atomism, or against the view that the world is an aggregation of atoms. This interpretation was advanced (4) Géttingische Anzeigen von gelehrten Sachen, 1804, 1311. (?) The English Works of Tomas Hossss, vol. 1, London, 1839, p. 63. (3) Géttingische Anzeigen etc., 1783, Bd. 2, p. 1114; W. G. Tenneman, 1. Bd., Leipzig, 1829, p. 221. (4) Logie Inductive and Deductive, London, 1893, p. 224. (5) The Problem of Logic, London, 1908, p. 290. (®) Geschichte der Logik im Abendlande, Leipzig, 1855, p. 11. (7) Metaphysics, New York, 1882, p. 81. (8) System of Logic, trans. by T. M. Linpsay, London, 1871, p. 537. (°) Revue de métaphysique et de morale, Paris, vol. 1, p. 210. THE PURPOSE OF ZENO’S ARGUMENTS ON MOTION 13 by W. Winvevpanp (‘) who held that Zeno opposed Leucippus or Anaxacornas. Against the validity of this view P. Tannery and others raise the objection that Leucippus and ANAxacoras, at the time when Zeno lectured, were both too young to appear as originators of philo- sophic tenets. But this consideration of dates is not conclusive. Zeno’s arguments considered valid : Cousin’s interpretation. Cousin believes that Zeno’s arguments were turned away from their true purpose by the Sophists who used the arguments in advancing their scepticism, their denial of knowledge, that these arguments reached AnistotLe, not in the form as originated by Zeno, but in the form as modified by the Sophists. Hence the distortions. Cousin (?) advances the hypothesis that Zeno meant to dispute, not multiplicity in general, but only multiplicity devoid ofall unity. If there is no unity, but only plurality, then all things are divided, to infinity. aucune collection, sans aucune totalité possible, car toute collection, toute totalité renferme de l’unité, il en est de méme de la plus simple succession ; toute succession est plus ou moins un ensemble, c’est-a- dire tient 4 ’unité. Dans ’hypothése de la pluralité, il n’y a ni continu ni contigu, nulle collection, nulle succession, nulle totalité, nulle coexistence, nul rapport de points ou de moments. Chaque point, chaque moment devient un infini de points et de moments qui se dissolvent et qui se dissolvent indéfiniment. [1 ne reste aucun élément composant, si petit fut-il, soit de temps, soit d’espace; pas de mesure possible, du temps la ow il n’y a plus de temps; aucun passage d’un lieu a l’autre 14 ow il n’y a plus d’espace, et par consé- quent pas de mouvement. D’un autre cété, supposons que l’unité ne sort pas d’elle-méme et demeure indivisible, le temps et l’espace sont peut-étre encore en puissance, mais non pas en acte, comme parle ArisToTE; n’ayant pas de réalité, ils ne peuvent avoir de mesure, et par conséquent encore il n’y a point de mouvement. Voild ot condui- sent l'idée exclusive de l’unité et Vidée exclusive de la pluralité. II faut les unir, et fondre ensemble la pluralité et l’unité pour obtenir la réalite ». (') History of philosophy, trans. by H. E. Cusuman, New York, 1899, p. 68. (2) Fragments philosophiques, par M. Vicror Cousin, 5¢ éd., Paris, 1865, p. 69. 14 FLORIAN CAJORI In this way Cousin asserts, if a plurality devoid of unity be assumed, no notion would be possible. Cousin’s theory has not met with much favor ; little can be adduced in support of it. The versions of Zrno’s arguments, as they have come down to us, would require radical revision. Zeno’s arguments valid : Grote’s interpretation. This is only a slight modification of Coustn’s hypothesis. Grote says (1) : « These Zenonian reasonings are memorable as the earliest known manifestations of Grecian dialectic, and are probably equal in acuteness and ingenuity to anything which it ever produced. Their bearing is not accurately conceived. Most of them are argu- menta ad hominem : consequences contradictory and inadmissible, but shown to follow legitimately from a given hypothesis and there- fore serving to disprove the hypothesis itself. The hypothesis was one relating to the real, absolute, or ultra-phenomenal, which PARMENIDES maintained to be Ens unum continuum, while his opponents affirmed it to be essentially multiple and discontinuous. » Upon the theory of absolute plurality and discontinuousness, every line and every time- interval « was divisible into an infinite number of parts». Applying this interpretation to the « Arrow », Grote says : « accordingly during each successive instant, the arrow is at rest. Throughout its whole flight, itis both in motion and at rest. This argument is a deduc- tion from the doctrine of discontinuous time, as the preceding (« Achilles ») is a deduction from that of discontinuous space. » GroTE continues : « But the purport of ZeNno’s reasoning is mistaken, when he is conceived as one who wishes to delude his hearers by proving both sides of a contradictory proposition. His contradictory conclu- sions are elicited with the expressed purpose of disproving the pre- mises from which they are derived. For these premises Zeno him- self is not to be held responsible, since he borrows them from his opponents : a circumstance which ArisToTLe forgets, when he censures the Zenonian arguments as paralogisms because they assume the Con- tinua, Space and Time, to be discontinuous or divided into many distinct parts. Now this absolute discontinuousness of matter, space and time, was not advanced by Zeno as a doctrine of his own but is (1) Ggrorer Grote, Plato, vol. I, 3" Ed., London, 1875, pp. 100-104. THE PURPOSE OF ZENO'S ARGUMENTS ON MOTION 15 the very doctrine of his opponents, taken up by him for the purpose of showing that it must lead to contradictory consequences, and thus of indirectly refuting it. » In the discussion of continuity and the continuum, as used by Aris- TOTLE, Cousin or Grote, we must not think of the refined modern mathematical continuum of Grore Cantor; the word « continuous » was taken to mean sensually continuous, as a piece of glass or a quies- cent water surface appears continuous. A thing was either absolu- tely one and continuous or absolutely many and discontinuous. One and many are mutually exclusive, as are one and discontinuily, or many and continuity. All discussions of Zeno’s arguments which have been given thus far, lack preciseness of definition and assumption. Zeno’s arguments considered valid : interpretation by P. Tannery. This is by far the most carefully and minutely considered discussion of the purpose of Zeno’s arguments (‘). Tannery has advanced the view that ZeNo directed his arguments against the notion that space is the sum of points, and time the sum of instants. In other words, Zeno did not deny motion, but wanted to show that motion was impos- sible under the conception of space as the sum of points. TANNERY does not battle against the traditional statement that Zeno argued against plurality; he accepts PLato’s general explanation, but differs from him and other commentators on the precise nature of this plur- ality. According to TANNERY, it was not the ordinary notions that Zrno combatted, according to which two lambs are not one lamb, but a special notion of the Pythagoreans. ZeEno’s master, PaRMENIDES, had written a poem on physics and cosmology, in which he opposed cer- tain teachings of the Pythagoreans. He advanced the theory of the One, of Continuity, of the immobility of the universe — all ideas in conflict with Pythagorean tenets. lt is conjectured by Tannery that this opposition caused the Pythagoreans to attack this poem and that Zeno stepped in at this juncture, to protect his beloved master. The Pythagoreans had advanced a mystical idea of mathematical point; according to them a point is unity having position. This definition is repeatedly mentioned by AristotLe. Now Tannery makes the con- (‘) Paut Tannzry, « Le concept scientifique du continu. Zénon d’Elée et Georg Cantor », Revue philosophique de la France et de Vétranger, X° année, t. XX (1885), p. 385-410; Paut Tannery, Science helléne. Paris, 1887, p. 247-261. 16 FLORIAN CAJORI jecture that Zeno attacked this as a weak spot in Pythagorean phil- osophy. Tannery interpreted this definition as signifying that a solid is the sum of points, just as a number is the sum of units. But such a view is false. A point, mathematically speaking, is not unity, or 4, itis a pure zero, or 0, the absence of quantity. Tannery’s explanation has not met with universal favor. Gino Loria and Max Simon say that Tannery has nothing to support his argument. M. Cantor prefers to claim that Zeno was led to set up his paradoxes by the difficulties which centre about the Pythagorean discovery of incom- mensurable quantities. J. Conn (!) claims that TANNERY attributes to Zeno powers of abstraction altogether unreasonable. But TANnnery’s stronghold is not so easily taken. There are two arguments which are decidedly in his favor. In the first place, it would seem to follow from ArisrorLe and Simp.icius that Zeno had gone far towards a grasp of abstract ideas. In the second place, Tannery's hypothesis raises Zeno’s four paradoxes against motion above that of jugglery; the four arguments appear not as independent arguments, but as parts of a debate, carried on between Zeno and his opponents. The conclusions of the arguments, as thus interpreted, are drawn with irresistible force. No other explanation imparts such marked unity and power to the famous arguments. To show that Zeno had a remarkable grasp of abstract ideas, we quote from ArisToTLE (2) : « If the absolute unit is indivisible it would be, according to ZmNo’s axiom, nothing at all, for that which neither makes anything larger by its addition, nor makes anything smaller by its subtraction, is not one of the things that are, since it is clear that what is, must be a magnitude, and, if a magnitude, corporeal, for the corporeal has being in all dimensions. Other things, such as the surface and the line, when added in one way make things larger; when added in another way do not; but the point and the unit do not make things larger however added. ». It is hard to make out how much of this is the thought of ARISTOTLE and how much of it is Zeno’s. Yet there would have been no occasion to mention Zeno, had he had no share in it. Consider in the same (1) Geschichte des Unedlichkeitsproblems, Leipzig, 1896. (?) Met., II, 4, 10010 7: transl. taken from C. M. Bakgwrtu, Source Book in- Ancient Philosophy, New-York, 1907, p. 23. —_—.. THE PURPOSE OF ZENO’S ARGUMENTS ON MOTION 17 way the following passage in which Simpuicius describes Zeno’s argu- ment on infinite divisibility (?) : « If things are many, there must of necessity be just as many as there actually are, neither more nor less. If, however, there are just so many as there actually are, then they would be finite in -number. (On the other hand), if things are many, then the things that are, are infinite in number; for, between the things that are, are always other things, and between them again, still other things. And thus the things that are, are infinite in number. » May we not rightly claim that there is a foreshadowing here of the modern idea of «dense » aggregates? A notion of a continuum? Let us see in what light Zeno’s arguments now appear. It has been held by many crities that Zeno gave his arguments in the form of a dialogue or dialogues. Acting upon this view, Tannery entered upon the reconstruction of ZeNo’s arguments from the compressed passages handed down to us. Consider the following argument of Zeno on divisibility, as handed down by Simpuicius (?) : « If that which is, has no magnitude it could not even be. Every thing that truly is, must needs have magnitude and thickness, and one part of it must be separated from another by a cer/ain interval. And the same may be said of the next smaller part; too will have magni- tude, and anext smaller part. As well say this once for all as keep repeating it forever. For there will be no such part that could serve as a limit. And there will never be one part save in reference to another part. Thus, if the many have being, they must be both large and small — so small as to have no size at all, and so large as to be infinite. » TANNERY’S reconstruction of this passage, in dialogue form, is as follows : A Pythagorean adversary claims that a finite quantity can be regarded as the sum of indivisible parts. Zeno presents the first of the dilemma resulting therefrom, thus : Admitting, as both of us do, that a quantity is infinitely divisible by continued bisection, it is evident that the parts become smaller and smaller. Hence, if there is a last term, itis 0. But the sum of such (') Smmpc. 140, 271 [R.P. 105 B]; C. M. Bakewe 1, op. cit., p. 23. (2) Simpc. 140, 34 [R. P. 1050. Fr. 2 in Dimers’ arrangement.]; C. M. Bake WELL, op. cit., p. 22. ; 18 FLORIAN CAJORI indivisible terms O is only 0. Hence the quantity has no magni- tude. But, says his adversary, why may the indivisible parts not be differ- ent from O and have magnitude? Then Zeno presents the second part of the dilemma: If the indivi- sible parts have magnitude, and are infinite in number, the sum of these parts must be infinite. Hence, a finite quantity cannot be regarded as the sum of indivi- sible parts. This explanation of Zeno’s argument. places Zevxo certainly much higher as a logician than does the old explanation which charged Zeno with inability to see that, if xy = c, @ can increase and y simultane- ously decrease in such a way that their product remains the same. Now, let us see how Tannery applies his hypothesis that Zeno opposed the Pythagorean idea of a point as unity in position to the resuscitation of Zeno’s arguments on motion. According to TANNERY, Zeno did not mean to deny motion. As previously stated, TANNERY advances the novel view that the four arguments should be regarded, nol separately, but as forming the branches of a double dilemma. The first argument, the « Dichotomy » involves points which we have considered above, in connection with the infinite division of magnitudes. As long as space is assumed to be made up of indivisible parts, the infinite number of parts, admitted by both contestants to result from continued bisection, cannot all be passed over in a given time. The adversary may now present the point advanced by ARISTOTLE, that the bisection is not carried on to actual infinity, but only to a potential infinity, and may therefore be run over ina finite time. Zeno replies by stating the « Achilles» paradox, which does not involve bisection and in which the time-interval is subdivided much in the same way as the space-interval. The adversary then takes the position that he has admitted too much. Finite time, he claims, is capable of division into an infinity of parts. Is there not a sum of instants? May there not correspond an instant to each successive position ? Against this, Zeno directs his last two paradoxes. At each instant, the flying arrow occupies a fixed position. But occupying a fixed position at a given instant, means that it is at rest thatinstant. Hence the arrow is at rest at every instant of its flight. The adversary explains that when saying that time was the sum of THE PURPOSE OF ZENO’S ARGUMENTS ON MOTION 19 instants, he did not mean that each instant should apply to a fixed position of the arrow, but rather to the passage from each position to the next following position. Here Zeno advances his « Stade » as his fourth argument. He shows that the demand of his adversary cannot be granted, because it would make all motions equal. A motion from a point A to the next point on the left requires one instant. A motion from a point C to the next point on the right requires the same instant. Hence A moves relatively to C twice as fast as relatively to B. It is therefore not the passage from one point to the next that corresponds to the instant, for it would then follow that one is equal to its double. TANNERY’s explanation of the « Arrow » and the «Stade» raises these paradoxies from childish arguments to arguments with conclu- sions which follow with compelling force. It does not place ZeNo in the position of being ignorant of the most simple ideas of relative motion. It exhibits Zeno asa logician of the first rank. We have seen that Cousin, Grote and P. Tannery, three great leaders in the interpretation of Greek thought, have construed Zevo’s argu- ments on motion as serious efforts, conducted with logical rigor. The three writers differ in details. Cousin maintained that Zeno opposed the idea of multiplicity devoid of all unity; Grote held a similar view; TANNERY argued that Zeno opposed the idea that a point was unity in position. ZELLER rejects all three explanations (*), mainly on the ground that they do not find support in the extant writ- ings of Greek philosophers. On the other hand, it must be admitted that no Greek account definitely disproves any of the three interpreta- tions. Lack of detailed information on the exact nature of Zeno’s arguments leads to a drawn battle. We may form an opinion from the degree of internal coherence of Zeno’s arguments when examined in the light of the three interpreters. From this point of view TANNERY’S version stands first. Unless Zeno’s lost books are some day brought to light or unless some other old Greek manuscripts bearing on the subject are discov- ——— (!) HE. Zevier, Die Philosophie der Griechen, 1 Theil, 1. Halfte, 5. Aufl., Leipzig, 1892, pp- 591-604). 20 FLORIAN CAJORI ered, it is not likely that we shall ever be able to speak with absolute certitude as to the exact nature of Zeno’s arguments. The fact tbat within the past ten years, a lost book of Arcumenpes has been found, leads us to hope that further documents may be unearthed. Mean- while Tannery's hypothesis will probably stand as the most acute and scholarly interpretation of Zeno’s arguments. Fiortan Casort. Le Mécanisme Cartésien et la physiologie au XVII° siécle. Dés les premiers jours daout 191%, Auguste-Georges Berthier abandonnait les épreuves orales de Vagrégation de philosophie, ou il s’était classé premier, pour rejoindre son poste de sous-lieutenant dinjanterie, se battait aussitot en Haute-Alsace, entrait le premier dans Mulhouse lors de la seconde occupation par les Francais (18 aott). Nos troupes durent bientot se replier sur les Vosges, abandonner le col du Bonhomme, puis le col des Journaux. Cest en ce point que, voyant les notres fléchir, il s’élanca a la téte de sa section en criant : En avant ! Il tomba frappé mortellement. Ses hommes le descendirent jusqu’a Plainfaing, ow il expira, et l'y ensevelirent. Avant de se rendre & Paris pour Voral de Vagrégation, Georges avait fait un testament, léguant aux étudiants de philosophie de la Faculté des Lettres de Lyon sa bibliothéque, déja considérable, ses notes et une collection de 60 mille fiches bibliographiques. Les lec- teurs d’Isis seront sans doute étonnés d’apprendre que ces articles de haute érudition et ou une documentation si abondante est maniée dune main si sire, sont 'wuvre d’un jeune homme qui mourut a vingt-six ans. J’ai corrigé de mon mieux les épreuves de cette troisiéme partie, qui était composée avant la guerre. EpmMonpD GOBLOT. Professeur a l'Université de Lyon. Ill. — Le ROLE HISTORIQUE DE LA PHYSIOLOGIE CARTESIENNE : IATROCHIMISTES ET IATROMECANICIENS. Eblouis par cette « lumiére cartésienne » dont parlait déja, en 1648, Henry Morus, beaucoup d’historiens, trouvant chez des savants poste- rieurs a Descartes des tendances et des idées analogues aux siennes, en 3 22 AUG.-GEORGES BERTHIER ont conclu que ces idées et ces tendances ne sont que des développements et, quant aux divergences, des déviations, des principes cartésiens, Post hoc, ergo propter hoc. Or, outre le sophisme de raisonnement, il y a une double erreur de fait, portant l'une sur le degré d’originalité de la physiologie cartésienne, l’autre sur les véritables caractéres des deux écoles qu’on y rattache, dans la relation de cause a effet que Yon établit communément (1) entre le cartésianisme, d’une part, et, d’autre part, l’iatromécanisme et l’iatrochimisme. * % Cartésianisme et iatrochimisme. — Parmi les iatrochimistes de la seconde moitié du xv° siécle, nombreux sont ceux qui se reclament de Descartes, mais On n’en trouverait pas un seul — non pas méme Véditeur du Traité de Vhomme, Fiorent ScuuyL — qui fut cartésien orthodoxe. Ce n’est pas leur systéme qu’ils empruntent 4 Descartes, mais quelques idées qu’ils incorporent plus ou moins heureusement aun systéme qui leur vient d’ailleurs. Si HoocHeLanpe emprunte a Descartes ses tourbillons et sa matiére subtile, c’est pour en faire bénéficier la théorie de la fermentation de Van HeLmont (*). Si NicoLas pE Bi&eny fonde a Paris, en 1601, en face de la Faculté hostile depuis la fameuse querelle de ]’antimoine (*), une Académie chimiatrique (4), ow semble régner un esprit cartésien, c’est pour essayer de défendre la méme théorie contre les critiques du premier représentant de la chimie vraiment positive, R. Boyze (°). C’est aussi pour sauver l’an- tique doctrine des chymiatres que Jean Pascat, D. DepDEVoLE, VIEUSSENS, (4) Déj& en 1719 J. Donzeiint date du cartésianisme lintroduction des mathématiques en médecine (De usu math. in arte medic., in GUGLIELMINI, Oper., Genev., 1719, II, 516). — V. aussi Borpev, Rech. sur UVhist. de la méd. (Guvres, Il, 666); SpRENGEL, op. cit., V, 17; Bourtuter, Hist. dela phil. cart., I, 193; Du principe vit., 180; DaAREMBERG, op. cit., II, 849; Biainvitte, Hist. des sc. de Vorganisat. (1858), Il, 289; E. Rapt, Gesch. d. Biol. Theor,, I, 44 ss.: Dastre, La vie et ba mort, 302; Botnet, Les doctr. médic., 73. (?) Cogitationes (Lugd. Bat., 1646, éd. de 1676, 29 ss.). (3) Cf. M. Emery, Renaudot et Vintrod. de la médicat. chimig. (1881); GILLES DE LA Tourette, R. sc., 1892, I, 449. — Il n’y avait eu dailleurs que des tréves depuis l’arrét dela faculté contre les paracelsistes (cf. SPRENGEL, op cit., III, 372). (4) N. pz Buéeny, Zodiacum medico-gallicum, IV (v. en partic. p. 249). (°) Cf. Kopp, Gesch. d. Chemie (1845), I, 163; Poacenporr, Hist. de la Phys. (tr. fr.); Mapitueau, Hist. dela philos. atomist., 432 (1896). LE MECANISME CARTESIEN ET LA PHYSIOLOGIE AU XVI1I® SIECLE 23 recourent a la distinction cartésienne des éléments et que J. Le Morr et W. Cote font un sort, parmi des idées qui leur viennent de Van Hetmont, de Syiyvius et de Wits, a la théorie des cribles de Descartes et a son explication des sécrétions (1). Ce sont aussi des combinaisons 4 doses diverses de Descartes et de Sytvius que pré- sentent les ouvrages de B. Broeknuysen, de Pu. pe Craanen, de Er. BLankaart (?). De Sytyius lui-méme, on peut dire que sa physiologie est autant mécaniste que chimique et que sa pathologie est chimique quant a son contenu, mais purement galénique quant a son cadre. C’est au fond un éclectique, en dépit de ses prétentions a l’originalité (3), et, malgré ses éloges repétés de l’expérience (*), ses capacités de praticien et ses heureuses innovations pédagogiques (°), c’est un esprit trés dogmatique et passablement scolastique (6). Il fait jouer un role capital a la fermen- tation que néanmoins il considére comme une condition excep- tionnelle de l’étre vivant. Sa thérapeutique représente avec une par- faite clarté sa maniére : elle est tout entiére fondée sur un rapport chimique supposé entre la maladie et le reméde; toutes les affections étant dues 4 un excés soit d’acide, soit d’alcali, il s’agit de rétablir la proportion normale. (4) J. Pasoat, La nouv. découv. et les admir. effets des ferments (1681); J. Le Mort, Chymiae verae nobilitas (Lugd. Bat., 1696, 110); De Bepprvo.e, Es. @anat. (1722); Vinussens, De remotis et proximis miati principiis (Lugd., 1715); Tr. des lig. (1715), 37 ss.; W. Coir, De secret. anim. (Hag. Com., 1681), 22, 32, 72. (?) B. BRorknuysen, @con. corp. anim. (Noviomag., 1672); Pu. pe CRraa- NEN, (con. anim. (Gouda, 1685); Tr. phys.-méd. de homine (Leidce, 1689) ; Er. Buankaart, De Kartesiane (Amsterd., 1690). (8) Method. médie., Il, 129 (Oper., Amst., 1679). (4) « N’admettez rien pour vrai qui ne soit démontré vrai ou qui ne soit con- firmé par l’expérience a l'aide des sens externes » (Disput., VI, 17; IX, 27; Append. ad praxim, II, 74; V, 288, 414; VII, 278; Zpist. apolog., 908). D’ailleurs on trouverait les mémes préceptes chez PARAcELSE, qui se faisait la plus singuliére idée de l’expérience (v. préf. de la Petite chirurgie). (®) Il fut le premier 4 conduire les étudiants & ’hépital (Hp. apol., 1664, 907). (®) Cf. Swatse, Ventriculi querele et opprobria, 1665; Grurtin, Gesch. d. Chim., 677, 730; SPRENGEL, op. cit., V, 59,69; Papitton, Hist. dela phil. ds. ses rapp. avec les sciences natur. (1876), I, 227; Guster, Conf. hist. a la fac. de med. de Paris (1868), 269; Daremsere, op. cit., 1, 543, 576; Eymin, Med. et philos. (1903), 180; Fosrrr. op. cit., 145, 173. 24 AUG.-GEORGES BERTHIER Ce systéme qui eut des conséquences pratiques néfastes (!) et que SprENGEL (2) jugeait trop simple et trop bien enchainé pour étre vrai, na en somme de cartésien que cette excessive simplicité et cet ordre rigoureux dans l’enchainement de ses parties (°). Quant 4 l’autre coryphée de l’iatrochimie post-cartésienne, Pu. WIL- Lis, dont le systéme n’intervient pas assez pour la gater dans sa Pharmacopée, pleine de remarques judicieuses, et moins encore dans ses travaux sur le systeme nerveux ow s’atteste le constant souci de vérifier les hypothéses physiologiques, dérivées de l’anatomie com- parée, par l’embryologie, l’anatomie pathologique et la clinique (‘), il ne semble pas devoir grand’chose a Descartes, qu'il ne cite, je crois, qu’a propos de la glande pinéale, et pour s’écarter de son opinion, puisque lui-méme place le sensorium commune dans le corps strié (°). De méme que SyLyius avait admis l’idée peu cartésienne de maladies causées directement par ]’ame (°), Wituis attribue aux animaux une ame sensitive (7), siégeant comme |’ame raisonnable de homme dans le cerveau et, comme elle, origine des mouvements et des fonctions psychiques qu’il divise, avec GALIEN, en animales et naturelles. Enfin lorsqu’il fonde la doctrine des spasmes et des convulsions sur la théorie de Ja décharge nerveuse ou, comme il dit, de la « vertu élastique » ou « explosive » des esprits animaux, ce n’est pas le patronage de Descartes qu'il invoque, mais bien celui de Gassenp (8). Précisément il semble que le réle de Descartes dans |’évolution de Viatrochimie est tout a fait analogue a celui de Gassenn et doit étre (1) Cf. SpreNGEL, op. cit., V,58 : la chimiatrie fut plus dévastatrice qu’une grande guerre. (2) SPRENGEL, op. cit., V, 67. (3) Dans ses Disputationes, SyLytus traite en général successivement de l’ana- tomie des parties, du mécanisme des fontions, enfin des usages. C’est l’ordre méme de D., mais c’est aussi celui de Gatien et de la plupart des savants des xvie et xvil® siécles (tel Bavntn). (4) Pu. Wiis, Cerebri anatome, cui accessit nervorum descriptio et usus (Lond., 1664); Pathologiae cerebri et nervosi generis specimen (Oxon. 1667); cf. Soury, op. cit., 428, 442; Rapt, op. cit., I, 49. — Ilya, au sujet de W. une singuliére confusion de dates; PapiLion (I, 224) et Soury (428) donnent 1622-1675 ; Darempere (I, 574) et Borner (77) , 1624-1689. (5) Cerebri an., 22, 29, 31, 36, 136, 159, 212. (8) Sytvius, Meéthod. méd., 1, 11 (Oper., 1679), 18, 20. (7) Op. cit., 121. — Cf. De amima brutorum (Lond., 1672). (8) Gassenp., Physicae sect., II, e. Ill, c. II., Quid sit anima brutorum (Oper., 1658, II, 250). LE MECANISME CARTESIEN ET LA PHYSIOLOGIE AU XV1l® SIECLE 25 reserré 4 peu pres dans les mémes limites. Malgré tout ce qui les dis- tingue et parfois les oppose, l'une et l'autre philosophies ont agi en infléchissant dans le sens corpusculaire et, en somme, le plus fécond, la chimidtrie de Van Hetmont (1), en confirmant les succes- seurs de ce grand homme, dont Lerpniz ne dédaigna pas de prendre la défense contre les iatromécaniciens, dans abandon de ses Blas et la conservation de ses Gaz. Et, par dela VAN Hexmont, c’est a toute une longue tradition que se rattache l’iatrochimisme : avant lui, sans parler de R. Lute, a qui cette initiative valut les félicitations de Borruaave et de Mauger, ParaceLse établit une intime connexion entre la physiologie et la chimie et, quelque opinion que l’on ait sur la valeur intrinséque de son ceuvre (2), exerca en médecine une influence (3), 4 laquelle celle de Descartes, qui la subit parmi bien d’autres, ne saurait se comparer. Prématurées, elles l’étaient sans nul doute, les tentatives que les paracelsistes s’efforeaient de rattacher aux systémes alors dominants d’Hippocrate et de Gauten (4), comme plus tard leur successeur au cartésianisme, quand il connut la vogue a son tour. Mais l’étaient-elles moins celles de ces derniers, qui ne furent pas moins attaqués par Pitcairn et BorrHAAvE au nom de Viatromé- (1) Sollicitée au contraire dans le sens spiritualiste par J. J. WEPFER (Cicutae aquaticae historia (1679, 76, 104). — Indicat. bibliogr. sur Van Hetmonr dans Spinss, V. H’s System der Medicin (1840); DareEMBeRG, op. cit.; P. HEGER, Dict. de physiol. de Ricurr, VIII, 252. (2) Jugée sévérement, entre autres, par DaremBerG (I, 305, 397, 370). — Bibliographie formidable, au premier rang de laquelle les travaux de M. K. Sup- Horr. — V. aussi LABOULBENE, R. sc., 1885, II, 645, 681; Meyersen, 7b., 1891, I, 746; F. Srrune, Th. p. (Lpz-, 1903); B. Scutxae, P. in seiner Bedeut. fur unsere Zeit-Heilkunde Forschungs-Prinsipien, Religion (Miiachen, 1908) ; E. Rant, Zsis, I, 62 (1913). (3) Innombrables écrits de polémiques aux XVI°-XVII° siécles. — La plupart des historiens de la médecine considérent l’ceuvre de P. comme la plus impor- tante des temps modernes avant celle de Harvey. Sur les précurseurs, v- R. AL- Lenpy, L’alchimie et la médecine, 1913; sur le développement de Viatrochimie de P. a Borvue: F. Dannemann, D. Naturw. in ihrer Entw. (1911), U, ch. VII; FInkenstTEIN, U. den Einfluss d. Chem. auf die Medic. des XVI. u. XVII. Jahr. (Deut. Klinik, 1866-1867). (4) Ident:té de la chimiatrie avec Vhippocratisme : 0. TAcHENIUS, Hippocr. chem. (Venet., 1666; avec le galénisme et l'aristotélisma : De SENNER, De consensu et diss. galen. et peripat. cum chym. (Oper.. III, Lugd, 1650); avec le galénisme: P. Saccut, Tris febrilis (Genev., 1685), 95. — Pour d'autres tentatives de conciliation, cf. SPRENGEL, op. cit., Wanless: 26 AUG.-GEORGES BERTHIER canisme (!), par HorrmMann au nom d’un mécanisme cartésien d'abord, leibnitien ensuite (*), par SyDENHAM au nom de l’observation, et d’abord et surtout par Boye au nom de la chimie positive (3), que l’avaient été la médication chimique de Renaupor par Guy Patin ou la chimiatrie paracelsiste par Bacon invectivant « ces charbonniers qui ont entrepris de fonder la philosophie sur des distillations ? » (*). En tous cas, il n’y a pas, dans Vhistoire de la chimiatrie, entre PaRACELSE, Eraste, Porta, Bratti, J. Gonory, Croiiius, Du CHEsNE, Sennert, ReiNestus, HARTMANN, VAN HeLmont, d’une part (°), et, d’autre part, Renaupot, Jean Aupry, Catmetre, N. dE Buicny, Fasre, WILLIS, Sy.vius, RoveLLe (6), une discontinuité, une révolution qui serait le contre-coup de la révolution cartesienne. * * Cartésianisme et iatromécanisme. — Alors que des médecins, comme Guit. Arnacos, de Toulouse (7), étaient partisans de la thérapeutique chimique sans rien admettre des théories chimiatriques, DEscaRTEs, qui se défie des « drogues », surtout de l’antimoine et du mercure (°), (4) Pour Borruaave (De chymia suos errores expugnante. Opusc., Hag. Com., 1738, 41), Sytvius ravale le médecin au rang d’un distillateur et d’un brasseur. (2) Eléve du chimiatre Wepet, Horrmann devint l’adversaire le plus déter- miné de la chimiatrie. Pour sa période cartésienne: Diss. de saliva ejusque morbis (1694); pour Ja leibnitzienne : Medicina rationalis (1718). (3) R. Boyxe, De orig. formarum (Genev., 1688), 81. (4) Guy Partin, Lertres, III, 47; Bacon, Temp. part., Il, 7,9. — V. De augm.,1V, u-3; Nov. org. II, 48, 205, 345; I, 212. (8) J. B. Porta, De distéllatione (1608); Brarti, Della vecchia e nuova medicina (Venet., 1592); J Gounory, Th. P. philos. et medic. utriusque com- pendium (Basil., 1568); Erasre, Dissert. de medic. nova P. (Basil., 1572); Cro.uius, La royale chymie (1633); DucHESNE, Ars medico-hermetica, Franc- fort (1648): SENNERT (op. cit.) Remestus, Chymiatria (1624); Hartmann, Prawis chymiatrica (rééd., Genev., 1647). (6) To. Renavupot, L’antimoine justifié et Vantimoine triomphant (1653); Jean D’AuBRY, Triomphe de l’archée (1658); J. P. Fasre, Sapientia universalis (Oper., Francof., 1656), 337; N. pr Buieny (op. cit.). RourLLE, Mem. Acad.des Sc. Sur analogies entre WILLIS et ParaceLsk, cf. SPRENGEL, op. cit., V, 73. Le titre de Vouvrage de F. CarmrTTE (Riverius renovatus, Lugd. 1714) indique assez @ qui il se rattache : Lazare LA RivikrE (1589-1655) avait été le titulaire, 4 Montpellier, de la premiére chaire frangaise de chymiatrie. (7) Cf. Lipavius, Syntagma arcan. chym., 80. (8) Let. a Pesse Elisabeth du 15 décembre 1646 (A.-T., IV, 590). LE MECANISME CARTESIEN ET LA PHYSIOLOGIE AU XVii® SIECLE 27 semble faire une place, qu’on a pu trouver assez grande, aux explica- tions chimiques. Mais ce n’est 1a qu’une apparence; ce ne peut étre rien de plus. DEscartEs manque absolument du sens de la spécificité des faits chimiques, tout comme de celle des faits biologiques; si sa physiologie est une physique, il en va tout de méme, et a fortiori, de sa chimie. En vertu de son mécanisme, il ne veut considérer dans les fermentations dont il parle que certains mouvements de certains corpuscules et, en derniére analyse, que certaines modifications géo- métriques de l’étendue. ll faut done s’attendre A ce que l’influence du cartésianisme, négligeable dans histoire de liatrochimie, ait une toute autre importance dans celle de l’iatromécanisme. Encore est-ce se méprendre du tout au tout que de voir de simples disciples de Descartes dans un Borel, un BorrRHAAVE Ou un HorrMANN. C’est du livre posthume de Bore.ui, publié en 1680, mais rédigé vers 1662 (+), et si admiré du cartésien Curac qu'il légua en 1732 a l'Université de Montpellier une somme de quinze mille livres pour la fondation d’une chaire affectée spécialement a son explication (?), que veut parler MALEBRANCHE é€crivant dans ses Entretiens métaphy- siques : « Jai lu depuis peu un livre du mouvement des animaux qui mérite qu’on l’examine. L’auteur considére avec soin le jeu de la machine nécessaire pour changer de place. I] explique exactement la force des muscles et la raison de leur situation, tout cela par les prin- cipes de la géométrie et des mécaniques. Mais quoiqu’il ne s’arréte guére qu’d ce qui est le plus facile 4 découvrir dans la machine animale, il fait connaitre tant d’art et de sagesse dans celui qui l’a formé qu’il remplit l’esprit du lecteur d’admiration et de surprise (3). » MALEBRANCHE indique ici en passant la différence qu’il y a entre le mécanisme d’aspect métaphysique et a priori de Descartes et le mathematisme expérimental de Boreui. En effet, ignorant tout de Vanatomie microscopique que F. STELLUTI passe pour avoir inaugurée a Rome en 1625 et a laquelle MALpicui, LEuwENHOEK et leurs successeurs sappliquérent avec tant d’éclat, Descartes crut pouvoir assimiler les (1) En 1662, Bettini s’y référe comme a un livre rédigé (cf. Foster, op. cit., 67). (?) Le legs ne fut d’ailleurs pas exécuté: cf. FonTENELLE Hist. ac. des sc., 1732, 129; BartHEz, Mécan. des mouv. deh. et des anim. (Carcassone, an VI), XI. Sur les critiques sévéres de B., voir Lorpat, Doctr. de B, 355. (3) Entr. mét., X, vir (Genonde, II, 70a). — V. aussi le c. r. du J. des sav., 1683, XI, 14, 32; Papition, op. cit., 1, 228; Pinto, Boll. acad. med., Parmae 1893 ; Fosrsr, op. cit., 55, 83; Rap, op. cit., I, 47. 28 AUG.-GEORGES BERTHIER organes aux parties d’une machine, ne se mit jamais en peine de donner la formule précise de l'un quelconque des mouvements vitaux, décomposés selon les lois de la mécanique, et sans se contenter, comme le youlait Pascat (#), d’affirmer « en gros » que tout s’y fait mécaniquement, réserva tous ses efforts pour imaginer le mécanisme secret des fonctions (*). Au contraire, ce sont les mouvements des membres, leur direction, leur force que BorELLi analyse, qu'il raméne a des schémas mécaniques et represente par des formules mathe- matiques, qui n’ont certes pas toutes une exactitude méme approxi- mative, mais dont néanmoins Vicg p’Azyrs’est trop hate de contester certaines, ainsi que l’a montré J. Mutter (°). Aucune des doctrines propres 4 Descartes ne se retrouve chez BorELLI, qui n’admet ni son explication de la circulation par l’effer- vescence du sang dans le cceur (*), ni la génération des esprits animaux dans le sang, ni la localisation du sensorium commune dans la glande pinéale, ni les valvules des nerfs, ni la théorie de la fiévre (°). Quant a l’idée de considérer la « physiologie », dont le nom, auparavant, n’éetait employé dans un sens moderne que par de rares auteurs, dont AsELLI et Descartes lui-méme (*), comme « une partie de la phy- sique » (7) et, ainsi, comme un champ soffrant a d’opportunes appli- (1) Pascat (éd. Brunschwicq, n° 79). (2) Cf. SpRENGEL, op. cit , IV, 337; V. Roccui, Appunti di storia critica del microscopio (Riv. di st. crit. d. sc. med. e nat., 1V, 1913). (*) Cf Puccinorm, Stor. della medic., Ill, 109. (+) B. accepte la théorie harveyenne du pouvoir propulsif du coeur (De mot. an., Il, 76 ss.) et compare les ventricules 4 un pressoir ou 4 un piston, considé- rant l’arrangement en spirales de leurs fibres découvert par Matpieut (cf. FosTER, op. cit., 76). Aprés Harvey et en méme temps que Lower, il cherche a déterminer et la force de la systole ventriculaire et la quantité de sang qu’elle pousse dans les veines. Ses calculs ne furent corrigés qu’au x1x® siécle par WesER et par Poissevitte. Le seul progrés notable dans l’intervalle est la détermination plus exacte de la pression du sang dans les vaisseaux par S. Hates (Statical ess. II hemostatics, 1733). (®) De mot. an., Il, prop. 221, 222; v. aussi Le cagioni delle febbri maligne di Sicilia (Napoli, 1647) oa B. se montre un précurseur des idées microbiennes. On trouve au contraire des théories de la fiévre et des épidémies inspirées de D. dans W. Coxe (cf. Darempere, op. cit., Il, 859, 866) et dans J. F. Borr- TICHER |Morborum malignorum imprimis pestis et pestilentiae brevis et gemina explicatio, Hamb., 1713). (®) De mot. ax., introd. aut.I, 319. 7) Let. du 3 juil. 1845 (A. T., IV, 240). LE MECANISME CARTESIEN ET LA PHYSIOLOGIE AU XVl1® SIECLE 29 cations des nouvelles méthodes de cette derniére science, le mathéma- ticien et physicien émérite qu’éiait Bore ui (*) n’avait pas a l’emprunter a Descartes, et si l’on veut lui trouver des précurseurs, ¢c’est, nous le verrons, ailleurs qu’il faut chercher. La physiologie des cartésiens, de MALepraNcHE, de Bossuet, par exemple, ou des médecins neerlandais BroekuuyseN, VERHEYEN, BuankAart (?) est mécanique et ne pouvait pas ne l’étre point, cest entendu. Mais non moins mécanique est celle d’un critique du carté- sianisme comme SreNon, tout penétré de l’esprit de la nouvelle physique et qui, par sa méthode géomeétrique comme par l’essentiel de sa théorie du mouvement musculaire, s’accorde avec Bore, qu il dépasse par sa claire conscience de la nécessité de la jonction — tentée déja par son maitre Sytvius — entre la chimie, l’anatomie et les mathématiques (*); ou encore celle d’un CLaupeE PERRAULT, qui veut « expliquer toutes les fonctions des animaux par la mécanique » (#), mais n’en professe pas moins un animisme philosophique qui |’appa- rente a STAHL. Dans la génération suivante, ce ne sont pas non plus les cartésiens que les iatromathématiciens italiens, BeLLini, par exemple, cet esprit critique, qui juge artificielle application aux vivants, dont la structure et les fonctions réelles dépassent l’intelligence humaine, des lois qui (4) Cf. Borpas, Le Cartés., 510, 523; PoceEnporr, Hist. dela phys., 217, 244, 249; Dunem, Orig. de la stat., Il, 243, 245. (2) Mavesrancae, Rech., Il, 1, u ss. (Genonde, I, 43 ss.), Tr. de morale, ch. XIII, 442; Bossurt, De la conn. de D., ch. Ill (Jourdain, 47 ss.); v. aussi Bourrier (@uvres, éd. Bouillier, 1843, 209 ss.). — BROEKHUYSEN, op. cit. ; VERHEYEN, Anat. corp. hum., II (1693, 2° éd., 1710); BuanKaart, op. cit. C’est a ce dernier, le grand apdtre, avec A. BeNTEKOE, du thé, que MauPpER- Tuis (@uvres, 1753, Il, 374) semble songer quand il raille la prétention d'un médecin cartésien de faire une étude mathématique des particules du sang; 4 moins que ce ne soit 4 un éclectique comme Jacopo De Sanpris (De naturali et praeternaturali sanguinis statu, Francof., 1712). (3) De musculis observ. specim. (1664); Element. myologiae specimen (1667) : il congoit la partie centrale du muscle comme un parallélipipéde 4 angle oblique et Vextrémité des tendons comme des prismes tétragonaux, et développe longuement les conséquences géométriques de ces hypothéses. (4) Tr. de Physig., 1680 (Préf.), Il, 359 : mécanique des animaux; II, 220: explication mécanique de la phonation; I, 131: Le mouvement est la cause de toutes les opérations de la vie. — Cf., J. GrorrRoy St-HILAIRE, Hist. gén. des régnes organisés, I, 69; A, Bertrand, Mes vieux Médecins, 177 ss. 30 AUG.-GEORGES BERTHIER régissent les étres inorganisés, mais n’en reste pas moins iatromathé- maticien (1) et consacre de persévérants efforts 4 appliquer, a la suite de BorE.t, les principes de l’hydrauwlique au mouvement du sang (2) ; ou encore BaGLivi, qui se reclame de Bacon et cherche a unir au plus intransigeant mécanisme théorique une pratique sagement hippocra- tique (°); MIcHELoTTI, qui, au contraire, préconise une thérapeutique hydraulique (4); ou GuGLiELMINI, que son utilisation de la matiére subtile n’empéche pas de s’élever, plus énergiquement que personne, contre la « flamme vitale » des cartésiens (5). Si certains, comme Ramazzini ou N. Crescenzo se réclament de Descartes (6), on n’en peut rien conclure, car le premier n’est pas, quoi qu’en pense Puccinorti (7), un pur iatromécaniste, mais bien un éclectique, qui prétend amal- gamer HippocratE, Descartes, BoreELui, SyLtyius, SYDENHAM; et si le second, en sa qualité de professeur de philosophie, croit devoir invoquer Descartes, c’est au méme titre que PLaton et les autres « géometres ». Pas plus qu’en France (8) et qu’en Italie (°), ’iatromécanisme n’ap- parait lié nécessairement au cartésianisme en Angleterre et en Alle- magne. L’Angleterre présente a la fin du xvn® siécle et au début du (1) C’est aussi l’attitude de A. THomsEn (Dissert. méd., Leid., 1705, 34 ss.). (2?) Beiuini, Opusc. (Lugd. Bat. 1696), 183 ss. ; De motu cordis (1675), II. Pour Borg ul, v. De mot. an., pr. 32-52. (3) Baauivi, Praxis medic., I, x-14; 1, 1x-4. — Cf. Boucner, Infl. du Bacon. sur la méd. (préf. ala trad. fr. de la Praais). Les dents comparées a des ciseaux, l’estomac & une outre, les veines a des tuyaux, le coeur 4 un piston, les muscles & des leviers (Prawis, I, 125). La théorie, c’est le regne des mathé- matiques et de la certitude, la pratique celui de l’art et des probabilités. (Cf. DonzELLini, De usu math. in arte med., in Guglielmini, Oper., 1719, 1-516. — . P. Vatcarencui, Medic. ration. (Cremon., 1737). (4) Cf. DaremBERG, op. cit., Il, 835. (5) Ibid, Il, 818. — Cf., Dissert. de aethere (Oper. Genev., 1719, H, 433) ; De sang. nat. (ib. 15). (8) N. Crescenzo, Raggion. intorno alla nuova medic. dell’ acqua (Nap., 1727), 241. (7) St. della Medic., II, 198. (8) Ou Viatromécanisme n’eut qu’une succés tardif, bien que ce soit cette doctrine que personnifie le « docteur frangais», persiflé par Hogarra dans la Vie d’un Epicurien, et en dépit de la « manie mécanistique des Frangais », raillée par ScHopenHavrER, Parerga, tr. Dietrich, Phil. et Sc. de la Nat., 45. (2) Ou cependant le cartésianisme se répandit beaucoup plus et plus tot que ne le pensait Brucker (Cf. A. Buonarrpr. Ristawr. d’ogni filos., Ven., 1789, II, 83; Battier, op. cit., II, 499; Bouruier, Hist. de la Ph. cart., Il, 507. LE MECANISME CARTESIEN ET LA PHYSIOLOGIE AU XVlI® SIECLE 31 xv, deux courants également indépendants de l’influence carté- sienne: l'un procéde d’une combinaison de Viatromécanisme de BoreEL.i avec les idées newtoniennes et va de J. Kreit, de G. CHeyne, de N. Roprnson a PEMBERTEN et A W. Briges ('); l’autre issue de HArvEY et de Bacon aboutit (2), par Lower, Guisson et WHARTEN, dune part a la doctrine de Virritabilité, que HALLER constituera solidement, et, d’autre part, par SYDENHAM a Vempirisme. En Allemagne, Borettt et MavricHt, auquel est dédié son grand ouvrage (3), tels sont les maitres de J. Sonn; quand a WALDscHMIDT, WepEL et Ermuuier, ce n’est qu’en se méprenant inexplicablement sur leur compte que SPRENGEL (*) a pu les donner pour a la fois des iatromécaniciens et des cartésiens, attendu qu’ils ne sont ni l'un ni lautre. Reste «lillustre école de BorRHAAVE» (5), ot, croit-on parfois, Viatromécanisme aurait pris toute son ampleur, par la synthése des théories cartésiennes et des travaux expérimentaux italiens et anglais, qu’aurait réalisée ce pro- fesseur, dont la réputation mondiale (°) demeure — aprés lecture de ses ceuyres — une énigme. Il est bien vrai que BorrHaave, comme tout esprit plus compré- hensif que vigoureux, fut une maniére d’éclectique (7); il est bien vrai qu'il médita et utilisa les ceuvres de Borer et de Bactivi (8) et qu'il (\) J. Kei, Tentam. med. phys. (Lugd. Bat., 1724); G. Curynn, De nat. fibr. (Lond., 1725); N. Rosrnson, New Syst. of medic. (Lond., 1725) 238 ; PrMBERTEN, Course of Physiol. (Lond., 1779); W. Briees, Ophtalmogra- phia, VII (Maverr, Bibl. An., Il, 362). A signaler cependant la combinaison du cartés. avec le Newton. chez Y. Gauves, De medic. ad certit. mathem. evehenda (Amst. 1712). (?) Les deux tendances se confondent chez Barry, que SPRENGEL (op. cit.), V, 182), considére comme le dernier iatromécanicien anglais. (3) Circulus anat.-physiol. (Lpz., 1686). (4) Sprenert, op. cit., V, 110. Le Cartés. ne réussit pas 4 s'implanter en Allemagne entre le Péripatétisme de M&LANCHTON (et la chimiatrie de Para- cRLsr) et le Leibnitianisme de Wor: cf. E. ZELLER, Gesch. d. deut. Philos., 75-7. (5) Comrs, Cours de Philos. postt., IV, 450. (8) On fit de certains de ses ouvrages jusqu’a des traductions arabes (cf., C. E. Dantes, Janus, XVII, 295, 312). (7) Cf. Fortrr, op. cit., 203 : influences de Syivius, BorELLI, PITCAIRN, Ruyscu. (8) Pour l’expression de son mécanisme, voir surtout : Méth. discend. med. (Lond., 1726), 378; Instit. méd. par. 41; Orat. de usu ratiocinior. mechan. in medic, (Leide, 1703); Or. qua repurg. medic. facilis aperitur simplicit as (1701, Opuse., 1759), et le traité de son éléve Cur. Srram (Ratiocin. mechan. in med. usus vindicatus, Leid., 1707). 32 AUG.-GEORGES BERTHIER fut initié aux travaux de l’école anglaise, par l’Ecossais ARCHIBALD Pircairn, critique pénétrant des théories de la fermentation en phy- siologie et des doctrines pathogéniques fondées sur l’antagonisme des alcalis et des acides; mais il n’était pas loin de souscrire a l’opinion, aussi peu cartésienne que possible, de son maitre, a savoir: que la philosophie n’a jamais fait que gater la médecine (1). Plut6t que les principes cartesiens, c’est, au temoignage de son enthousiaste disciple R. Sancuez (?), la méthode des principes de Newton quwil se propose d’appliquer a la médecine; et lorsqwil écrit : « Désormais la médecine peut étre cultivée en dehors de toute secte, car elle est dirigée main- tenant par des découvertes certaines faites dans l’anatomie, la bota- nique, la chimie, la physique, la mécanique et par les faits de la pra- tique » (°), c’est 4 Harvey que fort justement il fait commencer cette ére d’indépendance et non a Descartes, dont celui qu’on s’est plu a regarder comme le médecin cartésien par excellence (#) disait « qu’on ne trouve plus Descartes dans Descartes, quand il traite des sujets de physiologie » (°). Cest a une conclusion toute semblable que se rangea, aprés une période cartésienne, le commun adversaire de BogRHAAVE et de STAHL, HorrMann (6) le plus grand représentant, en médecine, de ce Leibni- (1) Prrcarrn, Or. qua ostenditur medic. ab omxi philos. secta esse liberam (in Opusc., Rott., 1714). (2) R. Sancunz, Methodo per apprender e estudar la medic. (1763), 100. Cf. N. Lemos, Janus, 1911, 237 ss. (3) Institut. (1708), 19. (4) « Le plus laborieux et le plus compréhensif des médecins qui appliquérent les idées cartésiennes » PapILLoN, op lit., I, 229. (5) Cit. par ScauLtEens, Or. in mem. H. B., (1738), 35. (6) H. proteste contre ]’idée cartés, de la passivité de la matiére (Differ. inter doctr. H. et Stahlii, — cf. SPRENGEL, op. cit., V, 271; DaremBerG, op. cit., II, 911; GuarpiA, La Méd., 588; Laskeur, F. H. et St., R. Sc., 1865, U, 304) et déclare que si aucune raison non anatomique ou non mécanique n’est recevable en physiologie (Oper., V, 123), il faut espérer une « mécanique supérieure » (ib.) et, en attendant, déduire mathématiquement les effets particuliers des effets plus généraux, sans remonter 4 aucune cause premiére (De differ. organ. et méchan., 38; Oper., 1, 97, Genev, 1740). Sur ses relations avec Leibniz, cf. SPRENGEL, op. cit., V, 277, 314; Eymin, Méd. et Phil., 219; Rant, op. cit, I, 48 ss. —La question de la biologie leibnitzienne ne peut étre traitée ici incidem- ment. Sur l’influence de L. en biol., v. Papitton, C.-R. Ac. Se. Mor., 1873; Hist., 1, 251 ss.; Rant, op. cit., I, 178. Sur sa critique du mécanisme biologique de D. : Noten, La Métaph. de L. et la crit. de Kant, 70. Sur sa polémique avec Stahl : Lemorne, L’anim. et la vital. de St. (1864), 119; Bouitisr, Du Princ. vit., 206; Bopemann, L’s Handschriften, 43. LE MECANISME CARTESIEN ET LA PHYSIOLOGIE AU XV1I®° SIECLE 33 tianisme dont la diffusion fut pour beaucoup dans le déclin de l’iatro- mécanisme, jusqu’en Italie, sa patrie (1), encore que c’ait été direc- tement aux travaux de Bore. que se soit rattachée la tentative du Leibnitien J. BernouiLLi pour appliquer le calcul infinitésimal a la théorie du mouvement musculaire (?). Avec HALLER (3), qui étudia la physiologie sous BoerHAAve (‘) et les mathématiques sous J. BeRNouILLI (°), ce sont les tendances de l’école de Harvey quil’emportent pour un siécle, sur un mécanisme (°) qui se réclama parfois de Descartes, comme aussi de Gassenp, de Newton et.méme de LEIpniz, mais qui ne constitue qu'un moment d'une tra- dition dont la continuité correspond sans doute a une exigence fonda- mentale de l’esprit humain et dont il convient d’essayer de reconsti- tuer quelques phases du développement pré-cartésien. Le meécanisme en physiologie avant Descartes (7). — 1] est remar- quable que |’iatromécanisme trouva ses premiers et ses plus nombreux (!) SPRENGEL, op. cit., V, 148. (7) J. Bernouinit, De mot. muscul. (Oper., Laus., 1742, 1, 114). La théorie de J. B. fut enrichie par de nouveaux calculs de son fils Daniel (Act. Acad. Petropol., 1, 170). Autre application des mathématiques Leibnitiennes, y compris le calcul des probabilités, 4 la médecine par Wo rr, Préf. aux Elem. medic. phys.-math, de J.-F. ScuRetBER (Leipz., 1731). (3) L’année 1757, dit Forster, (op. cit., 204) marque le départ de l’ancienne et de la nouvelle physiologie avec le 1 vol. des Elem. Physiol. de H., dont le dernier parut en 1765. (4) Par un singulier détour, Spinosa donna, en faisant suspecter son ortho- doxie, Boerhaave a la science, lequel lui donna Haller, le grand adversaire du Spinosisme (Foster, op. cit., 201). (5) En 1728 a Bale. (6) Encore que, d’une part, il reste bien du mécanisme dans le systéme de H. (Tant au sens large (son irritabilité n’est rien autre qu’une énergie physique susceptible seulement de plus ou de moins) qu’au sens étroit : étude de la théorie de Hamberger au moyen d’une machine, imitant le thorax — cf. Haper. Anat. de respir., I, par. 24). Encore que, d’autre part, le mécanisme n’ait pas eu chez tous ses représentants la méme étroitesse que chez les Cartésiens et que Borelli, p. €X., se soit approché, un siécle plus tét, de la conception de l'irritabilité des muscles entretenue par les processus nutritifs et entrant en jeu sous l’action de Vinflux nerveux (cf. FostEr, op. cit., 75). (7) Ona déja signalé, chemin faisant, l’origine de certains éléments du systéme de D. : p. 13 Je feu du coeur chez HippocratE, ARISTOTE, GALIEN, etc. ; p. 20: 34 AUG.-GEORGES BERTHIER représentants non pas en France ni en Hollande, ot se répandit surtout le cartésianisme, mais en Angleterre, en Allemagne et, d’abord et surtout, en Italie. C’est que I’Italie, ou Harvey dut s’asseoir au pied de la chaire de FApricE D’ACQUAPENDENTE, était vraiment alors, comme VEsALE |’écrivait en 1561, « la vraie nourrice des intelligences »; ¢’est qu’elle n’était pas seulement le théatre des grandes découvertes ana- tomiques auxquelles sont, restés attachés les noms des Faprice, des FALLopE, des Cotompo, des VESALE, des Cesaupin, des ASELLI, mais aussi la patrie de la physique nouvelle. L’iatromécanisme ne sort pas du poéle de Descartes, mais de |’ Accademia del Cimento, dont Bore.ui fut un des premiers membres (*), de l’enseignement de Ga.iLte, dont le méme Boretut fut le continuateur et dont, aprés Maurre, Foster a signalé Vinfluence sur la physiologie italienne des xvie et xvu° siécles (*). C’est la méthode expérimentale de GALILEE qui, par VAL- SALVA, se transmet a Morcaeni, autre gloire de Padoue (3). Ce sont les lois de Ja statique et de la dynamique galiléennes qu’on cherche a appliquer immeédiatement aux phenomeénes vitaux de BoreLit a HALLER. C’est par l’hydraulique, telle que la constituérent aprés ARCHIMEDE, GALILEE, Pascat et TorricELLi, qu'on s’efforca, conformément d’ailleurs a des indications de Harvey (4), de rendre compte de la circulation du sang (°). Et il est permis de croire que ce n’est pas par hasard que les assimilations des organismes a des machines hydrauliques viennent si souvent sous la plume des Descartes (°). De méme qu’il se peut bien que le fait que les deux premiéres parties de la physique qui aient pu théorie mécanique de la circulation chez Harpry; p. 21: rafraichissement du sang par la respiration chez GaiEN et ses disciples: p. 22 : digestion expliqué par trituration et coction chez Ga.ten et les scolastiques; p. 29: contraction des muscles par afflux d’esprits animaux un peu partout; p. 37 : animaux-machines chez PEREIRA. (*) Cf. Trrasoscut, St. della litt. It., VIII, 354 ss.; Poacenporr, Hist. de la Phys., (tr. fr.) 213. (2) Maurre, St. della Medic., I, (Nap. 1844); FosTer, op. cit., 62; Danne- MANN, Die Naturw. in ihrer Entw., (Lpg. 1910) Ich. XIV. (3) G. Brranoton1, Valsalva, le opere et Puomo, (Roma, 1911). (4) Ex. alt. ad J. R., (éd. de 1660) 270. (5) BorEtui, De mot. an., pr. 32, p.57; De mot. natur. a gravit. pend., pr. 185, p. 239 (Lugd. Bat. 1686); Dionis, L’anat. de l’h. selon la doctr. de la circul. (1690); B. pz Moor, Cogit. de instaur. medic., (Amstel. 1695) 52; J.-A. Burini, De sang. circul., (Moresp. 1746). (6) A.-T., XI, 131, 212, 669 etc. LE MECANISME CARTESIEN ET LA PHYSIOLOGIE AU XVI1I1®° SIECLE 35 étre mathématisées, acoustique (musique) (!) et surtout l’optique (?), se trouvent en étroite relation avec certains organes sensoriels, qu’elles invitent A imiter (*) et done a concevoir mécaniquement, n’ait pas été étranger a l’élaboration de la doctrine de Descartes. Mais l’influence de Gauiué, elle aussi, ne fit que fortifier des ten- dances préexistantes et dont on a un monument dans la Statica medica de Sancrorius, dont l’auteur fit le premier usage du thermométre en médecine (*) et inventa un sphigmographe (°) et un instrument pour déterminer la vitesse de l’ascension de la séye dans les plantes (°). De ce petit livre, composé d’aphorismes déduits de mesures précises du poids du corps a differents moments et des ingesta et excreta, souvent réimprimé et traduit en plusieurs langues, BoERHAAVE disait : « Nullus liber in re medica ad eam perfectionem scriptus est » (7), et Bacuivi, de son edté: « Statica Sancrorm et circulatio sanguinis Haryesana sunt duo poli, quibus universa regitur vere medicine moles, hisce inventis restituta et confirmata » (8). Si Horrmann le (1) On sait combien D. s’occupa de musique (v. en partic. : Compendium Musicae. A.-T., X, 89-141 —cf. A. Pirro, D. et la musique (1907). (2) Dioptrique (1637, A.-T, VI). — Cf. Borpas, op. cit., 271; Apam, Vide, 29, 38, 89, 109, 145, 185, 191, 197: c’est lexemple le plus démonstratif de Vunion de la géométrie avec la physique comme aussi de la spéculation du philosophe et de la pratique de l'artisan. — Sur |'optique physiologique dans Vantiquité, cf. A. HE. Haas, Arch. f. Gesch. d. Philos., XX, 3. Kupier étudia mathématiquement la structure du cristallin (Dioptrice, 1611, pr. 60, p. 22), le premier assigna a la rétine la fonction de représenter les images (7d. pr., 64, p. 26) et tenta l’explication de leur redressement (ib. pr. 70, p. 28). — ScHEINER, bien connu lui aussi de D. (I. 245-250, 282-331) démontra que la rétine est l’organe de la vue (Oculus, hoc est fundam. optic., (Enipunt. 1619, IL, 114), calcula la réfraction des rayons lumineux dans les divers milieux de l’ceil (2b. 63 ss. — Cf. aussi sa Rosa Ursina, 1630). — Travaux de Pxirgsc. (cf. Gassenp, Vita P., V, 315-316), de Pimmp (Ophthalmographia, Lovan. 1648) etc. : (3) L’idée de telles imitations se trouve chez Léonard et aussi chez JEAN TARDE (Telescopium, 1620, tr. fr. 1623-1686). (4) M. Gat. Come si svolse il primo concetto del termoscopio ad aria (Mem. dell Acad. Pontif. de Nuovi Lincei. Roma, 1909); Come il termoscopio ad aria fu trasformato in thermometro a liquido (ib.). (5) Sancroru, Method. vitand. error. (Venet., 1630), V, ch. VII, col. 464. (°) Cf. Borguit, De mot. anim., II, pr. 175, p. 260. (7) Bozruaave, Meth. stud. medic., (Lond. 1726), 406. (8) Baauivi, Canon. de medic. solidor. (Oper. 476); Praxis med., 1, VIII, 7. — Y. aussi DaREMBERG, op. cit., II, 736-9-50; FosTER, op. cit., 147. 36 AUG.-GEORGES BERTHIER critique (!), Fremp l’invoque dans sa théorie de la menstruation (2); bien plus, l’importance de ses expériences est assez sentie des savants du xvi® siécle pour que Krit et Doparr consacrent a leur répétition Yun dix, l’autre vingt-huit ans de sa vie (°). D’ailleurs si Sancrorius, qui, d’aprés H. Opicius, professeur a Ferrare, emprunta son idée directrice a Nicotas DE Cusa (4), parait bien avoir créé la statique physiologique, | idée d’appliquer le nombre et la mesure aux phénoménes de la vie n’était nullement nouvelle. Bien des savants avant Lancisi avaient tenté de fonder une physiolo- gie exacte en s’aulorisant des paroles de l’Ecriture : « Omnia in mensura, et numero, et pondere disposuisti (Sap. XI, 24) (°). Bien des médecins, au xvie siécle, estimaient, avec FERNEL (°), que la méthode de la médecine doit étre calquée sur celle d’Eucuine et de PToLemEE, avec TITELMANN, L. Fircks, Fracastor, BruNo, SENNERT, PEREIRA, VALLES, Carposo, Dotese (7), que la médecine doit étre régénérée, comme la physique, par la philosophie corpusculaire; avec ARGENTIER et ses disciples Laurent Joubert et GuiLLAUME RoNnDELET, qu'il n’y a aucune différence entre les forces physiques et les forces animales et que celles-ci exercent sur les organismes une action toute semblable a celle des rayons solaires dans le monde (8). Cette derniére idée, qu’est-ce, sinon une application de l’antique théorie du microcosme, fondement de la médecine astrologique (°), (1) Horrmann, Pathol. gener. therapeut., I, XIV. (2) Freinp, Emmenologia, (1703) — cf. DaREMBERG, op. cit., II, 876. (*) J. Kem, Medic. stat. Brit. (in Teut. med. phys. Lugd. Bat. 1724); D. Dopart, Medic. stat. Gall., (6d. Naguez, 1725) (cf. Dunamen, Hist. Ac. Se. Paris, 412). (4) SPRENGEL, op. cit., V, 137. (®) La fécondité de l’application des mathématiques a la chirurgie signalée, comme fait acquis, par l’auteur (Picot?) de la Préf. aux Passions de D. (XI, 316). (8) Cf. Figarp, Un méd. philos. au XVI® s., (1903) 87. — Sur les travaux mécaniques de FERNEL, v. Dunem, Orig. de la Stat., 11, 348-350. (7) Cf. K. Lasswirz, Gesch. d. Atom. (1890), I, 450 ss. — Fracasror, p. ex., explique la sympathie et l’antipathie uniquement par le passage des atomes d’un corps dans un autre (De Symp. et Antip., I, v-25, Oper., Genev., 1621); Dusouier, La Médecine en Espagne (th. Paris, 1910). (8) J. ARGENTIER, Comment. I in Galen. art. medic. (Op. Venet. 1592) I, 20; L. JouBert, Annot. in Galen. de fac. nat. lib., 1, 160; Paradom. dec., I, 224 (Leyd., 1566) IJ, par. 8, pp. 470-481. (°) Cf. To. Perrier, La médecine astrologique (th. Lyon, 1905). Doctrine des jours critiques, courante au xvi? s..(A. Lusitanus, De dieb. decretor, p. 9) et méme au xvul® s. (v. De la vertu des nombres dans Confér. du Bur. d’Ad. de Renaupot, 1634, 377). LE MECANISME CARTESIEN ET LA PHYSIOLOGIE AU XVI11®° SIECLE 37 centre de la doctrine du grand adversaire de l’astrologie comme de toute science occulte, Lkonarp de Vinci, qui, précurseur de la nou- velle- physique ne l’est pas moins de Ja nouvelle physiologie (1)? Léonard veut que la physiologie « ait la méthode de démonstration géométrique et celle du calcul des forces de la vigueur des muscles » ; pour lui, il n’est pas de certitude sans la mathématique (?); or, la mathématiqne appliquée aux phénoménes, c’est la mécanique, « de toutes les sciences la plus noble et la plus utile, car c’est selon ses lois que tous les corps animés qui ont le mouvement, font toutes leurs opérations; car ces mouvements naissent du centre de leur gravité, qui est placé au milieu, en dehors de poids inégaux, a quoi s’ajoutent les muscles et aussi leviers et contre-leviers » (8). Parce que toute action ne peut s’exercer que par le mouvement, celui-ci est nécessairement cause de toute vie : I] moto e chausa dogni vita (4), et tout mouvement d'un étre animé, comme celui de nimporte quel moteur, dépend d’une source de chaleur (°). C’est done ala méca- nique, «ce paradis des sciences, qui nous fait atteindre le fruit mathématique », que Leonard demande I’explication des équilibres, de la marche, du vol (°), celle des mouvements musculaires en les- quels il voit la cause créatrice des organes (7), celle de la défécation (*) A. 55 v°, 56 r° vo, F. 4 v°; Ricuter, The litt. W. of L. de V., 798. — Sur LkonaRD anatomiste et physiologiste, v. surtout : M. Duvat, R. Se., 1889, II, 713 (et L’Anat. des Mattres); Prarce Batey, Bul. J. Hopkins Hosp. xxu-1911, n° 242; A. Corarp, R. Un. de Brumelles, fév. 1912; F. Borazzi, Arch. per VAnthr. et la Etud, xxxu, f. ss.; H. Verpier, L. de V. physiol. (th. Paris, 1913). — C'est & tort que HuntrrR (Two introd. letters, 1784 — ap. RicuTER, II, 106) prétend que L. « inaugura l’usage de dessins anatomiques ». Sans remonter 4 Aristote (cf. SouRy, op. cit., 204), Henri de Mondeville, qui pro- fessait 4 Montpellier, vers 1304, se servait pour ses démonstrations, qui accom- pagnaient les commentaires d’Avicenne, de dessins que posséde la B. N de Paris. (2) G. 96 v° : « Nessuna certezza 6 dove non si po applichare una delle scientie matematiche over che non sono unite con esse matematiche ». (3) Ricuter, I, 1154. — Cf. Stamurs, L. de V. (1892), 288. (‘) H. 2 ve ro (Ricuter, II, 1139). (°) A. 55 v°. — Comparaison des moteurs animés et inanimés : E. 52 r°. (*) Equilibre de Vhomme : A. 28 v°, 29 ro; B. 27 r°, 90 ve; E. 151°; I. 14 v9; L. 27 v°, 28 r° v°. — Projet d’une « Description des mouvements des animaux a quatre pieds » (E. 16 r°). — Sur la physiologie du vol, cf. Hurwau DE VILLENEUVE, L’Aéron. VII (1874) n° 9; Arnaus, R. Sc., 1892, I, 687; E. M. Curvy, XIXth Cent., Jul. 1910; sur limportance de l’impeto dans la théorie du vol, cf., DunEm, Ev. sur L. de V., Ill, 222. (7) E., 16r°. — Sur le mouvement musculaire : Ms. 2038 (Ash. 2) 27r°, 28v°; B. 3ve. 4 38 AUG.-GEORGES BERTHIER et de l’exerétion urinaire ('). [1 applique le principe du levier a la mastication (?) et les lois de ’hydraulique a la circulation du sang (°) ; il assimile la cage thoracique, dans la respiration, a un soufflet, — l’ceil, dont il fit avant KepLer et Descartes une étude géométrique (*) et dont il eut l’idée de faire exécuter des imitations, a une chambre noire (°). Si cette derniére comparaison fut empruntée par Leonarp a CarpAn, il est hautement probable, et il serait, croyons-nous, possible de montrer qu’elle ne fut pas la seule idée physiologique de Léonarp qui passa dans la circulation scientifique. Ses manuscrits semblent des notes pour son enseignement a son Académie de Milan (°), dont on sait trop peu de choses pour en délimiter l’influence. Au moins est- on certain que ses recherches anatomiques et physiologiques ne furent pas totalement ignorées, puisqu’il en est parlé, entre autres, par Cannan dans son De subtilitate, par Bionno dans son Elogio della Pittura (14549) et par Vasari dans ses Vite (III, 1, 13). Ses connaissances, Lkonarp les puisa dans de nombreuses dis- sections (7), mais aussi dans l’enseignement de MicweEL-ANGELO DELLA Torre (8) et dans la lecture de nombreux livres (°). Au nombre de ceux-ci faut-il compter l Anatomie de Zeri, qui soutient que l’urine se secréte dans le rein exactement comme a travers un crible ('°) ou de tels autres ouvrages ou l’on pourrait retrouver certaines des idées de (*) Cf. VERDIER, op. cit., 41-52. (2) Ibid., 40. (8) F. lr°; G. lve — Notes et Dessins sur le coeur et sa construct. anat. Feuil. ined. d’ap. les orig. de Windsor (1901), — Cf. E. C. Van Legrsum, Janus, juil., 1913, 351-6; VeRprmr, op. cit., 35. (4) B. 37. — Nombr. pass. de. D, C, G, L, H. — « Pour voir quel office fait la luce [prunelle], fais faire, de cristal, une chose semblable 4 la duce de Veil » (K. 118 v°). (8) D., 4 v°. ete. —- Cf., D. (A. I. II. 87). — L’invention attribuée par Kep- LER (Paralipomena ad Vitell. Francof., 1604, pr. VII; — v. aussi J. TaRpE, Telescopium, 1620, tr. fr., 1623, p. 70), 2 Porta et par H. Currze (Biblioth. Math., 1898, n° 4, 97-107) a Levi BEN Gerson, appartient bien a L. (V. Mun7z, R. Se., 26 oct. 1901 — ef. aussi ERpMANN, Prometheus, 1898, 204-6) (°) Cf. Mintz, L. de V. (1899) 230. (7) Témoignage du secrétaire du Cl d’Aragon, ap. PELapaNn, Teawtes ch. de L. de V. (1907) 13. (8) Cf. Marx, WV. M. A, della T. u. L. de V. (Gotting, 1849). (°) Il cite, p. ex. (F. 1 v°), Anatomie d’Al. BeneDETTO. (10) ZeRsI, Anat. corp. hum. (Venet. 1502). C’était 14 plus qu’une comparaison, une théorie, que refutérent BERENGER. (Comment. in Mundin., 1786-1790) et encore B, EustacuE (De vena sine pari, XXxvII-25). LE MECANISME CARTESIEN ET LA PHYSIOLOGIE AU XV11® SIECLE 39 Leonarp? Cela importe peu ici, car c’est de la conception générale de la physiologie qu il s’agit. Or, les deux éléments caractéristiques, Wailleurs étroitement liés, de cette conception : l’incorporation de la physiologie a la physique, comme dune partie 4 un tout, et lappli- eation des mathématiques aux phénomeénes organiques, ce n’est pas en vain qu’on les chercherait au moyen 4ge; sur ce point comme sur tant d’autres, c’est la seule ignorance de doctrines sottement dédaignées qui a pu faire croire Aune solution de continuité entre la scolastique et la science moderne. Dans les magnifiques travaux oti il restitue quatre siécles de l’histoire de la physique, M. P. Dune montre comment les commentaires d’un texte de P. Lomparp sur les augmentations et diminutions de la charité dans ’ homme (*), posérent le probléme des variations dintensité d’une qualité, ou, selon une expression qui apparait pour la premiére fois chez Henri DE Ganp (?) et qui était destinée 4 une fortune singuliére, de la latitude des formes, Cest-d-dire de la propriété essentielle par laquelle une forme est plus ou moins voisine de son terme supréme, plus ou moins intense. A la suite de la réaction anti-péripatéticienne déterminée — ou marquée — par les censures @Erienne Temprer (1277) on soutint, par exemple Ricuarp DE Mippueton (3), qu’en plus de la quantité aristotélicienne, quantitas molis, il faut considérer l’intensité de la qualité, quantitas virtutis. Ce devint, par lintermédiaire de GuiLLaume Varon (4), la doe- trine de Duns Scor (®), que son disciple JRAN DE BassoLs exposa avec une particuliére clarté en Vappliquant a la théorie de la chaleur et a celle de la gravité (°). GUILLAUME p’Ockam, le grand nominaliste, reprit ces idées (7) et leur assura grande faveur a l'Université de Paris, ot (1) P. Lomparn, Sent., I, Dist. VII. — Sur toute cette question, v. DuHEM, Et. sur L. de V., Ill (1913) 314 ss. — A noter que la méme question avait été soulevée chez les Arabes, mais sans transposition aux questions scientifiques : dans les écoles de Damas les théories des mordjites, soutenant que la foi ne se révéle pas par la pratique, firent poser la question de l’intensité de la foi. Leurs adversaires prétendaient la mesurer, le Coran parlant de la « croissance de la foi». J. Gotpzimer, Vorles. %. den Islam. Heidelb., (1910). (2) Henri De Ganp, Quodlibeta, V. q. XIX, f. 114. (3) RicHaRD DE MIDDLETON, Super IV libr. sent., I, Xvil-a; II, 9, I, 1281 (Brixiw, 1591, 1, 162). (4) Dunem, op. cit., 333. (5) D. Scor, Super sent., 1, xvi-9, Ill. (°) Jean DE Bassois, In quat. sent. lib. I, xvu-9, Il (1617, 114). (?) GuittauME v’OcKam, Super quat. libr. sentent., I,xvut-9, xvi (Leyd., 1495). 40 AUG.-GEORGES BERTHIER JEAN LE CHANOINE, GREGOIRE DE Rimini et d’autres maintinrent contre toutes les critiques l’analogie étroite entre l’augmentation d’une quantité et la tension d’une forme qualitative, qui, ainsi que la pre- miére, doit étre congue comme résultant de l’addition de parties a d'autres parties de méme espéce. I] en résulte que GREGOIRE DE Rimini, en 1344, peut considerer des latitudes doubles l'une de l’autre, dis- tinguer le cas oti le changement d’intensité dune forme est uniforme des cas ott il change avec le temps, et enfin traiter le mouvement d’altération avec le méme langage mathématique que le mouvement local. C’est conformément a cette doctrine que NicoteE OReEsME, devangant la géométrie analytique de Descartes, fait usage des coordonnées rectangulaires pour la représentation graphique des variations d’intensité dune qualité, intensité dont la vitesse est un cas particulier ('). Ces idées de |’Ecole terminaliste de Paris, tombées dans un oubli momentané chaque fois que les événements (grand schisme, guerre de Cent Ans, comme plus tard la Réforme) détournérent les esprits des questions scientifiques vers les controverses politiques et théolo- giques (7), reparurent au début du xvie siécle chez Jean pE Masoris, JeaAN DuLuaert, ALVAREZ Tuomas, JEAN DE CrLAyA, Luis Coronet, D. Soto (°), et fournirent 4 GALILEE l’une des maitresses piéces de son cuvre (4). Leur expansion en Italie se produisit en plusieurs ondes et de maniéres assez différentes. Ce furent d’abord les idées d’ORESME, exposées par Paoto VENETO et par Bracio PeLacani, dont les Questions (‘) Le traité d’Oresme, qui considérait la qualité comme une quatriéme dimen- sion (DUHEM, op. cit., 388) : De difformitate qualitatum est resté inédit, mais sa doctrine fut répandue par le résumé d’un disciple : De latitudinibus formarum, plusieurs fois réimprimé aux xv*-xvi* ss. (DUHEM, op. cit., 399 ss.) : courantes a Paris a Ja fin du x1v°s., elles tinrent une grande place dans les controverses de )Keole d’Oxford (DuxEm, op. cit., 405 ss.). (2) Une preuve, entre beaucoup d’autres, de ce fait que les controverses reli- gieuses, et non la prétendue domination de la théologie, provoquérent, concur- remment avec l’hostilité des humanistes contre le langage technique laborieuse- ment élaboré par la science médiévale, la décadence des études scientifiques. C'est déja ce qui s’était produit en Gréce avec l’invasion de l’orphisme et la réforme socratique et 4 lépoque hellénistique avec les controverses pagano- chrétiennes. (3) Cf. Dune, op. cit , 530 ss. (4) Ibid., 561-581. LE MECANISME CARTESIEN ET LA PHYSIOLOGIE AU XV SIECLE 4) furent souvent réimprimées aux xv° et xvi° siécles (+); puis s’exerca V’influence de I’Ecole d’Oxford, ou la question avait été étudiée avec une particuliére faveur et une excessive subtilité (?), et a laquelle il y aurait peut étre lieu de faire une part dans la genése de la philosophie de Bacon. Or cette derniére période, qui peut étre divisée en deux parties, selon que l’on s’attache surtout a W. Heytesspuré ou a « SUISSET le Calculateur » (%), est particuliérement intéressante pour V’histoire de la philosophie biologique, car elle se signale par l’application de la doctrine de la latitude des formes aux questions physiologiques et médicales. est un médecin de Padoue, auteur de nombreux ouvrages de médecine trés lus, Giacomo DELLA Torre (JACQUES DE Foru + 1414), qui, au temoignage de Vivés (4), introduisit dans la médecine les calculationes, et avec tant de succés que, dit CoroneL, il fut suivi par tout le troupeau des médecins : tot medicorum caterva (°); c’est un autre médecin célébre, JEAN Mariano, qui soutint contre GairTan dE TiéNE, au sujet du « Calculateur », une polémique retentissante, encore ardente en 1525, quand P. Pomponazzi rédige son De reac- tione (6). D’ailleurs, en France aussi, en 15417, JEAN pe Cetaya (7) pouvait parler comme de chose courante de l’application de la théorie de la latitude des formes, et par consequent des mathématiques, a la médecine. Susceptibles du méme mode de représentation, les phénoménes physiques et les phénoménes physiologiques ne pouvaient paraitre hétérogénes 4 la pensée du moyen age. Et de fait, pour Saint-THomas, la physiologie disparait — résultat semblable 4 celui du cartésianisme, (1) Paoto Veneto, Summa totius physic (vers 1420, I, xxxviu, Venet., 1499); Bracio PELACANI, Queest. super pract. de latit. form. (cf. F. AMopDEo, Atti 1V Cong. mat. Roma, 1908, UI, 549). (?) DuHeEm, op. cit., 494-501. (*) Peut-étre D. fait-il allusions 4 ces « caleulateurs » dans Rey., IV. (4) Vivis, De causis corruptarum artium (Oper., Basil., 1555, 415). (°) L. CorongL, Perserutationes physice (1511, IL, 60, col. c), parle longue- ment du De intensione et remissione formarum de Giacomo DELLA TorRE (publ. a Venise en 1496) avec le traité du méme titre de W. Burry, quwil combat, et le Tractatus proportionum @ ALBERT DE SaxE. — Giacomo n’était pas le premier a appliquer a la médecine la doctrine de la latitude des formes. II cite lui-méme (op. ctt., I, 9. x1, xvt) les « anciens Bolonais » et « Gentilis [GenTILe DE Foui- Gno + 1348] et les Padouans ». (6) P. Pomponazzt, Tract. de Reactione (Bolon., 1525). P. cite aussi souvent Giacomo (7b., I, II, 21, col. c). (7) Jean pg Cexaya, In octo Libr. Phys. Arist., 1517, 88. col. c. 42 AUG.-GEORGES BERTHIER quoique obtenu par une toute autre voie — entre la psychologie d’une part et la physique (théorie des éléments et du mixte) de l’autre (). Pour Duns Scot, qui s’oppose a cette facon de voir, il y a place pour une explication mécanique de certains phénoménes de la vie : par exemple, comme le cceur, dans le foetus, est antérieur a l'information par |’Ame (2), on ne peut l’expliquer que mécaniquement (°). Mais la science médiévale, elle non plus, n’est point le terme ultime de la regression que permet l’Histoire. Le réle que font jouer aux nombres tels scolastiques, ALAIN DE LILLE par exemple, dans leur anthropologie (*), ce n’est, comme bien des dogmes de la médecine astrologique, qu'un prolongement des spéculations platonico-pythago- riciennes (°). Et si, pour les Pythagoriciens, les mouvements réguliers des astres et ceux de ]’4me sont, en méme facon, la plus haute expres- sion de la vie; si, pour Piaton, homme est une mécanique vivante : S8avua TWv Cwwv (s), il n’en va pas differemment pour ARISTOTE lui- meéme, qui Oppose si peu organique a mécanique, que chez lui le mot opyavov désigne le plus souvent une machine (7), et dont Th. Gomperz a pu dire que « ce qui lui fait le plus de tort, e’est la tendance aux explications par trop simples, 4 celles qui rattachent directement des phénoménes spécifiquement biologiques 4 des causes purement phy- siques » (8). Ne croirait-on pas qu’il s’agit de Descartes ? Pareillement |’atomisme de tant de médeeins et de philosophes de la renaissance se rattache, directement ou par une chaine plus ou moins longue mais continue d’intermédiaires (°), a ’atomisme antique. (1) Dunem, Le Mixte; De WuLFr, op. cit., 269,284; F. Morin, Dict. II, 1299. — Sur lopposit. de Scot : zbid., 1303. (2) Morin, op. cit., 732. (3) On voit par 1a que des conséquences scientifiques historiquement intéres- santes peuvent résulter de la réponse a la question (que se posait encore THomAs Firnus, De format. fetus, Antwerp., 1620) : a quel moment ]’ame de l’embryon apparait-elle? (4) Dg WutFr, op. cit., 216. (°) Ce sont les Pythagoriciens que l’on trouve 4 l’origine de la théorie médi- cale des jours critiques (CHauveT, Philos. des med. Gr., 1886, xtv). (°) Lois, I, 644e-645. — Cf. Espinas, R. metaph. et mor., 1903, 709. (7) Cf. Espinas, Orig. de la technologie (1897); Bonitz, Index Aristotel. (1870, 520); Euckren, Grands cour. de la pensée cont. (tr. fr., 1911, 164); Soury, op. cit., 158. (*) GompErz, Les penseurs de la Gréce (tr. fr.), II, 156-157. (°) Cf. Putuippr, Lueréce dans la théologie chretienne (1895) et les histoires de Lasswitz et de MABILLEAU. LE MECANISME CARTESIEN ET LA PHYSIOLOGIE AU XV1I®° SIECLE 43 Or, sans remonter 4 DémocrirE, on trouve toute une physiologie atomistique, et donc mécaniste, dans Lucréce et dans un épicurien comme Ascueprane, le fondateur philosophique du méthodisme, pour qui, toute force étant niée, la vie n’est qu'un va-et-vient d’atomes a travers des pores, si bien que la santé est leur libre circulation et la maladie leur arrét ou leur désordre ('). Enfin, ce n’est point un hasard qu’ArGENTIER et FERNEL se réclament de GAuiEN, adversaire de |’hylozoisme stoicien et partisan de l’appli- cation a Ja médecine de la méthode géométrique (*), ni que SAnctorius et la plupart des novateurs du xyi° siécle sont de fervents admirateurs d’Hippocrate (2), qui recommande a son fils THEssa.us (?), comme introduction nécessaire ala médecine l’étude des mathématiques et qui rapporte au mouvement tous les phénoménes du corps vivant (*). Loin done que la conception mécaniste de la biologie soit une tardive conquéte de la science et spécialement une innovation de Descartes (°), elle apparait comme la manifestation d’une tendance permanente de l’esprit humain. I] reste a voir quels caractéres distinctifs elle revét dans l’ceuvre du principal initiateur de la pensée moderne et quels enseignements, peut-étre encore actuels, cette ceuvre, (1) Cf. Gatien, De us. part., IV, 13; XI,8; XVII, 1; De fac. nat., I, 12, 13, 14. — Cas. AureL, De morb. acut., I, 14. (?) Gatmen, nourri d'abord aux mathématiques, comme D. (De ord script.). avait écrit un traité : Que les analyses géom. Vemporten: sur celles des stoiciens (Zé., ch. VI). — Sur la généralisation de la méthode mathématique : De demonstr., ch. XI, XII, XV. — Cf. Cuauver, op. cit., 119. — Le muscle assi- milé a un levier : De plac. Hipp. et Plat., I, x. — Sur ses attaques contre l’ani- misme stoicien : cf. BournLimr, Du princ. vit., 90. — A noter aussi que Gta- COMO DELLA ToRRE n’exposa nulle part ses idées plus clairement que dans son Exposit. super libros techn. Galeni (1470, plus. rééd.). (5) Sancrorius, Method. error. vitandor. omnium, lib. XV (Venet., 1603). — Sur son hippocratisme : SpRENGEL, op. cit., V, 388. (4) Cf. Horrmann, Oper., (Genev., 1740), I, 18 ss. — V. aussi Disc. sur les souffles (VI, 88). — Cf. Espinas, Orig. de la technol., 198. (5) On pourrait d’ailleurs remonter beaucoup plus haut et signaler un méca- nisme radical, par exemple dans le Papyrus Ebers (cf. MaspERo, Hist. anc., 475). — Ceci viendrait 4 l’appui de l’observation de M. Gostor : « L’histoire de la physiologie nous montre que sur tous les points on a toujours commencé par supposer le mécanisme vital : c’est peu a peu qu’on y a renoncé, comme a regret, devant les démentis réitérés des faits » (R. Ph., 1899, I, 499), avec cette réserve qu'il ne me semble pas qu’on réussisse jamais 4 se débarrasser du mécanisme, au moins entendu au sens large. 44 AUG.-GEORGES BERTHIER que l’on a essayé d’éclairer par |’étude de son influence et de sa genése, est susceptible de fournir pour la philosophie et l’organisation de la biologie. IV. — Conc.usion. Dans un de ses dialogues, GUGLIELMINI nous a tracé un édifiant tableau des controverses médicales dans la seconde moitié du xvu® siécle : «Il y a soixante ans, quand j’étais jeune..., il nétait question que du chaud inné, de l’humide radical, des qualités pre- miéres et autres choses semblables; pour l’anatomie, on suivait RIOLAN ou NESLING, auteurs nouveaux alors; pour la botanique, J. Bausin; pour la pratique, Sennert et Riviere... On chuchotait sur Ja circulation du sang. A peine étais-je au courant de tout cela..., quand on com- menc¢a a parler du systéme chimique de Van HeLmont, puis de ceux de Sytvius et de Wits... Les physiologistes méme, s’imaginant qu’ils devaient faire cause commune avec les physiciens, répudiant les idées d’AristoTe, introduisirent dans la médecine les systémes de DrescarTES et de Gassenp, systémes qui ont été torturés au point qu’on ne sait plus sur quel fondement physiologique chaque médecin fait reposer ses théories et institue son traitement. Cette diversité de doctrines n’était-elle pas suffisante pour tout confondre, sans compter que les mathématiciens achevaient de tout embrouiller. Si tu comprends bien ce que j'ai dit, 6 CL&oBULE, tu resteras persuadé que tout cela ne vient pas du desir de faire marcher et de perfectionner l’art, mais d’une manie désordonnée de produire des nouveautés et de l’envie immo- dérée d’une gloriole périssable » (+). De cette anarchie le cartésianisme doit porter sa part de responsa- bilité, dans la mesure ou, sans pouvoir assurer son propre triomphe, il contribua a la diffusion et a la perpétuité de doctrines animées d’un esprit analogue au sien, qui toutes eurent quelque droit a se réclamer de lui quand son prestige devint un appoint considérable dans la lutte des systémes. Iatromécaniciens et iatrochimistes dénoncérent a Venvi les prétentions injustifiées et la stérilité les uns des autres. Alors que certains savants cherchaient a échapper au commun exclu- sivisme de ces deux doctrines, en les combinant en proportions (4) D. Guetretmini, Sympos. medic., sive queestio conviv. de usu math. in arte med. (Oper. omn., Genev., 1719). LE MECANISME CARTESIEN ET LA PHYSIOLOGIE AU XV1I° SIECLE 45 variables (!), Staut, aprés Perrautt, crut préférable de chercher 1|’in- trouvable solution dans un animisme qui est moins un aristotélisme rénové, comme on le professe couramment (?) qu'un cartésianisme incompris (3), et qui, chez les SauvacEs, les NicHotis, les HAMBERGER, vient se superposer avec aisance 4 un mécanisme radical (4); mais qui, chez d’autres, aboutit, sous influence de Newton et de HALLER a un vitalisme dogmatique chez les uns, sceptique chez les autres (®), rejoi- (!) P. ex. J. Dr Sanpris, De nat. et procter nat. sang. statu specim. medic. (Bol., 1696); E. Camerarius, Electicee medicin. specim. quedam (Francof., 1713); J. L. Aptnus, Fascicul. dissert. acad. (Altorf, 1718) : combinaison de chimisme et de mécanisme. — De méme les disciples de BasrwaavE : J. D. Gau- BIus, Instit. pathol. medic. (Lugd. Bat., 1748); C. 8. Lupwie, Inst. phys. (Lips., 1752); G. Van Swieten, Comm. in H. B. aphorismos (Lugd. Bat., 1746-1772) ; J. D. Santorini, Instruz. sulle febr. (Venet., 1734) — et d’Horr- mann : A. Fracassint, Tr. th. pract. de febrib. (Venet., 1750). (2) Barro. Saint-Hinarre, préf. du Tr. de Vame dAristoTe, LXXV; Bouwuier, Du princ. vit., 228; Dastre, La vie et la mort, 4, 8; Borer, Doctr. médic., 78; C. et H. Janrer, Doctr. médic. matér. (1866), 69; J.-B. Mutter, Le dynamis. et les trois ames (1908), 58; BeRTRAND DE SainT- Germain, D. physiol. et méd., 398; Foster (op. cit., 167-168) le rattache au spiritualisme de Van Hetmont. (5) Ainsi que l’a bien vu Barraez (Nouv. élém. de la sc. de Th., 1, 72), « les médeeins qui ont suivi D. se sont partagés en deux sectes : celle des mécaniciens et celle des animistes ». On ne s'est proposé de traiter ici que de la premiére, réservant complétement l’examen de la seconde, sur laquelle ont acquis droit de cité les pires contre-sens, favorisés par l’effroyable latin de Stat et Yextréme confusion des polémiques qu’il a soutenues ou dont il a été Vobjet. (4) G. Curyne, De nature fibre (Lond., 1725), 84; F. Nicwotts, Dean. medic. prel. (Lond., 1750); J. Tanor, Ewercit. medic. (Lond. 1724); HamBercsr, Physiol. medic. (Ienze, 1751). — D’ailleurs le rapprochement s’opere déja chez SraHL — comme chez Prrrautt (Es. de phys., 1727, IL, 530, 593 et ss.) — pour qui l’organisme est essentiellement un tout dont toutes les parties concourent & un méme but; c’est un mécanisme au point de vue matériel, mais non au point de yue formel. Un animal est machine dans ses parties, organisme dans son tout, de méme qu’une montre est un organisme quand, étant montée, elle remplit sa fonction (Theor. med. ver., 1708, 15; Negot. otios., 1720, 31). Sil est animiste, c’est que, dans un esprit tout nominaliste et tout newtonien, il estime quil ne faut pas multiplier les forces & l’infini (Theor. med. ver., 44). Scuperi (Introd. alla St. della Medic., Nap., 1794, Pr. fr., 1810} le classe, avec BELLINI, parmi les tenants de la médecine mécanique (Van Hexmonr représentant la médecine chimique; Basrnaave, Borpru, la médecine physique; Cutten, Brown, la médecine physiologique). — Sur affinités entre stahlianisme et matérialisme, ef. Lorpat, Doctr. de Barthez, 239; op. cit., 145. (5) Ces derniers, dont Barturz (Nouv. él. de la sc.deUh 1778) est le plus 46 AUG.-GEORGES BERTHIER gnant ainsi l’école de physiologie autonome de Harvey, par qui fut fondée cette science, alors que n’étaient assurées de leur méthode et de leurs concepts fondamentaux nila physique ni la chimie, sans les- quelles toute tentative d’explication mécanique est condamnée d’avance a n’étre qu’un jeu d’esprit arbitraire, une vaine construction de !’ima- gination. Arbitraire et vaine, est-ce done la le jugement qu’il convient de porter sur l’ceuvre de Descartes. Jaumes et FLourens ont célébré jadis son heureuse influence, et Boui.uier, en faisant des réserves pour la physiologie, a vanté l’ana- tomie cartésienne. D’aprés Huxtey, Descartes a le premier énoncé clairement « cette vue purement mécanique vers laquelle est entrainée la physiologie moderne » ; d’aprés Lemoine, « Descartes a fonde la bio- logie en expliquant le premier la vie d’une facon scientifique et natu- relle». Enfin Foum.tr affirme que «de méme que la_ physique moderne, la physiologie moderne a été établie par Descartes sur ses vrais fondements » (+). Mais des voix discordantes s’élévent, troublant ce concert de lou- anges. C’est Lerpyiz écrivant : «Il est vrai que M. Descartes s’appliqua de temps en temps 4 la médecine, mais il eut été 4 souhaiter qu'il s’'y fut appliqué davantage et avec plus d’attachement aux observations qu’aux hypothéses. Car il faut avouer que les considérations des atomes et des petites parties servent de peu dans la pratique (*) ». C’est Boreut, BoeRHAAVE, STAHL, HOFFMANN, rivalisant de sévérité dans leurs illustra, sont fort proches de l’attitude d’un Sauvacss, professant que : l’ame est une force hypothétique — analogue 4 l’attraction — invoquée pour expliquer des effets connus et étudiés mécaniquement (Nosol. methodic., Amstel., 1768, I, 61 ss. — V. aussi Motuwm vitalium causa (Montp., 1741). — Passage du stahlianisme au vitalisme : cf. SPRENGEL, op. cit., V, 254, 316; Foster, op. cit., 220. (1) Jaumes, De Vinfl. de la doctr. philos. de D. et de Bacon sur les progrés de la médecine (Montp., 1850) ; FLourens, Vie et trav. de Buffon, 122; BouILiiEr, Du pr. vit., 183 ; Huxtey, Lay Sermons, 183; Lemoinr, L’dme et le corps, 306; Fouts, D., 65; Rocarr, Doctr. de physiol., 1V (1900), 795-8. (2) Rem. sur la vie de D. (Gerh. Phil. Schr. IV, 317). — D., dit-il encore (1b. 298) « s’amuse trop 4 raisonner sur des parties invisibles de notre corps avant que d’avoir bien recherché celles qui sont visibles ». C’est Vobjection de BartHouin (Anat. 420-433) lui reprochant d’inventer & son gré (cf. en effet A. I., XI, 138) des fibres et des pores que l’observation ne révéle pas. — Mais D. répond d’avance en invoquant le principe de la simplicité de la nature et estime que « ce qui est supposé est plus simple incomparablement que ce que nous réyélent nos sens » (XI, 29). — Et Louis pg La Force (77. de VH., éd. LE MECANISME CARTESIEN ET LA PHYSIOLOGIE AU XV1I®° SIECLE 47 critiques. C’est Montrort, le traducteur de SypennAm, demandant : « Qui voudrait avoir Descarres pour médecin? » (*); et Sypennam, lui- méme, le plus grand clinicien de son temps (*), enveloppant dans la méme réprobation ces traditionalistes qui, au nom des principes, avaient repoussé les découvertes des Harvey, des Pecouet, des DartHoLin, et ces raisonneurs a priori qui n’usent de l’expérience que pour con- troler leurs théories et « vous accablent de raisonnements et de spé- culations qui ne servent de rien du tout pour la guérison des maladies, et n’ont pas assez de jugement pour comprendre qu’on ne peut con- naitre la nature que par le moyen de l’expérience, qui, seule, est capable d’en dévoiler les mystéres » (3). Cest aussi au nom de l’expérience que protestent Mauperturs et Borpeu. Le premier écrit, dans une Lettre sur la médecine: « C'est peut-étre un paradoxe de dire que le progrés qu’ont fait les sciences dans ces derniers siécles a été préjudiciable 4 quelques-unes, mais la chose n’en est pas moins vraie. Frappé des avantages des sciences mathematiques, on a voulu les porter jusque dans celles qui n’en étaient pas susceptibles, ou qui n’en étaient pas encore susceptibles. On avait appliqué fort heureusement les calculs de la géométrie aux plus grands pbénoménes de la nature; lorsqu’on a youlu descendre a une physique plus particuliére, on n’a pas eu le méme succés, mais dans la médecine on a encore moins réussi » (4). Quant a Borpeu, s'il distingue soigneusement la cause de Descartes de celle des matérialistes Clerselier, 267) : « Il n’y a rien 4 mon avis de si beau ni de si bien inventé dans tous les écrits de notre auteur que la description qu’il fait de la fabrique du cerveau.... De sorte que quoique... la vue ne remarque rien de la plupart des choses qu'il avance, néanmoins... j’espére que l’on ne pourra manquer de la comprendre ». (1) Montrort, Préf. aux Processus integri de Sypennam (1776). — Sur la réputation de D. comme médecin, cf. Apam, Vie, 486. — Sainrr-Bruve (Port- Royal, Il, 480) pense qu’il fut appelé 4 donner son avis sur la santé de Pascal. Cependant, s’il croyait étre a lui-méme son meilleur médecin (AV=Te, LV, 329); V. 179), il se défendait de donner des consultations (IV, 566). (2) Cf. Guarpia, La Medecine, 16 ss.; DaREMBERG, op. cit., II, 706; Lasou- BENE, R. Sc., 1891, II, 673. (8) Cité par Borner, op. cit., 66. (4) Mauperruis, @u. (1753), II, 374. — « La thése de D. anéantit l’esprit dobservation et contribua beaucoup a entretenir l’idée erronée que le calcul du mouvement des atomes peut faire acquérir 4 la médecine une certitude véritable- ment mathématique » (SpRENGEL, op. cit., V, 53). D. fut le Spencer de son temps (Foster, op. cit.. 58). 48 AUG.-GEORGES BERTHIER qui se réclament de lui (1), le mécanisme cartésien ne lui parait pas plus soutenable: «Ce n’est pas qwil soit permis de lui refuser un petit nombre de belles vérités. Mais qu’il est a redouter par l’éloigne- ment qu'il fait naitre pour la médecine ancienne et par le trop de confiance quwil inspire pour quelques propositions physiques et hydrauliques. Il fournit en toutes occasions de vains prétextes aux esprits entreprenants éblouis de quelques connaissances aussi maigres et aussi courtes qu’elles cotitent peu a acquérir. Combien les mécaniciens sont loin de connaitre l’animalité qu’ils ont, sans pudeur, osé expliquer par les lois réservées aux machines mortes et sans ames » (?). De ces belles vérités dues au mécanisme, dont parle BorpeEu, en est-il qui doivent étre portées a l’actif de Descartes lui-méme? On ne le saurait prétendre : a toute sa physiologie on peut étendre le jugement de Ci. Bernarp : « Les opinions de Descartes touchant les fonctions du cerveau ne pourraient aujourd’hui supporter le moindre examen physiologique; ses explications, fondées sur des connais- sances anatomiques insuffisantes, n'ont pu enfanter que des hypo- théses empreintes d’un grossier mécanisme (°). » I] innove moins qu'il ne semble: « Au fond, dit M. J. Soury (‘), c’est toujours GALIEN, ce sont les grands anatomistes de l’école d’Alexandrie, les physiologistes grecs qui, dans |’étude des sensations et de l’intelligence, ont fourni la matiére des trois quarts des traités de Descartes. » Et quand il innove, cest généralement pour gater par son apport personnel ce qu'il emprunte, a tel point que Poucner a pu dire « qu’il reste, pour tout ce qui touche aux fonctions du systéme nerveux, bien en deca de GALIEN (°) » et Darempere : « Descartes a introduit dans la physiologie et maintenu dans l’anatomie plus de nouvelles erreurs qu’il n’en a détruit d’anciennes (°). » Aussi n’est-ce pas expliquer l’insuffisance de sa physiologie que de dire qu'elle est celle de son temps; la vérité est qu’elle retarde et que la fausseté de plus d'une des explications (4) Borpev, @u., Il, 686. (2) Rech. sur les mal. chron., préf. — V. aussi Analyse médicale du sang, 130. (3) Les fonctions du cerveau (La Sc. expérim., 369); Wapvpineton, De Vame hum., 361; Botnet, op. cit., 71. (4) J. Soury, op. cit., 401. (5) G. Poucuer, R. Se., 1875, 1033. (6) DaremBerG, op, cit., II, 701. LE MECANISME CARTESIEN ET LA PHYSIOLOGIE AU XVI1I®° SIECLE 49 pouvait, selon observation de M. Y. Detacs (+), étre reconnue méme a son époque. Si Descartes exposa « une physiologie de fantaisie, 4 peu prés imaginaire (2) », la faute n’en est pas ala science du temps, il suflit pour s’en convaincre de feuilleter Harvey ou Bore.ui, mais bien a sa tournure d’esprit et a sa conception de la science : « [I fit, dit Ci. Bernarp, de la physiologie comme il avait fait de la métaphysique. I] posa un principe philosophique pour y ramener le fait scientifique, au lieu de partir des faits pour y rattacher a posteriori les idées qui n’en forment en quelque sorte que la traduction. » Peut-étre ces jugements en apparence contradictoires peuvent-ils étre conciliés, et ainsi étre portée une équitable appréciation de lceuvre de Descartes, en distinguant les détails du systeme, ou méme tout son contenu, et l’esprit qui l’anime, la vue philosophique qui le domine. Techniquement, le mécanisme cartésien est une ceuvre man- quée et ne pouvait pas ne pas l’étre. Philosophiquement, son principe semble s’avérer incapable de se suffire 4 lui-méme; et cela par la logique de V’histoire, révélant les potentialités cachées de chaque systéme ainsi que leurs limites : avec le matérialisme des xvim® et xrx® siécles, le mécanisme cartésien, déja fusionné par certains méde- cins de la seconde moitié du xvu® siécle avec l’atomisme hylozoiste @un Sennert, d’un Bruno ou d’un Gassenp, s’achéve dans ce fant6me de doctrine, dont Kanr (#) a dit qu’il était la mort de la philosophie naturelle : Der Tod aller Naturphilosophie ware der Hylozoismus. Le mécanisme cartésien n’a pu s’établir que par la position préalable du dualisme, c’est-a-dire par l’élimination radicale de tout hylozoisme; et, d’autre part, historiquement, ce mécanisme aboutit, comme A sa propre négation, a cet hylozoisme, dés qu’il prétend rendre compte a lui seul, intégralement et sans résidu aucun ni réserve, de la réalité et spécialement de la réalité vivante. * +), 2 Mais Descartes a-t-il eu une telle prétention? Entre l’opinion de certains écrivains du xvii’ siécle, qui regardaient l’automatisme comme (!) Y. Detace, L’ Hérédité et les gr. probl. de la Biol. (19032), 753. (?) CL. Brrnarp, Leg. de Pathol. expér. (1872), 481. (5) Kanr, Metaphysische Anfangsgriinde der naturw. Mechanik (S. W. Lpg., 1867, IV., 440). 50 AUG.-GEORGES BERTHIER une feinte, un jeu d’esprit pour contredire les péripatéticiens et frapper l’attention par une thése paradoxale (+), et celle que l’on peut qualifier de classique, d’aprés laquelle cet automatisme « est bien la réalite méme et la réalité tout entiére (?) », il est peut- étre possible d’en proposer et, en dépit d’indéniables difficultés, den soutenir une troisiéme offrant le double avantage de mettre en évidence quelques aspects d’ordinaire assez négligés du carté- sianisme et de réduire, pour le plus grand bénéfice de la continuité historique et la meilleure intelligence d’une partie capitale de l’évo- lution de la science, la prétendue opposition entre le mécanisme cartésien et certaines doctrines, les unes antérieures, les autres posté- rieures (°). Descartes présente parfois son mécanisme comme une méthode pour mieux connaitre les organismes vivants el pour étendre sur eux, grace au déterminisme mathématique, la méme domination que sur les étres inanimés. Ainsi le terme de la spéculation scientifique ne serait point une nouvelle ontologie (4), mais bien — de méme que, pour un BréruLe, un des inspirateurs de la philosophie religieuse de Descartes, la fin des efforts du théologien doit étre de réduire son adversaire non au silence, mais a la priére (°), — l’expérience, c’est-a-dire l’action (°). Ainsi, la vérité du mécanisme, en tant qu’ex- plication de la vie, serait moins dans l’exactitude avec laquelle il nous révélerait les secrets cachés 4 nos sens que dans la précision et dans la (1) Hurr, Censurat, 1694, 256: « fabulae Cartesianae »; BouGEANT, op. cit., 8-12; Reais, Rép. a Huet, 301-304; Ropervat (in Cousin, Philos. Cartés., 259). — «Sur la foi de RopervaL, on jurerait que cette nouvelle philosophie n’est que le jeu d’esprit d’un galant homme lassé de la pédanterie de l’Ecole; ou, si vous voulez, un beau songe fait en veillant par un mathématicien fort de loisir, qui aimait & réver avec méthode et selon les régles de l’art ». Appi Corin, Galanterie sur la Cométe (in Gu., II, 1665, 365). — D. dit lui-méme : J’entre enscéne avec un masque, « larvatus prodeo » (X, 213). Il y a du mystificateur dans D. (cf. Apam, Vie, 224). (2) Apam, op. l., 323 — v. textes 4 l’appui: A. I., III, 386 et note p. 390. (3) La question sera examinée ailleurs avec plus de détails. (4) Malgré ces efforts pour s’en accommoder, le Cartésianisme fait craquer de toutes parts les vieux cadres : substances, accidents, ete., de l’ontologie tradi- tionnelle. Mais s’il s’éloigne du Péripatétisme, ce n’est peut-étre pas précisément pour se rapprocher, ainsi qu’on l’a soutenu, du Platonisme. (5) Cf. E. Gitson, La Liberte chez D. et la théologie (1913), 165. (*) Cf. CL. Bernarp, Phén. Comm., Il, 429. LE MECANISME CARTESIEN ET LA PHYSIOLOGIE AU XVl® SIECLE 51 féecondité de ses formules, comme la verité des arts n’est rien autre que leur perfectibilite (*). ailleurs, n’est-ce pas par les produits de ces arts que la théorie mécanique a été suggéréce? De méme que les premiéres machines furent comme Jes modéles par analogie (”) avec lesquels on concut des systémes mécaniques isolés, on chereha a se représenter les ressorts cachés des phénoménes, ce sont les orgues, les horloges, les machines bydrauliques « qu’on voit aux jardins de nos rois » (#) et surtout ces automates, ces « merveilles » dont se préoccupaient si fort les esprits de son temps, qui fournirent a Descartes le revéte- ment extérieur, puéril parfois, d'une conception profonde qu’il ne parvint jamais a dégager de cette illustration (*). Sans doute, on ne peut méconnaitre la liaison immédiate qui existe entre la conception que DEscarTEs se fit des étres vivants et son dua- lisme, qui semble transformer en certitudes démontreées ces « suppo- sitions » dont parle MaLeprancue (°) et infirmer notre interprétation, déja entrevue au XvIi" siecle par STENON, Jugeant que DESCARTES ne cherche pas a atteindre la vraie et réelle structure de "homme, mais se contente de décrire une machine capable de remplir toutes les fonctions dont l’homme est capable (°). Mais, pour commune et sédui- sante qu’elle soit, une telle conclusion risque d’étre trop facile et surtout trop précipitée. Elle neglige le fait que, non moins que sur la (1) Principes, Préf. (A.-T., IX (2), 18). (2) Sur le réle de l’analogie chez D., cf. Rég. XIV (XK, 438 ss.). (3) Tl faut entendre St-Germain-en-Laye (cf. OLivieR DE SERRES, Théatre d’Agricult., 1600, I, 751. — Apam, XI, 669. — MERSENNE, La vérité des Sciences (1625), 231. — Sur les automates au xvu® siécle : Apam, XI, 212-214; Ditty, L’Ame des bétes, 178; J. des Sav., 1683, XI, 338. — En 1601 parut a Venise la trad. par B. Batpi, Degli automati, ovvero Macchine removenti, de Héron — cf. Carra pg Vaux, Les Mécan. de Héron d Alex. (1894); pz Rocuas, La Sc. des Philos. et VArt des thaumaturges dans Vantig. (1882); Espinas, Orig. dela Technol., 85. D. sétait exercé & Paris 4 construire de petits automates — cf. Apam, Vie, 157. — Sur une téte qui parle : 1, 25; sur V'impossibilité de réaliser artificielle- ment des automates aussi parfaits que les animaux : Ill, 164. Comparaisons avec animaux : XI, 120, 200, 202, 212, 226, 330, 341, 669. (4) Ilya d’autant moins 4 s'en étonner que la plupart des savants de notre temps éprouvent encore quelque peine a se servir, sans s’y asservir, des schémas imaginatifs. (5) Rech., Il, 1; I, 3 (Genoude, I, 44-51). (8) Srenon, Disc. sur Vanat. du cerveau (1669). 52 AUG.-GEORGES BERTHIER dualité de l’ame et du corps, c’est-a-dire de l’étendue et de la pensée, Descartes insiste sur leur union substantielle, reelle, dans l'homme, et que, par comparaison avec cette nouvelle réalité, la pensée, lien, pour ainsi dire, et auteur de la science, comme l’étendue, unique objet de celle-ci (1), apparaissent comme des réalités incomplétes, tout de méme que la main par rapport au corps (2), encore que réalités concevables, en un sens, par soi, ce qui les distingue de pures abstrac- tions comme « la superficie et la ligne, qui ne peuvent pas étre ainsi entendues comme des choses completes, si, outre la longueur et la largeur on ne leur attribue aussi la profondeur » (3). Seulement, alors que la pensée est l’intelligence et l’étendue Vintelligible, l’'union des des deux, dont témoignent la perception sensible, l’imagination, la mémoire, les passions, n’est représentable clairement et distincte- ment ni en elle-méme ni par quoi que ce soit d’autre. « Maintenant, écrit Descartes 2 ARNAULD (*), que Vesprit, qui est incorporel, puisse faire mouvoir le corps, il n’y a ni raisonnement ni comparaison tirée des autres choses qui nous le puisse apprendre; mais néanmoins nous n’en pouvons douter, puisque des experiences trop certaines et trop évidentes nous le font connaitre tous les jours manifestement. Et il faut bien prendre garde que cela est l'une des choses qui sont connues par elles-mémes et que nous obscurcissons toutes les fois que nous les voulons expliquer par d’autres. » De cette union, fait de pure experience immédiate, comme la liberté personnelle (>), nous avons donc bien une certaine connaissance mais qui, telle celle de la volonte qui n’est point différente de « l’action méme » (°), s’acquiert en vivant et non en méditant (7); si bien qu’avant GoETHE, Descartes aurait pu dire que : la vie elle-méme est le sens de la vie, et, avant Virnchow, que rien n’est semblable a la vie (4) E. Bourroux, De Vidée de loi nat. (1895), 104. (2) Rép. a Arnauld, I (IX, 173); Rép. auw 2° obj., ax. VI (IX, 128); au 3° obj., IX (IX, 144). (3) Rép. au 6° obj. (IX, 226 ss.). (4) 29 juillet 1648 (A. 7., V, 221); 15 avril 1649 (V. 347): aussi inutile de chercher 4 comprendre comment l’4me peut mouvoir le corps que de se deman- der comment Dieu peut mouvoir le monde. — Y. aussi VII, 377; Apam, Vie, 133. (°) A.-T., IV, 313, 317; VII, 377. (°) A.-T., Il, 295. (7) A Elis. (II, 694): « se représenter la notion de l’union que chacun éprouve toujours en soi-méme sans philosopher », — V. aussi III, 663, 685. LE MECANISME CARTRSIEN ET LA PHYSIOLOGIE AU XV1I° SIECLE 53 que la vie elle-méme. Ce troisiéme monde que reconnait Descartes, cest en effet le monde de la vie, de la finalité que, pour cette raison précisément et non parce qu'il n’aurait connu qu’une finalité externe et anthropocentrique (1), Descartes exclut du monde de la physique « tout nud » comme dira Lersniz; et, bien loin qu’il ne faille voir, avec HameLIN par exemple (?), dans cette théorie qu'il prétend « contra- dictoire et verbale » qu’un emprunt — et des plus malheureux —- a la scolastique, on y doit reconnaitre la plus nette affirmation de ce sens du réel que l’usage nécessaire des abstractions géométriques n’oblitéra jamais chez Descartes et dont temoignent bien d’autres particularités de sa vie et desa doctrine. Si le monde du mécanisme universel est le monde vrai, ¢’est-a-dire intelligible, il n’en résulte pas nécessairement qu'il soit le plus réel. N’est-ce point au contraire l’autre, le monde de union de |’Ame et du corps, de la sensation, de la vie, qui com- prend « la plupart des choses qui sont en la nature » (%)? N’est-ce point une des maximes du Cartésianisme que la pensée n’impose aucune nécessité aux choses (4), que tout ce que nous ne concevons pas distinctement n’est pas faux, au sens d’inexistant, pour cela (5) et qu'il faut se garder de la tendance naturelle de Vesprit humain a accorder plus de réalité a ce que nous comprenons qu’a ce que nous ne comprenons pas (6)? Ce quia pu donner le change c’est que, estimant au fond, comme Va bien vu le seul M. Anam (7), que le point de vue de la pensée et le mécanisme universel, d’une part, et le point de vue de la vie, d’autre part, sont aussi légitimes l’un que l’autre, pourvu quwils n’empiétent pas l'un sur l’autre, Descartes proscrit impitoyablement toute inter- vention de la notion de vie dans l’explication des phénoménes. Mais comment eut-il pu faire autrement sans risquer de ne pouvoir satis- faire aux exigences rationnelles ni de la religion, en compromettant Vimmortalité de lame, ni de la science, en y introduisant une idée obscure et confuse. Or, historiquement, le méme souci des idées (4) Lettre 4 Régius, janvier 1642; a la pr. Elis. Ad. et T. III, 663, 690; Rép- aux VI obj. ; Cousin, II, 362; lettre a Arnauld, 29 juillet 1648; Passions, § 30. (2?) Hameuin, L’union de V’dme et du corps selon D. (A. Ph., XV, 1904); Le sept. de D., 278 ss. (3) A.-T., IX (2), 310. (4) Rép. awe 17° obj. (IX, 91, 207). (5) A.-T., II, 215. (°) A.-T., V, 367-368. — Cf. Gitgon, La libert. chez D., 17, 102. (7) Apam, Vie, 142. 54 AUG.-GEORGES BERTHIER claires et distinctes est le caractére essentiel de l’esprit carlésien, qu’il s’agisse de lutter, comme pour Descartes lui-méme, contre les qualités oecultes de la scolastique, ou, comme plus tard le cartésien Denys Papin, contre la force a distance, l’attraction newtonienne (+), ou comme le cartésien BALTHAZAR BEKKER, contre les diables et les fan- tomes du « Monde enchanté » (?), ou, comme le cartésien STAHL, contre les « archées » et autres « intermédiaires entre l’Ame et le corps » (3). Mais le cartésien Sraut y est infidéle, a cette régle métho- dologique, quand il prétend introduire dans la science, a titre d’expli- cation, union de ]’Ame et du corps, que les vitalistes hypostasiérent ensuite, indépendamment des termes unis, pour en faire un principe distinct; tout comme, aussi, les cartésiens occasionalistes, quand, intellectualistes avant tout, ils nient cette union qwils ne peuvent comprendre, précisément parce qwils ne la peuvent comprendre. Plus logique que les uns, plus respectueux des faits que les autres, plus profond que tous, Descartes a senti l’irréductibilité de la vie soit a la pensée géométrique, soit 4 lobjet de cette pensée, l’étendue. Entre l'une et l’autre, entre l’Ame raisonnable et la machine de notre corps, STAHL et ses disciples tenteront en vain d’établir un lien ration- nel, intelligible; ce n’est que « par force » (Bia), que, nouveaux Démiurges, ils pourront ainsi mélanger le méme et l’autre et les forcer a se compénétrer; mais cette opération, au lieu d’en prétendre tirer comme eux des résultats scientifiques, Descartes n’eut pas man- qué de l’attribuer a ce malin genie, en qui, selon l’un de ses plus intelligents commentateurs (4), il personnifiait la violence que fait subir a l’intelligence ce qu’il y a @'irrationnel dans la nature des choses. Sans done qu’on puisse aller jusqu’a dire que la théorie des animaux-machines n’a pour Descartes d’autre valeur que celle que les physiciens anglais du x1x® siécle attribuaient a leurs modéles mécaniques, il ne semble ni tout a fait inexact ni tout a fait arbitraire de la regarder comme répondant, aux yeux méme de son auteur, qui ne pouvait assurément concevoir une telle distinction avec la méme netteté que nous, moins aux conditions de l’existence réelle qu’a celles de la connaissance scientifique, rationnelle. (4) Cf. Dunem, La théorie physique (1905), 16. (2) B. BEKKER (Die verzauberte Welt., Leuvarden, 1690, 4, in-4°) est aussi Vauteur du De Philos. cartes. admon. candid. et sincera (Wesel, 1668). (8) Theor. med, ver., par. 19, p. 208-244; Ars Sanandi, 38, etc. (4) O. Hama in, op. cit. LE MECANISME CARTESIEN ET LA PHYSIOLOGIE AU XVI®° SIECLE 55 D’ailleurs, si l'on songe que la philosophie de Descartes n’est qu’une partie de sa physique, cette conclusion se trouvera singuliére- ment consolidée par les résultats identiques auxquels aboutirait, croyons-nous, l’étude de cette physique. Qu’il suftise ici de rappeler que Descartes la presente lui-méme comme une hypothése, analogue a celles que forgent les astronomes pour « sauver Jes phénomenes » () ; quil donne au Monde pour une des maniéres possibles, entre une infinité d’autres, dont on peut se représenter la genése des choses, a partir d’un minimum de principes aussi simples que possible. C’est, dira-t-il, «une fable»; et cela pas du tout par suite, comme on le répéte toujours, des craintes que lui aurait inspirées la econdamnation de GALILEE (), laquelle n’eut d’autre résultat que de lui faire donner vraisemblablement plus d’extension a sa métaphysique (3), afin d’in- troduire, a la suite de celle-ci, sa physique (*); mais bien par pleine et claire conscience du caractére et de la méthode systématique de ses travaux. Les lois quil prétend dégager ne sont pas seulement vraisem- blables — auquel cas on pourrait les réputer presque pour fausses — mais yraies (*). Seulement elles sont vraies d’une évidence purement (!) Regul. XII. — A noter la protestation de Harvey (Ex. alt. ad J. R., 1660, 243-261) contre ceux qui exigent d’un nouveau systéme de physiologie ce qu’on demande en astronomie : sauver tous les phénoménes. — Une telle conception du mécanisme n’est pas introuvable au xvui® siécle : celui de Bacon avait été en atténuant progressivement son caractére métaphysique (cf. LALANDE, L’inter- prét. de la nature dans le Valerius Terminus de B. Congr. de Paris 1900. Ann, int. Vhist. 1901); pour Wauuis (cf. H. Ottion, La philos. de Locke, 1908, 80), le mécanisme n’a pas pour but de scruter la nature des choses, mais d’expliquer les apparences. L’Academia del cimento, écrit dans son pro- gramme « non essere nelle sue abitudini occuparsi delle cause dei fenomeni » (G. Bizanctonl, intr. 4 Cartegg. ind. di S. Morgagui, 1913, 21). (2) Cette condamnation, d’ailleurs, n’en imposa que médiocrement méme 4 des prétres comme Mersenne (tr. des Méchaniques, 1634; Cogit. phys.-math., 1644), J. Boutiaup (cf. A.-T., I, 288-290), Poisson (Comm. sur la méth. de R. D., Vendéme, 1670-1671). Elle est de 1633. Or, le 25 décembre 1630, D, parlait déja 4 Mersenne de « La fable » de son Monde (I, 179). — Cf. aussi Disc. dela méth., V (VI, 43 ss.). (8) Apam, Vie, 179. (+) Desc. de la méth. I (VI, 8). — V. aussi I, 158. Sur l’opposition, a cet égard, avec la scolastique : cf. Gitson, La lib. chez D., 272. — Ruatus, au con- traire, replagant la métaphysique aprés la physique et renongant dlailleurs a prouver Dieu, ne prétend plus 4 la certitude démonstrative, mais se contente de vraisemblance (XI, 674). 56 AUG.-GEORGES BERTHIER mathématique, en tant qu’elles sont des conséquences nécessaires des hypothéses initiales, en tant que leur ensemble constitue le schéma de tout univers possible (1). Par cela seul qu'il est tout-a-fait général, ce schéma ne nous apprend rien de précis sur Je déterminisme d’aucun phénoméne particulier du monde sensible; il faut faire intervenir des hypothéses complémentaires, suggérées par les effets a expliquer (2). Ces suppositions, elles, n’ont rien de nécessaire, méme elles peuvent étre fausses, sans ce qui en sera déduit cesse de nous rendre le service que nous en attendons, c’est-a-dire permette « d’appliquer tellement quelques corps sensibles les uns aux autres que, par la suite des causes naturelles, quelques effets sensibles soient produits » (3). S’il n’y a pas chez Descartes de critique du mécanisme aussi précise et consciente de son but que chez Lerpniz ou BERKELEY, ce n’est donc pas 4 dire que son dogmatisme ne souffre pas de restriction, De méme qu'il cherchait « 4 regarder les choses qui se présentaient du biais qui les pouvait rendre le plus agréables», il vit que la science devait s’assigner comme but ou mieux comme méthode, d’envisager tous les phénoménes par le biais (4) qui se préte a leur représentation mathématique, les divisant en autant de parties, non point qu’ils pourraient en comporter en eux-mémes, mais qu'il est requis pour mieux résoudre les problémes qu’ils soulévent et « supposant méme de l’ordre entre ceux qui ne se précédent point naturellement » (°). A aucun moment — et les Principes en font foi aussi bien que les Reguie — Descartes n’a cru le travail scientifique exécuté par notre esprit sous la pression d’une nécessité étrangére; il a reconnu la part d’arbitraire inhérente, sauf dans un cas, a la construction de son systéme : « Je crois qu’on peut expliquer un méme effet particulier en diverses fagons qui soient possibles, mais je crois qu’on ne peut expliquer la possibilité des choses en général que d’une seule fagon, (1) Principes, II, 15 (IX [2], 108); 43-47 (IX [2], 123 ss.); Disc. de la méth., VI (VI, 64). — Cf. Apam, Vie, 149-150. (2) A ce propos, je ne saisis pas la raison qui fait s’étonner M. Apam ( Vie, 394) que D., en imaginant telle cause, ait pu songer d’avance aux effets a expliquer. Il n’en pouvait étre autrement, ou bien D. eut du s’assigner la tache chimérique de déduire non pas seulement wn monde, mais linfinité des mondes possibles. (3) Principes, IV, 204 (IX [2], 322). (4) Principes, I, 8 (IX [2], 28); Disc. de la méth., Il (VI, 9). (8) Disc. dela méth., Il (VI, 18). LE MECANISME CARTESIEN ET LA PHYSIOLOGIE AU XV11° SIECLE 57 qui est la vraie »(*). A GassEnp, qui objectait que l’essentiel des choses pouvait étre précisément le résidu qui échappe a notre connaissance, Descartes réepond qu’il n’y a pas a se mettre en peine de ce qui est reconnu impénétrable a notre esprit : c’est comme si ce n’était pas (?). Au dilemme auquel semblait l’acculer, ainsi qu’on l’a remarqué (3), une telle réponse: ou idéalisme ou probabilisme, Descartes a préetendu échapper en faisant intervenir la véracité divine comme garantie de la valeur de nos idées claires et distinctes. Mais une telle garantie nimplique nullement que tout ce que nous concevons clairement et distinctement existe «mais seulement que tout ce que nous apercevons clairement est vrai, et ainsi qu'il existe si nous apercevons qu'il ne puisse pas ne pas exister; ou bien qu'il peut exister, Si nous apercevons que son existence soit possible» (*). En conséquence, les hypothéses physiques de Descartes ne sont, comme les figures que le géométre trace au tableau, que des artifices au moyen desquels l’imagination peut aider au progrés de l’intelligence (*), puisque son dessein est d’édifier une physique qui ne soit que géometrie, et que les figures de la geéometrie elles-mémes ne sont que des symboles, au méme titre que les chiffres et les signes des équations auxquelles elles correspondent, de la quantité pure (°). Il n’y aurait lieu de réaliser le mécanisme que si l’on devait réaliser cette quantité pure qu’est, au vrai, l’étendue, objet de la mathématique, c’est-a-dire de toute science possible. D’autre part, si, par rapport a l’analyse, centre de son ceuvre (7), la géometrie et a fortior? la cinématique sont encore quelque chose dexterieur et de provisoire, on est porté a ne voir dans les grossiers mécanismes inventés par Descartes pour représenter les phénoménes physiques et spécialement les physiolo- giques, que des produits de son imagination (8) et non point des (4) A.-T., III, 212; Rép. auw 6° obj. (IX, 232), cf. HAMELIN, op. cit., 233; Gitson, La lib. chez D., 105. (?) A.-T., VIL, 258-277 ; 350-361. (3) Apam, Vie, 323-326. (4) A.-T., III, 545. — Cf. aussi VIII, 99; IX (2), 23. (°) Cf. P. Bourroux, L’imaginat. et les math. selon D. (1900). (°) Rep. auw inst. de Gassend. (IX, 212); Principes, Il, 8-9 (1X [2]. 67) et surtout Regul. IV (X, 371 ss.), Regul. XIV (X, 438 ss.); Rép. @ Morus, 15 avril 1649(V, 342). Sur la mathématique cartésienne, voir surtout L. BRun- sonwica, Les étapes de la phil. math. (1912), 105 ss. (7) P. Bourroux, op. cit., 29. (°) Hamagin, op. cit., 317; L. Buoou, La philos. de Newton (1908), 532. 58 AUG.-GEORGES BERTHIER conséquences — méme prétendues — des principes posés par son intelligence (!). Debarrassé de ces éechafauds, peut-étre nécessaires a son édification, le mécanisme cartésien apparait comme la premiére tentative pour étendre a tous les phénoménes connaissables, tant terrestres que célestes, tant organiques qu’inorganiques, la notion de systéme (2) au sens astronomique, c’est-a-dire d’ensemble lie d’équa- tions de méme forme; et, en tant que son essence n’est point la réduction 4 des mouvements supposés de particules supposées, mais la mesure, la « mathématisation » des phénoménes, il est l’un des plus brillants anneaux qui relient la science actuelle a ses origines médiévales et antiques. Dans la mesure ou cette interprétation générale du mécanisme car- tésien serait admise, on pourrait continuer d’estimer facheux qu'il ait plus favorisé les tendances aprioristes et déductives de |’iatroméca- nisme et de ]'iatrochimisme que la conception et la méthode purement physiologiques de Harvey, mais on devrait en tous cas reconnaitre que si ce dernier et ses successeurs ont engagé la science dans la voie la plus féconde en résultats expérimentaux immédiats, Descartes, lui, a compensé d’avance l’énorme gaspillage de temps et d’intelligence dont il est en partie responsable, par la streté et la profondeur avec lesquelles il a déterminé les conditions formelles de toute science digne de ce nom, c’est-a-dire intelligible et précise. De sa physiologie ainsi comprise, plutét dans ce qu’il la voulut que dans ce qu’elle fut, il serait done permis de répéter ce que Renovuyter disait de sa physique : « Elle est une ceuvre philosophiquement réussie ». AuG. GEOoRGES-BERTHIER. (Lyon). (*) Cf. Renouvigr, Physig. de D. (Crit. philos., IIL ou 1, 2); Hamenin, op. cit., 43, 59, 311. (4) Apa, op, cit., 313. Chronique et Correspondance Archivio di Storia della Scienza, diretto da Aldo Mieli. — Nous saluons avec joie l’apparition d’une nouvelle revue génerale d’histoire de la science dirigée par ALpo Mien, qui fut un des premiers amis et collaborateurs d’Jsis. Le but et le plan de l’Archivio sont trés sem- blables a ceux d’Jsis, mais |'Archivio étant publié en Italie et en italien, sera surtout consacré a l'étude de la science italienne et 4 l’examen des travaux italiens. Nous avons le sentiment qu’en dirigeant cette revue amie, ALDO MieLi ne cessera point de collaborer avec nous, car nous continuons en effet 4 combattre pour le méme idéal. Les relations les plus intimes uniront d’ailleurs Jsis et l’Archivio, et il n’y aura point de vraie concur- rence entre elles, mais seulement de l’émulation et de l’entr’aide. L’Archivio paraitra une fois par trimestre et formera annuellement un volume illustré d’environ 500 pages. Le premier fascicule a paru en mars 1919. Il est analysé dans notre septieme bibliographie critique. Il contient des articles de fond de G. B. De Toni, AnT. FAvaro, GINo Loria, ANDREA Corsini, et des notes classées sous les rubriques géné- rales suivantes : Studie note vinciane; — Bibliografia metodica dei lavori di storia della scienza pubblicati in Italia; — Analisi critiche ; — Gli scienziati italiani. Aggiunte, note e discussioni; — Notizie et commenti. Le deuxiéme fascicale est sous presse depuis plusieurs mois, sa publication étant retardée par des circonstances indépendantes de la volonté de son directeur. L’éditeur de l’Archivio est le D"™ Artinio NarprEccaia, Via dell’ Umilta, 14, Romal9. Le prix du volume est de 30 lire en Italie et de 35 franes de Paris a l’étranger. L’adresse de la rédaction est: Prof. Axpo Migtt, Casella postale 265, Roma. Gis: Gli Scienziati Italiani dall’ inizio del medio evo ai nostri giorni, diretto da Aldo Mieli. — Le méme sayant, notre ami ALDo MIBLI, dont l’énergie est vraiment infatigable, a entrepris la publication d’une collection de biographies des savants italiens depuis le moyen-age jusqu’a nos jours. Cette collection sera publiée en yolumes grand in-8°, denyiron 500 pages, imprimés sur deux colonnes et illustrés de por- 60 Isis, 11. 1920 traits, fac-similés, autographes, etc. Les biographies, dont chacune est l’ceuvre d’un spécialiste, seront publiées sans aucun ordre. Un index alphabétique terminera chaque volume et de plus, quand au moins une dizaine de volumes auront paru, des tables onomastiques, chrono. logiques, géographiques et systématiques permettront de retrouver facilement les renseignements désirés. Les mots « Scienziati italiani » doivent se comprendre ainsi : sont considérés comme savants les philo- sophes, mathématiciens, astronomes, physiciens, chimistes, minéra- logistes, géologues, psychologues, géographes et tous les biologues. Les ingénieurs, médecins et agronomes sont également inclus, mais non les jurisconsultes, les philologues et les sociologues. Sont consi- dérés comme italiens tous les savants nés en Italie ou de race italienne, et encore ceux qui se sont identifics a l’Italie par la langue dont ils se sont servis, par les écoles qu’ils ont fondées, par les habitudes qu’ils ont acquises (par ex. STENON et VESALE). Chaque biographie sera disposée de la maniére suivante: un titre et sous-titre donnant les noms et prénoms, lieu de naissance, dates de naissance et de mort, et la spécialité (par ex. Luca Guin di Croara d’Imola, c. 1490-4 maggio 1556, medico e botanico); — la vie; — ana- lyse des ceuvres; — bibliographie (ceuvres du personnage considéré et ceuvres qui lui furent consacrées); — iconographie. Un fascicule spécimen de 40 pages, a paru en 1919 et fait une excellente impression. Il contient les biographies suivantes : Luca Guini par G.-B. De Toni; Lronarpo Pisano par G. Lorta; Antonio Coccut par A. Corsini; VAN- noccio Birincuccio par A. MiEL1; RoBERTO DE VISIANI par A BEGUINOT; ANTONIO FIGARI par STEFANINI; GiusEPPE Mo.eti par A. Favaro. Le premier volume est sous presse et paraitra en 1920. C’est avec la plus vive impatience que nous l’attendons. ALpo Mirui a rendu un grand seryice a la science en inaugurant cette ceuvre nouvelle. Il faut admirer sans réserves sa méthode, son Gnergie inlassable, sa foi vigoureuse. Gli scienziati italiani seront édités par le Dott. ArtiLio NARDECCHIA, &’ Rome. Le méme éditeur a entrepris la publication de deux autres collections semblables : Gli artisti italiani, confiée & ANTONIO Munoz et I musicisti italiani, confiée 4 ALBERTO Camerti. Ajoutons encore qu'il préevoit déja la publication d’un volume consacré aux sayants de l’antiquité classique qui nacquirent et vécurent en Italie, volume qui complétera ceux consacrés aux savants italiens proprement dits. j G. S. The Jubilee of Nature (1869-1919). — The first number of the great scientific weekly, Nature, was published by MacmiLuan and edited by (Sir) Norman Lockyer en Noy. 4, 1869. An unusually interesting CHRONIQUE 61 number has been published, almost exactly fifty years later, on Nov. 6, 1919, to celebrate this remarkable jubilee. The first article « Valedictory memories » contributed by Sir Norman, reproduces the original programme of Nature —a programme which has been faith- fully followed, — and tells us how this periodical was started. In 1858, a fortnightly column of scientific notes had been started in the Saturday Review. In 1860, HuxLtry began the publication of a quar- terly, the Natural History Review, but ceased to contribute to that magazine in 1863, to become associated with the Reader, a weekly of which Norman Lockyer was the Science editor. Nature was established in 1869 with the collaboration of JosrpH Hookrr, Huxtry, TYNDALL and practically all the other leading scientists of the time. It is remarkable that during this half century of existence Nature has changed so little. A comparison of a number issued in the year 1869 with one of 1919 shows the same generalarrangement, the same sequence of subject-matter; moreover the pages and the style of type are nearly identical in appearance. The jubilee number contains a biography of Sir Norman Lockyer by H. Drsianpres, with a portrait, and a series of retrospective articles by Sir ARcHIBALD GEIKIE, Sir E. Ray LANKESTER (the founda- tion of biological sciences), Canon JAmEs M. Witson (science and the church), T. G. Bonney (the expansion of geology), the four last named writers having been contributors to the earliest issues of Nature, Sir T. Cuirrorp ALiBurr (the new birth of medicine), Sir E. S. Scuarer (development of physiology), C. J. Marvin (preventive medicine), A. Smits Woopwarp (the antiquity of man), Huco Dr Vrigs (the muta- tion theory), W. Warreson (Mendelism), J. Cossar Ewart (telegony), Sir E. Tuorpr (chemistry), Henry E. Armstrone (id.); H. B. Drxon and H. Sreeurn (chemical elements discovered since 1869), J. C. Pup (physical chemistry), Sir J. J. Tuomson (electrical properties of gases) , Sir Ernest RuruEerForD (radium and the electron), FREDERICK Soppy (atoms and molecules), J. S. Townsenp (ionisation of gases), A. Fow- LER, (Spectroscopic astronomy), W. H. Brace (X-rays in physical science), A.C. JorpAN (X-rays in medical science), J. A. FLEMING (electrical invention), W. C. Unwin (mechanics), H. C. H. CARPENTER (metallurgy), L. Barstow (aviation), C. H. Lees (liquefaction of gases), W. H. Dives (meteorology), Sir Joan Scorr Ketter (geography), CHAPMAN JONES (photography), EMERY WALKER (reproduction of illus- trations), Sir Witr1am A. TinpeN (science teaching), ALeEx HiLu (science at universities), J. H. Rrynoips (technical education), Sir RicHarp A. GREGORY (promotion of research). There are also a few notes devoted to some great institutions of research and an imposing list of the British scientific societies founded during the past fifty years 6 62 Isis, 11. 1920 In short, this number is too unsystematic to be considered as a his- tory of science during the last half-century, but it contains a good deal of interesting materiel for such history. Its lack of order is typi- cal of the whole Journal. But, as itis, Nature has rendered and will render still innumerable services to all scientists. Long live Nature! Y GS: The scope of the Associations for the Advancement of Science. — The London Times published in its issue of Sept. 15, 1919, an editorial devoted to the recent meeting of the British Association. It contained the following suggestive remarks which apply just as well to all other similar Associations : « The British Association does some good work. It could do much more. It serves as a meeting ground of men engaged in different branches of science. Were they not swamped by the camp-followers and separated by subdivision, they could really come together for the purpose of social contact and of discussion of the technical methods on which the progress of science depends. Itis the great annual oppor - tunity for the publicity of scientific work. The more necessary that it should avoid the popular « copy » which has always a ready access to the lay organs of publication. The more vital that it should present the highest aims and needs of science. What is most vital is that it should insist on the advancement of science simply as knowledge, and not merely as a means to practical utilities. Certainly in the recesses of some of the sectional meetings, and in a few of the formal addresses, there was insistence on pure as opposed to applied research. But the small voice of the true scientific spirit was drowned by the resounding advertisement of the practical utilities that had come from science. Moreover, it frequently became shrill with personal protest — protest from scientific men who thought that they had been neglected or con- trolled by « practical » men. We do not dispute that the protests were sometimes just, and that it may have been useful to make them. But the nation and perhaps even the Government, which is a very different thing, will listen more readily to science at its best. And the best voice of science is neither protest, promise, nor boasting, but the pro- clamation of the intrinsic worth of knowledge spoken with faith and imagination ». Analyses Benoy Kumar Sarkar. — The positive Background of Hindu Sociology : Book I, « Non-Political». With appendices by Dr. B. Skat. Allahabad, Panini office, 1914 (Sacred Books of the Hindus, XVI), ‘gr. in-8° de xxiv, + 365 p. Pour préparer le lecteur a l’étude de la Cukraniti, publiée anté- rieurement (t. XIII) dans la méme collection, B. K. S. a jugé néces- saire la vaste compilation dont voici le premier volume. Qu’une compi- lation initie 4 une compilation, rien n’est plus en accord avec les habitudes indiennes. Les éditeurs ont révé d'une ceuvre grandiose, ou s’entasseraient, selon un ordre qui nous parait, 4 nous, pluté6t une juxtaposition qu’un classement méthodique, un grand nombre de données (data) de leur civilisation. De fait, plus encore et autrement quwils ne le croient, ce dernier est caractéristique des procédés de travail hindous. I] n’est guére de chercheur qui ne puisse trouver a glaner dans ce péle-méle de matériaux : tel est pour nous l’intérét de cette publication, abstraction faite de tout ce qui atteste, selon notre jugement d’EKuropéen, un manque complet de critique. Nous recon- naissons pourtant bien volontiers dans l’entreprise quelque ressem- blance lointaine avec celle d’AucustE Comrr. De méme que ce fondateur du Positivisme n’a estimé pouvoir édifier la sociologie que sur la base des divers étages constitués par la hiérarchie des sciences, le positi- visme hindou croit nécessaire de n’aborder les questions sociales qu’aprés l’élaboration d’une somme des éléments ( non-politiques » de la culture indienne. Ce qui manque a la justification de ce paralléle, c'est, il est vrai, l’essentiel : une théorie de la classification des sciences Sil’on tenait a défendre l’attitude de B. K. S. et de Skat avec des arguments européens, on pourrait hasarder que le positivisme hindou contemporain est plus exempt de philosophie que le comtisme; mais nous doutons, quant 4 nous, qu'il faille lui en attribuer un mérite: il est aisé de ne point philosopher en se résignant au chaos. Cependant, par son parti pris d’écarter toute métaphysique, la Préface témoigne d'une ressemblance authentique avec notre positivisme: on s’efforce de soutenir que la pensée indienne n’a nullement été absorbée, d’une fagon exclusive, par les problémes transcendants de la vie religieuse ; 64 Isis. 1. 1920 elle a fait, nous assure-t-on, des efforts délibérés vers une science de la nature et du relatif en tant que tel ; la morale indépendante (dharma), l'économie (artha) s’opposeraient a la poursuite du salut (mohsa) comme la jouissance du monde (bhoga) au! renoncement (tyaga). L’admission de cette idée comme principe heuristique pour ]’étude des faits hindous se révélera juste ou non, selon les résultats auxquels elle conduira; dans l|’état actuel de nos connaissances, elle parait para- doxale : pour autant que nous atteignons ses manifestations, la pensée hindoue se montre incomparablement plus supranaturaliste que natu- raliste. Mais nous nous plaisons 4 reconnaitre, dans le postulat de B. K. S. et de Seat, une maniére nouvelle, peut-étre féconde, d’envi- sager la culture indienne. Aussi leur ceuvre est-elle susceptible de fournir des documents a l’historien de la science, ainsi qu'il résulte de la simple inspection de la table, dont nous tenons a reproduire les chefs principaux. I. Relativity of the Niticastras (euvres de morale politique). — Il. The Data of ancient Indian Geography. — II]. Data of A. I. Ethnology. — IV. Data of A. I. Mineralogy. — V. Data of A. I. Botany. — VI. Data of A. T. Zoology. Appendices by Dr. Srau: 1° Hindu Ideas about Plants and Plant Life; 2° Classification of Animals; 3° Physiology and Biology; 4. Mechanics ; 5° Acoustics. (Appendices : p. 315-365.) P. Masson-OorseEt (Paris). Kishori Lal Sirkar. — An Introduction to the Hindu System of Physics, being an Exposition of Kanad-Sitras relating to the subject, published by B. L. Sarkar, printed at the Srec Press by Srat, — 107 Cornwallis street, Calcutta, 1911, in-12° de vir + 108 p. Ce petit volume est trés caractéristique d’un état d’esprit fort répandu parmi les Hindous modernes. A juste titre fiers de leur passé spéculatif, humiliés aussi par le reproche trés excessif si souvent fait a leur civilisation, d’avoir été insoucieuse de toute science positive, ils mettent volontiers un point d’honneur a vouloir retrouver dans leurs antiques conceptions ]’équivalent des idées sur lesquelles repose la science européenne. L’apologétique n’est plus au service de la seule religion; on l’érige en méthode @histoire de la science dans une ciyili- sation donnée. Nous croyons, quant a nous, que ce chauyinisme scienti- fique tourne le plus souvent contre son but: car l’indigéne risque, en s'y abandonnant, de méconnaitre la portée des notions occidentales quil assimile hativement aux conceptions de ces ancétres; et cette assimilation lui fait perdre le sens authentique de ces conceptions elles- mémes, qu’il comprend désormais moins exactement que ne peut le ANALYSES 65 faire un historien étranger, plus désintéressé en la circonstance. Si ce jugement que nous émettons risque de froisser de légitimes suscepti- bilités, cela ne prouve que mieux lutilité de l’ceuvre entreprise par Tsis, qui s’ouvre aussi libéralement -— aussi fructueusement — aux esprits des deux races si étroitement apparentées: chacune, connais- sant mieux son émule, se connaitra mieux elle-méme. C’est un jeu des l’abord assez piquant, mais dont l’on reconnait vite la vanité, que d’établir des correspondances entre des termes soi-disant scientifiques orientaux et occidentaux. Gurutva devient la gravitation; en effet, c’est la lourdeur; Karma l'énergie; en effet, c'est l’action. Rien de littéralement faux dans ces équivalences; l’acception vague, de sens commun, appartient en commun aux termes correspondants du sanskrit et de nos langues; la seule signification absente dans la compréhension des vocables sanskrits, c’est justement la valeur scienti- fique des concepts. Car l’essence de notre physique est mathématique ; et la physique de Kayapa est une description qualitative oa la notion de quantité n’intervient qu’a peine, celle de calcul absolument pas. L’idée de quantité est présupposée par la théorie atomiste ; mais aucun usage n’en est fait, qui rappelle, méme de loin, les explications de notre physique. L’auteur de lopuscule n’insiste guére, d’ailleurs, sur cet atomisme, partie la plus originale du systeme Vaicesika. Ces réserves faites, reconnaissons que cette Introduction peut servir 4 familiariser les esprits avec les concepts les plus élémentaires de la doctrine de KaNApa: description des éléments en substances, des qualités sensibles et du mouvement. P. Masson-OursEt (Paris). Quarante ans d’Indianisme. — CGfuvres d’AuGuste Barru, recueillies a loccasion de son quatre-vingtieme anniversaire : t. I, Les Religions de l' Inde et Bulletin des Religions de l Inde (1880-1885). — 'T. II, Bul- letin des Religions de l' Inde (1889-1902). — T. III, Comptes rendus et notices (1872-1886). Paris, Leroux, 1914, x1+407, 446 et 485 p. gr. in-8°. Les orientalistes et tous les amis de la haute culture accueilleront avec joie cette publication d’ceuvres classiques qui,dés le jour de leur apparition, étaient devenues difficilement accessibles. Le texte primitif des Religions de U'Inde, antérieur a la traduction anglaise, était épuisé depuis longtemps, et les Bulletins se trouvaient dispersés dans diffé- rentes années de la Revue de V'Histoire des Religions. Divers articles, extraits de la Revue critique et du Journal des savants, composeront le quatriéme volume de ces cuvres complétes. Ainsi sera rendu le plus digne hommage au savant modeste et au maitre impeccable. 66 Isis. 11. 1920 Par surcroit on aura présenté sous une forme maniable l’instrument de travail le plus précieux dont puisse disposer un indianiste. Tous les essais sérieux d’indologie parus, en quelque pays que ce soit, depuis trente-cing ans, ont puisé largement a cette source d’informa- tions et de jugements si mesurés, si sirs, que constitue toute ceuyre d@Avueuste Barry. On ne citerait pas un probleme indologique, si obscur, si spécial ptt-il étre, qui n’ett été de sa part l’objet d’une étude approfondie et d’appréciations aussi fermes que compréhensives. L’au- teur fait partie du tout petit nombre d’écrivains qui s’interdisent comme une déloyauté un jugement hatif ou une expression redondante : l’adéquation de la pensée a son objet n’a d’égale que la correspondance parfaite entre l’expression et la pensée. Nulle entreprise de critique ou d'histoire ne donne a un plus haut degré le sentiment de la vérité défi- nitive, malgré état nécessairement relatif et provisoire de nos con- naissances; car le maitre a étreint avec tant de pénétration les mateé- riaux qu'il examinait, que pour ainsi dire aucune découverte ne saurait infirmer les résultats obtenus, mais seulement les compléter. Aussi, meme dans ses parties les plus anciennes, et a la différence de la plu- part des ouvrages dont elle fait la critique, l’ceuvre n’a-t-elle aucune- ment vieilli. La bibliographie indologique, certes, s’est enrichie depuis 1879, date ot vit le jour le magistral tableau des Religions de UInde; mais les appréciations formulées, grace a cette precision pru- dente qui saisit sans excés ni défaut toute l’intelligibilité que comporte une donnée, sont aussi lumineuses qu’elles pouvaient le paraitre a trente-cing années en arriére. Le yoeu exprimé par M. Sénart offrant 4 l’auteur la publication de ses ceuvres, se réalisera pleinement : la géné- ration qui monte, privée de connaitre personnellement plusieurs années méme ayant qu'il mourut (1917), le doyen vénéré des india- nistes francais, trouvera dans ses travaux les plus rares modéles, et les plus appréciés. P. Masson-OvrsEt (Paris). G. Jouveau-Dubreuil. — Archéologie du Sud del’Inde. —1. « Architec- ture », 71 figures, 64 planches. — II. « Iconographie », 40 figures et 44 planches (Annales du Musée Guimet, Bibl. d'Etudes, xxvr et xxvii), Paris, P. Grurnngr, 1914. Deux gr. in-8° de 192 et 152 pages. Silauteur de ces deux volumes, présentés comme théses de doctorat a l'Université de Paris, a désiré attirer l’attention des amis de l'art décoratif sur l’esthétique hindoue du Sud, les aider a analyser les prin- cipaux traits d’ornementation et a discerner sur les bas-reliefs d’Ellora un Krsna ou un AGNI, son ouvrage mérite la faveur du public, et ANALYSES 67 l’abondance des illustrations le rend « désirable » dans toute biblio- théque d@’histoire de l'art. Mais on prétend avoir fait ceuvre de science (I, 4): au critique de rechercher dans quelle mesure cette prétention est justifiée. Ce n’est pas, sans doute, ceuvre d’épigraphiste, car l’au- teur, qui ne parait pas posséder le sanscrit, a préferé une « autre méthode » que celle qui interpréterait les morceaux d’architecture ou de sculpture par le déchiffrement des inscriptions qui s’y rencontrent. On a eu le mérite trés réel de visiter un grand nombre de ruines, de classer tous les documents, de déterminer ainsi les caractéres d’un art sui generis, dont l’observation de plusieurs styles a fait reconnaitre par induction plusieurs phases. Voila une besogne utile, qui appellera sans doute des rectifications ou des compléments, mais par laquelle sont posés les jalons d'un examen méthodique, dont l’essai n’avait jamais encore été tenté. Y etit-il quelque simplisme dans les principes, posés de facon si tranchante au début de l’ouvrage, et rappelés ensuite avec insistance en toute occasion, nous n’en ferions guére grief 4 l’auteur, car il est permis d’user d’hypothéses trés claires pour débrouiller un chaos; seulement plus le principe est simple, plus la vérification doit se montrer minutieuse. Dans la partie théorique de ce travail, on pro- céde a la facon de Taine : on exprime en une formule chaque style, et par la mise en rapport des diverses formules on se croit en mesure d’af- firmer qu’une éyolution s'est produite spontanément, sans influences étrangéres, comme en vase clos; de méme, selon une comparaison fré- quemment alléguée, que l’art dit gothique est l’aboutissement naturel de l’art roman. La partie empirique fera la valeur durable de l’ou- vrage : elle met sous nos yeux des documents précieux. Nous n’avons eu en vue, jusqu’ici, que le tome I, sur l’Architecture, par ot dailleurs il faut entendre une étude des motifs de décoration, non un traité de technique architecturale, puisque, comme le remarque JOUVEAU- DusrevuiL, les constructeurs indiens n’ont eu 4 résoudre aucun pro- bléme susceptible d’intéresser l’ingénieur. Le tome If échappe a toute objection méthodologique par son caractére purement descriptif. Nous estimons cependant qu’au lieu de pratiquer la méthode comparative, au lieu surtout d’expliquer les données iconographiques par la littéra- ture soit connue, soit 4 connaitre, on recourt trop volontiers 4 des com- mentaires puisés dans ces pauyres racontars dont sont coutumiers de se contenter les indigénes qu’on interroge. Quoiqu’il en soit, le profes- seur francais de Pondichéry a inauguré une recherche que nous espé- rons qu il continuera : son effort, comme celui de son éditeur P. Grv- THNER, est digne d’estime. P. Masson-OuRSEL. 68 ISIS. 111. 1920 Praphulla Chandra Ray. — A History of Hindu Chemistry from the earliest times to the middle of the sixteenth century A. D., with sanskrit texts, variants, translations and illustrations. Calcutta, the Bengal chemical and pharmaceutical Works, Ltd. : t. I, 2° éd. revised and enlarged, 1903, in 8° de cxxxu, 312 et 70 p.; t. II, 1909; 17, xcv1, 290, 152, et 21 p. Isis est heureuse de saluer en cet ouvrage non seulement un desrares exemplaires de sérieuse étude critique faite par un savant non euro- péen sur l’histoire de la science dans sa propre patrie, mais une contri- bution importante 4 Vhistoire de la science universelle, indépendante des distinctions de langue et de race. Docteur és-sciences, professeur de chimie a Presidency College (Calcutta),depuis de longues années, l’auteur réunit toutes les conditions pour s’acquitter excellemment de sa tache, puisqu’il joint 4 la compétence scientifique et 4 une connaissance appro- fondie de Vhistoire ces naturelles affinités si utiles 4 la compréhension des doctrines, et qui résultent de la communauté de culture entre le chercheur et les théories qui font l’objet de la recherche. Aucun ouvrage ne peut, méme de trés loin, en un domaine quelconque de la science indienne, se comparer a cette enquéte de longue haleine sur les théories chimiques au cours de vingt siécles. Si l’entreprise avait besom du témoignage dune autorité pour garantir sa valeur, nous n’aurions qu’a rappeler avec quelle sympathie le meilleur juge en l’occurrence, M, BerTHELOT, rendit compte naguére d’un mémoire de Ray qui pré- ludait A cette publication (J. des Savants, avril 1898) et comment il accueillit, peu d’années avant sa mort, le tome I, disant qu’un chapitre nouveau et intéressant venait de s’ajouter a l'histoire des sciences et du progés humain. Encore que l’ouvrage soit d’une clarté parfaite, non seulement dans la disposition de ses parties, mais grace aux tables et aux index et jusque dans l’impression des caractéres, il n'est pas composé selon nos régles européennes, qui d’ordinaire prescrivent de ne plus revenir a un objet que l’on vient de traiter. Ici, chacune des périodes distinguées est envisagée: 1° au point de vue historique: noms des auteurs, dis- cussion de leur date, nature de leurs ceuvres; 2° au point de vue du chimiste: contenu des doctrines, découvertes soit de substances nouyelles, soit de procédés jusqu’alors inédits; 3° au point de vue dela documentation elle-méme: citation des textes importants. I] faut chercher en des endroits différents de ces deux tomes, paginés selon des numérotations distinctes, les-données de ces trois ordres. Ceci soit dit, non pour en faire grief 4 l’auteur, mais pour aider le lecteur a tirer tout le parti possible d’un travail chargé de substance. P. C. Ray envisage l’histoire de la chimie depuis l’age védique ANALYSES 69 jusqu’au xvi¢ siécle. Les premicres manipulations s’exercérent sur des essences végétales pour la confection de liqueurs fermentées néces - saires au culte, ou de produits servant aux charmes et aux incantations. Le but, souvent, était médical; les procédés magiques et les ressources, celles que fournit l’herboristerie. Tel est le stade de l ATHARVAVEDA, qui, dans la mesure ou il exprime d’obscures superstitions populaires, est rempli de notions d’une antiquité inassignable, mais trés grande. — L’époque suivante, que l’auteur fait commencer dés avant le Boudd- hisme et finir vers 800 de notre cre, comprend au moins douze sieécles. Une science de la vie (ayurveda) s'est constituée, avec la théorie humo- rale pour centre. L’atomisme du Vaigesika est constitué, adapté a la théorie des cing éléments ; et 4 cette derniére correspond une théorie de la sensation ou du godt: rasa; voici déja que nous apparait ce mot dont toute l’évolution chimique commentera les changements de sens. Le plus ancien ouvrage chimique est le Charaka, que notre auteur croit plus ancien que le Bouddhisme. Le Sugruta, qui pevt dater du milieu du Ile siécle de notre ere, est attribué a un certain NaGarsuna, que Ray hésite, dans le tome I, a identifier au philosophe fondateur de Vécole Madhyawika (xcrv), mais qu'il lui identifie au tome II (xx), avec cette réserve que ce nom de NAGArRsUNA couvre bien plutdt l’en- semble du Mahayana, que l’ceuvre stricte d’un docteur individuel (xxiv). Quant au Vagbha-a, impossible de le faire remonter au dela du vi’ siécle. — Une période intermédiaire (800-1100), celle de Vrnda et de Chakrapani (vers 1060), nous achemine 4 l'age tantrique (1100-1300), ou apparait une magie rappelant celle de l’Atharvaveda, mais associée a des idées bouddhiques et au culte Civaite. De nombreux ouvrages sur les propriétés du mercure, tel est le sens qu’a pris le mot rasa, visent a béatifier, 4 immortaliser dés cette vie notre corps, en lui assi- milant les vertus de Hara et de Gauri, c’est-a-dire de Civa et de sa Cakti, sous les espéces du mercure et du mica. A cette époque appar- tiennent le Rasaratnakara, le Rasahrdaya, le Rasacintamani, le Rasar- nava., etc. Enfin, la période iatrochimique (1300-1550) ne se signale que par la rédaction scolastique de compilations sans originalité. Qui désirerait pénétrer le sens de l’alchimie indienne devrait com- pléter la lecture du présent ouvrage par la traduction de la Charaka- samhita, par A. C. KaviraTna, car ce traité est le plus vieux document accessible, si lon met a part l’Atharvaveda. On trouverait 1a, péle- méle, des recettes de collyres, des classifications empiriques, des ten ta- tives pour définir le rasa, des drogues mi-organiques, mi-métalliques 3 des mélanges, sinon des combinaisons au sens précis du mot. A cédté de la définition qui n’est que l'imposition d’un nom unique A des variétés en nombre déterminé, d’un méme corps, apparait la définition par la 70 Isis. 1. 1920 production du corps en question : ainsi les ksaras, ou alealis, qui jouent un grand role dans ce livre, sont expliqués par le ksurana, égouttement ou filtrage. — Une classification plus complexe des alcalis, l’observa- tion qu'ils peuvent étre neutralisés par l’acide de kanjika, a la facon dont un feu est éteint par de l’eau; obscure aperception d’une con- nexion entre les métaux et leurs sels; apparition de l’usage du bitume et déja les premieres mentions du mercure : voila quelques apports fournis par le Sugruta. — L’age dit de transition apprend la fabrication du sulfide de cuivre et du sulfide noir de mercure (kajjali). — La période tantrique accorde une importance particuliere 4 la recherche et a la fabrication de Vor, avec lequel d’ailleurs le cuivre est quelquefois confondu. La technique pratique progresse plus que la pharmacopée, plus surtout que la chimie, qui demeure assez stationnaire, faute de découverte importante, bien qu’elle se complique de scolastiques distinctions. Extrait de la calamine, le zinc devient un ingrédient fort recherché, surtout dans la période iatro-chimique. Alors apparaissent de grands espoirs fondés sur la réduction en cendres des gemmes et des métaux. L’évolution de la chimie théorique, — si tant est que l’on puisse légitimement laisser croire qu'il y eut mieux que des recettes, mais une doctrine, — s’accompagnait d’une évolution des procédés opératoires. Les plus anciens textes s’en tiennent le plus souvent a signaler des triages, des lavages, des filtrages, des lixiviations; les corps une fois obtenus a ]’état pur, leur mise en présence, activée par un barattement ou un pilage, suffisait 4 opérer le mélange. Aux abords de l’an 1000, Vhabitude se prend d’essayer des distillations, des calcinations, des sublimations. L’époque tantrique inaugure le regne des combustions ; des creusets sont construits, ot l'on proceéde a cette opération, notée par BertHeLor dans l’Europe médiévale : la « mise 4 mort ») des métaux. En les chauffant au contact de l’air, on les réduit pour ainsi dire en cen- dres pulvérulentes, différentes par l’aspect et les propriétés du métal primitif; mais ce dernier est restitué si ces sortes de cendres sont chauffées avec des grains de froment. L’outillage de laboratoire, la machinerie (yantram) se développent au cours de la période iatro- chimique; mais au lieu de favoriser les découvertes, c’est le signal d’un déclin spéculatif. L’Inde forme d’excellents ouvriers plut6t que des chercheurs. Elle cultive avee prédilection l’art du joaillier, dont les manipulations opérées sur l’or confinent 4 la pratique du chimiste, mais ne contribuent en rien a mettre sur la voie de combinaisons nouvelles. Cette breve analyse n’a pu indiquer qu’un petit nombre des données positives qui résultent de l'étude poursuivie par Ray, avec une atten- tive sympathie pour son sujet, de laquelle on ne saurait trop le louer. ANALYSES 71 Cet ouvrage est également indispensable a quiconque s’occupe de Vhistoire de la chimie ou de celle de la technologie, ou de celle de la médecine; sans compter qu'il s'impose a tout indianiste par la richesse de sa documentation : le tome IJ, notamment, présente des extraits abondants et variés de la littérature scientifique indienne. Les réserves que nous allons faire ne doivent porter aucune atteinte au jugement extrémement favorable que mérite l’ceuvre a tous égards. Elle serait, 4 dire vrai, irréprochable, si cette sorte de chauyinisme scientifique par nous dénoneé ici méme a propos de l’opuscule de KisHort Lau SirKAR (Introduction to the Hindu System of Physics) ne poussait pas l’auteur a plaider sans cesse une thése contestable. Est-il besoin de dire que nous ne songeons nullement 4 opposer le parti-pris de la supériorité scientifique de l'Europe, a la these selon laquelle l’Inde aurait pour une part frayé la voie aux recherches scientifiques de l’Occident? Si nous jugeons faible l’argumentation de Ray s’évertuant a établir l’antério- rité de la chimie et de la médecine indiennes relativement aux disci- plines similaires grecques ou syriennes, ce n’est pas par un vain orgueil d’occidentaux ingrats a l’égard d'une civilisation qui nous est si étroi- tement apparentée; c’est en raison d’une trés simple et tres élémentaire précaution méthodologique : les ceuvres apparues dans la civilisation méditerranéenne sont datées avec une assez grande précision, tandis que la distribution chronologique des productions de l’Inde montre encore une déconcertante incertitude. Nous acceptons, d'une fagon générale, la distinction des diverses périodes entre lesquelles l’auteur découpe histoire de la science en son pays; nous reconnaissons yolon- tiers que l’Atharvaveda prouye, dés les ages les plus lointains, une certaine pratique demi-médicale, demi-chimique, surtout magique et rituelle; nous admettons pleinement l’existence d’une iatro-chimie indienne antérieure a l’irruption islamique; mais nous tenons pour non fondées les assertions selon lesquelles la théorie humorale indienne serait antérieure a celle d’ Hippocrates (I, xxxvut); les Culvasiitras géo- métriques appartiendraient au vin’ siécle avant notre ére (XLI) et le Charaka ou le Sucruta se placeraient avant la médecine ou la chimie des Grecs. Rien de plus significatif que l’indécision de Ray a fixer la date appro- ximative de Nagarjuna sur la durée de tout un millénaire. L’affirmation de l’antériorité du Charaka relativement au Bouddhisme ne repose que sur une appréciation subjective, nullement démontrée (I, xIv-xy). Sans paraitre s’apercevoir qu’il se concilie mal avee sa propre thése, Vauteur cite un jugement d’ALBeRuNI qui, dans la premiére moitié du x1¢ siécle, est frappé de l’insuffisance chimique des Hindous : quoique, dit-il, aucun peuple ne soit absolument exempt de notions alchimiques, les Hindous ne consacrent pas a ces matiéres une attention spéciale . ae Isis. 11. 1920 (Etx). En dépit des ressources d'introspection fournies par le Yoga, l'anatomie et la physiologie restérent longtemps rudimentaires, en con- traste surtout avec les connaissances possédées par les médecins gréco- syriens. Alors méme que |’Inde aurait beaucoup plus été la débitrice que la créanciére des civilisations occidentales au point de vue scientifique, il est d’ailleurs évident a4 priori que ces derniéres ont dt subir de sa part une réaction; mais si l’on ne peut invoquer comme témoignages, que la présence dans l’Occident de plantes d’origine indienne (I, cxxi), ou que des noms sanscrits arabisés, tels que Sarak pour Charaka, Susrud pour Sueruta (cxxtv), c'est fort peu de chose, en V’absence de toute date précise. Tel était déjale sentiment de BeRTHELOT; certes le mémoire a lui présenté par Ray portait sur des ceuvres relati- vement tardives et l’auteur croit qu'il aurait fait changer d’avis Villustre chimiste-historien de sa science, en lui soumettant l’appreé- ciation ici présentée, du Charaka et du Sugruta. Qu’il nous soit permis d’en douter. Il n’est point nécessaire que l’Europe ait une grosse dette scientifique a l’égard de l’Inde pour que l'étude de la science indienne soit éminemment instructive, et quand méme la plaidoirie de Ray ne serait pas décisive, son patriotisme ne cesserait pas d’étre légitime : ajoutons qu’en écrivant ce livre, l‘auteur nous a donné une excellente occasion d’admirer l’effort scientifique de sa race et que lui-méme a honoré a la fois | Inde contemporaine et la science intemporelle. Une grande part du tome II a été composée a la priere de Ray, par le principal de Victoria College, B. N. Sea. Cette section se présente comme un mémoire sur « les théories mécaniques, physiques et chi- miques des anciens Hindous ». Ces quelques deux cents pages sont ce qu’on a écrit de plus systématique et de plus condensé pour esquisser a grands traits l’aspect scientifique de la pensée indienne. Ce travail méritait d’étre fait, surtout de la fagon brillante dont on l’a exécute. Mais c’est encore un plaidoyer, un discours d’apologétique en honneur de la science indienne : de la lintérét tres vif de tout le morceau, mais aussi quelques altérations de perspective inévitables quand on cherche a disposer les faits sous un autre jour, plut6t qu’a les prendre tels qu'ils se présentent. L’entreprise valait d’étre tentée, de rechercher l’attitude scientifique compatible avec chacun des systémes philosophiques indiens : mais nous ferons cette objection que la plupart se souciaient fort peu d’édifier une théorie physico-chimique. Retrouver dans la pra- krti (matiére) du Samkhya l’analyse de la conservation et de la trans- formation de l’énergie au sens moderne de ces mots, c’est une appré- ciation qui n’est vraie ni fausse, preuve certaine de son arbitraire aux yeux de lhistorien impartial. Elle n’est pas vraie, disons-nous ; car labsence de toute idée d’une mise en équation mathématique chez les pseudo-physiciens du Samkhya rend leur doctrine incommensurable ANALYSES 73 avec nos idées modernes sur la matiére. Elle n’est pas fausse pourtant, car la vague notion d’un fond commun a tous les phénoménes, d’ot ils sortent et ot ils rentrent, a été, chez nous aussi, la conception primi- tive et spontanée relative a la maticre. De ce qu’en Europe les doctrines chimiques ont tiré parti de l’hypothése atomistique, d’ailleurs inter- prétée par la science moderne en un sens tout autre que chez un Demo- CRITE, il ne s’ensuitnullement que la chimie indienne doive s’étre trouvée en connexion avec l’atomisme professé par les Jainas ou les VAICESIKAS. Non seulement la science positive a rarement été, sur le sol de l’Inde cultivée 4 part de la métaphysique, mais l’institution de la physico. chimie, c’est-a-dire l’interprétation physique -— atomiste ou conti- nuiste — du probleme chimique, alors méme qu'elle aurait été entrevue, n’a guére été exploitée, car elle ne pouyait l’étre d'une facon fructueuse que mathématiquement. Le rapprochement indiqué (II, 158-168) entre Buaskara et Newton a propos de l’application du calcul infinitésimal a lastronomie est plein d'intérét, mais décevant, puisque ce fait isolé n’a provoqué aucun changement d’orientation dans la spéculation indienne : l’a ppendice consacré par Srau a la logique scientifique était sans doute, avant la publication de Vintroduction au Tarka samgraha, d@ArTHALYE, et |’ « Introduzione allo studio della filosofia indiana » de L. Suaut, le meilleur exposé qu’on put trouver en ces matiéres. De toute manieére, la collaboration de Sra s’ajoutant a l’ceuvyre de Ray, rej) sente donc, apres une recherche portant sur le contenu de la science indienne, la plus heureuse enquéte sur les procédés formels de cette science : il faut féliciter les auteurs d’avoir senti la nécessité de cette double étude et d’avoir ainsi composé une ceuvre qui pourra étre com- plétée ou rectifiée, mais qui conservera toujours une grande valeur. P. Masson-OursEt (Paris). Paul Carus, D* (L’ceuvre indologique du). — A propos d'une réim- pression de Nirvana (1913). Le savant, le philosophe Paut Carus, qui défend avec vaillance en Amérique le monisme rationaliste si attaqué par l’empirisme pluralis- tiquede W. James ('), aréussi, en dépit ou plutota causede son monisme, ase faire sinon plus « pluraliste », du moins plus « vielseitig » que le souple et subtil pragmatiste, en se laissant conduire, par son dessein (1) Cf. The Philosophy of Form, by P. Carus, Chicago, 1911, 50 p. trad. frang. par L. Arrgat, F’hilosophie comme Science, Chicago, 1911, 43 p. C’est une profession de foi de l’auteur, le manifeste du monisme américain. 74 IsIs. 11. 1920 d’embrasser la pensée humaine dans son unité, 4 l'étude comparative des civilisations extra européennes. L’orientalisme l’a captivé, absor- bant une grande partie de son extréme activité. De nombreux articles en témoignent dans les deux périodiques dont le publiciste assume la direction, The Open Court, consacré a la science de la religion et a la religion de la science, et The Monist, consacré a la philosophie de la science. Une série d’exposés exacts et concis (« Chinese Philosophy » ; « Chinese Thought »; « Chinese Life and Customs ») et de traductions relatives au Taoisme (« Tao teh king »; « Kan-ying p’ien »; « Yin chich wen )) représentent un important effort de vulgarisation sinologique. En ce qui concerne l’indologie, le docte polygraphe a pris une attitude qui n’est pas simplement celle de la curiosité intellectuelle, mais aussi celle de l’intérét religieux pour un certain idéal de vie morale et de Vintérét esthétique pour la reconstitution de l’ambiance dans laquelle cet idéal s’est exprimé ; le savant s’est donc fait 4 quelque degré pro- pagandiste et, pour étre plus convaincant, il a quitté l’attitude de lérudit pour adopter celle de lartiste. La propagande en question est celle du Néo-Bouddhisme, tel que l’entend la « Maha Bodhi Society »; la forme esthétique mise en ceuvre est tantot la restitution des doctrines sous une forme cohérente et ordonnée, tantot le recours aux procédés du roman, sous les espéces du pastiche, pour mieux faire revivre les idées et les croyances parmi lesquelles s’élabore le Bouddhisme. Le premier de ces modes d’exposition fut employé dans The Gospel of Buddha; le second dans la trilogie des stories. P. Carus. — The Gospel of Buddha, according to old records. Chicago, Open Court Publishing Co., in-8°, xv1+-275 p., 1r* éd., 1894, 11° 1905. fl D.] Cet ouvrage procéde d’une méthode fort singuliére. I] consiste en une masse imposante de citations tirées du canon bouddhique, mais dis- posées selon un plan systématique, présentées en un récit homogene et continu, non comme une mosaique de textes juxtaposés. Si l’auteur a pleinement réussi sa gageure, il a paracheyé l’ceuyre des Suttas et son livre mérite de se substituer 4 eux, comme présentant, avec l’inappreé- ciable avantage de la cohérence, la méme richesse |de contenu. Rien de plus contraire 4 la méthode philologique: extraits, paraphrases, données d’origines diverses se fondent ensemble avec les allures d’un texte ancien. Pourtant, quoique ce procédé soit anti-critique, on ne s’en laisse duper que si l’on péche par inattention, car une table compléte des références nous indique ligne par ligne la provenance de chaque citation. Nous pensons méme qu’en dépit de ce qu’un tel plan renferme darbitraire, l’auteur fait ceuvre véritable d’indianiste en cherchant a ANALYSES 75 comprendre la prédication bouddhique comme un tout harmonieux, — hypothése qui méritait d’étre mised l’épreuve, — et surtout en donnant de la doctrine, 4 la place des insipides rabachages si fréquents dans les textes authentiques, un exposé souverainement attachant. Une maniére paradoxale et scabreuse a suscité, grace 4 la sympathie éclairée de P. Carus pour l’idéal bouddhique, un petit chef-d’ceuvre de littérature religieuse et le livre le plus propre a faire aimer le Bouddhisme. Sur l’agencement systématique des notions dogmatiques bien des réserves pourraient étre émises; mais les armes de la critique ne por- teraient guére contre une ceuyre qui ne procéde pas d’intentions exclu- sivement scientifiques. Ces éditions futures devront pourtant faire disparaitre cette coquille, fort inattendue en un glossaire de termes sancrits et palis, qui fait vivre M™ pe Pompapour a la cour de Louis XIV (p. 244). P. Carus. Stories of Buddhism, a trilogy, comprising : Karma, a Story of Buddhist Ethics, 1903, in-8°, 46 p., 15 ¢.; Amitabha, a Story of Buddhist Theology, 1906, in-18, 121 p., 50 ¢.; Nirvana, a Story of Buddhist Psychology, 1913, in-8°, 93 p., 60 c.. Quoique presque tout dans ces histoires repose sur une connaissance approfondie de l’esprit et de la lettre des textes, elles relevent du roman philosophique, échappant plus encore que I’Evangile du Boud- dha 4 la juridiction d'une critique historique. Ces récits ot limagina- tion se met au service de la reconstitution des croyances et des doc- trines, ont inauguré un genre littéraire, un pastiche d’essence spéciale dans lequel d’autres néo-Bouddhistes ont exercé un talent discret et délicat (p. ex. GsELLERUP, Der Pilger Kamanita). Que de semblables récits puissent convenir 4 l’expansion religieuse du Bouddhisme, nous le nierons d’autant moins, que les contes, les fables, les Jatakas ont de tout temps conquis a cette croyance une grande partie des ames qui s’y vouérent. Quoique moins naifs, plus savants, plus philosophiques, les récits fictifs de Carus procédent ainsi d’une tradition authentiquement bouddhique. La meilleure attestation de l’accent moral sincere et pur qui les anime, c’est sans doute le fait que le premier opuscule de la trilogie, traduit en russe par Toxsroi, fut pris pour une ceuyre de Toustoi lui-méme. De fait, alors méme que le livre ne se parerait pas des fines illustrations de Kwason Suzuk1, l’agrément de la forme et la profondeur des idées les rendraient fort captivant. On ne manquera pas de porter un jugement analogue sur A mitabha et Nirvana. De sem- blables livres sont susceptibles de donner aux profanes une notion plus juste du Bouddhisme que ne font bien des ouvyrages historiques ou du 76 isis. 11. 1920 moins voulant l’étre. Tandis que The Gospel of Buddha équivalait dans la pensée de l’auteur 4 la doctrine des Suttas palis, Nirvana et Ami- tabha fournissent une initiation au Mahayana et s’inspirent de l’ouvage d’AcvaGuosa traduit par Terraro SuzuKi et édité par Carus, le Maha- yana Craddhotpada(Awakening of Faith). L'auteur y a puiséla concep- tion du Nirvana non comme extinction négative, mais comme la con- quéte positive de léternel; et aussi cette théorie métaphysique du principe supréme qui n’est ni une ontologie, ni une théologie, mais qui tient de l'une et de l’autre, le Bouddha n’étant ni homme, ni Dieu, comme le Nirvana n’est ni étre, ni non-étre. Un instinct trés str de ce que réclament les diverses catégories du public a engagé P. Carus, a publier, en outre, sous le format exigu d’un tract, un petit catéchisme fort précis du néo-Bouddhisme, The Dharma, or Religion of Enlightenment (50 p., 4° éd., 1898), dont la sincérité ainsi que la clarté sont les principaux meérites. P. Masson-OursEt (Paris). Bhandarkar (sir R. G.). Vaisnavism, S’aivism and minor religious systems, III. Band, 6. Heft du « Grundriss der Indo-Arischen Philo- logie und Altertumskunde» Strasbourg, K.TRisBner, 1913, gr. in-8° de 169 p. Depuis le chapitre consacré 4 |’Hindouisme dans les Religions de UV'Inde dA. Barru, le livre que voici est le meilleur travail en la matiére: nous sommes enfin pourvus d’une consciencieuse analyse des manifestations chaotiques de cette effervescence religieuse qui, com- mencée depuis deux millénaires, s’étend jusqu’a l’époque actuelle. A la différence du Védisme, du Brahmanisme, du Bouddhisme, |’ Hindou- isme n’avait guére fait l’objet d'études approfondies. Ici sont exa- minés avec grand soin les deux courants principaux, Visnuisme et Civaisme, auxquels vinrent s’unir, souvent par une juxtaposition accidentelle plut6ét qu’en une conciliation réfléchie, comme autant d’affluents, les apports d'une multitude de sectes. Alors méme que le classement de tant de doctrines hétéroclites sous ces deux chefs impli- querait de l’arbitraire, nous y souscrivons sans scrupule, car nous nous plaisons a y trouver au moins une hypothése vraisemblable qui éclaire maintes obscurités. Ces pages compactes, si pleines de sub- stance qu’elles expriment par 1a méme le caractére dense et touffu des dogmes ou des cultes qu’elles nous révelent, se liront avec le plus grand profit si l’on y cherche le développement des deux excellents résumés présentés par les § 76 et 117. L’auteur prend son point de départ dans la Bhagavad-Gita, dont il fait un examen minutieux et qu'il considére, — en vertu d’une argu- ANALYSES 77 mentation assez fragile, — comme ne pouvant pas étre postérieure au Iv° siecle avant notre ére. Ce texte représente bien, en effet, notre plus ancien document relatif a 1’Hindouisme, si l’on entend par ce mot, que d’ailleurs BHAaNDARKAR s’abstient d’employer, la dévotion a un Dieu concu comme unique. Le Visnuisme apparait comme constitué par l’amalgame d’au moins trois traditions: celle qui se réclame du Visnu védique ; celle qui spécule sur Narayana, principe cosmique et abstrait ; celle qui invoque la figure 4 demi-historique de Vasudeva- Krsna. Un quatriéme facteur, le Krsnaisme proprement dit, adoration de Gopala-Krsna, l'enfant divin aimé des Bouvieres, s’adjoignit aux éléments antérieurs et fut souvent prépondérant a partir du xu® siécle. Ajoutons le culte de Rama, rival a bien des égards du culte précédent, et qui fleurit surtout, quoique ses origines remontent beaucoup plus haut, 4 partir du x1v® siécle. Toutes ces doctrines, celles des associa- tions religieuses comme celles des philosophes ont en commun la foi aimante et le tendre abandon a l’égard de la Divinité: pour défendre cette attitude, qui est la Bhakti, Ramanuja, Madhva, Nimbarka inter- prétent les Vedantasitras non pas, 4 la fagon de Camkara, comme un illusionisme, mais comme comportant un certain réalisme. — Le Civaisme n’est pas plus homogéne: son caractére dualiste ou pluraliste Vincline aussi au réalisme, quoique la doctrine, tardive d’ailleurs. de la Cakti ou Puissance féminine de Civa exprime un effort pour rendre le principe créateur étroitement solidaire et inséparable du premier principe. L’antique crainte du farouche Rudra, dont le bienfaisant Civa nest que la contre-partie complémentaire; la doctrine des Panearatras ou des Pacupatas, qui prétendent se rattacher a un certain Nakulica; la dévotion au linga ou phallus; la foi des Caktas ; les sectes kacmiriennes et celles des régions méridionales, dravidien- nes ou tamoules; — voila autant de phases ou d’aspects du Civaisme. Cette revue, telle que l’exécute le célébre pandit, est riche en toutes sortes d’enseignements: tableaux des doctrines ou des cultes, docu- ments archéologiques et extraits littéraux ou paraphrases des textes. Nous estimons que l’ouyrage aurait pu, dans plus d’un cas, reconnaitre Yorigine Samkhya des doctrines exposées; qu'il aurait dd insister plus que ne le fait le § 110 sur la littérature des Tantras; que le panthéisme indien (§ 118) n’est pas le seul 4 accorder une place a la notion de transcendance, mais que le Spinozisme, que l’on invoque en exemple, donnerait lui-méme un sens 4 cette idée; ce sont-la toutefois moins que des réseryes. P. Masson-OursEt (Paris). A. Avalon. — Works on Tantra : Tantra o, the great liberation (Mahanirvana TanTrRA), a translation from the sanskrit, with Introduction and Commentary. London, Luzac, 1913, gr. in-8° de 7 78 ISIS. 111. 1920 cxLvi1-+ 359 p. [10 Sh. or 8 R.].— Hymns to the Goddess, by ARTHUR and ELten AvaAton (From the Tanrra and other Shastra and the Stotra of Shangkaracharyya) with an Introd. a. comment. [4 Sh. or 3 R. Isw., 1913, x +179 p.]. — Principles of Tantra (TANTRAa- Tattva of Shriyukta Shiva Chandra Vidyarnava Bhattacharyya Mahodaya), edited with an Introd. a.comment. by A. AVALON. Ipm. 1913, gr. in-8° de Lxxxt + 393 p. [10 Sh. or 8 R.] (Part. I, II sous presse et Il] en préparation) : Tantrik Texts. I. Tantrabhi- dhana with Vijanighantu and Mudranighantu, a tantrik Dictionary., gr. in-8° de vui-+ 57 et 64 p. Calcutta, Sanskrit Press, and London, Luzac, 1913. [2 Sh. or 1.8 R.; Il. Shatchakraniripana, a work on the six centres of the body, by Pirnananda Svami, with the comment of Shangkara. — Padukapanchaka (fivefold Footstool of the Guru), with the comment of Kalicharana and notes from the Tika of Vishvanatha on the second Patala of Kaivalya Kalika Tantra, m1 + 152 p. Ism., 1913. [3 Sh. or 2 R.]. Pour la premiere fois dans l’histoire de l’indianisme, une branche énorme, presque inconnue, de la littérature religieuse hindoue nous est brusquement révélée par toute une moisson de travaux considérables, parus coup sur coup en un an et que doivent suivre incessammeng d’autres publications du méme ordre; on ne peut ni ne doit se défendre dune admirative surprise en contemplant ce magnifique record histo- rique et philologique accompli non par un nouveau venu a I’orienta- jisme, car l’ceuvre suppose de nombreuses années de labeur, mais par un chercheur ignoré jusqu’ici de plus d’un indianiste européen. L’obscu- rité du langage, la bizarrerie des pensées, l’étrangeté quelquefois jugée scandaleuse des rites, détournaient les savants les plus courageux d’étudier l'immense littérature tantrique. Un chapitre de Burnour, quelques jugements d’A. Baru, plusieurs pages de L. DE LA VALLEE- Poussin, dans son Bouddhisme et dans ses Etudes et textes tantriques, Pancakrama (Gand, 1896) : voila, si l’on y ajoute quelques éditions de textes, tout ce dont devait se contenter notre curiosité. — Voici, main- tenant, ce que nous apporte A. AvaLon : 1° Plusieurs textes, inaugurant une série d’éditions, 4 la téte de laquelle fut, trés a propos, placé un specimen de ces legons ou dictionnaires techniques sans lesquels l’inter- prétation des ceuvres tantriques serait non pas épineuse, mais imprati- cable; 2° des traductions, celle du Mahanirvana (1' partie), remarquable par son ampleur et par l'importance dogmatique du traité, met 4 notre portée un échantillon du Tantrisme. Les Hymnes a la Déesse, recueil d’extraits de provenances diverses, relatifs au culte des divinités fémi- nines, présente en une version brillante de poétiques invocations caractéristiques de cette littérature. Le Tantratattva, euvyre d'un ANALYSES 79 pandit moderne, héritier des traditions sans l’intelligence desquelles il serait vain d’aborder le Tantrisme, est un traité si complet du sujet, qu’AvALon n’a pas hésité a entreprendre sa publication, quelque étendue quelle dut étre, et 4 la commenter comme un texte ancien; 3° des introductions ou préfaces dans lesquelles léditeur, le traducteur se fait critique et historien pour nous faciliter laccés des ceuvres a la lumiére de sa propre interprétation. L’introduction au Mahanirvana Tantra est constituée par une étude unique en son genre sur ie voca- bulaire tantrique : elle serait un xtiua eic Get si auteur y donnait de plus abondants renvois au texte et s'il avait dressé un index alphabé- tique de tous les termes auxquels il touche en passant; telle qu’elle nous est offerte, elle est extrémement précieuse.-Cherchons a dégager quelle notion se fait du Tantrisme celui qui restera par excellence son exégete. Tl faut d@abord, — c’est une question préjudicielle, — poser en prin- cipe que les Tantras n’ont apparu comme de simples ramassis d’aber_ rations que parce qu’on en ignorait la clef. Etudier ces textes avec la seule aide d'un dictionnaire sanscrit et d’une grammaire ordinaire, ¢c’est se condamner 4 n’y rien comprendre; car les mots sont souvent détournés de leur sens usuel et il est fait usage de syllabes qui relévent de la mystique, non de la philologie. Si l’on envisage non leur langue, mais leur contenu, il ne faut pas se laisser déconcerter par la juxtapo- sition dans ces ceuvres des éléments les plus hétéroclites : ce sont des encyclopédies ou s’entassent des pratiques rituelles, des recettes magi- ques, des prescriptions juridiques, des considérations théoriques, tout cela sans aucun ordre, si l’on en juge par nos idées européennes, mais selon des correspondances qui s’apergoivent quand on est initié ou familiarisé avec les textes. Aussi est-ce encore 4 un point de vue exotérique, non au point de yue proprement indien que de telles ceuvres paraissent encyclopédiques : la vérité est qu’elles sont des traités de vie religieuse adaptant aux pratiques et aux croyances des diverses sectes, au civaisme, au yoga, au bouddhisme, une conception génériquement hindouiste de la loi (dharma) et des conditions humaines (agramas). Elles régissent la pratique bien plus qu’elles n’alimentent la spéculation : aussi se présentent-elles comme des prescriptions que nous jugeons, selon les cas, superstitieuses, juridiques, magiques ou mystiques, suivant qu’elles concernent la dévotion, la vie sociale, le rite ou la vie religieuse intérieure. Elles visent 4 nous mettre, par la possession d’un rite efficace (sadhana), en possession du succés (siddhi) religieux qui rend l’homme parfait (siddha), autant du moins que le comporte la période cosmique actuelle (kaliyuga), dont elles sont proprement le texte sacré (castra, 4gama). Seule une définition for- melle de ce genre peut embrasser les caractéristiques fondamentales 80 Isis. m1. 1920 de la littérature tantrique, non telle ou telle particularité de son contenu, si importante soit-elle, par exemple l’adoration des formes féminines de la divinité (gakti) chez les Caktas. Telle serait, en bref, la fagon dont nous interpréterions volontiers les substantielles Préfaces ou Introductions d’A. Avaton, dont la richesse ne saurait transparaitre 4 travers un compte rendu schéma- tique sommaire comme le notre. Aucun indianiste, sans doute, ne sou- lévera d’objections contre de semblables maniéres de voir, car, certains indigénes mis 4 part, personne ne connait aussi a fond le Tantrisme que l’auteur de ces livres. Tout au plus quelqu’un qui considére de plus loin et avec simplisme les données si patiemment étudiées par notre auteur, peut-il, en s’instruisant de ses travaux, risquer certaines appréciations générales, implicitement, mais implicitement seulement, contenues dans les exposés d’A. Avaton. D’une part les Tantras sont Vaboutissement de toute la littérature religieuse indienne : ils préten- dent se substituer aux Védas et ont quelque titre 4 y aspirer, car en eux viennent confluer les cultes populaires non plus seulement sous leur forme brahmanisée. tels qu’on les trouvait dans les puranas, mais sous leur reyétement aussi bien bouddhique ou sectaire, puisque le Tantrisme s’est imposé a toute la mentalité hindoue. A certains égards, le Tantrisme nous apparait comme une extension, une transpo- sition de la discipline du yoga, pratiquée non plus par des solitaires, mais en commun; les théses physiologiques relatives aux cakras, disons aux centres nerveux, sont des emprunts au yoga, et peut-¢tre les rites jugés obscénes, dont l’importance, d’ailleurs, fut exagérée, sont-ils des exercices de yoga, des postures (asanas) prises non plus par un ascéte, mais par un couple. Et ce n’est pas seulement par son sexualisme, dont l’adoration des caktis et des déesses est la projection mythique hypostasiée, que le Tantrisme pourrait se définir un yoga collectif : c'est par son caractére nettement social; ici nous saisissons l’aspect sous lequel il atteste une véritable révolution dans les idées indiennes. Le culte tantrique ne fait pas acception de caste ni de situation : il accueille le cidra, l'homme hors caste, a l’égal du brahmane; il accueille et vénére la femme : a ces divers égards il semble individualiste. Mais ces individus qu'il regoit, il les agglo- mére en une société secréte, en une église : les mémes causes pro- duisant les mémes effets, ne nous étonnons pas que l’on ait supposé chez les fidéles de cette religion les mémes vices que l’on a toujours dénoncés, calomnieusement ou non, dans les associations qui recher- chent le mystére. La raison d’étre des Tantras s’explique par la nécessité d’adapter le code religieux et méme profane en vigueur dans l'Inde, 4 ces conditions d’une vie religieuse collective qui n’avaient jamais encore été réalisées. Souhaitons que les beaux ANALYSES 8] travaux d’A. AVALON nous éclairent de plus en plus sur ces dessous, sur ce tréfonds de la vie indienne, dans la mesure ol des ceuvres écrites peuvent nous en informer. Dés a présent, tout indianiste se sentira une dette de reconnaissance envers l’infatigable « scholar » qui assume avec un complet succés une ceuyre en apparence ingrate, en réalité féconde. P. Masson-Ourset (Paris). Tantrik Texts, edited by ArrtHuR AVALON, vol. III. — Prapancha sara tantra, edited by TaRANATHA VICcLYARATNA. Calcutta, Sanskrit Press; and London, Luzac. 66 + 259 p. gr. in-8°, 1914. Voici l’édition d’un Tantra qui, parce que son titre l’oblige a décrire l’évolution (prapaiica) de la nature, équivaut 4 une encyclopédie scien- tifico-religieuse trés caractéristique de ce genre de littérature. Son attribution traditionnelle 4 Camkara, si elle ne s’impose comme une certitude, prouve au moins que l’on a considéré l’ouvrage comme étant d@importance. A. AvALON l’a fait précéder, en guise d’introduction, d’une analyse détaillée si scrupuleuse, quelle équivaut presque a une traduc- tion. Combien notre connaissance des ceuyres serait facilitée, si les pan dits éditeurs de tant de textes anciens s’astreignaient a faire en chaque occasion un semblable travail! Le fondement philosophique de l’ou- vrage est entiérement tiré du Samkhya, systéme qui, consistant dans une énumération des principes de l’étre, phases d’un processus continu, fournissait un cadre approprié, méme un principe d’explication sédui- sant, 4 une entreprise de synthése tantrique. L’historien de la science trouvera en maints passages, surtout au chapitre II, des documents sur la physiologie indienne, apparentés aux spéculations du Yoga : il faut signaler les pages 11 a 14 de 1’Introduction, ou l’auteur, en la plus utile des digressions, clarifie et condense la biologie de la Sushruta Samhita, qui a trouvé en Kavirasa Kungavata ButsaaGratna (Calcutta) un tra ducteur et un interpréte autorisé. Il y aurait lieu de confronter la théorie du vayu, a la fois air atmosphérique et souffle vital, principe dune physique, d’une biologie, d’une médecine, ayec les doctrines occi- dentales tout a fait comparables, relatives au tvedua ; bien qu’elle ne soit guére démontrable, une connexion de fait, au moins a4 un certain moment, entre les deux théories nous parait yraisemblable. P. Masson-OursEt (Paris). Léopold von Schroeder. — Reden und Aufsatze, vornehmlich tiber Indiens Literatur und Kultur, gr. in-8° de xu1 + 430 p., Leipzig, Heasset, 1913. Ce livre ne fournit pas — mais il ne prétend pas non plus fournir — une contribution nouvelle 4 Vindologie : c’est une collection d’articles 82 Isis. 1t. 1920 composés pour la plupart dans les quinze derniéres années; destinés a des journaux ou a des revues littéraires, ils s’adressaient au grand public, non aux orientalistes. Trouveront-ils aussi aisément l’accés de ce public, maintenant que les voici agglomérés en une masse imposante de pages touffues ? Entreront-ils du moins, pour la premiére fois, dans les bibliothéques des indianistes ? Si les profanes désirent de limpides exposes qui sommairement les initient 4 la poésie indienne; si les spécialistes cherchent dans ce livre, non des documents ou de la critique, mais le portrait psychologique, précédé d’ailleurs de la photo- graphie de L. von ScuRoEDER, qui fut entouré du respect, en certaines circonstances meme de l’enthousiasme de ses compatriotes, chacun alors trouvera ici son compte, sans faire grief a l’auteur des longueurs et des répétitions inévitables dans un tel recueil. Si, en outre, on par- tage le préjugé « indogermanique », on en trouvera des échos que 1’on jugera éloquents, dans les derniers articles ot est proclamée l’unité d inspiration de la race qui a produit KarimAsa et de la nation qui eut pour fils R. WaGner. Quelques pages (168-171) intéresseraient au plus haut point l’histoire de la science si la thése de l’auteur, développée naguére plutdt qu établie dans sa dissertation Pythagoras und die Inder (Leipzig,1884), était réellement démontrable. PyrHaGore devrait 4 l’Inde, non seule- ment la notion de transmigration, mais le théoréme auquel son nom est resté attaché, — on le retrouve dans les Culvastitras, — et le nombre irrationnel { 9). Malheureusement, nous attenidons encore la décou- verte d’un document mathématique hindou antérieur indubitablement a lépoque de PyTHacorr. Le jugement de Canror (Gesch. d. Math., 511, 526, 532), rappelé par L. vy. S., et attribuant ala Gréce la supe- riorité en géométrie, 4 1Inde la prééminence en arithmétique et en algébre, se fonde certes sur quelques données positives ; mais il n’est pas nécessaire pour faire sentir l’intérét que présente la science indienne d’humilier DiopHanteE devant l’algébre hindoue. II est étrange qu’aprés avoir énuméré divers noms de rois grees qui régnérent sur des populations indiennes (170), l’auteur ne songe pas a faire entrer en ligne de compte l'influence de la science grecque sur celle de ]’Orient. Or, cette derniére influence, quoique restreinte, est certaine, plei- nement historique; tandis que la prétendue influence inverse, trés problématique parce que bien plus ancienne, échappe a notre investi- gation. Si, sur un petit nombre de points, les mathématiciens de ]’'Inde ont fait mieux que ceux de l’Hellade, cest peut-étre, pour une part, parce quils ont profité de leurs indications. Mais il est oiseux d’épiloguer sur ces sujets, tant que l'étude critique des documents scientifiques indiens n’aura pas fixé de dates approximatives et permis une modeste reconstitution de l’histoire des doctrines. P. Masson-OursEL (Paris). ANALYSES 83 E. J. Rapson. — Ancient India, from the earliest times to the first century A. D. With six illustrations and two maps. Cambridge, University Press, 1914, in-4° de vir +- 199 p. Ce livre, par lequel s’ouvre le Cambridge History of India, fait augu- rertrés favorablement de l’ceuvre entreprise. A part l’essai tenté naguere par V. A. Smiru, (Early History of India, 2° édit., Oxford, 1908) et la chronologie esquissée par C. Mabet Durr (Chronology of India, West minster, 1899), il était jusqu’ici impossible de trouver un ouvrage récent restituant, fit-ce d’une facon rudimentaire, lhistoire de l’Inde. La tache, certes, est épineuse: en tout temps indifférents a histoire, les Hindous n’ont presque rien fait pour nous renseigner sur leur passé; malgré sa richesse, leur immense littérature ne nous procure pas un seul point de repere vraiment assuré, susceptible d’étre pris pour base de la chronologie. I] a fallu étudier chez les peuples circonvoisins les données qu’ils peuvent fournir sur |’Inde aux diverses époques, et aussi instituer une archéologie indienne, pour que l’on réussit a fixer quelques dates certaines. De ce résultat, auquel ont contribué beaucoup plus que la philologie ou que Ja connaissance des littératures, les maté- riaux étudiés par l’épigraphie et la numismatique, personne plus que lérudit numismate E. J. Rapson n’était en état de faire un exposé lucide et exact. Son travail est, au sens propre, un précis, immédiate- ment assimilable aux profanes, quoique seuls les orientalistes soient en mesure d’apprécier a sa valeur la documentation, en apparence élé- mentaire, mais en réalité rare et précieuse, qui s’y trouve rapportée. La période antérieure a tout événement daté de facon sire, est carac- térisée dans trois chapitres trés sommaires, mais sans banalité, sur la période védique, celle des Brihmanas et des Upanisads, celle de l’appa- rition des hérésies Jainiste et Bouddhiste. L’intérét se concentre sur les chapitres ot des cadres historiques ont pu étre établis définitivement, malgrél’étatrelatif et provisoirede nos connaissances actuelles. La cam- pagne indienne d’ ALEXANDRE (327-325) constitue la premiére information d’une certitude inébranlable; 4 cette époque cesse la domination perse (510-327) sur ce qu’on peut appeler l’Inde au sens strict, autrement dit le bassin de l'Indus (Gandhara, Penjab, Sind); c’est aussi la seule région qui fut hellénisée. La suzeraineté gréco-macédonienne, qui d’ailleurs nexclut jamais un gouvernement trés autonome de cette province indienne, dura peu : l’héritier direct des possessions indiennes d’ALE- XANDRE, SELEUCUS NicaTor, perd définitivement le pays de |’Indus vers 305, et le céde 4 un potentat hindou, Canpracupra, roi de Magadha, au centre de la vallée du Gange, et créateur d’un vaste empire qui s’étend a presque toute l’Inde au sens large, y compris, outre les deux bassins fluviaux, le plateau triangulaire du Dekkan. Mais la dynastie de Can- 84 Isis. 111. 1920 dragupta, dite dynastie Maurya, qui brilla du plus vif éclat sous le pieux empereur, patron du bouddhisme, Agoxa (269-227), ne tarda pas a s’écrouler; c’en fut fait de la suprématie du Magadha, sous la dynastie des QunGas (184-72). Le sud vit naitre des royaumes puissants, surtout ceux des Andhras et des Kalingas; le nord-ouest fut lepartage de monar - ques gréco-indiens des familles royales d’ EurHYDEME (200-100) et d’Eucra- TIDE (175-25). Mais au dela de la Bactriane hellénisée, l’empire Syrien , héritier de l’antique Perse, réduit lui-méme la maitrise de ]’Asie Cen- trale al’empire Parthe. Les Parthes, les Scythes ou Cakas, les hordes appelées par les Chinois Yue-chi, toutes ces populations se ruérent non seulement sur la Bactriane,mais sur le nord-ouest de l’Inde, au détriment des dynasties grecques (entre 135 et 100). L’une de ces derniéres prit encore posture de conquérante sous l’autorité d’un successeur d'EutHy- DEME, le roi MENANDRE (MiinpA), qui vainquit les Gungas du Magadha. Mais l’irruption des Kushanas anéantit, vers l’an 25 avant notre ére (p. 133, on lit, par erreur, A. D.; p. 185, a juste titre, B. C.), dans la vallée de Kaboul, la derniére principauté grecque de l'Inde. Les Pahla- vas d’origine Parthe et les Cakas d’origine Scythe, qui régnaient sur le nord-est dans les cinquante années antérieures a notre ére, étaient destinés a l’absorption dans l’empire Kushana de Wima Kappuises (30 ap. J.-C.) et de l'illustre KanisxKa (78). Notre curiosité souhaiterait sans doute de voir ces cadres histo- riques se remplir de renseignements sur les conjonctures dont résulta linstabilité de ces empires, sur les diverses races en présence, sur lévolution des conditions sociales propres a l’Inde. Mais il serait injuste de demander a un ouvrage qui veut étre, qui est objectif, plus que ce qu’atteignent nos connaissances actuelles. Félicitons bien plutét l’auteur qui excelle a mettre a la portée de tous les conquétes de larchéologie indienne ('). P. Masson-OursEL. A.-A. Macdonell and A.-B. Keith. Vedic Index of names and subjects : t. I, xvi + 554 p.; t. II, 592 p. gr. in-8°. London, John Murray; published for the government of India. 1912. (Indian Texts series). Les deux professeurs d’Oxford, dont le second a réuni les matériaux que le premier s’est chargé d’interpréter, ont mené a bien une tache () Pour qui se place au point de vue spécial de V/histoire de la science, il convient de signaler les suggestions fournies par les pages 131-132 sur la Gargt Samhita, considérée comme un document unique sur l’ancienne astronomie indienne, qui devait supplanter, vers le rv®siécle de notre ére, la science grecque de provenance alexandrine. ANALYSES 85 lourde et ardue; ces quelques onze cent cinquante pages représentent un des efforts les plus sérieux, sinon des plus originaux faits pour éluci- der le sens du vocabulaire védique. L’air et la lumiére circulent partout dans ce vaste édifice ; rien de plus rapide que d’en acquérir la familiarité, afin de s’y mouvoir avec aisance. Les deux volumes ont l’élégance et la clarté des belles publications anglaises et font honneur a la maison J. Murray. L’ceuvre accomplie fut done exécutée dans d’excellentes conditions, Il importe cependant que le lecteur éventuel ne prenne pas le titre a la lettre. Ayouons qu'il chercberait légitimement, dans un ouvrage ainsi intitulé, des monographies sur chacun des dieux védiques et des réfé- rences relatives au ritualisme des Védas. Mais alors une grande déception lui serait réservée: les auteurs ont exclude leur plan tout ce qui concerne la religion. Nous ne leur contesterons pas le droit de limiter leur sujet d’étude; pourtant il est déconcertant dene trouver dans un Vedic Index of names and subjects aucun article sur Indra ou Agni, ni sur yajna ou deva. Le titre de l’ouvrage aurait di étre autre: ou bien il n’ett pas fallu présenter lceuvre comme compléte, mais annoncer quil serait traité, dans d'autres volumes de la méme publication, non pas dans une publication différente, de ce qui a été omis ici. Quoi qu’il en soit, les auteurs ont prétendu exclure les matiéres appartenant au domaine de la religion (Préface, vit), mais recueillir la documentation relative aux conditions soit économiques, soit juridiques, a l'état social et aux meceurs, ainsi qu’a la géographie, a l’agriculture et a l’'astronomie. Le paradoxe est d’autant plus fort, que si quelque unité rassemble en une méme civilisation ces données chaotiques, c'est précisément la religion védique; la preuve en est, que malgré leur étrange dessein, les auteurs n’ont pu se soustraire a obligation d’aborder, a chaque page, des ques- tions religieuses. L’aveu de M. Macpone.u est explicite : « At the same time it soon became clear that certain aspects of religious activity inseparably con- nected with the social and political life of the age would have to be admitted, such as the functions of the main priests and some festivals or ritual practices. » (vu-vi.) L’ouvrage sera nécessaire a quiconque désirera s’informer sur la religion védique, et c’est son mérite; mais il désappointera constamment le chercheur par l’absence d’articles qui simposaient : c’est la son défaut. Quelques exemples montreront quelle sorte de renseignements l’on doit demander a ces deux volumes. On y trouve Agvamedha, nom d’un prince, mais nullement agvamedha, nom d’un sacrifice ; de méme, Varu- nagrhrita, mais point Varuna. Brhaspati n’y figure qu’en tant que TuiBavuT a voulu lidentifier 4 la planéte Jupiter, mais nullement comme le nom d’un dieu Kausitaki n’est pas commenté comme désignant un 86 IsIs. 111. 1920 Brahmana et une Upanisad de ce nom, mais simplement comme appel- lation patronymique d’une série de sages. — Jusqu’ici, les auteurs demeurent fidéles a leur principe. Mais il apparait moins justifiable qwils aient négligé de rédiger, en dehors de deux lignes sur Rgveda, un article sur re, alors surtout qu’ils ont traité, sous des rubriques spé- ciales, de yajus, de chandas, de gatha. — Le renvoi d’un article 4 un autre, quand le terme étudié dans le premier se trouve précisé dans le second, fit-ce d’une facon accessoire, n’est pas toujours indiqué, soit sous les rubriques spéciales, soit a l’index sanscrit final. Pourtant le lecteur qui voudrait comprendre le sens de vidya se reporterait avec profit aux termes Asuravidya. Brahmavidya, Bhitavidya; le mot rta serait précisé, sil’on était renvoyé 4 kala; celui d’akhyana, si l'on indi- quait la discussion sur itihasa ; ne nous renvoie-t-on pas, trés a propos, dans l'Index, lorsquiil s'agit de purana, a la rubrique itihasa, ou il est traité incidemment du moten question? — L’index final sanscrit devrait nous faire profiter, quand il y a lieu, de la liste des « corrigenda » : par exemple, nous rappeler que la correction de maya en maya a été signa- lée dans cette liste. — Ce ne sont la, sans doute, que péchés véniels, encore que, dans un dictionnaire, ils prennent de l’importance. L’imper- fection la plus sérieuse réside dans le choix trop arbitraire des termes étudiés: comment expliquer l’absence du mot karman? Serait-il d’es- sence plus religieuse que celui de dharma, qui est traité, quoiqu’il signifie autant la loi religieuse que la loi juridique? Ces réserves faites, rendons hommage au soin avec lequel pour les expressions rares, la liste compléte des références aux textes a été dressée et les principaux travaux relatifs a tous les actes examinés ont été mentionnés. Facilitant l’accés aux sources et aussi aux tentatives de la critique l’ouvrage sera un précieux instrument de travail. M. Mac- DONELL revendique dans sa Préface l’entiére responsabilité de ses interprétations: il a mieux aimé donner des solutions, quoiqu’elles fussent provisoires, que de placer simplement le lecteur en face d’hypothéses diverses entre lesquelles ilaurait le choix. C’était s’exposer a de possibles objections : aussi tous les articles un peu développés, tels que varna (caste), brahmana(brahmane), pati et patni (époux, épouse), seraient susceptibles de soulever des discussions. Mais libre 4 chacun de rechercher, par le recours aux sources, par la confrontation du pour et du contre, si les solutions proposées méritent d’étre adoptées. Alors Vouvrage contribuera pour sa part cdte a cdte avec le Classical Dic- tionary de Dowson et la magistrale Concordance de BLOOMFIELD, 4 promouyoir notre connaissance de la culture védique prise au sens large, c’est-a-dire selon les dates supposées dans le livre, de la société indienne entre 1200 et 500 avant notre ére. L/historien de la science découvrira, au hasard de l’ordre alphabétique ANALYSES 87 sanscrit, d’importantes indications. Telles, celles que fournissent. pour l’astronomie, les rubriques jyotisa (astronomie), naksatra (asteé- risme), masa (mois lunaire); ou, pour la médecine, les articles bhisaj (médecin), vyadhi (maladie), garira (corps organique). Que l'on en juge par cet échantillon, trés court, mais symptomatique de la maniére suc- cincte des auteurs: « Jyotisa, astronomy. It is important to note that no reference to any work on astronomy occurs in the samhitas or Brahmanas. The text which claim to represent the astronomical science of the Veda has been edited by WEBER (Ueber den Vedakalender namens Jyotisam, 1862), and has frequently been discussed since (see references in TuBAuT, Astronomie, Astrologie und Mathematik, 20, 29). Its date is unknown, but is undoubtedly late, as is shown alike by the contents and form of the work. » P. Masson-OvursEt (Paris). Arthur Edward Waite. — The Secret Doctrine in Israel, a study of the Zohar and its connections. Boston, occult and modern Thought Book centre, 1914. Gr. in-8° de xv1-330 p. Auteur déja d’un livre important sur la pensée juive (The Doctrine and Literature of the Kabalah, 1902), A. E. WaiTE examine ici sans vouloir faire un exposé d’ensemble, un certain nombre de doctrines du Sepher ha Zohar, cette Bible des Kabbalistes, ce sont des essais juxtaposés plut6t que des chapitres symétriquement disposés. Mais une pensée commune circule a travers ces pages : il y a partout un mystere dans le Zohar, et ce mystere comporte une relation d’ordre sexuel entre les réalités métaphysiques. La plus fondamentale est intérieure 4 Dieu méme : c'est celle qui relie JéHovaH a Sa SHEKINAH, aspect féminin de Dieu, partie intégrante de sa nature, ou encore le rapport qui unit l’Ain Soph, principe ultime de la Divinité a la plus sublime des Sephiroth. Cette idée, qui non seulement est impliquée dans lesprit, mais s’exprime dans la lettre des textes, avait déja ét¢ mise en pleine lumiére avec plus de concision qu’ici dans l’excellente « Etude sur les origines et Vhistoire du Zohar », de Karprer (Paris, Alcan, 1910). Alors méme que cette doctrine aurait été secréte parmi les rabbins métaphysiciens, elle n’est certes plus un mystére pour la critique de nos jours. L’auteur américain, séduit par le prestige trés puissant des formules et par la subtilité des apercus, qui se rencontrent épars dans les yieux Midraschim incorporés 4 la Kabale, se complait a retourner sous toutes leurs faces maintes doctrines d’une étrange beauté. I] donne d’abondantes références aux textes, d’ou l’utilité trés réelle de ce livre, a la fois index et commentaire du Zohar. Pour linterprétation par exemple de chaque Sephirah et de sa connexion avec 88 ISIS. 1. 1920 les autres Sephiroth, les explications fournies et les schémas anciens reproduits hors texte seront d’un grand secours. A. E. WAITE ne pose guére de questions historiques : peu lui importe que le Zohar soit, comme certains le veulent, une compilation du xm° ou du xi® siécle (264), pourvu qu’on lui accorde l’importance hors de pair et la valeur ontologique décisive de l’allégorie sexualiste; il est vrai que la consta- tation de l’importance de cette doctrine permet 4 notre auteur de prendre position dans certains problémes d'histoire : il rejette ainsi, comme incompatible avec ce sexualisme, l’hypothése émise par JEAN DE Pauty (Le Zohar, trad. francaise posthume, publiée par E. Laruma- Griraup, Paris 1906-1911), selon laquelle l’idée maitresse du Zohar serait teintée d’influences chrétiennes. P. Masson-OursEu (Paris). Grasset, J. Devoirs et périls biologiques (Bibl. de philosophie con- temporaine) 546 p. in-8°, Paris, ALcAN, 1917. La Biologie humaine (Bibl. de philosophie scientifique) 344 p. 185 x 117, Paris, FLammarion, 1917. L’idéalisme positif. Revue philosophique, Paris, février et mars 1917. Science et philosophie (Bibl. internationale de critique.), 179 p. 185 x 117, Paris, La Renaissance du Livre, 1918. Le dogme transformiste (Biblioth. internationale de critique). 158 p. 185 x 117, Paris, La Renaissance du Livre, 1919. Par ses conférences, par les préfaces de ses legons chimiques, le Prof. Grasset, de Montpellier, avait dés longtemps révélé ses préoccu- pations philosophiques. En 1901, il les exprime dans toute leur ampleur en un volume deyenu célébre et au sujet duquel s’éléve une vaste controverse, Les Limites de la Biologie. On en connait les ten- dances, dignes de la vieille et fameuse Ecole de Montpellier. Ce sont elles que l’on retrouve dans les écrits parus pendant la guerre, et dont la mort de l’auteur (1918) devait interrompre la rédaction. (Le dogme transformiste est une ceuvre inachevée). La partie purement philoso- phique et « morale » est seulement plus accentuée ici que dans les ceuvres antérieures. L. GUINET. Legrand, L. La sélection du jplasma spécifique. Esquisse d’une théorie cytomécanique et cytochimique de la vie. 187 p. in-8°, 8 fig. Paris, Matorng, 1916. L’emboitement des plasmas. Apereu d’une théorie mécanique de Vhérédité. Revue générale des Sciences, XXVIII, 368-376. 396-403, Paris, 1917. ANALYSES 89 Les caractéres biochimiques de l’espéce. Revue générale des Sciences, X XIX, 333-340, Paris, 1918. Une conception biologique nouvelle de la cellule. Revue générale des Sciences, XXX, 397-408, Paris, 1919. M. LecGranp dépense beaucoup d’imagination pour jeter les fonde- ments d’une solution définitive du probleme général que se poseront encore apres lui les biologistes. Il distingue dans toute cellule deux sortes de plasmas : un plasma spécifique, fixé, qu’il assimile au cyto- plasme, et un plasma individuel, non fixé, porteur des caractéres indi- viduels, représenté par le noyau. Ces plasmas sont disposés en hémi- spheres ou en calottes sphériques dont l’emboitement, réglant la somme des surfaces de contact suivant des lois qu’imagine l’auteur, détermine les caracteres de sexe, de race, d’individu, ete. (?) L. GUINET. Seventh Critical Bibliography of the History, Philosophy and Organization of Science and of the History of Civilization (to June 1919) This seventh bibliography has been prepared by me in the various places where I have lived during the war. It is chiefly based upon materials found in American university libraries or received from the correspondants who remained in touch with me or discovered one of my addresses. Hence it is naturally jncomplete, although it is likely that English and American publications are fairly well surveyed. Few German publications are quoted because few were available. I hope to be able to review the German publications which appeared during the war in the next bibliography. I hope also to share the burden of this work with more scholars, and I will take constant pains to improve its quality. The publication of the eighth bibliography will be delayed by the fact that I am now moving the remains of my library from Belgium to America. It will take some time before my books and papers be again in working order and before I be able to reestablish regular communications with my friends and collaborators. During this year 1920, I shall publish whatever material is avail- able as accurately as possible but without trying to be complete. I hope that our service of information will be entirely reorganised by the beginning of 1921. In the meanwhile I must beg for the gentle reader’s indulgence. This seventh bibliography contains the titles of the papers published in the fifth number of Isés. GEORGE SARTON. Brussels, December 1919. S* IX-VIII-VII-VI-V-IV A. C. 91 PART I Chronological classification. Paton, David. Early Egyptian records of travel. Materials for a histor- ical geography of Western Asia (Autographed from typewritten copy), vol. 1-III, Princeton University Press., Princeton, 1915- 1918. Isis Vol. I, 1915. From dynasty I to the end of dynasty XVII; vol. II, 1916. Some texts of the XVIIIt® dynasty, exclusive of the annals of Taurmo- sis 1; vol. Ill (in 2 parts) 1918. The annals of Tuurmosis III. S. IX A.C. Leaf, Walter. Homer and History. xvi + 375 p., 8 maps. London, Macminuan, 1915. [12 s.] 118 S. VIIL-VII A.C. Sayce, A. H. The Assyrian empire. A lesson in history. Scientia, XIX, p- 374-387, 1916. ISIS S. Vi A.C. Dawson, Miles Menander. The ethics of Conrucius. The sayings of the Master and His Disciples upon the conduct of the superior man, arranged according to the plan of Conrucius with running commentary, p. xxI + 323. New York, Purnam, 1915. 1818 Fisher, Walter K. A pilgrimage to the home of Conrucius. Scientific monthly, IV, p. 481-493. New York, 1917. IsI3 Neugebauer, P. V. and Weidner, E. F. Ein astronomischer Beo- bachtungstext aus dem 37. Jahre NEBUKADNEZARS II (— 567-566). Ber. ti. die Verh. d. Kg. Sachs. Ges. d. Wiss., Phil. hist. Kl., 67,2, 1916 (?). {not seen] [1.80 Mk] ISIS S. V A.C. Léwenheim, L. Die Wissenschaft Demoxkrits und ihr Einfluss auf die moderne Naturwissenschaft, p. x1 + 244. Berlin, L. Simton, Nf., 1914. [6 Mk.] 1818 Taylor, A. E. Pxiaro’s biography of Socrates. Proc. British. Aca- demy, VIII, 40 p., 1917. [2.6 s.] Isis Waterlow, Sydney. The father of Monism (ParmEniDES). The Monist, XXYV, p. 579-596. Chicago, 1915. 1818 S. IV A.C. Aristotle. His works translated into English: de Mundo by E. S. Forster; de Spiritu by J. F. Dosson; Magna Moralia by St. G. Stock; Hthica Eudemia, de virtutibus et vitiis by J. SOLOMON. Oxford, Clarendon Press., 1914-1915. 1818 This translation is in progress since 1908. 92 S: III A.C. Cajori, Florian. A Greek tract on indivisible lines. Science, vol. 48, p. 577-578. New York, 1918. 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New Haven, Yale University Press, 1916. 1818 Steier, August. AristoTELEsS und Puinius. Studien zur Geschichte der Zoologie, 1v + 305 p. Wiirzburg, C. Kasirzscu. 1913. iss Cir. Isis, II, p. 202-203 (E. S. Russet). Stratton, George Malcolm. THropurastus and the Greek physiological psychology before Arisrorta. London. ALLEN and Unwin; New York, Macmiuuan, 1917. 1818 Theophrastus. Enquiry into Plants and minor works on Odours and Weather Signs. With an English translation by sir ARTHUR Horr. (Lors classical library) 2 vol.; xxvu1+ 476 p., x +500 p. London, HEINEMANN, 1916. 1818 Frontispiece : bust of the Villa Albani. Introduction: notice on the MSS. and editions, and on Th.’s life and works. In vol. II, index of plants (Greek, Linnsean, English) prepared with the help of Sir Wituam TuisgLton-Dyer. No botanical subject index. S. Ill A.C. Archibald, Raymond Clare. Evciip’s book on Divisions of Figures. With a restoration based on Worrcke’s text and on the Practica Geometriae of LEONARDO PISANO, vill + 88 p. Cambridge, Uni- versity Press, 1915. Isis Restoration of the tepi diaipécewv BiBAiov; p. 78-85, bibliography of the subject during the past 400 years. Archimedes. Opera Omnia cum commentariis Evrocn, iterum edidit J. L. Heere, vol. 11]. Leipzig, TrvBNER, 1915. 1818 Last vol. of this standard edition with copious indexes. S* II-I A.C. 98 Archimedes. Werke mit modernen Bezeichnungen hrg. u. mit einer Einleitung versehen. Deutsch von Fritz Kiem, XII + 477 p. Berlin, O. Harine, 1914. 1818 Includes the Constantinople MS. and some changes made necessary by its discovery. Arendt, F. Eine Interpolation des Evuroxios in unserem APOLLONIOS text. Bibliotheca mathematica, XIV, p. 97-98, Leipzig, 1914. 1818 Arendt, F. Zu ARcHIMEDES. Bibliotheca mathematica, XIV, p. 289-311, Leipzig, 1915. 183 I. Chronologisches und Verwandtes: a) “Epodoc; b) die mechanische Schriften ; c) Kxkou uwétpnorc; d) Schlussfolgerungen. 11. Textkritisches zur KixAou wetpnotc. Heiberg, J. L. Le rdle d ArcuimkpE dans le développement des sciences exactes. Scientia, XX, p. 81-89, 1916. 1818 Lafaye, G. Les cultes égypto-grecs a Délos. Journal des Savants, XVI, p. 113-126. 1918. 1818 A propos de: PirRRE Roussgt. Les cultes égyptiens 4 Délos du mé¢ au 1 siécle av. J.-C. Nancy, BerGer-Lrvravtt, 1916. Richardson, H. K. Li Pine. Modern irrigation engineer of ancient China. Asia, XIX, p. 441-444. New York, 1919. 1818 Li Pine is a prefect of the Shu district in Sstch‘ uan who in the Ch‘ in dynasty (225-206) began the systematic irrigation of the Ch‘ éng-tu Plain. S. Il A.C. Fotheringham, J. K. The secular acceleration of the sun as deter- mined from Hipparcuus’ equinox observations, with a note on Protemy’s false equinox. Monthly not., R. Astron. Soc., vol. 78, p. 406, 1918. Isis Laloy, Louis. Hoai-Nan Tzi et la musique. T’oung Pao, XV, p. 501 530. Leyden, 1914. IsIs Hoai-NAn Tzk=—Liot NGeAn, prince de la famille impériale des Han, et philosophe. Il nous a laissé une sorte d’encyclopédie taoiste, tableau irré- gulier mais pris sur le vif de la pensée et de la civilisation chinoise au n° siécle avant J. C. S. 1 A.C. D’Alton, J. F. Horace and his age. A study in historical background. London, Longmans, 1917. [6 s.] 1818 Royds, T. F. The beasts, birds and bees of Virem, x1x+107 p. Oxford, BLACKWELL, 1914. 1813 Cfr. Isis, ii, p. 205 (D. S. Ropertson). Vitruvius. The Ten Books on Architecture, translated by Morris Hicky Morean, with illustr. and original designs prepared under the direction of H. L. Warren, xmi+331 p. Cambridge, Mass., Harvard Univ. Press, 1914. 94 Ss" LI Ss. 1 Case, Shirley Jackson. The evolution of early Christianity. A genetic study of first century Christianity in relation to its religious envi- ronment, 1x +385 p. Chicago, University Press, 1914. 1813 Geist, H. De L. ANNAEI SeENECAE naturalium quaestionum codicibus. Diss., 64 p. Erlangen, BamBere, 1914. Isis Manilius. Astronomicon liber tertius recensuit et enarrauit A. E. Hous. MAN, Xxvu+-72 p. London, Grant Richards, 1916. 1818 Book I appeared 1903; — 2 more books will follow. Capital for the history of astrology. : Pliny. Cfr.1v A. C., Steier, August. 1sI3 Ss. ll Apulei. Apologia sive pro se de magia liber. With introduction and commentary by H. E. Burter and A.S. Owen, Lxv1+208 p. Oxford, Clarendon Press, 1914. ISIS Dreyer, J.L.&. On the origin of Protemy’s catalogue of stars. Monthly not. of the R. Astron. Soc., vol. 77, p. 523-539, 1917; vol. 78, p. 343-349, 1918. Isis Galen. De locis affectibus. Experimental section and hemisection of the spinal cord. Annals of medical history, I, p. 367. New York, 1917. Isis Translation of a short but fundamental text. Harnack, A. von. Die Entstehung des Neuen Testaments und die wich- tigsten Folgen der neuen Schépfung, vi+152 p., Leipzig, Hin- Ricks, 1914. 1818 « H. professe — et son opinion me parait trés vraisemblable — que le N. T. a été une création consciente des églises de Rome et d’Asie, vers 180- 200, sous l’influence prédominante de l’église romaine, bien que la collection des quatre Evangiles eut été formée dabord en Asie» (A. Loisy dans Revue critique d hist. et de lit., p. 87-88, fév. 1915.) Meyer-Steineg, Theodor. Ein Tag im Leben des GAten, 64 p. Jena, Diepericus, 1913. IsI8 Cfr. Isis, II, p. 204-205 (G. S.). Monceaux, P. Les Gnostiques. Journal des Savants, XVI, p. 12-26, 69-82, 140-152, Paris, 1918. Isis A propos de: E. pg Faye. Gnostiques et gnosticisme. Etude critique des documents du gnosticisme chrétien aux 1° et 1° siécles. Paris, LERoux. Peters, Christian H. F. and Knobel, Edward Ball. Protemy’s Cata- logue of Stars. A revision of the Almagest. In-49, 207 p., 4 pl., 4 fig., portrait of Perers. 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LiepMann, ibid., VII, p. 82-84, 1916. Sav Giles, Lionel. A census of Tung-Huang. [416 A. D.]. Toung Pao, XVI, p. 468-488, Leyden, 1915. Isis Suivi de considérations sur les recensements 4 d’autres époques. S. VI Gregory. Bishop of Tours. History of the Franks. Selections trans- lated with notes by Ernest Brenaur (Records of Civilization) xxv+284 p. New-York, Columbia University Press, 1916. tsts S. Vil Bréhier, Louis. L’empire Byzantin sous les Héraclides. Journal des Savants, XV, p. 401-415, 445-453, 498-596. Paris, 1917. IsI8 A propos du 3° vol. de Histoire de Byzance de Jutten Koutakoysky. Kiey, 1915 (en russe). Howorth, Sir Henry H. The golden days of the early English church. From the arrival of THropore to the death of Bepr, 3 vol. London Morray, 1917. 1818 Lammens, Henry (S. J.). Le Berceau de l'Islam. L’Arabie occidentale a la veille de l’Hégire : le" vol., Le Climat, Les Bédouins, XXIV-}+371 p., gr. in-8°. Romae, Sumptibus Pontificii Instituti Biblici, 1914. ISI8 Maydra. The Sanskrit poems edited with a translation, notes and an introd. together with the text and translation of Bana’s Can- disataka by George Payn QuackEeNBos, xx1I+362 p. New York, Columbia University, 1917. 1818 96 S* VIILIX-X S. Vill Arne, T. J. La Suede et l'Orient. Etudes archéologiques sur les rela- tions de la Suéde et de l’Orient pendant l’age des Vikings (Archives d'études orient., vol. 8). 244 p., 370 fig., Upsal, 1914. IsI3 Etude trés sérieuse basée sur |’examen d’un grand nombre de musées et collections (énumérés p. 232-234). On y entend par « Orient», les pays a VE. et au S.-E. de la Baltique, y compris les territoires faisant partie du califat arabe a l’époque de sa plus vaste étendue. Les relations avec la Courlande datent du VIII® siécle. I] faut observer toutefois que la Suéde a entretenu des relations directes relativement actives avec les cétes orientales de la Baltique dés le commencement de notre ére, et recut de fortes impul- sions du §.-E. de l’Europe pendant la premiére période de la migration des peuples. On a trouvé environ 40 000 piéces de monnaie arabes en Suéde. Pendant l’ére des Vikings (env. S. vit-x) la Suéde a été fortement influencée par l’Orient, mais l’influence de la Suéde sur Orient a été encore plus considérable. La Russie, par exemple a subi profondément les influences scandinaves (cfr. droit, poésie...) — Richement illustré, mais l’ouvrage manque un peu d’unité. G. 8. Bréhier, Louis. L’hagiographie byzantine des vim° et rx siécles hors des limites de ]'Empire et en Occident. Journal des Savants, DO, p- 13-25. Paris, 1917. Isis A propos du livre russe de Loparev. Pétrograde, 1915. Saeki, P. Yoshio. The Nestorian monument. in China, X + 342 p., Society for Promoting Christian Knowledge. London, 1916. 1s1s Woodward, G.R. and Mattingly, H. St. Joun Damascene. Barlaam and Ioasaph. With an English translation. (Lor classical library), xx + 640 p. London, Heinemann, 1914. Isis Christian legend derived froma Buddhist one. There is a tradition in favor of St. J. D. as its author. The book was undoubtedly written during the iconoclastic controversy, c. 750. — This legend was likely introduced into Europe not by Christians but by Manichaeans (see T’oung Pao, XI, p. 159, 672). G. $. S. IX Davenport, Ernest Harold. The false decretals. xx1v + 111 p. Oxford, BLACKWELL, 1916. I8I8 Karpinski, L. C. Ropert oF CHESTER’s Latin translation of the Algebra of au-Kuowarizimi. With an introd.,notes and an English version. 164 p., 4 pl. New York, Macminian, 1915. ISIS Laufer, Berthold. Bird divination among the Tibetans. (Notes on docu- ment PrLiiot, n° 3530, with a study of Tibetan phonology of the rxth cent.) T’oung Pao, XV, p. 1-110. Leyden, 1914. 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The « Tractatus de causis et indicis morborum » attributed to Marmonipgs. Studies in the hist. of science, I, p. 225- 234, 1 pl. Oxford, 1917. 1818 The opinion has been widely held that the position of M. as a medical writer must depend mainly upon an unpublished work from his hand, the Tractatus... It is here sought to demonstrate that the Bodleian Ms. (Marsh 379) hitherto regarded as containing this work, is in reality by another author, while the Paris Ms. (Bib. Nat., ancien fonds 411) the only other alleged copy of the Tractatus... contains in fact no such work. Moreover evidence will be adduced showing that it is not probable that M. com- posed a treatise of this scope. Gees: Male, Emile. La part de Sucer dans la création de liconographie du Moyen Age. Revue de l'art ancien et moderne, t. 35, p. 91-102, 161-168, 253-262, 339-349. Paris, 1914. aS Pérez, José A. Sanchez. Compendio de Algebra de ABENBEDER. Texto arabe, traduccion y estudio por Jost A. SANCHEZ PEREZ, 200 p., in-8°. 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Isis Kasrr, born in or near Benares, of Mohammedan parents, was a weaver, a simple and unlettered man. Disciple of RA ANANDA, he became himself a great religious reformer, and one of the greatest mystical poets of the world. Indeed his wonderful songs, in which Mohammedan mysticism is reconciled with the traditional theology of Brahmanism, assure his immortality even more than his didactic teachings, These were chiefly mystical and syncretic. It is impossible to say whether Kasim was Brahman or Sufi, Vedantist or Vaishnavite.—Tacorr’s translation is based upon the printed Hindu text with Bengali translation of Kshiti Mohan Sen, Very beautiful edition. G. 5S. Karpinski, Louis C. The Algorism of Joun Kimiinewortu. The English Historical review, p. 707-17, Oct., 1914. 1318 Klebs, Arnold C. Desiderata in the cataloguing of incunabula. Bibliogr. Soc. of America, Papers, X, p. 143-163. Chicago, 1916. ISIS Klebs, Arnold C. Herbals of the fifteenth century. (Incunabula lists, I), 35 p.. reprinted from Papers of the bibliogr. Soc. of America, XI, XI1. Chicago, 1917-1918. Isis Description and critical study of all the incun. herbals existing in the U.S. They are divided up into the following types: Macer Floridus ; Apuleius Barbarus ; Herbarius Latinus; Gardt der Gesundheit; Hortus Sanitatis; Grant Herbier (Arbolayre). This study marks a distinct step forward. May all the families of incunab. be soon examined in the same way! G.S. Knobel, E. B. Ulugh Beg’s Catalogue of Stars, revised from all Persian MSS. existing in Great Britain, with a vocabulary of Persian and Arabic words, 109 p., in-4°. Washington, CarNEGIE Institution,1917. Isis See Isis, II, p. 413-415. G. Sarton. Mc Clymont, James Roxburgh. PEDRALUAREZ CABRAL (PEDRO ALLUAREZ DE Gouvea) [1460 ?-1520?]. His progenitors. his life and his voyage to America and India, 72 p. London. Quarircu, 1914. Isis Mc Culloch, Champe Carter. 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Ein neuer illustrierter Destillationstext (Destillationsvorrichtung des Prager Arztes Jou. WrENop de veteri castro, u. 1420; II. Die Kihlvorrich- SIN |)! 103 tung des Leonarpo pa Vinct, 2 Abb.; HI. Utstaprs Kihlvorrichtung in his Coelum Philosophorum. Strassburg, 1528. Vidyapati. Bangiya Padabali. Songs of the love of Radha and Kris- hna, trans] into English by ANnanpDA CoomARASwAMy and ARUN SEN with introduction and notes and illustr. from Indian paintings, in-4°, x11-+ 192 p., XI pl. London, The Old Bourne Press, 1915. ISIS Vipyapati, the father of Bengali literature. Already a man of distinction in 1400 A.D. — These exquisite songs must have been written before 1449. There is a Ms. of the Bhagayata Purana in his own hand dated ] 456. Very beautiful edition. Winship, George Parker. Census of fifteenth century books owned in America. Edited by a committee of the Bibliographical Society of America. Bulletin of the New York Public Library, v. XXII, XXIII passim, 1918-1919. ISI8 Check lst of incunabula reported to be owned in the U. S. or in Canada. Titles arranged in the order of Hatn’s Repertorium, with those titles not known to Hain interpolated as nearly as may be on the same system. References to other incun. lists are added, also cross references. A supple- ment is in preparation, also an edition in book form. Beltrami, Luca. Un altro contributo di LEonarpo pa Vinci alla carto- grafia milanese, 15 p. Milano, Allegretti, 1918. 1818 Sketches in QuadernilIV, 10 v; Atl. 73 v; B. M. 273 v. Beltrami, Luca. Lronarpo pa Vinci e Cesare Borcia. (MDII). 26 p., ill., in-4°. Milano, 1916. 1818 De Toni, Giov. Batt. Per l’edizione nazionale delle opere di Lronarpo. Archivio di Storia della Scienza, i, p. 76-79, Roma 1919. Favaro, Antonio Per la storia del codice di Lronarpo DA Vinc1 nella biblioteca di Lord LeicesTerR. Archivio Storico italiano, Disp 3-48 del 1917, p. 156-160. Firenze, 1918. 188 Favaro, Antonio. Intorno al trattato di LronarpDo DA VINCI sul moto e misura dell’ acqua. R. Acc. d. Lincei, Rendiconti, vol. 27, 14 p. Roma, 1918. ISIS Favyaro, Antonio. Se e quale influenza abbia LEONARDO DA VINCI eserci- tata su GALILEO e Sulla scuola galileiana. Scientia, XX, p. 417-434, Bologna, 1916. Isis L'ceuvre de LEonaRD qui parfois devance celle de GaLiL&E et va rejoindre celle de TorriceLLI et de BoreLii n’a cependant pu influencer GaLILkE ni directement ni indirectement (par l’intermédiaire de Bern. Baxpi et de GuipoBaLpo DEL Monrr). Si elle avait été connue plus tét, le progrés scien- uifique en eut été considérablement activé. Favaro, Antonio e Giuseppe. A proposito dei tre primi Quaderni di Anatomia di LEoNARDO DA Vincr. Venezia, Atti del R. Islituto Veneto, t. 73, p. 2, p. 887-924, 1914. ; 1818 Favaro, Giuseppe. Il canono di Lronarpo sulle proporzioni del corpo umano. Istituto anatomico della R. Universita di Padova, R. Isti- tuto di belle arti di Venezia, p. 167-227. Venezia, 1917. 1816 104 ; S* XVI Freud, Sigmund. Lronarpo pA Vinci. A psycho-sexual study of an infantile reminiscence. Transl. by A. A. Brity. 130 p., 4 ill. New York, Morrar, Yarp and Co., 1916. 1818 Those who wish to know to what degree of absurdity Freudian psycho- analysis can be carried —- and that by the Master himself! — have only to read this book. These complicated and extravagant theories based upon the scantiest and most uncertain facts are a credit to Freup’s ingeniousness rather than to his critical spirit. It might be time to make a psycho-patholo- gical study of Freup himself ! G.S. Holl, M. and Sudhoff, Karl. Eine dem LronArRpOo DA VINCI zuge- schriebene Skelettzeichnung in den Uffizien zu Florenz. Arch. f. Gesch. d. Medizin, VII, p. 323-334, 1 pl. Leipzig, 1913-1914. 1818 Kiebs, Arnold C. Lronarpo pa Vinci. His scientific research with particular reference to his investigations of the vascular system. Boston med. and surg. journal, 12 p., 8 fig. Boston, 1916. ISIS Chiefly based on Quaderni, 11. Klebs, Arnold C. LEoNARDo DA VincI and his anatomical studies. Bull. of the Soc. of medical hist. of Chicago, p. 66-83, 1916. 'sIs Lemonnier, Henry. Les Etudes de Pirrre Dunem sur LEONARD DE Vinci. Journal des Savants, XV, p. 25-34, 120-132. Paris, 1917. 1st Lieb, John W. Leonarpo pa Vinci, engineer and artist. Stevens Indi- cator, XXXTI, p. 125-149, illustr. Hoboken, N. J., 1914. 1818 Sarton, George. The Message of Leonarpo. His relation to the birth of modern science. Scribner's Magazine. p. 531-540. New York, May 1919. 1818 Essay written for the general reader with a double purpose: I. to explain briefly Leonardo's life, work and method; II. to show the impor- tance of the Lkonarpo studies from the point of view of the New Humanism. Verga, Ettore (ed.). Raccolta Vinciana presso l’Archiyio storico del comune di Milano. Castello Sforzesco, Milano. IX fascicolo 1913- 1917. Public. il 15 ott. 1918, 184 p. 1818 Admirable bibliography, with critical notes of all publications relating to Leonarpo, The first number appeared in 1905. The Raccolta Vinciana was founded upon the initiative of Luca Br:tramt. Both he and Err. Verea have won the everlasting gratitude of LEonarpo scholars. G.S. Vinci, Leonardo da. Quaderni d’Anatomia [della Royal Library di Windsor], pubblicati da Ove C. L. VANGENSTEN, A. FONAHN, H. Horstocx. Con traduzione inglese e tedesca, 6 vol. in-fol. Christiania, J. DyBwap, 1911-1916. 1818 S. XVI Alexander, Philip F. The earliest voyages round the world 1519-1617, xxiv + 216 p., illustr. Cambridge, University Press, 1916. 1818 Each voyage is described by the discoverer himself or by an eye-witness. For ex. the first chapter on Magellan is taken from AnToNio PiGareTta’s account, etc. Allen, P. S. The Age of Erasmus. Lectures delivered in the Universities of Oxford and London, 303 p. Oxford, Clarendon Press, 1914. 118 S* XVI 105 Excellent and delightful little book : I. The Adwert Academy; IT. Schools; III. Monasteries; IV. Universities; V. E.’s life work; VI. Force and Fraud; VII. Private letters and manners; VIII. The point of view; IX. Pilgrimages; X. The Transalpine Renaissance; XI. E. and the Bohe- mian Brethren. Averdunk, H. und Miller-Reinhard, J. Geruarp Mercaror und die Geographen unter seinen Nachkommen (Erginzungsheft 182 zu PETERMANNS Mitt.) 188 S., mit 2 Lichtdrucken, 28 Taf. u. 5 Abb. im Texte. Gotha, J. Pertues, 1914. 1818 Becker, Albert. Zur Lebensgeschichte des TABERNEMONTANUS. Archiv fiir Gesch. d. Naturw., V, 288, 1914. 1818 Brockwell, Maurice W. Erasmus: humanist and painter. A study of a triptych in a private collection. 98 p., 6 pl. Privately printed, 1918 [Preface dated New York, 1917]. 1818 _ The triptych belongs to Epwarp A. Faust, St. Louis and is claimed to be the only painting signed and authenticated by Erasmus. Absurd. G. S. Cajori, Florian. On an integration antedating the integral calculus. Bibliotheca Mathematica, XIV, p. 312-319. Leipzig, 1915. 1aI8 In Epwarp Wrieut’s « Certaine errors in Navigation ». London, 1599 : 90°—s 2 to) ( sec. § dS = log. tan. “0 Dreyer J. L. E. On Tycno Braue’s manual of trigonometry. The Observatory, n° 498, p. 127-131, March 1916. ISI8 Dreyer, J.L.E On Tycuo Braue’s Catalogue of Stars. The Observatory. t. 40, p. 229, 1917 [not seen}. 1818 Enestrém, Gustay. Auf welche Weise hat Viere die analytische Geometrie vorbereitet? (Anfrage 166). Bibliotheca Mathematica, XIV, p. 354. Leipzig, 1915. 1818 Engeln, 0. D. von. SHAKESPEARE the observer of nature. Scientific monthly, U, p. 573-588, New York, 1916. 1sIs Erasmus. The Epistles. From his earliest letters to his fifty-first year. Arranged in order of time. English translations from the early correspondence with a commentary confirming the chrono- logical matter by Francis MorGan Nicuors. [1826-1915]. In 3 vol. London, Lonemans, 1901-1918. Isis The title of vol. III bears the words fifty-third instead of fifty-first. This vol. appeared after the death of the author; P. S. Arten, who is himself publishing a Latin ed. of E. letters (Oxford, Clarendon Press, 1906-...), has contributed an introduction. Favaro, Antonio. Giuseppe Mouerti (Amici e corrispondenti di GALILEO GauiLel, XL). Venezia, Atti d. R. Istituto Veneto, t. 77, parte 2 da, p. 47-118, 1917. IsI8 Favaro, Antonio. Marrreo Carosio (Amici e corrispondenti di GALILEO GAuILE!, XLI). Archivio di Storia della Scienza, I, p. 28-38, Roma 1919. 1818 Auteur de travaux météorologiques et astrologiques, né a Florence dans la seconde moitié du xvie siécle, mort vers le milieu du xvu® siécle. — Liste des XL mémoires précédents que Favaro a consacré aux amis et correspon- dants de GALILEE. G.S8. 106 S* XVI Forbes-Leith, William, (S. J.) Prereformation scholars. Scotland in the XVIth century. Their writings and their public services. 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M., géographe non mathématicien n’a été pour rien, semble-t-il, dans les inventions successives dues 4 Nunez, WrigHT, Bonp (1645), Gregory (1668) et Hautey. » Mieli, Aldo. VaNNoccio Bririncuccio ed il metodo sperimentale. Jsis, II, p. 90-99, 1914. 1818 Osler, William. The Anatomie Universelle [1561] of AmBrorsE Park. Annals of medical history, I, p. 424-425, illustr. New York, 1917. ISIS Rogers, James Frederick. SHAKESPEARE as health teacher. Scientific monthly, II, p. 589-595. New York, 1916. 1sI8 Safford, William E. Lignum nephreticum. Its history and an account of the remarkable fluorescence of its infusion. Smithsonian Report for 1915, p. 271-298, 7 pl. Washington, 1916. Isis S* XVI 107 The Spanish physician Monarpes was first to call attention to this wood in 1565. In 1577, Fr. Hernanpez spoke of its medicinal virtues. See also Kircuer, Ars Magna, 1646; Jou. Bauuin. Hist. plantarum 1650; BoyLe 1663, etc. Safford, William E. Nature’s magic. 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Norruup, 13 p.; VI, Paesi nouamente retrovati e Novo Mondo da ALBERICO VESPUTIO Florentino intitulato [1508], fac-simile, 166 p.; VII Sensuyt le nouveau monde et navigations faictes par EmrERric VESPUCE Florentin..., Paris, [1515], fac simile, 184 p. Parts II. IV, V, VI VII, are dated 1916. IsI8 Voynich, Wilfrid M. de, and Garrison, Fielding H. Figurations of skeletal and visceral anatomy in the books of hours. Annals of medical hist., I, 225-30, 4 ill. New York, 1917. ISIS A propos of the Hor canonice printed by Picoucuer. Paris, 1501. [Wateson, George]. The Cures of the Diseased in forraine attempts of the English Nation, London 1598. Reproduced in fac-simile with introduction and notes by Cuarues Sincer. 10+28-+45 p. Oxford, Clarendon Press, 1915. ISIS Reproduced from a unique (?) pamphlet of the British Museum, signed G. W. — Ricuarp Haxk.uyr wrote in 1600, that the author was one GrorGE Waterson. SINGER believes that this WarTEson is no other than the poet and swashbuckler, Gzorcz WuetsTonr, author of the crude play « Promos and Cassandra », born in 1544. His arguments are plausible but not convincing. At any rate, this little book is of great interest because it is the earliest work devoted to tropical or naval medicine published in English, and is not improbably the first work of the kind in any language. (G. $.). Werner, Johann [1468-1528]. De triangulis sphaericis libri quatuor. De meteoroscopiis. Hrg. vy. Joseph Wiirscumipt. Abhandl. zur Gesch. d. math.Wissensch., XXIV, 2, 260 p. Leipzig, TEUBNER, 1913. IsIs See Isis, II, p. 205-206. (G. S.) Williams, L. F. Rushbrook. An empire builder of the sixteenth century. A summary account of the political career of Zahir-ud-din Muhammad, surnamed Babur, xvi+187p. London, Lonemans, 1918. ISIS Withington, E. T. D' Joan Weyer [1516-1588] and the witch mania. Studies in the hist. of science, I, p. 189-224, Oxford, 1917. 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Dialogue’ XXX)- Venezia, Ist. ene” nara from the Italian by Hen®’» ~ences. Transl. introduction by ‘ANTONIO 1g, concerning Two New Scien to, with an Macminian, 1914. © ry Crew and ALFONSO DE SALVE, New York, F *.vARoO, XXXVI + 300 p- Excellent translation based on FavaRo’s tes*” 18 works, — that is essentially the Elzevir ed. of iv : dition of G.’s transl. appeared in 1665 by Tuomas Satuspury (ver jt uaathe Rewer: English by Toomas Weston. The aim of the present translators has pedhe- ae 5 : are) and in 1730 the original as nearly intact as possible. Crew has taken spechM€ Pion to preserve reproduce accurately GaLiLEo’s terminology, in order to illustrate tif intez,) eins to variety of terms employed to describe a single definite idea, and conveedicinehe great to illustrate the numerous senses in which, then as now, a single wornd in used. This is a very praiseworthy undertaking : translators are but .). d is tempted to replace ancient scientific terms by modern ones, the contents « too which are qualitatively or quantitatively different — Good index. Beau: of tiful edition. G. S. ' Gautier, Armand. Un précurseur frangais de la science expérimentale { moderne. JACQUES RoHAvLT [1620-1675]. Revue générale des Scien- © ces, XXVI, p. 267-272. Paris, 1915. 1si8 orsely Etude de son Traité de Physique, 1671. Georges-Berthier, Aug. Le mécanisme cartésien et la physiologie au xvut siécle. Isis, Il. p. 37-89, 1914. Isia Gerhardt, Karl Imm. Lereniz in London. Transl. with notes by J. M. Cuiwo. The Monist, XX VII, p. 524-560. Chicago, 1917. 1318 Original publ. in Sitzungsber. d. Kgl. Pr. Ak. d. Wiss., p. 157-165, 1891. Gibson, George A. Napier and the invention of logarithms. Proc. R. Phil. Soc. of Glasgow ; Reprint 24 p. Glasgow, 1914. 1818 Gibson, James. Lockr’s Theory of knowledge and its historical rela- tions, x1v + 338 p. 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Statistique de Paris, juillet 1916, p. 309-310; F. VAN LANGEN- HOVE De lascience 4 l’action. L’enseignement d’E.W _., Bibliothéque Universelle, 24 p., Lausanne, déc. 1916; G. Sarton, Nation, Febr. 8, p- 168-169, New York, 1917. Isis White, Sir Will. Henry. (1845-1913). Engineer. — J. B. Capper, Isis, II, p. 168, 1914. PART II. Classification by subjects of the papers which could not be classified chronologically. The various headings have been placed in alphabetical order. This shows that I do not attach any importance to this classification which I made chiefly for the sake of convenience. The reader should have but little difficulty in finding a paper he is looking for. As this bibliography concerns the literary production of a long period (five years instead of four months!), I have had to reduce critical notes to the strict minimum. It has not been thought necessary to use cross references. The reader will not miss them if he bears in mind that I have always given precedence to the racial or historical headings. For instance, a book on Japanese mathematics is quoted under Japan, not under mathematics, — but one devoted to Japanese and Chinese mathematics would be found under mathematics. In the same way, a paper on fifteenth century geography is placed in 124 ANATOMY, ARCHASOLOGY, ART, ARTS AND CRAFTS Part I under XV, while one on the history of geography for a period longer than two centuries will be classified under geography. When the number oi items pertaining to one subject was too great to admit of a quick perusal, these items have been divided into two separate groups : 1. History; 2. Organization, synthesis, philosophy. Whatever the classification be, it is of little use if the author does not abide by it: I have taken pains to be as consistent as possible. ANATOMY Cole, EF. J. and Eales, Nellie B. The history of comparative anatomy. I. A statistical analysis of the literature. Science Progress. London, April 1917. Isis Laufer, Berthold. Concerning the history of finger prints. Science, t. 45, p. 504-505. New York, 1917. 1318 ARCHAEOLOGY Macdonald, George. The evolution of coinage, vii -+ 148 p., ill. Cambridge University, 1916. 1818 Petrie, W. M. Flinders. Eastern Exploration, Past and Future 24 impression, v1-+ 118 p. (Royal Institution lectures). London, ConsTABLE, 1918. 1818 ART Binyon, Laurence. A catalogue of Japanese and Chinese woodcuts preserved in the British Museum, tu -+ 605 p. London, British Museum, 1916. 1818 Durrieu, Paul. Les origines de la gravure. Journal des Savants, Xv, p- 205-212, 251-264. Paris, 1917. 1818 A propos du livre de PirrRE Gusman. La gravure sur bois et d’épargne sur métal du xivé au xx® siécle. Paris, 1916. Gothein, Marie Luise. Geschichte der Gartenkunst. Hrg. mit. Un- terstiitzung der K. Akad. des Bauwesens in Berlin, 2 Bde gr. in-8°, vi -+ 446 + 506 S., 637 Abb. Jena, DiepeErtcus. 1914. Isis Stanford, Charles Villiers and Forsyth, Cecil. A History of Music, vu + 384 p. London, Macminuan, 1916. 1818 Sturgis, Russell [1836-1909] and Frothingham, A. L. A History of Archi- tecture, 4 vol. New York, DouBrepay, 1906-1915. 1818 The first volume alone is by Stureis. After his death, FRoTINGHAM undertook the completion of his work. Wallace, Will. The musical faculty. Its origins and processes, vi+-228 p. London, Macmiuuan, 1914. 1318 ARTS AND CRAFTS Clouzot, Henri. Le métier de la suie en France (1466-1815), suivi d’un historique de la toile imprimée (1759-1815). Paris, DEVAMBEz. [1914]. {400 Fr.] 1818 ASTRONOMY 125 Gower, H. D. and Jast, L. Stanley and Topley, W. W. The Camera as Historian. A handbook to photographic record-work for those who use a camera and for survey or record societies, xv + 259 p. New York, Sroxgs [1916]. IsI8 Josephson, Aksel G. A list of books on the history of industry and industrial arts (9) + 487 p. Chicago, the John Crerar Library, 1915. 1818 Kunz, George F. Ivory and the Elephant in art, archeology and in science, xxvi- 527 p., illustr., Garden City, N. Y., Douspirpay, Pace and Co., 1916. Isis ASTRONOMY Bigourdan, G. L’origine et le progres de l’astronomie en relation avec la mesure du temps et avec le probleme des longitudes. Scientia, XIX, p. 427-434. Bologna, 1916. ISIS Duhem, Pierre. Le Systeme du Monde. Histoire des doctrines cosmo- logiques de PLaron a Copernic. Paris, HERMANN, t. L-V..., 1913- 1917. I8I8 For t. I, see Isis, II, p. 203-204 (G. Sarron). Long reviews of t. I-IV have been published by A. Leseur in the Rev. gén. Sci., t. 26, p, 139-145; t. 27, p. 94-96, 693-695; t. 28, p. 312-315. — T. IV, 597p., 1916: L’astronomie latine au moyen 4ge (suite). — La crue de l’Aristotélisme. T. V, 596 p., 1917 : La crue de l’Aristotélisme (suite), Latham, Marcia The Astrolabe. The Amer. math. montly, vol. 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[Stroobant, P.] Les obseryatoires astronomiques et les astronomes. Tsis, II, p. 191, 1914. 1S18 10 126 BABYLONIA AND ASSYRIA, BIBLE To announce the preparation of a new ed. of the book bearing this title, first published in 1907. Warren, Howard C. A common sense Calendar. Science, vol. 47 p. 375-377. New York, 1918. ISI8 BABYLONIA and ASSYRIA Bigourdan, G Le calendrier babylonien. Annuaire du Bureau des Longitudes pour 1917. Sup! A, 20 p. Paris. Isis Jastrow, Morris. The civilization of Babylonia and Assyria. Its remains, language, history, religion, commerce, law, art and literature. xxv1-+515 p., 1 map, 164 ill. Philadelphia, Lippincorr, 1915. sts Jastrow, Morris. Hebrew and Babylonian traditions. The Haskell lectures delivered at Oberlin College in 19]3 and since revised and enlarged, xvu +376 p., New York, Scripner, 1914. Isa Jastrow, Morris. Babylonian-Assyrian birth-omens and their cultural significance (Religionsgeschichtliche Versuche u. Vorarbeiten, XIV, 5) vi-+86 p. 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Masterly survey giving to this book the value of a work of reference for all questions pertaining to the subject form vs, life. G.S Turner, J. E. Vitalism or Mechanism? Via media. Science Progress, XIL, p. 305-311. London, 1918. Isis BOTANY = The Legend of the Mandragora. Annals of medical hist., I, p. 102-105 New York, 1917. 1sI8 Frazer, Sir James George. JacoB and the mandrakes. 23 p. Oxford University [1917]. 1818 Green, Joseph Reynolds [1848-1914]. A history of botany in the United Kingdom from the earliest times to the end of the 19th century, xii + 648 p. London, Dent, 1914. ISI8 Gundersen, Alfred. Some early botanists. Brooklyn Botanic Garden, Leaflets, series IV, n° 13, 4 p., 1916. ISIs Gundersen, Alfred. A sketch of plant classification from THEOPHRASTUS to the present. Torreya, t. 18, p. 213-219, 231-239. Brooklyn, N. Y., 1918. 1818 Johnson, Duncan S. The history of the discovery of sexuality in plants. Science, Febr. 27, 1914, also Smithsonian Rep. for 1914, p- 383-406. 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London, MACMILLAN, 1915. (sts 130 CHINA Largely written afresh from the original sources; deals chiefly with post- Boylian chemistry. The fundamental experiments are accurately described. History of chemistry before BoyLE very unsatisfactorily summarized. G.S. Marshall, Arthur. Explosives. Their manufacture, properties, tests and history, in-4°. xv1-+- 624 p. London, J. A. Cuurcuiun, 1915. IsI8 Part I. Historical, p. 1-43: Good summary based on Hime and O. GuTTMANN. Mieli, Aldo. I periodi della storia della chimica. Rendiconti della Societa chimica italiana, fase. VIII, 8 p. Roma, 1914. Isis Mieli, Aldo. Etudes anciennes et récentes d’histoire de la chimie. Scientia, X XI, p. 432-440. Bologna, 1917. 1818 Smith, Edgar F. Chemistry in America. Chapters from the history of the science in the United States, xiv -+ 356 p., ill. New York, APPLETON, 1914. 1818 Stewart, Alfred Walter. Chemistry and its borderland, x -+ 314 p., 11 ill., 2 pl. London, Lonemans, 1914. 1818 CHINA Chao, Yuen Ren. 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The author wrote to me in Jan. 1918, that all his previous publications on Chinese astronomy are superseded by this new 132 CHRONOLOGY, ECONOMICS series, and that he would even have a great deal to change now in the first chapters of his « Origines ». G.S. Schindler, Bruno. Die Entwicklung der chinesischen Schrift aus ihren Grundelementen. Ostasiat. Zeit., III, p. 451-477, 7 pl., 1915. isis Suzuki, Daisetz Teitaro. A brief history of early Chinese philosophy. 188 p. London, Progsruatn, 1914. Isis Early here means previous to the Destruction of the Books, 213 B. C. The author believes that the development of speculative thought was completed by that time, and that the millennium which followed added nothing of real originality. Such philosophy is simply a new interpretation of the older ideas under Buddhistic influence, an effort to syncretise in one single system Confucian ethics, the dualism of the Yi-King and Taoist cosmogony. G.S. Taranzano, Ch. (S. J.). 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With illustr. in colour by ABANINDRO Natu TaGorE and NanpDA LAL Bose, and 32 reprod. in black and white, 370 p. London, Harrap, 1916. 1sIs Coomaraswamy, Ananda K. Rajput painting. An account of the Hindu paintings of Rajasthan and the Panjab Himalayas from the XVIth to the XIXth cent., described in their relation to contemporary thought with textand translations. fol. vol. I, Text 84 p., 12 fig.; vol. II, 77 pl. Oxford University, 1916. Isis Coomaraswamy, Ananda K. The Dance of Siva. Fourteen Indian essays, 139 p., 27 pl. New York, The Sunwise Turn, 1918. IsI8 138 INDIA Davids, Mrs. Rhys and Suriyagoda Sumangala Thera (translators). The Book of Kindred Sayings (Sanyutta-Nikaya) or Grouped Suttas. Part I. Kindred sayings with verses (Sagatha-Vagga). xv1+-321 p. For the Pali Society, Oxford University, 1917 (?). 1818 Davids, Mrs. C. A. F. Rhys. Buddhist psychology. An inquiry into the analysis and theory of mind in Pali literature, xu+212 p. London, Bret, 1914. 1818 Foote, Robert Bruce. 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Many erro- neous simplifications and generalizations, the author’s point of view being that of a lawyer rather than that of a scientist. Yet useful summary. Only English and Bengali sources used. G. 8. Seal, Brajendranath. The positive sciences of the ancient Hindus, vii 295 p. London, Lonemans, 1915. Isis Mechanical, physical and chemical theories — Mechanics (Kinetics) — Acoustics — Plants and plant life — Classification of animals —- Physio- logy and biology — Scientific method. Smith, Vincent A. The early history of India from 600 B.C. to the Muhammedan Conquest including the invasion of Alexander the Great, 3d ed. rey. xit{-512 p., 12 pl., 6 maps and plans. Oxford, CLARENDON, 1914. Iss Suali, Luigi. L’histoire de la philosophie de l’Inde. Scientia, XV, p. 485- 494, 1914. 1818 Review of various books, chiefly of Paut Drussn’s Allg. Gesch. der Phil., 1906. IRAN Dhalla, Maneckji Nusservanji. Zoroastrian theology, from the earliest times to the present day, xxxu+384 p. 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Milano, Horpui, 1916. 1818 Handy little book replete with information ; should be at the elbow of every student of the history of mathematics. It is a sort of bibliographical introduction to the subject. G. 8. Loria, Gino. L’infinito e l’infinitesimo secondo i matematici moderni anteriori al secolo xvi. Scientia, XIX, p. 1-18. Bologna, 1916. Ista Loria, Gino Intorno allo stato attuale degli studi sulla storia delle matematiche. Atti d. Soc. ital. per il Prog. delle Scienze, VIII Riunione, 19 p. Roma, 1916. Isis Loria, Gino. L’enigma dei numeri immaginari attraverso i secoli. Scientia, XX1, p. 101-121. Bologna, 1917. IsI8 Loria, Gino. Lo spettro dell’ immaginario in geometria. Scientia. XXII, p. 3-15. Bologna, 1917. Isis Miller, George Abram. Historical introduction to mathematical lite- rature, xiv -+ 302 p. New York, Macminuan, 1916. IsI3 A sort of primer of the history of mathematics on a new plan, MILLER’s idea being to deal only with a few selected topics. I. General observations ; II. Math. lit. in general; II. General histor. questions; IV. Fundamental developments in arithmetic; V. Id. in geometry; VI. Jd. in algebra; VII. 25 prominent deceased math. — Bibliography. G.S. Moritz, Robert Edouard. Memorabilia mathematica; or, the Philo- math’s quotation book, vir+ 410 p. New York, Macmiuuan, 1914. ISIS Smith, David Eugene. Number stories of long ago, vu + 136 p., col. pl. and other ill. Boston, Ginn, 1919. Isis Stories on the history of arithmetic written for children. Very interesting initiative the results of which we are most anxious to follow. These stories are as accurate as it is possible to make them; they are simple, entertaining, funny and very instructive not only from the historical but also from the methodological point of view. The two last chapters offer in an original way a good selection of number puzzles and problems. G.S Smith, David Eugene On the origin of certain typical problems. American mathem. monthly, XXIV, p. 64-71, 1917. IsI3 Stott, W. A plea for economy of thought and labour in the mathe- matical sciences by the study of their history. Science Progress, Oct. 1915. 1818 Wieleitner, H. Zur Geschichte der unendlichen Reihen im christlichen Mittelalter. Bibliotheca Mathematica, XIV, p. 150-168. Leipzig, 1914. 1818 Il s'agit surtout d’une série publiée par le scolastique ALvaRUS Tuomas, Liber de triplict motu, 1509; mais aussi d'une semblable série de Nic. OrxsmeE, de difformitate qualitatum. MEDECINE 143 Burali-Forti, C., Marcolongo, R. et Sarton, G. Unification des nota- tions vectorielles. Jsis, II, p. 173-182, 1914. 1SI8 The greatest part of this note is devoted to an analysis by the authors of Burati-Fort1 and Marcotoneo. Analyse vectorielle générale. Pavia, 1912-1913. Dudeney, Henri Ernest. Amusements in mathematics, vim + 258 p. London, NEtson, [1917]. 1818 Miller, George Abram. Mathematics in the new international ancyclo- peedia. 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New Haven, Yale University, 1917. 1818, Cabanés, Dr. Chirurgiens et blessés a travers l’histoire. Des origines a la Croix-Rouge, in-4°, 624 p., 275 gr., 1 pl. Paris, ALBIN MicHEL, [sans date; publié pendant la guerre}. Isis Corsini, Andrea. L’influenza oggi e nel passato. Archivio di Storia della Scienza, I, p. 48-75. Roma, 1919. 1818 Résumé de Vhistoire de l’influenza, dont les épidémies ont été assez nom- breuses (Monnerer et Fieury en énuméraient déja 57 jusqu’a 1837), Cor- SINI montre qu'une description minutieuse des épidémies anciennes nous aiderait & mieux comprendre cette maladie, G.S. Crawfurd, Raymond. The blessing of cramp-rings. A chapter in the history of the treatment of epilepsy. Studies in the hist. of science, I, p. 165-187, 2 pl. Oxford, 1917. 818 Dana, Charles Loomis. Poetry and the Doctors. A catalogue of practical works written by physicians, with biographical notes and an essay on the poetry of certain ancient practitioners of medicine... xx + 83 p. Woodstock, Vermont, The Elm Tree Press, 1916. = 144 MIDDLE AGES Garrison, Fielding H. An introduction to the history of medicine. With medical chronology, bibliographic data and test questions, 763 p., ill. Philadelphia, Saunprrs, 1914. Isis This is by far the best short English textbook available. A second ed. rey. and enl., 905 p., appeared in 1917. Heizmann, Charles L. Military sanitation in the sixteenth, seven- teenth and eighteenth centuries. Ann. of med. hist., I, p. 281-300. New York, 1917, I8I8 Holliday, Carl. How our ancestors were cured. Scientific monthly, 1, p. 278-282. New York, 1915. IBIS Klebs, Arnold C. The history of infection. Annals of medical history, I, p. 159-173. New York, 1917. ISI8 Klebs, Arnold C. Balneology in the Middle Ages. Trans. of the Amer. Climatological and Clinical Assoc., 23 p. London, 1917. InIs Mercier, Charles Arthur. Leper houses and medizval hospitals, 47 p. London, Lewis, 1915. 1818 Saintyves, P. La guérison des verrues. 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Frcunar, on the tendency to stability (1873) — Solid and clear, yet stimulating. Grass Loeb, Jacques. Mechanistic science and metaphysical romance. Yale Review, p. 766-785, New Haven, July, 1915. 1sI8 TECHNOLOGY, ZOOLOGY 153 Rignano, Eugenio. Essays in scientific synthesis, 254 p. Chicago, The Open Court, 1918. IsI3 A French transl. of the same book was published by Atoan, Paris, 1912. Schiller, F. C. S. Scientific discovery and logical proof. Studies in the history of Science...., 1, p. 235-289, Oxford, 1917. 1818 TECHNOLOGY. Barber, Herbert Lee. Story of the automobile, its history and devel- opment from 1760 to 1917, with an analysis of the prospects of the automobile industry, 250 p., 3 portr. Chicago, A. J. Murson, 1917. IsIs Feldhaus, Franz Maria. Die Technik der Vorzeit, der geschichtlichen Zeit und der Naturvélker, xv-+1400 Sp., 873 Abb. Leipzig. ENGELMANN, 1914. ISIS Freise, Frd. Aus der alten Geschichte der Industrie der Balkanlander. Arch. fiir Gesch. d. 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The following notes have been written, chiefly for the use of the readers and collaborators of Isis, as a contribution to the solution of this practical problem : « How to prepare a good bibliography of the history of science?» IJtis clear however that they may also help to solve other similar problems, or the more general one : « How to prepare a good encyclopaedic bibliography? » (1) Definitions. —I1 propose to call analytic bibliography, that which is purely descriptive and whose object is chiefly to identify with. cer- tainty each bibliographic unit and to make a first classification, such as is embodied in the Decimal System for instance, of all the materials at hand. I propose to call synthetic bibliography, one which goes beyond this descriptive stage and attempts a judgment and a deeper classification, based upon a first hand study of the contents of each unit. It is clear that both analytic and synthetic are relative terms; a bibliography can be analytic or synthetic in an infinite number of degrees. (2) Analytic bibliography has been carried on to a high stage of per- fection by the best American libraries. Their catalogue cards are models of objective and extrinsic description. The task of preparing these cards and classifying them is not by any means as simple as a superficial observer may think. For example, the correct way of stating the name of the author, of transliterating titles written in other alphabets, of quoting the place and date of an edition, the number of its pages and plates, is not always easy. There are many pitfalls which the apprentice must learn to avoid. Yet all these difti- culties can be solved by the application of rules, which however numerous are not hard to understand. The leading libraries have published elaborate codes of these rules, and are improving them all the time. The classification of the cards, that is, the determination of the subject words under which they should be indexed and of the cross references which should send the readers back to them, is even more difficult. Yet this also is chiefly a matter of routine, the appli- 160 GEORGE SARTON cation of the many rules involved requiring not more than ordinary common sense and a moderate amount of encyclopaedic knowledge. The result of this analytic work is not simply the production of library cards, but also of many other publications. However, most of these are nothing but collections extracted from one or more library catalogues and published in book form. As examples of ana- lytic bibliography [ might quote the remarkable publications of the Library of Congress and of The John Crerar Library and also the Catalogue of Scientific Papers compiled by the Royal Society and the International Catalogue of Scientific Literature. The aim of all these publications is to offer lists as accurate and complete as possible, but in which every bibliographic item is placed on the same level. No attempt is made to distinguish between what is important or trivial, good or bad. (3) Insufficiency of analytic bibliography. —Important, indispensable as these compilations are, they are and will become more and more insufficient. Scientific literature is suffering from two terrible diseases which are gaining ground every day: overproduction and unnecessary disintegration or crumbling. Overproduction is largely due to publishers and editors, who as soon as a topic becomes popular, cause a large amount of duplicate work to be devoted to it. The cost of printing and the fortunate fact that most scientific books do not pay, check overproduction to a certain extent, yet that hardly affects government institutions and universities some of which seem to believe that their usefulness will be measured by the number and the size of their publications. Besides, when economic conditons oblige publication to be restrained, it is not as a rule the worst and the least useful works which are sacrificed, because many of the men who have to decide which are worth publishing or not, are incom- petent, and also because of the lack of adequate criticism, or to put it in another way, the indifference of the public. I should not forget to mention a more fundamental cause of over- production, although it affects more the total literary production, and relatively less the purely scientific literature, — that is the very exist- ence of printing plants. Each plant must be kept working full time and that is only possible when a superabundance of manuscripts is always at hand. From this point of view, | am satistied that the most effective way of checking the overproduction of books would be to reduce the number of the book-printing establ/shments. Their total SYNTHETIC BIBLIOGRAPHY 161 output and their output in certain classes of work might also be regulated without involving any sort of censorship. Crumbling on the other hand, is encouraged by a false conception of specialization. Many authors, not only the younger ones, take specialization tc mean that any result however trifling and provisional should be the subject of a separate paper. A botanist recently remarked (*). “Tt must be obvious to most of us that our literature is crowded with the records of incompetent investigations. Not all who develop a technique are able to be independent investigators. They belong to the card catalogue class. They are not even able to select a suitable problem. We are too familiar with the dreary rehearsal of facts that have been told many times, the only new thing, perhaps, being the material used; and even then the result might have been foretold. ” Similar remarks might be made about any department of knowledge, but none is more crowded with bad reports of silly investigations than the History of Science. Some authors seem to have a real genius for disintegration. They find pleasure only in infinitesimal subjects. Some (I could easily quote names, but it would not serve my purpose any better to chagrin these otherwise good people) not only publish articles on the pettiest items, but they go so far as to print the tiniest chips of their studies, however incongruous they may be. [assume they mean well. Yet think of the inextricable confusion which would arise if every scholar were to do the same. A great deal of crumbling is also caused by vanity. An author allows himself to publish immoderately because of the excessive importance he attaches to his smallest findings. Another is forever publishing short communications to keep himself in the limelight. He believes that an interminable list of publications will increase his prestige and possibly foster his academic advancement. The saddest part of it is that he is not entirely wrong in believing so. If these infinitesimal and immature publications were entirely worthless, one might throw them away and forget all about them. But the trouble is that none of them is entirely worthless; all deserve to be recorded somewhere. There is always reasonable hope of finding even in the crudest of them some precious material. Hence we are doomed to drag them along in our bibliographies, forever and ever. Another reason for quoting them all is that it is only fair to (*) John M. Coulter in Science, vol. 51, p. 6. 162 GEORGE SARTON give a chance to everybody and to publish at least the title of every paper however hopeless it may seem. This entirely justifies such an immense and ruinous publication as the International Catalogue of Scientific Literature. Time and money should not be spared to make sure that nobody be forgotten, who deserved however little to be known. Yet it is clear that some antidote must be found. It is already easy enough to compile bibliographical lists of discouraging length on almost any subject, and as production increases at an accelerated rate one can not help asking oneself, — how long will these lists be in the future? To the novice, such lists are more bewildering than helpful, and they are apt to become really detrimental. What are we to do? Of course a system of scientific censorship is unthinkable beyond the limited realm of spontaneous and private endeavour. I see then only two ways out. The first is a preventive measure — moral pressure, to which I shall come back presently. The other, a remedy or shall we say, a palliative, — critical and selective bibliography. Apart from the complete lists, wherein all the items are put on the same level (and this can but mean : wherein the best are lost in the over- whelming mediocrity) there must be some select lists from which the deficient materials are as far as possible excluded or at least in which the best are given due prominence. To show more concretely the injustice and the misleading nature of analytic bibliography untempered by criticism, let me quote an imaginary but very plausible example. The two famous historians, Jack and Joun, have spent twenty years of their lives studying the development of physical theories. Jack has prepared quietly and steadily a “ History of Physics ”, which he was able to publish at the end of the twenty years. Whenit appeared the crowd of scholars paused for a moment and one could hear a ripple of applause. It was truly a monument of industry, intelligence and devotion. — Joun has preferred to publish the results of his studies in the shape of fragments and in the course of those twenty years he has given out not less than a thousand papers, — some long, some short, some very short indeed, but none of them insignificant. The aggregate of these papers scattered among more than fifty different periodicals is also a history of physics, but of course with many gaps and without connection and proportion between the parts. Moreover very few students have at hand the whole of Jony’s writings, and for the average reader many of them have become practically inaccessible. It is clear SYNTHETIC BIBLIOGRAPHY 163 that Jack has achieved far more than Joun, for he has not only carried on the same investigations (4) but besides he has taken considerable pains to reassimilate all of the materials obtained and to build out of them a complete, coherent and harmonious whole, Joun is simply a collector and polisher of materials; Jack is that too, but furthermore he is a builder. Now in an analytic bibliography of the history of physics, Jonn would be quoted a thousand times and Jack but once, and I may add that while the average space given to one of Joun’s titles is about three lines, it takes less than two lines to quote Jack’s solitary book. Don’t you see the injustice and the stupidity of it? Injustice to Jack and Joun and source of confusion to the reader. Many know Joun, who has stood signalling in their path for twenty years; they hardly know Jack, especially if they were absent when his book appeared. The aim of synthetic bibliography is to make Jack better known, that is to increase not only his fame but the practical value of his work, — while giving sufficient credit to Jonny. And mind you, I have assumed that Jonn too was an expert scholar, and that nothing of what he wrote was insignificant. Just imagine the injustice and the confusion caused in the far more numerous cases when Joun is simply a mediocre creature, suffering from an excessive literary pruriency! It is horrible. It is necessary to insist on the importance of the moral education of young scholars, as the only preventive measure. This part of their education is too often neglected. For one thing, many teachers are too mediocre themselves to impart it : how could they give a counsel of abnegation and silence when they chemselves come out in print far more often than they should? Indeed, instead of checking premature publication they are often the very instigators, the real culprits. They have a notion that the more their students publish, the greater will be their own renown. This notion is wicked, but not incorrect. It should be the duty of any teacher to insist upon the moral responsi- bility incurred by anyone who publishes anything. He should explain repeatedly to his pupils that in the last analysis the number of a man’s publications is of very little account, and that, if inordinate and premature writing may bring him some temporary advantage, it (*) It must be noted that he has been able all the time to take advantage not simply of his own but also of Joun’s results. By the way, Jack is the only man, but Joun, who has a complete collection of the latter’s papers. 164 GEORGE SARTON is bound to cause him permanent harm. The fame of a scholar rests ultimately upon the quality of his work, not its quantity, and even more upon the value of his inspiration. Socrates did not write anything. The teacher should urge his pupils not to be too anxious to publish whatever they may discover, but to wait and think, to let the subject grow and mature in their own minds, to submit it to their friends and to invite in any possible way preventive criticism. The purpose of critical bibliography is to make a first sifting of the materials; not so much to discard indifferent work as to focus the attention upon the best. Its unremitting exercise will surely if slowly thwart bad and immature publication. (4) Synthetic Bibliography. — The purpose and nature of synthetic bibliography, as opposed to analytic bibliography, has been made sufficiently clear in the preceding chapter. It must be selective, cri- tical and constructive. — In this section, I propose to explain briefly how such synthetic bibliography should be organized; in the following one the application of these ideas to the particular bibliography included in Jsis will oblige me to go into some practical details. First of all, a common objection must be met. It is often said that a real scholar does not need any bibliography because he knows it. It is true that a mature scholar has the bibliography of his subject on the tips of his fingers and knows generally more about the books that he uses than could ever be printed. But how would he know the value of the new books and papers published all over the world? Besides however much he may know, a good bibliography will teach him a lot and the possession of such a valuable tool will ease his memory. The first humanists had no Greek dictionaries and some of them may have objected to their compilation in the same way that selfish pedants object to the elaboration of good bibliographies. Yet the dictionary is of far greater use to an accomplished Hellenist than to a schoolboy, although the former could do without it far more easily than the latter. But irrespectively of all that, the old scholars die every day and new ones must be able to take their place. As the field of knowledge increases while the span of life does not, we must help in any possible way the young to get more quickly to the front. The duty of the analytic bibliographer is to give all the titles; ours is to include everything which is important, to place it in its proper perspective and to exclude everything which is not important, with plenty of exceptions however. For example, it is a duty to denounce SYNTHETIC BIBLIOGRAPHY 165 brietly a plagiarism or to state the futility of a book which might easily be mistaken for an important one. After having described a paper in the same way as the librarian does (perhaps less fastidiously, because we are more interested in its contents than its external appearance) one must try to appreciate it tersely asking oneself the following questions : * What is the author’s aim? What sources did he use? - How did he use them? Is his work original and to what extent? What is his point of view or his bias? What are the main results of his enquiry? (quoting them if it can be done briefly). What are the main errors? (Idem). To what extent did the author accomplish his purpose ? What other enquiries does his own suggest?” In a great number of cases it is possible to answer these questions adequately in a few lines. Of course the elaboration of such a bibliography is a very nice task, for which no fixed rules can be prescribed. It cannot be made © foolproof , in the same way as analytic bibliography. But the following remarks may be helpful. In case of doubt, for instance, as to whether to include or to exclude a paper, it is better to be generous. [t is always safe to be generous. Some critics seem to be happy only when they can find fault and the running down of an author gives them malicious pleasure. Their criticism is not really synthetic because it is seldom constructive. Such men are more to be pitied than hunchbacks ; they are moral hunchbacks. I believe that they suffer more than their victims. When a book is bad it is easy enough to suggest it without being unnecessarily hard ; in most cases it is better still to abandon it to its Nemesis. In the appreciation of what is important and what is not, there is a frequent cause of error which I must point out. One is easily led to believe that what is not important for one’s own studies or from one’s own particular point of view is not important at all (and vice-versa) (+). Any critical note however short should be signed. This increases the responsibility of the critic and the confidence of the reader ; it enables the latter to weigh the criticism. I said above that to be truly synthetic, a bibliography must be selective, critical and constructive. The two former qualities have (!) I have found innumerable examples of this source of error in the Mit. zur Gesch. d. Med. u. Naturw. 166 GEORGE SARTON been sufficiently explained. Those who collaborate in a biblio- graphical undertaking must take the necessary pains to insure good selection and good criticism; it is then the editor’s task to make their common work constructive. It becomes constructive indeed because of the unity of purpose and of the selection and classification of the materials. Such a bibliography whereof all the irrelevant items have been once more weeded out and wherein each of the others has been put at its right place, is already a true synthesis, or at any rate the skeleton of a synthesis. (5) Synthetic Bibliography of the History of Science. — Let us now consider more closely one particular synthetic bibliography, namely that which is one of the main features of Isis. It is essentially devoted to the History of Science, but as the History of Science is intimately connected with the Organization (!) and the Philosophy of Science, and also with the History of Civilization, its scope has been enlarged so as to include subsidiarily all that and it is entitled “ Critical Bibliography of the History, Philosophy and Organization of Science and of the History of Civilization ,, (2). The aim is to include in it critical notes relating to all important publications and to a good many less important ones, which may be of any interest to the historian of science. Many books or papers dealing with connected subjects are also included if they be deemed sufficiently important. For example, it is clear that a good history of religions or a memoir which introduced into this history a radically new point of view or set of facts, must be at least quoted because the historian of science will have to refer to it, but it is of course out of the question to publish a complete bibliography of the history of religions. The same remark may be made about any of the other secondary topics of our bibliography (see list below). The reproach has been made that the scope of our bibliography was too wide and too vague; that such an encyclopaedic survey could not be adequately accomplished. This reproach does not seem to be justified. It is true ours is an encyclopaedic bibliography, but one made from a particular point of view, and that restricts its field considerably. Its purpose — to collect the materials which the (1) The word Organization has been defined in: « Le but d’Jsis », Isis, vol. I, p. 193-196, 1913. (?) I call it « critical » and not « synthetic » bibliography, simply because I consider that it is not yet good enough to be called synthetic. SYNTHETIC BIBLIOGRAPHY 167 historian of science may need — is great but not vague, and moreover the classification is so minute that any definite question will find in it a definite answer. The scope is international, with the two following qualifications however. In the first place, while great pains are taken to include everything of any importance published in the five international scientific languages (English, German, French, Italian and Latin). I do not trouble as much about papers published in other languages. It is legitimate to assume that scholars discarding the use of every one of these five languages had no real wish to find an audience in the whole Republic of Letters. In the second place, the Bibliography itself is now chiefly written in English instead of being tetraglot as before. This has been done to increase its international influence, for there are far more people able to read English than to read English plus the other languages. To illustrate the international scope of our bibliography I need only mention that the books and papers reviewed or mentioned in the present number of Isis aggregate about 495 of which 209 were published in the German countries, 114 in America, 66 in Italy, 65 in England and 36 in France. The German publications are far more numerous because many of them could not be included in the pre- vious bibliography on account of the war. I[t would not be judicious to draw conclusions from the comparison of these figures which relate to only one number of Jsis, because small accidents may modify their proportions and also because the bibliography is still very imperfect. But its genuine internationalism is manifest. The following facts will illustrate the selective process upon which our bibliography is based. Of course the collaborators do not write critical notes at random. They make a first choice. Moreover of all the notes in hand at the time of closing the eighth bibliography (that is the bibliography of the present number), only about one siath was finally included, one third being rejected, and one half being post- poned. The postponed materials are chiefly made up of secondhand notes which will be included (or rejected) as soon as the original publications have been studied; they form the first stock of notes for the next bibliography. Hence at the moment of editing a bibliogra- phy, I have already at hand double the material for the next one. The items finally accepted are classified in the following way. The chief purpose of Isis being an historical one, the fundamental classifi- cation is chronological. As no historical periods are universal, it 168 GEORGE SARTON has seemed simpler to adopt the artificial classification by centuries. Because of its conventional character, this classification is universal and unbiassed. All the items relating to a period of time not greater than two centuries, are classified by centuries (‘). In a second part, the items relating to longer periods are classified if possible, according to some other historical periods (antiquity, middle ages, Greece, Rome...) or to historico-racial divisions (China, Islam, Israel...) Finally, the items which could not be included in either of the two first parts, are classified in the third part by subject (astronomy, botany, reli- gion...), the various topics being placed in alphabetical order. This third classification is exhaustive because its last subdivision is entitled Alia. The complete plan of classification follows : PART I. — FunpamMentat CLASSIFICATION (CENTURIAL). SOAS SIA OOOUAR ORE tSnya0 Welty OR conninsltutG (Cbs IS ity IS) 28i5 | ong SoS The last subdivision is followed by a list of chiefly biographical obituary, notices entitled « Materials for the biography of contempo- rary scientists and scholars )). PART II. — Hisrorican Cuassirication. 1. Antiquity. 9. Greece. 2. Antiquity, classical. 10. India 3. Asia (Central, Eastern, Wes- 11. Iran. tern). 12. Islam. 4. Babylonia and Assyria. 13. Israel. 5. Bible (Old Test. civil). 14. Japan. 6. Byzantium. 15. Middle Ages. 7, China. 16. Rome. 8. Egypt. PART IIIf. — Systematic CLASSIFICATION. 1. Anatomy. 5, Arts and Crafts. 2. Anthropology. 6. Astronomy, geodesy, meteoro- 3. Archaeology, museums and logy and terrestrial physics. collections. 7. Bibliography and libraries. 4. Art, art and science, icono- 8. Biology. graphy. 9. Botany. (‘) Items dealing with periods longer than one century and shorter than three, are classified under one of the two centuries they deal with : the most important, or if equally important, the earliest. SYNTHETIC BIBLIOGRAPHY 169 10. Chemistry. 22. Morals. Moral organ. of 'so- 11. Economics (econ. doctrines ciety. and hist., commerce, trans- 23. Pharmacy, pharmacology. portation, communications). 24. Philos. Science and philoso- 12. Education (methods and insti- phy. ~ tutions). 25. Physics. 13. Ethnology. primitive and po- 26. Physiology. pular science. 27. Prehistory. 14. Geography. 28. Psychology. 15. Geology, mineralogy, palaeon- 29. Religion. Science and religion. tology and mining. 30. Science: a) Bibliography: . History of civilization. Histor. b) History ; methods. Biography and c) Organization ; chronology. d) Philosophy. 17. Language and literature. 81. Sociology, jurisprudence and 18. Logie and theory of know- positive polity. ledge. 32. Statistics. 19. Mathematics. 33. Superstitions and occultism. 20. Mechanics. 34. Technology. 21. Medicine: a) Hist., Organisa- 35. Zoology tion and Philos. 36. Alia. b) Epidemiology. tis well to repeat that Part I is the fundamental classification, that Part II is only the residue of Part J and that part III is only the residue of part | and If. Of course it would be better to quote each paper twice if necessary, for inst. one on « Geology in the fourteenth Cent », both under S. x1y and geology, but that would double the length of the bibliography and it did not seem worth while. No classification will satisfy everybody. I can only say in support of mine, that it is the result of nine years experience and that it will prove useful to any historian who will first take the very small trouble of studying it. This classification has been devised to serve the purpose of the historian of science, rather than the purpose of historians of parti- cular sciences, and to spread the notion of the History of Science, considered as a well defined discipline. It has a real didactic value for no one who uses it will ever be able to forget that all the branches of science have developed together, that this development is truly un- iversal and that the history of science is an essential part of the history of civilization. (6) Conclusion. — The writing of conscientious critical notes is a difficult task and one which calls for abnegation. But the writer is 170 GEORGE SARTON rewarded by the knowledge that this sort of work is extremely useful. If he does it well he renders a real service both to reader and to author. The idea of service must be his constant inspiration. In case of doubt it will be his guide; he has only to ask himself — « How shall I serve best? Which information will be most helpful ?» and the correct way of stating his criticism will come to his mind. Let us hope that all the contributors to [sis will be willing to do their share of this work. We need the best men to do it, and we need many of them in order that none be obliged to do too much of it. There may be some people who like bibliographic work for its own sake as there are others to whom the computation of mathematical tables gives intense delight. But I suppose these are exceptional cases. Most people cannot, do much bibliographic work without feeling stale. Futhermore it is an excellent intellectual pratice to alternate original and critical work. Indeed no critical work can be done very well for a long time, because he who does not himself investigate, is bound to deteriorate and to become gradually less able to criticize in a really constructive way. That is the main reason why synthetic bibliography cannot, as a rule, be undertaken by librarians. Therefore it is a matter of solidarity for all scholars to cooperate in the accomplishment of this public service. Some will perhaps say that they cannot participate because their own original work is too important. Possibly. But it is offen those who are least original who are most jealous of their originality. As a matter of fact good critical work may prove to be more original than many so-called original con- tributions. It is not what one does that matters, but how one does it. Critical work must be approached in a spirit of service or left untouched. “GEORGE SARTON. Washington, D. C., April 24, 1920. Bibliographical note. — GEORGE SArtTon, « Recommandations aux collaborateurs d’Jsis », Wondelgem, 1912, 3 p.; 2d. ed. enlarged and revised, Wordelgem 1914, 8 p. These two papers, both privately printed, are superseded by the present one. Apart from the Critical Bibliographies other synthetic studies have been published in Isis as follow: G. Sarton, « Bibliographie synthé- tique des revues et des collections de livres », vol. II, p. 125-131, 1914; « Soixante-deux revues et collections relatives a Ihistoire des sciences », ibidem, p. 132-161: P. Masson-OurseEL, (Bibliographie som- maire de l’Indianisme »), vol. III, p., 172-218, 1920. G. S. ~ Bibliographie sommaire de Il’Indianisme La présente bibliographie prétend fournir un apercu synthétique forcement, mais délibérément trés sommaire, sur les travaux essentiels de l’indianisme, non pas dresser un répertoire analytique du plus grand nombre possible de ces travaux. Cette derniére tache serait presque infinie ; la nétre est nettement circonscrite. Dans la méme mesure, elle sera partiale autant que partielle : tout choix implique de Varbitraire. Pourtant, quoique nous omettions un grand nombre douvrages de haute valeur, nous espérons présenter l'indication des plus essentiels et nous sommes stirs de fournir indirectement, par ceux que nous mentionnons, le moyen au lecteur d’accéder a ceux que nous passons sous silence, surtout s’il recourt aux bibliographies spéciales, dont ! « Orientalische Bibliographie » est le spécimen le plus achevé, approximativement parfait. Nous prétendons aussi peu a esquisser un tableau de I’état actuel de Vindologie, qu’a établir Vinventaire des ceuvres ot se réalise cette science. Il est devenu presque impossible aux plus experts et aux plus laborieux indianistes de maitriser dans sa totalité la discipline a laquelle ils collaborent; le temps est déja loin, ou la philologie sanscrite et l’histoire de la littérature composée dans cette langue épuisaient le contenu de l’indologie; bien d’autres idiomes, antiques, médiévaux ou modernes s’imposent a notre examen ; toutes sortes @organisations sociales, de dogmes religieux, de doctrines spécula- tives, de régles juridiques, de formes d’art requiérent, pour étre objectivement appréciées, des compétences autres que celle du pur linguiste. Des découvertes archéologiques ont donné lieu a Vinsti- tution d’une paléographie, d’une numismatique, d’une épigraphie, d'une iconographie indiennes. Le renyoi aux travaux les plus récents et les plus importants renseignera les chercheurs plus que ne le saurait faire un résumé superficiel des résultats acquis ou en voie 172 P. MASSON-OURSEL d’acquisition. Une telle revue, dailleurs, devient de plus en plus ardue A exécuter, ainsi qu’en témoigne l’assiduité décroissante des indianistes Jes plus qualifiés 4 fournir de ces « Jahresberichte » dont Klemm et Printz, Aug. Barth et L. Finot ont donné de remarquables modeéles (*). Nous n’aspirons pas davantage a retracer, ftit-ce trés briévement, Vhistoire de l’indianisme; notre énumeération chronologique des bibliographies d’orientalisme permettra cependant de s’orienter en ce domaine. Mais nous ferons abstraction des ceuvres qui, bien qu’elles alent exercé, en leur temps, une influence notoire sur la compréhen- sion des faits, des écrits ou des doctrines, n’oflrent plus aujourd’hui qu'un interét de curiosité rétrospective. Ainsi, nous nous abstiendrons de rappeler l’Oupnek’hat d’Anquetil Duperron, quoique cet ouvrage ait marqué le point de départ de presque toute notre information relative a Ja littérature brahmanique. Pour prendre un autre exemple, nous ne signalerons pas le Nalus, carmen sanscritum e Mahabharato, de F. Bopp, bien que cet essai de traduction ait servi de propédeutique a linitiation de maintes générations de linguistes ; tandis que nous ne manquerons pas de citer, du méme auteur, ses ouvrages grammaticaux qui demeurent en droit, comme ils furent en fait, des fondements de la philologie comparée. Notre dessein est fort restreint, mais nous souhaiterions de l’accom- plir d'une maniére positive : nous formons le ferme propos de ne signaler que des ouvrages susceptibles de servir d’instruments de travail. Notion sans doute peu précise, car des ceuvres vieillies, des ceuvres méme qui a leur époque furent médiocres, peuvent fournir des suggestions précieuses a d’ingénieux esprits. Un effort d’explica- tion hypothétique, en inspirant des recherches nouvelles, peut consti- tuer un instrument de travail aussi utile 4 sa maniére qu’un catalogue ou qu'un dictionnaire. Tous les degres intermédiaires se rencontrent entre l’essai original de reconstitution d’une doctrine ou d’une his- toire et le simple exposé de vulgarisation ; ce dernier genre, en dépit (‘) Kiem, in Zettschrift der deutschen morgenl. Gesell., LVIU, 1904. Printz, in Wiener Zeit. f. d. Kunde des Morgenlandes. Bart, « Bulletins » parus in Revue de l’ Hist. des Religions, réédités dans ses ceuvres complétes, sous ce titre : « Quarante ans d'Indianisme », Les tomes | et II ont paru en 1914, le tome III en 1917, a Paris, chez Leroux. L. Finot, in Journal Asiatique. BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE DE L INDIANISME 173 de son insignifiance scientifique, remplit un office indispensable pour l’initiation des nouveaux venus a ces études; et les plus avertis en certaines matiéres restent des profanes en d’autres compartiments de la science méme a laquelle ils se consacrent. Pourtant nous veillerons a écarter de nos listes, pour des raisons paralléles, mais contraires, deux catégories d’ouvrages. D’abord ceux de simple vulgarisation, méme s’ils joignent la clarté 4 une certaine précision. Mais aussi les publications de textes originaux parus dans les diverses « séries » dont nous indiquerons les principales : seuls en peuvent tirer parti les érudits qui n’ont que faire de consulter ces pages. Nous visons moins a documenter qu’a présenter le plus élémentaire outillage de la technique indologique. Nous nous attacherons, en particulier, a faire le bilan des disciplines afférentes 4 l’indologie et a déterminer les diverses voies d’accés a étude des faits historiques hindous. Si l’on peut, dans une trés large mesure, restituer |’histoire de la Gréce ou celle de la Chine par Vexamen des matériaux laissés par ces deux civilisations, une tache analogue semble irréalisable en ce qui concerne |’Inde, insoucieuse A toutes les époques de connaitre et de faire connaitre son propre passé. On n’a réussi a fixer quelques dates précises dans cette longue évo- lution qu’en recourant 4 des documents extra-indiens. Les plus importants se rencontrent dans la littérature ou dans les annales du Tibet et de la Chine. Les civilisations de l’Indo-Chine, de I’Insulinde, du Japon peuvent en outre fournir maints témoignages. Les récentes explorations en Asie Centrale ont exhumé des types de langages et des fragments d’ceuvres qui résolvent ou qui posent des problémes indo- logiques. Les textes grecs dans l’antiquité ; une certaine propagation du christianisme dés ses origines; l’histoire,depuis notre Renaissance; des voyages maritimes accomplis par les Européens bientét en posture de conquérants, non plus simplement de navigateurs : voila autant de facteurs occidentaux dont il ne faudrait pas faire abstraction. Moins encore peut-on ignorer les matériaux que fournissent |’Arabie et la Perse islamiques sur un pays devenu en partie musulman. S’il faut attendre longtemps encore non seulement les résultats qu’apporteront toutes ces études, mais les dépouillements de textes, la constitution des inventaires ou des lexiques préliminaires a de telles entreprises, nous avons le deyoir de signaler, si rudimentaires soient-ils, les moyens d’enquéte dont, dés 4 présent, nous disposons. Donner le sentiment de la complexité croissante de |’indianisme, est croyons- nous, un moyen de le servir, car ce peut étre une occasion de faire VoL. 11-2 13 174 P. MASSON-OURSEL appel aux compétences les plus diverses, dont la coopération n’est nulle part plus indispensable. P. Masson-OurseEL. (Paris.) N. B. — Pour ne pas étendre 4 l’excés les dimensions de cette bibliographie, nous n’avons pas cru devoir en déyelopper également toutes les parties. Ainsi, la considérable littérature bouddhique a été passée sous silence, car nous pou- vions nous contenter de renvoyer sur ce point aux renseignements fournis par la Buddhistische Litteratur de Winternitz. Nous n’avons pas envisagé |’Inde anglaise contemporaine. ABREVIATIONS : B. E. F. E. 0. Bulletin de l’Ecole francaise d’Extréme-Orient. G.I. A. P. A. Grundriss der indo-arischen Philologie und Altertums- kunde, Strassburg-Teubner. J. A. Journal Asiatique. S. B. E. Sacred Books of the East. S. B. H. Sacred Books of the Hindus. SOMMAIRE : I. Bibliographie générale. — A. Etapes historiques de la Biblio- graphie indologique. — B. Catalogues de manuscrits. — C. Séries (textes). — D. Périodiques. Il. Linguistique. — A. L’Indo-Européen. — B. Le Védique. — C. Le Sanscrit classique. — D. Le Pali. — E. Les Pracrits. — F. Vernaculaires. lll. Littérature. — A. Religieuse et Philosophique. — B. Juri- dique. — C. Epique. — D. Poétique. — E. Dramatique. — F. Contes. — G. Moralistes. — H. Histoire de la littérature indienne. IV. Histoire. — A. Chronologie. Histoire générale. — B. Archéo- logie. — C. Epigraphie. — D. Paléographie. — E. Numisma- tique. — F. Histoires locales. BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE DE L INDIANISME 175 V. Sociologie. VI. Sciences. VII. Art. — A. Généralités. — B. Architecture. — C. Sculpture. — D. Peinture. — E. Musique. — F. Arts industriels. — G. Art musulman de |'Inde. Vill. Les Influences étrangéres sur l’Inde; I’Inde hors de VInde. — A. L’Inde et l’Hellénisme. — B. L’Inde et le Chris- tianisme. — C. Indo-Scythes. — D. Inde et Tibet. — E. Inde et Asie Centrale. — F. Inde et Chine. — G. Inde et Japon. — H. Indo-Chine. — I. Insulinde. — J. Monde musulman. — K. Inde et Europe moderne. I. Bibliographie générale A. ETAPES HISTORIQUES DE LA BIBLIOGRAPHIE INDOLOGIQUE J. Gildemeister. Bibliothece sanskrit, sive recensus librorum sanskritorum hucusque typis vel lapide exscriptorum critici specimen. Bonnae, 1847. (Londini, William and Norgate.) [Précieux pour la connaissance des ouvrages anciens d’india- nisme. | Th. Zenker. Bibliotheca Orientalis ; Manuel de bibliographie orien- tale. T. I, Leipzig (Engelmann), 1846. Livres arabes, persans et tures. T. II, ibid., 1861. Orient chrétien, Inde, Parsis, Indo-Chine et Malaisie, Chine, Japon, litt. mantchoue, mongole et tibétaine. Ch. Friederici. Bibliotheca Orientalis, or a complete list of books, papers, serials and essays published in 1876 in England and the colonies, Germany and France on the history, languages, religions, antiquities and literature of the East. II, 1877; III, 1878 (titre allemand désormais : oder eine voll- stiindige Liste ...); ... VII, 1882 (double titre : all. et angl.); VIII, 1883. [Ouvrage tres consciencieux. Le dernier tome annonce, comme suite de l’entreprise, la publication suivante. | 176 P. MASSON-OURSEL Ernst Kuhn. Litteratur-Blatt fiir orientalische Philologie. (Mitwir- kung von J. Kiatt.) I-IV, 1883-4887, Leipzig. [Bibliographie et comptes rendus critiques. ] Aug. Miilfer, — puis Lucian Scherman. Orientalische Biblio- graphie. Le T. I, Berlin 1888, mentionne, sous la direction de Aug. Mil- ler (K6nigsberg), la collaboration de Bezzenberger (Kénigsb.), Joh. Miiller (Berl.), Strack (Berl.), Vollers (le Caire), Vijnmalen (La Haye). Mit Unterstiitzung der Deut. Morg. Gesel. T. XXIII-XXIV, 1909-1910, 1 Heft, Berlin 1912 [dernier n° paruj, mentionne, sous la direction de L. Scherman, la collabo- ration de Barthold (St-Pétersb.), Fick (Berl.), Haas (N.-York), Katanoy (Kazan), Moberg (Lund), Murad (Jaffa), Niitzel (Berl1.), Scherhring (Berl.), Thomas (London). Mit Unterstiitzung d. kén. Baier. Ak. d. W. d. kon. Preuss. Unterrichts-Minist., d. India Office, d. Deut. Morg. Gesel. und d. Amer. Orient. Soe. — (Subventionné par la Soc. Asiat. fran- caise). [A suivre. C’est le type le plus parfait de bibliographie. Le der- nier numéro paru sur l’Indianisme est le t. XXII, 1908, 2% Heft.] B. CATALOGUES DE MANUSCRITS Berlin. — A. Weser. Die Handschriften-Verzeichnisse der K6n. Bibliothek, 1853. Bibliothéque Nationale. — A. Canaton. Catalogue sommaire des mss. sanscrits et palis dans la B. N. — J, mss. sanscrits, 1907; Il, mss. palis, 1908; III, indiens, indo-chinois et malayo-poly- nésiens, 1912. Bodleian Library. — A. Berrtepace Keiru. Catalogue of the Prakrit mss. in the B. L., 1941. Tu. Aurrecnt. Catalogus codd. mss. sanscriticorum... in Bibl. Bod- leiana, Oxonii, 1859. Bombay. — Buanpankar. Lists of sanskrit mss. in private libraries in the Bombay Presidency, 1893. BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE DE LINDIANISME 177 Pererson. Report on the search for Sanskrit mss. in the Bombay Circle, 1886-1892. Cambridge. — C. Benpati. Catalogue of Buddhist sanskrit mss. in Cambridge, 1883. Catalogus catalogorum. — ParTu. Aurrecut. 1891, 1896 et 1903. [Capital : Mss. de toutes les grandes Bibliotheques de l’Inde et de l'Europe, a l’exclusion de la littérature bouddhique et des textes non sanscrits. | India Office. — Tu. Aurrecur. Sanskrit-Handschriften (coll. Tagore). Zeit. d. Deut. Morg. Ges., 1904. J. Eccevinc. Catalogue of the sanskrit manuscripts in the Library of the India Office. London 1899. Madras. — M. Raneacnarya. A descriptive catalogue of the Tamil mss. in the Government Oriental mss. library, Madras, 1912. Max Miiller. — Wickremasincue. Catalogue of the late Prof. M. M. *s Sanskrit mss. — J. Roy. As. Soc., 1902. Miinchen. — I. Jotiy. Die Sanskrit-Handsehriften Nt 287-413 der k. Hof- und Staatsbibliothek in Miinchen, 1912. Nepal. — C. Benpatt. On European Collections of Sanskrit mss. from Nepal, 1882. North-Western Provinces. — A catalogue of Sanskrit mss. in the N.-W. P., 1877-1882. Oudh. — C. Nesrietp. A catalogue of sanscrit mss. existing in Oudh, 1875-1880. Raghunata Temple. — M. A, Srein. Catalogue of the Sanskrit mss. in R. T. library of H. H. the Mahar. of lammu and Kash- mir, 1894. Royal Asiatic Society. — E. Cowett and J. Eccerine. Catalogue of the Buddhist sanskrit mss. of the R. A. S. (Hodgson collec- tion), 1875. Search of sanskrit Manuscripts.) — Fondation inaugurée en 1868 par WuitLey Stokes (Simla) et subventionnée annuel- lement par le gouvernement de 1’Inde. 178 P. MASSON-OURSEL Southern India. — G. Oprerr. Lists of Sanskrit mss. in private libraries of S. 1., 1880. M. Winternitz. A catalogue of S. I. mss. (especially those of the WuIsH collection) belonging to the R. A. S., with an Appendix by F. W. Thomas, 1902. C. SERIES (Publication de Textes anclens) Ananda¢grama Sanskrit series. Collection fondée par Apter, Poona. [Védas, Upanisads, Puranas. ] Benares Sanskrit series, 1880... [Védas et Philosophie. ] Bibliotheca Indica (published by the Asiat. Soc. of Bengal). Cal- cutta, 1849... (Index : « Verzeichnis der B. I. », Leipzig, 1908, Harrassowitz). Bibliotheca Buddhica. Collection fondée par S. p’OLDENBURG, Saint-Pétersbourg. Bombay Sanskrit series. Collection fondée par G. BUHLER [textes littéraires]. Bombay Theosophical Publication Fund (Tookaram Tatya, Tatva Vivechaka Press). Textes et traductions d’ouvrages philo- sophiques. Buddhist Texts Society of India. Chawkhamba Sanskrit series [Védas et Philosophie], Bénarés. Harida Sanskrit series, Bénarés, 1910... Kashmir series of Texts and Studies, publ. by J. C. Chatterji, Allahabad [Philosophie]. Mysore government Oriental Library Sanskrit series. Nirnaya Sagara Press. Pali Text Society, 1882... [Publication de textes et Journal], London. Sacred Books of the Hindus, Allahabad. Trivandrum Sanskrit series. [Textes littéraires.] BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE DE L’INDIANISME 179 Vizianagram Sanskrit series. Des textes sont publiés dans certains périodiques, tels que Kavyamala, Hindu Thought, Pandit. D. PERIODIQUES a) Edités hors de I’Inde. Bulletin de ’Ecole Francaise d’Extréme-Orient, 1901..., Hanoi. Giornale della Societa Asiatica Italiana, 1887..., Firenze. Indogermanische Forschungen (Sprach- u. Altertumskunde), herausg. v. K. BruemMann und W. SrreirBere, 1891.... Journal Asiatique, 1822... Paris. Journal of the American Oriental society, 1843... Journal of the Pali Text society, 1882... Journal of the Royal Asiatic society of Great Britain and Ireland, 1834... Muséon, études philologiques, historiques et religieuses. Fondé en 1881 par Cu. pe Haruez, publié par Px. Couiner et L. dE LA VALLEE-Poussin, Louvain. Ostasiatische Zeitschrift. : Beitrige zur Kenntnis der Kunst und Kultur des fernen Ostens, herausg. von O. Kiimmen und W. Coun, ONO Revue de I’Histoire des religions, Paris, Leroux. Rivista degli studi orientali. Wiener Zeitschrift fiir die Kunde des Morgenlandes. Zapiski vostotchnago otdielenita imperatorskago russka- go archeologitcheskago obchtchestva, izd. pod redak- tsieiu V. Rosen, 1886... 180 P. MASSON-OURSEL Zeitschrift der Deutschen morgenlandischen Gesellschaft, 1845... b) Edités dans I’Inde. Indian Philosophical Review, 1917. Bombay, Oxford Un. Press. Indian Thought, [Grande collection, riche en éditions de textes, en traductions et études critiques. ] Indian Antiquary, (publication dirigée par Bureess, puis par Feet), 1872..., Bombay. [Histoire, religion, politique.] Journal of the Bombay Branch of the Royal As. Soc., 18441... Journal of the Royal Asiatic Soc. of Bengal, 1831... Journal of the Ceylan Branch of the Roy. As. Soc. Kavyamala, Bombay, 1886. [Textes littéraires, Poésie.] Pandit, Bénarés, 1856. [Philosophie. ] E. COLLECTIONS DE TRADUCTIONS OU DE TRAVAUX CRITIQUES Grundriss der indo-arischen Philologie und Altertums- kunde, begriindet v. G. BunLer; fortgesetzt v. F. KieLHorn ; herausg. v. H. Lupers und J. WackernaceL, Strassburg, Trub- ner. (Critique. ] Harvard oriental series, dirigées par Lanman. [Religion, Philo- sophie. ] Muir (J.), Original Sanskrit Texts, 5 vol., 1858-1872. Metrical Translations from Sanskrit Writers, London, 1879. Sacred Books of the Buddhists. [Série entreprise en 1895 sous les auspices du roi de Siam par Max MULLER, mais peu abon- dante. ] Sacred Books of the East. [Série entreprise par Max Mutter. Le 50° et dernier volume se compose d’un Index général. Traduc- tions de grand mérite.] BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE DE L’INDIANISME 181] Sacred Books of the Hindus. [Série de textes et de traductions publiée par des indigénes sous la direction du Panini Office, Allahabad, 1909.... Philosophie brahmanique. | Triibner Oriental series, London, Tribner. [Traductions de textes philosophiques et littéraires.| The Heritage of India Series. Calcutta, Association Press; et London, Oxford Univ. Press. [Etudes critiques : diverses litté- ratures indiennes, y compris — du moins on l’annonce — les _ vernaculaires; philosophie; beaux-arts; biographies, Collection a ses débuts. ] The Religious Life of India. Ed. by J. N. Farquaar. Humphrey Milford, Oxford Univ. Press, 1916.... [Etudes critiques sur les systémes sectaires et les cultes. ] Il. Linguistique. A. L’:INDO-EUROPEEN. Bartholomae (C.). Arische Forschungen. 3 vol. 1882-1887. Bopp (F.). Vergleichendes Accentuationssystem nebst einer ge- drangten Darstellung der grammatischen Ubereinstimmungen des Sanskrit und Griechischen, 1854. — Uber das Conjugationssystem der Sanskritsprache, 1816. — Vergleichende Grammatik des Sanskrit, Send, Armenischen, Griechischen, Lateinischen, Litanischen, Altslavischen, Go- thischen und Deutschen. 2° éd., 3 tomes en 6 vol., 1857-1861. — Trad. anglaise, par Eastwick, 1856; trad. frangaise, par Brea, 1866-1872. Brugmann (K.) und Delbriick (B.). Grundriss der vergleichen- den Grammatik der indogermanischen Sprachen. 5 tomes en 7 vol., 1897-1910. 182 P. MASSON-OURSE!, Brugmann (K.) und Streitberg (W.). Indogermanische For- schungen, Zeitschrift fur indogermanische Sprach- und Alter- tumskunde. T. I, 1894 ; XXX, 1912. Fick (A.). Vergleichendes Worterbuch der indogermanischen Spra- chen. 4° Auflage, bearbeitet von A. BezzENBERGER, A. Fick und W. Sroxes, 1890-1894. Gauthiot (R.). La fin de mot en indo-européen, 1913. Geiger (W.) und Kuhn (E.). Grundriss der iranischen Philologie. 2 Bande, 1895-1904. Meillet (A.). Les dialectes indo-européens, 1908. — Introduction a l'étude comparative des langues indo-euro- péennes, 3° éd., 1912. — Trad. allem., par W. Printz, 1909. Miiller (Max), Lectures on the science of language, 1864-1866. Regnaud (P.). Essais de linguistique évolutionniste ; application d’une méthode générale a l’étude du développement des idiomes indo-européens, 1886. — Phonétique historique et comparée du sanscrit et du zend, 1895. B. LE VEDIQUE. Bergaigne (Abel) et Henry (V.). Manuel pour étudier le sanscrit védique : grammaire, chrestomathie, lexique, Paris, 1890. Bergaigne (A.). Etudes sur le lexique du Rig-Veda, Paris, Leroux. Delbriick (B.). Altindische Syntax, 1888. Macdonell (A.-A.). Vedic Grammar (G. 1. A. P. A., I, 4), 1910. — A Vedic reader. Oxford, Clarendon Press, 1917. Wackernagel. Altindische Grammatik, 1896, Gottingen, Bd. I, 1896; II, 1905. [Rapports du Védique au Sanscrit classique: cf. C, infra, GEIGER, SPEYER et WHITNEY. | BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE DE L’INDIANISME 183 C. LE SANSCRIT CLASSIQUE. a) Grammaires européennes. Benfey (Th.). Vollstindige Grammatik der Sanskrit-Sprache, 1852. _— Handbuch der Sanskrit-Sprache. I, Chrestomathie, 1853. Il, Glossar, 1854. Bergaigne (A.). Manuel pour étudier la langue sanscrite, Paris, 1884. Bopp (F.). Kritische Grammatik der Sanskrit-Sprache, 1834. Biihler (G.) Leitfaden fir den Elementarcursus des Sanskrit, 1883. Fick (R.). Praktische Grammatik der Sanskrit-Sprache fiir den Selbstunterricht, 2° aufl., Wien, 1913. Geiger (W.). Elementarbuch des Sanskrit, unter Beriicksichtigung. der Vedischen Sprache, 2° aufl., 1909. Henry (V.). Eléments de sanscrit classique, Paris, Leroux, 1902. Macdonell (A.). A Sanscrit grammar for beginners, 19114. Miiller (Max). A Sanscrit grammar for beginners, 1866. Speyer (J. S.) Vedische und Sanskrit-Syntax. (G.I. A. P. A., I, 6), Whitney (W.) A Sanskrit grammar, including both the classical language and the older dialects, of Veda and Brahmana. 1896. 4° éd. 1913. b) Grammaires indiennes : Panini. Grammatik (texte sanscrit) herausgegeben, tibersetzt, erlautert von Q. Bohtlingk, 1887. c) Dictionnaires : Bohtlingk (O.) und Roth (R.). Sanskritworterbuch, herausg. von d. K. Ak. d. W. zu St.-Petersburg. 7 vol. in-fol. 1855-1875. [Ouvrage le plus complet. ] 184 P. MASSON-OURSEL Béhtlingk (O.). Sanskritworterbuch in kurzerer Fassung, 7 vol. St.-Petersburg, 1879-1889. Burnouf (E.) et Leupol (L.). Dictionnaire classique sanscrit-fran- ~ cais, 1866. Macdonell (A.). A Sanskrit-English Dictionary. London, 1893. Williams (Monier). Sanskrit-English Dictionary. London, 1851. — and Capeller, id., Oxford, 1899. Zachariz (Th.). Die Indischen Worterbucher (Kosa). 1897. (G. I. AL PAG, 1 abe) d) Chrestomathies. Benfey (Th.). (Cf. supra a.) Bohtlingk (O.). Sanskrit-Chrestomathie. 3° vermehrte Auflage herausg. von R. Garse, 1909. Thumb (A.). Handbuch der Sanskrit mit Texten und Glossar, 1905. D. LE PALI Andersen (D.). A Pali reader, with notes and glossary, 1907. Burnouf (E.) et Lassen (Chr.). Essai sur le Pali, 1826. Childers (R.). A dictionary of the Pali Language. 1° éd. 1875, 4° éd. 1909, London, Trubner. Duroiselle (C.). A pratical grammar of the Pali Language, 1907. Franke (O.). Geschichte und Kritik der einheimischen Pali-Gram- matik und Lexicographie, 1902. — Pali und Sanskrit in ihrem historischen und geographischen Verhiltnis auf Grund der Inschriften und Munzen dargestellt, 1902. Frankfurter (O.). Handbook of Pali, being an elementary gram- mar, a christomathy and a glossary, 1883. Geiger (W.). Literatur und Grammatik des Pali (Grund. d. indo-ar- Phil., I, 7). (En préparation en 1944.) BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE DE L’INDIANISME 185 Henry (V.). Précis de grammaire palie. Paris, Leroux, 1904. Minaev (I.). Otcherk fonetiki i morfologie iazyka pali, 1872. Trad. francaise : Minayerr (J.), grammaire palie: esquisse d’une phoneétique et d’une morphologie de la langue palie, tr. St. Guyard, 4874. E. LES PRACRITS Bhandarkar (R. G.). The Prakrits and the Apabhramsa, 1887 Lassen (Chr.) Institutiones linguae pracriticae, 1837. Pischel (R.). Grammatik der Prakrit-Sprachen, (G. I. A. P A., I, 8), 1900. F. VERNACULAIRES a) Hindustani, Hindu, Urdu. Cummings (F.). An Urdu manual by the phonetic inductive method, 1909. Dowson (J.). Grammar of the Urdu or Hindustani language, 1908. Hindi-English and English-Hindi Dictionary, 1911. Hoey (W.) Urdu praxis : a progressive course of Urdu composition, 14907. Palmer (E.). Simplified grammar of Hindustani, Persian and Ara- bic, 1906. Phillott (D.). Hindustani stumbling-blocks (syntax), 1909. Ranking (G.). An English-Hindustani Dictionary, 1905. Vinson (J.). Eléments de grammaire générale hindoustanie, 1883. Whyte (R.). New century English-Urdu Dictionary, 1905. b) Langues aryennes modernes. Beames (J.). Comparative grammar of the modern Aryan languages of India. 3 vol. 1872-1879. {Capital.] 186 P. MASSON-OURSEL Bloch (J.) Laformation de la langue marathe, Paris, Champion, 1914. Dinesh Candra Sen. History of Bengali language and literature. Calcutta 1914. Grierson (A.) Linguistic Survey of India (série d’études sur diverses langues). A manual of the Kashmiri language. 2 vol. 1942. — The Pisaca languages of North-West-India, 1906. Joshi (R.) A comprehensive Marathi grammar, Poona, 1909. Trumpp (E.) Grammar of the Pasto or language of the Afghans, compared with the Iranian and North-Indian idioms, 1873. c) Langues non-aryennes. Caldwell (R.) A comparative grammar of the Dravidian or South Indian family of languages. 1° éd. 1856, 2° 1875, 3° by Wyatt and Pillai, 1913. Hulbert (H.). Comparative grammar of the Korean language and the Dravidian languages of India, 1906. Nota.— La collection The Heritage of India citée supra (p. 182) annonce une série d’études sur la littérature vernaculaire et son histoire. Ill. Littérature. A. RELIGIEUSE ET PHILOSOPHIQUE (1). a) Védisme et Brahmanisme. 1° Védas. Rig-Veda. Texte : Die Hymnen des Rig-Veda, herausg. yon Th. Aufrecht, 2 vol., 1861-1863. — Rig-Veda Sanhita, with the (1) Le meilleur exposé d’ensemble, véritable précis, se trouve dans : Bartu (A.). Les religions de l’Inde, in Encyclopédie des Sciences religieuses, 1879. — Ed. anglaise, trad. J. Woop, 1882. London, Triisner. — Réédité dans : Quarante ans d’Indianisme, euvre @’A. Barta, t. I, Paris, Leroux, 1914. BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE DE L’INDIANISME 187 commentary of Sayanacharya, edited by Max Muller, 6 vol., 1849-1874 ; 2° éd., 1890-1892. Traductions et travaux : Berealcne (A.). La religion védique d’aprés les hymnes du Rig_ Véda, 3 vol., Paris, 1878-1883. — Recherches sur l’histoire de la Samhita du Rig-Véda, Paris, Leroux. GELDNER (K.) und Kaggi (A.). Siebenzig Lieder des Rig-Veda. Tubingen, 1875. Grossmann (H.). Die heiligen Lieder der Brahmanen, 2 vol., Leipzig, 1876-1877. [Traduction métrique.] — Worterbuch zum Rig-Veda, 1873. Kaeei(A.). Der Rig-Veda, die alteste Litteratur der Inder, 2° éd. Leipzig 1881. Lupwie (A.). Der Rig-Veda, Prag, 1876-1888, 6 Bde. [Trad. et comment. ]. MuLter (Max) et OLpensere (H.). Vedic Hymns.S. B. £., XXXII et XLVI. Scuermann (L.). Philosophische Hymnen aus der Rig- und Atharva-Veda Samhita, verglichen mit den Philosophemen der alteren Upanishads. Strassburg 1887. Yajur-Veda. Texte : The White Yajur-Veda, edited by A. Weber, 3 vol., 1852-1859. — The Sanhita of the Black Yajur-Veda, with the commentary of Madhava Acharya, ed. by E. Roer and E. Cowell and Nyayaratna. Calcutta, B. I., 4 tomes en 3 volumes, 1860-1881. — Maitrayani Samhita, herausg. von L. von Schré- der, 4 vol., 1881-1886. — Die Samhita der Katha-(akha, her- ausg. von L. von Schroder, 3 vol., 1900-1910. Traductions et travaux : GrirritH (R.). The texts of the White Yajur-Veda, translated with a popular commentary. Benares 1899. Sama-Veda. Texte ; Die Hymnen des Simaveda, herausg. von T. Benfey, 1848. — Samaveda Sanhité with the comment. of 188 P. MASSON-OURSEL Sayana Acharya, ed. by S Samasrami, B. I., 1871-1874. — Der Arseyakalpa des Samaveda, herausg. u. bearbeitet von W. Caland, 1909. Atharva-Veda. Texte : Atharvaveda Sanhita, herausg. von R. Roth und W. Whitney. Berlin 1856. Traductions et travaux : BioomrieLp. Atharva-Veda, S. B. E., XLII. — The A. V. and the Gopatha-Brahmana, G. J. A. P. A., Il, 4, 6. Strassburg, Tribner, 1899. Grirrity (R.). The Hymns of the Atharva-Veda, translated with a popular commentary. Benares 1895-1896. Gritt (J.). Hundert Lieder des Atharva-Veda, 2. Aufl. Stuttgart 1888. Henny (V.). Livres VI[ 4 XIII de l’Atharva-Veda, traduits et commentés. Paris 1891-4896. BioomrieLp. A Vedic concordance being an alphabetical Index to every line of every stanza of the published Vedic litera- ture: ses. Cambridge, Mass., Harvard Or. Series, 1906. Deussen (P.). Allgemeine Geschichte der Philosophie, 1 Bd., 1. Abt. [Hymnes philosophiques]. Leipzig 1894. Dowson (J.). A classical Dictionary of Hindu Mythology and Religion. London, Tribner, 1879. Hittesranpt (A.). Vedische Mythologie. Breslau, 3 Bde, 1891- 1902. — Rituallitteratur, Vedische Opfer und Zauber, G. I. A. P.A., Ul, 2, 1897. Macponet (A.). Vedic Index of Names and Subjects, 2 vol. London, 1912. [Termes religieux exclus]. — Vedic Mytho- logy, G. 1. A. P. A., Ill, 1 A. 1897. Oupenperc. (H.). Religion des Veda. Berlin, 1894. — Trad. francaise, V. Henry. Paris 1903. Piscuet (R.) und Getpner (K.). Vedische Studien. Stuttgart, 3 Bde, 1889-1901. Rorn (R.). Zur Litteratur und Geschichte des Weda. 1846. BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE DE L’INDIANISME 189 Simon (R.). Beitrage zur Kenntnis der Vedischen Schulen. Kiel 1889. VaLLEE-Poussin (L. DE LA). Le Védisme. Paris, Bloud, 3° éd., 1909. 2° Brahmanas. a) Textes et traductions : Aitareya Brahmanam,, edited, translated and explained by M. Haug, 2 vol. Bombay, 1863. — Mit Auszigen aus dem Kommentare von Sayanacarya, herausg. von T. Aufrecht. 1879. [Texte seul]. Kaushitaki Brahmana, herausg. von B. Lindner, 1887. Satapatha Brahmana, Sanskrit Text, ed. by A. Weber, 1855, (dans « The White Yajur-Veda »). — Translated by J. Eggeling. S. B. E., tomes XII, XXVI, XLI, XLII, XLIV. Taittiriya Brahmana, with the comment. of Sayanacharya, ed. by R. Mitra, B. L., 1855-1870. b) Doctrines : Harpy (E.). Die Vedisch-Brahmanische Periode der Religion des alten Indiens. Munster i. W., 1893. Leyi (S.). La doctrine du sacrifice dans les Brahmanas. Paris 1898. (Bibl. de l’Ec. des Hautes-Etudes, XI). OtpenberG (H.). Die Weltanschauung der Brahmana-Texte, Gottingen, Vandenhoek, 1919. Reenaup. Etudes védiques et postvédiques. Lyon, 1891-1898. (Annales de Univ. de Lyon). VALLEE-Poussin (L. DE LA). Le Brihmanisme. Bloud, 1940. 3° Aranyakas. Aitareya Aranyaka, with introd., transl. by Keith, Anecd. Oxon., 1909. Vou. 1-2. 14 190 P. MASSON-OURSEL Taittiriya Aranyaka, with the comm. of Sayanacharya, ed. by R. Mitra, B. I., 1864-1871. 4° Upanisads. a) Teaxtes et traductions : Be.ioni-Fixippi (F.). La Kathaka Upanisad (trad. italienne), Pisa, 1905. Boutuinck (O.). Brhadaranyakopanishad, herausg. u. wbersetzt, 1889. — Khandogyopanishad, herausg. u. wber., 1889. Deussen (P.). 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Un des lieux communs que l’on répéte le plus souvent 4 propos de la vie intellectuelle de l’Inde, c’est que les Indiens ont été des contem- plateurs adonnés a l’extase mystique bien plus qu’a l’examen objectif, écoutant la voix d’une révélation intérieure plutdt qu’essayant d’ana- lyser les faits de l’esprit et les phénoménes du monde extérieur. En peu de mots, le caractére prévalant de la philosophie indienne serait d’étre surtout, et peut-étre exclusivement, un ensemble d’hypo- théses métaphysiques, qui seraient a la philosophie ce que la poésie est a la science. Sans doute, cette opinion a en soi quelque chose de vrai : et si nous pouvons en expliquer l’origine et Ja diffusion par l’histoire des études d'indianisme, nous devons aussi admettre que la préoccupation méta- physique, je dirais méme, lidéal religieux ou tout au moins théiste ou théosophique, a joué un role assez grand dans le développement de la philosophie indienne. Cependant, il faut remarquer que la conception () Je prie les lecteurs de prendre le mot d’ « essai » dans son sens le plus modeste : ce que je donne ici est une tentative, plutdt qu’une étude achevée et définitive. Je ne connais que trop bien toutes les difficultés qu’offrent des recherches de ce genre, pour prétendre d’avoir fait autre chose que d’esquisser quelques lignes d’une construction qu’on ne pourra achever que dans beaucoup d’années. Et jinsiste encore une fois sur deux faits qu’il ne faut jamais oublier lorsqu’on parle de philosophie indienne. L’étude des systémes est bien loin d’étre épuisée, et la variété des écoles d’un méme systéme n’a peut-étre pas été prise assez en considération. Deuxiémement, il faut examiner (et, ajoutons-le, réexaminer) tous les systémes d’un point de vue plus méthodique, pour séparer les divers éléments qui s’y trouvent mélangés, en les recueillant et les discutant selon quils se rattachent 4 la psychologie, a la logique, etc. J’ai déja énoncé et soutenu ces principes de méthode dans mon Introduzione allo studio della filosofia indiana (Pavia, 1913) qui est la base de cet article, tant pour les idées directrices, que pour les faits documentaires. 220 L. SUALI de la philosophie comme une science est loin d’avoir été étrangére a VInde. Dés le m® siécle av. J.-C., nous trouvons cette idée exposée avec une netteté vigoureuse et simple a la fois : « La philosophie, dit Kautitya (1), est jugée en tout cas comme une lumiére pour toutes les sciences, une aide pour toutes les affaires, un soutien pour tous. les devoirs. » I] serait difficile de caractériser d’une maniére plus exacte et plus synthétique la fonction universelle de la philosophie et d’indi- quer avec plus de concision son réle, qui est de nous donner, au moyen de la réflexion — de « raisons », pour employer un mot de Kauritya — des principes généraux qui expliguent et régissent notre activité intellectuelle et morale. En résumé, il n’y a aucune exagération a affirmer que, pour I’Inde aussi, la philosophie est une critique générale, une science des principes, dans le sens que nous donnons aujourd hui a ces termes. De tous les systémes philosophiques de l’Inde, ceux qui possédent au plus haut degré cette tendance a la recherche scientifique, sont le Nyaya et le Vaigeshika, qui, dans le cours des siécles, sont allés tou- jours se rapprochant, jusqu’a ce quils ont donne naissance, je ne dirai pas a un nouveau systéme, mais a un corps de doctrines qui, résultant des éléments communs aux deux écoles, ont fini par constituer une espéce de syllabus philosophique dont la connaissance s‘imposait, non seulement a ceux qui voulaient aborder l’étude du Nyaya et du Vaiceshika, mais 4 quiconque voulait s’initier aux études philoso- phiques en général. En effet, un des traits les plus saillants dans le développement de ces deux systémes, est l’importance qu’y a assumée la theorie de la connaissance. Sans entrer ici dans la question de savoir si la critique des principes de psychologie et d’épistémologie a été commencée ou achevée par les Bouddhistes ou par les adhérents du Vaiceshika, c’est un fait certain que la théorie qui en résulta s’est étendue aux autres systémes, qui ont fini par l’admettre en l’adaptant au cadre de leurs doctrines particuliéres. Cette pénétration est allée si loin que, comme nous le disions tout 4 ’heure, l’étude de la philo- sophie commence, dans les écoles des pandits indiens, par ces traités qui, tout en étant des swmmae du Nyaya-Vaiceshika, ont cependant le caractére de véritables manuels d’éléments ou d’institutions philoso- phiques. C’est done de ces traités que nous partirons dans notre exposé, en évitant dans la mesure du possible toute discussion doctrinale : les (1) Arthagastra, p. 7. LA THEORIE DE LA CONNAISSANCE 221 opinions des divers systémes seront énoncées seulement dans les cas plus importants. Le sujet de la conscience et de la connaissance est |’Ame, le moi, Pdtman, qui est le « support », le substrat (dgraya) des notions, ce qui revient a dire qu’il est le point central de la conception psychologique. Mais lorsqu’il s’agit de déterminer par quel moyen le Moi élabore les matériaux fournis par l’expérience, les différents systémes, bien loin de s’accorder, montrent méme une assez grande incertitude : l’on dirait qwils n’ont pas possédé bien clairement la notion dans le domaine physique, d’un organe central, le cerveau, et, dans le domaine psychologique, de cette faculté que nous appelons raison, et qui, par la perception et la pensée, est, pour ainsi dire, l’instrument abstrait de tous les actes intellectuels. L’on a voulu trouver quelque chose de semblable dans la buddhi du Nyaya-Vaiceshika : mais ce terme signifie tout simplement « notion », « connaissance », et non « raison ». Plus rapprochée de notre conception moderne de « raison » est peut-étre la buddhi du Samkhya. Mr. Garse, en effet, traduit ce terme par « Verstand » ; il faut cependant remarquer que le Samkhya entend par buddhi quelque chose de matériel, « ein physiches Ingrediens des Organismus ('). » Cependant, le Nyaya-Vaiceshika, comme tout systéme de philosophie qui veut avoir une base solide dans la réalité des faits, devait trouver ou imaginer cet organe central qui, en élabo- rant les données de l’expérience, produit et reproduit les représen- tations. Jusqu’a un certain point, cette double fonction est accomplie par le manas, ou « organe intérieur » (antahkarana), qui est comme le trait d’union entre l’diman ou Moi et le systemedes sens ou organes de relation. La connaissance est une qualité de l’ame, et forme le contenu de la conscience. Selon le Nyaya, toute notion qui a une origine sensorielle passe par trois phases: contact entre l’organe et son objef, notion et conscience. Si nous avons devant nous, par exemple une fleur, notre organe de la vue vient en contact avec elle et rapporte l'image au mands, qui transmet cette image a l’Ame. A ce point, l’image de l’objet se transforme en une notion, buddhi, qui peut s’exprimer par les mots « ceci est une fleur ». Mais la connaissance est une qualité de l’Ame: par conséquent, dans le cas qui nous occupe, |l’on dira que l’éme (!) Garpg, Die Samkhya-Philosophie, p. 244. VOL. Il — 2. 16 222 L. SUALI vient « fournie de la notion de la fleur »; et puisque l’ame ou Moi est toujours accompagnée par la conscience de |’étre, ces deux éléments — la notion et la conscience — se combinent pour donner naissance ace stade du processus, que nous pouvons appeler la conscience de connaitre, et que le sanscrit, en s’aidant de sa faculté presque illimitée de former des composés, exprime ainsi : «Je [suis] fourni-de-la-notion- de-la-fleur » (pushpajndnavan aham), ce qui revient a dire « je connais la fleur ». De cette maniére, Ja notion « ceci est une fleur » devient le contenu de cet état de la conscience qui s’exprime par les mots « je connais ». Les notions peuvent étre vraies ou fausses, selon qu’elles corres- pondent ou ne correspondent pas a leur objet. Mieux encore, l’on appelle vraie cette notion dans laquelle la forme ou caractére de Vobjet — c’est-a-dire de la chose considérée comme représentée — correspond aux caractéres essentiels dont la chose est pourvue en réa- lité. Cela veut dire que, lorsque nous voyons une chose quelconque, par exemple une fleur, cette chose devient l’objet de notre notion, et le caractére particulier (viceshana) dont la chose est fournie et qui la fait étre ce qu'elle est, devient la forme (prakdra) de la notion que nous avons de la chose. S’il y a correspondance entre le viceshana et le prakara, c’est-a-dire, si les caractéres de l’objet sont reproduits fidéle- ment et exactement dans la notion que nous avons de l’objet, cette notion sera vraie ; en tout cas contraire, elle sera fausse. Mais comment et pourquoi dit-on qu’une notion est vraie? La question peut-étre for- mulée aussi de cette maniére : par quel moyen pouvons nous constater que l’objet, tel que nous nous le représentons, correspond a ce que Vobjet est réellement? Le probléme a naturellement deux aspects, selon que nous considérons la verité ou la fausseté possible de nos notions. Les réponses que les systémes indiens ont données a la question peuvent se réduire a deux: la vérité ou la fausseté d’une notion se connaissent de soi-méme, svatah (Samkhya), ou bien par quelque chose de divers, paratah par une opération de contrdle (Nyaya). Les Bouddhistes et les Mimamsakas se tiennent a moitié chemin entre ces deux théories opposées : les premiers croient que la fausseté d’une notion est évidente de soi-méme, tandis que sa vérite a besoin d’étre démontrée; les Mimamsakas au contraire affirment que la vérité de nos connaissances est intrinséquement évidente, mais que Von doit avoir recours a une preuye extérieure pour en démontrer la fausseté. Le noyau de la question se réduit done a voir si nos connais- sances sont vraies par force propre (théorie du svatastva) ou si leur LA THEORIE DE LA CONNAISSANCE 223 verité résulte d’un contréle ou d’une preuve différente de la notion (paratastva). Les adhérents de la premiére théorie (svatastva) raisonnent de la manieére suivante. Supposons qu'un homme ait soif et qu'il voit au loin de l’eau : aussit6ét que son ceil a vu et son Moi a connu que dans une certaine place il y a de l’eau, il y dirige ses pas. Peu importe si cette eau existe vraiment ou soit seulement l’effet d’un mirage : la notion quil en a eu, en tant que notion, est vraie, car elle a été la cause d’une action (pravrtti), celle de se diriger vers le lieu ou cette eau a paru a ses yenx. En développant la théorie jusqu’a ces derniéres consequences, on devrait admettre qu’il n’y a pas de notions vraies et de notions fausses, mais bien que toutes sont vraies. C’est en effet ce que soutient une des écoles des Mimamsakas, les Prabhakaras, qui ne font pas de différence entre les deux espéces de notions, en disant que toutes sont vraies parce que toutes produisent, dans le sujet connaissant,une action qui ne pourrait se vérifier si la notion n’était pas vraie pour le sujet. Les adhérents de l’autre théorie (paratastva) opposent qu'il ne suffit pas qu'une notion se traduise en action pour démontrer qu'elle est vraie, car il faut auparavant constater que lobjet existe réellement avec les caractéres dont il se présente pourvu dans la notion que nous en avons. Car il est toujours possible, quand l’on percgoit un objet, de se demander si cet objet existe réellement et s'il a bien la forme qui lui est attribuée par notre connaissance. En d’autre mots, il faut un controle direct de la vérité matérielle ou un acte subsidiaire du raisonnement, souvent lun et l’autre. Les deux theories, on le voit tout de suite, sont fondées sur deux tendances opposées : la premiére est idéaliste, la deuxiéme est réaliste. Dans cette discussion, nous devons voir un des épisodes da contraste de ces deux grands courants philosophiques qui se sont trouvés en présence dans la vie intellectuelle de I’Inde a un degré pour rien moindre que dans les autres pays de haute civilisation. Nos connaissances peuvent se diviser en deux grandes categories : représentations (anubhava) et souvenirs (smrti). La représentation est une notion primitive, qui n’est ni la reproduction ni la répétition d’aucune notion antérieure. Au contraire, le souvenir est une notion secondaire et dérivée, produite par une impression. Une représenta- tion, dés quelle est entrée dans le domaine de la connaissance, y reste imprimée grace a une faculté qu’on nomme impression mentale (bhdvand) ou simplement impression (samskdra). Cette impression est considérée comme l’instrument, ou acte intermédiaire (vyapara), 224 L. SUALI entre la représentation et le souvenir : originée de la premiere, elle produit le second, et forme pour ainsi dire le trait d’union entre les deux. I] faut remarquer que le Nyaya-Vaicgeshika sépare bien nette- ment le souvenir (smrti) et la reconnaissance (pratyabhijnd). Le criterium distinctionis est ceci, que la perception manque dans le souvenir, tandis quelle agit dans la reconnaissance. Un texte (Tarka- bhasha, p. 86) dit : « Vimpression, réveillée, produit le souvenir ». Dans la reconnaissance il s’agit, en conclusion, d’un procédé d’asso- ciation, qui a sa base dans le fait de perceyoir un objet quia quelque rapport avec un autre objet déja percu. Le premier est appelé udhobhaka, « ce qui réveille » Vimage d’un autre objet qui ne tombe pilus sous nos sens quand la perception de |’autre le rappelle a notre esprit. Dans la reconnaissance, le procédé est divers : l’objet que nous reconnaissons tombe actuellement sous l'un ou l’autre de nos sens, et réveille en nous une notion identique que nous possédons déja et qui se réveille dans sa plénitude par effet de ’impression deéja existante dans notre esprit et de la nouvelle perception. En résumé, nous pouvons dire, en employant les mots des textes, que la recon- naissance est une notion didentité. : Les représentations, c’est-a-dire les notions primitives, originaires, peuvent se diviser en classes, selon la maniére dont elles se pro- duisent : par exemple, la notion qui derive directement des impres- sions de nos organes des sens, est tout 4 fait différente de celle que nous obtenons par la voie d'un raisonnement. Ici, se pose naturelle- ment la question de savoir comment se forme chaque notion (*), par quel procédé, par exemple, nous arrivons a avoir la perception d'un objet ou a formuler une conclusion logique. Les philosophes indiens répondent que chaque espéce de notion se produit par un moyen particulier : ainsi, la connaissance directe que nous ayons d’un objet par nos sens, se produit par perception, tandis que nous arri- vons 4 formuler une conclusion logique au moyen d’un procédé illatif. Toutes ces différentes maniéres dont se forment les notions diverses, recoivent le nom générique de pramdna. Ce terme a besoin de quelques illustrations. Plusieurs auteurs Je définissent en disant que « le moyen de connaissance est la cause de la notion », en enten- dant par notion seulement la notion vraie. Mais cette définition n’est (4) Il faut remarquer que, ici et dans la suite, l’on entend par « notion » une notion vraie, pramd, car les notions fausses sont des non-notions, a-pramd. LA THEORIE DE LA CONNAISSANCE 225 pas compléte : ce serait mieux de dire avec MapnAva (?) que l’on doit appeler moyen de connaissance « ce qui donne lieu a une notion vraie et n’est pas séparé ni des organes [qui concourent a la former] ni du siége méme de la connaissance », c’est-a-dire du Moi. En effet dans toute notion nous avons le sujet qui connait, l’objet qui doit étre connu, et l’acte ou l'ensemble des actes par lesquels l'objet se refléte, pour ainsi dire, dans le Moi,sous formede notion. Ainsi, il ne suffit pas de la présence du sujet connaissant ni de |’objet qu’on doit connaitre, ni, non plus, des organes des sens : il faut que tous ces éléments entrent en relation l’un avec l’autre, par un moyen qui, par exemple dans la perception, sera le contact entre l’objet et ’organe particulier qui doit le percevoir : en effet, la vue, l’ouie, legout, ete., sont sans doute des instruments et, par conséquent, des moyens pour connaitre les objets, mais, s’ils sont nécessaires, ils ne sont pas sutli- sants. Par « moyen de connaissance » nous devons done entendre ce procédé — peut-étre, ce moment du procédé — particulier a la formation de chaque notion, qui, en permettant au Moi d’exercer ses organes (les sens ou la raison) sur les objets, permet aussi d’arriver a une notion correcte. Ce sera, dans la perception, le contact entre les sens et les objets; dans le raisonnement, ’emploi d’un syllogisme concu selon les régles rigoureuses de la logique. Nous sommes ainsi en présence de deux séries de termes, ou viennent se ranger naturellement, d’un cdété, les notions, ou pour mieux dire, les différentes espéces de représentations, de l’autre, les moyens de connaissance. I] faut cependant remarquer tout de suite que les systémes de philosophie indiens ne sont nullement d’accord sur ce point : la diversité dans le nombre des pramdnas admis par lun ou par lautre d’entre eux, constitue méme une des differences plus remarquables, qui asa base dans la diversité des principes fonda- mentaux propres a chaque systéme. Ainsi, les matérialistes soutiennent que toutes nos connaissances dérivent exclusivement des sens, et par conséquent n’admettent d’autre pramadna que la perception. Les Vaiceshikas et les Bouddhistes admettent la perception et lillation. Les Jainas divisent la connaissance en directe et indirecte ; la premiére comprend la perception, la seconde, Villation et la parole : ce sont done trois pramdnas qwils admettent, ainsi que les Samkhyas, les adherents du Yoga et quelque école du Vedanta. Les Naiyayikas (‘) Sarvadarganasamgraha (édition de Poona), p. 92. 226 L. SUALI admettent quatre moyens de connaissance : la perception, Villation, Yanalogie et la parole. Des autres systémes ajoutent des autres pramdanas, mais la plupart rentrent dans quelques uns de ceux que nous avons déja énoncé : il suffit de mentionner lévidence intuitive (arthdpatti) et la non-perception (anupalabdhi) qui sont admis par les Mimimsakas et les Védantistes et qui servent de prétexte a des dis- cussions fréquentes et assez intéressantes dans les textes des écoles rivales. Ce n’est pas ici le lieu d’aborder une critique de ces classifications : il faudrait pour étre fidéle a cet esprit d’objectivité qui doit présider a des exposés du genre de celui-ci, reproduire ou resumer des longues polémiques d'un interét souvent discutable. Nous nous bornerons donc a la perception, a l’illation et ala parole, qui, du point de vue le plus général de la mentalité indienne, sont les trois « moyens de connaissance » les mieux caractérisés et qui comprennent en soi les autres. La perception (pratyaksha) est cette notion produite par les sens, ou, plus exactement, la notion produite par le contact d’un organe avec son objet. L’on comprend done dans ce terme toutes les don- nées de l’expérience directe, cette partie des représentations ou anubhavas qu’on pourrait appeller primitives. Cependant, les trans- formations que subissent les sensations pour se changer en percep- tions, sont assez compliquées, et la theorie du Nyaya-Vaiceshika sur ce point est assez interessante pour mériter d’étre résumée avec quelque ampleur. Nos philosophes soutiennent qu'une perception peut étre de deux espéces : nirvikalpaka et savikalpaka. Vai reproduit les deux mots dans l’original sanscrit, parce qu’ils sont des plus difficiles a traduire par un seul terme de nos langues, L’on a proposé plusieurs traduc- tions, qui sont toutes plus ou moins défectueuses (ce qui arrive bien souvent a propos de la terminologie philosophique indienne) : l’on pourrait, jusqu’A un certain point, y faire correspondre les deux termes « indéterminée » et « déterminée ». Ce sont ceux que j’ai choisis moi-méme dans quelques-uns de mes travaux, mais, je le reconnais volontiers, je n’en suis pas satisfait : peut-étre, serait-ce mieux de traduire nirvikalpaka par «synthétique» et savikalpaka par « analytique ». Mais ces deux termes de notre dictionnaire philoso- phique ont une extension qui ne coincide pas parfaitement avec celle des termes sanscrits : le mieux, c’est encore d’exposer la théorie LA THEORIE DE LA CONNAISSANCE 227 indienne en employant les mots sanscrits ou les mots francais selon les besoins didactiques du moment. Lorsque nous voyons un objet queleonque, nous commeng¢ons par en avoir une notion vague, indéterminée, qui peut s’exprimer a peu prés en disant que « nous yoyons quelque chose », ou que « ceci est quelque chose » : nous connaissons que « ceci » est un objet, mais nous ne savons pas encore ce qu'il est ou comment il est. Au furet a mesure que notre observation se précise, nous voyons tous les attri- buts de objet, qui se reflétent dans notre esprit, en y donnant ori- gine A une notion ow I’objet est‘reproduit avec tous les caractéres dont il est pourvu en rélaité : nous avons alors une notion déterminée. La chose cependant n'est pas si simple qu’on pourrait le croire de prime abord. En effet, pour employer la terminologie indienne, la notion d’un objet présuppose la notion de sa forme : par exemple, je ne peux dire que «ceci est un cheval», si je ne sais pas en quoi consiste l «étre cheval » (Pferdheit, dirait-on en allemand). Par conséquent, dans une perception doivent se trouver deux éléments, la notion de l'objet en question et la notion de ses attributs; et notre connaissance sera compléte etdéterminée lorsque nous pourrons établir un rapport entre ces deux éléments. C’est pourquoi quelques textes nous disent que la notion indéterminée est celle qui n’arrive pas jusqu’au rapport entre l’attribut et l’objet qui en est pourvu, tandis qu'on doit appeler déterminée la notion ou ce rapport est percu et connu. II s’ensuit que la perception, dans sa forme complete, est la combinaison de deux éléments : c'est done un acte complexe, et la notion qui en dérive peut ¢tre appelée, elle aussi, complexe, ce qui serait une autre maniére de décrire, sinon de traduire, le terme sanscrit savikalpaka. Il s’agit, en effet, d’une composition, d’une synthése (qui cependant — il faut le remarquer expressément — est précédée d’une analyse), de la sen- sation avec la notion des attributs de l’objet, notion qui doit étre preé- existante dans notre esprit, car il serait autrement impossible de dire ce qu’est un objet et de l’appeler par son nom. Le passage de la notion indéterminée, ou nous avons la sensation brute de l’objet, a la notion déterminée, se fait done au moyen d’un acte intermédiaire, d’un avantara-vydpdra, comme le dit un texte (Tarkabhdshd, p. 27-28). Toute perception doit passer par ces deux phases, et il faut admettre qu’une perception, méme la plus rapide et la plus claire, commence par cette phase ow il n’y a que la perception, nous dirions presque la sensation, grossiére et indéterminée, qui nous fait connaitre seule- ment qu’il y a un objetdont nos sens sontaffectés. Ce premier moment, 228 L. SUALI qu’on pourrait appeler de synthése informe et brute, parce que l’objet et ses attributs y sont compris sans que nous en connaissions le rap- port, se soustrait a notre conscience. Ici, se pose une question. Puisque la perception est une notion produite par les sens, l’on peut se demander quelle est, des deux espéces de perception, nirvikalpaka et savikalpaka, celle qui est vraiment produite par le contact de l’organe avec son objet. En effet, lorsque nous avons la notion compléte de cet objet, de telle maniére que nous le connaissons avec ses attributs, dans sa constitution et avec son nom, nous nous servons d’autres connaissances qui ont leur origine ou dans l’analogie, ou dans le raisonnement, ou dans quelque autre source de connaissance qui n’est pas seulement la per- ception des sens. Cette complexité constitutive de la notion « déter- minée » devrait nous faire conclure qu’elle n’est pas le produit direct des sens, mais plutét l’élaboration définitive des matériaux que les sens nous fournissent. L’on devrait par conséquent admettre que seulement la perception indéterminée se produit du contact des organes avec les objets sensibles, et qu’elle est vraiment « perception». Mais la perception est une notion, et une notion doit reproduire objet avec tous les attributs qu'il posséde en realité. Or, nous sayons que dans la perception « indéterminée» nous narrivons pas a con- naitre l’objet dans sa réalité, mais seulement a le sentir comme quelque chose qui entre en contact avec nos sens. Nous sommes done en présence d’une alternative qui serait sans issue, si la théorie que nous avons exposée ne nous donnait la clef de l’énigme. La notion indéterminée est sensation, tandis que la notion déterminée est perception. L’ignorance des sciences naturelles n’a pas permis a nos philosophes de poser dés le début cette distinction, qui, en don- nant une base expérimentale a leurs théories, leur eut épargné bien des tatonnements et des discussions. Dans sa plus simple expression, le procédé de la perception, selon les philosophes indiens, peut se décrire avec les mots de VAtsyAyana (1) : «le Moi s’'unit avec le sens intérieur (manas), celui-ci avec l’organe et Vorgane avec son objet.» Nous avons donc une succession de trois « contacts » — l’on pourrait dire : moments —, et de quatre termes, succession qui doit établir comment le sujet entre en communication avec le monde extérieur. Les traits d’union entre les deux termes (1) Nyayastitrabhashya, I, 1, 4. LA THEORIE DE LA CONNAISSANCE 229 opposés de la chaine sont le manas et les organes des sens. Ces derniers mots pourraient faire supposer que le manas est toute autre chose que les organes des sens. Cela est vrai et n’est pas vrai : et la confusion que, l’on serait tenté de voir dans la théorie que nous allons exposer, n’est peut-étre autre chose que lembarras que nous semblent avoir éprouvé des philosophes magnifiquement doués du point de vue spéculatif, mais raisonnants sans l’appui des sciences naturelles. L’on dirait que nos philosophes, arrivés par spéculation a l’extréme limite qui les séparail de la vérité, n’ont pas eu la force de franchir le dernier degré : c'est comme si leurs yeux, clairs et percants, se fussent obscurcis juste au moment ou ils allaient avoir la vision exacte des choses. Mais voyons ce qu’on doit entendre par organe des sens (indriya) et par manas et quel est, par conséquent, le nombre des organes. En général, les idées des philosophes indiens sur ce point peuvent se résumer en disant qu’il y a six organes des sens, qu’on divise en deux groupes : 1° organe intérieur, ou manas; 2° organes extérieurs, qui sont les cing organes de la vue, de l’ouie, ete. Le manas est done classé a part, tout en le considérant comme un organe des sens. Son role est double : d’une part, il sert de trait d’union entre les cing organes extérieurs et le Moi, de l’autre, il est instrument qui sert a la perception du plaisir, de la douleur, et, en général, de ces sensations subjectives qui peuvent étre exprimées par des phrases du type de celles-ci : « je suis heureux », « je suis malheureux ». En effet, entre ces sensations ou perceptions intérieures (nous employons expressé- ment les deux mots parce que, méme ici, les deux idées ne paraissent pas avoir été clairement distinguées par les philosophes indiens) et les perceptions qui nous viennent des organes des sens, il n’y a d’autre difference apparente que Je sujet — nous dirions presque le sujet grammatical. Ainsi, puisque plaisir, douleur, etc., sont des qualités de l’4me, il faut supposer un sens pour les percevoir, de la méme maniére que les autres sens percoivent les qualités des autres substances. D’autre part, le manas sert a mettre en rapport les organes extérieurs avec le Moi, en rendant ainsi possible la connaissance du monde des phénoménes : aucune perception ne peut avoir lieu, si le manas ne s'unit pas, d’une part avec |’dtman, de l’autre, avec les organes extérieurs. Nous serions tentés d’y voir quelque chose de semblable 4 un organe central, dont les fonctions seraient 4 peu prés celles du cerveau, et quelques textes semblent appuyer cette impres- 230 L. SUALI sion. VatsyavaNa (1) dit que le manas sert 4 nous faire connaitre tous les objets parce que les sens, isolés, seraient insuffisants a les perce- voir, ce qui, selon un autre texte (2), revient a dire que le manas est Vagent indirect (mais nécessaire) dans la production des notions relatives aux objets extérieurs, tandis qu'il est l’agent direct dans les notions des objets intérieurs. De cette maniére, le manas est le veritable instrument, nous pourrions méme dire, l’organe, de la pensée : cer- veau et raison A la fois. Mais nos philosophes ne sont pas arrivés a cette conception qui nous semble évidente dans sa nécessité. I] faut cependant reconnaitre qu’ils en ont eu |’intuition et que lidée d’un organe ou d’un pouvoir central s’est présentée a leur esprit : ’igno- rance des sciences biologiques et latendance a la spéculation théorique les ont empéchés de donner a leur intuition une expression exacte et une base scientifique. C'est ici que nous devons voir la cause de cet embarras et de cette incertitude dont nous parlions tout a l’heure, incertitude qui se révéle aussi dans les textes. Gautama, le codificateur du Nyaya, fait du manas une des subdivisions du connaissable, en le distinguant des organes des sens (indriya), et les Mayavadins nient qu’il soit un indriya, en se fondant sur I’Ecriture, qui le nomme séparement des organes des sens et le place au-dessus d’eux. En laissant de cété le manas, dont la nature et les fonctions sont si complexes que méme les philosophes indiens ne sont pas d’accord sur la place qu’on doit lui donner, il reste cinq organes sensoriels, ceux que l’observation méme superficielle et primitive a permis a toutes les philosophies de prendre comme base physiologique de leur psycho- logie : les organes de la vue, de louie, du gout, de l’odorat et du toucher. Les données physiologiques essentielles de nos textes sur ce point peuvent se résumer de la maniére suivante : 1° Sens de la vue. I] réside dans la pupille et a pour son organe l’eeil : il sert a la perception de la couleur (rupa) et de la lumiére. Il y asix couleurs : blanc, bleu, jaune, vert, rouge et brun : quelques- uns ajoutent la couleur bariolée (citrartipa), mais il s’agit sans doute d’une addition tardive, qui a donné lieu a beaucoup de discussions pour et contre, et qui est refusée par beaucoup de textes. (1) Nydyasutrabhashya, I, 1,9. (2) Nydyasiddhantamanjart, citée dans Nydyakosha, p. 590. LA THEORIE DE LA CONNAISSANCE 231 2° Sens de l’ouie. Il a pour organe cette partie de l’éther qui est comprise dans la cavité auriculaire, et il sert a percevoir les sons. Le son — qui est une qualité de l’éther — peut étre de deux espéces, articulé ou inarticulé : le premier se produit par les organes de la voix et prend la forme du langage; le second comprend les bruits, et, en général, toute espéce de sons qui ne peuvent pas se formuler en mots. Il semble qu’il faille comprendre dans les bruits méme la musique: au moins, je n’ai pas trouve dans les textes des passages qui la traite a part. — La théorie physique du son, qui est considéré comme la qualité de léther, peut se résumer ainsi, en laissant de cdte les distinctions et les discussions particuliéres. Il faut admettre que, selon la théorie du Nyaya, qui, plus ou moins modifiée, se retrouve dans d’autres systémes de I’Inde, tout ce qui existe et, par conséquent, aussi les qualités, a son existence limitée tout au plus a trois moments : celui de sa production, celui de son existence, celui de sa destruc- tion. Or, le son, qui est une qualité, passe par ces trois phases, qui sont momentanées: et puisque le son se produit loin de l’organe qui doit le percevoir, il s’en suivrait quil ne pourrait pas étre percu, la période de son existence étant trop courte, et son lieu d’origine trop éloigneé de la cavité auriculaire pour permettre, dans le temps et dans Vespace, le contact avec lorgane de |’ouje. Nos philosophes ont done supposé que le son, aussit6t quil s’est produit dans un point de Véther, donne origine a un autre son semblable dans la partie de léther immédiatement voisine; ce deuxiéme son en produit un troi- siéme, celui-ci un quatriéme et ainsi de suite jusqu’au dernier son qui, se produisant dans la région de |’éther qui est comprise dans la cavité auriculaire, peut étre percue parce qu’il est en contact avec l’organe. Cette théorie physique, qui, on le voit facilement, a beau- coup d’analogie avec la théorie moderne des ondes sonores, est acceptée généralement dans la forme que nous venons d’exposer : seulement, quelques-uns admettent que les sons se propagent en ligne droite, se générant l’un de l’autre « comme les vagues de la mer », quelques autres, au contraire, soutiennent qu’ils se diffusent dans toutes les directions, « comme les filaments de Kadamba ». 3° Sens du gout. Il réside dans l’extrémité de la langue. Les sensa- tions de gout peuvent étre : le doux, l’aigre, l’acre, le piquant, l’astrin- gent et l’amer, 4° Sens de lV’odorat. Il a pour organe le nez, et les odeurs peuvent étre de deux espéces : agréables et désagréables. 232 L. SUALI 5° Sens du toucher. Son organe est la peau et les sensations qu'il peut produire sont de trois espéces : Je froid, le chaud et le tiéde, ou chaleur tempérée. I! ne semble pas que nos textes aient approfondi analyse des sensations cutanées au dela des faits thermiques. Dans la littérature, nous trouvons aussi les noms de sensations tactiles proprement dites, par exemple le rugueux, le poli, ete. (4); mais toutes les variétés des sensations de la vie organiqne, des sensations musculaires, etc., ne semblent pas avoir attiré l’attention de nos philosophes. Cet apercu sommaire des données primitives des sens selon les philosophes indiens — plus particuliérement, selon les adhérents du Nydya-Vaiceshika — est assez conforme aux résultats de la psychologie moderne. Sans doute, dans quelques points, une connaissance plus approfondie ou une application plus constante des sciences physi- ques, eat permis une détermination plus exacte et plus rigoureuse des éléments primitifs de ]a sensation (?); mais nous devons recon- naitre que, méme aujourd’hui, nous ne sommes pas beaucoup plus avancés que les Indiens, car quand nous voulons classer ces données primitives des sens, nous devons souvent nous contenter de critériums tout a fait affectifs. La théorie que nous venons d’exposer, et qu’on pourrait appeler la physique psychologique, est loin d’épuiser toute la matiére que les philosophes indiens recueillent sous le titre de pratyaksha, de percep- tion ou notion directe. Il nous faut done étudier le mécanisme complexe du procédé psychologique, et voir quel est le jeu, si fin et si compliqué, qui nous permet d’élaborer les matériaux de lexpé- rience et d’acquérir la connaissance du monde extérieur. Rappelons les mots de VAtsyAyAna cités plus haut: « le Moi s’unit avec le manas, celui-ci avec Vorgane, et l’organe avec l’objet ». Le point de départ est done le contact de l’organe avec l’objet, et nous devons voir quels sont ces objets et de quelle maniére agit ce contact. L’ensemble de tout ce que nous pouvons connaitre se range dans six (ou sept) catégories: substance, qualité, mouvement, géneéraliteé, particularité, inhérence (et négation). Toutes ces catégories ont comme (4) Voir la citation du Mahabharata dans Nydyakoga?, p. 958-959. (2) Par exemple, ils auraient vu que l’astringence et l’acreté ne doivent pas étre classées entre les sensations du goit, mais comprises dans les sensations cutanées, LA THEORIE DE LA CONNAISSANCE 233 earactére commun d’étre objet de connaissance; nous devons donc voir jusqu’a quel point et de quelle maniére elles peuvent étre connues directement et tomber dans le domaine du pratyaksha. L’on distingue a ce propos six variétés de contacts : 1° conjonction samyoga) ; 2° inhérence en ce qui est conjoint (samyuktasamavaya) ; 3° inherence en ce qui inhére en ce qui est conjoint (samyuktasa- mavetasamavaya) ; 4° inhérence (samavaya) ; 5° inhérence en ce qui inhére (samavetasamavaya) ; 6° rapport entre sujet et prédicat (viceshanatd). Cette terminologie et cette classification exigent une explication assez détaillée, surtout a cause des principes particuliers qui en for- ment la base. Lorsque nous voyons une fleur, il y a contact, conjonc- tion (samyoga), entre l’ceil et objet. Mais en percevant l'objet nous en percevons aussi la couleur: cependant|'ceil, qui est substance, ne peut pas s’unir directement avec la qualité d’une autre substance; par conséquent, nous connaissons la couleur de la fleur parce qu’elle inhére dans la fleur, qui vient en contact avee !’ceil. Encore : lorsque nous percevons dans un objet une qualité, nous avons aussi l’idée générique de cette qualité : par exemple, en voyant une fleur bleue, nous percevons aussi que ce « bleu » est une couleur. Or, cette géneéralité ne peut pas entrer en contact direct avec ]’ceil, qui, comme nous l’avons vu, ne peut méme pas se mettre en contact avec les qualités; il s’ensuit que nous percevons la «généralité» de «couleur» parce qu'elle inhére dans la couleur spéciale (dans notre cas, le bleu) qui, elle aussi, inhére dans l’objet (la fleur) qui vient en contact avec Vorgane de la yue. Dans la perception du son, nous avons un procédé different. Nous savons que l’organe de louie est « cette partie de Yéther qui est limitée par la cavité auriculaire », et que le son inhére dans l’éther parce qu il est sa qualité spécifique. Cela donnée, l’on comprend que notre perception auditive a lieu parce que le son que nous percevons inhére dans cette partie de l’éther qui forme notre organe de louie: le contact est done ici une inhérence (samavdya). Nous savons encore que la « généralité » inhére dans l’objet qui en est pourvu, c’est-a-dire que chaque unité d’une espéce se rattache a Vidée générale de l’espéce : ainsi, par exemple, lorsque nous connaissons que « ceci est bleu », nous sommes censés connaitre aussi ce que c’est que la couleur. De la méme maniére, lorsque nous percevons un 234 L. SUALI son — un mot sanscrit ou une rumeur inarticulée quelconque — nous « percevons » aussi, c’est-a-dire nous connaissons, qu’il est un son, ce qui signifie, que nous percevons, non seulement le son parti- culier qui nous frappe dans ce moment, mais aussi qu’il est un individu de cette classe qu’on appelle « son » en général. Or, cette perception a lieu parce que la « généralité » — nous dirions l’idée abstraite et générique — d’ « étre son » inhére dans le son particu- lier qui, lui, inhére dans l’éther, qui forme notre organe de l’ouie. Nous avons ainsi le cinquiéme contact, qu’on appelle précisément « inhérence dans ce qui inhére » (samavetasamavaya). Avant de continuer notre examen, il faut reprendre la question en la formulant de la maniére suivante : quelles sont les catégories que nous pouvons percevoir avec nos sens? Les substances sont percues par les yeux — les modernes disent par les yeux et par le toucher —, pourvu que leur couleur (et leur tangibilité) soient « manifestées », c’est-a-dire, pourvu que les substances puissent effectivement impres- sionner nos sens de la vue ou du toucher. Le contact est ici direct : Porgane s’unit avec son objet, et nous avons la premiére forme de samnikarsha (contact) qu’on nomme justement samyoga, union. Les qualités et le mouvement peuvent étre percus par tous les organes, au moyen du deuxiéme contact : en effet, ni les qualités ni le mouve- ment ne peuvent étre percus indépendamment de objet qui en est pourvu, parce qu’ils n’existent pas isolés : par définition, ils inhérent dans les substances. La catégorie de « généralité » peut se percevoir par la deuxiéme ou la troisiéme variété de contact, selon qu il s’agit de l’idée générale de substance ou de celle de qualité ou de mouve- ment. La quatriéme catégorie n’est pas susceptible de perception directe : en effet, la particularité réside dans les atomes et ne peut pas étre connue au moyen de nos sens. Restent done les deux autres catégories, inhérence et négation, qui sont percues par le sixiéme contact, qu’on nomme « rapport entre sujet et prédicat ». Cependant, selon les Vaiceshikas, l'inhérence ne peut pas étre connue directement par les sens, mais seulement déduite par la voie d’un raisonnement : nous nous bornerons done a étudier ce sixiéme contact dans ses rapports avec la catégorie de négation. La question n’est nullement Oisive : elle a son importance bien marquée dans l'histoire des systémes de philosophie indiens et sert trés bien comme exemple de la subtilité de méthode du Nyaya. La négation, qui est, des sept catégories du Vaiceshika, celle qui a été retrouvée aprés les autres, est, pour ainsi dire, la contre-partie LA THEORIE DE LA CONNAISSANCE 235 des catégories positives, et représente en quelque sorte l’idée du non- étre, opposée aux différentes maniéres d’étre qui ont leurs expressions dans les six premiéres catégories. Cependant, ce non-étre, est : on dirait que Vidée négative est concue en forme positive; par consé- quent l’on croit que le non-étre peut étre percu directement par un contact des sens avec l’objet. Mais la negation est, a tous points de vue, différente des autres categories, et nous ne pouvons pas la percevoir par aucun des cing contacts examinés jusqu’ici et qui se réduisent a l’union et a l’inhérence et a leurs combinaisons. Par con- séquent, pour expliquer la perception directe de la négation, l’on a recours a cette espéce particuliére de contact quon nomme viceshanata ou viceshanaviceshyabhdava, rapportdesujet a prédicat ou rapport entre le qualifié et la qualification. Supposons que nousayons sousles yeux un espace de terrain vide : nous pouvons dire que le sol est pourvu de la non-existence, par exemple, d'un pot (ghata), ce que le sanscrit exprime avec un substantif et un adjectif composé, bhiutalam (le sol) ghata-abhdva-vat. Dans cette phrase, la non-existence du pot est la qualification (vigeshana) du sol, qui est le terme qualifié (vigeshya) : or, tandis que le sol, qui est substance, est percu directement par l’ceil qui s’unit immédiatement avec lui, la non-existence au contraire peut entrer en contact avec l’ceil et étre pergue seulement parce qu’elle est une qualification du sol. Ce rapport de qualification est donc ce qui nous permet de connaitre la négation par le moyen des sens, et nous pouvons l’envisager de deux points de vue différents, selon que nous faisons sujet de la phrase la négation de la chose donnée, ou le lieu ow se vérifie cette négation. Il en dérive deux notions et deux expressions différentes : « le sol est pourvu de la non-existence du pot » (bhitalam ghatabhavavat,) ou bien « ici sur le sol il ya la non-existence du pot » (iha bhutale ghatabhdvah). Cette théorie n’a pas été acceptée sans contraste par les autres écoles philosophiques de I’Inde. Les Mimamsakas la rejettent, en la démolis- sant par des critiques auxquelles les auteurs de Nyaya répondent avec beaucoup de subtilité. Les discussions, souvent fatigantes, qui en sont dérivées, ne méritent pas d’étre résumées ici. Il suffit de remarquer que les Mimamsakas nient tout le procédé admis par les Naiyayikas, et soutiennent qu’on connait la non-existence d’un objet parce que nous ne le percevons pas, et ils ajoutent aux autres pramdnas celui de la non-perception (anupalabdhi), dont la fonction est justement de faire connaitre l’abhdva. En tout cas, la catégorie de la non-existence a été introduite plus tard dans le Vaigeshika, dont elle 236 L. SUALI a été assumée par le Nyéya- Vaiceshika dans la période du syncrétisme : nous pouvons nous passer d’insister plus longtemps sur cette question qui, au fond, n’est pas essentielle. Le lecteur qui aura eu la patience de nous suivre jusqu’ici aura sans doute remarqué que nos philosophes comprennent sous le nom de pratyaksha une grande partie de ce que nous appelons aujourd’hui psychologie. Cette analogie (qu'il faut naturellement entendre avec beaucoup de discrétion) parait encore plus évidente par ce qui suit. Les faits que nous avons exposé dans les pages précédentes regardent, selon le Nyaya-Vaiceshika, les connaissances que nous obtenons au moyen de nos sens, qui, d’une maniére ou d’une autre, entrent en contact avec les objets : c’est donc une perception normale, commune, ordinaire — laukika, comme disent les textes. Cependant, il y a toute une série de faits qui ressortent, pour nous, du domaine de la psycho- logie, et, pour nos auteurs, de celui du pratyaksha, sans qu’on puisse parler, pour eux, d’une origine spécifiquement sensorielle. Ces faits forment ce que les textes appellent perception extraordinaire (alaukikam pratyakskam), et se produisent, eux aussi, par un contact, mais un contact tout a fait swi generis, qu’on appela pratydsatti. ll s’agit d’une perception ultrasensible, mais qui est toujours per- ception. Elle comprend trois variétés, dont la derniére ne nous intéresse pas, parce qu'elle est propre aux ascétes et se rattache a des idées mystiques et théosophiques dont méme les systémes réalistes de l'Inde n'ont su se dépouiller. Nous bornerons notre examen aux deux autres variétés, qui ont une valeur vraiment philosophique. Supposons de voir un objet : en le percevant par nos sens, nous connaissons aussi sa«généralité», sonsdmanya,ouconceptcommedisent lesIndiens, son espéce, comme nousdirions. Ils’ensuit quela perception d’un objet réveille en nous l'idée de l’espéce a laquelle cet objet appartient, et cette idée d’espéce rappelle, en quelque sorte, a notre esprit tous les autres individus qui forment l’espéce, de telle maniére que la per- ception de cet individu a nous procure la perception complexe de tous les autres individus qui, avec celui-ci, forment l’espéce. Le trait dunion entre les deux « perceptions » est l’idée d’espéce, avec laquelle, selon nos auteurs, s’unit le manas, au moyen d’un contact qui n’est pas sensible et qui donne naissance a une perception qu’on appelle sdmanyalakshana, « caractérisée par la généralité ». Supposons 4 présent qu’une fleur tombe sous nos sens de maniére a ne pas les affectef tous a la fois : par exemple, qu’elle soit si éloignée de nous, que nous pouvions la voir sans cependant en percevoir le parfum. Or, LA THEORIE DE LA CONNAISSANCE 237 lorsque nous la voyons, nous disons, non seulement « ceci est une fleur », mais aussi « cette fleur est parfumée ». La perception du parfum ne peut pas se produire par les yeux, quine percoivent pas les odeurs, ni par le sens de l’odorat, parce que l’objet est trop éloigné pour qu’il soit possible d’en recueillir le parfum : il est done nécessaire d’admettre que la perception olfactive concomitante a la perception visuelle est causée par la notion, préalablement acquise, de l’odeur propre a cette fleur. Done, quand en percevant effectivement une qualité d’un objet, nous en percevons aussi une autre qui cependant ne tombe pas sous le domaine dusens qui devrait la faire connaitre, nous opérons par une notion intermédiaire : d’ou le nom, donné a ce procédé, de jndnalakshana, « caractérisé par une notion ». Il est évident que, dans les deux cas examines tout a l’heure, nous sommes en présence de véritables faits d’association. Nos philosophes ont parfaitement compris que ces faits sont causés par une percep- tion, et ils les ont rangés dans le pratyaksha; mais ils ont compris aussi que le contact des organes sensoriels avec les objets n’en est pas le facteur essentiel et suflisant, et c'est pourquoi ils ont imaginé un contact sui generis, qui surpasse la portée commune des organes et est ultrasensible. Notre exposé des théories psychologiques des Indiens ne serait pas complet si nous ne disions pas quelque chose du sommeil et du réve. Rappelons encoreune foisquela connaissance et la conscience ont leur origine dans lecontact entre le Moi etle monde extérieur par le moyen du manas et des organes des sens. Nous devons a présent ajouter que V’dtman est omniprésent : par consequent, il devrait se trouver partout ou se trouve le manas, ce qui signifie que la chaine de contacts dtman — manas — organes — objets ne serait jamais interrompue et le sommeil serait impossible. Cependant, il était impossible de nier le fait. L’on a donc eu recours a une conception dont on ne saurait dire si elle est physique ou biologique, celle du puritat. Dans la région voisine du cceur il y aurait une veine, appelée de ce nom, ot le manas, qui est de sa nature atomique, entrerait pendant le sommeil, en interrompant ainsi les rapports entre l’dtman et le monde exteérieur. Le sommeil a deux gradations, qu’on appelle nidrd et sushupti : leur différence peut se décrire en disant que dans la sushupti il y a le détachement le plus complet du manas des organes et du Moi, de maniére que toute conscience est comme abolie, tandis que dans la nidra se font encore sentir les impressions de l'état de veille. Nous pourrions traduire sushupti par « sommeil sans réves », qui est aussi VOL. Il — 2. 17 238 L. SUALI Yexpression populaire pour indiquer le sommeil profond et complet. Deja dans cette distraction il y a les premiers éléments d’une théorie du réve, c’est-a-dire d’un phénoméne qui a bien des traits en commun avec le phenoméne du souvenir. Kanapa dit en effet (‘) : « le souvenir se produit d’un contact particulier entre le Moi et le manas, et de Vimpression ». Et il ajoute de l’aphorisme suivant « de la méme maniére se produit le réve ». L’on admet done que Vorigine des réves consiste essentiellement dans la persistance d’impressions qui se transforment en images par effet de l’organe central, tant l’activité inconsciente se continue pendant le sommeil. Deux auteurs, PrRAcas- TAPADA et CANKARA Micra, a la distance d’au moins huit siécles l'un de l'autre, analysent, presque avec les mémes mots, les causes qui peuvent donner naissance aux réves. Elles se réduisent a trois catégo- ries, que nous appellerons, d’aprés leur nature, physique, psycholo- gique et métaphysique. Les causes physiques sont représentées par les troubles des humeurs du corps humain. Les causes psychologiques se réduisent, au fond, a des mouvements passionnels ou a des impres- sions qui, aprés s’étre produites dans l’état de veille, persistent pen- dant le sommeil. Les causes métaphysiques consistent dans le mérite et le démérite que chaque étre humain a accumulés dans ses migrations a travers le samsdra : chaque ame individuelle est accompagnée dans son voyage indéfini 4 travers l’océan des existences, par le méme manas, qui est censé conserver les impressions, je dirai presque les. empreintes, de ce qu’il a percu dans le cours de ses renaissances. Nous avons ainsi dessiné, dans ses grandes lignes, ce qu’on serait tenté d’appeller la psychologie indienne. Cependant, nous ne vou- lons pas employer ce terme de « psychologie », qui a une portée et une acception trop modernes. Les philosophes de I’Inde ont divisé le domaine des connaissances humaines selon un principe plus schema- tique et, jusqu’a un certain point, empirique, d’aprés les moyens qui nous permettent d’acquérir les diverses notions. Pour appliquer aux systémes indiens les divisions de notre encyclopédie philosophique,. nous devrions révolutionner la méthode des textes originaux, ce que je ne trouve pas convenable. Car dans une exposition comme celle-ci, qui veut donner en peu de pages un apercu fidéle des théories indiennes de la connaissance, l’on doit pousser la fidélité jusqu’a reproduire,. (1) Vaigeshikadargana, IX, 2, 6. LA THEORIE DE LA CONNAISSANCE 239 autant qu’il est possible, l’ordre suivant lequel la matiére est disposée dans les textes. Et ordre signifie, non la forme, mais la méthode. Le terme qui exprime le deuxiéme moyen de connaissance, anu- mdna ou raisonnement, a, comme le terme de pratyaksha, une portée bien plus large qu’on ne pourrait supposer en le traduisant plus ou moins 4 la lettre. Dans le fait, il sert a indiquer tout l'ensemble de la logique, dans son double aspect de science de principes et de science formelle. Il ne rentre pas dans notre plan d’exposer tout au long la théorie minutieuse du syllogisme, la technique du raisonnement, ses régles et la classification de ses erreurs : nous nous bornerons a donner un aper¢u des principes théoriques, en un mot, nous traite- rons ici élément psychologique de la logique indienne. II est inutile de remarquer que la distinction entre les deux parties de cette science ne sera pas toujours absolue : car il est difficile de nettement séparer ce qui dans le fait est bien souvent inséparable. Selon la définition plus commune, |’on entend par anumdna la cause specifique de la conclusion logique (anumiti). La conclusion se pro- duit par un acte de notre esprit qu’on appelle pardmarca — (un terme bien difficile 4 traduire et sur lequel nous reviendrons tout a l’heure) — et qui « consiste dans la notion que la raison est l’attribut du sujet et se trouve dans un rapport de concomitance avec la conséquence » (4). Si nous voyons une chose, par exemple une montagne avec le sommet couronneé de fumée, nous sommes tout naturellement portés a en tirer la consequence quelle doit avoir du feu, par la raison que la fumée se trouve seulement la ot il y a du feu. Nous avons ici un acte complexe, dans lequel la raison (au terme moyen) se présente a notre esprit comme attribut de la chose, ou sujet, et comme constamment unie avec la consequence. Ce n’est pas le syllogisme, ce n’est pas la conclu- sion, ni le raisonnement dans sa forme achevée : c’est plutét la phase qui suit la perception et précéde Ja conclusion, le stade ou tous les éléments essentiels de l’acte logique se présentent 4 notre esprit dune maniére synthétique. Le processus du raisonnement peutserésu- mer ainsi, en paraphrasant et presque en traduisant les mots d’un texte (Tarkabhashd, p. 35-36). Si nous voyons plusieurs fois, par exemple dans une cuisine, la fumée et le feu, nous sommes portés a établir, par effet de cette vision réitérée, une concomitance constante (1) Tarkasamgraha, p. 44. 240 L. SUALI entre le feu et la fumée, concomitance qui est inhérente a la nature méme des deux termes et que nous exprimons en disant « partout ou il y a de la fumée, il y a aussi du feu ». L’on a ici la premiére phase du procédé illatif, qui résulte de deux éléments : l'un sensoriel, consistant dans la perception réitérée du fait, l'autre intellectuel, consistant dans la notion perceptive de la concomitance invariable entre la fumée et le feu. La deuxiéme phase consiste dans la notion que dans une chose, par exemple la montagne, se trouve de la fumée. Alors, nous nous rappelons que les données expérimentales nous ont permis d’établir la concomitance entre la fumée et le feu, et, en appli- quant cette constatation au cas particulier, et en réfléchissant sur le fait que dans le mont se trouve l’attribut d’étre pourvu de la fumée, nous disons : « sur cette montagne se trouve la fumée qui est toujours accompagnée par le feu ». Nous atteignons ici unenouvelle phase, ou setrouvent réunies les deuxnotions que dans cette montagne se trouve la fumée, et que la fumée est toujours accompagnée par le feu. C’est la troisiéme phase, qui consiste dans une «réflexion » sur la marque caractéristique » (linga-pardmarca) : on pourra l’appeller, comme |’a déja appellée M. Jacosr (+), la représentation de la conclusion, car elle contient tous les éléments qui devront nous faire aboutir 4 la conclusion formulée dans les mots « done cette montagne a du feu ». Dans le passage de la Tarkabhasha que nous venons de paraphraser, sont contenues les données essentielles de la théorie logique. Pour qu'un raisonnement soit possible, il faut appliquer au cas particulier un principe général établi sur l’expérience. Cette application se fait en constatant que dans la chose se trouve un attribut ou signe caracteé- ristique — linga — que nous savons toujours concomitant avec un autre qu’on doit démontrer existant aussi dans la chose. Ces deux éléments — existence du « signe », ou moyen terme, dans la chose (paksha), et rapport de concomitance entre le moyen terme et la con- séquence — sont au méme degré nécessaires et doivent se combiner ensemble. En effet, si nous nous bornions simplement a remarquer qu'une chose est pourvue d’un attribut quelconque, ou a énoncer sim- plement le rapport de concomitance, nous ne pourrions jamais aboutir a une conclusion, car nous aurions seulement, dans Je premier cas, la constatation d’un fait, dans le deuxiéme, l’affirmation d’un prin- cipe général. I faut done que Jes deux notions — l'une sensorielle et (‘) Die indische Logik (dans Nachrichten d. K. Ges. d. Wiss. su Gottingen, Philol.-hist. klasse, 1901, p. 460-484). LA THEORIE DE LA CONNAISSANCE 24) autre théorique — se combinent ensemble, d’une maniére précise, par un rapport de sujet a prédicat, ainsi : « cette montagne a-du-feu- qui-est-toujours-accompagné-par-la-fumeée », vahnivyapyadhimavan ayam parvatah, Cette expression est intéressante pour deux raisonse En premier lieu, elle nous montre que les deux éléments dont nous parlions tout 4 l’heure sont considérés en rapport au terme moyen, qui doit done se trouver dans la chose et étre en concomitance constante avee la conséquence, ce qui nous explique pourquoi l’on fait consister l’acte du raisonnement dans une « réflexion sur la marque, ou moyen terme » (linga-pardmarca). Deuxiémement, elle nous permet de voir de quelle maniére nos philosophes envisageaient le procédé illatif : pour eux — et dans la réalité — nous avons avant tout la perception d’un fait, par exemple, que dans un sujet 2 se trouve un certain attribut, et seulement aprés cette perception se réveille en nous la notion du principe général que cet attribut est toujours accompagné par un autre qui, par consequent, doit se trouver aussi dans le sujet, mais qui se présente de premier abord a notre esprit comme une propriété, non du sujet, mais du terme moyen considéré dans le sujet : ainsi, dans l’exemple donné, le feu qui doit se trouver dans la montagne, nous apparait comme l’attribut de la fumée que nous voyons sur la montagne. De cette conception qui répond a la succession naturelle des moments du procédé logique, en partant de la perception pour arriver a la conclusion, dérive la forme que le sillogisme a assumée dans le Nyaya-Vaiceshika : nous y revien- drons dans les pages suivantes. Dans tout syllogisme, nous opérons sur trois éléments : la chose ou sujet (paksha); la raison (hetu) ou marque caracteéristique (Jinga) ou moyen de démonstration (sddhana); et la conséquence (sddhya) : ce sont les trois termes, grand, petit et moyen de notre logique. La fonc- tion du moyen terme, dans la logique indienne, est naturellement la méme que dans toute logique et nous ne saurions mieux la décrire qu’en reproduisant les mots de Tang (Intelligence, I, 391) . « Entre les deux données qui font couple, il s’en trouve une autre intermédiaire qui, étant liée d’une part a la premiére et d’autre part 4 la seconde, provoque par sa présence la liaison de la seconde et de la premiére; en sorte que cette derniére liaison est dérivée et présuppose comme conditions les deux liaisons préalables. » Le fondement vraiment essentiel, le point central de tout raisonnement consiste donc dans la notion d’un rapport de concomitance nécessaire et constant de deux termes, de maniére que, étant donnée |’existence de |’un, il s’ensuit 242 L. SUALI forcement l’existence de l’autre. Ce rapport, qui prend dans le fait la forme d’un principe général, est appelé par les Indiens vydpti. Par concomitance ou vyapti l'on doit entendre, selon les définitions des textes, « un rapport inhérent a la nature méme des deux termes concomitants » (1) : ce qu’on explique en disant que « la conco- mitance consiste dans Je fait que la raison a invariablement le méme substrat que la conséquence » (?) : en d’autres mots, que, ot il va la raison, il y a aussi la conséquence. Cette conception de la vydpti comprend done deux éléments : celui de la coexistence des deux termes et celui de ’invariabilité de cette coexistence : ca revient a dire que la liaison est nécessaire et universelle parce qu’elle se vérifie dans tous les cas identiques. En appliquant ces observations au syllogisme nous dirons que la concomitance contient la raison, qui est toujours accompagnée par la conséquence, et la conséquence, qui accompagne toujours la raison : l’on appelle la premiére vydpya et la seconde vydapaka (3). Il faut cependant se garder d’interpréter la concomitance comme impliquant une idée d’extension : plutét, elle est fondée sur Vidée de coexistence. Sil y a (pour nous servir d’un exemple heureuse- ment choisi par ATHALYE) (') vingt personnes, dont cinq possédent cent rupies et les quinze autres, cinquante, nous dirons que le nombre cinquante est le vydpaka et le nombre cent le vydpya, parce que le cinquante se trouve dans tous les vingt cas, tandis que le cent se trouve dans cing seulement; l’on peut done dire que le cinquante coexiste avec le cent, mais il serait faux de dire ’inverse, que le cent coexiste avec le cinquante. Il s’ensuit que le vydpaka, ou conséquence, doit étre plus grand ou tout au moins l’égal du vydpya, mais jamais plus petit, en se rappellant toujours que « grand » et « petit » indique ici, non |’extension des deux termes, mais le nombre des cas ot les deux termes se présentent unis. Le fondement du raisonnement est la perception : comme les sen- sations constituent les éléments primitifs de la perception, ainsi les perceptions sont les éléments primitifs du raisonnement. Cest toujours l’expérience qui nous fournit les matériaux de notre activité psycho- logique. Les textes, en commentant des stitras de Gautama (5), nous (2) Tarkakaumudi, p 11, 3) Cf. Jacost, Ind. Log., p. 462. (4) Tarkasamgraha, p 246. (5) Nydyadargana, I, 1, 5. (', Tarkabhashda, p. 35. ( . LA THEORIE DE LA CONNAISSANCE 243 disent que le raisonnement présuppose la perception. Ce sont nos sens qui, aprés nous avoir appris, par des perceptions réitérées et uni- formes, que la fumée et le feu sont concomitants, nous permettent de généraliser cette experience dans un principe constant et nécessaire; ce sont aussi nos sens, qui, en percevant dans un nouveau cas un des termes du rapport, réveillent en nous le souvenir de ce rapport. L’on peut cependant se poser une question : ¢’est vrai que la concomitance a été établie aprés un nombre trés grand d’observations expérimen- tales qui ont toutes démontré qu’elle se vérifie avec ses caractéres de constance et de nécessité; mais ]’on n’a pas épuisé tout le nombre des expériences possibles. I] n’est done pas exclu a priori que dans quelques cas, soit méme dans un cas, la concomitance vienne a manquer. En d’autres termes : comment peut-on démontrer que le principe général déduit d’une série indéfinie de cas particuliers, a une valeur universelle? Nos textes répondent qu'il suffit « que la notion de la concomitance soit aecompagnée de l’absence de la notion d’un cas contraire » (4). Ca veut dire que, pour démontrer la réalité du rapport de concomitance, il suffit de démontrer limpossibilité qu'il ne soit pas, c’est-a-dire que, ne pouvant pas contrdéler tous les cas innom- brables ot se vérifie ce rapport, il suflit de prouver que le contraire de ce rapport (nous devrions dire de ce principe) porterait a des conséquences absurdes. C’est ce qu’on obtient au moyen d’une reductio ad absurdum, ou tarka, qui est décrite comme une notion fausse qu’on suppose vraie pour démontrer la vérité de la notion contraire. L’on a vu que la concomitance a une valeur universelle, et que cette universalité est établie 4 l’aide d’une généralisation : Cest, en derniére analyse, un processus qui va du particulier au général. Cependant, nos auteurs n’ont recours, pour expliquer l’origine de l’idée de conco- mitance, nia linduction ni a l’abstraction, mais plutot a la perception. En développant les données des textes, la question peut étre exposée de la maniére suivante. Soient a et b les deux termes de la concomi- tance. Nous avons vu, dans un nombre n de cas, que a et b sont concomitants, c’est-a-dire, nous connaissons directement un nombre n de a concomitants avec un nombre n de b; l’on aurait par consé- quent le droit d’affirmer seulement que a” et b” sont concomitants, mais non que tout a et tout b sont concomitants. Pour que la conco- mitance ait vraiment la portée d’un principe universel et nécessaire, (!) Tarkasamgrahadipika, p. 38 (§ 45). 244 L. SUALI il faut que dans notre esprit l’idée des deux classes d’objets a et b se substitue a la série d’individus a et b que nous connaissons ou avons connu par l’expérience; en d’autres mots, la concomitance doit étre fondée sur l’idée de genre. C’est ce qui a lieu en effet, et c’est aussi ce qu’admettent nos philosophes; seulement, ils nient que Vidée de genre se produise par abstraction ou par inference, mais affirment au contraire qu’elle dérive d’une « perception extraordinaire », d'un contact sui generis entre lorgane et l’objet, qu’on appelle pratydsattt. Nous en avons déja parlé plus haut : ici, nous ajouterons quelques mots nécessaires pour montrer comment on applique au raisonne- ment le procédé psychologique étudié a propos de la perception. L’idée de genre est inhérente 4 chaque objet qui rentre dans le genre, et par conséquent est appris directement par l’organe qui per¢oit objet (1). Lorsque nous percevons par exemple un feu, soit dans une cuisine, soit dans une montagne ou dans n’importe quel lieu, nous avons aussi la perception d’ensemble de tous les feux; je dirai presque que la notion synthétique du genre « feu » est réapprise ou revue dans Vensemble de ses éléments individuels chaque fois qu’on per¢oit un des individus qui la constituent. S’il s’agit de deux termes concomi- tants — par exemple la fumée et le feu — la perception actuelle d’wne fumée rappelle a l’esprit, non seulement l’idée collective de toutes les fumées dont résulte le genre « fumée », mais aussi l’idée collective de tous les feux qui forment le genre « feu », et nous avons ainsi la représentation de la concomitance entre /a fumée et /e feu. Ce pro- cédé est ultra-sensoriel, mais il est, selon nos philosophes, toujours perception : nous dirions qu’il contient lanalyse psychologique du procédé logique. Remarquons enfin que dans cette succession d’actes intellectuels linduction a une place remarquable; seulement, les philosophes indiens n’ont pas fait du raisonnement inductif une variéte a part de la connaissance. Un des traits les plus remarquables de la théorie logique des Indiens, est celui de concevoir le rapport de concomitance d’une maniére catégorique et de ne pas reconnaitre la validité d’arguments conditionnés. Un auteur ancien, CivApirya, finit sa définition de la vydpti en disant qu’elle doit étre exempte de conditions (upadhi) (*). L’on entend par condition — upadht — un élément qui rend possible (1) Cf. Tarkabhashd, p. 31. (?) Saptapadarthi, § 149. LA THEORIE DE LA CONNAISSANCE 245 la conséquence seulement dans les cas ov il est présent : il s’ensuit que la « condition » accompagne toujours !a conséquence mais non la raison. Le rapport de concomitance n’est plus constant, parce qu’il admet des exceptions (vyabhicdra), et le raisonnement ne peut plus aboutir a uneconclusion sire et nécessaire. Ainsi, c’est vrai que « partout ou il yade la fumée il y adu feu »; mais l’inverse n’est pas vrai, notam _ ment, que « partout ot il y a du feu il y a de la fumée », parce que le feu, pour étre fumant, doit étre produit par des matériaux humides, et nous savons que, par exemple, les charbons incandescents brilent sans fumer. Cependant, il semble que nos philosophes aient en quelque sorte admis la validité du rapport de concomitance condi- tionné, car ils ne sont pas daccord a considérer erroné un terme moyen fondé sur une concomitance conditionnée. Nous avons vu que le rapport de concomitance se base sur l’expé- rience. Lorsque nous voulons l’appliquer a un sujet (paksha), nous nous rappellerons tous les cas semblables (sapaksha) ot ce rapport a deja éte constaté, de sorte qu’a la représentation de la concomi- tance s’accompagne le souvenir des cas analogues, et nous pensons tout naturellement : « dans cette montagne il y a de la fumée qui est toujours accompagneée par le feu, par exemple, dans une cuisine, etc. » Mais nous savons aussi que, ou il n’y a pas de feu, ne peut pas y avoir de fumée : nous avons pu le constater en observant un fleuve, un lac, un étang, etc. Tous ces cas ol nous sommes strs qu’il est impossible de rencontrer l’un des deux termes du rapport parce que l’existence de Yautre en est absolument exclue, s’appellent « cas ou exemples contraires » (vipaksha). Par conséquent, pour démontrer que dans un lieu queleconque il doit y avoir du feu parce qu’il y a de la fumée, nous pouvons nous servir de la concomitance positive (anvaya) « par- toutow il y a dela fumée, il y a dufeu », ou de la concomitance néga- tive (vyatireka) « partout ot il n’y a pas de feu, il n’ya pas defumée». Pour les deux formes d’expression, nous pouvons aussi ajouter des exemples, qui seront pour la premiére, analogues, pour la seconde, contraires, au cas en question. Il arrive cependant qu’il soit possible d’avoir seulement l’une ou |’autre des deux formes de concomitance : l’on aura alors une concomitance purement positive (kevaldnvaya) ou purement négative (kevalavyatireka). A ce propos, il faut faire quel- ques remarques. Considérées en soi, comme expressions d’un prin- cipe général, les deux concomitances purement positive et purement négative sont parfaitement justes et raisonnables. Mais quand on les prend pour base d’un syllogisme, l’on pourrait observer qu elles 2460. L. SUALI donnent lieu 4 un procédé mental qui n’appartient plus au domaine de la logique. La critique a été faite déja par des écoles indiennes, par exemple, les Mimamsakas et les Védantistes, qui ont combattu et nié surtout la concomitance purement négative. En effet, dans un syllogisme fonde sur celle-ci, il n’y a pas en réalité de terme moyen, parce que le sujet et la conséquence ont la méme extension; ou, sil y en a un, il coincide avec les deux autres termes. Dans ce cas, il s'agit donc, non d’un raisonnement logique, mais d’une evidence intuitive (arthdpatti), d’une verité axiomatique. Nous avons exposé jusqu’ici les phases du raisonnement et étudieé ses différents facteurs qui doivent aboutir a la conclusion logique (anumiti). Ces facteurs sont tous nécessaires; mais, puisqu’ils sont nombreux, on se pose la question de savoir lequel d’entre eux est la cause efficiente, spécifique, de la conclusion, ce qui revient a se demander en quoi consiste essentiellement l’opération du rai- sonnement. La réponse dépend de la définition qu’on donne de « cause efficiente » (karana). « Dem Sprachgebrauch zufolge — dit M. Jacosr (1) — ist karana soviel wie Instrument, und daher lautet eine Definition von karana : eine thatige (vydpdravat) Ursache (kdrana) heisst wirkende Ursache (karana) : sie ist also eine specielle Ursache, welche durch eine mit ihr verknupfte Aktion oder Funktion (vydpara) das Produkt erzeugt. » En appliquant cette définition au raison- nement, la cause efliciente serait la notion de la concomitance, et sa fonction le pardmarca ou « Schlussvorstellung », comme dit M. Jacopi (?). Quelques autres soutiennent que |’élément essentiel du raisonnement est la raison, connue comme existante dans le sujet et comme un des deux termes de la concomitance. D’autres enfin entendent par cause efficiente celle qui est toujours suivie par son effet. « Danach ist nicht das Instrument selbst, sondern dessen Aktion die wirkende Ursache. » Par conséquent, la cause efficiente de la conclusion logique serait le pardmarca. « Diese Ansicht — remarque trés bien M. Jacosr (?) — empfahl sich um so mehr, als der Schluss nichts materielles wie ein Instrument ist und darum nicht wohl der Trager einer Aktion sein kann. » Un raisonnement illatif, une inférence ou anumdna, peut étre de 1) Ind. Log., p. 467. (*) (?) Voir Japaviga, Tarkamrta, p. 17. (‘) Ibidem, p. 468. LA THEORIE DE LA CONNAISSANCE 247 deux espéces : pour soi (svdrtha) et pour autrui (pardrtha). La pre- miére est celle que nous avons décrit dans les pages qui précédent, et consiste dans un ensemble d’actes successifs de notre intelligence, qui nous conduisent Ala conclusion. L’autre, est ceméme procédé, limité non plus.au sujet connaissant, mais exposé, selon un ordre donné, dans un schéme rigcureux, pour faire naitre dans une autre personne cette conviction raisonnée qui, pour nous, n’a plus aucun besoin de démonstration. L’inférence pour autrui présuppose naturellement celle pour soi, car il est impossible d’enseigner ce dont on n’a pas acquis la connaissance. Dans le svdrthiénumdna Vexposition en forme de syllogisme n’est pas nécessaire, parce que le sujet connaissant met immédiatement en relation les données de fait avec les notions qu'il posséde déja, et il arrive de soi-méme a la conclusion, sans besoin de formuler systématiquement toutes les phases d’un procédé dont il a, dans le fait, conscience aprés coup. Au contraire, si nous youlons démontrer quelque chose & une autre personne, nous devons lui exposer dans leurs détails essentiels et dans leur succession logique les faits et les idées qui peuvent le conduire 4 la conclusion : il faut par conséquent employer une forme discursive (vdkya) : Pracas- TAPADA (p. 231) dit que « V’inférence pour autrui consiste dans la démonstration, au moyen d’un discours (vdkya) divisé en cing membres, de ce qui, pour nous, est déja démontré ». La difference entre les deux espéces d’inférence se réduil, selon DHarMoTTaRa, a ceci, que V’inférence pour soi est « notionelle » (jidndtmaka) et celle pour autrui est verbale (cabddtmaka) (1). L’observation est parfaitement vraie, et elle revient a dire que le nom d’inférence (anuwmana) devait s’appliquer proprement a la premiére : l’autre indique seulement le moyen d’exprimer par des mots le processus intellectuel du raison- nement. Lillation pour autrui comprend cing membres (anvaya) : 4° Proposition (pratijida), qui contient le sujet avec la conséquence qu'on doit démontrer; par exemple : « dans la montagne il y a du feu »; 2° Raison (hetu, linga, sadhana), ot \’on exprime la caractéristique logique (linga) du sujet : elle donne la raison (hetu) de l’affirmation contenue dans la proposition et sert de moyen pour démontrer (4) Cf. Nydyabindutika, p. 21. 248 L. SUALI (sddhana) la conséquence; par exemple : « parce qu'il y a de la fumee » ; 3° L’exemple (uddharana), qui contient l’eénoncé de la concomi- tance, avec les cas analogues; par exemple : « partout otily ade la fumeée, il y a du feu; par exemple : dans une cuisine, etc. »; 4° L’application (wpanaya) : elle sert a exprimer que le sujet a comme son propre attribut la marque logique qui est concomitante avec la conséquence; par exemple ; « ainsi est cette montagne » — c’est-a-dire, pourvue de fumée qui accompagne toujours le feu; 5° Conclusion (nigamana), ot l’on répéte comme démontré ce que dans le premier membre I’on avait posé comme sujet de la discussion ; par exemple « par conséquent ainsi est ceci» — c’est-a-dire la mon- tagne a du feu. Ce schéme fait voir que le syllogisme « pour autrui» a un but essen- tiellement didactique, et on pourrait aussi bien le deécrire comme étant ’abrégé d’une petite discussion entre le maitre et l’éléve. L’on commence par poser la question, par énoncer ce qu’on veut démon- trer : clemonta du feu». Celui qui entend, demande naturellement «pourquoi ?». Et ?onrépond « parce quila de la fumée ». Cependant, cette réponse ne suffit pas, car lon peut demander encore comment se fait-ilqu’ayant de lafumée il doive avoir du feu. I] faut done énoncer le principe général, ot les deux termes sont mis dans un rapport de coexistence constante et nécessaire, et y ajouter ces autres exemples de cas semblables qui, étant connus, donnent au principe général la force d’un argument str et indiscutable. L’on a ainsi le troisiéme membre. A ce point, il ne reste plus qu’a appliquer le principe général au cas particulier, et a en tirer la conclusion, ce qui a lieu dans les deux derniers membres. Si nous réfléchissons un moment sur les trois premiers membres de ce schéme syllogistique (nydya), nous ne pouvons pas nous soustraire a l’impression que l’énoncé de la concomitance dans le troisiéme y parait comme déplacée et presque en contradiction avec Vempreinte empirique ou tout au moins realiste de l'ensemble. Nous serions portés a trouver plus naturel qu’on eut dit: «ce mont a du feu parce qu’il a de la fumée, comme c’est le cas dans une cuisine, etc.». En effet, ainsi a été 4 lorigine la forme des trois membres en question, comme |’a démontreé ATHALYE (!) : seulement plus tard l’on (') Tarkasamgraha p. 279. LA THEORIE DE LA CONNAISSANCE 249 a ajouté l’énoncé théorique du rapport de concomitance. L’on voit ici que le syllogisme indien était, dans sa forme primitive, ondé sur l’analogie : la raison tirait sa force démonsirative du fait que l’on pouvait citer des cas, semblables ou dissemblables a celui en question, ou elle se présente ou ne se présente pas avec la conséquence : res- semblance et dissemblance (sédharmya et vaidharmya) étaient done les deux critériums de base pour arriver 2 une connaissance que les organes sensoriels ne suffisent pas 4 nous donner ; en derniére ana- lyse, ils se réduisent au principe de l’analogie, considérée des deux points de vue positif et négatif. Les éléments dont résulte le procédé du raisonnement subjectif (svérthénumana se reflétent naturellement dans le syllogisme formel, dont la partie essentielle, du point de vue théorique, est par consé- quent le troisiéme membre, ou, peut-étre mieux, le deuxiéme et le troisiéme, ou l’on énonce le principe de concomitanceet ou l’on affirme qu’un des termes de cette concomitance se trouve, comme signe logique, dans le sujet. [1 pourrait done sembler inutile d’insister de nouveau sur cet argument. Mais la conception du rapport de conco- mitance tel que nous l’avons exposé plus haut, est le résultat d’une évolution assez longue des théories logiques dans |’Inde. Fondée comme elle est sur l’idée de coexistance, avee son caractére de néces- sité et d’universalité, elle comprend en soi toutes les espéces possibles de rapports ; et Cest justement parce qu’elle se présente dans une forme synthétique et abstraite (en employant ce dernier mot avec les limitations que, nous l’avons vu, nous imposent les autres prin- cipes du Nydya-Vaigeshika), que nous devons la considérer comme le produit d’une analyse ayant duré plusieurs siécles. En d’autres mots : avant d’arriver a concevoir dans une forme si compréhensive le rapport de concomitance, lon a di examiner quelles étaient, in rerum natura, les variétes possibles des rapports entre les choses. Etant donnée la tendance empirique ou tout au moins réaliste qui a détermine les débats delart logique, c’est naturel qu’on ait commencé par chercher ces rapports dans la pratique de lexpérience, et que, ne pouvant pas encore séparer nettement le procédé mental de son expression verbale, lon ait attribué au syllogisme une classification qui appartient au raisonnement : c’est le cas de Gautama, qui nous représente le stade le plus ancien de la logique indienne. Nous sommes done en présence d’une éyolution dont il est inté- ressant de fixer les phases successives. En laissant de cété la forme achevée que nous avons étudié plus haut, nous pouvons distinguer 250 L. SUALI quatre étapes principales, qui sont représentées par GAuTAMA, KANADA, PRACASTAPADA et les BoupputstEs (1). GAuTAMA divise l’inférence en trois espéces : ptirvavat, ceshavat et simdnyato drshta. Ces trois expressions sont assez difficiles a traduire, et c’est aussi difficile de préciser au juste ce quwelles signifient. VAtTsYAYANA les commente de deux maniéres différentes. M. Jacopt doute que les explications du commentateur répondent a la pensée de Gautama, « denn es lisst sich... wahrscheinlich machen, dass GAuTAMA unter purvavat den Schluss von dem Spiteren auf das Fruhere, unter ¢eshavat den vom Friheren auf das Spiatere verstanden habe ». Quant au sdémdnyato drshta, ce serait, comme il le dit en employant les mots de Burk, « der Schluss -auf etwas nicht sinnlich Wahrnehmbares, nur in abstracto zu Erkennendes ». KaNApA recherche quels rapports réels entre les choses déterminent le rapport logique entre la raison et la conséquence, et il trouve qu’on peut les réduire aux quatre suivants : rapport de causalité, de connexion, de contradiction et d’inhérence. Pracastapapda introduit le concept de concomitance, divise linférence dans les deux variétés de svdrtha et parartha : la premiére représente pour luile véritable procédé du raisonnement. Au lieu des trois subdi- visions de Gautama, il en admet seulement deux : drshsta et sémanyato drshta, « jenes ist der Schluss, wenn Sache und Beispiel nicht hetero- gen sind; dieses der Schluss kraft des Folge und Grund gemeinsamen Begriffes, wenn Sache und Beispiel absolut heterogen sind » (?). Enfin, les Bouppuistes réduisent, classifient le moyen terme sur la hase des trois idées d@identité, de causalité et de negation. La perception et le raisonnement,s’ils représentent en théorieles deux moyens par lesquels nos notions sont produites, n’épuisent pas toutes les modalités pratiques de Ja connaissance. En laissant de cote ces procédés qu’un examen méme superficie] peut réduire a la perception ou au raisonnement ou démontrer quwils résultent de lune et de Vautre combinés ensemble, il en reste un qui, par son caractére tout (4) Voir, pour la discussion qui va suivre, l'article déja cité de Jacont, p. 476 et suiv., bir, « Die Theorie d. Schlussfolgerung nach der Samkhyatattvakaumudi des Vacaspatimigra » (dans Wiener Zeitschr. fiir die Kunde des Morgenlandes, vol. XV); Tu. pe StcHERBATSKOI, Rapports entre la théorie bouddhique de la connaissance et l’enseignement des autres écoles philosophiques de I'Inde (Muséon, 1904, p. 129-171), et le chap. XVI de la deuxiéme partie de mon Introduzione, ou toute la question est résumée et discutée. (°) Jacost, loc, cit. p. 481. LA THEORIE DE LA CONNAISSANCE 251 4 fait particulier et par son inséparabilité de tous les actes de la pensée, semble se confondre avec eux. Nous devrions donc étudier 4 présent les théories des pnilosophes indiens regardant le langage. Mais nous devons resoudre une question préalable, qui est en partie une question de terminologie. Le moyen de connaissance dont nous allons nous occuper est appelé ¢abda. Le mot, a la lettre, signifie «son»; dans le fait, les savants européens qui ont étudié les textes philosophiques de I’Inde, Vont traduit de facons trés diverses « Sprache » (Huttzscu), « Mitteilung » (Deussen), « zuverlissige Mit- teilung » (GarBe), « word » (MULLER). Le mieux, c’est peut-étre de le rendre par «parole», c’est le mot que j’ai moi-méme choisi dans d'autres travaux, parce qu'il peut comprendre en soi plusieurs signi- fications différentes. En effet, le terme ¢abda vient a exprimer le langage articulé, l’enseignement d’un maitre digne de foi, et méme lEcriture. En conclusion, nous trouvons encore une fois, groupeées sous un terme générique, plusieurs idées qui, jusqu’a un certain point, se ressemblent et se tiennent par un enchainement logique, mais qui ne sont pas identiques. Probablement, le mot avait a l’origine une signification bien précise, qui a gagné en extension et en variété avec Vévolution de l’idée originaire quil exprimait. Le sens des définitions que les textes donnent de ¢abda tient dans peu de mots : dptavacanam (ou dptopadecah), cabdah : « La parole est le discours (vacana) ou Venseignement (upadeca) d’une personne digne de foi (apta) ». Lon entend par dpta celui qui dit la vérité, c’est-a-dire un homme qui expose les choses telles qu’elles sont réel- lement. Comme le dit R. Garse (‘), le cabda « ist urprunglich gewiss nichts anderes gewesen, als die Unterweisung von Seiten eines com- petenten Lehrers » ; mais cet enseignement tirait son autorité de sa yvérite, et ne semble pas avoir eu le caractére dogmatique d’un ipse dixit. Et puisque tout enseignement s’exprime par des mots, l’on passa assez naturellement a étudier les éléments du langage, la maniére dont ils se combinent ensemble et les rapports entre les mots et leurs significations. Les théories qui se sont ainsi formées touchent par bien des points aux théories rhétoriques et grammaticales, ce qui était naturel dans un pays otces derniéres ont eu un développement trés remarquable. Nous nous bornerons cependant au cdté philosophique de Ja question, en l’exposant selon la forme que le Nyaya lui a donné. (3) Samkhya-Philosophie, p. 154. 252 L. SUALI Une définition du mot dit : « le mot (pada) est un ensemble de sons articulés, en entendant par « ensemble » (samuha) ce qui est l’objet d’une seule notion ». Cela veut dire que ce n’est pas de chaque son isolé d’un mot, mais de tous les sons dans leur ensemble, que se pro- duit la notion de l'objet exprimé par le mot. Pour bien comprendre la définition il faut se rappeler la théorie de la momentanéité du son. Nous avons vu plus haut que tout son ne dure que trois moments, ou, pour mieux dire, que son existence est bornée a une triple phase momentanée, en tant qu’il se produit, qu’il est percu et qu'il s’éteint. Par conséquent, lorsque nous prononcons un mot, nous faisons entendre une série de sons dont les premiers sont déja éteints quand nous arrivons a articuler les derniers. I] s’ensuit que dans la percep- tion dun mot il faut distinguer deux éléments : la perception du dernier son et limpression produite par les sons précédents. A ce point, nous connaissons, ou pour mieux dire, nous reconnaissons le mot, car tout ce procédé ressemble beaucoup 4 celui de la reconnais- sance (pratyabhijnd). Dune maniére analogue se produit l’intelligence dune phrase : l’organe de louie percoit directement le dernier mot, dont le sens se combine avec celui des mots précédents au moyen des impressions réveillées par l’audition des mots précédents (+). Mais quelle est la valeur idéologique du mot et quelle est au juste extension de son pouvoir d’expression? La question peut aussi étre formulée de cette maniére: un mot sert-il a désigner seulement un individu, ou tous les individus qu’on peut appeler par ce mot (idée de classe ou genre) ou les deux choses ensemble? (*) Les Mimamsakas soutiennent qu’un mot n’exprime que l’idée du genre; |’école moderne du Nyaya, que chaque mot désigne seulement un objet déterminé; lécole ancienne de Nyaya, qu’un mot indique I’individu et la classe a laquelle l’individu appartient; les Bouddhistes affirment qu’un mot sert uniquement a distinguer un objet de tout ce qui n’est pas l’objet. Soit, par exemple, la phrase ghatam dnaya (*). Celui qui l’énonce (1) Cf. Tarkabhasha p. 49. 50. (2) Pour ce qui va suivre, voir ATHALYE, Tarkasamgraha, notes, p. 339-342, Dyivep1, Tarkakaumudt, notes, p. 62 et le resumé de la discussion dans mon Introduszione, p. 436-438. Cf. aussi M. Miitter, Sia systems, p. 530 et suiv. (°) « Apporte (-moi) le pot. » C’est l’exemple qui, avec la monotonie propre aux Indiens en pareille matiére, recourt dans presque tout les textes. Je l’ai conservé dans mon exposé, surtout parce qu’en le traduisant j’aurais di employer article défini ou indéfini, qui aurait introduit dans la discussion une nuance qui est étrangére aux textes. LA THEORIE DE LA CONNAISSANCE Zoo veut naturellement qu’on l’entende par rapport a un objet déterminé, car autrement il serait impossibte que celui qui écoute put jamais trouver ce qu’on demande. Par consequent |’école moderne du Nyaya soutient qu'un mot indique un objet individuel parce que seulement dans ce cas cet objet peut devenir le but d’une action quelconque. Mais cette opinion aboutirait 4 la conséquence qu’il devrait y avoir autant de mots qu'il y a d’individus, tandis que dans le fait, il existe un seul mot pour désigner tous les individus qui ont en soi les traits caractéristiques de l’idée qui se présente en eux comme concrétisée. L’on comprend done que l’école ancienne du Nyaya soutienne que chaque mot sert 4 la fois 4 exprimer l’idée et Pindividu. Les Mimam- saka vont plus loin dans la voie de l’abstraction, en affirmant qu’un mot exprime seulement l’idée, et que sous cette idée se rangent les individus: ils sont plus proches de notre conception moderne. Les Bouddhistes ont élaboré une théorie qui est la conséquence directe de Vapplication rigoureuse de leurs principes philosophiques. Nous ne pouvons pas connaitre les choses dans leur réalité, et il nous est aussi impossible d’admettre l’idée générique de classe, parce qu'elle n’est qu’une conception subjective que nous imposons, non aux choses, mais a ce que nous croyons étre les choses. Par conséquent, la fonction d’un mot est tout simplement d’exprimer qu’un objet a certains carac- téres qui le distinguent des autres. Les Védantistes soutiennent qu’un mot exprime, en soi, lidée abstraite de la chose, tandis que « its capability of signifying the class-notion is derived from its aknow- ledged connection with the concrete objects comprised in that class » (4). En poursuivant cette analyse des mots, des rapports entre leur forme verbale et leur signification, etc., les philosophes indiens ont abouti a une philosophie du langage qui est trés intéressante, mais qui ne rentre pas dans le plan de cet article. Je dois aussi ajouter que, pour l’exposer avec l’ampleur nécessaire, il faudrait, non seulement étudier de ce point de vue particulier les textes des différentes écoles, mais exploiter aussi les traités de grammaire et de rhétorique: et peut-étre le temps n’est pas encore arrivé pour un essai de ce genre. Jai cru bon cependant de donner ici ces éléments qui se rattachent en quelque sorte 4 la théorie de la connaissance et qui rentrent, au fond, dans le domaine de la psychologie. En effet, ceux-ci sont les (‘) Aratyg, loc. cit., p. 342. Vou. m-2 18 254 L. SUALI points qui nous intéressent, étant donné le but de cet article: car la parole, en tant qu’enseignement, rentre dans le pratyaksha ou dans. l'anuména, tandis que, considérée comme la réveélation d’une yerité dogmatique, elle est matiére de foi. Sans doute, il serait important de l’étudier de ce point de vue; mais il ne semble pas que les philo- sophes indiens aient recherché les bases psychologiques de la croyance. L. Sua. Pavia, 15 juillet 1914. Did Fermat have a solution of the so-called Pellian equation? In what follows, I have endeavoured to give a solution of the so- called Pellian equation, without employing continued fractions ; there is nothing new in the results obtained, but it may prove interesting in connection with the query which forms the title of the article. FeEr- MAT proposed three cases of this equation, as a challenge, through Sir Kenetm Diesy, to WALLIS, Brouncker and other English mathema- ticians; and he is reported to have stated that he had a general proof of the possibility of the equation being solved in integers in all cases where N is not a perfect square. Most authorities, in ascribing the complete solution to LAGRANGE and EuLer, more especially to EuLer, seem to me to hint that Fermar did not, nay, could not have had a complete or even semi-complete proof : even when they do not state so explicitly. Their reason seems to be that such a proof is not possible without the employment of the method of continued frac- tions, and that Fermat had no knowledge, or insufficient knowledge, of continued fractions. Now, Fermar may have had sufficient know- ledge of the theory of continued fractions for his purpose, although I am unaware that he published anything in which they are explicitly mentioned. But such an omission, in the case of FeRmat, proves nothing. We know that about the time of the correspondence between Fermat and the English mathematicians the subject of con- tinued fractions was being investigated ; for, in his Arithmetica Infini- torum, WALLIS gives the rules for forming successive convergents, in an appendix dealing with Brouncker’s transformation of WALLIs’s well-known infinite fraction for the value of 4/m into a continued fraction; so that Brouncker also must have being using them. How- ever, FERMAT’S work seemed to me to be essentially off these lines; and.I endeavoured, without the employment of continued fractions, to 256 J. M. CHILD obtain a general solution of the equation, which would give at the same time a proof that a solution could always be found, and explain a statement made by Fermar that he had a rule by means of which he could always tell whether an equation of the form «2* — Ny? = a had a solution in integers or not; when I had found one, I endeavoured so to arrange it that it would suggest naturally the process of discovery. Of course, I have had a working knowledge of the theory of continued fractions to assist me; but so may Fermat have had. But I found that the method and the proof came out quite naturally without this knowledge, and in a manner suggestive of a Fermatian bit of work. There is some merit in the proof itself from a mathematical teacher's point of view; for, it is much shorter and easier to understand and work than the usual proof and process given in text-books on higher algebra. Further, it is self-contained, and is possible without any great knowledge of algebra. Indeed, beyond the rationalization of the denominator of a fraction, there is hardly anything in it to be dignified by the name of algebra. It is clear that the values of 2 and y must be the numerator and denominator of a fraction that approximates closely to the value of AINE Suppose we have two such fractions 22n —_— T2n +1 7 a IN GUNG << | NG Y2n z v Yon +1 V then a closer approximation can be found in the following way. Form the sequence of fractions en Lon+1 + Lon 2 Xn41 + Lon Lon +1 et Se Se Se S00, SSS Yn Yond + Yan = =92Hm+1 + Yon Y2n +1 These fractions will be in descending order throughout if Aen +1 + Len S. (A+ 41) ®2n 41 —+ Xen Nan +1 + Yen (X+41) You+i + Yen for all values of \ from O to © ; that is to say, if their difference LenY2n +1 — Ven + 1Y2n - 7 ae [AY2n a5 + Yen) [(A-+ 1) Yan +1 + Yn] 1s positive. Suppose VN lies between the two fractions given for the values \ and -+ 1; then it differs from either of them by something less PELLIAN EQUATION 257 than the difference between the two fractions. The approximatiou will be the closest possible, for denominators that are not greater than those given, if the numerator of this difference is made as small as possible; 7. e., if we can take our values in all cases such that T2nY2n + 1 — L2n + 1 Yan = ale Thus, to obtain a nearer approximation, 22, +2/Y2n +42, which shall be greater than WN, but nearer to WN than a2n/yon, we take Donte = dant1-Vent1 + Ln, Y2n+2 —=)en+2-Yon+2 + Yan. It is clear that L2n42-Y2n +1 — Lan+1-Yon+2 = 1 also. The correct value of A2,+1 is found from the consideration that it is the greatest integer that will make Neon +1-Lon+1 + Len > VN. (Men +1-Y2n-+1 ++ Yen) § 7. @., hen+i is the greatest integer in XL2n — VN. Yn VN. Yon STE) Er ETT Similarly, we can find 243 / Yon+3, less than VN, but nearer to VN than Lmn+1/ Yn, by taking Ton +3 = Nan 42-@en+2+ Lenti, Yon+3 = hen+2-Yon+2 + Y2n41- where 2, +2 is the greatest integer in VN. Yon+1 = Zen + i Un + 2 —VN. Y2n + 2 Here again it is clear that LIn42-Y2n+3 — Ln+3-Y2n+2 = I. Proceeding in this way we obtain a sequence of fractions, alter- nately greater and less than VN, which continuously approximate more closely to the value of VN. Also there are no closer approxi- mations, without increasing the denominator of the fraction, than any one of these fractions. We thus have a series of equations, formed from the obvious solu- tions 41* — N.0? = 1, and a,? — N.1? = — p,,__~which are to be identified with the first two of the system : Xo — N. yo? =1 Se | eres sete ; = zy? —N.y?=—p, Xn —N. Yea-i = —Pren-l ; Lo —N. yo =+ pro, Zen? —N. ye, = +Pprn , L3' — N. y3' = — D3, Len +1—N. Yong? = — Pent, 258 J. M. CHILD together with the general equations Lon- Yon-1 — Len-1- Yn = 1, Lon. Yn+1 — Len+1- Yen = 4, which practically include the general equations Dee eerie ray) OO aati Nye Yes tart yas Take any two consecutive equations of the first set and equate the products of corresponding members : C9.) —Pr Dro1 = (@r — N. Yr) (tra? — N- yr +1?) = (@,tr4-1 — N. yrifrga) —N. (GrYe 41 — Grp yok 3 hence N—p,p,+1 is always a perfect square for all values of 7, and Srkr 41 — Ne Yr = {VN = pepe, where the ambiguity in sign remains to be determined. VN. Yan =| fan —1 Now, the fraction becomes, on rationalizing Xa, — Vv N.Yan the denominator, VN. (GanYon —1 — L2n—1Y2n) — (®2nX2n—1 — N-YonYon—1) 2 2 ZT, apn N Yon or (UN Se VY N — V2nD2n —1) / P2n+ X2n — VN. Yon Similarly, the fraction will become N Yon +1 — ®an+1 VN. (onYin+1 — Xm 4 1Y2n) + (TenXon4+1— N YrnYon +1) N Yona = Ln nee or (AN £1 N = dong Pon) | Pon +1¢ Now, we have made the condition that the values of \ should be the greatest possible ; hence in each case the upper sign of the ambi- guity must be taken. This necessitates that Trhy — — N YrYr—1 should be negative or nositive according as r is even or odd. If, then, we assume that such values of the successive a ’s and y’s can be found, we have in all cases h, is the greatest integer in (VN + !(N—p,p,—1) | pr. .- (A)- On the other hand, if we employ the formula (A) to find the successive values of A, we have a definite method of determining the new values of a and y from any two given consecutive pairs of values for x and y. Substituting these new values in 2? — N y?, we obtain a new p; and with this we can calculate a new \ ; and so on. PELLIAN EQUATION 259 But, if the sole object of the work is to obtain a solution of the equation 2? — N y? = 4, the calculation can be greatly shortened in the more difficult cases. For, a formula can be found which will enable us to calculate the successive values of p, without the substitu- tion mentioned above. In fact, the values of the successive 2’ s and y’ s need not be determined until we arrive at the value 4 for p. For, UpLy +1 — Ny,-Yr +1> Ar (a? sa Ny,”) + XL —1— Ny,Yr ile hence, paying due regard to the signs of the several expressions, we have, whether 7 is odd or even, he = (WN — p,_ipr + VN — prep 4i)/Pro- (BY! The calculation can be conveniently set out as below: Make out a tabular form, heading the columns 0, 14, 2, 3, ete., and designating the rows by V N — pypy41, DrPr+i1) Pr+is Av+1 3 fill up the first colum with a (= integer next less than N), b (= N—a?), c (=b), and d (= greatest integer in 2a/c). For the second column, take a’ (=ed — a, by formula [B)), b' (= N—a"®), c' (= b'/c), and d' (= integer next less than (a + a’) /c, by formula [A] ); and so on for the succeeding columns, remembering that, in determining the figure in the fourth row, that the a, the integer next less than VN, persists throughout; 7. e., for the third column, d' is the integer next less than a+ a", and not that next less than a’ 4- a'. For example, let N= 31, anda=5 N = 31; integer next less than N = 5 VN — pypr + DrDy +1 Pr+i1 Ny 41 The values of a and y can now be calculated : W=1y2=1y+O—1, y=tyety=2, ys=3.2t1—7, 45 = 5.12 =37, yg 3314-7 = 118, y7 = 1.118 +37 = 155, and yg = 1.155 + 118 = 273. and similarly for the value of 2. But, in general, it will be easier to 260 J. M. CHILD calculate « from the formula VNy?-+-1. Here we have y2=74529, and a= 2310400 = 1520. It remains but to prove that the value 1 for p is always obtained in this manner. It is obvious from what has been proved that the pro- duct p,p,+4+1 must be equal to N — (a square); and of the latter numbers there is only a limited selection: that is there are only a limited number of values for the product p,p, +1; and even of this limited number, as we shall see later, some may be ineligible. Suppose, for example that there are five possible products, A, B, C, D, E, say. Then one of these products, A say, is p,.1; the next product p,p2 contains p, as a factor, which we will suppose to be B; the third, C say, contains p. as a factor, the fourth, D say, con- tains p3, and therefore the last, E, must be p3p,. From this the return must be made to D, thence to C, to B, and to A; and since this is p,.1, and the factor from B was p,, it follows that the next p must be unity; the sign will be plus if the suffix is even; if the suffix is odd, the sign is negative, and we have a solution of the equation x? — Ny? = —1, from which, as can be readily seen, we obtain a solution to the equation x? — Ny? = + 4, either by continuing the working for another complete period, or by conformal multiplication. Thus, if a and y satisfy x? — Ny? = —1, since we can write (x? — Ny?)? as (a? + Ny?)? — N(2ay)? u® + Nu?, Qry is a solution of 2? — Ny? = + 1. If the products, A, B, C, D, etc., have some or all of them a large number of factors, the process of finding the values of p may not be so direct as that indicated above, each product or at least some of them being « visited » more than once. Again, for any factor of a product, left over on division by the preceding p, there may be more than one product possible. In the first case the number of possible combina- tions must be finite, and the return is made in exactly the opposite order, as before. In the second case, the order, which at first sight seems to be ambiguous, is made definite by the consideration that the sum of the square roots in formula (B), which is equal to the value of \, Pr, Must be as great as possible, consistent with the fact that the sum is divisible by py, i. e., that A, isan integer. Hence since one of these square roots is already known, the other must be as large as possible, or the corresponding product must be as small as possible, consistent with the proviso of divisibility mentioned. PELLIAN EQUATION 261 The foregoing remarks may be made more clear by considering specific examples. Ex. 1. N= 31; here the products are 6, 15, 22, 27, 30; and the order is 6, 30(= 6.5), 15(=—5.3), 6(= 3.2), 6(—2.3), 15 (= 3.5), 30) (= 5.6); 6/(= 6-4). There is an important point to be noticed here. Since the only possible values, less than N, which the number p can have, are 1, —6, 5, — 3, 2, it follows that the equation 22 — Ny? = a does not admit of a solution in integers unless a (when less than N) is one of these numbers, or (when greater than N) can be reduced to one of these numbers, in the well-known manner. Ex.1. N = 61; the products are 12, 25,36, 45, 52, 57, 60; and the order is 12, 36(= 12.3). Here we have chosen the lowest of the alternatives, because we know that\ must be 1. For the next we have four alternatives, 12, 36, 45, 57, and 50; poz is definitely given as 12, one square root is already known to be 5, hence the other must be 7, and the product required is 61 — 7*=12. Insuch a case, then, the whole table must be ealeulated, when the order will be found to be 12, 36 (= 12.3), 12 (= 3.4), 36(= 4. - 45 (= 9.5), 25 (= 5.5) 45 (= 6.9), 36 (= 9.4), 42 (= 4-3), 36 (= 3:12), 12 (219 1). The calculation runs as follows: N = 61; integer next less than [/61 = 7 7[5[7]5]4]o]afo]z]o]a 7,5] 7] 5 12 36 | 12| 36 VO — pian PrPr+1 Pr+i 12 36 | 12 | 36 | 45] 25 | 45] 36 | 12] 36 12 2/3|afo|s|5[o]4|s 1fafs[rfefelslsfe|afalefels|s Ney Here we have the value 1 appearing in the third line in the eleventh column, and therefore bearing a negative sign: thus 24, = 29718, Yn = 3805 gives a solution to the equation 2? — N y? =— 1; we must take a further period therefore, and calculate 2g. and Yoo; the valuds will be found to be. x = 1766319049, and y = 22615398. This example is one of the cases proposed by Fermar as a challenge ; there is no great difficulty involved by the high numbers ; for, given the aboven method, the calculation of the table is a matter of five 262 J. M. CHILD minutes’ work ; and after that the calculation of x and y is merely arithmetical labour. Now, Fermar evidently considered that they would prove troublesome, and I take it for some other reason: this reason is, I suggest, that Fermar would almost expect the mathema- ticians he challenged to find out the matter of the products being perfect squares, and the troublesomeness of the particular case of the problem is provided by the difficulty in deciding which of the alter- natives to take for the successive products, unless the whole scheme of the solution was divined. This is one reason why I think that I have given what was practically Fermat’s method. Another point is this ; Fermat states (see Heatu’s Diophantus) that be has a rule for deter- mining whether an equation is soluble or not; and this method gives the rule, as shown in Ex. 1. Lastly, the arrangement of the proof, as | have put it, explains clearly how the proof is derived step by step, 7.¢., the process of Ferma in its discovery. The first step of the formation of a sequence of fractions is obvious : then follows the proof that they are in descending order, and the numerator of the difference is brought out of constant form; from this, the step to making it equal to unity, in order to get the approximations the closest possible ones with given denominators (or less), is clearly what is necessary to obtain a solution in smallest nmbers. Then the limit to \ as the greatest possible integer in certain fractions leads directly to the appearance of the expressions, which are proved to be square roots of (N — p,p,—1), by a natural rationalizing of the deno- minators ; and, quite naturally also, in order to make X as great as possible, the signs of these expressions are determined as alternately plus and minus. Fermat may have been assisted in this by knowing that those in which the highest suffix was even were negative, as he could have proved in tbree lines. But even without this, there was no necessity for the genius of a Fermat, to arrive at formula (A) in a natural straightforward manner. Where it may have come in is in the discovery of formula (B); but here he may have been assisted by observation of the solutions of several easy cases with low values of N, endeavouring to jind something that was exactly equal tod. Hence I conclude that Fermat did have a general proof, and that it was substan- tially what I have given. (Derby.) J. M. Curvp. Daniel of Morley an English Philosopher of the XII" century. In the last quarter of the x1 century there worked and wrote DanieL or Moruey, who is interesting as one of the earliest of the group of Englishmen who did so much to organise the scientific mo- vement of scholasticism. The chronological order of these men’s activity was probably Apetanp or Barn (fl. c. 1116), Robert DE Retines (= Rosert or Cuester, fl. 1150), translator of AL Knowarizmi’s Algebra and of Protemy’s De compositione astrolabii, also first translator of the Koran, Dante, or Moriry (about 1190), ALEXANDER or NecKAM (1157-1217), Micnae. Scor (c. 1175-c. 1234), BaAntnoLomarus ANGLICUS (= ve Granvit, fl. 1250-1250), Ropert Grosseteste (died 1258), Apam Marsu (died 1257), Rocer Bacon (1244-1294) and Joun or Peckuam (died 1292). But Danie was in certain respects the most interesting of the group for he was not only one of the earliest but, with the exception of Ropert DE Retines and Micnagt Scot, he was the only one with a first hand knowledge of Arabic. This he acquired in Spain, and the cause of his going there he sets forth in the introduction to a tract recently printed by Supnorr. « When» he says «I had betaken myself from ~ England for the purpose of study and had delayed for a little at Paris, I saw there certain men of brutish intelligence occupying the Chairs in the schools with great authority, and they had before them two or three benches with books upon them so huge that they could not be carried, and these books displayed the traditions of Uup1N in letters of gold. » Utpian was a Roman jurist of the mi century whose works were much read in the middle ages, especially before the Arabian revival. It was no uncommon thing in the middle ages to write treasured works in golden letters. DanieL then goes on to describe the asinine pedantry of these professional exponents who sat «holding in their hands leaden styles with which they inscribed in their books asterisks and obeli with a show of reverence. And although from their ignorance they were but 264 C. SINGER images of men, yet by their mere reticence in reply they put on the appearance of wisdom; such men I found were indeed, like images, incapable of rational discourse. Now when I[ understood the state of affairs I determined in my own mind to avoid becoming like them, for after careful thought I saw that those arts, which throw light upon learning should not be greeted with a mere passing salutation or be gone over in a bare summary. Yet the teaching of the Arabs, the wisest philosophers in the world, was hardly to be found except in the quadrivium and was chiefly studied in Toledo. » By quadriviwm is meant the higher and fourfold division of the seven liberal arts consisting of Arithmetic Geometry, Astronomy and Music. The lower and threefold division or trivium consisted of Grammar, Rhetoric and Dialectic. Danigt thus tells how Arabian ideas had penetrated to the Quadri- vium even before his time, and we know that ever since the year 1000, when at the instigation of the learned Pope Sytvester IJ (GerBert) a treatise on the astrolabe had been translated from Arabic, the in- fluence of Arabian learning on the mathematical group of studies had been a continuous and growing one. But by the end of the xm“ cen- tury when Daniex wrote, the force of Arabian learning in its original home was nigh spent. It is true that the great tradition lingered yet in Spain when Averrogs (1126-1198), « the second ArisToTLE » still lived at Cordova aged, banished, and disgraced (1195). There in Andalusia the bigoted Moslem Almohades retained their hold, and into the south of the peninsula it was therefore not easy for a foreigner and a Christian to penetrate. But in the north, though the Moors had long since been driven from the kingdom of Castille, Arabic was still understood and spoken by elements in the Christian popu- lation. Moreover Castille was closely linked to England, for Atpnonso VIIL (1158-41214) the sovereign of that country had mar- ried Leonora, daughter of Henry II, who as duke of Aquitaine, by right of his marriage with the duchess ELeanor, had a strong direct interest in Spanish politics. To Castille it was therefore natural that Danie, should repair for his self-appointed task of acquiring the Arabian culture. « To Toledo », he writes, «I hastened with all speed, that I might attend the lectures of the wisest philosophers of the world. But at last being invited by my friends to return from Spain, | came back to England with a valuable collection of books. When therefore I was told that in these parts the discipline of the liberal arts was hushed DANIEL OF MORLEY 265 and ARISTOTLE and PLato were given over to oblivion, I was exceeding grieved, and that I might not remain a lonely Greek among the Romans I set out for a place where I had heard that this kind of study flourished. But while on my way I met my lord and spiritual father, Joun, Bishop of Norwich, who received me courteously, after his wont, and congratulated me on my arrival. And when. my lord had sufti- ciently questioned me, as at the meeting of friends, upon the wonders and studies of Toledo, he turned his conversation to astronomy and made searching inquiries about the movements of supercelestial bodies, and he asked me moreover concerning the sublunar bodies which seem to obey the superior bodies by a law of necessity. Since, however, time did not allow me to satisfy his enquiries he directed the preparation of this tractate. » The Bishop Jonny to whom Dante. here refers was Joun of Oxford, the enemy and opponent of Becket by whom he had been excommunicated in 1166. Joun was a busy and energetic man of affairs who had travelled considerably and in 1176 was commissioned to escort Joanna the daughter of Henry II to Sicily. He had been involved deeply in the triangular duel between Becker, the king and the papacy and his support of the king earned him the bishopric of Norwich in 1175. Thus then began the study of Arabian science in England, and it is chiefly for his relation to it that DanieL or Morey has a place in our memory. The change that it wrought in men’s minds affected method even more than content. Vague ideas which had lain scattered in an irregular and fragmentary manner were placed in order and sequence and used as stones in building the majestic scholastic edifice that rose in the following century. We have quoted the bishop’s questions to DanieL on the control that the stars are supposed to exercise over earthly affairs and we may briefly consider the function played during the scholastic centuries by Astrology « that law of necessity » as DanieL terms it « by which sub- lunary things seem to obey the supercelestial bodies as by a law of necessity». In our own time to describe man as an astrologer is to write him down a credulous fool. The system has been tried and found wanting and moreover the Copernican heliocentric system has made our earth but a star in the firmament of some greater order and removed it from its central position in the Universe. But this revo- lution in scientific ideas was undreamed of in the xn century, Still less had anything helpful been learned of the constitution and struc- ture of matter and of the laws that govern the development of living 266 C. SINGER things. On the other hand the learned of that age had a limited yet accurate knowledge of the apparent movements of the heavenly bodies and the science of the Arabian professors bade fair to reveal a great deal more, though the vastly complex mass of terrestrial phenomena had as yet been reduced to no sort of order. It was in the heavens alone that the reign of law had been fully discerned; men therefore accepted eagerly the not uncomfortable doctrine that the laws thus traced extended also to our lower world and to the minor mundus man himself, for the belief that order reigns in Nature seems inhe- rent in the intelligent human mind. After all the attribution of known and demonstrated laws to regions where the application of those laws has not yet been demonstrated, is a process not altogether unknown even among modern men of science. The main basis of the new system, so far as material existence was concerned, was a parallel which, it was believed, could be established between the external and the internal world, the Macrocosm and the Microcosm, Man and the Universe. Nor did the interrelationship stop here, for the characteristics of the four elements or four humours entered also into the moral world wherein parallels were discerned that were far more than merely analogous to the events in the external universe. Here is Danrev’s statement of the curious scheme. « The human body consists of four humours, assimilated by it from the elements of this world; for red bile obtains its quality from fire, blood from air, phlegm from water, and black bile (melancholy) from earth. If fire, 7. e. red bile is disturbed a man becomes paralytic, if air 7. e. blood is disturbed he becomes polypous, if water 7. e. phlegm is disturbed he becomes dropsical, if earth 7. e. melancholy, is disturbed he becomes leprous.... The body of man, as has been said, is composed of the four elements, from fire which by nature seeks higher regions he has the light of the eyes, from air shapen and moulded comes words, from earth the bulk of body and from water comes the organs. From these again when they overpass certain limits of their measure yet another four qualities spring up, to wit, inquisitiveness in the eyes, talkativeness in the tongue, cruelty in the hands, passion in the loins. Inquisitiveness arises from insolence of the sight, talkativeness from levity of the tongue, cruelty from brutish corpulence, and the itch of passion from superfluity of humours which are carried down to the loins in their endeavour after expul- sion. » « Having shown therefore, of what diverse qualities man consists, DANIEL OF MORLEY : 267 both in mind and body.... I turn to the constitution of the world and because it is not seemly for a wise man who is but a guest in this earthly caravanserai to be ignorant of the nature of his own dwelling place, his spacious universal home, I have appended in Latin what I learned in the speech of Toledo from Ga.tppus the Mozarab. » Mozarab, — Mixtarabus is the word used by Danie, — is a name attached to the Arabic speaking Christians of Spain who formed a large proportion of the population of that peninsular throughout the period of Moorish rule. Gauippus is perhaps identical with GHALIB, a Spanish Christian who is recorded as the first teacher of the greatest of all the Latin translators from the Arabic, GERARD oF CREMONA (1114-1187). From the statement of Daniet it is evident that GaLippus gained much of his knowledge from the Timaeus of PLato, a source which makes us doubt a little his competence in Arabic. The substance of the Timaeus was known from a very early date in a Latin commentary of a 1v century writer, CHaLcipius, whose work is impor- tant as one of the main sources of scientific teaching in Europe in the century immediately preceding, the great scholastic revival. Cuatcipius had Neoplatonie leanings and the kind of view that he. propounded, through the medium of his commentary on the Timaeus, may be gathered from such a passage as that which we here translate from DaniEL. The passage consists of the Mozarab’s refutation of CHALCIDIUS :— « Some assert that this world was formed from chaos, and such men say that chaos was yle which is the name they give to primal matter, which CHatcipius, commenting on PLato with perhaps less foresight, said was erected by God without order. For he says « God desired all things to come forth good» and then added « the wise arranger of all reduced to order everything visible and corporeal which was floating with ceaseless motion and never at rest from disorderly tossing to and fro, to give form to what was confused without order»... But why, Cuatcipius, do you call yle unordered and assert it was created by God? For weakness is far removed from perfection and badly arranged work accuses its author of imper- fection. For if as you say, God first created something without order and afterwards brought it into order and corrected what he produced, if he corrected, he altered it, but who does not know that to alter his work is the mark of a weak craftsman?» Yle is of course the hyle (= matter) of PLato and is opposed to nous (= mind). Similar views and similar phraseology are encountered in the works of DAntE.’s 268 C. SINGER contemporary, Bernard Sytyestris (flourished about 1150) who took them from the Arabic translator hunchbacked Hermann (HERMANNUS CONTRACTUS), and not very different is the outlook of Hue or St. Victor (4095-1444) and of Hinpecarp or Bincen (1098-1180). Daniet or Mortey thus falls into that series of mediaeval scientifique writers on whom the leaven of Arabian philosophy first began to work and his place is intermediate between the mystics of the x1" and the scholars of the xm" century. Discussion of material of this kind, barren and foolish though its authors now seem, helps us to take a step further back in the history ofscientific thought. The recent publication of Daniex’s tract by Kar Supuorr brings us a little nearer to the consummation to which all historians of seience look forward when the chain of scientific thought may be traced as one continuous story throughout the cen- turies. Such work aids in the destruction of the delusive method of those writers who tacitly inculcate the absurd doctrine of the discon- tinuity of thought by supposing that the history of science can be written in isolated sections which, like the hyle of Cuatcripius, they would have us believe were created from nothing. BIBLIOGRAPHY 1. RosE, V. — Protemaus und die Schule von Toledo, Hermes, VIII, p. 327. Berlin 1874. 2, Swirausk1, B. W.— Des Cuatcipius Kommentar zu PLato’s Timaeus, Beitrdge zur Geschichte der Philosophie des Mittelalters. Munich 1920. 3. Poutarp, A. F. — Article Danie or Mortey in Dictionary of Na- tional Biography. 4. Haskins, C. H. — The Reception of Arabic Science in England, The English Historical Review, XXX, p. 56. London 1915. 5. Supsorr, K. — « Danrets von Mortey. Liber de naturis inferiorum et superiorum » in the Archiv fiir die Geschichte der Naturwis- senschaften und der Technik, VIII, p. 1-40. Leipzig 1917. 6. SINGER, CHARLES. — Scientific Views and Visions of Saint HILDEGARD, Studies in the History and Method of Science. Oxford 1917. DANIEL OF MORLEY 269 7. Karpinski, L C. — Ropert oF CHESTER’S Latin translation of the Algebra of Au CHowarizMI. With an introduction, notes and an English version. New-York, Macminuan, 1915. 8. Gotiancz, H. — Dont VENEcHDI of BERACcHYA with an English translation of ADELARD OF Batu’s, Quaestiones Naturales. Oxford 1920. (Oxford) CHARLES SINGER. Vou. ur-2 19 Notes and Correspondence First Congress of the History of Medicine. (Antwerp, August 1920). — This congress is scheduled to take place from Aug. 7 to August 12 that is at the time of the famous Antwerp Kermess and of the fifth Olympiad. The following program is arranged : 1. Etudes historiques sur l’Assistance publique en tous pays. Dans cet ordre didées, M. le Prof. JEANSELME parlera de |’Assistance publique a Byzance. L’Iconographie médicale. La médecine monastique et collégiale en Belgique. 4. Bibliographie de l’Histoire de la Médecine. A ce propos, M. Fanten, directeur dela Bibliothéque municipale de Nancy, étudiera la bibliographie des cuvres médicales qui ont pris naissance en Lorraine. ; Le mobilier des apothicaires. wo ou 6. Epigraphie médicale; continuation de |’cuvre commencée par le regretté Prof. BLANCHARD. The publication of a Liber memorialis will give us later another opportunity to speak of this meeting. G.S. La Revue générale des Sciences. — La Revue générale des Sciences pures et appliquées, fondée en 1890 par Louis Outvier, a célébré en 1914 son XX V‘anniversaire. La guerre m’a empéché a ce moment de rendre a cette grande revue l’hommage qu'elle mérite, mais il n’est jamais trop tard pour bien faire et je tiens a dire ici brievement mais for- tement ce que j’en pense. La Revue générale des Sciences est de beau- coup la meilleure revue de son genre 4 l’heure actuelle. Elle est plus méthodique et mieux rédigée que toutes les autres revues que je connais et permet mieux qu’aucune autre de suiyre le progres de la science, A vrai dire elle a un peu décliné pendant la guerre mais nul n’oserait lui en faire un reproche et j’espére de tout coeur qu’a mesure que la vie francaise redeviendra plus normale, la revue s’améliorera et redeviendra le grand organe scientifique international qu'elle était avant la guerre. Le directeur actuel est le D' J.-P. Laneuois; l'éditeur, O. Dorn, Paris (6°), 8, place de l’Odéon, et lactif secrétaire, Louis Brunet. Une des qualités les plus appréciées de la revue est l’excellence de ses tables qui permettent d’y retrouver trés vite les renseignements NOTES 27) désirés. C’est 4 cause de ses tables que je fais relier cette revue (c’est la seule revue des sciences que je fasse relier; des autres je ne conserve que les articles qui m’intéressent). A l’occasion du XX V® anniversaire une Table générale des matiéres contenues dans les vingt-cing premiers volumes (1890-1914) a été publiée et constitue la fin de l'année 1914 (76 p.). Elle comprend une table analytico-alphabétique des matiéres, et une table alphabétique des auteurs. Cette table sera tres utile pour toutes les recherches relatives 4 Vhistoire des sciences pendant la période considérée. G.S. Catalogue of early scientific manuscripts in the British Isles. — It gives us great pleasure to publish the following note written by Mrs. DororHea WALEY SINGER herself, in which she explains the great work which she has undertaken with the assistance of her husband, D® Cuar es Sincer and other scholars. Gise The Catalogue is designed to furnish the material for a study of the retrogression and subsequent rise of science during the 1000 years that intervened between the Greeks and the Renaissance. It may be objected that this was an inglorious period for science. But the seeker after knowledge, the student of human progress will not believe that only the golden periods of the human race are worthy of study. Surely we may learn from evil besides from good example, and the spectacle of the gradual crumbling of the magnificent structure of Greek science cannot fail to implant a healthy reflection in the mind of the student of today. Is our ownscience absolutely safe? How may we most surely avoid the pitfalls of our predecessors? Since credulity and subservience to authority were the outstanding features of the successive periods known as the Dark and the Middle Ages, we may hazard the suggestion that one line of safety for us may lie in the avoidance of anything approaching a hierarchy in modern science. But there is another aspect to the study of mediaeval writings on science. They are the germs from which arose the wonderful develop- ments of later centuries. To gain a complete understanding of what modern science is, we must have an adequate account of how science came to be. Just as every human being is the outcome of environment acting on heredity, so are we coming to realise that every advance in scientific thought arises from the effort of a mind or group of minds reacting to the stimulus of other minds of their own and of preceding periods. Thus the Middle Ages provide the Embryology as well as the Pathology of science. But the sources of mediaeval science lie buried in manuscript form, 272 ISIS. m1. 1920 in many libraries large and small. The vast majority of these works are unprinted, unedited. Some finger-post is therefore imperative among the mass of material. The first urgent necessity has been a list of the texts, classified by subject and date. If, for example, anatomy alone be considered, there gradually emerges something like a conti- nuous story, from the days of Greek thinkers to our own time. This continuity, however, with all its vicissitudes cannot be traced until the Mss on the subject have been examined and compared over successive centuries, a work in which D’. Sincer is pretty far advanced. Iam similarly examining the Plague tractates, while a work on the Lapidaries is hoped for soon from Miss Joan Evans, and one on the Herbals from Mrs AGNES ARBER. So also for other subjects; the material has to be segregated and sorted, a process greatly facilitated by the cheap rotographs, or fixed negative photographs, that enable us to obtain copies, facsimiles of the original Mss in all but colour. These rotographs can be examined at leisure in our own homes, and similar works can be laid side by side for comparison, the indispensible key to all sound scientific work. I would add that although the complete science of palaeography is of course a life study, scientific works written before the fifteenth cen- tury are usually remarkably clear and legible. I have the support of expert palaeographers in assuring the student that amonth’s work will probably give him the mastery of any (except the worst!) single style of handwriting, while a week’s work will seldom fail to make him completely at ease with the writing of any one scribe. Excellent dictionaries are published of the abbreviations in common use in mediaeval writings while I have myself prepared and shall be pleased to lend a small notebook of the most usual abbreviations in medical manuscripts. But before we can examine the texts, we must know where the original manuscripts exist, and for this purpose the catalogue has been compiled. It is arranged primarily under subjects, and subdivided chronologically into centuries, and an attempt has been made to group cognate texts together within each century. There is a comprehensive combined index of names, places, subjects and languages, and a second index giving an alphabetical list of all manuscripts cited. The catalogue is compiled mainly from a very great number of published works and as these differ, to some extent, in scope and form, some disparity will be observed in our entries. But where the published catalogues do not even give dates, the manuscripts themselves have been examined and dated, a work in which D' Singer and I have received invaluable help especially from Mr. J.P. Gipson, Mr. R.R. SrreLe and Miss M.V. Taytor. NOTES 273 We have tried to give in every entry the shelf mark and exact foliation of the text, besides subject, century, language, author if known, opening words, and any available information as to prove- nance. tioned. Illuminations and drawings, when known. are always men- The headings of the Catalogue are as follows : Alchemy and chemistry. Anatomy. Aristotle. Arts and Crafts. Astrology and Menology. Astronomy. Bestiaries, Monstrosities and Fa- bles. Calendar. Computus. Charms and Magic. Children. Cosmology. Diet. Fermentation and Generation. Fevers. Geography and Travel. Gnomic. Gynaecology. Haematoscopy. Herbaria. Hospitals. Husbandry. Lapidaries. A word of explanation is needed as to these categories. Marvels. Mathematics. Measures and Weights. Medicine (general). Melothesia. Miscellaneous. Music and Harmony (scientific aspects). Ophthalmology. Pestilence, Epidemics and Infec- tion. Phlebotomy. Physics. Physiogonomy and Cheiromancy. Physiology (4 Complexions, etc.). Prognostics. Pulses. Recipes (Medical) and Drugs. Regimen, Science (general) and Encyclo- paedias of Gen. Knowledge. Surgery. Urine. Veterinary. They do not, of course, in any sense, represent a scientific classification. We have had to deal with some 49,000 entries and they quite refuse to fit into the ordinary subject headings of modern science. The mediaeval classification, on the other hand, would be very inconye- nient, for there would be too few headings and such as there were would carry no immediate significance except to mediaeval scholars. We therefore decided to adopt those subject headings into which we found that our own material most readily grouped itself. 1t will be observed that the word «science » has been stretched to include all that body of semi-magical lore in which are so often found unexpected seeds of science and medicine as understood by us. 274 Isis. mr. 1920 Thus our Catalogue offers a guide to a wide range of mediaeval material. Wecan provide for the most varied and for the most spe- cific taste in research, for our detailed indices enable us to turn up at once the relevant material of any period, in any language or from any one of our authors. It may be added that more than half our total number of entries deal with medical or quasi-medical subjects. It is our hope that ultimately all the important Mss in the Cata- logue will be examined in rotograph or otherwise and that they will form the material for a series of monographs on which may be based the mediaeval and pre-mediaeyal portions of a great History of Scien- tific Thought, to be built up by many workers, somewhat on the lines of such a production as the Cambridge Modern History. I would plead for volunteers for the task of reading these Mss. If anyone will undertake a whole section of the catalogue we shall, of course, be delighted; or if anyone cares to transcribe or publish only a small group or a single manuscript, we shall no less gratefully welcome his or her help. I would indeed venture to suggest that this exploration and exploitation of the frail literary treasures of our country is a national service that may command from future genera- tions a measure of gratitude no smaller than that awarded to other more immediately and tangibly utilitarian labours. If the work had to be limited to the Mss of one country, Great Britain is probably the most suitable owing to the relative immunity of her libraries from the ravages of war. But perhaps the Catalogue may be extended on an international basis. In the compilation of our Catalogue, we have had the great encoura- gement of grants from both the Royal Society and the British Academy. The help from these two bodies symbolises that cooperation of science with humanism that we hope will be fostered by the growing study of the history of science. (Oxford). DororHEA WALEY SINGER. The History of Science in America. — The three following items are quoted to show that there is in the United States a growing interest in our studies. (1) Conference on the history of science at Cleveland (Dec. 31, 1919). At the last annual meeting of the American Historical Association at Cleveland, Ohio, a special symposium under the chairmanship of GerorGE L. Burr was devoted to the history of science. Papers were read by T. Wincare Topp, Lynn Tuornpike, L. C. Karpinski, HENRY Crew; Witt A. Locy, Harry E. Barnes, Wat. Lippy and Cu. H. Has- Kins took part in the discussion. A good summary of this conference by Lynn TuHorNpIKE will be found in Science, vol. 51, p. 193-194, New NOTES 275 York, 1920. Another summary will presently appear in the American Historical Review. The American Historical Association must be warmly congratulated for this initiative. Speaking of this it is interesting to note that as a result of much correspondence on the subject in Science, it is likely that a section partly or entirely devoted to the History of Science will be organized by the American Associ- ation for the Advancement of Science. In so doing the A. A. A. S. will follow the lead given by the sister associations in Germany and Italy. (2) At the request and with the collaboration of the National Research Council, — the American Telephone and Telegraph Company and the Western Electric Co., inc. prepared in the beginning of 1920 an exhibit of apparatus designed to reproduce the more fundamental electrical discoveries of the xrxt? and xxt cent. which have paved the way for the Wireless Telephone. The exhibit took place in the home of the N. R. C., on 16" str., 1023, Washington D C. On this occasion a most interesting booklet called « Scientific Disco- very and the Wireless Telephone » (28 p., without place or date) was distributed. Itis clearly and well written and due emphasis is laid upon the importance of pure research. The greatest cause of progress is perhaps the scientist’s perpetual craving for knowledge : « Necessity may be mother of invention but necessity has seldom been the mother of scientific discovery. » Yet so successful, even from the utilitarian point of view, has been man’s longing for knowledge for the sake of knowledge, that there is a constant temptation for him to seek know- ledge because it is useful. « Herein lies a grave danger of losing the true perspective. It is but a step from seeking Knowledge because it is useful to seeking useful Knowledge. But no touchstone has been vouchsafed man by which he may readily determine the usefulness of the discoveries he makes. The pratical value is often slow in being brought to light. » The same idealistic tendancy appears throughout the booklet and is made more tangible by the reproduction of six portraits : HuyGEns, OrrRSTED, FarapAy, Henry, MAXWELL and Hertz. The last paragraph of the Conclusion is worth quoting, chiefly because it expresses the views of two great industrial concerns : The efforts of the host of practical scientists throughout the world who are advancing the wireless art by the invention and development of better radio devices are manifested by the state of the art itself, but the work of the pioneer scientists, which has been of equal and perhaps greater value, is not so obvious. Indeed, the work of these pioneers is often overlooked by the very people, the 276 Isis. 111. 1920 public, who benefit most by their work. For instance, it is not very apparent that a Henry seeking to understand the laws of the electromagnet, or a FARADAY absorbed in the transformation which a beam of light undergoes in traversing a magnetic field, or a Maxwe.t, who with paper and pencil is making guesses as to the structure of the ether, is doing a work without wich there could be no wireless telephone. This is a fact we cannot bear too much in mind. The number of Henrys and Farapays and Maxwe tis of whom the world is in possession at any one time is very limited, and because their labors, if not immediately, are certain eventually to find many applications, they should be given every aid and encouragement. Of this principle, the history of the wireless telephone is merely typical. By altering a few names and statements of fact, and in no wise changing the underlying thought, any one of many practical applications and processes might be substituted above for the wireless telephone. Take, for example, the incandescent lamp, the X-rays, radium, antiseptics and antitoxins, the fixation of nitrogen, and the modern methods of soil fertilizations, — in every case we would find the evidence pointing to the conclusion that the abstract scientist and the reclusive philosopher of one generation are preparing the way for the technician of the next; that the scientific laboratory of one generation becomes the workshop of the next, that the « useless » theory of one is the practice of the next; in a word, that for guiding all research there is no higher principle than this, — « Know the truth, and the truth shall make you free. » (3) The Centennial of the Discovery of Electromagnetism was celebrated on April 20, 1920 by the Sigma Xi fraternity at the North- western University, Evanston, Illinois, addresses being made by Lynn Harotp Hoven and WALTER CLypDE JoNES on OERSTED’s fun- damental discovery. G. 8. Reviews Philip E. B. Jourdain. - The Flying Arrow; an Anachronism. Mind, vol. XXV, p. 42-55. Aberdeen, 1916. The first part of this article (§§ I-LX) contains an attempt at an interpretation of ZENo’s arguments about motion, together with a criticism of many former interpretations. In particular, the views of P. TANNERY, G. Minuaup, M. Canror, Brunscuvic, S. T. CoLERIDGE, H. Hanxen, E. Maca and A. E. Taytor are criticized. The author’s view is that all four arguments are directed against the belief held by most people of that time (including the Pythagoreans and EMpEDOCLEs), and still always held by unsophisticated people, that lines are made up of points. There is not an analogy between these arguments and ZeENO’s arguments against the unit; for in the arguments on motion there are some (the two last) which make no use of the principle of dichotomy, and seem to be directed against the view that space and time are composed of a finite number of points and instants respect- ively. Thus the whole four arguments seem to try to prove that motion is impossible on any pluralistic hypothesis. (1) If we admit infinite divisibility, and thus maintain that the points and instants are infinite in number, then (a) the first argument shows that motion can never begin; (b) the second argument shows that the slower moves as fast as the faster, and that the infinite divisibility of time is irrelevant. Both these conclusions arise merely from the supposed self-contradic- tion in infinity; and this depends, as we can see nowadays, on an ambi- guity in the word (infinity ». (2) If, then, we give up the principle of infinite divisibility, and consequently assume that space and time consist of a finite number of indivisibles, we see that (c) the flying arrow is always at rest; (d) a body travels twice as fast as it does. The second part (§§ X, XI) contains a generalization of the argument of the Arrow to certain « everywhere dense » aggregates, which dis- proves one of Russexu’s contentions, and a new « proof » that the Arrow does not move for a continuous space and time, which is dis- proyed by the modern theory of aggregates. Indeed, the disproof depends on the known fact that an enumerable set of intervals which 278 ISIS. 111. 1920 contain within them all the points of an everywhere dense but enu- merable set need not always include all the points of the derived set. (J.) Aristotelis Meteorologicorum Libri Quattuor. — Recensuit indicem verborum addidit F. H. Fosprs, xtyvm1-+ 235 p. Cantabrigiae Massachusettensium e typographeo Academiae Harvardianae, MDCCCCXVIIII. [3.50 doll.] The text of this new critical edition is based on recollations of the four Mss. used for Bekker’s édition (Berlin, 1831), collations of four additional Mss. (including two from the xm" century and one of the early tenth), the evidence of the Greek commentators (ALEXANDRUS APHRO- DISIENSIS, OLYMPIODORUS, Io. PuHiLoponus) and the Arabic-Latin version by Henricus Aristippus (7 1162) minister of Witi1aM I of Sicily. A full critical apparatus stands at the bottom of each page. This edition is the fruit of studies pursued for more than seven years. The textis preceded by : (1) a preface containing the genealogy of the Mss. and the list of variants between this and BexKer’s edition; (2) a list, with brief descriptions, of more than forty Mss.; (3) a bibliography, selected but without critical notes and not even classified; (4) the Epitome of the Meteorology as published in Erasmus’ third edition (Basel, 1550). It is followed by an index of all the words used in the text and by a synoptic table of the pagings of several earlier editions. Tt is clear that we owe to Prof. Fosrs a fundamental addition to our knowledge of the Aristotelian text and full credit must be given to him for his zeal and ingenuity and to the Harvard University press for the remarkable way in which the fruit of his labour has been published. At the same time one can but regret that the author has restricted himself so rigidly to the philological side of the question. It is of capital importance that a text like this be published as correctly as possible but thatis only a means to anend. The end is the reading and the study of the text. One would expect the Preface to a text as interesting as the Meteorology to give us a summary of the many pro- blems which it suggests. But we find nothing of the kind in it. A preface, even a Latin preface is meant to be read. Prof. Fosres does not seem to be aware of this since he includes in it an unreadable list of variants which should have been rejected into an appendix. A pre- face should be a prelude; it should gradually awaken our interest and curiosity and allure us to read the book. Instead of this, Prof. FoBrs’ preface is so chilly that he seems to have taken it for granted that nobody would read his book anyhow! The bibliography given by the author being uncritical, I beg to draw the reader’s attention to three of the many titles included in it. One REVIEWS 279 is an interesting paper by the author himself: « Mediaeval versions of ArisTorLE’s Meteorology » Classical Philology, X, p. 297-314, Chicago, 1915. The second is Epm. O. von LippMAnn, ( Chemisches u. Alche- misches aus ARISTOTELES )), Archiv fiir die Gesch. der Naturwiss. u. der Technik, I1, p. 233-300, 1910 (reprinted in his Abhandl. u. Vortr. zur Geschichte der Naturwiss., vol. II, Leipzig, 1913). The third by INGE- BORG HaMMER-JENSEN of Copenhagen, « Das sogenannte IV. Buch der Meteorologie des ARISTOTELES », Hermes, vol. 50, p. 113-136, Berlin, 1915, is a very clear study of the many problems involved in book IV of the Meteorology. Hammerr-JENSEN’s conclusions are briefly the following : the real fourth book which should begin with the last chapter of book III and deal with minerals, is probably lost and replaced by the present one. On the basis of external and internal evidence, it appears that the present treatise is the work of Srraro, a disciple of ArIsroTLE who taught from 287 to 269. Itis of considerable interest being so to say the first treatise of theoretical chemistry. The reader disappointed by Fosrs’ preface may turn to these three papers for some of the information which the preface itself should have offered him. — I had the curiosity to use the Index to find out whether the vocabulary of book IV is very different from that of books I to ITI. Now of the words beginning with a alone there are not less than 63 used in book IV exclusively, many of them many times. This may suggest a new way of studying the genuinety of this book, though I realize that its careful application would require a great deal of trouble. GEORGE SARTON. Dubreuil-Chambardel, L. — Les médecins dans UVouest de la France aux XI* et XII® siécles. In-8° x + 292 p. Paris, chez le Secrétaire général de la Société francaise d@’ Histoire de la Médecine, 16, rue Bonaparte, 1914 The greatest difficulty in writing a history of medicine is caused by the presence of certain large gaps in our record. One of the most extensive is encountered in Western Europe in the Dark Age, a period which for medicine extends from the iv" almost to the x1 century. This hiatus is however gradually being filled and the labours of the editors of the Corpus Medicorum Latinorum and the labours of Karn Supuorr and others on manuscript material are helping much towards this. M. Dupreuin-CHAMBARDEL has applied himself to a somewhat different though no less needed task. He has industriously collected from cartularies and from patrological and liturgical documents all the references to the practice of medicine together with medical allusions within the limits of time and space that he has set himself. He has not 280 ISIS. 111. 1920 himself gone to the MS sources but the extent of his reading in patrolo- gical and liturgical literature will make this work a valuable source book when the time has arrived for joining up the two severed sections of Western medicine. It is perhaps a pity that in a work of such sus- tained industry he has not made a more considerable effort to link up his valuable local material to the general history of politics, religion and medicine. The insertion also of a few outline maps would have made his account far easier for the foreigner to follow. Nevertheless, the mediaeval medical historian has to thank him for a most valuable addition to one of the darkest and most confused of his departments of research. For the table of contents and bibliographical note, see Isis, II, p. 438-439. CHARLES SINGER. A. G. Little. — Studies in English Franciscan History, being the Forp Lectures delivered in the University of Oxford in 1916. In-8¢ x-+ 248 p. Manchester, at the University Press, 1917. [8/6] There is no stranger and more impressive chapter in the whole history of thought than that of the early history of the Franciscans. Within the memory of men who had known the saintly founder of the order (1181-1226), the « penitents of Assisi)», the « friars minor » sworn as « jongleurs of God » to bring Curist cheerfully to the humblest and the meanest, sworn to possess nothing, to earn their bread from day to day by the work of their own hands or at need by begging, forbidden to lay by store or to accumulate capital, this order of humble servants of the poor had produced a series of monumental and scholarly intel- lects who between them initiated what bid fair to bea Renaissance of Science and Letters. But it is perhaps more remarkable still to find that it was from another group of almost equally able men of the same order that emanated some of the most effective weapons for resisting this very movement. To both parties the English Franciscan houses contributed an overwhelming share, to the former or scientific party, as we may call them, belonged RoBEert GRossETESTE, Bishop of Lincoln, JouN Precuam, Archbishop of Canterbury, the elusive ApAM Marsu and above all RoGer Bacon; to the latter or theological party are attached the names of ALEXANDER Hates, Duns Scotus and WILLIAM of OcKHAM. The primary inspirer of the scientific movement was undoubtedly the great bishop of Lincoln himself and its aims as set forth for us by his pupil RoGer, were chiefly mathematical and linguistic. « Nobody, says Bacon, can attain to proficiency in the science of mathematics by the method hitherto known unless he devotes to its study thirty or forty years, as is evident from the case of those who have flourished in those departments of knowledge, such as the lord Rogerr of holy REVIEWS 281 memory, and Friar ApAM Marsu. . . . and thatis the reason why so few study that science.» Again : « There were found some famous men, as Ropert, Bishop of Lincoln, and ApAM Marsh, and some others, who knew how by the power of mathematics to unfold the causes of all things and to give a sufficient explanation of human and divine phenomena; and the assurance of this fact is to be found in the writings of those great men, as, for instance, in their works on the impression [of the elements], on the rainbow and the comets, on the sphere, and on other questions appertaining both to theology and to natural philosophy. » Further: « All the saints and Latin philoso- phers and poets have had knowledge of foreign languages, and all the wise men of old, many of whom we haye seen to survive to our time, such as the bishops of Lincoln and St. David’s, and Friar ApAm Marsu. » These three men — GrRossEeTestE, afterwards Bishop of Lincoln, THomas WALLENSIS, afterwards Bishop of St. David’s and Friar ApAM Marsu — were among the first four lecturers to the Fran- eiscans at Oxford, and gave to the school its distinguishing charac- teristics, namely, the study of mathematics as the basis of physical science, and the study of languages. It is interesting to trace the subsequent fate of the two departments of study — linguistic and mathematical — initiated by the « scientific » Franciscan group. Prof. Lirrte thus summarises the course of these two studies in the centuries that followed: «If the xim' century revival of letters died an early death (choked by logic), and had no direct influence on the later Renaissance, it was different with the scientific movement. ‘The interest taken in RoGER Bacon’s works was continuous. Friar Tuomas BunGAy, whom ancient tradition associates with Bacon, was the tenth lector to the Friars at Oxford. Joun Prcuam, the eleventh lector, studied mathematics and optics under Bacon, and was first attracted and finally repelled by his astrological theories. Winu1Am HerBert, who afterwards became lector at Oxford, was at Paris about the time of Bacon’s death and diligently collected MSS. of his works for the friary at Hereford. Before the end of the xm" century attempts were made to « edit» Bacon by collecting together passages from his writings bearing on the same or kindred subjects. Pierre Dusois recommended the study of his mathematical work at the beginning of the x1v" century. The large number of MSS, of his Perspectiva, or Optics, still existing, some of them « school copies », and references to it in disputations at Oxford show that the work was studied and regarded as authoritative in the xiv‘ and xv'6 centuries. But his influence extended beyond the Middle Ages; through Pierre p’Ainty and the Imago Mundi Bacon reaches out his hand to CotumsBus; through PauL or MippLepure and the reform of the 282 Isis. m1. 1920 calendar, to Coprrnicus. Bacon was not an isolated phenomenon, but an important link in the chain of scientific development. » It is a great thing to have from the hands of a scholar of the eminence of Prof. LirrLE a succinct and readable account of the very recondite and inaccessible aspects of mediaeval life in which his own studies have been mainly cast. In the course of those studies he has thrown a flood of light on the real origins of modern science and he has done much to remove the reproach that the works of RoGER Bacon, the first of modern philosophers, remain inaccessible and still largely unedited. The « Studies in English Franciscan History ») contains an important and interesting chapter in the History of Science, written out of the fullness of first hand knowledge and with a literary charm all too rare in works on mediaeyal literature. CHARLES SINGER. F. Cajori. — OuGurrep’s Ideas and Influence on the Teaching of Mathematics, Monist, t. 25, p. 495-530. Chicago, 1915. A continuation of Casorr’s articles on the life and works of WILLIAM OvuGHTRED dealt with in other notices. From the quality of the books he published, from his prefaces and from passages in his controversial writings, itis gathered that OuGurreED specially emphasized : — An appeal to the eye through suitable symbolism; rigorous thinking; the postponement of the use of mathematical instruments until after the logical foundations of a subject have been thoroughly mastered. OvuGutTrReED felt that the almost total absence of mathematical symbols renders the writings of the ancient Greek mathematicians unne- cessarily difficult to read and he made a very extensive use of symbols, some of which have survived at the present day. Casori also gives Newron’s opinion of OuGHTRED, compares OUGHTRED and Harrior, mentions OUGHTRED’s pupils and discusses the question as to whether DeEscARTES was indebted to him. Casor1 does not go as far as does Bosmans, and thinks that unless Drscarves actually examined a copy of OvuGHTRED it is not likely that he was influenced by him in appre- ciable degree. Yet Casorr is led to the conviction that OuGHTRED deserves a higher place in the development of algebra than is usally accorded to him; but that it took many years for his influence fully to develop. J. F. Cajori — The Works of WituiaAm OvuGHTRED. Monist, vol. XXV, p- 441-466. July, 1915. This article contains a description of OuGurrep’s mathematical work. His Clavis, Mathematica, which first appeared in 1631, con- tained in yery condensed form the essentials of arithmetic and algebra REVIEWS 283 as known at that time. As compared with other contemporary works on algebra, OuGHTRED’s work is distinguished by the amount of sym bolism used, particularly in the treatment of geometrical problems. However he still used a dot to denote ratio although he was familiar with Napier’s use of the dot for the decimal point. He introduced a new and interesting feature in an abbreviated multiplication and divi- sion of decimal fractions, and here took a position far in advance of his time. OvuGurreD practically translated the tenth book of Euciip into a short symbolism. The other works of OuGurrep dealt with are his Circles of Proportion and his Trigonometry. There are also sections on his solution of numerical equations, his treatment of loga- rithms, his invention of the slide rule about 1622 (he was not the first to publish about slide rules); and his minor works. The article is extremely detailed and valuable. Jp J. M. Child. — The Lectiones Geometricae of Issac BARRow. Monist, vol. XXVI, p. 251-267. April, 1916. CuiLtp shows that from certain theorems of BARRow, we can easily deduce : (1) An approximation to the binomial theorem for a frac- tional index (Barrow never uses such indices, though Watuis had already done so) and this is all that is necessary to find (2) the tangent toy =x", for all positive and negative integral values of n and r. The proofs that BARRow gave were, however, independent of the bino- mial expansion and therefore of Newron. BaArrow’s great advance on his predecessors is the ability to deal with irrational functions, explicit and, by means of his « differential triangle »,implicit as well. He also differentiates tan x. (3) Barrow’s proofs that differentiation and integration are inverse, are given. (4) A maximum and minimum proposition is given, either independently of or in anticipation of Riccr to whom it is ascribed. (5) Merius’ ratio 355/113 is found geome- trically. (6) Wren is anticipated in the rectification of the cycloid by a general theorem in rectification. The source of BARRow’s ideas is hardly FermMat; and the fluxional methods of Newron and Barrow are so similar that they could only have arisen from one idea. The development of Nrwron’s method was probably due to the lucky accident that he was removed for a time from BAarrow’s influence by the outbreak of the plague. J. Augustus De Morgan. — Essays on the Life and Work of Newton. Edited, with Notes and Appendices, by Pump E. B. Jourpain, xiv-+-198 p. Chicago and London; The Open Court Publ. Cy, 1914. Aveustus DE Mor@an’s biographical sketch entitled « Newron » appeared in The Cabinet Portrait Gallery of British Worthies in 1846, 284 Isis. m1. 1920 and is the first essay printed in that volume. Jt was, after Baity’s Life of Flamsteed of 1835, the first English work in which the weak side of NEwrTon’s character was made known. Justice to Lripniz, to FLAMSTEED, even to WuHiIsTON, called for this exposure; and the belief that it was necessary did not lower the biographer’s estimate of NewrTon’s scientific greatness, and of the simplicity and purity of his moral character. Francis Batty’s discovery of the correspondence between the Rey. JoHn FLAMSTEED, the first Astronomer Royal, and ABRAHAM SuarpP, as well as between Newron, HAuiEy, and FLAMSTEED, on the publication of FLAMSTEED’s catalogue of stars, had thrown a new light on the character of Newton. It appeared that the practical astro- nomer had been treated ungenerously by NrEwron, who failed to observe the conditions of publication agreed to by all parties; and afterwards, when remonstrated with, omitted the name of FLAMSTEED in places where it had formerly stood in the earlier editions of the Principia. It was not only mathematical discovery and controversy that De MoraGan treated in the just, broad-minded, and high-minded way that is characteristic of him. He disclaimed any particular interest in those religious beliefs of Newron which he discussed so thoroughly ; still, he seems to have felt more interest in the question, from its own nature, than he was himselfaware of. He said: « Whatever NewTon’s opinions were, they were the result of a love of truth, and of a cautious and deliberate search after it ». That Newton was a firm believer in Christianity as a revelation from God is very certain, but whether he held the opinions of the majority of Christians on the points which distinguish Trinitarians from Arians, Socinians, and Humanitarians, is the question of controversy. The second of DE Morean’s Essays printed in this volume concerns the great controversy about the invention of the fluxional or infini- tesimal calculus, in which Newron and Lersniz were the principals. The Essay printed is from the Companion to the Almanac of 1852, and and is now extremely rare. It is of great interest and importance both on account of the fairness and vigour which Dr MorGan always showed in the defence of Lrrpniz against the imputations of New Ton and the Royal Society, and because it first introduced the English public to GrRHARDT’s important discovery of Lxrpniz’s manuscripts showing his gradual discovery of the calculus in 1673-1677. This Essay also contains a summary of much of Dr Moreay’s historical work on the controversy. Where it seems advisable, notes have been added to the second Essay, giving an account of Dr Morean’s and others’ work on the subject. To this second Essay the editor has added an appendix, the chief REVIEWS 285 aim of which is to give the sources at which may be found the original manuscripts written by Newton and Lrrpniz when they were discover- ing their respective calculuses. This has not been done hitherto, and it is all the more necessary that it should be done, as modern authors, such as Moritz Canror in his Vorlesungen, neglect the fact that any early manuscripts of Newron’s on fluxions are extant, or that some have been published — by Ricaup, for example — and some still remain unpublished. In 1855 appeared Sir Davip Brewster's Memoirs of the Life, Writings, and Discoveries of Sir Isaac Newton, and DE MorGa\, in a critique of this work in the North British Review, showed clearly that Sir DAavip had fallen into hero-worship. Here the faults of Newron are pointed out with an unwavering finger, and the merits of Lerpyiz are recognized and his character defended against Brewster more at length than in Dr Morean’s biography of Newron. This review is printed as the third of Dr Morean’s Essays on Newton. The editor has added two appendices to this third Essay : the first is part of a biography of Lerpniz which DE MorGan wrote, and which illustrates a laudatory reference to that great man in the third Essay; the second is an extract from a later work of DE Morean’s, and deals with Newron’s character and the relation to it of the Royal Society down to DE Morean’s own times. Numerous notes of either a bibliographical, explanatory, or critical nature have been added to all the Essays, but all that is not Dr Morean’s is put in square brackets. Such notes have become necessary, and itis hoped that the present ones will reply to all the calls of necessity and will make the book both useful and complete. Very little has to be criticized in Dr Moreay’s history or conclusions. Like everything he wrote, these Essays of his are marked by scru- pulous care, sanity of judgment, and wide reading; and one hardly knows which to admire most: the breadth or the height of his mind. The frontispiece is from an engraying by E.ScrrvEn of VANDERBANK’S portrait of Nrwron in the possession of the Royal Society of London. An engraving from this picture accompanied the original of DE Morean’s biographical sketch; but the present frontispiece is from a much finer engraving prefixed to the biography of Newron in the first volume of The Gallery of Portraits with Memoirs of 1833. J. E. W. Hobson. — Joun Napier and the Invention of Logarithms, 1614, 48 p. A Lecture. Cambridge, University Press 1914. This lecture was delivered some time before the celebration at Edinburgh in 1914 of the terecentenary of the publication, of Joun Napier’s (1550-1617) Descriptio, and the book has a reproduction from Vou. 1-2 20 286 Isis. 11. 1920 an engraving of Napier for a frontispiece, and contains a reproduction of one of the pages of tables in the Descriptio. The purpose of the lecture is to give a concise account of the conception of a logarithm in the mind of Napier, and of the method by which he constructed his table of logarithms. Stress is laid on the fact that Napier employed points in motion along straight lines for the purpose of defining his logarithms, whereas StireL, Biirer, and others had merely considered the relationship between two discrete sets of numbers in arithmetical and geometrical progression respectively. This use of the continuous variable was of great importance in the development of mathematical analysis. The contents of the lecture are as follows : Summary of the life of Napier (p. 8-16); Reception of the Canon by contemporary mathematicians (p. 16-18); the contents of the Descriptio and of the Constructio (p. 18-21); the decimal point, which was introduced by Napier (p. 21-23); Naprer’s kinematical definition of a logarithm in the Descriptio of 1614 (p. 23-26); the limits of a logarithm (p. 27-28); Naprer’s construction of the Canon as described in the Constructto written before 1614 but only published in 1619 (p. 28-38); the accuracy of Napier’s Canon (p. 38-39); the improved system of logarithms (p. 39-42); other tables (p. 43); predecessors of Napier (p. 43-45); a rival inventor, Jossr Birei (p. 46-47); Conclusion (p. 47-48). J. Philip E. B. Jourdain. — Nerwron’s Hypotheses of Ether and of Gravitation from 1672 to 1679. Monist, vol. XXV, p. 79-106, January 1915. The fortunes of Newron’s views on ether and on the connected question as to whether or no gravitation is an essential property of matter are here traced from his earliest publication up to 1679. Hitherto, writers on mechanics have usually unduly neglected the theories of the ether given in NewTon’s optical papers, and writers on optics have often overlooked the mechanical significance — which was continually emphasized by Newton himself — of theories of the ether. Section I contains a sketch of the theories of light and colour due to DerscaRTES, Hooke, and others, and the state of knowledge as to the aberrations of lenses when Newton began his work on optics. The second section deals with Newron’s first optical memoir of 1672; and particular attention is paid to the only mention of the ether in it. Section III deals with the controversy on NewTon’s memoir and espe- cially with Hooxe’s attack on Newron’s corpuscular view of light. As Newton himself emphasized, this view was by no means an essential supposition, and « at most a very plausible consequence of the doc- trine »; he considered light to be « something or other propagated REVIEWS 287 every way in straight lines from luminous bodies, and did not deter- mine what that thing is ». In his hypothesis the vibrations of ether are ( as useful and as necessary ) as in Hooxn’s; indeed, here Newton admitted an ether as a matter of course, by the side of his corpuscles of light. The fourth section deals with Nrwron’s « Hypothesis explaining the Properties of Light ») of 1675, which rested on a combi- nation of the emission-theory and the undulatory theory, and was, according to Newton, a somewhat hastily written « illustration » of his experiments. This hypothesis is very fully dealt with, and a large part of it is reproduced; and finally an account of the controversy with Hooke on the « Hypothesis » is given. Philip E. B. Jourdain. — Newron’s Hypotheses of Ether and of Gra- vitation from 1679 to 1693. Menist, vol. XXV, p. 234-254, April 1915. This is a continuation of the foregoing article. The first Section deals with Newvron’s letter of 1679 to Ropert BoyLe and many extracts from this letter, which contained a fairly full development of Newron’s hypothesis of 1675, are given. Section II is on the opinion (held by Tuomas YounG and others) that Newron had a tendency towards the undulatory theory. However, there seems to be no doubt but that Newton always preferred, for what then seemed to be the decisive reason of the rectilinear propagation of light, the emission-theory. Section III gives an account of the treatment of the ether and theories of light in the Principia of 1687. A particular point, and one that does not seem to have been thoroughly attended to hitherto, is the careful separation of additions made in the editions of 1713 and 1725. Any development of NEwron’s thoughts on the ether does not seem to be expressed in these editions to such an extent as to make it necessary to keep strictly to the chronological order, and deal with the second edition of the Principia wholly after the first editions of the Opticks. Of course the views of Newron’s school, and especially of RoGErR Cores, the editor of the second edition of the Principia, will be dealt with subsequently. Butin this section is given in detail extracts from letters which passed between Cores and NEwTon in 1712 on an argu- ment of Newron’s that there must necessarily beavacuum. Section 1V deals with Newron’s views as to whether gravity is, like hardness or impenetrability, an essential property of matter, as expressed in the various editions of the Principia. The extracts in the third and fourth sections, together with extracts from subsequent works which we shall meet later, illustrate the neutral position towards the question as to the nature of gravitation which Newron always tried to maintain in his published work, and emphasized in the second and third editions of the Principia. We shall only be concerned with the opinions 288 Isis. mr. 1920 expressed by Nrewron’s school on this subject when we have finished the examination of all that Newron himself has said onit. As we shall see again in the next section, Newron strongly inclined towards the belief that the attraction of matter was brought about by the inter- mediary of an ethereal medium, but he seems to have rightly reco- gnized that the question as to whether this attraction is, like hardness or impenetrability, an essential property of matter, or whether a medium is necessary for the action of two bodies on one another had no bearing on the facts about attraction that were mathematically expressed in the Principia : it only concerned physical explanations of this attraction. Besides this, itis probable that Newron knew only too well that, by indulging in speculations which could not be proved or disproved experimentally, he laid himself open to hated controversy. It is true that he had to meet controversies about the experimental truths he had discovered; but in the midst of his very natural irrita- tion, he must have been conforted by the trought that, in this case at any rate, there was really no question of personal opinion involved. Section V contains a detailed examination of NEwvon’s correspondence with Ricuarp BrenTLey in 1692 and 1693, in which NEewron’s tendency towards an explanation of attraction by a medium, and the fact that the truths given in the Principia are unaffected by the truth or falsity of any such hypothesis, are strongly expressed. Newton’s religious tendencies, such as his constant wish to prove the existence of an intelligent creator, came into consideration in the course of this article. J. Philip E. B. Jourdain. — Newron’s Hypotheses of Ether and of Gravitation from 1693 to 1726. Monist, vol. XXV, p. 418-440, July 1915. In the first edition (1704) of the Opticks there was no mention, in the « Queries », of ether or gravitation. After a mainly biblio- graphical section (§ I), in § II are collected those Queries added to the Latin translation of 1706 which have a bearing on the present subject. Newron’s objections to the undulatory theory are here clearly stated. In chronological order, the next event is the publication of the second edition of the Principia in 1713; and to the additions about the ether and the nature of gravitation, together with a discussion of the atti- tude, which is shown to be other than is generally supposed, of RoGER Cotes towards the latter question, § III is devoted. In § IV are considered the relevant additions to the second English edition (1717) of the Opticks. The matter of these added Queries is taken from the « Hypothesis » of 1675 and the letter to Boyir of 1679,; whereas the REVIEWS 289 experimental part of the memoir of 1675 had always formed the basis of the Opticks. F. RosENBeRGER (Isaac Newton und seine physika- lischen Principien, Leipzig, 1895) seems, partly in consequence of this, much too prone to attribute to Newron the denial of an ether which was held by some of his school. § V refers to Newron’s later (1716, 1725) remarks on Lereniz’s criticism that he viewed gravitation as an « occult cause » and a « miracle ». § VI deals with Newron’s opinion on an ether and the nature of gravitation from the general point of view which has been reached. The conclusions are, as might be expected, somewhat different from those of RosENBERGER : ROSENBER* GeER’s conclusions are not wholly unlikely, but the present author’s conclusions are supported by Newron’s letters to Brnriey (1692-1693) and Lerpeniz (1693). J. Selections from the Scottish Philosophy of Common Sense. Edited by G. A. Johnston. — N° 2 of « The Open Court Classics of Science and Philosophy ». vmi+267 pages. Chicago and London, The Open Court Publishing Company, 1915. This volume consists of extracts from the works of the chief representatives of the Scottish Philosophy of Common Sense. ‘The selections have been made, for the most part, from Tuomas ReEIp’s [1710-1796] Inquiry into the Human Mind on the Principles of Common Sense, and Essays ; but these have been supplemented by important or typical passages from DuGaLp Stewart [1753-1828], JAMES BEATTIE [1735-1803], and Apam FrerGuson [1723-1516]. Most of the selections are metaphysical or psychological, but ethical doctrines have not been neglected. In the introduction an attempt has been made to estimate Rerp’s historical importance in connection with the LocKkE- Berkevey-Hume development of thought, and in relation to Kanrt’s « answer to Hume ». The Scottish Philosophy contains much that is interesting and valuable, but it has not been readily accessible to the student, partly because the writings of its representatives are prolix to a degree, and partly because their books are not easily obtainable. These facts constitute the sufficient justification of such a volume as this. And at a time when much interest is being taken in New Realism, it may not be out of place that some attention should be paid to the Natural Realism of the Scottish Philosophy. J. Chas. Tweedie. — A study of the Life and Writings of Conmy Mac- LAURIN. Math gaz., vol. VIII, p. 133-151. October, 1915. In this article, which is illustrated by a portrait of Conin MACLAURIN (1698-1746), professor of mathematics at the Universities of Aberdeen 290 ISIS. 111. 1920 and Edinburgh in succession, and some other reproductions of photo- graphs, there is first an excellent biographical sketch and then an account of Maciauri’s published works. Among these, MAcLAuRIN’s first contributions to mathematical literature deal with geometry and began in 1718. His memoirs of 1718 and 1719 were incorporated and amplified in his famous Geometria Organica of 1720, of which TWEEDIE gives a fairly detailed account. In this treatise curves of all orders are described by the use of constant given angles and fixed straight lines, and then his methods are generalized. The chapter on Pedals is One of the most interesting in the book, though it has been much neglected. Tweepbiz then gives an account of the « BRAIBENRIDGE-MACLAURIN Theorem », which was published by W. BralkENRIDGE in 1733, and which had apparently been long previously discovered by MAcLAURIN and used in his lectures since 1727. To this theorem and the contro- versy which arose out of it, the next paragraphs of Twerpir’s paper are devoted. The full memoir, De Linearum Geometricarum Proprie- tatibus Generalibus Tractatus, appeared as an appendrix to Mac- LAURIN’S Treatise of Algebra, published in 1748 after MacLAuRIN’S death, and is of the first importance in the theory of higher plane curves. TWEEDIE gives very much slighter accounts of the Treatise of Fluxions, of 1742, the development of a pamphlet that Macraurin had intended to publish in reply to BrerKELEy’s Analyst of 1734, and of which much was in proof in 1737. Indeed, he only gives a few samples of Macraurin’s handiwork in this treatise. Thus we find references to the theorems on the attractions of ellipsoids, which he had discovered in his prize memoir of 1740 on the tides; the deductions of the pro- perties of the ellipse by considering it as an oblique section of a right circular cylinder; the « modern » definition of similar and similarly situated figures; the « Trisectrix of MAcLAuRIN ); the contributions to the rectification of the ellipse ; « Macriaurin’s Theorem » for the expan- sion of f (x), the theory of the turning values of y = f(x), and the integral test for the convergence or divergence of an infinite series. A short account is also given of the Algebra, which is to be read as a commentary on Newron’s Arithmetica Universalis and of An Account of Sir Isaac Newton’s Philosophical Discoveries, both of which books were published posthumously in 1748. There is an appendix containing a list of MAcLAuRIN’s contributions to the Philosophical Transactions, the Physical and Literary Essays, and of the manuscripts in the pos- session of the University of Aberdeen. Finally, there is a short list of works consulted, from which further information may be obtained. J. ilinte dha teaten tenance REVIEWS 291 Alexander Macfarlane. — Lectures on Ten British Physicists of the Nineteenth Century (Mathematical Monographs, No. 20, 144 p.). New York, Jonn Winey and Sons; London, Cuapman and HAL, 1919. During the years 1901-1904, ALex. MacraruLaNe (Blairgowie, Scot- land, 1851-Chatham, Ontario, 1913), delivered at Lehigh University, South Bethlehem, Pennsylvania, lectures on 25 British mathematicians of the nineteenth century. Ten of these lectures have already been published in Monograph, No. 17 « Ten British Mathematicians ». — They were devoted to: GrorGE Peacock; AuG. DE Morean; Sir WILL. Rowan HamitTon; GEORGE BooLte; ARTHUR CAYLEY; WILL. KINGDON CuiirrorpD; Henry JOHN STEPHEN SMITH; JAMES JOSEPH SYLVESTER; THO. PrenyNnGron KirKMAN; IsAac TopHuNnTeR. Ten more, now published, are devoted to mathematicians whose main work was in physics, astronomy and engineering, to wit: JAMES CLERK MAXWELL; W. J. M. RankINE; P. G. Tair; Ketyin; CHARLES BABBAGE; WILL. WHEWELL; Sir Grorce G. Sroxes; Sir GrorGe B. Atry; J.C. Apams; Sir JoHn F. W. Herscuer. There is an index (not carefully made!) and a plate with ten small portraits. This book is very interesting, but much less than it could have been. MACFARLANE’S idea was to give in each lecture a sketch of a great scientist. We do not expect a sketch to replace a more complete biography, but we would expect the lecturer to lay more stress on the work upon which the fame of each man was based. We find nothing of the kind in these lectures. They are easy to read, but they are not really stimulating, because the essential of each life is not brought out more clearly; they are like paintings without focus and perspec- tive. A few personal reminiscences add here and there a touch of colour, but the style is indifferent. The author must have been a kind and lovable man; he was also very impartial and one can but admire the candor with which he (president of the international asso- ciation for promoting the study of quaternions!) reproduces (p. 43) KELvin’s sweeping indictment of the quaternions. The editors could have increased the value of this book by adding bibliographical notes to each sketch. As it is, the book is neither a work of reference, nor a collection of first hand documents. It must rather be considered as a series of literary essays, with but little literary value. The proofreading was not very carefully done. For inst. I read on p. 57, LionvitLE for Liouviiie, and on p. 91, FontTENALL for FonTENELLE! Yet this book will be useful; I do not know any other of the same kind. It is not bad, but it could easily have been much better GEORGE SARTON. 292 ISIS. I. 1920 Sylvanus Griswold Morley. — The Inscriptions at Copan. Large quarto, x1v-+644 p. Washington, Carnegie Institution, 1920. This is a monumental publication the scope of which is far greater than the title would suggest. It is indeed a fundamental contribution to our knowledge of Maya civilization, and may help us later to date other American civilizations and to establish their correlations. The ruins of Copan are situated in the valley of the Copan river, at the Western end of Honduras, on the Guatemalan border. The first writer to make them known outside of Central America was the American Joun L. STEPHENS in 1841; the first intensive study (1899- 1902; was due to the Englishman ALrrep P. Maupstay. In the meanwhile, a systematic exploration had been undertaken by the Peabody Museum of Harvard University in 1891 was interrupted in 1895 by order of the government of Honduras. Many of the collected materials remained unpublished. It is during this exploration that J. G. Owens died at Copan in Febr. 1893, a martyr of science. H. G. SpINDEN of the American Museum of Natural History had been making an elaborate study of Maya art which culminated in the publication of « A study of Maya Art, 1913». SpinpEN was first to provide certain stylistic criteria which enable one to place Mayan monuments in achronological sequence. Moriery’s own studies began in 1905; he made seven visits to Copan between 1910-1919 but the main part of his material was collected by him in 1915. His chief purpose was to decipher the Maya hieroglyphic writing It is interesting to retrace briefly the development of our knowledge of this writing. The basis is the manuscript of Father DirGo pr Lanpa, dated 1566 and now in the R. Academy of History of Madrid. His relation is a veritable « Maya Rosetta stone»; it is based on native knowledge and contains a description of the native calendar, also a Maya alphabet, the latter however, incorrect. The next step was made by Ernst FérsTEMANN of Dresden (1887) who worked out the principles of Maya chronology. While his investigations were based on Maya Mss., J. T. Goopman of Alameda, California, arrived at similar results independently (1895-1897) by the study of the Maya inscriptions. GoopMan’s preeminence in the field of the inscriptions is beyond question. He was the first to make known the existence of the head-variant numerals, the so-called Maya Arabic notation and to identify their different values, and he devised chronologic tables. There are still two names, which must be mentioned evenin the briefest history, — the one of Maups.ay who first realized the importance of the Initial Series, and who gave a tremendous impetus to Maya studies by the publication of his accurate copies of the inscriptions, and the other that of D. G. Brinron, the « Father of Maya history », who was | P| REVIEWS 293 first to study the native chronicles and to proclaim their trustwor- thiness, now generally admitted. Theinyestigations of EpUARD SELER of Berlin, Cyrus Tuomas of Washington and C. P. Bowprren of Boston are also important and stimulating, but they are perhaps less fun- damental. To return to Moruey’s work. His present investigation is limited to a study of the chronological data found in the Copan inscriptions, and incidentally in other Maya inscriptions. That may seem at first view a great restriction of the subject but it is not, because chronolo- gical data are the only readable data of the inscriptions and about half of the glyphs deal with them (p. 33). « Unlike the inscriptions of every other people of antiquity, the Maya records on stone do not appear to haye been concerned — at least primarily — with the exploits of man, such as the achievements of rulers, priests or warriors — in short, with the purely personal phenomena of life; on the con- trary, time in its many manifestations was their chief content. The Maya priesthood in whose hands exclusively rested the knowledge of the hieroglyphic writing, conceived time more elaborately than any other people the world has ever known at a corresponding stage of general culture. » It is possible that the undeciphered parts of the Maya inscriptions contain historical data, but these can not be very numerous. Morey uses throughout the Bowprrcu system of noting dates and not the German method of stating the total number of days. For ex. one of the dates will read like this : 9,15. 0.0.0; 4 Ahau 13 Yax The first part of the date means that from the starting point of the Maya era have elapsed 9 cycles of 144,000 days each, 15 katuns of 7.200 days each, 0 tuns of 360 days each; 0 uinals of 20 days each, and 0 kins, that is odd days. The second part means that when all these days have been counted from the beginning of their chronology the day reached will be 4 Ahau, the 14th (not the 13th!) day of the month Yax. This second partis not necessary to fix the date, but it served to make it more concrete and gives us a method of checking it. From the example quoted it will be noted that one cycle = 20 katun = (20 X 20) tuns (or approximately years) = (20x20 « 18) uinals. The earliest dated inscription extant is on the Tuxtla Statuette found about 1902 near San Andres Tuxtla in the State of Vera Cruz, Mexico, that is outside the Maya territory. It bears the date 8. 6. 2. 4 17. There are only two other inscriptions relating to the eighth cyvle, and the earliest of them, the Leyden plate is some 160 years younger. A long appendice is devoted to the correlation of Maya and Christian 294 ISIS. 11. 1920 chronology, a subject on which the archaeologists disagree as widely as possible. To the Maya date 9. 0. 0. 0. 0. correspond the following Christian dates according to the authors named: Joycr, 95 B. C.; Bow- pircH, 94 B. C.; Sprypen and Mortey, 176 A. D.; Goopman, 435; Lrn- MANN, ca. 700; SELER, ca. 1.007; FOrsTEMANN, 1134. There is a maxi- mum divergence of more than twelve centuries! Morey believes that his own correlation is probably correct to within 4 months and possibly to within 49 days. All these chronological attempts are established on the same basis, that is the uw Kahlay Katunob, native Maya chro- nologies the compilation of which did not begin before 1.575 A. D. The u Kahlay Katunob give us the only bridge between the Maya inscriptions and Christian chronology and the divergence of the final results are due to the several interpretations placed upon this bridge. I can not go into the technical details of Mortry’s investigations but will quote here his final results. The principal divisions of Maya history are as follows : The Old Empire. — (1) The Early Period. From the beginning to 374 A. D.; (11) The Middle Period. 374 to 472 A. D.; (III) The Great Period, 472 to 610 A. D. That is, the Old Empire lasted from about the time of Christ to the beginning of the vm™ century. The New Empire. — (1V) The Colonization Period. 453 to 689 A. D. (partly coeval with periods II and III); (V) The Transitional Period. 689 to 985 A. D.; (VI) The Renaissance Period. 985 to 1202 A. D.; (VII) The Toltec Period. 1202 to 1458 A. D.; (VIII) The Final Period. 1458 to 1542 A.D. With the many illustrations of Mortry’s book and those previously published by Maupstay and the Peabody Museum practically all the Copan inscriptions are now accessible. This was the more necessary that these monuments being situated in a volcanic country are liable to be irreparably destroyed at any time. As a matter of fact many of those here reproduced have been destroyed within the last four years. I may add that the Copan inscriptions form about 40 per cent of the Corpus Inscriptionum Mayarum, and cover a chronological range of 335 years, or the greater part of the Old Empire. In this review I have systematically avoided the more technical parts of Mortey’s investigations, yet I must quote at least two of his achie- vements, that is his discovery of the hieroglyph for the five years periods which became of great importance to the ancient Maya, and his interpretation of the so-called Supplementary Series, as a lunar calendar embodying certain eclipse data. He has also taken pains to sum up all what we know of Copan and Maya history, illustrating his account with many diagrams and tables. — The Carnegie Institution deserves warm praise for the splendid presentation of this great work. G.S. REVIEWS 295 D‘ Appert. — L’Hérédité morbide. (Bibl. de Philos. scientif.), 306 p., 185 «117; Paris, FnamMmartion, 1919. [5.75 Fr.] Examen des tares que déterminent l’alcoolisme, la tuberculose, la syphilis, le cancer, les infections des glandes endocrines, etc. — tares qui sont normalement héréditaires —, et de quelques moyens de nature a permettre d’éviter la déchéance progressive qui peut s’en suivre pour la race, et a laquelle l’auteur ne croit d’ailleurs pas. Parmi les moyens préconisés pour luiter contre cette hérédité, M. Apprrt retient ceux qui peuvent entrayver la reproduction des individus tarés : stéri- lisation des aliénés, des criminels, etc., réglementation du mariage, admission par la loi du divorce dans les cas de maladie héréditaire dun des conjoints. Il reeommande également des mesures de protection de la femme enceinte, de la nourrice, de la premiére enfance, et l’inten- sification de la lutte contre les trois grands fléaux sociaux: alcoolisme, syphilis, tuberculose. L. GUINET. Blaringhem, L. — Les problémes de lHérédité expérimentale. (Bibl. de Philos. scientif.), 317 p., 185117. Paris, FLAMMARION, 1919. [5.75 Fr.] Les faits sur lesquels repose cet exposé critique et synthétique des problémes de lhérédité expérimentale sont tous tirés du domaine de la botanique, et pour une bonne part, des recherches personnelles trés remarquables poursuivies par l’auteur depuis plus de quinze ans sur les céréales en particulier. Sont sucecessivement definies avee précision et étudiées dans le détail ; Vhérédité normale : lignées pures et hérédité fluctuante (QuE- TELET, GALTON, PEARSON, DAVENPORT); les hybrides d’espéces, hérédité mixte avee ses formes exceptionnelles : hérédité en mosaique (NaupDIN, BLARINGHEM [orges]}, hérédité unilatérale (MILLARDET, et Soms-LauBACcH [fraisier], Liprorss [ronces, ete. }), théorie de la coalescence des plasmas (Arm. Gautier); Vhérédité mendélienne. ou alternante. A ce dernier sujet, auteur met trés justement en garde contre l’extension de la notion de facteurs a l’analyse de caractcres qui ne comportent pas de discontinuité. Mais c’est dans les conclusions de B. qui se trouve la partie la plus originale du livre, et dont trois courtes phrases donneront une idée nette : ( Il nest done pas sans intérét de comparer les phénomeénes de Vhérédité aux faits étudiés en physique et en chimie. Les lois de l’équi- libre sont évidemment les mémes dans ces différents ordres de sciences, et il est probable que des rapprochements entre leurs applications mettront en évidence des analogies utiles pour leur perfectionnement réciproque. ) — « L’étude de l’hérédité normale se raméne 4 celle des 296 Isis. m1. 1920 concentrations et des dissolutions d’un systéme en équilibre. » — « La crise sexuelle est done une crise de dissociation moléculaire. » On voit quelles sont les directives qui animent B., et qui doivent, selon lui, guider les expérimentateurs dans le domaine de la biologie générale. Elles n’ont jamais été, dans le chapitre de l’hérédité tout au moins, affirmées avec une telle foi. L. GUINET. Guilleminot, H. — La Matiére et la Vie. (Bibl. de Philos. Scientif.), 318 p., 185x117; Paris, FLAMMaRIoN, 1919. [5.75 Fr.] Trés noble essai de vulgarisation d’une hypothése intéressante, mais qui n’est qu'une hypothése, a laquelle l’auteur donne le nom de lot d option vitale, déja proposée par lui dans Les Nouveaux horizons de la science, et qui serait capable de faire tomber le voile qui recouvre le probléme de la finalité supréme, et « d’apporter a l'homme des ensei- gnements qui l’éclairent sur l'utilité de son labeur et sur la grandeur du but poursuivi ». Aprés avoir étudié la loi de conservation de l’énergie et celle de la dégradation de l’énergie, et constaté que le principe de CarNor qui régit la matiére inerte, est incapable de rendre compte des progres de la matiére vivante, M. GuitiEminor propose une loi propre aux étres vivants, particuliére 4 Virritabilité dela matiére, la loi d’option vitale, dont « la spontanéité des étres animés, l’impulsion instinctive des animaux supérieurs, les facteurs de volition de l’homme, y compris le sens moral, ) ne sont qu’une manifestation subjective. — Qu’est cette loi d’option vitale qui, se surajoutant au principe de dégradation de l’énergie, justifie les progrés de la matiére vivante 4a travers ses formes successives? L’option vitale est le choix entre toutes les routes offertes par la deuxiéme loi de lVénergétique 4 l’éyolution des phénomeénes de la matiére vivante (le terme évolution s’applique ici simplement a lindi- vidu qui vieillit); elle est le choix entre plusieurs phénomeénes possibles, tous dégradateurs de l’énergie et s’excluant les uns les autres. Entre plusieurs chemins possibles, la nature se comporte comme si elle conservait la mémoire des chemins déja suivis; c’est ce choix dirigé qui constitue l’option vitale. Or, cette option n’est pas dirigée dans un sens quelconque; la direction est, pour l’auteur, uni- forme au point de pouvoir étre érigée en loi; la loi d’option est la loi suivant laquelle s’'accomplissent les phénoménes de la vie chimique ou de la vie de relation, au milieu de Vindifférence dégradatrice par rapport a d’autres phénoménes également possibles. Cette option, qui est done réductible 4 une manifestation de l'irrita- bilité, A la répétition du déja fait, est la négation du principe vital souvent encore admis et dirigeant l’évolution de la mati¢re organique. REVIEWS 297 Dés lors, la loi morale n’est plus qu’un aspect suggestif de la loi doption, et il est nécessaire de faire entrer délibérément l'étude du sens moral, des directives de la conduite humaine dans le domaine de la Biologie, ce que fait auteur qui termine son livre par l’examen de deux problémes de sociologie : celui de la culture du sens moral a Vécole et celui de la culture des qualités morales dans les foules, par Vorientation des lois économiques et sociales. L. GUINET. Harvey-Gibson, R. J. — Outlines of the History of Botany, in-8°, x + 274 p. London, Brack, 1919. [12/6] Prof. Harvey-Grsson has written what is unquestionably the most satisfactory general history of Botany for students. The story that he has to tell is simply and attractively told with no needless display of erudition and yet bearing full evidence of direct appeal to the sources. He has elected to pass rapidly over the early stages and of the 274 pages only 50 are allotted to the period before Linnarus. There is much to be said for this method. Not only does the later period seem most likely to appeal to the ordinary student, but also it is that which the professed botanist is himself best qualified to treat, for his training seldom equips him with the special historical methods needed for research in the earlier period. It may moreover be justly claimed that the further we go back in history the more unlike is the grouping of knowledge, especially of scientific knowledge, to that to which we are accustomed and that therefore the method of writing histories of special sciences, as though they existed from the beginning of time, is based on an initial fallacy. It is an avenue of approach which is doubtless necessary in certain cases, but itis one which is distasteful to the philosophical historian of science who attempts to represent the history of knowledge in the manner in which it actually grew. From this point of view there is comparatively little history of botany, as such, before the xvu'" century since its course was pre- viously largely merged with medicine. We think therefore that Prof. Harvey-Grsson has done well to limit his field of labours and within that field he has attained a result that appears to us wholly admirable. We would however make certain reflections on the author's his- torical principles which in no way touch the book as a whole but which make us regret that the first 50 pages of the book have been incluéed in so excellent a study. Firstly the author fills much of this very limited space in pointing out short-comings in the work of Junius von Sacus. Some years ago . the late E. L. Greene exhausted himself and his readers and turned 298 ISIS. 111. 1920 a good piece of work into a weary wilderness of words by his deter- mined invective against the errors of his predecessors and especially of the great « WiirzBurG professor ». That those errors exist and that generations of students have imbibed them itis not our purpose to deny. But neither E. L. Greene nor Prof. HArvey-Grsson, excel- lent historians though they are, seem to have realized that the History of Seience is itself a science, a study with its own modes of research, needing its own special training and having its own technique. The state of knowledge of such a subject is therefore always susceptible of improvement and both the material and the presentment of it need constant revision, nor, considering the rate of growth of historical knowledge, is it at all remarkable that the work of Sacus, given to the press in 1875, should need correction in 1920. The error of both of Sacus’ critics is to suppose that absolute truth is more attainable in the History of Science than in Science itself. But as it appears to us there is another flaw in the historical methods of these distinguished historians from which Sacus himself escaped. That writer frankly called his work a History of Botany, 1530-1860, he made almost no profession of penetrating behind the earlier date. Hedid not write that « after GALEN follows an absolute blank; for more than fourteen centuries botany has no history », although he had perhaps not heard of the Jutia Anicia Manuscript of the yi century, which has only lately been rendered accessible in fac- simile and contains the most beautiful and accurate figures of certain plants that were produced until well beyond the dawn of the xvur'" century. Has Prof. Harvey-Gipson studied the scores of beau- tiful manuscript herbals which contain some of the most striking and characteristic specimens of mediaeval art? Or has he dipped into the pages of ALBERT or CoLoGNe’s, De vegetabilibus, sections of which are readily available in Meyer’s monumental Geschichte der Botanik? Itis clear that he has avoided such aspects of the thought of those difficult and troublesome centuries which lie between the m™ and the xvi and for his purpose he has rightly avoided them. But to use LEE GREENE'S favourite phrase « it is propagating fable in place of history » to affirm that the human mind, did not act for 1,400 years. During those years the state of science was no doubt dark and dismal and certainly botany degenerated along with other sciences and together with arts and laws, but it is no more true to say that those centuries present us with nothing in the history of laws and arts than it is to say that in them science was not. The historian of science can no more afford to pass over these cen- turies of decay than the historian of states can neglect the periods of political dissolution, or the historian of vegetable and animal life the REVIEWS 299 multitude of degenerate and deteriorate forms in the groups with which he has to deal. The great lesson of history is the continuity of the human mind and the work that does not seek to deal with events as continuous is not history even though it treat of antiquity. The truth is that nearly all works of science are accounted of little worth by the following generation. Thirty short years is a long life for a scientific treatise and fortunate indeed is the author of that work the leaves of which his grandson will care to turn. Itis rightt hat this should be so and it is the scientist’s part to maintain the growing edge of active advance on the dead mass of irrelevant and imperfect observation and outworn and untenable hypothesis. But yet the living is in an ecological relation with the dead that it would be death to disturb. Well might the historian of science place at the head of his work the ancient epitaph : Reader, thou that passest by, As thou art so once was I, Aslam so shalt thou be, Wherefore, reader, pray for me! Prof. Harvey-Gisson has given us a valuable, sincere, and reliable piece of work for which every biological teacher should be grateful, but we hope that in future editions he will remove these strictures on his predecessors and delete the suggestion, specially dangerous in a book intended for students, that any period of history can be summed up without study. CHARLES SINGER. Berthold Laufer. — Sino-Iranica. Chinese contributions to the History of Civilization in Ancient Iran. With special reference to the history of cultivated plants and products. Field Museum of Natural History, Anthropological Series, vol. XV, p. 185-630. Chicago, 1919. There can be no greater pleasure for a reviewer than to welcome a book like this, which he can admire and praise almost without restriction. Laurrr’s new book is a fundamental contribution not simply to the history of botany but as well to the history of Eastern civilization. To appreciate its full value it will suffice to remember that for the history of cultivated plants, we were entirely dependent upon the works of A. pE CANDOLLE, HEHN and CHARLES JorRET (Paris, 1897-1904), admirable works to be sure, but unable to give us much information on the Asiatic migrations of plants For example, pr CAN- pDOLLE’s information on Chinese plants was entirely derived from BRETSCHNEIDER'S Study and yalue of Chinese botanical works (Chinese Recorder 1871-1881) which, says Laurer, «( teems with misunderstan- 300 ISIS. 111. 1920 dings and errors». Now Laurer comes in offering us large and important material based upon a first hand study of Chinese and other oriental sources. The special problem which he set himself to solve was to determine on the basis of Chinese tradition, which plants were introduced by them from Iran and cultivated in their own country, also which other plants of Iran, cultivated or wild, were noticed and described by Chinese authors, finally which drugs and aromatics of vegetable origin were imported from Iran to China. Such a study is specially important because plant migrations are inconceivable without other cultural exchanges. LaAurer’s studies — the present one and others which are forthcoming — will thus enable us to measure the Iranian stratum in the structure of Chinese civilization. This is the more important that the Iranians were « the great mediators between the West and the East, conveying the heritage of Hellenistic ideas to central and eastern Asia and transmitting valuable plants and goods of China to the Mediterranean area»). — Iranian literature gives one but little botanical information. Laurer reproduces (p. 192-194) an interesting disquisition on plants extracted from the Bundahishn (chap. 27) which proves that the ancient Persians were interested in botany, — but no other botanical text of theirs has come down to us. He has also used the Materia Medica written about A. D. 970 by ABU Mansur Muwarrag Ben ‘Ati of Herat. (By the way this is not only the earliest Persian work on the subject, but the oldest extant New-Persian prose. The MS. dated Jan. 1056 from which this text was published is also the oldest extant Persian MS.). However LAurEer’s more important sources by far are Chinese sources. Happily Chinese scholars soon developed a rational and fixed method in there production of foreignwords, so that « in almost every instance it is possible to restore with a high degree of certainty the original Iranian forms from which the Chinese transcriptions evere accurately made»). I cannot insist on this, but I have said enough to suggest that Laurer’s studies are of supreme interest also for the philologist and more especially the Oriental phonologist. We are more interested in the significance of LAvurrer’s work from the point of view of the history of civilization. Let us listen again to the author (p. 189): « Stress is laid on the point that the Chinese furnish us with immensely useful material for elaborating a history of cultivated plants... The Chinese merit our admiration for their far- sighted economic policy in making so many useful foreign plants tributary to themselves and amalgamating them with their sound system of agriculture. The Chinese were thinking, sensible, and broad-minded people, and never declined to accept gratefully whatever REVIEWS 301 good things foreigners had to offer. In plant-economy they are the foremost masters in the world, and China presents a unique spectacle in that all useful plants of the universe are cultivated there». — The two first foreign plants introduced in China were two plants of Iranian origin, the alfalfa and the grape-vine. This occurred in the latter part of the second century B.C. A great number of other plants followed, originating most of them from Iran and Central Asia, but also from other parts of the world. Laurer lays stress on the point that the Iranian plant migrations extend over a period of a millennium and a half. In other words, he takes pains throughout his book to destroy the legend according to which, most of these Iranian plants were acclimatized in China during the Han period, thanks to the efforts of the famous general CuanG K‘ten. It is only for the two plants named above that positive evidence permits to give credit for their importation to CHanc K‘ten. For a few other plants, one has no better evidence than that supplied by the Ts‘i min yao shu, a vi» century book, which we know only in a very corrupted state. Laurer has used all the Chinese and Japanese Pen ts‘ao (herbals) available, also Japanese botanical works. He also studied some early Chinese medical books, chiefly those of Cuanc CnunG-Kine, or CHANG K1, a second century physician. Unfortunately these books have suffered from various interpolations which it is now impossible to unravel. Apropos of this, Laurer remarks (p. 205): « A critical bibliography of early Chinese medical literature is an carnest desideratum. ) To the information gathered from Chinese and Iranian sources, which form the substance of his volume, Laurer has added all that was pertinent in the classical, Semitic and Indian traditions. His book is built in the following way. After a short introduction (24 p.) follow a series of chapters, each of which is a monograph devoted to one or more plants, to wit : alfalfa ; grape-vine ; pistacchio ; walnut ; pomegranate ; sesame and flax ; coriander; cucumber ; chive, onion and shallot; garden pea and broad pea; saffron and turmeric ; safflower ; jasmine ; henna ; balsam-poplar ; manna ; asafoetida; galbanum ; oak-galls; indigo; rice; pepper; sugar; myrobalan; « gold peach » ; fu-tse ; brassica ; cummin ; date-palm ; spinach ; sugar beet and lettuce ; ricinus ; almond ; fig ; olive ; cassia pods and carob ; narcissus ; balm of gilead; water melon; fenugreek; nux-vomica ; carrot; aromatics. To this encyclopaedia of Chinese botany are added a few other notes of philological or historical interest, to wit: The Malayan Po-se and its products (Po-se in Chinese denotes two countries, a certain Malayan country, also Persia, for ex. the date is called Po-se tsao, i.e. Persian jujube); Persian textiles; VoL, 11-2 21 302 ISIS. 111. 1920 Iranian minerals, metals and precious stones; Titles of the Sasanian government; Irano-sinica, (miscell.) ; Iranian elements in Mongol ; Chinese elements in Turki; Indian elements in the Persian pharma- cology of Abu Mansur Muwarraq (that is the important tenth century work quoted above; it is partly based on Indian knowledge: the author says himself that he had been travelling in India); the Basil ; additional notes on loan words in Tibetan. This encyclopaedia is fittingly completed by very elaborate indexes : a general index which contains also additional information ; a botanical index and thirty indexes (one for each language !) of the words quoted, including those reconstructed on the basis of Chinese transcriptions. The only eriticism which I make bold to suggest concerns the trans- literation of Chinese names. BrrtHoLtp Laurer introduces here a new system. Whatever the merit of his system be, I believe that individual initiatives of this kind can but increase the present confusion. Indeed, a satisfactory and universal system of trans- literation is one of the most urgent needs of the Republic of Letters; but such need can only be fulfilled by an international understanding. GEORGE SARTON. Edmand O. von Lippmann. — Entstehung und Ausbreitung der Alche- mie. Mit einem Anhange: Zur ilteren Geschichte der Metalle. Ein Beitrag zur Kulturgeschichte, gr. in-8° xvt-+ 742 p. Berlin, JuLius SPRINGER, 1919. Some twenty years ago, Dr. von LippMAnn to whom we owe already many important contributions to the history of science and chiefly to the history of chemistry, began to accumulate materials for the solu- tion of the following problems : « when did the belief in the artificial production of Gold and Silver originate? which circumstances favoured the growth of this superstition and how did it develop?» The more he advanced in his study, examining in each case as far as was in his power the original documents, the more did the whole subject become complex. Yet he managed to master and to clarify and classify the immense amount of data which he had gathered and the results of his long studies are now offered to the public. Truly amonumental work, the greatest single addition to our knowledge of ancient chemistry — (and also to our knowledge of human superstition) — since the days of Kopp. This work fills in an important gap in our historical litera- ture, for since the publication of Kopp’s book —I am thinking now chiefly of his « Die Alchemie in dlterer und neuerer Zeit », Heidelberg 1886 — many new fundamental data have been brought to light. Brr- THELOT’s work is also partly out of date. By the way, von LipPMANN, while admiring greatly the activity of his great French predecessor, REVIEWS 303 has been able to point out in the latter’s books many errors and inac- curracies : these are shown repeatedly in the course of his own exposi- tion and also in an appendix « BertueLor als Historiker ), p. 645-658. Prof. von LippMANN’s book is so overwhelming, that it is not more _ possible to analyze it in any detailed way than to analyze an encyclo- paedia and the best that I can do is to lay bare its general structure, with afew additional remarks here and there. Let us first remark that the work is devoted not to a complete his- tory of alchemy — (of course a complete history is impossible because human folly is inexhaustible) but simply to a study of its origins and diffusion. It would be very interesting indeed to make a survey of the alchemic and astrologic superstitions which are still thriving in our own enlightened age — they are bound to reappear at the surface now and then, as much as any other forms of ignorance and folly — but thatis outside the scope of Lippmann’s present undertaking. He does not do more than to allude to it, giving however some precious biblio- graphical hints (p. 512-513). Another preliminary remark is that the subjects of alchemy and astrology are so intimately connected that LippMANn’s book will be of great use to the student of astronomical fallacies. This encyclopaedia of alchemy is divided into six main parts, as follows (I give for each part the number of pages devoted to it): 1. Remains of ancient alchemic literature (117); 2. Sources of alchemic theory (143); 3. Chemistry and Alchemy (91); 4. Alchemy in the East (107); 5. Alehemy in the West (55); 6. Ancient history of metals (130). Then follow two appendixes — one on BerrHeLort, the other devoted to addenda and errata, many of which were suggested by scholars who read the proofs (G. Jacosp; R. ReEITZENSTEIN; J. Ruska, ete.). Elaborate indexes complete the monument. Let us now describe briefly the contents of each part. An adequate analysis would soon assume an inordinate length; I will give just enough information to enable those who have already some knowledge of the subject to follow the trend of Lippmann’s investigations and to understand his method of approach. The first part, Remains of alehemic literature, contains first astudy of the Leiden and Stockholm papyri, third century digests of much older technical traditions. Then follow seven chapters dealing with the early alchemic writers. The available records enable the historian to retrace an almost con- tinuous evolution extending from the beginning of our era down to the conquest of Egypt by the Arabs in 640-643. For the first centuries, we have the writings of a series of a pseudepigraphists : Hermes, AGATHODAIMON, Isis, CHIMES, OSTANES, PeTesis, JAMBLICHOS, Moses, JOHANNES. — PsEUDODEMOCRITOS, PAMMENES, MARIA, CLEOPATRA, CoMA- 304 Ists. 11. 1920 R108 lived probably in the first or second century; ArricaNnos, ZosImos and the author of the Papyrus Kenyon in the third; PreLactos, PiBe- cH1ios, HeLioporos and Synesrios in the fourth; OLymprioporos in the fifth; « Philosophus Christianus » in the sixth orseventh. Like many other Egyptian traditions, these alchemic theories found an echo in later Byzantine literature : SrepHanos of Alexandria (vu); HERAKLIOS (vi?) and Justinranus; « Philosophus anonymus » (vil or vim1?); Pappos (ip.); Cosmas (1pD.); THEOPHRASTOS CHRISTIANOS (VIII or IX); SALMANAS (Ix or x); PsELLos (x1); NicepHORos. — A last chapter contains a study of various technical treatises and recipes dating from the eighth to the xui® and even xv" century: the only literary remains of the technical tradition which developed while the various Greek, Egyptian an«~ Byzantine authors quoted above concocted their alchemic, mystic and magic doctrines. The technical recipes are written mostly in barbaric Greek in which many Latin, Arabic and Persian words occur. Lipp- MANN has added to this chapter a Greek glossary of technical terms (p. 115-117). The second part, Sources of alchemic theories is subdivided as follows : 1. Greek philosophy from THALEs to OLympiopoRos the Younger, that is from about 600 B. C. to 600 A. D.; an evolution of twelve centuries ; 2. Babylonian and Iranian influences; Influences from ancient Egypt and ancient Greece; 3. Hellenistic period (Alexandrine syncreticism) : stoic philosophy, astrology (elaborate account based chiefly on Bovu- CHE-LECLERQ and on the investigations of Bou’s school), Hermetism ; Gnosticism ; Mithraism; Sabianism; Mandaeism. The third part, Chemistry and Alchemy, is partly a synthesis of the information previously analyzed, but it contains also a great deal of new material. Its aim is to retrace the empirical and doctrinal origins of both chemistry and alchemy: 1. Arts and crafts in Egypt; 2. Be- ginnings of alchemy ; 3-4. First mentions of chemistry and of its name. Very minute discussion of this old topic; 5. Origin of alchemic notions, representations, dogmas and names; 6. Remarks about some of the alchemists already studied in the first part : PSsupopEMocrITos, OsTA- NES, Ists, Zostmos, Pipgcutos. End of 6 and 7. Terminology, signs and symbols of the Greek alchemists. The fourth part, Alehemy in the East, is not based as the preceding ones were, on a direct study of the original documents because of the author’s ignorance of Oriental languages, but he has read translations of the originals whenever available and has been helped by Orien- talists, chiefly by the Arabic scholar, Jurius Ruska. He has taken pains to insure consistency in the transliteration of proper names; yet it is unfortunate that most diacritical marks are missing. This part opens with an account of the first Arabic translations and writings : REVIEWS 305 Book of Crass, vit" (?) cent. translation of a Greek original which is lost; Book of ArHaBip; Book of OsTANES; Conversations of Marcos; J4pir B. HayyAn (vu), the GeBer of European writers. Then follow: 2. The « Tracts of the Brethren of Purity » (x), Rasa’ ilu Ikhwan al Safa, on the basis of Dieterici’s translation and studies ; 3. The so- called Lapidary of Aristror.E, published by Ruska 1912 (see Jsis, I, 266) ; that is a rxt* century work of Syrio persian origin; 4. Syriac writings (a special section being devoted to the Syriac « causa causarum ») (x1-xu);5. Later Arabic writings : about 67 authors ranging from the vui'h to the xvi" century being dealt with. This story might have been easily carried on down to our own days, because alchemic superstition is'still rampant in the Mohammedan world, — but that would be of very little use because the modern and ancient superstitions are essen- tially alike; 6. Alchemy in India and Tibet (based chiefly on Turpaur, P. Cu. Ray, Drussen); 7. Alchemy in China (GRuBE, HuEBoTTER, HAn- BURY, etc.). The fifth part, Alchemy in the West is subdivided in two main sec- tions by the year 1300. The second section — alchemy after 1300 — is treated in a more superficial way, inasmuch as the many visionaries and swindlers of the Renaissance and of later times did not really improve the elaboration of alechemic doctrines. In the first section, LippMANN examines successively the following topics : a) Composiliones ad tingenda musiva... (vii); 6) Mappae clavicula de efficiendo auro... (about 800); c) Hmracuius, author of a book on the colours and arts of the Romans, the first and second parts of which go back to the xth century, while the third part dates of the xm or xmu'?; d) THEo- PHILI schedula diversarum artium (about 1100); e) Marcus GRAECUS (vl or rx, inits present form not earlier than 1250); f) period of Latin translations. Pseudepigraphists : Pseudo-GrBper, Pseudo-AVICENNA, Pseudo-Razi, etc. ; g) Encyclopaedists of the xm" century. The sixth and last part, is not really a part of the general structure but an annex. Itis asynthesis ofa different kind. The author has collected here for each of twelve metals its ancient history, chiefly from the alchemic point of view. The completion of this monumental undertaking amidst the tragedies of the last years is a credit to the author and publisher. It is indeed an admirable work, well informed, well built, clearly written, copiously indexed. Of course the absolute value of a work of this size cannot be quickly estimated ; it can only be appreciated after a long and intimate acquaintance. There is every reason to believe howe- ver that LippMann’s magnum opus will bear the test of time successfully. GEORGE SARTON. 306 ISIS. HI. 1920 Edmond Goblot. — Traité de Logique. Préface de M. Emite Boutrovux. xx-+-4]2 p. Paris, Armand Colin, 1918. Ce nouveau Traité de Logique mérite d’étre brievement analysé dans Isis non seulement a cause de son importance intrinséque, mais aussi & cause du parti que l’auteur a tiré de l'étude de la pensée scientifique. ll s’est efforcé de construire une logique qui soit vraiment féconde, et et il a trés clairement yu que le seul moyen de réussir était de faire appel a l’expérience logique de l’humanité. I] y insiste souvent : « Tlest bon d’étudier ce que font, ce que disent et ce que pensent les sayvants; le logicien n’a point qualité pour les régenter; il doit au contraire se mettre a leur école et s’asseoir humblement sur le bane des étudiants. » Un pareil traité de logique est aussi dans une certaine mesure un traité de psychologie, — une analyse de l’intelligence —, mais a vrai dire dés qu’on sort du cadre étroit de la logique formelle, les frontiéres de la logique deyiennent tres difficiles a déterminer. L’effort original d’EpmMonp GostorT est digne des plus grands éloges. Notre seul reproche eest quil n’ait pas fait un appel plus large encore a l’expérience du passé. L’histoire de la science est une véritable mine d’expériences logiques, une mine qui est encore dans une large mesure inexplorée. I] est extraordinaire aussi que l’auteur n’ait point cru devoir tirer parti des travaux si suggestifs d’Ernst Macu. Les idées fondamentales de ce livre sont les suivantes : Le raison- nement n’est pas essentiellement une analyse; il doit sa fécondité a des opérations constructives (choix, rapprochement, combinaison, syn- these}; il doit sa nécessité a ce que toutes ces opérations sont exécutées en vertu de régles; ces régles ne sont pas les régles de la logique, mais les propositions anterieurement admises; le role du syllogisme se borne a l’application de ces regles au cas considéré. Le sylogisme hypothétique est seul fécond, le syllogisme catégorique étant néces- sairement tautologique. I] est impossible de conceyoir un raison- nement indépendant des objets sur lesquels on raisonne. Ce traité ne s’occupe aucunement des questions qui ressortissent a Valgebre de la logique et a la logistique. I] ouvre une yoie nouvelle, l’élaboration d’une logique expérimentale et constructive, synthétique. Il nous donne beaucoup a penser et a espérer. Car comme le rappelle Bovurroux dans sa préface, la raison est susceptible de culture et de progres. Notre logique éyolue, et c’est surtout le progrés des sciences qui la fait évoluer. Aprés avoir entrepris des études médicales, poursuivies pendant quatre ans, EpMonp GosLor changea son dessein et devint docteur és lettres. Sa these de doctorat, Essai sur la classification des sciences (ALcaNn, 1898) contient déja le germe des idées directrices de sa logique. REVIEWS 307 On lui doit aussi ui Vocabulaire Philosophique (Paris, Coin) et Justice et Liberté (Aucan, 1904; 2¢ éd., 1907). Il est professeur d’histoire de la philosophie et des sciences 4 l'Université de Lyon et correspondant de VInstitut. GEORGE SARTON. M. J. M. Hill. — The Theory of Proportion, xx+108 p. London, ConsTABLeE and C°., Ltd., 1914. Hi maintains that a treatment of the theory of proportion, which is valid when the magnitudes concerned are incommensurable, should be included in the mathematical curriculum. He has arrived at the conclusion that, in addition to the difficulties arising out of Euciw’s notation and out of the fact that Ever did not sufficiently define ratio, two reasons could be assigned for the great difficulty, of this argument: (1) Of the many definitions prefixed to the fifth Book, the only ones which effectively count are the fifth, the test for deciding when two ratios are equal, and the seventh, the test for distinguishing between unequal ratios. Evuciip has the logically unnecessary practice of deducing some of the properties of equal ratios from the seventh definition. Hiri merely uses the fifth for this purpose. (2) It seems probable to Hirt that the two assumptions: if A SB, then (A: C) > (B : C) were fundamental with Evcuip in the sense that he first deduced the fifth and seventh definitions from them and only afterwards reversed the process. The appearance of the above definitions at the beginning of Evucnip’s argument and without explanation presents grave difficulties to the student, which are avoided in this work. This work is a modification of Evciin’s method, which requires for its understanding a knowledge of elementary algebra. The first three chapters are devoted to an indication of what « magnitudes of the same kind » are (in essentials after Sronz), some propositions on their integral multiples, and the definition of the « ratio» of two such multiples as a rational number. The (Chap. IV-V-X1) concept of ratio and number are extended so that irrational numbers are introduced, and Chap. VI-IX contain the theory of ratio of commensur- able and incommensurable magnitudes based on the above indications; the test for equal ratios is that no rational number lies between them. Applications of Sroxz’s theorem simplifying this test are given in Chap. X; and Chap. XII is a commentary on Evciip’s fifth Book. J. Smith, Major General, Sir F. — The Early History of Veterinary Lite- rature and its British Development. Vol. 1, large in-8°, 1v-+-373 p., 27 figures. London, BAILiirrRE TINDALL and C®, 1919. [25/—] This is the first attempt in English at a work on the History of veterinary medicine and one of the fullest in any language. Itisa 308 ISIS. 111. 1920 work of much industry and research and its author is certainly to be congratulated on the successful conclusion of what must have involved years of labour. The! work is divided into two parts ; Part 1 is the shorter of the two. It deals with classical and mediaeval veterinary literature in general. The author has hardly the equipment for this difficult and specialized field, and would, we think, have more wisely postponed its treatment. Nevertheless, his collection has much that is of value that cannot be easily found elsewhere and we are duly grateful for it. Part I] is the longer and more important section. It deals with veterinary matters in the xvitt and xvm'» centuries and contains a full account of the British literature. It is fully documented and well illustrated, and is likely to form the final authority on the History of Veterinary matters in England for the period in question. It is a very encouraging sign for the future of Comparative Medi- cine, — a department of knowledge that has been treated as the Cinderella of the Sciences in British Isles, — that it should have produced so thorough a work of scholarship. We are, however, astonished to learn that this important work should have been issued in an edition of only fifty copies. This is an indication of the very limited circle in England to whom Comparative Medicine makes an appeal. We hope and believe that this minute edition will be rapidly exhausted and that its learned and industrious author will thus have an opportunity of revising some of the material in Part I of this volume in a second édition. In the meantime we look forward with interest to the appearance of the second volume. CHARLES SINGER. James J. Walsh. — Mediaeval Medicine, in-8°, x11 + 221 p. London, A. and C. Buack, Ltd, 1920. [7/6] There are certain subjects in which the number of adepts is so very limited that it becomes the duty of the investigator to act also the part of the vulgarisateur. The reading public is necessarily more incapable of verifying the statements of such writers than of those who deal with more widely cultivated topics, so that a special charge of accuracy is laid on the interpreter. Now every reader expects in his author a certain degree of enthu- siasm for his subject which may lead him to some overestimate of its relative importance. Moreover, every reasonable reviewer would pardon — with the augur’s wink — so consistent a supporter of the Roman Church as Dr. WatsH for some overemphasis of the role of the Church in the development of scientific medicine, for it is natural and perhaps not unhealthy for the course of learning that such a REVIEWS 309 writer should devote himself to the later Middle Ages and seek in the science of that time for entertaining parallels to recent developments. But when a man of learning and literary facility sets himself seriously to demonstrate, — chiefly by the use of isolated and disputed passages printed at secondhand and without their context, —- that mediaeval science reached a level unattained till quite modern times -and that the surgery, for instance, of the thirteenth century was superior to that of the eighteenth and even of the early nineteenth century, and when a popular and very widely read author sets out these statements in a work intended for the general reader, then the time has come for the reviewer who has first-hand knowledge of these subjects to enter a protest. When Dr. Wats writes that « the surgery of the old Crusades was as interesting and almost as valuable for civil surgery as that of our own Great War », that « HuGu (of Lucca) seems to have been deeply intent on chemical experiments and especially on anodyne and anaesthetic drugs... In the Middle Ages... many surgeons seem to have experimented with substances that might produce anaesthesia », that JoHn or ARDERN « made careful statistics of his cases » that « for HILDEGARDE the brain was the regulator of all the vital qualities, the centre of life. She connects the nerves in their passages from the brain and the spinal cord through the body with manifestations of life », that « the Benedictines largely influenced the foundation at Salerno and were important factors in its growth and management », he must know well that however such statements may appeal to the uninitiated public they cannot pass muster among medical historians as fair presentments of the state of medicine in the Middle Ages. He must know, too, that he is using technical terms such as chemical, nerve, statistics, anaesthesia, and so on in a way in which such words are not usually understood. These are not isolated statements but fairly represent the substance and the spirit of the book, and for this reason, despite many attractive elements, it cannot be regarded as giving an account that has any value of an interesting and curious aspect of mediaeval culture. Dr. Watsu’s manifest bias has thus deprived him of an opportunity of which his abilities, industry and real learning entitled us to hope that he would ayail himself. CHARLES SINGER. Discovery. — A monthly popular Journal of Knowledge. Edited by A. S. Russetn. Published by Joun Murray, London, 1920. A new undertaking whose chief object is « to give readers an interest both in the Sciences and the Humanities by making the work of the specialists in both as plain as possible ». The aims of Discovery 310 ISIS. 111. 1920 are thus essentially the same as those of Isis, although the methods are very different. The history of this new journal is very interesting. To quote from the first editorial (Jan. 1920) : The first conception of the journal was due to the late Prof. Jutius Macieop, of Ghent, a distinguished Belgian botanist, who was a guest of the University of Manchester during the war. -His suggestion led to a special conference between a committee of the Council of Humanistic Studies and a committee of the Conjoint Board of Scientific Studies. As a result of this conference, negotiations were commenced, which have since developed until the project has taken its present shape. In October of last year, it was decided that the magazine be maintained under a deed of Trust, the Presidents of the Royal Society and of the British Academy being two of the four trustees. It was decided also that the committee of management be composed of representatives of bodies which have joined in a guarantee of the initial expenses, and also of representatives of learned societies. The former bodies include the National Union of Teachers, the Co-operative Union, the Library Association, the Incorporated Associations of Headmasters and Headmistresses, and the Headmasters’ Conference: the latter the Conjoint Board of Scientific Societies, the Classical, Historical, English, Geographical and Modern Language Associations, the British Psycho- logical Society and the Royal Society of Economics. Each of these specialist bodies undertakes to supply, year by year, for our use, a list of contributors who are capable of representing its particular branch of knowledge in articles of a popular kind. We are thus doubly equipped in a way that few new periodicals have been. No popular journal has ever been launched under such fayorable auspices. We will watch the progress of Discovery with considerable interest and sympathy. G. 8. George Sarton. — The History of Science. Chicago, Monist, vol. XXVI, p. 321-365. Chicago, July 1916. Explains the meaning of « the history of science », determines its limits, and shows how it should be studied. We must study the development of all the sciences together, and this has been hitherto much neglected. A philosophical reaction against too exclusive analysis, of which the author’s studies are one aspect, has been prin- cipally caused by the great fundamental discoveries in physics chemistry, and biology of the last twenty-five years. The purpose of the history of science, as the author understands it, is to establish the genesis and the development of scientific facts and ideas, taking into account all intellectual exchanges and all influences brought into play by the very progress of civilization. The author examines some of the other departments of life which are the most interesting for the REVIEWS 311 historian of science : (1) General history or the history of civilization; (2) The history of technology; (3) The history of religions; and (4) The history of fine arts and arts and crafts. The history of science has a great heuristic value; and there is a chance that valuable parts of science may have been passed over in the process of successive selec- tion for text books by which what has been thought to be of value in the growth of science has been preserved. Also, as Macu has pointed out, it is historical knowledge that points out to the scientific man the attitude he ought to take towards the problems with which he has to grapple. Further, critical work on the scaffolding of science is essentially of a historical nature; for history brings to light all that is accidental and conventional, and prevents science from degenerating into a mass of prejudices. Historical criticism brings order and clearness into science and thus simplifies it. Lastly, the history of science is treated from the pedagogic and humanistic points of view. Ph. E. B. Jourpain. Bertrand Russell. —- Our Knowledge of the External World as,a Field for Scientific Method in Philosophy, x+-245 p. Chicago and London, The Open Court Publishing Company, 1914. These eight « Lowrer1i Lectures » delivered at Boston (Mass.) in March and April 1914, attempt to show, by means of examples, the nature, capacity and limitations of the logico-analytical method in philosophy, which, in the author’s opinion, yields whatever scientific knowledge it is possible to obtain in philosophy. « The central problem »)), says the author, « by which I have sought to illustrate this method is the problem of the relation between the crude data of sense and the space, time, and matter of mathematical physics ». Many of the difficulties between the views advocated here and those of The Problems of Philosophy are due to A. N. Wuirenrap; and much of these lectures is a rough and preliminary statement of what WHITEHEAD will say in the fourth volume of WuirrnEaD and RusseE.tLs, Principia Mathematica. The author’s chief debts are to G. FREGE, on logic, and G. Canror, on the mathematical infinite. Lecture I, on « Current Tendencies », distinguishes three types in present-day philosophies : (1) The classival tradition; (2) Evolu- tionism, now represented by Nierzscur, WILLIAM James and Henri Brreson; (3) The author’s « logical atomism ), which is allied to « the New Realism » and has a logical and mathematical origin. The first two types are criticized; the former partly in connexion with F. H. Brapiry’s Appearance and Reality; the latter chiefly in con- nexion with Brereson’s philosophy. 312 ISIS. 111. 1920 Lecture II, is on « Logic as the Essence of Philosophy; » and shortly describes Aristotelian and mediaeval logic, the method of induction, HEGEL’s « logic », and the mathematical logic of Lrrsniz, Booire, FREGE and Peano. It explains the notion of the « form » of a proposition and shows that this form alone is essential in all infe- rence. It also shows, by the help of the classification used in the logic of relations, that not all relations can be reduced to the predica- tions of traditional logic, and concludes with a discussion of logic, empirical facts, and the intermediate region. Lecture ITI, is « On our Knowledge of the External World », and applies the logical-analytic method to the problem referred to. Sense- data are the sole basis of our knowledge of the external world. Lecture IV, considers the discrepancy between « The World of Physics and the World of Sense », and finds 1t. to be more apparent than real. RusseLL shows that whatever there is reason to believe in physies can probably be interpreted in terms of sense. At this point is given an illustrative example, due to WuiTEHEaD, of how a defini- tion of a mathematical point can be given in terms of sense-data. RusseELu defines series or classes of sense-data which can be called particles, points and instants. If such constructions are possible, then mathematical physics is applicable to the real world in spite of the fact that its particles, points, and instants are not to be found among actually existing entities; and here the works of PoIncaRE (Science et hypothése) and Macu (Analysis of Sensations) are men- tioned. Finally, Russeuu’s « principle of abstraction » is discussed. Lecture V,is on « The problem of Infinity considered Historically »,. The explanation of the physical world which assumes infinity and continuity is easier and more natural than any other, and, since the supposed difficulties of continuity all reduce to difficulties concerning infinity in freeing the infinite from contradiction (as, in essentials, GerEoRG CANTOR has done), we are at the same time showing the logical possibility of continuity as assumed in science. After discussing very thoroughly and rejecting Kanv’s first two antinomies, which are examples of the way in which infinity has been used to discredit the world of sense, RussELL states and explains the problem of infinity, shows how it arose with the Pythagorean discovery of incommen- surables, and shows the irrelevance of all the solutions proposed by philosophers from Zeno to BerGson. Here a valuable contribution is made to the elucidation of the arguments of Zeno and their relation to the doctrines of the Pythagoreans. Still more strongly than Pau TANNERY, RusseELL says that ZENo’s arguments ( are not. », on any view, mere foolish quibbles: they are serious arguments, raising difficulties which it has taken two thousand years to answer, and REVIEWS 313 which even now are fatal to the teachings of most philosophers... ZeNo’s arguments, in some form, haye afforded grounds for almost all the theories of space and time and infinity which have been constructed from his day to our own. We have seen that all his argu- ments are valid (with certain reasonable hypotheses) on the assumption that finite spaces and times consist of a finite number of points and instants, and that the third and fourth almost certainly in fact pro- ceeded on thig assumption, while the first and second, which were perhaps intended to refute the opposite assumption, were in that case fallacious. We may therefore escape from his paradoxes either by maintaining that, though space and time do consist of points and instants, the number of them in any finite interval is infinite; or by denying that space and time consist of points and instants at all; or lastly, by denying the reality of space and time altogether. It would seem that Zeno himself, as a supporter of PaRMENtIDES, drew the last of these three possible deductions, at any rate in regard to time... But... the difficulties can also be met if infinite numbers are admissible ). Indeed, if we are to solve all the difficulties derivable from ZENo’s by analogy, we must discover some tenable theory of infinite numbers, and the difficulties which philosophers have found in the notion of infinity are then discussed; such as that « there cannot be anything beyond the whole of an unending series. ) Lecture VII, on « The Positive Theory of Infinity », gives a lucid account of GrorG Cantor's theory of infinity and GorrLop FREGE’s and RussELL’s own work on the definition of number, ete. New and very important considerations (partly due to Lupwic WiTTGENSTEIN) on the formal nature of the « logical constants » is indicated. In Lecture VIII., « On the Notion of Cause, with Applications to the Free-Will Problem », there is first a discussion of causality, in which Russetiinquires. (1) Whatis meant byacausallaw; (2) What is the evidence that causal laws have held hitherto; (3) What is the evidence that they will continue to hold in the future; (4) How the causality which is used in science differs from that of common sense and traditional philosophy; (5) What new light is thrown on the question of free will by this analysis of the notion of cause » Finally Russe. tries to reach a general account of the logical-analytic method of scientific philosophy, and a tentative estimate of the hopes of philo- sophical progress which it allows us to entertain. These lectures are written with that clearness, force, and subtle humour that readers of RussEtt’s other works have learned to expect. But it is also because these lectures contain the first published indi- cation of the new investigations to which the logical and analytical school, of which RussEtt is the most prominent exponent, is now 314 Isis. 11. 1920 tending, that they must be read and studied by all who are interested in science or philosophy, or scientific philosophy. Pu. E. B. Jourparn. W. M. Flinders Petrie. — Tools and Weapons illustrated by the Egyptian collection in University College, London, and 2,000 outlines from other sources. Gr. in 4°, vi-+728 p., 4++Lxxix pl. London, British School of Archaeology in Egypt, University College, 1917. Eyer since I had read Perrie’s History of Tools in Science Progress, t. 12, p. 71-82, London, 1917, I looked forward to seeing the book of which he then announced the publication, but circumstances delayed the realization of my wish until now. This collection of admirably classified photographs and drawings with introductory explanations is a fundamental contribution to our knowledge of primitive technology , and it throws also much light on the development of early civilization. The book is at the same time a critical catalogue of the Eyptian tools and weapons kept at University College. The sources and dating of each form have been the main objectin view. It must be remarked that Perriz has dealt only with metal implements; stone implements, so abundant in Egypt, are not touched on. One of the author's objects being to illustrate the international relations of Egypt, most of his attention has been given to Mediterranean forms. This publication is the more welcome that hitherto while weapons were assiduously studied, tools have been very much neglected. In the classification of the objects of each class, the genetic connection of changes has been followed. Perrriz has also been guided by the legitimate assumption that copper, bronze, iron and brass tools always succeeded in that order, except when there was some individual evidence of dating to the contrary. « No attempt has been made to follow the movements of types as indicating the movements of races. There is not yet enough known, to come to any safe conclusions from such arguments. Sometimes the distribution of a type may be referred to historically known movements of peoples at the same period, which is a legitimate use of history, but a present in our great ignorance of distribution of types, of the dating of objects, of the extent and direction of trade, it is premature to deduce history from types of tools. All that can be said is that strong negative evidence may be drawn from proyed dissimilarities, which contradict supposed lines of connection ». I have quoted this paragraph in extenso to show how cautions the author is We feel safe in his company. Yet his investigations have led him to state certain conclusions which will be startling to many people. I quote them briefly : REVIEWS 315 I. — « Eighteen different tools, or forms of tools, which were usual in Egypt, were all of them unknown in other lands.Even if there were resemblances to one or two of them, that still leaves the great mass of the usual tools of Egypt standing apart from those of all other countries. This is the case from the Prehistoric age down to the ‘Roman occupation. From the later instances we know that this isolation of types accompanied a considerable intercourse, and does not imply that one country was ignorant of another. What is does mean is that each country had its own independent civilization, had developed its own modes of work, and had thus a barrier against influences of a rival land. » , Tl. — « Fourteen forms current in other lands, west and east, were ignored in Egypt. » III. — About as many forms ‘were widely spread in Egypt and abroad. « Thus many lines of trade and connection are indicated by the transfer of the forms of tools, in accord with was is known from other sources, while the remarkable resisting power of each country against the introduction of some of the commonest types, shows how strong and independant were the separate civilizations. » These conclusions based upon the study of a very large archaeolo- gical material which is placed entirely under the eyes of the reader will give much food for thought to the ethnologist and may possibly sober some of them who are too easily taken off their feet by their own imprudent generalizations. For examples and an enumeration of the many tools investigated I must refer the reader to the book itself. Four synoptic tables at the end of the introduction will enable him to see at a glance the distribution in space and time of each form of tool. G. S. Fighth Critical Bibliography of the History, Philosophy and Organization of Science and of the History of Civilization (to April 1920) This eighth bibliography has been prepared at the Carnegie Ins- titution of Washington and I have to thank the President of the Carnegie Institution, the Secretary of the Smithsonian Institution and the Librarian of Congress for the many courtesies extended to me during its elaboration. This bibliography contains a large number of German publications, which appeared during the war and which it had not been possible to include in the previous bibliography. There are still many important German publications which I have been hitherto unable to see. Many of the notes are due to D' CHarLes SINGER who has become co-editor of Jsis, and to our much lamented friend Puuie E. B. Jourpain. A biography of the latter will appear in a subsequent number of /sis. SincEr’s notes are signed C. S., and Jourpain’s, J. More collaborators are needed to help us fulfill our task. The editor’s work would be greatly simplified if the collaborators would kindly : 1. observe the typographical disposition of the published notes and follow it closely; 2. typewrite their notes, using a sheet or slip of paper for each of them and writing on one side only, with little or no underlining and enough space between the lines to allow for corrections ; 3. state periodically which periodicals they have read. Readers and authors alike are earnestly begged to read my article « Synthetic Bibliography » published in the present issue of /sis, in which the aim and method of our cooperative undertaking are explained. This will enable the authors to do better their own share of the work and the readers to make a fuller use of it. This article contains also a complete plan of the bibliography. Itis well to repeat here once more that Part I is the fundamental classification (by cen- turies). Part II and III — historical and systematic — contain only such items which could not be included in Part I because they deal with periods longer than two centuries. a cl Se) WILDGA: Ci gSvnV As Gs: Ss LV) A.C: 317 Medical and biological books and papers should be sent to D' CHaries Sincer, Westbury Lodge, Norham Road, Oxford, England; all others tome, Harvard University, Cambridge, Mass., U.S. A. Carnegie Institution, Washington D.C. April 26, 1920. GEORGE SARTON. PART ol Fundamental Classification (centurial) S. Vill A.C. Evelyn-White, H. G. Hresiop, the Homeric Hymns and Homerica with an English translation. London, 1914. The Lorp classical library. Isis This is we believe, the only accessible edition in which the entire works of Hesiop, genuine and apocryphal, are to be found in a single volume Both Hrsiop and the Homeric Hymns throw many sidelights on early scientific conceptions. C.S8. S. V A.C. Bignone, Ettore. (I poeti filosofi della Grecia). Emprepocir. Studio eritico, traduzione e commenti delle testimonianze e dei frammenti. xit + 688 p. Torino, Bocca, 1916. ISIS Meissner, Bruno. Ein babylonischer Fischereivertrag. Orientalische Literaturseitung, XVII, Sp. 481-483, 1914. 1s13 A contract of the time of Darius II, Persian king from 425 to 405. Taylor, A. E. PARMENIDES, ZENO and Socrates. Proceedings Aristotelian Society, vol. 16, p- 234-289, 1916. 1818 Important contribution to the history of early Greek logical theory. Taytor deals especially with the use made by PaRMENipES of the appeal to an infinite regress and with his attempted refutation of idealism. As a preliminary to this, he goes into details about the dramatic setting which Prato provided for the discussion, a subject on which the commentators seem to have been unduly silent. ae Wright, Jonathan. Modern commentaries on Hippocrates. Annals of Medical History, I1, p. 34-43, 126-135. New York, 1919; Scientific Monthly, vol. 9, p. 62-72. New York, 1919. 181s S. IV A.C. : Boutroux, Léon Sur l’harmonique aristoxénienne. Revue Générale des Sciences, t. 30, p. 265-274. Paris, 1919. 1818 Comparaison des théories musicales des Pythagoriciens et des Aristoxé- niens basée surtout sur Cl. Ptolemaei Harmonicorum libri tres. « Le VOL. 11. — 2. Vou. 111-2 22 318 S. M1 AC. S. IA.C. S. 1 A.C. systéme propre d’ARISTOXENE repose surtout sur la confusion considérée comme un fait expérimental entre le limma et la moitié d’un ton, confusion géniale quile conduit a trouver le principe du calcul par logarithmes. Par cette nouvelle maniére de calculer les intervalles au moyen d’une unité additive, A. affranchit non pas absolument mais dans la mesure légitime, la musique-art de la musique-science, et il consacre un systéme d’approxi- mation sans lequel tout le développement de l’harmonie moderne aurait été impossible, » G.S. Brieger, Walter. Zur Entsalzung des Meerwassers bei ARISTOTELES. Chemiker Zeitung, Nr. 74, p. 302. Céthen, 1918. ISIS Robin, L. Etudes sur la signification et la place de la physique dans - la philosophie de Puaron, 96 p. Paris, Aucan, 1919. Isis S. ill A.C. Ovio, Giuseppe. L’ottica di Evucrtipe. xx+416 p., 260 inc. Milano, Hoeput, 1918. Isis Sudhoff, Karl. Die eiserne Hand des Marcus SerGius aus dem Ende des 3. Jahrhunderts vor Christo. Mit. sur Gesch. d. Medizin u. Naturw., vol. 15, p. 1-5. Leipzig, 1916. 1sI8 Perhaps the oldest document concerning an artificial hand. It was made to replace one lost in war by Marcus Seretus, Catilina’s great grandfather. Cfr. Puiny, Nat. Hist., lib. VII, ed. Maysorr (1875), vol. II, p. 26. G. S. Thramer, Ed. Caro Censorius und die Griechenmedizin. Mitt. zur Gesch. d. Med.u. Naturw., XIV, p. 404-405. Leipzig 1915. IsI8 S. 11 A.C. Leffingwell, Georgia Wiliiams [1893- ]. Social and private life at Rome in the time of Priaurus and Trrence. (Thesis, Ph. D.) (Studies in History, Economics and Public Law.) 140 p. New York, Columbia University, 1918. Isis Regnault, Félix. Terre cuite grecque représentant une femme médecin en consultation. Bull. de la Société francaise dhistoire de la médecine, XIII, p. 47. Paris, 1914. ISIS A terra cotta (British Museum, n° 529) is thought to represent a woman with a lancet in her hand about to perform a minor operation on a second female figure. C.S8. S. 1 AC. Strabo. The Geography of Srraso in eight volumes edited and translated by the late H. L. Jones and J. R. S. Srerrerr. Vol. I. First two books. xuiv-+532 p. Lors classical library, London, HEINEMANN, 1917. ISIS First attempt to render into English the most important work on the science of geography that antiquity has left us. The first two books here translated contain the introductory matter on the principles of geography and are for most readers the most interesting of the 17 books of which the entire work is composed. The translation is accompanied by an introduction with very full bibliography. : Soi Svar 319 S.1 Celsus, Aurelius Cornelius. Opera quae supersunt ed. Fr. Marx. (Corpus Medicorum Latinorum, I) Largein-8°. cxry + 484 p. Leipzig, 1915. TEUBNER. Isis This very fine work of scholarship has brought the text of CrLsus to its final stage. Editions of texts though highly necessary and laborious to prepare are not easy to praise. In this instance we are provided with everything that such a work should give. With this volume and the con- cordance of Milligan the student of Ceisus is now provided with a complete apparatus. It is much to be regretted that there is no satisfactory transla- tion into English of this very valuable and interesting medical work. C.S. Feis. Verwendung des Menstrualblutes bei Josrpnus. Mitt. zur Gesch. d. Med. u. Naturw., t 18, p. 256-257. Leipzig, 1919. Isis Two footnotes to JosepHus Ftavius (JosepH BEN Martruias ; 37-ca 95), de bello judaico, IV, c. 8, 4; VIII, c. 6, 3. Gas: Smith, Vincent A. The Indian travels of Apottontus of Tyana. Zeit- schrift der deutschen Morgenlandischen Ges., t. 68, p.329-344, 1914, I8I8 Apo. was in all probability not more than 80 at the time of his death in 97 or 98. We may accept his journey to Babylonia and India as a fact; is took place within the years 39-47. The Indian journey is best assigned to the cold season of 43-44. The statements of Aron. concerning the diffusion in the Panjab of the knowledge of Greek language, literature and mythology are grossly exaggerated. ' Wellmann, Max. Die Auripius-Hypothese des neusten Cre.sus-Heraus- gebers. Mitt. zur Gesch. d. Med. u. Naturw., t. 16, p. 269-290. Leipzig, 1917. 1818 Sharp and thorough criticism of Frieprich Marx’ edition, 1915. WELLMANN is absolutely opposed to this editor’s theory that Cetsus’ work is based upon a work of T. Avuripius Sicunus, a pupil of AscLEPrapEs (120-40 B. C.). Auripius’ work is only known through extracts quoted by Cartius AURELIANUS and the discussion is centered upon a comparison between these extracts and the corresponding texts in CELsus. G.S. S. Il Galen. In Hippocratis de natura hominis ; in Hiepocraris de victu acutorum ; de diaeta Hippocratis in morbis acutis, ed. I. Mer- waupt, G. Hetmreica et I. WESTENBERGER (Corpus Medicorum Graecorum, V,9, 1), xtvim1-+-488 p. Leipzig, Teusner, 1914. ists Galen. In Hiepocratis Prorrheticum I ; de comatae secundum Hippo- CRATEM ; in HippocraTis prognosticum, ed. H. Diets, I. Mewaupr etl. Heee (Corpus medic. graec., V, 9, 2), xxx1v-+492 p. Leipzig, TEUBNER, 1915. ISIS The publication of the Corpus medic. graec. under the auspices of the Universities of Berlin, Copenhagen and Leipzig has naturally proceeded but slowly during the last six years. These accurate, scholarly and beau- tifully printed texts replace as they appear the wretched edition of Kiinn. The establishment of these texts, together with those of the Corpus medic. latin. is perhaps the most noteworthy event in the historical study of medicine in our time. C.S. © 320 Ss. III Galen. On the Natural Faculties, edited and translated by A. J. Brock Lorep Classical Library, London, Hrinemann, 1916. TIS It is a remarkable fact that the works of one of the greatest physicians of all time have never been rendered into any modern language. English is perhaps the worst off of all for except a small privately printed fascicule On the Hand by Tuomas Betxor, 1848), until now there was no work of G. translated into it. D' Brock is thus a pioneer and his work will be accor- dingly prized. The work he has chosen is thoroughly illustrative of G’.s method and his translation, fluent and accurate. The introduction however is not satisfactory for while any information concerning G. would be valued, it is yet impossible to tell the history of ancient, mediaeval and Renaissance medicine in the course of 30 small pages. C.S. Gossen, lohannes. [1884- ] De Gatenti libro qui obvoyis Tepi opuyudy inseribitur. Diss. inaug. phil., 39 p. Berlin, 1917. Ists Pausanias. Description of Greece edited with an English translation by W. H.S. Jones, in six volumes, Logs classical library, London, HEINEMANN. Vol. I, 1918. ISIS We welcome this edition as more handy and accessible than the monu- mental ed. of SirJ. G. Frazer. The character of Pausanias’ work requires copious annotation and the design of the series might have been somewhat modified to allow for this. There is an admirable but too brief introduction. C.S. Sehiitte, Gudmund. Der Ursprung der handschriftlichen ProLemAus- Karten. Mitt. sur Gesch. d. Med. u. Naturwiss., t. 13, p. 573-577. Leipzig, 1914. ~ 1818 A survey of cartographical technique enables one to date the first manu- script Ptolemaic maps. The existence of picturesque peculiarities, chiefly representations of men and animals, furnishes the necessary criterium. One thus obtains the following series : I. Ptolemaic maps (text, 11° cent.); European local maps of the Notitia Dignitatum (1v" c.); Il. Tabula Peutin- geriana (tv'"); III. Asiatic and African local maps of the Notitia Dignita- twm (yt); mosaic map of Madaba in Palestine (v1"). G.S. (dy come DN als Sudhoff, Karl. Vom Pestsamen des Gatenos. Mitt. zur Gesch. d. Med. u. Naturwiss., t. 14, p. 227-229. Leipzig, 1915. ISIS About the twa Aowod omépuata to which Garn refers in his tepi diapopac Tupetiv (I, 6), also in his tpd¢ Tliowva trepi TH¢ Onprakiys (16). These two texts are insufficient to prove that GaLen had any clear idea of a theory of infection. G.S8. fs ttaih We AU Sayeed 2 Lippmann, Edmund 0. yon. Ueber chemische Papyri des 3. Jahr- hunderts n. Chr. Chemiker Zeitung, p. 589. Coethen, 1917. Reprint. 5 p. 1818 The author’s new essay on the Leidener and Stockholmer papyri which he first studied in 1913, is suggested by Mrs. INczBoRG HAMMER JENSEN’S investigations (Danish Acad. of Sciences, 1916). Serenus, Quintus. Liber medicinalis ed. F. Votimer. (Corpus medic. latin., II, 3.) Large in-8°, 26 + 80 p. Leipzig, TrEuBNER, 1916. Isis A medical poem probably of the in" cent., which exercised considerable S.IV S:V S. VI 321 influence on the very few medical works that have come down to us of the Dark Ages (e. g. Benepicrus Crispus and Watarrip StraBo). The work attained some popularity in the xvi" century. There has been no critical edition till now. See Votumer, Nachtrige..., Philologus, t. 75, p. 128-133. C.8. S.1V Ausonius, Decimus Magaus. Edited and translated by H. G. Evenyn- Waite, in 2 vol. Lors classical library. London, Heinemann, vol. I, 1919. 1318 Lippmann, Edmund O. von. Ueber das erste Vorkommen des Namens « Chemie ». Chemiker Zeitung, p. 685. Coethen, 1914. ISI8 The first use of the word chemia has been generally ascribed to Jutius Firmicus Maternus, in his astrological textbook Mathesis, A. D. 337. But the relevant phrase : scienltiam alkamie (alchimiae) is an obvious inter- polation introduced by Jon. ANnGELUS in the partial ed. of the Mathesis included in his Opus Astrolabii, Augsburg 1488 and which was kept in the ed. princeps, Venice 1497 and latered. The first use of the word Xnuta or xnmeta is found in the writings of the Alexandrine writer Zostmos of Pano- polis (i cent.). G. S. Sudhoff, Karl. Theodosianische Kriegsinvalidenversorgnung. Mit. zur Gesch. d. Med. u. Naturw., t. 16, p. 431-433. Leipzig, 1917. 18I8 This particular law (VI, de veteranis titulus XX) dates of A. D. 320. SupHorr publishes with it Jacopus GorHorrepUs’ commentary (Man- tuae, 1740). G. S. Ss. V Marceilus Empiricus. De medicamentis, ed. M. NrzpeRMANN. (Corpus medicorum latinorum, V), large in-8°, xxvi-+ 368 p. Leipzig, TEUBNER, 1916. ISIS The institute for the History of Medicine at Leipzig among its many other services to scholarship is promoting a complete corpus of the Latin medical writers. M. E. of Bordeaux represents the lowest type of provincial super- stition. His work is interesting not simply to the philologist and to the medical historian but also to the anthropologist. It is also important for the influence it had on the early English medical literature. Good critical edition. The index though copious, we have found less useful than we had hoped. Cc. S. Ss. VI Probst, O. Isipors Schrift de medicina. Archiv fiir Gesch. d. Med., VIII, p. 22. Leipzig, 1914. ISIS Scanty as is the glimpse of medical practice afforded by Isiporn, there is no other source of the vi-viith cent. that is more valuable. The author endeavours to trace I.’s medical ideas to the sources. He makes out a good case for the relationship of the Isidorian text to CazLius AURELIANUS and to the Pseudo Soranic Quaestiones medicinales. CHS: Procopius. History of the Wars, edited and transl. by H. B. Dewine (in 7 vol.). Vol. I-III, Lors Classical Library. London, Heinemann, 1914-1919. isI8 322 SH VIR gS AVI IS sk MSH Sudhoff, Karl. Die Verse Istpors von Sevilla auf dem Schrank der medizinischen Werke seiner Bibliothek. Mit sur Gesch. d. Med u. Naturw., XV, p. 200-204. Leipzig, 1916. Isis S. Vil Laufer, Berthold. Origin of Tibetan writing. Journal of the American Oriental Society, t. 38, p. 34-46, 1918. Isis Criticism of the fanciful theory of A. H. Franoxe, later indorsed by A. F. R. Horrns, according to which writing would have been introduced into Tibet from Turkistan, more particularly from Khotan. L. shows that the Chinese and Tibetan annals agree in establishing that it was irtroduced into Tibet from India during the reign of King SRON-BTSAN SGAM-PO between 630 and 648 A. D. by T‘on-mi or T‘ou-Mr. S. Vill Cook, Albert Stanburrough [1853- ]. The old English Elene, Phoenix and Physiologus, 1.xxx1x 4- 241 p. New Haven, Yale University, 1919. 1818 Edition of these three little writings, ascribed to CynewuLF, with critical introductions, notes, bibliographies and glossaries, G.S. Degering, Hermann. Ein Alkoholrezept aus dem 8. Jahrhundert, Sitzungsber. d. kgl. Preuss. Ak. d. Wiss., t. 36, p. 503-515. Berlin, 1917. 1818 For criticisms of this work see LippManN and SuDHOFF under S. xIt. G. S. Vallauri, Mario. Un testo medioevale indiano di medicina. Riv. di storia critica d. sc. med. e natur., t 7, p. 6-10, 1916 Isis Treatise of pathology by Wrinpa-Mapuava of which the author is preparing a translation. It is the first Indian text in which pathology is treated as a separate branch of science. Vrinpa wrote also a treatise of therapeutics entitled Siddhayoga (perfect cure). VALLAURI gives the table of contents of the first treatise. G.S S. IX Sudhoff, Karl. Das Kapitel iiber die Krankenpflegein der Benediktiner- regel mit althochdeutschen Interlinearglossen in einer St. Galler Handschrift des 9. Jahrhunderts. Mit. sur Gesch. d. Med. u. Naturw., t. 14, p. 4-5; t. 16, p. 114. Leipzig, 1915-1917. 18I3 S. Xl Feldhaus, F. M. Medizinisches aus dem THropuitus, um 1100. Mit. cur Gesch. d. Med. u. Naturw., XVI, p. 436-437. Leipzig, 1917. 3818 Ex Turopuitus’ Lumen animae. Feldhaus, F. M. Ueber die Kennzeichen an Glocken der dltesten Periode. Geschichtsblitter fiir Technik..., t. 3, p. 100-104, 1916. isis The oldest European text relating to beli founding is by TaropHiLus, ca. 1100 (publ. in 1874 by R. Erre:sercer von EpEtBerG in Quedlenschr. f. Kunstgesch., t. VIL). F. maintains that Tueopnitus describes the S. XII 323 Chinese technique, which was abandoned in Europe ab. 1200. The oldest clock of this kind (at least in Germany) hung in Diesdorf, is now in the Museum of Halle; it must date of ca. 1011. The oldest dated clock, 1144, is in Iggensbach. It is here reproduced. F. describes the charac- teristics of these oldest bells. G. 8. Sudhoff, Karl. Ein krankenbericht des Turopayxaxt (11. Jahrh., Bulgarien). Mit. sur Gesch. d. Med. u. Naturw., t. 15, p. 473. Leipzig, 1916. 1818 Apropos of a short text in Miene. Patrol. graeca, posterior, t. 126, col. 477; 1864. Victoria and Albert Museum. Department of Textiles. Guide to the ‘Bayeux Tapestry, 42 p., XII plates. London, 1914. 1818 Contains a description of this famous « embroidery » (for it is no properly speaking a tapestry), also its history, the Latin inscriptions with translations, notes on the photography kept at the Museum, bibliogr. and index. G.§. S. xIl Lippmann, Edmund O. von. Neue Beitrige zur Geschichte des Alkohols. Chemiker Zeitung, p. 865, 883, 909. Reprint, 15 p. Coethen, 1917. 1818 Discussion of DrGERine’s article (see under S. vi). This alcohol recipe was found im a xu-x1it® cent. Ms. in the Premonstrants Convent of Weissenau. It is essentially the same as another xm‘! cent. recipe of a San Gimignano Ms. publ. by Pucornortt in his Storia della Medicina (1855). Drcerine traces these two Mss. back to a common yh cent. source. SupHorr (see below) and Lippmann reject this conelusion. According to the latter, the Ms. W (that is the Weissenau Ms.) may be dated back as well as the one of the Mappae Clavicula,to the xi" cent.; the Ms. G (that is the San Gimignano Ms.) is a later one. There is no proof that other texts have preceded W; for all that we know W may well be the earliest or one of the very earliest texts of its kind. If earlier texts exist they cannot be much older. An yinth cent. source is entirely out of the question. G. 8. Singer Charles A review of the medical literature of the Dark Ages with a new text of 1110. Section of Hist. of Med., Proc. Royal Society of Med., t. 10, p. 107. London, 1917. 1818 Gives a long text that was in use in an Anglo Saxon monastery, traces the relation of the medical system of Anglo Saxon England to some of its sources, especially Salerno. Brief account of the state of medecine in the Dark Ages. C.S. Sudhoff, Karl. Eine neue Handschrift des « Liber medicinalis » Pseudo-Democriti aus dem 12. Jahrh. Mit. sur Gesch. d. Med. u. Naturw., t. 14, p. 315-322. Leipzig, 1915. Isis Codex B. 61 (p. 145 v — 153 r) of the Biblioteca Vallicellana, Rome. This codex contains a « Dyascorides », an alphabetical « Liber graduum », a short « Liber de quatvor humoribus » and finally the « Liber medicinalis Democriti philosophi » which S. describes and compares with a similar Ms. analyzed by Jos. Here in 1913, namely the Augiensis lat CXX, written about 900, and also with two other Mss. still unpublished, the Monacensis lat. 1487 and the Monacensis lat. 23535. Fragments of Vallic. B. 61 are quoted. G. 8. 324 S, Xu Sudhoff, Karl. Der Pistoiese Accorso (Accursius) und die Uebersetzung des pseudo-galenischen « Liber regiminis vel de virtutibus cibario- rum », auch « de dissolutione continua » genannt. Mit. sur Gesch. d. Med. u. Naturw., t. 16, p. 24-27. Leipzig, 1917. 1818 Sudhoff, Karl. Ein Alkoholrezept aus dem 8. Jahrhundert? Natur- wissenschaftliche Wochenschrift, XVI, p. 681-683. Jena, 1917. Isis Criticism of an article of DeaeriNe (see under S. vit; see also LIPPMANN under S. xm) which would confirm Digs’ theory according to which the making of alcohol can be traced back to ancient times through the Mappae Clavicula etec.. S. shows the fragility of DrGERine’s argument. According to S. this alcohol recipe dates of the early xu cent. G.S. Sudhoff, Karl. Zur Anatomie des Vindicianus. Archiv f. Gesch. d. Medizin, VIII, p. 414-423. Leipzig, 1915. 1818 Gives the text from a xm‘) and a xiv'® cent. Ms. of a short anatomy sometimes described in the Middle Ages as an « Anatomia Galeni » some- times as“« Epistola Vindiciani ». C. 8. Sudhoff, Karl. Die Kurze « Vita » und das Verzeichnis der Arbeiten GERHARDS VON Cremona. Arch. f. Gesch. d. Med., t. 8, p. 73-82. Leipzig, 1914. Isis The name of GERARD OF CREMONA is attached more frequently than any other to Latin versions of Arabic scientific and philosophic works. An account of him prepared by a pupil was long ago discovered and publ. by Boncompaeni. This text is here reprinted by SupHorr from four Mss. together with the identifications of some of the 71 works with which it credits GERARD as a translator. C.S. Wiedemann, Eilhard und Hauser, F. Ueber Schalen die beim Aderlass verwendet werden und Waschgefiisse nach Gazart. Archiv f. Gesch. d. Med., II, p. 22, 1918. Isis Detailed description with diagrams of a series of pneumatic instruments. The work from which these are taken is by a Mesopotamian writer who fl. at the end of xm and the beg. of sit; its derives its inspiration from Hero. It is now widespread in the East. The authors have themselves made models in imitation of some of these figures; these figures imply a good Knowlegde of hydrostatics. .S S. Xill [Bacon, Roger]. The Open Court, vol. 28, p. 449 sq Chicago, 1914. Isis The number of the Open Court for August, 1914, is entirely devoted to a celebration of the 700t® anniversary of the birth of RoGErR Bacon (1214-1292), and contains many portraits of him. After a short introductory note to the number, by Carus, an anonymous biography of B. is reprinted from Old England’s Worthies (London, 1853). Di#rine’s contrast between Roger Bacon and Francis Bacon, very much in the favour of the former, is translated by Lypia G. Rosinson from Diinrine’s Kritische Geschichte der Philosophie. Luoyp shortly discusses B.’s meta- physics, methodology, and moral philosophy; GurHe discusses B.’s knowledge of mathematics, astronomy, and optics, and his attitude towards magic, astrology, and alchemy; and Jourparn points out the correctness of B.’s attitude towards Aristotelian logic, and gives an interesting proof of B.’s that a continuum is not composed of points. J. S. XIII 325 Baeumker, Clemens [1853- ]. Roger Bacon’s Naturphilosophie, insbesondere seine Lehren von Materie und Form, Individuation und Universalitaét, v + 74 p. Miinster i. W., AscHEenporrr, 1916. Isis Bindoni, Giuseppe. Indagini critiche sulla Divina Commedia con dise- gni e tayole illustrative, 664 p. Milano, ALBRicui e SeGart, 1918. Isis Ferckel, C. Diagramme der Sexualorgane in mittelalterlichen Hand- sehriften. Archiv f. Gesch. d. Med., X, p. 255, 1 pl., 1917. Isis Small but valuable collection of texts and figures of the organs of sex. One of these is taken from a 1x‘" cent. Ms. and five from x1u*" cent. Mss c. S. Handerson, Henry E. [1837-1918]. Gitperrus Anauicus, Medicine of the xui'" century, with a biography [bibliography and portrait] of the author, 77 p. Cleveland Medical Library Association (for private distribution). Cleveland, Ohio, 1918. Isis There are not many effective studies in English of the work of mediaeval physicians and this is certainly the best and most lucid that has yet appeared The book is scholarly and thorough without being heavy and does credit both to its author and to the Society that has issued it. C.S8. Hertling, Georg Friedrich Graf von [1843- ]. AuBertus Maenus. Beitrige zu seiner Wiirdigung. 2" Aufl., vir-+ 183 p. (Beitr. sur Gesch. d. Philos. des Mittelalters, XIV). Miinster i. W., AScHEN- porrr, 1914. {sI8 First ed., 1880. Lippmann, Edmund O. von. THapparus FLorentTINUS (TADDEO ALDE- RoTTI), tiber den Weingeist. Durchgesehen y. Karu SupHorr, Archiv f. Gesch. d. Med., t. 7, p. 379-389. Leipzig, 1914. ISIS Extract from a Ms. work of Tappro ALpsrorri (1233-1303), Ms. Vati- eanus nr_ 2418, 156, his « Consilia», This x1v‘" cent. Ms. was deciphered by H. Biocn. The extract quoted is the end of the Ms., it begins : « Hec sunt virtutes aque vite primo quod omnes passiones in corpore extremis humoribus procedentes curat sive eicit intrinsece sive extrinsece »... (in all 322 livres). G. 8. Morgenstern, Arthur [1889- |. Das Aderlassgedicht des JouANNeEs von AQuiLA und seine Stellung in der Aderlasslehre des Mittel- alters, samt dem Abdruck der lateinischen Uebersetzung der Schrift Peri flebotomia Yroxratis nach den Handschriften in Bruessel und Dresden. (Med. Inaug Diss., Leipzig) 80 p. Leipzig, Rosertr Noskg, 1917. 1818 Sandys, Sir J. E. Roger Bacon, Proceedings of the British Academy, vol. 6, 18 p. London, 1914. 1318 A very useful bibliographical summary. Gas: Singer, Charles Thirteenth century miniatures illustrating medical practice. Section of the Hist. of Med., Proc. R. S. of Med., 1X, p. 29. London, 1916. Isis Gives a series of figures from a Bodleian Ms. of about 1290, illustrating various aspects of medical life, among them a post mortem examination. CLS. 326 Ss. XII Steele, R.R. A Mediaeval Panacea. Section of the Hist. of Med., Proc. R. S. of Med., X, p. 93. London, 1917. 181s Describes a common mediaeval panacea with the prescription of Roger Bacon whose text is given. Cus: Sudhoff, Karl. Graphische Darstellungen innerer Kérperorgane. Archiv f. Gesch. d. Med., t. 7, p. 367. Leipzig, 1914. 181s Describes the separate organs figured in two x1 cent. Mss. (Oxford and Pisa). The two sets are strikingly alike and illustrate the fixity of mediaeval anatomical tradition. In the later part of the paper, S. presents us with 4 figures illustrating mediaeval post mortem methods. One of these is from a xu", one from a x1v'® and two from xv*® cent. Mss. C.S. Sudhoff, Karl. Die Oxforder anatomische Fiinfbilderserie des Cod. Ashmole 399. Archiv f. Gesch. d. Med., t. 7, p. 363, 1914. 1818 Describes what is perhaps the best executed set of the curious five figure series, a group of figures which enshrined a peculiar pre-Arabian ana- tomical tradition that was in circulation in W. Europe from the x1i'" to the xv'§ century. It is probable that these diagrams were of Alexandrian origin. C. 8S. Sudhoff, Karl. Elf ansteckende Krankheiten vor 1300. Mit. sur Gesch. d. Med.u. Naturw., t. 16, p. 132-134, 1917. Isis Ex Leipzig Codex 1119, verso of last parchment leaf written at the end of xm cent. Hii sunt morbi contagiosi, id est inficientes alios Febris acuta, ptysis, scabies, pedicon, sacer ignis Cancer, lippa, lepra, frenesis, squinancia, antras Such verses are not unfrequently found in Mss. of the xm, xtv and xv cent., but the number of contagious diseases quoted is generally 5, 8 or 9. The text quoted above mentions 11] diseases and moreover is the oldest text of this kind found thus far. See also under S. xiv. G. 8. Sudhoff, Karl. Ein handschriftlicher Splitter zur Pharmakognostik aus dem 13. Jahrhundert, Mit. zur Gesch.d Med, t. 18, p. 155, 1919. — Abergliubische u. Kosmetischen Vorschriften. Ibidem, 255-256. ISIS Two extracts from Cod. 204 quarto, Amplonianus, Erfurt, an Italian parchment Ms. of a little after 1250. G. 8. Sudhoff, Kari. Die Anatomie und die Kirche im Mittelalter. Mitt. sur Gesch. d. Med., t. 14, p. 92, 1915. 1818 Short note with reference to WICKERSHEIMER’S paper (Arch. f. Gesch. d. Med., t. 7, p. 12-14). Although the Church did not absolutely prohibit anatom. dissections in x1 and xiv‘ cent., it controled them, at the same time protecting the anatomists against popular prejudices. The Bull of Bonirace VIII (1300) was misunderstood; nevertheless Guipo DA VIGEVANO (preface to his anat., 1345) says quite clearly : « Quia prohibitum est ab Ecclesia, facere anathomiam in corpore humano... ». G.S. Wickersheimer, Ernest. Les origines de la Faculté de médecine de Paris. Bull. Soc. frang. hist. de la méd., t. 13, p. 249. Paris, 1914. Isis W. gives reason for dating the facultas phisica as far back as 1231. The references to medical study at Paris in x1‘ c. do not justify the title faculty. S. XIV 327 ‘ Wirschmidt, Joseph [1886- ]. THEoporicus TEUTONICUS DE VRIBERG, de iride et radialibus impressionibus. DierricnH VON FREIBEBG, tiber den Regenbogen und die durch Strahlen erzeugten Hindriicke. Zum ersten Male nach den Handschriften hrg. u. mit einer Einlei- tung. versehen, Beitrige sur Gesch. d. Phil. d. Mittelalters, t. 12, xv -+ 204 p., diagr. Miinster i. W., 1914. IsI8 S. XIV Chartularium studii bononensis. Documenti per la storia dell’ Uni- _ versita di Bologna dalle origini fino al secolo xv. Pubblicati per opera della commissione per la storia dell’Universita di Bologna. Vol. LV, f°, 333 p. Bologna, 1919. 1818 _ Bologna was the earliest university after Salerno to have a faculty of medicine. The documents in this vol. refer to the xiv'" cent. ; many are of a medical character. Was: Diels, Hermann. Ueber die Schrift Antipocras des NIKOLAUS VON POLEN. Sitzungsber.der Kgl. Preuss. Akad, d. Wiss., p. 376-394. Berlin, 1916. Isis Criticism of SupHorr’s public. in Arch. f. Gesch. d. Med. IX, p. 31-52, 1915,to which SupHorr answers at great length in Mit. zur Gesch. d. Med., XV, p. 152-155, 1916. SupHorr’s answer is very illuminating. However much Diets may think fit to criticize him, all the historians of science can but aimire SupHorr’s wonderful activity and his inexhaustible learning. Geiss Frati, Lodovico. ALBERTO DE’ ZANCARI. Riv. di storia delle sciense, t. 5, p. 329-338. Roma, 1914. Ist Bolognese anatomist of the first half of S. x1v. Biographical sketch with list of his writings (all in Ms.); 3 biographical documents are given in eatenso. G.S. Morris, Manue!. Die Schrift des ALBERTUS DE ZANCARIIS aus Bologna. De cautelis medicorum habendis, nach Leipziger und Pariser Handschriften. (Inaug. Diss., Leipzig), 44 p. Leipzig, F. PETER Nachf., 1914. Isis Singer, Dorothea Waley. Some plague tractates (x1v'" and xv" cent.) Section of the hist. of med., Proc. R. S. of Med., t. 9, p. 159-212. London, 1916. IsI8 Describes 22 short tracts advising on comportment in presence of the plague. The tract of Joun or Burcunpy (Sir Jon Manpevitie) of 1365 is printed in full in a French version that is perhaps its original form. The relation of this tract to the author of the « Travels of Sir Joun MANDEVILLE » is discussed, C.S. Sudhoff, Karl. Pestschriften aus den ersten 150 Jahren nach der Epi- demie des ( schwarzen Todes » 1348. Nt VII-VIII. Archiv. f. Gesch. d. Med., t 8, p. 175-215, 236-289. Leipzig, 1914. 1818 Two more of a long series of articles and texts published by S., illus- trating the attitude of the mediaeval physician towards visitations of the plague. The series when complete will forma very valuable study of an important aspect of mediaeval life. C.S. Sudhoff, Karl. Augendurehschnittsbilder aus Abendland und Mor- genland. Archiv. f. Gesch. d. Med , t. 8, p. 1; 1914. 1818 A group of texts and figures of x1v‘tand xv'' cent. illustrating the contem- 328 S XV porary views on the structure of the eye. The essential unity of these views is demonstrated. §. then proceeds to link up the Western with the Eastern view. Here again the two groups are in essential unity but these are minor divergences which it is not easy to account for. C.8. Sudhoff, Karl. Fiinf ansteckende Krankheiten. Mit. sur Gesch. d. Med. u. Naturw., t. 14, p. 405-406; 1915. 1818 Ex Ms. Breslau univ., III, fol. 20, f. 102 v., second half of x1vt) cent. Nota quinque sunt morbi contagiosi unde versus : Lepra, febris, lipp1, scabies, morbusque caducus Corporibus nostris transicione nocent With notes on other contemporary texts refering to 5 or 8 contagiou diseases. See also under 8. x11. GS. [Sudhoff, Kari.| Eines Rostocker Arztes aus der Mitte des 14. Jahrh., Magister Heyricus pE Roprestock, Gesundheitsregel. Mit. sur Gesch. d. Med., t. 18, p. 32-33; 1919. IsI8 « Nota regimen medicum secundum magistrum Henricum DE RopEsTock. Primo debes vitare cibaria ventosa... » (27 lines), ex Msc. III, A, I, of the University library of Breslau. G.S8. S. XV Feldhaus, F. M. Drahtzieher im 15. Jahrhundert. Geschichtsblitter f. Technik, t. 2, p. 153-155; 1915. Iss Johnsson, J. W. S Les origines de la syphilis en Danemark, Bull. Soc. frang hist. méd., t. 13, p. 122; 1914. 1818 Two early entries in the Danish records which negative the Columbian origin of syphilis : one in 1483 before the discovery of America, the other in 1493 before the Naples outbreak. C.S. Library of Congress. Catalogue of the Joun Boyp Tuacner [1847-1909]. Collection of Incunabula, compiled by Frep. W. ASHLEY, 329 p., illustr. Washington, Government Printing Office, 1915. I8i8 Meyerhof, M. Die erste Erwilnung der Syphilis in Aegypten, 1498 n. Chr. Mit. sur Gesch. d. Med., t. 16, p. 438; 1917. isis In the chronicle of Ipn Isas, reference io a « ae eruption » (al-habb al-frangi) at the end of 903 A. H (= 1497-1498 A. D.). The first Arabic physician to mention syphilis is Isn-Satuom (cfr. SemEL in SupHOFF’s Festschrift). G. S. Ross, Sir E. Denison. Note on a school of Oriental languages in China. New China Review, t. 1, p. 38-40. Hongkong, 1919. ISIS The « office of foreigners » (Sst-i-kuan) established in 1402 by the Ming emperor YUNG-LO. Gass Sticker, Georg. Morbus gallicus. Mit. sur Gesch. d. Med. u. Naturw., Gb Spe hie Ss LOO: 1818 SupuHorr has already shown that the Mal de Naples of 1495, which marks the beginning of the legendary history of syphilis, was really an epidemic of abdominal typhus. St. calls the attention upon a very similar epidemic which broke out at the siege of Louvain by the French in 1635, was then carried to Nymegen and there carefully described by IsBRaND VAN DJEMERBROECK, who uses the words febris gallica, morbus gallicus. Gass 8. XV 329 Singer, Charles. Figures of the Bristol Guy pr Cuauuiac MS. (circa 1430). Section of the hist. of med., Proc. R. S. of. med., t.10, p 71; EMT I8I8 Examines the figures of surgical instruments in a neglected Ms. and seeks to bring them into line with the general course of mediaeval surgery. C. S. Sudhoff, Karl. Die graphische Weiterbildung der anatomischen Fiinf- bilderserie uus Alexandrinerzeit und eine anatomische Serie aus Stockholm. Archiv f. Gesch. d. Med., t. 8, p 129-145, 2 pl.; 1914. Isis Describes a remarkable series of anatomical drawings in the five meter long parchment « Roll of Joun ARDERN » at Stockholm. The series involves some interesting sections which were perhaps copied or suggested from Mss. of Henry DE MonpDEvILLE. ae Oat Sudhoff, Karl. Heinrich LourrenperGs « Versehung des Leibs » in Versen (1429). Mit. sur Gesch. d. Med., t. 15, p. 188-191; 1916. Igi3 Sudhoff, Karl. Ordnung fiir das St. Antonius-Spital zu Bern aus dem 15. Jahrhundert. Mit. sur Gesch. d. Med., t. 14, p. 407-409; 1915 Isis Sudhoff, Karl. Mittelgriechische Beschwérungen und Gebete gegen Krankheiten und eine Liste von Kérperteilen aus einem €EopKioudc, Mit. sur Gesch. d. Med., t. 16, p. 257; 1917. Isis Extract from an exorcism dating of xv or xvi'h cent., publ. by A. T. Atmasor in Ljetopisj, VI, Odessa, 1901, containing long enumera- tion of parts of the body and organs from which the evil mvevuata dxddapta) must be conjured away. Torkomian, V. H. AmiRDOLRATHE D’AMASSIE, médecin arménien du xv® siécle. Bull. Soc. frang. hist. méd., t. 13, p, 444; 1914. ISIS A welcome addition to the very small list of writings on Armenian medi- cine, a system mainly derived from Arabian and Syriac sources. OC. 8. Wickersheimer, Ernest. Les maladies épidémiques ou contagieuses et la Faculté de médecine de Paris de 1399 a 1511. Bull. Soc. frang. hist. méd., t. 13, p. 21; 1914. ISIS Deals with references to plague, leprosy and syphilis in the Commentaires of the Faculty of Med., Paris. C.S. Winship, George Parker (editor). Census of fifteenth century books owned in America. Compiled by a committee of the Bibliographical Society of America, xx1v-++-245 p. New York, Public Library, 1919. isis See Isis, II, p.103. Reprinted with additions Sept. 1919 (p. 226-245) from the Bull. of the N. Y. Public Library of April-Decemb. 1918, August 1919. An introduction retraces the history of the undertaking and explains the methods followed. The Census reports over approximately 13.200 copies of more than 6.640 titles, on the basis of information col- lected from 169 public and 246 private collections. Most useful undertaking very ably carried through. Let us hope that G. P. Wrnsuip willl be given the necessary facilities to keep this Census up-to-date. His address is : Widener Library, Cambridge, Mass. G. 8. 330 S. XV Zaunick, Rudolph. Tintenrezepte des 15. und 16. Jahrhunderts. Geschichtsbl. f. Technik, t. 4, p. 74-75. Berlin, 1917. 1818 Zaunick, Rudolph. Klage iiber die Sauglingssterblichkeit im 15. Jahr- hundert. Mit. zur Gesch. d. Med., t. 14, p. 229, 1915. 1818 Zimmermann, L. SALapiInr DE AscuLo... Compendium aromatorium, vil + 142 p. Leipzig, Barru, 1919. ; IsI8 SALaDINI's work on drugs was written between 1441 and 1463. Latin text and transl. is here given from a printed ed. of 1572. It gives us a good idea of the drug armamentarium of the Renaissance physician. It contains a contemporary list of the works needed, a catechism on the nature and uses of drugs, a description of medical herbs, their habitats and the method and time of gathering them, their doses ete. It is under the strongest Arabian influence and uses many Arabian terms. C.S. Baldacci, Antonio. LEONARDO DA VINCI, botanico e fondatore del metodo sperimentale. Memorie d. R. Accad. d. Sci. dell’ Istituto, serie VII, t. I, 14 p. Bologna, 1914. — La botanica di LEONARDO DA Vinci desunta dai manoscritti della Biblioteca dell’ Istituto di Francia, Ibidem, II, 20 p., 1915. — La botanica nel Codice Atlan- tico, Ibidem, III, 26 p., 1916. ISIS Beltrami, Luca. Documenti e memorie riguardanti la Vita e le Opere di LEONARDO DA ViNCI, in ordine cronologico, x + 222 p. Milano, TREVES, 1919. Isis Bilancioni, Guglielmo. Leonarpo pa Vincre la fisiologia della respira- zione. Archivio di storia della scienza, I, p. 157-174. Roma, 1920. Isis Bottazzi, Filippo. Un esperimento di Lronarpo sul cuore e un passo dell’ Iliade. Raccolta Vinciana, X, p. 153-163. Milano, 1919. sts Favaro, Antonio. Passato, presente e avvenire delle edizione Vinciane, Raccolta Vinciana, t. 10, p. 165-219. Milano, 1919. Isis Favaro, Antonio. Il posto di Lronarpo nella storia delle scienze, Scientia, t. 26, p. 437-448. Bologna, 1919. 1818 Fayara, Antonio. Difficultés que présente une édition des ceuvres de L&roNnARD DE VINCI. Nouvelle Revue d’Italie, XVI° année, p. XVVUI XL. Rome, 1919. tgIg Favaro, Giuseppe. Leonarpo e la topografia dorsale dei visceri. Hmpo- rium, t. 49, p. 280-281, 3 ill., 1919. 1sI8 Fayaro, Giuseppe. Lronarpo e l’embrologia degli uccelli. Raccolta Vinciana, t. 10, p. 141-151, 1919. ISIS Giacomelli, Raffaele. Gli studi di Lronarpo sul volo. Archivio dt storia d. Scienza, I, p. 174-176. Roma, 1920. IsI8 Extract from the first part of a longer memoir in L’Areonauta, t. 2; p. 69-72, Roma 1919. The complete memoir will have 4 parts : Volo strumentale e volo animale; Volo per battimento d’ali; Volo senzer“ batter ali per favor di vento; Manovre di volo. G. 8. S. XVI 331 Holmes, C. J. Leonarpo pa Vinci. 28 p. Oxford University Press, for the British Academy. London, 1919. ISI8 Short summary of Leonarpo’s work both in art and in science by the Director of the National Gallery. Cu. 8. Hopstock, H. Anatomen Leronarpo. (Meddelelse tra Universitetets Anatomiske Institut), 85 p. Christiania, STEEN, 1919. 1818 Summary in English p. 81-85. A translation of this paper will soon appear in SINGER’S Studies, vol. 2. G. 8. Horwitz, H. Th. Ein Problem Lronarpo pa Vinci's. Geschichtsbl. f, Technik, t. 3, p. 202-204, 330, 1916; t. 4, p. 83, 1917. ISI8 Deals with a problem of statics. G.S8. Mazenta, Ambrogio. Le memorie di Leonarpo DA Vincl, ripubblicate ed illustrate da D. Luic1 Gramatica, 72 p., in-4°. Milano, ALFIERI e Lacrorx, 1919. 1818 Mieli, Aldo. Bibliografia degli scritti a stampa e delle riproduzioni dei manoscritti di LEONARDO DA Vincl. Archivio di Storia della Scienza, I, p. 177-185. Roma, 1920. Isis Regnault, Félix. Les dessins de L&onarp pe Vinct. Bull. Soc. frane. hist. méd , t. 13, p. 478, 1914, Iss Traces certain diseases in a series of grotesque heads by LEONARDO. Cu. S. Sarton, George. Une encyclopédie Léonardesque. Raccolla Vinciana, X, p. 235-242. Milano, 1919. Isis Outline of the work undertaken by the author in 1918 for the Carnegie Institution of Washington. G.S. Verga, Ettore. Regesti Vinciani. Quarta serie. Raccolta Vinciana, t, 10, p. 299-322. Milano, 1919. ISIS Chronological notes with brief indication of their sources, continuing those already publ. ibidem, II, III, VIII. A sharp and destructive criti- cism of VerGa’s work has been published by Luca BreLTRAM! in the two following pamphlets: Novissima Lezione Vinciana. Le « molteplici e faticose ricerche » del Direttore della Raccolta Vinciana. Parte prima (periodo, 1905-1913), 27 p. Milano, Tip. ALLEaRert1, 1919. — Novissima lezione vin- ciana in due parti con intermezzo, xv + 91 p. Ibidem, 1919. G. 8. Verga, Ettore [editor]. Raccolta Vinciana presso l’Archivio storico del comune di Milano. Fascicolo decimo. Nel quarto centenario dalla morte di Leonarpo pa Vinci. Maggio MCMXIX, xu + 383 p. Milano, Castello Sforzesco, 1919. Iss Contains an index to numbers | to 10, p. 329-383. Gass S. XVI Capparoni, Pietro. Per l’armamentario chirurgico del secolo xvi (nota preventiva) Rivista di stor. crit. d. sci., t. 8, p. 331-339, 5 fig., 1917. Isis Corsini, Andrea. AnpREA VESALIO nello studio di Pisa. Estratto dal vol. pubblic. nel XXX anno di Direzione sanitaria del Prof, D. Barvuzzi delle RR, Terme di S. Giuliano 1915, 21 p. Siena, Tip, S. BERNARDINO, 1915. Iss 332 S. XVI Deichert, H. Die Einfiihrung der Radix Ipecacuanha. Arch. f. Gesch. d. Med. XI, p. 292, 1919. Isis The discovery of Ipecacuanha or at least its announcement is usually referred to the first half of xvi'® cent. The first certain refer. is in a Natural Hist. of Brazil by Piso or Leypen printed in 1648. The author gives reason for thinking that the root was known to Ciusivs (1526-1609) when he translated the work of the Spaniard Nic. Monarpis (d. 1578). Cc. 8. De Toni, G. B. Spigolature Aldrovandiane XIV : Cinque lettere inedite di Anrontio ComMPAGNoNI di Macerata ad Uniss—E ALDROVANDI. Riv. d. stor. crit. d. sci , t. 6, p. 479-486, 1915. 1818 De Toni, G. B. Spigol. Aldroy. XVI1 : Lettere inedite di FRANcEsco Barozzi[Candia, 1537-Venezia, 1¢04], matematico del secolo decimo- sesto. Ateneo Veneto, anno XL, vol. I, 12 p. Venezia, 1917. ists Contains also a list of Spig. Aldroy,, I-X VII, 1902-1917. G. S. De Toni, G. B. Notizie bio-bibliografiche intorno EvanGerisra Quat- TRAMI [Gubbio 1527-m. dopo 1601}, semplicista degli Estensi. Atti del R. Istit. Veneto, t. 77, parte 248, p. 373-396. Venezia, 1918. I8Is [Eustachio, Bartolomeo]. Un ricordo in bronzo a BArToLOMEO Evsracui nell’Universita di Roma. Riv. d. St. crit. d. sci., t. 6, p- 616; 1915. 1si8 Statue by Gius. Tonin1 dedicated on Nov. 11, 1914, bearing the inscrip- tion : « BaRTHOLOoMAEO Eusracuio — Picenti — Artis anatomiae lumini — Senatus academicus — quartis feriis secularibus — anno MDCCCCXIYV. » G.S. Fossel, V. Von der Heilkratt der Kréte in den Schriften alterer Aerzte. Arch. f. Gesch. d. Med., t 8, p. 39; 1914. Isis Traces the herblore of the ancients into the work of the physicians of the late Renaissance. C.S. Gerster, K. Biicher aus Konrap Gresners Bibliothek. Mit. zur Gesch. d. Med., t. 15, p. 370-371; 1916. ISIS Giordano, D. AmsroGio Park, Ugonotto. Riv. d. st. crit. d. sci., t. 6, p. 559571, 591-605 ; 1915 1813 A propos of Epw. A. Matton’s papers in the Records of the Amer. Catholic histor. soc., p. 332-347; 1913. Guicciardini, Francesco [1483-1540]. La Storia d'Italia. Edizione defi- nitiva sugli originali manoscritti. 4 vol. in-8° gr. con scritti del Conte FRANCESCO GUICCIARDINI, di IsIpoRO DEL LUNGO, ALESSANDRO GHERARDI ed Enrico RostraGno, tre ritratti e due facsimili. Firenze, SANSONI, 1919. ISI3, Heinrich, C. Die Lehre vom Starr bei GrorG Bartiscu (1535-1606). Jenaer medizin-histor. Beitraege, Heft 6, p. 43. Jena, 1916, Isis The original German text, 1583, of the court oculist Gzore Bartiscu, is reproduced and the operation described. Also a disquisition on the doctrine of cataract at the Renaissance. S. XVI 333 Horwitz, Hugo Theodor. Techniches in der Lebensgeschichte des BENVENUTO CeLuini. Mit. sur Gesch.d. Med., t. 17, p. 186-190; 1919. Isis Liesegang, F. Paul. Die Kamera obskura bei Porta. Mit. zur Gesch. d. Med.. t. 18, p. 1-6; 1919. Ist3 Lippmann, Edm. O. von. Zur Geschichte der ununterbrochenen Kiihlung bei der Destillation. Chemiker Zeitung, p. 1. Reprint, 10 p. Céthen, 1915. ISIS Lippmann, Edm. O. von. Uber das Zeitalter der Alchemisten J. 1. und I. Hoxiuanpus. Chemiker Zeitung, p. 605. Reprint, 2 p. Coéthen, 1916. Isis The oldest historians of chemistry assumed that these two alchemists lived in x1v or beg. of xv; the 4t ed. of Mryer’s Hist. (1914) still contains this view. Now Supuorr had already suggested that the Chym. Trakt. of Isaak Hontanpus supposed to have been written before 1450, was a post- Paracelsian writing. According to Brn Jonson in his « Alchemist », 1610, Jon. Isaak H. died in or ab. 1610, while I. H. was still living at that time. BrraMann (Beitr. z. gesch. d. Chemie 1782) had already spoken of the Hottanpti as living « circa initium saeculi xv ». G Lippmann, Ed. O. von. Ueber die unter dem Namen der « Honuanpr » bekannten Alchemisten. Chemiker Zeitung, N* 58. Reprint of 19 p. Céthen, 1919. Isis More thorough study of the question than L.’s preceding one (1916). The conclusions are: no pre-Paracelsian writer knows anything ab. the Hotianpi chemical works; altough Paracgtsus is not quoted by the H., their writings are essentially derived from the Paracelsian lit. First known H. printed work : 1572; 24, 1582; 32, 1600. There were at least two authors called Ho.tLanpus, presumably father and son; the oldest I. I H. died not long bef. 1610; the youngest I. H. was still living at that time; they lived in Antwerp. G.S. Morley, Frank VY. Finis coronat opus. Scientific Monthly, X, 306-308. New York, 1920. 181s About Ropert Recorpe’s lamentable death in 1558 at the Fleet prison, London. GEISe Neuburger, Max. Eugenik auf grund der Temperamentenlehre. Mit. sur Gesch d. Med. u. Naturw., t. 16, p. 433-435; 1917. Isis Extracts from Huarte (1520-bef.1592), Examen de ingenios para las sciencias, Neumann, Felix. Leonuarp Fucus, physician and botanist, 1501-1566. Report of Smithsonian Institution for 1917, p 635-647, with 7plates, Washington, 1919. Regnault, Félix. Sur une cause de propagation de la syphilis au xvi° siécle. Bull. Soc. frang. hist. méd., t. 13, p. 31; 1914. 1818 Treats of the public baths and their wide spread in xvi. These places were often little better than brothels. C.S. Simpson, George Eric. The Haven of Health. Scientific Monthly, X, p- 26-37. New York, 1920. 1813 About a book of same title publ. in 1584 (or 1586) by THomas CoGan (1547-1607), physician and schoolmaster of Manchester. Second ed. cor- VOL. 1-2 23 334 S$. XVII rected and improved in 1589, later ed. 1596, 1605, 1636. Cogan died in 1607, bequeathing « to every scholler of the ffree schoole in Manchester, 4d. a peece... » G. S. Sudhoff, Karl. Der Stéckelsche Nachdruck der PELIGKSHEN « Compen- pendiosa capitis physici declaratio» von 1510. Arch. f. Gesch. d. Med , X, p. 251; 1917. 1818 Describes the evolution in Renaissance time of certain mediaeval physio- logical conceptions. Viana, Odorico. L’atto di ammissione del Fracasroro al collegio medico di Verona. Riv. storia crit. d. sci., V, p. 382-383; 1914. IsIs This document dated 18 Sept. 1505 is reproduced in extenso. G. §. Wieleitner, H. [Giampartista] Beneperi [1530-1590] als Perspekti- viker. Mit. zur Gesch. d. Med., t. 17, p. 190-195; 1919. ISI8 Zaccagnini, Guido. Della vita e delle opere di Brernarpino Bavoi [1533- 1617]. Reggio Emilia, Tip. d. Coll. storico letteraria, 42 p.; 1918. 18is Zaunick, Rudolph. JoHannes KENTMANN, 21. April 1518 bis 14. (oder 15.) Juni 1574. Mit. sur Gesch. d. Med., t. 18, p. 177-183; 1919. IsI8 A Saxon naturalist and physician, a friend of GESNER. GESNER obtained from him much information. G. S. S. XVil Ahrens, W. Zur Geschichte der Miinchener Originalluftpumpe Orro VON GUERICKE’S. Geschichtsbl. f. Technik, t. 3, p. 200-202; 1916. Isis Archibald R. C. Naprer’s Descriptio and Constructio. Bull. Am. math. Soc., vol. 22, p. 182-187; 1916. ISIS Very detailed review of the booklets on Naprer by E. W. Hopson and G. A. Grpson, 1914. See Isis, II, p. 110, also p. 283. Baglioni, S. Due osservazioni di fisiologia comparata dei pesci di Francesco Repti. Riv. stor. crit. Sci., t 7, p. 75-79; 1916. Isi8 Baroncini, Raffaele. I libri e le preparazioni anatomiche dell Dott. Ant. Maria VaLsaLva. Riv. stor. crit. Sci., 1.5, p. 355-365; 1914. Isis Bigourdan, G. Les premiéres sociétés scientifiques de Paris au xvue siécle. Les réunions du P. Mersenne et de l’'Académie de Montmor. Comptes Rendus de UAcad. des Sci., t. 164, p. 129-134, 159-162, 216-220. Paris, 1917. IsIS Bigourdan, G. Sur quelques anciens observatoires de la région proven- cale au xvii’ siéle. Comptes Rendus, t. 164, p. 253-259. Paris, 1917. Isis D’autres notes sur des observatoires frangais (Paris et province) au xvue siécle ont été publiées par le méme auteur, Jbidem, p. 322-328, 375-380, 461-467, 537-543. G. S. S. XVII 335 Bigourdan, G. Sur les observations attribuées au prince Louis pe VALOIs et sur l’astronome Jacques VALOIS Comptes Rendus, t. 164, p. 975-979. Paris, 1917. ISIS Les observations astronomiques attribuées & Louis-WMMANUEL DE VALOIS (1596-1663), petit-fils de Cartes IX et gouverneur de Provence de 1637 a 1650, sont en réalité de Jacques Vatois (1582-1654), un Keossais qui devint trésorier général de France a Grenoble. ll était lié avec SNELLIUS et Gassenp1. C’était plutdt un astrologue qu’un astronome. G. S. Bigourdan, G. Un astronome jardinier au xvui® siécle. Exzk&aArR FERONCE. Comptes Rendus, t. 165, p. 84-83. Paris, 1917. 1SI8 Commenga ses observations 4 Vizille, en 1622. Geiss Brieger, Walter. Zur Lebensgeschichte JoHANN RUDOLPH GLAUBERS. Geschichtsblitter f. Technik, V, p. 53-70; 1918. 181s Born 1603 or 1604 in Karlstadt, Franconia, died 1670 (not 1658) in Amsterdam. G. 8. Burns, C. Delisle. Lerniz’s Life and Work. Monist, vol. 26, p. 486-503. Chicago, 1916. ISIS BURNS gives an account of Lersniz’s life, and lays particular stress on those activities of his which are of more general interest, such as the great part he took in founding Academies. Burns, C. Delisle. Lerniz and Descartes. Monist, vol. 26, p. 524-533, Chicago, 1916. ISIs Burns attempts to estimate : (1) The dependence of Leisniz upon Descartes for his conceptions of method; 2. his relation to DescaRTEs in psychological qnestions; and 3. his dependence upon the Cartesian meehanism in physical science. J. Cajori, Florian. On the history of Gunrer’s scale and the slide rule during the seventeenth century. University of California Public. in Mathematics, vol. 1, p. 187-209. Berkeley, 1920. IBIS Complement to C.’s previous writings on the history of the slide rule (1909-1910). Contains : (1) some details of the changes introduced during xvu'h cent. in the design of GunTER’s scale by EpMunp Wineate, MIL- BOURN, THOMAS Brown, JouN Brown and WiiL. Leyspourn; (2) account of RicHARD DrLaMain’s Grammelogia of 1630 on the slide rule which antedates Ouautrep’s first publ. (though O.’s date of snvention is earlier than the date of DetaMain’s alleged invention) and of DELAMAIN’s later designs of slide rules; (3) account of the controversy between OUGHTRED and DELAMAIN; (4) account of a later book on the slide rule written by WiLL. OuguTRED, his gauging line of 1633 and of xvm'® cent. slide rules. Gas: Cajori, Florian. A list of OuGurrep’s mathematical symbols with historical notes. University of California Publications in Mathem., I, p. 171-186. Berkeley, 1920. 1818 Study of the symbols used by O. in the various ed. of his CLayis and other public. It is of special importance because of the extraordinary emphasis laid by O. upon the invention and use of mathematical symbols at a period when algebraic symbolism was in a state of formation. — Also bibliogr. study of O.’s works, espec of the various Latin and English ed of his Cravis (the Key of the Mathematics). Latin ed. of the Cuavis : 1631, 1648, 1652, 1667, 1693, 1698. English ed. : 1647, 1694, 1702 (the latter a new title-page ed.). Gras: 336 S, XVII Cajori, Florian. Wit11AmM OvuGuTrep. A great seventeenth-century teacher of mathematics. vi-+ 100 p. Chicago and London, Open Court, 1916. 1818 This book is a reprint of articles in the Open Court and the Monist for 1915. OveHTReD’s writings and symbolism are fully described and his influence on the development and teaching of mathematics are discussed. J. Cajori, Florian. Lerpniz’s « Image of Creation ». Monist, t. 26, p. 557- 565. Chicago, 1916. Ista An account of the shape which Lrreniz’s discovery and advocacy of the binary system of numeration in arithmetic took in his mind. Lrrpniz held that binary arithmetic was an « image of creation ». J. Capparoni, Pietro, Otto lettere di ANronio VALLISNIERI [Tresilico, G. D. di Modena, 1661-1710]. Riv. stor. crit. sci., t. 8, p. 291-315 I VON G.S. 118 With biogr. and bibliogr, notes. Capparoni, Pietro. Una lettera inedita di Manrrepo Serra. Riv. stor. crit. sct., t. 5, p. 348-350; 1914. Isis MANFREDO SETTALA was a naturalist who like Fep. Crs1 and KrrcHer madea collection of variouscuriosities. This collection, « Museo Settaliano » is now kept in a separate room of the Ambrosiana, Milano. G.S. Capparoni, Pietro. I] Calamaio di Aranasio Kircuer [1601-1680]. Riv. stor. crit. sci., t. 6, p. 345-354, ill. ; 1915. Isis Contains also biogr. and bibliogr. notes concerning Kircurr. G. 8. Carslaw, H. S. The discovery of logarithms by Napier. Math. Gaz., vol. 8, p. 76-84, 115-119; 1915. 1818 In the first place a very full description of N. ’s method of construsting his table of logarithms is given, based on N. ’s Constructio of 1619, which was written, at least in part, before the publication of the Descriptio of 16]4. N. obtained the idea of a logarithm from a correspondence between an arithmetical and a geometrical series and the word «logarithm» is easily seen to be derived from « the number of the ratios » required in working with such a correspondence. But when N. came to define his logarithms in general, he took a new point of view altogether, and consi- dered two points flowing along two straight lines with certain corresponding velocities. Though his logarithms nearly agree with those previously defined, they do not do so absolutely. In the second part of the article is described how N. completed his tables, an account is given of what N. called « another and better kind of logarithms », and Brice’s work is shortly referred to. This paper is of great value as throwing light on the way in which N. discovered his logarithms. J. Child, J. M. Isaac Barrow, the drawer of tangents. Open Court, vol. 30, p- 65-69. Chicago, 1916. ISIS After a short summary of the life of Isaac Barrow (1630-1677), Camp suggests reasons for the unfair estimate of his mathematical work formed by the continental mathematicians of the present day. Barrow’s reading, training, and disposition tended to make him a geometrician, with a dislike for the analytical method of Descarrrs He recognized in NewTon a genius S. XVII 337 peculiarly adapted to analysis, and this, together with his determination to forsake mathematics for divinity, resulted in his making no attempt to complete the work that he had so well begun. Thus, properly to estimate Barrow’s place in the history of mathematics, we must read into his work what might have been got out of it. The article is illustrated by a repro- duction. (described on p. 126) from a painting of Barrow in Trinity College, Cambridge. J. Child, J. M. The Manuscripts of Leripniz’s on his discovery of the differential calculus. The Monist. vol. 26, p. 577-629, 1916. 1818 Translation, with very lengthy annotations, of (1) The cancelled ‘postscript (first published by C. I. Gerarpr) of a letter written by J z1BN1z to Jacop BernouLu in April, 1703, which deals with Lerpniz’s early studies in mathematics; (2) C. I. GzrHarp?’s publication of 1846 (Hanover) entitled Historia et Origo Calculi Differentialis, a G. G. Leibnitio Cons- cripta., J. Child, J. M. The Manuscripts of Lrmniz on his discovery of the differential caleulus, Part Il. The Monist, vol. 27, p. 238-294; 1917. Isis This translation of the manuscripts written by Leipniz in the years 1673- 1675 continues the translation mentioned above. The well-known publi- cations of Geruarpr of 1848 and 1855 are here used as originals, and the translations are carefully arranged and annotated. J. Duhem, Pierre. L’optique de Matesrancse. Revue de Métaphysique et de Morale, p. 37-91 du numéro spécial consacré & MaLEBRANCHE a Voccasion du deuxiéme centenaire de sa mort. Paris, 1916. Isis Favaro, Antonio. I successori di Gatineo nello studio di Padova fino alla caduta della Repubblica, 89 p. Venezia, Nuovo Archivio Veneto, 1917. 1818 Feldhaus,F. M. Pascaus Rechenmaschine. Geschichtsblaetter f. Technik, 5, p. 149-151; 1918. ISIS Feldhaus, F. M. Zur Geschitchte des Gasometers. Geschichtsblaetter f. Technik, t. 5, p. 85-86, 1 Abb.; 1918. 1818 The invention of both laboratory and industrial gasometers is generally attributed to Lavoisirr 1787. This apparatus however was already used by Huyeens before 1687. See: Machines et Inventions approuvées par |’ Acad. Royale des Sciences, t. I, n° 18, Paris, 1735. G.S. Fritz, Felix. Zur Geschichte der Entdeckung der Lichtempfindlichkeit der Silbersalze, Chemiker Zeitung, t. 38, p. 246-247 Coéthen, 1914. ISI8s The first to notice the blackening of silversalts was not J. H. Sonunze in 1727, but W. Hompere in 1694. G. 8. Garboe, Axel. Ein Beitrag zur Geschichte der diinischen Edelstein- kunde im 17. Jahrhundert Mit. zur Gesch. d. Med., t. 15, 197-199; 1916. 1818 Experiment made in 1668 by Curistian V of Denmark to see whether diamond was really indestructible by hammering as an old superstition would have it. G.S. 338 S- XVII Giovannozzi, P. Giovanni. Pierre FerMavt. Una lettera inedita. Archi- vio di storia della scienza, I, p. 137-140. Roma, 1920. Isis Letter of P. F. to PrrRRE DE BRULART DE Saint Martin on his method de maximis et minimis, dated May 31 (?) 1643, found in the Biblioteca Nazionale, Firenze. This letter was quoted as missing in the (Euvres de F., II, p. 253-256. Paris, 1894. G. 8S. Haentzschel, E. Eine von Newron gestellte Aufgabe tiber Sehnen- vierecke. Z. f. math. u. naturw. Unterricht, Bd. 46, p. 190-194, 1915. 1818 Haeussler, E. P. Beschreibung eines Pulsmessers (Sphygmaticum) aus dem Anfange des 17. Jahrh. Mit. sur Gesch. d. Med., t. 14, p. 106- 109, 1915. 1818 Instrument described by Dante: Scuwenrer. Deliciae Physico-mathema- ticae, Nurnberg, 1636, p. 415-416. G.S. Haeussler, E. P. Weiteres iiber das Pendel, das Sphygmaticum und die « Mathematischen und Philosophischen Erquickstunden ». Mit. zur Gesch. d. Med., t. 14, p. 165-168, 1915. Isis From G. Pu. HarsDORFFERN. Delitiae mathematicae et physicae der mathem. u. philos. Erquickstunden zweyter Teil, Niirnberg 1651, a sequel to SCHWENTER’S book of 1636. G.S. Hathaway, Arthur S. The discovery of the calculus. Science, t. 50, p. 41-43; t. 51, p. 166-167. New York, 1919-1920. Isis To show Lrtsniz’s bad faith in his controversy with Nrwron. G.S. Horwitz, H. Th. Eine Datierung des Veranzio. Geschichtsbl. f. Technik, t. 3, p. 81-82, 1916. Isis What is the date of the Machinse Novae of Faustus VERANTIUS (1551-1617) published in Venice : is it ca. 1595, 1617, 1620? G. 8. Jourdain, Philip E. B. The Principles of Mechanics with Newron from 1679 to 1687. The Monist, vol. 24, p. 515-564. Chicago, 1914. ss See Isis, II, 209. This second part of the author’s investigations begins with the important correspondence between Hooke and N. which turned N. thoughts again to the subject of gravitation. Itis pointed out that the application of the propositions discovered by N. in 1679 to the actual universe was only possible with accuracy when N. determined (1685) the attraction of a sphere on an external particle. N. investigations in 1684 and 1685 are then dealt with, and the first drafts of the Principia in the Cambridge University Library have been subjected to a careful examination. Anextract from an early manuscript of N. in the same library is then given, on account of the clear expression in it of the conception of mass as quantity of matter, and some passages from the Principia, and from N. published correspondence with Corrs on the occasion of the preparation of the second edition of the Principia, showing the instinctive origin of the Third Law of Motion. Finally, RosENBERGER’S (1895) conclusion that N. considered mass to be proportional to the number of the homogeneous particles of matter is discussed and, in essentials. accepted. al Jourdain, Ph. £. B. Joun Napier and the tercentenary of the invention of logarithms. Open Court, vol. 28, p. 513-520 (with portrait), 1914. 1818 The first publication of logarithms by N. (1550-1617) was in 1614, and an S. XVII 339 account of the work that was done in the same direction by Nicotas Cuvu- queT and Jopst Bure is given. Much of the information is obtained from G. A. Gipson, « N. and the Invention of Logarithms », Proc. Roy. Soc. of Glasgow, 1914, p. 3-24, and J. W. L. Guaisner, « N», Encyc, Brit., 11 edi- tion, 1911, XIX, p. 171-175. N. devised many means for shortening cal- culations, of which logarithms are by far the most ingenious and valuable. The work of Henry Briaes (1556-1630) is also shortly referred to. J. Jourdain, Ph. E. B. The logical work of Lripniz. The Monist, vol. 26, p. 504-523. Chicago, 1916. Isis This account of L,’s logical work is, in great part, based on L. Coururat’s Logique de L. of 1901, but on some important points CouTurat’s account is supplemented. This is so in the account (§ II) of the early appearance of L.’s doctrine that the principle of identity holds a very fundamental place in logic; in the sections (S§ IV, V) on the influence which guided L. to a study of mathematics and on his mathematical work down to about the end of 1676; in the account (§ X) of the « principle of continuity » and its later developments ; and in numerous footnotes throughout the paper. J. Kistner, Adolf. Zur Benutzung der Pendels als Pulsmesser am Anfang des 17. Jahrh. Mit. zur Gesch. d. Med., t. 14, p. 240-242, 1915. 1818 Discussion of HazussiEeR’s papers publ. zbidem, K. shows that ScHweEn- TER’S sphygmaticum was a poor reinvention of an instrument (pulsilogium) described by Sanrorio in his Commentary on AvIcENNA 1626. SanToRIO devised 3 different models of pulsometer. G.S. Klinckowstroem, Carl von. Ein Petroleumleitung von 1665. Geschichts- bl. f. Technik, t. 3, p. 11-12, 1 Abb., 1916. ISIS In Aru. Kircuer, Mundus Subterraneus, vol. 2, p. 73-74, 1665. G.S. Klinckowstroem, Carl von. Ein bisher verschollene Luftpumpe OTro vON GUERICKES. 4 Abb. Geschichtsbl. f. Technik, t. 3, p. 196-200, 1916. Isis Leibniz, Gottfried Wilhem. New Essays concerning Human Under- standing. Together with an Appendix consisting of some of his shorter pieces. Translated from the original Latin, French and German, with notes by ALFRED GIDEON LANGLEY. Second edition. xx + 862 p., portrait of Lerpniz. Chicago and London, The Open Court Publishing Company, 1916. 1s18 This is an unaltered reprint of the first edition, which was published in 1896 (New York and London), and consists of a translation of the entire _fifth volume of GrrHarpt’s Philosophischen Schriften von Leibniz, and an appendix of short pieces bearing on the subjects discussed in the body of the work. There were and are very many mistranslations, some of which were pointed out in Mind, XXIII, p. 420, 1897. J. Loria, Gine. EVANGELISTA TorRICELLI nella storia della geometria. Rendiconti delle sedute d. R. Accad. d. Lincei, sci. fis., vol. 28, p. 409-415. Roma, 1919. 1818 Mieli, Aldo. La teoria chimica generale da JEAN Rey ad ANTOINE Lavrent Layorsier. Riv. stor. crit. Sci., t. 7, p. 110-117; 1916. Isis A propos of DuHEm. La chimie est-elle une science francaise? Paris, 1916. 5) 8e 340 S. XVII Power, Sir D’Arcy. The Oxford physic garden. Annals of medica history, t. 2, p. 109-125, 7 ill. New York, 1919. 18I8 Notes derived from the commonplace books of the Rev JoHn Warp (Mss. of the Medical Library, London) on himself, Ricoarp Lower, Jacos Bogart, gardner of the Oxford physic garden opened in 1621, RosErt Morison (1620-1683), Epwarp Morean, Roserr Dave, CHRISTOPHER Mernritr (1614-1695). G. S. Singer, Charles. Notes on the early history of microscopy. Section of the hist. of med., Proceedings R. S. of Med., VII, p. 247; 1914. gis Traces the invention of the instrument and the earliest discoveries made with its aid. Numerous figures. C. S. Torricelli, Evangelista [1608-1647]. Opere edite in occasione del III centenario della nascita col concorso del Comune di Faenza, da Gino Loria e GUISEPPE VASSURA. Faenza, G. Monranart, 1919. Isis Vol. I. Geometria. (Lorta) xxomt + 407 + 482 p.; vol. Il, Lezioni accademiche. Meccanica. Scritti vari (Vassura), 320 p.; vol. I], Racconto daleuni problemi. Carteggio scientifico (VassuRa). I have seen only the introduction by Loria, divided as follows : (1) Ad uno svolto della storia; (2) Alunnato e noviziato di T.; (3) Il periodo fiorentino (with a very interesting list of the scientific books in T.’s library); (4) I.a morte; (5) Le disposizioni testamentarie; (6) Alla ricerca d@’un editore; (7) Vicissitudini subite dai mss. tor.; (8) Public. parziali; (9) Risorge il progetto d’un’ ed. completa; (9-12) La presenta ed. Goas: Vram, Ugo G. Sull’ Antropometria [Padova 1654] di G1iovANNI SiGIs- MONDO ELsHoLz [1623-1688]. Riv. stor. crit. Sci., t. 6, p. 356-369; 1915. 1818 Wieleitner, Heinrich. Ueber die urspriingliche Form des Pascatschen Lehrsatzes. Mit. zur Gesch. d. Med., t. 14, p. 157-162; 1915. Isis Wormser. Ueber den Liiufer an Rechenschiebern. Mit. zur Gesch. d. Med., t. 18, p. 6-9; 1919. 1818 The runner of a slide ruler was not introduced by Newron 1675 (as Cagori would have it) nor by Sronz 1734, but by one Jon. MaTHagus Biter 1696 whose device is described in Leurotp, Theatrum arithmetico-geome- tricum, 1727, p. 77, pl. XII. G. 8 Zaunick, Rudolf. Eine handschrifliche Mitteilung yon G. E. Rumpeu tiber die Korallenbauten. Mit. sur Gesch. d. Med., t. 14, p. 330-332; 1915. 1818 Ms. in the Royal Public Library, Dresden (B 110) of G. E. Rumpx (1627- 1702). It is a catalogue of natural curiosities sent in 1682 to Cosimo III DE’ Mepici. The part of it dealing with corals is here reproduced. G. S. S. XVIII Bilancioni, Guglielmo. La morte e la successione del MorGaGni agli ochi di un anatomico contemporaneo. Riv. stor. crit. Sci., t. 6, p. 487-509; 1915. 1818 Reminiscences about Moreaani extracted from the unpublished corres- S. XVILI 341 pondance (with Grov. Branout) of a younger colleague of his at the Univ. of Padova, Leop. Marc Antonio Catpant (Bologna 1725-1813) with biogr. and bibliogr. notes concerning the latter. G. S. Chalmers, A. J and Archibald R. G. Two early xvi century treatises on tropical medicine. Section of the hist. vf med., Proc. R. S. Med., t. 7, p. 98. London, 1914. 1818 The books dealt with are interesting because they enable us to identify the following diseases in the early xvin. In South America : Dracontiasis, Dermatophiliasis, Epidemic gangrenous rectitis. In India : Simple con- tinued fever, Malarial fevers, Cholera, Dysenteries, Climatic bubo. In West Africa: Malarias, Endemic yellow fever, Dengue, Filariasis, Yaws. j Cc. 5S Cushny, A. R. WinviaM WITHERING [1741-1799]. Proc. RS. Med , hist. section, t. 8, p. 85-94, London, 1915. 1SI8 Tells of the discovery of digitalis as a therapeutic agent and how folk medicine first drew WiTHERING’s attention to it. Cc. 8. Fehlering, Hans, SwepENBoRGS Studie iiber das Fallen und Steigen des Wenersees. Mit. zur Gesch. d. Med., t 18, p. 1017; 1919. Isis German transl. with commentary of a paper written by SweprNsore in 1719-1720. SwrpEnsore was then the first to express the view that the amount of water decreases in the N. part of Europe; cfr. ANDREAS CELSIUS 1743, also Surnss, Antlitz, II, p. 9 sq. G. S. Feldhaus, F. M. Der ilteste Militirballon. Geschichtsbl. f. Technik, t. 4, p. 76-79, 2 Abb.; 1917. 188 Balloon abandoned by the French after the battle of Wurzburg 1796, Sept. 3, now in the military museum of Vienna; most likeky one of 4 oldest military balloons. Such were used first by the Austrians in 1793, next by the French in 1791 (Maubeuge, Fleurus). The balloon now kept in Vienna is supposed to be the « Entreprenant » first used at Fleurus 1794. G.S. Good, Harry G. Bensamin Rusu and his services to American educa- tion, x-+283 p. Berne, Indiana, Witness Press, 1918. 1818 Guenther, Siegmund. Wann entstand die erste wissenschaftliche Theorie des Polarlichtes. Mit. zur Gesch. d. Med., t. 14, p. 231- 240; 1915. ISIS The first to offer a scientific therry of the aurora borealis was the Nor- vegian Jens Kristian Sprppera (1684-1762). Of course this was a purely optical theory. G. S. Johnston, G. A. The influence of mathematical conceptions on BERKE- LEY’s philosophy. Mind, vol. 25, p. 177-192. Aberdeen, 1916. 1813 In this paper B.’s contributions to mathematics are not dealt with, but two respects are indicated in which his philosophy was affected by attempts to « apply » mathematical conceptions. By making use of recently discovered methods of calculation by symbols, which had a great influence on the thought of his day, B. sought to give an explanation of Nature and its laws by means of the relation of sign and thing signified, and thus to establish an Algebra of Nature; and he endeavoured to develop an Algebra of Ethics by applying algebraic methods to the problems of morality. J. 342 S. XVI Klinckowstroem, Car! von. EMANUEL SWEDENBORG und das Flug- problem. Geschichtsbl. f. Technik, t. 3. p. 207-217, 303-312, 4 Abb.; 1916. ISIs Lippmann, Edm. O. von. Franz Kart Acuarp [17531821], der Begriinder der Riibenzucker-Industrie. Geschichtsbl. f. Technik, t. 3, p. 2-8; 1916. 1818 Same author has also published extracts from AcHARD’s correspondance in Die Deutsche Zuckerindustrie, Berlin, 1915, 1920. Gaiss Merbach, Paul Alfred. Allerlei Technisches im Briefwechsel [1775- 1828] des Herzogs-Grossherzoges Cart AvuGust mit GorTHE. Geschichtsbl. f. Technik, t. V, p. 129-137; 1918 1818 Niemann, W. [Aime] ArGaAnp [1750-1803] und die Erfindung der Lampe mit doppeltem Luftzug. Geschichtsbl. f. Technik, t. 4, p. 7-24; 1917. 1sI8 Osler, William. Currie’s Journal. Annals of medical history, t. 2, p. 81. New York, 1919. IsI8 About the Ms. Journal of the Scotch physician Jamgs Curr (1756-1805), editor of Burns and author of an excellent work in 2 vol. « Medical reports on the effects of water », 1797. This Ms. was bought at SorHEsy’s in 1918 by the Liverpool Public Library. G. 8. [Priestley, Joseph]. The House of JosrpH PrimstLEy [1733-1804]. Science, vol. 50, p. 495. New York, 1919. : Isis PRIESTLEY came to America in 1794. His house and laboratory at Northumberland, Pa. was purchased recently by graduate students of the Pa. State College who plan to move it to the campus and make of it a lasting memorial. Gass Riviére, Madame Mg. J. James Warr. Son role dans le développement de la machine 4 vapeur. Revue générale des Sciences, t. 30, p. 644- 648. Paris, 1919. Isis Simpson, Sir Alexander. Jean Astruc [1684-1766]. Proc R. S. of Med., hist. section, t. 8, p. 59; 1915. Isis JeEsN Asrruc, the father of textual biblical criticism, was also one of the best xvimth cent. writers on venereal disease. His bibliography of that subject is still of value. CS: Speyerer, Kurt. Gorrues physikalische Sammlungen im Neubau des Weimarer GorrHesHauseEs. Geschichisbl. f. Technik, t. 1, p. 134-142; 1914. 1318 Stein, Robert. Ein Keim des natiirlichen Systems der chemischen Elemente in einer Bemerkung yon GorrEes um 1800. Mit zur Gesch. d. Med., t. 15, p. 5-9; 1916. Iss J. Gorres in his preface to the German transl. of Fourcroy, Tableaux synoptiques de Chimie, Koblenz, Jahr IX (é. e. 1800-1801). G. S. Stein, Robert. Ein eigenartiger Leitfaden der Chemie v. J. 1800 (Fourcroy’s synoptische Tabellen). Mit. zur Gesch. d. Med., t. 14, p. 297-314; 1915. 1818 A study of the works of Anroinr Francois Fourcroy (Paris, 1755-1809) and especially of his « Tableaux synoptiques de Chimie, Paris, an VIII ». Fourcroy was to Lavoisier what Cristian WoLF was to Lerpniz. G.S. S.pkLx 343 Stein, Robert. Naturgeschichts-Unterricht im 18. Jahrh. und Gorrurs botanisches Studium. Mit. sur Gesch. d. Med., t. 16, p. 135-142; 1917. ISI3 Stein, Robert. Uebersichtstafeln fiir Natur- und Heilkunde (1735-1835). Mit. zur Gesch. d. Med., t. 15, p. 89-101; 1916. Iss List of works offering synthetic surveys of various branches of science in tabular form. G. S$. Van Leersum, E. C Two of BorrHAAve’s lecture lists. Proc. R. S. of Med., hist. section, XI, p. 11; 1918. 1818 Illustrates the cosmopolitan character of B.’s audiences. Cc. S. Warren, J. Collins The « Pulmotor ») of the xvi‘ century. Annals of medical history, t. 2, p. 14-20, 210, 4 ill. New York, 1919. ISI3 Rectal insufflation of tobacco to revive drowned people. G.S. S. XIX A. — Mathematics Birkhoff, George D. Recent advances in Dynamics. Science, t. 51, p- 51-55, New York. 1920. ISIS Progress of celestial mechanics with special reference to Jacopi, G. W Hitt, Burns, Poincars, Levi-Crvira and SuNDMAN. Gane Bolyai, John [1802-1860]. The Science Absolute of Space, Independent of the Truth or Falsity of Euciip’s Axiom XI (which can never be decided a priori), Translated from the Latin by G. B. HarstepD. New Edition, xxx-+7] p. Chicago and London, The Open Court Publishing Co., 1914. 1818 This translation, originally published as the third volume of the « Neomonic Series », attained its fourth edition in 1896 (Austin, Texas, U. 8. A.). The present reissue is unaltered. J Cantor, Georg. Contributions to the Founding of the Theory of Transfinite Numbers. Translated, and provided with an Intro- duction and notes, by Pini E. B. Jourvain. N° 1]. of « The Open Court Classics of Science and Philosophy » x+2ll p. Chicago and London, The Open Court Publishing Company. 18! A translation of Grore CanTor’s two important « Beitrige zur Begriin- dung der transfiniten Mengenlehre » (Math. Ann., t. 46, p. 481-512, 1895 ; t. 49, p. 207-246, 1897) is here given (p. 85-201), and prefaced by a very full historical introduction (p. 1-82) on the previous work of C. and of his predecessors. Parts of the introduction have appeared in JOURDAIN’S articles in the Archiv der Math. und Phys. (3) (t. 10, p. 254-281, 1906 ; t. 14, p. 289-311, 1909; t. 16, p. 21-43, 1910; t. 22, p. 1-21. 1913) and Isis, (t. 1, p. 661-703, 1914). Some notes (p. 202-208) contain indications of the progress made in the theory of transfinite numbers since 1897. An index completes the volume. J. 344 Sox Goldenring, Robert. Die elementargeometrischen Konstruktionen des regelmissigen Siebzehnecks. Eine historisch-kritische Dars- tellung, 69 p., 51 fig. Leipzig, TrEuBNER, 1915. Isis See a very detailed and learned review, in which several additions are suggested, by R. C. Arcuipatp, Bull. Amer. Math. Soc., vol. 22, p. 239- 246 ; 1916. Je Jourdain, Philip E. B. RicHarp Depekinp (1833-1916). Monist., XXVI, p. 415-427. July, 1916. ISIS Full account of DepEKIND’s « Stetigkeit und irrationale Zahlen » of 1872 and « Was sind und was sollen die Zahlen? » of 1888 (especially the former) and sketch of the relations of D,’s work to other modern funda- mental work in mathematics and logic. J. Lobachevski, Nicholas. Geometrical Researches on the Theory of Parallels. Translated from the Original by G. B. Hautstep. New Edition, 50 p. Chicago and London, The Open Court Publishing Co., 1914. Isis This translation of LopacHEvski's « Geometrische Untersuchungen zur Theorie der Parallellinien » (Berlin, 1840) was first published in 1891 (Austin, Texas, U. S. A.), and this edition has a portrait of L., and a supplementary bibliographical note on some recent publications. In the latter it is pointed out that the formulae of the theory of relativity are capable of a very simple interpretation in a L. space. J. B. — Physical sciences and technology Feldhaus, F M. Die erste Lokomotive Deutschlands [1816]. Ge- schichtsbl. f. Technik, t. 3, p. 204-207 ; 1916. 1818 Harrow, Benjamin. WitLt1AM Henry Perkin [1838- |. Scientific Monthly, t. 9, p. 234-245, New York, 1919. 1818 Kingsbury, John &. The Telephone and Telephone Exchanges. Their invention and development, x+588 p. ill. London, Lonemans GREEN and C2, 1915. Iss Niemann, W. Die Lampe im 19. Jahrhundert. Geschichtsblatter f. Technik, t. 3, p. 281-303, 23 Fig. 1916. IsI8 Parsons, Charles A. Engineering science before, during and after the war. Science, vol. 50, p. 333-338, 355-362, 383-386. New York, 1920. Isis Address of the President of B. A. A. S., meeting of Bournemouth 1919. Stein, Robert. Zeitgendssische Kritik tiber Fourcroys chemische Uebersichtstafeln und deren deutschen Uebersetzungen. Mit. zur Gesch. d. Med., t. 17, p. 85-93, 1918. Isis Turriére, Emile. Le probleme des objectifs de longues-vues dans la dioptrique contemporaine. Exposition des recherches de M. H. Harrine, 1v+150 p., 2 pl. Travaux du Bureau d’études @optique du service géographique de l’Armée, Paris, 1918. 1818 P. 142-149. Pour contribuer a l’histoire du verre d’optique par M. M. von Rour (traduit du Z, f. Instrumentenhunde, t. 29, p. 50-57, 1909). G ©. SEExDx 345 United States Coast and Geodetic Survey. Centennial celebration, April 5 and 6, 1916, 196 p. ill., portraits, charts. Washington Government Printing Office, 1916. [Van ’t Hoff, Jacobus Henricus] Inaugurazione di un monumento a J. H. van ’t Horr. Riv. stor. crit. sci, t. 6, p. 518-519, 1915. 181s Short note announcing the dedication of a statue of heroic size in Rotterdam, April 17, 1915. It bears the eloquent inscription : « Van ’t Hoff, 1852-1911. Physicam chemiae adiunxit. » G.S. C. — Natural sciences Hertwig, Oscar [1849- ]. Dokumente zur Geschichte der Zeugungs- lehre. Eine historische Studie. 168 S., 25 Abb. Bonn., Conen, 1918. 1sIS Johnsson, J. W. S. Apotpuy Hannover [1814-(?)] Mit zur Gesch. d. Med., t. 14, p. 109-111 ; 1915. Isis A pupil of Jon. Mirier; the first Danish microscopist; introduced the use of chromic acid for hardening. Bibliography. G. S. Neuburger, Max. Gavuts Verhiltnis zum Mesmerismus. Mit sur Gesch. d, Med., t. 15, p. 475-476 ; 1916. 1818 Other notes on Gall’s biography by same author, ibidem, t. 16, p. 485-436, 1917; t. 18, p. 258-259, 1919. See also anonymous note, Ibidem, t. 18, p. 159, 1919. G.S. Roberts, Herbert F. The founders of the art of breeding. III. Pre- Mendelian breeders of the nineteenth century. The Journal of Heredity, t. 10, p. 229-239, 257-270. Washington, 1919. Isis Deals with the investigations of A. F. WiramMann, CarL FRIEDRICH, von GARTNER, Tuomas ANDREW Knicut, WiLL. HkRBERT, AUGUSTIN SaGERET, Darwin, CHarRitFs Naupin, D. A. Gopron, B. Vertot, Max Wicuura. — Bibliographical notes. Portrait of Kniaur (1758-1838). G. 8. Stevens, Neil E. Two Southern botanists and the Civil War. Scientific Monthly, t. 9, p. 157-166. New York, 1919. ISIS They are the Rey. M. A. Curtis and H. W. Ravenet both distinguished mycologists. Information derived from the unpublished correspondence of Prof. Epw. TuckERMANN of Amherst, Mass., now the property of his nephew Judge E. T. Esty of Worcester, Mass. (about 800 letters, 1838- 1873, from a great number of botanists). G. 5. Vivaldi, Michelangelo. Vincenzo Serre, un precursore della batterio- logia. Riv. stor. crit. sci., t. 8, p. 207-212, 1917. ISIS Apropos of V. Serr. Sull’ arrossamento di alcune sostanze alimentose osservato nella provincia di Padova l’anno 1819. Venezia 1824. G. 8. D. — Medical Sciences Bright, Richard [Bristol, 1789-1858]. Die Erkrankungen der Nieren (1827-1836), In deutscher Uebersetzung neu hrg. u. eingeleitet von Ericu Esstrein. 119§S., 5 T. Leipzig, Bartu, 1916. Hee 346 S. XIX Chaplin, Arnold. Rate of mortality in the British Army 100 years ago. Proceedings R. S. of Med., hist. section, t. 9, p. 89; 1916. ISIS Illustrates the enormous advance made in military hygiene. Thus the peace mortality in West Africa has fallen in 100 years from 362 to 12 per 1,000 and in Jamaica form 185 to 10 per 1,000. Cc. 5S. Clemen, Otto. Zur Geschichte des Mesmerismus. Mit. sur Gesch. d. Med , t. 15, p. 382-384, 1916; t.17, p 169-171, 1918. Isis Cums‘on, C. G. L’histoire de la physiologie pathologique des ictéres. Arch. f. Gesch. d. Med., t. 8, p. 226; 1915. Isis Dorveaux Paul. Biographie du D* Lucien Lecierc (1816-1893). Bull. Soc. frang. hist. méd , t. 13, p. 207 ; 1914. 1sI8 Account of the distinguished historian of Arabian science with biblio- graphy of his writings. C.S8. Neuburger, Max. Zur Geschichte der Auskultation. Mit. sur Gesch. d. Med., t. 18, p. 159-161 ; 1919. The first to introduce the use of the stethoscope in Vienna was D« Frieprich Mu.usr, a disciple of Larnngc, in 1832. This does not detract anything from Sxopa’s fame, for Skopa from 1836 on did more than anybody else to develop the auscultation method and in 1846, the Viennese clinic became under his leadership the true home of physical diagnosis. G. S. Osler, Sir Wiiliam. The first printed documents relating to modern surgical anaesthesia. Proc. R. S. of Med., histor. sect. t. XI, p 15; 1918. 1818 Attempts to do justice to the memory of W. T. G. Morton who first convinced the world of the value of surgical anaesthesia. Suggests the formation of a library on anaesthesia. See Jsis, III, p. 119. CAS: Siedler, Paul. Die chemischen Arzneimittel der letzten 113 Jahre, mit Riickblicken auf die Entwicklung der wissenschaftlichen Chemie und Pharmazie fiir Apotheker, Aerzte und Chemiker, vuil+179 p. Berlin, BorNTRAEGER, 1914. ISIS E. — Alia Dannemann, Friedrich. — Aus Emit pu Bots-Reymonps Briefwechsel iiber die Geschichte der Naturwissenschaften. Mit. zur Gesch. d. Med. t. 18, p. 267-274 ; 1919. 1sI8 Letters to the late D' G. Berruop of Ronsdorf nr. Disseldorf. Gass Elliot, Hugh. Hersert SPENCER (Makers of the nineteenth century), x + 330 p., 1 portr. London, ConsTaBue, 1917. IsIs Excellent biography containing much constructive criticism. G. 8. Neuwirth, Joseph. Die K.K. Technische Hochschule in Wien 1815-1915 Gedenkschrift herausg. vom Professorenkollegium, x1 + 700 p. Wien, GERoLp, 1915. 1sI8 G. S. S. XX — ANTIQUITY 347 North, S_N. D. (editor). A manual of the public benefactions of ANDREW CARNEGIE [ -]919]. Compiled and published by the Carnegie Endowment for International Peace, vi1+ 322 p., portr. and illustr. Washington, 1919. ISIS Contains brief histories of the various institutions founded by Carnzair. The aggregate of his benefactions amounts to about 289 million dollars, but they were all of such constructive nature, that their real value is incomparably greater. G.S. Paton, Lucy Allen. Exizaperu Cary Aaassiz, vii+ 423 p- Boston, HovueutTon Mirrrin, 1919. ISIS Mrs. Exiz. Casor Cary Aaassiz was the noble wife of Louis Acassiz (1807-1873) and the first president of Radcliffe College, the Women’s college connected with Harvard. G.S. Schiff, Jutius. Der Naturphilosoph Gorrair-HeEINricH ScHUBERT [1780-1860]. Mit. zur Gesch. d. Med., t. 18, p. 17-23, 1919. S. XX Shackleton, Sir Ernest [1874- |. South. The Story of SHACKLETON’s Last Expedition, 1914-1917, xx1+380 p., 88 ill. and diagrams. London, Heinemann; New York, Macminuan, 1919. ISIS PART II Historical Classification The materials which could not be included in thé Centurial Classification are classified, if possible, under one of the following headings : 1. Antiquity. 6. Byzantium. 12. Islam. 2 Antiquity, classical. 7. China. 13. Israel. 3. Asia (Central, Eas- 8. Egypt. 14. Japan. tern, Western). 9. Greece. 15. Middle Ages. 4. Babylonia a. Assyria. 10. India. 16. Rome. 5. Bible (Old Test). 1]. Iran. Items which pertain at the same time to more than one of these headings are preferably put in the Systematic Classification (Part mr). 1. — ANTIQUITY Clay, Albert T. [1866- ]. The Empire of the Amorites, 192 p. New Haven, Yale University Press, 1919. Isis 2. — ANTIQUITY, CLASSICAL Braams, W. Zur Geschichte des Ammenwesensim klassischen Altertum. Jenaer med.-histor. Beitr., Heft 5, 31 p. Jena, 1913. A collection of references to the practics of wet-nursing drawn from classical writers, both medical and non medical. C.S. 348 ASIA British Museum. A guide to the select Greck and Latin inscriptions exhibited in the Department of Greek and Roman antiquities, 44 p. London, 1917 1SI8 101 select inscriptions are quoted, sometimes with facsimile repro- ductions and with all necessary explanations briefly given. The introduction contains a bibliography and a short account of the development of the Greek alphabet. Excellent introduction to epigraphical studies. Price : six pence ! G. S. Buchheim, E. Die geburtshilflichen Operationen und zugehorigen Instrumente des klassischen Altertums. Jenaer mediz.-histor. Beitr., Heft 9. 46 p ,1 pl. Jena, 1916. Isis An examination of the obstetric teaching of Hippocratss, CELsus, AETIUS, Pautus AraineTa and Soranos. Contains the best account that has thus far appeared of ancient obstetric instruments and an excellent descriptive plate. C.S. Dieis, Hermann. [1848- ]). Antike Technik. Sechs Vortrige, vi +- 140 S., 9 Taf. Leipzig, TreuBNer, 1914. Isis Kroll, Josef. Die Lehren des Hermes TrIsMEGISTOS. Beitr. zur Gesch. d. Phil. des Mittelalters, Bd. 12, x1+ 441 p. Miinster i. W., ASCHENDOREF, 1914 Isis Lattes, Elia. Per la soluzione dell’ enimma etrusco. Scientia, t. 26, p. 392-405; 1919. Isis In defense of the « Italian » thesis, that is, that the Latin and Etruscan were sister races, and their languages of the same kind, with a brief historical sketch at the end. G.S. Meyer-Steineg, T. Das medizinische System der Methodiker. Eine Vorstudie zu Carrius AuRELIANUS, de morbis acutis et chronicis. Jenaer med. hist. Beitr., Heft 7-8, 131 p. Jena, 1916. TSIS A very thorough investigation of the remains of the methodic School. Chapters are devoted to AscieprapEs of Prusa, THEmIsoN of Laodikeia, Tuessatos of Tralles and Soranos of Ephesos, but more than one half of the work is occupied with CagLius AURELIANUS whose treatise is the best example now extant of this school. The neglect of Cartius’ work and the difficulty of his language make this a welcome addition to the history of ancient medicine. CES. Stephanides, Michael C. Hine Skizze aus der analytischen Chemie der Alten. Mit. zur Gesch. d. Med., t. 15, p 85-89, 1916. 1818 Summary of a chapter of his work on the History of physical sciences, and especially of chemistry. Athens, 1914 (in Greek). G. S. 3. — ASIA, CENTRAL Czaplicka, Mary Antoinette. The Turks of Central Asia in history and at the present day. An ethnological inquiry into the Pan-Turanian problem and bibliographical material relating to the early Turks and the present Turks of Central Asia, 242 p. Oxford, Clarendon Press, 1918. ISIS Sudhoif, Karl. Die anatomischen Ganzfiguren in tibetanischen Ueber- lieferung. Archiv f. Gesch. d. Med., t. 8, p. 143, 1914. TSI8 Describes two anatomical figures of modern Tibetan origin which present certain affinities to the mediaeval five figure series. C.S. BABYLONIA. BIBLE. BYZANTIUM. CHINA 349 4. — BABYLONIA AND ASSYRIA Dennefeld, Ludwig [1883- ]. Babylonisch-assyrische Geburtsomina, zugleich ein Beitrag zur Geschichte der Medizin, vi-- 232 p. (Assy- riologische Bibliothek, Bd. 22). Leipzig, Hinricus, 1914. 1818 Hrozny, Friedrich. Das Getreide im alten Babylonien. Ein Beitrag zur Kultur- und Wirtschaftsgeschichte des alten Orients. 1. Teil. Mit einem botanischen Beitrag von Franz v. FrimmMet: Ueber einige antike Samen aus dem Orient. Sitsungsber. d. K. Ak. d. Wiss., Phil. hist. Kl., Bd.173, 216 S., 2 T. Wien, 1914. 1sI8 Jastrow, Morris. The medicine of the Babylonians and Assyrians. Proc. R. S. of Med., hist. sec., t. 7, p. 109-176, 1914. , Isis Valuable summary of our knowledge of the subject with the translation of séveral texts. A full explanation (with fig.) is given of the process of hepatoscopy and an attempt is made to bring the form of the clay model of the sheeps liver used for divination in line with the anatomical findings. C.S. Keiser, Clarence Elwood. Patesis of the Ur dynasty. 34 p. (Yale Oriental series, researches, vol. 4, 2.) New Haven, Yale Univ, Press, 1919. 1818 Meissner, Bruno. Das Antimongebirge. Orientalische Literaturzeitung, t. 17, Sp. 52-55, 1914. Isis Pancritius, Marie. Babylonische Tierdarstellungen. Orient. Litera- turs., t. 17, Sp. 160-163, 1914. I8I8 Weidner, Ernst F. Sumerische Apotropaia. Orient. Literaturz., t. 17, Sp. 304-308, 4 Abb., 1914. Isis 5. — BIBLE Kopciowski, A. La lebbra nella Bibbia. Riv. Stor. crit. Sc., t. 7, p- 137-147, 1916. Ists 6. — BYZANTIUM Diehl, Charles. Byzance. Grandeur et Décadence, 343 p. Bibliothéque de Philosophie scientifique. Paris, FLAMMARION, 1919. 188 7. — CHINA Ferguson, John Calvin [1866- ]. Outlines of Chinese art. The Scam- MON lectures for 1918, Chicago Art Institute, x1 + 263 p., ill. Chi- cago, University Press, 1919. ISIS Giles, Herbert A. An introduction to the history of Chinese pictorial art. 2d. ed., revised and enlarged, xm -+ 219 p., ill. London, Qua- rircH, 1918. rare Giles, Herbert A. Spuren der Luftfahrt im alten China. Ubersetzt und mit Erlaut. vers. v. A. Schiick (u. F. M. Feldhaus]. Geschichtsbl. f. Technik, t. 4, p. 79-83, 1917. Translated from Adversaria Sinica, Shanghai, 1910. 188 Vou. 11-2 4 350 EGYPT Hopkins, L. C. L’écriture dans l’ancienne Chine, Scientia, t. 27, p. 19-40, 1920. (B18 Schick, A. Zur Entwicklung der Einteilungen der chinesischen Schiffs- und der « Gaukler »-Bussole. Mit. zur Gesch. d. Med., t. 16, p. 7-10, 1917. 1818 Vincent, Eugéne [1843- ]. La médecine en Chine au xx® siécle. La vieille médecine des Chinois, les climats de la Chine, l’hygiéne en Chine et hygiene internationale. 316 p. ill. Paris, STemuem, 1915. 1818 Werner, Edward Theod. Chalmers [1864- ]. China of the Chinese, xvi + 309 p., 14 pl., 1 map. London, Pirman, 1919. IETS W. is the author of the section devoted to China in SPENCER'S « Descrip- tive Sociology »; he has lived 30 yearsin China. The plan is sociological, chapters being successively devoted to political history, domestic institu- tions, political inst., ecclesiast. inst., sentiments, ideas, languages, products of Chinese civil. G. 5S. 8. — EGYPT Lythgoe, Albert M. The Treasure of Lahun. Bull. Metropolitan Museum of Art, Dec., Part II, 28 p., 25ill. New York, 1919. 1s18 Description of the jewelry of the Princess SaT-HATHOR-IUNUT, in all pro- bability the daughter of king Senusert II of the XII‘ dyn., who reigned from 1906 to 1887 B. C. and near whose pyramid, at Lahun, she was buried. G.S. Netolitzky, F. Trichodesma africanum, die ialteste nachgewiesene Heilpflanze Arch. f. Gesch.d. Med., t. X1, p. 256, 1919. 1giS N. has examined dessicated Egyptian bodies of the Nagada period (about 5000 B. C.) and has detected in their intestines remains of Trichoderma afric., a plant allied to the Cynoglossum offic. of the modern Western phar- macopoeias. This plant, he considers, was taken as a drug. C. 8. Regnault, Félix. Les nains dans l’art égyptien, Bull. Soc. frang. hist. méd., t. 13, p. 137, 1914. Isis Gives several fig. of dwarfs from the monuments and seeks to show that they are the images of myxcedematous subjects. Cc. 8. Reinhard, F. Gynikologie und Geburtshilfe der altigyptischen Papyri. Arch. f. Gesch. d. Med., t. 9, p. 315, 1916; t. 10, p. 124, 1917. ists Contains extracts referring to midwifery and gynaecology from all the Eg. medical papyri. These are (1) Pap. Hpers, xvi't-xiy'h cent.; (2) the greater Berlin pap. (BRUGScH) of same period; (3) the lesser Berlin pap. of same period; (4) the Hearst pap. which is of a much later date and (5) the London pap. of the 18th. or 19th. dyn. (¢. e. xim" cent.). The material consists of an inextricable mixture of magical and rational therapy. C. Wreszinski, Walter [1880- |. Atlas zur altigyptischen Kultur- geschichte. Lief. 1-5, gr. in-4°. Leipzig, Hinricus, 1914. 1si8 There will be 20 fase. ; in progress. or —_ GREECE. INDIA IRAN. ISLAM 9. — GREECE Buckler, W. H. and Caton, Richard. A group of medical and surgical instruments found at Colophon. Proc. R. S. of med. hist. section, t. 7, p. 235, 1914. 1818 Description of a new and unusually complete find of bronze instruments. C.S. Caton, Richard. Health temples in ancient Greece and the work carried on in them. Proc. R. S. of medic. hist. sect., t. 7, p.57, 1913. 1818 Contains some of the writers own restorations and his personal impres- sions of the sites. C.S. Pseudo-Galen. In Hirpocratis de septimanis commentarium ab _Hunarno q. f. arabice yersum ex codice monacensi primum edidit et germanice vertit GOTTHELF BERGSTRAESSER. (Corpus medicorum graecorum, XI, 2, 1). Large in-8°. xxrv + 203 p. Leipzig, TEuBNER, 1914. Isis Just when the fund of Greek medical mss. seemed almost exhausted, new light has been thrown on the Greek originals by the publication of transla- tions of Arabic versions of lost texts. In 1906 we had the important text of the seven missing anatomical books of GaLeN with a transl. by Srmon and this has now been followed by the work before us. This work represents that debased form of Greek science that laid great stress on analogy and made it a substitute for experience. specially it attempts to force the description of the phenomena of both lesser and greater as well as outer and inner world into its scheme of sevens. C.S. Whittaker, Thomas |1856- ]. The Neo Platonists. A study in the history of Hellenism. $4 ed., with a supplement on the commen- taries of Procius, xvi + 318 p. Cambridge University Press, 1918. Isis 10. — INDIA Kaye, G. R. Ancient Hindu spherical astronomy. Journal and Proc., Asiatic Soc. of Bengal, t. 15, p. 153-189, 1919. ISIS Comparative summary in modern mathematical language of the classical Sanscrit astronomical texts, to wit the Aryabhatiya (A. D. 498), the Paticha- siddhantika (ca. A. D. 550), the Brahmasphutasiddhanta (A. D. 628) and the later Surya Siddhanta (ca. A. D. 1000). — At the end of the paper, ten astron. and math. tables permit of a very quick survey and comparison. G.S. 11. — IRAN Jayne, Walter A. The medical gods of ancient Iran. Annals of medical history, II, p. 8-13. New York, 1919. isis 12. — ISLAM Horten, Max [1874. Ik Einfiihrung in die héhere Geisteskultur des eet Gemeinverstindlich dargestellt, xv-+-112 p. Bonn, Couen, . 1318 352 ISLAM Islam, Der. Zeitschrift fiir Geschichte und Kultur des Islamischen Orients. Herausgegeben yon C. H. Becker. Strassburg, Karl J. TRUBNER, Isis The V th vol., 1914 is analyzed in the 8th. bibliogr. of Isis. One of the features of this excellent periodical is its very elaborate « Kritische Bibliogr. », see p. 249-334, 394-423, in all 1205 items. Section ty is entitled « Naturwiss.,inkl. Mathematik u. Medizin. » It isa pity however that the relatively few papers relating to ancient Arabic science are lost amidst a heap of papers dealing with modern conditions (for ex. Oriental diseases, modern practice of medic.). The other sections are open to the same criticism. Some chronological sub-classification should be introduced, G.S. Lippmann, Edmund O. von. Einige Mitteilungen iiber die mittelalter- liche Zuckerindustrie. (Vortrag gehalten am 6. Noy. 1916). Die Deutsche Zuckerindustrie. Berlin, 1917. 1518 Based on extracts trom the encyclopaedist Nuwairi ( d. 1332) describing the fabrication of sugar ab. 1325 in Egypt and Syria; the agricultural writer Inn aL Awé4m (fl. second half of xi), describing fabrication of sugar in Spain, and NaparAwi (xu''c.) speaking of sugar falsifications : clari- fication of molasses by means of vinegar of lead, and showing how to detect this. : G. 8. Meyerhof, Max. Der Bazar der Drogen und Wohlgertiche in Kairo. Arch. f. Wirtschaftsforschung im Orient, p. 1-40, 155-218. Weimar, 1918. Isis Moll, F. Zur Geschichte der Technik in der islamitischen Literatur, Geschichtsbl. f. Technik, t. 4, p. 32-34; 1917. ISIS Showing how the technical development of Mohammedan countries was impeded by religious fanaticism. G. 8. Muir, Sir William. The Caliphate, Its rise, decline and fall. From original sources. A new and revised ed. by T. H. We1rR, xx 4-663 p.., 4 maps. Edinburgh, JoHn Grant, 1915. IsIs First ed. 1883, 2° 1891, 3° 1899. Chiefly based upon the annals of IBN aLL ATHiR (xur'! c.), which is an epitome and continuation of the work of Tapart (d. 923), which itself consist almost wholly from citations from older sources, — also on WEIL’s Geschichte der Chalifen, 1846-1862. Many of WELLHAUSEN’s observations have been incorporated in the present edition, which includes also new documents on the conquest of Syria and Egypt. The history of science and letters is almost entirely neglected. The first ed. was entitled « Annals of the Early Caliphate » and the following abrid- ged ed. have kept substantially the same form, the narration proceding year by year from 11 to 926 A. H. (632 to 1520 A. D.). The account of the first five and of the first hundred years take respectively more than 190 and 385 pages ! G.S. Ruska, Julius. Cassianus Bassus Scuonasticus und die arabischen Versionen der griechischen Landwirtschaft. Islam, t.5,p. 174-179; 1914. Is18 Schoy, C. Ueber einige dem Arabischen entlehnte Benennungen in den exakten Wissenschaften. Mit. sur Gesch. d. Med., t. 16, p. 125-130; NON: IsIs Zenit und Azimut; Nadir; Ale idaide; Theodolith; Almuqantarat, Al-ruchima; Basita; Qibla; Miqjas; Muwaqqit; Mu’addin; Mukhula ; Algebra; Ziffer; X. eee ISRAEL. MIDDLE AGES 353 Wensinck, A. J. Die Entstehung der muslimischen Reinheitsgesetz gebung. Islam, t. 5, p. 62-80. 1914. Isis Das muslimische Reinheitsgesetz hiingt mit dem jiidischen zusammen. In welchem Grade aber ersteres von letzerem abhingig ist, ist noch nicht untersucht worden. Line derartige Untersuchung ist wichtig weil sie dazu beitrigt, den jiidischen Hinfluss auf das werdende islamische System bis in die Details blosszulegen. Im wesentlichen ist das muslimische Reinheits- gesetz eine Erleichterung des jiidischen. Nadjis u. Mutanadjdjis. Das Waschwasser. Das Bad (Ghusl). Die Waschung (Wudu’). G.S. Wiedemann, Eilhard. Ueber Erfinder nach arabischen Angaben. Ge- schichtsbl, f. Technik, t. 3, p. 193 195; 1916. ists Wiedemann, Ejilhard. Ueber Schiffe deren Bretter nicht zusammen- genagelt sind. Geschichtsbl. f. Technik, t. 3,p. 280-281; 1916. ists Short notes extracted from at GAuuz (d. 869), 1nN GuBarR (ca. 1200), che so-called lapidary of AristoTLE; TirisHi and Hariri. G.S. Wiedemann, Eilhard. Zur Kenntnis der Naturwissenschaften in der muslimischen Welt. Geschichtbl. {. Technik, t. 5, p. 109-112; 1918. 1818 Very brief summary of Moham. achievements in science. G.S Wiedemann, Eilhard. Ueber Schiffsmiihlen in der muslimischen Welt. Geschichtsbl. f. Technik, t. 4, p. 25-26; 1917. IsI3 Short notes about shipmills (‘Avaba) extracted from the Bund Masa (ca. 850); au CHwARizmi; 1BN AL ATir (930); inn Haugan (ca. 1000) ; Qazwini (1203-1283); Jaguar (1179-1229); CHarsai. G.S. Wiedemann, Eilhard und Hauser, Fritz. Ueber die Uhren im Bereich der islamischen Kultur. Nova Acta, Abh. d. ees Leop. Carol. Deutchen Akademie der Naturforschern, Bd. C, 272 S. in-+°, 136 Abb. Halle, 1915. IsIs Wiirschmidt, J. Die Bestimmung der krummen Stunden der Deklina- tion und der Gebetszeiten mittels des Astrolabs. Mit. sur Gesch. d. Med., t. 18. p. 183-190; 1919. Isis Based on a Turkish work of Gari Acumen Mucurar Pascha « Ryaz almuchtar », Cairo 1303 A. H. (= 1887 A. D.) which is essentially similar to a’ part of Grecor Retson’s « Margarita philosophica » (Bale ea. 1503), Appendix to Book VII, « Tractatus de compositione instrumentorum astronomicorum ». G. 8. 13. — ISRAEL (Cfr. also Bible) Ratner. Eine Bemerkung zur talmudischen Anatomie. Mit. zur Gesch. d. Med., t. 14, p. 292-293; 1915. 1818 Attempt to explain the statement (Tract. Chulin 450) that there are three pipes (Koneh), one leading to the Heart, the second to the Lungs and the third to the Liver. G.S. 15. — MIDDLE AGES Enlart, Camille [1862- ], Manuel d’archéologie fran¢aise depuis les temps mérovingiens jusqu’a la Renaissance. Vol. I. L’achitecture religieuse, 1902; Vol. II. L’architecture civile et militaire, 1904; Volume IIT. Le costume, 1916. Paris, Aue. Picarp. Isis 354 MIDDLE AGES Ganzenmiiller, Wilhelm, Das Naturgefiihl im Mittelalter. (Beitr. zur Kulturgesch. des Mittelalters u. der Renaissance, Bd. 18) 304 S. Leipzig, TreuBNEr, 1914. 18s Haberling, W. Die Verwundetenfiirsorge in den Heldenliedern des Mittelalters. Jenaer med.-histor. Beitr., Heft 10. 51 S., 13 Abb. Jena, 1917. 1818 A useful summary at second hand of surgical procedure as recounted in heroic mediaeval literature. The textfigures are interesting but the practice of giving figs. in scientific publications without documenting them adequately as to their source, etc. is to be altogether deprecated. C.S. Koehne, Carl. Zur Art der Verbreitung technischer Fortschritte im friiheren Mittelalter. Geschichtsbl. f. Technik, t. 3, p. 275-280; 1916. IsI3 Lippmann, Edmund O. von. Verwendungen des Petroleums im frtihen Mittelalter. Chemiker Zeitung’, p. 473. Cothen, 1914. 1818 Various short notes on the uses of petroleum and naphta (military and naval, Grecian fire, protection against pirates at sea, medical, lighting) chiefly from Arabic sources. GS. Lippmann, Edmund O. van. Chemisches und Technologisches aus kunstgeschichtlichen Quellenschriften. I. Heracuius. Chemiker Zeitung, p. 3, 26, 48. Céthen; 1916. Reprint, 18 p. TS) The mediaeval compilation on the colours and arts of the Romans attributed to one Hrracuius (cfr. Ire. Quellenschr. f. Kunstgeschichte, Bd. 4, Wien 1873) in made up of 3 parts. Parts 1 and 2 are written in blank hexameters by a Roman writer, they date of the x‘®c.; part 3 was written in France in Latin prose in the xu or the beg. of the xi‘? c. L. analyzes the chemical and technological contents of the whole work. G.S. Mittelalterliche Bibliotekskataloge Deutschlands und der Schweiz, hrg. von der Konig. Bayerischen Akademie der Wissenschaften in Miinchen. I Band. Die Bistiimer Konstanz und Chur y. Pau LenMann. In-f°, xx-+600 S., 1 K. Miinchen, 1918. 1818 Mittelalterliche Bibliothekskataloge Oesterreichs hrg. von der Kaiserl. Akad. der Wissenschaften in Wien. I. Band. Niederéster- reich y. THEOD. GorrTLets. In-f°, xvi+616 S., 2 K. Wien, 1915. ts1s The examination of ancient library catalogues is a comparatively new means of investigation which has already thrown much new light on mediaeval thought. The survival of Mss is something of an accident, those alone being copied and preserved which each age thinks the most valuable among the survivors of a previous age. But if we turn to the ancient catalogues we are able to form an estimate of the books that were cherished at any particular period. — These two portly volumes are an important contribution to this new line of research. Of especial interest is the ancient library of St. Gall with its series of rxt® cent. catalogues containing many medical and scientific items. The Austrian volume is unfortunately not provided with an index. C.§ Seligmann, S. Die Siebenschlifer-Amulett. mit einem Beitrage von Ericu Graere. Jslam, t. 5, p. 370-388. Strassburg, 1914. ISIS The legend of the Seven Sleepers of Ephesus — a Syriac legend first recorded by Grecory of Tours — was widely spread in the mediaeval ROME 355 world. Many Western texts are here quoted but the essay is chiefly devoted to the Mohammedan variants. Arabic amulets referring to this superstition are reproduced (two show also magic squares) and their text translated. G.S. Sudhoff, Karl. Ein neuer Text der « Initia medicinae ». Mit. zur. Gesch. d. Med., t. 15, p. 281-287. 1916 Iss Copy of an old text — already known to Isiporx of Seville — written and annotated by D® Siamunp GotzkircnEeR of Munich, ab. the middle of xv, one of many texts collected by him, now in the Berlin Kgl. Bibliothek (Cod. lat. fol. 88) : « incipit liber de invencione artis medicine quomodo fuit inventa ars medicine in tempore Noe ». S. reproduces this text, also some of GoTzKIRCHER’S notes and discusses its signification. G. 5S. Sudhoff, Karl. Szenen aus der Sprechstunde und bei Krankenbesuchen des Arztes in mittelalterlichen Handschrift. Archiv f. Gesch. d. Med., t. 9; 1916. Isis 16. — ROME Barduzzi, D. La responsabilita dei medici nell’antica Roma. Riv. Stor. Crit. Sci. t. 8, p. 237-241; 1917. IsI3 Barnes, H. On Roman medicine and medical inscriptions found in Britain. Proc. R. S. of Med., Hist. Sect., t. 7, p. 71; 1914. 1818 A collection of data from a widespread and somewhat inaccessible literature. Figures. C.S. Helmreich, Georg. Zum sogenannten Escutapius. Mit. zur Gesch. d. Med. t. 18, p. 24-32, 1919. 1sI8 First ed., Strassburg 1533; 24, 1544, in Jon. Scorr, Experimentarius medicinae, no other. His work is intimately connected with that of CarLius AURELIANUS and is of importance for the study of the Methodie School. His language, although it contains many mediaeval elements, is substan- tially anterior to the vit cent. His Mss have not yet been critically studied but it is possible to make a first cleaning of the text by reference with GarRiopontus who incorporated the whole of AEscuULAPIUS in his own compilation. The object of H.’s paper is to make this preliminary compa- rison. G.S. Sudhoff, Karl. Ein Stelzbein aus altklassischer Zeit Italiens. Mit. sur Gesch. d. Med., t. 15, p. 76-77, 1916; t. 16, p. 291-293, 1917. 1818 About a wooden leg with bronze and iron fixtures discovered in a tomb near Capua, Campania and dating of ca. 300 B. C. GS. 356 ANATOMY. ARCHZOLOGY PART III Systematic Classification The materials which could not be included in the two previous classifications — Centurial and Historical — are classified under the following headings. This third classification is exhaustive because, if any item could not be placed under the 35 first headings, it would be put under the 36 and last one : Alia. 1. Anatomy. 13. Ethnology. Primitive and Phil. History of 2. Anthropology. and popular science. Philosophy. 3. Archaelogy,museums 14. Geography. 25. Physics. and collections. 15. Geology, mineralogy, 26. Physiology. 4. Art. Art and science. palaeontology. Min- 27. Prehistory. Iconography. ing. 28. Psychology. 5. Arts and Crafts. 16. History ofcivilization. 29. Religion. 6. Astronomy, geodesy, 17. Language and litera- 30. Science : meteorology and ter- ture. A. Bibliography. restrial physics. 18. Logic and theory of B. History. 7. Bibliography and li- knowledge. C. Organization. braries. 19. Mathematics. D. Philosophy. 8. Biology. 20. Mechanics. 31. Sociology, jurispru- 9. Botany. 21. Medicine : dence and positive 10, Chemistry, Physico- A. Hist. and organi- polity. chemistry. zation. 32. Statistics. 11. Economics (ec. doc- B. Epidemiology. 33. Superstition and Oc- trines, commerce, 22, Morals, Moralorgan. cultism. transportation, com- of Society. 34. Technology. munications). 23. Pharmacy. 35. Zoology. 12, Education. 24. Philosophy. Science 36. Alia. 1. — ANATOMY (human and comparative) Corner, George W. Anatomists in search of the Soul. Annals of medical History, t.2, p. 1-7. New York; 1919. 1818 Ebstein, Erich. Zur Ethnologie und Synonymik des Albinos. Mit. zur Gesch. d. Med., t. 14, p. 284, 295 , 1915. Isis 3. — ARCHAEOLOGY (museums and collections) Feldhaus, Franz M. Schrauben-Verschliisse an Schmuckstiicken des Altertums. Geschichtsbl. f. Technik, t. 4,51-58,18 Abb., 1917. 118 Ward, William Hayes. The seal cylinders of Western Asia. Second edition. Quarto, xx1x+428 p., 1,500 fig. Washington, CARNEGIE Institution, 1919. 18I8 Photographic reprint of the first ed , 1910. Collection as complete as possible, of the cylinders of W. Asia, from Persia to Palestine and Cyprus, classified by subjects and secondarily by countries G.S. ASTRONOMY. BIOLOGY. BOTANY 357 6. — ASTRONOMY, GRODESY, METEOROLOGY AND TERRESTRIAL PHYSICS Auric, A. Sur la réforme grégorienne du calendrier. Revue scientifique, p- 362-366. Paris, 1919. ) 1sI3 Feldhaus, Franz M. Gliserlose Ferarohre im Mittelalter, Geschichisbl. f. Technik, t. 5, p. 86-89, 3 Abb,; 1918. ISIS 5. — BIOLOGY Heller, Hans. Bemerkungen zu einer geschichtlichen Entwicklung der vor-Darwinischen Biologie. Mit sur Gesch. d. Med., t. 18, p. 161- 165; 1919. ISIS A propos of Rapu’s historical introd. to CHuN-JoHANNSEN. Allgemeine Biologie. Leipzig, Teusner, 1915. G.S. Schmid, Bastian und Thesing, C. (editors). Biologen-Kalender. 1. Jahr- gang. Leipzig, TEUBNER, 1914. Isis Morgan, Thomas Hunt. The physical basis of Heredity. 300 p., 109 ill. (Monographs on experim. biology). Philadelphia, Liprincorr, 1919. 1SI5 Popenoe, Paul and Johnson, Roswell Hill. Applied Eugenics, xII -+ 459 p. New York, Macmitian, 1918. ISIS Richet, Charles. La sélection humaine. (Biblioth. scientif. internatio- nale) 262 p. Paris, Aucan, 1919. ISIS 9. — BOTANY (Agronomy, Phytopathology, Palaeobotany) Brooks, Eugene Clyde [1871- ]. The story of corn and the west- ward migration, 1x+308 p. Chicago, Ranp Mc Natty & Co., 1916. Isis Green, Joseph Reynolds [1848-1914]. A history of botany in the United Kingdom from the earliest times to the end of the x1x'® cen- tury, xu +648 p. London, Dent, 1914. ISIS Science is and must be essentially international. It is thus not easy to confine its history within territorial, national or linguistic limits and such attempts usually end in mere antiquarianism. In the particular case before us however, England has played so important a part in the early history of botany that the story can be made a logical and fairly consecutive one. For the later period the method breaks down and the book is nota history but a mere record of events. The story is well and pleasantly told and the first part of it is considerable value. C.S. Laufer, Berthold. Malabathron, 49 p., 12 fig. Extrait du Journal asia- tique, Paris, 1918. 1818 Etude sur le padzBaOpov ou puaAdov ‘Ivdikdv qu’il est impossible d’identi- fier 4 l'aide des témoignages des auteurs classiques ou sanscrits. Cette plante nest pas mentionnée par THkorHraste; les plus anciens témoignages y relatifs sont ceux de Ping, de Dioscoripg et du Périple. L’étude de L. est 358 CHEMISTRY. ECONOMICS consacrée surtout aux documents chinois. Le malabathron tamalapattra, des Hindous, ho hiang des Chinois, serait une sorte de menthe ou plus pré- cisément de patchouli (Pogostemon) originaire de Silhet (Assam), Penang ou de la péninsule malaise. Une fig. extraite. de Ciusius, 1567 et onze autres tirées d’ouvrages chinois permettront de préciser cette identification. G.S. Sirks, M. J. Altes und Neues iiber die Bestiiubung und Befruchtung der héheren Pflanzen. Naturwissenschaftliche Wochenschrift, p. 729-740. Tena, 1915. ISIS Sirks, M. J. Geschichtliches iiber Pelorienbliiten. Naturw. Wochen- schrift, t. 14, p. 228-231, Tena, 1915. ISIS Spoehr, H. A. The development of conceptions of photosynthesis since InGEN-Hovusz. Scientific monthly, t. 9, p. 32-46, New York, 1919. Isis True, Rodney H. Notes on the early history of the Pecan in America, Report of the Smithsonian Institution for 1917, p. 435-448, Washington, 1919. 1818 10. — CHEMISTRY. PHYSICOCHEMISTRY Klinckowstroem, Carl von. Ein Beitrag zur Geschichte der chemischen Feuerzeuge. Geschichtsbl. f. Technik, t. 2, p. 226-233, 1915. ists Moureu, Charles. LAvoIsiER et ses continuateurs. Revue scientifique, p. 705-721. Paris, 1919. Isis « La chimie est une science frangaise »..., «il n’apparait pas qu’apres un demi-siécle d’admirables progrés ce jugement ait perdu de sa force et de sa yerité ». Il ne faut pas s’attendre 4 ce qu’un résumé historique qui débute ainsi soit impartial. Il est intéressant toutefois de remarquer que des quelque 111 savants cités dans ce plaidoyer, 40 sont Frangais, 28 Alle- mands et 19 Anglais. G.S. Rhousopoulos, 0. A. Zur Geschichte der Quecksilberverbindungen. Mit. zur Gesch. d. Med., t. 14, p. 406, 1915. Clarke, Frank Wigglesworth [1847- |. The Data of Geochemistry. 34 ed., 822 p. (Bull. 616, U. S. Geological survey publ.) Washing- ton, Government printing office, 1916. Isis First ed. 1908 (716 p.), 24 ed. 1911. The 3¢ ed. is revised and enlarged. Pope, Sir William. Sur la dissymétrie moléculaire. Revue scientifique, p. 33-42. Paris, 1920. ISI8 11. — ECONOMICS { (Economic doctrines and history, Commerce, Transportation, Communications) D’Avenel, Georges. L’évolution des mgyens de transport. Voyageurs, lettres, marchandises. (Bibl. de philosophie scientifique) 266 p. Paris, FLAMMARION, 1919. 1813 EDUCATION. ETHNOLOGY 359 Library of Congress. List of references on Shipping and Shipbuilding compiled under the direction of Hermann B. Meyer. 304 p., 2206 items. Washington, Government printing office, 1919. isis History of Shipping, p. 5-16; History of Shipbuilding, p. 189-197. Author and subject indexes, p. 273.303. The subject index refers to papers relative to the history of iron and steel ships, sailing ships, steamships, warships, woodenships. (Cosy Library of Congress. Select list of references on Economic Reconstruc- tion. Including reports of the British ministry of reconstruction, 47 p. Washington, Government printing office, 1919. Isis Mac Gill, Caroline E. (editor). History of Transportation in the United States before 1860. Prepared under the direction of BALTHASAR Henry Meyer, x11 + 678 p , 5 maps. Washington, CARNEGIE Institu- tion, 1917. 1sI8 12. — EDUCATION (Methods, Colleges, Universities) Bronson, Walter Cochrane [1862- ]. The History of Brown Univer- sity, 1764-1914, rx + 547 p., ill. The University, Providence, Rhode Island, 1916. ISIS ifaey Antonio. La Universita di Padova ed il suo settimo centena- © (1222-1922), Archivio di Storia d. Scienza, I, p. 151-152, 1920. ISIS Program of work it is proposed to undertake to commemorate this vuth centenary. G.S. Universitatum et eminentium scholarum index generalis. Annuaire général des Universités publié sous la direction de R. p— Mon- TESSUS DE BALLoreE, 768 p. Paris, GAuTHIER-VILLARs, 1919. sie 13. — ETHNOLOGY (Primitive and popular science) Baas, K. Uranfinge und Friihgeschichte der Krankenpflege. Arch. f/. Gesch. d. Med., t. 8, p. 146; 1914. Isis Traces nursing practice back to animal habits and forwards as far.as the Christian era. Not adequately documented. C. S. Crawfurd, Raymond. Legends and lore of the genesis of the healing art. Proc. R. S. of med., hist section, t. 10, p. 1; 1917. ISIS Deals with medicine in the earliest and crudest states and lays some stress on healing acts among animals. C. 8. Denmore, Frances. The Sun dance of the Teton Sioux. Nature, p. 437- 440, ill. London, Jan. 1, 1920. Isis Henderson, Junius [1865- ] and Harrington, John Peabody. Ethno- zoology of the Tewa Indians, X+-76 p. Bureau of American Ethno logy, Bull. 56. Washington, Government printing office, 1914. Isls 360 GEOGRAPHY Laufer, Berthold. The vigesimal and decimal systems in the Ainu numerals. With some remarks on Ainu phonology. Journal of the American Oriental Soc., vol. 37, p. 192-208; 1917. 1s18 The words for 1 to 4, 10, 20 are simple and unalyzable stems; the word for 5 was derived from the word meaning hand. From 11 to 19 the numbers follow the decimal system, while from 20 onwards a vigesimal system is carried through with clear consistency. Similar conditions are found in American languages. — The greatest part of the paper is devoted to phonological considerations which may eventually help us to disentangle, if it ever be possible, the history of early migrations into Japan, L. is very skeptical on this point: « Ainu is an isolated language at present, its congeners if they ever existed being extinct long ago. » GaSe Mackenzie, D. Folk cures by constriction and rings. Proc. R. S. of med., hist. sect., t. 9, p. 143; 1916. ISIS Describes the process by which the spirit of disease is squeezed or pushed out of the affected parts. Css Marett, R. R. The primitive medicine man. Proc. R. S. of med., hist. sect., t. 11, p. 47; 1918. IsI8 Distinguishes two separate sources of medicine : (a) the leechcraft of the plain man, and 4) the professional activity of the medicine man. Cc. S. Niemann, W. Ueber die ilteste Art der Feuererzeugung. Geschichtsbl. f. Technik, t. 2, p. 216-224; 1915. Isis Theal, George McCall. Ethnography and condition of South Africa before A. D. 1505... Second ed. in the present form, illustr., enl. and improved +66 p. London, ALLEN, 1919. Isis 14. — GEOGRAPHY Almagia, Roberto. La Geografia, x-+-109 p. (Guide ICS, Profili biblio- grafici de L’Italia che scrive). Roma, Istituto per la propaganda della cultura italiana, 1919. IsIs The first of a series of little books to be devoted to bibliographical sketches of the Italian contributions to science and civilization. The biblio- graphy proper is preceded by an introductory text (67 p.), a sort of short synthesis of Italian efforts in the field of geography. — The bibliogr. itself is a little disappointing because there is no systematic classification according to subject but simply an author list. It is a select list but not a synthetic bibliogr. It is true that the introductory text gives one a key to the author’s list, but that is insufficient. Notablesand noindex? G.S8. Wieder, Frederik Caspar. Nederlandsche historisch-geographische - Documenten in Spanje... met een inleiding tot de studie der Oud- nederlandsche Cartographie, vit + 348 p., maps. Leiden, Brill. 1915. ISIS Wieder, Frederik Caspar. The Dutch discovery and mapping of Spitsbergen (1596-1829), edited by order of the Netherland minister of foreign affairs, 124 p., 45 pl. and maps. Amsterdam, Nether- land ministry of foreign affairs and Royal Dutch geographic Society. 1919. Isis GEOLOGY. HISTORY. LOGIC 361 15. — GEOLOGY. MINERALOGY. PALAEONTOLOGY. MINING (for palaeobotany and palaeozoology, see respectiv. botany and zoology) Branner, John Casper. Outlines of the Geology of Brazil to accompany the geologic map of Brazil (1:5.000.000). Bull. Geol. Soc. of Amer., vol. 30, p. 189-338, 3 pl. and col. map; 1919. 1818 _ Accumulation of data begun by Br. in 1874. Federal geol. survey of Brazil exists only since 1907. P. 199-202, History of the geological mae of Brazil : 1842 A. p’Orsiany, etc. Gi Ss. Merrill, George P. The composition and structure of meteorites com- pared with that of terrestrial rocks. Report of the Smithsonian Institution of 1917, p. 175-188, 9 pl. Washington, 1919. 1818 Vaughan, Thomas Wayland. Corals and the formation of coral reefs. Report of ihe Smithsonian Institution for 1917, p. 189-238, 37 pl. Washingtgn, 1919. ISts 16. — HISTORY OF CIVILIZATION General history. Historical methods. Biography and Chronology Haberling, W. Das Dirnenwesen in den Heeren der Vergangenheit und seine Bekimpfung, 1v-+ 103 p., 8 Abb., 1 Doppelt, Zeitschrift 7. Bekimpfung der Geschlechtskrankheiten, t. 15, 1914 (passim). Leipzig, Bartu, 1914. 1sks Huntington, Ellsworth [1876- ]. World Power and Evolution, 287 p., 30 fig. New Haven, Yale University Press, 1919. Isis Revue de Synthése Historique, dirigée par Henri Berr, Tome XXIX consacré aux Etats-Unis, 303 p. Paris, Leéopoip Crrr, 1919. Isis Vol. 28 of the R. S. H. had appeared in 1914; after an interruption of more than 5 years, vol. 29 is heartily welcome. This new volume is entirely devoted to the U.S., but for an introductory editorial. Essays by Cu. BAsTIDE, C. CrstrE, J. Greser, Cu. M. Garnigr, A. Viatiatr, E. Leroux, G. Cuinarp, R. Pruvost, E. Burner, J. ReynieR.. G. S. Whitbeck, R. H. Our iron-clad civilization. Scientific Monthly, t p. 125-130. New York, 1919. Ista Shows to what extent modern Western civilization is dominated and molded by iron and coal. Simple sketch. G.S. ep) 18. — LOGIC AND THEORY OF KNOWLEDGE Russell, Bertrand. On the Experience of Time. Monist, XXV, p. 212- 233. April, 1915. Isis This article is concerned with all those immediate experiences upon which our knowledge of time is based. The article is of great interest in connexion with Russetu’s application of mathematical logic to physics, and it contains a definition of an instant as a class which is identical with all the terms that are simultaneous with every member of itself. J. 362 MATHEMATICS 19. — MATHEMATICS Bortolotti, Ettore. Italiani scopritori e promotori di teorie algebriche, 102 p., Ann. d. R. Univ. d. Modena, Anno 1918-1919. Modena, Ferracuri, 1919. 188 Cajori, Florian. The history of ZxNo’s arguments on motion. Phases in the development of the theory of limits. The Amer. mathem. monthly, vol. 22, ns. 1-9; 1915. 1 (S18 Cajori, Florian. A history of mathematics, x+514 p. 24 ed. New York, Macmiuuan, 1919. Isis A searching criticism of this new ed. (materially enlarged and rewritten) has been published by D. E. Smirn in the Amer. Math. Mly., vol. 27, p. 120-127, 1920. Smirn’s criticism can be summed up as follows. The general plan of the work is good and the amount of information it offers exceeds that to be found in any other general hist. of mathem. that has thus far appeared in English. Yet there are a great number of errors, most of which the author could have easily avoided. Moreover it could have been written and the proofs corrected, with greater care. There are many inconsistencies chiefly in the transliteration of Oriental names. Gass Hugh - Hellmuth, H. v. Einige Beziehungen zwischen Erotik und Mathematik. Imago. Zeilschrift f. d- Anwendung der Psycho- analyse auf d. Geisterwiss., t. 4, p. 52-68 ; 1915. Isis « Die vorliegende Arbeit gehort zu denjenigen die geeignet sind, die Psychoanalyse zu diskreditieren... Vom rein wissenschaftlichen Standpunkt aus bietet sie keinen Gewinn weder fiir die Psychoanalyse noch fir die Geschichte der Mathematik. » (H. WreLeitNer, Mit. zur Gesch. d. Med., t. 15, p. 17-18 ; 1916). G. 8. Karpinski, L. C. Origines et développement de l’algébre. Scientia, t. 26, p. 89-101 ; 1919. ISIS Loria, Gino. I] « Philosophical Magazine) e la storia delle mate- matiche. Riv. stor. crit. sci., t. 7, p. 1-5; 1916. 1sI8 Lorta shows the importance of unearthing historical papers published in magazines of a non technical or general kind. He draws attention to important hist. notes publ. by Tomas SrepHen Davies (1794-1851) in the London, Edinburgh and Dublin Philosophical Magazine and Journal of Science » between 1848 and 1852. In an additional note, Mrexi insists on the importance of such enquiries and proposes that all Italian periodicals be systematically searched. G. 8S. Loria, Gino Le matematiche in Portogallo. Cid che furono, cio che sono. Scientia, t. 26, p. 1-9; 1919. 181s Moritz, Robert E. « Memorabilia Mathematica », or the Philomath’s Quotation Book, vi+410 p. New York, Macmiuuan, 1914. ISIS See very detailed and critical review by R. C. Arcuiwacp in Bull. Amer. Math. Soc., t. 22, p. 188-192; 1916. Aig Wilczynski, E. J. Some remarks on the historical development and the future prospects of the differential geometry of plane curves. Bull. Amer. Math. Soc., t. 22, p. 317-329 ; 1916. ISIS To show how one fundamental idea has dominated and stili dominates MATHEMATICS 363 differential geometry: « The notions, osculant and penosculant are the fundamental concepts of differential geometry. The systematic investi- gation of the magnitudes, loci and envelopes determined by the various classes of osculants and penosculants and the relations which exist between them makes up the whole subject of differential geometry. Differential properties of a general curve are merely integral properties of its osculants and penosculants. » J. Frege, G. The fundamental laws of arithmetic. Psychological logic. Monist, t. 26, p. 182-199 ; 1916. IsIs Continuation of the translation of the preface of Freen’s Grundgesetze der Arithmetik, vol. I, Jena, 1893. Gordin, H. M. Infinity and the Part-and-Whole axiom. Definitions of the fundamental entities of geometry. Monist, Oct. 1919, p. 1-11. Isis Jourdain, Philip E. B. Mathematicians and Philosophers. Monist, t. 25, p. 633-638. Chicago, 1915. 1818 A contrast between the attitudes of mathematicians and philosophers towards logic. It is a fact that often mathematicians have been bad logicians, as is illustrated by the controversy about the infinitesimal calculus provoked by Groner Brrxevey, 1734. Another contrast between mathematicians and philosophers is given by the failure of philosophers’ attempts to give an adequate theory of mathematics and the mathematicians’ success in this. In modern times, a symbolic treatment of logic has grown up, and logicians show themselves very far behind mathematicians in the cultivation of mathematical logic. : J. Karpinski, Louis C.; Harry Y. Benedict and John W. Calhoun. Uni- fied Mathematics, vu-+522 p., many ill. and graphs. Boston, Hears ; London, Harrap, 1918. ISIS This course includes the main contents of ordinary elementary courses on algebra, trigonometry and analytical geometry, continuous emphasis being laid on the essential unity and harmony of these various branches of mathematics. Every pain is taken to show the relation of these abstract notions to the student’s environment. At the end, many tables and good index. Most interesting undertaking the results of which it will be worth while to watch. G. 8S. Loria, Gino Les noms et les choses. Remarques sur la nomenclature mathématique. L’Hnseignement mathématique, t. 20, p. 237-244. Geneve, 1919. 1818 Remarques sur les imperfections de cette nomenclature. Par ex. emploi abusif et multivoque de mots tels que : ordre, classe, genre, espéce, module, polaire, involution, axe, forme, foyer, réciprocité, congruence. Aussi emploi erroné de noms propres : théor. de p’ALKMBERT, théor. de THaLis, coordonnées cartésiennes, courbe de Ro.ug, etc. Gans: Shaw, James Byrnie. Lectures on the philosophy of mathematics, vu-+206 p. Chicago, Open Court, 1918. ISIS Staeckel, Paul. Beitriige zur Kritik der Differentialgeometrie, Sitsungsber. d. Heidelb. Akad. d. Wissensch., Math. KLE Bd VA, 27/8-, 194: 1818 364 MECHANICS. MEDICINE 20. — MECHANICS Brose, Henry L. The Theory of Relativity. An introductory sketch based on Hinstein’s original writings, 32 p. Oxford, BLackWELL, 1919. ISIS Cunningham, Ebenezer. EINSTEIN’s relativity theory of gravitation. Nature, t. 104, p. 354-356, 374-376, 394-395. London, 1919. ISIS Dyson, Frank, and A. C. Crommelin, A. S. Eddington, sir Joseph Thomson. The deflection of light by gravitation and the E1nsTEein theory. Scientific Monthly, t. X, p. 79. New York, 1920. 1SI8 Reprinted from The Observatory. Einstein, Albert. Time, Space and Gravitation. Science, t. 51, p. 8-10, New York, 1920. ISIS Reprinted from the London Times. Ichak, Fr. Das Perpetuum Mobile. 98 S., 38 Abb. (Aus Natur und Geisteswelt.) Leipzig, TrEuBNER, 1914. IgI8 Tolman, Richard Chace [1881- ]. The theory of the relativity of motion, 1x-+225 p. University of California Press, Berkeley, 1917. 1813 Historical survey at the beginning. G. S. Wilson, Edwin B. Space, Time and Grayitation. Scientific Monthly, t. 10, p. 217-235, New York, 1920. 1818 21. — MEDICINE A. — History, Organization and Philosophy Corsini, Andrea. I medici navali nell’ evo antico e medio. Annali di medicina navale e coloniale, Anno 22, vol. 2. 32 p. Roma 1916. Isis Fedeli, Carlo. Le scuole di storia della medicina nell’ universita di Pisa. Archivio di storia della scienza, t. I, 141-150, Roma 1920. Ists Hansemann, Dayid Paul von. Der Aberglaube in der Medizin und seine Gefahr fiir Gesundheit und Leben. 2te Aufl., 116 S. (Aus Natur und Geisteswelt) Leipzig, TruBnrr, 1914. ISIS Johnsson, J. W. S. Personalgeschichte der diinischen Aerzte. Mit. zur Gesch, d. Med., t. 15, p. 183-184, 1916. Ue Martin, Alfred. Gebiirlage der Frau, Bad des Neugebornen und Wochenbett in Mitteleuropa auf Grund bildlicher und textlicher Darstellung. Archiv f. Gesch. d. Med., t. X, p. 209, 1917. Isis Deals with European birthcustoms as portrayed in Renaissance literature. A fairly extensive bibliography. Cc. S. Martin, Alfred. Sympathische Heilungen durch bestimmte Personen und Heilung durch Arznei aus Firstenhand. Medizinische Klinik, Nr. 47,1 S.; 1915. ISIS M. shows that there is a connection between these two kinds of supersti- tions. Bibliography. G.S PHARMACY. PHILOSOPHY. PHYSICS 365 Riesman, David. The rise and early history of clinical teaching. Annals of medical history, t. 2, p. 136-147. New York, 1919. Isis Vierordt, Hermann. Medizin-geschichtliches Hilfsbuch mit besonderer Beriicksichtigung der Entdeckungsgeschichte und der Biographie. vu + 469 S. Tiibingen, Laupp, 1916. 1818 This book contains two parts : I, List by authors of remarkable medical books and writings (p. 1-326); Il. List of authors with short biographical information. This compilation which seems to have been made with great care, will be very useful to trace quickly some important medical work. An elaborate subject index increases its usefulness. It would have been simpler to mix the two parts giving for each author successively biogr. and bibliogr. information. GS. Walsh, James J. ‘Two chapters in the history of laryngology and rhi- nology. Annals of medical hist., t. 2, p. 23-33. New York, 1919. IsI8 Discursive and paradoxical essay dealing with laryngology in New York in the latter half of xr, mediaeval medicine, anaesthesia, ete. See SINGER’s review of W.’s ideas on mediaeval medicine, Isis, III, p. 306. G. S. Zaunick, Rudolph. Beitrag zur Geschichte der Heilkraft der Kroéte. Mit. sur Gesch. d. Med., t. 15, p. 78-79; 1916. Iss B. — Epidemiology. History and Geography of Diseases Flexner, Simon. Epidemiology and recent epidemics. Science, vol. 50, p- 313-319. New York, 1919. Isis Johnsson, J. W. S. Medizinisch-historische und epidemiologische Lite- ratur tiber Groenland. Mit. sur Gesch. d. Med., t. 14, p. 42-43; 1915. 181s 23. — PHARMACY AND PHARMACOLOGY Schoeffler, Herbert. Antioche. Mit. zur Gesch. d. Med., t. 17, p. 83; 1918. Isis Verwendung des Namens der Kreuzfahrerstadt Antiochia in Medikament- bezeichnungen. G. 8. 24. — PHILOSOPHY. SCIENCE AND PHILOSOPHY. HISTORY OF PHILOSOPHY. Silberer, Herbert [1882- ]. Probleme der Mystik und ihrer Sym- bolik. Wien, H. HEtier, 1916. ISI8 I have not seen this book but simply an English translation : Problems of mysticism and its symbolism, transl. by Smita Ety Jeviurrg, vy + 451 p. New York, Morrat, 1917. Moderately Freudian. G.S. 25. — PHYSICS Crew, Henry. The scientific leadership of the world. The methodist Review, p. 95-102. New York, Jan. 1920, Isis List of 233 main achievements in physics during the last 300 years, the YOL, Ill,-2, 25 366 PHYSIOLOGY. PREHISTORY purpose being to ascertain the part played by each nation in the progress of physics. The numbers of discoveries which can be credited to each nation are respectively : British 70, German 48, French 40, American 33, Dutch 12, Italian 11,!Swiss 8, Danish 4, Russian 3, Swedish 3, Austrian 1. G.8. Haas, Arthur Eric. Der Wert der geschichtlichen Methode im physi- kalischen Unterricht. Zeitschrift f. math. u. naturw. Unterricht, t. 45, p. 281-286. Leipzig, 1914. Isis Lippmann, Edm. O. von. Zur Geschichte der Volumgewichts-Ermitt- lung. Chemiker Zeitung. p. 985. Céthen, 1915. 1818 Criticism of article published ibidem, p. 913 by H. Scuetmnz under same title. Important. G. 8. Wuerschmidt, J. Zur Geschichte, Theorie und Praxis der Camera Obscura, Zeit. f. math. u. naturw. Unterricht, Bd. 46, 8. 466-476. Leipzig, 1915. 1818 Wien, W. Vortriige iiber die neuere Entwicklung der Physik und ihrer Anwendungen. Gehalten im Baltenland im Friihjar 1918 auf Ver- anlassung des Oberkommandos der achten Armee, 1v + 116 S. Leipzig, Barru, 1919. 1318 26. — PHYSIOLOGY Crawturd, Raymond. Of superstitions concerning menstruation. Proc. R.S. of med., hist. section, t. 9, p. 49; 1916. 1818 Traces these beliefs from primitive to modern times in connection with magic, milk supply, crops, ete. C.S. 27. — PREHISTORY Baudouin, M. L’ostéoarthrite déformante chronique a lage de la pierre polie. Bull. Soc. frang. hist. med., t. 13, p. 96; 1914. Isis Describes bones taken from 16 neolithic skeletons in the ossuary of Bazoges-en-Pareds (Vendée) exhibiting signs of osteoarthritis. Cc. 8. Franchet, L. Les éléments chronologiques en archéologie. Revue scien- lifique, p. 331-334. Paris, 1919. 1818 Hoefler, M. Ein alter Heilritus, Arch. f. Gesch. d. Med., t. 7, p. 390; 1914, Isis There is a well known piece of Palaeolithic sculpturing originally publ. by E. Pirrre (L’ Anthropologie, t. 6, pl. V, 4, 1895) presenting the outline of the body of a pregnant woman and the hindleg of a reindeer. H. points out that the genitalia are represented in the carving. The fig. which is recumbant is perhaps holding the branch ofatree. H. is inclined to regard the piece of reindeer bone on which the scene is carved as of the nature of a talisman for use in some birth or fertility rite. Gc. S. Moetefindt, Hugo. Reparatur in vorgeschichtlicher Zeit. Geschichtsbl. f. Technik, t. 1, p. 144-152; 1914. 1sI8 PSYCHOLOGY. RELIGION. SCIENCE 367 28. — PSYCHOLOGY Ebstein, Erich. Zur Vorgeschichte der Aphasie. Mit. zur Gesch. d. Med , t. 17, p. 172-173, 1918. IsIs Révész, Béla. Geschichte des Seelenbegriffs und der Seelenlokalisa- tion. 310 p. Stuttgart, ENKE, 1917. IsIs 29. — RELIGION. HISTORY OF RELIGION. RELIGION AND SCIENCE Moore, George Foot. History of Religions. Il. Judaism, Christianity, Mohammedanism, xvi + 552 p. New York, Scripner, 1919. 118 30. — SCIENCE B. — History Daniels, Francis. French scientific Reader, edited with introduction, notes and vocabulary. (Oxford French Series), xvi + 748 p. New York, Oxford University Press, 1917. 1818 Del Lungo, Cario. Il Museo di fisica e di storia naturale di Firenze ed il museo degli strumenti antichi di fisica e di astronomia. Archivio di Storia della Scienza, t. 1, p. 153-156. Roma, 1920. I8Is Mieli, Aldo. Per una biografia degli storici della scienza italiani. Riv. stor. crit. sci., t. 7, p. 59-60, 86, 125-127, 165-167; t. 8, p, 225-227, 250-251, 320-323; 1916-1917. 1813 Bio- and bibliogr. notes about RarrarLto Cavern (1837-1900), STANts- Lao CannizzAro (1826-1910); Francesco Puccrinorti (1794-1872), Satva- TORE DE Renzi (1800-1872); Bap. Boncompaant (1821-1894), Gioy. Var- LATI (1863-1909), Canto Pie (1802-1860), Giuseppe Cerverto (1808-65). sis Mieli, Aldo. Sul concetto di storia della scienza. Appunti introduttivi. Riv. stor. crit. sci., t. 7, p. 42 46, 88-89; 1916. 1818 The history of science as understood and defined by Gino;Loria, GrorGr Sarton, Atpo Mrgtt. G. 8. Mieli, Aldo. Bibliograftia metodica dei layori di storia della scienza publicati in Italia. Archivio di Storia d. Scienza, I, p. 195-217; 1920. ISIS The first of a series of Critical Bibliographies constructed on the same plan as those published in Iss, but restricted to books and papers which are published in Italy or in Italian or deal with Italian science. Our very best wishes ! G. S. Miller, G. A. The historical point of view in the teaching of science. Science, vol. 50, p. 489-493. New York, 1919. Isis Petronievics, Branislay. Slay achievement in advanced science, 32 p. London, The American Book supply Co., 1917. ISI8 Biographies of the Pole Nixtas Koprrniek, the Russians DimirRise IvanovitcHh Mrnpetsew and Nikoras Ivanovitcn Lopatcurvski and the Serbo-Croat .Rupser Jostr Bosacovic. The transcription of names is the author’s. The work of these four men is described clearly and popularly but at slightly greater length than is done in most popular works. Perhaps the best account is the exceedingly interesting summary of the work of BosHcovio. J, 368 SCIENCE Sarton, George. Secret History. Scribner’s Magazine, vol. 67, p. 187- 192. New York, 1920. ISIS Showing the relation of the development of science to the development of civilization and to the New Humanism. To explain the word « secret » in the title, | quote the last paragraph : « The advance of civilization is due neither to the people nor to their ruling and dominating class of whatever kind. Itis due te the untiring efforts of a small, unobtrusive and powerless aristocracy of scientists and artists. This is an aristocracy, not of privileges, but of service. The history of man’s progress is to a large extent the yet unknown and secret history of this aristocracy. » G. 5 Sarton, George [Report to the Trustees of the Carnrcie Institution on his work in 1918-1919]. Year Book no. 18 of the CarNEGIE Institution of Washington for 1919, p. 347-349. Washington, 1920. IsIs (1) Leonarpo Studies; (2) History of Physics; (3) History of es (4) History of the Institution. Sa55 Stein, Robert. Naturwissenschaft in Utopia. Deutsche Geschichls- blatter, t. 17, p. 48-59; 1916. 1818 C. — Organization Hale, George Ellery. Cooperation in Research. Science, vol. 51, p. 149-155. New York, 1920. 1818 Woodward, Robert S. The needs of research. Science, vol. 40, p. 217- 229. New York, August 1914. 1818 Address read at the Dedication of the Marine Biological Laboratory, Woods Hole, Mass., July 10, 1914. At that time there were in the U. S. about 600 degree-giving establishments having an aggregate annual income of more than a 100 mill. dol. and employing more than 30,000 officials, against less than half a dozen independent research organizations having less than 2 mill. dol. annual income and employing ieee than 500 investi- gators. Goose Woodward, Robert S. Smithsonian Geographical Tables. Third edi- tion reprinted, bye tates p. Washington, Smithsonian Institution, 1918. 1818 Preface first ed. dated 1894; 2° ed. 1897; 3° ed. 1906 The reprint of 1918 is identical to the 3% ed. but for a note on p. 1. This book is far more comprehensive than its title suggests, as it contains the following matters : Useful mathem. formulas. Mensuration. Units of measures and weights. Geodesy. Theory oferrors. Then 42 tables (math., geogr.,astron.). An appendix is devoted to the constants : numerical, geodetical, astronomical and physieal. Synoptic conversion of English and Metric units. Dimensions of physical quantities. An extraordinarily valuable and handy book. G. 8. D. — Philosophy Enriques, Federigo. Problems of Science. Authorized translation by KaTHARINE Royce. With an Introductory Note by Josian Royce, xvi4+392 p. Chicago and London, The Open Court Publishing Co., 1914. 1818 This is a translation of EnriquEs’s Problemi della Scienza, of which the ; STATISTICS. TECHNOLOGY 369 first Italian edition appeared in 1906. In the introductory note, J. Roycr points out that this work of synthetic scientific methodology « stands some- what above and apart from those philosophical controversies which the anti- intellectual movement [of James and BEereson] has inspired », and contrasts Enriques’s tendency with the tendencies just referred to. AN Mach, Ernst. Erkenntnis und Irrtum. Skizzen zur Phsychologie der Forschung. 3" durchgesehene Auflage, x1+483 p. Leipzig, BARTH, 1917. 1818 Mach, Ernst. The Analysis of Sensations and the Relation of the Physical to the Psychical, translated from the first German edition by C. M. WitiiaMs, revised and supplemented from the fifth German edition by SypNEY WATERLOW, M. A., xvi+380 p. Chicago and London, The Open Court Publishing Company, 1914. 1818 ' This new, revised, and enlarged edition of Macu’s Analysis of Sensations is a book nearly twice as long as the English translation of 1897. The eight chapters of the original edition have all been greatiy expanded, and there are six new chapters on « My relation to AvenaRius and other thinkers », « Physics and Biology », « The Will», « Biologico-Teleological Consi- derations as to Space», « Sensation », « Memory and Association » and « How my Views have been received ». The author amplifies and brings up to date his original discussions on points of detail and explains and justifies his more general views as to the relation between different branches of science and as to questions on the borderland between science and philo- sophy. Particular interest attaches to the explanations which he now gives of the way in which his views were developed. This is one of the most important of Macu’s works, and the present edition has been most com- petently translated and revised. J. Soddy, Frederick. Science and Life. Aberdeen Addresses, x11+-229 p. London, Murray, 1920. 1818 Steis, Robert. Naturwissenschaftliche Philosophien. Hine termino- logische Studie. Mit. zur Gesch. d Med., t. 16, p. 11-18; 1917. Isis Study on the use of the word philosophy, philosophia, etc. in connection with the name of some branch of science. Additional information was given by Martin W. Nevurevp and Srein himself, Ibidem, p. 259-260, 427-531. G. S. Westaway, F. W. Scientific Method. Its philosophy and its practice. New edition, xxm+426 p. London, Buackie, 1919. Isis 32. — STATISTICS Niceforo, Alfredo. La Misura della Vita. Applicazioni del metodo sta- tistico alle scienze naturali, alle scienze sociali e all’ arte, xu --+ 515 p., con 112 tab. e 29 diagr. Torino, Bocca, 1919. IsIs 34. — TECHNOLOGY (for mining, see geology; for industrial chemistry, chemistry. See also arts and crafts) Barber, Herbert Lee [1865- |. Story of the automobile. Its history and development from 1760 to 1917 with an analysis of the standing and prospects of the automobile industry, 250 p., 3 portr. Chicago, Munson, 1917. rf 1813 370 TECHNOLOGY Feldhaus, Franz M. Der Laie als Erfinder. Mit einem Vorwort von Hueco E. Bremer. Geschichtsbl. f. Technik, t. 5, p. 1-53. Berlin, 1918 ISIs The idea of this essay is excellent : to show the importance of inventions made by isolated laymen versus those introduced by the great industrial corporations. Incidental criticism of the German patent system. Some means must be found to protect and foster the inventive genius, the greatest asset of any nation. The idea is very well carried out, F. being able to marshall a large amount of facts in its support. This is an excellent con- tribution to the sociological study of invention. The many inventors con- sidered are classified according to their professions, 13 chapters being devoted each to one profession. No index. Gas: Feldhaus, Franz M. Die Wirkungsweise antiker Blasbalge. Mit. zur Gesch. d. Med., t. 15, p. 10-12, 2 Abb.; 1916. Iss Geitel, Max. Schépfungen der Ingenieurtechnik der Neuzeit, 106 S., 32 Abb. (Aus Natur und Geisteswelt). Leipzig, TEUBNER, 1914. Isis Geschichtsblatter fiir Technik und Industrie. Illustrierte Monatschrift mit dem « Beiblatt fiir die Jiterarischen Abteilungen der Industrie». Herausgegeben von Graf Cari v. KimckowsTROEM und Ingenieur Franz M. Fevpuavs. Band V, 1918 mit 26 Abbildungen, 326 p., 8 pl. Berlin-Friedenau, Verlag der Quellenforschungen zur Geschichte der Technik und Industrie. 1SI8 This is the periodical founded in 1914 under a slightly different title. See /sis, Il, 459. The first title was also used for vol. II (1915). From vol. III on the Beiblatt is added. From vol. V (1918) on the words « und Gewerbe » are suppressed in the title. — The « Geschichtsblatter » contain an enormous amount of material but unclassified and very unsatisfactorily indexed (vol. V has no index?). The only way to make full use of the materials offered is to put them on cards, as the editors do! Yet I suppose we must be grateful to them for publishing their rough notes, even if we wish that they would offer them in a more graceful way. The most important articles or notes are classified in our Bibliography; the greatest number however are too fragmentary to be included. G.S. Horwitz, Hugo Theodor. Entwicklungsgeschichte der Traglager, Geschichtsbl. f. Technik, Bd. I und II (passim). Berlin, 1914-1915. Isis Also publ. in book form, same title, x+137 p., 82 Fig. Berlin, Fr. Zintessen, 1915. Many errors are corrected in the book form edition. G.S. Horwitz, Hugo Theodor. Die Geschichte der Technik und die Sprach- forschung. Geschichtsbl. f. Technik, t. 3, p. 16-19; 1916. ISIS Kobert, R. Beitriige zur Geschichte des Gerbens und der Adstrin- gentien. Archiv f. Gesch. d. Naturw. u. d. Technik, t. 7, p. 185- 206; 1916. : 1813 Illustr. article on the development of leather-dressing. Contents : Introduction. — Ancient East. — Greeks and Romans. — On a forgotten tanning substance of Dioscorides.— Ancient Germans.— Leather of German origin among the ancient Germans. — Middle Ages. — Development of the leather industry in Rostock. — Most recent development, C.S. ZOOLOGY 371 Niemann, W. Weitere Beitraege zur Geschichte des Beleuchtungs- wesens. Geschichtsbl. f. Technik, t. 5, p. 137-141; 1918. 1818 De Monconys, 1646, 1664. Leonarpo pa Vinot. Denoyg, 1759. Rani- qurau, 1755. Commarr, 1798. Bapr. pr Tuivitie, 1880. G. S. 35. — ZOOLOGY Dendy, Arthur (editor). Animal life and human progress. 1x+-227 p. London, ConsTaBLe 1919. Isis Lectures by various scientists at King’s College 1917-1918. Gudger, E. W. A historical note on the synchronous flashing of fire flies. Science, vol. 50, p. 188-190. New York, 1919. 1818 First observed in Siam by ENGrLBERT KarmpreR in 1690 and described by him in his History of Japan. G. $8. Gudger, E. W. History of the Spotted Eagle Ray, Aétobatus Narinari together with a study of its external structures. Papers from the Tortugas Laboratory, vol. VI, p. 243-323, X pl. Washington, CaRNEGIE Institution. 1818 - The earliest reference to the Spotted Eagle Ray is by CLaupr D’ABBE- vILLK, Paris 1614. G.S. Mullens, William Herbert [1866- | and Swann, H. Kirke. A biblio- graphy of British ornithology from the earliest times to the end of 1912, including biographical accounts of the principal writers and bibliographies of their published works. Issued in 6 parts, xx-+673 p., p. 673-691, leaves numbered on one side only. London, MAcmILiaNn 1916-1917. 1818 Southwell, T. and Prashad, B. Embryological and developmental studies of Indian fishes. Records of the Indian Museum, XV1I,p. 215. Caleutta, 1919. Isis The paper is important for its discussion in Section IV (p. 223) of intrauterine embryos Selachians. These interesting forms first investi- gated by ARisToTLe were generally neglected until many of the Aristo- telian observations, including the placenta formation, were again verified hy Jon. Miitter in 1840. Much interest has since been shown in the viviparous Elasmobranches, The material howeyer is difficult to investi- gate and these observations on a variety of forms are valuable in verifying and extending further ARisToTLe’s and MuLLErR’s observations. C.S8. Zaunick, Rudolph, Bitte um Mitteilungen iiber Fischereihandschriften, Mit. zur Gesch. d. Med. t. 15, p. 193-195; 1916. 1813 Appeal for information on incunabula and Mss. dealing with fishing and fishery. G.S8. Zaunick, Rudolph. Griindung einer Hacen-Gesellschaft fiir die Biblio- graphie der entomologischen Literatur. Mit. sur Gesch. d. Med., t) 17; p. E77 lore Iss Very short note to announce an appeal made by Grore von Sxiwiirz of Ebenhausen nr. Munich, Bavaria to found an Hagen Society, whose aim would be to complete and keep up-to-date Hermann Avuaust Haaen’s (1817-1893) Bibliotheca Entomologiae, Leipzig 1862. G. 8, _——————————— 3029. — Soc. an. M. Weissenbruch, imp. du Roi, 49, rue du Poincon, Bruxelles. ISIS 4) J International Review devoted to the History of Science and Civilization. SUMMARY of No. 9 (Vou. III, 34 and last part), BRussELs, BELGi1uM, Summer 1921. (Edited Cambridge, Mass., September 1920.) l. Main Articles. George Sarton. — HERBERT SPENCER (with bibliogra- phical and iconographical notes and portrait) . ' Epmonp Gosior (Lyon). — Gaston Minuaup (with portrait) . ; ¢ L. C. Karpinski (Ann Artes Mich. " — Two Twelfth Century Alsorismsi suis) cud tee ees Ge ees Fuiorian Casort (Berkeley, Calif.). — History of Symbols 1OL mM Hacvorials |=. « Il. Notes and Correspondence. The Unity History Schools at Woodbrooke, near Birmingham (G. S.). Courses on the History of Science at University College, London (C.S.). The International Organization of Science (G. *.) . Il. Reviews. S. II. Scuirre, Gupmunp, Protemy’s Maps of N. Europe Copen- hagen, 1917 (G.S.). S. XV. Bensaupe, Joaquim. Histoire de la science nautique portu- gaise. Genéve, 1917 (G.S ) . ah cener : S. XIX, Lespizau, R. La molécule chimique. Paris, 1920 (Guinet) . Sasrri, Sivanata. History of the Brahmo Samaj. Vol. I-II. Calcutta, 1911-1912 (GS.) VOL. 11 — 3. 26 374 SUMMARY Antiquity. SrkeaanipeEs, M. Contributions. a]’histoire des sciences ake et particuliérement de la chimie (en grec). Athénes, ; LOIBGSS:) Sy 430 Diets, Herman. Antike Technik. ate auf: ipa, 1920 (En Sy) 433 Islam. CaRRa DE Vaux, BreRNARD. Notes d'histoire des sciences ais el 97 1(Ga35 >) eee eee 3 434 Middle Ages. Sincrr, Cuarves. Early English Magic aude Medicine. Mondonssl920) (Gruss) ius ucer cyan o org : 435 Astronomy. Miu.urr, Franz Jon. Studien zur Gavchiahte der hess retischen Geodisie. Augsburg, 1918 (G.S.). . . . 438 Biology. Driescu, Hans. The History and Theory of Vitalism. Londons LOMA (Gass) kya pete) ores os At 439 Chemistry. Hserr, Epw. Geschichte der organiethen Chemie, Braunschweig. LONG (Ges) se reac teen ee eee 440 Letts, E. A Some fundamental problems in chemis- - try. london MOVA(GsSs) i) een ti rel - 443 Geology. Ruska, Jutius. Methodik des S cneeae eels pes gischen Unterrichts. Stuttgart, 1920(G.S.). . . 443 Merzerr, Hitnne. La genése de la science des cristaux. Paris; 191St(Guiven) ie sence eee a 445 Mathematics. Dickson,| .E. History of the Theory of Winnibek Vol. Washington, 1919:(Camp)) ieee ee eae 446 Philosophy. Saceret, Jutes. La vague mystique. Paris, 1920 (GUINET) orev ceeenre 448 Superstition. Butier, Hiram E. Solar BiNISey: ‘231 eal Amalagaicl Chiblisr SAU (CSE) Wess AN Gg. sonra te ek es 449 IV. Ninth Critical Bibliography of the History, Philoso- phy and Organization of Science and of the History of Civilization (to August 1920) 7 ae 451 V. Table of Contents of the First Nine Critical Bibliogra- phies including a Table of Contents of vol. I, 11, Hl. 498 WAU TARE 5 “soe c : She tort Meth Se LETS came 503 VII. Index to Volumes IIand III. . . . LNs eae 504 i Herbert Spencer ‘') 1820-1903 There seems to be a rhythm in history, a sort of gigantic human ebb and flow, according to which men are periodically brought together in closer unison or driven asunder. These tides are not restricted to the sentimental sphere but involve as well our intellectual activities and, in fact, they seem to pervade the whole of human life Thus in the xm century one common faith intensified the solidarity of a great number of peoples, and at the same time we witness an immense effort toward synthetic knowledge and a wonderful efflores- cence of a self-forgetting art. The xv century on the contrary leaves one the impression of a period of decomposition, of searching analysis, of violent individual conflicts. To all external appearances we are now crossing a period of ebb, when the centrifugal forces far exceed the centripetal ones, when man ismore conscious of his own precious self than of the rest of humanity, more concerned about his material than his religious needs, more prone to assert himself than to own any deep solidarity with his fellow men. Of course we are more keenly aware of it because of the spasmodic union caused by the war. It would be very foolish to mistake this war solidarity for a real increase in human cohesion, for, as I have said, the flow does not affect simply one partof our soul but the whole of it. A common fear and a common hatred are entirely unable to create an all-pervading faith. Hence in spite of the many examples of heroism and absolute devotion which the war has brought to light, we can but feel that, then as now, human affairs were at avery Jow ebb. The war may well have marked the nadir of the present depression. Other ominous symptoms are not lacking ; divergent () By permission from Scribner's Magazine for June, 1920, copyright, 1920, by CHARLES SCRIBNER’S Sons. Vor. 11-3 27 376 GEORGE SARTON forces are everywhere more apparent than the convergent ones. A great many men and women seem to have no higher ideal in life than to be « different » and « exclusive ». Our artists are determined to be original at any price. As to the scientists they shut themselves more and more out of the world and live like clams in their little shells. Pray, what can the wide world mean to a clam? How shall we ever emerge from the present anarchy? Well, because of the unity of our life, and because of the fact that this ebb and flow interests every part of our soul, it is clear that any attempt to lift up any part of it will help us gradually to emerge and to recover. Of course complete recovery will only be possible when a great many of us pull together with our whole strength. But it is not necessary that we pull on the same ropes. One may struggle for greater brotherhood, another for more unselfish art, another for synthetic knowledge; their cause is the same and they actually pull together. It cannot be denied that synthetic or encyclopedic knowledge is very little understood nowadays. Most people, including the majority of the scientists themselves, look down upon it with nothing but distrust and scepticism. This is due partly to the fact that the very progress of science implies an ever-increasing specialization of research, partly to the materialistic tendencies of our age — people care more for practical results than knowledge — partly to the fact that there is so little genuine encyclopedic knowledge and so much which is faked and worthless. It is easy to answer to the first objection : no man in his senses believes that there is too much analytic research, but simply that, however much of it there be, it must be balanced by a corresponding amount of co-ordinating work. The last objection is but too painfully just. We are all acquainted with men who will argue brilliantly about everything under the sun and yet who are unable to add anything to the total experience of humanity. Such people are of very little account. The dullest specialist at least knows something; they know nothing whatever. Unfortunately, it happens but too often that their empty discourses are mistaken for true synthetic knowledge with the result that such knowledge is unjustly despised. It is worth while to go a little more deeply into the matter and to answer the two following questions: Is synthetic knowledge desirable and should it be encouraged? And if so, is it possible for any man, however intelligent, to acquire it? An excellent way of approaching these two questions is to consider HERBERT SPENCER 377 the concrete case which the life of Herpert Spencer — the latest synthetic philosopher — offers to us. He was born just a hundred years ago. It occurred to me that while returning to him with reverence on the occasion of his centenary, we might take advantage of our pilgrimage to examine whether the ideal to which he devoted his life was a sensible one and how far he succeeded in attaining it. We are less anxious to know the results he arrived at than to test the value of his method. The problem is then: « Was Spencer right in trying to do what he did? Is it worth trying again?» Of course, from this new angle, his failure becomes just as interesting as his success, because they help us equally to solve the next practical problem : « How can we again do what he did, and do it better? » The life of a philosopher is generally less exciting than that of a war correspondent or a prima donna. Spencen’s life is a very plain one indeed. If one does not insist on quoting the titles of the books and essays, which are the most conspicuous mile-stones of his career, it can be told in a few words. He was born in Derby on April 27, 41820, a thoroughbred Englishman. His father, George SpeNcER, was a teacher, a man of small means and little imagination, but honest to the core and of an unbending type. His mother, who does not seem to have influenced him to any extent, was very different from her husband, as patient and gentle as he was irritable and aggressively independent. They do not seem to have been very happy together, and their union was not blessed with many children who survived ; although nine were born to them, only one, Hersert, the eldest, passed the stage of infancy. It is as if already the parents had been obliged to pay the heavy ransom of genius. The boy was left a great deal to himself,and he followed his bent toward scientific information, learning also a little English and arithmetic. At the age of thirteen, he was sent to his uncle, the Reverend Tuomas Spencer, but the discipline of this new home seemed at first so hard to him that he ran away to his father’s, walking one hundred and fifteen miles in three days with hardly any sleep or food. However, after a while he returned to his uncle and stayed with him, being tutored by him, chiefly in mathematics, for the next three years. This was the end of his systematic education, which certainly was very incomplete. When he began to earn his living at sixteen, he knew probably less than the average well-to-do boy of his age. It is true he knew considerably more in other ways, and he had also exercised to a greater extent his mother-wit. Then he worked successively as an assistant school- 378 GEORGE SARTON master (for three months), as an engineer, and, after a vain attempt to earn a living as a literary man, he finally became in 1848 sub-editor of the Economist. This last position had the advantage of bringing him into touch with many eminent men of his day; men like Huxtey, TYNDALL, and Lewes. During all these years, he had carried on desul- tory reading, he had made quite a number of trivial inventions, he had done some writing and a considerable amount of solitary thinking. The editing of the Economist left him time enough to complete his first book, « Social Statics», which appeared early in 1851. In 1855, having inherited five hundred pounds from his uncle, he abandoned this position and determined to support himself by his own literary work. Such is always a very hazardous decision, never more, however, than in the case of a man who is less a writer than a thinker, a slow and hard thinker, whose ability to express himself is con- stantly inhibited by the fear of error. Shortly afterward, after a holiday in Switzerland, his health began to break down. Yet he resolutely pursued the self-imposed task of which he became more and more conscious, and after many years of work and meditation, of suffering and disappointment, on March 27, 1860, he published the programme of « A System of Philosophy », the outline of the work to which the best part of his life was to be devoted. This is to me the culminating date in Spencer’s life. It is then that he reveals for the first time his dominant personality. Think of it! Here we have a man, whose systematic knowledge is rather small, whom many scientists (not the greatest, however) would have regarded as ignorant —and such he was in many respects—, aman handicapped by lack of means and of health, but one who has been thinking hard and fast for a number of years, who has measured the world around him and himself, who knows exactly what he must do, who calmly estimates the immensity of the undertaking and the frailty of the means, who knows that his decision practically involves the surrender of his liberty for the rest of his days and makes of him a slave to his ideal — yet his faith is so great that he does not hesitate. No handicap will stop him and he sends his programme to the world; a programme to the fulfilment of which the rest of his life was faithfully and unrestrictedly given. One should keep in mind that at that time Spencer was already a nervous invalid; he could only work a few hours a day and had to use all sorts of tricks to do so without suffering; in the afternoon he had to forsake not simply work but any excitement or he would lose his night’s rest. Yet he HERBERT SPENCER 379 went ahead and henceforth his life was one of single-hearted devotion to his self-imposed trust. The first volume of the « Synthetic Philo- sophy» appeared in 1862, the tenth and last in 1896. It took him thirty-seven years to go over the top. It is not part of my present purpose to analyze, even briefly, Spen- cer’s works. I will simply limit myself to a few remarks wich may refresh the reader’s memory and help him to appreciate SpENcER’s undertaking. Let us remember that his fundamental ideas are the following: First, an earnest belief in the value of philosophy as com- pletely unified knowledge. Of course, without such belief, he could not have carried on his life’s work. Secondly, the modern concept of evolution both in its biological and its universal import. Thirdly, the ideal of freedom — the core of his political thought. I need not consider the first point because my whole essay is really devoted to it. It is remarkable that Spencer’s first paper on evolution, one entitled « The Development Hypothesis, » appeared as early as 1852, and his system of philosophy, which was essentially based upon the law of progress, was drafted by him for the first time in the early days of 1858. It is in the middle of the same year that Darwin and Wattace announced their theory of natural selection to the Linnzan Society of London. Spencer’s merit as a precursor cannot be denied ; at the same time it must be said that if his general theory of evolu- tion was right, his conception of its mechanism was wrong. He believed that biologic progress was chiefly determined by the inheri- tance of characteristics gained by each individual during his lifetime, and although he later admitted the validity of Darwriy’s explanation, that is, natural selection (it is Spencer, by the way, who coined the popular phrase « struggle for life »), he remained a Lamarckian to the end of his life. Biologists are now generally agreed that acquired characters are not inherited, but their agreement on this subject is so recent that it would hardly be fair to blame Spencer on this score. Moreover, he was the first to extend this theory to a general concep- tion of the universe and to retrace in the development not simply of living organisms but of everything an evolution or a progress « from the homogeneous to the heterogeneous, from the simple to the com- plex, from the incoherent to the coherent, from the indefinite to the definite». Matter-of-fact people may object that such a generalization is equally uncontrollable and useless, but that is to take a very crude view of the subject. Spencer’s generalization, his insistence, was a powerful factor in the success of the evolutionary point of view. It 380 GEORGE SARTON helped mightily to create a new scientific and philosophic atmosphere. Is not that very much indeed, and what more could you expect a phi- losopher to do? The « Synthetic Philosophy » did not embrace all the sciences. Feeling the necessity of restricting his field, chiefly on account of his insufficient scientific training, he made a systematic study only of those branches of knowledge to which the application of scientific methods was relatively new, to wit : biology, ethics, sociology. Biological facts had inspired his theory of evolution, and his biology in turn was dominated by it. On the other hand, in his ethical and social studies he was chiefly guided by the conception that liberty is the greatest good. The industrial and legal development of the last half-century seems to have proceeded in the opposite direction; yet the main difficulties of our moral and social life cannot be solved by artificial regulations, and now, even more than in SpeNceEr’s time, the greatest political problem to be solved is the one involved in the antinomy : freedom versus red tape, or initiative versus automatism, or life versus stagnation. Of course we all realize that a great many more regulations and social restrictions are needed than SpENcER was prepared to admit, but the wise do not believe that these regulations are real factors of progress. The best that they can do is to prevent us from sliding backward; they cannot help us to go onward. They impede a certain amount of evil and they oblige another amount of it to assume a secret form, which may be on the whole less perni- cious. They cannot create any parcel of positive good. Spencer's searching analysis of these subjects is of permanent value, and even if one assents to the temporary necessity of compulsory measures, there is no doubt that social progress lies mainly in the direction which he pointed out, the increase of voluntary co-operation. Spencer has often been reproached that his system is based far more upon preconceived ideas than upon the observation of reality. Yet it must be admitted that he managed to marshal an enormous mass of facts to support his theories. If it be true that the latter were generally ahead of his experience, is not the same true to a certain extent of every scientific hypothesis? Never mind where a man gets his theories if he can establish them on experimental grounds. And Spencer, however biassed and ignorant he may have been, took enormous pains to gather the experimental facts which he needed. Think only of the descriptive sociology whose publication under his direction began in 1873 and is not yet completed. Although HERBERT SPENCER 381 he was very poor in the first half of his life and never reached more than a small competence, he spent more than three thousand pounds on this great undertaking. It is a pity, by the way, that the frame of these descriptions is so rigid and their size so awkward, but as they are, the published volumes contain an enormous amount of material and deserve greater recognition than they have ever received. SpENCER’S main shortcoming was his dogmatism, his inability to consider the opinions of others. This dogmatism, which naturally increased as he grew older, arose partly from his initial ignorance, partly from his chronic neurasthenia, partly also from his lack of imagination, the singleness of his purpose, the exclusiveness of his thought. He was temperamentally a non-conformist, and although later in life he seemed to become more and more anxious to comply with the external conventions of society, | suppose he did so chiefly to eschew the criticism of fools and to protect his inner freedom. There is no justification whatever for the statement that Spencer was «all brains and no heart». He was not sentimental, but very sensitive. Of course the accomplishment of his life’s work did absorb the greatest part of his energy, including his emotional energy, and a man carrying such a burden on his shoulders could not be expected to run errands for others. As in the case of LEonarvo DA Vinci, the predominance of his intel- lectual concerns partly explains his sexual indifference, which over- whelming interests of another sort could but aggravate, as they became more engrossed in their work. , At any rate, Spencer does not seem to have ever experienced love. When he was twenty, he came nearer to it than ever before or afterward, but this little encounter seems very shadowy indeed and would not even be quoted in the biography of a more normal person. Later, while he was edi- ting the Economist, he often took to the theatre, to share his free tickets, a young girl (she was a year older than he) who then enjoyed some small notoriety for her translation of Strauss’s « Life of Jesus». They saw a great deal of one another, but although there is no woman for whom Spencer ever had a higher esteem, there is no warrant for the statement that they ever were in love. Leaving temperament aside, maybe if Spencer had had a little more imagination and pluck, they would have married, And just try to imagine what would have hap- pened if HERBerT SPENCER and Georce Etior had been man and wife! Pity that such experiments are impossible and that each life is defini- tive. Anyhow, I do not think, as far as I know them both, that 382 GEORGE SARTON SPENCER would have made her happy; at least he could not have inspired her as deeply as did, later, GEornce Henry Lewes. It is very interesting to compare Spencer and Conte, and IJ love to bring them together in the field of my memory. Spencer did not like allusions to Comte apropos of himself, and he refused to own any indebtedness to his illustrious predecessor. It is true that he never made a formal study of Comre’s works, yet he knew more of them than he was himself conscious of, as the result of his conversations with his friends, chiefly Georce E.ior and George Lewes, who were at one time enthusiastic followers of the French philosopher. They certainly had many opportunities of imparting to Spencer, willy- nilly, the gist of Comre’s ideas. However different the great Frenchman and the great Englishman were, they had very much in common. First of all their encyclo- pedic ideal, then their heroic faith and tenacity amidst untoward circumstances, their intolerance and dogmatism, their independence, their lack of those softening qualities which make men lovable. They attached a paramount importance to the study of sociology and positive polity, but they clearly saw that no real advance can be made which is not preceded by a moral transformation. They both asserted themselves in a similar way. AveustE Comte wrote the first sketch of his « Course of Positive Philosophy » in 1826, and the course itself was the labor of the next sixteen years; Spencer launched his manifesto in 1860, and working far more slowly, it took him more than double this time to produce the whole of his own synthesis. Although both saw the importance of historical methods, they still have in common an extraordinary lack of historical sense. I am thinking of Comte, the philosopher—not of the prophet of his latter days, who, jumping to the other extreme, made of history a sort of religion. Before that, he does not seem to have grasped any more clearly than Spencer that genuine synthetic knowledge must comprehend the whole past of knowledge as well as its latest stages. Knowledge indeed is not something fixed and rigid, neither is it perfect; it is an ever-progressing organism whose meaning can only be understood by him who knows its origin and its inner life. ComTE saw well enough that the history of intellectual development is the key to social evolution, but he did not see that it is also a master-key to synthetic knowledge. Spencer generously spent considerable sums for the elaboration of his « Descriptive Sociology », wherein the chronological sequence of events is faithfully abided by; yet what HERBERT SPENCER 383 one might call his historical blindness was appalling. Nothing is more pitiful, nothing more calculated to make one doubt of his genius, than the meagre notes he wrote while travelling in Egypt and Italy; to him the past was dead. In my sketch of Spencer’s life, | hope I have made it clear how ill prepared he was for the great undertaking upon which he had set his heart. At first view it seems unbelievable that he could do as much as he did with such inadequate equipment. In fact, he was not by any Means as ignorant as one would expect such a poor student to be. If he had but few opportunities of systematic research or set studies, he had plenty, in his miscellaneous readings and his talks at the Athenzum or in the streets with the most distinguished of his contemporaries, to gather in a substantial amount of first class information. His sharp and ready mind could make the most of the vaguest hint. Being endowed with a real genius for synthesis and possessing a complete system of knowledge, he could at the same time keep out all supertluous information, and let in, and classify at once, all that which was pertinent to his purpose. In short, Spencer’s mind was a genuine encyclopedic mind. The relative smallness of his knowledge was largely compensated by its congruity. The contemplation of such a mind helps one better than any explanation to understand what synthetic or encyclopedic knowledge actually is. It is nota mere accumulation of disconnected facts and theories. There are men who know thousands of facts, but have no skill in ordering them, no hooks in their brains to hang them on. The disintegrated knowledge of these men, of whom good people often speak as being very learned, is as remote from synthetic knowledge as crass ignorance. Knowledge is synthetic to the extent that it is unified, congruous, and the result of an organic growth. It cannot be obtained by mere juxtaposition of odd bits, but only by a slow digestion and re-elaboration of all the materials which the mind selects and absorbs. Nevertheless, the lack of a systematic training at the outset of his life was to Spencer a considerable and, to a large extent, an irretrievable handicap. Genius cannot entirely make up for the absence of the fundamental technique which can only be properly acquired when one is young. It is astounding that, barring such as were unavoidable at the time of his writing, there are not more errors in Spencer’s philosophy, and that there is so much truth — truth of his day and prophetic truth — in a system resting on such a fragile 384 GEORGE SARTON foundation. Indeed the amount of active substance which his works contain is unusually great; an excellent proof of this is afforded by the extraordinary influence they exerted upon the intellectual develop- ment of the end of the xix century. The unification of knowledge is the more necessary as knowledge becomes more complex and specialized. If nobody had the courage to attempt it, the scientific world would soon become a new Tower of Babel. There are already too many specialists who know what they are doing hardly more than bees do. They work faithfully in their little corner, and their work is very useful. But science is far more than the sum of their fragmentary efforts. The growth of science is essentially an organic growth. That means that at least a few people must take the trouble to digest and assimilate the whole of it, in order to co-ordinate and to unify it. They may err; nay, they are bound to err ever and anon; but where one will err, the next one will go straight. It is so that everything progresses. If encyclopedic efforis were abandoned, the amount of scientific facts and little theories might go on increasing indefinitely, but science would perish. The same is equally true of every human activity. Everywhere synthetic and centripetal endeavors must coun- terbalance the more special and centrifugal ones, lest the whole fabric of life be ruined and fall to pieces. Business men, for instance, have a very clear notion of this, and in proportion as they standardize and specialize their industries, they are careful to provide co-ordinating agencies to keep the complete body together. But many will hasten to object : « Encyclopedic knowledge, however desirable it may be, has become impossible. Science is becoming vaster every day and men do not seem to grow bigger. Indeed they seem smaller than they were in the past. There are no more ArIsToTLes, and if one of these giants were to come back, the immensity of accumulated knowledge would make him feel like a pigmy. However narrow be the field one has chosen, one finds it impossible to encompass and to exhaust it. How then could it be possible to know the whole of science?» Their argument seems peremptory. Yet it is a fallacy based on the assumption that the whole of science is greater than any one of its parts. This is wrong, for when the parts and the whole are infinite, they are of equal size. It is just as difficult to know the history of France, or say the history of Paris, as the history of the world, because both undertakings are equally endless. HERBERT SPENCER 385 It is true that science is becoming more complex every day, but it is also becoming simpler and more harmonious in proportion that synthetic knowledge increases, that is, that more general rela- tions are discovered. It is this very fact which makes encyclopedic efforts still possible. In some respects one might even say that such efforts are easier now than they were before, because the very progress of science enables one to contemplate its development from a higher point of view. The synthetic philosopher who has taken the pains to understand the most difficult parts of science and to climb, so to say, to its summit, enjoys the same advantage as a traveller who can view a whole country from the top of a mountain. No longer do the fantastically shaped hills, the crooked valleys, the deep and mysterious forests delude him; he sees them all from above in their correct relations. Of course he does not know every plant of every nook as does the plant-hunter, nor every insect as the zoologist, nor every stone of the rocks as the prospector. His knowledge is different. This suggests another reason for the possibility of encyclopedic knowledge. Such knowledge indeed is not necessarily vaster than any specialized knowledge, because he who undertakes to master it does not attempt to know, or at least to store in his memory, facts of the same kind. Many of the generalizations which the special investigator has reached at the cost of enormous pains are only ele- mentary facts to the encyclopedist. It is easy enough for the map- maker to draw on his map a new river, to discover the true course of which many men have spent their lives; it is not more difficult for the encyclopedist to register new scientific facts and ideas, each of which is the fruit of considerable ingenuity and endless toil. Yet most men prefer to stand on the solid ground of immediate experience. Their habits of work increase their timidity, and before long the most circumspect endeavors to organize empirical know- ledge seem to them adventurous. It is perhaps chiefly as a contrast with this timidity that undertakings like Spencer’s take heroic pro- portions. There is a touch of heroism in them, because there is indeed a touch ofadventure. Special research is generally less disappointing, for it brings immediate results and moral comfort. The astronomer who sets our clocks right and the chemist who prepares our dyes are just as conscious of their usefulness as the baker is; no doubts will prey on their minds. Again, to put neatly written cards in a drawer, or to classify endless rows of insects or shells, and then to write long 386 GEORGE SARTON memoirs in which every one of them is fastidiously described, will bring peace and happiness to many people. They well know that they are working for eternity, because it is they who bring together the materials of which any scientific synthesis is made. In the course of time many an edifice will be built with these materials; the build- ings will pass, the materials will remain. Most scientists do not go beyond this; they prepare and collect material; they do not build. I suppose they obey a true instinct. They are quickly troubled with giddiness. They are right in refusing to go farther; they are wrong when they say that everybody is dizzy when they are. The proof that synthetic studies are not necessarily more difficult than others, for one who has the proper constitution, is that Spencer, whose systematic training was so poor and who could not work more than two or three hours a day, succeeded so well. He succeeded because of the synthetic power of his mind, but also because of his indomitable will, of his tenacity, of his faith. And Spencer’s relative success gives one much hope, for it is easy to conceive a man having his synthetic grasp, his faith, and far more systematic knowledge and physical endurance. One has only to think of a Spencer endowed with a greater reserve of health and a competence which would have enabled him in his youth to pursue long university studies and to master the rudiments and the technique of many sciences. One may object that Spencer’s audacity was partly the result of his ignorance. That is plausible. Ignorance has been more than once a source of inspiration; on the other hand, know- ledge is always a heavy burden to bear. Many are so overburdened that they can hardly move. But again we may conceive a man strong enough to accumulate a great deal of experience, and yet to remain imaginative and young and keep a clear vision of his purpose. In this centenary of Spencer’s birthday, let us think of him with gratefulness, not so much for the knowledge which he added to ours, as for the example of moral courage and of faith which he gave us. He helped us to understand the nature and the desirability of synthetic science, to realize its possibility and to keep alive the need and the love of it. As long as there are men who care not simply for material results, but yearn for unified and harmonious knowledge, the memory of HERBERT SPENCER Will be revered. GEORGE SARTON. Washington D. C , March 1920. : ; 3 4 wage HERBERT SPENCER 387 BIBLIOGRAPHICAL AND ICONOGRAPHICAL NOTES. 1, The present essay on SPENCER has been reprinted from Scribner’s Magazine, June 1920, as an editorial of Jsis, for two reasons : in the first place to commemorate the centenary of his birth ; in the second place to emphasize the necessity and the possibility of synthetic knowledge. The second reason is of especial importance because I believe that knowledge limited to the present, without historical background, can not be really synthetic. Such static knowledge can but be superficial ; precious as it may be for practical and material purposes it is philosophically worthless. On the other hand, histo- rical research conducted without any regard to synthetic knowledge, without any interest in the growth of modern science, is bound to degenerate into mere antiquarianism. 2. SPENCER’S main publications. His first paper « Crystallization », appeared in 1836 in the Bath and West of England Magazine for January. His eleventh publication was the first of importance, namely letters « on the proper sphere of government ) which appeared in the Nonconformist from June to December 1842. 1851. Social statics or the conditions essential to human happiness specified and the first of them developed. London, CHAPMAN. This was SpENCER’s first book. The Preface is dated December 1850 and the book appeared early in 1851. An abridged and revised edition of it appeared in 1892 together with a reprint of « Man versus the State ». 1852. The Development Hypothesis. Leader, March 20 (Essays, I, 1). 1855. Principles of Psychology (in one yol.). 1858. Essays (first series). 1860. A Systemof Philosophy. Prospectus distributedin March 1860 by the publisher Grorce MANwarinc, London, giving the programme of the synthetic philosophy, that is the programme of Spencer’s life for the next forty years. Reproduced in the preface to the First Principles, also in the Autobiography IT, 557-563. 1860-1862. First Principles. First part of the Synthetic philosophy. Issued in six numbers from October 1860 to June 1862. The annual subscription (4 parts) was 10 shillings. There is a copy of this edition in the Harvard Library, with the original blue covers. The four first parts were published by Man- WaRING, the two last and the complete book by Wittrams and NorGAate, London (!). The title page of the whole book is dated 1862, and the preface containing the programme is dated London, June 5th 1862. (!) Witurams and Noreate have been the publishers of almost all of SpENcER’s books; the American publishers being D. Appirron & Co., New York. 388 GEORGE SARTON Sixth and final ed. of First Principles, 1900. 1861. Education: intellectual, moral and physical. London, Man- waRinG. Collection of four essays published from 1854 to 1859. 1863. Essays (second series.) 1864-1867. Principles of Biology (2 vyol.). Revised ed., 1898-1899. Second part of the synthetic philosophy. 1870-1872. Principles of Psychology (2 vol.). Third part of the synthetic philosophy. This isa second ed. of the work in one vol. published in 1855. Fourth ed., 1899. 1873. The Study of Sociology. (International Scientific Series.) London, PAuvt. 1873- . Descriptive Sociology,or groups of sociological facts classified and arranged by HrerRBERT SPENCER. Compiled and abstracted by Davip DuNcAN, RICHARD SCHEPPIG, J AMES COLLIER. Eight of these enormous volumes (royal folio) appeared during SPENCER'S lifetime (1873-1881). Two more have appeared in 1910, published at the cost of SpENCER’s estate and edited by H. R. Tepper: IX.Chinese by E. T. C. WERNER and X. Greeks, Hellenic Era by J. P. Manarry and W. A. GoLiGHER ; others are in preparation. It is doubtful whether these books compiled upon SpENcER’s plans and for his own needs will ever be as useful to other scholars as they would have been to him ; it is even doubtful whether their utility will ever be commen- surate to their cost in time and money. 1874. Essays (third series.) 1876-1896. Principles of Sociology. Fourth part of the synthetic philosophy. 1879-1893. Principles of Ethics. Fifth part of the synthetic philo- sophy. This part was started after the fourth one but completed before. The whole system was completed in 1896, but Spencer then began to prepare new editions of the earlier parts, until 1900. 1884. The Man versus the State. Reprinted 1892 with Social Statics. 1897. Various fragments. 1902 Facts and comments. A complete list of SPENCER’s writings will be found in D. Duncan. «Lite and Letters of H. Spencer ». London 1908. Appendix C. Some of the dates quoted by Duncan are not correct (at least in the American edition, vol. II, p. 366-367). 3. Main publications about SPENCER. — The main source of informa- tion is SpENcER’s Autobiography which appeared posthumously in 1904 (2 vol). This is a very minute account of his life up to 1882. SPENCER lived until 1903, but the balance of his life was far less inter- esting. The biography is completed by Davin Duncan’s Life and Letters of Her» ERT SPENCER, 1908. (London, Mretuuen, 1 vol.; New York, AppLeTON, 2 vol.). Additional biographical information will be HERBERT SPENCER 389 found in : Jostan Royce. H. SPENCER, an estimate and review; together with a chapter of personal reminiscences by James CoLLIER New York, Fox, 1904; Freperic Harrison. The H&rsert SPENCER [first] lecture. Oxford, CLAarenpon Press, 1905. See also: F. Howarp Cotuins. An epitome of the synthetic philosophy with a preface by -HERBERT SPENCER, New York 1889. The preface is a condensation of Spencerian philosophy in less than two pages. The book is a reduction of the synthetic philosophy, section by section, to one tenth- WIL- LIAM Henry Hupson. An introduction to the philosophy of HreRBertr SpENcER, New York 1894; 24 ed. 1900. Epmonp Parisor. H. SPENCER. Choix de textes et étude du systéme philosophique. Paris [1912], with French bibliography. The latest study of Spencer’s life and work, and perhaps the best one is : Hueu S. R. Etuiot. HERBERT SPENCER (Makers of the xrx'® century). London, Constasie, 1917; also with a bibliography. 4. Portraits of Spencer. — The following list is not complete but more than sufficient. The portraits are quoted in chronological order. The A. L, A. Index, Washington 1906, p. 1371, refers to many other portraits published in periodicals and illustrated books. Probably most of these portraits would be found to duplicate those enumerated below, but some would be new. Of these, some would be dated, some not. It would be easy to date the undated portraits by comparing them to the dated portraits quoted below. 1839, Ae. 19. Head and shoulder, profile to the left. Sketch. (Dun- can’s Life, 1, frontispiece.) 1855, Ae. 35. Seated figure to the knees, facing spectator. From a photograph. (Duncan’s Life, I, p. 100). Earnest but sad- looking face. 1858, Ae. 38. Bust facing spectator. From a photograph (Autobio- graphy, I, frontispiece). Signed ( HERBERT SPENCER When 38 ». Beautiful portrait, Ab. 1865, Ae. 45. Bust facing spectator, the right hand supporting the head. Very beautiful photograph by JoHn Watkins (see World’s Work, 5, p. 3107, 1903). An engraving by Gero. E. Perrine, New York, was based on this photograph and published in The Eclectic Magazine of Foreign literature, Science and art, vol. XV, New York, March 1872, as an «embellishment» to an essay on SPENCER by E. L. Youmans. This engraving is reproduced in the present number of Jsis. Ihave chosen it because it is excellent, little known and repre- sents Spencer at the most critical and glorious period of his life. 1866, Ae. 46. Head and shoulders, face three quarters to the right. From a photograph (Duncan’s Life, I, p. 166). 1872, Ae. 52. Painted by Joun BaGnotp Burcess. Seated figure to the knees, body turned to the left, facing spectator. Dimen- 390 GEORGE SARTON sions :46in. by 371/2in. National Portrait Gallery, No. 1358 Bequeathed toit by Spencer Very beautiful portrait, perhaps the best portrait that we have. 1882, Ae. 62. In 1882, SPENcER made a visit to America and of course was photographed on that occasion. I have before me two photographs of that time, both from the E. J. WernpELL bequest, Harvarp Library : 1. by JouNn BrearpsHaw, New York. Bust, face three quarters to the left; 2. by W. G. Mar- TIN, Montreal. Head and shoulders, facing spectator. (7), and the other in Ecerton MS. 2261, f. 225>-297> (8). The first manuscript is ascribed by the experts of the British Museum to the end of the xm century or to the beginning of the xm; a xv century copy of the algorism in the Ecerton manuscript is found in Paris, MS. Latin, 10252, fol. 68a-70b. The Royal manu- script, once the property of the mathematician Joun Dee, employs numeral forms and terminology, as well as handwriting indicative of a treatise of the xu‘ or early xm century. The Ecerton MS. has at (4) V. Morte, Biblioth. Mathem. 9, p. 55-64. (2) Published by Finnur Jonsson, in Hauwksbdék, p. 417-424, Copenhagen, 1892-1896. (8) Program, Salzwedel, 1853. (4) Zeitschrift fur Mathem., 10, p. 1-16, 1865. (5) Curtzn, loc. cit. (®) My attention was called to these manuscripts by the reference to them in the article, « On the Early Use of Arabic Numerals in Europe », by G. F. Hitt, Archaeologia, vol. 62, p. 137-190, London, 1910. Subsequently, I found that reference to the algorism in Royal MS. 15 B. IX is made by Busnov, GERBERTI postea Stuvestri Il, papae Opera Mathematica, p. xxxvitt, Berlin, 1899. (7) Hitz, loc. cit., places this early in the x1uth century and adds that some authorities date it as early as the xut®, Busnov, Joc. cit., places the rest of the manuscript in the xit® century and this as somewhat questionably of the xu. Elsewhere in the same work Busnoy dates this manuscript as of the x1'" or early xt century. The contents as given by Busnov include Borruius Musica Institutio, various letters and treatises relating to GERBERT, and works on the astrolabe (GERBERT, HERMANN, and anonymous from the Arabic), geometry, computus and allied subjects. (8) Hint, loc. cit., dates this c, 1230-1250, and calls it of English origin. 398 L.-C. KARPINSKI the top and bottom of each page, the decorative flourishes which are said to be characteristic of English writing of the early xm" cen- tury. Particularly noteworthy is the use in both versions, of the words procedere (procedendi) for numeration, and puncta (!) for minutes, both of which are designations not found in other algorisms. The use of the word karacteres in the Royal manuscript is significant for this is found only in the first of the Traltati, of the algorisms which we have mentioned,and aside trom that only in the works (*) of the xh to xm™ centuries dealing with the abacus. TRANSLATION OF THE ALGORISM (Following the Royal Manuscript ; numerical illustrations added by the author of the present article). « The intention of ALt-Kaowarizm in this work is to present the teaching of numeration, addition, subtraction, duplication and mediation, multiplication, and division by the ten characters of the Hindus. The knowledge of these is useful. Observe that they wrote the characters from right to left, while we write them in the reverse direction. « Zero, nine, eight, seven, six, five, 0, 9, 8, 7, 6, 5, four, three, two, one, which are equal in order to 4, 3, 2,1. And first it is neces- sary to recognize (the terms) places places and orders. We call] the spaces in which the characters are written; orders, in truth, the numbers from one to ten, from ten to one hundred, from one hundred to one thousand, from one thousand to ten thousand, from ten thou- sand to one hundred thousand, from one hundred thousand to one thousand thousand, from one thousand thousand to ten thousand (41) This designation for minutes is found in the treatise of 1120 on astronomy by Watcuer, prior of Malvern; his work was based on that of one Petrus Anrusi, or ALPHOoNSI, a Jewish astronomer of the early xt? century. See Haskins, « The reception of Arabic Science in England », English Historical Review, vol. 30, p. 56-69, 1915. (?) P. Trevuriein, « Intorno ad alcuni scritti inediti relativi al calcolo dell’ abaco «, in Bulleitino di bibliografia e di storia della scienze matematiche e fisiche ; X, p. 589-647; the word appears in four of the treatises. Similarly in the work by Raputpu of Laon (Abhandl, zur Gesch. d. Math. Wiss. 5), in the abacus interpolated in the geometry of Borraius (BuBNoy, p. 158); in RicHER, Historiarum 54, (Busnoy, p. 380-381), this word is used. TWO TWELFTH CENTURY ALGORISMS 399 thousand, from ten thousand thousand to one hundred thousand thousand, from one hundred thousand thousand to one thousand thousand thousand. Thus with these the progression of places and orders is by tens, changing each figure to different places constitutes different orders by tens. « If you wish to add a number to a number, place the greater num- ber according to its orders, and the lesser under it by its, in such a way that the first (i. e., the units) of the lesser is under the first of the greater, and the second under the second. Add the first of the lesser to the first of the greater and that which results, if it is below ten, write in the place of the first of the greater. If it results in ten, write in the place of the first of the greater the figure 0, that is nothing, and of the ten make onein the preceding (place). If it results in more than ten, that which is above ten write in the place of the upper and of the ten make one in the preceding (place). Similarly, add the second to the second and proceed in the same manner; also proceed in the same way if there are more. » Numerical illustration, 826 plus 483. 826 829 909 1309 483 48 4 « If you wish to subtract a number from a number, set down the larger number according to its places and the lesser under it according to its (places) so that the first (place) is under the first, and likewise for the rest. Then subtract the first of the lesser from the first of the greater and if there then be a remainder write it in the place of the first of the larger. If the parts are equal write in the place of the first of the larger the figure for naught, thatis ©. Ifindeed the first of the lesser number is greater than the first place of the larger take one from the second place of the larger number which is worth ten in the first and from that ten and from the number of the first place of the larger subtract the first of the lesser and the remainder write in the place of the first of the larger. Similarly treat the second and the rest. » The several stages in the process of subtraction of 124 from 329, and 139 from 365 are here graphically indicated : 329 325 305 205 124 42 1 365 356 326 226 139 13 1 Vou. 1-3 29 400 L.-C. KARPINSKI « If you wish to double any number place it according to its places. Then begin to double at the last place, lest if you should begin at the first you would double the same number twice. If that which results from the doubling is below ten write it in the place of the last (digit) ; if it is just ten write in the place of the last (digit) the figure for naught, ©, and of ten make one beyond. If there results (a number) greater than ten, write what is greater than ten in the place of the last (digit) and of ten make one in the place before. Similarly treat the rest up to the first (place). » Graphical illustration : 2 x 367: 367; 667; (Ae 734. « If you wish to halve any number, set it down according to its places (orders of digits). Then halve the first place and, if the number is even, write the half in the place of the first; if it is odd, write half of the even number in the place of the first order and the unit which remains is worth 60 (points) and by points divide it into two (equal parts) and the half, that is xxx, write under the first place, writing the figure for naught and the figure for three. Then halve the second and write the half, if it is even, in the place of the second order. If itis odd, write half of the even (number) there and halve the one which remains which is worth ten in the first place, and then write the half, 7. e., five, with the number which is in the first place. » Graphical illustration of 785 — 2: 785; 78230; 74236 ; 3923. « If you wish to multiply a number by another, place the number which you wish to multiply according to its orders and the number by which you wish to multiply by its, in such a way that the first of that by which you wish to multiply is under the last of that which you wish to multiply. Then multiply the last by the last, and that which results from that multiplication write in the place of that by which you multiply. If indeed it results in ten, write above it the figure for naught and of ten make one in the preceding (place). But if it results in more than ten, that which is above ten write there and of the ten make one in the preceding place. If moreover it results in twenty or in more, if there is nothing over tens, write above the last figure a naught and the tens write in the preceding (place). If there is some- thing in addition to the tens (i. e., units), write it above the last and the tens beyond. Then multiply the same by the penultimate and that which results from this multiplication if itis below ten write TWO TWELFTH CENTURY ALGORISMS 40] above the penultimate of that by which you multiply. Jt indeed in ten or above, treat it like the last (figure) and so multiply the last by each one up to the first. » « When now you multiply the last by the first, delete the last and write the product, if it is below ten, there; if it is ten or above treat it as indicated for the rest. Then draw back the digits of that by which you multiply in such a way that the first digit of it is under the penultimate of that which you multiply, and multiply that penul- timate by each figure of that by which you are multiplying, as has been indicated, up to the first. Then again delete that penultimate and so multiply each digit of that which you multiply by each of that by which you multiply. And note that if the figure naught is included in the number which you multiply you omit it, since it can not be multiplied, but it is not deleted. » Graphical illustration : 324 « 264: 324 6 324 78324 79234 264 264 264 264 Up to this point 264 has been multiplied by 3 (800), from left to right, and the partial product, 792, appears in the upper line, followed by the 24 or the remaining two digits of the 324; the 264 is now moved one place to the right and the multiplication is continued by the upper 2, of the 24, adding in the partial products as they occur. 79224 83224 84424 84484 264 264 264 264 As this point the 264 has been multiplied by 2 (20), from left to right, and the partial product, 528, has been added in three successive stages to the first partial product 792, 7. e., 79200 has been added to 5280, giving 84480; the sum 8448 appears in the upper line followed by the final 4 of 324; 264 is again moved one place to the right and the multiplication by the final 4 follows, adding to 8448 the three portions of the partial product as they occur. 84484 85284 85524 85536 85536, product. 264 264 264 264 « If you wish to divide a number by another number, place according to its orders the larger number which you wish to divide and the lesser by its orders, in such a way that the last of the lesser is under the last of the greater, and, if there are more, the penultimate under the penultimate and so in order. Then consider how many 402 L.-C. KARPINSKI times the last digit of the lesser is contained in the last digit of the greater and consider if the others are contained as many times in the remaining digits. Starting at the last subtract the last that many times from the last of that which is above it, and from all of the others up to the first of the lesser. Write the number representing how many times in a line with the first of the lesser number above the greater number. Then draw back the divisor under the pen- ultimate of the larger and consider how many times the last of the lesser is contained in the penultimate of the larger and consider whether the remainder is contained in the remaining (digits) as many times. But if you are not able to place the last of the lesser under the penultimate, if perchance nothing remains of it, after the first estimate place it under the following and consider how many times it will go into that and the rest into the remaining; and write the number denoting the quotient above the first of the lesser; and if any space is vacant between the first which you wrote and this write the figure for naught and so if there are more spaces vacant. Proceed in this manner until you can no longer divide the superior number. The end. » Graphical illustration : 85536 + 264: 3 3 3 3 85536 85536 25536 7536 6336 264 264 264 264 264 Up to this point the successive portions, 6, 18 and 12, or 60000, 18000 and 41200, of the partial product of 300 times 264, have been subtracted as they occur from the dividend, leaving 6336 as remainder ; then the divisor 264 is moyed one space to the right and the division continues. 3 32 32 32 32 6336 6336 2336 1136 1056 264 264 264 264 264 At this point, after having obtained by inspection 2 as the next figure in the quotient, the 1056 is the remainder after 2 (or 20) times 264 has been subtracted in successive stages from 6336. 32 324 324 324 324 324, quotient. 1056 1056 256 {6 264 264 264 264 264 TWO TWELFTH CENTURY ALGORISMS 403 Exe Ss Royal MS. 15, V. British Museum. IX, fol. 77°, Intencio algarismi est in hoc opere doctrinam prestare pro- cedendi, addendi, minuendi, duplandi, et mediandi, multipli- candi, et diuidendi per X karac- teres indorum. Utilitas est co- gnitio eorundem. Ecce karacteres scripsit a dextra in sinistrum cum nos scribamus e conuerso. Nichil, novem, octo, septem, setiam, qui- narii, 0, 9, 8, 7, 6, 5 (7), quater, ternia, bina, unitas, his premissis singula exequantia, 4, 3, 2, 1. Et primus quod uidendere oportet prenoscere loca et differentias. Loca appelleramus spacia in qui- bus scribantur karacteres. Diffe- rentias uero numerus ab unitate ad decem, a decem ad c, acad m, amad am, aazmad cm, acm ad M. Milia, a m. Milibus ad am milia, a am milibus ad cm (sic), acm milibus ad c¢ (Mille in ras.) M. milia, a cm milibus ad mille M. milia. Sic de istis per decen- narium processio est locorum et differentiarum, mutato vnaqueque figura per diuersa loca diuersas Egerton MS. 2261, fol. 225>-227> British Museum (B). MS. Latin, 10252, fol. 66%-70%, Paris, Bibl. Nat. (P). TRACTATUS ALGORISMI: ET DE SEPTEM EIUS SPECIEBUS (tit. om. B). Intendit algorismus in hoc opere primum docere procedere, addere, duplicare (dupplare P), mediare, multiplicare, diuidere, per IX figuras yndorum que sunt (fiunt P) huiusmodi(hoc modo P), © (sup. ver. B), 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, Dean): De processu seu numeratione (tit. om. B). Procedere igitur est cognoscere quem numerum unaqueque figura notet per singula loca. Primo enim loco quelibet figura posita unitatem uel unitates notat. Se- cundo loco (-+- decem uel. P) decena. Tercio centum uel cen- tena. Quarto (om. centum..... Quarto B) millena (Mille uel millena P), et sicut usque ad infi- nitum. Verbi gratia, hec figura, 1, primo loco posita (om. P) unita- tem significat. Secundo X, tercio centum, quarto mille et (+ sic P) de (in P) ceteris. Similiter hec figura 2 in (om. P) primo loco posita duas unitates significat (notat P), in secundo XX, in (!) For numeral forms, see G. F. Hint, loc. cit. Table Tl, Row 2. (2) For the forms of the numerals, see the article by @. F. Huw. loc. cit. Table IV, Row 2. 404 L.-C. KARPINSKI constituit differentias per decen- nariutn. Si uis addere numerum cum numero pone majorem numerum per suas differentias et mino- rem sub eo per suas. Ita quod prima minoris sit sub prima maioris et secunda sub secunda(*) prime maioris. Si uero in decem excreuerit scribe in loco prime maioris figuram 0, id est nichil, et de decem fac unum in antea. Si autem ultra decem excreuerit quod ultra decem fuerit scribe in loco prime maioris et de decem fac unum in antea. Similiter adde secundam secunde et fac similiter et si plures fuerint eodem modo. tercio CC, (+ in quarto duo milia P), et sic in ceteris. Hee figura (+ etiam P) 3 primo loco posita tres unitates significat (designat P), in secundo XXX. In tercio CCC (-++ in quarto tria milia P) et sic in ceteris (++ fiet P). Notandum autem quod ita figuras disponimus scribendo ut a dextra incipiamus (++ et P) in sinistram ordinemus figuras. Ita quod se- cundum locus precedenti sit decu- plus. Nune autem (vero P), ad dandas artis regulas accedamus. De Additione. Si uolueris numerum numero addere scribe maiorem numerum per suas differentias et minorem sub eo per suas quem maiori addere uolueris ita quod prima differentia minoris contineatur sub prima maioris. Secunda sub secunda, et sic de ceteris. Notate quod non ideo maior numerus appellatur primum _ dispositus quia unaqueque figura maioris sit maior unaqueque minoris, sed quare summa tocius numeri infe- rioris minor debeat esse summa tocius numeri superioris. Deinde adde primam differentiam mino- ris prime differentie maioris. Et numerum qui inde excreuerit si infra X fuerit ibi scribe. Si uero in (4) In this paragraph there is a very evident omission in the second sentence before the final words prime maioris. Evidently something to this effect : « Adde primam minoris prime maioris et quod inde excreuerit si infra decem fuerit scribe in loco ». ~ ne wera TWO TWELFTH CENTURY ALGORISMS Si uis minuere numerum a numero pone maiorem numerum per suas differentias et minorem sub ea per suas ita quod prima sit sub prima et ita de ceteris. Deinde subtrahe primam minoris a prima maioris et si quod inde residuum fuerit scribe in loco prime maioris. Si uero partes equales fuerint scribe in loco prime maioris figuram nichili, id est Q. Si uero prima minoris fue- rit maior quam prima maioris accipe unum de secunda differen- tia maioris quod ualet in prima decem et ex illa decem et ex nu- mero prime maioris subtrahe primam minoris et quod resi- duum fuerit scribe in loco prime maioris. Similiter fac de secunda et de reliquis (°). 405 X excreuerit in directo (4) prime maioris scribe figuram nichili 0 et de X fac unam ultra. Si ultra X excreuerit quod super est X scribe super caput addentis et X scribe ut supra diximus (in loco prime maioris et de X fac unum ultra P pro super.... diximus). Postea adde secundam secunde, terciam tercie, eodem modo faciendo ut de prima maioris et de prima minoris diximus (++ et de reliquis sic facies P) (*). De subtractione. Si aliquem numerum ab aliquo numero subtrahere volueris scribe maiorem numerum per suas dif- ferentias et minorem sub eo per suas ita quod prima minoris sit sub prima maioris, secundus sub secundus. Deinde subtrahe pri- mam minoris a prima maioris et quod remanserit scribe in loco prime maioris. Si uero prima mi- noris maior fuerit quam prima maioris accipe unam vnitatem de secunda differentia que ualebit X in prima et de illis X et de numero qui est in loco prime maioris subtrahe primam minoris et quod ibi remanserit scribe. Si autem in secundo loco non erit aliqua figura, summe vnitatem de tercio loco que secundo loco C ualebit de qua novenaruim scribes (‘) Trattati I and Trattati II use « in directo » under division ; Sacrososco employs « ex directo ». (?) From this point on only major or noteworthy variations in the manuscripts will be indicated. (3) Carmen, loc. cit., p. 76, « Et sic de reliquis facias, si sint ibi plures . 406 Si uis duplare numerum ali- quem pone eum per suas diffe- rentias. Deinde incipe duplare ab ultima differentia ne si a prima incipias eundem numerum bis duples. Quod autem ex duplatione illa excreuerit si infra decem fue- rit scribe in loco ultime. Si uero in decem scribe in loco ultime figuram nichili 0 et de decem fac unum ultra. Si autem ultra decem excreuerit quod supra decem fue- rit scribe in loco ultime et de decem fac unum in antea. Simi- liter fac de reliquis usque ad primam. Si uis mediare numerum ali- quem (') pone eum per suas diffe- rentias. Deinde media prima dif- ferentia et si numerus par fuerit medietatem scribe in loco prime. Si uero impar fuerit medietatem paris scribe in prime differentie loco, et unum autem quod rema- net ualet lx et per puncta diuide in duo, et medietatem, idest XXX, scribe sub differentia prima, scri- bens figuram nichili et figuram L.-C. KARPINSKI in secundo loco et vnitatem trans- feres in primam que ibi ualebit X. Quibus iunctis numerum sub- trahes minoris. Postea secundam de secunda et sic de ceteris. De duplatione. Si uolueris aliquem numerum duplicare, scribe illum per suas differentias. Postea incipe du- plare ab vitima differentia et si infra X fuerit ibi scribe. Si uero vsque in X excreuerit, in loco vitimo scribe figuram nichili et de X fac unum vitra. Ideo autem ab vitima figura incipere diximus ne si a prima incipiatur idem bis duplicetur. De mediatione. Si uolueris aliquem numerum mediare, scribe illum per suas differentias. Postea mediare inci- piens a prima differentia et quod residuum fuerit ibi scribe. Si par fuerit numerus medietatem paris. Si vero impar in prima differentia sublatam medietatem paris ibi scribe. Medietatem autem unitatis culus medietatis sunt XXX puncta notabis per figuram ternarii sub ea positam figuram nichili prepo- (4, Carmen, loc cit., p. 76, « Incipe sic. si vis aliquem numerum mediare ». TWO TWELFTH CENTURY ALGORISMS ternarii (1). Deinde media secun- dam et medietatem si par fuerit scribe in loco secunde differentie. Si uero inpar medietatem paris scribe ibi, unum uero quod rema- net et ualet decem in prima diuide per medium, et medietatem, id est quinque, scribe cum numero qui est in prima differentia. Si uis multiplicare unum nume- rum per alium, pone numerum qui uis multiplicare per suas dif- ferentias et numerum per quem uolueris multiplicare per suas. {ta quod prima illius per quem multiplicare uolueris sit sub ulti- ma illius quem multiplicare uolu- eris. Deinde multiplica ultimam per ultimam et quod ex multipli- catione illa excreuerit si infra decem fuerit scribe in loco illius per quem multiplicas. Si uero in decem excreuerit scribe super eam figuram nichili et de decem fac unum in antea. Si autem ultra decem excreuerit quod ultradecem 407 Sita. Constat enim unaqueque vnitas in LX punctis quia possi- bile est quamlibet in secundos, ternarios diuidi. Amplius, Si in secunda differentia impar fuerit sublata unitate medietatem paris ibi scribe. Vnitatem uero tamen transfer in primam differentiam que ualebit ibi decem quorum medietatem ibi scibes id est qui- narium. Similiter de reliquis facies et notate quod a prima dif- ferentia incipere debemus media- cionem. Si enim ab vitima inci- peremus bis idem fortassis media- retur. De multiplicatione. Si uolueris aliquem numerum multiplicare per alium, scribe maiorem per suas differentias et minorem sub eo per suas. Ita quod prima minoris contineatur sub ultima maioris. Deinde mul- tiplica vitimam differentiam mai- oris per vitimam minoris et numerum qui inde excreuerit si infra X fuerit in directo vitime minoris scribe et siin X excreuerit super multiplicantem fac figuram nichili et de X unam ultra. Si uero ultra decem illum qui supra decem fuerit in directo illius scribe et de decem unum ultra. Postea multiplica eandem figuram (!) Trattati I, « Pone sub eadem differentia XXX ». Trattati I, « Sed medietatem unitatis médiande, que superest, per figuram ternarii, preposito circulo subtus, describe =. Similarly in the xm Century algorism, Currze, loc. cit., « Sub eadem diffe- rentia 30 ex 60 ponemus ». 408 fuerit scribe ibi et de decem fac unum in antea. Si uero in duo decena uel in plura excreuerit si nichil ultra decena fuerit scribe super ultimam figuram nichil et decena scribe in antea. Si uero preter decena aliquid fuerit scribe illud super ultimam et decena ultra (4). Deinde multiplica ean- dem per penultimam et quod ex multiplicatione illa excreuerit si infra decem fuerit scribe super penultimam illius per quem mul- tiplicas. Si uero in x uel ultra fac sicut de ultima et ita multiplica illam ultimam per omnis usque ad primam. Quando autem mul- tiplicas ultimam per primam dele ultimam et multiplicare (sic) si infra decem est ibi scribe, si in decem uel ultra fac sicut dicen- dum est de reliquis. Deinde pro- trahe figuras illius per quem multiplicas ita quod prima illius sit sub (pen)ultima eius quem multiplicas et multiplicata illam penultimam quilibet (?) qui per omnis figuras illius per quem aliquem (?) multiplicas sicut pre- dictum est usque ad primam et iterum dele illam penultimam et sic multiplica omnis figuras illius quod multiplicas per omnis illius per quem multiplicas. Et nota quod si autem figura nichili inter erit numero quod miultiplicas illam intermittes quia non potest multiplicari non tamen delebit. L.-C. KARPINSKI id est vltimam maioris per penul- timam minoris eodem modo faciendo vt paulo ante dixi. Et ita facies donec prima maioris eadem vitima minoris multiplicetur. Deinde deleta illa subtrabes figu- ras ita quod prima minoris con- tineatur sub penultima maioris que similiter per omnes figuras minoris multiplicentur. Ita facien- do ad primam maioris uenies. (1) Carmen, loc. cit., p. 77, « Articulus supraposito digito salit ultra ». TWO TWELFTH CENTURY ALGORISMS Si uis diuidere numerum per alium numerum ponemaiorem nu- merum quem diuidere uolueris per suas differentias et maiorem (sic) per quem diuidere uolueris per suas ita quod ultima minoris sit sub ultima maioris et si plures fuerint penultima sub penultima et sic per ordinem. Deinde consi- dera quociens ultima minoris porerit esse ultima maioris et considera si quociens poterit esse reliqui in reliquis (+). Subtrahe ulfimam ab ultima quociens ex illo quod superest a prima (?) et ab omnibus illius qui sunt usque ad primam minoris et numerum notantem tociens scribe in directo prime minoris desuper maiorem numerum. Deinde protrahe, sub- trahe (3) penultimam maioris et considera quociens ultima mino- ris sit in penultima maioris et relique in reliquis tociens esse consideretur. Si autem sub penul- tima non poterit pone ultima minoris, si forte nichil ex ea remanserit ex prima considera- tione pone sub sequenti et consi- dera quociens illa sit in illa et relique in reliquis et numerum notantem tociens scribe super 409 De diuisione. Si uolueris aliquem numerum per alium diuidere, scribe quem diuidere uolueris per suas diffe- rentias et minorem sub ea per suas. Ita quod vlitima differencia minoris sit sub vitima maioris. Postea considera quociens vltima minoris contineatur in vitimam maioris et tociens sit penultima minoris in penultimam maioris. Ita dico id est quod omnes diffe- rencie minoris equaliter se habent in differentias maioris unaquaque id est in sua supposita et nume- rum notantem quociens scribe in directo prime minoris. Ita quod singule sub singulis contineantur. Et fac similiter id est conside- randa quociens figure minoris comprehendantur in figuris mai- oris equaliter cum ut dixi. Si uero vitima minoris maior fuerit quod vitima maioris subtrahe figuras minoris ita quod vltima sub penultima contineatur. Postea considera quociens in ultima et penultima maioris ultima minoris fuerit et si totidem fuerint reliqua in reliquis. Numerum notantem quociens scribe vt dixi. Et nota quod minucio probat addicionem ete conuerso. Mediacionem dupli- (‘) N. O’Craat, doc. cit., « maximus a maximo detrahatur quoties poterit, ita tamen ut reliqui a reliquis totiens detrahi possint ». Sacroposco, loc. cit., « quotiens illa possit subtrahi a figura sibi supraposita, ita quod totiens possint subtrahi reliquae a sibi suprapositis et a suo residuo...» (2) Error; should be ab ultima. (5) By error for sub. 410 L.-C. KARPINSKI primam minoris et si aliquod cacio et e conuerso. Diuisio mul- spacium uacuum fuerit inter illam tiplicacionem et e conuerso. quam primum (?) scripsisti et hance scribe figuram nichili et sic si plura spacia uacua fuerint et ita procede usque quod numerum superiorem non possis diuidere. Explicit. At this point the Ecrrton manuscript presents a second discussion of numeration, but with no indication in the manuscript that this is not a simple continuation of the preceding work. « Primus, decenus. Centenus. Millenus. Decenus millenus. Centies milia. Mille milia. Decies mille milia. Centies mille milia. Milies mille milia. Decies milies mille milia. Centies milies mille milia. Milies milies mille milia. Decies milies mille milia et mille milia (ste). Centies milies mille milia et mille milia et sic in perpetuum (!). « Si digitus digitum multiplicat. Vide quanta sit differentia multi- plicandi ad denarium et toeciens aufer multiplicantem a summa quam reddiderit denarius multiplicatus per eundem (et cetera). » (2) The Ecerton manuscript continues with the six rules for the multi- plication of digits, articles, and composites, simular to those given by Sacroposco (°) but not in the same order. Somewhat analogous rules for division are also presented. The following passages will indicate the nature of this work. « Si articulus per articulum fuerit diuidendus subtrahe quociens poteris digitum a digito et tociens continetur articulus in articulo. « Quociens maior numerus fuerit diuidendus qui ad minorem fuerit multiplex consideretur quociens minor contineatur a maiori et tot integra contingent cuilibet diuisori. Vt si duodenarius ternario fuerit diuidendus. Quare ternarius quater continetur in duodenario, cuilibet diuisori eumnger eee paca « . . . cee ee: tee . ain Pa tae Efe « Malaples superparciens fieitur maiorad minorem quociens maior (1) Compare with the first paragraph of the Royal Manuscript text above. (2) SacRososco, Joc. cit., presents similar work preliminary to the operation of multiplication. (3) Algorismus vulgaris, loc. cit., p. 8-9. TWO TWELFTH CENTURY ALGORISMS 4} continet minorem aliquociens et eius aliquas partes. Vt octonarius ternarium continet fociens bis et eius duas partes. » Interjected is also a discussion of arithmetic series quite similar to that given by Sacrososco, without numerical illustrations. « Si quorumlibet numerorum hocmodo aggregatorum id est ab vnitate precedendo vsque ad quemuis numerum summam scire uolueris. Vide si impar fuerit extremis numerus, quod si fuerit due medium in eundem et erit summa tocius. Si uero par, duc medium eiusdem in imparem qui proximo sequitur vltimum parem et erit summa tocius. « Si tamen per partes sibi continuos fiat processus, ultimum diuide. Cuius medietatem multiplica per numerum proximo sequentem eandem medietatem vnitate addita. « Si impares tamen maiorem medietatem ultimi in se duces. » A second discussion of numeration and the operations of addition and subtraction terminates this arithmetic in the Ecerton manuscript. This should be compared with the corresponding parallel passages above. « Numerorum alii sunt digiti, alii articuli, alii compositi. Digiti sunt omnes inter | et X. Articuli X et XX et sic de ceteris. Compositi sunt qui ex articulis et digitis componuntur vt XI et XX[. Figure sunt 9 que sunt huiusmodi 14, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 (!). Prima figure vni- tatem. Secunda binarium et sic deinceps et preter has circulus est figura huiusmodi 0 que nihil signet nisi differentiam, si figuris prepo- natur uersus dextram. Et sciendum est quod infi(ni)te sunt differentie. Prima incipiens ab vnitate continens omnes numeros qui sunt infra unitatem et decem. Secunda incipit a X continens omnes numeros inter X et C. Tertia incipiens a C continens omnes numeros qui sunt inter C et M° et sic de ceteris. Item sciendum quod quelibet figura primo loco posito se ipsam tamen signet. Secundo loco X*, decies, quod primo et sic de ceteris. Cuius igitur cognita regula numeros qui inter vnitatem et 9 M scimus legere. [tem si legendi fuerint numeri plurium differenciarum quam quatuor que sunt huiusmodi id est 1 2 3496789 67 5 2. Incipiamus (?) (1) Entirely similar to the first set of numerals in the same manuscript. (2) LronaRD oF Pisa, loc. cit., p. 4, places points below as here, and also accents above the hundreds’ place; Sacrososco places the points above. The Salem Codex (Cantor, loc. cit.) places points between each set of three digits. 412 L.-C. KARPINSKI computare differentias a dextris computendo versus sinistram et sub quarta iterum ponatur punctus. Deinde quarta figura proxima iterum computetur versus sinistram et sub quarta iterum ponatur punctus. Et sic quotquot erunt differentie. Deinde videatur quanti figure signarent (?) versus sinistram respectu puncti. Figura que super punctum est lecta (?) quanti prima. Deinde tociens dicatur Me quot erunt puncti sub figuris. Kt ad vltimum punctum versus dextram dicatur M*. Deinde est de legendo numero. Dicatur ergo de addicione. « Additionis numeri ad numerum triplex est variacio. Quando uero addatur digitus digito et excrescit digitus. Quando articulus. quando compositus excrescit. Si addatur digitus digito superponatur maior minori. Si excrescit digitum loco maiorisablati ponatur quod excreuit. Si excrescat articulus loco superioris ponatur circulus et versus sinistra secundo loco vnitas. Si excrescat compositus videndus est qui digitus sit preter articulum et digitus ille quod preter articulum est loco superioris ponatur. Deinde secundo loco versus sinistram ponatur vnitas. Hec de addicione digiti ad digitum sufficiant. Hec de numeris plurium differenciarum. Si numerus plurium differenciarum numero plurium differenciarum addendus fuerit, figura prime differencie ponatur sub figura prime. Secunda sun secunda et sic de ceteris. Deinde addatur figura prime differencie inferioris figure prime diffe- rencie superioris numeri. Secunda inferioris secunde inferioris (sic). Deinde secundum datam regulam de addicione digiti ad digitum operatur. « Sciendum quod maior numerus non possit subtrahi a minori. Si uolueris numerum minorem a maiori subtrahere, figura prime differencie inferioris ponatur sub figura prime superioris. Secunda sub secunda et sic deinceps. Subtrahatur ergo quelibet inferior a sua superiori et residuum supra ipsam ponatur. Sed si inferioris a supe- riori subtrahi non possit, secundo loco versus sinistram accipiatur vnitas que respectu figure auferende ualebit X (+). Iungatur ergo X cum figuraa qua debet inferior subtrahi et a coaceruatione subtrahatur figura inferior et residuum loco superioris ponatur. Explicit. » These discussions of the Hindu art of reckoning are among the earliest of those in Latin, as we have indicated both from external and (1) Sacroposco, loc. cit., p. 4, « quae valet decem respectu proximae figurae praecedentis ». TWO TWELFTH CENTURY ALGORISMS 413 internal evidence. The shorter of the two complete treatises on the Hindu art of reckoning may be a translation direct from the Arabic, possibly of another discussion of arithmetic by At-Kuowarizm1, different from that in the translation published by Boncompaent (Trat- tati I). However, both versions correspond closely in terminology and methods to that translation of AL-Kuowarizm1; both present striking points of similarity to the widely popular treatises of Sacroposco and ALEXANDER DE VILLA Dei (‘). Undoubtedly these texts present intermediate versions between the first incomplete expla- nations of the Hindu art of reckoning, and the complete explanation given by Sacrosposco and LEoNARD or Pisa. The documents contribute materially to our knowledge of the slow process of development by which the common methods of elementary computation were intro- duced into Europe. Lours C. Karpinskt. University of Michigan, Ann Arbor, Michigan. (4) The dominating influence of the works of Sacroposco and ALEXANDER DE Vita Detjhas been shown by Dr. Susan R. Benedict, in a thesis, A Comparative Study of the Early Treatises introducing into Europe the Hindu Art of Reckon- ing, Concord, 1914. History of symbols for n- factorial As simple a matter as the notations for the designation of « n-fac- torial » (that is, of the product 1. 2. 3...) involves in the history of its development questions of pedagogical and philosophical interest. Is it desirable to introduce a young student into a large amount of alge- braic symbolism or should there be restrictions? May the symbolism not be so extensive as to retard rather than accelerate the progress of algebra as a science? We are led to the consideration of these questions by noting the history of factorial notations. It has been known (‘) for some years that the notation n! representing the product 1. 2...n, was introduced over a century ago by Curistian Kramp, professor at the University of Strasbourg, in his Eléments Warithmétique universelle ou d Algebre, Cologne, 1808, that in the year 1811 A. M. Lecenpre (?) denoted n-fac- torial by using the Greek letter Gamma, thus T (nm + 1), and that K. F. Gauss (8) employed for this purpose the notation TT (n). There are a few obsolete notations; for instance, Heyry Warsurton (4), of Cambridge, England, in 1847, represents n-factorial by 1"/7, as a spe- cial case of S¥27=s(s+ 1). (s + 2)...(s + [n —1)). A. De Morean (°), (who ordinarily uses no contracted symbol) employed in 1838 the designation [n], as a special case, apparently, (1) Encyclopédie des sciences mathématiques pures et appliquées, t. I, vol. I, p. 65, note 16. Paris, Leipzig 1904. Peano, Formulatre mathématique, t. IV, p. 66. Turin 1903. (2) A. M. Legenpre, Evercices de calcul intégral, I, p. 277. Paris 1811. (3) C. F. Gauss, Commentationes Societatis regi scientiarum Gottingensis recentiores, vol. 2, 1811-1813, Math. mém., n° 1, p. 26; Werke, vol. 3, p. 146. Gottingen 1866. (4) H. Warsurton, Cambridge philosophical transactions, vol. 8, 1849, p. 477. (®) A. Dz Moraan, Essay on Probabilities, Cabinet Cyclopedia, p. 15. London 1838. HISTORY OF SYMBOLS FOR 2 FACTORIAL 415 of A. T. VANDERMOoNDE’s (1) [a]™ = a(a — 1) (a — 2)...(a — [m —1]). R. Carmicuaet (”) in 1857, when hard pressed for space in writing formulas, uses the designation 7. Relating to the origin of the notation |” for « n-factorial », nothing has been given in histories, except the statement that it has been in use in England. We are glad to be able to throw light upon the history of this symbol, and to give some details regarding the spread of it, and of its rival n/, in the United States and other countries. The notation |” was suggested in 1827 by Tuomas Jarrett (1805-1882) who had just graduated from St Catherine’s College in Cambridge, England, with the degree of B. A. It occurs in a paper « On Alge- braic Notation » that was printed in 1830 (3). The passage in ques- tion reads as follows : « A factorial of this kind consisting of m fac- tors, of which n is the first, and of which the common difference n is + r, may be denoted by | "zr: the particular case in which the m [nm = and if, in this common difference is —1, we may represent by case, m =n, the index subscript may be omitted : n Thus ae = n(n +r) (n+2r)...(n+m—I Pr) - a = n(n — 1) (n—1)...(n — m1) |z = n(n — 1) (n— Q)...1 ». In 1831 Jarrett published an Essay on Algebraic Development intended to illustrate and apply the system of notation he bad submitted. JARRETT Subsequently became a noted orientalist who knew at least twenty languages. At Cambridge he became professor of Arabic, later of Hebrew. For a quarter of a century the notation |” was neglected. In 1846, Rev. Harvey Goopwin used it freely in an article, « On the Geometrical Representation of Roots of Algebraic Equations », that was printed in 1849 (4). In 1847 Goopwin published his Elementary Course in Mathematics, a popular educational manual which reached several (1) A. T. VanpERMonDE in Mémoires de l’Académie des Sciences, 1772, pre- miére partie. (?) R. Carmicnak., Operations Calcul, p. 30-55. Braunschweig 1857. (3) Transactions of the Cambridge Philosophical Society, vol. Ill, p. 67. Cambridge 1830. (4) Cambridge Philosophical Transactions, vol. 8, 1849, p. 343. Vou. 11 — 3. 30 416 FLORIAN CAJORI editions, but, to our surprise, he did not make use of any contracted notation for factorial n in this text. In fact, the symbol |” made no substantial headway in England until it was adopted by Isaac Top- HUNTER about 1860, and was used in his popular texts. In his History o{ Probability (4) he says: « | have used no symbols which are not common to all mathematical literature, except |” which is an abbre- viation for the product 4. 2...n, frequently used but not universally employed; some such symbol is much required, and J do not know of any which is preferable to this, and I have accordingly introduced it in all my publications. » In 1864, |” was used by Henry M. Jer- rrey (2). Some use of it has been made in Sweden (3), though less often than of n! In the United States |» was probably introduced through Top- HunTER’s texts. In the first volume (4874) of J. E. Henpricks’ Analyst, (Des Moines, Iowa) both the notation |” and n! are used by different writers. The latter notation, though simpler, was used in elementary texts of this country less frequently than the first. The notation |” was adopted by such prominent text book writers as JosepH FICKLIN (Complete Algebra, copyright 1874), Cuartes Davies (Revised Bourpon’s Elements of Algebra, 1877), Epwarv Otyey (1884) and about the same time by Georce A. Wentworta, WessteR WELLS, E. A. Bowser and others. Thus it became firmly rooted in this country (*). Among the French and German authors |” has met with no favor whatever. The notation n! found wide adoption in Germany, where it is read « n-Fakultit » (5). Some texts in the English language suggest the reading « n-admiration » (6) (the exclamation point (!) being a note of admiration), but most texts prefer « factorial n», or « n-factorial ». (1) I. TopuuntEr, History of the Mathematical Theory of Probability, p. vii and 1x. Cambridge and London 1865. (2) Quarterly Journal of mathematics, vol. 4, p. 364, 1861. (3) Encyclopédie des sciences mathématiques pures et appliquées, t. I, vol. I, p. 65, 1904. (4) In a few publications JARRETT’S factorial symbol is given in the modified form n|. See, for example, Tuomas Craic’s Treatise on Linear Differential Equations, vol. 1, p. 463. New York 1889, and WesstTxR’s New International Dictionary of the English Language, Springfield 1919, under the word « fac- torial ». (8) E. Pascat, Repertorium, vol. 1, p. 43. Leipzig und Berlin 1910. (8) W. E. Byerty, Elements of the Differential Calculus, p. 120. Boston 1880. HISTORY OF SYMBOLS FOR n FACTORIAL 417 In Germany, Martin Oum (!), whose books enjoyed popularity for many years, used the notation n! about 1829. It was used in 1847 by G. Eisenstemn, Privat Docent in Berlin, in an article quoted by J. J. Syivester (?) in 1857. G. Curystar’s Algebra, 1889, came out for n!, though in the xix" century it was much less frequent in England than |”. In the United States n! was used by W. P. G. Bartlett (3) as early as the year 1858. It was adopted mainly by a group of men who had studied at Harvard, Puny Eart Cuase (4) (later professor of physics at Haverford), James Epwarp Otiver (°) (later professor of mathematics at Cornell) and C. S. Peirce (*), the logician. After- wards n! was used in Simon Newcome’s Algebra (1884), I. Srrincuam’s edition of Cuartes Smitn’s Algebra (1897), M. Merriam and R. 8. Woopwarp’s Higher Mathematics (4898), Otiver, Wair & Jones’ Algebra (4887), and in others. In the present century the notation n! has gained almost complete ascendancy over its rivals. lt is far more convenient to the printer. Remarkable is the fact that many writings, both advanced and elementary, do not use any contracted notation for n- factorial ; the expanded notation 1, 2, 38... n is adhered to. The facts are that a short mode of designation is not so imperative here as it is for « square root», «cube root» or «the n™ power». We have seen that Harvey Goopwin of Caius College, Cambridge, made liberal use of nm in a research article, but avoided it in his Elementary Course. Instinetively he shrunk from the introduction of it in elementary instruction. We have here the issue relating to the early and profuse use of symbolism in mathematics : Is it desirable? In the case of n- factorial some writers of elementary books of recognized standing avoid it. More than this, it has been avoided by many writers in the field of advanced mathematics, such as J. J, SyLvesTER, (1) M. Oum, System der Mathematik, vol. 2, p. 17. Berlin 1829. (2) G. E1ssnsrgin, Mathematische Abhandlungen, Berlin 1847; J. J. Syt- VESTER, Quarterly Journal of mathematics, vol. I, p. 201. London 1857. (3) J. D. Runkur’s, Mathematical Monthly, Vol. I, No. 3, p. 84-87, Cam- bridge, Mass., 1858. (4) Trans. American Philosoph. Society, Vol. XIII, p. 25-33, N.S., Phila- delphia 1869, Cuasn’s paper is dated Sept. 18, 1863. (8) Loc, cit., p. 69-72. Oniver’s paper is dated May 6, 1864. (*) Memoirs American Academy of Arts and Sciences. Vol. 1X, p. 317. N.S., Cambridge and Boston, 1867, 418 FLORIAN CAJORI A. Caytey, H. Laurent, E. Picarp, E. Carvauto, E. Boren, G. B. Airy, G. Satwon, W. Cuauvenet, Faa pe Bruno, P. AppELL, C. Jorpan, J. Ber- TRAND, W, Fiepuer, A. Ciesscu. Of course, I am not prepared to say that these writers never used n! or |” ; I claim only that usually they avoided those symbols. These considerations are a part of the gen- eral question of the desirability of the use of symbols in mathematics to the extent advocated by the school of G. Peano in Italy and of A. N. Wuiteweap and B. Russett in England. The feeling against such a « scab of symbols » seems to be strong and wide-spread. If the adoption of only one symbol, like our n! or |”, were involved, the issue would seem trivial, but when dozens of symbols are offered, a more serious situation arises. Certain types of symbols are indis- pensable ; others possess only questionable value. Rich meaning is : di conveyed instantaneously by a ( yae, but |” and mn! serve no other purpose than to save a bit of space. Writers who accept in toto the program of expressing all theorems and all reasoning by a severely contracted symbolism, must frame notations for matters that can more conveniently be expressed by ordinary words or in less special - ized symbolism. We know that intellectual food is sometimes more easily digested, if not taken in the most condensed form. It will be asked, to what extent can specialized notations be adopted with profit? To this question we reply, only experience can tell. It is one of the functions of the history of mathematics to record such experiences. Some light, therefore, may be expected from the study of the history of mathematics, as {o what constitutes the most profit- able and efficient course to pursue in the future. The history of mathematics can reduce to a minimum the amount of future experi- mentation. Hence algebraic notations deserve more careful historic treatment than they have hitherto received. University of California, FLortan Casori August 16, 1920. Notes and Correspondence The Unity History Schools at Woodbrooke near Birmingham. —lI have already referred the readers of Jsis (see IT, 425-426) to the two first courses of lectures organized by F. S. Marvin at the Woodbrooke settlement in 1915 and 1916. A third course was hold in 1919, and a fourth one was arranged to take place on August 14-23 of this year (1920). This is the most interesting attempt that I know of to apply historical knowledge to a better understanding of the problems of to-day. The fact that it is not a university extension but a more private undertaking, does not make it less interesting. .The fourth series was arranged (like the three previous ones) by F. S. Marvin, Staff Inspector, Board of Educa- tion, England. The hosts were Mr. and Mrs. Rowntree of York. This fourth session was hold in conjunction with the League of Nations Union, its object being to provide a historical introduction to the League. The following lectures were announced : ARTHUR TOYNBEE On ALEXANDER and Hellenism; Sir Paun VINoGRA- DOFF on the Work of Rome; H. W. C. Davis on Innocent III and the Mediaeval Church; G. N. Cuark on Grortits and International Law; G P. Goocu on the French Revolution as a World Force; RaymMonp BeraZ.eY on the Congress of Vienna; F. S. Marvin on the International Tendencies of the x1xtt Century; H. G. Wetrs on the Function of Utopias. Four other lectures were added by the League of Nations Union to explain different aspects of the League. These lectures were given by Frrperick WHELEN, GILBERT MurRAy and EILeen Power. Enquiries should be sent to the Hon. Sec., Epwin GitBert, 78 Mut- ley Plain, Plymouth, England. (Geist Courses on the History of Science at University College, London.— German and American Universities long ago recognised the importance of the History of Science as a subject of academic study. In British Universities the subject is only just beginning to receive attention. In the University of London last year, the Faculty of Arts passed a resolu- tion in favour of including the History of Science among the subjects for the B. A. Degree, and although the Senate has not yet dealt with the question, the inclusion of the subject in the curriculum for the new 420 ISIS. 111. 1920 Diploma in Journalism has helped to advance matters. University College undertook to provide the necessary courses. During the first and second terms of the session 1919-1920, Dr. Wour delivered a course of elementary lectures on the general history and development of science till the end of the xvim'" Century. During the present(Summer) term Prof. Brace and others will deal with the History of Physical Science during the xix" Century, and Dr. SINGER will lecture on the History of Medicine. A more elaborate programme will be provided next session. Prof. Brace and Dr. Wotr will repeat their courses. Prof. J. P. Hitz and Dr. SincEr will deal with the History of the Biological and Medical Sciences, Prof. Firon will lecture on the History of Astronomy, and Mr. Wren on the History of Mathematics. The History of other Sciences will also be dealt with as opportunity offers. C. S. (1920). The International Organization of Science. — The fact that Geneva and not Brussels was selected as the seat of the League of Nations has been to Belgium a cause of bitter disappointment. I cannot insist upon that here but the reader who wishes to obtain more information will find a very able statement of the Belgian views in the following pamphlet : Paut OTLet, Sur l’établissement en Belgique du Siége de la Société des Nations, 35 p. Bruxelles, 3bis, rue de la Régence, 1919. — In the meanwhile a strong movement is on foot to make of Brussels, if not the political capital of the League, at least its intellectual capital. There would then be three international centers, each located in a small state, as is indispensable lest the imperialistic tendencies of a greater state gain an overwhelming influence : the politic and adminis- trative center in Geneva, Switzerland, the juridic center in The Hague, Netherlands, the intellectual center in Brussels, Belgium. These three cities are sufficiently near to make rapid personal communications be- tween them possible; they are sufficiently distant to be very different. On the whole it seems to me that the existence of three such centers is far more auspicious than if all the international functions had been con- centrated in one single place. Of course we are specially interested in the intellectual center of Brussels and we will watch its development with love and joy. It appears to be developing very well under the expert guidance of the « Union des Associations Internationales », which was founded in Brussels in 1910, and is the central organiza- tion of more than 400 international associations of every kind. This Union is the organizing agency of the World Congresses which were to take place at least every three years. The first WorldCongress met in Brussels in 1910; the second in 1913, the third will meet presently in NOTES 421 the autumn of 1920. (See : Compte rendu sommaire de la deuxiéme session, Gand-Bruxelles, 1913. La Vie internationale, III, p. 489-524, 1913). The Union publishes: 1. Actes des Congrés mondiaux ; 2. An- nuaire dela Vie internationale (derniére édition parue : Bruxelles 1910- 1911, 2652 p.); 3. La Vie Internationale; 4. Code des Voeux et Résolu- tions des Congrés internationaux (en préparation). It manages the following institutions, which are, so to say, the nucleus of an interna- tional center : 1. the International Museum (16 halls containing about 10,000 items); 2. the International Library (75,000 books) ; 3. the Uni- versal Card Catalogue (11,000,000 cards classified by subject and author); 4. the International Archives (about 300,000 documents). (See: L’Union des Associations internationales, 168 p., Bruxelles 1912). The Union is now preparing the organization in Brussels of an International University. (See : L’Université internationale, Notice et programme, 8-p., Bruxelles, 25 mai 1920; Paut Orner: Sur la création dune université internationale, 39 p., Bruxelles, février 1920.) An excellent summary of the whole question has been published by Pauu OTtet : Centre intellectuel mondial au service de la Société des Nations, 28 p., Bruxelles 1919, of which it will suffice to quote the table of contents : 1. Les grandes réunions internationales. Congrés et conférences ; 2. Les bureaux, secrétariats et services permanents des associations internationales; 3. Les bureaux scientifiques internatio- naux officiels; 4. Le conseil international des recherches scientifiques et techniques ; 5. L’institut international du progres social (Institut des standards sociaux); 6. Les établissements internationaux de docu- mentation, Bibliotheque internationale, Institut international de bibliographie, Archives; 7. L’office international de législation ; 8. Loffice international de statistique; 9. L’office international des brevets et linstitut des inventions; 10. L’institut international des unités et des standards techniques ; 11. Le bureau international des langues ; 12. Musées internationaux ; 13. L’université internationale ; 14. Organe général des intéréts internationalisés. All the papers quoted in this note can be obtained at the offices of the Union, 3bis, rue de la Régence, Bruxelles. Jsis will periodically review the activities of the Union and of the international center. It will also publish all essential information on the international scienti- fic congresses, as it did before the war, but only on those which are genuinely international, not on those from which the representatives of German, Austrian and Russian science are systematically excluded, G. SARTON. Reviews Schiitte, Gudmund. — Protemy’s Maps of Northern Europe. A reconstruction of the Prototypes, published by the Royal Danish Geographical Society, xvi + 150 + xxxm p., 31 maps. Copenhagen, H. HaGeErwup, 1917. - This book is more comprehensive than its title suggests for the author has included in it a survey of the very complex manuscript problem involved by the Geography of Protemy. The study of the prototype maps is an ungrateful task; it seems at first view hopeless and we must be thankful to him who undertook it even if his results be not as ample and definite as one would wish. The present investigation was limited to the cartographic problem. The MS. atlases are divided into two groups, one with 27 maps and one with some 68. The 27 version corresponds to C. MULier’s « Byzantine family » of context MSS and its main representatives are the Cod. Urbinas 82, the Athos Atlas and the Venetus Marcianus 566. The 68 version corresponds to Mi.uer’s « Asiatic family ». The Athos Atlas was reproduced in facsimile by SewastTionow and LanGLors in 1867. The great master of historical cartography, the Rev. Joser Fiscuer, 8. J. of Stella Matutina, Feldkirch, has made a collection of photographs of maps included in more than 40 MSS and is carrying on a deep study of these. (Cfr. J. Fiscuer, Die handschriftliche Ueberlie- ferung der Ptolemaeus Karten, 1912; An important Ptolemy MS., 1913). He will soon publish a facsimile edition of the Urbinas 82. Scuirre based his first investigations on the Athos Atlas (ab. 1250 A. D.) but upon FiscHER’s advice he abandoned it and decided to base his work on the Urbinas 82 (ab. 1200 A. D.) which preserves the Ptolemaic atlas with greater perfection. The manuscript problem to solve is briefly the following : most critics until now had refused to admit that the Ptolemaic atlases were directly derived from Protemy’s original cartographical work; they maintained that these maps had been reconstructed from ProLEemy’s text, possibly by the Alexandrine grammarian AGATHODAEMON in the vth century or even later and were consequently of little value. REVIEWS 423 Therefore most editors of the geography have paid no attention whatever to the maps; they studied carefully the MSS and early printed editions of the text but consistently ignored the readings of the xmith century atlases! It was not until the beginning of our century that a reaction against this excessive scepticism made itself felt. The leader was Joser FIscuER ; he maintains that the better MSS atlases are true continuations of the original Ptolemaic maps, — that is the maps drawn by Pro.emy or by his older contemporary, Marinus of Tyre. According to a later discovery by the Rev. P. Voar, AGATHODAEMON could only be regarded as author of the map of the world, while the 26 regional maps of Urbinas 82 would represent the original maps. It is of course almost impossible to distinguish Pro_emy’s from Marinus’ work and therefore it is convenient to speak of their common work as that of the « Ptolemaie constructor ». A good way of distinguishing the prototypes from the later maps is to consider the pictorial and phantastic elements which they respec- tively contain. As the art of cartography declined these elements increased. From this point of view, three stages can be recognized in cartographic development. I. Few pictorial elements and no living beings, that is the genuine Ptolemaic tradition; II. Growing number of pictorial elements among which some few living beings in repose; Ill. Complete overgrowth of pictorial elements among which several living beings in movement. The Tabula Peutingeriana (tv c.), the Notitia Dignitatum (v') and the mosaic map of Madaba (vit) all belong to the second stage of this development or rather of this retrogression. (See Isis, III, p. 320). The study of the Ptolemaic maps and their identification with geographical realities is greatly confused by the many systematic errors which their Greek constructor could not avoid. Scniirre examines these sources of error in the following order: misreadings of Latin forms, misreadings of Barbarian names, metathesis, apocope, parasitical additions, onomastic disguise, fictitious repetitions, false identification ; theoretical arrangements (tendency in favour of sche- matic divisions, preference given to the number 3, etc.) After this sort of introduction, Scuiirre begins his attempt to reconstruct the prototypes. It is impossible to resume the author’s technical discussion of the various prototypes assumed by him for N. Europe. Of course such reconstruction is largely hypothetical, and the author himself is keenly aware of it, but at least he has succeeded in clearing and solving to a certain extent the Ptolemaic riddles, and for that he deserves our gratitude. A select Ptolemaic bibliography completes this important publication. Vou. 113 31 424 Isis. 111. 1920 I submit the two following criticisms: 1. This memoir is not always clearly written, and there are repetitions and other faults of the same kind. It is certain that the presentation of the results leaves room for much improvement; 2. A geographical index would have been useful. Gass Bensaude, Joaquim. — Histoire de la science naulique portugaise (Résumé), 110 p. in-4°, Geneve, A. KunpiG, 1917. JEAN MascarrT a publié nagueére dans Jsis (I, 716-718) une étude sur un autre ouvrage de BENSAUDE, son Astronomie nautique au Portugal al’époque des grandes découvertes, Berne 1912. Chargé par la Répu- blique portugaise d’étudier et de publier en fac-similé les documents relatifs aux origines portugaises de la science nautique, BENSAUDE n’est pas resté inactif et nous offre un résumé de ses travaux et un pro- gramme de ses recherches ultérieures. Il vaut la peine d’en reproduire ici les grandes lignes, car il est clair que la vaste enquéte entreprise par BENSAUDE pourrait étre facilitée et menée plus vite a bonne fin si des investigations convergentes étaient poursuivies dans d’autres pays. I. Reconstitution de la science nautique portugaise. — Celle-ci débuta par la fondation de la base navale et de l'institut géographique de Sagres en 1416 par D. Henrique le Navigateur, et son progrés fut enrayé en 1536 par l’introduction de |’ Inquisition. L’histoire qui nous intéresse se déroule done entre ces deux dates : 1416-1536 (1). Il est clair que D. HenrIQuE a reconnu trés vite la nécessité de l’alliance de la théorie et de la pratique pour assurer leurs progres mutuels. La collaboration intime de lVastrologue et du marin conduisit a l’élabora- tion de l’ceuvre mere : le Regimento do estrolabio, avant 1485. BENSAUDE décrit bri¢vement l’élaboration et l’évolution de ce Réglement. Cette élaboration est le résultat de plusieurs séries d’efforts convergents : travaux de Sagres; recherche des étoiles antarctiques commencée en 1456; destruction de la légende de la zone torride inhabitable, 1471; calcul des longitudes par le soleil; étude des marées et de la gravi- tation; progres de la cartographie; déviation magnétique et son appli- cation au calcul des longitudes. L’histoire de la déviation magnétique commence en 1492 (observation de CoLoms) et culmine en 1537 et 1538 dans les trayaux de PEpRo Nungs et de D. JoAo DE Castro qui « con- stituent dans leur ensemble le monument le plus remarquable de la science nautique portugaise et les chefs-d’ceuvre de la bibliographie nautique européenne dans la premiere moitié du xvi* siécle ». En 1514, Jo&o DE LisBoA avait cru pouvoir déterminer la longitude a l'aide de la (1) La derniére date n’est pas un arrét brusque. II faut entendre vers 1536-1540. REVIEWS 425 déyiation magnétique; Joao pe Casrro fut le premier dmontrer en 1538, l'impossibilité de cette méthode. Aprés que l'Inquisition eat paralysé la science portugaise, son ceuvre nautique fut continuée par les géo- graphes flamands. BEeNsAupre termine cette premiére partie par un résumé chronologique, de 1416 4 1538-1541. Il. Astronomie péninsulaire et provinciale au moyen age. — Ce cha- pitre esquisse un long programme de recherches sur la science, et plus particuligrement sur lastronomie juive médiévale, en Espagne et en Provence. Une telle étude est indispensable a l intelligence de lceuvre de ZacuTo (1473-1478) et de Pepro Nunss. Il y arelativement peu de livres et'de Mss. en Espagne 4 cause des autodafés (dans les deux villes de Salamanque et de Grenade il y eut plus d’un million de volumes détruits), mais il existe un grand nombre de Mss. dans les autres biblio- théques européennes (cfr. ex. gr. trayaux de STEINSCHNEIDER). Ill. Culture scientifique portugaise. — Le grand siecle du Portugal (de 1416 4 1538 env.) ne fut pas grand seulement dans le domaine nau- tique. Aux grands noms déja cités il faudrait ajouter ceux des histo- riens GaspAR CorREA, DAMIAO DE Gors, — d’ANDREA DE GOUVEA que MonralGNe appelait « le plus grand principal de France, — du médecin Garcia DA ORTA (!). BENSAUDE cite les noms de plusieurs autres histo- riens, mais il faut remarquer que l’ceuvre de la plupart d’entre eux est en réalité postérieure a la période de gloire; il en est de méme de Voeuvre de Camors (1572), et de celle de Garcia DA OrrA (1563), toutes deux accomplies aux Indes. Cela n’est pas étonnant; les grands histo- riens et poétes portugais nous donnent les derniers reflets de leur gloire nationale quand celle-ci est déja en dessous de Vhorizon. Les jalons de la décadence sont l'introduction des tribunaux de la foien 1536, des autodafés en 1541, de la Société de Jésus en 1545. En 1580, la nation entiere se vend a l’Espagne. Notre ignorance des travaux mathématiques et astronomiques de lage d’or n’est pas due seulement aux destructions et au chaos causés par l’inquisition; elle est due tout autant au caractere secret que les études nautiques avaient pris des le début. IV. L’étude des priorités. — Ce chapitre a pour but de dissiper les légendes attribuant la priorité des théories nautiques 4 des Allemands: REGIOMONTANUS, BEHAIM, WERNER. I] manquait A ceux-ci le contact intime avec l’expérience, l’inspiration de l’Ocean et des grandes explo- rations maritimes. — Ce n’est pas l’Allemagne, mais ce sont les trois nations latines : "Espagne, l’Italie et la France qui ont rendu possible (4) Voir Isis, I, p. 415-418. 426 ISIS. 111. 1920 Vceuvre portugaise. Un Italien, MANuEL PAssaNnHA (1317) fut un des premiers organisateurs de la marine portugaise ; un Catalan, maitre JAcCoMO DE MarHorca fut un des organisateurs de Sagres. Rappelons aussi la tradition astronomique inspirée des le xui® siecle par les Libros del Saber de Astronomia, tradition magnifiquement continuée par les astrologues juifs d’Espagne et de Provence. — D’autre part,-la science nautique portugaise a été le point de départ de la science nau- tique moderne en Europe; cela parait vérifié dans le cas de l’Espagne, de l’Italie, de la France et de | Angleterre. V. Le réle de la science nautique portugaise. — Les causes et les conséquences d’ordre social des découvertes portugaises sont bien con- nues. Quant aux conséquences scientifiques, ce furent surtout des changements profonds dans les études astronomiques, géographiques et nautiques. Sagres est le début d’une nouvelle époque dans l/histoire de la géographie. A la méthode historique, se substitue la méthode scientifique. Plus tard l’école des géographes flamands, continuant lceuvre portugaise, réalisera une synthése nouvelle, par la fusion des deux méthodes. Deux appendices complétent les informations données dans le corps du livre: I. La science nautique espagnole et PicarerTa (l’ceuyre de celui-ci n’est qu’un reflet de la science portugaise); II Les prétentions de priorité de l’Allemagne (tres long essai — p. 60-106 — que je n’essaye pas de résumer, mais dont les conclusions générales ont déja été indi- quées plus haut). Il est clair que le livre de Joaquim BensAupDE est plein de faits et d'idées et éminemment suggestif; notre seul reproche c’est qu'il ne soit pas mieux écrit. Son auteur n’a pas le génie de l’ordre et de la clarté; mais son activité inlassable et perspicace mérite toute notre reconnaissance. G.S. R. Lespieau. — La Molécule chimique, 286 pages, (185120). Paris, Feéiix Aucan (Nouvelle collection scientifique), 1920. [4 fr. 90] Travail en tous points excellent dans lequel l’auteur s'est proposé d'écrire histoire, généralement mal connue méme par les chimistes, des étapes par lesquelles est passée lidée de la constitution des mol¢- cules (détermination du nombre d’atomes qu’elles renferment et situa- tion de chacun d’eux par rapport aux autres), avant d’arriver a la limpidité qu'elle offre de nos jours. Le livre s’ouvre par un chapitre dans lequel sont passés en reyue et séverement jugés les critéres habituellement donnés dans l’ensei- seignement pour introduire les notions de mélanges et de combi- naisons. — Suit un court exposé, d’'aprés Depray, de la notation en REVIEWS 427 equivalents ; puis de la marche adoptée par A. Jouy. vers 1892, pour introduire dans l’enseignement élémentaire de la chimie, la notation atomique en éyvitant lhypothése atomique et en se basant sur les prétendues lois fondamentales de la chimie : lois de Dauron, de Ricuter, de Gay-Lussac. (La collection des cours de Jouy, deyenue depuis la collection JoLy et LESPIEAU, et enfin celle de LEespixau seul, jouit d'un suecés qui ne se dément pas.) L’auteur montre ensuite que ce n’est que par une déformation des textes de Brrzkuius, de Daron, qu’on a attribué 4 ce dernier la paternité de cette loi toute fantaisiste dite des rapports simples, qu’on trouye encore exprimée d’une facon absolue dans presque tous les ouvrages d’enseignement. Puis il examine quelle influence ont exercée sur les conceptions de Berzéxtus relatives aux poids atomiques, les idées de Dauron, de MirscHERuicu, les trayaux de DuLone et Petir sur les chaleurs spécifiques, ceux de Dumas sur les densités de vapeur, et les découvertes de Gay-Lussac relatives aux volumes des gaz qui entrent en réaction chimique. Contrairement a l’opinion qui attribue aux mesures physiques Je mérite d’avoir indiqué les poids atomiques actuellement en usage, nous voyons que BERzELIUS a su trouver la plupart de ces poids atomiques avec certitude, en se servant beaucoup plus de l'étude des réactions et des compositions chimiques que des densités de vapeur, des chaleurs spécifiques, ou de l’isomorphisme. Mais si la plupart des poids atomiques de BEerzetius sont exacts, il n’en va pas de méme des poids moléculaires adoptés par le chimiste suédois. Il était nécessaire que la chimie fit de nouveaux progrés. BERZELIUS invoquait 4 l’appui de ses formules une théorie des volumes dont on savait Pinexactitude. GerHaRpDT en 1842, invoquant des raisons de simplicité, dhomogénéité, mais surtout préoccupé de choisir des formules en harmonie ayec les propriétés chimiques, montre qu’il faut dédoubler la plupart des formules employées par BrerzéLius en chimie organique. La notation de GgERHARDT conduit a l’adoption de volumes correspondant 4 des yolumes de vapeur égaux (22,41), a 0° et 1 atm. On arrive ainsi, par des raisons chimiques, a des formules vérifiant Vhypothése émise par AvoGapro en 1811, qui n’ayait eu jusqu’alors aucune influence sur la notation chimique, et qui cesse pour ainsi dire des lors d’étre une hypothése pour devenir une loi d’ordre expéri- mental, dont le rayon d’action a d’ailleurs été simplement agrandi par la découverte de la cryoscopie (RaovuLt). La mesure des densités des gaz, des points de congélation des solutions, fournit les poids moléculaires comme l'étude des réactions chimiques, mais celle-ci conduit en outre, aprés les travaux de Gay-Lussac, de Dumas et Bouttay, de Berzéuius, 4 la notion des substitutions par résidus, qui améne GERHARDT au principe méme des 428 ISIS. 111. 1920 formules de constitution. Ces résidus deviennent bientét les radicaux (Wurtz, LAURENT); et de la notion de radicaux, on passe a la notion du type chimique, introduite par Dumas, élargie par LAuRENT, WuRTz, FRANKLAND, WILLIAMSON, ODLING, et surtout développée par GERHARDT. Dés lors, les formules typiques se répandent : WILLIAMSON imagine les types d’eau plusieurs fois condensée, et l’idée de valence des radicaux va faire rapidement son chemin, surtout avec CouPER et avec KEKULE. Enfin devait s’imposer bient6t la notion de la stéréochimie du carbone dont les promoteurs sont Pasteur d’abord, puis LE BEt, VAN 'T HOFF. De tous ces travaux qui s’interpénétrent sont sorties les formules moléculaires actuellement en usage. Certes, elle ne sont pas parfaites; M. Lespicau reléve toutes les objections qui peuvent étre faites aux formules développées, a la notion de valence, a celle des stéréoiso- meres. Mais il n’est besoin, pour montrer le role qu’elles peuvent jouer encore a l’heure actuelle, entre les mains d’un savant qui ne perd jamais de vue ce principe fondamental que les formules chimiques doivent rappeler les réactions, qu’a considérer la voie récemment ouverte par les travaux de WERNER sur la chimie des complexes. L. Guinet (Bruxelles). Sivanath Sastri. — History of the Brahmo Samaj, vol. 1, x1x + 306 + uxxvi+ 15 p., 1911; vol. II, vim + 566 + xxiv + 29 p., 1912. Calcutta, R. CHATTERJEE. L’auteur de cet ouvrage en entreprit la rédaction dés 1888 4 la requéte de Miss S. D. Cot.erT, qui a écrit elle-eméme une histoire du Brahmo Samaj, et mit asa disposition les documents nombreux qu'elle possédait. Il hésita longtemps a la terminer et a la publier, craignant que la part active qu'il avait prise au mouvement Brahmo l’empé- cherait d’étre impartial. Disons tout de suite que son ceuvre dégage une trés forte impression non seulement d’impartialité et d’honnéteté mais aussi de vraie charité intellectuelle. Indépendamment des his- toires et des biographies déja publiées, l’auteur a pu utiliser des docu- ments inédits nombreux. Malheureusement son livre est trés mal ordonné et pauvrement écrit. Le deuxieme volume surtout est plutot un amas de matériaux qu’une ceuvre achevée. Cependant, malgré ces défauts, auxquels il faut ajouter une pénible prolixité, cet ouvrageest singuliérement intéressant. En effet il nous fait assister 4]’évolution d’une institution religieuse et nous offre presque inconsciemment, comme la vie méme, une foule de petites lecons de psychologie sociale et religieuse. L’auteur nous donne REVIEWS 429 de courtes biographies des principaux personnages qui ont guidé cette évolution. Ces biographies ingénues sont des documents psychologiques de premier ordre; elles nous aident 4 saisir le développement intellec- tuel et sentimental des « leaders » religieux. Le Brahmo Samaj [un Brahmo est un adorateur de Brahma, l’esprit supréme de l’Univers, c’est-a-dire un théiste; Samaj signifie société ; le Brahmo Samaj est done la Société des Théistes] a été eréé le 20 aotit 1828, par le Raja Ram Mouun Roy (1772-1833); le premier temple fut consacré le 23 janvier 1830. Ce mouvement était surtout une réaction contre l’animisme et lidolatrie hindouistes. Roy était un Hindou, mais il avait été fortement influencé par une éducation arabo- persane et avait révé une fois de plus de concilier les aspirations reli- gieuses de l’'Inde et de l’Islam. Le Brahmo Samaj était un culte mono- theiste, répudiant les idoles, les saints, les images; c’était une sorte de réaction protestante. Roy s’efforea de lui conserver le caractére d'une institution purement hindoue et aussi celui @’une institution pure- ment religieuse, capable d’unir tout les hommes quelles que fussent leurs conceptions d’ordre social. A la mort de RamMMonun Roy, la jeune église vivota jusqu’au moment 0 DEvEeNDRA Narn TAGoreE (1817-1905) en devint le directeur. Malgré l’extréme modération de celui-ci, l’église ne cessa d’évoluer. A la suite de longues discussions sur l’infaillibilité des Védas, il ne put résister aux tendances rationalistes ; plus tard il ne réussit pas davantage a contenir les poussées d’ordre social qui amenérent peu a peu un schisme dans l’église. Le troisiéme inspirateur, le plus génial des trois peut-étre et certai- nement le plus complexe, fut KEsHuB CHUNDER SEN (1838-1884). Celui-ci avait été fortement influencé par la pensée chrétienne et il étendit encore le syncrétisme du Samaj. Il attacha de plus en plus d’impor- tance aux deyoirs purement moraux et sociaux, introduisit dans son église les idées chrétiennes de repentir et de priere; il y introduisit aussi la ferveur et l’habitude des dévotions journalicres et insista sur- tout sur la pensée déja énoncée par le Rajah Roy que « le service de Yhomme est le service de Dieu ». En somme sous l’influence de Sern, le Brahmo Samaj au lieu de rester une sorte de protestation contre les superstitions religieuses, prit un caractére positif. Malheureusement, le mariage de la fille de SEN en 1878, dans des conditions qui impli- quaient un abandon de l’idéal du Samaj, causa un trés grand scandale, un nouveau schisme et amoindrit l’influence morale de l’Eglise en méme temps que celle de son chef. Plusieurs documents sont reproduits in extenso dans les appendices. La publication d’un troisiéme volume était annoncée en 1912, mais je ne sais s’il a paru. G S. 430 Isis. 111. 1920 LuuPohai eig mv iotopiav TWv MuoiKWY EmotHUWV Kai idtwe THE xunpeiag Uo MIXAHA K. ZTE®ANIAOY. € + 232 Led. 7Ev “AShvais. Baouixéy tuToypaqeiov NIK. AO. XIQTH, 1914. [tTindtor Apay. 4]. MICHEL STEPHANIDES, professeur agrégé d'histoire de la chimie a l'Université d’Athénes et collaborateur au Dictionnaire historique de la langue greeque, nous offre ici une collection de quatorze essais relatifs 4 l'histoire des sciences. Ces essais ont paru d’abord dans diverses revues grecques et étrangéres. Je me borne a renvoyer ici aux derniéres. Voici quelques indications au sujet de chacun de ces essais. T. Lk€weig TEpi Ths Gpxaiag EAN. EmoTHUNS (Réflexions sur la science grecque ancienne). — Dans nos comparaisons entre les connaissances scientifiques des anciens et des modernes il ne faut pas se laisser induire en erreur par l’identit¢ de certains termes techniques. La caractéristique de la science grecque c’est un mélange d’observation et d’inspiration. Le grand organisateur de la science antique, ARISTOTE, base la recherche sur deux axiomes : 1° la Nature ne fait rien en vain; et 2° il ne suffit pas de considérer une partie d’une question, il faut la considérer tout entiere. La meilleure méthode de l’histoire des sciences est la méthode critique. Il. “Emotiun Kai ddpaveira (Science et inertie). — (Voir aussi Revue des Etudes grecques, t. XXXI, p 205. Paris 1918.) Esquisse d’une philosophie de l'histoire basée sur l’extension du principe de l’inertie de son domaine propre a toutes les manifestations de notre vie. Les hérédités, les habitudes, les instincts, les préjugés, les croyances sont comme des mouvements rectilignes uniformes ; le retour des idées (lavatisme de la science) est comme un mouvement rotatoire. La science traditionnelle et la pensée novatrice sont comparables respec- tivement a des forces centrifuge et centripéte. III. Yaupoupyix Kai Xupeia (L’art psammurgique et la chimie). — (Voir Chymeutische Miscellen, Archiv. f. d. Gesch. d. Naturw., 1911, Bd. 3, p. 180.) L’auteur montre que la Chrysopée prit son origine dans la métallurgie des sables auriféres de Egypte, donne une nouyelle étymologie du mot Xuueia et révéle des méthodes des laboratoires chy- meutiques, considérées jusqu’ici comme tout a fait fantastiques. Le travail mécanique de la réduction des roches noires contenant le quartz blanc aurifére en sables, s’appelait Psammurgie ou art psammurgique. Le traitement de ces sables par le feu était exécuté par les prétres dans leurs temples. Les sables mélangés avec des fondants, dont le principal était le plomb, se transformaient en une fonte d’or (to xpuotou REVIEWS to xuua). A l’époque des invasions des Ethiopiens et surtout des Perses, les prétres tinrent secret l’art sacré de la chrysopée, c’est-a-dire la fabrication de l’or par les fondants seuls. De cet art sacré les Grecs d’Alexandrie ont dérivé la Xuueia ou chymeutique, c’est-a-dire l’art de la préparation du chyma (composition) de substances métalliques transmuables en or. Cet art était basé sur une théorie de métaux. Ceux-ci s’appellent des sables (xutd) et sont considérés comme des corps primitifs ou simples (genres) qui se combinent entre eux par affinité (ovyyevela) ou en s’altérant produisent les espéces (oxydes et sels). Pour transformer ce chyma en or, on le colorait d’abord en noir (la couleur des terrains auriferes), puis en blanc (la couleur du quartz) par des lavages avec les eaux divines (rappelant le lavage des sables) et enfin en jaune (la couleur de l’or) au moyen d’une substance intermédiaire (To ueoitedov) qui en se développant devint la pierre philosophale. Ce procédé s’appelait méthode égyptienne, opposée a la méthode persane, qui pratiquait la chrysopée a l’aide d’enduits externes. C’est ainsi que cette Xupeia ou Xupeutix}, l’art de chyma, est un produit de la civilisa- tion grecque d’Alexandrie. Se basant sur ces données, l’auteur divise Vhistoire de la chimie en quatre grandes périodes : 1° la Prochimie, les connaissances minéralogiques et métallurgiques des anciens; 2° la Chymeutique ou Vart sacré des chymeutes grecs d’Alexandrie et de Byzance ; 3° l’Alchimie ; 4° la Chimie moderne. TV. Xnwewpata tromika. — Notes diverses publiées dans diverses revues, par exemple : Mitt. zur Gesch. d. Med., t. XIII, p. 39; Berliner Philol. Woch., 1914, p. 1472; Chemiker Zeitung, 1911, p. 1267; Byzan- linische Zeitschrift, 1913, t. X XI, p. 377-380 ; Revue des études grecques, t. XXVIII, p. 39-42, t. XXXI, p. 197-206 ; 1° notes chymeutiques et alchimiques, explications et corrections aux textes des alchimistes grecs (BERTHELOT), aux Papyrus de Leide (LeEMANs) et Holmiensis (La- GERORANZ), etc. ; 2° notes prochimiques, explication d’anciens textes chimiques ; 3° notes physiques, explication d’anciens passages phy- siques. V. Eig tv iotopiav tig avadutiKiis xuueiag (Contribution a Uhis- totre de la chimie analytique). — Voir Mit. zur Gesch. d. Med.,t. XV, p. 85-89, 1915). VI. Tlepi tv Trotinwy vdatwv Tapa Tots Gpxaiorg (Les eaux potables dans l’antiquité). — Voir Revue des études grecques, t. XI, p. 480-1, 1912; le l'eau, les propriétés de l’eau ; 2° les eaux, eaux célestes, eaux de neige et de glace, eaux de pluie, eaux stagnantes, eaux chaudes, orien- tation des sources ; 3° examen de l’eau potable, densité, aspect, odeur, gout, propriétés digestives ; essai de l’eau par le vin, examen de sa température, de sa capacité de cuire les légumes, de blanchir le linge 432 Isis. 111. 1920 d’attaquer le cuivre ou l’argent; 4° adoucissement de l’eau par |’ébulli- tion, le filtrage et le repos; l’eau battue. Cet essai contient une compléte terminologie hydraulique des anciens avec renvois détaillés aux sources. (Les essais III et VI sont les morceaux de résistance de l’ouvrage ; ils en forment la moitié.) VIL Tlepi Bapttnt0¢g Tapa TOIg Gpxatotg (La gravitation dans UV anti- quite). VIII. Tlepi S€ppod Kai wuxpod mapa Toig apxaioig (Le chaud et le froid dans lU'antiquité). — Comparaison des idées des anciens avec les doctrines modernes. TX. Fadi\aiog kai “Apiototédns (Garitir et ArisTorEe). — La premiére loi de la chute des corps et le principe de linertie se retrouvent dans la physique d’ARISTOTE. X. Tlepi mewews kat “Apiototédnv (La méyic d’aprés ARISTOTE). — Le mot téyic chez ARISTOTE est un terme général qui sert a désigner la digestion, la maturation des fruits, la cuisson et la coction, la putré- faction. XI. Ta& tedixd aitia Kat “Apiototédnyv (Les causes finales d’aprés ARISTOTE). XII. Ta xpuoeia tig M. “Aciag év ty GpxordtnT!1. — La réputation du Pactole de rouler des paillettes d’or est une légende causée par la fertilité de la Lydie. XIII. 7H pidtog, } Cavdapaxn Kor TO KivvaBapt Tapa Toig Apxaiors (Le milte, la sandaraque et le cinabre des anciens) — Détermination de ces trois minéraux rouges et explication des textes anciens y relatifs. (Voir Revue des Etudes Grecques, 1918, t. XXXI, p. 197-206.) XIV. MetaddoupyiKa puotipia (Les mystéres métallurgiques). — Petite note sur les mystéres métallurgiques en Egypte et en Gréce. On voit que le livre du Prof. SrkpHANIDEs contient une abondante col- lection de faits et d’idées et mérite d’étre étudié. Il est regrettable qu'il n’ait pas cru deyoir y ajouter un index renyoyant aux textes et aux termes techniques cités. En dehors des autres articles du méme auteur auxquels j’ai fait allusion au cours de mon analyse rapide de son livre, il faut encore citer ses « Petites contributions a l’histoire des sciences » parues dans la Revue des Etudes grecques, 1915, t. XXVIII, p. 39-42 et 1918, t. XXXI, p. 197-206, et une note dans les Comptes Rendus de l’Académie des Sciences sur le feu grégeois ou le feu liquide des By- zantins (t. 167, p. 165-167, Paris, 1918). D’aprés les textes byzantins, le feu liquide des Byzantins n’était autre que le pétrole, nommé alors naphtas duquel mot provient peut-étre aussi, par une traduction grecque, le terme feu liquide. REVIEWS 433 J’espere beaucoup pouvoir publier plus tard dans Jsis, des notes de M. ST&pHANIDES sur l’histoire des divers termes techniques grecs. G. S. Hermann Diels. — Antike Technik. Sieben Vortriige. Zweite, erwei- terte Auflage. Mit 78 Abbild., 18 Taf. und 1 Titelbild, v1 + 2438. Leipzig, TEUBNER, 1920. In normal circumstances the first ed. of this book which appeared in 1914, would have been duly reviewed in Jsis. Fortunately a second edition just published gives us a new opportunity to speak ofit. This new ed. is considerably enlarged, a seventh essay on ancievt clocks (80 p.) having been added. The text of the other essays has also been slightly improved. Short remarks on the 7 essays follow : I. Greek science and technology (39 p.). — A general survey of the subject read at the « Marburger Philologentag » in 1913, concluding apropos of ARCHIMEDES with a strong plea for a more intimate union between theory and practice, and a warning against stereotyped teaching. II. Ancient doors and locks (17 p.). — From the time of Homer on. Excelient account with a number of illustrations. Deals chiefly with Homeric and with balanos locks. III. Steamengine, automaton, taximeter (14 p.). — Chiefly about Hero of Alexandria. IV. Ancient telegraphy (20 p.). — Deals with ciphered and other secret messages in antiquity and with various methods of communica- tion between distant places. V. Ancient artillery (30 p.). — Deals with mediaeval knowledge as well. VI. Ancient chemistry (34 p.). VII. Ancient clocks (78 p.). — This, by far the longest essay of the series, was read before the Prussian Academy of Sciences in 1917. Dirrs speaks first of the various gnomons, including a study of the famous « twin dials » discovered at Pergamum in 1907 and of many other famous sundials of antiquity with the necessary explanations and diagrams, — then of the various types of clepsydras and finally of a few mechanical clocks of mediaeval times. Diets had himself recon- structed the astronomical Salzburg clock after having identified its fragments with Vitruvius’ description of a horologium hibernum, or anaphoricum, but the model constructed by him was destroyed by the 434 ISIS. 111. 1920 German soldiery which plundered the Academy on Novy. 10, 1918 (O Nemesis!). These essays do not bear analysis. Suffice it to say that they are excellent accounts of each subject, clear, complete, up-to-date, with profuse bibliographical information and other references. It is very gratifying that one of the greatest classical scholars of our time has taken the pains of making such elaborate investigations into the tech- nology of the ancient. Is it a sign of a change of heart in the philolo- gical brotherhood, or is Hermann Diets still a glorious exception? At any rate we welcome his generous attempt to reconcile science and the humanities and propose it as a noble example to the philolo- gists and to the scientists. G.S. Carra de Vaux, Bernard (Baron). — « Notes d’histoire des sciences ». Journal Asiatique, t. 10, p, 449-461 Paris 1917. I. Mauristos. Le savant grec auquel les Arabes attribuent l’inven- tion de l’orgue. Peut-étre ARISTON ou ARisros, l’ami auquel PHILoN dédie ses ouvrages? C. d. V. doute de la réalité de ce MaurisTos inconnu des Grecs. — II. Punisa. Un savant grec alexandrin? peut-étre ProLeM&E? — Ill. Le karastoun. Ce mot signifie balance, ce n’est pas un nom d’auteur, Hérisron, comme l’a cru DuHEM. — 1V. La numeration par signes. Pratiquée par les Arabes et enseignée dans un traité perdu de ABOU'L-KASIM EL-ANTAKI (7 987). — V. La sémantique calculer-jeter. — VI. Sens du mot gobar. Poussiere, le calcul gobar est celui que l’on fait en tracant les chiffres sur la poussiere. Autre interprétation : l’écriture gobar est (une écriture si ténue quelle ne peut étre lue qu’avec un effort de la vue ». Le mot gobar est resté spécialement appliqué a la variété occidentale des chiffres arabes. — VII. La régle des buveurs. Regula potatorum ou regula virginum ou regula coeci, coecis. Or, siki en persan veut dire vin. La régle serait d’origine persane? — VIII. Le double sens du mot cifra -: chiffre et zéro. Ce double sens est dt au fait que deux termes arabes parfaitement distincts sont venus se confondre dans le seul mot cifra. — IX. La suspension a la CarpaNn. Le participe persan gardan, qui tourne (gardaniden — tourner) suggére que c’est une similitude de noms qui fit attribuer 4 CaRDAN cette invention antique transmise par la Perse. Ce résumé aussi bref que possible suffit 4 montrer lintérét que présentent les notes de B. Carra pE Vaux, méme si l]’on ne peut s’empécher d’étre un peu sceptique quant 4 l’emploi des proeédés étymologiques. Aux indications données par l’auteur, je me permets d’ajouter les suivantes : REVIEWS 435 I. C’est la publication dans Al Machrigq du texte arabe de trois traités grecs perdus sur les orgues par le P. CuEikuo, Beyrouth 1906, qui a suggéré cette premiére note Ce méme texte a causé la publication d'un mémoire important de WIEDEMANN et Hauser. « Byzantinische und arabische akustische Instrumente ». Archio f. gesch. d. Naturw., VIII, p. 140-166, 1918 (Isis, III, p. 478-479) IX. Sur la suspension a la CarpAn, voir BERTHOLD Laurer, CARDAN’S suspension in China, Hotmes’ anniversary volume, p. 288-292, 1 pl. Washington 1916. Laurer y décrit un brasier ou brile-parfum chi- nois (Mine) — un bol monté a la Carpan a Vintérieur d’une sphere. La tradition chinoise attribue cette invention a TiInc Hovan, un méca- nicien fameux de l’époque des Han. Son origine est évidemment hellé- nistique. L’explication étymologique proposée par CaRRA DE VAUX est intéressante, mais n’est-il pas plus simple d’admettre que la suspension porte le nom de Carpan, parce que c’est en effet & CaRDAN que les Occidentaux modernes doivent de l’ayoir connue? G. S. Singer, Charles. — Earlj- English Magic and Medicine. From the Proceedings of the British Academy, vol. IX, 34 p., 12 fig. London, H. Minrorp, 1920 [4 sh.]. I believe it worth while to publish a rather long analysis of this brilliant study of English pre-Arabian medicine, hoping that it may entice a few more men to help Sincer to reclaim this most promising ground. Pre-Arabian or Dark Age medicine, as far as England is concerned, extends to as late a period as the middle of the x11" cen- tury. What we know of it is based on archaeological and literary evidence, and Sincer has considered only the literary material, that is the manuscripts. In such a study there are three sources of error against which we must guard: 1. « We must resist the temptation of inferring the primitiveness or the reverse of any practice from the date of the MS. in which it is found »; 2. Magic is an essentially syncretic process. Magical practices spread easily very far and they may remain unaltered a considerable time. Hence any judgment based on the occurrence of such practices must be extremely careful; 3. The actual language in which the documents have come down to us — English or Latin —is hardly more than an accident. After these preliminary remarks, Sincer proceeds to decompose the very complex mass of Anglo-Saxon medico-magical literature, and analyzes successively the eight following constituent parts : I. Greek medicine filtered through Latin (true Dark Age Medicine). — We must distinguish on one hand the real translations, the most popular authors being Dioscorwes, GALEN, OriBastus (1v'! c.), ALEXAN- 436 Isis. 1. 1920 DER of Tralles (vi'") and Pau. of Aegina (vu) and the adaptations such as Psrupo-Dioscoripes, de herbis feminis (vi‘"?), Psrupo-APULEIUS, de herbis (1v'»?), Sextus PLacitus PAPYRENSIS, de medicina ex animalibus (1v')?), MarcetLus Empiricus of Bordeaux, de medicamentis (v‘") and the Pseudo-Hippocratie Epistles (1v?), The fundamental ideas of this debased Greco-Latin medicine is the doctrine of the four elements Sources of Anglo- Saxon Medicine and Magic Classical and Teutonic Ecclesiastical A.D. Magico Medical latin A.D. System £06 —$—$—$—$—$—$— — anc = Ecclesiastical oe 509 Berr, H., III, 361. Berthelot, M. P. E., II, 61, 103, 259, 322, 424; III, 206, 303, 431, 442, 494, Berthold, G., II, 271; III, 346, 459. Berthollet, C. L., Il, 169. Berthoud, A., II, 457. Bertrand (of Marseille), II, 65. Bertrand, A., II, 40, 83; II, 29. Bertrand, J., II, 424; IDI, 418, 468. Bertrand, L., III, 116. Bertrand, M., II, 368, 388 sq., 391. Berzélius, J., II, 169, 275; III, 427, 442. Beschorner, H., II, 293, 462. Bessel, II, 275; III, 438, 439. Betti, Il, 181. Beutel, E., II, 284. Beveridge, H., III, 218. Bezold, C., II, 251; III, 482. Bezzenberger, A., III, 176, 182. Bhandarkar, Sir R. G., Ill, 76 sq., 176, 185, 196, 472. Bhasa, III, 199. Bhaskara, II, 335 sqq., 356. Bhisragratna Kavihaj Kunja Lal, Ill, 472. Bhoja, III, 191. Bianchi, G., II, 213; III, 114, 341. Bichat, M. F. X., II, 79, 228. Bicknell, C., II, 473. Bidez, J., II, 433. Biechele, J., III, 114. Bienvenu, Dr, II, 272. Biesbroeck, G. (van), II, 270. Bigandet, P., III, 215. Bignami, A., II, 213. Bignone, E., III, 317. Bigot, A., II, 463. Bigourdan, G., II, 287; II, 125, IPAQ, WBS, BBLS EBL, 510 Bilancioni, G., IJ, 57, 210, 213, 265, 445; IDI, 34, 55, 114, 330, 340. Biler, J. M., III, 340. Bilharz, T., III, 467. Billings, J. S., III, 120. Bindoni, G., III, 325. Binyon, L., III, 124. Binz, G., II, 399, 400. Biondo, III, 38. Birringuccio Vannoccio, I, 90- 99, 265, 458; III, 60, 106. Birkhoff, G. D., Ill, 343. Birkner, F., IJ, 273 sq.; Il, 133. Bischoff, I., I, 281. Bittard, A. L., II, 308. Biruni, al., III, 477. Bjérnbo, A. A., I, 205 sq. Black, G. F., Il, 473. Black, J., II, 168. Blagden, C., III, 215. Blainville, III, 22. Blane, A., II, 197. Blancard, E., II, 59. Blanchard, R., Il, 445. Bland, J. O. P., II, 260. Blankaart, E., III, 23, 29. Blaringhem, L., III, 295, 484. Blegny, N. (de), II, 70, 79; III, 22,26. Bloch, B., II, 87. Bloch, Ernst, II, 62, 168, 423 sq., 495. Bloch, Eugéne, II, 197. Bloch, G., II, 256. Bloch, J., Ill, 186. Bloch, L., Il, 57. Bloch, M. E., II, 273. Blochet, E., III, 217. Block, W., II, 282. Blok, P. J., III, 127. Blomstrand, III, 442. INDEX OF AUTHORS Blondel, C., Il, 447. Blondel, F., II, 268, 297. Bloomfield, M., III, 188. Blumenbach, III, 440. Bobart, Jacob, the elder, II, 271; III, 340. Bobart, Jacob, the younger, II, 271. Bobynin, V., II, 136, 137. Boccaccio, III, 100. Bode, Mabel, III, 215. Bodeman, III, 32. Bodin, J., Il, 267, 420. Bodin, L., II, 305. Boerhaave, II, 60, 65, 78; III, 25 sq., 31 sq., 45, 343. Boersch, O., II, 193. Boetticher, J. F., Ill, 28. Boggio, Prof., Il, 182. Bohn, G., II, 84. Bohn, J., Il, 79. Bohnenberger, III, 438. Bohtlingk, O., III, 183, 184, 190, 201. Boinet, III, 22, 24, 45, 48. Boirac, E., II, 309. Boll, B., Wy 258s ti, 7482: Bolsche, W., II, 449. Boltzmann, II, 194. Bolyai, J., II, 280; III, 343. Bolyai, W., II, 280. Bolzano, B., II, 447; TI, 120. Bombe, H., III, 465. Boncompagni, B., II, 133 sq.; III, 324, 367, 396. Bonet, J., Il, 78. Bonet-Maury, J., II, 308. Bonitz, H., III, 42. Bonnard, L., II, 256. Bonnet, A., II, 292. Bonnet, C., II, 82, 83, 87, 228; III, 440. INDEX OF AUTHORS Bonnet, E., II, 443, 448. Bonney, T. G., III, 61. Bontekoé, Cornelis, II, III, 29. Boole, G., III, 116, 291, 312. Bopp, F., IJ, 181, 183. Bord, B., II, 150. Bordas-Demoulin, J.-B., II, 69, 74, 80, 81; III, 29. Bordeu, Il, 77, 79; III, 22, 45, 47 sq. Borel, E., Il, 197 sq., 285, 289; Til, 417. Borelli, G. A., II, 51, 60, 62, 64, 72, 78, 228, 442; III, 27-31, 33- ous Borgia, C., III, 103. Bortkiewicz, L. (von), II, 289. Bortolotti, E., II, 284, 453; III, 362. Boruttau, H., II, 265. Bosch, F., Il, 460. Bose, Nanda Lal, III, 117. Boshcovic, R. J., III, 367. Bosmans, H., II, 267, 268; 282. Bossert, G., II, 266. Bossu, L., II, 263. Bossuet, II, 50, 62, 75, 86; III, 28. Bostrém, II, 273. Botsford, G. W., III, 135. Bottazzi, F., III, 37, 330. Bottiger, II, 143. Bouchard, C., II, 466. Boucheny, G., IiI, 120, 121, 122. Boucher, III, 30. Bouchier, E. S., II, 432. Boué, A., Ii, 381. Bougeant, le Pére, Il, 83; II, 50. Bougerel, II, 45, 54, 55, 83. Bouglé, C., I, 204. TAI, TRS III, 511 Bouillaud, J., III., 55. Bouillier, F., I, 76, 81, 83; II, 22, 30, 32, 43, 45, 46. Bouillier, V., Il, 445. Boulangé, C., I, 150. Boulanger, A., II, 116. Boulanger, N. A., II, 303, 473. Boullay, III, 427. Bourdelot, II, 70. Bourdin, A., II, 72. Bourdon, L. P. M., III, 416. Bourgeois, II, 192. Bourgeois, Léon, H, 199. Bourgois, L., Il, 261. Bourguet, III, 445. Bourneville, II, 467. Boussinesq, II, 181. Boussingault, IH, 279. Boutroux, E., II, 80, 81; III, 52, 306, 488. Boutroux, L., III, 317. Boutroux, P., II, 309, 443; III, Dae Bovet, P., II, 105. Bowditch, €. P., III, 293. Bowie, W., II, 455. Bowne, B. P., III, 12. Bowser, E. A., III, 416. Boyd, C. E., III, 150. Boyle, R., Il, 57; Ill, 22, 26, 111. Bozorg, III, 217. Braams, W., III, 347. Brachet, A., II, 168; III, 116. Bradley, F. H., Hl, 311. Bragg, W. H., III, 61. Brahe, Tycho, III, 105, 458. Brahmagupta, II, 335 sqq., 356. Braikenridge, W., III, 290. Bramante, III, 102. Brander, G. F., III, 464. Brandes, G., II, 448. Brandis, J. D., III, 483. 512 Branford, R., II, 453. Branner, J. C., III, 361. Brasch, F. E., II, 112, 151. Bratti, III, 26. Brande, L., I, 453. Braun, M., II, 142. Braune, W., III, 454. Braunmiuhl (von), II, 356. Bréal, M., III, 181. Breasted, J. H., II, 252. Brehaut, E., III, 95. Bréhier, E., I, 254. Bréhier, L., III, 95, 96. Breitenbach, W., II, 281. Bremer, H. E., III, 370. Bremiker, III, 439. Bresgen, M., II, 281. Breteille, R. C., II, 295. Bretschneider, H., IJ, 143; III, 299. Breuer, P., IJ, 398. Breuil, H., II, 237. Brewer, II, 164. + Brewster, Sir D., III, 285. Brieger, W., III, 318, 335. Briere, G., II, 476. Briggs, H., II, 339. Briggs, J., III, 217. Briggs, W., III, 31. Bright, R., II, 345. Brill, A. A., IT, 468; III, 104. Brill, E. J., II, 258, 259. Brini, J. T., Il, 79. Brinkley, F., III, 140. Brinner, L., I, 293. Brinton, D. G., III, 292. Broca, II, 199. Brocard, H., II, 106, 120. Brochard, V., III, 12. Brock, A. J., III, 320. Brock, Sir T., II, 166. Brockwell, M. W., III, 105. INDEX OF AUTHORS Brocquet, D’, III, 98. Brockhuysen, B., III, 23, 29. Brofferio, A., III, 190. Broglie (de), I, 193; III, 147. Broili, F., II, 293. Brongniart, A., Il, 362, 371. Bronson, W. C., III, 359. Brooks, A. A., III, 134. Brooks, E. C., III, 357. Brose, H. L., III, 364. Brosses, € (de), II, 198, 302, 473. Brown, J., III, 335. Brown, P., III, 202, 207, 208. Brown, R., I, 289. Brown, T., III, 335. Brown-Séquard, III, 117. Browne, E. G., III, 149, 467, 475. Browne, F. F., II, 448. Browne, G. F., II, 454. Brownne, J. S., II, 148. Bruce, W. C., II, 112. Bricker, J. J., III, 12, 30. Briickner, G., II, 278. Brugmann, K., II, 179, 181, 182. Brugnoli, B., II, 439. Brulart de Saint-Martin, P. (de), III, 338. Brunet, L., II, 270. Brunhes, J., I, 462. Brunner, II, 71. Brunner, K., III, 459. Brunnhofer, H., Ii, 199. Bruno, F. (de), Ill, 417. Brunschvicg, L., II, 80, 443; III, Sie AUT Brunschwygh, H., II, 102. Bruylants, P., I, 457. Bryan, G. H., IJ, 121. Bryce, Viscount, II, 435. Bubnovy, III, 397, 398. Buch; iA., an, 295: Buch, L. (von), II, 364-366, 371. INDEX OF AUTHORS Buch, M., Il, 295. Buchard, admiral, III, 134. Buchheim, E., III, 348. Buchholz, III, 439. Buchka, K. (von), IJ, 154, 267. Biichner, L., III, 484. Buchwald, G., II, 440. Buck, A. H., III, 143, 462. Buckler, W. H., III, 351. Budde, E., II, 285. Buddha, III, 193-195, 200, 209, 215, 472, 473. Budge, A. E. W., II, 430, « 454, Buffenoir, H., II, 272. Buffier, III, 29. Buffon, II, 79, 209-213, 228, 229, hay OOS 4e4 me ilo.) e440! 445. Buhler, G .,II, 356; III, 178, 180, 183, 195, 197, 203. Buthrer, K. W., II, 128. Bungay, Thomas, III, 281. Bunyiu Nanjio, III, 213. Buonafede, A., III, 30. Burali-Forti, C., II, 173, 174-182; Ill, 143. Burch; 'G: J:; 1,120: Burckhardt, A., IT, 441. Burg, C. L. (van der), II, 146. Burgess, E., II, 355. Burgess, J., III, 180, 195, 202, 206, 207, 218. Biirgi, J., III, 286, 339. Burgstaller, S., II, 288. Birk, A., IT, 355; III, 250. Burley, W., III, 41. Burne, Charlotte S., III, 133. Burner, G., II, 254. Burnet, E., III, 361. Burnet, J., III, 9, 135. Burnouf, E., III, 184, 193, 196. Burns, III, 343. Burns, C. Delisle, III, 98, 136, 335. Burns, Josephine E., II, 285. Burns, R., III, 342. Burr, Ay He 157: Burr, Anna R., II, 479. Burr, C. W., Ill, 149. Burr, G. L., III, 109, 274. Buschan, G., II, 303; III, 133. Bussey, W. H., III, 460, 465, 489. Butavand, F., II, 456. Butini, J. A., III, 34. Butler, H. E., III, 94, 449, 496. Butler, N. M., II, 469. Butler, Samuel, II, 281. Buttar, C., II, 300. Biitzberger, F., II, 284. Buxton, H., II, 435. Buxton, L. H. Di, Li, 302: Buxton, N., Il, 435. Buzello, H., III, 122. Byerly, W. E., III, 416. Byrhtferd, III, 97. Byse, C., II, 272. 1; C Cabanés, D', II, 146, 268; III, 143. Cabanis, G., II, 217, 277, 447. Cabaton, A., III, 176, 215. Cabral, P., III, 101. Ceelius Aurelianus, III, 43, 319, 321, 348, 355. Caetani, L., II, 434. Cagnat, R., III, 150. Cahen, A., III, 482. Cajori, F., IJ, 257; III, 7-10, 92, UB, OS Gb Se GIBB Yee SE 282 sq., 335, 336, 362, 414-418, 452, 460, 463, 465, 489. 514 INDEX OF AUTHORS Caland, W., III, 188. Caldani, L. M. A., III, 341. Calder, W. M., III, 453. Calderoni, M., II, 246. Caldwell, R., ITI, 186. Calhoun, J. W., Ill, 363. Callet, A., Il, 57. Callot, J., Il, 443. Calmette, F., III, 26. Calvert, P. P., Ill, 467. Camerarius, E., III, 45. Cametti, A., III, 60. Camoes, III, 425. Campa, 0O., II, 276. Campanella, T., II, 85. Campbell, II, 264. Campbell, N. R., II, 283, 456. Campbell, W. J., Ill, 112. Camper, P., Il, 71, 272. Camus, J., II, 278. Candolle, A. (de), III, 299. Candolle, C. (de), 310. Candolle, M™ C. (de), II, 275. Canepa, A., III, 457. Cankara, II, 407 sq.; III, 193, 238, 473. Cannan, E., II, 469. Cannani, J. B., II, 56. Cannizzaro, S., II, 195; Ill, 367. Cantor, G., III, 15, 311-313, 343. Cantor, M., II, 134 sq., 136, 157, 356; III, 82, 277, 285, 397, 477. Cany, G., II, 270. Capart, J., II, 430. Capelli, A., II, 137. Capitan, L., Il, 478. Capparoni, P., II, 256, 304, 441, 444; III, 331, 336. Cappeller, C., II, 184, 199. Capper, J. B., II, 168; III, 123. Carbonelli, A., II, 298. Carbonelli, G., I, 466. Carcano, II, 45. Cardano, G., II, 49, 68; III, 38, 131, 434 sq. Cardan, J., see Cardano, G. Careil, (Foucher) de, Il, 84. Carloni, F., II, 295. Carlyle, A. J., Ill, 144. Carlyle, R. W., Il, 144. Carmichael, R., III, 415, 489, 491, Carnegie, A., III, 347. Carnot, III, 466. Carnot, H., II, 199. Carnot, L., III, 116. Carnot, L. N. M. (de), II, 282. Carosio, M., III, 105. Carpenter, H. C. H., III, 61. Carr, H. W., II, 310. Carra de Vaux, B., III, 57, 141, 434 sq., 476, 489, 490. Carrington, H., II, 307. Carslaw, H. S., III, 336 Cartailhac, E., II, 302. Carus, P., II, 260, 281, 432, 435, 447, 449; III, 73-76, 324, 472. Carvallo, E., III, 417. Case, S. J., III, 94. Casmann, Rektor, III, 106. Caso, -A., II, 171; Il, 152. Casserius, J., II, 64, 69. Cassini III, II, 396. Cassirer, E., II, 284. Cassuto, L., II, 290. Castel, L., I, 275. Castelli, B., III, 461, 493. Castle, Cora, S., II, 301. Castro, M. F. (de), II, 377. Catelan, D’, II, 276. Catherine of Siena, Saint, III, 99. Cato Censorius, III, 318. Caton, R., III, 351. Cattell, J. M., II, 283, 301. ee ee INDEX OF AUTHORS Cauchy, Il, 181. Caudel, M., II, 472. Caullery, M., II, 232, 460; III, 120. Cavalieri, III, 461. Cavendish, H., Il, 168. Cayerni, R., III, 367, 461, 493 sq. Cayley, A., III, 291, 417. Cecco d’Ascoli, III, 145. Celaya, J. (de), Ill, 41. Cellini, Benvenuto, III, 333. Celoria, G., Il, 276. Celsius, A., III, 341. Celsus, Aurelius Cornelius, II, 257; III, 319, 348. Cerruti, II, 181. Cervetto, G., III, 367. Cesalpino, A., II, 54, 57, 67, 87, 228, 267; III, 102. Cestre, C., III, 361. Chafagi, III, 353. Chaignet, A. E., II, 49. Chakrapani, II, 324. Chalcidius, III, 267, 268. Chalmers, A. J., III, 341. Chambertin, T. C., II, 394. Champault, P., II, 278. Chandhuri, T. €:,) IJ, 122. Chang-Ch’in-chien, If, 352. Chang Chung-King, III, 301. Chang Ki, II, 301. Chang K’ien, III, 301. Chang T’sang, II, 351. Chao, Yuen Ren, III, 130. Chaplin, A., II, 276; III, 346. Chapot, V., II, 431, 475; III, 135, 150. Chappelier, A., II, 268. Charcot, D*, II, 293. Charleton, G., II, 50, 60. Charpentier, J. F. W., II, 370. Chase, P. E., III, 417. 515 Chasles, II, 122. Chatterji, J.. G.; II; 178, 192. Chaucer, III, 100. Chauffard, A., I, 199. Chauffour, H., IT, 288. Chau-Ju-Kua, II, 260, 436. Chauliac, G. (de), II, 56, 67, 68, Way 705 263; LE. 329: Chautard, J., Il, 464. Chauveau, L., II, 281. Chauvenet, W., III, 417. Chauvet, II, 67, 73, 74, 88; III, 42, 43. Chavannes, E. E., II, 260, 435; III, 96, 98, 120, 130, 201, 213, 214, Chavannes, P. (de), II, 449. Chavant, D‘, II, 295. Chavez, E., II, 170 sq.; Il, 152. Checchia, N., II, 309. Cheikho, III, 435. Cheinisse, L., II, 57. Cheresheff, B., II, 377. Cheyne, G., III, 31, 45. Cheyne, Sir W., II, 166. Chezy, A., III, 198. Chih-San Chen, II, 437. Child, J. M., Ifl, 109-111, 116, 254-261, 283, 336, 337, 460, 489. Childers, R., III, 184. Chimes, III, 303. Chinard, G., III, 361. Ch’in Chu-sheo, II, 353, Chintamani, Rasendra, II, 325. Chirac, P., IJ, 59; III, 27. Ch’in-Ch’ang-Ch’un, II, 260. Chodat, R., III, 123. Choulant, J. L., II, 152. Christ, H., II, 267. Christian V of Denmark, II, 337. Christiansen, C. C., Il, 457. Chrysippus, II, 67, 78. 516 INDEX OF AUTHORS Chrystal, G., III, 417. Chuquet, N., III, 339. Church, H. M., I, 272. Cicone, C., I, 57. Ciscato, III, 439. Givaditya, I, 244, Clairaut, A. C., III, 438. Clare, Saint, II, 479. Clarellis, L. (de), I, 79. Clark, A. C., III, 136. Clark, A. H., III, 116. Clark, C., II, 479. Clark, V. S., II, 132. Clarke, A, C., III, 439. Clarke, E., I, 271. Clarke, F. W., II, 358. Clarke, J. M., IIL, 116. Clasen, P. A., I, 308. Clausius, II, 282. Clay, A. T., III, 347. Clebsch, A., II, 418. Clemen, O., III, 346, 465. Clement, of Alexandria, II, 432. Clements, E., HI, 208. Cleopatra, alchemist, Ill, 303. Clerget, P., II, 462. Cleu, H., II, 479. Clifford, W. K., Il, 291. Clusius, C., II, 267; II, 332, 358. Cluzot, H., III, 124. Cocchi, A., II, 60. Cockerell, T. D. A., III, 99. Coe W. R., IM, 116. Coedés, G., III, 208. Coessin, III, 116. Cogan, T., Ill, 333 sq. Cohn, E., II, 286. Cohn, F., I, 288. Cohn, J., II, 299; Ill, 16. Cohn, W., IU, 179. Coindat, D*, II, 278. Colard, A., Ill, 37. Colaw, J. M., III, 490. Cole, F. J., Il, 124. Cole, W., I, 79; I, 23, 28. Colebrooke, H. T., Il, 356. Coleman, C. B., II, 95. Coleridge, S. T., II, 277. Colin, G., II, 431; III, 135. Colinet, P., III, 179. Collett, S. D., III, 428. Collier, J., II, 388, 389. Collins, F. H., III, 389. Collomb, II, 373. Colombier, J., I, 445. Colombo, G., III, 116. Colson, A., III, 443. Columbo, R., Il, 57, 85, 87. Columbus, C., Il, 101. Columcille, III, 480. Comarios, III, 303 sq. Comenius, II, 399. Commart, III, 371. Compagnoni, A., III, 332. Compin, P., II, 293. Comte, A., I, 198, 423 sq., 448; III, 31, 119, 382, 468. Condillac (de), II, 82, 228, 271. Condorcet, II, 424. Confucius, II, 91. Conklin, E. G., II, 128. Conving, H., I, 54. Considére, A., III, 120. Constable, A., II, 109. Constantine the Great, III, 95. Constantinus Africanus, II, 69; Ill, 97. Conti, Vabbé, I, 124. Conway, M. D., II, 450. Conway, R. S., III, 453. Cook, A. B., III, 135. Cook, A. S., III, 322. Cook, Sir E. T., II, 281; II, 122. Cook, J., I, 395 sq.; HI, 463. INDEX OF AUTHORS Cook, T. A., III, 127. Coomaraswamy, Ananda K., II, 403-407; III, 108, 137, 139, 206, 207, 208, 472, 473. Cope, E. D., III, 467. Copernicus, N., II, 203, 421, 424; Il, 367, 494. Copinger, W. A., I, 264. Coquiot, II, 103. Coralnik, A., II, 267. Corbin, P., II, 288, 455. Cordemoy, Il, 82. Cordier, H., II, 140, 169, 261, 435; II, 98, 120, 123, 130, 132, 215, 218. Cordier; P., III, 121, 211. Corner, G. W., III, 356. Corney, B. G., II, 272. Cornford, F. M., II, 254, 431. Coronel, L., III, 41. Correa, G., III, 425. Corsini, A., II, 295, 443; III, 60, 143, 331, 364. Corson, E. R., II, 276. Corti, A., Il, 278: Cortier, M., III, 121. Cosmas, III, 304. Cossali, II, 353; III, 477. Costa, E., II, 306. Costantin, J., III, 123. Cotes, R., III, 287, 288. Cotin, Vabbé, Il, 50. Cotterill, H. B., III, 479, 480. Cotton, A., III, 147. Couchoud, P. L., II, 299, 300. Couling, S., II, 130. Coulon, L., Il, 371. Coulter, J. M., III, 161. Coulton, C. G., III, 487. Couper, III, 428, 442. Courant, M., IIT, 482. Courbe, A., II, 279. 517 Courtois, the elder, II, 277. Courtois, Bernard, II, 277. Cousin, J., I, 70. Cousin, Victor, IIT, 13-15, 19, 50. Coustet, E., III, 116. Coutard, H., II, 460. Couturat, L., II, 80, 111, 284; III, 121, 339. Cowell, E., III, 177, 187, 191, 196, Craanen, P. (de), III, 23. [ 200. Craig, T., III, 416. Cramer, G., II, 108, 113. Cranz; P., Ill, 114. Crates, III, 305. Crawford, O. G. S., II, 302. Crawfurd, R., II, 254, 297; ID, 143, 359, 366, 471. Credner, H., II, 374. Crerar, J.;, II, 305: Crescenzo, N., III, 30. Cresswell, C. H., II, 272. Crew, H., II, 442; III, 110, 274, 365, 494, Cridhara Acharya, II, 335, 356; III, 205. Crispus, B., TI, 321. Croce, B., II, 284. Croiset, A., II, 431; III, 135. Croiset, M., III, 92. Crollius, III, 26. Crommelin, A, C., III, 364. Cronheim, W., II, 295. Crooke, W., III, 204, 205. Crookes, Sir W., III, 120-123. Croone, W., II, 79. Crouzet, E., II, 288, 455. Cruceé, E., II, 418-421; III, 460. Cruchet, R., II, 450. Crussard, II, 258. Csoma de KoGrds, A., III, 210. Cummings, B. F., II, 276; If, ft Ss 518 Cummings, F., IL, 185. Cumston, C. G., Ill, 346. Cunningham, Sir A., Ill, 202, 203, 207, 210. Cunningham, E., UI, 146, 364. Cunningham, J. D., DI, 203. Curdy, E. M., UI, 37. Curie, M™ P., Il, 197; II, 147. Curnock, N., Il, 446. Currie, J., Il, 342. Curtis, J. G., I, 109. Curtis, M. A., Ill, 345. Curtius Rufus, Quintus, II, 208, 209. Curtze, H., Il, 38. Curtze, M., Il, 134, 203; III, 396. Cusa, Nicolaus (de), HU, 265; III, 36. Cushing, H., I, 199; HI, 488. Cushman, H. E., III, 13. Cushny, A. R., II, 341. Cuvier, G., II, 214 sq., 228, 361- 363, 371, 424, 447, 467. Cynewulf, Il, 322. Cyon, E. (de), Il, 71, 295. Czapek, F., I, 464. Czaplicka, Mary A. C., Ill, 133, 348. D Da Gama, V., II, 415. Dagnan-Bouveret, J., II, 69, 74. Dahl, C. F. T., Il, 465. Dahlberg, K. T. (von), I, 278. Dahil, T., Il;373, 377. Dahlmann, J., III, 191, 197. Daintree, R., II, 374. Dalby, I., Ill, 439. Dale, R., III, 340. Dalen, C. (van), III, 109. Dall, W. H., Ill, 116, 121. INDEX OF AUTHORS Dalton, J., If, 168, 169; III, 427. D’Alton, J. F., UI, 93. Dana, C. L., Il, 109, 143. Dana, E. S., Il, 378; Il, 116. Daniel, le Pére, I, 81. Daniel of Morley, Ill, 263-269, 455. Daniels, C. E., ID, 31. Daniels, F., II, 367. Danne, G., II, 460. Danne, J., II, 460. Dannemann, F., II, 218-222, 456; Ill, 25, 34, 150, 346. Dante, II, 385, 440; II, 99. Darboux, G., II, 107, 134, 282, 286; III, 119, 121, 463, 468. Darcy, P. Count, II, 270. Daremberg C. V., II, 45, 54, 55, 60, 64, 73, 77, 78, 89; Ill, 22- 25, 28, 30, 32,35, 36, ‘47,48. Darmanson, II, 83. Darvillé, W., II, 469. Darwin, C., II, 232, 366 sq.; 424, 449, 460; Ill, 345, 379. Darwin, E., II, 228. Darwin, F., II, 294. Dastre, A., II, 41, 56; III, 22, 45. Daubrée, A., II, 362. D’Avenel, G., III, 358. Davenport, C. B., III, 295. Davenport, E. H., III, 96. Davids, M™ C. A. F. Rhys, III, 137, 138, 194. Davids, T. W. Rhys, III, 193. Davidson, W. L., III, 113. Davies, C., III, 416. Davies, E., I, 469. Davies, T. S., III, 362. Davy, Sir H., II, 169, 456. Dawson, G. M., II, 374. Dawson, M. M., III, 91. Dawson, W. H., II, 469. i ee eee aed. ee ee INDEX OF AUTHORS Debierne, A., II, 197. De Boer, T. J., Il, 271. Debrou, II, 77. De Castro, J., III, 424, 425. Décheletie, J., Il, 473; Ill, 121, 148. Dechen, H. (von), IJ, 373, 374. Decker, A. C., II, 73. Decker, W. F., III, 496. Decourdemanche, J. A., Il, 250, 251, 434. Dedekind, R., III, 344. Degerando, F. M., III, 12. Degering, H., II, 322-324. Dehérain, H., III, 121. Dehio, G., II, 441. Deichert, H., II, 332. De La Beche, Sir H. T., I, 376 Delage, Anna, II, 295. [390. Delage, Y., II, 217, 232; Ill, 49. Delamain, R., III, 335. Delambre, II, 401; III, 438. De Lamétherie, III, 445. Delaunay, P., II, 263. Delbos, V., II, 40. Delbriick, B., III, 181, 182. Delbriick, R., II, 250 sq. Delépine, M., II, 293. Delgrado, J. F. N.,-II, 373. Del Lungo, C., III, 367, 493 sq. Del Lungo, IL, IL, 332. Delmas, P., II, 296. Del Papa, G., Il, 51. Del Rio, Alcalde, II, 237. Delvolvé, J., II, 301. Demetrius, A., IT, 298. Démeunier, J. N., II, 198, 302, 473. Democritus, II, 69; III, 91. Demolins, E., II, 471. De Morgan, A., III, 109, 117, 283- 285 ,291, 414, 460. Vou. 11 — 3 519 Dendy, A., Ill, 371. Denmore, Frances, III, 359. Dennefeld, L., III, 349. Denoye, III, 371. Denucé, J., II, 462. Denys, J.-B., II, 60. Deonna, W., II, 100-105, 254, 305, 306, 473, 475, 476; IIL, 133, 481. Deromps, M., II, 201. Désargues, G., III, 109. Descamps, P., II, 469. Descartes, R., II, 37-89, 106-124, 223, 228, 230, 268, 269, 358, 424, 442, 443; III, 21-58, 111, 112, 282, 286, 335, 392, 393, 461. Deslandes, II, 211. Deslandres, H., III, 61. Desmarets, N., II, 370. Des Marez, G., Il, 168. Desnos, E., II, 466. Destrée, J., Il, 440. Detilleux, A., III, 117. De Toni, G. B., III, 60, 103, 113, 332, 459. Deussen, P., II, 279, 407 sq.; III, 139, 188, 190, 191, 193, 197, 305, 473. Devic, L., HI, 217. De Vries, H., If, 271, 465; III, perky De Vrijer, M. J. A., III, 460. Dewing, H. B., II, 321. Dhalla, Maneckji Nusservanji, III, 139. Dhanika, III, 199. Dharmottara, III, 247. Dickinson, H. N., III, 115. Dickson, L. E., III, 141, 446-448, 489, 491. Diderot, D., II, 272. 520 Diderot, D. P., II, 273. Diehl, C., Ill, 349. Diels, H., II ,254, 431; III, 319, 327, 348, 433 sq., 470, 482, 497. Diemerbroeck, I. (van), Il, 62- 70; UI, 328. Diepgen, P., II, 264, 272, 296. Diesel, R., III, 497. Dieterici, F. H., II, 305. Dietrich, II, 282. Dilling, W. J., Il, 296. Dilly, I, 83; Ill, 51. Dimitrova, Z., II, 71. Dines, W. H., III, 61. Dinesh Candra Sen, III, 186. Dingler, H., I, 309. Diodorus, III, 208. Dionis, II, 55, 70; Ill, 34. Dionis du Séjour, A. P., II, 438. Diophantus of Alexandria, II, 336, 341, 354-356. Dioscorides, III, 357, 435. Ditmar, R., II, 279. Dittrich, A., II, 267. Dixon, H. B., III, 61. Dobson, J. F., Ill, 91. Dodart, D., II, 36. Doehlemann, K., II, 306. Doin, O., II, 270. Dolomieu, D., III, 464. Donath, E., II, 281. Dontcheff-Dezeuze, M™*, II, 468. Donzellini, J., III, 22, 30. Doran, A. H. G., II, 272. Dérbeck, F., II, 296. Dorveaux, P., II, 256, 262, 276, 448, 467; III, 346. Dostojevsky, I, 239. Doucet, J., II, 476. Dowson, J., III, 185, 188, 217. Draescke, J., Il, 438. Drahn, H., II, 142. INDEX OF AUTHORS Drake, F. R., III, 147. Drake, J., II, 65. Drake, M., III, 149. Drake, R., II, 54. Drake, W., III, 149. Drechsel, C. F., II, 463. Drews, A., II, 251. Dreyer, J. L. E., IDI, 94, 105, 455, 458. Driesch, H., III, 127, 439, 483. Druce, G. 1G. Wierd: Drummond, II, 280. Dryander, J., Il, 45. Drysdale, C. V., II, 469. Dubois, P., II, 291; III, 98, 281. Dubois, R., II, 460. Du Bois-Reymond, E., II, 74; III, 346, 391, 484. Dubreuil-Chambardet, L., II, 438; III, 97, 279 sq., 455. Duchesne, III, 26. Du Chesne, J., III, 464. Dudeney, H. E., II, 143. Duff, C. Mabel, III, 83, 202. Dufour, H., III, 216. Dufreénoy, II, 372. Dugas, L., II, 279. Duhamel, III, 36. Dubem, P., II, 97, 164, 203 sq., 206, 264; III, 36, 37, 39-42, 54, 104, 109, 121, 125, 337, 339, 434, Dihring, E., III, 324. Dulaure, J. A., I, 473. Dulaurier, II, 199. Dulong, P. L., Ill, 427. Dumas, J. B., II, 277, 279, 424; Ill, 427. Dumont, A., II, 372, 380. Dumont, E., Il, 447. Duncan, D., III, 388. Duner, N. C., III, 121. INDEX OF AUTHORS 521 Dunlop, B., Il, 469. Dunoyer, L., II, 197, 457. Duns Scotus, II, 85; Ill, 39, 42, 280. Dunstan, A. E., II, 456. Dupréel, E., Ul, 301. Dupuis, C. F., UH, 473. Durkheim, E., II, 308, 469; III, 205. Duroiselle, C., III, 184. Durrieu, P., III, 124. Duruy, V., II, 199. Durville, G., II, 252, 307. Dusolier, III, 36. Dussaud, R., II, 308; III, 148. Dutt, M. N., III, 198. Duval, M., II, 74; III, 37. Dyroff, A., II, 264. Dyroff, K,. II, 428. Dyson, F., III, 364. Dyson-Perrins, C. W., Il, 440. E Eales, Nellie B., III, 124. Eastman, C. R., II, 294; III, 101; ial! albRE Eastwick, E. B., I, 402; III, 181. Eaton, A., II, 376. Ebstein, E., II, 266, 279, 296, 443; III, 113, 345, 367, 463. Echt, B. (von), III, 439. Eddington, A. S., Il, 121, 364. Edkins, J., III, 214. Edmunds, A. J., III, 209. Edrisi, III, 455. Edwards, M., II, 198. Effertz, O., II, 298. Effront, J., II, 292. Eggeling, J., III, 177, 189. Ehmcke, F. H., II, 204. Ehrenberg, II, 212. Ehrlich, E., I, 301. Ehrlich, P., II, 200. Eichhorn, G., II, 291. Eights, J., III, 116. Einstein, A., II, 194, 287, 289, 454; III, 364, 491. Eisenstein, G., III, 417. Eisler, R., II, 433. Hitel, E., III, 213. Eitelberger von Edelberg, R., III, 322. Elbogen, I., II, 434. Elias, N., III, 218. Blioti My Saell iid: Elliot, G. F. S., III, 148. Elliot, H. S. R., Ill, 346, 389. Elliott, Sir H. M., Ill, 217. Eltiot® J. S35 Hy 253. Bilis; R: L., 1,785: Elmore, W. T., III, 196. Elsholz, G. S., III, 340. Elst, R. (van der), II, 431. Ely, ie, Dell) 132s Emery, M., III, 22. Emmanuel, M., III, 482. Emmons, S. F., II, 374. Empedocles, III, 317. Endo; 1. TH: 24. Endres, II, 49. Enestrém, G., II, 135-137, 156, 262, 285; III, 98, 105, 109, 122, 396. Engel, F., II, 138, 272, 445. Engeln, O. D. (von), III, 105. Engerrand, J., II, 170 sq., 232- 234, 377; III, 98, 152. Enlart, €., Il, 353. Enriques, F., II, 284, 286; III, 368 sq. Enriques, P., II, 292. Ent, GUE 505 547585 Ephraim, J., III, 463. 322 Equilbecg, F. V., Hf, 303. Erasistratus, I, 67, 73. Erasmus, I, 264, 265; Ii, 104, 105, 278. Erastus, Hil, 26. Erdmann, A., Ul, 377. Erdmann, J. E.. Hi, 42; Wi, 38. Escard, J., Il, 464. Escher von der Linth, A, 373, 390. Espérandieu, E., Ii, 254. Espinas, A. Hii, 42, 43, 31. Esquivol, J. E. D., Uf, 299. Esra, Rabbi ben, (Avénard), Ui, 98. Estienne de la Riviére, C., II, 56, 69. Esirée, P. (d), Ti, 444. Esty, E. T., TH, 345. Etheridge, R., Il, 374. Eucken, A., H, 196. Eucken, R., I, 480; TH, 42. Euclid, UH, 256, 354, 355; I, 92, 307, 318, 343, 453. Euctemon, U1, 255. Euler, L.. 1, 113, 114, 118, 122, 165 sq., 181, 272, 273, 445; IL 115, 438, 447. Euripides, II, 256. Eustachias, B., Il, 43, 45, 57, 213, 265, 441; IDL, 38, 332. Euiocius, IIT, 92, 93. Evans, Sir A., TH 148. Evans, G. W., i, 461. Evelyn, J., Hi, 268. Evelyn-Whiie, H. G, I, 317, 321. Everett, A., IL, 374. Evershed, M™ John, see Orr, M. A. Ewart, J. C, 0 61. Eymin, Il, 23, 32. INDEX OF AUTHORS F F. M. F., see Feldhaus, F. M. Faber, J., Hi, 61. Fabre, J. H., Hi, 397; Ti, 467. Fabre, P., Hy, 50. Fabre, P. J., Hil, 26. Fabri, -H., Hi, 57. Fabricius, ab Aquapendente, HU, 44, 49, 56, 87. Fabry, C., I, 147. Faddegon, B., HI, 192. Fadl, abu’l ga’far, ibn’ Ali al Dimaschg, II, 435. Fadl Allah Rashid Ed-Din, I, 217. Fa-Hien, Ul, 214. Faider, P., I, 168. Failret, J. P., Ti, 299. Faller, A., I, 462. Fallope, Hf, 43, 55, 57, 88. Fanari, AL, Ul, 456. Fanien, Il, 270. Faraday, M., Il, 169, 223, 427, 456; Hil, 275. Farnell, L. R., Hy, 431. Farquhar, J. N., UT, 181. Fauche, H., Ti, 199. Faulmann, C., fi, 478. Faure, E., UW, 264. Fausboll, V., Ti, 266. Faust, E. A., I, 105. Favaro, A., Il, 134, 167, 264, 267, 268, 440, 442: TH, 60, 103, 105, 110, 121, 330, 337, 359, 457, 461, 493 sq. Favaro, G., I, 440; TH, 103, 330. Faye, IL, 192. Faye, E. (de), Hf, 432; I, 94 Febvre, L., I, 306. Fechheimer, Hedwig, HI, 133. Fechner, G. T., I, 152. INDEX OF AUTHORS Fedeli, C., II, 364. Feer, L., Ill, 200, 211. Fehlering, H., Ill, 341. Fehr, H., I, 453. Feis, II, 319. Feldhaus, F. M., II, 291, 398, 448, 458, 459; III, 153, 322 sq., 328, 337, 341, 314, 356, 357, 370, 458, 463. Feldman, W. M., III, 479. Fenellosa, E. F., I, 260. Fenner, C. N., III, 493. Ferckel, C., I, 261, 262; III, 325. Fergil of Salzbourg, see Virgil, * saint. Ferguson, A., III, 289. Ferguson, J., I, 268. Ferguson, J. C., III, 130, 349. Fergusson, J., II, 207. Ferishta, III, 217. Fermat, P. (de), II, 111, 112, 255-262, 338, 392, 447, 460. Fernel, J., I, 68, 73, 78; ILI, 36, 43. Féronce, E., III, 335. Ferrari, G., II, 276. Ferree, C. E., II, 458. Ferri, G., III, 456. Perris.» HW; -276: Ficalho, conde de, II, 415; III, 459, Fick, A., Ill, 182. Fick, R., III, 176, 183, 197. Ficklin, J., I, 416. Fiedler, W., III, 418. Fienus,; T., Til, 42. Fierens-Gevaert, II, 476. Figard, L., Il, 78; Ill, 36. Figari, A., III, 60. Figuier, L., IH, 101. Filassier, A., II, 299. Finch, I, 111. 523 Findlay, A., III, 129. Finke, H., II, 433. Finkel, B. F., III, 490 sq. Finkenstein, III, 25. Finot, L., Tl, 172. Firdausi, III, 475. Firmat, G., H, 439. Firmicus Maternus, Julius, III, 321. Fischer, A., I, 477. Fischer, H., III, 497. Fischer, L, II, 296. Fischer, J., I, 264, 293; ID, 422. Fischer, K., II, 53. Fischer, K. T., II, 451. Fischer, L. A., Il, 456. Fischer, P., III, 438. Fischer, W. K., III, 91. Fiske, W., III, 99. Fitton, I, 370. Flamsteed, J., II, 421; III, 284. Fleet, J. F., Il, 356; II, 180, 203. Fleming, J. A., III, 61. Blet& J..S..) BS 12k Flexner, A., II, 469. Flexner, S., HI, 365. Flourens, M. J. P., II, 54, 55-57, 77, 79, 84, 280; III, 46. Flournoy, II, 105. Fludd, R., I, 45. Fobes, F. H., III, 278 sq. Focillon, H., II, 476. Foerster, W., II, 263. Folet, H., Il, 52. Foley, E. J., II, 300. Foligno, G. (da), I, 263. Fonahn, A., Il, 265, 440; III, 104. Fontenelle, III, 27. Foote, H. W., Ii, 116. Foote, R. B., III, 138. Forbes-Leith, W., III, 106. Forbin, V., II, 430. 524 INDEX OF AUTHORS Ford, W. E., Ill, 116. Fordham, Sir H. G., Ill, 134. Foreest, P. (von), II, 266. Formichi, G., III, 92. Formiggini, A. F., II, 207, 292. Forstemann, E., III, 292. Forster, E. S., III, 91. Forsyth, A., II, 439. Forsyth, C., Ill, 124. Fossel, V., Il, 150, 265, 304; III, 332. Fosseyeux, M., Il, 268, 270, 279, 305, 445. Foster, Sir M., II, 45, 50, 51, 57- 59, 61, 64-66, 73, 87; III, 23, 27, 28, 31, 33-35, 45-47. Fotheringham, J. K., III, 93. Foucart, G., II, 253. Foucart, P., Ill, 135. Foucher, A., IIJ, 138, 206, 207, 209, 211. Fougeres, G., II, 431. Fouillée, A., II, 41, 61, 76, 309; Ill, 46. Foulet, L., I, 272. Fourcroy, A. F., Ill, 342, 344. Hourier Ji Bard.) Lhe id 7: Fournereau, L., III, 216. Fowle, F. E., III, 147. Fowler, A., III, 61. Fowler, Mary, III, 99. Fowler, W. W., Il, 205, 432. Fox-Strangways, A. H., III, 208. Fracassini, A., III, 45. Fracastoro, G., III, 36, 102, 106, 107, 334. France, R. H., I, 169. Franceschi, P., III, 102. Franchet, L., ITI, 366. Francke, A. H., III, 322. Franceeur, III, 438. Francosius, II, 52. Frank, T., II, 432. Franke, O., III, 97, 130, 184, 214. Frankfurter, O., III, 184. Frankland, III, 428. Frankl-Hochwart, I, 71. Franklin, B., Il, 456; III, 112, 114. Franz, V., Il, 299. Frascators, G., III, 459. Frati, L., III, 327. Fraunhofer, III, 119. Erazer, Sir’ Js 'G.; 1 10f) i; 127, 129, 133, 320. Frazer, R. W., III, 138. Frech, F., II, 291. Frederick Il, Emperor, Ui, 262, 439. Frege, G., III, 311-313, 363. Freiberg, Dietrich (von), I, 206, 440; III, 327. Freimark, H., II, 272. Freind, III, 36. Freire-Marreco, Barbara, III, 134. Freise, F., II, 459. Freitag, II, 84. Frenzel, M. A., II, 114. Frere, Catherine F., II, 208; III, 106. Fresnel, A. J., II, 181. Freud, S., Il, 468; III, 104. Freundlich, H., II, 465. Freytag, F., Il, 152. Friedberg, S. A., III, 113. Friederici, C., III, 175. Friendlaender, I., II, 464. Rries}) J.B, DT, 25, Frimmel, F. (von), III, 349. Frischeisen-Kéhler, M., II, 243 sq., 287; III, 145. Fritz, F., Il, 337. Froidevaux, H., III, 121. ie Ply ce me's “y- INDEX OF AUTHORS 525 Froriep, A. (von), II, 276. Frost, Laura, II, 276. Frothingham, A. L., III, 124, Fuchs, L., Il, 333. Fiichsel, G. C., I, 370. Fueter, E., Il, 478; III, 136. Fujisawa, Prof., Il, 410. Fujishima, III, 215. Funck-Brentano, F., III, 115. Furtmiiller, C., II, 468. Furttenbach, J., the elder, IU, 269. Furukawa Kunsho, II, 29. Furukawa Ujiichi, II, 25. Fuster, E., Il, 468. G Gahiz, al, III, 353. Gaizo, M. (del), II, 442. Galen, II, 43, 49, 52, 58, 62, 67, 68, 73-78, 88, 204 sq., 228, 254, 25D), 4315) I, 24, 25, 43,94) 319, 320, 351, 435. Galilei, Galileo, II, 96, 228, 267, 268, 422, 424, 442, 443; III, 103, 105, 110, 337, 432, 461, 493. Gall, F. J., I, 447; Il, 345. Galle, II, 192. Gallendat, D*, II, 273. Galli, M., ITI, 35. Gallichan, W. M., II, 469. Gallipus, III, 267. Gallois, II, 70. Gallot-Lavallée, P., II, 445. Galloway, J., II, 466. Galton, F., II, 449; III, 295. Galvani, II, 456. Gamber, J., Il, 462. Gand, Henri (de), III, 39. Gantzer, II, 266. Ganzenmiiller, W., III, 354. Garbe, R., II, 402; III, 138, 184, 191, 198, 209, 221, 251. Garboe, A., III, 337, 497. Gardner, P., I, 431; III, 210. Gardner, W. M., III, 117. Gari Achmed Muchtar, III, 353. Gariopontus, III, 355. Garnier, C. M., III, 361. Garrett, H. L. O., III, 203. Garrison, F. H., II, 296, 307; I, 108, 113, 117, 135, 144, 458, 463. Gartner, C. F. (von), III, 345. Garzoni, T., Il, 442. Gaskell, W. H., III, 121. Gasquet, F. A., III, 99. Gassendi, P., I, 45, 53-55; III, 24, 35, 335. Gastaldi, G., III, 458. Gastaldy, J. B., II, 59. Gastoué, A., III, 482. Gaub, L., Il, 262. Gaubius, J. D., III, 45. Gauchet, L., III, 131, 456. Gaudin, II, 277. Gauja, P., Ill, 152. Gaulthier, J. (de), II, 105. Gauss, C. F., Il, 180, 277, 287; III, 414, 438. Gautama Akshapada, III, 242, 250. Gauthier, H., II, 436. Gauthier, J. A., II, 266. Gauthier-Villars, III, 492, 496. Gauthiez, P., III, 99. Gauthiot, R., III, 182, 212. Gautier, A., ITI, 110, 295. Gautier, H., II, 156, 279. Gauves, Y., III, 31. Gay-Lussac, J. L., II, 168, 277; III, 427. 230, 526 INDEX OF AUTHORS Gazali, I, 258. Gazari, al, Ill, 324, 478. Gazier, F., Il, 443. Geber (Jabir B. Hayyan), III, 305. Gebhardt, M., II, 285. Gebhardt, O., III, 465. Geden, A., III, 190. Geffcken, J., Il, 431. Gehema, J. A. a., Il, 271. Geiger, W., III, 182-184, 203. Geikie, Sir A., II, 374, 376-394, 432; III, 61. Geikie, J., II, 302; III, 121. Geist, H., III, 94. Geitel, M., III, 370. Geldner, K., III, 187, 188. Gemelli, A., II, 309. Genez, A., II, 291. Genil-Perrin, G., II, 267, 443. Gennep, A. (van), II, 302, 473. Genovesi, A., II, 274. Gény, F., II, 469. Geoffroy, II, 214-216. Geoffroy Saint-Hilaire, I., II, 29. George, Saint, Ul, 479. Georges-Berthier, A., II, 37-89, 209-213, 216 sq.; III, 21-58, 110, 113, 461. Gerard of Cremona, III, 267, 324. Gerbert, Pope Sylvester II, II, 206; III, 264. Gercke, A., II, 431. Gerhard, G. A., II, 431. Gerhardt, C.F...) 2772/0 00, 119, 427, 428. Gerhardt, C. I., II, 81; Il, 110, 284, 337, 339, 397. Gerhardt, J., IJ, 114. Gerini, G. E., III, 209. Gerlich, F., I, 469. Gernardus, II, 262; Ill, 98, 396. Gérono, II, 133. Gerzon, Levi ben, III, 38. Gerster, K., III, 332. Gesner, K., III, 332, 334. Geuthner, P., Il, 198. Geyl, A., II, 266. Ghalib, III, 267. Ghate, V. S. III, 193. Gherardi, A., III, 332. Ghini, L., III, 60. Ghiyas ud-Din Jamshid, I, 413. Ghulam Husain Salim, III, 217. Giacomelli, R., III, 330. Giard, A., II, 217. Gibbons, H. A., III, 100. Gibbs, J. W., Il, 177, 178, 180, 182. Gibson, Agnes C., III, 206. Gibson, G. A., III, 110, 334, 339. Gibson, J., II, 110. Gibson, J. P., III, 272. Gibson, W. R. R., III, 12. Gide, C., III, 132. Gignoux, M., II, 294. Gilbert, L., II, 454. Gilbert, W., II, 442; III, 107. Gilbertus Anglicus, III, 325. Gildemeister, J., III, 175. Giles, H. A., III, 131, 349. Giles, L., III, 95, 98. Gill, Sir D., I, 121. Gill, E., II, 404. Gill, T. N., UI, 121. Gillet, L., II, 444. Gilson, E., Il, 43, 49, 76; III, 50, 53, 50; Ove Gini, C., II, 454. Ginsburg, J., III, 98. Ginzel, F. K., II, 132. Giordano, D., Il, 296; III, 332. Giordano, F., II, 377. oi, ee INDEX OF AUBHORS Giovanaozzi, P. G., Ill, 338, 493, 494, Giraud, P., I, 460. Gironcourt, G. (de), Il, 474. Givry, G. (de), Il, 441. Gjellerup, Ill, 75. Glaeser, G., II, 370. Glaisher, J. W. L., IL, 339. Glauber, J. R., II, 335. Gley, E., Il, 295; IU, 117. Glisson, E., II, 443. Glisson, F., II, 64, 77, 78, 228, 443. Gmelin, L., Il, 279. Gmunden, Johannes 263. Gobert, E., II, 258. Gobineau, J. A. (de), II, 449. Goblet d’Alviella, E, F. A., II, 308; Ill, 209. Goblot, E., II, 284, 452; ILI, 21, 43, 145, 306, 391-395, 461, 488, 494, Gockel, A., II, 464. Godron, D. A., Il, 345. Goes, D. (de), III, 425. Goes, H. (van der), II, 440. Goethe, II, 213-216, 275, 277, 278, 447, 448; III, 114, 342, 343, 464. Goetz, J. W., Il, 440. Goffin, J. G., II, 453. Goguet, A. Y., II, 302, 473. Gohory, J., Ill, 26. Goldenring, R., II, 344. Goldschmidt, II, 217. Goldschmidt, R., II, 460. Goldsmith, Marie, II, 232. Goldziker, J., III, 39. Gollanez, H., III, 269. Gollanez, J., II, 172. Golligher, W. A., III, 388. (von), I, 527 Gomberg, L., II, 291. Gomes Teixeira, F., II], 141. Gomperz, T., Il, 72; III, 42. Gooch, G. P., II, 447. Good, H. G., Ill, 341. Goodale, G. L., III, 116. Goodman, J. T., Ill, 292. Goodwin, H., Ili, 415, 417. Goodyear, C., II, 279. Gopinatha Rau, T. A., III, 138. Gorceix, S., Il, 308. Gordin, A. M., III, 363. Gordon, Bernard (de), II, 262. Gorgas, W. C., III, 117, 120. Gorres, J., Ill, 342. Géschen, II, 290. Gossen, J., III, 320. Gosset, P., II, 273. Gossner, B., II, 456. Gothein, Marie L., III, 124. Gothofredus, J., Ill, 321. Goto Kakubei, II, 25. Gottesmann, B., Ii, 309. Gottleib, T., III, 354. GOottling, III, 464. Gotzkircher, S., II, 355. Gonault, E., II, 460. Gough, A. E., III, 190, 191. Goulard, R., II, 273, 447. Gouvea, A. (de), III, 425. Gowen, H. H., II, 260. Gower, H. D., III, 125. Goya, II, 299. Graaf, R. (de), II, 87. Grabmann, M., I, 257. Grabowski, J., II, 266. Graefe, E., III, 354. Graeven, H., II,254. Graham, T., II, 169. Grammont-Lesparre, A. 292. Grand’Eury, C., II, 121. (de), II, 528 Grandjean, Il, 105. Grandjean, D*, Il, 273. Granet, M., II, 435. Grangée, F. M., II, 273. Grasset, J., III, 88, 484, 492. Grassmann, H., II, 174-179, 182; III, 117, 187. Graves, F. P., II, 477. Gravier, C., II, 292. Gray, A., III, 106. Gray, R. K., II, 218. Greaves, J., II, 413. Gréber, J., III, 361. Greco, F. (del), II, 299. Green, Alice S., III, 136. Green, G., II, 180. Green, John R., III, 136. Green, Joseph R., III, 129, 357. Greene, E. L., III, 297 sq. Greenough, G. B., II, 371, 372. Gregory, Saint of Tours, Ul, 95, 354, Gregory, H. E., IJ, 375; III, 116. Gregory, J. C., Ill, 128. Gregory, Sir R. A., III, 61, 150. Gresham, II, 421. Grierson, Sir G. A., III, 186, 210. Griffith, F. L1., II, 430; Il, 122. Griffith; RW, 371,.3725 Griffith, R. T. H., III, 187, 188. Griffiths, J., III. 208. Grill, J., III, 188. Grillo, F., II, 449. Grisellini, F., II, 113. Groll, M., II, 375. Gros, C., II, 291. Gross, C., III, 136. Gross, V., II, 476. Grosset, J., III, 482. Grosseteste, Robert, III, 263, 280 sq. Grossmann, M., II, 287. INDEX OF AUTHORS Grote, G., III, 14 sq-., 19. Grothe, H., II, 240, 428. Grotius, II, 420. Grotthuss, T. (von), III, 465. Grube, III, 305. Gruelin, III, 23. Grunert, J. A., III, 438. Grinwedel, A., III, 206, 211, 212. Gruvel, A., II, 303. Gsell, S., II, 251, 462. Guardia, III, 32, 47. Guareschi, I., II, 92, 276, 279, 448, 457; III, 113. GuashaGe e267 Gubair, ibn, III, 353. Gubler, III, 23. Gudernatsch, III, 484. Gudger, E. W., II, 269; III, 154, Guer, II, 85. [370. Guerard, A. L., II, 279. Guericke, O. (von), III, 334, 339, 459. Guerin, A., II, 279. Gueérinot, A., III, 195, 203. Guertler, W., II, 289. Guétrot, M., II, 254. Guettard, J. E., Il, 358, 370. Guglielmini, D., Il, 60, 64; III, 22, 30, 44. Guiart, J., II, 306. Guicciardini, F., III, 332. Guichard, C., Il, 121. Guieysse, II, 199. Guillaume, C. E., II, 146. Guilleminot, H., II, 460; III, 296, 484. Guimares, R., II, 145; III, 106. Guimet, E., 252, 430. Guinet, L., IJ, 229 sq.; II, 88 sq., 295-297, 426-428, 445 sq., 448 sq., 466, 484, 485, 492. 288; III, INDEX OF AUTHORS Guirand, F., III, 120. Guisan, A., II, 273. Guitard, E. H., II, 152, 299. Giimbel, K. W. (von), Il, 373, 376. Gunadhya, III, 200. Gunavarman, III, 214. Gundersen, A., III, 129. Gundissalinus, III, 145. Gunter, E., III, 335. Ginther, J., II, 57. Gunther, R. T., III, 110, 468. Giinther, S., IT, 153, 276, 296, 356; Ill, 341. Giintz, M., II, 141; III, 485. Giintzel, H., Il, 152. Gurlt, E., II, 45. Gusman, P., III, 124. Gutenberg, J., II, 399 sq. Guthe, III, 324. Guthrie, L., II, 269, 276. Guttenberg, K. (von), II, 294, Guye, P. A., III, 122. Guyot, M., III, 114. Gyory, T. (von), II, 150, 269. H Haag, J., Ill, 146. Haas, A. E., II, 288, 456; III, 35, 366. Haas, G. C. O., III, 176, 199. Haas-Lorentz, G. L. (de), II, 289. Haberling, W., II, 269; III, 354, 361. Hackenschmidt, II, 273. Hackin, J., II, 211, 473. Hadlich, H., Il, 306. Heckel, E., II, 449. Heckel, W., II, 449. Haentzschel, E., II, 273; III, 338. Haeussler, E. P., III, 338, 339. 529 Hafiz, III, 475. Hagen, H. A., III, 371. Haidinger, W. (von), II, 376. Hain, L., Il, 264. Hahn, C. (von), II, 269, 307, 467. Hakluyt, R., III, 106. Halbfass, W., II, 292. Haldane, Viscount, II, 309. Hale, G. E., Ill, 120, 152, 368. Hales, A., II, 49, 280. Hales; S:; 1, 62: Til, 285 (113; Hall, Fitzedward, III, 191, 197, 199. Hall, Sir J., Il, 362. Hall, H., II, 433. Hall, H. R., Ill, 148. Haller, A., II, 282; III, 440. Haller, A. (von), II, 51, 59, 62, 79, 228, 445, 448; III, 33. Halliday, W. H., II, 254, Halliwell, J. O., II, 153; ILI, 396. Hallopeau, L. A., III, 129. Halloy, O. (d’), II, 371. Halphen, G. H., III, 117, 439. Halsted, G. B., II, 257, 451; III, 343, 344, Halys, P., Ill, 122. Hamberger, III, 45. Hambruch, P., III, 486. Hamburger, H. J., II, 460, 461. Hamdallah, III, 99. Hamelin, O., II, 40, 74, 83; III, 53, 54, 57, 58. Hamer, W. H., II, 281. Hamilton, R. W., II, 174-182; III, 116. Hamilton, Sir W. R., III, 289. Hammer-Jensen, Ingeborg, 279, 320. Hammourabi, IJ, 251. Hanbury, III, 305. Handcock; P: S. P.,, Ill, 127. Ill, 530 Handerson, H. E., III, 325. Hankel, H., Ill, 277. Hannover, A., III, 345. Hanotaux, G., Il, 469. Hansemann, D. P. (von), III, 364. Hansen, P. A., Il, 215; III, 439. Hantzsch, V., I, 428. Harasin, Gemma, II, 399. Hardy, Es) Ti 189, 193. Hardy, BR: S35 TL 193: Hare, III, 149. Hargreaves, III, 202. Harichand, III, 199. Haring, C. H., III, 106. Hariri, III, 353. Harlan, W., II, 458. Harlez, C. (de), WI, 179, 213. Harman, II, 442. Harnack, A. (von), III, 94. Harrington, II, 373. Harrington, J., Il, 444. Harrington, J. P., II, 134, 359. Harriot, III, 282. Harris, D. F.; I1;°267; Wi, 113, Harrison, F., III, 389. [135. Harrow, B., III, 344. Harsdorffern, G. Ph., III, 338. Hartill, I., II, 444. Harting, H., III, 344. Hartland, E. S., II, 479. Hartley, D., Il, 79. Hartmann, E. (von), III, 26, 440. Hartog, M., II, 281. Harvey, William, II, 43, 52 sqq., 57 sqq., 78, 87, 88, 228, 267, 268, 424, 442; III, 28, 34, 55, 109, 440. Harvey-Gibson, R. J., 299, 484. Hashagen, J., II, 444. Haskins, C. H., ITI, 97, 136, 268, 398, 455. Ill, 297- INDEX OF AUTHORS j Hastings, W., III, 204. Hathaway, A. S., HI, 338. Hatzfeld: J Ti, 430; 0; 435: Hauber, A., Il, 264; III, 454. Hauchecorne, W., II, 377. Haug, E., I, 382, 394. Haug, M., III, 189. Haukal, ibn, III, 353. Hauser, F., III, 324, 353, 435, 478. Haussler, E. P., II, 269. Hautecoeur, L., Il, 476. Hauvette, H., III, 100. Haiiy, II, 445. Havell, E. B., III, 138, 207. Havell, H. L., III, 480. Havers, C., II, 64. Hayashi, T., II, 9, 11-18, 410; III, 113. Hayes, C. W., II, 378. Heath, A. E., III, 117. Heath, Sir T. L., II, 254, 356; III, 262. Heckscher, A., II, 286; III, 146. Hecquet, II, 65. Hector, Sir J., Il, 373, 377. Heeg, J., Ill, 319, 323. Hefter, A., II, 467. Hegel, III, 312. Héger, P., I, 168, 299; III, 25, 106, 122. Hehn, J., UH, 308. Hehn, V., III, 299. Heiberg, J. L., II, 203; III, 92, 93. Heidlauf, F., III, 97. Heim, A., II, 368, 374. Heimann, W. J., III, 117. Heine, A., II, 270. Heinrich, C., Ill, 332. Heinrich, E., II, 267. Heizman, C. L., Ill, 144. Held, F. E., Il, 108. INDEX OF AUTHORS Heliodoros, III, 304. Hell, B., III, 122. Heller, H., III, 357. Hellmann, G., II, 139. Hellmuth, II, 143. Helmersen (von), II, 372. Helmert, II, 192; III, 439. Helmholt, H. F., I, 239 sq., 428; Ill, 137, 488. Helmholtz, H., II, 280, 282. Helmont, J. B. (van), II, 65, 75 Sq.; 228; III, 22, 23, 25, 26, 45. Helmreich, G., II, 431; II, 319, 355. Helvetius, II, 65. Henderson, J., III, 359. Henderson, L. J., III, 128, 152, 439. Hendricks, J. E., ILI, 416. Henke, F. G., II, 260; III, 101. Hennebicgq, L., II, 431. Henning, H., III, 122. Henning, J. G. F., II, 84. Henry, prince, the Navigator, II, 102. Henry, J., Ill, 116. Henry, M. C., III, 396. Henry, T., III, 275. Henry, V., III, 182, 183, 185, 188, 199, 201. Henschel, A. W. E. T., II, 143. Henshaw, N., II, 61. Heracleitos, ITI, 135. Heraclius, III, 305, 354. Heraklios, III, 304. Herbart, J. F., II, 278, 399. Herbert, W., III, 345. Herbert, William, III, 281. Herbertson, A. J., II, 462. Herbertus, B., II, 266. Herbig, G., III, 136. Herder, J. G. (von), II, 277, 399. 531 Hermann, L., III, 484. Hermannus contractus, III, 268. Hermes Trismegistos, I, 303, Hermite, C., III, 468. (348. Hero of Alexandria, Ill, 324, 433, 453, 478. Herold, A. F., III, 190. Herophilus II, 73. Herringham, W. P., Il, 166. Herschel, Sir J. F. W., III, 291. Hershey, M. D., II, 280. Hertling, G. F. (von), III, 325. Hertwig, O., III, 343. Hertz, H., II, 181, 456; III, 275. Hertzka, T., II, 469. Hervé, G., Il, 277, 281, 446. Hervey de Saint-Denys, M. J. L. (d’), II, 199. Herzog, R. O., II, 290. Hesiod, III, 317. Hess, II, 181. Hesz, W., III, 461. Heulhard, A., II, 169. Heusinger, C. F., I, 143. Heyde, W., III, 210. Higgins, B., III, 463. Highmore, N., II, 78. Hildebrandt, F., III, 483. Hildegard of Bingen, Saint, Il, 261; III, 98, 268, 309. Hill, A., III, 61. Hill, D. J., I, 478. Hill, G. F., II, 141, 397, 403. Hill, G. W., III, 343. Hill, M. J. M., III, 307, 490. Hillebrandt, A., III, 188. Hillemacher, L., III, 482. Hillemacher, P., III, 482. Hillemand, P., II, 268. Hiouen-Thsang, III, 214. Hipparchus, II, 204, 355, 401; III, 93. 532 Hippocampus, III, Dae Hippocrates, Il, 43, 67, 152, 228, 251, 254, 255, 431; Ill, 25, 43, 317, 319, 325, 348, 351. Hippolytus, Saint, HU, 256. Hirschberg, J., IL., 254, 273. Hirschfeld, M., II, 241 sq.; HI, 149. Hirth, F., Il, 436. His-Schlumberger, Ed., II, 166; Til, 115. Hitchcock, E., II, 376. Hitti, P. K., Il, 140. Hjett, E., Il, 273; I, 440-443, 485. Hoai Nan Tze, III, 93. Hoang, P., Il, 436. Hobbes, T., II, 82; III, 12. Hobbs, W. H., Il, 112. Hobhouse, L. T., III, 145. Hobson, E. W., Il, 285, 442; III, 110, 285 sq., 334, 461. Hobson, J. A., Il, 469. Hobson, R. L., III, 131. Hochstetter, F. (von), II, 373. Hodgson, B. H., II, 211. Hoefler, M., II, 304; III, 366. Hoernes, M., II, 232 sq., 302; III, 148. Hoernle, A. F. Rudolf, I, 356; III, 149, 195, 206, 322. Hoernle, R. F. A., III, 128. Hoey, W., III, 185. Hoff, J. H. (van’t), II, 280. H6ffding, H., II, 39, 449. Hoffmann, F., I, 78, 89; I, 26, 32, 35 sq., 43, 45. Hoffmann, G., II, 52. Hofler, A., II, 288. Hofman, J. J., Il, 468. Hofschlaeger, R., II, 304. 131, 134, INDEX OF AUTHORS Hogarth, W., II, 299; III, 30. Hohenheim, see Paracelsus. Holbach, P. H. D., Freiherrn v., Ill, 462. Holl, M., II, 265; III, 104. Holland, T. E., Ill, 99. Hollander, E., II, 257, 296, 306. Hollandus, I., III, 333. Hollandus, J. I., Ill, 333. Holliday, C., III, 144. Hollmann, S. C., II, 445. Holman, H., III, 117. Holmes) G32, 2 330. Holmes, W. H., III, 493. Holste, J., II, 50. Holtzmann, A., III, 198. Homberg, W., Ill, 337. Hombron, II, 281. Homer, III, 91, 317. Hommel, F., Il, 474. Homobonius Piso, II, 53. Hénigswald, R., Il, 309. Hoogewerff, J. A., II, 455. Hooghelande, C. (van), Il, 59, 6255655) 7 nee Hooke, R., IJ, 61, 169; III, 286 sq., 338. Hooker, Lady, Il, 121. Hooker, Sir J. D., Ill, 61, 121. Hopkins, A. J., III, 129. Hopkins, E. W., III, 198. Hopkins, L. C., II, 350. Hoppe, E., III, 470. Hoppe, Marie L., Il, 442. Hopstock, H., II, 265, 440; III, 104, 331. Horace, III, 93. Horle, G. H., TI, 433. Horn, C., Il, 447. Horovitz, K., II, 146. Horrwitz, E., III, 199. Horsburgh, E. M., III, 111, 141. INDEX OF AUTHORS Hort, Sir A., IDI, 92. Horten, M., II, 258, 434; III, 351, 476. Horwitz, H. T., II, 260; III, 331, 333, 338, 370, 453. Hosidius Geta, III, 453. Hough, L. H., Il, 276. Houllevigue, L., I, 456, 464. Hourticq, L., Il, 476. Housman, A. E., II, 94. Houssay, F., II, 230. Houston, R. A., III, 111. Hovey, E. O., II, 462. Hovorka, O. (von), II, 254. Howard, Clare, II, 265. Howarth, O. J. R., Il, 462. Howorth, Sir H., III, 95. Hrdlicka, A., II, 303; III, 493. Hrozny, F., Ill, 349. Huart, C., III, 100; 149. Huarte, II, 68, 81; III, 333. Huber, E., III, 213. Huber, M., Il, 454. Huber, R., II, 254. Hubert, H., III, 205. Hiibotter, II, 260; III, 305. Hudson, W. H., III, 389. Huet, P. D., Il, 42, 49, 70; III, 50. Huggins, Lady, Ill, 122. Huggins, Sir W., III, 122. Hugh of Lucca, Ill, 309. Hugh-Hellmuth, H. (von), III, 362. Hugo, of SaintVictor, Il, 145, 268. Hugo, V., III, 119. Hulbert, H., III, 186. Hultzsch, E., III, 203. Humbolt, A. (von), II, 169, 364- 366, 447. 533 Hume, D., II, 78; III, 289. Hunain ibn (Ishak), ad-Ibadi, II, 351. Hunter, J., II, 37. Hunter, W., II, 450. Hunter, Sir W. W., III, 202. Huntington, A. T., IJ, 148, 149. Huntington, E., III, 361. Huntington, E, V., II, 146, 496. Hurgronje, C. S., III, 140. Huss, J., III, 102. Huth, G., III, 214. Hutton, J., II, 360-363. Huxley, L., II, 282; III, 121. Huxley, T. H., II, 41, 66; III, 46, 61. Huygens, C., II, 223, 267, 395, 424; TII, 112, 275, 337, 461. Hyamson, A. M., III, 127. Hyde, T., II, 414. Hyde, W. W., III, 113. Hypatia, I, 336. Hyrtl, J., Il, 68. I Ichak, F., III, 364. Ihne, E., II, 279. Ijas, ibn, III, 328. Imbart de la Tour, P., II, 441. Imagaki Hokyo, I, 30. dinges Wee Rey) LU n95: Ingram, J. K., I, 132: Isidor of Sevilla, III, 321, 322. Isis, III, 303, 304. Isomura, II, 411. Israily, El, El] Harouny, II, 258. Itard, II, 467. Ives, G., II, 306. Ivory, J., II, 439. Izeki Chisin, II, 24. 534 J J., see Jourdain, Philip E. B. J. E., see Engerrand, J. Jack, R. Last s374: Jackman, W. T., II, 132. Jackson, III, 475. Jacob, the patriarch, III, 129. Jacob, G., III, 303. Jacob, G. A., ITI, 190, 193. Jacobi, III, 343. Jacobi, A., III, 113, 120. Jacobi, H., III, 192, 195, 198, 240, 242, 246, 250. Jacobi, K. G. J., Ill, 439. Jacomitra, III, 195. Jadadica, III, 246. Jahangir, III, 218. Jahn, W., III, 196, 197. Jahns, II, 92, 94. Jai Sing II, IJ, 421-423; III, 113, 205, 463. Jaini, Jagmanderlal, III, 138, 195. Jamblichos, III, 303. James, H., II, 376. James, Henry, II, 281. James, M. R., III, 470. James W., II, 281; III, 311. Jameson, R., II, 359. Jami, III, 475. Janet, P., II, 76. Jantet, C. and H., III, 45. Janus Plancus, see Bianchi, Gio- vanni. : Jaqut, II, 259; III, 353. Jardé, A., Il, 431; III, 135: Jarrett, T., III, 415. Jartoux, II, 412. Jaschke, III, 210. Jastel. Sli mess Jastrow, M., II, 251, 430; III, 126, 349. INDEX OF AUTHORS Jaumes, III, 46. Jayne, K. G., II, 415. Jayne, W. A., III, 351. Jean, abbot of St-Nicholas, II, 439. Jean d’Oultremeuse, II, 100. Jean, R., II, 449. Jeanmaire, E., III, 136. Jeans, J. H., II, 194. Jeanselme, Prof., UI, 270. Jefferson, T.; TI, 115. Jeffrey, H. M., III, 416. Jelliffe, S. E., III, 365. Jenkinson, J. W., III, 127. Jenner, E., III, 113. Jennings, H. S., III, 128. Jentsch, E., II, 449. Jéquier, G., II, 252. Jerome, Saint, II, 67. Jesus Christ, II, 256, 300, 432; Ill, 209. Jeudwine, J. W., III, 144. Jogodinsky, I., I, 270. Johannes, alchemist, II, 303. Johannes of Aquita, III, 325. Johannsen, O., II, 291; Ill, 153, 459. Johannsen, W., II, 292, 357. John of Burgundy, Il, 100, 327. John of Damascus, Saint, II, 96. John of Meurs, III, 100. John, Bishop of Norwich, 265. John, of Salisbury, Il, 261; III, Johnson, D. S., III, 129. pids. Johnson, F., III, 200. Johnson, R. H., II, 357. Johnsson, J. W. S., II, 151, 269, 440; III, 328, 345, 364, 365. Johnston, C., II, 407, 473. Johnston, G. A., III, 113, 289, 341, 463. iil, INDEX OF AUTHORS 535 Johnstone, J., II, 461. Joinville, P. (de), Il, 449. Jolly, J., II, 177, 197, 206. Joly, A., III, 427. Joly, H., Il, 42. Jones, C., Il, 61. Jones, E. E. Constance, II, 284. Jones, H. Lewis, II, 296. Jones, Horace Leonard, III, 318. Jones, R., II, 442, 470. Jones, W. C., II, 276. Jones, W. H. S., III, 320. Jonson, B., III, 333. Jonsson, Finnur, III, 397, Jordan, A. C., III, 61. Jordan, €., Il, 117. Jordan, W., III, 439. Joret, C., III, 299. Jorgensen, I[., III, 113. Josephson, A. G., II, 159; II, 125, 150, 153. Josephus, Flavius, III, 319. Joshi, R., III, 186. Joubert, L., III, 36. Jouguet, E., III, 121 Jouguet, P., II, 431; Il, 135. Joule, J. P., II, 223, 282. Jounis, ebn., II, 413; III, 455. Jourdain, M., II, 444. Jourdain, P. E. D., II, 209, 270 sq., 283, 284, 286, 452; III, 109, 111, 117, 277, 282-290, 307, 310- 314, 316, 324, 334-339, 343, 344, 361-363, 369, 452, 460, 461, 490, 495. Jourdan, V. J. C., Il, 298. Jouveau-Dubreuil, G., III, 66 sq., 207, 473. Jovy, E:; I; 269; T1l, 111: Joyce, T. A., I, 475; Ty 134. Joyeux, C., Il, 277. Judson, A., III, 215. VoL. m1 — 3. Juhanna b. Masawaih, III, 454. Julian, the Apostate, II, 433. Julien S. A., II, 199; III, 200, 213, 214. Junghuhn, F. W., III, 467. Jungmann, K., II, 40. Junkichi Yoshida, II, 437. Juquelier, P., II, 273. Jurin, III, 463. Justin, III, 208. Justinianus, III, 304. Just-Navarre, P., II, 269. Juynboll, H., III, 217. K Kabir, III, 101. Kabitz, W., II, 271. Kaegi, A., III, 187. Kaempfer, E., III, 371. Kahlbaum, G. W. A., II, 139, 153. Kaiser, E., II, 233 sq.; III, 148. Kalhana, III, 204. Kalidasa, III, 199. Kamil, abu, Shoga b. Aslam, II, 258, 352, 354. Kammerer, J. F., II, 466. Kammerer, P., II, 299, 461. Kanada, III, 65, 238, 250. Kanngiesser, F., II, 255. Kant, J., II, 285, 425, 446; III, 49, 289, 312, 440. Kapila, III, 191. Karafiat, K., II, 273. Karkhi, al, Il, 258, 355. Karpinsky, A., II, 374. Karpinski, L. C., Il, 258, 356; III, 96 sq., 100, 101, 269, 274, 362, 363, 396-413, 451-497, passim. Karppe, III, 87. Karutz, D’, II, 307. Kasim el-Antaki, Abu’l, III, 434. 38 536 INDEX OF AUTHORS Kassel, K., II, 277. Katanov, N. F., III, 176. Kauffmann, J., I, 257. Kaufmann, A., IJ, 286. Kautilya, III, 92, 220. Kaviraja Kunjalala Bhishagratna, Ill, 81. Kaviratna, A. C., III, 69. Kaye, G. R., II, 313, 326-356, 421- 423: III, 113, 138, 205, » 354, 463, 473, 477, 489, 490. Kaye, G. W. C., II, 456. Kayser, E., II, 394. Kayserling, II, 282. Kazi-Zadah Rumi : see Salah ud- Din Musa. Kazwini, II, 258; III, 353. Keckermann, B., II, 267. Keene, H. G., II, 138. Keil, J., III, 31, 36. Keilhaek, K., II, 393. Keiser, C. E., III, 349. Keith, A. Berriedale, III, 84, 176, 189, 191, 473. Kékulé, II, 194; III, 428, 442. Kellen, T., II, 449. Keller, A., III, 468. Keller, K., III, 464. Keltie, Sir J. S., Il, 61, 117. Kelvin, Lord, II, 217 sq., 282; III, 146, 291. Kempf, N., III, 114. Kennedy, J., II, 201. Kennelly, A. E., III, 147. Kentmann, J., II, 334. Kepter, J., Il, 267, 424, 456; III, aos Keéerallain, III, 205. Kergariou, A. (de), II, 449. Kern, H., III, 193. Kern, J.,) W273 Kerschensteiner, G., II, 450. Ketkar, J., III, 204. Keussen, H., II, 298. Keyserling, II, 372. Keyserling, H., II, 437. Khanikoff, N., III, 477. Khowarizmi, al, see Muhammed ben Musa. Khusrau, Amir, III, 475. Kia-Kien Tchou, III, 92. Kielhorn, F., III, 180, 203 Kierboe, T., II, 255. Kierkegaard, S., II, 280, 449. Kikuchi, baron, Il, 410; Ill, 140. Kilian, W., II, 294. Killingworth, J., III, 101. Kincaid, C. A., III, 203. King, C., I, 377. King, L. W., III, 126. Kingsbury, J. E., Ul, 344. Kingsford, C. L., II, 264. Kirchenberger, S., II, 296. Kircher, A., III, 107, 336, 339. Kirchhoff, II, 181. Kirkman, T. P., III, 291. Kishori Lal Sirkar, III, 64, 206. Kistner, A., II, 281, 288; III, 339. Kjerulfi; Rey aresi3 soles Klaatsch, H., II, 303; Ill, 493. Klatt, J., Ill, 176. Klebs, A. C., III, 101, 104, 106, 144, 148. Klein, A. J., III, 106. Klein, C., II, 240. Klein, Félix, II, 277, 286; III, Klein, Franz, II, 283. (465. Klein, G., II, 155. Klemm, III, 172. Klengel, F., II, 294. Kliem, F., II, 254; III, 93. Klinckowstroem, K. (von), I, 155, 459; III, 339, 342, 368, 370, 466. INDEX OF AUTHORS 537 Klitscher, K., II, 275. Klug, R., Il, 263. Knapp, W., II, 196. Knight, A. E., III, 133. Knight, C. R., III, 149. Knight, T. A., III, 345. Knobel, E. B., Il, 401, 413-415; Ill, 94, 101, 453, 457. Knott, €.,'G:, Tl, 11. Knox, A., II, 374. Knudsen, M., II, 194. Kobayaski, Téruaki, II, 437. Kobell, FP. (von), Il, 393. Kobert, R., III, 370. Koehler, A., II, 271. Koehne, C., III, 354, 497. Koffa, K., II, 479. Kohlbrugge, J. H. F., Il, 213-216, 2773) Wy 14: Kolbe, H., IJ, 169; III, 442. Kolde, Irmgard, II, 288. Konig, E., II, 265. K6nig, J., II, 284. Konig, S., II, 271. Konow, S., III, 199. Kopciowski, A., III, 349. Kopf, E. W., III, 122. Kopff, A., II, 251. Kopp, III, 442. Kopp, H., II, 194, 323 sq.; II, 22 a02: Képpen, W. (von), Il, 402. Kopsch, Fr., II, 294. Korn, A., II, 183-190, 277; III, 147. Korschelt, E., II, 294. Kostyleff, N., II, 468. Koulakovsky, J., III, 95. Kouo Cheou-King, III, 456. Kowaleski, G., II, 181, 272, 444. Kraepelin, II, 299. Krall, K., II, 300. Kramp, C., III, 414. Krassa, P., II, 290. Krazer, A., II, 272, 445. Krebs, N., II, 392. Kreibig, J. K., Il, 447. Kremers, E., III, 114, 145. Kreyssig, II, 143. Kroll, J., III, 348. Kronecker, F., II, 281. Kronecker, H., III, 112. Kronfeld, E. M., II, 294. Ktesias the Knidian, III, 208. Kugler, F. X., III, 126. Kiihn, C. G., If, 68. Kuhn, E., III, 176, 182. Kihnau, R., III, 198. Kihner, F., II, 216 sq.; Il, 118. Kumarajiva, III, 213. Kimmel, O., III, 179. Kunckel, J., II, 270. Kunkel, B. W., III, 114. Kunz, G. F., III, 125, 145, 147, 464. Kunze, F., II, 446. Kuo, Ping Wen, III, 131. Kurushima Gita, II, 30, 31. Kuster, E., II, 292. Kwanno Genken, II, 17, 20, 22, Zosd0saos Kyleén, H., II, 273. L Laboulbéne, III, 25, 47. Labrouste, H., I,, 457. La Caille, L. N. (de), II, 396; III, 464, Lacaze-Duthiers, II, 217. La Chambre, (Cureau de), II, 43, 81. Lackenbacher, H., II, 255. Lacombe, P., II, 309. 538 INDEX OF AUTHORS Lacote, F., III, 200. Lacroix, A., III, 152, 464. Lacroix. E. (de), see Crucé, E. Lactantius, F., Il, 49, 69. Lacumarcino, I, 265. Ladame, P. L., Il, 266. Ladenburg, A., II, 169; III, 443. Laénnec, R. T. H., Il, 277; II, 346. Lafaye, G., III, 93. Lafitau, J. F., II, 198, 302 sq., 473. Lafitte, J. P., II, 302. La Forge, L. (de), Hl, 55, 70; III, 46 sq. Lagercrantz, O., II, 255; III, 431. Lagrange, J. L., Il, 181, 277, 287; Ill, 438. La Grye, B. (de), II, 192. La Hire, II, 421. Laignet-Lavastine, M., II, 277. La Jonquiére, A. (de), II, 434. Lalande, A., II, 309; III, 55, 121. Lallemand, C., II, 192; III, 496. Lallemand, J. B. J., Il, 79. Lalouveére, Ii, 115. Laloy, L., Il, 93. Lamarck, J. B., Il, 50, 216 sq, 362, 424; III, 118, 467. Lamare-Picquot, II, 198. La Mazeliére, (de), II, 199. Lamberti, A., II, 269. Lamé, II, 181. La Mettrie, II, 41, 60, 65, 70, 79, 81, 82, 88, 445. Lammens, H., II, 434; III, 95, 454, ams, He Wis 273: Lancisi, II, 60, 64, 70. Land, J. P. N., II, 444. Landa, D. (de), III, 292. Landrieu, M., Il, 216 sq. Lanessan, J. L. (de), Il, 86, 229 sq., 273; IMI, 127. Lanessan, L. (de), II, 449. Lanfranc, II, 68. Lang, C., II, 296. Langdon, S., Il, 251, 430; II, 126. Lange, F. A., II, 76. Lange, J., II, 265. Langevin, P., II, 193, 194; III, 147. Langley, III, 120. Langley, A. G., III, 339. Langley, G. N., II, 21. Langley, S. P., Il, 116. Langlois, II, 422. Langlois, C. V., III, 455. Langlois, J. P., Il, 270. Lankester, Sir E. Ray, III, 61. Lanman, C, R., III, 180. Lanzweerde, J. B. (de), II, 62. Lao-Tse, II, 260, 437. La Paillone, H. (de), II, 397. Laplace, P. S. (de), Il, 277, 287, . 424; III, 438. Lapparent, A. (de), II, 394. La Ramée, P. (de), II, 268. La Riviere, L., III, 26. Larmor, Sir J., I, 280; III, 121, 466. Larrey, D. J., Il, 275, 278: Lasegue, III, 32. Laskine, E., II, 449. Lassen, C., III, 185, 202. Lasswitz, K., III, 36, 42. Latham, Marcia, III, 125. La Tourette, G. (de), III, 112. Lattes, Elia, III, 548, 470. Laudenbach, M™, II, 437. Laue, M., II, 287. Laufer, B., II, 260, 435; III, 95, 96, 100, 123, 124, 130, 131, 134, INDEX OF AUTHORS 138, 145, 147, 208, 299-302, 322, 357, 360, 435, 470, 485. Launay, L. (de), II, 273, 294, 369, 393 sq. Laurent, A., III, 119, 428, 442. Laurent, G., II, 424; III, 494. Laurent, M., II, 451. Laurie, A. P.; II, 306. Laussedat, Cdl., II, 288. La Vallée-Poussin, L. de, III, 78, 138, 179, 189, 193, 194, 210. Lavignac, A., III, 482. Lavoisier, A. L., II, 51, 61, 424; III, 109, 114, 337, 339, 358, 445. Law, N. N., Ill, 92, 138. Lawrence, L., II, 262. Leach, A. F., III, 145. Leaf, W., Ill, 91. Le Bel, III, 428. Lebeuf, A., III, 125. Leblanc, N., III, 445, 463. Lebon, E., II, 282, 398; III, 119, 121. Leboucg, H., II, 168. Le Cat, II, 79. Lechalas, G., III, 121. Le Chatelier, H., I, 465. Leclerc, L., II, 448; III, 346. Leclere, R., II, 438. Leclére, A., III, 216. Leclercq, B., III, 304. L’Ecluse, C. (de), II, 418. Le Cog (von), III, 212. Lecornu, L., II, 287; III, 146. Le Dantec, F., II, 217, 466; III, 122. Le Double, A. F., II, 266, 269. Leduc, S., II, 461. Lee, J., II, 291. Leemans, C., III, 216, 431. Leener, G. (de), III, 497. 156, 277, 539 Lees, C. H., III, 61. Leeuwenhoek, II, 228, 271; III, 27. Leffingwell, Georgia W., III, 318. Lefroy, M., II, 459. Legendre, A. M., III, 414, 438. Legge, F., Ill, 149. Legge, J., III, 214. Legnano, G. (da), III, 100. Legrand, L., III, 88, 484. Legrand, N., Il, 466. Lehmann, E., III, 114. Lehmann, O., II, 289. Lehmann, P., III, 354. Lehmer, D. N., III, 141. Lehugeur, III, 199. Leib, K., II, 265. Leibnitz, G. W. (von), II, 42, 65, 80, 81, 106-124, 228, 270, 271, 358, 420, 424; III, 25, 32; 33; 46, 109-111, 284 sq., 289, 312, 335-339, 462. Leiden, (van der), II, 56. Le Liévre, J., II, 263. Lémeray, E. M., III, 146. Lemme, L., II, 442. Lemmonier, H., III, 104, 114. Lemoine, A., II, 78; III, 32, 46. Lemoine, J., II, 156. Lemoisne, P. A., II, 437. Le Mort... 10,23: Le Morvan, C., II, 455. Lemos, M., II, 145. Lemos, N., III, 32. Lemprieéres, II, 273. Lenné, Dr’, II, 433. Leonard, Saint, II, 308. Leonardi, E., II, 440. Leonardo Pisano, II, 60, 92, 396, 411, 456. Leon Ki, III, 98. Le Petit, J., II, 467. 258; III, 540 Le Play, F., Il, 278. Le Pontonnel, II, 476. Leprins, R., II, 374. Leroux, E., II, 140 sq.; III, 361. Leroux, G., IJ, 429, 431; III, 135. Leroy, G., II, 82, 83. Leroy, M., II, 470. Lesley, J. P., II, 374. Le Sourd, Jean, II, 438. Lespieau, R., III, 426-428, 466, 485. Lesseps, F. (de), I, 463. Le Strange, G., III, 99. Letts, E. A., II, 289; IT, 443, 485. Leuba, J. H., HU, 101, 308; II, 150. Leupol, L., III, 184. Leupold, Ill, 340. Leupp, F. E., Ill, 118. Le Verrier, II, 424. Lévi, S., III, 189, 194, 199, 204, 209, 210, 212-214, Levi-Civita, T., II, 343. Levy, R., III, 97, 100. Lewis, W. C. Mc C., ILI, 486. Leybourn, W., III, 335. L’Hospital, le marquis de, II, 115, 444, Liang, Y. K., II, 131. Liang T’ung-shu, III, 130. Liard, L., I, 39, 40, 45. Libavius, II, 323; III, 26. Libby, W., III, 151. Libert, L., II, 298, 479. Libri, G., Til, 118. Lichtenberg, G. C., II, 445; I, 113, 463. Lichtenberg, R. (von), II, 474. Lidforss, III, 295. Lieb, J. W., III, 104. Lieben, A., II, 280. Liebig, II, 53, 460; III, 440, 442. INDEX OF AUTHORS Liebmann, H., II, 453. Liesegang, F. P., III, 333. Liesegang, R. E., II, 292. Liétard, A., II, 215. Leupold, III, 338. Lie-tse, II, 437. Lietzmann, L., II, 250. Lieutaud, II, 60. Lilienthal, K. W. O., II, 398; III, 466. Lillie, F. R., III, 127. Lillie, R. S., II, 461; III, 492. Limbosch, P. (van), II, 271. Lincoln, A., II, 448. Linden, H. (van der), II, 437. Lindner, B., III, 189. Lindsay, W. M., III, 136. Lingner, K. A., II, 480. Linneeus, C., II, 228, 272, 446. Lint, J. G., III, 491. Liou Ngan, see Hoai Nan Tze. Li Ping, III, 93. Lippmann, E. O. (von), II, 92, 255, 263, 289, 433; III, 95, 302- 305; 3205) 3200 32313259) 3aae 342, 352, 354, 366, 454, 485. Lisboa, J. (de), III, 424. L’Isle, Romé (de), III, 455. Lissajous, II, 119. Lister, Lord, II, 166; III, 122. Lister, M., II, 369. Mister; R., L729: Little, A. G., II, 164; III, 98, 280- 282, 456. Littmann, E., I, 259; III, 476. Livens, G. H., III, 147. Livingstone, D., II, 280. Lloyd, R. E., If, 128, 324. Lobachevski, N., III, 344, 367. Locke, J., II, 228, 271; III, 110, 289. Lockemann, G., II, 293. INDEX OF Lockyer, Sir N., III, 60 sq. Locustus, IT, 256. Locy, W. A., III, 127, 154, 497. Lodovgico il Moro, III, 102. Loeb, J., I, 232; 461; III, 128, 152, 484. Loew, E. A., III, 479. Loffler, E., Ill, 490. Logan, J. R., III, 216. Logan, Sir W. E_ Il, 373, 376. Loiseau-Rousseau, II, 163. Loisy, A., II, 308; II, 94. Lomazzo, III, 457. Lombard, P., II, 39. Lombardo-Radice, G., II, 399; III, 486. Lonnberg, E., II, 446. Loomis, Louise R., ITI, 150. Lo Parco, F., II, 263. Lopareo, III, 96. Lordat, III, 27, 45. Lorentz, H. A., II, 181 sq., 194; Ill, 491. Loret, V., III, 482. Loria, G., II, 106, 119, 122, 137 sq., 157, 172, 277, 445; Il, 16, 60, 114, 118, 142, 339, 340, 362, 363, 470, 471, 490, 495. Loria, S., 1; 457° Lorin, H., II, 478. Losacco, II, 309. Losskij, N., UH, 284. Lotze, III, 440, 484. Louffenberg, H., III, 329. Louis XII, II, 266. Louis XIV, II, 308. Louys, P., II, 305. Love, A. E. H., Il, 181. Lowell, A. L., II, 470. Lowenheim, L., III, 91. Lower, R., II, 55, 59-61; III, 28, 340. AUTHORS Lowie, R. H., III, 486. Lowry, T. M., III, 129. Lubker, F., II, 431. Lucas- Championniére, II, 303. Lucien-Graux, III, 131. Lucretius, III, 42 sq. Liiders, H., III, 180, 199, 203, 212. Ludwig, A., III, 187, 198. Ludwig, C. S., III, 45. Luigi, D., II, 331. Lukasiewicz, J., Il, 286. Lull, Ramon, III, 25. Lull; Ra S., WL, 116; 128: Lunde, A. (van der), II, 57. Lunet de Lajonquiére, E., 216. Lunn, A., II, 462. Lusitanus, A., III, 36. Luther, M., II, 440. Luton, A., II, 280. Liittge, W., III, 209. Lyall, Sir A., III, 205. Lyell, Sir C., II, 363. ymanyiBe So lienoios Lyon, D. G., II, 308. Lyon, G., I, 40. Lythgoe, A. M., III, 350. III, M Maar iV.) lp i51: Maass, E., II, 277. Mabilleau, III, 22, 42. Mc Cabe, J., III, 150. Mc Clymont, J. R., II, 101. Mac Coll, D. S., II, 476. Mc Crindle, J. W., ILI, 208. Mc Culloch, C. C., III, 101. Mac Culloch, J., II, 372. Macdonald, G., III, 124. Macdonell, A. A., III, 84-87, 182- 184, 188, 201, 473. 542 Macdonnell, W. R., II, 256. Mac Dougal, D. T., II, 461. Mc Dowell, E., II, 278. Macfarlane, A., III, 291, 466. Mac Gill, Caroline E., III, 359. Mach, E., Il, 283, 447; III, 122, 277, 312, 369. Mackenzie, D., III, 360. Mackenzie, W., II, 300. Mackinnon, D., II, 296. Maclauren, III, 463. Maclaurin, C., III, 289 sq., 464. Mc Clenon, R. B., III, 456. Macleod, J., Il, 310. Maclure, W., II, 371, 372. Macvail, J. C., II, 298. Madhava Acharya, III, 187, 225. Maedge, C., II, 471. Magendie, F., III, 484. Mager, II, 101. Magnan, II, 299. Magnus, H., II, 147. Magrini, S., II, 222-224, 427 sq.; Ii], 492. Magyary-Kossa, J. (von), I, 271. Mahaffy, J. P., III, 388. Mahavira Acharya, II, 355 sqq., 356. Mahmud-Bey, III, 477. Mahncke, D., III, 106. Maillet, B. (de), II, 358. Maimon, §., II, 446. Maimonides, II, 262, 97. Maindron, III, 208. Mairan, III, 445. Maisey, F. C., III, 207. Maitra, Harendranath, III, 138. Maiwald, II, 273. Malaguzzi-Valeri, F., III, 102. Malcolm, W., II, 378. Male, E., III, 97. 439; III, INDEX OF AUTHORS Malebranche, N., II, 53, 59, 70, 72, 74, 78, 80, 88; III, 27, 29, ak Sei b Malhorca, J. (de), III, 426. Mallik, D. N., II, 147. Malloch, A., III, 111. Mallon, E. A., III, 332. Malpighi, M., II, 60, 61, 228, 269; Ill, 27, 28. Mamum, A. al, III, 458. Manacorda, G., II, 399. Mancini, G., III, 102. Mandeville, Sir J., III, 100, 327. Manfredi, H., II, 100, 102. Manget, II, 55, 71, 87. Mangin, L., III, 122. Manilal Nabhubhai Dvivedi, III, 252. Manilius, III, 94. Manitius, K., II, 401. Manley-Bendall,II, 288. Manouvrier, L., II, 245. Mansion, A., II, 255. Mansion, P., II, 133, 255, 277. Mansur, abu, Muwaffag ben Ali, III, 300, 302. Manu, III, 197. Mangiarly, J. (de), III, 192, 194. Manzo Ajima, III, 113. Marbach, F., II, 49. Marcel, chanoine, II, 273. Marcel, G., II, 169. Marcellus Empiricus, 436. Marcet, A., II, 275. Marcgrave, G., II, 269. March, L., III, 123. Marcolongo, R., II, 173, 174-182; III, 143, 483. Marcon, J., II, 371, 372, 381. Marcus Grecus, III, 305. Marcy, O. H., Il, 122. Il, 321, ec INDEX OF AUTHORS 543 Marett, R. R., I, 308; Ill, 133, 360. Margerie, E. (de), II, 357, 379 sqq., 392, 462, 464. Margoliouth, D. S., I, 258, 259. Marguet, F., III, 106, 118, 134. Maria, alchemist, III, 303. Marinus, A., II, 286. Marinus of Tyre, III, 423. Marliano, J., III, 41. Mark, B., I, 266. Markham, Sir C. R., II, 282, 415- 418; III, 459. Markof, II, 395. Marpillero, G., I, 399. Marsh, Adam, III, 263, 280 sq. Marshall, A., III, 130. Martell, P., III, 466. Martha, J., II, 477. Martin, A., (Ambrosius Victor), II, 83. Martin, Alfred, III, 364. Martin, C. J., III, 61. Martin, E. O., III, 139. Martin, P. F., II, 463. Martin, T. H., II, 203. Martine, G., II, 51. Martines, Joan, III, 107. Marumatsu, II, 411. Marvin, F. S., II, 306, 425-427; III, 118, 136, 468. Marvin, W. T., III, 128. Marx, A., III, 100. Marx-n@., wh 239! MarxenOGsuhaiiies lien /O sehen oo. Marx, F., III, 319. Marx, J. M., II, 470. Marzell, H., II, 304. Masaccio, III, 102. Masaryk, T. G., II, 238 sq.; I, 145. Mascart, J., III, 424. Mascheroni, L., II, 445. Maspero, Sir G., III, 43, 122, 216. Massa, N., II, 55, 68. Massalongo, R., III, 457, 459. Masson, II, 210. Masson-Oursel, P., II, 309; LI, 64-88, 92, 171-218, 472, 473, 479. Mathews, J. A., III, 118. Mathias, E., III, 120. Mathieu, II, 181. Matignon, C., II, 277, 457. Matschoss, C., II, 139. Matsunga Ryohitsu, Il, 15, 20. Matthaei, O., II, 263, 439. Mattingly, H., III, 96. Mattirolo, O., III, 21. Matula, J., II, 290. Maudslay, A. P., III, 292, 294. Mauduit, II, 83. Maufre, III, 34. Mauget, III, 25, 31. Mauguin, C., III, 147. Maunder, Annie S. D., III, 140. Maunier, R., II, 253. Maupertuis, P. L. M. (de), II, 83, 271; Ill, 29, 47, 440. Mauristos, III, 434. Mauss, M., III, 205. Mavor, J., II, 478. Maxwell, J. Clerk, II, 181, 194, 223, 427; III, 152, 275, 291. May, W., II, 461; III, 134, 467. Maybon, A., II, 436. Maybon, C. B., III, 216. Mayer, J. R., II, 169, 282, 447, 449, Mayerne, T. (de), II, 324. Mayet, L., II, 473. Mayow, J., II, 51, 59-62, 79. Mayura, III, 95. Mazenta, A., III, 331. 544 Mead, R., II, 79. Medicus, F. C., III, 483. Megasthenes, III, 208. Megenberg, K. (von), II, 263, 439, Mehilis, G., II, 309. Meier, E., III, 199. Meillet, A., II, 477; II, 182, 212, 488. Meiners, C., III, 12. Meira, J. (de), II, 145. Meissner, B., III, 317, 349. Meli, R., II, 432. Melin, G., II, 470. Mencke-Gliickert, E., II, 267. Mendel, G. J., Il, 230 sq., 460. Mendel, I., II, 267. Mendeljew, D. L., III, 367. Menendez y Pelayo, II, 85. Menjot, A., III, 111. Mentel, J., II, 55. Merbach, P. A., III, 342. Mercator, G., III, 105, 106. Mercier, C. A., II, 307; IDI, 144. Merriam, M., III, 417. Merrill, F. J. H., UH, 374. Merrill, G. P., Il, 369, 378; III, | 361. Merritt, C., III, 340. Mersenne, le Pére, Il, 85 sq.; I, 51, 55, 334. Mesnil, J., III, 102. Messahalah, III, 459. Messedaglia, L., II, 269,273. Messer, A., II, 300. Metze, E., II, 447. Metzger, Heléne, 487. Meusnier, Général, III, 463, 468. Mewaldt, I., II, 431; II, 319. Meyer, B. H., III, 359. Meyer, E. (von), II, 195; I, 333. Meyer, E. H. F., Ill, 298. III, 445-446, {INDEX OF AUTHORS Meyer, H. B., III, 359, 485. Meyer, J.-B., II, 72. Meyer, J. F., Il, 78. Meyer, Kirstine, II, 288. Meyer, L., II, 281. Meyer, O. E., II, 281. Meyer, R., II, 289. Meyer, U., II, 456. Meyerhof, M., I, 253; III, 328, 352, 454, 476. Meyerhoffer, W., II, 280. Meyersen, III, 25. Meyer-Steineg, T., II, 204, 255; Ill, 94, 348. Miall, B., IH, 463. Michael, R., II, 392. Michel, A., II, 268. Michelotti, II, 64, 65; III, 30. Michels, R., II, 470. Middleton, Richard (de), III, 39. Mieli, A., II, 90-99, 155, 206-208, 245-247, 265, 276, 399, 427 sq., 442, 458; III, 59 sq., 102, 106, DA, TAA A Ste ZO nas onmelode 331, 339, 367, 466, 471, 486, 493, 494, 495. Migeon, G., II, 260, 434; III, 218. Mikami, Yoshio, II, 9-36, 261, 356, 410-413; III, 111, 141, 470, 479. Milbourn, III, 335, Milcamps, E., II, 280. Mildbread, J., Il, 303. Milford, H., Il, 268. Milhaud, G., III, 111, 112, 277, 391-395, 461, 494. Mill, J. S., Il, 279, 447. Millardet, III, 295. Miller, A. W., III, 147. Miller, G. A., III, 142, 143, 367, 465, 491. Miller, G. H., III, 490. Millet, J. B., III, 45. INDEX OF Milligan, E., III, 319. Milloué, L. (de), III, 211. Milne, J. S., If, 255. Milton, II, 399. Mimms, S. L., II, 447. Minayeff, J., III, 185, 193. Minchin, G. M., III, 122. Minkowski, H., II, 181; III, 146. Minnigerode, W., II, 465. Minto, W., III, 12. Mirande, D., II, 251. Mirza Muhammed Haidar Du- ghlat, III, 218. Mitford, E. B., III, 140. Mitscherlich, III, 427, 435. Miyagi Seiko, II, 24. Moberg, A., III, 176. Moberg, K. A., II, 377. Moch, G., II, 470. Meeller, G. H., II, 277. Moetefindt, H., III, 366. Moteti, G., III, 60, 105. Molhuysen, P. C., III, 127. Moll, F., III, 352. Moller, G., II, 253. Molk, J., III, 122. Monardis, N., III, 332. Moncalieri, A. (di), II, 263; III, 100. Monceaux, P., III, 94. Monckton-Jon:s, M. E., III, 204. Monconys, B. (de), III, 371. Mondeville, H. (de), III, 37, 329. Monge, III, 471. Monier-Williams, Sir M., III, 184, 196. Monnet, II, 370. Monnier, H., II, 256. Montagu, G., IJ, 276. Montagu-Nathan, M., II, 477. Montaigne, II, 80, 81. Monte, G. (del), II, 267. AUTHORS 545 Montecatini, W. (da), II, 263; III, 99. Montesquieu, II, 198, 473. Montessori, II, 477. Montessus de Ballore, R. II, 359. Montfort, III, 47. Montgomery, E., III, 440. Moodie, R. L., III, 148, 149. Moon, R. O., II, 255. Mooney, J. J., III, 453. Moor, B. (de), III, 34. Moore, G. F., II, 308; Ill, 367, 493. Moore, N., II, 296. More, 1) Teil, 454: Moreau, H. G., II, 217. Moreau, J., III, 122. Moreau de Saint-Méry, M. L. E., II, 447. Moret, A., II, 253; III, 122, 471. Moreux, T., III, 125. Morgagni, G. B., II, 213; III, 114, 340. Morgan, E., III, 340. Morgan, M. H., III, 93. Morgan, T. H., III, 128, 357. Morgan, W. S., II, 471. Morgenstern, A., III, 325. Morgenstern, K., III, 113. Morin, F., II, 63, 85; III, 42. Morison, R., IJ, 271; III, 340. Moritz, R. E., II, 453; III, 142, 362, 462. Morley, D. (de), See Daniel. Morley, F. V., III, 333. Morley, S. G., III, 134, 292-294, 481. Mornet, D., II, 212, 274. Morrice, G. G., II, 286. Morrice, J. C., III, 112. Morris, M., III, 327. (de), 546 INDEX OF AUTHORS Morris, W., II, 400. Morse, E. L., III, 118. Morse, S. F. B., III, 118. Mortet, V., III, 397. Morton, W. T. G., III, 119, 446. Morveau, G. (de), II, 169. Moses, alchemist, III, 303. Mosso, A., II, 398; III, 467. Motefindt, H. II, 497. Moule, A. C., III, 98. Moulé, L., I, 257. Moureu, C., ITI, 358. Mourgue, R., III, 118. Mouton, H., II, 461; III, 147. Moye, M., II, 288. Mozans, H. J., Il, 301. Muhammed, II, 240. Muhammed, Abu, Abd Allah ibn Qasim ibn Abd Allah Jahja al Sigili, III, 478. Muhammed, abu, Mustapham, I, 415. Muhammed b. Musa, el-Chowar- izmi, IJ, 353-356; Il, 96 sq., 263, 269, 353, 396, 413, 454, 477. Mw’in ud-Din, Il, 413. Muir, J., III, 180, 205. Muir, Sir W., III, 352. Mukhopadhyaya, Girindranath, Ill, 473. Mullens, W. H., III, 371. Miller, Adolf, III, 110. Miiller, Aug., III, 176. Miiller, C., III, 422. Miiller, E., II, 285, 432. Miiller, Félix, IJ, 130, 285. Miller, Franz J., III, 438, 464, 466, 483. Miiller, Friedrich, III, 346. Miller, F. Max, III, 177, 180, 182, 183, 187, 190, 191, 252. Miiller, J., III, 176. Miller, Johannes, II, 279; III, 28, 345, 371, 440, 484. Miiller, J. W. K., III, 212. Muller, P., II, 256. Miller-Reinhard, J., Il, 105. Mulon, P., II, 295. Mummendorff, III, 463. Mundy, P., II, 443. Munoz, A., III, 60. Mintz, V., III, 38. Murad, F., III, 176. Murchison, R., II, 365, 372, 380. Murdoch, P., III, 115. Muristos, III, 479. Murray, G., III, 5, 136, 137. Murray, J., II, 387, 402 sq.; IJ, Mzik, H. (von), III, 217. [474. N Nabarawi, II], 352. Nacke, P., II, 300. Nagarjuna, III, 69. Nagi, III, 396. Nakane Genjun, II, 412. Nallino, C. A., III, 459, 477. Napier, J., II, 166 sq., 442; III, 110, 111, 141, 285 sq., 334, 336, 338 sq., 460, 461, 462. Napoléon I, Il, 275, 276. Nardecchia, A., III, 59 sq. Nassir Eddin al Tusi, II, 414. Naudeé, G., II, 419. Naudin, C., III, 295, 345. Navarro, L. F., III, 135. Naville, E., II, 258, 430. Nearchos, III, 208. Neckam, Alexander, II, 262; III, 263. Needham, II, 62, 209-213; III, 113, 440. EE INDEX OF AUTHORS Nemorarius, J., II, 262; III, 396. Neogi, P., III, 122. Nernst, W., II, 194, 457. Nesfield, C., III, 177. Netolitzky, F., II, 350. Neuburger, M., II, 147, 153, 278, 280, 296; III, 333, 345, 346. Neufeld, M. W., III, 369. Neugebauer, P. V., III, 91. Neumann, F., III, 333. Neurath, O., III, 147. Neustiatter, O., II, 296. Neuwirth, J., III, 346. Neve, F., III, 200. Neveu, R., IJ, 296. Newbigin, Marion L., III, 121. Newcomb, S., II, 413; III, 417. Newell, E. T., III, 92. Newman, E., II, 449. Newton, Sir I., II, 79, 112, 115, 209, 223, 270, 271, 283, 424, 444; III, 109, 111, 282-290, 338, 340, 460, 461. Nias, J. B., III, 462. Niceforo, A., III, 369. Nicephoros, III, 304. Nichiren, III, 98. Nicholas of Poland, III, 327. Nicholls, F., III, 45. Nichols, F. M., Til, 105. Nichols, H. W., III, 131. Nicholson, R. A., II, 258. Nicol, J., II, 380. Nicolai, C., II, 270. Nicolas, C., II, 304. Nicollaud, C., II, 441. Nicomachus, II, 354. Niebuhr, K., II, 428. Niedermann, M., III, 321. Nielsen, N., II, 285. Niemann, W., III, 342, 344, 360, 371, 466, 485. 547 Nietzsche, F., II, 448; III, 311. Nieuwentut, II, 122. Nieuwenhuis, A. W., II, 146. Nezahualcoyotl, II, 440. Nias, J. B., II, 269. Nicaise, II, 73. Nightingale, Florence, II, 450; III, 122. Nimal, H. (de), If, 291. Nippoldt, A., III, 492. Nivedita, Sister, III, 122, 139. Nixon, J. A., II, 263. Nizami, III, 475. Nobili, III, 439. Noble, Margaret E., see Nivedita, Sister, Noél, E., II, 307. Noguchi, Yone, II, 437; III, 139. Nolen, III, 32. Noll, A., III, 483. Norden, E., II, 431. Nordenskjold, O., II, 293. Norlund, N. E., III, 119. Nornregaard, K., II, 280. Norrenberg, J., II, 283. North, S. N. D., II, 347. Northrop, III, 484. Northup, G. F., III, 108. Nostradamus, M., II, 441. Nunez, P., III, 106, 424. Niitzel, H., III, 176. Nuwairi, al, II, 259; III, 352. Nyayalankara, III, 196. Nyayaratna, III, 187. Nys, E., I, 419. 281, 0 Oakes, Sir A., III, 118. Obermaier, H., II, 234-237; III, 149. Obicius, H., III, 36. 548 Ocagne, M. (d’), II, 443, 453; IU, 117. Ockham, William, III, 39, 280. O’Creat, N., III, 396, 409. Oderic, of Pordenone, II, 261; III, 100. Odling, III, 428. O’Donnell, Manus, III, 480. O'Donoghue, F., III, 137. Oefele, F. (von), Il, 466, 474. Oersted, H. C., II, 456; II, 275, 276. Oettingen, A. (von), II, 270. Oganesow, L. A., II, 466. Ogawa Kokei, II, 36. Ogden C. K., Ill, 439, 483. Ohm, M., IJ, 280; III, 417. Okakura, Kakuzo, III, 122. O’Kellcher, A., III, 480. Oken, III, 440. Olbers, W., II, 278. Olbers Focke, W., II, 278. Oldenberg, H., III, 187-190, 194, 201, 204. Oldenburg, S. (d’), Ill, 178. Oliver, J. E., III, 417. Olivier, E., II, 297. Olivier, L., III, 270. Oliviera Martins, J. P., III, 102. Ollion, H., WM, 271; ITI, 55. Olney, E., III, 416. Oltramare, P., III, 190, 191. Olympiodorus, III, 278, 304. Olympiodorus, the younger, III, 304. Omar b. Ibrahim, el-Chaijami, II, 355. Omont, H., III, 218. Onnes, K., II, 194. Oppenheimer, C., III, 492. Oppert, G., II, 199; III, 178. Oppian, II, 254. INDEX OF AUTHORS Orbigny, A. (d’), Il, 372; Il], 361. Oresme, N., II, 421; III, 40, 100, 142. Oriani, B., II, 276; III, 438. Oribasius, III, 435. Ornstein,, Marthe, II, 269. Orr, Mary, A., II, 440; III, 99. Orta, G. (da), Il, 415-418; III, 425-459. Ortelius, A., II, 441. Ortroy, F. (van), II, 441. Osborn, H. F., II, 436; Ill, 118, 128, 149. Osler,USir/ Wi, 41k 575) TOG: 112, 119, 342, 346, 488. Osman, eff., Il, 258. Ostanes, III, 303-305. Osterhausen, II, 152. Ostwald, W., II, 91, 153, 221 sq,, 281, 290, 309, 423 sq., 448, 458, 469; III, 119, 122, 468. Otlet, P., II, 471; III, 150, 420, 421, Oughtred, W., III, 109, 282 sq., 335, 336, 460, 462. Ou-K’ong, III, 214. Ovio, G., III, 318. Owen, A. S., III, 94. Owen, R., II, 447. Owen, W. O., III, 114. Owens, J. G., III, 292. Oye, P. (van), II, 169. iP Pacchioni, A., II, 444. Pacheu, J., II, 440. Pacinotti, A., II, 280. Pacioli, Fra L., Ill, 102. Packard, A. S,, II, 216. Packard, F. R., III, 143. Packe, C., II, 370. INDEX OF AUTHORS Padoa, A., II, 286. Page, L., III, 116. Pagel, J. (von), II, 148. Pahl, F., I, 283. Palasson, P. B., II, 371. Palatini, A., III, 491. Pallas, P. S., II, 277, 364. Palmer, E., III, 185. Pammenes, III, 303. Pancritius, Marie, III, 349. Panini, III, 183. Paolo Veneto, Ill, 40 sq. Papillon, III, 23, 24, 27, 32. Papini, G., II, 245-247; III, 146. Pappos, III, 304. Paracelsus, II, 42, 228, 266, 323 sq., 441, 442; III, 23, 25, 26, Paramartha, III, 191, 213. [107. Parasnis, D. B., III, 203. Pardi;G:, Tl; 455: Pardies, le Pére, II, 83. Paré, A., II, 68, 266; III, 106, 332. Parisanus, II, 52. Parisot, E., III, 389. Parker 2.) be, Wi dot. Parker,.G., US 297: Parker, H., III, 204. Parker, Margaret, II, 208. Parker, Matthew, II, 208. Parkin, T., II, 280. Parkyn, E. A., III, 149. Parmenides, III, 15, 91, 317. Parmentier, A. A., II, 275, 276. Parmentier, G., II, 293. Parmentier, H., III, 216. Parmentier, L., II, 289. Parona, C. F., II, 392, 394. Parsons, C, A., III, 344. Parsons, Elsie C., III, 134. Pascal, A., II, 445. Pascal, B., II, 80, 115, 268, 269, 424, 443; III, 28, 337, 340. 549: Pascal, |C.;, 41, 4312 Pascal, E., III, 416. Pascal, J., 65, 78; III, 22 sq. Pascoli, A., II, 79. Passanha, M., III, 426. Pasteau, O., II, 467. Pasteur, L., II, 169, 424, 460;. III, 428. Pasteur, M™, II, 449. Pastor, Rey, III, 491. Patanjali, III, 192. Paterno, E., II, 280. Patesis, III, 349. Patins? G.s L756: Patin, G., II, 52; III, 26, 109. Paton, D., Ill, 91. Paton, Lucy A., III, 347. Patrick, G. T. W., II, 468. Paulhan, F., II, 104. BaulisSvll so: Paulisa, II, 332, 333, 349. Paulus Aegineta, III, 348, 436. Pauly, J. de, III, 88. Pausanias, LI, 320. Pavie, A., III, 216. Pavlov, II, 468. Pax Pile sila Payen, II, 53, 54. Peacock, G., III, 291. Peano, G., H, 178, 182; III, 312, 491, Pearson, K., III, 295. Pecchio, G., II, 470. Pechlin, N., II, 59. Peckham, John, III, 263, 280 sq. Pecquet, II, 54, 55, 57. Peiper, II, 304. Peirce, C. S., III, 417. Peiseneer, P., III, 467. Peiresc, Fabri de, IJ, 53-55; III, 35. Pelacani, B., III, 40 sq. 550 INDEX OF AUTHORS Péladan, III, 38. Pélagaud, F., UI, 482. Pelagios, III, 304. Peligk, III, 334. Pellechet, Marie, I, 264. Pelliot, P., II, 436; III, 96, 212, 214, 471. Pemberton, III, 31. Pensuti, V., II, 155, 251, 429. Pereira, G., Il, 85. Pereire, A., I, 278. Pérez, J. A. S., III, 97. Perkin, W. H., Il, 344. Perrault, C., I, 70, 78; Il, 29, 45. Perrier, Captain, Il, 163. Perrier, E., Il, 217, 229, 294, 447, 461. Perrier, F., Ill, 468. Perrier, T., III, 36. Perrin, J., II, 194-197. Perrotin, H., Il, 288. Perry, W. J., Ill, 149. Persons, W. M., III, 486. Pesci, G., II, 286. Pétéisis, II, 430. Petermann, A., II, 373. Peters, C. H. F., Il, 401, 414; III, 94, 453. Peters, H., II, 266; III, 462. Peterson, III, 177. Petesis, III, 303. Petit, A. T., III, 427. Petrarca, II, 263; III, 99, 100. Petrie, W. M. Flinders, I, 252, 253, 430; III, 124, 134, 314 sq., 469, 470, 497. Petronievics, B., II, 278; II, 367. Petrucci, R., III, 130, 471. Petrus de Dacia, III, 397. Pettersson, O., II, 463. Petzoldt, J., II, 309, 454. Peutinger, K., II, 265. Peyer, J. C., II, 60. Peypers, H. F. A., UH, 146. Philip, A., II, 288. Philip, J. C., Ill, 61. Philipon, E., I, 307. Philipp, K., III, 456. Philippe, A., II, 467. Philippe, J., III, 42. Philips, W. R., III, 209. Philott, D., ILI, 185. Philo, III, 478. Philoponus, J., UI, 278. Philosophus Christianus, III, 304. Pibechios, III, 304. Picard, E., II, 134; III, 117, 119, 121, 152: Picart, L., II, 288. Picavet, F., II, 164, 217; III, 480. Picca, P., II, 255, 266, 297. Pichon, S., II, 436. Piéron, H., Il, 300. Piette, E., III, 366. Pigaffetta, A., II, 169; III, 104 426. Pigli, C., III, 367. Pigouchet, III, 168. Pillet, M. L., I, 433 sq. Pillion, Louise, H, 439. Pillon, II, 83. Pincott, F., IfI, 200. Pinel, II, 299. Pinelli, G. V., III, 459. Pinto, III, 27. Piper, O., II, 302. Pirro, A., Ul 35. Pirsson, L. V., III, 116. Pischel, R., 185, 188, 194, 201, 212. Piso of Leyden, ILI, 332. Pitcairn,.II, 60, 65; III, 25, 32. INDEX OF AUTHORS 5dl Pizetti, P., III, 439. Placitus Papyrensis, S., III, 436. Plan, P. P., Ill, 443. Planck, M., Il, 194. Plate, L., II, 292. Plateau, J., II, 120. Plater, F., Il, 267. Platner, E., Il, 77. Plato, II, 203 sq., 228, 256, 262; Ill, 7, 10, 42, 91, 92, 135, 266, 267, 317, 318, 452. Playfair, J., II, 362. Plehn, F., I, 281. Plemp, V. F., Il, 53, 54, 59; III, 35. Pleyte, C. M., III, 216. Pliny, the elder, I, 202 sq., 228, _ 254; Ill, 92, 318, 357,497. Plotinus, II, 69; III, 95. Plotnikow, J., III, 486. Plutarch, III, 208. Poche, F., II, 295. Poggendorf, J. C., Ill, 22, 29, 34. Pohl, R., II, 457. Péhlmann, R. (von), II, 432. Poincaré, H., II, 192, 197, 398, Axtery, t7 se ALO. S125 343% 465. Poinsot, II, 181. Poisseville, III, 28. Poisson, le Pére, II, 83; IT, 55. Poisson, S. D., II, 223, 427. Polhem, C., III, 462. Polimanti, O., II, 280. Pollard, A. F., III, 268. Pollard, A. W., II, 440. Pollitzer, A., II, 282. Pollock, H, M., II, 471. Polo, Marco, III, 218. Pomel, II, 374. Pomet, P., II, 268. Pomme, P., II, 273. Vou. ur — 3. Pompignan, A. (de), III, 193. Pomponazzi, P., III, 41. Pontsevrez, T., II, 463. Pope, Sir W., III, 358. Popenoe, P., III, 357. Poppi, A., II, 71. Rontasd.) Davlis Soule aode Portal, A., II, 447. Portigliotti, G., Il, 266. Posewitz, T., II, 293. Poske, F., II, 268. Posner, C., II, 304. Pottier, II, 100, 104 sq. Pouchet, G., III, 48. Poussier, A., II, 262. Pousson, A., II, 466. Pousson, A., II, 466. Pouyanne, II, 374, Powell, E., III, 99. Powell, J. W., IL, 377. Power, Sir D’A, II, 263; III, 340. Power, Maura, III, 459. Poynting, J. H., III, 122. Pracastapada, III, 238, 247, 250. Prain, D., III, 121. PrantigiG@.s il tdi2: Prashad, B., III, 371. Pratt) JB.) Lull 39: Prezzolini, G., II, 246. Priestley, J., IT, 169; III, 342. Prieur, A., II, 146 sq. Prilleux, E. E., III, 122. Primirose, II, 52 sqq., 59. Pringsheim, P., II, 457. Printz, W., III, 172, 182. Priscianus, Theodorus, II, 205. | Probst, O., III, 324. Probsthain, II, 260. Prochaska, G., III, 483. Proclus, II, 256; III, 351. Procopius, III, 321. Procter, R., II, 264. 39 502g Proskauer, C., II, 151, 297. Prouhet, II, 133. Prout, W., II, 279. Pruefer, C., III, 454. Pruvost, R., III, 361. Przyluski, J., II, 131. Psellos, III, 304. Pseudo-Apuleius, III, 436. Pseudo-Aristotle, II, 164. Pseudo-Avicenna, III, 305. Pseudo-Democritus, III, 303, 304, 323. Pseudo-Dioscorides, III, 436. Pseudo-Galen, III, 351. Pseudo-Geber, II, 324; III, 305. Pseudo-Razi, III, 305. Ptolemy, II, 204, 333, 347, 354, 401, 414; III, 93, 94, 102, 208, 209, 263, 268, 422 sq., 453. Pucci, III, 439. Puccinotti, F., III, 28, 30, 323, Puissant, III, 438. [ 367. Pulisa, III, 434. Purkinje, J. E., II, 280. Puschmann, T., II, 148. Pythagoras, II, 255, 256, 285; III, 82, 312, Q Qosta b. Luka, 354. Quackenbos, G. P., III, 95. Quatrefages, A. (de), II, 199, 217. *Quattrami, E., III, 332. Quattromani, S., II, 207. Quételet, L. A. J., III, 295. Quincey, J. W., II, 437. el-Baalbeki, II, R Rabelais, II, 266; IT, 107, 459. INDEX OF AUTHORS Rabier, E., II, 39, 76, 82. Rabiqueau, C., III, 371. Rabut, G., I, 61533 Radcliffe, J., III, 462. Radhakumud Mookerji, III, 92. Radl, E., II, 213-216, 217, 224- 229, 465; III, 22, 24; 25, 27, 128, 357. Radulph of Laon, III, 398. Raffi, A., II, 435. Rahir, E., II, 302. Rajendralala Mitra, III, 189-191. Rama Narayana Vidyaratna, II, 407, Ramanujacharia, III, 205. Rama Prasada, III, 192. Ramazzini, III, 30. Rambaud, P., II, 268. Ramsay, Sir A. C., II, 373. Ramsay, Sir W., II, 458; III, 119, 122. Rangachari, K., III, 204. Rangacharya, M., II, 356; 177. Rankine, W. J. M., III, 291. Ranking, G., III, 185. Ranking, G. S. A., II, 258. Ranson, J. V., III, 466. Raoult, III, 427. Rapson, E. J., III, 83, 139, 202, 203, 474. Rath, E., II, 102. Ratner, III, 353. Ravarit, G., II, 278. Ravenel, H. W., III, 345. Rawlinson, H. G., III, 139, 209. Ray, J., II, 447. Ray, M. B., II, 302. Ray, P. C., II, 322-324; III, 68 sqq., 206, 305, 474. Rayleigh, Lord, II, 166, 194. Raymond, P., II, 274. III, INDEX OF AUTHORS Réau, L., I, 477. Réaumur, II, 65, 212, 228. Reber, B., II, 274, 278, 446. Reclus, O., Ii, 463. Recorde, R., III, 333. Reeves, E. A., II, 380; III, 135. Redi, F., II, 212, 228; III, 334. Regelsperger, G., III, 121. Reggio, Niccolo (da), II, 263. Régis, II, 65, 72; III, 50. Regius, II, 53, 59; III, 55. Regius, Henricus, (Hendrick de Roy), Ill, 460. Régly, l’abbeé, I, 210. Regnaud, P., III, 182, 189, 190. Regnault, F., II, 266, 308, 430, 432; III, 318, 331, 333, 350. Regnault, H. V., II, 282. Regnault, J., II, 307. Rehm, A., II, 255. Reid, T., III, 289. Reil, J. C., II, 278, 446; III, 440, Reil, T., II, 430. 483. Reinach, A., IJ, 253, 254, 431; Ill, 135. Reinach, S., II, 302. Reinach, T., II, 431; III, 135. Reinaud, J. T., III, 217. Reindl, J., I, 291. Reinelt, P., II, 273. Reinesius, III, 26. Reinhard, F., III, 350. Reinheimer, H., II, 301. Reisch, G., III, 353. Reischauer, A. K., III, 141, 215. Reismiiller, G., II, 436. Reitzenstein, R., III, 303. Rémusat, C. (de), I, 42. Renan, E., II, 199, 449. Renaudet, A., I], 265. Renaudot, T., II, 49, 68, 88; III, 22, 26, 36. 553 Renaut, J., II, 438. Renneville, R. A. C. 218. Renouvier, III, 58. Renzi, S. (de), III, 367. Rescher, O., III, 476. Retines, Robert (de), see Robert of Chester. Reuter, O. M., II, 295. Reutter, J., II, 299. Reutter, L., II, 251, 253, Revault d’Allonnes, G., II, 217. Reverchon, L., III, 112. Révesz, B., UI, 367. Révillout, II, 199. Rey, A., II, 310. Rey, J., II, 266. Rey, Jean, Il, 169; III, 339. Reymond, A., II, 255, 410-413; III, 479. Reynier, J., III, 361, Reynolds, J. H., Ill, 61. Reynolds, W. E., III, 102. Rhazes, II, 258. Rheticus, G. J., II, 205. Rhind, A. H., II, 253. Rhodes, G., II, 300. Rhousopoulos, O. A., III, 358. Ribeiro, C., Il, 373, 377. Ricci, S. (de), Il, 400; III, 102. Riccioli, II, 206. Richard, G., II, 449. Richard, T., II, 260. Richards, Sir E., III, 118. Richards, R., III, 132. Richardson, E. C., III, 127. Richardson, G. H., II, 431, 475. Richardson, H. K., III, 93. Richardson, L. J., III, 469. Richardson, O. W., III, 147. Richelot, II, 297. Richer, III, 398. (de), III, 554 Richer, P., II, 269. Richet, C., II, 56, 57, 74, 292; Tt, 25, 357. Richter, C., II, 217. Richter, J. P., II, 37. Richter, P., II, 256, 258, 266, 297. Richthofen, F. (von), II, 375. Ridgeway, W., III, 136. Ried, H. A., II, 304. Riepl, W., Il, 256. Riesman, D., III, 365. Riesz, M., II, 284. Rigaud, S. P., III, 285. Rignano, E., II, 300; Ill, 153. Rimini, G. (de), III, 40. Riolan, J., fils, Il, 43, 52, 73, 75. Risley, Sir H. H., Il, 409. Rist, C., Ill, 132. Ritter, H., III, 476. Ritti, A., II, 468. Ritz, II, 456. Rivaud, A., II, 270. Rivers, W. H. R., II, 304, 471. Rivet, P., II, 303. Riviere, E., II, 478. Riviere, H., II, 434. Riviere, M™ M. J., III, 342. Rivoira, G. T., II, 434. Robb, A. A., III, 146. Robbins, W. W., III, 134. Robert of Chester, Ill, 263, 269. Roberts, H. F., III, 129, 345. Robertson, D. S., II, 205. Robertson, J. M., II, 450. Roberval, ITI, 50. Robespierre, II, 272. Robin, A., II, 394. Robin, L., II, 318. Robinet, II, 87. Robinson, C. H., III, 150. 374, INDEX OF AUTHORS Robinson, H. H., II, 375. Robinson, J. H., Ill, 100, 137. Robinson, Lydia G., II, 284, 445; Ill, 324. Robinson, N., II, 31. Roblot-Delondre, Louise, II, 441. Rocchi, V., III, 28. Rochas (de), III, 51. Roche, H., II, 446. Rochet, III, 46. Rochmonteix, le Pere C. (de), II, 42, Rock, Hy, 1255; Rockhill, W. W., II, 436; III, 123. Rodestock, Henricus (de), III, 328. Rodet, L., II, 355, 356. Rodier, II, 67. Rodocanachi, E., II, 266, 274. Roe, J. W., III, 153. Roemer, O., II, 270. Roer, E., II, 407; III, 187. Roger, G. H., II, 466. Rogers, A., III, 203. Rogers, J., II, 65. Rogers, J. F., Ill, 106. Rogers, R. W., III, 126. Rohault, J., II, 50, 59, 62, 63, 72, 74, 78; III, 110. Rohifs, G., I, 143 sq. Rohlfs, H., Il, 143 sq. Rohner, A., II, 262, Rohr, M. (von), III, 344. Rolfe, H. W., III, 100. Rolfink, W., II, 54. Roller, K., II, 269. Romagnosi, G. B., II, 276. Romanes, G. J., II, 217. Romeyn, D., II, 278. Roos, II, 280, Roose, T. G. A., ITI, 483. Roéntgen, W. C., III, 466. INDEX OF AUTHORS Rorarius, II, 81. Roscher, W., II, 432. Rose, V., III, 268. Rosen, F., Il, 356. Rosen, V., II, 179. Rosenbach, O., II, 447. Rosenberger, F., III, 289. Rosenthal, L., II, 306. Rosenthal, W., II, 465. Roshem, J., II, 266, 269, 442. Ross, Sir E. D., Il, 213, 218, 328, Ross, Sir R., III, 117. Rossi, G, (de), Il, 210. Rost, R., Il, 197. Rostagno, E., III, 332. Roth, P., II, 440. Roth, R., III, 183, 188. Rothschild, Lord, Il, 166, Rouelle, III, 26, 445. Rougier, L., II, 287; II, 492. Roule, L., II, 465. Rousiers, P. (de), I, 471. Rousseau, J. J., IJ, 272, 274, 473. Roussel, P., III, 93. Rousset, H., II, 294. Roustand, D., II, 284. Rouvre, C. (de), III, 119. Roux, P., I, 471. Rowald, P., II, 432. Roy, P. MERE wir aaNet erehe eine nee ee toreen rcensninngdh SAM ES Serer ay henre nine peme itp ee noe ~ nrmronta ee ee ee” Oe : sk 3 a ie