'-M* Fi** V J f # • » < #*: ,-V mm* ■ vr ■* ***** ■<&* H** •s f •V* Ni i : iV JOURNAL DE BOTANIQUE ERRATA Pages 165, 181, 360 et autres, au lieu de Pilayella, lire : Pylaiella. Page 187, ligne 10 en remontant, au lieu de acide lactique, 40 gr., lire : acide lactique, 20 gr. Page 235, ligne 21, au lieu de Planche II, lire : Planche I. Page 237, fig. A. L'assise interne de l'endoderme, par une erreur du graveur, a été figurée comme assise plissée, au lieu de l'assise externe. Page 371, ligne 10 et page 376, ligne 33, au lieu de heterochasta, lire : hete- rochastus. Page 412, après la ligne 10, ajouter : Yunnan, in torrentibus siccis ad basin montis Tsang-chan (Delavay, n. 3615). Page 415, ligne 28, au lieu de blattaricefolia, lire : Blattariasfolius. Page 418, ligne 1, au lieu de cordifolia, lire : cordifolius. JOURNAL DE BOTANIQUE Directeur : M. Louis MOROT Docteur es sciences, assistant a» Muséum d'Histoire Naturelle. o ixi es X. . — ± S Q 6 PRIX DE L'ABONNEMENT 12 francs par an pour la France 15 francs par an pour l'Étranger Les abonnements sont reçus AUX BUREAUX DU JOURNAL 9, rue du Regard, 9 et à la Librairie J. LECHEVALIEE, 23, Rue Racine PA RIS 9« ANNÉE. N° i. Ier JANVIER 1896. JOURNAL DE BOTANIQUE Directeur: M. Louis MOROT OPHRYS LITIGIOSA Par M. G. CAMUS. Le 12 juin 1891, notre savant confrère, M. Copineau, faisait à la Société botanique de France une communication sur Y Ophrys Pseudospecuhim des auteurs français et établissait d'une manière évidente que ces auteurs s'étaient mépris sur la plante décrite par De Candolle dans la Flore française, V, p. 332. M. Copi- neau n'avait pu consulter l'herbier de Genève pour conclure définitivement. MM. Burnat, Buser etGremli, qui avaient souvent l'occasion de consulter l'herbier De Candolle, examinèrent avec soin les huit échantillons de YO. Pseudospecuhim et déclarèrent qu'à leur avis ces plantes étaient voisines de YO. lutea, et que toutes n'étaient pas exactement semblables. Lors de notre voyage à Genève, en 1894, nous avons été rendre visite à M. C. de Candolle qui a mis obligeamment à notre disposition plusieurs plantes que nous étions heureux de voir et parmi lesquelles se trouvait YO. Pseudospectilum (nom qui, dans notre Monographie des Orchidées était suivi d'un point de doute et servait à désigner une espèce voisine de YO. aranifera). Voici ce que notre examen nous a permis de cons- tater. Les échantillons sont en bon état de conservation; ce sont, croyons-nous, des formes hybrides de YO. lutea et, par consé- quent, voisines de cette espèce. Nous voyons dans les petites différences que l'on peut remarquer entre les individus ce que nous observons habituellement dans l'examen attentif des hybri- des, dont il existe souvent des échantillons un peu dissem- blables. L'hybridité me paraît peu douteuse et YO. lutea est probablement l'un des parents. Dans sa note très précise, De Candolle déclare lui-même avoir des doutes sur la légitimité spécifique de ces plantes. 2 JOURNAL DE BOTANIQUE M. Copineau demande qui a été cause de l'erreur qui a fait donner le nom oYO. Pseudospeculum à la plante voisine de YO. aramfera et qui, pour les botanistes réducteurs, n'en est qu'une variété remarquable. Voici, je crois, comment il peut être répondu à cette question. Reichenbach fils, dans son Ouvrage sur les Orchidées, page 74, fait de YO. Pseudospeculum DC. FI. fr., V, p. 332 un s\> nonyme de YO. lulea et fait suivre cette indication de deux points d'affirmation. Puis, dans le même ouvrage, page 89, il décrit le groupement ci- après : OPHR YS ARANIFERjE (genre) ; Wfuciferœ; Ç> fucifera; % a O. Pseudospeculum DC. L'(9. PseudospeculumYïC. existe donc deux fois à quinze pages de distance et on peut se demander pourquoi Reichenbach, qui admettait page 74 que cette plante était une forme non distingua- ble de YO. lulea et la réunissait cà cette espèce en mettant le nom seulement dans la synonymie, faisait de cette même plante une sous-espèce de YO. aramfera. On ne peut prêter au grand botaniste allemand une telle conception. Il est plus simple d'admettre que la première détermination, suivie du point d'affirmation, a été faite sous le double contrôle de l'échantillon envoyé par De Candolle et de l'excellente note de l'auteur. Reichenbach a admis que YO. Pseudospeculum était trop peu distinct de YO. lulea et l'a rattaché à cette espèce. Puis, oubliant cette plante, négligeable à son avis, il a eu en mains l'espèce décrite depuis par les Aoristes et lui a donné le nom de Pseudo- speculinu, par un lapsus comme il en existe dans les meilleurs ouvrages. L'erreur commise a été reproduite par Godron {Fl.Lor., III, p. 39), par Cosson {PL crit., p. 16), par Cosson et Germain [FI. euv.Par., éd. 2, p. 685) et ensuite par un grand nombre d'auteurs. Le nom avait été accepté par les autres floristes sur la foi des premiers, et c'est à M. Copineau que nous devons d'avoir pu constater l'erreur. Doit-on, maintenant, changer le nom adopté par les auteurs sur une indication erronée? Les avis sont partagés et c'est notre propre indécision qui a retardé la publication de cette Note. Evi- demment, l'inconvénient n'est pas très grand de conserver un nom dont se servent presque tous les botanistes descripteurs Abbé Hue. — Lichens d'Aix-les-Bains. 3 pour désigner la même plante. Mais que devient alors la loi de la priorité} La pente est glissante, surtout si Ton envisage qu'il faudra oublier les plantes de Fontfroide et, ce qui est pis, mettre de côté aussi une description d'un ouvrage comme le Prodrome, avec la circonstance agravante que la description est bien faite et ne laisse aucun doute sur le point litigieux suivant : « la plante voisine de YO. arauifera et désignée parles Aoristes sous le nom d' 0. Pseudospeculum est- elle celle de De Candolle? » La loi sur la priorité rend trop de services, surtout quand il s'agit d'ouvrages récents, pour qu'on puisse la négliger, et nous pen- sons qu'il y a lieu de donner un nom nouveau à l'espèce connue sous le nom cVO. Pseudospeculum, ce dernier devant être ré- servé aux plantes de Fontfroide. Nous ajouterons donc à notre travail sur les Orchidées de France les rectifications suivantes : Ophrys litigiosa G. Cam.; O. Pseudospeculum Reichb. f. Orchid, page 89, non page 74 ; Coss. et Germ. FI. env. Par., p. 685; G. Camus Monogr. Orchid, et mult. auct., non DC. Fl.fr., V. p. 332. X? O. Pseiidospecutum DC. loc. cit. — Plante très probablement hybride [O . lutea X Scolopax) ). LICHENS D'AIX-LES-BAIXS Par M. l'abbé HUE. 11 est assez singulier que, parmi les 25 ou 30.000 malades ou touristes qui, chaque année, font à Aix un séjour assez prolongé, il ne se soit jamais rencontré de botaniste qui ait eu l'idée de publier la florule des plantes de cette région montagneuse. L'étude de la Botanique cependant a été et est encore en hon- neur dans les deux départements de la Savoie, et pour s'en con- vaincre, il suffit de parcourir la savante Histoire de la botanique savoyarde que feu le docteur Bouvier, l'auteur de la Flore de la Suisse et de la Savoie, a composée pour la session extraordi- naire de la Société botanique de France à Chambéry en 1863 (1). Je ferai à ce Mémoire plusieurs emprunts qui seront complétés par les renseignements que M. le docteur Chabert, médecin 1. Bull. Soc bot. de France, t. X, pp. 664-675. 4 JOURNAL DE BOTANIQUE principal de première classe en retraite à Chambéry,et M. l'abbé Pilloux, professeur au Grand-Séminaire de cette ville, ont eu l'obligeance de me donner et pour lesquels je leur exprime toute ma reconnaissance. En ce moment les botanistes de la Savoie ne s'occupent que des Phanérogames ; ainsi à Chambéry , MM. Chabert et Songeon ont des herbiers considérables; celui du premier compte plus de 10.000 espèces, mais on y chercherait en vain un Lichen. Dans la Haute-Savoie, M. Venance Pavot, de Chamonix, fait seul exception par son Catalogtie phytostatique des plantes cryptogames celhilaires ou Gniole du lichénologue au mont Blanc, etc., tandis que dans le même département, M. le cha- noine Chevallier, M. le baron Perrier de la Bathie, ainsi que le R. P. Gave, Redemptoriste, pour lequel les sommets les plus abruptes n'ont plus de secrets, ne récoltent que des plantes vas- culaires. Il n'en fut pas toujours ainsi : feu l'abbé Puget,dont l'herbier est maintenant en Angleterre, adonné dans les volumes X et XII du Bîdletin de la Société botanique de France d'assez longues listes de Lichens qu'il avait récoltés dans la Haute- Savoie ; il faut remarquer que dans une de ces listes il a inséré les Lichens du mont Salève que M. le docteur Mùller venait de publier et dont celui-ci revendique avec justice la propriété. Le département de la Savoie a donné aussi naissance autrefois à des botanistes s'occupant de Lichens, mais aucun d'eux n'a fait connaître ses récoltes. Le premier en date est Perret, originaire d'Aix-les-Bains, qui mérite une mention spéciale ; viennent ensuite Huguenin et son maître Bonjean, et enfin SonEminence le Cardinal Billiet, archevêque de Chambéry. L'herbier de Bon- jean, acheté par Duby, de Genève, pour le prix de 500 francs, est maintenant conservé, ainsi que celui de Huguenin, au Musée d'Histoire naturelle de la ville de Chambéry, et tous deux ren- ferment de nombreuses espèces de Lichens d' Aix et du Revard. Celui de Mgr Billiet est dans un ordre parfait et contient environ 200 espèces de Lichens dont les quatre cinquièmes proviennent des hauts sommets des Alpes savoyardes, mais ceux d'Aix n'y figurent pas ; les récoltes personnelles du cardinal ont été déter- minées par Colla, de Turin. Jean Jacques Perret, qui nous inté- resse plus particulièrement puisqu'il est né à Aix-les-Bains en 1762, passa en 1795 en Egypte où il devint interprète de l'armée Abbé Hue. — Lichens d'Aîx-les-Bains. 5 d'occupation ; ce furent ses rapports avec Delile, directeur du Jardin botanique du Caire et auteur de la Flore d 'Egypte ', qui le déterminèrent à se livrer à l'étude de l'histoire naturelle. Rentré dans sa famille en 1 811, il explora avec un zèle infatigable pen- dant 25 ans le bassin d'Aix, le mont Semnoz et la vallée des Bauges, mais il n'a rien écrit et Colla consigna ses récoltes dans YHerbarium pondemontanum. Son herbier, qu'il avait donné à l'abbaye de Hautecombe, fait partie maintenant des riches col- lections du Grand-Séminaire de Chambéry. M. le Supérieur de cet établissement a bien voulu autoriser M. l'abbé Pelloux à me confier, pour que j'en fasse la revision, la partie de cet herbier qui renferme les Lichens et qui, avec quelques Champignons, est contenue dans neuf gros cahiers. La liste des Lichens que Perret a recueillis dans les environs d'Aix, ainsi que de ceux que Huguenin lui a fournis, sera publiée à la suite de mon tra- vail; je laisserai de côté les espèces que de Brébisson lui a envoyées de Normandie. Après ce préambule, peut-être trop long, je vais parler de mon travail. Quand j'arrivaià Aix-les-Bains, à la fin d'août 1893, je trouvai installés et ayant déjà bien employé leur temps deux lichénologues distingués, M. l'abbé Harmand et M. Henri Clau- del. M. l'abbé Harmand, qui prépare en ce moment la seconde partie de son Caialogîte descriptif des Lichens observés dans la Lorraine ^ est bien connu par ses exsiccatas de Lichens de la même région dont il a donné 14 fascicules; quant à M. Claudel, il explore avec son frère aîné, M. Victor Claudel, dans les loi- sirs que leur laisse l'exploitation d'une importante industrie, la partie des Vosges qu'ils habitent, et déjà ces Messieurs ont trouvé un bon nombre d'espèces fort intéressantes et avant eux inconnues pour cette région. Les Lichens d'Aix-les-Bains sont donc le résultat des herborisations que nous avons faites en- semble en août et septembre 1893 et de celles que j'ai faites seul en juin 1894. A part certaines espèces rapportées par MM. l'abbé Harmand et Claudel du sommet du Revard et du col du Chat, et quelques-unes que nous avons prises ensemble près de l'abbaye de Hautecombe, toutes celles qui vont être énumérées proviennent de courses que l'on peut faire dans une après-midi et tout en suivant le traitement ordonné par le médecin. Par conséquent toutes les localités citées dans ce Mémoire, en dehors 6 JOURNAL DE BOTANIQUE des trois dont je viens de parler, ne sont situées qu'à 3 ou 4 kilo- mètres d'Aix, et même il ne faut que quelques minutes de marche pour gagner les roches du Roi, le chemin des Côtes ouïes roches Roland qui nous ont fourni un si grand nombre d'espèces. Ces localités nous les avons explorées avec le plus grand soin, et nous pouvons dire qu'il n'est guère de rocher ou de tronc d'arbre que nous n'ayons examinés. La seconde année, M. le docteur Vidal, en me permettant gracieusement de parcourir sa propriété qui domine la ville d'Aix, m'a fourni le moyen d'ajou- ter à notre collection quelques bons Lichens. Néanmoins nous n'avons pas la prétention d'affirmer qu'on ne trouvera rien à glaner après nous, mais les espèces que nous avons recueillies offrent un certain intérêt, car quelques-unes nous ont paru nou- velles, et d'autres n'avaient pas encore été observées en France. La végétation lichénique d'Aix-les-Bains a les plus grands rap- ports avec celle des basses Alpes de la Suisse, et presque toutes nos espèces se retrouvent dans les Lichettes helvitïci du regretté docteur Stizenberger. Parmi celles qui n'y sont pas, on peut citer, en dehors de nos nouveautés, Collema crispwn Ach., Cladonia subcariosa^yX. , Parmelia g/abratniahamy -, Lecanora aurantia var. brevilobata (Nyl.),Z. pyracea î.xantholepis Nyl., Z. festivellciNyX., L.ftiscoatra Nyl., Z. cineraceaNyX., Lecidea enieroleucavax. clasockromisa Nyl., Z. StenliammariYï. ; Ver- rucaria bacilligera(Krn..\ V. vicinalis Arn., V. intégra f. obditc- tilis Nyl., V. Leightonii (Mass.) , V. submuralis Nyl., V. demi- mita (Arn.) et Leproplaca xantholyta Nyl. 1. Synalissa symphorea Nyl. — Sur les roches calcaires, roches du Roi et propriété du docteur Vidal à Aix-les-Bains ; pentes du Gigot et à la base du Revard au-dessus de Pugny. Très commun, soit sur la surface, soit dans les creux ou les fissures des rochers, souvent mêlé au Lecidea lurida Ach., ou à YEndocarpon hepaticum Ach., ou encore végétant sur des coussinets de Mousses. Spores au nombre de 16-24 dans chaque thèque, ou sphériques avec un diamètre de 9 jx, ou plus allongées ayant 12 sur 9 \l. 2. Peccania coralloides Mass., Forssel A?iatom. und System, der Gtoeotich., p. 88. — Dans les fissures des rochers calcaires, roches du Roi. Stérile. 3. Psorotichia Sch^ereri Arn., Forssel Aval cm. und System, der Gtoeotich., p. 82 ; Pannaria Schsereri Mass. ; Coilemopsis SchsBreri Abbé Hue. — Lic/tens d'Aix-les-Bains. 7 Nyl. — Sur les roches calcaires, propriété du docteur Vidal et chemin des Côtes à Aix-les-Bains. Apothécies lecanorines, épithécium incolore ou un peu bruni ; hy- pothéciura jaunâtre ; paraphyses non renflées au sommet, les unes arti- culées (épaiss. 2-2 u. 2/10) et les autres non articulées (épaiss. 1-1 >i 2/10) ; spores longues de 15-20 et larges de 9-10 p., avec quelques-unes plus étroites ayant 17 sur 7-8 ;;.. Les échantillons du chemin des Côtes sont moins noirs, plus bruns ; cette forme à thalle de couleur plus pâle n'est pas rare sur les calcaires ; M. Malbranche l'a récoltée à Mauny (Eure), et M. Flagey me l'a envoyée d'Algérie. Le nom de Collemopsis, donné en 1S77 par M. Nylander (in Flora 1S77, p. 17, in notula), sans aucune description, doit être abandonné, car il désigne des espèces qui rentrent dans le genre Psorotichia, que Massalongo avait créé vingt-deux ans plus tôt, Framm. lich. (1853), p. 15, pour le Ps. murorum. Ce genre renferme des espèces à thalle gélatineux et crustacé, plus ou moins apparent et présentant des goni- mies ou bleuâtres, ou jaunâtres, ou même d'un bleu verdàtre, le plus souvent réunies en glomérules, parfois isolées au milieu des hyphes, quand il s'en rencontre, et jamais moniliformes. Mais c'est à tort que M. le docteur Forssell, Anatom. und System, do- Gloeolich., p. 72, regarde cette espèce, Ps. Schasreri Ara., comme douteuse pour ce genre, caries gonimies du thalle appartiennent certainement aux Glceo- capsées. M. Hariot, attaché à la chaire de Botanique physiologique, et dont la complaisance est bien connue de ceux qui vont consulter les herbiers cryptogamiques du Muséum, a examiné mes échantillons ainsi que ceux du Muséum, lesquels ont été déterminés par M. Arnold et revus par M. Nylander, et dans tous il a constaté la présence de goni- mies d'un bleu verdàtre appartenant au genre d'Algues Glœocapsa. 4. Psorotichia Claudelii Hue. — Sur les roches calcaires, pentes du Gigot, près des carrières de pierres et en face de la route d'Aix-les- Bains à Grésy-sur-Aix. Thallus fuscus vel fusco-nigrescens, areolatus, areolarum superficie minute granulata, et passim CLCsio-pruinosa, intus gonimia leviter cce- rulescentia et 3-16 in quovis glomerulo coadunata fovens. Apothecia (latit. 0,5-7 millim.) primum adnata et fere globosa, dein supra thallum elevata et aperta, disco fusco-nigro et piano, margine rugoso dense caesio-pruinoso, persistente, discum superante, integro vel leviter flexuoso ; epithecium et hymenium incoloria ; hypothecium fuscum ; perithecium crassum et parvula gonimia continens ; paraphyses apice leviter incrassatae, alise articulatse (crass. 1 u. 1/2), alias non articulatac (crass. 1-1 \>. 2/10); thecae déformes longit. 53-60 et latit. 13-15 'J-'- sporae 8 nae, incolores, oblongac, 17-18 p. longae et 8 [j. latae, aliquando 8 JOURNAL DE BOTANIQUE magis angustse et tune 20 p. longae et 7 p. latae. Gelatina hymenalis iodo cœrulescens persistenter sed non intense, thecis vinose rubescentibus. Cette espèce me paraît se rapprocher du Ps. cœsia (Nyl.) Forssell et du Ps. riparia Ara., qui tous deux, avec leurs gonimics bleuâtres et réunies en glomérules, appartiennent certainement à ce genre. Le pre- mier, d'après un échantillon authentique récolté près d'Hpernay par M. Brisson, qui seul a trouvé cette espèce, présente un thalle plus pruineux, des apothécies plus petites (larg. 0,3-4 rnillim.), avec le dis- que rougeâtre, l'hypothécium incolore, les paraphyses un peu plus épaisses, 2 p.. et des thèques ventrues mesurant 66 sur 17 a. Le second, Ps. riparia Arn. exsicc. 33, a le thalle plus noir, granuleux et non aréole, sans pruine ; les apothécies brunes à marge lisse et ne dépas- sant pas le disque ; le haut des paraphyses un peu bruni et l'hypothé- cium incolore, des thèques cylindriques mesurant 88-110 sur 14 p.; de plus chez lui l'iode bleuit la gélatine hymeniale puis la jaunit, tandis qu'il teint l'hypothécium en bleu persistant. Dans ces trois espèces les spores sont à peu près les mêmes ; elles ont dans ie Ps. cœsia (Nyl.) 15-19 sur 7-8 p. d'après M. Nylander, et dans le Ps. riparia Arn., je les ai vues de 16-18 sur 8-9 p.. Du reste, en dehors des détails anato- miques, le simple aspect du thalle suffit pour distinguer ces trois espè- ces les unes des autres. 5. PSOROTICHIA ALLOBROGENSIS (i) Hue. Roches calcaires dans la propriété du docteur Vidal à Aix-les-Bains. Thallus ater, tenuis, siccus areolato-diffractus, madefactus conti- nuus et scaber, plagulas varias efformans, intus fovens gonimia Glceo- capsae generis, olivaceo-lutescentia in glomerulis variis coadunata et inter hyphas brèves ramosasque dispersa (gonimiorum diamet. 7-9 p., hypharum crassitudo 3-4 p.). Apothecia nigra, emergentia, parvula (diam. 0,2 millim.), primum urceolata, dein epithecio extus lutescente aperta atque margine thallino integro cincta; paraphyses distinçtae (crassit. 2 p.), articulatae, apice non incrassatae nec ramosae ; epithecium in lamina tenui incolor ; hypothecium vix lutescens ; sporae 8 nse, in- colores, simplices, ellipsoideas, longit. 9-12 et crassit 5-8 p., vel glo- bosœ diam. 6-9 p.; gelatina hymenialis iodo cœrulescens et dein mox rubens. D'après les tableaux donnés par M. Forssell Anatom. und System, der Gloeolich., pp. 70-72, et en tenant compte des espèces qui ne s'y trouvent pas, cette espèce pourrait prendre place près du Ps. obtene- brans (Nyl.), dont elle diffère à première vue par un thalle plus mince et d'un aspect tout autre. Le Ps. fuliginascens (Nyl.), qui convient pour les spores, s'en éloigne encore davantage, car son thalle est ver- 1. Aix-les-Bains, latine Aquac Gratianas vel Aquae Allobrogum. Abbé Hue — Lichens d 'Aix tes- Bains. g dàtre à l'intérieur, et par conséquent ses gonimies appartiennent à une autre section des Glœocapsées. 6. Pterygium subradiatum Nyl., Stizenb. Lich. helvet., p. 4; Pannaria subradiata Nyl. Prodr. Lich. Gall. et Alger., p. 68. — Sur les roches calcaires, roches du Roi à Aix-les-Bains. Stérile. 7. Collema chalazanum Ach. (i). — Sur la terre de la chaussée de la route au col du Chat. S. Collema auriculatum Nyl. — Sur les Mousses des roches cal- caires dans la propriété du docteur Vidal à Aix-les-Bains ; au Gigot près des carrières de pierres ; au Revard et à la base de cette montagne au-dessus de Pugny ; sur les murs des vignes à Mouxy. L'iode rend la gélatine du thalle d'un rouge pourpre ; le thalle, dans certains échantillons stériles, est fortement granulé ; les spores mesurent 28-30 sur 10-1 r u.. 9. Collema furvum Ach. — Sur les roches calcaires, roches du Roi à Aix-les-Bains et au Gigot. L'iode rougit également la gélatine thalline de cette espèce. 10. Collema flaccidum Ach. — Sur le tronc des Noyers, chemin des Côtes à Aix-les-Bains, à Chantemerle, au-dessus de Pugny et près de l'abbaye de Hautecombe ; des Peupliers, dans les roches du Roi à Aix-les-Bains, sur les bords du Sierroz au delà de Saint-Simon et à Brison-Saint-Innocent ; sur un Châtaignier à la base du Revard ; sur un Saule entre la gare de Pugny et les Corbières. Sur des roches cal- caires, chemin des Côtes à Aix-les-Bains. Le thalle est tantôt lisse, tantôt furfuracé, assez souvent fructifié ; la gélatine en est insensible à l'action de l'iode. Les spores d'abord 1-3, puis 5-septées, ont en longueur 22-32 et en largeur 7-12 S. bicolor Desf. (?) qu'au >S. Sclarea L. Euphorbia Lathyris L. ; plaine de l'Arian près Tunis (Bertè), a été également trouvé autrefois aux environs d'Alger par Bové, mais n'existe pas dans le Nord- Afrique à l'état vrai- ment spontané. Il n'est pas nécessaire d'insister sur la provenance étrangère des Oxalis cermia Thunb., Datura MetelL., Amarantus albus L., A. retroflexzts L., A. pattihis Bert., Chenopodium a/xbro- sioïdes L., Phytolacca decandra L., etc., naturalisés ou sub- spontanés dans la Régence. Enfin la culture a introduit et propagé les Nigella satïva L., Lepidium sativum L., Diaiithus Caryophyllus L. (sensu stricto), Gossypium Jierbaceum L., Linum usitatissimum L., Indigofera argeutea L., Trigonella Fœnum gra>cum L., Vicia sativa L., Lathyrus Cicera L., L.odoratus L., Amygdalus commuuis L., Anethum graveolens L., Coriandrum sativum L., Cuminum Cymiuum L., Rubia tinctorum L., Origanum Majoraua L., Iris gcrmanica L., Aruudo Donaxh., etc. Les Ceratonia Siliqua L., et Olea etiropsea L., cultivés de Ed. Bonnet. — Géographie botanique de la Tunisie. 79 temps immémorial, sont complètement naturalisés et se com- portent comme des arbres indigènes. La culture de la Vigne est peut-être aussi ancienne que celle de l'Olivier, mais sa naturali- sation est assurément moins complète ; la Vigne se rencontre surtout au voisinage des ruines, sur les anciennes stations ro- maines et près des fontaines fréquentées par les Arabes ou par les Berbères ; on la trouve aussi dans les forêts de la Khrou- mirie où les pépins ont été disséminés par l'homme et par les oiseaux, c'est-à-dire avec aussi peu d'apparence de spontanéité que dans les pays vignobles de l'est et du sud-est de la France. L'introduction et la naturalisation du Ricinus communes L., sont vraisemblablement antérieures à la conquête romaine, puis- que Pline et Dioscoride le mentionnent déjà dans l'Afrique sep- tentrionale. Quant au Medicago sativa L., que l'on trouve dissé- miné dans le nord et dans le centre, son indigénat me semble fort contestable ; semée dans les oasis, cette légumineuse s'y propage facilement et envahit volontiers les jardins aban- donnés. On sait que Desfontaines, dans le Flora atlantîca, a mentionné comme appartenant à la végétation barbaresque une série d'espèces qui n'ont pas été retrouvées après lui ; pour la Tunisie seule, l'Algérie dont je n'ai pas à m'occuper étant mise de côté, ces espèces sont au nombre de 14, savoir : Erodium asplenioides Willd. Mesembryanthemum copticum L. Bupleurum procumbens L. Bellium bellidioides L. Alkanna orientalis Boiss. Onosma echinatum Desf. Hyoscyamus aureus L. Scrophularia Scorodonia L. — frutescens L. Anarrhinum fruticosum Desf. Salvia foetida Lam. Aristolochia rotunda L. Muscari parviflorutn Desf. Pinus PineaL. Je ne cite que pour mémoire quelques indications erronées telles que Zygophylhim sïmplex L. (pour Z. album L.), Ixia crocata L. (pour /. Bulbocodittm L.), SlapeliaureusY)esî. (pour vS\ hirsuta Desf. non L.), Daphne dioica Gouan (pour Passe- rina m'tida Desf.), contenues dans les Itinéraires et dans les Voyages de Desfontaines publiés par Walckenaer et Dureau de la Malle ; ces erreurs sont imputables aux éditeurs qui n'ont pas pris soin de contrôler les déterminations inscrites dans une cor- respondance et dans des notes antérieures au Flora atlantica et 8q IOUKNAL DK BOTANIQUE que Desfontaines ne destinait probablement pas à la publicité. Poiret qui explorait la Barbarie à la même époque que Desfon- taines n'a pas dépassé, en Tunisie, les environs de Tabarque, mais on trouve dans son herbier, aujourd'hui conservé parmi les collections Cosson, plusieurs échantillons accompagnés delà mention : « in Tunetia, M. Desfontaines » ; malheureusement les étiquettes étant écrites en entier de la main de Poiret man- quent d'authenticité et les indications qu'elles contiennent ne peuvent être acceptées qu'autant qu'elles concordent avec les données du Flora atlantica. Au cours d'une mission commerciale en Tunisie pendant les années 1847-1850, Prax avait recueilli quelques plantes dont il a publié la liste accompagnée d'observations dans la Revtie de l'Orient et de l'Algérie ; les déterminations, pour la plupart contrôlées par Durieu, sont exactes et je ne propo- serai que deux rectifications : i° Bunium ferulifolium Desf. à remplacer par Caium incrassatum Boiss., 20 substituer au Pimpinella Anisum L., qui n'est ni spontané ni cultivé, le P. htlea Desf. Pellissier, plus archéologue que naturaliste, a consacré un chapitre spécial de sa Description de la Régence de Tunis à l'énumération des 150 espèces observées pendant ses voyages à travers la Régence ; cette liste dans laquelle les dénomina- tions spécifiques, souvent défigurées et méconnaissables, ne sont suivies ni du nom de l'auteur ni de l'indication de la localité, n'offre par suite qu'un très médiocre intérêt; elle contient en outre 25 espèces étrangères à la Tunisie ; à côté de ces erreurs, il est cependant bon de rappeler que c'est à Pellissier que l'on doit la découverte de V Acacia tort i lis Hayne dont il avait, dès 1848 (in Rev. Archéol.) sous le nom de Mimosa gummifera , pré- cisé très exactement la station à Thala ; on l'a peut-être trop oublié depuis. Sic vos non vobis... C'est en vain qu'on chercherait autour du Zaghouan les ma- quis de Paliurus aculeatus Lam. (1) et de Coriaria myrtifolia signalés par M. Doumet (ap. Grisebach trad. de Tchihatchef) ; dans les vallées qui dépendent de ce massif montagneux, les 1. Suivant M. Battandier, le Paliurus aculeatus ne se rencontre jamais en Algérie qu'échappé des cultures; ce sont vraisemblablement des buissons de Jujubiers {Zisyphus Lotus Lam.), que M. Doumet a pris pour des Paliures. Ed. Bonnet. — Géographie botaiiique de la Tunisie. 81 Fraxinus australis Gay et Pinus Pinea L., vus par le même auteur, restent toujours introuvables ; enfin les Erodium Salz- mamii Del., Euphorbia Characias L., Asparagus ferox (??) et Spartina versicolor Fabre se sont toujours dérobés aux recherches des botanistes qui ont, après M. Doumet, exploré les environs de Tunis et d'Herkla. En 1886 M. Sargnon a donné dans les Annales de la Société botanique de Lyon le compte rendu des herborisations faites l'année précédente en compagnie du Dr Perroud à la Marsa, Sidi-bou-Saïd, Ahmed-Zaïd, Mornak et au djebel Reças ; bien que je n'aie pas vu les collections de MM. Sargnon et Perroud, la région qu'ils ont explorée m'est d'autre part suffisamment connue au point de vue botanique pour que je ne puisse ad- mettre dans la flore tunisienne les Lupinus reticulatus Desv., Trifolium Clusîi G. et G., Echinops sp/uvrocephalus L., Ono- pordou macracanthum Schousb., Centaurea aspera L. et une demi-douzaine d'autres plantes indiquées sans doute par confu- sion avec des espèces appartenant à la flore d'Algérie ou à celle du Midi de la France. Les erreurs assez nombreuses que M. Bertè a commises dans sa Flore hivernale des environs de Tunis s'expliquent aisément par le fait que l'auteur de ce petit travail n'avait à sa disposi- tion, pour déterminer ses récoltes, que le Compendio d'Arcan- geli et le Flora Deutschland's de Kittel ; parmi les 31 espèces que M. Bertè indique à tort aux environs de Tunis, les deux tiers environ n'appartiennent même pas à la région Barba- resque. Tout récemment, M. Decaux, à propos d'une étude sur les galles utiles (in Naturaliste, XVII, 2 10), mentionnait l'abondance du Taniarix articulata Vahl dans le sud de la Régence et no- tamment autour de Gabès ; M. Decaux a fait sans aucun doute une confusion d'espèces, car le T. articulata n'existe pas aux environs de Gabès et n'a jamais été constaté dans toute l'éten- due de la Tunisie (1). MM. Battandier et Trabut ont ajouté à leur Flore d'Algérie la mention d'un certain nombre de plantes tunisiennes ; malgré 1. C'est par suite d'une erreur de détermination que le T. articulata avait été antérieurement indiqué au sud des grands chott (Cf. Bull. Soc. ôot., XXXIII, 246 et XXXVI, 46.) 82 JOURNAL DE BOTANIQUE l'absence presque constante de localités précises, j'ai quelques raisons de considérer comme inexactes 17 de ces indications et je doute que MM. Battandier et Trabut aient eux-mêmes re- cueilli dans la Régence les Reboudia erucarioides Coss. et D. R., Zilla my agroides Forsk., Scabiosa argentea L., 61. dichofo- ma Ucr., Centattrea glomerata Vahl, Chlora perfoliata L., Sci'ophularia lacïniafa W. et K., >S. ramosissima L., Btibanïa Feeï de Gir., Goniolimon tartaricîim Boiss., Halogeton alope- cîiroides Boiss., Platauthera mon fana Rich., Pennisetum di- chotomum Del., etc. (1) ; je reconnais du reste que ces erreurs ne doivent pas être imputées aux auteurs d'une flore justement estimée et qu'elles résultent, pour la plupart, de ren- seignements fournis un peu légèrement par Letourneux et ac- ceptés avec trop de confiance. En réunissant toutes les données contenues dans les docu- ments et dans les ouvrages ci-dessus analysés, on arrive au chiffre assez élevé de 115 espèces faussement attribuées à la Tunisie ou n'y ayant pas été récemment retrouvées. En résumé, c'est d'abord avec l'Algérie que la flore tuni- sienne présente le plus d'affinités ; viennent ensuite, par ordre de décroissance, la région Tripolitano-Cyrénéenne (2), la partie occidentale du bassin méditerranéen, l'Italie, et en dernier lieu la contrée située à l'Orient de la Méditerranée ; si, au lieu de prendre pour base de ces affinités le nombre total des espèces communes, on ne considérait que les plantes les plus caractéristi- ques, l'Algérie occuperait encore le premier rang, mais après elle viendraient la zone orientale du bassin méditerranéen, puis la région Tripolitano-Cyrénéenne et l'Italie, et au dernier rang la partie occidentale du bassin méditerranéen ; — de tous les pays de l'Afrique septentrionale, la Tunisie est le plus pauvre en espèces autochtones; — enfin, la flore tunisienne possède 76 espèces ou variétés qui manquent à l'Algérie et au Maroc; 29 de ces espèces sont spéciales à la Régence, 34 sont dissémi- i. Le Centaurea glomerata Kral., PL Tun. exsicc. absque n° est le C. con- tracta Viv., et le Scrophularia ramosissima de la même collection n° 286 est le •S. canina L.; les Chlora perfoliala, Plathanthera montana, Pennisetum dicho- iomum, manquent en Tunisie, où ils sont remplacés par les C. imperfoliata L., P. bifolia Rich., P. elatnm Hochst. 2. En tenant compte du nombre d'espèces communes aux deux flores (591), comparé au chiflre total des espèces connues en Tripolitaine et en Cyrénaïque (636). Ed. Bonnet. — Géographie botanique de la Tunisie. 83 nées sur divers points du bassin méditerranéen et 13 ne se retrouvent qu'à l'extrémité orientale de ce même bassin. Bibliographie. — Afin d'être plus facilement compris du lecteur, j'ai désigné les plantes citées dans le précédent travail nous le nom spécifique le plus connu, sans me préoccuper des questions de nomen- clatures telles que priorité, correction orthographique et autres aux- quelles je me suis astreint dans la rédaction du Catalogue des plantes de Tunisie ; pour les renseignements bibliographiques, on voudra bien recourir à la Bibliography of the Barbary States ; Tunisia by Ashbee, 1889. — Tripoli and the Cyrenaica by Playfair, 1889. — Algeria by Playfair, 18S8. — Morocco by Playfair, 1S93, complétée par les divers travaux de la Mission d'exploration scientifique de la Tunisie, publiés par le Ministère de l'Instruction publique et par les ouvrages énumérés dans la liste suivante : t Ascherson et Schweinfurtk. — Illustrations de la Flore d'Egypte [Mém. In st. Egypt., II, 25). Baftandier. — Considérations sur les plantes réfugiées, rares, etc. {A. F. A. S., XXIII, 552). Battandier. — Notes sur quelques plantes récoltées en Algérie, et probablement adventices [Bull. Soc. bot., XLII, 289). Bérard. — La Méditerranée phénicienne [Ann. géogr., IV, 271). Bertè. — Flora hivernale dei dintorni délia citta di Tunisi. [Riv. liai. se. nat., XII, 21). Blanc. — Lettre sur quelques plantes de Tunisie [Bull. Soc. bol,, XXX, 245). Blanc. — Lettre sur Y Acacia gummifera de Tunisie [loc. cit., XXXIV, 117). Blanc. — Notes recueillies au cours de mes derniers voyages en Tunisie [loc. cit., XXXVI, 37). De la Blanchère. — De l'aménagement de l'eau dans l'Afrique an- cienne. Bocquillon- Limousin . — Les plantes utiles de la Tunisie [Le monde des plantes, 1895 ; ce travail contient de nombreuses erreurs). Bonnet. — Notes sur quelques plantes rares ou critiques de Tuni- sie [Joum. de Bot., VII et VIII). Bonnet. — Aperçu historique sur les plantes de la Tunisie [A, F. A. S., XXII, 507). Bonnet et Baratte. — Illustrations des espèces nouvelles, rares ou critiques de la Tunisie; Paris, 1895. Bonnet et Baratte. — Catalogue raisonné des plantes de la Tuni- sie ; Paris, 1896. 84 JOURNAL DE BOTANIQUE Bourde. — Rapport à M. Rouvier sur les cultures fruitières dans le centre de la Tunisie ; Tunis, 1893. Collignon. — La Tunisie [Bull. Soc. géogr. comm., IX, 255). Cosson. — Considérations générales sur la distribution des plantes en Tunisie (C. R. A. S., 25 février 1884.). Cosson. — Note sur Y Acacia gommifère de Tunisie [Bull. Soc. bot., XXXIV, 120). Cosson. — ■ Gramineae duae novae tunetanae (/oc. cit., XXXVI, 250). Deschiens. — Etude sur la Tunisie; Paris, 1881. Drude. ■ — ■ Manuel de Géographie botanique, trad. de G. Poirault (en cours de publication). Gain. — Mission de physiologie végétale en Algérie et en Tuni- sie (Nouv. Arck. Miss., VI, 399). Grisebach. — La végétation du Globe, trad. de Tchihatchef. Krasnow. — Steppes de la Russie méridionale (Afin, géogr., III, 290). Lafitle et Servonnel. — Le golfe de Gabès en 1888. Lefebvre. — Notice sur les forêts de la Tunisie ; Tunis, 18S9. Le Mesle. — Note sur la géologie de la Tunisie (Bull. Soc. géol., 1890). Letourneux. — Voyage botanique en Tunisie (Bull. Soc. bot., XXXIII, 541). Letourneux. — Voyage botanique à Tripoli de Barbarie (loc. cit., XXXVI, 91). Ross. — Sul Marrubium Aschersonii Magn. (Malpighia, V, 312). Schzveinfurth et Ascherson. — Primitiae florœ Marmaricae (Bull, herb. Boiss., I, 584). Sickenberger. — Reconnaissance le long de la côte égyptienne..., etc. (Bull. In st. Egypt., 1892). De Tchihatchef. — Etudes de géographie et d'histoire naturelle : le Sahara; Florence, 1892. Touiain. — Essai sur l'histoire de la colonisation dans l'Afrique du Nord (Bull. Écoles fr. d Athènes et de Rome, fasc. 72). Trabut. — Les zones botaniques de l'Algérie (A. F. A. S., XVII, 286). Verrier. — Comparaison du nord de l'Afrique avec la flore de nos départements méridionaux; Paris, 1891 (ce travail contient quelques erreurs) . Willkomm. — Statistik der Stand und Steppenvegetation der ibe- rischen Halbinsel (ap. Engler, Bot. Jahrb., XIX, 279). Boudier. — Note sur une nouvelle espèce de Prototremella Pat. 85 NOTE SUR UNE NOUVELLE ESPÈCE DE PROTOTREMELLA Pat. Par M. BOUDIER. Le genre Prototremel/a établi par M. Patouillard, Journ. de Bot., 1888, p. 267, pour des espèces rangées jusqu'alors dans le genre Corticium et certainement devant en être sépa- rées par leurs caractères anatomiques qui les font paraître intermédiaires entre ce genre et les Trémellinés dont elles ont la germination, ne contient que quelques espèces presque toutes de couleur rosée ou violacée, rangées depuis par Sac- cardo dans ses Corticium, section des Pachysterigma Bref., nom postérieur à celui de Prototremella et par conséquent ne pouvant être adopté. Je viens présenter ici une autre espèce de ce genre, remar- quable par sa couleur blanche et ses grandes spores irréguliè- rement fusiformes, rappelant comme forme et grandeur celles du Lepiota clypeolaria. Elle a été trouvée par notre collègue M. Hetier parmi des immondices de ville à Saint-Denis, près Paris, sur une vieille toile pourrie, sur laquelle elle formait des plaques ou taches blanchâtres un peu cendrées ou glauques étant humides, mais blanchissant par dessiccation. J'ai pensé devoir faire connaître cette espèce très curieuse par ses spores et sa couleur tout autre que la plupart des espèces décrites, le Pr. fugax (Brefeld, Untersuch., VIII, p. 6, Tab. I, fig. 3-4), qui seul est grisâtre, ayant des spores bien plus petites et de forme différente. Prototremella calospora Boud. — Effusa albida, cera- cea sed tenuis, sporis hyalinis magnis, irregulariter fusifor- mibus. Receptaculum membranaceum candicans, effusum, o mm. 5 cîrciter spissum, maculas plagasve 2-8 cm. latas irregulares et ad marginem vix byssoideas formans, hymenio ceraceo albo- pruinoso glaucescente. Basidia brevia extremitate filamentorum inflatâ formata, sterigmatibus quaternis ovoideis, dein conicis crassis posteàque elongatis, flexuosis, ad apicem plus minusve attenuatis et sporam unicam gerentibus. Sporae pro génère magnae, fusoideae sed saepè flexuosae, achroae, intus granulis 86 JOURNAL DE BOTANIQUE minutis numerosis et vacuolà unicâ aut 2-3 repletae, extremita- tibus acutiusculis, saepè germinationis initio 2-3 cornutae. Longit. 20-28 \l, latit. 5-8. Ad telam putridara in fimetosis dejectam reperit D. Hetier Saint-Denis propè Parisios Decembri 1895. Par sa couleur blanchâtre, ses spores et même par son ha- bitat, cette espèce se distingue bien et ne peut être rapprochée d'aucune des espèces décrites dans ce genre. Ses spores (Fig. IV) germent facilement et émettent alors sur les côtés La fig. I représente le Prototremella de grandeur naturelle, les fig. II et III sont au grossissement de 475 diamètres et les fig. IV de 820. un ou deux tubercules coniques qui les font paraître bifurquées ou plus ou moins cruciformes (Fig. IV a. a. a.). Ces prolon- gements s'atténuent à leur extrémité et donnent naissance à une spore secondaire exactement de même forme que la primitive (Fig. IV b.), mais un peu plus petite, et dans laquelle se rend tout le protoplasma de la première qui reste vide et attachée à elle pendant quelque temps. Les basides paraissent être for- mées par l'extrémité des filaments du réceptacle qui, épais de 5-8 \l et cloisonnés, se renflent à leur extrémité redressée en un capitule de 15-18 y. de large (Fig. II) pour former l'hyménium et donnent ensuite naissance à quatre stérigmates d'abord ovoïdes puis coniques (Fig. III a. a. a.) et enfin plus allongés Abbé Hue. — Lichens d'Aix-les-Bains. 87 et flexueux, très gros (Fig. III b. b. b.) remplis de protoplasma qui passe à son tour dans la spore se formant au sommet, d'abord en un petit bouton, qui s'allonge et grossit de plus en plus pour sa formation. Quand ces stérigmates ont acquis toute leur taille et même déjà avant, on peut observer une diminution de la baside qui alors n'a plus que 8-12 a d'épaisseur. Ces qua- tre stérigmates me paraissent représenter tout à fait une baside de Trémellinée dont les quatre divisions seraient entièrement libres et formeraient quatre basides monospores au lieu d'être soudées comme elles le sont dans cette dernière famille, et peu- vent être réellement considérées comme telle ; alors l'extrémité renflée des filaments hyménifères n'en serait que la base. La germination des spores produisant d'abord une spore secon- daire comme dans les Trémelles, donne le plus grand poids à cette manière de voir et me parait éloigner ce genre des Cor- ticium . Si l'on coupe la membrane formant ce Champignon on voit qu'elle est épaisse tout au plus d'un demi-millimètre et jaunâtre dans son intérieur. LICHENS D'AIX-LES-BAINS (Suite.) Par M. l'abbé HUE. 119. Lecanora Bischoffii (Hepp) Nyl. — Sur les roches calcaires et le mortier des murs, roches du Roi, boulevard et chemin des Côtes à Aix-les-Bains; pentes du Gigot; Hauiecombe. — var. immersa (Koerb.) Stizeub. Lich. helvet. p. 106; — Sur les roches calcaires, chemin des Côtes à Aix-les-Bains. 120. Lecanora Dubyanoides (Hepp) Stizenb. Lich. helvet. p. 108; Hepp Flecht. Europ. n° 323; Arn. exsicc. n° 993. — Sur les roches calcaires, roches du Roi et chemin des Côtes, en face du cimetière d'Aix-les-Bains. Thalle grisâtre, à peu près nul ; apothécies à marge d'abord très apparente et plus pâle que le disque, puis souvent effacée, larges de 0,3-6 et quelquefois de 1 millim., d'un brun foncé, paraissant rousses si on les humecte; épithécium roux; hypothécium incolore; perithécium renfermant quelques gonidies au moins vers sa base; paraphyses épaisses de 2-2 \l 2/10, non rameuses, articulées dans le haut à 2-3 arti- cles d'un diamètre de 4-7 p., et terminées par une plus grosse cellule 88 JOURNAL DE BOTANIQUE presque sphérique cle 5-8 \>. de diamètre; spores noirâtres, i-septées, souvent un peu resserrées à la cloison, mesurant 15-17 sur 5 ;j., quel- ques-unes parfois un peu plus larges dans la même apothécie, 16-17 sur 6-7 p. (il en est de même dans l'exsiccatadeM. Arnold); la gélatine hyméniale devient par l'iode bleue, puis d'un rouge vineux et enfin d'un bleu obscur après l'enlèvement de l'excès du réactif. 121. Lecanora lentigera Ach. — Sur la terre et les Mousses» roches du Roi à Aix-les-Bains et à la base du Revard au-dessus de Pugny. Bien fructifié. 122. Lecanora saxicola(Po11.) Ach. — Sur le micaschiste, roches du Roi, chemin des Côtes et propriété du docteur Vidal à Aix-les- Bains; à la base du Revard. — var.i versicolor (Pers.) Nyl. — Sur les roches calcaires, roches du Roi, roches Roland, chemin des Côtes à Aix-les-Bains; rocher Saint- Victor au Revard. Cette variété présente parfois un thalle et des apothécies brunies, les divisions extrêmes de la circonférence étant seules blanches pulvé- rulentes. — var. 2 Garovaglii (Koerb.) Nyl. — Sur les schistes, roches du Roi à Aix-les-Bains. 123. Lecanora circinata (Pers.) Ach. — Sur les roches calcaires, roches du Roi à Aix-les-Bains et pentes du Gigot, où parfois il incruste les Mousses. — f. farinosa; Squamaria circinata var. fari?wsa Anzi Symb. Lich. rarior. Bal. superior. p. 7. — Sur les roches calcaires, roches du Roi. — var. subcircinata Hue Lich. envir. Paris I, p. 175. — Sur les roches calcaires, roches du Roi et roches Roland à Aix-les-Bains ; Chantemerle; rocher Saint- Victor au Revard; près de l'abbaye de Hautecombe. Sur le micaschiste, chemin des Côtes à Aix-les-Bains. f. subfarinosa Nyl. apudLamy Catal. Lich. Mo?it-Dore p. 69. — Sur les roches calcaires, roches du Roi à Aix-les-Bains; pentes du Gigot. Cette forme est analogue à la forme farinosa Anzi, blanche comme elle, mais elle rougit par la potasse. 124. Lecanora dispersa (Pers.) Floerke. — Sur les roches cal- caires, roches du Roi, chemin des Côtes à Aix-les-Bains; à la base du Revard au-dessus de Pugny. 125. Lecanora crenulata (Dicks.) Nyl. — Sur les roches calcaires à la base du Revard. Abbé Hue. — Lichens ci' Aix-les-Bains. 89 126. Lecanora subfusca Ach. — Sur un Pommier près de la gare de Pugiiy ; sur un Noyer à Hautecombe. — var. 1 glabrata Nyl. — Sur un Orme, chemin des Côtes à Aix-les-Bains; sur un Châtaignier à Tresserve; sur un poteau, pentes du Gigot; sur un Prunier à Pugny et sur un Sapin au Revard. — var. 2 campestris Schser. — Sur le micaschiste et sur les murs des Vignes, chemin des Côtes à Aix-les-Bains; sur le schiste, roches du Roi. 127. Lecanora allophana Ach. — Sur les Noyers, roches du Roi à Aix-les-Bains; Mouxy, Pugny et Tresserve; sur un Peuplier et sur les Erables près des roches du Roi ; sur un Frêne à Hautecombe. 128. Lecanora rugosa (Pers.) Nyl. — Sur des Noyers, roches du Roi à Aix-les-Bains, Mouxy, pentes du Gigot ; sur un poteau, chemin des Côtes à Aix-les-Bains ; sur les Cerisiers et les Pommiers à Tresserve ; sur un Châtaignier à Hautecombe. 129. Lecanora intumescens Rebent. — Sur un Châtaignier à Hau- tecombe. 130. Lecanora chlarona (Ach.) Nyl. — Sur des Érables, des Noyers et des branches de Genévrier, roches du Roi à Aix-les-Bains; sur des Hêtres et des Pommiers à Pugny ; sur des Châtaigniers dans la montée du Revard ; sur des Chênes, près des roches Roland à Aix-les- Bains; sur un Sapin au Revard. — f. geographica (Mass.) Nyl. — Sur les Sapins des pentes du Revard. 131. Lecanora coilocarpa (Ach.) Nyl. — Sur des rameaux de Genévrier et de Prunus spinosa, roches du Roi à Aix-les-Bains. 132. Lecanora atrynea (Ach.) Nyl. — Sur le micaschiste, roches du Roi et sur le calcaire, chemin des Côtes à Aix-les-Bains ; chemin du Revard vers Pugny. 133. Lecanora albella (Pers.) Ach. — Sur un Pommier, colline de Tresserve; sur un Sapin au Revard. r 134. Lecanora angulosa Ach. — Sur des Noyers, des Erables et un faux Acacia près des roches du Roi ; sur un Pommier, propriété du docteur Vidal à Aix-les-Bains; sur des Bouleaux, au-dessus de Pugny. 135. Lecanora subcarnea Ach. — Sur les roches calcaires, pentes du Gigot. 136. Lecanora salevensis Mùll. Arg. in Flora 1872, p. 466. — Cet échantillon est assez conforme à la description de M. le docteur Wùller et à un exemplaire récolté par lui au mont Salève ; il n'en diffère 9o JOURNAL DE BOTANIQUE qu'en ce que les lignes hypothalliaes noires sont moins marquées. Le thalle cendré jaunit, puis rougit sous l'influence de la potasse; les apo- thécies très petites et très pruineuses laissent parfois apercevoir une marge propre et leur disque est insensible à l'action du chlorure de chaux; les spores arrondies aux deux extrémités mesurent 9- 11 sur 6-7 [x; l'iode rend la gélatine hyméniale bleue, puis d'un brun rougeâtre. 137. Lecanora varia Ach. — Sur des poteaux près des roches du Roi à Aix-les-Bains. 138. Lecanora effusa Pers., Arn. exsicc. 13S3. — Sur de vieux bois, roches du Roi à Aix-les-Bains. Les spores mesurent 10-11 sur 4-4 \l 1/2 et les spermaties courbées en arc, 10- 11 sur 2 p.. L'iode rend la gélatine hyméniale bleue, puis violette. 139. Lecanora metaboloides Nyl. — Sur de vieux bois à la base du Revard au-dessus de Pugny. Cet échantillon dont le thalle est entièrement noirci par un Cham- pignon me paraît appartenir à cette espèce. Les spores sont longues de 9- 11 et larges de 4 \l] les paraphyses sont agglutinées et la gélatine hyméniale par l'iode devient bleue puis brune. 140. Lecanora Hageni (Ach.) Nyl. — Sur les schistes, roches du Roi à Aix-les-Bains et pentes du Gigot. 141. Lecanora umbrina (Ehrh.) Nyl. — Sur le micaschiste, chemin du Revard au-dessus de Pugny. 142. Lecanora Sambuci (Pers.) Nyl. — Sur un poteau, chemin des Côtes à Aix-les-Bains. 143. Lecanora atra Ach. — Sur les roches calcaires, pentes du Gigot. 144. Lecanora tartarea Ach. — Sur les roches granitiques dans la montée du rocher Saint- Victor au Revard. Stérile. 145. Lecanora parella Ach. — Sur un Saule à Pugny; sur un Châtaignier, au pied du Revard; sur un Noyer à Hautecombe. 146. Lecanora cinerea (L.) Nyl. — Sur les roches granitiques au pied du Revard au-dessus de Pugny. 147. Lecanora calcarea f. 1 concreta (Floerke). — Roches cal- caires, roches du Roi et roches Roland à Aix-les-Bains; pentes du Gigot et rocher Saint- Victor au Revard. Dans les roches du Roi le thalle est parfois subeffiguré à la circon- férence. — f. 2 ochracea ; Aspicilia concreta var. viridula f. ochracea Abbé Hue. — Lichens d' Aix-les-Bains . 91 Krempelh. Lich. Bayr. p. 176. — Sur le micaschiste et les roches cal- caires, chemin des Côtes à Aix-les-Bains. Thalle à aréoles planes contigûes et ochracées; apothécies plus 'ou moins innées, à disque noir et nu, à marge blanche pulvérulente, d'abord crénelée puis entière; spores de formes variables, oblongues, mesurant 17-20 sur il -13, ellipsoïdes, 20-26 sur 15-20 ou sphériques ayant en dia- mètre 15-20 ii. L'iode bleuit la gélatine hyméniale, puis la rend d'un rouge vineux. — f . 3 coronata ; Aspicilia calcarea f. coronata Mass. Mem. p. 131. — Sur les roches calcaires, roches du Roi à Aix-les-Bains. — f . 4 opegraphoides ; Urceolaria opegraphoides DC. — Roches calcaires, roches du Roi à Aix-les-Bains. — var. 1 contorta (Floerke) Nyl. — Sur les roches calcaires, roches du Roi, roches Roland, propriété du docteur Vidal et chemin des Côtes à Aix-les-Bains ; pentes du Gigot et à la base du Revard au-dessus de Pugny. — var. 2 Hoffmanni Ach. — Sur le schiste et le micaschiste, roches du Roi, propriété du docteur Vidal et chemin des Côtes à Aix-les- Bains; sur les roches calcaires, roches du Roi et à la base du Re- vard. 148. Lecanora coarctata Ach. — Sur les roches calcaires, roches du Roi à Aix-les-Bains et pentes du Gigot. 149. Lecanora oligospora Nyl. in Bot. Not. 1S53 p. 162 (Collect. lichenolog. in Gall. merid. p. 14 in exempl. seorsim impresso) ; Aca- raspora glebosa Kœrb. Syst. Lich. Germ. (1855) p. 156. — Sur le schiste, roches du Roi à Aix-les-Bains. Thalle insensible à l'action de la potasse et du chlorure de chaux; épithécium d'un brun jaunâtre; hypothécium incolore; paraphyses épaisses de 2 [/., à peine renflées au sommet, ni articulées, ni rameuses; les thèques contiennent au plus de 30 à 40 spores longues de 9-13 et larges de 4 1/2-8 [/.; l'iode bleuit d'abord la gélatine hyméniale puis la brunit. 150. Lecanora glaucocarpa Ach. — Sur les roches calcaires à la base des roches du Roi à Aix-les-Bains. Stérile. — var. conspersa Nyl. apud Lamy Lich. Cauter. et Lourdes p. 61. — Sur les roches calcaires au col du Chat. 151. Lecanora fuscata (Schrad.) Nyl. — Sur le micaschiste, roches du Roi à Aix-les-Bains. 152. Lecanora ciNERACEANyl., YLueLich. Canisy p. 68. — Sur le micaschiste, roches du Roi à Aix-les-Bains. Dans la même localité, a été récoltée une forme de cette espèce à i ç2 JOURNAL DE BOTANIQUE thalle appauvri, presque nul, mais le bord de l'apothécie a la réaction rose par le chlorure de chaux, et les spores sont celles de l'espèce. 153. Lecanora admissa Nyl. — Sur le micaschiste, roches du Roi et chemin des Côtes à Aix-les-Bains. 154.. Lecanora pruinosa (Sm.) Nyl. — Sur les roches calcaires, roches du Roi à Aix-les-Bains; pentes du Gigot. Sur les murs des Vio-nes, chemin des Côtes à Aix-les-Bains, sur le mortier, les pierres calcaires et les cailloux roulés. Sur le schiste, roches du roi. Sur la mollasse à Hautecombe. — f. nuda Nyl. — Sur les roches calcaires, propriété du docteur Vidal et chemin des Côtes à Aix-les-Bains; Chantemerle, pentes du Gigot. Sur la mollasse, Mouxy, Tresserve et Hautecombe. 155. Lecanora simplex (Dav.) Nyl. — Sur le micaschiste et la mollasse schisteuse, roches du Roi à Aix-les-Bains. — f. strepsodina Nyl., Hue Lich. exot. p. 159. — Sur le micas- chiste, roches du Roi à Aix-les-Bains. Apothécies à marge plissée, quelquefois prolifère ; spores très nombreuses dans chaque thèque, longues de 4-6 et larges de 1 1/2-2 p.; gélatine hyméniale devenant par l'iode bleue, puis d'un rouge vineux. 156. Lecanora Erysibe Ach. — Sur les roches calcaires, roches du Roi à Aix-les-Bains. (A suivre.) C H R O N I QJJ E . Le Muséum d'Histoire naturelle vient de s'enrichir d'un don précieux dû à la libéralité de Mme Alph. Lavallée. Il s'agit de l'herbier de Desvaux, ancien directeur du Jardin botanique d'Angers, mort en 1856. Acquis à cette époque par M. Lavallée, il faisait partie des intéressantes collections réunies par celui-ci à Segrez; cet important herbier se compose de 200 paquets comprenant, dit-on, 4.0.000 espèces. M. E. Sickenberger, professeur à l'École de Médecine du Caire, est mort dernièrement à l'âge de soixante ans. M. Kusnetzoff a été nommé professeur de Botanique et directeur du Jardin botanique à l'Université de Jurjew (Dorpat). Le Gérant : Louis Mokot. Paris. — J. Mersch, imp., *<"*, Av. de Cliâtillon. ioe ANNÉE. N° 6. 16 MARS 1896. ^jw^wwwwwwwmwwwi JOURNAL DE BOTANIQUE LICHENS D'AIX-LES-BAINS Par M. l'abbè HUE. 157. Lecanora Harmandi Hue. — Sur les roches calcaires, roches du Roi à Aix-les-Bains. Thallus satis crassus (crass. 0,5 millim.), areolatus, areolis conti- guis, badiis, superficie vel concoloribus vel albescentibus vel etiara fere sorediosis praesentia apotheciorum nascentium, planis aut leviter convexis, hypothallo atro et fimbriato partira cinctis. Apothecia rufes- centia (latit. 0,4-5 millim.) leviter pruinosa, margine albo et pruinoso primum crenato dein fere integro circumdata ; epithecium amorphum summa apothecia fuscescentia tegens ; hypothecium incolor ; paraphy- ses (crass. 2 \l) apice parum incrassatae, articulatae sed non ramosae ; sporae 8-nae hyalinae, i-septatse, quavis extremitate obtusae, longit. 10- 13 et latit. 4-5 \l ; gelatina hymenialis iodo intense caerulescens. L'aspect de ce Lecanora est presque celui du Lecidea morio Schaer. ; le thalle est insensible à l'action de la potasse et du chlorure de chaux. Je n'ai pas pu en trouver les spermaties, mais il me parait appartenir au stirps du Lecanora Erysibe Ach., ou, d'après la classification de M. Mùller, à la section des Semi-lecania du genre Lecania, et se placer près du Lecanora olivacella Xyl., d'après la description de cet auteur. Le Callopisma genevense Mùll. Arg. in Flora 1872 p. 470, paraîtrait s'en rapprocher à cause de son thalle noirâtre, mais ce thalle est mince et dispersé, et les apothécies en sont tout à fait différentes. La figure des spores de ce L. Harmandi est celle du Biatora iuricensis Hepp Fléchi. Europ. n° 8. 158. Lecanora Nylanderiana (Mass.) Norrl., Stizenb. Lich. helvet. p. 119. — Sur les roches calcaires, roches du Roi à Aix-les- Bains. 159. Lecanora Koerberiana (Lahm) Stizenb. Lich. helvet. p. 119. — Sur un Peuplier près de la gare de Mouxy ; sur des Châtai- gniers, près de l'abbaye de Hautecombe. Apothécies d'un brun livide excluant à la fin le bord qui est blan- châtre ; spores au nombre de 8 dans les thèques, 3-septées obtuses aux deux extrémités et le plus souvent courbées, mesurant 15-16 sur 5-6 p.. 94 JOURNAL DE BOTANIQUE 160. Pertusaria coccodes (Ach.) Nyl. — Sur les Erables cham- pêtres, près des roches du Roi à Aix-les-Bains; sur un Châtaignier, près de l'abbaye de Hautecombe. Stérile. 161. Pertusaria scutellata Hue Lich. Canisy p. 41. — Sur des Noyers, roches du Roi à Aix-les-Bains, Chantemerle, pentes du Gigot et dans le haut de Pugny ; sur un Peuplier, roches du Roi et sur des Érables, chemin des Côtes à Aix-les-Bains ; sur des Châtaigniers, che- min du Revard au-dessus de Pugny et près de l'abbaye de Haute- combe. 162. Pertusaria leioplaca var. leucostoma Hepp ; P. leioplaca var. Juglandis Garov., Hue Lich. Cam'sy p. 43. — Sur un Noyer près de Grésy-sur-Aix. 163. Pertusaria Wulfenii DC. — Sur un Orme sur le bord du Sierroz, près de Saint-Simon. 164. Urceolaria scruposa Ach. — Sur les schistes micacés, roches du Roi à Aix-les-Bains. La medulle bleuit par l'iode dans cet échantillon, réaction qui n'est pas toujours constante dans cette espèce. — var. parasitica (Sommerf.) Nyl. Lich. Scand. p. 177. — Sur le thalle du Cladonia pyxidata Fr., à la base du Revard au-dessus de Pugny. Thalle manquant presque complètement, visible seulement autour des apothécies. 165. Urceolaria bryophila (Ehrh.) Nyl. — Sur la terre, les Mousses et le thalle du Cladonia pyxidata Fr., roches du Roi et ro- ches Roland à Aix-les-Bains, Chantemerle et au pied du Revard au- dessus de Pugny. 166. Lecidea exanthematica (Sm.) Nyl. — Sur les roches calcai- res, roches du Roi et chemin des Côtes à Aix-les-Bains, pentes du Gigot et du Revard. Spores 3-septées, assez variables pour les dimensions, 16-25 sur 5-6 p., 22-26 sur 8-9 p. et même 20 sur 8 \l. 167. Lecidea thelotremoides Nyl. Lich. Scand. p. 189 ; Paiel- laria gyalecioides Hepp Flecht. Europ. n° 639. — Sur les roches calcaires à la base du Revard au-dessus de Pugny. Spores 7-septées, atténuées aux deux extrémités, longues de 29-35 et larges de 5-7 jx. 168. Lecidea cupularis Ach. — Sur les roches calcaires et parfois sur les Mousses, roches du Roi à Aix-les-Bains. Abbé Hue. — Lichens d' Aix-les-Bains. 95 Spores 3-septées avec divisions longitudinales, mesurant 13-14 sur 7-8 p. 169. Lecidea lurida Ach. — Sur la terre, dans les fentes des roches calcaires, roches du Roi à Aix-les-Bains ; pentes du Gigot, à la base du Revard au-dessus de Pugny ; au-dessus du tunnel du chemin de fer sur le bord du lac du Bourget à Brison-Saint-Innocent. — f. pallescens Th. Fr. Lichenogr. Scand. p. 414. — Sur les ro- ches calcaires, roches du Roi à Aix-les-Bains. 170. Lecidea decolorans Floerke. — Sur la terre, sommet du Revard. 171. Lecidea fuliginea Ach. — Sur de vieux bois au Revard. 172. Lecidea subduplex Nyl. — Sur un jeune Noyer, près des roches du Roi à Aix-les-Bains. Thalle et apothécies *obscurcies par un Champignon ; spores pour la plupart i-septées, longues de 14-17 et larges de 4-5 y. ; gélatine hy- méniale bleuissant par l'iode, puis devenant rouge vineux, le sommet des thèques demeurant bleu. 173. Lecidea Metzelerii (Koerb.) Rich. Catal. Lich. des Deux- Sèvres p. 3S. — Sur les roches calcaires, roches du Roi à Aix-les- Bains. Thalle endolithique ; apothécies plus ou moins enfoncées dans la pierre, à disque noirâtre, et si on l'humecte d'un pourpre noir, planes et marginées ; épithécium d'un brun clair ; périthécium d'un brun plus foncé, se prolongeant sous l'hypothécium qui est incolore ; paraphyses épaisses de 2-2 u 1/2, articulées, ni rameuses ni épaissies au sommet ; spores simples contenant une goutte d'huile, longues de 20-24 et larges de 9-1 1 p.; gélatine hyméniale devenant par l'iode légèrement bleue, puis d'un rouge vineux intense. 174. Lecanora calcivora (Ehrh.) Nyl. ; Lecidellaimmersa Koerb. Parerg. p. 215; Arn. exsicc. 360 a, b; Hepp Flecht. Europ. n° 240. — Sur les roches calcaires, roches du Roi et propriété du doc- teur Vidal à Aix-les-Bains ; à la base du Revard et sur les bords du Sierroz à Saint-Simon. Thalle endolithique, indiqué par une tache blanche ou blanchâtre ; apothécies enfoncées dans la pierre, rarement en parties émergeantes, brunes à disque nu ou couvert d'une pruine blanche, à bord mince et à la fin souvent effacé ; épithécium d'un brun jaunâtre ; périthécium et hypothécium d'un brun plus ou moins foncé et même parfois noirâtre ; hyménium blanc ou plus rarement bruni ; paraphyses épaisses de 1 1/2- 1 (j. 3/4, articulées, ni renllées au sommet ni rameuses ; spores ellip- 96 JOURNAL DE BOTANIQUE soldes, longues de 13-15 et larges de 6-7 et même 8 p., quelquefois arrondies et d'un diamètre de S \i. ; gélatine hyméniale bleue, puis d'un rouge vineux. — var. flavescens; L. immersa\ax : flavescens Mûll. Arg., d'après un échantillon récolté par cet auteur au mont Salère ; Aspicilia flaves- cens Anzi. — Roches calcaires, au pied du Revard au-dessus de Pugny. 175. Lecidea chondrodes (Mass.) Malbr. Catal. Lich. Normand. (1870) p. 206, Rich. Catal. Lich. Deux-Sèvres (1877) p. 39, Sti- zenb. Lich. helvet. p. 150, Hue Lich. envir. Paris I, p. 181. — Sur les roches calcaires, roches du Roi à Aix-les-Bains. Ce Lecidea est rare dans cette partie de la Savoie que nous avons explorée, tandis que l'espèce précédente y est commune. M. le docteur Arnold Tirol IX p. 28, indique l'hypothécium incolore, tandis que dans ses deux exsiccatas, 196 a b, il est bruni et presque aussi foncé que dans le L. calcivora Nyl. Je dois dire cependant que je l'ai vu incolore dans les échantillons récoltés en Belgique par M. Tonglet. Dans ceux de la Savoie, il est d'un brun clair, pendant que le périthé- cium est plus foncé. Les spores ont 15-17 sur 7-8 y.. Les caractères qui distinguent cette espèce de la précédente en dehors de la coloration de l'hypothécium et du périthécium, sont la coloration de la tache thalline, qui est plus foncée, et les apothécies, qui sont toujours nues, souvent plus larges et jamais immergées dans la pierre. 176. Lecidea atrofusca (Flot.) Nyl. — Sur les Mousses, dans la propriété du docteur Vidal à Aix-les-Baius, à Chantemerle et à la base du Revard. 177. Lecidea fusca Borr. ; Biatora fusca Hepp Flech. Etirop. n° 11, Stizenb. Lich. helvet. p. 153. — Sur les Mousses, dans la pro- priété du docteur Vidal à Aix-les-Bains. Les spores sont simples ou i-septées et mesurent 13-15 sur 5-6 u. ; la gélatine hyméniale devient bleue par l'iode, puis rouge vineux ; les paraphyses sont plus faciles à séparer que dans l'espèce précédente, et les grains violets y sont moins nombreux ou manquent. 178. Lecidea fuscorubens Nyl. Lich. Scand. p. 199; Th. Fr. Lichenogr . sàand. p. 440. — Sur les roches calcaires, roches du Roi, roches Roland, propriété du docteur Vidal et mur d'un jardin en face du Splendid-Hôtel à Aix-les-Bains ; Brison-Saint-Innocent ; col du Chat. Le thalle est blanchâtre, grisâtre, très mince ou nul ; le disque des apothécies varie du roux au brun foncé, presque noir ; l'épithécium est ou roux clair ou roux foncé ; l'hypothécium brun foncé ; les spores Abbé Hue. — Lichens d' Aix-les-Bains. 97 ont 9-13 sur 5-6 jx; la gélatine hyméniale devient bleue par l'iode, puis rouge vineux. 179. Lecidea ochracea f. fallax Stizenb. Lich. helvet. p. 152; L. fallax Koerb. — Sur les roches calcaires, chemin des Côtes à Aix- les-Bains. Spores simples, longues de 9-1 1 sur 5-6 p.; gélatine hyméniale de- venant bleue par l'iode, puis rouge vineux. 180. Lecidea cyrtella Ach. — Sur de jeunes Trembles près du rocher Saint-Victor, au Revard. 181. Lecidea sabuletorum Floerke. — Sur les Mousses des ro- chers, roches du Roi à Aix-les-Bains et à Chantemerle; d'un Peuplier sur les bords du Sierroz, près de Saint-Simon. Spores 3-5-7 septées, longues de 26-30 et larges de 6-8 jj.; gélatine hyméniale bleuissant par l'iode, puis obscurcie. 1S2. Lecidea Nvegelii (Hepp) Stizenb. Lich. helvet. p. 161. — Sur les Ormes, Noyers, Genévriers et Erables soutenant les Vignes près des roches du Roi à Aix-les-Bains; sur les Sapins, dans les pentes du Revard. 183. Lecidea luteola Ach. — Sur des Peupliers à Pugny, Bri- son-Saint-Innocent et Saint-Simon sur les bords du Sierroz. 184. Lecidea stenospora (Hepp) Nyl. — Sur des poteaux en Chêne, près des roches du Roi à Aix-les-Bains. Thalle cendré, granuleux, un peu lépreux; apothécies d'un brun noirâtre; épithécium non granuleux, noirâtre ainsi que le périthécium, et devenant tous deux violets par la potasse; spores 1-3 septées, lon- gues de 16-22 et larges de 2 p.; gélatine hyméniale bleuissant par l'iode, puis devenant d'un violet obscur. 185. Lecidea pelidna Ach., Hue Lich. Canisy. p. 77. — Sur le micaschiste, roches du Roi et propriété du docteur Vidal à Aix-les- Bains. 186. Lecidea decipiens Ach. — Sur la terre dans les roches du Roi et au pied du Revard. — var. albomarginata Mùll. Arg. Lichenolog. Beitr. n° 247. — Sur la terre dans les roches du Roi à Aix-les-Bains. 187. Lecidea candida Ach. — Sur les roches calcaires près du tunnel du chemin de fer après Brison-Saint-Innocent. Thalle et apothécies couverts d'une épaisse pruine blanche; épithé- cium et bord du périthécium noirâtres ; hypothécium roux ; paraphyses faciles à séparer et légèrement renflées vers le sommet; spores i-sep- 98 JOURNAL DE BOTANIQUE n'es, peu nombreuses et mal formées; gélatine hyméniale bleue par l'iode, puis d'un rouge vineux. iSS. Lecidea vesicularis Ach. — Sur la terre, roches du Roi et chemin des Côtes à Aix-les-Bains. 189. Lecidea parasema Ach. — Sur des Noyers et des Charmes, propriété du docteur Vidal ; sur des Ormes, boulevard des Côtes à Aix- les-Bains; sur des branches de Hêtre, roches du Roi; sur des Chênes, roches Roland; sur des Châtaigniers, Mouxy, Pugny et Brison-Saint- Innocent ; sur des Peupliers, mêmes localités et chemin des Côtes à Aix-les-Bains ; sur des Cerisiers et des Noyers, Tresserve; sur des Sapins au Revard : sur des Frênes, près de l'abbaye de Hautecombe. — f. flavens Nyl. — Sur des Châtaigniers à Hautecombe. — var. el^eochroma Ach. — Sur des Chênes, propriété du doc- teur Vidal et sur des palissades, chemin des Côtes à Aix-les-Bains; sur des Trembles et des Sapins, pentes du Revard. et près de la chapelle Saint- Victor. (A suivre.) -••O-O-OO'*- SUR UECTOCARPUS VIRESCENS THURET ET SES DEUX SORTES DE SPORANGES PLURILOCULAIRIÎS Par M. Camille SAUVAGEAU. Thuret a distribué sous ce nom, que M. Flahault (1) puis MM. Holmes et Batters (2) ont adopté dans les listes d'Algues qu'ils ont publiées récemment, une espèce découverte par lui à Belle-Ile-en-Mer, en août 1851, mais dont il n'a jamais donné la description. L'aspect soyeux de cette plante, la couleur verte qu'elle prend ordinairement en séchant, la forme de ses sporanges plu- riloculaires la font aisément reconnaître. Elle se trouve en An- gleterre et n'est pas rare sur les côtes de France. Je l'ai récoltée moi-même à Biarritz, à Guéthary, et sur plusieurs points de la côte nord de l'Espagne. Certains échantillons de l'Adriatique, que Hauck a distribués sous le nom àEclocarpus Saudrùmtts, semblent aussi se rapporter à cette espèce. Dans les localités que j'ai visitées, c'est l'une des espèces 1 . Flahault, Herborisations algologiques d'automne au Croisic {Loire-Infé- rieure). (Bulletin de la Société botanique de France, t. XXXV, 1888, p. ,;S2.) 2. Holmes et Batters, A Revised List of t/ie Britisk Marine Algie. (Annals of Botany, t. VI, 1890, p. 79.) C. Sauvagead. — Sur /'Ectocarpus virescens Thuret. 99 & Ectocarpus les plus fréquentes ; on la trouve depuis les pre- mières flaques abandonnées par la marée, en compagnie de ME. fiilvescens , jusque dans la zone profonde sur les Himan- thalia lorea et Laminaria Cloustoni. Toutefois, à Guéthary, où j'ai eu plus de temps pour le suivre, c'est dans les zones supé- rieure et moyenne qu'il était le plus abondant et atteignait la plus grande taille (jusqu'à un décimètre) (1). Il est indifférent à la nature du substratum, et je l'ai recueilli sur les pierres, les Melobesia des trous à Oursins, les coquilles de Patelles, les feuilles de Zostera marina, les Ulva, Enteromorpha, Codmm, Laminaria, Saccorhiza, Padina, Himanthalia , Fucus, Cysio- sira, Gigartina. Les touffes qui croissent sur les pierres et les Corallines, ou isolées sur d'autres Algues, sont assez faciles à reconnaître ; elles sont dressées, d'un brun jaunâtre peu foncé, soyeuses, partent d'un pied étroit et s'étalent ensuite rapide- ment ; l'extrémité libre de la touffe est largement arrondie. 1 . — Caractères généraux. La figure 1, qui donne une vue d'ensemble d'un fragment de ME. virescens, est la reproduction d'un dessin de Riocreux, exécuté à Belle-Ile en 1851, d'après le type original de l'espèce. La plante, très abondamment ramifiée, donne souvent très net- tement l'aspect d'axes et de rameaux; d'autres fois, une branche prend le même diamètre que celle sur laquelle elle est née, comme dans une fausse dichotomie. Les cellules sont cylindri- ques ou légèrement doliiformes; les plus larges, dans les parties âgées, atteignent 50 ;j., et leur hauteur est 2-3 fois ou même 4 fois plus grande. Les chromatophores des cellules adultes sont de petits disques; mais dans les parties les plus jeunes, et souvent aussi dans les poils, ils sont allongés en très courts rubans irréguliers ou à contours sinueux ou très légèrement ramifiés (fig. 2, B et C). Ce n'est que peu à peu qu'ils devien- nent discoïdes. C'est là un fait que j'ai déjà indiqué chez ME. pu- sillus (2) et que j'ai retrouvé depuis chez différentes espèces pourvues de chromatophores en disques. li Les plus grands exemplaires que j'ai vus proviennent de Saint-Vaast-la- Hougue et mesurent 15-20 centim. de hauteur. 2. C. Sauvageau, Note sur /'Ectocarpus pusillus Griffiths. (Journal de Bo- tanique, t. IX, 1895.) IOO JOURNAL DE BOTANIQUE Les rameaux forment généralement un angle aigu avec Taxe, de sorte que dans les parties supérieures, où ils sont nombreux, la plante devient très touffue. Tous sont terminés par un poil Fig. i. — Ectocarpus virescens. Fragment pour montrer le port général de la plante; d'après un dessin de Riocreux (gr. 56). plus ou moins longuement atténué, terminé en pointe arrondie, souvent tronqué, qui n'est pas complètement incolore, mais pré- sente de rares chromatophores. La longueur des poils est très C. Sauvageau. — Sur /'Ectocarpus virescens Tkuret. 101 variable suivant les individus ; sur des exemplaires croissant sur Fig. 2. — Ectocarpus virescens à petites logettes. — A, une branche montrant le dévelop- pement successif des sporanges; le rameau qui les porte est encore en train de se diviser à la base (gr. 200). — B et C, fragments pour montrer la forme des chromatopliores dans les 'parties jeunes et dans les parties adultes (gr. 286). — D, bouture après deux jours en goutte suspendue ; E, F, boutures après 7 jours (gr. 200). — G, sporange sur le point de se vider.— H, zoopores en mouvement et zoopores fixées.— J, germinations sur le bord de la goutte su^peudue après 7 jours; et K après le même temps, dans l'intérieur de la goutte (gr. 286). 102 JOURNAL DE BOTANIQUE une Patelle, je les ai même vus faire presque complètement défaut; alors, les rameaux sont plus courts, terminés plus rapi- dement, et la plante paraît plus fortement colorée dans son en- semble. A la base de chaque rameau encore jeune est une zone d'accroissement (fig. 2, A)\ les cellules terminales, premières for- mées, s'allongent et cons- tituent le poil; celles si- tuées directement au-des- sus de la zone d'accrois- sement produisent de très bonne heure , et unila- téralement, une protubé- rance qui deviendra soit un rameau, soit un spo- range, de sorte que, très généralement, les sporan- ges se succèdent par ordre de taille et d'âge de haut en bas sur un même ra- meau, et sont très proches l'un de l'autre, cantonnés dans l'angle formé par le rameau sur l'axe. Fré- quemment la cellule infé- rieure du rameau cesse de se cloisonner après avoir ainsi produit quelques cel- Fig. 3. - Ectocirpus virescens à petites logettes iujes fertiles; c'est ce que sur le Codinm. — A, les rameaux ont terminé leur cloisonnement basilaire; la place occupée l'on VOÎt SUr la figure 3 A. autrefois par les sporanges est très nettement indi- v 111 quée (gr. 120). — h. un sporange isolé (gr. 200). ou aucune cellule ne se cloisonne. La cellule mère du rameau, se cloisonnant dans une seule direction, reste insé- rée sur Taxe. Parfois, son cloisonnement dure plus longtemps, mais il est remarquable que, dans ce cas, les quelques cellules situées au-dessous des cellules différenciées en poils sont seules C. Sauvageau. — Sur /'Ectocarpus virescens Tkuret. 103 fertiles, tandis que celles formées ultérieurement restent sté- riles, et leur allongement a pour effet d'éloigner de l'axe les sporanges et les rameaux secondaires. Cette disposition régu- lière est cependant troublée çà et là, car les cellules adultes conservent un contenu abondant et peuvent devenir tardive- ment fertiles ; aussi trouve- t-on également des rameaux jeunes ou des sporanges dispersés; elles peuvent en outre devenir le siège d'un cloisonnement intercalaire peu important, mais cepen- dant très net. 2. — Rhizines et fila- ments RAMPANTS. Les cellules inférieures des filaments peuvent émet- tre à leur base des rhizines, parfois adhérentes à l'axe, d'autres fois divariquées, qui rampent ensuite sur le substratum; souvent, elles naissent de préférence au point d'attache d'un rameau sur l'axe. Particulièrement dans leur partie rampante, elles sont pourvues de chro- matophores identiques à ceux des filaments dressés. Elles sont sinueuses, plus ou moins ramifiées, à cejlu- les irrégulièrement cylin- driques ou légèrement doliiformes (fig. 4) d'environ 10 1* de largeur et 3-10 fois plus longues que larges. Sur les individus qui croissent sur les pierres ou sur un substratum solide, elles sont souvent recouvertes de minuscules corps étrangers plus ou moins dispersés, adhérents à la surface comme si celle-ci était recouverte d'un léger enduit gélatineux, parfois assez Fig. 4. — Ectocarpus virescens à petites logettes rampant sur les pierres; thalle rampant qui donnera naissance à de nombreux filaments dressés sn a (gr. 67). io4 JOURNAL DE BOTANIQUE abondants pour rendre les cloisons transversales difficiles à voir (i). Sur les rhizines descendantes, et surtout sur celles transfor- mées en filaments rampants, naissent en des points quelconques des filaments dressés ; aussi en résulte-t-il, sur les plantes adultes, un enchevêtrement difficile à débrouiller. La figure 4 montre des rhizoïdes provenant de deux individus; on a marqué de la lettre a les ébauches des fila- ments dresses , souvent reconnaissables dès le début, en particulier sur les exemplaires rampants sur le sable, à ce que ces ébauches sont plus pro- pres, dépourvues de pous- sières accolées aux fila- ments rampants. Parfois (fig\ 5), les filaments ram- pants se différencient plus nettement comme porteurs de filaments dressés, ceux-ci étant très rapprochés les uns des autres. En aucun cas je ne les ai vus porter des sporanges. Sur les exemplaires à Fig. 5. Ectocarpus vircscens à petites logettes snoranp-eç \ crrandes In rampant sur les pierres; portion d'un thalle ram- ^purdllgCS à. glandes ÎO- pant jeune portant de nombreux filaments dressés O'etteS dont 1 Sera QUeS- (gr-<7)- *". ', 1 • , tion plus loin, les zoo- spores, lourdes et peu mobiles, tombent souvent à l'aisselle d'un rameau et y germent ; les rhizoïdes ont alors bien plus nette- ment encore le caractère de stolons ; ils s'enroulent autour des branches de la plante mère, passent de l'une à l'autre, se croi- sent entre elles, portent çà et là des filaments dressés, à tel point qu'il devient difficile de reconnaître ce qui appartient à l'une ou à l'autre plante. ^ i. Cette légère modification est probablement utilisée par la plante pour sa fixation au substratum. C. Sauvageau. — Sur /'Ectocarpus virescens Thuret. 105 Enfin, aux rochers de la Goureppe, près de Biarritz, j1ai trouvé plusieurs individus deCodium tomentosum dont le sommet des digitations était garni sur quelques centimètres de nom- breuses petites touffes d' E. virescens d'environ un centimètre de longueur. Le substra- tum ne présentant pas de résistance à la pénétra- tion des parties inférieu- res, celles-ci prennent un accroissement inusité et, à l'inverse de ce qui a été dit précédemment, elles sont toujours très propres , transparentes (fig. 6). Vers les points où les touffes émero-ent o du Codium, les filaments sont tellement garnis de rhizines enchevêtrées qu'il est bon de choisir les plus jeunes pour les étudier. Au début de leur course, ces rhizines (à cellules de 6-10 u-, et de longueur 7-10 fois plus grande) sont générale- ment très rapprochées l'une de l'autre ou même exactement appliquées contre le filament. Sou- vent celui-ci diminue ra- pidement de largeur dans sa partie profonde, prend peu à peu le diamètre des rhizines et ne s'en laisse pas dis- tinguer au premier coup d'œil. En le suivant, on le voit s'in- sérer sur un filament irrégutier, plus large (13-17 jx), plus riche en chromatophores, ramifié, qui circule dans l'épaisseur du Codium et peut produire d'autres branches qui se dirigent directement vers la périphérie du Codium pour y devenir des Fig. 6. — Ectocarpus virescens à petites logettes du Codium, montrant les parties profondes qui circu- lent dans le thalle hospitalier (gr. 67). io6 JOURNAL DE BOTANIQUE filaments dressés ; il peut aussi diminuer de diamètre et devenir en ce point tout à fait semblables aux rhizines. Ces filaments larges, profonds, ne sont d'ailleurs pas des organes spéciaux. Tandis, en effet, que la plupart des rhizines se terminent simple- ment dans le tissu du Codiîim sans changer de caractères, on en suit de plus longues qui se transforment en des filaments rampants larges, et d'autres qui, après s'être enfoncés assee profondément, se relèvent suivant un trajet plus ou moins sinueux et se transforment en filaments dressés. Les très jeunes filaments dressés primaires, qu'ils soient insérés directement sur les filaments qui rampent sur un substra- tum résistant, ou qu'ils apparaissent à la périphérie du Codium> ne se comportent pas tout à fait dans leur cloisonnement comme il a été dit à propos des rameaux sporangifères. Les premières cellules qui constituent leur ébauche sont toutes semblables entre elles (fig. 4 a) ; plus tard l'une d'elles devient active et le siège d'un accroissement trichothallique important; cependant, il n'y a pas plus que précédemment formation de vrai poil. 3. — Boutures. On a vu que les rhizoïdes jouent un rôle important dans la vie de YE. virescens. J'ai observé leur production dans le cas particulier de la segmentation artificielle du thalle en boutures. Pour étudier les zoospores et leur germination, j'ai coupé de petits rameaux porteurs de sporanges, et je les ai disposés en gouttes suspendues, en cellules Van Tieghem. Les cultures ont duré, les unes deux jours, les autres du 14 au 21 août. Dans les deux cas, les blessures du filament se sont toutes cicatrisées et ont poussé des rhizines en voie très active d'allongement à la fin de l'expérience (fig. 2, D, E, F, et fig. 7, G). Le phéno- mène se passe de la manière suivante : La dernière ou l'avant - dernière cellule intacte accumule la plus grande partie de son contenu contre la paroi transversale inférieure; celle-ci ne tarde pas à se bomber vers le bas ; en même temps, et suivant une longueur variable, la membrane de cette cellule proliférante se divise en deux feuillets, l'un qui reste la paroi de l'ancienne cel- lule, l'autre, interne, qui sera la paroi de l'amorce delà nouvelle formation. Celle-ci sera donc toujours de plus faible diamètre que la cellule mère. La protubérance s'allonge rapidement en C. Sauvageau. — Sur /'Ectocarpus virescens Thuret. 107 rhizoïcle simple ou ramifiée ; si elle provient de l'avant-dernière cellule intacte, elle devra traverser la paroi de la dernière. Si la section a été faite au-dessous d'une cellule portant un rameau (fig. 2, /?), il est fréquent que Taxe et le rameau poussent l'un et l'autre un rhizoïde, et les rhizoïdes croissent juxtaposés dans la cellule sous-jacente. Le fait de sectionner un filament de X Ectocarpus est un excitant manifeste de la formation des rhi- zoïdes, car, pendant la culture en cellule, et en des points éloi- gnés de la section, les rameaux se prolongent souvent, à leur point d'insertion, en rhizoïde externe. Si une cellule a été meurtrie pendant la dissection, la cellure située au-dessus s'allonge en rhizoïde par le procédé indiqué. J'ai vu ainsi un filament, tronqué aux deux bouts, se prolonger à chaque extrémité, de la même façon et en direction opposée. Tandis que les sporanges sont normalement cylindriques et sessiles, ceux à l'état d'ébauche au moment de la mise en culture, s'ac- croissent parfois différemment : ils sont portés par un pédicelle de 2 ou 3 cellules, et leur forme est plus ovoïde que cylindrique, ce pédicelle semblant formé par le retour à l'état végétif de la partie inférieure du futur sporange ; certaines de ces ébauches, dont l'apparence annonçait un sporange, deviennent en leur entier un filament végétatif. Des fragments d'un millimètre de longueur se sont trans- formés en boutures. Ces expériences ayant été faites dans un but différent, je n'ai pas pu en poursuivre toutes les consé- quences, mais il sera intéressant et facile de savoir quel est le nombre minimum de cellules nécessaires pour produire une bouture ; comment celle-ci se comporte suivant qu'elle renferme une zone d'accroissement ou qu'elle est presque réduite à un poil, et enfin si le sommet des rhizoïdes endogènes perfore la membrane transversale de la cellule sous-jacente par pres- sion ou par une partielle dissolution. Ce sont là des obser- vations que je compte poursuivre à la prochaine occasion. (A suivre.) io8 JOURNAL DE BOTANIQUE LES PROPOSITIONS VIENNOISES DE NOMENCLATURE COMMENTÉES Par M. ROSCOE POUND. (Traduction de M. Otto Kuntze.) On trouve dans « The American Naturalist » de décembre 1895 et jan" vier i8g6, section de Botanique rédigée par le professeur C. E. Bessey, une traduction de la déclaration de la Commission internationale élue au Congrès de Gênes pour étudier la question de la nomenclature botanique, ou plutôt seulement la 4e thèse berlinoise (= index inhonestans), avec les six propositions faites à Vienne par MM. Ascherson et Engler. (Voir Oes- terreichische botanische Zeitschrift, 1875, pp. 27-35.) Cette traduction a été faite conformément au désir de MM. Ascherson et Engler. Quoique leurs propositions n'aient pas été acceptées à Vienne, on s'en est servi néanmoins en Amérique pour protester contre les « Rochester Rules », et M. Roscoe Pound, de l'Université de Nebraska, a saisi l'occasion de join- dre à la traduction des commentaires qui ont une valeur internationale et qui offrent quelques arguments pour la réforme de la nomenclature, de sorte que j'en présente aux lecteurs français une traduction au bas de laquelle je n'ajouterai qu'une note. — Otto Kuntze. La déclaration est aussi intéressante parce qu'elle montre que la Commission élue par le Congrès génois est en réalité réduite à MM. Ascherson et Engler (1). M. Pound commente comme il suit cette question de MM. Ascherson et Engler : « De quel droit Kuntze peut-il reprocher aux botanistes de Kew la violation des Lois (Code parisien de 1867), alors que ceux-ci ne les ont jamais admises? » MM. Ascherson et Engler défigurent dans ce passage de leur article comme dans plusieurs autres l'attitude de Kuntze. Ce que le D1' Kuntze reproche aux botanistes de Kew, c'est leur persistance à suivre leurs inclinations personnelles et à refuser de se regarder comme liés par quelques règles ; mais il ne leur reproche pas de violer le Code pari- sien après y avoir adhéré. Il compare leur obstination à celle du peuple 1. Le reste de la Commission de nomenclature aurait été réduit à néant, en 1894, à Vienne, lors de l'assemblée des naturalistes, s'il n'y eût eu promesse de réunir un « Congrès de nomenclature » à Berlin en 1895, Congrès dont il ne fut plus jamais question. Cette Commission de nomenclature, avec ce qui en restait à Berlin, est donc morte. Vive une autre à établir par la Société botanique de France, la mère du Code parisien de 1867 ! Mais pour amender le Code parisien en 1900, il faut trois ou quatre ans de préparation internationale, de sorte qu'on ne doit pas perdre de temps. Un Congrès en 1900 pour établir une nomenclature internationale sans la préparation nécessaire ne serait qu'une comédie et aurait des résultats encore plus fâcheux que le Congrès de Gènes. — O. Ktze. Roscoe Pound. — Les propositions viennoises de nomenclature. 109 anglais, qui persiste à mesurer par yards, pieds et pouces, quand tous les autres peuples ont adopté un système international et ra- tionnel. Dans un numéro suivant de V Oesterreichische botanische Zeit- schrift (1895, pp. 181- 186), le Dr Kuntze répond assez longuement à l'article de MM. Ascherson et Engler. Une partie considérable de la réponse contient des personnalités. Ce n'est pas sans provocation, car ces Messieurs, dans plusieurs passages de leur article, avaient affreuse- ment dénaturé sa pensée, par exemple relativement à sa proposition de prescription centenaire et à sa comparaison des changements cor- respondant à 1737 et 1753, — comme on peut le voir aisément en jetant un coup d'œil sur sa Revisio generum plantarum III1. A la vérité, ils reconnaissent implicitement l'injustice de leurs accusations à l'égard de l'exposition des changements de noms nécessités par le choix de 1753, quand, quelques paragraphes plus loin, ils discutent leur propo- sition de prescription cinquantenaire. Le correspondant anonyme du Journal of Botany que peinait tant l'amertume qu'il supposait prédo- miner en Amérique, est respectueusement renvoyé aux pages citées de XOesterr. botan. Zeitschrift pour y voir un exemple de l'état de l'opinion dans d'autres pays. Les extraits suivants donneront une idée de la réponse du D1' Kuntze. Il disait des six propositions de MM. Ascherson et Engler : « Les nos 1 à 4 ne sont pas nouveaux; le n° 5 est un principium inhonestans et le n° 6 un complément au n° 5. Le principe nouveau est une proposition de prescription avec effet rétroactif. J'avais proposé antérieurement une prescription de cent ans, mais seulement pour des noms à faire revivre, vieux noms qui ne concernaient presque exclusivement que des cas douteux restés sans solution, de sorte que ma proposition, en élimi- nant ces cas douteux, donnait plus de stabilité à la nomenclature. Avec la proposition de MM. Ascherson et Engler, au contraire, il y aurait violation du droit acquis : violatis juris quéesiti. Ces Messieurs, il est vrai, dans leur dernier article, ne reconnaissent plus ce droit, pas plus que celui du légitimisme politique. Ils rejettent aussi maintenant le droit de priorité et jamais leurs propositions n'ont été conformes au Code parisien. On doit involontairement se demander s'il n'y a plus du tout de droit reconnu par MM. Ascherson et Engler en nomenclature. Je ne puis, avec la meilleure volonté du monde, trouver la moindre parcelle de terrain du droit. » « Le Code parisien, dit-il plus loin, vaut mieux, à mon avis, que les propositions et les principes déviants suggérés par MM. Ascherson, Engler et Pfitzer et qu'ils ne suivent eux-mêmes qu'en partie. En sup- posant que ces principes soient appliqués avec honnêteté et consé- no JOURNAL DE BOTANIQUE quence, il en résultera beaucoup plus de changements de noms et de complications qu'avec le Code parisien. » Puisque MM. Ascherson et Englcr se sont donné de la peine à exposer ce qu'ils croient être des erreurs fondamentales, on peut bien faire remarquer qu'ils s'appuient aussi sur une erreur fondamentale. Toute leur argumentation est basée sur la notion qu'il existe une nomenclature courante. C'est bien cette notion, en effet, qui, pour une large part, fait naître l'opposition à toute tentative systématique pour mettre de l'ordre dans la nomenclature. Quand unsystématicien se met à arranger la nomenclature de son groupe spécial, la nomenclature courante ne le trouble pas du tout. Il s'y emploie avec ardeur, parfois même en accord avec des règles et des principes. Mais s'il étend ses regards au delà de son groupe spécial, il a le sentiment qu'il est bien commode que les noms restent tels qu'il les trouve dans le livre le plus à portée de sa main, et il prend conscience de ce qu'il appelle nomen- clature courante. On peut affirmer sans hésitation que si le Dr Kuntze s'était borné à élaborer la nomenclature d'un petit groupe et l'avait creusée avec le même soin qu'il a apporté à celle de toutes les Phanéro- games, personne n'y aurait fait qu'une objection passagère et avant longtemps ses noms seraient eux-mêmes devenus courants. Qui a trouvé cà redire contre le changement radical apporté à la nomencla- ture des Urédinées quand Winter et plus tard Schrôter ont remplacé leurs noms les uns après les autres par les vieux noms spécifiques des formes &JEcidium et d' Uredo ? Ce qu'a fait le Dr Kuntze n'est guère plus radical, — et les noms qu'ils ont modifiés sont aujourd'hui aussi courants que n'importe lesquels. Avant de songer à conserver une nomenclature courante il faut en établir une, ce qui ne peut se faire que par une adhérence constante à des règles. Quant aux propositions faites par MM. Ascherson et Engler, il n'est pas nécessaire d'en dire long à leur sujet. Les 5e et 6e ne sont évidem- ment qu'une autre forme de la 40 thèse de Berlin discréditée. Tout l'objectif des auteurs semble être de sauvegarder leur liste de 81 noms, par un moyen ou par un autre. Ils sont aussi radicaux que les plus radicaux d'entre nous (Américains) en ce qui concerne la nomenclature spécifique, et on peut avancer que leur attitude à propos des 81 noms qu'ils veulent sauver à tout hasard sentent tout autant le « légitimisme » qu'autre chose dans la controverse sur la nomenclature. En outre ces propositions ne sont pas d'une application aussi aisée qu'il paraît. Le travail de la restauration des noms de priorité a été d'une allure assez régulière pendant plusieurs années. Depuis 1891 il a avancé très rapi- ment. Les noms restaurés depuis le commencement du mouvement de réforme doivent-ils persister, ou faut-il ajouter une 70 proposition telle Roscoe Pound. — Les Propositions viennoises de nomenclature. ni que celle-ci « Les noms repris depuis 1891 ne seront pas soumis à la 5e proposition »? Il faut encore décider ce qu'on doit entendre par îisage d'un nom. Si un nom parait dans un ouvrage de grande circula- tion, on peut présumer qu'il était plus ou moins en usage. Combien d'autres ouvrages doivent le citer pour rendre ce nom valide? Et faut-il qu'il soit cité avec approbation, ou bien une citation en syno- nyme et sans commentaire suffira-t-elle ? A quelle sorte d'ouvrage faut-il se référer pour être certain qu'un nom est usité ? Les noms employés dans des catalogues ou des listes imprimées sont-ils usités ? Si un auteur publie deux livres, l'un cinq ans, par exemple, après l'autre, et cite ses propres noms, si l'un de ses livres est atteint par la prescription, les noms qu'il cite de lui-même sont-ils en usage ? Ou faut-il qu'un autre auteur les ait employés? Le champ laissé aux excen- tricités individuelles dans l'application de cette règle est trop vaste pour que la règle soit pratique. Au surplus, quelle nécessité y a-t-il de prétendre commencer la nomenclature générique à 1753 quand elle a, en réalité, commencé en 1735? Comme l'ont montré MM, Ascherson et Engler, leur dé-limitatif >n rend en fait sans objet la fixation du point de départ des noms à 1753 ou à 1690. La distinction faite entre la nomenclature des genres et celle des espèces est bien peu de chose. Il n'est qu'en partie exact que la modification d'un nom générique entraîne celle des noms de toutes les espèces du genre. Avec la « Kew Rule » ce serait possible, mais, d'autre part, on ne peut guère dire qu'un changement de nom géné- rique charge plus la mémoire qu'un changement de nom spécifique. Tant que la partie distinctive d'une désignation binominale reste la même, on n'a pas à rapprendre chacune des nouvelles désignations. Comme conclusion, sans vouloir examiner la valeur de la contro- verse entre le D1' Kuntze et MM. Ascherson et Engler, je dois dire que le D1' Kuntze ne se cache jamais derrière des données vagues et géné- rales, mais qu'il appuie ses assertions sur des citations et des exemples actuels, de sorte qu'elles peuvent être vérifiées. Que l'on accède ou non aux conclusions du D1' Kuntze, on sait toujours sur quoi elles sont basées. Il serait bien plus aisé de déterminer la valeur des assertions de ses contradicteurs s'ils avaient l'habitude d'agir de même. Il est facile de déclamer contre des « modifications désagréables » et de lancer des insinuations à propos des motifs des réformateurs. Mais il reste ce fait que le D1' Kuntze a seulement entrepris de faire, un peu radicalement peut-être, pour toutes les Phanérogames et d'un seul coup, ce que des monographes avaient fait par morceaux dans chaque groupe du règne végétal. Il n'y a eu aucune objection contre leurs motifs et peu contre leurs modifications. Celles-ci sont devenues une partie de la « nomen- ii2 JOURNAL DE BOTANIQUE clature courante ». Si la réforme avait été conduite au hasard et par morceaux, elle paraîtrait tout à fait convenable à bien des gens qui la dénoncent maintenant avec vigueur. Note complémentaire sur la Géographie botanique de la Tunisie. Je crois nécessaire de compléter la Bibliographie qui termine la Géographie botanique de la Tunisie publiée dans ce Journal, en rappe- lant qu'au Congrès de l'Association Française, réuni à Bordeaux au mois d'août 1895, j'ai présenté les vingt-cinq premières feuilles et les planches du Catalogue raisonné des plantes de la Tunisie en faisant remarquer que ce travail avait été rédigé, en collaboration et par parties égales, par M. Baratte et par moi, et que chaque famille portait, en renvoi, la signature de l'auteur qui l'avait traitée. Ce Catalogue, au- quel M. Doumet-Adanson, directeur de la mission scientifique de Tunisie, a désiré ajouter une introduction, aurait déjà paru si un deuil de famille n'était venu frapper M. Doumet dans ses plus chères affec- tions; par suite de cette regrettable circonstance, la Géographie bota- nique de la Tunisie aura sur le Catalogue raisonné une antériorité qui m'oblige à prévenir le lecteur que plusieurs plantes mentionnées pour la première fois en Tunisie, telles que : Dianthus campestris M. B., Eryngium glomeratum Lam. , Chlora imperfoliata L. f., Lin aria al- bifrons Spreng., Anabasis aphylla L., Platanthera bifolia Rich., Pennisetum elatum Hochst., appartiennent aux familles rédigées par M. Baratte ; c'est donc à lui qu'il convient d'attribuer la constatation de ces espèces jusqu'alors méconnues ou ignorées dans la Régence et je suis heureux de reconnaître ici les emprunts que j'ai dû faire à la partie du Catalogue rédigée par mon collègue. Du reste, en publiant la Géographie botanique de la Tunisie, je me suis surtout proposé de mettre à la disposition des botanistes qui pren- dront part au prochain Congrès de Tunis un résumé des données acquises jusqu'à ce jour sur la végétation de la Régence, et de combler ainsi une lacune qui existe dans les deux volumes de Notices sur la Tunisie, imprimés à l'occasion de ce Congrès; en même temps, j'ai voulu soumettre à l'appréciation des lecteurs du Journal de Botanique quelques idées sur la distribution des plantes et l'origine probable de certaines espèces dans cette partie de l'Afrique septentrionale. Ed. Bonnet. Le Gérant : Louis Morot. Paris. — J. Rlersch, imp., 4"", Av. de Clwtillon. io6 ANNÉE. N° 7. 1" AVRIL 1896. JOURNAL DE BOTANIQUE SUR VECTOCARPUS VIRESCENS THURET ET SES DEUX SORTES DE SPORANGES PLURILOCULAIRES {Fin.) Par M. Camille SAUVAGEAU. 4. — Sporanges et germination des zoospores. Les sporanges uniloculaires de YE. virescens sont encore inconnus (1), mais, par contre, les sporanges pluriloculaires sont de deux sortes. Les uns, à petites logettes ou méiosporanges (2), correspondent, par la dimension des zoospores, à ceux décrits chez la plupart des espèces du genre; c'étaient les seuls connus jusqu'ici. Les autres, à grandes logettes ou mégasporanges, dont les zoospores rappellent par leurs dimensions celles de YE. pu- sillus, avec cette différence qu'elles sont pourvues de cils et motiles. L'existence de ces deux sortes de sporanges plurilocu- laires constitue un fait absolument nouveau dans l'histoire des Ectocarpus. Malgré de nombreuses recherches, je ne les ai pas rencontrés simultanément ni consécutivement sur les mêmes indi- vidus, mais uniquement sur des individus séparés; il y a donc des individus à méiosporanges, et d'autres à mégasporanges. Toutefois, l'identité complète dans l'aspect et la structure du thalle, et dans la forme et la position des sporanges, ne permet pas même de supposer que les deux formes appartiennent à des espèces différentes. 1. On verra plus loin que, dans une espèce du même groupe (E. Duchas- saingianus), M. Grunow a signalé des sporanges uniloculaires et pluriloculaires. Sur un Ectocarpus conservé dans l'herbier Thuret, récolté par M. Farlow, en 1876, à Key West (Floride), et très voisin de YE. virescens, on voit sur les mêmes filaments, et parfois sur deux cellules successives, des méiosporanges et des sporanges uniloculaires. Ceux-ci sont sessiles et rappellent par leur forme ceux de YE. confervoides et des espèces voisines. 2. De iiEitoç, moindre. Les termes de microspore et macrospore étant déjà employés avec un sens bien déterminé, soit chez les Cryptogames vascu- laires et les Phanérogames, soit chez les Ulothrix, je propose ceux de méio- Sporc (pour méionozoospore) et de megaspore (pour mégalozoospore) pour dési- gner les éléments de taille différente produits par les sporanges pluriloculaires. Si l'on parvenait à démontrer que les uns ou les autres sont sexués, ces déno- minations devraient naturellement changer. ii4 JOURNAL DE BOTANIQUE Sporanges à petites logettes ott méiosporanges . — La forme à petites logettes est de beaucoup la plus fréquente; c'est celle que j'ai récoltée dans les localités et sur les substratums cités plus haut, tandis que j'ai rencontré la forme à grandes logettes en deux points seulement des environs de Guéthary. Les spo- ranges sont cylindriques, à sommet très obtus, dressés, non incurvés vers l'axe ; leur longueur, souvent de 100-115;;., varie de 90-155 [x, leur largeur de 20-24 [*• Hs sont sessiles, portés au sommet de la cellule mère sur une légère proéminence, mieux visible après la déhiscence. La paroi des sporanges vidés per- siste très peu de temps. A ceci j'ai vu quelques exceptions. Les individus qui, à Ri- vadeo, croissaient sur le Zostera marina présentaient une partie de leurs sporanges légèrement déformés ; les uns étaient parfai- tement cylindriques, les autres renflés en leur milieu, ovales, allongés, mais avec tous les intermédiaires (1). Sur les exem- plaires croissant sur le Codium tomentosum, dont il a été ques- tion plus haut, les rameaux, souvent plus courts que d'habitude, avaient une tendance à se courber vers le bas; les sporanges, toujours courts, mesurant 45-80 p. sur 20 \>- (fig. 3) étaient tou- jours portés sur un bec latéral, court, semblable à un pédicelle, mais non articulé ; la place occupée antérieurement par les spo- ranges était, par suite, plus facile à reconnaître que dans le cas normal; il était très rare de les voir portés par un vrai pédicelle. Les logettes, sur les sporanges pleins, ont assez généralement 6-7 tj. de hauteur; sur les sporanges vides, la distance entre deux cloisons transversales varie de 6-15 \l\ il peut donc y avoir une épaisseur de deux zoospores dans une logette. Dans les sporanges mûrs, le sommet incolore de chaque méiospore est tourné vers l'extérieur; au moment delà déhiscence, et comme si toutes cherchaient à sortir en même temps, elles inclinent leur bout coloré vers le haut, comme le montre le sporange de la figure 2 G, qui a commencé à se vider au moment où j'en termi- nais le dessin. Aussi, les zoospores sortent-elles toujours du sporange avec le bout coloré vers le bas. Ce fait est d'ailleurs plus facile à constater dans les mégasporanges, et je l'ai toujours observé dans les sporanges pluriloculaires des différentes espèces 1. Cette déviation clans la forme des sporanges pourrait être attribuée à la présence abondante d'une Chytridinée dans les rnizoïdes de ces exemplaires. C. Sauvageau. — Sur /'Ectocarpus virescens Thuret. 115 dont j'ai suivi la déhiscence (E. Hincksiœ, E. secundus, E. cou- iervoides, E. fasctculattis , E. irregularis) ( 1 ) . On dit souvent que les zoospores des sporanges plurilocu- laires des Ectocarpées sont des gamètes ; il était tout indiqué de chercher comment ces éléments se comportent dans le cas pré- sent où ils sont de deux sortes. La déhiscence a lieu dans la matinée et, comme les sporanges étaient abondants à l'époque où j'ai fait mes observations, il était facile de se procurer des zoospores. Elles sortent rapide- ment, s'arrêtent un court instant au dehors près de l'ouverture, déroulent leurs cils et nagent dans toutes les directions. Elles sont allongées, portent deux cils à peu près égaux, courts, insérés non loin du sommet, et un très petit point rouge brun à peine visible ; la partie antérieure incolore occupe parfois près de la moitié de la longueur, la partie postérieure est colorée par plusieurs petits chromatophores discoïdes. Elles sont d'autant plus allon- gées que leur mouvement est plus rapide et atteignent souvent 23 \l sur 6-7 p., mais parfois elles sont plus courtes et un peu plus larges, en particulier quand elles ont déjà nagé pendant un certain temps et mesurent par exemple 16-18 a sur 8 u.. Quand elles se fixent, elles se raccourcissent encore, deviennent ovoïdes (10 u- suivant la grande longueur) avec une extrémité incolore, ou presque complètement arrondies. Comparées à celles des mégasporanges, elles se meuvent rapidement, mais comparées aux zoospores (d'ailleurs plus petites) dyE. fasciciilatus par exemple, elles se meuvent plutôt lentement, leurs cils sont plus courts et moins nettement visibles. Elles ne font pas comme celles-ci de grands parcours, allant et venant d'un bout à l'au- tre de la préparation, mais après s'être éloignées du sporange, elles circulent sans s'écarter beaucoup du champ du micros- cope (objectif AA de Zeiss), et fréquemment tournent comme 1. L'orientation des zoospores lors de leur sortie des sporanges plurilocu- laires a été mentionnée par quelques auteurs. D'après M. Goebel {Zur Kenntniss einiger Meeresalgen, Botan. Zeitung, t. XXXVI, 1S78), c'est, chez YE. globifer (non E. pusillus), l'extrémité colorée qui sort la première. Mlle Karsakoff {Quelques remarques sur le genre Myriotrichia, Joum. de Bot., t. VI, 1892) dit la même chose des Myriotrickia. D'après M. Kuckuck (Beilràge sur Kenntniss einiger Ectocarpus-^4r/£« (Botan. Centralbl., t. XLVIII, 1891) les zoospores de YE. confervoides dirigeraient l'une ou l'autre extrémité vers l'ouverture suivant leur disposition dans les sporanges pleins. Leur orientation m'a au contraire paru constante. n6 JOURNAL DE BOTANIQUE animées d'un mouvement de manège, puis changent de direc- tion pour se diriger vers le point où elles se fixeront. Générale- ment après un quart d'heure tout mouvement est terminé. Ces éléments sont des zoospores et non des gamètes. J'ai vu à maintes reprises des sporanges isolés ou voisins se vider, soit dans des préparations sous lamelle, soit en gouttes suspendues, sans qu'il y ait jamais conjugaison. J'ai même placé en goutte suspendue de petites branches prises sur des individus différents portant des sporanges mûrs, et ceux-ci se sont vidés simultané- ment sans que leurs zoospores se soient recherchées. Cette absence de copulation ne peut être attribuée à ce que les zoos- pores se seraient trouvées dans de mauvaises conditions, car elles germent au contraire avec la plus grande facilité et la plus grande régularité. En goutte suspendue, elles se dirigent en majeure partie vers le bord opposé à la fenêtre (phototropisme négatif). Les premières qui y arrivent s'y rangent assez régulièrement en ligne plus ou moins continue le long du bord, le bec incolore tourné vers l'extérieur; le cil antérieur disparaît, la zoospore se contracte, prend une forme ovoïde, le bec incolore restant visi- ble ; le cil postérieur, étant plus court que le corps, est caché par lui au moment de la fixation et on ne le voit pas disparaître. Si les zoospores sont abondantes, celles qui arrivent ensuite, n'ayant plus de place sur le bord, viennent, après avoir cherché quelque temps, se fixer en s'insinuant en coin entre deux zoo- spores déjà fixées, mais sans qu'il y ait là de tendance à la forma- tion d'un pseudo-parenchyme semblable à celui dont j'ai indiqué l'origine chez YE. tomentosus (i). i. C. Sauvageau, Note sur /'Ectocarpus tomentosus Lyngbye (Journ. de Bot., 1895). — J'ai montré que les zoospores de YE. tomentosus forment ce pseudo- parenchyme sous une lamelle aussi bien qu'à la surface de l'eau d'une assiette et cela d'une façon plus curieuse que chez les Pediastrum et les Hydrodictyon, puisqu'il prend naissance non à l'intérieur d'une vésicule, mais par la réunion d'éléments absoluments libres. Si l'on abandonne le soir quelques touffes d\Z?. virescens dans une assiette, la surface de l'eau est recouverte le lendemain d'un voile brunâtre, comme lorsque l'expérience est faite avec YE. tomentosus, mais le voile, au lieu d'être constitué par des zoospores qui se sont aplaties et sou- dées l'une à l'autre par leurs bords en une lame de pseudo-parenchyme d'une seule épaisseur de cellules, est constitué par de petits amas, ressemblant à une grappe très serrée de zoospores qui ont conservé leur forme ovoïde, et laissent entre elles de petits vides comme il convient à des corps de cette forme. Les zoospores antérieurement fixées jouent donc simplement, dans YE. virescens, le rôle de corps étrangers près desquels les zoospores mobiles viennent s'arrêter. C. Sauvageau. — Sur /'Rctocarpus virescens Thuret. 117 Si l'on fait l'observation sur une préparation, un certain nom- bre de zoospores restent dans des points quelconques, isolées ou groupées, mais plus souvent (et cela se voit d'ailleurs aussi en goutte suspendue) elles recherchent des filaments d'Ectocar- ptis, particulièrement les mieux colorés, insinuent leur bec inco- lore sous le filament et s'y fixent de telle sorte que le grand axe de leur corps lui soit perpendiculaire et que la majeure partie de la zoospore fixée reste visible. On les voit ainsi en série plus ou moins longue et continue de chaque côté de certains filaments ; elles cherchent ainsi uniquement à fuir la lumière, car elles se comportent de même vis-à-vis d'un fil de coton, par exemple. Une à deux heures après la fixation, lagermination commence ; elle est le cas normal et se fait sur l'immense majorité des zoos- pores d'une préparation; elle débute presque toujours par l'ex- trémité autrefois hyaline et produit un tube correspondant au rhizoïde, qui se sépare de bonne heure par une cloison trans- versale située parfois dans l'intérieur de la spore ; l'autre extré- mité s'allonge plus tard en un tube cylindrique correspondant au filament dressé. La paroi de la spore qui sépare ces deux parties reste souvent distincte comme un léger renflement. Les figures 2,/ et K, représentent des germinations après sept jours (du 14-21 août) de culture dans une même cellule. Les germinations J se tenaient à la périphérie de la goutte, tous les rhizoïdes tournés vers l'extérieur, tous les filaments dressés vers l'intérieur ; ceux-ci ont leur extrémité arrondie; les germinations K se trouvaient dans l'intérieur de la goutte suspendue, les filaments dressés y sont plus longs, leur extrémité atténuée et peu colorée, mais la zone d'accroissement n'est pas encore différenciée. J'ai interrompu mes cultures après sept jours; toutes les germina- tions étaient en parfait état de végétation, et je n'ai point ob- servé ces germinations rabougries dont parlent les auteurs qui ont vu germer des gamètes non fécondés. Dans les conditions ordinaires, les zoospores se comportent toujours comme il a été dit précédemment. Toutefois, l'une des gouttes suspendues que j'avais préparées avec plusieurs fila- ments porteurs de sporanges mûrs ayant été manipulée sans assez de précautions, la majeure partie de l'eau de la goutte coula sur la paroi de la cellule, et les filaments de \ Ectocarpzis restèrent dans une quantité d'eau les couvrant à peine. Deux n8 JOURNAL DE BOTANIQUE jours après, plusieurs sporanges montraient des germinations à leur intérieur même, sans qu'il y ait eu déhiscence; les jeunes filaments dressés sortaient de tous côtés à travers la paroi bos- selée du sporange comme dans le cas de YE. pusillus (i). Il était impossible d'attribuer ce fait à une autre cause que l'insuf- fisance du liquide ambiant, mais j'ai recommencé l'expérience en mettant en cellule une très petite goutte d'eau sans obtenir autre chose que des déhiscences et des germinations normales. La germination des spores à l'intérieur du sporange n'implique donc pas nécessairement leur non motilité, mais peut dépendre des conditions extérieures ; fréquente chez les espèces à spores non motiles, elle peut se montrer exceptionnellement chez les autres espèces. Sporanges à grandes logettes ou mégasporanges. — Les individus à mégasporanges sont en tout semblables aux pré- cédents, sauf dans la dimension des logettes. Je les ai récoltés en deux points seulement. D'abord derrière la jetée du petit port de Guéthary, dans les petites flaques élevées qui existent entre les rochers, découvrent aux plus faibles marées et par suite sont chaque jour longtemps exposées au soleil. Tous les E. virescens y sont à mégasporanges ; ils croissent en compa- gnie de YE. ftUvescens. Puis, à mi-chemin entre la jetée et Port Arotcha, à un niveau plus bas, dans d'autres flaques qui ne découvrent pas chaque jour, et où l'on trouve les deux sortes d'individus de cette espèce. Les sporanges mesurent 100-150 p- sur 25-30 y. et la hauteur des logettes varie de 10-17 !x! les zoospores, souvent sur deux rangs, occupent parfois toute la largeur du sporange; elles sont assez fortement colorées et leur partie incolore est inférieure et tournée vers l'extérieur. Ces mégasporanges ressemblent singu- lièrement par la dimension des logettes à ceux de YE. pusillus, et j'ai cru tout d'abord qu'ils renferment des spores immobiles, d'autant plus qu'ils présentent souvent les germinations internes et, bien que les plantes possèdent généralement un très grand nombre de sporanges qui, d'après leur apparence, paraissent sur le point de se vider, je les observai durant deux jours sans 1. C. Sauvageau, Note sur /'Ectocarpus pusillus Griffiths (Jouro. de Bot., i»95)- C. Sauvageau. — Sur /'Ectocarpus virescens Tkuret. 119 assister à une déhiscence. Puis, j'observai le phénomène assez facilement et de la manière suivante. On met quelques touffes dans une cuvette remplie d'eau placée devant une fenêtre, et le Fig. 7. — Eclocarf>us virescens à grandes logettes. — A, B, C, sporanges sur le point de se vider, ou en train de se vider, à différents états (gr. 286). — D, zoospores une heure après la déhiscence, et E quelques heures plus tard (gr. 286). — F, germinations de zoospores après 7 jours de culture en goutte suspendue (gr. 200I. — G, extrémité inférieure d'une bouture après 7 jours de culture en goutte suspendue (gr. 200). lendemain matin, de très bonne heure, on assiste à de fréquentes déhiscences ; il arrivera cependant que des sporanges paraissant sur le point de se vider ne le feront que le jour suivant. 120 JOURNAL DR BOTANIQUE Avant sa complète maturité, le mégasporange est régulière- ment cylindrique et son contenu est partagé en compartiments rectangulaires. Puis, les mégaspores s'arrondissent (fig. 7 A), les cloisons transversales perdent leur régularité et la paroi externe se bosselle; cet état dure parfois assez longtemps. C'est la pres- sion mutuelle qu'elles exercent qui pousse la zoospore ou les deux zoospores du sommet et les fait sortir. Mais tout se passe très lentement. La mégaspore terminale reste parfois une à deux minutes avec une moitié de son corps dans le sporange et l'autre moitié au dehors; quand elle est sortie, elle reste quelques ins- tants immobile, avec un contour irrégulier, puis déroule ses cils, prend sa forme normale et se met à nager. Ensuite les autres mégaspores suivent, le bout coloré en avant, et arrivent à l'ouverture en se déformant (fig. 7, B et C), s'étirant plus ou moins longuement, se rétrécissant fréquemment en 8, pour pas- ser à travers les cloisons transversales successives incomplète- ment dissoutes, l'extrémité hyaline restant toujours inférieure ou quelque peu latérale. J'en ai mesuré qui, dans ces mouve- ments, atteignaient 43 p- de longueur. J'ai compté plusieurs fois qu'après la sortie de la première mégaspore, la déhiscence du- rait environ deux minutes. Le phénomène se passe d'ailleurs de façon fort variable. Parfois, quelques zoospores seulement sortent, les autres restent en place au fond du mégasporange et y germent ; j'ai vu aussi l'inverse : des mégasporanges se vidaient en partie par une ouverture voisine de la base, tandis que les zoospores supérieures restaient en place. Parfois encore, toutes les zoospores sortent, restent près de l'orifice du sporange sans même dérouler leurs cils, et germent là, en petite colonie, rapprochées les unes des autres mais non adhérentes. Toutes ces modifications pouvant se rencontrer sur les différents spo- ranges d'une même branche, ne dépendent donc pas des condi- tions extérieures. On a là tous les intermédiaires entre le cas habituel des Ectocarpus et celui de \E. pîisfllus. D'autres fois, enfin, toutes les mégaspores sont mobiles. Arrivées au dehors du mégasporange, elles ont un contour irrégulier, qui se régularise ensuite, elles deviennent piriformes, déroulent leurs cils, et se mettent en mouvement. Elles ont alors environ 26 \>. sur 13 ;j-, et possèdent plusieurs chromatophores, qui leur donnent une couleur foncée; je n'ai pas distingué de C. Sauvageau. — Sur /'Ectocarpus virescens Thuret. 121 point rouge. Les deux cils insérés à une faible distance du som- met, sont relativement courts, très fins et peu visibles; le cil postérieur plus court que le corps de la zoospore est souvent tout entier caché par elle ; le cil antérieur est animé de mouve- ments lents, à ondulations en zigzags, absolument comme dans le cas de Y Hydrurus fœtidus , et la position prise par la zoospore dans son déplacement est souvent telle qu'il parait terminal. Il résulte de tout ceci que le mouvement des mégaspores, qui dure au maximum 4 à 5 minutes, est lent, et que la plupart d'entre elles s'éloignent peu du sporange. Si elles rencontrent un fila- ment, elles s'appuient contre lui, s'arrêtent, rétractent le cil antérieur, et deviennent sphériques avec un diamètre de 17 jj., parfois seulement de 15 ;j.; souvent elles n'attendent pas la ren- contre d'un corps étranger pour s'arrêter et se fixer; leurs chro- matophores discoïdes sont alors parfaitement visibles. Elles s'entourent aussitôt d'une membrane, surtout bien nette lorsque, une heure après environ, elles ont commencé à ger- mer (fig. 7, D), en poussant un tube presque incolore dont la paroi est bien plus mince ; la figure 7, E, les montre après quel- ques heures et la figure 7, F, après sept jours de culture en cellule. Le rhizoïde pousse le premier, le filament dressé naît plus tard à l'extrémité opposée, plus rarement sur le rhizoïde. On voit sur le dessin que les filaments dressés n'ont pas encore d'accroissement intercalaire. Les cultures qui ont donné les germinations de la figure 7, F, ont été faites le même jour et dans les mêmes conditions que celles de la figure 2,J, K; on remarquera qu'elles sont identiques, sauf dans leur taille, ce qui correspond d'ailleurs à la différence de dimensions des zoo- spores (1). Cette différence doit d'ailleurs disparaître avec le temps, car les jeunes plantes que l'on trouve dans les touffes, qui portent l'une ou l'autre sorte de sporanges, sont iden- tiques. Toutes ces zoospores germent avec la plus grande régularité et sans conjugaison. Des branches prises sur des individus différents, placées l'une près de l'autre en goutte suspendue, et dont les sporanges se sont vidés simultanément, ont donné des zoospores qui se sont comportées de même. 1. Les dessins de la figure 2,/, K, sont grossis 286 fois; ceux de la figure 7, F, 200 fois. 122 JOURNAL DE BOTANIQUE D'après Mlle Karsakoff (i), les Myrïotrichia auraient des sporanges pluriloculaires de deux sortes, donnant des zoospores de taille inégale, qui se conjuguent par hétérogamie. J'ai cherché si le même fait ne se présentait pas chez YE. virescens . A cet effet, j'ai établi des cellules dans lesquelles étaient mélangées des branches prises sur les deux sortes d'individus ; mais les zoospores n'ont pas montré d'affinités les unes pour les autres et se sont comportées comme si elles étaient isolées. En résumé, le fait que tous les sporanges d'un même individu sont toujours uniquement des méiosporanges ou des mégaspo- ranges, permet d'affirmer que leur différence de taille ne tient pas simplement à une division plus ou moins longtemps conti- nuée de leur contenu, ni à des conditions accidentelles. J'ai ob- servé les individus à mégasporanges pour la première fois le 26 juillet dernier, et j'en ai fréquemment récolté jusqu'au 27 août sans trouver de variations. Quant aux individus à méiospo- ranges, je les ai trouvés très souvent en février et mars 1894 et de juillet à novembre 1895, sans y voir de mégasporanges mé- langés. La différence de forme des zoospores à l'état mobile et à l'état fixé, l'absence de point rouge chez les mégaspores, la faculté que les unes et les autres possèdent de germer très faci- lement, sont autant de faits qui viennent à l'appui de la distinction à établir entre les deux sortes de sporanges et qui montrent que les uns ne sont point une modification des autres. Il y a tout lieu de penser, qu'une fois l'attention attirée sur YE. virescens, on retrouvera dans d'autres localités des individus semblables à ceux de Guéthary. En effet, M. Bornet m'a commu- niqué des fragments dE. virescens, conservés dans le sel, recueillis en février dernier par Miss Anna Vickers aux Canaries (Las Palmas), où cette plante n'avait pas encore été récoltée. Tous les filaments appartenaient à la forme à mégasporanges (2). Il paraît possible de supposer que les mégasporanges sont 1. N. Karsakoff, Quelques remarques sur le genre Myrïotrichia (Journ. de Bot., Ier décembre 1802). 2. Beaucoup de mégasporanges correspondent exactement à ceux des plantes que j'ai récoltées à Guéthary; sur d'autres, la hauteur de certaines logettes est un peu plus faible. J'ai vu plusieurs sporanges sur le point de se vider, et là aussi les mégaspores s'arrondissent alors et bossellent la paroi ; sur trois d'entre C. Sauvageau. — Sur /'Ectocarpus virescens Thuret. 123 des oogones et les mégaspores des oosphères. Si l'on parvenait à découvrir chez YE. virescens des anthéridies comme on en connaît chez quelques autres espèces, cette supposition serait plus légitime encore. La germination directe des mégaspores n'est d'ailleurs pas une raison définitive contre leur sexualité. On sait en effet qu'à Saint- Vaast, où Thuret a découvert les oogones et les anthéridies du Cntleria multifida, et où la plante abonde, il lui fallait souvent récolter plus d'une centaine d'échantillons portant des oogones avant d'en trouver un seul pourvu d'anthé- ridies (1), et qu'il en obtenait cependant des germinations très régulières sans fécondation. A Naples, au contraire, où M. Reinke (2) a assisté à la fécondation, on trouve en moyenne trois individus mâles pour deux individus femelles, et les œufs non fécondés, s'ils se fixent, ne germent pas ! Un phénomène comparable existe peut-être chez YE. virescens (3). — Les méiosporanges correspondent, cela semble évident, aux spo- ranges pluriloculaires habituels des autres Phéosporées, que quelques auteurs appellent couramment « gamétanges » malgré l'insuffisance des preuves. Si les méiospores étaient réellement des gamètes, présentement susceptibles de parthénogenèse, les mégaspores seraient de vraies zoospores. Il y aurait aussi lieu de se demander si les mégaspores de YE. virescens sont homo- logues des spores immobiles de YE.pusillus. Mais il faut avouer que toutes les suppositions que nous pouvons faire dans un sens ou dans l'autre nous apprennent peu de chose et que des obser- vations plus complètes permettront seules de se prononcer en connaissance de cause. eux, l'évolution était plus avancée, elles étaient même uniformément arrondies et pourvues d'une mince membrane et par suite leur germination aurait eu lieu à l'intérieur du sporange; leur diamètre était de 13,5-14 f*, c'est-à-dire un peu plus faible que celui indiqué précédemment. 1. G. Thuret, Recherches sur les soospores et les anthéridies des Crypto- games, II" partie, Ann. des se. natur., t. XVI, 1851, p. 13. 2. |. Reinke, Entwicklungs geschichtliche Untersuchungen iïber die Cutle- riaceen des Golfs von Neapel (Nova Acta der K.-L.-C.-Deutschen Akademie der Naturforscher, XL, 1878). 3. En outre des dimensions des mégaspores, on pourrait encore invoquer ce fait que la déhiscence des mégasporanges est plus matinale que celle des méio- sporanges et se fait de très bonne heure. Thuret dit à propos du Cutleria (loc. cit., V partie, XIV, 1850, p. 246) que la déhiscence s'accomplit « à la première aube du jour ». J'ai également observé en juillet dernier que la déhiscence des grosses zoospores de YE. fulvescens décrites par M. Bornet, et qui sont soup- çonnées être des œufs, a lieu assez régulièrement entre 5 et 6 heures du matin et ne se fait plus après 8 heures. Il y a là tout au moins une coïncidence à signaler. I24 JOURNAL DE BOTANIQUE Dans la diagnose que je donne de Y Ectocarpus virescens, je mentionne des caractères qu'on n'a pas l'habitude d'introduire dans les descriptions spécifiques et qui devront disparaître lorsque, les espèces de ce groupe étant mieux connues, il sera possible de les réunir en sections naturelles. Ectocarpus virescens Thur. ined. Flahault, Herborisations algologiques d'automne azi Croisic (in Bull. Soc. bot. Fr., t. 35, 1888, p. 382), e specim. ! ; Holmes et Batters, A Revised List of the British marine Algse (in Annals of Botany, vol. VI, 1890, p. 77) e specim. in Herb. Thuret ! (nomen tantum). Ectocarpus pseudosilicuiosus Crouan, in Lloyd, Algues de l'Ouest de ta France n° 333 ! Thallo caespitoso affixo sericeo 1-20 cm. alto, filamentis primariissubdichotomis, ramificatione superne distincte laterali, ramis et ramulis alternis vel unilateralibus, in pilum attenuatis, ultimis subpenicellatis ; articulis cylindricis vel subdoliiformibus usque ad 50 \>- latis, diametro duplo triplove longioribus. Chro- matophoris discoideis. Rhizinis plus minus divaricatis nunc (ad corpora solida affïxis) repentibus, sinuosis, irregularibus, arti- culis circa 10 [>■ latis, diametro 3-plo ad decies longioribus; nunc (in Algis spongiosis) endophyticis, prioribus gracilioribus, vel passim crassioribus. Sporangiis plurilocularibus semper sessi- libus erectis, cylindricis, obtusis, ramulos superne insiden- tibus 45-155 [x (saepius 100-115 \>-) longis, 20-30 y. latis, duplicis generis, in individuisdistinctis. Aliis (meiosporangiis) in loculis minoribus (6-7 ;j. latis) meionozoosporas celeriter agiles, 16-23 u longas, 6-8 p- latas formantibus; aliis (megasporangiis) loculos majores (10-17 \j- latos) in quibus nascuntur megalozoosporae (circiter 26 \j. longae, 13 \j. latae), lente mobiles vel plane immo- biles, praebentibus. Sporangiis unilocularibus ignotis. Hab. ad lapides, Zosteram et Algas varias ad littora Angliae (Ilfracombe et Weymouth, Holmes!), Galliae (Saint- Vaast-la- Hougue, Belle-Ile-en-mer, Thuret!, Golfe du Morbihan, Lloyd! Croisic, Thuret!, Flahault!, Biarritz, Guéthary, Thuret! et Ipse) , Hispaniae (San-Vicente de la Barquera ! , Gijon ! , Ri vadeo ! , Corunnam!) ad insulasCanarienses (Planariam, Wickers!). Crescere etiam videtur in mari Adriatico e speciminibus in C. Sauvageau. — Sur /'Ectocarpus virescens Thuret. 125 herb. Thuret a cl. Hauck sub nomine Ectocarpi Sandriani acceptis (1). Fere per annum totum reperitur, a februario ad novembrem fructificans. * * \JE. virescens ne se distingue pas seulement de ses congé- nères européens par ses deux sortes de sporanges pluriloculaires ; il diffère encore de toutes les espèces des côtes de l'Europe par la forme de ces sporanges, et c'est parmi les espèces des mers chaudes qu'on rencontre des Ectocarpus présentant des sporanges sessiles, cylindriques, à sommet obtus ou tronqué, comparables aux siens. N'ayant pas fait une étude spéciale de ces plantes, je me bornerai à en citer quelques-unes d'après les descriptions et les figures publiées et, pour les espèces établies par Crouan, d'après les dessins qu'il a joints aux échantillons de son herbier des Algues de la Guadeloupe, incorporé maintenant dans l'Her- bier Thuret. Peut-être y aura-t-il lieu, plus tard, de grouper ces espèces autour de YE. virescens et d'en former une division spéciale, si d'autres particularités viennent se joindre au carac- tère fourni par les sporanges. E. Mitchellae Harvey, Nereis Bor.- Amer ic, p. 142, pi. T2G. « Propagula (= sporangia plurilocularia) ahvays very obtuse and quite sessile. » — Mazé et Schramm, Essai de classification des Algues de la Guadeloupe , 2a édit. p. 109. E. indicus (Sonder) Grunow, Algen der Fidschi-Iuselu, p. 2. « Zoosporangïis clavatis obtusissimis » (2). 1. Il s'agit ici de trois exemplaires nommés par Hauck E. Sandrianus et récoltés à Trieste en avril 1876 et en mars 1878, qui me paraissent bien appar- tenir à YE. virescens. On sait que Hauck (Beitrâge sur Kenntniss der adria- tischen Algen, IX, Œsterr. botan. Zeitschrift, 1878, et Die Meeresalgen, 1885, p. 332), a assimilé YE. elegans Thur. à YE. Sandrianus Zanard. Bien que cette synonymie soit acceptée par quelques auteurs, il est fort possible qu'elle soit le résultat d'une méprise de la part de Hauck, qui aurait confondu ces trois espèces sous le même nom. Je compte revenir ultérieurement sur cette question. 2. Cette espèce a été étudiée récemment par M. Askenasy {Ucber einiçe Atistralische Meeresalgen, Flora, vol. LXXVIII, 1894), qui y distingue deux sortes de sporanges pluriloculaires. Les uns (pi. I, fig. 6, pi. II, fig. 7), bien cylin- driques (50-130 ix sur 15-30 f/.) font rentrer la plante dans le groupe qui nous occupe. Les autres (pi. II, fig. 8), croissent sur des filaments plus délicats, sont plutôt longuement ovoïdes, à sommet conique obtus (45-55 [^ sur 15-20 p.). L'auteur dit que ces deux formes de sporanges sont reliées par des intermédiai- res. Cette variation serait assez suprenante, et peut-être correspond-elle à un 126 JOURNAL DR BOTANIQUE E. amicorum (Harvey) Grunow, loc. ci'/. — « Scheint von E. indicus nur sehr schwach durch etwas kùrzere Zoosporan- gien verschicden zu sein. » E. Duchassaingianus Grunow, Novara, p. 45, tab. IV, fig. I. « Siliquae clavatae, crassae, apice obtusae vel truncataï sessiles. » Cette espèce, d'après M. Grunow, présente des spo- ranges uni- et pluriloculaires sur les mêmes filaments. — Mazé et Schramm, Essai, p. 110. E. Guadeloupensis Crouan, in Mazé et Schramm, Essai, p. 110. E. macrocarpus Crouan, in Mazé et Schramm, Essai, p. 1 10. E. fenestratoides Crouan, in Mazé et Schramm, Essai, p. 110. E. heterocarpus Crouan, in Mazé et Schramm, Essai, p. ni. E. obtusocarpus Crouan, in Mazé et Schramm, Essai, p. m. LOCALISATION DES PRINCIPES ACTIFS DANS QUELQUES VÉGÉTAUX * Par M. L. S AU VAN. Dans ces dernières années l'étude microchimique des végé- taux a pris une importance considérable et ouvert à l'investiga- tion microscopique un champ de recherches à peine exploré. Aussi ai-je jugé utile de fixer le siège de quelques principes actifs, alcaloïdes ou glucosides, dans les végétaux qui les pro- duisent. Parmi les alcaloïdes j'ai essayé de localiser : la strychnine, la brucine{2) et la curarine, fournis par des Strychnos ; la gelsé- fnine qui s'extrait du Gelsemiiim scmpervireiis ; la berbérine mélange de deux espèces. Tandis, en effet, que les premiers s'élèvent sur des cellules mères semblables à leurs voisines, les seconds au contraire sont portés par des cellules au moins trois fois plus courtes que les cellules stériles, et l'on sait que ce caractère se retrouve dans un petit .croupe ftEclocar pus bien diffé- rent de YE. virescens et qui comprend les E. simplex, E. globifcr, E. Lebelii, etc. Il y aurait là, il me semble, un point à élucider. 1. Ces recherches ont été faites à l'Institut botanique de Montpellier, dans le laboratoire de M. le professeur Courchet (École supérieure de Pharmacie). 2. Dans une Note insérée dans le Journal de Pharmacie et de Chimie (i t. I, p. 496), j'ai montré que les différents auteurs qui s'étaient occupés de loca- liser la strychnine et la brucine n'avaient pas obtenu des résultats concordants. 11 était donc utile de reprendre cette étude. L. Sauvan. — Localisation des principes actifs dans quelques végétaux. 127 dans le Berberis vulgaris, et la ïaxine principe toxique du Taxus bac cal ci . Dans le groupe des glucosides (1), j'ai étudié microchimi- quement : Vellébore'ine et Velléborine que contiennent les Hellé- bores vrais, et la daphiiine dans les Daphne Gnidium et D. al- pina. Localisation de la strychnine. La strychnine est peu soluble dans l'eau froide, l'alcool et l'éther, assez soluble dans le chloroforme, le benzène et l'alcool amylique. Les acides étendus dissolvent aisément cet alcaloïde à l'état de sels généralement cristallisables et solubles dans l'eau. Réactions microchimiques : I. — Iodure de potassium iodé : précipité brun-kermès solu- ble dans l'hyposulfite de soude. II. — Acide phosphomolybdique : précipité jaunâtre. III. — Solution sulfurique de dichromate de potassium (2) : coloration violette. IV. — Solution sulfurique de sulfate de cérium (3) : colora- tion violette. V. — Solution sulfurique de vanadate d'ammoniaque (4) : coloration violette. VI. — Solution sulfurique d'acide iodique (5) : coloration violette. La strychnine est facile à caractériser lorsqu'elle est à peu près pure, mais il n'en est plus de même lorsqu'elle est mélan- gée à de la brucine. Tous les réactifs de la strychnine ont, en effet, une action plus ou moins grande sur la brucine. Si la brucine n'existe qu'en faible quantité dans le mélange, les réactions colorées se produisent avec une netteté suffisante pour ne laisser aucun doute ; il en est tout autrement lorsque la proportion de brucine est considérable, et la difficulté est alors assez grande à surmonter. 1. Quelques-uns des résultats relatifs à la localisation de ces glucosides ont déjà paru dans le Répertoire de Pharmacie. (Dec. 1895, P- 529> et janv. 1896, P- 55-) 2. Acide sulfurique à 75 pour 100, ioocc; dichromate de potassium, 1 gr. 3. Acide sulfurique à 75 pour 100, et sulfate de cérium q. s. pour obtenir une solution saturée. 4. Acide sulfurique à 75 pour ioo, iocc ; vanadate d'ammoniaque, o gr. 10. 5. Acide sulfurique à 75 pour 100, iooc ; acide iodique, o gr. 10. i28 JOURNAL DE BOTANIQUE J'ai cependant pu obtenir de bons résultats en utilisant la propriété que possède la strychnine, de s'unir au dichromate de potassium pour donner un sel insoluble. La brucine donne, dans les mêmes conditions, un composé soluble, dont on débar- rasse les coupes au moyen de lavages dans une solution de dichromate de potassium au vingtième; la précipitation de la strychnine s'effectue dès le commencement de la macération. Il suffit de porter ensuite les coupes dans une goutte d'acide sulfu- rique concentré pour voir apparaître une coloration violette dans les cellules à strychnine. La solution sulfurique de sulfate de cérium donne aussi d'as- sez bons résultats. Ce réactif ne colore la brucine que faiblement en jaune, et la coloration qui se produit alors avec la strychnine n'est généralement pas masquée par la présence du premier alcaloïde. Dans ce travail j'ai plus spécialement étudié le Strychnos Nux-vomica L., dont j'ai pu suivre le développement pendant près de deux ans; aussi l'étude microchimique de ce végétal sera-t-elle plus complète que celle relative aux autres espèces. Une graine de Strychnos Nux-vomica L. étant mise à ger- mer, l'on voit apparaître, tout d'abord, une longue radicule ; les feuilles cotylédonaires se développent en même temps, mais restent enfermées dans le tégument séminal. A ce premier stade du développement, la strychnine se trouve à l'intérieur de toutes les cellules à l'extrémité de la radi- cule. Dès que la différenciation des tissus commence à s'effec- tuer, dès qu'apparaissent les premiers éléments ligneux, la strychnine ne peut plus être caractérisée qu'en dehors du cylin- dre central. Les feuilles cotylédonaires encore enfermées dans l'enve- loppe séminale absorbent totalement l'albumen et les alcaloïdes qui y sont contenus. Toutes les cellules, parenchymateuses ou épidermiques, de ces organes contiennent de la strychnine, et la membrane cellulaire de ces éléments en est, elle aussi, imprégnée. Pendant le développement du végétal, la strychnine est tou- jours localisée, pour la plus grande partie, dans le parenchyme cortical de la racine et de la tige; le liber en contient égale- ment, mais en faible quantité. La jeune tige est plus riche en strychnine que la racine correspondante. L. Sauvan. — Localisation des principes actifs dans qtcelqties végétaux. 129 Lorsque l'enveloppe séminale a éclaté, les feuilles cotylédo- naires s'étalent et il est facile de constater que l'albumen et sou contenu ont été totalement aôsorôés. Dans les feuilles cotylédonaires complètement développées et rendues vertes par la présence de la chlorophylle, la strych- nine est presque entièrement localisée dans les deux épidermes, le parenchyme foliaire n'en contenant que de très faibles quan- tités. Lorsque ces feuilles cotylédonaires se détachent de la tige, elles ne contiennent plus ou presque plus d'alcaloïdes. Dans le végétal complètement formé, c'est-à-dire possé- dant une tige et des feuilles normales, la strychnine est toujours localisée dans le parenchyme cortical de la tige et de la racine, et aussi dans le liber; l'épiderme de la tige n'en renferme pas. Tant que les assises sous-épidermiques de cet organe contien- nent des corps chlorophylliens, ces éléments sont plus riches en strychnine que les éléments correspondants de la racine. Mais, dès que les chloroleucites viennent à disparaître, la tige et la racine sont également riches en cet alcaloïde. A l'extrémité végétative de la tige, la strychnine se trouve à l'intérieur de toutes les cellules. Lorsque le végétal est entièrement développé, ou si la tige a été privée de chlorophylle par le moussage, la strychnine se localise dans le parenchyme cortical et dans le liber de la tige et de la racine ; le parenchyme cortical en renferme beaucoup plus que le liber et les proportions sont les mêmes dans la tige et dans la racine. La feuille contient de la strychnine dans toutes les cellules du parenchyme foliaire et du liber des nervures. Dans la graine la strychnine se trouve localisée, ainsi que je l'ai déjà indiqué (1), dans toutes les cellules de l'albumen et de l'embryon, et toujours à l'intérieur des cellules. J'ai pu localiser également la strychnine dans les Strychnos Nttx-vomica v. glaucinia Pierre, 61. Gautheri'ana Pierre, ►S". Ti'euté Lesch., .S. colubrina L., >S\ Ignatia Bergius, *5\ minor Blume, 6\ li'gusti'ina Blume, 61. Icaja Bâillon (S. M\ Botuidou Haeckel). Dans ces diverses espèces, la strychnine se trouve localisée 1. Journal de Pharmacie et de Chimie (1895, t. I, p. 496). 130 JOURNAL DE BOTANIQUE dans les mêmes tissus que dans le Sirychnos Nux-vomica L., mais les proportions sont différentes. Le ^. Icaja Bâillon con- tient également de la strychnine dans les épidermes de la feuille et de la jeune tige. Localisation de la brucine. La brucine est peu soluble dans l'eau froide, plus soluble dans l'eau bouillante, elle a une très grande affinité pour ce liquide au contact duquel elle s'hydrate. Très soluble dans l'al- cool éthylique et dans l'alcool amylique, assez soluble dans le chloroforme, le benzène et l'éther de pétrole, elle est peu solu- ble dans l'éther. La brucine se dissout dans les acides même faibles à l'état de sels, d'ordinaire cristallisables, facilement solubles dans l'eau. Réactions microchimiques : I. — Iodure de potassium iodé : précipité brun-kermès solu- ble dans l'hyposulfite de soude. II. — Acide phosphomolybdique : précipité jaunâtre. III. — Acide nitrique, concentré ou fumant : coloration rouge-orangé virant au jaune. IV. — Acide sulfurique additionné d'acide nitrique : colora- ration rouge-orangé virant au jaune. V. — Acide sélénique additionné d'acide nitrique : colora- tion rouge- orangé virant au jaune. La coloration qui se produit par l'action de l'acide nitrique sur la brucine permet de différencier assez nettement cet alca- loïde. Pour caractériser cependant ce principe de manière à ne laisser aucun doute, on peut, après avoir traité la coupe par une goutte d'acide nitrique seulement, chauffer la préparation jus- qu'à décoloration presque complète et évaporation de l'excès d'acide. A ce moment il suffît d'ajouter une ou deux gouttes d'une solution chlorhydrique de chlorure stanneux, pour obte- nir une coloration violette caractéristique de la brucine. Comme pour la strychnine, je m'occuperai surtout du Sirych- nos Nux-vomica L.; pour les autres espèces, je me contenterai d'indiquer les résultats en les comparant à ce végétal. A quelque moment que l'on étudie les organes du Vomi- quier, on constate que la brucine accompagne toujours la strych- nine dans les cellules qui contiennent cette dernière; en outre, L. Sauvan. — Localisation des principes actifs dans quelques végétaux. 131 les épidermes de la feuille végétative et de la jeune tige con- tiennent également de la brucine en faible quantité. Cet alca- loïde est surtout abondant dans les éléments libériens. Le parenchyme foliaire et le liber des feuilles cotylédonaires contiennent seuls un peu de brucine. Les cellules les plus externes de l'albumen de la graine sont surtout riches en brucine ; les cellules internes, au contraire, n'en renferment pas ou en renferment très peu. Toutes les cellules de l'embryon contiennent également de la brucine. Au cours de cette étude, j'ai pu remarquer que les cellules du parenchyme chlorophyllien de la tige et le mésophylle de la feuille prenaient, sous l'influence de l'acide nitrique et avant de se colorer en rouofe-oranofé, une teinte rouge-carmin très foncée. Cette coloration ne tarde pas à s'effacer,. pour laisser apparaî- tre seulement la couleur rouge-orangé, donnée par la brucine après l'action du réactif. L'acide sulfurique, concentré ou étendu, donne à son tour une réaction analogue. Ces réactions semblent indiquer la présence de composés tout différents de la strychnine et de la brucine. Ce serait peut- être l'igasurine de Desnoix et Schutzenberger. Dans les Strychnos Nux-vom/cav. Glaucinia Pierre, >S\ Gau- theriana Pierre, 5\ Tieutê Lesch., £\ colubrina L., .S. Iguatia Bergius, 61. minor Blume, 6". ligustrùia Blume, la brucine a son siège dans les mêmes éléments anatomiques que dans le Strych- nos Nux-vomica L. Je ne me suis cependant pas contenté de rechercher, dans ce travail, le siège des deux alcaloïdes du Strychnos Nux-vomica L. aux divers stades du développement de ce végétal. J'ai essayé en même temps de me rendre compte de ce que devenaient les deux alcaloïdes lorsque la plante est continuellement maintenue à l'abri des rayons lumineux, c'est-à-dire lorsque l'on empêche la chlorophylle de se former. J'ai traité de cette manière des pieds déjà développés et des germinations ne possédant pas encore de chlorophylle. Dans l'un et l'autre cas j'ai pu observer, ainsi que l'ont fait d'ailleurs déjà MAL Heckel et Schlagdenhauffen (1), la disposi- 1. Heckel et Schlagdenhauffen, Sur l' utilisation de quelques alcaloïdes dans la graine pendant la germination. (C. R, CX, p. 88, 1890.) 132 JOURNAL DE BOTANIQUE tion progressive des deux alcaloïdes qui avaient été absorbés par l'embryon de la graine, en même temps que les tissus de son albumen, ou qui se trouvaient contenus dans les éléments anatomiques du jeune Strychnos déjà formé. Pour produire l'étiolement je me suis servi de cloches recou- vertes, extérieurement et intérieurement, par plusieurs couches de papier noir, de manière à ne laisser passer aucune radiation lumineuse. Cette étude m'a montré que, dans le végétal étiolé après son développement, la strychnine et la brucine disparaissaient peu à peu. Si l'étiolement n'est pas parfait, la strychnine disparaît plus rapidement que la brucine dans les organes privés de chlorophylle, c'est-à-dire dans la racine et dans presque toute la tige; le contraire se produit dans la feuille et dans la partie de la tige qui renferme encore des corps chlorophylliens. Lorsque j'ai étudié des pieds de Strychnos étiolés dès la germination des graines, j'ai constaté que les deux alcaloïdes disparaissaient peu à peu et en même temps, pour ne bientôt plus exister dans la plante. La disparition des alcaloïdes dans le Strychnos Nux-vomica, c'est-à-dire leur utilisation par ce végétal, varie d'ailleurs avec les conditions extérieures. Cette disparition est d'autant plus rapide que la température est plus élevée et l'atmosphère plus humide. Les Strychnos ne végètent d'ailleurs que lentement et difficilement dans nos serres ; aussi plusieurs mois ont-ils été nécessaires pour observer la disparition totale de la strychnine et de la brucine. Il a fallu laisser les jeunes pieds de Strychnos se développer à l'obscurité pendant 5 à 6 mois environ. {A suivre). CHRONIQUE. Nous apprenons la mort d'un fervent algologue anglais, M. T. H. Buffham, bien connu notamment par ses travaux sur les organes repro- ducteurs des Floridées. Le Gérant : Louis Morot. Paris. — J. Mersch, imp.,4"", Av. deChàtillon. io- ANNÉE. N° 8. l6 AVRIL 1896. JOURNAL DE BOTANIQUE LOCALISATION DES PRINCIPES ACTIFS DANS QUELQUES VÉGÉTAUX (Suite.) Par M. L. SAUVAN. Localisation de la curarine. La curarine est très hygroscopique et brunit par absorption d'eau; elle est soluble en toutes proportions dans l'eau et l'al- cool, insoluble dans l'éther pur, le benzène, l'essence de téré- benthine et le sulfure de carbone, peu soluble dans l'alcool amylique et le chloroforme. La curarine s'unit aux acides pour donner des sels difficile- ment cristallisables, très déliquescents, et dont les solutions se conservent très bien. Réactions microchimiques : I. — Iodure de potassium iodé : précipité brun-kermès solu- ble dans l'hyposulfite de soude. IL — Iodure double de mercure et de potassium : précipité jaunâtre. III. — Acide phosphomolybdique : précipité jaunâtre. IV. — Acide nitrique concentré : coloration rouge-sang-. V. — Réactif d'Erdmann (1) : coloration rouge-violacé. VI. — Acide sulfurique, pur ou étendu : coloration rouge- carmin. VIL — Solution sulfurique de dichromate de potassium : coloration violette. VIII. — Solution sulfurique de sulfate de cérium : coloration violette. IX. — Solution sulfurique de vanadate d'ammoniaque : colo- ration violette. J'ai étudié la localisation de cet alcaloïde (2) dans les 1. On ajoute à ioocc d'eau, 6 gouttes d'acide nitrique concentré, puis on verse 10 gouttes de cette dilution dans 20 grammes d'acide sulfurique concentré. 2. Les échantillons que j'ai étudiés provenaient des collections de l'École supérieure de Pharmacie de Paris et des collections du Muséum d'histoire natu- relle. i34 JOURNAL DE BOTANIQUE Strychnos triplinervia, S. Castelnœana Wedcl., S. toxifera Benth., .S. Gnbleri G. Planchon, .S. Crevauxiï G. Planchon, »S. [Rouhamon) guiauense Aublet, S. yapuueusis G. Planchon, »S. pedîmculatum Benth. (S. Schomburgkii Klotsch., Rouha- mon pedunculatum A. DC), 6\ cogens Benth. Les résultats que j'ai obtenus sont les suivants : Racine. — Dans cet organe la curarine se trouve localisée à l'intérieur des cellules du parenchyme cortical et dans les élé- ments anatomiques libériens. Tige. — La localisation de l'alcaloïde dans cet organe est la même que dans la racine. La jeune tige contient de la curarine dans les cellules épidermiques. Feuille. — Le principe toxique a son siège dans toutes les cellules du parenchyme foliaire, dans le liber et dans les deux épidermes. Localisation de la gelsémine dans le Gelsemnim sempervirens Ait. La gelsémine (i) est peu solubledans l'eau, très soluble dans l'alcool, l'éther, le chloroforme, l'éther de pétrole, le benzène et le sulfure de carbone. Elle peut cristalliser de ses solutions alcooliques, mais difficilement. La gelsémine est facilement soluble dans les solutions aci- des. Réactions microchimiques : I. — Iodure de potassium iodé : précipité brun-kermès solu- ble dans l'hyposulfite de soude. II. — Iodure double de mercure et de potassium : précipité jaunâtre. III. — Acide phosphomolybdique : précipité jaunâtre. IV. — Solution sulfurique de dichromate de potassium : coloration rouge-cerise. V. — Solution sulfurique de sulfate de cérium : coloration rouge-cerise. i. L'alcaloïde que j'ai localisé, sous le nom de gelsémine, est celui que Ger- rard a préparé le premier à l'état cristallisé ; il ne se colore que par l'acide sulfurique concentré. M. A. B. Lyons indique {Journ. de P/iarm. et de Chim., 1886, t. II, p. 138), que tous les échantillons de gelsémine ne se colorent pas par l'acide sulfurique concentré. La gelsémine de Gerrard présente les mêmes réac- tions que la gelséminine de Thompson et Cusny. L. Sauvan. — Localisation des principes actifs dans quelques végétaux. 135 VI. — Solution sulfurîque de vanadate d'ammoniaque : colo- ration rouge-cerise. La coloration qui se produit sous l'influence des oxydants en solution sulfurique n'est pas toujours très nette et se trouve remplacée par une teinte marron. Cela se produit de préférence dans les cellules du parenchyme cortical; en ces points l'acide sulfurique concentré et pur produit une coloration jaune-rou- geâtre plus ou moins foncée. Cette teinte est due, soit à l'acide gelséminique, soit à un autre alcaloïde, la gelséminine, non isolé à l'état de pureté. La gelséminine se colorerait en rouge par l'acide nitrique, mais l'acide gelséminique se colore lui aussi de la même manière sous l'influence de ce réactif. Les conclusions qui découlent de l'étude microchimique du Gelsemium sempervirens Ait., sont les suivantes : Racine. — La gelsémine se trouve localisée dans les élé- ments anatomiques du liber et dans les cellules du parenchyme cortical de la tige, surtout dans les cellules de ce tissu qui sont le plus voisines de l'anneau libérien. Tige. — Dans la tige la gelsémine existe dans les mêmes tissus que dans la racine; on la trouve, en outre, dans les élé- ments anatomiques du liber interne et dans les cellules de la moelle qui bordent ces amas libériens. La gelsémine est moins abondante dans la tige que dans la racine. Feuille. — La localisation de cet alcaloïde est la même dans le pétiole et dans la tige. Le limbe foliaire contient une très faible quantité de gelsé- mine localisée dans l'intérieur des cellules du parenchyme chlo- rophyllien. Les réactifs généraux (iodure de potassium iodé et acide phosphomolybdique) indiquent, en outre, la présence d'un autre alcaloïde dans l'épiderme de la feuille et aussi dans les cellules du parenchyme chlorophyllien qui ne contient que peu de gel- sémine, comme le prouvent les réactions colorées. Dans la tige et dans la racine, la gelsémine est trop abon- dante pour qu'il soit possible d'affirmer la présence de ce second alcaloïde (gelséminine?) dans ces organes (1). t. Tous les résultats qui précèdent et ceux qui suivent ont été vérifiés par la méthode d'Erréra, c'est-à-dire en essayant de reproduire les réactions des com- 136 JOURNAL DR BOTANIQUE Localisation de la berbérine dans i&Berberis vulgaris. La berbérine se présente sous forme d'aiguilles prismati- ques soyeuses, d'un jaune clair, peu solubles dans l'eau et dans l'alcool froid, insolubles dans l'éther, solubles dans le benzène et le sulfure de carbone. Cet alcaloïde s'unit aux acides pour former des sels jaune orangé bien cristallisés. Réactions microchimiqiies : I. — Iodure de potassium iodé (solution aqueuse ou solu- tion alcoolique) : précipité brun-kermès soluble dans l'hyposul- fite de soude. Si l'on emploie la solution alcoolique de ce réactif, le sel cristallise soit en paillettes, soit sous forme de poils d'un rouge brun, à reflets vert chatoyant. Ces cristaux prennent presque toujours naissance au dehors des cellules qui contenaient tout d'abord le précipité alcaloïdique. II. — Ammoniaque : coloration rouge brun. III. — Acide nitrique : coloration rouge brun. IV. — Solution sulfurique de dichromate ou d'iodate de po- tassium : coloration pourpre intense, pouvant être précédée d'une coloration brune. Cette réaction se produit très bien avec un acide à 5o°/0 d'acide sulfurique réel. Déjà, en 1849, Bôdecker (1) avait obtenu des cristaux de nitrate de berbérine dans les membranes cellulaires du Berberïs vulgaris et du Cocculus palmahis. Mais la localisation de cet alcaloïde a été étudiée dans un certain nombre de plantes et principalement dans le Berbei'is vîilgaris par M. O. Hermann (2) et par M. Rosoll (3). Ces auteurs localisent la berbérine à l'intérieur des cellules du parenchyme cortical et du cambium de la tige et de la racine. Dans les tiges âgées, la berbérine manque dans la moelle et dans l'écorce; les jeunes pousses contiennent cet alcaloïde dans posés étudiés, après macération des coupes dans l'alcool absolu, l'alcool tar- trique et l'alcool chlorhydrique. 1. Bôdecker, Annalen der Chemie und Pharmacie, LXVI, p. 384. 2. Ott. Hermann, Nachweis einiger Verbindungen in den vegetabilischen Gezveben, Leipzig, 1876. 3. A. Rosoll, Ueber mikrocàemisc/icu Nachzveis der Glycosidc und Alka- loïdc in den vegetabilischen Gezveben, Stockerau, 1889-90 (25 Jahresber. des Lan- des Realgymnasiums zu Stockerauï. L. Sauvas. — Localisation des principes actifs dans quelques végétaux. 137 les cellules de la moelle et dans leurs membranes. On trouve aussi la berbérine dans les vaisseaux du bois et dans les parois des fibres lio-neuses et libériennes. Les membranes des vaisseaux de la feuille sont également imprégnées de berbérine qui fait défaut dans le liber, les épi- dermes et le parenchyme chlorophyllien. MM. Hermann et Rosoll ont localisé cet alcaloïde par le mode opératoire suivant : Ils traitent les coupes par l'alcool, puis ajoutent soit une solution à 2°/0 d'acide nitrique officinal, soit del'iodure de potas- sium iodé en faible quantité. La berbérine n'est cependant pas insoluble dans l'alcool ; aussi le premier effet de ce liquide est-il de coaguler le proto- plasma, puis de dissoudre un peu de berbérine (1). Les cristaux de nitrate de berbérine ou d'iodure alcaloïdique prennent alors naissance, tout à la fois, dans le contenu cellulaire et dans les parois des éléments anatomiques qui se sont imprégnés de la solution alcoolique de berbérine. Pour éviter cet inconvénient, j'ai employé directement l'io- dure de potassium iodé, soit en solution aqueuse, soit en solu- tion alcoolique. Ce réactif produit, dans les cellules à berbérine, un précipité brun-kermès caractéristique qui cristallise, après quelques instants, dans la solution alcoolique. Cependant, les cristaux ne se forment que peu à peu et seulement après disso- lution du précipité dans le liquide alcoolique ; ils apparaissent alors, en partie à l'intérieur des éléments anatomiques, en partie dans leurs membranes. Lorsque ces cristaux se sont très nette- ment formés, le précipité primitif a totalement disparu de l'inté- rieur des cellules où il s'était produit. A l'aide des réactifs que j'ai indiqués, j'ai pu localiser la berbérine comme il suit : Racine. — Dans la racine, la berbérine est localisée à l'inté- rieur des cellules du parenchyme cortical, du liber, du cambium et des rayons médullaires. Cet alcaloïde se trouve également dans les vaisseaux du bois et dans les membranes de ces élé- 1. Cette action de l'alcool m'ayant amené à penser que le mode opératoire de MM. Hermann et Rosoll pouvait être défectueux, j'ai repris cette étude en modifiant la technique suivie par ces auteurs. Les résultats que j'ai ainsi obtenus différant de ceux publiés par eux, il m'a paru utile de faire connaître les con- clusions de mon travail. 138 JOURNAL DE BOTANIQUE ments anatomiques. Les parois des fibres ligneuses en contien- nent aussi, mais moins que les parois des vaisseaux. Les fibres libériennes et les membranes des cellules du parenchyme cortical, du liber, du cambium et des rayons médullaires en sont dépourvues. Tige. — Dans les jeunes pousses, la berbérine se localise dans le contenu des cellules du parenchyme cortical, du liber et du cambium. Si l'on étudie des tiges de l'année précédente, l'on voit appa- raître la berbérine dans les vaisseaux du bois, et tout à la fois dans la paroi et à l'intérieur de ces éléments anatomiques. Les fibres ligneuses n'en contiennent pas encore. Lorsqu'on s'adresse à des tiges de plus en plus âgées, il est facile de constater que la berbérine s'accumule dans les parois des vaisseaux ligneux, et peu à peu va incruster les parois des fibres du bois. Les cellules des rayons médullaires, puis celles de la moelle voisines de l'anneau ligneux, vont contenir de la berbérine. Ces dernières cellules sont d'autant plus nombreuses que la tige est plus âgée, et dans une branche de 7 à 8 ans, toutes les cellules de la moelle contiennent de la berbérine. Dans aucun cas les fibres libériennes et les parois des cel- lules de la moelle ne se sont colorées, soit par l'acide nitrique, soit par la solution sulfurique de dichromate ou d'iodate de po- tassium. L'iodurede potassium iodé n'y produit aucun précipité ; il en est de même pour les membranes des cellules du paren- chyme cortical, du liber, du cambium et des rayons médullaires. Le précipité que produit ce réactif est au contraire très abon- dant à l'intérieur des éléments anatomiques que je viens d'énu- mérer (exception est faite pour les fibreslibériennes) ; les réactifs colorés agissent de même. Ce qui prouve bien que les membranes des éléments anato- miques, autres que les vaisseaux ou les fibres du bois, ne contiennent pas de berbérine, c'est que l'acide nitrique et la solution sulfurique de dichromate ou d'iodate de potassium colorent d'une manière très intense le contenu cellulaire et ne produisent aucune réaction colorée dans les membranes, si ce n'est après un certain temps, et lorsque la diffusion s'est néces- sairement produite. Si les coupes sont assez minces pour que quelques cellules se trouvent vides de leur contenu, les parois L. Sauvan. — Localisation des principes actifs dans quelques végétaux. 139 cellulaires ne se colorent dans aucun cas, et l'iodure de potas- sium iodé n'y produit jamais de précipité. Bien plus, si au lieu d'employer un oxydant énergique, comme le dichromate ou l'iodate de potassium en solution sul- furique, l'on se sert d'acide sulfurique tenant en dissolution un oxydant faible, tel que le sulfate de cérium ou même levanadate d'ammoniaque dissous dans l'acide sulfurique, on observe que les fibres libériennes , les parois épaissies des cellules sous-épi- dermiques, lorsque l'exfoliation ne les a pas fait disparaître, et les parois de quelques cellttles de la moelle, se colorent en rouge carmin intense. Les cellules à berbérine conservent totijotirs leur coloration jazine-verdâtre , et les fibres et vaisseaux ligneux se colorent seulement en vert clair. Feuille. — Dans le pétiole de la feuille verte, la berbérine est localisée dans les cellules épidermiques, parenchymateuses et libériennes. Les épidermes du limbe foliaire sont riches en berbérine, le parenchyme chlorophyllien et le liber des nervures en contien- nent également. Dans la feuille normale, c'est-à-dire entièrement verte et non encore colorée en rouge, les vaisseaux du bois des nervures et leurs membranes ne donnent pas les réactions de la berbérine. Il en est tout autrement lorsqu'on s'adresse, pour effectuer la localisation de cet alcaloïde, à des feuilles déjà colorées en rouge ; les vaisseaux des nervures contiennent alors de la ber- bérine et leurs membranes en sont également imprégnées, et d'autant plus fortement que la feuille est plus rouge. Graine. — Toutes les cellules de l'albumen et de l'embryon contiennent de la berbérine. L'embryon en renferme plus que l'albumen. En résumé : MM. Hermann et Rosoll localisent la berbérine : à l'intérieur des cellules du parenchyme cortical et de la zone cambiale, de la racine et de la tige âgée, ainsi que dans les parois des vais- seaux du bois et des fibres, ligneuses et libériennes, de ces organes ; dans le suc cellulaire de la moelle et dans les mem- branes de ces cellules, si Ton étudie de jeunes pousses ; enfin, dans les parois des vaisseaux de la feuille. Je crois avoir établi que la berbérine est contenue : dans les 140 JOURNAL UK BOTAN1U.UK cellules du parenchyme cortical, du liber et du cambium de la racine, et dans les parois des vaisseaux et des fibres du bois de cet org-ane ; seulement dans les cellules die parenchyme cortical, du liber et du cambium dans les jeunes pousses ; tout à la fois à l'intérieur de ces éléments anatomiques, dans le contente cellu- laire des cellules des rayons médullaires et de la moelle , et dans les parois des vaisseaux et des fibres du bois si l'on s'adresse à des tiges plus âgées (plus la tige est âgée, plus les cellules à berbérine de la moelle sont nombreuses , et les membranes de ces cellules, les parois des fibres libériennes de la tige, et aussi de la racine, ne contiennent pas cet alcaloïde). Dans la feuille, la berbérine se trouve localisée dans les cellules épidermiques , pa- renchymateuses et libériennes (les vaisseaux du bois ne renfer- ment pas cet alcaloïde, sauf lorsque la feuille est déjà colorée en rouge). [A suivre.) SUR LA NATURE DES SPORANGES EN CHAPELET DE VECTOCARPUS CONFERVOIDES Par M. Camille SAUVAGEAU. Dans ma Note sur YEctocarpus virescens (i), j'ai montré que cette espèce présente deux sortes de sporanges plurilocu- laires, les méiosporanges et les mégasporanges, très différents par la grandeur des logettes et les dimensions des zoospores. Or, M. Rosenvinge (2) puis M. Kuckuck (3) ont observé chez YE. confervoides , qui possède, comme on sait, des sporanges uniloculaires ovoïdes (4) et des sporanges pluriloculaires fusi- 1. C. Sauvageau, Sur /'Ectocarpus virescens et ses detix sortes de sporan- ges phiriloculaires (Journ. de Botan., t. X, 1890). 2. Kolderup Rosenvinge, Les Algues marines du Groenland (Ann. des se. nat., 1894, p. m, fig. 21). 3. P. Kuckuck, Bemcrkungen car marinen A 'l ' genvegetation von Helgolaud, p. 234 (Wissenschaftliche Untersuchungen, herausgegeben von der Kommis- sion, etc., 1804). 4. Ces sporanges uniloculaires sont très comparables à ceux figurés par M. Kuckuck pour les E. siliculosus et E. pcnicillatus {Beitrâge car Kcimt- niss einiger Ectocarpus-^r/t;// der Kieler Fôhrde, Botanisches Centrablatt, t. XLVII1, 1891). A ce propos, il n'est peut-être pas inutile de faire remarquer que si l'auteur de cette monographie dit dans la diagnose de VE. confervoides « Uniloculàre Sporangien fehlen », cette mention ne s'applique pas à l'espèce même, mais seulement aux individus des différentes variétés de cette espèce qui croissent à Kiel. — M. de Toni (Sylloge Algarum) ne cite pas les sporanges uniloculaires. C. Sauvageau. — Sur les sporanges de /'Ectocarpus confervoides. 141 formes, à petites logettes (méiosporanges), des productions for- mées de cellules superposées ressemblant fort, à première vue, aux sporanges à grandes logettes (mégasporanges) que j'ai décrits, mais qui, en réalité, en sont fort différents. Pour M. Rosenvinge, qui les a observées sur des plantes du Groenland, ces productions seraient des sporanges unilocu- laires sériés, comparables à ceux de XE. littoralis v. varia. M. Kuckuck, qui les a retrouvées à Helgoland, y verrait plutôt des sporan- ges pluriloculaires dont les cellules primaires sont re- tournées à l'état végétatif. Je les ai moi-même rencon- trés à Biarritz et je crois devoir en donner une troi- sième interprétation en rap- portant leur cause à un pa- rasite (probablement une Chytridinée). La présence de Chytridinées chez les Algues a d'ailleurs déjà été la cause d'un certain nom- bre de méprises dont M. Wright a fait le relevé il y a quelques années (1). Les exemplaires sur les- quels je les ai observés ont été recueillis au Port-Vieux de Biarritz en mars 1894; les filaments s'étendaient parmi ceux de X Ectocarpus pusillus var. rïparïa (2), du Rhodochorton floridultim et des Polysiphouia macrocarpa et obscura dont l'ensemble forme un revêtement dense sur les rochers du Port, au niveau du flot. Je les ai rapportés à XE. confervoides f. peni- 1. Ed. Perceval Wright, On a species of Rhizophydium parasitic on species, of Ectocarpus, with notes on the Fructification of the Ectocarpi (Transactions of the Royal Irish Academy, vol. XXVI, 1877, P- 639). 1. C. Sauvageau, Note sur /'Ectocarpus pusillus Griffiths (Journ. de Bot. 1895)- Fig. 1. — Ectocarpus confervoides. Portion d'un filament sur lequel naissent des rhizines qui por. tent des sporanges et des filaments dressés (gr. 200). M= Utt JOURNAL DE BOTANIQUE cilliformis Kuck. (i) d'après la descrip- tion de M. Kuckuck et une comparai- son avec un échantillon authentique de l'Herbier Thuret récolté à Moltenort, près Kiel, en octobre 1891. Les filaments principaux émettent d'une manière assez générale des rhizi- nes le long des cellules de leur base rétrécie, mais il est plus curieux de voir celles-ci naître sur les filaments, en des points quelconques, isolés, où elles de- viennent tout d'un coup très abondan- tes, se rencontrent, s'enchevêtrent plus ou moins intimement en une sorte de court manchon. Là, s'observe une re- crudescence de l'activité de la plante, car de ces rhizines, et à des places quel- conques, poussent des filaments dressés et des sporanges (2). Sur la figure 1, qui rappelle ce fait, les rhizines et les spo- ranges étaient tellement abondants qu'on en a représenté seulement une partie pour ne pas embrouiller le dessin. Les sporanges pluriloculaires sont nombreux, et les différents exemplaires rencontrés montrent aussi d'abondantes formations en chapelets identiques à celles observées par M. Rosenvinge et M. Kuckuck. Ces chapelets, jamais in- tercalaires, affectent toujours la situa- tion de rameaux courts brièvement pédi- cellés. Ils sont plus fréquents dans la région supérieure des filaments ; la figu- re 2 montre un filament dont toutes les ramifications ont subi cette transforma- tion ; i'ai vu des cas où ils étaient encore loges, et laisse toujours un re- ' •> sidu protopiasmique (gr. 200). plus nombreux. Les sporanges plurilo- 1. Kuckuck, Bcitràge, etc., loc. cit. 2. J'ai indiqué déjà la présence de sporanges sur les rhizines de VE. fascî- Fig. 2. — Ectocarpus confervoi- des. Branche portant de nom- breuses formations en chape- let ; la déhiscence a eu lieu dans un certain nombre de C. Sauvageau. — Sur les sporanges de /'Ectocarpus confervoides. 143 culaires sont généralement portés au-dessous, mais on les trouve aussi entremêlés (fig. 3), et deux fois j'ai vu un sporange plu- riloculaire, normal à sa base, ainsi transformé à son sommet (flgl 4)- Quand j'ai recueilli ces plantes, je n'ai pu les examiner sur le vivant que très rapidement et d'une manière insuffisante ; mes observations ont été faites surtout sur des conserves alcooliques. J'ai noté cependant que le protoplasma des cellules en chapelet, au lieu d'être plus coloré que celui des cellules végétatives, Fig. 3. — Ectocarpus confervoides. Un sporange pluriloculaire et une formation en chapelet sur le même axe (gr. 200). F'g- 4- — Eclocarp2ts confervoides. Un sporange pluriloculaire normal à sa base et transformé à son sommet (gr. 200). comme il conviendrait à des sporanges, est, quoique très dense, plus pâle, d'un jaune grisâtre (1). Le contenu est finement gra- nuleux, il remplit toute la cellule, et je ne l'ai jamais vu divisé en masses distinctes. Ces formations sont à peu près cylindriques, chaque cel- lule constituante étant doliiforme, et les parois transversales de culatus (Sur quelles Algues phéosporées parasites, Journ. de Bot., 1892), et M. Rosenving-e (/oc. cit., p. m) en a trouvé sur les rhizines basilaires ram- pantes de YE. confervoides. 1. Je n'ai pas remarqué alors la présence de chromatophores à leur inté- rieur, mais sur les échantillons conservés, les points tangents aux cloisons trans- versales, et aussi parfois à la paroi externe, se colorent par la fuschine étendue comme des chromatophores. M. Kuckuck (in litt.) y a d'ailleurs observé des chromatophores. 144 JOURNAL DP: BOTANIQUE séparation sont relativement épaisses. La cellule terminale, au lieu d'être renflée comme dans le dessin de M. Rosenvinge, est souvent plus longue et plus étroite que les autres. Parfois, une ou plusieurs des cellules d'un chapelet sont divisées longitudi- nalement en deux par une cloison aussi épaisse que les précé- dentes, mais la division ne va jamais plus loin. Leur largeur, assez constante, varie de 19 à 23 p.; leur longueur l'est naturel- lement moins, car le nombre des loges composantes varie de 3 à 10 ; la plus faible longueur que j'ai observée est 45 a et la plus forte 120 \l ; la hauteur de chaque loge oscille entre n et 23 [J-. Que les loges soient simples ou géminées, la déhiscence se fait toujours isolément pour chacune par une ouverture en bec extrêmement étroite, elle ne vide jamais complètement les loges, et celles-ci conservent toujours un résidu protoplasmique amorphe, d'importance variable. Elle n'est pas simultanée pour les différentes loges d'un même chapelet, a lieu dans un ordre quelconque, mais débute souvent par la loge terminale. Si une loge intercalaire se vide avant ses voisines, celles-ci font saillie dans sa cavité. Le caractère du contenu de ces loges, leur mode de déhis- cence, l'existence de sporanges pluriloculaires partiellement transformés, me paraissent indiquer d'une façon incontestable que les formations en chapelet sont dues à l'action d'un para- site non encore déterminé, qui envahirait de très bonne heure les jeunes sporanges pluriloculaires et peut-être aussi les très jeunes rameaux. Il est remarquable que ce parasite se retrouve sur Y Eciocarpiis confervoides en trois points aussi éloignés que le Groenland, Helgoland et Biarritz. LE R. P. DELAVAY Nous avons appris récemment la mort du R. P. Delavay, mission- naire apostolique en Chine, bien connu par ses recherches bota- niques dans l'Yunnan, dont il explora pendant treize années les parties les plus inaccessibles, tout à fait inconnues avant lui. Né à Abondance (Haute-Savoie), en 1834, J. M. Delavay se rendit en 1S67 au poste qui lui avait été désigné dans la province de Kwan- tung. La riche végétation des hautes montagnes de la Savoie avait Le R. P. Delavay. 145 développé en lui le goût des plantes; aussi, dès son arrivée en Chine, fut-il séduit par la richesse et la nouveauté de la flore qu'il avait sous les yeux. Toutefois ses premières récoltes allèrent enrichir l'herbier de Hance et ce ne fut que dans un voyage en Europe, fait en i8Si,que, mis en rapport avec le Muséum par le R. P. David, il prit l'engage- ment d'envoyer désormais à notre Herbier national toutes les collec- tions qu'il pourrait faire en Chine. Cette fois il fut désigné pour la mission du Yunnân occidental. Il ne pouvait souhaiter un plus beau champ d'exploration ; il allait ren- contrer là les plus hautes montagnes de la Chine, les climats les plus variés, des forêts nombreuses et enfin un pays presque vierge de cul- ture. Que pouvait souhaiter de plus un botaniste? On peut aisément concevoir ce que devait faire dans un tel pavs un homme préparé comme l'était le R. P. Delavay. Quelques chiffres en donneront une idée. De 1885 à 1896, le Muséum a reçu du R. P. Delavay 7300 nu- méros de plantes, représentant près de 3500 espèces, en plus de 100000 parts d'herbier; on doit évaluer à 2500 le nombre des espèces nouvelles pour la flore de Chine découvertes par lui, et à près de 1800 le chiffre des types absolument nouveaux. Aucune exploration n'a donné un semblable résultat, surtout si l'on considère que le champ d'exploration visité par M. Delavay égalait à peine en étendue la moitié d'un de nos départements. D'autre part, l'état des échantillons, toujours admirablement choisis pour l'étude, c'est-à-dire récoltés en fleurs, en fruits et souvent avec racines; les soins apportés à la rédaction des étiquettes, portant toutes un numéro et mentionnant toujours la provenance exacte, l'indication du terrain, l'altitude, la couleur de la fleur, etc., etc., font des collec- tions du R. P. Delavay le plus parfait modèle qu'on puisse citer d'une collection d'herbier. Mais le R. P. Delavay ne fut pas seulement un grand collecteur; c'était aussi un observateur d'une grande sagacité, un véritable savant, tirant de ce qu'il voyait des inductions souvent profondes. Sa corres- pondance botanique, qui sera sans doute un jour publiée, en fournit de nombreuses preuves. En 188S, il fut un des Européens atteints par le fléau qui désola le pays, la peste du Yunnan. Sa santé en fut profondément altérée et, durant le voyage qu'il fit en France en 1892, il eut une première at- taque de paralysie locale, dont il se ressentit toujours. Il n'en demanda pas moins à retourner en Chine, où il rentra vers la fin de 1893. De Shang-haïil se dirigea vers le Yunnan par la voie du fleuve Bleu; mais l'état de sa santé ne lui permit pas d'aller jusqu'à Yunnan-Sen; il dut 146 JOURNAL D BOÏAENIQUE s'arrêter dans le N.-O. de la province, à Longki, où il prit six mois de repos. Dans cette singulière région, où, dit-il dans une de ses lettres, il pleut toujours et où le soleil n'apparaît qu'à travers un voile de brouil- lard, il put néanmoins faire récolter plus de 1200 espèces. Malheu- reusement près de la moitié de cette collection fut détruite par l'humi- dité; 750 espèces environ parvinrent seulement au Muséum. Le grand nombre d'espèces nouvelles, la singularité des types, font vivement regretter tout ce qui a été perdu. En février 1895, le R. P. Delavay put enfin gagner Yunnan-Sen et de là se rendit dans le village qui lui fut assigné comme mission. Là encore il n'oublia pas les plantes. Dans une lettre écrite vingt jours avant sa mort, le 10 décembre, il annonçait un envoi d'environ 800 espèces, fait au Muséum peu de temps auparavant. La moitié seulement est par- venue jusqu'ici. La mort est venue frapper le R. P. Delavay dans sa soixante et unième année ; le Muséum perd en lui un de ses meilleurs collabo- rateurs. A. Franchet. LICHENS D'AIX-LES-BAINS {Suite.) Par M. l'abbé HUE. 190. Lecidia latypiza Nyl. — Sur le micaschiste, roches du Roi, roches Roland et propriété du docteur Vidal à Aix-les-Bains ; roches granitiques, rocher Saint-Victor au Revard. Thalle cendré granuleux, devenant sur certains échantillons aréole par l'affaissement des granules, jaunissant par la potasse, complète- ment insensible à l'action du chlorure de chaux, même dans une coupe placée sous le microscope. Apothécies noires, d'abord planes et mar- ginées, puis convexes et immarginées; épithécium bleuâtre, ainsi que le haut de l'hyménium ; hypothécium roux; paraphyses épaisses de 1 1/2-2 p., faciles à séparer, légèrement renflées au sommet; spores longues de 9-13 et larges de 6-8 \j.; gélatine hyméniale bleuissant par l'iode et restant telle après l'enlèvement de l'excès du réactif. Spermaties courbées en arc, longues de 12- 14 et larges de 1 u. 191. Lecidea euphorea (Floerke) Nyl. — Sur des Noyers et de vieux bois, chemin des Côtes à Aix-les-Bains. Thalle granuleux ou un peu aréole, grisâtre ou d'un blanc jaunâtre; apothécies noires; épithécium bleuâtre; hypothécium d'un brun très clair; paraphyses épaisses de 1 1/2-2 u., libres; spores mesurant 12-15 sur 7-8 [/.; gélatine hyméniale par l'iode d'abord bleue, puis en partie Abbé Hue. — Lichens cï 'A ix- les -Bains. 147 décolorée, les thèques prenant une teinte violet foncé. Spermaties courbées en forme d'arc, ayant 11- 13-15 sur 1 p.. Le thalle est insen- sible à l'action de la potasse et du chlorure de chaux; on indique sou- vent qu'il jaunit par le premier de ces réactifs, mais l'exsiccata de Hepp 250 est aussi sans réaction. M. Lamy Lich. Cauterets et Lourdes, p. 75, dit également que cette réaction manque dans cette espèce. 192. Lecidea enteroleuca Ach. — Sur les Sapins dans les pentes du Revard. Sur les roches calcaires, roches du Roi et chemin des Côtes à Aix-les-Bains; pentes du Gigot; bords du Sierroz à Saint- Simon ; au Revard et au rocher Saint- Victor. Sur le micaschiste, che- min des Côtes. Thalle cendré, verruqueux, jaunissant par la potasse, ou d'un gris jaunâtre sans réaction; apothécies noires; épithécium noirâtre ou violacé; hypothécium incolore; paraphyses libres ; spores longues de 10-13-15 sur 6-7-8 \l. Spermaties courbées, longues de 13-15 et larges de 1 u.. — f. 1 egena; L. goniophila f. egena Krempelh. FI. Bayr. p. 196. — Sur les roches calcaires, pentes du Gigot, rocher Saint- Victor au Revard et col du Chat. — f . 2 el^ochromiza Nyl. Lich. Pyren.-Orient. (1S91), p. 10. — Sur le micaschiste, chemin des Côtes à Aix-les-Bains. 193. .Lecidea episema Nyl. Prodr. Lich. Gall. et Alger, p. 125. — Sur le thalle du I^eca?iora calcarea f. concreta (Floerke), roches Roland à Aix-les-Bains. Spores 4-septées à cloison très mince, mesurant 11-12 sur 5 u.. 194. Lecidea contigua Fr. — Sur le micaschiste, roches du Roi à Aix-les-Bains. — f. flavicunda (Ach.) Nyl. — Sur le schiste, même localité. — var. platycarpa (Ach.) Nyl. — Sur les roches calcaires, ro- ches du Roi à Aix-les-Bains et col du Chat. Sur le micaschiste, pro- priété du docteur Vidal à Aix-les-Bains. Sur la mollasse, chemin des Côtes à Aix-les-Bains, au-dessus de Pugny et à Hautecombe. 195. Lecidea meiospora Nyl. — Sur le micaschiste, roches du Roi à Aix-les-Bains. Epithécium brun olivâtre; hypothécium noir; hyménium blanc; spores longues de 11-14 et larges de 5-7 a; gélatine hyméniale bleuissant par l'iode, puis obscurcie et les thèques deve- nant rouge vineux. 196. Lecidea petrosa Arn. in Flora 1S6S, p. 36, exsicc. 11 79; L. inferior Nyl. apud Hue Addend. Lichenogr . europ. p. 187 d'après Wain. Adj. Lichenogr. Lapp. II, p. 65. — Sur les roches calcaires, 148 JOURNAL DE BOTANIQUE roches du Roi à Aix-les-Bains ; à la base du Revard, au-dessus de Pugny. Thalle blanchâtre, continu, à peine fendillé, insensible à l'action de la potasse, du chlorure de chaux et de l'iode, souvent nul, la pierre prenant une teinte grisâtre. Apothécies noires et nues (larg. 1-1,5 miU-i arrondies ou anguleuses par leur mutuelle pression, à bord épais et d'abord proéminent, puis le disque s'agrandit, demeure plan ou devient convexe, et alors la marge est flexueuse ou presque crénelée ; souvent une ou plusieurs fissures se produisent dans le disque et donnent à ces apothécies l'apparence de celles d'un Gyrophora; épi- thécium ou noirâtre ou verdâtre ou d'un noir violacé; périthécium et hypothécium noirs, et souvent à la base de l'hyménium qui est blanc, se trouve une couche d'un bleu verdâtre ; la potasse donne une teinte vio- lacée à Tépithécium et teint en pourpre une couche très mince del'hypo- thécium; paraphyses épaisses de 2 [/. , non renflées au sommet ni ra- meuses, articulées à articles courts, devenant très apparents par le chlorure de chaux et un colorant (fuschine ou violet de méthyle) ; spores rares et mal développées, incolores, mesurant 15 sur 7 \l. L'iode teint la gélatine hyméniale en bleu persistant. 197. Lecidea fuscoatra var. grisella Floerke. — Sur le mica- schiste, roches du Roi et propriété du docteur Vidal à Aix-les-Bains ; montée du Revard par le sentier du club Alpin. (A suivre.) CHRONIQUE. Les cours spéciaux organisés au Muséum pour les voyageurs natura- listes reprendront le mardi 21 avril, à 10 heures, et se continueront les jeudis, samedis et mardis suivants, à la même heure. La leçon d'ouverture sera faite par M. A. Milne-Edwards. Les leçons concernant la Botanique seront faites : le 16 mai, par M. Bureau, sur les Phanérogames; le 19 mai, par M. Morot, sur les bois et les Cryptogames; le 2 juin, par M. Cornu, sur les plantes vivantes. M. le D1' Vladescu a été nommé Professeur et Directeur du Jardin botanique à Bucarest. M. J. Brunnthaler vient de fonder à Vienne (Autriche) un Bureau d'échange pour les Cryptogames. Nous en donnons le règlement sur la couverture du Journal. Le Gérant : Louis Mokot. Paris. — J.Mersch^mp.,*0", Av.de Chàtiilon. io" ANNÉE. N° 9. ï" MAI 1896. JOURNAL DE BOTANIQUE LICHENS D'AIX-LES-BAINS {Suite.) Par M. l'abbè HUE. 198. Lecidea subfumosa Arn.exsicc. 551 ; L. airobrunnea var. sub- fumosa Arn. 7Yr-\ l'iode rend la gélatine hyméniale bleue, puis rouge vineux. — var. Decandollki Stizenb. Steinb. Opegr. Art. p. 26. — Sur les roches calcaires, roches du Roi à Aix-les-Bains el à la base du Revard au-dessus de Pugny. Abbé Hue. — Lichens d'Aix-les- Bains. 153 — var. 2 Persoonii Ach., Stizenb. Steinb. Opegr. Art. p. 30; Arnold exsicc. 286. — Sur les roches calcaires, propriété du docteur Vidal à Aix-les-Bains. — var. 3 cextrifuga f. athallixa ; O. ce7itrifuga f. alhallina Mull. Arg. in Flora 1872, p. 502. — Parasite sur le thalle du Verrucaria umbrosa Stizenb., roches du Roi et sur celui du V. rupestris Schrad., propriété du docteur Vidal à Aix-les-Bains. 217. Opegrapha herpetica Ach. — Sur un Frêne, près des roches du Roi à Aix-les-Bains ; sur un Aulne et des Chênes à Pugny. 218. Arthonia astroidea Ach. — Sur des Châtaigniers à Très- serve, aux Corbières et dans le haut de Pugny; sur des Peupliers, à Mouxy, à Pugny et sur les bords du Sierroz à Saint-Simon ; sur des Chênes à Pugny; sur un Aulne, sur les bords du Sierroz; sur des Sa- pins près de la chapelle Saint- Victor au Revard. — var. 1 obscura (Ach.) Schaer., Stizenb. Lich. helvet. p. 223. — Sur des Châtaigniers, propriété du docteur Vidal à Aix-les-Bains; sur des Aulnes, sur les bords du Sierroz près de Saint-Simon. — var. 2 radiata Pers. — Sur des Châtaigniers à Tresserve; sur des Peupliers, route d'Aix-les-Bains à Brison-Saint-Innocent ; sur des Coudriers, sentier du club Alpin et près de la chapelle Saint-Victor au Revard. — var. 3 Swartziaxa (Ach.) Nyl. — Sur des Châtaigniers à Tres- serve et au-dessus de Pugny. f. CINERASCENS Ach., Stizenb. Lich. helvet. p. 223. — Sur un Frêne à Pugny ; sur des Aulnes sur les bords du Sierroz à Saint- Simon. Dans le type et les variétés, les spores sont d'abord 1-2 puis régulièrement 3-septées, à loges égales, longues de 13-18 et lar- ges de 5-6 \i. ; l'iode rend la gélatine hyméniale bleue, puis rouge vineux. 219. Arthonia punctiformis Ach. — Sur de jeunes Trembles près du rocher Saint- Victor au Revard. Spores 3-septées à loges égales, mesurant 15-18 sur 6-7 [i. ; sous L'influence de l'iode la gélatine hyméniale bleuit puis s'obscurcit. — var. quaoriseptata Ohlert, Arnold TYrtf/XII, p. 44. — Sur de jeunes Trembles le long du sentier du club Alpin montant au Revard, à l'entrée de la forêt de Sapins. Spores 4-septées, légèrement resserrées aux cloisons, longues de 20-22 et larges de 7-8 p.; l'iode bleuit la gélatine hyméniale et rougit le halo qui entoure les spores. 220. Normaxdixa pui.chella (Borr.) Nyl. — Sur un Chêne à i54 JOURNAL DE BOTANIQUE Chantcmerle ; sur des Aulnes au bord d'un peut affluent du Sierroz ; sur des Sapins au Revard près de la chapelle Saint-Victor et le long du sentier du club Alpin. 221. Endocarpon rufescens Ach. — Sur la terre des roches cal- caires au-dessus du tunnel du chemin de fer au bord du lac du Bourget près de Brison-Saint-Innocent ; à la base du Revard, au-dessus de Pugny. 222. Endocarpon hepaticum Ach. — Sur la terre et dans les fentes des rochers calcaires, roches du Roi, propriété du docteur Vidal et chemin des Côtes à Aix-les-Bains. — var. albatum (Ach.) Nyl., Hue Lich. exot. p. 277. — Sur la terre dans les roches du Roi à Aix-les-Bains. Cette variété ne diffère du type que par la couleur pâle des squamules du thalle. Les spores mesurent 1 1-13 sur 6-7 jj., tandis que dans l'espèce précédente elles atteignent 17-22 sur 7 1/2-8 jx. 223. Endocarpon Sch^ereri (Fr.) Nyl. ; Endocarpo7i mîniatum f. monstrosum Schaer. exsicc. 288. — Sur les roches calcaires, roches du Roi à Aix-les-Bains. 224. Verrucaria rupifraga f. Harmandi Hue. — Sur les roches calcaires, roches du Roi à Aix-les-Bains ; pentes du Gigot et à la base du Revard au-dessus de Pugny. Thalle tartareux, grisâtre ou plus souvent d'un gris violacé, plus ou moins farineux, continu mais à surface inégale, formant ou de petites plaques contigûes et rarement limitées de noir, ou des îlots au milieu du V. purpurascens Hoffm. Apothécies larges de 5 p., d'abord complè- tement enfoncées dans la pierre, puis émergeantes et présentant un sommet tronqué et s'ouvrant par un pore ; pyrénium entier d'un noir brunâtre ou d'un brun assez clair; gonidies hyméniales très nombreu- ses, arrondies ou subquadrangulaires, ayant en diamètre 3-4 jx; spores toujours au nombre 6-8 dans chaque thèque d'abord hyalines, puis d'un brun jaunâtre, 5-7 septées avec de nombreuses divisions longitu- dinales, un peu atténuées aux deux extrémités, longues de 33-40 et larges de 15-16 [/., quelques-unes plus petites ayant 25 sur 16 ;/. et 24-30 sur 1 1-13 ; l'iode teint la gélatine hyméniale d'abord en bleu puis en rouge vineux. Le thalle de cette forme ressemble tellement à celui du Thelidium umbrosum que, sans l'examen des spores et la présence des gonidies hyméniales, il est impossible de distinguer ces deux Lichens. La figure des spores est celle donnée par Garovaglio Tent. pi. IX fig. 9 sous le nom de Verrucaria lariana; je n'ai pas pris cette dénomination parce que d'abord la description donnée par cet auteur p. 163 ne convient Abbé Hue. — Lichens d'Aix-les-Bains. 155 pas à mes échantillons et ensuite parce qu'il a compris sous ce nom plusieurs espèces qui n'ont pas de gonidies hyméniales. 225. Verrucaria cbsia f. saprophila Stizenb Lich. hel. p. 233; Staurothele cœsia f. saprophila Arn. exsicc. 85. — Sur les roches calcaires dans la montée du rocher Saint- Victor au Revard. Thalle indiqué par une tache d'un gris sale; apothécies immergées, l'ostiole seul devenant un peu saillant; pyrénium entier d'un noir bru- nâtre et de couleur plus claire dans la partie inférieure ; gonidies hymé- niales nombreuses souvent réunies en glomérules, plus ou moins arron- dies et ayant en diamètre environ 4 \l ; spores au nombre de 8 dans chaque thèque, hyalines et restant telles, à divisions murales, longues de 28-33 et larges de 14-16 [/.; la gélatine hyméniale par l'iode bleuit et devient ensuite rouge vineux. 226. Verrucaria hymenogonia var. amphiboloides Nyl., Hepp Flecht. Europ. n095i. — Sur le mortier des murs près de Notre-Dame des Eaux et chemin des Côtes à Aix-les-Bains. Spores au nombre de 8 dans chaque thèque, d'abord hyalines puis d'un brun jaunâtre, à divisions murales, longues de 27-33 et larges de 14-17 [jl, parfois assez variables ayant 23 sur l3) 29 sur *6 et 31 sur 17 jjl; gonidies hyméniales oblongues mesurant 5-7 sur 2-2 \l 1/2 ; l'iode rend la gélatine hyméniale d'un rouge vineux pâle. — f. ecrustacea Hue. — Dans les mêmes localités. Le thalle manque complètement ou consiste en quelques granula- tions éparses; apothécies d'apparence plus lécidéines et spores plus étroites, 24-29 sur n jj. et 27 sur 13 jx. 227. Verrucaria bacilligera; Polyblastia bacilligera Arn. in Flora 1869 p. 516, Tirol VI p. ^ et XVI, p. 396; Staurothele bacilli- gera Arn. Tirol XXI, p. 57, exsicc. 427. — Sur les roches calcaires à la base du Revard au-dessus de Pugny. Thalle indiqué par une tache blanchâtre, très légèrement lavée de violet, un peu farineuse ; apothécies enfoncées dans la pierre, le sommet devenant à la fin légèrement proéminent; pyrénium entier; gonidies hyméniales presque hyalines, longues de 6-14 et larges de 2-2 \l 1/2 et contenant souvent 2 ou 3 gouttes incolores; spores au nombre de 8 dans chaque thèque, d'abord hyalines puis d'un brun jaunâtre, à divi- sions murales, longues de 24-33-35 et larges de 12- 13- 15 [/.; la gélatine hyméniale par l'iode bleuit très légèrement et devient ensuite d'un rouge vineux pâle. Je ne crois pas que cette espèce ait encore été signalée en France ni même en Suisse. *to* 228. Verrucaria viridula Ach., Hepp Flech. Europ. n° 91, Arnold exsicc. 365. — Sur les roches calcaires, roches du Roi à Aix. i56 JOURNAL DE BOTANIQUE les-Bains et sur le mur du jardin de l'abbaye de Hautecombe ; sur les schistes, roches du Roi. Spores simples et incolores, longues de 23-35 et larges de 13-15 p.; gélatine hyméniale devenant par l'iode d'un rouge vineux pâle. 229. Verrucaria collematodes Garov. Tent. p. 31, tab. I, fig. 7; Lithoicea collematodes Arn. Lickenenfl. Mûnch. p. 109, exsicc. 209 b. — Sur les ardoises du toit d'une maison, rue des Ecoles, à Aix-les- Bains. Thalle formé de petits granules grisâtres qui s'unissent bientôt et forment une croûte aréolée et fendillée dont la surface est non brune, comme dans l'exsiccata d'Arnold, mais noircie par un parasite; spores longues de 19-24 et larges de 11 -12 rarement de 13 p., parfois dans la même apothécie quelques-unes arrondies, diam. 14 u.. L'iode teint la gélatine hyméniale en rouge vineux. 230. Verrucaria glaucina Ach. — Sur les roches calcaires, roches du Roi et chemin des Côtes à Aix-les-Bains. Pyrénium entier ; spores longues de 16-18 et larges de 7-8 p.; l'iode teint la gélatine hyméniale en rouge vineux violacé. — var. furva Hue. — Sur les roches calcaires, roches du Roi à Aix-les-Bains. Thallus furvus seu fusco-brunneus, sat crassus, rimoso-areolatus, intus concolor; areolae contiguse vel paulum dispersai e protothallo nigricante oriundae, planae et variis formis diversae. Apothecia immersa, ostiolosolum visibili,parvulae (latit. o, 12-15 millim.) ; pyrenio integro fusco-brunneo ; sporae 8-nae, simplices ethyalinae, oblongae, longit. 14- 17 et latit. 6-7 p. vel paulo magis ellipsoideae 13-16 p. longae atque 7-9 p. latae; gelatina hymenialis iodo pallide vinose rubens. Cette variété paraît analogue à la variété nigricans Nyl. du V.fuscellct Turn., ou à la var. alrata Mùll. Arg. Lichenolog. Beitr. n° 1465 de la même espèce, dont elle diffère par un thalle brun et non noirâtre ou noir et par des spores plus grandes que celles de la pre- mière et plus petites que celles de la seconde. {A suivre.) parenchyme cortical ou chlorophyllien; Per., péricycle ; /.;'., liber; B., bois; M., moelle. — Les cellules ombrées sont celles qui contiennent l'alcaloïde. l'eau, soluble dans l'alcool, l'éther, le chloroforme, le benzène et le sulfure de carbone, insoluble dans l'éther de pétrole. La taxine forme avec les acides des combinaisons très solubles dans l'eau. Réactions microchimiques : I, — Iodure de potassium iodé : précipité brun-kermès, soluble dans l'hyposulfite de soude. 158 JOURNAL DE BOTANIQUE II. — Acide phosphomolybdique : précipité jaunâtre. III. — Dichromate de potassium (solution au vingtième) : précipité brun. Ce dernier réactif possède l'avantage de détruire la chloro- ^-, o (J O ri es q, t» ra » <"' " 8 e © &s Pu* Fig. 2. — Taxus baccata L., coupe tranversale de la tige (gr. 75). — Même lettres que fig. 1. phylle et d'éclaircir les préparations ; aussi les résultats qu'il donne sont-ils très nets. On peut faire macérer, soit les coupes, soit les fragments d'organe, dans la solution chromique. IV. — Acide sulfurique concentré : coloration rouge. ~ — .s»yttj Fig. 3. — Taxus baccata L., coupe transversale de la feuille (gr. 75).— Même lettres que fig. 1. Ces réactifs m'ont permis de localiser la taxine ; les résultats que j'ai obtenus sont les suivants : Racine. — Dans la racine, l'alcaloïde existe dans toutes les cellules des deux premières assises périphériques, dans quelques cellules (assez nombreuses) du parenchyme cortical, dans toutes les cellules du péricycle et dans les cellules libériennes; les tubes criblés en sont privés. L. Sauvan. — Localisation des principes actifs dans quelques végétaux. 159 Sur une coupe longitudinale, on voit que les cellules du parenchyme cortical qui renferment l'alcaloïde sont disposées en files, et simulent des laticifères dont les parois transversales ne seraient pas résorbées. Tige. — Dans la tige âgée la localisation est la même que dans la racine; mais, en outre, l'alcaloïde existe dans la moelle et les éléments qui le contiennent y simulent également des latici- fères (fig. 1, M) discontinus, à parois transversales non résor- bées. Dans la jeune tige (fig. 1 et 2), l'épiderme renferme de la taxine, et le parenchyme cortical en contient moins que le tissu correspondant de la tige âgée et de la racine. Fétu lie. — Pour le pétiole, la localisation de la taxine est la même que dans la jeune tige. Le limbe (fig. 3) contient ce principe dans son épiderme, dans les cellules du péricycle et du liber, et dans quelques cellules du parenchyme lacuneux. Graine. — Toutes les cellules de l'albumen et de l'embryon renferment de la taxine. La graine est moins riche en ce prin- cipe que les organes végétatifs. Localisation de l'elléboréine et de l'elléborine. Les Hellébores vrais sont rendus toxiques par deux glu- cosides : l'elléboréine et l'elléborine. L'elléboréine, très soluble dans l'eau, peu soluble dans l'alcool, presque insoluble dans l'éther, se dédouble, sous l'in- fluence des acides sulfurique et chlorhydrique étendus, en glu- cose et elléborétine. L'elléborine est insoluble dans l'eau, très peu soluble dans l'éther, soluble clans l'alcool et le chloroforme; les acides étendus la dédoublent en glucose et eiléborésine. Réactions microchimiqîies : Sous l'influence de l'acide sulfurique concentré, l'elléboréine se colore en jaune d'or ; cette coloration se fonce peu à peu et passe au rouge brun. Le même réactif donne immédiatement, avec l'elléborine, une teinte rouge cerise devenant rapidement violette. A côté de ces principes, se trouve un corps non toxique, i6o JOURNAL DE BOTANIQUE se colorant en violet, puis en bleu verdàtre, par l'acide sulfu- rique concentré. Mes recherches ont porté sur tous les organes des Hellebortis niger y H. fœtidus, H. orientalis et H. viridis; j'ai pu étudier aussi, à ce point de vue, les graines de quelques autres es- pèces. Les conclusions que je puis tirer de ce travail sont les sui- vantes : Racine. — Dans la racine, l'elléboréine ne peut être carac- térisée microchimiquement dans toutes les espèces ; on la trouve surtout dans les cellules du parenchyme cortical de Y H. niger. Dans les autres espèces, l'analyse chimique seule permet de déceler ce glucoside dans l'écorce. L'elléborine, qui domine dans cet organe, est surtout abon- dante au pourtour des faisceaux libériens; elle existe égale- ment en faible quantité dans les cellules du parenchyme cortical au voisinage du liber. Rhizome. — Le rhizome est plus riche en principes toxiques que la racine. L'elléboréine y est localisée dans les mêmes tissus; il en est de même pour l'elléborine. L'elléboréine ne peut être caractérisée nettement que dans les espèces autres que Y H. niger. Tige. — Les deux glucosides existent dans la tige en plus grande quantité que dans le rhizome et dans la racine. L'elléboréine est surtout abondante dans Y H. niger ; cepen- dant elle existe dans les autres espèces en quantité suffisante pour pouvoir être caractérisée microchimiquement d'une façon très nette. Ce principe se trouve localisé dans l'épiderme et dans les premières assises sous-épidermiques. L'épiderme en contient très peu. Comme dans le rhizome et la racine, l'elléborine se trouve plus particulièrement abondante dans les cellules qui avoisinent les faisceaux libériens ; les cellules du parenchyme cortical voi- sines en renferment de faibles quantités. La proportion de ce principe diminue de plus en plus au fur et à mesure qu'on s'ap- proche de la périphérie. Les éléments anatomiques les plus riches en chlorophylle sont en même temps les plus riches en elléboréine. Fettille. — Le pétiole de la feuille contient l'elléboréine L. Sauvait. — Localisation des principes actifs dans quelques végétaux. 161 dans les cellules de l'épiderme et des premières assises sous- épidermiques. Dans le limbe foliaire, comme dans le pétiole, l'elléboréine seule peut être caractérisée microchimiquement. On trouve ce glucoside dans le parenchyme chlorophyllien et dans les cel- lules des deux épidermes. L'épiderme supérieur est plus riche en ce principe que l'épiderme inférieur. Fleur. — Les pétales et les sépales contiennent les deux glucosides dans toutes leurs cellules; mais, l'elléboréine se ren- contre presque exclusivement dans les parties périphériques plus riches en chlorophylle. L'elléborine, au contraire, est plus abondante dans les assises les plus internes. Les étamines et l'ovaire contiennent également les deux glucosides dans toutes leurs cellules. Graine. — L'elléboréine et l'elléborine existent côte à côte dans toutes les cellules de l'albumen et de l'embryon. L'ellébo- réine est plus abondante dans les assises voisines de la péri- phérie; l'elléborine se localise en plus grande quantité dans les parties centrales de l'albumen. L'embryon est moins riche que l'albumen en ces principes. Les téguments séminaux paraissent ne renfermer que de l'elléboréine. De tous les Hellébores, Y Helleborus 117'ger est le plus riche en elléboréine et Y II. viridis celui qui contient le plus d'ellébo- rine. \IH. fœtidus et Y H. orieutalis sont moins riches en ces principes que les précédents. Dans les graines des Helleborus nïger, H.fœtidus, H. anti- quortim, H. lividus et H. caucasiens v. pallidus, l'elléboréine est plus abondante que l'elléborine ; c'est tout le contraire qui se produit lorsqu'on s'adresse aux graines des Hellebortis viridis, H. orieutalis, H. brevicaulis et H. caucasiens v. geminus. Localisation de la daphnine. La daphnine fut découverte par Vauquelin dans le Daphne alpina, puis extraite par Baër et Gmelin du D. Gnidium. Ce glucoside cristallise en beaux prismes triangulaires ou en ai- guilles enchevêtrées. La daphnine est très soluble dans l'alcool, peu soluble dans i62 JOURNAL DE BOTANIQUE l'eau froide, plus soluble dans l'eau chaude et insoluble dans l'éther. Réactions microchimiques : I. — Solution de potasse : coloration jaune d'or. II. — Acide nitrique concentré : coloration jaune-orangé ou rouge-sang, selon les proportions du glucoside. Les résultats que j'ai obtenus à l'aide de ces réactifs sont les suivants : Racine. — Dans la racine, la daphnine se trouve surtout localisée dans les premières assises périphériques de l'écorce ; les cellules du parenchyme cortical et du liber en contiennent également. Tige. — La tige est plus riche en daphnine que la racine. Dans cet organe la daphnine est plus particulièrement localisée dans les assises périphériques de l'écorce et dans le liber ; le liber interne en contient moins que l'anneau libérien externe. Les cellules du parenchyme cortical et les cellules qui bordent les faisceaux libériens internes contiennent également ce principe. A l'époque de la floraison et de la fructification, la daphnine est plus abondante dans le végétal qu'à toute autre époque de l'année. Le D. alpina contient plus de daphnine que le D. Gnidium. Feuille. — Dans la feuille, le glucoside est localisé dans les cellules du parenchyme foliaire, dans les cellules épidermi- ques et dans le liber. Fruit. — De tous les organes du végétal, le fruit est celui qui contient le plus de daphnine; ce corps se trouve en grande abondance dans toutes les cellules. Graine. — Le glucoside existe dans toutes les cellules de l'albumen et de l'embryon. Les téguments séminaux sont très riches en daphnine ; ce principe y existe en aussi grande quan- tité que dans le fruit. E. Malinvaud. — Une lettre d' Alphonse de Candolle. 163 UNE LETTRE D'ALPHONSE DE CANDOLLE Par M. Ernest MALINVAUD. Dans une circulaire adressée récemment à tous les membres de la Société botanique de France, M. Otto Kuntze nous a pris assez vive- ment à partie. Nous nous garderons de toucher ici à l'écheveau des questions emmêlées dans cet écrit, nous refusant à alimenter des con- troverses où les personnalités tiennent trop de place. L'objet de la présente Note est très limité. M. Kuntze, après avoir témoigné à Alphonse de Candolle, du vivant de cet illustre savant, une irrévérence des plus regrettables, invoque aujourd'hui l'autorité de ce grand nom pour combattre l'interprétation de M. Le Jolis et la nôtre au sujet de deux importants articles des Lois de la Nomenclature, interprétation contraire, d'après M. Kuntze, au sens que « le père de la Loi », comme il l'appelle, donnait aux mêmes articles. Nous ne saurions admettre, en ce qui nous concerne, la conclusion de cette prétendue exégèse. Alphonse de Candolle est généralement considéré, et avec raison, comme l'écrivain le plus compétent de ce siècle sur les questions de nomenclature botanique ; il en avait une expérience incomparable et il les a traitées avec cette souveraine clarté, cet esprit éminemment méthodique et judicieux, qui sont la marque de tous ses travaux. Il n'est pas indifférent d'avoir pour ou contre soi un tel maître, et, nous étant toujours efforcé de nous inspirer de ses enseignements, nous ne croyons pas mériter le reproche d'avoir méconnu gravement sa pensée dans les principaux passages du Code qu'il a rédigé. Du jugement contestant l'accord de notre manière de voir avec celle du * père de la Loi », nous en appelons à un témoignage que M. Kuntze ne récusera pas; car il émane d'Alphonse de Candolle lui-même, qui, à la date du 11 juin 1891, nous faisait l'honneur de nous écrire ce qui suit: ... Votre appui en faveur des Lois de la nomenclature de 1867 me plaît beaucoup, parce que vous avez l'intelligence juste des motifs de chaque disposition, tandis que d'autres personnes ne savent pas remonter aux principes. Certaines exagérations sont nuisibles ; par exemple de vouloir remonter plus haut que Linné, sous prétexte que Lobel ou autres ont eu des noms spé- cifiques binominaux. C'était une exception, Linné en a fait la règle. Chercher des noms spécifiques antérieurs à ceux admis couramment et les vouloir préférer lorsqu'ils sont contestables et obscurs, c'est ajouter un gâchis de plus à la synonymie.... (1). 1 . Cette réflexion est applicable au cas, entre plusieurs, du Carex longiseta, mentionné par M. Kuntze. Notre confrère nous reproche de ne pas préférer ce i64 JOURNAL UE BOTANIQUE Recevez, mon cher Confrère, l'assurance de mes sentiments les plus dévoués. Alph. DE CANDOLLE. Est-ce clair? Nous tenons l'original de cette lettre à la disposition de M. Otto Kuntze. nom créé par Brotero en 1804 (FI. lusit.)h ceux de C. Linkii Schkuhr ( Car. 1806) et de C. gynomane Bertol. (Rar. Lig. pi., 1806), qui, depuis, ont prévalu et se sont partagé les suffrages des auteurs. On remarquera d'abord que l'extrême rareté, dans les herbiers, des échantillons authentiques des espèces de Brotero ne permet pas de faire les vérifications nécessaires pour le nom dont il s'agit, resté par cela même « contestable et obscur » (species dubia). En admettant, d'ail- leurs, son identification confirmée et désormais acceptée par tous les Aoristes, comme on ne peut rayer, d'innombrables ouvrages antérieurs, les deux synonymes précédemment employés, il faudrait retenir trois noms, au lieu de deux, pour une seule plante. Quel serait l'avantage de cette pléthore onomastique ? Faire revivre dans ces conditions un terme spécifique plus ancien, mais tout à fait inusité, pour une plante déjà trop richement dénommée, équivaut en fait à une « création inutile de nom », abus contraire à l'esprit comme à la lettre des sages préceptes formulés dans les articles 3 et 4 des Lois de la nomenclature botani- que. La casuistique la plus subtile sera toujours impuissante contre l'évidence de cette conclusion. CHRONIQUE. M. L. Diguet vient d'être chargé par le Ministère de l'Instruction pu- blique et par le Muséum d'Histoire naturelle d'une mission dans la Basse- Californie. Le séjour prolongé qu'il compte faire dans ces contrées, d'où il a déjà, lors d'un précédent voyage, rapporté des plantes fort intéres- santes à divers points de vue, lui permettra d'y faire d'importantes col- lections. M. Brotherus, d'Helsingfors, est parti pour un voyags d'exploration botanique, spécialement bryologique, en Asie centrale, d'où il doit rentrer au commencement de septembre. M. Brunnthaler, directeur du Bureau d'échange pour les Cryptogames dont nous avons annoncé la fondation à nos lecteurs, nous informe qu'il a étendu l'échange aux Ptéridophytes. Le Gérant : Louis Mokot. Paris. — J. Merscii, imp., ï — , av. deChAullon, io" ANNÉE. N» 10. 16 MAI 1896. JOURNAL DE BOTANIQUE NOTE SUR VECTOCARPUS {PILAYELLA) FULVESCENS THURET Par M. Camille SAUVAGEAU. Découvert au Maroc et nommé Conferva fulvescens par Schousboe en 1828, puis rapporté au genre Ectocarpus par Thuret, le Pilayella fulvescens a été décrit pour la première fois par M. Bornet, en 1889, d'après des exemplaires recueillis et étudiés à Biarritz en 1870 (1). Aucun auteur ne l'a cité en d'au- tres localités. Je l'ai récolté en juillet et août 1895 à Guéthary, en septembre à San Yicente de la Barquera (Espagne), et en novembre à La Corogne. C'est une des espèces les plus intéres- santes du groupe, aussi bien par la simplicité de son appareil végétatif que par la disposition de ses sporanges et les dimen- sions de ses zoospores ; c'est en outre le seul représentant du sous-genre Bachelotia sur les côtes de France. J'ai pu compléter sur plusieurs points les observations de M. Bornet. \JE. fulvescens croît dans les flaques peu profondes bien exposées à la lumière, creusées dans les rochers vers la limite du flot, et forme, soit sur la roche elle-même, soit sur les Patelles, des gazons peu étendus ou de simples mèches qui ne dépassent pas trois centimètres de hauteur. Dans les points où il existe, il est abondant. A Guéthary, on le trouve derrière la jetée, côte à côte avec ME. virescens à mégasporanges. A San Vicente de la Barquera, en avant de la petite plage de Los Rosales, la côte, à pente raide, forme de petites terrasses d'une vingtaine de cen- timètres de largeur, qui l'abritent dans les creux ; il est aussi très abondant dans les trous du rocher du Zapato, isolé au milieu de l'immense plage de Meron. Enfin, on le trouve à La Corogne, dans la Baie del Orsan, sur les rochers de granit situés près de l'établissement des bains, où il croît en compagnie du Chseto- morfiha aerea. 1. Ed. Bornet, Note sur /'Ectocarpus (Pilayella) fulvescens Thuret (Rev. génér. de Bot., t. I, 1889, pi. I), et Les Algues de P. K. A. Schousboe (Mém. de la Soc. nat. des Sciences naturelles de Cherbourg, t. XXVIII, 1892, p. 247). i66 JOURNAL DE BOTANIQUE Les filaments rampants ont à peu près le même diamètre que les filaments dressés, mais sont nettement différenciés comme Fig. i. — Eclocar/>us fulvescens. A, B, C, D, E, divers exemples de crampons dans la région terminale des filaments (gr. 43) ; D', E', portions plus grossies des crampons d et e montrant le cloisonnement secondaire (gr. 120); F, G, H, J, crampons des filaments rampants (gr. 120). tels, et s'accroissent par leur cellule terminale; ils sont à cellu- les cylindriques, parfois assez irréguliers, tortueux. Par suite de la grande densité des touffes, ils sont souvent d'une dissec- C. Sauvagbau. — Note s?WEctocarpus (Pilayella) fulvescens Thuret. 167 tion difficile, non pas qu'ils soient particulièrement riches en filaments dressés, car toutes les cellules n'en produisent pas, et elles sont d'ailleurs fré- quemment 3-4 fois plus longues que larges, mais ils émettent de nombreuses branches rampantes qui s'écar- tent très peu de la bran- che mère, cheminent près d'elle, et le tout devient très compact. Ils émettent çà et là, en des points variables, des sortes de crampons courts, très irréguliers, de forme inconstante, souvent ramifiés à leur extrémité en très cour- tes branches (fig. I, F, G, H,J), et qui corres- pondent morphologi- quement à des bran- ches rampantes avor- tées. Les filaments dres- sés naissent en des points quelconque des cellules rampantes, et s'en séparent par une cloison de situation ir- régulière, mais souvent en verre de montre ; ils apparaissent relative- ment tard, et l'on trouve parfois des stolons jeu- nes d'une vingtaine de cellules de longueur qui en sont encore dépourvus. Les filaments dressés sont cylindriques, terminés en pointe Fig. a. — Ectocarpus fulvescens. A, B, C, D, filaments dressés très jeunes s'accroissant par le cloisonnement de la cellule terminale; en D, le cloisonnement sub- terminal, intercalaire, a commencé (gr. 67); E, fila- ment montrant le cloisonnement dans la région mé- diane; les articles sporangiaux inférieurs et supérieurs sont encore incomplètement différenciés et se confon- dent avec les cellules végétatives jeunes (gr. 67); F, filament dont les sporanges sont presque mûrs et dont l'accroissement subterminal n'est pas terminé (gr. 6y)\ D (Sr- 67)> G cl H (gr. 120), branches montrant leur insertion sur le filament principal. i68 JOURNAL DR BOTANIQUE obtuse. Les plantes de Guéthary étaient courtes, peu ou point ramifiées, dépourvues de crampons terminaux ; celles des deux localités espagnoles étaient plus longues, très généralement ra- mifiées, et portaient des crampons terminaux. Les cellules adul- tes, cylindriques, ont 25-40 \i- de largeur (souvent 30), et leur longueur est une fois et demie à cinq fois plus grande. Les filaments dressés très jeunes produisent leurs premiers articles aux dépens de la cellule terminale, absolument comme un filament rampant (fig. 2, A, B , C, et fig. 3, Bm, Cm). Puis, sans qu'il y ait de méristème particulièrement différencié, les cellules subterminales se cloisonnent à leur tour et provoquent ainsi l'allongement. Ceci débute à un moment variable et se con- tinue avec une durée et une intensité également variables, tan- dis que les cellules inférieures se rapprochent de plus en plus de l'état adulte. La série des cellules jeunes, souvent continue, est parfois interrompue par une cellule qui ne participe pas au rajeunissement. Les figures 2, C, D, et 3, A, A\ montrent des exemples de ces différents cas. Un filament entier est légère- ment atténué dans sa portion supérieure, mais jamais transformé en poil; la cellule terminale est obtuse (1). Les filaments adultes sont généralement tronqués, par une cause mécanique quelcon- que. Lorsque le filament a acquis une certaine longueur, le cloi- sonnement subterminal étant terminé ou non, un cloisonnement semblable au précédent apparaît dans la région médiane du filament et prend une importance fort variable. A un faible gros- sissement, il est indiqué par une teinte beaucoup plus sombre que celle des parties adultes entre lesquelles il est intercalé (2). Il se fait généralement avec assez de rapidité pour que la hau- teur des cellules de ce méristème soit la moitié ou moins de la moitié de leur largeur. Un certain nombre d'entre elles restent aplaties en disque, mais s'élargissent et deviendront les sporan- ges ; cette différenciation se fait soit presque simultanément, soit successivement, pour les différents sporanges contigus ; on 1. Sur la plupart des exemplaires de Guéthary, les cellules de la région supérieure des filaments étaient plus pauvres en contenu que les inférieures; ce fait ne se retrouve pas sur les plantes espagnoles, ou tout au moins est beaucoup moins accentué. 2. La zone de cloisonnement précédent correspond à un méristème secondaire, tandis que celle-ci est tertiaire. C. Sauvageau. — Note sur /'Ectocarpus (Pilayella) fulvescens Thuret. 169 Fig. 3. — Ectocarpus fulvescens. A, B, C, exemples de boutures naturelles rencontrées dans les touffes ; à la base des rhizoïdes, elles émettent des filaments dressés m (gr. 67); A', sommet du filament dressé jeune m de A, en a sont les cloisons nouvelles (gr. 200); D, E, rhizoïdes obtenus en cellules du 16 au 21 août (gr. 200); F, filament resté en cellule du 16 au îi août, présentant plusieurs blessures et produisant 9 rhizoïdes (gr. 120); m, filaments dressés jeunes; n, parois des cellules abandonnées dans la formation des rhizoïdes. 170 JOURNAL DE BOTANIQUE voit sur la figure 2 E un exemple de ce développement successif. Si le cloisonnement a été de peu de durée, et si toutes les cel- lules auxquelles il a donné naissance sont devenues des articles sporangiaux, le chapelet de sporanges est intercalé entre des cellules longues et adultes (V. Bornet, loc. cit., fig. 1 et 2). C'était le cas le plus fréquent à Guéthary (1). Si le méristème comprend au contraire plus de cellules que n'en comportera le chapelet sporangial, celui-ci, suivant le point où il se déve- loppe, sera ou précédé, ou suivi, ou à la fois précédé et suivi de cellules jeunes en voie d'allongement (fig. 2, E). Ce dernier cas était assez général pour les plantes de San Vicente et de La Corogne, où j'ai vu des files de sporanges intercalées entre plus de cent de ces cellules jeunes de chaque côté. D'ailleurs les sporanges, en règle générale, y étaient à un état beaucoup moins avancé qu'à Guéthary, bien que les plan- tes y eussent été recueillies plus tard. Il paraît donc fort pro- bable que, lorsque ces deux zones de cloisonnement sont épui- sées, les plantes ont atteint une taille plus grande qu'il a été dit précédemment (2). Les filaments dressés peuvent porter quelques branches en tout semblables à eux, et qui arrivent au même niveau ; la cloi- son de séparation de la cellule inférieure avec la cellule mère est à l'intérieur de celle-ci (fig. 2, D, G, H), ou en verre de montre, ou oblique, allant de la paroi longitudinale à l'une des parois transversales, ou elle-même presque transversale. Leur accroissement en longueur se fait par le même processus que les filaments dressés ; elles portent des sporanges identiquement disposés. On sait que seul, parmi les Ectocarpus, XE.pusillus Griff. présente la curieuse particularité de porter sur ses filaments 1. Parfois (fig. 2, F) la file de sporanges est déjà presque à l'état adulte, tandis que le filament s'accroît encore dans la région subterminale; dans ce cas, elle n'a pas eu pour origine un méristème nouveau et s'est différenciée directement aux dépens du précédent. 2. Je dois mentionner un détail qui a aussi attiré mon attention. Les cellules qui deviendront des sporanges prennent de bonne heure un contenu très foncé. Or, sur un bon nombre d'exemplaires de La Corogne, les articles inférieurs du méristème inférieur aux sporanges avaient une teinte plus foncée que ceux situés plus près des sporanges. Peut-être est-ce là qu'il faudrait chercher une autre forme d'éléments reproducteurs à une époque plus tardive? Quoi qu'il en soit, l'état de jeunesse de la plante entière, et particulièrement des sporanges, est à remarquer. C. Sauvageau. — Note sur /'Ectocarpus (Pilayella) fulvescens Tkuret. 171 dressés de courts ramules fortement divariqués ou crampons (1). Des crampons identiques, et même plus développés, se rencon- trent chez YE. fulvescens. M. Bornet n'en parle pas dans son Mémoire; je n'en ai jamais vu non plus sur les exemplaires ré- coltés à Guéthary ; par contre ils sont fréquents sur les plantes de San Yicente et de La Corogne, mais uniquement dans la région terminale des filaments. Les filaments dressés principaux, ou les branches qui en naissent, s'élèvent tous dans la même direction ; au sommet, ils se recourbent fréquemment en crochet et portent, surtout sur leur côté convexe, des crampons forte- ment divariqués, rectilignes ou plus ou moins ondulés (fig. 1, A, B , C, D, E), ayant généralement 1/2- 1 millim. de longueur. Ces crampons étant tous situés dans la même région de la plante, les filaments s'y accrochent mutuellement, et il en résulte un enchevêtrement complexe dans lequel les mouvements per- mis à chacun n'ont qu'une très faible amplitude ; les filaments sont ainsi fixés à la fois par leur base et par leur sommet. Ces crampons, comme ceux de YE. pusillus, s'accroissent par leur cellule terminale à contenu toujours plus dense et plus sombre, et c'est généralement leur seul mode d'allongement. Toutefois, sur ceux qui ont en apparence atteint toute leur longueur, on voit parfois un nouvel accroissement se produire à la base; une ou plusieurs cellules s'allongent et se segmentent une ou plusieurs fois transversalement, comme on le voit sur les figures 2yD' et 2, E', qui représentent les crampons d de D et e de E plus grossis ; il est donc fort probable que les crampons peuvent atteindre une taille plus considérable. Ils se ramifient en des points quelconques pour donner des productions sem- blables, mais je ne les ai jamais vus porter des filaments dressés, et ceci prouve bien qu'ils sont des organes spéciaux, différents des rhizoïdes vrais, lesquels se transforment en filaments ram- pants. On a dit plus haut que les filaments adultes sont souvent tronqués. A Guéthary, la paroi supérieure de la dernière cellule intacte se gonfle légèrement sans subir d'autre modification. Sur 1. Ed. Bornet, Note sur quelques Ectocarpus (Bull. Soc. bot. Fr., t. XXXVIII, et C. Sauvageau, Note sur /'Ectocarpus pusillus Griffiths (Journ. de Botanique, t. IX, 1895). — En admettant, comme M. Bornet le suppose, que YE. crinitus Carm. soit un état de YE. pusillus. i73 JOURNAL DE BOTANIQUE les exemplaires espagnols, elle se prolonge souvent en un cram- pon terminal. De plus, une blessure subterminale provoque l'apparition de crampons latéraux. Des portions de filaments isolées, et restées dans l'enchevêtrement terminal, subissent un cloisonnement intercalaire, poussent des crampons plus rappro- chés que de coutume et aussi des filaments dressés (i). Les quelques cultures en goutte pendante que j'ai réalisées pour suivre les sporanges m'ont présenté les mêmes phénomè- nes de bouturage que XE. virescens (2). C'est encore la dernière ou l'avant-dernière cellule intacte qui se prolonge en rhizoïde. La figure 3, F, montre un filament endommagé en plusieurs points par les aiguilles à dissection et resté en goutte suspendue du 16 au 21 août; à chaque extrémité il y a production d'un rhizoïde et l'on voit que l'une des boutures était réduite à deux cellules (3). Les exemplaires de la côte d'Espagne présentent fréquem- ment et naturellement ce bouturage. Des filaments, rompus dans leur région basilaire, se prolongent vers le bas en rhizoïdes qui deviendront nécessairement des filaments rampants (fig. 3, A, B, C), et qui d'ailleurs ne tarderont pas à produire un filament dressé à leur base (fig. ^^z'ôi'd., m). Leur aspect général les dis- tingue bien des crampons. Ces boutures naturelles continuent à faire partie des touffes où elles sont maintenues parmi les autres filaments par leur sommet à crampons ; c'est seulement la dis- section sous le microscope qui révèle leur existence. Des rhizines naissant d'une cellule quelconque et adhérentes au filament mère, et comparables à celles des Ectocarpits corti- 1. J'ai vu parfois des filaments coupés, non plus au sommet mais près de leur base, qui au lieu de se prolonger en crampon se prolongent en un vrai filament dressé. Dans ce cas, il y a réellement régénération. 2. C. Sauvageau, Sur /'Ectocarpus virescens et ses deux sortes de sporan- ges pluriloculaires (Journ. de Botan., t. X, 1896). 3. Dans une Note récente ( Y a-t-il antagonisme entre la « greffe » et la « régénération » ? C. R. de la Société de Biologie, 15 février 1896), M. Giard dit avoir observé sur le Griffithsia setacea que, si un traumatisme tue la région moyenne d'un filament, « la cellule distale de la portion basilaire et la cellule proximale de la partie terminale ne tardent pas à proliférer et régénèrent de chaque côté deux régions vivantes terminées par des ménisques convexes qui vont à la rencontre l'un de l'autre et finissent par se souder. » Il y a ici alliance de régénération et de greffe pour aboutir à une régénération parfaite. Il n'en est donc pas de même chez YÈ. fulvescens. — Voir aussi, pour les rhizoïdes des Algues vertes, O. Borge, Ueber die Rhizoïdenbildutig bei einigeu fadenfôr- migen Chlorophyceen, Upsal, 1894. Abbé Hue. — Lichens d'Aix-les-Bains. 173 qués, sont très rares. J'en ai vu quelques-unes seulement; elles sont courtes, isolées et paraissent un simple accident. Les chromatophores sont de nombreuses petites lames, gé- néralement plusieurs fois plus longues que larges, arrondies aux extrémités, ou des disques elliptiques qui, au lieu de se distri- buer contre toute la paroi de la cellule, se concentrent pour prendre une disposition étoilée qui rappelle à première vue un chromatophore de Zygnema. Dans les cellules courtes, il n'y a qu'une seule de ces étoiles, mais dans les cellules allongées (et aussi dans celles en voie de division), il y a deux. étoiles, reliées l'une à l'autre par une masse protoplasmique entourant le noyau. Ces chromatophores présentent généralement leur tranche à l'observateur ; dans d'autres circonstances, ils se montrent à plat et sont alors plus indifféremment distribués (1). (A suivre.) LICHENS D'AIX-LES-BAINS (Suite.) Par M. l'abbè HUE. 231. Verrucaria nigrescens Pers. — Sur les roches calcaires, roches du Roi, roches Roland, propriété du docteur Vidal et chemin des Côtes à Aix-les-Bains ; dans la montée du rocher Saint-Victor et à la base du Revard au-dessus de Pugny ; à Chantemerle; àBrison-Saint- Innocent. Sur le mortier d'un mur en face du Splendid-Hôtel à Aix- les-Bains. Sur le micaschiste, roches du Roi et sur les bords du Sierroz à Saint-Simon, sur des galets, roches du Roi et chemin des Côtes à Aix-les-Bains. Sur la mollasse à Hautecombe. Le thalle de cette espèce très commune varie pour la couleur et l'épaisseur; dans certains échantillons il est brun et non noirâtre, dans d'autres il est décoloré en blanchâtre, et enfin il est parfois très mince ou manque presque entièrement. Le pyrénium est toujours entier et 1. Le protoplasme est creusé de très grandes vacuoles, et l'on voit bien les chromatophores suivre leur paroi quand ils changent de situation. Le temps m'a manqué pour étudier l'influence de l'éclairement, mais il semble que YE. fulves- cens se prêterait fore bien à des expériences de phototropisme intracellulaire. — N'ayant pas pris de croquis des chromatophores sur le vivant, je ne les ai pas représentés ici; sur les exemplaires conservés dans l'alcool faib'e, ils sont nettement spongieux; leur contour est irrégulier, et ils sont parfois ramifiés, disposition que je n'ai pas remarquée sur le vivant et qui est probablement arti- ficielle. i74 JOURNAL DE BOTANIQUE noir, mais les spores sont très variables pour la longueur et la largeur, même dans la même apothécie. Voici les mesures que j'ai trouvées clans les différents échantillons que nous avons récoltés. Les chiffres placés sur chaque ligne appartiennent à la même apothécie : 13-20 sur 9-12 y. et d'autres plus allongées, 18 sur 9 y.. 15-22 sur 8-1 1 y. et d'autres encore plus oblongues, 17-22 sur 7 y.. 16-22 sur 10- 11 y. et d'autres plus ellipsoïdes, 17 sur 13 y.. 16-24 sur 10-13 y.. 17-19 sur 7-10 y. et d'autres plus ellipsoïdes, 14 sur 9 y.. 17-19 sur 1 1 y.. 17-19 sur 12-13 V- et d'autres plus allongées, 17-22 sur 1 1 y.. 17-24 sur 12- 14 et d'autres également plus oblongues 2 2-29 sur 9-1 1 y.. 18-22 sur 10-12, d'autres 23-26 sur 11-12 et même sphériques diam. 14 y.. 19-22 sur 10-1 1 y. et d'autres plus ellipsoïdes, 15-19 sur 11-12 y.. 19-24 sur 9-1 1 y. et d'autres plus allongées 26 sur 1 1 y.. 22-26 sur 11- 12 y. et d'autres presque arrondies 15 sur 13 y.. 24-26 sur 9-1 1 y. et d'autres plus ellipsoïdes 22 sur 1 1 y.. M. Nvlander Lick. Scand. p. 27 1 dit qu'en France les spores de cette espèce ont ordinairement 26-38 sur 15-18 y.; M. Lamy de la Chapelle Lick. Cattt. et Lourdes p. 103 leur attribue comme dimensions 30-35 sur 18-20 a. 11 est remarquable qu'aucun de nos échantillons n'en ait présenté d'aussi grandes. Nos dimensions se rapprochent plus de celles qu'a données le docteur Arnold; sur 10 mesures différentes que j'ai relevées dans cet auteur j'ai trouvé une seule fois comme lon- gueur 25 et 28 y.; les autres oscillent entre 18 et 22 y.. La gélatine hyméuiale est ordinairement teinte par l'iode en rouge vineux, mais parfois en violet et rarement, avant de prendre cette dernière couleur, elle bleuit légèrement. — f. umbrina Hepp Flecht. Europ. n° 941. — Sur les roches cal- caires, propriété du docteur Vidal à Aix-les-Bains. 232. Verrucaria fusca Borr. — Sur un galet dans les roches du Roi à Aix-les-Bains. Pyrénium entier; spores longues de 18-20 et larges de 10-12 y.. 233. Verrucaria macrostoma Duf. — Sur le mur d'une maison à Chantemerle. 234. Verrucaria plumbea Ach. — Sur les roches calcaires dans la montée c4u rocher Saint- Victor au Revard. Thalle cendré-plombé, fendillé et déterminé; pyrénium entier et noir; spores mesurant 13-17 sur 5-7 y.; gélatine hyméniale devenant par l'iode rouge vineux. Abbé Hue. — • Lichens d'Aix-les-Bains. 175 235. Verrucaria Dufourei DC. — Sur les roches calcaires, roches du Roi, roches Roland et propriété du docteur Vidal à Aix-les-Bains ; dans la montée du rocher Saint- Victor et à la base du Revard. Thalle indiqué par une tache blanchâtre ou grisâtre, parfois lavée de violet; pyrénium dimidié ; spores simples et incolores, longues de j 5-20 et larges de 9-10 ;j. et parfois un peu plus oblongues 17-21 sur S-9 \i. ; gélatine hyméniale devenant par l'iode violette ou d'un rouge vineux pâle. 236. Verrucaria limitata Krempelh. — Sur les roches calcaires, roches du Roi et propriété du docteur Vidal à Aix-les-Bains ; près de Brison-Saint-Innocent. Thalle grisâtre, limité et parcouru par des lignes noires; apothécies plus petites, moins tronquées au sommet et moins émergeantes que dans le V. Dufourei DC; spores plus étroites, ayant 13-18 sur 7 ;j., rarement 12-15 sur 7"^ îx> gélatine hyméniale devenant bleue par l'iode, le bleu persistant ou passant au rouge vineux. 237. Verrucaria myriocarpa Hepp Flecht. Europ. n" 430 ; Arn. exsicc. 84 a b. — Sur les roches calcaires, chemin des Côtes à Aix-les- Bains et à Hautecombe. Pvrénium brun dimidié, manquant à la base ; spores mesurant 14-22 sur 6-8 [i.. 23S. Verrucaria ^ethiobola Wahlenb. — Sur les schistes, che- min des Côtes à Aix-les-Bains et à Hautecombe. Sur des galets dans les pentes du Gigot. Sur le calcaire, chemin des Côtes, une forme à thalle olivâtre, man- quant sur une grande partie de l'échantillon; apothécies émergeantes à périthécium plus pâle dans sa moitié inférieure; spores longues de 12-18 et larges de 8 a; gélatine hyméniale devenant par l'iode rouge vineux. 239. Verrucaria acrotella Ach. — Sur le calcaire, roches du Roi à Aix-les-Bains. 240. Verrucaria purpurascens Hoffm. — Commun sur les roches calcaires où il forme de larges taches rougeâtres, roches du Roi, roches Roland et chemin des Côtes à Aix-les-Bains; pentes du Gigot. Le thalle varie du rose pourpre au violet; cette dernière couleur provient de ce que la surface est parsemée de petits points noirs et présente seulement ça et là de petites taches rosées; pyrénium dimidié; spores ayant 22-29 sur I2_I4 !x> rarement 31 sur 15 a; gélatine hymé- niale teinte par l'iode en bleu, puis en rouge vineux. 241. Verrucaria rupestris Schrad. — Commun sur les roches calcaires, roches du Roi, propriété du docteur Vidal et chemin des 176 JOURNAL DE BOTANIQUE Côtes à Aix-les-Bains ; Chantemerle ; pentes du Gigot ; montée du rocher Saint- Victor au Revard. Spores mesurant 1S-24 sur 11-13, quelques-unes plus oblongues avant 22-26 sur 11 \>. ou plus arrondies, 14-15 sur 12 \>.\ l'iode bleuit légèrement la gélatine hyméniale puis la rend rouge vineux pâle. 242. Verrucakfa calsiseda DC. — Commun sur les roches cal- caires, roches du Roi, roches Roland, propriété du docteur Vidal et chemin des Côtes à Aix-les-Bains, à Chantemerle; à la base du Revard au-dessus de Pugny. Dans cette espèce, comme dans la précédente, les apothécies man- quent souvent despores; elles mesurent 19-20 sur 9-10 \>.\ la gélatine hyméniale bleuit par l'iode et reste telle après l'enlèvement de l'excès du réactif. Dans la propriété du docteur Vidal a été récolté un échantillon portant des taches noires plus ou moins arrondies comme dans l'exsic- cata 1244 du docteur Arnold. D'autres échantillons des roches du Roi et de Brisou-Saint-Innocent ont les apothécies confluentes. — f. 1 CjESIA Anzi, Arn. exsicc. 311. — Sur les roches calcaires, roches du Roi et propriété du docteur Vidal à Aix-les-Bains ; pentes du Gigot. — f . 2 alocyza Arn. — Sur les roches calcaires, propriété du doc- teur Vidal à Aix-les-Bains. 243. Verrucaria muralis Ach. — Sur les roches calcaires, roches du Roi, boulevard et chemin des Côtes à Aix-les-Bains; à la base du Revard, au-dessus de Pugny. Sur la mollasse à Hautecombe. Thalle blanc ou blanchâtre ; apothécies émergeantes à pyrénium dimidié ; thèques mesurant 66 sur 18 y. et spores, 18-24 sur 10-13 ■/.; l'iode rend la gélatine hyméniale rouge vineux. — f. confluens Koerb. Parerg. p. 378; V. confluens Mass. Sy/n. p. 77. — Sur des roches calcaires ombragées dans la propriété du docteur Vidal à Aix-les-Bains. {A suivre.) REMARQUES A PROPOS DE LA LETTRE D'ALPHONSE DE CANDOLLE A M. MALIN VAUD Par M. OTTO KUNTZE. M. E. Malinvaud a publié dans le numéro du Ier mai de ce journal, p. 163, une lettre d'Alph. de Candolle avec un commentaire erroné me concernant, ce qui m'oblige à répondre. En 1867, Alphonse de Candolh-, par l'élaboration du texte pré- paré pour les Lois, devint, comme d'autres l'ont déjà dit avant moi, le Otto Kuntze. — A propos de la lettre d' Alphonse de Candolle. 1 77 « père du Code parisien * ; pour cette raison, et pour ses autres mé- rites botaniques, je lui ai souvent témoigné mon respect dans mes écrits. Mais en 1892, à l'âge de quatre-vingt-six ans, il avait oublié et bouleversé en partie le Code parisien, et avait ainsi perdu de son autorité comme commentateur des Lois. De plus il m'avait une fois blessé, ce qui m'avait forcé, malgré son âge vénérable, à lui adresser une réponse sévère, mais juste (Voyez ma Rev. gen. pi. III, pp. clxxv, ccxxxvii, ccxlii et ccxliii, cclxiv à cclxix); c'est ce que M. Malin- vaud appelle une irrévérence des plus regrettables de ma part. J'ajoute qu'Alphonse de Candolle m'avait aussi, comme à M. Malinvaud, adressé des éloges (1), mais ils n'avaient pas pour moi la même valeur que s'ils avaient daté de 1867. En 1883, dans ses « Nouvelles remar- ques », Alphonse de Candolle n'était pas encore si en désaccord avec les Lois de 1867, et son opinion, par exemple « sur l'usage *, page 9, ne concordait pas avec celle de sa lettre de 1891 à M. Malinvaud, du moins d'après l'exégèse de ce dernier. Cette lettre du 11 juin 1891 n'a par conséquent qu'une médiocre valeur, et la phrase « chercher des noms spécifiques antérieurs à ceux admis couramment et les vouloir préférer lorsqu'ils sont contestables et obscurs, c'est ajouter un gâchis de plus à la synonymie » ne peut supprimer la Loi de priorité manifestée clairement dans le Code pari- sien et dans les Actes du Congrès de 1867 (voyez les citations dans ma Circulaire à la Société botanique de France du 28 mars 1896), de même que cette * réflexion » n'est pas applicable au cas du Car ex lon- giseta Brotero 1804 ~ C. Linkii Schkuhr 1806 = C. gynomane Bertol. 1806, parce que C. longiseta n'est pas du tout une species dubia. Il est vrai qu'elle est connue en France sous le nom de C. Linkii et que personne ne connaissait en France le nom de C. lo}igiseta. Mais les lois de la nomenclature n'ont pas été faites seu- lement pour la France! Elles sont à l'usage de la science et non d'un pays. Or si, en France, notre Car ex est plus connu sous le nom de C. Linkii, la même plante, en Portugal, est exclusivement connue sous celui de C. longiseta et, en Italie, on la connait aussi sous celui de C. gynoma?ie adopté par Bertoloni et plus tard par J. Koch en Allemagne {Synopsis fl. germ. 649, Taschenflora 512), de même qu'en 1895 dans II. Karsten, Flora I, 342. Lequel choisir? Évidem- ment le nom le plus ancien, c'est-à-dire C. longiseta. La priorité 1. Ces éloges étaient d'ailleurs moins grands que ceux que m'adressai M. Malinvaud au début de notre correspondance sur la nomenclature. Ainsi, le 26 novembre 1893, il m'écrivait : « Je m'en félicite, parce que je rends un hom- mage mérité à votre haute compétence, supérieure à la mienne, en pareille matière. Vous êtes un véritable savant, et je ne suis qu'un botanophile. » — Et maintenant? 178 JOURNAL DR BOTANIQUK nous tire parfaitement d'embarras. La loi de priorité est précieuse, elle est précise, ce qui vaut encore mieux, et doit prévaloir, d'après le Code parisien et d'après Alphonse de Candolle de 1867- 1883 (non de 1891?), contre « l'usage », chose vague et indéfinie. Mais l'exégèse de M. Malinvaud relativement à la réflexion citée d'Alphonse de Candolle est tout à fait erronée, parce que ce dernier n'avait évidemment compris j sous des noms spécifiques antérieurs à ceux admis couramment » que les noms spécifiques antélitméens mentionnés seulement par lui dans les lignes précédentes. Le Code parisien et Alphonse de Candolle commençaient toujours avec Linné, et à partir de là (1753) tous les noms spécifiques sont à admettre. Alors Alphonse de Candolle de 1867- 1883 n'est pas, dans ce cas, en désaccord avec Alphonse de Candolle de 1891 et M. Malinvaud ne l'a pas bien compris. Même plus tard, en 1892, Alphonse de Candolle n'a jamais suspendu totalement la Loi de priorité que comme le fait M. Malinvaud par sa fausse interprétation. En tout cas, rien n'est à changer dans ma Circulaire à la Société botanique de France après ce premier propos de son Secrétaire général, et j'espère qu'il traitera maintenant plus objectivement et à l'honneur de la Société botanique de France la Revision du Code parisien avec des préparatifs internationaux de longue durée. SUR LES ALETRIS ASIATIQUES Par M. A. FRANCHET. Linné a donné le nom & Aletris à un genre de plantes qui n'a eu longtemps que trois représentants, deux spéciaux à l'Amérique du Nord, le troisième originaire du Japon, où il fut découvert par Thunberg, qui le décrivit sous le nom & Hypoxis spicata. Aujourd'hui les Aleiri's, au nombre d'une quinzaine d'espèces, se rencontrent dans l'Amérique septentrionale, clans le Japon, dans l'Himalaya et surtout dans la Chine occidentale. MM. Bentham et Hooker en signalent aussi à Bornéo. Mais c'est vraiment dans les hautes régions du Setchuen, de l'Yunnan et de l'Himalaya que le genre apparaît dans son com- plet épanouissement, avec douze espèces au moins. Il se com- porte donc comme tant d'autres genres, tels que Delphinium ou Adonis (groupe des espèces vivaces), Epimedium, Geniiana, Pedicularis, Rhododendron, etc., qui possèdent en Asie leur véritable centre, tout en projetant des ramifications affaiblies, A. Franchht. — Sur les Aletris asiatiques. 179 soit dans la direction de l'Europe, soit dans celle de l'Amérique, soit dans l'une et l'autre à la fois; plus rarement un rameau pé- nètre jusque dans la région élevée de la Malaisie. Si je reviens souvent sur ce fait, c'est que je suis convaincu qu'il intéresse au plus haut point la géographie botanique et que c'est là qu'on trouvera l'explication du caractère de la végé- tation de nos Alpes européennes, aussi bien que l'origine de la dispersion de certaines plantes dont on ne peut encore aujour- d'hui comprendre les stations disjointes. La position des Aletrïs parmi les Monocotylédonées périan- thées est assez indécise. Pour ne parler que des auteurs les plus récents, MM. Bentham et Hooker considèrent ce genre comme une Haemodoracée ; M. Engler en fait une Liliacée; Bâillon, qui ne conserve pas la famille des Haemodoracées, le place parmi les Amaryllidacées, mais non sans quelques restrictions, comme on peut le voir par les Observations qu'il a insérées dans le Bulletin de la Société Linnéenne de Paris , p. 1141. Le fait est qu'avec son épigynie tantôt' très prononcée, tan- tôt presque nulle, on comprend très bien que Thunberg ait pu considérer la plante du Japon comme un Hypoxis , alors que Wallich regardait celle de l'Inde comme un Tofieldia. Elle est est surtout voisine des Narlhecium et il n'est pas nécessaire de chercher beaucoup parmi les Liliacées ou même les Amaryl- lidacées pour trouver quelque chose d'analogue. \J Aletris revohila, avec son périanthe divisé presque jusqu'à la base et son ovaire très brièvement adhérent, rappelle beau- coup les Tofieldia, de même que VA. japojiica, dont l'ovaire est adné dans presque toute sa longueur, se rapproche singulière- ment des Hypoxis. C'est en définitive un genre intermédiaire, dont toutes les affinités semblent indiquer la place parmi les Liliacées» comme l'a pensé M. Engler. Il ne semble pas douteux que le genre Metanartkecium Maxim. Mél. biol. VI, p. 213, ne soit un véritable Aletris à ovaire très brièvement adné, comme l'est celui de plusieurs autres espèces du genre, telles que A.farinosa, A. alba, A. revo- luta. Il suffit de lire comparativement les descriptions pour s'en convaincre et l'examen d'échantillons authentiques enlève- rait tous les doutes, s'il en pouvait encore subsister. Maximo- 180 JOURNAL DE BOTANIQUE wicz a décrit son genre comme étant une Mélanthacée ; Bentham et Hooker ont suivi son opinion et comme, d'autre part, les Ale- tris ont été considérés par tous les auteurs comme des Haemo- doracécs ou des Amaryllidacées, on n'a point songé à chercher à leur comparer les Metanarthecium, dont une espèce cependant, M.foliaium, a l'ovaire nettement adné presque jusqu'au milieu. Tous les Aletris asiatiques ont entre eux beaucoup de simi- litude et il est nécessaire d'apporter une grande attention poul- ies distinguer. Je ne puis rien dire de l'espèce de Bornéo, que je ne connais pas. Les deux espèces américaines, A. farinosa et A. aurea, se connaissent de suite aux papilles blanchâtres qui recouvrent le périanthe, dont l'épidémie devient à la fin comme boursouflé et crispé. Le périanthe des espèces asiatiques ne présente point ces particularités épidermiques; il est tout à fait glabre (A. revo- hita etc.), ou parsemé de fines glandes (A. japonica , etc.), quel- quefois en partie recouvert de poils blanchâtres pluricellulés et crépus, ou bien de fines papilles aiguës. La nature de l'indument du périanthe peut utilement servir à la séparation des espèces, surtout quand on joint à ce carac- tère ceux qu'on peut presque toujours tirer de la forme du fruit ou de l'ovaire, de son degré d'adhérence, de la forme des feuilles, très longuement atténuées en pointe dans toutes les espèces d'Asie, excepté dansl'^. révolu ta qui, sous ce rapport, rappelle les deux espèces américaines. Tous les auteurs disent que les étamines des Aleirïs sont in- sérées à la base des divisions du périanthe; il faudrait ajouter que les filets ne deviennent libres, dans plusieurs des espèces, qu'au milieu environ de la hauteur de ces divisions. Enfin les graines sont très semblables dans toutes les espè- ces; elles sont assez nombreuses dans chaque loge, cylindri- ques, obtuses, légèrement courbées, parcourues longitudina- lement par 12-14 côtes très fines. (A sîtwre.) Le Gérant : Louis Moroi — J. Meisch, iiup., i '*, Av. de CL i io* ANNÉE. N" h. i"r JUIN 1896. JOURNAL DE BOTANIQUE NOTE SUR VECTOCARPUS {PILAYELLA) FULVESCENS THURET {Fin.) Par M. Camille SAUVAGEAU. M. Mangin a montré, dans une série de Mémoires publiés dans ces dernières années, que la membrane des végétaux a une structure plus complexe qu'on l'admettait jusqu'ici. Les Phéo- sporées n'ayant pas encore été étudiées à ce point de vue, je me suis proposé de rechercher quelle était la composition de la membrane de XE.fulvescens (1). Les cellules de la base des filaments ont une paroi un peu plus épaisse que les cellules plus jeunes et sont légèrement co- lorées en brun jaunâtre. Le rouge de Ruthénium, en solution très étendue, indiqué par M. Mangin comme étant le meilleur réactif des composés pectiques, colore totalement en violet les filaments à'E. fiilves- cens, qui deviennent graduellement plus foncés. Sur les cellules très jeunes ou en voie de cloisonnement, la paroi transversale est une mince lame uniformément colorée en violet sombre; sur les cellules âgées, la paroi transversale paraît divisée en son milieu par une lame semblable indiquant une plus forte propor- tion de composés pectiques. La membrane renferme aussi de la cellulose. Si l'on traite un filament par l'acide sulfurique concentré, les parties âgées con- servent leur contour extérieur et même leur coloration brunâtre. Sur la face interne des cellules se produit un gonflement rapide, puis une dissolution indiquant la présence de la cellulose. Il en résulte une pression interne contre le contenu protoplasmique contracté en boudin qui est chassé, glisse d'une cavité cellulaire à l'autre en brisant la mince lamepectique qui sépare les cellules 1. C. Sauvageau, Sur la membrane de /'Ectocarpus fulvescens (Comptes rendus de l'Acad. des sciences, t. CXXII, 20 avril 1896). -s i8a JOURNAL DE BOTANIQUE entre elles, et finit par sortir du tube, soit par une extrémité, soit par une déchirure latérale produite sous l'influence de la poussée interne et par où s'écoulent les contenus protoplasmiques suc- cessifs. Dans les parties adultes persiste donc un tube non dé- formé, à paroi relativement épaisse dont le double contour est très net et rectiligne. Dans les parties jeunes, ou en voie de seg- mentation, du filament, cette expulsion des contenus protoplas- miques n'a pas lieu, parce que la paroi, qui se gonfle beaucoup, se boursoufle extérieurement, devient irrégulière et paraît comme endiguée par une mince cuticule correspondant au tube persistant et relativement épais des cellules adultes. La fuchsine sulfurique que j'ai employée autrefois pour iso- ler et colorer la lamelle médiane et le revêtement des espaces intercellulaires (i) ne se fixe pas sur ce résidu pectique; le pro- toplasme seul se colore en rouge. Sous l'influence du réactif de Schweizer, la face interne des cellules se gonfle, et des stries longitudinales sont nettement visibles. Après quelques jours d'action du réactif de Schweizer, le rouge Congo ne se fixe plus du tout sur les filaments; l'acide phosphorique iodé colore le tout en brun, comme d'ailleurs sur la plante intacte. La membrane de V E. fulvescens est donc à la fois cellulosi- que et pectique, comme M. Mangin a montré que c'était le cas chez les Phanérogames. De même que nous avons isolé la partie pectique, on peut isoler la partie cellulosique. Par l'action de l'eau de javelle concentrée, la paroi interne se gonfle beaucoup, et paraît formée de couches successives, la partie moyenne delà membrane (transversale et longitudinale) est dissoute, et la par- tie tout à fait superficielle reste, tout au moins chez les cellules adultes, comme une mince cuticule. La plante est alors devenue friable, car elle ne se compose plus que de petits cylindres à pa- rois gonflées, fermés aux deux bouts, isolés dans un étuicuticu- laire très délicat. Si l'action de l'eau de javelle n'a pas été trop prolongée, il reste de petits amas protoplasmiques contre le som- met et la base de ces petits cylindres, et l'on peut alors obtenir facilement une triple coloration de la préparation. Si l'on fait agir le mélange de bleu de naphtylène R en cristaux et de vert i. C. Sauva »eau, Sur uu cas de protoplasme intercellulaire (Journal de Botinique, t. II, 1888). C. Sauvageau. — Note sur /'Ectocarpus (Pilayella) fulvescens Tkuret. 183 acide J E E E recommandé par M. Mangin (1) et qui teint les composés pectiques en violet, les matières azotées, la lignine et la cutine en vert, les petits amas protoplasmiques deviennent verts, les cylindres gonflés restent incolores et l'étui externe devient violet ; le rouge Congo colore ensuite les cylindres gon- flés en beau rouge ; ils sont donc cellulosiques. Par le rouge de Ruthénium employé après l'eau de javelle, l'étui cuticu- laire devient encore violet foncé, mais les cylindres gonflés colorables par le rouge Congo prennent une teinte violette très pâle ; les composés pectiques imprégnaient donc la mem- brane dans toute son épaisseur et il en est resté des traces al- liées à la cellulose. Quant à la cuticule, elle est donc pectique et non de cutine ; on pourrait la comparer à la mince cuticule, éga- lement pectique, qui recouvre les filaments du coton (2). M. Mangin a montré récemment (3) que la cutine se trouve seulement là où existent des composés pectiques et que, par conséquent, elle prend naissance plutôt aux dépens de ceux-ci qu'aux dépens de la cellulose, comme on le dit généralement. Le Pilayella fulvescens présente donc un cas intermédiaire entre les membranes dépourvues de cuticule (appareils coniditères des Péronosporées) et celles munies d'une cuticule nettement cutinisée (épiderme des tiges et des feuilles des Phanérogames et des Cryptogames vasculaires). En résumé, la membrane de Y E. fulvescens est de nature celluloso-pectique. La surface extérieure, exclusivement pecti- que, probablement avec condensation spéciale, joue le rôle d'une cuticule ; à l'intérieur est un cylindre, cloisonné par les lamelles médianes, qui est fortement ou peut être exclusivement pectique; enfin, à l'intérieur de chacun des articles ainsi déli- mités est une paroi, propre à chaque cellule, où la proportion de cellulose est bien plus considérable que celle des composés pectiques. Il est probable que les remarques ci-dessus s'appliquent à bien d'autres Phéosporées, car celles que j'ai examinées fixent facilement le rouge de Ruthénium. La gelée entourant certaines 1. L. Mangin, Recherches anaiomiques sur la distribution des composés pectiques chez les végétaux (Journ. de Botan. 1892, p. 240). 2. H. Lecomte, Textiles végétaux (Encyclopédie des aide-mémoire, p. 43). 3. L. Mang-in, Recherches anaiomiques sur les Péronosporées (Bull, de la Soc. d'hist. natur. d'Autun, t. VIII, 1895, P- 41-) 184 JOURNAL DE BOTANIQUE Diatomées qui sont fixées sur ces plantes est également pecti- que, le rouge Ruthénium la colore énergiquement. Comme M. Bornet l'a indiqué, les sporanges, sur les filaments simples, « se développent vers la moitié ou le tiers supérieur des filaments, de sorte qu'ils forment, lorsqu'on examine à la loupe une touffe fructifiée de la plante, une zone brune bien mar- quée ». Ils sont en série continue ou tout au moins très rarement interrompue, chaque cellule étant transformée en un sporange uniloculaire. Ils sont plus courts que les cellules végétatives (23-33 rO» mais plus larges et à contour saillant (50-65 jjl). Leur nombre, généralement d'une quinzaine, varie de 5 à 20. On en voit parfois, occupant d'ailleurs un rang quelconque dans la série, qui sont partagés en deux parallèlement à l'axe du fila- ment (1). AGuéthary, un grand nombre de sporanges était à l'état de maturité, et cependant on en voyait peu de vidés (2). La déhis- cence, sans être générale, est pourtant plus fréquente dans les cultures en cellules. Avant que le contenu soit divisé, on voit un point incolore réfringent, central; plus tard il en existe plusieurs; chacun correspond à une zoospore. Dans chaque sporange, les zoospores sortent par une ouverture latérale légèrement sail- lante; quand un sporange s'est vidé, les sporanges voisins font saillie dans sa cavité (Bornet, loc. cit., fig. 1 et 2). La déhiscence, toujours très matinale, se fait d'ordinaire entre 5 et 6 heures ; je ne l'ai pas observée après 8 heures. J'ai vu dix zoospores sortir d'un sporange, mais ce nombre n'est pas constant, et varie pro- bablement de 6 à 12 ; elles restent 2 à 3 minutes réunies en une masse irrégulière près de l'ouverture du sporange, puis se sépa- rent, et chacune ne prend que lentement sa forme normale. Elles 1. Ceux-ci sont toujours en minorité. Sur un chapelet de 18 articles, j'en ai compté 3 doubles; sur un chapelet de 20 articles, 5 doubles. 2. M. Bornet dit qu'à Biarritz « il n'était pas bien rare de rencontrer de vieux sporanges dont les zoospores n'avaient pu sortir et qui étaient hérissés de jeunes plantes, comme on le voit souvent chez les Ulothrix ». Ceux-là aussi n'étaient pas communs. La majeure partie des sporanges paraissaient mûrs, et cependant ne se vidaient pas et ne germaient pas. Si l'on ajoute que le contenu paraît lui-même peu fréquemment divisé en zoospores et que la membrane des sporanges est relativement épaisse, on pourrait peut-être supposer que ces spo- ranges se transforment en kystes qui germent à une autre époque? C. Sauvageau. —Note sur /'Ectocarpus (Pilayella) fulvescens Tkîiret. 185 sont allongées, oblongues;la région médiane est très foncée parles chromatophores en lames semblables à ceux des filaments; la portion tout à fait postérieure n'est pas colorée ; au dessous du bec antérieur et incolore est une légère excavation où est si- tué le point rouge, très petit, sur lequel sont insérés les cils inégaux et relativement courts (fig. 4, A et Bornet /oc. cit. Fig. 4. — Eclocarpus fulvescens. A, cinq zoospores en mouvement (gr. 286); B, trois zoo- spores arrêtées et fixées (gr. 286); C, deux zoospores soudées montrant une fausse conju- gaison (gr. 286); D, sept germinations normales obtenues en cultures du 16 au 21 août (gr. 200) ; E, cinq germinations en monstruosités, obtenues dans les mêmes cultures que les précédentes (gr. 200). fig. 3). J'ai mesuré 33-35 [>■ de longueur sur 13-16 a de lar- geur (1). Leur mouvement est extrêmement lent, plus lent encore que celui des mégaspores de VE. virescens ; il est comparable, comme rapidité, à celui de certaines Diatomées ou des hormo- gonies de Nostoc, et dure plusieurs minutes. Tantôt, elles se 1. M. Bornet indique 30-35 y. sur 13-17^; nos observations sont donc bien concordantes. — Les mégaspores de YE. virescens ont 26 y- sur 13^. i86 JOURNAL DE BOTANIQUE dirigent droit devant elles, comme en glissant, tantôt elles dé- crivent des courbes, et alors tournent sur elles-mêmes autour de leur grand axe comme le feraient des corpuscules entraînés dans une préparation dont on renouvelle le liquide. Elles pa- raissent insensibles à l'influence de la lumière et se répartissent indifféremment dans la goutte. Puis, elles s'arrêtent, arrondis- sent d'abord leur partie postérieure de manière à devenir plus coniques, puis deviennent sphériques sans que l'on reconnaisse la partie incolore (fig. 4, B). Je ne les ai jamais vues se conjuguer. Mais j'en ai vu plusieurs fois sortir du sporange incomplètement séparées (fig. 4, C) et alors soit en forme de cœur, avec les extrémités antérieures soudées, soit avec les extrémités inverses soudées ; il y avait un seul point rouge dans le premier cas, et deux dans le second, mais les cils étaient absents, ou quand ils existaient, je n'ai pas réussi à les dénombrer. Ces malformations nagent encore moins vite que les zoospores normales, puis elles se fixent aussi et s'arrondissent en une sphère plus grosse. Les zoospores fixées s'entourent bientôt d'une membrane, la germination commence une à deux heures après la fixation. Presque toutes germent. Il se produit une protubérance aussi colorée que le reste, puis, une division s'étant faite dans les chro- matophores, la masse colorée se divise en deux. Le tube s'al- longe alors en se cloisonnant. La figure 4, D, représente des germinations après culture en cellule du 16 au 21 août. Il est à remarquer qu'à cet état, la spore, qui reste distincte par son plus grand diamètre, est toujours fortement colorée; son proto- plasme est aussi plus abondant que dans le filament de germi- nation, comme s'il y avait là une réserve pour une ramification ultérieure. Tous les sporanges ne se vidant pas, et même des chapelets entiers ne subissant pas de déhiscence, je plaçais plusieurs fila- ments dans une même goutte suspendue. Dans les mêmes gout- tes où j'ai obtenu des germinations normales, correspondant toujours au type représenté sur la figure 4, D, il s'est produit aussi des germinations à l'intérieur des sporanges ou tout près des sporanges, de zoospores non complètement individualisées. Les quatre dessins E, de la figure 4, montrent quelques-unes de ces monstruosités, dont les différences de taille sont évidem- J. Amann. — Méthodes de préparation des Cryptogames cellulaires vertes. 187 ment en rapport avec le nombre des zoospores soudées. Ces germinations ont pris, comme on le voit, des aspects bizarres par leur forme extérieure et par l'irrégularité de leur cloisonnement. Le temps m'a manqué pour les poursuivre plus loin. NOUVELLES METHODES DE PREPARATION DES CRYPTOGAMES CELLULAIRES VERTES Par M. Jules AMANN (de Lausanne). La préparation et la conservation de certaines Cryptogames présente, comme on le sait, des difficultés qui tiennent au fait que beaucoup d'entre elles, fort délicates, se contractent, se dé- forment et se décolorent sous l'influence de la plupart des réac- tifs et des milieux employés pour la préparation. Ayant eu l'occasion, dans ces derniers temps, de confec- tionner une collection assez considérable (près de 400) de pré- parations microscopiques de Mousses et d'Algues (Chloro-et Cya- nophycées suisses), j'ai dû me créer une méthode spéciale de préparation, permettant, non seulement de monter du matériel frais, mais aussi de tirer le meilleur parti possible d'échan- tillons d'herbier, parfois très vieux. Cette méthode de préparation m'a donné de si bons résultats, que je crois opportun de la décrire ici brièvement. Elle repose sur l'emploi d'un certain nombre de réactifs nouveaux dont je vais donner les formules et décrire le mode d'emploi. 1. Lactophénol. Phénol cristallisé 20 grammes. Acide lactique sirupeux (p. sp. 1, 21). ... 40 — Glycérine pure (p. sp. 1, 25) 40 — Eau distillée 20 — Dissolvez et mélangez. *&v Cette composition, dont je fais usage depuis bientôt dix ans, réunit les propriétés éclaircissantes du phénol à celles de l'acide lactique, qui, comme on le sait, ramollit et di- late les tissus et les cellules desséchés, leur redonne leur turges- cence et leur restitue leur forme primitive. Elle rend d'excellents services pour la préparation de maté- 188 JOURNAL DE BOTANIQUE riel d'herbier desséché (Mousses, Hépatiques, Champignons, Algues, etc.) qu'il convient en général de traiter premièrement à chaud par du lactophénol dilué, puis par du concentré. Ce dernier jouit du reste de la propriété précieuse de déshydrater les préparations sans les contracter et permet d'inclure rapi- dement dans le baume de Canada, le Damar, le Styrax, etc., en partant du matériel frais. 2. Lactophénol cuprique. Bichlorure de cuivre cristallisé 2 grammes. Biacétate de cuivre cristallisé 2 — Lactophénol 96 — Dissolvez. Remplace le lactophénol ordinaire pour toutes les prépa- rations qui doivent garder leur couleur verte. Le lactophénol cuprique est, en outre, très utile pour fixer immédiatement le matériel récolté lors d'excursions algologiques. Il suffit pour cela d'ajouter à l'èau dans laquelle se trouvent les Algues 5 à 10 pour 100 en volume de cette composition. Les Algues se con- servent indéfiniment dans ces conditions, gardent leur couleur naturelle et ne se contractent pas. 3. Solution cuprique au lactophénol. Bichlorure de cuivre cristallisé 0.2 grammes. Biacétate — — 0.2 — Dissolvez dans : Eau distillée 95 — et ajoutez : Lactophénol 5 — Cette solution est une modification de celles de Ripart et Petit. Elle ne présente pas, comme ces dernières, l'inconvénient de noircir la chlorophylle par un contact prolongé. Elle peut servir à conserver toutes sortes de plantes ou de parties de plantes vertes. A recommander surtout pour les Desmidiées, les Palmellacées, les Algues filamenteuses, etc., qui ne subissent par ce moyen aucune altération, ni de forme, ni de couleur. 4. Gélatine au lactophénol. Gélatine blanche (marque bronze) 8 grammes. Eau distillée 44 — J. Amann. — Méthodes de préparation des Cryptogames cellulaires vertes. 189 Après 2 heures de contact, ajoutez : Glycérine pure (p. sp. i, 25) 38 grammes. Dissolvez au bain-marie, filtrez à travers du papier suédois épais (la filtration se fait très rapidement dans un stérilisateur à vapeur). Puis ajoutez : Lactophénol 10 — Le milieu ainsi obtenu est bien préférable, d'après mon ex- périence, à la gélatine glycérinée ordinaire. Il remplace avanta- geusement le baume de Canada pour monter toutes sortes de préparations végétales qui deviennent, au bout de peu de temps, aussi claires et transparentes que dans le dernier médium. La gélatine au lactophénol ne peut cependant être employée pour des préparations colorées aux couleurs d'aniline, celles-ci étant extraites par le lactophénol ; l'hématoxyline et le carmin, par contre, s'y conservent fort bien. Elle s'emploie, du reste, de la même manière que la gélatine glycérinée ordinaire ; il est à re- commander, dans la plupart des cas, de traiter les préparations au lactophénol pur ou dilué avant de les monter. 5. Gélatine au lactophénol cuprique. Se prépare comme la précédente, mais avec le lactophénol cuprique. A recommander surtout pour les préparations d'Al- gues vertes. Permet souvent d'obtenir de bonnes préparations de vieux matériel desséché. En fixant au moyen de la solution cuprique au lactophénol et montant dans ce milieu, on arrive à conserver parfaitement la forme et la couleur du chromato- phore de la plupart des Algues unicellulaires et filamenteuses, et cela même pour les plus délicates, telles que, par exemple, les gros Closterz'îtm, les Spirogyres, etc., 6. Gomme au lactophénol. Gomme arabique blanche (morceaux choisis) . 38 grammes. Lavez rapidement à l'eau courante et dissol- vez dans : Eau distillée fraîchement bouillie et refroidie 50 — Après dissolution, ajoutez: Glycose 6 — Lactophénol 6 — Mêlez et filtrez à travers la laine de verre. S'emploie à froid pour monter rapidement toutes sortes de 19° JOURNAL DE BOTANIQUE préparations végétales ou autres. Sèche très rapidement. C'est la composition que j'emploie pour faire les petites préparations microscopiques de Muscinées (sur porte-objets de 3 centimètres de côté), destinées à être conservées en herbier et que j'ai re- commandées dans la Revue bryologique 1893 page 74. La pré- paration à monter peut être traitée auparavant par le lacto- phénol. 7. Styrésine. Dissoudre 100 grammes de Styrax dépuré dans 200 ce. de chloroforme, filtrer et verser cette solution par petites portions dans un flacon contenant un litre de benzine de pétrole ordi- naire. Laisser déposer pendant vingt-quatre heures, décanter et laisser évaporer la solution au soleil, à l'abri de la poussière (en bouchant le flacon à large col avec un tampon de ouate). On ob- tient par ce moyen une solution sirupeuse de résine très peu co- lorée ne cristallisant pas. Indice de réfraction N d = 1,60 à 1,64. Excellent médium pour les Diatomées ; peut être mélangé au monobromure de naphtaline pour obtenir un indice plus élevé. 8. Glycérine au biiodure de mercure. Le biiodure de mercure (Hg P) se dissout en grande quantité à chaud dans la glycérine pure, en présence de iodure de po- tassium (la glycérine diluée réduit les sels mercuriques). On obtient ainsi une solution de consistance très épaisse, beaucoup plus facile à manier que la solution aqueuse employée jusqu'ici parles diatomistes. Son indice de réfraction Nd atteint 1,80. Pour luter les préparations faites avec ce médium, j'emploie du vernis succin ou du vernis damar, auquel j'ai ajouté 2 pour 100 en volume d'huile de lin cuite. Ces préparations se gardent fort bien pendant un très long temps. LICHENS D'AIX-LES-BAINS {Fin.) Par M. l'abbè HUE. 244. Verrucaria vicixalis Arn. 7>Vc/XX, p. 377. — Sur un galet, roches du Roi, et sur les murs des Vignes, chemin des Côtes à Aix-les- Bains. Thalle mince, blanc ou grisâtre; apothécies saillantes, perforées au Abbé Hue. — Licheits d'Aix-les-Bains. 191 sommet ; pyrénium dimidié ; spores longues de 1 5-22 et larges de 8-10 ;j. ; gélatine hyméniale devenant rouge vineux par l'iode. 245. Verrucaria intégra Nyl. — Sur les roches calcaires, roches du Roi à Aix-les-Bains ; Chantemerle ; montée du rocher Saint- Victor et à la base du Revard au-dessus de Pugny. Thalle nul à la surface du substratum; apothécies enfoncées dans la pierre, à pyrénium entier ; spores longues de 22-35 et larges de 13-17 ;j- ; gélatine hyméniale devenant par l'iode légèrement bleue, puis rouge vineux. — f. DOLOMiTiOA (Mass.) Nyl., Stizenb. Lich. kelvei. p. 240. — Sur les roches calcaires au rocher Saint- Victor et à la base du Revard. Spores plus grandes que dans le type, mesurant 30-40 sur 14-17 \>-. — var. obductilis Nyl. apud Hue Addend. JLichenogr. europ. p. 282; Lojka exsicc. n° 100 ad int. — Sur une roche calcaire, sur le bord du sentier du club Alpin au Revard. Spores mesurant 23-29 sur 13-13 \>-\ gélatine hyméniale devenant bleue par l'iode. 246. Verrucaria Leightonii; Amphoridium Leightonii Mass. Sched. p. 30. — Sur le calcaire, roches du Roi à Aix-les-Bains. Forme de cette espèce polymorphe à thalle assez épais, d'un gris lavé de lilas et saupoudré de blanc, fendillé ou continu, non limité par un hypothalle noir; apothécies immergées; pyrénium entier; spores plus petites que dans toutes les formes indiquées par M. Arnold, 15-25 sur 1 1- 1 5 ;j.. L'iode bleuit légèrement la gélatine hyméniale, puis la rend rouge vineux. 247. Verrucaria submuralis Nyl. — Sur les roches calcaires, chemin des Côtes à Aix-les-Bains. Thalle blanchâtre pulvérulent, continu ou seulement visible autour des apothécies, qui sont émergées et à pyrénium entier et noir; spores mesurant 18-24 sur 9"1 1 avec quelques-unes un peu plus petites, 15-16 sur 8-9 ;j-, comme dans un échantillon récolté par M. Lojka en Hongrie et déterminé par M. Nylander. 248. Verrucaria HocHSTETTERiFr. — Sur les roches calcaires, roches du Roi à Aix-les-Bains et à la base du Revard, au-dessus de Pugny. Pyrénium entier; spores longues de 24-35 sur î3'1^ ?■'■> l'iode rend la gélatine hyméniale rouge vineux, après l'avoir quelquefois bleuie. 249. Verrucaria umbrosa Stizenb. Lich. helvet. p. 244; Thelidium zimbrosum Mass. in Lotos 1856 p. 81 ; Sagedia umbrosa Hepp Flecht. Europ. n° 946, Mûll. Arg. Princip. classif. Lich. Genève p. 78; The- lidium amylaceum Mass., Arn. Lich. Frankisch. Jura, p. 259 et exsicc. 29 ab. 192 JOURNAL DE BOTANIQUE Thalle d'un blanc grisâtre et plus souvent d'un lilas violacé, fari- neux, continu, souvent parcouru ou limité par de petites lignes noires, Apothécies complètement immergées dans la pierre et ordinairement en- tourées d'un bourrelet blanchâtre; pyrénium entier, d'un noir brunâ- tre, moins épais dans la partie inférieure; spores granuleuses quand elles sont jeunes, puis i-septées, longues de 27-35 et larges de 13-18 jj., avec quelques-unes n'ayant que 33-35 sur 14-15 ;j- ; l'iode rend la géla- tine hyméniale d'un rouge vineux pâle. Ces échantillons sont semblables aux exsiccatas de Hepp et de M. Arnold et à un exemplaire récolté par M. iMûller au mont Salève et qui se trouve dans mon herbier (autrefois herbier du comte de Franque- ville). Je n'ai pas conservé le nom du docteur Arnold quoiqu'il affirme que Massalongo a publié sous le nom d'umbrosum deux autres Lichens qui n'appartiennent pas au genre Thelidium (voir Arn. Lich. Fran- kisch. Jura p. 259), parce que cet auteur a fait paraître sous le nom de Thelidium amylaceum Mass. deux espèces différentes, l'une à spores i-septées, celle qui nous occupe, et l'autre à spores 3-5-septées exsicc. 372. 250. Verrucaria incavata Nyl.; Thelidium incavatum Mudd Man. of brit. Lich. p. 295. — Sur les roches calcaires, à la base du Revard, au-dessus du Revard. Thalle d'un blanc grisâtre, farineux, très mince; apothécies noires enfoncées dans la pierre ; pyrénium entier ; spores d'abord 1 puis 3-sep- tées, longues de 29-33 et larges de 13-14 y-, et même de 40 sur 12 ;x, parfois un peu resserrées aux cloisons et le protoplasme étant granu- leux entre les cloisons ; gélatine hyméniale colorée par l'iode en rouge vineux. 251. Verrucaria Sprucei Leight. Spec. british Angiocarp. Lich. p. 54, tab. XXIII fig. 4-6; Sagedia pyre/iophora f. arenaria Hepp Flech. Europ. n° 97. — Sur le mur d'un jardin en face du Splendid- Hôtel à Aix-les-Bains ; sur les roches calcaires à la base du Revard au- dessus de Pugny. Thalle cendré, très mince; apothécies grandes, en partie émergées; pyrénium épais dans le haut de l'apothécie, mince dans la partie im- mergée et noirâtre ; spores incolores 3-septées longues de 43-48 et lar- ges de 15-18 [j.; gélatine hyméniale d'abord bleuie par l'iode puis teinte en rouge vineux. 252. Verrucaria deminuta; Polyblastia deminuta Arn. apud Koerb. Parerg. p. 338 et Tirol. IV, p. 44, exsicc. 200 a b; Th. Fr. Polyblast. scand. p. 7. — Sur les roches calcaires, roches du Roi à Aix-les-Bains et au pied du Revard. Abbé Hue. — Lichens d'Aix-les-Bains. 193 Thalle d'un gris bleuâtre, légèrement violacé, très mince; apothé- cies immergées dans la pierre, l'ostiole étant d'abord seul visible, puis s'affaissant et apparaissant presque complètement par l'agrandisse- ment de l'alvéole; pyrénium entier d'un noir brunâtre; paraphvses nulles; spores au nombre de 8 dans les thèques, d'abord incolores et i-septées, puis 3-septées avec 2 ou 3 rarement 4 cloisons obliques entre les cloisons transversales, noirâtres avec une teinte plus accen- tuée près des cloisons, entourées d'un halo, longues de 20-24 et larges de 11-14 [i, rarement plus oblongues ayant 26 sur 10 [i.; gélatine hymé- niale devenant par l'iode d'un rouge vineux. 253. Verrucaria affinis Leight. ; Sagedia af finis Mass., Koerb. Parerg. p. 357; Pyre?tula minuta Hepp Flecht. Earop. n° 458. — Sur des Noyers près des roches du Roi à Aix-les-Bains et au dessus de Pugnv. Thalle cendré blanchâtre, inégal et continu, contenant des chryso- gonidies et pour cette raison, quand on l'humecte, exhalant l'odeur de violettes. Apothécies noires larges de 0,6-7 rnillim., d'abord entourées par le thalle, puis nues et exsertes, s'ouvrant souvent par une petite fente; pyrénium dimidié ; paraphyses épaisses de 1 1/2-2 \i. articu- lées ; thèques cylindriques longues de 64-80 et larges de 9-10 ;j. ; spores incolores 3-septées mesurant 13-20 sur 4 1/2-5 !J-> l'iode est sans action sur la gélatine hyméniale et rougit les thèques. Pycnides plus nom- breuses et plus petites que les apothécies (larg. 0,2-3 millim.) renfer- mant des stylospores semblables aux spores, 3-septés, mais un peu plus étroits ayant 17-20 sur 4-4 1/2, attachés à des basides renflés au sommet en forme de massue, longs de 20 et larges de 3 \j.. 254. Verrucaria saxicola Nyl. apud Stizenb. Lich. helvet. p. 257 ; Arthopyrenia saxicola Mass. Symm. p. 107. — Sur les roches calcai- res, roches du Roi à Aix-les-Bains. Thalle grisâtre ou d'un brun très clair comme dans l'exsiccata de Hepp n° 444 Sagedia Massalongiana; spores 1 parfois 3-septées, lon- gues de 18-24 et larges de 5-6 u; l'iode ne teint pas la gélatine hymé- niale et rougit les thèques. 255. Verrucaria epidermidis Ach. — Sur un Noyer au-dessus de Pugny ; sur un Châtaignier près du Gigot entre Saint-Simon et Grésy- sur-Aix. 256. Verrucaria fallax Nyl. — Sur des Chênes, Pugny et rocher Saint-Victor, sur un Tremble le long^du sentier du club Alpin au Revard. Sur des Châtaigniers aux Corbières. Sur un Frêne à Brison-Saint-Innocent. 194 JOURNAL DE BOTANIQUE Spores i-septées, paraissant quelquefois 4-septées, longues de 18-22 sur 7-7 [j. 1/2; thèques mesurant 64-72 sur 13-15 \t-. 257. Verrucaima c/esiopkuinosa Sckaer. — Sur un Peuplier, bords du Sierroz à Saint-Simon. Spores i-septées longues de 15-18 et larges de 5-7 ;j. ; thèques ayant 64-80 sur 11- 17 \j.. 258. Verrucaria punctiformis Aeh. — Sur des Frênes et des Til- leuls près des roches du Roi, sur des Châtaigniers et des Chênes, propriété du docteur Vidal à Aix-les-Bains; sur des Coudriers, rocher Saint- Victor et pentes du Revard ; sur des jeunes Trembles, sentier du club Alpin au Revard ; sur un Frêne à Pugny ; sur un peuplier à Bri- son-Saint-Innocent. Spores i-septées longues de 13-16 sur 4 1/2-5 !x> ou ayant 15-20 sur 5-6 ;j. ; thèques mesurant 55 sur 13 u ; un échantillon en a présenté de plus courtes 33-40 sur 17-20 \l. — var. atomaria Schaer. - Sur de jeunes Frênes près des roches du Roi à Aix-les-Bains, à Pu^nv et sur les bords du Sierroz à Saint- Simon; sur un Peuplier à Saint-Simon. Spores i-septées longues de 1 1-13 et larges de 4-5 \i.\ thèques ayant 26 sur 12 a. 259. Verrucaria Cerasi Schrad. — Sur un Frable champêtre près des roches du Roi à Aix-les-Bains; surun Cerisier près de Grésy- sur-Aix. 260. Verrucaria rhyponta Ach. — Sur des Peupliers à Pugny; sur des Saules à Brison-Saint-Innocent. 261. Verrucaria pluriseptata Nyl. — Sur un Pommier près de l'abbaye de Hautecombe. 262. Verrucaria oxyspora Nyl. — Sur un Aulne, bords du Sier- rioz près de Saint-Simon. 263. Leproloma lanuginosum Nyl. — Sur la terre et les rochers, à la base des roches du Roi et dans la propriété du docteur Vidal à Aix- les-Bains; mêlé au Pannularia triptophylla Nyl., sur les Sapins près de la chapelle Saint- Victor au Revard. 264. Leproplaca xantholyïa Nyl. — A la base des roches du Roi à Aix-les-Bains. A. Franchet. — Sur les Aletris asiatiques. i9^ SIMPLE QUESTION ADRESSÉE A M. O. KUNTZE Par M. Ernest MALINVAUD. Les explications ingénieuses de M. O. Kuntze au sujet du Carex longiseta Brot. (i) réclament, selon nous, un éclaircissement d'un réel intérêt dans le débat qui nous divise. D'après notre distingué confrère, ce serait un impardonnable déni de justice de reléguer la plante de Brotero parmi les species dubise. Il résulte cependant de nos recherches, peut-être incomplètes, que, dans le laps d'années écoulées entre 1804 et 1891, tandis que la grande majorité des auteurs passaient sous silence l'espèce précitée représentant pour eux un type incertain, les phytographes, en très petit nombre, qui l'ont mentionnée ont eu soin de la distinguer du C. Linkii ou gynomane. C'est en 1891 seule- ment qu'on s'est avisé de la parfaite équivalence de ces trois noms spécifiques. Si nous sommes à cet égard mal informé, nous prions notre honorable contradicteur d'être sans pitié pour les lacunes de notre érudition et si, par surcroît, il nous révélait le sens qu'il attache au terme species dubia, nous ne saurions trop le remercier. SUR LES ALETRIS ASIATIQUES (Suite) Par M. A. FRANCHET. Aletris L. Descript. geri. (emend.) — Perianthium 6-lobum vel 6-parti- tum, lobis post anthesin persistentibus, erectis, nunc patentibus, nunc revolutis; stamina 6, fdamentis tubo adnatis, rarius fere e basi tubi, sacpius e basi loborum nunc e medio tantum liberis; antherae ovatae vel suborbiculatae, albidae ; ovarium ad médium usque vel paulo supra adnatum, nunc fere liberum basi tantum cohaerens, globosum vel ovatum, apice nunc rotundatum, nunc conoideum vel attenuatum plus minus longe in rostrum tenue productum, rostro brève vel ovarium aequante aut superante. Capsula loculicide trivalvis, seminibus numerosis parvis oblongo cylindraceis costulis 12-14 percursis, subtilissime reticulatis. — Plantas rhizomatosae ; folia graminea saepe arcuata, nunc lanceo- lata oblongo-spatulata; caulis saepius foliis bracteaeformibus parvis vestitus, superne viscosus, glandulosus, pilosulus, vel glaber; racemus simplex vel rarissime ramulo auctus; flores 1. Journal de Botanique, 16 mai 1896, p. 177. iq6 JOURNAL DE BOTANIQUE albescentes vel lutescentes, bracteatî, bracteis ad quemque florem duabus, superiore constanter multo breviore. CONSPECTUS SPECIERUM ASIATICARUM. Eualetris. — Ovarium ad médium usque vel supra médium adnatum. A. Flores glabri. i. Caulis etiam superne glaber. Capsula globosa; flores patentes vel reflexi, 3-4 mm. longi A. glabra. Capsula ovata ; flores erecti vel subpatentes, 6-7 mm. longi A. foliosa. 2. Caulis superne pubescens vel glandulosa. Humilis (10-20 cent.) ; flores erecti A. nepalensis. Elata (35-60 cent.); flores patentes, laxi A. laxijlora. B. Flores villosi vel glandulosi. 1. Perianthii lobi lanceolato-lineares; ovarium ovatum A. spicata. 2. Perianthii lobi lanceolato-ovati, brèves ; ovarium globosum. Humilis; gracilis; flores (praeter inferiores) ses- siles; perianthii lobi lactei A. lactiflora. Subpedalis, robusta; flores omnes aequaliter pedi- cellati A. glanrfulifera. Stachyopogon. — Ovarium brevitervel brevissime adnatum. A. Flores glabri. 1. Perianthium ad basin fere usque partitum, lobis erectis. Folia lata lanceolata, acuta vel superne dilatata; flores ex viridi-lutescentes A. luteo-viridis. 2. Perianthium albidum, lobis patentibus vel revolutis. Perianthium semipartitum, lobis patentibus . . . A. lanuginosa. Perianthium fere ad basin usque sectura, lobis revolutis A. revoluta. B. Perianthium puberulum. Perianthium album, ultra médium partitum, lobis erectis linearibus A. stenoloba. (A su/vre.) Le Gérant : Louis Mokot. Paris. — J. Mersch, imp., 4*'*, Av. deChàtfUon. io" ANNEE. N" 12. l6 JUIN 1896. JOURNAL DE BOTANIQUE SUR LES ALETRIS ASIATIQUES {Fin.) Par M. A. FRANCHET. A. glabra Bur. et Franch. in Morot, Journ. de Bot. V, p. 156. Caulis 30-60 cent., angulatus, superne viscosus sed perfecte glaber; folia firmiter chartacea, inferiora caule triplo breviora, lineari-lanceolata, longiter acutata, saepius complicata, falcata, caulina bracteiformia ; racemus mox elongatus, praesertim inferne laxiflorus ; bracteae nunc omnes nunc inferiores tantum florem plus minus superantes; flores inferiores breviter pedi- cellati, superiores sessiles, omnes parvi (4 mm.) patentes vel cernui, extus glutinosi sed glabri; perianthium semilobatum, segmentis erectis oblongis, obtusis; capsula globosa, apice late conoidea nonrostrata,stigmatibus oblongis apice distinctis, inclusis. Hab. — Chine occid., prov. du Se-tchuen, aux environs de Ta-tsien-lou (Pce H. d'Orléans et Bonvalot; Pratt, n.675; R. P. Soulié) ; Tongolo, dans les forêts de Bouleaux (id. n. 309). Espèce caractérisée surtout par ses petites fleurs brunes étalées ou penchées, par ses capsules globuleuses. A. foliosa Bur. et Franch. in Morot, Joum. de Bot. V, p. 156. A. Dickinsii Franch., Bull. Soc. phil. de Paris, sér. 7, vol. X, p. 103. Metanarthecium foliosum Maxim, in Trautv., Regel, Maxim, et Winkl., Decas pi. nov., n. 10 (1882). Caulis 30-40 cent, praesertim superne acutangulus, totus glaber, superne viscosus, rectus; folia papyracea, infima e basi attenuata lineari-lanceolata, 1-2 cent, lata, caulinis linearibus, supremis bracteiformibus; racemi elongati, non densiflori; flores 6-8 mm. longi, viridi-lutescéntes, breviter pedicellati, pedicellis perianthio brevioribus; bracteae flores inferiores superantes; perianthii lobi erecti, tubum aequantes, lanceolato- lineares; filamenta paulo supra basin loborum libéra, brevia, i98 JOURNAL DE BOTANIQUE antheris ovato-subrotunclis ; capsula ovata vel superiores nunc ovato-globosae, abrupte et brevissime acutatae. Hab, — Japon : Nippon central (Tschonoski ex Maxim.); in monte Fudsi-yama (Dickins); Nippon sept., montagnes d'Aomori (Faurie, n. 605, 469) ; sommet du Hakkoda (id., n. 505, 908); sommet du Chokkaisan (id. n. 2762); prov. Kaï, près de Kimposan. Yéso, montagne d'Hakodate (Faurie, n. 3319). Diffère de VA. glabra par ses fleurs au moins une fois plus grandes, dressées, ses capsules ovoïdes. A. foliosa, var. sikkimensis. — A. sikkiwensis Hook. fil., Flor. of Brit. Ind. VI, p. 265. Flores subsessiles, patentes; capsula saepius ovato-globosa. Hab. — Sikkim, vallée de Lachen (Hooker et Thompson, Herb. Ind. or. sub : Tofieldia, n. 3). Chine occid., prov. de Se-tchuen, à Tchen-kéou-tin (R. P. Farges) . Diffère du type par ses fleurs étalées et non dressées, sa capsule plus largement ovale. A. nepalensis Hook. fil., Flor. of Brit. India VI, p. 264. Tofieldia nepalensis Wall., herb. Folia angusta, 3-4 mm. lata, longe acutata, caule paulo breviora; caulis superne acutangulus pilis pluricellularibus pro parte crispatis vestitus ; racemus haud densus ; pedicelli florem subaequantes, erecti; bractea inferior florum infimorum perian- thium duplo superans erecta ; perianthium glabrum semiparti- tum, lobis lanceolatis, obtusis, patentibus, albidis ; fdamenta paulo supra basin loborum libéra, brevissima; antherae ovato- orbiculatae; ovarium obovatum, apice rotundatum, abrupte rostratum, rostro 1 mm. longo ; capsula superne tantum libéra. (Descrip. ex specimine ab ipso Wallichio denominato). Hab. — Le Népaul (Wallich, n. 5097 in herb. Drake del Castillo). Var. Delavayi. — A. DelavayiFra.nch. in Morot, Journ. de Bot. V, p. 157 (nomen tantum). Flores mox omnes distantes, bractea patente longe supe- rati. Hab. — Chine occident. ; Yunnan dans les prairies élevées du Tsang-chan au-dessus de Tali, ait. 4000 m. (Delavay, n. 981, 2420). A. Franchet. — Sur les Aletris asiatiques. 199 A. laxiflora Bur. et Franch. in Morot, Joîirn. de Bot. V, P- 155- Caulis 30-60 cent., gracilis, viscosus, superne pube brevi conspersus; folia basilaria angusta, 2-3 mm. lata, linearia, acuminata, caule multo breviora, caulinis bracteiformibus; racemus 15-20 cent, long-us, sparsiflorus, floribus sessilibus, inferioribus bracteam vix sequantibus; perianthium g-labrum albidum, brève, vix 3 mm. longum, paulo infra médium parti- tum, lobis erectis, ovato-lanceolatis vix acutis; filamenta paulo infra médium loborum libéra, antheris ovatis ; ovarium ad médium usque adnatum, apice rotundatum, abrupte rostratum, rostro vix 1 mm. longo ; stigmata punctiformia; capsula glo- bosa, tota inclusa. Hab. — Chine occid., prov. de Se-tchuen, aux environs de Ta-tsien-lou (P" H. d'Orléans et Bonvalot ; R. P. Soulié, n. 12 et 102 ; Pratt, n. 86). Fleurs petites, aussi larges que longues, très écartées et formant une longue grappe. A. spicata. — A. japom'ca La.mb., Transact. Linn. Soc.y*. (181 1), p. 407 (non Thunb. nec Houtt.); Franch. et Sav., Enum. pi. Jap. II, p. 46. Hypoxïs spicata Thunb., Flor.Jap. 136; H. farinosa Thunb., Transact. Linn. Soc. II, p. 334. Sa mokoti Zoussetz, vol. II, fol. 14, sub : Tchi-mo. Caulis 40-60 cent., superne pube viscosa crispula vestitus, angulatus; folia mollia, linearia, angusta, 3-4 mm. lata, acu- minata, saepius falcata, caulinis parvis bracteiformibus ; race- mus 20-25 cent- longus, mox laxiflorus; bracteae omnes floribus breviores vel illos aequantes; flores sessiles, erecti; perianthium viridi-lutescens, extus dense puberulo-glandulosum, semipar- titum, lobis pallidis lanceolatis, erectis ; filamenta e basi loborum libéra; ovarium ovatum breviter attenuato-rostratum; capsula fere acute trigona, ovata vel obconica, apice demum obtusa. Hab. — Japon : Kiusiu, à Nagasaki (Oldham, Maximowicz); Nippon, entre Miako et Kana (Thunb.); près du village de Tomida (Buerger) ; Simoda (Will. et Morr.) ; Atami et sur le Fudsi-yama (Savatier) ; prov. de Kii, à Myura, Nachi ; Iles de Loo-choo (Wright, n. 346); Chine orientale (Fortune, itin. 1847, B. 36). 200 JOURNAL DE BOTANIQUE Se distingue facilement de VA. laxijlora par ses fleurs plus grandes, pubescentes glanduleuses et par la forme ovale trigone de la capsule. A. spicata, var. Fargesii, spec. distincta? Robustior; caulis 60-80 cent. ; pubes magis crispula et minus viscosa ; bracteœ inferiores floribus longiores; capsula brevior, fere ovato-globosa, obscure angulata. Hab. — Chine occid., prov. de Se-tchuen, à Tsou-eul-tsao, district de Tchén-keou-tin (Farges, n. 437). A. lactiflora, sp. nov. Caulis 10 cent., superne puberulus, glandulosus; folia basi- laria 2-3 mm. lata, caule duplo breviora, caulinis parvis, paucis; racemus laxiflorus 3-4 cent.longus; bracteae inferiores patentes perianthio multo longiores; flores pedicellati, patentes; pe- rianthium vix semipartitum, 3 mm. longum, tubo viridi pube densissima obtecto, lobis brevibus, ovatis, obtusis, demum patentibus, in sicco niveis ; filamenta ad basin loborum libéra; ovarium globoso-depressum, semiadnatum, brevissime rostra- tum, stigmatibus tribus distinctis. Hab. — Chine occid., prov. de Se-tchuen, aux environs de Ta-tsien-lou (R. P. Soulié). Port de VA. uepalensis var. Delavayi, à cause de ses petites dimensions et de ses longues bractées; mais il s'en distingue bien nettement par son périanthe dont le tube est couvert d'une pubescence fine, très serrée, blanchâtre, glanduleuse, et par son ovaire globu- leux, arrondi et même un peu déprimé terminé par une pointe courte qui porte les stigmates. A. g-landulifera Bur. et Franch. in Movot ^Journ. de Bot. V, p. 156. Caulis 25-30 cent., superne glandulosus; folia basilaria caule breviora, linearia, acuminata, 4 mm. lata; racemus 8 cent, lon- gus, laxus, totus glandulis brevissimis conspersus; flores etiam superiores distincte pedicellati, inferiores bractea multo brevio- res ; perianthium albidum, breviter (nec ad médium) partitum, lobis ovato-deltoideis, obtusis demum parum patentibus; ova- rium paulo ultra médium adnatum, abrupte et breviter rostra- tum; capsula globosa, tota inclusa. A. Franchet. — Sttr les Aletris asiatiques. 201 Hab. — Chine occid., prov. de Se-tchuen, autour de Ta- tsien-lou (Pce H. d'Orléans et Bonvalot). Espèce remarquable par les fines glandes sessiles ou subsessiles qui recouvrent toute l'inflorescence, par la brièveté des lobes du périanthe et par sa capsule sphérique. A.luteo-viridis. — Metanarihecium luteo-viride Maxim., Mél. biol. VI, p. 213. Sô mokou Zoussetz, vol. VI, 50, sub : Nogui-ran. Caulis 2-6 decim., superne puberula et parum viscosa, sim- plex vel apice ramulo brevi auctus, nudus; folia papyraceo- membranacea, anguste lanceolata breviter acuminata vel saepius apicem versus latiora, abrupte mucronata; flores breviter pe- dicellati, bractea non superati; perianthium luteo-viride, ad basin usque partitum, lobis erectis, lanceolatis, apice callosis, circiter 7 mm. longis ; stamina lobis perianthii breviora, anthe- ris albis demum late ovatis ; ovarium basi tantum brevissime adnatum, ovatum, apice sensim attenuatum, rostratum, rostro haud exserto ; stigma capitatum obscure trilobum ; capsula ovato-oblonga, perianthium vix superans. Hab. — Japon : Kiusiu, autour de Nagasaki (Maximowicz) et prov. de Satsuma; Nippon, montagnes de Hakone (Sava- tier); mont Haksan (Rein); Yéso, autour d'Hakodate ; monta- gne de Yamagata (Faurie, n. 2764); environs de Shonai (Fau- rie, n. 4387). A. lanuginosa Bur. et Franch. in Morot, Journ. de Bot. V, p. 155 (1891). Stachyopogon paiiciflorus et sp ica tu s Klotsch, in Pr. JVaidetn. Reisen, Bot., p. 49, tabl. 94. Caulis 1-3 decim., praesertim superne pube albida crispula lanuginosus; folia basilaria 4-6 mm. lata, breviter acutata, cau- linis paucis, bracteiformibus ; racemus diutius densus, inferne demum saepe laxiflorus, superne conicus, comosus, bracteis flores plus minus superantibus; flores 3-4 mm., breviter pedicel- lati, patentes, pube crispa vestiti, albescentes ; perianthium vix ad médium partitum, lobis ovatis obtusis, demum patentibus; filamenta brevissima, e basi loborum libéra; ovarium ovatum, inferne breviter adnatum; capsula ovato-oblonga obtusa, brève rostrata, 3 mm. longa, stigmatibus cohaerentibus. Hab. — Chine occid., prov. de Se-tchuen, dans la plaine de 202 JOURNAL DE BOTANIQUE Litang (Pce H. d'Orléans et Bonvalot) ; C. aux alentours de Ta-tsien-lou (Soulié, n. 562; Pratt, n. 13, 194); Tongolo (Sou- lié) ; Yunnan, pâturages de Tsang-chan (Delavay), n. 1886, 982, 4151). Inde : Kumaon, Barji-Kang, ait. 11.500 ped. (Strach. et Winterb., n. 1). • Var. khasiana. — A. khasiana Hook. fil., Flora of Brit. Ind., VI, 265 (1894 — Capsula pyramidalis, sensim acutata. 5 mm. long-a, rostro fere 2 mm. Hab. — Khasia, ait. 5000-6000 p. (Hook. f. et Thomps. distrib. sub : Tofîeldïci)\ EastBengal (Griffith, n. 5896, in herb. Mus. Par.!) Les deux formes de VA. lanuginosa sont reliées par des états intermédiaires et ne semblent pas pouvoir être conservées comme distinctes. Le Stachyopogon pauciflorus et le £\ spicatus Klotsch sont décrits et figurés avec l'ovaire presque complètement libre ; ces deux plantes ne sauraient donc être rapportées à VA. nepalensis, comme l'a pensé M. [Hooker; toutes leurs affinités sont avec VA. lanuginosa ; il est très probable même qu'il y a identité spécifique et VA. lanuginosa devra prendre le nom dA. pauciflora, comme étant le plus ancien, bien que Klotsch attribue à ses Stachyopogo)i, qui du reste ne consti- tuent qu'une seule espèce, seulement deux ovules par loge ; sur ce point il a dû faire erreur. A. revoluta, sp. nov. Caulis 30-35 cent., superne glandulis parvis conspersus; folia basilaria caule multo breviora, 5-7 mm. lata, breviter acu- tata, acuminata, caulinis parvis bracteiformibus ; racemus 6-7 cent, longus, laxus; flores breviter pedicellati, paulo paten- tes; bractese brèves, membranaceae, albidae; perianthium album 7-8 mm. long-uni, ultra médium partitum, lobis anguste lanceola- tis, parum acutis, pro maxima parte revolutis ; stamina inter lobos revolutos exserta, filamentis e medio loborum liberis; ovarium basi brevissime adnatum, ovatum, in rostrum stamina superans sensim attenuatum, stigmatibus demum distinctis. Hab. — Chine occid., prov. Se-tchuen, à Tchen-kéou-tin (R. P. Farges). Espèce très bien caractérisée par sa capsule longuement atténuée, son périanthe tout à fait glabre dont les lobes sont révolutés et par la forme brièvement aiguè de ses feuilles. P. Hariot. — Le genre Pilonema. 303 A. stenoloba, sp. nov. Caulis 40-50 cent., apiceglandulosus; folia basilaria 3-401111. lata, longe acutata, caulinis parvis lineari-subulatis ; racemus 8-10 cent, longus, démuni laxissimus; flores brève pedicellati, patentes, bracteas aequantes vel subaequantes ; perianthium album, pilis brevibus totum conspersum, 5-7 mm. longum, ultra médium (fere ad basin usque) in lobos lineari-lanceolatos parti- tum, lobis mox parte superiore patentibus; filamenta e basi loborum libéra, inclusa ; ovarium e basi ovata in rostrum atte- nuatum stamina paulo superans. Hab. — Chine occident., prov. de Se-tchuen, près de Souifou, sur un coteau rocailleux de la rive gauche du Yang- tze-kiang (Delavay, n. 2282). C'est la seule espèce, parmi celles dont l'ovaire est presque libre, qui présente un périanthe pubescent ; elle est également bien distincte par la forme étroite de ses lobes. LE GENRE PILONEMA Par M. P. HARIOT. Le Pilonema heteromallum a été, pour la première fois, signalé dans YEnglish Botany, sous le nom de Lichen hete- romallus (1). Jusqu'en 1831, cette plante n'est plus mention- née, et c'est Fries le premier qui en reparle (2), en la rapportant avec doute à V Alectoria jubaia . M. Nylander, en 1856 (3), dans une note du Bolaniska Notiser « Quaedam in systema Lichenum addenda, quae paucis exposuit William Nylander », rattache à la tribu des Lichinei le genre Stigonema et le nouveau genre Pilonema Nyl. in herb. Lenormand, mais sans en donner la moindre description. Le Pilonema est de nouveau signalé en 1858 par le même auteur, dans son Synopsis (4), à propos de Y Alectoria bicolor. M. Nylander fait observer que le Pilonema ne doit pas en être considéré comme synonyme, mais comme un Champignon auquel il donne le nom de Pilonema heteromallum. 1. English Botany, XXV, 246 (1807). 2. Fries, Lie heno g raphia europasa reformata, p. 21 (1831). 3. Botaniska Notiser, p. 18, 1856 (daté 1857). 4. Nylander, Synopsis methodica Lichenum, p. 279 (in sched.). 204 JOURNAL DE BOTANIQUE Malgré cette assertion, Krempelhùber, en 1869 (1), en fait une forme de V Alectoria jubata. Ayant eu entre les mains des échantillons authentiques de la plante recueillie à Falaise par de Brébisson et, en même temps, d'autres spécimens publiés par Hepp dans les Flechten Enropa's sous le n° 961, j'ai été amené à étudier cette plante et à recher- cher si la synonymie proposée par Hepp et par Rabenhorst (2) était exacte (Algen Sachsens, 1 147 !). Ces deux cryptogamistes rapportaient au Pilonema le Stigonema solidum de Kùtzing (3). La plante de Normandie et celle recueillie à Constance dans les creux de l'écorce d'un vieux Chêne sont absolument identiques et, ce qui est hors de doute, appartiennent bien à un Champi- gnon, dont la détermination, en l'absence de toute fructification, est absolument impossible. Elle est constituée par un thalle dressé, fruticuleux, ramifié, ayant toutes les apparences d'un minuscule Rhizomorpha. Quant au Stigojiema solidum Kûtz., il ne présente aucun rapport avec le Pilonema. Ce n'est pas une Algue pure, mais un Lichen, voisin des Ephebe, et dont lesgonidies sont fournies par un Stigonema. On avait, d'ailleurs, tout lieu de le supposer à la simple inspection de la figure des Tabulas phycologicse (II, t. 38, f. 1). J'ai reçu l'an dernier de M. Flagey, qui l'a publiée sous le n° 196 de ses Lichens d'Algérie, une petite plante qui, dans l'exsiccata, porte le nom de Scylonema. Ce Lichen croît sur les roches humides de Sidi-Mécid, près Constantine. Dans son Ca- talogue des Lichens de l Algérie, M. Flagey le rapporte au Li- chinella stipalula. La ressemblance de cette plante avec le Pilonema m'avait frappé. Je dois dire tout de suite que cette ressemblance est purement extérieure, car ici on a bien affaire à un Lichen à gonidies indubitablement fournies par un Stigo- nema voisin du St. informe, sinon identique. La structure de ce Lichen est remarquable : les hyphes forment un axe central autour duquel sont disposées les gonidies. Si l'on se reporte à la description du genre Lichinella donnée par M. Nylander (4), on 1. Krempelhùber, Geschichte tend Litteratur der Lichenologie, II, p. 542. 2. Rabenhorst, Flora europzea Algarum, II, p. 291 (1865). 3. Kûtzing-, Botauische Zeitung, 1847,' p. l9S\ SP- Alg., p. 319 (1840). 4. Nylander, Observât, lickenolog. in Pyroeneis orientalibus , p. 47 (1873) Deakk del Castillo. — Contribution à la flore du Tonkin. 205 lit : « genus Collemaceorum novum, thallus minute fruticulosus, intus cellulosus, gonimiis glaucis majusculis conferte in cellulis inclusis ». Dans une note, M. Nylancler rapproche ce nouveau g-enre des Leptogmm. Cette assimilation n'est pas admissible, eu égard à la nature des gonidies. Le genre Lichinella devra donc être retiré des Collemacei "pour être reporté dans les Ephe- bacei. Il en serait de même du genre Leptogidium, créé pour le Leptogium dendriscum, qui, de l'aveu du célèbre lichéno- graphe lui même, est « thalli syngonimiis scytonemoideis abunde distinctum >>. CONTRIBUTION A LA FLORE DU TONKIN Énumération des Urticacées recueillies par Balansa au Tonkin en 1 885-8 ç Par M. E. DRAKE DEL CASTILLO. Tribu I. — Ul niées. ULMUS. U. lancifolia Roxb., FI. ind., II, 66 ; Hook., FI. Br. Ind., V, 480. Mont Bavi, dans les forêts (2489). Se trouve dans l'Himalaya subtropical, les monts Khasia, l'Indo-Chine orientale. Tribu II. — Celtidées. CELTIS. G. tetrandraRoxb., Hort. beng., 21 ; Hook., FI. Br. Ind., V, 482. Langson (571); Hanoï (2490); Vallée de Baa-Tai, Tu-Phap, forêts du mont Bavi (2457, 2458, 2459). Répandue dans l'Hindoustan, l'Indo-Chine et les îles de la Malaisie. TREMA. 1. T. timorensis Blume, Mus. Bot., II, 60; Hook., FI. Br. Ind., V, 483. Vallée de Langkok, dans les forêts (2460) ; environs de Tu- Phap (2461). 2o6 JOURNAL DE BOTANIQUE Répandu dans la Chine, l'Indo-Chine, la Malaisie (?) et l'Australie. 2. T. orientalis Blume, /. c, 62 \ Hook., /. c, 484. Ouonbi (569); Langson (570) ; Tankeuin (572). Habite l'Hindoustan, l'Indo-Chine et la Malaisie. 3. T. amboinensis Blume, Le, 61 ; Hook., /. c. Haïphong (573) ; Tankeuin (574); mont Bavi (2453); Tu- Phap (2454, 2455). S'étend depuis le Sikkim jusqu'à Singapore et les îles An- daman. GlRONNIERA. G. chinensis Benth., FI. hongk., 325. Forêts du mont Bavi, près de Tu-Phap (2464, 2466), et dans la vallée de Langkok (2465, 2467). Habite aussi la Chine méridionale et Honor-Kon^. Tribu III. — Morées. Taxotrophis. T. zeylanicaThw., Enum., 364; Hook., FI. Br. Ind., V, 488. Yallée de Yen-hang, près de Tu-vu (2480). Se trouve aussi dans la Birmanie et l'île de Ceylan. Streblus. S. asper Lour., FI. coch., II, 615; Hook., FI. Br. Ind., V, 489. Environs d'Haïphong (2468), Tu-Phap (2469) ; Hanoï (41 10). Répandu dans l'Hindoustan, l'Indo-Chine, la Chine et la Malaisie. Broussonetia. B- papyrifera Vent., Tabl. Régn. végét., III, 547; Hook., FI. Br. Ind., V, 490. Environs de Phuong-Lam (2462); Hanoï (4111) Malaisia. M. tortuosa Blanco, FI. Filip., 789. Collines entre Tu-Phap et Bip (2470) ; roches Notre-Dame, Drake del Castillo. — Contribution à la flore du Tonkin. 207 rivière Noire (2471); vallée de Baatai (2472) ; Tu-Phap (2473). S'étend jusqu'en Malaisie et en Australie. MORUS. M. alba L. sp. 986 ; var. indica Bur., in DC, Prodr.,xvn, 243- M. indica L. ; Hook., F/or. Br. Ind., V, 492. Cultivé aux environs de Hanoï (4094). Spontané ou cultivé dans THindoustan, l'Indo-Chine, la Chine, le Japon, etc. Tribu IV. — Artocarpées. Ficus. Synopsis des espèces énumérées. Section I. Paleomorphe. Réceptacles axillaires. Fleurs mâles pourvues d'un pistillode, réunies dans un même réceptacle avec les fleurs femelles stériles; fleurs femelles fertiles renfermées dans des ré- ceptacles séparés. 1. F. gibbosa Bl. Section II. Urostigma. Réceptacles axillaires. Fleurs femelles stériles et fertiles réunies dans un même réceptacle avec les fleurs mâles. A. Nervures des feuilles plus ou moins lâches : les primaires très distinctes des secondaires. Feuilles grandes, atteignant une longueur de 2Q centimètres, ou une largeur de 10 centimètres. a. Feuilles largement ovales et lon- guement acuminées. Feuilles obtuses à la base . . 2. F. religiosa L. Feuilles atténuées à la base. . 3. F. Rump/iù'B\. b. Feuilles brièvement ou point acuminées. a. Feuilles coriaces. Réceptacles sessiles ou presque sessiles. . 4. F. altissima BI. Réceptacles pédicellés. 5. F. pru?iiformis¥>\. (ï. Feuilles membraneuses . . 6. F. infecioria Roxb. B. Nervures serrées ; les primaires à peine distinctes des secondai- res. Feuilles moyennes ou petites, n'atteignant ni 20 cent, de longueur, ni 10 cent, de largeur. a. Réceptacles sessiles. Feuilles obovales obtuses . 7. F. retusaL,. 208 JOURNAL DE BOTANIQUE Feuilles ovales ou ellipti- ques, obtuses ou faible- mentaiguës à la base . 8. F. glabella Bl. Feuilles atténuées au sommet et à la base 9. F. Benjamina L. b. Réceptacles péclicellés 10. F. vasculosa Wall. Section III. Synœcia. Réceptacles axillaires, très gros. Fleurs mâles à une étamine, réunies dans un même réceptacle avec les fleurs femelles stériles; les fleurs femelles fertiles renfermées dans des récep- tacles séparés. Feuilles alvéolées en dessous. 11. F. cal H car pa Miq. Section IV. Sycidium. Réceptacles axillaires. Fleurs mâles à une étamine, réunies dans un même réceptacle avec les fleurs femelles sté- riles; les fleurs femelles fertiles renfermées dans des réceptacles sépa- rés. Feuilles généralement scabres en dessus. (Voir à la section Eusyce le F. hirta Vahl., qui, dans quelques formes, a des fleurs mâles à une étamine, ou des feuilles scabres en dessus.) A. Feuilles polymorphes. Arbuste dressé 12. F. tuphapensis Arbuste rampant ou grimpant 13. F. heierophylla L. f. B. Feuilles toutes de même forme. a. Feuilles équilatérales. a. Feuilles aiguës à la base. Feuilles dentées à la partie su- périeure Feuilles entières (3. Feuilles obtuses à la base . , b. Feuilles inéquilatérales ... Section V. Covellia. Réceptacles naissant à la partie inférieure de la tige ou des branches sur des rameaux nus ou feuilles au sommet seulement, allongés ou très raccourcis. Fleurs mâles à une seule éta- mine, réunies avec les fleurs femelles stériles dans les mêmes récepta- cles ; fleurs femelles fertiles renfermées dans des réceptacles séparés. A. Réceptacles portés sur des ra- meaux allongés. Feuilles inéquilatérales .... 18. F. Cunia Ham. Feuilles équilatérales 19. F. hispida L. f. B. Réceptacles portés sur des rameaux très raccourcis 20. F, fistulosa Reinw. Section VI. Eusyce. Réceptacles axillaires. Fleurs mâles à deux (rarement une ou trois) étamines, réunies avec les fleurs femelles stéri- les dans les mêmes réceptacles ; fleurs femelles stériles renfermées dans 14- F. clavata Wall. 15- F. sikkimensis Miq 16. F. leekensis. 17- F. obscur a Bl. Dbake del Castillo. — Contribution à la flore du Tonkin. 209 21. F.pandura/aHance. 22. F. hirtaVahl. 23 des réceptacles séparés. Feuilles glabres ou pubescentes en dessus, ra- rement scabres. A. Feuilles pandurées B. Feuilles de formes diverses, mais non pandurées. a. Feuilles hispides ou tomenteu- ses quelquefois scabres en dessus b. Feuilles glabres ou faiblement pubescentes. a. Plantes dressées. f . Réceptacles atténués à la base. Feuilles oblongues ou obo- \ dlt.o • • ■ • . . • • • Feuilles lancéolées bien plus longues que larges. . . ff. Réceptacles non atténués à la base. Feuilles glabres en dessous Feuilles pubescentes en des- sous 26. F. glandiclifera Wall. p. Plantes grimpantes. \. Réceptacle velu à l'intérieur \\. Réceptacle glabre à l'inté- rieur. *. Feuilles largement ovales **. Feuilles plus ou moins allongées. Réceptacle pubérulent extérieurement . . Réceptacle glabre ex- térieurement . . . Section VII. Neomorphe. Réceptacles naissant à la partie infé- rieure des tiges ou des branches sur des rameaux plus ou moins rac- courcis. Fleurs mâles à deux étamines, réunies avec les fleurs femelles stériles dans les mêmes réceptacles ; les fleurs femelles fertiles renfer- mées dans des réceptacles séparés. Feuilles ovales, cordées à la base, en- tières 31. F. Roxburghii Wall. Feuilles obovales, cordées à la base, F. erecta Thunb. 24. F. pyriformis H. et A. 25. F. langkokensis. 27. F. lœvis^A. 28. F. scandens Roxb. 29. F.foveolata Wall. 30. F. ramentacea Roxb. dentées à la partie supérieure 32. F. variegata Bl. 2io JOURNAL DE BOTANIQUE Feuilles ovales-oblongues, aiguës, entières 33. F. glcmerata Roxb. Feuilles ovales, aiguës, dentées à la partie supérieure 34. F. pomifera Wall. 1. F. gibbosa Blume, Bijdr., 466; King, Spec. of Ficus of the Indo-Malay. and Chin. countr., in Ann. bot. gard. Cale, J, (1887-8), 4, t. 2; et in Hook., FI. Br. Ind., V, 497. Dong-Dang (759, 768) ; rochers calcaires à Késo (2946) ; bosquets sur le versant occidental du mont Bavi (2979) ; rochers des monts Kien-Khé (R. P. Bon 2035) ; sans indication de loca- lité (P.P. Bon 2189). Habite l'Hindoustan, l'Indo-Chine, Hong-kong et la Ma- laisie. 2. F. religiosa L. , Hort. Cliff., 471 ; King, /. c, 55, t. 67 A. et in Hook., /. c, 513. Hanoï, autour des pagodes (3908). Spontané ou cultivé dans l'Inde. 3. F. Rumphii Blume, Bijdr., 437; King, /. c, 54, t. 67; et in Hook., /. c, 512. Sans indication de localité (4538). Répandu dans l'Hindoustan et l'Indo-Chine. 4. F. altissima Blume, Bijdr., 444; King, /. c, 30, t. 30 et 31 ; et in Hook., /. c, 504. Environs de Than-Moï (765) ; entre Langson et Dong-Dang (766); Hanoï, bords des chemins et autour des pagodes (3905, 3909, 3910). Se trouve dans l'Hindoustan, l'Indo-Chine, et laMalaisie. 5. F. pruniformis Blume, Bijdr. ^01 ;King,/. c, 24, t. 21 ; et in Hook., /. c, 502. Nom indigène : Cay-da-dac . Rochers Notre-Dame, rivière Noire (391 1); Cho-bo, sur les îlots du barrage (3912) ; monts Lang-Do (R. P. Bon 2360). S'étend jusque dans la Malaisie. 6. F. infectoria Roxb., FI. Ind., III, 550; King, /. c, 60, t. 75-79; et in Hook., /. c, 515. Haïphong, dans les jardins (769). Spontané ou plus souvent cultivé dans l'Hindoustan, l'Indo- Chine, et la Malaisie. Dkake del Castillo. — Contribution à la flore du Tonkin. 211 7. F. retusa L.,Mant., 129; King, /. c, 50, t. 61, 62; et in Hook., /. £.,511. Environs de Tu-Phap, dans les marais bourbeux (2991); ro- chers calcaires de Notre-Dame. Rivière Noire (2945). Répandu dans l'Hindoustan, l'Indo-Chine, la Chine, la Ma- laisie et la Nouvelle-Calédonie. 8. F. glabella Blume, Bijdr., 452; King, /. c, 49, t. 60; et in Hook., /. c. Vallée de Yen-hang (2947), monts Lan-Màt (P. P. Bon 2114). Habite l'Himalaya oriental et l'Indo-Chine. Var. tankeuinensis (an sp. propr. ?) Glaberrima, foliis chartaceis acuminatis basi obtusis vel emarginatis (6-8 cent, longis, 4-5 latis) longiuscule (4. cent. circ.)petiolatis, nervis primariis utrinque 5-7 parum prominulis, secundariisreticulatis. Recep- tacula pisiformia sessilia bracteis ovatis. Perianthii laciniae lineares. Achaenium obovoideo-trigonum, brunneum, nitidura, stylo gracili elongato. Tankeuin, rochers calcaires (745). Le F. glabella Bl. étant assez variable, j'hésite à en séparer spécifiquement cette forme qui diffère cependant de toutes les autres par les caractères ci-dessus. 9. F. Benjamina L., Mantiss., 129; King, /. c, 43, t. 52. Haïphong, dans les jardins (770); base du mont Bavi, près de Tchontiao (2944); sans indication de localité (2949); Nam- Cong (P. P. Bon 2410). Cultivé ou spontané dans l'Hindoustan, l'Indo-Chine et la Malaisie. 10. F. vasculosa "Wall., Cal., 4482 ; King, /. c, 65, t. 86; et in Hook., /. c, 517. Bois situés entre Yen-caa et Bat-Bac (2990). A été trouvé en Chine et en Malaisie. 11. F. callicarpa Miq., Ami. Mus., III, 268, 589, t. 10 B; King, /. c, 69, t. 90; et in Hook., /. c, 518. Dong-Dang (772), sans indication de localité (2942). Habite l'Indo-Chine et la Malaisie. 12. F. tuphapensis sp. nov. Arbuscula erecta, ramulis puberulis. Folia membranacea utrinque 212 JOURNAL DE BOTANIQUE scabra, supra dense viridia, subtus pallidiora, heteromorpha : intégra, obovata-oblonga, acuminata, basi obtusa vel emarginata (8-10 cent, longa, 2-3 lata), longiuscule (5-6 cent.) petiolata, nervis utrinque 4-5 inferis vix ad tertiam limbi partem ascendentibus; vel inaequaliter biloba; vel palmatiloba (circiter 10 cent, longa, 6 lata), basi truncata, segmento summo ovato-oblongo, intermediis oblongis, imis linearibus- oblongis brevibus divaricatis, omnibus acutis. Receptacula pisiformia, breviter pedunculata, bracteis imis ovatis, summis ovatis-acutis. Pe- rianthii laciniae ovatae-oblongse. Achaenium subtrigonum obovoideum, arcuatum. Tu-Phap (2954, 2965, 2966, 2968); bosquets entourant la pagode des mandarins militaires à Sontay (2967) ; collines entre Sontay et le mont Bavi (2972); Khang-Thuong (P. P. Bon 2204). Cette espèce appartient au même groupe que lesT7. hetero- phylla L. et quercifolïa Roxb. ; elle s'en distingue par son port dressé, par son feuillage, et la forme de ses réceptacles. 13. F. heterophylla L. f., Supp., 442; King, /. c, 75, t. 94 ; et in Hook., /. c, 518. Nom indigène : Btip-bo. Vallée de Yen-Lang (2962) ; bords de la rivière de Sontay (2963); Tu-Phap (2982); Kien-Khé (P. P. Bon 1746), sans indi- cation de localité (P. P. Bon 2627, 2693). Habite l'Hindoustan, l'Indo-Chine et la Malaisie. [A suivre?) ERRATUM Nos lecteurs voudront bien rectifier une erreur qui s'est glissée dans la formule donnée par M. Amann pour la préparation du lactophénol, dans le n° du icr juin, page 187. La proportion d'acide lactique à employer est de 20 grammes et non de 40 grammes. CHRONIQUE. Nous apprenons la mort de M. James Lloyd, Fauteur bien connu de la Flore de l'Ouest de la France, décédé à Nantes, le 10 mai dernier, dans sa 87e année. Le Gérant : Louis Morot. Paris. — J.Mersch, imp., 4"*, Av. deCMUllon. io« ANNEE. N° 13. 1" JUILLET iSgô. ************ ■■■■■■■»■■■■■■■■»■«■»■ ■■■»..»■»■»■■■■■■■ ■■■■■■»■■■■■■■»■■■■ .........|^^v^^nftJVVUUWJW1Aftnju^i^. inj-ut. JOURNAL DE BOTANIQUE CONTRIBUTION A LA FLORE DU TONKIN Enumération des Urticacées recueillies par Balansa au Tonkiii en 1 885-8 ç {Suite.) Par M. E. DRAKE DEL CASTILLO. 14. F. clavataWall., Cat., 4495; King, Le, 87, t. 1 11, et in Hook., /. c, 520. Dong-Dang, dans les forêts (760). Se trouve sur les contreforts de l'Himalaya, dans la Birma- nie et dans la presqu'île de Malacca. 15. F. sikkimensis Miq., Ann. Mus., III, 225, 292 ; King, /. c, 89, t. 113 ; et in Hook., /. c, 621. Bosquets et forêts du mont Bavi (2958, 2981, 2984, 2985, 2986, 2988); vallée de Langkok (2983); bords des torrents à Yen-Con (2989); sans indication de localité (R. P. Bon 2553). Se trouve dans l'Himalaya oriental et les monts Khasia. 16. F. leekensis sp. nov. Arbuscula erecta, foliis chartaceis, vix scabris obovatis-oblongis (10-15 cent, longis, 3-4 latis) acuminatis basi emarginatis, nervis utrin- que 5-7. Receptacula axillaria (12-15 m^- lata), subumbonata, breviter pedunculata, bracteis ovatis obtusis. Perianthii laciniae ovatae concavae. Achsenium suborbiculare, stylo elongato. Bosquet de Sontay à Lééké (2964). Cette espèce appartient au même groupe que les deux pré- cédentes, mais elle s'en distingue parla forme de ses feuilles, de ses réceptacles et de son périanthe. 17. F. obscura Blume, Bi'jdr., 474; King, /. c, 82, t. 102 et 103 ; et in Hook., /. c, 521. Dong-Dang, sur les rochers calcaires (747); mont Bavi, sur le bord des torrents vers 650 mètres d'altitude (2970), et au ha- meau de Souoï, sur le versant septentrional, vers 400 mètres d'altitude (2943). Répandu depuis l'Himalaya oriental jusque dans l'Indo-Chine etlaMalaisie. 2i4 JOURNAL DE BOTANIQUE 18. F. Gunia Ham., mss., in Roxb., FI. Ind., III, 561 ; King, /. c, 101, t. 126 et 127 ; et in Hook., /. c, 523. Dong-Dang (748), rive gauche de la rivière Noire, jusqu'en face de Tu-Phap (2940) ; versant oriental du mont Bavi (2941). Répandu dans l'Hindoustan et l 'Indo-Chine. 19. F. hispida L. f., Suppl., 442 : King, /. c, 116, t. 154 et 155 ; et in Hook., /. c, 522. Village des Echelles près de Than-moï (755) ; Dong-Dang (755); Couaïnak, près de Quang-Yen (771); collines près des roches Notre-Dame (2953). Répandu dans l'Hindoustan, l'Indo-Chine, la Chine et la Malaisie. 20. F. fistulosa Reinw., in Blume, Bijdr., 470 ; King, /. c, 114, t. 150 et 151 ; et in Hook., /. c, 525. Ouonbi, sur les montagnes (758). Répandu depuis les monts Khasiadans presque toute l'Indo- Chine et la Malaisie. 21. F. pandurata Hance, in Ann. Se. nat., sér. 4, XVIII, 229 ; King, /. c, 141, t. 177 B. Haï-phong, dans les haies (749) ; Tho-Mat (/?. P. Bon 1840 bis). Habite la Chine méridionale. 22. F. hirta Vahl., Emim., II, 201 ; King, /. <;., 149, t. 188 et 189; et in Hook., /. c, 531. Villages des environs d'Haïphong (746) ; Dong-Dang (742) ; collines à la base du mont Borvi, Tu-Phap (2955, 2956, 2957, 2973, 2975, 2977, 2978) ; haies entre Sontay et le mont Bavi (2976) ; partie supérieure du mont Bavi, vers 1300 m. d'altitude (2974) ; sans indication de localité (R. P. Bon). S'étend depuis l'Himalaya oriental jusque dans toute l'Indo- Chine, la Chine méridionale et la Malaisie. Plante extrêmement variable : scabre ou veloutée ; feuilles elliptiques entières, ou obovales dans leur contour, très diver- sement palmatilobées. 23. F. erecta Thunb., Diss. Fie, 9, 15; King. /. c, 141, t. 17S, et in Hook., /. c, 532. Tankeuin, dans les vergers (764) ; Tu-Phap, dans les bois (3904). Drake del Castillo. — Contribution à la flore dît Toukin. 215 Se trouve dans le Sikkim, les monts Khasia, la Chine méri- dionale et le Japon. 24. F. pyriformisHook. et Arn., Beech. Vog., 216 ; King, /. c, 157, t. 200 et 201 ; et in Hook., /. c, 533. Environs de Phuong-Lam (3913); roches du barrage de Cho-Bo (3914); bords des ruisseaux de Kilua, près Langson (761); bords des ruisseaux, entre Than-Moï et Cut (762). Habite l'Indo-Chine en général, la Chine méridionale et Hong-Kong. Les nos 761 et 762 appartiennent à une forme à feuilles pubé- rulentes et blanchâtres en dessous. 25. F. langkokensis sp. nov. Arbor (5-8 m. alta)glabra. Foliamembranacea, obovata-lanceolata, vel oblonga-lanceolata, basi constricta, acuminata (limbo 10-15 cent. longo, 3-4 lato, acumine 1-2 cent, longo, petiolo ad 2), supra dense viridia, subtus rubro-viridia; nervi utrinque\j.-5, imis prope margioem fere usque ad limbi dimidium ascendentibus ; venae laxe reticulatae. Receptacula axillaria pedunculata (ad 1 cent.), obovoidea (7-8 mill. lata), leviter umbilicata, bracteis imis ovatis, summis linearibus. Pe- rianthii fœminei laciniae oblongae. A.chaenium obovoideum trigonum. Stylus longiusculus. Vallée de Langkok, mont Bavi (2959, 2960, 2961). Cette espèce appartient au groupe du F. varïolosa Lindl., mais elle s'en distingue par son port et par ses feuilles acumi- nées et plus lâchement nerviées. 26. F. glandulifera Wall., Cat., 4481 ; King, /. c, 143, t. 180 ; et in Hook., /. c, 532. Monts Ban-Phèt (P. P. Bon 2426, 2322). Habite l'Indo-Chine et la Malaisie. 27. F. lœvis Blume, Bt'jdr., 437 ; King., /. c, 128, t. 161, et in Hook., /. c, 526. Vallée de Langkok (2950) ; forets du mont Bavi, au-dessus delà pagode de Deïn-Touan (2951). S'étend depuis le Népaul dans l'Himalaya oriental, l'Indo- Chine et la Malaisie ; se trouve aussi à Ceylan. 28. F. scandens Roxb., FI. Ind.y III, 257 ; King, /. c, 129, t. 162 ; et in Hook., /. c. Sans indication de localité (R. P. Bon 2709). 2i6 JOURNAL DE BOTANIQUE S'étend depuis Kuraaon dans l'Himalaya oriental jusque dans l'Indo-Chine. 29. F. foveolata Wall., Cat., 4493 ; King, /. c.f 133, t. 166- 168 ; et in Hook., /. c, 528. Kien-Khé (R. P. Bon 2394) ; Ban-Phèt (R. P. Bon 196 1) ; forêts du mont Bavi (Balansa 2969). Très répandu dans l'Himalaya, l'Indo-Chine septentrionale, la Chine méridionale et jusqu'au Japon. Les spécimens du R. P. Bon représentent la forme type ; ceux de Balansa se rapportent à la variété oletefornris. 30. F. ramentacea Roxb., FI. Ind., III, 547 ; King, /. c, 125, t. 169 ; et in Hook., /. c. Dong-Dang (767) ; Cho-Giôi (R. P. Bon 2366). S'étend depuis l'Himalaya oriental jusque dans l'Indo-Chine et la Malaisie. Ne se distingue du précédent que par ses réceptacles tou- jours glabres. 31. F. Roxburg-hii Wall., Cat., 4508; King-, /. c.y 168, t. 211 ; et in Hook., /. c.} 534. Dong-Dang (750); Ké-So (2952). Habite l'Indo-Chine septentrionale. 32. F. variegata Blume, Bijdr., 459 ; King, /. c, 169, t. 212 et 213 ; et in Hook., /. c, 535. Dong-Dang, dans les bois (754); Ouonbi, dans le lit des torrents (756) ; citadelle de Langson (757) ; mont Bavi et près de Tu-Phap (3903, 3906, 3907). Habite l'Indo-Chine et la Malaisie. 33. F. g-lomerata Roxb., Cor. PL, II, t. 123; King, /. c, 173, t. 218 et 219; et in Hook., /. c. Haï-phong, dans les jardins (753) ; Tu-Phap (2948). Habite l'Indo-Chine, l'Himalaya, l'Hindoustan et Ceylan. 34. F. pomifera Wall., Cat., 4547 ; King, /. c, 171, t. 215 ; et in Hook., /. c. Citadelle de Langson (757). Habite l'Himalaya, l'Indo-Chine et la Malaisie. Drake del Castillo. — Contribution à la flore du Tonkin. 217 Antiaris. A. toxicaria Leschen., in Ami. Mus. Par., XVI, 478, t. 22 ; Hook., FI. Br. hid., X, 537. Collines entre Thu-Phap et Bip (2484, 2485). Répandu dans l'Hindoustan, à Ceylan, dans l'Indo-Chine et la Malaisie. CUDRANIA. G. javanensis Trecul, in Ami. Se. nat., sér. 3, VIII, 123; Hook., FI. Br. Ind., V, 538. Ouonbi (736, 738) ; pagode de Baluy, près de Hanoï (737) ; environs d'Haïphong (739, 740). Habite l'Himalaya tropical, l'Indo-Chine, la Malaisie ; s'étend aussi jusque dans l'Afrique orientale et l'Australie. BalanSyEPHYTUM Drake, in Bull. Soc. bot. Fr. XLIII, 82, pi. 1. Flores diœci, in utroque sexu capitati. Perianthii masculi tetrameri lobi oblongi valvati fere usque ad basin discreti. Stamina 4 in alabas- tro erectae, antheris obovatis dorsifixis. Ovarii rudimentum subulatum. Perianthium fœmineum tubulosum, lobis valvatis fere usque ad apicem coalitis. Ovarium oblongum; stylus simplex, linearis; ovulum pendu- lum orthotropum. Fructns ignotus. — Frutex. Capitula mascula parva in racemos nudos polycephalos dispositi, bracteolis nullis; flores subsessiles; capitula fœminea masculis multo majora in racemos oligocephalos bracteatos dispositi, bracteolis subulatis quemque florem subtendentibus ; flores pedicellati. Ce genre se place dans la sous-tribu des Euartocarpsée. Il se distingue : i° des Cudrania par ses fleurs femelles qui ne sont pas réunies en pseudosyncarpe, et par les grandes bractées de l'inflorescence femelle ; 20 des Artocarpus par ses fleurs mâles à quatre étamines, et par ses fleurs femelles pédicellées et non immergées dans le réceptacle. B. tonkinense Drake, /. c. Frutex scandens, fere glaberrimus. Folia coriacea ovata apice sub- acuta, basi leviter emarginata (limbo 10-12 cent, longo, 6-7 lato, pe- tiolo circiter 4 cent, longo), nervis utrinque 7-8. Racemi masculi petiolo longiores; capitula (vix 1 cent, lata) breviter pedunculata. Racemi fœminei petiolo vix longiores; bracteae (25 mill. longse, 10-12 latae) oblongae, concavae ; capitula (25 mill. lata) breviter pedunculata. Flo- res utriusque sexus apice puberuli. 218 JOURNAL DE BOTANIQUE Vallée de Langkok, mont Bavi (2488). Artocarpus. 1. A. integrifolia L. f., Suppl., 412 ; King, Sp. Artocarp. Br. Ind., in Ann. Bot. Gard. Ca/c, II, 13 ; Hook., FI. Br. Ind.y V, 541. Cultivé à Tu-Phap (2487). Originaire des forêts des Ghats occidentaux. Cultivé dans l'Hindoustan et l'Indo-Chine. 2. A. lancesefolia Roxb., FI. Ind., III, 527 ; Hook., /. c, 543- Kiso, dans les jardins (2486) ? Habite l'Indo-Chine. CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DU LITTORAL SAHARIEN. ÉTUDE SUR LA FLORE DU CAP BLANC Par M. Henri de BOISSIEU. Le 5 mai 1895, le yacht Chazalie, revenant d'une croisière aux Antilles, fit escale au Cap Blanc, dans la baie d'Arguin, entre le Maroc et le Sénégal, sur la côte occidentale du Sahara. Le propriétaire du bateau, M. le comte de Dalmas, qui est natu- raliste éclairé en même temps que marin intrépide, eut l'heureuse idée d'explorer cette station mal connue, à cause de son accès difficile pour les voyageurs ordinaires. Il en a rapporté un grand nombre d'échantillons curieux, concernant beaucoup de bran- ches de l'histoire naturelle. La flore, extrêmement pauvre en espèces, avait un aspect nettement désertique. Seuls, quelques végétaux robustes, généralement sous-ligneux ou charnus, peu- vent croître sur le sable mouvant qui constitue le sol autour du Cap. M. de Dalmas déclare avoir herborisé avec soin quatre jours et s'être attaché à tout récolter ; il n'a trouvé que 15 espè- ces. Ce sont évidemment les seules, ou a peu près, que l'on ren- contrerait dans un rayon assez étendu autour du point exploré. Le titre de Florule du Cap Blanc ne serait peut-être pas beau- coup trop ambitieux pour cette modeste étude, si l'on considère que l'époque du passage de M. de Dalmas coïncide bien avec l'épanouissement de la végétation désertique. H. de Boissieu. — Contribution à la connaissance du littoral saharien. 219 Les spécimens d'herbier qui nous ont été gracieusement communiqués, nous ont permis de dresser la liste suivante : 1 . Polycarpea candida Webbe ; 2. Frankenia hirsuta L., forme voisine du F. Rettieri Boiss. (1). 3. Zygophyllum Fontanesn "Webbe; 4. Lotus Chazaliei sp. nova; 5. Mesembryanthemttmcristallinuml^. (?); 6. Sesnviuniportnlacastruni L. ; 7. Lithospermum Chazaliei sp. nova ; 8. Lycium afrtint L. ; 9. Statice tiibercttlata Boiss. ; 10. Statice Chazaliei sp. nova; 1 1. Arthrocnemnni glaucum Del. ; 12. Suaeda vermiculala Forsk.; 13. Salsola tetragona Del. ; 14. A triplex parvïfolia Lowe; plus une Salsolacée indéterminable. Parmi ces plantes, trois sont nouvelles et seront décrites plus loin. Nous leur avons donné, suivant le désir de M. de Dal- mas, le nom de l'élégant bateau qui a servi à les découvrir et rapporter en France. Le Statice Uiberctttata a été décrit par Bpissier [Prodrome, XII, 662.) sur des échantillons du Cap Blanc même. En dehors des quatre espèces locales, les plantes ci-dessus énumérées indiquent une grande affinité entre la Flore du Cap Blanc et celle du Maroc. On les trouve toutes au Maroc, sauf le Sesuvinm portiilacastruni, espèce tropicale et subtropi- cale assez ubiquiste, qui habite déjà les Canaries. Les Franke- nia hirsnta, Mesem.bryanthenn1.1n cristallinum, Lycitim afrum, Arthrocnenium glaucum, Suaeda vermicnlata et Salsola tetra- gona ont une aire étendue ; les Polycarpea candida, Zygophyl- lum Fontanesii, Atriplex parvifolia sont caractéristiques du N.-O. africain et des îles adjacentes. D'après les récits de M. de Dalmas et les photographies qu'il a prises au Cap Blanc, cette station présente des conditions de sol et de température ana- logues à celles du Sahara marocain. La même flore se continue certainement tout le long de la côte jusqu'au point exploré. 1. Tiges à peine frutescentes, calice soit nettement velu, soit presque glabre. 220 journal de botanique Description des espèces nouvelles : Lotus Ghazaliei sp. nova. Sectio Pedrosia Lowe. Totus dense et adpresse albo-sericeus , suffruticosus, ramis crebris intricatis,/6>/«>? parvissimis et brevissimis omnîno ses- silibus, foliolis crassiusctUis ovatis vel ovato-lanceolatis acuiis, stipulis foliolis conformibus, pedunculis axillaribus brevibus, floribus mediocribus 1-4 corymbosis, bracteis foliorum forma ca- lice multo brevioribus, calicis sericei subbilabiati dentibus inae- qualibus semper rectis vel denique paulo introrsum curvatis, co- rolla glabra calice i-plo longiore, stylo prope apicem dentato, leguminibus cylindricis strangulato-moniliformibus demum glabris, seminibus viridi-atris non marmoratis. Observations. — Le Lotus sessilifolius DC. des Canaries, espace très voisine, a V indûment à peine blanchâtre et moins dense., les feuilles étroitement lancéolées-linéaires et allongées, le corymbe plus fourni, les graines brunes et marbrées. Peut-être le L. Chazaliei est- il une forme désertique et maritime de cette plante. Lithospermum Ghazaliei sp. nova. Sectio Lithodora Gris. Suffruticosum, intricatim ramosissimum, ramis tortuosis, junioribus adpresse strigosis, cortice vetusto secedente, foliis sessilibus abbreviatis , lanceolatis , planiusculis , nervo medionon proimnente ,utrinque tota facie strigoso-pilosis, pilis e tuberculis albis orientibus, floribus axillaribus solitariis vel 2-3 approxi- matis, calicis sicut folia tuberculato-pilosi, fructiferi vix aucti laciniis lanceolatis tubo longioribus, corollas parvœ tubo calice i-plo longiore, extus glabro, intus pîibescenle, fauce ampliata plicis destituta, intus dense velulina, laciniis breviter ovatis, stigmate subintegro capitato, nuculis ovato-triquetris parvis tota superficie tnberctdatis . Observations. — Espèce très distincte de ses congénères. Le port, qui rappelle celui du L. fruticosum L., la sous-frutescence, l'absence de plis à la gorge de la corolle, doivent faire classer le L. Chaaaliei dans les Lithodora, mais les autres espèces du groupe ont toutes les carpelles lisses ou à peine tuberculeux et en général le stigmate bifide. Statice Chazaliei sp. nova. Sectio Ctemostachys Boiss. Abbé Hue. — Ènumératiou des Lichens de la Savoie. 221 Tota tuberczilato-pruinosa, glauca, humilis, foliis fere cunc- tis radicalibus, ovato-cuneiformibus, in petiolum longum atte- nuatis, apice denticulatis, mucronatis, mucrone lato in setam abeunte, scapis humilibus, vix angulatis, spiculis trifloris dis- tiche in spicas densas scorpioideas imbricatis, bracteis rufes- centibus, exteriori magna , retusa, late membranacea, glabres- cente, intermedia multo minore, sed valde perspicua, inleriori exteriori vix dimidia parte longiori, dorso viridi-brunnea con- vexa carinata villosa, latissime albo-marginata, apice non retusa, bracteolis parvis, calicis tubo omnino, linibo secus uervos hir- suto, corolla (e sicco) rosea calice breviore, utriculis stria lis semiiii busqué elougatis. Observations. — Espèce vivace ? — Le caractère des bractées donne à l'inflorescence de cette plante un caractère spécial et la dis- tingue à première vue des espèces voisines, les St. pectinata Ait. et Brunneri Webb. La bractée inférieure est au moins cinq fois plus large et plus longue que dans le St. pectinata. En outre, le Statice pectinata a. les tiges lisses, le limbe du calice glabre, les fleurs plus petites., les utricicles de moitié plus courts, etc. Le St. Brunneri, qui a la tige tuberculeuse et le limbe calicinal velu, se distingue de notre espèce, en dehors du caractère des bractées, par la présence de ra- meaux stériles , la tige presque ailée, les fleurs plus petites. ÉNUMÉRATION DES LICHENS DE LA SAVOIE DE L'HERBIER DE J.-J. PERRET (1762-1836) Revus par M. l'abbé HUE. Cet herbier, qui, comme il a été dit plus haut, appartient au Grand-Séminaire de Chambéry, est renfermé dans 8 fascicules in-4; un neuvième fascicule contient des Champignons. Il donne assez bien, pour les Lichens foliacés et crustacés corticoles, la physionomie des environs d'Aix-les-Bains au commencement de notre siècle; à cette époque, de grandes forêts de Sapins, au- jourd'hui détruites, couvraient les monts de Mouxy et de Pugny, comme dit Perret, c'est-à-dire les pentes du Revard vers la ville d'Aix. Mais il la présente mal pour les Lichens crustacés saxi- coles, parce que Perret, connaissant peu les Lichens, n'a récolté que ceux qui frappaient le plus les yeux, et encore les a-t-il pris seulement en petite quantité. Aux espèces provenant des 222 JOURNAL DR BOTANIQUE environs d'Aix et de Chambéry, s'en trouvent jointes d'autres récoltées soit sur différents autres points de la Savoie, soit sur d'autres montagnes des Alpes en dehors de cette région, soit même en Piémont : toutes sont énumérées dans le présent cata- logue, non sous le nom donné par Perret, lequel a été souvent changé, mais sous celui qui, d'après les données actuelles de la science, paraît leur appartenir. J'ai copié avec soin le nom des localités en leur laissant l'orthographe du temps, celui du collec- teur et l'année de la récolte. Ceux qui ont fourni à Perret le plus grand nombre de Lichens sont Bonjean, Huguenin et Billiet (ce dernier était alors vicaire général). A propos de Huguenin, je ferai remarquer que Delise lui a dédié, dans une de ses lettres à Massalongo, un Cladonia, le Cl. gracïh's vax . HugueniiY)ç\.{\), dans lequel M. Wainio, Monogr. Cladou. pp. 97, 125 et 126, a reconnu une forme du Cl. gracilïs var. elongata Floerke. Quant aux autres collecteurs des Lichens de Perret, leur nom est in- connu dans la Botanique; M. le docteur Chabert pense que la plupart d'entre eux étaient des chasseurs, et M. le docteur Vidal ne reconnaît parmi eux presque aucun des anciens habitants d'Aix; il estime que, pour la plupart, ils étaient de Chambéry. Un autre correspondant de Perret, de Brébisson, le savant bota- niste normand, paraît, d'après quelques notes éparses dans l'herbier, avoir été son maître en lichénographie ; il lui a fourni un bon nombre d'échantillons, dont une trentaine seulement ne sont pas dans notre énumération : quelques-uns sont propres à la Normandie, mais d'autres auraient pu être rencontrés par Per- ret dans la Savoie, car nous les y avons trouvés. Quelques-uns des Lichens de Perret sont en herbier depuis plus de 80 ans; la plupart datent de 1820 a 1826, les plus récents sont de 1830, et néanmoins tous ceux d'entre eux qui peuvent avoir une réaction soit par la potasse, soit par le chlorure de chaux, me l'ont présentée aussi nette que s'ils venaient d'être récoltés. 265. Ephehf. pubescens Fr. — Sur les rochers dans les Alpes. 266. Synalissa symphorha Nyl., H. A. 1 (2). — Sur les rochers 1. Voir Massalonyo Srlicdulse critica>, p. 53. 2. Les lettres H. A. désignent mes Lichens d'Aix-les-Bains; l'absence de ces lettres, après un nom spécifique, indiquera donc que l'espèce ne se trouve pas dans cette première liste. Abbé Hue. — Énumération des Lichens de la Savoie. 223 parmi les Mousses avec le Lecidea vesicularis Ach. au Corsuet. 267. Collema multifidum Schœr., H. A. n. — Rochers calcaires à Aix et à la Paillasse, 1821 ; au-dessus d'Aix; au Biolay, 1813 et 1819, et uu exemplaire donné par Huguenin, sans localité. a. — complicatum Schaer., H. A. 11. — Rochers calcaires, au Biolay, 1817; au-dessus dAix, à Chantemerle, 1820. /K — jacob^îfolium Schaer., H. A. 11. — Rochers calcaires à Aix, 18 17 et 1820; au Biolay, 1820. 268. Collema granuliferimN)-!., H. A. 12. — Rochers calcaires, au milieu des Mousses, au-dessus dAix, 1820. 269. Collema cheileum Ach., H. A. 15. — Sur le mortier d'un mur à Aix, 1824. 270. Collema texax Ach., H. A. 17. — Sur la terre à Aix et au- dessus dAix, au Biolay, 1817 et 1820. 271. Collema crispum Ach., H. A. 19. — Sur les pierres, au mi- lieu des Mousses, à Chantemerle, 1820. 272. Collema Laureri Flot. — Sur les rochers au milieu des Mousses au Biolay, 181 7. Le thalle est insensible à l'action de l'iode; les spores 3-septées sont longues de 20-26 et larges de 6-7 p.. 273. Leptogium lacerum Fr., H. A. 25. — Sur les rochers au milieu des Mousses au-dessus d'Aix, 1820; près de Chambéry (Hugue- nin), 1822. 274. Leptogium myochroum Nyl.,H. A. 27. — Sur les pierres et les écorces des arbres au-dessus d'Aix, 1820. Tous les exemplaires sont corticoles et par conséquent « sur les pierres » est une erreur ; Perret avait nommé cette espèce Umbili- can'a hirsuta Ach., et c'est pourquoi il l'avait regardée comme saxicole. 275. Leptogium saturninum Nyl., H. A. 28. — Sur le tronc du Po- pulus fastigiata à Aix, 181 7 ; des arbres et principalement des Noyers à Aix; des Châtaigniers à la Trinité, 1S19. 276. Sph.erophoron coralloides Pers. — Sur les rochers, parmi les Mousses, dans les montagnes. 277. Sph^erophôron fragile Pers. — Trouvé en Tarentaise par M. Billiet, vicaire général. 278. Thamnolia vermicularis Ach. — Colline de Turin, iSo3et 1809. 224 JOURNAL DE BOTANIQUE — var. taurica (Wulf.) Ach. — Sur la terre dans les clairières des forêts montagneuses à Aix. 279. BiEOMYCES roseus Pers., H. A. 29. — Sur la terre argileuse au Biolay, au-dessus d'Aix, 1820. 280. B^eomyces icmadophilus Nyl. — Sur les troncs des Sapins pourris au mont de Mouxy ; dans la Tarentaise (Billiet) et un exem- plaire de Dejean sans localité. 28 1. Stereocaulon coralloides Fr. — Sur les rochers dans les montagnes. 282. Stereocaulon tomentosum var. alpinum (Laur.) Th. Fr. — Sur les rochers dans les montagnes. 283. Cladonia foliacea var. 1 convoluta (Lam.) Wain. ; Cl. en- divieefolia Fr. — Sur la terre près de Chambéry (Huguenin). — var. 2 alcicornis Schaer., H. A. 31. — Sur la terre à Aix; sur les côtes sèches dans les pelouses pierreuses au Biolay, au-dessus d'Aix, 1820. 284. Cladonia pyxidata var. 1. neglecta Mass., H. A. 31. — Sur la terre à Aix, 1824; sur les murs et les troncs au montde Mouxy, 1824; sur les troncs et les bois au mont de Mouxy, de Biolay et à la Val-Pelouse; parmi les Mousses à la Trinité. — f. 1 lophyra (Ach.) — Dans les lieux secs au mont au-dessus de Mouxy, 1824. — f. 2STAPHYLEA(Ach.) — Surla terreàAix, i824;aumontd'Ontex, près de Hautecombe, et un exemplaire d'Huguenin sans localité. — var. 2 chloropHjEA Flcerke, H. A. 31. — Sur la terre des lieux secs dans les montagnes au-dessus d'Aix, 1824; au Biolay, 1823. — var. 3 pocillum (Ach.) Flot. — Sur la terre à Aix et au mont sur Aix, 1824; montagne d'Ontex près Aix 1824 (une autre étiquette porte la même montagne près de Hautecombe, comme ci-dessus). 285. Cladonia pityrea (Floerke) Fr. — Sur la terre sablonneuse, bords de la Stura en Piémont, 1805. 286. Cladonia fimbriata f. simplex Flot., H. A. 32. — Parmi les Mousses à Aix, 1824; au Biolay; à la Trinité, au-dessus d'Aix, 1816. — var. 1 radiata Coem.,H. A. 32. — ;Surla terre parmi les Mousses au Biolay. — var. 2. subulata (L.) Wain. — Parmi les Mousses, à la Tri- nité, 1816; sur la terre à Aix et au Biolay; sur le tronc des arbres (Hu- guenin). — var. 2 CONIOCR.EA (Floerke) Wain. — Sur la terre à Aix, et avec la f. truncata (Floerke) sur le tronc des arbres (Huguenin). Abbé Htm. — Ênumération des Lichens de la Savoie. 225 2S7. Cladonia cariosa Spreng., H. A. 33. — Sur la terre sablon- neuse au mont Cenis et sur les bords de la Stura en Piémont. 288. Cladonia gracilis var. 1 chordalis (Floerke.) Schaer. — vSur la terre dans les lieux secs et montueux (Dejean) ; sur la terre (Emery), 1828. — var. 2 elongata (Jacq.) Floerke. — Sur la terre et les troncs pourris au mont de Mouxy (Huguenin) ; sur la terre à Saint-Germain (Emery) ; sur la terre des montagnes et des collines (Huguenin). 289. Cladonia cervicornis Schaer. — Parmi les Mousses à la Tri- nité ; sur la terre dans les Alpes (Huguenin) . 290. Cladonia furcata Hoffm. — Sur la terre au Biolay, au- dessus dAix, 1824. — var. 1 racemosa Floerke, H. A. 36. — Sur la terre (Huguenin); au Biolay, carrière des Romains, 1S20; en touffes sur la terre parmi les Mousses, montagne de Mouxy; au sommet des Alpes; à Superga près de Turin, 1805. f. corymbosa Nyl. — Sur la terre dans les montagnes (Emery). — var. 2 pinnata (Floerke) Wain. — Au pied des arbres, mont de Mouxy. 291. Cladonia rangiformis var. pungens (Ach.) Wain., H. A. 37. — Sur la terre au Biolay, au-dessus d'Aix, 1824. 292. Cladonia squamosa Hoffm. — Sur les troncs, 1819 ; sur la terre sablonneuse, bords de la Stura, 1805, et dans les bois de la Vénerie, 1809, dans le Piémont. — var. denticollis (Hoffm.) Floerke. — Sur le tronc des arbres pourris à Saint-Germain (Emery). 293. Cladonia coccifera (L.) Willd. — Sur la terre dans les lieux secs à Aix. — f. extensa (Ach.) — Sur la terre dans les lieux secs à Aix et au Biolay. 294. Cladonia digitata var. 1 MONSTROSAWain., H. A. 39. — Sur la terre dans les lieux secs à Aix ; au milieu des Mousses à la Tri- nité, 1819. — var. 2 ceruchoides Wain. — Sur les troncs, 1819. 295. Cladina rangiferina Nyl., H. A. 40. — Sur la terre au Biolay, au-dessus d'Aix, 1824. — f . 1 incrassata Schaer. — Sur la terre loco dicto Margeriaz (Huguenin), 18 17. 226 JOURNAL DE BOTANIQUE — f . 2 gigantea (Bor.). — Sur la terre dans les Bauges (Emery), 1820; dans les montagnes (Dejean). 296. Cladina sylvatjca var. sylvestris (Oed.), H. A. 41. — Sur la terre au Biolay, au-dessus d'Aix, 1824; près de Chambéry (Huguenin). 297. Cladina uncialis (L.) Nyl. — Sur la terre dans les Alpes. 298. Pycnothelia papillaria Duf. — Sur les rochers dans les montagnes ; sur la terre au mont Cenis et dans les bois de la Vénerie dans le Piémont, 1809. 299. Ramalina thrausta (Ach.) Nyl. — Sur les troncs et les ra- meaux des arbres (Huguenin). 300. Ramalina calicaris Fr., H. A. 42. — Sur les Sapins au mont de Mouxy. Un échantillon présente des apothécies monstrueuses, ayant près d'un centimètre de largeur. 301. Ramalina farinacea Ach. — Sur le tronc des Sapins, mont sur Aix, 1823, et mont de Mouxy, 1824; des arbres dans les environs de Chambéry, 18 19. 302. Ramalina fraxinea Ach. — Sans localité. — var. calicariformis Nyl. — Sur l'écorce de Y Acer campestris à Aix, 1820. 303. Ramalina polymorpha var. capitata Ach. — Dans la Taren- taise (Billiet). 304. Usnea florida Hoffm., H. A. 43. — Sur le tronc des Sapins au-dessus d'Aix et mont de Mouxy. 305. Usnea hirta Hoffm. — Troncs d'arbres à Saint-Innocent. 306. Usnea dasypoga (Ach.) Nyl. — Sur les troncs et les rameaux des Sapins au mont de Mouxy, 1824; sur les troncs des vieux Sapins, mont sur Aix et sommité de la montagne de Mouxy, 1824; sur les arbres à la grande Chartreuse. 307. Usnea plicata Hoffm. — Sur les branches de YAbies exce/sa, mont de Trévignin. 308. Usnea ceratina Ach. — Sur le tronc des arbres à Saint- Innocent; cà Chambéry (Huguenin). 309. Usnea articulata Hoffm. — En Savoie (Huguenin). 310. Chlorea vulpina (L.) Nyl. — In sylvis montanis Valden- sium, 180O ; sur les troncs et les murailles dans les Alpes; sur le tronc du Pinus Cambra (Huguenin), 1820. Abbé Hue. — Énumératiou des Lichens de la Savoie. 227 311. Cetraria islandica Ach., H. A. 44. — Au col de Tende, 1807. — var. platyna Ach. — Sans localité (G-ay). 312. Cetraria crispa Ach. — Sans localité (Schieppen). 313. Cetraria aculeata Fr. — Au mont Cenis (Thomas). — var. 1 campestris Schaer. — Dans les Alpes et dans les lieux secs des montagnes (Huguenin). — var. 2 mlricata Schaer. — Sur les rochers et la terre des rochers dans les Alpes (Dejean). 314. Platysma nivale (L.) Nyl. — Sur le sommet des Alpes, 1806. 315. Platysma cucullatum (Bell.) Hoffm. — Au mont Cenis. 316. Platysma jimperi.xum Xyl. — Sur les Genévriers dans les Alpes (Billiet et Huguenin). 317. Platysma glaucumXyI. — Sur le tronc des Sapins, mont de Mouxy; sur les Sapins et les rochers (Huguenin). — f. 1 sorediosum Leight. — Sur Je tronc des Sapins, mont sur Aix, et un exemplaire donné par Huguenin. — f . 2 fuscum Fr. — Sans localité (Grassis). — f . 3 coralloideum Wallr. — Sur le tronc des Sapins, mont de Mouxy. — f . 4 fallax Ach. — Sur le tronc des Sapins près d'Aix et mont de Mouxy. 31S. Dlfouria madreporiformis Ach. — Sur les rochers de la Suisse et de l'Autriche (Huguenin). 319. Alectoria bicolor (Ehrh.) Nyl. — Sur les rochers, dans les Alpes. 320. Alectoria jubata Ach. — Sur le tronc des Sapins, mont sur Aix, 1823; mont de Mouxy mêlé à 1' 'Usnea dasypoga Nyl.; sur les arbres à la grande Chartreuse. 321. Alectoria chai.ybeiformis Ach. — Sur les rochers et dans les lieux stériles des montagnes (Dejean). 322. Alectoria ochroleuca (Ehrh.) Nyl. — Sur la terre sèche dans les Alpes (Dejean) ; Alpes d'Autriche. 323. Evernia prunastri Ach., H. A. 45. — Sur le tronc des Sapins, mont de Mouxy, 1824; des arbres fruitiers, Aix, 1823; du Peuplier pyramidal à Longephoy. 324. Evernia furflracea (L.) Mann. — Sur le tronc des Sapins morts, mont sur Aix près du Chalet; mont de Mouxy; sur un Sapin, 228 JOURNAL DE BOTANIQUE mont de Trévignin ; sur le tronc des arbres et sur les rochers en Sa- voie (Huguenin) et dans les Alpes. 325. Evernia divaricata (L.) Ach. — Sur les branches des Sapins, mont sur Aix; sur les troncs des Sapins, mont du Nivolet (Huguenin) 1818, et un échantillon sans localité de Dejean. [A suivre.) 1 « 1 RÉPONSE A LA QUESTION POSÉE PAR M. MALINVAUD dans le Journal de Botanique du Ier juin i8g6 Par M. OTTO KUNTZE. Carex longiseta Brot. Flor. lus. I : 63-64 n'est pas une species dubia, puisqu'il en existe une diagnose et une description (comprenant, avec les notes qui s'y rapportent, 104 mots!) qui ne permettent pas de confondre la forme sur laquelle cette espèce a été établie avec une autre espèce. Cet ouvrage de Brotero est très rare : ainsi il manquait dans les plus grandes bibliothèques de Berlin, de sorte qu'il m'a fallu un délai de quinze jours pour me le procurer. Que les auteurs posté- rieurs à 1804 n'aient pas eu en leur possession ce livre rare, ou qu'ils aient passé sous silence l'espèce de Brotero pour quelque autre raison — plusieurs, sans doute, parce qu'elle est d'un pays étranger, — cela n'importe en rien au point de vue du droit de priorité. La diagnose de cette espèce n'est pas suffisante pour tous les exemplaires et pour tous les cas, de sorte qu'on pourrait la ranger parmi les species minus notée. Mais une species dubia est celle dont la diagnose s'applique à des espèces différentes, ou qui prête à des contra- dictions diagnostiques importantes, ou qui ne peut pas être éclaircie par le type. Il ne faut pas identifier les species dubise avec les species minus notée ; beaucoup d'anciennes espèces depuis Linné, et même beaucoup de genres, sont minus ?iota. Rejeter les noms des gênera et species minus nota pour adopter les noms accompagnés de diagnoses meilleures, aurait comme conséquence le changement des noms cou- rants de la plupart des plantes. D'ailleurs ne serait-il pas préférable de soumettre de telles ques- tions à la Commission internationale d'amendement du Code parisien à constituer par la Société botanique de France, et de ne pas retarder la constitution urgente de cette Commission par des discussions à côté? Avant de répondre plus longuement, j'attends une réponse nette aux propositions que j'ai formulées dans mon article » Les besoins de la nomenclature botanique » . Le Gérant ; Louis Morot. Paris. — J. Merscb, nnp., 4", Av. deChàlilloii. io" ANNEE. N° 14. 16 JUILLET 1896. JOURNAL DE BOTANIQUE SUR UNE NOUVELLE BALANOPHORÉE DU CONGO FRANÇAIS Par M. H. LECOMTE. (Planche I.) La famille des Balanophorées, si curieuse à tant d'égards, compte en Afrique, et surtout dans l'Afrique australe, plusieurs représentants ; pour notre part nous avons eu l'occasion de ren- contrer, dans le Congo français, une plante de cette famille que son aspect extérieur et son mode de végétation nous avaient d'abord fait rapprocher du Thonningia sanguinea Wahl. Les noirs du pays Loango connaissent cette plante sous le nom de Lândo et nous verrons plus loin l'usage qu'ils en font. Le Lândo se compose essentiellement d'un appareil végé- tatif complètement souterrain et de capitules florifères émer- geant seuls au-dessus du sol. L'appareil végétatif est parasite sur les racines des arbres dans les forêts humides (1). Sur une de ces racines on trouve par exemple un renflement volumineux atteignant parfois plus deom. 10 de diamètre, alors que la partie de racine englobée atteint à peine un centimètre. Cette dernière ne traverse presque jamais le renflement tuberculeux de part en part, mais se ra- mifie dans sa substance. D'après la forme définitive, on peut dire que le renflement tuberculeux doit se développer autour des dernières ramifications d'une racine d'arbre; celle-ci con- tinue ensuite de grossir dans la partie de sa longueur qui est en dehors du tubercule, tandis que la portion englobée reste à peu près stationnaire ; c'est ce qu'on peut voir facilement par la fi- gure 1 , qui représente la section longitudinale d'un de ces ren- flements tuberculeux. Le renflement est de couleur brune, un peu ridé à la surface ; il est constitué en majeure partie par un tissu de nature paren- 1. Voir Solms-Laubach, Ueber den Bau und die Entwickelung der Ertiâk- rungsorgane parasitischer Phanerogamcn (Pringsheim's Jahrb., VI, 529). 230 JOURNAL DE BOTANIQUE chymateusc renfermant de nombreux amas de cellules scléreuses, ce qui en rend l'étude très difficile. Les cellules ne contiennent pas d'amidon, mais on rencontre dans quelques-unes de ces cel- lules disséminées dans le parenchyme, surtout près delà surface du tubercule, une substance de nature résineuse et de couleur vert foncé qui doit être sans doute celle qui a été désignée sous le nom de Balanophorine (i). Habituellement le tubercule se continue par un seul rameau souterrain revêtu de poils relativement courts, serrés, unicellu- laires, à membrane couverte de stries très fines (fig. 7). La section transversale d'un rameau de cette nature présente une forme à peu près circulaire (fig-. 6) ; on y rencontre une multitude d'amas de cellules scléreuses d'autant moins volu- mineux qu'ils sont plus rapprochés de la surface de l'organe. L'appareil conducteur est constitué par un certain nombre de faisceaux libéro-ligneux (5 ou 6) disposés sur une sorte d'el- lipse autour de la moelle formée de cellules scléreuses allon- gées suivant l'axe de l'organe. En dehors de ce premier cercle de faisceaux libéro-ligneux, à peu près complètement fusionnés en un anneau, se trouve un second cercle formé de 10 ou 12 faisceaux très petits orientés de façon que le bois soit tourné vers l'extérieur. C'est sur ces rameaux que se développent les capitules florifères (fig. 1 et 2); ceux-ci viennent émerger à la surface du sol et présentent une coloration rouge vineux; ils constituent l'unique partie de la plante visible extérieurement, et encore n'est-il pas toujours très commode de trouver ces capitules de 2 ou 3 centimètres de diamètre, dans des forêts où le sol est re- couvert partout de détritus végétaux en décomposition. Les capitules sont sessiles, ce qui les distingue nettement de ceux du Thonnfngia sariguiiiea (2) qui sont supportés par un pédoncule plus ou moins allongé, lui-même recouvert d'écaillés. Le Lândo ne présente au contraire qu'un pédoncule 1. Les noirs du pays Loanço utilisent ces renflements tuberculeux contre les maux de tête, et le mode d'emploi mérite d'être mentionné. Le féticheur mâche la substance rouge-brunâtre du tubercule, puis, la mastication arrivée à point, il se place devant la personne malade et lui crache à la figure la substance ainsi divisée, de façon à recouvrir la face d'une sorte d'enduit rougeâtre que le malade doit conserver jusqu'à complète guérison. 2. J. D. Hooker, On the Structure and Af l'inities of Balanophorcer. (Tran- sact. of the Linn. Soc, XXII, 1, 1S55.) H. Lecomte. — Sur une nouvelle Balauophorée du Congo français. 231 extrêmement court et, en tout cas, non recouvert de lames écail- leuses. Les écailles du capitule sont atténuées en pointe à leur ex- trémité; elles sont de couleur rouge vineux au sommet, rouge brunâtre à la base. On trouve en moyenne 4 ou 5 rangs de grandes écailles ; plus à l'intérieur, se trouvent des lames écail- leuses beaucoup plus minces, moins longues et moins larges, qui vont peu à peu en diminuant de longueur jusqu'au pourtour du réceptacle. Celui-ci présente habituellement la forme d'un cône très surbaissé (tig. 3) arrondi au sommet et étranglé à la base. Il est recouvert par les fleurs femelles sur presque toute sa surface; c'est seulement sur le pourtour du capitule et à sa base, en dedans des écailles les plus internes, qu'on trouve les fleurs mâles beaucoup moins nombreuses par conséquent que les fleurs femelles. Chaque capitule porte donc à la fois des fleurs mâles et des fleurs femelles, tandis que chez le Thonningia sanguinea les capitules sont unisexués. Les fleurs mâles atteignent 5 millimètres de longueur; elles sont situées, comme nous venons de le dire, sur le pourtour du capitule ; chacune d'elles présente la forme d'une écaille plus ou moins épaisse; il ne nous a pas été possible de leur trouver même l'indication d'un périanthe. Au lieu de former une colonne cylindrique, portant des sacs polliniques sur son pourtour, comme chez le Thonningia sanguinea, ces fleurs mâles sont aplaties et portent à leur sommet 5 à 9 sacs polliniques et même plus, disposés sur les deux faces et très irrégulièrement distri- bués (fig. 4 et 5). Chaque sac polli nique produit un grand nombre de grains de pollen isolés, ovoïdes; l'assise mécanique fait défaut autour du sac. En somme, on peut dire que chaque fleur mâle se trouve ré- duite ici à une seule feuille staminale portant un assez grand nombre de sacs polliniques. Les fleurs femelles, extrêmement nombreuses dans chaque capitule, atteignent 4 millim. de longueur au plus, y compris le style qui dépasse assez longuement. Chacune d'elles comprend un périanthe de 5 pièces à peu près égales, réunies à la base pour former un tube en continuité de tissu avec l'ovaire. Il en résulte qu'une section transversale passant par la partie infé- 232 JOURNAL DE BOTANIQUE rieure de la fleur montre un parenchyme homogène où ne se manifeste même la présence d'aucun faisceau libéro-ligneux. On ne peut rien imaginer de plus simple que cette organisation et nous allons voir que la réduction annoncée ici se manifeste encore plus profondément. Le style est unique comme chez les Myslropelalon, Cynomorium, Sarcophyte , Langsdorffia, 77wn- uiiigia et Balanophora. Il n'existe pas de renflement analogue au stigmate; mais les cellules de la partie supérieure du style sont assez fortement saillantes et lui donnent un aspect verru- queux tout à fait caractéristique. A l'intérieur du style, sous Tépiderme, se trouve un tissu conducteur formé de longues cel- lules à paroi épaisse. Dans la partie libre du périanthe se trouvent des cellules scléreuses allongées, analogues à celles que Hooker a représentées pour le Thonningi'a sangmnea. L'ovaire mérite-t-il véritablement ce nom? Réduit à une masse de parenchyme en continuité avec le tissu du périanthe, ne possédant pas de cavité, il ne peut être considéré comme un véritable ovaire et, pour ne rien préjuger, nous le désignerons simplement sous le nom de masse ovarienne. N'ayant pas de cavité, cette masse ovarienne ne peut pro- duire des ovules et en effet il m'a été absolument impossible d'en trouver la moindre trace. Mais, au centre même de cette masse ovarienne, une cellule devient bientôt beaucoup plus grande que les autres (fig. 9 et 10), son noyau se divise de telle façon que nous trouvons bientôt un véritable sac embryon- naire (1) avec plusieurs noyaux très nets, quatre, par exemple, dont deux à chaque extrémité du sac. Autour de ce sac em- bryonnaire, les cellules du parenchyme sont riches en proto- plasme, comme si toute l'activité s'était concentrée dans les quelques assises de cellules qui entourent le sac. Peut-être même ces cellules ont- elles subi un certain nombre de divisions avant la différenciation du sac embryonnaire. Les matériaux nous ont malheureusement fait défaut pour suivre plus loin cette curieuse évolution et pour rechercher la préparation de la cellule femelle, la fécondation et le dévelop- pement ultérieur de l'œuf; car les capitules rapportés étaient ou trop jeunes ou trop âgés. Mais cependant l'étude du fruit va 1. Dans certaines masses ovariennes, il se forme deux et même trois de ces sacs embryonnaires côte à côte. H. Lecomte. — Sur une nouvelle Balanophorée du Congo français. 233 confirmer ce que nous venons de dire. Ce fruit se compose en effet d'un noyau blanc, ovoïde, de 1 millim. de longueur en- viron, encore entouré par un parenchyme brun à moitié détruit. Des coupes pratiquées dans ce fruit montrent que le noyau est en continuité absolue de tissu avec le parenchyme desséché qui l'entoure, comme le noyau d'une cerise avec la 'pulpe, et dans ce parenchyme mortifié qui entoure encore le noyau, on dis- tingue très nettement le périanthe primitif. Les cellules de la masse ovarienne qui entouraient tout d'abord le sac embryon- naire ont donc évolué pour devenir les cellules scléreuses du noyau, tandis que le tissu appartenant en propre au périanthe s'est peu à peu mortifié. A l'intérieur du noyau, il ne faut pas chercher une véritable graine, puisqu'il n'existait pas d'ovule; en réalité, la graine est réduite à l'amande qui est double et se compose d'un albumen dans lequel se trouve un embryon à peu près sphérique, situé au sein même de cet albumen, vers la partie supérieure. On trouve donc chez la plante que nous venons d'étudier des caractères tout à fait particuliers qui la rapprochent à certains points de vue des Loranthacées étudiées par M. Treub (1) et du Gui étudié par M. Van Tieghem (2). Chez celles des Bala- nophorées qui possèdent un ovule, celui-ci est nu ; la dégradation s'accentue encore davantage dans la Balanophorée que nous avons étudiée, puisqu'ici l'ovule a disparu en tant qu'organe différencié et sans aucun doute on trouverait chez d'autres repré- sentants de cette famille des caractères analogues. Les maté- riaux nous ayant manqué pour établir l'histoire entière du sac embryonnaire et de la formation de l'embryon, nous avons cru devoir cependant signaler aux botanistes les faits que nous avons été à même de constater. Peut-être en effet d'autres plus heureux que nous réussiront-ils — leur attention étant sollicitée vers un point déterminé, — à combler une lacune que nous re- grettons de laisser dans notre travail. Les fleurs femelles du Lândo ne possédant qu'un style et l'appareil végétatif étant dépourvu d'amidon, on ne peut rap- procher notre Balanophorée que des Langsdorf/ia Mart. et du 1. Treub, Observations sur les Loranthacées. (Ann. se. nat., 6e série, t. XIII.) j. Ph. Van Tieg-hem, Auatomie des fleurs et des fruits du Gui. (Ann. se. nat., 5e série, t. XII.) 234 JOURNAL DE BOTANIQUE Thouningia : Wahl., mais, chez les Langsdorffia, les fleurs mâles sont portées par des capitules distincts et ces fleurs possèdent un périanthe très net avec trois étamines constituées normale- ment ; ce dernier caractère ne permet pas de faire rentrer le Lândo dans le genre Langsdorffia , bien que la forme extérieure des capitules soit presque identique, à l'exception cependant d'une sorte d'involucre extérieur qui enveloppe la base du capi- tule des Langsdorffia et qui est très visible sur les échantillons de l'herbier de Kew. Cet involucre manque absolument chez notre Balanophorée. D'autre part, le mode de formation du sac embryonnaire du Làndo paraît identique à celui qui a été décrit par Eichler (i) pour le Langsdorffia liypogaea Mart. ; mais ce dernier auteur a admis que l'ovule s'était soudé à la paroi ova- rienne ; nos propres observations sur le Làndo ne nous permet- tent pas d'adopter cette manière de voir. Le Thouningia sanguinea s'en rapproche davantage, mais il possède des capitules beaucoup plus allongés, avec pédoncule couvert d'écaillés; de plus les capitules du Tkonningia sangui- nea sont unisexués; enfin chaque fleur mâle présente un rudi- ment de périanthe et affecte la forme d'une sorte de colonne autour du sommet de laquelle sont groupés les sacs polliniques ; les capitules du Làndo sont au contraire presque sessiles; ils portent à la fois les deux sortes de fleurs et les fleurs mâles sont réduites à des lames aplaties, sans périanthe reconnais- sable, disposées sur une seule rangée à la base et sur le pour- tour du capitule, en dedansdes écailles les plus internes. Notre plante se rapprochant du Tkonningia sanguinea par la forme des fleurs femelles et s'en distinguant surtout par le fait que les capitules portent à la fois des fleurs mâles et des fleurs femelles, et que le pédoncule de ces capitules est presque nul, tandis qu'il est toujours bien développé dans le Th. sanguinea, nous proposons de la rattacher, au moins provisoirement, au genre Thouningia et d'en faire une espèce nouvelle que nous désignerons sous le nom de Thouningia sessi/is. Thonningia sessilis sp. nov. Monoïque; FI. cf. Périanthe nul? FI. réduites à des laines apla- i. Eichler, in Actes du Congrès bot. international tenu à Paris en 1 8(17, p. 137 ; — in Hall. Bot. Zeit. 1868, n. 32-34; — in Flora brasil. fasc. xi.vn (1809) t. i-m ; — in D. C. Prodr. xvn, 177 (1873). de Botanique W Armée VI. I. 3 vv b!li I Combes Montjelliei : :nl M Thonnisiqia. âeàôwtâ .yi /i H. Lecomte. — Sur une nouvelle Balanophorée du Congo français. 235 ties insérées autour de la base du capitule en dedans des écailles les plus internes et présentant chacune 4, 5, 6, 7 ou 8 sacs polliniques allongés et plus ou moins contournés, rassemblés à la partie supé- rieure de l'écaillé. FI. Ç linéaires rassemblées en très grand nombre sur la surface du capitule; périanthe tubuleux 4-5 denté, contenant des cellules sclé- reuses allongées. Ovaire linéaire inséré sur la base du périanthe, de longueur presque égale à celle du périanthe, terminé par un stigmate allongé, couvert de papilles arrondies. Ovule nul, 1, 2 ou 3 sacs em- bryonnaires se formant librement dans le tissu du carpelle. Le fruit est un akène blanchâtre terminé à la partie supérieure par le tissu mor- tifié du périanthe. Graine sans tégument, réduite à l'albumen entourant un embryon à peu près sphérique situé au tiers supérieur de l'albumen. Rhizome renflé entourant des racines d'arbres et se continuant par des rameaux souterrains sur lesquels sont insérés les capitules à peu près sessiles. Capitules rougeàtres émergeant à la surface du sol. La forme générale du capitule est la même que celle du Th. sanguinea Wahl. Cette espèce a été rencontrée dans une forêt humide au bord de la Loukamba, affluent du Kouilou, au Congo français, par 40 5' de latitude S. et 90 50' de longitude O. EXPLICATION DES FIGURES DE LA PLANCHE II. Fig. 1. — Section d'un tubercule pour montrer la racine de l'hôte se ramifiant à l'intérieur. — Le renflement se continue par un rameau sou- terrain couvert de poils et portant les capitules. — ■ Gr. 1/1. Fig. 2. — Un rameau avec deux capitules, l'un très petit, l'autre ayant atteint sa taille définitive. On voit que le petit capitule est entoui é à sa base par une sorte de collerette qui ne manque jamais sur nos échantil- lons. — Gr. 1/1. Fig. 3. — Section verticale d'un capitule. — Gr. 1/1. Fig. 4. — Une fleur mâle avec le sac pollinique. — Gr. 10/1. Fig1- 5. — Section transversale d'une fleur mâle dans la région sacs polliniques. — Gr. 10 1. Fig. 6. — Section transversale d'un rameau souterrain. Les points noirs représentent les amas de cellules scléreuses. — Gr. 6/1. Fig. 7. — Un poil d'un de ces rameaux. Fig. 8. — Une fleur femelle. — Gr. 30/1. Fig. 9- — Fleur femelle coupée en long pour montrer les longues cel- lules scléreuses des dents du périanthe et le sac embryonnaire. — Gr. 30/1. Fig. 10. — Section transversale de la fleur femelle au niveau du sac embryonnaire. — Gr. 100/1. Fig. 11. — Le fruit. — Gr. 25/1. Fig. 12. — Le même, coupé dans la longueur, pour montrer le noyau, l'albumen et l'embryon. — Gr. 75/1. 236 JOURNAL DE BOTANIQUE SUR LA PRÉSENCE DE SUBSTANCES PECTIQUES DANS LA MEMBRANE DES CELLULES ENDODERMIQUES DE LA RACINE DES EQUISETUM Par M. Louis VIDAL. L'écorce interne de la racine des Prèles est lacuneuse ; en face de chacune des cloisons radiales de l'endoderme est située une grande lacune dont la hauteur est égale à celle des cellules sus-endodermiques et dont la largeur, plus variable, peut égaler parfois celle de ces mêmes cellules. La portion de la membrane des cellules endodermiques qui limite ces lacunes présente une structure remarquable et qui, à ma connaissance, n'a pas été décrite jusqu'à ce jour (1). Tout d'abord cette portion de membrane se distingue par son épaisseur plus grande. Toutefois ce caractère n'est pas constant et, même chez les espèces où il est le mieux marqué (E. silvaticum), il peut manquer complètement. De plus elle est hérissée de courts bâtonnets, extrêmement nombreux et serrés, qui n'existent que là et dont la présence constante constitue une nouvelle particularité de la racine des Prêles, déjà si intéres- sante à d'autres égards. La forme et les dimensions de ces bâton- nets sont très variables avec les diverses espèces et il existe du reste des différences considérables entre les racines d'une même espèce, voire d'un même pied. Chez YE. palustre (fig. A), chez YE. variegatum et parfois aussi chez d'autres espèces, ils peu- vent atteindre 3 à 4 p-; leur forme, qui rappelle celle d'un Bacille, est droite ou légèrement arquée ; le plus souvent ils sont beau- coup plus courts : ce sont de simples mamelons ; la membrane prend alors l'aspect du bord d'une roue dentée ; plus courts 1. La structure de la racine de plusieurs Equisettim est décrite et figurée dans les ouvrages suivants : Duval-Jouve, Histoire naturelle des Equisetum de France, Paris, 1807, PI. II, iig. 20. Dippel, Das Mikroskop , Brunswick, 1869, fig. 222. Nâg-eli et Leitg-eb, Entstehun% und Wac/ist.'ium der Wurseln, Beitr. z. wiss. Bot., Heft IV, PI. XIII. Van Tieghem, Recherches sur la symétrie de structure des Plantes vascu- laires, Ann. se. nat , 50 série, Tome XIII, PI. V. Poirault, Recherches auatoni. sur tes Cryptog. vascul., Ann. se. nat., 7"sér., Tome XVI II (pas de lig. sur ce point). Campbell, The structure a ud developvient of the Mosses and Férus, Londres 1895, fig. 236. L. Vidal. — Sur les substances pectiques dans la racine des Equisetum. 237 encore ils peuvent ne faire qu'une saillie presque inappréciable (E.limosum, arvense), et on s'explique parfaitement qu'ils aient pu échapper aux anatomistes. Vues de face, sur une coupe longitudinale tangentielle, les parois endodermiques qui limitent les lacunes sus-endodermi- ques forment la trame d'un système de mailles rectangulaires; cette trame est pointillée d'un nombre infini de ces bâtonnets. Sur une coupe longitudinale axile, ils forment de chaque côté du cylindre central une bande continue, (fig. B). Cette bande pointillée est facile à apercevoir, surtout lorsqu'on s'est débar- A B Equisetum palustre. — A. Coupe tranversale de la racine : e. i., assise interne de l'endo- derme; e. e., assise externe plissé; ; /., lacunes. — B. Coupe longitudinale : mêmes lettres. — Gross. 300 environ. rassé des contenus cellulaires ; sur une coupe non colorée, c'est elle qui donne le plus aisément la limite des régions. Elle per- met de mettre en évidence les tubercules lorsqu'ils sont si petits qu'ils ne peuvent guère être distingués sur des coupes trans- versales. La membrane des cellules endodermiques est incolore dans le jeune âge ; plus tard elle passe au brun de plus en plus foncé. Les bâtonnets sont plus réfringents qu'elle, ils ne prennent pas cette coloration brune, et du reste ils disparaissent presque tou- jours sur les racines âgées. Ainsi, chez YE. limosuiu, où ils sont très courts, je les ai cherchés vainement dans les racines dont le noircissement est quelque peu accentué. J'ai pu identifier les bâtonnets que je viens de décrire avec ceux que M. Mangin a signalés dans les espaces intercellulaires 238 JOURNAL DE BOTANIQUK chez un grand nombre de plantes et notamment dans la tige des Prêles (1). La safranine et l'hématoxyline sont les colorants qui m'ont donné les meilleurs résultats. Ils colorent les membranes de l'endoderme comme toutes les autres ; les bâtonnets sont colorés également; sur une coupe longitudinale ils forment un pointillé vivement coloré sur un fond qui l'est moins. Le bleu de naphty- lène (indiqué par M. Mangin comme le meilleur réactif des com- posés pectiques) et le bleu de méthylène m'ont fourni des colorations analogues, mais peu stables, ce que M. Mangin avait du reste remarqué. L'eau iodée, après action préalable de l'acide sulfurique, colore en jaune l'endoderme et ses bâtonnets. Le brun de Bismarck, le vert d'iode, le vert de méthyle donnent une coloration uniforme. La fuchsine ammoniacale, la phloroglucine, colorent unique- ment les plissements. J'ai cependant constaté quelquefois la co- loration de l'assise plissée tout entière, à l'exception de sa paroi interne, chez YE. limosum. La potasse gonfle la membrane et ses bâtonnets, mais ne les fait pas disparaître, même après une longue macération. L'eau de Javelle produit les mêmes effets. Les acides ne les détruisent pas. Des coupes portées à l'ébullition dans l'acide sulfurique étendu, puis mises à macérer dans l'acide étendu ou même dans l'acide concentré, présentent encore des bâtonnets très visibles après plusieurs semaines de macération. L'acide chlorhydrique et l'acide azotique ne les détruisent pas davantage. Mais après l'action des acides, ces bâtonnets sont solubles dans les alcalis. Je suis arrivé à les dissoudre en faisant d'abord bouillir une demi-heure dans l'acide sulfurique étendu de 10 à 15 fois son volume; les coupes lavées sont ensuite mises à macérer dans la potasse, et au bout de 24 heures les bâtonnets ont disparu. Ce sont ceux des vieilles racines qui se dissolvent le plus difficilement. Sur tles coupes qui ont subi ce traitement, les plissements endodermiques sont exagérés, les parois sont très réfringentes 1. L. Mangin, Recherches sur les composés pectiques. Journal de Bota- nique, Tome VU, 1893. Abbé Hue. — Ênumération des Lichens de la Savoie. 239 et fragiles, elles sont gonflées, et la différence d'épaisseur que présente la partie qui limite la lacune n'existe plus. Ces réactions suffisent, je pense, pour démontrer la nature de ces singulières éminences et de la membrane qui les porte : leur coloration en jaune par l'iode en présence de l'acide sulfurique démontre qu'elles ne sont point uniquement cellu- losiques; leur incolorabilité par la fuchsine ammoniacale ou par la phloroglucine écarte toute idée d'une production subéritiée, comme on pourrait s'y attendre à cause de leur présence dans l'endoderme ; enfin leur colorabilité par les couleurs basiques (safranine, hématoxyline, bleu de naphtylène, bleu de méthylène), et leur a solubilité dans les alcalis étendus après l'action des acides à l'ébiillitioii » sont les deux caractères principaux des substances pectiques. Je concluerai donc en disant que cette portion de la mem- brane des cellules endodermiques est cellulosique avec une asso- ciation de substance pectique et que les bâtonnets sont consti- tués uniquement par cette dernière substance. Mon étude a porté sur les espèces suivantes : Equiset. ar- vcuse, Ju'emale, limosum, maximum, palustre, silvalicum , trachyodoii et variegatum. J'ai trouvé chez toutes la même structure avec les quelques différences de détail que j'ai signa- lées plus haut. Ces observations ont été faites au Laboratoire de Botanique de la Faculté des sciences de Grenoble sous la bienveillante direction de M. le professeur Lachmann. ÊNUMÉRATION DES LICHENS DE LA SAVOIE DE L'HERBIER DE J.-J. PERRET (1762-1836) (Suite) Revus par M. l'abbé HUE. 326. Parmelia caperata Ach., H. A. 46. — Sur le tronc des arbres et sur les rochers à Chantemerle, 1820. 327. Parmelia peklata Ach., IL A. 47. — Sur les Peupliers d'Italie à Aix. 1. Mangïn, loc. cit., p. 336. 2+o JOURNAL DE BOTANIQUE — var. ciliata DC. — Sur les arbres (Billiet). 328. Parmelia tiliacea Ach., H. A. 48. — Sur le tronc des arbres à Aix et à Saint-Offenge-Dessus, 1S10; sur les Châtaigniers à Aix. 329. Parmelia cakporrhizans Tayl. — Sur le tronc des arbres à Saiut-Offenge-Dessus, 18 10. 330. Parmelia saxatilis Ach., H. A. 50. — Sur les rochers et sur les troncs d'arbres au-dessus d'Aix. — f. furfuracea Schaer. — Avec le type. 331. Parmelia sulcata Tayl., H. A. 51. — Sur les troncs des arbres au-dessus d'Aix; à Saint-Offenge-Dessus, 1810. 332. Parmelia omphalodes var. panniformis Ach. — Sans localité (Dejean). 22^. Parmelia conspersa Ach., H. A. 52. — Sur les blocs quartz- eux et les schistes, au-dessus d'Aix, 1822. — var. stenophylla Ach., H. A. 53. — Sur les roches grani- tiques au Biolay près Aix, 1824. 334. Parmelia olivacea Ach., H. A. 54. — Sur les troncs d'ar- bres à Saint-Offenge-Dessus. 335. Parmelia exasperata DN., H. A. 55. — Sur les troncs des arbres à Aix ; sur un Peuplier d'Italie à Aix, 1820. 336. Parmelia prolixa Nyl., H. A. 56. — Sur les rochers, Aix, 1820 ; au Parc dans les environs de Turin, 1809. 337. Parmelia sorediata Nyl. — Sur les rochers granitiques au Biolay, Aix, 1822. 338. Parmelia glabra Nyl., II. A. 60 (1). — Sur le tronc des arbres à Saint-Offenge-Dessus, 1820. 339. Parmelia stygia (L.) Ach. — Locis editis et vento perllatis prope la Madona délia Finerta, 1806. 340. Parmelia tristis (Web.) Nyl. — Même localité et Graiul- Saint-Bernard, 1820. 341. Parmelia lanata (L.) Nyl. — Sur les rochers dans les lieux stériles et montagneux de la Savoie (Huguenin), 1819; au Grand- Saint-Bernard, 1820. 1. Le Parmelia glabratula NyL, H. A. 59 avait été déjà récolté non seule- ment dans les Pyrénées, mais encore dans les Vosges par M. l'abbé Hannand Observ. PI. Lichen. Lorraine II, p. 9, qui l'a publié dans ses Lich. in Lotha ring, sous le n" 308 et sous le nom de P. fiiligiiiosa var. Lvter irais. Abbé Hue. — Enumération des Lichens de la Savoie. 241 342. Parmelia physodes Ach. , H. A. 63. — Sur le tronc des arbres et sur les Sapins, mont de Mouxy. — var. 1 labrosa Ach., H. A. 63. — Sans localité (Huguenin). — var. 2 platyphylla Ach. — Sur des troncs d'arbres, mont de Mouxy. 343. Parmelia encausta (Sm.) Ach. — Au Grand-Saint-Bernard et sur la terre dans les Alpes. 344. Parmeliopsis aleurites Nyl. — Sur le tronc des Sapins pourris, sommité de la montagne de Mouxy, 1825 (Perret et Hu- guenin). 345. Lobarixa scrobiculata(Scop.) Nyl. — Sur les rochers et les troncs d'arbres (Dejean et Huguenin). 346. Stictina fuliginosa Nyl. — Sur le tronc des Sapins, mont de Mouxy et mont au-dessus d'Aix,i82i ; mont sur Aix, au Pertuisé, 1824. 347. Stictixa sylvatica Nyl. — Sur le tronc d'un Sapin, mont sur Aix, 1821, et sans localité (Dejean). 348. Lobaria pulmonacea Nyl. — Sur le tronc des Sapins, mont au-dessus d'Aix, de Cusi et à la Trinité, 1815 ; à la grande Chartreuse, 1822. Perret ajoute : « Pulmonaire du Chêne, Thé des Vosges; on l'em- ploie avec succès dans les maladies du poumon et dans les hémorra- gies; elle fournit une teinture brune assez fixe. On s'en sert en Sibérie à la place de Houblon pour faire la bière. » 349. Ricasolia glomulifera DN. — Sur le tronc des vieux arbres au mont Pilât. 350. Nephromium L.EVIGATUM Ach. — En Savoie (Huguenin). — var. parile Nyl. — Au milieu des Mousses, mont de Mouxy; en Savoie (Huguenin). 351. Nephromium tomextosum Nyl. — Sur le tronc des Sapins à la grande Chartreuse, 1822. 352. Peltigera canina Hoffm., H. A. 64. — Sur la terre dans les forêts, à la Trinité et mont sur Aix, 1819 et 1824; sur le tronc des Châ- taigniers à Villard- Léger, 181 2. — f. mexbranacea Nyl., H. A. 64. — Sur la terre, mont au-dessus d'Aix, 1824; sur des rochers humides, mêlé à des Jungermannes, au Biolay, 1822. 353. Peltigera rufescens Hoffm., H. A. 65. — Sur le tronc des arbres et sur les rochers parmi les Mousses, au Corsuet du côté de la grange de Durand. 242 JOURNAL DE BOTANIQUE 354. Peltigera spuria DC. (i). — Sur la terre à la Trinité. 355. Peltigera polydactyla, var. 1 hymenina Nyl. — Sur la terre au Biolay, près Aix. — var. 2 collina Ach — Sans localité. 356. Peltigera limbata Del. — Sur le tronc des arbres, parmi les Mousses, mont au-dessus d'Aix. 357. Peltigera horizontalis Hoffm. — Sur les troncs, les pier- res, les Mousses et la terre, mont sur Aix, 1821, et mont de Mouxy; sur la terre à Moncels près Aix, 1824, et dans les forêts à Rumilly; sur le tronc d'un vieux Saule blanc à la Trinité, 1821 et 1825 ; au pied des arbres, au milieu des Mousses, Val-Pelouze, 1823. 358. Peltidea aphthosa Ach., H. A. 68. — Dans les bois de Sa- pins, mont sur Pugny près Aix, 1824, et mont de Mouxy; à Saint- Germain, 1826; autres exemplaires donnés par Bouchet et Grassis. 359. Peltidea venosa DC. — Sur les talus des routes clans les endroits ombragés près de Chambéry (Huguenin). 360. Solorina crocea Ach. — Sur la terre au mont Saint-Bernard (Grassis). 361. Solorina saccata Ach., H. A. 69. — Sur la terre et les Mousses, Aix, mont de Mouxy, Chantemerle, au Biolay; à la grande Chartreuse, 1822 ; dans les Alpes (Bouchet et Grassis). 362. Physcia parietina DN., H. A. 70. — Sur la terre, les arbres, les murailles et les rochers, Aix, 1820 et 1824: sur l'écorce des arbres au bord du lac du Bourget, 1S20. 363. Physcia flavicans DC. — Dans les Alpes (Bonjean et Billiet). Il est impossible de distinguer les échantillons que ces deux botanistes auraient envoyés à Perret de ceux qu'il a reçus de Falaise par de Bré- bisson, et comme c'est une espèce de l'Ouest de la France, il est plus que probable que c'est par erreur qu'elle est indiquée dans les Alpes. 364. Physcia chrysophthalma DC. — Sur l'écorce du Populus fastigiata, Aix, 1820, ç.1 pyramidal is, Aix, 1S24. 365. Physcia ciliaris DC, H. A. 73. — Sur le tronc des arbres à Aix et à Cessans, 1816 ; à Saint-Offenge-Dessus, 18 10 ; Populus pyra- midalis à Longefoy. — var. actinota Ach. — Sur le tronc des arbres à Aix et à Ces- sans, 1816. 1. La forme sorediosa Harmand, H. A. 66, doit prendre le nom de f. erunt- pens, Peltidea erumpcus Tayl., Mull. Arg. Lich. Beitr. n. 1287, plus ancien que celui de sorediosa et que celui de vulnerata Mull. Arg. Lich. Beitr. n. 408. Abbé Hue. — Ënuniératioii des Lichens de la Savoie. 243 366. Physcia speciosa Fr. — Sur le tronc des arbres et sur la terre dans le bois de Candy près de Chambéry (Huguenin). 367. Physcia stellaris Fr., H. A. 74. — Sur letronc des arbresà Aix; dans le jardin de M. le général de Boigne à Buisson-Rond près de Chambéry, 1820; sur les rochers vers les Féguins. — f. ambigu a Schœr. — Sur le tronc des arbres à Aix. — var. leptalea Nyl., H. A. 74. — Sur le tronc des arbres, sur le Crategus oxyacantha et sur un Marronnier à Aix. 368. Physcia TENELLANyl., H. A. 75. — Sur le tronc des arbres à Aix, 1820; du Populus pyramidalis à Aix; du Prunus spinosa au- dessus d'Aix, 1820; sur l'écorce des arbres à Chaudi, 1817; en Savoie (Huguenin). 369. Physcia aipolia Nyl., H. A. 76. — Sur le tronc des vieux arbres à Aix; des Noyers, confins d'Aix, 1817 et 1820; des arbres dans le jardin du général de Boigne à Buisson-Rond près de Cham- béry, 1820. — f. cercidia Nyl., H. A. 76. — Sur le tronc des arbres et les bois pourris à Aix, 18 17. 370. Physcia pulverulenta Fr., H. A. 77; Imbricaria chlorina Perret in herb. — Sur le tronc des arbresà Aix, 1X24; a Chambéry (Huguenin). — var. angustata Nyl. — Sur un Marronnier à Aix, 1820. 371. Physcia venusta Nyl., II. A. 71. — Sur le tronc des arbres au Parc près de Turin, 1809. 372. Physcia obscura Fr., H. A. 79. — Sur le tronc de différents arbres et du Populus fastigiata à Aix, 1820. — var. CLOA\THA(Ach.) Nyl. — Sur letronc des arbresà Aix, 1. s j> >. 373. Physcia ulothrix (Ach.) Nyl. — Sur le tronc des Noyers, Aix, 1820. 374. Umbilicaria pustulata Hoffm. — Sur les rochers granitiques au Biolay, au-dessus d'Aix, 1820. 375. Gyrophora cylindrica (L.) Ach. — Sur les rochers dans les Alpes et la Tarentaise (Billiet). — var. fimbriata Ach. — Sur les rochers (Billiet). 376. Gyrophora torxata Ach., H. A. Si. — Sur les rochers dans les Alpes. 377. Gyrophora erosa (Web.) Ach. — Sur les rochers dans les Alpes, 244 JOURNAL DE BOTANIQUE 378. Gyrophora polyphylla (L.) Koerb. — Au Grand-Saint- Bernard, 1810 ; sur les rochers des montagnes (Huguenin). 379. Pannaria rubiginosa var. conoplea (Ach.) Fr. | — Sur le tronc des Pins et des Châtaigniers, mont au-dessus d'Aix. 380. Pannularia nigra Nyl., H. A. 83. — Sur les roches calcaires à Aix et au-dessus d'Aix; à Chambéry (Billiet et Huguenin) ; sans lo- calité (Vidal Camprona) 1820. 381. Lecanora fulgens Ach., H. A. 84. — Sur la terre sablon- neuse, au milieu des Mousses, sur la riche gauche du torrent Scierro, près d'Aix, 1820; au Biolay; à Chambéry. 382. Lecanora elegans Ach., H. A. 85. — Sur les rochers au Grand-Saint-Bernard; sur les roches calcaires et sur le micaschiste (Huguenin); dans la Tarentaise (Billiet). 383. Lecanora lobulata Sommerf. — Sur les roches calcaires à Aix; sans localité (Huguenin). 384. Lecanora murorumAcIi., H. A. 86. — Sur les roches cal- caires à Aix. 385. Lecanora aurantia Hue, H. A. 89. — Sur les roches cal- caires au-dessus d'Aix, à Chantemerle, 1820. 386. Lecanora erythrella Ach., H. A. 94. — Sur les rochers à Aix. 387. Lecanora ochracea Nyl., H. A. 95. — Sur les roches cal- caires à Aix. 388. Lecanora cerina Ach., H. A. 96. — Sur les Peupliers à Aix; sur l'écorce des arbres à Aix et à Chambéry, Aix, 1820; in cortice Spartii jimcei, Aix, 1820. — var. cyanolepra Nyl., .H. A. 96. — Sur l'écorce d'un jeune Po- pulus fastigiata, Aix, 1820; sur l'écorce des arbres (Michaud). 389. Lecanora pyracea Ach. H. A. 98. — Sur les Peupliers, le micaschiste et les roches granitiques à Aix. — var. pyrithroma (Ach.) Nyl., H. A. 98. — Sur les roches gra- nitiques au-dessus d'Aix, 1820. 390. Lecanora irrubata Nyl., H. A. 100. — Rochers au-dessus d'Aix. {A suivre.) Le Gérant : Louis Mobot. Paris. — J. Mersch, imp., V ", Av. de i Jiâ I Kl( n. io8 ANNP2E. N° 15. 1" AOUT 1896. JOURNAL DE BOTANIQUE SUR QUELQUES EXEMPLES NOUVEAUX DE BASIGAMIE ET SUR UN CAS D'HOMŒOGAMiE Par M. Ph. VAN TIEGHEM. Chez les Angiospermes à ovules tégumentés, c'est toujours dans l'extrémité superficielle, tournée vers le micropyle, de la cellule mère d'endosperme, dans ce qu'on peut appeler son sommet, que se différencie l'oosphère et que se forme l'œuf, même lorsque le tube pollinique pénètre dans le nucelle par la chalaze. En un mot, il y a toujours acrogamie. L'année dernière, par une courte Note insérée dans ce Re- cueil (1), on a pu voir que, chez les Angiospermes à ovules sans tégument ou dépourvues d'ovules, les choses ne se passent pas toujours de la même manière. Là, c'est tantôt dans l'extré- mité superficielle de la cellule mère d'endosperme, dans son sommet, tantôt dans son extrémité profonde, dans sa base, que se différencie l'oosphère et que se forme l'œuf. En un mot, chez ces plantes, il y a tantôt acrogamie, tantôt basigamie, et ces deux manières d'être peuvent se rencontrer dans les diverses subdivisions d'une même famille. La polarité de l'endosperme y est encore réversible, tandis qu'elle ne l'est plus, semble-t-il, lorsque l'ovule est tégumenté. Comme exemples d'acrogamie, on a cité alors, parmi les plantes à ovules sans tégument, les Santalacées, et parmi les plantes sans ovules, les Loranthacées appartenant à la sous- famille des Loranthidées, ainsi que les Yiscacées appartenant à la sous-famille des Viscidées. Comme exemples de basigamie, on a cité : parmi les plantes pourvues d'ovules rudimentaires, toutes les Loranthinées à ovaire pluriloculaire, c'est-à-dire les Elytranthacées composant la sous-famille des Elytranthidées et les Loranthacées composant la sous-famille des Treubellidées; 1. Ph. Van Tieghem : Acrogamie et basigamie (Journal de Botanique, IX, p. 465, 1895). 246 JOURNAL DE BOTANIQUE parmi les plantes dépourvues d'ovules, les Yiscacées formant la sous-famille des Arceuthobidées (i). A ces exemples de basigamie, la suite de mes recherches me permet aujourd'hui d'en ajouter plusieurs autres. En même temps, j'ai pu observer un cas intéressant, intermédiaire en quelque sorte entre l'acrogamie et la basigamie. i . Quelques exemples uotiveaux de basigamie. Le Nuytsia, type d'une famille distincte, les Nuytsiacées, possède, dans son pistil à ovaire uniloculaire, unplacente central libre dépourvu d'ovules et renfermant autant de cellules mères d'endosperme qu'il y a de carpelles, une vis-à-vis de chaque carpelle. Elles naissent, sous l'épiderme, vers la base du pla- cente et s'allongent ensuite parleur extrémité supérieure, c'est- à-dire par leur base, jusqu'au sommet du placente, à la ren- contre du tube pollinique. C'est donc la triade profonde de l'endosperme qui différencie l'oosphère et qui produit l'œuf : il y a basigamie. Les Ginalloïdées forment, dans la famille des Viscacées, une sous-famille qui comprend trois tribus : les Ginalloées (Gi- ualloa), les Bifariées {Korthalsella, Bifaria, Heterixia), les Phoradendrées {Phoradendron, Dendrophthora , Distichelld). Formé de deux carpelles, le pistil y possède, dans son ovaire uniloculaire, un placente central libre sans ovules, contenant deux cellules mères d'endosperme, une vis-à-vis de chaque carpelle. Elles naissent au sommet du placente, sous l'épiderme fortement cutinisé qui le recouvre et qui en interdit l'accès aux tubes polliniques. Chacune d'elles s'allonge ensuite vers le bas par son extrémité profonde et, parvenue au-dessous de la sé- paration du placente et de la paroi, elle se recourbe en dehors et en haut, entre dans l'épaisseur de la paroi ovarienne et y remonte, dans une bande sous-épidermique de tissu conducteur qui prolonge directement celui du style, au-devant du tube pollinique qui descend par la même voie. C'est donc dans la triade basilaire de l'endosperme, ainsi relevée en dehors, que se différencie l'oosphère et que se produit l'œuf : ici encore, il y a basigamie. i. Pour la classification actuelle du groupe des Loranthinées, voir Bull, de la Soc. bot., séance du 8 mai 1896. Ph. Van Tieghem. — Basigarnie et homœo garnie. 247 Les Sarcophytidées forment, dans la famille des Balanopho- racées (1), une sous-famille comprenant trois tribus : les Mys- tropétalées (Mystropelalou, Hachettea, DactylantJms), les Sar- cophytées {Sarcophyté) et les Lophophytées (Lophophytum , Ombrophytum et La trop hy hem). Le pistil, formé de trois car- pelles à styles concrescents dans les deux premières tribus, de deux carpelles à styles libres dans la troisième, a dans son ovaire autant de loges que de carpelles et dans chaque loge un ovule rudimentaire, orthotrope et pendant. La cellule mère d'endo- sperme prend naissance sous l'épiderme du bord inférieur de l'ovule, s'allonge vers le haut par son extrémité profonde, pénètre bientôt dans le placente et y remonte jusque vers son sommet au devant du tube pollinique. C'est dans la triade basi- laire, ainsi reportée en haut, que se différencie l'oosphère et que se produit l'œuf : il y a basigamie. Chez les autres Balanophoracées, au contraire, que le pistil ait un placente sans ovules, comme dans la sous-famille des Hélosidées (Helosis, Corymea, Scybalium, Rhopalocnemis) , ou qu'il soit dépourvu à la fois d'ovules et de placente, comme dans la sous-famille des Balanophoridées {Balanophora, Langs- dorffia, Thonningîd), c'est l'extrémité superficielle de la cellule mère d'endosperme qui différencie l'oosphère, reçoit l'action du tube pollinique et forme l'œuf : en un mot, il y a acrogamie. Enfin, on sait que, chez les Opiliacées de la sous-famille des Opilidées, le pistil renferme dans son ovaire uniloculaire un pla- cente central, au sommet duquel pend un ovule rudimentaire. Née sous l'épiderme du bord inférieur de l'ovule, la cellule mère d'endosperme s'allonge vers le haut par son extrémité profonde, pénètre dans le placente et s'y élève jusqu'au sommet au devant du tube pollinique. C'est donc encore la triade basi- lairede l'endosperme qui produit l'œuf: il y a basigamie. En résumé, dans l'état actuel de nos connaissances sur cette question, sont basigames : i° avec ovules rudimentaires, les Elytranthacées de la sous-famille des Elytranthidées, lesLoran- thacées de la sous-famille des Treubellidées, les Balanophora- cées de la sous-famille des Sarcophytidées et les Opiliacées de la sous-famille des Opilidées; 20 sans ovules, les Nuytsiacées, 1. Pour l'organisation florale des Balanophoracées, voir Bull, de la Soc. bot., séance du 24 juin 1896. 24s JOURNAL DE BOTANIQUE les Viscacées de la sous-famille des Arceuthobidées et celles de la sous-famille des Ginalloïdées. C'est déjà un total de plus de quarante genres. 2. Sur tm cas d' homœogamie . On a rangé plus haut les Balanophoi'a parmi les plantes sans ovules, ni placente, qui ont l'endosperme acrogame. Ce genre donne lieu pourtant aune remarque intéressante. La fleur femelle y est dépourvue de calice et réduite à un pistil extrêmement petit. Dans le B . indica Wallich, par exem- ple, dont j'ai pu étudier dans la Collection du Muséum des échantillons dans l'alcool récoltés dans l'Inde aux monts Nilghiri par Perrottet, l'ovaire ovoïde ne mesure que o mm. 20 en lon- gueur sur o mm. 15 en largeur et le style n'atteint que o mm. 40 de long. C'est bien, sans contredit, le plus petit de tous les pistils connus et, par sa dimension comme par sa structure, il ressem- ble à un archégone de Mousse. Le style, en effet, est formé par quatre rangs de cellules et s'accroît au sommet par une seule cellule terminale. L'ovaire a sa paroi composée d'abord de deux assises de cellules : l'externe à cellules plus grandes et indivises, l'interne à cellules plus pe- tites se divisant, par deux ou trois cloisons tangentielles, en trois ou quatre assises superposées. Au centre, se trouve une grande cellule à membrane plus épaisse, intimement appliquée tout au- tour contre les cellules externes et par conséquent légèrement polyédrique. C'est cette cellule centrale qui devient directe- ment la cellule mère d'endosperme. A cet effet, son noyau se divise d'abord longitudinalement suivant l'axe. Le noyau supérieur se loge sous le sommet, tan- dis que le noyau inférieur se place contre une paroi latérale. Puis, l'ovaire croissant à sa base, les deux noyaux se trouvent rapprochés dans la moitié supérieure de la cellule. Après quoi, la couche pariétale du protoplasme forme entre les deux noyaux un repli oblique qui se dédouble, de sorte qu'après la plasmo- lyse provoquée par l'alcool ou la glycérine, l'utricule protoplas- mique a la forme d'un tube en U à deux branches inégales. La cellule mère d'endosperme prend donc, à l'intérieur de sa mem- brane cellulosique, qui demeure symétrique par rapport à l'axe, une forme symétrique seulement par rapport à un plan. Ce qui Ph. Van Tieghem. — Basigamie et homœogamie. 249 porte à croire que le pistil tout entier n'est formé que d'un seul carpelle, dont le plan médian coïncide avec le plan de courbure ou de symétrie de la cellule mère d'endosperme et dont la ligne dorsale correspond sans doute à la grande branche, la ligne ventrale à la petite. Puis, le noyau situé à chacune des extrémités se divise trans- versalement en deux dans le plan de courbure ou de symétrie. Après quoi, le noyau externe de la grande branche se divise longitudinalement dans le plan de symétrie, le noyau supérieur s'entourant de protoplasme sombre et dense et formant l'oo- sphère, le noyau inférieur descendant dans le protoplasme plus clairet plus aqueux de la région inférieure. En même temps, le noyau interne de cette branche se divise transversalement dans la direction perpendiculaire au plan de symétrie et les deux noyaux juxtaposés s'entourent de protoplasme sombre et dense pour former les deux synergides. Dans la petite branche, les choses se passent de la même manière, mais un peu plus tard, pour donner les trois antipodes et un noyau qui descend dans le protoplasme transparent de la région inférieure. Je n'ai pas vu, toutefois, que ces deux noyaux inférieurs vinssent à se réunir dans la courbure en un noyau unique, comme c'est la règle par- tout ailleurs. Ordinairement c'est sur le sommet de la grande branche, plus rapproché de la base du style, que le tube pollinique agit pour transformer l'oosphère en un œuf ; il y a donc acrogamie, comme il a été dit plus haut. Mais il arrive aussi que le tube pol- linique vienne à toucher le sommet de la petite branche, pour transformer en œuf celle des trois antipodes qui a son centre dans le plan de symétrie ; il y a alors basigamie. Les deux tria- des polaires de l'endosperme, rapprochées presque également de la base du style, à la façon des pôles d'un aimant en fer à che- val, peuvent donc ici contribuer presque indifféremment à la formation de l'œuf. Ce qu'on peut exprimer en disant qu'il y a homœogamie. Sans doute, la triade de la grande branche étant - ici un peu plus favorisée que l'autre, l'homœogamie n'est pas complète ; mais le phénomène n'en reste pas moins pour cela très intéressant à constater. Il semble, en effet, qu'à cet extrême degré de simplicité du pistil des Angiospermes, les deux pôles de l'endosperme s'équivalent et peuvent se substituer l'un à l'au- 25o JOURNAL DE BOTANIQUE tre dans la même plante, comme ils se substituent l'un à l'autre dans les diverses subdivisions d'une même famille, en cas d'acro- gamie et de basigamie. Mieux encore que la basigamie des exemples cités plus haut, l'homœogamie des Balanophora explique donc la conformité générale de structure des deux pôles de l'endosperme chez les Angiospermes. LISTE DES CHAMPIGNONS RÉCOLTÉS EN BASSE-CALIFORNIE PAR M. DIGUET Par MM. PATOUILLARD et P. HARIOT. (Planche II.) M. Diguet a recueilli, dans le cours d'un voyage d'explora- tion entrepris dans la Basse-Californie, un certain nombre de Cryptogames. Les Algues et les Lichens ont déjà fait l'objet de Notes publiées dans ce Recueil. Dans ces récoltes se trouvaient encore treize espèces de Champignons, dont une, des plus intéressantes, nous a semblé devoir constituer une espèce nouvelle, à laquelle nous donnons le nom de Batarrea Digueti. Toutes ces espèces appartiennent aux Hyménomycètes et Gastéromycètes. Ce sont : i. Lepiota mastoidea Fr. Syst. mycol. i, p. 20. — Abon- dant immédiatement après les pluies d'été (Diguet). 2. Psalliota campestris Fr. Syst. myc. p. 285. 3. Lentinus villosus Klotzsch in Limita p. 479(1833). — Sur les Pins et les Chênes de la Sierra Laguna, à l'altitude de 1800 m. (Diguet). Il est intéressant de retrouver dans cette région, où il gèle pendant l'hiver, une espèce de l'Amérique du Sud, des Antilles, de Maurice, etc. 4. Polyporus scruposus Fr. Epier, p. 473. — Sur les Chênes et les Pins de la Sierra Laguna (Diguet). 5. Polyporus cuticularis (Bull.) Fr. Syst. mycol. 1, P- 3^3- — Sur les Saules. 6. Polyporus dryadeus Fr. Syst. mycol. 1, p. 374. — Sur les Chênes. Patouillard et P. Hariot. — Champignons de la Basse-Californie. 251 7. Polyporus contractus Berk. Decad. of ' Fungi "n° 176. — Sur les boisages des puits en Californie (Diguet). 8. Fomes igniarius Fr. Syst. mycol. p. 375. — Sur le tronc d'une Caesalpiniée, le Palo Blanco (Diguet). 9. Fomes rimosus Berk. Cent. I, n° 40. - - Avec l'espèce précédente. Le F. rimosus a déjà été indiqué dans la Guyane anglaise, l'Amérique méridionale, la Nouvelle-Hollande et au Cap. 10. Stereum fasciatum Schweinitz Carol. n° 1012. — Sur les Chênes de la Sierra Laguna (Diguet). 11. Galvatia cyathiformis (Bosc) Morgan, Journal of the Cincinnati Society of natural History p. 168 (1890); Bo- vista lilacina (Berk. et Mont.) Spegazzini Fung. Arg. I, n° 110. — Espèce abondamment répandue à la surface du globe et signalée depuis l'Australie et la Sibérie jusque dans la Caroline. 12. Podaxon Farlowii Massée, Monogr. Podax. p. 15. — Terres argilo-sablonneuses des Arroyos après les pluies d'été (Diguet). Forme grêle qui pourrait à la rigueur être con- sidérée comme une variété. 13. Batarrea Digueti n. sp. Endoperidiura globoso-applanatum, subtus profonde dcpressura, albidum, membranaceum, indehisccns, demura plus minus sese des- iruens et poros irregulariter in superficie dispersos efformans dilace- ratum, duabus partibus compositum, quarum inferior cum stipite connexa, orbicularis, depressa, altéra superior convexa cum inferiore intime connexa et ab ea nunquam discreta ; volva, seu exoperidium, in superficie endoperidii plus minus persistens et cuticulam cretaceam effingens, ovata, tribus partibus efformata, quarum exterior cretacea, coriacea, rigida, simplex, média lamellis 10-20, tenuibus, mem- branaceis, fibrosis, lignicoloribus constituta, interior concolor, 1 mm.- 1 mm. 1/2 circiter crassa, dura, lignosa, vaginae instar cylindricae stipitis basim involventis ; gleba ochraceo-ferruginea, pulverulenta, capillitium fovens hyphis e parte depressa inferiore peridii sursum radiantibus , incoloribus , 6-7 jj., membrana crassa praeditis ; sporae globosae, ferrugineae, 5-6 u. crassae, vix asperulae, cum cellulis simpli- cibus, fusiformibus, incoloribus, 100-150 jjl longis, 4-7 \j. crassis annulis luteis signatis, immixtae ; stipes centralis, 15-20 cm. altus, 8-10 mm. crassus, dilute fulvus, basi usque ad tertiam partem cortice volvae interiore circumdatus, squamosus, dein vetustate nudus, profunde 252 JOURNAL DE BOTANIQUE sulcatus, cylindricus, basi attenuatus, intus cavus et funiculo aequi- longo percursus ; squaraae obscure imbricatae cum stipite concolores, aliae pendulae, ereclae alterae, scariosae, lineares. Species insignis, cl. Diguct, qui detexit, grato animo libenterquc dicata. Le Batarrea Digueti s'éloigne de toutes les espèces connues par l'ensemble de ses caractères. Les plus saillants consistent dans l'indéhiscence du péridium interne, qui se détruit partiel- lement en formant des pores de forme elliptique ou arrondie ; dans la soudure intime des deux parties de ce péridium ; dans la structure complexe de la volve, qui est composée de trois enveloppes successives, l'une simple et blanche, extérieure, une autre interne, ligneuse et simple, qui entoure le stipe dans son tiers inférieur, et, entre les deux, une médiane formée de 10 à 20 feuillets minces et membraneux. Il diffère aussi des spécimens européens du B. phalloïdes par la rigidité et la consistance ligneuse du péridium externe. Il serait du plus haut intérêt de pouvoir suivre le dévelop- pement du B. Digueti, ce qui permettrait d'être fixé sur le mode d'apparition des cellules annelées et la disposition des organes reproducteurs. Nous avons recommandé la récolte de cette plante à ses différents âges à M. Diguet, qui avait recueilli les spécimens que nous avons étudiés dans les terrains les plus arides de la Basse-Californie, où ils croissent principalement entre les pierres, après la saison des pluies. EXPLICATION DE LA PLANCHE II. 1. Port, gr. nat. — 2. Péridium interne, portant des ouvertures acci- dentelles. — 3. Coupe longitudinale. — 4. Capillitium. — 5. Cellules anne- lées. — 6. Spores. ÉNUMÉRATION DES LICHENS DE LA SAVOIE DE L'HERBIER DE J.-J. PERRET (1762- 1836) (Fin.) Revus par M. l'abbé HUE. 391. Lecanora calva Nyl.,II. A. 101. — Rochers au-dessus d'Aix et au Biolay, 1820. — var. incrustans (DC.) Hepp, H. A. 101. — Sur les roches cal- caires au Biolay, 1820. Journal de Botanique . 10* Année PL //. ta. ta 5 ^ itf* *^ if •-^=f> i^j- -^ i^' 1 ri &3> 9 ur,' X Patouillard ciel. Baéar/^ea, Dùjueù. .y///. lilli !. Combes.Monl pellier Abbé Hue. — Ënumération des Lichens de la Savoie. 253 392. Lrcanora chalybea Schaer., H. A. 106. — Sur les roches calcaires au Biolay. 393. Lecanora vitellina Ach., H. A. 109. — Sur les roches gra- nitiques et schisteuses au-dessus d'Aix, 1820. 394. Lecanora laciniosa Nyl., H. A. m. — Sur l'écorce du Po- pulus fastigiata, 1817; d'autres exemplaires sans localité et couverts d'apothécies; il est fort probable qu'ils viennent d'Aix. 395. Lecanora discolorans Nyl. — Sur le gneiss au Biolay. 396. Lecanora Bischoffii var. immersa Stizenb., H. A. 119. — Sur les roches -calcaires à Aix, 1820. 397. Lecanora chrysoleuca Ach. — Dans les forêts près de Saint-Remy, en Savoie, 1806; au Petit-Saint-Bernard, 1819; au mont Cenis (Bonjean). 39S. Lecanora crassa Ach. — Sur les rochers, la terre et les Mousses à Aix; sur la terre à Chambéry (Huguenin). 399. Lecanora gypsacea (Sm.) Hepp. — Sur la rive gauche du torrent Scierro, près d'Aix, 1820; une étiquette portant la carrière des Romains, 1820, est sans échantillon. 400. Lecanora Lamarkii (DC.) Schaer. — Sur les rochers au mont Nivolet (Huguenin), 1820; sur les rochers recouverts d'un peu de terre (Huguenin). 401. Lecanora lentigera Ach., H. A. 121. — Sur la terre parmi les Mousses sur les bords du Scierro, 1820. 402. Lecanora saxicola Ach., H. A. 122. — Sur les rochers non calcaires à Chantemerle, 1820; à Chambéry (Huguenin). Sur les roches granitiques à Chantemerle, 1820, et au Biolay, 1821. Sur le gneiss au Liolay, 1820. Sur des blocs de pierres schisteuses et isolées au Biolay. Sur ces pierres, dit Perret, qui paraissent appartenir aux montagnes de la Tarentaise, avec un fragment de thalle stérile qui me semble être le Lecanora intricata Ach. — var. 1 Garovaglii Nyl., H. A. 122. — Sur le gneiss au Biolay, 1S20. — var. 2 versicolor Nyl., H. A. 122. — Sur les roches calcaires à Aix, 1822; au Biolay; à Chantemerle, 1820. 403. Lecanora circinata Ach., H. A. 123. — Sur les roches cal- caires au-dessus d'Aix et à la carrière des Romains, 1820; au Biolay, 1823 ; sur les rochers près de Chambéry (Huguenin). — f. subcircinata Hue, H. A. 123. — Sur les roches calcaires au- dessus d'Aix, 1820. 254 JOURNAL DE BOTANIQUE 404. Lecanora subfusca Ach., H. A. 126. — Sur l'écorce du Charme, du Châtaignier et du Populus fastigiata. — var. 1 glabrata Nyl., H. A. 126. — - Sur l'écorce des Noyers à Aix ; des arbres à Saint-Offenge-Dessus, 1820; du Cerisier (Huguenin) ; d'un Orme à Buisson-Rond, 1820. — var. 2 campestris Nyl., H. A. 126. — Sur le schiste luisant à Planèse, 1820. 405. Lecanora allophana Ach., H. A. 127. — A Aix sur l'écorce des Peupliers et des Châtaigniers; du Populus nigra; du Populus fastigiata, 1820; des vieux Peupliers d'Italie, 181 7 et 1820; du Mar- ronnier, 1817 et 1820. Sur un noyer au-dessus d'Aix, chez les Simond, 1820. Sur un Peuplier à Buisson-Rond près de Chambéry. 406. Lecanora rugosa Nyl., H. A. 128. — Sur les Noyers et les Châtaigniers à Aix. 407. Lecanora chlarona Nyl., H. A. 130. — A Aix, sur l'écorce du Peuplier d'Italie, 1820; des Chênes, des Ormes, des Noyers, des Cerisiers et d'un vieux Saule; sur YAlnus glutinosa, 18 10. Sur le Populus nigra au Biolay. Sur un Chêne à Chantemerle. — f. geographica (Mass.) Nyl., H. A. 130. — Sur un Châtaignier à Aix. 408. Lecanora coilocarpa Ach., H. A. 131. — Sur les rameaux du Juniperus communis au Biolay, au-dessus d'Aix, 1820. 409. Lecanora angulosa Ach., H. A. 134. — Sur l'écorce du Peuplier d'Italie, du Châtaignier et du Saule à Aix. 410. Lecanora albella Ach., H. A. 133. — Sur le tronc des arbres et des Châtaigniers à Aix. 411. Lecanora effusa Pers., H. A. 138. — Dans l'intérieur d'un Saule creux à Mouxy près Aix, 1826. 412. Lecanora atra Ach., H. A. 143. — Sur les rochers au- dessus d'Aix, chez les Simond, 1820; sur les roches granitiques près de Chambéry (Huguenin). 413. Lecanora tartarea Ach., H. A. 144. — Sur les rochers couverts de Mousses et sur les arbres (Dejean). Sur l'étiquette d'un échantillon récolté par M. Billiet, vicaire général, et regardé par Perret comme appartenant à cette espèce (c'est le Sphaerophoron fragile Pers. ci-dessus, n° 278), celui-ci ajoute : « Cette espèce donne une teinture d'un beau rouge. On doit la ramasser dans un temps sec, la broyer et prendre la partie émergeante la plus déliée, la faire sécher, la faire macérer dans l'urine pendant trois mois, alors la faire cuire avec le fil ou le drap que l'on veut teindre. Hall., p. 66. » Abbé Hue. — Énumération des Lichens de la Savoie. 255 414. Lecanora subtartarea Nyl. — Sur l'écorce des arbres à Grésy (Dejean). 415. Lecanora parell a Ach., H. A. 145. — Sur le tronc des arbres à Aix, 1820. 416. Lecanora cinerea Nyl., H. A. 146. — Sur les rochers au- dessus d'Aix, 1820. 417. Lecanora calcarea Sommerf. — Sur les rochers à Aix. — f. opegraphoides (DC), H. A. 147. — Sur les roches calcaires à Aix, 1820. — var. contorta (Floerke) Nyl., H. A. 147. — Sur les roches près de Chambéry (Huguenin). 418. Lecanora glaucocarpa Ach., H. A. 150; Patellaria tephro- sydera Perret in herb. — Sur les rochers, les pierres, près de Cham- béry (Billiet). 419. Lecanora pruinosa Nyl., H. A. 154. — Sur les roches cal- caires au Biolay; sans localité (Huguenin). — f. nuda Nyl., H. A. 154. — Sur les roches calcaires à Aix. 420. Lecanora simplex Nyl., H. A. 155. — Sur le gneiss au Biolay près Aix. 421. Lecanora ventosa Ach. — Sur les rochers dans les Alpes, 1806; au Grand-Saint-Bernard, 1820. 422. Pertusaria scutellata Hue, H. A. 161. — Sur l'écorce des arbres à Aix; sur le tronc des Noyers, Aix, 1820 et 1823; sur de vieilles écorces d'arbres à la Val-Pelouse. 423. Pertusaria globulifera (Turn.) Nyl. ; Lepra céerulescens Perret in herb. — Sur de vieilles souches et des troncs d'Aulnes à Aix; sur les écorces à Cessans; sur des troncs d'arbres dans le jardin de M. le général de Boigne, à Buisson-Rond, 1820. 424. Pertusaria lacté a Nyl. — Sur les rochers granitiques au Biolay. 425. Pertusaria pustulata Nyl. — Sur le tronc des arbres (Hu- guenin et Billiet). 426. Pertusaria leioplaca var. leucostoma Hepp, H. A. 162. — Sur un Noyer à Grésy; dans la Savoie (Huguenin). 427. Urceolaria scruposa Ach., H. A. 164. — Sur les Mousses au bord du Scierro, 1820, et sur les Mousses détruites à Aix; sur les rochers au Biolay, 1825; sur un schiste siliceux au Biolay; sur le granité à la Trinité; sur le calcaire schisteux à Saint-Pierre de Souci près de Montmeillant, 1820. Perret ajoute : « On en obtient une tein- 256 IOURNAL DE BOTANIQUE ture rouge par la macération dans l'urine, et une couleur noisette par la macération clans l'eau par le sulfate de fer. » 428. Urceolaria bryophila Ach., FI. A. 165. — Sur les Mousses au bord du Scierro et à Aix. 429. Lecidea exanthematica Nyl., H. A. 166. — Sur les roches calcaires (Billiet). 430. Lecidea cupularis Ach., H. A. 168.— Sur les roches calcaires (Huguenin). 431. Lecidea lurida Ach., H. A. 169. — A la carrière des Ro- mains, Aix, 1820; sur les roches calcaires alla Comba, Turin, 1820. Perret avait nommé ce Lichen Endocarpon Hedwigii var. squa- mulosum Ach., puis il a ajouté les noms d' Endocarpo)i fragrans et de Squamaria fragrans Perret in herb., parce que, dit-il, « en la mettant dans l'eau, elle devient verte et répand une odeur de fraise ». 432. Lecidea calcivora Nyl., H. A. 174. — Sur les roches cal- caires (Huguenin). 433. Lecidea atrofusca Nyl., H. A. 176. — Sans localité, mais paraît provenir du Biolay. 434. Lecidea fusca Borr., H. A. 177. — Sur les Mousses dé- truites, à la Paillasse, 1821. 435. Lecidea cyrtella Ach., H. A. 180. — Sur un Peuplier à Aix. 436. Lecidea sabuletorum Floerke, Fï. A. 181. — Sur les Mousses des écorces des Noyers à Aix ; sur les Mousses en décompo- sition à Aix, à la Paillasse, 1821 ; sur les Mousses des rochers graniti- ques au Biolay, 1820; aux Charmettes (Huguenin), 1818. 437. Lecidea luteola Ach., H. A. 183. — Sur l'écorcedes arbres à Aix, à Aix vers le Tillet, 1S20; du Populus m'gra, 1820. 438. Lecidea incompta Borr. — Sur l'écorce du Populus nigra à la Trinité, 18 18. 439. Lecidea decipiens Ach., H. A. 186. — Sur les rochers recou- verts de terre à Chantemerle, 1 8 1 7 ; au Biolay, 1824. 440. Lecidea candida Ach., H. A. 187. — Sur la terre à Cessans (Huguenin). 441. Lecidea vesicularis Ach., II. A. iSS. — Sur les rochers re- couverts de terreau Biolay, i8i7;sur la terre à Cessans et dans les Alpes ; sur les roches parmi les Mousses et les Collèmes au Corsuet (le Collème est le Synalissa symphorea Nyl). Abbé Hue. — Ênumération des Lichens de la Savoie. 257 442. Lecidea parasema Ach., H. A. 189. — Sur les écorces des arbres et des Peupliers d'Italie à Aix ; sur le tronc des Charmes et des Saules à Aix ; des arbres à Chambéry, et un exemplaire de Michaud sans localité. — f. limitata Ach. — Sur les Peupliers à Aix. — var. glomerulosa (DC.) Nyl. — Sur les écorces à Aix ; sur des rameaux desséchés dejuniperus communis au Biolay, 1820. 443. Lecidea latypiza Nyl., H. A. 190. — Sur le micaschiste au- dessus d'Aix, 1820 ; sur le gneiss au Biolay. 444. Lecidea enteroleuca Ach., H. A. 192. — Sur les rochers calcaires à Aix, 1820; sur le micaschiste à Aix; sur le gneiss au Biolay. 445. Lecidea contigua f. flavicunda Nyl., H. A. 194. — Sur les silex à Saint-Germain, 1813. — var. platycarpa Ach., IL A. 194. — Sur le micaschiste humide aux Morissaux près de Grange-Feuillée et à Malagarda; sur les ro- chers granitiques au Biolay, 1820, récolté en compagnie de Huguenin. 446. Lecidea crustulata Nyl. — Sur le quartz au Biolay. 447. Lecidea fuscoatra var. grisella Floerke, H. A. 197. — Sur le micaschiste au-dessus d'Aix. 448. Lecidea canescens Ach. — Sous ce nom, Perret a placé des échantillons qu'il a récoltés sur les roches calcaires à la carrière des Romains près d'Aix et qui sont le Lecanora circinata Ach., puis, entre ces échantillons et l'étiquette, il a inséré un exemplaire bien fruc- tifié du Lecidea canescens Ach. ; il est plus que probable que ce der- nier échantillon lui a été envoyé de Falaise par de Brébisson. 449. Lecidea epig^ea Schaer. — Sur la terre au Biolay, icr jan- vier, 1813. 450. Lecidea myriocarpa Nyl., H. A. 201. — Sur le tronc d'un Pinus Abies (Huguenin). 451. Lecidea disciformis Fr., H. A. 202. — Sur l'écorce des arbres et de YAlnus glutitwsa à Aix. 452. Lecidea alboatra var. ambigua Nyl., H. A. 205. — Sur les rochers granitiques au Biolay. 453. Lecidea Montagnei Flot. — Sur les rochers à Aix; sur un bloc erratique au Biolay. 454. Lecidea geographica var. 1 contigua Schaer. — Sur les roches granitiques au-dessus d'Aix, àChantemerle et au Biolay, 1820. 258 JOURNAL DE BOTANIQUE — var. 2 atrovirens Schaer., H. A. 208. — Sur un bloc d'amphi- bole à Aix. 455. Graphis scripta Ach., H. A. 210. — Sur l'écorce des Cou- driers et du Corylus Avella?ia à Aix, 1820; sur de jeunes Houx dans le bois forestier à Aix. — f. 1 divaricata Leight., H. A. 210. — Sur l'écorce des arbres (Huguenin). — f . 2 varia Ach., H. A. 210. — Sur l'écorce des arbres à Buisson- Rond. — {.3 recta Nyl., H. A. 210. — Sur l'écorce du Cerisier (Hu- guenin). — f . 4 abietina Schaer. — Sur les Sapins, sans localité. — var. serpentina Nyl., H. A. 210. — Sur les Noyers à Aix ; sur de vieilles écorces à Aix et à Saint-Offenge-Dessus, 1820, et un exemplaire de Michaud. 456. Opegrapha notha Ach., H. A. 212. — Sur le tronc de vieux Saules au Biolay, 1820, et à Grésy ; incortice variarumarborum, Aix, 1820; adcaudices annosos quercinos. 457. Opegrapha diaphora Ach. — Par îlots sur les Saules au milieu de l'espèce précédente. 458. Opegrapha atra Pers. avec les formes reticulata Malbr. et denigrata Nyl., H. A. 21 5. — Sur le Saule blanc, le Coudrier et le Frêne à Aix ; sur les Frênes à Chambéry, 1819 ; sans localité (Hugue- nin et Michaud) . — f . 3 parallela Leight. — Sur le Prunus spinosa à Aix ; sur l'écorce du Cerisier à Aix. 459. Arthonia cinnabarina Wallr. — Sur l'écorce des Charmes et des jeunes Peupliers à Aix (Perret, Huguenin, Billiet et Michaud). 460. Arthonia astroidea Ach., H. A. 218. — Sur des écorces d'arbres et de Frênes à Aix ; sur les écorces lisses à Chambéry, 18 19 ; sur les écorces lisses et les rameaux des arbres (Huguenin). — var. Swartziana Nyl., H. A. 218. — Sur les écorces d'arbres à Chambéry (Huguenin); sans localité (Michaud). f. cinerascens Ach., H. A. 218. — Sur les écorces lisses et les rameaux des arbres (Huguenin). 461. Normandina pulchella Nyl., H. A. 22o. — Sur les Pom- miers à Aix. 462. Endocarpon miniatum Ach. — Sur les rochers à Cessans. — var. complicatum (Ach.) Nyl. — Sur les roches calcaires au- dessus d'Aix (Gandolphe). Abbé Hue. — Énumération des Lichens de la Savoie. 259 463. Endocarpon fluviatile DC. — Sur la rive gauche du Scierro à Aix, 1820. 464. Endocarpon hepaticum Ach., H. A. 222. — Parmi les Mous- ses au-dessus d'Aix ; sur la terre au bord du Scierro et à Chambéry (Huguenin); sur de vieux murs (Billiet). 465. Verrucaria CiEsiAf. saprophila Arn., H. A. 225. — Sur les roches calcaires au-dessus d'Aix, 1820. 466. Verrucaria nigrescens Pers., H. A. 231. — Sur les ro- ches calcaires au-dessus d'Aix. 467. Verrucaria purpurascens Hoffm., H. A. 240. — Sur les roches calcaires compactes à Aix, à Chantemerle, 1820. 468. Verrucaria rupestris Schrad., H. A. 241. — Sur les roches calcaires à Aix (Billiet), 1820 ; sans localité (Huguenin). 469. Verrucaria calcisedaDC, H. A. 242. — Sur les roches cal- caires au-dessus d'Aix et à Chantemerle, 1820. 470. Verrucaria nitida Schrad. — Sur le Hêtre et le Charme (Huguenin). 471. Verrucaria fallax Nyl., H. A. 256. — Sur un Marronnier à Aix. 472. Verrucaria cesiopruinosa Schacr., H. A. 257. — Sur le Peuplier d'Italie à Aix, 1820. 473. Verrucaria punctiformis Ach., H. A. 258. — Sur de jeunes Chênes et de jeunes Châtaigniers à Aix. — var. atomaria Schaer., H. A. 259. — Sur le Marronnier et le Peuplier d'Italie à Aix; sur les Frênes à Grésy et des exemplaires d'Huguenin. 474. Verrucaria Cerasi Schrad., H. A. 259. — Sur l'écorce du Cerisier à Aix ; du Prunier à Chambéry (Huguenin). 475. Verrucaria pluriseptata Nyl., H. A. 261. — Sur l'écorce du Bouleau près de Chambéry (Huguenin), 1819. 476. Leproloma lanuginosum Nyl., H. A. 263. — Sur la terre, les troncs et les pierres à Aix. 477. Lepraria flava Ach. —Sur l'écorce des arbres (Michaud). 478. Lepraria latebrarum Ach. — Sur la terre et les troncs à Aix, 1820; mont sur Aix; environs d'Aix à Saint-Paul, 1823. Dans une excavation sous un rocher de grès ombragé à Trévignin-sur- Aix, 1830. 479. Lepraria lacté a DC. — Sur un vieux tronc de Sureau à 26o JOURNAL DR BOTANIQUE Aix; sur les Mousses et les troncs d'arbres avecleLepra botryo ides sur le Sambucusnigra en face de la maison de Fleuri, 1820. SAXIFRAGACE^, CRASSULACE^ et COMBRETACE^ NOV^ E FLORA SINENSI Par M. A. FRANCHET. Saxifrag-a oreophila, sp. nov. [Hirculus). Laxe caespitosa; caules e basi intricati, decumbentes, gra- ciles, inferne ad médium usque gemmiferi, gemmis ad axillas foliorum squamiformium laxe alternis, ultra médium dense ramosi, ramis saepius unilateralibus pube minuta scabridis, subconferte foliatis, saepius unifions, rarius 2-3 floris; folia eximie glauca, hinc inde ad axillam gemmifera, sessilia, e basi attenuata lineari-lanceolata, marginibus anguste recurvis setoso- ciliata, apice in aristam persistentem desinentia, nervis omnibus indistinctis; pedunculus flore paulo longior, erectus, dense glan- dulosus ; receptaculum subplanum ; sepala etiam post anthesin erecta, ovata, apice rotundata, glandulis conspersa, margine membranaceo pallidiore ; flores lutei ; petala obovato-oblonga obtusa, in unguem distinctum attenuata, trinervia, calyce sub- triplo longiora; stamina petalis subasquilonga ; ovarium pro maxima parte liberum; styli elongati, graciles, haud divaricati. Caules floriferi 10-20 cent. ; folia média (longiora) 10-12 mill. long-a, 2-3 mill. lata; sepala 2-3 mill.; petala 3-7 mill. Yun-nan, in fissuris rupium calcarearum ad cacumina montis Hee-chan-men, ait. 3200 m.; fl. 11 sept. 1885 (Delavay, n. 1952). La végétation du 6". oreophila est tout à fait celle du S.filicaulis Wall., et les deux plantes se ressemblent beaucoup. Comme l'espèce de Wallich, le 6". oreophila est dépourvu de feuilles et présente seule- ment des bulbilles à l'aisselle de courtes écailles dans la moitié infé- rieure de la tige, et les rameaux sont presque tous unilatéraux, mais les feuilles sont sensiblement plus larges, très aiguës, terminées par une petite arête persistante et bordées de cils raides ; dans le 5. fili- caulis, les feuilles (sauf celles des gemmules) sont obtuses et mutiques, linéaires, bordées de fines glandes, les pétales sont obovales et toute la plante beaucoup moins glauque. {A suivre.) Le Gérant ; Louis Morot. Paris.— J.Mersch,imp.,4<"»> Av.de Chàlillon. ioe ANNÉE. N" 16. 16 AOUT 1896. JOURNAL DE BOTANIQUE SAXIFRAGACEiE, CRASSULACEiE et COMBRETACE.E NOViE E FLORA SINEXSI {S ni le.) Par M. A. FRANCHET. Saxifraga phaenophylla, sp. nov. (Trachyphyllum). Caespitosa; gemma? saepius plures ad basin caulium imbri- catac, latérales, rufae, obconicas e foliis squarrosis ; caules floriferi erecti, rigidi, glabri, lucidi, ad apicem usque conferte foliosi ; folia gemmarumlinearia, albo-marginata, ciliato-scabra, caulina (basin versus sensim minora) omnia basi rotundata, amplec- tantia, lanceolata, acutissima, pilis rigidis eglandulosis ciliata, multinervia, utraque facie quasi vernieosa, subtus albescentia; inflorescentia breviter dichotomo-corymbosa, multiflora (flo- ribus 4-10), bracteosa, tota nigro-glandulosa ; receptaculum demum obconicum, sepala ovato-lanceolata,acuta ; petala lutea, ovato-oblonga, obtusa, calyce vix duplo longiora; stamina petalis paulo breviora; ovarium ovatum; capsula ovato-pyra- midata, apice attenuata; styli brèves, vix divergentes. Caules floriferi 10-20 cent. ; folia caulina (média) 10-15 m'H- longa, 3 mill. supra basin lata; sepala 4-5 mill.longa; petala 5-7 mill. Yun-nan, in collibus calcareis supra Fang-yang-tchang, ait. 3000 m. ; fl. 5 sept. 1887 (Delavay), Port du S.fimbriata Wall. ; le S. pluvnophylla s'en distingue net- tement par l'absence de bourgeons à l'aisselle des feuilles, par ses fleurs assez nombreuses disposées en corymbe court. S. hypericoides, sp. nov. (Trachyphyllum). Caespitosa, caespite crasso; gemmae latérales obconicae e foliis imbricatis ; caules plurifiori, erecti, rigidi, inferne lanugi- nosi, superne scabrido-glandulosi, ad apicem usque conferte foliati; folia gemmarum pallide rufa, longe ciliata, caulina viri- f---: 262 JOURNAL DE BOTANIQUE dia, opaca, breviter lineari-lanceolata, distincte petiolulata, utraque facie scabrida, infra valide uninervata; inflorescentia corymbosa 3-8 flora; pedunculi brèves, inferne pilis rufis vestiti, superne glandulosi, receptaculum obconicum; sepala oblonga, obtusa, scabra, sub anthesi reflexa ; corolla aurea, petalis oblongis, obtusis, calyce triplo longioribus; stamina petalis paulo breviora; ovarium ovatum, loculis paulo supra médium connatis; styli elongati parum divergentes; capsula ovata, py- ramidata, stylis duplo longior. Caules floriferi 12-25 cent.; folia 8-10 mill. longa, 2-3 mill. lata, superioribus vix brevioribus sed duplo angustioribus; flores diam. fere 1 cent. Yun-nan, in rupibus calcareis prope Fang-yang-tchang, ait. 3000 m. ; in pratis regionis altissimae montis Koua-la-po, 26 aug. 1884 (Delavay) ; ad collum Yen-tze-hay, ait. 3000 m. ; fl. i8sept. 1883. La souche produit de nombreuses tiges florifères, raides, scabres, glanduleuses dans leur partie supérieure; elles sont accompagnées, chacune à la base, d'un ou deux bourgeons roussâtres, obconiques, qui ne s'allongent que l'année suivante et donnent naissance aux nou- velles tiges qui porteront les fleurs. Le S. hypericoides a le port et la végétation du 6". brachypoda et du 5\ phcenophylla^ avec des feuilles d'une forme très différente. S. gemmipara, sp. nov. {Boraphila). Rhizoma elongatum fibris obsessum, pluricaule ; caules erecti, ramosi, ramis e perulis ortis, inferne pilosi, ex axilla gemmiferi ; folia lanceolata, longe mucronata, integerrima, subtus pallida, lucida, lineolata, utraque facie et ad marginem pilis albidis strigosa; rami superne nudi, dense glandulosi; inflorescentia paniculato-corymbosa, pedunculis basi bracteo- latis flore longioribus ; receptaculum fere planum ; sepala lan- ceolata, glabra vel glandulosa, demum vix vel non patentia; petala lutea, calyce duplo longiora, oblonga, obtusa, inunguem elongatum abrupte attenuata; staminum filamenta subulata; ovarium oblongum, stylis erectis gracilibus, demum divaricatis, aequilongum. Caules floriferi 10-12 cent. ; folia média circiter 2 cent. ; pe- tala 5 mill., vix 2 mill. lata. A. Feanchet. — Saxifragaceas, Crassulaceas et Combretacese novse. 263 Yun-nan, in pascuis regionis altissimae montis Hee-chan- men, supra Lankong; fl. 3 sept. 1884 (Delavay, n. 62). Le vS. gemmifera a beaucoup d'analogie avec le S. strigosa; il s'en distingue nettement par ses feuilles entières, par son inflorescence en corymbe et par la présence, à la base des tiges florifères, de bourgeons qui font défaut dans le S. strigosa, chez lequel on en voit pourtant, mais sous une forme un peu différente, dans la partie supérieure de la tige, au voisinage de l'inflorescence; dans le S. gemmipara tous les rameaux naissent de ces bourgeons dont les écailles persistent à leur base. S. micrantha Edgew., Transact. Linn. Soc. XX, p. 50; C. B. Clarke, in Hook. fil, FI., of Briï. Ind. II, p. 394; Engl., Mon. Saxffr. p. 141. Var. yunnanensis . — Speciminibus himalaicis et thibeticis robustior; caulis floriferus parce pilosus praeter ad ramos inflo- rescentiae aphyllus; folia pilis raris conspersa, marginibus ciliata, illa rosularum et caulina infima longe petiolata, limbo crenato-dentato, nunc ovato basi truncato, nunc oblongo vel lanceolato basi attenuato; folia ramos inflorescentiaî stipantia subsessilia, obovata vel oblonga, acute dentata, folio inferiore haud raro fere orbiculato vel triangulari basi late cordata cau- lem amplectante ; rami floriferi et pedicelli pilis lanuginosis et glandulis conspersi ; receptaculum concavum glabrescens; se- pala triangularia, mox reflexa; petala alba, orbiculata abrupte et breviter unguiculata calyce parum longiora ; staminum fila- menta alba, spatulata, antheris atroviolaceis ; ovarium semi- inferum, loculis apice parum divaricatis; styli brèves; capsula e medio libéra, obovata, loculis alte connatis, demum divaricatis. Caules 10-25 cent- 5 foliorum infimorum limbus y6 cent, longus, 10-25 mill. latus ; corolla diam. 8 mi 11. ; capsula 8 mill. longa. Yun-nan in rupibus montis Tsang-chan supra Tali, prope cacumina; fl. fr. 4 aug. (Delavay, n. 68). Tous les spécimens du Yun-nan diffèrent très sensiblement de ceux de l'Himalaya et du Thibet par leurs proportions plus robustes, les rameaux de l'inflorescence velus et glanduleux, les pétales orbiculaires. S. melanocentra, sp. nov. {Boraphz'la). Humilis; caules floriferi, praeter bracteas 1-2 minimas, 264 JOURNAL DE BOTANIQUE aphylli, inferne glabri, superne tenuissirae glandulosi ; folia ro- sularutn glabra, ovata, apice obscure tridentata, in petiolum limbo aequilongum attenuata; flores pauci (2-3), parvi, pedicel- lati; receptaculum conico-concavum; sepala purpurascentia, deltoidea, reflexa ; petala orbicularia, in unguem tenuem bre- vem contracta, alba cum macula basilari lutescente, calyce du- plo longiora; discus late expansus, atropurpureus, obscure lobatus; stamina epigyna, filamentis subulatis, antheris nigris; ovarium ex toto immersum, stylis tantum intra discum emergen- tibus, nigris, arcuato-divaricatis ; capsula obovata ad maturita- tem semi libéra, loculis alte connatis. Gaules floriferi 7-8 cent. ; folia, incluso petiolo, 10-15 mill. ; sepala vix ultra 1 mill. ; petala 2-3 mill. ; discus 3 mill. latus. Yun-nan, Likiang in rupibus humidis ad nives perpétuas; il. 8 juil. 1884 (Delavay cum S. mïcrantha mixtam legit). Très voisin du 5. melaleuca Fisch., de la Dahurie, dont il a tout à fait l'aspect; il s'en distingue par ses proportions moindres, par la forme arrondie des pétales qui sont dépourvus de macule jaune à la base dans le 6". melaleuca. Dans les deux espèces le disque est très développé, d'un pourpre noirâtre, et les étamines sont véritablement épigynes. S. rupicola, sp. nov. (Ivaùsc/i/'a). Dense cœspitosa, caudiculis abbreviatis ; caules brèves, uni- flori, ad apicem usque foliati ; folia arcte imbricata, glabra, e basi latiuscula breviter spatulata, apice incrassato crustaceo 5-7poris foveolato ; bracteae oblongae, pilis longis glanduliferis ciliatae, sensim in sepala abeuntes ; flores subsessiles ; recepta- culum concavo-obconicum ; sepala erecta oblonga, obtusa, longe ciliata, squarrosa, apice poro unico foveolata ; petala ex viridi-lutea, sepalis haud dissimilia, parum angustiora, apice etiam uniporosa; stamina petalis subaequilonga; ovarium ad tertiam partem immersum; capsula transverse ovata, depressa, vix semilibera, loculis divaricatis, stigmatibussessilibus. Yun-nan, in rupibus montis Tsang-chang supra Tali ; 4 jun. 1883 (Delavay). La plante, en touffes très denses, est d'un vert grisâtre avec le som- met des feuilles recouvert d'une croûte blanche; les feuilles sont très A. Franchet. — Saxifragaceœ, Crassîilaceœ et Combretacec-e nova?. 265 rapprochées sur la tige et les rejets, comme dans le S. imbricata Royle ; mais elles sont plus larges que dans cette espèce et d'une forme qui se rapproche davantage de celle du S. média, ainsi du reste que les feuilles des deux espèces suivantes. Les pétales sont d'une consistance coriace et tellement semblables aux sépales, sous tous les rapports, qu'on ne peut les en distinguer que par leur position respective; c'est, je crois, la seule Saxifrage dont les pétales offrent un pore au sommet. Les tiges courtes et uniflores, les fleurs sessiles permettent de distinguer facilement le S. rupicola du 6". chionophila. S. chionophila, sp. nov. (Kabschia). Csespitosa, viridis ; caudiculi dense foliati ; caules floriferi erecti, inferne foliis confertis vestiti, e medio laxe foliati pilis- que albidis glanduliferis vestiti; folia caudiculorum et caulina inferiora glabra, e basi lata longeque attenuata spatulata, apice abrupte et breviter obtusa, crasse coriacea, linea cartilaginea marginata, parte superiore poris 7-9 foveolata; folia caulina média et superiora paulo angustiora, parce pilosa ciliataque; bracteae linearespilis glandulosis obsessae; flores 2-4 distincte pedunculati, bracteas vix superantes ; receptaculum concavum, obconicum; sepala erecta, ovato-oblonga, obtusa, glanduloso- ciliata, simul ac receptaculum pube albida villosa; petala se- palis paulo longiores, tenuiter squarrosa, e basi latiuscula oblonga, obtusa, ciliis raris obsita, lutescentia (in sicco rubes- centia) ; stamina lcviter episepala, petalis subaequilonga; ova- rium pro niaxima parte immersum, breviter bilobum, stylis sub- fiullis; capsula semi-immersa, loculis divaricatis; semina ovato-fusiformia, tuberculis cylindricis obsessa. Caules floriferi 3-8 cent. ; folia caudiculorum et caulina infima 6-8 mill. longa, caulina superiora 8-iomill.; sepala vix 2 mill. ; petala 3 mill. Yun-nan, Likiang in fissuris rupium calcarearum ad vicini- tatem nivium perpetuarum, ait. 4000 m.; fl. 14 aug. 1886 (De- lavay, n. 3729). Port du 5". luteo-viridis Schott., et surtout de sa forme corymbosa (S. corymbosa Boiss.); il s'en distingue nettement par ses pétales car- tilagineux, la brièveté des pédoncules et parles graines couvertes de tubercules cylindriques élevés et non rugueuses, comme celles de la plante européenne. 266 JOURNAL DE BOTANIQUE S. likiangensis, sp. nov. (Kabschid). Caespitosa, viridis; caucliculi plus minus dense foliati ; caules floriferi abbreviati, uniflori, foliis confertis praescrtim inferne obsessi; folia glabra, linea cartilaginea marginata, e basi lata parce vel non ciliata, patulata, apice rotundata,poris 5-7 foveo- lata; bracteae lingulatae ciliatae, apice uniporosae; flores inter braeteas subsessiles; receptaculum breviter concavum, coni- cum;sepala ovata, obtusa, glanduloso-ciliata, erecta; petala alba, tenera, e basi angustata late obovata, calyce plus duplo longiora; staraina saepius episepala, petalis duplo breviora; ova- rium basi immersum, loculis erectis attenuatis, stylo brevi ; capsula semi-immersa, ovato-pyramidalis. Yun-nan, Likiang in locis apertis ad vicinitatem nivium, ait. 4000; m. fl. 13 aug. 1886 (Delavay). Port et végétation du S. intricata Royle; feuilles moins serrées, surtout sur les rejets et semblables à celles du 5. média, mais un peu plus petites. L'épisépalie des étamines est déterminée dans cette espèce, comme dans le S. chionophila, par un entraînement évident du bord du disque sur le sépale. M. Engler a signalé un fait semblable chez le 5". nana Engl., du Kansu. Par suite de ce même fait d'entraînement, se produi- sant d'une façon un peu différente, il résulte parfois des modifications dans la position des étamines qui, au lieu d'être régulièrement oppo- siti-sépales ou oppositi-pétales, se trouvent notablement déplacées, deux étamines se trouvant rapprochées devant le sépale, pendant que le pétale n'a rien devant lui. M. Engler considère aussi le S. nana comme apétale ; le S. rupt- cola, avec ses pétales squarreux et porifc'res, offre un nouvel exemple des nombreuses modifications que peuvent offrir les fleurs des Saxi- fraga. Farnassia yunnanensis, sp. nov. {Saxifragastrum). Humilis, caespitosa, nunc, e collo pluricaulis ; folia basilaria conferta, longe petiolata, limbo crassiusculo, parvo, e basi cordata ovato, subtus glauco; caulis gracilis angulatus, supra médium vel prope florem unifolius, folio minimo semi-amplexi- cauli, ovato vel suborbiculato ; receptaculum concavo-hemi- sphericum; sepala ovato-oblonga, obtusa, petala albo virentia, oblonga, intégra vel parce et breviter fimbriata, obtusa, sepalis tantum paulo breviora ; squamulae e basi lata breviter spatu- A. Franchet. — Saxifragaceaa, Crassulacea? et Combretacese novae. 267 latse, integerrimae vel nunc obsolète trilobae, ad basin peta- lorum adnatae; stamina squamulis longiora, filamentis subu- latis ; antherae parvae suborbiculatae ; ovarium globosum stylo paulo longius; stigmata tria; capsula globoso-depressa, semi- immersa. Caulis 5-8 cent.; petiolo limbus 2-5-plo brevior, 4-7 mill. longus, 3-7 mill. latus ; petala 3-4 mill. Yun-nan in dumetis inter Rhododendra nciua ad cacumina montis Koua-la-po, supra Hokin ; fl. 26 aug. 1884 (Delavay, n. 710); in dumetis, solo calcareo, paulo infra collum Yen-tze- hay, ait. 3500 m.; fl. 10 jul. 1887 (Delavay). Port du P. pusilla; il s'en distingue par ses écailles nectarifères entières ou plus rarement obscurément trilobées au sommet comme celles du P. tenella Hook. et Thomps., par sa feuille caulinaire sou- vent très rapprochée de la fleur; les pétales sont tantôt entiers, tantôt brièvement fimbriés sur les bords; il est à remarquer qu'aux pétales entiers correspondent des squamules entières au sommet, tandis que les fleurs dont les pétales sont fimbriés ont presque toujours concurrem- ment des écailles obscurément trilobées. Le P. yunnanensis forme ainsi le passage entre la section Nectarotrilobos et celle des Saxifra- gastrum. XYPHOSANDRA (Pamassix sectio nova.) Antherarum connectivum ultra loculos longe productum, acutissimum, unde antherae pugionem simulantes. P. Delavayi. — P. Wightiana , var. microblephara Franch., Bull. Soc. bot. de Fr., XXXII, p. 8; Forbes et Hems- ley, Ind. fl. Sz'u., I, p. 272. Rhizoma crassum, fibris radicalibus obsessum, e basi pluricaule ; folia glauca, basilaria longe petiolata, orbiculata vel reniformia, profunde cordata, lobis rotundatis incum- bentibus ; caulis supra médium unifoliatus, folio suborbiculato profunde amplexicauli ; receptaculum late obeonicum ; sepala sensim inaequalia, ovata, apice rotundata ; petala alba sepalis triplo longiora, e basi longe attenuata oblonga, obtusa, inferne brevissime fimbriata; squamulae e basi lineari dilatato-flabel- latae, saepius ad médium usque trifidae, lobo intermedio paulo angustiore et breviore, lateralibus claviformibus, rarius qua- 268 JOURNAL DE BOTANIQUE drifîdac lobis insequalibus ; stamina squamulis plus duplo lon- giora, filamentis subulatis, antheris quadratis, connectivo subuliformi longe producto: stylus brevis, apice tristigmatosus; capsula calyce paulo brevior, depresso-globosa, tertia parte immersa; semina tenuissime striolata. Caulis 8-10 poil.; petiolus 7-12 cent, longus, limbo diam. 3-5 cent. ; sepala 8- 10 mill. longa, 4-5 mill. lata ; petala 2-3 cent, longa, 5-7 mill. sub apice lata; capsula ad maturitatem 12 mill. inferne lata, 10 mill. parte libéra longa. Yun-nan, in pratis regionis altissimae montis Hee-chan-men, ait. 2800 m., fl. fr. aug. 1883 (Delavay, n. 217); ad cacumina montis Koua-la-po (id., Parjiassm, n. 2); in faucibus Lan-ho, ad basin montis Yang-in-chan, prope Lankong; fl. 7 aug. 1883. Le P. Delavayi ressemble aux grandes formes du P. Wightiana, avec lesquelles on peut le confondre ; il s'en distingue nettement par ses pétales brièvement fimbriés et surtout par le prolongement du con- nectif. Itea yunnanensis, sp. nov. Frutex sempervirens; rami virgati, ramulis pendentibus, cortice luteo-viridi ; folia chartacea, glaucescentia, glaberrima, longiter petiolata; limbus e basi breviter attenuata ovatus, ob- tusus vel acutus, nunc breviter acuminatus, margine laxe den- tato-spinulosus vel haud raro subinteger; racemi axillares, graciles, folio longiores ; flores secus axin puberulum vel gla- bratum 2-4 fasciculati, breviter pedicellati, glabri; sepala etiam post anthesim erecta, lanceolato-deltoidea, acutissima, lanceo- lato-linearia, obtusa, calyce 2-3-plo longiora; stamina petalis aequilonga ; capsula cernua, receptaculo conico-cupulato, loculis pyramidatis, stylis parum divergentibus. Petiolus 1 cent.; limbus usque 9 cent, longus, 4 cent, latus; racemi 15 cent, longi, 8 mill. vixlati; pedicelli 2 mill.; flores (incluso receptaculo) 4 mill. longi. Yun-nan, in monte Hu-pon, supra Pien-kio ; fl. iomaj. 1883; in silvis ad Che-tong, prope Tapin-tze ; fl. 18 maj. 1885 (De- lavay). Espèce assez voisine de IV. japonica par ses caractères floraux ; elle en diffère surtout par ses feuilles coriaces, à dents écartées spinu- leuses, et non pas minces papyracées et finement dentées; par sa ner- E. Malinvaud. — Nouvelles florisiiques. 269 vation formée de nervures écartées, arquées-ascendantes et non droites- parallèles; par ses fleurs moitié plus petites. Elle se distingue de VI. chinensiSf dont elle a les feuilles, par son réceptable fructifère très concave et non presque plan, par ses étamines incluses et non ex- sertes. L'/. macropliy/la, dont VI. yunnanensis a les fruits, s'éloigne davantage par ses pétales et ses sépales réfléchis dès l'anthèse, par ses grappes plus courtes que les feuilles, par ses feuilles beaucoup plus grandes, bordées de dents aiguës très rapprochées, par ses nervures plus nombreuses. (A suivre.) 1 1 1 NOUVELLES FLORISTIQUES Par M. Ernest MALINVAUD. I. Seront principalement signalés sous cette rubrique des faits nouveaux, en phytographie et en géographie botanique, inté- ressant la flore française. Clypeola Jonthlaspi, Silène portensis, Echinops sphaerocephalus dans le département du Lot. Parmi diverses plantes communiquées par un zélé confrère, M. l'abbé Bach, de Gourdon, et provenant des environs de cette ville, le Clypeola Jonthlaspi 'et le Silène portensis méritent d'être mentionnés. Le Clypeola Jonthlaspi était déjà connu à Rocamadour (1); M. Bach l'a retrouvé sur les coteaux calcaires de Costeraste à 4 kilomètres sud-ouest de Gourdon. Le Silène portensis a été découvert au sud de la même ville, dans des sables, au lieu dit le Pech-Nègre. Ce Silène, commun 1. Une allusion que j'avais faite incidemment à cette plante au cours d'un débat relatif au Cistus hirsutus de Landerneau (voy. Bull. Soc. bol. Fr., t. XL, 381) m'a valu une verte remontrance des auteurs de la nouvelle Flore de France (t. II, 163, note). MM. Rouy et Foucaud font ressortir, avec une saisis- sante opportunité dans cet ouvrage, l'ignorance dont j'ai fait preuve, à leur avis, en considérant comme un fait remarquable de géographie botanique la présence du Clypeola Jonthlaspi dans le Lot, « puisque, font-ils observer, cette espèce croît dans le sud-ouest jusque dans la Dordogne ». Cependant les mêmes auteurs n'admettent pas l'indigénat du Cistus hirsutus en Bretagne. Ils réfor- meraient sans doute leur opinion, en vertu de l'argument topique ci-dessus, si l'on venait à découvrir ce Ciste sur un point plus méridional, par exemple dans la Charente-Inférieure. Ne devrait-on pas l'y regarder comme indigène, puisqu'il croît jusque dans le Finistère} Espérons que ledit Cistus n'aura pas la cruelle malice de se montrer ailleurs en France qu'à Landerneau. Ce serait même de sa part désobligeant d'apparaître à Pontivy. 270 JOURNAL DE BOTANIQUE dans les sables du littoral de l'Océan depuis Bayonne jusqu'à l'embouchure de la Loire, a été signalé depuis longtemps dans la Dordogne, et T. Puel (Catal.pl. Lot, p. ioo) le citait, il y a plus de quarante ans, parmi les plantes à rechercher dans le dé- partement ! \J EcJiinops sphœrocepJialus , dont Puel (Catal., p. 196) men- tionne trois localités, a été découvert par M. Guillon à Condat près de Fumel, sur la limite du Lot et du Lot-et-Garonne. On doit aussi restituer à cette espèce la station : « Rochers exposés au midi, Capdenac, canton de Figeac » attribuée par erreur dans le même Catalogue à V Echinops Rilro, qui doit être jusqu'à plus ample informé rayé de la flore du Lot. Cette dernière es- pèce, que j'ai vue naguère abondante entre Saint- Affrique et Roquefort (Aveyron), se retrouvera peut-être dans l'arrondis- sement de Figeac ou dans celui de Cahors. Plantes nouvelles pour le Puy-de-Dôme et le Cantal. YJHypericum HelodesL., contrairement à la plupart de ses congénères qu'on trouve sur les coteaux secs et stériles, habite les marais tourbeux et les prairies humides aux bords des étangs et des rivières dans les terrains siliceux. S'élevant peu dans les montagnes et depuis longtemps signalé dans le Cantal, on de- vait s'attendre à le rencontrer dans les marécages du Puy-de- Dôme, où il a été découvert par M. Montel sur les plateaux des cantons de Saint-Gervais d'Auvergne et de Pontaumur. Le même observateur a également enrichi la flore de son dé- partement des quatre espèces suivantes : Anthémis mixta L. — Champs de seigle du village de Tours, commune de Miramont. Cicendia filiformis Delarb. — Terrains argileux des com- munes de Villosanges, Landogne et Miramont. Scirpus ovatus. — Bords vaseux de l'étang de Chancelade, étano-s desséchés de Montel et de Galet. Alopecurus fulvus Smith. — Bords de l'étang de Chancelade. \J Anthémis mixta, plante austro-occidentale mentionnée dans l'Allier par M. Lamotte, est nouveau pour l'Auvergne, et les trois autres espèces n'y étaient connues que dans le Cantal, avec une localité unique pour chacune d'elles. De son côté, l'auteur de la Flore d'Auvergne, le Frère Hé- Géneau de Lamarlière. — Muscinées du Nord de la France. 271 ribaud, infatigable explorateur de son domaine floral, a récolté à Saint-Projet et à Vieillevie (Cantal) trois plantes nouvelles pour ce département : Rtita graveolens , Campanula Erinus (non encore signalé en Auvergne), Bromus maximus , ainsi qu'une nouveauté pour le Puy-de-Dôme, Vicia varia Host, entre Herbet et Montferrand. Enfin ce savant botaniste m'annonce qu'il a reçu de nombreux pieds vivants du magnifique Tulipa Celsiana, cueillis dans les prairies des environs de Saint-Urcize (Cantal) ; c'est une belle acquisition pour la flore d'Auvergne. (A suivre.) CATALOGUE DES CRYPTOGAMES VASCULAîRES ET DES MUSCINÉES DU NORD DE LA FRANCE {Suite.) Par M. L. GÉNEAU DE LAMARLIÈRE. Classe des HÉPATIQUES. Ordre des JUNGERMANNIOIDÉES. Famille des JUNGERMANNIACÉES. Tribu des GYMNOMITRIÉES. 69. Alicularia Corda (Aliculaire). 276. A. scalaris Corda (A. en échelons). — (Boulay., FI. cr.) — Jun- germannia scalaris Schmied. (Lestib., B. B., I, p. 255.) AC. — Dans les endroits siliceux. — Printemps. Environs de Lille (Lestib.) ; Saint-Amand, Raismes, Watten, Mont des Cats, Mont des Récollets. — Nielles-les-Bléquin, Desvres, Har- dinghen, Fiennes (Boulay) ; Helfaut (Fro Gasilien). — Bois de Bray, (Boucher in Lestib.). Tribu des JUNGERMANNIÈES. 70. Plagioehila N. et Mont. (Plagiochile). 277. P. asplenioides Nées (P. Doradille). — (Boulay, FI. cr.; Hus- not, H. exs.} n°3; Gonse, Cal., p. 59.) — Jungermannia asple- nioidesLestib., B. B., I, p. 254. C. — Sur la terre humide dans les bois, les haies, etc. 272 JOURNAL DE BOTANIQUE 71. Scapailia Lindb. (Scapanie). 278. S. compacta Lindb. (S. compacte). — (Boulay, FI. cr., p. 771.) RR. — Indiqué avec doute par M. Boulay à Nielles-les-Bléquin; Helfaut, bruyères de Saint-Omer (Fre Gasilien). 279. S. undulata Nées (S. ondulée). — (Boulay, FI. cr.; Husnot, H. e., n° 5 ; Gonse, Cal., p. 59.) — Jungermannia undulata L. (Lestib., B. B., I, p. 253.) RR. — Sur la terre argilo-siliceuse humide. — Printemps, été. Bois Marotin à Fescamp (Gonse). 280. S. irrigua Nées (S. arrosée). — (Boulay, FI. cr.) RR. — Helfaut (Fro Gasilien). 2S1. S. nemorosa Nées (S. des bois). — (Boulay, FI. cr.; Husnot,' H. e., nos 6 et 27 ; Gonse, Cal , p. 59.) — Jungermannia nemorosa L. (Lestib., B. B., I, p. 253.) RR. — Sur la terre, au bord des chemins et des fossés dans les bois humides. — Printemps, été. Forêt de Raismes, Phalempin (Boulay). — Forêt de Desvres (de L.). — Cambron (Tillette); Bois de Sainte-Segrée près Poix (Gonse). — Bois de Beaumont (Boulanger) ; Eu (Bourgeois). 282. S. curta Nées [S. courte). — (Boulay, FI. cr., p. 776.) RR. — Phalempin (Boulay). — Nielles-les-Bléquin, Aix-e;i- Gohelle (Boulay). Trouvé également par M. Boulay sur nos limites à Anor. 72. Jungermannia L. (Jungermanne). 283. J. albicans L. (J. blanchâtre). — (Boulay, FI. cr.; Lestibou- dois, B. B., I, p. 254; Husnot, //. P. 253)- Tribu des PLATYPHYLLÉES. 78. Radula Dura. (Radule). 302. R. complanata Dum. (R. aplanie). — (Boulay, FI. cr. ; Husnot, 276 JOURNAL DE BOTANIQUE H. e., n° 15 ; Gonse, Cat., p. 63.) — Jungermannia complanala L. (Lestib., B. B., I, p. 253.) C. — Sur les troncs d'arbres et quelquefois sur les pierres. — Printemps. 79. Madotheca Dum. (Madothèque). 303. M. platyphylla Dum. (M. à larges feuilles). — (Boulay, FI. cr., Husnot, H. e., n° 17; Gonse, Cal., p. 63.) — Jungermannia pla- typhylla L. (Lestib., B. B., I, p. 253.) C. — Sur les pierres et les troncs d'arbres. — Printemps. Tribu des JUBULÉES. Le Lejeunia serpyllifolia Lib. est indiqué sur nos limites au bois d'Angres (Boulay). 80. Frullania Raddi. (Frullanie). 304. F. dilatata Nées (F. dilatée). — (Boulay, FI. cr., Husnot, H. e., n° 18; Gonse, Cat., p. 63.) — Jungermannia dilatata L. (Lestib., B. B., p. 254.) Ç. — Sur les troncs d'arbres, rarement sur les pierres. — Prin- temps. 305. F. Tamarisci Dum. (F. Tamarix). — (Boulay, FI. cr. ; Husnot, H. S. P. epiphylla Corda (P. cpiphylle). — (Boulay, FI. cr.; Hus- not, //. e.. p. 21; Gonse, Cat.} p. 64.) — Jungermannia epi- phyllal.. (1 b., fi. /y., I, p. 251.) AC. — Sur la terre humide au bord des fossés, des sources, surtout sur le silice. Var. undulata. Forêt de Lucheux (Gonse); Baincthun (de L.). 309. P. calycina Xees [P. à calice). — (Boulay, FI. cr.; Husnot, H. e.) RR. — Marécages et lieux humides. — Printemps. Entre Wimereux et Anibleteuse (Boulay). 83. Blasia Nées (Blasie). 310. B. pusilla Nees(Z?. naine). - - (Boulay, F!, cr.; Husnot, H. e.) — Jungermannia Blasia DC. (Lestib., B. /?., I, p. 252.) RR. — Lieux frais, Lord des ruisseaux. — Printemps. Busigny (Boulay). — Samt-Omer (Du Petit-Thouars in Lcs'.ib.); de Givenchy à Vimy (Boulay). 2jS JOURNAL DE BOTANIQUE Tribu des AN EU RÉ ES. 84. Aneura Dura. (Aneure). 311. A. pinguisDum. [A. grasse). — (Boulay, FI. cr. /Husnot, H. e., n08 89 et 119; Gonse, Cal., p. 64.) — Jimgermannia pi?iguis L. (Lestib., B. B., I, p. 251.) R. — Sur la terre humide et au bord des fossés dans les prairies. — Printemps. Citadelle de Lille (Lestib.); Lilleet Phalempin (Boulay). — Bainc- thun (de L.); Forêt d'Hardelot (Giard). — Drucat, Monts Câubert près Abbeville (de Vicq) ; Rubempré (Caron) ; Bussus (Lesaché) ; Renancourt, Rollot, Sailly-Bray (Gonse). 312. A. multifidaDum. [A. multifide). — (Boulay, FI. cr., Husnot, H. e., n° 90. [A. pinnatifdaDum.) — Gonse, Cat., p. 64.) — Jim- germannia multifida L. (Lestib., B. B., I, p. 251.) RR. — Sur la terre, au bord des fossés, dans les prés, les marais. — Printemps. Phalempin (Boulay). — Desvres (Boulay) ; Lottinghen, falaise du Cap Gris -Nez (deL.). — Bois de Caubert, près Abbeville (Boucher in Lestib.); Bussus (Lesaché) ; Rollot, Renancourt (Gonse). Tribu des METZGÊRIÉES. 85. Metzgeria Raddi (Metzgérie). 313. M. furcata Dum. [M. fourchue). — (Boulay, FI. cr.; Husnot, H. e., n° 92; Gonse, Cat., p. 65.) — Jungermannia furcata L. (Lestib. ,B. B., I, p. 251.) • AC. — Sur les troncs d'arbres et les souches. — Printemps. Ordre des MARC HANTIO IDÉES. Famille des MARCHANTIACÉES. Tribu des LUNULARIÉES. 86.Limularia Mich. (Lunule). 314. L. vulgaris Mich. {L. vulgaire). — (Boulay, FI. cr.; Husnot, H. e., n° 120; Gonse, Cal., p. 65.) — Marchant 'ia cruciata L. (Lestib., B. B., I, p. 250.) R. — Sur la terre humide, au bord des chemins, danslesallées des jardins. Fortifications de Lille (Lestiboudois). Excessivement commune dans les allées des jardins à Valenciennes, à Lille, à Douai, etc. Géneau de Lamarlière. — Mus ciné es du Nord de la France. 279 (Giard). — Baincthun (de L.). — Bussus (Lesaché) ; Rubempré (E. Caron); Petit Saint-Jean, Amiens (Gonse). Tribu des JÉCORARIÉES. 87. Marchanda L. (Marchande). 315. M. polymorpha L. (M. polymorphe). — (Lestib., B. B., I, p. 249; Boulay, FI. cr.; Husnot, H. e., n°48; Gonse, Cal., p. 65.) C. — Dans les lieux humides, sur la terre, les pierres, au pied des murs, au bord des ruisseaux, etc. — Printemps, été. 88. Fegatella Raddi. (Fega telle). 316. F. conica Corda (F. conique). — (Boulay, FI. cr.; Husnot., H. e., n° 24; Gonse, Cal., p. 66.) — Marchantia conica L. (Les- tib., B. B., I, p. 250.) R. — Dans les lieux frais et ombragés, sur la terre et les pierres, au bord des ruisseaux. Paraît commun dans le Bas-Boulonnais : Hydrequent, Vallée-Heu- reuse (Boulay) ; Tardinghen, Baincthun, forêt de Boulogne (de L.) : Bords du Denacre (Giard). — Bords d'une source dans la forêt de Lucheux (Gonse). 89. Ilebonlia Raddi. (Reboulie). 317. R. hemisphaerica Raddi. (R. hémisphérique). — (Boulay, FI. cr.) — Marchantia hemisphserica L. (Lestib. B. B., I, p. 250.) RR. — Sur les rochers ombragés et dans les chemins frais. Vallée-Heureuse à Hydrequent (Boulay). — Forêt d'Eu (Bour- geois). Le Targionia hypophylla L. est indiqué par Lestiboudois sans localités {B. B., I, p. 248). Famille des ANTHOCÉROTACÉES. 1)0. Anthoceros Mich. (Anthocère). 318. A. lsevis L. [A. lissé). — (Boulay, FI. cr.; Husnot, H. gai/., n°5o; Gonse, Cal., p. 66; Lestib., B. B., I, p. 249.) RR. — Sur la terre argileuse humide dans les champs après la ré- colte. — Automne. Un Anthoceros est indiqué à la forêt de Raismes par M. Boulay, mais il n'est pas déterminé spécifiquement. — Mareuil et Franleu près Abbeville (Boucher in Lestib.) ; Caubert près Abbeville (Picard) ; les Alleux près Béhen, Lucheux, Huchenneville (de Vicq); Bussus (Le- saché) ; Rubempré (Caron). 23n JOURNAL DR BOTANIQUE 310. A. punctatus L. (A. pondus). -- (Lestib., B. B., I, p. 248; Bou- lay, FI. cr.; Husnot, H. e., n" 147; Gonse, Ca/., p. 66.) RR. — Endroits frais deschamps siliceux. — Eté, automne. Lambersart (Lestib.) — Gouy et Frauléu près Abbeville (Boucher in Lestib.); Saint-Riquier (Boucher, Herb.)\ Rubempré (E. Caron). Famille des RICCIACÉES. Tribu des RICCIÉES. 91. Sphan'ocarpus Mich. (Sphérocarpe). 320. S. t3rrestrisSm.(S\ terrestre). — (Boulay, FI. cr.) — S. Michelii Bell. (Lestib. B. B., I, p. 248.) RR. — Champs et bruyères humides. — Hiver, printemps. Cambron (Boucher in Lestiboudois). 92. lUccia Mich. (Riccie). 321. R. natans L. (R. nageante). — (Lestib., B. B., I, p. 247; Hus- not, H. e., n° 97 ; Boulay, FI. cr.\ Gonse, Cat., p. 67.) R. — Flottant dans les eaux stagnantes. Lambersart, Esquermes (Lestib.); Lille, Saint-Amand (Boulay); Roost-Warendin près Douai; fortifications de Douai et de Aralen- ciennes ; ces deux dernières localités ont peut-être été détruites par le démantèlement de ces deux villes (Giard). — Montières, Glisy, Long- pré-les-Amiens (Gonse); faubourg de Ham à Amiens (Dr Richer). — Marais Malicorne a Abbeville, Mareuil (de Vicq) ; Gouy (Tillette). 322. R. glauca L. (R. glauque). — (Lestib., B. B., Lp.247; Boulay, FI. cr.; Husnot, H. e., n" 149; Gonse, Cat., p. 66.) AC. — Sur la terre argileuse dans les champs après la récolte. — Automne. Lambersart (Lestib.); Verlinghem, Saint-Amand, Cambrai (Bou- la v). — Saint-Pol (Boulay); Nielles-les-Ardres, Beaumerie, Bainc- thun (de L.). — Caubert près Abbeville (Picard); les Alleux près Béhen, Limeux, Iluehenneville (fie Vicq); Bussus (Lesaché) ; Dury (Gonse). 323. R. crystallina L. (R. cristalline). — (Boulay, FI. cr., Hus- not, II. e., n° 98; Gonse, Cat., p. 67.) — R. cavernosa Iloffra. (Les- tib. />'. A\l, p. 247.) RR. — Sur la terre humide et au bord des fossés. — Automne. Lambersart (L< stib >udois); citadelle de Lille (Boulay). — Mares desséchées dans les dîmes de la pointe aux Oies a Wimereux (Giard). — Marais des dunes de Saint-Quentin-en-Tourmont (de Vicq). Gèneau de Lamarlièke. — Muscinées du Nord de la France. 281 324. R. fluitans L. (R. flottante). — (Boulay, Fl.cr; Husnot, H. e., n° 100; Lestib., B. B., I, p. 247; Gonse, Cat , p. 67.) AR. — Flottant sur les eaux stagnantes, Fives (Lestiboudois) ; Mont des Cats, Lille (Boulay); Valenciennes, Lille, Douai (Giard). — Rivery, Renancourt, Pont-les-Brie (Gonse); faubourg de Ham (Dr Richer) ; faubourg Saint -Pierre à Amiens (Lefebvre) ; marais Malicorne et la Bouvaqueà Abbeville, Canteraine près Rue (de Vicq); Gouy, marais de Mautort près Abbeville (Tillette) ; Eu (Bourgeois). La Var. canaliculata à Anor sur nos limites (Boulay). Le R. nodosa de Boucher n'a jamais été retrouvé depuis cet au- teur. M. F. Camus pense que ce ne serait que la variété canaliculata du R. fluitans (Revue bryol., 1892, n°4). 325. R. bifurca Ilofm. (R. bifurquée). — (Boulay, FI. cr.,p. 858.) RR. — Sur la terre humide des fossés, des mares et des étangs. — Printemps, automne. Champs humides vers la Croisette au bois de Raismes (Giard). (A s/iivre.) SAXIFRAGACEiE (i), CRASSULACE/E et COMBRETACEiE NOVyE E FLORA SINEXSI . {Fin.) Par M. A. FRANCHET. Deutzia Farg-esii, sp. nov. Suffrutex gracilis, humilis, epidermide rubescente detersili; perulae acuminatae ad basin ramulorum 34, pilis stellatis vestitae ; ramuli florigeri elongati, foliati, glabrescentes, superne tantum pilis stellatis raris conspersi; folia breviter petiolata, 6-7 cent, longa, e basi obtusa vel rotundata lanceolata, longe acuminata, glauca, crassiuscula, haud dense denticulata, utraque facie gla- bra; inflorescentia corymbiformis, latiorquam longa, 3-4 ter di- 1. Specics omissa, ante P. Delavayi (p. 267) ponenda. Parnassia Noemiae. {Fimbripetalum Hook.). — Gracilis, erecta, pallide viridis vel glaucescens; folia basilaria graciliter petiolata, limbo reniformi quam petiolus brevior; folia raulina stricte sessilia basi cordata amplexicaulia, reniformia, 2 vel 3 œqualiter distantia et requimagna; tepala inaequimagna, oblonga, obtusa, petalis duplo breviora ; petala nivea e basi lineari oblonga, nisi inferne longe fimbriata, 282 JOURNAL DE BOTANIQUE visa, pedunculis et pedicellis gracilibus pilis stellatis vestitis ; ca- lyx pube brevissima stellata, homomorpha, dense vestitus, lobis brevibus, late deltoideis, acutis; petala5 mm. longa, nivea cras- siuscula, oblonga, obtusa, extus puberula ; stamina petalis du- plo breviora, filamentis latis, apice bilobis, lobis oblongis nunc bilobulis, antheram superantibus. Set-chuen orient., ad Ky-min-se, prope Tchen-kéou (R. P. Farges, n. 1043). Très élégante espèce à feuilles un peu épaisses, d'un vert pâle, longuement acuminées et glabres sur les deux faces, avec des dents un peu écartées, calleuses et rougeâtres ; les fleurs sont petites, mais assez nombreuses, et d'un blanc de lait. Le D. Fargesii est une plante évidemment voisine du D. stami?iea, mais qui s'en distingue bien nettement par ses feuilles glabres, son inflorescence qui forme un corymbe court et large, dont les rameaux et les pédicellès sont étalés ; la tonne des lobes du calice est aussi très différente. D. setchuenensis, sp. nov. Suffrutex, ramis divaricatis, cortice cinereo epidermide de- tersili ; ramuli floriferi gracillimi, pube stellata vestiti; folia bre- vissime petiolata, parva, 3 cent, longa, e basi rotundata lanceo- lata, acuminata, membranacea, supra intense viridia, punctis elevatis pubeque stellata sparsa asperulata, subtus glaucescen- tia pube duplici vestita, pilis alteris brevissimis adpressis, alte- ris stellatis ; inflorescentia pauciflora ; calyx pilis homomorphis densis, stellatis vestitus, tubo late obovato, segmentis brevis- simis, late triangularibus ; petala nivea, ovato-oblonga, subacuta, intus impresso-punctata, extus pilis stellatis centro fuscis ves- tita, 6-7 mm. longa; stamina petalis duplo breviora, filamentis latis bilobis. Set-chuen orientalis, prope Tchen-kéou. C'est encore une espèce du groupe du D. staminea, mais sensible- fimbriis diametro superiori petali aequilongis, capitatis, haud rarobifidis; stamina petalis breviora, polline miniato; staminodia plus minus alte triloba, virescentia ; ovarium ovato-pyramidatum, stylo brevi, integro. Set-chuen orientalis, in turfosis circa Tchen-kéou-tin (R. P. Farges). Très délicate espèce exactement intermédiaire entre le P. foliosa Hook. et le P. Davidi Kranch. Elle se distingue du premier par ses feuilles caulinaires qui ne sont point décroissantes vers le haut ; elle diffère du P. Davidi par ses feuilles caulinaires toujours au nombre de deux ou trois, et non solitaires; enfin la forme étroite de ses pétales longuement stipités ne permet de la confondre avec aucune des deux. A. Franchet. — Saxifragacea", Crassulaceœ et Combretacea? novae. 283 ment différente par son inflorescence brièvement corymbiforme, pauci- flore, son calice à dents peu apparentes, largement triangulaires, ses rameaux étalés à angle droit; dans le D. staminea l'inflorescence est plus florifère, dense, portée par des rameaux ordinairement très courts et souvent sans feuilles, disposés le long de rameaux grêles et allongés. Dans tous les spécimens de l'herbier du Muséum, qui sont assez nom- breux, les lobes du calice du D. stami?iea sont étroitement lancéolés, aigus. CONSPECTUS GENERIS DEUTZIA (Species chinenses.) A. Prsefloratio quincuncialis . Petala late obovata vel suborbiculata = D. parviflora Bunge. Variât : 1. Flores albi ; petala extus puberula. Folia subtus glaberrima = * Binigei (Chine boréale). Folia subtus ad nervum barbati = £> mongolica (Mongolie). 2. Flores albi ; petala glabra. Folia subtus glabrata = y corymbosa (Chine occ; Himalaya). 3. Flores rosei. Pedicelli et ramulielevato-scabri = o^>?/r^»//;'^5,^//j,(Yunnan). B. Prsefloratio induplicato-valvata. j Calycis tubi pubes heteromorpha, e pilis simplicibus patentibus et e pilis stellatis adpressissimis. Flores albi ; inflorescentia ramulos elongatos terminans; calycis lobi tubum subaequantes = D. glomeruliflora Franch. (Mou pin). Flores rosei ; inflorescentiae brèves secus ramulos virgatos racemosae; calycis lobi tubo longiores = D. longiflora Franch. (Moupin ; Yun-nan). j-j Calycis tubi pubes homomorpha e pilis stellatis adpressissimis. a. Calycis lobi tubo breviores vel illum vix aequantes. Folia utraque facie glaberrima = D. Fargesii Franch. (Set-chuen). Folia utraque facie stellatis pilis vestita. Inflorescentia breviter corymbosa = D. sctchueiiensis Franch. (Set-chuen). Inflorescentia pyramidalis = D. scabra Thunb. (Chine centr. ; Japon). 284 JOURNAL DE BOTANIQUE b. Calycis lobi tubo longiores. Inflorescentia depaupcrata. Flores solitarii vel rarius 2 vel 3, saepius 2 cent. diam. = D. graiidijlora Bung. (Chine sept.) Inflorescentia multiflora. Flores albi = D. «^c/crHemsley, forma typica (Chine orient.). Flores rosei vel violacei = D. discolor, var. purpurascens (Yunnan). Cmssula yunnanensis, sp. nov. Planta in omnibus partibus breviter pubescens; raclix gra- cilis unicaulis; caulis saepius adscendens, (in sicco) acute angu- latus; folia rosulata spatulata, obtusa, in mucronem desinentia; folia caulina saepius conferta, alterna, oblongo-lanceolata, acu- tissima, longe mucronulata, pilis brevissimis patentibus pube- rula, subcinerea; cymae laxe paniculatae ; pedicelli flore lon- giores, bracteis linearibus stipati; sepala lineari-lanceolata, acuta, fuscescentia; petala viridi-lutescentia, acuminata, calyce vix vel subduplo longàora ; stamina 5 petalis aequilonga, an- theris miniatis ; carpella 5; semina striata. Yun-nan, in fissuris rupium ad Koui-toui, supra Mo-so-yn; fl. 21 oct. 1887 (Uelavay, n. 2929); in fissuris rupium ad raon- tem Pé-ngay-tzé, supra Tapin-tzé; fl. 4 sept. 1882 (id., n. 461 bis). Port et dimensions du C. indica, dont le C. yunnanensis se dis- tingue bien par ses feuilles toutes termiijées par un long mucron blan- châtre et par la villosité courte qui recouvre tontes les parties de la plante et se retrouve même sur la face externe des pétales. Les fleurs ressemblent tout à fait à celles du C. indica. Sedum scabridum, sp. nov. {Rhodiolà). Totum pilis brcvibus puberulo-scabridum ; humile; radix perpendicularis, elongata, pluriceps; caulis crassus, ramulis vetustis aphyllîs tenuibus erectis obsitus, in parte superiore ramulos floriferos fasciculatos edens; folia minuta, brevia, semi- teretia (?), linearia, acuminata longeque mucronata, subconferta, sparsa, plus minus patentia; flores pentameri, solitarii, subses- siles, parvi; sepala virescentes, lanceolata, acuminata; petala rubentia, lanceolata, acuta, sepalis paulo longiora; squamulae A. Fraschet. — Sixifragacea', Crassufaccv et Combreiaccse nova?. 285 hypogynae transversim quaclratae; carpella 5, diutius erecta, demum apice extus arcuata, breviter acuta. Caules vix bipollicares; ramuli floriferi 2-3 cent, longi ; folia 3-4 mill. longa, vix ultra 1 mill. lata; petala 3 mill. longa; carpella demum 4 mill. Yun-nan, in collibus lapidosis montis Maeul-chan, ait. 3500 m. La plante ressemble beaucoup aux formes naines du S. quadrifi- dum Pall. et surtout de sa variété coccineum. dont les fleurs sont égfa- lement rouges et les feuilles souvent papilleuses, qu iqu'à un degré moindre; elle s'en distingue par ses feuilles acuminéeset assez longue- ment mueront es, ainsi que par ses fleurs subsessiles et toujours soli- taires ; elles semblent être constamment hermaphrodites. S. nobile, sp. nov. (Rhodiola). Vegetatio Sedi qitadri/idi et affinium; caules succulenti, digiti crassitie; ramuli vetustipersistentes conferti, crassiusculi, vetustioribus patentibus, foliorum cicatricibus quasi nodulosi ; ramuli florigeri ad apicem caulis permulti, umbellato-fastigi.it i, erecti vel ascendentes, squamis fuscis membranaceis stipati, uniflori ; folia sparsa, subconferta, oblongo-linearia, breviter obtusa; flores inter folia superiora subsessilia ; sepala lanceo- lato-deltoidea ; petala rubescentia, lanceolata, sepaiis paulo longiora, squamulae ovatae, apice rot u relata? ; folliculi ad maturi- tatem petalis 3-plo longiores, apice in stylum subulatum atte- nuati. Caulis subpedalis (vel nunc probabiliter multo altior) ; ramuli florentes 5-6 cent, longi; folia 10 mill.; petala 6 mill. ; folliculi ad maturitatem usque 12 mill. longi. Yun-nan, inter rupes delabentes ad montem Tsangchan, ait. 4000 m.; fr. 19 aug. 1887 (Delavay, n. 3171). Très belle espèce, bien distincte de celles du même groupe par ses tiges épaisses dont les nombreux rameaux floraux, fastigiés et formant au sommet de la lige une sorte d'ombelle, sont constamment uniflorcs; les rameaux anciens persistants sont ascendants dans la portion supé- rieure de la tige, horizontaux dans la partie inféri mre, disposition qui ne se retrouve dans aucune autre espèce décrite jusqu'ici. S. discolor, sp. nov. (Rhodiola). Glabrum; rhizoma gracile, elongatum (repens?), pluricaule, 286 JOURNAL DR BOTANIQUE squamis fuscis membranaceis, ovato-lanceolatîs, acuminatis obsessum; caules erecti, rigidi, graciles, nisi ad imam basin sparse et subconferte foliosi; folia plana, eximie discoloria supra pallide virentia, subtus albida, oblongo-linearia, breviter acuta, apice paucidentata, basi in pedunculum brevissimum contracta, marginibus revolutis ; inflorescentia breviter cymoso- subumbellata, foliata, ramulis 4-6 basi midis; flores hermaphro- diti, parvi, breviter pedicellati, rubentes ; petala oblonga, obtusa, sepalis duplo longiora; stamina petalis aequilonga ; folliculi saepius 5 erecti, ventre arcte adpressi, stylo brevi, sub angulo fere recto demum patenti. Rhizoma pennae columbinae crassitie; caules 15-25 cent.; folia 10-20 cent, longa, 2-3 mill. sub apice lata ; petala 3 mill. ; folliculi vix 4 mill. Yun-nan,ad oras silvarummontisLao-long-tong, ait. 3500m.; fl. fr. 18 jul. 1889 (Delavay, n. 3771); in lapidosis supra collum Yen-tze-hay, ait. 3500 m. ; fl. 7 aug. 1888 (Delavay, n. 3691). Port de Y Euphorbia Esula; voisin par ses caractères du 5. hype- ricifoliuni Wall. ; il s'en distingue nettement par son rhizome grêle, l'absence de rameaux persistants, les feuilles presque blanches en dessous, les fleurs et les fruits deux fois plus petits. S. yunnanense, sp. nov. {Rhodwla). Dioicum ; glabrum, g4aucum; rhizoma crassum unicaule ; caulis albidus ima basi squamis membranaceis fuscis ovato- lanceolatis acuminatis cinctus ; folia opposita vel verticillato- ternata, sessilia, inaequaliter repando-crenata, inferiora sensim minora magis ovata, média late ovata vel suborbiculata, nunc e basi breviter attenuata ovatodanceolata vel lanceolata, obtusa vel acuta, nervo medio albido; inflorescentia nunc cymoso- thyrsoidea, nunc cymoso-corymbosa; flores parvi, lutei, qua- drimeri, vel rarius pentameri ; masculi : pcdicelli divaricati, tenuissimi, flore plus duplo longiores; petala lanceolata, sepalis duplo longiora, mox stricte reflexa ; stamina petalis vix paulo breviora; squamulae hypogynae duplo longiores quam latae; ovaria fere effeta; flores feminei : pedicelli quam in masculis breviores; petala erecta; stamina nulla; folliculi saepius 4, erecti, apice abrupte recurvi, stylo brevi, patente. Caulis 1-2 pedalis, pennae corvinae crassitie; folia (média) A. Franchet. — Saxif t'agace a?, Crassidacea? et Combretacea? nova?. 287 majora, 4-5 cent, longa, paulo supra basin 20-35 mill. lata; petalavix ultra 2 mill. longa. Yun-nan, in monte Tsang-chan supra Tali; fl. et fr. 4 jul. 1882 (Delavay, n. 252); ad oras silvarum ad collum montis Yen-tze-hay, ait. 3200 m. ; fl. fr. 19 jul. 1887 (Delavay, n. 3090). — Forma latifolia. Port du S1, viviparum Maxim., de la Mandchourie, dont les feuilles sont plus profondément dentées, l'inflorescence plus compacte, les pé- dicelles très courts, les fleurs hermaphrodites. M. Maximowicz, Mél. biol. de l'Acad. Saint-Petersb., vol. XI, p. 740, a décrit un S. suboppositum, du Kansu, avec lequel le S. yun- nanense parait avoir beaucoup d'analogie ; c'est également une espèce dioïque, à laquelle son auteur attribue des feuilles toujours largement ovales ou arrondies, assez petites, une tige grêle flexueuse, des pédi- celles courts, des fleurs atteignant 7 mill. de diam., caractères qui ne peuvent convenir à la plante du Yunnan. Le S. elongatum Ilook. e-t Thomps. s'éloigne davantage par son inflorescence à rameaux pubes- cents et ses fleurs d'un pourpre noir. S. primuloides, sp. nov. Rhizoma crassum, ramosum, ramis brevîbus fastigiato-con- gestis, vestigiis foliorum conferte vestitis; folia in rosulas ter- minales congesta, dense papillosa, asperata, plus minus lon- giter petiolata, limbo late spatulato, integerrimo, marginato, apice obtuso vel rotundato; pedunculi brèves, uniflori, pauci- bracteati, bracteis parvis, spatulatis, nonnullis sessilibus flori contiguis; sepala anguste lanceolata, acuta, ciliolata; petala alba sepalis duplo longiora, late ovata, basi breviter stipitata, margine e medio ad apicem dense ciliato-fimbriata ; stamina 10, scilicet 5 alte epipetala ; glandulae hypogynae in stipitem brevem contractae, quadratae, leviter emarginatae; folliculi 5 ovato-oblongi, apice longe attenuati in stylum subulatum tenuem, stigmate punctiformi. Rhizoma digiti minoris fere crassitie, ramis adhuc crassio- ribus, parte foliata usque 2 cent. diam. ; folia, incluso petiolo nunc aequilongo nunc duplo breviore, 1-2 cent, longa, 5-7 mill. ad médium lata ; pedunculus 1-2 cent. ; petala 7-8 mill. Yun-nan, in rupibus calcareis montis Yan-in-chan supra Mo-so-yn, ait. 2500 m.; fl. 19 oct. 1887 (Delavay); in monte Koua-la-po, prope cacumina; fl. 26 aug. 1884 (id. n. 121). 288 JOURNAL DE BOTANIQUE Ti es inl ' n :ssante espèce, végétant c« mime le .S', packyclados Aitch., dont elle a lepo , mais à rameaux beaucoup plus épais, rapprochés- fastigiés comme ceux de certains Saxifraga (S. Rochelianaj. Le 5. primuloides se distingue d'ailleurs très nettement de la plante de l'Af- ghanistan par ses feuilles scabres-papilleuses et surtout par ses pédon- cules uniflores et ses fleurs uns fois plus grandes à larges pétales fi mb rié s. S. leucocarpum, sp. nov. Caulis erectus, succulentus, basi radicans, inferne in parte vetusta aphyllus, ad apicem versus ramos binos vel plures basi squamulis nonnullis coriaceis fuscis mox deciduis cinctos eden- tes; rami novelli pube furfuracea albidi, foliosi, altero sterili caulem proferente, alio (haud raro pluribus) florifero ; folia plana oblonga vel spatulata, obtusa, prima aetate furfuracea, prae- sertimin ramo sterili subconferta, sparsa; inflorescentia corym- bosa, pauciramosa, e cymis demum scorpioideis foliosis; flores sessiles, laxi ; sepala inaequalia, brevia, deltoidea vel lanceo- lato-triangularia, petalis 2-3-plo breviora; petala lanceolata, acuminata, lutea, dorso linea fulva percursa ; stamina 10, pe- talis paulo breviora, antheris rubescentibus; squamulae hypo- gynae transverse quadratae; folliculi mox eburnei, nitidi, ovati, longe acuminati, erecti, vix ad maturitatem disjuncti subpaten- tesque; semina breviter tuberculata. Caules (in speciminibus collectis) 10-20 cent, alti, pennae columbinse crassitie ; folia usque 2 cent, longa, 3-4 mill. parte latiore lata; petala 5 mill.; folliculi sine acumine vix 2 mill. longi. Yun-nan, in fissuris rupium ad Mo-che-tchin supra Tapin-tze, ait. 1800 m.; fl. 15 oct. 1886 (Delavay, n. 2515, 2917); in rupi- bus montis Che-tcho-tze; fl. fr. 3 oct. 1882 (Delavay, n. 462). Espèce bien caractérisée par son mode de végétation; ses tiges sont charnues, persistantes, à feuilles caduques, et s'ace: t tous les ans en longueur comme celles des .S. packyclados et primuloides, du 5". nobile, du S. fastigiatum et de plusieurs autres appartenant au groupe Rhodiola. Dans toutes ces espèces, en effet, la tige ; ite à son sommet plusieurs écailles membraneuses ou coriaces à 1' -selle desquelles se développent des rameaux feuilles, dont l'un ■ et généralement à feuilles plus rapprochées est destiné à prolonger la tige; l'autre (ou les autres) est florifère, tantôt persistant sur la tige A Fkaxchet. — Snxifv.xgaceae, Crassulacèae et Combreticese nova?. 289 pour une partie ou dans son entier (S. nobile, S. fastigicttum), tantôt complètement détruit peu après la maturation des fruits, comme c'est le cas du 5. leucocarpiua. On sait que dans les autres SeJum, notamment dans les Seda ge- nuina Koch et les Telep/u'itm, les tiges florifères toujours annuelles naissent du collet de la racine ou d'un rhizome souterrain à côté de bourgeons très raccourcis qui ne se développent qu'au printemps de l'année suivante, sans qu'on trouve jamais dans les espèces de ces groupes la trace d'une tige aérienne persistante ayant produit des ra- meaux floraux. Il semble qu'on devra trouver dans ces deux modes de végétation la matière de divisions n luvelles dans le genre SeJum, dont aujourd'hui les sections sont caract - d'une façon si précise. La couleur blanc d'ivoire des follicules est très remarquable dans le S. leucocarpum. S. platysepalum, sp. nov. Glabrum, multicaule; caulis ramosus subconferte foliatus; folia (probabiliter .semiteretia) in sicco lineari-lanceolata, su- prema cymis contigua inferioribus paulo majora, siccatione albo-marginata; flores pedicellati, majusculi, cymis paucifloris, ramulis coarctatis; calyx basi latus, sepalis ovato-lanceolatis, acutis, virescentibus, petala lutescentia, calyce subduplo longio- ra, lineari-lanceolata, acuminata, ope staminum inferne alte coa- dunata; stamina petalis breviora, antheris violaceis; squamae hypogynae minutae, lineares, apice paulo dilatatae; carpella erecta, oblonga, apice longe acuminata. Planta 8-12 cent.; folia 6-10 mill. longa, 2 mill. basi lata; flores 10-12 mill. longi, 5 mill. basi lati. Yun-nan, in saxosis ad collum Yen-tze-hay, ait. 3200 m. ; fl. 14 oct. 1887 (Delavay, n. 3706 et 2013). Espèce assez bien caracléiisée par ses fleurs relativement grandes, élargies à la base, campan l'c-, rapprochées en petites cymes très compactes, par ses larges sépales verdàtres. Les feuilles, autant qu'on en peut juger sur le sec, paraissent rentrer dans le type de celles du 5. multicaule. Plante très florifère. S. obtusipetalum, sp. nov. Annuum, glabrum; caudiculi stériles nulli (?); caulis ramo- sus; folia sparsa, sessilia, supra basin affixa, semiteretia, lan- ceolato-oblonga, obtusa; înflorescentia breviter ramosa, cymis foliosis, confertis; flores breviter pedicellati, majusculi; sepala 29») JOURNAL DE BOTANIQUE ovato-lanceolata, obtusa, pariter ac folia supra basin affixa; petala lutea, anguste lanceolata, apice callosa, calyce duplo longiora; stamina petalis vix longiora, antheris luteis; car- pella 5, oblonga; folliculi fere per totam longitudinem liberi; styli filiformes diutius erecti, demum e medio paulisper diver- gentes ; semina tenuiter papillosa. Caulis 2-4 poil.; folia 1 cent, longa, vix 2 mill. ad médium lata, superioribus saepius sensim latioribus (3 mill.) ; petala 6-7 mill. longa. Yun-nan, in rupibus calcareis adumbratis prope collum Pi-iou-se, supra Tapin-tze, ait. 2000 m.; fl. 13 oct. 1886 (De- lavay, n. 2509). Voisin du 5". japoniciim ; il s'en dislingue par ses fleurs plus grandes, semblables à celles du S. trullifolium, par ses cymes compactes, ses pé- tales épaissis au sommet, ses follicules très brièvement connés à la base. S. tenuifolium, sp. nov. Glabrum, annuum, erectum, simplex vel ramosum; caulis subconferte foliosus ; folia sparsa, subteretia, infra basin paulo producta, patentia, anguste linearia, acutiuscula sed non mu- cronata; cymae ramosae, in paniculam brevem dispositae; pedi- celli floribus aequilongi vel illis longiores; sepala oblonga, obtusa, e luteo virescentia, petalis paulo breviora vel illos aequantia; petala lanceolata, acuta, pallide lutescentia; sta- mina 10, haud exserta, antheris violaceis; follicula breviter acu- minata; semina papillosa. Caulis 10-20 cent.; folia 5-10 mill. longa, vix 1 mill. lata; petala 4 mill. Yun-nan, ad collum Koua-la-po, ait. 3000 m.; fl. 18 aug. 1886 (Delavay, n. 2329, 2470). La plante- ressemble beaucoup au S. polytrichoides Hemsl., dont elle a les feuilles menues, rapprochées sur la tige et étalées; cependant elle s'en distingue bien par ses tiges dépourvues de rameaux stériles à la base, ainsi que par son calice aussi long que la corolle et non pas au moins une fois plus court, comme on le voit dans la plante de Ning-po. S. glaciale, sp. nov. Annuum, pumilum, glabrum, e basi ramosum; rami ascen- dentes haud crebre foliosi; folia sparsa, linearia vel lineari- A. Franchet. — Saxifragaceas, Crassulaceas et Combretacese nova?. 291 oblonga paulo supra basin affixa; cymae pauciflorae; flores longe pedicellati, pedicellis flores aequantibus ; sepala crassa, ovato-oblonga, obtusa, petalis dimidio breviora ; petala lutea, lanceolata, obtusa; staraina haud exserta, antheris fuscis; squamae hypogynae elongatae, spatulatae, sub maturitate dimi- dium folliculorum aequantes ; folliculi oblongi, apice attenuati, acuminati ; semina minute papillosa. Planta pollicaris ; folia 3-4 mill. longa, 1-2 mill. lata; pedi- celli 6-8 mill. ; petala 5-6 mill. longa; squamae hypogynae plus 2 mill. longae. Yun-nan, Likiang, in lapidosis calcareis haud procul a ni- vibus perpetuis, ait. 4000 m. ; fl. 14 aug. 1886 (Delavay). Très petite espèce annuelle voisine du 6". japonicum; elle en dif- fère assez sensiblement par ses pédicelles allongés, ses feuilles courtes et menues, ses pétales très sensiblement obtus et ses longues écailles hypogynes ; elle se rapproche du 5. tenuifolium par ses feuilles presque semblables dans les deux espèces ; elle s'en éloigne par ses pétales une fois plus longs que les sépales, par ses tiges rameuses, diffuses dès la base, la forme des écailles hypogynes ; les tiges stériles font complè- tement défaut. M. Delavay a recueilli, sous le n° 2014, un autre Sedum voisin du ►S. glaciale, également annuel, mais dont la taille est beaucoup plus élevée (1 à 2 décim.) ; tous les rameaux sont fastigiés; les fleurs sont assez brièvement pédicellées, en cymes scorpioïdes lâches ; les écailles hypogynes sont courtes, obovales-spatulées, tronquées au sommet. Pétales jaunes, acuminés, une fois plus longs que le calice ; feuilles courtes (4-6 mill.), oblongues, un peu obtuses. — Sur les toits des vieilles maisons à Mo-so-yn. — Sedum mosoynense, sp. nov. Terminalia triptera, sp. nov. (Pentapiera). Arbor vel frutex; rami tortuosi, cortice rimoso, ramulis hor- notinis breviter fulvo-tomentellis ; folia alterna petiolata, pe- tiolo plus minus velutino, apice vel supra médium antice biglan- duloso ; limbus e basi breviter attenuata vel rotundata vel nunc leviter cordata obovatus vel ellipticus, vel late ovatus, obtusus vel etiam emarginatus, mucronulatus, utraque facie sericeus vel breviter tomentellus, nunc haud raro sub anthesi utraque facie parce pilosus vel fere glabratus ; nervi utroque latere 10-13, paralleli, leviter arcuati, ascendentes, simplices vel nonnulli furcati; flores spicati, spicis erectis, nunc solitariis nunc plu- 2,2 JOURNAL DE BOTANIQUE ribus paniculam subaphyllam infraterminalem plus minus floribundam cfficientibus; receptaculum dense fulvo-sericeum, angustura, lageni forme, sub calyce constrictum; calyx luteo- virescens, extus glaber, intus pilosus, late cupuliformis, lobis brevibus deltoideis longe acuminatis, acumine saepius démuni reflexo; stamina ioexserta; fructus parvus, ovatus, tripterus, primasetate dense sericeus, ad maturitatem breviter tomentellus. Arbor io-metralis vel frutex 12-15 pedalis; petiokis 10-15 mill. ; folia 5-7 cent, longa, 2-6 cent, lata; spicae 6-10 cent., fructus 1 cent, long-us, 6-7 mill. latus. Yun-nan, in montibus circa Tapin-tze, ait. 2200 m. ; fl. 2 maj. 1883 (Delavay, n. 1530); fr. 7 sep. 1882 (id. n. 2775). Espèce d'un type tout particulier qu'il est intéressant de rencontrer à cette latitude et à une altitude aussi élevée; sa villosité soyeuse, ses petits fruits à 3 ailes ou côtes minces la caractérisent bien parmi les espèces du groupe Pentaptera. UNE RECTIFICATION Par M. Alfred CHABERT. MM. Rouy et Fouc and, dans le 30 volume de leur Flore de France qui vient de paraître, page 26, indiquent en Savoie, à Vérel-Pragon- clran, le Viola odorata sulfurea Cariot pro sp., et m'en attribuent la découverte. C'est une erreur. Cette variété n'existe pis dans cette localité, ni ailleurs en Savoie. Je ne l'ai jamais vue et n'ai jamais com- muniqué à personne de Violette sous ce nom. Du V. odorata L. on trouve à Vérel-Pragondran le type et la var. consimilis Jord. pro sp. déterminée, en 1S52, par M. Jordan lui- même. Or à cette époque, une partie de mon papier à dessiccation était lourd et imprégné de je ne sais quelle substance, qui avait la propriété de jaunir les fleurs violettes, lilas ou carnées. Tout jeune alors, je m'é- gayais fort de la surprise des botanistes qui recevaient des Polygala, Viola, Erodium, Géranium, etc., à fleurs jaunes et y voyaient des formes nouvelles. M. Jordan, lui, ne s'y trompa point et me conseilla de changer de papier. Est-ce quelque échantillon de V. consimilis de cette date qui a induit en erreur MM. Rouy et Foucaud, ou bien y a-t-il eu en herbier confusion d'individus de provenances diverses? Eux seuls peuvent h- dire. Le Gérant : Louis Morot. Paris. — J.Mcrscl),unp.,4',s, Av.ilei l.'iti'.kn. ioe ANNÉE. N° 18. 16 SEPTEMBRE 1896. JOURNAL DE BOTANIQUE PLANTES NOUVELLES DE LA FLORE D'ESPAGNE 4e NOTE Par M. Auguste DE COINCY. Ononis Natrix var. ceratophora var. n. Parmi les nombreuses formes de YO. Natrix, celle-ci mérite certainement d'être distinguée ; elle se présente sous l'aspect de touffes souvent très compactes, hérissées de tous côtés par les pédoncules des fleurs s'écartant de la tige sous un angle très ouvert. Ces pédoncules se prolongent en arêtes flexueuses qui dépassent plusieurs fois la longueur des pédicelles et atteignent 12 à 18 mm. de long. La fleur, de grandeur moyenne, a 12 à 15 mm., avec l'éten- dard très élégamment strié de rouge intense, les ailes d'un beau jaune et la carène beaucoup plus pâle. Le légume dépasse les divisions du calice d'un tiers environ. Les folioles des feuilles sont de formes variées, oblongues ou ovales, très fortement dentées dans les deux tiers supérieurs, les dents écartées en dehors ; les stipules varient aussi beaucoup ; dans les feuilles moyennes elles sont ovales, brusquement acuminées en une pointe assez longue. Cette variété de YO. Natrix est très commune sur les co- teaux qui dominent la rive droite de la rivière de Lorca à quel- ques kilomètres au-dessus de la ville. Je l'ai cueillie en juin 1895 et 1896. Je n'ai rien rencontré qui ressemblât à cette variété dans les herbiers que j'ai eu occasion d'examiner. Les pédoncules de YO. nalricoides rappellent ceux de notre plante, mais cette espèce d'Afrique est spécifiquement distincte. X Marrubium bastetanum hyb. n. et X Marrubium negretense hyb. n. Les Marrubiztm siipinum et vulgare, fréquents l'un et l'autre 294 JOURNAL DE BOTANIQUE en Espagne, paraissent s'hybrider de différentes manières entre eux; il faut bien l'admettre en présence du grand nombre de formes qu'il est impossible de rapporter aux espèces précitées sans qu'on puisse y reconnaître des types assez fixés pour constituer des espèces légitimes. X MARRUBIUM BASTETANUM (i). Tiges dressées. Feuilles arrondies ou cunéiformes à la base, non cordiformes, semblables à celles du M. vulgare. Calice cylindrique à côtes très appa- rentes et couvertes de poils assez courts ; il a dix dents linéaires- sétacées alternativement plus longues et plus courtes, jaunâtres et glabres à la pointe qui est très étalée-récurvée, souvent même oncinée. Corolle liliacée d'une couleur plus claire sur les bords des lobes. Achaines fauves imparfaitement développés dans mes échantillons. Notre plante a donc la corolle du M. stipinum et son calice allongé; elle a le faciès, les feuilles, l'indumentum du calice, les dix dents récurvées du M. vulgare. Je l'ai trouvée à Baza, en juin de cette année, le long de la vieille route de Grenade ; elle n'était pas rare au milieu du M. vulgare qui doit être ainsi admis comme porte-graines, le M. supimim, moins commun dans la région, en étant assez éloigné. J'ai trouvé en outre des formes intermédiaires. X MARRUBIUM NEGRETENSE. En juin 1889, j'ai rencontré près de la ville d' Utiel (prov. de Valence), au pied de la petite Sierra de Negrete, une station où le M. supinum était très abondant dans les touffes d' 'En'uacea puiigeiis ; j'y ai cueilli un exemplaire qui présentait des caractères inverses du précédent et que je n'hésite pas à considérer comme issu du M. supinum fécondé par le M. vulgare. Feuilles petites cordiformes. Calice ovale longuement poilu, à dix dents jaunes, sétacées étalées-récurvées, presque oncinées. Corolle blanchâtre à peine teintée de rose sur les lobes. On voit que dans ces Marrubium hybrides l'influence du pollen se fait sentir dans la forme du calice et dans la couleur des fleurs; le porte-graines donne l'indumentum du calice et pro- bablement aussi la forme des feuilles et le port général île la 1. De Baza, ja*lis liasti, capilale des Bastetani, peuple de la Bétique romaine. A. de Coincy. — Plantes nouvelles de la flore d'Espagne. 295 plante. Le nombre des dents du calice est toujours au-dessus de cinq, ordinairement de dix. Le rôle des parents est facile à constater dans les cas que j'ai cités plus haut; mais il n'en est pas toujours ainsi, et il y a bien des circonstances où l'on hésite ; il est probable qu'il y a aussi des hybrides de plusieurs degrés et des retours plus ou moins complets aux types primitifs. Je dois remarquer en outre, ainsi que l'a fort bien fait obser- ver Cosson [Noies, p. 126), que les calices du Marrubium su- pinum portent souvent quelques petites dents accessoires. Il faut bien se garder d'attribuer cette anomalie à un phénomène d'hybridité, lorsqu'aucun des autres caractères ne présente de différence sensible avec le type et ne rappelle les formes du M. vulgare. Je n'ai pas eu encore occasion d'observer en Espagne des hybrides de M. Alysson, plante qui du reste est beaucoup moins répandue que les deux précédentes {Flora? sardose compen- dium, p. 180, 181, 235, Tab. VI). Teucrium Webbianum Boiss. var. zujarense var. n. Cette variété se distingue du type par plusieurs caractères qui lui donnent un aspect particulier. Elle diffère en effet du T. Webbianum, tel que Boissier l'a décrit et distribué (Eleuchus, p. 78, n° 168; in Jierb. Muséum), par ses stolons rampant longuement sous terre et produisant des tiges d'un décimètre environ plus ou moins rameuses ; par la pubescence bien plus fine de toute la plante ; par ses feuilles vertes et non incanes; par ses calices et ses bractées d'un pourpre noirâtre très foncé ; par les dents du calice plus longue- ment aiguës (3 mm. au lieu de 2) ; par sa corolle moins velue à lobes supérieurs moins allongés, les intermédiaires étant ovales obtus et non pas aigus, tous d'une forme différente de celle que j'ai observée dans les autres variétés du T. Webbianum. Hab. Les pentes du Jabalcon près de Basa au-dessus des bains de Zujar /le 7 juin 1896. Thymelaea nitida Endl. var. depressa var. n. et var. sco- pariavar. n. Voici deux plantes d'un aspect tellement différent, qu'au 296 JOURNAL DE BOTANIQUE premier abord on douterait de la possibilité de les rapporter à une même espèce; cependant, en dehors du port qui m'a paru très constant suivant les localités, il n'y a aucun caractère im- portant qui permette de les éloigner l'une de l'autre. Je ne les ai pas trouvées mélangées. Var. DEPRESSA. Petit sous-arbrisseau s'élevant à quelques centimètres seulement, très rameux, intriqué, appliqué sur le sol. Var. SCOPARIA. Sous-arbrisseau dressé, atteignant plus de 50 centimètres, à rameaux fastigiés rappelant par son port YErica scoparia. Cette forme avait paru si particulière à M. Pau qu'il lui avait donné le nom de Pas serina segobricensis (Not. fasc. I, p. 25, n° 48; in herb. Musetwi)\ c'est elle que M. Re- verchon a distribuée en 1891 sous le n° 604 de ses plantes espa- gnoles. J'ai consulté dans les collections du Muséum les types de Desfontaines {Passerina m'tidaYl. at. I, p. 331, tab. 94): les échantillons conservés dans son herbier ont un faciès qui tient le milieu entre les deux variétés, ce qui prouve bien la nécessité de confondre en une seule espèce nos deux plantes espagnoles. J'ai récolté la var. depressa àAlicante; à la Sierra dcl Lloiv (prov. de Murcie, près de Cieza) ; à Baza (prov. de Grenade). Je n'ai trouvé la var. scoparia , qui paraît plus rare, qu'à la Venta de Polomar près de Murcie, sur la route de Carthagène, au mois de juin 1896. Sesleria confusa sp. n. Souche rampante. Chaumes ascendants, rameux à la base qui est couverte des débris des anciennes feuilles, lisses, fili- formes, striés, longuement nus au sommet, de 15 à 25 cm. Feuilles très étroites, pliées-enroulées sur le sec, nervées, un peu rudes et couvertes de fines aspérités ; elles sont très rap- prochées à la base des chaumes, de sorte que les nœuds ne sont pas visibles ; les supérieures à limbe très court ; ligules lancéo- lées bifides. Grappe spiciforme, dense, ovale, distique, à rachis glabrescent, flexueux, portant 6-7 épillets blanchâtres, quel- quefois teintés de violet, très courtement pédicellés ; on voit A. de Coincy — Piaules nouvelles de la flore d'Espagne. 297 souvent à la base des épillets de petites bractées ovales-lan- céolées assez caduques, qui sont probablement les rudiments d'épillets avortés, Epillets contenant 4-5 fleurs fertiles et ordi- nairement 1-2 supérieures stériles ; rachis velu. Glumes ovales, un peu inégales, faiblement carénées, sub-obtuses, scarieuses aux bords et au sommet. Glumelle inférieure ovale-lancéolée, faiblement carénée, quinquénervée, à sommet très aigu et érodé sur les bords, glabre à l'exception de la carène ciliée dans sa partie inférieure et scabre vers le sommet. Glumelle supérieure sub-égale, lancéolée, bidentée, à deux carènes ciliées ; elle est complètement membraneuse à l'exception des deux carènes et repliée en dedans de manière à envelopper l'ovaire. Glumellules rhomboïdales, aiguës, de 1/2 mm. environ. Ovaire glabre. Styles libres à la base. Stigmates plumeux, très longs. Caryops glabre, convexe sur le dos, fortement déprimé sur l'autre face, aminci en pointe à la base. Confondue souvent avec les Oreochloa, cette plante s'en éloigne cependant beaucoup: elle diffère de l' Oreochloa ' fiede- moiitana B. R. par ses chaumes plus grêles et plus longuement nus ; par ses feuilles bien moins larges, réunies presque tout* la base et masquant complètement les nœuds ; par ses épillets plus gros et d'une couleur plus claire ; par sa glumelle inférieure plus grande (5 mm. au lieu de 3 1/2), aiguë, franchement quin- quénervée, glabre excepté sur la carène ; enfin par la présence de bractées plus ou moins caduques, sans doute rudiments d'épillets avortés. Sa glumelle supérieure bifide et sa souche traçante suffisent avec les bractées et les glumes quinquénervées pour l'éloigner de YO. disticha Link. Elle s'éloigne encore des Oreochloa par la face interne des caryops concave. Par les bractées stériles qui se trouvent souvent à la base des épillets, par ses glumes quinquénervées et par ses caryops déprimés à la face ventrale, notre plante rentre dans les Sesleria. Par la disposition distique des épillets, elle a le faciès des Oreochloa ; on hésite un moment dans lequel des deux genres on doit la placer : en réalité, elle forme un passage naturel entre eux. Il s'en suit qu'il faudrait revenir à la tradition et réunir à nouveau les Sesleria et les Oreochloa, réservant aux botanistes qui voudraient partager ce genre en deux sections le soin de trouver des caractères suffisants. 298 JOURNAL DE BOTANIQUE Le Sesleria confusa est abondant au pied des rochers des environs de Pan-Corbo où je l'ai cueilli pèle-mèle avec le Draba Mawei le 25 mai 1892 ; c'est probablement le même que M. .Lange avait trouvé près & Enciiiillas et qu'il n'avait rapporté qu'avec doute, à cause de son état imparfait, à X 0 .pedemontana qui, comme on l'a vu plus haut, en diffère beaucoup. C'est aussi à notre espèce qu'il faut rapporter la plante des Pi'cos de Etiropa envoyée par M. Levier à M. Rouy. Je regarde donc comme plus que douteuse la présence du Sesleria {Oreochloa) pedemontana en Espagne et je l'efface du nombre des plantes espagnoles. Dans le cas où on maintiendrait les deux genres précités, je pense que c'est dans les Sesleria que la Graminée de Pan-Corbo trouverait sa place la plus naturelle. Grambe glabrata DC. Prod., I, p. 226. Le Crambe glabrala est une espèce litigieuse ; je prends occasion de la découverte que j'ai faite d'une nouvelle localité pour en donner la diagnose ci-dessous. Plante peut-être vivace? Tige de 50 cm. environ, rameuse dans le haut seulement, dure, arrondie, striée finement, lisse ou portant çà et là quelques petites aspérités plus fréquentes sur les jeunes pousses, mais disparaissant complètement sur les ra- meaux fructifères. Feuilles peu nombreuses, très inégales, scabres ; les caulinaires inférieures composées d'un pétiole de 6 à 7 cm. terminé par un limbe cordiforme sinué-denté de 7 à 8 cm. en tous sens ; on voit souvent à la partie supérieure du pétiole une ou deux très petites folioles qui témoignent que les feuilles ne sont simples que par avortement ; feuilles supérieures diminuant rapidement de grandeur et devenant linéaires et promptement caduques à la naissance des rameaux. Fleurs dis- posées sans bractées le long des rameaux qui s'allongent beau- coup avec l'âge. Pédicelles subégaux aux fleurs, de 5 mm. en- viron à la maturité où ils sont arqués-redressés contre l'axe (ce caractère très constant est typique). Sépales de 2 mm., ovales, obtus, concaves, lâchement appliqués sur la fleur, quelquefois rosés. Pétales de 3 à 4 mm., blancs, obovés, rétrécis en onglet. Glandes hypogynes 6 (?) ; il y en a une claviforme à la base de P. Hariot. — Deux Champignons nouveaux de France. 299 chaque paire d'étamines longues ; les deux petits mamelons qui se trouvent à l'aisselle de chaque étamine courte finissent par se confondre et embrassent alors la base du filet par deux protubérances saillantes. Étamines longues portant une dent aiguë très développée. Ovaire bi-articulé à stigmate sessile ; la partie supérieure est seule susceptible d'être fécondée ; l'infé- rieure contient un rudiment d'ovule pendant du sommet. Silicule de 5 mm. et plus ; l'article inférieur pédicelliforme et stérile mesure à peine 1 mm. de longueur ; l'article supérieur, très caduque à l'approche de la maturité, est globuleux, lisse avec 4 côtes obsolètes rayonnant du sommet. Graine solitaire, à peu près lisse, à cotylédons et radicule saillants, suspendue à un funicule très long, à plusieurs courbures, qui prend naissance au point même où l'article supérieur se sépare de l'inférieur ; les cotylédons tronqués et condupliqués sont très larges dans la partie qui regarde le sommet de la graine. Cette plante est très rare à l'état sauvage dans les herbiers. Voici les localités que j'ai relevées : Jativa (L. Dufour) ; Jaliva (Bourgeau, in hb. Cosson) ; Belmez (Ch. Rouquès, in hb. Cos- son, 1863) ; Jativa (Rouy, 1879) ; Sierra de Segarria près Dénia (Rouy, 1883). Enfin je l'ai rapportée cette année de la province de Grenade ; elle croissait au-dessus des bains de Zitjar sur le versant Ouest du Jabalcon près Baza (7 juin 1896) ; le Crambe reniformis var. hispanica Lge était abondant sur le versant Est de la même montagne (1). NOTE SUR DEUX NOUVEAUX CHAMPIGNONS DE FRANCE Par M. P. HARIOT. i° Entyloma Gamusianum n. sp. E. soris maculas utrinque conspicuas, uumerosas, sparsas vol gre- garias etiam ve confluentes et totam foliorum superficiem occupantes, rotundatas vel irregulares, explanatas vcl levissime superne tumefactas, non marginatas, cinereo-fuscas, 1 milL-5 mill. (pro singulis) latas, efformautibus ; sporis crebrioribus et totam utraque epidermide paren- chyraaticam partcra suffusam (ita ut sub lente atro-nigricans et quasi carbonacea videatur) foventibus, densissime aggregatis, olivaccis, dif- 1. Pour l'histoire du Crambe glabrata et les caractères qui le différencient de l'espèce affine, voy. Rouy, in Bull. Soc. bot., 1882, page 42. 3oo JOURNAL DE BOTANIQUE forraibus sed pro maxima parte angulatis, episporio crassiusculo, subfusco prseditis, 8-16 jj. (plerumque 12 \j.) crassis. In foliis Phlei arenarii adhuc junioris, in arcna mobili litorea prope « Saint-Brevin (Loire-Inférieure) » invenit Dr. Camus et iterum legit prope « la Basse du Mont (Vendée) » Dr. Menier. Speeiem hancce eximiam, quae mihi nova videtur, cl. Dn F. Camus, qui primus detexit, grato animo libenterque dicavi. \J Entyloma Camusianum se distingue nettement des autres espèces qui vivent dans les Graminées. Il s'éloigne des E. Ca- tabrosœ et irregulare par son mode de végétation : il remplit en effet tout le parenchyme de la feuille, tandis que, dans ces deux dernières espèces, les sores sont placés sous l'épiderme. Dans VE. crasiophihim, les taches sont beaucoup moins larges, puisqu'elles ne dépassent pas 3/4 de millimètre de diamètre, et les spores sont aussi plus petites. \JE. ambieus, dont les sores confluents forment des taches étendues, se comporte au point de vue du mode de végétation comme les E. irregulare et Cata- brosœ. Dans \E. catenulatum, les taches sont grises, larges d'un millimètre, et les spores elliptiques, beaucoup plus petites. \JE. Camusianum habite les feuilles inférieures du Plileum areuarium, quand la plante est encore jeune. Tous les échan- tillons que nous avons vus attaqués par cette Ustilaginée ne dépassent guère quatre à cinq centimètres. Recueilli pour la première fois, il y a quelques années, par M. le Dr. Camus, ce Champignon nous a été communiqué par M. Menier, directeur de l'École supérieure des sciences de Nantes, qui l'a retrouvé au printemps dernier dans les dunes de la Vendée. 20 Œcidium Isatidis n. sp. Œ. amphigenum (quamvis potius hypophyllum) ; maculis fere inconspicuis, pseudoperidiis gregariis in plagulas rotundatas et con- centricas, sparsas, raro confluentes dispositis, primurn mamilloso- sphaericis, tectis, dein erumpentibus et bene exsertis, margine Iaceratis et reflexis, flavo-fuscescentibus ; contextu cellulis difformibus, 3-6 gonis, obtuse angulatis, crasse- tunicatis, radiatis et quasi verruculosis composite- ; cecidiosporis inter se densissime conjunctis, difformibus, globosis \vl obscure rotundato-angulatis, laevissimis, melleis, epi- sporio tenuiculo hyalino, 20-24 \k crassis. Ad folia Isatidis /inctoric-e, in monte Musinet Sabaudiae (1808). Je ne sache pas qu'on ait signalé d'Urédinées sur Ylsaù's A. Franchet. — Araliacea?, Cor lia ceas et Caprifoliaccas nova?. 301 tinctoria ; aussi ai-je cru devoir décrire VŒcidiwm recueilli une seule fois en Savoie, au commencement de ce siècle. Se rap- porte-t-il comme phase de développement à l'une des Urédi- nées décrites comme croissant sur les Crucifères ? Il est à peu près impossible de résoudre la question tant qu'on ne connaîtra pas la forme téleutosporée. D'un autre côté, il est remarquable qu'une plante aussi commune que le Pastel soit si exception- nellement envahie par une Urédinée. \JŒcidium que nous venons de décrire serait-il un état métagénétique d'une Urédi- née hétéroïque ? On peut jusqu'à un certain point l'admettre sans trop de témérité. On pourrait faire d'ailleurs la même supposition pour quelques autres Urédinées qui n'ont jamais été rencontrées qu'une seule fois, tandis que les plantes nourri- cières sont abondantes et partout répandues, par exemple : X Œciditim Glechomatis ; un Œcidium sur le Teiicrium Scoro- doiiia que j'ai rapporté, peut-être à tort, au précédent ; l' Uro- myces Poïraultï swc les tiges du Spirsea Ulmaria, etc. ARALIACE/E, CORNACE^E ET CAPRIFOLIACEtE NOVjE E FLORA SINENSI Par M. A. FRANCHET. Aralia atropurpurea, sp. nov. Herbacea, glabra; caulis succulentus ; folia (praeter suprema trifoliolata) ampla, triternatim secta, petiolulis ad insertionem barbulatis; foliola omnia longe petiolulata, ebasicordata ovato- lanceolata, longe acuminata, supra atroviridia, subtus glauca, utraque facie strigis parvis conspersa, tenuiter duplicato-den- tata; stipulai parvae, triangulares, parte basilari tantum affixac, superiores aristatae; pedunculi elongati, graciles, non ramosi; umbellae pauci-radiatae; calycis dentés deltoidei, acuti ; petala atropurpurea; antherae violascentes; fructus... Subbipedalis, folia inferiora 40 cent, longa et basi lata; fo- liola 6-10 cent, longa, 3-4 cent. lata. Yun-nan, in silvis ad Ta-long-tan propeTapin-tze; fl, iojul. 1888 (Delavay, n. 4530). r Elégante espèce bien caractérisée parmi ses congénères par ses feuilles triternatiséquées, à grandes folioles cordiformes longuement 302 JOURNAL DE BOTANIQUE pétiolulées ; par ses fleurs d'un pourpre noirâtre formant des ombelles simples qui terminent de très longs pédoncules. A. pilosa, sp. nov. Herbacea, gracilis, flaccida ; rhizoma simplex, obliquum, fibrillosum, pennae corvinae crassitie, caulium vetustorum parte basilari sub articulatione elevata persistente; caulis 40-80 cent, altus, glaber; folia omnia alterna, inferiore triternato, petiolis secundariis et tertiariis pilis ru fis conspersis ; foliola sparse setosa, ovata, basi subcordata vel paulo attenuata, acuminata, cir- cumeirca argute et inaequaliter dentata, subtus pallida ; folia superiora biternata vel ternata, supremis simplicibus vel bifolio- latis ; pedunculi elongati ; umbellae pauciflorae, in racemum brevem dispositae; pedicelli capillares, brèves ; flores e mini- mis ; calycis dentés obtusi ; styli 3 vel 5 brèves ; fructus subglo- bosus, profunde quinque angulatus, diam. vix 3 mm. China orientalis ; prov. Se-tchuen, prope Tchen-kéou (Farges); prov. Hupeh (Henry, n. 6655). Caractérisé parmi les espèces herbacées, par ses feuilles toutes alternes, les inférieures triternées, par ses pétioles et ses folioles par- semés de poils roux, par ses rhizomes qui portent, disposées en série, les bases des tiges des années précédentes. \JAralia (Panax) pseudo Ginseng Wall., de l'Inde, assez semblable pour les feuilles, a la ra- cine très différente, formée de fibres renfiées-napiformes, fasciculées. A. Fargesii, sp. nov. Rhizoma crassum, lignosum, bipartitum ; herbacea; elata ; caulis glaber superne ramosus; folia omnia alterna, inferiore amplo, ultra pedali, triternatisecto, foliolis 8-15 cent, longis, e basi cordata vel rotundata ovatis, acuminatis, duplicate ser- rato-dentatis, tenuiter membranaceis, superne vix asperulatis, inferne ad nervos parce etbrevissime puberulis; foliola lateralia valde obliqua; folia superiora biternata; inflorescentiae rami ad apicem caulis in pseudo-umbellam approximati, iteratim divisis, umbellas 2 vel 3 ferentes; pedunculi et pedicelli pilis brevibus scabri ; calycis lobi late triangulares brèves; stylus elevatus, in 3-5 ramos divisus. China orientalis; Se-tchuen, circaTchen-keou(R. P. Farges). Port de VAralia pilosa ; toutes les feuilles sont alternes, comme clans cette espèce, mais les folioles sont cordiformes et non atténuées à A. Fkanchet. — Araliacea?, Cornacea? et Cctprifoliaceœ novse. 303 la base; la pubescence est plus courte et rude; les dents du calvce sont triangulaires et le style allongé; le rhizome est aussi très différent dans les deux espèces. Le style de VA. Fargesii est très caractéris- tique ; ses rameaux sont libres seulement dans leur partie supérieure, assez longuement cohérents en colonne à leur base, caractère qui sem- blerait l'exclure du genre ; mais tous les autres caractères ne permet- tent pas de l'en séparer. — UAralia bipinnata Seem. a été rencontré dans l'Yunnan, par M. Delavay, et dans le Setchuen, par M. Farges, sous des formes très diverses; dans toutes, le rhizome présente les mêmes caractères; il est très allongé, grêle, ordinairement gros comme une plume de pigeon, mais renflé, noueux de distance en distance (2 à 4 centimètres environ) ; ces nodosités sont presque globuleuses de 6 à 10 mill. de diamètre; toutes portent la cicatrice d'insertion des tiges des années précédentes. Quant aux folioles, elles sont plus ou moins larges, mais toujours atténuées à la base, d'ailleurs tantôt finement et presque également serrulées, tantôt fortement dentées serrulées, tantôt irrégulièrement et plus ou moins profondément incisées, les lobes étant eux-mêmes dentés ou incisés. La dénomination bipinnaia ne convient qu'à un seul état de la plante à folioles éminemment variables. A. yunnanensis, sp. nov. Fruticosa; folia longe petiolata, ambitu deltoidea, bipinnata, foliola rigide cliartacea, e basi truncata velplus minus attenuata ovato-lanceolata, acuta vel acuminata, argute et subaequaliter tenuidentata, nunc duplicato-dentata, pallide viridia, subtus glauca, nunc glabra, nunc utraque facie strigis conspersa, haud raro elevato-reticulata; stipulae brèves dense ciliatae ; umbellae longe pedunculatae, multiflorae, pedicellis sub flore articulatis ibique bracteolatis, bracteolis subulatis ovario duplo brevio- ribus, haud raro diutius persistentibus ; calycis dentés ovati, obtusi ; petala e luteo viridia apice rubro tincta ; antherae luteae ; styli rami demum recurvi ; fructus per siccationem profunde 5-sulcatus, subglobosus, basi truncatus. Frutex 60-80 cent.; folia 20-30 cent, longa et lata; foliola 2-4 cent, longa; pedicelli 12-18 mill. Yun-nan, in silvis ad Ki-chan propeTapin-tze ; fruet. 21 aug. 1889 (Delavay, n. 4027); in silvis montis Che-tzo-tze supra Tapin-tze, ait. 2000 m.; fl. 16 aug. 1888 (id. n. 4581); in silvis montis Ma-eul-chan, ait. 2500 m. (id.). Se distingue facilement de toutes les espèces connues de l'Inde et 304 JOURNAL DR BOTANIQUE de l'Asie orientale par ses folioles coriaces, très glauques en dessous, finement serrulées, à réseau de nervures le plus souvent très saillant. A. stipulata, sp. nov. Frutex elatus, vel arbor parvus, trunco recto subsimplici, praesertim inferne valide aculeolato ; rami floriferi glabri aculeis rectis conspersî, digiti crassitie; folia bipinnatisecta, petiolo valido, stipulis magnis elongatis parte superiore lanceolata li- beris ; foliola breviter petiolulata, magna, e basi rotundata vel lanceolata ovato-lanceolata, saepius inaequilatera, longe et obli- que acuminata, crenato-dentata, supra pallide viridia, subtus glauca, ad nervos etnervulos pilosula, nervis secundariis subrec- tis, utrinsecus circiter 10; inflorescentia ampla, composita, um- bellis breviter pedunculatis racemosim dispositis; axis, rami paniculse pedicellique pube brevi crispa rufa vestiti; sepala ovato-lanceolata, acuta; fructus subglobosus parum compressus; styli rami 5, demum recurvi. Caulis 5-6 metr. ait. ; folia, incluso petiolo, usque bipedalia, plus quam pede lata; inflorescentia 30-35 cent, longa et basi lata, nunc angustiora ; pedicelli 8-10 cent. ; fructus diam. 4 mill. ; stipulai pollice longae. Yun-nan, in silvis prope Yang-in-chan, ait. 3000 m. ; fruct. 21 oct. 1887 (Delavay, n. 2924). Voisin de VAralia chinensis, dont il parait néanmoins bien dis- tinct par la forme étroite et très longuement acuminée des folioles et surtout parla présence, à la base des pétioles de toutes les feuilles, de grandes stipules ressemblant à celles qui accompagnent les feuilles des Rosiers. « Les jeunes pousses de cet arbre sont comestibles et très recherchées par les Chinois, qui donnent à cette plante le nom de Tse- lao-pao. » — Note de M. Delavay. A. tomentella, sp. nov. Arbor; rami hornotini petiolique puberuli; folia simpliciter composita, petiolo gracili, stipulis abbreviatis apice brevissime liberis, ciliatis ; foliola 7-5 ampla, breviter petiolulata, e basi ro- tundata ovato-lanceolata, circumcirca vel tantum apicem versus tenuiter serrulata, abrupte acuminata, coriacea, supra pallide viridia, glabra, subtus breviter tomentella; inflorescentia laxe composita; rami pedicellique pube rufa densa vestiti; sepala subrotunda, brevissima; petala lutescentia; styli 3-5. A. Fbanchet. — Araliaceas, Cornacea? et Caprifoliciceas nova?. 305 Petioli 3-4 poil. ; foliola 3-6 poil, longa, 2-3 poil, lata ; inflo- rescentia subpedalis ; pedicelli 5-8 mill. Yun-nan, in faucibus ad San-tchang-kiou ; fl. 11 sept. 1889 (Delavay, n. 3869). Appartient au groupe de Y Ara lia chinensis et paraît bien carac- térisé par ses feuilles toujours simplement pinnées, à folioles très grandes. Pentapanax yunnanensis, sp. nov. Frutex glaber ; folia pinnata ; foliola 5, late ovata, obtusa cum acumine obliquo, crenato-dentata vel dentata, dentibus vix acutis, subtus vix pallidiora ; infiorescentia ampla folia longe superans, umbellis longiter pedunculatis in racemum ovatum dispositis; pedicelli glabri; sepala rotundata; discus non ele- vatus; styli rami coadunati ; fructus 5-sulcatus, parum compres- sus, depresso-globosus. Foliola 2-3 poil, longa et fere lata; infiorescentia 6-8 poil, longa, 5-6 poil, basi lata. Yun-nan, in monte Ma-eul-chan (Delavay). Assez voisin du P. Leschenauliii Seem. ; les feuilles sont plus co- riaces, bordées de dents plus fortes, presque obtuses, et non très fines terminées par un mucron grêle; les ombelles forment une large grappe et non point une sorte de corymbe comme celles du P. Leschenauliii ; enfin les fruits globuleux, à disque très déprimé, diffèrent très sen- siblement de ceux de la plante de l'Inde, toujours ovoïdes ou ovoïdes- coniques. Panax Delavayi, sp. nov. Frutex glaber cortice olivaceo; folia (praesertim ad ramos inferiores) longe petiolata, digitata, stipulis nullis; foliola 3 vel saepius 4, crassa, ebasi attenuataanguste lanceolata, acuminata, falcata, subintegra vel remote denticulato-crenata, dentibus in- cumbentibus ; nervatio praeter nervum médium fere immersa ; in- fiorescentia composita, pyramidalis; flores virescentes, sepalis brevissimis; stylus sub anthesi brevis, simplex, deraum infructu accretus, ad médium vel paulo infra in ramos 2-4 fissus; fructus compressus 2-4-gonus, depresso-orbiculatus, paulo latior quam longus . Caulis 1-5 metr. ; foliola 8-12 cent, longa, 10-15 mill. lata. Yun-nan ad collum Ta-ouang-miao, secus viam e Tali ad 3o6 JOURNAL DE BOTANIQUE Houang-kia-pin ducentem, ait. 2000 m.; fr. 29 sept. 1884 (De- lavay, n. 1228) ; Tapin-tze, in silvis ad Ki-chan; fl. 21 aug. 1889 (id.). La consistance coriace des feuilles rapproche le P. Delavayi Au P. Davidi, auquel il faut réunir, comme synonyme, YAcaniho- panax diversifolius Hemsl., dont les pédicelles sont articulés sous le fruit et qui, par conséquent, doit être séparé des Acaiithopanax, genre établi sur des caractères de faible importance. Le P. Delavayi se distingue bien par ses folioles ayant toutes un pétiole distinct. Acanthopanax evodiaefolius, sp. nov. Frutex glaber inermis, cortice vitellino ; folia ad apicem ra- mulorum brevium congesta, trifoliolata; foliola parva, inaequi- latera, paribus sessilibus, intermedio breviter petiolulato, ad insertionem pulvinis rufo-tomentellis farcta, sub anthesi tenuiter papyracea demum coriacea, e basi breviter attenuatalanceolata acuminata, tenuiter ciliolata, ciliis mox deciduis, subtus palli- diora ; pedunculi inter folia fasciculata simpliciter umbellati, vel racemoso-umbellati ; pedicelli glabri, inarticulati ; sepala brevis- sima; petala lanceolata mox reflexa; stylus elongatus ad mé- dium 2-4 partitus; fructus globosi, angulis 2-4. Frutex 3 metr. ; foliola 8-10 cent, longa, 25-30 mm. lata, pe- tiolo aequilonga; inflorescentia foliorum fasciculum non supe- rans; pedicelli floriferi 1 cent., fructiferi 2 cent, longi; fructus sub maturitate 3-4 mm. diam. Yun-nan, in silvis montis Yang-in-chan, supra Mo-so-yn, ait. 2800 m.; fl. 7Jun. 1887 (Delavay, n. 2414); Koutoui, in sil- vis; fruct. 7 aug. 1888; Setchuen ad Tchenkéou (Farges, n. 700). Diffère de VA. aculeatus par ses tiges inermes, par la forme allongée, toujours acuminée, de ses folioles ciliées, non dentées sur les bords. Heptapleurum Fargesii, sp. nov. Frutex glaber; ramuli recti, rigidi, cortice rubro-fusco lenticelloso; folia longe et graciliter petiolata, saepius 5 foliata, foliolis petiolutatis, 10-14 cent, longis, e basi attenuata lanceo- latis acuminatis, tenuiter serrulatis, glaber rimis, reticulatis, chartaceis ; nervi secundarii obliqui, utrinsecus 7-10; inflores- centia terminalis, abbreviata, ramis fere contiguis quasi corym- A. Franchet. — Araliaceas, Comaceas et Caprifoliacese novse. 307 bosis; ramuli florigeri 15-25 mm. longi in racemum laxum dis- positi, mox patentes, brevissime puberuli, supra médium bibracteolati, umbellam multifloram ferentes; pedicelli brèves, 3-5 mm. sub anthesi longi ; calycis dentés deltoidei, acuti ; petala virescentia staminibus vix duplo breviora; antherae ovatae, albae; columna stylaris 1 mm. longa; fructusnigro-cœru- lescens subglobosus, obscure angulatus, apice truncato de- pressus, pedicello aequilongus. China orientalis, ad Héoupin prope Tchen-kéou, prov. Setchuen, ait. 1400 m. — Sinice : Ou-tchao-foung (Farges, n. 859 et 75). Port de VHeptaplcurum venulosum Seera., dout il se rapproche par son état glabre, ses feuilles digitées à 5 folioles, ses petites fleurs; il s'en distingue bien nettement par son style en colonne. H. Delavayi, sp. nov. Foliola 4-6, crassiuscula, coriacea, penninervia, nervis utrinsecus 7-12, supra glabra, atrovirentia, lucida, subtus albo-tomentella, e basi obtusa ovato-lanceolata, acuminata, subintegra vel argute dentata, dentibus remotis; inflorescentia terminalis, axi mox glabrescente ; spicae rigide, bractea brevi ovata acuminata stipatœ ; bracteolae brevissimae, dilatato triangulares ; sepala subhyalina, e basi lata breviter triangu- laria, acuta vel mucronata. Petioli 5-8 poil. ; petioluli 1-3-6 cent.; foliolum impar 5-10 poil, longum, 2-5 poil, latum, lateralibus paulo majus ; flores diam. vix 2 mill. Yun-nan, in faucibus San-tchang-kiou; fl. 11 sept. 1889 (De- lavay, n. 3865). Plante très ornementale, bien caractérisée, parmi les espèces asia- tiques, par son inflorescence en grappe simplement composée, formée de très petites fleurs sessiles, alternes, rappelant tout à fait l'inflo- rescence de Y H. rugosum Miq., de Java; c'est la première fois que ce groupe & Heplapleurum est signalé sur le continent asiatique. Cornus quinquenervis, sp. nov. (Thely cranta). Frutex ; rami virgati margine petiolorum decurrente angulati; folia glabra breviter petiolata e basi attenuata anguste lanceolata vel oblonga, acuta vel obtusa, integerrima, glauca, subtus vix pallidiora et elevatim quin- 3o8 JOURNAL DE BOTAN1QUK quenervia, nervis rectis, obliquis; cymae haucl multiflorae, glabrescentes ; receptaculum albidum, tenuissime sericeum; sepala anguste lanceolata, acutissima; petala extus glabra; fructus globosi, parvi, calyce diutius persistente coronati. Frutex 2-metralis ; petioli 4-10 mill. ; limbus 3-5 mill. longus, 8-12 mill. latus; fructus diam. 4 mill. Yun-nan in silvis ad Ta-pin-tze prope Tali ; fl. 14 maj. 1884 (Delavay, n. 2831 et 879); Ta-pin-tze ad torrentum Chetong, in dumetis ; fr. n. 4766. Espèce bien caractérisée par ses feuilles étroites, ainsi que par le petit nombre et la direction des nervures qui sont presque dressées parallèlement à la nervure médiane. Le C. paucinervis Hance a les feuilles ovales, assez minces, avec les nervures peu saillantes en des- sous, les corolles soyeuses extérieurement. Viburnum pallidum, sp. nov. (Tinu s?). Frutex sempervirens, ramis hornotinis hirtellis ; folia coriacea, pallide virentia, subtus vix pallidiora, breviter petiolata, ebasi obtusa vel parum attenuata anguste lanceolata, acuta, supra médium vel apice tantum paucidentata, dentibus 5-7 remotis, acutis, brevibus, cum petiolo praesertim ad nervum médium utraque facie pubescentia, mox glabrata; nervi secun- darii pauci (utrinsecus circiter 3), ascendentibus; cymae breviter pedunculatae, hirtellae, umbelliformes ; bracteae et bracteolas membranaceae, pallidae, lanceolatae, margine ciliolatae; pedicelli brèves, floribus vix aequilongi, glandulis fulvis conspersi ; sepala membranacea, orbiculata; corolla alba campanulata, parva; stamina parum exserta, antheris violaceis ovatis; fructus Frutex 2-3 metr. ait. ; petioli 3-4 mm. ; limbus 3-5 cent, longus, 10-15 mm. latus. Yun-nan, Lankong in silvis ad collum montis Hia-lo-pin, septentrionem versus; fl. 4Jul. 1886 (Delavay, n. 2125). La plante rappelle un peu le V. fœtidum Wal., mais les feuilles sont moins coriaces que dans la plante de Wallich, plus étroites; la nervation est moins saillante. Le V. pallidum s'en distingue d'ailleurs nettement par la nature mince, membraneuse, des bractées et du calice toujours jaunâtre. (A suivre.) Le Gérant : Louis Morot. Paris. — J. Mersch, imp.,4'"", Av. deChàtilloo, ioe ANNÉE. N° 19. 1* OCTOBRE 1896. JOURNAL DE BOTANIQUE ARALIACEiE, CORNACE^ ET CAPRIFOLIACE/E XOVjE E FLORA SINENSI {Fin.) Par M. A. FRANCHET. Dipelta yunnanensis Franch., Rev. hort. (1891), n. n, p. 247, cum fïg. xylogr. Frutex gracilis ramosissimus ; folia breviter petiolata, e basi rotunda vel obtusa lanceolata velovato-lanceolata, acuminata, supra sparse, subtus praesertim ad nervos pilosa, integerrima; flores prope apicem ramorum axillares, vel pauci (3-5) cymoso- racemosi ; pedunculi graciles, pilosi, bractea lineari stipati, tri- flori vel inferiores abortu uniflori, ad basin minute bracteolati ; bracteolae 4 membranaceae, scilicet 2 minimae, lanceolatae, 2 ovatae, inaequilaterae, ovario pilosulo sub anthesi aequilongo plica suprabasilari adhaerentes et cito accrescentes ; calyx mem- branaceus, brevissimus, pilosulus, antice longitudinaliter fissus ; ultra médium quinquelobus, lobis lanceolatis acutis parum inae- qualibus, ciliolatis ; corolla lactea, nunc superne rubore laevi tincta, eleganter reticulato-venosa, bilabiata, tubo inferne an- tice saccato, exinde sensim ampliato, intus et ad marginem loborum pilosa, lobis superioribus brevibus, inferiore produc- tiore; stamina 4, filamentis glabris; stylus inclusus ; ovarium quadriloculare, loculis (antico et posteriore) multiovulatis, late- ralibus 1-2 ovulatis ; drupa pilosa, ovata, apice attenuata, valide 4-6 nervata, disperma (loculo antico et loculo posteriore mox abortivis), bracteolis valde accretis, membranaceis, eximie reti- culatis, demum orbiculatis, altero triplo minore, obtecta ; semina compressa, intus plana, dorso longitudinaliter costata. Frutex 3-4 m. ; petiolus 2-4 mill. ; limbus 4-7 cent, longus, 10-45 mill. latus! pedicelli 15-20 mill.; calyx 4 mill.; corolla 30-35 mill. longa; bracteolae fructum foventes valde inaequales, altéra 25 mill., altéra vix 1 cent. diam. Yun-nan in silvis, ad Fang-yang-tchang, supra Mo-so-yn ; 3io JOURNAL DE BOTANIQUE fl. 24 maj. 1889 (Delavay, n. 4383); propre Kou-toui ; fl. 17 jul. 1889 (id. n. 3770 et 3805); fruct. 17 jul. (n. 3977); Yen-tze- hay supra Lan-kong, ait. 3000 m. ; fl. 2 jun. 1886. Très élégante espèce; elle diffère du D. floribunda par ses brac- téoles florales qui ne sont pas peltées, mais adhérentes à leur base par un pli qui forme une légère échancrure; par la forme de la corolle plus petite dans le D. floribunda et atténuée en tube grêle et allongé; dans le D. yicnnanensis, le tube est seulement un peu plus étroit que le limbe. Lonicera yunnanensis, sp. nov. (Caprz'fohum) . Scandens, glabra; folia glaucescentia, sub- coriacea, undulata, subsessilia, e basi breviter attenuata lanceo- lata, obtusa, pari superiore magis membranaceo saepiusque colo- rato, rubescente, orbiculato, floribus subcontiguo, involucrum fingente ; inflorescentia breviter racemosa ; calycis lobi deltoi- dei, brèves; corolla lutea, extus glabra, intus pilosa; tubus tenuis limbo subduplo longior, paulo infra médium vix gibbo- sus; limbus bilabiatus, lobo inferiorelineari, obtuso, superiori- bus abbreviatis longius producto; stamina longe exserta, fila- mentis styloque staminibus breviore glabris. Folia 5-8 cent, longa, 15-20 mill. lata; corolla 25 mill. Yun-nan, in silvis montis Hee-chan-mcn, haud procul a Lan- kong; fl. 11 jul. 1883 (Delavay, n. 229). Voisin du L. parviflora Lam., espèce américaine; le L. yunna- nensis s'en distingue surtout par la forme de sa corolle dont le tube n'est point gibbeux à la base, mais présente seulement un léger renfle- ment au-dessous du milieu; par ses étamines à filets glabres, liés sail- lantes en dehors de la corolle. Le L. tragophylla Iletnsl. s'éloigne davantage par ses fleurs trois lois plus longues, ses feuilles atténuées à la base, à l'exception des supérieures qui sont connées. L. Delavayi, sp. nov. (Caprïfoh'um). Caulis alte scandons, glaber, cortice fusco; petiolus brevis vel brevissimus, setosus; limbus e basi cordata (rotunda in foliis superioribus) late lanceolatus, obtusus, acutus vel acuminatus, ciliatus, supra glaber, elevato-punctatus, sub- tils cinereo-tomentellus ; folia floralia 5-plo minora, cœterum conformia; pedunculi racemosi, rigidi, 15-25 mm. longi, supre- A. Franchet. — Araliaceœ, Comaceas et Caprifoliacese nova?. 311 mis exceptis, axillares, oppositi, elongati, biflori, glabri; brac- teae calyce breviores, lanceolatae, acutae, ciliolatae; bracteolae brevissimae, orbiculatae, margine vix vel non ciliolatae ; recepta- culum glabrum; calycis dentés lanceolati vel deltoidei, acuti, ciliati; corolla albo-lutescens, suaveolens, tota glabra, tubo te- nui cylindrico longissimo, vix conspicue gibboso ; limbus bila- biatus, lobo inferiore lineari, superiore breviter quadrilobo; baccas ovatae, nigro-caeruleae, glaucae. Petiolus 12-8 mill. ; limbus 10 cent, longus, 3-4 cent, supra basin latus; folia floralia 3-4 cent, longa ; pedunculi 2-4 cent. ; corollae tubus5*6 cent, limbo vix 2 cent. Yun-nan, in silvis circa Tapin-tze; fl. 26 april. 1888 (Delav. n. 442, 4374 et 4419) ; fr. 6 jun. (id. n. 1014) ; Se-tchuen, Moung Mourg-ky, prope Tchen-kéou (Farges, n. 834). Intermédiaire entre le L. macrantha Wall, et leL. longiflora DC; il diffère du premier par ses fleurs dont le tube est presque une fois plus long et glabre ; il se distingue facilement du L. longiflora par ses feuilles tomenteuses en dessous, cordiformes à la base. L. orientalis Lamk., Dict. I. 731 ; Jaub. et Spach., lllttstr. I. tab. 71 ; C. B. Clarke in Hook., Flor. qf Brit. Ind. III. p. 15. L. Govaniana Wall. Cat., p. 481. var. setchîienciisis. — Folia e basi rotundata ovato-lanceo- lata, longe acuminata, subtus setulis adpressis confertis cine- rascentia, supra sparse setulosa, utraque facie glandulis rubris vel fuscis, sessilibus conspersa; pedunculus gracilis, 3 cent, longus; corolla purpurea extus glabra; calycis lobi minuti; bracteolae parvae, coalitae vel discretae; bracteae subulatae, floris dimidium aequantes. — An species diversa ? Se-tchuen orient., circa Tchen-keou-tin. (R. P. Farges.) Se distingue du type par ses feuilles longuement acuminées, gri- sâtres, couvertes en dessous d'abondantes soies apprimées, et surtout par ses pédoncules plus allongés encore que ceux du L. Govaniana, qui devra peut-être être conservé comme espèce propre ; le L. alpigena s'éloigne davantage par sa corolle glanduleuse. L. adenophora, sp. nov. {Chamœcerasus) . Frutex; folia breviter petiolata, ovato-el- liptica, acuminata, ciliata, utraque facie glandulis fulvis subses- silibus conspersa, nervis haud prominulis; pedunculi floribus 3i2 JOURNAL DE BOTANIQUE 2-3 plolongiores, praesertim superne dense glandulosi ; bracteae, bracteolae, receptaculum, calyxque glandulis farcta; bracteae lineares calycem superantes; bracteolae parvae, libéras, bipartitae (unde quasi bracteolae 4) lobis oblongis 3-plo breviores ; calyx parvus breviter quinquedentatus ; corolla atropurpurea extus parce glandulosa pilisque conspersa, supra basin gibbosa, infra gibbum in tubum cylindricum distinctura constricta, limbi bila- biati lobo inferiore ovato, deflexo, superiore brevissime quadri- dentato ; stamina inclusa, filamentis infra médium hispidis, antheris linearibus purpureis; stylus adpresse pilosus; baccae libéras, ovatae, calyce vix conspicuo coronataj. Frutex 2-3 metr. ; folia 4-6 cent, longa, 2-3 cent, lata (nunc 8-15 cent, longa, 3-5 cent, lata in formis vegetioribus) ; pedun- culi 3-4'cent. ; corolla- 12- 14 mill. ; drupae maturae 1 cent, longae. Yun-nan, ad collum Yen-tze-hay, ait. 3000 supra Lan-kon^ ; fl. 31 maj. 1886 (Delavay, n. 2224); in silvis ad Fang-yang- tchang; fr. 19 jul. 1886 (Delavay, n. 4495). Voisin du L. Tatarinowii Maxim, et du L. Maximowicsii ; il diffère de l'un et de l'autre par sa pubesceuce glanduleuse et par ses longues bractées linéaires, sa corolle plus grande et son calice très réduit. La longueur des bractées, la brièveté des bractéoleset du calice, la forme étroitement oblonsue de l'ovaire différencient bien nettement le L. adenophora du L. decipiens. L. Fargesii, sp. nov. {Chamascerasus). — Suffrutex; rami novelli fusci breviter glanduloso pilosi, perulis coriaceis glabris ovatis persistenti- bus, interioribus foliaceis; folia breviter petioîata, petiolo glan- duloso pilosoque, limbo 6-10 cent, longo, obscure repando, supra sparse piloso, subtus praesertim ad nervos cinereo-pu- bescente, e basi attenuata oblongo-obovato, acuminato; pedun- culi omnes axillares, 3-4 cent, longi, glandulis et pilis brevibus vestiti ; bracteae foliaceae paulo inaequales, ovato-lanceolatae, acutae,pilosae, dimidium floris aequantes ; bracteolae parvae, bilo- bae, ciliato-glandulosae ; calycis lobi brèves deltoidei, ciliati; corolla rosea vel albida, extus pilosula, egregie gibbosa, bila- biata, labio inferiore deflexo oblongo, superiore quadrato bre- vissime 4-dentato ; antherae paulo exsertae, filamentis inferne pilosis ; stylus staminibus brevior; ovaria raro superne breviter libéra; baccae totae connatse in baccam ovato-globosam. A. Franchet. — Araliacea?, Cornacea? et Caprifoliaceas nova?. 313 Se-tchuen, ad Ky-min-se, prope Tchen-Kéou, ait. 1200 m. (Farges, n. 1053) et ac^ Heou-pin (id., n. 985.) Assez voisin du L. Glehni Fr. Schmidt, dont il se distingue bien nettement par ses bractées ovales lancéolées, caractère qui le diffé- rencie également des autres espèces du groupe des Rhodanthœ Maxim. L. tatsienensis, sp. nov. (Chamvcerasus). Rami vetusti punctis nigris elevatis aspe- rati, novellis lrevibus, glaberrimis ; perulae ovatae, patentes, scariosae, interîoribus ad folia vergentibus; folia breviter petio- lata, utraque facie, sed praesertim subtus et ad petiolum, setis patentibus conspersa, e basi rotundata vel breviter attenuata late ovata, breviter acuminata, nervis secundariis paucis, utrin- secus saepius tanturn 4 vel 5 ; pedunculi onines axillares, glabri ; bracteae lineares [ovario breviores ; bracteolae liberae ovario gla- bro ovato 4-plo breviores, obtusae; cal)rcis dentés brevissimi, triangulares ; corolla (in sicco) fusco-rubra, bilabiata, lobis pa- tentibus, parum gibbosa, sparse pilosa ; stamina paulo exserta ; stylus inferne longe pilosus ; baccae omnino liberae. Petiolus 3-4 mm. ; limbus 3-4 cent, longus, 2-3 latus; pedun- culus 20-22 mm.; corolla 12 mm. Se-tchuen occidental, aux environs de Tatsien-lou (R. P. Faune.) Espèce voisine surtout du L. Tatarinowîi Maxim. ; elle s'en dis- tingue par les divisions du calice qui sont très courtes, par la forme des baies ovales et non oblongues, par les feuilles plus larges, plus courtes et dont la pubescence est très différente. Le L. ovalis Batalin, a les fleurs jaunes, les pédoncules glanduleux, l< livisions du calice allongées, bipartites. Le L. decipiens Hook. et Thomp., que le P. Delavay a aussi trouvé dans l'Yunnan (Ilokin, n. 2090), se distingue facilement par ses bractéoles assez grandes et connées, ainsi que par sespérules strictement dressées. L. retusa, sp. nov. {Chamaecerasus). Gracilis ; ramuli novelli glabri, vel parce et tenuissime glandulosi, pruinosi; perulae parvae lanceolatae, acutae, imbricatae, ad basin ramulorum stricte erectae; folia bre- viter petiolata, parva, chartacea, subtus glauca, obovata obtusa vel late obovata apice retusa vel truncata, nttnc leviter obcor- 3i4 JOURNAL DE BOTANIQUE data, reticulo nervorum subtus elevato, nervo medio lateralibus- que subtilissime scabris; pedunculi omncs biflori, axillares, gla- brescentes floribus vix breviores ; bracteae parvae, subulatae ovariistriplo breviores ; bracteolae connatac circiter i mm. altae ; baccae ad médium vel totae coadunatae, glabrae; calycis lobilan- ceolati, margine tenuissime glandulosi ; corolla lutea (vel fortasse rubescens), leviter gibbosa bilabiata, labio inferiore deflexo, superiore breviter quadridentato ; stamina corollae longitudine, filamentis inferne pilosis ; stylus staminibus paulo brevior. Petiolus 2-3 mm. longus; limbus 10-12 mm. longus et nunc apice latus ; pedunculus 8 mm. ; flores 10 mm. Se-tchuen orientalis, in ditione Tchen-kéou-tin (R. P. Far- ges). Espèce bien caractérisée, qui peut être placée dans le voisinage du L. hypoleuca Dcne, tout en en demeurant bien différente par la forme obovale de ses feuilles aiguës à la base, rétuses au sommet ; par la dis- position de ses fleurs naissant toutes à l'aisselle de feuilles qui ne sont point modifiées ; par la forme de ses bractéoles et de son calice. Le L. microphylla Willd., a toujours les feuilles lancéolées et les brac- téoles lui font défaut. L. cyanocarpa, sp. nov. (Xylosieum). Frutex tortuosus, ramosissimus; ramuli novclli cyanei, angulati, papillosi; folia brevissime petiolata, rigide coriacea, oblonga vel lanceolata, marginibus et nunc subtus ad nervum parce setulosa, cœterum glabra; pedunculus subnullus ; flores...; bracteae ad maturitatem amplae, foliacea?, nervatae ; ovato-lanceolatae baccis 2-3 plo majores ; baccae discreta?, ova- tae, glabrae, cyaneae, calyce cyathiforme vix lobato coronatae. Folia 2-3 cent, longa, 6-10 mill. lata; baccae 1 cent, longae. Yun-nan, ad colles montis Laho-long-tong supra Mo-so-yn, ait 3500 mm.; fr. 18 jul. 1889 (Delavay, n. 3818). Voisin du L. hispida Pall., dont il paraît suffisamment distinct ; ses baies bleues, par ses bractées qui ont absolument la consistance et la nervation des feuilles et ne sont nullement membraneuses. Toute la plante est à peu près dépourvue de soies, si ce n'est sur le bord des feuilles. 11. L. setifera, sp. nov. (Xylosteum , brac/ea//v). Frutex ramosissimus, ramis paten- A. Franchet. — Arahaccx, Comacese eu Caftrifoliaceas nova?. 315 tibus, gracilibus, novellis glandulis stipitatis setisque consper- sis ; folia mollia, breviter petiolata, petiolo setifero; limbus oblongus vel e basi obtusa lanceolatus, saepius irregulariter in- ciso-dentatus, acutus vel acuminatus, supra atroviridis, setis adpressis e tuberculo ortis conspersus, subtus pube densa cine- rea molliter vestitus ; pedunculi brevissimi ; bracteae ovatae, hispi- dae, submembranacese, pallide virentes vel apice rubescentes ; calyx hispidus membranaceus, albidus, late cupuliformis, lobis rotundis; corolla parva, rosea, suaveolens, intus et extra setis rigidis hispida, limbo rotato subregulari tubum non sequante, lobis ovato-rotundatis ; staminabrevia, fdamentis glabris; baccae ovatae, distinctae, setis glandulisque gracilibus nigris intermixtis vestitae, calyce accreto coronatae. Frutex 2-3 metr. ; petiolus 4-6 mill. ; limbus 4-7 cent, lon- gus, 10-25 mill. l^tus ; bracteae 8 mill. longae; corolla 7-8 mill. Yun-nan, in silvis ad collum Yen-tze-hay, ait. 3000 m., su- pra Lan-kong ; fr. non mat. 31 maj. 1886 (Delavay, n. 2223); Yang-in-chan, supra Mo-so-yn, in silvis; fr. 7 jun. 1886. Par ses feuilles de consistance peu coriace, mollement velues en dessous, le L. selifera se distingue bien du L. hispida Pall. et du L. scabriuscula Fr.,duThibet. Ses feuilles incisées, ses fruits couverts de soies semblables à celles des Orties, ses bractées et sa corolle beaucoup plus petites ne permettent pas de le confondre avec L. pilosa Maxim, et le L. strophiophora Franch. L. Infundibulum, sp. nov. (Xylostetun). Rami anni practeriti et ramuli glabri; perulae scariosae ovatae, ciliatae, patentes vel exteriores recurvae, paucae; folia (novella) c basi obtusa vel rotundata lanceolata, acuta, bre- viter petiolata, subtus conferte supra sparse setulosa ; folia adulta membranacea, obovata elliptica, utraque facie sparse se- tulosa, subtus glaucescentia ; flores inter perulas cum ramulo orti, cum foliis evoluti; bracteae ovato-lanceolatae, obtusae vel mucronulatae, membranaceae, superne glabrae, ovaria et corollae basin obtegentes; pedunculi biflori parce pubescentes ; ovaria ad basin usque discreta, ovato-oblonga, glabra; calycis lobi te- nuiter membranacei, rubrotincti, lobis inaequalibus, ovatis, mu- cronulatis, altero longiore (2-4 mm.) ; corolla albescens, infun- dibuliformis, extus glabra, ad tertiam partem lobata; tubus angustus (1-2 mm. diam.) inferne vix conspicue gibbosus, limbi 3i6 JOURNAL DE BOTANIQUE lobis subaequalibus erectis, oblongis, obtusis, altero nunc pa- rum deflcxo; stamina corollam aequantia, filamentis ad basin loborura tantum liberis, glabris; stylus staminibus a^quilongus. Bracteac 8-10 mra. longae; pedunculi 10-12 mm. ; corolla 20- 25 mm., tubo limbum sequante ; folia evoluta 10-12 cent, longa, 5-6 cent, lata, petiolo 3-4 mm. longo. Se-tchuen, ad Hanky-se, prope Tchen-Kéou, ait. 1400 m. (R. P. Farges, n. 11 18); Hupeh, Patung district (U1 Henry, n. 3790). Le L. Infundibulum se rapproche surtout du L. hispida; il en diffère par l'absence de soies sur les tiges qui sont absolument lisses, par ses feuilles beaucoup plus grandes et minces, par la forme des bractées, toujours largement ovales dans le L. hispida, par sa corolle nettement infuudibuliforme, à tube étroit. L. stephanocarpa, sp. nov. (Xylostetim). Ramuli novelli fnsci, setulosi vel tuberculis mi- nimis asperati; perulse magnae, erectas, siccae, crassiusculai-, cinerascentes profunde exaratae; folia breviter petiolata, ovato- lanceolata, obtusa vel vix acuta, basi rotundata, adulta firma, subtus elevato-nervosa, utraque facie sed praesertim subtus ru- gulosa ; flores inter easdem perulas ac ramulus orti, pedunculo prima aetate setuloso, demum glabro reflexo ; bracteae amplissi- mae, membranaceae, pallide virides, extus plus minus setulosae, latissime ovatae, abrupte mucronatae, flores pro maxima parte obtegentes; bracteolae nullae ; ovaria ovata, dense setulosa, in- ferne connata, calyce amplo, lobis rotundatis longe ciliatis in fructu ampliatis, membranaceis, lutescentibus ; corolla albida extus glandulosa setosaque, late infundibuliformis, basi calca- rata, ad quartam partem lobata, lobis ovatis sequalibus parum expansis ; stamina inclusa, filamentis glabris, e medio tubi libe- ris ; stylus inferne pilosus stamina superans ; baccaj maturac fus- co-nigrae, ovatae, apice divergentes. Folia adulta 5-7 cent, longa, 2-3 cent, lata, petiolo 3-8111111. longo; pedunculus 10-12 mm. ; bracteae 3-4 cent, longée; corolla 3-4 cent, longa; calyx super fructum 4 mm. longum ; baccae 15-18 mm. Se-tchuen occidental, environs deTchen-kéou-tin (R. P. Far- ges, n. 485). A. Frakchet. — Araliacea?, Cornacese et Caprifoliacea? nova?. 317 Très remarquable espèce du groupe du L. hispida ; ses grandes fleurs, qui ressemblent à celles d'un Diervilla, les dimensions de ses bractées, la grosseur des baies, couronnées par un large calice persis- tant, à la fin membraneux, jaunâtre, large de près d'un centimètre, sont des caractères qui ne permettent de confondre le L. stephcuw- carpa avec aucune autre espèce asiatique du genre. L. ligustrina Wall, in Roxb., FI. Ind. éd. Carey et Wall. II, p. 179 ; C. B. Çlarke in Hook. Flor. of Bn't. Ind. III, p. 12. % pileata. — L. pileata Oliv. in Hook. Icon. pi. XV, tab. 1585. Folia, nisi infima obovata vel subrotunda, anguste lanceolata vel ovato-lanceolata, acutissima vel acuminata vel obtusa, 1-3 cent, longa, saepius in ramis conferta. Hupeh, circa Ichang (Dr Henry, n. 1236) ; Se-tchuen, N.-Wushan (id. n. 7120, 8933) ; ravins, dans le district deTchen- kéou-tin (R. P. Farges, n. 99); prov. d'Yunnan, sur le bord des ruisseaux àLong-ki (R. P. Delavay, n. 4946, 5107). 6 yuiiuanensis. — Folia parva, vix 1 cent, excedentia, ro- tundata, late deltoidea vel ovato-deltoidea, basi rotundata, vel truncata, vel subcordata, semper obtusissima ; folia ramulorttm magis conferta. Planta adspectu valde aliéna, pauciflora. Yunnan, in dumetis supra San-yn-kay, prope Mo-so-yn (R. P. Delavay, n. 4867). Le L. pileata ne me semble être qu'une forme à feuilles plus petites du L. ligustrina ; la corolle, le calice et les bractéoles sont identiques dans les deux espèces ; la disposition si caractéristique des feuilles du L. liguslrina se retrouve dans le L. pileata. La plante de l'Yunnan, malgré une forme de feuilles très différente, n'est certaine- ment qu'une variété du L. liguslrina. L. trichopoda, sp. nov. (Xylosteum) . Frutex ; rami graciles, virgati, cortice griseo, novellis tenuiter velutinis ; folia breviter petiolata, oblonga, ob- tusa, supra sparse, subtus magis dense adpresse pilosa, mollia; pedunculi filiformes, glabri, arcuato cernui, folio sublongiores ; bracteae pilosae lineares vel subulatae, ovariis glabris paulo lon- giores ; bracteolae liberae, brèves (nunc fere nullac), semi-orbi- culares, integrae vel bilobae, latiores quam longaj, ciliatae; flores gemini; calyx membranaceus, pallidus, ciliatus, cupuliformis, ovariis glabris ex toto connatis sub anthesi fere aequilongus, 3i8 JOURNAL DE BOTANIQUE 5-lobus, lobis lanceolatis acutis vel triangularibus ; corolla alba anguste infundibuliformis ; tubus leviter gibbosus limbo abbre- viato 6-7 plo longior, cxtus et intus sparse pilosus; stamina alte inserta, inclusa, filamentis secus partem liberam glabris ; Sty- lus glaber longe exsertus ; bacese totae connatae. Frutex 4-5 metr. ; folia 2-3 cent, longa, 5-7 mill. sub apice lata; pedunculis 15-25 mill.; corolla 12- 14 mill. Yun-nan, in silvis prope collum Yen-tze-hay (Delavay) ; in monte Koua-la-po; 26 maj. 1886 (id. n. 1220). Port du L. gracilipes Miq. ; il s'en distingue par ses feuille oblon- gues, par sa corolle étroite presque régulière, à lobes courts, par son calice plus développé ; le L. iangutica est dépourvu de bractéoles. L. stenosiphon, sp. nov. {Xylosicîiui). Frutex gracillimus, ramulis brevibus ; folia an- guste oblonga, 1 cent, longa, 3-4 mill. lata, acuta vel subacuta, utraque facie pilis adpressismollibus conspersa; flores fere prac- cedentis ; bracteolse nullœ (?) vel minimas, connatse ; ovaria dense pilosula; calyx membranaceus, ciliatus, ovariis semi connatis sub anthesi œquilongus ad médium 5-lobus, lobis obtusis vel acutis; corollas tubus angustus, apice tantum dilatatus; stylus longe pilosus. Yun-nan, in silvis ad basin montis Tsang-chan supra Tali, ait. 2500 m. ; fl. 5 jun. 1885 (Delavay 1S81); Se-tchuen ad Tchen-Keou (R. P. Farges). Voisin du L. tangutica et du L. trichopoda, il diffère du premier par la présence de deux bractéoles et par la petitesse de ses brac- tées; il se distingue de l'un et de l'autre par ses styles poilus, ses ovaires couverts d'une pubescence fine et serrée; la plante du Si tchuen est plus robuste, ses feuilles plus obtuses, ses pédoncules plus courts, les lobes du calice moins aigus. Triosteum Farg-esii. Rhizoma lignosum ad collum pluricaule; caulis setosus su- perne setoso-glandulosus ; folia adulta subtus praesertim ad aer- vos setulosa, supra setis raris conspersa, glabréscentia, ciliata, ovata, obtusa cum acumine brevi, superiora praesertim repando- sinuata, nunc semi pinnatifida, lobis 2 acuminatis, omnia in pe- tiolum latum connato-amplexicaule attenuata; inflorescentia terminalis ; bracteac singulae linearcs vel oblongae , ovario E. Roze. — Sur une nouvelle Cyanophycée et tin nouveau Microcoque. 319 oblongo pilis micantibus et glandulis vestito breviores; calycis lobî membranacei ; corolla 8-9 mm. longa, parce et breviter pilo- sula, inferne virescens, superne sordide purpurea, basi gibbosa, oblique aperta, ad tertiam partem superiorem 5-lobata, lobis ovatis, obtusis, subaequalibus ; stamina inclusa, filamentis gla- bris ad médium tubi liberis ; stylus glaber stamina paulo supe- rans; drupa ovoidea, trisperma, glandulis pedicellatis setulisque micantibus conspersa. Se-tchuen occid., environs de Tchen-Kéou (R. F. Farges, n. 752. Très voisin du T. hirsutum Wall., avec des feuilles glabrescentes en dessus, même pendant l'anthèse, les supérieures présentant presque toujours deux lobes acuminés; d'après des spécimens de rYunnan, le T. hirsutum peut aussi quelquefois avoir des feuilles si nuées -lobées, mais il est toujours très velu et la corolle est nettement bilabiée, la lèvre inférieure déjetée; ce dernier caractère est surtout très accentué chez le T. hirsutum du. Se-tchuen oriental (Ta tsien-lou, R. P. Soulié, n. 217), dont les fleurs sont aussi plus grandes (13 mm.) et qui, en outre, présente la particularité d'être quelquefois rameux. Le T. pinnatifidum Max., à feuilles toutes profondément pinnati- liiKs, 3 une corolle à tube grêle dont les 5 lobes sont courts, dressés, égaux. SUR UNE NOUVELLE CYANOPHYCEE ET UN NOUVEAU MICROCOQUE Par M. E. ROZE. J'ai eu à ma disposition, dans ces derniers temps, quelque peu d'une masse muco-gélatineuse qui avait été retirée d'un puits obscur où elle surnageait à la surface de l'eau. J'ai cherché à me rendre compte de ce qui pouvait bien constituer ce mucus diffluent, amorphe, d'une couleur générale d'un blanc grisâtre, mais dont certaines parties paraissaient teintées çà et là de jaune ocracé très pâle. Je ne tardai pas à reconnaître qu'il s'agis- sait d'une Cyanophycée, de la famille des Chroococcacées, et que cette Algue avait de grands rapports avec les espèces du genre Aphanocapsa Nâgeli. Je pus constater, à l'aide de forts grossissements, qu'elle se présentait sous la forme de thalles aplatis, téniformes, gélatineux, enchevêtrés les uns dans les 320 JOURNAL DR BOTANIQUE autres, se terminant par une extrémité arrondie, en pleine vitalité, alors que sur la partie opposée, initiale, il se produisait une sorte de dégénérescence, ce qui dénotait que ces thalles (i) procé- daient dans leur développement par une sorte d'allongement successif. Le mucus hyalin de ces thalles était rempli de très petites cellules, très rapprochées, isolées ou scissipares, sphé- riques, parfaitement libres, c'est-à-dire non entourées d'une autre couche muqueuse, spéciale, qui leur aurait constitué ce tégument particulier que l'on a signalé dans presque toutes les espèces du genre Aphanocapsa , et qui s'accuse plus nettement encore dans celles des genres C/iroococcus et Glœocapsa. Le contenu de ces cellules m'a paru être formé par un plasma gru- meleux, faiblement teinté par un pigment légèrement grisâtre, mais qui, dans mes cultures, a pris ultérieurement une couleur d'un gris d'acier un peu plus foncée, à l'époque même qui pré- cède la dégénérescence de ces cellules. Celles-ci se trouvent avoir un diamètre de i y. 1/2 (omm. 0015), les scissipares encore géminées 3 ;x. La division des cellules s'effectue ainsi dans le mucus protecteur, sans qu'il y ait production, comme je m'en suis assuré, d'un mucus cellulaire particulier, car plusieurs de ces cellules que j'ai pu, à la suite d'une forte pression sur une préparation, faire sortir de leurs thalles, ne m'ont offert autour d'elles aucun autre tégument muqueux. Cette observation me semble avoir une certaine importance au point de vue de la détermination générique et spécifique de cette Chroococcacée. En effet, la diagnose du genre Aphanocapsa Nàgeli est ainsi reproduite par Rabenhorst (Flora europsea Algarum) : « Cellulac sphaericac tegumentis crassis mollissions achromaticis in stra- tum mucosum amorphum homogeneum confluentibus. » Il s'agit donc de cellules entourées d'un tégument spécial, plus ou moins épais, confluent dans le thalle, ce qui n'est pas le cas de l'Algue en question. De plus, Rabenhorst ajoute : « Cellularum divisio eadem in Glœocapsa, a quo génère vix discernanda », c'est-à-dire que la division des cellules s'effectue comme dans le genre Glœocapsa, d'après les trois directions de l'espace; or, malgré de nombreuses observations, je n'ai jamais pu constater sur les cellules de cette Algue que la simple division d'après une seule 1. J'ai eu, depuis lors, l'occasion d'observer ces thalles à l'état naissant : ils sont dans cet état sans contour défini et presque amorphes. E. Roze. — Sur une nouvelle Cyanophycée et un nouveau Microcoqtie. 321 direction, autrement dit la scissiparité. Ce n'est pas cependant que la description des espèces, citées par Rabenhorst, corres- ponde nettement à ces deux caractères de la division cellulaire compliquée ou de la présence du tégument servant d'enveloppe spéciale aux cellules. Deux de ces espèces surtout, VA. pnlchra , tegumentis indistinctis achromaticis, et VA. fiava, tegumentis omnino solutis, offrent à vrai dire un caractère qui les rappro- che du nouveau type que j'ai étudié. Je crois, par suite, qu'il y aurait peut-être lieu de définir plus distinctement ce genre de Chroococcacées à cellules libres dans leur mucus général, qui répond assez bien au genre Micrococcus des Bactériacées, tout en en différant notablement par p l'existence d'un plasma cellu- s*@^%\ '• laire [chromogèae. &$% • «> Te propose de désigner ce lic^o^e^Sfg ils! Apiococcus (d'a-Aoo;, simple, ^| J{|| sans apprêts), qui serait carac- ^-l^eL pl| tense comme suit : Cellule ^^©o% C sphsericae, lïber;e, absque te- ** gUmeiltis, in thallis mUCOSÎS A. Extrémité d'un thalle de r^^««»«/f«s ô ' rempli d .iule» simples ou gemmées. honiOgeilC l's, amorplr's VCl for- >ooo/i. — B Ses cellules simples ou gémi- . nées, libres. 1500/1. — C. Une petite colonie mâe definitâe, maillantes ; Cel- du Micrococcus mucivorus, tellequ'ell. étail /«forw«» «w /// ///*7w .*?ta* dans ,a thalIe de l'A,fiue" I500/I- directionem. Ce nouveau genre comprendrait les formes les plus simples des Chroococcacées. Quant au groupement des espèces, il pourrait être établi d'après la forme plus ou moins accusée du thalle muqueux, d'une part pour les thalles com- plètement amorphes, de l'autre pour ceux à forme définie. Le type spécifique nouveau, dont il est ici question, pour- rait être ainsi décrit : Apiococcus natans , sp. nov. — Thallo ge- latinoso, hyalino, taeniforme, elongato, ad extremitatem rotun- dato ; cellulis rainutissimis, solitariis vel geminis, confertissimis, pallide aîrugineis, plasmate grumoso. Diam. cell. sing. 1 jj. 1/2. Hab. Thallis adultis permistis confusisque in formam mucosae v. gelatinosae massulae, aquâ obscuri putei innatantis. En étudiant cette Algue, il m'avait semblé apercevoir, çà et là, de très rares petites colonies d'un Microcoque, surtout dans les parties des thalles en voie de dégénérescence. Au bout de 322 JOURNAL DR BOTANIQUE quelques jours, la masse muqueuse, que j'avais en assez grande quantité conservée dans un large flacon avec peu d'eau, com- mençait à prendre une teinte d'un gris de fer un peu plus foncée. Je reconnus, en en examinant de petites portions au micros- cope, que les cellules de l'Algue s'étaient comme dissociées dans le mucus et même comme subdivisées en minuscules frag- ments, amorphes et grisâtres. Il y avait là des signes certains de dépérissement. Je versai beaucoup d'eau dans le flacon, avec l'espoir que cette Algue pourrait reprendre un nouveau déve- loppement. Mais l'examen que j'en fis trois jours après m'amena à reconnaître que son dépérissement était complet. Seulement, je fus très surpris de voir qu'un autre organisme l'avait pour ainsi dire en grande partie remplacée, et qu'un Microcoque très abondant s'était substitué presque dans tous les thalles aux très petites cellules de l'Algue qu'ils contenaient primitivement. Du reste, le mucus m'avait paru déjà moins ferme, moins consis- tant, et c'était presque partout le mucus spécial, plus dilué, du Microcoque que j'avais sous les yeux, de celui même dont j'avais aperçu antérieurement quelques petites colonies. En tous cas, ce mucus qui lui est propre ne m'a pas paru avoir changé sensible- ment la couleur des thalles qu'il avait envahis. Or, comme cette espèce de Micrococcus ne me semble pas avoir été encore si- gnalée, et que d'un autre côté il est présumable qu'il doit être un des agents de décomposition des thalles gélatineux des Nos- tochinées, je propose de lui donner le nom de Micrococcus mu- civorus. D'après l'étude que j'en ai faite, son mucus serait incolore et ses cellules sphériques, scissipares, très petites, n'auraient, lorsqu'elles sont simples, qu'un diamètre d'environ un demi p (0,0005). Je ne voudrais pas ici soulever la question encore contro- versée de la place que l'on doit accorder aux Bactériacées. Doit- on les conserver dans les Algues, ou prenant en grande consi- dération, comme l'a fait Winter, leur rôle physiologique, tout en laissant de côté leurs caractères morphologiques, convient- il d'en faire la famille distincte des Schizomycètes ? Je suis, je l'avoue, fort enclin à partager cette dernière opinion, et l'étude dont je fais connaître ici les principaux résultats ne contribue pas peu à me la faire conserver. Il me paraît difficile d'associer, dans une même Classe de végétaux, deux organismes si ditïe- Géneau de Lamarlièke. — Miiscinées dtt Nord de la France. 323 rents dans leur vitalité, quoique comparativement si semblables dans leur aspect extérieur et dans leurs formes relatives : l'Al- gue douée d'une vie propre, indépendante ; le Microcoque incapable de se développer par lui-même dans l'e m, et qui n'existe qu'aux dépens des substances élaborées par l'hôte dont il n'est que le parasite. CATALOGUE DES CRYPTOGAMES VASCUL AIRES ET DES MUSCINÉES DU NORD DE LA FRANCE {Fin.) Par M. L. GÉNEAU DE LAMARLÏÈRE. ADDITIONS ET CORRECTIONS 8. Equisetum palustre L. variété polystachyon Ray. Falaise du Cap Gris-Nez (de L.). — Abondant à Grouches près Doullens (Copineau) ; Longpré près Amiens, marais des dunes de Quend et de Saint-Quentin-en-Tourmont, vallée de Pavry à Boves, Thézy (Gonse). m. Ophioglossum vulgatum L. Montrelet (Bris). 11. Botrychium Lunaria Sw. Gentelles (D1' Richer). 13. Cystopteris fragilis Bernh. 1 J'en ai trouvé, il y a quelques années, au pied d'un mur derrière la Bibliothèque à Amiens. Je l'ai encore vivant. » (Gonse in lilt.) 14. Aspidium aculeatum Sw., variété Plukenetii. Neuvilette (Copineau). 19. Polystichum Thelypteris Ruth. Long; abondant à Fonlaine-sur-Somme où il fructifie tics bien (Gonse). 21. Scolopendrium officinale Sm. 1 Dans la Somme il est assez commun dans les vieux puits, T. R. ailleurs. » (Gonse, Copineau). — Murs en pierres sèches de tout le plateau d'Audinghen (de L.). 324 JOURNAL DE BOTANIQUE 24. Asplenium Adianthum-nigrum L. — Murs en pierres sèches du plateau d'Audinghen. (de L.) 50. Hypnum Sendtneri Schirap. Au sujet de cette plante M. Gonse m'écrit : «... je dois avant tout vous parler de Y Hypnum Sendtneri, qui jusqu'ici me paraît faire dé- faut dans la Somme. S'il figure dans le Catalogue de MM. Eloy de Vicq et Wignier et dans le mien, c'est que nous avons pris pour le H. Sendtneri des formes soit du H. intèrmedium, soit du H. Wilsoni. Aussi M. l'abbé Boulay et M. Husnot qui doivent avoir eu en commu- nication des Mousses récoltées par M. Eloy de Vicq ne mentionnent-ils pas dans leurs Flores le H. Sendtneri pour la Somme, tandis qu'ils y indiquent le H. inter médium au nom de M. E. de Vicq qui ne la con- naissait pas. Je dois vous faire remarquer aussi que dans le Journal de Botaniqtie à ma localité de Mondiaux on en a ajouté, par suite de transposition sans doute, quelques autres (Thézy, Boussicourt, Ignau- court, Cayeux-en-Santerre) qui appartiennent au H. aduncum. » CHRONIQUE. La Société mycologique de France a tenu cette année sa session extraordinaire à Eu (Seine-Inférieure), daus les derniers jours de septembre. Plusieurs membres de la Société des sciences naturelles de Rouen s'étaient joints à ceux de la Société mycologique. Les excursions organisées dans le parc du château de la ville d'Eu, dans la Haute-Forêt, à Blangy, Incheville, etc., et sur les falaises du Tréport et de Mers ont été des plus fructueuses. Les mycologues pré- sents ont pu recueillir jusqu'à près de 250 espèces diverses de Cham- pignons dans une même excursion. Il en a été de même dans la forêt d'Arques-la-Bataille, où des trou- vailles intéressantes ont été enregistrées. Le Gérant : Louis Mobot. Paris. — J. Mersch, imp., 4'", Av. deChùliilon. ioc ANNÉE. N° 20. 16 OCTOBRE [896. JOURNAL DE BOTANIQUE LE CLONOTHRIX UN NOUVEAU TYPE GÉNÉRIQUE DE CYANOPHYCÉES Par M. E. ROZE. Dans l'eau d'un puits, voisin de celui dans lequel avait été recueilli X Aplococais natans (1), la présence d'une Cyanophy- cée filamenteuse avait été également constatée. Il est utile de faire connaître que ces puits, profonds d'une trentaine de mètres, contiennent un tuyau de fonte servant à l'aspiration de l'eau et qui est hermétiquement clos à son orifice. C'est donc au milieu d'une obscurité complète que vivent ces deux Algues, dans une eau dont la température est à peu près constante à 14" et qui durant plusieurs heures de la journée subit un mouvement ascensionnel non interrompu. Le puits dans l'eau duquel se trouvait X Aplococcus ayant cessé pendant quelque temps d'être mis en service, cette Algue avait profité de ce repos du liquide pour s'y développer en toute liberté, et c'est à la réouverture de ce puits que j'ai pu m'en procurer des échantillons complets, en fortes masses muqueuses adultes, telles que je les ai décrites. Le service de ce puits ayant repris son activité, après le retrait de ces masses muqueuses surnageantes, ce n'est plus que par des débris de thalles que l'on rencontre X Aplococcus, ce qui ne m'en aurait donné qu'une idée incomplète si je ne l'avais étudié que dans cet état. L'Algue qui me paraît nouvelle, et dont je vais parler, avait été d'abord rencontrée en suspension dans l'eau du second puits. Un examen plus attentif permit de reconnaître qu'elle adhérait à la paroi circulaire du tuyau de fonte de ce puits, ce qui exclut toute idée de parasitisme, et qu'il s'en détachait des filaments qu'entraînait l'eau dans son mouvement ascensionnel. Cette constatation, comme on le verra plus loin, a une certaine impor- tance, en raison de ses affinités morphologiques. A la suite des nombreuses observations que j'ai faites sur cette Algue, j'ai pu reconnaître qu'elle était constituée par des 1. Voir Journal de Botanique, 1896, n° iy, p. 319. 326 JOURNAL DE BOTANIQUE filaments ou trichomes, flasques et peu rigides, d'une longueur variant de o m. 01 à o m. 015, brunâtres lorsqu'ils sont adultes et d'un diamètre d'environ 7 [J-, jaunâtres et d'un diamètre de 5 p. lorsqu'ils sont moins avancés dans leur développement, enfin presque transparents ou légèrement bleuâtres avec un diamètre de 3 [J- dans leur formation récente. Ces trichomes, qui sont divi- sés en articles quelque peu variables dans leur longueur, sont composés d'une sorte de tube formant gaine, à l'intérieur duquel se trouvent disposés longitudinalement les articles, séparés les uns des autres par de fausses cloisons. Ces articles sont indé- pendants de la gaine et ont une vie propre, car il n'est pas rare de rencontrer des trichomes brisés d'où sortent les cellules de ces articles, ce qui assure à l'Algue un mode spécial de recons- titution, comme on peut le voir sur les figures 3 et 4. Les trichomes se présentent sous trois états différents : ils peuvent être simples et plus ou moins droits ou courbés, ou bien d'apparence ramifiée, soit sur les trichomes adultes, soit sur ceux de dernière formation, ou bien encore se terminer en une sorte de grappe lâche, composée de courts renflements ampulliformes pédicules, ce qui est le cas le plus rare. Mais si l'on fait attention à la manière dont se fait toujours l'insertion des ramifications latérales, on remarquera, soit sur les trichomes adultes et bruns, soit sur les trichomes récents et légèrement bleuâtres, qu'elle s'est faite par un simple accolement des axes secondaires sur l'axe principal et qu'il n'y a pas communication entre les deux trichomes ainsi accolés. Il s'agit donc d'une fausse-ramification qui rappelle en partie ce que l'on connaît déjà chez d'autres Cyanophycées filamenteuses, et qui présente une similitude complète avec celle du Cladothiix dichotowa Cohn. La figure 1 représente la mieux caractérisée de ces formes ramifiées que nous ayons pu observer : elle montre une succession ascendante d'axes secondaires très développés sur un axe principal du même âge. Le plus souvent, on rencontre des extrémités d'axes très jeunes, légèrement bleuâtres, portant aussi de très jeunes trichomes, composés seulement de 2 à 4 arti- cles, comme dans la figure 2. Et de ce qu'il arrive qu'on observe parfois, dans les préparations microscopiques, des articles déta- chés de ces trichomes très simples, il est à présumer que ces arti- cles séparés peinent constituer un autre mode de propagation. Fig. i. — Extrémité d'un trichome adulte avec ses fausses-ramifications latérales. Fig. 2. — Extrémité d'un jeune trichome avec de récentes fausses-ramifications latérales. Fig. 3. — Cellule d'un article sortant d'un trichome adulte brisé. Fig. 4. — Jeune trichome sorti d'un trichome adulte brisé. Fig. 5. — Mode d'insertion de deux trichomes adultes, celui de droite formant une fausse ramification latérale. Fig. 6. — Un trichome portant une série ascendante de renflements ampulliformes pédi- cules; à gauche, non loin de l'extrémité du trichome, un filament composé d'articles aussi larges que longs. Fig. 7. — Une extrémité de trichome se terminant en un renflement ampulliforme. Fig. 8. — Une autre extrémité de trichome se terminant de même et portant une série de renflements ampulliformes pédicules. Fig- 9- — Un renflement ampulliforme présentant deux vacuoles dans son plasma. Fig. 10. — Un autre, contenant des granules dans le plasma. Fig. 11. — Un troisième, résorbé au sommet, laissant voir la sortie du plasma et des granules. (Lesjîg, 1 à 4 et 6 à S £t'OSSies 4s0/1 > lesjig. $ et 9 à 1 n , 800/1). 328 JOURNAL DE BOTANIQUE Enfin les trichomes apparaissent sous un autre aspect tout à fait typique : ils se terminent parfois en un renflement ampul- liforme, ou moins rarement ils portent alternativement une succession ascendante de ces renflements, insérés sur l'axe principal comme l'étaient les axes secondaires, c'est-à-dire par fausse-ramification, je m'étais d'abord demandé si ce n'était pas des parasites, ou des végétaux d'un autre ordre adhérant par hasard à ces trichomes; mais j'ai cru devoir les considérer comme appartenant à l'Algue elle-même, lorsque j'en ai observé qui s'étaient formés à l'extrémité même des trichomes. Cependant, que représentent ces organes ? Servent-ils à la reproduction? C'est ce qu'il ne m'a pas été possible de savoir, malo-ré d'assez nombreuses observations. Etudiés à de forts grossissements, ils se présentent à l'origine comme de petites ampoules pédiculées, presque transparentes et diffluentes; elles renferment un plasma rempli de très fines granulations, dans lequel j'ai vu se former d'abord une ou deux vacuoles, mais sans pouvoir y distinguer de noyau. Lorsque ces vacuoles dis- paraissent, on voit apparaître quelques granules très petits, mais plus réfringents. Puis la partie supérieure de l'ampoule semble se résorber, et le plasma avec les granules se montrent au dehors. Enfin, l'ampoule se vide et elle prend la forme d'une petite coupe pédiculée, avant de disparaître entièrement, je suis resté très longtemps attentif, dans l'espoir de voir quel- ques-uns de ces granules sortir d'une façon quelconque de ces ampoules ouvertes, par mouvement propre ou par simple sépa- ration du plasma : je n'ai jamais réussi à rien constater. Aussi ne puis-je que demeurer dans le doute sur le rôle que doivent jouer ces granules. Néanmoins la présence assez constante de ces petites ampoules peut laisser supposer qu'elles peuvent être considérées comme des organes probables de reproduction. Si l'on fait agir, sur ces divers états des trichomes, des réactifs colora nts, on peut constater qu'ils aident à mieux dis- tinguer leur organisation intime. Le vert de méthyle colore en beau bleu les extrémités articulées des trichomes, ainsi que les petites ampoules pédiculées; il colore également en bleu, et cela assez visiblement, les cellules des articles enfermées dans l'intérieur des trichomes brunâtres, et par suite celles de ces cellules qui sortent des filaments brisés. La teinture d'iode colore E. Roze. — Sur un nouveau type générique de Cyanopkycees. 329 en jaune foncé les cellules des articles de tous les trichomes, et en particulier celle des extrémités qui ont naturellement une couleur légèrement bleuâtre ; la même coloration se fait remar- quer sur les petites ampoules. Et comme cette action colorante ne produit pas les mêmes effets sur la membrane des trichomes qui forme la gaine des cellules constituant les articles, ces der- nières ainsi fortement colorées se distinguent aisément. Il en est de même du chloro-iodure de zinc qui ne colore pas la mem- brane engainante des trichomes, mais qui teint en jaune rou- geâtre foncé toutes les cellules des articles, et permet de la sorte à ces cellules de se montrer plus nettement dans les trichomes. Tels sont les états et formes caractéristiques que m'ont présentés cette Algue et que je n'ai trouvés signalés sur aucune autre. Les Algologues, qui s'en tiendraient seulement aux ressemblances morphologiques, seraient peut-être assez dispo- sés à faire, de l'Algue en question, une espèce nouvelle du genre Cladothrix. Ils hésiteraient toutefois à le faire, en raison de la différence des pigments; sans quoi, il faudrait réunir dans le même genre les Beggiaioa et les Oscillatoires, pour ne citer que des types différenciés physiologiquement, mais très affines par leurs caractères extérieurs, et que l'on sépare cependant aujourd'hui pour en constituer des genres différents. Il m'a donc paru convenable de donner un nom à cette Algue, qui serait un type générique nouveau à classer parmi les Cyanophycées. J'appellerais ce genre Clonothrix (de jdwv, xaovoç, jeune branche), pour rappeler son principal caractère qui est similaire à celui du genre Cladothrix, en raison du mode d'insertion de ses fausses-ramifications; et comme l'Algue en question a ses trichomes adultes brunâtres, elle prendrait le nom de Clonothrix fitsca. Les observations qui m'ont permis d'étudier ce Clonothrix ont été faites à différentes époques des mois d'Août, Septembre et Octobre 1896. Les diagnoses suivantes pourraient servir à caractériser ce nouveau genre et cette espèce nouvelle : Clonothrix (n. g.). — Trichomata elongata, articulata, simplicia vel pseudoramosa, plusminusve distincte vaginata. Propagatio cellulis articulorum disjunctis vel e medio fractarum vaginarum emergentibus. Generatio dubia, ampullis exiguis, apice evanescentîbus, in quibus 3?o JOURNAL DE BOTANIQUE plasma fere hyalinum primo vacuolas deinde granulos paucoscontinet. C.fusca (sp. nov.). — Trichomata ca:spitoso-fastigiata, mollissima, simplicia velpscudoramosa, om. 01 — om.015 longa, ariiculata, ad alla fusco-lutea (diam. 7 ;x), recentia subcaerulescentia (diam. 3 ;j.) ; ccllulis articulorum in medio vaginarum subcœruleis; pseudoramulis alternis, plus minusvc elongatis, ampullis terminalibus vel plerumquc apice trichomatum racemum simulantibus. Hab. — Adhserens ad parietes ferrées obscuri putei; in aqua ejus- dem stat constans temperatura (140). NOUVELLES FLORISTIQUES Par M. Ernest MALINVAUD. II (1). Z/Androsaemum officinale dans la Haute-Vienne. Edouard Lamy, dans sa Flore de la Haute- Vienne, p. 6 (1856), indique X Audrosienium officinale Ail. (Hyperlcum Androsœmum L.) : « RR. Forêts de Rochechouart et d'Aigue- perse; bords de la Vienne, près de Saint-Priest-Taurion. » J'en ai reçu dernièrement, d'un des trop rares botanistes herborisants du Limousin, M. Alfred Goulard, un exemplaire qu'il avait récolté, au milieu d'un groupe peu nombreux d'individus de cette espèce, sur la rive gauche de la Briance, affluent de la Vienne, entre le Pont-Rompu et le Pont de l'Aiguille. Cet élégant petit arbrisseau, dont les grandes fleurs jaunes presque en ombelle et les larges feuilles d'un beau vert, puis se colorant en rouge à l'automne, sont l'ornement des lieux humides et rocailleux où il se complaît, se rencontre surtout dans l'ouest de la France et aussi, mais très inégalement distribué, dans la région centrale. Je l'ai observé dans la Corrèze, où il paraît plus répandu que dans la Haute- Vienne. Iteucc découvertes dans les Cutes-du-Xord. Nos départements septentrionaux, en raison de l'indigence relative de leur flore, seront moins souvent cités dans cette chronique que ceux du Centre et du Midi. Deux intéressantes observations de M. le Dr Avice dans lesCôtes-du-Nord méritent d'être signalées. La première concerne la découverte d'un bois d'Arbousiers 1. Voyez Journ. de Botan., t. X, p.. 261). E. Malinvaud. — Nouvelles florisliques. 331 (Arbutus Uuedo L.) occupant la pente abrupte et rocheuse de la falaise du Trieux, au lieu dit « Coat Hermitt », près Paimpol ; après le Chêne, l'Arbousier y constitue l'essence dominante sur une longueur de près de deux kilomètres. « Il y est tellement abondant, rapporte notre confrère, que chaque année le fermier en expédie des charretées de rameaux pour orner la façade des maisons le 8 décembre, jour de la fête patronale de notre petite ville, ce qui ne l'empêche pas de l'exploiter pour le chauffage de son four... » (1). UArbutus Uuedo remonte notre littoral océanique jusque dans la Charente-Inférieure (2) ; l'existence de cet arbrisseau méditerranéen dans les Côtes-du-Nord est un fait remarquable et inattendu de géographie botanique. La seconde observation de M. le Dr Avice enrichit la flore française d'une variété maritime peu connue du Solauum Dulca- inara (3). Cette plante a été rencontrée par notre confrère au Sillon Talbert, longue bande de sables et de galets qui prolongent de plus de trois kilomètres en pleine mer la presqu'île de Pleubian (Côtes-du-Nord) ; elle a été récemment retrouvée par M. Philippe, pharmacien de Paimpol, àLocquémo, près de l'embouchure du Lannion, localité distante d'environ 50 kilomètres de la précédente. Elle abonde en ces deux endroits, plonge ses racines dans un humus toujours imbibé de sel marin et reçoit l'embrun des vagues. Un premier caractère, très net, la sépare du type : dans celui-ci les pétales présentent à leur base des taches glanduleuses arrondies vertes bordées de blanc, d'un aspect très élégant (4) ; ces taches nectarifères sont remplacées par des macules d'un noir luisant dans la variété maritime des Côtes-du-Nord. De plus, dans celle-ci, la tige n'est pas sarmenteuse, mais dressée; les feuilles sont très épaisses, les fruits plus gros et presque sphériques. Le regretté J. Lloyd, consulté sur cette plante, la rapportait au « Solanum lignostim seti Dtilçamara marina de Ray (Syn. éd. 3, p. 265) », 1. Bull. Soc. bot. de Fr., t. XLIII, p. 123. 2. Lloyd, Flore de l'Ouest. 3. Note sur une variété maritime du Solanum Dulcamara L., par M. le Dr Avice {Bull. Soc. bot. de France, 1896, p. 415). 4. Ces taches glanduleuses, passées sous silence par plusieurs Aoristes, ont été mentionnées par de Brebisson, Flore de Normandie, 3e éd. (lobes de la corolle munis à leur base de deux points verdàtres nectarifères); Cosson et Germain, FI. cnv. Paris (taches glanduleuses vertes bordées de blanc) ; Lloyd, FI. Ouest 4e éd. (fleurs violettes à 10 taches vertes à la base); J. Koch Syn. éd. 3 (maculis 2 vidiribus albo-marginatis ad basin laciniarum); etc. 332 JOURNAL DE BOTANIQUE détermination confirmée par celle d'un échantillon semblable que renferme l'herbier du Muséum avec cette étiquette : « Dulcamara maritima Nolte. — Uania. — Ded. Jos. Decaisne ». Une autre étiquette, plus ancienne et signée Nolte, porte : « DULCAMARA maritima N. Solanum lignosum seu Dulca- mara marina Brozuu. Rai Syn. éd. 3, p. 265. Hanseu Herb. n. îiiô. FI. d. Schles. Holst. Lauenbg. » On lit au verso la note suivante : « Fettilles épaisses, à odeur de musc, luisantes, fleurs plus grandes, les nectaires non perforés, baies plus grandes, rondes, uniloculaires ; se trouve sur le bord de la mer Baltique, La plante a de i à î i\4 pied de hauteur; non adscendante . » Grenier-Godron, dans leur Flore de France (II, 544), men- tionnent, sous le nom de >S. littorale Raab, une variété à feuilles tomenteuses du ^. Dulcamara dont il est possible que le Dtdcamara maritima Nolte ne soit qu'une forme glabrescente ; une étude comparative permettrait de fixer les rapports de ces deux plantes. Le Lotus conjugatus L. dans la flore française. Tandis que M. Avice enrichissait de ses découvertes le Nord-Ouest de notre flore, M. Jules Daveau, vers l'extrémité opposée, recherchait une espèce énigmatique appartenant à un groupe très mal connu. Linné, dans son Species (1), indique son Lotus conjugatus aux environs de Montpellier où l'on ne trouve que le L. si/i- quosus. Il résulte d'un récent travail de M. Daveau (2) que fort probablement la première de ces deux espèces n'est qu'une forme biflore de la seconde et que le désaccord des auteurs sur les caractères attribués au Lotus conjugatus s'explique par la confusion sous ce vocable de deux types distincts, dont l'un a les fleurs jaunes et des légumes munis de quatre angles (Tetra- gouolobus Gussouei Huet), au lieu que les fleurs de l'autre sont rouges et ses légumes aptères (Tetragonolobus Requieni Fischer et Meyer). Celui-là, T. Gussouei, se rencontre en Sicile, en Tunisie, peut-être en Algérie; le dernier est répandu dans la région méditerranéenne, et son existence en Corse est assez probable sans être toutefois positivement établie, parce que les 1. Linné, Species f>lautaru»i, p. 1089. 2. J. Daveau, Noie sur quelques Lotus de la section Tetragonolobus in Bull. Soc. bot. de Fr., séance du 24 juillet 1896, page 358. R. Chodat. — Sur la structure de deux Algues pélagiques. 333 échantillons servant de preuve proviennent de cultures. Le Tetragouolobus purpureus Mœnch (Lotus Telragono- lobus L.) se distingue des précédents par ses gousses bordées de quatre ailes onduleuses égalant ou dépassant en largeur le dia- mètre du fruit. Il a été signalé, mais très rare, dans notre région méditerranéenne. -#•- SUR LA STRUCTURE ET LA BIOLOGIE DE DEUX ALGUES PÉLAGIQUES Par M. R. CHODAT, Professeur à l'Université de Genève. (PI. Illi. I. — Botryococcus Braunii Kuetz. Cette Algue, quoique assez commune, est l'une des moins connues de nos eaux douces. Elle ne fait jamais défaut à la sur- face des grands lacs suisses et français ; c'est l'Algue pélagique par excellence, car elle s'y rencontre en toute saison. Je l'ai récoltée dans les lacs suivants : Genève, Neuchàtel, Morat, Bienne, Zurich, Zoug, lac des Quatre-Cantons ; on m'en a envoyé du lac de Constance, où elle est abondante. A Annecy, elle est très commune en plein lac. Sa fréquence ne semble dépendre d'aucune circonstance climatérique ; elle n'est pas plus commune en été qu'en hiver. Si le lac est calme, elle se main- tient à la surface de l'eau, où elle flotte librement. Par un temps plus agité, elle pénètre à une faible profondeur. Une pêche de vingt minutes avec le filet pélagique suffit pour en récolter une centaine. On voit alors la plante facilement à l'œil nu ; sa taille, qui atteint souvent 1 millim. et au delà, ainsi que sa couleur d'un vert gai, ne permettent de la confondre avec aucune autre. Sa structure est au premier abord difficile à comprendre ; examinée à un faible grossissement et sans couvre-objet, elle paraît constituée par de petits thalles conchoïdes, festonnés, plus ou moins profondément découpés, groupés en un thalle supérieur cérébroïde, réuni à d'autres de même apparence, ce qui constitue une colonie réniforme (llg. 1). Déjà, à un faible grossissement, on constate que les thalles de premier et de second ordre sont unis par des traînées hyalines centripètes (fig 1). On peut aussi facilement s'assurer que ces thalles sont périphériques, par rapport à des cavités générales et spéciales. 334 JOURNAL DR BOTANIQUE Si on vient à déposer un couvre-objet sur cette colonie, on la voit s'affaisser, s'aplatir, et les filaments connectifs apparaître pins nettement. Toute la colonie réniforme est enveloppée d'un sac mucila- gineux dont l'indice de réfraction est si faible qu'il n'est pas visible sans réactifs. Le bleu de méthylène est sans action; on peut ainsi colorer le contenu des cellules sans mettre l'enveloppe en évidence. La fuschine est un réactif tout à fait approprié pour élucider cette organisation embrouillée. Elle colore vivement l'enve- loppe ; on peut alors se rendre compte que les plaques vertes et toute la colonie nagent dans une masse mucilagineuse, for- mant à la fois l'enveloppe et les filaments connectifs qui relient les colonies spéciales. Si on emploie un mélange approprié de fuschine et de bleu de méthylène, les cellules prennent une colo- ration bleue, tandis que leurs enveloppes spéciales et générales sont plus ou moins vivement colorées en rouge. Four bien saisir la structure réelle de cette plante curieuse, il faut choisir une des colonies les plus simples et l'étudier en détail. De face (fig. 18, 3), elle paraît constituée par des cellules arrondies séparées les unes des autres par une substance réfrin- gente assez épaisse, ce qui [donne à ce thalle l'apparence de la section transversale d'un tissu collenchymateux. En suivant les cellules, du centre de la colonie vers la périphérie, on s'aper- çoit qu'elles sont en réalité plus ou moins obovales et allongées, et qu'elles ne présentent cette apparence circulaire que de face. Il est souvent facile d'étudier les cellules marginales en sec- tion optique longitudinale; on les voit alors séparées les unes des autres par cette même substance qui semble former autour de chacune d'elles un godet ou une cupule plus ou moins épaisse (fig. 7). En section optique longitudinale, la substance inter- cellulaire se prolonge vers l'extérieur en un bouton plus ou moins gros, à la limite entre plusieurs cellules (fig. 22, 13). Les extrémités arrondies des cellules alternent ainsi avec celles des parois, ce qui donne au pourtour de la colonie une apparence festonnée. Chaque cellule, en l'orme de massue, semble donc immergée dans cette masse qui, de face, prend une apparence pleurococ- coïde. R. Chodat. — Sur la structure de deux Algues pélagiques. ^5 L'action de l'eau iodée ou de l'iodure de potassium iodé est nulle sur la substance interstitielle ou ne la colore que faible- ment en jaune, tandis qu'elle est souvent marquée autour de chaque cellule. Ce procédé permet de déceler une membrane spé- ciale de chaque cellule. La coloration bleue violette est surtout marquée dans les régions non occupées par les chromatophores. Pendant que peuvent se faire ces observations, on voit se produire des modifications dans la structure de ces colonies. Par la pression exercée par le couvre-objet sur l'Algue, la substance interstitielle est lentement, mais progressivement, expulsée. En section longitudinale et sur le bord, le bouton dont il a été question plus haut devient de plus en plus proéminent. Les cellules qui étaient écartées par cette substance se rappro- chent, et une gouttelette assez grosse se détache et va s'arrondir dans le liquide ambiant (fig. 13, 14). Ce manège se répétant pendant longtemps dans toute la colonie, une grande quantité d'huile est expulsée. Les gouttes se fusionnent en gouttes plus grosses, qui atteignent la dimension de la colonie ou la dépassent (fig. 11). L'acide osmique colore cette substance en noir, la teinture d'orcanette abandonne son colorant, l'éther la dissout ; il n'y a donc aucun doute quant à sa nature huileuse. On peut extraire par l'éther ces colonies, collées sur le porte- objet par leur simple adhérence, et fixées à l'eau iodée et à l'acide osmique. La structure collenchymatcuse disparait com- plètement, et on obtient finalement des colonies botryoïdes très fortement agrégées (fig. 15). Cette extraction permet alors, si la fixation a été soigneusement faite, d'étudier la structure intime. Le fait qu'après une extraction prolongée avec l'éther et le chloroforme les cellules restent adhérentes montre bien qu'elles sont unies par une substance générale. Même après une extraction si complète, les membranes ne prennent aucune coloration avec le bleu de méthylène, ni avec le congo ammoniacal ou le réactif genevois. Le chlorure de zinc iodé ne donne pas non plus de colora- tion décidée ; c'est tout au plus si l'on aperçoit une légère teinte jaunâtre, tandis que la fuschine colore les membranes plus ou moins vivement. L'huile est souvent si abondante que tout le réseau en est 336 JOURNAL DR BOTANIQUE imprégné. On peut mettre ce fait en évidence par l'emploi de l'acide osmique. Il faut une extraction prolongée par l'éther et le chloroforme pour empêcher que les filaments connectifs ne se colorent en noir par ce réactif. La quantité d'huile ainsi produite par une colonie varie beaucoup. Sans doute la plante peut l'utiliser plus ou moins selon les circonstances comme aliment respiratoire, car certai- nes colonies en sont presque dépourvues. Cette huile est produite dans les cellules. On peut constater avec facilité sa présence dans ces dernières, qui quelquefois en sont complètement gorgées. Par quel singulier procédé cette excrétion à l'extérieur de la cellule peut-elle avoir lieu, c'est ce que je ne suis pas en mesure d'indiquer. Pendant l'hiver surtout, si le temps a été calme et la lumière pure, les colonies prennent une coloration tout d'abord jaunâ- tre, puis franchement rouge brique. C'est ainsi que je les ai rencontrées sur le lac de Genève pendant l'hiver 1895-96. M. H. Wegelin de Frauenfeld me communique qu'il les a récol- tées au commencement de novembre 1880 sur le lac de Zug, avec la gelée colorée en rouge brique, et le contenu des cellules d'un beau vert, avec quelques globules huileux rouges. Pendant l'hiver rigmireux de 1881, les Botryococcus ont pris sur le lac de Neuchâtel un développement inusité, jusqu'à deve- nir frappants par leur accumulation et leur couleur roug-e bri- que. J'ai pu m'assurer, par les préparations conservées par M. le professeur Brun, que c'est bien cette Algue qui avait alors été déterminée sous le nom de Pletirococcus angulosus , ou Tetra- spora nalans. Malgré la congélation du lac, et peut-être en partie à cause de l'abaissement de la température, elles ont conservé pendant très longtemps cette coloration caractéristique. La rubéfaction des eaux du lac de Neuchâtel est donc due au Botryococats Braunii. Cette coloration est susceptible de se maintenir pres- qu'indéfiniment. Après quatorze ans de préparation, les exem- plaires qu'a bien voulu me confier M. Brun étaient encore très vivement colorés. 11 est intéressant de constater la possibilité que possède l'Algue de modifier la coloration d'une excrétion en vue d'un R. Chodat. — Sur la structure de deux Algues pélagiques. 337 travail déterminé, car il n'y a pas de doute que cette huile rouge ne serve d'écran protecteur à la façon de riiématochrome des Chroo- lépidées et des états immobiles de plusieurs Chlorophycées. On peut rencontrer aussi en été des Botryococcits dont l'huile est colorée en rouge. Par un temps calme, ces Algues arrivent à flotter exactement à la surface, en vertu de leur poids spécifi- que relativement peu élevé. Il est facile de s'en convaincre en laissant reposer les flacons dans lesquels sont les produits de la pèche pélagique. Les Diatomées et les Peridiniacées, de même que les Dinoflagellés, tombent rapidement au fond du bocal, tandis que les Botryococctts s'accumulent à la surface et s'y maintiennent même après leur mort, alors qu'ils sont complète- ment dépourvus de chlorophylle. Les individus extraits par l'éther ou le chloroforme sont incapables de flotter et tombent au fond du bocal. Il est donc hors de doute que l'huile excrétée par les Bolryococctis les maintient flottants, et qu'on peut la con- sidérer comme une adaptation à la vie aquatique superficielle. Le poids spécifique de ces organismes ne saurait cependant être de beaucoup inférieur à celui de l'eau. La moindre trépidation les fait plonger, et pour revenir à la surface, il leur faut un temps relativement long. D'autre part, l'accumulation de pous- sières ou de Diatomées à la surface de ces petites plantes, les fait chavirer avec grande facilité. En acquérant la faculté de pouvoir flotter à la surface, elles ont réalisé le problème de ne pas utiliser nécessairement la somme totale de lumière, mais de se protéger le plus souvent en se maintenant un peu au-dessous du niveau. Je le répète, ce n'est que par le calme le plus absolu qu'elles sont parfaitement superficielles. Si le lac est agité, elles pénè- trent dans les eaux de un demi jusqu'à 5 mètres de profondeur. Pour saisir avec netteté l'origine et le développement d'une colonie, il faut tout d'abord s'adresser à une cellule unique, telle qu'on la rencontre dans les colonies pauvres en huile. Chacune présente alors une apparence claviforme, la partie élargie regar- dant l'extérieur de la colonie. Un chromatophore pariétal coloré en vert en occupe les trois quarts inférieurs. Vers le sommet, on le voit le plus souvent se festonner plus ou moins profondé- ment. Quelquefois les lobes sont plus profonds et découpent la moitié supérieure du chromatophore en lanières spiralées 338 JOURNAL DE BOTANIQUE (fig. 16, 19). A la base de la cellule et clans la masse du chroma- tophore, on observe un corps peu réfringent semi incolore, dont je n'ai pu établir la nature, mais qui n'est pas un pyrénoïde. C'est peut-être la vacuole génératrice de l'huile. Ce corps inco- lore est très constant, il n'absorbe pas le bleu de méthylène et les autres réactifs employés. Le plasma granuleux contient un assez grand nombre de corpuscules, dont les uns accumulés surtout à la base se colorent en bleu par l'iode, les autres en bleu par le bleu de méthylène. Il y a donc des corps amylacés et des substances pectiques. Outre ces granulations, on y rencontre des globules huileux, tantôt nombreux, tantôt isolés et pouvant manquer. L'emploi d'une solution de chloral rend d'excellents services, soit comme éclaircissant, soit comme procédé de désagrégation des colo- nies. On peut lui ajouter un peu de fuschine qui colore les mem- branes. Sous l'effet du réactif, les cellules sont expulsées, sou- vent avec grande rapidité ; on les voit alors former une rangée régulière à quelque distance de la colonie, après avoir été projetées comme une flèche. Elles s'arrêtent à cette limite, retenues par l'enveloppe générale. Dans ces conditions, il est facile de voir qu'elles étaient de toutes parts entourées par une membrane spéciale, de même nature que le mucilage général, car le sommet de chacune porte encore les lambeaux de l'enve- loppe déchirée, colorés vivement en rouge violet. On remarque alors encore mieux le corps brillant à la base du chromatophore. Ces cellules se multiplient exclusivement par division longi- tudinale. La membrane spéciale devient alors, dans sa partie moyenne et inférieure, par le fait de son agrandissement, cupule spéciale des deux cellules filles (fig. 20). Sans doute la partie supérieure se gélifie de bonne heure, car les cupules ne forment pas au-dessus un dôme protecteur, mais s'arrêtent à une certaine hauteur, dessinant autour du sommet arrondi un cercle plus ou moins régulier. Ces cellules peuvent produire des pieds assez considérables qui les font sortir de la colonie. Il n'est pas rare de rencontrer au pourtour de grandes colonies des jeunes bourgeons contenant deux ou un plus grand nombre de cellules (fig. 5 et 9). Ces bourgeonnements permettent ainsi de comprendre l'ori- gine d'une colonie plus considérable. On voit dans les fig. 9, 5 R. Chodat. — ' Sur la structure de deux Algues pélagiques. 339 et 10, une jeune association de deux cellules, puis de plusieurs, et enfin d'un grand nombre d'individus. Durant ce développe- ment, la cupule et le pied primitif ont pris un accroissement considérable, mais pas suffisant pour suivre sans rupture la mul- tiplication des cellules. C'est ainsi que la gelée se trouve disten- due à la base de la colonie; il s'y fait des ruptures, un réseau irrégulier dû à ces étirements multiples et combinées s'organise, tandis que des cupules indéfiniment emboitées s'établissent à la face externe de cette colonie en voie de développement (fig. 8 et 12). Les extérieures sont ainsi étirées, transformées en lam- beaux par les tensions variées dues à un accroissement des cellules selon les directions les plus contraires. La forme obovale des cellules et le point de départ des colo- nies étant donnés, il en résulte nécessairement que ces jeunes colonies prendront une disposition conchoïde, bombée. C'est ce que montre la figure 12. Lorsqu'une colonie est ainsi constituée, elle tend à se fragmenter. Des cellules primitivement contiguës sont disjointes ; la substance cupulaire est étirée (fig. 4, 6, 7) en bandes qui vont se perforant, puis se réduisant en filaments intriqués, car les attaches que ces cellules avaient avec d'autres cellules se comportent de même. Par cet étirement, ces mem- branes cupulaires deviennent souvent très minces. Rien de plus irrégulier que ces réseaux réunissant en un organisme général les milliers de cellules composantes. A l'état adulte, la plante atteint jusqu'à 2 millim., le plus souvent 1/3- 1/2 millim. Les différentes colonies conchoïdes sont groupées en forme de rein autour d'une cavité centrale. Leurs bords sont ordinairement incurvés vers l'intérieur. Il a déjà été question plus haut de l'excrétion de l'huile. Cette dernière adhère aux membranes cupulaires et aux filets connectifs, les imprègne et leur donne une apparence massive. Elle peut s'épaissir, et dans beaucoup de cas semble faire corps avec la gelée spéciale. Elle imprègne si fortement ces membra- nes qu'une extraction prolongée est nécessaire pour les en débarrasser. L'épaisseur des membranes cupulaires peut égaler quelquefois celle des cellules elles-mêmes, lorsque l'huile est abondante. Cette dernière est sans doute retenue par capillarité entre les cellules. On rencontre assez fréquemment de petites colonies de Bo- 34o JOURNAL DE BOTANIQUE tryococcus échinulées. Ceci provient du fait que, séparées vio- lemment d'une colonie plus importante, elles ont conservé à leur pourtour les filets connectifs, maintenant plus ou moins durcis. Cette Algue curieuse n'avait jamais fait l'objet d'un travail spécial. Les auteurs qui en ont parlé plus longuement n'ont rien compris à cette structure. C'est ainsi que Archer la compare à un Rhizopode. Brun en a donné une description absolument fan- taisiste. Hansgirg a reconnu les gouttes d'huile dans les cellules ; Kleebahn a le premier supposé l'existence de l'huile à l'extérieur des cellules et son importance dans la biologie de la plante. La plante est connue de l'Europe centrale, de l'Allemagne, la Bohême, la Russie et les régions septentrionales. West l'a constatée en Irlande occidentale ; il est vrai qu'il en fait une espèce spéciale, à laquelle il donne le nom de B. calcareus West. Je ne vois aucune raison pour séparer la forme observée du B. Braunii, qui est extrêmement polymorphe. Sans doute le genre Thallodermùmi de Turner doit être rapporté à cette Algue. Elle se trouverait alors habiter l'Inde. Selon Klein, le Sorastrum spinulosum, récolté à Athènes par Milliarkis, serait aussi le Botryococcus Braunii. Enfin Reinsch et Klebs ont dé- crit deux espèces distinctes, B. gigauleus Reinsch, du Cap, et B. terricola, d'Europe. Ce ne sont peut-être que des formes de notre plante. Elle a été confondue avec une gonidie de Lichens par Mas- sée à propos de Trichocoma paradoxa, et son nom a été donné à des Bactéries (B. ascoformans Kitte). Bibliographie. — Kuetzing Sp. Alg. pag. S92. — Rabh. FI. Eur. Algar. III, p. 42. f. 14; Hansgirg Prodr. pag. 147,%. 93. — Fresen. mAbh.der Senkb. nat. Gesellschf. IL 239. t. XI. f. 27. 33.— Kirchner Alg. Schles. p. III. — Cooke Brit. freskw. Alg. p. 17. — Archer Microscop. Journ. 1870, p. 88. — Brun Archives se. p/iys. et nat. Genève 1881. — Massée, On Gasterolichenes, Phil. Trans. Royl. Soc. Lond. vol. 178, 305, 309. — Cienkowski, Algologische Excursion an: weissen Meere, St. Petersb. Natf. Ges. XII. 1880. — Reinsch Journ. of the Lin. Soc. vol. XVI. 232. — Klein Just's Jahrb. 1890, 270. — Bennett Journ. R. Microscop. Soc. ser. II. vol. VI. part I. pi. 1-15. PI. I. et IL— Klebs, B. terricola in Untersuch. Bot. Instit. Tubingen. 1. Le Gérant : Louis Morot. (A suivre.) Paris.— J A! rscc.i - u,Av.deCbùtiiIon. io° ANNEE. N° 21. i« NOVEMBRE 1896. JOURNAL DE BOTANIQUE SUR LA STRUCTURE ET LA BIOLOGIE DE DEUX ALGUES PÉLAGIQUES [Suite.) Par M. R. CHODAT, Professeur à l'Université de Genève. (PI. III). IL — Oscillatoria rtibescens DC. Pendant l'hiver de 1 825-1 826, un phénomène curieux avait attiré l'attention des riverains du petit lac de Morat, dans le canton de Fribourg, en Suisse. Les eaux avaient pris une colo- ration rouge caractéristique et, lorsque le lac était tranquille, toute la surface paraissait comme saupoudrée d'une matière colorée. Les journaux du temps en avaient parlé et plusieurs savants genevois, sur l'instigation de M. Colladon, s'étaient efforcés d'en expliquer la nature. A. Pyr. De Candolle s'était chargé de l'étude de cette matière rouge que l'on supposait être de nature organique, car elle finissait par prendre une odeur bien caractéristique de putréfaction. Ni les uns, ni les autres n'avaient constaté le phénomène sur place. La lenteur des communications à cette époque l'explique et fait, d'autre part, comprendre que la matière rouge dont ils eurent à s'occuper était en train de fermenter. De Candolle reconnut bientôt qu'on était en présence d'une plante voisine des Oscillatoria, décrites par son maître, l'algo- logue Vaucher. Il fit de l'organisme filamenteux du lac de Morat une nouvelle espèce d'Oscillaire, à laquelle il donna le nom d'(9. rubescens. On avait attribué le grand développement de ce végétal à la douceur de l'hiver et au peu d'élévation des eaux du lac pendant cette saison. De l'opinion des gens de la contrée, la plante n'apparaissait pas alors pour la première fois, mais, chaque printemps, elle se répandait plus ou moins sur le lac. Depuis lors elle n'a cessé d'apparaître, mais toujours d'une manière variable, ordinairement en petite quantité, rarement comme en 1826. L'an dernier, en 1895, grâce au beau temps 342 JOURNAL DE BOTANIQUE prolongé pendant les mois d'août et de septembre, le phéno- mène a dépassé en intensité tout ce qui avait été constaté depuis le commencement du siècle. A certains moments, toute la surface du lac, qui a trente ki- lomètres carrés, était couverte de XOscillatoria, comme sau- poudrée d'une poussière rouge ou pourpre. Lorsqu'avec un bateau on traversait le lac, le courant entraînant ces minus- cules organismes, on les voyait s'ordonner en files selon le che- min parcouru. Chose remarquable, la couleur variait selon qu'on l'observait à fleur d'eau ou d'une certaine élévation, par exemple du pont du bateau à vapeur. Vue aussi obliquement, elle donnait à la surface du lac un miroitement et un chatoiement remarqua- bles, semblables à ce qu'aurait produit une poudre métallique. C'est ainsi que, par un temps calme, la plante pouvait se répandre et se multiplier uniformément à la surface, où elle se maintenait flottante. Lorsqu'elle avait atteint un certain déve- loppement, elle formait par place de grandes taches d'un rouge brun très caractéristique. Ces plages, compactes par le fait de leur flottaison, semblaient comme autant de taches d'huile, et cette impression était encore augmentée par le reflet brillant et changeant qui se déplaçait constamment, sous l'effet des petites vagues qui agitaient faiblement la surface. Lorsque le vent se levait, j'assistai à ce phénomène curieux : un soir d'orage, la vague qui venait déferler sur le rivage, ba- layant toute la surface du lac, amenait avec elle des flots de sang qui laissaient sur le sable et les Joncs du bord une écume visqueuse, que chaque coup de vent augmentait à vue d'œil. Il suffisait de peu d'instants pour que le lac redevînt transparent et limpide, toutes ces Algues ayant été amenées sur l'une ou sur l'autre des rives. Abandonnées à elles-mêmes, les Oscillaires se décomposent lentement, leur couleur rouge brunâtre ou vieux rose passe insensiblement au lilas rose, puis à une teinte nettement vio- lacée. Il se forme alors, par gélification des membranes, des plaques ou des rognons visqueux plus ou moins compactes. La matière colorante se répand et teint le sable et les objets à proximité. Puis apparaissent des tons verdàtres, jaunâtres, dont le reflet augmente parla production des hydrocarbures huileux résultant de cette putréfaction. Alors, et même déjà avant, une R. Chodat. — Sur la structure de deux Algues pélagiques. 343 odeur fétide aminoïde se répand et le rivage est comme infecté. On comprend que l'imagination populaire ait cru voir dans cette apparition le « sang des Bourguignons » revenant à la surface du lac. De Candolle a cru qu'en temps ordinaire cette Oscillaire donne une odeur fétide; il n'en est rien : ce n'est que lorsqu'elle se décompose ainsi sur le rivage ou sur les roseaux du bord qui la retiennent en paquets, que, faute d'air, la putréfaction commence. Cependant, si le temps reste très longtemps calme, comme i est arrivé l'an dernier, l'accumulation de ces matières à la sur- face, et le défaut d'aération qui en résulte, peut produire un commencement de décomposition. Beaucoup de petits poissons périssent, soit que cette matière leur soit nuisible (voir plus loin), soit pour d'autres causes encore indéterminées. Depuis De Candolle, aucun botaniste n'a repris l'étude de cette Algue à l'état vivant. Gomont, dans la monographie des Oscillaires, l'a mise, d'après ses recherches sur des matériaux desséchés, à côté de O. prolifïca Gomont (Lyugbya prolifîca Grev.) et de O. Agardhïi Gom., dont il fait le groupe des Proli- ficse. Il prétend même avoir reconnu, dans les matériaux récoltés au lac de Morat par Chaillet (herb. Thuret), une seconde espèce qu'il identifie avec YO. prolifîca, déjà citée. Je ne sais sur quoi peut se baser cette identification, n'ayant, pour ma part, pu re- connaître qu'une seule espèce, YO. nibescens DC. Si la description donnée par Gomont est exacte et si le ca- ractère sur lequel il base la description des espèces a quelque valeur, YO. prolifîca Gréville serait une espèce parallèle à celle du lac de Morat et se présenterait dans des conditions analogues. Il est dit, en effet, que la plante est extrêmement diffuse, formant un substratum flottant d'une riche couleur pourpre à la surface du lac de Selkirk en Calédonie, où elle a été observée pendant bien des années. Selon Gréville, elle finit par former une couche flottante d'écume opaque et bitumineuse autour des bords. La couleur et les quelques particularités indiquées sem- blent bien montrer que cette seconde espèce est sinon identique, au moins bien voisine de YO. rubescens. Jusqu'à présent, cette plante n'est connue qu'au lac de Morat. Gomont en donne la description suivante : Stratum natanss valde expansum , submembranaceum , amethysteo-rubescens 344 JOURNAL DE BOTANIQUE (sec. attct.), in speciminibns siccis amcene lilacimim. Tricho- maia in totum eximie recta, rigida, fragilia, ad genicnla haud constricta, éeiate provecla ad apicem sensim ei longe attemiata , obtttsa, leviter capiiata, 6 y.- 8 \>- crassa. Articuli diametro tri- chomaiis diiplo ad triplo breviores, 2 \j.-j \^longi, cuncli ' , apicali- bus exceptis , protoplasmate refringenti ', grosse grannlosof arc ti : dissepinienta fréquenter granulata; cellula apicalis panlulum attemiata, truncata, calyptrani convexam prœbens (v. s.). A propos de cette description, il faut remarquer que Go- mont a été induit en erreur par le mauvais état de l'Algue dessé- chée qu'il a eue entre les mains. Sans doute, elle était dans cet état de demi-décomposition où elle forme des thalles gélati- neux ; de là le commencement de la description qui doit être changé comme suit : Libère natans pîirpureo-rubescens , tricho- matibus demum sub mortem in stratttm expansnm, submem- branaceum e violaceo-viridi variera fum coalilis. Il était particulièrement intéressant d'examiner cette Algue flottante à la suite des observations de M. Kleebahn sur les va- cuoles à gaz chez les Phyeochromacées. Ce dernier auteur a, en effet, attribué le pouvoir de nager, que possèdent plusieurs des Myxophycées du lac de Ploen, à la présence d'un gaz qui rem- plirait certaines vacuoles dans leur protoplasma. Il a surtout étudié ces dernières dans le Gloitrichia echinnlata, et est arrivé à les considérer comme réellement remplies d'un gaz par les considérations suivantes. Quand on examine le contenu des cel- lules, on remarque un assez grand nombre de corpuscules rouges qui ont souvent été pris pour du soufre. Ces corpuscules, de forme très variable, sont moins réfringents que le plasma, ce qu'il est facile de constater en variant la hauteur de l'objectif et à la marche de la frange sombre qui se déplace dans le sens des granulations, quand on élève la vis micrométrique. Alors, ces corpuscules apparaissent noirs. Cette structure est rapide- ment détruite par l'alcool, les acides, sauf l'acide osmique, tandis que les liquides à pouvoir osmotique élevé ne modifient en aucune manière ces singulières granulations, ainsi la glycé- rine, l'iodure de potassium iodé, etc. Il était donc évident que ces vacuoles ne pouvaient être remplies d'un liquide aqueux qui aurait été extrait par la glycé- rine. Les huiles ont une réfraction trop élevée pour pouvoir R. Chodat. — Sur la structure de deux Algues pélagiques. 345 être prise en considération. Kleebahn ajoute qu'une forte pression exercée sur de l'eau contenant ces Algues leur enlève ces granulations et, en même temps, leur pouvoir de flotter à la surface du liquide. Ce dernier argument est le plus convaincant. Cependant, Kleebahn reconnaît n'avoir pas constaté d'une manière certaine la sortie d'un gaz hors des cellules du Gloitrichia Pisum. Il a bien obtenu, en comprimant les plantes sous le porte-objet avec une pointe appliquée avec force, un dégagement de bulles de gaz qu'il est alors facile de constater à l'œil nu et qui présentent une disposition bizarre qu'il a figurée. J'ai répété cette expé- rience en l'absence de filaments de Cyanophycée et j'ai obtenu les mêmes images. Cette expérience ne saurait être prise en considération, et Kleebahn lui-même a insisté sur l'incertitude de ce procédé. L' ' Oscillatoria rubescens présentant à un très haut degré ces mêmes caractères, il était, je l'ai dit, particulièrement intéres- sant de vérifier les opinions de l'excellent algologue hambour- geois. Comme pour le Gloitrichia echiniilata, l'alcool et les acides font disparaître ces corpuscules; le formol en solution aqueuse, le chloral en solution surtout, rendent au protoplasma son homogénéité. Au contraire, l'eau de Javel décolore rapide- ment la plante sans altérer au début les vacuoles qui apparaissent alors en rose tendre sur un fond d'un blanc pur ; une solution concentrée de chlorure de sodium, de glycérine, de chlorure de zinc iodé, deiodure de potassium iodé n'altèrent pas sensible- ment ces vacuoles et, cependant, pour ce qui est des réactifs iodés, le plasma se colore nettement en jaune, ce qui montre bien que le réactif a pénétré. Le bleu de méthylène colore en bleu vif le corps central et quelquefois des granulations de cya- nophycine, mais laisse inaltérées les vésicules rouges. Si on laisse la plante se dessécher sur le porte-objet, elle ne subit aucune modification importante; les vacuoles ont persisté in- tactes. J'ai examiné de ces Oscillaires récoltées en 1828 par De Candolle ; les points brillants roses n'avaient pas disparu. C'est ce que Gomont a vu, quand il décrit le plasma de cette Algue : protoplasmate refriiigenti, grosse granuloso farcit. La chaleur, même à 60-1000, ne suffit pas pour altérer cette apparence. Même 346 JOURNAL DE BOTANIQUE chauffées dans l'eau, les vacuoles persistent, tandis que l'en- semble des filaments a pris une teinte jaunâtre. Il est superflu d'indiquer tous les milieux dans lesquels j'ai plongé cette plante, espérant voir se dégager les bulles du gaz supposé. Jamais je ne réussis à obtenir une élimination visible. L'action des réactifs était, il est vrai, très instructive. Au fur et à mesure de leur pénétration, on voyait le filament s'éclaircir, tandis que la partie non encore envahie se détachait en sombre sur le reste. Si l'on était en présence d'un gaz, il fallait admettre que ce dernier était très soluble dans l'eau et qu'au moment même de sa mise en liberté il était absorbé. Après de longs essais infructueux pour trouver une méthode permettant de voir s'échapper les bulles du gaz, je finis par avoir recours au procédé suivant, qui est d'une remarquable élégance. On laisse une goutte d'eau riche en filaments s'évaporer len- tement sur le porte-objet. L'Algue adhère alors au verre et prend une coloration brillante, mais plus pâle. Sa structure n'a subi aucune modification sensible quant à la disposition des va- cuoles, commeje l'ai déjà indiqué plus haut. Si on observe main- tenant à un grossissement suffisant (700-900 diam.), en faisant arriver latéralement une solution concentrée de chloral hydraté qui pénètre, comme on le sait, avec la plus grande facilité dans les tissus et cellules végétaux, on pourra voir sans peine les bulles progressivement chassées se dégageant brusquement, courant souvent les unes à la suite des autres et se répandant directement dans l'air. Cette expérience se fait sans employer de couvre-objet. On peut la répéter en couvrant les filaments des- séchés avec ce dernier. Mais alors, bien qu'on puisse observer de la même façon le dégagement des bulles, il finit par s'y ad- joindre l'air qui est retenu entre les deux verres. Jusqu'à présent on n'avait pu constater de vistù le dégagement des bulles de gaz qu'on supposait retenues dans les vacuoles spéciales des Myxo- phycées. Notre observation vient donc lever le dernier doute, au sujet de la réalité de ce phénomène si curieux. Il reste à examiner quelle est la nature de ce gaz. On sait combien est encore obscure la question relative à la structure intime du protoplasma chez les Cyanophycées. J'ai moi-même à plusieurs reprises étudié cette question et je suis arrivé à considérer le corps central comme une région moins R. Chodat. — Sur la structure de deux Algues pélagiques. 347 dense, plus vacuoliséeque le plasma périphérique, que plusieurs ont considéré comme un chromatophore. Dans quelle région se trouvent les vacuoles à gaz? Si l'on fait agir sur X Oscillatorta rubescens le réactif proposé par Palla pour colorer le corps central, il est facile de se convaincre qu'ici encore cette accu- mulation de substance colorable se fait principalement au centre de la cellule. Les vacuoles demeurent inaltérées dans le plasma périphérique. Avec un grossissement suffisant, on peut constater que sous une couche pariétale homogène, déjà indiquée à pro- pos de Chroococctcs Itirgidus (1. c), les vacuoles à gaz occupent la majeure partie d'une zone sous corticale peu profonde, peu d'entre-elles pénétrant plus avant. Il existe bien dans le plasma des vacuoles profondes; il est probable qu'elles sont remplies d'une subtance comparable à celle que j'ai citée pour le plasma vacuolisé du Chroococcus turgidus. D'autre part les filaments tués par l'eau chaude montrent plus nettement la disposition périphérique des vacuoles à gaz. J'ai dit plus haut que les vacuoles à gaz paraissent roses, examinées au microscope. Le plasma réticulé semble alors fai- blement coloré ou incolore. La couleur verte paraît ainsi complètement absente; elle n'est pas visible au microscope. Une question se pose : quel est ou quels sont les pigments colorés de la plante ? Traitée par l'alcool ou l'éther, l'Algue même vivante aban- donne au liquide extracteur une matière colorante verdâtre qui, examinée au microscope, donne bien nettement les bandes d'ab- sorption de la chlorophylle et tout spécialement la ligne caracté- ristique dans le rouge. Les filaments ainsi extraits restent colorés enrouge. Il n'est donc pas exact de dire, comme l'a fait Colladon, que la substance colorante rouge est soluble dans l'éther. Si après avoir ainsi extrait la chlorophylle on traite la plante broyée avec de l'eau, même après plusieurs jours de macération on n'obtient aucune coloration. J'ai répété plusieurs fois cette expérience, toujours avec le même insuccès. L'examen au micro- scope décèle une faible coloration rouge-brunàtre, mais nullement lilas ou violacée. Il est alors difficile de se rendre compte de la région réellement teintée par le colorant. L'action du chloral hydraté est particulièrement instructive. Ce réactif, nous l'avons dit, déplace facilement et, si l'Algue est dans l'eau, dissout le gaz 348 JOURNAL DE BOTANIQUE qui s'échappe des filaments qui deviennent d'une couleur rose jaunâtre à peine visible dans les filaments isolés, mais qui appa- raît nettement lorsqu'ils sont superposés par plusieurs. Au bout de peu de temps cette coloration fait place à une teinte d'un rose nettement violacé. On pouvait supposer que cette teinte est due à la coloration de la gaine. Le fait suivant prouve qu'il n'en est rien. La gaine est très mince chez cette Oscillaloria ; elle devient visible quelquefois lorsqu'il se produit des hormogonies. Entre deux articles consécutifs la gaine a perdu son plasma, mais les membranes ont persisté. Si l'on a fait agir sur un fila- ment ainsi constitué le réactif cité, on aperçoit alors clairement que la coloration tient exclusivement à un pigment localisé dans le plasma, car la zone qui en est dépourvue reste incolore. Soit avec le chloral, soit aussi avec le formol, la région qui prend ainsi une coloration rose violacé est exclusivement la région limitée vers l'intérieur par la couche corticale et qu'il ne faut pas con- fondre ici avec le corps central. L'action ultérieure du formol est particulièrement instructive : la couleur rose disparaît fina- lement et on voit apparaître de plus en plus nettement une colo- ration vert d'eau, surtout remarquable dans le plasma cortical homogène. Il semble ainsi résulter de ce qui précède que la chlorophylle est rendue presqu'invisible par la présence de bulles de gaz dans la région corticale et que le pigment rose ou rouge n'y existe pas en solution, mais lié sans doute au plasma de la plante. Cette matière colorante, quoique à peu près invisible au mi- croscope, se laisse cependant assez facilement déceler au spec- troscope. Si on vient à secouer avec l'eau ordinaire Y Oscillatoria mbescens de manière à obtenir une coloration rose framboise, et qu'on soumette ce liquide trouble à l'examen d'un petit spec- troscope à main, on voit très distinctement, outre une diminution de lumière dans le rouge qui correspond aux bandes d'absorp- tion de la chlorophylle, une bande d'absorption à la limite du jaune et du vert. Cette bande fait supposer qu'il y a bien une substance colorante particulière. Un autre fait le démontre indirectement : qu'on vienne à chauffer l'eau qui contient l'Algue à la température de 60-65°, on la voit subitement virer du rose au jaune ; l'examen micro- R. Chodat. — Sur la structure de deux Algues pélagiques. 349 scopique montre cependant que la plupart des vacuoles à gaz n'ont pas été altérées. On sait déjà, depuis le Mémoire de De Candolle et Colladon, que l'eau dans laquelle ils avaient conservé ces Algues avait pris une teinte d'un rose violacé. Si on laisse en effet séjourner la plante pendant quelque temps sur l'eau dans un air confiné, le liquide rose devient de plus en plus foncé. J'ai extrait cette matière colorante d'Algues desséchées et qui avaient déjà passé à ce stade de décompo- sition. Cette substance colorante, alors soluble dans l'eau, présente une fluorescence brune très caractéristique. Examinée au spectroscope, elle donne les mêmes bandes d'absorption que la plante vivante. Nous avons, sur les matières colorantes des Algues, plusieurs travaux fort bien faits. Nebelung, qui a étudié diverses Algues rouges, a conclu que le pigment est lié au plasma et qu'il ne se trouve pas dans des vacuoles comme chez les plantes supé- rieures. Il a examiné diverses Floridées, Bangia et Porphyri- diunt. L'étude spectroscopique de ces substances cadre assez bien avec nos propres observations sur Y Oscilla toria; cepen- dant la fluorescence de la matière colorante retirée de XOscilla- toria est différente. Sorby a publié dans les Transactions ofthe Lin. Soc. l'étude spectroscopique de la Cyanophycée qu'il nomme Oscillaioria nigra. Il en a retiré deux pigments, l'un pourpre, l'autre rouge rose. Ce dernier pigment correspond, quant à sa bande d'ab- sorption et la température à laquelle elle vire au jaune, abso- lument à la matière rouge contenue dans notre Algue. C'est celle qu'il a nommée pink-phycocyanine ; il semble la considérer comme dérivée de la phycocyanine ordinaire. Je propose le nom de myxoporphyrine pour ce pigment qui sans doute est très répandu chez les Myxophycées. Cette myxophycine présente vis à vis des réactifs les carac- tères suivants. Les aldéhydes ne la changent pas; l'acide chlor- hydrique lui donne une teinte violacée ; l'ammoniaque donne une coloration jaunâtre qui reprend avec l'acide chlorhydrique une teinte rose avec un reflet violacé. L'alun la précipite en une laque rose violacée ; le sulfate de fer donne un précipité gris violet. (A suivre.) 350 JOURNAL DE BOTANIQUE QUESTIONS DE NOMENCLATURE RÉPONSE PROVISOIRE A M.JOHN BRIQUET Par M. Ernest MALINVAUD. Les Observations préliminaires placées en tête du volume II, ré- cemment paru, de la Flore des Alpes maritimes de M. Emile Burnat traitent principalement de questions de nomenclature. On y trouve, sous la signature de M. John Briquet, de Genève, une longue disser- tation dont les erreurs reprochées à deux botanistes français ont la faveur de faire tous les frais. Notre véhément confrère « proteste éner- giquement au nom de l'ordre contre leurs procédés », déclare finale- ment « qu'ils ne sont plus actuelleme7zt qu'une minorité dont l'oppo- sition à l'application des lois de i86j entretient la confusion », et les adjure d' « accepter loyalement le Code du Congrès de Paris, au lieu d'en rendre l'applicatio?z illusoire par une exégèse ardue et plus ou moins sophistique ». Le crime de cette perfide exégèse est ainsi défini : « Ils assurent, dit M. Briquet, que l'application rétroactive des Lois de i86j est con- traire à l'esprit de ces Lois, et vont jusqu'à laisser entendre que le père de la Loi, A. de Candolle, se trouvait en accord avec leurs idées, de sorte qu 'ils possèdent la vraie tradition en matière de nomen- clature. » Ce machiavélisme est intolérable. Much ado about nothing-. Nul ne sera surpris si les accusés mis en cause dans cet incisif ré- quisitoire nous inspirent quelque sympathie et si nous prenons place au banc de la défense. La loyauté invoquée ici (était-ce à propos?) étant présumée bilaté- rale, M. Briquet est- il bien sûr que les perturbateurs de l'ordre établi, la minorité et Y exégèse qualifiée comme ci-dessus, soient du côté où il les a dénoncés? Il nous permettra de faire à cet égard quelques réser- ves, en attendant l'occasion prochaine de les justifier. Le débat préju- diciel que nous soulevons ici sera limité à la vérification rigoureuse des principes que professait A. de Candolle en 1867 (1) sur la rétroac- tivité des Lois de la Nomenclature, principes qu'il a fait passer dans la rédaction de ces Lois qui lui était confiée. 1. Cet illustre botaniste avait le désir très légitime de perfectionner son œu- vre de 1867 et d'améliorer la rédaction de quelques articles des Lois. Il avait aussi le droit, comme chacun de nous, de modifier une ancienne opinion. Toute- fois, à notre avis, et nous nous proposons de revenir sur ce point spécial, cer- taines contradictions qu'on a cru relever entre ses écrits de 1867 et les plus récents sont plus apparentes que réelles. Dans tous les cas, ce sont exclusive- ment les idées émises en 1867 que nous avons à rechercher, car ce sont celles que le Congrès de cette époque a entendu ratifier par ses votes. E. Malinvaud. — Questions de nomenclature. 351 Cette vérification est on ne peut plus facile. Sans nous appuyer, comme on l'a fait, sur des passages épistolaires ou sur des souvenirs de conversation plus ou moins précis et non destinés à la publicité, il nous suffit de consulter un document imprimé dont le témoignage est irréfutable. C'est le Commentaire des Lois de la Nomenclature, rédigé et publié par Alph. de Candolle lui-même en 1867 (1). Voici ce qu'on peut y lire : Page 33, à propos de l'article 4 : // est impossible de ne pas reconnaître un certain droit à /'USAGE, car le maintien de 7toms très connus, de formes très usite'es, donne souvent de la clarté et de la précision, et dispense de noms nouveaux. Page 37, au sujet de noms de genre arbitrairement changés : Aujourd'hui ces abus sont légitimés par cent ans «Tusage. Il y a, comme disent les jurisconsultes, prescription. Page 38, relativement aux désinences des noms de famille : Les exceptions , pour quelques familles, se justifient par un long usage... Le principe général de changer les noms le moins possible s 'applique ici. Page 39 : La fixité des noms est un principe d'ordre supérieur. Dans la seconde édition du Commentaire, page 42 : L 'esprit général de notre Code est de faire maintenir les noms existants à moins d'objections capitales (art. 16). En résumé, le souci du respect de l'usage et le ferme propos de maintenir les exceptions qu'd a consacrées reviennent presque à chaque page sous la plume de l'illustre rapporteur. Comment M. Briquet a-t il pu négliger de consulter le Commentaire que nous venons de citer, et, s'il le connaissait, comment a-t-il pu affirmer que » l'esprit de l' application rétroactive des Lois a présidé à la rédaction du Code » ? C'est un dilemme dans lequel il s'est enfermé lui-même. 1. Lois de la Nomenclature botanique (br. in-8, Genève, 1867) contenant une Introduction historique, les Lois proposées et un Commentaire détaillé. (C'est dans cette dernière partie que nous avons puisé les citations ci-dessus.) — Vers la fin de la même année, après l'adoption des Lois par le Congrès, A. de Can- dolle en publia le texte définitif, suivi d'une deuxième édition de l'Introduction historique et du Commentaire qui accompagnaient la rédaction préparatoire. 352 JOURNAL DP: BOTANIQUE Au surplus, les assenions tranchantes de notre jeune confrère ne sont pas seulement en désaccord avec les textes précités; elles reçoi- vent des faits un démenti encore plus formel. Comment expliquer que le principe de rétroactivité professé comme un dogme par le priorita- risme intransigeant (pro verbo veniam quœso), s'il avait réellement « présidé à la rédaction des Lois », n'ait été appliqué, à partir de 1867, par aucun des éminents botanistes qui avaient coopéré ou donné leurs suffrages à l'oeuvre législative du Congrès ? Comment expliquer qu'on doive arriver jusqu'à la fin de l'année 1S96 pour voir, par exemple, dans un traité floristique d'ailleurs d'un grand mérite, le vénérable Malva rotundifolia L. congédié, sans égard à ses longs et loyaux services, pour faire place à l'obscur M. neglecta Wallm., et simultané- ment : Tilia ulmifolia Scop. (1792), substitué à T. PARVIFOLIA Ehrh. (1790); Acer Opalus Mill. (1752), substitué à A. OPULIFOLIUM Vill. (1786) ; Vicia dasycarpa Ten. (1830), substitué à V. VARIA Host (1831) ; Orniihopus exstipulaius Thore (1803), substitué à O. EBRACTEATUS Brot. (1804); Onobrychis vicisefolia Scop. (1772) (1), substitué à O. SATIVA Lamk (1778). Pourquoi ces changements et autres analogues, s'ils étaient com- mandés par le Code de 1867, n'ont-ils pas été opérés depuis long- temps par les maîtres de la phytographie, A. de Candolle, Boissier, Cosson, Grenier, Godron, Willkomm et tant d'autres? Pourquoi ces savants botanistes, après avoir voté ou approuvé les Lois de 1867, auraient-ils négligé de se conformer à leur esprit ? La foi qui n'agit pas, est-ce une foi sincère ? Suivant la remarque très judicieuse de M. xVug. Le Jolis, la nomen- clature n'étant pas l'histoire mais un langage scientifique, du moment où la signification d'un nom est clairement établie et depuis longtemps consacrée par un usage général, la loi de priorité n'a d'autre but que d'en faire maintenir la stabilité; car, dans ce cas, la substitution d'un plus vieux nom, aussi bien que celle d'un plus nouveau, ne peuvent que produire de la confusion et des erreurs (Nâgeli). Substituer, quels que puissent être le trouble et la confusion introduits dans le langage, 1. Ces noms ressuscites sont d'autant moins familiers à la grande majorité des botanistes qu'ils ne figurent que très rarement, même dans les ouvrages les plus considérables, parmi le cortège de la synonymie. Edmond Boissier, l'illustre compatriote de MM. Burnat et Briquet, en passe entièrement sous silence trois sur cinq dans son magistral Flora Orientalis. Est-ce à dire que ce maître n'acceptait pas loyalement le Code du Congrès de Paris ? Il nous paraît que ceux qui encourent ce grave reproche aux yeux de M. Briquet, loin d'être la minorité, sont en belle et nombreuse compagnie. L. Guignard. — A. A. L. Trécul. 353 à un nom universellement employé un plus ancien nom, oublié, qu'on parvient à découvrir, c'est conférer à la loi de priorité ainsi entendue un privilège exorbitant que ne possède aucune loi quelconque : celui d'avoir un effet rétroactif (1). La loi de priorité rigoureusement appliquée à l'avenir et conciliée dans le passé avec les égards dus à la tradition, tel est, avec une écla- tante évidence pour tout esprit non prévenu, l'ordre, imposé d'ailleurs par la nature des choses et préexistant au Congrès de 1867, que cette docte assemblée a entendu maintenir et fortifier en mettant en formules les règles consacrées par l'expérience et la pratique des maîtres de la phytographie, et c'est l'ordre que se font un scrupule de respecter tous ceux qui savent placer l'intérêt général au-dessus de leurs pré- férences de théoriciens. -*•- A. A. L. TRÉCUL Par M. L. GUIGNARD. M. Guignard a bien voulu nous autoriser à reproduire dans notre Jour- nal le discours qu'il a prononcé aux funérailles de M. Trécul. C'est le meilleur hommage que nous puissions rendre à la mémoire de ce savant botaniste, mort le 15 octobre dernier dans sa soixante-dix-neuvième année. Messieurs, Membre de l'Institut depuis trente ans, le regretté Confrère, auquel l'Académie des Sciences m'a confié le devoir d'adresser un dernier adieu, s'était placé de bonne heure au nombre des botanistes les plus éminents de notre temps. M. Trécul (Auguste- Adolphe-Lucien) est né à Mondoubleau, dans le Loir-et-Cher, le 8 janvier 18 18. Au sortir du collège de Saint-Calais, dans la Sarthe, il vint étudier la pharmacie à Paris et fut reçu interne des hôpitaux en 1841. Il n'avait pas encore l'âge nécessaire pour obtenir son diplôme quand il commença ses premiers travaux. C'était l'époque des A. Saint-Hilaire, Gaudichaud, A. Ri- chard, A. de Jussieu, Moquin-Tandon, A. Brongniart, pour ne citer que les plus célèbres parmi les botanistes de cette période, durant laquelle la Systématique et la Morphologie formaient le principal sujet d'étude. Déjà commençaient les observations 1. Remarques sur la nomenclature algologique, par Aug-. Le Jolis, in Mém Soc. nation, des sciences natur. et mathém. de Cherbourg, t. XXX (1896), p. 102. 354 IOURNAL DE BOTANIQUE plus spécialement anatomiques qui devaient servir de base à la Physiologie, et vers lesquelles A. -P. de Candolle et de Mirbel avaient, les premiers, compris la nécessité d'orienter la botani- que. Le jeune étudiant ne fut pas longtemps à chercher sa voie ; dès le début, il se traçait un plan de recherches des plus vastes : l'étude de l'origine et du développement des divers organes de la plante, qu'il devait poursuivre pendant toute sa carrière. La variété et l'intérêt de ses travaux, dont les premiers re- montent à l'année 1842, ne tardèrent pas à fixer l'attention et à montrer en lui un observateur sagace, capable d'étudier avec succès les sujets les plus divers. Aussi le Muséum d'Histoire na- turelle s'empressa-t-il, en 1847, de lui confier une mission dans l'Amérique du Nord. Des circonstances spéciales donnaient alors à ce voyage un intérêt particulier. Une maladie, dont la cause était encore inconnue, sévissait avec violence, dans toute l'Eu- rope, sur la Pomme de terre ; on redoutait l'anéantissement complet de la culture de cette plante. Le Ministre de l'Agricul- ture et du Commerce chargea M. Trécul de rechercher les raci- nes féculentes usitées comme alimentaires par les tribus sau- vages des régions qu'il allait explorer. Pendant son voyage, qui dura trois ans, M. Trécul traversa d'abord les Etats-Unis pour se rendre dans la contrée indienne. Suivant seul une tribu sauvage dans ses pérégrinations à travers les immenses prairies qui séparent les Etats-Unis des Montagnes Rocheuses, il recueillit des collections pour le Muséum et les plantes demandées par le Ministère ; malheureusement, le navire les Deux-Frères, qui les apportait en France, sombra dans les parages des Açores. Le voyageur parcourut ensuite les Etats de l'Ouest et du Sud, le Texas, le Mexique septentrional et la Nouvelle -Orléans, d'où il revint avec de nouvelles et importantes collections. Au cours de ces longues et pénibles explorations, il n'avait pas perdu de vue ses études favorites, et de cette époque datent quelques-unes de ses remarques les plus intéressantes sur l'ac- croissement des arbres. Une discussion célèbre s'était élevée à ce sujet à l'Académie. C'est à M. Trécul que revient le mérite de l'avoir définitivement close. La série des observations et des expériences qu'il a pour- L. Guignard. — A. A. L. Trécul. 355 suivies dans ce but, pendant plus de dix années consécutives, forme un ensemble de travaux des plus remarquables ; elle cons- titue, aujourd'hui encore, la base de nos connaissances sur cette question fondamentale. Ces expériences permirent en même temps à leur auteur de prouver l'existence de la sève élaborée dans les feuilles et d'en suivre la marche descendante à travers la tig-e. Bientôt après, M. Trécul commençait ses nombreuses et belles recherches sur les Laticifères. Si les travaux ultérieurs concernant ces organes n'ont pas ratifié toutes les idées qu'il avait cru pouvoir émettre sur leur rôle physiologique dans la vie végétale, on sait du moins qu'il a contribué, plus que tout autre, à en faire connaître exactement la structure et la réparti- tion dans le corps de la plante. Non moins importantes sont les observations qui lui sont dues sur une autre forme d'organes, souvent confondus avec les précédents : les canaux sécréteurs, dont il a donné les caractères distinctifs dans les nombreux groupes de plantes où ils se ren- contrent. Ces observations représentent autant de monographies d'un haut intérêt pour l'histoire de l'un des principaux chapitres de l'Anatomie végétale. Je devrais encore rappeler les études de notre Confrère sur le développement des racines et des feuilles, sur l'origine des gfommes et des mucilages, sur la localisation du tanin, et sur tant d'autres sujets. Il n'est pour ainsi dire pas de substance dans la cellule végétale qui n'ait été l'objet de ses in- vestigations et sur laquelle la science ne lui soit redevable de données nouvelles et intéressantes. Hautement apprécié, aussi bien à l'étranger qu'en France, M. Trécul s'est montré l'un des anatomistes les plus habiles parmi ses contemporains ; ses Mé- moires resteront, longtemps encore, une source précieuse de documents pour l'avenir. Une œuvre aussi considérable témoig-ne d'un labeur inces- sant et d'une activité peu commune ; elle aurait lieu de surpren- dre, si l'on ne savait qu'aucune considération étrangère à la science n'a réussi à en écarter un seul instant notre Confrère. Et, si l'on remarque que ses recherches ont été accomplies dans les conditions les plus restreintes, avec ses seules ressources, bien exiguës, hélas ! la surprise se change en admiration. 356 JOURNAL DE BOTANIQUE Au sortir des séances de l'Académie, qu'il fréquentait assi- dûment, jusqu'au jour où l'affaiblissement graduel de ses forces l'éloigna définitivement de nos réunions, il rentrait dans la mo- deste chambre d'étudiant où s'est écoulée la plus grande partie de son existence, et se remettait au travail. Il était d'une politesse grave, très bon sous une apparence de froideur ; son esprit de justice, la rigueur de son honnêteté l'amenaient parfois à des scrupules de conscience poussés jus- qu'à l'exagération et dont ceux-là seuls pouvaient s'étonner qui ne le connaissaient pas. Témoin le fait, suffisamment caractéris- tique, de la remise faite à l'Etat d'une partie des fonds alloués pour sa mission en Amérique et qu'il n'avait économisée qu'au prix de privations personnelles extraordinaires. Sollicité de divers côtés, à plusieurs reprises, d'accepter une chaire ou une fonction honorable qui lui permît de trouver un peu plus d'aisance, il déclina toutes les offres, dans la crainte, imaginaire, il va sans dire, de ne pouvoir poursuivre en toute liberté les recherches qui le passionnaient depuis sa jeunesse. Sa vie, pleine de dignité, n'a été qu'une longue journée de tra- vail, consacrée exclusivement au culte désintéressé de la science. CHRONIQUE. Quelques jours avant M. Trécul, la Botanique avait perdu déjà un de ses plus éminents représentants, le baron Ferdinand von Mueller, dont les nombreuses recherches ont notamment contribué pour une très large part à nous faire connaître la flore de l'Australie. Né à Rostock en 1825, il occupait, depuis 1852, les fonctions de Botaniste du Gouver- nement de Victoria et de Directeur du Jardin botanique à Melbourne, où il est mort le g octobre dernier. M. C. Gillet, l'un des auteurs de la Notivelle Flore française, et bien connu de tous les mycologues, qui apprécient à si juste titre ses impor- tantes publications sur les Champignons de France, vient de mourir à Alençon, dans sa quatre-vingt-onzième année. Nous apprenons également la mort de M. Briard, auteur de plusieurs travaux sur la flore phanérogamique et cryptogamique du département de l'Aube; de M. A.-N. Prentiniss, professeur à la < Cornell University > d'Ithaca (Etats-Unis); de M. Fr. Saccardo, professeur à l'École de viti- culture dAvcllino. Le Gérant : Louis Morot. Paris. — J. Mersch, imp., ¥", Av. deChàtillon, io* ANNEE. N" 22. 16 NOVEMBRE 1896. JOURNAL DE BOTANIQUE OBSERVATIONS RELATIVES A LA SEXUALITÉ DES PHÉOSPORÉES Par M. Camille SAUVAGEAU. J'ai montré récemment, dans un travail de révision (1), que la physiologie de la reproduction des Phéosporées, et que les véritables affinités de ces plantes entre elles, sont beaucoup moins connues qu'on le croit généralement. Depuis, j'ai fait plusieurs observations relatives au rôle de certains des éléments reproducteurs. Avant de les décrire, je rappelle brièvement l'état actuel de la question. On trouve, dans plusieurs livres classiques, une division des Phéosporées en trois groupes, fondée sur la manière dont s'opère la fécondation : les Tiloptéridées, à hétérogamie avec oosphère immobile, les Cutlériées, à hétérogamie avec oosphère mobile, et les Phéosporées proprement dites, à isogamie entre gamètes mobiles. Chez le Tilopicn's, en effet, Thuret a fait connaître, il y a plus de quarante ans, des anthéridies dont les anthérozoïdes sont identiques à ceux des Fuctis, et de volumineux sporanges renfermant une seule grosse spore non motile, considérée comme une oosphère. Mais jamais la copulation entre ces deux sortes d'éléments n'a été observée, et il est certain, d'autre part, que l'oosphère présumée peut germer sans fécondation. Peut-être même la parthénogenèse est-elle le cas le plus fré- quent dans cette plante, car il paraît peu probable que les grosses oosphères soient simplement des spores, les vrais élé- ments femelles étant inconnus, ou étant représentés par des zoospores renfermées dans des sporanges uniloculaires décou- verts récemment chez une Tiloptéridée, V Heterospora Vido- vichii, dont les anthéridies sont d'ailleurs encore inconnues. 1 . C. Sauvageau : Remarques sur la reproduction des Phéosporées et en particulier des Ectocarpus. (Annales des Sciences naturelles, 8° série, t. II 1896.) — On trouvera dans ce Mémoire les indications bibliographiques concernant les plantes dont il est question ici.  3^8 JOURNAL DK BOTANIQUE Les organes sexuels des Cutlériées ont aussi été décrits par Thuret dans le Cîiileria multijïda, mais les oosphères germent parthénogénétiquemcnt, car il n'a jamais vu de fécondation, et celle-ci ne paraît pas nécessaire. Toutefois, elle a été observée depuis par plusieurs auteurs, qui, à part quelques détails, sont d'accord sur la façon dont se passe le phénomène : les oosphè- res, après s'être mues quelque temps, s'arrêtent et s'arrondis- sent ; un anthérozoïde s'en approche et les pénètre au niveau de la partie non colorée. A Naples, en opposition avec ce qui se passe à Saint-Vaast, les oosphères du Cutleria multifida ne germent jamais si elles n'ont pas subi la fécondation. Quant à l'alternance des générations sexuée et asexuée, admise en prin- cipe chez les Cutlériées, elle laisse encore dans son histoire d'importantes lacunes et même des contradictions. Les observations faites sur les Phéosporées proprement dites sont encore plus insuffisantes. Beaucoup de ces plantes possè- dent deux sortes d'organes reproducteurs, les sporanges uni- et pluriloculaires. Thuret, ayant obtenu des germinations cons- tantes de leurs zoospores, les considérait comme les représen- tants d'une double reproduction asexuée. Depuis, M. Areschoug a dit avoir vu la conjugaison entre zoospores de sporanges uni- loculaires, mais les conditions dans lesquelles furent faites ces observations ne laissent guère douter qu'il y eut méprise, et les auteurs s'accordent à considérer les sporanges uniloculaires comme des organes asexués. Il n'en est pas de même des spo- ranges pluriloculaires, cités dans les livres comme gamétanges. M. Gôbel a annoncé, en 1878, l'existence d'une copulation entre zoospores à l'état de motilité, dans X Eclocarpus globifer et le Giratidya, et bien que ses résultats aient été accueillis avec une certaine faveur, il paraît certain que l'auteur a eu affaire à des malformations, à des zoospores insuffisamment séparées et non accolées par copulation. Les observations de M. Berthold sur Y Ectocarpus silïculosus et le Scytosiphou Lomeularia, publiées en 1881, sont beaucoup plus précises, et bien qu'elles n'aient pu être vérifiées depuis, elles sont le point d'appui de la théorie actuelle de l'isogamie des Phéosporées; la conjugaison a lieu entre un gamète en mouvement et un gamète semblable qui vient de s'arrêter. Je reviendrai plus loin sur ce sujet. Plus ré- cemment, en 1892, Mlle Karsakoff a affirmé que les petits spo- C. Sauvageau. — Sur la sexualité des Phéosporécs. 359 ranges pluriloculaires des Myriotrichia sont des gamétanges, et de deux sortes ; les uns renferment quelques gamètes plus grands, les autres davantage de gamètes plus petits; la conju- gaison se fait entre un petit et un grand « à l'état mobile aussi bien qu'au moment de l'immobilisation». L'auteur faisait, dès le matin, un assez grand nombre de préparations qu'elle laissait « exposées pendant quelques instants à une vive lumière, sinon directement au soleil ; les filaments bien vivants se garnissaient alors sur presque toute leur longueur de petites bulles d'air. En les examinant au microscope, on pouvait y constater le plus souvent une sortie plus ou moins abondante de grandes et de petites zoospores ». L'exposition au soleil entre deux lames de verre, même durant peu de temps, est une mauvaise condition, et les petites bulles de gaz garnissant les filaments doivent gêner beaucoup l'observation. L'auteur dit que « dans les con- ditions normales, les zoospores géminées à deux points rouges sont relativement rares. Elles se forment parfois dans une eau trop chaude, si l'éclairage est trop puissant... etc.. ». «Les zoo- spores à un point rouge étant la règle, on peut en conclure que, lorsqu'au bout d'un certain temps on trouve, dans une prépara- tion où l'on n'a vu sortir que des zoospores normales, un nom- bre plus ou moins grand de zoospores doubles à deux points rouges, celles-ci doivent provenir d'une conjugaison. » Cette conclusion est, il me semble, un peu forcée ; elle serait plus valable pour un Ectocarpus, où les sporanges peuvent être faci- lement comptés et suivis, que pour un Myriotrichia, où les spo- ranges pluriloculaires, petits et densement agglomérés, sont plus difficiles à suivre. Dans une étude aussi délicate, on ne peut arriver à la certitude que si l'on voit des gamètes réelle- ment isolés et indépendants s'unir et se fusionner en un œuf; autrement, les malformations peuvent donner l'illusion d'une conjugaison et finalement d'un zygote. Les observations de Mlle Karsakoff, malgré le soin avec lequel elles ont été faites, demandent donc à être reprises et vérifiées. Enfin, dans le Mémoire que j'ai cité précédemment, je rappe- lais encore que la question des Ectocarpées présente bien d'autres complications. C'est ainsi que les Ectocarpus seamdus, Lebelii, feuestratus, Padinœ, en outre des organes plurilocu- laires d'apparence habituelle, en ont d'autres qui rappellent tout 36o JOURNAL DE BOTANIQUE à fait des anthéridies ; Y Ed. pusillus a des sporanges plurilocu- laires dont les éléments inclus, très volumineux, sont dépourvus de motilité ; YEct. virescens possède des méiosporanges sem- blables aux sporanges ordinaires, et des mégasporanges sem- blables à ceux de l'espèce précédente, mais à zoospores motiles. Enfin, les sporanges uniloculaires n'ont peut-être pas l'unifor- mité qu'on leur concède, car leurs produits, dans le Pilayella ûilvescens et YEctoc. tomentosus , sont très volumineux et ont des caractères bien spéciaux. L'été dernier, pendant les mois de juillet et août à Guéthary (Basses-Pyrénées) et en septembre à San Vicente de la Barquera (Espagne), j'ai repris l'étude de quelques espèces de Phéospo- rées au point de vue de leur reproduction. J'ai toujours opéré avec des plantes récoltées le jour même ou la veille et conser- vées à l'ombre dans de grandes cuvettes; les cultures, faites en cellule Van Tieghem avec de l'eau de mer puisée le jour même et filtrée au moins trois fois, étaient placées à une petite distance d'une fenêtre exposée au nord. Les fragments mis en culture, choisis sur des individus sains et propres, et séparés de la plante mère sous le microscope à dissection, puis lavés dans l'eau fdtrée, portaient des sporanges paraissant mûrs. Quand je voulais suivre des germinations, profitant de ce que celles-ci adhèrent rapidement à la surface du verre, je soulevais chaque soir la lamelle, et je changeais l'eau de la goutte suspendue, en faisant couler de l'eau filtrée sur la lamelle ; les germinations isolées restent presque toujours adhérentes et, seules, celles en amas volumineux se détachent parfois. Malgré ces précautions, je n'ai pas toujours évité l'envahissement des cultures par les bacté- ries, mais au moins, bien que j'aie réalisé un très grand nombre de cultures, et avec des espèces variées, je n'ai jamais obtenu d'au- tres impuretés, ni de zoospores géminées, ni de malformations. A ceci, il y a cependant une exception quasi constante. J'ai fait, à différentes reprises, des cultures de Litosiphon Laminariie, en plaçant dans la goutte suspendue un ou deux filaments entiers de la plante. J'ai toujours obtenu facilement la déhiscence des sporanges uniloculaires ; les zoospores mobiles et simples étaient très nombreuses, mais presque constamment, parmi elles, se trouvaient des malformations de zoospores à deux ou C. Sauvageau. — Sur la sexualité des Pkéosporées. -561 à plusieurs points rouges. Les zoospores géminées affectaient toutes les formes que l'on peut imaginer entre deux zoospores incomplètement souciées ; elles venaient finalement se fixer sur le bord de la goutte, parmi les zoospores simples, s'arrondis- saient souvent régulièrement et prenaient toutes les apparences d'un zygote, mais je n'ai jamais vu de zoospores mobiles se réunir entre elles. Si le filament du Litosiphon est laissé un ou deux jours de plus en cellule, tout le contenu des sporanges retardataires sort en une ou en quelques masses globuleuses qui restent tout près de l'ouverture du sporange. J'ai tenu à citer ce cas du Litosiphon, parce qu'il montre combien les erreurs d'in- terprétation sont faciles, et combien il est nécessaire de ne juger comme conjugaison que ce qui est bien réellement constaté comme tel, d'autant plus, je le répète, que parmi les espèces étudiées, le Litosiphon est la seule qui m'ait présenté ce phéno- mène, bien que toutes les conditions extérieures fussent identi- ques. I. — Ectocarpus siliculosus (i). M. Berthold a observé à Naples, en février 1880, la copula- tion chez X Ecioc. siliculosus. Je résume ses observations. La plante croissait abondamment sur le Scytosiphon et portait uni- quement des sporanges pluriloculaires. Les déhiscences ont lieu depuis 9 heures du matin environ, jusque dans les premières heures de l'après-midi. Si, à l'aide d'une pipette, on prend un peu de l'eau dans laquelle on a disposé des branches oYEct. silicîdosus et qu'on l'examine en goutte suspendue, on voit très rapidement se produire une profonde différenciation entre les zoospores, bien qu'en apparence elles restent semblables entre elles. Certaines vont se fixer sur le bord de la goutte d'eau à l'aide de leur cil antérieur qui se rétracte progressivement, puis le cil postérieur disparaît : ce sont les gamètes femelles susceptibles dans cet état d'être fécondés. Aussitôt, les zoospores encore mobiles, ou gamètes mâles, accourent de toutes parts, et l'on en voit souvent plus d'une centaine qui viennent s'agiter autour d'un gamète femelle, le cil antérieur de chacun contre la partie postérieure de celui-ci. On voit des figures de ce genre, et en 1. C. Sauvageau : Sur la conjugaison des soospores de /'Ectocarpus silicu- losus. (Comptes rendus de l'Académie des Sciences, t. CXXIII, 31 août 1896.) 362 JOURNAL DR BOTANIQUE grand nombre, sur tout le pourtour de la goutte. Parfois, il ne s'ensuit aucune fécondation, et les gamètes mâles s'éloignent peu à peu. Plus souvent, l'un des gamètes mâles, par l'intermé- diaire de son cil antérieur, se fusionne avec le gamète fixé ; la conjugaison est opérée au bout d'une minute, le volume total est le double de chacun des gamètes, et les chromatophores res- tent séparés. Si un gamète femelle n'est pas fécondé, il s'arron- dit, s'entoure d'une membrane, et vingt-quatre à quarante-huit heures après, commence à germer par parthénogenèse. Les gamètes mâles sans emploi sont nombreux ; une partie d'entre eux meurt et se décompose, une autre partie se comporte comme les gamètes stériles, mais ils périssent après une courte germi- nation. Les germinations d'œufs fécondés donnent des plantes plus vigoureuses. Les phénomènes se passent de même chez le Scytosiphon. Les résultats publiés par M. Berthold sont consignés dans tous les livres classiques. On les généralisa en appelant gamé- tanges les sporanges pluriloculaires des Phéosporées, les spo- ranges uniloculaires étant réservés à la reproduction asexuée. La description détaillée et sans lacunes donnée par l'auteur pa- raissait d'ailleurs devoir écarter l'idée qu'il s'était trouvé en pré- sence de malformations, ou qu'il avait été victime d'une illusion. Cependant, la question étant d'une importance considérable, plusieurs bons observateurs ont cherché, depuis 1881, et sur les mêmes espèces, à vérifier les faits avancés par M. Berthold, mais sans succès. J'ai moi-même, l'an dernier, surveillé les déhis- cences des sporanges pluriloculaires chez quelques autres espè- ces & Ectocarpus , sans assister à une seule conjugaison, et sans trouver de zygotes dans les cultures ; les éléments sortis des sporanges pluriloculaires se comportaient comme des zoo- spores et germaient sans copulation. On pouvait se demander si la parthénogenèse est le cas ordinaire et normal, et si les zoo- spores ne prennent le caractère sexuel que dans des conditions exceptionnelles, rencontrées par M. Berthold. Ne savions-nous pas déjà que la reproduction du Cutleria multt'Jïda, nécessaire- ment sexuelle à Naples, paraît être uniquement parthénogénéti- que à Saint- Vaast. Durant les mois de juillet et août 1896, j'ai étudié VEct. sili- atlosus à Guéthary, où il croît fréquemment sur le Saccorhiza C. Sauvageau. — Sur la sexualité des Phéosporées. 363 bulbosa en petites touffes isolées ou mélangées à celles de Y Ed. secundus ou du Liiosiphon Laminariee. Au début de mes re- cherches, j'ai recommencé plusieurs fois l'expérience deM.Ber- thold, en étudiant en goutte suspendue un peu d'eau prise dans un godet contenant des Ed. sih'culosus, mais sans succès ; les zoospores se sont fixées sans que je réussisse à voir de féconda- tion ni même de zygotes à deux points rouges. J'ai alors réalisé mes cultures directement en cellule, en plaçant en goutte sus- pendue de petits fragments portant des sporanges mûrs et ap- partenant généralement à deux ou trois individus différents. Les déhiscences peuvent se produire toute la journée, mais elles sont incomparablement plus nombreuses de très bon matin. Les zoospores, très agiles, restent mobiles pendant des temps très inégaux ; les unes se fixent rapidement, tandis que d'autres gardent leur motilité, souvent moins vive, il est vrai, durant plus de deux heures. Elles se fixent isolément, ou autour de zoospores déjà fixées, ou contre les filaments, mais surtout sur le bord de la goutte, et dans ce cas sur le bord opposé à la source lumineuse (1). J'ai examiné bien des cellules, et pen- dant un grand nombre d'heures, sans y surprendre une copula- tion. Cependant, les figures correspondant à celle indiquée par M. Berthold ne sont pas rares. On voit une zoospore fixée au- tour de laquelle viennent s'agiter quelques zoospores, généra- lement trois ou quatre, parfois plus, mais je n'en ai jamais vu plus de dix (2) ; celles-ci forment, par leur corps, un arc ou un anneau, suivant que la zoospore est fixée contre le bord de la goutte d'eau ou isolée. S'il y a plusieurs zoospores fixées à une petite distance les unes des autres, les zoospores mobiles vien- nent s'agiter autour seulement de l'une d'elles, absolument comme s'il y avait réellement élection sexuelle. Ceci se réduit cependant au simulacre des préparatifs d'une copulation. Au début, les mouvements des zoospores sont très vifs, le long cil antérieur paraît tendu, avec son extrémité antérieure contre la zoospore fixée ; parfois l'une d'elles se détache et s'éloigne, soit 1. Il s'agit ici de cultures en cellules, placées à une petite distance d'une fenêtre. Si la déhiscence se faisait dans un godet incomplètement rempli, Tin verse se produirait, il y aurait un plus grand nombre de zoospores du côté le plus rapproché de la fenêtre, et qui reçoit moins de lumière. 2. M. Berthold en a souvent vu plus' d'une centaine, formant une sorte de pe- oton. 364 JOURNAL DE BOTANIQUE pour se fixer plus loin, soit pour aller se joindre à une autre figure semblable. Puis, le mouvement devient plus lent et plus irrégulier, le cil antérieur décrit des ondulations, la fécondation paraît parfois sur le point de s'opérer, car Tune des zoospores se rapproche beaucoup de celle fixée, mais elle s'écarte ensuite. Peu à peu les zoospores mobiles s'éloignent et vont se fixer ail- leurs. J'ai suivi des figures de ce genre durant plus de deux heures, le nombre des zoospores mobiles allant en diminuant; la dernière ou les deux dernières se livrent à des mouvements de tiraillement comme si l'extrémité de leur cil antérieur était adhérente à la zoospore fixée et qu'elle éprouvât de la difficulté à se détacher. J'ai toujours vu les choses se passer ainsi dans le courant de la journée sur les déhiscences opérées depuis peu ou qui se sont faites devant moi ; mais j'assistais rarement aux premières dé- hiscences, car elles avaient lieu de très bonne heure, parfois avant le lever du jour. Cependant, on trouve assez rarement, çà et là, ou parfois parmi les amas isolés, bien plus fréquemment tout à fait à la périphérie de la goutte suspendue, quelques zoo- spores fixées de volume double et à deux points rouges, tandis que les autres zoospores, qui forment une couche dense au pour- tour de la goutte, sont toutes simples. Certaines cultures mon- traient uniquement des zoospores fixées simples. Il fallait donc admettre, ou bien que ces masses à deux points rouges prove- naient de malformations, de zoospores géminées, et je n'en aî jamais vu de mobiles dans mes cultures, ou bien que, si elles proviennent d'une conjugaison, celle-ci se fait uniquement de très bon matin et entre les premières zoospores sorties. L'état du ciel, dans la première quinzaine d'août, rendait difficile l'ob- servation très matinale à la lumière du jour. J'ai alors essayé de retarder les premières déhiscences en plaçant des cellules, aus- sitôt établies, à l'obscurité complète ; mais dans la matinée du jour suivant, le résultat était le même ; on notait encore la pré- sence de zoospores fixées tout à fait périphériques, à deux points rouges ; la seule différence était que le dépôt des zoospores, non influencé par la lumière, était uniforme sur tout le pourtour de la goutte. C'est alors que le 13 août, j'ai commencé, à 4 heures et demie du matin, à la lumière d'une lampe, l'obser- vation des cellules faites la veille. Les déhiscences ont commencé C. Sauvageau. — Sur la sexualité des Pkeosporées. ?6e à se produire, et en abondance, environ dix minutes après. Il est à remarquer que la lumière de ma petite lampe suffisait pour orienter les zoospores, car la majeure partie s'est dirio-ée vers le bord de la goutte le plus éloigné de la source lumineuse ■ elles s'y mouvaient avec une très grande rapidité. Quelques zoospores se sont fixées immédiatement au pourtour de la goutte; d'autres, bien mobiles, sont venues en très petit nom- bre (au maximum quatre), suivant la figure habituelle, s'ao-iter autour, et j'ai vu deux fois l'une d'elles se conjuguer avec une zoospore fixée, comme M. Berthold l'a indiqué. La moitié anté- rieure du gamète mâle pénètre la première dans la partie posté- rieure du gamète femelle; la fusion est relativement lente et demande environ une minute. Un assez grand nombre d'œufs se sont formés ainsi à la périphérie de la goutte d'eau. J'ai cherché, sur les mêmes cellules, à voir d'autres fécondations, mais sans y parvenir; le moment favorable était passé; j'ai vu bon nombre de fois des gamètes mobiles attirés par des gamètes femelles, mais tout se réduisait à des tentatives de fécondation, les o-a- mètes mobiles se dispersant ensuite. La conjugaison se fait donc seulement avec les premiers gamètes fixés et dans les quelques minutes qui suivent la déhiscence. Plus tard, il se fait bien, cà et Là, quelques conjugaisons dont on retrouve la trace par les œufs à deux points rouges, mais il serait illusoire de chercher à les suivre, car elles sont exceptionnelles ; il se fait un nombre infiniment plus grand de figures d'attraction qui n'aboutissent pas et que l'on suivrait sans succès. Les gamètes à l'état de motilité ont la forme indiquée par M. Berthold ; relativement assez variables dans leurs dimensions, ils mesurent 6,5 u. à 8,5 p. de long sur 3 u. à 4,5 a de large, mais je n'ai pas remarqué que les différences de taille correspondis- sent à un rôle spécial ; elles dépendent plutôt de tel ou tel spo- range. A l'état fixé sur la lamelle et arrondis, ils mesurent 3, 5 \j. à 4 \l de diamètre, et les œufs en moyenne 6-7 u. de diamètre. M. Berthold dit que la fusion des gamètes se fait sans contrac- tion ; dans les copulations que j'ai suivies, je n'ai pas vu non plus de contraction (1). 1. Dans mes Remarques citées précédemment, j'ai insisté (p. 253, en note) sur ce fait que la contraction n'est pas un phénomène aussi général ni aussi ca- ractéristique de la conjugaison qu'on l'a dit. Dans le cas qui nous occupe, la 366 JOURNAL DE BOTANIQUK Les œufs germent plus rapidement que les gamètes simples, mais les germinations les plus longues que j'ai obtenues en cel- lules ne dépassaient pas une dizaine de fois le diamètre de l'œuf ou du gamète. Je n'ai pas pu saisir de différences entre les ger- minations des gamètes fixés ; ils augmentent généralement de diamètre avant de former un prolongement, le point rouge dis- paraît rapidement, et bientôt ils ressemblent aux germinations des œufs. Dans des godets, les germinations sont plus vigou- reuses qu'en cellules, mais je les ai suivies trop peu de temps pour connaître leur sort ultérieur. On voit donc la différence entre les observations de M. Ber- thold et les miennes. Les plantes observées par le savant alle- mand lui ont montré de nombreuses copulations et à des moments pour ainsi dire quelconques de la journée ; les plantes de Gué- thary, au contraire,- donnent peu de copulations, et celles-ci ont lieu seulement aux premières heures du jour, durant peu de temps, et entre les gamètes les premiers sortis. Mais, dans un cas comme dans l'autre, elle se fait suivant le même processus, intermé- diaire entre l'isogamie vraie et l'hétérogamie nettement diffé- renciée. L'interprétation des phénomènes que j'ai observés est difficile, car on ne voit pas pourquoi la reproduction sexuée se réduit le plus souvent à ses préparatifs ; les gamètes qui s'an- noncent comme mâles conservant assez longtemps une très grande vitalité, on peut supposer toutefois que la non copula- tion dépend plutôt des gamètes femelles. Les conditions très spéciales dans lesquelles s'effectue à Guéthary la copulation de X Ect. siliculosus laissent comprendre qu'elle ait passé inaperçue pour d'excellents observateurs ; mais peut-être la saison a-t-elle une grande influence sur la sexualité ou la non sexualité de la plante, comme nous verrons le fait se produire à propos de Y Ect. secuudiis ; rien ne prouve non plus qu'une sexualité aussi peu différenciée que celle observée à Guéthary ne le soit moins encore en d'autres localités, et qu'alors la reproduction sexuée ne fasse place totalement à la reproduction agame ; ce ne serait plus la majorité de ses gamè- contraction ou la non contraction ne peuvent d'ailleurs s'apprécier qu'à la simple vue, les mesures ne donnant pas d'indications précises, car il ne peut s'agir do deux sphères se réunissant en une autre sphère, mais d'éléments qui se fixent à la lamelle de verre et dont la forme, par suite, est variable. E. Malinvaud. — Nouvelles florisliques. ^67 tes qui germerait par parthénogenèse, mais leur totalité. Il se- rait cependant imprudent de généraliser le cas de Y Ed. siliat- losus et du Scyiosiplioii en disant que chez les autres Phéosporées, et ce sont les plus nombreuses, où l'on n'a pas encore réussi à constater la sexualité des sporanges pluriloculaires, il existe théoriquement une sexualité isogame, et que leurs zoospores germent par parthénogenèse. Le cas de X Ect. virescens, par exemple, ne peut rentrer dans ce schéma. D'ailleurs, il existe quelques espèces <¥ Edocarpits qui possèdent des anthéridies, et chez V Ectoc. secuiidtts, en particulier, la fécondation est net- tement héterogame. (A suivre.) NOUVELLES FLORISTIQUES [Suite.) Par M. Ernest MALINVAUD. Flore fies Alpes-Maritimes. M. Emile Burnat vient de faire paraître le second volume de son importante Flore des Alpes maritimes (1) qui embrasse, avec le département français de ce nom, une portion de terri- toire italien dont nous n'avons pas à nous occuper ici. Ce volume comprend les Tiliacées, Malvacées, Géraniacées, Hypéricinées, Ampélidées, Balsaminées, Oxalidées, Zygophvl- lées, Coriariées, Célastrinées, llicinées, Rhamnées, Térébintha- cées, Papilionacées, Cesalpiniées, Amygdalées et les six pre- miers genres des Rosacées. Les espèces numérotées, dont une avec un numéro bis, sont au nombre de 324 (nos 378 à. 700) ; sur ce total, 206 représentent la famille des Papilionacées (460 à 665). Les plantes cultivées, de même que les adventices ou sub- spontanées, sont mentionnées sans numéros d'ordre. Les deux premiers volumes, qui formeront ensemble proba- blement moins du quart de l'ouvrage entier, enrichissent de soixante et une espèces non mentionnées précédemment par Ardoino (2) la flore de nos Alpes-Alaritimes. Sur ce nombre, vingt-six espèces appartiennent aux familles traitées dans le 1. Flore des Alpes maritimes ou Catalogue raisonné des plantes qui crois- sent spontanément dans la chaîne des Alpes maritimes, y compris le département français de ce nom et une partie de la Ligurie occidentale, par M. Emile Burnat. Vol. II, grand in-S de xvi-287 pages. Genève et Bàle, chez Georg et C,e. 2. Flore analytique du département des Alpes-Maritimes, par Honoré Ar- doino. Menton, 1867. 3o8 JOURNAL DE BOTANIQUE second volume ; ce sont : Ma/va Tourne] or tiana, Geraniumpu- sillum, Hyper icum per foliatum , Acer niouspessulanum, Labur- num vulgare, Medicago glomerala et Tenoreana, Melilotus neapolitana et altissima, Trifolium pallescens, Lotus parviflo- rus, L. coniuibricensis, L. decumbens, Astragalus Cicer, A. lapponicus, A. pilostis, Vicia serratifolia , V. villosa, V. Pseudocracca, V.tetrasperma, V .pubescens , Laihyrtis hirsu- tus, Potentilla nival is, P. aurea, P. collina, Fragaria collina. Cette énumération, restreinte à quelques familles, donne un aperçu de la forte proportion de faits nouveaux ajoutés par les recherches de M. Burnat à l'état de nos connaissances sur les plantes des Alpes-Maritimes. Dans le second volume, comme dans le premier, de cet ou- vrage magistral, on trouve une série précieuse de notes et d'ob- servations qui sont le fruit d'une érudition consommée. Quel- ques-uns des commentaires sont rédigés par M.John Briquet, dont M. A. Burnat s'est assuré, pour diverses parties, la colla- boration. M. Ludovic Legré,en rendant compte du même volume dans la Revue horticole des Bouches-du-Rhône (oct. 1896), fait remar- quer que la Flore des Alpes maritimes intéresse particulière- ment les botanistes provençaux. « Une notable partie, dit-il, du territoire exploré par M. Emile Burnat appartient à la Pro- vence ; un grand nombre de plantes qu'il étudie croissent aussi sur d'autres points de notre région, en sorte que, lorsque son œuvre sera terminée, il lui suffirait, pour la transformer en une Flore de la Provence, de consacrer un volume supplémentaire aux diverses espèces provençales qu'il n'aura pas rencontrées sur son domaine spécial et que, par ce motif, il aura passées sous silence. » Tous les botanistes français s'associeront au vœu ainsi for- mulé. 1 • t- COMPOSITE NOYJE E FLORA SINENS1 Par M. A. FRANCHET. Vernoniapapillosa, sp. nov. — Vernonia Monosis Franch. Plant. David, part. II {PI. Moupinenses), p. 72 (non DC). Frutex; rami vix angulati, tenuissime tomentelli ; folia cre- A. Fkaxchet. — Compositaz nova?. 760 bra, in petiolum attenuata; limbus lanceolatus, acutus vel acu- minatus, rigidus, margine subinteger vel crebre denticulatus, dentibus ad mucronem obtusum nunc adductis, supra papillis creberrimis asperatus, subtus glandulis lucidis conspersus, to- mento brevissimo cinereo vestitus ; inflorescentia ampla, late paniculata, ramis plus minus congestis pedicellisque tomentellis; pedicelli capitulis 1-3-plo longiores ; bracteae dorso pubescentes vel totae cinereae, omnes apice rotundatae; capitula 5-8 flora ; achaenia angulosa, pubescentia, pappo albescente 3-plo bre- viora. Frutex 2-3 metr., vel humilier; petiolus 1-2 cent.; folia 10-15 cent» longa, 3-5 cent, lata ; pappus 7-8 mm. longus. Yun-nan in collibus incultis supra Tapin tze (R. P. Delavay ) ; Mo-che-tchin (id., n. 633 bis). Intermédiaire entre V. cirborea et V. cicuminata, qui sont l'un et l'autre de véritables arbres de 7 à 15 m. ; il diffère de l'un et de l'autre par ses feuilles bordées de dents calleuses, couvertes en dessus de papilles rudes entremêlées de glandes brillantes qui se retrouvent plus abondantes en dessous, mêlées au tomentum. V. Fargesii, sp. nov. Tota lana sordide alba tomentosa ; caulis herbaceus, indu- ratus obtuse angulatus, 1 m. altus, e medio longe paniculato- ramosus ; folia in caule conferta, omnia supra parce arachnoidea, subtus dense tomentosa, oblongo-ovata, denticulata, in petio- lum brevem attenuata ; racemus floriferus bipedalis, ambitu ovatus, ramulis praeter supremis ex axilla foliorum ortis, ite- ratim ramuliferis, ramulis racemosis, brevibus, 4-6 floris ; pedi- celli capitulis duplo longiores vel illa aequantes ; capitula 15-20 flora, parva conico-ovata bracteolis linearibus 2-4 sti- pata; bracteae involucri lineares, acuti, dense tomentosi, flos- culos aequantes ; flosculi lutei ; achaenia ( juvenilia) 5 costata, pilis paucis brevissimis hirtella; pappus niveus, achaenio longior. Folia caulina 10-12 cent, longa, 3-4 cent, supra médium lata; capitula 8 mm. lata et longa. Se tchuen, dans les bois à Leang-chan-hien (R. P. Farges, n. 1173). Rappelle le V. Wightiana Arn., avec des feuilles plus grandes, bordées de fines dents, une inflorescence beaucoup plus développée, 37o JOURNAL DE BOTANIQUE des pédoncules plus courts, des bractées de l'involucre plus longues et sans mucron au sommet. Aster staticefolius, sp. nov. Caulis fruticulosus, elongatus, sa?pius decumbens radicans, apice fastigiato-ramosus, ramis breviter frutescentibus, aliis rosulas edentibus, aliis monocephalis gracilibus, praesertim superne puberulis; folia rosularum et inferiora parva, oblongo- spatulata, apice obtusa vel rotundata, inferne in petiolum longe attenuata, crassiuscula, margine breviter ciliolata et ad nervum médium puberula, caeterum glaberrima, supra punctulata; folia ramulorum florentium pauca, angusta, suprema acuta; capitula late radiantia; bracteae paucae, subbiseriatae, lanceolato-lineares, acuminato-acutae, extus glandulis minimis conspersae; li- gulae 15-18, violaceo-caeruleae, flosculis luteis; receptaculum distincte alveolatum ; achaenia sericea, pappo rufescente, pilis scabridis pluriserialibus, exterioribus brevioribus. Caulis fruticulosus 2-3 decim. longus, pennae anserinae cras- sitie ; folia 3-5 cent, longa, 4-6 cent, sub apice lata; capitula (cum radiis) 3-4 cent, diam., radiis 20-25 mm. longis. Yun-nan ; Likiang ad rupes sub nivibus perpetuis (Delavay, n. 157); Hokin, supra collum Koua-la-po, ait. 3200 m. (id.) ; ad collum Yen-tze-hay, (id.). Espèce voisine surtout de VA. batangensis Bur. et Franch.; elle en diffère par ses feuilles glabres sur les deux faces, excepté sur la nervure médiane, la forme plus étroite et plus acuminée des bractées qui sont glanduleuses extérieurement. Les feuilles de VA. bata>igensis sont couvertes sur les deux faces d'une pubescence formée de petits poils rudes et crispés; les bractées de l'involucre sont seulement aiguës et poilues sur le dos. A. likiangensis, sp. nov. Fibrae radicales ad collum brève lignosum plures, e basi pa- rum incrassata napiformes ; caulis humilis, purpurascens, villoso- glandulosus, monocephalus ; folia fere omnia basilaria, pallide viridia, praeter supremum lanceolatum sessile longiter petiolata, limboovato vel obovato, supra et ad marginem villosulo, subtus subglabro; capitulum majusculum ; bracteae pluriseriales, ovato- lanceolataa, obtusae, extus purpureo tinctae, dense villosae ; ligulae purpureo-caeruleae, subbiseriatae, anguste lineares; flos- A. Franchet. — Composite? nova?. 371 culi atropurpurei ; receptaculum conicum, alveolis alte margi- natis; achaenia conico-ovata, pilis arrectis hirta; pappus achae- nio longior, duplex, pilis interioribus sordide fuscis, scabris, exterioribus albidis fere triplo brevioribus, paleaceis lanceolatis, acuminatis. Caulis 8-18 cent. ; folia 3-5 cetit. longa, incluse» petiolo lim- bum aequante, 10-12 mm. lata; ligulae 15-18 mm. longae. Yun-nan; Likiang Suee-chan in collibus, ait. 4000 m. (R. P. Delavay, n. 2098). Nettement distinct de VA. heterochasta par les bractées de l'invo- lucre plus longues et colorées en violet, par les fleurons du disque qui sont d'un pourpre foncé et non pas jaunes, par la série intérieure de l'aigrette formée de poils peu nombreux, les extérieures tout à fait paléacés. A. latibracteatus, sp. nov. Caulis hypogaeus longe repens, radicans, lignosus, ad api- cem rosulas ramumque pilosum, monocephalum edens; folia ad marginem villosula, supra sparse pilosula; folia rosularum et infima spatulata, obtusa in petiolum longe attenuata ; folia cau- lina conferta, ovata, superne pauci-denticulata, inferioribus basi attenuatis, superioribus sessilibus, semi-amplexicaulibus, sensim in bracteas abeuntibus; bracteae involucri perfecte folia- ceae, triseriales, adpressae, exterioribus late ovatis, acutis, inte- rioribus lanceolatis, acuminatis ; ligulae violaceas; flores disci lutei ; receptaculum seini-hemisphaericum ; achasnia compressa pilis brevissimis hirtell a vel glabra ; pappus biseriatus, interio- ribus paucis, fuscis, scabris, exterioribus albidis, paleaceis. Caulis hypogaeus pennae columbinae crassitie; rami floriferi 10-30 cent. ; folia basilaria 4-7 cent, (incluso petiolo limbum aequante), caulina 25-10 mm. longa; bracteae involucri exte- riores 5 mm. latae et 8 mm. longae ; ligulae 12-15 mm. Yun-nan, ad cacumina montis Tsang-chan, ait. 4000 m. (R. P. Delavay, n. 1207, 2650). Tige couverte de feuilles rapprochées comme celle de VA. pseudo- Amell/ts, mais toujours monocéphale ; la forme des feuilles a beaucoup d'analogie dans les deux espèces. Les larges bractées foliacées et la constitution de l'aigrette caractérisent très nettement VA. latibrac- iealus. 372 JOURNAL DR BOTANIQUE A. brachytrichus, sp. nov. Caudiculi lignescentes incrassati, abbreviati, ovati vel sub- globosi, fibras graciles permultas emittentes; caulis monoce- phalus, villosulus, foliatus; folia subtus et ad margines vel utraque facie pilis (pluricellularibus) vestita, inferioribus plus minus petiolatis late obovatis apice rotundatis, vel obovato- oblongis obtusis, caulinis sessilibus basi attenuatis vel rotun- datis, leviter auriculato-amplexicaulibus; involucri bracteae foliaceae, ovato-lanceolatae, subobtusae; ligulae violaceae, an- guste lineares ; flores disci aurantiaci ; receptaculum hemisphac- ricum ; achaenia (haud matura) obovata, valde compressa, late et acute marginata, glabra vel superne longe ci'iata; pappus rufescens, brevis, pilis uniseriatis inaequalibus, paleaceis, basi distincte concretis. Caulis 15-25 cent.; folia basilaria 3-6 cent (incluso petiolo), 10-12 mm. sub apice lata, caulina 25-30 mm. longa, 10-15 mm- lata ; ligulae 1 8-25 mm. longas ;* pappus sub anthesi 1 mm. longus. Yun-nan, in pascuis montis Hee-chan-men supra Lankong (R. P. Delavay, n. 101 et 4466); in collibus prope collum Yen- tze-hay, ait. 3200 m. (id.). Port de VA. himalaicus C. B. Clarke, avec des feuilles relative- ment plus larges et plus obtuses. L'A. brachytrichus est d'ailleurs bien caractérisé par la constitution de son aigrette très courte et 1 1 forme de ses achaines. A. Souliei, sp. nov. Rhizoma crassiusculum ; unicaulis, caulestriato rigido, parce piloso, paucifoliato, monocephalo; folia chartacea, rigide cilio- lata, caeterum glaberrima, oblongo-obovata, in petiolum atte- nuata, integerrima vel obscure superne paucidentata ; folia caulina parva, sessilia, linearia; capitulum semiglobosum, depressum, cum ligulis 4 cent. diam. ; bracteae coriaceae, pal- lidae, superne magis intense virides, obtusissimae, glaberrimae, triseriales, 4 mm. longae, omnes aequales; ligulae purpureo-vio- laceae, 12-20 mm. longae, nunc latiusculae, nunc anguste linea- res; achaenia obovata compressa, parce et breviter hispidula, parva; pappus rufus, uniseriatus, paucisetus, setis achaenio ipso haud longioribus. Caulis 20-35 cent,; folia basilaria 3-5 cent., caulina 3-1 cent, vix 3-2 mm. lata; achaenium vix 2 mm., pappo aequilongo. A. Franchet. — Conipositze nova?. 373 Se-tchuen, circa Tongolo ad limites tibetanas, in uliginosis (R. P. Soulié). Port de VA. alpinus, mais plus raide et plus glabre; bractées de l'involucre de forme et de consistance très différentes; aigrette beau- coup plus courte et formée d'un très petit nombre de soies. A. Bietii, sp. nov. Caulis 3 dec. altus, simplex, monocephalus, tota longitu- dine foliatus, pube brevissïma glandulosa pilisque albis ves- titus; folia basilaria sub anthesi evanida, caulina ovata vel oblongo-lanceolata, integerrima vel parce et obscure denticu- lata, sessilia vel semiamplexicaulia, glabrescentia vel ad nervos parce pilosula, marginibas scabro-ciliolata ; capitulum maxi- mum, ope radiorum 8 cent, diam.; bracteae involucri anguste lanceolatae, herbaceae, acutae, dorso albo-pilosae ; ligulae anguste lineares, caeruleo-violascentes; disci flosculi fortasse lutei (in sicco fusci), achaenia glandulis fuscis sessilibus parce cons- persa, apice tantum ad margines vixconspicue scabra, caeterum glabra, enervia; pappus fusco-rufus achaenio longior, floscu- lum aequans, uniseriatus, pilis vix inaequalibus. Folia caulina in forma ovata 2 cent, lata, 5-4 cent, longa, in forma oblongo-lanceolata 1 cent, lata, 3-5 cent, longa, discus fere 2 cent, latus; ligulae 3 cent. Yun-nan, région du Mékong, vers la frontière du Se-tchuen (Pcc Henri d'Orléans, 1895). Petite espèce à très grand capitule, comme les trois suivantes, dont elle se distingue bien par ses feuilles beaucoup plus petites, plus nom- breuses sur la tige ; ses bractées plus étroites, la coloration en roux foncé des poils de l'aigrette, qui sont unisériés. Dans les A. Vil/norïm\ DelavayitX. yunnanensis, l'aigrette est formée de poils bisériés, tous, ou tout afi moins les extérieurs, d'un blanc assez pur. L'A. Bietii est appelé du nom de Mgr Biet, évêque de Diana, vicaire apostolique du Thibet, infatigable promoteur des recherches d'histoire naturelle dans la Chine occidentale. A. Vilmorini, sp. nov. Caulis simplex monocephalus vel superne bifidus, bice- phalus, inferne crispato-pubescens, superne longiter nudus vel subnudus, pilis rubris brevissimis saepius capitatis dense hir- tellus, immixtis nonnullis pilis albis longioribus; folia mollia, 374 IOURNAL DE BOTANIQUE utraque facie pilis brevibus plus minus densis cinerascentia, nunc subglabra tantum scaberula, anguste lanceolata, acuta, margine integerrima vel obscure et remote callosa, inferiora et basilaria in petiolum longum plus minus alatum attenuata, supe- riora sessilia, semiamplexicaulia, suprema linearia; capitula longe pedunculata, ampla, ope ligularum 4-5-8 cent. diam. ; squamae triseriales, herbaceae, margine hyalinae, exteriores acutae vel subacutae dorso villosae, pilis vel glandulis minimis rubris intermixtis, interiores acuminatae; radii purpureo-caeru- lei, 2-3 cent, longi, nunc plani lineares, nunc involuti et tune fere filiformes, biseriati; flores disci lutescentes ; receptaculum alveolatum; achaenium obovatum, compressum, sparse pilosum, faciebus et angulis nervo crasso percursis; pappus niveus, bise- riatus, pilis interioribus achaenio duplo longioribus, exterio- ribusfere paleaceis 5-plo brevioribus. Caulis 3-7 dec. ; folia caulina inferiora 10-15 cent- l°ng"ai 20-25 mm. lata; squamae 12-15 mm. Se-tchuen occid., in silvis prope Ta-tsien-lou (R. P. Soulié, n. 418; Pratt, n. 631); Tongolo ad limites tibetanas, in quer- cetis et betuletis (id., n. 505). Plante ordinairement pubescente-grisâtre, quelquefois presque glabre. Très remarquable par ses grands capitules qui, avec leurs rayons, dépassent quelquefois 7 cent, de diamètre; les feuilles sont toujours minces, molles, étroites; les capitules, souvent au nombre de deux, portés par un long pédoncule nu. Ce bel Aster a. fleuri chez M. Maurice de Vilmorin, dont les cul- tures sont aujourd'hui si riches en plantes de la Chine ; les graines lui avaient été envoyées par le R. P. Soulié qui, en même temps, faisait parvenir au Muséum de beaux exemplaires desséchés. La plante parait aimer les bois couverts. • A. Delavayi, sp. nov. Praecedenti affinis ; caulis paulo humilior, vix pedalis, constanter monocephalus (ex exemplariis numerosis) ; folia fir- miora, magis conspicue dentata, saepius latiora, ovato-lanceo- lata; nervatio elevata ; capitula 8-9 cent. diam. (ope radiorum) ; flosculi disci atro-violacei ; pappus sordide albus. Yun-nan, in pratis supra collum Yen-tze-hay, ait. 3300 m. (Delavay, n. 1675; 999); Fang-yang-tchang, in pascuis supra Mo-so-yn, ait. 3000 m.). A. Franchet. — Composita? novae. 375 Espèce voisine de VA. Vilmorini, à laquelle je l'aurais réunie volon- tiers à titre de variété, sans le caractère remarquable de la coloration en pourpre brun ou en violet noir des fleurons qui constituent le disque. Dans ses notes, M. Delavay insiste beaucoup sur ce caractère qui pa- raît l'avoir particulièrement frappé : « rayons violets ; centre noirâtre (n. 1675) » ; et ailleurs : « fleurs de la circonférence violettes ou d'un bleu violacé, celles du centre noirâtres ». Il est certain que, dans un Aster, cette coloration du disque en brun violet est très remarquable ; on en a pourtant d'autres exemples,, notamment dans VA. likian- gensis décrit précédemment. Les ligules très étroites, parfois bisériées, de VA. Vilmorini et de VA. Delavayi, établissent la transition, déjà signalée d'ailleurs, entre les A ster et les Eriger on; VA. diploslephioides Benth., et surtout sa variété Falconeri Clarke, en fournissent un autre exemple ; il ne reste guère pour distinguer pratiquement les deux genres que la largeur des bractées de l'involucre, qui sont toujours très étroites chez les Eriger on vrais. A. yunnanensis, sp.nov. Rhizoma brève ad collum vestigiis petiolorum vestitum, unicaule; caulis elatus, monocephalus vel saepius 2-3 cephalus, praesertim superne pilis brevissimis capitatis scabridus, inferne sulcato-angulatus, asperulus, parce pilosulus; folia ampla, mem- branacea, flaccida, remote denticulata, utraque facie pilis stri- gillosa, obovato-oblonga vel lanceolata, breviter acuta, infïma et inferiora in petiolum late alatum attenuata, caulina média haud raro subpandurata, auriculis latis amplexicaulia, superiora e basi ovata lanceolata, sessilia ; pedunculi saepius elongati nudi vel subnudi ; capitula (si pluria) corymbosa, magna, ope radio- rum 4-6 cent, diam., vel paulo majora; involucri squamae dorso villosae vel villoso-lanatae,late lanceolatae, vix acutae vel obtusae, 2-3 seriales, haud raro purpureo tinctae; receptaculum semi- globosum, profunde alveolatum; flosculi disci lutei ; ligulae cae- ruleo-violaceae ; achaenia obovato-cuneata, pilis brevibus aspe- rula, margine et faciebus valide uninervata ; pappus achaenio fere duplo brevior, pilis biseriatis interioribus rufîs, exteriori- bus albidis duplo brevioribus. Caulis 3-7 decim. ; folia basilaria et inferiora, cum petiolo, fere nunc 20 cent, longa, caulina 10-15 cent.; discus 2 cent, diam. ; ligulae 2 mm. latae, 2-3 cent, longae ; bracteae involucri 3 mm. fere lati. 376 JOURNAL DR BOTANIQUE Yun-nan ; Likiang in pratis et silvis haud procul a nivibus perpetuis, ait. 3500 m. (Delavay, n. 2099 et 2482) ; in silvis ad Kan-ho, prope Fang-yang-tchang, ait. 3000 m. (id., n. 3107 et 3701) ; ad collum Lo-pin-chan (id.). Diffère des deux espèces précédentes, dont elle a le port et Ils grandes fleurs, par ses ligules et les bractées de l'involucre plus larges, et surtout par la brièveté de l'aigrette beaucoup plus courte que l'acharné et non pas aussi longue on même plus longue. Les Aster Bietii, Vilmorin?', Delavayi et yunnanensis appar- tiennent aux plus hauts sommets de la Chine occidentale et seraient probablement une excellente acquisition pour la culture, à cause de la dimension de leurs fleurs. L'un d'eux, tout au moins, VA. Vilmo- ritii supporte bien le climat de Paris. L1 Aster Delavayi est particu- lièrement désirable, à cause de l'intensité de coloration de ses ligules et des fleurons du disque. A. tongolensis, sp. nov. Stolonifera, stolonibus gracilibus decumbentibus; tota aspe- rulato-hispida; caulis monocephalus, erectus, gracilis, foliatus, superne tantum nudatus ; folia omnia parva, oblonga, obtusa, superiora tantum acuta, omnia margine intégra; folia inferiora, basilaria et illa stolonum in petiolum gracile longiusculum atte- nuata, média et superiora stricte sessilia; capitulum ope radio- rum 3-5 cent, diam., disco 10-15 mm. ; radii uniseriati ; bracteae dorso pilosae, triseriatae, exteriores inferne coriaceae, superne foliaceae, virides obtusae vel vix acutae ; receptaculum hemisphae- ricum, alte alveolatum; flosculi lutei, puberulo-scabri ; achaenia pilis sericeis adpressis albicantia ; pappus rufus, brevis, achae- nium non aequans, pilis inaequalibus, indistincte biseriatis. Caulis 25-45 cent.; folia inferiora et basilaria 3-14 cent, longa; pappus vix ultra 1 mm. Se-tchuen occidental, in pascuis circa Tongolo (R. P. Sou- lie, n. 473); Ta-tsien-lou (Soulié ; Pratt, n. 700). Port de VA. heterochcela Benth., mais bien distinct par la nature de ses bractées, qui sont coriaces dans leur moitié inférieure ; par ses achaines blancs soyeux, surmontés d'une aigrette à poils roux iné- gaux, unisériés, enfin par la présence de stolons qui rappellent ceux de YHieraciu/n Auricula. Le Gérant : Louis Mokot. (A suivre.) I ..-..; — J.Mcrscfc,ixc.,&',\ Av.de CMliîlon. io" ANNEE. N° 23. 1" DÉCEMBRE 1896. JOURNAL DE BOTANIQUE COMPOSITE NOVvE E FLORA SINENSI (Suite) Par M. A. FRANCHET. A. setchuenensis, sp. nov. Planta tota pilis brevibus asperula ; caulis sulcato-angulatus, paucifoliatus, superne vel emedioramosus,ramismonocephalis ; folia chartacea, subtus glauca, margine crispato-undulato, inte- gro, anguste lanceolata, parum acuta, in petiolum late alatum attenuata ; folia caulina média et superiora sessilia, auriculis ro- tundatis amplexicaulia, suprema linearia, sessilia ; ramuli vel pedunculi elongati, corymbosi ; capitula 3-4 cent, diam., ope radiorum ; involucri bracteae lanceolatae, brèves, obtusae, mar- ginatae, cum dorso villosulo ; flosculi lutei ; radii caeruleo-vio- lacei 15-20 mm. longi ; receptaculum alveolatum ; achaenium obovatum, compressum, tenuiter pilosulum ; pappus albus achaenio longior, pilis uniseriatis, nonnullis brevioribus. Caulis 30-40 cent. ; rami vel pedunculi 8-12 cent. ; folia basi- laria, cumpetiolo, 8- 14 cent, longa, 10-15 mm- ^ata* Se-tchuen occid., circa Ta-tsien-lou (R. P. Soulié). Espèce remarquable par ses feuilles étroites, coriaces, les cauli- uaires embrassantes par deux oreillettes, les supérieures souvent ter- minées en pointe contournée ; par l'inflorescence formée de rameaux ou de pédoncules allongés, constituant un corymbe lâche ; la pubescence des feuilles et des tiges est formée de petits poils crochus très courts, épaissis, comme tuberculeux à la base. A. ling-ulatus, sp. nov. Radix gracilis, elongatus; caulis breviter stoloniferus, angu- latus, villosulus; folia angusta, cinereo-pilosa, pube molli, basi- laria et infima oblongo-spatulata, subtiliter crenata, média et superiora lineari-lanceolata, obtusa, sessilia obscure superne denticulata; capitula majuscula, ope radii 3 cent, lata, ad api- cem caulis breviter fastigiato-corymbosa, pedunculis monoce- phalis, adjectis nunc infra nonnullis ramulis ; bracteae 2-3 seriatae, 378 JOURNAL DE BOTANIQUE extus albo-villosac, herbaceae, lineari-lanceolatae, virides cum acumine purpurascente ; ligulae violaceae, 15-18 mm. longae ; flosculi lutei ; receptaculum hemisphericum, alveolatum ; achae- nia parce pilosula, late obovata, compressa ; pappus rufus achaenio longior, pilis uniseriatis. Caulis 30-40 cent; folia 6-7 cent, longa, 6-12 mm. lata ; discus 12 mm. latus. Yun-nan, in pratis montisKoua-la-po, ait. 3400 m. (R. P. De- lavay, n. 1208) ; in umbrosis prope Fang-yang-tchang (id., n. 2941, 3642). Voisin de VA. hîmalaicus C. B. Clarke et de VA. tricephalus C. B. Clarke, il diffère du premier par son inflorescence en corymbe, les bractées de l'involucre bien plus étroites ; du second par sa pubes- cence molle et allongée, par ses capitules au nombre de 5 à 10. A. oreophilus, sp. nov. Caulis simplex vel superne pauci ramosus, ramis monoce- phalis, striatus, pubescens, ad apicem usque aequaliter foliatus, foliis sensim decrescentibus ; folia utraque facie pilosa, cine- rascentia, infima spatulata, caetera oblongo-linearia, obtusa, stricte sessilia; pedunculi vel ramuli 3-7 erecto-fastigiati ; bracteae oblongo-spatulatae, obtusissimae, membranaceo-margi- natae, dorso virides, herbaceae, villosae; ligulae angustae, vio- laceae; flores disci lutei ; receptaculum hemisphericum; achaenia obovata villosula; pappus sordide albus, achaenio long-ior, pilis crebris uniseriatis. Caulis 30-40 cent.; folia 6-4 cent, longa, 4-7 mm. lata, su- periora multo minora; discus 1 cent. diam. ; ligulae 1 cent. Yun-nan, ad imam basin montis Yang-in-chan, meridiem versus prope Lankong (R. P. Delavay, n. 122, 2641); in col- libus lapidosis supra collum Yen-tze-hay, ait. 3500 m. (id.). Très voisin de VA. lingulatus, dont il se distingue très nettement par les bractées de l'involucre obtuses, arrondies au sommet, et non acuminées ; par ses feuilles très nombreuses et régulièrement espacées sur la tige. A. vestitus, sp. nov. Caulis dense hirtello-pubescens, gracilis, virgatus, simplex, dense et aequaliter foliatus, apice brevissime ramoso-corym- bosus; folia praesertim subtus cinereo-tomentella, supra dense A. Feanchet. — Composites nova?. 170 asperato-pilosa, basilaria et inferiora sub anthesi nulla, caulina angustelanceolata, acuta vel acuminata, sessilia vel subsessilia, suprema exacte lanceolata; rami floriferi stricti, glandulis sub- sessilibus luteis vestiti, monocephali vel oligocephali ; capitula parva; involucri bracteae siccae, lutescentes, brèves, triseriatae lanceolatae, exteriores subacutae, interiores acuminatae, apice purpureae, omnes dorso tenuissime glandulosae ; ligulae albae, disci flosculis luteis ; receptaculum-subconvexum ; achaenia com- pressa, dense sericea; pappus facile secedens, albidus, achaenio triplo longior, pilis albidis, uniseriatis in annulum brevem con- cretis. Planta bipedalis; folia majora sub medio caulis sita 5-6 cent, longa, 10-15 mm- lata; discus 7-8 mm. diam. ; ligulae 5-7 mm. longae. Yun-nan, in pratis montis Che-tcho-tze supra Tapin-tze (R. P. Delavay, n. 588). Espèce bien caractérisée par ses tiges nues, ou à feuilles squami- formes dans la partie inférieure, d'ailleurs couvertes dans toute leur longueur de feuilles rapprochées, très poilues, presque tomenteuses surtout en dessous ; par ses pédoncules et les bractées de l'involucre finement olanduleuses. A. auriculatus, sp. nov. Caulis erectus, angulatus, inferne pubescens, superne glan- dulosus et ramosus; folia crassiuscula, llrma, utraque facie dense asperulata, pilosula, immixtis glandulis sessilibus, basi- laria sub anthesi partim vel tota destructa, obovato-oblonga, in petiolum attenuata, caulina subcrebra oblonga, sessilia, auri- culis ovatis amplexicaulia, omnia obtusa, dentato-crenata, den- tibus haud raro revolutis ; inflorescentia paniculato-corymbosa, pedunculis et ramulis bracteolatis vel nudis, gracilibus, inœqua- libus; capitula parva; bracteae involucri 3-seriatae, subcoriaceae, lineares, acutae, pallidae cum acumine saepe purpurascente, nervo dorsali glandulosae, caeterum glabrae ; receptaculum vix convexum; ligulae albae; achaenia compressa, oblongo-obovata, faciebus et margine valide uninervata pube brevi glandulisque conspersa; pappus uniserialis, pilis albis fragilibus. Caulis 35-50 cent.; folia 7-5 cent, longa, 10-6 mm. lata ; discus 7 mm. diam. ; ligulae 7-8 mm. longae. 380 JOURNAL DR BOTANIQUE Yun-nan, in collibus, ad imam basin montis Tsang-chan (De- lavay, n. 4157). Feuilles couvertes de petits poils tuberculeux et de glandes sessiles, d'un vert sombre, à bords dentés s'enroulant quelquefois en dessous, ce qui les fait paraître sinuées après la dessiccation. La plante rappelle assez bien VA. striatus Champ., mais le caractère de la villosité est fort différent ; les bractées de l'involucre ne sont point herbacées, comme dans la plante de Hong-Kong. hyA. auriculatus est d'ailleurs nettement caractérisé par ses feuilles embrassant la tige par leur base dilatée en deux petites oreillettes porrigées. A. vellereus, sp. nov. Ad collum lana rufescente obductus, subsimplex vel late et copiose ramosus, ramis gracilibus, saepe flexuosis, pilis rufis e bulbo ortis hirtellis, vel nunc fere glabris ; folia membranacea vel tenuiter chartacea, basilaria sub anthesi emarcida, caulina e basi cuneata obovata vel oblongo-obovata, subtus pallidiora vel albescentia, dentata, sessilia vel breviter petiolata, supra scabrella, subtus prsesertim ad nervos et ad margines pilis stri- gosis sparsis hispida ; pedunculi monocephali, in inflorescentiam paniculatam dispositi, hispidi, apicem versus bracteolati, brac- teolis parvis, lineari-spatulatis ; bracteolae sensim in bracteas involucrantes mutatae, bracteis triseriatis, exterioribus spatu- latis vel oblongo-obtusis, herbaceis, viridibus vel coloratis, extus pilis tuberculosis hirtis ; bracteas interiores acutissimae ; capitula parva ; ligulae albae, flosculis disci luteis ; receptaculum planum ; achaenia obovata, compressa, sericea ; pappus albus, achaenio longior, pilis uniseriatis, fragilibus. Caulis 30-60 cent.; folia caulina média 5-12 cent, longa, 1-4 cent, lata; discus 8-12 mm. diam. ; ligulae 8-12 mm. longae. Yun-nan, ad Hee-gni-chan (R. P. Delavay) ; in pratis mon- tanis supra Tapin-tze (id., n. 596). La plante se présente sous deux formes assez différentes ; les spécimens de Hee-gni-chan ont les tiges raides, simples ou peu divisées, les feuilles épaisses, presque coriaces, très rudes au toucher; les bractées extérieures de l'involucre sont oblongues, colorées en violet. D'autres spécimens, envoyés sous le n° 576, sont rameux ou même très rameux, les feuilles minces, molles, poilues, beaucoup plus grandes que dans les spécimens précédents; les rameaux portent 3 à A. Fkanchet. — Composites novse. 381 4 capitules axillaires, dont les bractées extérieures sont tout à fait fo- liacées, spatulées. La villosité laineuse qui se montre à la base de la tige serait un caractère suffisant pour distinguer cette espèce, qui est peut-être voisine del'^. Laka C. B. Clarke, que je n'ai point vue et à laquelle son auteur attribue des feuilles cordiformes ou hastées. A. senecioides, sp. nov. Caulis erectus, pilosus, oligocephalus ; folia supra asperula, subtus pallida, pilis albidis conspersa, denticulata; basilaria et inferiora 2-3-plo majora, obovata, in petiolum brevem attenuata, apice rotundata, caulina média e basi cuneata intégra, oblonga, obtusa, superiora angusta adpressa, integerrima; pedunculi nunc elongati, cymosi, nuncabbreviatiracemosi,pilosi ; bracteae involucri quadriseriatse, late oblongae, coriaceae, dorso parce pilosulae, exteriores duplo breviores , interiores longiores acutae, intermediae paulo latiores obtusae saepius cum acumine foliaceo purpurascente ; receptaculum planum ; ligulae albae ; disci flosculi lutei; achaenia oblonga, compressa, faciebus et margine valide uninervata; pappus achaenio longior vix bise- riatus, pallide rufus, setis exterioribus brevibus paucis. Caulis 35-40 cent.; folia basilaria, incluso petiolo, 8-10 cent, longa, 3-4 cent, fere lata ; discus 12 mm. diam. ; ligulae 12-14 mm- Yun-nan, in collibus umbrosis supra Tapin-tze (R. P. De- lavay, n. 606). Port du Senecio campestrz's, avec des poils de nature très diffé- rente; espèce bien caractérisée par les bractées de l'involucre coriaces, les intermédiaires plus larges. Goniza pinnatifida, sp. nov. Fetida, rigida, tota hispido-pilosa ; caulis simplex, totus dense foliosus; folia sessilia e basiprofunde pinnatifida, rachide angusta, segmentis remotis basi angusta confluentibus, oblon- gis, acute lobulatis vel in foliis superioribus integris, omnibus mucronulatis, inferioribus cauli contiguis; capitula in racemum brevem angustum subsimplicem disposita, brève pedunculata ; involucri bracteae anguste albo-marginatae, lineari-subulatae, nunc apice rubescentes, extus setosae ; achaenia obovata, com- pressa, glabra; pappus sordide albus. 382 JOURNAL DE BOTANIQUE Caulis 6-10 decim. ; folia 5-10 cent, longa, 3-4 cent, lata ; capitula diam. 6-7 mm. Yun-nan ; in collibus supra Tapin-tze (R. P. Delavay, n. 577 et 4584). Espèce bien caractérisée par son hispidité et par ses feuilles qui sont toutes pinnatifides (les moyennes et les supérieures surtout) et à lobes très écartés. Les feuilles inférieures ont leurs lobes plus larges et présentant quelques deuts triangulaires ; le lobe terminal est ordinaire- ment plus grand que les autres dans les feuilles des rejets stériles. Blumea adenophora, sp. nov. Monocarpica?; ad collum breviter lanuginosa, ex ima basi pluricaulis ; caules ascendentes vel erecti, foliaque pube brevi, glandulisque fuscis clavatis longe stipitatis obsita ; folia scabra pube triplici, scilicet e pilis brevissimis, e setulis elongatis, glandulisque stipitatis vestita, oblonga, in petiolum attenuata, subacuta, mucronulata, intégra vel uno alterove dente arguto aucta; capitula haud numerosa breviter vel brevissime pedun- culata, interrupte racemosa, praesertim apicem caulis versus depauperato-paniculata; bracteae purpurascentes tenuiter squar- rosae, lineares, parum obtusae, dorso pilosulae; corolla lutea, lobis apice pilosulo-penicillata ; receptaculum pilis brevissimis velutinum ; achaenia pilosa, pappo albo. Caulis 2-4 decim. ; folia 3-4 cent, longa, 6-8 mm. lata ; capi- tula 4-5 mm. lata. Yun-nan,in campis ad Kiang-yn, prope Hokin ; fl. 20 april. (R. P. Delavay, n. 842). Ressemble beaucoup au B . glomerata ; il en diffère par la présence de glandes plus nombreuses sur les tiges et sur les feuilles ; par ses bractées presque obtuses et par son inflorescence qui forme une pani- cule étroite, serrée et peu fournie. B. veronicœfolia, sp. nov. Erecta, simplex, gracilis ; tota pube brevi crispa glandulis- que lutescentibus vestita; folia coriacea, parva, omnia oblongo- spatulata, in petiolum cuneatum attenuata, argute denticulata, utraque facie scabriuscula, caulina pauca (circiter 4), remota, obtusa vel apice rotundata; capitula parva, pedunculata, pedun- culis lanuginosis glandulosisque, ad apicem caulis congestis ; bracteae involucri anguste lineares, acutae vel acuminatae, purpu- A. Fkanchet. — Composita? nova?. 383 rascentes, tenuiter scariosae, extus pilosae; corolla purpuras- cens, lobis apice glandulis sessilibus obsitis; receptaculum glabrum; achaenia parce pilosula, pappo albo. Caulis 3-4 decim. ; folia, incluso petiolo nunc limbo subae- quilongo, 5-2 cent, longa ; capitula 4 mm. longa et fere lata. Yunnan,inuliginosis adKiang-yn, propeHokin, ait. 1200 m. (R. P. Delavay). Assez voisin du B. Wightiana DC. , dont il a les fleurs rouges ; feuilles plus petites,, coriaces, de forme différente, bordées de dents épaisses et à bords un peu enroulés en dessous. Inula pterocaula, sp. nov. [Cappa). — Robusta, pube rufescente plus minus dense ves- tita ; caulis superne breviter ramosus, totus alatus; folia ampla, mollia, lanceolata, duplicato-dentata, dentibus brevibus callo- sis, in alam angustam a folio adfolium decurrentia, subtus nunc tantum rufo-pubescentia, nunc subtomentosa ; inflorescentia e racemis compositis efformata, paniculaeformis vel thyrsoidea ; capitula parva, homogama, ad apicem ramulorum conferta, bre- viter pedunculata ; involucri bracteae subquinque seriatae, lineari lanceolatae, acutissimae, scariosae, sparse pilosula? et ciliatae, ab exterioribus ad interiores sensim longiores ; flores omnes hermaphroditi tubulosi, extus glandulis luteis conspersi; achae- nia columnaria, pubescentia ; pappus uniseriatus, pilis per- multis. Tripedalis et ultra ; folia majora nunc ad 20 cent, longa, 4-5 cent, lata; capitula diam. 4-5 mm. Yun-nan ad Mo-che-tzan, supra Tapin-tze, ait. 1800 m. (De- lavay, n. 2768, 4477, 4594)- Espèce très bien caractérisée par ses feuilles décurrentes sur toute la longueur du mérithale. Les capitules ressemblent beaucoup à ceux de VI. Cappa, mais ils sont homogames. I. sericophylla, sp. nov. (Bîtbonùim). — Caulis erectus, angulosus, scabridus et pi- losus, superne dense lanatus, monocephalus vel apice oligo- cephalus; folia basilaria distincte petiolata ovata vel oblongo- ovata, obtusa, obscure et acute denticulata, subtus dense et longe cinereo-sericea, supra pilis adpressis plus minus vestita ; folia caulina basilaribus multo minora, oblonga vel oblongo- 384 JOURNAL DE BOTANIQUE spatulata, superiora et suprema minima, linearia, omnia sessi- lia; involucrum extus lanuginosum, bracteis exterioribus pluri- serialibus herbaceis anguste linearibus, acutis vel subobtusis, interioribus acuminatis,' coriaceis; ligulae lineares, apice 2-3 dentatae ; achaenia costata, ad costas superne sparse strigosa. Caulis 3-6 decim.; folia basilaria, incluso petiolo, 4-7 cent, longa, 15-20 mm. lata ; capitula ope radiorum 3-4 cent. diam. Yun-nan, in paludosis ad Mo-so-yn prope Lankong'(R. P. De- lavay, 1 16 et 1064.) Port de VI. montana; feuilles basilaires ovales ou ovales-oblon- gues; bractées de l'involucre étroitement linéaires; ligules plus larges. Stereosanthus gen. nov. (STspsôç coriace, àv6oç fleur). Capitula homochroma, lutea, heterogama, radiata, floribus adambitum femineispluriserialibus fertilibus, in discopermultis hermaphroditis, sterilibus ; involucri bracteae 4-5 seriatse, omnes herbaceae, exterioribus vix brevioribus, lineares vel lanceola- tae, acuminatae vel in appendicem glanduliformem desinentes ; receptaculum subplanum, nudum; corollae femineae longe ligu- latae, hermaphrodite tubulosae, 5 lobas, lobis deltoideis; anthe- ras apice breviter appendiculatas, basi obtusae, obscure auricu- latae, auriculis ad mucronem brevissimum crassum vel nullum, adductis ; stylus florum masculorum oblongus, ramis coaduna- tis, indivisis, papillosis; styli florum femineorum rami lineares, attenuati, subacuti; achaenia fertilia oblonga, valide 8-10 cos- tata, setulosa, setulis erectis ; achaenia sterilia glabra ; pappus sordide albus, multisetus,setis uniserialibus breviter barbellatis. — Herbae perennes, caulescentes ; folia alterna, basilaria saepius ampla, caulina decurrentia; capitula laxe corymbosa; ligulae latiusculae, firmae; corollae crassiusculae ; achaenia fertilia seor- sum hispida, sterilia glabra. Inter Imiloideas et Senecionideas ambigens; ab Inuloideis differt antheris nec vere sagittatis nec appendiculatis stylique florum fertilium ramis acutis, florum sterilium vix obtusis nec apice incrassatis ; a Senecïomdet's , involucri bracteis pluriseria- libus, nec 1-2 serialibus stylique ramis indole. M. Dutailly, qui a fait avec soin l'anatomie des trois espèces dont se compose le genre Stereosanthus^ le considère comme appartenant A. Fkanchet. — Compositae novas. 385 aux Inuloïdées et absolument distinct des Senecio, malgré la forme caractéristique des anthères. S. Delavayi, sp. nov. Elatus ; scabridus, parte superiore breviter glandulosus, apice corymbosus; folia firmiter chartacea, subtus albo-arach- noidea, supra scabriuscula, basilaria et inferiora longe petiolata, petiolo alato, limbo e basi ovata vel late truncata subcordata late ovato vel ovato-lanceolato, crenato-dentato, obtuso vel rotundato; folia caulina pauca, basilaribus multo minora, lan- ceolata, acuta, breviter decurrentia ; capitula ad apicem ramo- rum solitaria, majuscula; involucri squamae breviter fimbriato-ci- liatae, extusglandulosaescabridaeque, interiores in appendicem submembranaceam oblongam longe pilosam desinentes ; ligulae disco duplo longiores. Caulis 5-7 dec. ; folia basilaria 3-4 dec. longa, incluso pe- tiolo quam limbus paulo longiore ; capitula 3-4 cent. diam. Yun-nan; in lapidosis calcareis montis Pe-ngay-tze, supra Tapin-tze (R. P. Delavay, n. 616). La tige n'est point aranéeuse, mais couverte de petits poils courts, mélangés de nombreuses glandes jaunâtres dans sa partie supérieure. S. yunnanensis, sp. nov. S. Delavayi minor ; totus araneosus; folia caulina magis crebra; basilaria latius sinuato-dentata, inferiora spatulato obovata, superiora late ovata, omnia supra laxe araneosa ; in- volucri bracteae et ligulae latiores. Yun-nan, in monte Koua-la-po (R. P. Delavay, n. 687) ; in monte Ma-eul-chan (id.). Bien distinct de 5*. Delavayi par ses feuilles caulinaires plus nom- breuses, plus grandes; par son involucre à bractées plus larges. S. Souliei, sp. nov. Caulis 3-12 decim., robustus, sulcato-striatus, inferne pilosus, superne scaber ; folia membranacea, submollia, utraque facie scabriuscula, duplicato dentata, basilaria longe petiolata, limbo obovato, obtusissimo, in petiolumdecurrente, mediis el superio- ribus ovato-lanceolatis vel lanceolatis acutis, longe decurrenti- bus in alam cuneatam ; rami inflorescentiae subnudi, racemosi, elongati, pilosulo-glandulosi, plerumque monocephali ; capitula 386 JOURNAL DE BOTANIQUE depresso-campanulata, ope radiorum circiter3 cent. diam. ; in- volucri bracteae4-5 seriatae, lanceolato-lineares, dorso pilosulo- scabrae, apice acutissimo pilis albis hispidulo; ligulae anguste lineares, acutae, bracteis non duplo longiores ; achaenia pauci- costata, pilis rigidis paucis hispida; pappus rufus, pilis fragili- bus, caducis. Folia inferiora3 dec. longa, inclusopetiolo limbum aequante, caulinis mediis vix minoribus; involucrum 12 mm. diam. Se-tchuen occid. circa Ta-tsien-lou (R. P. Soulié, n. 595, 597)- Assez voisin du S. Delavayi, mais feuilles nullement coriaces, non aranéeuses en dessous, vertes et seulement un peu scabres sur les deux faces; ligules une fois plus étroites (à peine 1 mm.) que dans les deux autres espèces. (A suivre.) 1 1 1 NOTE SUR UN CONE DE PIN DÉFORMÉ PAR UNE URÉDINÉE Par M. N. PATOUILLARD. (PI. IV.) L'échantillon qui fait l'objet de cette Note a été recueilli au Mexique, en juin 1891, par feu Maury ; il est accompagné d'une photographie de grandeur naturelle dont nous donnons une reproduction (pi. IV, fig. 1). C'est un petit rameau de Pin, appartenant à une espèce indé- terminée, qui porte deux cônes insérés côte à côte. L'un de ces cônes est normal, de petite taille, de forme subglobuleuse et a ses écailles plus ou moins serrées, mais tout à fait indépen- dantes; l'autre, au contraire, a subi des modifications profondes sous l'action du parasite. Les dimensions du cône attaqué sont environ cinq fois plus grandes que celles du cône sain, sa teinte est rougeàtre et sa surface est marquée de saillies losangiques ou irrégulièrement triangulaires, disposées en spirales, représentant le sommet des écailles ; au voisinage de la base, ces saillies sont peu distinctes et se fondent entre elles par les bords. Une coupe transversale montre que le cône est constitué par une masse continue, dure, formée par la soudure intime des tissus hypertrophiés des N. Patouillakd. — Sur un cône de Pin déformé par une Urédinée. 387 écailles et dans laquelle on ne distingue à l'oeil nu que l'axe central ligneux entouré de deux ou trois cercles concentriques de faisceaux immergés dans une trame d'un brun rougeàtre. L'épiderme est continu sur toute la surface et ne laisse aper- cevoir aucune partie du parasite, mais il est très friable et se détache par plaques irrégulières qui mettent à nu une abondante poussière jaune soufre, formée par les spores. Lorsqu'on débar- rasse de ces spores une portion quelconque de la surface, mais principalement le sommet d'une écaille, elle apparaît comme rongée par le Champignon et creusée de dépressions sinueuses qui lui donnent un aspect cérébriforme (fig. 2). Le mycélium occupe toute la masse et rampe entre les cel- lules du bois sous forme de filaments incolores très grêles qui émettent des suçoirs plongés dans les cavités cellulaires (fig. 3); ceux-ci sont incolores, allongés, renflés en massues droites ou courbées, simples ou fourchues, mesurant 12-20 X 3-6 a et reliées au mycélium par un très fin pédoncule. A la périphérie, il s'organise en une couche stromatique incolore, recouvrant toute la surface du cône en suivant les circonvolutions sous- épidermiques. Cette couche stromatique donne naissance à des spores disposées en files qui soulèvent l'épiderme et lui donnent un aspect bosselé. Il y a absence complète de pseudopéridium. Le développement des spores à la surface du cône a lieu de la base au sommet de l'organe parasité : au voisinage de son point d'insertion, elles forment une couche épaisse; vers la partie moyenne, elles sont bien moins nombreuses, et, au fur et à mesure qu'on se rapproche du sommet, elles deviennent de plus en plus rares et manquent complètement à l'extrémité, où on ne voit que le stroma recouvert par deux ou trois rangées de cellules épidermiques. Les spores (fig. 4) sont ellipsoïdes ou cylindracées, rare- ment subglobuleuses ; elles portent des verrues allongées, serrées, à l'exception de la partie inférieure qui est lisse et atténuée en un mucron obtus; elles mesurent 25-40X12-20 ^ et leur couleur est jaune soufre pâle. Par l'absence de pseudopéridium et la disposition en chape- lets de ses spores, notre Champignon doit rentrer dans le genre Casoma; nous le désignerons sous le nom de C. conigenum. Il est bien caractérisé par la nature toute spéciale de l'hypertro- 388 JOURNAL DE BOTANIQUE phie qu'il provoque sur les cônes attaqués et par la position de son stroma, qui recouvre toute la surface du support d'une cou- che non interrompue. Les espèces similaires avec lesquelles on pourrait confondre le Céeoma conigenum sont Y Mcidium strobilimim (Alb. et Schw.) Reess, le Peridermùim conorum Thûm. et le Perider- mium Engelmannii Thûm., qui toutes trois habitent les cônes des Pins. La disposition des réceptacles des deux premières, ainsi que la nature des lésions qu'elles provoquent, ne per- mettent pas l'assimilation avec notre Champignon. Nous con- naissons seulement la description du P. Engelmannii et les caractères indiqués ne conviennent pas au Cseoma conigenum. EXPLICATION DE LA PLANCHE IV. i. Cône sain et cône attaqué par le Cceoma conigenum (gr. nat.). 2. Sommet dénudé [d'une écaille, montrant la surface cérébriforme (1/2 gr.). 3. Suçoirs. 4. Spores. OBSERVATIONS RELATIVES A LA SEXUALITÉ DES PHÉOSPORÉES [Suite.) Par M. Camille SAUVAGEAU. II. — Ectocarpus secundus (1). J'ai réussi à préciser dans cette espèce le rôle des organes reproducteurs; ceux queThuret et M. Bornet appellent anthéri- dies, à cause de leur ressemblance morphologique avec celles des Fucus sont bien des anthéridies ; les sporanges pluriloctt- laires sont des oogones. Comme je l'ai dit plus haut, Y Ed. secundus forme à Gué- thary, sur le Sacc. bulbosa, de petites touffes éparses, isolées, ou mélangées à celles du Lito siphon ou de Y Ed. si/icu/osus dont elles se distinguent assez facilement par leur aspect moins soyeux, plus rude. Au mois de juillet, les oogones et les anthé- ridies garnissaient abondamment les rameaux et les ramules de la 1. C. Sauvageau : Sur la fécondation hétérogamique d'une Algue phéos- porée. (Comptes rendus de l'Académie des Sciences, t. CXXIII, 10 août 1896.) Journal de Botanique. 10e année, PI. IV. Photogravure Rougeron, Vignerot cl Cie. Imp. J. Mersch. CMOMA CONIGENUM Pat. sp. n. C. Sauvageau. — Sur la sexualité des Phéosporées. -^89 plante; parfois, ces deux sortes d'organes reproducteurs sont indifféremment répartis, d'autres fois, l'une ou l'autre sorte pré- domine beaucoup et, dans ce dernier cas, on peut même, avec un peu d'exercice, reconnaître à l'œil nu les individus à anthéri- dies, à leur teinte générale plus pâle. Sous le microscope à dissection et à un faible grossissement, toute confusion de- vient impossible; les oogones sont d'un brun foncé, les anthéri- dies, beaucoup plus claires, ont une teinte orangée quand elles arrivent à maturité, teinte qui est due au point rouge de chaque anthérozoïde. On met en cellule des portions de branche portant quelques oogones et davantage d'anthéridies, car bien que les anthéro- zoïdes conservent leur motilité pendant bien plus longtemps que les oosphères (souvent deux à trois heures), la fécondation est plus certaine quand la déhiscence est récente; celle-ci a lieu, pour les deux sortes d'organes, surtout de 9 heures du matin à midi. L'action de la lumière est assez remarquable sur les élé- ments mobiles contenus dans une goutte suspendue; les oosphè- res vont surtout, mais non exclusivement, du côté d'où vient la lumière, tandis que les anthérozoïdes vont en majeure partie s'agiter du côté opposé à la source lumineuse ; cette orientation inverse est bien due à l'action de la lumière, car si l'on tourne la cellule de 1800, tous les éléments mobiles non encore sur le point de se fixer traversent immédiatement la goutte d'eau pour aller du côté opposé; le changement de sens est terminé en une ou deux minutes dans une goutte de plus d'un demi-centimètre de diamètre. L'expérience peut être recommencée plusieurs fois. Quoi qu'il en soit, ce phototropisme inverse n'affecte jamais la totalité des éléments mobiles et, à condition que ceux-ci soient en quantité suffisante, les phénomènes de la fécondation s'observeront sur un bord ou sur l'autre. Les oogones étant trèsventrus, les oosphères y sont en nom- bre important ; fréquemment, quelques oosphères restent après la déhiscence dans la cavité de l'oogone et y circulent libre- ment, ce qui indique la totale résorption des cloisons transver- sales, mais la trace des logettes reste visible sur la paroi externe ; celles-ci sont souvent encore plus irrégulières que M. Bornet l'a figuré, et elles doivent renfermer chacune plusieurs oosphères. Les oosphères d'un même oogone ont à peu près toutes les ** 390 JOURNAL DE BOTANIQUE mêmes dimensions, mais ces dimensions ne sont pas absolument constantes pour tous les oogones et la différence se reconnaît sans avoir recours à des mesures ; je les ai vues varier de 1 1 à 1 7 y. sur 5,5 \i. à 8,5 [i, plus souvent de 14-15 [* sur 7 jx. Elles sont piri- formes avec le tiers antérieur incolore, la partie postérieure renferme cinq à dix chromatophores ; le cil antérieur est nette- ment visible, le cil postérieur plus court reste souvent caché par le corps de l'oosphère, les cils s'attachent à peu de distance du point rouge (fig. 1, C). M. Bornet a mentionné le fait que, bien que l'on ne voie pas de traces des cloisons dans les anthéridies de YEct. secundus, les anthérozoïdes y sont disposés en rangées très régulières don- nant l'apparence de logettes, comme on le voit par la contrac- tion du contenu. J'ai souvent vérifié ce fait et jamais je n'ai vu la moindre trace de cloisons sur les anthéridies pleines ou vides. Tout se passe comme si les cloisons se dissolvaient totalement de très bonne heure, les anthérozoïdes conservant leur disposi- tion régulière jusqu'à la maturité ; l'anthéridie ne serait unilocu- laire qu'en apparence. Les anthérozoïdes, tout à fait semblables à ceux des Fucîis, mesurent 6-j [/. sur 2-3 [x; le point rouge est relativement gros, et le cil antérieur mesure plusieurs fois la longueur de l'anthérozoïde. Aussi longtemps que les éléments mâles et femelles sont mobiles, on ne remarque aucune affinité entre eux. Mais cer- taines des oosphères très mobiles qui s'agitent sur le bord de la goutte vont d'un point à l'autre en décrivant des arceaux, re- tournent vers le centre de la préparation, puis reviennent sur leur point de départ; arrive un moment où elles s'arrêtent, géné- ralement très près du bord de la goutte, parfois après quelque hésitation, d'autres fois brusquement ; le cil antérieur s'agite encore rapidement, le cil postérieur restant caché par le corps de l'oosphère. Aussitôt, plusieurs des anthérozoïdes (souvent trois ou quatre, parfois aussi un seul), qui foisonnent et nagent aux alentours, s'en approchent vivement, comme si la cause qui les attire venait de se révéler tout d'un coup, et s'agitent contre elle, surtout vers sa partie postérieure en la touchant par leur cil antérieur (fig. I, El, 2,3). Etant donnée la rapidité avec laquelle ces quelques anthérozoïdes sont attirés, rapidité qui indique une action assez intense de la part de l'oosphère, l'observateur a C. Sauvageau. — Sur la sexualité des Phéosporées. 391 lieu d'être étonné qu'ils n'arrivent pas en plus grand nombre. L'oosphère, qui se mouvait encore un peu, sur place, s'arrête tout à fait, rétracte son cil antérieur, diminue de longueur et tend à s'arrondir. Au moment où la partie antérieure incolore de Fig. I. — Ectocarpus secundus. — A, anthérozoïdes mobiles; B, anthérozoïdes fixés; C, oosphères mobiles; D, oosphères fixées; E, 1, 2, j, 4, j, 6, stades successifs de la copu- lation ; F, copulation pendant que le cil antérieur de l'oosphère est encore nettement visible ; G, œufs fixés et étalés contre la lamelle de verre (A à G, Gross. 670). //, germination des œufs après 3 jours de culture en cellule; y, germination des oos- phères des individus monoïques après 2 jours de culture en cellule; K, germination des oosphères des individus sans anthéridies après 5 jours de culture en cellule [H, J, K, Gross. 445). l'oosphère est encore un peu visible, l'un des anthérozoïdes s'ap- plique contre l'oosphère par toute sa face intérieure qui porte les cils, et en deux secondes se fusionne complètement avec elle ; la portion de l'anthérozoïde qui porte le point rouge pénè- 392 JOURNAL DE BOTANIQUE tre toujours la dernière dans l'oosphère. J'ai toujours vu la fécondation s'opérer dans la région colorée de l'oosphère, ja- mais dans celle qui correspondait autrefois au bec antérieur; c'est là une différence avec le Cutleria et, au contraire, un point commun avec Y Ed. siliculosus, mais la fusion est beaucoup plus rapide que chez ce dernier (fig. i, E, 4, S, 6). A ceci, il y a quelques légères variations ; ainsi, j'ai vu des oosphères dans lesquelles, au moment où elles se fixent et s'ar- rondissent, les chromatophores se répartissent uniformément de telle sorte que l'extrémité incolore est indistincte, mais c'est cependant vers l'extrémité autrefois opposée au bec qu'a lieu la fécondation. Inversement, le cil antérieur persiste parfois plus longtemps, devient rectiligne, diminue de longueur en de- venant plus épais, surtout à son extrémité antérieure ; l'oo- sphère commence à se déformer avant qu'il soit résorbé et est même fécondée avant sa rétraction totale (fig. 1, F). Parfois aussi, un anthérozoïde cherche à pénétrer contre l'extrémité in- colore, s'y applique comme si la fusion devait se faire, mais celle-ci a toujours lieu vers la partie postérieure ou latérale, et l'on retrouve plus tard le premier anthérozoïde adossé à l'œuf, mais indépendant de lui. Parfois enfin, les anthérozoïdes non admis à la copulation persistent à s'agiter quelques instants autour de l'œuf fécondé, comme si la cause qui les attirait continuait à agir, mais ensuite ils se dispersent, et je n'ai jamais vu deux anthérozoïdes pénétrer dans une même oo- sphère. L'œuf devient immédiatement tout à fait globuleux, s'en- toure d'une membrane, et les deux points rouges sont bien nets ; autant qu'il est possible de s'en rendre compte, la fusion se fait sans aucune contraction. Quelques minutes après, l'œuf s'al- longe en s'aplatissant contre la lamelle, se courbe générale- ment un peu et reste arrondi aux deux bouts, ou bien est un peu plus ovale (fig. 1 , G) ; les chromatophores sont alors plus dis- tincts et les deux points rouges occupent des positions quel- conques dans la masse. Ce changement de forme est tout à fait caractéristique de l'œuf, car les oosphères non fécondées s'ar- rondissent simplement si elles sont isolées, ou deviennent poly- gonales si elles se compriment mutuellement. Il y a ainsi, même dans les cultures les plus favorables, un certain nombre d'oo- C. Sauvageau. — Sur la sexualité des Phéosporécs. 393 sphères qui ne sont pas fécondées; la cause paraît en être sim- plement due à ce qu'elles ont été mobiles trop longtemps et que les anthérozoïdes n'étaient plus assez vigoureux pour les fé- conder, ou qu'elles se sont fixées en un endroit trop éloigné d'eux; d'autres fois la cause en est plus profonde, comme il sera dit plus loin. La germination des œufs commence environ deux heures après la fécondation. L'œuf pousse dans son prolongement un tube plus étroit que lui-même et qui atteint très rapidement plusieurs fois sa longueur, mais que je n'ai pas pu suivre plus loin (fig. 1, H). Quand l'œuf est plus ovale, le tube de germina- tion pousse parfois vers le milieu de l'œuf. Le corps de l'œuf, qui conserve toujours le plus grand nombre des chromatophores, reste plus foncé que le tube de germination dans lequel s'enga- gent seulement un ou deux chromatophores qui s'allongent beaucoup et s'appliquent contre la paroi. Les deux points rou- ges restent dans l'œuf ou passent dans le tube, sont voisins ou éloignés l'un de l'autre. Une cloison transversale se fait tou- jours tout près de la base du tube de germination. Les oosphères non fécondées conservent généralement leur forme arrondie, et germent aussi en un tube qui ne se sépare que tardivement par une cloison. Il reste toujours un nombre considérable d'anthérozoïdes inu- tilisés ; ils perdent lentement et progressivement leur motilité et s'arrondissent en se fixant (fig. 1, B). Leur pourtour devient de moins en moins net: ils se décomposent et, malheureusement pour le sort ultérieur des cultures en cellules, fournissent aux bactéries un aliment qui favorise leur pullulation et entraîne souvent la perte rapide des cultures. Plusieurs fois, mais très rarement en comparaison du grand nombre des anthérozoïdes, j'en ai vu qui, quatre à cinq heures après leur arrêt, avaient com- mencé à germer en formant une petite protubérance égale en longueur au diamètre de l'anthérozoïde : il est peu probable que ce début de germination aille plus loin. L'existence d'une fécondation hetérogamique chez Y Ed. se- cundus est donc un fait indiscutable ; j'en ai suivi, sur plusieurs cultures favorables, tous les détails extérieurs, et cela aussi souvent que je l'ai voulu. Mais la même espèce m'a montré aussi 394 JOURNAL DE BOTANIQUE un certain nombre de particularités qui mériteraient une nou- velle étude, et dont je vais parler maintenant. M. Bornet dit que « la répartition des anthéridies est assez irrégulière. Quelquefois, mais rarement, elles sont d'une abon- dance extrême et dépassent beaucoup le nombre des sporanges. Plus ordinairement, elles sont disséminées parmi ceux-ci en pe- tite quantité. Souvent, enfin, je n'ai pu en trouver aucune trace dans les échantillons que j'examinais »; mais l'auteur ne dit pas si ces variations correspondent à des époques différentes. J'ai mentionné aussi (/oc. cit., p. 264) que l'an dernier, lors de ma première excursion à Guéthary,le 26 juillet, je trouvai la plante portant à la fois des anthéridies et des sporanges pluriloculai- res; quelques jours après, lorsque je recueillis de nouveau la plante sur des Saccorhiza situés au même point, il me fut impos- sible de retrouver une seule anthéridie, et j'en cherchai nombre de fois jusqu'en novembre suivant, en différentes localités de la côte d'Espagne, sans plus de succès; la plante ne portait plus que des sporanges pluriloculaires. Cette année, je fis une pre- mière récolte d'Ect. secwidus le 12 juillet, tous les individus ob- servés étaient riches en anthéridies, parfois leur nombre dépas- sait de beaucoup celui des oogones ; elles continuèrent à se montrer abondantes durant tout le mois de juillet; cependant, dans les derniers jours de juillet et la première semaine d'août, elles se firent plus rares et un bon nombre de touffes en étaient dépourvues. Puis, et assez brusquement, il me fut impossible d'en rencontrer ; j'ai parfois disséqué plus de trente touffes prises sur des lanières différentes de Saccorhiza sans voir une seule anthéridie. Enfin, le 21 août, après avoir fait bien des dissections inutiles, je trouvai quatre petites touffes voisines l'une de l'au- tre, riches en anthéridies et qui m'ont servi à des cultures dont il sera question plus loin. Il me paraît difficile de ne voir là qu'une simple coïncidence, et il est bien plus probable que les anthéridies existent seulement durant une partie de l'année et, leur saison passée, les plantes portent seulement les organes pluriloculaires. Dans les cultures faites en juillet, soit uniquement avec des oogones, soit avec des oogones et des anthéridies mais plus ra- rement, les oosphères m'ont présenté de bizarres particularités. En disant plus haut que les oosphères non fécondées s'entou- C. Sauvageau. — Sur la sexualité des Pkéospore'es. 3Q5 rent rapidement d'une membrane, puis émettent un tube de ger- mination, on a parlé seulement du cas considéré comme normal. Mais il n'en est pas toujours ainsi. J'ai observé, bien souvent, que des oosphères très agiles, parfaitement bien constituées, après avoir circulé dans la goutte d'eau, s'arrêtent comme pour la fixation normale et s'arrondissent, résorbent entièrement le cil antérieur ou le conservent encore visible ; l'oosphère semble arrivée au reposquand,tout d'un coup, brusquement, elle éclate, dispersant ses chromatophores sur un espace d'un diamètre en- viron double ou triple du sien. Parfois, le phénomène se passe un peu après que l'oosphère s'est arrondie, mais d'autres fois elle éclate avant même qu'elle ait pris la forme qui devrait être définitive. Et ce n'est pas là un simple accident, car dans cer- taines cultures où il n'y avait pas d'anthérozoïdes, la majeure partie agissait ainsi ou suivant un second mode qui sera dit plus loin. Aussi longtemps que les oosphères qui éclateront sont mo- biles, rien ne peut les distinguer de celles qui devront rester arrondies et germeront ; le fait que toutes les oosphères ne se comportent pas ainsi prouve suffisamment que le phénomène ne dépend pas des conditions extérieures, mais seulement de con- ditions internes. Une cellule fut particulièrement instructive à cet égard : elle contenait plusieurs oogones; l'un d'eux laissa échapper son contenu environ vingt minutes avant les autres; or, toutes ses oosphères firent explosion, tandis que celles de l'oogone qui se vida le second se fixèrent en majeure partie normalement, peu seulement éclatèrent. On comprend que le protoplasme ainsi jeté dans le liquide de la cellule est un excellent aliment pour les bactéries qui bientôt envahis- sent les cultures et détruisent les germinations. Les oosphères fécondées ne se comportent jamais ainsi. L'explosion n'est pas le seul moyen de destruction naturelle des oosphères non fécondées. D'autres oosphères, en effet, s'ar- rondissent normalement, paraissent s'entourer d'une très mince membrane, puis quelques minutes ou même plus d'un quart d'heure après, se déforment, laissent échapper un globule inco- lore d'apparence graisseuse, puis reprennent leur forme arron- die (1) ; parfois, le globule entraîne avec lui un ou deuxchroma- 1. C'est probablement un phénomène semblable que Mlle Karsakoffa observé sur le Myriolrichia (loc. cit., p. 441, et ûg. I, 17, 18, 19), et comme je ne l'ai 396 JOURNAL DE BOTANIQUE tophores et alors la partie expulsée s'arrondit aussi ; parfois aussi, il y a seulement déformation et la masse qui devrait être expulsée reste attachée au corps de l'oosphère par une sorte de pédicule ; d'autres fois, enfin, l'oosphère s'allonge en biscuit, puis en 8 et, finalement, se scinde en deux parties égales. C'est ainsi que les oosphères qui germent sans fécondation, par parthénogenèse, deviennent le petit nombre. Mais, dans la deuxième et la troisième semaines d'août, comme je l'ai dit plus haut, je ne trouvai plus que des exemplaires munis seulement d'oogones. J'en ai fait de nombreuses cultures en cellules. Les phénomènes de destruction des oosphères furent alors tout à fait exceptionnels ; les oosphères vont se ranger sur tout le pourtour de la goutte et particulièrement du côté d'où vient la lumière où elles se pressent l'une contre l'autre et forment une mosaïque dense. Elles prennent la forme globuleuse (et non aplatie), comme on le reconnaît à leur bordure sombre par une certaine mise au point. Ce n'est que le très petit nombre d'entre elles, parfois même aucune, qui expulse un globule. A l'inverse des oosphères fixées, elles germent avec une très grande lenteur. Après six à huit jours, les cultures sont parfaitement vivantes, mais beaucoup d'oosphères, particulièrement celles qui sont en amas, n'ont pas encore germé, d'autres n'ont pas pris un allon- gement plus grand que leur diamètre ; celles qui sont isolées ont poussé un tube large qui ne dépasse pas trois à quatre fois leur diamètre (fig. i, K). Les oosphères, à cette époque de l'année, présentaient donc des caractères intimes, différents de ceux des semaines précé- dentes. Deux interprétations se présentaient. Ou bien, lorsque la saison des anthéridies est passée, les plantes ne développent plus que des sporanges pluriloculaires asexués, tout à fait sem- blables d'aspect à ceux sexués ou oogones. Ou bien, lorsque la saison des anthéridies est passée, les oosphères, qui primitive- ment germaient en petit nombre par parthénogenèse, acquièrent cette propriété lorsqu'elles n'ont plus à compter sur les anthéro- zoïdes pour les féconder. C'est pour vérifier laquelle de ces deux interprétations est la plus vraisemblable que je cherchai longtemps des plantes à an- jamais vu se produire sur des œufs, c'est là Tune des raisons pour lesquelles je doute que cet auteur ait réellement vu la fécondation. C. Sauvageau. — Sur la sexualité des Phéosporées. 397 théridies. Avec les plantes que je rencontrai le 22 août, je fis les cultures suivantes : i° Trois cellules avec chacune une branche, portant des oogones, prise sur des individus qui en même temps portent des anthéridies, et deux autres branches avec de belles anthéridies, de manière que les anthéridies fussent bien plus nombreuses que les oogones ; 20 Trois cellules avec chacune une branche portant des oogo- nes appartenant à des individus sans anthéridies, et deux ou trois branches garnies d'anthéridies ; 30 Deux cellules avec l'une deux, l'autre trois branches por- tant uniquement des oogones, prises sur des individus à anthéri- dies, mais dont les anthéridies ont été supprimées. Les résultats furent les suivants : Première série : Les trois cellules ont donné des déhiscences mâles et femelles simultanées; les œufs furent très abondants, et sur l'une des cellules j'ai assisté nombre de fois à la copu- lation. Beaucoup d'oosphères éclatèrent, d'autres émirent des globules ; celles qui sont restées en bon état et non fécondées, ont germé en tube étroit et long. Deuxième série : Sur deux des cellules, il n'y eut pas de déhiscences simultanées ; les anthérozoïdes, sortis longtemps avant les oosphères, avaient perdu en grande partie leur vigueur quand ils se trouvèrent en leur présence, et il n'y eut aucune fé- condation ; un très petit nombre d'oosphères périrent; les autres se rangèrent en mosaïque sur le bord de la goutte. Mais toutes les oosphères concordèrent : ou elles n'ont pas germé, ou elles ont germé très lentement en donnant un tube de germination court à peu près de diamètre égal à celui de l'oosphère. Mais sur la troisième cellule, les déhiscences furent remarquablement belles ; j'y ai suivi plusieurs fois la copulation ; quand tout fut au repos, je constatai que les œufs étaient en petit nombre; j'en comptai seulement trente sur plusieurs centaines d'oosphères fixées. Celles-ci étaient rangées densement sur le bord de la goutte, et je ne retrouve pas dans mes notes la mention d'oo- sphères éclatées. Les œufs ont germé comme d'habitude et les oosphères se sont comportées comme celles des deux autres cellules de cette même série. Troisième série : Les deux cellules ont donné de belles 39S JOURNAL DE BOTANIQUE déhiscences. De nombreuses oosphères ont éclaté, d'autres ont émis des globules, quelques-unes se sont scindées en deux par- ties égales. Les autres oosphères, parthénogénétiques, ont germé aussi rapidement que les œufs de la première série, et leurs germinations étaient aussi longues, parfois plus. De cette expérience et de ce qui précède, on peut donc con- clure : En juillet(i), presque tous les individus portent à la fois des anthéridies et des sporanges pluriloculaires ou oogones. Les anthéridies deviennent très rares en août et disparaissent pro- bablement tout à fait ensuite. Lorsque les plantes portant à la fois des anthéridies et des oogones sont en majorité, la fécondation se fait facilement. Avant de germer, les œufs (dans les cultures en cellule) s'allon- gent et s'aplatissent contre la lamelle de verre, de manière à prendre une longueur qui dépasse souvent le double de leur largeur. Une grande partie des oosphères non fécondées se dé- truisent; les autres, après s'être arrondies, germent par parthé- nogenèse aussi rapidement que les œufs. A la fin de la saison anthéridiale, les oogones se développent seuls ; ils paraissent en tout semblables à ceux des individus monoïques; leurs oosphères paraissent aussi les mêmes, mais elles se comportent comme de vraies zoospores. Leur germina- tion dans les cultures en cellules est beaucoup plus lente que celle des précédentes oosphères parthénogénétiques et leur as- pect est différent. Si, cependant, on les met en relation avec des anthérozoïdes, elles sont susceptibles de subir la fécondation, mais avec moins de généralité que dans le cas précédent. On peut, il semble, prévoir le cas où elles perdront tout à fait leur sexualité. Entre autres choses, il resterait à savoir ce que deviennent les germinations dans les trois cas précédents ; comment se com- porteraient, dès le adébut de la saison anthéridiale, les rares individus pourvus seulement d'oogones, et enfin à rechercher les sporanges uniloculaires qui paraissent avoir été vus par Pringsheim. (A suivre.) i. Ceci s'applique à Guéthary, mais pourrait varier suivant les localités, peut- être aussi suivant les années. E. Malinvaud. — Questions de nomenclature. 399 QUESTIONS DE NOMENCLATURE CITATION COMPLÉTÉE; UNE DIVERGENCE D'OPINIONS Par M. Ernest MALINVAUD. La grande autorité qui s'attache à bon droit aux opinions et aux écrits d'Alphonse de Candolle sur les questions de nomenclature, au lieu de fournir une base d'entente à ceux qui en reconnaissent l'impor- tance, semble être devenue une nouvelle pomme de discorde jetée dans le champ des controverses. Chacun, tirant à soi cette forte cou- verture, croit trouver la confirmation de sa manière de voir, non seu- lement dans les ouvrages où l'illustre rédacteur des Lois de la No- menclature a traité ces matières, mais dans certaines de ses lettres non destinées à la publicité et jusque dans les souvenirs d'entretiens que des privilégiés ont eus avec lui. Les documents imprimés que chacun peut consulter devraient seuls fournir des arguments, et nous regret- tons de n'avoir pas su résister nous-même à la tentation de répondre victorieusement à certaines allégations inexactes par un extrait épisto- laire qui les mettait à néant (1). Afin de nous justifier du reproche de n'avoir reproduit que quelques lignes de ce document dont on peut à la rigueur supposer que les autres parties auraient modifié le sens, nous croyons devoir le publier aujourd'hui in extenso, sauf les pre- mières lignes et le post-scriptum qui se rapportaient à d'autres objets. Voici donc la lettre que nous écrivait Alphonse de Candolle à la date du 11 juin 1891 : Lettre de M. Alphonse DE CANDOLLE à M. Ernest Malinvaud. Genève, 11 juin 1891. ... Votre appui en faveur des Lois de la Nomenclature de 1867 me plaît beaucoup parce que vous avez l'intelligence juste des motifs de chaque disposition, tandis que d'autres personnes ne savent pas remonter aux principes. Certaines exagérations sont nuisibles ; par exemple de vouloir remonter plus haut que Linné, sous prétexte que Lobel ou autres ont eu des noms spé- cifiques binominaux. C'était une exception, Linné en a fait la règle. Chercher des noms spécifiques antérieurs à ceux admis couramment et les vouloir préférer lorsqu'ils sont contestables et obscurs, c'est ajouter un gâchis de plus à la synonymie. Plus j'observe la marche de la science, plus il me semble qu'on devrait renforcer la loi de priorité en vertu du principe 1. Voy. Une lettre d'Alphonse de Candolle, par M. E. Malinvaud, dans le Journal de Botanique, n° du i"r mai 1896, p. 163. 4oo JOURNAL DE BOTANIQUE qu'un nom est tin nom, c'est-à-dire une manière de désigner quelque chose plutôt qu'un mot élégant ou non, correct gram- maticalement ou incorrect, flatteur pour un botaniste ou sans allusion personnelle, etc. Dans les autres branches de l'activité sociale on admet des barbarismes gréco-latins comme imlli7nè- tres, centimètres, bîireaucratie , archichancelier , etc. On n'est pas choqué non plus qu'une famille Petit compte des individus grands de taille, ou des Gras des hommes minces. Ce sont des noms, et les noms ne sont pas des définitions. En oubliant ce principe, on ouvre la porte à beaucoup de noms inutiles et in- commodes. L'introduction de groupes appelés tantôt espèces de 2e ou 3c ordre, tantôt variétés désignées sous la forme spécifique, devient une difficulté dont notre ami Briquet a été assez embar- rassé. Je l'ai aidé, autant que j'ai pu, sans entrer dans les détails de chaque cas, mais par des réflexions générales. Recevez, mon cher Confrère, l'assurance de mes sentiments les plus dévoués. Alph. DE CANDOLLE. Nous avons omis les premières lignes qui accusaient réception d'un envoi de brochures, et un post-scriptum contenant une appréciation éloo'ieuse delà Monographie des Mélastomacées de M. Cogniaux. Au surplus, nous communiquerons volontiers l'original aux personnes qui nous en témoigneraient le désir. La lettre ainsi reconstituée nous semble autoriser les déductions suivantes : Le compliment du début, même si l'on fait une large part dans ses termes flatteurs à la courtoisie épistolaire, renferme une approbation sans réserve des avis que nous avions eu l'occasion d'exprimer, dans le Bulletin de la Société botanique de France, sur les questions de no- menclature et dont A. de Candolle n'avait eu connaissance que parla voie de ce Bulletin. Les commentaires qu'il jugeait si favorablement sont faciles à retrouver dans la collection du Recueil précité (1). On y constatera une interprétation, qui n'a jamais varié, des articles du Code de 1867 relatifs à la règle de priorité. Nous étions et nous 1. Voy. notamment, in Bull. Soc. bot. de Fr., t. XXVIII (1881), pp. 10 et 151 ; — t. XXXIV (1887), Revue, p. 9+; — t. XXXV (1888), p. 137; — t. XXXVI (1880), pp. 271 et cclxv; — t. XXXVII (1890), pp. 31, lxxxi, et Revue, p. 04; — t. XXXVIII (i8i)i), pp. 223, 429, Lxxin et i.xxvi. — La lettre d'A. de Candolle étant de 1891, nous n'avons pas de renvoi à faire aux volumes des années suivantes. E. Malinvaud. — Questions de nomenclaticre. 401 sommes toujours d'avis que cette règle doit être appliquée avec pondé- ration, selon les cas et en s'inspirant de l'esprit des articles si précis qui la concernent dans les Lois de la Nomenclature, notamment l'ar- ticle 15, où le principe est posé en termes généraux, et l'article 4 qui prévoit, à titre d'exception confirmant la règle, le maintien d'un petit nombre de vieux noms admis par l'unanimité ou la grande majorité des auteurs et dont le changement serait une cause de trouble et d'équi- voques. Ainsi, en 1889, à propos du nom spécifique d'un Alyssum, nou- veau pour la flore française, découvert dans le département du Lot, nous disions (1) : La règle de priorité reçoit dans ce cas une judicieuse application ; son utilité est incontestable lorsqu'on pourrait hésiter entre divers synonymes se partageant à peu près également les suffrages des auteurs. Pour ne citer ici que les principaux, edentulum (2), adopté par Boissier, aurait sans doute le mérite de rappeler un caractère spécifique important, gemonense (3) indique la localité linnéenne de l'espèce, et pelrseum (4), terme banal, semble devoir s'effacer devant les deux précédents; mais il a sur eux l'avantage d'être le plus ancien et, par suite, de résoudre d'une façon simple et précise la difficulté causée par l'embarras du choix, en la rédui- sant à une question de date. En 1890 (séance du 24 janvier), au sujet du Pirolct média qu'un de nos confrères proposait de nommer P. convallariseflora : Le nom de convallariasflora serait sans doute expressif et bien choisi; mais ce motif est loin d'avoir l'importance incontestable qui seule pour- rait autoriser et faire accepter par la majorité des botanistes une déroga- tion, toujours regrettable, à la loi de priorité. En 1888 (séance du 24 février), une proposition de remplacer les noms linnéens d'un certain nombre de genres par leurs synonymes remontant à Tournefort nous suggérait les réflexions suivantes (5) : ... On peut sans doute faire valoir de justes griefs contre beaucoup d'expressions consacrées par un long usage, elles bénéficient toutefois de la prescription (6), parce qu'il y a avantage en toutes choses à ne pas revenir indéfiniment sur le passé et à clore les contestations. Le principe du droit de priorité, si respectable qu'il puisse être, serait impuissant à faire revenir sur des noms surannés, tels par exemple que Bugula et 1. Bull. Soc bot. de Fr., t. XXXVI (1889), p. cclxv. 2. Alyssum edentulum Waldst. et Kit. PI. rar. Hung. (1802). 3. Alyssum gemonense L. Mant. (1767). 4. Alyssum petraeum Ard. Specim. ait. (1764). 5. Bull. Soc. bot., t. XXXV (1888), p. 138. 6. « Aujourd'hui ces abus sont légitimés par cent ans d'usage. Il y a, comme disent les jurisconsultes, prescription. » (A. de Candolle, Lois de la Nomencla- ture botanique, içr commentaire, 1867, page 37). 402 JOURNAL DE BOTANIQUE Tithy malus, dont il serait indispensable de rappeler, ou plutôt d'apprendre à la plupart des botanistes contemporains, que le premier est synonyme d' 'AJuga et le second d' ' Euphorbia ; n'est-il pas dès lors préférable de con- server Euphorbia et Ajuga, qui n'ont besoin d'aucune leçon? C'est assuré- ment s'illusionner de croire qu'il ne serait « ni long ni difficile » d'arriver à faire table rase de noms génériques aussi universellement adoptés que la plupart de ceux dont il s'agit : Phyteuma, Anchusa, Scuiellaria, Lythrum, Rumex, Ononis, etc. Le seul résultat d'une tentative aussi contraire au sentiment général serait d'ajouter un nouveau contingent à la synonymie, c'est-à dire la pluralité des noms pour le même objet, qui est le plus grave défaut de toute nomenclature. Ces quelques citations suffisent à préciser Y appui auquel faisait allusion et s'adressait le compliment d'Alphonse de Candolle. La suite de sa lettre montre que cet éminent botaniste n'était pas plus que nous un prioritaire intransigeant. Il exprime l'avis « qu'on devrait renforcer la loi de priorité », c'est-à-dire renoncer à certaines dérogations précé- demment permises, car une loi ou une règle sans exceptions n'a pas besoin d'être renforcée. Or les dérogations dont il spécifie la nature étaient inscrites dans la section IV [Des noms à rejeter, changer ou modifier) du Code de 1867 et n'ont aucun rapport avec l'article 4 qui vise les égards dus à la tradition et stipule que, dans les cas douteux, « un usage établi fait loi ». La preuve de la justesse de cette interpré- tation est donnée par la lettre, en date du 6 juillet 1S92, publiée avec l'assentiment de l'auteur, dans laquelle, sollicité de donner son opinion sur les fameuses « Quatre propositions relatives à la nomenclature émises par un Comité de botanistes de Berlin », A. de Candolle approuvait dans les termes suivants la dernière de ces propositions (1): ... La proposition IV est une application savante et impar- tiale de dérogations qu'il est possible d'admettre dans la loi de priorité. Les botanistes verront avec plaisir l'intention de con- server des noms tels que Oxytropïs, Statue, Baiiksia, etc... 1. Cette proposition concernait une liste de noms génériques admis par la grande majorité des Aoristes et qu'on devrait remplacer par des noms tombés dans l'oubli, si l'on se conformait rigoureusement à la loi de priorité. Ainsi les prioritaires intransigeants, à l'exemple de M. Briquet, devront substituer Gaus- bmin Adans. (1763) à Erophila DC. (1821), Cyrostackys Pers. (1807) à Spira)i- thes Rich. (1818), Juncodes Adans. (1763) à Luaula DC. (1805), etc., etc. Les auteurs de cette proposition faisaient remarquer, à l'appui, que « l'établissement de la loi de priorité a été causé par le désir d'une nomenclature fixe. Mais, puis- qu'on a constaté que l'emploi rigoureux de ce principe conduit dans certains cas au contraire de ce qu'on veut atteindre, les botanistes qui avaient élevé certaines règles au rang d'une loi peuvent certainement revendiquer le droit d'amender la loi. Voilà pourquoi nous citons une série de noms de genre qu'on ne pourrait changer sans causer une confusion des plus insupportables parce qu'ils sont beaucoup plus connus que ceux par lesquels on devrait les remplacer. » E. Malinvaud. — Questions de nomenclature. 403 qu'une date mal choisie ou une interprétation mal raisonnée de la loi de priorité menaçaient de changer. L'idée de faire des exceptions à cette règle n'est pas précisément nouvelle : nos Lois de la Nomenc lahire (art . 4 et commentaire, p. 33) la laissent entrevoir. C'est que les lois les plus justes et les mieux rédigées, même en droit civil, ont à subir quelquefois des dérogations... Le comité de Berlin l'a compris, et, dans sa liste de noms à re- jeter et de noms à conserver malgré la loi de priorité, il a fait un travail difficile dont il faut lui savoir gré... (Bull. Soc. bot. de Fr., XXXIX, pp. 141-142). Est-il possible de se prononcer plus nettement contre le principe : la loi de priorité appliquée de la faço?i la plus ùitra/isfoeante, pro- fessé et rigoureusement pratiqué par M. Briquet? Est-il possible de faire meilleure justice des prétendues confusions et erreurs qu'entraî- nerait inévitablement, d'après notre contradicteur, « le fait de préférer un nom récent à un nom plus ancien sous prétexte qu'il est mieux connu », erreurs et confusions dont notre jeune confrère a tracé le tableau broyé de noir dans une argumentation que nous nous garde- rons de qualifier de sophistique ou même les dans le filament. - 2. Les mêmes, J l plus fortement grossies. — 3. Divers états des VOir disparaître Cette Singll- vacuoles à gaz dan, le liquide provenant de la v . . dissolution de la myxophycine. liere disposition. On peut tirer de cette observation le résultat suivant : la membrane vacuolaire est très résistante et diffère dans sa struc- ture physique ou chimique du plasma ambiant. C'est ce qui res- sort d'ailleurs déjà du fait que des liquides dans lesquels le gaz peut se dissoudre pénètrent jusqu'au centre de la cellule, colorent le corps central, mais sont incapables d'altérer les va- cuoles à gaz. J'ai pu vérifier ce dernier point sur d'autres Cyano- phycées flottantes (Auabaena circula lis du Lac de Genève). J'ai pu me procurer une assez grande quantité de l'Oscillaire, 4o6 JOURNAL DE BOTANIQUE grâce à l'aimable obligeance de M. A. Mœhlenbrûck, pharma- cien à Morat. Ces matériaux absolument frais exhalent une fai- ble odeur demi-aromatique, demi-aminoïde. Si on sépare par un filtre l'eau dans laquelle ces Algues sont contenues et que l'on dessèche au soleil la masse brunâtre, on remarque (alors qu'il n'y a aucune putréfaction) une forte odeur d'anchois, accom- pagnée d'une légère odeur aromatique. Ceci peut faire penser à une aminé et tout particulièrement à la triméthylamine. C'est ce qui m'a engagé à examiner les réactions de ce corps odori- férant vis-à-vis de l'acide chlorhydrique. Si l'on approche de la masse légèrement chauffée, ou même à la température ordinaire, une baguette de verre humectée d'acide chlorhydrique, on voit apparaître de fortes vapeurs blanches. L'expérience peut être continuée indéfiniment, c'est-à-dire aussi longtemps que la masse émet l'odeur d'anchois. On sait que cette propriété de donner avec l'acide chlorhy- drique une fumée blanche lourde est justement spéciale aux aminés et notamment à la triméthylamine. Si, d'autre part, on prend en considération la solubilité extrême de ces aminés dans l'eau, leur affinité pour les acides, on comprendra la difficulté de mettre ce gaz en évidence et la rapidité avec laquelle les acides le font disparaître. Déjà Klebahn, dans son beau Mé- moire, avait émis l'opinion que ce gaz pourrait être un corps basique. Nos réactions semblent indiquer avec beaucoup de probabilité la présence d'une aminé et notamment de la trimé- thylamine dans les vacuoles à gaz de X Oscillatoria rubescens. Dès qu'il me sera possible d'en récolter une quantité suffisante pour faire une analyse élémentaire, j'éluciderai définitivement cette dernière question, qui est du plus grand intérêt. La présence de Myxophycées pouvant colorer les eaux des lacs et de la mer n'est pas un phénomène très rare. J'ai déjà cité XOscillatoria prolifica Greville. Il faut comprendre dans cette catégorie les plantes qui, en diverses régions, ont causé la rubé- faction des eaux. Montagne a publié, en 1851, un beau Mémoire sur la rubéfaction des eaux de la mer Rouge. Il décrit avec soin le phénomène et examine en détail l'Oscillariée à laquelle Ehrenberg avait déjà donné le nom de Trichodesmium ery- thraeum. Il montre l'analogie de la couleur de cette plante avec celle du Lac de Morat décrite par A. Pyr. de Candolle. Il R. Chodat. — Sur la structure de deux Algues pélagiques. 407 complète cette étude en citant l'observation de Darwin, qui a vu la mer colorée sur les côtes du Brésil par une Oscillariée, et celle du docteur Hinds, qui a décrit le même phénomène pour les côtes du Guatemala. Le docteur Collingwood a repris cette question dans un Mémoire intitulé : « Observations 011 the microscopic Algse which causes thediscoloration ofthesea invarious paris of theworld. » L'auteur, qui sait bien observer, s'étonne que ses prédécesseurs aient considéré ce fait comme très particulier en indiquant la latitude et la longitude, ainsi Darwin aux îles Abrolhots, cap Lewin. Tous les auteurs s'accordent pour attribuer à ces plantes une couleur érythrée ou rubescente. Malgré ses nom- breux voyages, il ne l'a jamais rencontrée ni rouge, ni rougeàtre et encore moins rouge sang, comme l'indiquent les auteurs français. Il décrit en détail l'apparence du phénomène, et comme son exposé cadre bien avec ce que nous avons constaté au Lac de Morat, nous ne pouvons mieux faire que de le citer textuelle- ment. « Cette apparence était rendue très remarquable lors- qu'elles étaient illuminées par le soleil qui les faisait briller. Xe reconnaissant pas au premier abord leur nature vraie, je suppo- sais que ce pourraient être des petits animaux qui avaient été si lumineux la nuit, mais après examen je reconnus qu'ils consti- tuaient de petits corps ayant l'apparence de faisceaux de fibres arrangées comme si elles étaient liées par leur milieu comme des gerbes de blé; les ayant montrées au médecin du navire, celui-ci les reconnut à première vue comme étant identiques à celles qu'il avait examinées maintes fois dans la mer Rouge lorsque la teinte rouge dominait. » Collingwood les a depuis rencontrées en de nombreuses localités au sud et au nord de l'Equateur, de même dans l'Atlan- tique, la mer de Chine, etc.. Il compare leur apparence à une poussière brillante pouvant s'ordonner en longues lignes d'Al- gues accumulées. Quelquefois elles forment une écume épaisse de couleur jaune brunâtre. Par places la mer était complètement recouverte de ces Algues qui, par un temps calme, formaient une mince et délicate pellicule d'un jaune sale, mais jamais rouge. Les filaments se groupaient souvent en faisceaux, mais aussi quelquefois en étoile. Ils étaient d'un diamètre égal et régulier 4o8 JOURNAL DE BOTANIQUE sur toute leur longueur, et étaient remplis d'une substance vert foncé granuleuse qui, lorsqu'on ne les avait pas comprimés , les rendait presque opaques et enipêciiait tout examen de leur structure. Il est évident, d'après ce qui précède, que les Oscillariées qui causent les colorations des lacs et de la mer sont toutes compa- rables à YOscillatoria rubesceus. Elles flottent grâce à leurs vacuoles à gaz. Il est vraiment curieux de constater que ces Algues manquent aux autres lacs suisses, où elles sont remplacées par une Nostq,- cacée moins importante, Y Anabaena cire ina lis, dont les vacuoles sont de même nature. Cette dernière espèce est assez peu commune, mais fait rare- ment complètement défaut. L'Oscillaire du lac de Morat est bien l'espèce qui constitue la fleur d'eati la plus considérable du continent et il valait la peine d'en élucider la structure et la biologie. Bibliographie. — A. P. De Candolle, Notice sur la matière qui a coloré le lac de Morat, Mém. Soc. Phys. et d'Hist. nat. de Genève, 1826, p. 29. — Gomont, Monograph. Oscill. p. 204. — Montagne, Sur la rubéfaction des eaux, Ann. se. nat. (Botanique) 3e série, T. II (1844), p. 332-362 (avec la bibliographie antérieure). — Kle- bahn, Gasvacuolen, ein Bestandtheil der Zellen etc., in Flora, 1895, 249. — Collingwood, Observations on the microscopic Algas ivhich causes the discoloration of the sea, 1868. — Nebelung, Spec- iroskopische Untersuchungen, Bot. Zeit. 1S78, 420. — Sorby, On the caracteristic col ou ring mat ter s of the red groups of Algae, Journ. of. the Linn. Soc. 34, XV. EXPLICATION DE LA PLANCHE III. Fig. 1. — Apparence d'un thalle avec les filaments connectifs (faible grossissement). Fig. 2. — Thalle avec enveloppe colorée à la fuchsine (faible grossis- sement). big- 3- — Bord d'une des plaques. Fig. 4. — Cellules dont les bords de la cupule sont étirés en bandes. Fig. 5. — Bord d'une colonie avec jeune bourgeon pédicellé. Fig. 6. — Deux cellules dans leurs cupules ; ces dernières se continuent en bandes vers l'extérieur. Fig. 7- — Apparence des bandes réunissant des thalles en voie de séparation. Journal de Botanique lOeÀniH"w PI. Il L'. ( '//, 't/a/ • /»i£c^ ///#.. t/pnfae/A'et />o//*//(>co< <•//*■ B/'aw/ttt fCuete ■ A. Franchet. — Compositse nova?. 409 Fig. 8. — Une colonie pédicellée dont on voit les individus marginaux. Fig\ g. — Thalle bicellulaire pédicellé. Fig. 10. — Division des cellules par quatre dans leurs cupules. Fig. 11. — Thalle émettant de gros globules d'huile (faible grossis- sement). Fig. 12. — P'ace inférieure d'un jeune thalle montrant le réseau formé par Tétirement du réceptacle gélatineux. Fig. 13. — Quelques cellules séparées par leurs cupules imprégnées d'huile. Fig. 14. — Les mêmes au moment où l'huile est expulsée. Fig. 15. — Apparence des thalles après l'extraction à l'éther (a et 6). Fig. 16. — Une cellule isolée avec son chromatophore découpé et la vésicule basilaire Fig. 17. — Cellule dont les bords de la cupule se prolongent en filets. Fig. 18. — Portion de thalle vu de face. Fig. 19. — Comme 16. Fig. 20. — Apparence des cupules spéciales et doubles. Fig. 21. — Division longitudinale d'une cellule immergée. Fig. 22. — Cellules dans leurs cupules huileuses. Fig. 23. — Cellule et cupule. Note ajoutée pendant l'impression. — D'après une communication écrite de Mme Weber van Bosse, le Botryococcus Braunii se trouve- rait à Sumatra, où l'algologue hollandaise bien connue l'a observé dans un petit étang, près du beau lac de Maniudjan, ce qui viendrait confirmer ce qui a été supposé plus haut [voir n° 20, p. 340) relative- ment à sa présence dans les Indes. COMPOSITtE NOVjE E FLORA SINENSI {Suite.) Par M. A. FRANCHET. Gnaphalium Delavayi, sp. nov. (Anaphallïs). — Viride ; pilis raris minutissimis furfuraceis conspersum, apice tantum arachnoideum ; rhizoma repens, ad collum stolones stériles et caules floriferos edens ; folia oblongo- obovata, apice obtusa vel rotundata cum mucronulo, distincte trinervia, basilaria et illa stolonum in petiolum alatum longe attenuata ; caulina in alam cuneatam longe decurrentem desi- nentia ; inflorescentia nunc dense nunc sublaxe corymbosa; capitula nunc distincte nunc brevissime pechinculata, e basi ro- tundata campanulata ; involucri bracteae exteriores fuscae, 4io JOURNAL DE BOTANIQUE nitidse, interioribus praeter basin rufam lacteis, lanceolatis, acutis. Caulis 1-4 dccim., folia inferiora et illa stolonum 6-8 cent, longa (incluso petiolo), 1-2 cent, lata ; capitula 7 mm. longa, 3-4 mm. lata. Yun-nan, in monte Tsang-chan, supra Tali (R. P. Delavay, n. 693). Assez voisin du G. Bodinieri (Anaphallis Bodinieri Franch. in Morot, y<5W)7. de Bot. IV. 306) ; il en diffère par ses feuilles toutes spa- tulées, obtuses au sommet; par ses capitules plus petits ; par l'absence de tomentum lanugineux sur le bord des feuilles. G. likiangense, sp. nov. {Anaphallis). — Humile, gracile; stolones brèves inferne squamosi, squamis membranaceis late obovato-spatulatis, rubes- centibus, sensim in folia late ovata mucronata subglabra in rosu- las explanatas abeuntibus ; folia caulina conferta, ad caulem subappressa, ovato-lanceolata, basi non dilatata decurrentia, apice acuta cum mucrone, supra pilis strigosis conspersa, infra laxe lanuginosa ; capitula parva, campanulata, sessilia, arcte in capitulum glomerata, extus parce lanata ; involucri bracteae ovato-lanceolatae, exteriores fulvae, interiores lacteae, obtusae, apice laciniatae. Caulis 10-12 cent. ; folia 20-25 mm. longa, 5-6 mm. lata; ca- pitula 6-7 mm. Yun-nan; Likiang, in collibus ad vicinitatem nivis perpetuae, ait. 4000 m. (R. P. Delavay.) Espèce bien caractérisée par ses stolons écailleux et par ses feuil- les ; les capitules à peu près de la grosseur de ceux du G. margarita- ceum sont rapprochés en une seule tête très serrée. G. yunnanense, sp. nov. {Anaphallis). — Cano-lanatum ; e basi frutescente ramosissi- mum; folia linearia, subacuta vel oblongo-spatulata, obtusa, nunc etiam apice rotundata, a folio ad folium ala angusta decur- rentia; inflorescentia compacta, corymbosa, rarius parum laxa ; capitula basi rotundata, parva, sessilia, arcte glomerata, extus parce lanuginosa; involucri bracteae lanceolatae, obtusae, exte- riores inferne flavescentes, interiores lacteae. Caulis 10-20 cent. ; folia 2-4 cent, longa ; capitula 5-6 mm. A. Franchet. — Compositaz novae. 411 Yun-nan, in monte Che-tcho-tze supra Tapin-tze (Delavay, n. 598); Ou-tchay, in pratis montanis (id., n. 618) ; in collibus calcareis ad basin montis Yang-in-chan, supra Moso-yn (id., n. un); in lapidosis, ad cacumina montis Hee-chan-men, ait. 3200 m. (id., n. 942). Port du G. obloiigum {Anciphallis oblonga DC), mais plus voisin par ses caractères du G. Busua Ham. ; il s'en distingue par son mode de végétation et par ses feuilles oblongues spatulées. Le G. yunna- nense a des tiges tout à fait frutescentes qui se divisent en un grand nombre de rameaux assez courts, à la base desquels persistent les teuilles de Tannée précédente, souvent réfléchies et d'abord très lai- neuses; les capitules sont aussi plus petits que ceux du G. Busua, dont les feuilles sont acuminées, très aiguës. Les feuilles froissées du G. yunnanense exhalent une forte odeur de musc. G. bicolor, sp. nov. (A/iaphalh's). — Infernelana albida, superne lana lutescente obductum; e radice lignosa crassa multicaule, caulibus graci- libus, virgatis, erectis, simplicibus; folia in caule conferta, sae- pius appressa, anguste linearia, obtusa cura mucronulo, longe et anguste decurrentia ; inflorescentia corymbosa, nunc con- ferta, nunc laxa; capitula sessilia vel breviter pedunculata, ovato-cylindrica, extus lanuginosa; involucri bracteae lanceo- latae, obtusae, exteriores subduplo breviores, pallide fulvae, in- teriores sordidae albidae. Caulis 30-40 cent. ; folia 3-5 cent, longa, 2-4 mm. lata; capi- tula 5 mm. longa, 3 mm. vix lata. Yun-nan ; in pratis montis Pe-ngay-tze, supra Houang-kia- pin (R. P. Delavay, n. 614) ; in monte Che-tcho-tze (id., n. 589); in collibus ad collum Hee-chan-men (id., n. 3929). Diffère du G. yunnanense par ses feuilles plus rapprochées et dres- sées sur la tige, par ses capitules plus étroits, ses tiges simples et le to- mentum blanc dans la partie inférieure de la plante, jaune dans la par- tie supérieure. G. pellucidum, sp. nov. {Anaphallïs). — Basi suffruticosum, ramosum, ramis erectis lana albida tenuiter vestitis ; folia crebra, patentia, submem- branacea, eximie (saltem post dessicationem) pellucida, lineari- 4I2 JOURNAL DE BOTANIQUE oblonga, parte inferiore parum angustata, basi subauriculata, semiamplexicaulia, acuta cum mucronulo, uninervia, nervo subtus vix prominulo, supra glabra, subtus lana tenui obducta ; inflorescentia subdense corymbosa ; capitula parva, ovata, bre- vipedunculata, arcte glomerata, extus parce lanuginosa ; invo lucri bracteae niveae, nonnullis exterioribus rubescentibus, ovato- lanceolatis, subacutis. Caulis 30-40 cent., folia 3-4 cent, longa, 3 mm. lata ; capi- tula 4-5 mm. Assez voisin du G. i7iargaritaceum ; capitules plus petits ; feuilles très minces, laissant voir par transparence un fin réseau de nervures secondaires anastomosées, tout à fait glabres en dessus, blanches soyeuses en dessous, à nervure médiane peu saillante. G. chrysocephalum, sp. nov. Œugnaphalium). — Elatum, erectum, rigidum, simplex ; caulis breviter pubescens, superne lanuginosus ; folia subtus griseo-lanata, supra scabrida, anguste lanceolata vel lineari- lanceolata, acuta, uninervia, basi vix angustiora, in alam cunea- tam longe semidecurrentia ; inflorescentia corymbosa sub- coarctata, e ramis pluribus apice dense polycephalis efformata ; capitula campanulata; involucri bracteae exteriores lanuginosas, intermediis aureis nitentibus, omnibus obovato-oblongis, apice rotundatis, intimis pallidis, spatulatis, basi coriaceis, apice membranaceis; flores hermaphroditi quam feminei minus nume- rosi ; pappi pili mox liberi ; achaenia glabra. Caulis 60-80 cent., pennae anserinae vix crassitie ; folia 5-8 cent, longa, 5-8 mm. lata ; capitula diam. 6 mm. Yun-nan ; in praeruptis montis Che-tcho-tze, supra Ta-pin-tze (R. P. Delavay, n. 591). Très distinct, parmi les espèces asiatiques, par ses tiges élevées, simples et raides, par ses feuilles étroitement lancéolées, scabres en dessus, grises tomenteuses en dessous, décurrentes en une aile cunéi- forme qui se prolonge de feuille en feuille ; les capitules sont plus gros que dans les autres espèces asiatiques, et la plante est plutôt de type américain. Senecio Principis, sp. nov. [Cremanthodium.) — Caulis gracilis, praesertim superne breviter pubero-lanuginosus, erectus, paucifoliatus, monoce- A. Franchet. — Comfiosita? nova?. ,Pi phalus ; folia caulina inferiora et média longe petiolata, limbo finniter chartaceo, basi corclato, ovato-suborbiculato vel sub- quadrato, late et aperte sinuato-dentato, supra glabro, lucido, nigricante (siccatione), subtus lana rufescente pannoso ; folia superiora parva, lineari-lanceolata, appressa ; nervatio pinnata ; capitulum (ope radiorum) 5 cent. diam. ; involucri bracteae dorso papilloso-pilosae, exteriores lanceolatas, acutae, interiores ovato- lanceolatae, marginepallidiores etsuperne albo pilosulae ; ligulse luteae, latae, 3-4 dentatae, 25 mm. longae, 5-4 mm. latae ; pappus sordide albus, pilis fere barbellatis. In regione fluvii Mékong, ad limites provincial Yun-nan (Pce Henri d'Orléans, njul. 1895). Espèce bien caractérisée par ses feuilles obscurément sinuées-den- tées, couvertes en dessous d'un fin toraentum laineux, roussâtre; voi- sine surtout du 5. reniformis Wall., dont les feuilles sont tout à fait glabres. S. kialensis, sp. nov. (Crcmcinthodium) . — Sparse lanuginosa, vel glabrescens ; basi crebre fibrillosa ; caulis monocephalus, gracilis ; folia poly- morpha, basilaria longe et graciliter petiolata reniformia vel suborbiculata, argute dentata, chartacea, caulina inferiora cuneato-ovata, dentata vel omnia integerrima, linearia; capi- tulum campanulatum ; involucri squamas lanceolatœ, glabrae, dorso virides, margine subhyalinse; ligulae lanceolato-lineares, acutae, 20-25 mm. longae ; pappus rufus. Caulis 20-30 cent. ; folia basilaria 5-7 cent, longa, limbo quam petiolus 2-plo longiore ; capitula, ope radiorum, 4-5 cent, diam. Se-tchuen, in principatu Kiala, circa Tche-to-chan, in sylva (R. P. Soulié, n. 704). Bien caractérisé par la forme de ses feuilles de forme assez variable, les inférieures bordées de dents aiguës, les caulinaires (3-5) presque toutes étroitement linéaires. S. camptodontus, sp. nov. (Euseuect'o). — Caulis fistulosus elatus, crebre foliatus, glaber vel parce pubescens vel tenuissime puberulus, basi radicans, ascendens ; folia glabra, glaucescentia, dentata, den- tibus remotis, patenti-recurvis, apice callosis, basilaria sub 4i4 JOURNAL DE BOTANIQUE anthesi destructa, média crebra oblongo-linearia, superiora et suprema magis remota linearia, omnia caulem amplectantia auriculis acutis porrectis; inflorescentia paniculata, laxa, saepius depauperata, pedunculis gracilibus, apice non incrassatis brac- teolis minutis vestitis ; capitula parva e basi rotundata campa- nulato-depressa ; bracteae scariosae, lutescentes cum apice fusco, lanceolatae, acutae, glabrae vel tenuissime et parce puberulae, ex- teriobus paucis minutis ; ligulae circiter 10, luteae, involucro duplo longiores ; achaenia omnia glaberrima, papposa, pappo albido. Caulis 6-12 dec, pennae gallinae vix vel non crassitie ; folia média 6-8 cent, longa, vix i cent, parte latiore lata ; capitula, operadiorum, 12-15 mm. lata. Yun-nan, secus rivulos ad Mo-so-yn (R. P. Delavay, n. 4844) ; in paludosis Nien-kia-se, prope Ta-pin-tze (id). Espèce surtout comparable avec le S. nilgkeryanus DC. dont les acharnes sont scabres et dont toutes les parties sont plus ou moins cotonneuse, au moins dans le jeune âge. S. asperifolius, sp. nov. {Eusenecid). — Ima basi fruticulosus, exinde ramosus ; caulis valide angulato-sulcatus, obscure lanuginosus vel glaber, in- ferne nudus, superne varie foliosus ; folia praesertim in parte média caulis conferta, omnia superne pilis brevibus asperata, subtus asperato-lanuginosa, média e basi attenuata sessili oblonga vel oblongo-linearia, remote calloso-denticulata vel intégra, acuta, superiora linearia, marginibus saepius revolutis ; inflorescentia nunc depauperata, nunc magis floribunda race- moso-paniculata, ramis rigidis erectis vel subpatentibus, pedun- culis capitulo longioribus lanuginosis haud incrassatis ; capitula turbinata ; bracteae involucri lanceolatae, dorso plus minus lanuginosac, marginibus scariosae, acutae ; ligulae radii luteae, involucrum nunc aequantes, nunc illo breviores ; flores disci anguste tubulosi ; achaenia omnia piloso-scabra, papposa, pilis albidis. Caulis 4-8 dec; folia majora 6-9 cent, longa, 10-15 mm- lata; capitula, ope radiorum, 20-25 mm. diam. Yun-nan, in silvis ad Ki-chan prope Ta-pin-tze (R. P. Dela- vay, n. 4629) ; Che-tcho-tze (id., n. 639) ; in pratis et collibus circa Ta-pin-tze (id., n. 620, 690,1923). A. Franchet. — Composites novse. 415 Les capitules ressemblent à ceux du 5. lavandulœfolius, également frutescent à la base et dont les achaines sont aussi très scabres ; mais les feuilles rappellent plutôt celles du 6". zeyla?îicus DC. ou du vS. nil- gheryamis DC. ; les tiges du 6". asperifolius portent souvent dans leur portion inférieure quelques rameaux très feuilles qui ne produi- sent pas de fleurs. S. lucorum, sp. nov. {Etisenecïo). — Perennis, radice obliqua ; caulis sulcatus, scaber, superne breviter arachnoideus ; folia inferiora minima vel ad squamas adducta, média ad apicem fere usque conferta, e basi attenuata sessili lanceolata, acuta, remote dentata, den- tibus callosis, supra asperata, subtus pallida vel albida laxe pilosa vel arachnoidea ; inflorescentia terminalis, paniculato- corymbosa, plus minus conferta, ramulis et pedunculis scabris ; capitula anguste campanulata ; involucri squamae exteriores 4-5, elongatae, lineares, acuminatae, interiores 8, lanceolatae, acutae, dorso scabrae, margine scariosae ; flores omnes tubulosi ; achae- nia glabra, pappo rufescente. Caulis 3-4 decim. ; folia 8-12 cent, longa, 12-20 mm. lata ; capitula 5 mm. longa, 4 mm. lata. Yun-nan, in umbrosis montis Tsang-chan, supra Tali, ait. 4000 m. (R. P. Delavay, n. 2905 et 3169) ; in silvis ad Ma-eul- chan prope Hokin (ici., n. 3754). Port du S. uemorensis, mais plus ou moins aranéeux ; le S. luco- rum diffère, en outre, par l'absence de ligules, par les dents des feuilles beaucoup plus écartées, caractère qui le rapproche du S. flammeus DC, dont les capitules sont deux fois plus gros, les fleurs ligulées al- longées et de couleur orange. S. blattariaefolia. — .S. yunnanensis Franch. in Morot, Journ. de Bot. vol. VIII (1894), p. 363 (non Bull. Soc. bot. de France, XXXIX, p. 303). Voisin surtout du S. chrysaiithemoides DC, dont il existe plusieurs formes dans l'Yunnan : Laukong (R. P. Delavay, n. 230); Ta-pin-tze (id., n. 624) ; il en diffère surtout par ses feuilles basilaires à peu près sessiles, glabres, formant rosette sous la tige florifère comme celles du Verbascum Blattaria, dont elles rappellent assez bien la forme ; toutes les feuilles caulinaires sont très petites, blanches aranéeuses, incisées- sinuées, sessiles non embrassantes. Le .S. obiusatas Wall., du même groupe, mais à tige nue, ou à peu 4,6 JOURNAL DR BOTANIQUE pris, a aussi été rencontré dans l'Yunnanpar M. Dclavay (Tsang-chan, n. 2064). S. filiferus, sp. nov. Œusenecio). — Radix obliqua; stolones plures, epigaei, filiformes, longi vel longissimi, inferne laxe squamosi, superne paucifoliati, foliis minutis, apiceacutetridentatis; caulis simplex, elatus, striato-sulcatus, nunc digiti minons fere crassitie, nunc tenuior, quam parce arachnoideus, paucifoliatus ; folia basilaria longe petiolata, limbo chartaceo, glabriculo, inferne lyrato, lobis paucissimis, parvis, detoideis, lobo terminali araplo, lan- ceolato, obtuso vel vix acuto, inaequaliter dentato ; folia média basi dilatata, auriculis rotundatis amplexicaulia, nunc cordifor- mia acuminata, nunc majora obovato-lanceolata ; superiora linearia vel lanceolato-linearia, longe acuminato-caudata, basi dilatata late amplectantia ; inflorescentia terminalis, paniculato- corymbosa, nunc contracta; capitula numerosa par va, anguste campanulata, ramulis et pedunculis scabrata ; involucri bracteae exteriores paucae, lineares brèves ; interiores glabriusculi, obtusi, late marginati ; ligulae paucae (circiter 5) brèves ; flosculi 6-7 ; achaenia glabra vel nunc nonnulla mag-is interiora ciliata ; pappus albidus. Caulis 8-12 decim., stolones nunc 3-4 decim. ; folia basilaria et caulina inferiora, vel média in speciminibus robustis, incluso petiolo, 12-25 cent, longa ; capitula 6 mm. longa, 3 mm. lata. Yun-nan, sept. ; in pratis montanis circa Tchen-fong-chan (R. P. Delavay). Plante remarquable par ses longs stolons filiformes ; elle est pres- que glabre dans toutes ses parties, avec des feuilles présentant à la base du limbe quelques lobules plus ou moins détachés. Ses capitules sont ceux des espèces du groupe Doria, mais ses feuilles rappellent davan- tage celles du 61. erra/ic/ts par exemple. S. spathiphyllus, sp. nov. (Eîisenea'o). — Radix obliqua ; totus g-laberrimus ; caulis gracilis, striatulus, levis, simplex, erectus, paucifoliatus ; folia basilaria, intima et illa rosularum longe nunc longissime petio- lata, limbo eximie spatuliformi, remote et obscure denticulato ; folia inferiora basilaribus conformia, superioribus et supremis linearibus basi latiore sessilibus, secus margines distincte calli- A. Fraschet. — Composilae novas. 417 feris ; rami inflorescentiae pseudo-umbellati, bracteis quasi involucrati, inaequales, simplices vel bis umbellati ; capitula parva cylindrico-campanulata ; involucri bracteae exteriores 7-8, brèves, lineares, interiores 10-12, lanceolatae, vix acutae, late marginatae ; ligulae paucae (circiter 5), brèves ; achaenia glabra ; pappus albus. Caulis 5-6 dec. ; folia basilaria, adjuncto petiolo quam limbus nunc duplo longiore, nunc illum aequante, 15-20 cent, longa; capitula fere 1 cent, long-a, 6 mm. lata. Yun-nan, in monte Tsang-chan, supra Tali (R. P. Delavay, n. 278). Port du 5. campestris DC. et de ses nombreuses formes, mais déjà bien distinct par la présence d'une rangée extérieure de bractées (calicule) sous rinvolucre. L'apparence ombelliforme de l'inflores- cence est due à un raccourcissement de sou axe, fait qui s'observe aussi dans les espèces du groupe du S. campestris. L'état complètement glabre et lisse de la plante est très caractéristique. S. nigro-cinctus. — 61. Delavayi Franch. in Morot, Jouru. de Bot. VIII, 364 (non Bull. Soc. bot. de France, XXXIX, 286). (Eusenecio). — Radix obliqua, e collo caulem florentem simulque rosulas edens ; caulis ang-ulatus, sulcatus, praesertim superne puberulus, totus foliatus; folia rosularum nuneminima, nunc majora, vix conspicue puberula, cordiformi-ovata, grosse argute dentata, longe petiolata, petiolo anguste alata ; folia caulina intima, inferiora et saepius média foliis rosularum similia, petiolo latissimo basi dilatata dentata amplexicaulia, superiora ovato-lanceolata apice lingulata, varie et profunde dentata ; inflorescentia paniculato-corymbosa, plus minus congesta ; ramuli erecti et pedunculi puberi ; capitula parva, conico-cam- panulata ; involucri bracteae exteriores paucae, lineares, inte- riores coriaceae, lutescentes, apice sphacelatae acuminatae, intimae nigro-marginatae ; ligulae nullae ; flosculi disci 12-15; achaenia glabra ; pappus albus. Caulis 3-6 decim. ; folia stolonum nunc parva, 1-2 cent, longa, nunc majora, limbo usque 4-5 cent, longo, petiolo 15-25 cent.; folia caulina similia, limbum petiolo aequante ; capitula vix 6 mm. longa. Yun-nan ; in locis umbrosis montis Tsang-chan supra Tali, ait. 4000 m. (R. P. Delavay, n. 3168, 685, 2648). ** 4i8 JOURNAL DE BOTANIQUE Espèce rappelant un peu le 5. cordi folia des Alpes, mais bien dif- férente par ses capitules sans ligules, ses feuilles portées sur des pétio- les largement ailés, comme celles du 5". alatus Wall., et très nom- breuses sur la tige. &v S. concinnus, sp. nov. LEusenecio). — Totus parce scabridus vel fere glaber ; an- nuus ; caulis angulatus, simplex, e basi ad apicem aequaliter foliosus ; folia omnia membranacea, flaccida, longiter petiolata, petiolo gracili ; limbus ambitu ovatus, pinnatifidus, lobis inter se remotis, ebasi cuneata linearibus, integris vel oblongo-obo- vatis 2-3 lobis ; folia superiora vix minora ; inflorescentia depau- perata, pedunculis 2-6 elongatis, gracilibus, fastigiatis, mono- cephalis ; capitula depresso-campanulata ; involucri squamai scariosse, lucidae, e medio lingulatae, acutae, magis foliaceae, ex- terioribus (calyculus) nullis; ligulae pallide flava?, 1 cent, longae; flosculorum tubus tenuissimus, limbo ampliato campaniformi ultra médium quinquelobo vix aequilongus ; achaenia parce hispida, valide costata, oblonga, omnia pappo destituta. Caulis debilis, 4-7 decim. ; folia, cum petiolo, 10-12 cent, longa ; capitula, ope radiorum, 3 cent. diam. Se-tchuen, in silvis ad Moung-moung-ki, prope Tchen- keou, ait. 1200 m. (R. P. Farges, n. 1315). L'absence d'aigrette sur tous les achaines caractérise bien le 5". concinnus. On n'a signalé jusqu'ici, je crois, qu'un seul S'en ecio présen- tant cette particularité, le vS. Belgaumensis Clarke, du Malabar et du Concan. Les espèces de la section Madaractis, dont les achaines du disque sont dépourvus d'aigrette, établissent du reste le passage vers les Senecio vrais. Les bractées de l'involucre dans le £. concinnus offrent également une particularité intéressante ; très brièvement connées à la base, elles ont une bordure coriace, pâle, qui ne dépasse pas le milieu; à ce point, leur partie médiane, plus herbacée, verte, forme deux plis et se termine en languette aiguë bien distincte de la moitié inférieure par sa consis- tance plus mince. Ce Senecio rappelle beaucoup certaines espèces à bractées presque libres du genre Gauwlepis, dont les achaines sont aussi dépourvus d'aigrette. '&* S. scandens Don, var. incisa. Folia basi truncata, inferne lobata, lobis utrinque saepius A. Franchet. — Coiupositas nova?. j.iç duobus subquadratis vel rhomboideis, apice truncatis crenulatis ; rami floriferi divaricato-patentes, pedunculis eximie divaricatis, refractis. Se-tchuen, Tsien-ly-kouang prope Tchen-keou-tin (R. P. Farges, n. 195) ; environs de Ta-tsien-lou (R. P. Soulié). Variété remarquable par ses feuilles tronquées à la base et présen- tant dans leur partie inférieure deux lobes presque rectangulaires, tron- qués au sommet avec quelques crénelures irrégulières. S. talong-ensis, sp. nov. (Synotis). — Caulis 6 dec, praesertim superne flexuosus, striato-sulcatus, parce araneosus, ad apicem usque aeque fo- liatus ; folia omnia longiter petiolata, petiolo basi non dilatata insidente, perfecte exalato; limbus e basi truncata vel leviter subcordata late ovatus, breviter acuminatus, inaequaliter argute dentatus, supra sparse scaber, subtus ad nervos tenuissime pu- berulus ; folia suprema paulo minora sed conformia ; axis inflo- rescentiaebrevis eximie flexuosus; capitula 12-15 inramulis bre- vissimis conferte glomeratis ; involucri squamae4, duaeinteriores, duae exteriores; flosculi 4-5, lutei ; ligulae nullas; achaenia angu- lata angulis parce scabra; pappus brevis rufescens. Petiolus 4-5 cent, longus; limbus 15 cent, longus, 12 cent, latus. Yunnan ; Ta-pin-tze, in silvis ad Ta-long-tan (R. P. Delavay, n- 3255-) Groupe du .S. vagans Wall., et du S*. triligulatusWa.vt\.^ mais déjà bien distinct par la forme élargie de ses feuilles tronquées ou subcor- diformes à la base. S. dianthus, sp. nov. (Synotis). — Caulis striatus, inferne glaber, superne plus mi- nus arachnoideus, aeque foliatus ; folia longiter petiolata, petiolo perfecte exalato, basi non dilatata insidente ; limbus tenuiter papyraceus ebasi rotundata vel leviter subcordata late lanceo- latus, acuminatus, acute nec grosse dentatus, dentibus callosis, utraque facie glaber vel subtus aspero-puberus; inflorescentia elongata, inferne axillaris, superne terminalis; rami floriferi arachnoidei, inferiores longiuscule nudi superne tantum capi- tuligeri, superiores abbreviati ; capitula ad apicem ramulorum sessilia, conferte glomerata, circiter 15-20; involucri squamae 4, 420 IOURNAL Di: BOTAMQUK basi lanuginosae, apice puberulo rotundatse; flores 1-3 (saepis- sime 2), flosculosi; ligulae nulla3 ; antherarum auriculae subulatae, quaque a proxiraa libéra ; achaenia acl angulos scabra ; pappus rufescens. Caulis 6-10 dec. ; petiolus 4-5 cent. ; limbus nunc ad 20 cent, longus, 5-6 cent, latus. Yun-nan; in silvis adSan-tcha-ho, ait. 3000 m. (R. P. Delavay, n. 2944); in silvis montis Ma-eul-chan (id., n. 4259, forma foliis subtus aspero-pubescentibus). Voisin de l'espèce précédente avec des feuilles plus étroites, une tige à peine flexueuse et des capitules presque toujours à deux fleurs. S. prioîiophyllus, sp. nov. (Syiiotts). — Caulis striato-angulatus, pubescenti-arachnoi- deus, parce foliatus; folia ampla petiolata, petiolo angustissime alato, ala angustissima basi abrupte dilatata, foliacea, irregula- riter incisa caulem semiamplectante ; limbus e basi acuta latelan- ceolatus, acutus, argute duplicato et grosse serratus, supra sca- briusculus, subtus albo-lanuginosus ; panicula terminalis, lata; capitula permulta, conico-ovata ; involucri squamae biseriatae, lanceolato-lineares, exteriores paucae breviores, interiores apice obtusae, margine membranaceae, omnes dorso lanatae ; ligulae nullae; flosculi lutei 15-25, tubo tenui, limbo campanulato ; achaenia tetragona, angulis parce pubescentia; pappus albus. Caulis 8-10 decim. ; folia inferiora 30 cent, longa, incluso petiolo 5-6 cent, longo ; folia média 18-20 cent., superiora duplo minora; capitula 6-7 mm. longa, 2-3 mm. basi lata. Yun-nan ; in silvis ad Longki (R. P. Delavay, n. 4924). Très belle espèce, à large panicule terminale, ou du moins dont les rameaux sont rapprochés du sommet de la tige et disposés en pani- cule corymbiforme ; les feuilles ressemblent beaucoup à celles du 6". densiflorus, dont l'inflorescence est formée de courts rameaux axillaires disposas dans toute la partie supérieure de la tige et dont les capitules ont des fleurs ligulées. Le kS. de?isiflorus se rencontre également dans l'Yunnan; le R. P. Delavay l'a récolté aux enviions delVpin-tze (n. 229S) et sur le Tsang-chan (n. 4216). S. sagittatus Schultz-Bip. in Flora (1845), p. 498; Ca- calia hastata L. Sp.pl. (Ed. 1), p. 835. A. Fkanchet. — Composite nova?. 421 Var. Ictncifolici. — Folia praesertim superiora, elongata, usque ad 18-20 cent, longa, lanceolata vel anguste lanceolata, lobis lateralibus parvis, nunc recurvis, nunc obsoletis; panicula ampla, ramulis et pedunculis plus minus divaricatis. Se-tchuen, circa Tchen-keou-tin, in silvaticis ad Hekeou-pin, ait. 2000 m. (R. P. Farges, n. 1304); provincia Hupeh (Henry, n. 7569). Saussurea Dutaillyana, sp. nov. Caulis elatus gracilis, angulato-striatus, parce et breviter, praesertim inferne,rufo-strigillosus; folia basilaria et inferioralon- gissimepetiolata, petiolo anguste alato-marginato, limbo amplo, e basi cordiformi cum auriculis rotundatis, ovato, acuminato, grosse et inaequaliter argute dentato, tenuiter chartaceo, subtus albescente, utraque facie praesertim ad nervos strigilloso-sca- brello; folia caulina laxa, supremis lanceolato-ovatis, limbo in pedunculum brevem attenuato ; inflorescentia plus quam pedalis, angusta, ramulis inferne nudis, superne saepius tricephalis vel bicephalis, capitulis pedunculatis, dissitis, turbinatis; squamae subquinqueseriatœ, inferne scariosae, pallidae, apice foliaceae intense virides, exteriores ovatae, intermediae ovato-lanceolatae, cum apice recurvo, interiores lineari-lanceolatae, acutae, duplo longiores ; flosculi 16-18, purpurei ; antherae appendices pube- rulae ; achaenium glabrum, cylindricum ; pappus duplex, exte- riore pauciseto, fragili, duplo breviore, setis scabridis ; pili interiores longe plumosi, albi. Caulis 1 m. 50, inferne pennae anserinae crassitie ; foliorum inferiorum petiolus 20-25 cent-i limbus 12-18 cent, longus; capitula 2 cent, longa, basi attenuata 6 mm. lata. Se-tchuen occident., circa Tchen-keou-tin (R. P. Farges). Élégante espèce à iDtlorescence très > développée, allongée très lâche; les feuilles, exactement cordiformes, à lobes basilaires arrondis sans aucune tendance à devenir hastées, sont du type de celles du S. cordifolia Hemsley. S. oligantha, sp. nov. Caulis glabrescens, angulato-striatus, gracilis; folia basilaria et inferiora sub anthesi destructa, média longe petiolata, petiolo e basi paulo dilatata amplexicauli, anguste alato ; limbus te- nuiter papyraceus, supra parce strigillosus, infra glaber, albes- 422 JOURNAL DE BOTANIQUE cens, late ovato-cordatus, acuminatus, grosse et inaequaliter dentatus, dentibus mucronatis, lobis inferioribus nunc paulo ad formam hastatam tendendibus ; inflorescentia 1-2 cephala; capi- tula longe pedunculata, ovata ; bracteae sub 6-seriatae, intimis oblongo-linearibus, omnibus dorso villosulis, pro maxima parte coriaceis, apice (praeter intimas) herbaceo-lingulatis, fuscis, saepius apice reflexis ; flosculi purpurei ; palese receptaculi ineares, achaenio duplo longiores; achaenium glabrum ; pap- pus sordide albus, pilis biseriatis, interioribus plumosis, exte- rioribus paucis, scabris, duplo brevioribus, fragillimis. Caulis 4-6 decim., pennae columbinaecrassitie ; petiolus folio- rum mediorum 8-10 cent, longus, limbo paulo breviore vel aequilongo ; capitula basi 7-8 mm. lata. Se-tchuen occidentalis, circa Tchen-keou-tin, ait. 2500 m. (R. P. Farges, n. 35); prov. Hupeh (Dr Henry, n. 6640% sub : •S. triangulata, var. ?) Espèce évidemment voisine de celle que M. Hemsley a décrite sous le nom de £\ cor di folia, mais à laquelle il attribue des feuilles pouvant atteindre « 9 poil. » de large, des capitules au nombre de 9 environ et une aigrette à poils unisériés, caractères qui ne convien- nent guère au S. oligantha. S. compta, sp. nov. Caulis gracilis, striato-sulcatus parce arachnoideus vel fere glabrescens, dense foliatus, superne breviter paniculato-ra- mosus, ramis gracillimis ; folia sessilia, supra scabro-strigillosa, subtus albo-lanata, omnia runcinato-pinnatifida, longe acumina- to-caudata, lobis deltoideis vel lanceolato-triangularibus ; folia ramulorum parva, angusta, sinuata; inflorescentia paniculato- corymbosa, capitulis ad apicem ramulorum 2-6, pedunculatis, confertis; capitula conico-oblonga; bracteae 4-seriatae, dorso laxe lanatae vel glabrescentes, margine ciliatae, exterioribus ovatis, intermediis ovato-lanceolatis, intimis lanceolatis, omni- bus viridi-lutescentibus, apice nunc penicillatis; flosculi pur- purei ; caudae antherarum tantum ciliatae ; paleae receptaculi pappo paulo breviores, lineares; achaenium glabrum; pappus albus, pilis biseriatis, exterioribus duplo brevioribus, scabris. Caulis 30-50 cent.; folia 5-6 cent, longa; capitula 12 mm. longa, 4 mm. tantum lata. A. Franchet. — Compositae novae. 423 Se-tchuen occidentalis, circa Ta-tsien-lou (R. P. Soulié, n. 620). Les capitules ont à peu près la forme et la grosseur de ceux du S. pctrviflora DC. ; mais les feuilles roncinées, pinnatifides, blanches tomenteuses en dessous, les bractées de l'involucre plutôt pâles, en font une'espèce très distincte dans le genre. S. lingulata, sp. nov. Caulis laxe lanuginosus humilis, paucifoliatus; folia subtus arachnoideo-lanata, omnia ambitu lanceolata, inferiora et basi- laria in petiolum longe attenuata, runcinata, lobis deltoideis refractis, terminali multo majore ovato-lanceolato ; folia suprema linearia, subintegra ; capitula 1-4 conferta, distincte petiolata, conico-ovata; bracteae subquadriseriatae, omnes glabrae, lan- ceolatae, herbaceae, fuscae, exterioribus duplo brevioribus; flosculi in sicco fusci ; antherarum caudal valde dissectae, quasi lanuginosae; receptaculi paleae lineares, achaenio duplo lon- giores ; achaenium glabrum ; pappus pallide rufescens, setis uniseriatis, omnibus plumosis. Caulis 10-12 cent., foliis vix brevior; involucrum 15 mm. longum. Yun-nan occidentalis ; in montibus ad vicinitatem fluvii Mé- kong (Pce Henri d'Orléans, 1895). Très voisin du S. taraxacifolia Wall. ; le 5. lingulata en diffère par ses capitules qui peuvent être au nombre de quatre, nettement turbines; par les bractées de l'involucre à peine quadrisériées, toutes herbacées, molles, terminées en languette dressée; par ses fleurons presque moitié moins nombreux. Dans le S. taraxifolia les capitules sont arrondis, les bractées de l'involucre scarieuses, pâles, au moins à la base ; les fleurons sont très nombreux ; les lobes des feuilles sont tous égaux ; enfin les poils plumeux de l'aigrette sont accompagnés de un ou deux poils scabres, courts, qui paraissent manquer complète- ment dans l'aigrette du S. lingulata. {A suivre.) 424 JOURNAL DE BOTANIQUE VAMYLOTROGUS UN NOUVEAU GENRE DE MYXOMYt ETES Par M. E. ROZE. Dans les cellules du parenchyme de la Pomme de terre, se trouvent accumulés des grains de fécule, qui se dissolvent en- suite, lorsque germent les tubercules. Mais lorsque cette période vitale ne commence pas encore à exercer cette action dissol- vante, d'autres agents, remplissant le rôle de ferments, tels que le Bacilliis Amylobacter, attaquent les grains de fécule et les corrodent assez rapidement pour les dissoudre de même. J'ai découvert, dans des Pommes de terre malades, à tissu gan- grené par des Microcoques, un nouvel agent de dissolution de la fécule, qui ne me semble pas encore avoir été signalé à l'at- tention des observateurs. Il s'agit d'un nouveau genre de Myxo- mycètes microscopiques, dont le plasmode se développe aux dépens mêmes des grains de fécule, lorsque ceux-ci, respectés par l'action nocive des Microcoques et des Mucédinées qui leur succèdent, puis mis en liberté par la destruction des membranes de leurs cellules, se trouvent exposés aux attaques d'autres parasites, tels que les Myxomycètes dont je vais parler. J'en ai distingué deux espèces, que je crois pouvoir réunir dans un nouveau genre que j'appellerai Amyloirogus (qui ronge la fécule), et je désignerai ces deux types spécifiques sous les noms n'était rien moins que général. Seul, X Ornithopus exslipulalus , exclu par sa distribution géographique des flores de l'Europe centrale, aurait donné à l'auteur la satisfaction désirée. Il ne semble pas, en effet, que ce terme ait été réintégré dans ses fonctions de plus ancien nom spécifique avant l'apparition de la flore de M. Burnat. Cinq sur six des exemples cités par M. Malin vaud nous amènent à la question de la prépondérance d'un usage sur un autre, question à laquelle nos adversaires ne répondent rien... parce qu'il n'y a rien à répondre. Que penser, d'ailleurs, des principes « conservateurs » d'un auteur qui, tout en ne voulant pas reconnaître des noms légaux, déclare for- mellement {Bull. Soc. bot. de Fr. n° 7 de 1896, p. 426, Revue bibl.) qu'il y a lieu de nommer le Vaccinium Vitis- Idaea : Vaccinium ru- brunt Dodoens ! ! Il refusera de rectifier çà et là un nom spécifique contraire aux Lois, en le remplaçant par un plus ancien, sans création de nom nouveau. En revanche, il consentira d'un cœur léger à de nom- breux changements, avec création de noms nouveaux, contrairement aux Lois (art. 59), pour des raisons paléographiques, archéologiques ou linguistiques ! Nous présentons nos excuses aux lecteurs de ce Journal pour la copie aride que nous faisons passer sous leurs yeux. Plusieurs savants autorisés, à qui nous avons fait part de cette discussion, nous ont assuré que nous défendions des vérités admises par tous les auteurs qui ont l'habitude du travail systématique, et que, de plus, nous ne convain- crions jamais nos antagonistes dont le parti pris est évident. Nous sommes très persuadé du premier point. Quant au second, nous espérons au moins rallier les indécis, ne pouvant pas prendre notre parti de voir la floristique se traîner, grâce à la routine de quelques-uns de ses repré- sentants, très en arrière des travaux généraux de classification. Il existe déjà deux systématiques, celle des botanistes en général, et celle des Aoristes qui font encore des Conifères une famille de Dicoty- lédones et qui appellent les Monocotylédones des Endogènes. Y aura-t-il désormais aussi, non pas deux, mais plusieurs systèmes de nomenclature, celui des ouvrages généraux et celui des lloristes de chaque pays particulier? Et lorsqu'il s'agit de se décider entre la règle J. Briquet. — Ordre ou licence. 431 ou Y arbitraire, entre Y ordre ou la lice?ice, semble-t-il que celui qui envisage les faits de haut puisse hésiter ? — C'est sur ces observations et ces questions que, en ce qui nous concerne, nous terminerons la discussion. Note additionnelle. — M. Ernest Malin vaud vient de faire paraître un nouvel article intitulé « Citation complétée; une divergence d'opi- nion » (1), dans lequel il essaie d'atténuer la portée des arguments produits dans une lettre d'Alph. de Candolle à M. Emile Burnat. Mais la nouvelle épître que notre honorable confrère produit va à fin con- traire de la conclusion qu'il prétend en tirer; c'est le cas où jamais de dire que 1 les parties omises modifient singulièrement, comme il arrive souvent, la signification apparente du fragment reproduit isolément » ! La lettre d'Alph. de Candolle est, en effet, un éloquent plaidoyer en faveur du principe de la priorité, car les exagérations qui y sont tan- cées sont interdites par les Lois de la nomenclature et ont toujours été blâmées par nous (2). M. Malinvaud démontre ensuite longuement qu'Alph. de Candolle, sur la fin de sa vie, prônait l'introduction du principe de la prescription dans la nomenclature générique. C'est là un fait connu de tout le monde depuis le Congrès de Gênes, et qui n'a pas besoin d'une démonstration spéciale. Mais ce qui paraîtra fabuleux, c'est que notre confrère nous place au nombre des prioritaires intran- sigeants qui s'opposent à ce principe prescriptif (3). M. Malinvaud s'est servi ici, sans doute involontairement, d'un procédé de discussion, vieux comme la dialectique elle-même, qui consiste à attribuer à son adversaire le contraire de ce qu'il dit ou écrit, pour se donner ensuite le facile plaisir de démolir ses thèses! Dans le cas particulier, ce procédé ne convertira personne, car, dans l'article même que M. Malinvaud incrimine, nous déclarons que le principe d'une limite prescriptive de cinquante ans pour les noms de genres « pourrait se justifier par des arguments pratiques d'une grande valeur » (4) ! Nous montrons ensuite expressément l'avantage qu'aurait cette règle pour la conservation de notre nomenclature générique actuelle. Enfin nous proposons aux botanistes, jusqu'à admission de cette prescription par un Congrès, de ne pas faire de changements de noms génériques entraînant de grandes 1. Journal de Botanique, X, n° 23. 2. Nomenclature prélinnéenne (contraire à l'art. 15); priorité accordée à des noms contestables ou obscurs (contraire à l'art. 3). — Voy. d'ailleurs Burnat, Flore des Alpes maritimes, I, p. ix. 3. « Ainsi les prioritaires intransigeants, a l'exemple de M. Briquet, devront substituer Gansbium Adans. (1763) à Erophila DC. (1821), etc. » Malinvaud, /. c, p. 402. 4. Briquet, dans Burnat, Flore des Alpes maritimes. Observations prélimi- naires, p. 5 du tirage à part. 432 JOURNAL DE BOTANIQUE perturbations de nomenclature (i). Bien plus, nous avons nous-même appliqué cette règle pour ne pas augmenter inutilement les change- ments avant les décisions d'un Congrès (2)!! Est-il possible d'être plus clair et plus explicite? M. Malinvaud nous a donc lu aussi peu attentivement que la litté- rature floristique moderne, lorsqu'il a essayé de déterminer les noms de plantes fixés par 1' « usage ». Nous avons, dans notre article, séparé la nomenclature générique de la nomenclature spécifique avec autant de soin que notre adversaire en met à les confondre pour les besoins de son argumentation. C'est à la nomenclature spécifique seule que nous avons voulu appliquer la règle de priorité sans exceptions, parce que l'application du principe prescriptif aux noms d'espèces est entièrement impraticable (3). Nous nous félicitons de voir M. Malinvaud dater l'opinion émise sur ses principes par Alph. de Candolle (1S91) et celle émise par nous (1896). L'adjonction de ces dates suffit pour détruire toutes ses conclusions. En effet, en 1891, Alph. de Candolle approuvait M. Ma- linvaud de défendre le principe de la prescriplio?i dans la nomencla- ture générique, comme nous d'ailleurs, à l'occasion de la célèbre thèse berlinoise (4). En 1896, M. Malinvaud défend la prépondérance de l'usage sur la priorité dans la nomenclature spécifique, ce qui est très différent et ce qu'Alph. de Candolle a toujours désapprouvé. L'opinion professée publiquement par Alph. de Candolle a été fixée en termes éclatants par l'art. 15 des Lois et par ses nombreux écrits. Quant aux idées manifestées par ce savant dans l'intimité de sa biblio- thèque, et qui étaient entièrement conformes aux nôtres (5), il nous semble qu'un contact presque journalier de plusieurs années avec le maître qui nous prodiguait ses conseils (6) nous donne quelque auto- rité pour nous exprimer sans ambages à leur sujet. 1. Briquet, dans Burnat, /. c, p. 6 du tirage à part. 2. Briquet, in Entier und Prantl, Die natiïrlichen Pfïanzenf ami lien, IV Teil, Abt. 3 a, pp. 182, 291, 315, 333 et 368. 3. Nous travaillons dans nos rares moments de loisir à une liste de noms de genres à conserver en leur appliquant la prescription semi-séculaire, en vue d'un Congrès éventuel en 1900. Les difficultés de ce travail sont très grandes, sans être cependant insurmontables. Appliqué aux espèces, le principe de la prescription est entièrement impraticable ; il exige dans chaque cas particulier une perte de temps extraordinaire, sans que l'on arrive jamais à la certitude absolue qu'un nom n'a réellement pas été employé pendant un temps déterminé 4. « Index inhonestans >- de M. O. Kuntze. 5. C'est Alph. de Candolle lui-même, avec M. E. Burnat, qui nous a amené à l'application rigoureuse de la loi de priorité, alors que, dans nos premiers travaux, nous étions partisan de 1' « usage » ! 6. Voy. Alph. de Candolle, dans la lettre citée par M. Malinvaud, /. c, p. 400. Le Gérant : Louis Mokot. Paris. — J. Mersch, imp., 46", Av. deChâtillon, JOURNAL DE BOTANIQUE 10e année. — Supplément n° r. — 16 Janvier 1896. ----" -- ------»■-» — -■-■-■ — — -■- — ■-■---- --.- . .-^--. .-------- _ i-i~i-i-ii — ini ■ .n. -LTLH jT-~w\j\nf\rw\nfw\Aftjw& BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE COMPTES RENDUS G. Clautriau. — Etude chimique du glycogène chez les Champignons et les Levures (F. I Iayez, Bruxelles, 1895). Les Champignons renferment abondamment, parmi leurs principes ternaires, un hydrate de carbone de composition 6 (C6 Hl0O5) -|- LFO, soluble dans l'eau, précipitable par l'alcool, se colorant par l'iode en rouge brun ou en violacé, bref un corps offrant toutes les propriétés normales du glycogène animal; par sa fréquence chez les Champi- gnons, il apparaît, pour ces plantes, comme le plus important des équivalents physiologiques de l'amidon des végétaux ordinaires. Le mémoire de l'auteur est spécialement consacré à l'étude chi- mique du glycogène de divers Basidiomycètes et des Levures. Voici, sommairement, le procédé suivi par l'auteur pour l'extrac- tion du glycogène du Boletus edulis, qui en renferme jusqu'à 20 pour cent de son poids sec. Le Champignon, préalablement séché et pul- vérisé, est traité d'abord par l'eau bouillante légèrement alcalinisée. La liqueur, que l'on neutralise ensuite, renferme une forte proportion de mucilages, qu'il importe d'éliminer pour la facilité des opérations ultérieures : à cet effet, par addition de phosphate de sodium et de chlorure de calcium, on provoque dans la liqueur la formation d'un précipité de phosphate de calcium, qui les entraine mécaniquement. Pour séparer maintenant le glycogène de la liqueur filtrée, on fait intervenir le perchlorure de fer et l'ammoniaque en excès : ce mélange donne lieu à un précipité d'hydrate ferrique, qui entraîne le glyco- gène émulsionné clans la liqueur. On reprend le glycogène par l'eau, et l'on débarrasse la solution des principes mucilagineux qu'elle ren- ferme encore par addition de sel marin jusqu'à saturation, puis de sul- fate d'ammonium, également jusqu'à refus. On isole enfin le glycogène, au moyen de la solution iodo-iodurée, sous forme d'iodure, combinai- son précipitée par les sels de la liqueur, et cet iodure, une fois décoloré par l'acide sulfureux, est à son tour traité par l'alcool, à plusieurs re- prises, d'où résulte un précipité de glycogène pur. Le glycogène ainsi préparé est une poudre blanche, amorphe ; il se dissout dans l'eau, en donnant une liqueur opalescente, qu'éclaircitune — II — trace d'acide acétique ou de potasse ; l'opalescence est variable avec l'espèce _qui a fourni le glycogène, mais toujours beaucoup plus faible avec celui extrait des Levures. En réalité, cette liqueur constitue une émulsion plutôt qu'une vraie dissolution; les molécules de glycogène qui y sont distendues, comme gonflées, n'ont pas le pouvoir de passer au travers des membranes perméables. Comme le glycogène animal, le glycogène des plantes est dextro- gyre. Les ferments diastasiques le convertissent en un sucre qui réduit la liqueur de Fehling, mais qui est sans action sur le réactif de Bar- foed (solution acétique d'acétate de cuivre); selon toute probabilité, ce sucre est du maltose. A chaud, les acides étendus convertissent le glycogène en glucose. Lorsque la purification du glycogène a été poussée aussi loin que possible, l'alcool ne produit qu'un trouble dans sa dissolution; mais il suffit d'une petite proportion d'un sel, tel que le chlorure de sodium, pour entraîner immédiatement la formation d'un précipité. L'iodure de glycogène offre ordinairement une coloration d'un rouge brun, dont l'intensité dépend de la proportion de glycogène combiné ; l'iodure que donne le glycogène des Levures est d'un brun violet. La chaleur décolore ces composés vers 70 degrés, comme l'io- dure d'amidon, et la teinte reparaît de même pendant le refroidis- sement. Les quantités d'iode susceptibles d'être fixées par le glyco- gène sont d'ailleurs très variables; en sorte que, pas plus que l'iodure d'amidon, l'iodure de glycogène n'offre les caractères d'une combinai- son fixe et déterminée. En comparant, au colorimètre, diverses solutions d'iodure de gly- cogène à une solution type d'iode dans l'iodure de potassium, l'auteur a pu déterminer la concentration de ces solutions. Rappelons enfin que l'iodure de glycogène, soluble dans l'eau, est précipité par les sels; cette propriété a été utilisée par l'auteur pour l'extraction du glycogène. E. Belzung. PUBLICATIONS NOUVELLES Biographie. 1 Lindau (G.) : Joseph Schrôter {Hedivigia, T. XXXIV, n° 6, pp. 308-312). Biologie, morphologie et physiologie générales. 2 Bertrand (G.) et A. Mallèvre : Observations sur la fermentation pec- tique {Bull, du Muséum d'IIisi. natur., 1895, n° 7, pp. 291-293). 3 Flammarion (C.) : Étude de l'action des diverses radiations du spectre solaire sur la végétation {Compt. rend. Acad. d. se, T. CXX, n° 25, 16 déc. 1895, PP- 957"96°)- 4 Gautier (Armand) : A propos de la communication de M. Flammarion [Etude de Faction des diverses radiations du spectre solaire sur la vé- gétation] {Compt. rend. Acad. d. se, T. CXXI, n° 25, p. 960). 5 Jay (H.) : Sur la dispersion de l'acide borique dans la nature {Compt. rend. Acad. d.sc, T. CXXI, n° 24, 9 déc. 1895, PP- 896-899). 6 Klemm (Paul) : Desorganisationserscheinungen der Zelle {fahrbiicher fur ivissensch. Botanik, T. XXVIII, fasc. 4, pp. 627-700, 2 pi.). 7 Kny (L.) : Ueber die Aufnahme tropfbar-flûssigen Wassers durch winterlich-entlaubte Zweige von Holzgewâchsen {Berichte d. deutsch. botan. Gesellsch., XIII, 8, pp. 361-375). 8 Lechartier (G.) : De l'analyse du sol par les plantes {Compt. rend. Acad. d. se, T. CXXI, n° 24, 9 déc. 1895, PP- 866-870). q Loew (0.) : Bemerkung zur Giftwirkung oxalsaurer Salze {Botan. Centralbl., T. LXIV, n° 13, p. 434). 10 Lopriore (Guiseppe) : Ueber die Einwirkung der Kohlensâure auf das Protoplasma der lebenden Pflanzenzelle {fahrbiicher fur wissensch. Botanik, T. XXVIII, fasc. 4, pp. 531-626,2 pi.). 1 1 Lopriore (G.) : Vorlâufige Mittheilung ûber die Régénération gespalte- ner Stammspitzen {Berichte d. deutsch. botan. Gesellsch., XIII, 8, pp. 410-414). 12 Proescher (Fr.) : Untersuchungen ûber Raciborski's Myriophyllin {Berichte d. deutsch. botan. Gesellsch., XIII, 8, pp. 345-348). 13 Rey Pailhade (J. de) : Rôles respectifs du philothion et de la laccase dans les graines en germination {Compt, rend. Acad. des se, T. CXXI, n° 27, 30 déc. 1895, pp. 1162-1164). 14 Russell (W.) : Influence du climat méditerranéen sur la structure des plantes communes en France {Ann. des se. nat., 8e sér. , Bot., T. I, PP- 323-?>5h 2 pb). 15 Squires (Roy W.) : Tree températures {Minnesota botanical Studies, Bull. n° 9, VIIe fasc, pp. 452-459). 16 Verschaffelt vEd.) : Ueber asymmetrische Variationscurven {Berichte d. deutsch. botan. Gesellsch., XIII, 8, pp. 348-356). Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 17 Mac Dougal (D. T.) : Poisonous influence of various species of Cypri- pedium {Minnesota botanical Studies, Bull. n° 9, VIF fasc, pp. 450-451). 18 Mùller (Fritz) : Blumenblatter und Staubfâden von Canistrum super- buiu {Berichte d. deutsch. botan. Gesellsch., XIII, 8, p. 400). IV — 19 Millier (Fritz) : Das Ende der Blûthenstandsachsen von Eunidularium {Berichte d. deutsch, bolan. Gesellsch., XIII, 8, pp. 392-399'. 20 Poisson : Note sur le développement des épines de Yldria columnaria {Bull, du Muséum d'IIist. natur., 1895, n°7, pp. 278-279). 21 Ule (E.) : Ucber die Bliïtheneinrichtungen von Purpurella cleistoflora, einer neuen Melastomacee {Berichte d. deutsch. botan. Gesellsch., T. XIII, n° 9, pp. 415-420, 1 pi.). 22 Wagner (Rudolf) : Die Morphologie des Limnanthemum nymphœoides (L.) Lk. Botan. Zeitung, Ie part., fasc. IX, pp. 190-205, 1 pi.). 23 Weisse (A.) : Zur Kenntniss der Anisophyllie von Acer platanoides {Berichte d. deutsch. botan. Gesellsch., XIII, 8, pp. 376-389). MUSCINÉES. 24 Correns (G.) : Ueber die Brutkôrper der Georgia pellucida und der Laubmoose ùberhaupt {Berichte d. deutsch. botan. Gesellsch., T. XIII, n° 9, pp. 420-432, i pi.). 25 Nyman (E.) : Biologiska Moss-Studier. I. (Bolam'ska Notiser, 1895, n°6, pp. 248-251). Algues. 26 Jost (L.) : Beitrage zur Kenntniss der Coleochaeteen {Berichte d. deiùtsch. botan. Gesellsch., T. XIII, n° 9, pp. 433-452, 1 pi.). 27 Loew (0.) : Nachtrag ûber das Kalkbedûrfhiss der Algen {Botan. Cen- tral^., T. LXIV, n° 13, pp. 433-434). Lichens. 28 Lindau (Gustav) : Lichenologische Untersuchungen. I. Ueber Wachs- thum und Anheftungsweise der Rindenflechten (C. Heinrich, Dresde, 1895, in"4, 66 p. ,3 pi.). 29 Nyman (E.) : En Moriola-liknande lat {Botaniska Notiser, i8q5, n° 6, pp. 242-244). Champignons. 30 Bourquelot (Em.) et H. Hérissey : Les ferments solubles du Polyporus sulfureus Bull. [Bull, de la Soc. mycol. de France, T. XI, 4'" fasc, 31 dcc. 1895, PP- 235-239). 31 Costantin iJ.) et L. Matruchot : Expériences sur le blanc de Cham- pignon obtenu par semis en milieu stérilisé {Compt. rend. Acad. d. se, T. CXXI, n°24, 9 déc. 1895, pp. 901-903). 32 Istvanfii [Gy. von) : Ueber die Rolle der Zellkerne bei der Entwicke- lung der Pilze {Berichte d. deutsch. botan. Gesellsch., T. XIII, n° 9, pp. 452-467, 3 pi.). 33 Léger (Maurice) : Structure et développement de la zygospore du Sporodinia grandis {Rcv. gén. de Botan., n° 84, T. VU, pp. 481-496, 4 pi.). 34 Lesage (Pierre) : Recherches expérimentales sur la germination des spores du Pénicillium glaucum {Ann. des se. nat., 8e sér. Bot., T. I, pp. 308-322). 35 Matruchot (L.) : Développement d'un Cladobotryum (Rev. gén. de Botan., n° 84, T. VII, pp. 497-502, 1 pi.). 36 Patouillard (N.) : Variations du sclérote de Lent 'in us Woermanni C. et S. {Bull, de la Soc. mycol. de France, T. XI, 4e fasc, 31 déc. 1895, p. 247, 1 pi.). 27 Puriewitsch (K.) : Ueber die Stickstoffassimilation bei den Schimmel- pilzen {Berickte der deulsch. bot. Gesellsch., XIII, 8, pp. 342-345). 38 Sorel (E.) : Étude sur Y Aspergillus Orizse (Compt. rend. Acad. de se, T. CXXI, n° 25, 16 déc. 1895, pp. 948-950). Nomenclature, systématique, géographie botanique. Phanérogames. 39 Ashe (W. W.) : Notes on the Sumacs [Rkus caroliniana sp. n.] {Bota- nical Gazette, Vol. XX, n° 12, 16 déc. 1895, P« 548)- 40 Bolus (Harry) : Contributions to the flora of South Africa. II {Journ. of Botany, Vol. XXXIV, n° 397, janv. 1896, pp. 16-25). Espèces nouvelles décrites : Heliophila namaquana, Xylosma Flâna- gani, Muraltia Flanagani , Melianthus villosus, Buchenroedera biflora, Lotononis procumbens, L. grandifolia, L. Woodii, Aspalathus Bodkiiii, A. Gerrardi, A. lasta, A. desertorum, A. Simii, A. latifolia, Indigofera Gjithriei, I. psammotropha, I. rostrata, I. natalensis, I. Woodii, Car- pococe heteromorpha. 41 Braun (H.) uud A. Topitz : Ueber einige neue Formen der Gattung Mentha. II [M. nemorivaga, M. Morii, M. limnogeton, M. sphakophylla, M. Hagenbachiana, M. jenensis, M. brevicomosa, M. rubescens] {Deutsche botan. Monatschrift, XIIIe ann., n° 12, pp. 169-171). 42 Camus (E. G.) et Mlle Aimée Camus : Plantes récoltées à Mordes (Canton du Vaud) et à la montagne de Fully (Valais) {Bull, de la Soc. bot. de Fr., 3e sér., T. I, pp. CCCXi-cccxxii). 43 Chodat (R.) : Dichapetala nova africana [Dichapetalum subsessilifolium, D. umbellatum, D. angolense, D. crassifolium, nn. spp.l {Bull, de l'Herb. Boissier, 3e ann., n° 12, pp. 671-672). 44 Chodat (R.) : Remarques de géographie botanique relatives aux plantes récoltées dans les vallées de Bagnes et de la Viège, et au Simplon {Bull, de la Soc. bot. de Fr., 3e sér., T. I, pp. CCLXXVlll-CCCX). 45 Chodat et Ch. Flahault : Liste des plantes récoltées par la première section [Session extraordinaire de la Société botanique à Genève, en 1894] {Bull, de la Soc. bot. de Fr., 3e sér., T. I, pp. CCXLix-CCLXiv). 46 Coincy (Auguste de) : Ecloga altéra plantarum hispanicarum, seu VI — Icônes stirpium superîoribus annis per Hispanias detectarum (Paris, G. Masson, éditeur, 1895, 'n"4i 2^ P-i I2 P^-)- Ce fascicule est consacré à la représentation de plantes recueillies en Espagne par Fauteur, qui en a déjà donné en grande partie les diagnoses dans le Bulletin de l'herbier Boissier et le Journal de Bota- nique. Ses douzes planches, où Mme Hérincq a de nouveau fait preuve d'un grand talent artistique, se rapportent aux espèces suivantes : Alyssttm Amoris, Viola cochleata, Paronychia Rouyana, Kundmannia sictila var. longiseta, Valeriana longiflora, Echium fruticescetis, Lmaria gobaniesiana, Origanum compactum var. Rouyantim, Teu- crium floccosum, Phalaris hispanica, Panicum cruciforme var. brevi- foliotum, Agroslis castellana var. pilosa. 47 Conwentz (H) : Ueber einen untergegangenen Eibenhorst im Steller Moor bei Hannover (Berichte d. deutsch. boian. Gescllsch., XIII, 8, pp. 402-409). 48 Coulter (John M.) and J. N. Rose : Report on mexican Umbelliferae, mostly from the State of Oaxaca, recently collected by C. G. Pringle and E. W. Nelson {Contributions from the U. S. national Herbariam, Vol. III, n°5, 14 déc. 1895, PP- 288-309, 6 pi.). Espèces nouvelles décrites : Angelica Nelsoni, A. Seatoni, A. Prin- glei, Arracacia bracteata, A. brevipes, A. Nelsoni, A. ovata, A. Prin- glei, A(?) vaginata, spp. nn. ; Coaxana purpurea, g. n. sp. n. ; Eryn- gium alternatum, E. invohicratum, E. montanum, E. Nelsoni, Museniopsis iuberosa, M. Schaffneri, M. cordata, M. dissecta, M. sca- brella, M. serrata, spp. nn. ; Neonelsonia ovata, g. n. sp. n. ; Œnanthe Pringlei, Pronosciadium megacarpum, Rhodosciadium dissectum, R. glattcum, spp. nn. 49 Coville (Frederick V.) :The botanical explorations of Thomas Coulter in Mexico and California {Botanical Gasette, Vol. XX, n° u, 16 déc. l895>PP- 5I9"53Ii ï carte). 50 Druce (G. C.) : Hieracia records {Joum. of Botany, Vol. XXXIV, n°397, janv. 1896, p. 41). 51 Erikson (Johan) : Alfvarfloran pâ Oeland [Ports.] (Botaniska Notiser, 1895, n» 6, pp. 233-241). 52 Fernald (Merritt Lyndon) : Undescribed plants from -western Mexico, collected principally by Erank H. Lamb in the winter of 1894-95 {Bota- nical Gazette, Vol. XX, n° 12, 16 déc. 1895, PP- 532"537- Espèces nouvelles décrites : Kosteletskia stellata, Triumfetia cucul- lala, Ilex Dugesii, Gliricidia Lanibii, Lagascea glandulosa, Calea submembranacea, Ipomœa ample xicaulis, I. Lambii, Solarium Lanibii, Carlozorightia glabrata, Ilenrya grandifolia, Tillandsia exserta. 53 Fox (Henrietta G.) : On the genus Cypripedium L. with référence to Minnesota species {Minnesota botanical Sludies, Bull. n° 9, MI° fasc, pp. 423-449, 1 carte et 6 pi.). — VII — 54 Fredriksson (Th.) : Euphorbia Peplis L. v. tricuspidata nov. var. {Botaniska Notiser, 1895, n° 6, pp. 244-246). 55 Freyn (J.) : Plantas Karoanas Dahuricas [Forts.] (Oesterreichische bota- nische Zeitschrift, XLVI° ann., n° 1, janv. 1896, pp. 25-29). Espèce nouvelle décrite : Pedicularis Karoi. 56 Freyn (J.) : Ueber neue und bemerkenswerthe orientalische Pflanzen- arten [Forts.] {Bull, de l'Herb. Boissier, 3e ann., n° 12, pp. 643-671). 57 Fryer (Alfred) : Potamogeton nitens Weber, f. invohita {Joum. of Botany, Vol. XXXIV, n° 397, janv. 1896, pp. 1-3, 2 pi.). 58 Halacsy (E. von) : Beitrag zur Flora von Griechenland [Schluss] {Oesterr. botan. Zeitsch., XLVI'-'ann., n° 1, janv. 1896, pp. n-19). 59 Kelsey (F. D.) : Note on Aster {Botanical Gazette, Vol. XX, n° 12, 16 déc. 1895, P- 549)- 60 Kraenzlin (F.) : Eine neue Rodriguesia- Art [R. inconspicua] {Bull, de l'Herb. Boissier, 3°ann., n° 12, pp. 630-631, 1 pi.). 61 Lamarlière (L. Géneau det : Etude sur la flore maritime du Golfe de Gascogne [fin] (Rev. ge'ne'r. de Botan., n° 84, T. VII, pp. 503-524). 62 Linton (W. R.) : Merionethshire plants {Joum. of Botany, Vol. XXXIV, n° 397. Janv- 1896, P- 40- 63 Lœsener (Th.) : Plantai Selerianas. II {Bull, de l'Herb. Boissier, 30 ann., n° 12, pp. 609-629, 1 pi.). Mez, Bromeliaceae ; Lœsener, Phytolaccaceae, Taubert, Leguminosae [Harpalyce Lœseneriana, H. hidalgensis, spp. nn.) ; Radlkofer, Simarubaceaî ; Lœsener, Burseraceae, Meliaceae, Ana- cardiaceae {Comocladia Engleriana sp. n.) ; Radlkofer, Sapindaceae ; Lœsener, Loganiacese; Dammer, Solanaceae {Solandra Seleras sp. n.); Schumann et Lœsener, Bignoniaceae {Arrabidsea potosina sp. n.) ; Lindau, Acanthaceae ; Lœsener, Plantaginaceae ; K. Schumann, Rubia- ceae {Rondeletia spinosa, Bouvardiaflos Joannis, spp. nn.); Zahlbruck- ner, Lobeliaceae ; 0. Hoffmann, Compositae {Eupatorium spirasifolium sp. n.). 64 Makowsky (Alexander) : Eine neue C/ienopodium-species der Flora Màhrens, beziehungsweise Oesterreichs {Oesterr. botan. Zcitschr., XL VIe ann., n° 1, janv. 1896, pp. 1-2). 65 Mùller (Fritz) : Billbergia distacaia Mez {Berichte d. dezitsch. botan. Gesellsch., XIII, 8, pp. 390-391)- 66 Murr (Jos.) : Zur Gattungsangehôrigkeit der Anthémis alpina L. {Deutsche botan. Monatschrift, XIIIe ann., n° 12, pp. 161-163, 1 pi.). 67 Rendle (A. B.) : New african Convolvulaceae {Joum. of Botany, Vol. XXXIV, n°397, janv. 1896, pp. 36-39). Espèces nouvelles décrites : Ipomœa marmorata, I. dammarana, I. Donaldsoni, 1. Britteniana, I. Greenstockii, Merremia Gregorii. 68 Rose (J. N.) : Descriptions of plants, mostly new, from Mexico and — VIII — the United States (Coulribui. from the U. S. nation. Herbarium, Vol. III, n° 5, pp. 311-323, 6 pi.). 1 . New species from Mexico {Sida cinerea Baker f., £\ lodiegensis Baker f., Wissadula Pringlei Rose, Abutilon membranaceum Baker f., A. Wissaduloides Baker f., Malvaviscus Palmeri Baker f., Galphimia sessilifolia Rose, Bursera Jonesii Rose, B. Nelsoni Rose, B. tenuifolia Rose, Gouania mexicana Rose, Colubrina mexicana Rose, Cormonema mexicana Rose, C. Nelsoni Rose, Rhynchosia Pringlei Rose, Mimosa spirocarpa Rose, Acacia Pringlei Rose, Tridax tenuifolia Rose, spp. nn. 2. Three Umbelliferag of the Western United States {Ligusticum verticillatum Hook., L. Eastwoodse Coult. et Rose sp. n., Velœa glauca Coult. et Rose sp. n. 3. Thurovia, a new genus of Compositae (Th. triflora Rose sp. n.i. 4. Tradescantia brevifolia and T. leiandra. 69 Sagorski (E.) : Ein neuer Euphras ia-Basta.rd [E. montana X Tatrse = E. Javorinensis m.] (Oesterr. botan. Zeitschr., XLVIe ann., n° 1, janv. 1896, pp. 10-11). 70 Schlechter (R.) : PeniasachmeWaïï. and Spiladocorys Ridl. {Journ. of Botany, Vol. XXXIV, n° 397, janv. 1896, pp. 15-16). 71 Schmidt (Justus) : Flûchtige Blicke in die Flora Islands. V (Dettische botan. Monatschr., XIIIe ann., n° 12, pp. 163-165). 72 Shoolbred (W. A.) : Plants of west Gloucester and Monmouth (Journ. of Bot., Vol. XXXIV, n° 397, janv. 1896, pp. 29-30). 73 Schrœter (C.) : Notes sur quelques associations de plantes rencontrées pendant les excursions dans le Valais [Bull, de la Soc. bot. de Fr., 3e sér., T. I, pp. cccxxn-cccxxxv). 74 Smith (John Donnell) : Undescribed plants from Guatemala and other Central American Republics. XVI {Bolanical Gaseite, Vol. XX, n° 12, 16 déc. 1895, pp. 338-546, 1 pi.). Espèces décrites : Passiflora porphyretica Mast., Bégonia convalla- riodora C. UC, B. Cooperi C. DC, B. estrellensis C. DC, B. Heydei C. DC, B. Luxii C. DC, B. Thiemei C. DC, B. trichosepala C. DC, B. Tuerkheimii C. DC, Macroscepis pleistatitha Donnell Smith, Aca- lypha Lotsii Donnell Smith. 75 Trimen (Henry) : A preliminary list of Maldive plants {Journ. of Bo- tany, Vol. XXXIV, n° 397, janv. 1896, pp. 3-6). 76 Wilczek (E.) : Notes sur les plantes trouvées en Valais, de Martig-ny au Grand-Saint-Bernard, à Zermatt et de Brigue au Simplon {Bull, de la Soc. bot. de Fr., 3e sér., T. I, pp. CCLXV-CCLXXViij. 77 Wolf (F. 0.) : Sur trois nouveaux hybrides du genre Rieracium {Bull. de la Soc. bot. de Fr., 3e sér., T. I, pp. CLXXIV-CLXXVI). 78 Zimmermann (E.) : Zur Flora der Umgebung von Ebersdorf (Reuss) in Ostthuringen {Deutsche botan. Mouatschr., XIIIe ann., n° 12, pp. 172-174). 79 Zschacke (H.) : Zur Flora von Hecklingen und Sandersleben. III {Deutsche botan. Mouatschr., XIIIe ann., n° 12, pp. 166-169). Cryptogames vasculaires. 80 Ascherson (P.) : Equisetum Heleocharis, maximum und Athyrium alpestre (Oesterr. botan. Jïeitsch.jXLVl* ann., n° 1, janv. 1896, pp. 3-10). 81 Smith (John Donneil) : Undescribed plants, etc. {Voir n°74). Espèces nouvelles : Aspleuiuiu Donnell-Smithii H. Christ, Kephro- dium nigrovenium H. Christ. MUSCINÉES 82 Bescherelle (Emile) : Essai sur le genre Calympcres {Annal, des se. natur., 8e sér., Bot., T. I, pp. 247-308). 83 Camus (Fernandi : Note sur le Cryphxa Lamyana (Mont.) {Bull, de la Soc. bot. de Fr., 3e sér., T. I, pp. CLl-CLXlll). 84 Holzinger (John M.» : Some Hepaticae of Minnesota {Minnesota botani- cal Studies, Bull. n° 9, VIIe fasc, 20 nov. 1895, pp. 460-461). 85 Jack (J. B.) und F. Stephani : Hepaticae Lorentzianae [Iledzcigia, T. XXXIV, n° 6, pp. 313-318). Espèces nouvelles décrites : Madotheca Lorentsiana Jack et Steph., En-Lejeunea clavatiflora Jack et Steph., Metsgeria imberbis Jack rt Steph., Anthoceros ar^c//.iu/(s]a.ck et Steph., nn. spp. 86 Limpricht iK. Gustav) : Die Laubmoose (Rabenhoi t's Kryptogamen- Flora, T. IV, IIIe part., 27e livrais. \Hypnacese\). 87 Réchin (J.) 6, pp. 335"33«)- Espèces nouvelles décrites : Puccinia Boehmeriée, P. Môlleriana, Uredo Gymnogrammes , U. Eugeniartim, U. eupatoriicola, JEcidium Hyptidis, JE. Toume/ortiée, un. spp. 104 Hennings (P.) : Nachtrâge zu den Fungi goyazenses (Hedzuigia , T. XXXIV, n°6, pp. 319-324). Espèces nouvelles décrites : Sirentyloma Salacias n. g. n. sp., Puc- cinia Paranahybse, P. Elytrarise, Uredo uberabensis , U. psycholriicola, Mcidium meiapontense, yE. byrsonimaticola, Phyllachora croionicola, Dothidea Emmoti, Dothidella Adenocalyvimatis, Micropellis Leonise, Pseudophacidium Couepias, nn. spp. [05 Jackzewsky (A. de) : Xylariées et Dothidéacées de la Suisse {Bull, de la Soc. mycol. de Fr., T. XI, 4efasc, 31 déc. 1895, pp. 248-249). 106 Magnus (P.) : Ueber die Ustilagineengattung Setchellia P. Magu. {Berichte d. deutsch. botan. Gesellsck., T. XIII, n°9, pp. 468-472, 1 pi.). L'auteur a créé le genre Setchellia pour le Doassansia puucli- formis (Niessl) Schrôter, Ustilaginée parasite du Butomus umbellatus. 107 Marchai (El.) : Champignons coprophiles de Belgique {Bull, de la Soc. roy. de Bot. de Belgiq., T. XXXIV, Ire part., pp. 125-148, 2 pi.). Espèces nouvelles décrites : Eurotium semiimwersum, Boudierella (nov. gen., Saccardo in litt. ) cana, Cephalosporium asperum, C. oxy- sporum, Gliocladium macropodinum, Botrytis fulgens , Echinobolryuiu pulvinatum, Stachybotrys crassa, Periconia scyphophora, P. felina, Trichosporium inflatum , Graphium stercorarium , Lachnodochiutu (nov. gen.) candidum. 108 Patouillard (N.) et G. de Lagerheim : Champignons de l'Equateur /\ C — XII [Pugillus Y) \BhII. de la Soc. mycol. de France, T. XI, 4cfasc.,3i déc. 1895, pp. 205-234) Espèces nouvelles décrites : Omphalia pichinchensis Pat., 0. nigri- pes Pat., Polyporus pseudoradialus Pat., P. Sancti-Georgii Pat., Porta tephra Pat., Cyphella globosa Pat., C. Erica Pat., Ditattgium minutum Pat., Guepiniopsis agariciuus Pat., G. andinus Pat., Chondrioderma quitense Pat., Uromyces Verueria-l^ag., U. BidentisLag., U. andinus Lag., £7. quitensis Lag., Pîiccinia Mutisias Lag., P. horrida Lag., 7J. Pitcairnise Lag., T5. Blechi Lag., Uredo Bomareas Lag\, £/. Cheri- molias Lag., Z7. Eucharidis Lag., £/. Leutis Lag., Aleuria quitensis Pat., Niptcra Lagerheimi Pat., Belonidium Chusqueas Pat., /i. micro- scopicum Pat., P. andinum Pat., Erinella viridula Pat., Orbilia andina Pat., Karschia) fulvodisca Pat., Phasopesia splendens Pat., Cenan- gium australe Pat., C biparasiticum Pat., Seleroderris casrulea Pat., Sticiis corticioides Pat., 6". Rubiacearum Pat., Schisoxylon andimim Pat., As te ri na calotheca Pat., Parodiella dothideoides Pat., Meliola acant/wpoda Pat., Capnodium melioloides Pat., C crassum Pat., Krei- schmaria sessilis Pat., Rosellinia Chusqueas Pat., Leptosphasria stel la la Pat., Amphisphasria rhodella Pat., Acanthostigina Chusqueas Pat., Sordaria clavata Pat., nn. spp. ; Gaillardiella pezizoides Pat. n. g. n. sp. ; Nectria alba Pat., iV. pertnsa Pat., iV. subinsularis Pat., Valsonec- iria andina Pat., Hypocrea ? Euphorbias Pat., Calonectria verrucosa Pat., Broomella Lagerheimi Pat., Cordyceps Cusu Pat., S'ynesia rimosa Pat., S. disciformis Pat. , Ascomycetella quitensis Pat., Hetero- chlamys Chusqueas Pat.. Capnodiastriun andinum Pat., Septoria Phy- to/accasPat., S. Monninas Pat., Cercospora Jochromatis Pat., C Piperis Pat., Trichosporium gossypiuum Pat., Fusidium violaceum Pat., Fusa- rium Junglas Pat., Slilbum Euphorbias Pat., 6". Rimbachii Pat., un. spp. 109 Sheldon (Edmund P.) : A study of some Minnesota Mycetozoa {Minne- sota botanical Studies, Bull. n° 9, VIIU fasc, 20 nov. 1895, pp. 4Ô2-4Sy. 110 Thaxter (Roland) : New or peculiar american Zygomycetes. I. Dispira [D. americana n. sp.] {Botanical Gazette, Vol. XX, n° 12, 16 déc. 1895, PP- S^-Srô, 1 pU- Paléontologie. 1 n Nathorst (A. G.) : Om nâgra fossila Mossor frân vâra qvartâra kalk- tuffaflagringar {Botaniska Noliser, 1895, n° 6, pp- 253-256). 112 Zeiller (R.) : Sur quelques empreintes végétales des gisements houil- lers du Brésil méridional (Compt. rend. Acad. de se, T. CXXI, n" 25, 16 déc. 1895, pp. 961-964). Pathologie et tératologie végétales. 113 Burkill CP. H.) : Teratological observations on Pamassia pa/usirisL,. (Journ. of Botany, Vol. XXXIV, n° 397, janv. 1896, pp. 12-15). 114 Mer (Emilej : Une nouvelle maladie des feuilles de Mélèze {Compt. rend. Acad. d. se, T. CXXI, n° 25, 16 déc. 1895, pp. 964-967). Paris.— J. Mersch, imp., 46". Av. deChàtillon. JOURNAL DE BOTANIQUE 10e année. — Supplément n° 2. — 16 Février 1896. *** - * — ■* — *- — -**,** j*rirfcrfcB~i~i~Bnf~ir>i"i.n.ni" ^^^ u >j^-rt_ixJX^o •VKVWWrtiv BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE COMPTES RENDUS Parmentier (Paul). — Flore nouvelle de la chaîne jurassique et de la Haute-Saône à l'usage du botaniste herborisant. (Extrait du Bulletin de la Société d'Histoire naturelle d'Autun, t. VII, 1895. Autun, au siège de la Société et à la Librairie Dejussieu, 1 vol. g. in-S, 307 pages.) Ce que s'est proposé l'auteur, c'est de donner un Synopsis de la flore du Jura au courant des découvertes faites jusqu'à ce jour dans cette intéressante région et d'en faire en même temps un manuel d'her- borisation. A cet effet, il indique en une ou deux lignes, à la suite du nom de chaque espèce, le ou les caractères distinctifs nécessaires à une détermination provisoire, l'époque de la floraison, l'abondance ou la rareté du sujet, l'altitude à laquelle il végète, la nature des lieux qu'il affectionne, etc. L'auteur a appelé l'attention sur la subordination des espèces, leur groupement, les races régionales, les formes rares, par l'emploi de caractères typographiques différents. Il donne, pour le débutant, un tableau analytique des familles et, en tête de chacune de celles-ci, un tableau analytique des genres. Cet ouvrage rendra certainement service à ceux qui en feront usage et nous lui souhaitons le succès qu'il mérite. L. M. PUBLICATIONS NOUVELLES Biographie, Bibliographie. 115 Bonnet (Ed.) : Note sur un exemplaire de YHistoria stirpium Helve- tise, annoté par Haller {Bull, de la Soc. bot. de Fr., 3e sér., t. I, pp. CXLVII-CLI). 116 Britten (James) : The late Lord de Tabley {Journal of Botany, Vol. XXXIV, n° 398, févr. 1896, pp. 77-80). 117 Reynier (Alfred) : Documents relatifs à plusieurs botanistes provençaux herborisant dans la première moitié du XIXe siècle [suite] {Revue hor- ticole des Bouches-du-Rhône, 41e ann., n° 497, déc. 1895, PP- 2°7"2i3). — XIV — Biologie, morphologie et physiologie générales. 118 Bonnier (Gaston) : Recherches expérimentales sur la miellée {Revue génér. de Botaniq., t. VIII, n° 85, pp. 5-22). iiq Borzi (Antonino) : Apparecchi idrofori di alcune xerofile délia flora mediterranea {Nuovo Giornale botanico italiano, nouv. sér., Vol. III, fasc. 1, i5janv. 1896, pp. 80-88). 120 Buscalioni (L.) : Studi sui cristalli di ossalato di calcio. Parte seconda. I. Il corpo mucilaginoso délie druse di ossalato calcico {Malpigkia, Vol. X, 1896, pp. 3-67, 2 pi.)- 121 Correns (Cari) : Zur Physiologie der Ranken {Botanische Zeiiung, 54e ann., Ier part., fasc. I, pp. 1-20). 122 Dangeard (P. A.) : Mémoire sur les parasites du noyau et du proto- plasma {Le Botaniste, 4e sér., 6e fasc, pp. 199-248). Espèces nouvelles décrites : Nucleophaga (gen. n.) Amceba*, Pseudosphse- rita (gen. n.) Euglense, Olpidium Euglenee. \2\ Gabelli (Lucio) : Sulla causa deg-li sdoppiamenti fogliari {Malpigkia, ' Vol. X, 1896, pp. 67-71). 124 Kolkwitz (R.) : Beifrâge zur Mechanik des Windens {Berichte d. deutsch. bolanisch. Gesellschaft, t. XIII, fasc. 10, pp. 495-517, 1 pi.). 125 Mer (Emile) : De la formation des duramens dans les essences feuillues {Compt. rend. Acad. d. sciences, t. CXXII, n° 2, pp. 91-94). 126 Wakker (J. H.) : Die generative Vermehrung- des Zuckerrohrs {Bota- nisches Centralblatt, t. LXV, n° 2-3, pp. 37-42). 127 Wiesner (J.) : Ueber Trophieen nebst Bemerkungen ùber Anisophyllie {Berichte d. deutsch. botanisch. Gesellschaft, t. XIII, fasc. 10, pp. 481-495). 128 Noteworthy anatomical and physiological researches {Botajiical Ga- zette, Vol. XXI, n° 1, 16 janv. 1896, pp. 26-33) '• Albert F. Woods, Re- searches on transpiration and assimilation. Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 129 Nicotra (L.) : Osservazioni antobiologiche sulP Oxalis cernua {Bulle- tino délia Società botanica italiana, 1895, n° 8, pp. 256-258). 130 Parmentier (Paul) : Recherches sur les Epilobes de France {Revue génér. de Botaniq., t. VIII, n° 85, pp. 23-39 [à suivre], 1 pi.). MUSCINÉES. 131 Conti (Pascal) : Les Mousses cleistocarpes et le climat du Tessin {Bul- letin de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 1, janv. 1896, pp. 58-60). Algues. 132 Schilbersky (K.) : Ueber Bewegungserscheinungen der Bacillariaceen {Bolanisches Centralblatt, t. LXV, n° 2-3, pp. 33-36). XV — 133 Schmitz (Fr.) : Kleinere Beitrâge zur Kenntniss der Florideen (La nuova JVotarisia, VIIe sér., janv. 1896, pp. 1-22). Champignons. 134 Bourquelot lÉm.-) et G. Bertrand : Les ferments oxydants dans les Champignons (Bullet. de la Société rnycolog. de France, t. XII, ierfasc, 31 janv. 1896, pp. 18-26). 135 Bourquelot (Ém.) et G. Bertrand : Sur la coloration des tissus et du suc de certains Champignons au contact de Tair {Bullet. de la Société mycolog. de France, t. XII, Ier fasc, 31 janv. 1896, pp. 27-32). 136 Dangeard (P. A.) : Considérations sur les phénomènes de reproduction chez les Phycomycètes [Siphomycètes] {Le Botaniste, 4e sér., 6e fasc, pp. 249-256). 137 Harper (R. A.) : Die Entwickelung des Peritheciums bei Sphcsrotheca Castagnei (Berickte d. deutsck. botanisch. Gesellschaft, t. XIII, fasc. 10, pp. 475-481, 1 pi.). 138 Istvanffi (Gy. von) : Nouvelles recherches sur les org-anes conducteurs des Hydnés, Théléphorés et Tomentellés (Revue mycologique, 18e ann., n° 69, janv. 1896, pp. 1-9, 1 pi.). 139 Morini (Fausto) : Note micologiche (Malpighia, Vol. X, 1896, pp. 72- 99, 1 pi.). L'auteur étudie dans ce travail le développement du Lachnea hirta Schum., du Mucor racemosus Fres. et de deux espèces nouvelles, le RhisO' pkidium messanense et le Phycomyces Pirottianus dans lequel il a pu observer la formation des œufs. 140 Wehmer (C.) : Notiz ùberdie Unempfindlichkeit derHiite des Austern- pilzes (Agaricus ostreatus Jacq.) gegen Erfrieren (Berickte d. deulsc/t. botanisch. Gesellchaft, t. XIII, fasc. 10, pp. 473-475). Nomenclature, systématique, géographie botanique. Phanérogames. 141 Baker (E. G.) : Ranunculus pinnatus Poiret (Journal of Botany, Vol. XXXIV, n° 398, p. 88). 142 Bailey (L. H.) : Notes on Carex, XVIII (Botanical Gaseite, Vol. XXI, n° 1, 16 janv. 1896, pp. 1-8, 1 pi.). Espèces nouvelles décrites : Carex Hassei, C. multimoda (C. festiva var. gracias), C. idahoa, C. Congdoui, C. arkansana , C. Eggertii, C. pra- sina X crinila, C. scabrata X crinita. 143 Bennett (Arthur) : Carex Buxbaumii Wahl. (Journal of Botany, Vol. XXXIV, n°398, p. 87). 144 Bolzon (P.) : La flora del territorio di Carrara. VIII (Bulle tino délia Societa botanica italiana, 1895, n° 8, pp. 252-256). 145 Bonnet (Ed.) et G. Baratte : Illustrations des espèces nouvelles, rares ou critiques de Phanérogames de la Tunisie. (Exploration scientifiqtie de la Tunisie. — Paris, Imprimerie nationale, 1895.) — XVI — Atlas in-40 contenant 15 planches dessinées d'après nature par MmeB. Hé- rincq et M. Ch. Cuisin. Les espèces figurées sont les suivantes : Lotus Roudairei Ed. Bonn., Astragalus Aristidis Coss., Ferula tunelana Pom., Alraclylis serrata Pom., Cardunccllus atlanticus Coss. et DR., Centaurea microcarpa Coss. et DR., Campanula atlantica Coss. et DR. var. glabra Ed. Bonn., Megastoma pusillum Coss. et DR., Linaria Doumeti Coss., Teucrîum Alopecurus de Noe, T. radicans Coss., T. Ihymoides Pom., Statice tunelana Bar r., Eup/iorbia Reboudiana Coss.,/?. Cossoniana Boiss., Scilla Aristidis Coss., Asphodelus visciduhis Boiss. var. micranthus Baker, A. pendulinus Coss. et DR., Schismus calycinus Coss. et DR. var. arabi- cas (Nées), Aristida tunelana Coss., A. Aristidis Coss. 146 Brand (F.) : Ueber die Vegetationsverhâltnisse des Wûrmsees und seine Grundalgen {Botanisches Centralblatt, LXV, n° i,pp. 1-13). 147 Buchenau (Franz) : Beitrâg-e zur Kenntniss der Gattung Tropasolum {Botanische Jahrbùcher fur Systematik, Pflansengeschichte tmd Pflan- zengeographic, t. XXII, fasc. 1, pp. 156-176 [à suivre]). 148 Caruel (T.) : Un tentativo di spartizione délie superficie terrestri in domini botanici {Bulletiuo délia Società botanica italiana, 1895, n° 8, pp. 251-252). 149 Clarke (William A.) : First records of british flowering plants [suite] ■ {Journal of Botany, Vol. XXXIV, n° 398, pp. 82-86). 150 Dewey (Lyster H.) : Distribution of prickly lettuce in the United States {Botanical Gazette, Vol. XXI, n° 1, 16 janv. 1896, pp. 34-35). 151 Druce (G. C.) : Westerness plants {Journal of Botany, Vol. XXXIV, n° 398, P- 87). 152 Dybowski (J.) : Note sur un récent voyage en Guinée et au Congo {Bulletin du Muséum d'Histoire naturelle, t. I, n° 8, pp. 312-314). 153 Fabre (G.) : Une nouvelle station du Pin Laricio en France, dans le Gard {Compt. rend. Acad. d. sciences, t. CXXII, n° 2, pp. 94-95). 154 Engler (A>) und K. Prantl : Die natûrlichen Pflanzenfamilien (128e li- vrais.). — O.Warburg, Sabiacea? ; M. Guerke, Melianthaceas ; 0. War- burg und K. Reiche, Balsamiuacese ; A. Weberbauer, Rhamnacese. 155 Forsyth Major (C. J.) et William Barbey : Kalymnos. Étude botanique {Bulletin de l' 'Herbier Boissier, t. IV, n° i, janv. 1896, pp. 20-39). 155 bis Freyn (J.) : Plantas Karoanae Dahuricas [suite] {Oesterreichische 60 tau. Zeitschrift, XLVIe ann., n° 2, pp. 53-59). — Voir n° 55. Espèce nouvelle décrite : Euphorbia Karoi. J55 tey Freyn (J.) : Ueber neue und bemerkenswerthe orientalische Pflan- zenarten [suite.] {Bulletin de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 1, janv. 1896, p. 42-57) Voir n° 56. Espèces nouvelles décrites : Verbascum Tempskyanum Freyn et Sint.' Verbascum varians Freyn et Sint., V. hadschinense Freyn. 156 Goiran (A.) : A proposito di una stazione di Euphorbia Engelmainii Boiss. sulle sponde veronesi del lago di Garda {Bulletino délia Società botanica italiana, 1895, n° 8, pp. 249-250). — xvii — 157 Gûrke (M.) : Labiatae africanae. III. (Botanische Jahrbùcher fur Syste- mat., PJlanzengesch. und PJïanzengeog., t. XXII, fasc. i, pp. 128-148;. Espèces nouvelles décrites : Tmnea gracilis, T. Fischeri, T. vesictdosa, Leucas Schzveinfurthii, L. micrantha, L. villosa, L. Nyassa?, L. steno- phylla, L. usagarensis, L. bukobensis, L. bracteosa, L. Fleckii, L. Storm- sii, L. Welwitschii, L. milanjiana, Leonotis mollissima, L. malacophylla, L. Bachmannii, L. latifolia, L. Schinzii, L. decadonta, Pycnostachys niamniamensis , P. Emini, sEolanthus virgatus, jE. ukamensis, jE. canes- cens, jE. Poggei. 158 Harms (Hermann) : Zwei neue Meliaceeng-attung-en aus dem tropischen Afrika {Botanische Jahrbùcher fur Systemat., Pflanzengesch. und Pflanzengeog., t. XXII, fasc. 1, pp. 153-156). Pseudocedrela nov. gen. (Ps. Kostchyi = Cedrela Kotschyi Schwf.), Pterorachis nov. gen. (PL Zenkeri n. sp.). 159 Holzinger (John M.) : Two new species of Idaho plants [Frœgaria Helleri, Posa Àfacdougali, nn. spp.] (Botanical Gazette, Vol. XXI, n° 1, 16 janv. 1896, p. 36). 160 Hua (Henri) : Les dernières collections de M. Dybowski; quelques espèces rares ou nouvelles (Bulletin du Muséum d'Histoire naturelle, t. I, n° 8, pp. 3i4:3i5). Espèces nouvelles décrites : Aptandra Gore, Podococcus acatilis, Elseis Dybowskii. 161 Kieffer (F.) : Nouvelles contributions à la flore de Provence (Revue horticole des Bouçhes-du-Rhône, 41e ann., déc. 1895, pp. 201-207). 162 Koehne (E.) : Lythracea; africanae (Botanische Jahrbùcher fur Syste- mat., Pflanzengesch. tmd Pflansengeog., t. XXII, fasc. i, pp. 149-152). Espèces nouvelles décrites : Nesœa pubescens. N. Stuhlmanni, N. toly- pobotrys. 163 Kraenzlin (F.) : Eine neue Saccolabium- Art [S. Barbey as\ (Bulletin de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 1, janv. 1896, pp. 40-41). 164 Kraenzlin (F.) : Orchidacese africanae. II. (Botan. Jahrbùch. fur Syste- mat., Pflanzengesch. und Pflanzengeog., t. XXII, fasc. 1, pp. 17-31). Espèces nouvelles décrites : Holothrix pleistodactyla, Platantkera Vol- kensiana, Cynorchis Volkensii, C. anacamptoides, Habenaria polyantha, H. ecaudata, Brachycorythis Engleria7ia, Disa apetala, D. Wismanni^ Polyslachya ccespitifica, P. Shega, P. Stuhlmanni, P. stauroglossa, Eulo- phia Holstiana, Bolbophyllum porphyroglossum, B. calyptratum, B. fili- forme, B. steuorhachis, B. stenopetalum, Angrœcum Afalangeanu?n, A. luteo-album, A. virgula, Listrotachys filiformis, L. divitifiora, L. urostachya, L. graminifolia, nn. spp. ; Calypirochilum Preussii n. gen. n. sp. ; Mystacidiuiu production n. sp. 165 Lenticchia (A.) : Contribuzioni alla flora délia Svizzera italiana (Nuovo Giornale botanico italiano, nouv. série, Vol. III, fasc. 1, pp. 130 164). 166 Lindau (G.) : Acantbacese africanae. III. (Botanische Jahrbùcher fur Sys- temat., Pflanzengesch. und PJïanzengeog., t. XXII, fasc. 1, pp. 1 12-127). Espèces nouvelles décrites : Tlmnbergia logoensis, Brillantaisia ulugu- — XVIII — rica, B. verruculosa, nn. spp. ; Epiclastopelma glandulositm n. gen. n. sp. ; Micranthus Ilensii, M. glandulosus, Paulowilhelmia glabra, Dis- choriste tcnera, Barleria Antunesi, B. Newtoni, Blepharis Passargei, Asystasia longituba, Nicoteba versicolor, N. marginata, Chlamydocardia subrhomboidea, Rungia Baumannii, Dicliptera Hensii, D. kamerunensis, D. Quintasii, Hypoestes Staudtii, Duvernoya trichocalyx, D. interrupta, D. orbicularis, D. pyramidata, Isoglossa ixodes, I. flava, I. violacea, Brachystephanus jaundensis, Jtisticia thomeensis, J. ulugurica, J. belope- ronoides, nn. spp. 167 Meigen (Fr.) : Standorte alpiner Pflanzen Deutschlands (Deutsche bota- nische Monatsschrift, XIVe ann., n° 1, janv. 1896, pp. 11-13). 168 Micheletti (L.) : Flora di Calabria. Seconda contribuzione [Fanerogame ia centuria] (Bulle tino délia Società botanica italiana, 1896, n° 1, pp. 22-30). 169 Pasquale (F.) : \J Elodea canadensis Rich. nelle provincie meridionali d'Italia (Bulletino délia Società botanica italiana, 1896, n° 1, pp. 5-6). 170 Praeger (R. Lloyd) : On the botanical subdivision of Ireland \Joumal of Bolany, Vol. XXXIV, n° 398, févr. 1896, pp. 57-66, 1 carte). 171 Preda (A.) : Contributo alla flora vascolare del territorio Livornese. Terza centuria (Bitllet. del. Società botan. italiana, 1896, n° 1, pp. 6-11). 172 Reiche (Karl) : Die botanischen Ergebnisse meiner Reise in die Cor- dilleren von Nahuelbuta und von Chillan (Botan. Jahrbiïch. fur Syste- mat., Pjïanzengesck. und PJlanzengeog., t. XXII, fasc. i, pp. 1-16). 173 Rottenbach : Die Verbreitung- der Posa pimpinellifolia DC. in Deutschland (Deutsche botati. Monatschr., XIVe ann., n° 1, pp. 7-1 1). 174 Salmon (C. E.) : Impatiens Noli-me-tangere in Sussex (Journal of Bolany, Vol. XXXIV, n° 398, févr. 1896, p. 89). 175 Straehler (Adolph) : Zur Rosenflora \Ton Schlesien (Deutsche bota- nische Monatsschrift, XIVe ann., n° 1, janv. 1896, pp. 2-3). 176 Schweinfurth (G.) : Sammlung arabisch-aethiopischer Pflanzen. Ergeb- nisse von Reisen in den Jahren 1881, 88, 89 91, 92, und 94 [suite.] (Bullet. de l'Herb. Boissier, t. IV, n° 1, Appendix n° II, pp. 1 15-130). 177 Sommier (S.) : Risultati botanici di un viaggio ail1 Ob inferiore. IV (Nuovo Giomale botanico italiano, nouv. sér., Vol. III, fasc. 1, 15 janv. 1896, pp. 5-21). 178 Sommier (S.) : Una nuova Orchidea del Giglio ed alcuni appunti sulla flora di quest' isola (Bulletino délia Società botanica italiana, 1895, n° 8, pp. 247-249). 179 Warburg (0.) : Balsaminaceae africanœ (Botan. Jahrbiïch. fur Syste- ntat., Pflanzengesch. tmd Pflanzengcog., t. XXÏI, fasc. 1, pp. 4^"53)« Espèces nouvelles décrites : Impatiens szvcertioidcs, I. ulugurensis, I. Prenssii, I. kamerunensis, I. Zenkeri, I. hamata, 1. Baumannii, I. bisaccata, I. sacculata. 180 Warburg (0.) : Begoniaceae africanœ (Ibid,, pp. 32-45). Espèces nouvelles décrites : Bégonia jussiseicarpa, B. sessilanthera, B. epilobioides, B. oxyanthera, B. Poggei, B. Preussii, B. fusi-alata, B. macrostyla, B. comoreusis, B. rhopalocarpa, B. cilio-bracteata, B. la- porteifolia, B. luctmosa, B. microsperma, B. macrocarpa, B. quadrialata, B. Dusenii. 181 Weber : Les Cactées de la Basse-Californie (Bulletin du Muséum d'Histoire naturelle, t. I, n° 8, pp. 316-321). Espèces nouvelles décrites : Cereus Cumengeî, C. Digueti, Echinocactus Peninsulse, Opuntia Cholla, O. Alcakes. 182 Zahlbruckner (A) : Eine neue Adenophora aus China, nebst einer Aufzâhlung- der von Dr. v. Wavvra daselbst gesammelten Adenopho- reen {Annal, d. k. k. naturh. Hofmus., t. X, n° 2, pp. 55-56). 183 Further criticism of Mr. Nash's « New or notoworthy American Gras- ses » (Botanical Gazette, Vol. XXI, n° 1, 16 janv. 1896, pp. 14-19) : F. Lamson-Scribner, Notes on Sporobolus ; Jared G. Smith, The vali- dity of Mr. Nash's changes. 184. New african plants (Journal of Botany , Vol. XXXIV, n° 398, févr. 1896, pp. 49-57, 2 pi.). Espèces nouvelles décrites : Mathiola Smitkii Baker f., Reseda somalen- sis Baker f., Ochradenus somalensis Baker f., Crotalaria minima Baker f., C. trifoliolata Baker f., Donaldsonia stenopetala Baker f. gen. nov. sp. n., Chionothrix latifolia Rendle, Hydnora Hanningtoni Rendle, Gilletia Ren- dle gen. nov. (G. sepalosa = Aneilema sepalosum C. B. Clarke). Cryptogames vasculaires. 184 bis Ascherson (P.) : Equisetum Heleocharis, maximti?n und Atkyrium alpestre [fin] (Oesterreichische botan. Zeitschrift, XLVIe ann., n° 2, pp. 44-49. MUSCINEES. 185 Bagnall (James E.) : The Mosses and Hepatics of Staffordshire (Jour- nal of Botany, Vol. XXXIV, n° 398, févr. 1896, pp. 72-77). 186 Campbell (Douglas Houghton) : A new Californian liverwort [Geoihal- lus tuberosus nov. g"en. n. sp.J (Botanical Gazette, Vol. XXI, n° 1, janv. 1896, pp. 9-13, 1 pi.). 187 Kindberg (N. Conr.) et Jul. Roell : Excursions bryologïques faites en Suisse et en Italie, l'an 1895 (Bulletino délia Societa botanica italiana, 1896, n° 1, pp. 14-22). Nouveautés décrites : Fissidens adiantoides * subtaxifolius Kindb., n. subsp. ; Trichostomum tophaceum var. laxum Kindb., n. var. ; Barbula helvetica Kindb., n. sp. ; Bryum speirophyllum Kindb., n. sp. (B. capillare var. flaccidum Schimp. ?) ; Eurhynchium ticinense Kindb., n. sp. (E. Tees- dalei var. ticinense Kindb.) ; Hypnum subplumiferum Kindb., n. sp. ; Racomitrium païens* subsimplex Kindb., n. subsp. \Weisia falcata Kindb., n. sp. 188 Lamarlière (L. Géneau de) : Revue des travaux publiés sur les Musci- nées depuis le ier janvier 1889 jusqu'au i01' janvier 1895 (Revue génér. de Botaniq., t. VIII, n° 85, pp. 40-48 [à suivre]). XX 189 Mùller (C.) : Bryologia provincial Schen-Si sinensis {Nuovo Giornale botanico italiano, nouv. série, Vol. III, fasc. 1, 15 janv. 1896, pp. 89-129). Espèces nouvelles décrites : Fissideus obsolelo-mar ginatus, F. sinensi- bryoides, Conomitrimn tenerrimum, Distichium papillosum, Mnium in- crassatum,M. curvulum, M. roslellatulum,M.filicaule, Catharinea graci- lis, C. rhystophylla, Polytrichiim microdendyon, P. polythamnium, P. l/ielicarpum, Bryum Giraldii, B. lepiorliodon, B. germiniferum, B. tectorum, B. campylopodioides, B. flexicaule, B. lepto-flagellans, B. nemicaulon, B. œdoneurum, Leptolrichum pruinosum, L. crispatissi- mum, Dicranum rectifolium, D. thclinotum, Oncophorus sinensis, Bar- bula anthropophila, B. zygodontifolia, B. sinensis, B. arcuata, B. subtor- tuosa, B. sinensi-fallax, B. tectorum, B. senensiana, B. rufidula, B. eroso-denticulata, Trichostomum lonchobasis, T. sulphuripes, Enca- lypta breviseta, Ceratodon sinensis, Philonotis Giraldii, Ph. angularis, Bartramia crispo-ithyphylla, Drttmmondia sinensis, D. rubiginosa, Ma- cromitrium Giraldii, Brachysteleum polyphylloides, B. microcarpum, Orthotrichum leiolecythis, Entosthodon sinensis, Grimtnia dimorphula, G. filicaîdis, G. tenax, G. snbtergestina, G. kansuana, Entodon schensia- nus, E. amblyophyllus, E. psetido-ortkocarpus, Pylaisasa entodo7iteay Schwetschkea sinensis, Leucodon exaltatus, L. Giraldii, L. flagellifor- mis, L. lasioides, Papillaria helminlhoclada, Neckera polyclada, Plagio- thecium Giraldii, Drepanophyllaria elegantifolia, D. nivicalyx, Abietinella Giraldii, Haplocladium macropiluni, H. leptoteris, Tamariscella pyeno- thalla, Anomodon asperifolius, A. Giraldii, A. sinensi-tristis, Pseudo- leskea papillarioides, Limnobium pachycarpuhim, Cupressina leptothalla, C. alaris, C. minuta, C. leucodontea, C. sinensi-mollusca, C. tereticaulis, C. filaris, C. ulophylla, Drepanocladus filicalyx, D. siueusi-uncinatus, Amblystegium sinensi-sub/ile, Canipylium unmervium, Eurhynchium subspeciosum, E. protractum, Brachythecium campylothallum, B. perpi- liferum, B. amnicolum, B. homocladum, B. pinnirameum, B. permolle, B. micrangium, Hylocomium Neckerella. 190 Philibert (H.) : Trichoslommn Crosalsi, sp. n. {Revue bryologique, 230 ann., n° 1, pp. 10-14). 191 Renauld (F.) et J. Cardot : Musci America: septentrionalis exsiccati. Notes sur quelques espèces distribuées dans cette collection {Bulletin de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 1, janv. 1896, pp. 1-19). 192 Schiffner (Victor) : Kritische Bemerkung-en ùber Marchantia Berte- roana Lehm. et Lndnb. und Marchantia iabularis N. ab E. {Oester- reichische botau. Zeitschrift, XLVIe ann., n° 2, pp. 41-44 [à S2iivre~\). 193 Slater (B.) : Du nom de genre Pleurosium Kindb. {Revue bryologi- que, 23e ann., n° 1, p. 14). 194 Slater (B.) : Tortula brevirostris in East Yorksbire {Journal of Botany, Vol. XXXIV, n° 398, p. 86). 195 Thériot : Notes sur la flore bryologique du Mont-Dore {Revue bryolo- gique, 23e ann., n° 1, pp. 1-10). Algues. 195 bis Brand (F.). — Voir n° 7. 196 Ergler (A.) und K. Prantl : Die natûrlichen Pflanzenfamilien (129e li- vraison). W. Migula, Schizophyta (Schizomycetes, Coccaceae, Bacte- riaceaj, Spirillaceas, Chlamydobacteriaceae, Beggiatoacese). 197 Migula (W.) : Die Characeen [suite] (Rabenhorst's Kryptogamen Flora, t. V, 11e livraison). 198 Millier (Otto) : Rhopalodia, ein neues Genus der Bacillariaceen (Bota- nische Jahrbilcher fur Systematik, Pflanzengeschickte und Pflanzen- geographie, t. XXII, fasc., pp. 54-71, 2 pi.). Espèces décrites : Rh. Stuhlmanni, Rh. uucinata, Rh. gracilis, Rh. im- pressa, nn. spp. ; Rh. parallela {Epithemia gibba var. parallela Grun.), Rh. gibba {Epithemia gibba Kûtz.), Rh. ventricosa {Epitkemia gibba var. ventricosa Grun.) ; Rk. ascoidea, Rh. vermicularis, Rh. hirudiniformis, Rh. asymetrica, nn. spp. Lichens. 199 Grilli (C.) *Lichenes in regione Picena et finitimis lecti {Nuovo Gior- nale botanico italiano, nouv. sér., Vol. III, fasc. 1, pp. 54-62). 199 bis Wainio (Edv. A.) : Lichenes Antillarum a W. R. Elliott collecti [suite]{ Journal of Botany, Vol. XXXIV, n° 398, pp. 66-72).— Voir n° 95. Espèces nouvelles décrites : Pertusaria Antillarum, Placodium dipla- cioides, Slicta damœcornifolia (S. quercisans var. damascornifolia Tuck.), Erioderma pkyscioides, Psorotichia americana. Champignons. 200 Boudier : Description de quelques nouvelles espèces de Discomycètes de France (Bullel. de la Société mycolog. de France, t. XII, Ier fasc, 31 janv. 1896, pp. u-17, 1 pi.). Espèces nouvelles décrites et figurées : Ciliaria bicuspis, Neotiella He- lieri, Humaria rubens, Microglossum lutescens, Belonidium pulvinatum, Trichopezisa Fraxini. 201 Brefeld (Oscar) : Der Reis-Brand und der Seiaria-Brand, die Entwick- lung-s-glicder neuer Mutterkornpilze (Bolanisches Centralblatt, t. LXV, n° 4, pp. 97-108). 202 Bourquelot (Ém.) : Rapport sur les excursions faites par la Société mycologique de France et la Société des Sciences naturelles des Ar- dennes pendant la Session tenue à Charleville, en septembre 1896 {Bull, de la Soc. mycolog. de France, t. XIII, Ier fasc, pp. XII-XXH). 203 Hennings (P.) : Fungi camerunenses I. [Botan. Jahrbûch. fur Syste- mat., Pflanzengesck. und Pflansengeog., t. XXII, fasc. 1, pp. 72-1 11). Espèces nouvelles décrites : Helotium aurantiacum, H. camerunense, H. spathicola, Lacknea Jungncri, Terfesia Pfeilii, Nectria Turrœx, N. Jungneri, Epichloe Oplismeni, Balansia Jungneri, Sordaria ? elephan- tina, Gibbera camerunensis, Rosellinia elseicola, Hypoxylon Eriodendri, Xylaria verruculosa, X. nutans, Pseudographis Volkensii, Septoria cof- — XXII — feicola, Diplodia cacaoîcola, Leplotl/yrium minimum, Coryneum ? came- runcnse, Stilbum camerunense, Fusarium ? camerunense, Fusarium Nectriœ Turraz.e, F. coffeicola, Ravenelia Stuhlmanni, Cronarthim Gil- gianum, Fremella setulosa, Guepinia camerunensis, Cyphella poriformis, C. rufo-brunnea, C. disciformis, Pistillaria Penniseti, Lachnocladium Dusenii, L. quangense, L. strictum, Hydnum Dusenii, Poria Dusenii, Fomes minutulus, Polyporus aureo-mar ginalus , Polystictus ekunduensis, P. subflabellum, P. atro-albus, Trametes Ellisiana, Favolaschia lateritia, F. bibundensis, F. Frieseana, Lentinus craleriformis, Panus papillatus, nn. spp. ; Campanclla Bilttneri n. gen. n. sp.; Arrhenia cupuliformis, Marasmius Cyathula, M. discoideus, M. citrinus, M. alliacioides, M. Staudtii, M. subrhodocephalus, M. roseolus, M. atroalbus, M. Zenkeri. M. Hungo, M. lilaciuo-striatus, M. favoloides, M. rufobrunneus, M. barombiensis, M. minutulus , M. Friesianus, M. conico-papillatus , M. Dusenii, M. paradoxus, M. excentrions, M. discipes, M. palmicola, Crepidotus togoensis, Flammula subsapinea, Claudopus camerunensis, Clitopilus togoensis, Eccilia camerunensis, E. Zenkeri, Leptonia viri- dula, Pleurotus submitis, Omphalia n'dianensis, O. subintegrella, O. Staudtii, Collybia arborescens, C. Zenkeri, Lepiota camerunensis, L. aureo-violacea, nn, spp. ; Floccomutinus Zenkeri n. gen. n. sp. ; Scle- roderma pisiforme, n. sp. 204 Patouillard (N.) : Illustrations des espèces nouvelles, rares ou cri- tiques de Champignons de la Tunisie. {Exploration scientifique de la Ttmisie. — Paris, Imprimerie nationale, 1892-95). Atlas in-40 de 5 planches lithographiées par Mme Bergeron-Herincq, d'après les dessins de M. Patouillard, et se rapportant aux espèces suivantes : Tubaria ptychophylla Pat., Coprinus arenarius Pat., Tulostoma carneum Pat., Tirmania ovalispora Pat., Hystero graphium Artemisias Pat., Sphas« rulina muscicola Pat., Macrosporium Asphodeli Pat., Ganoderma Fici Pat., Ptychogaster Fici Pat., Galactinia Lefebvrei Pat., G. tunetana Pat., Ascophantis Opuntias Pat., Orbilia serpentina Pat., Amphisphasria Phœ- nicis Pat., Cticurbitaria Rétama? Pat., Neottiospora coprophila Spegaz., Heierosporium gracile Wal. var. Muscaridis Pat., Tulostoma carneum Pat. var. nanum, T. montanum Pat., Podaxon Perraldieri Pat., Montag- nites tennis Pat., Monta gnites Candollei Fr., Typhula Asphodeli Pat., Pistillaria CylisiVzX., Melanospora octaedrica Pat., Pleosphasria quercina Pat., Gyrophanajanthinospora Pat. , Fomes fomentarius Fr., Pleurotus Câe- vallieri Pat., Dryodon Erinaceus (Bull.) Q\ie\.,Exidia Benieri Pat., Poro- nia Doumetii Pat., Coryneum Pis tacite Pat., Melanconium hysteriopsis Pat., Boletus tunetanus Pat., Leucoporus rhizophilus Pat., Corticium calothrix Pat., Asterostroma Gaillardi Pat., Terfezia Boudieri Chat. var. pedunculata Pat., Phaeangium Lefebvrei Pat. 205 Rolland (L.) : Aliquot Fungi novi vel critici Galliae praecipue méridio- nales {Bulle t. de la Société mycolog. de France, t. VII, Ier fasc, 31 janv. 1896, pp. 1-10, 2 pi.). Espèces nouvelles décrites et figurées : Boletus corsicus, Ceratocarpia (nov. gen.) Cactorum, Lœstadia Calycotomes, Metasplia-ria J>ambusa?> M. Agaves, Didymosphœria Bambusaj-, Leptosphxria Bambus.r, Lophio- trema Phœnicis, Ncctria Opuntia?, Phoma Calycotomes, Sirococcus Po- sidonia?, Pyrenocluvta Bergevini, Coniothyrium Cedri, Diplodia Cacti, D. Calycotomes, Volute lia sulphurosa, V. More arum. XXIII Le genre Cemtocarpia a. été créé par l'auteur pour une Périsporiacée de 3-4 millim., croissant sur les épines du Cactus Opuntia, à spores pourvues d'un appendice à chaque extrémité. 206 Tassi (Flaminio) : Micologia délia provincia senese (Nuovo Giomale botanico italiano, nouv. sér., Vol. III, fasc. 1, 15 janv. 1896, pp. 22-50). 207 Voglino (Pietro) : Prima contribuzione allô studio délia flora micologia del canton Ticino [dintorni di Lugano, monte Caprino e monte Gene- roso] (Bulletino délia Societa botanica italiana, 1896, n° 1, pp. 34-43). Nouveautés décrites : Urocystis Anémones f. Aconiti, Entyloma Cory- dalis lutese, Puccinia Leontopodii avec Mcidium gnaphaliatum f. Leonto- podii, Melampsora Lini var. viscosi, M. Pedicularis, Coronophora grega- ria f. Tilise, Cryplovalsa Coryli, Lophodermium Gentiane, Lepiota minuta, Collybia conigena f. lutea, Pleurotus lignatilis f. aspera, Pho- liota violacea, Inocybe Tricholoma f. lamellis vinosis. Paléontologie. 208 Renault (Bernard) : Sur les cuticules de Bothrodendron, recueillies à Tovarkovo (Bullet. du Muséum d'Hist. natur., t. I, n° 8, pp. 324-328). 209 Williamson (W. C.) and D. H. Scott : Further Observations on the organization of the fossil plants of the Coal-Measures. Part. II. The roots of Calamités {Philosophical Transactions of the Royal Society of London, Vol. 186 (1895), B, pp. 683-701, 3 pi.). Les conclusions de ce travail sont que les fossiles décrits jusqu'ici sous le nom d'Aslromyelon Williamsonis sont des racines adventives de Calamités. Pathologie et tératologie végétales. 210 Baccarini (P.) e G. Scalia : Appunti per la conoscenza di due Acaro- cecidii [Pâyloptus Lycii sur Lycium europasum et Ph. Massalongoi sur Vitex Agnus caslus] [Nuovo Giomale botanico italiano, nouv. sér., Vol. III, fasc. 1, 15 janv. 1896, pp. 68-80, 1 pi.). 211 Fautrey (F.) : Une nouvelle maladie du Solanum tuberosum \Eniorrhisa So lan i sp. n.] {Revue mycologique, 18" ann., n° 69, janv. 1896, pp. 11- 12, 1 pi.). 212 Guercio (G. del) : Di una spéciale alterazione délia corteccia délia querce e délia larvaminatrice che la produce [Gracilaria simploniella Fischer] {Nuovo Giomale botanico italiano, nouv. sér., Vol. III, fasc. 1, 15 janv. 1896, pp. 62-67, l pl-)- 213 Hellweger (Michael) : Eine monstrôse Form von Phyteunia hemisphas- ricum L. {Deutsche botan. Monatsschr,, XIVe ann., n° 1, pp. 1-2, 1 pi.), 214 Massalongo (C.) : Sul dimorfismo di natura parassitaria dei fiori di Convolvulus arvensis L. {Bulletino délia Societa botanica italiana, 1896, n° 1, pp. n-13). 215 Molliard (M.) : Revue des travaux de tératologie et de pathologie vé- gétales parus dans les années 1892, 1893 et 1894 \_fiti\ {Revue génér. de Botan., n° 84, T. VII, pp. 525"543). XXIV — 2i6 Pizzigoni (A.) : Cancrena secca ed umida délie Patate {Nuovo Giomale botanîco italiano, nouv. s 4, pp. 139-140). Algues. 382 Allen (T. F.) : Nitella subspicaia sp. nov. {Bulletin of the Torrey bola- nical Club, Vol. 23, n° 1, pp. 6-7, 1 pi.). 383 Collins (Franck S.) : Notes on New England marine Alga;. VI (Ibid., n° 1, pp. 1-6). Espèce nouvelle décrite : Epicladia cruciata. 384 Murrey (George) : A new species of Caulerpa [C. Barlonias] [Journal of Botany, Vol. XXXIV, n° 400, p. 177, 1 fig".). 3N5 Roze (E.) : Sur deux nouvelles Bactériacées de la Pomme de terre [Micrococcus flavidus et M. albidus] {Coinpt. rendus de l'Acad. des sc.ienc, t. CXXII, u° 12, pp. 750-751). 386 Tilden (Joséphine E.) : A New Oscillaioria [O. irapezoidea\ from Cali- fornia (Ballet, of the Torrey botanic. Club, Vol. 23, n° 2, pp. 58-59). Lichens. 387 Arnold (F.) : Lichenologische Fragmente. 35. Neufundland (Oeslerreich. botan. Zeitschrift, XLVIe ann., n° 4, pp. 128-131 [à suivre] ). 388 Harvey (F. L.) : Contributions to the Lichens of Maine. II (Bulle t. of the Torrey botanic. Club, Yo\. 23, n. 1, pp. 7-10). 389 Mùller (J.) : Analecta australiensia (Bullet. de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 2, pp. 87-96). Espèces nouvelles décrites : Calicium obconicum, C. IVilsoui, Stereo- caulon huiiiile, Sticliua rigida, Parmelia albata, P. eiiteroxantha, P. my- riotrema, Paniiaria nigrata, P. obscura, P. aznea, P. myrioloba, Thalloi- dima iiiiidum, Amphiloma microlobum , Placodium braçhylobum 1, P. iiuperfectum, Patellaria mycophila , P. verrucosa, P. Frenchiaua, P. îuelacliuoides , P~ Campbelliœ, P. leptoplacella , P. superbula, P. mo- destula, P. rudis, P. livido-nigrans, Cœnogouium oriiatum. 389 bis Schiffner (Victor). — Voir n° 377. — XLII — 390 Tonglet (A ) : Notice sur quinze Lichens nouveaux pour la flore de Belgique [Bull, de la Soc. roy. de Botan. de Belgique, t. XXXIV, IIe part., pp. 80-85). Champignons. 391 Harvey (F. L.) : Contributions to the Pyrenomycetes of Maine. II {Ballet. 0/ ihe Torrey botanic. Club, Vol. 23, n° 2, pp. 50-58). 392 Jaczewski (A.) : Monographie des Calosphériées de la Suisse (Bullet. de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 2, pp. 78-86). 393 Massée (George) : New or critical Fungi {Journal of Botany, Vol. XXXIV, n04OO, pp. 145-154, 1 pi.). Espèces nouvelles décrites : Clypeum (nov. gen.) peltatum, Dasyscypha trabinelloides (= Helotium trabinelloides Rehm), D. aurea, D. Eupatorii (= Pesisa Eupatorii Schw.), Barléea subaurantiaca, Erinella Novss-Ze- landias, Scutularia gallica, Ombrophila aterrima, Scleroderris virescens, Pyreuopeziza Ellisii {-=- Pesisa de//igralaKunze), Spragueola americana (= Mitrala crispata Fr.), Geoglossum lignicolum, Hypocrella ochracea, H. oxyspora {— Aschersonia oxyspora), Dothidea Alyxi/e, Microthyrium Psyckotriœ, Slerigmatocystis viielliua, Sporotrichum arabicum, Pluteus giganteus, Polyporus diminutus, Clavaria kewensis, Mollisia chionea. Clypeum nov. gen. Perithèces discoïdes, aplatis, fixés au substratum par un seul point; portion centrale stérile; portion périphérique formée de nom- breux replis rayonnants, constituant chacun un périthèce allongé qui s'ouvre sur toute sa longueur par une fente étroite ; asques cylindrico-claviformes, à 8 spores; spores irrégulièrement bisériées, hyalines, lisses, i-septées, ellip- tiques ; paraphyses nombreuses, cloisonnées. — Vus à la loupe, les perithèces fermés du Cl. peltatum ressemblent à un chapeau de Copriuus plicatilis. 393 bis Schiffner (Victor). — Voir n° 377. 394 Rabenhorst's Kryptogamen-Flora. Pilze (55e livr.) : H. Rehm, Discomy- cetes {fin). Espèces nouvelles décrites : Pkyalea subkyalina, P/i. nigritula, Ciboria gemmincola, Dasyscypha apocrypha, Humaria uvarum, Lachnea cine- rella, Ascophanus pyronemoides, A. Zukalii. 394 bis Tobisch (Julius) : Beitrâg-e zur Kenntniss der Pilzflora von Karnten [Suite] {Oesterreich. botan. Zeitschrift, XLVIe anu., n° 4, pp. 140-144 [à suivre] ). — Voir n° 296. Nomenclature. 395 Greene (Edw. L.) : Nature of the binary marne {Botanical Gasette, Vol. XXI, n° 3, pp. 179-1S0). 396 Kuntze (Otto) : Circulaire à la Société botanique de France (4 p. in-4, 28 mars 1896). Paléontologie. 397 Bleicher : Sur les débris végétaux et les roches des sondages de la campagne du Caudan dans le golfe de Gascogne [août 1895] {Compt. rend, de l'Acad. des scienc, t. CXXII, n°i2, pp. 753-755). — XLIII — 398 Hollick (Arthur) : New species of Leguminous Pods from the Yellow Gravel at Bridgeton, N. J. (Ballet, of the Torrey dotante . Club, Vol. 23, n° 2, pp. 46-49, 2 pi.). Espèces nouvelles décrites : Mesoneurum bridgetonense, Lonchocarpus Nova?- Csescirea?. 399 Penhallow (D. P.) : Nematophyton Ortoni n. sp. (Annals of Botany, Vol. X, n° XXXVII, pp. 41-48, 1 pi.). 400 Renault (B.) : Sur quelques nouvelles espèces de Pilas (Ballet, du Mu- séum d'Histoire naturelle, 1896, n°2, pp. 65-67). L'auteur a observé dans les étages moyen et inférieur de la formation permienne d'Autun, associée au Pila bibracteusis du Boghead, une autre Algue du même genre, qu'il appelle P. miuor, et, dans les schistes bitumi- neux du Var, une variété qu'il désigne sous le nom de P. bibractensis var. cl. 401 Williamson (W. C.) and D. H. Scott : Further observations on the organization of the fossil plants of the Coal-measures. Part. III : Lyginodendron and Heterangium (Philosophical Transactions of the Royal Society of London, Vol. 186, B. pp. 703- 779, 12 pi.). 402 Zeiller (R.) : Sur l'attribution du genre Vertebraria (Compt. rend, de VAcad. des se, t. CXXII, n° 12, pp. 744-746). D'après les observations de l'auteur, les fossiles rapportés au genre Ver- tebraria seraient des rhizomes de Glossopteris, rappelant, dans de certaines limites, ceux du Struthiopteris germanica. Pathologie et tératologie végétales. 403 Ekstam (Otto) : Om ett af Dr. Grevillius funnet « abnormt fall af skott bildning hos Antennaria dioica (L.) Gaertn. » (Botaniska Notiser, 1896, n° 2, pp. 49-51). 404 Prunet (A.) : Les formes de conservation et d'invasion du parasite du black-rot (Compt. rend, de l'Acad. des se, t. CXXII, n° 12, pp. 739- 742). L'auteur conclut de ses observations et de ses expériences que le parasite du black-rot se conserve l'hiver, non sous forme de spores ou d'appareils sporifères, mais sous forme de sclérotes, et que ceux-ci fournissent au prin- temps des appareils sporifères d'invasion qui peuvent être non seulement des conidiophores ou des périthèces, mais encore des pyenides ou des sper- mogonies. La destruction des sclérotes aurait donc une très grande impor- tance et l'incinération des grappes atteintes serait le complément néces- saire de tout traitement rationnel de la maladie. 405 Wakker (J. H.) : Die indirecte Bekâmpfung der Serehkrankheit des Zuckerrohrs auf Java (Botanisch. Centralblatt, t. LXVI, n° 1, pp. 1-7). Technique. 406 Koch (Ludwig) : Mikrotechnische Mittheilungen. III (fahrbuch. fur wis- senschaftl. Botanik, T. XXIX, fasc. I, pp. 39-74). L'auteur traite dans cette Note les trois sujets suivants : 1° Un nouveau microtome de Jung et son emploi en anatomie végétale; 2° L'imprégnation xuv — des objets durs avec la gomme glycérinée ; 30 La coloration au tannin et son application en anatomie végétale. 407 Setchell (W. A.) and W. J. V. Osterhont : Some aqueous média for preserving Algae for class material {Botanical Gazette, Vol. XXI, n'3, pp. 140-145). 408 Tschirch (A.) : Der Quarspektrograph und einige damit vorgenom- mene Untersuchungen von Pflanzenfarbstoffen {Berichte d. dentsch. botan. Gesellschafl, t. XIV, n° 2, pp. 76-94, 2 pi.). Sujets divers. 40g Beauvisage (Georges) : Recherches sur quelques bois pharaoniques. I. Le bois d'If {Recueil de travaux relatifs à la Philologie et à l'Archéo- logie égyptienn.et assyrienn.,Vo\. XVIII, tir. à part, 14 p. in-4, 1 pi.). 410 Briquet (John) : Notice sur l'état actuel de l'Herbier Delessert et du Jardin botanique de Genève {Bullet. de l'Herbier Boissier, t. XIII, n° 2, pp. 97-110). 411 Harsberger (J.W.) : The purposes of ethno-botany (Botanical Gazette, Vol. XXI, n° 3, pp. 146-154). 412 Havard (V.) : Drink plants of the Nort American Indians {Bulletin of the Torrey botanical Club, Vol. 23, n° 2, pp. 33-46). 413 Bowlee (W.W.) : Is publication of botanical and zoological papers in miscroscopical Journals justifiable? {Botanical Gazette, Vol. XXI, n° 3, pp. 178-179). AVIS Pour rendre aussi prompte et aussi complète que possible la publication du Botanischer Jahresberichi, M. Koehne prie instamment les botanistes de tous les pays de lui faire parvenir, dès leur apparition, des exemplaires de leurs travaux, notamment des tirages à part de Revues, à l'adresse suivante : M. le Prof. Dr. E. Koehne, Kirchstrasse, 5, Friedenau-Berlin. MM. J.-B. Baillière et Fils, libraires, 19, rue Hautefeuille, à Paris, procéderont, les 7 et 8 mai 1896, à la vente de la belle bibliothèque laissée par M. P. Durand. Cette bibliothèque comprend 500 numéros ; les parties les plus intéressantes sont les fournaux et Sociétés savantes, les Icono- graphies, les Cryptogames, les Flores et la Botanique appliquée. Ce catalogue sera adressé gratis à tout lecteur de ce Journal, qui en fera la demande à MM. J.-B. Baillière et Fils. Paris. —J. Mersch, imp., 4'"'*, Av. de Chàtillun. JOURNAL DE BOTANIQUE 10e année. — Supplément n° 5. — 16 Mai 1896. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE COMPTES RENDUS Marchand (Léon). — Énumération méthodique et raisonnée des familles et des genres de la classe des Mycophytes {Champignons et Lichens]. (Société d'éditions scientifiques, Paris, 1896, 1 vol. gr. in-8, xvi-334 pages, 167 fig. dans le texte.) Sous la dénomination de Mycophytes, M. le Professeur Marchand comprend les Champignons proprement dits ou Mycomycophytes et les Lichens ou Mycophycophytes. Partisan de l'idée que tous les états sous lesquels on peut rencontrer un Champignon doivent trouver place dans un Ouvrage de Systématique, l'auteur institue deux grandes divisions : l'une, celle des Asporomycés, pour les formes imparfaites, transitoires, primordiales ou conidifères, l'autre, celle des Sporomycés, pour les formes parfaites, c'est-à-dire pour les états habituellement considérés comme le terme ultime du développement. Les Asporomycés sont divisés en aconidiés [Himantia, Sclerotium) et en conidiés, ces derniers comprenant eux-mêmes deux cohortes, les Nématomycétales et les Cli7iidomycétales . Dans chaque cohorte, les genres sont distribués entre un certain nombre de séries (le terme de famille ne semblant pas justifié pour des groupes artificiels de genres artificiels eux-mêmes) . Les familles de Sporomycés forment quatre alliances [Myxomycètes, Siphomycètes, Thècamycètes et Basidiomycètes), subdi visées chacune en deux ordres distincts l'un de l'autre par la position des organes re- producteurs, d'où les qualificatifs d'endo... et (ïecto... qui se répètent (Endomyxés, Ectomyxés, Endoconidifères, Ectoconidifères, etc.). Dans les deux dernières alliances intervient un troisième ordre, celui des haplo..., donnant les Haplothécés et les Haplobasidés, qui rap- pellent les Haplonématés de la cohorte des Nématomycétales parmi les Asporomycés. Les Mycophycophytes comprennent les Basidiolichens et les Théca- lichens, ces derniers se subdivisant en héléromères [Endothalamiés et Ectothalamies) et en homœomères. L'auteur ne s'est pas contenté d'une sèche énumération des genres : il donne les caractères des divisions et subdivisions, cohortes, alliances, ordres, familles et tribus. En outre, il a, non sans raison, jugé utile — XLVÎ — & éclairer, comme il le dit, le texte ingrat par des dessins intercalés représentant un type de chaque famille. Certaines de ces figures sont empruntées à différents ouvrages et déjà bien connues ; mais beaucoup sont inédites : mises gracieusement à la disposition de l'auteur par M. Patouillard, elles ajoutent encore à l'intérêt de ce livre. L. M. PUBLICATIONS NOUVELLES Biographie, Bibliographie. 414 Bureau (Ed.) : Sur un portrait de Poiteau (Bullet. du Muséum d'Hist. natur., 1896, n° 3, pp. 83-85). 415 Coville (Fred. V.) : Three Editions of Emory's Report, 1848 {Bullet. of the Torrey botanic. Club, Vol. 23, n° 3, pp. 90-92). 416 Henriques (J.) : Dr. Heinrich Moritz Willkomm (Boletim da Sociedade Broteriana, t. XII, p. 160). 417 Jack (Jos. B.) : Ernst Stizenberger {Hedwigia, t. XXXV, fasc. 1, pp. 34-42). 418 Malinvaud (E.) : O. J. Richard (Bull, de la Soc. bot. de France, 3esér., t. III, n° 1-2, p. 25). 419 Urban (Ign.) : Biographische Skizzen. IV. Eduard Poeppig [1798- 1868] (Botaniscke Jahrbùch. fur System., Pflanseugesch. u, Pflamengeogr., t. XXI, n° 4, Beiblatt n° 53, pp. 1-27, 1 portrait). 420 Warming (Eug.) : P. E. Mùller, nicht E. Ramann, hat die Entstehung des Ortsteins entdeckt (Ibid., pp. 47-49). Biologie, morphologie et physiologie générales. 421 Buscalioni (Luigi) : Studi sui cristalli di ossalato di calcio [fiii] (Malpi- ghia, t. X, fasc. III-IV, pp. 125-167). — Voir n° 120. 422 Day (B. N.) : Relations of cutinized membranes to gases (Botanical Gazette, Vol. XXI, n° 3, pp. 169-170). 423 Degagny (Charles) : Recherches sur la division du noyau cellulaire chez les végétaux [4e et 5e Notes] (Bull, de la Soc. bot. de France, 3e sér., t. III, n° 1-2, pp. 12-21 et pp. 51-58). 424 Mesnard (Eugène) : Action de la lumière et de quelques agents exté- rieurs sur le dégagement des odeurs (Revue génèr, de Botaniq., t. VIII, n° 88, pp. 129-157 [à suivre], 1 pi.). 425 Schellenberg (H.) : Beitnige zur Kenntniss der verholzten Zellmembran (Jahrbùcher fur wissenchaftl. Botanik, t. XXIX, n" _', pp. 237-266). 426 Schober (Alfred) : Eiu Versuch mit Rontgen1 sehen Stralilen auf Keim- ptlanzen (Berichte d. deutsek. Botan. Gesellsch., t. XIV, n° 3, pp. 108- 110). — XLVII — 427 Shull (Geo. H.) : Accessory buds {Botanical Gazette, Vol. XXI, n° 3, pp. 166-169, l pi-)- Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 428 Brunotte (Camille) : Sur Pavortement de la racine principale chez une espèce du genre Impatiens L. {Compt. rend, de l'Acad. des se, t. CXXII, n° 16, pp. 897-900). 428 bis Hochreutiner (Georges') : Etudes sur les Phanérogames aquatiques du Rhône et du port de Genève [suite] {Revue génér. de Botaniq., t. VIII, n° 88, pp. 157-167 [à suivre]). — Voir n° 333. 429 Kieffer : Les Silènes du Jardin botanique de Marseille {Revue horticole des Bouches-du-Rhône, 42e ann., pp. 46-51). 430 Koorders (S. H.) : Morphologische und physiologische Embryologie von Tectona grandis Linn. f. [Djati-oder Teak-Baum] {Botanische Jahrbiich. fur System., Pflansengesch. u. Pflanzengeogr., t. XXI, n° 4, pp. 458-498, 7 pi.). 431 Linz (Ferdinand) : Beitrâge zur Physiologie der Keimung von Zea Mais L. {Jahrbûcher fur wissenschaftl. Botanik, t. XXIX, n° 2, pp. 267-319). 432 Longo (B.) : Contributo allô studio délia mucilaggine délie Cactee. Nota preventiva {Bulle tino délia Società botan. italiana, 1896, pp. 51- 52). 433 Mac Dougal (D. T.) : A contribution to the phvsiology of the root tu- bers of Isopyrum biternatum (Raf.) Torr. and Gray {Minnesota Bota- nical SUidies, pp. 501-516, 2 pi.). 434 Massalongo (C.) : A proposito dei fiori di Valeriana tripteris L. (Bul- letino délia Societa botan. italiana, 1896, pp. 75-76). 435 Preda (A.) : Vitalità in un esemplare di Sedum rupestre L. essiccato per erbario {Ibid., pp. 83-84). 436 Putnam (Bessie L.) : Hamamelis Virginiana {Botanical Gaselte, Vol. XXI, n° 3, p. 170). 437 Schaffner (John H.) : The embryo-sac of Alisma Planlago {Ibid., pp. 123-132, 2 pi.). 438 Wittmack (L.) : Die Keimung- der Cocosnuss {Berichte d. deutsek. botan. Gesellsch., t. XIV, n° 3, pp. 145-150, 2 fig-.). Cryptogames vasculaires. 439 Jonkman (H. F.) : Embryogénie von Angiopteris und Marattia (Bota- nisches Centralblatt, t. LXVI, n° 2, pp. 49-52). MUSCINÉES. 440 Amann (J.) : A propos d'un pédicelle de Mousse {Revue bryologique, 23e ann., n° 3, pp. 56-60). XI. VIII — 44-0 bis Philibert (H.) : Etudes sur le péristome [suite] (Ibid., pp. 41-56). — Voir n° 247. Algues. 441 Davis (Bradely Moore) : Development of the cystocarp of Champia p.rr- vula (Boianical Gazette, Vol. XXI, n° 3, pp. 109-117, 2 pi.). 442 Kaiser (Otto) : Ueber Kerntheilungen der Characeen (Botanische Zei- tung, 54°ann., Ie part., fasc. IV, pp. 61-79, l P^)- 443 Lortet (L.) : Influence des courants induits sur l'orientation des Bacté- ries vivantes (Compt. rend, de VAcad. des se, t. CXXII, n° 16, pp. 892- «93). Dans des expériences, très faciles d'ailleurs à réaliser, l'auteur a constaté que les Bactéries vivantes sont très sensibles à l'action des courants induits. Elles s'orientent alors immédiatement dans le sens du courant, non pas en se touchant bouts à bouts, comme devraient le faire des corps polarisés, mais en se disposant parallèlement entre elles et au courant. Dès que le courant est arrêté, elles s'agitent dans toutes les directions, pour s'aligner de nouveau quand le courant recommence à se faire sentir. Dans un liquide antiseptique, les Bactéries sont insensibles à l'influence de l'électricité. Les courants constants sont, au contraire, sans action sur ces organismes. Déjà, en 1867, l'auteur avait fait une observation semblable sur les sperma- ties vivantes des Champignons et des Lichens. 443 bis Mùller (Otto) : Die Ortsbeweg-ung- der Bacillariaceen. IV (Berichte d. deutsch. botan. Gesellsch., t. XIV, n° 3, pp. 111-128, 1 pi.). — Voir n° 248. 444 Sauvageau (C.) : Sur la membrane de VEctocarpus fulvescens (Compt. rend, de l'Acad. des se, t. CXXII, n° 16, pp. 896-897). 445 Schmidle (W.) : Untersuchung-en ùber Thorea ramosissima Bory (Hedwigia, t. XXXV, fasc. 1, pp. 1-33, 3 pi.). Lichens. 446 Reinke (J.) : Abhandlung-en ûber Flechten. V (Jahrbùcher fur zvissen- schaftl. Botanik, t. XXIX, n° 2, pp. 171-256, fig. 196-209). Champignons. 447 Richards (Herbert Maule) : Notes on cultures of Exobasidium Andro- mède and of Ex. Vaccinii (Botanical Gazette , Vol. XXI, n° 3, pp. 101- 108, 1 pi.). 448 Vuillemin (Paul) : Sur les tubes pénicillés du périthèce des Erysipha- cées (Revice mycologique, 180 ann., n° 70, pp. 61-62). Systématique, géographie botanique. Phanérogames. 449 Arcangeli (G.) : Sul Narcissus papyraceus, sul N. BarL-e e sul N. albu- tus [Bulle tino délia Società botanica italiana, 1896, pp. 78-80). 450 Baldacci (A.) : Una corsa botanica neir isola di Santa Maura {Bulletin de l' Herbier Boissier, t. IV, n° 3, pp. 201-206). i^i Becker (Wilhelm) : Floristisches aus der Umgebung von Sangerhausen am Harz {Deutsche botan. Monatschrift, XIVe ann., n° 2-3, pp. 21-24). 452 Belli (S.) : Rosa Jundzilli Besser, nuova perla flora italiana {Bulletino délia Società botan. ital., 1896, pp. 73-75). 453 Bicknell (Eugène P.) : A neglected Carex\C.typhinoides Schw.] {Bul- letin of the Torrey boianical Club, Vol. 23, n° 3, pp. 92-95). 454 Bicknell (E. P.) : Carex vulpinoidea Michx. and allied species {Ibid., n° 1, pp. 21-25). Nouveautés décrites : Carex xanlhocarpan. sp., C. xanthocarpa annec- tens n. var. 455 Bornmuller (J.) : Zur Flora Tessins {Bulletin de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 3, pp. 145-1621. 456 Chabert (Alfred) : Un Lusula critique de la flore parisienne {Bull, de la Soc. bot. de France, 3e sér., t. III, n" 1-2, pp. 49-50). 457 Chodat (R) : A propos du Polygala Galpini Hook. fil. {Bull, de l'Herb. Boissier, t. IV, n° 3, pp. 207-208). 458 Chodat (R.) : Polygalae novae Elliotianae {Journal of Botany, Vol. XXIV, n° 401, pp. 198-200). Espèces nouvelles décrites : Polygala Brilteuiana, P. ruzuenzoriensis, P. Elliotii, P. Bakeriana, P. alata, P. polygoni flora. 459 Clarke (G. B.) : New East African Cyperaceaî {Ibid., pp. 224-226). Espèces nouvelles décrites : Pycreus debilissimus, Juncellus minutus, Mariscus concinnus, M. psilostachys, M. globifer, M. Gregoriî, M. mari- limus. 459 bis Clarke (William A.) : First records of british flowering plants [suite] {Ibid., pp. 226-228 [à suivre]). — Voir nos 149 et 2,58 bis. 460 Cogniaux (A.) : New Melastomaceae collected by Miguel Bang- in Boli- via {Bulletin of the Torrey boianical Club, Vol. 23, n° i, pp. 15-17). Espèces nouvelles décrites : Miconia glomerulifera, M. micrantha, Tibouchina membranifolia. 461 Cornu (Maxime) : Note sur deux Commélynées de l'Afrique équato- riale {Bull, de la Soc. bot. de France, 3e sér., t. III, n° 1-2, pp. 26-31). Espèce nouvelle décrite : Palisota Maclaudi. 462 Cornu (Maxime) : Note sur un genre nouveau de Pontédériacées d'Afri- que : Schœnlandia [Sch. gabouensis Cornu] {Ibid., pp. 21-24). 463 Coulter (John M.) : Preliminary revision of the North American species of Echinocactus, Cereus and Opuntia { Contributions from the U. S. national Herbarium, Vol III, n° 7, Ier avril 1896, pp. 355-462). Espèces nouvelles décrites : Echinocactus erectocentrus, Cereus Bran- degei, C. sanborgianus, C. maritimus Jones, C. alamoseusis, C. Bradtia- nus, C. Weberi, Opuntia lasvis, O. Treleasii, O. calmalliana. 463 bis Crépin (François) : Revision des Rosa de l'Herbier Babington [suite] {Journal of Botany, Vol. XXXIV, n° 401, pp. 212-216 [à suivre]). — Voir n° 359. L — 464 Engler (A.) und K. Prantl : Die natûrlichen Pflanzenfamilien (134e Hvr., Libr. W. Engelmann, Leipzig, 1896) : J. Briquet. Labiatae {suite). 465 Evers (G.) : Einige sùdliche Rubusformen. IV {Deutsche botan. Monats- schrift, XIVe ann., n° 2-3, pp. 24-26 [à suivre]). 466 Franchet (A.) : Note sur quelques Liliacées de la Chine occidentale {Bull, de la Soc. bot. de France, 3e sét\, t. III, n° 1-2, pp. 37-48). Espèces nouvelles décrites : Tupistra Delavayi, T. lorifolia, T. viridi- Jlora, Peliosanthes Delavayi, Tovaria Fargesii, T. Souliei, T. atropur- purea, T. Prattii, T. talsieusis, T. Delavayi, T. stenoloba, T. yunna- nensis. 466 bis Freyn (J.) : Ueber neue und bemerkenswerthe orientalische Pflan- zenarten [suite] {Bull, de l'Herb. Boissier, t. IV, n° 3, pp. 178-200). — Voir nos 56, 155 ter et 361 ter. Espèces nouvelles décrites : Helicophyllum kastatum, Iris Manissad- Jiani, J. fibrosa, Fritillaria ophioglossifolia, Tulipa heterochroa, T. lutea, T. galatica, T. brachyanthera, Muscari Sintcnisii, Colchicum bifolium. 467 Gandoger (Michel) : Lettre sur des herborisations en Espagne {Bull, de la Soc. bot. de France, 3e sér., t. III, n° 1-2, pp. 31-35). 468 Garcke (A.) : Ueber einig-e Malvaceengattungen {Botan. Jahrbùck. fur System., Pflansengesch. und P flans engeogr., t. XXI, n° 4, pp. 379-401). 469 Gerbing (R.) : Einige Notizen ûber die Flora des Inselberges im Thii- ringer Wald {Deutsche botan. Monatsschr., XIVe ann., n° 2-3, pp. 26- 29). 470 Graves (Ch. B.) : Notes from Plum Island and Fisher's Island, N. Y. {Ballet, ofthe Torrey botan. Club, Vol. 23, n° 2, p. 59). 471 Greene (Edw. L.) : Some Californian species of Phacelia [Ph. virgata, Ph. mutabi/is] {Erythea, Vol. IV, n° 3, pp. 54-56). 472 Greene (Edw. L.) : Two Californian Saxifrages [Saxifraga fallax, S. aprica] {Bull, of the Torrey botanic. Club, Vol. 23, n° 1, p. 25). 734 Grout (A. J.) : Notes on Myriophyllum {Ibid., pp. 11-12). 474 Hétier (Fr.) : Note sur quelques plantes rares ou nouvelles de la flore française récoltées dans le Jura {Bull, de la Soc. bot. de France, 3°sér., t. III, n° 1-2, pp. 66-70). 475 Hieronymus (G.) : Planta? Stuebelianaî nova; [suite] {Botanische Jahr- bùcher fur System., Pflamengesch. îi. Pflamengeog., t. XXI, n" 4, pp. 360-378). Espèces nouvelles décrites : Trichocline Stuebelii, T. oblonga, Chapta- lia corda ta, Ch. Stuebelii, Leuceria Stuebelii, Pereaia Stuebelii, Ilypochœ- ris Stuebelii, H. graminea, Hieracium Stuebelii, H. soratense, H. ta- censé, II. ecuadoriense , Ruellia Stuebelii \J\v\<\?ea,Jiisticia Sanctse Mart;r Lindau,_/. Stuebelii Lindau. 476 Hill (E. J.) : Notes on the Flora of Chicago and vicinity. II {Botanical Gasette, Vol. XXI, n° 3, pp. 118-122). LI 477 Hoeck (F.) : Ranales und Rhœadales des norddeutschen Tieflandes. III {Deutsche botan. Monatsschrift, XIVe ann., n° 2-3, pp. 29-31 [à suivre]). 478 Keller (Robert) : Beitrâge zur Kenntnis der bosnischen Rosen {Botan. Jahrbûch. fur System., Pflanzengesch. u. Pflamengeog., t. XXI, n° 4, Beiblatt n° 53, pp. 28-46). 479 Lamson-Scribner (F.) : New North American Grasses {Botanical Ga- zette, Vol. XXI, n° 3, pp. 133-139, 3 pi.). Nouveautés décrites : Avena Mortoniana, Danthonia Parryi, Zeugites smilacifolia, spp. nn.; Pringlechloa, gen. nov., P. stolonifera, nom. nov. {Atheropogon stolonifer Fourn.), 479 bis Ley (Rev. Augustin) : Herefordshire Rubi [fin] ( Journal of Botany, Vol. XXXIV, n° 401, pp. 217-223). — Voir n° 362. 480 Mariz (Joaquim de) : Subsidios para o estudo da flora portugueza. As Umbelliferas {Bolet im da Sociedade Broteriana, t. XII, pp. 171-256). 481 Masters (Maxwell T.) : O Cedro de Gôa {Ibid., pp. 46-56). — Traduit de l'anglais [Bull, of the Roy. Horticultur. Soc, 1894) par M. J. Hen- riques. 482 Murr (Jos.) : Ueber einige kritische Chenopodium-Y ormen {Deutsche botan. Monatsschrift, XIVe ann., n° 2-3, pp. 32-37, 1 pi.). 483 Murr (Jos.) : Zum Formenkreise von Leucanthemum alpinum Lam. und L. coronopifoliumViW. {Ibid., pp. 19-21, 1 pi.). 484 Nash (Geo. V.) : Notes on grasses [Botanical Gazette, Vol. XXI, n° 3, PP- I54-I58). 485 Nash(Geo. V.) : Notes on some Florida plants. II {Bullet. of the Torrey botanic. Club, Vol. 23, n° 3, pp. 95-108). Espèces nouvelles décrites : Sabal Etonia Swingle, Habenaria conspi- cua, Warea sessilifolia, Cyril la parvifolia Shuttlw. , Sida rubro-margi- nala, Cornus microcarpa, Verbena Tampeusis, Scoparia grandiflora, Ulrictilaria floridana, Eupatorium anomalnm, Chrysopsis fiexuosa, Eriocarpum megacephalum, Pluchea longifolia. 486 Neyraut (J.) : Note sur Y Ilypcricuni humifusum L. (Bull, de la Soc. botan. de France, 3e sér., t. III, n° 1-2, pp. 64-66). 487 Pereira Coutinho (A. X.) : Contribuiçôes para o estudo da flora portu- gueza {Bolet im de Sociedade Broteriana, t. XII, pp. 3-34). 488 Preda (A.) : Contributo allô studio délie Narcissee italiane {Nztovo Giornale botan. italiano, nouv. sér., t. III, fasc. 2, pp. 214-253 [à suivre] ). 489 Reiche (Karl) : Beitràge zur Kenntnis der Gattung Asara (Botan. Jahr- bûch. fur System., Pflanzengesch. u. Pflanzengeogr., t. XXI, n° 4, PP- 499-5 ! 2). 490 Reverchon (E.) : Deux espèces rares du genre Narcisstis [N. nivalis L. et N. pallidulus Grach] {Revue horticole des Bouches-dzi-Rhône, 42e ann,, pp. 53-54). — LU — 490 bis Scbweinfurth (G.) : Sammlung- arabisch-aethiopischer Pflanzen [suite] {Bull, de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 3, Append. II, pp. 147-162 [à suivre]). — Voir nos 176 et 367 bis. Espèces nouvelles décrites : Loranthus Doberas, Salsola Forskalii. 491 Seemen (Otto v.) : Neue Weideuarten in dem Herbar des kôniglichen botanischen Muséums zu Berlin. II '(Botanische Jahrbùch. fur Sys- tem., Pflansengesch. und Pflansengeog., t. XXI, n° 4, Beib'.att n° 53, PP- 5°-58)- Espèces nouvelles décrites : Salix Miyabeana, S. lepidostachys, S. sequi- triens, S. Woodii, S. tonkinensis, S. glandulosa, S. heterochroma, S. densifoliata. 492 Solla (R. F.) : Osservazioni botaniche durante una escursione in pro- vincia di Cosenza [Malpighia, t. X,fasc. III-IV, pp. 168-195 [^ suivre]). 493 Sommier (S.) : Ophrys bombyliflora X tenthredinifera {Ntiovo Gioru. botan. iial., nouv.sér., t. III, fasc. II, pp. 254-256, 1 pi.). 494 Sommier (S.) : Risultati botanici di un viaggio ail1 Ob inferiore. Parte Va ed ultima (Ibid., pp. 167-213). 495 Sommier (S.) ed E. Levier : Di una nuova Genziana del Caucaso [Gen- tiana Dechyana n. sp.] (Bullel. délia Società botan. ital., 1896, p. 77). 496 Taubert (P.) : Beitrage zur Kenntnis der Flora des centralbrasiliani- schen Staates Goyaz, mit einer pflanzengeographischen Skizze von E. Ule {Botan. Jahrbùcher fur System., Pflansengesch. u. Pflamen- geog., t. XXI, n^ 4, pp. 402-457, 2 pi.). Espèces nouvelles décrites : Geonoma caudulata Loes., Dyckia Ulcaua Mez, Vellosia macrosiphonia Taub., Dioscorea epislephioides Taub., Pelexia longicomu Cogn., Aristolochia Ulei Taub., A. pyrenea Taub., Mollinedia pyrenea Taub., Pliœbe Tauberliana Mez et Schwacke, Licania araneosa Taub., L. Ulci Taub., Coteepia formosana Taub., Calliandra silvico la Taub., Mimosa cyclopliylla Taub., M. paraisensis Taub., M. py- reuea Taub., M. speciosissima Taub., M. iocantiua 'Taub., M. longepeditu- culata Taub., M. Ulei Taub., M.formosiaua Taub., M. albolanalaTaub., M. setosissima Taub., M. tomentosa Taub., Stryplinodendrou goyasense Taub., Cassia goyaseusis Taub., Harpalycc speciosa Taub., H. lepidota Taub., BaliScTa (gen. nov. Hedysarearum) geuisloides Taub., Galactia CruelsianaTaub., G. do ur adens is Taub., G. pyrenea Taub., Camptosema Sanctœ Barbara? Taub., Oxalis pyrenea Taub., Erytliroxylon goyasen- sis Taub., Vochysia douradensis Taub., Polygala 67tv Taub., Moutabea silvatica Taub., Manihot mossamedensis Taub., Euphorbia albiflora Taub., Ilex Suber Loes., Vitis goyaseusis Taub., Buettneria campicola Taub., Marcgravia corumbensis Taub., Hybanthus slrigoidcs Taub., Bé- gonia Icptophylla Taub., Tibouchiua crassiramis Cogn., Ch.rlostoma scoparia Cogn., Lavoisiera goyaseusis Cogn., L.} subcrosa Cogn., Gili- bertia pruiuosa Taub., Dipladcuia Myriophyllum Taub., Ipomœa pyrenea Taub., /. hypoleuca Taub., Hyptis pemeoides Taub., Brunfelsia silvicola Taub., Angelouia linarioides Taub., Goyasia (gen. nov. Besleriearum) rupicola Taub., Ruellia Lindaviana Taub., Borreria Scliumanniana Taub., Eremanthus rivularis Taub., E. Harmsianus Taub., Plaualtoa (gen. nov. Eupatoriearum-Ageratinarum) salviifolia Taub., Ichthyothere Ulei Taub., Melampodium paludicola Taub., Chiiqiiiragua parauahy- beu sis Taub , Trixis Hoffmann ianaTaub., Wunderlichia Cruelsiana Taub. 497 Tonduz (Ad.) : Herborisations au Costa-Rica. III. Le bassin du Diquis {Bull. del'Herb. Boissier, t. IV, n° 3, pp. 163-177 [à suivre]). 497 bis Ule (E.). — Voir n° 496. 498 Warburg(0.) : Ueber Verbreitung, Systematik und Verwerthung der polynesischen Steinnuss-Palmen (Bcrichte d. deutsch. boian. Gesellsch., t. XIV, n° 3, pp. 133-144, 1 pi.). Espèce nouvelle décrite : Cœlococcus salonionensis, des îles Salomon. 409 Wheelock (Wm.E.) : Alist of species ofthe smaller herbaceous gênera of North American Saxifragacea; {Bullet. ofthe Torrey batanic. Club, Vol. 23, n° 3, pp. 67-78). 500 Williams (J. Lloyd) : Juncus tcnuis Willd. in North Wales (Journal oj Botany, Vol. XXXIV, n° 401, pp. 201-204). 501 Willkomm (Moritz) : Estatisticada vegetaçào das steppes e da beiramar na peninsula iberica (Bolelim da Sociedade Broteriana, t. XII, pp. 106- 159). — Traduit de l'allemand (Engler's Boian. Jahrbûch.fûr System., etc., t. XIX, 1894), par M. À. Moller. 502 Woodruffe-Peacok (E. Adrian) : Limnanthemum peltatum in S. Lincoln (tournai of Botany, Vol XXXIV, n° 401, p. 229). Cryptogames vasculaires. 502 bis Bornmùller (J.). — Voir n° 455. 503 Henriques (J. A.) : Contribuiçào para o estudo da flora portugueza. Cryptogamicas vasculares (Boletim da Sociedade Broteriana, t. XII, pp. 57-96, 1 pi.). 503 bis Taubert (P.). — Voir n0496. Espèces nouvelles décrites : Adiantum tenuissimum, Notochlsena goyaseusis, Aneimia eximia, A. pyrenea. MUSCINÉES. 504 Bauer (Ernst) : Reitrag zur Moosflora Bohmens (Deutsche botan. Mo- natsschrift, XIVe ann., n° 2-3, pp. 17-19). 505 Best (G. N.) : Revision of the North American Thuidiums (Bullet. of the Torrey botanic. Club, Vol. 23, n° 3, pp. 78-90,2 pi.). 506 Bureau (Emile) et Fernand Camus : Les Sphaignes de Bretagne. Cata- logue des espèces et des variétés trouvées dans cette région, avec figures, description et tableaux analytiques étendus à toutes les espèces françaises du genre Sphagnum (Bull, de la Soc. des scienc. natur. de l'Ouest de la France, t. 6, n° 1, pp. 31-35 [à suivre] ). 507 Evans (Alexander V.) : A Note on Jungermannia Marchica Nées (Bul- let. of the Torrey botanic. Club, Vol. 23. n° 1, pp. 12-15, 2 P^)- 1.1V — 508 Geheeb (A.) : Sur une petite collection de Mousses de Californie {Revue bryo logique, 23e ann., n" 3, pp. 60-63). 508 bis Hétier (Fr.). — Voir n° 474. 50g Howe (Marshall A.) : Notes on Californian Bryophytes. II {Erythea, Vol. IV, n« 3, pp. 48-54). 500 bis Lamarlière (L. Géneau de) : Revue des travaux publiés sur lesMus- cinées depuis le icr janvier 1889 jusqu'au ior janvier 1895 Ysu^te~\ {Revue génér. de Botan., t. VIII, n° 88, pp. 168-176 [à suivre]). — Voir nes 188, 283 bis et 377 bis. 510 Roell : Nachtrag- zuder iuder Hedwigïa (Bd XXXII 1893) erscheinenen Arbeit ùber die von mir im Jahre 1888 in Nord-Amerika gesammelten Laubnfoose {Hedwigia, t. XXXV, fasc. 2, pp. 58-72). Espèces nouvelles décrites : Dicrauoweisia Roellii Kindbg-., Dichodon- tium subflavescens Kindb., Dicranum Roellii Kindb., D. perichœtiale Kindb., D. hyalinum Kindb., Barbula pseudo-aciphylla Kindb., B. sub- megalocarpa Kindb., Bryum squarrosum Kindb , Philonotis acutiflora Kindb., Brackythecium pseudo-erythrorkison Kindb,, Isothecium obtusa- tulum Kindb. 511 Stephani (T.) : Hepaticarum species novae. IX (Ibid., pp. 73-1 12 [à sui- vre] ). Espèces nouvelles décrites : Colurolejeunea Ari, C. JungJiubn;ana, Crossotolejeunea cristulata, C. cui-vifolia, C. grossiretis, C. pauciden- tata, Dicranolejeunea acutifolia, D. Didericiana, D. gilva, D. Renauldii, D. saccata, D. setacea, Diplasiolejcunea Rudolphiana, D. armatiloba, Drepanolejeunea Araucaria?, D. Blumei, D. clavicornis, D. dentata, D. Eggersiana, D. obliqua, D. setistipa, D. subulata, D. Teysmannii, D. tricuspidata, D. trigonophylla, Eulejeunea azorica, E. Breutelii, E. caviloba, E. Conceptionis^ E. connatistipula, E. corallina, E. cuspidi- stipula, E. fissistipula, E. grandispica, E. grisella, E. Helmsiana, E. in- festons, E. Jungneri, E. lamacerina, E. Monimia?, E. Nietneri, E. or- dinar ia, E. ftarvisaccata , E. Patersonii, E. Perrotetii, E. setistipa, E. subigiensis, E. Uleana, E. Wichurse, Euosmolejeunea Bailcyana, E. incerta, E. integrisfipula, E. Luerssenii, Harpalejetinea Mo/trii, H. uncinata, Homalolcjeunea corcovadensis, H. Crue geriana, H. extensa, Hygrolejeunea bahiensis, H. cordigera, H. costaricensis, H. decurrens , H. decurvifolia, H. devexiloba, H. grossecristata, H. laxiretis, H. par- vicalycina, H. patelliroslris, H. Patersonii, H. petropolitana, H. rosea, H. Sullivaiiti, H. Tonditzana, Leptolejeunea Balanças, L. fo/iicola, L. foraminulosa, L. longicruris, L. rkotnbifolia, L. Schiffneri, L. spi- cala, L. unguiculaia, Lopholejeunea Andersonii, L. borbonica, L. Fius- chiana, L. Knig/ilii, L. )nucnsis, L. nicobarica, L. owakuensis, L. rivu- la ris, L. sundaica, L. Wiltensii. 51 1 bis Tonduz (Ad.). — Voir n° 497. Algues. 512 BartoniEthel S.) : Cape Algas {Journal 0/ Botany , Vol. XXXIV, n°4oi, pp. 193-198 [à suivre], 5 fig\). Espèce nouvelle décrite : Streblouema Codii. — LV — 513 Macchiati (L.) : A proposito délia Symploca muvalis Kiïtzing, specie nuova per la flora algologica italiana {Bulletino délia Società botan. ital., 1896, pp. 61-64). 514. Roze (E.) : Sur des Bactériacées de la Pomme de terre {Bullet. de la Soc. mycolog. de France, t. XII, 20 fasc, pp. 55-63). 515 Setchell (W. A.) : Notes on Kelps (Erythea, Vol. IV, n° 3, pp. 41-48, 1 pi.). Lichens. 516 Marchand (Léon) : Enumération méthodique et raisonnée des familles et des genres de la classe des Mycophytes [Champignons et Lichens] (Société d'éditions scientifiques, Paris, 1896, gr. in-8, XVI, 334 pp., 166 fig. dans le texte). 517 Nylander (W.) : Lichenes africani a cl. J. A. Cardoso ins S. Nicolai et S. Jacobi, F. Quintas Lourenço Marques et in agro Moçambicense de- terminatione RR. Emeria; Episcopi lecti {Boletim da Sociedade Brote- riana, t. XII, pp. 102-105). 518 Nylander (W.) : Lichenes azorici a cl. Dre B. F. Carreiro lecti {Ibid., pp. 98-101). 518 bis Tonduz (Ad.). — Voir n° 497. 518 ter Wainio (Edw. A.) : Lichenes Antiilarum a W. R. Elliott collecti [suite'] {Journal of Boiany,\o\. XXXIV, n° 401, pp. 204-210 [à suivre]). — Voir nos 95, 199 bis et 290 bis. Espèces nouvelles décrites : Gyalecta Vincentina, Arthotheliopsis hyme* nocarpoides, Thelotrema microglœnoides, Th. lazvius, 7h. Elliotlii, Th. homopasloides, Th. excavalum, Th. vagit m. Champignons. 519 Chatin(Ad.) : Truffes {Ter f as) de Mesrata, en Tripolitaine (Compt. rend, de l'Acad. des scienc, t. CXXII, n° 16, pp. 861-864). 520 Cockerell (T. D. A.) : Schisophyllunt Egelingianum E. et E. {Bull, of the Torrey botan. Club, Vol. 23, n° 2, p. 59). 521 Fautrey (F.) et Lambotte : Espèces nouvelles de la Côte-d'Or [suite] {Revue mycologique , 18e ann., n° 70, pp. 68-71). Espèces nouvelles décrites : Ascochyta Slellaria?, Didymelln Prunicola, Fusarium affine, F. asclepiadeum, Fusidium Peronospor/e, Henderso- nia lignicola, H. ligniseda, Leptosplurria Montis-Bardi, Liber tella Viti- cola, Macrophoma rhabdosporoides, Macrosporium heteroschemon, Metasphœria CalluucV, Pestaloëzia Platani, Phlyctxna maculans, Ph. Plantaginis , Pleospora Xylostei, Rhabdospora Xylostei, Sphaarella pascuorum, Sphœrulina vulpina, Zythia viaxima. 522 Gillet (C. C.) : Champignons de France. Les Hyménomycètes {suites, 10e livraison). Dans cette nouvelle livraison sont figurées les espèces suivantes : Ama- nita vema, Armillaria mucida, Pleurotus petaloides, PI. lignatilis, I.VI — PI. septictis var. càioneus, Entoloma venosa, Pholiota comosa, Ph. blat- taria, Inocybe scaôra, I. histrix, Galera aquatilis, G. siliginea, Panrrnlus campanulatus, Coprinus domesticus, C. intermedius, C. ephemeroides. 522 bis Hétier (Fr.). — Voir n° 474. 523 Jaczewski (A. de) : Étude monographique de la famille des Sphériacées de la Suisse {Bullet. de la Soc. mycolog. de France, t. XII, 2e fasc, pp. 86-96 [à suivre'] ). 524 Karsten (P. A.) : Fragmenta mycologica. XLIV {Hedzvigia, t. XXXV, fasc. 1 et 2, pp. 43-49). Espèces nouvelles décrites : Sckulseria septentrionalis, Russula pallida, Hygrocybe sulcata, Cortinarius fcetidus, Nœmatoloma irroralum, I hy- sisporus flavicaus, Corticium rimicolum, C. tuberculalum, Xerocarpus cruslaceus, Hypochnns obscuraius, Helotiiim viridiflavescens, H. myria- dettm, Dacryodochium (n. gen.) fluxile, Spkœronema Agaves, Mycogala firma, Trichos/roma aterrimum, Sporotrichum crassipi/um, Sp. anibi- guum, Trichosporium tenellum, Coniosporium ferruginascens, Zygodes- mus truncatus. 525 Lindau (C.) : Zwei neue deutsche Pilze [Cha?tomium marchicum, Pesiza (Humarià) alpigena, nn. spp.] (Ibid., pp. 56, 57, 1 fig.). 526 Lister (Arthur) : A new variety of Enteridium olivaceum Ehrenb. {Journal of Botany, Vol. XXXIV, n° 401, pp. 210-212). 527 Magnus (P.) : Eine neue Uredineengattung Schroeteriaster, gegriindet auf Uromyces alpinus {Berickte d. deutsch. botan. Gesellsck., t. XIV, „ n°3. PP- !29-i33> \ P1-)- 527 bis Marchand (Léon). — Voir n° 516. 528 Patouillard (N.) : Le genre Cyclomyces {Bull, de la Soc. mycolog. de France, t. XII, 2e fasc., pp. 45-51). 529 Pazschke (0.) : Verzeichniss brasilianischer von E. Ule gesammelter Pilze {Hedzuigia, t. XXXV, fasc. 2, pp. 50-55). Espèces nouvelles décrites : Ustilago bicoruis P. Henn., U. leucostachys P. Henn., U. insularis P. Henn., U. vesiculosa P. Henn., Puccinia Griseli- nise Pazschke, Exobasidi/im Gaylussacia? P. Henn., Asterella micro- sphzeroides Rehm, Asteridium Esterhasyœ Rehm, Dimerosporium an- nnlatutn Rehm, Ophiodolhis Gaduœ Rehm, O. liuearis Rehm, Rhytisma Itatiaia? Rehm, Geoglossum xylarioidcs Rehm, Phyllosticta Amaryllidis Bresadola. 530 Saccardo (P. A.) : Notes mycologiques (IIe sér.). I, Fungi novi gallici, germanici et capenses ; II, Fungi veneti; III, Mycetes patavini novi {Bull, de la Soc. mycolog. de France, t. XII, 2° fasc, pp. 64-gi, 3 pi.). Espèces nouvelles décrites : Walbrothiella couferla, Anthostomella asiaca, Spk/rrella mascantioides, Diaporthe Flageoltliana, Massarina eburnella, Lcptosphœi-ia curta, Thyridaria rigniacencis, Sphœrodcrma affine, Afacrop/ioma leucorrhodia, Diplodiella Cardonia, Splurronema Ludwigii, Gyrodon capensis, Lophiotrema Dominici, P/iovia litoris, Diplodina clodieusis, Steganospora mucipara, Pirostoma coniothyrioides, — LVII — Glœosporium socium, Ovularia Cucurbita? , Illosporium moricola, Den- drodochium hymenuloides. 531 Schilberszky (Cari) : Neuere Beitrâge zur Morphologie und Systematik der Myxomyceten {Botan. Centralblatt, t. LXVI, n°3, pp. 81-85, 1 pi-)- 532 Seynes (de) : Deux Collybia, comestibles {Bull, de la Soc. mycolog. de France^ t. XII, 2e fasc., pp. 52-54). Ces deux Champignons, originaires du Congo, où ils entrent pour une part dans l'alimentation des indigènes, qui les appellent, l'un Oronga, l'au- tre Seryé Anombé, sont décrits par M. de Seynes sous les noms de Collybia Oronga et Collybia Anombé, nn. spp. 532 bis Tonduz(Ad.). — Voir n° 497. 533 Vuillemin (Paul) : Quelques Champignons arboricoles nouveaux ou peu connus {Bull, de la Soc. mycolog. de France, t. XII, 2e fasc, pp. 33-44)- Nouveautés décrites : Toxosporium (gen. nov.) abielinum, Pestalozsia mycophaga, Chastophoma oleacina, spp. nn. Nomenclature. 534 Britten (James) : « Carex depauperata Curt. Cat. » {Journal ojBolany, Vol. XXXIV, n° 401, p. 229). 335 Greene (Edw. L.) : Phytographic Notes and Amendements. III {Erythea, Vol. IV, n° 3, pp. 56-58). 536 Kuntze (Otto). Nomenclatorische Notizen zu Ascherson's Artikel ûber Equisetum Heleocharis {Oesterreick. botan. Zeitschrift, XLVIe ann., n° 5, pp. 183-188. 537 Magnus (P.) : Una parola di rettifica {Bullet. délia Soc. botan. ital., 1896, pp. 81-83). 538 Marshall (Edw. S.) : « Carex depauperata Curt. Cat. j> [Journal oj Botany, Vol. XXXIV, n°4oi, p. 229). Paléontologie. 539 Arcangeli (G.) : La flora del Rotliegenden di Oppenau e le formazioni di S. Lorenzo nel M. Pisano {Bulletino délia Società botan. italiana, 1896, pp. 85-92 [à suivre]). 540 Arcangeli (G.) : Sopradue fossili d'Jano {Ibid., 1896, pp. 65-69). Daubreeia Biondiana, Spirophyton fani, nn. spp. 541 Renault (B.) : Note sur l'extension du genre Pila, à différents niveaux géologiques {Bullet. du Muséum d'Hist. natur., 1896, n° 3, pp. 104- 105). Pathologie et tératologie végétales. 542 Ludwig (F.) : Sur les organismes des écoulements des arbres {Revue mycologique, 18e ann., n° 70, pp. 45-57, 1 pi.). I. L'écoulement blanc (muqueux et alcoolique) des arbres feuillus. — En- — LVI1I — domyccs Magnusii, Saccharomyces Ludioigii, Leuconostoc Lagerheimi. II. L'écoulement brun des arbres fruitiers et d'alignement. Gommose noire et gommose rouge. — Micrococcus dendroporlhos, Torula moni- lioides, Sphœronema endoxylon. 343 Massalongo (C.) : Nuova miscellana teratologica {Nuovo Giomalebotan. italiano, nouv. sér., t. III, fasc. 2, pp. 256-269, 1 pi.). 544 Massalongo (C.) : Sopra alcune milbogalle nuove per la flora d'Italia. III {Ballet, délia Soc. botan. ital., 1896, pp. 52-61). 545 Prillieux (Edouard) : Sur la pénétration de laRhiznctone violette dans les racines de Betterave et de Luzerne {Bull, de la Soc. bot. de France, 3e sér. t. III, n° 1-2, pp. 9-1 1). 546 Prillieux (Ed.) : Sur une maladie de la Chicorée, produite par \ç.Pkoma albicans Rob. et Desm., forme pycnide de Pleospora albicans {Ballet, de la Soc. mycolog. de France, t. XII, 2e fasc, pp. 8285, 2 fig.). 547 Wehmer (C.) : Ueber die Ursache der sogenannten « Trockenlaule » der Kartoffelknollen {Berichte d. deutsch. botan. Gesellsch., t. XIV, n° 3. PP- 101-107, 3flg"-)- Sujets divers. 548 Blanc (Edouard) : Note sur l'arbre à prières du monastère de Goum- boum {Bail, de la Soc. bot. de France, 3e sér., t. III, n° 1-2, pp. 59-64). 549 Camus (Jules) : Un herbier composé en 1838 pour Victor-Emmanuel et le Duc de Gênes {Malpighia, t. X, fasc. III-IV, pp. 109-124). 550 Caruel (T.) : Délia dottrina délia eutimorfosi {Bulletiuo délia Soçietà botan. ital., 1896, pp. 84-85). AVIS M. J. Dôrfler, de Vienne, vient de publier un Botaniker-Adressbuch donnant l'indication, pour chaque pays, des noms et adresses des bota- nistes, des sociétés et établissements botaniques divers, et des publications botaniques périodiques. Ce recueil, qui comprend 6455 adresses, est appelé à rendre de très grands services; aussi, malgré quelques inexactitudes, qu'il est d'ailleurs presque impossible d'éviter dans un travail de ce genre, il ne saurait manquer d'être partout bien accueilli. Le Botaniker-Adressbuch forme un volume grand in-8° de XII-292 pa- ges, avec un cartonnage toile; il est en vente au prix de 12 fr. 50, chez l'auteur, 36, Barichgasse, à Vienne (Autriche), et expédié franco. Paris. — J. Morsch, imp., 46", Av. deChàtillon. JOURNAL DE BOTANIQUE 10e année. — Supplément n° 6. — 16 Juin 1896. wwwwwwwwwmwtwi BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE COMPTES RENDUS A. Zimmermann. — Ueber die chemisette Zusammenselzung des Zellkernes. I. (Zeitschrift fur wissenschaftliche Mikroskopie und fur mikroskopischeTecknik, 1S96, 1 pi.) On connaît déjà, notamment par les travaux de Rosen et de Schott- lânder, l'absorption chromatique élective des divers composants figurés du noyau, qui sont, comme l'on sait, le substratum réticulé et les chro- mosomes qui en résultent au moment de la caryokinèse, les nucléoles, les cristalloïdes et globules chromatiques, et enfin la membrane. L'em- ploi d'un mélange de deux séries de colorants, les uns verts ou bleus, les autres rouges, a notamment conduit à distinguer des éléments nucléaires et même des noyaux entièrement cyanophiles, d'autres éry- throphiles. L'érythrophilie ou la cyanophilie peuvent même, d'après Rosen (Voir Cottn's Beiirdge, 1895), se rencontrer dans des tissus fort voisins de la même plante, tels qu'un méristème et le parenchyme dif- férencié adjacent. L'auteur s'est proposé d'éprouver la valeur des colorants du noyau comme moyens de détermination de la différenciation chimique de ses éléments, mais en opérant sur des plantes et portions de plantes très diverses, afin d'éviter les affirmations erronées auxquelles peuvent conduire des observations isolées. La méthode employée est la suivante. Les matériaux, convena- blement divisés, sont d'abord fixés dans la liqueur de Keiser (sublimé : 10; eau : 300; acétate de fer : 3), où ils séjournent pendant vingt-quatre heures. Après lavages successifs dans les réactifs suivants : eau, alcool étendu, alcool iodé, alcool pur, alcool mélangé de xylol, enfin xylol, ils sont soumis à l'imprégnation par la paraffine. Les coupes, une fois fixées sur le porte-objet, sont de nouveau traitées par la série des réac- tifs précités, mais dans l'ordre inverse, et enfin colorées. Comme colorants, l'auteur emploie un mélange d'une solution aqueuse concentrée de fuchsine (1 vol.) et d'une solution de vert d'iode au millième (9 vol.); les coupes y séjournent de S à 10 minutes. Les observations ont porté sur 28 espèces; dans la grande majo- rité d'entre elles, la différenciation colorée, d'ailleurs profonde, suit la même marche et conséquemment permet de conclure à une différen- — LX — dation chimique correspondante. Les nucléoles sont toujours fortement érythrophiles; les cristalloïdes prennent de même une teinte rouge, mais plus claire; quant au substratum, il s'est montré coloré en vert dans plus de la moitié des espèces et apparaît alors comme formé d'un réseau de granulations chromatiques, et non d'un système filamenteux. Dans Y Hyacinthus orientalis, l'auteur ne signale pas la coloration inverse qui, d'après Rosen, caractérise d'une part les noyaux du mé- ristème, d'autre part ceux des éléments voisins dont la différenciation est achevée : dans tous les noyaux végétatifs de cette plante, le substratum finement granuleux s'est coloré nettement en vert, et seuls les nucléoles ont absorbé la fuchsine. Par contre, dans le Bégonia manicata, le substratum est fortement érythrophile, ainsi que les nombreux globules chromatiques dont il est parsemé; le nucléole se colore comme à l'ordinaire en rouge, mais en rouge plus clair que les globules. Il n'a pas été possible à l'auteur d'ob- tenir dans cette plante la coloration verte normale du substratum. Les noyaux du Primula sinensis sont de même marqués d'érythrophilie. Deux espèces se sont montrées indifférentes aux colorants, savoir : Y Euphorbia fulgens, où la teinte change dans les divers noyaux d'une seule et même coupe, le substratum se colorant tantôt en rouge, tantôt en violet, mais jamais en vert pur ; puis le Polypodium aureum, où toutefois le substratum est plus souvent teinté de vert que de rouge. Les nucléoles de ces deux plantes se montrent érythrophiles comme ceux des autres espèces. Dans le Calla œthiopica, le substratum du noyau au repos offre la particularité de rester totalement incolore, alors qu'au moment de la division les chromosomes qui en proviennent apparaissent en vert intense; dans le Cucicrbita Pepo, on discerne simplement des globules verts, disséminés dans la masse incolore du substratum (ce dernier se colore au contraire dans le carmin aluné). Ces variations montrent que des éléments nucléaires équivalents peuvent être doués d'affinités chromatiques bien différentes. Ajoutons que les chromosomes se colorent d'ordinaire en vert, comme le substratum, sauf dans le Bégonia manicata et le Primula sinensis, où ils sont franchement érythrophiles. En étudiant l'action de la solution concentrée de sulfate de cuivre sur le noyau, l'auteur a pu se rendre compte que, contrairement à l'assertion émise par Schwarz, la chromatine du réseau nucléaire ou des globules n'est pas dissoute par ce réactif. E. Belzung. LXI PUBLICATIONS NOUVELLES Biographie, Bibliographie. 551 Atkinson (Geo. F.) : Albert Nelson Prentiss (Botanical Gazette, Vol. XXI, n° 5, pp. 283-289, 1 portrait). 552 Britten (James) : Arruda's Brazilian plants (Journal of Botany, Vol. XXXIV, n° 402, pp. 242-250). 553 Britten (James) : Bibliographical Notes. XI. The misuse ofthe Index Kewensis (Ibid., pp. 271-273). 554 Coville (Frederick V.) : Three Editions of Stansbury's Report (Bulle- tin of the Torrey botanical Club, Vol. 23, n° 4, pp. 137-139). 555 Flatt (Karl von) : Das seltenste typographische Product Linné's (Bota- nisches Centralblatt, t. LXVI, n° 7-8, pp. 216-222). 556 Franchet (A.) : Notice sur les travaux du R. P. Delavay (Bulletin dit Muséum d'hist. natur., 1896, n° 4, pp. 148-151). Biologie, morphologie et physiologie générales. 557 Bertrand (G.) : Sur une nouvelle oxydase, ou ferment soluble oxydant, d'origine végétale (Compt. rend.de l'Académ. des scienc.,t. CXXII, n° 21, pp. 1215-1217). 558 Bourne (G. C.) : The présent position ofthe cell-theory (Science Pro- gress, Vol. V, nos 26, 27 et 28, pp. 94-120, 227-241, 304-323). 559 Chatin (Ad.) : Signification de l'existence et de la symétrie de l'axe dans la mesure de la gradation des végétaux (Compt. rend, de l'Acad. des se, t. CXXII, n° 20, pp. 1093-1098). 559 bis Degagny (Charles) : Recherches sur la division du noyau cellulaire chez les végétaux [6e note] (Bullet. de la Soc. botaniq. de France, 3e sér., t. III, n° 3, pp. 87-96). — Voir n° 423. 560 Henry (E.) : Le tannin dans le bois (Ibid., pp. 124-128). 561 Lindet (L.) : Caractérisation et séparation des principaux acides con- tenus dans les végétaux (Compt. rend, de l'Acad. des se, t. CXXII, n° 20, pp. 1135-1137). 562 Mac Dougal (D. T.) : The physiology of tendrils (Botanisches Central- blatt, t. LXVI, nos 5-6, pp. 145-146). 562 bis Mesnard (Eugène) : Action de la lumière et de quelques agents extérieurs sur le dégagement des odeurs [/?»] (Revue génér. de Bota- niq., t. VIII, n° 89, pp. 203-216). — Voir ^424. 563 Tansley (A. G.) : The stelar theory ; a history and a criticism (Science Progress, Vol. V, nos 26 et 27, pp. 133-150 et 215-226). I.XII Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 564 Balland : Sur le Maïs {Compt. rend, de l' Académ. des scienc ., t. CXXII, n° 18, pp. 1004-1006). 565 Bourquelot (Em.j : Sur la présence, dans le Monotropa Hypopithys, d'un glucoside de l'éther méthylsalicylique et sur le ferment hydroly- sant de ce g-lucoside {Ibid., pp. 1002-1004). 566 Grelot (Paul) : Recherches sur la nervation carpellaire chez les Ga- mopétales bicarpellées de Bentham et Hooker {Ibid., n° 20, pp. 1144- 1147). 567 Hébert (Alex.) et G. Truffaut : Étude physiologique des Cyclamens de Perse {Ibid., n° 21, pp. 1212-1215). 568 Hervier (Joseph) : Note sur le polymorphisme du Populus Tretnulah,. et sa variété Freynii {Revue gcnér. de Botaniq., t. VIII, n° 8g, pp. 177- 187, 1 pi.)- 568 bis Hochreutiner (Georges) : Études sur les Phanérogames aquatiques du Rhône et du port de Genève [suite] {Ibid., pp. 188-200 [à suivre]). — Voir nos 333 et 428 bis. 569 Lecomte (Henri) : Sur la formation du pollen chez les Anonacées {Bal- let, du Muséum d'hist. natur., 1896, n° 4, pp. 152-153). 570 Mac Dougal (D. T.) : The root-tubers of Isopyrum occidentale {Bota- nical Gazette, Vol. XXI, n° 5, pp. 280-282). 571 Robertson (Charles) : Flowers and Insects. XVI {Ibid., pp. 266-274). 572 Thompson (J.) and W. W. Pendergast : Estimations of the changes in dry weight of leaves of Helianthus {Minnesota botanical Studies, Bullet. n°9, VIIIe part., pp. 574-578). 573 Tubeuf (Karl Freiherr von) : Die Haarbildungen der Coniferen (Tirage à part du Forstlich-naturwissenschaftliche Zeitschrift, 1896, 51 p., 12 pi.). Cryptogames vasculaires. 574 Druery (Charles T.) : Feras, aposporous and apogamous {Science Pro- gress, Vol. V, n° 27, mai 1896, pp. 242-248). Algues. 575 Castracane (Ab. Francesco) : Intorno ail1 epoca di riproduzione nelle Diatomee marine {La Nuova Notarisia, VIIe sér., avril 1896, pp. 37-41). 576 Chodat (R.) : Matériaux pour servir à l'histoire des Protococcoïdées {Bullet. de l'IIerb. Boissier, t. IV, n° 4, pp. 273-280, avec figures dans le texte). Espèces nouvelles décrites : Câlaïuydomonas pertusa, C/il. stellata, Pteromonas angulosa. 577 Joffé (Mlle Rachel) : Observations sur la fécondation des Bangiacées LXIII {Ballet, de la Soc. botaniq. de France, 3e sér., t. III, n° 3, pp. 14^-146, 1 pi.). Lichens. 578 Morgan (A. P.) : Lichens, the only < thallophytes » (Botanical Gazelle , Vol. XXI, n° 4, pp. 237-238). 579 Vallot (J.) : Sur la vitesse de la croissance d'un Lichen saxicole (Revue géuér. de Botaniq., t. VIII, n° 89, pp. 201-202). Champignons. 580 Chodat (R.) et A. Lendner : Sur les mycorhizes du Listera cordata (Ballet, de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 4, pp. 265-272, avec figures dans le texte). Systématique, géographie botanique. Phanérogames. 581 Went (F. A. F. G.) : Die Schvvefelkohlenstoffbildung durch Schiso- phyllum lobatam (Berichle der deulsch. botanisch. Gesellschaft, t. XIV, n° 4, PP. 158-163, 1 pi.)- 582 Arechavaleta (J.) : Las Gramineas uruguayas [suite] (Anales del Museo nacional de Montevideo, IV, 1896, pp. 293-372, 20 figures dans le texte). 583 Avice : Note sur un bois d'Arbousiers dans les Côtes-duXord {Ballet, de la Soc. botaniq. de France, 30 sér., t. III, n° 3, p. 123). 584 Bicknell (Eugène P.) : The Blue-eyed Grasses of the eastern United States [Genus Sisyrinchiant] {Bulletin of the Torrey botanical Club, Vol. 23, n° 4, pp. 130-137, 3 pi.). Kspèce nouvelle décrite : Sisyrinchinm atlanticam... — Espèces figurées : S. graminoides, S. atlanticam, S. angaslifoliam. 585 Britten (James) and E. G. Baker : Note on Ceiba (foarnal of Botany, Vol. XXXIV, n» 402, p. 277). 586 Camus (G.) : Le Cirsium Ger hardi Sch. (C. lanceolatam X eriopho- ram) dans les environs de Paris (Ballet, de la Soc. botaniq. de France, 3° sér., t. III, n° 3, p. 150). 587 Chabert (Alfred) : Une addition à la flore de Savoie [Flanlago faces- cens Jord.] (Ibid., pp. 128-129). 588 Chodat (R.) : Conspectus systematicus generis Monnime (Bulletin de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 4, pp. 243-253). Espèces nouvelles décrites : Monnina Bangii, Al. Pearcii, M. Weddel- liana, M. gracilis, M. Laureola, M. pseudostipulata, M. macroclada, M. Clarkeana, M. chimboraseana, M. Francheti, M. guatemalensis, M. subserrata,M. rugosa, M.macrocarpa. 589 Chodat (R.) : Conspectus systematicus generis Xanlhophylli (Ibid., pp. 254-264). Espèces nouvelles décrites : Xanthophyllum ecarinatam, X. citrifolium X. densifioram, X. gracile, X. Beccarianum, X. discolor, X. bracteahim, — LXIV — X. ovatifoltum, X. amcenum, X. velutinum, X. Havllandii, X. Stipjil, X. p'illippincnse, X. sarazvakense, X. robustum, X. verrucosum, X. he- becarpum, X. Bombayanum, X. mlcrocarpum, X. parvum. 590 Chodat (R.) : Planta; expcditionis Regnellianaj prima; in Brasilia lecta: [Polygalaceae] {Ibid., pp. 238-242). Espèces nouvelles décrites : Polygala Llndmantana, P. Wittrocklana. 591 Chodat (R.) : Polygalacea; nova; vel parum cognita:. V {Ibid., pp. 232- 237). Espèces nouvelles décrites : Securidaca philippiuensls, Polygala ma- croslacàya, P. sinuata, P. Ban glana, P. sumatrana, P. Forbesll, P. pseu- dolaurifolla, P. paradoxa, P. Clarkeana, P. socotrana, P. acutlappen- dlculata, P. bicarunculata, P. natalensis , P. Gerrardil, P. Woodei. 591 bis Crépin (François) : Revision des Posa de l'Herbier Babington [fin] {Ibid., pp. 266-270). — Voir nos 359 et 463 bis . 592 Daveau (J.) : La flore littorale du Portugal (Bullet. de l'Herbier Bots- sier, t. IV, n° 4, pp. 209-228 [à suivre]). 593 Deflers (A.) : Descriptions de quelques plantes nouvelles ou peu con- nues de l'Arabie méridionale. Décades II et III {Ballet, de la Soc. bo- tanlq. de Fr., 3e sér., t. III, n° 3, pp. 104-123). Espèces nouvelles décrites : WendlandlaÇ) arabica, Vernonia areysiani, Blepkarispermum yemense, Nolonia obesa, Volutarella alblcaulls, Cero- pcgia boerhaavilfolla, Carallnma scutellata, Boucerosia adencnsls, B. azvdellana, Stapelia chrysostephana, S. anemonijlora, Trlchodesma kissenloides, Sericosloma slrlgosa, Solanum Sabœorum, S. Hadaq. 594 Drake del Gastillo (Emm.) : Note sur un genre nouveau du Tonkin {Balanséephyium tonklnense] {Ibid., pp. 82-83, l P')- 595 Engler (A.) und K. Prantl : Die naturlichen Pflauzenfamilien (136e li- vrais.). — A. Weberbauer, Rhamnacea;; E. Gilg, Vitacea; (Ampe- lidacea;). 596 Fernald (Merritt Lyndon) : Aster tardlflorus and its forms {Botanlcal Gasette, Vol. XXI, n° 5, pp. 275-279). 597 Friderichsen (K.) : Ueber Rubus Schummelil Whe., eine wcitver- breitete Art {Botantsches Cenlralblatl, t. LXVI, n° 7-8, pp. 209-216). 598 Gagnepain (F.) : Sur un hybride artificiel des Lychnls dluma etvespcr- tlna {Bulle t. de la Soc. botaniq.de France, 3e sér., t. III, n° 3, pp. 129- 139)- 599 Groves (H. and J.) : Ranunculus trlpartilus DC. in Ireland (Journal of Bolany, Vol. XXXIV, u° 402, p. 277). 600 Heller (A. A.) : Notes on Kuluilsiera {Bulletin of the Torrey botanical Club, Vol. 23, n° 4, pp. 117-125, 1 pi.). Espèce nouvelle décrite et figurée : K. Gattingeri. 601 Hemsley (W. B.) : Insular lloras. VI {Science Progress, Vol. V, n° 28, pp. 286-303 [à suivre]). LXV — 602 Hua i^Henri) : Un nouvel arbre à suif du Zanguebar [Allanblackia Sa- çleuxii sp. n.] {Bullet. du Muséum d'hist. natur., 1896, n° 4, pp. 153- 157)- 603 Husnot (T.) : Graminées. Descriptions, figures et usages des Grami- nées spontanées et cultivées de France, Belgique, Iles britanniques, Suisse (ire livrais., gr. in-4, 24 pag. et 8 pi.). 604 Kuekenthal (G.) : Die Hybriden der Carex ca?spito?a'L,. und der Carex stricto, Good. {Oesterreick. botan. Zeitschrift, XLVIe ann., nos 5 et 6, pp. 161-168 et 205-213). 605 Lamson-Scribner( F.) : Grass Notes {Bullet. of the Torrey lotanic. Club, Vol. 23, n° 4, pp. 141-147, 1 pi. et 2 fig. dans le texte). Espèces nouvelles décrites : Jouvea pilosa, Andropogon floridanus, Pauicum gracillimum. 606 Malinvaud (Ernest) : Distribution et degré de fréquence de quelques espèces dans le département de la Haute-Vienne {Bullet. de la Soc. botaniq. de France), 3e sér., t. III, n° 3, pp. 148- 149). 607 Marshall (Edw.S.) and W.A. Shoolbred : Irish plants observed in july, 1895 {Journal of Botany, Vol. XXXIV, n° 402, pp. 250-258). 608 Marshall (Edw. S.) : Rubus Loehri Wirtgen in W. Kent and Surrey {Ibid., p. 276). 609 Montel:LettreàM. Malinvaud [Coloniesvégétales hétérotopiques] {Bul- let. de la Soc. botaniq. de France, 3e sér., t. III, n" 3, pp. 146-147). 610 Nash (Geo. V.) : New or noteworthy American Grasses. IV. {Bullet. of the Torrey botanic. Club, Vol. 23, n° 4, pp. 147-151). Espèces nouvelles décrites : Pauicum villosissimum, P. Webberiamim, Ci'iloris texeusis. 611 Polak (Karl) : Ueber Senecio erraticus Bertol. {Oesterreick. botan. Zeitschrift, XLVI" ann., n* 5, pp. 168-172). 612 Pollard (Gh. L.) : Some new or rare plants {Botanical Gazette, Vol. XXI, n° 4, pp. 233-235). Espèce nouvelle décrite : PAaseolus smilacifolius. 613 Rose (J. N.) : Notes upon Tradescantia micrautha {Ibid., n° 5, pp. 301- 302, 1 pi.). 614 Rusby (H. H.) : AuewAckimenesïrom Bolivia [A. hepp iello /.■/, again V !. XXI, n 4, p. 2- 643 Clos D. : Genres botaniques de Lamarck (2 Soc. loi.: - -.. t. III. p. 96-102 . Paléontologie. 644 Holui Théo. :Remarks upon.: . pr b.ematic fossil plant . Vol. XXI. d' 4. pp. 207-309, 1 p\.J. 645 Renault B. : Sur quelques Bactéries dévonienne? C . :. l XXII. a . . :: 1227 . Pathologie et tératologie veg-etales. 646 Chabert Alfred : Le viviparism- er, t. IV, a* 4; 22 ■ -- 47 Grevillius A. Y. : Genmâle till hr O s h ??■ I5---:.; .- Roz? E. : Sur la cause première de la m g aie de la Pomme de terre [Poiaio S.-.:: ces A - Ce CHd.de l'Acad. des :. CXXii, a : -. pp. IOI2-1 :_ . _- Viala P. et L. Ravaz : Sjr . ... :. CXXII, :: .;>, pp. H4J-ii4_ . - Wehmer Cari : D trigkeil Haiabuche in ihrer F hun^zur Hexenbesenbi. lung -j--Erkrankun^ :iscke + ;.; .-an., r- pa - -q6, i pi Technique. ùillot X. : Herbe sat is . - i t8 • :; : : -103 et 114-116^. Osterhout [W. J. Y. L. : A si ig- d V . XXI. d 4, pp. 195-201, 6 fig Sujets divers. .e Walter : Notes :rom my herbarium. V. V I. XX. q°4, - 214 . 554 Sernander Rutger : Nàgra ord med an". ig Ander.-- -Ideoshîsl fasc pp. 114- Sherzer W.H. : Pebble mimicry in Philippine island beai> XXI. :: s. pp. 235-237 ; Warming Eugen EmilKnoblauch" Lehrbuch - seng graj . I£:ne . g in - Kennl - .vereine. Gebrûder Bornera g 3erlin, g - , . .àQoB. OL'RNAL DE BOTANIQUE :; zzz— — S : : ~fr.: z - — :: fu le: :vo. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE COMPTES RENDUS T. Husnot — Graattmies. Dessripsï: : usage: - ' nîfties, Sausse (i^livr^chez l'auteur, àCahar . : ~ eue à bonne fin Timp e publ; la uscologia galiica » qui 1 lu un p gn* des sciences, M. Husnot a minées qu'on ren; sponL\ Ç - r 5 - - _ . _ . . - ~ - : .-:: :1e :u:::r llvrai^czs ^t.z.I 1 -_ ; ;:ez.-r.: r:..-;:::- .le- - a 10 planches e: __; ^_ e. La pi mem elle comprend S planches lithogiaphiées par l'auteur, ieprodii- te les prindpanx des di rses es appartenant aux genres 2U~ . .- 'tiÂum, E: :':.:: S :\: '.-._-: \: s :.:.".:*-;".■ .'.'.::.'.':.: Sr.rs:: ..../...... e Pi ■::.--. Mibors, ColeoMikus, Tragus, Szts .ockloa, C: atantSy Digiic . 'Spaluwe^Cjtiodon, Spartix: . -..-■.:.: S:'. ;.:;.: .. ..:'\/y . .-V.-- . ..-./.'. /!'' ../.\\ . i\>- gkum, Eriauttkus, Impi . PJtragr. AmpeloJesmtos^ Amtmopkila, Caljmtagro: .:.'_ agnosedesg des tableaux dichotomiques des espèces avec celle des : leurs usages rt leurdisîrib- géographique - . publication _ - que les de Botanique de M. Husn: L. M. PUBLICATIONS NOUVELLES B::r:;.:^:r Bibliographie. :_ Jackson B. Dajdon : The dates c: . :c_... \Jourmalof Bcïjkj. ' XXXIY, p: 7-311 :f: ~-e:r~e Z::zys':zs Elire: -"..:' : 7 :::-:::. Biologie morphologie et rl-vsiolosrie renerales 659 Bach A Sur le mécanisme chimique de la rédnct LXX — de la formation de matières azotées quaternaires dans les plantes {Compt. rend, de l'Académ. des scienc, t. CXXII, n° 25, pp. 1499-1502). 660 Bertrand (G.) : Sur une nouvelle oxydase, ou ferment soluble oxydant, d'origine végétale {Bulle t. du Muséum d'Histoire nalur., 1896, n° 5, pp. 206-208). 661 Correns (C.) : Zu Mr. Mac Dougal's « Physiology of tendrils j> (Bota- nisches Centralblalt, t. LXV1, n° 9-10, pp. 290-291). 662 Coupin (Henri) : Recherches sur l'absorption et le rejet de l'eau par les graiues {Annal, des scienc. natur., Botaniq., VIIIe sér., t. II, pp. 129- 222, 34. fîg. dans le texte). 663 Ewart (Alfred J.) : Diaheliotropism of radical members [Aimais of Bolauy, Vol. X, n° 38, juin 1896, p. 294). 664 Fariner (J. Bretland") : Respiration and assimilation in cells contai ni ng chlorophyll {Ibid., pp. 285-289). 665 Gautier (Armand) : Remarques sur l'état dit de vie latente {Compt. rend, de l'Académ. des sciences, t. CXXII, n° 23, pp. 1351-1352). 666 Jodin (V.) : Vie latente des graines {Ibid., pp. 1349-1351). 667 Mac Dougal (D. T.) : Ueber die Mechanik der Windungs- und Krùm- mungsbewegungen der Ranken {Berichte d. deutsch. botanisch. Ge- sellschaft, t. XIV, n° 4, pp. 151-154). 668 Meyer (Arthur) : Das Irrthûmliche der Angaben ùber das Vorkommen dicker Plasmaverbindungenzwischen den Parenchymzellen einiger Fi- licinen und Angiospermen {Ibid., pp. 154-158, 1 pi.). 669 Palladine (W.) : Recherches sur la corrélation entre la respiration des plantes et les substances azotées actives {Revue générale de Bota- nique, t. VIII, n' 90, pp. 225-248). 670 Parmentier (Paul) : Du rôle de l'anatomie pour la distinction des es- pèces critiques ou litigieuses {Annales des scienc. natur., Botaniq., VIIIe sér., t. II, pp. 1-36). 671 Rimbach (A.) : Ueber die Tieflage unterirdisch ausdauernder Pflanzen {Berichte der deutsch. botan. Gesellschaft, t. XIV, n° 4, pp. 164-168). 672 Rosenberg (Otto) : Die Stârke der Pflanzen im Winter [Botanisches Centralblalt, t. LXVI, n° 11, pp. 337-340). 673 Vines (S. H.) : Démonstration of root-pressure and transpiration {An- nais of Botany, Vol. X, n° 38, juin 1896, pp. 291-292). Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 674 Chamberlain (Chas.) : A remarkablc macrospore {Botauical Gasette, t. XXI, n° 6, p. 374). 675 Diels (L.) : Vegetations-Biologie von Neu-Seeland {Botan. Jahrbïich. fur Systemat., Pflanzengesck. und Pflanzengeogr., t. XXII, n° 2, pp. 202-300, 7 fig. et 1 carte). 676 Gwynne-Vaughan (D. T.) : A new case of polystely in Dicotyledons (Annals of Botany, Vol. X, n° 38, juin 1896, pp. 289-291). 677 Heinricher (E.) : (Jeber pflanzenbiologische Gruppen (Botanisches Ceiilralblalt, t. LXVI, n° 9-10, pp. 273-284). 677 bis Hochreutiner (Georges): Études sur les Phanérogames aquatiques du Rhône et du port de Genève [Un] {Revue générale de Botanique, t. VIII, n° 90, pp. 248-265). — Voir nos 333, 428 bis et 568 bis. 678 Holm (Théo.) : A study of some anatomical characters of North Ame- rican Gramineae. VI. Oryza salivah. (Botanical Gazette, t. XXI, n° 6, PP- 357-36o, 2 pi.). 679 Hubert (E. d') : Recherches sur le sac embryonnaire des plantes grasses (Annal, des scienc. natur., Botaniq., VIIIe sér., t. II, pp. 37-128, 6i fig. dans le texte et 2 pi.). 680 Maxwell (Walter) : The rate and mode of growth of Banana leaves (Botanical Gazette, t. XXI, n° 6, pp. 365-370). 681 Meigen (F.) : Schutz der Fichte gegen Tiere (Deutsche bolan. Mo- natsschrift, XIVe ann., n° 4-5, pp. 64-65). 682 Shaw (Walter R.) : Contribution to the life-history of Séquoia semper- virens (Botanical Gazette, t. XXI, n° 6, pp. 332-339, 1 pi.). 683 Vines (S. H.) : The digestive ferment of Nepenthes (Annals of Botany , Vol. X, n° 38, juin 1896, p. 292). Cryptogames vasculaires. 684 Brebner 1 George) : On the prothallus and embryo of Darnea simplici- folia Rudge (Annals of Botany, Vol. X, n° 38, juin 1896, pp. 109-122, 1 pi.). Algues. 685 Chester (Grâce D.) : Notes concerning the development of Nemalion multifidum (Botanical Gazette, t. XXI, n° 6, pp. 340-347, 2 pi.). 686 Phillips (Reginald W.) : On the development of the cystocarp in Rho- domelaceae. II (Annals of Botany, Vol. X, n° 38, juin 1896, pp. 185-204, 2 pi.). 687 Webervan Bosse (Anna) : Notes on Sarcomenia miniala Ag. (Journal of Botany, Vol. XXXIV, pp. 281-285, ' P1-)- 688 The reproduction of Diatoms (Journal of Botany, Vol. XXXIV, pp. 318-319). Lichens. 689 Escombe (F.) : Chemistry of lichenic and fungal membranes (Annals of Botany, Vol. X, n° 38, juin 1896, pp. 293-294). I.XXII Champignons. 690 Benecke (Wilhelmi : Die Bedeutung des Kaliums und des Magnesiums fur Fntwickelung und Wachsthum des Aspergillus niger v. Th. sowie einiger anderer Pilzformen {Botanische Zeitung, 54e ann., ire part., fasc. VI, pp. 97132). 690 bis Escombe (F.). — Voir n° 689. 691 Giesenhagen (K.) : Die Entwicklungsreihen der parasitischen Exoas- ceen {Botanisches Centralblalt, t. LXVI, n° 9-10, pp. 332-333). Systématique, géographie botanique. Phanérogames. 692 Bonnet (Ed.) et G. Barratte : Catalogue raisonné des plantes vascu- laires de la Tunisie. Préface par M. Doumet-Adanson (Exploration scientifique de la Tunisie, Paris, Imprim. nationale, 1896, XLIX- 519 pages). 693 Braun (H.) und A. Topitz : Ucber einige neue Formen der Gatlung Mentha (Deutsche botan. Monatsschrift, XIVe année, n° 4-5, pp. 55-59). 694 Britten (James) : Lepidium Draba in Ireland (Journal of Botany, Vol. XXXIV, p. 319)- 694 bis Buchenau (Fr.) : Beitrâge zur Kenntnis der Gattung Tropœolum [fin] {Botan. fahrbùch. fur Systemat., Pflansengesch. und Pflansen- geogr., t. XXII, n° 2, pp. 177-183). — Voir n° 147. 695 Burkill (J. H.) : Alpinia oceauica mihi [A. nutans K. Schum. non Rose.] (Journal of Botany , Vol. XXXIV, pp. 320-321). 695 bis Clarke (William A.) : First records of British flowering plants [suite] (Ibid., pp. 273-276 [à suivre]). — Voir nos 149, 358 bis et 459 bis. 696 Cogniaux (A.) : Fine neue Melastomaceen-Species aus der Gattung Macairea [M. Theresisé] {Botanisches Centralblatt, t. LXVI, n° 12, PP. 369"37o). 697 Ekstam (Otto) : Neue Beitrâge zur Kenntnis der Gefâsspflanzen No- vaja Semlja's (Botan. fahrbiich. fur Systemat., PJlansengesch. und Pflanzcngeogr., t. XXII, n° 2, pp. 184-201). Nouveautés décrites : Polemonium ptilchellum X cœruleum, Salix reti- culata X arctica, Salix reticulata X polaris, nova hybr. 698 Engler (A.) : Rutaceae novae, prœsertim americana; {Ibid., t. XXI, Sup- pléai. n° 54, pp. 20-30). Espèces nouvelles décrites : Fagara Liebmanniana, F. pumila, F. mol- lissima, F. bijuga, F. pilosissima, Poly aster Ehrenberoii, Esenbcckia? cuspidata. 698 bis Evers (G.) : Einige sûdliche Rubusformen. V {Deutsche botan. Mo- natsschrift, XIVe ann., n° 4-5, pp. 62-64). — Voir n° 465. 699 Gilg (E.) : Beitrâge zur Kenntnis der Gentianacese. I {Botan. Jahr- LXXIII biïch. fur Systemat., Pflaii2engesch. und Pflamengeogr., t. XXII, n° 2, pp. 301-347). Espèces nouvelles décrites : Gentiana Hieronymi, gynophora, sulphu- rea, dasyantha, Lehmannii, Barbeyana, dacrydioides, hypericoides, neva- densis, Engleri, gilioides, tubulosa, Dielsiana, Brictgesii, Stuebelii, claytonioides, Rioja?, silenoides, gageoides, campauuloides, helianthe- moides, albido-cœrulea, inasquicalyx, Bangii, speciosissima, Kusne- zowii, lancifolia, Kuntzei, brachysepala, sabbalioides, exacoides, calan- choides, longibarbata, stenosepala, soratensis, Tupa, orobanchoides, centamalensis / Macrocarpœa Gla~:ouii, Bangiana, polyantha, pachy- styla, bogotana, stenopkylla, micrantha, pachyphylla, calophylla ; Symbo- lantlius Shiebelii, pauciflorus, tricolor, Brittonianus, latifolhis, magni- fions, Rusbyanus, pulcherrimus, rubroviolaceus ; Calolisianthus macran- thus ; Helia Lœseneriana, micrantha. 700 Glaab (L.) : Zur Entwicklungsgeschichte der Formen von Filipendîda Ulmaria (L.) Maxim. {Deutsche botan. Monatsschrift, XIVe ann., »° 4-5) PP- 60-61). 701 Hemsley (W. Botting) : The flora of Lord Howe Island (Anna/s of Botany, Vol. X, n°38, juin 1896, pp. 22 1-284' . 702 Hildebrand (Friedrich) : Zur Benennung der Cyclamen- Arten (Botan. Jahrbùch. fur Systemat., Pflanzengesch. und Pflamengeogr., t. XXI, Supplém. n° 54, pp. 15-19). 702 bis Hoeck (F.) : Raciales und Rhceadales des nord-deutschen Tieflandes. IV (Deutsche botan. Monatsschrift, XIVe ann., n° 4-5, pp. 41-43). — Voir n° 477. 703 HolzingeriJ. M) : Déterminations of plants collected by Dr. J. H. Sand- berg, in Northern Minnesota, during 1891 (Minnesota botanical Stu- dies, Bullet. n° 9, VIIIe part., pp. 517-574). 704 Hooker (J. D.) : The Flora of British India (fasc. XXI, 224 pag-.) : Graminées [à suivre\. 705 Issler (E.) : Beitrâge zur Flora von Colmar und Umgebung in Elsass. III (Deutsche botan. Monatsschrift, XIVe ann., n" 4-5, pp. 65- 67 [i suivre]). 706 Linton (Edward F.) : South Hants plants (Journal of Botany, Vol. XXXIV, p. 319). 707 Miller (W. F \):Vaccinmm Oxycoccus in Somersetshire (Ibid., p. 319). 708 Mueller (Baron Ferd. von) : Beschreibung einer neuen Burtonia aus Sudwest-Australien [B. simplicifolia F. v. M. et Tate] (Botanisches Centralblatt, t. LXVI, n° 11, pp. 340-341). 709 Mueller (Baron Ferd. von) : Beschreibung einer neuen Grevillea [G. Idelmsiana F. v. M. et Tate] (Ibid., p. 341). 710 Murr (J.) : Beitrâge und Berichtigungen zur Flora von Tirol (Deuts- che botan. Monatsschrift, XIVe ann., n° 4-5, pp. 43-49). 711 Schlechter (R.) : Die Drège'schen Asclepiadaceen im Ernst Meyer1- — r.xxiv — schen Herbar {Botan. Jakrbûch.fûr System., PJlansengesçh. und Pflan- sengeogr., t. XXI, Supplém. n° 54, pp. 1-14). 712 Schlechter (R.) : Revision of extra-tropical South African Asclepia- dacese {Journal of Botany, Vol. XXXIV, pp. 3 1 1 -3 1 5 [à suivre]). 713 Smith (Jared G.) : A synopsis of the American species of Ctenium (Bolauical Gazette, t. XXI, n° 6, pp. 361-364, 1 pi.). Espèce nouvelle décrite et figurée : Ctenium glandulosum Scribn. et Smith. 714 Uline (Edwin B.) and William L. Bray : Synopsis of North American Amarauthaceae. V. [fin] (Ibid., pp. 348-356). Espèces nouvelles décrites : Iresine compléta, I. nigra, I. arbuscula, I. jaliscana. 715 Urban (Ign.) : Addimenta ad cognitionem flora; Indiae occidentalis. III (Botan. Jakrbùch. fur System., PJlansengesçh. und Pflanzengeogr., t. XXI, n° 5, pp. 514-638). Espèces nouvelles décrites : Marcgravia lineolata Kr. et Urb. ; M. eve- nia Kr. et Urb., Ternstroemia parviflora Kr. et Urb., T. apleura Kr. et Urb., T. pachyphytla Kr. et Urb., T. heptasepala Kr. et Urb., T. micro- calyx Kr. et Urb., T. Lesquillensis Kr. et Urb , T. Hartii Kr. et Urb., T. rostrata Kr. et Urb., T. granulata Kr. et Urb., T. oligostemon Kr. et Urb., fféemockaris portoricensis Kr. et Urb., Ravenia Urbani Engl., Fa gara Tkomasiana Kr. et Urb., F. HartiiYLx. et Urb., F. Domingensis Kr. et Urb., F. granulata Kr. et Urb., Amyris Humboldtii Kr. et Urb., A. trimera Kr. et Urb., Pisouia calopkylla Heimerl, P. Eggersiana Hei- merl, P. cuspidata Heimerl. 716 Winter (Paul) : Zur Flora Carniolica {Deutsche botan. Monatsschrift, XIVe ann., n° 4-5, pp. 67-70). 717 Zuschke (H.) : Zur Flora des Kreizes Rosenburg in Oberschlesien. II (Ibid., pp. 49-51). 718 Hooker's Icônes plantarum (Vol. XXV, fasc. III). Nouveautés décrites et figurées : Stauranthera chiritœjlora Oliv. ; Creaghiella Stapf. gen. nov., C. purpurea ; Baphia borneensis Oliv.; Lithospermum hancockianum Oliv. ; Carallia borneensis Oliv. ; Homalo- petalum Rolfe gen. nov., II. jamaicense ; Elasocarpus kaiuanensis Oliv.; Pierygiella Oliv. gen. nov., P. uigrescens ; Oreosolen unguiculatus Hemsl., Ischnochloa Hook. f. gen. nov., /. Falconeri ; Sedum rotunda- tum Hemsl., Nepeta decolorans Hemsl., Polygonum tibeticum Hemsl., Littledalea Hemsl. gen. nov., L. tibetica. 719 Professor Babington on Rubus'm 189 1 (Journal of Botany, Vol. XXXIV, pp. 285-291). Cryptogames yasculaires. 720 Ascherson (Paul) : Synopsis der Mitteleuropâischen Flora. (icr vol., ilc livrais., feuilles 1-5 [Hymenophyllace^.PolypodiacEjE : Aspi- dioideae et Asplenioideae]. — Wilh. Fngelmann, Leipzig, 1896.) 720 bis Bonnet (Ed.). — Voir n° 692. — LXXV — 720 ter Hemsley (W. Botting) : — Voir n° 701. 721 Hieronymus (G.) : Beitrâge zur Kenntnis der Pteridophyten -Flora der Argentins und einiger angrenzender Teile von Uruguay, Paraguay und Bolivien (Bolan. Jahrbùch. fur Systemat., Pflansengesch. und Pflansengeogr., t. XXII, n° 2, pp. 359-368 [à suivre]). 721 bis Holzinger (J. M.). — Voir n° 703. 722 Schenck (H.) : Brasilianische Pteridophyten (Hedzuigia, t. XXXV, n°3, pp. 141 -160 [à suivre]). Espèce nouvelle décrite : Cyathea Schenckii Christ. Muscixées. 722 bis. Stephani (F.) : Hepaticarum species nova?. IX [fin] (Hedwigia, t. XXXV, n° 3, pp. 1 13-140). — Voir n° 511. Espaces nouvelles décrites : Microlejeunea acutifolia, M. afsuana, M. catanduana, AI. crenulifolia, M. Cumingiana, M. grandistipula, M. Mandoni, M. rotundistipula, M. samoana, M. subulistipa, Odonlo/e- jeunea mimtila, O. paulina, O. subbifida, O. iocoriensis, Plaiylejeunea Kroueana, Prionolefeunea angulistipa, P. bicristat.i,P. prionodes, P. sub- obscura, P. validiuscula, Ptycholejeunea birmensis, P. irawaddensis, P. Nietneri, P. Perrottetii, P. pyriformis, P. recondita, PelLolejeunea galap.Tgona, P. rotundistipula, Pycuolejeunea angulistipa, P. badia, P. bancana, P. decurviloba, P. Galathea?, P. giganleci, P. nicobarica, P. papulosa, P. utriculaia, Strepsilejeuuea acutata , S. Brotkeri, S. camp- belliensis, S. cavistipula, S. Curuozuii, S. denticuspis, S. Gayana, S. Lin- denbergii, S. simplex, S. squai-rosa, S. tricrislata, S. Waruslorffii, Taxilcjeunea albescens, T. brasiliensis, T. Coleusoana, T. cucullijlora, X. fusco-rufa, P. Jeringii, P. lusonensis, P. macroloba, P. martini- ccnsis, P. multiflora, P. parvibracleata, P. Stevensiana, P. Uleana, T. Vallis gratis?, Prachylejeunca cristulœjiora, P. Didrichsenii, P. Spru- ccaua, Physanolejeunea appendiculata-, Pk. lanceolata, Ph. reversa. Lichens. 722 ter Wainio (Edv. A.) : Lichenes Antillarum a W. R. Elliott collecti \_fîn](Joumal 0/ Botany,\o\. XXXIV, pp. 258-266, 292-297). — Voir nos95, 199 bis, 290 bis et 518 1er. Espèces nouvelles décrites : Grapkis albida, G. rosea, Opegrapha sex- loculiris, O. brachycarpoides, O. uavicularis, O. sordidescens, Chio- decton rufescens, Art ho nia Elliottii, A. inicrosiicta, Staurothele acaro- sporoides, Pyrenula aggregans, Pseudopyrenula degeuerans, Ps. en- doxantha, Phelenella turgida, Th. scopularis, Ph. Elliottii, Porina dominica, P. vinceutina, Arthropyrenia porospora. Champignons. 723 Deckenbach (Const.) : Note sur une nouvelle espèce de Mucorinces [Absidia Tieghemi] {Scripta botanica, t. V, pp. 245-256 [en russe et en français], 1 pi.). 724 Dietel (P.) und F. Neger : Uredinaceaî chilenses. I {Bolan. Jahrbùch. fur Systemat., Pfïamengesch. und Pflansengeogr., t. XXII, n° 2, PP- 348-35^)- LXXVI Uromyces Johowii (in foliis Vicias nigricanlis), U. elliplicus (in foliis GlycyrrhisdB astragalinas), Puccinia Unciniarum (in foliis Unciniae tri- chocarpœ et U. phleoidis), P. Negeriana (in foliis Solani furcati), P. Philippii (in foliis petiolisque Osmorrhisse Berteri), P. Stenandriî (in foliis Stenandriî dulcis), P. Gardoquias (in foliis Gardoquias ntulti- floraf), P. Sphasrosl igmalis (in foliis, caulibus fructibusque Sphasrostig- malis lenuifolii), P. ckilensis (in foliis Baccharidis eupatorioidis), Me- lampsora Fagi (in foliis Fagi obliqua? et F. proceras), AZcidittm Alstrœ- merias (in foliis Alstrœmerias Liglu), A3. Pasitheas (in foliis Pasitheas casruleae), A3, macrosporum (in foliis petiolisque Valeriana? valdivianas), Caeoma punctalo-striatum (in caulibus foliisque Baccharidis glutinosas), C. Negerianum (in caulibus Baccharidis elasoidis), Uredo Blechni (in foliis Blechni hastati), U. valdiviana (in foliis Baccharidis elasoidis). 725 Engler (A.) und K. Prantl : Die natûrlichen Pflanzenfamilien (^/«li- vraison). G. Lindon, Pezizineae, Phacidiineae, Hysteriineae [suite]. 726 Massée (George) : A revision of the genus Coprinus (Annals of Bo- tany, Vol. X, n° 38, juin 1896, pp. 123-184, 2 pi.). 727 Thaxter (Roland) : New or peculiar aquatic Fungi. 4. Rhipidium, Sapromyces and Araiospora nov. genus (Botanical Gazette, t. XXI, n°6, pp. 3I7-331) 3 ?}■)• Nouveautés décrites: Rhipidium americanum n. sp., Araiospora n. gen., A. pulchra n. sp., Sapromyces androgynus n. sp. 727 bis Tobisch (Julius) : Beitrâge zur Kenntniss der Pilzflora von Kârnten [suite] (Oesterreich. botanische Zeitschrift, XLVIe ann., n° 6, pp. 220- 222 [à suivre] ). — Voir noS 296 et 394 bis. Nomenclature. 728 Bonnet : Remarques sur la nomenclature et l'orthographe de quelques noms de plantes tunisiennes {Associât, française pour l'avancent, des scienc, Congrès de Bordeaux, 1895, tirage à part de 10 pag.). 729 Kuntze (Otto) : Notes on the Index Kewensis [Journal of Botany, Vol. XXXIV, pp. 298-307). 730 Malinvaud : La loi de priorité dans la nomenclature botanique (As- sociât, française pour l'avancent, des scienc, Congrès de Bordeaux, 1895, tirage à part de 4 pag.). Paléontologie. 731 Renault (B.) : Les Bactéries dévoniennes et le genre Aporoxylon d'Ungcr (Bullei. du Muséum d'Hist. natur., 1896, n° 5, pp. 201-203). 732 Seward (A. C.) : Notes on the geological history of Monocotyledons (Annals of Botany, Vol. X, n° ^8, juin 1896, pp. 205-220, 1 pi.). Benstedtia gen. nov. AVIS. La planche I sera jointe au prochain numéro. Taris. — J. Mersch, unp., 41", Av. de Chàtillon. JOURNAL DE BOTANIQUE 10e armée. — Supplément n° 8. — 16 Août 1896. PUBLICATIONS NOUVELLES Biographie, Bibliographie. 733 Garcke (A.) : Zwei Ersatzblâtter in Liimé's Species plantarum éd. I (Botanisches Centralblatt, t. LXVII, n° 1, pp. 5-8). 734 Vetter (J. J.) : Jonathan-Emmanuel Mœhrlen, botaniste {Bullet. de l'Berb. Boissier, t. IV, n° 6, pp. 407-408). 735 Bibliographical Notes. XIII. The rarest typographie product of Lin- na;us (Journal of Botany, Vol. XXXIV, n° 404, pp. 359-362). Biologie, morphologie et physiologie générales. 736 Arcangeli (G.) : L'importanza del sonno neLe piante, secondo il Prof. E. Stahl (Bulletino délia Soçieta botanica italiaua, 1896, pp. 150- 152). 737 Czapek 1 Friedrich ï : Zur Lehre von den Wurzelausscheidungen (Jakr- bïteher fur icissenschaftliche Botanik, t. XXIX, fasc. 3, pp. 321-390). 738 Dassonville (Ch.) : Action des sels sur la forme et la structure des vé- gétaux (Revue gêner, de botauiq., t. VIII, n° 91, pp. 284-294 [à suivre], 2 pi.). 739 Gain (Edmond) : Sur la variation des graines sous l'influence du climat et du sol (Ibil., pp. 303-305). 740 Krabbe (G.) : Ueber den Einfluss der Temperatur auf die osmotischen Processe lebender Zellen (fahrbùc lier fur wissenschaftlichc Botanik, t. XXIX, fasc. 3,441-498). 741 Molliard (Marin) : Homologi'e du massif pollinique et de l'ovule (Re- vue génér. de Botauiq., t. VIII, n° 91, pp. 273-283, fig. dans le texte). 742 Puriewitsch (K.) : Ueber die selbsthâtige Entleerung der Reserve- stoffbehiilter (Berichte der deutsch. boianisch. Gesellsc/iaft, t. XIV, fasc. 6, pp. 207-212). 743 Wittlin (J.) : Ueber die Bildung der Kalkoxalat-Taschen (Botanisches Centralblatt, t. LXVII, n"s 2, 3, 4 et 5, pp. 33-41, 65 -73, 97-102, 129-133, 1 pi.) Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 744 Arcangeli (G.) : Sull1 allungamento degli organi nelle piante aquatiche (Bulletiuo délia Società botanica italiana, 1896, pp. 116-119). 745 Berg et Gerber : Sur la recherche des acides organiques dans quelques Mésembryanthémées (Revue génér. de Botauiq., t. VIII, n° 91, pp. 295- . 302). — LXXVIII — 746 Hildebrand (Friedrich) : Ueber die eigenthiimliche Haarbildung auf den Kuollen ciniger Arten von Cyclamen (Botanischc Zcitung, 54e ann., fasc. VIII, pp. 133-139, 1 pi.). 747 Hollick (Arthur) : Appendages to the pétioles of Liriodendra (Btdict. of thc Torrey bolanic. Club, Vol. 23, n° 6, pp. 249-250, 2 pi.). 748 Ludwig (F.) : Eine fiinfgipfelige Variationscurve(.#£/'/e/*te<&*' deutsch. boianisch. Gesellschaft, t. XIV, fasc. 6, pp. 204-207). 74g Maxwell (Walter) : The rate and mode of growth of Banana leaves {Botanisches Centralblail, t. LXVII, n° 1, pp. 1-5). 750 Preda (A.) : Alcuue osservazioni su di una infiorescenza femminea di Dasylirion glaucum Zucc. [Bulletino délia Societa botanica itallana, 1896, pp. 135-141)- 751 Ule (E.) : Ueber die Bliïtheneinrichtungen von Dipladenia {Bcrichte der deutsch. botan. Gesellschaft, t. XIV, n° 5, pp. 178-179, fig. 13 et 14 de la pi. VIII). 752 Ule (E.) : Weitereszur Blùlhenemvichtung von. Purpurella cleislopeiala und Verwandten {lbid., pp. 169-178, fig. i-i2delapl. VIII). 753 Wiesner (J.) : Experimenteller Nachweis paratonischer Trophieen beim Dickenwachsthum des Holzes der Fichte {lbid., pp. 180-185). Muscinées. 754 Me Fadden (Effie B.) : Thedevelopmentofthe antheridium of Targio- nia hypophylla (Bullet. of the Torrey bolanic. Club, Vol. 23, n° 6, pp. 242-244, 1 pi.). 755 Mueller (Fr.) : Beobachtungen an Nanomitrium tenerum Lindb. {Hed- wigia, t. XXXV, fasc. 4, pp. 179-185, fig. dans le texte). Algues. 756 Brand (F.) : Fortpflanzung und Régénération von Lcmanea fluviaiilis (Berichie der deutsch. botan. Gesellschaft, t, XIV, n° 5, pp. 185-194). Champignons. 757 Bourquelot (Ém.) : Influence de la réaction du milieu sur l'activité du ferment oxydant des Champignons {Compl. rend, de l'Acad. des scienc., t. CXXIII, n" 4, pp. 260-263). 758 Dangeard (P. A.) : Contribution à Tétude des Acrasiées {Le Botaniste, 50 sér., ior fasc, pp. 1-20, 4 fig. dans le texte). Cette étude porte principalement sur une espèce nouvelle pour laquelle l'auteur crée le genre Sappinia (S. pedata). 759 Dangeard (P. A.) : La reproduction sexuelle dans le Sphasrotheca Cas- tagnei {lbid., pp. 27-31). M. Harper, dans un travail dont nous avons rendu compte {Voir Sup- plément n° 3, 16 mars 1896, p. xxv), a montré que le développement du périthèce chez le Sp/nvrothcca Castagnei procède, comme l'admettait de — LXXIX — Bary, de la fusion du noyau d'une anthéridie avec celui d'un oogone. M. Dangeard déclare ne pouvoir accepter cette interprétation et s'en tenir à la définition de la sexualité chez les Ascomycètes telle qu'il l'a formulée. Il n'a pas réussi, dit-il, à vérifier l'existence de la fusion décrite par M. Harper et il demande par suite à ses lecteurs de convenir qu'on ne peut accorder aucune importance a cet essai de réhabilitation de la théorie de de Bary. 760 Istvanffi (Gy. v.) : Untersuchungen ûber die physiologische Anatomie der Pilze mit besonderer Beriicksichtigung des Leitungssystems bei den Hydnei, Thelephorei und Tomentellei (fahrbûcher fur wissen- schaftliche Botanik, t. XXIX, fasc. 3, pp. 391-400, 5 pi.). 761 Mangin (Louis) : Recherches sur les Péronosporées {Bullet. de la Soc. d'Hist. natur. d'Aulun, VIII, pp. 55-108, 12 fig\ dans le texte et 2 pi.). 762 Sappin-Trouffy : Recherches mycologiques (Le Botaniste, 5e sér., Ier fasc, pp. 44-58, 6 fig. dans le texte). 763 Sappin-Trouffy : Sur la signification de la fécondation chez les Urédi- nées (Ibid., pp. 32-37, fig. dans le texte). Systématique, géographie botanique. Phanérogames. 764 Bennett (Arthur) : Iceland and Faroe Botany (Journ. of Botany, Vol. XXXIV, n° 404, pp. 353-354). 765 Bolzon (Pio) : Contribuzione alla flora veneta (Bullelino délia Societa botanica italiana, 1896, pp. 128-135, 171-176). 766 Britten (James) : Bombax fenmani Oliv. = B. carolinoides Donn (Journ. of Botany, Vol. XXXIV, n° 404, pp. 334-335). 767 Britten 1 James ! : Salvia glutinosa in Gloucestershire (Ibid., p. 368.) 767 bis Clarke (William A.) : First records of british flowering plants [suite] (Ibid., pp. 362-365 [à suivre]). — Voir nos 149, 358 bis, ^tfibis et 695 bis. 768 Cortesi (F.) e L. Senni : Contributo alla flora ruderale di Roma (Bul- lelino délia Societa botanica italiana, 1896, pp. 98-102). 769 Franchet (A.) : Contributions à la flore du Congo français. Famille des Graminées (Bullet. de la Soc. d'Hist. natur. d'Autun, VIII, pp. 309- 391, 2 pi.). Espèces nouvelles décrites : Elionurus Brassa?, Andropogon Tholloni, A. congoensis, A. africanus, A. Brassas, A. Lecomtei, A. niariensis, A. Viancini, A. osikensis, A. pachyneurus, A. bouangensis, A. Dy- bowskii, Euclasta (g. nov.) glumaceus, Isachne uervata, I. filifolia, Pa- nicuni bracsavillense, P. Gri/fonii, P. congoense, P. amethystinum, P. mayumbense, P. ogozvense, P. Tholloni, P. restioidetim, P. Brassas, Tricholœna filifolia, T. amethyslea, T. congoensis, T. nervi ghimis , Penniselum gabouense, P. nodijlorum, Aristida recta, Sporobolus mayumbensis, S. striclus, S. congoensis, S. effusus, S. barbigerus, Tri- chopterix incompta, Tristachya Tholloni, Dinebra guineensis, Era- grostis Tholloni. i.xxx — 770 Franchet (A.) : Note sur quelques collections de plantes de l'Asie orien- tale parvenues récemment au Muséum {Bulletin du Muséum d'Histoire naturelle^ 1896, n° 6, pp. 277-280). Espèces nouvelles décrites : Paulownia Fargesii, Pop u lus Fargesii. 771 Goiran (A.) : Lespeciee forme veronesi del génère Oxalis : comparsa di Oxalis violacea L. nella cittù di Vérone (Bulletino délia Società botanica italiana, 1896, pp. 95-97). 772 Halsted (Byron D.) : Reseda lutea moving Inland (Bullet. of the Tor- rey botanic. Club, Vol. 23, n° 6, p. 252). 772 bis Hemsley(W. Botting) : Insularfloras. VI (Science Progress, Vol. V, n° 29, pp. 374-383). — Voir n° 601. 773 Jackson (A. B.) : Newbury casuals (Joum. of Botany, Vol. XXXIV, n° 404, p. 366). 774 Klatt (F. W.) : Amerikanische Compositen aus dem Herbarium der Universitat Zurich (Bullet. de i'Hcrb. Boissier, t. IV, n° 6, pp. 479-4X0, 1 pi.). Lepidesmia nov. g-en , L. squarrosa, Gymnolomia cruciata, nn. spp. 775 Lett (H. W.) : Dry as octopelata in Co. Antrim (Joum. of Botany, Vol, XXXIV, n° 404, p. 368). 776 Ley (Augustin) : Lusula pâlies cens Besser in Great Britain (Ibid., p. 368). * 777 Ley (Augustin) : New Carmartheushire records (Ibid., p. 367). 778 Linton (Edw. F.) : South Hants plants (Ibid., p. 367). 779 Marshall (Edw. S.) : Sisyriuchium californicum Dryander in Ireland (Ibid., p. 366). 780 Martelli (U.) : Cenlaurea ferulacea n. sp. sectio Falolepsis (Nuovo Giornale botauico italiano, nouv. série, Vol. III, fasc. 3, pp. 370-371, 1 pi.). 781 Matouschek (Franz) : Ueber zweineue Pelasites-Bastarde. aus Bôhtnen (Oesterreich. botan. Zcitschrift, XLVr" ann., nos 7 et 8, pp. 242-244, 280-281, 1 pi.). 781 bis Micheletti (L.) : Flora di Calabria [suite] (Bulletino délia Società botanica italiana, 1896, pp. 109-116, 141- 150). — Voir n° 168. 782 Migliorato (Erminio) : Osservazioni, relative alla flora napoletana (Ibid., 1896, pp. 168-17 1). 783 Mueller (F. von) et E. Hackel : Schisosiachyum Copelandin. sp. (Oes- terreich. botan. Zcitschrift , XLVI0 ann., n" 7, pp. 241-242). 784 Nash (Geo. V.) : Asclepias arenicola n. n. {Bullet. of the Torrey bota- nic. Club, Vol. 23, n° 6, pp. 252-253). 785 Nash (Geo. V.) : Révision of th^ g-enus Asimina in North America (Ibid , pp. 234-242). — LXXXI — 786 Nicotra (L.) : Elementi statistici délia flora siciliana [fin] {Nuovo Gior- nale botanico italiano, nouv. série, Vol. III, fasc. 3, pp. 271-317). 786 bis Preda (A.) : Contributo alla flora vascolare del territorio livornese. IV (Bulleliuo délia Societa botanico, italiana, 1896, pp. 190-192 [à sui- vre]). — Voir n£ 171. 787 Rendle (A. B.) : New Philippine plants {Journ. of Botany, Vol. XXXIV, n°464, pp. 355-358). Espèces nouvelles décrites : Vaccinium mindorense, Rhododendron lussoniense, Rh. Whiteheadi, Rh. subsessile, Microstylis mindorensis, Zeuxine Whiteheadi, spp. nn. 788 Ridley (H. N.) : A ntw genus of Commelinaceae (Ibid., pp. 329-330, 1 pi.). Spalholirion gen. n., S. ornât uni sp. unica. 789 Rydberg (P. A.) : Notes on Potenlilla. I (Bullel. oflhe Torrey botanic. Club, Vol. 27,1 n° 6, pp. 244-248). 790 Schinz (H.) : Beitrâge zur Kenntnis der Afrikanischen Flora. IV (Bul- let. de l'Herb. Boissier, t. IV, n° 6, pp. 409-475, 3 pi.). Fr. Buchenau, Alismaceae (Echinodorus ? Schimii). — C. de Candolle, Meliaceae [Trichilia vestila). — Huth, Ranunculaceae (Knozvlionia glabri- carpellata). — F. W. Klatt, Compositas (Vernonia cruda, V. hamata, V. stipulacea, V. supra/astigiata, Aster quinquenervius, Helichrysum Bachmannii, H. glomeratum, H. Hôpfnerianum, H. iuvolucratnni, H. naniim, Symphipappus [nov. gen.] dichotomus, Distegia [nov. gen.] acida, Bidcns africana, Anthémis grangeoides, Senecio cactezeformis, S. curlophyllus, S. drakensbergis, S. gyrophyllus, S. paucicalyculatus, S. pcntactinus, S. pullus, S. trachylepus, Othonna bracteata, Osteosper- inutu plerigoideum, Erythrocepkalum erectunt, Dolosanthns [nov. gen.] silvat'cus, Monactinocephalus [nov. gen.] paniculatus. — Th. Lœsener, Celastraceae {Gymnosporia botsabelensis, G. borumensis, G. Harveyana, Pterocelastrus Galpiuii, Cassine lacinul.it a, C. Schlechteriana). — H. Schinz, Liliaceae {Androcymbium albomargiiiatum, A. crispum, A. latifoliuni, Eriospermum Galpinii, E. Sprengerianum, E. soma- lense) ; Amarantaceae (Celosia oblongocarpa, C. Stuhl matin iana, Gentema altemifolia, Achyranihes conferta, A. Schzveinfurthii, Cyathula spa- thulata) ; Leguminosae (Calpurnia • obovata, C. Woodii); Malvaceas (Pa- vonia Galpiuianci); Sterculiaceae {Ilcrmannia Galpiniana, H. lanceolata, H. transvaalet.sis, H. Woodii); Myrtaceas (Hcleropyxis transvaalensis,- Sapotaceas (Mitnusops natalcnsis) / Gentianaceas {Sebasa Junodii, S. nata- lensis) ; Pedaliaceaî (Ceratotheca elliptica, Pterodiscus Kellerianus, Sesa- mum granaifiorum, S. digitaloides). — R. Schlechter, Orchidaceae (Eu- lophia hereroensis) ; Asclepiadaceae (Microloma longituba, Sckisoglossum delagoense, Cynanchnm subcoriaceum, Sccamone Schinziana, Brachy- stelma Rehmanni, Ceropegia gymnopoda, Aulostephanus [nov. gen.] nala- lensis). 791 Sommier (S.) : Nuova stazione délia Serapias parvifioraPav\. [S. occul- ta ta Gay] (Bulleiitio délia Societa botanica italiana, 1896, pp. 123-125). 792 Tatum (Edward J.) : Rosa slylosaDtsv. in S. Hants {Journ. of Botany, Vol. XXXIV, n" 404, p. 368). — LXXX1I — 793 Towndrow (Richard P.) : Sagina Reuteri Boiss. (Ibid., p. 367;. 794 Waddell (C. H.) : YVestmorland Brambles {Ibid., p. 366). MUSCINÉES. 795 Britton (Elizabeth G.) : Criticisms of « New or less known species of acrocarpous Mosses from North America and Europe » by N. C. Kindberg [Rev. bryol. 23, I, 23] {Revue bryologique, 23e ann., n°4, pp. 72-73). 796 Britton (Elizabeth G.) : Criticisms on Renauld and Cardot Musci Ame- ricse septentrionalis exsiccati (Bullet. de l'Herb. Boissier, t. IV, n° 6, pp. 476-47S). 797 Cardot (J.) : Fontinales nouvelles (Revue bryologique, 23e ann., n° 4, pp. 67-72). Espèces décrites : Fontinalis patula, dolosa, missourica, Dixoni, Wa- ghornei, Mac-Millani. 798 Geheeb (A.) : Essai d'une monographie du genre Bazusonia par le Dr C. Schliephacke et A. Geheeb. Rapport préliminaire (Ibid., PP- 73-79)- Dawsonia papuanci Ferd. v. Miill., D. grandis Schlieph. et Geh., D. gi- gantea C. Miill. herb., D. Beccarii Broth. et Geh., nn. spp. 799 Grilli (C.) : Muscinea; in regïone picena lectae (Bulletino délia Socieià bolanica italiana, 1S96, pp. 158-166). 800 Grout (A. J.) : A preliminary revision of the North American Isotbe- ciacea; (Bullet. of the Torrey botanic. Club, Vol. 23, n° 6, pp. 223-233 . 801 Macvicar (Symers M.) : Hypnum micans Wils. in Inverness-shire (Joum. of Botany, Vol. XXXIV, n° 404, p. 367). 802 Roberts (May) : The Mosses of the Upper Dovey (Ibid., pp. 330-334 . 803 Schiffner (Victor) : Ueber die von Sintenis in Tûrkisch-Armenien gesammelten Kryptogamen (Oesterreichische botan. Zeiischrift, XLVIe ann., n° 8, pp. 274-278). 803 bis Schinz (H.) : Beitiâge zur Kenntnis der Afrikanischen Flora. — Voir n° 790. A. Geeheb, Musci (Barbula torquatifolia, Eutosthodon Schinsit, E. ri- valis, Taxii hélium glabratum). 804 Venturi : Notice sur quelques espèces ROrthotrichum de l'Australie (Revue bryologique, 23e ann., n° 4, pp. 65-67). Algues. 805 Arcangeli (G.). — Voir n° 811. 806 Darbishire (0. V.) : Spencerella australis, eine neue Florideen-Gattung und-Art (Berichte der deutsch. botan. Cescllsch., t. XIV, n° 5, pp. 195-200, 1 pi.). Spencerella Darb. nov. gen. Frons teretiuscula vel plus minusve com- — LXXXIII pressa, evidenter distiche pinnatim ramosissima ; stratis fere tribus axim monosiphonium centralem ambientibus contenta, medullari filis et longitu- dinalibus articulatis intricatis (in parte juniore nondum evolutis) et vertica- libus laxius dispositis in stratum intermedium cellulis rotundatis constantem transientibus, corticali cellulis minoribus verticaliter seriatis constante. Cystocarpia ignota. Antheridia ignota. Spaerosporas in apicibus ramulorum ultimi ordinis evidenter sphaerice intumescentibus (cystocarpia eximie simu- lantibus), perisporio instructas poro lateraliter pertuso; triangule divisas. Species unica : Sp. australis Darb. n. sp. (Habitat ad oras Novae Hollan- dias occidentales). 807 Foslie (M.) : Remark on Hsematostagon balanicola Strômf. {La Nuova Notarisia, VIIe sér., juill. 1896, pp. 84-85). 808 Holmes (E. M.) : New marine Algae {Journ. of Bolany, Vol. XXXIV, ^404, pp. 349-35 1). Espèces nouvelles décrites : Ectocliuium kowiensc, Ptilophora Beckeri, Grateloupia Wattii, nn. spp. 809 Holmes ;>. 126-132). 838 Roze (E.) : Sur une nouvelle Bactériacée de la Pomme de terre [Mi- crococcus albidus](Ibid., pp. 122- 125). 839 Swingle (WalterT.) and Herbert J. Webber : The principal diseases of Citrous fruits in Florida (U. S. department of Agriculture. Division of vegetable physiologie and pathology. Bulletin n° 8, 40 p., 6 fig. dans le texte et 8 pi. dont 3 en couleurs). Les auteurs étudient dans ce Mémoire six maladies observées en Floride sur les fruits de diverses espèces de Citrus et désignées respectivement sous les noms de Blight, Dle-back ou Exauthema, Scab ou Verrucosis, Sooty mold, Foot rot ou Ma l-di- gomma, et Melanose. Sujets divers. 840 Foureau (F.) : Essai de catalogue des noms arabes et berbères de quelques plantes, arbustes et arbres algériens et sahariens ou intro- duits et cultivés en Algérie (Paris, 1896, libr. A. Challamol, in-4, 48 p.). 841 Halsted (Byron D.) : Report of the botanical Department of the New Jersey Agricultural Collège E.xperiment Station, for the year 1895. Re- port of the Botanist (pp. 240-361, fig. 3-70, Trenton, N.J., 1896). 842 Kirk (T.) : The displacement of species in New Zcaland (fourn. of Boiany, Vol. XXXIV, n° 404, pp. 338-340). 843 Magnus (P.) : Personliche und sachlichc Bermerkungen zur Dr. G. Lagerheim's Abhandluug « Uredineae Herbarii Elise Fries » (Bota- nisches Centralblatt, t. LXVI, n° 9-10, pp. 284-290). 844 Mattirolo (0.) : Sopra alcuue larve micofaghe {Bulletino délia Socieià botanica iialiana, 1896, pp. 180-183). 845 Rochebrune (A. T. de) : Toxicologie africaine. Étude botanic4iie, histo- rique, ethnographique, chimique, physiologique, thérapeutique, pharmacologique, posologique, etc., sur les végétaux toxiques et sus- pects propres au continent africain et aux îles adjacentes {Ballet, de la Soc. d'Hist. natur. d'Autan, VIII, pp. 109-300, 56 fig. dans le texte, [à suivre]). 846 Schmidt (Justus) : Fûnfter Jahresbericht uber «.lie 1 hatigkeit des Botanischen Vereins zu Hamburg [Deutsche botan. Monatsschrift, XIVv'anu., n° 4-5, pp. 51-541. Paris.— J.Mersch, imp V , \ « : ■ JOURNAL DE BOTANIQUE 10e année. — Supplément n° g. — 16 Septembre 1896. ^At^^hiMh^^fWAMMMMAMM^MW^^M^^MW^A^W^^ '«Vt^fVWW-^ PUBLICATIONS NOUVELLES Biologie, morphologie et physiologie générales. 847 Chatin (A.) : Signification de l'existence et de la symétrie de l'axe dans la mesure de la gradation des végétaux {Bull, de la Soc. botan. de France, t. XLIII, pp. 267-272). 848 Crato (E.) : Beitrâge zur Anatomie und Physiologie des Elementaror- ganismus {Beitrâge sur Biologie der Pflansen, t. VII, fasc. 3, pp. 407- 535, 4PL). 848 bis Dassonville (Ch.) : Action des sels sur la forme et la structure des végétaux [fin] {Revue génér. de Botaniq., t. VIII, n° 92, pp. ^24-336, 4 pi.). 849 Heald (F. D.) : On the toxic effect of dilute solutions of acids and salts upon plants {Botanical Gazette, Vol XXII, n° 2, pp. 125-153, 1 pi.). 850 Kahlenberg (Louis) and Rodney H. True : On the toxic action of dis solved salts and their electrolytic dissociation {Ibid., pp. 81-124). 851 Lindemuth (H.): Ueber Samenbildung an abgeschnitt Mien Bliithen- stânden einiger sonst steriler Pflanzenarten(ZterzV/i/t' der deutsch. botan. Gescllschafl, t. XIV, n° 7, pp. 244-246). 852 Mac Dougal(D. T.) : The mechanism of curvature of tendiils {Annals of Botany, Vol. X, n° XXXIX, pp. 373-402, 1 pi.). 853 Vines (S. H.) :) The suction-force of transpiring branches {Ibid., pp. 429-444). Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 854 Barth (Fernand) : Anatomie comparée de la tige et de la feuille des Trigoniacées et des Chailletiacées [Dichapétalées] {Bullet. de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 7, pp. 481-520, 33 fïg.). 855 Bossebœuf (François) : La structure du pétiole dans les diverses es- pèces du genre Quercus {Bull, de la Soc. botan. de France, t. XLIII, pp. 260-265,8 fig. dans le texte). 856 Briquet (John) : Anatomie comparée de plusieurs groupes de Gamopé- tales {Bullet. du Labor. de Botaniq. générale de l'Univers, de Genève, Vol. I, n° 1, p. 7, extr. des Archives des Sçienc. physiq. et naturel.. 4e période, Vol. I). 857 Briquet (John) : Études de biologie florale dans les Alpes occidentales {Ibid., pp. 1678, 3 pi.). LXXXVIII — 858 Briquet (John) : Modifications produites par la lumière dans le géotro- pisme des stolons des Menthes (Ibid., pp. 5-6). 859 Briquet (John) : Nouvelles observations biologiques sur le genre Ery- thronium, une contribution à la biologie florale des Liliacées (Mé- moires de la Soc. nationale des Scienc. natur. et mathémat. de Cherbourg, t. XXX, pp. 72-90, 1 pi.). 860 Clos (D.) : Caractères extérieurs et modes de répartition des petits tubercules ou tuberculoïdes des Légumineuses (Compt. rend, de l'Aca- démie des scienc, t. CXXIII, n° 9, pp. 407-410). 861 Degagny (Charles) : Recherches sur la division du noyau cellulaire chez les végétaux (7e Note). La division de la plaque nucléaire et la contraction du fuseau chez le Lis blanc (Bull, de la Soc. botan. de France, t. XLIII, pp. 310-314 [à suivre]). 862 Hansgirg (A.) : Beitràge zur Kenntnis der gamo-und karpotropischen Blùtenbewegungen der Grâser (Oesterreichische botan. Zeitschrift, XLVPann., n° 9, pp. 320-323). 863 Hochreutiner (G.) : Contribution à Tétude des Acacia phyllodinés (Bulle t. du Laborat. de Botaniq. génér. de l' Univers , de Genève. Vol. I, n° 1, pp. 8-9, extr. des Archives des Scienc. physiq. et naturel., 40 pé- riode, Vol. I). 864 Hoffmann (Josef) : Beitrag zur vergleichenden Anatomit der Arten der Gattung Sempervivum (Oesterreichische botan. Zeitschrift, XLVIe ann. , ' n°9, pp. 305-314, 5 fig. clans le texte). 865 Ikeno (S.) : Vorlâufige Mittheilung ùber die Canalzellbildung bei Cycas revohita (Botanisches Centralblat, t. LXVII, n° 7, pp. [93 194). 866 Kruch (Osvaldo) : LeConifere délia Flora italiana. Studio di anatomia sistematica (Annuario del R. Istituto botauico di Roma, Vol. VI, 2e fasc, pp. 100-154, 2 pi.). 867 Lindemuth (H.) : Ueber Bildung von Bulbillen am Blùthenschafte von Lachenalia luteola Jacq. und Hyacinthus orientalis L. (Berichte d. deutsch. botan. Gesellschaft, t. XIV, n° 7, pp. 247-252, 2 fig. dans le texte) . 868 Bobertson (Charles) : Flowers and Insects. XVII (Bolanical Gazette, Vol. XXII, n* 2, pp. 154-165). 869 Sargant (Ethel) : The formation of the sc-xual nuclei in Lilium Maria- gon (Annals of Botany, Vol. X, n° XXXIX, pp. 445-477, 2 pi.). 870 Van Tieghem (Ph.) : Sur l'organisation florale des Balanophoracées et sur la place de cette famille dans la sous-classe des Dicotylédones inovulées ou Loranthinées (Bull, de la Soc. botan. de France, t. XLIII, pp. 205-310). 87 1 Warming (Eug.) : Disposition des feuilles de YEuphorbia buxifolia Lam. (Bull, de l'Acad. roy. des sciences et des leltr. de Danemark, 1896, pp. 326-334, 2 fig. dans le texte). — LXXXIX — Cryptogames vasculaires. 872 Heinricher (E.) : Ueber die Widerstandsfâhigkeit der Adventivknos- pen von Cystopteris bulbifera (L.) Bernhardi gegen das Austrocknen {Berichte d. deutsch, botan. Gesellschaft, t. XIV, n° 7, pp. 234-244). 873 Vallot (J.) : Sur une station du Pteris aquilina sur un dyke siliceux du bois de Lodève {Revue génér. de Botaniq., t. VIII, n° 92, pp. 321- 323)- Algues. 874 Osterhout (Winthrop J. V.) : On the life-history of Rhabdonia tenera J. Ag. {Aimais of Botany, Vol. X, n° XXXIX, pp. 403-427, 2 pi.). X75 Pfeiffer (Ferdinand R. v. Wellheim) : Weitere Mittheilungen ûber Thorea ramosissima Bory {Oesterreichische botan. Zeitschrift, XLVIeann., n° 9, pp. 315-320, 1 pi.). 876 Sauvageau (C.) : Sur la conjugaison des zoospores de V Eclocarpus siliculosus {Comp. rend, de l' Académ. des scienc, t. CXXIII, n° 9, PP- 43I"433)- 877 Smith (Arma Anna) : The development of the cystocarp of Griffithsia Bornetiana (Botànical Gazette, Vol. XXII, n° 1, pp. 35-47,2 pi.). Champignons. 878 Bertrand (Gab.) : Sur la présence simultanée de la laccase et de la tyrosinase dans le suc de quelques Champignons {Covipt. rend, de l' Académ. des scienc, t. CXXIII, n° 11, pp. 463-465). 879 Burt (Edward A.) : The development of Mutinus caninus (Huds.) Fr. (Annals of Botany, Vol. X, n° XXXIX, pp. 343-372, 2 pi.). 880 Buscalioni (Luigi) : Il Saccharomyces guttulatus Rob. {Malpighia, Vol. X, fasc. V-VII, pp. 281-327, 1 pi.). 881 Wager (Harold) : On the structure and reproduction of Cyslopus can- didas Lév. {Annals of Botany , Vol. X, n° XXXIX, pp. 295 342, 2 pi.). 882 Wagner (G.) : Zum Generationswechsel von Mclampsora Tremulse Tul. (Oesterreickiscke botan. Zeitsckrift, XLVIeann., n°8, pp. 273-274.) D'après les observations de l'auteur, le Mclanifisora Tremulx Tul. comprendrait trois formes distinctes : 1. M. Trcinulie Tul., en rapport avec le Cxonia piuiiorquion eu Pi nus silvestris et le C. Laricis du Larix curopœa. 2. M. Rostrupii Wgr., en rapport avec le Caeoma Mercurialis du Mer curialis percunis. 3. M. Magnusiana Wgr.. en rapport avec le Cœoma Chelidouii Magnus du Ckelidouiuiu maj'us. Systématique, géographie botanique. Phanérogames. 882 bis Arechavaleta (J.) : Las Gramineas uruguayas [suite] {Anales del Musco nacional de Montevideo, V, 373-45- [à suivre], 16 fig. dans le texte). — Voir ir 583. xc — Espèces nouvelles décrites : Spartuia moiitevidensis, Chloris Caillerai, Ch. Berroi, Pappophorum subbulbosuiu, Triodia Fi g ne irai, T. Ilackeli, Diplackne procunibeus, Eragrostis trickocolea, E. rctiiicns, Melica tenais. 883 Baker (E. G.) : Polygala ciliata Lebel, forma (Joum. of Botany, Vol. XXXIV, n° 405, pp. 399-400). 884 Battandier (J. A.) : Crucifère nouvelle pour l'Algérie et remarques sur la classification des Crucifères siliculeuses {Bull, de la Soc. bolan. de France, t. XLIII, pp. 256-259). Espèce nouvelle décrite : Ionopsidium heterospermum. 885 Benbow (John) : Bucks plants {Joum. of Botany, Vol. XXXIV, n° 4°5> P- 4°°)- 886 Bennett (Arthur) : Euphrasia Kerneri W^ttsitin {Ibid.y p. 400). 887 Bennett (Arthur) : Notes on japanese Potamogetones {Ballet, de l'Hcr Mer Boissier, t. IV, n° 8, pp. 545-549). 888 Boissieu (de) : Quelques notes sur la flore d'Orient {Bull, de la Soc. bolan. de France, t. XLIII, pp. 283-290). Espèces nouvelles décrites : Aubrietia tkessala, Sapouaria Daltnasi, 1 rerbascum Ckasaliei, Phlomis Chimeras, Allium Chauveli. 889 Chiovenda (E.) : Graminaceae dell'Harar e dei Somali raccolte dalPIng. L. Robecchi-Brichetti {Annuario del R. Istituto botanico di Roma, Vol.. VI, 2e fasc , pp. 161-176, 13 pi.). Espèces nouvelles décrites et figurées : Tristackys Bricchettiana, Era- grostis hararensis, Pennisetum polycladiiin, Sporobolus podotrichus, S. somalensis, Euteropogon somalense, Eleusine Robecchii. 890 Cogniaux (Alfred) : Roseantlms, a new genus of Cucurbitaceaî from Acapulco, Mexico {Contributions from the U. S. national Herbarium, Vol. III, n° 9, pp. 577-578, 1 pi.). Espèce nouvelle déerite et figurée : Roseauthus albiflorus. 891 Coincy (Auguste de) : Une nouvelle espèce de Caucalis [C. homœo- p/iyHa] {Bullet. de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 8, pp. 571-573). 892 Coulter (John M.) and J. N. Rose : Leibergia, a new genus of Umbel- liferae from the Columbia River région {Contributions front the U. S. national Herbarium, Vol. III, n° 9, pp. 475-476, 1 pi.). Espèce nouvelle décrite et figurée : Leibergia orogenioides. 893 Coville (Frederick V.) : Crépis occideutalis and its allies {Ibid., pp. 559- 565, 6 pi.). Espèces nouvelles décrites et figurées : Crépis monticola Coville, C. sco- pulorum Coville, C. rostraia Coville, C. barbigera Leiberg. 894 Crépin (François) : Rosa± americana;. I. Observations upon the genus Rosa in North America {Bolauical Gazelle, Vol. XXII, u° 1, pp. 1-34). 895 Deane (W.) and B. L. Robinson : A new Vibumum [ V. Bemelrionis] from Missouri [Ibid., n° 2, pp. 166-167, 1 pi.). 896 Degen (A. de) : Sur une nouvelle espèce du genre Zygis Pers. [Aficro- meria Benth.] (Bullel. de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 7, pp. 521-124, 1 pi.). Zygis Rridvaldsskyana. 897 Gilg (E.) : Capparidacese somalenses a DD. L. Robecchi-Bricchetti et Dr. D. Riva in Harrar et in Somalia lectae (Annuario del R. Istituto botanico di Borna, Vol. VI, 2e fasc, pp. 88-96). Espèces nouvelles décrites : Capparis Riva?, C. somalensis, Boscia xylophylla, B. elegans, B. hypoglauca, B. somalensis, Courbonia sub- cordata, C. brevipilosa, Cadaba divaricata, C. mirabilis, C. Ruspolii, C. barbigera, Mazrua macrantha, M. sessiliflora, M. Pirottas, M. can- dida. 898 Gilg (E.) : Thymelaeaceae somalenses a DD. L. Robecchi-Bricchetti et Dr. D. Riva in Somalia lectae (Ibid., pp. 97-99). Espèces nouvelles décrites : Gnidia stenopkylloides, G. denudata, G. he- terophylla, G. violacea, G. Riva?. 899 Hart (H. C.) : Donegal plants (Journ. of Botany, Vol. XXXIV, n° 405, P- 399)- 900 Hemmendorff (Ernst) : Scirpus parvulus Roem. et Sch. funnen pâ Oeland (Botaniska Notiser, 1896, n° 4, p. 172). 901 Hitchcock (A. S.) : Report on a collection of plants made by C. H. Thompson in Southwestern Kansas in 1893 {Contributions from the U. S. national Herbarium, Vol. III, n° 9, pp. 537-557). 902 Jeanpert : Sur deux plantes à ajouter à la flore parisienne, Bromus villosus Forsk. et Equisetum littorale Kûhl. {Bull, de la Soc. botan. de France, t. XLIII, p. 291). 903 Lindau (G.) : Acanthaceae somalenses a DD. L. Bricchetti-Robecchi et Dr. Riva in Harrar et in Somalia lectae (An?tziario del R. Istituto bota- nico di Roma, Vol. VI, 2e fasc, pp. 67-83). Espèces nouvelles décrites : Thunbergia Ruspolii, T. gigantea, Ruellia paradoxa, R. Ruspolii , R.lincaribracteolata, Barleria stelligera, B. mu- er onifolia, B. quadrispina, B. proxima, B. pseudoprioniiis, B. longis- sima, B. chlamydocalyx, B. Rivaei, B. Ruspolii, B. jucunda, B. Pirot- taei, Blepharis cuspidata, Leucobarleria (nov. gen.) nivea, L.polyacantha , L. Robecchii, Ruspolia (nov. gen.) pseuderanthemoides, Diclipterat lini- folia, Duvernoia somalensis, Isoglossa somalensis. 904 Malme (Gust. 0. A.) : Nya bidrag till Sôdermanlands I/ieracium-florn (Bolaniska Notiser, 1896,^4, pp. 157-171). 905 Marshall (Edw. S.) : Moneses grandiflora in Argyle (Journ. of Botany , Vol. XXXIV, n° 405, p. 400). 906 Mulford (A. Isabel) : A study of the Agaves of the United States (Mis- souri botanical Garden, 7e rapport annuel, 1896, pp. 47-100, 38 pi.). 907 Nicotra (L.) : Ultime note sopra alcune piante di Sardegna (Malpi- ghia, Vol. X, fasc. V-VII, pp. 328-348). 908 Palla (Eduard) : Zur Systematik der Gattung Eriophortim (Botanischc Zeitung, 540 ann., Ie part., fasc. VIII, pp. 141-158, 1 pi.). — xcn — 909 Pirotta (R.) : Prima agg-iunta alla Florula dello Scioa e dell'Harar {Annuario del R. Istituto botanico di Roma, Vol. VI, 2e fasc, pp. 155- 160, 1 pi.). Espèce nouvelle décrite et figurée : Setaria Avettse. 910 Ramirez (José) : Datos para el estudio de los Cuajiotes {Anales del Instituto médico nacional, t. II, n° 1, pp. 14-18,4 pi., Mexico, 1896). Espèces nouvelles décrites et figurées : Bursera optera, B. trijuga, B. morelense. 911 Ramirez (José) : Una nueva especie de Casimiroa\C. pubescens]{Ibid., pp. 18-19, 1 pi.). 912 Reiche (Karl) : Zur Kenntniss von Gomortega nitida R. et Pav. (Be- richte d. deulsch. botan. Gesellscka/t, t. XIV, n° 7, pp. 225-233, 1 pi.). 913 Rendle (A. R.) : Dr. Donaldson Smith's Acantbacea; {Joum. of Botany, ' Vol. XXXIV, no 405, pp. 395-398). Espèces nouvelles décrites : Barleria setigera, B. Smithii, B. lineari- folia, Justicia gesnerifolia. 914 Robinson (R. L.) and J. M. Greenman : A new genus of Sterculiaceae, and some other noteworthy plants {Botanical Gazette, Vol. XXII, n° 2, pp. 168-170). Espèces nouvelles décrites : Nephropetalum (n. gen.) Pringlei, Heini- zonia Cougdonii. 915 Rose (J. N.) : Plants from the Big- Horn Mountains of Wyoming- {Con- tributions front the U. S. national Herbarium, Vol. III, n° 9, PP- 567-574). 916 Roze (E.) : Le Geum rivali-urbanum {Bull, de la Soc. botati. de France, t. XLIII, pp. 273-278). 917 Rydberg (P. A.) : Flora of the Black Hills of South Dakota {Contribu- tions from the U. S. national Herbarium, Vol. III, n° 8, pp. 463-536, 3 pi., 1 carte). Espèces nouvelles décrites : Lesquerella spatulata, Poa pseudopra- tensis. 918 Schlechter (R.) : Décades plantarum novarum austro-africanarum {fourn. of Botany, Vol. XXXIV, n° 405, pp. 391-395). Espèces nouvelles décrites : Muraltia alticola, Oxalis Galpinii, Buchen- rœdera pauciflora, Cliffortia repens, Wahlenbergia polytrichifolia, Lyperia breviflora, Plectranthus Galpinii, P. neochilus, Euphorbia transvaalensis, Eriospermum dissiiiflorum. 918 bis Schweinfurth (G.) :Sammlung-arabisch-a;thiopischer Pflanzen [suite] {Bullet. de l'Herb. Boissier, t. IV, nos 7 et 8, Append. II, pp. 179-242, [à suivre]. — Voir nos 176, 307 bis, 490 bis et 614 bis. Espèces nouvelles décrites : Cleome macradenia, Cotylédon Barbeyi, Calanchoe citrina, Rubus arabicus, Acacia campoptila, Crotalaria Deflersii, C. Barkas, Lotus Schœlleri, L. lalambensis, Indigofera a»i- belacensis. — XCHI — 919 Seemen (Otto vonj : Eine Bemerkung- iiber die Diagnose fur Salix iriandra L. (Oesterreichische botan. Zeitschrift, XLVIe ann., n° 8, pp. 292-293). 920 Simmons (G.) : Einige Beitrâge zur Flora der Faeroer (Botanisches Centralblatt, t. LXVII, n° n, pp. 321-328). 920 bis Solla (R. F.) : Osservazioni botaniche durante una escursione in provincia di Cosenza [fin] (Malpighia, Vol.X, fasc. V-VII, pp. 205-223). — Voir n° 492. 921 Straehler (A.) : Eine neue schlesische Rose, Rosa gallica X rubiginosa f. umbellata [Rosa Sçholzii mihi] (Bcrichted. deutsch. botan. Gesellschift, t. XIV, n° 7, pp. 224-225). 922 Thompson (Charles Henry) : The ligulate Wolffias of die United States (Missouri botanical Garden, 7e rapport annuel, 1896, pp. ioi-m, 2 pi.). 923 Trelease (William) : Juglandaceae of the United States (Ibid., pp. 25-46, 25 pi.). 924 Ule (E.) : Nachtrag zu dem Aufsatze ùber die Blûtheaeinrichtungen von Dipladenia (Berichte d. deutsch. botan. Gesellschaft, t. XIV, u° 7, pp. 233-234). Espèce nouvelle décrite : Dipladenia pendula. 925 Van Tieghem (Ph.) : Quelques conclusions d'un travail sur les Loran- thinées {Bull, de la Soc. botan. de France, t. XLIII, pp. 241-256). 926 Williams (Frédéric N.) : A systematic révision of the genus Hemiaria (Bulle t. de l'Herbier Boissier, t. IV, nu 8, pp. 556-570). Cryptogames vasculaires. 927 Jeanpert : UEquisetum vartegatum Schl. trouvé aux environs de Paris (Bull, de la Soc. bot. de France, t. XLIII, pp. 272). 927 bis Jeanpert. — Voir n° 902. 927 ter Pirotta (R.). — Voir n° 909. 927 quai. Rydberg (P. A ) — Voir nQ 917. 927 quint. Schenck (H.) : Brasilianische Pteridophyten [fin] (Hedwigia, t. XXXV, n° 4, pp. 161-172). — Voir n° 722. 028 Schinz (Hans) : Ueber das Vorkommen der Gattung Isoctcs in der Schweiz (Bnllet. de l'Herbier Boissier^ t. IV, n° 7, pp. 525-527). 928 bis Solla (R. F.). — Voir n° 920 bis. 929 Zelenetzky (Nicolas) : Matériaux pour l'étude des Prèles et desFoug-ères de la Crimée (Bullet. de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 8, pp. 550-555. MUSCINÉES. 930 Bauer (E.) : Beitrag zur bôhmischen Moosflora (Oesterreichische botan. Zeitschrift, XL\T ann., n° 8, pp. 278-280). — XCIV 931 Benbow (John) : Middlesex Mosscs {fourn. of Botany, Vol. XXXIV, n° 405, p. 400). 932 Bomansson (J. 0.) : Bryutn alandicum et B. versisporum spp. nn. {Revue bryologique, 23e ann., n° 5, pp. 90-91). 933 Brenner (M.) : Mossor, insamlade i Kajana Oesterbotten och angriin- sande delar af Norra Oesterbotten och Norra Karelen {Bolauiska No- User, 1896, n° 4, pp. 183-188). 934 Brizi (Ugo) : Saggio monografico del génère Rhynchostegium {Malpi- gkia, Vol. X, fasc. V-VII, pp. 227-257, 1 pi. [à suivre]). 935 Guinet (A.) : Récoltes bryologiques aux environs de Genève [suite] [Revue bryologique, 23e ann., n° 5, pp. 91-92). 935 bis Kindberg (N. C.) : Om nâgra skandinaviska Mossarter [suite] Bota- niska Notiser, 1896, n° 4, pp. 189-197). — Voir n° 628. 936 Philibert (H.) : Webera rubella spec. nova {Revue bryologique, 23e ann., n° 5, PP. 85-90)- 937 Benauld (F.) and J. Cardot : New Mosses of North America VI {Bota- nical Gazette, Vol. XXII, n° 1, pp. 48-53, 3 pi.). Espèces nouvelles décrites : Dicrauum Demetrii, D. trachyphyllum, D. subfulvum, Trichostomum indigens, Hypuum iniplexuin, If. subeu- gyrium. 937 bis Solla (R. F.). — Voir n° 920 bis. Algues. 938 Batters (E. A. L.) : New or critical british marine Algse {Joum. of Botany, Vol. XXXIV, n° 405, pp. 384-390). Espèces nouvelles décrites : Streblonema Buffhamiauuni, Acrochaslium endophyticum, Rhodochorton parasiticum. 939 Catiano (L.) : Beitrâge zur Morphologie der Bakterien. Ueber zwei fadenbildende Bacillen [Bacilhis rubigiuosus, B. coccineus] {Beitrâge zur Biologie der Pflanzen, t. VII, fasc. 3, pp. 537-542, 2 pi.). 940 Ishikawa (C.) : Notes on the japanese species of Volvox {Zoological Magazine, Vol. VIII, n° 91, pp. 25-37, 1 pi., Tokio, 1896). 941 West (W.) and G. S. West : Algae trom central Africa {Jour n. of Bo- tany, Vol. XXXIV, n<> 405, pp. 377-3^4, 1 P1-)- Espèces nouvelles décrites : Euastrum hexagonum, Cosmarium Mwan- gadancusc, C. irochiscum, C. globulatum, C. subvenustitiii, Stauras- trum ucphroideuni, S. subdilaiatum, Cœlaslruni M<->r::s, Calosphxrium conferiuin. LlCHliNS. 942 Arnold (F.) : Labrador {Oesterreichische botan. Zeitschrift, XLY 1' ann., n" 8, supplément, pp. 1-18). 942 bis Arnold (F.) : Lichenologische Fragmente [suite] (Ibid., n° 9, pp. 326-332 [à suivre]). — Voir nos 387, 635 bis et 810 bis. — xcv — 943 Hulting (J.) : Beitrâge zur Flechtenflora Nordamerikas (Hedzvigia, t. XXXV, n" 4, pp. 1S6-193). Espèce nouvelle décrite : Pertusaria Waghornei. 944 Malme (Gust. 0. A.) : Lichenologiska notiser. V. Bidrag- till kânnedo- menom de sydsvenska.Rinodiua-artema. o(sop/iodes-gruppen(Boiauisl'a Notiser, 1896, n° 4, pp. 173-183). 944 bis Solla (R. F.). — Voir n" 920 bis. 945 Zelenetzky (Nicolas) : Matériaux pour l'étude de la flore lichenologique de la Crimée {Bullet. de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 7, pp. 528-538). Champignons. 946 Bresadola (J.) : Alcuni Funghi délia Somalia e délia Colonia Eri- trea (Annuario del R. Istituto botanico di Roma, Vol. VI, 2e fasc, pp. 177-180.) Espèces nouvelles décrites : Lentinus Riva?, Fomes Pappiauus, Tra- metes floccosa. 947 Bresadola (J.) : Fungi aliquot saxonici novi a cl. W. Krieger lecti (Hedwigia, t. XXXV, n° 4, pp. 199-201). Espèces nouvelles décrites : Leptospkxria densa, Phyllosticta strami- nella, Ph. Ckclidonii, Ascochyta indusiata, Stagauospora Calami, S. bu- fonia, Camarosporium Kriegerii, Ramularia ruôicunda, R. defiectens, R. Sagittariie, Septocylindrium Aspidii, Ccrcosporella macrospora. 948 Hennings (P.) : Beitrâge zur Pilzflora Sùdamerikas. I. Myxomycètes, Phycomycetes, Ustilagineae und Uredinese (Ibid., 207-224 [à suivre]). Nouveautés décrites : Arcyria tenuis Schrôt., LamprodcrHia inconspi- cuum Schrôt., Didymium intermedium Schrôt., Albugo Solivx Schrôt., Drcpanoconis brasiliensis Schrôt. et P. Henn. n. gen., n. sp., Ustilago culmiperda Schrôt., U. Hieronymi Schrôt., U. verrucosa Schrôt., U. tni- crospora Schrôt. et P. Henn., U. subnitens Schrôt. et P. Henn., U. Sckrô- teriana P. Henn., U. Pauici latifolii P. Henn., Tolyposporium minus Schrôt., Tille/ ia Ulci Schrôt. et P. Henn., Urocystis Hieronymi Schrôt., Enlyloma speciosum Schrôt. et P. Henn., Doassaiisia Ulei Schrôt., D. ? Lilazse P. Henn., Thccaphora Hieronymi Schrôt., Sorosporium Ccnchri P. Henn., 6". Rhynchosporas P. Henn., Uromyces Mulini Schrôt.. U. Ara- c/iidis P. Henn. 949 Hennings (P.) : Fungi somalenses in expeditione Ruspoliana a doct. Dom. Riva lecti (Annuario del R. Istituto botanico di Roma, Vol. VI, 2e fasc, pp. 84-87). Espèces nouvelles décrites : Ustilago subolivacea, Melampsora Rus- poliana, Ravenalia Mundulea?, Dimerosporium Boscia?. 950 Juel (H. 0.) : Ueber Mcidium Galii Pers. (Hedzvigia, t. XXXV, n° 4, pp. 194-198, 2 fig-. dans le texte). 951 Karsten (P. A.) : Fragmenta mycologica. XLIV (Ibid., pp. 173-174). Espèces nouvelles décrites : Kneiffia nivea, Grandinia fugax, Hymc- nochasiella radis, H. fusca, Hypochnus microsporus, Coniop/iora Bc- tulse. — Genre nouveau : Hyduclliuii, a Kneiffia sporis aculeatis diversum (Hydnellam subtile Karst. =: Kneiffia subtilis Karst.) — XCVI — 951 bis Lindau (G.) : Beitrâge zur Pilzflora Sùdamerikas. I. Linleitung {Ibid., pp. 202-207). — Voir n° 947. 952 Saccardo (P. A.) : Mycetes sibirici. Pugillus tcrtius (Malpighia, Vol. X, fasc. V-VII, pp. 258-280, 2 pi.). Espèces nouvelles décrites : Melanopsamma Martiano/Jiana, Phyllo- sticla melanogena, PA. desertorum, Dendrophoma cœspitosa, Cytospora subclypeata, Septoria posekeusis, Rhabdospora Falcula, Phlcospora dolichospora, Glœosporium caricînum, Ramalaria Agtimonise, Didy- mascus Mctkinoffi. 952 bis Tobisch (Julius) : Beitrâge zur Kenntnis der Pilzflora von Kârnlen [fin] (Oesterreichische botan. Zeitschrift, XLVP ann., nos 8 et 9, pp. 281-285 et 323-325). — Voir nos 296, 394 bis et 727 bis. 953 Wagner (G.) : Mycologische Ausflùge im Gebiet des grossen Winter- berges in der Sachs. Schweiz II (Hedwigia, t. XXXV, n° 4, pp. 175-178). Nomenclature. 954 Brenner (M.) : Nâgra ord om namnen Euphrasia tenais och micrantha och derraed betecknade vâxtformer (Botaniska Notiser, 1896, n" 4, pp. 197-201). 955 Kuntze (Otto) : Erklârung zu Herrn Levier's Artikel « La pseudo- priorité et les noms à béquilles » (Ballet, de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 7, PP- 539-542)- 956 Le Jolis (A.) : Note à propos d'un article de M. O Kuntze (Ibid., n° 8, P- 574)- 957 Levier (Emile) : Rectification à propos d'un Communiqué de M. le Doc- teur O. Kuntze (Ibid., n° 8, pp. 575-576). AVIS M. D. Bois, assistant à la chaire de culture au Muséum d'Histoire naturelle de Paris, secrétaire-rédacteur de la Société nationale d'Hor- ticulture de France, a publié chez M. Paul Klincksieck, éditeur, rue des Écoles, 52, à Paris, un ouvrage in-8, comprenant 320 planches coloriées, et intitulé : Atlas des plantes de jardins et d'appartements, accompagné d'un volume de texte définitif. Le tirage de ce volume, ayant été fait sans le bon à tirer de M. Bois, contient de nombreuses incorrections qui ne lui sont pas imputables. M. Klincksieck fait imprimer un nouveau volume destiné à rem- placer le tirage incorrect. Ce tirage sera revêtu d'une couverture grise, portant la mention suivante : Seul tirage approuvé par l'auteur. Cette mention sera re- produite au verso du faux-titre, et suivie de ces mots : Tout exemplaire qui ne porte pas cette mention est désavoué par l'auteur. Les personnes qui ont en leur possession un exemplaire du pre- mier tirage du volume de texte, sont invitées à le renvoyer à M. Klinck- sieck, éditeur, rue des Écoles, 52, qui retournera en échange et à ses frais, à partir du 31 octobre prochain, un exemplaire du tirage approuvé par l'auteur. Paris. — J. Mersch, imp.,4*", Av. deChâtilion JOURNAL DE BOTANIQUE 10e année. — Supplément n° 10. — 16 Octobre 1896. PUBLICATIONS NOUVELLES Biographie, Bibliographie. 958 Williams (Frédéric N.) : Lamarck and De Candolle's Flore française [éd. 3] {Journal of Botany, Vol. XXXIV, n° 406, p. 431). 959 Mr. F. C. S. Roper {Ibid., pp. 430-431, 1 portrait). Biologie, morphologie et physiologie générales. 960 Amann (Jules) : Application du calcul des probabilités à l'étude de la variation d'un type végétal {Ballet, de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 9, PP- 577-59°)- 961 Gregory (Emily L.) : What is meant by stem and leaf {Ballet, of the Torrey botanic . Club, Vol. XXIII, n° 7, pp. 278-281). 962 Klinge (J.) : Ueber eine eig-entûmliche Anpassung bei weissblûhenden Farbenvarietâten einger Pflanzenarten {Deutsche botan. Monatsschrift, XIVe ami., n° 6-7, pp. 75-80). 963 Lidforss (Bengt) : Zur Physiologie und Biologie der wintergriinen Flora {Botanisches Centralblatt, t. LXVIII, n° 2, pp. 33-44). 964 Ludwig (F.) : Weiteresûber Fibonaccicurven (72/^. , n° 1, pp. 1-8, 1 pi.). 965 Stahl (E.) : Ueber bunte Laubblâtter. Ein Beitrag zur Pflanzenbio- logie. II {Annales du Jardin botaniqtie de Buitenzorg, Vol. XIII, 2e part., pp. 137-216, 2 pi.). Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 966 Kraus (Gregor) : Physiologisches aus den Tropen. III. Ueber Blûthen- wârmebei Cycadeeu, Palmen und Araceen {Annales du Jardin bota- nique de Buitenzorg, Vol. XIII, 2° part., pp. 217-275, 3 pi.). 967 Rowlee (W. W.) : The stigmas and pollen of Arissema {Bullet. of the Torrey botanic. Club, Vol. XXIII, n° 9, pp. 369-370, 2 pi.). Cryptogames vasculaires. 968 Arnoldi (W.) : Die Entwickelung des weiblichen Vorkeimes bei d;n heterosporen Lycopodiaceen {Botanische Zeitung^ 54e ann., ire part., fasc. IX, pp. 159-168, 1 pi.). Algues. 969 Farmer (J. Bretland) and J. Ll. Williams : On fertilisation and the segmentation of the spore in Fucus {Annals of Botany, Vol. X, n° XXXIX, pp. 479-4^7)- — XCVIII — 970 Klebs (Georg.) : Die Beding-ung-en der Fortpflanzung bei einigen Al- gen und Pilzen (Iéna, librairie G.Fischer, 1896, 1 vol. gr. in-8, 544 p., 3 pi., 15 fig. dans le texte). Champignons. 970 bis Klebs (Georg). — Voir n° 970. Systématique, géographie botanique. Phanérogames. 971 Baldacci (A.) : Rivista délia collezione botanica fatta nel 1894 in Alba- nia {Ballet, de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 9, pp. 609-653). 972 Bazot (L.) : Études de géographie botanique à propos des plantes de la Côte-d'Or {Revue génér. de Botaniq., t. VIII, n° 93, pp. 353-367 [à suivre]). 973 Bicknell (Eugène P.) : On a new species of Scrophularia {S. leporella n. sp.) hitherto confounded with vS. marylandica {Bullet. of the Torrey botanic. Club, Vol. XXIII, n° 8, pp. 314-319). 974 Clarke (C. B.) : List of british Cyperaceae [excluding Carex] {Journal of Botany, Vol. XXXIV, n° 406, pp. 415-417). 975 Clute (Willard N.) : Euphorbia nicseensis {Bullet. of the Torrey bota- nic. Club, Vol. XXIII, n° 7, p. 282). 976 Cogniaux(A.) : New Melastomaceae collected by Miguel Bang in Boli- via {Jbid., pp. 276-278). Espèces nouvelles décrites : Tibouchina tetrapetala, Diolena boliviensis Miconia lasiocalyx, M. valida. 977 Druce (G. Claridge) : Melampyrum pratense L. var. hians Druce in North Devon {Journal of Botany , V rol. XXXIV, n° 406, p. 432). 978 Druce (G. Claridge) : Plants of North Devon {Ibid., p. 432). 979 Gérard (R.) : Billbergia Binoti sp. n. (Extrait du Journ. de la Société d'Hortic. pratiq. du Rhône, n° 6, 1896, 6 p., 2 pi.). 980 Hallier (H.) : Neue und bemerkenswerte Pflanzen aus dem malaiisch- papuanischen Inselmeer {Annales du Jardin botanique de Buitensorg, Vol. XIII, 2e part., pp. 276-326, 10 pi. [à suivre]). Espèces nouvelles décrites : Stauranthera argyrescens, Ptyssiglottis anisophylla, Pi. auriculata, Piper Elalosteiua, P. argyroneurum, P. ■metallicum, Elalosteiua pictum, E. robustitiu, E. viltatuiu, E. insigne, E. mesargyrcuiu, E. falcattuu, E. caudaiuui, Bulbophyllum mirabile, Kcxmpferia decus silvse, Schisiualoglottis conaia, S. trivittata. 981 Harvey (F.L.) : Notes upon Maine plants {Bullet. of the Torrey botanic. Club, Vol. XXIII, n°7, pp. 275-276). 982 Jackson (A. B.) : Impatiens biflora in Berks {Journal of Botany , Vol. XXXIV, n° 406, p. 434). XCIX — 983 Kraenzlin (F.) : Eine neue Se hœorchis- A.rt \S. Simmleriana] (Bullet, de l'Herbier Boissier, t. IV, n° g, p. 654). 984 Kusnezow (N. J.) : Subgenus Eugentiana Kusn. generis Gentiana Tournef. {Acta Horti Petropolitani, t. XV, fasc. I, pp. 3-160, 4 cartes et 1 pi.). 985 Legré (Ludovic) : Additions à la flore de la Provence. Deux espèces nouvelles pour le département du Var [Alsifte cymifera Rouy et Alys- sum halimifolium\-iï\ {Revue horticole des Bouches-du-Rhône . 42e ann., n° 506, pp. 151-153). 986 Léveillé (H.) : Herborisations sarthoises, 1896 (Le Monde des plantes, 6e ann., n° 83, p. 8). 987 Léveillé (H.) : LesÉpilobes de Madère (Ibid., pp. 6-7). 988 Léveillé (H.) : Les Onothéracées françaises. Genre Epilobium (Ibid., pp. 1-3 [à suivre]). 989 Léveillé (H.) : Sur une forme nouvelle de Campanula Rapunculus L,, (Ibid., p. 7). 990 Léveillé (H.) : Un Viola hybride : V. Bonhommeti [ V. lactea X V. odo» rata] (Ibid., p. 6). 991 Meigen (Fr.) : Ein Ausflug in die Vogesen (Deutsche botan. Monats- schrift, XIVe ann., n° 6-7, pp. 92-96 [à suivre]). 992 Oliver (D.) : Maianthemum bifolium in Durham (Journal of Botany, Vol. XXXIV, n°4o6, p. 431). 993 Poisson (Jules) : Présence du Matricaria discoidea aux environs d'Ab- beville [Somme] (Assoc. franc, pour l'avancent, des scienc, Congrès de Bordeaux, 1895, 5 p.). 994 Pollard (Charles-Louis) : Cassia proboscidea n. sp. (Bullet. of the Tor- rey botanic. Club, Vol. XXIII, n° 7, pp. 281-282). 994 bis Rendle iA. B.) : Dr. Donaldson Smith's Acanthaceae [fin] (Journal of Botany, Vol. XXXIV, n° 406, pD. 409-414, 1 pi.). — Voir n" 913. Espèces nouvelles décrites : Justicia lastevirens, J. shebeleusis,J. aridi- cola, Isoglossa parvifolia , Lindauea (gen. nov.) speciosa, Dyschoriste sonialensis, Rue/lia placoidea. 995 Robinson (B. L.) : Notes on two species of Brassica (Botanic al Ga- zette, Vol. XXII, n° 3, pp. 252-253). 995 bis Rydberg (P. A.) : Notes on Polentilla. III (Bullet. of the Torrey bo- tanic. Club, Vol. XXIII, nos 7 et 8, pp. 259-265 et 301-306). — Voir n° 789. 996 Schack ^Hans) und Alfred Stier : Beitrâge zur Flora von Meiningen. II (Deutsche botan. Alonatsschrift, XIVe ann., n° 6-7, pp. 88-90). 997 Schinz (Hans) : Die Pflanzenwelt Deutsch-Sùdwest-Afrikas [mit Einschluss der westlichen Kalachari] (Bullet. de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 9, Append. u° III, pp. 1-32 [à suivre]). Gnetaceae; Typhaceae; Potamog-etonaceae; Aponogetonaceae; Hydrocha- ritaceae (déterminées par M. Ascherson) ; Alismaceae; Gramineae (déterminées par M. Hackel) [Andropogon undulatifolia, Panicum appendiculatuiu , Tr ira pais Fleckii, Diplachne Fleckii, D. pungens, Eragrostis pus il/a]/ Cyperaceae (déterminées par M. Clarke). 997 bis Schlechter (Rudolph) : Revision of extra-tropical South African Asclepiadacea; [suite] {fourn. of Boiany, Vol. XXXIV, n° 406, pp. 417- 421 [à suivre]). — Voir n° 712. 997 ter Schweinfurth (G.) : Sammlung" arabischersethiopischer Pflanzen [fin] (But/et. de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 9, Append. II, pp. 243- 266). — Voir n08 176, 307 bis, 490 bis, 614 bis et 918 bis. Espèces nouvelles décrites : Tephrosia encoptosperma, Rhynchosia Schœlleri, Rh. mensensis, Rh. Riva?, Rk. Erythrasas, Vigna mensensis. 998 Small (John K.) : A negdected species of Oxalis and its relatives (Bullet. of the Torrey botanic. Club, Vol. XXIII, n° 7, pp. 265-269). Espèce nouvelle : Oxalis cymosa. 999 Small (John K.) : New and noteworthy Species of Saxifraga (Ibid., - n° 9, pp. 362-368). Espèces nouvelles décrites : Saxifraga fragosa Suksdorf, vS". clayto- nisefolia Canby, 6\ planta ginea, S. montanensis. 999 bis Small (John K.) : Studies in the Botany of the southeastern United States. VI {Ibid., n° 8, pp. 295-301). — Voir n° 616. Espèce nouvelle décrite : Ribes curvata. 1000 Somervillle (A.) : Additions to the known flora of the South Ebudes, v.-c. 102 {Journ. of Botany, Vol. XXXIV, n° 406, p, 433). 1001 Spalikowski (Ed.) : Remarques sur la croissance du Gui dans la Seine- Inférieure et TEure {Le Monde des plantes, 6e ann., n° 83, p. 6). 1002 Straehler (Adolph) : Salicologùsches {Deutsche botan. Monatsschrift, XIVe ann., n° 6-7, pp. 96-99). 1. Salix (aurita X ciuerea) X viminalis mihi nov. hybr. [Salix Hirtii mihi). — 2. Salix {aurita X cinereà) X Caprea mihi nov. hybr. 1003 Thiselton-Dyer (W. T.) : Flora capensis (Vol. VI, IIe part., 193-384). 1004 Toumey (J. W.) : A new Mamillaria [M. Brozvnii] {Botanical Ga- zette, Vol. XXII, n° 3, pp. 253-255, 1 fig-.)- 1005 White (James W.) and David Fry : Dorset plants {Journ. of Botany, Vol. XXXIV, n» 406, pp. 432-433)- 1006 Williams (Frédéric N.) : A revised list of the british Caryophyllaceae {Ibid., pp. 423-429). 1007 Wùst (Ew.) : Zur Flora der Gegend von Sançerhausen {Deutsche botan. Monatsschrift, XIVe ann., n° 6-7, pp. 90-92). 1008 Hooker's Icônes plantarum (Vol. XXV, fasc. IV, pi. 2476-2500). Espèces figurées : Amomum arnudinaceum, A. cereuin, A. citratuni, A. giganteum, A. linibatum, A. longiscapum, A. Maunii, A, pilosum, CI — A. subsericeum, Aniba perutilis, Girouniera nitida, Trachymene cele- bica, Plectranthus esculentus, P. floribundus, Luffa} Baiesii C. H. Wright sp. n., Senccio (Cremanthodium) Prattii Hemsl. sp. n., Rhodocn- don urgineoides Baker sp. n., Stenolirion (gen. nov. Amaryllidearum) Elliolii Baker sp. un., Gamotiella (gen. nov. Graminearum) philippinen- Sis Stapf sp. un., Asfer Bozverii, Ilabenaria polytricha, Rolfe sp. n., Marsdenia efulensis N. E. Brown sp. n., Luc mua multiflora, Melano- phylla créant a Baker sp. n., Batesanthus (gen. nov. Asclepiadearum) purpureus N. E. Brown sp. un. Cryptogames vasculaires. 1008 bis Schinz l'Hans). — Voir n° 997. Polypodiaceae (déterminées par MM. M. Kukn et Christ) ; Ophioglossa- ceas ; Marsiliaceae. MUSCINÉES. 1009 Bauer (Ernst) : liini^eneueLaubmoosstandorfeausBôhrnen (Deutsche botan. Monatsschrift, XIVe ann., n° 6-7, pp. 82-85). 1010 Zelenetzky Nicolas : Matériaux pour l'étude de la flore bryologi- que de la Crimée (Bu/iet. de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 9, pp. 603- 608). Algues. 1010 bis Schinz (Hans'. — Voir n° 997. Sphaeropleaceae ; Laminariaceas. Lichens. 1010 ter Schinz (Hansi. — Voir n°()qj. Lichenes (déterminés par M. Mùller-Argov.). Champignons. 101 1 Chatin 1 Ad. ) : Truffes (Terfâz) de Grèce [ Terfezia Gennadii] (Compt. rend, de l'Acad. des scienc, t. CXXIII, pp. 537-54 1). Dans les envois qui lui ont été faits du Péloponèse et de la Thessalie par M. Gennadius, inspecteur général de l'Agriculture en Grèce, M. Chatin a rencontré, outre le Terfezia Leouis et une variété minoras ce dernier, une espèce nouvelle qu'il désigne sous le nom de Tcrfcaia Gciinadii et qu'il décrit de la manière suivante : Tubercules fort petits, du poids de 8 à 15 gr. — Périderme jaunâtre. Chair d'un gris brun assez foncé, ferme, avec d'assez fines marbrures blanches; odeur et saveur peu sensibles, nullement alliacées. Sporanges allongés (rappelant ceux du Tuber magnatum ou Truffe à l'ail de Piémont), bispores, rarement trispores ; spores réticulées, rondes, du diamètre de 45 à 51 p-, parfois ellipsoïdes, comme dans les Tuber et Tirmauia, avec des diamètres de 36 \i- sur 46 ,«. 1012 Fautrey (F.) et Lambotte : Espèces nouvelles de la Côte-d'Or (Revue mycologique, 18e ann., n° 72, oct. 1896, pp. 142-145). Espèces nouvelles décrites : Asleridiuni novuin, Coniothyrium Equi- seti, Didymella purpurea, D. tiliaginea, Discella Rosse, Heteropatella Cil ,'icndersonioides, Lecanidion Lambotiianum, Marsonia Helosciadii, Ovularia abscondita, Sphacelia ? juncicola, Sphasrella créera, Sphazru- lina tiliaris, Stegia quercea, Trichosporium populneum, Zignoella fraxinicola. 1013 Harvey (F. L.) : Contribution to the Myxogasters of Maine {Ballet, of the Torrey botanic. Club, Vol. XXIII, n°8, pp. 307-314). 1014 Jamin (Victor) : Contributions à la flore cryptogamique de la Sarthe (1895- 1896). Champignons [suite] {Le Monde des plantes, 6eann., n°83, pp. 4-5 [à suivre']). 10:5 Jaczewski (A.) : Monographie des Tubéracéesde la Suisse {Bullet. de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 9, pp. 591-602). 10 16 Patouillard (N.) : Cycloslomella, nouveau genre d'Hémihystériés [C. disciformis n. sp.] {Ibid., pp. 655-656). 1016 lis Schinz (Hans). — Voir n° 997. Uredinaceae; Hymenomycetes (déterminés par M. Fayod); Gasteromy- cetes (déterminés par M. Fischer). 1017 Underwood (Lucien M.) and F. S. Earle : The distribution ofthe spe- cies of Gymnosporangium in the South {Botanical Gazette, Vol. XXII, n° 3, PP. 255-258). Paléontologie. 1018 Elmore (C. J.) : Fossil Diatomacea; from Nebraska, and their relation to modem species {Bullet. of the Torrey botanic. Club, Vol. XXIII, n° 7. PP- 269-275). ioiq Seward (A. C.) : An extînct plant ofdoubtful atfmity {Science Progress, Vol. V, n° 30, pp. 427-438)- 1020 Seward (A. C.) : Palaeobotany and évolution {Science Progress, nouv. sér., Vol. I, n° 1, pp. 108-118). Pathologie et tératologie végétales. 1021 Arbaumont (Jules d') : Sur une Vigne à inflorescence monstrueuse {Bull, de la Soc. botan. de Fraiice, t. XLIII, pp. 281-282). 1022 Ascherson (P.) : Eine bemerkenswerte Spielart der Populus tremula {Deutsche botan. Monatsschrift, XIV0 ann., n° 6-7, pp. 73-75). 1023 Bornet (Ed.) : Sur un projet de Note, relative à une Rose prolifère, trouvé dans les papiers de P. Duchartre {Bull, de la Soc. botan. de France, t. XLIII, p. 280.) 1024 Briquet (John) : Cas de fasciation compliquée d'une tripartition de la fleur chez le Ranunculus bulbostis {Bullet. du Laborat. de Botaniq. gê- ner, de l'Univers, de Genève, Vol. I, n° 1, pp. 10-13, extr. des Archiv. des scierie, physiq. et natur., 4e période, Vol. I). 1025 Gérard (R.) : Note sur un cas de tératologie observé chez le Vanda suavis Lindl. (4 p., 1 pi.). — cm — 1026 Goebel (K.) : Teratology in modem Botany {Science Progress, nouv. sér., Vol. I, n° 1, pp. 84-100). 1027 Lutz (L.) : Sur une Tulipe monstrueuse {Bull, de la Soc. botan. de France, t. XLIII, pp. 279-280). 1028 Murr (Jos.) : Ueber Tofieldia calyculata Wahlnbg. mit âstigem Blû- tenstand {Deutsche botan. Monatsschrift, XIVe ann., n° 6-7, pp. 80-82, 1 pi.). Technique. 102g Barnes (Charles R.) : A horizontal microscope {Botanical Gazette, Vol. XXII, n° 1, pp. 55-56, 1 pi.). 1030 Nicotra (L.) : L'impiego del catetometro nella fisiologia végétale {Malpighia, Vol. X, fasc. V-VII, pp. 224-226). 1031 Stone (G. E.) : Botanical appliances {Botanical Gazette, Vol. XXII, n° 3, PP- 258-263, 2 pi.). 1032 Tswett (M.) : Sur l'emploi des permanganates dans la microtechnique {Bullet. du Laborat. de Botaniq . genér . de ï Univers . de Genève, Vol. I, n° 1, pp. 13-15, extr. des Archives des Sciences physiq. et naturel., 4e période, Vol. I). Sujets divers. 1033 Britten (James) : « London-Pride » {Journ. of Botany, Vol. XXXIV, n° 406, pp. 422-423). 1034 Britten (N. L.) Botanical Gardens {Bullet. of the Torrey botanic. Club, Vol. XXIII), n° 9, pp. 331-345)- 1035 Chodat (R.) : Note sur la florule pélagique d'un lac de montagne [lac de Tannay, 1400 m.] {Bullet. de VHerbier Boissier, t. IV, n° 7, PP- 543-544)- 1036 Gérard (R.) : La Botanique à Lyon avant la révolution et l'histoire du Jardin botanique municipal de cette ville (gr. in-8, 96 pp., extrait des Annales de l'Université de Lyon, avril 1896). 1037 Loret (Victor) et Jules Poisson : Etudes de Botanique égyptienne (Tirage à part extrait de la Revue égyptologique, in-4, 24 p.). 1038 Ochsenius ^Carl) : Petroleum {Botanisches Cenlralblatt, t. LXVII, n° 8, pp. 225-228). 1039 Poisson (J.) : Consolidation des talus par la végétation et entretien des haies de clôtures {Ass. franc, pour l'avancement des scienc, Con- grès de Bordeaux, 1895, 23 p.). 1040 Trelease (William) : Botanical opportunity {Botanical Gazette, Vol. XXII, n° 3, pp. i93-2I7). *«AAA*WMWMMMM«MM« CIV Liste des communications faites à la Société botanique d'Amérique et à la Section botanique de l'A. A. A. S., pendant le Congrès de Buffalo au mois d'août 1896 {résumées dans le Botanical Gazette, Vol. XXII, »° j). Conway MacMillan : On the distribution of plants in a fresh-water in- sular région. — N. L. Britton : An Eleocharis new to North America. — George F. Atkinson : Some problems in sporophyll transformation among dimorphic Ferns. — L. H. Bailey : The philosophy of species making. — D. T. MacDougal : The relation of the growth of leaves to the GO* of the air. — R. N. Day : The forces determining the positions of leaves. — N. L. Britton : On Cratsegus coccinea and its segregates. — L. M. Under- wood and F. S. Earle : The distribution of the species of Gymnosporan- gîum'xn. the South. — L. H. Bailey : Morphology of the Canna flower. — E. L. Mosely : A comparison of the flora of Erie county, Ohio, with that of Erie county, N. Y. — Charles E. Bessey : The significance of the com- pound ovary. — H. L. Russell : On the bacterial flora of chcddar cheese. — Charles R. Barnes : Terminology of reproduction and reproductive or- gans. — Bertha Stoneman : A comparative study of the development of some anthracnoses in artificial cultures. — W. W. Browlee : The develop- ment of the vascular éléments in the primary root of Indian corn. — John M. Coulter : Some remarks on chalazogamy. — L. M. Underwood : The habitats of the rarer Ferns of Alabama. — Francis Ramaley : On the stem anatomy of certain Onagraceae. — Charles E. Bessey : The point of diver- gence of Monocotyledons and Dicotyledons. — L. M. Underwood and F. S. Earle : Notes on the Pine inhabiting species of Peridermium. — D. T. MacBougal : Reaction of leaves to continuous rainfall. — Mary A. Ni- chols : Studies in the development of ascospores in certain Pyrenomy- cetes. — W. W. Rowlee : The stigma and pollen of Avisas ma. — N. L. Britton : Notes on the genus Amelanchiev. — Alex. P. Ander- son : On the formation and distribution of abnormal resin ducts in Coni- fers. — Arma A. Smith : The development of the cystocarp of Gviffithsia Bovnetiana. — L. M. Underwood : Notes on the allies of the sessile Tril- lium. — C. L. Pollard : On an apparently undescribed Cassia from Missis- sipi. — B. M. Duggar : A bacterial disease of the squash-bug [Anasa tvistis). {A suivre.) AVIS MM. Arvid Haglund et Joli. Kâllstrôm, à Falun (Suède), mettent en vente des plantes Scandinaves pour herbier (Phanérogames, Mousses et Lichens). Le catalogue, qui paraît annuellement en novembre, est envoyé franco. Les personnes qui désireraient le recevoir sont priées d'indiquer leur adresse le plus tôt possible. Paris. — J. Mersch, imp., 4'"3, Av. deChâtilion, JOURNAL DE BOTANIQUE 10e année. — Supplément n° u. — 16 Novembre 1896. PUBLICATIONS NOUVELLES Biographie, Bibliographie. 1041 Baroni (E ) : Illustrazione di un oito secco del Principe délia Catto- lica, da questi donato a Pier Antonio Micheli nell1 anno 1733 {Nnovo Giornale botanico italiano, nouv. sér., Vol. III, n° 4, pp. 439-472). 1042 Gadeceau (Emile) : Notice sur la vie et les travaux de James Lloyd {Bull et. de la Société des scienc. natur. de l'Ouest de la France, 6e ann., n° 3, pp. 137-157). 1043 Krok (Th 0. B. N.) : Svensk botanisk literatur 1895 {Botaniska No- User, 1896, n° 5, pp. 237-247). 1044 Toni ^G. B. de) : In morte di Francesco Saccardo {La Nuova Nola- risia, sér. VII, oct. 1896, pp. 154-156). Biologie, morphologie et physiologie générales. 1045 Buscalioni iLuigi) : Sopra un caso rarissimo di incapsulamento dei granuli d'amido {Malpighia, Vol. X, fasc. VIII-X, pp. 479-489, 1 pi.). 1046 Degagny (Ch.) : Recherches sur la division du noyau cellulaire chez les végétaux [8e note] {Bulle t. de la Société botaniq. de France, 3e sér., t. III, nu 7, pp. 332-346). 1047 Haberlandt (G.) : Physiologische Pilauzenanatomie (2e édit., revue et augmentée, gr. in-8, XVl-550 p., 235 fig., Leipzig, libr. W. Engel- mann, 1896). 1048 Hansgirg (A.) : Ein Beitrag zur Kenntnis der Phyllocarpie {Oesler- reichische botan. Zeitsckrift, XLVPann., n° 11, pp. 401-402). 1049 Hansgirg (A.) : Uebersicht der vier Typen von regenscheuen Blùten, deren Pollenschutz etc., auf einem phytodynamischen Principe beruht {Ibid. ,n° 10, pp. 357"358)- 1050 Meyer (Arthur) : Kritisches Référât iiber c Biitschli 0., Ueber die Herstellung von kunstlichen Stârkekornern oder von Sphârokrys- tallen der Stârke [ Verhandlung. des natur kist. medic. Vereins su Heidelberg, 1896] » {Botaniscke Zeitung, 540 ann., IIe part., n° 21, PP- 3^-335)- 1051 Pagnoul : Assimilabilité de l'azote par les plantes sous les deux formes nitrique et ammoniacale {Annales agronomiques, t. XXII, n° 12, pp. 4^5-49°)- 1052 Robinsohn (Isak) : Ueber die Drehung von Staubgeiâssen in den zygomorphen Blûten einiger Pflanzengruppen und deren biologisch:* Bedeutung {Oesterreichische botan. Zeitsckrift, XLVIe ann., n° u, PP- 393-4oi» x P1-). CVI 1053 Schellenberg (H. C.) : Beitrilge zur Kenntniss von Bau und Fuaction der Spaltijffnungen (Botanische Zeitung, 540 ann., 1P8 part., fasc. X, pp. 169-185, 1 pi.). 1054 Schindler (Franzj : Die Lehre vom Pflanz-nbau auf physiologischer Grundlage. Partie générale (Vienne, 1896, libr. Cari Fromrne, gr. in-8, xvi-372 pages). 1055 Tswett (Michel) : Études de physiologie cellulaire. Contributions à la connaissance des mouvements du protoplasme, des membranes plas- miques et des chloroplastes (Bullet. du Laborat. de Botan. générale de l' Université de Genève, Vol. I, n° 3, pp. 127-206, 1 pi. — Extrait des Archives des Scienc. physiq. et naturel., 4e pér., t. II). Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 1056 Boubier (Alph. Maur.) : Recherches sur Panatomie systématique des Bétulacées-Corylacées {Malpigkia, Vol. X, fasc. VIII-X, pp. 349-436, 24 fig. dans le texte). 1057 Ikeno (S.) : Note préliminaire sur la formation de la cellule de canal chez le Cycas revoluta (Bolanical Magasine, Vol. X, n° 115, pp. 61-63, 1 pi.). 1058 MacDougal (D. T.) : The mechanism of movement and transmission ol impulses in Mimosa and other « sensitive » plants : a review with some additional experiments (Botanical gazette, Vol. XXII, n° 4, pp. 293-300, 1 pi.). 1059 Marchand (Ernest) : Note sur la fleur des Crucifères à propos d'une anomalie florale chez le Cheiranthus Cheiri L. {Bullet. de la Société des scienc. natur. de l'Ouest de la France, 6e ann., n° 3, pp. 159-179, 1 pi.). 1060 Migliorato (Erminio) : Brevi osservazioni sulla natura assile délie spine délie Auranziaceae (JVuovo Giornale botanico italiano, nouv. sér., Vol. III, n° 4, pp. 436-438, fig. dans le texte). 1061 Naudin (Ch.>! : Nouvelles recherches sur les tubercules des Légumi- neuses (Compt. rend, de l'Académ. des scienc, t. CXXIII, n° iS, pp. 666-671). 1062 Nyman (E.) : Om nâgra kotteformer af granen (Bolaniska Notiser, 1896, n°5, pp. 227-230). 1062 bis Preda (A.) : Contributo allô studio délie Narcissce italiane [fin] (JVuovo Giornale botanico italiano, nouv. sér., Vol. III, n° 4, pp. 375- 422). — Voir n° 488. 1063 Rosenberg (0.) : Om den anatomiska byggnaden hos Parnassia pa- lusiris (Botaniska Notiser, 1896, n°5, pp. 223-227, fig. dans le texte). 1064 Rothdauscher (H.) : Ueber die anatomischen Verhnltnisse von Blatt und Axe der Phyllantheen [mit Ausschluss der Euphyllantheen] (Botanisches Centralblatl, t. LXVIII, nos 3, 4 et 5, pp. 65-79, 97-108, 129-136. [à suivre] ). — CVII — Algues. 1065 Klebahn (K) : Beitrâgc zur Kenntniss der Auxosporenbildung-. I. Rkopalodia gibba (Ehrenb.) O. Mûller {Jahrbûcher fur zvissenschaft- licke Bolanik, t. XXIX, fasc. 4, pp. 595-654, 1 pi.). Champignons. 1066 Burt (Edward A.) : The Phalloideee nfthe United States. I. Develop- ment of the receptaculum of Clathrus columnatus Rose {Botanical Gazette, Vol. XXII, n° 4, pp. 273-292, 2 pi.). 1067 Harper (Rob. A. | : Leberdas Verhalten der Kerne bei der Fruchtent- wickelung einiger Ascomyceten {Jahrbûcher fur zuissenschaflliche Botanik, t. XXIX, fasc. 4, pp. 655-685, 2 pi.;. 1068 Horn (Margaretha E. C.) : The organs of attachaient in Botryiis vul- garis (Botanical Gazette, Vol. XXII, n° 4, pp. 329-333, 1 pi.). 1069 Nichols 1 Mary A . 1 : The morphology and development of certain Pyrenomycetous Fungi (/bid., pp. 301-328, 3 pi.). Systématique, géographie botanique. Phanérogames. 1070 Avice : Note sur une variété maritime du Solanum Dulcamara L. {Bulle t. de la Société botaniq. de France, 3e sér., t. III, n° 7" pp. 415-416). 1070 bis Bazot (L.) : Etudes de Géographie botanique à propos des plantes de la Côte- d'Or (Revue génér. de Botanique, t. VIII, n° 94, pp. 418-425 [à suivre]). — Voir n° 972. 107 1 Belèze (Mlle Marg.) : Supplément à la liste des plantes rares ou inté- ressantes des environs de Montfort TAmaury et de la forêt de Ram- bouillet [Seine-et Oise] {Bullet. de la Société botaniq. de France, 3e sér., t. III, iV 7, pp. 346-352). 1072 Bennett (Arthur) : Additions to the flora of the isle of Man {Journal of Botany, Vol. XXXIV, n° 407, pp. 448-449). 1072 bis Boubier (A. M.). — Voir n° 1056. 1073 Briquet (John) : Fragmenta monographiae Labiatarum. Fasc. 4e. Mentharum novarum vel minus cognitarum décades. Bullet. de l'Her- bier Boissier, t. IV, n° 10, pp. 676-696 [à suivre]). 1074 Camus (E. -G.) : Stations nouvelles de plantes rares ou critiques de la flore parisienne {Bullet. de la Société botaniq. de France, 3e sér., t. III, n° 7» PP- 352-354)- 1075 Celakovsky (C.) : Ueber die ramosen Sparganien Bôhmens (Oesler- reichische botan. J?eilschrifl,~XL;VleaMn., n"u, pp. 377-381 [àsuivre], 1 pi.). 1076 Chodat iR.) : Note sur le Sempervivum Gaudini Christ {Bullet. de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 10, p. 720). — CVIII — 1076 bis Clarke (William A.) : First records of britisli flowering plants [suite] {Journal of Botany, Vol. XXXIV, n04O7, pp. 472-476 [à suivre]). — Voir nos 149, 356 bis, 45g bis, 695 bis et 767 bis. 1077 Cornu (Max.) : Note sur le Colea floribunda Bojer [C. Commersonii DC] et les Crescentiées cultivées au Muséum (Bullet. de la Société botaniq. de France, 30 sér., t. III, n° 7, pp. 400-415). 1078 Crépin (François) : Le Rosa algoiensis, espèce nouvelle du Turkestan {Bullet. de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 10, pp. 714-719). 1079 Daveau (J.) : Note sur quelques Lotus de la section Tetragonolobus {Bullet. de la Soc. botaniq. de France, 3e sér., t. III, n° 7, pp. 358-369). 1080 Deflers (A.) : Plantes de l'Arabie méridionale recueillies pendant les années 1889, 1890, 1893 et 1894 {Ibid., pp. 321-332). 108 1 Druce (G. C.) : Mimulus Langsdorfii Donn in Berkshire (Journal of Botany, Vol. XXXIV, n" 407, p. 479). 1082 Dunn (S. T.) : Carduus vivariensis Jord. {Ibid., p. 478). 1083 Dunn (S. T.) : Carlina vulgaris L. {Ibid., p. 478). 1084 Dunn (S. T.) : Géranium molle {Ibid., p. 477). 1085 Dunn (S. T.) : Hypochteris glabra L. {Ibid., pp. 476-477). 1086 Dunn (S. T.) : Lepidium S mit hit Hook. {Ibid., p. 477). 1087 Dunn (S. T.) : Peplis Portula {Ibid., p. 477). 1088 Dunn (S. T.) : Somerset Aliens {Ibid., p. 478). 1089 Dunn (S. T.) : Warwickshire plants {Ibid., p. 477). 1090 Gebert (0.) : Batrachium peltatum [Schrank] * suecicum nom. nov {Botaniska Notiser, 1896, n° 5, p. 221). 1091 Giraudias : Note sur VMthionema pyrenaicum (Bullet. de la Société botaniq. de France, 3e sér., t. III, n° 7, pp. 356-357). 1092 Heckel (Edouard) : Nouvelles observations sur le Solanum Commer- sonii Uun. {Revue horticole des Bouches-du-Rhâne, 42e ann., n° 507, pp. 163-171). 1093 Holm (Théo.) : The earliest record of arctic plants (Journal of Botany, Vol. XXXIV, n° 407, pp. 445-448). 1094 Keller (Louis) : Dianthus Fritschii L. Kellernov. hybr. [D. speciosus Rchb. X &• barbatus L.] {Oesterreichische botau. Zeilsckrift, XLVIe ann.,n° 11, pp. 391-392). 1095 Kràsa (P. Anton J.) : Untersuchung-en ûber den Ursprung- des Pela- sites Kablikianus Tausch. {Ibid., n° 10, pp. 345-356, 1 pi.). 1095 bis Léveillé (H.) : Herborisations sarthoises, 1896 [suite] {Le Monde des Plantes, 6e ann., n° 83, pp. 23-.'>4). — Voir n°986. 1095 ter Léveillé (H.) : Les Onothéracées françaises [suite] (Le Monde des Plantes, 6° ann., n° 84, pp. 17-23 [a suivre]). — Voir n° 988. — CIX — 1096 Linton (E. F.) : The Salix lists in the « London Catalogue » {Journal of Botany, Vol. XXXIV, n° 407, pp. 461-472). 1097 Macvicar (Symers M.) : Bartsia Odontiies var. littoralis Reichb. in Brhain(Ibid., p. 479). 1098 Maire (R.) : Contributions à l'étude de la flore de la Côte-d'Or (Le Monde des Plantes, 6e ann., n° 84, p. 16). 1099 Marshall (Edward S.) : Erylhraea capitata Willd. in Northumberland {Journal of Botany, Vol. XXXIV, n° 407, p. 47S). 1100 Martelli (U.) : Aponogeton Loriée n. sp. (Nuovo Giomale bolanico iia- liano, nouv. sér., Vol. III, n° 4, pp. 472-473, 1 pi.). 1 100 bis Meigen (Fr.) : Ein Ausflug in die Vogesen [suite] {Deutsche botan. Monatsschrift, XIVe ann., n° 8-9, pp. m-116). — Voir n° 09t. 1101 Murr (J.) : Beitriige zur Kenntniss der Piloselloiden Tirols {Ibid., pp. 101-106). 1102 Murr (J.) : Ueber Hybride der Gattung Phyleuma {Ibid., pp. 116- 121). 1103 Rabot (Charles) : Les limites d'altitude des cultures et des essences forestières dans la Scandinavie septentrionale et les régions adja- centes {Bévue générale de Botanique, t. VIII, n° 94, pp. 38^-417, 1 pi.). 1104 Rogers (W. Moyle) : West Perth plants (Journal oj Botany, Vol. XXXIV, n° 407, p. 479). 1105 Rouy (G.) et J. Foucaud : Flore de France (T. III, in-8, 382 pages). Ce Volume comprend la description des ordres suivants : Violariées, Polyg-alacées, Frankéniacées, Caryophyllées, Portulacacées, Tamaris- cinées, Elatinées, Hypéricinées. 1105 bis Schinz (Hanz) : Die Pflanzenwelt Deutsch-Sûdwest-Afrikas [mit Einschluss der westlichen Kalachari] [Jiu] (Bullet, de l'Herbier Bois- sier, t. IV, n° 10, Append. n° III, pp. 33-57). — Voir n° 997. Palmae ; Xyridaceae ; Eriocaulaceae [Eriocaulou amboeuse, n. sp.] ; Commelinaceae (déterminées par M. C. B. Clarke) ; Juncaceie (déterminées par M. Fr. Buchenau] ; Liliaceae [Eriospermum corymbosum, E. roscum, Aloe moniana, A. rubro-lutea, Albuca Fleckii, A. hereroensis, Dipcadi venenatum, Ornithogalum spirale, O. StapJJii, Asparagus Fleckii, A. hereroensis, A.Jud/ii, A. naii/aeiisis, A. Nè/sii nn. spp.] ; Amarylli- daceas [Strumaria bidentaia, Crinum Belkianum, C. Raiitaneiiiaiium, nn. spp.|; Velloziaceas [Barbaccnia hereroeucis n. sp.] ; Iridaceae [La- peyrousia edulis n. sp.] ; Orchidaceae ; Salicacese ; Moraceae ; Urticaceae [Eorskohlea hereroeucis n. sp.] ; Loranthaceae [Loranthus discolor, L. eleganlisshmis, L. Fleckii, L. kalachariensis, nn. spp.] ; Santalaceas ; Olacace» ; Polygonacea;. 1 105 ter Schlechter (Rudolph) : Revision of extra -tropical south african Asclepiadacea; [suite] (Journal oj Botany, Vol. XXXIV, n° 407, pp. 449-458 [à suivre]). — Voir nos 712 et 997 bis. — ex — 1106 Shoolbred (W. A.) : New Monmouthshire Brambles {Ibid., p. 480). 1 107 Townsend (F.) : Euphrasia salisburgensis Funk, native in Ireland {Ibid., pp. 441-444^ 1 pi-)- 1 108 Westergren (Tycho) : Om Ma/va Alcea L. X moschata L. och dess fôrekomst i Sverige {Botaniska Notiser, 1896, n° 5, pp. 215-220, avec fig. dans le texte). 1109 Wettstein (R. v.) : Zur Systematik der europaischen Euphrasia- Arien {Oesierreichische bolan. Zeitschrift, XLVIe ann., n° II, pp. 381-386). 11 10 Winter (A. Paul) : Auf dem Grossgallenberge {Deutsche boian. Mo- natsschrift, XIVe ann., n° 8-9, pp. 107-110). 1 1 1 1 Zschacke (Hermann) : Aus Sudtirol {Ibid., pp. 122-125). Cryptogames vasculaires. un bis Belèze (Mlle M.). — Voir n° 1071. 11 12 Bommer (J. E.) et H. Christ : Filices. novae {Bullet. de l'Herbier Bois sier, t. IV, n° 10, pp. 657-663). Espèces nouvelles décrites : Gleichenia retroflexa, Hymenophyllum Duraudi, Ptcris mollis , Asplcuittm ceratolepis, Aspidium prominulitni, Polypodium cyclocolpon, P. flagellare, P. costaricense, P. myriolepis, P. rosulatum , Aspleuium crenaio-serratum , A. Laurent ii. 11 13 Christ (H.) : Filices Faurieanae. Fougères recueillies par le P.U. Fau- rie dans les différentes îles de l'Archipel japonais {Bullet. de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 10, pp. 664-675). Espèces nouvelles décrites : Lomaria Fauriei, Athyrium pterorachis, Nephrodium Fauriei, Polypodium Fauriei, Vittaria lanceola. 11 13 bis Deflers (A.). — Voir n° 1080. MUSCINÉES. 11 14 Amann (Jules) : Une excursion bryologique dans la Haute-Fngadine [1893] {Bullet. de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 10, pp. 697-713). 11 14 bis Brizi (Ugo) : Sag-gio monografico del génère Rhynchostegium [fin] {Malpighia, Vol. X, fasc. VIII-X, pp. 437-478). — Voir n° 934. Espèces nouvelles décrites et figurées : Rhynchostegium romanuni, Rh. P trotta?. 11 14 ter Deflers (A.). — Voir n° 1080. 11 15 Dismier (G.) : Contribution à la flore bryologique des environs de Paris [2'' Note] {Bullet. de la Société botaniq. de France, 30 sér., t. III, n° 7, pp. 369-373). 11 16 Nicholson (W. E.) : Nanomiirium ienerum Lindb. {Journal of Bo- lany, Vol. XXXIV*, n° 407, p. 479). 11 17 Rodegher (E.) : Flenco délie epatiche délia provincia di Hergamo {Nuovo Giornale botanico italiano, nouv. sér., Vol. III, n° 4, pp. 423- 436). — CXI — 1 1 18 Schiffner (Victor) : Bryologische Mittheilungen aus Mittelbuhmen (Oeslerreichische botan. Zeitschrift, XLVIe ann., n° u, pp. 387-391 \a suivre]). 11 19 Simmons (H. G.) : Foniinalis antipyretica L. (3 monensis Cardot et Simmoii"? nova var. [Botaniska JVoliser, 1896, n° 5, p. 222). Algues. 11 19 bis Barton Ethel S.) : Cape Alga: [suile] (Journal of Rotany , Vol. XXXIV, n° 407, pp. 458-461 [à suivre]). — Voir n° 512. 11 19 ter Belèze (Mlle M.). — Voir n° 107 1. 11 19 quat. Deflers (A.). — Voira0 1080. 1120 Gomont (Maurice) : Contribution à la flore algologique de la Haute- Auvergne (Ballet, de la Société botaniq. de France, 3e sér. t. III, n° 7, PP. 373-393- 2 pi.). Espèces nouvelles décrites : Tolypotkrix fasciculata, Heribaudiella (nov. gen. Ralfsiacearum) arvernensis. 1120 bis Holm (Théo). — Voir n° 1093. 1121 Richter (Paul) : Beitrâge zur Phykologie. I. Aphanisomenon Mor- ren, Oscillaloria Agardhii Gomont, Plectonema Thuret (Hedwigia, t. XXXV, fasc. 5, pp. 263-275). Espèce nouvelle décrite : Apkanisomenon holsaticum. Lichens. 1 1 21 bis. Arnold (F.) : Lichenologische Fragmente. 35. Neufundland [fin] (Oeslerreichische botan. Zeitschrift, XLVIe ann., n° 10, pp. 359- 363). — Voir ncS 387, 635 bis, 810 bis et 942 bis. ir 22 Millspaugh (G. F.) and L. W. Nuttall : New West Virginia Lichens (Botanical Gazette, Vol. XXII, n° 4, pp. 333-334). Espèces nouvelles décrites : Lecidea virginiensis Calk. et Nyl., L. Nut- tal/ii Calk. et Nyl., Arthonia aleuromela Nyl., Lecanora deplanans Nyl. Champignons. 1123 Bresadola (Ab. J.) : Fungi brasilienses lecti a cl. Dr. Alfredo Moller (Hedwigia, t. XXXV, fasc. 5, pp. 276-302). Espèces nouvelles décrites : Pleurotus aggregatus Bres., Cantharellus fuscipes Bres., Crepidotus condensas Bres., Ganodcrma renidens Bres., Fomes fulvo-umbrinus Bres., Polystictus Mollerî Bres., Porta umbri- nella Bres., P. pavouina Bres., P. graphie a Bres., P. carneola Bres., Laschia Molleri Bres., L.flava Bres., L. rubra Bres , Merulius Môlleri Bres. et Henn., Odontia flavo-argillacea Bres., Hydnochœte (Bres. n. gen.) badia Bres., Radulum umbrinum Bres., Stereum Miilleri Bres. et Henn., Corticium atratum Bres., C.subochraceum Bres., Peniophora galochroa Bres., Clavaria Mucronella Bres., Pterula arbuscula Bres., Dacryomi- tra Cudonia Bres., Helotium cupreum Bres., //. aurantio-rubrum Bres., Phialea ambigua Bres. et Henn., Eriuella similis Bres., E. bain- — CXII — busina Bres., Ombrophila roseola Bres , Endogène rentformis Bres., Molleria (Bres. n. gen.) sulpkurea Bres., Nectria sci/ula Bres., N. capi- lata Bres., Hypocrea succiuca Bres., H. glaucescens Bres., Phyllachora Jitlocrotoiiis Bres., Sporotrichiun jloccosuin Bres., Virgaria cardio- spora Bres. 1124 Britzelmayr (M.) : Materialien zur Beschreibung der Hymenomyceten (Botanisches Centralblatt, t. LXVIII, nos 4 et 5, pp. 108-112, 137-145). 1 125 Chatin (Ad.) : Un Terfas d'Espagne et trois nouveaux Terfas du Maroc {Ballet, de la Société botaniq. de France, 3e sér., t. III, n° 7, PP- 397-399)- 1125 lis Deflers (A.) — Voir n° 1080. 1126 Elliasson (A. G.) : Svampar ur C. J. Johansous herbarium (Botaniska Notiser, 1896, n° 5, pp. 205-214). 1126 lis Hennings (P.) : Beitrâge zur Pilzflora Siïdamerikas. I [fin]. (Hed- wigia, t. XXXV, fasc. 5, pp. 225-262). — Voir n° 948. Espèces nouvelles décrites : Uromyces tener Schrôter, U. galericulatus Schrôt., U. rhync/iosporicola P. Henn., U. Cajaponiœ P. Henn., U. ros- ir atus P. Henn., U. Borreriœ P. Henn., Puccinia sanguino/enta P. Henn., P. Joanesias P. Henn., P. Thlaspeos glancophylli P. Henn., P. Bougainvillea? Schrôt., P. Asdemi.v P. Henn., P. Ilicronymi P. Henn., P. Flourensia? P. Henn., P. Solan: tristis P. Henn., P. Meta- stehualis P. Henn., P. DitasSce P. Henn., P. Rouliniae P. Henn., P. Nie- dcrleinii P. Henn., P. elegans Schrôt., P. Lorentsii P. Henn., P. Conysse P. Henn., P. Piptocarph:r P. Henn., P. Pterocaulonis P. Henn., P. Peresise P. Henn., P. Baccharidis tri pli nervis P. Henn., P. Baccharidis cassinoidis P. Henn., P. Baccharidis cylindri- cse P. Henn., P. baccharidicola P. Henn., P. Bomarcx P. Henn., P. Gy- iiotrichis P. Henn., P. aristidicola P. Henn., P. alnorm/s P. Henn., P. suldiorchidioides P. Henn., Cronarthan verruciforme P. Henn., Ravcnalia Schroteriana P. Henn., R. Afimosx sensitivae P. Henn., R. Cohniana P. Henn., Uredo Heteranther;v P. Henn., U. Phyllanlhi P. Henn., U. Siphocanipy/i P. Henn., U. Dit/ss.v P. Henn , U. Adenoca- lymmatis P. Henn., U. Arrabidese P. Henn., U. so/cnioides P. Henn., U. Bidentis P. Henn., U. crotonicola P. Henn., U. Desmodii tort nos i P. Henn., U. Alchorne& P. Henn., U. lpomaeêe pentapkyllas P. Henn., U. arenariicola P. Henn., U. Elephantopodis P. Henn., U. Coccolol.r P. Henn., U. Alibertiae P. Henn., U. nigropnncta P. Henn., U. Epidendri P. Henn., U. Banibiisarnni P. Henn., U. Dioscorcœ P. Henn., U. Anei- mias P. Henn., U. KyllingiaB P. Henn., JEcidium ColignoniSB P. Henn., jE. Cerei P. Henn., JE. Serjaniae P. Henn., ^£\ Triumphettae P. Henn., yS. Desmodii P. Henn., sE. Randi.r P. Henn., JE. So/ani argent si P. Henn., JS. Philiberti.r P. Henn., JE. Mikanim P. Henn., M. Nieder- Itinii P. Henn., ^E. Vemonias P. Henn., M. baccharidicola P. Henn. 1127 Hennings (P.): Clavogaster, eine neue Gasteromyceteng'attung'^ sowie mehrere neue Agaricineen aus Neu-Seeland (Jbid., pp. 303-304 [à suivre]) 1 Gg. dans le texte). Espèces nouvelles décrites : Clavogaster novo-schndictts, Plnteits phle- — CX1II bophoroides, Eccilia Hausleriana, Flanini'tla Schinziana, Marasmius auklaiidicus. Le nouveau genre Ctavogaster est ainsi caractérisé par l'auteur : Peri- thecium subcoriaceuni, persistais e stratis binis discoloribus efformatuni , clavatum, stipiiatum. Capillitium subfasciatuui. in cellulas favosas, polyedras, sports levibus, ellipsoideis, colora tis, pediccllatis. Hippo- perdo peraf finis. 1128 Stoermer (Cari) : Om en art Puccinia [P. Polemonii] paa Polenionittm cœrulcum {Botaniska Notiser, 1896, n° 5, p. 214.). Nomenclature. 11 29 Chabert (Alfred) : Un mot sur la nomenclature botanique (Bulle t. de la Société bolaniq. de France, 3e sér., t. III, n° 7, pp. 393-396). 1130 Cockerell (T. D. A.) : The authorship of certain names {Botanical Gasette, Vol. XXII, n° 3, p. 268). 1131 Neuman (L. M.) : Om Carex in-iricala * microcarpa L. M. Xeum., och dess nomenklatur {Botaniska Notiser, 1896, n° 5, pp. 231-235). 1132 Pound (Roscoe) : Some récent papers on nomenclature {Botanical Gasette, Vol. XXII, n° 4, pp. 338-339). Paléontologie. 1133 Bertrand (C. Eg.) : Nouvelles remarques sur le Kérosène shale de la Nouvelle-Galles du Sud {Compt. rend, de l'Acad. des scienc, t. CXXIII, n° 16, pp. 615-617). 1 134 Lacroix (A.) : Sur la découverte d'un gisement d'empreintes végétales dans les cendres volcaniques anciennes de l'île de Phira [Santorin] {Ibid., n° 17, pp. 656-659). Pathologie et tératologie végétales. 1135 Copineau (C.) : Le viviparisme chez les Joncées et les Glumacées (Extrait de La Feuille des jeunes naturalistes, IIIe sér., 26e ann., n° 312, oct. 1896, 3 pag.). 11 36 Eriksson Jakob : Neue Untersuchungen iiber die Specialisirung-, Verbreitung- und Herkunft des Schwarzrostes [Puccinia graminis Peis.] {Jaàrbûcher fur wissenschaftliche Botanik, t. XXIX, fasc. 4, pp. 499-524). 1136 bis Marchand (Ernest). — Voir n° 1059. 1137 Rothert (W.) : Ueber die Gallen der Rotatorie Notommata Wernecki auf Vaucheria Walzi n. sp. {Jahrbùcher fiïr zuissenschaftlich? Bota- nik, t. XXIX, fasc. 4, pp. 525-594, 2 pi.). 1138 Roze (E.) : Nouvelles observations sur les Bactériacées de la Pomme de terre {Compt. rend, de l'Acad. des scienc, t. CXXIII, n° 16, pp. 613-615). — cxiv — Technique. 1139 Thury (M.) : Appareil général de rotation pour les expériences sur le géotropisme et Théliotropisme [Ballet, du Laborat. de Botan. gé- nérale de l'Université de Genève, Vol. I, n° 3, pp. 227-231, 2 fig. dans le texte). 1 140 Wortmann (Julius) : Kleine technische Mittheilungen (Bolanische Zeitung, 54e ann., IIe part., n° 21, pp. 221-227 [à suivre}). Sujets divers. 1 141 Briquet (John) : Le Laboratoire de Botanique générale à l'Exposition nationale suisse de Genève 1896 (Bulle t. du Labor. de Bot. génér. de l' Univ. de Gefiève, Vol. I, n° 3, pp. 207-226). 1142 Daniel (L.) : La greffe depuis l'antiquité jusqu'à nos jours [suite] (Le Monde des Plantes, 6e ann., n° 84, pp. 9-14 [à suivre]). 1143 Holuby (J. L.) : Aus der Botanik slovakischer Kinder des Trentschi- ner Komitates in Ungarn (Deutsche botan. Monalsschrift, XIVe ann., n° 8-9, pp. 126-131). Liste des communications faites à la Société botanique d'Amérique et à la Section botanique de l'A. A. A. S., pendant le Congrès de Buffalo au mois d'août i8ç6 (résumées dans le Botauical Gazette, Vol. XXII, n° 3) [fin]. C. R. Barnes : What is bark? — John M. Coulter : Structures of the embryo-sac. — N. L. Britton : Some Cyperacese new to North America, with remarks on other species. — L. H. Pammel : Grasses of Iowa. — W. A. Kellerman : Ceres-pulver : Jensen's new fungicide for the treatment of smut. — N. L. Britton : On the Cardamines of the C. kirsuta group. — John K. Small : The relation between the gênera Tltysanella and Polygo- nella as shown by a hitherto unobserved character. — John K. Small : An apparently undescribed species of Prunus from Connecticut. — John K. Small : The flora of the summits of King1s mountain and Crowd^r's moun- tain, N. C. — David F. Day : Parthenogenesis in Tkalictrum Fendleri. — Elias J. Durand : A discussion of the order Pezizineas of Schroter. — S. M. Tracy : What should constitute a type spécimen? — F. C. New- combe: Rheotropism and the relation ofresponse to stimulus. — Hermann vonSchrenk : Some adaptations of shore plants to respiration. — D. T. Mac Dougal : The mechanism of curvature in tendrils. — Edwin B. Copeland : A contribution to our knowledge of the relation between grow th and turgor. Paris. — J. Mersch, imp., 4<"*, At. deCliàti-i-n. JOURNAL DE BOTANIQUE 10e année. — Supplément n° 12. — 16 Décembre 1896. >tt^0^0*^0y^tv^0twv^t^0*0>0i0V>m0Êttfv^0^imm0t0t0*im0vt0vv»0i0^vt0»0*0vv^>f*0*0^<^f**>fv^*0t^ wwmwwowwv PUBLICATIONS NOUVELLES Biographie, Bibliographie. 1144 Britten (James) : In memory of Henry Trimen [Journal of Boiany, Vol. XXXIV, n° 408, pp. 489494, 1 portrait). 1145 Letacq (A. L.) : Notice sur C. C. Gillet {Le Monde des Plantes, 5«ann., n° 85, p. 33). 1 146 Rolland (L.) : Notice sur M. Gillet {Bullet. de la Soc. mycologiq. de France, t. XII, 4e fasc, pp. 137-139). Biologie, morphologie et physiologie générales. 1147 Benedict (A. L.) : Phyllotaxy as a guide to plant analysis {Bullet. of the Torrey botanic. Club, Vol. 23, n° 11, pp. 435-439). 1148 Etard (A.) : Le spectre des chlorophylles (Comp. rend, de l'Académ. des scienc, t. CXXIII, n° 20, pp. 824-828). 1149 Grevillius (A. Y.): Morphologisch-anatomische Studien ûber die xero- phile Phanerogamenvegetation der Insel Oeland. Ein Beitrag zur Kenntnis der oberirdischen vegetativen Organe xerophiler Pflanzen {Botanische Jahrbùcherfur Systematik, P/lansengescàickte und Pflan- sengeograpkie, t. XXIII, fasc. 1-2, pp. 24-108, 3 pi-). 11 50 Macloskie (George) : Further observations on antidromy {Bullet. of the Torrey botanic. Club, Vol. 23, n° 10, pp. 420423). 1151 MacMillan (Conway) : Some considérations on the alternation of générations in plants (in-8, 41 p., Lincoln, Nebraska, États-Unis, 1896). 1152 Maquenne (L ) : Sur la pression osmotique dans les graines ger- mées {Compt. rend, de l'Académ. des scienc, t. CXXIII, n° 21, pp. 898- 899)- 1 153 Pieters Adrian (J.) : The influence of fruit-bearing on the develop- ment of mechanical tissue in some fruit-trees {Aimais of Boiany , Vol. X, n° XL, pp. 511-529). 1154 Richards (Herbert Maule) : The respiration of wounded plants {Ibid., PP- 53Ï-582). 1155 Thouvenin (Maurice) :De l'influence des courants électriques continus sur la décomposition de l'acide carbonique chez les végétaux aqua- tiques {Revue génér. de Botanic., t. VIII, n° 95, pp. 433-450). Les conclusions de l'auteur sont qu'#// courant électrique continu fa* vorise chez les végétaux aquatiques l'assimilation du carbone en accé- lérant la décomposition de l'acide carbonique. Évidemment, ajoute-t-il,il doit y avoir une intensité optimum au-dessus de laquelle le courant, au lieu de favoriser la décomposition de l'acide car- — CXVI — honique, lui devient nuisible, et cette limite, vraisemblablement, doit varier non seulement pour chaque espèce, mais même pour les différents individus d'une même espèce. 1156 Ule (E.) : Ueber Verlângerung der Achsengebilde des Bliithenstandes zur Verbreitung der Samen {Berickte d. deutsch. botanisch. Gesell- schaft, t. XIV, n° 8, pp. 255-260, 1 fig.). 1157 Van Tieghem (Ph.) : Sur les deux sortes de ramification verticillée isostique chez les êtres vivants {Annales des scienc. natur., 8e sér., Botanique, t. II, nos 4, 5 et 6, pp. ZS^ZI1)- 1158 Report of a discussion on the ascent of water in trees [Observations présentées au Congrès de l'Association anglaise à Liverpool, le 18 sept. 1896, par MM. Fr. Darwin, Vines, Joly et FitzGérald] {Annals of Botany, Vol. X, n° XL, pp. 630-661). Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 1159 Futterer (Wilhelm) : Beitrâge zur Anatomie und Entwicklungsge- schichte der Zingiberaceae {Botanisches Centralblalt, t. LXVIII, nos8, 9, pp. 241-248, 273-279 [à suivre], 1 pi.). 1160 Gwynne-Vaughan (D. T.) : The arrangement of the vascular bundles in certain Nymphaeaceae {Annals of Botany , Vol. X, n° XL, pp. 624- 625). 1161 Holm (Théo.) : A study of some anatomical characters ot North Ame- rican Gramineae. VII. The genus Ampkicarpum {Botanical Gasette, Vol. XXII, n° 5, pp. 403-406, 1 pi.). 1162 Huie (Lily H.) : Changes in the tentacle of Drosera rotundifolia, pro- duced by feeding with egg-a\b\\men](Annals ofBolany,Vo\,X,n°XL, pp. 625-626). 1163 Keeble (F. W.) : Observations on the Loranthaceae of Ceylon. II. Ana- tomical {Annals of Botany, Vol. X, n°XL, p. 627). 1 163 bis Rothdauscher (H.) : Ueber die anatomischen Verhâltnisse von Blatt und Axe der Phyllantheen, mit Ausschluss der Euphyllautheen [suite] {Botanisches Centralblalt, t. LXVIII, nos 6, 7, 8, 9, 10, pp. 161- 169, 193-203, 248-253, 280-285, 305-315 [à suivre] ). — Voir n° 1064. 1 164 Slavicek (Fr. Jos.) : Morphologische Aphorismen ûber einige Conifc- renzapfen {Oesterreichische botan. Zcilschrift, XLVI0 ann., n° 12, pp. 447-464 [à suivre] ). 1165 Smith (Arma A.) : Abortive flower buds of Trillium {Botanical Ga- jsette,Vo\. XXII, n° 5, pp. 402-403). 1166 Trail (J. W. H.) : Preliminary Notes on floral déviations in some spe- cies of Polygonum {Annals of Botany , Vol. X, n° XL, pp. 627-629). 1167 Worsdell (W. C.) : The anatomy of the stem of Macrosamia compa- red with that ofother gênera of Cycadea; {Ibid., pp. 601-620, 2 pi.). CXVII MUSCINÉES. 1168 Campbell (D. H.) : The development of Geothallus tuberosus Camp- bell (Aimais of Botany, Vol. X, n° XL, pp. 489-510, 2 pi.). Algues. 1 169 Bouilhac (Raoul) : Sur la fixation de l'azote atmosphérique par l'asso- ciation des Algues et des Bactéries (Compt. rend, de l'Académ. des scienc., t. CXXIII, n° 20, pp. 828-830). 1170 Davis (Bradley Moore) : Development of the procarp and cystocarp in the genus Ptilota (Bo tante al Gazette, Vol. XXII, u° 5, pp. 353-378, 2 pi.). 1171 Sauvageau (C. ): Remarques sur la reproduction des Phéosporées et en particulier des Ectocarpus (Annales des scienc. natur., 8° sér., Botanique, t. II, pp. 223-274). Lichens. 1172 Schneider (Albert) : Reinke's discussions of lichenology (Bullet. of the Torrey dotante. Club, Vol. 23, n° 11, pp. 439-448). Champignons. 1173 Bourquelot (Em.) et V. Harlay : Sur la recherche et la présence de la tyrosine dans quelques Champignons (Bullet. de la Soe. mycologiq. de France, t. XII, 4e fasc, pp. 153-156). 1 174 Curci (Vicente) : Estudio sobre un nuevo fermento butyrico (Anales dcl Museo nacional de Montevideo, VII, pp. 1-66, 3 pi. t. 11 75 Harlay (V.) : Sur une réaction colorée de la cuticule du Lactarius tur- pis Weinm. (Bullet. de la Soc. myc. de Fr., t. XII, 40 fasc. pp. 156- 159)- 1176 Meyer (Arthur) : Das Vorkommeu von Plasmaverbindungen bei den Pilzen (Berichte d. deutsch. bolanisch. Gesellschaft, t. XIV, n° 8, pp. 280-281). 11 77 Phipson (T. L.) : Analyse de l'air par VAgaricus atramentarius (Compt. rend, de l'Académ. des scienc., t. CXXIII, n° 20, pp. 816-818). 11 78 Ray (Julien) : Sur le développement d'un Champignon dans un liquide en mouvement (Ibid., pp. 907-909). 1179 Sappin-Trouffy : Recherches histologiques sur la famille des Uré- dinées (Le Botaniste, 50 sér., fasc. 2-5, pp. 59-244, 69 fig. dans le texte). 1180 Tanret (C.) : Action du nitrate d'ammoniaque sur V Aspergillus niger (Compt. rend, de l'Académ. des scienc., t. CXXIII, n° 22, pp. 948- 95°) • 1181 Viala (A) : Sur le développement du Black Rot de la Vigne [Guignar- dia Bidwelliï] (Ibid., n° 21, pp. 905-907). CXVIII — Systématique, géographie botanique. Phanérogames. 1182 Baenitz (C.) : Ueber seltene und neue schlesische Rubi und Rubi Hy- briden in C. Baenitz1 Herbarium europasum, lieferung XCVIII {Oester- reichische botan. Zeitschrift, XLVIe ann., n° 12, pp. 433-438). 1183 Bailey (L. H.) : Brassica juncea {Bolanical Gazette, Vol. XXII, n° 5. p. 401). 1183 bis Bazot (L.) : Études de Géographie botanique à propos des plantes de la Cote-d'Or [suite] {Revue génér, de Botaniq., t. VIII, n° 95, pp. 451-468 [à suivre] ). — Voir nos 972 et 1070 bis. 1 184 Bennett (Arthur) : Geraniummolle ,var .{Journal ofBotany ,V ol. XXXIV ', n° 408, p. 510). 1185 Bennett (Arthur) : Hypochœris glabra L. {Ibid., p. 510). 1185 bis Briquet (John) : Fragmenta monographiae Labiatarum. IV. Mentha- rum novarum vel minus cognitarum décades {suite). Labiatas ame- ricause Kuntzeanae {But/et. de l'Herbier Boissier, t. IV, n° 11, pp. 762- 808 [à suivre] ). — Voir n° 1073. Espèces nouvelles décrites : Ilyptis macrosiphon, diaphora, Kuntseana, hygrobia, trachychroa, stderolricha, idiocephala, longifrons, dyscheres, gymnodonta, costulata, velascaua; Bystropogou ovcttus, Kuntceanus, setosus, minuties; Sphacele Hicronymi, Kuntzcaiia-, c ouf usa, cocha- bambaua. 1186 Buser (Bobert) : Sur quelques Alcbimilles du Caucase {Ibid., pp. 756- 761). Espèces nouvelles décrites ; Alchimilla rigidet, caucasica, tredecim- loba, retinervis. 1 186 bis Celakovski (L. J.) : Ueber die ramosen Sparganien Bôhmens [fin] {Oesterreichische botan. Zeitschrift, XLVIe ann., n° 12, pp. 421-433, 1 pi.). — Voir n° 1075. 1186 ter Clarke (William A.) : First records of british flowering plants [fin] {Journal 0/ Botany, Vol. !XXXIV, n° 408, pp. 507-510). — Voir nos 149, 356 bis, 459 bis, 695 bis, 767 bis et 1076 bis. 1187 Clute (WillardN.) : Notes from Binghampton, N. Y. {Ballet, of the Torrey botanic. Club, Vol. 23, n° 10, p. 424), 1188 Crépin (François) : Description d'une nouvelle espèce de Rose chi- noise [Rosa Soulieand] {Bullet. de la Soc. roy. de Botan. de Belgique, t. XXXV, 2e part., pp. 20-23). 1189 Crépin (François) : Revision des Roses des herbiers deLejeuncet de Mlle Libert {Ibid., pp. 137-149). 1190 Degen (A. v.) : Bemerkungen ûber einige orientalische Ptlanzenarten [suite] {Oesterreichische botan. Zeitschrift, XLVFann., n° 12, pp. 413- 418). — cxix — Espèces nouvelles décrites : Ptilotrichum Baldaccii Degen, Ajuça Piskoi Degen et Baldacci, Aslragalus Baldaccii Degen, Verbascum Bal- daccii Degen, Scorsonera Dorix Degen et Baldacci, Crépis turcica Degen et Baldacci. 1191 Druce (G Claridge) : The hybrids of Linaria repeus and L. vulgaris in Britain {Annals of Bolany, Vol. X, n° XL, pp. 622-624). 1192 Druce (G. Claridge) : The occurrence of a hybrid Gentian in Britain {Ibid., pp. 621-622). 1 193 Drude (Oscar) : Manuel de Géographie botanique [traduit par Ci. Poi- rault, et revu et augmenté par l'auteur, avec 4 cartes en couleur et 3 figures dans le texte} (livr. 11-13, PP- 4OI"5I2> Paris, Paul Klinck- sieck, éditeur). 1194 Durand (Th.) et H. Pittier : Primitiae Florae costaricensis. 3e fasc. [suite] (Bullel. de la Soc. roy. de Botaniq. de Belgique, t. XXXV, ire part., pp. 256-297). Begoniaceae, par M. C. de Candolle. Espèces nouvelles décrites : Bégonia cuspidata, B. barbana, B. Biol- leyi, B. Tonducii, B. hygrophila. Convolvulaceae, par M. H. Hallier. Compositai (II), par M. F. W. Klatt. Espèces nouvelles décrites : Vernonia dumeta, Piptocarpha sexangu- laris, Eupatorium adspersum, E. polanthum, E. Tonduaii, Viguiera drymonia, Dahlia duiuicola, Pectis grandijïora, Cnicus piunatisectus, Crépis heterophylla, Vcrnonia vernicosa, Eupatorium decussatum, Zexmenia aurantiaca. Iridaceae, par M. F. W. Klatt. 1195 Engler (A.) : Beitrâge zur Flora von Afrika. XII {Botauische Jahrbil- cher fur Systeinatik, Pflamengeschichte und Pflansengeo graphie, t. XXIII, fasc. 1-2, pp. 132-236). A. Engler : Dichapetalaceae africanae. Espèces nouvelles décrites : Dichapetalum Barteri, D. mundense, D. Duseuii, D. mombutieuse, D. Zenkeri, D. lo/ueulosu/u, D. ferru- gineo-tomentosum, D. Staudlii, D. ferrugineum, D. Schioeinfurthii, D. acutisepalum, D. cuneifolium, D. Johnstonii, D. Poggei, D. adna- tiflorum, D. kamerutiense, D. malaccense, D. tonkinense, D. Donnell Smithii. A. Engler : Rutaceae africanai. Espèces nouvelles décrites : Fagara Dinklagei, F. polyacantha, F. thomeusis, Teclea suaveolens, T. Afsclii, T. grandifolia, T. ? Bach- manii. H. Harms : Meliaceae africanae. Espèces nouvelles décrites : Turrceanthns Zenkeri, T. bracteolalus, Guarea Zenkeri, G. glomerulata, Trichilia megalantha, T. Gilgiana, T. Zenkeri, T. Stuklmannii, T. ? Ilumblotii, Ekebergia Buchanauii, Lovoa (n. gen.) irichilioides, Symphytosiphon (n. gen.) Hildebrandtii. — cxx — H. Harms : Cyclantheropsis Harms, eine neue Cucurbitaceen-Gattung- aus dem tropischen Afrika. P. Taubert : Leg-uminosae africanae. I. Espèces nouvelles décrites : Angylocalyx (nov. gen. Caesalpinioidea- rum) ramiflorus, Podogyjiiu/u (nov. gen. Caesalpinioidearum) cappari- daceunt, Cal pur nia Antunesii, Bapliia Zenkeri, B. aurivellerca, B. Schweinfurthii, B. chrysophylla, /'. cuspidata, B. longepetiolata, B. Henrif/ucsiana, B. barombiensis, Crotalaria quangeusis, C. sertuli- fera, C. stenolhyrsus, C. Poggei, C. gambica, C. polyantha, Indigo- fera achyranthoidcs, I. Buchneri, I. tetraptcra, I. Schweinfurthii, I. trimorphophylla, Tephrosia Preussii, T. schizoca/yx, T. Carvalki, T. sambesiaca, T. decorticans, Millet '/a? adenopetala, M. Soyauxii, Plalysepalum Poggei, P. ferrugineum, P. hypoleucum, P. cuspidatuni, Sesbania atropurpurea, Aïschynomene ni lotie a, AS. saxicola, AS. gluti- nosa, Smithia Welwitsckii, S. Schweinfurthii, S. ochreata, Desmo- dium megalanthum, Pterocarpus simplicifolius, Lonchocarpus ? Zen- keri, Abrus somalensis, Mucuna rhynchosioides, M. Poggei, Eriosema togense, E. chrysadenium, E. monticola. Ernst Gilg : Loganiaceae africanae. III. Espèces nouvelles décrites : Coinochlamys cougolana, Mostuea pendu, liflora, M. densiflora, M. ulugurcnsis, Strycknos erythrocarpa, S. acu- tissima, S. melastomatoides , Budleia Woodii, B. oreophila. Ernst Gilg : Thymelaeaceae africanae. II. Dicranolepis pulcherrima, D. laciniata, Gnidia Dekindiiana, G. Newtonii, G. huillensis, G. Passargei, G. fruticulosa. Ernst Gilg : Connaraceae africanae. II. Espèces nouvelles décrites : Conuarus Staudtii, C. villosiflorus, Agelsea fragrans , A. Preussii, Rotirea uivea, R. Baumannii, R.} stri- gulosa, R. chiliantha, R. adiantoides , Cnestis polyantha, C. aurait- tiaca, C. iogoensis, C. riparia, Jollydora Pierrei. K. Schumann : Apocynaceae africanae. Espèces nouvelles décrites : Carpodinus cxserens, C. flavidijlora, C. laxiflora, C. macrantha, C. myriacantha, C. umbellata, Hunteria pycnanlha, II. anibiens, Taberme monty.ua brachypoda, T. erythropk- thalma, T. mouopodialis, T. peudulijlora, Oncinotist axillaris, O. cam- pauulata, O. zygodioidcs, Guerkca gracillinia, G. uropctala, Codouura (gen. n.) calophyli \i , Alafia microstylis, Wrightia Afaelii. K. Schumann : Asclepiadaceae africanae. Espèces nouvelles décrites : Gomphocarpus sphacclalus, Secamone rubiginosa, Marsdenia rhynchogyna, M. bicoronata, Tylophora or- thocaulis. 1196 Glatfelter (N. M.) : Salix cordata X sericea (Botanical Gazette, Vol. XXII, n° 5, pp. 392-400). 1 197 Harms (H.) : Zut Kenntnis der Gattungen Aralia und Panax (Bota- nische Jahrbiichcr fur Systematik, Pflansengeschichte und Pflamen- geographie, t. XXIII, fasc. 1-2, pp. 1-23). CXXI Espèces nouvelles décrites : Aralia Henryt, Peniapanas Henryi. Genre nouveau : Cephalaralia, créé pour le Panax cephalobotrys F. v. Mûll. 119S Lande (F.) : Nouvelles localités de plantes rares ou peu communes pour la flore de Normandie (Le Monde des Plantes, 5e ann., n° 85, P- 31)- 1199 Léveillé (H.) : Les Onothéracées japonaises \fin\(Ibid., pp. 26-27). 1200 Linton (E. F.) : Varieties of Hypochœris çlabra L. (Journal of Botany , Vol. XXXIV, n° 408, p. 511). 1201 Loesener(Th.) : Beitrâge zur Kenntnis der Flora von Central-Amerika [avec la collaboration de MM. Cogniaux, Crépin, Harms, Hieronymus, Koehne, Kraenzlin, Lindau, Mez, Schumann, Stephani, Tauber, War- burg] ( Botanische Jahrbuc lier fiir Systematik, PJlamengeschichte und P/lansengeographie , t. XXIII, fasc. 1-2, pp. 109-132). Espèces nouvelles décrites : Rivina polyandra Loes., Calliandra nica- raguensis Taub. et Loes., Evouyuius Rothschuhii Loes., Saurauj'a Yasicaz Loes., Giliberlia Rothschuhii Harms, Oreopanax Loesenerianus Harms, Arrabidaea guatanalensis K. Sch. et Loes., Paragonia Schu- manuiana Loes., Tecoma Bernoullii K. Sch. et Loes., Gurania hirsuta Cogn. 1202 McDonald (Frank E.) : Cleome serrulata spreading- eastward (Bullet. of the Torrey botanic. Club,Vo\. 23, n° 10, p. 425). 1203 Marshall (Rev. E. S.) : Irish plants collected in june, 1896 (Journal of Botany, Vol. XXXIV, n°4o8, pp. 496-500). 1204 Murr (Jos.) : Zur systematischen Stellung- der Galeopsis Murriana Borb. et Wettst. (Oesterreichische botan. Zeitschrift, XLVIe ann. n° 12, pp. 443-446). 1205 Parmentier (P.) : Contribution à l'étude du genre Ludwigia [Onothé- racées] (Le Monde des Plantes, 5e ann., n° 85, pp. 27-29). 1206 Parmentier (P.) : Recherches sur Y Epilobium nutans Schmidt (Ibi'd., PP- 32-33)- 1207 Post (G. E.) : Flora of Syria, Palestine and Sinaï. From theTaurus to Ras Muhammad and from the Mediterranean Sea to the Syrian Désert (pet. in-8, 920 pag., 445 fig. dans le texte et une carte phytogéogra- phique. — Beirout (Syrie) chez Fauteur, au Syrian protestant Col- lège, prix franco, 26 fr. 50). 1208 Rendle (A. B.) : Sisyrinchium californicum Dryand. (Journal of Bo- tany, Vol. XXXIV, n° 408, pp. 494-495, 1 pi.). 1209 Rogers (Rev. W. Moyle) : Two new Brambles from Ireland (Ibid., PP- 5°4-5o6)- Rubus hesperms, R. iricus, spp. nn. vel var. nn. 1209 bis Rydberg (P. A.) : Notes on Potentilla [suite] (Bullet. of the Torrey botanic. Club, Vol. 23,11° io, pp. 394-399, 2 pi.; n° n, pp. 429-425,2 pi.). — Voir nos 789 et 995 bis. — CXXII — Espèces nouvelles décrites : Potenlilla subjuga, P. tenerrima, P. mi- . nutijolia, P. saximontana, P. ramulosa, P. bicrenata, P. millefolia. 1210 Schlechter(R.) : Décades plantarum novarum austro-africanarum. De- cas II {Journal of Boiany , Vol. XXXIV, n° 408, pp. 500-504). Espèces nouvelles décrites : Muraltia Dodii, Psammotropha f ri gicla, Euryops 'Evausii, Berkheya Evansii, Convolvulus Iransvaalensis, Chsenostoma macrosiphon, Selago albanensis, Lachnasa Marlothii, Vis- cum subserralum, Gladiolus oreocharis. 121 1 Shepherd (F. E.) : Middlesex plants (Journal 0/ Boiany, Vol. XXXIV, n° 408, p. 511). 12 12 Small (John K.) : Studies in the Botany of the southeastern United States. VII (Bullei. of the Torrey botanic. Club,Vo\. 23, n° 10,'pp. 405- 410). Espèces nouvelles décrites : Rumex Langloisii, Polygone Ha macro- phylla. 1213 Small (John K.) : Two Nuttalian species of Oxalis (Ibid., n° u, PP- 455-457)- 12 14 Solereder (H.) : Ueber die Zug-ehorigkeit der Gattung- Platymitium Warb. zur Familie des Salvadoraceen (Berichte d. deutsch, boianisch. Gesellschaft, t. XIV, n° 8, pp. 264-270, fig\ dans le texte). 1215 Troch (P.) : Sur la présence du Tragopogon orienialis L. dans la vallée de la Meuse en Belgique (Ballet, de la Soc. roy. de Botan. de Belgique, t. XXXV, 20 part., pp. 6-13). 1216 Urban (Ign.) : Patoscoya, eine neue Ternstrœmiaceen-Gattung (Be- richte d. deutsch. boianisch. Gesellschaft, t. XIV, n° 8, pp. 282-283). 1217 Urban (Ign.) : Ueber die Loranthaceen-Gattung-Z'^«^>'^/^/;^raEichl. (Ibid., pp. 284-294). 1218 Wettstein (Richard von) : North american species of Euphrasia (Bo tanical Galette, Vol. XXII, n° 5, pp. 401-402). 12 19 Whitwell (William) : Montg-omeryshire records (Journal oj Botany, Vol. XXXIV, n°4o8, p. 511). Cryptogames vasculaires. 1219 bis Durand (Th.) et H. Pittier : Primitiae Florae costaricensis, 3e fasc. [suite] (Ballet, de la Soc. roy. de Botaniq. de Belgique, t. XXXV, 1" part., pp. 167-249). — Voir n° 1194. Filices, par M. J. E. Bommer et H. Christ. Espèces nouvelles décrites : Gleichenia retroflexa, Alsophila polysti- choides, A. mucronata, Dicksonia decomposita, Idyiuenophyllam Du- rand/, Pleris mollis, Asplenium induratum, A. ceratolepis, Aspidiuin eurylobum, A. strigosuiu, A. prominulum, Poly podium cyclocolpon, P.Jlagcllare, P cost.iricensc, P. myriolcpis, P. Turrialbœ, P. rosulatum, GymnograDimc anfractuosa, G. Bommei i, Acrostichuni proxiiuaui, A. Pittieri. — cxxin — Lycopodiaceae, par M. H. Christ. Selaginellaceae, par M. H. Christ. 1220 Gilbert (B. D.) : A new Gymnogramme [G. heteropklebla] from Vene- zuela, with remarks on some other venezuelan Ferns {Ballet, of the Torrey botanic. Club, Vol. 23, n° 11, pp. 448-454)- 1220 bis Loesener (Ch.). — Voir n° 1201. I22i Underwood (Lucien M.) : The habitats of the rater Ferns of Alabama {Botanlcal Gazette, Vol. XXII, n° 5, pp. 407-412, I pi.)- MUSCINÉES. 1222 Culmann (P.) : Grkmma gymnostoma sp. n. (Revue bryologique, 23e ann., n° 6, p. 108). i22< Deloqne (C. H.) : Note sur une Hépatique méconnue [Cephalosialunu- lœfolia Dmrt.] {Bullet. de la Soc. roy. de Botania. de Belpaue, t. XXXV, 2e part., pp. 13-15)- 1223 bis Loesener (T. H.). - Voir n° 1201. 1224 Ravand (Abbé) : Guide du bryologue et du lichénologue à Grenoble et dans les environs. IO* excursion [suite] (Revue bryologie, 23= ann., n° 6, pp. 108-109). 1225 Reinecke (F.) : Die Flora der Samoa-Inseln (Botanischejahrbucher fur Systematik.PflansengeschichteundPflansengeographie,^^ fasc. 1-2, pp. 236-304 [à suivre], 8 fig. dans le texte et 2 pi.). F. Stephani : Hepaticae. Espèces nouvelles décrites : Aneura intricata A l^fS'J^ bia Lcteata, Anastrophyllum antidens, Plagiochtla alia, P. badta. , 226 Renanld (F.) et J. Cardot : Mousses nouvelles de P Wrique du Nord. IV. (Ballet, de la Soc. roy. de Botamq. de Belgique, t. XXXV , 1 part. , pp. 119-125, 2 pk). 1227 Renauld (F.) et J. Cardot : Mousses récoltées à Java, par M. J. Massart (Revue bryologique, 23e ann., n° 6, pp. 98-108). Espèces nouvelles décrites : LeucoPkanes ^^'f^^Z^S vanicum Pkilonotis eurybrochis, Garovagha undulata, TrachyPus MasZk Homalia brachyphylla, Distichophyllum cirratum Datorua ^su}oL TrichosteleZ ePipkyllu,n, CyatkoPhorum luubatunt, C. limbatulum. x227 bis Schiffner (Victor) : Bryotogische Mittheilungen ans Mittelbohmen {suitc](Oesterreichischebotan. Zeitschrift, XLVP ann.,n<> 12.pp.438- 443 [à suivre]). — Voir n° 1 1 18. I228 Underwood (Lncien M.) : The genus Cepkalosia in North Amenca (Bullet. ofthe Torrey botanic Club, Vol. 23, n°_io, pp. 3^-394)- Algues. I228 ^Collins (Franck S.) : Notes on New England marine >A Jpe. VU (Bullet. ofthe Torrey botanic. Club, Vol. 23, n° u, pp. 45M&2, 1 P^- — Voim0 383. — CXXVII Œdomyces leproides Saccardo), mais une Chytridinée, le Cladochytriuni pulposum Fischer {Pkysodcriua pulposum Wallroth), déjà observée sur plusieurs Chénopodées. 1258 Went (F. A. F. C.) : Notes onSugar-cane diseases (Annals of Botany, Vol.X, n° XL, pp. 583-600, 1 pi.). Technique. 1259 Jonkman (H. F.) : Ueber einen Keimungs-apparat {Botanischcs Cen- tralblatt, t. LXVIII, n° 8, pp. 254-256. avec fig.). 1260 Liotard (P. V.) : L'extracteur de Colchiques {Le Monde des Plantes, 5e ann.,n°85, pp. 29-30). 1260 bis Wortmann (Julius) : Kleine technische Mittheilungen [fin] (Bo- tanische Zeitung, 54e ann., II0 part., pp. 337-339. — Voir- n° 1140. 1261 Zacharias (E.) : Ueber einige mikrochemische Untersuchungsme- thoden {Berichte d. deutsch. botanisch. Gesellschaft, t. XIV, n° 8, pp. 270-280). Sujets divers. 1262 Bourquelot (Em ) : Sur un empoisonnement par la Fausse Oronge, survenu à Bois-le-Roi (Seine-et-Marne), le 6 septembre 1896 {Ballet, de la Soc. mycologiq. de France , t. XII, 4e fasc, pp. 148-150). 1263 Bourquelot (Em.) : Sur un nouvel empoisonnement par YAmanita phal- loïdes {Ibid., pp. 167-168). 1263 bis Daniel (L.) : La greffe depuis l'antiquité jusqu'à nos jours [suite[ {Le Monde des Plantes, 5e ann.. n° 86, p. 26 [à suivre']) — Voir n°ii42. 1264 Démange (V.) : Compte rendu d'une exposition mycologique à Épi- nal [Bullet. de la Soc. mycologiq. de France, t. XII, 4e fasc. pp. 161- 163). 1265 Dumée (P.) : Note sur la destruction d'un parquet par le Merulius la- crymans {Ibid.^ pp. 159-160). 1266 Kusnezow (N. J.) : Der botanische Garten des Kaiserlichen Universitàt zu Jurjew [Dorpat] {Botanisches Centralblatt, t. LXVIII, n°8,pp. 257- 259-)- 1267 Planchon (Louis) : Le commerce actuel de l'herboristerie dans une région du Languedoc (Extrait du Journal de Pharmacie et de Chimie, 1896, 23 pages). 1268 Roze (E.) : Un bon conseil à faire donner à tous les amateurs de Champignons {Bullet. de la Soc. mycologiq. de France, t. XI, 4e fasc, pp. 143-148). 1269 Stone (G. E.) : Ressemblance of an Insect larva to a Lichen fruit {Bullet. of the Torrey botanic . Club, Vol. 23, n° n, pp. 454-455). 1270 Videlier (H.) : Le marché des Champignons à Genève {Bullet. de la Soc. mycologiq.de France, t. XII, 4e fasc, pp. 163-166). TABLE ALPHABÉTIQUE DES NOMS D'AUTEURS I. — Articles originaux. Amann (Jules). — Nouvelles méthodes de préparation des Crypto- games cellulaires vertes 187 Bertrand (G.) et A. Mallèvre. — Sur la diffusion de la pectase dans le règne végétal et sur la préparation de cette diastase. . . 37 Boissieu (Henri de). — Contribution à la connaissance du littoral sa- harien: étude sur la flore du Cap Blanc 218 Bonnet (Ed.)- — Géographie botanique de la Tunisie. . . 65, 73, 112 Boudier. — Note sur une nouvelle espèce de Prototremella Pat. . . 85 Briquet (John). — Ordre ou licence. A propos d'un récent article de M. Ernest Malinvaud 426 Brunotte (Camille). — Contribution à l'étude de la flore de la Lor- raine. Excursion botanique aux marais salés de la vallée de la Seîlle 41 Camus (G.). — Ophrys litigiosa 1 Chabert (Alfred). — Une rectification . . . . ' 292 Chouat (R.). — Sur la structure et la biologie de deux Algues pé- lagiques (PI. III) 333, 341, 405 Coincy (Auguste de). — Plantes nouvelles de la flore d'Espagne. 40 Note 293 DAVEAU (J.). — Dichogamie protérandre chez le Kcntia Belmoreana. 25 Drake del Castillo (E.). — Contribution à la Flore du Tonkin. Enumération des Urticacées recueillies par Balausa au Tonkin en 1885-89 205, 213 Franchet (A.). — Araliaceae, Cornacese et Caprifoliacea; nova; e flora sinensi 301, 309 Franchet (A.). — Composite novae e flora sinensi . . . 368, 377, 409 Franchet (A.). — Le R. P. Delavay \\\ Franchet (A.). — Saxifragaceae, Crassulacese et Combretaceae novœ e flora sinensi 260, 28 1 Franchet (A ). — Sur les Aletris asiatiques 178, 105, 197 Guignard (L.). — A. A. L. Trécul 353 IIariot (P.). — Le genre Pilonema 203 Hariot (P.). — Note sur deux nouveaux Champignons de France . . 299 Hariot (P.). — Voyea Patouillakd. Hue (Abbé). — Enumération des Lichens de la Savoie, de l'herbier de J.-J. Perret (1762-1836) 221, 239, 252 Table alphabétique des noms d'auteurs. cxxix Hue (Abbé). — Lichens d'Aix-les-Bains 3, 26, 33, 87, 93, 146, 149, 173, 190 Kuntze (Otto). — Remarques à propos de la lettre d'Alphonse de Candolle à M. Malinvaud 176 Kuntze (Otto). — Réponse à la question posée par M. Malinvaud. . 228 Lamarlière (L. Géneau de). — Catalogue des Cryptogames vascu- laires et des Muscinées du Nord de la France 271, 278, 323 Lecomte (H.). — Sur une nouvelle Balanophorée du Congo français (PI. I) 229 Mallèvre (A.). — Voyez Bertrand. Malinvaud (Ernest). — Nouvelles floristiques 269,330, 367 Malinvaud (Ernest). — Questions de nomenclature. Citation com- plétée : une divergence d'opinions 399 Malinvaud (Ernest). — Questions de nomenclature. Réponse provi- soire à M.John Briquet 350 Malinvaud (Ernest). — Simple question adressée à M. O. Kuntze. 195 Malinvaud (Ernest). — Une lettre d'Alphonse de Candolle .... 163 Patouillard (N.). — Note sur un cône de Pin déformé par une Uré- dinée (PI. IV) 386 Patouillard et P. Hariot. — Liste des Champignons récoltés en Basse-Californie par M. Diguet (PI. II) 250 Pound (Roscoe). — Les propositions viennoises de nomenclature (tra- duction de M.. Otto Kuntze) 108 Roze (E.). — \J Amylotrogus, un nouveau genre de Myxomycètes. . 424 Roze (E.). — La transmission des formes ancestrales dans les végé- taux 15, 21 Roze (E.) — Le Clonotkrix, un nouveau type générique de Cyano- phycées 325 Roze (E.). — Sur une nouvelle Cyanophycée et un nouveau Micro- coque 319 SAUVAGEAU (Camille). — Note sur YEclocarpus (Pylaiella) fulves- censThurtt 165, 181 Sauvageau (Camille). — Note sur le Strepsitkalia, nouveau genre de Phéosporée 53 Sauvageau (Camille). — Observations relatives à la sexualité des Phéosporées 357, 388 Sauvageau (Camille). — Sur la nature des sporanges en chapelet de YEctocarpus confervoides 14° SAUVAGEAU (Camille). — Sur YEctocarpus virescens Thuret et ses deux sortes de sporanges pluriloculaires 98, 113 Sauvan (L.). — Localisation des principes actifs dans quelques vé- gétaux 126, 133, 157 Van Tieghem (Ph.). — Sur quelques exemples nouveaux de basigamie et sur un cas d'homœogamie 245 Vidal (Louis). — Sur la présence de substances pectiques dans la membrane des cellules endodermiques de la racine des Equise- tum 236 345 cxxx Table alphabétique des noms d'auteurs. II. — Comptes rendus. Chatin (Ad.). — Truffes. (Terfâs) de Grèce ci Chatin (Ad.). — Un Terfâs d'Espagne et trois nouveaux Ter- fâs du Maroc Lxxxm Clautriau (G.). — Étude chimique du glycogène chez les Champignons et les Levures I Dangeard (P. A.). — La reproduction sexuelle dans le Sphas- rotheca Castagne/ LXXVIII Dangeard (P. A.). — Une maladie du Peuplier dans l'Ouest de la France lxxxv Darbishire (O. V.). — Spencerella australis, eine neue Flori- deen-Gattung und-Art lxxxii Dietel (P.). — Ochropsora, eine neue Uredineengattung. . . x Harper (R. A.). — Die Entwickelung des Peritheciums bei Spliserotheca Castagnei XXV Hennings (P.). — Clavogasler, eine neue Gasteromycetengat- tung CXII Husnot (T.). — Graminées LXIX Lortet (L.). — Influence des courants induits sur l'orientation des Bactéries vivantes xlviii Marchand (Léon). — Enumération méthodique et raisonnée des familles et des genres de la classe des Mycophytes xlv Massée (George). — New or critical Fungi xlii MlGULA (W.). — Schizomycetes XXXIII Parmentier (Paul). — Flore nouvelle de la chaîne jurassique et de la Haute-Saône à l'usage du botaniste herborisant . . xm Prunet (A.). — Les formes de conservation et d'invasion du pa- rasite du black-rot. . xliii Renault (B.). — Sur quelques nouvelles espèces de Pilas. . . xliii Rolland (L.). — Aliquot Fungi novi vel critici Galliae pracipue méridionales xxii Sauvageau (C.). — Observations générales sur la distribution des Algues dans le golfe de Gascogne lxvii Thouvenin (Maurice). — De l'influence des courants électriques continus sur la décomposition de l'acide carbonique chez les végétaux aquatiques cxv Vuillemin (Paul). — Les Hypostomacées, nouvelle famille de Champignons parasites xxxu Wagner (G.). — Zum Generationwechsel von Melampsora Tr émulas Tul LXXXIX Williamson (W. C.) and D. H. Scott. — The roots of Cala- mités XXIII Zimmermann (A.). — Ueber die chemische Zusammensetzung des Zellkernes lxix S**S**V***i***+^V*^**t+***i* TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES A. A. L. Trécul, par M. L. Guignard 353 Algues dans le golfe de Gascogne (Distribution des) lxvii Algues pélagiques. .^ 333,341, 405 Alternance de génération du Melampsora Tremulas Lxxxix Aralhiccaj, Cornaceae et Caprifoliacese novae et flora sinensi, par AI. A. Franchet 301, 309 Balanophorée nouvelle du Congo 229 Basigamie 245 Berbérine (Localisation de La) 136 Black-rot xliii Brucine (Localisation de la) 130 Catalogue des Cryptogames vasculaires et des Muscinées du Nord de la France, par M. L. Géneau de Lamarlière. 271, 278, 323 Champignons de Basse-Californie 250 Champignons nouveaux de France 299 Champignons nouveaux ou critiques de France xxn Compositse novae e flora sinensi, par M. A. Franchet. 368, 377, 409 Cône de Pin déformé par une Urédinée 386 Constitution chimique du noyau LXIX Contribution à la connaissance du littoral saharien : étude sur la flore du Cap Blanc, par AI. H. de Boissieu 218 Contribution à la flore du Tonkin. Enumération des Urticacées recueillies par Balansa au Tonkin en 1885-89, par M. E. DRAKE DEL CASTILLO 205, 213 Contribution à l'étude de la flore de la Lorraine. Excursion bo- tanique aux marais salés de la vallée de la Seille, par M. C. Brunotte 41 Courants électriques continus sur la décomposition de l'acide carbonique chez les végétaux aquatiques (Influence des) . . cxv Courants induits sur l'orientation des Bactéries vivantes (In- fluence des) xlviii Curarine (Localisation de la) 133 Daphnine (Localisation de la) 161 Dichogamie protérandre chez le Kentia Belmoreana, par M. J. Daveau 25 Elléboréine (Localisation de 1') 159 cxxxn Table alphabétique des matières. Elléborine (Localisation de V) 159 Énumération des Lichens de la Savoie, de l'herbier de J.-J. Per- ret (1762-1836), par M. l'abbé Hue 221,239, 252 Flore d'Asie (Aletris de la) 178, 195, 197 Flore du Cap Blanc 218 Flore de Chine 260,281,301,309,368,377, 409 Flore d'Espagne 293 Flore de la Lorraine (marais salés de la vallée de la Scille) . . 41 Flore du Tonkin (Urticacées) 205, 213 Gelsémine (Localisation de la) 134 Géographie botanique de la Tunisie, par M. Ed. Bonnet. 65,73, 112 Glycogène chez les Champignons et les Levures 1 Homœogamie 245 \JAmylotrogus, un nouveau genre de Myxomycètes, par M. E. Roze 424 La transmission des formes ancestrales dans les végétaux, par M. E. Roze 15, 21 Le Clonothrix, un nouveau type générique de Cyanophycées, par M. E. Roze 325 Le genre Pilonema, par M. P. Hariot. 203 Le R. P. Delavay, par M. A. Franchet 144 Les propositions viennoises de nomenclature, par M. Roscoe Pound 108 Lichens d'Aix-les-Bains, par M. l'abbé Hue. 3, 26, 33,87, 93, 146, 149, 173, 190 Lichens de la Savoie 221,239, 25 Liste des Champignons récoltés en Basse-Californie par M. Di- guet, par MM. Patouillard et P. Hariot 250 Localisation des principes actifs dans quelques végétaux, par M. L. Sauvan 126, 133, 157 Maladie du Peuplier dans l'Ouest de la France lxxxv Muscinées du Nord de la France ■ 271,278, 323 Myxoporphyrine 349 Nomenclature (Questions de). . . 108, 163, 176, 195, 228, 350, 399 Note sur deux nouveaux Champignons de France, par M. P. Ha- riot 299 Note sur YEctocavpus (Pylaiella) fnlvescens Thuret, par M. C. Sauvageau 165, 181 Note sur le Slrepsithalia, nouveau genre de Phéosporée, par M. C. Sauvageau 53 Note sur un cône de Pin déformé par une Urédinée, par M. N. Patouillard 386 Note sur une nouvelle espèce de Protolremella Pat., par M. BOUDIER 85 Nouveau genre de Floridées (Spencerella) Lxxxn Nouveau genre de Gastéromycètes (Clavogaster) cxn Nouveau genre de Myxomycètes {Amylotrogus) 424 2 Table alphabétique des matières. cxxxm Nouveau genre de Phéosporées (Strepsitkalia) 53 Nouveau genre d'Urédinées (Ochropsora) x Nouveaux genres de Cyanophycées 319, 325 Nouvelle espèce de Microcoque 31g Nouvelle espèce de Prototremella Pat 85 Nouvelle famille de Champignons parasites (Hypostomacées) . xxxn Nouvelles espèces de Pilas xliii Nouvelles floristiques, par M. C. Malixvaud . , . . 269, 330, 367 Nouvelles méthodes de préparation des Cryptogames cellulaires vertes, par M. J. Amann 187 Observations relatives à la sexualité des Phéosporées, par M. C. Sauvageau 357, 388 Ophys litigiosa, par M. G. Camus 1 Ordre ou licence. A propos d'un article de M. Malinvaud, par M. Johx Briquet 426 Pectase dans le règne végétal (Diffusion delà) 37 Pectiques dans la racine des Equisetum (Substances) 236 Périthèce chez le Spzehrotheca Castagnei. (Développement du). XXV Plantes nouvelles de la flore d'Espagne, par M. A. de Coincy. 293 Préparation de la pectase 37 Préparation des Cryptogames cellulaires vertes 187 Questions de nomenclature. Citation complétée : une divergence d'opinions, par M. E. Malinvaud 399 Questions de nomenclature. Réponse provisoire à M.John Bri- quet, par M. E. Malinvaud 350 Racines de Calamités xxn Remarques à propos de la lettre d'Alphonse de Candolle à M. Malinvaud, par M. Otto Kuntze 176 Réponse à la question posée par M. Malinvaud, par M. Otto Kuntze 228 Reproduction sexuelle dans le Sphœrotheca Castagnei lxxviii Saxifragaceae, Crassulaceaî et Combretaceae nova; e flora si- sensi, par M. A. Fraxchet 260, 281 Sexualité des Phéosporées 357, 388 Simple question adressée à M. O. Kuntze, par M. E. Malin- vaud 195 Sporanges en chapelet de VEctocarpus confervoides 140 Sporanges pluriloculaires de VEctocarpus virescens. ... 98, 113 Strychnine (Localisation de la) 127 Sur la diffusion de la pectase dans le règne végétal et sur la pré- paration de cette diastase.par MM. G. Bertrand et A. Mal- lèvre 37 Sur la nature des sporanges en chapelet de YEctocarpus con- fervoides, par M. C. Sauvageau 140 Sur la présence des substances pectiques dans la membrane des cellules endodermiques de la racine des Equisetum, par M. L. Vidal 236 cxxxiv Table alphabétique des matières. Sur la structure et la biologie de deux Algues pélagiques, par M. R. Chodat 333)34!) 4f)5 Sur YEctocarpus virescens Thuret et ses deux sortes de spo- ranges pluriloculaires, par M. C. SAUVAGEAU 98, 113 Sur les Alefris asiatiques, par M. A. Franchet . . 178, 195, 197 Sur quelques exemples nouveaux de basigamie et sur un cas d'homœogamie, par M. Ph. Van Tieghem 245 Sur une nouvelle Balanophorée du Congo français, par M. H. Lecomte 229 Sur une nouvelle Cyanophycée et un nouveau Microcoque, pat- Aï. E. Roze 3!9 Taxine (Localisation de la) 157 Transmission des formes ancestrales dans les végétaux. . 15, 21 Truffes ( Ter/às) de Grèce Cl Terfâs d'Espagne et du Maroc lxxxiii Une lettre d'Alphonse de Candolle, par M. E. MALINVAUD. . . 163 Une rectification, par M. A. Chabert 292 TABLE DES PLANCHES Pl. I. — Thonuingia sessilis Lecomte, sp. n p. 235 PI. II. — Batarrea Digueti Pat. et Har., sp. n p. 252 Pl. III. — Botryococcus Braunii Kûtz p. 408 PI. IV. — Cseoma conigenum Pat., sp. n p. 388 TABLE ALPHABÉTIQUE DES NOMS DE PLANTES {Les noms des espèces nouvelles sont imprimés en caractères gras.) Acacia tortilis, 80. Acanthopanax evodiœfolius Fran- chet, 306. Acaraspora gdebosa, 91. Acer monspessulanum, 368; Opalus, 352> 43°: opulifolium, 69, 352, 429 ; Pseudo-Platanus, 38. iEcidium Isatidis P. Hariot, 300. yEthionema Thomasianum, 69. Adiantum, 17. Ailantus gdandulosa, 7,8. Alectoria bicolor, 203, 227; chaly- beiformis, 227; jubata, 203, 227; ochroleuca, 227. Aletrisalba, 179; aurea, 180; Dela- vayi, 198; Dickinsii, io7;farino- sa, 179; foliosa, 196, 197; glabra, 196, 197; glandulifera, 196, 200; japonica, 179, 199; khasiana, 202; lactiflora Franchet, 196, 200; la- nuginosa, 196, 201 ; laxiflora, 196, 199; luteo-viridis, iq6, 201; uepa- lensis, 196, 198 ; revoluta Franchet, 179, 196, 203; sikkimensis, 198; spicata, 196, 199; stenoloba Fran- chet, 196. Alicularia scalaris, 271. Alisma Plantag-o, 49. Alkanna orientalis, 79. Allium Duriaeanum, 67. Alopecurus agrestis, jS ; fulvus, 270; Gerardi, 69. Althaea officinalis, 47. Amarantus albus, 78 ; patulus, 78 ; retroflexus, 78. Amberboa Lippii, 70; omphalodes, 71- Ammodaucus leucotrichus, 71. Ampélopsis quinquefolia, 38. Amphiloma aurantium, 31 ; Heppia- num, 32. Amphoridium Leightonii, 191. Amygdalus communis, 78. AMYLOTROGUS Roze, 424; discoi- deus Roze, 424; ramulosus Roze, 4^4- Anabaena circinalis, 405, 408. Anabasis aphylla, 69, 112. Anarrhinum fruticosum, 79. Anchusa aig-yptiaca, 67, 69. Audropog-on annulatus, 71. Andrpsaemum officinale, 330. Anethum graveolens, 78. Aneura multifida, 278; pinguis, 278 ; pinnatifida, 278. Anthémis Cotula, 78 ; mixta, 270. Anthoceros laevis, 279; punctatus, 380. Anthoxanthum gracile, 66. Antiaris toxicaria, 217. Apium graveolens, 47. APLOCOCGUS Roze, 321; natans Roze, 32 r. Arabis albida, 60; pubescens, 66. Aralia atropurpurea Franchet, 301 ; bipinnata, 303; Fargesii Franchet, 302 ; pilosa Franchet, 302 ; pseudo- Ginseng-, 302 ; stipulata Franchet, 304; tomentella Franchet, 304; yunnanensis Franchet, 303. Arbutus l'nedo, 331. Arenaria marina, 46. Aristolochia rotunda, 79. Armeniaca yulgaris, 38. Artemisia atlantica, 68 ; variabilis, 78. Arthonia astroidea, 153, 258; cinna- barina, 258; punctiformis, 153. Arthopyrenia saxicola, 193. cxxxvi Table alphabétique Arthrocnemum glaucum, 21g. Artocarpus integrifolia, 218; lan- ceœfolia, 218. Arundo Donax, 78. Asparagus ferox, 81. Asphodelus acaulis, 68. Aspicilia calcarea, 91 ; concreta, 90. Aspidium aculeatum, 323. Asplenium, 17; Adianthum-nigrum, 324- Aster alpinus, 373; auriculatus Franchet, 379; batangensis, 370; BietiiFranchet,373;brachytrichus Franchet, 372 ; Delavayi Fran- chet, 374; diplostephioides, 375; heterochsetus, 371 , 376; himalaicus, 372 ; latibracteatus Franchet, 371 ; likiangensis Franchet, 370; lin- gulatus Franchet, 377; oreophi- lus Franchet, 378; pseudo-Amel- lus, 37 i;senecioides Franchet, 381 ; setchuenensis Franchet, 377 ; Sou- liei Franchet, 372; staticefolius Franchet, 370; tongolensis Fran- chet, 376; Tripolium, 44, 48; vel- lereus Franchet, 3S0; vestitus Franchet, 378; Vilmorini Fran- chet, 373 ; yunnanensis Franchet, 375- Astragalus armatus, 68; Cicer, 368; cruciatus, 70; Glaux, 68; gyzensis, 71; massiliensis, 66; pilosus, 368. Atriplex hastata, 49; heterosperma, 49; oppositifolia, 49; parvifolia, 219; prostrata, 49; salina, 49; Tor- nabeni, 67. Atropa, 21. Azolla, 18; coroliniana, 38. Bacterium ascoformans, 340. Baeomyces icmadophilus, 224; ro- seus, 13, 224. Balanophora indica, 248. Balanophoracées, 229, 247. Balansaephytum toukinense, 217. Barbarea vulgaris, 67. Barbula muralis, 15. des noms de plantes. Batarrea Digueti PatouiUard et Ha- riot, 251. lïatrachium marinum, 45. Bégonia manicata, lx. Bellis radicans, 67. Bellium bellidioides, 79. Beta vulgaris, 38. Biatora fusca, 96. Bifaria, 246. Blasia pusilla, 277. Blitum genuinum, 49; rubrum, 48; salinum, 49. Blumea adenophora Franchet, 382 ; veronicaeîolia Franchet, 382. Boletus edulis, I. Botrychium Lunaria, 323. Botryococcus Braunii, 333, 409; cal- careus, 340; giganteus, 340; ter- ricola, 340. Bovista lilacina, 251. Brassica dimorpha, 68; Napus, 38; oleracea, 38. Brocchia cinerea, 71. Bromus maximus, 271. Broussonetia papyrifera, 206. Bubania Feei, 82. Bunium ferulifolium, 80. Bupleurum Odontites, 65 ; procum- bcns, 79. Butomus umbellatus, 67. Cacalia hastata, 420. Caeoma Chelidonii, Lxxxix; coni- genum PatouiUard, 387 ; Mercuria- lis, lxxxix; pinitorquum, Lxxxix. Calamintha alpina, 68. Calla ^ethiopica, LX. Calvatia cyathiformis, 251. CalypogeiaTrichomanes, 275. Campauula Erinus, 271. Camphorosma monspeliaca, 66. Carduncellus atlanticus, 68. Carduus arabicus, 70. Carex gynoraane, 164, 177, 195; hordeistichos,68 ; Linkii, 164, 177, i95;longiseta, 163, 177, 195. Carthamus strictus, 68. Table alphabétique des noms de plantes. CXXXVII Carum incrassatum, 80; mauretani- cum, 67. Castanea sativa, 67. Catopodium siculum, 65. Cèdre, 68. Celtis tetrandra, 250. Centaurea amara, 67; aspera, 81; contracta, 69, 82 ; Cyanus, 78 ; glomerata, 82. Cerastium anomalum, 46; Boissieri, 69; quaternellum, 46, 66; semide- candrum, 68. Ceratonia Siliqua, 78. Ceratophyllum submersum, 38. Ceratopteris thalictroides, 17. Cestrum Parqui, 21. Cetraria aculeata, 227; crispa, 227; islandica, 27, 227. Chara fragilis, 17,38. Chelidonium laciniaturn, 19; majus, 19. Chenopodium ambrosioides, 78 ; crassifolium, 49; intermedium, 48; rubrum, 48; urbicum, 48. Chiloscyphus polyanthos, 275. Chlamydophora tridentata, 69, 75. Chlora imperfoliata, 68, 82, 112; perfoliata, 82. Chlorea vulpina, 226. Chroococcus turgidus, 347. Chrysophlyctis endobiotica, xxxi. Cicendia filiformis, 270. Cistus hirsutus, 269. Cladanthus arabicus, 70. Cladina rangiferina, 26, 225 ; sylva- tica, 26, 226 ; uncialis, 226. Cladonia cariosa, 14, i25;cenotea, 14; cervicornis, 225; coccifera, 225 ; delicata, 26 ; digitata, 26, 225 ; fimbriata, 14, 224; foliacea, 13, 224; furcata, 14, 225 ; gracilis, 225; pityrea, 224; pyxidata, 14, 224; rangiformis, 15, 225; squamosa, 225; subcariosa, 14. CLONOTHRIX Roze , 330; fusca Roze, 330. Clypeola Jonthlaspi, 269. Codium tomentosum, 105. Colchicum bulbocodioides, 68. Collema auriculatum, 9 ; chalazanum, 9; cheileum, 10, 223 ; conglome- ratum, n ; crispum, 11, 223; cris- tatum, 10; ilaccidum,g; furvum,9; glaucescens, 11 ; granuliferum, io, 223; Hildenbrandii, 13; Laureri, 223; melaenum, 9; microphyllum, 11 ; multifidum, 9, 223; nigrescens, 11 ; plicatile, 12; polycarpon, 10; pulposum, 10; tenax, 11, 223. Collemodium plicatile, 12; subplica- tile, 12. Collemopsis Schaireri, 6. Conferva pulvescens, 165. Coniza pinnatifida Franchet, 381. Conringia orientalis, 77. Convolvulus fatmensis, 71. Coriandrum sativum, 78. Coriaria myrtifolia, 80. Cornulaca monacantha, 71. Cornus paucinervis, 308; quinque- nervis Franchet, 307. Coronilla emeroides, 71. Corynaea, 247. Cotula coronopifolia, 75. Crambe glabrata, 298. Crassula yunnanensis Franchet, 284. Crépis patula, 67. Crucianella herbacea,67. Cucumis Colocynthis, 70. Cucurbita Pepo, 38, LX. Cudrania javanensis, 217. Cuminum Cyminum, 78. Cutleria multifida, 123, 358, 362. Cyclaminus persica, 71. Cydonia vulgaris, 38. Cystopteris fragilis, 323. Dactylanthus, 247. Dactyloctenium aegyptiacum, 70. Daphne alpina, 161 ; dioica, 79; Gni- dium, 161. Datura, 21 ; Metel, 78. Daucus Carota, 38. Delphinium Ajacis, 19. cxxxvm Table alphabétique Dendrophthora, 246. Dcutzia discolor, 284 ; FargesiiFran- chet, 281 ; glomerulifolia, 283 ; grandiflora, 284; longiflora, 283 ; parviflora, 283 ; scabra, 283 ; set- chuenensis Franchet, 282 ; stami- minea, 282. Dianthus campestris, 71, 112; Ca- ryophyllus, 78; siculus, 67. Dipelta floribunda, 310; yunnanen- sis, 30g. Diplotaxis Harra, 70. Distichella, 246. Dodonaea viscosa, ig. Doronicum Pardalianches, 68. Dufouria madreporiformis, 227. Echinops Ritro, 270; sphaerocepha- lus, 81, 270. Echium humile, 70; suffruticosum, 68. Ectocarpus amicorum, 126; confer- voides, 115; Duchassaingianus, 126; fasciculatus, 115; fenestra- toides, 126; fenestratus, 35g; ful- vescens, 165, 181; globifer, 115, 358; guadeloupensis, 126; hetero- carpus, 126; Hincksise, 115; indi- cus, 125; irreg-ularis, 115; Le- belii, 35g;macrocarpus, 126; Mit- chella;, 125; obtusocarpus, 126; Padinse, 35g; pseudosiliculosus, 124; pusillus, 123, 170, 360; San- drianus, gS, 125; secundus, 115, 359» 367, 388; siliculosus, 358, 361, 392; tomentosus, 360; vires- cens, 98, 124, 360, 367, Elytranthacées, 245. Endocarpon fluviatile, 25g ; hepati- cum, 154, 25g; miniatum, 154, 258; rufescens, 154; Schaereri, 154. Elatine hexandra, 46. Enteromorpha intestinalis, 51. Entyloma ambiens, 300 ; Camusia- num P. Hariot, 2gg ; Catabrosae, 300; crastophikim, 300; irregu- lare, 300. des noms de -piaules. Ephebe pubescens, 222. Ephedra alata, 71. Equisetum arvense, 237 ; hiemale, 23g ; limosum, 237 ; maximum, 23g ; palustre, 236, 323 ; silvati- cum, 236 ; trachyodon, 23g; varie- gatum, 236. Eragrostis papposa, 70 ; trichophora, 68. Erodium asplenioides, 7g; glauco- phyllum, 67 ; maritimum, 66 ; mau- retanicum, 67; pachyrrhizum, 67") Salzmanni, 81. Eryngium Bovei, 67; glomeratum, 6g, 112. Erythrsea pulchella, 47. Euphorbia aleppica, 66; biumbel- lata, 66; Characias, 81; fulgens, LV ; Lathyris, ig, 78; Peplus, ig. Evernia divaricata, 228; furfuracea, 227 ; Prunastri, 27, 227. Fagonia glutinosa, 71 ; latifolia, 71. Fegatella conica, 27g. Festuca Durandoi, 68. Ficus altissima, 207, 210; Benja mina, 208, 211; callicarpa, 208 21 1 ; clavata, 208, 213 ; Cunia, 208 214; erecta, 20g, 214; fistulosa 208, 214; foveolata, 20g, 216 ; gib bosa, 207, 210; glabella, 208 211 ; glandulifera, 20g, 215; ylo merata, 210, 216; heterophvlla 208,211; hirta, 20g, 214; hispi da, 208, 214; infectoria, 207, 210 lssvis, 20g, 215; langkokensis Drake del Castillo, 20g, 215; lee- kensis Drake del Castillo, 208 213; obscura, 208, 213; pandu rata, 20g, 214; pomifera,2io, 216 pruniformis, 207, 210 ; pyriformis 20g, 215; ramentacea, 20g, 216 religiosa, 207, 210; retusa, 207 211 ; Roxburghii, 20g, 216; Ruai phii, 207, 210; scandens, 20g, 215 sikkimensis, 208, 213; tuphapen sis Drake del Castillo, 208, 211 Table alphabétique des noms de plantes. cxxxix variegata, 209, 216; vasculosa, 208, 211. Filago mareotica, 70. Fomes igniarius, 251; rimosus, 251. Forskahlea tenacissima, 70. Fossombronia pusilla, 277. Fragaria collina, 368; indica, 19. Fraukenia hirsuta, 219; hispida, 66. Fraxinus australis, 81. Frullania a:lotis, 276; dilatata, 276; Tamarisci, 276. Fumaria sarcocapnoides, 68. Galactites mutabilis, 67. Galium Columella, 67. Genista aspalathoides, 67; microce- phala, 68; Saharœ, 71; ulicina, 67. Géranium lucidum, 19; pusillum, 368; pyrenaicum, 68. Ginalloa, 246. Ginkg-o biloba, 38. Gironniera chinensis, 206. Giseckia pharmaceoides, 77. Glaux maritima, 47. Gloeocapsa Magma, 149. Gloitrichia echinulata, 344; Pisum, 345- Glossopteris, xliii. Glyceria distans, 51. Gnaphalium bicolor Franchet, 411 ; Rusua,4ii ; chrysocephalum Fran- chet, 412 ; Delavayi Franchet, 409; likiangense Franchet, 410; pellucidum Franchet, 411 ; yun- nanense Franchet, 410. Goniolimon tartaricum, 82. Gossypium herbaceum, 78. Graphis dendritica, 151 ; scripta, 151, 258. Gyrophora cylindrica, 243; erosa, 243 ; polyphylla, 244 ; tornata, 30, 243- Hachettea, 247. Halogeton alopecuroides, H2. Haplophyllum Buxbaumii, 71. Helianthemum sessiliflorum, 70. Ilelianthus tuberosus, 18. Heliotropium erosum, 69; luteum, Helleborus antiquorum, 161; brevi- caulis, 16 1 ; caucasicus, 161 ; fceti- dus, i6o;lividus, 161; niger, 160; orientalis, 160 ; viridis, 160. Helminthocladia purpurea, 53, 59. Helosciadium inundatum, 66. Helosis, 247. Heptapleurum Delavayi Franchet, 307 ; Fargesii Franchet, 306. Herniaria hemistemon, 66, 69. Heterixia, 246. Heterospora Vidovichii, 357. Holosteum umbellatum, 46. Hordeum nndosum, 51. Hyacinthus orientalis, LX. Hyoscyamus, 21; aureus, 79. Hypericum afrum, 67 ; Androsae- mum, 330; crispum, 65; Helodes, 270; perfoliatum, 368. Hypnum aduncum, 324; intcrme- dium, 324; Sendtneri, 324. Hvpostomum Flichianum, xxxn. Hypoxis, 179; farinosa, 199; spicata, 190. Iberis semperflorens, 66. If, 68. Ifloga spicata, 70. Imbricaria chlorina, 243. Indigofera argentea, 78. Inula pterocaula Franchet, 383; sericophylla Franchet, 383. Tris florentina, 38 ; germanica, 78. Isatis aleppica, 69; tinctoria, 300. Isoetes, 18. Itea macrophylla, 269; yunnanensis Franchet, 268. Ixia Bulbocodium, 79; crocata, 79. Juncus bulbosus, 49 ; Gerardi, 49. Jungennannia albicans, 272 ; asple- nioides, 271; attenuata, 273 ; bi- crenata, 273; bicuspidata, 274; CXL Table alphabétique des noms de plantes. bidentata, 274; Blasia, 277; bys sacea, 274; complanata, 276; cre- nulata, 273 ; dilatata, 276; divari- cata, 273; epiphylla, 277; excisa, 273; furcata, 278; gracillima, 273; heterophylla, 274;inflata, 273; in- termedia, 273; lanceolata, 274; muitifida, 278; nemorosa, 272; ni- grella, 273; obtusifolia, 272; pin- gins, 278; platyphylla, 276 ; po- lyanthos, 275; quinquedentata, 273; reptans, 275; scalaris, 271 ; Starkei, 273; Tamarisci, 276 ; un- dulata, 272. Kentia Belmoreana, 25. Knautia arvensis, 68; hybrida, 66. Kœlpinia liuearis, 70. Korthalsella, 246. Laburnum vulgare, 368. Langsdorffia, 247. Lasiodiplodia tubericola, xxxi. Lasiopetalum ferrugineum, 19. Lasiopogon muscoides, 70. Lathyrus Cicera, 78 ; hirsutus, 368 ; Nissolia, 66; odoratus, 78; palus- tris, 47. Latrophytum, 247. Lavatera puactata, 66. Lecanactis Stenhammari, 151. Lecanora admissa, 92 ; albella, 89, 254; albopruinosa, 36; allophana, 89, 254 ; angulosa, 89, 254; atra, 90, 254 ; atrocinerea, 37 ; atrynea, 89; aurantia, 31, 244; aurantiaca, 33 ; Bischoftii, 87, 253 ; brevilo- bata, 31 ; calcarea, 90, 255; Cal- lopisma, 31; calva, 35, 252; ce- rina, 34, 244; chalybea, 36, 253; chlarona, 89, 254 ; chrysoleuca, 253; cineracea, 91, 255; cinerea, 90; circinata, 88, 253; cirrochroa, 33; coarctata, 91; coilocarpa, Ni), 254; colobina, 37 ; confragosa,37 ; crassa, 253; crenulata, 88; deci- piens, 31; discolorans, 253; dis- pers >, 8 ■> ; Dubyanoides, 87 ; cffusa, 90, 254; elcgans, 31, 244; ery- thrella, 33, 244; exigua, 37; fer- ruginea, 35 ; festivella, 35 ; fui- gens^ 1 , 244 ; fuscata, 9 1 ; fuscoatra, 35: glaucocarpa, 91, 255; gypsa- cea, 253; haematites, 35; Hageni, 90; Harmandi Hue, 93;Heppiana, 32; inalpina, 33; intumescens, 89; irrubata, 35, 244; Kœrberiana, 93 ; laciniosa, 36, 253; Lamarkii, 253 ; lamprocheila, 35 ; lentigera, 88, 253; lobulata, 244 ; metaboloides, 90; murorum, 31, 244; Nylande- riana, 93 ; ocellata, 37 ; ochracea, 34, 244 ; oligospora, 91 ; parella, 9°^ 255 ; pMogïna, 34 ; pruinosa, 92> 255; pusilla, 31 ; pyracea, 34, 244 ; Roboris, 37 ; rugosa,89, 254 ; salevensis, 89; Sambuci, 90; saxi- cola, 88,253; simplex, 92, 255; sophodes, 36 ; subcarnea, 89 ; sub- fusca, 89, 254; subtartarea, 255 ; sympagea, 32 ; tartarea, 90, 254 ; tegularis, 31; teicholyta, 33; um- brina, 90 ; varia, 90; variabilis, 36; ventosa, 255; vitellina, 36, 253 ; xanthostig-ma, 36. Lecideaalboatra, 150, 257 ; atrofusca, 96, 256 ; badia, 150 ; calcivora, 95, 256; candida, 97, 256; canescens, 257 ; chalybeia, 149; chondrodes, 96; concentrica, 150; continua, 147, 257; crustulata, 257; cupu- laris, 94, 256; cyrtella, 97, 256; decipiens, 97, 256 ; decolorans, 95; disciformis, 150, 257; distincta, 150; Dub}^ana, 150; enteroleuca, H7i 257; epiga;a, 257; episema, 147; euphorea, 14.6; exantbema- tica, 94, 256; fallax, 97; iuliginea, 95; fusca, 96, 256; fuscoatra, 148, 257 ; fuscorubens, 96 ; geogra- phica, 150,257; goniophila, 257 ; incompta, 256; inferior, 147; la- typiza, 146, 257 ; lenticularis, 149; lurida, 95, 256; luteola, 97, 256; Table alphabétique des noms de plantes. CXLI meiospora, 147; Metzelerii, 95 myriocarpa, 150, 257; Naegelii 97 ; ochracea, 97 ; parasema, 98 257; pelidnà, 97; petrosa, 147; sa buletorum, 97, 256; Stenham mari, 151 ; stenospora, 97; subdu plex, 95 ; subfumosa, 149 ; thelo- tremoides, 94; vesicularis, 98, 256. Lecidclla immersa, 95. Lejeunia serpyllifolia, 276. Lerana gibba, 50. Lentinus villosus, 250. Leontice Leontopetalum, 77. Lepidium ruderale, 46; sativum, 78. Lepidozia reptans, 275. Lepiota mastoidea, 250. Lepra botxyoides, 260. Lepraria flava, 259; lactea, 259; la- tebrarum, 259. Leproloma lanuginosum, 194, 259. Leproplaca xantholyta, 194. Leptogium dendriscum, 205 ; firmum, 12; Hildenbrandii, 13; lacerum, *3i 223! myochroum, 13, 223; pli- catile, 12; pusillum, 12; saturni- num, 13, 223 ; sinuatum, 13. Leyssera capillifolia, 70. Liagora viscida, 59. Lichinella stipulata, 204. Linaria albifrons, 67, 112. Lindernia pyxidaria, 48. Linum usitatissimum, 78. Liochlaena lanceolata, 274. Lithoicea collematodes, 156. Lithospermum callosum, 71 ; Cha- zaliei H. de Boissieu, 219, 220. Litosiphon Laminariae, 360. Lobaria pulmonacea, 241. Lobarina scrobiculata, 241. Lolium perenne, 38. Lomaria, 17. Lonicera cyanocarpa Franchet, 314; decipiens, 313; Delavayi Franchet, 310; Fargesii Franchet, 312; Go- vaniana, 311; Inf undibulum Fran- chet, 315; ligustrina, 317; orien- talis, 311; ovalis, 313; retusa, Franchet, 313; setifera Franchet) 314; stenosiphon Franchet, 318 ; stephanocarpa Franchet, 3i6;tat- sienensis Franchet, 313; trago- pliylla, 310; trichopoda Franchet, 317; yunnanensis Franchet, 310. Lophocolea bidentatâ, 274; cuspi- data, 275 ; heterophylla, 274 ; mi- nor, 274. Lophophytum, 247. LORANTHACÉES, 245. Lotus Chazaliei H. de Boissieu, 219, 220; conimbricensis, 368; conju- gatus, 332; decumbens, 368; dre- panocarpus, 66 ; parviflorus, 368 *, Roudairei, 69; siliquosus, 332; Tetragonolobus, 333. Lunularia vulgaris, 278. Lupinus reticulatus, 81. Lychnis dioica, 19. Lycium,2i; afrum,2i9; barbarum,78. Lycopersicum, 21. Lyngbia aestuarii, 51. Madotheca platyphylla, 276. Malaisia tortuosa, 206. Malus communis, 38. Malva agyptiaca, 70 ; cretica, 66 ; neglecta, 352, 429; pusilla, 429; rotundifolia, 352, 429; Tournefor- tiana, 368. Marchantia conica, 279 ; cruciata, 278 ; hemisphaerica, 279 ; poly- morpha, 38, 279. Marrubium Aschersonii, 76 ; X baste- tanumde Coincy, 294; X negre- tense de Coincy, 293 ; supiuum, 295. Marsilia, 18 ; aegyptiaca, 70. Medicago glomerata, 368; sativa, 38, 79 ; Tenoreana, 368. Megastoma pusillum, 71. Melampsora Magnusiana, lxxxix ; Rostrupii, lxxxix; Tremulae, LXXXIX. Melica uniflora, 68. Mehlotus altissima, 368 ; neapolitana, 368. CXLII Table alphabétique des noms de plantes. Mentha Pulegium, 38,66. Mena Laricis, XXXII. Mesembrianthemum copticum, 79; cristallinum, 219. Metanarthecium foliatum, 180; folio- sum, 197; luteo-viride, 201. Metzgeria furcata, 278. Microsoccus mucivorus Roze, 322. Microcoleus chthonoplastes, 51. Mimosa gummifera, 80. Morus alba, 207; indica, 207. Mougeotiagenuflexa, 15. Muscari parviflorum, 79. Mycophytes, xlv. Myosotis intermedia, 66. Myosurus minimus, 45. Myriotrichia, 359. Mystropetalon, 247. Narthecium, 179. Navicula interrupta, 52. Nephrolepis, 17. Nephromiumlat;vig'atum,24i ; tomen- tosum, 241. Nicotiana, 21. Nidorella triloba, 69. Nierembergia, 21. Nigella damascena, 19; orientalis, 19; sativa, 78. Nitella, 17. Normandina pulchella, 153, 258. NUYTSIACÉES, 246. Nymphéa alba, 67. Ochropsora, XI. Œcidium. — Voyes yEcidium. Olea europaea, 78. Oligomeris subulata, 70. Ombrophytum, 247. Omphalodes linifolia, 19. Onobrychis sativa, 352, 429; viciae- folia, 352, 429. Ononis Natrix, 293; vaginalis, 67. Onopordon acaule, 68; macracan- thum, 81. Onosma echinatum, 79. Opegrapha atrata, 152, 258; centri- faga, 153; diaphora, 152, 258; herpetica, 153; notha, 151, 258; pulicaris, 152; saxicola, 152; tri- furcata, 152. Ophioglossum vulgatum, 323. Ophrys litigiosa, 1 ; lutca, 1; Pseu- dospeculum, 1. Opiliacées, 247. Oreoblitum thesioides, 68. Oreochloa disticha, 297 ; pedemon- tana, 297. Origanum Majorana, 78. Ornithopus ebracteatus, 352, 420; exstipulatus, 352, 430. Oscillatoria Agardhii, 343 ; chalybea, 51; prolifica, 343, 406; rubes- cens, 341, 405; tenuis, 51. Othonna cheirifolia, 69. Oudneya africana, 71. Oxalis cernua, 78. Paliurus aculeatus, 80. Panax Delavayi Franchet, 305. Panicum numidianum, 67,73; ^e~ neriffai, 70; turgidum, 71. Pannaria rubiginosa, 244; Scluerei, 6 ; subradiata, 9. Pannularia nigra, 30, 244 ; tripto- phylla, 30, 194. Parmelia Acetabulum, 28 ; caperata, 27, 239; carporhizans, 240; cons- persa, 27, 240 ; encausta, 241 ; exasperata, 28, 240; fuligiaosa, 28, 240; glabra, 28, 240; glabra- tula, 28, 240; lanata, 240 ; oliva- cea, 28, 240; omphalodes, 240; parietina, 15 ; perlata, 27, 239; phy- sodes, 28, 241 ; prolixa, 28, 240 ; saxatilis, 27, 240 ; scortea, 27; s-o- rediata, 240; stygia, 240 ; subau- rifera, 28; sulcata, 27, 240; tilia- cea, 27, 240; tristis, 240; verru- culifera, 28. Parmeliopsis aleurites, 241. Parnassia Delavayi Franchet, 267; Noemiœ Franchet, 28 i;"\Vightiaua, 1 267; yunnanensis Franchet, 266. CXLIII Passerina nitida, 79, 296; segobri- censis, 296. Patellaria gyalectoides, 94. Peccania coralloides, 6. Pellia calyciua, 277; epiphylla, 277. Peltidea apthtosa. 29, 242; venosa, 242. Peltigera canina, 28, 241 ; horizon- talis, 242; limbata, 242; polydac- tyla, 29; rufescens, 29, 241; spu- ria, 29, 242. Pennisetum ciliare, 70; dichotomum, 82 ; elatum, 71, 82, 1 12. Pentapanax Leschenaultii,305 ; yun- nanensis Franchet, 305. Pertusaria coccodes, 94 ; globuli- fera, 255; lactea, 255; leioplaca, 94 ; pustulata, 255; scutellata, 94, 255; Wulfenii, 94. Pétunia, 21. Phelipaea aegyptiaca, 70. Phéosporées, 357, 388. Phleum arenarium, 300 ; pratense, Phoradendron, 246. Physalis, 21. Physcia aipolia, 30, 243; aurantia, 32; adglutinata, 30; ciliaris, 29, 242; chrysophthalma, 242; flavi- cans, 242 ; lychnea, 29 ; obscura, 30, 243; parietina, 29, 242; pul- verulenta, 30, 243; speciosa, 243 ; stellaris, 29, 243 ; tenella, 30, 243 ; ulophylla, «9 ; ulothrix, 243 ; venusta, 30, 243. Physochlaina, 21. Phytolacca decandra, 78. Pila, xliii. Pilonema heteromallum, 203. Pilularia, 18. Pimpinella Anisum, 80 ; lutea, 80. Pinus Laricio, 38 ; Pinea, 79, 81. Pirus communis, 38; syriaca, 71, 74. Placodium Callopisma, 32. Plagiochila asplenioides, 271. Plantago ciliata, 71 ; major, 19; mé- dia, 38. Table alphabétique des noms de plantes. Platanthera bifolia, 82, 112; mon- tana, 82. Platysma cucullatum, 227 ; glaucum, 227 ; juniperinuui, 227 ; nivale, 227. Pleurococcus angulosus, 336. Poa alpina, 69 ; distans, 44 ; mari- tima, 44. Podaxon Farlowii, 251. Polyblastia bacilligera, 155 ; demi- nuta, 192. Polycarpea candida, 219. Polygala nemorivagum, 67 ; oxycoc- coides, 68. Polypodium aureum, lx. Polyporus contractus, 251; cuticu- laris, 250; dryadeus, 250; scru- posus, 250. Polystichum Thel}-pteris, 2>-l- Populus Tremula, 69. Potentilla aurea, 36S; collina, 368; nivalis, 368 ; supina, 66. Poterium spinosum, 66. Primula grandiflora, 69 ; sinensis, lx. Prosopis Stephaniana, 69, 71. Protococcus viridis, 15. Prototremella calospora Boudiei-,85 ; fugax, 85. Prunus spinosa, 67. Psalliota campestris, 250. Psorotichia allobrogensis Hue, 8; Claudelii Hue, 7; murorum, 7; Schaereri, 6. Pteris, 17; aquilina, 38. Pterygium subradiatum, 9. Pycnothelia papillaria, 226. Pylaiella fulvescens, 165, 360. Pyrenula minuta, 193. Quercus castaneifolia, 69. Radula complanata, 275. Ramalina calicaris, 27, 226; farina- cea, 226 ; fraxinea, 226 ; polymor- pha, 226; thrausta, 226. RanunculusBaudotii, 45;fluitans,46; genuinus, 46 ; submersus, 46; ter- restris, 46. CXLIV Table alphabétique des noms de plantes. Reboudia erucarioides, 82. Reboulia hemisphaerica, 279. Reseda odorata, 19; propinqua, 70. Rhamnus alpina, 69. Rheum Rhaponticum, 38. Rhizoclonium flavicans, 51. Rhizophagus populinus, lxxxv. Rhopalocnemis, 24.7. Rhynchosporalaxa, 67, 73. Ribes rubrum, 38. Ricasolia glomulifera, 241. Riccia bifurca, 381 ; cavernosa, 380; crystallina, 15, 380; fluitans, 381; glauca, 380; natans, 38o;nodosa, 381. Ricinus communis, 79. Rinodina lecanorina, 37. Robinia Pseudo-Acacia, 38. Rubia tinctorum, 78. Rubus idaeus, 38. Rumex Aristidis, 67. Ruppia rostellata, 50. Ruta graveolens, 271. Saccorhiza bulbosa, 362. Sagedia affinis, 193; Massalongiana, 193; pyrenophora, 192; umbrosa, 191; Sagina marititna, 66. Salicornia Emerici, 48; herbacea, 44, 48. Salpichroa, 21. Salsola tetragona, 219. Salvia fœtida, 79 ; phlomoides, 68 ; Sclarea, 78. Salvinia, 18. Sambucus nigra, 38. Samolus Valerandi, 47. Santalacées, 245. Sapi?t, 68. Sarcophyte, 247. Sarracha, 21. Saussurea compta Franchet, 421 ; cordifolia, 422 ; Dutaillyana Fran- chet, 421 ; lingulata Franchet, 422 ; oligantha Franchet, 421; triangu- lata, 422. Savignya longistyla, 71. Saxifragachionophila Franchet, 265 ; filicaulis, 260; gemmipara Fran- chet, 262; hypericoides Franchet, 261; likiangensis Franchet, 266; molanocentra Franchet, 263; mi- crantha, 263; nana, 266: oreophila Franchet, 260 ; phaenophylla Fran- chet, 261 ; rupicola Franchet, 264; strigosa, 263. Scabiosa argentea, 82 ; crenata, 68 ; dichotoma, 82; Succisa, 67. Scapania compacta, 272; curta, 272 ; irrigua, 272; nemorosa, 272; un- dulata, 272. Schismus arabicus, 67. Scilla Aristidis, 67. Scirpus lacustris, 50 ; ovatus, 270; Tabernaemontani, 50. Scleropoa dichotoma, 67, 69; mem- phitica, 70; Rohlfsiana, 67, 69. Scolopendrium, 17; officinale, 323. Scorpiurus laevigatus, 67. Scorzonera alexandrina, 76. Scrophularia arguta,69; canina,82; frutescens, 79; laciniata, 82; ra- mosissima, 82; Saharse, 71; Sco- rodonia, 79 ; tenuipes, 67. Scybalium, 247. Scytosiphon Lomentaria, 358. Sedum discolor Franchet, 285 ; elon- gatum, 287; glaciale Franchet, 290; japonicum, 291; leucocar- pum Franchet^ 288; mosoynense Franchet, 291 ; nobile Franchet, 285 ; obtusisepalum Franchet, 289; platysepalum Franchet, 289; polytrichoides, 290; primuloides Franchet, 287; quadrifidum, 285; scabridum Franchet, 284; subop- positum, 287; tenuifolium Fran- chet, 290; trullifolium, 290; yun- nanense Franchet, 286. Selaginella, 18. Senebiera didyma, 77. Senecio asperifolius Franchet, 414; Belgaumensis, 418; Blattariaefo Table alphabétique des noms de plantes. CXLV lius Franchet, 415; campestris, 4i7;camptodontus Franchet, 413; Cineraria, 66; concinnus Fran- chet, 418; coronopifolius, 70; De- lavayi,4i7; densiflorus, 420; dian- thus Franchet, 41g; filiferus Fran- chet, 416, flavus, 70; foliosus, 66; kialensis Franchet, 413; lavan- dulasfolius,4i5; lucorum Franchet, 415; nigro cinctus Franchet, 417; nilgheryanus, 414; obtusatus, 415 ; Principis Franchet, 412; priono- phyllus Franchet, 420; reniformis, 4 r3 ; sagittatus, 420; scandens, 4 18 ; spathiphyllus Franchet, 416; talongensis Franchet, 419; yun- nanensis, 415. Seseli nanum, 68. Sesleria confusa de Coincy, 296. Sesuvium portulacastrum, 219. Silène atlantica, 68; portensis, 269; scabrida, 67; succulenta, 67 ", ve- lutinoides, 68; villosa, 71. Silybum Marianum, 47. Sinapis procumbens, 67. Sisymbrium malcolmioides, 67; po- lyceratium, 66, 77. Solanum atrdpurpureum, 22; citrul- lifolium, 22; Dulcamara, 331 ; laci- niatum, 22; littorale, 332;Lyco- persicura, 38; sisymbriifulium, 22 ; tuberosum, 23, 38. Solenanthus lanatus, 67. Solorinacrocea, 242; saccata, 29,242. Sorastrum spinulosum, 340. Sorbus Aria, 68. Spartina versicolor, 81. Spencerella australis, lxxxii. Spergula marina, 46. Spha;rocarpus Michelii, 380; terres- tris, 380. Sphasrophoron coralloides, 223; fragile, 223. Sphajrotheca Castagnei, XXV, LXXVIII. Sporobolus Tourneuxii, 69. Squamaria circinata, 87. Stachyopogon pauciflorus, 201 ; spi- catus, 201. Stapelia hirsuta, 79; ureus, 79. Statice caspia, 66 ; Chazaliei H. de Boissieu, 219, 220; psiloclada, 66; tuberculata, 219; tunetana, 69. Staurothele bacilligera, 155; cœsia, !55- Stereocaulon coralloides, 224'; to- mentosum, 224. STEREOSANTHUS Franchet, 384; Delavayi Franchet, 385 ; Souliei Franchet, 385 ; yunnanensis Fran- chet, 385. Stereum fasciatum, 251. Stictina fuliginosa, 241 ; silvatica, 24 1 . Stigonema informe,204; solidum,204. Stipa tenacissima, 69. Streblus asper, 206. StrepsithaliacurvataSauvageau,64; Liagorœ vSauvagean, 65. vStrychnos colubrina, 129, 131; Gau- theriana, 129, 131; Icaja,i29, 130; Ignatia, 129, 131; ligustrina, 129, 131; M'Boundou, 129; minor, 129, 131; Nux-vomica, 128; Tieute, 129, 131. Suœda vermiculata, 219. Symphoricoccus radians, 64. Synalissa symphorea, 6, 222. S\ ringa vulgaris, 38. Tamarix articulata, 81. Taxotrophis zeylanica, 206. Taxus baccata, 157. Terfezia Mellerionis, LXXXIH. Terminalia triptera Franchet, 291. Tetradiclis Eversmanni, 77. Tetragonolobus Gussonei, 332 ; pur- pureus, 333; Requieni, 332. Tetraspora natans, 336. Teucrium radicans, 76; Scorodonia, 66; Wcbbianum, 295. 'rhalictrum flavum, 45. Thamuolia vermicularis, 223. Thelidium amylaceum, 191 ; incava- tum, 192; umbrosum, 191. cxlvi Table alphabétique Thonningia, 247; sessilis Lecomte, 234- Thuya occidentalis, 38. Thymelaea nitida, 295. Tilia parvifolia, 352, 429; ulmifolia, 352! 429- Tilopteris, 357. Tofieldia, 179; nepalensis, 198. Tolypella, 17. Tréma amboinensis, 206; orientalis, 206; timorensis, 205. Trichocoma paradoxa, 340. Trichodesmium erythraeum, 406. Trifolium Clusii, 81; pallescens, 368; pratense, 38. Triglochin maritimum,49; palustre, 49- Trigonella Fœnum gra:cum,78 ; ma- ritima, 67; stellata, 66. Triosteum Fargesii Franchet, 318; hirsutum, 319; pinnatifidum, 319. Tulipa Celsiana, 271. Ulmus lancifolia, 205. Umbilicaria pustulata, 243. Urceolaria bryophila, 94, 256; ope- graphoidcs, 91; scruposa, 94, 255- Usnea articulata, 226; ceratina, 226 ; dasypoga, 226; florida, 27, 226; hirta, 226 ; plicata, 226. Vaccinium rubrum, 430; Vitis-Idaea, 430. Valerianellachlorodonta, 68 ; fallax, 68. Vaucheria dichotoma, 51; frigida, 15- Vernonia acuminata, 369; arborea, 369; Fargesii Franchet, 369; Mo- nosis, 368; papillosa Franchet, 368 ; Wightiana, 369. des noms de plantes. Verrucaria acrotella, 175 ;a;thioloba, i75;affinis, 193; bacilligera, 155; csesia, 155, 259; caesiopruinosa, 104, 250; calsiseda, 175, 259; Ce- rasi, 194, 259; collematodes, 156; confluens, 175; deminuta, 192; Du- fourei, 175; epidermidis, 193; fal- lax, 193, 259; fusca, 174; glaucina, 156; Hochstetteri, 191; hymeno- gonia, 155 ; incavata, 192; intégra, 191 ; lariana, 154 ; Leightonii, 191 ; limitata, 175; macrostoma, 174; muralis, 175; myriocarpa, 175; nigrescens, 173, 259; nitida, 259; oxyspora, i94;plumbea, 174; plu- riseptata, 194, 259; punctiformis, 194, 259; purpurascens, 175, 259; rhyponta, 194 ; rupestris, 175,259; rupifraga, 154; saxicola, 193; Sprucei, 192; submuralis, 191; umbrosa, 191 ; vicinalis, 190; viri- dula, 155. Viburnum pallidum Franchet, 308. Vicia dasycarpa, 352, 430; narbo- nensis, 78 ; Pseudocracca, 78, 368 ; pubescens, 368 ; sativa, 78 ; serra- tifolia, 368; tetrasperma, 368; va- ria, 271,352, 429 ; villosa, 78, 368. Viola consimilis, 292. VlSCACÉliS, 245. Vitis vioifera, 38. Vulpia cynosuroides, 68. Webera piriformis, 15. Withania, 21. Zanichellia brach\'stemon, 50; pa- lustris, 50. Zea Mays, 38. Zilla myagroides, 82. Zygophyllum album, 79; Fontanc- sii, 219; Geslini, 71; simplex, 79. WM»#WWWWMWWWWWWMMWMWM 5*jr.; J . ' Je. t, 2W* V. kr ■ >>* ' > dfc-tt