'1K,>-' ^ ;^*- . 1»^ =HA« -♦• •»■ •^-JK- r^> JOURNAL DE BOTANIQUE JOURNAL DE BOTANIQUE Directeur : M. Louis MOROT Docteur h sciences, assistant au Muséum d'Histoire Nalureiie. Tona-e iS^II. — ±SQS PRIX DE L'ABONNEMENT 12 francs par an pour la France 15 francs par an pour l'Étranger Les abonnements sont reçus AUX BUREAUX DU JOURNAL 9, rue du Regard, 9 et à la Librairie J. LECHE VALISE, 23, rue Eacine PARIS 12= ANNÉR. N" I. i" JANVIER i8g8. JOmiÂL DE BOTANIQUE Directeur : M. Louis MOROT PLANTES NOUVELLES DE LA FLORE D'ESPAGNE 6^ NOTE Par M. A. DE COINCY. Ranunculus anemonerhizos vsp. n. Vivace ; rhizome très charnu, horizontal, rameux, à divi- sions annelées, poihies, grosses de près d'un cent., portant quelques longues racines grêles et fîbrilleuses. Une à deux tiges de 2 à 3 décim., simples ou quelquefois bifurquées, dressées, striées dans toute leur longueur, poilues, à poils dressés appli- qués, abondants surtout dans le bas et à la base des pétioles. Feuilles velues, longuement pétiolées, triséquées, le segment supérieur souvent longuement pétiole, triséqué lui-même ; divi- sions des segments plus ou moins profondément lobées ; les lobes, larges et obtus dans les feuilles inférieures proraptement flétries, deviennent plus étroits et plus aigus dans les feuilles caulinaires ; feuille supérieure réduite à une petite foliole en- tière ou tri-bilobée, sessile. Fleurs d'un beau jaune, solitaires au sommet des tiges. Sépales ovales-lancéolés, subaigus, poilus extérieurement, étalés, de 7 millim. Pétales obovales, de II millim.; écaille bien détachée, arrondie, de i millim. Eta- mines à filet égalant l'anthère flétrie. Axe carpellifère ellip- tique, velu. Carpelles (3 1/2 sur 2 1/2 millim.) en tête globu- leuse, glabres, brillants, tricarénés à carène médiane aiguë, très saillante et d'une couleur plus claire que le reste du car- pelle ; bec petit, onciné, trapu, très aigu, tourné extérieu- rement. Hab. Burgos ; extrêmement abondant dans les endroits humides ; en graines et depuis longtemps défleuri en juillet 1897. Quelques fleurs tardives m'ont permis de donner ici la des- 2 JOURNAL DE BOTANIQUE cription complète de cette plante que son singulier rhizome fait distinguer au premier abord : il ressemble à celui de certaines Anémones. Sa place se trouve non loin du R. neinorosus et de ses diffé- rentes formes ; dans les R. Amansii Jord. et iuberosîLS Lap. les poils sont étalés ou renversés, jamais apprimés, la tige est rameuse à branches divariquées, les feuilles sont plus ou moins divisées, mais polygonales dans leur contour ; le R. hiberosus 3. la souche courte, oblique, portant de longues racines ; le R. AmansnVa. droite. Le R. maci^ophylhis Desf. a un rhizome presque globuleux avec des fibres radiculaires épaisses napi- formes. Les feuilles du R.repeiisl^.^ d'ailleurs fort distinct, se rapprochent un peu de celles du R. anemonej'hizos , le lobe intermédiaire étant en général plus ou moins pétiole. Saponaria ocymoides L. var. Ruvenae var. n. Plante vivace, velue, glanduleuse et visqueuse. Grosse souche pivotante émettant des tiges nombreuses, grêles, dé- combantes. Feuilles presque toutes ovales, obtuses, rétrécies en un court pétiole, ciliées ; les supérieures seulement oblongues et aiguës ; la face inférieure est couverte de petites protubé- rances blanchâtres paraissant de nature glanduleuse. Bractées petites, lancéolées, aiguës. Fleurs pédonculées, disposées au sommet des rameaux en petites inflorescences trichotomes. Calice de lo à 12 millim., cylindrique, ombiliqué, à dents ob- tuses. Pétales roses à limbe entier, très étroit, muni à la base de deux petites cornes sétacées, aminci en un onglet long et très grêle (larg. du limbe 2 milL, long, totale du pétale 16 mil- lim.). Capsule portée sur un thécaphore de i millim. env., ovoïde (5 millim.), à dents récurvées. Graines peu nombreuses, noirâtres, un peu comprimées, arrondies, échancrées, élégam- ment chagrinées, de 2 millim. Hab. Ruvena, près Burgos ; 15 juillet 1897. Cette plante diffère du ^S. ocymoides , avec lequel elle a les plus grands rapports, par ses feuilles très obtuses, obovales, à face inférieure très rugueuse ; par ses pétales bien plus étroits et bien plus longs ; par sa capsule à dents longuement récur- vées ; par ses graines chagrinées, plutôt que tuberculeuses, et par d'autres caractères de moindre importance. A. -DE CoiNCY. — Plantes nouvelles de la Jîore d'Espagne. 3 Je me borne à l'indiquer comme variété du type ocyjjioides , parce que le petit nombre d'exemplaires que j'ai récoltés me laisseraient quelques doutes sur la légitimité d'une espèce à aire aussi restreinte ; en tous cas ses caractères différentiels, surtout ceux tirés des pétales, sont bien tranchés. Endressia castellana sp. n. Souche grêle, longuement rampante, rameuse. Tige ordi- nairement simple, de 40 centim. environ, légèrement poilue à la base, du reste glabre, arrondie, striée. Feuilles presque toutes ramassées dans le bas des tiges, très longuement pétiolées, poilues, pinnées, à pinnules opposées, ovales, sessiles, assez profondément lobées ou dentées, à dents très obtuses, mucro- nulées, ciliées; les feuilles caulinaires, à segments plus étroits, portées sur une longue gaine scarieuse aux bords. Ombelle petite, à 12-14 rayons ramassés, courts, couverts du côté in- terne d'une pubescence très rude qui existe aussi sur la tige à la partie occupée ordinairement par l'involucre. Involucre nul ou à une foliole membraneuse, rougeàtre, caduque. Ombellules à rayons à peine plus longs que Fovaire. Involucelle à 5-6 folioles persistantes, linéaires-sétacées. Fleurs petites, blanches. Calice à 5 dents triangulaires, aiguës, blanchâtres, persistantes, non accrescentes. Pétales un peu inégaux, à lobule complètement indupliqué, laissant une échancrure au sommet. Stylopode ondulé sur les bords. Styles allongés, dressés, devenant rou- geàtres, se recourbant exactement, à la maturité, sur le fruit dont ils atteignent un tiers de la hauteur. Stigmates capités, discolores. Fruit elliptique (du moins avant sa complète matu- rité), de 3 millim. sur i 1/4 de large, glabre, comprimé fortement sur les côtés. Carpophore bipartite. Côtes des méricarpes fili- formes, proéminentes, portant sur leur crête un gros canal rési- nifère posé devant le faisceau ligneux; 3, rarement 4, bande- lettes dans les vallécules dorsales ; 4 dans les vallécules latérales ; 2 -[- 2 à la commissure qui est plane, disposées par paire de chaque côté d'un très petit faisceau ligneux. Albumen arrondi, sans aplatissement dorsal. Hab. Les buissons des environs de Burgos ; 23 juin 1896 et 8 juillet 1897; fleurit en juin, fructifie en juillet. Cette Ombellifère fort rare parait avoir échappé jusqu'à 4 JOURNAL DE BOTANIQUE présent à la sagacité des botanistes collecteurs. La voracité des troupeaux en rend la recherche des fruits mûrs particulièrement aléatoire, et ses feuilles basilaires ressemblent tellement à celles du Pimpinella Saxifraga qu'il faut une grande attention pour distinguer cette plante lorsqu'on n'a pas à sa disposition les parties de la fructification. On remarquera toutefois que les nervilles transparentes des feuilles sont libres à leur extrémité, tandis qu'elles s'anastomosent entre elles dans le Pimpinella Saxifraga. XJEndressia castellana appartient bien au genre Endressia par son fruit, malgré la description incomplète que J. Gay a donnée du nombre et de la position des bandelettes dans ce genre créé par lui. Mais il diffère de X E. Pyi-enaica par son port plus élancé et par sa souche très grêle et très longuement tra- çante; par la villosité de ses feuilles et de la partie inférieure de la tige ; par les segments des feuilles ovales, moins découpés, à divisions très obtuses et ciliées ; par les longs pétioles des feuilles basilaires ; par les rayons de l'ombelle scabres en dedans ; par ses fruits elliptiques moins ovales ; par ses styles plus allongés, exactement appliqviés sur le fruit à l'approche de la maturité ; par ses stigmates capités, discolores ; par ses divi- sions calicinales non accrescentes. Je dois ajouter toutefois que les fruits que j'ai eus à ma dis- position n'étaient pas arrivés à une maturité parfaite ; mais l'albumen bien développé avec l'embryon apparent et les vittéë parfaitement formées et gorgées de leur contenu ne me laissent pas de doute sur les caractères donnés plus haut (i). Scrophularia oxyrhyncha sp. n. D'une souche pérennante, tortueuse, à écorce subéreuse, s'élèvent une ou plusieurs tiges grêles, fermes, non compres- sibles, quadrangulaires à angles transparents, simples ou ra- meuses. Panicule étroite, presque complètement aphylle, à pe- tites cymes nombreuses, la plupart opposées, écartées de l'axe, portant de 2 à 6 fleurs. Feuilles minces, transparentes, glabres, I. Pour comparer ma plante à VE. pyrenaica des Pyrénées-Orientales, j'ai eu à ma disposition de nombreux échantillons de ce dernier provenant du Muséum, de M. Gautier de Narbonne et de l'herbier de M. Rony qui, du reste, a appelé mon attention sur ses affinité:, vrr.ies. A. DE CoiscY. — Plantes nouvelles de la JJorc d'Espagne. 5 ne changeant pas de couleur par la dessiccation, longuement pétiolées, obtuses et presque orbiculaires cordiformes dans le bas de la tige, à crénelures obtuses et mucronulées ; celles du haut sont plus allongées, moins obtuses, à dents profondes et presque aiguës ; pétioles portant quelquefois un à deux lobules dentés. Bractées petites, les inférieures plus grandes et dentées. Bractéoles petites, oblongues-lancéolées, obtuses ou aiguës. Pédicelles une à deux fois plus longs que le calice, couverts de petites glandes sessiles. Calice à divisions ovales, obtuses, glabres, énerves même à la maturité du fruit, bordées d'une petite marge blanche, scarieuse, entière. Corolle petite à lèvre supérieure très proéminente, d'un brun violet. Etamines in- cluses à filets glanduleux; staminode arrondi-triangulaire, à base étroite. Capsule ayant 4 millim. sur 7, énerve, acuminée en un bec qui égale la partie renflée du fruit et dépasse beau- coup les divisions persistantes du calice (elle rappelle par sa forme celle du 6^. arguta qui appartient, du reste, à une autre section). Graines de 3/4 millim. sur 1/2 millim. , brun noirâtre, fovéolées, en croissant. Hab. Au pied des escarpements qui dominent la gare d'Al- morchon (prov. de Badajoz) ; terrain silurien ; ait. 650 m. env. ; 2 juillet 1897. Notre plante se distingue bien du ^. Schoiisboetl^gQ. (Bour- geau exs. rf 2579) par sa petite taille, ses feuilles la plupart indivises, sa capsule, ses fleurs de moindres dimensions, etc. Sa glabréité, ses feuilles délicates, ses graines plus petites, etc., réloignent du 6". hispïda Desf. Entre autres caractères qui ne permettent pas de la confondre avec les formes à feuilles indi- vises {S. la^vîgata Vahl), je citerai sa petite capsule à long bec, la forme triangulaire de son staminode, etc. (i). Le défaut de nervures sur le calice fructifère et sur la cap- sule, ainsi que la longueur du bec de cette même capsule, sont des caractères remarquables du ^S. oxyrhyncha qui, du reste, a un port bien particulier. I. Je dois à l'obligeance de M. Battandier des échantillons du 6". Icevigata qui m'ont mis à même de comparer ma plante avec toutes les formes africaines de cette dernière espèce si polymorphe; toute confusion est impossible. 6 JOURNAL DE BOTANIQUE CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DU MALATE NEUTRE DE CALCIUM ET DU MALOPHOSPHATE DE CALCIUM DANS LES VÉGÉTAUX Par M. Marcel MIRANDE. L'acide malique libre (C * H° O^) se rencontre très fréquem- ment dans les diverses parties des végétaux : les tiges, les feuilles et surtout les fruits. On l'a trouvé aussi dans certains Champignons. Il existe, comme on le sait, deux variétés de cet acide. L'une exerce un pouvoir rotatoire sur le plan de polarisation de la lumière, c'est l'acide actif; l'autre n'exerce aucune action sur ce plan, c'est l'acide inactif. Ce dernier semble être très rare dans les végétaux ; on ne cite, je crois, jusqu'à présent, que l'acide malique extrait par Gintl (i) des feuilles du Fraxinus excelsior. Moins fréquemment qu'à l'état libre, on trouve l'acide ma- lique combiné, à l'état de sels, avec le potassium, le calcium, le magnésium et certaines bases alcaloïdes. C'est sous la forme de bimalate que l'on rencontre le plus fréquemment le sel calcique (C* H* O^)^ Ca, et encore ne l'a-t-on observé jusqu'ici que dans un nombre très restreint de plantes, \e. Nicotiana Tabacum, les tiges de Geraimmi zonale, les baies de Rhus glaôrum et de Rhîis copalliîiîim. Le malate neutre de calcium (C* H' 0% Ca) a été l'objet d'ob- servations plus rares encore. Dans ces dernières années, MM. E. Belzung et G. Poirault (2) l'ont trouvé dans les tiges de V An- giopteris evecta, une Marattiacée qui en est très abondamment pourvue. Les auteurs antérieurs qui avaient étudié cette plante au point de vue chimique, Russow et Hansen, notamment, avaient donné une fausse détermination de ces cristaux. Dans un autre Mémoire très remarquable, sur les sphérocristaux des Euphorbes cactiformes, M. E. Belzung (3) a étudié le malate neutre de calcium dans X Eîiphorbia cœrulescens , X E. resinifera, 1. Gintl, Bull, de la Soc. chim., 1870, t. XUI, p. 184. 2. E. Belzung- et G. Poirault, Sur les sels de /'Angiopteris evecta et en par- ticiilier le malate neutre de calcium, fjourn. de Bot., 1892, p. 286 et suiv.) 3. E. Belzung, Nature des sphérocristaux des Euphorbes cactiformes (Journ. de Bot., 1893, p. 221 et suiv.) M. MiRANDE. — Malate et malopkosphate de calcium dans les végétaux. 7 \E. Cap7it Medtisas. Les auteurs antérieurs avaient aussi donné sur les sels de ces plantes des diag-noses erronées. M. Belzung a montré, en outre, que les Euphorbes cacti- formes renferment du malate de calcium combiné avec l'acide phosphorique pour former un malophosphate de calcium. Cette observation, faite, pour la première fois, par cet auteur, est d'une importance réelle pour la physiologie végétale. Ce sel se montre, en effet, comme une forme assimilable de l'acide phos- phorique, analogue à d'autres formations de l'économie ani- male, où le phosphate de calciurn, qui seul serait insoluble et non assimilable, est uni à un acide organique qui le rend assi- milable. Les sels précédents, malate et malophosphate de calcium, ne préexistent pas à l'état cristallisé dans les plantes citées, mais se déposent à la longue dans leurs cellules, sous l'influence déshydratante de l'alcool. M. G. Poirault (i) cite une Polypodia- cée, le Nephrolepis pectinata, oh. il a rencontré des sphéroïdes à structure radiée, de dépôt spontané, et qui, d'après ses essais et ceux de M. Belzung, seraient très probablement constitués par des sels oii l'acide malique et l'acide phosphorique sont combinés avec le calcium. La difficulté d'obtenir le sel pur n'a pu permettre aux auteurs de se prononcer avec une certitude absolue. En tout cas, cette observation est intéressante, car c'est la première fois, comme le remarque M. G. Poirault, que l'on signale dans "la cellule végétale le dépôt spontané d'une combinaison calcique à acide organique autre que l'acide oxa- lique. Des recherches nouvelles montreront peut-être que le malate de calcium, soit pur, soit uni à l'acide phosphorique, n'est pas aussi rare qu'il le paraît dans les végétaux. Au cours d'une étude sur certains groupes de Convolvulacées, j'ai eu l'occasion de remarquer des sels de cette nature dans une plante du genre Nolana. Cette observation fait l'objet du présent Mémoire. Le genre Nolana est le type des Nolanacées, que la plupart des auteurs rangent dans les Convolvulacées, et dont quelques- uns font une petite famille à part, voisine des Convolvulacées et des Solanacées. Bâillon en fait un groupe de cette dernière fa- I. G. Poirault, Recherches anatomiques sur les Cryptogames vasculaires, (Ann. des Se. nat. Bot., XVIII, 8, p. 238.) 8 JOURNAL DE BOTANIQUE mille, en se basant sur la conformation du gynécée. J'espère démontrer, dans une prochaine étude, que les caractères anato- miques des Nolanacées confirment l'opinion émise par Bâillon et font de ces plantes un groupe des Solanacées. C'est dans le Nolana paradoxa que j'ai rencontré les cris-, taux qui font l'objet de ce travail, que je diviserai de la manière suivante : 1° Morphologie des cristaux déposés dans le Nolana pai'a- doxa sous l'influence de l'alcool. 2° Traitement du suc de Nolaîia paradoxa, pour l'extraction des cristaux. Morphologie des nouveaux cristaux extraits par ce traitement. 3° Analyse chimique et détermination des cristaux. 4° Remarques sur la détermination microchimique des cristaux. I. — Morphologie des cristaux déposés dans le Nolana paradoxa sous l'influence de l'alcool Dans des échantillons de Nolana paradoxa conservés pen- dant deux ou trois mois dans l'alcool, on voit se déposer dans les cellules de la moelle et du parenchyme cortical de la tige, et dans le parenchyme foliaire, une grande quantité de petits sphéroïdes, de couleur jaune clair, amorphes et très réfringents. La plupart de ces sphéroïdes ou globules sont homogènes. Quelques-uns cependant montrent, au centre de leur masse, un noyau plus condensé, que l'on aperçoit en faisant varier le point du microscope {^\-g. i : i). Si l'on considère ces sphé- roïdes à un grossissement suffisant (fig. i ; 2, 3) et sur leur plan équatorial, on voit nettement un globule jaune clair et réfringent, entouré d'une membrane un peu plus sombre, quoique toujours réfringente. A ce grossissement, on peut déjà apercevoir dans la membrane d'imperceptibles traces de cris- taux radiaux. C'est une enveloppe cristalline qui commence à se former ; au bout de quelques jours, tous les sphéroïdes en sont entourés. Les transformations de ces sphéroïdes primitive- ment amorphes en sphérocristaux aiguillés peuvent quelquefois se voir sur la même coupe. Le nombre des globules primitifs, remplissant les cellules, est très variable. Quelquefois ils sont nombreux dans une même cellule, quoique isolés, et dans ce M. MiRANDE. — Ma laie et malophosphate de calcium dans les végétaux, g cas ont une forme à peu près sphérique ; d'autres fois en plus grand nombre, serrés les uns contre les autres, ils forment des amas mamelonnés. Ces sphéroïdes amorphes sont rapidement solubles dans l'eau. Dès qu'ils commencent à s'envelopper d'une croûte cris- talline, ils conservent encore leur solubilité dans l'eau, mais cette solubilité est un peu plus lente. Notons déjà que si on traite ces sphéroïdes amorphes, ou légèrement aiguillés, par de l'acide sulfurique étendu, ils s'enveloppent immédiatement de fines aiguilles gypseuses, indiquant le calcium. Par quelques tâtonnements, on peut régler la concentration du réactif intro- Fig. I. — I. Cellules du parenchyme cortical de Nolana paradoxa, remplies de sphéroïdes amorphes, début de la formation des sphérocristaux aiguillés de malophosphate de cal- cium. (G. : 150.) — 2. Un de ces sphéroïdes avec mince enveloppe cristalline. (G. : 310.) — 3. Un sphéroïde comme le précédent, contigu aux membranes de deux cellules adjacentes. (G. : 310.) duit sous la lamelle, de manière que la cristallisation du sulfate calcique s'opère en cristaux très petits. Il n'est pas rare, alors, de voir quelques sphéroïdes s'entourer de quatre ou cinq couches cristaUines de sulfate. Si le réactif est peu concentré, il provoque la formation d'aiguilles gypseuses plus grandes. Cinq ou six jours après cette première observation, les sphéroïdes amorphes ont complètement disparu, pour faire place à des sphérocristaux finement aiguillés. Sur une coupe longitudinale et une coupe transversale jusqu'à l'endoderme de la tige de Nolana paradoxa (fig. 2 : 1,2), on voit dans les cel- lules ces sphérocristaux [Phin) examinés à différents niveaux. Si on examine ces sphérocristaux à un grossissem.ent assez fort (fig. 2 : 4, 5) on les voit formés d'un noyau central amorphe lo JOURNAL DE BOTANIQUE revêtu d'un manteau cristallin de fines aiguilles. Ces sphérocris- taux aiguillés sont quelquefois isolés au sein de la cellule et, dans ce cas, de forme sphérique. Souvent ils sont appliqués les uns sur les autres et forment des amas épais contre les parois cellulaires. Ailleurs un sphérocristal assez gros occupe deux ou trois cellules contiguës. Dans quelques cellules se trouvent des amas d'aiguilles semblant provenir de la dislocation de quelques sphérocristaux. Il n'est pas rare, enfin, de rencontrer quelques sphérocristaux sans noyau intérieur, simplement for- més de leur enveloppe d'aiguilles cristallines. On trouve aussi des sphérocristaux de lamelles cristallines avec ou sans noyau intérieur, et des sphérocristaux formés d'aiguilles rayonnant jusqu'au centre (fig. 2, Sph.). Toutes ces formations sphéro- cristallines se résolvent en longues aiguilles de sulfate de cal- cium sous l'action de l'acide sulfurique. Dans les mêmes coupes (fig. 2: i, 2, Ox.) on remarque quelques cellules remplies de très petits cristaux, insolubles dans l'eau et l'acide acétique, très solubles dans l'acide chlorhy- drique. C'est de l'oxalate de calcium, dont la plante est abon- damment pourvue, et qui constitue son principal produit de sécrétion. Ces cristaux, répandus en fine poussière dans de nombreuses cellules des diverses régions de la plante, appa- raissent à un grossissement suffisant (fig-. 2 : 6) sous la forme de tétraèdres irréguliers. Ils représentent peut-être la forme mériédrique dite sphénoèdre du système quadratique. Au bout d'un temps un peu plus considérable de séjour dans l'alcool, un nouveau dépôt cristallin, de forme différente de celui qui précède, s'effectue dans le tissu cellulaire. On voit se déposer dans quelques cellules (fig. 2:3, Mnc) de gros cristaux transparents, très réfringents et irréguliers, for- més d'un amas de cristaux accolés présentant simplement à leurs extrémités libres des aspérités nombreuses. Quelquefois, ce sont des fragments de sphérocristaux à éléments irréguliers, accolés jusqu'à leurs extrémités, ne laissant voir ainsi que les tronca- tures des sommets. Enfin, à côté de ces formations irrégulières, se déposent de beaux prismes réfringents, très transparents (fig. 2: 3, P/z?/^'). Ils sont de grosseurs diverses, tantôt isolés, tantôt diversement groupés. M. MiRASDE. — Mainte et malophospkate de calcium dans les végétaux. 1 1 Toutes ces formes cristallines se réduisent encore en gypse sous l'influence de l'acide sulfurique. Mue Fig. 2. — I. Coupe radiale de Nolaiia paradoxa, à travers le parenchyme cortical de la tigo, jusqu'à l'endoderme. Ep, épiderme; End, endoderme; Ox, oxalate de calcium; P/int, sphé- rocristaux aiguillés de malophosphate de calcium ; Sph, sphérocristaux de même nature formés d'aiguilles juxtaposées radialement jusqu'au centre. (G. : 95.) — 2. Coupe transver- sale, même notation. (G. : 95.) — 3. Coupe à travers le parenchyme cortical dans une des plus grosses tiges, à un état de différenciation cristalline plus avancé. Phm, sphérocristaux aiguillés de malophosphate de calcium ; Sph, sphérocristal de même nature formé d'aiguilles plus déliées; Phni , prismes limpides de malophosphate de calcium avec excès d'acide ma- lique ; Mnc, cristaux en paquets irréguliers de malate neutre de calcium ; Ph, petits cristaux de phosphate de calcium. (G. : 172.) — 4. Sphérocristal aiguillé de malophosphate, vu sur sa partie supérieure. — 5. Sphérocristal aiguillé vu sur un plan équatorial et montrant le noj'au amorphe central. (G. : 310.) — 6. Cristaux tétraédriques d'oxalate de calcium, parmi les plus gros. (G. : 450.) 12 JOURNAL DE BOTANIQUE En résumé, sans parler del'oxalate de calcium qui existe à l'état fig-uré, il se dépose dans la plante trois formes cristal- lines différentes : 1° les sphérocristaux aiguillés, avec ou sans noyau central amorphe. Ce sont les plus nombreux ; quelquefois on trouve aussi des sphérocristaux lamelleux, ou formés d'aiguilles pures rayonnant jusqu'au centre du sphérocristal (fig. 2 : i, 2, 3, 4, 5, Phm, Sph)\ 2" les gros cristaux irréguliers et réfringents, ou paquets de cristaux (fig. 2 : 3, Mnc)\ 3° les prismes transparents (fig. 2 : 3, Phiu^). [A suivre.) LES RAM A LIN A A RICHARDMESNIL (Meurthe-et-Moselle) Par M. l'abbé HUE. Il n'est personne qui, en traversant seulement la Lorraine, n'ait admiré les belles rangées de Peupliers d'Italie qui bordent les routes de cette région, et tout voyageur, tant soit peu bota- niste, a dû remarquer que le tronc de ces arbres est couvert de Lichens. Au mois d'août dernier, en allant, comme de coutume, de Nancy au château de Ludre pour y passer mes vacances, j'ai été frappé de l'état de décrépitude de ceux qui ornent la route que nous suivions, M. le comte de Ludre et moi. Ces arbres sont donc sur le point de disparaître, et du reste on a déjà commencé à en remplacer quelques-uns par des Frênes. C'est pourquoi j'ai pensé qu'il serait peut-être intéressant pour la science d'étudier, avant que ces Peupliers ne soient abattus, les I^ichens qu'ils portent et en particulier les Rainalïna , qui sont les espèces dominantes. De Nancy à Richardmesnil, la distanceest assez longue, i4ki- lomètres, trop longue pour que j'aie pu en explorer tous les ar- bres. J'ai donc dû me borner, et pour avoir une petite différence d'altitude, je n'ai pas dépassé le territoire de la commune de Ri- chardmesnil. Ce village étant pris comme point central, j'ai fait un kilomètre vers Nancy et un autre vers Flavigny, sur la route qui, pour l'administration des Ponts et Chaussées, est la route nationale n° 57, conduisant de Metz à Besançon. Du côté de Abbé Hue. — Les Raraalina à Richctrdmesnil. 13 Nancy, au point où j'ai commencé mes récoltes, elle vient de franchir le petit vallon du Mauvais-Lieu, dans lequel se trouve une branche de canal qui relie le nouveau canal de l'Est à l'ancien canal de la Marne au Rhin, monte la dernière des collines sépa- rant le bassin de la Moselle de celui de la Meurthe, traverse Richardmesnil (altitude 270 m.) et descend ensuite brusquement dans la vallée de la Moselle (altitude 232 m.); dans cette vallée j'ai suivi la route de Besançon jusqu'au chemin de grande com- munication n° 32, deFlavigny à Moncel. J'avais séparé les échan- tillons récoltés sur la colline de ceux qui avaient été pris près de la Moselle, mais les uns et les autres m'ont paru entièrement semblables. Quel est l'âge de ces Rainaiinal 11 m'a été impossible de le savoir d'une façon précise. Les Peupliers ont été plantés en 1839; ils ont donc près de soixante ans, mais les Lichens qu'ils portent sont beaucoup plus jeunes qu'eux, parce qu'autrefois le cantonnier raclait de temps en temps tous ceux qu'il pouvait atteindre. En quelle année cette opération a-t-elleété faite pour la dernière fois? L'Administration l'ignore. M. Vicq, conducteur des Ponts et Chaussées, a eu l'obligeance, par l'aimable entre- mise de M. Bel, instituteur àRichardmesnil, de me fournir divers renseio-nements et le 12 décembre dernier il lui écrivait : « L'émoussage des Peupliers ne s'est fait partiellement que jusqu'à 3 mètres de hauteur, à des dates indéterminées et inconnues. » D'après mes souvenirs, qui remontent à près de vingt ans et qui sont corroborés par ceux d'anciens habitants du pays (le cantonnier étant mort), j'ai vu faire « l'émoussage » une ou deux fois et cette opération n'a pas été répétée depuis douze ou quinze ans. Il est donc fort probable que tous mes échantil- lons, même les plus longs et les plus larges, ne dépassent pas cet âge, car même en détachant à l'aide d'une canne les plus élevés, il ne m'a guère été possible de dépasser la hauteur de 3 mètres. Enfin ces Lichens ne garnissent pas les troncs jusqu'au niveau de la route ; ils s'arrêtent à environ i mètre ou i m. 25 du sol et ne sont très pressés qu'à partir de i m. 50 ou 2 mètres. Vers la hauteur de un mètre, ils sont fréquemment arrachés par les enfants. Je n'ai pas pris tous les échantillons qui existaient, je n'en ai même pas enlevé la moitié, et cependant j'en ai récolté plusieurs centaines et tous dans un état parfait de végétation. 14 JOURNAL DE BOTANIQUR Ils ont été examinés avec le plus grand soin, et par conséquent les déterminations qui vont suivre sont en général appuyées sur un grand nombre d'exemplaires. Les Rainalùia poussent-ils rapidement? Je suis porté à le croire. J'ai observé fréquemment de jeunes thalles, soit isolés, soit nés au pied de plus anciens, présentant des rameaux élevés de 2-3 cent, et larges de 2-4 mm., à extrémités acuminées, à surface presque lisse et sans apothécies, qui devaient être nés dans le courant de l'année. D'autres, un peu plus hauts, présen- taient quelques apothécies globuleuses, laissant à peine aper- cevoir le disque ; ils pouvaient par conséquent avoir à peine deux ans. J'en ai rapporté un qui ne doit pas être beaucoup plus âgé, car ses apothécies sont à peine ouvertes, et il a 7 cent, de hau- teur sur 5 mm. de largeur. Je croirais volontiers que ces Lichens arrivent rapidement à l'état adulte et vivent ensuite fort long- temps, produisant à leur base de nouveaux rameaux, élargis- sant les anciens et augmentant chaque année le nombre de leurs apothécies. Je ne voudrais pas affirmer qu'il en est ainsi pour tous les échantillons, mais sur un certain nombre, j'ai vu et des rejetons au pied et en même temps des apothécies naissant sur les vieux rameaux. Enfin, pour terminer, disons que tous ces Ramalina de Richardmesnil sont insensibles à l'action de la po- tasse. Les autres Lichens fruticuleux poussant pêle-mêle avec les Ramalina sont : 1. EvERNiA Prunastri f. i SOREDiiFERA Ach. LkJienogr. tmiv. p. 443, Harm. Catal. Lich. Lorr. p. 18^. — f . 2 ISIDIOSA Harm. Catal. Lich. Loi^r. p. 185 et Lich. in Lothar. n. 257. Cette forme, analogue à la var. scobicina Nyl. Lich. Scand. p. 73, Reinke Abhandl. iiber FlecJit. IV, fig. 113, Borrera furfuracea var. scobicina Ach. Lichenogr. taiiv. p. 501, est couverte sur la surface et sur les bords des laciniures du thalle de petites excroissances thallines et porte en même temps des sorédies. Elles sont toutes deux stériles, et la première variété est plus commune que la seconde. 2. PARMELIA CAPERATA Ach. C'est la forme à thalle couvert de petites papilles verru- queuses, les verrues se changeant çà et là en sorédies, signalée Abbé Hue. — Les Kamalina à Rickarmesnil. 15 par M. l'abbé Harmand Caial. Li'ch. Lorr. p. 189; les lobes de la périphérie sont seuls nus. Rare et stérile. 3. Parmeliascortea Ach, .Sjv^Ê'/^. ZzV/i. p. 197; P. h'iïacea var. scortea Mér., Harm. Catal. Lïch. Lorr. p. 193. Je n'en ai rencontré qu'un seul exemplaire et il est stérile. 4. Parmelia Borreri var. ulophylla Nyl. apud Hue Lùh. exot. p. 78; P. diibia var. îdophylla Harm. Caial. Lïch. Lorr. p. 197 et Lich. ïn Loihar. n. 294. Très rare et stérile. 5. Parmelia sulcata Tayl., Harm. Catal. Lùh. Lorr. p. 199. Rare et stérile. 6. Parmelia Acetabulum Dub., Harm. Catal. Lich. Lorr. p. 200. Très commun et toujours couvert de nombreuses apothécies qui atteignent 12-18 mm. de diamètre. 7. Physcia parietixa DN., Harm. Catal. Lich. Lorr. p. 226. Bien fructifié et commun, végétant même sur le thalle du Rainalina Jraxinea A.c\\.. et du Physcïa cih'ari'sX^Q. 8. Physcia ciliarisDC, Harm. Catal. Lïch. Lorr. p. 228 et Lïch. ïn Lothar. n. 364. Très commun et couvert d'apothécies; il forme des plaques qui ont jusqu'à 20 cent, de largeur. — f. ACTiNOTANyl. LïcJi. Se and. p. 108, Harm. locïs cïtatïs ; Borrera cïlïarïs var. actïnota Ach. Lïchenogr. iiniv. p. 497. Moins commun, mais également bien fructifié. 9. Physcia PULVERULENT A Nyl., Harm. Catal. Lïch. Lorr. p. 230 et Lïch. ïn Lothar. n. 367. Très commun et très bien fructifié; il forme parfois des ro- settes de 8 à 12 cent, de largeur. 10. Physcia LEPTALEA Nyl. apud Hue Lïch. exot. p. m; Ph, adscendens var. leptalea Harm. Catal. Lïch. Lorr. p. 233. 11. Physcia tenella Nyl. apud Hue Lïch. exot. p. m; Ph. ascendens f. tenella Harm. Catal. Lïch. Lorr. p. 233. Tous deux rares et stériles. 12. Physcia AIPOLIA Nyl. apud Hue Lïch. exot. p. 1 1 1 , Harm. Catal. Lïch. Lorr. p. 232. Fructifié et très rare. i6 JOURNAL 1)1-: HOTANK^UK 13. Physcia OBSCURA Nyl., Harm. Catal. LicJi. Lorr. p. 234. Assez commun, mais peu fructifié. Les espèces crustacées sont principalement : Lecanora pyracea'^yX.^ L. siibftisca Ach. et Lecidea paraseina Ach. Ramalina. I. Ramalina farinacea f. i perluxurians Hue; R. fan'- nacea var. hixîiriaits Behr., Harmand Catal Lïch. Lorr. p. 181 ; y^. farinacea var. multijîda Malbr. Catal. Lïch. Norni. Siipplém. p. 22 (d'après les échantillons de son Herbier ré- coltés au JMadrillet près Rouen). Thalle d'un blanc grisâtre ou verdàtre, formant de petits buissons épais, à rameaux très enchevêtrés ; laciniures hautes de 3-7 cent., larg-es de 0,8-2 mm., inégalement dilatées dans la lon- gueur et élargies à l'aisselle des ramifications, à surface lisse ou çà et là un peu inégale, planes ou concaves, atténuées à la base, arrondies ou légèrement acuminées au sommet et le plus sou- vent terminées par deux ou trois courts rameaux, très ramifiées et ornées sur les bords de petites lacinules ou aplanies, et alors mesurant de i à 1,5 mm. de longueur sur 0,2-0,3 de largeur, simples ou ramifiées, inégalement dilatées, rarement subarron- dies, ou tout à fait cylindriques plus petites que les précédentes n'ayant que 0,1-0,3, rarement i mm. de longueur sur un demi ou un dizième de mm. de largeur, souvent globuleuses et sorédiées à l'extrémité. Sorédies très nombreuses, verdâtres, pulvérulentes, sphériques ou oblongues, dispersées sur les marges et la surface du thalle, parfois confluentes, à bord sou- vent apparent et plus ou moins orné de petites lacinules spinu- liformes. Tantôt ces petites lacinules sont très nombreuses autour des sorédies, tantôt elles manquent presque complète- ment, mais elles sont toujours très multipliées sur les rameaux du thalle. Dans une coupe longitudinale du thalle (Schwend. Unier- such. iiber den FlechtenthaU., tab. V, fig. 7 et 8), le cortex sem- blable sur les deux faces, haut ordinairement de 45-55 u. et variant de 25 à 65 a, est formé d'hyphes parallèles à l'axe du rameau, avec quelques-uns un peu obliques, épais de i à 1,5 u.; Abbé Hl'e. — Les Ramalina à Ric/iardmesn,/. 17 quelques-uns de ces hyphes, en approchant du bord, prennent la direction subverticale et se soudent étroitement avec d'au- tres qui demeurent horizontaux et forment ainsi un feutrage compact, large de 15 à 20 ;j- et dans lequel, à l'aide de la potasse et d'un liquide colorant, on aperçoit seulement la lumière des hvphes. Les gonidies larges de 7-13 ;j- forment sous le cortex une couche interrompue, et on en trouve quelques glomérules dis- persés dans la médulle. Celle-ci, très lacuneuse, est formée d'hyphes ramifiés de 3 à 4,5 a, souvent écailleux, avec une lu- mière occupant la moitié de la largeur. Dans les 150 ou 200 exemplaires que j'ai récoltés, pas un seul ne représente le type de cette espèce cependant si commune en Lorraine (Harmand Lïch. tn Lotharing. n, 214, au moins pour la plus grande partie, un des six exemplaires dans ma collection passant à la var. stibhixtirïans) ; ceux qui n'appartiennent pas à cette variété s'en rapprochent avec quelques modifications : 1, Le thalle plus long et plus large, mesurant de 5 à 8 cent, sur 3 ou 4, rarement 5 mm., est moins ramifié et les lacinules sont moins nombreuses. 2. Le thalle n'a que 1-3 cent, de hauteur sur une largeur de 2 mm. au plus ; les lacinules sont encore moins multipliées et les sorédies rares ; celles-ci sont punctiformes et dispersées seule- ment sur la surface des rameaux. Ces échantillons, peu nom- breux, doivent être très jeunes. — f. 2 PHALERATA Ach. LtchenogF. univ. p. 607; Nyl. Recogn. Ramai, p. 35 ; Stizenb. Bejnerk. Ramal.-Art. Europ. p. 16; Johns. Noi'th-Eiigl. Lïch. Herb. n. 58 pr. p. (une partie me paraît appartenir à la forme précédente). Thalle cendré verdàtre, dressé, formant de petits buissons peu épais; laciniures hautes de 2 à 4 cent., peu ramifiées, à sur- face presque lisse ou très lacuneuse, inégalement dilatées, plus larges vers le haut et mesurant là de 5 à 10 mm., à marges en- tières ou ornées de quelques petites lacinules dont les extré- mités sont arrondies ou plus souvent déchiquetées. Sorédies d'un jaune verdàtre, pulvérulentes, arrondies ou oblongues, dispersées sur la surface et la marge des laciniures, très nom- breuses aux extrémités et les recouvrant parfois entièrement. L'anatomie intérieure est la même que dans la variété précé- i8 JOURNAL DE BOTANIQUE dente, si ce n'est que parfois le cortex est plus épais, mesurant 80 a, et alors la bande supérieure feutrée a 22-25 V- ^^ contient quelques granulations; enfin la médulle est beaucoup plus étroite, consistant seulement en quelques hyphes mêlés à la couche gonidiale. Cette forme n'avait pas encore été observée en Lorraine et tous les exemplaires de ces deux formes sont stériles. 2. Ramalina FASTIGIATA Ach. Syiiops. Lich. p. 296; Nyl. Recogn. Rainai, p. 137; Harmand Caial. Lich. Lorraine p. 183; Schœr. Lich. Helvet. exsicc. n. 491 ; Malbr. Lich. Nor- mand, n. 62; OWnxçx Herb. Lich. Orne n. 6; Y\-3l^. Lich. Fr.~ Comté vl. 307 ; Harm. Lich. in Lothar. n. 217. Thalle blanchâtre ou plus souvent cendré verdâtre, dressé, formant de petits buissons arrondis; laciniures hautes de 1-2, ra- rement de 4 cent., et larges de 2-3, rarement de 5 mm., ramifiées dès la base et élargies à l'aisselle des ramifications, à surface très rarement lisse, le plus ordinairement très inégale, présen- tant des nervures longitudinales courtes ou allongées, simples ou ramifiées, lesquelles laissent entre elles des lacunes variables en largeur et en profondeur, souvent plus blanches en dessous. Cortex, dans la coupe long-itudinale d'un rameau primaire à sur- face très inégale, épais de 35 à 120 [j-, formé d'hyphes épais de 1,5 à 2 a, horizontaux ou parallèles à l'axe du rameau, ramifiés à angle ouvert ou presque droit, beaucoup plus serrés vers le bord extérieur et y formant un feutrage de 18 à 25 p. d'épaisseur; à l'aide de la potasse et d'un liquide colorant, on aperçoit seule- ment la lumière de ces hyphes (voir Schwend. Unterstich. Flech- tenthallns y tab. v. fig-. 1 1 , laquelle figure représente le R. calfca- risY'c. ; dans mes coupes, la bande feutrée est plus distincte). Les gonidies, larges de 9-15 a, sont disposées en glomérules placés sous la couche corticale et dispersés dans la médulle ; sous les lacunes extérieures du thalle, les gonidies se trouvent sous la bande feutrée, la couche d'hyphes horizontaux n'existant pas. La médulle est lacuneuse, formée d'hyphes lâchement entremêlés, de 2,5 à 5 [J. d'épaisseur et ramifiés. Apothécies d'une largeur de 2-3, 4,5, rarement 8 mm., très nombreuses, terminant presque toujours les laciniures ou leurs rameaux et arrivant pour la plu- part à la même hauteur (les apothécies latérales et les ramifica- Abbé Hue. — Les Ramalina à Richardniesnil. 19 tions stériles sont très rares) ; d'abord urcéolées par le g^onfle- nient de l'extrémité du rameau et alors sous chaque apothécie se forment deux lacunes opposées; puis planes, avec un exci- pule très scrobiculé, une marg-e entière dépassant d'abord le disque ou l'égalant ; celui-ci nu ou rarement un peu pruineux, uni, ou à la fin plissé lacuneux.Epithécium granuleux, noirâtre; hypothécium incolore, peu épais, formé d'hyphes feutrés; pa- raphyses larges de 1,2-1,5 H-' ^^ P^^ épaissies au sommet; péri- thécium haut de 55 a, formé d'hyphes feutrés, ayant pris la direction verticale ou un peu oblique, ramifiés, dont la lumière, mesurant à peine i p., devient visible sous l'influence de la po- tasse et d'un liquide colorant. Spores au nombre de 8 dans les thèques, incolores, i-septées, courbées pour la plupart, quel- ques-unes presque droites et d'autres moins nombreuses tout à fait droites, longues de 11-16 a et larges de 4,5-6,5 u-, ordinai- rement égales aux deux bouts, et quelques-unes atténuées à une extrémité. Gélatine hyméniale bleuissant par l'iode, puis s'obs- curcissant, Spermogonies enfoncées dans le thalle avec des spermaties longues de 3,5-4,5 p- et larges d'environ i \^, Varie : 1. A laciniures plus larges, mesurant 8-10 mm. 2. A laciniures ornées sur la marge de petites lacinules. 3. A apothécies appendiculées en dessous par un rameau divergent par rapport à l'axe des laciniures. 4. A apothécies latérales en même temps que terminales. Spores courbées, 12-16 p- sur 5-6 a. Ces variations ne sont représentées que par un nombre très restreint d'échantillons. — f. ODONTOTA Hue. Thalle d'un blanc grisâtre, dressé, formant de petits buis- sons arrondis et dentelés au sommet, hauts de 2-3 cent.; laci- niures nombreuses ayant en largeur 1-1,5, rarement 2 mm., aplanies, très ramifiées dès la base, à ramification dichotome plusieurs fois répétée, rarement trichotome ou irrégulière (2 ou 3 rameaux d'un même côté), terminées quelquefois par 2 pe- tites lacinules longues de 1-2 mm. et larges d'un demi-millim,, le plus souvent par 3-8 petites dents longues d'un demi-millim, et larges de i -2 dixièmes de mm. , à surface présentant de courtes 20 JOURNAL DR BOTANIQUE nervures avec de petites lacunes entre elles, le plus souvent simplement bosselées, concolores sur les deux faces ou plus blanches en dessous. Cortex semblable à celui de l'espèce typique, épais de 60 [x, formé d'hyphes parallèles à l'axe du rameau, plus ou moins dressés et plus serrés vers l'extérieur et formant alors une bande feutrée de 20 y- de hauteur. Apothécies larges de i à 2,5 mm., latérales dans la plupart des échantil- lons, jamais ou très rarement terminales, naissant ou sur la surface plane ou le plus fréquemment à l'extrémité de très courts rameaux latéraux gonflés comme dans le 7?. fastigi'aia Ach. et se trouvant ainsi pédicellées (pédicelle long de 1,5-2 mm.), ayant deux lacunes opposées à la base, avec un excipule lisse ou un peu inégal, une marge disparaissant à la fin et un disque carné pâle, nu ou légèrement pruineux. Les notes anatomiques de l'intérieur de l'apothécie sont celles de l'apothécie du i?.y^i:/'2^/(rz/<2 Ach, Spores courbées ou presque droites, longues de 10-13 ^^ larges de 4,5-6 [i. Elle paraît dif- férer de la var. lacerata Mûll. Arg. Lkh. Beitr. n. 1618 (du Mexique), d'après la description, par l'absence des tubercules blancs et par la manière dont l'extrémité des lobes est divisée. {^A suivre.) CHRONIQUE. I>a Société botanique de France, dans sa séance du 24 décembre der- nier, a élu pour Tannée 1898 : président M. Franchet; i'^'" vice-président, M. Zeiller; vice-présidents, MM. Boudier, Clos et Roze. MM. le D"" Gillot et Tabbé Léveillé ont entrepris de reconstituer, sous le nom à" Association française de Botanique, la Société française de Bota- nique fondée autrefois par l'abbé Lucante. M. le D"" G. Krause, de Halle, a été nommé professeur de Botanique à rUniversité de Wùrzbourg-, en remplacement de ]. Sachs. Le Gérant : Louis Mokot. Pans. — J. Merscli, imp., %-"\ Av. de Chàtillon. 12' ANNÉE. N° 2. i6 JANVIER 1898. JOURNAL DE BOTANIQUE LES RAMALINA A RICHARDiMESNIL (Meurthe-et-Moselle) i^Fin.) Par M. l'abbé HUE. 3. Ramalina fraxinea Ach.6)';/6'/6-.Z?'(;/2.p. 296, Nyl. Recogn. Ramai, p. 37, abbé Harraand Catal. Lïch. Lorr. p. 182, Schaerer Lie h. Helv. exsicc. n. 492, Hepp Fléchi. Europ., n. 167, Norrl. Herb. Li'ch. Feim. n. 19, Malbr. Lich. Norm. n. 61, abbé Olivier Herb. Lich. Orne n. 59 et 409, Flag. Lich, Fr. -Comté n. 54, abbé Harmand Lich. iji Lotharing. n. 216 et Johns. North-Engl. Lich.-Herb. n. 17 et 18. Thalle cendré ou cendré verdàtre, parfois noircissant, pen- dant ou, s'il est court, dressé, divisé dès la base en laciniures plus ou moins nombreuses. Ces laciniures mesurent en longueur de 5 à 14 et le plus souvent de loà 11 cent, et en largeur de 2 à 20 mm. et ordinairement 7-8; elles forment de petits buissons qui, séchés, ont en largeur jusqu'à 12 cent. ; elles sont atténuées à la base, simples ou ramifiées à rameaux courts, portant rarement de petites lacinules hautes de 1-5 mm. et larges de 0,1-0,5 mm., quelquefois recourbées au sommet et terminées par un petit globule ; planes avec les rebords fréquemment relevés en dessus, et alors les plus étroites deviennent concaves, couvertes dès la base de nervures saillantes, longitudinales, droites ou obliques, arrivant souvent à se joindre, et dans la seconde moitié de la hauteur, plus courtes, formant une sorte de réseau dont les mailles sont irrégulières *et souvent incomplètes; entre ces ner- vures la surface du thalle est rarement unie, le plus souvent elle est bosselée ou lacuneuse ; sur ces nervures ou entre elles se pré- sentent très fréquemment de petits tubercules blancs, arrondis ou oblongs, presque toujours sorédifères, enfin les extrémités des laciniures sont rarement acuminées, le plus souvent elles sont arrondies ou anguleuses, parfois bifurquées, et alors acu- minées. 22 lOURNAL DR BOTANIQUE Dans une coupe longitudinale d'un rameau jeune, le cortex semblable dans les deux côtés est épais de 30 à 45 \i- et formé d'hyphes horizontaux ou parallèles à l'axe de la plante, avec quelques-uns un peu obliques, ayant i p. de largeur et recou- verts, versl'extérieur, d'une partie amorphe épaisse de 2-3 ij.. Dans les rameaux plus vieux, le cortex est plus inégal, ne mesurant parfois que 12 à 18 [i. et plus serré. La couche gonidiale, plus épaisse sous le cortex supérieur (45-60 jj.) que sous l'inférieur, contient des glomérules de gonidies formant une série presque ininterrompue; ces gonidies sont larges de 9-13 a. La méduUe est constituée par des hyphes larges de 1,5-3 l^i lâchement en- trelacés, au milieu desquels on trouve, çà et là, de petits amas de gonidies. Les apothécies, toujours fort nombreuses, sont dispersées Sur la surface du thalle et rarement marginales (je les ai vues deux fois terminer un rameau principal) ; elles naissent souvent sur les nervures et s'annoncent par un petit globule blanc, qui, grossi et venant à s'ouvrir, mesure de 2 à 4 mm., et enfin elles atteignent la largeur de 7-8 et rarement 10 mm. Elles sont sub- pédicellées et même franchement pédicellées, à pédicelle un peu aplati et lacuneux sur deux côtés opposés, avec une enve- loppe concolore au thalle, le plus souvent bosselée et lacuneuse, et ornée fréquemment de petits tubercules blancs, sorédiés, semblables à ceux du thalle; leur marge, d'abord élevée et épaisse, devient ensuite plus basse, mais dépasse presque tou- jours le disque qui est d'un carné pâle, sans pruine, à surface ou unie ou diversement plissée et creusée entre les plis. Épithécium granuleux, noirâtre; hypothécium incolore, peu épais, formé d'un feutrage d'hyphes; sous lui se trouve une couche épaisse de gonidies dont quelques glomérules sont dis- persés dans la méduUe, formée d'hyphes lâchement entrelacés. Périthécium haut de 85-90 \i- et formé d'hyphes dirigés vertica- lement et obliquement et réunis en un feutrage très compact dans lequel, au moyen de la potasse et d'un liquide colorant, on en aperçoit la lumière; paraphyses larges de 1,5 p., épaissies au sommet et mesurant là jusqu'à 5 p-, ni rameuses, ni articulées. Les spores sont courbées en arc avec quelques-unes presque droites, au nombre de 8 dans chaque thèque, incolores, i-septées longues de 13-17 et larges de 5-7 [i. avec d'autres plus oblon- Abbé Hue. — Les Ramalina à Richardmesnil. 23 g-ues, mesurant 15-21 sur 6-6,5 [^- La gélatine hyméniale bleuit, puis s'obscurcit. Les spermogonies sont incolores et immergées dans le thalle ; les spermaties cylindriques ont les bouts obtus et souvent très légèrement épaissis et mesurent 4-5 sur i |x; elles sont attachées à des stérigmates simples, longs de 20-22 a et larges de 2 u.. Varie : 1 . En hauteur, ne mesurant que 4 ou 5 cent, ; la largeur étant de 7-9 mm. ou même atteignant çà et là 2 cent. Les spores sont longues de 14-18 et larges de 5,5-6,5 a, 2. A rameaux plus nombreux, formant un buisson plus épais; la largeur des laciniures est parfois de i à 2 cent., mais le plus souvent elle n'atteint que 5-6 mm. ; les extrémités sont plus souvent acuminées et les petites lacinules le long des ra- meaux plus fréquentes. Spores 13-17 sur 5-6 [j- et même 16 a sur 6 et demi. 3. A laciniures çà et là percées de trous. 4. A laciniures ne dépassant pas 5 mm. dans leur plus grande largeur et se rapprochant ainsi de la f. aiteimata Nyl. Leur hauteur est de 3,5 à 8 cent. — f. I . AMPLIATA Ach. Lichenogr. zmiv. p. 603 ; Nyl. Recogn. Rainai, p. 37; Harmand Catal. Lich. Lorraine p. 182. Laciniures hautes de 5 à 12 cent, et larges de 3 à 4 cent., peu nombreuses dans chaque échantillon, très inégalement di- latées dans leur longueur, et le plus souvent une seule atteint la largeur indiquée, atténuées à la base et parfois acuminées au sommet. On en rencontre dont la surface est percée de trous, et d'autres qui portent quelques lacinules sur leurs bords. Spores 12-16 sur 5-6,5 [/. et 18 sur 5 li.. Les exemplaires de cette forme sont peu nombreux. — f. 2. LUXURIANS Del., Harmand Catal. Lich. Lorraine p. 188; Olivier Herb. Lich. Orne n. 1 14. Hauteur des laciniures, 8-9 cent., rarement 5 ou 12, sur une largeur de 4 à 15 mm., dans le même échantillon. Elles sont ou peu nombreuses, 3 ou 4 et presque simples, ou en grand nombre et très ramifiées; toutes ornées sur les bords, au sommet et même sur la surface de nombreuses lacinules longues de 24 JOURNAL DE BOTANIQUE 4 à 15 mm. et larges de i à 3, acuminées au bout. Spores 14-16 sur 6-6,5 IL. Il y a des formes intermédiaires ne portant que quelques la- cinules. Dans quelques échantillons ces lacinules se trouvent sur les apothécies, soit dispersées sur l'enveloppe, soit placées sur la marge, sans cependant l'entourer complètement. Enfin dans certains exemplaires, les laciniures sont plus étroites, ne dépassant pas 5 mm. en largeur, sur une hauteur de 5 à 8 cent., ou très étroites, ne mesurant que 1-4 mm. en largeur sur une hauteur de 3 à 8 cent, et plus ou moins couvertes sur la surface de petits tubercules blancs. Les lacinules qui garnissent les bords sont très petites et plus ou moins nombreuses. Il est fort probable que ces exemplaires se rapportent à la forme dont parle M, Nylander Recogn. Rainai, p, 37, en ces termes : « Formam attenuatam tuberculis minutis albis subsorediosis adspersam et laciniolis transversis marginalibus flagellosam lectaminFranconia superiore vidiex herb. Arnold; transirevide- tur in var. calicarïfori7teni. » Quatre ou cinq autres échantillons très remarquables par leurs lacinules très multipliées et toutes recourbées et globuleuses à leur extrémité ont l'aspect d'un R. farinacea Nyl. couvert de petites sorédies : ils sont mal fructifies et ce sont les seuls que j'aie récoltés avec peu d'apo- thécies. — f. 3. ATTENUATA Nyl. Recogu. Ramai, p. 38; Stizenb. Beinerk. Ramai. Art.-Envop. p. 18, Les laciniures hautes de 4 à 7 cent., larges de 2 à 4 et parfois d'un mm., plus ou moins nombreuses, sont en général peu rami- fiées, planes ou concaves dans toute leur longueur; toutes sans lacinules et bien fructifiées. Spores 12-16 sur 5-6,5 [i-. Ces exem- plaires se rapprochent de la var. caliçarz'formïs Nyl. loc. citât., mais aucune des apothécies n'est appendiculée par un rameau. Cette forme n'avait pas encore été signalée en Lorraine, ainsi que la suivante. — f. 4. TUBERCULATA Ach, Lîchenogr. ziriiv. p. 603; Nyl. Recogn. Ramai, p. 37. Thalle de 4 cent, de haut, et de 4-8 mm. de largeur couvert d'apothécies avortées plus ou moins carnées. Abbé Hue. — Les Ramalina h Richardmesnil. 25 — var. LOTHARlNGliE Hue. Cette forme se distingue des échantillons typiques par sa couleur et son port. Le thalle est d'un gris glauque et même bleuâtre (en état de végétation, il est d'un vert très pâle). Sa hauteur ordinaire est de 6 à 9 cent. ; un seul échantillon mesure 12, et d'autres 4-5 cent.; les laciniures ont la même largeur que dans le vrai R. fraxinea Ach., mais, en général, elles sont moins nombreuses, plus divergentes, plus planes et d'une lar- geur plus égale dans toute la longueur, ramifiées à un angle plus ouvert, et ce qui les fait distinguer du premier coup d'œil, c'est que les nervures sont moins apparentes et les réticulations au contraire plus régulières et plus élevées, laissant entre elles par conséquent des creux plus profonds. Les laciniures sont égale- ment parsemées de petits tubercules blancs, ronds ou allongés et sorédifères. Les apothécies sont plus longuement pédicellées et plus épaisses et la méduUe en est plus large et plus lacuneuse. Les autres caractères anatomiques ne diffèrent pas. Les spores sont un peu plus grandes, 15-21 sur 7,5-8 [/.; on en trouve aussi de 15-16 sur 6-6,5 l^- Cette forme ne se mêle guère aux autres Ramalina; ou elle croît seule sur un Peuplier ou bien on la trouve au-dessous des autres, dans la partie basse de l'arbre. J'ai rencontré quelques échantillons qui forment la transition entre elle et le type, pré- sentant quelques laciniures à cortex aussi réticulé et d'autres dont la surface est simplement bosselée ou presque lisse. Je la regarde comme une forme absolument locale et c'est pourquoi je lui ai donné le nom de la Lorraine. Les échantillons de cette variété que j'ai récoltés sont moins nombreux que ceux de l'espèce typique; néanmoins j'en ai observé quelques-uns qui se rapportent aux deux premières formes précédentes : — f. I . AMPLIFICATA Hue. Les laciniures plus larges mesurent de 2,5 à 4 cent. — f. 2. SUBLUXURIANS Hue. Les lacinules sont très nombreuses sur le bord, au sommet et même sur la surface des laciniures, où parfois elles sont dispo- sées en rosettes. Dans un seul échantillon ces lacinules ornent 26 JOURNAL DE BOTANIQUE l'enveloppe des apothécies qui sont très épaisses et présentent un disque d'un carné assez vif. Enfin sur un seul Peuplier près du Mauvais-Lieu, j'ai récolté quelques exemplaires de cette forme ainsi que de la var. Lotharingice dont leslaciniures, dans leur plus grande largeur, ne dépassent pas 4-5 mm. 4. Ramalina fastigiato-fraxinea Hue. Sans avoir la prétention d'affirmer que j'ai récolté de vrais hybrides (i) du R . fasiigiaia Ach. et du R. fraxïnea Ach., j'ai rangé sous ce titre des échantillons qui présentent individuelle- ment les caractères de ces deux espèces. Je les diviserai d'abord en deux catégories : I. Ceux dont les laciniures primaires par- tent d'un même point de l'écorce et par conséquent ne sont soudées qu'à la base. II. Ceux qui attachés à l'écorce par une sorte de tronc, élevé au moins d'un ou deux millim., émettent de ce tronc des laciniures de formes spécifiques ou complète- tement ou plus ou moins distinctes. I. Les échantillons dont les laciniures primaires ne sont soudées qu'à la base sont au nombre de deux : 1. Plusieurs des laciniures appartiennent au R. fastigiaia Ach. ; elles se divisent en rameaux dont la plupart portent des apothécies terminales, mais dont certains dépassent les derniers d'un cent, et demi et ont une certaine ressemblance avec le R. fraxinea Ach. Une seule des laciniures primaires, divisée également en rameaux et stérile, appartient évidemment au R. fraxinea Ach. 2. La moitié du thalle est R. fraxinea Ach. et l'autre moitié est R. fastigiaia var. odonioia Hue. Les laciniures de la pre- mière moitié ont 3 cent, de hauteur et sont bien fructifiées; celles de la seconde n'ont que 2 cent, et ne portent que de jeunes apothécies. Dans les deux, le cortex est le même : il est épais de 30-50 |x et présente, avec des hyphes parallèles à l'axe^ plus d'hyphes obliques qu'il ne s'en trouve ordinairement dans les cortex des R. fraxinea et R. fastigiaia var. odontota, et la bande feutrée extérieure est de 3-4 [x, par conséquent intermé- I. D'après M. Nylander {Recogii. Ramai, p. 39) ces hybrides pourraient bien exister ; « Forsan haec ambae [R. fraxinea Ach. et R. fastigiata Ach.) aliae que cohabitantes sœpe hybridas proferunt formas intercedentes quarum determi- natio aliquando nonnihll incerta maneat. » Abbé Hue, — Les Ramalina à Rickardmesnil. 27 diaire entre les deux, un peu supérieure à celle du premier et de beaucoup inférieure à celle du second. Dans la partie apparte- nant à R.fraxinea Ach., les spores sont droites avec quelques- unes un peu courbées et mesurant 12-15 1^' ^^ longueur et 5-6,5 u- en largeur. Par ses spores, pour la plupart droites, cette partie se rapproche donc du R. cah'cariss2>x.subainpiiaiaViy\^^ mais elle est plus petite. II. Les échantillons dont les laciniures primaires ne se sé- parent qu'au-dessus de la base sont nombreux; on en compte un cent environ. A. — Quelques-uns, 7 ou 8, ont, dans leur ensemble, l'aspect Am R.fraxinea et présentent d'un côté le mode de végétation de celui-ci et d'un autre côté celui du R. fash'gmfa ; ]q décrirai seulement le plus grand, A 4 mm. de sa base, le thalle se sépare en deux parties : la première, semblable à R. fraxiiiea Ach,, présente des laciniures hautes de 6 cent, et larges de 2-4 mm, ; elles sont ou planes, ou concaves avec les bords relevés de chaque côté, à surface nerveuse et lacuneuse ou subréticulée ou presque lisse avec de petits tubercules blancs dispersés et des extrémités acuminées. Dans le cortex, épais de 40 [j-, de nombreux hyphes obliques sont mêlés aux parallèles et la couche extérieure feutrée mesure 4 a. Les apothécies sont celles du R. fraxinea, dispersées sur les laciniures, et offrant des spores la plupart très courbées, d'autres moins courbées et quelques-unes droites, longues de 12-16 u- sur 6-7 p. et même de 19 sur 5,5 [x.. L'autre partie a des laciniures fastigiées formant un petit buisson de 4 cent, de hauteur ; elles sont larges de 3-5 mm,, avec des nervures saillantes et des tubercules moins nombreux et un peu plus blanches en dessous. Le cortex est semblable à celui de la première partie. Les apothécies presque toutes terminales, comme dans le R.fasU'giata Ach,, ressemblent pour la forme à c^^^^AwR. fraxinea K.Qh..\ les spores droites sont plus nom- breuses que celles qui sont courbées et mesurent, les premières 14-16 sur 5-7 [J-, et les secondes 11,5-17 sur 5-7 p-. Les autres échantillons de cette catégorie sont plus petits : la partie R.fraxinea Ach. a 3 cent, et demi de hauteur, et la partie i??. fastigia fa Ach. 2 cent, et demi; ils ne portent pas de tubercules blancs et on n'en rencontre pas non plus dans ceux 38 JOUKNAl. DE BOTANIQUE de la seconde catégorie. Certains présentent des variations : l'un a les laciniures de la partie fastigiata déchiquetées au sommet ; un autre sur la partie fraxtnea porte quelques soré- dies; un troisième est formé à\x R . fraxmea var. luxuriaiis Del. et du R. fasU'giata var. odontota Hue. B. — Les échantillons de cette catégorie ont plutôt l'aspect du R. fastigiata Ach., et c'est cette espèce qui domine, mais il ne faut pas un long examen pour y trouver des rameaux du R.Jraxinea Ach. Ils se divisent ainsi : 1. R. fastigiata Ach. et R. fraxinea Ach. Les \2LÇAm\\xit'~>fastigiataoïi\. les apothécies terminales et les la- ciniuresyr^;rzV2^<2 dépassant un peu les premières présentent leurs apothécies dispersées sur la surface des rameaux. Le cortex des deux est semblable à celui du R. fastigiata Ach., épais de 30-50 p. avec une bande feutrée extérieure large de 20 [j- ; les gonidies mesurent 8-14 [j^. Les spores droites sont les plus nom- breuses et les autres ne sont que légèrement courbées ; elles ont 1 1,5-15 sur 5 [i, 13 sur 7 p. et 18 sur 6 [j-. On y trouve quelques variations : laciniures de la même hauteur, 3 cent., mais plus larges, 6 mm.^ et terminées par des dents plus larges que la var. odontota Hue. D'autres sont garnies dans leur longueur de quelques petites lacinules ou portent quelques tubercules blancs non sorédiés. 2. R. fastigiata var. odontota Hue et R. fraxinea Ach. Dans les rameaux de la première partie les apothécies ont des spores courbées, rarement droites, longues de 12-17 ^^^ 6,5-7,5 H- ^^ 19-20 sur 6,5-7 H- ) ^)- Un tCmpS trCS long de Se- pie du suc par 1/3 de vol. d'ai- jour daus l'alcool nc modifie pas la cool. (G. 310.) . . , ^ constitution de ce dépôt. Avec le jus filtré et sans ébullition préalable, traité par la même quantité d'alcool à 95 degrés, j'ai obtenu, au sein d'une gelée brunâtre et finement granuleuse, des cristaux groupés en forme de fleurs, de choux-fleurs, d'éventails (fig. 3, b). Le temps ne modifie pas ce précipité. Je dois dire que j'ai rencontré, quoi- que rarement, cette même forme de cristaux dans les cellules. ^ ^ l z^ /7 G Fig. 3. — Cristaux obtenus par le traitement alcoolique du suc de Nolana para-ioxa. — a, cristaux obtenus après ébullition du suc M. MiRANDE. — Alalaic et malophosphate de calcium dans les végétaux. 33 En traitant une certaine quantité de jus par le 1/3 d'alcool, on obtient un dépôt cristallin représenté par la figure 3, c. Avec 1/2 volume d'alcool seulement, on obtient une ge- lée brunâtre, granuleuse, sans cristaux. On obtient encore d'au- tres formes diverses en employant de l'alcool à divers degrés de concentration. Pour obtenir exactement les formations cellulaires, on opère de la manière suivante. Les plantes sont pressées, puis le jus est soumis à l'ébuUitionet filtré. Il laisse sur le filtre des matières albuminoïdes coagulées par la chaleur, des matières colorantes, et une petite quantité d'oxalate de calcium. La plus grande partie de ce sel, très abondant dans la plante, reste dans les Fig. 4. — Malate neutre de calcium, sphérocristal. (G. 300 ) a, sphérocristal entier. (G. 172. — b, éléments du résidus des végétaux soumis à la presse. Cette liqueur est con- centrée et réduite de moitié environ en chauffant doucement, puis on l'additionne du double de sa quantité d'alcool à 95 de- grés. Il se forme aussitôt un lent précipité d'une gelée jaunâtre et non caractérisée, qui reste ainsi pendant deux ou trois semaines. On le laisse reposer pendant quelque temps au fond du liquide qui lui a donné naissance, où on le voit peu à peu se différencier et produire les diverses formations suivantes que nous allons étudier. Première formation. — Au bout d'un mois et demi environ, on aperçoit, au sein d'une goutte de cette gelée mise sous le mi- croscope, de petits sphéroïdes de couleur jaune clair, réfringents, absolument analogues à ceux que nous avons vus se former dans les cellules. Quelques jours après, les sphéroïdes amorphes ont complètement disparu pour faire place à une grande quan- 34 JOURNAL DE BOTANIQUE tité de sphérocristaux aig'uillés que la fig-ure 5 représente en b, vus à différents niveaux. A côté de ces sphéroïdes aiguillés, on trouve des sphérocris- taux lamelleux avec ou sans sphéroïde central, et quelques sphérocristaux formés d'aiguilles pures rayonnant jusqu'au centre. Ces cristaux sont de même nature que les sphérocris- taux aiguillés, mais paraissent le produit d'une différenciation plus avancée du précipité alcoolique. La liqueur alcoolique ■:^!ùw^ ':.. G '■•••^? ÏS <*0;îS Fig. 5. — Traitement du suc, donnant les formes cristallines analogues à celles des cellules. Au sein d'une gelée jaunâtre granuleuse, on remarque : ô, sphérocristaux aiguillés de malophosphate de calcium vus à différents niveaux; c, sphérocristaux plus déliés de la même substance; dj prismes limpides de malophosphate avec excès d'acide malique; a, petits cristaux de phosphate de calcium. (G. 172.) claire, traitée encore par l'alcool à 95 degrés, laisse en effet dé- poser instantanément des sphérocristaux de plus en plus purs et déliés. Cette même précipitation s'accomplit, nous l'avons vu, au sein des cellules, et j'ai pu remarquer qu'elle était géné- ralement postérieure au dépôt des sphérocristaux aiguillés. Ces sphérocristaux aiguillés forment la plus grande partie du pré- cipité. Ils sont analogues à ceux qui se sont formés dans les cellules et, comme on le voit, ont suivi le même processus de formation. Examinés en lumière polarisée, les sphéroïdes primitifs ne donnent aucun caractère de cristallisation ; ils sont bien amorphes. Les sphérocristaux aiguillés présentent la croix qui caractérise les cristaux prismatiques bi-réfringents, grou- pés en sphérocristaux. En faisant varier le point du mi- croscope et en les examinant suivant leur plan équatorial, on M. MiRANDE. — Malate et malophosphate de calcium dans les végétaux. 35 les voit nettement formés d'un noyau central amorphe jaunâtre, entouré d'un manteau cristallin de fines aiguilles. Il n'est pas rare de rencontrer de ces sphérocristaux dans lesquels le man- teau cristallin se déchire en laissant voir le noyau central (fig. 6, c, d, e). Il faut naturellement les examiner dans l'alcool, car ils sont solubles dans l'eau, mais en modifiant convenablement l'in- dice de réfraction du milieu; en les examinant dans le xylol, par exemple, qui ne les détruit qu'à la longue, la structure de ces sphérocristaux apparaît avec plus de netteté. Le noyau central se contracte et se sépare très nettement du manteau (fig. 6, g). Pig. 6. Morphologie des sphérocristaux aiguillés. — a, un sphérocristal vu sur sa partie supérieure; b, vu en plan équatorial; f, d, e, sphérocristal dans lequel se pro- duit une déchirure du manteau cristallin laissant voir le noyau central amorphe;/; sphé- rocristal avec noyau très petit; g, sphérocristal examiné dans le xylol; le noyau central se contracte et se montre bien séparé du manteau cristallin; //, deux noyaux amorphes enveloppés d'un manteau cristallin commun; k, manteau cristallin formé d'enveloppes concentriques. Les quatre dernières figures sont schématisées. (G. 300.) Dans quelques-uns de ces cristaux on distingue deux ou trois enveloppes cristallines (fig. 6, k). Dans quelques autres, plus rares, le noyau central est très réduit (fig. 6,/), quelquefois il est un peu excentrique, d'autres fois il n'existe pas. Le sphé- rocristal, dans ce dernier cas, se réduit à son manteau cristallin. Il arrive aussi que deux noyaux amorphes sont entourés d'un manteau cristallin commun (fig. 6, h). On trouve, en un mot, toutes les formes de passage entre le sphérocristal aiguillé à aiguilles pures et radialement juxtaposées jusqu'au centre, et le sphérocristal aiguillé à noyau central et manteau cristallin. Cette dernière forme est celle qui constitue la partie principale du dépôt. Deuxième formation. — Le fond du précipité est formé par une poussière blanchâtre, constituée par de petites granulations 36 JOURNAL DE BOTANIQUE visibles à l'œil nu. Au microscope, ce sont de beaux sphéro- cristaux très réfringents (fio-. 4, a). Ils sont formés d'une grande quantité de cristaux offrant tous la même troncature au sommet extérieur, terminés en pointe et radialement accolés jusqu'au centre. Une légère pression sur la lamelle du porte-objet dis- loque facilement ces gros sphérocristaux, en paquets de cristaux ou en cristaux isolés (fig. 4, ù). Disons tout de suite, pour fixer les idées, que ces cristaux sont de même nature, comme je le montrerai plus loin, que les gros paquets irréguliers de cris- taux déposés dans les cellules (fig. 2, 3, M ne). On obtient donc par le traitement du suc des formes cristallines plus pures que celles des tissus. Cependant, j'en ai rencontré parfois dans la plante de plus pures que celles représentées par la figure précitée, et se rapprochant beaucoup des gros sphérocristaux du suc. D'autre part, parmi les gros sphérocristaux mêmes du suc, il n'est pas rare de trouver des masses cristallines irrégu- lières analogues à celles des tissus. Troisième formation. — Trois semaines environ après les ob- servations précédentes, une nouvelle cristallisation se produit au sein de la gelée jaunâtre mélangée en grande quantité aux sphéro- cristaux aiguillés. Ce sont des cristaux identiques à ceux qui se forment en dernier lieu dans la plante (fig. 2 ; 3 Phm'). Ce sont de beaux prismes limpides, réfringents, offrant à chaque extré- mité des troncatures analogues à la troncature extérieure des éléments des gros sphérocristaux précédents (fig. 5, d). Ils sont généralement isolés, quelquefois groupés en macles, en croix, en étoiles, en masses irrégulières. Ils présentent une forme mériédri- que du type orthorhombique avec la combinaison m 1/2, b 1/2. {A suivre.) CHRONIQUE. Parmi les prix décernés par l'Académie des sciences, dans sa séance solen- nelle du 10 janvier dernier, nous relevons les suivants : Prix Desmazières, à M. J. Eriksson, pour ses observations sur la rouille des Céréales. Prix Montagne à M. Bourquelot, pour l'ensemble de ses travaux sur la phy- siologie des Champignons. Prix Thore à M. SAPPiN-TROUFFy, pour ses recherches sur le développement des Urédinées. Prix Gay à M. Ch. Flahault, pour ses études de la région méditerranéenne française au point de vue de la distribution géographique des végétaux. Le Gérant : Louis Morot. Paris- — J Mersch, imp., 4^**, Av. deChàtiUon. 12" ANNÉR. N" 3. I" FEVRIER i8<>8. JOURNAL DE BOTANIQUE CONTRIBUTION A L'ETUDE DU MAL AT E NEUTRE DE CALCIUM ET DU MALOPHOSPHATE DE CALCIUM DANS LES VÉGÉTAUX {Suile.) Par M. Marcel MIRANDE. Quatrième formation. — Elle est représentée par le préci- pité général au sein duquel se forment les dépôts cristallins exa- minés plus haut . C'est cette gelée jaunâtre et finement granuleuse , qui renferme, en outre, des petits corpuscules réfringents irrégu- liers (fig. 5, «;), qui se déposent aussi dans les cellules de la plante (fig. 2^p Ji), En résumé, nous sommes en présence des formations sui- vantes : l' les gros sphérocristaux réfringents ; 2" les sphérocristaux aiguillés ; 3° les cristaux prismatiques limpides, isolés ou diversement groupés ; 4° la gelée générale et les corpuscules réfringents qui for- ment sa masse principale. Il nous faut maintenant déterminer la nature de ces forma- tions diverses. III. — DÉTERMINATION DES CRISTAUX. 1° Gros sphérocristaux réfringents. — Ils constituent une poussière blanchâtre, nettement tranchée dans le préci- pité général, d'où on les isole facilement par décantation. En les lavant plusieurs fois soigneusement à l'alcool, on peut les obtenir à l'état de pureté et les analyser tels quels. On peut aussi les purifier par plusieurs cristallisations successives, mais le résultat de l'analyse est exactement le même. Les essais de ce sel par voie humide donnent les résultats suivants, pour ne citer que les réactions principales : Oxalaie d'ammoniaque ou acide oxalique. — Précipité très 38 JOURNAL {)E BOTANIQUK soluble dans l'acide chlorhydrique, insoluble dans l'eau, les acides acétic^ue et oxalique ; le précipité dissous par HCl renaît par l'action des alcalis ou de leurs carbonates. Le précipité est donc de l'oxalate de calcium. Acide siilfiiriqîie. — Il se produit peu à peu un précipité de longues aiguilles. C'est du sulfate calcique, soluble dans HCl. Les deux réactions précédentes suffisent amplement à déter- miner le calcium comme base du sel. Azoiaie d'argent. — Précipité blanc abondant, cristallin. Insoluble dans l'eau froide, un peu plus soluble dans l'eau chaude. Soluble dans l'acide nitrique et l'ammoniaque. N'est pas réduit à l'ébullition, mais devient un peu gris par la chaleur, noircit à la lumière. Caractère des malates. Acétate de plomb. — Précipité blanc abondant, soluble dans un excès de réactif. Très soluble dans l'acide azotique et l'acide acétique. Soluble dans HCl. Peu soluble dans l'eau froide, so- luble dans l'eau bouillante. Caractère des malates. Chlorure de calcium. — Aucun précipité, ni à chaud, ni à froid. L'addition de 2 vol. d'alcool provoque un précipité blanc floconneux, très soluble dans une goutte d'HCl. A l'ébullition une goutte d'Az H' fait reparaître le précipité (malates). Ces trois dernières réactions décèlent nettement l'acide ma- lique. Ces sphérocristaux sont donc du malate de calcium. Pla- cés dans une dissolution saturée de malate neutre, ils demeurent inaltérés. Toutefois, les angles extérieurs s'émoussent légère- ment ; je tâcherai, plus loin, de donner une explication de ce fait. En solution saturée de bimalate de calcium, ils se dissolvent lentement. Ils représentent donc du malate neutre de calcium. Les gros cristaux irréguliers que nous avons vus se déposer dans les cellules de la plante sont insolubles aussi dans la solu- tion saturée de malate neutre. Ils sont donc de même nature. Les essais par voie sèche conduisent aux mêmes résultats. Chauffés sur la lame de platine, les cristaux se gonflent considé- rablement et noircissent, ce que font les malates. Deux ou trois de ces sphérocristaux, à peine visibles à l'œil nu, donnent, en se gonflant et en noircissant, des sphéroïdes en oursùts à longues aiguilles de 3 ou 4 millimètres de diamètre. Il reste sur la lame de platine un résidu blanc et fixe qui, au contact de l'acide sul- furique, donne du gypse. M. MiKANDE. — Malate et malophosphate de calcium dans les végétaux. 39 Un autre caractère qui, à lui seul, suffirait à déterminer l'acide, est celui qui est donné par la flamme et dont MM. E. Belzung et G. Poirault se sont servis dans les Mémoires pré- cités. L'acide malique, comme nous le rappellent ces auteurs, représente de l'acide monosuccinique (C* H^ O^), que certains agents réducteurs convertissent facilement en acide succinique (C* H* O*), que son odeur particulière fait facilement recon- naître. Cette transformation peut se réaliser dans la flamme de réduction du gaz ou de la bougie. En chauffant, en effet, nos sphérocristaux au feu réducteur, on perçoit les odeurs balsa- miques de l'acide succinique. 2" Sphérocristaux aig"uillés. — Après avoir isolé les gros sphérocristaux de malate de calcium, il reste, au sein du dépôt général, les sphérocristaux aiguillés et les cristaux prismatiques réfringents. Il s'agit d'effectuer le triage de ces cristaux micros- copiques, ce qui constitue une opération assez minutieuse. Dans une capsule ou un grand verre de montre, je place un peu du dépôt brun de la liqueur. Les formations cristallines gagnent le fond, et, au moyen d'une pipette compte-goutte, j'enlève la partie supérieure du dépôt contenant les impuretés (gelée cristalline et corpuscules réfringents dont j'ai parlé plus haut). Je lave à l'alcool au moyen du compte-goutte et un grand nombre de fois, en enlevant chaque fois la partie supérieure du dépôt dans la capsule. J'arrive ainsi à n'avoir plus dans la capsule qu'une poussière blanche, constituée uniquement par les cristaux, ce que l'on peut vérifier au microscope. Il ne reste plus maintenant qu'à séparer les sphérocristaux aiguillés des cristaux prismatiques. L'opération peut encore se faire di- rectement, quoiqu'elle soit minutieuse, en lavant le dépôt cristallisé avec de l'alcool dans un grand verre de montre et en enlevant chaque fois, au moyen du compte-goutte, la partie supérieure qui contient surtout les sphérocristaux aiguillés. Au bout d'un certain nombre d'opérations de ce genre, on a séparé ainsi une quantité suffisante de spéhrocristaux aiguillés. Mais il est préférable d'opérer de la manière suivante : on place dans le récipient un peu du dépôt cristallin, et on fait évaporer l'alcool qui l'imbibe encore en chauffant légèrement et lentement. Puis on place dans le récipient une très petite 40 JOURNAL DIÎ BOTANIQUE quantité d'eau distillée et l'on soumet rapidement à l'ébul- lition. On i-emarque, au microscope, que les sphérocristaux aiguillés restent seuls dans le récipient, et que les cristaux pris- matiques ont disparu. Le liquide a dissous une certaine portion des sphérocristaux, s'en est saturé et a laissé les autres, mais en même temps il a dissous tous les cristaux prismatiques. Avant le refroidissement on décante le liquide, on lave à l'alcool les sphérocristaux restés au fond de la capsule, qui, desséchés, donnent une poussière blanchâtre. On peut les analyser direc- tement après plusieurs lavages à l'alcool ou les soumettre à plu- sieurs cristallisations successives. Le résultat est le même ; on peut remarquer simplement qu'à la troisième ou quatrième cris- tallisation les sphérocristaux se présentent avec un manteau cristallin d'aiguilles plus longues et plus pures. Les sphérocristaux aiguillés présentent les mêmes réactions par la voie humide que les gros sphérocristaux réfringents étu- diés plus haut. Ils contiennent donc du calcium et de l'acide malique. Mais en solution saturée de malate neutre ou de bima- late, ils se dissolvent lentement. Ils doivent donc contenir un autre corps. La solution nitrique de molybdate d'ammonium donne assez rapidement, à chaud, le précipité jaune caractéristique de phos- phomolybdate d'ammonium. Les cristaux de ce précipité, assez petits, se présentent au microscope sous la forme de dodé- caèdres rhomboïdaux. plus rarement de cubes parfaits. Le sel contient donc de l'acide phosphorique. Chauffée au fil de platine, humectée d'acide sulfurique, une petite portion de ce sel communique à la flamme la couleur verte du phosphore. Au feu réducteur, on perçoit des traces appréciables d'acide succinique, mais il s'en produit bien moins que pour un volume égal de malate pur. Nous sommes donc en présence d'un sel analogue, comme aspect morphologique et comme composition, à celui que M. E. Belzung a déterminé dans les Euphorbes cactiformes, c'est-à-dire du malopJiosphate de calcium. 3° Cristaux prismatiques. — Ce sont ceux qui restent après le triage au moyen de la pipette, qui permet d'isoler les M. MiRANDE. — Malate et rnalophosphate de calcium dans les végétaux. 41 sphérocristaux aiguillés étudiés plus haut. On les lave à l'alcool plusieurs fois pour les débarrasser de la gelée jaunâtre où ils sont plongés. Soumis à l'analyse par voie sèche ou par voie humide, ils donnent des résultats analogues à ceux du sel précédent. Ils contiennent donc comme lui du calcium, associé aux acides malique et phosphorique. Je n'ai pas eu une quantité assez grande de ces cristaux pour les étudier suffisamment. Quoi qu'il en soit, ils semblent contenir moins d'acide phosphorique que les sphérocristaux aiguillés. Comme ces derniers, ce serait donc du rnalophosphate de calcium, mais avec excès d'acide ma- lique. On remarquera que ces cristaux se rapprochent beaucoup, comme forme cristalline, des éléments des sphérocristaux de malate pur, dont ils ont la même troncature ; mais ils diffèrent de ces derniers par la présence d'une quantité sensible d'acide phosphorique. Aussi, ils se dissolvent dans la solution saturée de malate neutre comme dans celle de bimalate, mais moins rapidement que les sphérocristaux aiguillés. M. E. Belzung, dans son Mémoire précité, a réalisé la for- mation artificielle du malophosphate de calcium. Il a obtenu la forme sphérocristalline à peu près analogue à celle qu'il venait de rencontrer dans les Euphorbes, mais, en outre, une belle forme de prismes orthorhombiques très limpides qui ne s'est pas produite dans les Euphorbes et différant de la forme sphé- rocristalline par un excès de malate. Dans le Nolana paradoxa, les deux formes cristallines se- raient donc réalisées. 4° Étude du résidu. — Nous avons vu que les cristaux se trouvent contenus au sein d'une gelée granuleuse jaunâtre, parsemée de corpuscules de formes indéterminées, parfois assez réfringents. Ce résidu peut s'isoler par des lavages à l'alcool ; par le même procédé, on peut séparer aussi une assez grande quantité de ces corpuscules. La gelée est presque insoluble dans l'eau, et les corpuscules sont complètement insolubles. La o-elée et surtout les corpuscules donnent fortement la réaction du phosphate de calcium. Ces derniers représentent du phos- phate de calcium pur. 42 JOURNAL DE BOTANIQUE Remarque. — Lorsqu'on traite par l'eau, sous le microscope, les gros sphérocristaux de malate neutre de calcium, ils se dis- solvent lentement et laissent autour d'eux un très faible résidu granuleux insoluble. Dans la solution saturée de malate neutre, oij ces cristaux sont insolubles, j'ai dit plus haut que les arêtes s'émoussent légèrement. Je crois qu'on en peut conclure que ce léger résidu granuleux est du phosphate de calcium, et que les sphérocristaux doivent contenir vers leur périphérie des traces de phosphate en combinaison avec un excès de malate. Dans l'eau, les sphérocristaux aiguillés et les cristaux or- thorhombiques de malophosphate de calcium se dissolvent en laissant aussi un faible résidu granuleux insoluble, un peu plus abondant que pour les sphérocristaux de malate. Ce résidu apparaît aussi dans les dissolutions de ces cristaux dans les so- lutions saturées de malate neutre et de bimalate. [A stn'vre.) NOTE SUR LE RHACOPILUM PACIFIC UM BESCH. Par M. Em. BESCHERELLE, Schwaegrichen a décrit (i), sous le nom de Hypiumi ctispidi- geruffiy une Mousse que Gaudichaud avait récoltée aux îles Sandwich ; M. Ch. MûUer a placé cette Mousse dans la section Rhacopihwt de son genre Hypopterygium et, depuis, les bryo- logues l'ont appelée Rhacopilîtm cîispidigerum. De son côté, M. Ch. MûUer a nommé Hypopterygùufi [Rhaco- piluui) convolutaceîwt une autre Mousse trouvée par Preiss dans la Nouvelle-Hollande (Australie), près de la Rivière des Cygnes (Swan River). Ces deux Mousses, originaires de contrées si différentes (l'une au 20" Lat. N., l'autre au 32° Lat. S.), ont donné lieu jusqu'ici à une certaine confusion. M. Mitten (2) a rattaché au R. convoliitacetim la Mousse recueillie aux îles Samoa par le R. P. Powell (n° 39), en ajou- tant toutefois : AU the spécimens withoiit fruit, but probably ref érable to this species. Dans le Flora Vitieusis (187 1), M. Mitten rapporte ce n° 39 au R. cuspidigerum, en donnant avec doute comme synonyme: R. convohitacettm} C. MûU. 1. Cf, Voy. autour du Monde, par de Freycinet, 1826, Bot. p. 227. 2. Cf. Musci Samoani, 1868, p. 187. E. Bescherelle. — Sur le Rhacopilum pacifîcum Besch, 43 Il ajoute que les échantillons de Gaudichaud, quoique plus ténus et plus compacts que ceux de l'Australie, de la Nouvelle- Zélande et de la Tasmanie, n'offrent aucun caractère spécial qui permette de les distinguer, et, pour ce motif, il considère les espèces analogues de Viti, de Samoa, de l'île de Norfolk et de l'ile des Pins comme appartenant au R. ciispïdigerum Schwg. M. Ch. Millier, de son côté (i), continue de rapporter au R. convohitaceum. la Mousse de Samoa. Dans notre Florule de Fig. I. ^ ■ A. Rhacopilum convolutaceum ; B. Rh. ciispidigerum. i, feuille latérale; 2, feuille latérale plus grossie; 3, feuille stipuliforme. Tahiti (1894), nous avons suivi l'opinion de ce dernier auteur, en appelant R. convohitaceziin l'espèce trouvée à Tahiti. Mais de très nombreux échantillons nous ayant été envoyés de cette île par M. le Dr. Nadeaud, nous avons cru devoir examiner de plus près le type de Gaudichaud et celui de Preiss, et c'est le résultat de cet examen qui fait l'objet de la présente Note. i^'type : Rhacopiliùm cuspidigerum (Schwgr.) (fig. i, A). Cette espèce a les feuilles caulinaires latérales ovales-lan- céolées, allongées, cuspidées, entières et seulement denticulées I. Cf. Journ. des Mus. Godeffroy 1874. 44 JOURNAL DE BOTANIQUE au sommet par la saillie des cellules marg-inales dentiformes qui présentent une petite papille au sommet de chaque dent ; les cellules sont opaques, jaunâtres, arrondies, assez grandes, translucides et non proéminentes au revers de la feuille ; ce n'est que vers la base qu'elles sont régulièrement hexagonales ou carrées ; ces cellules arrondies ne se rencontrent pas dans l'espèce de Samoa, où elles sont obscures et passent insensible- ment de la forme hexagonale à la forme carrée. Les feuilles dorsales stipuliformes sont plus grandes, ovales, à pointe courte, entières, à réseau composé de cellules arrondies, lisses, translucides ou jaunâtres, tandis que dans la plante de Samoa ces feuilles sont cordiformes, plus étroites, à pointe très longue, dentées et à cellules hexagonales ; cette dernière espèce ne sau- rait donc appartenir au type du R. cuspidiger'uin. 2" type : Rhacopilujti convolutaceum (C. MûU.) (fig. \^B). Cette espèce a les feuilles latérales plus courtes que dans le R. cîispidî'gertim ; elles sont dentées presque dès la base, et plus fortement au sommet ; toutes les cellules sont arrondies et très proéminentes au dos de la feuille, scabres et munies chacune d'une forte papille, comme l'indique M. Ch. Millier dans son Synopsis ( ^olia scaberriina) ; les feuilles dorsales stipuliformes sont lancéolées étroites et le limbe monte plus haut le long de la nervure. Ces caractères ne se retrouvent ni dans la plante des Sandwich, ni dans celle de Samoa. On ne saurait donc ranger dans l'un ou l'autre de ces types la Mousse de Samoa et nous croyons devoir constituer pour elle un nouveau type. 3'' type : Rhacopihtm pacifictmt, sp. nova. Dioicura. Caulis tenuis, repens, in tota longitudine radicans, irre- gulariter pinnatus, ramis brevibus gracilibus vel inaequilongis longio- ribus. Folia lateralia intense viridia vel amœne lutescentia, reraota, ovato-acuminata, symmetrica, concava, basi lata, intégra tantum apice denticulata, sicca flexuosa convoluta, cellulis dorso laevibus superio- ribus hexagonis obscuris inferioribus quadrato-rotundatis ad basin quadratis reticulata, costa albescente longe excedente percursa ; folia dorsalia stipuliformia brevissime cordato-ovata, longissime apiculata intégra vel plus minus subdenticulata. Perichaetiuni tomeutosum, radicans foliis lanceolatis longissime costatis,externis ovalibus integris costatis; archegonia pauca, paraphysibus longioribus cincta. Capsula E. Bescherelle. — Sur le Rhacopilum pacificum Bcsch. 45 in pedicello torto pallide vel intense rubro horizontalis, arcuata, plicata, basi angusta ; vaginula pilosa. Calypira cucullata pilosiuscula. Les échantillons de Tahiti représentent la forme la plus vigoureuse ; ceux de la Nouvelle-Calédonie la forme la plus grêle ; entre les deux se place celle de Samoa. Les différences ne sont pas assez importantes pour autoriser la création d'espèces autonomes ; nous les considérons donc comme de simples variétés. Var. ^ tahiiense (fig. 2, D). Habitas robustior, rami longi erecti Fig. 2. — C. Rh. pacijiaim var. samoanum. i et 2, feuilles latérale» ; 3, feuille latérale plus grossie; 4, stipule. — D. Rh. pacijîctitn var. tahilense. i et 2, feuilles latérales; i ^0 feuille latérale plus grossie ; 3, stipule, unciales inordinate divisi, ramulis erecto-patentibus laxe foliosis ; folia lateralia remota, stipuliforraia basi latiora cellulis dentiformibus marginata. (i?. co?ivoluiaceum Qesch. in Flor. Tahiti 1894.) Tahiti. Très commun dans les ravins humides, vers i.ooo m. d'altitude (Nadeaud) . Var. ^samoanum (fig. 2 , C) . Rami laxe dispositi ramulis inaequilongis ; folia lateralia acutiora, folia stipuliformiasubdentata. [R.convolutaceiim Mitt. \x).Micsc. Samoaii. 1S6S ; C. MûUer vnAIusc. Vitian. et Samoan. 1874; R. cuspidigerum Mitt. in Flor. Vitiens. 187 1.) Samoa (Powell n° 39). 46 JOURNAL DE BOTANIQUE Var. 5 gracilescens. Rami pinnati frondosi ramulis plerumque simplicibus patentibus, foliis rainoribus lutescentibus. [R.cuspidi- gerin)i Besch. in Flor. Nov. Caled. 1873.) Nouvelle-Calédonie (Balansa nn. 747 012.543 \ Pancher un. 571 et 583-) > ■ < LA COURSE DES FAISCEAUX DANS LE RÉCEPTACLE FLORAL DES LABIÉES Par M. Louis VIDAL (i). MM. Gillot et Parmentier (2) viennent de publier, à propos d'unLamier blanc à fleurs monstrueuses, une étude de la course des faisceaux dans la fleur normale du Lainmm album. C'est M. Parmentier, disent-ils, qui s'est chargé de cette partie de leur travail. Après avoir décrit deux cercles externes de faisceaux, les uns sépalaires, les autres pétalaires, M. Parmentier dit : « Vient ensuite le troisième cercle qui comprend également cinq faisceaux alternant avec ceux des pétales et conséquemment opposés aux faisceaux médians des sépales. Mais on sait qu'une étamine, la postérieure, ne se développe pas et voici pourquoi. Le faisceau qui lui était destiné, et qui est bien situé sur le même cercle que ses congénères, va devenir le faisceau médian de l'une des feuilles carpellaires. Peu à peu il tendra à se rap- procher de l'axe floral et finalement se trouvera à la même dis- tance de cet axe que l'autre faisceau carpellaire qui lui est diamé- tralement opposé et qui alterne avec les faisceaux staminaux les plus rapprochés. Le mériphyte restera en cet état dans tout le reste de l'ovaire, car les quatre faisceaux se rendant aux ovules proviennent des faisceaux marginaux des feuilles carpellaires. » Un travail dû à M. Henslow (3), et dont M. Parmentier ne paraît pas avoir eu connaissance, avait conduit aux mêmes ré- sultats. M. Henslow, étudiant également le Laimuin albîim, dit: « Après avoir fourni les faisceaux de la corolle le cylindre 1. Travail fait au Laboratoire de Botanique de la Faculté des Sciences de Grenoble, dirigé par M. le professeur I^achmann. 2. Gillot et Parmentier, Un cas tératologique de Lamium album. Bull. Soc. bot. Fr. XLIV, p. 307, pi. X; juillet 1897. 3. Henslow, On the vascular System of floral Orgafts, and their impor- tance iji tke interprétation of the Morplwlo^y of Floivers. Linn. Soc. Journ. Bot. XXVIII; 1889. L. Vidal. — Course des faisceaux dans le réceptacle floral des Labiées. 47 central devient pentagonal : le lobe postérieur représentant rétamine disparue. » Que devient ce lobe postérieur? M. Henslow ne s'en inquiète pas, mais ses figures donnent à penser qu'il devient bien le faisceau carpellaire médian, comme vient de le dire M. Parmentier. Voici maintenant mes propres observations. Elles ont porté sur deux espèces : un Lainùun et un Phlomis. A défaut du Lamiuin album que je n'ai pas sous la main, je vais prendre comme exemple le Laim'itm viacîUatum , qui en est du reste très voisin. Effectuons des coupes transversales suc- cessives dans une fleur épanouie : La fig-ure i représente six de ces coupes, savoir : Niveau I. (Fig. i.J — Le pédicelle floral au-dessous de la fleur est pentagonal ; le système libéro-ligneux est un anneau fermé, pentagonal. Niveau II. (Fig. i .) — Les sommets du pentagone proé- minent et commencent à se détacher pour former les faisceaux sépalaires. Niveau III. (Fig. 1 .) — La séparation des faisceaux sépalaires s'accentue. En même temps 5 faisceaux pétalaires dont I antérieur, alternes avec les précédents, commencent à se séparer . Niveau IV. (Fig. 1.) — La séparation des faisceaux sépalaires est complète ; ils se sont divisés de manière à doubler ou tripler leur nombre primitif. Les faisceaux pétalaires sont encore adhérents au pentagone vasculaire. Ce pentagone com- prend des vaisseaux sur tout son pourtour, sauf sur la ligne médiane ; le vide sur la face antérieure est peu marqué, mais en arrière, où il correspond à un sommet, il est très large. Niveau V. (Fig. 1 .) — Les faisceaux pétalaires sont séparés. Les vaisseaux du pentagone sont groupés d'une façon symétrique de part et d'autre du plan médian, et de chaque côté on dis- tingue : 1" un groupe antérieur Oa et un groupe postérieur C^p ; 2° un groupe latéral pi' , dont les deux extrémités renflées F occupent les sommets latéraux du pentagone. Niveau VI. (Fig. 1 .) — Le pentagone vasculaire s'est dissocié. Les deux groupes antérieurs Oa ont conflué en Ca, faisceau médian carpellaire antérieur. Les deux groupes posté- 48 JOURNAL DE BOTANIQUE rieurs Op sont encore séparés, mais vont se réunir pour consti- tuer le faisceau médian carpellaire postérieur. Les groupes laté- raux E •\- pV -|- ^se lobent plus profondément. Fig. t. — Laniium niaciilatiim. Coupes transversales successives dans le réceptable d'une fleur épanouie. — ^, faisceau sépalaire ; P, faisceau pétalaire ; E^ faisceau staminal ; CVi, faisceau médian carpellaire antérieur; Cp, faisceau médian carpellaire postérieur; Oa et C'p, faisceaux carpellaires primitifs; pi', faisceau marginal carpellaire primitif. — Gr. 25. L. ViuAL. — Course des faisceaux dans le réceptacle floral des Labiées. 49 Un peu au-dessus du Niveau VI, la figure devient presque identique à la Section V de la Figure 2 ; chacun des groupes latéraux se divise en trois portions : une portion centrale, pl\ et deux faisceaux staminaux, E, Un peu plus haut enfin (comme dans la Section VI, Fig. 2) les faisceaux pV se divisent de façon à constituer les quatre faisceaux placentaires pi, ou faisceaux marginaux carpellaires. Tous les faisceaux dont il vient d'être question sont collaté- raux. Cette course des faisceaux étant connue, revenons maintenant au Niveau V. Nous venons de voir que les vaisseaux qui occupent les quatre sommets latéraux du pentagone sont staminaux; le cinquième sommet, le postérieur, représente donc la place de la trace d'une étamine. Ce sommet est occupé par un parenchyme à petits éléments, à contenu protoplasmique dense, qui est le tissu général de remplissage de l'anneau vasculaire tout entier. S'il existait une étamine postérieure chez les Labiées son faisceau serait là. Cette même coupe V montre l'origine des faisceaux médians carpellaires : ce sont les quatre groupes Oa et Op situés de part et d'autre de la ligne médiane. Ces faisceaux sont situés Sîir le même niveau que les faisceaux staminaux et pla- centaires, ils forment avec eux l'anneau pentagonal. Ils sont symétriques. Nous allons maintenant étudier le Phloims frjtticosa, dont l'organisation, comme nous allons le voir, est notablement dif- férente. Effectuons de même des coupes successives dans une fleur adulte et considérons les niveaux suivants : Niveau I. (Fig. 2.) — Pédoncule floral ; sa section est losangique ; le système libéro-ligneux est un anneau fermé, losangique. Niveau IL (Fig. 2.) — Origine du calice. L'anneau forme une série de festons les uns sortants surtout ligneux, les autres rentrants surtout libériens ; les festons sortants sont sépalaires ; deux d'entre eux sont déjà détachés, ^S. On voit apparaître dans la moelle quatre faisceaux, Oa^ Ca^ Op^ Op, indépen- dants du système primitif et dont l'extrémité inférieure, que rencontre la coupe, consiste encore uniquement en liber. SO JOURNAL DE BOTANIQUE Niveau III. (F/g. 2.) — Les faisceaux du calice sont sépa- rés ; ils ont doublé à peu près leur nombre primitif. L'anneau forme maintenant un pentagone dont les sommets sont occupés par les cinq faisceaux pétalaires P. De chaque côté du plan Fig. 2. — Phlomis Jruticosa. Coupes transversales successives dans le réceptacle d'une fleur épanouie. — S, trace de l'étamine postérieure; les autres lettres ont la même signification que dans la Fig. i. — Gr. 15. médian une masse volumineuse à structure concentrique, com- prenant une moelle centrale m^ correspond aux faisceaux pla- centaires et aux étamines, E ^ pV -j- E, Le côté postérieur du L. Vidal. — Course des faisceaux dans le réceptacle floral des Labiées. 51 pentagone présente une saillie £, correspondant à l'étamine pos- térieure, analogue à la saillie E que les étamines latérales E font sur les côtés latéraux du pentagone, mais uniquement libérienne. Les quatre faisceaux intérieurs Oa et Op ont conflué deux à deux et formé deux gros faisceaux médians à structure concentrique, qui sont les deux médians carpellaires C. Ils pré- sentent en leur centre une moelle m. Niveau IV. (Fi'g. 2.) — Le calice s'est séparé. L'anneau pentagonal est dissocié ; les quatre faisceaux staminaux E vont se séparer, le faisceau rudimentaire e s'est évanoui. Niveatt V. (Fig. 2.) — Les faisceaux staminaux E sont séparés. Les faisceaux médians carpellaires Ca et Cp ont perdu leur structure concentrique et se sont réduits comme dimen- sions. Niveaii VI. (Fig. 2.) — Le tube de la corolle s'est séparé. Les loges apparaissent. Les deux faisceaux placentaires primi- tifs^/' se sont divisés de manière à donner les quatre faisceaux placentaires définitifs pi. Ceux-ci avant de se jeter dans les ovules émettent, ainsi que les médians carpellaires, un grand nombre de branches grêles qui forment autour des loges une bordure de fascicules (i). Nous voyons donc qu'ici l'origine des faisceaux médians carpellaires est différente de ce qu'elle est chez le Lamiwn ijiaculatîint . Dans les deux cas l'origine de chacun de ces faisceaux est double ; mais tandis que chez le Lamiîun inacu- latuin elle résulte de la fusion de deux faisceaux collatéraux, appartenant à l'anneau libéro-ligneux caulinaire, chez le Pklomis jruticosa elle résulte de la fusion de deux faisceaux concen- triques, à bois interne, nés dans la moelle, et indépendants de l'anneau libéro-ligneux caulinaire. Chez le Phloinis friiticosa les faisceaux placentaires ont également une structure concentrique, à bois interne, avec moelle centrale. L'indépendance des faisceaux médians carpellaires et leur libre terminaison dans le parenchyme avaient déjà été signalées par M. Henslow comme une des dispositions les plus originales I. Sur la nervation carpellaire, cf. Henslow, op. cit. et Paul Grelot, Recherches sur la nervation carpetlaire chea les Gamopétales bicarpellées de Benéhatn et Hooker. Comptes rendus CXXII, p. 1144; mai 1896. 52 JOURNAL dp: BOTANIQUE delà fleur des Boraginées. Cette étude a été reprise récemment avec beaucoup de soin par M. Grelot (i), qui a découvert le même fait chez les Labiées. Il est intéressant de remarquer que dans cette famille si homogène, cette disposition exceptionnelle, originale, n'existe pourtant pas chez tous les types : le Lainium inaculatimiy nous l'avons vu, ne la présente pas. Conclusions. De l'étude anatomique du Lamïunt inactilahim et du Phlo- inis friUicosa nous tirerons les deux conclusions suivantes : i" L'étamine postérieure, avortée, des Labiées a sa place nettement marquée dans le plan vasculaire de la fleur. Elle peut même y être représentée par un faisceau libérien ; le parcours de ce faisceau est, il est vrai, très court, puisqu'il finit avant même la séparation vasculaire des quatre étamines latérales. 2 " Le système vasculaire des carpelles est parfaitement symé- trique par rapport au plan médian de la fleur. Il se compose pour chacun d'eux : d'un faisceau médian provenant de deux faisceaux primitifs, situés à droite et à gauche du plan médian, soit dans l'anneau vasculaire canlinah'e (Lamium), soit dans la moelle (Phlomis) ; de deux faisceaux placentaires dont chacun est au début soudé à son homologue de l'autre carpelle et à une étamine latérale. On voit, en résumé, que les assertions de M. Henslow et de M. Parmentier contiennent une part de vérité : il existe bien chez les Labiées le rudiment d'une étamine postérieure. Mais ce rudiment n'a rien de commun avec le faisceau carpellaire posté- rieur. Les deux faisceaux médians carpellaires sont semblables ; tous deux tirent leur origine de deux faisceaux primitifs situés à droite et à gauche du plan de symétrie. Les deux carpelles des Labiées sont donc homologues : l'assertion du contraire était surprenante. I. Paul Grelot, Sur l'indépendance de certains faisceaux dans la fleur Comptes rendus CXXV, p. 330; août 1897. Le Gérant : Louis Morot. Paris. — J.Merscti,)mp.,4'"% Av. deUuâlillon. 12' ANNÉE. N" 4. 16 FÉVRIER 1898. JOURNAL DE BOTANIQUE PLANTES NOUVELLES DE LA FLORE D'ESPAGNE (y" note) Par M. A. DE COINCY. Dianthus serenseus sp. n. Souche vivace, rameuse, produisant plusieurs tiges ascendan- tes, grêles, simples, coudées çà et là aux nœuds, de 2 à 3 décini., obtusément quadrangulaires, glabres ou finement pubescentes. Feuilles plus courtes que les entrenœuds, aiguës ; les inférieures ramassées au bas des tiges; la nervure médiane très saillante; 2-4 nervures latérales très fines; marge transparente, membra- neuse dans le bas, légèrement ciliée; gaine renflée, dépassant un peu en hauteur la largeur des feuilles. Les fleurs sont agglo- mérées au nombre de 2 à 6 en un capitule solitaire au sommet des tiges; mais on voit souvent au-dessous du capitule terminal 13 2 fleurs assez longuement pédicellées. Bractées involucrales n'atteignant pas le sommet du capitule. Ecailles calicinales au nombre de 6 ; les 2 inférieures lancéolées-linéaires ; les 4 autres ovales, blanc verdàtre, striées, cartilagineuses à la marge seule- ment, s'atténuant un peu brusquement en une pointe qui n'atteint pas le sommet du calice et s'écarte à la fin en dehors. Calice de 15 à 2omillim., strié, verdàtre, pubescent, à dents lancéolées, aiguës, ciliées. Pétales longs de 24millim. ; le limbe de4millim. de large, rhomboïdal, longuement cunéiforme à la base, portant au sommet quelques dents très aiguës, les deux latérales plus développées, très légèrement barbu à la gorge, rose immaculé en dedans, livide roussâtre en dehors, énerve, se roulant en de- dans par la dessiccation. Etamines exsertes à anthères roses. Styles très saillants. Capsule de 12 à 15 millim. légèrement pé- dicellée, s'ouvrant par des dents cartilagineuses qui ne se retour- nent pas. Graines d'un noir profond, finement granuleuses, or- biculaires-ovales, de 2 millim. environ. Ii/aô. Les terrains arénacés et schisteux {détritus siluriens) 54 JOURNAL DE BOTANIQUE qui entourent la gare (^ Almorchon (i) (prov. de Badajoz), au milieu des Cistes, du Pirus friariana, du Centaurea casiellana, àeVOdoniites temiifolïa, de V Eryngmitt gah'oïdes (2), végéta- tion très spéciale, mais pauvre en espèces; 2 juillet 1897. Je me suis vu forcé d'établir cette nouvelle espèce, n'ayant pas su à quelle autre la rattacher comme variété. La gracilité des tiges, la brièveté relative des bractées, la forme et la cou- leur des pétales énerves, la couleur des étamines exsertes éloi- ^WQ.vi\.\^D.seren3eîisAyxD.crassipesà.ç. Rom. Ses gaines courtes, ses écailles calicinales, la forme et la couleur du calice et des péta- les ne permettent pas de le classer parmi les variétés du D. Car- thusianoruni L. Notre plante n'a que des rapports éloignés avec ses autres congénères de la même section. Si on la compare à certains Œillets à fleurs quelquefois agglomérées de la Sec. Ca- ryophylhim, on la distinguera facilement du D. Toleianus'^. R. qui a les pétales très veloutés, les graines lisses et fauves ; du D. Cmtra7îus B.R., ordinairement biflore, qui alagorg-e glabre, les feuilles molles, et un tout autre aspect. Quant au Dianthus étiqueté par J. Gay D, Segttierii var. collimis (Bourg. PL Esp., 1850, 965), il a entre autres caractères différentiels les pé- tales nervés, veloutés, les tiges arrondies, en général bifurquées, les feuilles plus fortement ciliées et un faciès général qui le place dans la Sec. Caiyophylhun. Dianthus prolifer L. var. Atapuercse var. n. Racine longue, pivotante. D'un petit gazon serré, à port al- pin, s'élèvent plusieurs tiges de quelques centimètres seulement dehauteur, simples, glabres, anguleuses. Feuilles toutes fortement ciliées, les supérieures longuement linéaires, aiguës; les gaines des feuilles inférieures sont très rapprochées et masquent com- plètement la tige. Fleurs sessiles, 2 à 3, quelquefois solitaires, enveloppées dans les écailles bractéales, qui sont obtuses, mucro- nées, glabres, finement ponctuées. Calice glabre, à dents cour- tes, obtuses, membraneuses. Pétales de 8 millim., roses, à peine saillants, émarginés, le limbe de i 1/4 millim. seulement I. La forteresse d'Almorchon était un des sept Châteaux dominant le terri- toire de la Sercna\ elle fut an Moyen Ajje le centre de luttes épiques entre les Maures et les Chrétiens. Les ancêtres de notre Œillet en ont été les humbles témoins. 2. Plutôt r^. odoratum Lam. A. DE CoiNCY. — Plantes nouvelles de la flore d'Espagite. 55 est atténué en un long onglet très étroit. Graines (i millim. sur I 1/2) convexes en dessus, concaves en dessous, ovales qua- drangulaires, brunâtres, couvertes de petits tubercules mousses très serrés et élégamment disposés en séries longitudinales for- mant éventail. Hab. Les bords de la grotte jurassique à! Atapiterca près Burgos. A côté du Z?. Aiapuercae]^ récoltais, le 10 juillet 1897, \ Arenaria graiidiflora h\\.^ X Erinus JuspaincttsVQVà.^ le Poa ligulata Bss., et dans les éboulisle Physocmilos nodosa Tausch. Le port de cette petite plante est particulier : ce peut être le résultat de la dépaissance incessante des troupeaux ou de la sévérité des hivers qui modifie son développement complet. Les pétales ont un limbe très réduit et une forme qui ne se rencon- tre pas dans les autres Œillets voisins; les graines sont aussi de forme et de vestiture un peu différentes; elles sont tuberculeu- ses, ce qui la rapproche du D. vehitùms Guss. Du reste cette dernière espèce est si polymorphe, si mal limitée, qu'il vaudrait mieux la rattacher aussi comme variété au D. prolifer L., ainsi que le D. Nanteuilln^xxvw.ii) . Tout cela rentrerait dans la vieille espèce Linnéenne (2) et formerait un tout uni par des nuances insensibles et d'une appréciation toujours délicate. Le D. Ata- pitercas s'éloigne du D . prolifer type par ses graines tuberculeu- ses et non simplement chagrinées, un peu quadrangulaires ; du Nanteidllu par ses graines à tubercules plus serrés et plus apla- tis, et de forme un peu différente; du velutinus enfin par ses graines non cymbiformes à tubercules à peines saillants et ob- tus; de toutes ses variétés par son port et ses pétales. Quant à la variété interniedia Perez-Lara, elle est inédite et je ne la con- nais pas. J'ai trouvé la var. Nantetiilln à Cieza (Prov. de Murcie) ; le D. prolifer àes Exs. Bourgeau [Alcaras, Esp., 1850, n^ 963) est du vehùtinus à graines bien caractérisées. Nous aurons donc : Graines chagrinées D. prolifer type. Graines en forme de nacelle à tuber- cules aigus très saillants ... D. prol. v. veluiiaus. I. Cf. Burnat, i^/. Alp. Marit., I, 220. — Rouy et Foucaud, FI. de Fr. IH, 159. — Malinvaud, Bull. Soc. Bot. France, T. XL, p. ccxcviu. 2. Linné, Sp. i"" Ed., 410; 2° Ed., 587; D. prolifer et D. diniinulus réunis. 56 JOURNAL DE BOTANIQUE Graines simplement concaves à tu- bercules mousses peu ou pas saillants : a. Pétales degrandeurintermédiaire; plante grêle D. prol. v. Nanteiiilln. ^. Pétales très étroits ; plante gazon- nante D.prol. v. Atapuercas. Géranium acutilobum sp. n. Souche rameuse, noueuse, écailleuse. Tige dressée, grêle, couverte de poils réfléchis, rameuse, à dichotomie peu régu- lière. Feuilles un peu rudes, plus pâles en dessous qu'en dessus, très longuement pétiolées, à l'exception des supérieures, oppo- sées, quinquepartites,àlobesrhomboïdaux profondément dentés; dernières divisions lancéolées, aiguës. Stipules et bractées rous- ses, lancéolées, très aiguës, membraneuses. Pédoncules longs, grêles, biflores, à poils dirigés en bas, mais non glanduleux. Pédicelles inclinés avant la floraison, réfractés après. Sépales inégaux, ovales, obtus, poilus, à 3 nervures saillantes, de 8 à 9 millim., terminés par un mucron qui atteint 3 millim. ; les inté- rieurs largement membraneux aux bords ; les extérieurs à 5 ner- vures, si l'on compte les marginales, peu marquées, du reste. Pétales roses, passant au violet, ovales, entiers, de 12 à 14 mil- lim. à peine rétrécis en un onglet portant de chaque côté au-des- sus de sa base une touffe de poils en forme de moustache. Éta- mines inégales, les unes à filet large à la base et subitement contracté dès le quart inférieur ; les autres à filet insensiblement atténué ; toutes à filet portant sur les bords des poils épars en- tremêlés çà et là de petites glandes pédicellées. Ovaire et base du style accru très poilus. Hab. Les prairies humides de Ruvena près Burgos; 15 juil- let 1897. Ses pédicelles réfractés après l'anthèse, sa pubescence très serrée contre la tige, les filets de ses étamines à peine poilus et sa grosse souche noueuse, l'éloignement du G. Endressi []. Gay dit dans sa notice sur Endresspp. 40,41 : G. Endressi N. cmile pilis paùUis hïspido-pîibescerite , pedJcellî'sfrîictïferis erectis, fila- vteiiti's dense phimosis) . Il diffère du G. palustre qui me paraît être son congénère le A. DB CoiNCY. — Plantes nouvelles de la flore d'Espagne. 57 plus proche, par le duvet de la tige plus dense et plus incane; par ses feuilles à divisions plus étroites, aiguës et non obtuses; par ses stipules plus étroites ainsi que ses bractées ; par ses sé- pales velus et non pas pubescents sur les nervures seulement, ayant une paire de nervures de moins (caractère très constant) ; par le mucron de ses sépales plus long ; par ses pétales à peine atténués en onglet cilié (l'onglet dans le G. pahtstre est plus al- longé et poilu sur toute sa surface interne) ; par les filets de ses étamines de deux formes bien tranchées, portant sur leurs bords des poils mous, inégaux, épars, quelquefois glanduleux (dans le G. palustre les fdets, assez conformes entre eux, sont bordés de petits cils raides, très nombreux dans la partie basilaire). Le G. acutî'lobiim vient au milieu des herbages ; le G. pahts- tre recherche souvent le support des haies qui bordent les prai- ries, ainsi que je l'ai constaté autour de Pontarlier. Il se pourrait que le Geranntni des Pyrénées-Orientales, que l'on a rapporté au G. pahtstre, dût rentrer dans notre espèce : il s'en rapproche en tous cas beaucoup. Trifolium frag-iferum L. var. Welwitschii var. n. C'est une variété très notable du type commun, du reste, en Espagne. On la distinguera aux caractères suivants : son port est plus ramassé; ses pétioles et ses pédoncules sont plus courts, velus, presque laineux; les folioles des feuilles ont des nervures plus saillantes qui finissent sur les bords en véritables dentelu- res ; l'involucre des capitules a les folioles fortement nervées ; les bractéoles sont linéaires, à pointe raide, dure, très aiguë; les dents supérieures du calice deviennent épineuses ; enfin les grai- nes sont fauves, maculées de petites taches noires, Hab. Les bords du Gitadalhorce près Bobadilla (prov. de Malaga) oii il est abondant; Mai 1895, Juin 1897. Welwitsch l'avait déjà rencontrée en Portugal, à Espixe, et l'avait signalée comme forme particulière. La y 2ir ié\.é pu le lie I htm de M. Lange, que je ne connais pas, paraît bien différente ; elle ne se rapproche de la nôtre (d'après la description du Pugi'lhts) que par la brièveté de ses tiges. Hetero taenia arvensis Coss. var. Lang-ei var. n. Caruni nivale Lange, Pttg. IV, 229, non Boiss; Heterot^- ni'a (?) arvensis pp. Lange Prod. FI, Hïsp., III, 87. 5S JOURNAL DE BOTANIQUE Je ne donnerai pas la description de cette Ombellifère qui a les plus grands rapports avec V H. arvensi's Coss. {PI. C7nt, p. III ; Exs. Bourg-. Esp., 1850, n° 690). Elle en diffère cepen- dant par quelques particularités assez remarquables, notamment par ses feuilles à segments plus courts, portées sur une gaine plus velue ; par les rayons de ses ombelles plus nombreux ; par les rayons de ses ombellules plus courts ; par la présence cons- tante d'un învolucelle à plusieurs folioles qui ne deviennent ca- duques qu'à la maturité ; enfin par le fruit qui est plus allongé et décidément atténué dans sa partie supérieure. Mais je ne crois pas qu'il soit opportun de la séparer spécifiquement de la plante de Cosson. Hab. Commun dans les moissons des environs de Burgos. En graines en Juillet 1897. Le fruit atténué par le haut rapproche singulièrement notre variété des Conopoditint ; il ne restera plus pour la distinguer de ce dernier genre que la divergence des styles s'élevant brus- quement du stylopode : est-ce suffisant ? *" CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DU MAL AT E NEUTRE DE CALCIUM ET DU MALOPHOSPHATE DE CALCIUM DANS LES VÉGÉTAUX {Fin.) Par M. Marcel MIRANDE. IV. — Remarques sur la détermination microchimique des CRISTAUX. Si on considère les végétaux, jusqu'ici très peu nombreux, mais très divers {Euphorbiacées, Filicinées, Solanacées), dans lesquels la présence du malate neutre de calcium ou du malo- phosphate de calcium a été constatée, on peut présumer que ces produits sont assez répandus dans les plantes. D'autres re- cherches éclairciront peut-être cette question. Aussi, s'il était possible de déterminer microchimiquement ces sels dans la plante, l'étude en serait bien simplifiée. Mais une telle détermi- nation n'est peut-être pas — pour le moment du moins — entiè- rement possible. Cependant, quelques essais au microscope peuvent, sinon donner une détermination complète, du moins M. MiRANDE. — Malate et malopkosphate de calcium dans les végétaux. 50 limiter les recherches. Ces essais, joints aux indications mor- pholog-iques des cristaux, peuvent servir de guide précieux. C'est ainsi que le calcium sera très facilement décelé dans les cristaux par l'acide sulfurique. Pour l'acide malique, une bonne indication sera donnée, je crois, par la belle réaction suivante, obtenue avec le nitrate d'argent. Si l'on place une coupe contenant des cristaux, surtout des sphérocristaux aiguillés, dans quelques gouttes d'une solution de nitrate d'argent, on n'observe tout d'abord aucun changement . En chauffant légèrement, les sphérocristaux se contractent peu à peu, puis, à l'ébuUition, ils prennent la forme de sphéroïdes, absolument noirs, quand on les examine sous un grossissement moyen. A un grossissement plus fort, ces sphéroïdes apparaissent formés d'une masse jaunâtre centrale, recouverte d'un manteau de granules noirs, très fins et très nombreux. C'est, sans doute, la transformation du manteau cristallin primitif en malate d'ar- gent réduit, ou devenant gris par la chaleur. Si alors on intro- duit sous la lamelle une goutte d'acide azotique, le manteau noir se dissout très rapidement, et disparaît coinnie un éclair de la périphérie au centre. Il ne reste plus que la masse centralejaunà- tre qui persiste encore plus ou moins longtemps, avant de pâlir et de disparaître, laissant à sa place un faible résidu granuleux. Si, à la place d'acide azotique, on emploie l'ammoniaque, on assiste encore au même phénomène. Mais le revêtement noir disparaît avec beaucoup moins de rapidité, et irrégulièrement. On voit le sphéroïde se dénuder peu à peu, et, si on a employé très peu de réactif, il reste quelques sphéroïdes jaunâtres encore revêtus de quelques lambeaux de leur manteau noir. La manière la plus commode d'opérer la réaction précé- dente consiste à faire noi'rcz'rXes cristaux en chauffant un certain nombre de coupes dans le réactif contenu dans un verre de mon- tre ou dans un petit tube à essai. Après refroidissement on place les coupes sur le porte-objet, dans quelques gouttes du réactif. D'autres réactions pourront peut-être aussi donner d'utiles indications : je citerai, entre autres, l'hydrate de potasse, qui ne dissout que très lentement les sphérocristaux aiguillés. Il les rend plus transparents et permet d'apercevoir plus nettement les aiguilles cristallines. A chaud, le réactif déforme lentement les sphérocristaux. L'acide acétique, dans les cellules qui contien- 6o JOURNAL DE BOTANIQUE nent une grande quantité de sphérocristaux aiguillés, les trans- forme au bout de vingt-quatre heures en une cristallisation dense, en forme de choux-fleurs. Quanta l'acide phosphorique, le réactif molybdique est tout indiqué pour le mettre en lumière. Il donne, dans les cellules, les cristaux caractéristiques de phosphomolybdate. Mais il faut compter sur le phosphore, normalement contenu dans le proto- plasme, le noyau et le suc cellulaire; cependant deux essais comparatifs faits sur des coupes de Nolane prises dans la même région de la tige, dont l'une contient peu de sphérocristaux aiguillés, et dont l'autre en est abondamment pourvue, accusent dans cette dernière une quantité très notablement supérieure de phosphore. On en peut ^conclure que ce sont les sphérocris- taux aiguillés qui contiennent cet excès d'acide phosphorique. Pour les essais de cristaux de malate neutre de calcium pur, l'usage de la solution saturée de ce corps favorisera la détermi- nation. Ces essais microchimiques pourront donc donner, avant l'analyse des produits extraits, sinon une diagnose certaine, du moins d'utiles indications. RÉSUMÉ. I. — Le Nolana paradoxa, sous l'action déshydratante de l'alcool, laisse déposer au bout d'un certain temps : 1° Du malate neutre de calcium. Dans le suc traité par l'alcool, il prend la forme de beaux sphérocristaux réfringents formés d'éléments de type orthorhombique. Dans les cellules de la plante, il se présente en sphérocristaux incomplets ou en paquets irréguliers de cristaux accolés, présentant à leurs extré- mités libres des aspérités nombreuses laissant voir des tronca- tures analogues à celles des sphérocristaux déposés dans le jus. 2° Deux formes de malophosphate de calcium. L'une, la plus abondante, sphérocristalline aiguillée, avec excès d'acide phos- phorique. L'autre, en beaux prismes limpides orthorhombiques, avec prédominance, sur l'autre forme, d'acide malique. Ces deux formes se présentent également dans la plante et dans le jus traité par l'alcool. II. — La teneur en malophosphate l'emporte sur celle de malate pur. p. DE SvEscHNiKow. — Hépatiques recueillies dans le sud de la Russie. 6i REVISION DES HÉPATIQUES RECUEILLIES DANS LE SUD DE LA RUSSIE Par M. P. DE SVESCHNIKOW. Trib I. — Gymnomitriées. I. Sarcoscyphus Corda ; Marsupella Dum. ; Nardia Gray. I. S. emarginatus BouL FI. crypt., p. 763; Nardia emarginata Gray; 5'. £'/5rd!r// Corda; Syn. Hep., p. '] \ Jungermannïa emargzjiala Ehr. La variété major Carr. [Husa. Hep. Gall.^ n° 53] n'est pas rare. Sur les calcaires. Quelques échantillons présentent une couleur noirâtre. Printemps, été. II. Alicularia Corda; Mesophylla Dum. ; Nardia Gray. I . A. scalaris Corda ; Husn. Hep. Gall.^ n° 56 ; Boulay FI. crypi.^ p. 766; Nardia scalaris Gray; Jungermannia scalaris Schrad. Rochers siliceux. Printemps. Var. rufescens. Trib. II. — JUNGERMANNIACÉES. III. Plagiochila Dum.; Lind. ^/. H. I. P. asplenioides Dum. ; Syn. Hep.y p. 49; Husn. Hep. GalL, n^* 3, 4; Boulay FI. crypf., p. 764; Jungermannia asplenioides L. Printemps. Var. major Lind. — Verte ou jaunâtre. Tiges longues, feuilles éta- lées, planes. Var. minor Lind. — Tiges en touffes compactes, courtes, feuilles dressées. Rare, dans les endroits arides. Var. htimilis Lind. — Tiges grêles et courtes en touffes très com- pactes, feuilles dressées, à bords souvent entiers. Assez commune. En droits frais, bois, sur la terre, calcaires. IV. Scapania Dum. Rec. d'obs. sur Jung, y p. 14; Plagiochila Mont, et Nées; Candollea Raddi Jung. Elr., p. 6. 1. S. compacta Dum. /. c, p. 14; Syjt. Hep., p. 63; Boulay FI. crypt. p. 771 ; Husn. Hep. Gall., n" 26', Jungermannia compacia^oxh; J. resupitiata Web. et M. Pas commune. Lieux humides, sur la terre, rochers. 2. S. nemorosa Dum. /. c, p. 14; Syn. Hep., p. 68 ; Boulay FI. crypt., p. 775; Husn. Hep. Gall., ïi° 6 \ Jungermantiia nemorosa L. Commune. Champs frais, sur la terre, rochers. Printemps. 62 JOURNAL DE BOTANIQUE 3. S. undulata Dura. /. c.y p. 14; Syn. Hep., p. 65; Husn. Hep. Gall., n°' 5 etc.; Boulay /^/. ^ry//., p. 773 \ Jtaigermamiia undulata L. Commune sur les calcaires et les rochers siliceux. Printemps, été. Var. mi?ioy- Lamy; Husn. Hep. Gai/., n° 63. Verte ou jaunâtre. NdiX. purpurea Nées; Husn. Hep. Gall., n" 62. V. LOPHOCOLEA Dum. Rev. Jung., p. 17; Syn. Hep., p. 151 ; Boulay FI. crypt., p. 814. 1. L. bidentata Nées Eicr. Leh., u, p. 327; Syn. Hep., p. 159; Husn. Hep. Gall., n° 42; Boulay FI. crypt., p. 814; L. ialeralis Dum. ; Jîcngermanuia bidentata L. Très commune. Bois, sur la terre. Printemps. 2. L. minor Nées; Syn. Hep.^ p. 160; Boulay FI. crypt., p. 815 ; Husn. Hep. Gall., n° 114; Jungermaniiia bide)itata Raddi. Lieux humides, sur la terre, bois pourri. Printemps. 3. L. heterophylla Dum. Rev. Jung., p. 17; Syn. Hep., p. 164; Boulay FI. crypt., p. 817; Husn. Hep. Gall., n° ^o\ Jungerman?na heterophylla Schrad. Répandue çà et là. Sur la terre, bois pourri, rochers. Printemps. VI. JUNGERMANNIA L. 1. J. albicans L. ; Husn. Hep. Gall., n° 7 ; Diplophyllumalbicans Dum. Très commune. Rochers siliceux, dans les bois sur la terre, au bord des chemins. Printemps. 2. J. crenulataSm. ; Syn. Hep., p. 90; Boulay/^/. crypt., p. 787; Husn. Hep. Gall., n° 31 ; Aplosia Dum. Commune. Bords des chemins, bois, fossés. Printemps. Une variété a des rameaux grêles, des feuilles petites. 3. J. acuta Lind. ; Syn. Hep., p. 88 ; Boulay F/, crypt., p. 794. Bois, rochers. Printemps, été. 4. J. ventricosa Dickson; Sy/i. Hep., p. 108; Lamy, Revue bryol., 75; Husn. Hep. Gall., n° 'i^y, Boulay FI. crypt., p. 797. Assez rare. Sur le bois pourri, parmi les Mousses, Printemps. 5. J. bicrenata Lind. ; Syti. Hep., p. 82 ; Boulay FI. crypt., p. Soi ; Husn. Hep. Gall., n" 71. Dans les bois, sur la terre. Printemps. 6. J. Wagnerii n. sp. Plante plus petite que ley. bicrenata, d'une couleur orangée. Tige couchée, simple, longue de 2-5 millim., rigide. Feuilles imbriquées, semi-verticales ou redressées, bilobées. Sinus aigu. Feuilles de l'invo- lucre divisées en deux (quelquefois trois) lobes aigus et denticulés, p. DE SvEs, HNiKow. — Hépatiqucs recueilles dans le sud de la Russie. 63 plus longues que larges. Périanthe rouge, ovale, légèrement plissé, denticulé à l'orifice. J'ai appelé cette espèce/. Wagnerii, du nom de Richard Wagner. Dans les bois sablonneux, sur la terre, au bord des sentiers. Prin- temps. 7. J. incisa Schrad. ; Sy7i. Hep., p. 1 18; Boulay FI. crypt., p. 805; Husn. Hep. Gall., n°^ 72, 73. Assez commune. Sur les calcaires, bois pourri. S. J. attenuata lAnd.'^Syn. Hep., p. 48; Boulay FI. crypt , p. 806; Husn. Hep. Gall., n" 9 ; Lophozia attenuata Dura. Bois, rochers siliceux Rarement fertile. Printemps. 9. J. quinquedentataThed. ; Syn. Hep.,^. 126; Boul. FI. crypt., p. 805. Rare. Sur les rochers ombragés, vieux murs. 10. J. divaricata Sm.;/. Slarkii ^&es\ Syn. Hep., p. 134; Bou- lay FI. crypt. ^ p. 807. Bois, sur la terre, bords des chemins, lieux ombragés. Automne, primptemps. Var. byssacea; J. byssacea Roth. Sans amphigastres. Assez commune. Souvent jaunâtre. 11. J. bicuspidata L.; Syn. Hep., p. 138; Boulay FI. crypt., p. 809; Husn. Hep. Gall., n° 37. Commune. Bois, sur la terre, dans les lieux frais, au bord des ruis- seaux. Printemps. . Var. a. Présente des touffes presque complètement hyalines, très compactes, souvent rougeâtres; feuilles de l'involucre à dents nom- breuses; périanthe hyalin, cilié. Var. b. Plante grêle, à rameaux longs, nombreux, formant des touffes étendues; feuilles situées à la base. 12. J. setacea Web.; Syn. Hep., p. 114; Boulay FI. crypt. ^ p. 812 ; Blepharostoma setacea Dum. Bois pourri, lieux frais. 13. J. trichophylla L. ; Sy7t. Hep., p. 145; Boulay/^/. crypt,, p. 812; Husn. Hep. Gall., n° 40; Blepharostoma trichophylla Dum. Bois, sur la terre. Printemps, été. VII. LiOCHL^NA N., Syn. Hep., p. 150. I. L. lanceolata Nées Syn. Hep., p. 150; Husn. ZT*?/. Gall., n°8; /U7îgermannïa lanceolata L. ; Boulay FI. crypt., p. 790. Sur la terre, bois pourri. Printemps, été. On rencontre des exemplaires d'un vert foncé, ou noirâtre, en touffes, dans les marais, au bord des ruisseaux. 64 JOURNAL DP: BOTANIQUE VIII. Chyloscyphus Corda; Syft. Hep., p. 171 ; Boulay FI. crypé., p. 819. I. Ch. polyanthus Corda; Syn. Hep., p. 171 ; Boulay FI. cryp/., p. 819; Husn. Hep. Gall.., n° 11 \ Jungermanfiia polyanthus L. Assez commun dans les bois, au bord des sources, sur les pierres. Souvent stérile. Plantes étalées, d'un vert tendre. Var. pallescens ; Ch. pallescens Dum. — Sur la terre, dans les bois. Trib. III. — Saccogynées. IX. Calypogeia Raddi //^«^. Elr., p. 20; Boulay FI. crypt., p. 822; Syn. Hep. p. 194; O'ncinnullus Dum. I. C. Trichomanis Corda; Syu. Hep., p. 198; Boulay FI. crypt., p. 822; Husn. Hep. GalL, n^ 81 ; Cincinullus Trichomanis Dicks. Bois, fossés, parmi les Mousses, lieux frais. Rarement fertile. Prin- temps. Il existe des variétés avec des feuilles pâles ou brunes, des liges plus longues, dans les marécages ou tourbières, parmi les Mousses, ressemblant à la var. Sprengelii ^ees. Yar. yissa; Calypogeia fissa Raddi. LE MALAXIS PALUDOSA SW., DANS LE FINISTERE [p." note) Par M. CH. PICQUENARD. Dans la notice publiée par moi, l'année dernière, dans ce Journal, j'ai omis de mentionner l'existence du Malaxis pahi- dosa dans le Morbihan, où il a cependant été trouvé dans deux localités par M. Delalande et dans une autre par M. Gadeceau. J'ai appris à la fin de l'année dernière que ce même Malaxïs existait dans une autre localité du Finistère, le Marais du Cra- gou, toujours dans la chaîne d'Arrès. M. R. Ménager l'y avait recueilli, il y a quelques années, dans une station tout à fait ana- logue à celles qui se rencontrent le long de la chaîne d'Arrès et des Montagnes Noires, c'est-à-dire en compagnie de Spiran- thes œstivalïs, Lycopodiunt inuiidatum, etc.. Dans ces conditions, il y a de fortes probabilités pour que le Malaxis soit reconnu dans d'autres localités du Finistère. Le Gérant : Louis Morot. Paris. — J. Merscii, imp., ^'", Av. de CliâtiUon. 12' ANNÉE. N° 5. I MARS 1898. JOURNAL DE BOTANIQUE SUR UNE NOUVELLE ESPÈCE DE CHITONIA LE CHITONIA GENNADII Chat, et Boud. Par M. BOUDIER. Au commencement du mois de février, j'ai reçu de mon vé- nérable Maître M. Chatin, de l'Institut, deux espèces d'Agari- cinés comestibles, malheureusement desséchées pour la consom- mation, qu'il avait reçues de Chypre, de M. le Professeur Gennadius. L'une de ces espèces était un Lactarius , et très pro- bablement le Lacta7'iiis controverstis, et la seconde très intéres- sante, au nombre de quatre exemplaires, avait l'aspect d'une Pratelle desséchée ; même taille, mième couleur, lames bien dis- tinctes du pédicule et de couleur noirâtre ; seulement le pied n'avait pas d'anneau, était revêtu de squamules fibreuses assez nombreuses et de plus possédait une volve très manifeste dans les quatre spécimens. Ce volva n'était certainement pas un an- neau qui serait resté attaché à la base, mais une véritable volve. De suite j'ai pu reconnaître une espèce du g-enre Chitoma, que sa taille robuste quoique réduite par la dessiccation, la couleur blanchâtre du chapeau et du pied, les fibrilles squamiformes de ce dernier, m'ont fait penser aussitôt devoir être nouvelle. J'ai communiqué mes impressions à M. Chatinquiabienveillamment redemandé à son zélé correspondant un autre envoi, et le 14 fé- vrier dernier j'ai reçu encore quelques espèces de la même loca- lité : Lactarius delïcioszis , Lact. controversus, un exemplaire de Psalliota canipesirïs, bien distinct du Chitonïa par son cha- peau squamuleux et son pied muni d'un anneau, et enfin un nou- vel exemplaire du même CIntom'a, encore desséché comme les autres, mais en parfait état. Dès lors j'ai été bien fixé sur la validité et la nouveauté de l'espèce. Ayant été prié par M. Cha- tin de la décrire, nous avons pensé devoir lui donner le nom de Gennadii, en l'honneur du distingué Professeur qui l'a envoyée le premier comme déjà bien d'autres espèces. La description, toutefois, sera faite sur les exemplaires des- 66 JOURNAL DE BOTANIQUE séchés, mais en parfait état de caractérisation. J'ai tenté d'en faire revivre un spécimen en le faisant bouillir dans une solution d'acide lactique, mais à peu près sans succès. Le chapeau est resté presqu'aussi fripé; seul le pied a repris un peu son appa- rence de vie ; les sillons longitudinaux formés ou accentués par la dessiccation se sont un peu effacés, et la volve a apparu plus nettement encore. C'est cet exemplaire dont je donne le dessin. Chitonia Gennadii Chat, et Boud. in litt. In speciminibus exsiccatis 4-5 cm. alla, 4-4 1/2 lata. Pileo sor- dide albido-ochraceo, non ad marglnem nigrescente nec striato-sul- cato ; lamellis distantibus nigro-purpureis; pédicule volvato 3-4 cm. alto, I circiter crasso, sat robuste et subbulboso, volvâ bene conspicuâ concolore; sporisovato-oblongis, obscure fusco-purpureis, 8-]o [^X 5-7. Ad terram sabulosam in Insulâ Cypri. BouDiEK. — Le Cliitonia Gennadii Càat. et Boud. 6-j L'aspect, au premier abord, est celui d'une Psalliote dessé- chée ; seul le pied en diffère remarquablement. Le chapeau ridé et bosselé par le fait de la dessiccation paraît lisse et sans squa- mules. Il n'est certainement ni strié, ni noirâtre vers la marge. Sa couleur paraît à peu près celle du Psallioîa pratensis. Les lames sont noires avec une très légère teinte pourprée, libres, arrondies à la base et de largeur moyenne. Le pédicule est as- sez robuste, comme celui desPratelles, et, par le fait de la des- siccation, très distant des lames, plus qu'il ne l'est peut-être réel- lement. Concolore au chapeau, il est manifestement fibrilleux et sillonné, surtout inférieurement. Les fibrilles sont souvent squamiformes et plus abondantes et plus larg-es près de la base, qui est légèrement renflée et munie d'une volve membraneuse bien visible, de même couleur que lui et ordinairement plus ou moins incisée. Les spores, à peu près semblables à celles des Psalliotes comme forme et comme couleur, sont plus ou moins ovales, d'un pourpre obscur, avec une ou plusieurs guttules de grosseur variée. Cette remarquable espèce a été récoltée dans l'île de Chypre, où elle est regardée comme comestible, probablement dans des terrains sablonneux, à en juger par la terre qui restait au pied. Elle est tout à fait distincte des espèces connues de ce genre, soit de celle décrite par Pries, qui indique des spores fusco- pîirpureis dans les caractères génériques, soit de celles de Ber- keley et de celle des Icônes de Cooke. Pries réunit à son espèce V Agarïcus ïnvolucraiîis T>\xr . et Lev., mais cette dernière es- pèce me paraît identique au Copja'ims Bai'beyzK.2L\chhv,^ d'après un échantillon d'El-Goleah, que je dois à la bonne amitié de M. Patouillard, dont la compétence en fait de Champignons exotiques est bien connue. Or cet exemplaire, qui me pa- raît parfaitement conforme à la figure de la Flore d'Algérie et qui a été comparé par lui-même avec le type de Kalchbrenner, me paraît être une véritable Mélanosporée par ses spores abso- lument opaques et noires, le double plus grosses que celle des Pratelles (20- 141J. X 13- 14), par son chapeau fendu, sillonné dans la moitié de sa largeur et noirci comme ceux des Coprins. L'on sait que quelques espèces de ce groupe ont un volva ma- nifeste et que ceux qui poussent dans les sables secs se dessè- chent sans se liquéfier. Disons en outre que la figure reproduite 63 JOURNAL DR BOTANIQUE par Kalchbrenner dans la Revue mycologique, T. III, pi. XV, ne concorde nullement avec notre espèce, pas plus (qu'avec r^^. ïnvolîicraUis de la Flore d'Algérie que Pries réunit à son Chiiom'a Coprimis. En présence de la couleur des spores indiquée par ce dernier auteur et de celle que j'ai trouvée pour les spores de l'espèce d'Algérie, j'ai dû douter de la place de cette dernière et au con- traire maintenir dans le genre Chitonia l'espèce de Chypre, tout à fait voisine des Psalliotes par ses spores et son aspect ex- térieur, le pédicule excepté. SOU LIE A NOUVEAU GENRE DE RENONCULACÉES-HELLÉBORÉES Par M. A. FRANCHET. . M. Maximowicz a fait connaître, Flora tangutica, fasc, I, p. i8, tab, XXX, fig. i-io, un Isopyrtint d'un type particulier « typum proprium sistens », qu'il nomma/, vaginaium, à cause des larges gaines membraneuses qui garnissaient la tige pendant la période de la floraison. Cet Isopyre provenait de l'Amdo et du Kansu, où il avait été découvert, en 1885, par le voyageur russe Potanin. Quelques années plus tard, le R. P. Soulié, des Missions étrangères, retrouvait cette même plante dans le Se-tchuen occidental, aux environs de Ta-tsien-lou ; le R, P. Delavay la rencontrait aussi dans le Yunnan et en faisait parvenir au Muséum des fleurs et de très jeunes fruits dans un état corres- pondant à ceux qui sont figurés dans le Floi'a tangulïca. Dans un travail sur les Isopyrtim, publié l'année dernière dans le Joîirnal de Botanique, j'ai dû parler del'/. vagiiiatuni ; mais ne possédant pas alors de matériaux plus complets que ceux dont avait pu disposer Maximowicz, je conservai à la plante la dénomination imposée par le botaniste russe, tout en faisant observer que cet Isopyre devait i-eprésenter la forme la plus élevée dans le genre, puisque c'est la seule où les pétales soient normalement développés et présentent une forme qu'on ne peut appeler staminode. Ce n'est que très récemment, et grâce à des notes posthumes laissées par le regretté P. Delavay, qu'il a été possible de cons- A. Franchet. — Souliea, nouveau genre de Renonculacées-Helléborées. 69 tater que des fruits envoyés d'abord isolément, et que j'avais considérés provisoirement comme appartenant à un nouveau Cïiniciftiga (C. yumianensis) , étaient en réalité les carpelles de VI. vagiiiatum; la plante ne pouvait plus dès lors être consi- dérée ni comme un Isopyrufn , ni comme un Cïimciftiga. En réalité XI. vagiiiatiun s'éloigne des Isopyres par plu- sieurs caractères importants : 1° par sa végétation; ses fleurs s'épanouissent en effet avant le développement des feuilles, qui deviennent très grandes et sont portées par une tige pouvant atteindre 60-80 cent. ; 2° par son inflorescence en grappe simple, nue, longuement pédonculée; le caractère de l'inflorescence est considéré comme très important par les auteurs, dans la tribu des Helléborées, et MM. Bentham et Hooker en font même la base d'un groupement dont V Actœa est le type ; 3" par l'existence d'une enveloppe florale double formée d'un calice pétaloïde et d'une corolle dont les 5 pièces sont à peine diversifiées de celles du calice, seulement un peu plus larges et plus courtes. Quant aux différences qui séparent 1'/. vagmahim des Cïm.ï' cifiiga, elles sont moins nettes. Les carpelles s'ouvrent en folli- cules comme chez les Cùnicïfîiga et les Isopyrtun, mais l'inflo- rescence est en épis simples, comme on les voit chez les Actœa, et les fleurs ont une enveloppe florale formée de 10 pièces, 5 sé- pales et 5 pétales peu différenciés entre eux, ce qui n'existe pas chez les Actsea et les Cïmicijitga, dont les lames pétaloïdes dérivent toujours plus ou moins de staminodes. Les graines ont leur testa dépourvu d'écaillés aliformes, comme on en voit sur celles de plusieurs Ciuiïciftiga; elles ressemblent à celles de plusieurs Isopyrum, notamment de 1'/. Henryi . Les relations de la plante que je propose ici comme devant constituer un nouveau genre étant ainsi exposées et ses diffé- rences nettement établies, je donnerai brièvement la description du Souliea qui, en outre, présente certains caractères qui lui appartiennent en propre. Souliea gen, nov. Calyx 5sepalus, sepalis obovatis, superne eroso-crenulatis, 7-8 mm. A V 70 JOUKNAI, DR BOTANIQUE longis; petala 5, sepalis paulo vel fere dimiJio breviora, latissirae obovata, concava, apice late rotundata, subtruncata, argute denticu- lata vel fere intégra; staraina niimerosa, inaequalia, filaraentis anthera 7-8 plo loDgioribus; carpella 1-3, anguste oblongo-linearia, stigmate capitalo-depresso emarginato, obliquo; ovula plurima; carpella soli- taria, bina vel raro terna, ad maturitatem longe stipitata, linearia, basi attenuata, obtusa, magna, 4-6 cent, longa, 6-7 mm. lata, erecta, valvis elevate reticulato-nervosis, foUiculatira dehiscentibus ; semina plurima anguste ellipsoidea, parum compressa, tenuissime impresso- punctulata, aptera, 3 mm. longa. — Planta valide rhizomatosa, rhizo- mate intricate ramoso; caulis floriferus inferne vaginis latis, fuscis cinctus, superne tantum foliiferus, foliis haud evolutis; flores albi pedi- cellati, bractea minuta ovata basi fulti; caulis fructiferus uni-bipedalis et ultra simplex, foliis rite evolutis longe pedunculatis, bi-ternisectis segmentis primariis longe pedicellatis, segmentis ultimi ordinis argute incisis; racemi fructiferi oppositifolii, pédales et ultra. Species unica : Souliea vaginata. Hab. — La Chine occidentale : Amdo et Kansu (Potanin) ; Se- tchuen occidental, dans les forêts aux environs de Ta-tsien-lou (Soulié, n. 688) ; Yunnan, le long du ruisseau dans les bois de Ma-eul-chan, ait. 3.300 m. (Delavay) ; bords d'un torrent dans les bois de San-tcha-ho au-dessus de Mo-so-yn, fl. 20 avril, fr. matur 23 oct. (id. n. 3716). SUR LES LATICIFERES ET LES TUBES CRIBLES DES CUSCUTES MONOGYNÉES Par M. Marcel MIRANDE. L'intéressant travail publié dernièrement par M. Max. Cornu (i) sur une Cuscute du Turkestan, le Cuscuta Lehinan- niana Bunge, m'invite à extraire d'une étude sur les Cuscuta- cées, qui occupe depuis long-temps mes loisirs, quelques détails sur deux organes importants de ces curieuses plantes parasites : les laticifères et les tubes criblés. Durant les étés de ces dernières années, j'ai cultivé, dans le but d'une étude physiologique et anatomique, un certain nombre d'espèces de Cuscutes. Parmi ces espèces, les plus intéressantes sont celles qui appartiennent à la section des Monogynées (2). 1. Max. Cornu, Note sur une Cuscute du Turkestan (Cuscuta Lehmanniana Bunge). Bull. Soc. bot. Fr., 3° série, t. III, n" 9, pp. 699-720. 2. Suivant la conformation du pistil, qui possède, tantôt un seul style, tantôt deux styles, on peut diviser les Cuscutes en deux groupes principaux : les Monogynées et les Digynées. M. MiRANDE. — Sur les Cuscutes tnonogynées. 71 Elles représentent le type supérieur de cette famille de plantes dégradées par le parasitisme. Leur anatomie, comparée à celle des Cuscutes inférieures auxquelles appartiennent nos espèces indigènes, nous permet de suivre pas à pas la marche rétro- grade des divers organes. Parmi les Cuscutes Monogynées que j'ai pu cultiver (i), je citerai le Cuscuta monogynaY^àhX, qui m'a donné sur la Vigne de belles récoltes, et surtout le Cusatta japoni'ca var. tliyr- soïdea Choisy, qui est peut-être l'espèce jqui réussit le mieux dans nos climats. Elle accepte, — comme les autres espèces, du reste — les hôtes les plus divers, et m'a fourni notamment, sur un Sureau volumineux, une végétation remarquablement belle. Sur ce Sureau, haut de plus de quatre mètres et très touffu, j'avais attaché le 25 mai dernier, à une jeune branche située à la base de l'arbre, une pousse de Ciisctita japoriica, d'une longueur de vingt centimètres environ. La base de cette pousse plongeait dans un tube à essai plein d'eau afin de main- tenir sa fraîcheur le plus longtemps possible. Ce brin de Cus- cute ne tarda pas à s'enrouler autour de la branche du Sureau, donna naissance à des suçoirs qui s'y implantèrent, et ainsi fixé se développa avec une telle vigueur, qu'au 25 août l'arbre était entièrement recouvert d'une abondante chevelure du parasite, retombant jusqu'à terre, et dont certains filaments atteignaient la grosseur de quatre et cinq millimètres. Un Fraxinus excel- sior , placé à proximité du Sureau était envahi aussi, et des rameaux de la Cuscute allaient chercher leur nourriture sur des branches de ce nouvel hôte à plus de six mètres au-dessus du sol. Au mois de septembre, le Sureau était complètement cou- vert des grappes florales de la plante parasite, produisant le meilleur effet. J'ai pris de ce Sureau, ainsi envahi par la Cuscute du Japon, une photographie très intéressante. Voici quelques détails sur les laticifères et les tubes criblés des Cuscutes de la section des Monogynées. Je me suis servi pour cette étude de matériaux frais de Cuscuta japonica et de C. monogyna, et d'exemplaires conservés dans l'alcool de I. ]e tiens à remercier déjà, parmi les amis ou les correspondants scientifiques qui m'ont envoyé des matériaux d'étude : M. Michel Revon, professeur de Droit à l'Université de Tokio (Japon), qui m'a comblé de ses dons; M. Lacaze, de Saïgon; M. Haffner, Directeur du jardin botanique de Saïgon. 72 JOURNAL DR BOTANIQUE (quelques espèces, telles que C. hipiih'fonmSy C. refJexa, C. Lehinanniana. I. - Laticifères. Parmi les premiers auteurs qui ont étudié l'anatomie des Cuscutes, et qu'il est inutile que je rappelle ici, Decaisne (i) a sig-nalé le premier, et sans y insister, que des vaisseaux conte- nant un suc laiteux se trouvent dans le voisinage des faisceaux vasculaires. L, Koch (2) signale, sans les étudier, des vaisseaux laticifères dans l'écorce de quelques espèces telles que Cusaita kotschyana, C. brevistyla, C. arabica, C. epithyjmLni, C. eu- ropœa, etc. La seule Cuscute supérieure qu'il ait étudiée, sur des matériaux d'herbiers, est le Ciiscuta monogyna dans l'écorce de laquelle il a observé quelques laticifères. Cet auteur dit aussi qu'il n'est pas rare de les voir pénétrer jusque dans les cordons du liber et s'anastomoser avec des vaisseaux latici- fères semblables, qui se trouvent dans cette région. Les Cuscutes supérieures, c'est-à-dire celles qui appar- tiennent au groupe des Monogynées, possèdent un important système de laticifères. Ils sont situés, les uns à la périphérie du parenchyme cortical, les autres dans le voisinage des faisceaux libériens. Sans entrer dans les détails de l'origine anatomique de ces derniers laticifères, je dirai déjà qu'ils appartiennent au péricycle, de la même manière que les îlots de fibres sclérifiées placés devant les faisceaux libéro-ligneux. Dans la tige jeune, ils constituent la partie principale du péricycle, formant en dedans de l'endoderme amylifère un cercle serré et très régu- lier. Dans ce cercle, ils sont séparés entre eux, pendant la pre- mière jeunesse de la tige, par une seule cellule généralement. C'est par l'accroissement et les divisions successives et dans tous les sens de ces cellules intermédiaires, que le péricycle suit plus tard l'extension en diamètre de la tige. Il s'en suit que les laticifères sont de plus en plus écartés entre eux. Les fibres péricycliques proviennent des dernières divisions très irrégu- lières de ces cellules intermédiaires. A l'état adulte, l'endo- 1. Decaisne, Sur la structure anatomique de la Cuscute et du Cassytha. — Ann. des Se. nat. Bot., IIP série, Tome V, p. 247. — 1846. 2. L. Koch, Uiitersuchîingen iïber die Entwicklung der Cuscuteen. Bonn, 1874 (Hanstein's Botanische Abhandlungen, Bd. II, Heft 3). M. MiRANDE. — Sur les Cuscutes inonogynées . 73 derme et le péficycle ne sont plus difterenciés. Les cellules qui composaient ces zones, primitivement très régulières, se sont divisées et accrues chacune de leur côté, et la plupart du temps les laticifères se trouvent assez éloignés des fibres péricy- cliques, alors que les cellules-mères primitives de ces dernières faisaient partie, au début, comme les laticifères, de l'assise unique du péricycle. Suivant qu'ils sont corticaux ou péricycliques, les laticifères offrent une constitution très différente. Fig. I. — Citscula japonica. — a, b, c : états successifs des laticifères corticaux (G. : 172). cf, fragment d'un laticiière cortical adulte, isolé par la macération (G. : 120). 1° Laticifères corticaux. — Examinés dans une portion de tige jeune, les laticifères corticaux se présentent sous la forme de longues files de cellules dont les dimensions en longueur et en largeur tranchent nettement sur celles des cellules avoisi- nantes qui sont beaucoup plus petites (fîg. i, ^). Ces files de cellules se trouvent vers la périphérie du parenchyme cortical, quelquefois sous la première ou la seconde assise sous-épider- mique. A ce premier état, ces cellules présentent un contenu protoplasmique pariétal épais et granuleux, avec un gros noyau elliptique situé contre la paroi. Le centre de la cellule est 74 JOURNAL DR BOTANIQUE occupé par une grande vacuole de suc cellulaire (fig. i, b). A mesure que la tige grandit, ces cellules laticifères ac- quièrent, par croissance intercalaire, une longueur de plus en plus grande (fig. \, a, b, c) et deviennent à l'état adulte de longs tubes superposés en files (fig. 2, a). La membrane reste cellulosique et mince. Lorsque le tube a acquis sa croissance totale, la rigidité de cette membrane est amoindrie, et les cel- lules en contact avec elle, l'écrasant légèrement, lui donnent en coupe longitudinale des parois formées de surfaces courbes tour- nant leur convexité vers l'intérieur (fig. 2, E). Le protoplasme pariétal diminue de plus en plus d'épaisseur et le tube se rem- plit d'un liquide incolore épais, ou d'une oléo-résine de couleur jaune-orange ou rougeâtre. Pourvoir nettement les détails de structure de la membrane, un bon procédé consiste à faire macérer dans la potasse à froid des fragments de tige. Par un léger écrasement sur le porte- objet on isole les laticifères, et on les colore au chloroiodure de zinc. La membrane se colore en bleu ou en bleu-violacé ; on peut accentuer la coloration par quelques gouttes d'acide sul- furique étendu. Les membranes des laticifères montrent alors des ponctuations plus ou moins elliptiques, se détachant en blanc sur le fond bleu général. En outre, les cellules ambiantes détachées par la macération ont laissé en creux sur la mem- brane la trace de leur emplacement, et ces concavités sont limi- tées par des crêtes ou arêtes dessinant la forme des cellules de contact (fig. I, d). Ce dernier aspect est bien décrit et repré- senté par M. Max. Cornu dans le Citscuta Lehnianni'aiia. 2'^ Laticifères pér/cyclïqîtes. — Les laticifères péricycliques se distinguent facilement quand ils sont jeunes, et en coupe trans- versale, par leur ouverture plus large que celle des cellules qui les entourent. Souvent même, ils tranchent nettement par la coloration brune ou rougeâtre de leur contenu. Plus âgés, fis se distinguent avec moins de facilité ; et à un premier examen, avant de connaître complètement leur constitution, on peut prendre leurs ouvertures transversales pour celles de quelques larges méats ou lacunes, ou de canaux sécréteurs. Avec 1 âge, en effet, ils sont écrasés par les cellules qui les entourent ; et au lieu de présenter, en coupe transversale, une forme plus ou M. MiRANDE. — Sur les Cuscutes mono gynées . 75 moins ronde, ils sont limités par des parois courbes tournant vers l'intérieur leur convexité. Ils offrent ainsi l'aspect d'une cavité étoilée (fig. 2, b). Souvent l'écrasement est plus complet (fig-. 2, e)^ et s'il s'accentue davantage, l'ouverture du laticifère présente l'aspect d'une fente longue et parfois étroite, rappe- Fig. 2. — C.japonica. — a, laticifère cortical adulte (G. : 50). — b, ouverture transversale d'un laticifère péricj'clique à membrane mince (G. : 250). — e, ouverture transversale d'un laticifère péricyclique (G. : 172). — d, coupe transversale d'un laticifère péricy- clique écrasé par les cellules voisines (G. : 310). — c, portion d'un laticifère péricyclique jeune, montrant de nombreux noyaux fusiformes, au sein d'un protoplasme épais, gra- nuleux et sans vacuoles (G. : 678). lant un long méat (fig. 2, d). De plus la membrane est généra- lement très mince et ne se détache pas toujours visiblement des membranes des cellules de bordure, ce qui rend l'erreur précédente plus facile encore. Lorsque l'on peut voir, dans ces ouvertures en forme de fentes, des petits méats triangulaires au contact des cellules voisines, on n'a aucun doute sur leur 76 JOURNAL DR BOTANIQUE constitution cellulaire (fig. 2, d). Mais souvent, l'on ne voit aucun méat ; et pour apercevoir la membrane du laticifère for- tement adhérente aux membranes des cellules voisines, il est indispensable de provoquer le gonflement et le détachement partiel de cette membrane par un réactif approprié, tel que l'acide sulfurique ou l'acide chromique. A côté de ces ouvertures de laticifères à sections transver- sales plus ou moins écrasées, on voit souvent des ouvertures régulières et à parois plus ou moins épaisses. Quelquefois même, ces parois sont assez fortement sclérifiées pour qu'on puisse les prendre au premier abord pour des sections de grosses fibres. Malgré leur contenu résineux, le doute est possible, car il arrive de rencontrer dans certaines espèces de véritables fibres contenant de la résine. Nous verrons plus loin que ces ouvertures à parois épaissies appartiennent aussi à des latici- fères. Nous ne pouvons nous faire une juste opinion sur ce point qu'après l'étude minutieuse de la structure des latici- fères. La constitution des laticifères péricycliques est différente de celle des laticifères corticaux. Ce sont de longs tubes qui occupent toute la longueur de l'entre-nœud et qui peuvent acquérir des dimensions considérables. Le Ciiscuta japonica , sur quelques hôtes où sa végétation est très prospère, acquiert sou- vent des intervalles de nœuds de plus d'un mètre. Aussi, si l'on examine ces laticifères sur de simples coupes longitudinales, on ne peut, à moins que la coupe ne passe à travers un nœud, apercevoir ses membranes terminales; le tube est toujours sec- tionné à ses extrémités. On ne peut les voir dans toute leur étendue, que dans les courts entre-nœuds du bourgeon végétatif. Ces longs tubes laticifères présentent une constitution curieuse, analogue à celle de ces mômes organes dans certaines familles, comme les Urticacées, les Euphorbiacées, etc. Ce ne sont pas des cellules proprement dites, mais des articles, c'est- à-dire des corps protoplasraiques non cloisonnés, et à nombreux noyaux. Dans les familles précédentes, ces articles sont rameux ; dans les Cuscutes, ils constituent un tube non ramifié. Les noyaux fusiformes, échelonnés à des intervalles assez réguliers, sont placés généralement près de la paroi ; le protoplasme est 'Vi • > I A n ■N^fe '^'5^P^^>s M. MiRAVDE. — Sur les Cuscutes uionogynées. 77 épais et granuleux, et, dans les tubes jeunes, privé de va- cuoles (fig-. 2, C). L'étude de la structure de ces longs vaisseaux à latex est minutieuse, et le procédé le plus commode pour la faire con- siste à isoler ces organes par la macération. On peut employer la potasse à froid, ou l'hypochlorite de soude, avec coloration au bleu de méthylène ou au chloroio- dure de zinc. Sur des fragments assez longs de tige, après une macération de quelques jours dans les réactifs précédents, on peut isoler de lon- gues portions de laticifères. Si Ton examine un laticifère ainsi préparé, en le suivant sur toute sa longueur, on remarque souvent que sa membrane n'offre pas la même constitution sur tout son parcours. Tantôt elle est mince, tantôt elle est épaisse. Dans les portions où elle est le plus mince, le tube est quelquefois tout recroquevillé et il est assez diffi- cile de le déployer sur le porte-objet dans toute son intégrité. Un peu plus haut, l'on passe vers une région moins mince, où le tube est bien étalé et bien coloré en bleu par le chloroio- dure de zinc. On aperçoit nettement, r -' se détachant en clair sur le fond co- ^'s- 3- — c. japonUa. — Quatre , , . fragments pris dans un même laii- lore, des petites ponctuations plus ou citera péricyclique, et dans des ré- n- • r^ 1 1 • gions d'épaisseurs différentes (G. : moins elliptiques. De plus, les parois ,^2). qui ont été pressées par les cellules ambiantes montrent les traces concaves laissées par les cellules arrachées (fig. 3, <^). En continuant à parcourir le tube, on arrive vers des parties de plus en plus épaissies, où les creux et leurs lignes sombres de bordure s'effacent peu à peu, mais où se distinguent toujours les ponctuations. Celles-ci deviennent nettement elliptiques, puis peu à peu s'étirent suivant des lignes obliques à l'axe, et dans deux sens qui se croisent (fig. 3, b). On arrive insensiblement SvSii ^v.i,^i! 7» lOUKNAL 1)1'. UOIANIQUH vers une région plus épaisse qui commence à se colorer en jaune par le chloroiodure. Bientôt, les ponctuations deviennent des fentes étroites orientées en spirale. Plus loin, la membrane se colore désormais nettement en jaune sous l'action du réactif iodé, et montre des stries spiralées. Les ponctuations s'étirant davantage sont situées dans le sens de ces stries et traversées par elles (fig. 3, c). On atteint encore une région où la men- brane possède un double système de stries ; les unes s'enroulent en spirales à droite, les autres, croisant ces dernières, montent en spirales à gauche. Dans les deux sens, les stries passent par des fentes, de sorte que ces fentes — tout ce qui reste des ponc- tuations primitives — sont inclinées, les unes à droite, les autres à gauche (fig. 3, d). De plus, ces deux systèmes de fentes et de stries ne sont pas situés dans le même plan, et pour aper- cevoir un système ou l'autre, il faut faire varier le point du microscope. Enfin, dans les régions où la membrane acquiert sa plus grande épaisseur, les fentes s'effacent peu à peu, et l'on ne remarque plus que les stries. Outre ces deux systèmes de stries, on constate, en coupe transversale, que la membrane est constituée aussi par des couches concentriques. Sur un même laticifère, on voit les colorations produites par le chlorure de zinc iodé passer par toutes les nuances du bleu au jaune, marquant ainsi les phases diverses de la lignification. Les parties épaissies se colorent fortement parles couleurs d'ani- line et surtout par le bleu de méthylène, le vert d'iode, le brun Bismarck. La lignification commence dans les couches moyennes de la membrane, comme l'on peut s'en rendre compte, en coupe transversale, au moyen de l'acide chlorhydrique et de la phlo- roglucine. Souvent elle en reste là; la lignification complète est plus rare. Nous comprenons donc maintenant les divers aspects dé- crits plus haut, que présentent les sections transversales de ces laticifères. C'est principalement dans les régions à spires' serrées por- tant les suçoirs que se trouvent ces portions épaissies des laticifères. Ces membranes épaisses s'observent aussi, mais moins fréquemment, dans les régions à enroulement lâche. Un fragment de laticifère d'une longueur de cinq centimètres m'a M. MiKANDE. — Sur les Cuscuics iiioiiogynces. 79 montré des membranes lignifiées dans sa région médiane, et des membranes minces à ses extrémités. Cette structure curieuse a certainement pour but la consoli- dation de l'organe dans les parties du parasite qui s'enroulent autour de la plante nourricière. Dans les tiges jeunes, les lati- cifères sont entièrement à membranes minces; dans les parties de tiges adultes à enroulement lâche, c'est la structure mince qui domine. Les laticifères corticaux ou péricy cliques contiennent à l'état adulte, principalement : des matières huileuses, un tannin et une substance résineuse. Quelquefois cette résine forme des blocs cylindriques solides remplissant le laticifère et de couleur rouge-brun ou jaune-orange. Dans les portions de laticifères pauvres en contenu de sécrétion, l'on peut apercevoir quelque- fois, contre la paroi, une couche desséchée de protoplasme contenant quelques noyaux contractés. Ce sont les débris du riche contenu protoplasmique primitif. L'acide osmique colore en noir foncé le contenu des latici- fères, le perchlorure de fer le colore en noirâtre ou brun très foncé. Ces deux réactifs permettent, en colorant le trajet de ces organes, de les observer facilement sur des coupes longitudi- nales, surtout lorsqu'ils ne se distinguent pas d'eux-mêmes grâce à l'absence ou à la pauvreté du contenu résineux et coloré. L'acétate de cuivre, qui colore d'ordinaire la résine en vert- émeraude (réactif de Franchimont et d'Unverdorben), colore en brun foncé le contenu jaune-orange ; la teinture d'Alkanna, le principal réactif microchimique des résines et qui les colore généralement en rouge-brun, ne change pas la couleur du con- tenu solide d'une manière appréciable, même après deux jours. Au bout de ce temps on aperçoit, dans le tube, de petites gout- telettes très réfringentes, rouges, constituées peut-être par une matière grasse colorée par le réactif. Les laticifères de toutes les Cuscutes Monogynées que j'ai examinées présentent les mêmes caractères, et il me suffit de représenter ici les dessins qui se rapportent à la Cuscute du Japon, l'espèce que j'ai le mieux étudiée. Les laticifères ne sont reliés entre eux par aucune anasto- 8o JOURNAL DR lîOTANIQUE mose, et je n'ai pas trouvé, même dans le CitsctUa nionogyna, les anastomoses qui, d'après L. Koch (i), relient les laticifères corticaux à ceux du péricycle. Cet auteur n'avait du reste à sa disposition que des échantillons desséchés de cette dernière espèce. Il était par conséquent dans des conditions d'observation assez difficiles. (A suivre.) REVISION DES HÉPATIQUES RECUEILLIES DANS LE SUD DE LA RUSSIE {Suite.) Par M. P. DE SVESCHNIKOW. Trib. IV. — Lepidoziées. X. Lepidozia Dum. ; Boulay FI. CrypL, p. 824 ; Syn. Hep., p. 200. 1. L. reptans Dum.; Syu. Hep., p. 205; Husn. Hep. GalL, n° 13; Boulay FI. crypt., p. '^2\\ Jungerina7inia repta7is L. Assez commune. Sur les rochers siliceux, dans les bois, sur la terre et sur les troncs pourris. Printemps, été. XL Mastigobryum Nées Eur. Leb., III, p. 43 ; Syn. Hep., p. 214; Boulay FI. crypt., p. 825; Pleuroschisma Dum. î. M. trilobatum Nées; Syn. Hep., p. 230; Husn. Hep. GalL, n° 83 ; Boùlay FI. crypt., p. 825 ; Jungerinannia irilobataV.. Dans les bois, sur la terre, parmi les Mousses, sur les rochers des terrains siliceux. Printemps, été. 2. M. deflexum Nées; Syn. Hep., p. 231; Boulay FI. crypt. ^ p. 826. Var. implextim Nées; Husn. Hep. GalL, n° 85. Bois, sur la terre. Stérile. Trib. V. — Ptilidiées. XII. Trichocolea Dum. Comm. bot., p. 213 ; Syn. Hep. p. 236. I. T. tomentella Dum., p. 113; Syn. Hep., p. 237; Husn. Hep. GalL, n° 14; Boulay FL crypt., p. %2^\ Jungermannia tomentella Ehr. Lieux humides, bord des ruisseaux. Printemps. {A suivre.) I. L. Koch, Enlzoickluiig der Cnscutecn, p. 73. Le Gérant : Louis Morot. raiis. — J. Merscti, imp., 4"", Av. deChàtiUon. i2« ANNÉE. N" 6. i6 MARS i8q8. ^^ftft^rt^r* *l*l*l *l*l*g*g*É*¥*J*B*ll*l*ll*B*J*M*M*ii*fci*>i*M*>i'V*^*fc*fc'VW*W*¥*VW*y^*w*»'VM'WW^ |-WW%^-^/V^/\r^J^A^ ■ JOURNAL DE BOTANIQUE SUR LES LATICIFERES ET LES TUBES CRIBLÉS DES CUSCUTES MONOGYNÉES Par M. Marcel MIRANDE. {Fiji.) IL — Tubes criblés. Le Cîiscîita inojiogyna Vahl, qui a donné son nom au groupe des Cuscutes supérieures, est la seule d'entre ces dernières qui ait été étudiée par Koch, et encore d'une manière imparfaite pour la raison que j'ai indiquée plus haut. Pour cet auteur (i), le Cusatia inonogyna ne possède pas de tubes criblés. Les vraies cellules à treillages et à cribles {Gitter- zeîlen, Siebrôhreii) font défaut. Elles sont remplacées par de longues cellules, dont les parois en coupe longitudinale pré- sentent des renflements convexes limitant des diaphragmes non criblés. Dans les Cuscutes inférieures {C Epithyuttmt et autres), il ne trouve pas, non plus, de tubes criblés dans le liber, mais des cellules allongées qui en remplissent le rôle (2). Les recherches de cet auteur nous porteraient donc à croire que les tubes criblés ont complètement disparu dans ces plantes dégénérées par le parasitisme. Le récent travail de M. Max. Cornu a montré déjà que, dans le C. Lehînanm'ana, ces organes se montrent à un degré supé- rieur de perfection. Ce qui va suivre apportera de nouveaux détails sur cette question. Le système libérien acquiert un important développement dans les Cuscutes supérieures où il est constitué par des élé- ments remarquables comme taille et comme structure. Non seulement l'on trouve un faisceau de tubes criblés en face de chaque faisceau vasculaire, mais encore très fréquemment, entre deux faisceaux libéro-ligneux complets, un ou plusieurs fais- 1. L. Koch, Eniwickhmg der Cuscîiteen, p. 73. 2. L. Koch, Die Klee und Flachsseide (Cuscuta Epithymum und C. Epilinum). — Heidelberg, 1880. — Ch, 5, p. 60 et suiv. 83 JOURNAL DE BOTANIQUE ceaux libériens isolés. Autrement dit, il y a plus de faisceaux libériens que de faisceaux vasculaires, et les premiers l'em- portent sur les seconds en général par leur plus grande dimen- sion, surtout pendant la période primaire. Plus tard, une acti- vité cambiale assez importante vient établir, à peu près, l'équi- valence entre les deux sortes de faisceaux. Les plus gros faisceaux libériens ont environ de huit à douze gros tubes criblés, entremêlés de petites cellules riches en con- tenu protoplasmique qui sont leurs cellules compagnes. 11 y a peu de parenchyme libérien ; il est représenté par quelques cel- lules longues, que nous étudierons plus loin et qui sont entre- mêlées aux tubes criblés. Les tubes criblés détachent, sur leurs flancs, leurs cellules compagnes, dès le commencement de leur formation, c'est-à-dire dans la zone cambiale même. Dans cette zone, les éléments internes centrifuges qui doivent devenir des vaisseaux sont assez régulièrement orientés dans le sens radial. Cette orientation n'existe que pendant très peu de temps pour les éléments externes centripètes qui deviendront des tubes criblés. Dès le début de leur formation, en effet, tubes criblés et cellules compagnes croissent en diamètre, chacun de leur côté, et l'ordre radial est bientôt rompu. La figure 4 représente un faisceau libéro-ligneux de moyenne importance, appartenant à la Cuscute du Japon, au début de la période secondaire. Pour étudier les tubes criblés et observer nettement les détails de la structure de la membrane, le meilleur moyen est de les isoler par la macération, de la même manière que les latici- fères. La macération à l'hypochlorite de soude et la coloration au bleu de méthylène donnent de très bons résultats. Les tubes criblés se rapportent à deux types principaux. Le premier type est caractérisé par des cloisons transverses hori- zontales constituant un crible unique. C'est le type Courge éta- bli par M. Lecomte (i). Le second se fait remarquer par ses cloisons transverses plus ou moins obliques portant d'autant plus de cribles que l'obliquité est plus grande. C'est le type Vigne du même auteur. Ces deux types peuvent se rencontrer, non seulement dans la même espèce, mais encore dans une même région de tige, et quelquefois dans le même faisceau libé- I. H. Lecomte, Contribution à l'étude du liber des Angiospermes. (Ann. des Se. nat., Botanique, 1889, t. X, 7^ série.) M. MiEANDE. — Sur les Cuscutes monogynées. 83 rien. Cependant une des deux formes domine dans chaque es- pèce. La forme horizontale domine dans le C . japonica ; elle est fréquente dans les C. Lehinaiiiuana et C. inonogyjia^ où la forme Fig. 4. — C. japonica. — Faisceau libéro-ligneux de grandeur moyenne au début He la période secondaire ; un vaisseau secondaire est déjà formé. — a, anneau d:i seléren- chyme reliant les faisceaux vasculaires. — te, tubes criblés avec leurs cellules compa- gnes. — /, fibres péricycliques (G. : 172). oblique est plus abondante que dans le C. japonica ; dans le:^ C. hipîili' forints et C. rejïexa la forme oblique semble dominer. Dans le crible simple porté par les cloisons transverses hori- zontales, les pores sont circulaires et quelquefois assez gros. Sur des coupes transversales de tige, bien décolorées à l'hypo^hlo- 84 JOURNAL UE BOTANIQUE rite et colorées au bleu de méthylène, on peut voir, dans le cas où la coupe passe près de ces cloisons tranverses, de beaux et larges cribles dont les pores se détachent en blanc sur le fond bleu-violet, général, de la membrane (fig. 5). Outre ces deux types principaux, il est très fréquent de ren- contrer un type intermédiaire où des cloisons transverses, quoi- ques très obliques, ne sont constituées que par un seul crible (fig. 6, «, d). Dans ce cas, généra- lement, les pores sont plus gros que ceux des cribles horizontaux, et quelquefois irréguliers comme forme et comme dimensions. Les cribles composés s'obser- vent sur des cloisons transverses très obliques (fig. 6, c) et aussi sur les régions longitudinales des membranes, où viennent aboutir en biseau les petits tubes criblés d'anastomoses , qui réunissent transversalement les divers fais- ceaux libériens. Ces anastomoses ne sont pas, à proprement par- ler, des tubes criblés, mais des cellules criblées, munies, comme les tubes, de petites cellules com- pagnes. Souvent aussi, ces cri- bles d'anastomoses sont simples (fig. 6, a). J'ai observé dans la Cuscute du Japon plusieurs cloisons trans- verses obliques criblées, comme celle qui est représentée par la figure 6, f. Cette cloison porte un certain nombre de plages irrégulières séparées entre elles par des tractus cellulo- siques assez épais. A son tour, chaque plage porte des ponc- tuations assez grosses et de formes irrégulières, séparées entre elles par des tractus cellulosiques moins épais que les précé- dents. Dans quelques-unes de ces ponctuations (vers les extré- mités de la figure) j'ai pu apercevoir de petits cribles. Le plus fort grossissement dont je dispose, ou bien l'état de la prépara- Fig. 5- — Portion d'un faisceau criblé, en coupe transversale, dans le C. ja- ponica. La coupe passe au-dessus de trois cribles transverses horizontaux. Tubes criblés et cellules compagnes (G. : 678). M. MiKANDE. — Suy les Cuscutes monogyiiées. 85 tion, ne m'a pas permis d'observer des cribles dans les autres ponctuations qui en sont peut-être pourvues. Si cela est, nous sommes en présence d'une exagération du type Vigne qui doit être assez rare. Bien plus que les cloisons transverses, les cloisons longitu- »-y:.0.-:-^la:i. Q ■ 0 r. • ' 0 0 ■■ G @; 4^--^ 0- "r"^ 'i: Q ^ v^^- •^c: - 1 Fig. 6. — C. jap07tica. — a, tube criblé montrant un crible transverse oblique et simple. Les deux cribles longitudinaux placés à droite sont des cribles d'anastomoses. — 5, coupe longitudinale d'une paroi de tube criblé passant par des ponctuations simples. — c, crible composé d'une cloison transverse très oblique. — d, tube criblé avec crible transverse oblique et simple. Les membranes longitudinales présentent des cribles, des ponctuations simples de diverses grandeurs et un semis de fins pores isolés. — £, tubes criblés et cellules compagnes, à membranes longitudinales ponctuées. — f, membrane transverse très oblique d'un tube criblé, formée de la réunion de plages irrégulières de grosses ponctuations. — g, h, portions de tubes criblés et d'une cellule compagne (G. : 630). nales de contact entre les tubes criblés présentent dans leur structure une remarquable diversité. Souvent, ces faces longitudinales portent, sur toute leur étendue, des cribles ronds ou elliptiques de grandeurs diverses. Tantôt, ces cribles sont disséminés sans aucun ordre apparent sur la surface de la membrane, tantôt, au contraire, ils sont assez 86 JOURNAL DK BOTANIQUE rég-ulièrement disposés en files. Dans ce dernier cas ils sont g-énéraleraent elliptiques, leur grand diamètre est horizontal et occupe souvent toute la face du tube criblé, où ils forment alors une file unique (fig. 7, a). Ailleurs, les parois du tube sont simplement pourvues de ponctuations elliptiques. Tantôt ces ponctuations sont à peu près de même grandeur (fig. 6, e) ; tantôt elles sont de deux sortes, grandes et petites, ces dernières groupées en îlots plus ou moins compacts (fig. 6, à). Enfin, très fréquemment, cette dernière structure, composée de cribles et de ponctuations, vient se compliquer d'une très grande quantité de pores très fins et isolés, qui apparaissent sur le fond coloré en bleu par les réac- tifs, comme une fine poussière de très petits points blancs. Çà et là, cette poussière forme des taches ou îlots blanchâtres d'aspect nébuleux, lorsque les pores se groupent autour d'un point commun en quantité plus considérable (fig, 6, d^ g). Ces pores, répandus en un fin semis, suivent l'orientation des stries obliques cellulosiques de la membrane, qui peuvent quelquefois s'apercevoir, malgré leur extrême finesse, sur des préparations bien traitées et à un fort grossissement. Les tubes criblés de toutes les espèces présentent cette remarquable diversité de structure, mais à des degrés divers. Dans le C. japom'ca les formes irrégulières décrites ci-dessus sont les plus fréquentes. On les trouve aussi, mais à un degré de fréquence moindre, dans le C. Lehinmiiiïana et le C. mono- gyna. Dans ces dernières espèces, l'on trouve les beaux cribles en file unique (fig. 7, a) qui donnent en coupe longitudinale l'aspect présenté par la figure 7, d. Ce sont ces renflements, disposés en grains de chapelet, qui ont frappé l'attention de Koch, mais entre lesquels il n'a vu que des diaphragmes non criblés. Dans le C. japom'ca, les coupes longitudinales à travers les tubes criblés montrent moins fréquemment de tels renfle- ments, parce qu'elles ne passent généralement qu'à travers des ponctuations (fig. 6, (^). Les tubes criblés détachent sur leurs flancs, et de très bonne heure comme nous l'avons dit plus haut, des cellules compa- gnes. Les tubes situés sur les confins de la zone génératrice sont les plus courts, et leurs cellules compagnes sont courtes comme eux, fusiformes, et renflées vers leur partie médiane. Mais dans M. MiRANDE. — Sur les Cuscutes monogynées. 87 la partie adulte du faisceau libérien, tubes et cellules compagnes présentent des longueurs remarquables (fig. 8, rt-, <^). En général les cellules compagnes se détachent sur le flanc du tube criblé, du haut en bas de ce tube, leurs extrémités terminées en pointe atteignant les cribles transverses. Quelquefois cependant, la Pig-, 7. — a, portion de paroi longitudinale d'un tube criblé, avec cribles elliptiques disposés en file, dans le Cusciila Lehtnanniana (G. : 630). — b, la même, à un plus fort grossissement (G : i.ooo). — d, coupe longitudinale de cette paroi (G. : t3o). — c, coupe transversale d'un tube criblé avec sa cellule compagne dans le Cuscula tnonogyna. La coupe passe à travers un crible transverse oblique muni d'un cal épais (G. : 310). — f, coupe transversale d'un tube criblé de Cuscuta lupuliforinis, passant par un crible oblique transverse muni d'un cal épais. — g, le même, après l'action de la potasse (G. : 310). — e, /z, coupes longitudinale et transversale à travers deux tubes criblés de Cuscuta japonica, munis de cals (G. : 310). cellule compagne n'atteint pas les cribles transverses. Dans les tubes les plus longs, la cellule compagne se segmente par une cloison horizontale en deux cellules superposées (fig. 8, b); d'autres fois, deux cloisonnements transversaux produisent dans la cellule compagne trois cellules superposées. La cellule compagne, ou chacun de ses segments, est pourvue dans sa partie centrale d'un gros noyau allongé et d'un protoplasme épais et granuleux. En général on remarque deux larges va- cuoles, situées, l'une au dessus, l'autre au dessous du noyau. Sur les parois de contact du tube criblé et de la cellule com- 88 JOURNAL DE BOTANIQUE pag-ne je n'ai pas observé de cribles, mais de simples ponctua- tions plus ou moins régulièrement distribuées et quelquefois de grandeurs diverses (fig. 6, é). D'autres fois, l'on ne voit aucune ponctuation, mais un semis très fin de ces pores isolés dont j'ai parlé plus haut (fig. 6, h). Dans quelques espèces, surtout dans le C. japonîca, quelques cellules de parenchyme libérien sont entremêlées aux tubes criblés. Ces cellules forment des files longitudinales d'assez longue étendue. Elles sont pourvues d'un protoplasme épais, et d'un gros noyau allongé, placé au centre entre deux larges vacuoles. Ces cellules présentent les mêmes caractères que les cellules compagnes des tubes criblés, mais sont plus larges et plus longues qu'elles (fig. 8, a\ PI). Les cellules du parenchyme bordant les faisceaux libériens possèdent des ponctuations simples et montrent en coupe lon- gitudinale, même sans réactif provoquant le gonflement, des renflements en grains de chapelet. Sur les parois de contact de ces cellules avec les tubes criblés on observe souvent des cribles longitudinaux qui sont généralement simples. La substance particulière nommée callose par M. Mangin (i), et qui forme le cal des tubes criblés, existe dans les tubes cri- blés de toutes les Cuscutes Monogynées. Le cal se forme dans les conditions physiologiques ordinaires, c'est-à-dire vers la fin de la période végétative. Dans nos climats, pour les Cuscutes que j'ai cultivées, le cal se forme vers le mois de novembre. Les cribles transverses ou longitudinaux sont recouverts, sur leurs deux faces, de cette substance calleuse formant une couche épaisse et mamelonnée (fig. 7, ^). Sur des coupes transversales de tiges, passant à travers des membranes trans verses obliques de tubes criblés, on aperçoit facilement les épaississements calleux (fig. 7, c, f, g). Des cals recouvrent aussi les cribles situés sur les parois longitudinales, et sur des coupes en long et en travers ils forment de chaque côté de la paroi des épais- sissements proéminents (fig. 7, e, h). La callose est répan- due aussi, en îlots irréguliers, en couches de plus ou moins grande étendue bouchant les pores isolés. Examinés sans réactifs, les cals tranchent sur les autres membranes par I. L. Mangin, Observatiojts sur la préseiice de la callose chez les Phané- rogames. (Bull, de la Soc. bot. de France, t. XXXIX, 1892.) Te PI . ... _ Ce M. MiRANDE. — Sur les Cuscutes monogynées. 89 leur grande réfring-ence. La potasse les dissout très rapi- dement. Pendant leur période d'activité, les tubes criblés contiennent des granules réfringents, très petits, arrondis, placés en abon- dance vers les extrémités du tube, et aussi contre les parois. C'est à la partie inférieure des cribles que se trouve la quantité la plus considérable de ces gra- nules. Ils sont plongés au milieu d'un protoplasme hyalin parié- tal. C'est surtout sur des maté- riaux frais du Cuscitta japonïca que j'ai étudié cette substance. Dans une coupe placée dans l'eau on voit fréquemment ces globules agités d'un rapide mou- vement brownien. Ces globules se colorent par l'iode en rouge- vineux, tandis que les grains d'amidon, abondants dans tou- tes les autres régions de la tige, prennent en même temps, sous l'action du réactif, leur couleur bleue caractéristique. Sous un faible grossissement et en cou- pes longitudinales ou transver- sales , ces amas rougeàtres , tranchant nettement sur le fond bleu amylacé général, indiquent la position des cribles trans- verses des tubes criblés (fig. 8, a). Les tubes criblés ne con- tiennent donc pas de l'amidon pur, mais une substance amy- lacée rougissant sous l'influence de l'iode. Cette substance rougissante représente certainement un état transitoire de l'amidon proprement dit. Des substances analogues, auxquelles on donne quelquefois le nom général d'amylodextrine, ont été rencontrées déjà dans quelques Fig. 8. — Tubes criblés (Te) et cellules com- pagnes (Ce) dans le CitsciUa japoniea. — /"/, parenchyme libérien; Am, substance amylacée, rougissant sous l'action de l'iode (G. : 172). go JOURNAL DE BOTANIQUE plantes. On les observe dans certains Champignons et dans la plupart des Floridées. Une substance amylacée comparable a été décrite dans l'Erg-ot du Seig-le par M. Belzung- (i). Dans une note postérieure (2), cet auteur pense que c'est la même formation que M. Errera (3) a décrite et nommée glycogène iransitoi're. Enfin, des grains rougissants se rencontrent parfois aussi chez les Phanérogames, comme dans les cotylédons en voie de formation et quelques autres organes (4). RÉSUMÉ. Les Cuscutes Monogynées possèdent un important système de Laticifères, placés, les uns dans le parenchyme cortical, les autres dans le péricycle. Quelle que soit leur origine ils ne sont jamais reliés entre eux par des anastomoses. Les laticifères corticaux sont de longues cellules superposées en files. Les laticifères péricycliques sont des articles formant de longs tubes occupant toute la longueur des entre-nœuds, et à mem- branes diversement épaissies. Les laticifères contiennent des matières grasses, un tannin, une substance résineuse. Les tubes criblés sont remarquables par la diversité de leur structure et par leurs grandes dimensions. Leurs cloisons trans- verses sont horizontales ou obliques. Quand elles sont horizon- tales elles constituent toujours un crible simple. Quand elles sont obliques le crible est tantôt simple, tantôt composé. Les parois longitudinales portent des cribles diversement groupés; ou des ponctuations de grandeurs diverses; ou à la fois des cribles et des ponctuations; ou bien encore, un ensemble de cribles, de ponctuations et de fins pores isolés. Les tubes criblés fC. japonica) ne contiennent pas de l'ami- don, mais une substance amylacée rougissant sous l'influence de l'iode. 1. E. Belzung-, Recherches sur l'Ergot du Seigle. (Ann. des Se. nat. Bot., 1887.) 2. E. Belzung-, Remarques rétrospectives sur les corps blettissants et leur classification. (Journ. de Bot., 1892.) 3. L. Errera, Les réserves hydrocarbonées des Chatnpignons. (Comptes rendus de l'Ac. des Se, 3 août 1885.) 4. E. Belzung, Journ. de Bot., 1892, loc. cit. E. G. Camus. — Plantes hybrides spontanées de la flore européenne. 91 Sl'ATISTIQUK OU CATALOGUE DES PLANTES HYBRIDES SPONTANÉES DE LA FLORE EUROPÉENNE Comprenant la synonymie, la répartition géographique, les numéros des exsiccata où ces plantes ont été -publiées et les herbiers principaux où Von peut les étudier. Par M. E. G. CAMUS. Pour les anciens auteurs traitant de Botanique systématique, l'hybridité était considérée comme un phénomène de grande rareté, dont il n'y avait pas lieu de s'occuper dans l'étude de la flore d'une région. Aujourd'hui il est démontré que les hybrides sont beaucoup moins rares qu'on ne l'avait pensé, et les bota- nistes descripteurs, dans leurs travaux, accordent à l'étude des hybrides la place qu'elle doit avoir. En effet, dans certains genres {Cistus, DïantJuts, Rîtbtis, Rosa, Potentilla, Cirsùim, Hieracnim, Verbasaini , Mentha , Rinnex , Potamogeton , Orchïs, Sei'apias, Carex, etc.)^ l'hybridité est un fait courant. Il faut donc reconnaître que, sans l'étude des individus entachés de croisement irrégulier, il est impossible de fixer les limites des variations spécifiques et par conséquent de faire une classifica- tion exacte. Le dernier travail d'ensemble publié sur ce sujet est celui de M. W. O. Focke. Cet ouvrage, fait consciencieusement, a rendu de grands services; mais, sans vouloir en rien nuire à la considération qu'il mérite, nous ferons remarquer que : 1° la bibliographie n'y est indiquée que rarement et à l'état som- maire ; 2° la synonymie n'est pas entièrement établie, les noms synonymes se succédant sans indication comme se succèdent aussi les noms donnés aux différentes formes issues d'un même croisement ; 3° enfin le nombre des hybrides signalés postérieu- rement au travail de M. Focke est au moins égal à celui des hybrides publiés auparavant. Il en est de même pour les indi- cations de répartition. Le Catalogue que nous j^résentons à nos lecteurs comprend : 1° la liste des hybrides spontanés signalés dans l'étendue de la flore européenne ; 2° les noms donnés d'après les différentes no- menclatures ; 3° la synonymie ; 4° les indications bibliographiques établissant les priorités des noms et faisant connaître les ou- vrages où ont été faites les diagnoses primitives ; 5" les noms ç)2 )OURNAL Dlî HOTANIQUK des contrées où ces hybrides ont été signalés ; 6" les exsiccata des Sociétés d'échanges qui ont distribué ces plantes ; enfin les principaux herbiers où l'on peut les étudier. Nous déclarons formellement ne pas formuler d'opinion sur la validité de toutes les plantes que nous signalons. Un certain nombre d'entre elles n'a peut-être pas l'hybridité pour origine. Dans une note récente, publiée dans \q. Joîtrnal de Botanique, W. le D^ E. Bonnet a fait remarquer que, pour beaucoup de plantes signalées comme hybrides, il en existe seulement un petit nombre d'exemplaires, conservés précieusement dans les herbiers des auteurs qui les ont découverts. Il n'est pas pos- sible de se prononcer sur une plante que l'on ne connaît que par description. Notre travail a été hérissé de difficultés de toutes sortes. Malgré les notes et les documents réunis depuis vingt ans, il nous a été quelquefois impossible d'établir la synonymie d'une manière suffisante. D'autre part, pour établir la priorité des noms, il ne nous a pas toujours été possible de retrouver les mémoires originaux. Nous avons consulté les ouvrages pério- diques européens, les nombreuses Flores générales et locales, les exsiccata, les Bulletins des Sociétés d'échanges et des So- ciétés .publiant des travaux de Botanique, Enfin, par suite de nos relations personnelles, nous avons pu nous procurer une grande quantité de mémoires spéciaux, qui ne sont pas dans les grandes bibliothèques. Notre but, en publiant cette statistique, est de donner des indications aussi complètes que possible sur tous les hybrides signalés jusqu'ici, d'aider dans cette mesure à leur étude, de provoquer leur recherche dans l'étendue de la cir- conscription que nous avons choisie. Ce but sera presque atteint, si, comme nous l'espérons, nous pouvons arrêter, même partiel- lement, le flot toujours ascendant de la synonymie, en empê- chant de donner des noms nouveaux à des plantes qui en ont déjà reçu plusieurs. MM. Autran, Baratte, Chenevard, Crépin, Daveau, Drakedel Castillo, Foucaud, Franchet, Fritsch, Giraudias, Hariot, Jeanpert, Malinvaud, Morot , Porta, Rouy, Wolf ont bien voulu nous donner leur précieux concours, soit en signalant les plantes qu'ils ont dans leurs importantes collections, soit en nous faisant connaître des er- reurs ou des omissions, soit encore en mettant leurs bibliothèques E. G. Camus. — Plantes hybrides spontanées de la flore européenne. 93 à notre disposition. Nous sommes heureux de leur donner ici un téraoignag-e de notre profonde gratitude. M. le D'" E. Bonnet nous a communiqué des notes amassées par lui depuis de nombreuses années ; ces documents importants nous ont rendu de grands services et nous le remercions bien vivement de son désintéressement. En dehors de ces limites de leur concours, nos savants confrères ne sont pour rien dans la rédaction de notre ouvrage, et nous prions nos lecteurs de reporter seulement sur nous les imperfections qu'il contient ; nous leur demandons encore, lorsqu'ils consulteront notre Cata- logue, de le faire avec bienveillance, d'en oublier les imper- fections et de ne voir que les services qu'il pourra rendre à la science. E, G. Camus. Paris, i"' mars 1898. Abréviations et signes conventionnels ^ X Signe de l'hybridité. XX Hybrides secondaires, a yc^ b y^ c ow {a yc, b) y^ a. XX Hybrides bigénériques. [X] Hybrides fixés, formes intermédiaires ayant probablement l'hybridité pour orig-ine. ?? Deux points d'interrogation indiquent que la plante n'est très proba- blement pas hybride. Dans la citation des Herbiers : B. = Herb. Burnat; — B.-B. =:Herb. Boissier-Barbey ; — Coss. = Herb. Coss.; — I?C. = Herb. De CandoUe; — Fouc. = Herb. Foucaud; — Fritsch = Herb. Fritsch de Vienne. — Giraud. = Herb. Giraudias; — Jeanp. = Herb. Jeanpert; — Lisb. = Herb. Lisbonne; — Malvd. = Herb. Malinvaud; — Montp. =z Herb. de l'Institut botan. de Mont- pellier; — F. M. Montp. = Herb. de la Faculté de Médecine de Mont- pellier; — M. P. = Herb. Muséum Paris; — i?. = Herb. Rouy; — Wol/= Wolf de Sion; — C. =:Herb. Camus. RANUNCULACEiE. Raiiimculus. § Batrachium. X R. Pihlii G. Cam. — X Batr. Pihlii G. Cam. R. confusus X paucistamineus G. Cam. Batr. confusum X paucistamineum Albin Pihl, in Botanis- ka Notiser p. 65 (1893). Europe boréale. 94 JOURNAL DR BOTANIQUE X R- insidiosus G. Cam. — Batr. insidiosum G. Carn. Batrachium paucistamineum X peltatum Neuman. 11 : C — Suède. X R- spurius G. Cam. — X Batr. spurium G. Cam. R. heterophyllus X paucistamineus G. Cam. Batr. heterophyllum X paucistamineum Albin Pihl, in Bo- taniska Notiser p. 65 (1893). Europe boréale. X R- pseudohololeucos G. Cam. R, hololeucos X tripartitus. Cf. G. Cam. in Bull. Soc. bot. Fr. p. 432 (1SS7) ; Em. Martin Cat. pi. Romorantùi éd. 2 p. 8 (1894). H : éT, — France. \ X R- neglectus G. Cam. — Batr. neglectum G. Cam. R. Baudotii-Drouetii J. Groves m The botan. exch. Club of the british Iles, Report f. (1893). H : C — Allemagne, Danemark. X R- Delpontii G. Pons in Bull. Soc. bot. ital. p. 241 (1S97). R. glacialis X rutsefolius G. Pons loc. cit. Italie. § Euranunculus. X R- lacerus Bell. App.fl. Pedem. (1791), in Mem. Ac. Turin (1793)- R. platanifolius X pyrenseus (i). R. aconitifolius var. platanifolius X pyrenseus Rouy et Fouc. FI. Fr., I, p. 75 (1893); Rouy Illustr, pL Eur. rar. p. 9, t. 26. H : M. P.; Coss. ; Malvd. — France, Suisse, Italie. X R- Luizetii Rouy in Bull. Soc. bot. Fr. XI, p. 215 (1S93). R. parnassifolius X pyrenseus Luizet m lii. ad Rouy (1893). R. parnassifolius L. var. angustifolius Gren. et Godr. F/^, /^r.,I, p. 28(1843). H : il/. P.; Fouc. ; R.; Lui:2et. — France. X R- Flahaulti G. Gautier Cat. Pyr.-Orient. p. 64 (1S97) [daté 1898, publié fin décembre 1897]. R. pyrenseus X parnassifolius G. Gautier loc. cit. H : Fouc. ; R. — France. I. Cette plante a été confondue à tort avec le R. pyremeus f. laceratus vel laciniatus) Cf. Burnat FI. Alp. marit.., p. 35;. E. G. Camus. — Plantes hybrides spontanées de la flore européenne. 95 X R- belgicus Dumortier Comment, bot. p. 52 (1822) in Lejeune et Courtois Comp. FI. Belg. III, p. 196 (1836). R. platanifolius X gramineus Dumortier loc. cit. Hort. X R- gelidus Hoffm. ex Reichb. FI. Germ. excicrs. p. 720. R. alpestris X glacialis Brùgg. FI. Ciir. p. 86 (1874). H : fFic//' (Valais cent.) ; R. — Suisse. X R- aconitoides DC. ex Focke, p. 12 (1881); Rouy Illustr. pi. Eur . rar. t. 76. R. glacialis var. aconitoides DC. Prodr. I, p. 30 (1824) ; Gaud. FI. Helvef. III, p. 528. R. aconitifolius 'i humilis DC. R. aconitifolius X glacialis Focke, p. 12 (1881). H : I'F^//"(Bas Valais). — Saint-Bernard. X R« Normani G, Cam. R. nivalis X pygmaeus Norman Florœ articas et Norvegise species et form. nonn, nov. etc. (1893). Norvège. X R- petiolulatus Foucaud et Simon. R. bulboso X vslutinus Foucaud et Simon. H : FoHc. — Corse. X R. medioximus G, Cam. R. bulbosus X acris Brugg. in Jahresb. d. Naturf. Ges. Graubûnd. XXIII - XXIV, p. 79 (1880). Suisse. X R- Goldei Meinhausen ex Trauv. in Act. Hort. Petrop. VIII, p. 44 (18S4). R. acer X bulbosus Schmalhausen in Bot, Zeit. (1875). Suisse, Allemagne, Russie. X R. aspernatus G. Cam. R. bulbosus X montanus Brûgg. in Jahresb. d. Naturf. Ges. Graub. XXIII - XXIV, p. 79 (1880). Suisse. X R' brachiatus Schleicher Cat. pi. Helv. éd. III, ex Reichb. R. bulbosus X repens Brûgg. in Jahresb. d. Naturf. Ges. Graub. XXIII - XXIV, p. 79 (1880). ? R. repens X bulbosus Blocki in Deut. bot. Monatschr. V, p. 23(1887). H : PFb//" (Valais centr.). — Suisse. 96 JOURNAL DE BOTANIQUE X R- chrysanthus Brugg. R. nemorosus X bulbosus Brûgg. X R- fictus G. Cam. R. polyanthemo-bulbosus Schmalhausen. R. bulbosus X polyanthemos Lasch in Linn. V, p. 436 (1830). Allemagne, Russie. X R. Hegetschweileri Brûgg. i?i Jahresb. d. Naturf. Ges. Graub. XXIII - XXIV, p. 79 (1880). R. lanuginosus X acris Brûgg. loc, cit. Suisse, Salisburgia (Glaab). X R. fallens G. Cam. R. acris X auricomus R. Jungner in Botaniska Notiser, p. 156 (1894). Scandinavie. X R. amphibolus G. Cam. R. acris X repens Figert sec. E. Fieck und Th. Schube Ergeb- nisse d. Durchf. d. schles. Phanerog. (1895). Alpes. R. acer X cassubicus Hallier iti Koch's Synopsis (1890). Allemagne. X R. Meyeri Brûgg. in Jahresb. d. Naturf. Ges. Graub. XXV, p. 48 (1885). R. repens X lanuginosus Meyer, Brûgg. iii Jahresb. d. Naturf. Ges. Graub. XXIII-XXIV, p. 80 (1880). R. repens alpinus Gaudin FI. Helv. III, p. 548 sec. Brûgg. Suisse. X??R. intermedius Philippe FI. Pyr. =z R. amplexicaulis. Cf. Loret in Bull. Soc. bot. Fr., p. 53 (1883). France. X R. subliirsutus Brûgg. in Jahresb. d. Naturf. Ges. Graub. ùnd XXV, p. 48 (1885). R. lanuginosus X nemorosus Brûgg. in Jahresb. d. Naturf. Ges. Graub. XXIII -XXIV (1880). R. lanuginosus p geraniifolius DC. Syst. I, p. 281-. Suisse, France. {A suivre.) Le Gérant : Louis Mobot. Paris. ~ J. Mersch, imp. , 4*", Av. de Chàtillon. 12' ANNÉP:. N" 7. i^-- AVRIL 1898. JOURNAL DE BOTANIQUE s lAl ISriQUE ou CATALOGUE DES PLANTES HYBRIDES SPONTANÉES DE LA PXORE EUROPÉENNE Comprenant la synonymie, la répartition géographique, les numéros des exsiccata oii ces plantes ont été ptcbliées et les herbiers principaux où Von petit les étudier. Par M. E. G. CAMUS. {Suite.) " X R. aurigeranus Rouy in Rouy et Fouc. FI. Fi^. 1, p. loi (1893) R. auricomus X montanus Rouy loc. cit. H : i?. — France. X ? R. mixtus Jordan Observ. pi. crit. VII, pp. i et 2 (1S49) ! Diagn. pp. 77-78. R. nemorosus X montanus Brûgg. H : M. P.; Malvd. — Exsicc. : Schultz Herb. norm. n°8o7. — France, Suisse. X ? R. polyanthemoides Boreau FI. Cent. Fr.^ éd. III, p. 16 (1857). = ? R. polyanthemoidi-nemorosus Fries Herb. nortn. XIV, 25. H : M. P. (sub nom. R. polyanthemoides) ; Ltiizet ; Malvd.; Fouc. ;R.; C. — Exsicc. : Soc. Rochel. n" 3849. — France. X ?? R. carinthiacus X montanus Focke, p. 14 (1881). Autriclie. X ?? R. albicans Jord. Observ. II, p. 10 (1847). R. monspeliacus X chserophyllos. Cf. Focke, p. 12 (iSSi). H : M. P.; Coss.; Fouc; Giraud.; Malvd. — Exsicc. : Billot n" 2005. — France. R. sardous X sceleratus Nitschke (1857) ; Focke, p. 14 (1881). X ??R. Flammula X reptans Brûgg. ?V^ Jahresb. d. Naturf. Ges. Graub. XXIII-XXIV, p. 80 (1S80). Suisse. Remarque. — D'après Freyn (Z;^ Botan. Centralbl. XLI), i?^«zm. culus bulbosus X monlanus^xïxgg. =: R. fnixli^s JordaLU.; — R. bulbo- s "^i 98 JOURNAL DE BOTANIQUE SUS X repens Brûgg.rr i?. Philonoiis ; — R. lamcginosns X nemorosus Br ûgg. m R. 9iemorosus; — R. lainiginosiis X repens Brugg. zr R. t^epe/is. Adonis. X A. abortiva Hausskn. ïn Mitt. Bot. Ver. Ges. Thur. V, 3, p. 60 (18S6). A. sestivalis X flammea Hausskn. loc. cit. X A. Walziana Simk. (187S). A. pervolgensis X vernalis. H. Giraud. ; R. — Hongrie. X A. hybrida Wolff. Ess. trans. (1860). A. vernalis X Wolgensis Wolff. loc. cit. H : /?. — Hongrie. ^fc)' Clematis. X ? C. hybrida Albert in Magnier Scrijîiafl. sel. p. 147 (1888). C. Vitalba X Flammula Albert loc. cit. U: M.P. ; B. ; B.-B. ; Coss. ; Fouc. , Malvd. ; R. ; C; — Ex- sicc. : Magnier n° 1863. — France. X C. Candargii G. Cam. C. balearica X cirrosa Candargy Cat. Lesbos, Bull. Soc. bot. Fr. (1897). Ile de Lesbos. Thalictriim. X ? T. ambigens Jordan. — Ç/".Rouy et Fouc. /*'/./'";-. I, p. 25, en note. T. heterophyllum t^^/ Bauhini X minus Rouy et Fouc. loc. cit. (1893). T. médium Reichb. ; Gren. etc. «c/^ Jacq. France, Hongrie. X T. spurium Timeroy ap. Jord. Observ. V, p. 19 (1847). T. Bauhini X flavum sec. Focke, p. 9 (1881). T. Nestleri et T. flavum F. Schultz Arch. FI. Fr. et AU. pp. 85, 119 et 120. T. galioides Nesderz'^/angustifolium Gren. X flavum (1888). H : M.P. ; Coss. ; Fouc. ; Malvd. ; R. — Exsicc. : Bourgeau n°4(i848). —France. X ? T. hybridum Jord. ap. Rouy et Fouc. FI. Fr. I p. ^-^2, (^§93). E. G. CAirus. — Plantes hybrides spontanées de la flore européenne.\ 99 T. laserpitiifolium Willd. Enum.pl. Hort. Berol. Suppl. 40. (T. flavum X Bauhini) ? Rouy et Fouc. loc. cit. H : Fouc. ; Malvd. — France. T. angustifolium X flavum G, Ritschl. in Focke, p. 9 (1S81). Allemaone. X T. budenss Simk. in Magyar Nôvenyt Lapok I, p. 149 (1S77). T. angustifolium X collinum Simk. loc. cit. Hongrie. X T. iodostemon Borbas in Ertekez IX-XV (1S79). ^f- Oesterr. bot. Zeitschr. XXIX, p. 410 (1879). T. elatum X angustifolium Borbas loc. cit. Hongrie. X T. Regelianum Brugg. in Jahresb. ci, Naturf. Ges. Graub. XXIII-XXIV (1880). T. aquilegium X simplex Brûgg. loc. cit. Suisse. X T. rhaeticum Brûgg. z>z Jahresb. d. Naturf. Ges. Graub. XXIII- XXIV (1S80). T. majus X simplex Brûgg. loc. cit. Suisse. X T. odoratum Gren. et Godr. FI. Fr. I, p. 6 (1S4S). X T. pubescens Schleiclicr ; Heg. Herb. ? T. fœtidum X minus Brûgg. z'« Jaliresb. d. Naturf. Ges. Graub. XXIII-XXIV (1880) ; Focke, p. 9 (1881). H : M. P. ; Coss. ; Fouc. ; Giraud. ; Malvd.; R. ; Wolf. (Bas Valais) ; C. X T. subcorymbosum Borbas in Ertekez IX-XV (1S79). T. peucedanifolium X simplex Borbas loc. cit. Honorie. X T. neglectum G. Cam. T. angustifolium X Jacquinianum G. Ristchl. in Focke, p. 9 (1881). Allemasne. & Pulsatilla. X P. intermedia Lasch in Linnaea V, p. 436 (1830), non Hop. in Bot. Zeit. P. patens X pratensis. loo JOURNAL DE BOTANIQUE ? = Anémone "Wolfgangiana Besser ex Koch in Rœhl. Deuisch. FI. IV, p. io6. X A. hybrida Mik. ex Pritz. in LinnaeaXV, p. 5S3 (1841). X A. Hakelii Pohl, Steud. ?, Ledeb. ? A. patens X pratensis Lasch loc. cit. H : Giraud. ; R. — Allemagne, Autriche, Russie. X P- spuria G, Cam, P. pratensis X vernalis Lasch in Linnaea V, p. 437 (1830). A. spuria. — A. pratensis X vernalis. Allemagne. X P- Hulseni Rouy ifi Herb. — A. Huîseni Rouy. P. patenti- vernalis Hulsen in Herb. Rouy (1876). A. vernali-pratensis Rupr. FI. ingrica p. 9 (1860). H : Giraud. ; R. X P. affinis Lasch i?t Linnaea III, p. 16 (1828). ? X P. transsilvanica Simk. P. pratensis X vulgaris Halacsy loc. cit. ; Blocki.^ i^i Oesterr. bot. Zeitschr. XXXI, p. 147. X P. Petteri Beck i^/. Niederosterr., p. 410 (1890). X A. affinis G. Cam. A. Pulsatilla X pratensis Peter in Verh. zool.-bot. Ges. XXVII, p. 28 (1877). H : 7?. — Allemagne, Autriche. X P. mixta Halacsy z>/ Oesterr. bot. Zeitschr. XXIX, p. 217 (1879). P. nigricans X vulgaris Halacsy loc. cit. Autriche. Cette plante est peut-être à identifier avec la précédente. P. pratensi X patens Simk. Enicm. FI. Transs. (1886). H : i?. — Autriche. X P. Hackelii G. Cam. X A. Hackelii Pohl. Tetit. Bôhm. II, p. 214 (1815). A. pratensi X patens Celak. Prodr. FI. Bôhm. III, p. 406 (1875). P. pratensi x patens. Suisse, Autriche. Anémone. X A. hybrida Kiel (publié dans un exsiccata sans numéro d'ordre). A. nemorosa X trifolia Kiel. K. G. Camus. — Plantes hybrides spontanées de la flore européenne. loi H : Coss.; Drake. — Exsicc: Schultz Herb. iiorm. nouv. sér. n° 2701 . — Tyrol. X A. Pittonii Glowackii in Verh. zool.-bot. Ges., Wien, XIX, p. 901 (1S66). A. nemorosa X trifolia Glowackii loc. cit. Tyrol. Ces deux hybrides ne sont probablement pas distincts. X A. intermedia Winkler in Linnsea XV, p. 652 (1841). X A. lipsiensis et A. vindobonensis Beck FI. Niederôsterr,, p. 407 (1S90). A. sulfurea Pritz. ; nofi L. A. nemorosa Xï'anunculoides DôU FI. Baden f. 1334 (1S57) ; G. Kuntze in O. Kuntze Tasch. FI. v. Leip:^ig, p. 185 (1867). Yi\ Jeanp.; R.; C; Allemagne, Autriche, Danemark, Russie, Scandinavie. X A. Seemeni G. Cam. A. ranunculoides X nemorosa Seemen zV/ Verhandl. bot. Ver. Brandenb. XXIX, p. 16S {1SS7). Allemagne, Danemark. X A. Korzchinskyi G. Cam. A. cserulea X ranunculoides L. Korzchinsky in Bot. Centralbl. XLII, n° 13. H : Giraudias ; R. — Russie. A. coronaria X hortensis. A. coronaria var. coccinea X hortensis var. occellata Pons in Moggr. Cojit. FI, Ment. éd. 3. H : Foiic; R. — France. X A. "Wilczekii F. O. Wo\{ in Bull. d. trav. Murith. Val. XXIII- XXV, p. 66 (1896). A. sulfurea X vernalis F. O. WoU toc. cit. H : î^^//- (Haut- Valais). — Suisse. X A. Emiliana F. O. Wolf in Bull. d. trav. Murith. Val. XXIII- XXV, p. 66 (1896). A. Halleri X vernalis F. O. Wolf /^c cit. Suisse. [X] A. variata Jord, Diagn. p. 59 (1846) sec. Rony et Foucaud. A. Rissoana X stellata Rouy et Fouc. FI. Fr. I, p. 49 (1893). H : Fouc; Giraud.; Malvd.; R. ; C. — France. [X] A. lepida Jord, Diagn. p. 59 (1S64) sec. Rouy et Foucaud. I02 JOURNAL DE BOTANIQUE A. stellata X Rissoana Rouy et Fouc. FI. Fr. I, p. 49 {1893). H : Fouc; Malvd.; R. — France. Hepatica. X H. média S\mk. Magy. Nôven. Lapok. (1S77); E?tu>n. FI. y'raw^^. p. 38 (1S86). H. angulosa X triloba Simk. loc cit. Transylvanie. Aconitiiin. X A. Stoerkianum Reichb. 7///c5-/r. j/. .^, Av. deCliâliUun. 12" ANNEE. N° 8. i6 AVRIL 1898. JOURNAL DE BOTANIQUE LES COMPOSÉES ARBORESCENTES DE TAHITI Par M. J. NADEAUD. Les Composées arborescentes de Tahiti appartiennent toutes au genre Fitchia. Jusqu'ici trois espèces ont été décrites. 1° Fitchia mttmis Hook. fils. — Feuilles larges, ovales aiguës; capitules penchés, gros, solitaires. Bractées de l'invo- lucre épaisses, arrondies. Petits arbres de 5 à 8 mètres, avec un tronc de 15 à 20 cent, de diamètre. 2° Fitchia tahitensis Nadeaud Emifnération des plantes in- digènes, n° 338. — Feuilles étroites, oblongues lancéolées. Ca- pitules plus petits que ceux de l'espèce précédente, penchés, solitaires ou souvent réunis par 2 à 3 sur un pédoncule commun. Bractées de l'involucre étroites, minces. Arbrisseaux en touffes ou petits arbres hauts de 3 à 4 m. ; diamètre du tronc, 10 cent. 3" Fitchia Temariiana Nadeaud in Journ. de Bot., t. XI, 16 mars 1897, p. 107. — Feuilles larges, ovales, acuminées au sommet, atténuées à la base. Capitules 1-2 ou 3 sur un pédon- cule, penchés et tout à fait semblables à ceux de l'espèce pré- cédente. Petits arbres de 4 à 5 m. ; diamètre du tronc, 10 cent. Ces trois espèces habitent certains sommets vers iioo à 1200 m.; elles fleurissent à la saison des pluies, en octobre et novembre. Les auteurs qui ont traité du genre Fitchia lui attribuent des feuilles alternes, ce qui constitue une erreur : jamais à Tahiti les Fitchia ne portent des feuilles alternes, mais seulement des feuilles opposées. MM. Benthara et Hooker dans leur Gênera piantai'tiin (t. II, p. 505), M. Drake dans sa Flore de la Poly- nésie française (p. iio) ont donc commis une erreur qu'il était nécessaire de rectifier. Sous le rapport de la végétation, ces petits arbres sont voisins des Bidens, mais ils s'en éloignent par leurs fleurs qui sont celles des Cichoracées. Chez nos trois espèces les pétioles sont dilatés à la base, concaves, auriculés, à rebord membra- ii8 JOURNAL DE BOTANIQUE neux uni à celui du côté opposé, embrassant ainsi les rameaux et formant une gaine véritable. Dans le F. ?^?^/(i;;w spécialement, la hauteur de la portion membraneuse est de 5 à 7 mm. au niveau de l'auricule et de 3 mm. dans la portion interpétiolaire sur un rameau de 2 cent, de circonférence. Tous les Fitchta sont fixés à la terre par des racines diver- g-entes qui, en se réunissant, constituent un tronc élevé par suite de 40 à 60 cent, au-dessus du sol, et rappellent par cette disposition le mode de végétation du Paiidantis . Le F. nutans laisse exsuder une gomme résine abondante sur les capitules et les jeunes branches, et la cassure des ra- meaux se couvre d'une couche résineuse. Les trois espèces sont odorantes et servent à préparer des huiles parfumées ; seulement ce n'est qu'à de longs intervalles qu'on va les chercher sur des montagnes élevées, et très peu d'indigènes les connaissent aujourd'hui. ETUDES MORPHOLOGIE ET DE PHYSIOLOGIE CELLULAIRES faites au Laboratoire de Botanique IDirlg^è par Is/iE. IR. CH O IZ) .^^ T Professeur à l'Université de Genève. I SUR LA PLASMOLYSE ET LA MEMBRANE PLASMIQUE Par MM. R. CHODAT et A -M. BOUBIER. La Note que nous présentons a pour but d'attirer l'attention des botanistes sur des particularités de la plasmolyse dont on n'a généralement pas tenu compte et que les quelques auteurs qui les ont entrevues ont interprétées de manières contradictoires. Nos recherches touchent à deux questions d'un grand inté- rêt, à celle des communications protoplasmiques entre cellules et à celle de la nature ou de l'individualité de la couche limite du protoplasma dans les cellules qui constituent des systèmes osmotiques. Les auteurs qui se sont spécialement occupés de la première R. Chodat et A, -M. Boubier. — Plasinolyse et membrane plasmiqnc. 119 question comme Gardixrr (i), Kienitz-Gerloff (2), etc., ont g-énéralement travaillé sur du matériel fixé et se sont efforcés de mettre en évidence ces communications protoplasmiques par des colorants appropriés. KOHL (3), ayant cherché à démontrer l'existence de ces filets qui, selon lui, traversent la cloison chez les Algues filamenteuses, s'est adressé à une nouvelle méthode : la plasmolyse. En traitant des filaments de Spirogyra ou de Cladophora par un liquide sucré ou salé, il voit le plasma se retirer de la mem- brane pour former la figure de contraction bien connue et si sou- vent décrite par les auteurs qui ont disserté sur la plasmolyse et les membranes plasmiques. Mais le protoplasma reste en rela- tion avec les parois transversales par des filets minces qui, par- tant de l'utricule protoplasmique, divergent en cône vers les cloisons. Ceci se répétant dans chaque cellule, les faisceaux protoplasmiques d'un utricule paraissent correspondre à ceux de la cellule voisine. KOHL admet que ce sont les prolongements des communications protoplasmiques qui traversent la membrane. KOHL ne se laisse pas arrêter par d'anciennes observations de Pringsheim (4) qui, à propos "d'une discussion classique sur l'utricule primordial de Mohl, a signalé le fait que des cellules traitées par des acides faibles ou des sohitions salines contrac- tent leur protoplasma, ce dernier restant cependant en relation avec la membrane par des trabécules plus ou moins considé- rables. Dans les figures données on voit les protoplastes réunis irrégulièrement à la membrane par des prolongements peu nom- breux (2-5). 11 a expérimenté sur des Algues et sur quelques autres plantes, notamment sur les cellules de Riccia, Pringsheim arrive à cette conclusion : Si l'on traite les cel- lules, dans lesquelles l'utricule primordial apparaît le plus net- tement, avec des acides très étendus, ou des solutions très éten- dues d'eau sucrée ou de sel ordinaire, le plasma se retire, mem- brane plasmique et plasma granuleux, de la membrane, et l'utri- cule primordial apparaît alors tout aussi bien que si l'on avait traité les cellules avec des acides forts ; mais, en procédant ainsi, 1. Gardiner, Roy. Soc. Proceed., n" 229, 1883. — Id., ibid., p. 100, 1897. 2. Kienitz-Gerloff, Bot. Zeit., 1891. 3. Kohi, Protoplasmaverbijidungen bei Algen (Ber. d. deutsch. Bot. Gesell. IX, 9. Tab. I.) 4. Pringsheim, UeberdenBau und die £îldu7ig der Pflanzenselle. Berlin^ 1854. I20 JOURNAL DE lîOTANIQUE on a l'avantage de voir le phénomène apparaître peu à peu. Insensiblement la couche la plus externe du plasma se retire de la membrane cellulaire, mais la séparation ne se fait pas comme entre deux membranes à limitation unie, mais comme si l'une était une substance visqueuse se détachant d'une membrane à laquelle elle aurait été adhérente jusqu'alors. En divers points le plasma reste collé à la membrane, tandis qu'en d'autres points il s'est déjà séparé; tantôt le protoplasma reste adhérent à la surface d'une membrane cellulaire, tantôt il n'est plus que relié à cette dernière par quelques filets protoplasmiques. Ces filets eux-mêmes deviennent de plus en plus minces, se retirent en se modifiant de façon variée et finissent par se confondre avec le protoplasma déjà rétracté, en une couche uniforme, ou se rompent en laissant quelquefois en arrière, collées contre la mem- brane, des portions de protoplasma. Finalement le protoplasma contracté est entouré par une couche limite qui semble constituer une membrane (voir /. c. ûg. 26-21, Tab.III, et fig. 2, 5, 24, 25, Tab. iv), KOHL n'admet pas cette explication et pense devoir inter- préter tout autrement les faits observés par Pringsheim. Pour lui, toutes les fois que, par plasmolyse, on fait apparaître des filets maintenant la communication du plasma avec la membrane, cela prouverait qu'il y a des communications protoplasmiques d'une cellule à l'autre. Cela paraît être aussi l'opinion de Pfeffer et de son élève TOWSEND qui, à propos d'une étude sur la fonction du noyau dans la production (i) de la membrane cellulaire, ont signalé la présence de ces filaments. Il est pour le moins singulier que les auteurs qui se sont le plus occupés de plasmolyse, H. DE Vries, Pfeffer, et de même ceux qui ont spécialement porté leur attention sur les membranes plasmiques, Pfeffer, H. de Vries, Strasburger, etc., n'en fassent nullement mention. Dans tous les ouvrages qui traitent de cette question, on décrit le phénomène selon le schéma classique : le protoplasma est séparé de la membrane et l'on considère comme couche limite celle qui, dans cette théorie, I. Einfluss des Zellkerns auf die Bildung der Zellhatit, in Ber. d. Kông;l. Sachs. Gesellschaft der Wissenschaften zu Leipzig, i8g6, Dec, 7. — Nousdevons à M. Aug. de Candolle cette indication bibliog^raphique. R. Chodat et A. -M. Boubiek. — PLismolyse et membrane plasmiqîie. 121 sépare le polioplasma du liquide ambiant et de la membrane cellulaire. Il est évident que telle est l'opinion de ces auteurs, car toute leur argumentation pour prouver ou nier l'existence d'une membrane définie est subordonnée à cette notion, qui leur paraît démontrée, que l'ectoplasma est nettement délimité vers la membrane cellulaire. On sait depuis longtemps que l'ectoplasma ne prend pas part aux mouvements dont le plasma granuleux est le siège. Ceci a été vérifié par les meilleurs observateurs et paraît surtout visible chez les Characées et V Eiodea. On sait que tel n'est pas le cas dans les organismes amiboïdes, plasmodes, etc. (voir HOHiMEiSTER, Pflauzejizellc , p. 9-23). Ce fait est simplement constaté par ces auteurs, mais ils n'en donnent aucune explica- tion. Dans un mémoire assez récent, TSWETT (i) s'attache à dé- montrer la réalité de l'existence d'une membrane plasmique différenciée aussi bien vers l'extérieur que vers l'intérieur. Il la considère comme un organe différencié de la cellule et paraît admettre dans son ensemble la théorie de H. DE VrieS. L'au- teur a travaillé principalement sur les cellules des Eiodea. Il ne s'est pas rendu compte, malgré les forts grossissements em- ployés, de la réelle disposition de la couche limite durant la plasmolyse. Et cependant les cellules de X Eiodea se prêtent admirablement à cette constatation. Il nous a semblé utile de revenir sur cette question oubliée ; il est en effet .de toute importance, désormais, si l'on veut se rendre compte des propriétés de l'ectoplasma, de ses rapports avec le plasma sous-jacent et de son importance dans la nutri- tion de la membrane, de préciser sa manière d'être durant la plasmolyse. Si les rapports de la membrane avec l'ectoplasma étaient ceux d'une surface solide lisse et d'un liquide sans viscosité, le protoplasma serait libre dans son enveloppe. Dans la plasmolyse il se rétracterait sans difficulté par perte d'eau et s'arrondirait librement dans le lumen. Mais à supposer que l'ectoplasma soit, au contraire, une sub- stance capable de mouiller la membrane ou d'une viscosité I. Tswett, Études de physiologie cellulaire. (Archives des Se. phys. et naturelles, 1896. IV pèr., t. JI.j 122 JOURNAL 1)1-: Bf) l'.WIQUE appréciable, la plasmolyse aurait alors à vaincre une résistance donnée par la force d'adhérence. Plus l'ectoplasma serait vis- queux, plus la résistance opposée serait considérable. Les auteurs qui ont parlé de la plasmolyse ne paraissent pas avoir tenu compte de ce facteur. Tous admettent en effet la séparation nette et facile de l'ectoplasma et de la membrane dans ces conditions. D'autre part, ils ne tiennent pas compte non plus de la viscosité de cette couche relativement au plasma granuleux, et ceux qui, comme DE VrieS et TSWETT, défendent l'idée de l'autonomie de la membrane plasmique auraient au moins dû chercher à s'expliquer les causes qui font que, dans les cas ordinaires, il y a adhérence entre les membranes plasmiques et le plasma granuleux mobile. Enfin la question, toujours si controversée, de l'accroissement par apposition nécessitait une compréhension parfaite des rela- tions entre plasma et membrane. La plupart des auteurs se représentent l'accroissement par apposition comme se faisant à partir de la membrane, par dépôts successifs centripètes de nouvelles lamelles cristallisant en quel- que sorte d'une solution nutritive à la surface de cette pel- licule. On a eu recours à la théorie des filets plasmiques venant nourrir la membrane, filets dont l'existence régulière dans toutes les membranes en croissance est plus que problématique, si nous exceptons les faits bien constatés de communications protoplasmiques. WlESNKR (i) admet que, pendant longtemps, la membrane conserve une portion appréciable d'albumine protoplasmique ; mais CORRENS (2) a montré que les réactions (réactif de Millon), qui parlent en faveur de l'existence du protoplasma dans la membrane, sont très douteuses et peuvent être aussi obtenues avec des substances chimiques communément présentes dans les membranes végétales (glycosides, etc.). 1. Wiesner, Ueber den Nachweiss der Eizueisskôrper in den Pflansemellen. (Berichte d. deutsch. Bot. Gesell., Bd. VI, Seite 187 [1888].) Ibid., Bd. VI, S. 33 (1888). Id. Die Eleiueutarstructur tiiid das Wachsthum der lebenden Substans. Wien, 1892. 2. Correns, Ucbcr vegctabilischc Zellmoiibrauen. {^nng'àV. Jahrb. Bd.XXVI, 18940 R. Chodat et A. -M. Boubier. — Plasmolyse et membrane plasmique. 123 Enfin la nature des cils dans les zoospores des Bactéries et des anthérozoïdes, question si controversée et qui est étroitement liée à celle de la structure et des propriétés de l'ectoplasma, devra être étudiée à la lumière des considérations qui découle- ront des recherches sur les propriétés de cette couche externe du protoplasma. La plupart des algologues ont considéré que la vésicule qui entoure les zoospores lors de leur émission est formée par la couche la plus interne de la membrane qui se gélifie. Strasburger (i), au contraire, considère que cela est dû à la transformation de l'ectoplasma (Hautschicht). Or, chez plusieurs Algues étudiées par l'un de nous (Pedias- tnun et Eremosphiera)^ cette vésicule est un mucilage cellulo- sique nettement adhérent à la membrane avant l'émission des zoospores ou des produits de la division. Ce revêtement, que les uns considèrent comme appartenant à la membrane, dont il ne serait que la couche la plus interne issue par différenciation de l'ectoplasma (Chodat, /. c.), les autres (Strasburger) comme la membrane plasmique limite, devient rapidement cellulosique si l'on fait subir à des cellules une plasmolyse prolongée (Klebs (2)). Le protoplasma arrondi en boule au centre du lumen produit bientôt, par transformation de cette couche plas- mique, une nouvelle membrane cellulosique qui est intimement adhérente à la couche plasmique, ainsi que nous avons pu nous en assurer. Dans la production des pieds gélifiés des Algues {Hormotila etMi'sc/wcocnis), il est facile d'observer comment l'ancienne mem- brane est rejetee et que, dans cette direction, la cellule épaissit considérablement sa membrane plasmique, dont la couche la plus externe se différencie en une membrane conchoïde. L'accroisse- ment par apposition de ces pieds ne fait pas de doute et ne sau- rait s'expliquer que par la théorie, vérifiée d'ailleurs, de la dif- férenciation de cette membrane plasmique en couches super- posées. Tout ce qui précède montre combien est probable, nous 1. Strasbarg-er, Schwàt-msporen, Gainetcn, etc., îind das Wesen der Be- frîichtimg. (Histolog-. Beitrâg-e, Heft IV.) 2. Beiirâge sur Physiolog. der Pflamemelle. (Arbeit des bot. Instituts Tûbingenll.) 124 JOURNAL DE BOTANIQUE dirons même certaine, l'adhérence intime du plasma limite avec la membrane en croissance ou seulement vivante. Nous avons vérifié cette théorie par une étude sur la plas- molyse de cellules prises dans les groupes les plus divers du règne végétal. Spirogyra (fig. 8, PI. I). KOHL ayant examiné des espèces de ce genre, il était néces- saire de vérifier si les fdets proloplasmiques qui réunissent le plasma à la membrane ne se dirigent, comme l'auteur l'a expres- sément indiqué, que vers les cloisons transversales. Le plus souvent l'utricule protoplasmique se retire des parois transver- sales, tandis qu'il reste adhérent aux parois latérales. On voit alors, il est vrai, les filets se diriger vers les premières ; mais il arrive, surtout si l'on emploie des solutions plus fortement plas- molysantes (KNO' i2°/o), que l'utricule se détache tout aussi bien latéralement. Il est alors aisé de remarquer les nombreux filets qui se dirigent vers les parois latérales et vont s'y élargir en un disque, sans doute adhérent à une couche d'ectoplasma restée contre la membrane. KOHL est donc dans l'erreur quand il prétend que cela n'a pas lieu latéralement. Nous avons répété l'observation sur plusieurs espèces de Spirogyra. Il est évident que les filets qui réunissent le protoplasma à la membrane latérale ne sauraient être considérés comme le pro- longement des communications protoplasmiques. Quant à ceux qui se dirigent vers les membranes transversales, sans vouloir nier à priori qu'ils puissent traverser la membrane, nous ne sau- rions les considérer sans autre preuve comme des filets commu- niquants. D'ailleurs les dessins donnés par Kohi sont à ce sujet peu convaincants. Il est probable, en outre, que les cellules des filaments de Spirogyra ont une individualité marquée et ne sauraient être considérées que comme des colonies de cellules ajoutées bout à bout. Moiigeoiia. Comme dans le genre précédent, la plasmolyse fait appa- R. Chodat et A. -M. Boubiek. — P/asinolyse et mei)ibi aiie plasmiqzie. 125 raître des filets d'ectoplasma aussi bien vers les cloisons longi- tudinales que vers les cloisons transversales. Il arriv-e souvent que le décollement se fait, aux deux extrémités de la cellule et dans la région moyenne. Le sac protoplasmique a alors une apparence en biscuit. Dans ce cas, on peut voir partir de l'ectoplasma médian des filets identiques à ceux des extrémités. Zygne7iia. Des filaments de différentes espèces de ce genre, traités par des liquides plasmolysants, montrent toujours nettement un sys- tème de filets disposés en cône et dirigés vers les membranes transversales. Mais ici encore on peut constater des filets laté- raux, moins nombreux et plus fins. Ils apparaissent aussi plus tardivement avec netteté. On est donc forcé d'admettre qu'il y a une adhérence plus forte vers les cloisons transversales. Cependant il faut remarquer que les plus extérieurs de ces filets ne se dirigent pas vers les cloisons, mais vers les membranes latérales. Souvent, d'un filet plus épais s'irradient des filaments beaucoup plus minces, disposés en cône, et souvent aussi ces cônes sont attachés aux parois latérales. Vaucheria ( fig. i, PI. I). L'étude de la plasmolyse des Vauchéries est particulière- ment intéressante. Dans ce cas on ne saurait parler de commu- nications protoplasmiques. On voit (fig. i) le protoplasma sus- pendu dans le lumen par une infinité de filets d'ectoplasma qui aboutissent à une couche mince tapissant la membrane. On ne peut s'expliquer cette structure qu'en admettant que l'ecto- plasma, grâce à sa viscosité, est plus ou moins adhérent à la membrane ou que sa couche la plus externe est en continuité avec la couche la plus interne de la membrane. La plasmolyse aurait pour effet d'amener soit un décollement partiel de l'ecto- plasma, soit un dédoublement incomplet de la zone intermé- diaire. On sait que les Vmicheria se prêtent très bien à la démons- tration que la membrane plasmique externe n'a pas d'indivi- dualité comme le veut H. de Vries. Chaque portion de plasma qui sort après rupture du tube est capable de former immédia- 12(5 JOURNAL DE BOTANIQUE tement à son pourtour une couche limite, laquelle se différencie bientôt en une zone externe cellulosique et une zone interne ecto- plasmique. HcBina tococcîis . On a décrit chez deux espèces de ce genre des filets proto- plasmiques qui suspendent le corps de la plante dans le lumen, en rayonnant de la surface du protoplasma vers la membrane. Ce serait le seul exemple connu dans lequel l'image obte- nue par la plasmolyse des cellules se réaliserait à l'état normal. Ceci nécessite cependant une vérification. Cette manière de voir ne semble pas absurde si l'on tient compte du fait que sou- vent, chez ces Haematococctis , la membrane est adhérente à l'ec- toplasma, lequel forme fréquemment un très fort liseré autour de la partie postérieure et dont le maximum d'épaisseur se trouve autour du pôle postérieur. Dans le stade typique, où le corps est suspendu par les filets, cette couche d'ectoplasma serait dédoublée en deux lamelles, l'une adhérente à la mem- brane, l'autre au corps, et reliées entre elles par les filets ecto- plasmiques. Riccïa. Nous n'avons pas examiné les cellules de cette Hépatique, mais les observations de PkingSHEIM montrent que la plasmolyse y produit les mêmes formations (27. Pringsheim, /. c. pg. 45,Tab. III, fig. 18). Frullam'a dilatata. Les feuilles de cette Hépatique se prêtent très bien à démon- trer l'existence des filets ectoplasmiques. On pourrait prétendre ici qu'ils ne sont que la continuation des communications protoplas- miques ; mais on les voit se diriger avec la même régularité aussi bien vers l'insertion des parois des cellules voisines que vers le lumen de ces mêmes cellules. Ils ne sauraient donc être invoqués comme preuve de l'existence de ces perforations. Nous avons fait les mêmes observations sur plusieurs Jtm- germaitm'a indéterminées. Mnnim hormiin. Cette plante, comme d'ailleurs toutes les espèces du genre, R. Chodat e: A. -M. Bousier. — Plasmolyse et membrane plasmique. 127 se prête très bien à une étude des éléments de la cellule. La ténuité des feuilles et leur transparence facilitent beaucoup cette étude. Ici encore, comme l'on s'en convaincra aisément par l'exa- men de la figure 9, cette même production est très visible et ne présente aucune particularité saillante. On peut cependant, comme ailleurs du reste, voir ces fdets se diriger aussi bien vers les parois qui confinent à l'atmosphère que vers celles qui séparent les cellules ; leur nombre et leur importance ne sont pas plus accusés dans un sens que dans l'autre. Prothalles des Fougères (fig. 4, PI. I). Les jeunes prothalles des Fougères servent admirablement à démontrer l'existence de ces filets ectoplasmiques. Comme on peut le voir par la figure 4, il est évident que l'on n'a pas affaire ici à des filets communiquants. Leur direction est uniquement déterminée par le sens de la rétraction du proto- plasma. Ce dernier les entraîne avec lui à mesure qu'il se dé- tache de la membrane. Or ce décollement peut se faire, dans deux cellules contiguës, dans des sens différents. Il en résultera que les filets produits par ce décollement ne correspondront pas d'une cellule à l'autre ; ils ne sont donc pas la continuation des filets communiquants. Dans ces diverses Archégoniatées on observe le même phé- nomène que chez les Algues. On pourrait interpréter ici ces figures comme KOHL le fait, à tort, chez les Algues, c'est-à-dire comme démontrant l'existence de communications protoplas- miques. Nous ne voulons pas nier l'existence de ces dernières; il ressort seulement de nos observations que la production de ces filaments par la plasmolyse peut s'expliquer très simplement par la viscosité de l'ectoplasma ou sa continuité avec la couche interne de la membrane. G. PoiRAULT (i) paraît avoir constaté quelque chose d'ana- logue dans différentes cellules du parenchyme du sporophyte des Fougères. Il est évident d'après ses figures qu'un certain nombre des filets, c'est-à-dire les plus gros, sont bien des com- 1 . G. Poirault, Recherches anatomiqties sur les Cryptogames vasculaires, pg-. 212, fio^. 2, (une partie des filets de l'ectoplasma). Ann. des Se. nat., 1854. 128 JOURNAL DE BOTANIQUE munications protoplasmiques, tandis que les autres doivent être considérés comme nous le faisons. PoiRAULT a obtenu ces figures par des fixatifs. Nous nous sommes assurés que l'on peut fixer cette struc- ture, après plasmolyse, par l'eau iodée, l'iodure de potassium iodé et l'acide osmique. Les filets apparaissent alors plus net- tement. Chez les plantes supérieures nous avons retrouvé partout la même structure. L'objet le plus démonstratif est fourni par le Syjnphoricar- /-/es raceinosîis. Les cellules libres du parenchyme mésocar- jnen des baies blanches de cette plante, cultivée partout, peuvent être facilement étalées sur le porte-objet et se prêtent admirablement à l'étude des éléments de la cellule. Traitées par une solution osmotiquede 4-5 VoCle nitrate de po- tassium, elles montrent un nombre infini de filets protoplasmiques rayonnant vers la périphérie, formant une auréole extrêmement gracieuse, difficile à apercevoir sans éclairage spécial ou un fort grossissement. Il suffit de les avoir observés une fois pour les revoir avec facilité autour de chaque protoplasma plasmo- lyse. Ces filets aboutissent à un mince enduit adhérent à la membrane et que l'on peut distinguer avec un fort grossisse- ment. Si la solution plasmolysante est suffisamment concentrée, on. voit au bout de quelques minutes plusieurs des filets, primi- tivement droits et étirés, présenter des ondulations, se détacher en partie ou totalement de la membrane en effectuant des mou- vements giratoires, comme des cils de zoospore se préparant à être rétractés lorsque, pour une cause ou une autre, cette der- nière s'immobilise. Finalement tout le système des filets est en mouvement et se rétracte vers l'ectoplasma adhérent à l'utricule protoplas- mique. Parfois des portions variables d'ectoplasma restent collées à la membrane. Dans cet exemple il ne saurait être question de communi- cations protoplasmiques, puisque les cellules sont libres et décollées sur tout leur pourtour. Pour éliminer encore mieux la possibilité de communications R. Chodat et A. -M. Boubier. — Plasino/yse et mcinbyane plasmique. i^y protoplasmiques de cellules à cellules, nous avons choisi, chez les Phanérogames, quelques poils à membrane lisse. Poils aériens. Pour obtenir la plasmolyse dans les poils protecteurs ou sécréteurs, il faut employer des solutions plasmolytiques corres- pondant à 10-15 °/o de nitrate de potassium. Avec les solutions ordinairement employées pour la plasmolyse, on n'obtient aucune réaction. a) Pri7nula sinensis (fîg. 6, PL I). C'est un objet excellent pour constater le phénomène que nous décrivons. On voit dans la fig. 6 l'utricule protoplasmique suspendu par des fdets mombreux qui vont se subdivisant vers les parois. Ces fdets externes sont en réalité des lames minces qui, en section optique, paraissent linéaires. Cela peut se dé- montrer par l'examen de la surface interne de la membrane vue de face. On y constate une aréolation polygonale déterminée par le contour des lames minces attachées à la fine pellicule adhérente à la membrane cellulosique, b) Abuiilon sp. (fig. 10, PI. I). Par le même traitement on constate sur les poils les mêmes productions que dans le type précédent. Poils radicmLX (fig. 5, PI. I). Chez ceux-ci la plasmolyse se fait avec des solutions conte- nant 5-10 7o de nitrate de potassium. On obtient, en employant les poils radicaux des plantes aquatiques {Triana bogotejisis et Azolla carolinianà), des images très démonstratives et qui ne peuvent être expliquées par la théorie de KOHL. Nous avons pu mettre en évidence les mêmes formations dans les poils pluricellulaires des feuilles laciniées et submer- gées du Salvinia natans. Il faut pour cela traiter les poils encore jeunes. Elodea canadensis (fig. 2, PI. 1). Vérifier sur cette plante ce que nous savions être si général présentait un intérêt tout particulier. Cette plante a, en effet, été étudiée par les divers auteurs qui se sont occupés de la I30 )OURNAL DE BOTANIQUE question des membranes plasmiques et de la plasmolyse. Or, ni les uns ni les autres n'ont vu les fdets d'ectoplasma décelés par la plasmolyse. En employant la solution nécessaire, on les fait apparaître dans toutes les cellules, aussi bien dans celles de la marge que dans celles qui sont plus rapprochées du centre. Ces iilets sont même si visibles qu'on s'explique difficilement qu'ils aient pu passer inaperçus. On sait que, chez VElodea, dans les cellules d'une feuille blessée artificiellement, s'observent des mouvements protoplas- miques qu'on peut suivre facilement sous le microscope. Ces mouvements se maintiennent quelque temps après la plasmo- lyse (i), mais diminuent alors d'intensité. Nous avons pu obser- ver ce mouvement dans des protoplastes qui montraient nette- ment la disposition rayonnante des filets d'ectoplasma. On sait depuis longtemps que l'ectoplasma est immobile. Il ne semble pas absurde de supposer que cette passivité est due en partie au fait qu'il adhère fortement à la membrane par sa viscosité. Cette dernière est évidemment par elle-même une cause de diminution de mobilité, mais l'exemple des amibes et des plasmodium montre bien que l'ectoplasma est capable de mouvements métaboliques dans l'eau. Ces mouvements de l'ec- toplasma ne s'observent pas chez les plasmas encapsulés dans des membranes rigides. Cela ne provient pas d'une incapacité totale de métabolisme, puisque les cellules peuvent, dans cer- tains cas, se ramifier, s'allonger et se frayer un chemin à travers des tissus (tubes laticifères, tubes polliniques, cellules actives des tissus actifs dans le fractionnement du bois), mais ce métabo- lisme est dépendant de l'extensibilité de la membrane à laquelle le protoplasma est plus ou moins fortement adhérent. Dans les Nitella nous avons obtenu des figures analogues par la plasmolyse. Enfin nous signalons les Desinidiées, chez lesquelles on peut faire apparaître facilement ces filaments. Nous avons expéri- menté sur de grosses espèces de Clostermm et de Cosmarùwi. Le rayonnement des filets ectoplasmiques y est particulièrement remarquable. I. Voir Hofmeister, Pfiamenselle, p. 49-52 (poils staminaux de Trades- cantia, 1. c, fiç. 10, Ckara, Vallisneria, poils radicaux A'Hydyocharis, 1. c, fig-. II a et b.) R. Chodat et A. -M. Bousier. — Plasmolysc et membrane plasmique. 131 Nous avons étendu ces recherches aux cellules à suc coloré des épidermes des feuilles et des fleurs, aux parenchymes des feuilles ; mais comme les exemples cités suffisent amplement par leur variété, nous trouvons inutile de répéter à propos d'autres cas ce qui a été décrit pour les précédents. Nous concluons par le résumé suivant : i'*. Dans les cellules isolées, ou réunies en filaments ou en parenchymes, le protoplasma plasmolysé ne se détache pas complètement de la membrane cellulaire ; il reste, pendant un temps variable selon les cas, réuni à la membrane par des filets d'ectoplasma qui peuvent être plus ou moins nombreux. 2'^. On ne saurait utiliser cette méthode pour prouver l'exis- tence de communications protoplasmiques entre les cellules comme cela a été fait par KOHL, car on obtient ces mêmes filets en plasmolysant des plantes acellulaires {Vauckerm) ou des poils. 3°. La formation de ces filets peut s'expliquer en admettant que l'ectoplasma a une consistance visqueuse et adhère ainsi à la membrane, — cette adhérence serait rompue en partie par la plasmolysé, — ou encore que l'ectoplasma, dans sa lamelle limite, passe insensiblement à la membrane, et selon les circons- tances, peut donner naissance à de nouvelles lamelles d'apposi- tion, par différenciation, de même qu'il est rejeté dans la pro- duction des zoospores ou se transforme en lamelles gélifiées. 4°. L'adhérence de l'ectoplasma à la membrane explique en partie sa passivité dans le mouvement protoplasmique. 5°. La couche ectoplasmique ne saurait, dans les cas habituels, être considérée comme nettement différenciée, comme un or- gane, une unité de la cellule. De même que, chez beaucoup d'Algues gélifiées, elle passe insensiblement à la membrane, elle est continue avec le plasma granuleux auquel elle adhère plus fortement qu'à la membrane, ce qui explique son retrait dans la plasmolysé. Genève, 5 février 1898. 132 JOURNAL 1)I<: BOTANIQUE EXPLICATION DE LA PLANCHE I. Fig. I. — VaucÂer/a sessih's De CRnd.\ plasmolyse au nitrate de po- tassium, 5 "/o. Fig-. 2. — Parenchyme foliaire d'E/odea canadensis ; plasmolyse au nitrate de potassium, 5 »/„ après 2 %• Fig". 3. — Èpiderme supérieur d'un pétale de Primula sinensis ; plasmo- lyse au nitrate de potassium, 12 %. Figr. 4. — Cellules du prothalle d'une Fougère; plasmolyse au nitrate de potassium, 12 7o- Fig-. 5. — Poil radical ^Asolla caroliniana ; plasmolyse au nitrate de potassium, 10 % (plus cocaïne). Fig-. 6. — Cellule du poil aérien de Primula sinensis ; plasmolyse au nitrate de potassium à 10 "/o. Fig". 7. — Cellule de la moelle de Primula sinensis ; plasmolyse 12 %; on voit à la surface de la membrane le réseau formé par Tectoplasma. Fig. 8. — Spirogyra sp. ; plasmolyse au nitrate de potassium 12 %. Fig-. 9. — Cellule d'une feuille de Mnium hormim; plasmolyse à 12 °/o de nitrate de potassium. Fig-. 10. — Poil unicellulaire d'un Abutilon ; plasmolyse au nitrate de potassium, 12 %. CHRONIQUE. Le 2 septembre prochain, M. Edouard Bornet, membre de l'Institut, entrera dans sa soixante- dixième année. A cette occasion, quelques-uns de ses élèves et amis ont eu la pensée de lui offrir son portrait g-ravé à l'eau forte, en témoig-nage de leur respectueuse gratitude pour l'éminent algo- log-ue à la haute compétence duquel ils ont eu si souvent recours et dont les bienveillants conseils ne leur ont jamais fait défaut. Les botanistes qui désireraient s'associer à cet hommage et posséder un exemplaire de ce portrait, dû à un artiste de talent, M. Duvivier, voudront bien en faire part à M. Maurice Gomont, 27^ rue Notre-Dame des Champs, à Paris, et lui adresser, avant le 30 juillet, la somme de vingt francs, montant de leur souscription. \J Association française de Botanique a. constitué comme il suit son Bureau et son Conseil pour l'exercice 1898-1899 : Président, M. G. ROUY (Asnières); vice-présidents, MM. Corbière (Cherbourg), FoucAUD (Roche- fort-sur-mer), le D'" Magnin (Besançon); secrétaire-général, M. Léveillé (Le Mans) ; trésorier, M. GoNOD d'Artemare (Ussel) ; membres du Conseil, MM. le D'' GiLLOT (Autun), Le Grand (Bourges), H. Coste (Saint- Af- frique), Ern. Olivier (Moulins), Thériot (Le Havre), Réchin (Alençon), Gaston Gautier (Narbonne), Sudre (Albi). La session de 1898 aura lieu du 3 au 12 août et sera consacrée à l'explo- ration des environs de Gap, de Briançon et du Lautaret. Le Gérant .' Louis Morot. Paris. — J. JVIersch, imp., 4'", Av. de ChàtiUon. yuii.al de Botanique. ^e>o^, ^ fW iJifeji 1-; 7 r \ ;r- ■/ .,-,/ R.CKodat et A.Boiibier del- . Mcnliellier 12' ANNEE. N" 0. i" iMAI 1808. JOURNAL DE BOTANIQUE SUR L'ORIGINE DES CANAUX GOMMIFÈRES DES MARATTIACÉES Par M. L. LUTZ. Les Marattîacées renferment dans leurs divers org-anes des canaux g-ommifères dont l'orig-ine a donné lieu à des opinions contradictoires. Les travaux les plus anciens, parmi lesquels ceux de Karsten, Vriese et Hartig-, Wigand, Frank, Russow, de Bary, R. Kûhn, avaient conduit à assigner à ces canaux un mode de développement lysigène. Brebner (i), reprenant leur étude, admet au contraire que les canaux typiques des Marattiacées ont une origine nettement schizogène. Il existe, d'après cet auteur, outre ces canaux gommifères typiques, des poches à tannin qui, en s'accroissant, refoulent les cellules voisines en leur faisant prendre un aspect qui rap- pelle celui des cellules de bordure. Ce sont ces poches qui ont été prises pour des canaux gommifères en formation, et c'est ce qui a fait assigner par Kûhn à ces organes une origine lysigène. Les observations que j'ai faites sur ce sujet permettent de concilier les deux opinions. Les recherches ont porté sur la fronde des espèces sui- vantes : Marattia fraxïnea, M. fraxinea var. pîirpttrascens , M. Kaulftcssi, M. sp., Angiopteris Dui'Villeana, A. evecta (2). Des formations analogues se rencontrent chez toutes ces plantes, mais ce sont Marattia fraxïnea xsx. puipw'ascens et surtout Angiopteris evecta qui ont donné les résultats les plus con- cluants. Si l'on fait une coupe longitudinale dans l'extrémité d'une 1. Brebner. — Linnean Society' s Journal Botany^ vol. XXX, p. 444. 2. ]e dois tous ces échantillons à l'extrême obligeance de M. Max. Cornu, professeur au Muséum d'histoire naturelle, auquel je suis heureux d'adresser mes plus vifs remerciements. 1,4 JOURNAL DE BOTANIQUE fronde de Aïaraiiia fraxîueaMdiX:. purpurasceits préalablement fixée par l'alcool à 60° et qu'on la colore par l'hématoxyline Delafield étendue dans l'alcool à 60°, on remarque, dans les divers parenchymes, des liles d'éléments allongés qui se colorent fortement en violet. L'aspect de ces files de cellules rappelle assez fidèlement celui qu'offrent les laticifères articulés (fig. 2). Vus en coupe transversale, ces éléments se présentent comme des cellules ne différant en rien des cellules voisines, si ce n'est par les propriétés de leur contenu. A côté de ces cel- lules, ordinairement peu nombreuses, on trouve d'autres élé- ments, entourés de cellules de bordure, également colorés par l'hématoxyline, mais peu abondants. Ce sont les canaux gom- mifères types de Brebner (fig. i). En traitant les coupes par un sel de fer ou par le bichromate de potasse, on voit que les files de cellules allongées, colorées par l'hématoxyline, présentent aussi les réactions du tannin. Il est difficile de pousser plus loin l'examen de ces organes chez cette espèce, car ils persistent fort longtemps sans modi- fications. Il n'en est pas de même chez V Angiopiej'z's evecta. La coupe d'une fronde très jeune de cette plante, traitée par l'hématoxy- line et par les sels de fer, présente également deux sortes d'or- ganes : 1° Des canaux entourés par des cellules de bordure plus petites que les cellules avoisinantes, et qui correspondent aux canaux types de Brebner. L'étude attentive de ces canaux, dès leur origine, montre que l'on peut, avec cet auteur, leur assigner un mode de développement schizogène. 2° Des files de cellules, plus courtes et plus larges que dans le Marattia fraxiiiea var. purp^irascens , qui, au début de leur formation, se colorent très faiblement par l'hématoxyline, mais prennent, au contraire, une coloration intense par les sels de fer. Au fur et à mesure que l'on s'éloigne de leur extrémité, l'action colorante de l'hématoxyline devient plus énergique, tandis que l'intensité des réactions du tannin diminue. Si, par une série ininterrompue de préparations, on suit ces files cellulaires dans des portions plus âgées de la fronde, on pourra voir, au bout de quelque temps, les membranes de ces éléments se gonfler et les parois transversales qui les séparent Journal de Botanique. 12" Année. PIII. * - LLvtz.ddetsc. Canaux gommiferes des Marattiacees. Imp.Ed. Bry. Paris. L. LuTz. — Origine des canaux gommifères des Alarattîacées. 135 se gélifier peu à peu en commençant par leur centre (fig-. 4). L'action colorante de l'hématoxyline est alors énergique, tandis que les réactifs du tannin montrent que cette substance a tota- lement disparu. La gélification des parois transversales s'accentuant, la fde de cellules à mucilage se transforme peu à peu en un véritable canal, renfermant une grande quantité de gomme qui, par la pression qu'elle exerce sur les éléments voisins, tend à les re- fouler et à leur faire prendre l'aspect de cellules de bordure (fig. 5, 6 et 7). Une section transversale du canal laisse s'écouler au dehors cette gomme qui ressemble tout à fait à celle qui est produite par les canaux normaux. On voit donc que les canaux gommifères des Marattiacées peuvent avoir deux origines : les uns, véritables méats inter- cellulaires, formés par un processus schizogène ; les autres, constitués primitivement par des files de cellules riches en tannin et pauvres en mucilage, et qui, par gélification des parois transversales de séparation, se transforment en canaux à gomme dépourvus de cellules de bordure. L'origine de ces canaux est donc bien lysigène comme on l'admettait autrefois. Un fait qui mérite d'attirer l'attention est la corrélation qui existe, dans ces canaux en formation, entre le tannin et la gomme, la première substance, très abondante au début, dimi- nuant au fur et à mesure que la seconde se forme (i). EXPLICATION DES FIGURES DE LA PLANCHE IL Fig-. I. — Portioa d'une coupe transversale d'une fronde de Marattia fraxinca var. purpiirascens. — (i?), canal gommifère type ; '((5), cellule à gomme et à tannin. Fig. 2. — Coupe longitudinale d'une portion de la même fronde, mon- trant plusieurs files de cellules à gomme et à tannin {g). Fig. 3. — Coupe longitudinale d'une fronde ^ Angiopteris evecta. — (a), canal gommifère type ; {fi, c), files de cellules à gomme et à tannin. Fig. 4. — Début de la gélification des parois transversales séparant les cellules à gomme et à tannin (fronde d'A. evecta). Fig. 5, 6 et 7. — Phases successives de la gélification et formation du canal gommifère lysigène (fronde à! A. evecta). 1. Travail fait au Laboratoire de Micrographie de l'École de Pharmacie de Paris. 136 JOURNAL DE BOTANIQUE ÉNUMÉRATION DES HÉPATIQUES connues dans les îles de la Société (principalement à Tahiti) et dans les îles Marquises Par M. Emile BESCHERELLE. Dans VEnumérah'on des Hépatiques des Antilles françaises que nous avons publiée en 1893 (i), nous avons annoncé l'inten- tion de dresser successivement l'inventaire de la flore hépaticale des Colonies françaises, pour faire suite à nos Florules bryolo- giques. Nous venons aujourd'hui faire connaître les Hépatiques signalées jusqu'ici dans les îles de la Société et notamment à Tahiti ; nous comprendrons dans cette Note les rares espèces recueillies à Nuka-Hiva, dans les îles Marquises. Les matériaux mis en œuvre à ce sujet proviennent de Jac- quinot et Hombron ( Voyage de l' Astrolabe et de la Zélée, 1845), du D' J. A^esco {Voyage de l'Uraiiie, 1847), du D'" J. Lépine, pharmacien de la Marine en station à Tahiti en 1847, ^^ D'' Vieil- lard et de Pancher, qui ont séjourné dans cette île en 1855. Les espèces récoltées par ces botanistes ne s'élevaient qu'à 55 et se trouvaient, pour la plupart, déterminées par Gottsche ou par Montagne, dans les collections du Muséum d'Histoire naturelle de Paris. Un apport considérable d'échantillons a été fourni depuis par M. le D"" J. Nadeaud, chirurgien de la Marine, qui a séjourné dans l'île de 1856 à 1859 et a publié, en 1873, VÈjmifté- ration des plantes de l'île de Tahiti, dans laquelle figurent 40 espèces d'Hépatiques qui m'ont été données par M. E. Drake del Castillo, acquéreur de l'herbier de M. Nadeaud. En 1896, ce dernier est retourné à Tahiti et j a récolté un grand nombre d'échantillons qui, après examen de M. Stephani, le savant hépa- ticologue de Leipzig-, ont été rapportés à 55 espèces, dont 23 sont nouvelles. Ces Hépatiques font partie de mon herbier. De leur côté, le D'" Savatier, le pasteur Vernier, Ed. Jardin et Lequerré ont fourni ensemble 12 espèces. A l'appoint apporté parles botanistes français (iio espè- ces), il convient de joindre celui des botanistes étrangers. M. Mitten, dans le Flora, vitiejisis (1871), signale 9 espèces recueillies par Menzies (1792), Sibbold, CoUie et Beechey (1825- I. Cf. Journal de Botanique de M. L. Morot, VII, n"' 9 et 10, 1893. E. Bhscherelle. — Énumération des Hépatiques de Tahiti. 137 1828). Angstrôm (i)indique 20 espèces rapportées, soit de Tahiti, soit d'Eimeo, par Andersson. Reichardt, qui a étudié les Hépa- tiques récoltées au cours du voyage de laNovara {2), mentionne 14 espèces. On arrive ainsi à un total de 165 espèces dont le tiers a été fourni par M. le D'" J. Nadeaud. Comme la même espèce se retrouve dans les envois des divers collecteurs, ce chiffre se réduit à 1 1 7 espèces réparties entre 28 genres, ou 42 si l'on con- sidère comme genres propres les sous-genres créés par Spruce dans le genre Lejetmea. Tout le mérite de l'énumération qui suit revient à M. Sté- phani qui, avec sa complaisance habituelle et sa connaissance des Hépatiques du monde entier, a vérifié et nommé tous les échantillons de Tahiti et de Nuka-Hiva. Je le prie de vouloir bien en recevoir ici le témoignage public de ma reconnaissance. Clamart, le 25 avril 1898. Sous-ordre I. JUNGERMANNIACÉES. Tribu I. JUBULÉES. Genre i. FRULLANIA Raddi. 1. FruUania apiculata Nées; Synopsis Hepatic. Gotts., Lindenb. et Nées, p. 452. Tahiti : \^ESCO (Herb. Mus. Par.); près de Papeete, Voyage de la Novara (in Reichardt p. 154) ; vallées du Pinaï, de Puaa, de Punaruu et de Tamarua (Nadeaud). o 2. Frullania calcarata Angstr., in Ofv. af Kongl. Vet.- Akad. Fôi^handl. 1873, p. 137. Tahiti : Andersson (^^^ Ângstrôm). 3. Frullania cordistipula Nées; Syii. p. 454. Var. tahitica Gotts. Ms. « Perichaetium paullo a Frullania cordistipula (javanica) Neesii « lobule dorsali acutius et raagis dentato, ventrali, lobuli lacinia « (qu8e stylum représentât) longius et angustius bifida; auriculae folio- « rum longiores et teneriores sunt quam in planta original! javanica. » (Gottsche Ms. i:i herb. Mus. Par.) Tahiti : \^ESCo ; Vieillard et Pancher. 1. Cf. Ofversiç^t af KongL Vetenskaps-Akademiens Fôrhandlïngar,\%-]i. Expédition de la frégate Eugénie (1851-1853). 2. Cf. Novara Exped., Botanischer Theil, 1870. 138 JOURNAL DE BOTANIQUE Frîtllam'a ericoides Nées; Syn. p. 417 = F. Jacqtunoti Gotts. Ms. 4. Frullania explicata Mont. ; Nées; Syn. p. 452. Tahiti : Papeete (Frauenfeld, Voy. de la Novara, in Rei- charcltp. 153). 5. Frullania floribunda Steph. n. sp. Tahiti : JACQUINOT; HOMBRON; Vieillard et Pancher; grande vallée de Tamarua (district de Papara) et vallées du, Pinaï et de Puaa (Nadeaud). 6. Frullania Jacquinoti Gotts. Ms. « Frullania e Tahiti a Jacquinot reportata et a Montagneo Frull. « allotidis ferrais adnumerata in Sy7i. Hep. p. 417 ad formas Frull. « erlcoidis adducitur. — A Frull. aelotidi auricula acutata vel ros- « trata differt, a Frull. eri coule auricula quoque diversa est, inde « Frull. Jacguinoii noTsAndiVi. » (Gottsche Ms. in herb. Mus. Par.) Tahiti : Jacquinot; Vernier; D'Savatier. 7. Frullania latistipula Steph. Tahiti : vallées de Pinaï, de Puaa et de Tipaearui ; grande vallée de Punaruu près de Marciati et vallée de Tarutu, Mamano (Nadeaud). 8. Frullania nodulosa Nées ; Syn. p. 433. Tahiti : MenzieS; environs de Marciati, au pied de l'Orohena (Nadeaud). 9. Frullania Pancheriana Steph. n. sp. Tahiti : VIEILLARD et Pancher. 10. Frullania setulosa Angstr. l.c. p. 136. Tahiti : Andersson (Jlde Ângstrôm). Genre 2. LEJEUNEA Libert. Sous-genre ACRO-LEJEUNEA Spruce. 1 1 . Lej eunea Gumingiana (Mont .) ; Phragnncoma Mont . ; G., L. et N. Syn. p. 301. Tahiti : sur les hauteurs de Mahaena (Nadeaud). 12. Lejeunea Hasskarliana Gotts.; G., L. et N. Syn., p. 346. Tahiti : vallées du Pinaï et de Puaa (Nadeaud). E. Bescherelle. — Énumération des Hépatiques de Tahiti. 139 13. Lejeunea Marquesiana Steph. n. sp. Tahiti : Vesco ; Vernier. 14. Lejeunea pallida (Angstr.) Steph.; Phragmicoma Angstr. /. c. p. 132. Tahiti : Andersson. 15. Lejeunea sand"wicensis Gotts. Tahiti : LÉPINE. Sous-genre ARCHI-LEJEUNEA Spruce, 16. Lejeunea olivacea (Tayl.), G. L. et N. Syn. p. 334; Phragmicoma Mitten in Flora vitiensis-ç. 412. Ile de Raiatea (Sibbold). Sous-genre BRACHIO-LEJEUNEA Spruce. 17. Lejeunea Frauenfeldii Steph. ; Thysananthus Reich. /. c. p. 155. Tahiti : Vesco ; VIEILLARD et Pancher; environs de Papeete (Frauenfeld). 18. Lejeunea gibbosa Angstr. 1872 /. c. p. 23 ; Phrag- o . micoma Angstr, 1873 p. 133)^. Tahiti : ANDERSSON_;f(^^ Angstrôm. Sous-genre BRYO-LEJEUNEA Spruce. 19. Lejeunea filicina {Bryopteris filicina Sw.) G. L. etN. Syn. p. 285. Tahiti : environs de Papeete {fide Reichardt /. ^. p. 156). Sous-genre CERATO-LEJEUNEA Spruce. o 20. Lejeunea coalita Angstr. /. c. p. 135. Tahiti : Andersson. 21. Lejeunea oceanica Mitt. in FI. vit. p. 414. Ile de Raiatea (Collie). 22. Lejeunea renistipula Gotts. ^i". Steph. zV/Hedwigia, 1895. Tahiti : VesCO; N.^deaud. CC. un peu partout dans l'île. Obs. Ne pas confondre avec le L. renistipula (Lindenb. sub Omphalantho Spruce, Hepaticœ ama307îicœ^ p. 218, qui fait partie du S, -g. Taxi-Lejeunea, 140 JOURNAL \)K HOTANIQUR Sous-g-enre COLURO-LEJEUNEA Spruce. 23. Lejeunea superba Mont. Syllog. p. 83. Tahiti : Lejeune, sur les tiges du Ptcrobrytiin cyh'ndraceiim (Mont.). Sous-g-enre DREPANO-LEJEUNEA Spruce. 24. Lejeunea inchoata Meissn. ; G., L. et N. Syii. p. 343. Tahiti : environs de Papeete (Frauenfeld m Reich. /. c. P- 155)- 25. Lejeunea pentadactyla jNIont. Syllog. p. 75. Tahiti : LÉPINE, sur les feuilles du Crossostylis biflora. Sous-genre EU-LEJEUNEA Spruce. 26. Lejeunea caviloba Steph. Tahiti : vallées du Pinaï et de Puaa (Nadeaud). 27. Lejeunea flava Swartz; G., L. et N. Syn. p. 373. Tahiti : vallées du Pinaï, de Puaa et de Tarutu (Nadeaud). 28. Lejeunea pacifica Mont. Syllog. p. 79 {L. mc'ompleia G.Ms.). Tahiti : A'^ESCO. Sous-genre ENOSMO-LEJEUNEA Spruce. 29. Lejeunea opaca Gotts. in Syn. p. 362. Tahiti : environs de Papeete (Frauenfeld). 30. Lejeunea paritiicola Reich. /. c. p. 154. Tahiti : environs de Papeete, sur le Pai^itùim tili'aceuut Ad. Juss. (Frauenfeld). 31. Lejeunea Sayeri Steph. Tahiti : montagnes de Hitiaa et de Faaiti, du Pinaï et de Tamarua (Nadeaud). 32. Lejeunea trifaria Nées; G., L. etN. Syii. p. 361. Tahiti : SiBBOLD (in FI. vit. sub Lejeunea polyploca Mitt. non Taylor); VeSCO; VIEILLARD et Pancher; Vernier; AnderS- c SON [fide Ang-strôm, sub L. polyploca) ; Nadeaud. 33. Lejeunea uvifera Mont, Syllog. p. 77. Tahiti : J. LÉPINE; montagnes des environs de Marciati (Nadeaud) . E. Bescherelle. — Êmimération des Hépatiques de Tahiti. 141 Sous-genre LEPTO-LEJEUNEA Spruce. 34. Lejeunea vitrea Nées; G., L. et N. Syii. p. 402. Var. S obtusa, Angstr. /. c p. 134. Tahiti : AndersSON. Sous-genre LOPHO-LEJEUNEA Spruce. 35. Lejeunea eulopha Tayl.; G., L. et N. Syii. p. 749. Tahiti : Andersson, /ide Angstrôm L c. ^. 134. 36. Lejeunea subfusca Nées ; Syii. p. 315. Tahiti : environs de Papeete (Frauenfeld, in Reich. /. c. P- 155)- Sous-genre MASTIGO-LEJEUflEA Spruce. 3 7 . Lej eunea apicula ta . Tahiti : grande vallée de Tamarua et vallées du Pinaï et de Puaa (Nadeaud) . 38. Lejeunea auriculata Steph.; Phragmicoma versï- color L. et L., Syii. p. 297. Tahiti : environs de Papeete (FRAUENFELD, /// Reich. /. c. P- 155)- 39. Lejeunea ligulata (L. et L.); Phragmicoma ligtilata L. et L., Syii. p. 301 ; Mastigo-Lejeiuiea Spruce /. c. p. ici. Tahiti : BECHEY(;f^^Mittenini^/.z;//.p.4i2);NADEAUD. CCC, 40. Lejeunea tahitica Steph. {Phragmicoma Gotts. Ms. in herb. Mus. Par.). Vesco; Vernier. Sous-genre TAXI-LEJEUNEA Spruce. 41. Lejeunea gracilipes (Tayl) Mitt. in FI. vif. p. 414 p. m. {Oinphalanthus Tayl.; Syii. p. 746). Tahiti : AndersSON {j^de Angstrôm /. c. p. 134). Sous-genre THYSANO-LEJEUNEA Spruce. 42. Lejeunea FrauenfeldiiSteph.( 7y2y^<7/^(T;////m5'Reich.). Tahiti : Papeete (Frauenfeld, ;f^^ Reichardt /. c. p. 155). o 43. Lejeunea virens Steph. {Thysa7ia7ithîts Angstv.). Tahiti : sur les Mousses, à Eiraeo, sur les écorces d'arbres (Andersson, _;f(^^ Angstrôm /. c. p. 131). 142 JUUKNAL DE BOTANIQUE Tribu II. J UNGERMANNIÈES. Sous-tribu I. Radulées. Genre i. RADULA Nées. 44. Radula apiculata Lacoste. Tahiti : vallées du Pinaï et de Puaa (Nadeaud). 45. Radula decurrens Mitt. in FI. vit. p. 410. Tahiti : montag^nes des environs de Marciati, au fond de la vallée de Papenoo (Nadeaud). 46. Radula formosa Nées ; Syii. p. 258. Tahiti : Vesco. 47. Radula j avanie a Gotts.; Syn. p. 257. Tahiti : Vieillard et Pancher; Vesco (Herb. Mus. Par. sub Radula tinditliflora Gotts. Ms.)\ Papeete (Fkauenfeld, m Reich. Le, p. 157); Nadeaud. CC. 48. Radula mucronata Steph. Tahiti : environs de Teoa, vallée d'Arue (Nadeaud). 49. Radula Novae-Hollandiae Hpe l'uG., L. et N. Syn. p. 254. Tahiti : VIEILLARD et Pancher. 50. Radula protensa Ldbg. Tahiti : Vesco (Herb. Mus. Par. sub R. Miqtieliana Tayl. var. iahitica Gotts. Ms.)\ Vieillard et Pancher. — Iles Mar- quises : Nuka-Hiva (Mercier). 51. Radula reflexa Nées et Mont, ; Syn. p. 253. Tahiti : LÉPINE; Vesco. 52. Radula retroflexa Tayl.; Syn. p. 730. Tahiti : environs de Marciati, au pied de l'Orohena, mon- tagnes de Hitiaa et de Faaiti, grande vallée de Tamarua, vallées de Puaa et du Pinaï (Nadeaud). 53. Radula subpallens Steph. Ms. Tahiti : vallées du Pinaï et de Puaa (Nadeaud). Genre 2. MADOTHECA Dum. (Bellincinïa Raddi, Schiffner; Porella Dill. L.) 54. Madotheca Stangeri L. et G. ; Syn. p. 280. Tahiti : COLLIE {Jîde Mitten in FI. vit., p. 411). E. Bescherelle. — Énumération des Hépatiqties de Tahiti. 143 55. Madotheca subsquarrosa Nées ; Syn. p. 275. Tahiti : Andersson (y^irfi^ Ângstrôm /. c. p. 131). 56. Madotheca tahitensis Steph. n. sp. Tahiti : environs de JMarciati, au fond de la vallée de Pa- penoo, vallées de Tarutu, du Pinaï et de Puaa (Nadeaud). Sous-tribu II. Ptilidiées. Genre 3. LEPICOLEA Dura. 57. Lepicolea attenuata (Mitt.) Spruce ; Sendinera {Schisjna)M\\x. m FI. N. Zel. II, p. 153; Leperoma Mitt. in Handbook ofthe N. Zeal. Floi^a, p. 754. Tahiti : LÉPINE (herb. Montagne sub Sendinera ochroleuca). Genre 4. MASTIGOPHORA Nées. 58. Mastig-ophora diclados (Brid.); Endl. Syn. p. 241. Tahiti : LÉPINE; HOMBRON; Nadeaud. CC. 59. Mastig-ophora long-ifissa Steph. Tahiti : vallée de Puaa (Nadeaud). Sous-lribu III. Saccogynées. Genre 5. SACCOGYNA Dum. {Calypogeia Dum. ; Geocalyx N.) 60. Saccogyna granulata Schiff. Tahiti : vallées du Pinaï et de Puaa (Nadeaud). 61. Saccogyna muricella (de Not.) Schiff. Tahiti : vallées du Pinaï et de Puaa (Nadeaud). Sous-tribu IV. Trigonanthées. Genre 6. LEPIDOZIA Dum. 62. Lepidozia longifolia Steph. Tahiti : vallée de Puaa (Nadeaud). 63. Lepidozia trichodes Nées ; Syn. p. 203. Tahiti : montagnes de Taiaratu, 800 m. d'alt. (LÉPINE, n° 9); Grande vallée de Tamarua, district de Papara, et vallée de Tarutu, Maraano (Nadeaud). 64. Lepidozia Wallichiana Gotts.; Syn. p. 204. Tahiti : Vesco. 144 )OURNAL DE BOTANIQUE Genre 7, ODONTOSCHISMA Dura. 65. Odontoschisîïia tahitense Steph. n.sp. Tahiti : sur la terre humide des vallées, aux environs de Fautaua (Nadeaud). ^i?i?. Genre 8. MASTYGOBRYUM Nées. [Bassiantis Gray ; Herpetium N.) 66. Mastig-obryum obcuneatum Steph. Tahiti : vallée de Tarutu (Nadeaud). 67. Mastigobryum patentistipum Steph. Tahiti : vallées de Puaa et du Pinaï, montagnes de Hitiaa et de Faaiti (Nadeaud). 68. Mastig-obryum vittatum Gotts.; Syn., p. 216. Tahiti : sur les troncs d'arbres, dans les vallées humides (Nadeaud). Genre 9. TRICHOCOLEA Dum. 69. Trichccolea Pluma Mont . ( Trïch. iomentella 0 Pbiina, Syn. p. 237). Tahiti : vallées du Pinaï, de Puaa et de Tipaearui (Nadeaud). Genre 10. CHANDONANTHUS Mitt. 70. Ghandonanthus hirtelius (Web.) Mitt. in FI. vit. p. 405 ; Jungei inauma hiriella Web. ; Syn. p. 130. Tahiti : LÉPINE (n° 5) ; vallées du Pinaï, de Puaa et de Tarutu (Nadeaud). 71. Ghandonanthus fimbriatus Mitt. in Linn. Soc. Journ, Botany, Vol. XXII. Tahiti, in Mitten /. c. p. 322. Sous-tribu V. Scapanioidées. Genre 11. SCHISTOCHILA Dum. ■ {Goitschea Nées.) 72. Schistochila philippinensis (Nées et Mont., Syn., p. 18, sub Gottschea). Tahiti : flancs et ravins humides des hautes régions à Tea- rapaii (Nadeaud). RR, E. Bescherelle. — Énumération des Hépatiques de Tahili. 145 73. Schistochila Rein-wardtii (Nées, Syn. p. 15 sub Gotischeà) . Tahiti ; montagnes de Hitiaa et de Faaiti (Nadeaud). Sous-tribu VI. Epigonanthées. Genre 12. CHILOSCYPHUS Corda. 74. Ghiloscyphus arg-utus Nées ; Syii. p. 183. Tahiti : VeSCO ; Vernier ; vallées du Pinaï, de Puaa et de Tarutu, montagnes de Hitiaa et de Faaiti (Nadeaud). Forma paucidens Steph. Tahiti {in Herb. Montagne). 75. Ghiloscyphus decurrens Nées ; Syii. p. 173. Tahiti : VesCO; vallées du Pinaï et de Puaa (Nadeaud). 76. Ghiloscyphus succulentus Gotts. et Lac. Syn. Hep, Jav. p. 32. Tahiti : sur l'écorce des arbres (Nadeaud). RR. Genre 13. PLAGIOCHILA Dum. 77. Plagiochila Belangeriana Ldbg.; Syn. p. 47. Tahiti : vallée cratériforme duMaraano, associé à VHypopte- rygnim Nadeaudiamim Besch. (Nadeaud). 78. Plagiochila cespitans Steph. n. sp. Tahiti : très commun dans toutes les vallées (NxIDEAUD). 79. Plagiochila Junghuniana Gotts. Ms. Tahiti : Vesco. 80. Plagiochila Lepinei Steph. n. sp. Tahiti : Nadeaud. RR. 81. Plagiochila Nadeaudiaiîa Steph. n. sp. Tahiti : vallées du Pinaï, de Puaa, de Tipaearui et Tamarua (Nadeaud). 82. Plagiochila orientalis Tayl.; Syn. p. 46. Tahiti : D"" Savatier; vallées du Pinaï, de Puaa, de Pu- naruu, au pied de l'Orohena, de Tamarua, montagnes du Hitiaa (Nadeaud). 83. Plagiochila owahiensis Nées ; Syn. p. 46. Tahiti :Papeete, fîde Reichardt /. c. p. 162. 146 JOURNAL DK BOTANIQUE 84. Plag-iochila paschalis Steph. n. sp. Océan Pacifique, île de Pâques : D'' Savatier. 85. Plagiochila tahitensis Angstr, /. c.p. 131. Iles de Tahiti et d'Eimeo : Andersson. Genre 14. TYLIMANTHUS Mitt, 86. Tylimanthus tahitensis Steph. n. sp. Tahiti : vallées du Pinaï et de Puaa (Nadeaud). Genre 15. JUNGERMANNIA L. 87. Jungermannia flexicaulis Nées ; Sy^^. p. 87. Tahiti : associé au Dicnenios Banksii C. Mûll. (RiBOURT, 1850); au bord des torrents, notamment à Tearapau et aux en- virons du fort de Fautaua (Nadeaud). Genre 16. ANASTROPHYLLUM (Spruce) Stephani. 88. Anastrophyllumfîssuîïi Steph. //^ Bull. Herb. Bois- sier, t. V, 1897. Tahiti : sur les crêtes les plus élevées, parmi les Mousses, Mahama, Aramaoro (Nadeaud). 89. Anastrophyllum macrophyllum (Angstr.) Steph. ; o Jungennannia AxigsXx , L c. 1872, p. 22. Tahiti : Andersson (trouvé pour la première fois aux îles Sandwich, fide Angstrôm); en touffes serrées sur les arbres, crêtes de la vallée de Papeiha, à i.ooo m. d'altitude et au- dessus (Nadeaud). Sous-tribu V'II. Fossombroniées. Genre 17. SYMPHYOGYNA Nées et Mont. 90. Symphyogyna exincrassata Steph. n. sp. Tahiti : LÉPINE, n° 5. 91. Symphyogyna vitiensis Steph. Tahiti : sur les flancs ombragés des hauts ravins à Tearapau (Nadeaud) . Genre 18. PALLAVICINIA (Gray) Steph. aiiipl. {Dileaena Dum.: Blyttia Endl.) 92. Pallavicinia simplex Steph. ïn Bull. Herb. Boissier, t. V, 1897. Tahiti : Lépine. E. Beschekelle. — Énuinéraïion des Hépatiques de Takili. 147 Sous-tribu VIII. Metzgériées. Genre 19. ANEURA Dum. [Riccardia Gray.) 93. Aneura hyalina Steph. n. sp. Iles Marquises, Nuka-Hiva : JAKDIN. 94. Aneura multifida Dum.; Syn. p. 496. Taliiti : Vieillard et Pancher; Lequerré; Nadeaud. 95. Aneura Nadeaudii Steph. n. sp. Tahiti : vallées du Pinaï, de Puaa, de Tipaearui et de Tarutu, i\Iamano (Nadeaud). 96. Aneura pacifica Steph. n. sp. Tahiti : vallées du Pinaï, de Puaa et de Papenoo, montagnes d'Hitiaa (Nadeaud). 97. Aneura palmata Nées ; Syn. p. 498 ; var. laxa. Tahiti : Anderssox, fide Angstrôm /. c. p. 138. 98. Aneura tahitensis Steph. Tahiti : Nadeaud. RR. Genre 20. METZGERIA Raddi. 99. Metzgeria furcata Nées ; Syjt. p. 502. o Tahiti et Eimeo : AnderssON, fide Angstrôm /. ^. p. 138. 100. Metzgeria haraata Lindberg Monogr. Tahiti : montagnes de Hitiaa et Faaiti (Nadeaud). loi. Metzgeria scobina Mitt. Tahiti : vallée de Tarutu (Nadeaud). 102. Metzg-eria tahitiana Steph. n. sp. Tahiti : Vieillard et Pancher; vallées de Tamarua, de Puaa et du Pinaï (Nadeaud). Genre 21. TREUBIA Gôbel. 103. Treubia tahitensis (Nadeaud Emimér., 1873, p. 7, sub Gottschea) Gôbel; Tretibia ïnsignis Gôb. ; Steph. in Hedwigia, XXX, 1891, p. 190. Tahiti : Nadfaud. RR. 148 JOURNAL \m BOTANIQUE Obs, Dans son Èmcmération^ 1873, P- 7' ^^- Nadeaud décrit cette plante comme nouvelle, sous le nom de Gotischea tahitefisis. AI. Ste- phani la considère comme identique au Treubia iiisig7iis de la Malai- sie. Je n'y fais aucune objection ; mais comme M. Gobel n'a décrit ce nouveau genre qu'en 1890 [A7t)ia/. dujardùi bo{a7tiqHe de Buitenzorg, Vol. IX) et que M. Nadeaud a donné la diagnose de l'unique espèce qui le compose en 1895, l'espèce de la Alalaisie doit donc prendre le nom de Treubia tahite7îsis (Nad.) Gôb. Sous-ordre II. MARCHANTIACÉES. Genre i. MARCHANTIA J. Mardi, fils (17 13). 104. Marchantia amboinensis Nées et Mont. ; Syn. p. 529. o Tahiti et Eimeo : AxderSSON. fide Kxïg^Xxbm. l. c. p. 138, 105. Marchantia breviloba Steph. n. sp. Tahiti : rochers humides vers 300-400 m. d'alt., LÉPINE n" 2 ; Vesco; Vieillard et Pancher; Thiébault. 106. Marchantia hexaptera Reich. /. c. p. 150. Tahiti : environs de Fautaua (Frauenfeld) ; grande vallée de Tamarua, district de Papera (Nadeaud). 107. Marchantia nitida Lindb. et Lehm.; Syn. p. 532. Tahiti: COLLIE, _/f(^^ Mitten f/^/. vît.). Genre 2. DUMORTIERA Reinv^^. Bl. et Nées. 108. Dumortiera hirsuta Nées; Syji. p. 543. Tahiti : Vesco ; VIEILLARD et Pancher; Lequerré (hb. F. Camus); Vernier; vallées du Pinaï, de Puaa et de Tarutu (Nadeaud). 109. Dumortiera trichocephala Nées; Syn. p. 545, Tahiti : environs de P'autaua, in Reichardt /. c. p. 149. Genre 3. PLAGIOCHASMA Lindb. et Lehm. [AïtoTiïa Forst.) iio. Plag'iochasma australe Nées ; Syji. p. 515. Tahiti : LÉPINE (n° 3) ; environs de Fautaua, z'n Reichardt /. c. p. 151. (A Sîtivre.) Le Gérant : Louis Morot. Paris. — J. Mersch, imp., 4'", Av. deChàtillon. 12' ANNÉE. N" lo. i6 MAI 1898. JOURNAL DE BOTANIQUE ENUMERATION DES HEPATIQUES connues dans les îles de la Société (principalement à Tahiti) et dans les îles Marquises Par M. Emile BESCHERELLE. 111. Plag-iochasma cœrulescens Nadeaud Emiinér.^ 1873, p. 10. Tahiti : rochers du promontoire de Taharaa, près du bord de la mer et dans la vallée d'Arue (Nadeaud). Speciiii. ttnic. Genre 4. CYATHODIUM Kunze. 112. Gyathodium fœtidissimuïn Schiff. Tahiti : fréquent au Pinaï, dans la vallée de Puaa et sur les argiles volcaniques autour de Papahia à Fautaua (Nadeaud, 1856). — Iles Marquises : Nuka-Hiva (Jardin). Sous-ordre III. ANTHOCÉROTACÉES. Genre i. ANTHOCEROS L. o 113. Anthoceros grandis Angstr. /. c. p. 139. Tahiti : AndersSON ; Lepine. 114. Anthoceros laevis (Dill.) G., L. et N. Syn. p. 586. Tahiti : Jardin. 115. Anthoceros Vesconianus Gotts. Ms. « Anthoceroti Vincentiano maxime affinis. Elateres fibra iinica e lata spirali percursi ; semina flava granulata. » (Gottsche 171 Herb. Mus. Par.) Tahiti : VesCO. Genre 2. DENDROCEROS Nées. 116. Dendrocerosjavanicus Nées; Syn. p. 582. Tahiti : Vieillard et Pancher; Andersson; vallées de Puaa, du Pinaï, de Papenoo et de Tarutu (Nadeaud). — Iles Marquises : Nouka-Hiva (Jardin). I50 . JOURNAL DR BOTANIQUE 117. Dendroceros tahitensis Angstr. /. c. p. 138. Iles de la Société : Eimeo (AndersSON). 118. Dendroceros Vesconianus Gotts. Ms. n. sp. « Proximus D. javanico^ sed differt : lirabo minus perforato et re- 2 Jahresb. d.Naturf. Ges. Graub. XXV, p. 87 (1881-82). A. hirsuta X alpestris Briigg. /oc. cit. Suisse. X A. rhsetica Brugg. zV^Jahresb. d. Naturf. Ges. Graub. XXV, p. 87 (1881-82). A. bellidifolia X pumila Brûgg. loc. cit. ■=L ? A. pumila X bellidifolia Murr in Deutsche bot. Monatschr. XV, Suisse, Tyrol. X A. subnivalis Brùgg. in Jahresb. d. Naturf. Ges. Graub. XXV, p. 87 (1881-1882). A.^cserulea X pumila Brûgg. loc. cit. Suisse. Mattliiola. X M. hybrida Hausskn. in Mitth. Thùr. bot. Ver. III-IV, p. 104 (1893)- M. bicornis X tristis Hausskn. loc. cit. Grèce. X M. abortiva Hausskn. in Mitth. Thûr. bot. Ver. ITI-IV, p. 105 (1893)- M. tricuspidata X tristis Hausskn. loc. cit. Grèce. Barbarea. X B. abortiva Hausskn. in Mitth. bot. Ver. Ges. Thûr. III, H. 4, p. 274(1885). B. arcuata X vulgaris Hausskn. loc. cit. Allemagne. X B. Schulzeana Hausskn. iit Mitth. bot. Ver. Ges. Thûr. III, H. 4, p. 274(1885). B. stricta X vulgaris Hausskn. loc. cit. Allemagne. X B. adulterina Hausskn. in Mitth. bot. Ver. Ges. Thûr. III, H. 4, p. 274(1885). B. stricta X vulgaris Hausskn. loc. cit. Allema2"ne. Diplo taxis. X D. "Wirtgeni Hausskn. (1884)! ; Rony et Fouc. FI. Fr. Il, p. 48 (1895). E. G. Camus. — Plantes hybrides spontanées de la flore européenne. 159 D. tenuifolia X muralis Wirtg. FI. pr. Rheinlande, p. 169 (1870); K. Johanson i?i Botan. Notiser, n° 4, p. 169 (1895). H : i?. — Allemagne, Scandinavie. iVasturtiiim. X N. Hyi Foucaud et Rouy in Rouy et Fouc. FI. Fr. I, p. 206 (1893). X N. anceps Plur. Auct. p. p. N. supersilvestri-amphibium Fouc. et Rouy loc. cit. N. amphibio-rivulare Hy i7i Bull. Soc. et. fl. fr.-helv. et Bull. Soc. Rochel. Exsicc. : Soc. ét.fl. fr.-helv. n° 357; Soc. Rochel. n''359i. H : B.; B.-B.; Fouc; Jeanp.; Malvd.; M. P.; R.; C. — France. X N. Gerardi Fouc. et Rouy in Rouy et Fouc. Fl. Fr. I, p. 206 (1893). N. palustri-silvestre Wirtg. Fl. d. Preuss. Rkeinprov., p. 43 (1857); F. Gérard i?i Bull. Soc. fr. Bot. n° 86, p. 56. N. palustre X silvestre O. Kuntze Taschenb. Fl. v. Leipzig, p. 175 (1S67). N. supersilvestri X palustre Rouy et Fouc. loc. cit. Exsicc. : Billot, n° 314. H : M. P.; Coss.; Fouc; Malvd. — France, [Allemagne, Autriche. X N. Mairei Rouy et Fouc. Fl. Fr. I, p. 207 (1S93). N. silvestri X palustre Rouy et Fouc. loc cit. X N. anceps .Maire in Herb. Rouy. zzz ? N. silvestri-palustre Wirtg. Fl. d. Preuss. Rkeinprov., p. 44 (1857). H : M. P.; Malvd.; R. — France, Allemagne. X N. brachystylum Wallr. in Sched. crit. d. plant. pi. Halensisl^ p. 373 (1822). N. palustri-silvestre Rouy et Fouc. Fl. Fr. I, p. 207 (1893). X Roripa Menyharthiana Borbas zV? J\lath. und Natur. Mitth. d. Ung. Ac, p. 40 (1878). N. mucronulatum de Lacroix ijt Bull. Soc. bot. Fr.; 6, p. 551, sec. Rouy et Fouc. H : Giraitd.; R. — France, Allemagne. X N. ligerinum F. Hy in Bull. Herb. Boiss., Append. (1S94) et Bull. Soc. et. fl. fr.-helv. (1S94). i6o JOURNAL DE BOTANIQUE N. amphibio-palustre O. Kuntze Taschenb. FI. v. Leipzig^ p. 175 (1S67); F. Hy loc. cil. Exsicc. : Soc. et. il. fr.-helv., n" 226, 471. H : M. P.; B.; B.-B.; Fouc; Giraud.; Jeanp.; Malvd.; R.; C. — France, Allemagne. X N. anceps DC. Prodr. I, p. 137 (1824). N. amphibio-silvestre Wimmer et Grabowski F/. SU. (1827- 28) ; Ascherson FI. Brand. I, p. 35 (1864). N. amphibio-terrestre Ehrh. Beiir. 5, p. 22. (18 ). Exsicc. : Soc. et. £1. fr.-helv. n" 227. H : M. P.; B.; B.-B.; Coss.; Fouc; Giraud.; Malvd.; R,; C. — France, Allemagne. X N. procerum Hy in Bull. Herb. Boiss. et in Bull. Soc. et. fl. fr.-helv. (1897). = ? X N. stenophyllum Borbas Viasgal. a hasai Arab, es Crue. kôriil. in Természett. Kôzl., 15^ ann. (1878). N. silvestre-pyrenaicum Hy loc. cit.\ Borbas loc. cit.? N. supersilvestri-pyrenaicum Rouy Fl.Fr. IV, p. 294(1897). X Roripa stenophylla Borbas loc. cit. R. pyrenaico-silvestris Rouy. Exsicc. : Soc. et. fl. fr.-helv. (1897). H : M. P.; B.; B.-B.; Fouc; Jeanp.; Malvd.; R.; C. — France, Autriche. X N. capillipes Borbas Vissgal. a ha:zai Arab. es eg. Crue, kôrûl. in Természett. Kôzl., 15^ ann. (1878). X Roripa capillipes Borbas, loc cit. N. austriacum X silvestre Borbas loc cit. H : i?. — Autriche. X N. pseudo-riparium Simk. in Kôzlemen Budap. 16, no 12 (1879). N. austriaco-riparium Simk. loc cit. Autriche. X N. Turczanino^A^ii Borbas Vissgal. a hazai Arab. es eg. Crue. kôriil. (1878), in Természett. Kôzl., 15'' ann. X Roripa Turczanino"wii Borbas loc cit. ; Tzern. ap. Turc- zan. in Bull. Soc. Mosc. XXYH, p. 373 (1864). R. austriaca X Reichenbachii Borbas loc. cit. Brachylobus hybridus Schur Enum., pi. Trans., p. 40 (1866). H : Malvd. — Autriche. X R- (N.) terrestris Celak. Prodr. Fl. bohem., p. 459 var. pinna-r tifida (1S75). E. G. Camus. — Plantes hybrides spontatiées de la flore européenne. i6i R. amphibio-silvestris Neilreich FI. Niederôsterr . p. 746. N. amphibio-silvestre Wirtg. FI. d. Preuss.Rheinprov. (1857), non Aschers. N. terrestre S. pinnatifidum Tausch in Flora, p. 701 (1840). Exsicc. : F. Schultz Herb. norm. nov. ser. 21 16. H. : Giraiid.; M. P.; R. — France, Autriche. X N. barbarssoides Tausch in Flora 713 (1840). R. barbaraeoides Borbas Vissgal. a kasai Arab. es eg. Crue. korill. (1S78) in Természett. Kôzl., I5®ann. R. amphibio-silvestris Rouy et Fouc. FI. Fr. II, p. 197 (1895). H : Giraud.; R. — France, Autriche, Russie, Serbie. X R- subglobosa Borbas Vissgal. a hasai Arab. es eg. Crue, kôriil. (1878) in Természett. Kôzl. 15'' ann. R, peramphibio-silvestris Borbas loe, cit. R. superamphibio-silvestris Rouy et Fouc. FI. Fr. II, p. 197 (1895)- H : Giraud.; R. — France, Autriche. R. proliferum X silvestris Borbas Vissgal. a hasai Arab. es eg. Crue, kôriil. (1878). Hongrie. X N. arrnoracioides Tausch in Flora, XXIII, p. 707 (1840). N. (R.) austriacum X silvestre z^-^r. pubescens Borbas Viss- gal. a hasai Arab. es eg. Crue, kôriil. (1878) in Természett. Kôzl. i5« ann. H : Coss.; R. — Allemagne, Hongrie, Serbie. X N. astylon Reichb. Icon. Genn. Crucif. ViP 4369. N. superaustriaco-silvestre sac. Rouy in lit. H : i?. — Autriche . X R. hungarica Borbas Vissgal. a hasai Arab. es eg. Crue, kôrul. (1878) in Természett. Kôzl. XV^ ann. X N. (R.) peraustriacum-ampliibium Borb. loe. cit. N. hungaricum Nyman Conspecius Jî. Eur.. H. : R. — Autriche, Russie. X N. Borbasii Menyh. N. neogradiensis Borbas Vissgal. a hasai Arab. es eg. Crue. korill. p. 19S (1878) in Természett. Kôzl. XV* ann. N. peraustriacum-amphibium Borbas loe. cit. H. : Giraud. — Autriche. X R- erythrccaulis Borbas Vissgal. a hasai Arab. es eg. Crue, kôriil. (1878) in Természett. Kôzl., XV*= ann. 'l>- X / i62 JOURNAL DE BOTANIQUE R. amphibio-palustris Rouy et Fouc. FI. Fr. II, p. 196 (i«95)- =: ? N. ligerinum Bastard ap. Hy in Bull. Herb. Boiss. (1893) et Bull. Soc. et. fl. fr.-helv. (1893). N. amphibio-palustre Hy loc. cit. (1893). =: ? N. amphibio-palustre O. Kuntze Taschenb. Fl. v. Leip2ig, p. 175 (1867). Exsicc. : Soc. et. fl. fr.-helv. n°^ 226, 471. H. : M. P.; B.-B.; Foiic; Jeanp.; Malvd.; R.; C. — France, Allemagne, Autriche. Cardaïuine. X c. Ferrarii Burnat Fl. Alp. marit. I, p. 104 (1892). C. asarifolia X amara Burnat loc. cit. Italie. 'X C. Keckii A. Kerner^^.?. Focke p. 37 (1881). C. amara X silvatica A. Kerner. C. amara X silvatica var. umbrosa Rouy et Fouc. Fl. Fr. 1, p. 237 (1S93). H. : Coss.; Giraud.; R. — Lorraine, Autriche, X C. undulata de Laramb. i7i Bull. Soc. bot. Fr. XIV, p. 62 (1867). C. latifolia X pratensis de Laramb. loc. cit. C. latifolio-pratensis Rouy et Fouc. Fl. Fr. I, p. 235 (1893). France. X C Laramberguiana Rouy et Fouc. Fl. Fr. I, p. 235 (1893). C. pratensis X latifolia de Laramb. in Bull. Soc. bot. Fr. XIV, p. 62 (1867). C. dentata de Laramb. non Schultes. France. X Cî. palustris Peterm. Deutsch Flora, p. ^2 (1S49). X C. Kiliiasii Brùgg. in Jahresb. d. Naturf. Ges. Graub. XXV, p. 50 (1885). C. amara-pratensis O. Kuntze Tasch. v. Leipzig^. 178 (1867). H. : Giraud.; R. — France, Suisse, Allemagne. C. hirsuta-pratensis Brûgg. in Jahresb. d. Naturf. Ges. Graub. XXIII-XXIV, p. 73 (18S0). Suisse. C. hirsuta-amara Gremli. Excurs. Suisse. E. G. Camus. — Plantes hybrides spontanées de la flore européenne. 163 Dentaria. X D- digenea Gremli Neue Beitr. FI. Sckzu. I, p. 3 ; Excurs. éd. III, p. 439 (187S). rr= XI^- hybrida Arvet-Touvet Notes s. qq. pi. Alpes (1S83). = XI^- iiitermedia Merklein Ver^. d. Gejàsspfl. v. Schaff. p. 4 (1861), non Sonder. D. digitata X pinnata Gremli Excurs. éd. I, p. 84 (1867). D. pinnata X digitata Rapin in Bull, Soc. vaud. se. nat. 11 (1873). D. digitata X pinnata et D. pinnata X digitata Arvet-Touvet. H. : PF^// (Bas Valais). Nota. — Les deux formes suivantes du D. digenea ont été dis- tinguées : X D. Gremlii Rouy F/. Fr. IV, p. 293. X D. digenea Rouy et Fouc. FI. Fr. I, p. 245 (1893) ; D. digenea Gremli/. p. D. pinnata X digitata Rouy et Fouc. loc. cit. Exsicc. : Soc. Dauph. n" 5366; Schultz, Herb. norm. n" 21 12; Soc. et. fl. fr.-helv. n° 589. H. : B.; B.-B.; Coss.; Fouc; Jeanp.; Malvd.; R.; C. — France, Suisse (Jura, G. Cam.). X D- Rapini Rouy et Fouc. Fl. Fr. I, p. 245 (1893). D. digitata X pinnata Rouy et Fouc. loc. cit.\ Chatenier in Bull. Soc. se. nat. Sud-Est, 4, p. 29 (1885); Rapin sec. Rouy et ¥o\ic.^7zon sec. Schmidely in Bull. Soc. bot. Genève, P- 153 (1S94). H. : Fouc; Giraud.; R.; C. — France, Suisse. X D. Killiasii Brûgg. Fl. Cur. p. 89 (1874). D. digitata X polyphylla Brûgg. loc cit. Suisse. X 3Ialcolinia. M. hybrida Hausskn. Symbolas ad Floram grcecam, in Mittheil. Thur. bot. Ver. III-IV, p. 108 (1893). M. flexuosa grseca Hausskn. loc. cit. Grèce. Aiibrietia. X A. hybrida Hausskn. Symb. ad Fl.gr., in Mittheil. Thùr. bot. Ver. III-IV, p. 108(1893). i64 JOURNAL DE BOTANIQUE A. gracilis X intermedia Hausska. loc. cit. Grèce. Erysiiuiiiii. X E. Mureti Favrat Note s. qq. hybrides, in Bull. Soc. vaud. se. nat. XXV, p. 50 (1SS9). E. rhseticum X virgatum Favrat. loc. cit. Suisse. X E. heterotrichum Fritsch in Verh. d. k. k. zool.-bot. Ges. XLV (1895). E. pannonicum X silvestre Fritsch loc. cit. H. : Vienne. — Serbie. E. crepidifolium X odoratum Hausskn. in Herb. Draba. X D- Davosiana Brûgg. in Jahresb. d. Naturf. Ges. Graub. XXIII- XXIV, p. 74(1880). D. aizoides X Johannis Brûgg. FI. Cur., p. 89 (1874). Suisse. X D- confusa Hartm. Hand.b. éd. 3, non Ehrh. X D- dovrensis Fr. Herb. norm. VIII, 24. D. incana-hirta Hartm. Hatidb. éd. 2. H. : Coss.; Giraud.; Jeanp.; R. — Norvège. X D- setulosa Leresch in Compt. rend. Soc. Haller III, p. 7 ; an Koch in Linnsea XIX (1847) ? D. aizoides X tomentosa Gremli Excurs. éd. I, p. 95 (1874). Suisse. X D- rhsetica Rou}^ et Fouc. FI. Fr. II, p. 219 (1895). D. aizoides X carinthiaca Rouy et Fouc. loc. cit. Suisse. X I^- intermedia Hegest.; an Andr.? ex DC. Syst. II, p. 351. D. lapponica X Johannis Hegest. Suisse, Tyrol. {A suivre.) Le Gérant : Louis Moeot. Paris. — J. aierscn, imp., ^•'", Av. de Chàtillon. 12' ANNEK. N' II. i'^ JUIN 1898. JOURNAL DE BOTANIQUE STATISTIQUE OU CATALOGUE DES PLANTES HYBRIDES SPONTANÉES DE LA FLORE EUROPÉENNE Comprenant la, synonymie, la répartition géographique, les numéros des exsiccata oit ces plantes ont été publiées et les herbiers principaux où l'on petùt les étudier. Par M. E. G. CAMUS {Suite.) ? X D. Traunsteineri Koch Sym. éd. 3, p. 55; an Hoppe ap. St.? D. frigida X Johannis Brûgg. O. Rk., p. 43 et Jahresb. d. Na- turf. Ges. Graub. XXIII-XXIV, p. 74 (1880). — Cf. Rouy FI. Fr., II, p. 214. 1= ? D. carinthiaca X dubia K. Fritsch in Excursionsflora fur Oesterr. p. 249 (1897). France, Suisse, Bavière, Tyrol. X 3^- ficta G. Cam. D. aizoides X Sauteri K. Fritsch in Excurs. f. Oesterr. p. 249 (1S97). Herbier Halaczy (Vienne). — Autriche. X I5' amphibola G. Cam. D. carinthiaca X fladnitzensis K. Fritsch in Excurs. f. Oes- terr. p. 249 (1897). Autriche. X D. permixta G. Camus. D. dubia X fladnitzensis K. Fritsch in Excurs, f Oesterr, p. 249 (1897). Autriche. JEthioneina. X ? ^- varians Giraudias m Soc. étud. scientif. Angers (1889). ^. pyrenaicum X ovalifolium ? Giraudias /. c, France. Alyssum. X A. fallacinum Hausskn. Symbole ad flor. grâsc., in Mittheil. Thur. bot. Ver., III-IV, p. 114 (1893). i66 JOl'KNAL DE BOTANIQUE A. chlorocarpum X Heldreichii Hausskn. /. c. Grèce. Erophila. X E. Chavini Muret, Favrat Noie sur qq. hyhr., in Bull. Soc. vaud. Se. natur., p. 50 (1889). E. glabrescens X majuscula Favrat /. c. Suisse. Capsella. X C. gracilis Gren. FI. Massil. advetia, p. 17, t'n Além. Soc. émul. Doubs (1S57). C. Bursa-pastoris X rubella Bavoux zV/ Billotia p. 114, 1866 (publié en 1869). Exsicc. : Billot n° 3074; FI. seq. n° 15 ; Soc. Dauph. u» 1961 ; Soc. et. fr. fr. 112. H. : M. P. ; B. ; B.-B.; Coss.; Fouc. ; Jeanp.; Malvd,; R.; Wolf; C. — France, Suisse. X C. abortiva Hausskn. Symb. ad Jïor. grœc, ïn Mitth. Thùr. bot. Ver. III-IV (1893). C. Bursa-pastoris X grandiflora Hausskn. /. c. Grèce. . , C. gracilis X grandiflora Hausskn., ïn Mitth. Thùr. bot. Ver. III-IV, p. 116(1893). Grèce. Lepidiuiii. X I-" ambiguum Lange ïn Kjoeb. Vidensk. Meddel. p. 74(1865). L. cardamines-subulatum Rouy Excurs. Esp. III p. 35. H. : R. — Espagne. Thlaspî. T. alpinum X rotundifolium var. corymbosum Gremli Beïtr. p. 60 (1870); Morthier et Favrat Ï7i Bull. Soc. Murith. P- 54(1^77-78). Exsicc. : Soc. Dauph. n° 4033. H. : Malvd.; M. P. — France, Suisse. ? ? T. silvium Gaud. FI. Helv. IV, p. 221 (1829); Rouy et Fouc? Ilutcîiiîisia. X H. hybrida G. Cam. H. alpina X brevicaulis Nàg. ïn Focke p. 41 (1881). E. G. Camus. — Plantes hybrides spontanées de la flore européenne. 167 Cochlearia. X C. oblongifolia DC, sec. Rouy. C. officinalis X arctica Rouy. H. : R. — Laponie russe. C. officinalis X danica Focke p. 40 (i8Si). C. officinalis X anglica Focke (Boswel) p. 40 (1881). CISTINE^. Cistus. [X] C. Delilei Burnat FI. Alp. marit. I, p. 163 (1S92). C. albido-crispus Delile in Gren. et Godr. FI. Fr. I, p. 163 (1843)- C. crispo-albidus Timb.-Lagr. Étude s.qq. Cistes de Narbonne p. 20 (1S61). Exsicc. ; Daveau Herb. Lus. n°^ 1210, 1226; Welw. Iter. lusit.n" i^'^']\ Soc. Dauph. n° 5203; Magnier, n''778; Soc. et. fl. fr.-helv. n" 368; F. Schultz ^é'r<5. nonn, noY. ser. 17 13. H. : M. P.; B ; B.-B.; Coss.; Drake ; Jeanp.; Giraicd.; Malvd.; Monlp.; Mus. vat. Lisbonne ; R. ; C. — France, Portugal. [X] C. pulverulentus Pourr, in Méra. Acad. Toulouse p. 312 (1788). C. crispo X albidus Loret et Barr. FL Montpell. éd. 2, p. 52 (18S6). C. crispo-albidus Timb.-Lagr. Étude s. qq. Cistes de Narbonne p. 20 (1S61). Exsicc. : Daveau Herb. Lus. n"* 1210, 1226; Welw. Iter lusit. n° 1557 ; Soc. Dauph. n° 3203 ; Magnier n° 778 ; Soc. et. 11. fr.-helv. n'^ 368; Schultz Herb. jiorm. n° 1714. H. : M. P.; B.; B.-B.; Drake ; Jeanp.; Malvd.; R.; C. — France, Espagne, Portugal. X C. ambiguus Rouy et Fouc. Fl. Fr. II, p. 262 (1895). C. albidus X monspeliensis Rouy et Fouc. loc. cit. (1895). H. : Malvd.; R. — France. X C. albereensis Gautier in Rouv et Fouc. Fl. Fr. II, p. 268 (1895). C. albido-salvifolius Timb.-Lagr. ap. Rouy et Fouc. loc. cit. C. salvifolio-albidus Rouy et Fouc. loc. cit. H. : i?. — France, Portugal. i68 JOURNAL UK BOTANIQUK (I). X C. albereensis a platyphylloides Rouy et Fouc. FI. Fr. II, p. 268 (1S95). C. albido-platyphyllus Timb.-Lagr. FI. Corbières p. 72 (1892) [publié par M. Marçais in Revue de Botanique]. H. : i?. — France. (2). X c. albereensis ^ microphyllus Rouy et Fouc. FI. Fr. II, p. 269 (1S95). C. albido- microphyllus Timb.-Lagr. FI. Corbières p. 72 (1892). H. : i?. — France, X C. Flichei Fouc. et Simon. C. salvifolius var. cymosum X monspeliensis Fouc. et Simon. H. : Fouc. — Corse. X C. Gautieri Fouc. et Rouy «VzRouy et Fouc. FI. Fr. II, p. 268 (1895). C. salvifolio X albidus Timb.-Lagr. in Herb. Alb. ap. Rouy et Fouc. C. albido-arrigens Timb.-Lagr. FI. Corbières p. 72 (1892). C. albido-salvifolius Rouy et Fouc. loc. cit. H. : Mus. nat. Lisbonne ; R. — France, Portugal. X C. novus Fouc. et Gaut. in Rouy et Fouc. FI. Fr. II, p. 269 (1895). C. crispo-salvifolius Timb.-Lagr. in Rouy et Fouc. /oc. cit. H. ; Fouc; R. — France. X C. florentinus Lamk. Encycl. méth. p. 17 (1786). C. monspeliensi-salvifolius Lor. et Barr. FI. Monfp. p. 67 (1886). C. salvifolio-monspeliensis Timb.-Lagr. i?z Mém. Acad. Tou- louse, série 5, V, p. 27. H. : Mojitp.; Giraicd.; Malvd; R. — Italie, France, Espagne, Majorque, Portugal. X C. florentinus a genuinus Rouy et Fouc. FI. Fr. II, p. 269 (1895). 1. X C. Debeauxii G. Cam. C. polymorphe X salvifolius Debeaux Flore de la Kabylie p. 46. Algérie. 2. X c. algeriensis Rouy. C. salvifolius X heterophyllus Rouy. ¥l. : R. — Algérie. E. G. Camus. — Plantes hybrides spontanées de la flore européenne. 169 C. eleganti-monspeliensis Timb.-Lagr. FI. Çor bières p. 73 (1S92). Exsicc. : Schultz Herb. norm. n. ser., n'^ 1928. H. : M. P.; Coss.; Fouc; Malvd. — France. X c. florentinus 3 macrophylloides Rouy et Fouc. FI. Fr. II, p. 269 (1895). C. porquerollensis Ilanry et Huet i)i Bull. Soc. bot. Fr., VII, p. 345 (1860). Exsicc. : Billot n° 3331; Soc. Dauph. n° 3207 ; Daveau Herb. lusii. n" 1177. H. : M. P.; Coss.; Fouc; Giraud.; Alalvd.; R.; C. — France, Portugal. X C. florentinus y arrigentiformis Rouy et Fouc. FI. Fr. II, p. 260 (1S95). C. monspeliensi-arrigens Timb.-Lagr. FI. Corbières (1892). C. salvifolio-monspeliensis Loret in Revue se. nat.III,p. 363. H. : Montp.; Fouc; Giraud.; R. — France. X C. florentinus 0 apriciformis Rouy et Fouc. FI. Fr. II, p. 270 (1895). C. monspeliensi-apricus Timb.-Lagr. FI. Corbières (1892). H. : Fouc; R. — France. X C. florentinus t olbiensis Rouy et Fouc. FI. Fr. II, p. 270 (1895). X c. olbiensis Hanry et Huet in Bull. Soc. bot. Fr. VII, p. 346 (1860). X c. feredjensis Battandier in Bull. Soc. bot. Fr. XXX, p. 263 (18S3). C. salvifolio-monspeliensis forma Battandier lac. cit. Exsic. : Soc. et. il, fr.-helv. n° 370; Billot n°3332; Schultz n° 614. H. : M. P.; B.; B.-B.; Fouc; Giraud.; Jeanp.; Malvd.; R.; C. — France. X C. nigricans Pourret in Mém. Acad. Toulouse III, p. 31 1 (178S). C. monspeliensi-populifolius Timb.-Lagr. jS/^^^^ s. qq. Cistes de Nar bonne p. 50 (1861), H. : Montp.; Fouc; Malvd.; R. — France. [X] C. longifolius Lamk. Encycl. méth. II, p. 14 (1786). C. populifolio-monspeliensis Rouy et Fouc. Fl.Fr. II, p. 272 (1895)- Exsicc. : Soc. Dauph. n° 3206. H. : Montp.; Fouc; Giraud.; R. — France, Espagne. I70 JOURNAL DE BOTANIQUE X C. petiolatus Martr.-Donos Herb. dans le Midi^. 6 (1855). C. populifolio-salvifolius Rouy et Fouc. FI. Fr. II, p. 273 (1895). H. : Fouc; Giraitd.; R. — France. [X] C. corbariensis Pourret Cistogr. n° 7 (i); Reliquiss Pourre- tiajiœ p. 87 (1875); G-ren. et Godr. FI. Fr. I, p. 164 p.p. (1848). X c. hybridus Pourret Chloris narbonn. p. 312, n° 340, in Mém. Acad.Toul. III (17S8). C. longifolio-populifolius ? Gren. et Godr. FI. Fr., loc. cit. C. salvisefolio-populifolius Timb.-Lagr. in Mém. Acad. Tou- louse, sér. 5, V, p. 48. Exsicc. : Billot 1104002; Soc. Dauph. n°^ 309 et '^o<^bis\ Daveau Herb. lusit. n° 1264; Soc. et. fl. fr.-helv. n"366. H. : M. P.; M. nat. Lisb.; B.; B.-B.; Coss.; Jeajip.; Malvd.; R.; C. — France, Portugal. X c. corbariensis a ovatus Rouy et Fouc. Fl. Fr. II, p. 273 (1895). C. rhodanensis X populifolius Timb.-Lagr. Fl. Corbières p. 72 (1892). H. : Fouc; Malvd. — France. X c. corbariensis ^ lanceolatus Rouy et Fouc. Fl. Fr. II, p. 273 (1895). C. arrigenti-populifolius Timb.-Lagr. Fl. Corbières p. 72 (1892). C. salvifolio $ X populifolius cf Timb.-Lagr. Cuit. Exsicc. : Soc. Dauph. n'^ 309. H. : M. P.; Coss.; Fouc; Giraud. — France. X C corbariensis y cordatus Rouy et Fouc. Fl. Fr. II, p. 273 (1895). C. eleganti -populifolius Timb.-Lagr. Fl. Corbières p. 72 ~ (1892). H. : Fouc; R. — France. XXC Ponsii Fouc. et Rouy in Rouy et Fouc. Fl. Fr. II, p. 273 (1895). C. nigricanti-salvifolius Rouy in Rouy et Fouc. loc cil. C. (narbonnensis X monspeliensis) X salvifolius Rouy et Fouc. loc cit. I. Cistographie : Projet d'une histoire générale des Cistes ; lu à la séance du 8 mai, Acad. Toulouse (1783), publié in Reliqîiise Pourretianas {1875). E. G. Camus. — Plantes hybrides spontanées de la flore europée^tne. 171 Exsicc. : Magnier n° 1375 p.p/j^^. Rouy et Fouc. H. : M. P.; Coss.; Foîcc; Malvd.; R.; C. — France. X C. glaucus Pourret Chloris narbonn. p. 311, n° 339 (1788) in Mém.Acad.Toul. III. C, laurifolio-monspeliensis Timb.-Lagr. in Mém. Acad. Tou- louse, sér. V, p. 54. C. monspeliensi-laurifolius Loret et Barr. FI. Monlp. éd. 2, p. 53 (1886). Exsicc. : Soc. et. fl.-fr. helv. n"^ 371, 372; Schuitz Herb. 7iorm. n° 1924. H.: M. P.; Monlp.; B.; B.-B.) Coss.; Fouc; Giraud.; Jeanp.; Malvd.; R.; C. — France. X c. dubius Pourret Chloris narbonn. p. 311 (178S). r= ? C. monspeliensi-laurifolius Timb.-Lagr. France. X C. Pechii Pourret Cistogr. n"'9 ^a: Timb.-Lagr. in Bull. Soc. se. phys. et nat. Toulouse II, p. 90 (1874) et Reliq. Pourret. (1875). C. salvifolio-laurifolius Coste in Bull. Soc. bot. Fr. XXXVIII, p. LVII (1S91). H. : Malvd.; R. — France, X C. Costei G. Cam. in Bull. Soc. et. fl. fr., append. i du Bull. Herb. Boissier (1893). C. laurifolio-salvifolius Coste in Bull. Soc. bot. Fr. XXXIII, p. 20 (i 886). H. : M. P.; Monlp.; B.; B.-B.; Coss.; Fouc; Giraud.; Jea?zp.; R.; C. — France. X C. Pourretii Rouy et Fouc. Fl. Fr. II, p. 277, en note (1895). C. longifolius Pourret Cislogr. v^ 12 in Reliq. Pourret. (1875) sec. Rouy et Fouc. C. crispo-laurifolius Timb.-Lagr. in Mém. Acad. Toulouse, sér. 5, V, p. 50. H. : Fouc. — Gibraltar. X C. Loreti Rouy et Fouc, Fl. Fr. II, p. 279 (1895), C. ladaniferus X monspeliensis Rouy et Fouc. lac. cit. France. X C. Loreti a albiflorus Rouy et Fouc. Fl. Fr. II, p, 279 (1895). C. ladanifero-monspeliensis Loret in Rev. se. natur. m, p. 364 (1866). 172 JOUKNAL DE BOTANIQUE C. monspeliensi-ladaniferusLoret zV? Bull. Soc. bot. Fr. XIII, p. 453 (1866). H. : Drake ; R. — France. C. Loreti jî maculatus Rouy et Fouc. FI. Fr. II, p. 279 (1895). C. monspeliensi-ladaniferus Loret in Rev. se. nat. III, p. 364 (1866). C. ladanifero-monspeliensis Loret zV/BulL Soc. bot.Fr. XIII, p. 453 (1S66). H. : R. — France. [X] C recognitus Rouy et Fouc. FI. Fr. II, p. 276 (1895). C. laurifolio-monspeliensis Loret et Barr. FI. Montp. éd. 2, p. 53 (18S6), 7îon Timb.-Lagr. Exsicc. : Soc. Rochel. n° 3027; Soc. et. il. fr.-helv. n°367; Soc. Dauph. n°3205. H. : Montp.; B.; B.-B.; Coss.; Giraud.; Jeanp.; Malvd.; R.; C. — France. X C. Davei G. Cam. C. hirsute X albidus Daveau CisHnées du Portugal, in Bolet. Soc. Broter. IV, p. 64 (1S86). H. : M. nat. Lisb. — Portugal. X c. Henriquesii G. Cam. et Daveau. G. hirsuto X monspeliensis Daveau Cistîn. du Portug. p. 65 (1886). H. '.M. nat. Lisb. — Portugal. X c. Coutinhoi G. Cam. et Daveau. C. hirsuto-salvisefolius Daveau Cistin. du Portug. p. 66 (1886). Exsicc. : Daveau, n° 1276. H. : M. nat. Lisb.; Mojitp.; Drake ; R. — Portugal. X C. Ficalhoi G. Cam. et Daveau. C. salviaefolio-hirsutus Daveau Cistin. du Portug. p. 66 (1886). Exsicc. : Daveau n° 1277. H. : ikf. nat. Lisb.; Montp.; R. — Portugal. X C. Wel^witschii G. Cam. et Daveau. C. ladanifero-hirsutus Daveau Cistin. du Portug. p. 67 (1886). H. : il/, nat. Lisb. — Portugal. C. Marizii G. Cam. et Daveau. E. G. Camus. — Fnnies hybrides spontanées de la flore européenne . 173 C. ladanifero-salvifolius Daveau Cistin. du Portug . p. 67 (1SS6). H. : M. nat. Lisb. — Portugal. Halimium. X H. estramadurense Rouy. H. ocymoidi-halimifolium Wehvitsch Exsicc. n° 1493. Exsicc. : Wehvitsch n° 1493. H. : M. nat. Lisb. — Portugal. X H. Davei G. Ccim. H. formoso-ocymoides Daveau CisHn. du Portug. p. 68 bis (18S6). Helîanthemiim. X H. sulfureum Willd. Enum.pl., Suppl., p. 39 (1809); de Laram- bergue. H. pulvérulente- vulgare Mart. p. p.; F. Schultz Arch.fl. Fr. et AIL p. 156(1855). H. polifolio-vulgare F. Schultz loc. cit. (1S55). H. Chamsecistus X polifolium Focke, p. 45 (1S81). H. Chamaecisto-polifolium Ed. Bonnet Pet. FI. paris, p. 48 (1883)/./. H. : M. P.; Fouc; Giraud.; Hoschedé; Jeanp.; R.; C. — France, Belgique, Allemagne. H. polifolium X vulgare Bornmaller 7u Bull. Herb. Boissier IV, p. 47. Lugano. — (Probablement la même plante que la pré- cédente.) X H. ochroleucum Rouy et Fouc. FI. Fr. II, p. 303 (1895). H. vulgari-pulverulentum de Larambergue in Bull. Soc. bot. Fr. V, p. 27 (1858). H. : Fouc; Hoschedé ; Malvd.; R.; C. — France, X H. vulgare var. roseum X pulverulentum Wilik. Icon. et desc.fl. Eur. austr. II, p. 108. H. : Malvd. — Alpes maritimes. X H. Simoni Fouc. H. vulgare X velutinum Fouc. France, X H. Luizetii G. Cam. H. intermedium G. Cam. et Luizet in de Fourcy Vadé-niecum herb. par., éd. 6 (1890), add. 174 JOURNAL DE BOTANIQUE H. vulgare-appeninum G. Cam. et Luizet loc. cit. (1890). H. \Jeanp.; Luiset ; Malvd.; C. — France. X H. concinnum G. Gara, et Luizet ïn de Fourcy Vade-tnecum herb. par., éd. 6 (1890), add. H. canum X polifolium G. Gam. et Luiz. loc.dt. (1890). France. X H. Chatenieri Fouc. et Rouy in Rony et Fouc. FI. Fr. II, p. 306 H. affini-vulgare Fouc, et Rouy loc. cit. (1S95). France. • H. Heeri Brûgg. in Jahresb. d. Naturf. Ges. Graub. XXIII-XXIV, p. 73 (iSSo Si). H. alpestre-vulgare BrQgg. loc. cit. (1880-81). Suisse. X H. digeneum Rouy et Fouc. FI. Fr. II, p. 306 (1895). H. vulgari-hirtum Rouy et Fouc. loc. cit. (1895). France. X H. monspessulanum Rouy et Fouc. FI. Fr. II, p. 311 (1895)- H. polifolio-vineale Rouy et Fouc. loc. cit. (1S95). France. X H. Sieberi Brugg.?« Jahresb. d. Naturf. Ges.Graub. XXIII-XXIV, (1S80-S1). H. Funiana X vulgare vel H. Fumana X Chamsecistus Brugo;. loc. cit. Suisse, Italie (Bergame). X H. hispidum Dunal ap. DC. Prodr. I, p. 2S2 (1S24). H. hirtiim X pilosum Focke p. 45 (1881). H. polifolio-hirtum Rouy et Fouc. FI. Fr. II, p. 305 (1895). H. pulvérulente -hirtum Daveau Cistin. du Portug. p. 68 (1886). Exsicc. : Welwitsch n° 1544. H. ; M. nat. Lisb.; Fouc.;Malvd.; R. — France, Espagne, Portugal. X H., majoransefolium DC. FI. Fr. V, p. 626 (1804). H. hirtum X polifolium De Larambergue in Bull. Soc. bot. Fr. V, p. 27 (1858). H. hirto-polifolium Rouy et Fouc. FI. Fr. II, p. 306 (1S95). H. : Montp.; Fouc; R. — France. X H. hirtiforme Rouy et Fouc. FI. Fr. II, p. 306 (1895). H. hirto-vulgare Rouy et Fouc. loc. cit. (1S95). H. : Fouc; R. — France. {A suivre.) E. Dkake DEL Castillo. — De la véritable place du genre Fitchia. 175 DE LA VÉRITABLE PLACE DU GENRE FITCHIA PARMI LES COMPOSÉES Par M. E. DRAKE DEL CASTILLO. Les lecteurs du Joîirnal de Botaniqtie ont pu voir dans le n° du 16 mars 1897 (Sur qjielqttes plantes rares de Tahiti, par M. J. Nadeaud) la description d'un Fitchia auquel l'auteur a donné le nom de F. Teinariiana. Tout récemment (Les Com- posées arborescentes de Tahiti, in Journal de Botanique, XII, 117), M. Nadeaud, revenant sur ce curieux genre des îles de la Société, a signalé une erreur commise par MM. Bentham et Hooker dans leur Gênera et par l'auteur de la Flore de la Po- lynésie française^ qui attribuent aux Fitchia des feuilles alternes, quand, en réalité, elles sont opposées. Cette erreur est toute matérielle, car M. Hooker (On Fitchia, in Hook. Lond. Journ. Bot., R", 640) et celui qui écrit ces lignes (Note sur dettx genres de la famille des Composées , in Mémoires publiés par la Soc. philomath, [1888], 232*, t. XXI), décrivent et figurent les F. nntans et tahitensis avec des feuilles opposées. On n'a malheureusement pas eu, jusqu'à présent, dans les herbiers, des matériaux suffisants pour une étude complète des Fitchia. C'est pour cela que la véritable place de ce genre parmi les Composées ne lui a pas été assignée. D'après Seemann (in Bonplandia 1862, p. 294), cette plante fut trouvée pour la première fois à Tahiti par Solander, pendant le premier voyage de Cook ; elle est dans l'herbier du British Muséum avec une étiquette sans doute écrite de la main du collecteur : « Bidens n. 15. Recept. palaceum. Flores flavi, Frutex lo-pedalis. Habitat in summis montibus. » Ce fut beaucoup plus tard que Cuming recueillit dans la même île pro- bablement, et non dans l'île Elisabeth, comme il l'a indiqué, les échantillons sur lesquels Hooker f. établit son genre Fitchia. L'auteur anglais dit que les capitules sont monoïques, mais il ne décrit que les fleurs mâles, qu'il qualifie de ligulées, et les achaines. Asa Gray (in Proceedings of the Amer. Acad., V, 146) cite également le F. ntitans parmi les plantes trouvées à Tahiti par le Prof. Dana pendant le voyage du capitaine Wilkes (1838-42). Les spécimens de Fitchia milans que l'on peut voir 176 JOURNAL DE BOTANIQUE dans l'Herbier du Muséum d'histoire naturelle de Paris sont dus à l'explorateur Vesco (1847). M. Nadeaud a retrouvé cette plante à Tahiti (1856-59) et y a ajouté une nouvelle espèce du même genre, qu'il a appelée 7^. taliiiensïs ; mviÀs^ tout en décri- vant les Fiichia comme liguliflores, il a émis l'opinion qu'ils seraient mieux placés parmi les Hélianthées. M. Bâillon {Hist. des PL, VIII, 118) a laissé avec hésitation les Fitchia parmi les Cichoriées, J'ai exprimé les mêmes doutes à propos du P . ialii- iensïs dont j'ai décrit et fig-uré la corolle comme ligulée, parce que je n'avais à ma disposition que des fleurs incomplètement développées. Ce n'est que tout récemment, en examinant les fleurs du nouveau Fitchia de M. Nadeaud, qui m'en a obligeam- ment envoyé des exemplaires, que j'ai constaté la véritable forme de leur corolle et voici ce que j'ai vu. Il y a, comme M. Nadeaud l'a fait remarquer, deux sortes de capitules : les uns ont un réceptacle peu développé et portent des fleurs dont l'ovaire est relativement court, aplati et faible- ment velu; les autres ont un réceptacle plus large, et l'ovaire de leurs fleurs est plus renflé, plus allongé et fortement laineux. Les premiers peuvent passer pour des capitules mâles, mais le fait n'est pas établi; quant aux seconds, leurs fleurs m'ont semblé toutes hermaphrodites. Chez les uns et les autres, la corolle jeune se présente sous la forme d'un tube étroit, plus long chez les premiers que chez les seconds. Lorsqu'elle va s'ouvrir, la portion qui constitue le limbe semble se fendre lon- gitudinalement ; c'est ce qui a fait croire que la corolle était ligulée et ne s'épanouissait que d'un côté; mais cette fente apparente, qui n'est que la séparation des lobes de la corolle, primitivement coalescents, est bientôt suivie de quatre autres qui partagent la corolle en cinq lobes égaux et linéaires. Il est inutile de répéter ce qu'on sait déjà : que les étamines sont apiculées au sommet et légèrement sagittées à la base, et que le style est faiblement bilobé au somme-t. Les Fitchia n'ont donc plus rien d'une Cichoriée; leurs caractères essentiels sont, au contraire, ceux d'une Mutisiée, et leur véritable place est dans cette tribu. Il faut ajouter que les îles Hawaï possèdent un genre de Mutisiées, les Hesperomannia ; ces arbrisseaux se rapprochent des Fitchia par la forme de leur corolle, mais ils s'en éloignent 0) c (2- o P-i Q P P { — I 00 I 1 X O 'co > Oh C3-, Journal -de Botanique PI. IV d'Appeval del. et lith. Irop.Ed Bpy,Fam- FlTGHIA AUTANS HOOK. f . _ FlTGHlA TAHITENSIS NADEAUD. Abl)é Hl'e. — Causerie sur les Parmelia. 177 par leurs autres caractères, tels que la forme de leurs anthères qui sont prolongées en queues à la base, et celle de leurs achaines qui sont surmontées d'une aigrette. Les Fïtclua se placeraient donc entre les Gochnatiées, parmi lesquelles MM. Bentham et Hooker ont rangé les Hesperoinanm'a , et les Barnadésiées qui se caractérisent par leurs anthères dépourvues de queues à la base. Quant à la plante figurée ici, M. Nadeaud la distingue du F. tahïteiisis par ses feuilles larges, ovales, acuminées au som- met, et non étroites, oblongues-lancéolées. Les feuilles étroites semblent appartenir à une simple forme du F. tahïteiisis , qui peut également en avoir de plus larges et se rapprochant telle- ment de celles du F. Temariiana que j'ai cru préférable de réunir les deux espèces. EXPLICATION DES PLANCHES. PI. III. — Fiickia tahitensis Nadeaud. var. Temariiana. — Rameau florifère. PI. IV. — Fitchia mdans Hook. f. ; F. tahitensis Nadeaud. — 1,2. Capi- tules du F. nutans. — 3. Coupe du réceptacle du F. tahitensis. — 4, 5, 6. Fleurs hermaphrodites du même. — 7. Sommet d'une division de la corolle. — 8. Style et anthères. — g. Eace interne du tube staminal. — 10. Achaine. CAUSERIE SUR LES PARMELIA Par M. l'Abbé HUE Les Parmelia (i)sont des Lichens à thalle foliacé, c'est-à-dire formé de lobes membraneux, aplanis au moins en partie, plus ou moins larges, plus ou moins découpés dans leur contour et disposés dans les espèces les pllus parfaites comme les rayons d'un cercle. Ces Lichens présentent ainsi la forme orbiculaire et ressemblent à un petit bouclier, de là leur nom formé de deux mots grecs, TCâpu-Y) bouclier et sOico j'enveloppe. Ce nom générique, Parmelia, fut employé pour la première fois par Acharius, Method. Lich. (1803) p. 153, mais dans un sens beau- coup plus large que dans son Synops. Lich. (1824). Il a prévalu I. Genre Parmelia Ach. Synops. Lich. p. 195 pr. p.; sont ici exclues du genre d'Acharius les espèces rangées maintenant parmi les Physcia et le Par- melia conoplea Ach. qui est un Pannaria. 17» JOURNAL IJK BOTANIQUK chez la plupart des lichénologues sur le nom plus ancien <\'Ijn- brïcarïa Schreb. (1791), lequel du reste exprime moins bien l'aspect de ces plantes. Les Parmelia se rencontrent dans toutes les parties du monde, principalement sur les arbres, moins fré- quemment sur les rochers et plus rarement sur la terre, et pour la plupart s'attachent à leur substratum au moyen de rhizines ou de crampons : ce sont des Lichens des altitudes basses ou moyennes ; peu d'espèces végètent sur les hautes montagnes au delà de la limite des arbres. J'exclus de ce genre, tel qu'il a été présenté par M. Nylander, les espèces à thalle arrondi, P. lanata Nyl., qui ont une structure interne différente, et celles dont le thalle est ombiliqué, c'est-à-dire adhérent au sub- stratum par un seul point : ces dernières sont du reste disposées par beaucoup d'auteurs sous le nom générique ^Oinpha- lodiuin. Quel est le nombre des espèces de Parmelia} M. Nylander dans différents ouvrages en a énuméré environ 200 et M. MùUer 170; Sodés espèces de ce dernier lichénographe, soit qu'elles soient nouvelles, soit qu'elles aient été empruntées à Krempel- huber et à Stirton, s'ajoutent au total de M. Nylander, et en tenant compte de celles qui ont été créées par les autres au- teurs, nous arrivons facilement au nombre de 350. Comment les classer? J'estime que pour ce genre, comme du reste pour tous les genres de Lichens, et je pourrais ajouter pour tous les êtres de la création, la méthode la plus simple est la plus naturelle et par conséquent la meilleure. Nous allons donc examiner d'abord, avec nos yeux ou à l'aide d'une simple loupe, le mode de végétation de ces 350 Parmelia, la livrée dont Dieu les a revêtus. Que l'on ne m'accuse pas de négliger les caractères anatomiques, car 'on verra tout à l'heure que j'en tiens compte, mais à mon avis, ici comme ailleurs, ils ne doivent intervenir dans la classification qu'après l'épuisement des carac- tères extérieurs. La méthode que je vais exposer et compléter a été publiée pour la première fois par M. Wainio dans sa belle Etude sur les Lichens du. Brésil. Si cet auteur a eu le tort, selon moi, de rattacher les Lichens aux Champignons, car quoi que l'on dise, un Lichen avec ses deux éléments sera toujours distinct d'un Champignon qui n'en a qu'un seul, il a le mérite et l'honneur d'avoir le premier porté la lumière dans un genre Abbé Hue. — Causerie sur les Parmelia. 179 qui, du moins pour certaines espèces, était un des plus em- brouillés de la lichénologie. Avant d'aborder l'étude de chacune de ces 350 espèces, il est indispensable de les sectionner de façon que les espèces affines se trouvent les unes près des autres. En examinant en premier lieu leur dessous, nous les séparons en trois sous- g-enres, tous trois du reste reconnus par M. Nylander : Sous-g-enre I, MeneGAZZIA Mass. ou Hypogymnia^yX.^ des- sous complètement glabre, Parmelia physodes Ach., etc. Sous-genre II, Anzia (Stizenb.) NyL, dessous formé d'hyphes anastomosés en forme de réseau, le cortex inférieur manquant, et présentant seulement quelques grosses rhizines, P . colpodes Ach., etc. (espèces toutes exotiques). Sous-genre III, EUPARMELIA Nyl., dessous plus ou moins velu. J'ai préféré le nom de Massalongo, Meiicgazzia Mass. Ng. Lich. (1854) p. 3 (dédié à Louis Menegazzi, naturaliste italien) à celui de M. Nylander, Hypogymnia Nyl. in Flora 1881 p. 357, comme étant plus ancien, et j'ai placé ce sous-genre le premier parce qu'il se rapproche plus que les deux autres des Evertua qui se trouvent avant les Parmelia , tandis que les Eitparmelia ne manquent pas d'affinités avec les Physcia et les Sticta, genres qui, dans ma nomenclature, suivent les Parmelia. Le premier de ces sous-genres ne comporte guère de subdivisions, tout au plus pourrait-on en admettre deux, une pour les espèces à pe- tites spores, P . physodes Ach., l'autre pour celles qui ont de grosses spores, P. pertit,sa Schasr. Les Anzia ont été fraction- nés par ^I. Millier Lich. Beitr. n. 1503. Mais ces deux grandes divisions n'enlèvent qu'une quarantaine d'espèces, et il nous en reste encore plus de 300 à classer. Pour fractionner les EtLparmelia, nos investigations iront un peu plus loin, et nous considérerons non seulement le des- sous, mais encore la couleur du dessus et la manière dont les laciniures ou lobes sont divisés. Commençons par enlever quelques espèces de couleur blanchâtre ou cendrée dont le thalle est divisé à peu près comme celui de Y Evernia fotrfuracea Mann ; le dessous en est ou entièrement couvert de rhizines fibrilleuses, ou ces fibrilles ne se trouvent que sur les bords ou encore dans une variété, la page inférieure est presque nue, i8o JOURNAL DE BOTANIQUE nous obtenons ainsi une première section qui ne renferme que 7 ou 8 espèces exotiques, P. kamischadalis Eschw., etc. Sectio I. — EVERNIIFORMES Hue. Sectio IL — Xanthoparmeli^ Wain. Etud. Lïch. Brés. p. 60. Cette deuxième section renferme à peine une quarantaine d'espèces dont le thalle est jaune ou soufré en dessus avec des laciniures peu larges, souvent rayonnantes, et en dessous ou presque grlabre ou garni jusqu'aux bords de nombreuses rhi- zines, P. conspersa Ach., P. Moiig eo ta Sch^r., P. incîtrva Fr., P. centri'fitga Ach. ^ etc. Ces deux premières sections ne nous ont donc pris qu'une cinquantaine d'espèces, et les 250 qui nous restent vont trouver leur place dans deux autres sections : Sectio III. — Amphigymni^ Wain. Etud. Lïch. Brés. p. 28. Thalle glaucescent, blanchâtre ou jaunâtre, à laciniures larges, souvent bombées avec des bords ascendants, en dessous plus ou moins couvert de rhizines vers le centre et toujours largement dénudé à la périphérie ; apothécies pédicellées. Groupe I. Late midse. Thalle glaucescent ou blanchâtre, en grande partie dénudé vers le centre, P. perlata Ach., P. oh'varia (Ach.), P. ceira- rioides Del., P. perforata Ach., etc. Groupe II. — Subnud^. Thalle plus garni de rhizines vers le centre, et à la périphé- rie les lobes sont dans le même échantillon ou largement ou plus étroitement dénudés ou même papilleux jusqu'aux bords. A. — Thalle glaucescent, P. trïchotera Hue, etc. B. — Thalle jaunâtre, P. caperaia Ach. Sectio IV. — Hypotrachyn^ Wain. Etud. Lïch. Bres. p. 38. Thalle glaucescent, blanchâtre, olivâtre ou noirâtre, garni en dessous de rhizines atteignant les bords, ou bien à la péri- phérie couvert de petites papilles jusqu'à la marge ou encore très étroitement dénudé. {A suivre.) Le Gérant .• Louis Morot. Paris. — J. Merâch, iiup., 4'", Av. de Chàtillon. 12° ANNEE. N" T2. 16 JUIN 1898. JOURNAL DE BOTANIQUE CAUSERIE SUR LES PARMELIA Par M. l'Abbé HUE {Suite.) Groupe I. — Irregulares Wain. Etiid. Lïch. Brés. p. 38. Thalle à laciniures irrég-ulièrement divisées et inég-alement dilatées, les unes très larges ou assez larges, les autres étroites, à marges et à extrémités plus ou moins ascendantes ; apothé- cies pédicellées ou sessiles. A. — Thalle lisse en dessus, espèces exotiques. B. — Thalle réticulé en dessus, P. cetrata Ach., etc. C. — Thalle marqué en dessus de traits blancs, scabres ou sorédiés, P. saxaiilis Ach., P. sttlcata Tayl. etc. Groupe II. — CycloCHEIL^E Wain. Etztd, Lïch. Brés. p. 47. Laciniures du thalle aplanies, irrégulièrement divisées, le plus souvent inégalement dilatées et toutes à la périphérie du thalle plus ou moins arrondies et en même temps sinuées ou crénelées ; apothécies sessiles. A. — Thalle blanchâtre ou grisâtre, non réticulé en dessus, P. tiliacea Ach., etc. B. — Thalle blanchâtre réticulé en dessus, P. Borrerz'Tnvn. C. — Thalle olivâtre ou noirâtre, P. olivacea Ach., P. pro- lixa Nyl,, etc. Il faut remarquer que dans le P. Borrerï Turn. et les espèces affines, le thalle est assez largement dénudé en dessous à la périphérie, mais parce qu'il est toujours aplani dans toute son étendue, arrondi à la circonférence, il est impossible de les placer dans une autre section. Du reste, comme la nature ne procède jamais par sauts brusques, je n'ai pas la prétention d'établir ici des cases aussi distinctes les unes des autres que celles d'un échiquier : on se trouvera parfois en présence de thalles qui offriront certaines difficultés, mais avec un peu d'at- tention on trouvera toujours les caractères nécessaires pour les placer convenablement. i82 JOURNAL DE BOTANIQUE Groupe III. — SUBLINEARES Wain. EUid. Lich. Brcs. p. 50. Thalle blanchâtre, avec des laciniures très étroites, aplanies, à divisions dichotomes et ordinairement tronquées à Textré- mité, P. revohita Nyl., P: Issvigata Ach., P. xantlioinyela Nyl., etc. Les caractères primaires que je viens d'indiquer servent non seulement au groupement des espèces, mais encore à leur dis- tinction et ils sont la base du travail de la détermination. Tou- tefois il faut remarquer que ces caractères primaires ne sont en réalité qu'au nombre de deux, les divisions de la page supé- rieure et la plus ou moins grande villosité de l'inférieure. La différence de couleur dans deux échantillons parfaitement iden- tiques d'ailleurs ne pourrait pas les différencier spécifiquement. Au contraire deux échantillons semblables en dessus, mais dont l'un serait glabre en dessous et l'autre couvert de rhizines jusqu'aux bords, formeraient deux espèces et appartiendraient à deux sections différentes ; on en trouve un exemple très probant dans Wain. Ehid. Lich. Brés. p. 42, P. macrocarpa Pers. et P. inacrocarpoî'des Wain. Mais cette variation dans la villosité n'est presque jamais seule : on verra plus bas que le P. irichotera Hue que j'ai séparé du P. perlata Ach. à cause de ses lobes plus velus çà et là en dessous, les a aussi plus découpés. La couleur doit donc se placer près des caractères suivants qu'il faut étudier avant d'imposer un nom à un échantillon : les spores, les sper- maties, la structure interne du thalle et de l'apothécie et les réactions. Quelle est la valeur de ces caractères ? Je ne crois pas que la différence de réaction seule puisse distinguer deux espèces, mais il n'en est pas de même des spores, des spermaties et de la structure interne du thalle, qui dans certains cas peuvent être regardés comme des caractères primaires. Et encore je pense que l'un de ces caractères même uni à une différence de réaction, ne pourra différencier une espèce qu'autant qu'il y aura une diversité notable dans le mode de croissance. C'est au botaniste à coordonner ces caractères entre eux et à les subor- donner les uns aux autres, et pour y parvenir sûrement il faudrait ne nommer que des échantillons pourvus de tous leurs organes. C'est pourquoi la difficulté est grande, parfois même insoluble, quand on se trouve en présence d'échantillons com- plètement stériles. Il est vrai que dans ce cas les réactions Abbé Hue. — Catiserie sur les Parmelia. 183 peuvent rendre de grands services, mais pour que l'un de ces spécimens puisse recevoir un nom nouveau, il est nécessaire qu'il présente de grandes différences de végétation avec les espèces que l'on considère comme lui étant affines. Avant d'exposer la structure interne du thalle et de l'apothé- cie, je vais dire un mot des réactions. Comme dans les autres Lichens, elles s'obtiennent dans les Parmelïa, au moyen de la potasse et de l'hypochlorite de chaux dissous dans de l'eau. Les couleurs provoquées sont le jaune et le rouge avec différentes nuances de l'un et de l'autre, jaune vif, jaune pâle, orangé, rouge pourpre, rose, rouge sanguin et rouge brique. La potasse seule peut donner dans la région corticale et dans la médulle les différents jaunes, et dans certaines espèces, elle fait passer assez rapidement le jaune au rouge sanguin ou brique. Le chlo- rure de chaux seul ou employé immédiatement après la potasse peut colorer la médulle en rouge pourpre, plus ou moins intense, ou en rose. Ces réactifs ne colorent nullement les hyphes; ils mettent seulement en évidence un acide incolore, répandu au milieu d'eux, et qui, sans l'emploi des réactifs, demeurerait invi- sible. Souvent la réaction commence dans la couche gonidiale et se répand ensuite dans le cortex, mais dans certaines espèces j'ai vu, sous le microscope, la couche corticale se colorer en même temps que la couche gonidiale. Quant à la médulle elle se colore dans toute son étendue. Je n'ai jamais observé dans les centaines de coupes que j'ai faites de coloration dans le cortex inférieur, même dans les lobes très jeunes, ce qui tendrait à prouver que la réaction de la partie supérieure s'opère en réa- lité au milieu des gonidies. Est-il nécessaire de faire observer que dans l'enveloppe de l'apothécie les réactifs provoquent les mêmes colorations que dans le thalle ? Ces réactions sont très constantes dans tous les échantillons d'une même espèce, quel que soit le temps écoulé depuis leur récolte. Je les ai expéri- mentées sur de nombreux spécimens recueillis au commence- ment de ce siècle et même sur quelques-uns du siècle dernier, et je les ai toujours trouvées aussi nettes que dans ceux qui venaient d'être arrachés à leur substratum. Il y a donc là un caractère véritable et dont il est impossible de ne pas tenir compte. Les lichénologues modernes qui les ont néglig-ées sont tombés dans des erreurs fatales et même grossières; j'en ai la i84 JOURNAL DE BOTANIQUE preuve dans la partie de mon herbier qui a appartenu autrefois à Louis-Claude Richard, à Steudel et enfin au comte de Fran- queville. Une conséquence grave de cette négligence est que l'on ne doit accepter que sous les plus expresses réserves l'aire de végétation attribuée par ces auteurs aux différentes espèces de Pannelia. Il est incontestable que M. Nylander en trouvant les réactions a rendu un véritable service à la science, car, quand on est en présence de thalles stériles, elles permettent de leur imposer un nom avec certitude, et s'ils sont fertiles leur dé- termination est rendue par elles incontestable. Mais pour obte- nir ces excellents résultats deux conditions sont requises : il faut premièrement que le réactif soit de force suffisante (pour la potasse au moins un cinquième du poids de l'eau) et qu'il soit renouvelé souvent (tous les mois par exemple) et en second lieu que pour opérer la réaction on emploie peu de liquide. Si on enlève avec un scalpel un ou deux millimètres carrés du cortex, une goutte de réactif sera suffisante pour donner la réaction, si elle doit se produire. Peu d'espèces de Pannelia sont sans aucune réaction. Les Pannelia, comme les autres Lichens, sont formés de deux éléments, de cellules arrondies et colorées en vert, c'est- à-dire contenant de la chlorophyle et de filaments allongés, primitivement blancs et tubulaires. Les gonidies, sources de la vie du Pannelia, provenant du genre d'Algues appelé Protococcus Kûtz., occupent une place marquée par la Na- ture, sans jamais en sortir ; dans le thalle elles se trouvent sous le cortex supérieur et en avant de la médulle, dans laquelle elles ne descendent jamais. Elles forment une couche épaisse d'une quarantaine de a ordinairement, continue ou à peine inter- rompue, et assez souvent presque uniforme dans sa largeur ; là les hyphes après s'être vivifiés se dressent d'un côté pour for- mer le cortex et de l'autre descendent dans la médulle. Je n'ai trouvé la couche gonidiale nettement interrompue, c'est-à-dire formée de glomérules de gonidies distincts, ascendants et assez éloignés les uns des autres, que dans deux espèces, P. prassignis Nyl. et P, pachydenna Hue, et, dans ce cas, les hj^phes entre les glomérules sont verticaux et cloisonnés comme dans le cortex. Dans l'apothécie il y a deux couches gonidiales, l'une sous le cor- tex extérieur et l'autre sous l'hypothéciura ; la médulle les sépare. Abbé Hue. — Causerie sur les Parmelia. 185 Si les goniclies demeurent confinées dans la couche sous- corticale, où elles se multiplient par quadri-partition,les hyphes se transforment et pour les protéger et pour assurer la fructifi- cation du Lichen, car ils forment non seulement les différents cortex, mais encore les paraphyses et probablement les thèques. Le cortex supérieur, recouvrant la couche gonidiale, est formé d'hyphes verticaux étroitement soudés et septés avec un rétrécissement à la cloison d'autant plus accentué que la partie du Lichen où ils se trouvent est plus âgée ; ils émettent latéra- lement des rameaux qui s'anastomosent et forment un réseau à mailles plus ou moins serrées, régulières ou irrégulières. Vers le sommet quelques-uns d'entre eux se courbent et prennent la di- rection horizontale de façon à former une couche protectrice de 2 à 6 a d'épaisseur; ces derniers hyphes sont complètement solidifiés, c'est-à-dire sans cavité. L'épaisseur de ce cortex varie dans le même Parvielia suivant l'âge des lobes où on l'observe ; dans les jeunes elle est de 10 à 20 jj-, dans les plus âgés de 20 à 40 |j.. Je parle ici des cas les plus ordinaires, car dans les quelques espèces où les gonidies forment des glomérules séparés, les hyphes sont cloisonnés entre ces glomérules, et la couche corti- cale atteintainsi, par places, une épaisseur de 6oà 80 p.. Ce cortex n'est presque jamais hyalin ; à partir de la ligne des gonidies, on le voit ou complètement nébuleux ou au moins dans la moi- tié supérieure brunâtre ou jaunâtre. Cette coloration est due à la présence d'une multitude de petits corpuscules, ordinaire- ment arrondis, plus rarement en forme de losanges de i à 2 u. de diamètre. Comme ces corpuscules masquent les hyphes, si on place une coupe même très mince sous le microscope, on ne voit qu'une couche nébuleuse. Une goutte de potasse les chasse facilement, et après avoir lavé la préparation on la colore avec une solution aqueuse soit d'iode soit de bleu coton ; ce dernier additionné d'une goutte d'acide lactique produit un bleu intense. C'est alors qu'apparaît l'organisation du cortex : si les hyphes sont indistincts et très rameux, on voit leur cavité fréquemment interrompue former un réseau à mailles serrées. Si, au contraire, ils sont distincts les uns des autres, au moins à la base, ils pré- sentent plusieurs rangs de cellules (i) à parois très épaissies et à I. Le mot cellule est pris ici dans un sens impropre, puisque la paroi formée par les hyphes ne contient pas de cellulose. i86 JOURNAL DE BOTANIQUE cavité très petite et arrondie ; les mêmes cellules s'observent aussi dans les rameaux, quand on a coupé un des vieux lobes. Pour bien jug^er ces différents états du cortex, il est indis- pensable d'obtenir les coupes toujours dans le même sens, par exemple, parallèlement à l'axe de végétation. En faisant des coupes de cette façon dans un des lobes de la périphérie on trouvera dans les différentes espèces un des quatre états suivants : 1. Hyphes soudés en faux parenchyme; cet état est rare, et plutôt apparent que réel, parce que les hyphes émettent tou- jours quelques rameaux. Je ne l'ai jamais observé, du reste, que dans quelques coupes où les corpuscules faisaient défaut et avant toute préparation par la potasse et les colorants. 2. Hyphes assez distincts, plus épais que dans la médulle et rameux seulement dans le haut. C'est là que l'on aperçoit les cellules à parois épaisses. Leur plus grande épaisseur est d'en- viron lO [X. 3. Hyphes à peine distincts, peu épaissis et très rameux; les rameaux latéraux s'anastomosent et forment un réseau à mailles à peu près égales. 4. Hyphes tout à fait indistincts, à peine épaissis et très rameux; les mailles du réseau sont plus ou moins serrées et iné- gales. Dans la médulle les hyphes sont libres, très allongés, par- fois rameux et cloisonnés, mais sans constriciion, enchevêtrés d'une façon plus ou moins serrée, horizontaux ou obliques avec quelques-uns qui quelquefois prennent dès la base la direction verticale; ils sont tous recouverts d'une matière blanchâtre. Leur épaisseur est dans les lobes jeunes de 2 à 4 \j. et dans les plus anciens de 4 à 8 p. ; leur cavité atteint le quart ou le tiers de l'épaisseur; leurs parois sont ordinairement lisses, mais dans les échantillons exposés à un grand froid ou à une grande cha- leur, elles sont rugueuses ou écailleuses. Le cortex inférieur est formé par des hyphes semblables à ceux du cortex supérieur, mais il est ordinairement noir ou brun, et sans corpuscules et sans couche amorphe. Dans les spéci- mens correspondant au n° 2 du cortex supérieur, on aperçoit des cellules blanches à l'intérieur et dont:les parois sont noircies. Les rhizines, comme les cils, sont formées par des hyphes qui pas- Abbé Hue. — Catiserie sur les Parmelia, 187 sent à travers le cortex; elles sont ou simples ou rameuses, et celles qui servent à fixer le Lichen se terminent par une sorte de ventouse. L'apothécie est formée de deux parties : Fexcipule et l'hy- ménium. L'excipule est formé d'hyphes verticaux septés et laté- ralement rameux, comme dans le cortex du thalle. Dans les apo- thécies bien développées ces hyphes très épaissis (10-12 [x) for- ment toujours au moyen de leurs rameaux un réseau à mailles larges et inégales. Son épaisseur est de 40 à 80 t^; il est rempli de corpuscules au moins vers le haut et également protégé par une couche amorphe. Extérieurement il est lisse outrés rugueux, et dans le haut, dans la partie qui forme la marge, il peut être entier, crénelé ou lacinié et même cilié ; enfin dans certaines es- pèces il est sorédié dans la moitié supérieure et à la marge. A l'intérieur et à la suite du cortex se trouve une couche gonidiale toujours continue, une médulle semblable à celle du thalle, une autre couche gonidiale et enfin Thypothécium sur lequel repo- sent les paraphyses. Ce dernier est donc la base de l'hyménium et est formé par des hyphes extrêmement serrés dont un cer- tain nombre se redressent pour former les paraphyses ; il est le plus souvent incolore ou légèrement jauni. Le thalamium considéré dans l'apothécie reposant sur le thalle prend le nom de disque ; il est toujours coloré, parfois en jaunâtre, le plus souvent en roux assez clair ou obscur. Il présente parfois une particularité assez remarquable, c'est d'être perforé dans son milieu ; ce trou ne se produit que dans les es- pèces pédicellées, c'est-à-dire portées sur un lobe du thalle enroulé et par conséquent creux. On ne le trouve jamais dans les apothécies sessiles, mais il ne se rencontre pas dans toutes les apothécies pédicellées, il ne se produit que dans quelques-unes, et toujours dans les mêmes espèces ; il y a donc là un phénomène assez difficile à expliquer. Dans une coupe perpendiculaire à l'axe de l'apothécie, on voit que les paraphyses sont de longs filaments incolores (60-80 ou même 100 p. de hauteur), épais de 1,5-2, rarement 2,5 a, souvent peu rapprochés les uns des au- tres, toujours articulés, rarement simples, le plus ordinaire- ment rameux latéralement et leurs rameaux s'anastomosant, par- fois épaissis au sommet, présentant une cavité médiane, enfin i83 JOURNAL DE BOTANIQUE reposant dans une sorte de gelée que l'on nomme la gélatine hyméniale. Leur sommet est toujours coloré, de la même façon que le disque bien entendu, et il est protégé par une couche amorphe ou rarement granuleuse qui reçoit le nom d'épithé- cium. La gélatine hyméniale est souvent insensible à l'action de l'iode, ou elle ne se colore que d'une façon très fugace; dans certaines espèces, cependant, elle prend une teinte bleue persis- tante ; les thèques se colorent toujours de cette façon. Au milieu des paraphyses se dressent çà et là les thèques qui renferment les spores. Un peu plus courtes que les paraphyses, elles sont ordinairement oblongues, parfois ovoïdes, atténuées à la base et souvent très épaissies au sommet. Les spores généralement au nombre de 8 dans chaque thèque, quelquefois 4-6 (on ne trouve des thèques polyspores que dans les Anztd), hyalineS, simples, droites ou rarement un peu courbées, elliptiques ou oblongues, le plus souvent arrondies aux deux extrémités. Leur longueur varie de 8 à 60 p- et elle est ;le plus ordinairement de 12 à 30 [j.; certaines d'entre elles présentent cette particularité que leur membrane ou épispore s'épaissit et mesure de 2 à 4 u.. Pour bien observer les spores, il est indispensable de les prendre dans une apothécie ayant atteint son complet développement. Quoique cette causerie soit déjà un peu longue, il est cepen- dant impossible de la terminer sans dire un mot des spermogo- nies et des pycnides. Les spermogonies se présentent sous la forme de points noirs parfois dispersés sur la surface du thalle, mais ordinairement plus nombreux près des marges que dans le centre ; on les voit même quelquefois sur les lobules du bord de l'apothécie. D'abord elles sont presque immergées dans le thalle, puis elles s'élèvent un peu et s'ouvrent par un petit ostiole. Comme les apothécies, elles se composent de deux parties, d'un conceptacle et d'un nucléus. Le conceptacle d'abord presque incolore puis d'un noir intense ou brunâtre est formé d'hyphes septés et très for- tement agglutinés. Les stérigmates et les spermaties insérés perpendiculairement aux parois du conceptacle représentent le nucléus. Les premiers sont des filaments plus ou moins longs, de 15 à 60 p., cloisonnés dans toute leur longueur et seulement resserrés à la cloison dans les 3 ou 4 premiers articles ; ils sont plus ou moins rameux et portent de place en place, mais non \ Abbé Hue. — Causette sur les Parmelia. 189 d'une manière dichotome, les spermaties, petits bâtonnets de 4 a 18 [X de longueur sur une largeur de 0,5 à i a. Je crois que l'espèce qui possède les plus longues spermaties est le P. per- forata Ach. Je ne les ai observées plus larges que dans une seule espèce, le P. pachyspenna Hue, de l'île de la Réunion, où elles mesurent 4-5 u. sur 1,5 [J-. Remarquez que je n'affirme point qu'il n'y en ait pas d'autres; cette causerie est le simple résultat de mes observations et des études que j'ai faites sous la sage et bienveillante direction de M. le docteur Bornet. Les spermaties se présentent sous deux formes principales et on dit alors qu'elles sont cylindriques ou bifusiformes. Les spermaties cylindriques sont en général droites et tronquées aux deux bouts ; les bifusiformes sont atténuées au milieu et par conséquent paraissent renflées dans les deux moitiés et elles présentent des extrémités atténuées. Entre ces deux formes il en est d'intermé- diaires que W. Nylander nomme subbifusiformes, sublagéni- formes (renflées à une extrémité). Il est à remarquer que si les spermaties des deux premières formes sont toutes semblables dans une même spermogonie et ne varient que de 2 ou 4 [j. dans leur longueur, les autres sont toujours mêlées à d'autres sper- maties de même longueur, mais presque cylindriques. On a attaqué et négligé le caractère tiré des spermogonies, on a eu tort parce qu'elles sont identiques dans les échantillons bien conformés de la même espèce. On a prétendu qu'elles sont solides et ne contiennent pas de protoplasma ; depuis on les a fait germ.er. Un auteur américain affirme qu'elles sont des para- sites ; ce serait à lui à prouver son assertion et à montrer que les hyphes de leur conceptacle n'ont pas la même nature que ceux du thalle qui les entoure. J'oubliais de dire que, contraire- ment à ce que j'ai conseillé pour les spores, si on veut observer les spermaties, il faut prendre des spermogonies très jeunes; quand l'ostiole est visible, elles sont vides. Je n'ai trouvé de pycnides que dans une seule espèce, le P . YiLimana Hue, de la Chine. Elles se présentent sous la forme de petites ampoules larges de 2-4 p. et s'ouvrent également par un petit ostiole. Les stylospores ont 4 a de longueur et 2-2,5 ^ de largeur ; les filaments qui les portent ont une longueur de 50 à 60 [A. {A suivre.) iço JOURNAL DE BOTANIQUE PLANTARUM SINENSIUM ECLOGE SECUxNDA Auctore A. FRANCHET. LILIACEiE NOViE. Paris Delavayi sp. nov. Sectio nova Parisella. — Styli saepius 6, basi tantum coadunati, fasciculati, recti ; ovarium 6-alatum. Rhizomacrassiusculum;caulis 40-60 cent, altus; foliaô-yverticillata, petiolata, e basi obtusa vel parum acuta lanceolata, acuminata, 7-10 cent, longa, 2-3 cent, lata, raembranacea ; pedunculus foliis brevior; sepala 4-5, lanceolata, acuminata, 20-25 ™™- 'o^^g^, brunneo-virescentia ; petala atropurpurea, anguste linearia, obtusa, sepalis duplo breviora; stamina 10, filamentis anthera brevioribus, connectivo brunneo antherae dimidium sequante; ovarium pyramidatum, 6-costatura; styli 6, in costam aliformem secus ovarium illis œquilongum decurrentes. Hab. — La Chine occidentale: Yunnan septentrional, dans les bois des hautes montagnes à Longki (Delavay). Espèce très caractérisée par son ovaire relevé de six hautes côtes, ses styles dressés en faisceau aussi long- que l'ovaire, ses pétales moitié plus courts que les sépales. Le connectif tient le milieu entre celui des Ettparïs et celui des EtUhyra. Paris Fargesii sp, nov. [Euthyra). Elata, usque bipedalis; folia 4-5-6 verticillata, petiolata (petiolo 2-6 cent, longo) ; limbus membranaceus, demum chartaceus, e basi rotundata vel cordata ovatus vel late ovatus, 9-15 cent, longus, 5-10 cent, latus, breviter acuminatus, nervis 7 arcuato-convergentibus; sepala 4-6, breviter petiolata, lanceolata, longe acuminata, sub anthesi membra- nacea, luteo-virentia, mox accrescentia, demum foliacea, chartacea, 8-10 cent, longa, 1-3 cent, lata; petala filiformia, sepalis longiora ; stamina 6-12, brevia (4-6 mm. longa), antheris ovalibus filamento aequilongis, connectivo brevi (i mm.), fusco, clavato, apice demum emarginato; ovarium ovato-pyramidatum, in collum attenuatum ; styli saspius 5, demum ad basin usque liberi, expansi ; capsula obtuse hexangulata, ovato-globosa, 15-18 mm. alta et fere lata, fere regulariter rupta, tricocca ; semina numerosa, granae piperis mole. Hab. — La Chine occidentale : prov. de Se tchuen, environs de Tchen kéou tin (Farges). Très grande espèce, distincte du P. polyphylla par ses A. Franchet.. — Plantarutn sinensmin ecloge seczinda. 191 feuilles et surtout par ses étamines courtes à connectif clavi- forme, échancré. Le P. chïnensïs Franch. conserve ses feuilles toujours membraneuses. Paris polyphylla Smith. Plus encore que dans l'Himalaya, le P. polyphylla présente dans la Chine occidentale des modifications profondes et nom- breuses qu'on ne peut rapporter au type primitivement décrit qu'après l'étude de multiples formes de passag-e. J'ai déjà signalé une forme stenophylla {Cenfen. de la Société phi loin, de Paris, 18S8, p. 289); j'ajouterai les deux suivantes, qui pour- raient constituer deux espèces distinctes. Var. platypetala. — Petala lineari-lanceolata, supra médium 2-3 mm. lata, sepalis duplo breviora. Planta elata, foliis lanceolatis. Hab. — La Chine occidentale : prov. de Se tchuen, aux environs de Tchen kéou tin, altitude 2000 m. CFarges, n. 573). Var. brachystemon. — Sepala saepius 4, vix 2 cent, longa; petala filitormia, sepalis longiora; stamina brevia, 4-5 mm. longa, antheris oblongis, vix raucronulatis, filamento aequilongis. — Planta gracilis, humilis, foliis lanceolatis, subtus ssepe atrofuscis. Hab. — La Chine occidentale : prov. de Se tchuen, aux environs de Tchen kéou tin (Farges). Ces diverses formes se rencontrent quelquefois à périanthe trimère. Paris quadrifolia L.; Franch., Mon. Parid. inMém. Cent. Soc. Phi loin, de Paris, p. 279. Var. setchuenensis. — Gracilis, 2-3 decim. ah.; folia lanceolata, 10-20 mm. lata, acuminata; petala auguste lanceolata, 2-3 mm. lata, longe acuminata. Hah. — La Chine occidentale : prov. de Se tchuen, aux environs de Tchen kèou tin, ah. 2000 m. (Farges, n. 414). Variété remarquable par ses feuilles étroites, exactement lancéolées, rétrécies à la base. L'un des spécimens a son verti- cille floral formé seulement de trois feuilles. Lloydia serotinaRchb., FI. Genn. excitrs. 102. Filamenta staminum tota glabra ; capsula late obovata vel obcor- data, apice truncata (nec oblonga, ut scripsit Grenier FI. de Fr. III, 183). iy2 JOURNAL DE BOTANIQUE Var. unifolia. — Folium iutra vaginas unicum, adjectis nunc 1-2 eraarcidis. Hab. — La Chine occidentale : prov. de Setchuen aux environs de Ta tsiea lou (Soulié, n. 829); district de Tchen kéou tin, ait. 2500 m. (Farges, n. 521). Fleurs plus grandes que dans le type des Alpes d'Europe qui présente toujours au moins deux feuilles vertes dans les gaines. Lloydia filiformis sp, nov. Rhizomatosa, cespitans, bulbis gracilibus obliquis ; caulis et folia selaceo-filiformia; periantlîium albidiim, 12-15 nini- longum ; unguis efoveolatus, lineis pubescentibus destitutus; staminum filamenta inferne pilisbrevibus conspersa; stylus apice bilobus, lobis revolutis. Hab. — La Chine occidentale : province de Se tchuen, à Tongolo sur les rochers et sur la montagne Dzeura, où la plante très menue forme des touffes serrées. Espèce bien caractérisée par l'extrême ténuité de ses tig'es et de ses feuilles. Lloydia yunnanensis sp. nov. Rhizomatosa, dense cespitans; caulis 15-1S cent, altus; folia basi- laria sub anthesi bina vigentia, caulina pluria (4), superioribus dimi- nutis, omnibus linearibus; flores solitarii albi (siccati fusco striati), 15-18 mm. longi, segmentis obtusis ; unguis efoveolatus et lineis pubes- centibus destitutus; staminum filamenta tota glabra; stylus 2-3-lobus, lobis stigmatiferis insequalibus, revolutis, hyalino-marginatis; capsula ignota. Hab. — La Chine occidentale : prov. de Yunnan, sur les pentes du Tsang chan, au-dessus de Tali (Delavay, nn. 93 et 294). Port et caractères généraux du L. serotina; il s'en distingue facilement par les lobes du style plus profonds et révolutés. Ce caractère le rapproche du Szechenyia Lloydioïdes Kanitz, PL Bêla Asi33 centr. enum, p. 60, tab. 7, dont le style est trilobé presque jusqu'au milieu, et qui, en outre, a les divisions du périanthe très aiguës. Le L. seroiina a les lobes du style courts, ovales, dressés. Lloydia oxycarpa sp. nov. Rhizomatosa, cespitans; folia pluria, angustissime linearia vel fere filiformia, scapis breviora; flores solitarii vel rarius gemini, bracteis A. Franchet. — Plantarum sinensium ecloge secunda. 193 pedicellum sub anthesi circiter aequantibus; periaathiurn luteum, fusco- striatum, parvura, segmentis 10-14 mm. longis, obtusis, omnibus aequilongis; stamina perianthio breviora, filamcntis perfecte glabris; stigma obscure trilobum ; capsula 12-16 mm. longa, oblonga, acuta. Hab. — La Chine occidentale : Yunnan; Heechanmen (id. n, 1554) ; rochers calcaires du Maeulchan, vers le sommet, ait. 3500 m. (id.); prairies très élevées, au pied du glacier de Likiang, ait. 3800 m. (id.). La forme étroite et aiguë des capsules dstingue bien cette espèce du L. serotïna Rchb., dont la capsule est obovale, obtuse, ou presque g-lobuleuse. Lloydia Delavayisp. nov. Planta rhizomatosa, dense gregaria; fibrillosa ; caulis 8-10 cent., incurvus vel flexuosus; folia basilaria sub anthesi plura, caulina 2-4, breviora, omnibus linearibus plus minus circinatis vel flexuosis; flores solitarii, 2 cent, longi, lutei, segmentis obtusis; staminum filaraenta inferne pilosa ; stylus breviter 2-3-lobus, lobis arcuatis ; capsula oblonga, acuta. Hab. — La Chine occidentale: province de l' Yunnan, sur les rochers du mont Tsang chan, au-dessus de Tali, à une altitude de 4000 m. (Delavay, n. 95). Bien caractérisé par ses étaraines à filets velus inférieurement et par ses capsules oblong-ues, aig-uës. Le L. ihibetica a les feuilles beaucoup plus larges et un mode de végétation différent. Lloydia thibetica Baker z>2 Hook., Icon. (1892), tab. 2216, Staminum filamenta fere tota pilosa; folia basilaria sub anthesi plura, linearia, 3-4 mm. lata. Planta vix vel non gregaria, vaginis in fibras non solutis. Var. lutescens. — Flores lutei vel lutescentes. Hab. — Chine occidentale : prov. de Se tchuen, district de Tchen- kéoa tin, ait. 2500 m. (Farges, n. 429). Tongolo, montagne de Dara taphong (Soulié, nn. 301 et 805); entre Litanget Batang (Prince Henri d'Orléans). Var. purpurascens. — Flores albo-rosei. Hab. — La Chine occidentale : prov. de TYunnan, dans les prairies élevées, aux glaciers de Likiang, ait. 3S00 m. (Delavay, n. 25). Des notes sur la coloration des fleurs prises sur le vif par les collecteurs permettent d'établir deux variétés dans le L. thïbetïca; à l'état sec, la plupart des spécimens ont les divisions du pé- 194 JOURNAL DE BOTANIQUE rianthe striées de brun et sont d'un brun foncé dans leur moitié inférieure, un peu rosées dans la moitié supérieure. Si l'on admet le genre Lloydia tel que l'a compris M. Baker, Joîirn. of Lïnn. Soc. XIV, p. 299, c'est-à-dire en y adjoignant les espèces à divisions internes du périanthe dépourvues de fos- settes et alors, soit complètement nues, soit pourvues de deux ou trois lignes de poils à leur onglet, ce genre, assez naturel, est formé aujourd'hui de onze espèces, réparties en plusieurs groupes qu'il est aisé de caractériser. Une seule de ces espèces présente une aire de dispersion étendue, le L. serotina qui se rencontre au voisinage du cercle polaire et dans les régions alpines des contrées tempérées de tout l'hémisphère boréal, Europe, Asie, Chine et Japon, Amérique septentrionale; les dix autres sont plus cantonnées. Ainsi le L. rîibro-viridïs Baker n'a été observé qu'en Palestine ; le L. grssca Endl. n'est connu que dans la région méditerranéenne ; le L. iriflora Baker est spécial à l'Asie orientale septentrionale, jusqu'aux Kurilles ; le Z,. lon- giscapa Hook. est himalayen ; les L.filifonms Franch., oxycarpa Franch., DelavayïYr-asLch..^ ixiolirïoides Baker, thibetica Baker, sont propres à la Chine occidentale qui, en y ajoutant le L. se- rotina, se trouve ainsi, avec six espèces, être le foyer actuel du genre, non seulement en raison du nombre, mais surtout parce que toutes les formes s'y trouvent représentées. L'existence d'une fossette, ou pli transversal, placé vers le quart inférieur des lobes internes du périanthe n'est pas toujours facile à constater sur la plante séchée ; le caractère est très net chez le L. serotina de l'Europe, qui, pour plusieurs auteurs, constitue à lui seul l'unique espèce du genre ; on le constate encore dans certains spécimens de la Chine et de l'Inde ; dans la plupart, il demeure indistinct. Chez le L. grœca et plusieurs autres, la fossette manque absolument, de l'avis de tous les auteurs qui en ont parlé. Une étude de la plante fraîche montrerait peut-être que l'épaississe- ment qu'on observe au-dessus de l'insertion de l'étamine est de même nature que cette fossette. Parmi les espèces chinoises, trois ont d'ailleurs, sur l'onglet, des lignes longitudinales de poils qui paraissent accompagner des fossettes nectarifères circonscrites par les nervures ; mais là A. Franchbt. — Plantarum sinensium eclogc sccunda. 195 encore il faudrait faire des observations sur la plante vivante; jusque-là on ne saurait dire que le genre Lloydïa est suffisam- ment connu. On peut cependant dès maintenant donner le tableau suivant qui permettra de reconnaître les espèces. TABLEAU DES ESPÈCES DU GENRE LLOYDIA A. Staminum fîlamenta glabra. I. Foveola ad unguem nulla. a. Bulbus solitarius, globosus, bulbilliferus. L. gréeca Endl. {L. trmervia Cosson). — Foliabasilaria plura; perian- thium albidum. — Montagnes de la région méditerranéenne occi- dentale. L. triflora Baker [Gagea iriflora). — Foliumbasilareunicum; perian- thium albidum. — Asie orientale-septentrionale; Japon; Kurilles. L. rubro-viridis Baker. — Perianthium basi virescens, superne rubes- cens. — Montagnes de la Palestine. ^. Bulbi elongati, dense cespitantes, rhizomatosi. L. Jîliformis Franch. — Caulis et folia tenuissime filiformia, fere setacea; bulbi graciles ; perianthium albidum. — Chine : Se tchuen. L. yun?ianensis Franch. — Folia linearia, convoluta; perianthium albidum. — Chine : Yunnan. 2. Foveola ad unguem transversa, parva. L. serotina Rchb. — Perianthium albidum ; styli lobi erecti. — Europe dans la région alpine; Sibérie; Himalaya; Chine occid.; Japon; Amérique septentrionale. B. Slaminum fîlamenta pilosula vel fere lanuginosa. 1. Séries pilorum ad unguem nullae. L. oxycarpa Franch. — Flores lutei ; capsula oblonga, acuta. — Chine occid. : Yunnan. L. longiscapa Hook. fil. — Flores albi; capsula obovata, truncata. — Himalaya. 2. Séries pilorum ad unguem 2 vel 3. L. Delavayi Franch. — Dense cespitans ; folia anguste linearia, convo- luta. — Chine occid. : Yunnan. iy6 JOURNAL DE BOTANIQUE L. ixiolirioides Baker. — Folia plana; pedunculi nudi, elongati. — Chine occidentale : Se tchuen, L. ihibeéica'Bak&r. — Praecedentis probabiliter forma minor ; pedunculi bracteati. Chine ocicdentale : Se tchuen. Nomocharis meleagrina sp. nov. Pluripedalis; folia lineari-Ianceolata, longe acuminata, superiora sparsa (inferiora et média desunt) ; flores axillares, longe pedunculati, pedunculis 15 cent, longi, arcuato-patentibus, folia aequantibus vel superantibus ; perianthium (diam. 7-9 cent.) late apertum, fere pla- num, roseum cum maculis latiusculis, rubro-fuscis, in omnibus foliolis aeque ac dense distributis ; foliola calycina integerrima, ovato-lanceo- lata, acuta vel brève acuminata ; foliola corollina calycinis vix latiora, illis œquilonga, superne parce et subtiliter erosa ; cristae basilares in- tense rubro-fuscae, flabelliformes, varie incisse; stamina perianthio 5-plo breviora ; stylus ovarii longitudine, stigmate obscure lobato, glo- boso. Hab. — La Chine occidentale : province de Se tchuen, sur les montagnes de Sela, sur les bords du Mékong (R. P. Soulié, n. 1032). Diffère du N. pardanthina par ses feuilles plus grandes, éparses, et surtout par son périanthe dont les divisions sont égales et toutes couvertes de taches brunes, les trois intérieures à peine érodées sur les bords. Dans le N. pardanthina , les trois divisions intérieures sont presque arrondies, incisées-érodées dans leur moitié supérieure. {^A suivre.^ Le Gérant : Louis Morot. Paris. — J, Mersch, imp., 4'", Av. deChàtiUon. [-• ANNÉE. N°' 13-14. i" et 16 JUILLET 1898. JOURNAL DE BOTANIQUE STRUCTURE DE QUELQUES OVULES ET PARTI QU'ON EN PEUT TIRER POUR AMÉLIORER LA CLASSIFICATION Par M. Ph. VAN TIEGHEM. « Dans les ouvrages systématiques, les ovules sont ou bien très superficiellement décrits, ou même inexactement figurés. » Ainsi s'exprimait M. Warming dans son important Mémoire sur l'ovule, publié en 1878 (i), et aujourd'hui, après vingt ans écoulés, les choses en sont encore à peu près au même état. Aussi, lorsque récemment j'ai essayé de fonder sur la conforma- tion de l'ovule une nouvelle division de l'embranchement des Phanérogames en ordres, quand il s'est agi de répartir toutes les familles entre ces divers ordres, me suis-je trouvé, dans bien des cas, arrêté tantôt par l'insuffisance, tantôt par la contradic- tion, tantôt même par l'entière inexactitude des renseignements fournis sur ce point par les botanistes descripteurs les plus émi- nents. En conséquence, j'ai dû, pour bon nombre de familles, entreprendre à ce sujet des recherches personnelles, et ces re- cherches m'ont conduit à quelques résultats nouveaux, qui font l'objet du présent travail. Laissant de côté les Astigmatées et, parmi les Stigmatées, la classe des Liorhizes monocotylées et celle des Liorhizes di- cotylées, toutes plantes où la conformation de l'ovule est aujour- d'hui assez bien connue, nous ne nous occuperons ici que de la classe des Climacorhizes. Elle se divise, comme on sait, en deux sous-classes, les Inséminées et les Séminées. En ce qui concerne les Inséminées, les cinq manières d'être différentes qu'y présente l'ovule et le groupement des familles en cinq ordres qui en est la conséquence ont été étudiés dans un Mémoire précédent avec assez de détail pour qu'il n'y ait pas lieu d'y revenir pour le I. E. Warraing- : De l'ovule (Ann. des Scienc. nat., 6" série, Bot., t. V, p.''244, 1878). 19» ]OURNAL DE BOTANIQUE moment (i). Il ne sera donc question ici que des Séminées, sous- classe qui renferme, comme on sait, la très grande majorité des familles de Climacorhizes. L'ovule y est toujours nucellé et tegminé. D'après la confor- mation du nucelle, il offre deux manières d'être différentes. Tan- tôt, en effet, le nucelle est gros, persistant jusqu'après la forma- tion de l'œuf, àendosperme plusoumoinsprofondémentenfoncé; tantôt il est mince, ordinairement réduit sous l'épiderme à une seule file de cellules, et totalement digéré par l'endosperme bien avant la formation de l'œuf. Dans le premier cas, l'ovule peut être dit crassimicellé, dans le second témmiucellé. D'après la conformation du tégument, suivant qu'il est simple ou double, l'ovule se présente aussi sous deux états différents ; zinïtegminé dans le premier, il est biteginitié dans le second. Les deux états du tégument pouvant se rencontrer dans chacune des deux maniè- res d'être du nucelle, il en résulte pour l'ovule quatre types à dis- tinguer, suivant qu'il est crassinucellé unitegminé, crassinucellé biteominé, ténuinucellé unitesfminé ou ténuinucellé biteo^miné. Il y aurait lieu de subdiviser ensuite chacun de ces quatre types, d'après l'origine et la nature morphologique du tégument. Celui-ci peut, en effet, être formé exclusivement par l'épiderme du lobe ovulaire ; il est alors de la nature des poils, comparable, par exemple, à une indusie de Fougère. Mais il peut être aussi composé d'un épiderme et d'une écorce renfermant des méri- stèles; il est alors constitué par le limbe même du lobe ovulaire, reployé autour du nucelle. Chacun des deux types d'ovules unitegminés se partagerait de la sorte en deux catégories. Dans ' les ovules bitegminés, si le tégument interne était toujours, comme il semble, de nature épidermique, chacun des deux types ne se subdiviserait aussi qu'en deux catégories, d'après le mode de formation du tégument externe. Mais l'état de nos connaissances au sujet de l'origine et de la nature morphologique du tégument ovulaire, simple ou double, est loin d'être assez avancé pour que nous puissions dès à présent constituer les groupes de fa- milles qui correspondent à ces subdivisions. C'est un progrès réservé à l'avenir. I . Ph. Van Tieg-hem : Sicr les Phanérogames sans graines formant le groupe des Inséminées (Comptes rendus, CXXIV, 1897) et Eléments de Bota- nique, 3° cdit., II, p. 266, i8y8. Ph. Vam Tieghem. — Structure de qttelques ovziles. 199 Nous devons donc nous borner, pour le moment, à consi- dérer dans son ensemble chacun des quatre types ovulaires définis plus haut. Les plantes qui s'y rattachent peuvent être regardées comme formant, dans la sous-classe des Séminées, autant d'ordres distincts, que nous désig-nerons par les noms correspondants et que nous étudierons en commençant par les Ténuinucellées unitegminées, pour finir par les Crassinucellées bitegminées (t). I TÉNUINUCELLÉES UNITEGMINÉES. Un grand nombre de familles oi^i l'ovule est bien connu pour avoir un nucelle mince et éphémère, enveloppé d'un seul tégu- ment, notamment la plupart de celles où la corolle est gamopé- tale (Solanacées, Scrofulariacées, Campanuîacées, Rubiacées, Composées, etc.), sont rangées sans hésitation dans la division des Ténuinucellées unitegminées. Mais pour d'autres, où la con- formation de l'ovule est encore inconnue ou sujette à discussion, il faut une étude préalable pour décider la question. Sans pré- tendre épuiser aujourd'hui ce vaste sujet, bornons-nous à étudier quelques exemples. I. Ih'cacées. — Les Houx {Ilex) ont, comme on sait, les fleurs unisexuées par avortement, avec diœcie. Les pétales n'y étant concrescents entre eux et avec les étamines alternes que tout à fait à la base, la corolle paraît dialypétale. Dans la fleur femelle, le pistil isomère et supère se compose de quatre carpelles épipé- tales, fermés et concrescents en un ovaire quadriloculaire, sur- monté par un gros style court à stigmate quadrilobé. Chaque loge renferme, attaché vers le sommet de l'angle interne et sur un des côtés, un ovule pendant anatrope, à raphé externe, épinaste par conséquent; par rapport à la nervure dorsale du carpelle, le raphé est un peu latéral, puisqu'il est exactement opposé au point d'insertion. La coupe transversale de l'ovaire passant par l'insertion des ovules montre, en effet, que les quatre systèmes I. Dans la troisième édition de mes Eléments, récemment publiée, je n'ai, pour plus de simplicité, considéré dans l'ovule que 1^ nombre de ses téguments et je n'ai, en conséquence, divisé la sous-classe des Séminées qu'en deux ordres seulement, les Unitegminées et les Bitegminées (II, p. 317, 1898). Il me paraît nécessaire aujourd'hui de pousser plus loin l'analyse de l'ovule et son application à la Classification, en distinguant dans cette sous-classe quatre ordres au lieu de deux. 20O JOURNAL DE HO'IANIQUË de méristèles des carpelles, ici complètement indépendants l'un de l'autre, comprennent chacun ordinairement neuf méristèles, dont une dorsale et deux marginales assez écartées. Ce sont les deux méristèles marginales appartenant à deux cloisons opposées qui émettent chacune une branche pour les ovules, ce qui expli- que l'insertion latérale de ceux-ci ; les deux autres cloisons sont stériles. En d'autres termes, chaque carpelle a un bord stérile et un bord fertile ; mais tandis que c'est le bord droit qui est fertile pour deux carpelles opposés, c'est le bord gauche qui est fertile pour les deux autres. Ainsi insérés, les ovules sont pourvus d'un gros funicule court qui surplombe le micropyle ; ils n'ont qu'un seul tégument très épais, comptant plus de quinze assises cellulaires, entourant un nucelle mince, conique, de bonne heure résorbé au sommet parla cellule mère d'endosperme et offrantsoussa base persistante une cupule lignifiée. L'épiderme externe du tégument ovulaire subsiste seul plus tard pour former le tégument de la graine. Les Ilicacées sont donc des Séminées Unitegminées. La ga- mopétalie n'y étant que très faiblement exprimée, les bota- nistes ne se sont pas mis d'accord, jusqu'àprésent, sur les affinités de cette famille, les uns la plaçant parmi les Gamopétales supéro- variées, à côté des Ebénacées et des 01éacées(Brongniart [1850], Decaisne[i855],etc.)ouàcôtédesEricacées(Baillon [1892], etc.), les autres la classant parmi les Dialypétales supérovariées à côté des Célastracées (Bentham et Hooker [1862], Eichler [1878], En- gler [1896], etc.), opinion à laquelle je me suis aussi rattaché dans mes divers ouvrages et encore dans la récente édition de mes Eléments . La conformation de l'ovule vient aujourd'hui apporter un argument décisif en faveur de la première manière de voir. C'est donc parmi les Séminées Unitegminées, dans le sous-ordre des gamopétales à ovaire supère ou Solaninées, et dans l'alliance des isostémones actinomorphes ou Solanales, que les Ilicacées doivent désormais prendre place (i). Le pistil y étant isomère, c'est à côté des Epacracées et des Lennoacées qu'elles viennent s'y ranger. Parmi les Epacracées, la tribu des Lysinéméesa aussi, comme on sait, dans chaque loge de l'ovaire, un seul ovule pendant à raphé dorsal. I. Pli. Van Tieghem : Éléments de botanique, 3" édition, II, p. 350, 1898. Ph. Van Tieghem. — Sirucdirs de quelques ovules. 201 2. Sapotacées. — Il règne, au sujet de la conformation de l'ovule des Sapotacées, un profond désaccord entre les bota- nistes les plus éminents. M. Engler lui assigne en effet d'une fa- çon générale deux téguments (i), tandis que Bâillon déclare ne lui en avoir vu qu'un seul chez les Bumélies (Bîtinelia), les Illi- pes (Illïpe) et les Mimusopes (Miimiscps) (2). Le pistil isomère et supère des Sidéroxyles (Sideroxylon) et des Vitellaires (Vitellaria) renferme dans chaque loge, inséré à la base de l'angle interne, un seul ovule anatrope dans le pre- mier genre, semi-anatrope dans le second, ascendant à raphé interne, épinaste par conséquent. Cet ovule se compose d'un nucelle très mince, résorbé par l'endosperme au moment de l'épanouissement, recouvert par un seul tégument très épais. Les Sapotacées sont donc bien, conformément à l'opinion de Bâillon et contrairement à celle de M. Engler, desUnitegminées. La corolle y étant gamopétale, l'ovaire supère et l'androcée di- plostémone, elles doivent prendre place dans le sous-ordre des Solaninées et dans l'alliance des Ericales (3). 3. Styracacées . — D'après Payer, l'ovule des Aliboufiers (SiyraxJ e.1 des Halésies (Halesia) aurait deux téguments (4). Le pistil infère des Halésies se compose de deux carpelles concrescents, fermés dans la région inférieure où l'ovaire est biloculaire, ouverts dans la région supérieure où il est unilocu- laire. Chaque loge renferme, attaché au sommet renflé de l'angle interne quatre ovules anatropes, deux inférieurs descendant côte à côte dans la loge sous-jacente, à raphé dorsal, épinastes, par conséquent, et deux supérieurs montant côte à côte dans la loge unique, à raphé également dorsal, hyponastes par consé- quent. C'est là, soit dit en passant, un exemple très rare de la production simultanée d'ovules épinastes et d'ovules hyponas- tes dans le même pistil, bien mieux dans le même carpelle. Épi- naste et pendant ou hyponaste et ascendant, l'ovule a toujours un nucelle très mince, résorbé par l'endosperme à l'épanouisse- ment, entouré d'un seul tégument très épais. Contrairement à l'opinion de Payer, les Styracacées sont 1. Eng-ler : Nat. Pflamenfam., IV, i, p. 126, 1890. 2. Bâillon : Histoire des plantes, XI, pp. 256, 263 et 268, iSgi. 3. Ph. Van Tieg-hem : Eléments de bot.., 3' édition, II, p. 345 et p. 348, 1898. 4. Payer : Organogénie de la fleur, p. 537, pi. 152, fig-. 18, 1857. 202 JOURNAL IJK BOTANIQUE donc des Unitegminées, que leur corolle g-amopétale et leur androcée diplostémone portent à classer, malgré leur ovaire parfois infère, dans le sous-ordre des Solaninées et dans l'al- liance des Ericales, à côté des Sapotacées. Dans la récente édition de mes Elé?nenis , me fiant à l'observation de Payer, j'avais dû les ranger parmi les Bitegminées, dans le sous-ordre des Primulinées (i). Il y a là une correction à faire. 4. Ombellifèi^es , Aralïacées et Pittosporacées . — Le pistil hétéromère et infère des Ombellifères, notamment des Berces [Heracleum)^ etc., est formé, comme on sait, de deux carpelles clos et concrescents en un ovaire biloculaire, surmonté de deux styles libres. Chaque loge renferme, attachés côte à côte au sommet de la cloison, typiquement deux ovules anatropes, l'un ascendant, qui avorte faute de place, l'autre descendant, qui se développe dans la loge sous-jacente en tournant son raphé en dedans, son micropyle en dehors, qui est hyponaste, par consé- quent. Les deux ovules avortés sont portés par la même demi- cloison, les deux ovules normaux par l'autre ; en d'autres termes, chaque carpelle ayant un bord fertile et un bord stérile, dans l'un c'est le bord droit qui est fertile, dans l'autre c'est le bord gauche. Attaché par un long funicule, l'ovule est muni d'un seul tégument épais, entourant un nucelle étroit de bonne heure résorbé, à l'exception de sa base, qui forme une colonneîte lignifiée. Dans les Araliacées, en particulier dans les Lierres {He- dera)^ etc., l'unique ovule anatrope qui se développe dans chaque loge, où il est inséré et orienté comme chez les Ombel- lifères, a aussi un seul tégument très épais autour d'un nucelle mince et de bonne heure résorbé. Chez les Pittosporacées, notamment chez les Pittospores {PittosporuiJt)^ etc., le pistil est formé de deux carpelles ouverts et concrescents en un ovaire uniloculaire à deux placentes j^a- riétaux portant chacun deux rangs d'ovules anatropes, ascen- dants à raphé externe et micropyle interne, hyponastes par con- séquent, comme dans les deux familles précédentes. Ils n'ont aussi qu'un seul tégument très épais, avec un nucelle mince, ré- sorbé par l'endosperme au moment de l'épanouissement. I. Ph. Van Tieghern : Éléments de bot., 3" édition, II, p. 512 et p. 515, i8j8. Ph. Van Tieghem. — Sfrucfure de quelques ovules. 203 Unies entre elles, comme on sait, par tant d'affinités et for- mant ensemble une alliance, les Ombellales, ces trois familles sont donc aussi toutes les trois des Uniteg^minées. Le fait est connu depuis long-temps, et je n'y reviendrais pas dans ce travail, si Bâillon n'avait pas, à diverses reprises, introduit dans ce sujet une confusion sing-ulière. A l'en croire, le tégument de l'ovule des Ombellifères et des Araliacées serait « souvent incomplet ou même à peu près nul », et l'ovule se trouverait, en consé- quence, réduit au nucelle (i). Il paraît évident que ce qu'il ap- pelle le nucelle n'est pas autre chose que le tégument lui-même, qui forme ici la presque totalité du corps de l'ovule, et que le nucelle, étroit et éphémère, lui a échappé comme tel. 5. Cornacées . — Le pistil hétéromère et infère des Cor- nouilliers (Cor mis) se compose de deux carpelles antéroposté- rieurs, fermés et concrescents en un ovaire biloculaire, surmonté d'un style unique, entouré à sa base d'un disque nectarifère. Chaque loge renferme, attaché au sommet de la cloison, mais un peu de côté, un ovule anatrope pendant à raphé externe, épinaste par conséquent ; par rapport à la nervure dorsale du carpelle, le raphé est donc un peu latéral, comme chez les Ilica- cées. L'ovule a un seul tégument très épais, entourant un nu- celle étroit et de bonne heure résorbé par l'endosperme dans ses deux tiers supérieurs, ne persistant qu'à la base, où il offre une cupule lignifiée. Dans le Cornouillier mâle [Cornus mas)^ la résorption du nucelle par la cellule mère d'endosperme est déjà accomplie à la fm du mois d'octobre de l'année qui précède la floraison. L'épiderme externe du tégument ovulaire persiste seul pour former le tégument de la graine, soudé au noyau du fruit. Dans chacune des quatre loges du pistil isomère des Helwingies [Helwingïa)^ dans chacune des deux loges du pistil hétéromère des Mariées [Marlea)^ dans la loge unique du pistil monomère des Aucubes [Aucîiba) ^V oym\& anatrope, inséré et orienté comme chez les Cornouilliers, n'a aussi qu'un seul tégument très épais, avec un nucelle étroit et éphémère. Dans les Aucubes, les trois assises externes du tégument ovulaire persistent pour former le I. Bâillon : Sur la. signification des diverses parties de l'ovzile végétal (Comptes rendus, LXXXV, p. 11 78, 1877) et Adansonia, XII, p. 103, p. 108 et p. 120, 1878. Voir aussi : Histoiî-e des plantes, VII, p. 86 et p 153, 1880. 20+ JOURNAL DE BOTANIQUE tétrument de la graine, soudé au péricarpe ; il en est de môme dans les Grisélinies {Griselima)^ dont le fruit est également une baie. Les Cornacées sont donc des Séminées Unitegminées et doivent prendre rang à côté des trois familles précédentes, dans le sous-ordre des dialypétales à ovaire infère, ou Ombelli- nées (i). Payer attribue deux téguments à l'ovule des Cornouilliers et ne s'explique pas sur ce point au sujet des Aucubes (2). Bail- Ion admet chez les Cornouilliers, comme chez les Ombellifères, et par suite de la même confusion, un tégument simple et fort incomplet (3) ; il ne dit rien des Aucubes, mais figure les ovules des Helwingies avec deux téguments, ce qui est une erreur (4). Enfin, dans sa toute récente revision de la famille, M. Harms reste muet sur le nombre des téguments ovulaires (5). 6. Brîuiïacées . — Le pistil hétéromère et semi-infère des Brunies [Brunia) se compose de deux carpelles antéroposté- rieurs, clos etconcrescents en un ovaire biloculaire, surmonté de deux styles. Chaque loge renferme, attachés au sommet de la cloison, deux ovules anatropes pendants, à raphés latéraux et contigus, exonastes par conséquent. Au niveau où les ovules s'y insèrent, la cloison est fendue en deux moitiés ; la placentation était donc pariétale au début. L'ovule est muni d'un seul tégu- ment épais et d'un nucelle mince, promptement résorbé par l'endosperme. Dans les Berzélies [Berzeh'a), le pistil semi-infère est réduit à un seul carpelle, et celui-ci ne contient qu'un seul ovule ana- trope pendant à raphé dorsal. Cet ovule, attaché par un funicule épais qui surplombe le micropyle, est formé aussi d'un unique tégument épais et d'un étroit nucelle, de bonne heure résorbé dans ses deux tiers supérieurs. Comme on l'a indiqué déjà dans un travail antérieur (6), les Bruniacées sont donc des Unitegminées, et à ce titre ne peuvent 1. Ph. Van Tieghem : Éléments de bot., f éd., II, p. 333 et p. 343, 1898. 2. Payer : Organogénie de la fleur, p. 419 et p. 420, 1857. 3. Bâillon : Histoire des plantes, VII, p. 67, 1860. 4. Loc. cit.., p. 69. 5. Engler et Prantl : Natiirl. Pflansenfam., III, 8, p. 250, 1898. 6. Ph. Van Tieghem : Sur les caractères et les affinités des Grubbiacées (Journal de bot., XI, p. 136, 1897). Ph. Vas Tieghem. — Structure de quelques ovules. 205 être maintenues ni dans la famille des Saxifragacées, à laquelle Bâillon les a incorporées comme tribu distincte (i), ni même au voisinage des Saxifrag-acées, où Bentham et Hooker les ont classées comme famille autonome (2). Elles doivent prendre rang non loin des Cornacées, dans le sous-ordre des Ombellinées (3). 7. Grîibbïacées . — Dans un précédent Mémoire (4), j'ai mon- tré que le pistil hétéromère et infère des Grubbiacées se compose de deux carpelles antéropostérieurs, fermés et concrescents en un ovaire biloculaire, surmonté d'un style unique à stigmate bilobé. J'ai fait voir aussi que chaque loge renferme, inséré au sommet de la cloison, un ovule anatrope pendant à raphé ven- tral, hyponaste par conséquent, et que cet ovule a un nucelle mince, de bonne heure résorbé, entouré d'un unique tégument épais. Enfin, j'ai établi que, pendant le développement de l'ovaire en fruit, l'épiderme externe du tégument persiste seul pour former le tégument de la graine. Les Grubbiacées sont donc des Séminées Unitegminées, que leur corolle dialypétale et leur ovaire infère conduisent à classer dans le sous-ordre des Ombellinées, non loin des Bruniacées (5). Elles ne peuvent en aucune façon être maintenues, ni dans les Santalacées comme tribu distincte, suivant l'opinion de MM. Ben- tham et Hooker en 1883, ni à côté des Santalacées, comme fa- mille autonome, suivant l'avis de M. Hieronymus en 1889, ni, à plus forte raison, dans les Loranthacées comme tribu distincte, suivant la manière de voir de Bâillon en 1892. 8. Hydrangéacées. — Le pistil hétéromère et infère des Hy- drangées [Hydraugea) se compose de deux carpelles antéropos- térieurs, fermés en définitive et concrescents en un ovaire bilocu- laire surmonté de deux styles libres. Chaque loge renferme, sur un double placente, d'abord pariétal, finalement axile, un grand nombre d'ovules anatropes. Ces ovules ont un nucelle très mince, résorbé par la cellule mère d'endosperme au moment de l'épa- nouissement, à l'exception de sa base qui est lignifiée, et un seul tégument formé de trois assises, dont l'interne allonge trans- 1. Bâillon : Histoire des plantes, III, p. 384, 1872. 2. Bentham et Hooker : Gênera, I, p. 670, 1865. 3. Ph. Van Tieghem : Élém. de bot., 3" éd., II, p. 333 et p. 340, 1898. 4. Ph. Van Tieg-hem : Sur les caractères et les affinités des Grubbiacées (Journal de botanique, XI, p. 127, 16 avril 1897). 5. Ph. Van Tieghem : Éléments de bot., 3° édition, II, p. 333 et p. 341, 1898. 2o6 JOURNAL DE BOTANIQUE versalement ses cellules. Contrairement à l'assertion de Bâillon, qui leur attribue deux enveloppes (i), les ovules des Hydrangées sont donc unitegminés. Le pistil isomère et infère des Seringats {P înladelphtis) est formé de quatre carpelles clos et concrescents en un ovaire quadri- loculaire renfermant dans chaque loge, sur un gros placente axile, un grand nombre d'ovules anatropes. Ces ovules ont un nucelle mince, résorbé dans sa région supérieure au moment de l'épa- nouissement, persistant à la base en forme de cupule lignifiée, et un seul tégument de quatre à cinq assises sur les flancs, beau- coup plus épais autour du micropyleet au-dessous de la chalaze, où il se prolonge en corne. Les épidémies externe et interne du tégument ont leurs cellules plus grandes, allongées suivant l'axe dans le premier, transversalement dans le second. Dès 1857, Payer faisait remarquer qu'il n'avait pas pu observer plus d'une enveloppe dans les ovules des Seringats (2). Le pistil hétéromère et infère des Deutzies {Dettizia) est formé de trois carpelles clos et concrescents en un ovaire trilo- culaire, renfermant dans chaque loge, sur un double placente axile, un grand nombre d'ovules anatropes, constitués comme ceux des Seringats et unitegminés. Les Hydrangées sont, comme on sait, le type d'une tribu, les Hydrangéées, caractérisée, notamment, par la présence de nombreuses cellules à raphides dans toutes les régions du corps. De leur côté, les Seringats et les Deutzies sont les types d'une autre tribu, les Philadelphées, caractérisée, notamment, par l'absence de cellules à raphides. Ces deux groupes sont regardés par tous les botanistes comme très intimement alliés aux Saxi- fragacées, mais leur relation avec cette famille est très diverse- ment exprimée. Bentham et Hooker les réunissent en une seule et même tribu, les Hydrangéées, qu'ils incorporent aux Saxifra- gacées (3) ; c'est l'opinion que j'ai suivie dans mes divers ouvrages, et récemment encore dans la nouvelle édition de mes Eléments . Bâillon en fait deux tribus distinctes, qu'il classe côte à côte dans les Saxifragacées (4). M. Engler les associe en une sous-famille 1. Bâillon : Histoire des plantes, III, p. 344, 1872. 2. Payer : Or gano génie de la fleur, p. 378, 1857. 3. Bentham et Hooker : Gênera, I, p. 631, 1865. 4. Bâillon : Histoire des plantes, III, p. 343 et p. 346, 1S72. Ph. Van Tieghem. — Structure de quelques ovules. zofj desSaxifrag-acées, subdivisée ensuite en deux tribus (i). Decaisne incorpore les Hydrangéées, comme tribu distincte, aux Saxifra- gacées, mais regarde les Philadelphées comme une famille auto- nome, à côté des Saxifragacées (2). Par ce qui précède, on voit que ces deux tribus doivent être réunies en une même famille, les Hydrangéacées, et que cette famille, ayant ce caractère commun d'avoir les ovules ténuinucel- lés etunitegminés, doit être profondément séparée des Saxifra- gacées, dont les ovules sont, comme on le verra plus loin, crassi- nucellés et bitegminés. La corolle y étant dialypétale et l'ovaire infère, elle doit prendre rang désormais, avec les Bruniacées et les Grubbiacées, dans le sous-ordre des Ombellinées. 9. Escalloiiiacées . — Le pistil hétéromère et infère des Escal- lonies {Escallonid) se compose de deux carpelles ouverts, à bords plus ou moins rapprochés, et concrescents en un ovaire uniloculaire qui renferme, sur deux gros placentes pariétaux bifurques en T, un grand nombre d'ovules anatropes. Ces ovules ont un nucelle très étroit, de bonne heure résorbé à l'exception de sa base qui se lignifie, enveloppé d'un seul tégument assez épais, dont Tépiderme externe a ses cellules très grandes et allongées suivant l'axe. Payer attribuait en 1857 (3) deux téguments aux ovules de ces plantes ; mais depuis, en 1878, M. Warming les a énumérées parmi celles dont l'ovule est unitegminé (4). La Valdivie [Valdî'mà)^ la Forgésie {Forgesia)^ les Phyllo- nomes {Phyllonoma)^ le Carpodet {Carpodetus)^ les Argophylles [Argophylhmi) ^ etc., ont aussi des ovules à nucelle mince et éphémère, enveloppé d'un seul tégument. Toutes ces plantes forment ensemble un groupe classé par tous les botanistes, comme tribu distincte, les Escalloniées, dans la famille des Saxifragacées. La conformation de l'ovule nous conduit, non seulement à faire de ce groupe une famille autonome, les Escalloniacées, mais encore à éloigner beaucoup cette famille de celle des Saxifragacées. La corolle y étant dialypétale et l'ovaire infère, elle doit prendre rang, à côté des 1. Engler : Natûrl. Pflansenfam., III, 2, p. 69 et p. 73, 1890. 2. Decaisne : Traité général de bot., p. 263 et p. 259, 1868. ^ 3. Payer : Organogénie de la fleur, p. 386, 1857. "'" ' "^^^y^ 4. Warming : £}e l'ovule (Ann. des se. nat., 6' série, Bot., V, p. 244, 1878), / "^ .i ao8 JOURNAL DU BOTANIQUE Hydrangéacées si l'on veut, dans le sous-ordre des Ombelli- nées (i). 10. Loasacces. — Le pistil isomère et infère des Loases {Loasci) est formé de cinq carpelles ouverts et concrescents en un ovaire uniloculaire, à cinq placentes pariétaux très saillants, portant de nombreux ovules anatropes pendants à raphé ven- tral, hyponastes, par conséquent. L'ovule, courbé en bec au sommet au-dessus du hile, a un nucelle très long- et très mince, résorbé par l'endosperme à l'épanouissement, enveloppé par un seul très épais tégument, dont l'épiderme interne est fortement différencié. Même structure de l'ovaire et de l'ovule dans les Blumea- bachies {Bhtinenbachïa). Payer a fait voir depuis longtemps que l'ovule des Bartonics {Bartonid) et des Cajophores [Cajopkora) n'a qu'un seul tégu- ment (2). Plus tard, M. Warming a cité à son tour les Loasées parmi les plantes à ovule unitegminé (3). Il n'en demeurait pas moins nécessaire de montrer que, par l'étroitesse et la fugacité du nucelle, ces plantes sont bien des Ténuinucellées unitegmi- nées. A ce titre, puisqu'elles ont la corolle dialypétale et l'ovaire infère, elles doivent être rangées dans le sous-ordre des Ombel- linées, où leur méristémonie et leur placentation pariétale leur assignent une place à part (4). 11. Lïmnanthacées. — Le pistil isomère et supère des Lirananthes {Liutnanthes) se compose de cinq carpelles épisé- pales, fermés et concrescents en un ovaire à cinq loges renflées en bosses, terminé par un style gynobasique. Chaque loge renferme, attaché à la base de son angle interne, un ovule anatrope ascendant à raphé ventral, épinaste, par conséquent. Cet ovule a un nucelle étroit, résorbé par l'endosperme à l'épa- nouissement, recouvert par un seul tégument très épais. Contrairement à l'assertion de Bâillon, qui lui attribue deux téguments distincts (5), l'ovule des Limnanthes est donc bien unitegminé, comme l'a indiqué déjà M. Warming (6). En outre, 1. Ph. Van Tieo;hem : Eléments de botanique, 3" édition, p. 333 et p. 339, iFqS. 2. Payer : Orgaiwgéiiie de la fleur, p. 392, 1857. 3. Warming-.: Loc. cit., p. 244, 1878. 4. Ph. Van Tieg-hem : Éléments de bot., 3° édit., II, p. 333 et p. 338, 1898. 5. Bâillon : Histoire des plantes, V, p. 21, 1874. ô. Warming : Loc. cit., p. 245, 1878. Ph. Van Tieghem. — Strticturc de quelques ovules. 209 on voit que ces plantes sont des Ténuinucellées. La corolle y étant dialypétale et l'ovaire supère, elles doivent constituer, dans l'ordre des Ténuinucellées unitegminées, le type d'un sous-ordre distinct, les Limnanthinées (i). II TÉNUINUCELLÉES BITEGMINÉES. La division des Ténuinucellées bitegminées comprend, comme on sait, des familles ovi la corolle est gamopétale, comme les Primulacées, etc., et d'autres où elle est dialypétale, comme les Tropéolacées, etc. Aux exemples connus, bornons-nous ici à en ajouter quelques autres, I. Diospyracées. — Le pistil supère et isomère des Plaque- miniers [Di'ospyros] et des Royènes [Royena] se compose de carpelles fermés et concrescents en un ovaire pluriloculaire, dont chaque loge renferme, attachés côte à côte au sommet de l'angle interne, deux ovules anatropes pendants à raphé dorsal, de bonne heure séparés par une fausse cloison centripète. L'ovule a un nucelle mince, résorbé par l'endosperme au mo- ment de l'épanouissement, et muni à sa base d'une petite cupule lignifiée. Ce nucelle est enveloppé par deux téguments, très épais tous les deux. Dans le tégument externe, le méristèle du raphé se prolonge au delà de la chalaze et remonte du côté opposé jusqu'au bord de l'exostome. Très épais à la base, sous la chalaze, et sur les flancs du nucelle, le tégument interne s'amincit progressivement vers le haut de manière à n'avoir dans l'endostome, qui tapisse l'exostome mais ne le dépasse pas, que deux ou trois assises cellulaires. C'est le contraire qui arrive d'ordinaire, comme on sait ; mince sur les flancs du nu- celle, le tégument interne s'épaissit habituellement autour du micropyle dans l'endostome. Bâillon n'a observé qu'un seul tégument dans l'ovule des Diospyracées (2). Conformément à cette assertion, que je devais croire exacte, j'ai classé récemment ces plantes dans l'ordre des Unitegminées, et, à cause de leur corolle gamo- pétale, de leur androcée diplostémone et de leur ovaire supère, 1, Ph. Van Tieg-hem : Loc. cil., II, p. 331, 1898. 2. Bâillon : Histoire des plantes, XI, p. 223, 1892. 2IO JOURNAL DE BOTANIQUE je les y ai rang-ées dans le sous-ordre des Solaninées et dans l'alliance des Ericales, à côté des Sapotacées (i). Puisque ce sont, au contraire, des Bitegminées, elles doivent désormais prendre place dans cet ordre, et leur organisation florale con- duit à les y classer dans le sous-ordre des Primulinées. 2. Célastracées . — Le pistil isomère et supère des Fusains {Evonyjmis) se compose de carpelles clos et concrescents en un ovaire pluriloculaire dont chaque loge renferme, attachés côte à côte dans l'angle interne, deux ovules anatropes toujours épinastes, mais qui, suivant les espèces, sont, comme on sait, tantôt dressés à raphé interne, tantôt pendants à raphé externe, tantôt horizontaux à raphé supère. L'ovule a un nucelle mince, résorbé par l'endosperme à l'épanouissement, et deux tégu- ments distincts dans toute leur longueur, dont l'interne plus épais dépasse un peu l'externe. Même conformation de l'ovule chez les Célastres {Celas- irus)^ les Mélanocaryes {Melauocarya) ^ etc. On sait depuis longtemps que l'ovule des Célastracées a deux téguments ; on voit maintenant que le nucelle y est étroit et éphémère. Ces plantes sont donc des Ténuinucellées biteg-- minées ; la corolle dialypétale, l'ovaire supère et l'androcée isostémone m'ont conduit à les classer dans le sous-ordre des Renonculinées, comme type d'une alliance distincte, les Célas- trales (2). 3. Impatieniacées. — Le pistil isomère et supère des Impa- tientes {Ijupati'eus) est formé de cinq carpelles épisépales, clos et concrescents en un ovaire quinquéloculaire, dont chaque loge renferme, attachés en une seule série dans l'angle interne, plusieurs ovules anatropes pendants à raphé dorsal, épinastes, par conséquent. L'ovule a un nucelle étroit, digéré par l'endo- sperme à l'épanouissement, enveloppé de deux téguments épais. L'épiderme intérieur du tég-ument interne est fortement diffé- rencié, formé de cellules courtes et allongées transversalement. Ces deux téguments sont concrescents dans presque toute leur longueur, de manière à simuler un tégument unique ; ils ne sont libres qu'autour du micropyle, où l'interne dépasse l'externe. Prolongé ainsi au delà de l'exostome, en forme de bouton, l'en- 1. Ph. Van Tieghem : Éléments de bot., II, p. 345 et p. 349, 1898. 2. Loc. cit., II, p. 421 et p. 488, 1898. Ph. Van Tieghem. — Structziye de quelques ovules. 211 dostome lignifie les membranes de ses cellules, qui se colorent par le vert d'iode aussi fortement que la cupule chalazienne. Cette concrescence des deux téguments permet de com- prendre comment un observateur aussi sagace que M. Warming a pu citer ces plantes, avec doute il est vrai, parmi celles où l'ovule est unitegminé (i). Les Impatientacées sont donc certainement des Bitegminées et puisqu'elles ont la corolle dialypétale, l'ovaire supère et l'androcée isostémone, elles doivent prendre rang dans le sous- ordre des Renonculinées et dans l'alliance des Célastrales (2). 4. Bréxiacées. — Le pistil isomère et supère des Bréxies [Brexïa) a. cinq carpelles épipétales, fermés et concrescents en un ovaire à cinq loges, renfermant chacune dans l'angle interne deux rangées d'ovules anatropes horizontaux et exonastes. L'ovule a un nucelle étroit, résorbé par l'endosperme à l'épa- nouissement, à l'exception de sa base qui forme une cupule lignifiée. Ce nucelle est enveloppé de deux téguments, dont l'interne, plus épais que l'externe, n'en dépasse pas l'ouver- ture. L'ovule des Ixerbes {Ixerbd) a la même conformation. Ces deux genres sont donc des Ténuinucellées bitegminées. On les classe d'ordinaire dans la famille des Saxifraeacées, soit en les incorporant à la tribu des Escalloniées (Bentham et Hooker [1865], Engler [1890], etc.), soit comme tribu spéciale, les Bréxiées (Bâillon [1872], etc.). Ils doivent désormais être séparés non seulement des Escalloniacées, devenues une famille autonome dans l'ordre des Ténuinucellées unitegminées, comme on l'a vu plus haut, mais encore des Saxifragacées, qui sont, comme on le verra tout à l'heure, des Crassinucellées. Il convient donc de les considérer, dans le groupe des Bitegminées, comme les types d'une famille distincte, les Bréxiacées, famille qui, par la corolle dialypétale, l'ovaire supère et l'androcée isostémone, vient prendre place aussi dans l'alliance des Célastrales. 5. Oxalîdacées. — Le pistil isomère et supère des Surelles [Oxah's) est formé de cinq carpelles clos et concrescents en un ovaire à cinq loges, dont chacune renferme en placentationaxile deux rangs d'ovules anatropes pendants à raphé ventral, hypo- 1. Warming : Loc. cit., p. 345, 1878. 2. Ph. Van Tieg-hem : Loc. cit., II, p. 490, 1898. 212 ^ JOURNAL DE BOTANIQUE nastes par conséquent. L'ovule a un nucelle mince, prompte- ment résorbé par Tendosperme, et deux téguments libres dans toute leur longueur, dont l'externe dépasse de beaucoup l'in- terne. Sans doute, il était déjà bien connu que l'ovule de ces plantes a deux téguments; mais il n'était pas inutile de faire voir que le nucelle y est mince et transitoire. Les Oxalidacées sont donc des Ténuinucellées bitegminées et, sous ce rapport, elles s'éloi- gnent des Géraniacées, dans lesquelles ou a côté desquelles la plupart des botanistes s'accordent à les classer. III Crassinucellées unitegminées. La division des Crassinucellées unitegminées comprend, comme on sait, des familles où la fleur est dépourvue de périanthe, comme les Salicacées,les Myricacées, etc., et d'autres où la fleur est munie d'un calice seulement, sans corolle, avec ovaire supère, comme les Cératophyllacées, les Garryacées, etc., ou ovaire infère, comme les Juglandacées, les Corylacées, les Hydnora- cées (i), etc., en un mot, des familles où l'organisation florale en est resté aux degrés les plus inférieurs. En renferme-t-elle aussi dont la fleur, plus perfectionnée, serait pourvue d'une corolle, dialypétale ou gamopétale? C'est ce qu'on ignore jus- qu'à présent et ce que les recherches futures devront décider. Je ne fais ici que poser la question. IV Crassinucellées bitegminées. Un grand nombre de familles où l'ovule est bien connu pour avoir un gros nucelle persistant, enveloppé de deux téguments, notamment la plupart de celles où la fleur est dépourvue de corolle (Urticacées, Chénopodiacées, Polygonacées, Castanéa- cées, etc.) et de celles où la corolle est dialypétale (Géraniacées, Malvacées, Euphorbiacées, Légumineuses, Crucifères, Papavé- racées, Onothéracées, Myrtacées, Mélastoraacées, etc.), trou- vent immédiatement place dans la division des Crassinucellées I. Ph. Van Tieg-hem : Structure de l'ovzile et de la graine ches les Hyd- noracées (Journal de botanique, XI, p. 233, 1897). Ph. Va:j Tieghem. — Structure de quelques ovules. 213 bîteofminées. Mais il en est d'autres où la conformation de l'ovule est encore inconnue ou discutée, et pour celles-là il faut une étude préalable de la question. Le sujet est vaste et nous devons nous borner ici à l'étude de quelques exemples. I. Rosacées et Renonculacées . — Chez les Rosacées et les Renonculacées, l'ovule est toujours, comme on sait, pourvu d'un gros nucelle persistant, dans lequel l'endosperme est plus ou moins profondément enfoncé ; en un mot, ces plantes sont des Crassinucellées. Autour de ce nucelle, bon nombre de genres dans chacune de ces deux familles ont deux téguments libres l'un de l'autre, comme ils le sont du nucelle, dans toute leur longueur, l'interne formé constamment de deuxassises cellulaires, l'externe tantôt réduit aussi à deux assises, tantôt plus épais. Chez d'autres, comme chez les Pruniers {Prumts)^ les Dauphinelles {Delphinùim)., etc., les deux téguments sont concrescents dans une étendue variable à partir de la base, de manière à simuler dans la région inférieure un tégument unique, libres seulement vers le sommet du nucelle et autour du micropyle. Chez d'au- tres encore, comme les Rosiers {Rosa)^ les Renoncules [Ramm- ctihts)^ etc., ils sont concrescents dans toute leur longueur et l'ovule paraît n'avoir qu'un seul tégument. Les deux états extrê- mes et l'état intermédiaire peuvent même se rencontrer dans les espèces d'un même genre, comme on le voit chez les Spirées {Spirsea)., parmi les Rosacées, et chez les Hellébores (Zï^^/Z^c^cr?^.?), parmi les Renonculacées. Ainsi, par exemple, dans le Spir^a Lindleyana., etc., les deux téguments sont distincts dans toute leur longueur ; dans le Sp. Forttinei, etc., ils sont concrescents dans la majeure partie de leur étendue, mais libres autour du micropyle où l'endostome épaissi dépasse l'exostome; dans les Sp.Artincits, Ulmaria, Fihpendttla, etc., ils sont concrescents dans toute leur longueur et l'ovule paraît, en conséquence, uni- teofmine. Ces deux familles sont donc incontestablement des Crassi- nucellées bitegminées, mais avec cette circonstance que les deux téguments y sont souvent unis par concrescence dans une éten- due variable, de manière à simuler un tégument unique. Une pareille concrescence des deux téguments ovulaires dans une plus ou moins grande partie de leur longueur, variable par- fois dans les diverses espèces d'un même genre, se retrouve 214 JOURNAL DE BOTANIQUE aussi, çà et là, comme on sait, dans d'autres familles de la même division, parmi les Légumineuses, par exemple, chez les Lupins {I.upimts) , où la concrescence est incomplète dans le L. luteus^ etc., complète dans leZ. imttabilis, le L. vavius, etc. La même chose s'observe aussi chez les Ténuinucellées bitegminées, où elle est connue depuis longtemps dans les Tropéolacées, notam- ment dans les Capucines {Trop£eolu7n\ et où on l'a constatée plus haut chez les Impatientacées {^Impatiens). On en verra bientôt d'autres exemples. Il résulte de ce fait, dans l'étude du sujet lui-même, une diffi- culté qu'il ne faut jamais perdre de vue, et dans son application, une chance d'erreur contre laquelle il faut toujours se prémunir. 2. Pipéracées. — Tandis que l'ovule des autres Pipéracéesa son gros nucelle persistant enveloppé de deux téguments, on sait, par les recherches de M. Warming (i), que celui des Pépé- romies [Peperoutia] n'a qu'un seul tégument, réduit à deux assises cellulaires et d'origine épidermique, comme le tégument interne des autres genres de la famille. Ici, il ne peut être ques- tion, comme dans les cas précédents, delà fusion des deux tégu- ments en un seul et il faut admettre que, dans ce genre si sin- gulier à tant d'autres égards, le tégument ovulaire externe a complètement avorté. La possibilité d'un tel avortement introduit dans l'étude du sujet lui-même une difficulté nouvelle et dans son application une nouvelle chance d'erreur. Heureusement, le fait paraît très rare et l'on n'en connaît pas jusqu'ici d'autre exemple. 3. Haloragacées. — Le pistil isomère et infère des Myrio- phylles iyMyriophylhLi-n) est formé de quatre carpelles fermés et concrescents en un ovaire quadriloculaire, renfermant dans chaque loge, attaché au sommet de l'angle interne, un ovule anatrope pendant à raphé dorsal, épinaste, par conséquent. Cet ovule a un gros nucelle, dans lequel la cellule mère d'endo- sperrae est séparée de l'épiderme par une épaisse calotte, au-des- sus de laquelle l'épiderme lui-même se recloisonne tangentielle- ment de manière à acquérir quatre à six assises. Autour de ce nucelle se voient deux téguments, de deux assises chacun, concrescents dans leur région inférieure et jusque vers le som- I. Loc. cit., p. 243, 1878, Ph. Van' TiEGHEii. — Structure de quelques ovules. 215 met du nucelle de manière à ne pas pouvoir être distingués sûrement et à simuler un tégument unique, mais se séparant nettement au-dessous du sommet du nucelle et plus haut autour du micropyle. Là, chacun des deux téguments recloisonne ses deux assises et s'épaissit en conséquence, pour former un endo- stome et un exostome emboîtés l'un dans l'autre et se terminant brusquement au même niveau. L'ovule des Myriophylles est donc bitegminé et non pas dépourvu de tégument, comme il a été dit souvent. L'ovule est attaché, orienté et conformé de la même manière dans chaque loge du pistil également tétramère des Zénales {Haloragis) et dans la loge unique du pistil monomère des Hippures (Hippînis). La concrescence des téguments y est seulement plus complète et gagne le pourtour du micropyle, où l'endostome et l'exostome, à peine distincts dans le premier genre, intimement unis dans le second, semblent l'unique orifice d'un tégument simple. C'est ce qui explique que l'ovule des Hippures, après avoir été regardé par Schacht et par Hofmeister comme dépourvu de tégument, a été cité plus tard par M. War- mingau nombre de ceux où il n'a trouvé qu'un seul tégument (i). Les Haloragacées sont donc des Bitegminées, et comme la co- rolle y est dialypétale et l'ovaire infère, elles doivent prendre rang dans le sous-ordre des Saxifraginées, à côté des Onothéracées et des Trapacées. C'est aussi la place que la plupart des bota- nistes ont assignée à cette famille. Dans la récente édition de mes Eléments de boianiqtte, ne connaissant pas encore l'ovule des Myriophylles et admettant, conformément à l'opinion de M. Warming, que celui des Hippures est unitegminé, j'ai cru devoir, en conséquence, retirer les Haloragacées du voisinage des Onothéracées pour les reporter parmi les Unitegminées dans le sous-ordre des Ombellinées (2). Il y a donc là une cor- rection à faire. C'est un exemple frappant de la difficulté qu'offre le sujet dans certaines familles, comme il a été dit plus haut pour les Ro- sacées, les Renonculacées, les Légumineuses, etc., et du soin qu'il est nécessaire de prendre pour éviter dans l'application toutes les causes d'erreur. 1. Warming- : De l'ovule (Ann. des se. nat., 6' série, V, p. 244, 1878). 2. Pli. Van Tieghem : Éléments de Bât., 3= éd., II, p. 342, 1S98. 2i6 JOURNAL DE BOTANIQUP: \.Saxifragacées. — Le pistil hétéromère et à divers degrés infère des Saxifrages ^kSiCZ^z'/t^^^J est formé de deux carpelles plus ou moins concrescents, portant sur leurs bords renflés un grand nombre d'ovules anatropes. Ceux-ci ont un gros nucelle per- sistant, entouré de deux téguments, formés chacun de deux assises et tous deux d'origine épidermique ; l'externe dépasse l'in- terne au micropyle, autour duquel il s'épaissit. L'ovule des Dorines {Chrysosplenium), des Astilbes i^Asiilbe)^ des Heu- chères (^5?/^/z^r«), et des autres genres de la tribu des Saxi- fragées offre la même constitution. Sans en faire mention dans le texte, Payera figuré il y a longtemps un ovule d'Heuchère avec deux téguments (i). Même conformation, avec nucelle persistant et double tégu- ment, dans l'ovule des Francées {Francoa) et des Tétilles (7>- tilla)^ qui forment la tribu des Francoées. Les Groseilliers [Ri'bes)^ types de la tribu des Ribésiées, ont aussi un ovule à gros nucelle entouré de deux téguments, l'externe de quatre assises, l'interne de deux. Dans les Itées {Iiea\ le pistil supère se compose de deux carpelles antéropostérieurs, fermés à la base, ouverts au som- met, concrescents en un ovaire biloculaire en bas, uniloculaire en haut. Dans les deux régions, en placentation axile dans la première, pariétale dans la seconde, les bords carpellaires por- tent de nombreux ovules anatropes. Ces ovules ont un nucelle épais, à partie supérieure persistante, enveloppé de deux tégu- ments formés chacun de deux ou trois assises cellulaires. L'étude des états jeunes montre que ces deux téguments procèdent l'un et l'autre exclusivement de l'épiderme du lobe ovulaire, comme chez les Saxifragées. La conformation de l'ovule éloigne donc beaucoup ce genre du groupe des Escalloniées où tous les botanistes s'accordent à le classer, groupe maintenant séparé des Saxifragacées et érigé à l'état de famille distincte dans l'or- dre des Ténuinucellées unitegminées, comme il a été dit plus haut. On sait d'ailleurs, par les recherches de M. Thouvenin, que les Itées diffèrent aussi des Escalloniacées par la structure de la tige, qui forme son périderme dans l'épiderme et non dans le péricycle, et par la structure de la feuille, qui jDrend à la I. Payer : Organogénic de la fleur, pi. 132, fig-. 19, 1857. Fh. Van Tieghem. — Structure de quelques oi'::les. 217 tige trois méristèles et non une seule ( i ) . Ces divers caractères per- mettent de maintenir ce genre, avec quelques autres voisins, dans la famille des Saxifragacées, comme tribu distincte, les Itéées. Défalcation faite des Escalloniacées, des Hydrangéacées, des Bruniacées et des Bréxiacées qu'il a fallu en retirer, comme on l'a vu plus haut, les Saxifragacées sont donc des Crassinu- cellées bitegminées et constituent dans cet ordre le type d'un sous-ordre, les Saxifraginées, caractérisé par la corolle dialy- pétale et l'ovaire infère. 5. Hainamélacées . — Le pistil hétéromère et semi-infère des Hamamèles (Hautainelis) a deux carpelles concrescents, fermés dans le bas, ouverts dans le haut où chacun d'eux porte sur l'un de ses bords un ovule anatrope pendant à raphé dor- sal qui se développe dans la loge sous-jacente. Cet ovule se compose d'un gros nucelle persistant et de deux téguments, dont l'existence a déjà été signalée par Bâillon (3). J'ai retrouvé cette même conformation de l'ovule dans plu- sieurs autres genres de cette famille, notamment les Loropétales (LoropetaliLin), les Trichoclades ( Trichocladus) , etc. Les Hamamélacées sont donc des Crassinucellées bitegmi- nées, comme les Saxifragacées, et peuvent, en conséquence, conserver à côté de cette famille la place que leur assignent la plupart des botanistes. 6. Cîinom'acées . — Le pistil hétéromère et supère des Cuno- nies (Cîtnonia) se compose de deux carpelles clos et concres- cents en un ovaire biloculaire, renfermant dans chaque loge en placentation axile deux rangs d'ovules anatropes, exonastes et un peu pendants. Chacun de ces ovules a un gros nucelle et deux téguments, dont l'interne est réduit à deux assises, l'ex- terne un peu plus épais. Les Cunoniacées sont donc aussi des Crassinucellées biteg- minées et peuvent, en conséquence, conserver, à côté des Saxi- fragacées et des Hamamélacées, la place que leur attribuent tous les botanistes qui ne les incorporent pas à la famille même des Saxifragacées. 1. Thouvenin : Recherches sur la structure des Saxifragécs (Ann. des se. nat., 7" série, Bot., XII, p. 121, 1890). 2. Ph. Van Tieghem : Eléments de bot., 3^ édit., II, p. 495 et p. 499, 1898. 3. Bâillon : Histoire des plantes^ III, p. 390, 1892. 2iS JOURNAL DE BOTANIQUE 7. Curcîirbîîacées. — Le pistil hétéromèreet infère des Cucur- bitacées, par exemple des Concombres {Cncumis)^ des Courg-es (Cîtcîirbita) , des Calebasses (Lageiiaria), etc., est formé de trois carpelles fermés et concrescents en un ovaire triloculaire surmonté d'un gros style trifurqué. Sur un double placente axile, qui s'avance en dehors jusque contre la paroi et se réflé- chit ensuite en dedans, chaque loge renferme un grand nombre d'ovules anatropes, horizontaux et exonastes, séparés l'un de l'autre par des prolongements charnus émanés des épaisses cloisons. Ainsi niché dans une logette propre, chaque ovule a un gros nucelle persistant, dont le sommet se prolonge en pointe et dans lequel l'endosperme est profondément enfoncé. Ce nucelle est enveloppé de deux téguments distincts dans toute leur longueur, l'interne formé de deux assises cellulaires, l'ex- terne de quatre ou cinq, qui se terminent ensemble à peu de distance au-dessus de la pointe du nucelle, sans s'épaissir autour du micropyle. Dans le tégument externe, la méristèle du raphé se prolonge au delà de la chalaze et se relève en boucle du côté opposé jusque vers le bord micropylaire. Les Cucurbitacées doivent donc prendre place dans l'ordre des Crassinucellées bitegminées et, puisque la corolle y est souvent dialypétale et l'ovaire infère, dans le sous-ordre des Saxifraginées, où l'unisexualité des fleurs et la singulière con- formation de l'androcée leur assurent une place à part. On sait combien les affinités de cette famille sont encore obscures et discutées, certains botanistes (Naudin, Decaisne, Bentham et Hooker, etc.) la classant parmi les Dialypétales inférovariées, d'autres (Braun, Eichler, Bâillon, Engler, etc.) parmi les Gamopétales à ovaire infère. C'est à cette seconde manière de voir que je me suis rattaché dans mes divers ou- vrages (i) ; pourtant, dans la récente édition de mes Eléînenis, me fondant sur le double tégument de l'ovule, j'ai retiré ces plantes du voisinage des Campanulacées, ovi on les rangeait jusqu'alors, pour en constituer un sous-ordre à part, à côté de celui des Primulinées (2). Les Primulinées étant des Ténuinu- cellées bitegminées, il y a lieu de modifier aujourd'hui cet 1. Voir notamment Ph. Van Tieghem : Traité de botanique, i" édition, p. 1741 , i8()i. 2. Loc. cit.^ II, p. 392 et p. 516, 1808. Ph. Van Tieghem. — Structure de quelqices ovules. 219 arrangement et d'en revenir à la première manière de voir, en reportant les Cucurbitacées dans les Saxifraginées, comme il a été dit plus haut. V Conclusions En résumé, d'après la conformation de l'ovule soigneuse- ment analysée, en considérant d'abord la structure du nucelle, puis le nombre des téguments, sans tenir compte pour le moment de leur origine et de leur nature morphologique, on a été conduit à distinguer, dans la sous-classe des Climacorhizes séminées, quatre ordres qui, dans la marche ascendante du per- fectionnement organique, semblent devoir être énumérés comme il suit : les Crassinucellées unitegminées, les Crassinucellées bitegminées, les Ténuinucellées unitegminées, les Ténuinu- cellées bitegminées. En effet, les deux autres classes des Stig- matées, savoir les Liorhizes dicotylées et les Liorhizes mono- cotylées, ainsi que le sous-embranchement tout entier des Astigmatées, ne renferment que des Crassinucellées, lesquelles sont toujours bitegminées dans les deux classes de Liorhizes, presque toujours unitegminées dans les Astigmatées. Un rapide examen comparatif de la structure de l'ovule dans vino^t-six familles de la sous-classe des Climacorhizes séminées a permis ensuite de les répartir entre ces quatre ordres, notam- ment entre les deux moyens, savoir les Crassinucellées bitegmi- nées et les Ténuinucellées unitegminées, qui sont aussi de beau- coup les plus étendus. En précisant mieux leurs affinités, cette répartition a amené un changement plus ou moins important dans la classification d'un bon nombre de ces familles, principa- lement des Ilicacées, des Bruniacées, des Grubbiacées, des Escalloniacées, desHydrangéacées, des Bréxiacées, desLimnan- thacées, des Diospyracées, des Impatientacées, des Cucurbita- cées, etc. Plusieurs d'entre elles ont même acquis leur autonomie par cet ordre de considérations, comme les Escalloniacées, les Hydrangéacées, les Bréxiacées, etc. Répétons en terminant qu'il reste encore beaucoup de progrès à faire dans cette voie. Le présent travail y a seulement planté quelques jalons, assez peut-être pour en avoir montré la fécon- 2:o JOURNAL DK BOTANIQUE dite, au double point de vue de la connaissance de l'ovule lui- même et du parti qu'on en peut tirer pour améliorer la Classi- fication. PLANTARUM SINENSIUM ECLOGE SECUNDA {Suite.) Auctore A. FRANCHET. Lilium Henrici sp. nov. Caulis tripedalis et ultra, gracilis, asperulus, dense foliatus; folia sparsa, mollia, trinervia, lineari-lanceolata, inferne attenuata, longe acuminata; flores omnes axillares longe et graciliter pedunculati, pe- dunculis patentibus ; perianthium albidum (vel pallide roseum), basi interne fusco-rubrum, campanulatum; segmenta basi saccata, ovata, superne vix recurva, abrupte callosa, sulco nectarifero levi ; staraina perianthio duplo breviora, filamentisgracilibus, glabris, antheris infra médium insertis; stylus perianthium suboequans ovario 4-5-plo supe- rans, superne incrassatus, stigmate trilobo ; ovarium cylindricum, trun- catum. Folia 10-15 cent, longa, 12-6 mm. lata; pedunculi 15-20 cent. ; pe- rianthium 5-6 cent, longum. Hab. — Chine occidentale : Yunnan, sur la rive du Mékong, vers Lou kou (prince Henri d'Orléans, 11 juillet 1895). Le L. Heiirïci peut être placé au voisinage du L. Delavayî, dont il diffère bien nettement par la coloration de ses fleurs, ses longs pédoncules et ses feuilles allongées, très rapprochées sur la tige. Lilium apertum — Lilmm oxypetalîLin Franch., /ozir7i. de Bot. de Morot, VI, 320 (excl. syn.) non Baker. [NoÉholirium.) — Rhizoma gracile, perpendiculare; squamae ovatas, crassae, paucae; caulis 25-35 cent, erectus, inferne paucifoliatus, e me- diocrebre foliatus, foliis majoribus lanceolatis, 3-4 cent. longis,6-8mm. latis, supremis ssepe ternis; flores i vel 2, prima aetate cernui, demum recti; segmenta aperte patentia, rosea, interiora punctis purpureo- fuscis ad basin plus minus irrorata, exterioribus lanceolatis, interiori- bus magis ovatis, omnibus acutatis, mucronatis ; foveolae giabrae ovatse, minimae; stamina dimidium perianthii vix aequantia, antheris basifixis A. Fkanchet. — Plantaru7n sinsnsium ecloge secunda. 221 erectis ; ovariura ovato-oblongum ; stylus incurvus ascendens ovario duplo longior, apicc stigmatoso leviter trilobo ; capsula breviter qua- drato-ovata, 12-15 mm. longa, 10-12 mm. lata. Hab. — La Chine occidentale : Yunnan, environs de Tali, dans les buissons sur le Tsang chan, au-dessus de Kouang yn tang, ait. 4000 m, (Delavay, n. 4.1 78.) Diffère nettement du Fritillaria oxypetala Royle [Lïlùmi oxypetahmt Baker), par l'absence complète de papilles sur l'onglet et par la forme lancéolée des feuilles, Lilium apertum, var. thfbetica. Prœcedenti majus et robustius; caulis i-^, pedalis; folia 2 cent, lata; perianthium rul.rum, apertum 7-8 cent. diam. ; flores nunc 4 subum- bellati ; stylus claviformis ovario brevior, vel illo vix longior. Hab. — La Chine occidentale : région du Mékong, aux environs de Séla, dans le Se tchuen occidental. (R. P. Soulié, n. 103 1.) Lilium lophophorum — Fritillaria lopJiopJiora Bur. et Franck, in Movot^Joicrii. de Bot. V. p. 153; Oliv. in Hook. Icon. 2219. En thibétain : Te long me to. Hab. — La Chine occidentale : Se tchuen, entre Litang et Ta tsien lou (prince Henri d'Orléans) ; Ta tsien lou (Pratt. un. 261, 56S) ; Ton- golo, dans les forêts de sapins et sur la montagne Dara tha phong. (R. P. Soulié, un. 296 et 326). Prov. d'Yunnan : prairies très éle- vées, au glacier de Likiang (Delavay, un. 28 et 237); Fang yang tchang (id.). Cette plante a tellement de rapports avec le Liliîim oxype- taluin Baker et le L. apertimt Franck,, qu'il est impossible de la placer dans un autre genre différent. Le bulbe, la forme du périanthe, les antkères à la fin oscillantes et horizontales sont plutôt celles d'un Lilittin que d'un Fritillaria, genre qu'il est du reste impossible aujourd'hui de caractériser d'une façon pré- cise, si l'on ne le restreint aux espèces à périanthe campanule, dont le type est fourni par le Fritillaria Meleagris , et surtout à celles dont le style est trifîde. Fritillaria Souliei sp. nov. Theresia. — Bulbi ignoti ; caulis 15-20 cent, altus ; folia saspius omnia alterna, circiter 6, e basi attenuata quasi petiolata, lanceolata, inferioribus obtusis, superioribus minoribus acutis ; perianthium sub- 222 JOURNAL \)E HOTANIQUP: cernuurn, purpureo-vinosum, (in sicco) haud tesselatum, scgmentis basi pallidis, striato-lineatis, cxterioribus acutis, interioribus paulo brevio- ribus et latioribus, obtusis; foveola parva, glabra ; stamiiia perianihii dimidium aequans, filaracntis tenuibus pallidis antheras fuscas superan- tibus; ovarium obovatum stylo clavato, apice breviter lobato triplo brevius. JJaâ. — La Chine occidentale : Se tchuen, à Dong ching- tchra tsons:, près de Tsékou, sur le Mékong (R. P, Soulié, n. 1029), Espèce voisine surtout du /^. Gardiieriana Wall. ; elle s'en distingue facilement par ses feuilles lancéolées et son style allongé. Fritillaria Delavayi sp. nov. Bulbusovato-globosus, 15 mm. diam., squamis paucis (3-4.), crassis, tunicis raembranaceis mox destitutis; caulis flexuosus, 3 decim. altus; folia caulina 4-5, circa médium caulis inserta, amplexicaulia, inferiora alterna, superiora 2 subopposita, omnia ovato-lanceolata, obtusa, 5-6 cen-. longa, 20-30 mm. lata ; flores subnutantes, luteo-virescentes cum maculis parvis rubentibus, campanulati; segmenta pcrianthii crassa, concava, cxterioribus paulo brevioribus ; foveola ovato-oblonga, I cent, longa; stamina perianthio plus duplo breviora, lilamentis antheris brevioribus ; ovario late oblongo stylus trifidus 5-plo longius. Hab. — La Chine occidentale : Yunnan, entre les pierres mouvantes à la base du glacier de Likiang. Alt. 3800 m. (Delavay, n. 27). Port du F. crassifolia Boiss. et Huet, mais plus robuste, feuilles plus larges et fleurs plus grandes. Outre les deux espèces décrites ci-dessus, les collections du Muséum de Paris renferment plusieurs autres Fritillaria appar- tenant à la flore chinoise, ce sont : I. F. Davidi Franch., Arch. diL Mus. X, 2* séviQ, Plaiii. Moupin, n° 312, pi. xvi, fig. B. Moupin (Arm. David). 2. F. F^oylei Hook., Icon. 85o;Franch. loc. cit. n. 31 1 ; Hook. Flor. of Brit. Ind. VL 353 cum syn. Moupin (Arm. David). D'après le R. P. David, cette espèce est l'une de celles aux- quelles les Chinois donnent le nom de Pey-mu, l'un des plus célèbres remèdes de la pharmacopée chinoise. 3. F. cirrhosa Don, Prodr. 51 ; Hook. fil., FI. of Brit. Ind. VI, p. 353- A. Fra>jchet. — Plantarunt sinensium ecloge secunda. 223 Hab. — Chine occid, : prov. d'Yunnan, col de Yen tze hay (Lan- kong), ait. 3500 m. (Delavay, nn. 20S4, 4321) ; prairies très élevées au glacier de Likiang (Delavay, n. 29) ; buissons au-dessus de Fang yang tchaug, ait. 3500 m. (id. n. 3542). Prov. de Se tchuen, environs de Tongolo, à Tche to, vallée de Jerikhou (Soulié, n. 578); aux li- mites du Se tchuen et du Thibet (Prince Henri d'Orléans). ^'ar. ecirrhosa. — Folia etiara superiora et suprema apice recta. Hab. — Chine occid.: prov. de Se tchuen, Ta tsien lou (Soulié; Pratt, n. 739); Tizou, dans les broussailles au milieu des touffes di'Asalea (Soulié, nn. 620 et 707). C'est encore un Pey-mu, d'après le R. P. Soulié. La récolte des bulbes est affermée très cher et soigneusement gardée sur les montagnes de Tizou, où la plante abonde. 4. F. verticillata Willd. Hab. — La Chine occid. : prov. d'Yunnan, sommet du Lo pin chan, au-dessus de Lankong, ait. 3500 m. (Delavay, n. 2066). Var. ecirrhosa. — Folia etiam superiora et suprema apice recta. Hab. — Chine occid. : prov. de Se tchuen, environ de Heoupin, près de Tchen kéou, ait. 2400 m. (R. P. Larges, n. 9S4). C'est aussi un Pey-imi, d'après le R. F, Farges ; ses qualités sont pectorales et vulnéraires. — Sur les Pey-mu, Cf. Bretschnei- der, Bot. Sin. pars III, p. 86, n. 36. Tofieldia brevistyla sp. nov. {Euiofieldia\ — Humilis ; caulis 4-10 cent.; folia dimidium caulis subaequantia, vix plus quam 2 mm. lata, 3-5-nervia, margine laxe et bre- viter ciliata; racemus 1-2 cent, longus, jam sub anthesi laxus; pedicelli florem aequantes, plusminus cernui (in flore infimo ssepe longiores et rec- ti), basi bracteati, bractea complicata obtusa, truncata vel leviter emarginata ; calyculus flore contiguus, oblique trilobus, lobis inaequa- libus; perianthium lutescens, segmentis auguste lineari-spatulatis cam- panulatis; stamina perianthium haud superantia, antheris luteis versa- tilibus; ovarium oblougo-obovatum stylis brevibus saltem 4-plo longius. Hab. — Chine occidentale : province de Se tchuen à Ta tsien lou (Soulié, n. 833). Petite espèce voisine du T. cernua Salisb., dont elle diffère surtout par la forme étroite et allongée des divisions du pé- rianthe, par ses styles encore plus courts par rapport à l'ovaire, et par ses feuilles étroites, trinervées. 224 JOURNAL DE BOTANIQUE Tofieldiairidacea sp. nov. Elata; caulis ascendens vel flexuosus, 25-60 cent, altus ; folia 4-10 mm. lata, dimidium caulis sequantia, falciformia, multinervata (nervis 7-1 1), marginibus apicem versus vix scaberula; racemus 12-25 cent, longus, haud densiflorus, pedicellis erectis vel asccndenti bus flore 3-6-plo longioribus ; bracteola: lanceolato-acurainatae, concavae, ter- tiam parlera pedicellL a^-quantes; calyculus flore contiguus, profunde trilobatus; perianthium sordide lutescens, campanulatum, segmentis linearibus, 4 mm. longis; stamina perianthium longe superantia, anthe- ris versatilibus ; ovarium oblongum, segmentorum longitudine ; styli dimidium ovarii asquantes ; capsula oblonga 6-7 mm. longa, 2 mm. lata, pedicellis ad maturitatem horizontalibus, demum arcuato erectis. Hab. — La Chine occidentale : Yunnan septeatr., sur les rochers humides àTchen fong chan (R. P. Delavay, n. 4906), et sur les rochers avant d'arriver à Ku long tchang (id.) . Grande espèce bien caractérisée par ses larg-es feuilles multi- nervées, ses longs pédicelles, ses étamines saillantes et ses capsules étroites, au moins trois fois plus longues que larges. Tofieldia setchuenensis sp. nov. Caulis 15-30 cent., flexuosus; folia caule breviora 3-4 mm. lata, 5-6 ner via 1 éviter falcata; racemus 4-10 cent, longus, laxus; pedicelli gra- ciles, perianthio 1-2-plo longiores (infîmus nunc triplo), plus minus patentes; bractea inferior ovata, obtusa, vel breviter acuta concava ; caliculus trilobatus, lobis late deltoideis; perianthii sordide lutes- centis segmenta auguste lineari-clavata, vix acuta ; stamina perianthio paulo longiora, versatilia; ovarium oblongum; styli ovario breviores ; capsula matura obovata, 3 mm. longa; semina leviter curvata, linearia. Hab. — La Chine occid. : prov. de Se tchuen, aux environs de Tchen kéou tin, sur les rochers humides, ait. 2400 m. (Farges, u. 23S). Diffère du T. irïdacea Franch. par ses proportions moins robustes, ses pédicelles plus courts et surtout par la forme obo- vée de ses capsules. i^A suivre^ Le Gérant : Louis Moeot. Paris. — J. Mersch,împ.,4''", Av. deChâtiîlon. 12° ANNEE. N" 15-16. i"--.6 AOUT i8g8. JOURNAL DE BOTANIQUE PLANTARUM SINENSIUM ECLOGE SECUNDA {Suiie.) Auctore A. FRANCHET. Tofieldia yunnanensis sp, nov. Humilis; caulis 6-12 cent.; folia caule breviora, 3-5 nervia, raar- gine scabra; racemus ovatus 10-25 mm. sub anthesi lougus, praesertim inferne laxitlorus ; pedicellus patens vel erectus perianthii longitudine (4-5 mm.) ; bractea ad basin pedicelli oblique truncata vel breviterbi- loba, vel subtriloba; calyculus turbinatus, oblique et subtiliter trilo- batus ; perianthium aperto-campanulatum, segmentis late oblongis, obtusis, 5 mm. longis; stamina perianthium superantia, antheris ovatis violascentibus, demum versatilibus ; ovario oblongo styli paulo vel vix breviores. Ilaâ. — La Chine occidentale : Yunnan, sur le mont Tsane chan. au-dessus de Tali (R.P. Delavay, n. 79). Assez voisin du T. tJiîbeiica, mais d'un groupe différent à cause de ses périanthes campanules et non pas cylindriques, à segments étroitement ouverts. Le T. gracilis a. les fleurs plus petites et les bractées de forme différente, ovales, lancéo- lées. M. Baker a admis comme distincts des Tofieldia le groupe des Triantha, que Nuttall considérait, avec raison, seulement comme une tribu des Tofieldia. M. Baker paraît avoir pris sur- tout en considération la disposition souvent ternée des pédicel- les, alors que ceux-ci seraient toujours solitaires chez les Tofiel- dia.'En effet, la grappe des Triantlia est formée de cymes triflores accompagnées de trois bractées, une pour chacun des pédicelles, la plus grande antérieure et les deux plus petites intérieures la- térales et d'une génération postérieure à la plus grande. Mais si l'on regarde avec attention, il n'est pas difficile de constater que les choses se passent de même chez les Tofieldia et que si la cyme s'y montre réduite à une seule fleur, c'est par suite 226 JOURNAL DE BOTANlt^UE de l'avortement des deux autres. Il me semble qu'on trouve la preuve de cette réduction dans ce fait que, dans un certain nom- bre d'espèces de Tofieldia, la bractée qui se trouve à la base du pédicelle est bilobée ou trilobée. Ne faut-il pas voir dans cette forme la concrescence de trois bractées accompag-nant originai- rement chacune un pédicelle ? Tous les auteurs s'accordent pour considérer comme résultant delacoalescence de trois bractéoles le calycule qui accompag-ne la fleur des Tqfieldïa ; or rien ne ressemble plus au calycule que la bractée du pédicelle, dans le T. yuniianensi's par exemple. Le groupe Trianiha comprend trois espèces assez peu dis- tinctes entre elles : Tofieldia gliitinosa, T. japonïca Miq., au- quel je rapporte volontiers le T. occidenialis Wattson et le T. pîibeiis MÂch. Ces trois espèces ont leur tige et leurs pédi- celles visqueux ; elles appartiennent à la flore de l'Amérique septentrionale, mais l'une d'elles se retrouve aussi au Japon. Le groupe des Tofieldia proprement dits est dispersé dans toutes les parties montag^neuses des régions froides ou tempé- rées de l'hémisphère boréal ; l'Europe n'en possède que deux espèces : T. paltistrt's Huds. et T. calycitlata ; le premier est la seule espèce du genre qui ait été considérée comme réellement dépourvue de calycule. Ces deux espèces se rencontrent aussi en Sibérie, en com- pagnie de deux autres, T. nutans et T. ceiiiîia. Les T. caly di- lata et T. miiaiis ont chacune une variété à périanthe rougeâtre qui, sous le nom de T. cocciiiea, a quelquefois été retenue comme espèce distincte. L'Himalaya n'a jusqu'ici qu'un seul type qui lui soit spécial, T. hùnalaica Baker, C'est dans l'Asie orientale (Chine occidentale et Japon) que le genre se manifeste avec la plus grande intensité et aussi, ce qui est très important, sous les formes les plus variées. Les Tofieldia se comportent donc, sous le rapport de la distribution géographique, comme beaucoup d'autres genres alpins de la flore d'Europe. Les douze espèces qu'on y connaît aujourd'hui ont deux centres de production distincts, l'un au Japon (sept espèces), l'autre dans les hautes régions de la Chine occidentale (six es- pèces). De ces douze espèces, une seule se trouve en Sibérie, A. Fkanchet. — Plantariitn sineiisiam ecloge secunda. 227 T . nutans ; \3i Chine et le Japon ne possèdent également en commun que le T. gracilis. Quant à l'Amérique du Nord, sa flore n'a qu'un seul type qui lui soit propre, T. glabra ; ses trois autres espèces appar- tiennent en même temps à l'Europe ou à la Sibérie ; ce sont : T. calyculata, T. pahtstrïs ç^t T. mttans. On trouve aussi un Tofieldi'a dans les Andes, T. falcata; mais c'est un type très spécial qui s'éloigne assez sensiblement de tous ceux qui sont connus ailleurs. L'importance des caractères différentiels chez les Tofieldia n'est pas encore bien déterminée ; pour trop d'espèces les maté- riaux sont insuffisants. C'est ainsi que le T. mida n'est connu que par un seul exemplaire (i) ; le T. hùnalaica a été décrit sur un très petit nombre de spécimens en fruits ; le T. Faurieï o.sX. dans le même cas et l'on ne connaît guère que cinq à six échantillons des T. sordida, stenantJia, gracilis , yunnanensis . Dans ces con- ditions, je donnerai le moyen de distinguer ces espèces. On attribue à tous les Tofieldia et aux Triaiitha des feuilles lisses ; il faudrait ajouter que dans tous, sans exception, les feuilles, au moins dans leur moitié supérieure, ont leurs marges ciliées ou très scabres. Les caractères différentiels des espèces de Tofieldia sont pris de préférence dans la longueur des styles relativement à l'o- vaire ou au fruit mûr ; dans la longueur du pédicelle par rapport au périanthe ; dans sa direction, qui peut être arquée, presque horizontale ou dressée ascendante; dans la largeur des divisions du périanthe et leur disposition plus ou moins ouverte. On dit généralement que le calycule (bractées florales) fait défaut dans une seule espèce, T. palustris Hudson. Cette absence de caly- cule est-elle bien réelle ? Le pédicelle du T. palusiris est très court, parfois presque nul, et il semble naître du milieu d'une bractée trilobée qui a la plus grande analogie de forme avec la calycule des autres Tofieldia. N'est-ce pas seulement en raison de sa position basilaire que cet organe trilobé a été considéré comme bractée, alors que la bractée réelle ferait défaut ou au- rait passé inaperçue à cause de ses petites dimensions ou parce I. Noie ajoutée pendant l'impression. M. Faurie vient d'envoyer le T. nuda du sommet du Hakkoda (n" 865). La bractée existe, mais elle est très petite et caduque. 228 JOURNAL DE BOTANIQUE qu'elle est caduque ? C'est une recherche à faire sur des plantes fraîches. Le T. 7mdaMa:s.[m.., qui d'après son auteur a aussi les bractées dupédicelle nulles ou très petites (peut-être caduques), se rapproche donc du T. borealis; mais comme ses pédicelles sont assez allongés, on n'a pas été tenté de considérer le calycule comme la bractée du pédicelle. Ce T. nuda est du reste peu connu ; la figure citée du So mokou, vol. VII, pi. 29, exprime bien l'absence absolue de bractée ; mais une autre figure, donnée par Yatabe, Iconograph. Jl. Jap. I, pars III, tab. 64, et dont l'exécution est très bonne, attribue au contraire des bractées lancéolées au T. nuda, de sorte que l'identité de la plante reste indécise. Le T. sordida Maxim, est connu seulement par quelques exemplaires cultivés. Il paraît avoir le port du T. mitaiis ; mais les divisions externes du périanthe sonttrinervées, particularité très rare chez les Tofieldia, et toutes sont peu ouvertes, comme on le voit chez les T. stenantha et thibetica. Le T. stenantha diffère en outre du T. soi'dida par son calycule très obliquement tronqué, à lobes inégaux; le T. macïlenta, dont le T. thibetica n'est qu'une forme plus robuste, se distingue aisément du T. ste- nantha par ses pédicelles plus longs, dressés, et non recourbés. Le T. divergeais, espèce très répandue aux environs de Tatsienlou, dans le Se tchuen, esttrès remarquable par sa longue grappe, ses pédicelles courts et arqués, sa capsule obovale dont les styles étalés sont moitié moins longs qu'elle. Le T. brevi- styla rappelle assez bien le T. cermia Salisb., par ses fleurs lâ- ches et ses styles très courts ; mais sa grappe est plus courte et les divisions externes du périanthe sont étroitement linéaires- spatulées. Le T . iridacea ne peut être confondu avec aucun autre à cause de ses grandes proportions, de ses pédicelles allongés, étalés, et surtout de la forme étroite de sa capsule ; ce dernier caractère le sépare bien du T. setchîcenensis dont les capsules sont obovales. C'est de ce groupe qu'il faut aussi rap- procher le T. himalaica Baker, dont les pédoncules fructifères, au lieu d'être étalés, sont ascendants, dressés le long de la tige. Ce dernier caractère est aussi celui du T. Faiiriei ( i ) qui de- I. T. Fauric'i SY>. nov. — Caulis 15 cent, ait., flexuosus ; folia caule breviora 5-7-nervia: racemus laxiflorus et pauciflorus ; flores non visi; pedicelli capsula A. Feanchet. — Plaiitaru)n sinensiuiu ecloge secunda, 229 meure pourtant bien distinct par la brièveté de ses styles ne dépassant guère ou n'atteignant pas un millimètre. Les T. yiinnanensis et gracïlis rappellent assez bien le T. cerntia, mais les styles sont beaucoup plus longs ; le T. yimnanensis se distingue en outre du T. gracilis par son périanthe plus grand (4-5 millimètres) et surtout par ses bractées toutes tronquées, bilobées ou trilobées, et non pas ovales lancéolées. Ce rapide examen des caractères différentiels qui séparent les espèces chinoises et japonaises peut être complété par le tableau synoptique suivant des espèces de ces régions : CONSPECTUS DES TOFIELDIA DE L'ASIE ORIENTALE. [ Caulis superne et pedicelli glandu- loso-scabri T.j'apotzicaMxç^. Planta glabra 2 Pedicelli basi ebracteati (bractea nuUa vel nunc potius minima . vel decidua) ; calyculus sub flore nuUus, ad basin pedicelli stabi- litus 3 Pedicelli distincte basi bracteati; calyculus perianthio contiguus 4 Pedicelli 1-4 mm. longi T. paliistris Hudson. Pedicelli 6-10 mm. lonsi T. nuda Maxim. Pedicelli arcuato-cernui 5 4. \ Pedicelli recti, patentes vel ascen- dentes 9 Perianthii segmenta exteriora tri- nervia T. sordida Maxim. Perianthii segmenta omniauninervia 6 Styli ovario 4-5 plo breviores ... T. brevistyla Franch. Styli ovarium sequantes velillo 1-2- plo breviores 7 triplo longiores, secus axin erecti; bractea ovato-lanceolata; calyculus a capsula paulo distans, asqualiter triloba; capsula ovato-oblonga, 4-5 mm. long-a; styli fructu 4-6-plo breviores. Hab. — Japon, au sommet de l'Ha ya chine; 24 août 1895 (Faurie, n. 155.589 in herb. Drake). lO. 230 JOURNAL DE BOTAXIC^UE Racemus ovatus densus; pcdicelli flore breviores T. tiidans Wildenow. Racemus oblongus vel cylindricus, plus minus laxus, Pedicelli flo- rem arquantes vel illo paulo loa- giores S Perianthium an^usium ; cal voulus oblique truncalus, quasi bila- biatus T. ste7ia7itha Franch. Perianthium aperte campanulatum ; calyculus subaequaliter trilobus. T.divergensYx2SiQ\\.çX^\\x . Pedicelli florem vix aequanles ; bractea lanceolata T. gracilis Franch . Pedicelli florem aequantes vel illo longiores 10 Perianthium anguste apertura, sub- cylindricum T. maciletila Francii. Perianthium late apertum, campa- nulatum ■. . II [ Pedicelli florem aequantes ; brac- 11. I tea truncata, biloba vel triloba. T. yunnane?isis Yïa.i\c\\. { Pedicelli floribus pluries longiores 12 Styli capsula 4-6-plo breviores. . . T. Fauriei Yrsinch. 12. l Styli capsulam aequantes vel illa i-2-plo breviores 13 Pedicelli erecti T. himalayensis Baker. Pedicelli patentes ; capsula obovata, 13. l 4-5 mm. longa T. setchuenensis Franch. Pedicelli patentes, capsula oblonga, 6-8 mm. longa T. iridacea Franch. (A suivre.) SUR LA PRÉSENCE D'UN CHAMPIGNON DANS L'H'RAIE {LOLIUM TEMULENTUM L. ) Par M. P. GUÉRIN. Les propriétés vénéneuses du Lolmm teniulenUini L. (Ivraie enivrante) sont connues depuis les temps les plus reculés. Plaute, Virgile, Ovide, Pline, parmi les anciens, Daleschamps, Matthiole, p. GuÉRiN. — Sur la présence d'un Champignon dans l'Ivraie. 231 Bauhin, à une époque moins éloignée, en font mention dans leurs écrits et sont unanimes à proclamer les effets funestes du fruit de cette Graminée. Les expériences les plus récentes ne laissent d'ailleurs aucun doute à ce sujet. On a réussi, dit M. Cor- nevin (i), à provoquer la mort d'un cheval, à l'école vétérinaire de Lyon, en lui faisant prendre deux kilogrammes d'Ivraie. Chez l'homme, ce n'est que rarement que l'on a constaté des accidents mortels à la suite d'ingestion d'Ivraie soit mêlée aux céréales, soit absorbée sous forme de pain ou de boisson fermentée. La présence d'un principe toxique dans le Loliuin ieutîden- tîmt est donc indéniable, mais quelle est la nature de ce prin- cipe? Se trouve-t-on en présence d'un alcaloïde, ou de quelque glucoside? L'étude chimique de ce grain a donné lieu, en France comme à l'étranger, à de nombreux travaux dont nous nous contente- rons d'indiquer les principaux résultats. En épuisant par l'éther une farine de L. temiileittum, MM. Baillet et Filhol (2) ont obtenu une m.atière grasse de cou- leur olive, de consistance analogue à celle de l'axonge. Traitée à froid par l'alcool à 85°, cette matière se dédouble en deux subs- tances : l'une, soluble dans l'alcool, est jaune orangé ; l'autre, insoluble, est verte. Quoique non isolées, ces deux substances sont vénéneuses à des degrés différents, suivant les circons- tances. En 1882, M. Martin (3), dans une Ehide chimique sur la graine du Lolitim teniiilentum, conclut à la présence dans cette graine d'une forte proportion ^oléine, 90 %• Comme substances solubles dans l'eau, il indique une ma- tière colorante, une substance goimneîise séparée de sa sohition par l'éther, une gomme proprement dite soluble dans l'eau, insoluble dans l'alcool, et un sticre fermentescible . Quant au principe toxique, sur la constitution duquel il ne veut avancer aucune hypothèse, l'auteur estime qu'il ne prend naissance que dans la fermentation. 1. Cornevin, Des plantes vénéneuses, 1887. 2. Voir article Ivraie du « Nouveau Dictionnaire pratique de médecine, chi- rurgie et hygiène vétérinaires », t. X, 1863. 3. Martin, Etude chimique sur la graine de Lolium temulentum. — Thèse, École de Pharmacie de Paris, 1882. 232 JOURNAL DE BOTANIQUE Ludwig et Stahl (i) supposent que l'action spéciale du Lolmm teimdeiiHmt est due à un glucoside de saveur amère et à une substance huileuse d'un goût acre. D'après Wilson et Kobert (2) la toxicité de l'Ivraie serait plutôt due à de l'ergot. Antze (3) regarde comme principes actifs deux alcaloïdes, loliïne et téimtlentine, dont l'action serait différente : l'un agissant sur le système nerveux, l'autre sur le tube diges- tif. Pour Hofmeister {4) l'Ivraie ne renferme qu'une seule subs- tance définie qu'il appelle iéimilijie. Ce corps cristallise, sous la forme de chlorhydrate, en aiguilles ou en plaques qui, à l'état de pureté, sont incolores. Le chlorhydrate de témuline est très soluble dans l'eau, mais insoluble dans l'alcool absolu, l'éther et le chloroforme, La base à l'état de liberté est extrêmement soluble. Elle présente une réaction alcaline très prononcée. Le contenu de l'Ivraie en témuline n'est pas élevé : 7 kil, de graines sèches ont donné 15 gr. de chloroplatinate de tému- line, ce qui correspond à un contenu de 0,06 centig. 7o- Des expériences faites par l'auteur sur des grenouilles, la- pins, chats, avec le chlorhydrate de témuline, il résulte que la témuline est un poison particulier du système nerveux. La dose mortelle pour la grenouille est d'environ 2 centig. La mort sur- vient après quelques heures. La dose de 10 centig. tue en quel- ques minutes. La dose toxique pour le chat est d'environ 25 centig. par kilog. du poids de l'animal. Quant à l'action de l'Ivraie sur le tube digestif (nausées, vomissements, diarrhée), elle n'est pas déterminée par la tému- line, mais par des substances huileuses et des acides gras que la graine renferme en assez forte proportion, au moins 3 °/o du poids sec. En résumé l'Ivraie renfermerait, d'après Hofmeister, deux sortes de principes actifs ; l'un (la téimiliné)^ se rapprochant 1. Archiv. f. Pharmacie, Bd. CXIX, S. 55, 1804. Jahresbericht fur Pharmacie, 1875, S. 489. 2. Kobert, Historische Sttidien aus deiti pharmakolog. Institut su Dor- pat^ Halle a. S., 1889. 3. Archiv. f. exp. Path. u. Pharm., Bd. XXVI, 1890. 4. Archiv. f. exp. Path. u. Pharm., Bd. XXX, 1892. p. GuÉEiN. — Sur la présence d'un Champignon dans l'Ivraie. 233 par sa nature chimique des bases pyridiques, agirait sur le système nerveux, l'autre, sur le tube digestif. L'objet de cette Note n'est pas d'apporter, sur la nature chimique des principes vénéneux de l'Ivraie, de nouvelles don- nées, mais plutôt d'expliquer peut-être la cause de la toxicité de cette plante. Les observations que nous allons exposer ré- sultent de l'examen anatomique même du grain à&Lolitmt teimt- leniîtin. Amené à étudier le genre LoliM^n, et en particulier le L, Fig. I. — Coupe transversale du grain de Loliuni temulenium. (La préparation a été gon- flée par la potasse.) — a. p., assise protéique; b. hy., bande hyaline. — Gr. 440. tefuulentum, dans les recherches que nous poursuivons sur les téguments séminaux et le péricarpe des Graminées, notre attention a été attirée sur une sorte de tissu feutré exis- tant entre l'assise protéique et la couche hyaline provenant des restes du nucelle (fig. i). Ce tissu occupe toute la périphérie du grain, et lorsqu'on examine de face cette couche, en sépa- rant les diverses enveloppes du fruit, il est facile de voir qu'on se trouve en présence de filaments mycéliens (fig. 2). Les hyphes qui constituent cette zone fungique sont incolores, for- tement entremêlés les uns avec les autres et plus ou moins contournés sur eux-mêmes. Il sont cloisonnés et se montrent généralement très longs, et parfois ramifiés. 234 JOURNAL DE BOTANIQUE L'extrémité des filaments présente souvent l'aspect de petits cercles ou d'ellipses, ce que l'on observe également lorsque les hyphes sont sectionnés transversalement {tig. i et fig. 2). En coupe longitudinale (fig. 3) on peut voir que la zone du Champignon ne commence à s'étendre qu'au-dessus de la limite supérieure de l'embryon. Les différents caractères que nous venons d'indiquer s'ob- servent très nettement lorsqu'on examine les préparations dans l'acide lactique, après coloration au moyen du bleu coton. Le chloral, qui gonfle les membranes des hyphes, donne également de bons résultats. En présence de ces faits, il était intéressant de rechercher le Champignon dans le plus grand nombre possible de fruits de provenances les plus diverses. M. Franchet, à qui nous sommes heureux d'adresser ici nos plus vifs remerciements, ayant bien voulu mettre à notre disposition l'herbier du Muséum, nous avons pu étendre nos investigations à des échantillons provenant de Bo- livie, Brésil, Chili, Cap de Bonne Espérance, Abyssinie, Afgha- nistan, Perse, Syrie, Espagne, Portugal, Suède, Allemagne, Dalmatie, île de Crète. Nous devons également à l'obligeance de M. Erikson des échantillons de Z,. teniiUentmn de la Suède centrale, provenant de la récolte de 1897, et des échantillons de L. perenne et L. limcola du Jardin botanique de Stockholm. De France, nous avons observé des grains provenant de l'Isère, du Puy-de-Dôme., de la Charente-Inférieure, de l'Oise, de l'Hérault, des Hautes- Pyrénées, des environs de Paris, du Jardin des Plantes, de l'École de Pharmacie, de nombreux échantillons provenant des récoltes de M. Chatin, des laboratoires du Ministère de la Guerre et de l'Ecole de Grignon, des maisons Vilmorin, Waltier, etc. En résumé, sur plus de quarante échantillons d'origines les plu diverses, trois seulement se sont montrés dépourvus de la zon Fig. 2. — Filaments mycéliens observés de face, dans l'acide lactique. — Gr. 800. p. GuÉKiN. — Sur la présence d'un Champignon dans l'Ivraie. 235 mycélienne; ils provenaient de Clerraont-Ferrand, de Montpel- lier et de la Haute-Saône. Ajoutons que d'autres échantillons des deux premières localités n'avaient pas fait exception. Fai- sons observer de plus que, pour une localité donnée, lorsqu'un grain est parasité, tous le sont. De quelle façon le Champignon pénètre-t-il dans l'ovaire et à quel moment y apparaît-il ? De l'examen d'échantillons très jeunes observés même avant la fécondation, il semble permis de supposer que le Cham- pignon pénètre par la partie inférieure de l'ovaire. Dans cette région, les fda- ments mycéliens sont en effet très abon- dants, et de là on les voit ramper dans la portion du péricarpe le long de laquelle l'ovule est largement inséré. De bonne heure, en tous cas, le nu- celle est complètement envahi par le my- célium, à l'exception cependant des deux ou trois assises les plus extérieures (fîg. 4). Dans la suite du développement, en même temps que le tégument externe de l'ovule disparaît, le nucelle est lui-même presque totalement résorbé (fîg. 5). L'é- piderme et une ou deux assises sous- jacentes persistent seuls pour constituer à la maturité du grain la couche hyaline contre laquelle, finalement, le Champi- gnon se trouve refoulé par l'albumen qui a pris naissance dans le sac embryon- naire. C'est là que nous l'avons observé au début, emprisonné entre cette couche et l'assise la plus externe de l'albumen, l'assise protéique (fig. i.) Après avoir examiné le Lolhtnt temitlentuni, il y avait lieu de s'adresser à d'autres espèces de Loh'itin. Nos observations ont porté sur de nombreux échantillons de L. pereime, parmi lesquels un seul échantillon s'est trouvé parasité. Des échantil- lons de L. arvejiseWixh.. (var. du L. teniiLleiitttnï) étaient éga- lement envahis par le Champignon, de même que le L. liiiicola Fig. 3. — Coupe longitudinale du grain de Loltmn temu- letitmn. (La zone mycélienne ne s'étend qu'à partir de la limite supérieure de l'em- bryon.) 236 JOURNAL J)K HOIANK^UE Sond. Le L. iialiciun Braun en était absolument dépourvu. Or, si l'on remarque que dans les espèces réputées véné- neuses, Lolium teimdentiimy L. arvense et L. lïnicola, la présence du Champignon est pour ainsi dire constante, n'y a-t-il pas lieu de se demander si la témuline de Hofmeister ne pro- viendrait pas, sous l'action du Champignon, d'une transforma- tion des matières azotées situées dans la région périphérique du grain. En un mot, l'Ivraie ne serait-elle vénéneuse qu'autant qu'elle renferme le Champignon? Le fait est évidemment des plus intéressants à vérifier. Bâillon (i), le premier, émet l'opinion que le grain de Lolittin teniuleniuut pour- rait bien n'être pas vénéneux par lui- même. « Peut-être, dit-il, les accidents qui lui ont été attri- bués tiennent-ils à téj. ext. la présence de quel- le?, im. que cryptogame. » Les auteurs com- "• meMoeller (2),Ko- bert (3), qui ont été amenés à étudier le L. temiilenttwt ou Fig. 4. — Coupe transversale de l'ovaire de LoHiim temulciitiiin. — 7/, nucelle; tcg. int., tégument in- terne ; tég. ext., tégument externe. — Gr. 440. à parler de ses propriétés toxiques, ne font pas mention de la couche à Champignons. Harz (4) observe bien, au voisinage de la zone hyaline, quelque chose d'anormal. « Parmi, dit-il, les restes abondants du nucelle atteignant en épaisseur 15 à 18 p-, on ne trouve ordi- nairement, sous la couche superficielle, que des masses plas- miques allongées ou ovales dérivant des cellules de cette couche, car les membranes de ces cellules sont transformées en mucilage. » Il ne semble guère, d'après ces observations, que cet auteur ait observé la couche mycélienne. 1. Bâillon, Botanique médicale, 1884. 2. Moeller, Mikroskopie der Nahrungs und Gejtussmitfel, 1886. 3. Kobert, Lc/irbuch det' Intoxikationen, 1893. 4. Harz, Saiiienkunde, 1885. p. GuÉEiN. — Sur la présence d'un Champignon dans l'Ivraie. 237 Nous aurions encore attendu quelque temps de faire paraître nos observations si, dans une publication récente sur les Cé- réales, qui porte même la date de 1899, Vogl (i) ne signalait aussi de son côté la couche mycélienne dont il vient d'être question. Cet auteur n'a d'ailleurs examiné que des grains mûrs, sans se préoccuper de l'existence possible du Champignon dans les diverses espèces de Loliiun. Une autre question se pose dans cette étu- de. Quelle est la nature de ce Champignon .-' Les cultures que nous avons faites jusqu'à présent ne nous per- mettent pas encore de donner une réponse définitive , mais nous avons l'espoir d'y par- venir. On peut toutefois se demander s'il n'y a pas lieu de rapprocher les effets toxiques pro- duits par le L. teunt- lenhim de ceux occa- sionnés par le Seigle p;g ^ enivrant. C'est en 1883 que, pour la première fois, M. Erikson signale en Suède l'existence de cette céréale avariée causant delà céphalalgie, des vertiges, des frissons, des nausées, des vomissements, des troubles de la vue, etc. Quelques années plus tard, des accidents analogues s'étant produits en Russie, dans l'Ussurie méridionale, M. Wo- ronine (2) étudie de nouveau la question. Il y aurait lieu, d'après lui, d'attribuer la cause du mal à de nombreux Cham- Coupe transversale du grain de Lolium temu- lejitiiin avant complet développement. — alb., albumen; n, nucelle. — Gr. ^40. 1. Vogl, Die wichtigsten vegetabilischen Nahrîings und Genussmittel, 1899. 2. Dehérain, Le Seigle enivrant de l'Ussurie méridionale, par J/. Woro- nine. (Annales agronomiques, 1891, t. XVII.) 238 JOURNAL IJK iiU J AMQUK pignons saprophytes, et en particulier aux Fitsarïtim roseum, Gibberella Saitbinetii , Cladospoî^ïiijn herbariim, ne se déve- loppant que sur les tissus déjà morts, à la faveur surtout de l'excessive humidité du climat. Mais à la suite des accidents causés en France en 1891, d'abord dans la Dordogne, puis dans la Creuse, par des Seigles de la dernière saison, MM. Prillieux et Delacroix (i) ont montré que les méfaits attribués au Seigle enivrant devaient être rap- portés à un Champignon unique qu'ils ont étudié et décrit sous le nom ^ Endoconidùim ieiniilentiLin, Ce Champignon ne serait- il pas le même que celui du Lolnim tein7LleiiHtin ? Ce rapprochement semble d'autant plus justifié que les effets produits par le Seigle enivrant ne ressemblent pas, disent les auteurs, à ceux que cause l'Ergot, mais plutôt à ceux de l'Ivraie, avec une action plus intense et plus rapide. M. Delacroix ayant eu l'obligeance de nous procurer des échantillons de ce Seigle, nous avons pu les comparer avec ceux d'Ivraie. Il y a lieu de supposer que l'on ne se trouve pas en présence du même parasite. D'une part, les grains de Seigle attaqués par \ Eiidoconidiuin teintde7iiuni sont nettement défor- més, plus petits et plus légers que les grains sains. Les grains de Loliuin teiJtulentuvt ne présentent au contraire aucune défor- mation. Ils germent à merveille, le Champignon ne se rencon- trant jamais d'ailleurs au voisinage de l'embryon. D'autre part, si l'on examine sous le microscope une coupe transversale de Seigle enivrant, on voit que l'assise protéique a généralement disparu et que toute la partie externe de l'albu- men est envahie par le parasite. Dans le Loliuin teimilenhim, rien de semblable. L'assise à diastase conserve toujours ses cel- lules intactes et le Champignon n'envahit jamais l'albumen. Ces caractères nous semblent suffisants pour ne pas per- mettre, quant à présent du moins, d'identifier les deux espèces, et nous portent à considérer la présence du Champignon, dans certains Loliuin, et en particulier le Lohuin teimdentîiin , plutôt comme une symbiose que comme un véritable parasitisme (2). 1. Prillieux, Maladies des plantes agricoles et des arbres fruitiers et forestiers causées par des parasites végéiatix, 1897.^ 2. Travail fait au Laboratoire de Botanique de l'Ecole supérieure de Phar- macie de Paris. Abbé Hue. — Causerie sur les Parmelia. 239 CAUSERIE SUR LES PARMELIA {Fin.) Par M. l'Abbé HUE Voici tout ce qu'il est nécessaire d'examiner pour obtenir une bonne détermination de Parmelia; mais si on applique seu- lement les premiers principes que nous avons posés à quelques- unes de nos espèces et en particulier à l'une d'elles, on s'aper- cevra aussitôt que, sous un même nom, il y a au moins deux espèces. Ce nom se trouve à peu près dans tous les herbiers et très souvent les échantillons qu'il désigne sont aussi disparates que nombreux. Examinez simplement, parmi les exsiccatas de M. le docteur Arnold, d'une part le n. 824 de ses Lïchenes exsic- £:<2/z*et d'autre part lesn°® 7, 140 et 287 de ses Lïchenes utonacenses exsiccati; tous les quatre portent le nom de P . perfora fa Ach. .^ mais dans le n° 824 vous voyez que la surface supérieure du thalle est finement réticulée, avec des points livides entre les réticulations ; de plus la pagre inférieure est couverte de rhizines jusqu'aux bords. Dans les trois autres au contraire la face supé- rieure est complètement lisse, ou seulement rug-ueuse, et l'infé- rieure est largement dénudée vers les marges. Il y a donc là deux espèces non seulement distinctes, mais encore appartenant à des sections différentes, ne présentant qu'un caractère com- mun, la réaction, la médulle devenant jaune, puis d'un rouge sanguin, au contact de la potasse. La première de ces espèces Arn. n° 824 est le P. cetrata Ach. et se range dans la section des Hypotrachiiifc Wain. et dans le groupe des Irregulares Wain., et l'autre est le P. perforaia Ach. de la section des Ainphigyninias. Pourquoi le P. cetrata Ach., commun dans tout l'ouest de la France, dans la Basse-Normandie et dans la Bretagne, n'y a-t-il jamais été signalé? Probablement parce que presque tous ces échantillons ne représentent pas le tj^pe décrit par Acharius mais la f. sofediifera nommée pour la première fois par M. le docteur Wainio dans son Etude Sîir les Lichens du Brésil, 1890. Ce savant a eu la bonté de comparer un de mes échantillons de Canisy que j'ai nommés P . perforata avec ceux du P. cetrata de l'herbier d'Acharius qui renferme égale- ment la f. sorediifera Wain,, et il a reconnu qu'il n'en diffère nullement ; la même chose a été faite pour un spécimen du 240 JOURNAL DE BOTANIQUE véritable P. perforata Ach. que j'avais reçu de Madag-ascar, et ainsi je suis certain de posséder le type des espèces d'Acharius. Il est encore une autre espèce, le P. perlata Ach,, que j'estime n'être pas toujours en France régulièrement nommée ; c'est pourquoi je vais décrire ces espèces comme je les comprends. On ne saurait s'imaginer le nombre d'espèces n'ayant entre elles que peu ou point d'affinités qui ont été placées sous les noms de P. perforaia Ach., P. perlata Ach. et même P. crinita Ach. dans certains herbiers, par exemple dans le mien, c'est- à-dire dans la partie qui a appartenu au comte de Franque- ville et qui a cependant été déterminée par des lichénologues célèbres de notre temps, dans celui du Muséum, de Monta- gne, etc. Parmelia cetrata Ach. Synops. Lïch. p. 198, Wain. Etud. Lich. Eres. p. 40 et Lz'cJi. Brasïl. exsicc. n° 1051;/*. perforaia var. cetrata Nyl. apud Hue Addend. Lichenogr. europ. p. 42 et Lich. exot. p. 72 ; P . perforaia Nyl, pro max. parte d'après l'herb. du Mus. de Paris, Malbr. SîippL Catal. Lïch. Nonn. p, 23 d'après son herbier; Viaud-Gr.-Mar, Notes Parjn.et PJiysc. de l'Ouesty p. 156, d'après les échantillons de son her- bier; Hue Lich. Canisy p. 19 et Lich. Vire pp. 9 et 26; Oliv. Etud. Par me l. p. 61, Expos. Lich. Ouest France p. 118 et Herb. Lich. Orne p. 414 (f. sorediifera) ; Imbricaria peiforaia Arn. Lich. exsicc. n. 984 (f. ciliosa). Thalle glaucescent assez étendu ; cortex et médulle jaunis- sant par la potasse et cette dernière passant rapidement au rouge sanguin; laciniures larges de 15-20 mm. ou plus petites, irrégulièrement divisées en lobes inégalement dilatés et séparés par des aisselles subaiguës ; à la périphérie assez profondément crénelées et relevées à leur extrémité ; vers le centre à marges plus ascendantes et plus divisées, déchiquetées souvent en petites lacinules simples ou rameuses, nues ou terminées par une sorédie globuleuse ; parfois les sorédies sont sessiles sur la marg-e ou se répandent sur les lobes; à face supérieure finement réticulée de blanc et livide entre les réticulations, ou au moins marquée de blanc,' à cortex parfois craquelé; à face inférieure noire ou d'un brun noirâtre vers les bords, entièrement couverte de petites rhizines noires, ou papilleuse à la marge ou encore et Abbé Hue. — Causerie sur les Parmelia. 24T rarement très étroitement dénudée (les lacinules ascendantes du centre sont souvent moins colorées et nues en dessous). Le cortex supérieur épais de 20 ;j-, obscurci seulement dans le haut, est formé d'hyphes verticaux, septés avec rétrécissement à la cloison, distincts vers la base et épais de 5-6 \>- et rameux seule- ment vers le haut; ils sont recouverts d'une couche amorphe de 3 a d'épaisseur. Lesgonidies ont en diamètre 7-9 a; les hyphes de la méduUe sont épais de 2 à 3 p- et le cortex inférieur est épais -de 15-16 ix. Cette espèce, qui végète dans toutes les parties du monde, ne porte, dans sa forme typique, ni sorédies, ni cils, mais elle est en général plus répandue sous sa forme soredïi'fera Wain. dans l'ouest de la France. Assez souvent cette forme sorédiée a ses marges garnies de cils noirs et assez courts ; c'est alors la f. cïlïosa, P. perforaia f. cih'osa Viaud-Gr.-Mar. Notes Pann. Oîiest p. 156. Ce Pannelïa en France sous sa forme non sorédiée est corti- cole; les f. soi^ediifera et ciliosa sont corticoles ou saxicoles. Les localités pour la f. sorednfera Wain. dans l'herbier Mon- tagne où elle se trouve sous le nom de P.perlata et de P. cetra- rioïdes sont : Saint-Omer ; la Normandie (Lebel) ; Vire (Pelvet) avec des échantillons de 20-25 cent, de diamètre ; île de Groix avec une apothécie. Pour les trois formes, mais particulièrement pour les deux dernières dans l'herbier Viaud-Grand-Marais : les environs de Nantes, la forêt d'Ancenis, Rezé, Bouaye, l'ile de Noirmoutier, du Pilier, d'Houat. d'Yeu et de Groix où elle est fructifiée comme dans l'herbier Montagne. Dans mon herbier : Calvados (Carville et Balleroy) ; Manche (Canisy et Mortain) ; lUe-et- Vilaine (rochers de la Rance) ; Morbihan (Pontivy par Keraudren, 1829, herb. Bory de Saint- Vincent) ; Loire-Inférieure (environs de Nantes) et Corse. Dans la forme typique les apothécies larges de 5 a 15 mm. sont pédicellées et cupuliformes avec un excipule marqué de blanc, une marge entière et un disque brun et perforé au milieu. Dans la f. sorednfera Wain. de la France elles sont plus petites et sont sorédiées extérieurement. Les spores mesurent 14-15 sur 7-8 [J.. Les spermaties cylindriques et droites sont longues de 6-8 p- et larges de 0,7-0,8 i-»-. 242 lOUKNAL DR BOTANIQUE Parmelia perforata Ach. Method. Lfcli. p. 217, Liche- iiogr. iLiiiv. p. 459 et Synops. Lïch. p. 198 ; Tuck. Synops. nortJi Auieric. Licli., I p. 53, et Lich. Americ. sept, exsicc. n» 69 ; P. perforata f. cili'ata Nyl. Synops Lich. I, p. 378; Lichen perforatns Jacq. Colle et. I, p. 116 et tab. 3 ; Plaiisma perforatuin Hoffm. Deserzpt. Plant, lichen. I, p. 65 et tab. XIII, fig-. I. Cette espèce n'a de caractère commun avec la précédente que la réaction et la perforation du disque de l'apothécie. Son thalle d'un blanc glaucescent est absolument lisse en dessus; les marges, moins divisées dans le centre que dans le P. cetrata Ach., sont cependant crénelées, même à la péri- phérie, non sorédiées, mais garnies de cils noirs, longs de 1-3 mm. ; les petites lacinules ne sont pas irrégulièrement dilatées, et enfin le dessous dans le centre est noir, en partie dénudé et en partie orné de rhizines, et le pourtour des lobes est brun et largement dénudé. Les apothécies pédicellées cupu- liformes, à disque perforé, renferment des spores longues de 15-17 \i- et larges de 6,5-7 H- Les spermaties cylindriques et droites sont longues de 13-18 p. et larges de 0,5 ^. U Lnibricaria perforata Arn. Lich. inonac. exsicc, n'^'' 7, 140 et 287, ainsi que le Parmelia perforatax'âx. ClandeliiY\.-âx-a\.. Catal. Lich. Lorr.^. 196 et Lich. Lothar. n" 291 appartien- nent-ils réellement au P. perforata Ach. ? Ils lui ressemblent sous beaucoup de rapports, mais ils ont les bords plus rarement et plus brièvement ciliés, entièrement ou en partie sorédiés, et le dessous est cà et là moins largement dénudé vers les mar»-es ; de plus leur cortex supérieur est un peu moins épais et présente des hyphes un peu plus distincts. Comme ils sont stériles, il est impossible de donner un avis précis, mais je pense qu'ils en constituent au moins une forme ou variété. Il existe dans l'her- bier du Muséum, sous le nom de P. perla ta f. sorediata, un très bel échantillon, recueilli dans les Vosges par Schimper ; il est très sorédié en dessus et largement nu en dessous vers les bords, et il doit prendre le nom de P. perforata var. Clatidelii Harm. Parmelia perlata Ach. Method. Lich. p. 216, pr. p. (cf. Th. Fr. Lichenogr. scand. p. 112); Wain. Etud. Lich. Abbé Huii. — Caiserie sur les Parmelia. 243 Brcs. p. 28 et Lïch. Brasil. exsi'cc. n. 538^ (d'après cet au- teur, Krempelh. in 7^/6';-rt', 1869, p. 222); Nyl, Synops. Li'ch. N.-Caled. p. 17, d'après réchantillon authentique n, 1805, ré- colté par Vieillard (herb. du Muséum de Paris) in Flora, 1878, p. 247, et apudHue Add. Licheuogi^. ew^op. p. 41, et Lich. exoi. p. 72, pr. p.; D"" Viaud-Gr.-]Mar. Notes Parm. et Physc. de rOîcesi, p. 156, pr. p. ; Lnbrïcaria perlata Arn. Lich. inoiiac. exsicc. n. 82 et 2S4 (les lobes sont çà et là un peu ponctués de blanc). Sur les rochers des monts d'Ares et sur les arbres dans la forêt de Crannou (Finistère), M. Picquenard, 1898. Thalle d'un blanc glauque, de forme orbiculaire, quand il est bien développé et atteignant 30 cent, de diamètre, membra- neux et opaque; cortex et médulie jaunissant par la potasse, et cette dernière rougissant si on ajoute immédiatement un peu de chlorure de chaux ; laciniures larges de 2-3 cent., irrégulière- ment et peu profondément lobées, à la périphérie à contour ar- rondi, entier ou légèrement sinué, à bords ascendants, rarement étroitement imbriqués sur les côtés, vers le centre, souvent très bombées et même repliées en dessous, plus rarement planes, à bords plus ascendants, ondulés, crispés et sorédiés, assez fré- quemment découpés en petites lanières planes, courtes et ter- minées par une sorédie globuleuse, blanche comme les autres, ni ciliées, ni isidiées, ni sorédiées sur la surface qui est lisse dans les parties jeunes, légèrement rugueuse dans les parties plus âgées, blanches à l'intérieur, noires en dessous, souvent ridées en forme de réseau, parfois lisses, nues et munies seule- ment çà et là de quelques rhizines noires courtes et assez fortes, à la périphérie d'un brun clair et brillant, et très largement nues. Au centre, les lobes ascendants sont noirs en dessous, mais, dans des échantillons de Noirmoutier, ils sont d'un brun très pâle, presque blancs. Le cortex supérieur, épais de 20 u., bruni par de petits corpuscules, est formé d'h3"phes verticaux, septéset rétrécis à la cloison, distincts à la base entre les goni- dies,puis indistincts et rameux, à rameaux latéraux s'anastomo- sant et formant un réseau à mailles petites et inégales, à cavité intérieure assez grande et oblongue; une couche amorphe de 2-2,5 1^- d'épaisseur les protège. Dans les lobes plus âgés, l'épaisseur du cortex est de 25-30 ;-»-, celle des cellules qui sont 244 JOURNAL DE BOTANIQUE plus visibles 8-10 u. et leur cavité tout à fait arrondie est très petite. Les gonidies ont en diamètre 6-10 i^-. Les hyphes de la méduUe recouverts d'une matière blanche jaunissant par la po- tasse sont épais de 2-3 p. et dans les lobes plus âgés de 3-6 [l. Le cortex inférieur épais de 12 [^ et dans les vieux lobes de 20 [x présente des cellules blanches au centre, noires ou brunies aux bords ; il est formé comme le cortex inférieur. Ces exemplaires sont stériles; M. Nylander Synops. Lich. I, p. 379, donne aux spores 11-17 ;j- de longueur et 7-10 [i de largeur. Les sperma- ties sont inconnues, car les indications données par ce savant dans ce vn.èTa& Journal, t. II (1888), p. 33, appartiennent à une autre espèce. Les autres échantillons de cette espèce que j'ai examinés ont été récoltés par moi-même sur des rochers de la vallée de la Brech (Morbihan) et par M. le docteur Viaud-Grand-Marais dans l'île de Noirmoutier sur les rochers du Pélavé, du chemin des Grottes, du bois de la Chaise et près du trou de la Souris. L'herbier de ce savant en contient encore des îles de Groix et d'Houat. Pakmelia nilgherrensis Nyl. apud Hue Addend. Liche- nogr. etirop. p, 42 ç.\. Lïch. exot. p. 74; Imbrtcaria nilgher- rensis Arn. Lichejiol. Atisfl. XIV, p. 40; Lïchenenfl. Mûnch. p. 27, Lt'ch. exsïcc. n. i36'> et Lùh. monac. exsicc. n. 145, 285, 286 et 492. Rochers des montagnes Noires à Gondrin (Morbihan), M. Picquenard, 21 mars 1898. Cet échantillon ne diffère du P. perlata Ach. que par les cils noirs qui garnissent la marge du thalle et que par la réaction : le cortex jaunit par la potasse, tandis que la méduUe demeure blanche, mais si on ajoute un peu de chlorure de chaux, celle-ci rougit légèrement. La page inférieure est en grande partie nue comme dans le P . perlata Ach. et vers les bords, elle est brune et largement glabre. Comme les apothécies et les spermogo- nies font défavit, ce pourrait être le P. proboscidea f. soredù'fera Mûll. Arg. Lich. Beitr. n. 809. Le P. proboscidea Tayl. et le P. melanothrix (Mont.) Wain. représentent une grande partie du P. crinita Nyl. Le P. crinita Ach. s'en distingue par son thalle isidié et la réaction, Ivi et K (CaCl) — . Abbé Hue. — Causerie sur les Parmelia. 245 Parmelia trichotera Hue, p. petdaîa Nyl. apud Morot Journ. Bot. t. II (1888), p. 33, Lïch. Pyren.-Orïejit. éd. 2" (1891), pp. 4 et 55, Lïch. envi'r. de Paris p. 35 ; Alalbr. Caial. Lich. Norni. p. 104 et Lïch. Norin. n. 65 ; Oliv. PL Lïch. Orne p. 68, Etud. Parut, p. 60 ^t Expos. Lïch. Oîiest France p. 115 et Herb. Lïch. Or 71e n. 9; Flag-. FI. LïcJi. Franche-Comté p. 159 et Lïch. Fr.-Comté n. 16; Harm. Catal. Lïch. Lorr. p. 194 et Lïch. Lothar. n. 285 et 286; D"" Viaud-Gr.-Mar. Notes Parni. et Physc. Ouest p. 156 pr. p. et en excluant les deux exemplaires fructifies; Johns. The north. Engl. Lïch. Herb. n. 23 ; Lamy Catal. Lïch. Moni-Dore p. 31, d'après un échan- tillon de la roche l'Abeille; Hue Lïch. Canïsy p. 20, en x com- prenant les formes ïnnocua Schaer., soredïata Schaer. et cïlïata DC, comme pour les auteurs cités ci-dessus, Lïch. envïr. de Parïs I, p. 169 et II, p. 175, Lïch. Vïre p. 9 et Lïch. Aïx-les- Baïns, pp. 13 et 57; Lmbrïcarïa perforaia b olïvetortint Hepp Flecht. Europ. n. 580 dans mon herbier et l'étiquette indique : Heidelberg, Altorf et Durich. Thalle cendré glauque ou ardoisé et même parfois noirâtre, ordinairement plus foncé que celui du P. perlata Ach. et blanchissant comme lui en herbier, de forme orbiculaire, diam. 6-20 cent., membraneux, opaque ou un peu brillant, jaunissant en dessus et à l'intérieur par la potasse; si on ajoute un peu de chlorure de chaux, le beau jaune de la médulle dispa- raît, si on n'ajoute rien la médulle devient plus tard rougeâtre ( i ) ; laciniures larges de 5-20 mm., à la périphérie arrondies dans leur pourtour, assez profondément lobées, à lobes arrondis et sépa- rés par des aisselles aiguës ou subaiguës, à marges imbriquées, un peu redressées, rarement entières, le plus ordinairement cré- nelées, à crénelures plus ou moins profondes, vers le centre plus inégales, rarement planes, le plus souvent bombées et même recourbées en dessous, les bords sont plus ascendants, crispés et sorédiés ou découpés en petites lanières terminées par une sorédie globuleuse, plus ou moins ciliés de cils noirs et courts, longs de 0,5-1 mm., à surface lisse dans les lobes jeunes, un peu rugueuse dans les plus âgés, ni sorédiée, ni isidiée ; à l'intérieur, blanches; en dessous noires, rarement glabres et rugueuses, le I. Quand on examine après un temps plus ou moins long- un échantillon dont la réaction a été faite antérieurement, on trouve la blessure rougeâtre à l'intérieur. 246 JOURNAL DE BOTANIQUE plus ordinairement couvertes de rhizines noires et fines, à la pé- riphérie d'un Ijrun noir ou pâle, brillantes, très irrég-ulièrement munies de rhizines, présentant une bande tantôt largement, tantôt étroitement nue, ou encore les rhizines atteig-nant le bord ou, enfin, papilleuses jusqu'aux bords ou entre les rhizines et la bande g-labre. Le cortex dans les lobes de la périphérie, épais de I2-20 u-, bruni par la présence de nombreux corpuscules, est formé d'hyphes verticaux, septés avec rétrécissement à la cloi- son, assez distincts à la base entre les g-onidies, puis indistincts et rameux, à rameaux courts avec des cellules à parois épaissies et indiquées par leur cavité ronde, et protégés par une couche amorphe de 3-4 p- d'épaisseur. Dans les lobes plus âgés, le cortex mesure 25-30 u-, les hyphes sont plus distincts et épaissis, 7-10 [j. à la base du cortex. Les gonidies ont 6-10 \i. en dia- mètre. La méduUe assez dense présente des hyphes épais de 1,5-2 [J. et dans les lobes plus vieux de 3-4 a, recouverts d'une matière blanche jaunissant par la potasse. Lé cortex infé- rieur épais de 10 ;;., et dans les vieux lobes de 15 u., offre des cellules blanches à l'intérieur, noires ou brunes dans leurs con- tours et est formé comme le cortex supérieur. Les apothécies larges de 1,5-3,5 ^^- assez brièvement pédicellées, cupuli- formes, ont un excipule rugueux à la base, pulvérulent dans les deux tiers supérieurs, une marg-e entière et ég-alement pulvé- rulente avec un disque d'un brun noirâtre. Le cortex de l'exci- pule épais de 60-70 [x, bruni dans le haut par la présence de petits corpuscules, est formé d'hyphes verticaux et septés comme dans le cortex supérieur, plus épais, mais distincts, ra- meux à rameaux latéraux, s'anastomosant et offrant un réseau à mailles inég-ales et assez larges ; l'hypothécium est blanchâtre; l'épithécium est rougeâtre et amorphe ; les paraphyses, hautes de 70 \i. et épaisses de 2 [l, sont articulées et rameuses avec des rameaux s'anastomosant, et épaissies au sommet qui me- sure 4-5 ij.. Ces apothécies sont jeunes et ne renferment ni thè- ques ni spores. L'iode se colore par la gélatine hyméniale. Les spermogonies manquent. Cet exemplaire fructifié est le seul que j'aie vu en cet état; il provient de l'herbier Richard, et il a été très probablement récolté aux environs de Paris. M. Nylander indique pour cette espèce, c'est-à-dire pour le P, perlata, dont le thalle donne Kiet K (CaCl) — , dans le numéro de co. Joicrnal Abbi Hue. — Causerie sny les Parmelia. 247 cité plus haut, des spores long-ues de 20-30 et épaisses de 11- 16 a, et des spermaties bifusiformes long-ues de 5-7 et épaisses de 0,5-0,7 a. Les autres localités certaines de cette espèce sont, d'après l'herbier du Muséum de Paris, Versailles sur le tronc des ar- bres, 1703, herb. Vaillant (trois échantillons sur quatre, le qua- trième appartient au P. ce trata Ach..), Fontainebleau, sur les rochers, herb. Roussel, et Normandie, Delise. D'après l'herbier de Bory de Saint-Vincent, appartenant maintenant à AI. le docteur Bornet : environs de Fougères, sur les rochers, les vieilles pièces de bois et les toits, an VIII; Carcenac dans l'Aveyron (Barreau) et île de Corse, sur la mai- son où l'on dit qu'est né Napoléon Bonaparte. D'après l'herbier de M. le docteur Viaud-Grand-Marais, que celui-ci a eu la bonté de me communiquer, elle est commune dans les environs de Nantes, dans l'île de Noirmoutier et dans toute la Bretagne ; elle se trouve aussi à Bétharam sur les ro- chers, Basses-Pyrénées. D'après mon herbier, en plus des échantillons appartenant aux ouvrages cités : Coupiac dans l'Aveyron (abbé Coste), Tarbes (M. Maugeret) et Namur en Belgique (Bell 1851). C'est un Parineli'a très commun dans les environs de Paris et dans toute la France ; il doit également se trouver dans d'au- tres contrées de l'Europe, mais végète-t-il en dehors de cette partie du monde ? J'en doute, et rien ne le fait supposer. Il diffère du vrai P. ^^rZr?/^ par ses spores plus grandes, la réaction, ses lobes en général moins larges et toujours plus découpés et plus velus en dessous ; c'est à cause de ce dernier caractère que je lui ai donné le nom de -p'-yw-rspa, plus velu. L'exsiccata de Schaerer n° 360, P. perlai a, dans mon her- bier, contient trois échantillons dont l'un appartient au/', latïs- siina var. cristifera (Tayl.), le deuxième au P. olïvaria (Ach.) et le troisième au P. ceirarioides Del. \J lîjtbricaria perforata Hepp. Flech. Eiirop. n° 579 d'Hei- delberg, dans mon herbier, me paraît appartenir au P. nilgher- rensîs Nyl. Parmelia pilosella Hue. Corticole dans la forêt de Coatloc'h (Finistère) récolté par 24» JOURNAL DE BOTANIQUE M. Ch. Picquenard en mars 1898 ; dans le bois de la Chaise à Noirmoutier, récolté par M. le docteur Viaud-Grand-Marais en août 1878 (apothécies très jeunes). Thalle blanchâtre ou d'un blanc glauque, opaque, membra- neux, de dimensions assez grandes, jaunissant par la potasse à l'extérieur et à l'intérieur, ne rougissant pas à l'intérieur par le chlorure de chaux succédant à la potasse; laciniures de 10- 15 mm. de largeur, ou plus étroites, assez profondément lobées et séparées par des aisselles presque rondes, arrondies dans leur contour et en même temps crénelées, planes et à bords un peu relevés dans la périphérie, bombées vers le centre, à marges ciliées de cils noirs, longs de 1-2 mm., simples ou rameux, à surface couverte d'un isidium se changeant facile- ment en petites sorédies et ornée au milieu de l'isidium de poils ciliformes, parfois très nombreux ; à médulle blanche ; en des- sous noires et munies de rhizines noires, petites, fines simples, serrées ou espacées, vers les bords d'un brun pâle, avec une bande nue ou assez large ou étroite, ou encore papilleuses entre les rhizines et la bande nue. Le cortex supérieur dans un lobe de la périphérie, presque incolore et dans une coupe très mince ayant l'aspect d'un faux parenchyme, épais de 20 p-, est formé d'hyphes verticaux et septés avec rétrécissement à la cloison, peu rameux et présentant des cellules de 5-6 p. de diamètre aux parois épaissies, avec une cavité arrondie assez grande ; une couche amorphe épaisse de 4-5 \j. les recouvre. Dans les lobes plus âgés l'épaisseur du cortex atteint 25-30 a, le diamètre des cellules 9-10 et leur cavité est très étroite. Les gonidies mesu- rent 6-10 p. en diamètre. La médulle assez dense est formée d'hyphes de 3-4 p., et dans les lobes plus âgés de 3-6 p. d'épais- seur et ils sont recouverts d'une matière blanche que la potasse fait d'abord jaunir puis disparaître. Le cortex inférieur épais de 20 LL présente des cellules blanchâtres vers le milieu, noires aux contours et semblables à celles du cortex supérieur. Les apo- thécies, larges de 6-12 millimètres, sont assez longuement pédi- cellées, cupuliformes et à la fin parfois aplanies et non perforées; leur excipule est couvert de rugosités en forme de réseau et de- venant sorédiées ; leur marge est légèrement crénelée, ni soré- diée, ni ciliée et enfin leur disque est d'un brunjaunàtre ou foncé. Le cortex de l'excipule épais de 45-50 p- est composé d'hyphes Aube nuE. — Causerie sur les Parmelia. 249 verticaux, septés avec rétrécissement à la cloison, mais peu distincts, rameux, à rameaux latéraux s'anastomosant et for- mant un réseau à mailles inégales et assez grandes ; une couche amorphe de 5-6 p. d'épaisseur les recouvre. Une couche de go- nidies se trouve sous le cortex et sous l'hypothécium qui est blanchâtre et étroit. La médulle jaunit par la potasse. L'épithé- cium est d'un rougeâtre pâle. Les paraphyses ont 100 ;j- en hauteur, 1,5-2 u- en épaisseur, et elles sont articulées et resser- rées à la cloison, rameuses, à rameaux latéraux s'anastomosant et enfin épaissies au sommet, la cellule supérieure mesurant 4-5 u.. Les thèques, presque cylindriques, ont 90 sur 30 ;j- et sont très épaissies au sommet. Les spores au nombre de huit dans chaque thèque, arrondies aux extrémités, sont longues de 25-33 I^ et larges de 15-17 ;j- avec des parois épaisses de 3-4 ;j-. L'iode ne colore pas la gélatine hj^méniale et bleuit les thèques d'une fa- çon persistante. Cette espèce diffère du P. crinïta Ach. Synops. Lïch. p. 196, par la page inférieure beaucoup plus velue, par l'isidium se changeant en sorédies, par les poils mêlés à cet isidium et enfin par les parois plus épaisses des spores. Tuckerman Synops. north Americ. Li'ch. I, p. 55, donne au P. criniia Ach. pour le nord de l'Amérique des spores longues de 23-32 p. et larges de 10-18 et pour les régions plus chaudes de cette contrée 15-25 sur 8-1 1 p. sans parler de l'épispore, mais dans l'exsicc. de A^^right Lïch. Cub. n° 69, j'ai trouvé des spores de 18 sur 9 a avec un épi spore atteignant à peu près i ix. Le P. pïlosella très voisin du P. cri- niia Ach. me paraît confiné dans l'ouest de la France ; M. l'abbé Hy me l'a envoyée de l'Anjou et l'herbier de M. le docteur Viaud-Grand-Marais en renferme de nombreux échantillons ré- coltés par lui sur les rochers de l'île de Noirmoutier, au Pélavé, dans le bois de la Chaise, etc., sur la terre à Ancenis (Em. Bu- reau), dans les forêts de Fougères (de la Godelinais) et enfin sur des Chênes, bois de Jarric à la Bernerie (abbé Dominique). — f. EXCRESCENS ; Ivibricarïa perlatai. exc7'escens Avn.Lz'ch. exsïcc.xi" (^^'^^'^'"^ Lïch. vtonac. exsïcc. n° 144 et Lïche^ienfl. Mi'mch. (1892) p. 5 ; P. perlata f. excrescens (Arn.) Hue Lïch. Canïsy, p. 21. Thalle glaucescent présentant les mêmes réactions que l'es- 250 JOURNAL DE BOTANIQUE pèce typique ; laciniures de la périphérie assez profondément lobées, ces lobes arrondis dans leur pourtour ont les bords ci- liés et un peu relevés et, en même temps, ou légèrement crénelés, ou sinués, ou même presque entiers; vers le centre les bords de- viennent frangés, c'est-à-dire finement découpés en petites la- nières planes ou arrondies, simples ou rameuses, ciliées, soit au sommet soit latéralement et prenant souvent la forme isidoïde ; la surface au centre est couverte de cet isidiura auquel se mêlent des poils plus ou moins nombreux ; le dessous est noir, çà et là nu, mais le plus souvent couvert de fines rhizines noires, vers la périphérie il est d'un brun pâle assez largement ou assez étroi- tement nu et çà et là papilleux entre les rhizines et la bande nue. Le cortex supérieur est absolument semblable à celui du P. pilosella, c'est-à-dire que les hyphes dans une coupe exces- sivement mince semblent soudés en faux parenchyme ; les autres notes anatomiques ne diffèrent pas. Cette forme a été récoltée dans la Vendée par le regretté M. Richard (herb. Viaud-Grand-Marais). Le P. perlata subvar. excresceusYï'àxvcL. Cafal. Li'ch. Lorr. p. 194, que je n'ai pas vu, lui appartient certainement, ainsi que le P. perlata var. ex- crescens Lamy Catal. Lich. Mont- Dore ^ P- 3i- L'exsiccata de M. Arnold, n° 1151, Imbricaria perlata f. ciliataT)Q. appartient à cette espèce ; c'est une forme intermé- diaire entre le type et la f. excrescens (Arn.) par les bords de son thalle tantôt entiers, tantôt finement découpés ; sur la sur- face on aperçoit quelques traces d'isidium se changeant en pe- tites sorédies et çà et là de petits paquets de poils ; les marges sont fréquemment ciliées et enfin le cortex est le même. PLANTES NOUVELLES DE LA FLORE D'ESPAGNE (8'- note) Par M. A. DE COINCY. Boucerosia Munbyana var. hispanica var. nov. Apteranthes Giissoneana Co'incj Ecloga, t. X, îion Mikan. Tiges allongées, pouvant atteindre i à 2 décim., quadran- gulaires, cactoïdes, à angles ondulés relevés de protubérances qui portent de très petites feuilles truUiformes promptement A. DE CoiNCY. — Plantes nouvelles de la Floj-e d'Espagne. 251 caduques. Fleurs charnues en glomérules pauciflores, courte- ment pédicellées au sommet des tiges. Calice verdàtre, à lobes petits, subaigus, dépourvus de glandes à leur base interne. Corolle de 6 à 8 milL, à préfloraison valvaire-réduplicative, sub-campanulée-pentagone, à 5 divisions linéaires, élargies à la base, mucronées, dressées-divergentes, à bords réfléchis, non ciliées, veloutées intérieurement, brun-rougeàtre en dessus, beaucoup plus pâles en dessous ; la base de la corolle est blan- châtre. Couronne non saillante, à 5 lobes d'un brun-rougeâtre, triangulaires, subaigus, incombants, munis sur chaque bord, vers le milieu, d'une petite dent aigûe d'apparence glanduleuse qui devient obsolète par la dessiccation ; à leur base, de chaque côté et un peu extérieurement, se trouve un appendice triangu- laire, aigu, dressé, d'un noir pourpré; la couronne est donc composée de 5 lobes incombants et de 10 petits lobules exté- rieurs dressés (lobes des sinus de Bâillon) que leur couleur très foncée fait distinguer au premier abord. Anthères inappendi- culées, immergées dans le disque stigmatique aplati. Follicules dressés, à peine divergents, quelquefois solitaires ou inégaux par avortement, fusiformes, acuminés en une pointe oncinée, de 8 cent, environ. Graines munies d'une longue chevelure. Notre plante diffère, entre autres caractères, du B . Mtm- byana (Decaisn. inExp. se. Alg. Tab. 62, i ; figure faîte sons les yeux de l'aiiteui^) par les lobes intérieurs de la couronne dentés, par les lobes extérieurs plus courts. Je dois dire, toutefois, que je n'ai pas rencontré, dans les fleurs du B. Mnnbyana type que j'ai disséquées, les cornes de la couronne extérieure aussi longues que celles représentées dans la figure citée (i). De même dans le B. iJiarocca7ia Hook. f., dont les tiges paraissent du reste fabriquées un peu autrement, les lobes exté- rieurs de la couronne sont sub-égaux aux intérieurs, et les lobes intérieurs ne sont pas dentés; enfin les segments de la cou- ronne ont une tout autre forme (J. Bail in Spic. p. 566 et Bot. Mag. Tab, 6137). La forme de la corolle et de la couronne l'éloigné encore plus de V Apteranthes Gussoneana, qui paraît en Espagne ne pas s'écarter de la région maritime (Bourg. 20 mai 1852, entre I. C'est une des raisons qui m'ont conduit à rapprocher notre plante de l'es- pèce d'Algérie à titre de variété. 252 JOURNAL DE BOTANIQUE Almeria et Nijar, exemplaires munis de fleurs dans l'herbier Cosson!). Hab. Les environs de Caravaca (Espagne), d'où je l'ai rapporté en juin 1890. Il pousse dans les fentes des rochers de la montagne nommée Calarde Mina, à 100 kilomètres environ de la mer. Les habitants le connaissent sous le nom de Flor del Lajarto (fleur du lézard), qui du reste désigne en Espagne les Stapéliées cultivées. Je n'avais pu me procurer alors que des exemplaires fructifères et je l'avais asssimilé à X Apieranthes Gîissoneana , seule espèce d'Asclépiadée cactoïde connue jus- qu'ici en Europe. Des doutes me restaient pourtant et je n'étais pas satisfait d'avoir déterminé, sans connaître la fleur, une Asclépiadée de cette section. Je la cultivais avec grand soin depuis cette époque, dans l'espérance de la faire fleurir; n'ayant pu y parvenir, j'en confiai un exemplaire à un habile jardinier voisin, M. Meunier, qui a réussi récemment à me la rapporter en fleurs. Je vis tout de suite que j'avais affaire à un Boîicei'osïa à lobes de la corolle étroits [Voy. B. H. Genei^a II, pp. 782- 783, et H. B. Hist. X, pp. 280-281), et j'en ai fait sur le vif la description ci-dessus (i). CHRONIQUE, Nos lecteurs apprendront avec plaisir que notre excellent collaborateur M. Camille Sauvageau est nommé professeur de Botanique à la Faculté des sciences de l'Université de Dijon. M. A. Gaillard a été nommé conservateur de Therbier Lloj'd, à Angers. M. le D"" W. F. R. Suringar, professeur de Botanique et directeur du jardin botanique de l'Université de Leyde, est mort le 21 juillet dernier, à l'âge de soixante-six ans. I. Voyez aussi N. E. Brown in/, of Lin. Soc. Vol. 17. Le Gérant : Louis Moeot. Paris. — J. Merscn, iiiij.., 4"'S A V. de Qiàtiilori 12» ANNEE. N" 17-18. i"-i6 SEPTEMBRE 1898. JOURNAL DE BOTANIQUE PLANTARUM SIXENSIUM ECLOGE SECUNDA (Suife.) Auctore A. FRANCHET. TERNSTROEMI ACE.Îi - SAUR AUJE.E. Stachyurus yunnanensis sp. nov. (Callosurus). — Frutex 3-4 mm., nunc sarmentosus, cortice viridi- lutescente, lenticelloso, demum olivaceo ; folia coriacea, persistentia^ pallide viridia, glaucescentia, longiter (15-20 mm.) pedunculata, limbo 8-12 ceut. longo, e basi breviter acuta lanceolata, acuminato-caudata, argute et tenuiter serrulata ; racemi ovati vel cylindracei, haud densi- flori, pedunculati, folio stipante persistent! breviores; bracteaindurata, spinuliformis, 2 mm. longa; flores subsessiles; sepala ovata, squarrosa, petalis duplo breviora ; petala pallide lutea, ovata, in unguem contracta ; Stylus exsertus, stigmate ovato. Hab. — Chine, Yunnan, les gorges du Pee cha ho près de Mo so yn (Delavay, nn. S22, 3334) ; il. avril ; vSe-tchuen, à Han ky se, près Tchen kéou, ait. 1200 m.; £1. mars (Farges, n. 1156), Elégante espèce remarquable par son feuillage d'un vert pâle, ses feuilles très coriaces, finement et très régulièrement serrulées, persistant sous l'épi fleuri. Dans Xo^Siachyitrîts pr^ecox et les autres espèces du genre, les épis sont déjà bien dévelop- pés à la fin d'octobre, et à cette époque la couleur jaune pâle des fleurs se voit très nettement. A la première gelée les feuilles tombent et les fleurs ne s'épanouissent qu'en mars ou avril sur le vieux bois complètement dénudé. Stachyurus salicifolius sp. nov. (Gymnosurus). — Arbuscula ramosa, cortice olivaceo ; folia lan- ceolato-linearia, breviter (4-5 mm.) petiolata, S-io cent, longa, 7-S mm. lata, caudato-acuminata, subtilissime serrulata ; flores ; racemi fructiferi 7-S cent, longi, haud densi, driipis sphoericis (4 mm. diam), breviter (2 mm.) pedicellatis, patentibus vel paulo cernui?. 254 JOURNAL DE BOTANIQUE Hab. — Chine; Yunnan N.-E. clans les bois à Tchen fong chan ; fr. juillet (R. P. Delavay). Bien caractérisé par ses feuilles longues et étroites qui res- semblent à celles du Salix viininalis. Stachyurus chinensis sp. nov. (Gymnosurtcs). — Affinis 6". prâscocïs, cujus ferlasse varietas in- signis ; ab illo differt : racemis laxifloris; floribus sub angulo recto patentibus ; stylo longiori coroUam paulo superante ; foliis sub matu- ritate magis rigide chartaceis, nervis patentioribus ; drupis cernuis. Hab. — Chine ; Yunnan N.-E. dans les bois près de Longki ; fl. mars-avril (R. P. Delavay) ; Tchan fong chan; fr. mai-août (id.). Le S. pr^cox Sieb. et Zucc. a été rencontré par le P. Dela- vay dans les bois de Long ki, N.-E. de Yunnan ; c'est absolu- ment la même forme que celle qui croît au Japon, à feuilles ovales acuminées, demeurant toujours minces etcliartacées. Aux environs de Tchen kéou (Se-tchuen), le P. Farges n'a observé que la forme à feuilles ovales-lancéolées de la même espèce et qui se trouve aussi assez communément au Japon ; la consistance des feuilles est ordinairement plus ferme que dans la forme à feuilles plus largement ovales. Le tS. Jiiutalaicîts Hook. fil. et Thomps existe en Chine dans l'Yunnan et le Se-tchuen ; il a été envoyé de Moso-yn (Delavay, n. 4873) et des bois d'Yang in chan(i. n. 4304). Dans le Se-tchuen, M. Farges Ta rencontré aux environs de Tchen kéou tin (nn. 64, 982 et 564). Les Chinois lui donnent le nom de Siao totmg hou- aken\ la moelle des jeunes tiges sert à faire des fleurs artificielles (Farges). C'est une espèce fort peu différente du S. prascox ; ses feuil- les sont plus étroites, d'un vert plus pâle ; ses fleurs plus petites et ses drupes plus brièvement pédicellées. La longueur relative du pétiole ne peut fournir aucun caractère distinctif. STACHYURI CHINENSES Sectio I. Callosurus. — Folia racemos axillantia persistentia ; ra- cemi pedunculati. 1. S. yurwanensis s\). nov. Sectio 2. Gymnosurus. — Folia racemos axillantia ante anthesim decidua ; racemi sessiles. 2. S.saltci/oliiis s\i. no\. A. Franchet. — Plaiitarum sinejtsium ecloge secunda. 255 3. kS. himalaicics Hook fil. et Thomps. 4. 6". prsscox Sieb. et Zucc. 5. 6". chùiensis sp. nov. ilicine.'î;. Ilex Farg-esii sp. nov. (Sect. Aquifolium ]\Iaxim. De Ccriar., Iltce, etc., in Mém. Acad. St-Pétersb., 2® série, XXIX, p. 20). — Glabra, cortice nigrescente ; folia patentia crassa, brève (10-12 mm.) petiolata, 10-15 cent, longa, lineari-lanceolata vel anguste oblonga, acuminata, inferne integerrima, superne tantum obsolète et remote denticulata, nervo medio subtus prominulo, nervis secundariis imraersis, impuuctata, immaculata ; flores e ligno vetusto orti (axi bracteolata) in globum cymoso-congesti, pedicellis 5-6 mm. longis, bibracteolatis, pro maxima parte tetrameri, nonnuUis uitimis pentameris ; fl. maso. : calycislobirotundati, concavi, margine ciliolati, paulo plus quam i mm. longi; petala obovata vel rotundata, concava, hinc inde ciliolata, 5 mm. longa, patentia ; stamina inclusa, antheris subquadratis filamentorum longitudine ; fl. fem. : Stylus brevissimus, stigmate 4-5 lobo ; drupae pisi minoris mole, saepius 3-4 ad axillam folii, 4-pyrenae, raro s-pyrenae, globosae ; py- renae osseae, trigonae, facie ventrali utroque latere bicostatae, dorso va- lide subquadricostatae costis inaequalibus. Hab. — Chine occidentale, province de Se-tchuen, district de Tchen kéou tin (R. P. Farges, n. 763). Espèce remarquable par ses feuilles étroites dont la forme rappelle celle d\iNerî-2i,im'ndzc7iin. Très entières dans leur partie inférieure, elles présentent quelques serratures incombantes dans leur tiers ou leur quart supérieur. . Ilex Delavayi sp. nov. (Aquifolium). — Frutex ramosus, ramis vetustioribus glabris cine- reis, iilis anni praeteriti sub lente scabris ; folia glabra, impunctata, bre- viter (4-5 mm.) pedunculata, 25-40 mm. longa, e basi attenuata lanceo- lata, breviter attenuata, obtusa vel subacuta, crebre crenulato-dentata ; flores subsessiles e ligno vetusto orti, dense glomerulati, glomerulis pisi mole ; calycis lobi obtusi, vix i mm. longi ; corolla quadriloba, partitionibus obovatis leviter concavis ; stamina corolla breviora, fila- mentis brevissimis ; stylus subnullus, stigmate crasso, obscure qua- drilobo ; drupse solitariaf;, vel rarius geminas, pedicello 2 mm. lon^o, ovato-subglobosae, nigrse, quadripyrenae ; pyrenae osseae, oblongae, utraque facie profunde exaratse, costis hinc inde breviter anastomo- santibus. 256 JOURNAL DE BOTANIQUE Hab. — Chine occidentale, Yunnan, clans les bois de Kou toui, au-dessus de Mo so yn ; 11. 20 avril iSSS (Delavay, n. 4414). Les bois à Hee chan men, près de Tali, ait. 2000 m.; fruits 10 sept. 1884 (id.). Les feuilles, qui grandissent un peu après la floraison, rap- pellent beaucoup celles de 1'/. crenaia par leur forme, mais les fleurs sont presque sessiles et disposées en petits glomérules compacts à l'aisselle des feuilles. Les pyrènes sont d'ailleurs très différentes dans les deux espèces. Ilex pseudo-Godajam sp. nov. (Ilex). — Frutex ramis angulatis, cortice fusco-olivaceo, omnino glaber in planta mascula, ramulis inilorescentiae pubescentibus in planta feminea; folia petiolata, petiolo 5-10 mm. longo; limbus chartaceus pallide virens, 5-10 cent, longus, 2-4 cent, latus, e basi rotundata lanceolatus, acuminatus, inferne subtiliter serrulatus,serrisincumbenti- bus, superne integer; inllorescentia in ramulis novellisorta, corymbose composita, cymis pedunculatis (pedunculo i cent, longo) seepius ternis, densiiloris, pedicello llorem subaequante ; calyx 5-lobus, lobis rotundatis, ciliolatis; corolla alba calyce triplo major lobis expansis ovato rotundatis, nunc raro 5, nunc saepe 6, basi breviter coaduna- tis. FI. masc. : antherae 5 vel saepe 6, basi in annulum distinctum connatae, antheris quadratis, non exsertis; styli (in ilore masculo) saepius 4, tenues, suberecti; ovarium depresso-pyramidatum, sulcis 10-12 ex apice stellatim exaratum, unde margine crenis 10-12 notatum. FI. fem. : calycis lobi 8, ovato deltoidei ; petala 8, basi leviter connata ; stamina 8, filamentis anlhera cordata brevioribus; styli 4 brevissimi, stigmatibus latis, ovati. Hab. — Chine occidentale, Yunnan, dans les bois de Tsien pa téou, près de Yunnan sen (Delavay, n. 6827) ; Tchen fong chan (id.). Plante remarquable par son dimorphisme, ayant d'ailleurs l'aspect de V Ilex Godajam Coleb. ; ce dimorphisme s'applique seulement aux fleurs et à l'indument des rameaux floraux, nul dans l'inflorescence mâle, sous forme de petits poils recouvrant les rameaux de la panicule femelle. Quant aux fleurs, on voit que la corolle est à 5 lobes et à 5 étamines, rarement à 6 lobes et à 6 étamines dans la fleur mâle, tandis qu'on la voit cons- tamment 8-mère dans la fleur femelle. La fleur femelle n'est d'ailleurs pas connue dans 1'/. Godajam ; mais la fleur mâle est à 4 ou 5 parties; les feuilles de ce dernier sont aussi constam- ment absolument entières. A. Fkanchet. — Fla)itarui)i sinensiiim ecloge secunia. 257 L'inflorescence et les feuilles sont absolument semblables dans les deux sexes de IV. Godajam. ERICACiEE-RHODODRE/E. Rhododendron selense sp. nov. {Eurhododendro7i). — Folia haud longiter petiolata, pétiole 8-12 mm., e basi rotundata ovato-elliptica, vel obovata, utraque facie per- f#cte glabra, supra opaca, alroviridis, infra pallida, 4-5 cent, longa, 3 cent, lata, rigide mucronata, pedicelli 3-5 laxi, 12-18 mm. longi, glandulosi; calyxbreviter sed distincte evolutus, glandulis conspersus, lobis deltoideis, obtusis, i mm. longis; corolla albo-rosea, 25-30 mm. longa, fere ad médium 5-loba, aperte campanulata, lobis ovato-rotun- datis; stamina 10, coroliani subasquantia filamentis totis glabris; ova- riumden.se glandulosum, stylo toto glabro, staminibus longiore. Hab. — Séla, au sommet de la montagne entre le Mékong et la Salouen (Soulié, 28 juin 1S95). Port du Rh. Prjeiualski Maxim. ; feuilles toujours glabres, plus minces, fleurs moins nombreuses; dents du calice triangu- laires ou deltoïdes; fdets des étamines complètement glabres. Rhododendron Bodinieri sp. nov. {Eicrhodendron). — Ramuli glabri, cortice levi, vitellino ; folia brevi- ter (6-8 mm.) petiolata, limbo glabro supra atroviridi lucido, subtus pallido, e basi rotundata lanceolato, parvo, 4-5 cent, longo, i cent, lato, acuto, superioribus ad axillam gemmiferis; gemmae floriferae très ad apicem ramorum, média terminalis, lateralibus ad axillam folii per anthesim persistentibus; flores 5-8 fasciculatae, pedunculis glaberrimis 12-15 mm. longis; calicis glabri lobi vix conspicue evolud; corolla 3 cent, longa, aperte campanulata, lobis ovatis; stamina 10, parum exserta, filamentis inferne haud dense pilosis; ovarium lepidotum, stylo staminibus longiore, glabro. Hab. — Yunnan oriental, montagne entre Makay et la ville de Se tsong bien; 4 avril 1897 (R. P. Bodinier, n. 15 19). Diffère de toutes les espèces appartenant au groupe du Rh. Foriunei ■^■Sit ses petites feuilles aiguës et son mode d'in- florescence. Rhododendron lukiang-ense sp. nov. [Eurhododefidron). — Folia petiolata, coriacea, utraque facie gla- berrima, multicostata, e basi attenuata ianceolata, superne breviter acutata, 13-17 cent, longa, 30-45 mm. lata, perulae florales diu persis- 258 JOURNAL DE BOTANIQUE tentes, extusalbo lanatae, oblongae; flores 6-8, apiceramorumcongesti, rubri; pedicelli 3-4 mm. longi; calycis glabri segmenta vix conspicua ; corolla 25-30 mm. longa, anguste campanulata 5-loba; ovarium, stylus totus et staminum filamenta 10, perfecte glabra ; stamina et stylus haud exserta. Hab. — Vallée du Loukiang, à Tsékou (Soulié n. 1000; 16 mars 1895). Assez voisin du i?. arboreum et des espèces du même groupe, c'est-à-dire de celles qui ont 10 étamines et une corolle à 5 lobes, mais distinct par l'état complètement glabre de 1 androcée et du gynécée ; le R. Bo7ivaloti auquel il ressemble surtout a le gynécée et l'androcée glanduleux. Rhododendron vernicosum. — R. htcïdum Franch. tn yioxox. Jour n. de Bot. IX (1895), p. 390 {iion Nutt. Flor. of Bri- tish.Ind.). Hab. — Setchuen occid., Tongolo (Soulié, nn. 812 et 761). Rhododendron Annse, sp. nov. {Eurhododendron) . — Ramuli novelli fusci, scabri, vetustislevibus; folia crebra, rigide coriacea, breviter petiolata, petiolo i cent, longo, haud raro scabrido, limbo anguste lanceolato, acuto vel acuminato, glabro, subtus pallidiore, marginibus revolutis, nervo medio elevato, secundariis subimraersis, 7-9 cent, longo, 15-22 mm. lato; flores rosei, purpureo-punctati, breviter racemosi, saepius 12-18, pedunculo 20-25 mm. longo haud dense glandulifero ; calyx obscure lobatus; corolla latissime aperta, poculiformis, ad tertiam partem 5-loba, lobis rotun- datis; stamina 10, filamentis glabris corolla brevioribus; stylus ex toto dense glanduliferus ; ovarium dense papilloso-glandulosum. Hab. — Kouitchéou, montagne de Lou tsang koan, vers le sommet, ait. 1588 m. (R. P. Bodinier, n. 15SS). Caractérisé par ses feuilles étroitement lancéolées, glabres et surtout par sa corolle en forme de coupe très évasée et peu profonde. Rhododendron coriaceum sp. nov. [Eurhododendron). — Ramuli novelli furfuracei, albescentes; folia crasse coriacea patentia vel reflexa, petiolo furfuraceo, 15 mm. longo, limbo 12-24 cent, longo, e basi attenuata oblongaobtusa, supra pallide virentia, opaca, subtus lana brevi albescenti, persistenti, obducta ; flores albi vel rosei, purpureo-punctati, terminales, 6-15 laxe congesti, A. Feanchet. — Planlayuiu sinensiiiiii cclo;^e secuiida. 259 pedicellis inœqualibus, 12-20 mill, longis, pube brevi glandulis im- mixtis vestitis; calycislobi non evoluti; corolla parva, circiter 2 cent, longa, campanulata, 5-loba intus et extra perfecte glabra; staraina 12-14 corolla fere climidio breviora, filamentis glabris; ovariura rufo- papillosum, stylo glabro. Hab. — Setchueu occidental, environs de Tsékou, sur le Mékong (Soulié, nn. 1021, 1022, 1024). Le Rh. coriaceum doit être placé au voisinage dai?. ialiejise et du Rh. Pyincipi's , il diffère de l'un et de l'autre par ses filets staminaux complètement g-labres, et son ovaire couvert de pa- pilles rousses. Les fdets et l'ovaire sont glabres dans les deux espèces auxquelles il peut surtout être comparé. Rhododendron sang-uineum sp. nov. {Eurhododendroii). — Folia brevissime petiolala, obovata vel oblongo-obovata,apicerotundatacummucronulo, supra opaca, glabra, subtus strato tenuissimo albo vestita, 4-6 cent, longa, 20-25 mm. lata; flores 6-10, laxe congesti, sanguinei, insequaliter pedunculati, pedun- culis 20-30 mm. longis, breviter et laxe lanuginosis; calycis lobi vix evoluti; corolla 30-35 mm. longa, campanulata, 5-loba; stamina 10 corolla breviora, filamentes glabris ; ovarium rufo-lanatum, stylo glabro, stigmate capitato crasso. Hab. — Setchuen occidental, à Séla entre le iMékong etlaSalouen, 20 juin 1895 (R. P. Soulié, n. 1015). Voisin du Rh. hasmaiodes, dont il a tout à fait l'aspect, il en diffère par son calice dont les lobes ne sont pas développés ; par sa corolle à 5 lobes et ses étaniines au nombre de 10; par ses feuilles dépourvues de tomentum en dessous, même à leur jeune âge. La couche crustacée qu'on observe à la face inférieure des feuilles de quelques Rhododendron n'est souvent que le strate inférieur d'un véritable tomentum; mais dans le Rh. saîigin- neuni, ainsi que dans le Rh. lacienm et quelques autres, l'indu- ment laineux fait réellement défaut. Rhododendron floccig-erum sp. nov. {Eurhododeiidrotî). — Ramuli glabri, cortice pallescente, detersili, folia peliolata, petiolo i cent, longo, subtus laxe albo-lanato, mox glabro, limbo anguste lanceolato 7-10 cent, longo, 12-15 '^'^- ^^'^o» basi attenuato, apice obtuso cum mucronulo, supra opaco, glabro, subtus lana rufa in floccos evanida veslito ; flores rubro-sanguinei ad 26o JOURNAL DE BOTANIQUE apiccm 5-7 laxe congesti; pedunculi 10-15 mm. longi rufo-lanuginosi; calicis lobi membranacei, vix evoluti, margine fimbriolati, depresso- orbiculati, vix i mm. lati; corolla glaberrima, 5-loba, campanulafa, stamina 10, corolla breviora, fi'.amentis omnino glabris; ovarium lana brevi rufa dense tectum; stylus basi tantum pilosum. Hab. — Tsékou, dans la vallée du Mékong, àThra na (R. P. Sou- lié, n. 1014). Corolle du R. sangtiineum et du R. hœutaiodes , mais avec une forme de feuilles très différente, et dans lesquelles la face infé- rieure est couverte d'un duvet laineux floconneux qui se détache facilement. Rhododendron crinig-erum sp. nov. [Eurhododendrofi). — Rami superne et ramuli setis nigris apice clavatis plus minus hirii ; folia brevissime petiolata, petiolo dense setoso, 3-4 mm. longe, limbo e basi attenuata anguste lanceolato, acuto vel acuminato, supra giabro levi, subtus lana fulva persistent! dense obducto; perula; florales exteriores ovatae glutinosse, interiores oblon- gae, rufo-lanatœ; flores albi purpureo-punctati, numerosi, in globum congesti; pedunculi circiter 2 cent, longi, pilis glandulosis patentibus fulvis hirti ; calix membranaceus, pellucidus, lobis 5 mm. longis, obtu- sis erectis, ciliatis; corolla 5-loba, campanulata; stamina 10 corolla breviora, filamentis inferne patentim hispidis ; ovarium dense rufo- pilosum, stylo giabro. Hab. — Setchuen occidental, Tsékou, environs de Thrana, 15 mai 1S95 (R. P. Soulié, n. ion). Cette espèce appartient au groupe du Rh. barbatiim et peut être placée au voisinage du Rh. Henryi, dont il diffère par ses feuilles glabres et dépourvues de soies en dessus, revêtues en dessous d'un tomentum roux, persistant; par les lobes du calice arrondis au sommet ; ils sont très aigus dans le Rh. Hemyi, Rhododendron detersile sp. nov. [Eur/iodode/idrofi). — Arbuscula metralis, ramosissima, ramulis novellis lana rufa detersili obductis, mox glabris ; folia breviter petio- lata, petiolo lanato, 3-4 mm. longo, limbo e basi truncata lanceolato, obtuso, crasse raucronato, 4-6 cent, longo, margine revoluto, subtus lana rufa demum detersili vestito, supra levi; flores e gemma terrai- nali orti 4-S; rubentes, pedunculo 12-iSmm. longo, piloso-lanuginoso ; calix evolutus, membranaceus, lutescens, lobis 3-4 mm. longis, ovato- lanceolatis, acutis; corolla circiter 3 cent, longa, campanulata, 5-loba, A. Franchet. — Plantaruin sinensium ecloge secsnaji. 261 intus infernepilosula, caeterumglabra; stamina 10, inclusa, filamentis inferne pilosis ; stylus basi longe hirtellus ; ovarium glanduloso-pilosum ; capsula 12 mm. longa, glandulis et pilis rufis vestita. Haà. — Setchuen oriental, rochers de Touan tchen, s. p. de Ta lin hien, ait. 2.500 m. (R. P. Farges,' n. 13S2). Appartient au groupe du R. Edgeivorthii, mais ses feuilles sont lisses. V.ç. Rh. detersile se reconnaît du reste aisément au tomentum roux du dessous des feuilles qui disparaît en flocons ; à ses petites feuilles; à la forme de son calice. Le Rh. pendîi- luni Hook. a des rameaux g-rèles, pendants, et ses feuilles sont d'une forme différente. Rhododendron Aug'ustinii Hemsley Syn.fl. Si'n. II, p. 19. Yoxvaz grandtfolia', folia nunc 10 cent, longa, 35-40 mm. lata; squamae h^-pophyllae omnes fuscae, sparsae, ssepius inter se plus quam I mm. distantes; flores pallide violacei. Haô. — Setchuen occidental, Tchrana près de Tsékou (Soulié, n. 1012). Forma subglabra; folia 5-7 cent, longae, subtus laxe squamata, squamis haud raro discoloribus, centro fusco, margine albo-hyalino ; nervus médius subtus parce crispo-pilosulus, nunc fere glabrescens. Hab. — Tchrana (Soulié nn. 1009 et 10 10). La forme type du Rh. Angustmi , tel qu'il a été décrit par M. Hemsley, a les feuilles petites (5-7 cent.); les glandes sont assez rapprochées à la face inférieure des feuilles et les poils qui se trouvent sur la nervure médiane à la face inférieure sont courts, étalés, assez serrés. Cette forme a été rencontrée par M. Farges, à Tchen kéou tin, dans le nord du Setchuen. Rhododendron brevistylum sp. nov. (EurJiododeiidron). — Ramuli novelli dense lepidoti ; folia breviter (i cent.) petiolata, limbo lanceolato, breviter acuto, cum mucrone, 5-8 cent, longo, 20-35 mm. lato, facie superiore atrovirente subtus pallida, utraque facie lepidoto, squamulis densis, albidis; flores albo- rosei, terminales, 5-7 laxe fasciculati, pedunculis lepidotis 15-18 mm. longis ; calicis lobi parum evoluti depresso-triangulares, lepidoti ; corolla 2 cent, longa, campanulata,extus squamulis conspersa; stamina inferne lanuginosa, corolla breviora; ovarium dense albo-lepidotum, stylo vix I cent, longo basi pilis raicantibus hîrtello. Hab. — Setchuen occidental, vallée du haut Mékong, à Séla; 15 juillet 1875 (R. P. Soulié). 202 JOURNAL DE BOTANIQUE Espèce remarquable par la brièveté de son style, par ses étamines et son style velus dans leur partie inférieure, par ses feuilles couvertes d'écaillés sur les deux faces. Rhododendron siderophyllum sp. nov. (Eicrhododeiîdron). — Rami prœsertim superne crebre foliati; folia rigide coriacea; breviter (5-8 mm.) petiolata, limbo e basi obtusa vel rotundata rarius acuta ovato vel ovato-lanceolato, supra opaco, levi subtus creberrime lepidoto, squamulis ferrugineis ; inflorescentia terminalis a gemmis saepius ternis constituta, unde flores dense capi- tato-congesti ; pedunculi lepidoti, 15-18 mm. longi; corolla apertecam- panulata,2 cent, longa, albida, punctata vel epunctat, nunc plus minus intense purpurascens, extus non lepidota ; stamina longiora parum exserta, fdamentis basi vix vel parce barbulatis ; ovarium lepidotum, stylo glabro ; capsula ovato-cylindrica. Hab. — Yunnan sen (Delavay) ; Mitsao et montagnes de Yunnan sen (Ducloux, nn. 122 et 123); Tsékou (Soulié, n. 1013). Voisin surtout du Rh. chartophyUiim à cause de son inflo- rescence formée normalement de trois bourg-eons, le Rh. sidero- phyllum s'en distingue surtout par ses feuilles couvertes en dessous d'écaillés très rapprochées. Rhododendron scabrifolium Franch. Btill. Soc. bot. XXXIII, p. 236. Var. pauciflora. Atroviridis, ramis patentibus ; diffusis; folia supra vix vel non scabra ; squamse florales mox deciduae; inflorescentia saepius depau- perata, floribus ad 2 adductis; corolla ut et in typo squamulis externe conspersa. Hab. — Yunnan central, aux environs de Yunnan sen, dans les ravines de la montagne; 16 février 1S97 (R. P. Ducloux, n. 75). Cette variété, due peut-être à une station plus ombragée, a un aspect très différent de celui du type qui se présente toujours comme un arbuste raide, à rameaux dressés, dont les feuilles sont très âpres au toucher en dessus et les fleurs en grappes courtes, serrées, accompagnées de bractées florales longtemps persistantes. Rhododendron brachyanthum Franch. BîlU. Soc. bot. XXXIII, p. 234. Var. hypolepidoticm. A. Fbanchet. — Plantxrum stnensium ecloge secunda. 263 Folia subtus undique lepidota, lepidis hyalinis et fuscis immixtis, istis paucioribus sparsis. Hab. — Setchuen occidental, vallée du ]\Iékong à Séla (R. P. Sou- lié). — Fleurs jaune clair. Dans la forme type rencontrée par le P. Delavay dans l'Yunnan, la face inférieure des feuilles est couverte d'une pous- sière glauque, et parsemée de très rares écailles brunes qui font le plus souvent défaut. C'est seulement à la base de la ner- vure que Ton observe quelques écailles hyalines. Rhododendron saluenensesp. no V. (Eurhododendron). — Frutex humilis, ramulis novellis sœpius su- perne rufo-strigillosis; folia brevissime petiolata, pétiole glabro vel haud raro plus minus setoso ; limbus parvus, nunc 10-15 "^"^- longus nunc triplo minor, late ovatiis, apice obtusus vel rotundatus nunc basi plus minus ciliatus, supra glaberrimus, viridis, opacus, supra pallidior, crebre lepidotus, lepidis rufis; flores terminales, saepius terni, varie purpurascentes vel violascentes; pedunculi lepidoti, et simul rubro- setosi, 6-8 mm. longi; calix membranaceus, ex toto vel pro parte ru- bescens, minime lepidotus, lobis 4-7 mm. longis, obovatis, tenuiter ciliolatis ; corolla, late campanulata, lobis ovatis patentibus stamina kj, non exserta, filamentis basi pilosulis; ovarium tenuissime lepidotum, stylo glabro. Hab. — Setchuen, vallée du haut Mékong à Dong ching tchrathang (Soulié), n. 1007; Séla, entre le Mékong et la Saluen (id., nn. 1006 et 1028). Voisin du Rh. dendrocharis Franch., mais bien différent par ses feuilles plus ovales, ses fleurs réunies par 3, la forme de son calice. Le Rh. salueiiense est remarquable par la grandeur de ses fleurs comparée à sa petite taille. Rhododendron mekongense sp. nov. [Asalea sensu Maxim.). — Rami virgati ramosi, in vicinitate inllo- rescentise simul ac ramuli novelli pilis longis hispidi; folia post flores evoluta (adulta non vidi), juveniiia oblougo-obovata, 15-25 cent, longa, petiolo et ad marginem hirsuta, apice rotundata cum raucronulo, supra intense viridia, glabra, subtus glauca, lepidota; gemmae florales at foliaceis sejunctœ, parvae (4-5 mm.), glabrœ; flores terminales laxe fasciculatae, circiter 3-5, lutese; pedunculi 10-12 mm. lepidoti; calyx 4 mm., lobis lanceolatis, obtusis, lepidotis, margine pilis fuscis ciliatis ; corolla I cent, longa, 12 mm. lata, breviter et late tubulosa, lobis obo- -<^T v-,.1 264 JOURNAL DE BOTANIQUE vads, poculiformibus; stamina S-io, ioclusa, filameniis infernc lanatis; ovariuru crebre lepiclotum, stylo glabro longius. Hab. — Vallée du Mékong, à Séla, entre le Mékong et la Saluen; sSjuin i895(R. P. Soulié). La corolle est constituée comme celle du Rh. brachyantJniui Franch., mais le calice est d'une forme différente : la présence de poils sur les rameaux et sur les feuilles, le développement des feuilles qui se fait après celui des fleurs chez le Rh. mekon- gense distinguent bien les deux espèces. Rhododendron ramosissimum sp. nov. (Osmotham7iics). — Fruticulus humilis, multoties repetito-divisus, ramuli novelli lepidoti; folia parva, ovata, obtusa 6-7 mm. longa, infra crebre fulvo-lepidota, pétiole 1-2 mm. longo; flores solitarii (velbini?) subsessiles, rosei ; calvcis lobi depresso-rotundati, non i mm. longi ; corolla fauce pilis destituta, poculiformis 15-18 mm. diam., extus, glabra ; stamina 8, coroUae aequilonga, filamentis basi albo-pilosis; ovarium albo-lepidotum, stylo toto glabro, parura incurvo, 4-5 mm. longo. Hab. — Setchuen occidental au sud de Tatsienlou (R. P. Mussot). Voisin surtout du Rh. ijitricaiîim Franch., il s'en distingue par son calice dont les lobes sont déprimés et non pas deltoïdes, recouverts sur toute leur surface d'écaillés blanchâtres; par ses fleurs solitaires; par ses feuilles rousses et non blanches en dessous. Rhododendron oxyphylluin sp. nov. {C ho niastr 11171). — Frutex glaber; folia petiolata petiolo 1-2 cent, longo, limbo coriaceo, glaberrimo e basi attenuato exacte lanceolato, acutissimo, 10-12 cent, longo, 3-4 cent, lato; flores 4-5 laxe fasciculati, terminales; pedunculus glaber 2-3 cent, longus; corolla circiter 4 cent, longa, tubo angusto (3-4 mm. diam.), paulo ultra médium 5-lobo, lobis ovatis, apice obtusis; stamina 10, corolla breviora, filamentis infra médium glandulis brevibus ciliatis et conspersis; ovarium oblongum glabrum, stylo staminibus paulo longiore, inferne parce glanduloso. Hab. — Yunnan méridional, entre Muonglé et Keu ma tzé (P''® Henri d'Orléans, 30 mars 1S95). Espèce du groupe des Choniastrjim, rappelant assez le Rh. siaimiieiiin, avec des étamines incluses et non longuement exsertes. Port du Rli. gracile 'Low. (A suivre.) E. G. Camus. — Plantes hybrides spontanées de la flore ettropéenne. 265 STATISTIQUh: OU CATALOGUE DES PLANTES HYBRIDES SPONTANÉES DE LA FLORE EUROPÉENNE Comprenant la synonymie, la répartition géographique, les numéros des exsiccata oii ces plantes ont été publiées et les herbiers principaux où Pon peut les étudier. {Suite.) Par M. E. G. CAMUS. VIOLARIE.^. Viola, I, canma eX. arenaria; lly elah'or, pumïla ;1\\^ silveslris ;1\ ^ Rivî- niana; V, hirta, gymjwcarpa; VI, sciaphila; VII, collina; VIII, odO' rata; IX, Beraudii; X, austriaca; XI, alba, scotophylla; 1:Œ.^ pa/uS' tris, pimiata ; XIII, cor?îula, tricolor, etc. § I . Ganina et arenaria. X V. cetia Beck FI. v. Niederost. p. 520 (1S92), V. canina X Riviniana Betke. H. -.Jeanp.; R.; C. — Allemagne, Autriche, Scandinavie. V. canina L,.p.p., Reichb. X Riviniana Reichb., B. nemorosa Neum., Wahl., Murbeck. H. : C — Exsicc. : Arvid Haglund et J, Kâlstrôm. — Suède [Gotland]. X V. pseudosilvatica Richter ïu Verh. k. k. zool.-bot. Ges. Wien(iSS3). V. Riviniana X silvestris, H. : M. P., Draki. — Autriche. X V. intersita Beck i^/. j;. Niederôsl. p. 521 (1892). V. intermedia KirschL Viol, du Rhin 5 a et 6 (1S40), p. p. V. silvestris X canina yî?;-/;zi^ Betke. H. : i?. — Autriche, Alsace. X V. carinthiaca BorbaszV/ Hallier,Koch's 6j';^^/.s-/.s-, p. 210(1890). V. canina var. silvestris X ericetorum Borbas loc. cit. (1S90). Autriche, Allemagne, Neuchâtel. X V. œnensis Eorbas ?>/ Hallier, Koch's Sypnosis (1890). X V. ericetorum X Ruppii Borbas loc. cit. V. silvestris var. Einseliana {V. Einseliana) F. Schultz sec. Borbas. 266 JOURNAL DE liOTANlQUF. V. canina >( Schultzii K. Fritsch Excursio7isJl . f. Oesterr. P- 3S5 (1897)- W. : R. — Autriche, Tyrol, Allemagne. X ? V. Ruppii Ail. Sy7i. viefh. stirp. hort, Taiir. p. 84 (1760). V. canino-stagnina Rischl in Prog. cl. Fred. Wilh. Gym. z. Posen, p. 2 (1S57). V. canina X stagnina Asch. FI. Braud. i, p. 71 (1864). Tous les grands herbiers. — Exsicc. : Billot n" 1125; Soc. dauph. n° 2778; Magnier n° 2655; Neuman, Wahl., Murbeck Viol. suec. exsicc. n° 27 ; Baenitz. — Europe centrale et septen- trionale. X V. nemoralis Kûtz. in Linnaea VII, p. 43 (1S32). V. Kiitzingiana Rouy et Fouc. FI. Fr. III, p. 10 (1893). V. elatior X canina Ascherson FI. Braud. (1864). V. canina X elatior Ucchtr. V. lucorum X montana Borbas in Hallier, Koch's Synopsis (1890). H. : AI. P.; Coss.; Malvd. — Exsicc. : Schultz Herb. norm. n° 224. — Alsace, Suisse, Allemagne, Norvège, Russie. X V. lanciformis Rouy et Fouc. FI. deFr. III, p. 12, en note (1896.) V. canina X pui^^ils- Focke, p. 48 (iSSi). H. : Mo)ipt; M. P.; Jeanp. ; R.; C. — Exsicc. : Neuman, Wahl., IMurbeck n° 48 ; Arivd Haglund et J. Kâllstrôra. — Hanau, Suède [Gotland] (Murbeck). X V. Betkeana Borbas iti Oesterr. bot. Zeitschr. n° 3 ; in Hallier, Koch's Synopsis p. 203 (1890). V. arenaria X canina silvestris Borbas loc. cit. V. rupestris X siivatica J. Murr in Oesterr. bot. Zeitschr. p. 134(1890). H. : M. P.: Drake; R. — Exsicc. : Neuman, Wahl., Mur- beck n° 50; Baenitz. — Autriche, Scandinavie, Russie. X ? V. rupestris var. protensa Beck FI. v. Niederosierr. p. 59 (1S92). V. arenaria X canina Lasch sec. Baenitz Exsicc. V. Arenaria y^r///^, sec. Fritsch. H. : R. — Exsicc. : Dôrfler n'^ 3012. — Allemagne, Russie. X V. anceps Richter ?>^ Yerh. k. k. zool.-bot. Ges., Wien (1890). V. arenaria X canina y^/'w^ Richter ioc cit. Yi. : M. P. — Autriche. E. G. Camus. — Plantes hybrides spontanées de la flore européenne. 267 X V. Braunii Betke in Hallier, Koch's Synopsis p. 202 (1890). V. arenaria X ericetorum [canina) Borbas. V. AUionii X canina Lasch i7i Bot. Zeit. p. 514 (1857). V. arenaria X canina Betke ?'« Herb. Baenitz n° 4392. Allemagne. Plante voisine du V. rupestris var. protensa, dont elle est peut-être une simple forme. X V. commutata Waisbecker in Oesterr. bot. Zeitschr. p. 14^ (189s). V. pumila X canina var. lucorum. H. : M. P.; Fritsch; R. — Exsicc, : Baenitz. — Autriche, X V. recensita G. Cam. X V. neglecta Murr in Herb. Baenitz non Schmidt FI. Bohem. (1794)- V. canina X Riviniana Sundberg in F. Schultz Herb. norm. n. ser. n° 271 1. H. : M. P.; Coss.; Drake; Malvd.; R.; C. — Exsicc. : Neumau, Wahl., Murbeck n° 49. — Tyrol, Scandinavie. X ? V. caninaeformis Richt, in Verh. k. k. zool. bot. Gesellsch., Wien (1888). V. Riviniana X canina Richt. loc. cit. V. Riviniana sec. BVitsch. H. : Drake; R. — Exsicc. : Baenitz. — Autriche. X V. Burnati Gremli Keiie Beitràge V, p. 18 (1890). V. rupestris X Riviniana Murr zV? Oesterr. bot. Zeischr. p. 134 (1S90). V. arenaria X Riviniana Uechtr. in Verh. d. bot. Ver. d. Prov. Brand. p. 121 (1867); Gremli Exciirsionsfl. 3, p. 89 (1878). H. : M. P.; Coss.; B.; B.-B.; Fouc; Jeanp.; Malvd.; R.; Wolf; C. — Exsicc. : Baenitz; Magnier n° 2656; Schultz Herb. norm. n° 2413; Callier FI. silesiaca (1895) n° 1302. — Suisse, Autriche, Allemagne, Scan- dinavie. X V. dubia Wiesbaur in Oest. bot. Zeitschr. p. 191 (1886). X V. intermedia Reichb. PI. crit. VII, p. 3 (1829), non Krocker (1S23). =^ "i V. Betkei Kerner in Verh. k. k. bot. Ges., Wien (18S8). V. silvatica X Riviniana Wiesbaur /^r. cit. (1886). V. canina (silvestris) X Riviniana Borbas in Hallier Koch's Syji. p. 199 (1890). 268 JOURNAL DE BOTANIQUE H. : M. P.'; Drake ; R.; C. — Exsicc. : Ncuraan, Wahl., Murbeck, n°^ 14, i5;Baenitz; ArvidHaglundetJ.Kàlls- trôm (V. canina X Riviniana ^ nemorosa); Callier FI. sïlesiaca n° 1301. — Europe centrale et septentrionale. V. silvatica X Riviniana Betke ïn Schrift. d. kgl. phys.-ôkon. Gesellsch. zu Kônigsb. XXIII, p. 81. Forjna major gx. forma miner Betke. H. : Drake; R. — Exsicc. : Baenitz. — Allemagne. V. Riviniana X rupestris f. subrupestris Areskog m Herb. Baenitz (1892). H. : Drake. — Suède. X V. tenuis Richter in Verh. d. k. k. zool.-bot. Ges,, Wien (1890). V. canina X pratensis Richter. loc. cit. Autriche. X V. intermedia Kroch. FI. siles. IV, p. 289 (1829). V. lucorum X persicifolia Ascherson/./. Allemagne. X V. longicornis Borbas in Hallier, Koch's Syti. p. 210 (1890). V. canina (silvestris) X Einseleana Borbas loc. cit. Allemagne, X V. mixta Kerner ?Vz Oesterr. bot. Zeitschr. p. 21 (1S68). V. canina (silvestris) X neglecta Borbas in Hallier, Koch's Syn. p. 211 (1S90). X V. seyana Borbas in Hallier, Koch's Syn. p. 211 (1890). V. ericetorum X pumila Borbas loc. cit. (1890). V. canina X pratensis Uechtr. in Verh. d. bot. Ver. d. Proy. Brand. IX, p. 124(1868). V. canina X pumila F. Schultz ap. Uechtr. loc. cit. Allemagne. X V. glauca Marsch. v. Bieb. FI. Taur.-Cauc. III, p. 165 (1819). V. cinerascens Kerner in Oesterr. bot. Zeitschr. XVIII, p. 20 (1863). V. arenaria X silvestris Neuman? Autriche. V. atrichocarpa Borbas in Oesterr. bot. Zeitschr. p. 167, et in Hallier, Koch's Syn. p. 186 (1890). E. G. Camus. — Plantes hybrides spontanées de ta flore européenne. 269 V. collina X perfimbriata Borbas loc. cit. Autriche, Allemagne. X V. neglecta Schmidt FI. Bohem. p. 55 (1793). X V. leucoceras Borbas in Oesterr. bot. Zeitschr. p. 134 (1890). V. lucorum > Riviniana Borbas loc. cit. p. 205 (1890). V. Riviniana X rupestris Schm. V. arenaria X Riviniana Magnier FI. selecta n° 2656, no7i Uechtr. in Verh. d. bot. Ver. d. Prov. Brand. p. 121 (1867). V. arenaria-silvatica L. M, Neuman i?i Ofvers. af Fôrh. K. Vetenskapsakad. n° 3 (1885). V. canina 3 macrantha Fries Nov. Mant. p. 122 (1S45) î G-ren. et Godr. FI. Fr. H. : M. P.; B.; Coss.; Fouc; Malvd.; R. — Exsicc. : Schultz Herb. norm. n. ser. n° 2418. — France, Russie, Scandinavie, Autriche. Var. macrostipula F. Schultz FI. d. Pfal^G^ (1846). HT V. bitensis F, Schultz loc. cit. Lorraine. Var. borussica Borbas in Hallier, Koch's Syn. p. 206 (1890). =r V. lucorum X canina (silvestris) Borbas loc. cit. Allemagne. X V. pseudoarenaria Rouy in Herb. X V. paradoxa Rouy et Fouc. FI. Fr. III, p. 16, en note (1896), 7ion Richter. V. arenaria X mirabilis Betke. H. : R. — Suisse, Russie. X V. heterocarpa Borbas i7i Hallier, Koch's Syn. p. 197 (1890). X V. Schmalhauseni Rouy et Fouc. FI. Fr. III, p. 18 (1896). V. mirabilis X ai'snaria Schmalh. m Bot. Zeit. p. 553 (1S75). V. mirabilis var. vestita Gren. i7i Herb. M. P. France, Allemagne. § II. Elatior, pumila. X V. mixtaKerner z>/ Oesterr. bot Zeitschr. XVII, p. 21 (1S68). V. silvestris X elatior Kerner loc. cit. Suisse, Autriche, Russie. X V. Murbeckii Dôrfler in Herb. norm. Sched. ad cent. XXXII (1S97). V. pumila X Riviniana Alurbeck in Botaniska Notiser p. 187 (1887) et p. 250(1893). 270 )OUKNAL DE BOTANIQUE TT. : M. P. — Exsicc. : Neuman, Wahl., Murbeck n°* 52, 53; Dôrfler n° 3103. — Suède. X V. proxima G. Gain. V. elatior X stagnina Murbeck ùi Botan. Notis. p. 185 (1887). H. : M. P. — Exsicc. : Neuman, Wahl., Murbeck xs? 58. — Suède. X V. fallacina Uechtr. i)t Verh. d. bot. Ver. d. Prov. Brand. IX, p. 118(1859). V. pumila X stagnina. H. : il/. P. — Exsicc. : Neuman, Wahl., Murbeck, n° 56. — Suède. X V. Skofitziana Wiesbaur ?>/ Oesterr. bot. Zeitschr. p. 190 (18S6). X V. subpubescens Borbas ?'« Oesterr. bot. Zeitschr. p. 190 (1890), et in Hallier, Koch's Syn. (1890). V. elatior X pumila \A^iesbaur loc. cit. (1886). V. montana > pumila Borbas in Hallier, Koch's Syn. p. 212 (1890). H. : M. P.; C. — Exsicc. :NeumaD,Wahl, Murbeck n° 57 ; Baenitz, — Alsace, Autriche, Scandinavie. X ? V. Guittause Giraudias Noie sur yEthionema pyrenaicum et sur V. Guittauae {'1895). V. Reiclienbachiana X pratensis Giraudias loc. cit. H. : Fouc: Girai/d.; R. — France. X V. recognita G. Cam. V. pumila X rupestris Murbeck in Botan. Notis. p. 186 (1887) et p. 250 (1S93). Exsicc. : Neuman, Wahl., Murbeck n° 54; n° 55 forma glaberrima. — Scandinavie. § III. Silvestris. X V. spuria Celak. Prodr. FI. Bôhm. p. 478 (1876). X V. Bogenîiardtiana Gremli ap. Sabransky i7t Oesterr. bot. Zeitschr. p. 429 (18S6). V. DesetangsiiG.Cam.etHariot?V/Bull. Soc. bot. Fr. XXXVIII, p. 422 (1890). V. mirabilis X silvestris Bogenhardt Taschenfl. lena p. 163 (1850); Rapin in Soc. vaud. se. nat. H. : M. P.; Coss.: Malvd.; R.; C; — Exsicc. : F. Schultz Herb. norm. n. ser. n° 440; Neuman, Wahl., E. G. Camus. — Plantes hybrides spontanées de la flore européenne, ^ji Murbeck n<^^ 44, 45. — France, Suisse, Allemagne, Au- triche, Scandinavie. X V. sabuletorum Rouy et Fouc. FI. Fr. III, p. 15, en note (1S96). V. silvestris-lusitanica Rouy et Fouc. Portugal. X V. digenea Rouy et Fouc. FI. Fr. III, p. 34 (1896). V. Riviniana-scotophylla Timb.-Lagr. De l'hybridation dans le ge)ire Viola, p. 5. V, alba X silvestris Rouy et Fouc. loc. cil. France. X V. insidiosa Rouy et Fouc. FI. Fr. III, p. 35, en note (1896). V. alba X silvestris Rouy et Fouc. loc. cil. Allema2:ne. X X- slesvicensis Prahl Krilische FI. d. Prov. Schlesiu.-Holsl. II (18S9).- Cf. Just XVII, II, p. 242. V. silvatica X liolsatica Prahl loc. cit. H. : M. P. — Allemagne. X V. megapolitana Prahl AVzV. FI. de Prov. Schl.-Holsl. II (1889). — Cf. Just XVII, II, p. 242. V. silvatica X fiavicornis Prahl loc. cit. H. : M. P. — Allemagne. i; IV. Riviniana. X V. kiliensis Prahl Krit. FI. d. Prov. Schl.-Holsl. II (1SS9). — Cf. Just XVII, II, p. 242. V. Riviniana X fiavicornis Prahl loc. cit. H. : M. P. — Allemagne. z= ? X V. oropliila V\'iesbaurmOesterr. bot. Zeitschr.p. 191 (18S6). V. Ueclitritziana Borbas i7i Rallier, Koch's Syn. p. 197 (1890). V. pseudomirabilis Coste i?i Bull. Soc. bot. Fr. XL, p. cxv (1893). V. mirabilis X Riviniana Uechtr. in Verh. bot. Ver. Brand. 9 (1867). H. : AI. P.; B.; B.-B.; Coss.; Fouc; feanp.; Malvd.; R.; C. — Exsicc. : Magnier n" 3474. — France, Alle- magne, Scandinavie. § V. Hirta, gymnocarpa. V. alba X ^?V'/^ comprend les cinq formes suivantes : = /- JOURNAL DE BOTANIQUE [i] X V. adulterina Godr. Thèsede l'hybridité^. 18(1844) ; Briquet Mont Vuache p. 77. X V. collina Suard FI. Meurthe p. 44 (1843) non Besser. V. hirto-alba Gréa, et Godr. FI. Fr. I, p. 176 (184S). II. : C; R. — France, Suisse, Autriche. [2] X V. polonica Blocki in Deut. Bot. Monatschr. p. 147 (1887). V. alba X hirta Blocki Icc. cit. H. : M. P. — Autriche. [3] X ^- badensis\Viesbaur?«Oesterr. bot. Zeitschr. p. 225(1874). V. hirta > alba Rouy et Fouc. FI. Fr. 111, p. '^^^ (1896). V. alba X birta/. albiflora Wiesbaur loc. cit. H. : M. P.; Coss.; Malvd.; R. — Exsicc. : F. Schuitz Herb. norin. n. sér., n*^* 439 et 439 bis. — Allemagne, Autriche. [4] X V. Roxalonica Blocki zV? Deut. bot. Alonatschr. p. 147(1887). V. badensis/. violacea. V. alba/. violacea X hirta Wiesbaur i)i Oesterr. bot. Zeitschr. p. 225 (1874). H. : il/. P.; R. — Allemagne, Autriche. [5] X V. abortiva Jordan Pugill. pi. p. 14 (1852). V. scotophylla f. abortiva Gillot et Ozanon 771 Bull. Soc. Dauph. p. 48(^ (18S4). V. hirta < alba Rouy et Fouc. FI. Fr. III, p. 2iZ (1896). H. : M. P.; B.; B.-B.; Coss.; Fouc; Jea/ip.; Malvd.; R.; C. — Exsicc. : Magnier n° 782; Soc. Dauph. n'' 703. — France, Suisse, Allemagne, Autriche. X V. sedunensis Wolf z>^ Bull. Alurith. Valais (1897). V. Beraudii X hirta Wolf/^?^. ^zV. (1897). H. : JVolf. — Suisse (Sion). X V. ficta G. Gara. V. hirta X Steveni Wolf t'n Bull. Murith. Valais, X, p. 44 (1881). V. Beraudii X hirta Gremli fji Oester. bot. Zeitschr. p. 253 (1874), non. Wolf. H. : Wolf. — Suisse. X V. Besseriana Blocki i7i Herb. M. P. z=: ? V. Roxalonica X hirta. H. : M. P. — Autriche. E. G. Camus. — Plantes hybrides spontanées d: la Jiorc européenne. 273 X V. intricata Arv.-Touv. in Bull. Soc. Dauph. 7 (18S0), V. scotophyllo-hjrta Arv.-Touv. loc. cit. V. scotophyllo-hirta Arv.-Touv. loc. cit. V. hirta < alba v. scotophylla Rouy et Fouc. FI. Fr. III, P- Zl (1896). ^= ? V. praecox Heuff^jr Fust. FI. Transs. p. 81. H. : M. P.; Coss.; Malvd.; R.; C. — Exsicc. : Soc. Dauph. n'' 2379. — France, Autriche. V. hirta X odorata comprend les quatre formes suivantes : [i] X V. seiDincola Jordan Observ.fr. 7, p. S (1S49). X V. œnipontana Murr in Oesterr. bot. Zeitschr. p. 151 (18S6). X V. subhirta Beck i'"/. Niederôsterr . p. 511 (1890). X V. mixta Sudre Notes pi. du Tarn, in Rev. de Botaniq. (1894) sec. Rouy et Fouc. V. hirta > odorata Rouy et Fouc. Fl. Fr. III, p. 32 (1896). H. : M. P.; Monip.; Coss.; Fouc; Fritsch ; Jeanp.; Malvd.; R.; C. — Exsicc. : F. Schultz Herb. norm. n. ser. n*^ 2122. — France, Suisse, Allemagne. [2] X V. spectabilis Richter zVzOesterr, bot. Zeitschr. p. 410 (1885). V. liirta < odorata Rouy et Fouc. Fl. Fr. III, p. ^2 (1896). FI. : M. P.; B.; B.-B.; Coss.; Fouc; Fritsch; Jeanp.; Malvd.; R.; C. — Exsicc. : F. Schultz Herb. norm. n. ser. n° 2125; Soc. Dauph. n° 404S; Magnier n° 482. — France, Autriche. [3] X V. permixta Jordan Observ.fr. 7, p. 6 (1849). X V. hybrida Schur Enum. pi. Transs. p. 79, 7W7i Wulf., nec A'al de Lièvre. V. perhirta X odorata Focke, p. 47 (18S1). H. : M. P.; Montp.; B.; B.-B.; Coss.; Fouc; Fritsch; Jeanp.; Malvd.; Wolf; R.; C. — Exsicc. : Billot n°3524; Soc. Dauph. 3210; F. Schultz Herb. norm. n. ser. n° 1322. — Angleterre, France, Suisse, Italie, Allemagne, Autriche. [4] X V. foliosa Celak. Prodr. Fl. Bôhm. III, p. 477 (1S75). V. cyanea < hirta Hallier ?V^Koch's Syn. p. 176 (1890). V. odorata X hirta forma. Autriche. X V. bihariensis Simk. in Kôzlem. Budapest XV (1S79). V. hirta X suavis Simk. loc cit. (1879). H. : M. P. —Hongrie. 274 JOURNAL DE BOTANIQUE X V. revoluta Ileuff. in Reichb. FI. germ. excurs. II, p. 705 (1832). X V. hirtseformis Wiesbaur in Oesterr. bot. Zeitschr. p. 190 (1S80). X V. ambigua X hirta Wiesbaur; loc. cit. p. 153 (1877). X V. hirta-grandiflora Reichb. Icônes, III, 4493, t. V (1S38); cf. Borbas in Hallier, Koch's Syn. p. 192. H. : Coss.; Fritsch ; Malvd.; R. — Exsicc. : F. Schultz Herb. norm. n. ser. n° 2123. — Allemagne, Suisse, Autriche. X V. Kerneri Wiesbaur m Oesterr. bot. Zeitschr. p. 191 (18S0). V. austriaca X hirta Kerner; Wiesbaur loc. cil. p. 152 (1877). H. : J/. P.; Coss.; Drake ; Malvd.; R.; C. — Exsicc. : Baenitz n°'' 3133, 3443; F. Schullz Herb. norm. n. ser. n°^ 193 1, 2121. — Autriche, Hongrie. X V. Kerneri var. camporum Sabransky in Deut. bot. Monat- schr. 7 (1885). V. austriaca < hirta Hallier, Kock's Syn. (1890). Autriche. ??XV. paradoxa Richter in Verh. k. k. zool.-bot. Ges. in Wien (18S8). V. mirabilis X hirta Richter loc. cit. V. hirta ybrOTi^, sec. Fritsch. Autriche. X V. interjecta Borbas in Hallier, Koch's Syn. p. 190 (1890). X V. hybrida Val de Lièvre in Oesterr. bot. Zeitschr. p. 59 (1858), no7i Schur. V. collina X hirta Wiesbaur in Oesterr. bot. Zeitschr. p. 190 (1880). V. hirta X collina Murr in Oesterr. bot. Zeitschr. ; Val de Lièvre (1858). H. : M. P.; Drake; Wolf; R. — Exsicc. : Baenitz. — Suisse, Tyrol, Autriche, Bohème. X V. Pacheri Wiesbaur m Oesterr. bot. Zeitschr. p. 190 (1886). V. glabrata X hirta Borbas in Hallier, Koch's Syn. p. 185 (1890). France, Autriche. X V. Callionii G. Cam. V. hirta X Thomasiana Borbas zVz Hallier, Koch's 5'J^'//. p. 191 (1890); Gremli Neue Beitr. 2. FI. d. Schweis, V (1890). E. C. Camus. — Planfes hybrides spontanées de la flore européenne, z-j-^ V. hirta X ambigua Callioni (1SS9) >?^c:. Borbas. H. : Wolf. — San Salvatore, Lugano. X V. Neilreichiana Borbas in Hallier, Koch's Syn. p. 185 (1890). V. gymnocarpa X perfimbriata Borbas /c^:. cit. (1S90). Allemagne, Autriche. X V. Bernouillii G. Cam. V. hirta X virescens Bernouilli in Magnier Scrim'a&lExsicc. n» 1890 (1S89). H. : M. P.; B.; B.-B.; Fonc. ; Jeanp. ; Malvd.; R.; C. § VI. Sciaphila. X V. delphinensis Jordan Observ. pi. crit. Vil (1849). V. alba X sciaphila ? Rony et Fouc. FI. Fr. III, p. 30 (1896). France. X V. tiroliensis Borbas in Hallier, Koch's Syn. p. 183 (1890). V. glabrata (sciaphila) > sepincola Borbas Z^^;. cit. (1890). Tyrol. X V. pachyrhizoma Wolf zV^ Bull. Murith. Valais (1S97). V. sciaphila X Thomasiana ? H. : Wolf. — Suisse (Valais). X V. Gremblichii Borbas in Hallier, Koch's Syn. p. 1S4 (1890). V. sciaphila e-^/ glabratra X odorata Borbas loc. cit. (1890). H. : M. P.; Drake. — Exsicc. : Baenitz. — France Bri- quet], Autriche. § VII. Collina. X V. suaveolens Wiesbaur in Oesterr. bot. Zeitschr. p. 190 (tS8o). X V. suaviflora Borbas et H. Braun. V. collina X austriaca Wiesbaur loc. cit. H. : R. — Allemagne, Autriche. X V. rhsetica Borbas m Hallier, Koch's Sy?i. p. 1S6 (1890). V. collina X glabrata Borbas loc. cit. Suisse. X V. Wiesbauri Sabransky iji Oesterr. bot. Zeitschr. XXXVII, P- ^c>3 (1884). X V. fragrans Wiesbaur non Sieber. V. alba X collina. H. : 7?. — Allemagne. 276 JOURNAL DE BOTANIQUE X ? V. Neilreichii Richter in Verh. k. k. zool.-bot. Ges. in Wien (i88S). V. ambigua >< collina Richier loc. cit. (i8SS). V. Q.oYi\ï\.2i. forma sec. Frilsch. Autriche. X V. Dioszegiana Boii^as in Magyar Nôven. Lapok n"^ 140 (1889). V. collina X ambigua Borbas loc. cit. Autriclie. X V. riddensis AA'olf /;/ Bull. Muriih. Valais (1897). V. collina X odorata/! Favrati Wolf /c>^. ^//. H. : Wolf. — Suisse (Valais). X V. Merkensteinensis Wiesbaur iti Halascy und Braun Nachtr. p. 166; Courath in Oesterr. bor. Zeitschr. p. 276 (18S6). V. odorata X collina Gremblich in Oesterr. bot. Zeitschr. p. 253 (1874). Allemagne, Autriche, Tyrol. X V. valesiaca Hausskn. in Gremli Excursionsfl. Schw. éd. 3, p. 86 (1878), no)i Thomas. V. collina XTiiomasiana Borbas 2«Hallier,Koch's Syn. (1890). H. : Wolf. — Suisse. § VIII. Odorata. X V. medlingensis Wiesbaur z« Oesterr. bot. Zeitschr. (1886). V. ambigua X odorata Wiesbaur /Oif. «'/. (18S6). X V. hungarica Degen et Sabransky z« Deut. bot. Monatschr. p. S (1S85). V. ambigua X odorata Degen et Sabransky loc. cit. (1885). Autriche. X V. Bonhommeti Léveillé in Le Monde des plantes VI, n° 83, p. 6. V. lactea X odorata Léveillé loc. cit. Autriche. X V. vindobonensis Wiesbaur in Oesterr. bot. Zeitschr. p. 191 (1880). V. austriaca X odorata Wiesbaur loc. cit. (18S0). Autriche, Allemagne. X V. tristis Richter in Verh. k. k. zool.-bot. Ges. Wien (1888). V. odorata X spectabilis Richter loc cit. Autriche. E. G. Camus. — Plantes hybrides spontanées de Li flore europlenne. 277 X V. mollis Kerner «■/. Wiesbaur in Deut. bot. Monatschr. p. 179 (1SS5). V. odorata >( Thomasiana ? Borbas ?>/ Hallier, Koch's Syn. p. 1S5 (1S90). Autriche. X V. polyçaulon Rouy in Herb. V. multicaulis grandifolia Rouy et Fouc. FI. Fr. III, p. 34 (1S96). V. alba < odorata Rouy et Fouc. loc. cit. (1896). V. alba-scotophylla Chatenier in Bull. Soc. se. nat- Drôme p. 65(1887). H. : Fouc; R. — France. X V. multicaulis Jordaa Z'/^;^///. //. p. 15 (1S52). V. pluricaulis Borbas in Hallier, Koch's Syn. p. 179 (1S90). V. alba X odorata Wiesbaur in Verh. k. k. zool.-bot. Ges. Wien, p. 219 (1875). H. : M. P.; B.; B.-B. ; Coss.; Foiic.;Jeanp.; Malvd; R.; C. — Exsicc. : Soc. Dauph. n" iio'$>bis; FI. seq. n** 170; Magnier n°* 21, 21 bis; Neum., ^^'ahl., Murbeck n"^ 2,0- — France, Suisse, Allemagne, Autriche, Scandinavie. § IX. Beraudii. V. Beraudii X odorata Gremli Nette Beitr. z. FI. Schw. V (1890). H. : ]Vc/f. — Suisse (Valais). V. Beraudii X collina Gremli A>.y^ Beitr, z. FI. Sckw. V (1S90). ^ ■ H. : Wolf. — Suisse (Valais). V. Beraudii X Favrati Favrat in Bull. Soc. Vaud. se. nat. (1890). H. : ]] olf. — Suisse (Valais). V. Beraudii X ambigua Gremli Neue Bsitr. z. FI. Schzv. V (1890). Suisse (Valais). V. alba X Beraudii Gremli Neue Beifr. z. FI. Schiv. V (1S90). Suisse. § X. Austriaca. X V. insignis Richter ^V/ Verh. k. k. zo3l.-bot. Ges. Wien (1S8S). 278 JCJUKNAI. 13i: BOTANIQUE V. austriaca X spactabilis Richter loc. cit. (iSSS). II. : C. — Autriche. X V. Haynaldi Wiesbaur in Oesterr. bot. Zeitschr. p. 153 (18S7) et i)i Baenitz Herh. Eiir. n^'^ 31.33 et 3444 (1876). V. ambigua > < austriaca Wiesbaur ioc. cit. Allemagne, Autriche. X V. kalksburgensis Wiesbaur z>2 Oesterr. bot. Zeitschr. XXVII, P- 153 (1874). V. austriaca X alba Wiesbaur in Haï. et Braun Nachtr. p. 166 (18S2). H. : M. P.; Coss.; Drake; Malvd; R. — Exsicc. : Schultz Herb. iiorin. xi" 1321 ; Kerner n'^ 68. — Allemagne, Autriche. § XL Alba, scotophylîa. X V. scotophylloides Wiesbaur zV/ Oesterr. bot. Zeitschr. (1880)? X V, albiensis Sudre Note stir qq. pi. du Tarn, i?t Rev. de Bot. (1894). V. alba X scotophylîa Wiesbaur loc. cit. France, Allemagne. X V. Eichenfeldii îlalaczy in Oesterr. bot. Zeitschr. XXXIX, p, i.Si (18S9). V. adriatica X scotoj)liylla Halac. loc. cit. Autriche. X V. Haliieri Borbas in Hallier, Koch's Syîi. p. 183 (1889). V. scotophylla-cyanea Borbas loc. cit. Suisse. §XII. Palustris, pinnata. X V. Ruprechtiana Borbas m Hallier, Koch's Sy)i, p. 193 (1890). V. palustris X epipsila Borbas loc. cit. (1890). X V. Regeliana Rouy et Fouc. FI. Fr. III, p. 30, en note (1S96). V. epipsila X palustris Regel Diatr. in hist. stirp.; Ruprecht i7i FI. Petrop. p. 48 (1845). H. : M. P.; Coss.; Drake; Jeanp.; Malvd; C. — Exsicc. : Schultz Herb. norm. n. ser. n° 1031 ; Baenitz. — Europe centrale et boréale. Ces deux hybrides ont été confondues; les indications de réparti- tion sont pour les deux. E. G. Cajius. — Plantes hybrides spojihmées de la flore européenne. 2-]() X V. silesiaca Borbas in Hallier, Koch's Sy/i. p. 194 (1890). V. palustris X uliginosa Grabowski FL Oberschles. p. 64 (1S43). Suisse, Allemagne. X V. Rossii Chiovenda /V/Bull. Soc. bot. ital. p. 207 (1S93). V. pinnata X uliginosa Chiovenda loc. cit. (1893). § XIII. Calcarata, tricolor, etc. V. setoiica 3 heterosepala X Orphanidis Hausskn. Synb. ad flor. grcvc.i ïn Alilt. Thùr. bot. Ver. (1885). Grèce. X V. Christii Wolf in Bull. Alurith. Valais X, p. 43 (18S1). V. alpestris X calcarata Wolf loc. cit. V. calcarata X tricolor var. bella Gremli Excursionsfl. éd. 3, p. 89 (1S78). H. : Drake; R.; Wolf; C. — Exsicc. : Baeuitz. — Suisse. X V. Lutzii G. Cara. V. tricolor X rothomagensis Lutz in Bull. Soc. bot. Fr. p. 222 (1897). France. X V. carpatica Borbas in Hallier, Koch's Sy)i.-^. 222 (1S90). V. declinata X tricolor Borbas loc. cit. Monts Carpathes. X V. aquisgranensis Borbas in Hallier, Koch's ^yn. (1S90). V. calaminaria X tricolor Borbas loc. cit. (1890). Autriche. X V. Tatrae Borbas zV^ Magyar Nôven. Lapok n" 140, p. Si (1890.) V. lutea > X saxatilis Borbas loc. cit. Autriche. X V. Williamsii Wittrock in Viola Studier i, pp. 82 et 117, ^:r Act. Hort. Berg. (1897). V. cornuta X liortensis grandiflora Wittrock. Cultivé. X V. suecana Wittrock in Viola Studier i, p. 120, ex Act. Hort. Berg. (1S97). V. lutea Sm. var. grandiflora L. X "Williamsii Wittrock loc. cit. (1897). Cultivé. 2''o JOURNAL DE BOTANIQUE X V. arvensis communis\Mur. var. gotlandica cf X tricolor coniophile Wittrock in Viola Studier r,p. 109 ex Act. Hort. Berg. (1S97). /. I, perarvensis; /. II, pertintermedia;/. III, intermedia; f. IV, pertricolor ^^'ittr. Cultivé. X V. norvegica Wittrock in Viola Studier i, p. 113, ex Act. Hort. Bcrg. (1897). V. arvensis communis X tricolor y. versicolor Wittr, loc. cit. Cultivé. X V. cornuta 9 X latisepala Wcttet. o^ Wittrock in Viola Stu- dier I, p. 115, ex Act. Hort. Berg. (1S97). Cultivé. XXV. lutea v. grandifiora X "Williamsii \Mttrock in Viola Stu- dier I, p. 119, ex Act. Hort. Berg. (1897). Cîiltivé. XXV. lutea grandifiora cf X suecana Q Wittrock in Viola Stu- dier i,p. I i9,p. 121, é'.r Act. Hort. Berg. (1S97). Cultivé. {A suivre.') BRYOLOGLE JAPONIC^ SUPPLEiMENTUAI I. Auctore Em. BESCHERELLE. Dans le Mémoire que nous avons publié, en 1893, sur la flore bryologique du Japon (i), nous avons fait connaître les Mousses récoltées dans la région, de 1885 à 1891, par M. l'abbé Urbain Faurie, missionnaire apostolique à Sapporo (île d'Yézo). Depuis cette époque, cet intrépide collecteur a visité, en 1893 et 1894, de nouvelles et nombreuses localités situées tant dans l'île d'Yézo que dans les parties septentrionale et centrale du Nippon, et, dans le mois de mars 1895, les environs de Nag-asaki et d'Unzen, dans l'île de Kiou-Chiou. M. Matsumura, professeur à l'Université de Tok}^©, nous a fait parvenir, de son côté, une centaine d'échantillons très bien préparés, recueillis par lui dans le Nippon central. Nous avons reçu ég^alement un certain I. Cf. Nouveaux docu:iients pour la Ftore bryologique du Japon (Ann. se. nat., f sér.,Bot,, t. 17, 1893, PP- Z'^rZ^Z'.- Em. Bescherelle. — Bryologias Japonicée S7ipplemeniuin. z'ii nombre d'espèces recueillies par M. Makino , dans l'ile de Shilcoku, par MM. Okubo et Yatabe, ainsi que celles de M. Léon Roux provenant des environs de Kobé, au sud du Nippon, et que M. Henri de Poli a bien voulu mettre à notre disposition. Les documents nouveaux dont nous disposons sont tellement importants que le temps nous a manqué pour les étudier. Nous devons donc renoncer à en faire l'objet d'un travail d'ensemble. Nous nous bornerons à publier successivement, sous la forme de Suppléments, le résultat de notre examen et nous com- mençons aujourd'hui par un fascicule comprenant une partie des Mousses acrocarpes. Clamarf, juin i8ç8. I. Gymnostomum brachystegium Besch. sp. nov. Didicum, dense et late cespitosum, rufescens. Caules novelli vix I centim. alti, hic illic tomento rufo obtecti. Folia anguste lanceolata, subligulata, apice obtuse acuminata, madore patentia, siccitate tor- quata, margine e basi ad médium usque revoluta, cellulis superioribus minutis quadratis obscuris inferioribus hyalinis paullc majoribus obloa- gis areolata, costa lata infra acumen evanicla. Folia perichsetialia cau- linis similia sed longiora. Capsula in pedicello laevi rubello 5 millim, longo ovato-cylindrica, erecta, 1/2 millim. longa, basi substrumosa, rufa, gyuinostoma, annulo persistente cellulis superioribus longis, operculo brevi oblique rostrato conico apice obtusiusculo basi crenu- lato. Calyptra spiraliter reticulata apice rubens. Japon : Nippon nord, sommet du Ganju, à 2330"" d'alî. ; 27 août 1894 (Faurie n° 14453). Semblable par le port au G. xaiitJiocarpum Hook., du Népaul, et à Y Hyjneiiostylùnn aîtrantïaciirn. Mitt,, des Indes orientales; en diffère par la capsule ovale-cylindrique, pourvue d'un anneau très distinct, et par l'opercule conique nonsubulé; se rapproche également du G. nipesire Schwgr. par le port et la forme de la capsule, mais s'en éloigne par la forme de l'oper- cule et de l'anneau capsulaire. 2. Gynodontium crispifolium (Mitt.). Dïdymodoii crispïfolms Mitt. in Joitrn. Linn. Soc, VIII, p. 148. Oncophovîis crispïfolms Alitt. in Traits, of Liiiii. Soc, III, 1891, p. 158. 283 JOURNAL UE BOTANIQUE " Japon : Unzen, près de Nagasaki, mars 1895 (Faurie, n°' 15365 et 15371)- 3. Gynodontium Wahlenbergii Hartm. Japon : Towada, 17 juin (Faurie, n° 9992); Yesashi, 9 octo- bre 1894 (Faurie, n° 1464). 4. Trematodon campylopodinus Besch. sp. nov. Monoicus, dense cespitosus, humilis, habitus campylopodioides. Caulis subnullus, subsimplex. Folia fuscescentia, siccitate crispula, madore flexuosa, divaricata,basi angùste ovata, longe lanceolata, mar- ginibus e raedio ad apicem usque involutis, costa excedente, areola- tione ut in T, ambigico. Capsula in pedicello 5-8 millim. longo flavido flexuoso subhonzontalis curvatave, aetate rufa; collum sporangio vix longius. Cetera ut in T. ambiguo. Japon : Nippon nord, Ganju, province deNambu, 27 août 1894 (Faurie, n° 14431 avec capsules en bon état, avec ou sans opercule); Sambongi, 25 mai 1894 (Faurie, n° 12653, capsules tropjeunes). — Ile d'Yézo,Akkeshi près d'Otamura, i4août 1893 (Faurie, n° 10S33). Rappelle par le port les petites formes du Cainpylopiis flexnosus ; diffère du Trematodon ainbigîiiis par la petitesse de toutes ses parties, par ses feuilles flexueuses, divariquées, plus étroites à la base, à nervure dépassant le sommet en une pointe allongée, par le pédicelle capsulaire plus court, etc. Var. to"wadensis a typo differt : cespitibus pusillis, foliis brevio- ribus apice subtiliter tridentatis, capsula graciliore, pedicello breviore, collo vix longiore. Nippon nord : Towada, 25 juin 1894, avec capsules trop avancées et dépourvues en partie de péristome (FAURIE, n°* 14263 et 14295). 5. Trematodon funariaceus Besch. sp. nov. Habita P. campylopodino similis, dense cespitosus. Folia caulina breviora, basi anguste elliptica ovatave, ob margines e folii medio involutos lanceolato-cuspidata, erecto-patentia, flexuoso-crispula, cel- lulis superioribus quadratis inferioribus oblongis areolata, costa basi crassa sub apice eroso-denticulato cellula unica hyalina terminato evanescente. Folia perichaelialia amplexantia, longiora, erecta, latius ovata, sensim breviterque acuminata, interdum infra apicem subito Em, Beschekellh. — Bt-yologiée Japonicse supplcincntuin. 283 elongata, integerrima. Capsula in pedicello circiler i cenlim. longo flavido-ilexuoso ovata (iminatura), erecta, curvula, flavicla; collum sporangio brevius. Cetera desunt. Japon : Nippon nord, Sambongi, 27 mai 1894 (Faurie, n*^ 12660). Semblable par le port aux jeunes pousses du Fiinaria hygro- onetrica; diffère du Treniaiodon cainpylopodimis par les feuilles de moitié plus courtes et plus étroites, denticulées érodées à la pointe, et par le col plus court que la capsule. 6. Trematodon drepanellus Besch. sp. nov. Treinatodoji megapophysahis Besch. [non Millier) in Ann. se. nat. 1893, p. 330. T. megapophysaio C. ]\Iûll. affinis. Caules breviores parce divisi. Folia caulis archegoniferi basi vaginantia cuneata subito in cuspidem elongatam obtusam contracta, folia rami antheridiiferi lanceolata haud cuneiformia, omnia medio margine recurvata, cellulis in parte folii superiore minutis quadratis, in parte inferiore oblongis rectangulis areolata. Folia perichastialia intima latiora convolutacea in cuspidem abrupte protracta, inferiora basi brevi suborbiculata subito lanceolata in cuspidem longam sinuoso-crispulam desinentia. Capsula in pedi- cello 3 centim. longo llavido aetate fuscescente tenui brevis, auguste ovata, 3 millim. longa, siccitate horizontalis, plicata, collo 7-8 raillim. longo angustissimo falcato basi strumuloso. Peristomii dentés robusti, elongati, integri vel hic illic pertusi. Japon : Nippon nord, Hakkoda, autour du lac de Towada, 17 juin 1894, capsules trop avancées (Faurie, n° 12716); Mim- maya, 9 juillet 1894 (FAURIE, n° 14059), Sambongi n° 618; Nippon central, Hakone, province de Sagami (MatSUMURA, n° 109). Ile d'Yézo : Toya, 24 juin 1893 (FAURIE, 11° 10126) ; falaises de Yakumo, 17 juillet 1893, capsules en parfait état (FAURIE, n° 102 II); Sobetsu (Faurie, n'-" 763). 7. Dicranella divaricatula Besch. sp. nov, Dioica, gregarie cespitosa, ditissime fructificans. Caules simplices, tenues, 1-3 centim. longi, erecti, e virente sordide fusco-lutei. Folia caulina laxiuscule divaricata, basi erecta vaginante breviter cuneata subito in laminara recurvulam oblongo-cuspidatam subulatam flexuo- sam apice vix denticulatam protracta, cellulis undique oblongis pellu- 284 JOURNAL DE BOTANIQUE cidis areolata, costa carinata continua. Folia perichaetialia lonj^iora basi longe ovata sensira in cuspidem valde flexuosam obsolète denti- culatam producta. Capsula in pedicello flavido 15 millim, longo suberecta, anguste ovata, lequalis, i millim. longa, siccitate lasvis erecta, annulo minuto, operculo rigido oblique rostrato capsulam œquantc. Calyptra fusca longa. Peristomii dentés brèves, basi rubri, robusti, dense trabeculati, apice in duo crura grisea granulosa fissi. Planta mascula gracilior, simplex, inter femineas mixta. Perigonium terminale gemraiforme foliis basi breviter concavis subito in subulam llexuosam apice denticulatam productis. Chine : Yunnan (Delavay, n° 5250). Se rapproche du Z^. divarïcaia (Mitt.) des Indes orientales et du D. inicro-di'varïcaia (C. MûU.) du Schen-si septentrio- nal ; diffère de la première espèce par les feuilles caulinaires à base cunéiforme non carrée, par les feuilles périchétiales lon- guement ovales elliptiques à la base et par la capsule lisse; notre espèce s'éloigne de la dernière par un port plus élancé, par la capsule dressée, non arquée, et par les dents du péristome granulées et papilleuses (i). 8. Discranum fulvellum (Dicks.) Sm. Japon: Yézo, nord-est, montagnes deShiretoko, 25 août 1893 (Faurie, n° 10928). 9. Dicranum crispo-falcatum Sch. Japon : Nikko (Matsumura, n° 120). 10. Dicranum japonicum Mitt. Japon : Nikko, province de Shimotsuke (Matsumura, n"' 1 19 et 120); mont Hakusan, province de Kaga (Matsumura, n° 12). 11. Brotherajaponica Broth. in /ti/zr?^. (/(? jÇ*?/. 1897, p. 153/. ///. Japon : Japon central, Chichibu, 10 mai 1890 (H. Mayr herb.Brotherus!) ; Piratori, 6-7 mai i894(Faurie, n° i2484)c. fr. ! {^A suivre.^ I. Quoique cette espèce soit étrangère au Japon, j'ai cru devoir en insérer ici la diagnose, ainsi que celles de quelques autres espèces de la Chine et des Indes orientales. Em. B. Le Gérant : Louis Morot. Paris. — J, Mersch, imp.^V's Av. deChàtillon. i2« ANNEE. N" I9-20. T'^-iô OCTOBRE 1898. ■>M«<^M^IMAA^in^««^AMMMMM^Ai«>AM^MAAMMM» JOURNAL DE BOTANIQUE BRYOLOGL^ JAPONIC^ SUPPLEMENTUM I. [F m.) Auctore Em. BESCHERELLE. 12. Leucobryum altiusculum Besch. in Joitvn. de Bot., 1897, p. 153, ^î». m. Ochrobrytcm Gardiieri Besch. in Flore bryol. diL Japon. Caulis gracilis, subsimplex, erectus, 4 centim. longus. Folia erecto- patentia, 5 raillim. longa, albide violacea, basi late et longe ovata, apice subito in apiculum longum obtusum denticulatum desinentia, supra médium uno latere involuta, celluiis lo-seriatis longe rectangulis marginata, in sectione transversa in utraque pagina e 5-6 stratibus cellu- larum composita, costa (et parte folii superiore) bistratose cellulata. Japon : Kominato, 9 décembre 1885 (Faurie, n° 60). Voisin du L. Mitteniï, mais plus grand, port plus grêle, tiges plus élancées, feuilles divariquées, plus grandes, plus lar- ges et terminées par un apicule obtus, épais et denticulé. 13. Leucobryum brevicaule Besch. sp. nov. Dioicum. L. minori (Dill.) Sulliv. sat simile. Caules brèves, hu- miles, in cespitibus Iaxis congesti. Folia breviora, anguste ovato-lan- ceolata, apice cucullata, cuspidata, obsolète denticulata, inferiora erecto-patentia, supétiora erecto-incurva, celluiis hyalinis 8-10 seriatis marginata. Folia perichaetialia caulinis longiora, integerrima, acutis- sima, marginibus e basi supra médium usque iuvolutis. Capsula in pedicello 10-15 millim. longo rubescente obliqua, minuta, terminalis vel ob innovationera sub perichaetio productam pseudolateralis, ovata erecta, regularis, siccitate curvata vel obsolète strumosa, operculo longissime aciculari. Japon : Nippon, province deMino, montagne de Tanikumiy- ama (Okubo, mai 1887); Nippon sud, cascades d'Osaka (Fau- RIE, n*" II 289), Koya (Faurie, n" 11267). Se rapproche beaucoup duZ. inintis (Dill.) SuU., de TOhio, mais en diffère par le port et notamment par les feuilles cauli- naires plus courtes et les feuilles périchétiales plus longues. 286 JOURNAL DE BOTANIQUE 14. Leucobryum g-aleatum Besch. sp. 7iov. Dense cespitosum, habiiu L. glauco simile. Caulis brevîor, vix 2 centim. lougus, fasciculate ramosus. Folia glauco-viridia, erecta, appressa, concava, supra basia elongalara convoluta, apice cucullato- galeata, acumine recurvo iutegerrimo vel minute denticulato ; cellulœ marginales 6-8 seriatae hyalinae angustissimse ultra basin distinctiores; folia in seclione transversa versus médium e stratis duobus cellularum quadratarum 7-8 seriatarum, prope margines e 6 stratis cellularum quarum internae pentagonae majores, externae quadratae minores com- posita. Cetera ignota. Chine : Hong Kong, 19 mars 1895 (Faurie, n° 15472). Très semblable par le réseau foliaire au Leucobryutn Mit- teni, mais différent par les feuilles terminées en casque, à acu- men recourbé en dehors. 15. Leucobryum humile Broth. ïn herb. Dioicum. Caules 1-3 centim. longi. Folia viridia vel lutescente rufula, erecto-patentia et erecta, basi late ovata e medio marginibus ad summum denticulatum incurvis subtubulosa, e duplici strato cellula- rum intra margines composita; cellulas marginales 8-10 seriatse. Folia perichastialia caulinis duplo longiora, apice denticulata. Capsula in pedicello 10-12 millim, longo rubente minuta, fere regularis, subcylin- drica obliqua. Cetera desunt. Japon, sans indication de localité (WlCHURA ! in herb. Bro- therus); îleKiou-Chiou, Nagasaki (Faurie, n°' 15292 et 15450), Unzen (FAURIE, n° 15336); Maibara (FAURIE, n° 11 128). Espèce très voisine du L. brevicaule Nob. par le port, mais distincte par les feuilles caulinaires beaucoup plus larges à la base, à marges incurvées jusqu'au sommet, à acumen plus court plus distinctement denticulé. 16. Leucobryum lacteolum Besch. sp. nov. A L. Mi'^/e/iu proximnm quoad foliorum structuram. Planta albide leucophanoidea, dense cespitosa, 3-4 centim. alta. Caulis gracilis. Folia erecta basi longe et late ovato-concava, subito ob margines e medio ad summum in cylindrum involutos lanceolata, longe acute acuminata ; cellulae marginales 5-6 seriatae rectangulœ, folii medio in sectione iransversa e stratis duobus versus margines 5 stratis cellularum hya- linarum dispositae. Cetera desunt. Japon : Akan, 3 août 1895 (FAURIE, n° 10745). Em. Bescherelle. — Bryologiœ Japonicse suppletuentum. 2S7 Semblable par le port et la couleur au L. Wrightii de Ceylan; diffère du L, Mitteniï par les feuilles plus longues, dressées, à base plus large, ovale, très entières, cuspidées au sommet. 17. Leucobryum Mittenii Besch. \n Journal de Bot., 1897, pro ■inejn. Schistoimtvîuin GardnerianufnWw.^.. in Musci hid. Or., 1859 [quoad plantant khasianant) . Dioicum, habitu L. humili Broth. simile sed foliorum structura longe dispar. Planta laxe cespitosa, fuscescens, brevis, fragilis, ramis obtuse acuminatis. Folia basi auguste ovata, supra ob margines invo- lutos tubuloso-lanceolata, apice piano recurvulo paucidentata, folii medio cellulis quadratis bistratosa, versus margines 4-5 stratosa ; cel- lulae marginales unistratosae 5-8 seriatae. Cetera mihi ignota. Asie : Bengale oriental, mont Khasian (J. D. Hook. et Thoms., n° 1274). Cette Mousse, dont la fructification est inconnue, ne saurait, par la structure de ses feuilles, être confondue avec le Schïsto- initrhtm Gardnerianum Mitt., qui est devenu XOchrobryîim Gard7ierianu7n du même auteur (in Musez austro-amer.). Dans le genre Ochrobryum tel que nous l'avons délimité (i) les feuilles caulinaires, sauf chez deux espèces douteuses, sont cons- tituées, entre les marges, par deux assises de cellules carrées, opposées, tandis que dans la Mousse du mont Khasian elles sont plus épaisses et présentent en section transversale, de chaque côté de la cellule médiane pentagonale, deux étages de cellules carrées, puis 436 assises de cellules plus petites superposées, séparées entre la deuxième couche ventrale et la couche dorsale qui lui est contigue par une série de cellules chlorophylleuses quadrangulaires . Cette conformation des feuilles ne permet donc pas de main- tenir cette dernière ni dans le g. Schistontitriutn , ni dans le g. Ochrobryum. 18. Leucobryum scabrum S. Lac. in Prol.flor.japo- nicse. Japon : sans localité indiquée (Siebold, Textor!); Maibara, 1. Cf. Revision du genre Ochrobryu.m, xnjourn. de Bot., 1897. 288 JOURNAL DE BOTANIQUE 7 nov. 1893 (Faurie, n" 11 126); cimetière de Kochî, 19 no- vembre 1893 (Faurie, n" 11218, e p.). Les feuilles, vues en coupe transversale, offrent partout la même structure, deux couches de cellules carrées superposées entre les marg-es; celles-ci sont formées de 3-4 séries de cellules rectang-ulaires plus étroites. 19. Leucobryum Textori Besch. sp. nov. Lencobryum glaucmn var. ininus S. Lac. in Prolusio florm japonïcœ, 1865. Ochrobryîim Gardnej^mmwi ? Mitt. in Trans. of the Lïnn. Soc. of Lond., 1891. Habitu L. Mittenii'^oh. simile, sed folia acuta longiora latioraque, marginibus usque ad acumen vix denticulatum involutis e seriebus duabus cellularum elongatarum angustarum, dein 8-10 seriebus cellu- larum quadratarum compositis ; in sectione transversa cellulae me- dianae e stratis duobus, versus margines e 4 stratis superpositae. Japon (Textor, Hb. Husnot). Se rapproche par la structure des feuilles du L. reircicHmt Nob. ; en diffère toutefois par les feuilles plus courtes, aiguës, bordées à la base d'une marge assez grande formée de 8-10 sé- ries de cellules hyalines, les deux extérieures très étroites et plus longues, les autres plus courtes, plus larges et carrées. 20. Leucobryum Vichurae Broth. inst. A L. mi/iore (Dill.) Sull. proximum. Folia caulina tamen erecta parum apice dentato-subcucullato erecto-patentia, basi ovata concava, marginibus e medio ad summum involutis ; folia perichastialia coma- libus longiora, erecta, subdenticulata ; cellulae marginales 8-seriatae rectangulae parietibus sinuosis. Capsula in pedicelio 17 millim. longo ovata, arcuatula, inclinata, estrumosa, operculo curvulo longe rostrato. Peristomii dentés ad tertiam partem in crura duo longe filiformia fissi. Japon, sans indication de localité (Wichura! in Hb. Brothe- rus) ; île de Schikoku, Kochi (Faurie, n° 11245). 21. Leucobrjruin yamatense Besch. sp. nov. Cespites dense compacti, 3 centim. elati, inferne fuscescentes, apice glaucescentes, subnitentes. Caulis cum foliis 5-7 millim. latus. Folia erecto-patentia, turbata, superiora erecta flexuosa, madida patentia Ein. Bescherelle. — Bryologia; Japonicce siipplemeniutn. 289 4-5 mill. longa, basi longe ovata, i millim. lata, subito ob margines incurvatos tenuiter lanceolato-tubulosa, apice dentata, cellulis margi- nalibus 8-seriatis, iuter margine? bistratosis. Folia perichaetialia coma- libus longiora, basi oblonga apice dentata. Capsula in pedicello 17 millim. longo tortili ovato-curvata, nigrescens, sub ore ampliore coarctata, coUo valide octo-costata. Peristomii dentés longi ad 21^^ par- tem usque integri dein in crura duo incurva divisi. Japon : province de Yamato (Matsumura, n° 33, Okubo). Diffère des L. brevicaide et L. hitmile, dont il se rapproche le plus, par les feuilles supérieures arquées, étalées, d'un blanc laiteux, beaucoup plus longues et plus larges à la base, bordées de dents plus accentuées au sommet ; les feuilles périchétiales sont aussi plus longues, oblongues, rétrécies au milieu en une lanière lancéolée, flexueuxe et très finement acuminée. CoxsPECTus Leucobryorum Japoni^. I. Folia bistratosa. L. brevicaule, L. humile, L. scabriim, L. yamaiense. II. Folia multistratosa. a. Folia 3-4 stratosa. L. Textoriy L. retractum. B. Folia 5-6 stratosa. L. altiusciilum, L. Wichuras, L. galeatumy L. lacteolum. 22. Fissidens adelphinus Besch. Japon : Hakone, province de Sagami (Matsumura, n° 9) ; Kakunodaté, 17 novembre 1894 {Faurie, n° 14939). 23. Fissidens adiantoides Hedw. Var. Savatieri {F. Savatieri Sch.. in herb. Savatier). Cette Mousse, que Schimper considérait comme une espèce nouvelle, ne nous paraît être qu'une variété du F. adïanioïdes . Elle est très abondante au Japon, oii le Père Faurie l'a récoltée dans diverses localités, depuis Sapporo et Hakodaté,'dans l'ile d'Yézo, au nord, jusqu'à Nagasaki et Unzen, dans l'île de Kiou Chiou, au sud. Elle me paraît être constamment dioïque, car dans les plantes fructifères je n'ai trouvé aucune trace de fleurs mâles et les ])lantes stériles ne présentaient dans certaines loca- lités que des fleurs femelles axillaires et dans d'autres que des fleurs mâles terminant de petites tiges séparées ou groupées plu- sieurs ensemble à l'aisselle des feuilles. On peut cependant dis- -go Journal dk bo'I'aniquk tinguer plusieurs formes, dont les suivantes sont les plus im- portantes : 1° Forma praecox, semblable par le port, par la forme des feuilles et par la position des inflorescences femelles au Fissidens adiantoides d'Europe ; en diffère par la dioicité constante et par la maturité plus précoce des capsules : on la trouve en effet en novembre avec des capsules munies ou non de leur oper- cule. Ile de Shikoku : Kochi, 22 novembre 1893 (Faurie, n° 11244). Ile de Kiou Chiou : Nagasaki, i""" mars 1895 (Faurié, n" 15325); Unzen, 5 mars 1895 (Faurie, n° 15391). Nippon : Shusenji en Idzu, 19 février 1894 (FAURIE, n° 15220) ; Hayashinesan, 14 juin 1894 (FAURIE, n° 12817); Ganju, 27 août 1894 (Faurie, n° 14469). Ile d'Yézo : Yubari, 27 octobre 1894 (FaurIE, n°' 147 71 et 14743)- 2° Forma atro-virens : feuilles d'un vert foncé, pédicelles capsulaires plus courts. Ile d'Yézo : Mombetsu en Kitani, 3 octobre 1894 (Faurie, n" 14610); Riishiri, 27 mai 1893 (Faurie, n° 9569); Sapporo, 30 avril 1893 (Faurie, n'^ 9231) ; Hakodaté, 30 novembre 1894 (Faurie, n° 15117). 3° Forma polyphylloides ; tiges plus grandes, port et forme des feuilles du Fïssïdens polyphylhis , mais feuilles dentées comme celles du F. decr'piens. Nagasaki, 9 mars 1895, stérile (Faurie, n° 15452). 4° Forma subdecipiens : tiges de i à 2 centim., feuilles étroites, à bords dentés depuis le milieu jusqu'au sommet, cel- lules marginales inférieures dentiformes, pédicelles jaune-pâle, flexueux, plusieurs sur la même tige, quelquefois géminés, longs de 7 à 10 millim. ; diffère du type par ses pédicelles jau- nâtres, flexueux, plus courts, et du F. deczpiens par son inflores- cence dioïque. Nippon : Tsurugizan, 3 septembre 1894 (Faurie, n° 14517). 5° Forma cyathicarpus : diffère du type par ses innova- tions plus longues, ses feuilles bordées, du milieu au sommet, de dents aiguës très fortes; pédicelle arqué, coudé, naissant au milieu de la tige, capsule cyathiforme, oblique, redressée, à Em. Bescherelle. — Bryologias Japonicée suppleiiientum. soi orifice plus grand; péristome d'un rouge très foncé, à dents in- volutées étant sèches. Nippon : Shuzenji en Idzu, 19 février 1895 (Faurie, n° 15206 (?. p.), 24. Fissidens Grottscheaeoides Besch. sp. nov. Dioicus, cespites compacti, 5-7 cent, longi. Caules erecti parce divisi, inferne nigricantes, superne glauco-fuscescentes. Folia 3 millim. longa, I raillim. lata, apice late acumiaata remote denùculata, cellulis magnis quadratis marginibus araplioribus undique dendformibus areo- lata, Costa lata geniculata sub acumine finiente ; lamina vera ad 2/3 folii producta lata basi rotundo-ovata ; lamina dorsalis angustior inferne rotundata ad folii basin producta. Flos masculus geraraaceus lateralis foliis 3-4 late concavis integerrimis ; lamina vera alte producta apice abrupte rotunda ; lamina apicalis brevior, saepe obsoleta ; lamina dor- salis angustior cum Costa apice finiens. Antheridia 5-6 eparaphysata. Japon : Furumagi, 28 mai 1894 (FAURIE, n° 12682). Cette Mousse rappelle par le port et par la couleur des feuilles le Gotischea reflexa et est assez voisine des Fissidejis areolatus Griff. et F . nobilis Wils. des Indes orientales, mais elle en dif- fère entièrement par les feuilles plus courtes, plus larges à la base, à aile verticale plus convexe que la feuille proprement dite ; elle se rapproche aussi du F. polyphylliis d'Europe par le réseau foliaire à grandes mailles, mais en diffère par les feuilles plus longues et plus larges, dentées çà et là, ainsi que par les cellules marginales intermédiaires aux dents dont l'angle supé- rieur fait seul saillie. 2~^ . Fissidens g-ymnandrus Buse, Schimp. Syn., 2^ éd. Japon : Nippon nord, jardin de la Mission à Akita, où il est indiqué comme très rare, 15 novembre 1894 (Faurie, n* 14869). Ile d'Yézo : Abashiri, i" octobre 1894 (Faurie, n° 14559); Rebunshiri, 13 octobre 1894 (FAURIE, n° 14664). Cette petite Mousse diffère du F. bryoïdes d'Europe par la position des anthéridies qui sont isolées à l'aisselle des feuilles et non entourées d'un involucre ; elle est aussi plus grêle et généralement moins feuillue. M. Ruthe déclare [Hedwigia, 1870, p. 178) qu'on trouve quelquefois dans une même touffe de F. bryoïdes des tiges por- tant des anthéridies tantôt nues, tantôt renfermées dans un 292 JOURNAL DE BOTANIQUE involucre, et il en conclut que le F. gymnandrus Buse est une simple variété du F. bryoïdes. MM. Boulay et Husnot adoptent cette manière de voir. Mais ce qui est une anomalie, une excep- tion dans ce dernier, paraît être la règle dans le premier; on ne peut donc pas dire que le F. gyinnandrtis soit une variation du F. bryoïdes et il semble vrai, de le considérer avec Buse, Milde et Schimper, comme constituant une espèce distincte. 26. Fissidens gymnog'ynus Besch. sp. nov. Dioicus. Planta feminea tantum mihi nota. Caules semiunciales, dense cespitosi, atro-virides, ramosi. Folia sicca crispata madore arcualula, integerrima, elimbata, cellulis rotundis dorso prorainentibus areolata, costa infra apicem evanida; lamina vera supra médium pro- ducta apice rotundata; lamina dorsalis angustior basi rotunda haud decurrens. Archesonia numerosa nuda in foliorum axillis obsita. Cetera 't5^ ignota. Japon : Sangantoge, 18 novembre 1894, sur les vieilles sou- ches (Faurie, n° 14967). Semblable par le port au F. rufiilus, mais différent par les feuilles dépourvues de margo, à cellules arrondies, assez for- tes, faisant saillie à la marge et simulant une denticulation con- tinue de la base au sommet. Par la forme des feuilles, cette espèce a de l'analogie avec le F. osnumdoides , mais son inflo- rescence axillaire l'en éloigne suffisamment. 27. Fissidens japonicus Dz. et Molk. Planta mascula femineae similis; perigonia axillaria minutissime gemmacea foliis haud alatis integerrirais inferioribus subrotundis cochleariformibus, superioribus obtuse acuminatis, costa infra apicem evanida; antheridia perpauca (2-3) nonnuUis paraphysibus mixta. Japon : province de Ichigo (Matsumura, n° 8); Nippon : Sangantoge, 18 novembre 1894 (Faurie, n° 14969); Nagasaki (Wichura!); i" mars 1895 (FAURIE, n° 15302); Unzen, 5 mars 1895 (Faurie, n° 15416); île d'Yézo : assez répandu à Riishiri, Shakotan, Kamikotan, etc. 28. Fissidens nagasakinus Besch. sp. nov. Dioicus. Cespites profundi, 7-8 centim. alti. Caules pluries divisi. Folia cornea, fragilia, viridi-rufescentia, sensim acuminata, angusta, 3 millim. longa, integerrima, cellulis rotundo-quadratis raarginalibus Em. Bes'jhekelle. — Bryologise Japonicas szipplementum. 293 rotundis subcrenulatis areolata, costa latasinuosa sub apice desiaente; lamina vera folii médium usque vix producta ; lamina dorsalis angus- tior basi longe decurrens rotundata. Flores masculi axillares numéros!. Flores feminei axillares ut in Fissidente Savatieri. Capsula inclinata vel horizontalis, crassa, sub ore coarctata, i millim. longa, pedicello rubro 15 millim. longo. Peristomium generis. Japon ; Nagasaki, sur la terre mouillée, associé à Pellia, Anettra, etc., 8 mars 1895 (Faurie, n°^ 15427, 15429). Forma miner, caulibus brevioribus vix 2 centim. longis, foliis brevioribus et angustioribns. Japon : île de Shikoku, montagnes de Tosa (Faurie, n°^ II 160 et 11199). 29. Fissidens perdecurrens Besch. sp. nov. F. planïcaulz sivaiXis sed caulibus brevioribus vix 3 centim. longis, foliis angustioribns duplo brevioribus acute acuminatis, lamina dorsali lonsfe defluente infra basin inter folia descendente. Japon : Kudo, sur le Kattasan, 14 juillet 1894 (Faurie, n° 14088). 30. Fissidens plag-iochiloides Besch. sp. nov. Dioicus. Cespites profundi, laxi, flavo-virides. Caules parum divisi, rigidi, circiter 10 centim. longi, cum foliis 4 millim. lati. Folia lineari- lanceolata, plana, basi latiora ovata, acuminato-cuspidata, immargi- nata, summo apice crenulata, cellulis minutis quadratis vel rotundatis inferioribus la tioribus quadratis, marginalibus subtiliter dentiformibus, costa lata cum apice finiente; lamina dorsalis basi angusta rotundata. Flores feminei axillares subnudi in ramulo brevi laterali monophyllo ; archegonia numerosa longistylia paraphysibus destituta. Chine : province de Yunnan, Tsang" chen, sous Tali, 5 juin 1885 (Delavay, n° 1872). Très semblable au F. polyphylliis d'Europe ; en diffère toutefois par les feuilles acuminées-cuspidées, dentées au som- met, à nervure se confondant avec l'acumen et à cellules mar- ginales finement dentiformes, les intérieures de la lame plus petites, arrondies-carrées à la base. 31. Fissidens planicaulis Besch. Japon : île de Shikoku, montagne de Tosa, 18 novembre 1893 (Faurie, n° 11197); Sangantoge, 18 novembre 1894 (Fau- rie, n° 14970). 294 lOURNAL DIC BOTANIQUE 32. Fissidens osmundoides (Sw.) Hedw. Japon : forêts de Shiretoko, 26 août 1893 (Faurie, n° 10935) ; montagne de Kamikotan, 9 octobre 1893 (FAURIE, n° 1 1066). 33. Pleuridiura julaceum Besch. sp. 7iov. Monoicum. Planta parvula, dense gregaria. Caulissimplex, brevis- simus, ¥1x3-4 mill. longus, julaceus. Folia caulina minutissima, arcte imbricata, inferiora ovata, sensim acumiuata, superiora longiora elon- gate lanceolata, margine plana apice obselete denticulata, cellulis chlorophyllosis oblongo-rhombeis inferioribus quadratis vel rectan- gulis, Costa lata sub apice evanida vel in foliis comalibus excedente. Folia perichaetialia basim capsulée attingentia. Flos masculus gem- maceus infra perichaetium enatus foliis 5-6 brevissimis concavis obtusis margine erosis, antheridiis paucis. Capsula in pedicello brevissimo vix I millim. longo laevi erecta vel obliqua, elliptico-ovata in rostrum obliquum elongata. Calyptra minuta, brevis,cucullata, basi fia vida haud fissa, apice fuscescens. Japon : Tokyo (Matsumura, n° 71). Se distingue au premier abord de ses congénères par ses tiges filiformes, très courtes, garnies de feuilles fortement imbriquées et rappelant les jeunes pousses du Pterigyiiandruut ■filiform.e. 34. Trichodon cylindricus (Hedw.) Sch. Japon : île d'Yézo, Noboribetsu, 15 juin 1893 (Faurie, n° 9940) ; Tarumai, 17 juin 1893 (Faurie, n" 9993). L'échantillon recueilli à Tarumai, quoique récolté deux jours avant celui de Noboribetsu dont le péristome était en parfait état, présente quelques capsules dépourvues de péristome et surmontées d'un anneau composé de cellules très larges au sommet. 35. Ditrichum divaricatum Mitt. A la localité de Kuroishi mentionnée dans notre Florure du Japon, nous devons ajouter les suivantes : Nippon nord : Hayashine, 24 août 1894 (Faurie, n° 14362); Hakkoda, 7 juin 1894 (FauRIE, n° 12733) ; Tsurugizon, 19 juil- let 1894 (Faurie, n° 14163). — Nippon central : Komagatake, province de Shinano (Matsumura, n° 104); Shimidzatoge (Okubo). — Ile de Shikoku, Matsumayama (Faurie, n'' 11 157). Em. Beschekelle. — Biyologiie Japoiiicas supplemenUim. 295 36. Ditrichum g-laiicascens (Hedw.) Hpe. Japon: Nippon nord, Towada, 25 juin 1894 (FAURIE,n° 142 14). — Ile d'Yézo, Rebunshiri (Faurie, n'' 14674). 37. Brj^oxiphium Savatisri (Husn.) Mitt. Japon : Hakone, province de Sagami (Matsumura, n° 56). 38. Hyophiia Sieboldi Besch, sp. nov. Barbîtla iLiigtiicttlata Dz. et Molk. [iion Hedw.) in S. La- coste, ProhtS2oyîorâ3 j'apom'cse [1Z6']) \ Mitten, Àlusci j'apouzcz {i^gi). Cespites densi, fuscescentes. Caules subsimplices innovando ra- mosi, novelli 5-8 millim. longi. Folia caulina siccitate rigida incurva, madore erecto-patentia, basi ovata late lanceolata raargine parce re- voluta, Costa lata infra acumen involutum evanida vel continua ; folia comalia et perichaetialia longiora latioraque costa crassiore longe exce- dente, omnia integerrima cellulis superioribus quadratis chlorophyl- losis papillosis inferioribus laxioribus pellucidis 4-6-gonis areolata. Capsula in pedicello 5 millim. longo ferrugineo laevi erecta, ovato- cylindrica, i millim, 1/2 longa, fusca, gymnostoma, ore angustiore ; annulus et operculum desunt. Japon : Siebold (in Herb. Mus. Lugd, Batav.) Cette Mousse, qui rappelle par le port certaines formes du Barbzila zmginctUaia Hedw., en diffère totalement par la forme et le réseau basilaire des feuilles, ainsi que par l'absence de péristome. Elle s'éloigne de V Hyophiia rttfesceiis et des autres espèces des Indes Orientales par la forme des feuilles périché- tiales et comales. 39. Trichostoraum japonicum Besch. sp. nov. Monoicum, liabitu T. aiiomalo Sch. simile, dense cespitosura, luteo-viride. Caulis 4-5 raïUim. altus, subsimplex. Folia elongate linealia basi vix latiora, siccitate circinato-crispata, margine integer- rima, 4-5 millim. longa, cellulis chlorophyllosis quadratis opacis nferioribus obiongis hyalinis reticulata, costa lata albida dorso niti- dula excurrente. Capsula in pedicello rubro apice rubello 20-25 niillim. longo tenuissimo flexuoso cylindrica, arcuatula, 3 millim. longa, badiella, opcrculo i millim. longo, annulo lato volubili. Peristomii dentés longi, papillosi, rubiginosi pluries convoluti. Perigouium gem- miforme, minutum, paucifoliatum, pro]De perichaetiura nascens. 296 JOURNAL DE BOTANIQUE Japon : Nippon sud, Arima, près de Kobé, 10 mai 1894, sur des graviers (L. Roux, Herb. de Poli, n" 194). Diffère du Trichostomuin anomaltim Sch. par les feuilles à marg-e entière, à nervure excurrente, par les tiges courtes non dénudées à la base, etc. 40. Barbula(Senophyllu2n)tokyensisBesch. sp. nov. Caulis vix i centim. longus, parce divisus, erectus. Folia madore erecto-patentia, siccitatecircinata, sordide viridia, oblongo-lanceolata, acute acuminata, margine e medio angusto revoluta, cellulis papillosis superioribus obscuris chlorophyllosis marginalibus latioribus inferio- ribus oblongis pellucidioribus areolata, costa crassa rubescente in cuspidem robustam excedente dorso papilloso percursa. Folia peri- chaetialia erecta longiora et longius cuspidata. Capsula in pedicello Smill. longe rubro vixflexuoso erecta, oblonga, curvula, fusca, micro- stoma, operculo breviore oblique subulato. Calyptra glabra, longi- rostris ad mediam capsulam producta. Peristomii dentés rubri in merabrana altiuscula enati. Annulus nuUus. Japon : Tokyo, province de Musashi (MatSUMURA, n° 65) ; même localité (Okubo). Assez semblable au B. trichosiomifolia C. MùlL, de la Chine (Shen-si), mais différent au premier abord par ses feuilles à cellules fortement papilleuses. 41. Galymperes japonicum Besch. sp. nov. Planta sterilis cespitosa, bartramioidea, 3-4 centim. longa, erecta, fasciculata, inferne rufescens, superne viridis. Folia siccitate inferiora erecta suprema arcuata madore erecto-patentia, 6-10 millim. longa, vagina longe obovata, anguste lanceolata, latiuscule acuminata gemi- natim dentata, limbe crassiusculo intramarginali marginata, cellulis chlorophyllosis acute papillosis marginalibus ad vaginse ventrem dentiformibus areolata, costa crassa dorso muricato-papillosa ; teniola nulla ; cancellinse longas obovatae vel obscure scalariformes cellulis breviter rectangulis. Cetera desunt. Japon : Nagasaki, 9 mars 1895 (Faurie, n" 15454). Cette espèce se rapproche beaucoup par le port du C. fasci- ciUatus Dz. et M. de Java ; mais elle s'en distingue par ses feuilles à dents géminées plus rapprochées, à nervure plus forte et très scabre. D'un autre côté elles sont dépourvues de téniole et les cancellines sont formées de cellules rectangulaires. Em. Bescherelle. — Bryologiae Japonica? stipplententum. 297 42. Ptychomitriura Fauriei Besch. sp. nov. Folia dense conferta sicca cirrata, madore erecto-patentia, ovato- lanceolata apice uno latere cucullato-involuta, e medio ad apicem usque eroso-dentata, cellulis superioribus mediisque minutis quadratis inferioribus oblongis rectangulis hyalinis flavescentibus, costa cras- siuscula cum summitate evanida. Folia perichsetialia intima breviora ligulato-Ianceolata intégra. Flores masculi infra perichaetium axillares foliis rainutissimis integerrimis. Capsulae in pedicellis circiter i centim. longis purpureis Isevibus rigidis erectce, longe ovatae, pro more soli- tariae. Calyptra longa capsulam aequans, multoties lobata, apice rugu- losa, Peristomii dentés longi, bifidi, liberi, subulati. Japon : Tokyo, mars 1886 (Okubo) ; Idzu no Kuni (Mat- SUMURA) ; Tosa, 26 novembre 1893 (Faurie, n" 11261); Kujoti, décembre 1893 (Faurie, n" 11295 e. p.). Ile de Kiou-Chiou, Unzen, 5 mars 1895 (FaurIE, n° 15372). Diffère du P. polyphylhtm d'Europe par la coiffe beaucoup plus grande et plus longue, dépassant souvent le bas de la capsule et tuberculeuse au sommet, par l'anneau simple réduit aux cellules supérieures de l'orifice de la capsule, par les feuilles involutées au sommet, à dents moins accusées, souvent effacées, par les cellules foliaires plus longues à la base. S'éloig^ne du P. sinense Mitt, par la longueur beaucoup plus grande des dents du péristome et par leur couleur pourprée, ainsi que par les feuilles denticulées au sommet et par la coiffe scabre. 43. Ptychomitrium sinense (Mitt.). Glyphomïtrnmt sinense Mitt. in Joîirn. Limi. Soc. 1865, p. 149. Japon : Nippon central, Tokyo, province de Musashi (Mat- SUMURA, n° 25); sur les tombes à Tokujo (FAURIE, n" 11303). Nippon sud : Takaruzuka, près de Kobé (L. Roux in herb. de Poli). Ile de Kiou-Chiou, Nagasaki (WlCHURA in Mus. bot. Berol. et herb. Brotherus). Trouvé aussi à Kujoti? (Faurie, n° 11295 e. p.) et à Arima, 10 mai 1894 (L. Roux in herb. de Poli, n° 183). 44. Ptychomitrium dentatum (Mitt.). Glyphomitrntijz deiiiatitm Mitt. /. c. Ile de Kiou-Chiou, Nagasaki (WlCHURA, in herb. Brotherus). 29» JOURNAL IJK liUTÀNlQUli 45. Ptychomitrium "Wilsoni SuU. et Lesq. Japon : Nippon central, Yeddo (Wichura! n" 1829 in herb. BeroL); Hakone, province de Sagami (Matsumura, n^ 36); Tokyo, province de Musashi (AlATSUMURA, n" 'j^)\ Kattasan, 13 juillet 1894 (Faurie, n° 14120); Oyama, au pied du col de Hakone (Faurie, n° 15288). — Nippon sud, île de Shikoku (Faurie, n^mSô) ; Koga, 26 novembre 1893 (FAURIE, n° 11261 e. p.) ; Atami, province d'Ydzu, 21 février 1895 (Faurie, n° 15272); Tosa (Makino, Okubo) ; Arima près de Kobé, pro- vince de Setsu (L. Roux, herb. de Poli, n" 184). Ile de Kiou- Chiou, Nagasaki (WlCHURA, n° 1422 in herb. Brothérus), mars 1894 (Faurie, n" 15425); Unzen, 5 mars 1895 (Faurie, n° 15365^^.). ConspectuS des PtycJiomitrtuin DU JAPON. A. Coiffe très longue enveloppant la capsule. Feuilles dentées en scie ; pédicelle court .... P. Wilsoni. Feuilles denticulées, à dents courtes; pédicelle long P. Fauriei. Feuilles très entières; pédicelle long P. sineuse. B . Coiffe ne couvrant que la moitié de la capsule. Pédicelle court P. dentatuin. >S- 46. Dasymitrium incurvum Ldbî Japon : Nagasaki, 26 décembre 1860 (Wichura! in herb. Brothérus) ; province de Settsu (MatSUMURA, n° 58) ; montagne de Shikoku, 16 novembre 1S93 (FauRIE n° 11 180); Oyama, 18 février 1895 (Faurie, no 15169); Nagasaki, i^'' mars 1895 (Faurie, n° 15298 e p.). 47. Dasymitrium g-ymnostomum (Sull.) Lindbg. Japon : Nagasaki, 2 mars 1895 (Faurie, n° 15298 e p.). 48. Dasymitrium rupestre (Mitt.) Lindbg. Japon : Nagasaki, 20 février 1861 (WlCHURA ! in herb. Bro- thérus, n° 1425 f.). 49. Aulacomitrium huimllimum Mitt. Japon : Nippon central, Usami, province d'Ydseu, 20 fé- vrier 1895 (Faurie, n° 15269). Em. Bescherelle. — Bryologias Japonicx suppLementum. 299 50. Macromitrium Tosae Besch. sp. nov. Caules longe repentes ramis brevibus 5 millim. vix longis obtusis nigrescentibus apice viridiusculis. Folia caulina densissime conferta, tortilia, anguste ovato-linearia, curvula, in longitudine plicata, integer- rima sed ob cellulas marginales rotundas prominentes subcrenulata, Costa cum apice apiculato curvulo desinente; cellulis inferioribus linea- ribus ad margines basin versus anguste rectangulis ad costam minutis obscure quadratis punctatis superioribus quadratis et rotundis obscuris papillosis. Folia perichaetialia caulinis pauilo minora, basi latius ovata, lanceolata, longissime acuminato-cuspidata, dorso grosse papillosa, margine nodoso-dentata. Vaginula parce pilosa. Capsula (vetusta) in pedicello i centim, longo rubente tortili cylindrica, 2 millim. longa, operculo? Peristomii simplicis dentés brèves sordide grisei. Calyptra 4 millim. longa, defluens, flava, pilosissima. Japon : île de Shikoku, montagne de Tosa, 18 nov. 1893 (Faurie, n° II 190). Espèce très voisine par le port du M. nepalense ; en diffère notamment par les feuilles périchétiales plus grandes, longue- ment lancéolées-cuspidées, denticulées du milieu au sommet, et par la capsule cylindrique plus long-ue. 51. Mieliclihoferia japonica Besch. sp. nov. M. nitidœ similis, sed capsula g-ymnostoma, siccitate longi- tudinaliter striata, erecta, stricta, ore ampliore, coUo long^iore et crassiore. Japon : île d'Yézo, en touffes compactes sur les rochers volcaniques d'Akan, 2 août 1893 (Faurie, n" 10744). 52. Bartramia (Vaginella) hakonensis Besch. sp. nov. Formis majoribus B. ithyphyllss similis sed foliis caulinis supra basin patentibus duplo longioribus, foliis perichaetialibus erectis mino- ribus haud vaginantibus lanceolatis. Planta in tota longitudine tomento rufo obtecta. Folia S- 10 millim. longa, subito supra basin hyalinam erectam revolutam integerrimam horizontalia, sicca patentia flexuosa dein longissime lanceolata cuspidatissima valde serrata, cellula longa terminata, reticulatione ut in B. ithyphylla. Folia perichaetialia intima valde minora lanceolata erecto-appressa e medio serrata basi biplicata. Archegonia longa flava. Capsulae pediccllum 25 millim. longum. Cetera ignota. Japon : Hakone (Okubo). 300 JOURNAL DE BOTANIQUE 53. Rhizog-onium venustum Besch. sp. nov. Monoicum! Cespites lati; caules stériles simplices, vix 15 millim. longi, basi fera denuclati. Folia linearia, angustissima, brevia, arcua- tula, marginibus parallelis dentibus geminalis acutis brevibus apice longioribus e basi serrata ; costa sub apice evanida spinosa ; cellulis undique rotundis chlorophyllosis minutis inferioribus paullo majoribus. Caulis fructiferus brevissimus. Perichcetium globosum radicale foliis (circiter 10) internis minutis ovato-lanceolatis basi integerrirais supra médium simpliciter et remote serratis, externis minoribus ovatis inte- gris ; cellulis infra médium folii ovatis et oblongis basi infima longe rectangulis hyalinis. Perigonia gemmacea 2--^ prope perichaetium posita basi radicantia ; folia perichaetialibus similia ; antheridia para- physibus longioribus cincta. Capsula in pedicello fuscello 3 centim. longo laevi horizontalis, brevis, vix i millim. longa, ovata, rufescens, siccitate arcuatula, sub ore contracta ; operculo late et alte conico sub- rostrato. Peristomii dentés externi îongiusculi basi rufescentes e medio ad apicem albidi punctulati margine dense serrulati, interni flaviduli rugulosi, ciliis singulis brevioribus tenuissimis. Ile Bonin (MatsumuRA, n° 3). LE LOB ELI A DORTMANNA L. DANS LA LOIRE-INFÉRIEURE Par M. Emile GADECEAU. Je crois devoir dès à présent porter à la connaissance des botanistes la découverte que j'ai eu le plaisir de faire, le 2 oc- tobre courant, du Lobelia Doriinaima L, au lac de Grand-Lieu près Nantes. En attendant qu'il me soit permis d'étudier la plante en détail et de publier, sur les conditions où elle se trouve dans cette localité, une note plus complète, je puis dire cependant qu'elle est répandue sur un espace de plus de deux kilomètres, sur un fond de cailloux de quartz, d'argile et de sable fin : quelques individus immergés, le plus grand nombre tout à fait hors de l'eau, jusqu'à 25 mètres et plus du rivage, par suite du dessè- chement. Les fleurs sont d'un blanc lilacé et non pas bleues ; elles commencent à se montrer, et le haut de la tige est garni de boutons, alors que les Flores indiquent le mois d'août comme A. Fkanchet. — Plantaruin sinensiuin ecloge secunda. 301 limite extrême de floraison. Y a-t-il là une variété tardive à fleurs pâles? C'est ce que je me propose d'étudier. Le lac de Grand-Lieu a été exploré par Lloyd avec le plus g-rand soin, à toutes les époques de l'année; Letourneux, Durieu, l'y ont accompagné pour la recherche minutieuse des Chara et des Isoetes, au milieu desquels la touffe de feuilles radicales du Lobelïa (même en l'absence de floraison) s'aperçoit cependant bien nettement. D'autres botanistes nantais et moi- même avons visité fréquemment le lac sans y découvrir cette plante si curieuse, et pourtant elle est commune dans la partie où je viens de la voir, à ce point que j'aurais pu la centurier si je n'avais pas été retenu par le désir de ménager la localité. Il me paraît vraisemblable que l'abaissement exceptionnel des eaux, cette année, a favorisé cette découverte. Ulsoetes echmospora Dur. est très abondant aux mêmes lieux, et il est presque certain que son autre acolyte, le Sîtbu- larïa aqtiaiïca L. , y sera trouvé quelque jour. Nantes, le j octobre i8p8. PLANTARUM SINENSIUM ECLOGE SECUNDA {Sziite.) Auctore A. FRANCHET. aristolochiacetî;. Asarum brevistylum sp. nov. Rhizoraa elongatum, gracile, undique iîbrillosum ; folia 2, petiolo longo (10-15 cent.), superne pilosulo; limbus 4-6 cent, longus, utraque facie sparse pubescens, ciliatus, e basi profunde cordata ovato-renifor- mis, apice breviter et acute productus, sinu angusto vel clauso, lobis basalibusrotundatis ; flores longiter (3-5 cent.) pedunculati, erecti, inter folia vel, caule producto, paulo supra orti, atropurpurei ; calyx vix I cent, longus et latus, tubo hemisphaerico, lobis triangularibus, erectis vel paulo patentibus, intus cum tubo papillosis, nec conspicue striatis, nec reticulatis; tubus nec constrictus nec supra orem annula- tus, ovario pro maxima parte impletus ; stamina stylos aequantia vel paulo sviperantia, filamentis elongatis, inferne dilatatis, antheris parvis, connectivo loculis parum longiore, oblongo, rellexo ; ovarium ultra 302 JOURNAL DE BOTANIQUE médium calycem adnatum, apice fere rotundum, attenuatum ia colum- nam abbreviatam (stylis. coadunatis), brevissime sexlobatam, lobis stellatim expansis apice stigmatiferis. Hab. — Setchuen N. E., district de Tchea kéou tin (R. P. Farges). Port de VA. cmilescens Maxim., avec des feuilles un peu plus nettement acuminées. L' A. brevistyhwt diffère de l'espèce de Maximowicz par son calice d'une texture plus épaisse, dont les lobes sont redressés ou un peu étalés, mais nullement réfléchis sur le tube, comme on le voit constamment dans VA. cmdescens. La longueur de la colonne stylaire est aussi très différente dans les deux espèces, et dans VA. brevistylum ne dépasse guère 1 mm. c'est-à-dire qu'elle est trois fois plus courte que dans VA. caulescens . Deux spécimens de VA. brevistyhiin présentent une singu- lière anomalie. L'ovaire est bipartit et chaque partition, accom- pagnée d'un androcée formé de 6 étamines qui lui est propre, se termine par 4 styles réunis en colonne courte, comme on le voit d'ailleurs dans le type. Asaruïn pnlclielluin Hemsl. Ind. fl. sin. II, 360. Hab. — Setchuen N.-E., dans les lieux humides à Han ky se, près de Tchen kéou tin, ah. 1200 m. 29 mai 1896 (R. P. Farges, n, 1383). — Fleurs d'un pourpre noir (Farges), La plante porte jusqu'à 7 feuilles au moment de la floraison ; les feuilles qui accompagnent la fleur se développent un peu avant elles, ou en même temps (sur le spécimen du D"" Henri, n. 7800). Dans la plante du R. P. Farges la fleur est inégale- ment trilobée, le lobe inférieur étant profond et un peu plus long que les deux autres ; l'ovaire remplit presque complètement le tube ; les styles sont cohérents à peu près jusqu'au sommet en colonne un peu plus longue que les étamines, et s'étalent en étoile 6-lobée seulement au niveau de leur surface stigmatique. Quelques fleurs fournissent un nouvel exemple d'une double colonne stylaire, comme on en observe dans celles de VA. bre- vïstyhim ; dans ce cas chacune des colonnes n'est formée que de 3-4 styles. Asarum caulescens Maxim. Mél. Bïol. VIII, p. 396. Var. seichîienensis sp. prop.? Styli in columnam stamina aequantem vel illis paulo longiorem A. Fkanchet, — Plantarum sinensium ecloge secunda. 303 coadunati, apice breviter liberi, obcordato-bilobi, extus inter lobos stigmatiferi; pro caeteris speciminibus japonicis authenticis siraillimum. — An species diversa, propter stylorura fabricam ? Hab. — Setchiien oriental, dans les bois autour de Tchen kéou tin (R. P. Farges). Maximowicz décrit ainsi les styles de son A. catilesce7is : « Stylis in columnam stamina superantem apice ipso brevissime 6-lobam connatis, lobis recurvis dorso sulcatis extus stigmati- feris ». Cette description, qui paraît exacte en ce qui concerne la plante du Japon, s'applique assez mal aux spécimens de Chine que j'ai pu voir, dont la colonne stylaire se termine en 6 petits lobes étalés cordiformes, assez profondément échancrés-bilobés au sommet comme ceux de VA. TJnmbergii et portant sous l'échancrure, en dehors, le stigmate punctiforme ; les étamines égalent environ la colonne stylaire, ou bien sont seulement un peu plus courtes. Asarum Balansse sp. nov. {Euasariim) . — Rhizoma pennae anseringe crassitie; folia bina, sub anthesi jam perfecte evoluta, pro génère ampla, petiolo crasso pilis rufidulis multicellularibus vestito, 5-8 cent, longo ; limbus crassius- culus, supra atroviridis, lucidus, utraquefacie sparse, subtus ad nervos muho magis dense strigillosus, e basi profunde et sa^pius anguste cor- data ovatus, breviter acuminatus vel parum obtusus, 6-10 cent, longus, lobis basilaribus rotundatis parallelis vel plus minus divergentibus ; pedunculus pilosus, reflexus, 3-4 cent, longus; calix pollice longus et latus, luridus, albo-maculatus, tubo e basi attenuata conico obovato, ore obscure constricto(annulonullo), in limbum trilobum dilatato, lobis late ovato-cordatis, basi abrupte contractis, utraque facie pilis pluri- cellularibus conspersis, tubo intus secus lineas pubescente ; ovarium convexum ; stamina 12 homomorpha, antheris filamento longioribus, connectivo lanceolato-deltoideo anthera ipsa longiore ; styli in colum- nam crassam antheris triplo breviorem connati, apice tantum brevissime liberi, obtusi, lateraliter stigmatiferi ; fructus dimidium tubi superans. Hab. — Le Tonkin, sur le mont Bavi, près de la pagode de Dein Touan (Balansa, PI. du Tonkin, n. 3160). Bien caractérisé par ses grandes fleurs, la forme ovale de ses feuilles, la constitution de l'androcée et du gynécée. Asarum chinensesp. nov. Rhizoma pennœ corvina; vix crassitie ; folia persistenlia bina lono-e 4 L ^r\. 304 JOURNAL DE BOTANIQUE petiolata, petiolo glabro, 6-10 cent, longo; limbus margine tantum ciliolatus, cseterum glaber, cordiformis vel cordato-ovatus, nunc obs- cure sagittatus, breviter acutatus, supra nervis albo-tinctis variegatus, subtus tota facie rubore suffusus, 4-5 cent, longus; folia sqnamiformia 3 vel2, frondosumsubanthesiunicum i, vix semi-evolutum; peduncu- lusbrevis (5-6 mm.) inter squaraas occultus, patens; calyx i5-i8mm., atroviolaceus, tubo ovato-globoso in collum abrupte contraclo, lobis 3 ovato-deltoideis intus dense papillosis, cum plicis nonnullis inter- ruptis, supra faucem positis; annulus continuus; tubus intus glaber, longitudinaliter 10-12 costulatus; antherae 12, homomorphae, filamentis brevissimis, connectivo subinconspicuo ; styli 6 fere liberi, basi parum dilatati, apice levissime emarginati, latcraliter sLigmatosi; ovarium depressum, imo fundo tubi collocatum. Had. — Setchuen oriental, les bois de Héou pin, près de Tchen- kéou, ait. 1500 m. (R. P. Farges, n. 1205). — Nomen vernaculum : Houaye ty si7z. Port de VA. elegans Duch. ; il en diffère par les lobes du calice très papilleux extérieurement ; le tube est parcouru par des côtes long-itudinales et ne présente aucune trace de réticu- lation; les étamines, les styles et la position de l'ovaire sont sensiblement semblables dans les deux espèces. Asaruni Delavayi Franch. Bidl. du Musétwi (1895) p. 66. Descriptio sic emendetur : Calycis lobi intus plus minus dense tenuiter papillosi, scepius atro- purpurei, vel nunc pallidiores basi macula latadeltoidea sordide rubella notati, macula ipsa papilliselevatis nunc laxe conspersa, nunc crebre vestita et tune tota occulta; annulus ad faucem [continuus, elevatus, papillis clavatis marginatus ; tubus infra annulum reticulatus; ovarium breviter superum ; fructus globosus totus inclusus ; styli rami latcra- liter et externe ad médium stigmatiferi, supra stigma in laminam deltoi- deam apice breviter bilobam (nec vere bifidam) producti ; stamina stylo duplo breviora; semina ovata, dorso levia, fulva, lucida, facie ventrali paulo excavata cum iinea média elevata. Asaruni cardiophyllum Franch. Bull, dit Mîiséuni (1895), p. 66. Cette espèce aie port de VA. caudigerum ; elle s'en distingue par ses tiges florifères allongées portant- quatre feuilles dispo- sées en deux paires écartées. Dans VA. caudfgerujn, la fleur se A. Franchet. — Plantarum sinensium ecloge secunda. 305 montre presque au ras de la terre sur une tige très raccourcie qui ne porte qu'une seule paire de feuilles. Les styles sont aussi très différents dans les deux plantes ; ceux de la plante de Hance sont connivents en colonne, mais libres dans leur moitié supérieure au moins, presque aigus, avec une ligne stigmatique latérale courte. Les styles de \ A. cardiophylbim sont complètement cohé- rents en grosse colonne dépassant un peu lesétamines et ne sont libres que tout à fait au sommet, sur un espace très court ; la portion stigmatique est arrondie, séparée en deux par un léger sillon. Le connectif est tantôt arrondi, tantôt linguiforme et sensi- blement saillant au-dessus de l'anthère, toujours plus courte que le filet, au moins dans les étamines longues. Les fleurs de la plante vivante sont verdâtres (Delavay) ; sur le sec elles sont d'un brun noir. Asarum débile sp. nov. Rhizoma pennse columbinae vix crassitie, undique radicans ; folia persistentia parva, pétiole gracili glabre, quam limbus 2-0^ longiore; limbus 3-4 cent, longus, viridis, pilis strigillosis utraque facie conco- lore conspersus, late cordato-rotundatus (vel nunc e latere leviter depressus), sinu fere clause; folia squamifermia 3, ciliata, frendesa .bina sub anthesi semieveluta; pedunculus i cent, lengus, patens; calyxtenuis, fuscovirens, par vus, i cent, lengus, externe pilesus, e basicenica ad médium trilebatus, lobis deltoideis, erectis intus dense papillesis ; tubus intus glaber vix censpicue lengitudinaliter paucicesta- tus, ad faucem exannulatam dilatatus nec constrictus ; evarium semi-iu- ferum, vix dimidium tubi adaequans; stamina 12 hemomerpha, antheris orbiculate-subquadratis, connectivo vix censpicue, filamente brevi; styli 6 ultra médium liberi, cylindrici, in celumnam antheras vix supe- rantem coaliti. Hab. — Setchuen oriental, bois aux environs de Tchen kéou tin (R. P.Farges). Espèce caractérisée par son calice petit, de texture mince, poilu extérieurement, à lobes très papilleux intérieurement, à tube glabre en dedans et non réellement costulé ; par ses an- thères courtes, larges, presque carrées, à connectif non sail- lant. 3o6 JOURNAL DE BOTANIQUE Asarura Farg-esii sp. nov. [Asc/udasaru7n). — Rhizoma pennae columbinas crassitie, ramo- sum ; folia hyeme persistentia tôt quot rami florales ; pedunculus limbo brevior vcl saepius longior, glaber; limbus viridis, crassus, vario modo subhastatus, acutus vel iiunc fere reniformis; gemmas florales haud raro 2 vel 3 fere contigui; folia squamiformia 2 vel 3 ciliolata; folium frondosum unicum sub aathesi semi-evolutum ; pedunculus squarais occlusus, patens; calyx atrorubens, 25 mm. longus, tubo ovalo-glo- boso, ad collura vix constriclo, lobis late triangulari-ovatis basi plica auclis, patentibus, intus papillosis; faux annule continuo cincta; tubus intus elevato-reticulatus ; ovarium vix quartam partem tubi implens, fere perfecte inferum, superne parum elevatum; antherce 12 horaomor- phae, filamentis brevibus, conneclivo ultra antheram nullo; styli semi- liberi stamina subaequantes, conico-cylindrici, supra stigmata integri, Hab. — Setchuen oriental, à Tay pin bien près de Tchcn kéou tin (R. P. Farges, n. 966). — Nomen vernaculum : Chao ye sy sin. Les feuilles épaisses, dérivant plus ou moins de la forme hastée, grandes, les styles entiers, les anthères dépourvues de connectif saillant, l'ovaire très peu saillant au fond du calice, le tube du calice réticulé en dedans, caractérisent bien cette espèce, qui paraît voisine surtout de MA. elegans Duch. Asarum Fauriei sp. nov. {Çeraiasarujn). — Rhizoma pennae corvinse crassitie, elongatum, parum ramosum; gemma florifera pollice longa, folia squamiformia 3, folia frondosa 2 vel 3 per anthesim evolventia et perennantia edens ; folia perennantia pro quoque rhizomate saepius 2, alterna, remota, longe (10-13 cent.) petiolata, petiolo glabro; limbus parvus, 3-4 cent, longus, cordato-suborbiculatus, apice rotundatus, intense viridis, ad nervos et ad raarginem parce et parum conspicue strigillosus ; calyx 12-14 mm. longus et latus, tubo ovato magis pallido, lobis patentibus, triangularibus, atro-rubentibus, intus dense papillosis; tubus parum constrictus, supra faucem annulo crasso cinctus, infra annulum reticu- latus; ovarium plus quamtubi dimidium implens, superne convexum; stamina 12, homomorpha, filameuto vixlongiora, connectivo distincte, ovato veldepresso; styli slaminibus triple longiores, subulati, c medio fissi (ramis diutius coadunatis), lateraliter (fere ad médium externe) stigmatiferi. Hab. — Le Japon septentrional, village de Kamegaska, aux envi- rons de Hirosaki (Faurie, n. 2027) et dans un jardin à Tanabu (id., n. 2009). A. Fkanchet. — Plantaruni sinensium ecloge sscundx. 307 IJA. Faîirzez doit prendre place à côté de VA. variegatum dont la végétation est difterente, les feuilles florales du bour- geon de l'année, dans cette espèce, étant complètement déve- loppées, lorsque les fleurs paraissent, contrairement à ce que l'on voit dans VA. Fauriei, dont les fleurs naissent avant les feuilles sur un bourgeon terminal qui se produit sensiblement au-dessus des feuilles persistantes de l'année précédente. Asarum Savatieri sp. nov. Rhizoma gracile; folium ante flores evolutum, pétiole gracili8-io mm. longo, limbo hastato-sagittato, albo maculato, acuto, auriculis plus minus divaricato; pedunculus 10-12 mm. longus, recurvatus; calix 15 mm. longus, ad médium usque trilobatus,tubo globoso leviter cons- tricto, intus elevato-reticulato, lobis ovato-cordatis tenuiter immerse reticulatis, basi pliais destitutis, fauce annulata, annulo angusto ; sta- mina 1 2 homomorpha, connectivo insconspicuo ; styli in annulum inferne concreti, pro maxima parte liberi, sinu lato disjuncti, ultra stigmata lateralia producti. superne integri. Hab. — Le Japon, île de Nippon, dans les montagnes de Hakone (Savatier, 3464 ter). Les feuilles ressemblent tout à fait à celles de la forme alpine de VA. Bhimei, mais les lobes de la corolle sont complètement dépourvus de plis à la base. \S A. variegattun a les styles presque contigus, bifides ou émarginés au-dessus du stigmate. Asarum variegatum Al. Braun et Bouché in Appeiid. ad Ind. sent. hori. Berol. 1861, p. 12; Maxim. Mél. Mol. VIII, P- 339- Après l'anthèse, le calice devient épais et sa consistance rappelle le cuir ; le tube s'allonge au point d'être presque deux fois aussi long que les divisions ; sa base est tout à fait conique. Le fruit n'occupe guère que le quart inférieur du tube et ne renferme qu'un petit nombre de graines. Ces graines sont cym- biformes-ovales, lisses sur le dos, un peu concaves à la face interne avec le raphé très saillant prolongé en cône tronqué. Il existe certainement un anneau à la gorge du calice de VA. variegatitm ; cet anneau est épais et plus ou moins continu, assez semblable à celui de VA. Bltuneï. Les deux espèces se- raient facilement confondues si VA. variegatiwt ne présentait point vers la base des lobes de son calice les plis ou lamelles 3o8 JOURNAL DE Bf) lANlQUE interrompues qui ne font jamais défaut dans ceux de VA. B/u- mei. Les styles de VA. variegatttin sont très rapprochés et leur partie libre est assez longue ; leur pointe prolongée au-dessus du stigmate est tantôt bifide, tantôt seulement échancrée. Asarum Blumei Duchartre in DC. Pt^odr. XV, i, p. 427. Duchartre dit qu'il n'a pas fait l'analyse de la seule fleur de VA. Blumei qu'il a trouvée dans l'herbier du Muséum de Paris. Depuis, dans les Mélanges biologiques , VIII, p. 400, Maximo- wicz en a donné une excellente description qui convient parfai- tement au spécimen type de l'espèce. Il reste à faire observer que les anthères de VA. Blumei ne sont nullement hétérotropes comme l'avait pensé Duchartre, entraîné sans doute par l'analogie de la forme et des ornements externes du calyce, qui sont, en effet, presque semblables dans les deux espèces. Outre cette différence, il faut encore signaler celle des styles qui, dans VA. Blumei, sont bifides au-dessus du stigmate avec des branches arrondies subulées. Dans VA, Tlnmbergii, type de la section heterotropa, le style obcordiforme se termine en appendice foliacé, La place de VA. Bhimei est parmi les Ceraiasarum à côté de VA. variegahim. Ce qui attire surtout l'attention quand on examine des fleurs ai Asarum, c'est la grande variabilité que présente la forme des anthères et celle des styles ; cette particularité est d'autant plus intéressante dans le genre que ce sont ces organes qui, jusqu'ici, ont fourni les caractères constituant la base des sections. Je crois qu'il n'est pas inutile d'exposer ici en quoi consiste cette variabilité et l'usage que l'on en peut tirer pour l'appré- ciation des types spécifiques. Les étamines sont toujours disposées plus ou moins distinc- tement sur deux rangs quelquefois légèrement dimorphes, celles de la rangée inférieure ayant leur filet courbé au sommet en col de cygne {A. caudigertmi)^ alors que celles de la rangée supérieure ont toujours leur anthère dressée {A. fnaximum, A. cardiophylhtm) . Mais c'est principalement sur le connectif que se portent les modifications : lancéolé-subulé dans VA. eic A. Fkanchet. — Planiarum sinensium ecloge sccuiid.i. 309 ropœuiit, A. canadense, A. candaùwi, A. Leuinionï, A. Hart- wegii et dans X A> hiinalaictint, il est lancéolé- deltoïde dans d'autres (A. Balansœ), à peine saillant au-dessus des log-es dans VA. Fargesii, VA. débile, VA. chineuse, obtus, peu appa- rent dans VA. arifoliiiin et dans VA. virgiiiictun. Quant aux filets, ils sont en principe, mais non sans exceptions, plus courts dans les étamines de la rang-ée inférieure, quelquefois à peu près nuls, remarquablement grêles et allong-és dans VA. caîilescens. La déhiscence des anthères est extrorse, sauf chez VA. Thîinbergii, où les anthères opposées aux styles (celles des 6 étamines de la rangée inférieure) s'ouvrent en dedans. Mais ce fait ne se produit ni chez VA. Bluutei, ni chez VA. inacran- thnm, qui ont pourtant, l'un et l'autre, un calyce très analogue à celui de VA. Thunbergii . Les styles chez les Asarzim se prêtent également aux mo- difications les plus diverses, qu'il est pourtant possible de rame- ner à trois ou quatre types principaux, selon que ces styles sont libres dans presque toute leur longueur ou cohérents jusqu'au sommet, que le stigmate est terminal ou latéral et dans ce dernier cas surmonté par une pointe entière ou diversement bifide. Malheureusement entre ces états extrêmes assez nette- ment caractérisés il existe des formes que l'on peut difficilement définir. Comme exemple de styles libres au moins dans leur moitié supérieure, je puis citer les A. Sieboldi, A. macranthîun, A. chineuse, A. Delavayi, A. elegans, A. "variegatum, A. Far- gesii, A. maximtini , etc. On trouve des styles cohérents en colonne plus ou moins grêle dans VA. catUescens , VA. brevisiy- hiin, VA. himalaicîmi, VA. pulchelhiin, VA. Balansse, VA. eîLVOpaswjn ; chez ces derniers, la cohérence complète existe jusqu'au niveau de la surface stigmatique. La position du stigmate sur le style est très à considérer pour la constitution des espèces ; je crois qu'il n'est en réalité jamais absolument terminal. On le cite comme tel dans VA. ele- gans ; mais sa position oblique peut faire supposer qu'il existe une pointe, très courte sans doute, qui dépasse la portion stig- matique et se recourbe au point de devenir à peu près invisible, comme cela se produit dans d'autres espèces, VA. cardiophyl- htm par exemple, et probablement dans VA. cmidiferui7t. 310 JOURNAL Dli BOTANK^UE La section Ceratasartim Al. Braun, caractérisée par un style bifide au-dessus de l'insertion du stigmate, est loin d'être toujours nettement caractérisée ; la bifurcation de la partie supérieure du style se produit souvent très tardivement, ou même ne se produit pas du tout, dans quelques-uns des styles de VA. variegatum et de ceux de VA. Fatirïei, par exemple. La transition vers les espèces à styles entiers au-dessus du stig- mate est fournie par VA. cardiophylliiut, VA. Delavayt et quelques autres, chez lesquels le sommet du style est en gorge de poulie ou légèrement émarginé. On voit par ce qui précède que tous les caractères pouvant ser\'ir de base à l'établissement de sections, chez les Asarum, se fondent les uns dans les autres. MM. Bentham et Hooker avaient sainement apprécié ce fait lorsqu'ils ont écrit dans le Gênera plantavîim, vol. III, p. 122, à propos des Asai'um : Genus... variât de specie in speciem... perianthio..., ovario..., staminibus stylisque... ; vix tamen in sectiones distinctas divi- dendum, La Distribution géographique des Asarum est facile à éta- blir. Connues seulement, jusqu'ici du moins, dans l'hémisphère boréal, ces plantes s'étendent depuis l'Europe jusqu'aux limites orientales de l'Amérique du Nord, occupant d'une façon très inégale toutes les régions comprises en Europe, entre le 55° lat. N. et le 40°, en Asie entre le 40° et le 26'', en Amérique entre le 55° et 30°. Leur répartition offre un double caractère : celui d'être très inégale et en second lieu celui d'être strictement limitée à une région souvent fort restreinte. Ces régions sont au nombre de trois : l'Europe, l'Asie orien- tale et l'Amérique septentrionale à l'Est et à l'Ouest. Le centre actuel, celui où Ton rencontre le chiffre maximum des espèces, en même temps que les formes les plus variées, est certaine- ment l'Asie orientale, en y comprenant le Japon ; on y connaît aujourd'hui, en effet, 23 espèces sur un total de 30 décrites. De ce centre émanent deux rameaux, l'un occidental qui se manifeste par une seule espèce, occupant toute l'Europe moyenne, jus- qu'à l'Oural; l'autre oriental, se partageant lui-même en deux groupes formés chacun de trois espèces, l'un occupant la partie occidentale des Etats-Unis (Californie, Montagnes Rocheuses), A. Fkanchet. — Flantarum sinensium ecloge sectinda. 311 l'autre la partie orientale, depuis le Canada jusqu'au sud de la Virginie ; au premier appartiennent les A. Lemmoni, Hartwegii et caitdatwn ; au second les A. arifolium, virginicîiut et cana- dense. En Asie, le cantonnement est moins nettement défini. Deux espèces, A. caulescens et A. Sieboldi, se trouvent en même temps au Japon et dans la Chine ; au témoignage de M. Hems- ley, la seule espèce connue jusqu'ici dans l'Himalaya, A. hiina- laiense, existe aussi dans la Chine centrale. En résumé, avec les 30 espèces qu'on lui connaît aujourd'hui, le genre Asavîim se comporte absolument comme la plupart des autres genres nombreux en espèces et qui ont leur plus grand centre actuel de développement dans les régions élevées de l'Asie orientale et surtout dans la Chine occidentale. De ce foyer, ces genres émettent deux rayons latéraux, d'inégale intensité, où les espèces s'épuisent. Pour certains genres, c'est le ra3"on européen qui se montre le moins affaibli ; dans d'autres, c'est le rayon américain qui demeure le plus fort. Les Asarnin rentrent dans cette deuxième catégorie. Aristolochia Balansae sp. nov. [Siphisid). — Fruticosa, sarmentosa, ramis peduaculisque nigris ; pedunculi circiter pollicares ; limbus glaberrimus coriaceus, e basi ro- tundata ovatus, apice obtusissimus vel rotundatus. S- 10 cent, longus, subtus elevato-reliculatus, nervis secundariis utrinsecus 4 vel rare 5; flores ad nodos e ramis novellis orti, in raceraos compositos vel sim- plices dispositi, longe (3 cent.) pedunculati, pedunculis rufo-puberulis, basi minute bracteatis; calix 3-4 cent, longus, extus dense papilloso- pilosus, infra médium refractus, circa ovarium obovatus, extus totus lutescens, apice diiatato-ampliatus, obscure bilabiatus, intus sordide rubescens, margine reflexus, labio inferiore rotundatus, haud profunde bilobatus, 18 mm. diara.; lobi columnas stylaris deltoidei, erecti. Hab. — Tonkin, forêts du mont Bavi (Balansa, n. 3159 in herb. Mus. Paris, et Drake.) Espèce caractérisée dans le groupe par ses feuilles très coriaces, à réticulation élevée. Elle est voisine de VA. reticulata Nutt. ; mais la forme des feuille est très différente. En outre VA, Balansas constitue une liane. Aristolochia Sipho L'Hérit., Stirp. nov. fasc. i, p. 13, tab. 7 et 7 <^. 312 JULKiNAL DE BUTANK^Ufc, Forma grandljlora. — Calyx nunc 7-8 cent, longus; folia demum chartacea, eliain juvenilia glaberrima. Pro ca-'tcris a planta americana non distinguenda. Hab. — La Chine, Setchuen N.-E., district de Tchen kécu tin, ait. 2000 m. (R. P. Farges, n. 522). Le R. P. Farges n'a donné aucun renseignement sur les con- ditions dans lesquelles il a rencontré sa plante. Si \ A. Si'pho est réellement spontané dans la Chine centrale, c'est un curieux fait de géographie botanique à joindre à ceux de même ordre que l'on connaît déjà. Aristolochia setchuenensis sp. nov. [SipAisïa). — Caulis debilis, sarmentosus, pubescens, ramis no- vellis tomentellis; folia peiiolata, petiolo villosulo, 2-2^ cent, longo; limbus forma mire varians, supra sparse, subtus griseo-pubescens, 3-5 cent, longus, nunc exacte cordatus, nunc (in eodem ramo), nunc plus minus reniformis, haud raro trilobus, lobo medio multo raagis producto, 1-2 poil, longo, 1015 mm. lato, acuto vel obtuso, lobis ba- salibus ovatis, parvis (6-10 mm.) deflexis; flores solitarii; pedunculus pilosus, 2-5 cent, longus, infra médium bracteatus, bractea amplectante ovata, 1-2 cent, longa; calyx 4-6 cent, longus, extus pubescens, tubo ex viridi lutesceute, lineato, ovato, superne constricto, exinde parum ampliato, apice oblique explanato, trilobato, lobis ovato-cordatis intus purpurascentibus, demum parum retlexis, 8 mm. longis; ovarium dense rufo-hirtellum ; columna stylina profunde triloba, lobis ovato- deltoideis; capsula 6-7 cent, longa, 12-15 nim. lata, apice rotundata puberula, eximie hexagona, angularum linea elevata undulata. Hab. — Chine, Setchuen N.-E., aux environs de Tchen kéou tin, ait. 1400 m. (R. P. Farges, n. 558). U A.sefchuenense paraît avoir beaucoup d'analogie avec VA. heterophylla Herasl. Je n'aurais même pas séparé les deux plantes si M. Hemsley ne disait expressément de la sienne : « Capsula... inconspicue 6-costata », ce qui n'est point le cas de VA. se- tchîiencnse . Avec l'âge les feuilles deviennent plus grandes, plus coriaces et perdent plus ou moins leur villosité. Les spécimens de cet état ressemblent beaucoup à la plante de Ta tsien lou publiée par M. Pratt sous le n° 3. Dans les échantillons que j'ai sous les yeux, et qui portent quelques fruits très jeunes, on voit très nettement les lignes ondulées qui caractérisent les capsules de VA. seîchiieiiensis. A. Fkaxchet. — Plantarum sinensium ecioge secunda. 313 Aristolochia thibetica sp. nov. [Sipkisia). — Fruticosa, ramosissima, toriuosa, rarais novellis gra- cilibus, angulatis, pubescentibus ; fûlia breviter (5-10 ram.) petiolata ; limbus parvus (3-5 cent, longus) e basi truncata vel leviter subcordata ovato oblonga, abrupte apiculata, utraque facie pilosa, subtus cineras- centia; flores solitarii, lutescentes, pedicellati, pedicello 2 cent, longo, infra médium bracteato, bractea parva, ovata, breviter pedicellata; calyx extus totus pubescens, tubo obovato, refracto, limbo intus pur- pureo,expanso, orbiculari, obscure trilobo, 2 cent, vix diametro; ova- rium tenuissime puberum ; columna stylina profunde triloba, lobis lan- ceolatis obtusis, dimidium columnas fere aequantibus. Hab. — Setchuen occidental, environs de Tatsien lou, sur la route de Kouy eou à Morymien (Soulié n. 721). Petit arbrisseau tortueux, rameux dès la base. L'espèce est d'ailleurs bien caractérisée par ses feuilles étroites tronquées ou à peine cordées à la base, très brièvement pétiolées, par sa bractée portée par un court pétiole et non embrassante comme dans les espèces voisines. Les fleurs sont presque semblables à celles de VA. hetei'Ophylla, mais le limbe n'est pas distinctement lobé. Aristolochia yunnanensis sp. nov, {Siphisid). — Fruticosa, alte scandens, volubilis, ramis dense pilo- sis, novellis tomentellis, pilis rufis reflexis; folia simul ac flores evo- luta, petiolata (petiolo ^-^^ cent, longo); limbus cordiformis, sub anthesi 4-5 cent, longus, supra tomentellus, subtus densissime rufidu- lo-tomentosus, fructu maturo valde accretus fere 10 cent, longus, facie superiore sparse, facie inferiore raagis dense pilosus, reticulatus; flores solitarii pedunculati, pedunculo hirto pollicari, supra basin bractea ovata parva munito; calyx amplus, S cent, longus, totus rufo-tomento- sus, sordide purpurascens, elevato-nervosus, tubo obovato, refracto, api- cem versus angustatus exinde abrupte dilatatus in limbum cupuliformera orbiculato-subtrilobum, 10-12 cent, longum et latum, eximie et late reticulatum intus intense fusco-purpureum; columna stylina obovata, triloba, lobis stigmatiferis undulato-cristatis longe secus columnam de- currentibus; capsula 15-18 cent, longa, 25 mm. apice lata, oblongo-cla- vata, elevato-sexangulata, costis aliformibus undulatis; semina grisea, obovata, dorso corrugata, intus concava. Hab. — La Chine, Yunnao, bois au Col de Piiouse, au-dessus de Tapin tze, ait. 2000 m. (R. P. Delavay, n. 2043). Très belle espèce, voisine de VA. Griffithii Hook. et 314 JOURNAL DE BOTANIQUE Thomps., mais à fleurs plus grandes et de couleur différente, remarquable par ses g-randes fleurs d'un pourpre vineux foncé, à limbe orné de réticulations élevées. La forme des feuilles se modifie très sensiblement, de sorte que celles qui accompagnent les fruits deviennent coriaces, largement ovales, et sont brus- quement terminées en pointe très courte et parsemées de poils courts ressemblant aussi peu que possible à celles qui végètent avec les fleurs, toujours couvertes en dessous d'un toraentum épais et un peu roussàtre, exactement cordiformes. Les ovaires longs de 4-5 cent, sont couverts d'une villosité rousse épaisse qui disparaît presque totalement sur le fruit mûr remarquable par ses côtes presque aliformes ondulées ; les graines très nombreuses ne dépassent pas 4 mm. à la maturité ; celles de VA. Griffithii ^oxit lisses ou à peu près sur le dos. Aristolochia inoupinensis Franch. Arch. dit Mus., 2* sé- rie, X, 1 17. Ad descriptionem adde : Folia forma variantia, nunc late ovato-cordata nunc reniformia, nunc cordato-lanceolata ; labiutn obscure trilobum, leviter cupulatum, nunc 2 cent., nunc 3 cent, latum ; columna stylaris certe triloba lobis margine undulato-crispis, columnam obscure 6-lobatam fingendbus. Hab. — La Chine ; Yunnan, aux environs de Lankong, dans les bois près du Col de Hee chan men, ait. 2800 m. (R. P. Delavay, n. 2624) ; Tong chan (id.) ; les haies de Kia che tong, à la montée du Col de Hee chan men, ait. 2500 m. (Delavay, n. 3281); les haies de Kiao che tong, au-dessus de Kiang yn, ait. 2200 m. (Delavay, n. 4297). Groupe de VA. Kœmpferi, avec des fleurs plus grandes et des feuilles moins larges relativement à leur longueur, rappe- lant beaucoup celles de VA. Roxbîirghiaiia Klotsch., qui appar- tient à un groupe différent. Les fleurs du n° 3281 , d'après une note du R. P. Delavay, ont la gorge orange vif, le tube pourpre noir ; celles du n" 4297 ont la gorge d'un rouge ocré, le reste pourpre noir. Aristolochia g-entilis sp. nov. {Diplolobus). — Gracilis, tota glabra; folia petiolata, lirabo reni- formi antice brevissime producto, semper obtusissimo ; flores axil- lares solitarii, breviter pedicellati ; calyx 25-30 mm. longus, tubo A. Fkanchet. — Flantarum sineiisium ecloge secunda. 315 virescente ovato, abrupte constricto, curvato in limbutn bilabiatum, lobo antico linguiforme multo majore, obtuso, rubro-fusco, atte- nuato; columna stylaris brevis, stigmatibus obscure sexlobatis, quasi in globura concretis, basi annulo piano sexlobo cinctis; stamina aequa- liter distantia. Hab. — La Chine; Yunnan, dans les rocailles calcaires au-dessous de Tapin tze près de Mo so yn, ait. 2000 m. (R. P. Delavay, n. 2623). Plante à odeur nauséeuse, à rhizome rappelant celui de VA. serpentaria. UA. gentz'h's est voisin de VA. coniorfa, mais ses fleurs sont toujours solitaires, terminées en pointe sétacée, et ses feuilles réniformes. L'^. debilis a aussi les feuilles d'une forme très différente, cordiformes deltoïdes, et le calice est aigu ou même acuminé. Aristolochia Delavayi sp. nov. (Diplolobus). — Planta totis partibus glaberrima ; caulis albidus, rectus, 30-60 cent, altus; folia infima squamseformia, inferiora parva, média et superiora conferta, firmiter chartacea, glaucescentia, albiner- via, eximie cordifolia, média brevissime petiolata, superiora et suprema sessilia, omnia caulem amplectantia auriculis latis rotundatis ; flores axillares solitarii, brève petiolati, inter folia fere occultati; calyx 5-6 cent. longus, extus lutescens, tubo ovato globoso, superne cons- tricto anguste cylindrico, in limbum bilabiatum abrupte dilatato, labiis insequalibus, posteriore reflexorotundatoorbiculato, obscure repando, anteriore linguiformi breviter acutato, 20-25 mm. longo, intus rubes- cente; columna stylina brevis, apice sexloba, lobis basitotidem lobulis semicircularibus cinctis; capsula foliis 2-3-plo brevior, 12-15 mm. longa, basi et apice truncata, valide 6-costata costis rotundatis, albida; semina (in statu sicco) triangularia, dorso valide granulata, nigrescentia, concava, raphe crassa longitudinaliter sulcata. — Planta fœtida. Hab. — La Chine, Yunnan, sur les coteaux calcaires de Lokochan, au-dessus de Chetoug, près de Tapin tze, ait. 1500 m.; 4 sept. (Delavay, n. 1S36); rocailles du Lokochan au-dessus de Hoa long tan, près de Tapin tze, ait. 1800 m. ; fl. 10 juin (id. n. 2622). Espèce remarquable par ses tiges blanches, ses feuilles pâles à nervures blanches, embrassant la tige par de larges oreilles. L'^. Z>g/^z/<2yz' représente dans la flore de Chine XA. roiiinda d'Europe ; il s'en distingue aisément par sa teinte pâle, par son calice glabre, par ses graines couvertes sur le dos de petits tubercules. (A suivre.) 3i6 JOURNAL JJK h(J J ANK^UK STATISTIQUK OU CATALOGUE DES PLANTES HYBRIDES SPONTANÉES DE LA FLORE EUROPÉENNE Comprenant la synonymie, la répaytition géographique, les numéros des exsiccata où ces plantes ont été publiées et les herbiers principaux où Von peut les étudier. (Suite.) Par M. E. G. CAMUS. polygale.î;. Polygala. X ? P- hybrida Brûgg. in Jahresb. d. Naturf. Ges. Graub. XXV (1882). P. vulgaris X austriaca Brûgg. loc cit. Suisse. X P- BeckausianaBorbas ^a- Rallier, Koch's Sy7i. II, p. 242 (1860). P. officinalis > — comosa Borbas loc. cit. (1890). =: .^ P. amara X comosa Focke p. 50 (188 1). P. amara X depressa Focke p. 50; an Schultz Herb. norm. cent. I, n° 19 (1856) ? = ? P. hybrida D. G. Prodr. I, p. 325. = ? P. intermedia Eichw. H. : Malvd.; R. DROSERACE.E. Drosera. X D- obovata Mert. et Koch Deutsch. FI. éd. 3, II, p. 502 (1825). D. longifolio-rotundifolia Grenier FI. jurass. p. 92 (1865). D. rotundifolio-anglica (nom faux) Scheide FI. hyb. p. 69 (1885). Le D. longifolio-rotutîdifolia Gren. comprend les deux formes suivantes : D. superrotundifolio-longifolia Gren. FI, jurass. p. 92 (1865). D. superlongifolio-rotundifolia Gren. loc. cit. Tous les grands herbiers. — Europe centrale et septen- trionale. X D- Beleziana G. Cam. in Journ. de Bot. p. 198 (1891). D. rotundifolia X intermedia G. Cam. (1891). D. rotundifolia-intermedia G. Cam. loc. cit. (1891). II. : R.; C. — France. {A suivre.) Le Gérant : Louis Moeot. P;iris. — J. MerocU,iiïip.,4''", Av. de CL àUUjm. 12' ANNEE. N" 21. i"- NOVEMBRE i8qS. JOURNAL DE BOTANIQUE PLANTARUM SINENSIUM ECLOGE SECUNDA Auctore A. FRANCHET. JUGLANDACE^\ Pterocarya Delavayi sp. nov. Arboralta; rami fusci, lenticellosi ; petiolus tomentellus ; folia 4-6- juga, foliolis majoribus 10-13 mm. l.ongis, e basi sessili inœquali lan- ceolatis, acutis vel acuminatis, serrulatis, supra glabris, subtus ad nervos puberulis; flores masculi... ; flores fœminei... ; pedunculi frucliferi pé- dales, tomentelli; drupa profunde exculpta, tota pilis brevibus et glandulis rubescentibus vestita, alis (bracteolis) altioribus quam latis vel oblique orbiculatis, circiter i cent, latis et longis ; styli pubes- centes. Had. — La Ciiine ; Yunnan, dans les bois à la base du Ma eul chan, ait. 2300 m. (R, P. Delavay, n. 4672). Port du jP. rhoifolïa, avec des fruits couverts d'une pubes- cence brillante, courte, entremêlée de glandes roug-eâtres qui se retrouve sur les ailes. Ce caractère de villosité rapproche le P. Delavayi du P. inacroptera Batalin, du Kansu, dont les ailes sont beaucoup plus grandes et atteignent 23-30 mm. de lon- gueur sur 20-25 ïiiiîi- de large. Pterocarya stenoptera Cas. DC, Aiin. Se. nat. 4*" série, vol. XVIII, p. 34 et Prodr. XVI, 2., p. 140. M. Cas. de Candolle n'a connu qu'un seul état de cette plante qui se montre en Chine sous des formes assez diverses : a. typica. — Foliolaparva (4-S cent, longa), obtusa vel apice rotun- data; rachis exalata vel angustissime alata; alae oblongae, subacutae vel obtusae, sub angulo acuto (25*-30'') divergentes. Hab. — Chine; Macao (Callery, n. 169); prov. Kwang si (Hance, n. 17623) ; Setchuen, dans les bois de Sin lou keou au bord du fleuve Bleu, près de Kouifou (Delavay, n. 2267). 3i8 JOURNAL DE BOTANIQUE C'est la forme cultivée notamment au Jardin botanique de Montpellier, et à Angers, chez M. Leroy. p. kouitchensis. — Foliola majora (7-10 cent, longa), acuta; ate e basi attenuatœ acutae vel subacutae, subanguIoacuto(i5"-2o°) diver- gentes. Hab. — La Chine, province de Kouitchéou à Ganpi (Bodinier, n. 1783). Y- tonkinensis. — Foliola majora (10-15 cent, longa), ovato-lan- ceolata, acuta vel breviter acuminata; alœ lineares, sub angulo fere recto (40°-45°) divergentes. — Species forte propria. Hab. — Le Tonkin occidental, à Phu ly (R. P. Bon, n. 481 1) ; rive gauche de la Rivière Noire, près de Tuphap (Balansa, PI. du Tonkin, n. 2315). Grand arbre à cyme ample et arrondie; feuilles exhalant par le frottement l'odeur de celles du Noyer. — Hanoï, planté dans les jardins de la Concession; grand arbre de 6-S m. de hauteur (Balansa, n. 2316). Cet arbre constitue une variété très remarquable du P. sténo- ptera, ou peut-être une espèce distincte, à cause de l'ampleur et de la forme des folioles et aussi de diverses particularités du fruit ; il avait attiré l'attention de M. Chargueraud, le professeur d'arboriculture de la Ville de Paris qui vient d'être emporté par une mort prématurée; cet habile praticien, qui s'occupait beaucoup des Pierocarya, souhaitait vivement l'introduction de cet arbre, qu'il jugeait très digne d'être employé à l'ornementalion des parcs et des squares, surtout dans l'ouest et dans le midi de la France. Sect. nov. — CYCLOPTERA. Bracteolae basi fructum totum involventes, superne in alara conti- nuam orbicularem connatae et fructum horizontaliter late cingentes ; ameuta mascula 5-6, ad basin innovationis amentum fœmineum edentis orta. P. Paliurus Batal., Aci. Iiori. petrop. tome XIII, p. loi. Ad descriptionem adde : Arbor 10 m. al ta, cortice nigro lenticellis consperso. Ameuta mascula saepius 5, pendentia, 10-15 ™™- loi^ga, prsesertim inferne haud densi- flora ; flores masculi : perianthium extus rufo-pilosum ; stamina in séries 2-4 disposita. Amentum fœmineum terminale pedunculatum, 2-3 cent, longum, lineari-lanceolatum, bractea florem stipante ipso flore duplo longiore, lanceolata, pilosa; fructus ad maturitatem nunc vix glandu- liferi. Nomen chineuse vernaculum : Chanma lieou. A. Fkaschet. — Plantarunt sinensium eccoge secunda. 319 Haô. — Chine ; montagnes de Ningpo (Faber, ex Batalin) ; Hupeh! (D"" Henry, n. 6598); Setchuen, bois à Héoupin près de Tchen kéou tin, ait. 1400m., fl. m. ; fruitsde l'année précédente, 23raai(R.P.Farges, n- II75J On trouve dansEichler, Blûtctidiagr. Il, p. 33, une figure schématique de l'inflorescence du Pterocarya fraxiiiifolia, dans laquelle les chatons mâles sont donnés comme se produisant sur le vieux bois ; cette figure les montre naissant sensiblement au-dessous du bourgeon terminal qui produit le chaton femelle. Ceci est exact, si l'auteur entend parler (\\x P . fraxiniJoHa et du P . stenoptera; mais il n'en est pas de même, au moins pour le P. rhoifolia et le P. Paliîti^ns. Dans ces deux espèces les cha- tons mâles, au nombre de 3-6, se développent au sommet du rameau de l'année précédente en dedans des bractées qui le ter- minent et dont à cette époque il ne reste que les cicatrices ; ces chatons mâles, g-énéralement g^éminés, sont placés immédiate- ment sous le chaton femelle et ils appartiennent à la même génération que lui ; on sait que dans les Juglandacées plusieurs bourgeons naissent ainsi superposés à l'aisselle d'une feuille ou d'une bractée. Siebold et Zuccarini, Flora japoiiica lî, 160, ont donné une bonne figure de l'insertion des chatons mâles. L'existence d'une aile horizontale, large, orbiculaire et continue est la particularité vraiment caractéristique de la sec- tion Cycloptera. Les matériaux font défaut pour chercher l'expli- cation de cette aile unique, alors que, dans les autres espèces connues, on trouve toujours deux ailes distinctes. Ce qu'on peut dire, c'est qu'avant l'anthèse on peut parfaitement constater l'existence de deux bractéoles libres dans leur quart supérieur. Il faudrait pouvoir les suivre dans leur évolution pour se rendre un compte exact de l'époque de la soudure, s'il y a vraiment soudure, et de la façon dont elle se produit; l'hypothèse d'une seule bractéole se développant en cercle complet par suite de l'atrophie de l'autre est peut-être admissible. Le système de nervation de cette aile, consistant en nervures épaisses, très rapprochées, se dirigeant du pourtour du fruit à la circonférence, où elles s'anastomosent presque toutes, semble écarter l'idée d'une coalescence des bords des bractées. Le P. Paliiirîis présente aussi la particularité d'avoir les fruits mûrs complètement enveloppés par la partie inférieure de 320 JOUkNAL DE BOTANIQUE l'aile ; il sera intéressant de rechercher le mode de formation de cette enveloppe. PROTESTATION CONTRE LE REVISIO GENERUM PLANTARUM III" Par M. Aug. LE JOLIS. Dans ce fascicule, qui vient de paraître, du a Revisio generum plantarum », M. O. Kuntze me lance, ainsi du reste qu'à plusieurs au- tres botanistes, un flot d'injures qui me laissent parfaitement indifférent; de telles grossièretés font plus de tort à celui qui les profère qu'à ceux sur qui elles sont déversées ( i ) . M ais il est des choses plus sérieuses , et, malgré ma répugnance, je me vois dans l'obligation de protester immédiatement contre des allégations de nature à égarer l'opinion des nombreux botanistes qui ne connaissent pas mes modestes écrits. Il s'agit surtout de la façon dont M. O. Kuntze reproduit mes phrases en les dénaturant, et, bien que ce soit à propos d'Algues, il n'est nul be- soin d'être un spécialiste pour comparer les textes et constater les fal- sifications. M. O. Kuntze se permet d''écxixeMam}jiinartamaminillosal^e'\o\ïs^ Muséefoliwn mzfs^Jbh'umï^e Jolis ^ Saccharina saccharina Le Jolis, CorojiopifoHa coronopifolia Le Jolis, Bifida bifida Le Jolis (Rev. III", pp. 46, 402, 414), — ce qui pourrait faire croire que j'aurais apposé ma signature à de pareilles monstruosités. Or, en parlant des noms géné- riques que Stackhouse a systématiquement tirés des adjectifs spéci- fiques, j'ai dit : « Quel que soit le droit de priorité des genres, de pa- reils adjectifs ne sont pas admissibles, d'autant plus que la plupart ont la priorité comme noms spécifiques et doivent être conservés comme tels ; on serait donc condamné à dire Bijida bijïda, Cornea corjiea, Coronopifolia coronopifolia, Kaliforinis kaliformis , Musœfolia mu- Séefolia, Pinnatifida pinnatifida, Pygméea pyginâsa, Saccharina sac- I. M. O. Kuntze me dédie les lignes suivantes : « Sauveur de sa nomenclature sous le masque de la légalité, jongleur fameux de la priorité, chicaneur des lois, glorificateur du tort, injuste, insulteur, arbitraire, infaillible, illogique en somme, M. Le Jolis est plutôt un arlequin de la iiomenclature qu'un savant sérieux » ; et de plus : >< chicanes charlatanesques », « diffamation », « infamie ou folie » (I. c. p. 46), « Oukas (décret) ridicule combiné avec de la falsification », « in- sultes et idées à préjugés » (p. 47), •< avocassier chicaneur » (pp. 423, 431), etc. — Il ne ménage pas davantage ses compatriotes de Berlin, pas plus que M. le docteur E. Levier qu'il traite de « idiot », <• imbécile », <• charlatan dangereux », « spadassin » (pp. 47-51), ni que notre vénéré Maître Alph. De Candolle qu'il appelle « le sénile DC. », « avocassier », et dont il raille la « sénilité, en propre français : enfance barbue »! ! ! (Rev. III', pp. cclxiv-cclxviii). Aug-. Le Jolis. — Pyotcstation contre le Revisio generum plantarum. ■l'^x charina, etc. N'en déplaise aux sectaires de la Priorité, jamais l'im- mense majorité des botanistes ne consentira à parler un langage aussi grotesque ; un pléonasme est admissible s'il ne choque pas l'oreille, mais de semblables tautonomies sont ridicules et intolérables. » [Rem. no- meucl. algol. p. 136). — « Pour être conséquent avec ses principes abso- lus, M. O. Kuntze était rigoureusement tenu d'écrire Bifida bifida et non Bijîda divarïcaia. » (ibid., p. 137). — « Ici M. O. Kuntze écrit logiquement Ciliaria cilïaiaOK..\ J'avoue que je ne m'habituerai jamais à des noms aussi grotesques, que j'avais déjà signalés ironiquement en I S 56, et j'ose espérer que beaucoup de botanistes seront de mon avis. » (ibid., p. 138). M. O. Kuntze écrit (1. c. p. 46) : « Si AI. Le Jolis sépare spécifique- ment Lamiiiaria micsoefolia Lapyl. de Musœfolîunt esculentum Stackh. (L.), on doit citer Musœfolium musoefolmm Le Jolis et non «t OK. » comme le fait M. Le Jolis, car OK. n'a pas donné ce nom » ; et plus loin (p. 414) il' m'accuse de faux à cet égard : « er schreibt zwar fàlschlich OK. dazu » . — Or j'ai dit : « M. O. Kuntze indique Laminaria musœfolia Lapyl. comme synonyme de Alaria esculenia ; cependant c'est une espèce distincte, qu'il devra appeler Miiséefolium mussefo- lium OK. » [Rem.alg. p. 154). Ce persif liage ne ressemble en rien à un faux ; c'est bien plutôt M. O. Kuntze qui commet U9i véritable faitx et un abus de signature, en apposant la mienne, malgré moi comme il le déclare lui-même (/. c. p. 46), à des noms que j'ai uniquement ci- tés pour en montrer tout le ridicule. A propos de Scularius, AI. O. Kuntze m'accuse de dénaturer son texte d'une manière fantastique : « AI. Le Jolis verdreht meinen Text darùber in phantasticher Weise » (/. c. p. 430). Or, il est facile de constater que j'ai reproduit scrupuleusement la phrase de AI. O. Kuntze : « Fucus Jîaccidus Lmx. non al... finde ich nirgend identificirt, ist wohl nur eine Form des verbreiteten Se. picnctatus » [Rev. II, p. 920). Au- jourd'hui il prétend qu'il avait signalé cette espèce comme douteuse — la phrase ci-dessus n'exprime pourtant pas un doute et est bien af- firmative — et que, d'après moi, ce doit être un Cystophora ! [Rev. III", p. 420). ■ — Comment qualifier tou- tes ces citations falsifiées ? La mauvaise foi ne se préjugeant pas, il est plus charitable de les attribuer à une connaissance trop superficielle de la langue française, dont M. O. Kuntze paraît d'ailleurs ne pas toujours saisir l'esprit. Ainsi, lorsque j'ai montré que, des neuf Conferva nodosaô.o.'QïWç.'a. dont Adanson a composé son genre ^^/o;'^^ (substitué à Lema?zea par Aug-. Le Jolis. — Protestation contre le Revisio generum plantarum. 323 M. O. Kuntze en 1891), deux seulement (les dernières) sont des Le- manea, cinq autres sont des Batrachospermiim et les deux premières sont des algues marines dont l'identification est presque impossible et que l'on ne peut que supposer appartenir à des Céramiées, probablement Ceramtuni diaphanum, — j'ajoutais : « Il s'ensuit que les partisans de la « Priorité linéaire > pourront se trouver obligatoirement tenus de substituer Apona à Ceramiiim ! ; il y aurait là 2/9 de A'érité, fraction égale à celle qui a fait remplacer Lema7iea par Apona. » {Rem. alg. p. 122). — M. O. Kuntze a pris cela au sérieux ; tronquant la citation, il reproduit seulement les mots « pourront se trouver obligatoirement tenus de substituer yi/ (/. c. p. 47) et « nobisité aiguë » (/. c. p. 45; Monde des plantes, nov. 1S95, p. il), ce qui n'a aucun sens, tandis que tout médecin comprendra facilement la réflexion qui m'est échappée : c Le nobisisme chronique dégénère ici en nobisité aiguë. t> M. O. Kuntze se scandalise de ma traduction libre d'une phrase de J. Milde : « Le Don Quidiottisme en matière de principes n'a jamais produit rien de bon » ; et il s'exclame : « En appelant ses opposants des Don Quichottes, on les insulte » ! (/. c. p. 47). Cependant, Don Quichottisme n'implique aucune idée injurieuse, mais seulement des exagérations qui même peuvent être respectables ; en tout cas, pour rassurer M. O. Kuntze et lui donner pleine satisfaction, je n'hésite pas à déclarer que jamais il ne m'est venu la pensée de le comparer à Don Quichotte, lequel en sa folie généreuse était un chevalier courtois et de bonne compagnie (i). I. Si ma façon d'écrire n'est pas intelligible pour M. O. Kuntze, en revanche il use d'un g^enre de facéties dont à mon tour je ne suis pas suffisamment à même d'apprécier tout le sel attique. Ainsi, outre sa merveilleuse découverte du « Tri- foliuni càarlatajiicuiii avec les variétés a levierianinn, S lejolisianum et y aschersonianum, les types!, déplus nov. var. Q.)malinvaîtdianurn, véritables herbes mauvaises » (1. c. p. 52), il a découvert aussi que le livre de S. -F. Gray produit, sur M. Levier et sur moi, le même effet qu'un chiffon rouge sur un tau- reau ! « Es ist aber wesentlich nur M. Le Jolis, und sein Partisan Levier, auf welche dièses Buch wirkt, \vie ein rothes Tuch auf einen Stier » (1. c. p. 435); — puis, il me met dans la bouche et souligne le « discours » suivant que je traduis littéralement : « Les noms auxquels je suis habitué et que j'ai intro- 324 JOURNAL DE BOTANIQUE M. O. Kuntze me reproche d'avoir apposé sa signature à certains noms génériques au lieu de celle du premier auteur de ces noms, et il dit : « Ce sont des citations en partie reproduites dans son registre que je ne peux pas distinguer des falsifications de la part de M. Le Jolis. ï (/. c. p. 46). — Mes Remarques sur la nomenclature algologi- que ayant pour principal but de discuter l'opportunité des bouleverse- ments apportés par M. O. Kuntze dans cette nomenclature, j'ai dû né- cessairement inscrire comme titre de chaque article, et d'une manière uniforme, tous les noms adoptés par M. O. Kuntze, avec sa signature et sa propre synonymie ; et cela était d'autant plus indispensable que souvent, par suite d'identifications erronées, il a employé ces noms dans un tout autre sens que celui de l'inventeur du nom. Ainsi, par exemple, Pecioralina OY^. -:zi Dictyosphœrium (Palmellacée) n'est nullement Pectoralma Bory (Volvocacée); Cadmics 0\^.zz.Schisomeris (Ulvacée) n'a aucun rapport avec Cadmus^oxy^ genre composé de plan- tes disparates dont aucune n'est une Ulvacée ; Gyges OK. rz Cylindro- cystis (Desmidiacée) n'est pas Gyges Bor}', qui est un Infusoire ; Bi- chaiia OK. n: Gléeocapsa (Phycochromacée) ne peut pas être le Bicha- tia de Turpin, espèce indéterminable mais qu'on ne saurait rapporter qu'à une Chlorospermée ; Dillwynella OK. =: C alothryx n'est pas Dillwynella Bory, qui doit rentrer dans le genre Scyionema ; Carro- doricsOY^. \'$>(^\-=^Hydriirus (Fucoïdée) n'est pas Can'odorns S. -F. Gray (OK. 1893) z= ScMzofiema (Diatomacée), etc. — Ma méthode de notation bibliographique était donc motivée et exigée par les cir- constances, et il n'y a là rien qui puisse autoriser l'accusation de faux portée par M. O. Kuntze. Une autre accusation que M. O. Kuntze me lance le plus fréquem- ment, est celle d' « inconséquence » ; en voici quelques exemples : — [Rem. alg. p 204). Et M. O. Kuntze ose écrire <^\QJ'ai reconnu l'identité de ce Scalptrum! « M. Le Jolis anerkennt die Identitàt » (/. c. p. 430). Le lecteur appréciera cette tactique de me faire dire le contraire de ce que j'ai dit. En 1891 AL O. Kuntze avait avoué lui-même que Corda n'avait donné qu'une figure grossie de l'espèce sans aucune diagnose : i Corda hatte 1. c. nnr dièse Art, zwarohne Diagnose, aber mitGrôssenangabe abgebildet. » [Rev. II, p. 91S); mais il a prétendu que le manque de diagnose ne suffit pas pour faire écarter le nom ; cette théorie du a genre caractérisé sans caractères t a été victorieusement réfutée et condamnée par Alph. De Candolle, ainsi que par M. le D'" J. Briquet et autres. J'ajou- terai que l'identification faite par Rabenhorst est une pure supposition, dont il n'est tenu aucun compte dans la récente IMonographie de M. Cleve. — Tout au contraire, en 183S, Corda a parfaitement constitué son genre Ankistrodesmus, dont il décrit et figure deux espèces, qu'il confirme en 1840; ce genre a été adopté par plusieurs spécialistes, tels que Ralfs, Thuret, De Brébisson, Archer, De Notaris ; mais jamais personne ne s'était avisé d'accorder la moindre valeur générique au Scalptrum striatum. — Les deux genres ne sont donc pas « également établis d'après les mêmes principes et de la même façon i, comme le prétend M. O. Kuntze, assertion dont la fausseté est évidente pour tout algologue, mais qui pourrait induire en erreur de nombreux bota- nistes peu familiarisés avec les Algues. M. O. Kuntze, à maintes reprises, gourmande ce qu'il appelle mon « idée fixe » au sujet des noms génériques adjectifs ; il dit : « S'il vou- lait éliminer avec conséquence — une vertu qu'il ne connaît pas dans la nomenclature — tous les noms adjectifs des genres, il pourrait continuer avec Fo?itinalis et arriverait à changer plus de 50.000 noms d'espèce de plantes. » (/. c. p. 46). — J'ai pourtant assez de fois in- sisté sur la distinction qu'il importe de faire entre un nom défectueux consacré par l'usage et dont l'article 4 des Lois de 1S67 tolère le main- tien dans le seul but d'éviter des changements, et un nom incorrect contraire aux usages et dont la reprise entraînerait des changements. Fontinalis, comme beaucoup d'autres, unanimement employé depuis plusieurs siècles, doit donc être conservé ; mais je ne puis admettre qu'il doive en être de même de noms tels que Amphibia, Bifida, Con- j'ugata, Hyalina, Membranijblia, Proliféra, Saccharina, Vertebrata, etc., noms repoussés comme inacceptables dès leur apparition, et 2,26 JOURNAL DE BOTANIQUE qu'aujourd'hui M. O. Kuntze, contrairement à l'esprit de l'article 4, veut faire entrer de force dans la nomenclature en remplacement de noms corrects employés par tous les algologues. Je ne pense pas qu'il y ait là « inconséquence t> de ma part ; du reste je soumets mon opi- nion, non pas au jugement des sectaires, mais au bon sens de l'im- mense majorité des botanistes. Enfin, M. O. Kuntze m'accuse de me poser en connaisseur du Code parisien tandis que je ne fais que le dénaturer, et d'être un avo- cassier chicaneur ou un ignorant en fait de lois : 0 M. Le Jolis spielt sich ôfter als Kenner des Pariser Codex auf, aber er ist nur ein Verdreher des Pariser Codex » (/. c. p. 397) ; et plus loin il répète encore : « M. Le Jolis spielt sich eben als Kenner der Lois auf, ist aber ein avocassier chicaneur oder Gesetzes-Ignorant » (/. c. p. 431). Il ajoute qu'une autre de mes « idées fixes », contraire à l'art. 59, est de pré- tendre qu'un auteur a le droit d'abolir ses anciens noms de genres : « Dass ein Autor rechtsgiltig seine frûheren Gattungsnamen (abolir) annuliren kônne, ist eine andere fixe Idée von M. Le Jolis und gegen § 59 des Pariser Codex » (/. c. p. 406). — Je crois pourtant savoir que l'art. 59 des Lois de 1857 est ainsi conçu : « Nul n'est autorisé à chan- ger un nom sous prétexte qu'il est mal choisi, qu'il n'est pas agréable, qu'un autre est meilleur ou plus connu, qu'il n'est pas d'une latinité suffisamment pure, ou pour tout autre motif cojitestable ou de peu de valeur i . Je n'ignore pas non plus que dans son commentaire de cet article Alph. De CandoUe a dit : a Un auteur qui regrette d'avoir publié un nom peut-il le changer? Oui, mais seulement dans un des cas où le nom pourrait être changé par tout botaniste. En effet, la publication est un fait que l'auteur ne peut pas annuler. i> — Or, o)i:::e ans avant la rédaction de cet article 59 et de son commentaire, j'avais moi-même écrit en 1856 : « Un auteur n'a pas le droit plus qu'un autre, de changer sans motif vlXi nom qu'il a publié lui-même. » [Mé?7i. Soc. Se. nat. Ckerô., IV, p. 83). J'insiste sur ces mots « sans motifs, qui expriment la même idée que les mots de l'article 59 a pour tout autre motif contestable ou de peu de valeur i, desquels il résulte clairement que s'il y a des motifs non contestables et de valeur suffisante, il devient permis de changer un nom, aussi bien à l'auteur de ce nom qu'à tout autre. Cela ressort encore de l'article 16 : a Nul ne doit changer un nom sans des motifs graves, fondés sur une connaissance plus approfondie des faits, etc. » Il convient donc de peser la valeur des motifs pour chaque cas particulier, et non de refuser systématiquement à un auteur la faculté de corriger ses erreurs, — principe de certains intransigeants, d'où découlerait comme corollaire la moralité suivante : Après qu'un au- Aug. Lk Jolis. — Protestation contre le Revisio generum plantarum. 327 teur a publié un premier essai, il lui est bien inutile de poursuivre ses recherches puisque « une connaissance plus approfondie des faits » ne lui servirait de rjen, ses derniers écrits n'étant pas admis à modifier son premier. Ainsi, comme je l'ai dit dans mes Remarques sur la nomen- clature bryologique (p. 271) : « Hedwig a fait un genre Leersia inac- ceptable; plus tard il a reconnu son erreur et la corrige; mais aujour- d'hui on prétend maintenir malgré lui un nom suivi de sa signature qui consacre à perpétuité le souvenir d'une faute qu'il a désavouée! » — C'est la nouvelle théorie de « l'Auteur de genre malgré lui i, dont j'ai donné d'autres exemples dans les Algues, tels que Amphitrite, Brachisyra, Cystopleura, Hypiiophyciis., Platymenia, que M. O. Kuntzc veut reprendre malgré leurs auteurs, (cfr. Rem. algol.). Les accusations d'ignorance et d'inconséquence m'étant faites sur- tout à propos des noms de Stackhouse, je dois présenter quelques explications à cet égard. En 1797, dans la première édition du « Xereis britannica i, ouvrage important pour l'époque et ayant reçu une vraie publicité, Stackhouse a établi un genre C/iondrus, nom universellement adopté ; mais plus tard il a remplacé ce nom par celui de Polymorpha, changement nullement motivé et répréhensible à tous égards, que j'ai nettement condamné en 1856. J'ai également condamné la substitution qu'il a faite de Filum à Chorda publié par lui antérieurement, ainsi que celle de Carpoblepia à Bifurcaria. Par contre, le « Tentamen », resté complètement inconnu des botanistes de l'époque, a été répudié par son auteur lui-même, qui n'y fait pas la plus légère allusion dans sa 2^ édition (1S16) du « Nereis », où il supprime et change presque tous les noms provisoires de son Essai de 1809. Bien que, pour divers motifs, je n'accepte pas la plupart des noms de 1816, je crois cepen- dant que, dans ces circonstances, Stackhouse avait le droit et a eu raison d'abolir ses anciens Amphïbia, Bijîda, Cilïaria, Dilsea, Fim- briarïa, Fuscaria, Hyalina, Membranifolia, Membj^anoplera, Musas- folia, Nereidea^ Palmarïa, Pliimarïa, Sedoïdea, noms d'ailleurs ense- velis dans l'oubli ou le dédain, jusqu'à ce que, près d'un demi-siècle plus tard, Ruprecht ait commencé à en exhumer quelques-uns, travail de déterreur achevé par ^l. O. Kuntze en 1S91. — En résumé, mon opinion est qu'un auteur n'a pas le droit, par pur caprice et sans motif sérieux, de changer des noms qu'il a publiés, surtout quand ils sont déjà entrés dans la circulation ; mais je suis d'avis qu'un auteur a le droit, comme le devoir, de se corriger lorsqu'il reconnaît son erreur et de changer ses premiers noms défectueux, surtout quand ils n'ont encore été employés par personne. Je ne crois pas mériter par là le reproche i d'inconséquence». Au sujet de Mammillarïa, je ne parviens pas encore à « com- 32S lUURNAL Dli BOTANIQUE o prendre peutùtre mon ridicule maintenant i, pas plus que « mon infa- mie ou ma folie i» , ni même « mon illogisme qui ne peut pas comprendre la priorité exacte » (/. c. p. 46) ; mais en revanche j'admire le raison- nement de M. O. Kuntze, qui invoque les principes de la Priorité linéaire « Plalzprioritàt » et de la Majorité des espèces « Speciesma- joritât » dans les termes suivants : « Mammillaria Stackh. i8o() avec 2 espèces (aujourd'hui réunies) Mem. soc. n, Mosc. II, p. 55 et 74, a la priorité sur Gigartina Stackh. /. c. avec i espèce p. 75, de sorte que Mamrnillaria n'est que valable. C'est tout à fait logique parce que la priorité ne peut être altérée par un changement quelconque posté- rieur ni de la part d'autres auteurs ni du même auteur s (/. c. p. 46). « Da Mammillaria Stackh. 1S09 Platzprioritât und Speciesraajoritât (2 Arten) vor Gigartina (i Art) 1S09 hat, so kann nur Mammillaria gelten. Es ist unlogisch zu behaupten, weil heute die 2 Arten von Stackhouse zusaramengezogen ^verden, dass die Speciesmajoritât 1809 nicht existirt habe. Prioritàtsfalle kônnen nur aus dcn Original, nicht ans spâteren Verànderungen entschieden werden » (/. c. p. 413). — Or, il convient de le rappeler, Stackhouse dans son Essai de 1809 avait indiqué un genre Mammillaria, n° 12, p. 55 (2 espèces) et sur la même page 55, à la suite et sous le n'^ 13, un autre genre Gigartina (i espèce); mais en 1816 il a reconnu que ses deux espèces de Mam- jnillariaVik.Vèx&'QX qu'ir/ie seule et même plaiite, et bien mieux, que cette plante n'est pas une véritable espèce, et il n'en fait qu'une simple variété mammillosus de son Fucus crispus, abolissant ainsi son genre Mam]7iiilaria, tandis qu'il conserve son genre Gigartina, univer- sellement admis et employé jusqu'à ce jour. N'importe, pour M. O. Kuntze, c'est illogique, « unlogisch », et il pose en principe que la Ma- jorité des espèces « Speciesmajoritât » résulte seulement de 1' « Origi- nal » , quelle que soit la valeur des espèces ; d'où la moralité : Pour s'assurer le maintien d'un nom générique, il suffira à un auteur d'indi- quer tout d'abord une douzaine ou plus d'espèces fantastiques, quitte à les désavouer plus tard, pour que le bénéfice de la « Majorité origi- nelle des espèces d lui reste incontestablement acquis. C'est un nouveau paragraphe à ajouter au « Codex emendatus t. — Autre moralité plus actuelle : le chasse-croisé Kuntzéen produit 75 Mammillaria OK. et 318 Cactus OK. En présence des principes absolus de M. O. Kuntze et de sa préten- tion à s'arroger pour lui tout seul le monopole de la « Conséquence », ne pourrait-il être permis de s'étonner de ce que, malgré la défense formelle qu'il fait à un auteur de se corriger, il change lui-même en 1S98 tant de noms génériques d'Algues qu'il avait adoptés en 1S91? De quel droit les nombreuses centaines de nouveaux OK. 1898 détrô- Aug. Le Jolis. — Protestation contre le Revisio g^enerum plantarum. 329 nent-ils les précédents OK. 1891 ? Y a-t-il là « conséquence » ou « in- conséquence » .' — Est-ce « conséquence » on « inconséquence » d'é- crire Ciliaria ciliata OK., FasUgiaria fastigiata OK., Moniljformia moiiiliformis OK., Palmaria palmata OK., Plumaria plumosa OK., Vaginaria vaginataOY^.^ etc., et en même temps, dans le « Codex emendatus », d'adopter et recommander l'article 36 n° 9 du Code pari- sien : « Éviter les noms qui forment pléonasme avec le sens du nom de genre > ? — Est-ce « conséquence i ou « inconséquence > d'invo- quer le principe de la Priorité linéaire pour substituer Mammillaria à Gigartina^ et en même temps de préférer Serpentinaria à Agardhia (qui possède pourtant ce genre de priorité), sous le prétexte que ce Principe n'est pas inscrit dans le Code parisien? Si, en vertu de l'ar- ticle 55 invoqué par M. O. Kuntze (/. c. p. 430), il avait le droit de choisir dans le cas de Serpentinaria-Agardhia, pourquoi n'a-t-il pas agi de même dans le cas de Mamjiiillaria-Gigarti)ia afin d'éviter des bouleversements aussi inutiles qu'inacceptables? — Pourquoi M, O. Kuntze, qui me reproche en termes si acerbes mon ignorance du Code parisien, change-t-il tant de noms universellement usités en Algologie, pour des motifs assurément « contestables et de peu de valeur i (art. 59) et très certainement « sans des motifs graves fondés sur une connais- sance plus approfondie des faits j> (art. 16)? — Outre la nouvelle incar- nation de Apo7ia, est-ce aussi « sur une connaissance plus approfondie des faits » que ^sl. O. Kuntze se fonde pour réunir aujourd'hui toutes les espèces de Delesseria au genre Hydrolapatktwi, (d'oîi 50 OK.!), et cela au moment même où M. J. Agardh, dans son ouvrage « De Dis- positione Delesseriearum s , a définitivement exclu de cette famille le genre Hydro lapai /mm ? — Je sais d'avance que la réponse à ces questions indiscrètes sera une invocation pathétique au grand principe de la « Priorité nominale à tout prix >, c'est-à-dire des changements et par suite des nobis à tout prix. Ce qui précède suffira, je pense, pour faire apprécier les procédés de M. O. Kuntze, notamment en ce qui concerne la citation de mes textes. Je regarde comme absolument superflu de réfuter toutes les autres allégations erronées de IM. O. Kuntze, qui, lorsqu'il se trouve trop embarrassé, se tire d'affaire en disant que la synonymie est telle- ment compliquée qu'il laisse aux autres le soin de décider lequel, de lui ou de moi, a raison, (cfr. Fastigiaria, Rev. III", p. 405). Pour ma part, si je comprends bien ce que M. O. Kuntze a voulu dire, j'expri- merai la même idée en reproduisant sa propre phrase : « Moi, je laisse tranquillement ce jugement de cas en cas à des impartiaux futurs » (/. c. p. 47), — ainsi que la tâche d'apprécier la valeur des nouveaux genres qu'il nous révèle aujourd'hui, entre autres les Homœocladia 330 JOURNAL DE BOTANIQUK (i88 OK.!), Nei7iatoplatct{\';\ OK.!), Tripodiscus (117 OK.!), Schiao- nema (651 OK.!!) et enfin le nouveau genre Tubicutis OK.!!! Après ce comble il faut tirer réchelle. Cherbourg, sp octobre iSgS. STATISTIQUE OU C.\T.'\LOGUE DES PLANTES HYBRIDES SPONTANÉES UE LA FLORE EUROPÉENxXE Comprenant la synonymie, la répartition géographique, tes numéros des exsiccata où ces plantes ont été publiées et les herbiers principaux où l'on peut les étudier. {Suite.) Par M. E. G. CAMUS. CARYOPHYLLE.^. Diantîiiis. X D. Lamyi Rony et Fouc. FI. Fr. II, p. 176 (1896). D. silvatico-deltoides Loret ùi Herb. Mus. et /V/Rouy et Fouc. loc. cit. H. : M. P. — France. X I5- Hel"wigii Borbas ex Ascherson in Oesterr. bot. Zcilschr. XXVI, p. 258 (1876). D. Armeria X deltoïdes Helwig; Reichb. Icon. II, t. 263, f. 5040 b. H. : R.; C. — Autriche; Allemagne. X Î5' decrescens Borbas in Oesterr. bot. Zeitschr. p. 37S (1897). D. Seguieri-deltoides Borbas loc. cit. Italie. X ^- Bufftii Hausskn. in Verh. d. bot. Ver. Brandenb. p. 118 (1871). D. Carthusianorum X deltoides Hausskn. loc. cit. (187 1). Allemagne. X B. Loreti Rouy et Fouc. FI. Fr. III, p. 176 (1S96). D. deltoidi-silvaticus Loret in Bull. Soc. bot. Fr. X, p. 130 (1863). D. Seguieri X deltoides Focke/. p. H. : Montp. ; Fouc,- R. — France. X B. subfissus Rouy et Fouc. FI. Fr . III, p. 184 (1896). E. G. Camus. — Plantes hybrides spontanées de la flore européenne. 331 D. deltoidi-monspessulanus Loret in Bull. Soc. bot. Fr. X, p. 132 (1S63). H. : Fouc. ; — France. X D. Jaczonis Ascherson /« Oesterr. bot. Zeitschr. p. 257 (1S76) D. superbus X deltoïdes Ascherson loc. cit. (1876). Allemagne. X I^- digeneus Rouy et Fouc. FI. Fr. III, p. 1S4 ([S96). D. serratus X monspessulanus Rouy et Fouc. loc. cit. (1896). H. : i?. — France. X 3D- digeneus 3 humilisRouy et Fouc. FI. /^r. III, p. 184 (1896). X D. tener Gren.'et Godr. FI. Fr. I, p. 240 p. p. sec. Rouy et Foucaud. D. serratus X monpessulanus var. alpicola Rouy et Fouc. loc. cit. H. : /?. — France. X 15- saxatilis Pers. Synopsis I, p. 494 (1S05). D. sylvatico-monspessulanus Gren. et Godr. FI. Fr. p. 240 (1S48); Lamt. Prodr. fl. plat, centr. p. 138. D. monspessulano-Seguieri Lee. et Lamt. Cal. pi. centr. p. 94 (184S). H.: M. P.; R.; C. — France. X D- arvernensis Rouy et Fouc. Fl. Fr. III, p. 184 (1S96). D. monspessulano-silvaticus Gren. et Godr. Fl. Fr. I, p. 241 (1848). H. : M. P.; R. ; C. — France. X D. coîitroversus Gaud. Fl. helv. III, p. 157 (1828). X ? D- Sternbergii Schleicher sec. Koch Sy7î. éd. 2. Suisse, Allemagne. X D. Richteri Rouy et Fouc. Fl. Fr. III, p. 182 (1896). D. attenuato-monspessulanus Richter et Loret in Bull. Soc. bot. Fr. XXVII, p. 270 (1880). D. monspessulano-attenuatus Godr. in Herb, Mus. Par. sec. Rouy et Fouc. X D- Loreti Rouy ap. Gautier Fl. Pyr. -Orient. (1898). H. : M. P.; Fouc; R. — France. X B. ruscinonensis Foucaud et Gautier in Ann. Soc. se. nat, La Rochelle (1895). 332 JOURNAL DE BOTANIQUE D. attenuato-monspessulanus Fouc. et Gautier loc. cit. ( 1 895) . H. : M. P.; Fouc. — France. X D- Warioni Bucquoi et Timb.-Lag. iii Timb.-Lagr. Essai p. 20. D. catalaunico - monspessulanus Bucquoi et Timb.-Lagr. loc. cit. D. fimbriatus + monspessulanus. France, Espagne. X B. Border! Rouy et Foucaud FI. Fr. III, p. 183 (1896). D. geminifiorus X monspessulanus Rouy et Fouc. loc. cit. (1896). H. : R. — France. X D- fallens Timb.-Lagr. in BulL Soc. bot. Fr. V, p. 329 (1858). D. monspessulanus X Requieni '^ cognobilis Rouy et Fouc. Fl.Fr. m, p. 183 (1896). H. : R. — France?, Espagne. X B. Mikii Reichardt /V/ Verh. zool. bot. Ges. p. 331 (1867). D. monspessulanus X barbatus Reichardt /c^. cit. (1S67). Autriche. X B. heterophyllus Rouy et Fouc. FI. Fr. III, p. 172 (1896). D. attenuatus X Requieni Rouy et Fouc. loc. cit. (1896). H. : i?. — France. X B. Lisse Burnat FI. Alpes marit. I, p. 232 (1892). B. neglectus X furcatus Burnat loc. cit. (1892). France. X B. Ponsi Rouy et Fouc. FI. Fr. III, p. 1S4 (1896). X B. Ponsii G. Gautier /^^. Pyrén.- Orient, p. 107 (1898). 1= ? B. tener Gren. et Godr. FI. Fr. I, p. 240 (184S). D. monspessulano-neglectus S. Pons in Bull. Soc. bot. Fr. xxxvn, p. 246 (1889). H. : Fouc; R. — France. X B. varians Rouy et Fouc. FI. Fr. III, p. 186 (1896). D. Seguieri X monspessulanus Calpicola Rouy et Fouc. loc. cil. (1896). H. : i?. — France. {A suivre.) Le Gérant : Louis Morot. r.-.; is. — J. rJcrsch, imp., 4- ", Av. da Chàîillon. 12" ANNEE. ■ N' 22. i6 NOVEMBRE 1898. JOURNAL DE BOTANIQUE STATISTIQUE OU CATALOGUE DES PLANTES HYBRIDES SPONTANÉES DE LA FLORE EUROPÉENNE Comprenant la synonymie, la répartition géographique, tes numéros des exsiccata où ces plantes ont été publiées et les herbiers principaux où l'on petit les étudier. {Suite.) Par M. E. G. CAMUS. X !>• MurbeckiiG. Cam. D. plumarius X Seguieri Murbeck Neue oder wen. bek. Hyôr., in Act. Hort. Berg. (1S94). X D- paradoxus Rouy et Fouc. FI. Fr. III, p. 187 (1896). D. superbus X monspessulanus Rouy et Fouc. loc. cit. (1896). H. : i?. — France. X I>- Gizellas Borbas?^ Oesterr. bot. Zeitschr. p. 378 (1877). D. Caryophyllus X barbatus Borbas loc. cit. (1877). X D- Fritschii L. Keller in Oesterr. bot. Zeitschr. XL VI, p. 391 (1S96). D. speciosus X barbatus L. Keller loc. cit. (1896). Salzbourg. X D- Leitgebii Reichardt z>2 Verh. zool.-botan. Ges. XXIII, p. 561 (1873). r= ? D. Courtoisii Reichb. FI. excicrs. p. 806 sec. Focke. D. barbatus X superbus Reichb. loc. cit. H. : i?. — Allemagne, Suisse. ? D. Courtoisii Reichb. FI. exciirs. p. 806, III (1832). X D. Volfii Wetter in Bull. Murith. Valais XI, p. 8 (1883). D. barbatus X superbus Burnat; Gremli et Wetter. D. Armeria X superbus ^^'etter. Suisse, Belgique. X D. Hubneri Sech in Verh. bot. Ver. Brandenb. XXXIII, p. 95 (1892). 334 JOURNAL DE BOTANIQUE D. Carthusianorum X superbus Sech loc. cit. (1892). — ? D. superbus X Armeria Zschak ùi Deutsche bot. Monatschr, XV, p. 56(1897). Allemagne. X D. œnipontanus Kerner in Oesterr, bot. Zeitschr. XV, p. 20 (1865). D. alpinus X superbus Kerner loc. cit. (1865). H. : Innsbruck. D. superbus X silvestris Kerner in Oesterr. bot. Zeitschr. XIII, p. 199(1867). H. : Innsbruck. X D« Waldsteinii Sternbg. ?'w Bot. Zeitg. (1826). D. SeguieriX superbus Reichb. FI. excurs. p. 80 (1892) ;Focke p. 62 (18S1). H. : i?. — Allemagne. X 15' médius Besser ex Nyman Consp.fl. Eur. p. 103. X ^' membranaceus Borbas/w Oesterr. bot. Zeitschr. p. [25(1876). D. polymorphus X collinus Borbas loc. cit. (1876). Russie. X D- LaucManus Bolle in Verh. bot. Ver. Brandenb. XXXIII, p. 102 (1892). D. barbatus X Carthusianorum. Allemagne. X B. Jarynse Blocki NeueBeitr. z. FI. Galis., in Allg. bot. Zeit. p. 143(1896). D. glabriusculus X Carthusianorum Blocki loc. cit. (1896). Allemagne. X 15' spurius Kerner in Oesterr. bot. Zeitschr. p. 203 (18SS). D. Carthusianorum X silvestris Wulf. D. Carthusianorum X inodorus Murr, Kerner loc. cit. (1SS8). Suisse, Autriche, Tyrol. X I^- Lucas Ascherson, Schweinfurth ?>2 Verh. bot. Ver. Brandenb. p. 206 (1S70). D. Carthusianorum X arenarius. H. : i?. — Allemagne. X D- Vuckotinovicii Borbas Symboles ad Caryoph.et Melanth. fi. Cr-oat., in Verh. d. sùdslav. Ak. d. Wissensch. und Kùnste (1876). E. G. Camus. — Plantes hybrides spontanées de la flore européenne. 335 D. caryophylloides X Carthusianorum (vel alius affinis). Autriche. X D. Hanryi Burnati^/. Alp. marit. I, p. 223 (1892). D. Balbisii X virgineus Burnat loc. cit. H.: M. P.; B.; B.-B.; Fouc; R.; C. — Exsicc. : Soc. Rochel n° 374. — France. X D- Levieri Borbas ex Focke, p. 64 (1881). D. Balbisii X silvestris (inodorus). Italie. X I>- binatus Bartl. D. inodorus var. X atrorubens. Autriche. (I)- X D. Gulise Janka. D. Carthusianorum var. ferrugineus + liburnicus. Melandrium. X M. subnemorale Sirak. in Term. Fùzet. X, p. 180 (1886). M. album X nemorale Simk. loc. cil. (1886). Autriche. X M. mXeYïneà.m.v[iSc\ïi\ï Enum. pi. Transs. \). 106 {l'è^^). M. silvestri-pratense Rouy FI. Fr. III, p. 95 (1896). Lyclinis silvatico-pratensis Hipp. Rodin in Bull. Soc. x\cad. d'arch., se. et arts de l'Oise (1865). H. : R. — France, Allemagne, Autriche, Hongrie. X M. dubium Hampe ap. Garcke FI. Deulschl. éd. 6, p. 66. M. pratensi-silvestre Lamot. Prodr. Fl.pl. cetilr. I, p. 131 (1S77) ; F. Gérard in Rouy et Fouc. FI. Fr. III, p. 96 (1896). M. album X rubrum Rohrbach Monogr. Gatt. Silène, p. 214 (1S68). Lychnisvespertino-diurna Fouc. z'?2 Bull. Soc. Rochel. II, p. 45. L. diurno-vespertina Godron. L. pratensi-silvatica Hipp. Rodin z>2 Bull. Soc. Acad. d'arch., se. et arts de l'Oise (1865). H. :il/. P.; Foîic; Frilsch; Giraud.; R.; Wolf; C. — France, Allemagne, Autriche, Scandinavie. I. X D. Gremblichii Aschers. D. Caryophyllus X chinensis. H. : 7?. — Cultivé. 336 lOURNAL DE BOTANIQUE Agrosteinma {Agrostemma X Lychnis-zin Lych.-Agro- siemmct) . X A. hybrida Jaeger Gartenfl. p. 355 (1860). Lychnis Flos-Jovis X Agr. Coronaria. XXLych.-Agrostemma hybrida G. Cam. Viscaria. X V. ambigua G. Cam. V. vulgaris X alpina Svaluncl «'«BotaniskaNotiser, p. 7 ([886). var. a subvulgaris etz'(ïr. ^ subalpinaSvalund /cidr.f?//. (1886). Scandinavie. Saponaria. X S. "Wiemanni K. Fritsch ?>/ Oesterr. bot. Zeitschr. p, 9 (1897). S. caespitosa X lutea K. Fritsch loc. cit. (1897). X S. Sundermanni Fritsch /«Oesterr. bot. Zeitschr. XLVIII, n° 10 (1898). S. bellidifolia X caespitosa Fritsch loc. cit. X s. Boissieri Sundermann ex Fritsch loc. cit. S. caespitosa X ocymoides Sundermann ex Fritsch loc. cit. X S. peregrina Fritsch et Sundermann i}i Oesterr. bot. Zeitschr. XL VIII, n^ 10(1898). S. bellidifolia X ocymoides Fritsch et Sundermann loc. cit. X S. pulchella Fritsch et Sundermann loc. cit. S. ocymoides X pulvinaris Fritsch et Sundermann loc. cit. X S. laeta Fritsch et Sundermann loc. cit. S. Boissieri X ocymoides = S. subcaespitosa X ocymoides Fritsch et Sundermann loc. cit. Gypsophila. X G- Sundermann! Fritsch in Oesterr. bot. Zeitschr. XLVIII, n" 10 (1898). G. petraea X repens Fritsch loc. cit. Silc^lie (Silène y^ Lychnis zn Lych.- Silène). X S. infracta Wald. et Kitaib. PI. rar. Hung. III, pi. 237 (1S12). S. nutans X Lychnis Flos-Cuculi Kerner in Oesterr. bot. Zeitschr. XXI, p. 147 (1867). XXLych. -Silène infracta G. Cam. FI. : Giraud. — Hongrie. E. G. Camus. — Plantes hybrides spontanées de la flore européeitne. 337 X S. montana Arrondeau in Bull. Soc. philom. Vannes, p. 58 (1892)? S. inflata X maritima Baenitz Herb. Eitr. (1S92). S. inflata var. petraea Pries Ma?iiïs. III, p. 188 (1842). H. : M. P.; Coss.; Fouc; Giraicd.; Jeanp.; R.; C. — Exsicc. : Soc. Dauph. ; Magnier n° 788. — France, [X] S. bryoides Jord. Pugill. pi. tiov. p. 30 (1852). S. muscosa X exscapa Focke, p. 65 (1881). France, Suisse, Bosnie. Arenaria. X A. Brûggeri G. Cara. A. biflora X multicaulis Brûgg. in Jahresb. Naturf. Ges. Graub. XXIII-XXIV (1880). Sagina. X s. média Brûgg. zV^ Jahresb. Naturf. Ges. Graub. XXIII-XXIV, p. 71 (1880); cf. Rallier, Koch's Syn. p. 270 (1890). S. Linnsei X procumbens Brùgg. loc. cit. Bernina. X??Sag. ciliata Pries in Lilj. Utk. till. en Svensk Flora3, p. 713; Pries Nov. éd. 2, p. 59, X sec. O. Kuntze, S. apetala X procumbens O. Kuntze Fl. v, Leipzig p. 225 (1867). H. : M. P.; Giraiid.; R. — France, Allemagne. X ? S. patulo-apetala F. Schultz in Flora n° 15 (1849). France, Allemagne. X ? S. apetalo-patula F. Schultz in Flora n° 15 (1849) et in Jahresb. d. Pollichia (1850). France, Allemagne. X S. micrantha Boreau sec. Em. Martin Catal. pi. Romorantin éd. I. (1S75). S. procumbens X subulata Em. Martin loc. cit. (1875). France. Spergiilaria. X s. hybrida Hausskn. Symb. adfl. grcsc, in Mitth. d. Thùring. bot. Ver., Folge 5 (1885). S. campestris X diandra Hausskn. loc. cit. (1885). Grèce. 33» jOURNAl. im iJCJlWMgL'K Stcllaria. S. glauca X graminea Schmalhausea. =:?X ?? S. longifolia Pries, non Muehlbg. H. : Giraud. X S. Normani G. Cam. S. Friesiana X graminea J. M. Norman/^/, art. Norveg. spec. etform. (1893); cf. Schmalhausen in Bot, Zeit. (1875). Norvège. X s. recognita J. Cam. S. borealis X Friesiana J. M. Norman FI. art. Norveg. spec. et form. (1893). Norvège. X s. adulterina Buchenau FI. v. Bremen, Focke in Brem. Abhan- dl. I, p. 145(1867). S. graminea X uliginosa. Allemagne. X ? S. glauciformis Bouvet m Ann. Acad. Maine-et-Loire (1873), S. graminea X palustris Cf. Rouy et Fouc. FI. Fr. III, p. 235 (1S96). France. S. Holostea X uliginosa Hallier, Koch's Syn. p. 301 (1S90). Allemagne. Cerastiuiu. X C. Blyttii Baenitz in Oesterr. bot. Zeistchr. p. 365 (1890). C. arcticum X trigynum Baenitz loc. cit. C. alpinum X Edmondstonii S. Murbeck in Botaniska Notiser, p. 249 (1898). =: ? C. alpinumyglabrumXarticum SvenssonzVzBih.t.K.Svenska Yetensk.-Akad. Handl., 21, p. '^2 (1S95). Le synonyme C. alpiniim X latifoliuin (articuîn) Norman FI. arct. Norveg. p. 16 in Christiania Vidensk. Selsk. Forhandl. (1893) EST FAUX sec. s. Murbeck. H. : Giratid. — Norvège. '&" X c. Normani G. Cam. C. alpinum X latifolium (arcticum) J. M. Norman FI. art. Norveg. spec. et form. (1893). Christiania. X C. indagata G. Cam. E. G. Camus. — Plantes hybrides spontanées de la flore européenne. 339 C. alpinum X vulgare S. Murbeck in Botaniska Notiser, p. 250(1898). Non synonyme de X ? C. Lsestadianum H. Samzelius in Botaniska Notiser, p. 177 (1890). C. alpinum X vulgatum H. Samzelius loc. cit. — Cf. S. Mur- beck in Bot. Notis. (1898). Europe septentrionale. X C. dubium G. Cam. C. tetrandrum X vulgatum J. M. Norman FI. art. Norveg. spec. et for m. (1893). Norvège. X ? C. ovatum Mult. Auct. an Hoppe in Denkschr. d. Regensb. bot. Ges. p. 114 (1S18)? =: } C. lanatum X strictum Brûgg. FI. curiensis^. 93 (1874). Suisse. X z'^î^LX] C. arvense X alpinum Focke, p. 71 (1881). X z'^^[X] C. hemidecandrum X tetrandrum Focke, p. 71 (1881). X C. mixtum Huter ex Rallier, Koch's Syn. p. 317 (1S90). C. latifolium X carinthiacum Huter loc cit. Tyrol. C. carinthiacum X alpinum Hallier, Koch's >S>«. p. 317 (1890). X c. Krattli Hallier, Koch's Syn. p. 320 (1890). C. strictum X alpinum Hallier loc. cit. Pic de Padella. X C. decipiens G. Cam. C. pumilumX vulgare S. Murbeck z'^zBotan. Notis., p. 262 (1898). Scandinavie. X C. contiguum G. Cam. C. semidecandrum X subtetrandrumS.Murb./^(;.^zV. p. 268. Scandinavie. C. glutinosum X subtetrandrum S. Murb. loc. cit. p. 265. Scandinavie. Alsîne. A. Gerardi var. ambigua Beck Niederôsterr. p. 359 (1890). = ? A. Gerardi X austriaca Beck loc. cit. (1890). Autriche. 340 JOURNAL DE BOTANIQUE X A. Naegelii Brûgg. in Hallier, Koch's Syn. p. 285 (1890). A. verna X ï'ecurva Nâgeli 2>zFocke,p. 70 (18S1). Suisse. {A suivre.') ORCHIDEES NOUVELLES OU PEU CONNUES Par M. A. FINET. (PI. V et VI.) Orchis Fauriei nov. sp. Herba terrestris, humilis. Tubera duo, fusiformia, elongata. Caulis brevis, basi vaginis duabus, membranaceis, apice truncato-obtusis tectus. Folia 2, ovalia, obtusa, basi attenuata et scapum fere amplec- tantia,nervosa, nervis parallelis, numerosis. Scapus terminalis, nutans, cum caule continuus, evaginatus. Flores 3-5, ad scapi apicem conferti, breve-pedicellati, médiocres, non resupinati; bracteae magnas, folia- ceae, lanceolatae, acutae, inferae flore longiores, superae cum ovario pedicellato aequantes. Sepala erecta, libéra, apice serrulata, 5-nervia; s. posticum ovato-truncatum, lateralia oblonga, obtuso-acuta, basi paululum angustata ; petala erecta, libéra, 3-nervia, cuneata, obtuso- acuta, marginibus ad apicem repando-undulatis. Labellum basi sac- catum, erectum, dein deflexum, integrum, a basi cuneatum, apice emarginatum, mucrone interjecto, 7-nervium; saccus fere globosus, cum dimidia ovarii parte asquans. Anthera 2-locularis, loculis dis- cretis, parallelis, apicibus ad mediam rostelli partem convergentibus ; pollinia 2, granulosa, obovata, glandulae magnae, unicae, oblongae, ad superiorem apicem bifidae, caudiculis duabus affixa. Rostellum tripartitum ; lobi latérales triangulares, acuti, porrecti; lobus médius deflexus, bursiculam intus glutinosam formans; in cavo medio lobo sedet infera viscosa glandulae pars ad vivam planlam. Stigma li- neare, transversum. Capsula obovata, apice paululum incurva. Japon : sommet du Katta San, 13 juillet 1894; n° 13364; abbé Faurie ! Cette plante appartient par son port à la section des Orchis spathtilata, Stracheyi de l'Inde et O. cyclochila du Japon. Elle est tout entière d'aspect membraneux, depuis les gaines de la base jusqu'aux divisions de la fleur. Les feuilles sont parcourues par des nervures presque parallèles, serrées, que réunissent presque perpendiculairement de nombreuses nervures secondaires plus fines. La glande unique, très grande, se divise à son sommet en deux portions séparées par un golfe profond A. FiNET. — Orchidées nouvelles on peu connues. 341 et vertical ; le caudicule particulier de chacune des masses pol- liniques vàent s'attacher au sommet et à la partie postérieure de chacun de ces lambeaux ; de sorte que l'on pourrait, jusqu'à un certain point, considérer cette glande unique comme formée par la réunion de 2 glandes soudées à partir du bas jusqu'aux deux tiers de leur longueur et appartenant chacune à une masse poUinique. A ce point de vue, la plante pourrait être consi- dérée comme un passage du genre Orchis aux genres Serapïas et Acer-as. Habenaria Miersiana Champion var. yunnanensis. Herba terrestris, humilis. Tubera duo, sub-globosa. Caulis brevis, basi vaginis 2 tectus, inferâ brevi, truncato-rotundatâ, superâ majore, acutâ. Folia 2, sub-basilaria, obovalia-acuta, vel potius cordata, basi non attenuata, caulem laxe involventia. Caulis reclus, vaginatus; vaginae 3, lanceoleatae, infera lata et sub-foliacea, acuta; superae acu- minatse, strictae, ad caulem adpressae. Racemus terminalis, pauciflorus. Bracteae magaae, lanceolataeacuminatae, cumovario pedicellatoœquaQ- tes. Flores 2-4, médiocres, secundi,non resupinati, breviter pedicellati, ovario incurvo, apice altenuato. Sepala late lanceolata, serrulata, levissirae puberula intuset extus, 3-nervia ; s. posticum erectum, cum pe- talis galeam fingens, ecarinatum ; lateralia basi deflexa, paulo longiora, leviter obliqua et carinata ; petala erecta , linearia, obtuso-acuta, serrulata, i-nervia. Labellum porrectum, trilobum; lobi latérales cuneati, alteser- rati, longitudinaliter replicati; lobus médius linearis, obtusus; calcar, flore toto 2-longius, inflexum, apice clavato-cyliadraceum, vel rarius antice hamatum. Columna brevis, crassa; anthera more generis discrète 2-locularis; loculi a connectivo distincti, apicibus inferis diver- gentibus et erectis; lateraliter et extus, ad médium loculorum exstat utrinque dens triangularis, ad loculum arcte applicatus. Rostellum triparti! um; lobi latérales erecti, elongati, antherae canalibus paulo longiores et eos pro parte ad vivara plantain involventes ; lobus mé- dius triangularis, inter loculos erectus. Processus stigmatici elongato- conici, obtusi, porrecti; lamina transversa, erecta, inter processus stig- maticos, ante calcaris ostia. Pollinia obovata, caudiculis tenuibus et longis; glandulae parvae, obovatae, nudae, caudiculis ad latiorem partem excentrice affixis. Stigma transversum. Chine; Yunnan : 1° « Ta-pin Tzé, fleurs blanches, 1882 s, n° 385, abbé Delavay. — 2° « Vallée de la Salouen », prince H. d'Orléans. Cette plante est absolument distincte comme port de X Habe- naria Miersiana Champion, et à ce titre on pourrait la con- 34-! JOURNAL DE BOTANIQUE sidérer comme espèce nouvelle. Mais en analysant les fleurs des deux variétés, on s'aperçoit que les différences entre elles sont tellement faibles qu'il est à peu près impossible de les dis- tinguer. Dans V H. Mïei^smna var. yimnaiiensis les sépales et pétales sont plus dentelés, plus pubérulents ; les lobes latéraux du labelle un peu plus étroits; la dent, représentant, de chaque côté de la colonne, les anthères imparfaites, se trouve réduite dans V H. Aliersiana Champ, à une callosité ou tubercule quel- quefois bilobé. A ces détails se bornent les caractères distinctifs des fleurs. Au contraire, en ce qui concerne le port de la plante, l'écart est énorme. La variété du Yunnan atteint à peine une hauteur de 12-15 cent, alors que l'autre variété dépasse souvent 50-60. Les feuilles ne sont qu'au nombre de 2, au lieu de 3 à 4; presque cordiformes eng-ainantes, au lieu de lancéolées étroites, à gaine bottée. Il n'y a que 2 gaines caulinaires, contre 4-6 dans V H. Miersïana. Enfin, les fleurs secondes ne dépassent pas le nombre de 4, ordinairement réduites à 2 ; dans VH. Miersïana, la grappe terminale et serrée peut atteindre 25 fleurs et plus. Ces différences peuvent s'expliquer par des habitats très éloiernés. Tous les échantillons ^H. Miersïana conservés au Muséum proviennent du littoral : de Macao, du Japon et de Poulo-Condor, tandis que la variété du Yunnan est originaire d'une région montagneuse, d'altitude élevée. Comme l'altitude influe sur le port des plantes en amoindrissant leur taille et réduisant le nombre de leurs fleurs, on peut, à mon avis, consi- dérer X H. Miersiana yunnanensis comme une forme alpine de VH. Miersiana Champion. J'ai été amené par l'analyse de X H. Miersiana à constater qu'une confusion a été faite entre cette plante et une autre espèce japonaise, VH. radiata Sprengel. Dans son Gen. et sp. Orch., tome I, p. 417, n° 364, M. Krânzlin a réuni ces deux plantes sous le nom d'^. radiata Miquel. 11 y a d'abord un lapsus calami en ce sens que Miquel i^Prohisio fl. Jap., p. 140) ne fait que citer VH. radiata sans nom d'auteur. Quant à l'identité des espèces, il me paraît utile d'entrer dans quelques détails. Habenaria radiata a été décrit pour la première fois par Thunberg [Fl.Jap.'p. 25] en 1784 sous le nom ^ Orchis Snsannœ A. FiNET. — Orchidées nouvelles ou peu, connues. 343 Linné. Dans les Icônes plajit. japonic, publiés en 1794, il s'aperçut de la confusion qu'il avait faite et le représenta, planche 2, ^owsXç^viOvsxô^ Orchis radiata. Sprengel S^Syst, veget. III, p. 693] en fit V Habenaria radïaia. Champion publia VH. Mïersi'ajia en 1855 [Hooker, Kew Jotirn. VII, p. 37] et Miquel XH. Sieboldiana en 1866 \Prol-iisïo Jîor.jap. p. 140]. Maximowicz [in litt. et herb. Mus. Par.], rapporta avec raison V H. Sieboldiana Miquel à V H. Miersiana Champion, mais les confondit avec XH. radiata Sprengel. C'est à cet avis que M. Krânzlin s'est rangé. M. Franchet [Enuin. pi. jap. II, p. 33-34] n'admit pas l'identité des H. Sieboldiana et Mier- siana, les seuls qu'il eût sous les yeux à cette époque. De ce que je viens de citer, il résulte que X H. radiata doit être une plante assez rare et que probablement ni Maximo- wicz, ni M. Krânzlin ne l'ont eue sous les yeux. Il n'y a d'ail- leurs que peu de temps que l'Herbier du Muséum en possède des exemplaires, ce qui me permet d'éclaircir cette confusion. Les échantillons d'^, radiata Spr. recueillis au Japon par le P. Faurie présentent les caractères de la plante décrite et figurée par Thunberg, sauf en un point: elle n'a que deux feuilles situées vers le bas de la tige, et assez courtes; en revanche le nombre des gaines de cette même tige est beaucoup plus grand, 3 ou 4 au lieu d'une seule. Pour tout le reste il n'y a pas de différence. Je n'insisterai pas sur les caractères de port, plus faciles à comparer de visu. Je donne dans les planches ci-jointes l'analyse aussi complète que je l'ai pu des fleurs des deux espèces et un simple coup d'oeil indiquera mieux ces différences qu'une longue dissertation. J'appuierai sur un seul point. J'ai ren- contré dans XH. Miersiana et dans sa variété ytmnanensis un cas que j'avais constaté dans XH. sagittifera Reichenb. f. et H. Oldhami Krânzlin, deux espèces très voisines. Dans ces trois espèces, le rostellum est divisé en 3 lobes, deux placés latéralement, de chaque côté, immédiatement au-dessous des canaux des loges de l'anthère, le troisième dressé entre les deux loges. Les deux lobes latéraux sont plus longs que les canaux de l'anthère et les enveloppent à leur partie inférieure comme une gouttière, de sorte que la pointe des canaux se trouve en quelque sorte prolongée par cette portion du rostellum ; le caudi- 344 JOURNAL DE BOTANIQUE cule de la pollinie sort du canal de l'anthère, passe dans la gout- tière formée par le lobe latéral correspondant du rostellum, se prolonge le long de celle-ci et vient se terminer par sa glande visqueuse et nue à l'extrémité non du canal de l'anthère, mais bien du lobe latéral du rostellum qui le prolonge, 11 en résulte que dans legenre Habeiiaria , comme dans la plupart des autres genres d'Orchidées, le pollen est renfermé dans l'anthère, organe mâle et fixé par l'intermédiaire de son caudicule au ros- tellum, organe femelle. Assez visible dans Y H. Miersiana, très nette dans V H. sagittifera et X H. Oldhaim', cette organisation manque absolument dans \ H. radïata. Les processus stigma- tiques manquent d'ailleurs aussi, ce qui explique pourquoi Lindley en avait fait le Platanthera radiata. En l'absence d'autres caractères différentiels, ce qui n'est pas le cas, ce fait serait suffisant à distinguer X H. Aîiersï'ana de X H. radïata et à les maintenir comme espèces distinctes. En résumé, il reste comme synonymie : H. RADIATA Sprengel. — - Syn. : Orchis 6'?^>s'rt;;m^Thunberg; O. radïata Thunberg. — Platanthera radïata Lindley. H. MiERSiANA Champion. — Syn. : H. Sïeboldiana Miquel. EXPLICATION DES PLANCHES PI. V. — 1° Orchis Fauriei sp. nov. — A, plante gr. nat. ; B, s. posté- rieur y^ \\ C, sépale latéral X 4; J^> pétale Y^ \\ E, colonne et labelle vus de côté X 4; ^^ labelle vu en dessous y^ \\ G, anthère vue de face, les pollinies enlevées X \ H, coupe longitudinale d'avant en arrière de la colonne et du sac du labelle X \ I> une pollinie et la glande unique, vues de face; K, la glande vue en dessous avec les points d'insertion des caudi- cules des pollinies X- 2° Habenaria Miersiana Champion. — L, fleur grandeur nat. ; M, sépale postérieur X 2 ; N, s. latéral X 2 ; O, pétale y^2\P, colonne vue de côté X j R, coupe longitudinale de la colonne vue d'avant en arrière X- PI. VI. — i" Habenaria, Miersiana var. yunnanensis. — A, plante gr. nat.; B, fleur X 2; B\ éperon en hameçon; C, sép. post. X 2; Z>, sép. lat. X 2; ^, pétale y 2\ F, colonne vue de côté X; G, colonne en coupe longitudinale d'avant en arrière; H, une pollinie; I, une log-e de Tanthère et le lobe latéral du rostellum placé en dessous. 2" H. radiata Sprengel. — K, fleur gr. nat. ; L, sépale postérieur X 2; M, sép. latéral X 2 ; iV", pétale X 2 ; O, labelle, lobe médian et un des lobes latéraux X 2; -f, colonne vue de face X 5 I^> une pollinie. Joupnal de Botanique 12? Année "P: Y B.Hepincç del.et lilh. Imp. Gépdrdin,Nicolle â C'Papis. OrGHIS 7 AURIEI nov. spec. HABENARIA MiERBlANA Champion. I _,raal de Botanique 12'Année,Pl. VI, S.Herincq deL et lith. . Imp . Gèpapdin.Nicolle a C? Paris. HABENARI A MlERSlANA va^. yunnanfînsis . H.RAD lATA Sprengel. Ph. Van Tiegheii. — Avicenniacées et Sympkorémacées. 345 AVICENNIACÉES ET SYAIPHORÉMACÉES PLACE DE CES DEUX NOUVELLES FAMILLES DANS LA CLASSIFICATION Par M. Ph. VAN TIEGHEM. En publiant récemment un court résumé de mes recherches sur les Stigmatées climacorhizes qui forment la sous-classe des Inséminées, avec ses 5 ordres, ses 13 alliances, ses 39 familles et ses 263 genres (i), je prévoyais que plus tard d'autres genres, d'autres familles, où la structure du pistil et du fruit est encore mal connue, pourraient venir s'adjoindre aux précédents, en accroissant d'autant l'étendue de ce vaste groupe (2). On va voir que cette prévision commence aujourd'hui à se réaliser. I. Avicenniacées. Les Avicennies [Avfcenm'a L.) sont, comme on sait, des arbres qui croissent, mêlés aux Palétuviers {Rhizophora L.), sur les plages vaseuses des baies et des estuaires de toutes les mers tropicales ou subtropicales et dont l'embryon, comme celui des Palétuviers, germe déjà dans le fruit mûr sur la branche qui le porte. Alternativement découvertes et recouvertes par le flot, leurs très longues racines en forme de câbles rampent horizon- talement dans la vase à une petite distance de la surface, en produisant, sur la face inférieure, des radicelles ramifiées, à croissance indéfinie, qui s'enfoncent verticalement dans le sol, sur la face supérieure, des radicelles simples ou çà et là bifur- quées, à croissance limitée, négativement géotropiques, qui se dressent verticalement dans l'air et ressemblent à des pousses d'Asperge. Par leur écorce creusée de lacunes aérifères et leur surface hérissée de nombreuses lenticelles, ces radicelles aériennes se montrent nettement différenciées en organes res- piratoires, destinés à compenser l'aération insuffisante du sol vaseux où plongent les autres racines (3). Les feuilles sont 1. Ph. Van Tieghera : Sur les Phanérogames sans graines formant la division des Inséminées (Comptes rendus, t. CXXIV, pp. 5qo, 655, 723, 803, 839, 871 et 91Q, 1897) et Éléments de Botanique^ 3= édition, t. II, p. 266, 1898, 2. Comptes rendus, t. CXXIV, p. 920. 3. Voir sur ce point : Warming- : Ueber die Luftwurseln von Avicennia (Bot. Centralblatt, XXI, p. 317, 1885); Gôbel : Ueber die Lzcftivnrseln von SoNNEKATiA (Bcrichtc der deutsch. bot. Gesellschaft, IV, p. 252, 1886); Schenck ; 346 JOURiNAL DE BOTANIQUE opposées, simples et sans stipules, à pétiole demi-engainant, à limbe persistant, coriace, penninerve, entier. On n'en connaît que trois espèces réellement distinctes, savoir : l'Avicennie tomen- teuse [A. tomentosa Jacq.), propre à l'Amérique du Sud, l'A. brillante (^. ^^///a'â^ Jacq.), qui croît en même temps en Amé- rique (Floride, Venezuela, Antilles) et sur la côte occidentale d'Afrique (Sénég-ambie, Guinée, Angola), et l'A. officinale i^A. officinalïs L.), extrêmement polymorphe, répandue sur la côte orientale d'Afrique, enAsie, en Australie et en Polynésie (i). Ce genre a été classé par A.-L. de Jussieu en 1789, et depuis lors par tous les botanistes, jusques et y compris M. Briquet, auteur de la revision la plus récente de ce groupe (2), dans la famille des Verbénacées, où il forme à lui seul une tribu spé- ciale, les Avicenniées. On voudrait montrer ici d'abord qu'il est nécessaire de le retirer des Verbénacées pour en faire une famille autonome, les Avicenm'acées , ensuite que cette nou- velle famille doit être rangée dans la sous-classe des Inséminées et dans l'ordre des Innucellées, c'est-à-dire très loin des Ver- bénacées, qui appartiennent, comme on sait, à la sous-classe des Séminées et à l'ordre des Ténuinucellées unitegminées (3). Pour le faire voir, il suffira d'étudier brièvement la structure de la tige, de la racine, de la feuille, et surtout celle de la fleur, du pistil et du fruit. StrzicUtre de la tige. — Dans la marche de son épaisisse- ment avec les années, la tige offre un phénomène remarquable, signalé dès 1877 par A. de Bary (4). Jeune, elle est formée d'un épiderme fortement cutinisé, produisant des poils unisériés à cellule terminale renflée, d'une écorce renfermant de petites lacunes aérifères et des cellules scléreuses isolées, et d'une stèle contenant autour de la moelle un cercle de faisceaux libéroligneux recouverts en dehors par Ueber die Liiflwurseln von Avicennia tomentosa (Flora, 1889, p. 84); Kars- ten : Ueber die Man grovevegetation in Malayischen Archipel (Berichte der deutsch. bot. Gesellschaft, VIII, p. (54), 1890); Schimper : Die Indomalayische Strandflora, p. 36, 1891. 1. Schimper : Loc. cit., p. 97, 1891. 2. Engler : Natiïrl. Pflansenfaiti., IV, 3, p. 132 et p. 181, 1895. 3. Ph. Van Tieghem : Structure de qitelques ovules et parti qu'on C7i peut tirer pour améliorer la classification (Journal de Botanique, XII, p. 199, 1898). 4. A. de Bary : Vergleichende Anatomie, p. 605, 1877. rii. Vax Tilghem. — Avicenniacées et Symphorémacées. 347 autant d'arcs de fibres péricycliques ; ces arcs sont bientôt reliés entre eux bord à bord par la sclérose des rayons, laquelle s'avance ensuite jusqu'au contact du bois en séparant l'un de l'autre les libers des faisceaux. Une fois cette sclérose achevée, l'assise génératrice du pachyte normal cesse naturellement de fonctionner. Aussitôt il s'en fait une nouvelle en dehors, contre les arcs fibreux péricycliques, c'est-à-dire dans l'endoderme. Le nou- veau pachyte produit par elle se compose, à l'extérieur, d'une mince couche fibreuse continue, au milieu, d'un cercle de liber, en dedans, d'une couche de bois, séparée elle-même des fibres péricycliques par une mince couche de fibres moins épaissies. La couche libérienne et la couche ligneuse sont entrecoupées de rayons plurisériés, qui finalement se sclérifient dans la pre- mière comme dans la seconde, localisant ainsi les tubes criblés dans autant d'ilôts distincts; par là, ce second pachyte res- semble au premier. LIne fois cette sclérose opérée, l'assise génératrice du second pachyte cesse d'agir et il s'en forme une troisième dans l'avant-dernière assise corticale, c'est-à-dire dans l'assise sus-endodermique, maintenant refoulée en dehors contre la couche fibreuse externe . du second pachyte. Le troi- sième pachyte produit par elle offre la même structure que le second, et il en est de même de tous les pachytes qui prennent successivement naissance de dedans en dehors dans les diverses assises de l'écorce et qui sont tous au même titre secondaires. Pendant ce temps et déjà dès la première année, l'assise externe de l'écorce, l'exoderme, a formé un périderme. Après que la seconde assise corticale a été employée à constituer le dernier des pachytes secondaires, c'est dans les assises du feuillet phel- lodermique de ce périderme que les assises génératrices ulté- rieures prennent naissance successivement de dedans en dehors ; désormais tous les pachytes sont donc tertiaires, et les choses se poursuivent ainsi indéfiniment. Dans une branche de 25 mm. de rayon, A. de Bary (i) a trouvé, pour l'épaisseur moyenne d'une couche, o mm. 5. Les diverses mesures que j'ai pu faire sur les échantillons delà col- lection des bois du Muséum m'ont donné constamment des I. Loc. cit., p. 605. 348 JOURNAL 1)1-: BOTANIQUE épaisseurs moyennes beaucoup plus grandes. Ainsi, dans une branche ayant 20 mm. de rayon, j'ai compté 14 pachytes; dans une autre mesurant 42 mm., j'en ai compté 30 ; dans une tige mesurant 80 mm., j'en ai compté 55 ; ces divers nombres donnent environ i mm. 5 pour l'épaisseur moyenne d'un pachyte. Cette épaisseur peut même dépasser 2 mm. ; ainsi une tige mesurant 14 cm. de rayon n'avait que 60 pachytes successifs, ce qui donne 2 mm. 3 comme épaisseur moyenne d'un pachyte. Il est possible que chacun de ces pachytes corresponde à une année de végétation et qu'ainsi leur nombre fournisse l'âge de l'arbre considéré. Il faut remarquer d'ailleurs qu'ils ne sont pas tous également continus tout autour. Il en est qui sont réduits çà et là à des arcs de cercle plus ou moins larges, intercalés entre les couches des autres ; de là, par places, une réticulation un peu irrégulière dans les bandes libériennes. On observe aussi parfois, après un certain âge, un développement prédominant des pachytes sur l'une des faces de la tige, ce qui rend la moelle excentrique. J'ai observé une pareille tige, qui avait 60 pachytes d'un côté, 25 seulement du côté opposé; elle avait vécu sans doute à la lisière de la forêt. La tige des Avicennies offre donc un très bel exemple de for- mation de pachytes surnuméraires corticaux, phénomène qui se retrouve, comme on sait, chez d'autres plantes, notamment chez les Ménispermacées. Structure de la racine. — Je n'ai eu à ma disposition que les racines latérales nées, comme il sera dit plus loin, à la base de la tige lors delà germination, dans une jeune plante d'A. offici- nale mesurant 15 cm. de hauteur et dont la tige, encore simple, ne portait, au-dessus des cotylédons détachés, que 5 paires de feuilles. Déjà pourvue d'une large moelle dans sa rég-ion hypo- cotylée, cette tige avait encore dans toute sa longueur la struc- ture normale. A cet âge, la racine latérale a une écorce épaisse, lacu- neuse et persistante, à la périphérie de laquelle se forme un périderme, né dans l'assise située au-dessous de l'assise subé- reuse, c'est-à-dire dans la seconde assise corticale. La stèle est volumineuse et offre, autour d'une large moelle parenchyma- teuse , dix faisceaux ligneux et dix libériens alternes . Les faisceaux Ph. Van Tieghem. — Avicenniacées et Sytnpkoréniacéi'S. 34Q libériens ont été refoulés en dehors par un pachyte normal, entrecoupé de larges rayons en dehors des faisceaux ligneux. Avec un moindre diamètre, les radicelles produites par ces racines latérales présentent la même structure; la stèle n'y offre, par exemple, que cinq faisceaux ligneux, alternes avec autant de faisceaux libériens. La question de savoir si, plus tard, la racine des Avicennies développe ou non dans son écorce persistante les pachytes suc- cessifs que nous avons "vus se former dans la tige demeure donc pour le moment sans solution. Structure de la feitille. — La feuille prend à la stèle de la tige trois méristèles, une plus large médiane, deux plus étroites latérales, séparées de la première par des faisceaux qui restent dans la tige. Dans le pétiole, la méristèle médiane se referme en anneau et l'écorce incluse contient quelques petits faisceaux; les méristèles latérales se divisent en deux. L'écorce a, comme celle de la tige, de petites lacunes aérifères et de nombreuses cellules scléreuses isolées. Le limbe a son épiderme supérieur lisse, fortement cutinisé, dépourvu de stomates, mais marqué çà et là de petites excava- tions renfermant chacune la base d'un poil tombé. Au-dessous s'étend une couche hyaline, formée de quatre ou cinq assises de grandes cellules aquifères et aussi épaisse que le reste de l'écorce dans l'A. officinale, réduite à trois assises et beaucoup plus mince dans les deux autres espèces. Puis vient une couche verte à cellules palissadiques, suivie d'une couche verte à cel- lules isodiamétriques, creusée de lacunes sous les stomates. Celle-ci est recouverte par l'épiderme inférieur, percé de sto- mates et hérissé de poils unisériés à tète renflée, pareils à ceux de la tige. Dans l'épaisseur de la couche verte cheminent les méristèles et leurs ramifications de divers ordres, entre les- quelles on rencontre des paquets de gros vaisseaux corti- caux. Structure de la fleur. — Les fleurs sont disposées en épis courts et globuleux longuement pédicellés, solitaires ou groupés en grappe à l'extrémité des rameaux ou à l'aisselle des feuilles supérieures. 350 JOURNAL DE BOTANIQUE A l'aisselle de sa bractée mère, chaque fleur a deux brac- tées latérales, un calice de cinq sépales libres, imbriqués sui- vant 2/5, une corolle de quatre pétales, deux antéropostérieurs et deux latéraux, concrescents en tube à la base, et un andro- cée de quatre étamines alternes avec les pétales, à longs filets concrescents à la base avec le tube de la corolle, à anthères introrses munies de quatre sacs polliniques s'ouvrant en long. Entre le calice, d'une part, et la corolle avec Tandrocée, d'autre part, il y a donc ici une hétéromérie très marquée. Le pistil se compose de deux carpelles antéropostérieurs, concrescents en un ovaire surmonté d'un style unique à stig- mate bilobé. Dans sa région inférieure, les carpelles sont fermés et l'ovaire est biloculaire; la cloison est épaissie en son milieu, où elle renferme les méristèles marginales destinées aux ovules. Dans l'A. officinale, cette région médiane projette en avant et en arrière une aile, qui s'arrête avant d'avoir atteint la paroi externe, partageant chaque loge en deux logettes incomplètes, qui renfer- ment chacune un ovule. Ces ailes n'existent ni dans l'A. brillante, ni dans l'A. tomenteuse, où les deux ovules de chaque loge se touchent par leur flanc interne. Dans la région supérieure, les parties latérales de la cloison cessent vers leur milieu, les car- pelles sont désormais ouverts et l'ovaire est uniloculaire. Dans la loge unique la partie médiane renflée de la cloison inférieure, contenant les méristèles, se prolonge seule, munie tantôt de quatre côtes, deux plus minces formées par les restants de la cloison, et deux plus épaisses formées par les ailes (A. officinale), tantôt seulement de deux côtes provenant du reste de la cloison {A. brillante, A. tomenteuse). Elle se termine bientôt librement sous la base du style en produisant latéralement, tout autour de son sommet, quatre gros ovules coniques, qui descendent soit séparément dans les logettes correspondantes (A. officinale), soit accolés deux par deux côte à côte dans chaque loge (A. brillante, A. tomenteuse). En un mot, malgré le cloisonnement constant de la région inférieure de l'ovaire, la placentation est ici centrale. Le fait est bien connu, et c'est même ce mode de placentation, très différent de celui des autres Verbénacées, qui a conduit les auteurs à faire des Avicennies une tribu distincte dans la famille. On a tort toutefois de considérer l'ovaire de ces Ph. Van Tieghem. — Avicenniacées et Syuiphorémacees. 351 plantes comme uniloculaire dans toute sa longueur, leur pla- cente central comme libre de la paroi externe dans toute son étendue. De même qu'on a tort d'attribuer au genre tout entier les deux ailes séparatrices des ovules, qui n'existent que dans l'espèce asiatique, où elles rendent quadrangulaire la partie libre du placente, mais qui manquent aux deux espèces amé- ricaines. Dans l'A. officinale, la partie médiane renflée de la cloison contient déjà quatre méristèles; au sommet du placente elles divergent et chacune d'elles passe, en s'incurvant vers le bas, dans un ovule pendant, qu'elle parcourt dans la plus grande partie de sa longueur, tournant en dedans le bois, en dehors le liber de son faisceau libéroligneux. Dans les deux autres espèces, la région médiane de la cloison n'a que deux méri- stèles, qui ont à se diviser chacune en deux au sommet, pour en- voyer leurs branches dans les quatre ovules. Dépourvu à la fois de nucelle et de tégument, l'ovule se réduit ici au funicule, ou mieux au lobe ovulaire primitif dans lequel ne s'établit aucune différenciation extérieure. C'est vers l'extrémité conique de l'ovule et sur sa face externe, un peu concave à cet endroit, que se différencie direc- tement sous l'épiderme la cellule-mère primordiale de l'endo- sperme. Celle-ci découpe d'abord en haut un seg-ment transver- sal, qui se divise en deux cellules côte à côte, puis sur le flanc un autre segment, vertical, destiné à une croissance ultérieure, comme il sera dit plus loin. Le reste constitue la cellule-mère spéciale de l'endosperme, qu'elle produit suivant la règle ordi- naire. L'épiderme est bientôt digéré et le sommet de l'endo- sperme se trouve mis à nu, à côté des deux cellules annexes supérieures qui persistent. Sans sortir pour cela de l'ovule, il est ainsi rendu accessible au tube poUinique. Parvenu à ce point, l'ovule des Avicennies a été étudié déjà, à trois reprises, à des époques assez éloignées : en 1818, au Brésil, par A. de Saint-Hilaire sur l'A. tomenteuse; en 1844, à Calcutta, par Griffith et, en 1S82, à Buitenzorg (Java), par M. Treub sur VA. officinale. Ces botanistes ont émis à son sujet autant d'opinions différentes. A. de Saint-Hilaire y voit ce qu'on appelait alors un « cordon ombilical », c'est-à-dire un funicule, à l'extrémité duquel, plus 352 JOURNAL DE BOTANIQUE tard seulement, se développerait un ovule (i). Griffith le consi- dère tout entier comme unnucelle nu; il ne lui a pas échappé, il est vrai, que la présence dans ce corps d'un faisceau vasculaire est un fait sans exemple connu dans les nucelles, mais il ne s'est pas laissé arrêter par cette difficulté (2). M. Treub a observé que la cellule-mère primordiale de l'endosperme se différencie à l'ex- trémité de l'ovule dans un petit mamelon, qu'il regarde comme un nucellerudimentaire, entouré à sa base par un rebord annulaire provenant d'un recloisonnement local de l'épiderme, qu'il consi- dère comme un tégument rudimentaire (3). Pour Ivii, comme pour A. de Saint-Hilaire, le corps en question est donc un funicule, mais un funicule terminé dès le début par un ovule rudimen- taire, orthotrope, à nucelle transitoire et unitegminé. Les nombreuses coupes longitudinales d'ovules qui m'ont passé sous les yeux ne m'ont pas permis d'adopter la manière de devoir de M. Treub; j'y ai bien observé quelquefois une dis- position analogue à celle qu'il a signalée, mais je la crois acci- dentelle et susceptible d'une autre interprétation. Tout en recon- naissant que le fait observé par cet éminent botaniste offre de l'intérêt au point de vue des transitions, je persiste donc à ad- mettre, comme il a été dit plus haut, que l'ovule est ici réduit au funicule, dépourvu à la fois de nucelle et de tégument. En un mot, les Avicennies sont des Innucellées. {A suivre.) 1. A. de Saint-Hilaire : Second mémoire sur les plantes auxquelles on a attribué un placenta central libre (Mémoires du Muséum d'histoire naturelle, IV, p. 387, 1818). 2. Griffith : On the developmcnt of tke ovulutn in Avicennia (Transactions of the Linn. Society, London, XX, p. i, 1846). 3. Treub : Azotes sur l'einbryoïi, le sac embryonnaire et l'ovule (Ann. du Jardin botanique de Buitenzorg, III, p. 79, 1882). Le Gérant : Louis Morot. Taris. — J. Mersch, imp., 4'", Av. deClhâtillon. 12» ANNÉE. N"^ 23-24. r'- [6 DECEMBRE 18,8. JOURNAL DE BOTANIQUE AVICENNIACEES ET SYMPHOREMACEES PLACE DE CES DEUX NOUVELLES FAMILLES DANS LA CLASSIFICATION {Fin). Par M. Ph. VAN TIEGHEM. Formation et striicticre dufrm't. — Après la formation de l'œuf, la corolle tombe avec les étamines, mais le calice et les bractées persistent et se referment autour du pistil. Pendant la transformation du pistil en fruit, un seul des ovules se déve- loppe, les trois autres avortent. Les diverses phases de ce dé- veloppement ont été étudiées par les trois auteurs précités, d'abord par A. de Saint-Hilaire, qui s'est trompé sur un point essentiel, puis plus complètement et plus exactement par Grif- fith, en dernier lieu d'une manière encore plus parfaite et plus précise par M. Treub. Par cette série d'observations, on sait que les premières phases de la formation de l'embryon et de l'albumen se passent dans le sommet élargi de la g-rande cellule de l'endosperme, encore renfermée tout entière dans l'ovule, et qui ne s'y allonge pas par son extrémité postérieure. Pendant ce temps, la cellule latérale, accolée à son flanc comme il a été dit plus haut, s'al- longe vers l'intérieur, remonte dans l'ovule jusqu'à sa base, s'in- curve alors en dedans, entre dans le placente et y descend jusque dans sa région inférieure ; chemin faisant, sans se cloisonner, elle se ramifie dans l'écorce et y produit de nombreuses digitations latérales. En même temps, elle digère sur son passage tout le tissu qu'elle traverse, en absorbe la substance et la transmet à la grande cellule d'endosperme, pour alimenter la croissance de l'embryon et de l'albumen. En un mot, c'est un suçoir et c'est pourquoi M. Treub l'a désignée sous le nom de celhile cotyloïde. Plus tard, la grande cellule de l'endosperme s'allonge à son tour vers l'extérieur et pousse hors de l'ovule son extrémité antérieure élargie, avec l'embryon et l'albumen qu'elle contient. 354 JOURNAL Dp: BOTANIQUE C'est le corps ainsi expulsé que A. de Saint-Hilaire a pris pour un ovule, tardivement formé au sommet du funicule. L'embryon et l'albumen poursuivent désormais leur croissance dans la cavité ovarienne, demeurant toutefois rattachés à l'ovule par la grande cellule de l'endosperme et par elle à la cellule coty- loïde qui les nourrit. L'embryon conserve au dehors son orien- tation primitive, c'est-à-dire qu'il tourne en bas l'extrémité de sa tigelle adhérente au suspenseur, en haut le sommet de ses deux cotylédons. En grandissant, ceux-ci digèrent la partie supérieure de l'albumen, percent d'une fente irrégulière la poche formée par ce dernier et qui continue à en entourer la base et s'allongent librement dans la cavité ovarienne. Finale- ment, tout l'albumen disparaît et l'embryon, avec ses deux larges cotylédons plies en deux suivant leur ligne médiane et recouvrant la tigelle de leurs oreillettes descendantes, s'applique directement, par la face inférieure du cotylédon externe, contre la face interne du péricarpe. Il n'y a donc pas ici et il ne saurait y avoir de graine. Plus ou moins aplati, à péricarpe sec, papyracé et indé- hiscent, autour de la base duquel persistent les bractées et le calice de la fleur, le fruit mûr des Avicennies, avant toute trace de germination, ne renferme donc qu'un embryon nu, à côté du- quel on retrouve, dans la partie inférieure, les restes du placente et des trois ovules avortés. En un mot, il est inséminé. Cette nudité de l'embryon dans le fruit mûr, n'a pas échappé à A. de Saint-Hilaire; mais il la croyait due à ce que déjà, à l'in- térieur du fruit, a l'embryon s'est dépouillé de son tégument par la germination » (i), ce qui est une erreur. Toujours égaux entre eux dans leur région ascendante et latérale, les deux cotylédons le sont aussi dans leurs oreillettes descendantes chez l'A. officinale, où ces oreillettes mesurent environ la moitié de la longueur de la région ascendante. Dans les deux autres espèces, le cotylédon externe allonge davantage ses oreillettes, dont la hauteur est sensiblement égale à celle de sa partie ascendante; mais, par contre, le cotylédon interne descend à peine au-dessous de son insertion et se montre ainsi beaucoup plus court que l'autre. Toujours courbée dans le plan I. Loc. et., p. 594 et Mcrphologie végétale, p. 730, 1S40. Ph. Van Tikghem. — Avicenitiacées ci Symphorémacées. 355 médian des cotylédons, toujours cachée par les oreillettes des. cendantes des deux cotylédons ou du cotylédon externe seul et de même longueur qu'elles, la tigelle est donc plus courte dans TA. officinale, où elle n'a que le tiers de la longueur totale des cotylédons, que dans les deux autres espèces, où elle atteint la moitié de la longueur totale du cotylédon externe. En même temps, elle est couverte de longs poils simples etunisériés, dans une partie plus ou moins grande de sa longueur à partir de la base chez l'A. officinale, dans toute sa longueur chez les deux autres espèces. Par contre, la gemmule est très développée dans l'A. ofticinale, où sa première paire de feuilles dépasse 5 mm. de longueur, tandis qu'elle est à peine visible dans les deux autres espèces. A l'exception de l'épiderme, qui en est dépourvu, l'embryon renferme dans sa tigelle et ses cotylédons un grand nombre de grains d'amidon; il est amylacé. Dans la tigelle et les cotylé- dons, les faisceaux libéroligneux ont déjà des tubes criblés et des vaisseaux complètement différenciés. Malgré sa grande dimension et sa profonde différenciation externe et interne, cet embryon est entièrement dépourvu de radicule. Autour de la terminaison en dôme de la stèle, l'écorce de la tigelle se conti- nue, en effet, avec tous ses caractères ordinaires, sans offrir aucune trace de racine terminale. Les poils qui en couvrent la surface, comme il a été dit plus haut, lui appartiennent en pro- pre ; ce ne sont pas des poils radicaux. Chez l'Avicennie offi- cinale, on trouve déjà dans l'embryon mùr, avant toute déchi- rure du péricarpe, disposées en verticille tout autour du sommet de la tigelle à l'intérieur de l'écorce, ordinairement quatre ori- gines de racines latérales, issues du péricycle de la stèle; ces origines de racines font défaut à ce moment et ne se dévelop- pent que plus tard dans les deux autres espèces. Geruiïnation dafriLii. — Dans l'A. tomenteuse et l'A. bril- lante, le fruit germe déjà sur la branche qui le porte, le péri- carpe se fendant à la base pour laisser sortir la tigelle. Ces plantes sont, comme on dit, « vivipares ». Dans l'A. officinale, au contraire, le fruit tombe en laissant adhérente à la branche la cupule formée par le calice et les bractées, avant toute trace de déchirure du péricarpe, et il ne germe que plus tard sur l'eau 3S6 JOURNAL DE BOTANIQUE OÙ il flotte ; ici, il n'y a donc pas réellement « viviparie » (i). La tig^elle s'allonge en étalant ses poils, qui la fixent et la nourrissent tout d'abord, et en soulevant ses cotylédons, qui se déploient et s'épanouissent en feuilles vertes. Mais chez aucune de ces plantes il ne se fait de racine à la base de la tigelle pendant la germination. Elles sont donc et demeurent dépourvues de racine terminale. Ce sont les racines latérales, déjà formées dans l'embryon mûr chez l'A. officinale, ou qui y apparaissent à ce moment chez les deux autres espèces, qui s'accroissent seules, percent l'écorce en la digérant et s'allongent horizontalement au dehors. En produisant sur leur face inférieure des radicelles plongées dans la vase, sur leur face supérieure des radicelles dressées dans l'air, elles constituent peu à peu le puissant système de racines rampantes qui fixe et nourrit la plante adulte, comme il a été dit au début de ce travail. Les Avicennies nous offrent donc un nouvel exemple de plantes toujours dépourvues de racine terminale, parce que l'embryon miir n'en a pas et n'en produit pas non plus à la ger- mination ; on sait qu'il en est de même chez les Cornifles (Cera- topJiylhnn)^ les Màcres [Trapa), etc., parmi les plantes aqua- tiques, chez les Guis ( Viscuin\ les Loranthes [Loranthîis) ^ etc., parmi les plantes parasites, chez les Barringtonies {Barringto- nici) et autres Lécythidacées, etc., parmi les plantes terrestres. M. Treub a bien remarqué que l'extrémité de la tigelle des Avicennies est entièrement dépourvue de coiffe, mais il ne l'en regarde pas moins comme étant une « véritable radicule », et cela surtout à cause des poils qu'elle porte à sa surface. En conséquence, il est forcé d'admettre qu'à la germination cette radicule avorte. Eiablissement de la faimlle des Avicenniacées. — De tout ce qui précède, il résulte que, par la structure de la tige, de la feuille et de la racine, mais surtout par celle du pistil et du fruit, les Avicennies diffèrent des Verbénacées trop profondément pour qu'il soit possible de les conserver désormais dans cette famille. Le premier auteur qui les y a placées ne l'a fait d'ailleurs qu'avec doute. « Angenus verèverbenaceum? », se demandait déjà à leur I. Schimper : Loc. cit., p. 98, 1891. Ph. Van Tiegîiem. — Avicenniacees et Symphorémacées. 357 sujet A.-L. de Jussieu (i). Plus tard, A. de Saint-Hilaire a re- connu qu' « il existe certainement de très grandes différences entre les Avicennies et les Verbénacées » (2) et Endlicher ne les a classées que dans le voisinage de cette famille (3). Plus tard encore Bocquillon, sans s'expliquer autrement sur ce point, les a exclues de ce groupe (4). Tous les botanistes qui ont suivi n'en ont pas moins continué à les y maintenir. Il est même à remarquer que le dernier en date, M, Briquet, après avoir pour- tant résumé les observations de M. Treub sur ces plantes, déclare qu'il ne subsiste aucun doute qu'elles n'appartiennent réellement à la famille des Verbénacées. Il faut, au contraire, croyons-nous, les en séparer fortement et les considérer comme les types d'une famille bien distincte, les Avî'cennïacées . Comme on a pu le voir par ce qui précède, les trois espèces qui composent cette famille se séparent en deux groupes. Cette séparation repose même sur des différences assez nombreuses et assez importantes pour qu'il faille, selon nous, en faire deux gen- res distincts. Le premier, d'origine asiatique, ne comprend que l'A. officinale et sera le genre Avicennie restreint. Au second, d'origine américaine, renfermant l'A. tomenteuse et l'A. bril- lante, je propose d'attribuer le nom de Hiiairanthe {Hilairan- thus\ en souvenir d'A. de Saint-Hilaire, qui a le premier suivi le développement du pistil en fruit dans la première de ces deux espèces. Rassemblons ici, en les résumant, les caractères différentiels de ces deux genres, tels qu'ils ont été rencontrés, un par un, dans la suite de ce travail. Avicennie [Avicennia L.) : Couche aquifère de la face supérieure de la feuille aussi épaisse que le reste du limbe. Corolle jaune d'ocre. Placente à quatre méristcles. Une aile longitudinale séparant les deux ovules de chaque carpelle. Embryon à deux cotylédons égaux. Ti- gelle moitié plus courte que la partie ascendante des cotylédons, 1. A.-L. de Jussieu : Observations sur la famille des plantes verbénacées. (Ann. du Muséum, VII, p. 75, 1806). 2. Loc. cit., p. 394, 1818. 3. Endlicher: Gênera plant., p. 638, 1840.J 4. Bocquillon : Revue du groupe des Verbénacées. (Adansonia, III, p. iSr, 1863). 5. Loc. cit., p. 143, 1895. 35» )(')UK\.\L !)!■: BOTANIQUE munie d'une zone de poils annulaires à sa base, pourvue d'origines de racines latérales. Gemmule bien développée. Fruit ne germant qu'après sa chute. Asiatique et océanien, transporté sur la côte orientale d'A- frique. Une seule espèce, très polymorphe : Avicennie officinale {Avï- cennia ofjîci/ialis L.). HiLAiRANTHE {Hilairanihus) : Couche aquifère de la face supérieure de la feuille beaucoup moins épaisse que le reste du limbe. Corolle blanche. Placente à deux méristèles. Pas d'aile longitudinale entre les deux ovules de chaque carpelle, qui se touchent par le flanc. Embrj^on à deux cotylédons très inégaux, l'interne étant dépourvu d'oreillettes descendantes. Tigelle aussi longue que la partie ascendante des coty- lédons, munie de poils dans toute sa longueur, dépourvue d'origines de racines latérales. Gemmule peu développée. Fruit germant sur la branche qui le porte. Américain, transporté sur la côte occidentale d'Afrique. Deux espèces : Hilairanthe tomenteux [Hilaïranthus to- meiitosus (Jacq.) ) et H. brillant {^H. itiiidus (Jacq.) ). Place des Aviceîtnïacées dans la Classification. — Par tous les caractères qui l'éloignent des Verbénacées, notamment par la structure du pistil et du fruit, la famille ainsi constituée se rapproche des Santalacées et des autres familles qui se groupent autour d'elles pour former, comme on sait, dans la sous-classe des Cliraacorhizes inséminées, l'ordre des Innucellées ou Santa- linées (i). Le fruit, en effet, y est dépourvu de graines : ce sont donc des Inséminées. L'ovule y est réduit au lobe ovulaire, sans différenciation de nucelle : ce sont donc des Innucellées. En outre, la placentation y est centrale et un seul des ovules s'y développe, comme chez toutes les autres Innucellées ; de plus, l'ovaire y est pluriloculaire dans sa région inférieure, comme chez la plupart des plantes de cet ordre. D'un autre côté, par la structure secondaire si remarquable de la tige, par la dualité des ovules dans chaque carpelle, par l'exis- tence et le mode de croissance de la cellule cotyloïde, par l'em- bryon dressé et par l'absence d'albumen, les Avicenniacées diffèrent de toutes les autres Innucellées et prennent dans cet ordre une place à part. Laquelle ? Dans sa constitution actuelle, l'ordre des Santalinées com- prend, on le sait, trois alliances : les familles où la fleur est dépour- I. Ph. Van Tieg-hcm : Élétnents de botanique, 3" édition, II, p. 265 et p. 290, 1898. Ph. Van Tieghkm. — Avicenniacées et Symphoré inacées ■ 359 vue de corolle et qui sont vertes forment l'alliance des Santa- lales, celles où la fleur est apétale et qui sont dépourvues de chlorophylle l'alliance des Sarcophytales, celles où la fleur est pétalée l'alliance des OLicales. Chez les Olacales, la corolle est presque toujours dialypétale ; mais on y trouve cependant une petite famille, les Harmandiacées, où elle est gamopétale. Les Avicenniacées ayant une corolle gamopétale, c'est près des Harmandiacées qu'elles viennent se placer, prenant ainsi la tête de l'ordre tout entier. Dès lors, puisque les Harmandiacées ne sont plus seules à posséder ce caractère, il devient nécessaire de distinguer, dans l'ordre des Santalinées, une quatrième alliance, caracté- risée par la gamopétalie, alliance qui comprendra les Harman- diacées et les Avicenniacées, et qu'on pourra nommer les Avi'cenm'ales . Cette alliance nouvelle correspond à celle des Elytranthales dans l'ordre des Inovulées ou Loranthinées. Les Avicenniacées s'y distinguent des Harmandiacées notamment par la structure de la tige et de la feuille, par la corolle et l'andro- cée hétéromères, par les étamines alternipétales, à quatre sacs poUiniques s'ouvrant en long, par l'absence de disque necta- rifère, par la dualité des ovules dans chaque carpelle, par l'embryon dressé et par l'absence d'albumen, II SyMPHORÉM ACÉES . Les Symphorèmes (Syutphoi'enia Roxb.), les Sphénodes- mes (SpJienodesnte Jack) et les Congées (Congea Roxb.) sont des arbustes grimpants de l'Inde et de la Malaisie, à feuilles opposées, simples et sans stipules, pétiolées, à limbe penninerve entier. Ces trois genres ont été classés par tous les botanistes dans la famille des ^^erbénacées, où ils forment une tribu dis- tincte, les Symphorémées. On se propose de faire voir ici qu'ils doivent être exclus de cette famille, constitués en famille auto- nome, puis rangés dans la sous-classe des Inséminées et dans l'ordre des Innucellées, à côté des Avicenniacées. A cet effet, il suftira d'étudier sommairement la structure de la tige et de la feuille, et surtout celle du pistil et du fruit. Structure de la tige et de la feuille. — La tige jeune des 36o JOURNAL DK, HOTANIQUK Symphorèmes, du S. involucré (S. ïnvoliicratzLin Roxb.), par exemple, a son épiderme muni de poils simples et unicellulaires,à membrane épaissie et lig-nifiée, groupés en bouquets. L'écorce renferme de grandes cellules sécrétrices, à contenu hyalin. La stèle a, autour de la moelle, un anneau libéroligneux continu, séparé de l'écorce par un anneau également continu de fibres péricycliques lignifiées. Plus tard, il s'y forme un périderme d'origine exodermique et l'anneau libéroligneux s'épaissit par formation d'un pachyte normal, fonctionnant indéfiniment à la même place, dont le liber secondaire renferme à la fois des cellules scléreuses et des cellules sécrétrices pareilles à celles de l'écorce. La feuille prend à la stèle de la tige une seule large méris- tèle en arc. Dès qu'elle a quitté la stèle, à l'intérieur même de l'écorce, cette méristèle détache de chaque bord une petite branche, qui entre avec elle dans le pétiole. Celui-ci paraît donc recevoir de la tige trois méristèles, quand il n'en prend qu'une seule en réalité. La méristèle médiane conserve dans la feuille sa forme d'arc largement ouvert en haut. Le limbe est mince, à épiderme muni de stomates et de poils en bouquets sur les deux faces, àécorcelacuneuse dans toute son épaisseur. Même structure de la tige et de la feuille dans les Congées, notamment dans la C. tomenteuse (C. toiiientosa Roxb.), avec cette différence que les poils y sont unisériés et isolés. Dans la tige des Sphénodesmes, l'écorce est dépourvue de cel- lules sécrétrices, l'anneau péricyclique est formé d'abord de pa- quets fibreux isolés, réunis plus tard en une couche continue par la sclérose du parenchyme intermédiaire et le liber secondaire contient des paquets ou des bandes de cellules scléreuses, parti- culièrement nombreuses dans le Sph. onguiculé (Sph. tiiigtiictt- lata Schauer). La feuille de ces plantes a une écorce plus compacte avec une couche palissadique sur la face supérieure. Structure de la fletir. — Les fleurs sont disposées en grap- pes axillaires et terminales de cymes bipares contractées en capitules. Chaque capitule comprend ordinairement sept fleurs, une terminale et deux triades latérales. Dans les Symphorèmes et les Sphénodesmes, les deux bractées mères et les quatre bractées secondaires des deux triades, fortement et également Ph. Van Tieghem. — Avicenniacécs et Symphorémacées. 361 développées, forment sous le capitule un involucre foliacé hexa- phylle. Dans les Congrées, les trois bractées de l'une des triades se développent seules de cette façon et Tinvolucre foliacé est triphylle, ou bien les quatre bractées latérales des deux triades se développent seules et l'involucre foliacé est tetraphylle. Sessile et dépourvue de bractées latérales, la fleur a un calice gamosépale tubuleux évasé à cinq dents (Sphénodesme, Con- gée) ou à G-'^ dents (Symphorème). La corolle est g-amopétale tubuleuse, actinomorphe à cinq lobes (Sphénodesme) ou à 6-16 lobes (Symphorème), ou zygomorphe à cinq lobes et bilabiée (Congée). L'androcée a ses étamines alternipétales concrescentes au tube de la corolle, en même nombre que les pétales (Sphéno- desme, Symphorème) ou seulement au nombre de quatre, la postérieure ayant avorté (Congée). Le pistil est formé partout de deux carpelles antéroposté- rieurs, concrescents en un ovaire surmonté d'un long style à stigmate bilobé. Dans la plus grande partie de leur longueur, les carpelles sont fermés et l'ovaire est biloculaire. La région médiane de la cloison est renflée et contient les quatre méri- stèles marginales inverses. Elle projette en avant et en arrière une aile, qui s arrête avant d'avoir atteint la paroi externe, par- tageant chaque loge en deux logettes incomplètes qui renfer- ment chacune un ovule. Ce n'est que tout en haut, sous la base du style, que les parties latérales de la cloison cessent, que les carpelles s'ouvrent et que l'ovaire devient uniloculaire. Dans la loge unique, la région médiane de la cloison se prolonge un peu, puis se termine librement sous la base du style. C'est là, autour de son sommet libre, qu'elle produit quatre gros ovules coniques, qui descendent dans les logettes correspondantes et les remplissent presque complètement. Malgré le cloisonnement prolongé de l'ovaire, laplacentationest donc en réalité centrale. La chose est bien connue, et c'est même ce mode de placen- tation, analosfue à celui des Avicennies et très différent de celui des Verbénacées vraies, qui a conduit les auteurs à grouper ces genres en une tribu distincte, à côté des Avicenniées. Il y a toutefois sous ce rapport, entre ces genres et les Avi- cenniacécs, une différence très marquée. Ici, en quittant le sommet du placente, les méristèles se dirigent d'abord horizon- talement dans l'épaisseur des ailes et c'est seulement après les 362 JOURNAL DE BOTANIQUE avoir parcourues dans toute leur largeur qu'elles descendent dans les ovules correspondants. Ceux-ci sont donc insérés en réalité deux par deux au sommet et de part et d'autre de chaque aile, sur son flanc (Symphorème) ou même sur son extrême bord (Sphénodesme, Congée). Chaque aile est donc véritable- ment un placente, stérile dans sa longueur, fertile seulement au sommet. Et comme, à cause de la grosseur des méristèles, les coupes transversales qui passent par leur sortie rencontrent encore la cloison, il en résulte l'apparence d'une placentation axile à deux placentes biovulés fortement saillants vers l'exté- rieur, offrant, en effet, quelque ressemblance avec la placenta- tion des Verbénacées dicarpellées. Les choses se passent tout autrement, on l'a vu, dans les Avicenniacées, où les deux ailes, quand elles existent, comme dans l'Avicennie, ne portent jamais les ovules. Ainsi inséré, chaque gros ovule conique renferme une méri- stèle qui le parcourt dans la plus grande partie de sa longueur, tournant en dehors le liber, en dedans le bois de son faisceau libéroligneux. Il est entièrement dépourvu de nucelle et de tégu- ment, réduit par conséquent au funicule, ou mieux au lobe ovu- laire non différencié. C'est vers son extrémité que se forme directement sous l'épidermela cellule mère de l'endosperme. La région apicale de celui-ci digère bientôt l'épiderme, paraît au dehors, et s'y allonge, semble-t-il, à la rencontre du tube polli- nique. D'autre part sa région basilaire s'allonge aussi dans l'intérieur de l'ovule, chemine dans l'épaisseur du liber de la méristèle, qu'il digère sur son passage, entre dans le placente et, par la même voie, y descend jusqu'en bas. Sous ce rapport, les choses se passent donc ici comme chez les Santals {Santahiut), par exemple, parmi les Santalacées. Comme dans les Santals, c'est la région basilaire de la grande cellule de l'endosperme qui directement s'allonge en tube dans l'intérieur de l'ovule et non une cellule annexe, une cellule coty- loïde, comme dans les Avicenniacées. Comme dans les Santals, le tube endospermique chemine dans l'ovule et dans le placente à l'intérieur du liber de la méristèle correspondante, sans pous- ser de ramifications latérales, tandis que chez les Avicenniacées la cellule cotyloïde s'allonge et se ramifie en tous sens dans l'écorce qui entoure la méristèle. Comme dans les Santals, enfin, p.). Vax Tieghem. — Avicenniacées et Symphorémacées . 363 la région apicale du tube endospermique sort de l'ovule et s'avance plus ou moins au-devant du tube poUinique, au lieu d'y rester incluse comme chez les Avicenniacées. De là, entre les genres en question et les Avicenniacées, trois diffé- rences bien marquées. Stritchit'ednft'int. — Inclus dans le calice persistant et accru, le fruit mûr des S ymphorèmes et des Congées a un péricarpe sec, papyracé, très mince et indéhiscent. Il ne s'y développe qu'un seul ovule, les trois autres avortent. Déjà situé en dehors du corps de l'ovule au moment de sa formation, l'œuf se développe en embryon et l'albumen se constitue autour de lui dans la cavité ovarienne, nourris tous les deux par le tube endospermique qui les rattache à l'ovule et au placente. Finalement l'albumen dis- paraît tout entier et l'embrj^on, tournant en bas la base de sa tigelle, en haut le sommet de ses cotylédons, applique direc- tement la face inférieure de ses cotylédons contre la face interne du péricarpe. Il n'y a donc pas, ici, et il ne saurait y avoir de g-raine ; en un mot le fruit est inséminé. L'embryon est droit, avec deux cotylédons épais et un peu concaves, appliqués bord à bord et laissant entre eux au centre un espace vide. Sa très courte tigelle est pourvue d'une radicule à sa base. Il est oléagineux, sans amidon et renferme dans sa tigelle et ses cotylédons un très grand nombre de cellules sécré- trices à contenu hyalin, pareilles à celles qu'on a rencontrées plus haut dans la tige, dans la feuille et qui se retrouvent aussi dans les diverses parties de la fleur, notamment dans le pistil. Conchisions. — De ce qui précède, en attendant qu'on ait pu suivre ici, comme on l'a fait depuis longtemps pour les Avi- cennies, toutes les phases du développement du pistil et de la transformation ultérieure du pistil en fruit, il résulte que les trois genres S^^mphorème, Sphénodesme et Congée ne peuvent être désormais conservés dans la famille des Verbénacées. Le fruit y étant inséminé, l'ovule y étant innucellé, ils doivent être rangés, très loin des Verbénacées, dans la sous-classe des Insé- minées et dans l'ordre des Innucellées ou Santalinées. La corolle y étant gamopétale, les étamines alternipétales, les carpelles biovulés et l'ovaire supère, l'embryon dressé et dépourvu d'albumen, c'est tout à côté des Avicenniacées 364 JOURNAL dp: ({(riANlQUE qu'ils viennent prendre place dans cet ordre. La structure différente de la tio-e et de la feuille, la conformation différente du pistil, le mode différent de croissance du tube endosper- mique, non accompagné ici d'une cellule cotyloïde, enfin la nature différente des réserves de l'embryon, qui est oléagineux et non amylacé, ne permettent pas toutefois de les incorporer aux Avicenniacées. Ils doivent constituer, dans l'alliance des Avicen- niales et dans le voisinage des Avicenniacées, une famille autonome, les Symphorémacées . III Composition actuelle de l'ordre des Innucellées, Par ces deux adjonctions, qui ont exigé, pour les contenir, la création d'une alliance nouvelle, l'ordre des Innucellées se trouve avoir reçu une notable extension. Il renfermait onze familles en trois alliances, il contient maintenant treize familles en quatre alliances, comme le résume le tableau suivant : Innucellées ou vSantalinées. g'amopétale. ^ épisépales, à 4 sacs. ( anormale. Avicenniacées. AviCENNL-VLES. < 1 ig'e ^normale.. Symphorémacées. pétalée. j Étamines ( épipétales, à 2 sacs Harmandiacées. Corolle j dialypétale. i concrescentes, à 2 sacs .... Aptandracécs. Olacales. < Etamines ( libres, à 4 sacs Olacacées. ià calice concrescent au pistil . . Hachettéacées. ( à trois carpelles et sans calice. j style unique . Sarcophytacées. Pistil J à deux carpelles et \ deux styles. . . Lophopliytacées. uniloculaire, plurio- vulé Sanialacées. infère, /pluriloculaire, ^terminal. Arionacées. à chlorophylle. \ 1 pluriovulé. } Santalales. < [^ Endosperme ( latéral. Schœpfiacées. Ovaire / 1 pluriloculaire, plurio- supère, \ vulé Alysodendracées. uniloculaire, uniovulé. Opiliacées. Par leur corolle gamopétale, les deux nouvelles familles ainsi introduites dans l'ordre des Santalinéesy prennent, comme on voit, le rang le plus élevé et forment, pour ainsi dire, le cou- ronnement de l'édifice. La structure plus compliquée de la tige apétale. Plantes p. GuÉRix. — Structure particulière du fruit de quelques Graminées. 365 et de la feuille, la différenciation plus profonde accusée d'un côté par Thétéromérie de la corolle et de l'androcée, de l'autre par la présence et le développement de la cellule cotyloïde, placent les Avicenniacées encore au-dessus des Symphorémacées, et leur assignent la première place dans l'ensemble ainsi cons- titué. En définitive, la sous-classe des Inséminées se trouve désor- mais comprendre, dans ses cinq ordres, 14 alliances, 41 familles et 268 eenres. & STRUCTURE PARTICULIERE DU FRUIT DE QUELQUES GRAxMIXÉES Par M. P. GUÉRIN. Dans une Note présentée à la Société Botanique de France (i), nous avons établi que, d'une façon presque générale, le fruit des Graminées est bien un caryopse^ c'est-à-dire un achaine dans lequel les téguments de la graine se soudent à ma- turité aux parois du péricarpe. Cette règle, pour ainsi dire constante, offre cependant quelques exceptions. Les genres Eleusine, Dactylocienium, Crypsis^ Sporobohis , Zi'zaniopsis présentent , en effet , cer- taines particularités de structure dont il nous a paru intéressant d'approfondir l'étude. Les deux premiers appartiennent à la tribu des Chloridées. \S Index Keweiisïs signale dans le genre Eleusine plus de vingt espèces; mais, d'après Hackel et V Index de Durand, il n'y aurait en réalité que six espèces bien distinctes. Quant au genre DactylocîenÙLm il ne renfermerait qu'une seule espèce, Z>. œgyptiacttni Willd. i^Eleiisine œgyptiaca Pers.) \J Eleusine coracmia Gârtn. nous servira d'exemple. Cette espèce, qui est très commune aux Indes, est également cultivée en Afrique, en Abyssinie en particulier, où, malgré l'amertume de son fruit, elle sert de nourriture. Une coupe longitudinale du jeune fruit montre que l'ovule qui, d'une façon générale chez les Graminées, est longuement inséré sur la paroi de l'ovaire, n'adhère ici que par une mince portion, ce qui rendra plus I. Bulletin de la Société Botanique de France, séance du 22 juillet 1898. 366 JOURNAL 1)I-: U)TAM(^IJK facile à maturité sa mise en liberté {ûg. i). La même coupe, tle même que la coupe transversale (fig. 2), montre (|ue les tégu- ments ovulaires comportent chacun deux assises de cellules, l'assise la plus interne du tégu- ment interne étant de beaucoup la plus développée, et formée de cellules allongées dans le sens radial. A ce stade la paroi de l'ovaire est constituée par huit à dix ran- gées de cellules, dont la plus interne est formée d'éléments étroits allongés tangentiellement. Ultérieurement, le tégument externe de l'ovule disparaît, en même temps que la zone interne du péricarpe ; le nucelle est éga- lement résorbé. Que devient alors le tégument interne ? D'abord quadrangulaires (fig-. 3), les cellules de son assise interne s'allongent bientôt tan- gentiellement (fig. 4), tout en conservant leurs membranes min- ces. Les cellules de l'assise ex- terne épaississent au contraire fortement leurs parois, surtout du côté externe. A la maturité, on peut observer que la plupart d'entre elles se détachent par leur portion basilaire de l'assise sous-jacente, et, la paroi infé- rieure se rapprochant de la paroi supérieure, la cavité cellulaire devient souvent nulle (fig. 4). Pendant ce temps, la résorption s'est continuée à l'intérieur du péricarpe, qui n'est plus représenté à maturité que par trois ou quatre assises de cellules formant une sorte de mince pellicule à travers laquelle on voit se dessiner les rides de la graine. Une structure sensiblement analogue nous a été présentée par les^'. z>^^/. imicronatum Willd. et D. radula7is^Ç:2M.y . ^ comme une variété du D. éegyptïacîiui Willd. — ep. D. Fig. 2. — Coupe transversale de l'ovaire à^Ekusine coracana. — pcr., péricarpe; /. e , tégu- ment externe; /. /., tégument interne; é/>. n., épiderme du nucelle. — Gr. : 440. Ici encore le tégument interne de l'ovule concourt seul à la formation du tégument de la graine, qui est à maturité plus développé que celui des EleiLsine (fig. 5 et 6). Comme dans ce ae. a.ï. Fig. 3. — Tégument séminal dC EUusine coracana un peu avant maturité. externe; a. t., assise interne. — Gr. : 440. — a. e , asiise dernier genre, le péricarpe est réduit finalement à deux ou trois assises de cellules enveloppant une graine ridée, analogue à celle des Eleusïne. Les Crypsis et Sporobolus font partie de la tribu des Agrostidées. Sur les huit espèces environ que comprend le genre Crypsis^ 368 JOURNAL DP: BOTANIQUE trois sont françaises: C. aculeata Ait., C. sc/iœnoi'des 'Liiink, C. alopecitroïdes Schrad. Cette dernière espèce a été signalée depuis longtemps déjà aux environs de Paris, et en particulier Fig. 4. — Fruit mùr â! Eleusine coracana. — f>éy., péricarpe; a, e., assise externe du tégu- ment séminal; a. i., assise interne; a. p., assise protéique. — Gr. : 440. aux étangs du Trou-Salé et de Saint-Quentin, près Versailles. Les C. aculeata et C. schœnoïdes se rencontrent dans les lieux humides du littoral de la Méditerranée et de l'Océan. •per. }■ } t. e. ■ t. i. .nue. Fig. 5. — Coupe transversale de l'ovaire du Daclyloctcinian aristatuni. — pcr-, péricarpe; t. £., tégument externe; /. i., tégument interne; nue, nucelle. — Gr. : 440. Nous avons suivi le développement du C. aculeaia et observé comparativement à l'état adulte les C. schcenoïdes et C. alope- curoides. Une coupe longitudinale de l'ovaire de C. aculeata, aux premiers stades de son développement, montre, comme pour le genre Eletisine, l'ovule faiblement adhérent à la paroi du fruit. p. GuÉEiN. — Structure particulière du fruit de quelques Graminées. 369 Une coupe transversale par le milieu de l'ovaire permet d'ob- server que l'ovule est bitégumenté, chaque tégument compre- S.l. "P m Fig. 6. — Tégument séminal adulte du Dactyloctenhtm arisiatiini. — a. e., assise externe; a. i., assise interne; a. />., assise protéique. — Gr. ; 440. nant deux rangées de cellules. Le péricarpe en comporte pour sa part quatre à six assises, dont la plus interne est allongée tangentiellement (fig. 7). Dans la suite du développement le t- e. Fig. 7. Coupe transversale de l'ovaire de Crypsis aculcata. — P^r., péricarpe; t. e., tégu- ment externe; /. i., tégument interne; nuc.^ nucelle. — Gr. : 900. tégument externe et le nucelle disparaissent complètement. Il ne s'opère, à l'intérieur du péricarpe, aucune résorption, mais les membranes de ses cellules se gélifient à l'exception cepen- 370 JOURNAL DE BOTANIQUE dant de l'épicarpe et de l'endocarpe. La moindre trace d'eau fait gonfler fortement toutes les cellules du mésocarpe qui se détachent de la graine à laquelle reste cependant adhérent mes. t. s. a. p. Fig. 8. — Coupe transversale du fruit mûr de Crypsis aaileata. — ép., épicarpe; mes. y mé- socarpe; end., endocarpe; t. s., tégument séminal; a. p., assise protéique. — Gr. : 900. l'endocarpe (fig. 8). Le tégument de la graine est représenté par les deux assises du tégument interne de l'ovule. Extérieure- ment les membranes de l'assise externe sont fortement épaissies. -.-a.e.- ai. ii--a.p. Fig. 9. — Tégument séminal du Sporobohis tnacrospermus. — a. e., assise externe; a. ?'., assise interne ; a. p., assise protéique. — Gr. : 900. L'assise sous-jacente a conservé ses parois minces; aussi se trouve-t-elle plus ou moins écrasée par suite de la poussée exercée par l'albumen. p. GuÉRiN, — Siructure particulière du fruit de quelques Graminées. 371 Nous avons observé les mêmes faits et une structure analogue dans les C. schœnoides et C. alopecuroides. Le g-enre Sporobohùs comprend environ 80 espèces, réparties dans l'Amérique tropicale et tempérée, et dans les parties chaudes de l'Afrique et de l'Asie. Une seule espèce, S.pungens Kunth, habite le sud de l'Europe. Fig. 10. — Coupe transversale du fruit de Spororobolus heterolepis. — z. e., zone externe du péricarpe; z. t., zone interne du péricarpe ; t. s., tégument séminal; a. p., assise protéique. — Gr. :44o. Le 6*. tenacissiimis P. B. {Vilfa tenacïssima Kunth), chez lequel nous avons suivi les modifications depuis les premiers stades jusqu'à maturité, nous a présenté les mêmes caractères que le genre Crypsi's : mêmes transformations à l'intérieur du péricarpe et tégument de graine analogue. Au point de vue du tégument séminal, les ^. vtacrospermus Scribn. et 6". ciliahts ( Vïlfa ciliata Trin.) présentent une diffé- rence assez notable en ce sens que l'assise extérieure du tégu- ment est très épaissie sur tout son pourtour (fig. 9). Le lumen des cellules se trouve ainsi fortement réduit, surtout dans le ►S. ciliatus. 372 JOURNAL DE BOTANIQUE A côté de ces Sporobobis , où la presque totalité du péricarpe se gélifie à maturité, nous avons pu étudier une espèce améri- caine, 6'. heterolepis ( Vil fa heierolepïs A.Gray), chez laquelle la structure du fruit est toute différente. Ainsi qu'on peut l'ob- server (fig-. lo), la zone extérieure du péricarpe est ici fortement sclérifiée, tandis que la zone interne se transforme seule en mu- Fig. II. — Coupe transversale du fruit de Zisaniopsis inicrostachya. — s. e., zone externe du péricarpe sclérifiée; s. z., zone interne parenchymateuse; c. ^., cellules tubulaires ; /. ^., tégument séminal; a. p., assise protéique. — Gr. : 440. cilage. Quant à la structure du tégument séminal, elle rappelle celle des Crypsis et du 5'. tenoxissiiitîts. A part cette exception, nous venons de voir que les Crypsis et les Sporobobts que nous avons étudiés présentent tous ce caractère, de transformer en mucilage la presque totalité de leur péricarpe, de telle sorte que, sous l'influence de la moindre trace d'eau, la graine se trouve mise en liberté. Ce fait, depuis longtemps signalé par Kunth (i), a été mis de nouveau en évi- dence par Duval-Jouve (2) . Cet auteur avait parfaitement observé que, lorsque l'on met tremper dans l'eau les fruits de Crypsis, on les voit s'ouvrir à la façon d'une coquille bivalve. Les fruits 1. Kunth, Emtmeratio planfartim, tome I, Stuttgard, 1833. 2. Duval-Jouve, Bull, de la Société botanique de France, 22 juin 1866. p. CîuÉRiN. — Structure particulière du fruit de quelques Graminées. 373 àe. Sporoboliis pinigeîis se comportaient de même, mais en s'ou- vrant latéralement.' Quelle définition donner de ces fruits ? Sont-ce des achaines comme les a définis Duval-Jouve, ou doit-on les considérer comme des capsules s'ouvrant sous l'influence de l'eau ? A notre avis, étant donné qu'il y a adhérence de l'endocarpe avec le tégument de la graine, adhérence qui persiste lorsqu'on im- merge ces fruits dans l'eau, il y a lieu de les envisager comme de véritables caryopses, mais à péricarpe particulier. Fig. la. — Coupe transversale du fruit de Zizaniopsis miliacea. — s. e., zone externe du péricarpe sclérifiée; 2. /., zone interne parenchymateuse; c. t., cellules tubulaires ; t. s.. tégument séminal; a. p., assise protéique. — Gr. : 440. Le genre Zïzam'opsz's delsitcihu des Oryzées comprend deux espèces, de l'Amérique boréale : Z. microstachya Doell et Aschers., et Z. miliacea Doell [Zïzania inilïacea Michx.). Dans ce genre, le fruit est un véritable achaine renfermant une graine libre dont le tégument séminal n'est représenté que par une seule assise de cellules (fig. ii, 12). Le péricarpe présente dans les deux espèces des caractères tout différents. Dans le Z. microstachya, il est beaucoup plus développé que dans le Z. miliacea, et représenté extérieurement par de longues cellules scléreuses dont la forme est assez particulière. Dans le Z. -miliacea ces cellules scléreuses ont une forme bien différente et sont beaucoup moins allongées. Dans les deux espèces la zone interne du péricarpe est parenchymateuse, et les cellules tubulaires qui représentent l'endocarpe sont nombreuses. 374 JOURNAL DE BOTANIQUE Les quelques genres que nous venons de passer en revue présentent, ainsi que nous venons de le voir, une structure tout à fait différente de celle que Ton observe généralement chez les Graminées. Dans les genres Eletisine et Daciyloctenùiin , le fruit peut être considéré comme un achaine à parois très minces. Dans les Crypsis et les Sporobohis , si, comme nous l'avons indiqué déjà, le fruit doit être envisagé comme un caryopse, c'est en tout cas un caryopse bien particulier qui ne se rencontre dans aucun autre genre. Quant au genre Ziza7iiopsis, son fruit est bien un achaine à parois fortement sclérifiées renfermant une graine libre. ETUDES DE MORPHOLOGIE ET DE PHYSIOLOGIE CELLULAIRE faites au Laboratoire de Botanique TDixigré pa,r Oivd:. IR. O lEZ O 31? -A. T Professeur à l'Université de Genève. II SUR LA STRUCTURE ET LES FONCTIONS DE L'ASSISE ÉPITHÉLIALE ET DES ANTIPODES CHEZ LES COMPOSÉES Par M"'= Mathilde GOLDFLUS. Le développement du sac embryonnaire des Composées a fait l'objet de recherches assez nombreuses. Son origine a été décrite par MM. Strasburger, Vesque, GuiGNARD, MARSHALL Ward et d'autres. On sait maintenant que ce sac se forme aux dépens d'une cellule-mère qui se divise en quatre cellules superposées. Cette cellule-mère naît dans un nucelle fort petit, aux dépens d'une cellule sous-épidermique. Des quatre cellules formées, les trois supérieures se détruisent en même temps que l'épiderme du nucelle se résorbe. La cellule inférieure grossit beaucoup, de- vient sac embryonnaire et n'est lïijtiiée sur toute sa Sîtrface que M"" M. GoLDFLUs. — Assise épithéliale et antipodes des Composées. 375 par l'assise interne dît tégument (Strasburger, Guignard). Ce dernier est unique et dès le début fort épais. Le nucelle n'occupe qu'une faible partie de l'ensemble de l'ovule. Finalement le nu- celle tout entier a disparu, sauf le sac embryonnaire, et l'ovule allongé est constitué uniquement par la région inférieure du tégument. Ce n'est pas l'opinion de M. SCHWERE. « L'ovule pourvu d'un seul tégument est anatrope et contient dans son nucelle un sac embryonnaire allongé, renflé au milieu et se pro- longeant vers la base en un processus rostre. Dans les jeunes états, celui-ci (le sac embryonnaire) est couvert par un assez grand nombre d'assises de cellules appartenant au nucelle qui vont cependant en diminuant de plus en plus vers le micropyle. Vers l'extérieur ces couches passent insensiblement aux cellules confuses, très fortement aplaties, internes du tégument. « La couche du nucelle qui touche directement au sac em- bryonnaire subit un développement très caractéristique. Elle est constituée de cellules cubiques, étroitement unies, à contenu dense, fortement colorable, car elles apparaissent, après traite- ment avec'l'hématoxyline, d'une couleur foncée. Cette couche de cellules est, sans aucun doute, identique à la couche interne du tégument, développée d'une manière analogue, citée par Heo-elmaier chez les Helianihus et qu'il nomme endoderme. » L'auteur ajoute : « Je ne puis pas bien comprendre Hegel- maier quand il dit (p. 837 en note) : « Cette couche de cellules dont il est question et que l'on a nommée la peau du nucelle a été faussement attribué au nucelle », car, continue-t-il, « chez Taraxacîtm cette couche appartient réellement au nucelle, mais pour ce qui est ^ HeliantJnts il est possible que cette manière de voir soit justifiée. » Il est évident que si M. Schwere s'était donné la peine de lire attentivement les observations de MM. Strasburger, Gui- gnard, Hegelmaier et Marshall Ward, dont il semble n'avoir pas eu connaissance, ou sur lesquelles il n'a certainement que des informations incomplètes, il se fût évité une erreur d'autant plus grave qu'il est seul à la commettre. On sait, en effet, depuis longtemps déjà, que c'est la couche la plus interne du tégument qui se différencie de bonne heure, couche que M. Hegelmaier a bien décrite, lui donnant le nom ^endoderme, tandis que M. Schwere propose le nom à^endothèle. 376 JOURNAL DE BOTANIQUE D'ailleurs, M. Warming, dans son étude sur l'ovule, et M. GOEBEL qui résume ces recherches, ont bien reconnu que dans les ovules des gamopétales, où le sac embryonnaire ré- sorbe complètement le nucelle, la couche qui limite le sac est souvent développée en épithélium. M. Schwere connaît cette citation, mais semble ne l'avoir pas comprise. L'expression ^ épïthéliîLni employée par Goebel nous paraît plus juste que celle d'endothèle et à plus forte rai- son que celle d'endoderme. Depuis les travaux deMM. Strasburger,Vesque, Guignard, Hegelmaier, etc., etc., on sait que le sac embryonnaire est fortement renflé dans sa partie moyenne, que ses synergides se prolongent en bec vers le micropyle et peuvent atteindre une assez grande longueur. L'œuf reste arrondi, le noyau secondaire est généralement contigu à l'œuf et les antipodes, qui sont ordi- nairement superposées, forment souvent une série linéaire étroite qui semble pénétrer dans les tissus du faux nucelle (par- tie inférieure du tégument). Quant à la structure des antipodes, leur nombre, leur dispo- sition et leur fonction, il y a probablement autant de discor- dances entre les différents types de Composées qu'entre les opinions des auteurs qui s'en sont occupés. La critique de ces opinions sera faite dans le cours du travail. Qu'il nous soit per- mis cependant, dès le début, d'indiquer sommairement les prin- cipales opinions qui ont été émises sur la fonction des cellules épithéliales de la face interne du tégument et de l'appareil anti- podial. De bonne heure déjà, il se produit, dans la masse même du tégument, une différenciation en une région externe et une région interne; cette dernière, entourant les côtés et base du sac embryonnaire et semblant constituer, par le fait de son grand développement à la base du sac et par sa délimitation elliptique, une masse nucellaire, que l'on a, en effet, confondue, comme cela a été indiqué plus haut, avec un vrai nucelle. D'ailleurs, nous montrerons plus loin que son rôle est bien celui d'un nucelle, c'est-à-dire que cette région sert à la nutrition, tandis que la région externe du tégument fonctionne plus ou moins longtemps comme couche protectrice. M'" M. GoLDFLus. — Assise épithéliale et antipodes des Composées. 377 Cela a été soigneusement étudié au point de vue morpholo- gique par M. Guignard dans ses belles études sur le développe- ment de lao-raine. ô Le premier auteur qui ait parlé des fonctions probables de la couche épithéliale est M. Hegelmaier, qui leur attribue un rôle protecteur. Il dit : « Il va sans dire que cet arrangement si varié et si particu- lier se fait en vue d'un but spécial ; c'est surtout une couche pro- tectrice pour les tissus qui se trouvent dans son intérieur, c'est- à-dire pour le tissu délicat del'endosperme... « Les tissus en dehors du sac n'ont pas besoin d'être protégés, le tégument interne étant puissant dans les cas qui se présen- tent... Il est assez naturel d'admettre que l'endosperme a besoin d'être protégé et que V endoderme lui offre cette protection. Il est pourtant difficile de se représenter clairement le genre d'influences nuisibles que subit l'endosperme et la direction éventuelle de la protection. Il est évident qu'une couche à con- tenu appauvri, à membrane fortement épaissie ou autrement modifiée, par conséquent incapable de s'étirer, de s'accroître et de se diviser, ne remplirait pas aussi bien son rôle envers une formation qui elle-même se trouve en voie de développement intense. Il est peu probable qu'il s'agisse d'une poussée méca- nique. c( On est plutôt tenté de croire à une influence chimique de la part du tissu devenu mucilagineux ; action d'un ferment non figuré qui décomposerait la cellulose. « Tout ceci n'est du reste qu'une hypothèse. Les faits qui la confirmeraient seraient, en premier lieu, la manière de se com- porter de l'endoderme dans le genre jÇzi^^;/^? et, deuxièmement, le sort de la même couche chez les autres espèces. « Elle est écrasée au moment où la semence se forme; la trans- formation en mucilage se continue vers l'extérieur du tégument et l'endosperme est ou bien fixé, ou bien digéré par l'embryon. » M. Guignard (1893), qui s'est occupé tout spécialement du développement, dit en parlant de cette couche : « Dans l'ovule adulte on peut remarquer que les tissus du tégument com- prennent deux zones distinctes : l'interne entrera en résorption à l'exception toutefois de son assise interne qui semble exercer 378 JOURNAL DE BOTANIQUP: une action digestive sur les éléments qui l'entourent et qui per- sistent avec ces caractères particuliers, jusqu'à une phase avan- cée du développement. » M. ScHWERE ne s'en est pas occupé; cependant il s'exprime ainsi (p. 15) : « Il sera prudent de renoncer à y voir une espèce de gaine protectrice et par conséquent d'abandonner le nom d'endoderme. Quoique l'on n'ait sur la signification de cette couche particulière que des suppositions, il ne faudrait pas reje- ter complètement l'opinion qu'elle puisse jouer un rôle physio- logique dans la nutrition. » Quant au rôle des antipodes, en général, les opinions sont encore plus partagées et il est très probable qu'elles ne fonctionnent pas, dans les différents groupes, de la même manière. Selon M. Guignard, « les antipodes disparaissent souvent avant la fécondation chez les Légumineuses, par suite de la résorption du tissu nucellaire sous-jacent ; d'ailleurs leur rôle, encore assez problématique, paraît se terminer peu de temps après leur formation; dans d'autres plantes, au contraire, on les voit s'accroître d'une façon notable, même après la fécon- dation » . Chez les Renonculacées, il les considère comme des organes dont le rôle est terminé, soit un résidu organique, soit un pro- thalle réduit. M. StrasbuRGER les considère de la même manière, c'est- à-dire comme cellules prothalliennes. VeSQUE prétend qu'au point de vue physiologique, il faut refuser à l'appareil antipodial toute espèce de fonction. « C'est un reste, un résidu organique d'un organe utile chez les devan- ciers, inutile ici, par suite du changement des circonstances et de l'organisme lui-même, inutile comme les écailles des Oro- banches. » Il nous semble inutile de discuter à nouveau les erreurs de Vesque relativement à la valeur des antipodes, qui ne forment en aucun cas l'endosperme. Cette opinion de Vesque sur l'inutilité des antipodes est d'autant plus significative qu'on sait combien ce savant a contribué à faire avancer l'anatomie physiologique. M"" M. GoLDFLus. — Assise épilhéliale et antipodes des Composées. 379 M. Westermaier, au contraire, résume ses recherches sur la fonction des antipodes de la manière suivante : « Dans les cas de développement remarquable des anti- podes chez les Angiospermes, on a affaire, en opposition avec l'opinion précédente, à un appareil physiologiquement actif et non pas à un rudiment inutile, dont la signification ne serait compréhensible qu'au point de vue de la morphologie com- parée. » Les raisons qui font supposer une fonction physiologique sont : 1° la position spécifique des antipodes dans le sac embryon- naire et leur contenu ; 2" leur ambiance anatomique et la nature chimique de cer- taines membranes de l'ovule ; 3° la manière dont l'amidon est distribué dans l'ovule. Les autres résultats de M. Westermaier, à savoir que les anti- podes sont le début d'un endosperme, n'ont pas besoin d'être discutées, car il est évident aujourd'hui, comme cela l'était d'ailleurs déjà en 1892, qu'elles n'ont point cette fonction. ( F(9z> Guignard , Strasburger, etc., etc.). M. Chamberlain a étudié l'embryogénie de V Aster Novss Anglias. Il ne s'occupe pas des fonctions des cellules épithéliales. Quant aux antipodes, il en décrit un grand nombre dans les- quelles le noyau se multiplierait. Il ne ressort pas, d'une ma- nière précise, de ses indications, que les noyaux s'y multiplient par mitose ou par division directe. La dernière de ces antipodes lui semble dépourvue de membrane ; elle est fortement renflée, contient plusieurs noyaux. Il imagine que cette cellule doit fonctionner comme oosphère et croit certainement avoir décou- vert dans cette cellule un appareil sexué femelle. Un des noyaux s'entoure de protoplasma et rappelle ainsi la formation d'une oosphère normale. Il continue en disant qu'on pourrait supposer que Ton est en présence d'une macrospore, mais dans une position anor- male. Nous ne comprenons pas bien pourquoi M. Chamberlain ap- pelle cette dernière cellule tantôt macrospore, tantôt oosphère; ce sont, nous semble- t-il, des définitions qui ne peuvent s'appli- quer à une seule et même cellule et comme l'auteur ne montre 3?o JOURNAL DE BOTANIQUE pas que dans cette macrospore se forme un véritable appareil femelle, toute son argumentation manque de base. Néanmoins il est juste de reconnaître la perfection de sa technique et des résultats pratiques obtenus. Si l'auteur s'était proposé, sans prévention, de rechercher quel pourrait être le rôle des antipodes en général et des cellules épithéliales en particulier (qu'il nomme faussement « Tapetal- cells », cellules transitoires)^ il ne serait certainement pas arrivé à une théorie aussi surprenante et n'eût pas consenti à étayer son raisonnement sur des conjectures aussi peu vérifiées. PARTIE GÉNÉRALE. Position dit sac embryonnaire dans l'ovule. L'origine du sac embryonnaire a été étudiée d'une manière suffisamment complète par MM. Warming, Treub, StrasBUR- GER, Marshall Ward, Guignard, Hegelmaier pour qu'il soit inutile, pour le but poursuivi dans ce travail, d'y revenir. On sait, d'autre part, que ce sac résorbe l'épiderme du nucelle et se trouve accolé contre la face interne du tégument. Durant cette première phase le sac s'accroît, son sommet se prolonge en un bec occupé par les synergides ; sa partie moyenne se renfle, remplissant toute la cavité précédemment occupée par le nucelle, tandis que son pôle opposé tend à s'al- longer et à pénétrer dans les tissus de l'ovule. On n'a généralement pas insisté sur la dimension du sac em- bryonnaire relativement au reste de l'ovule. On n'a pas non plus tenu compte du rapport que présentent les tissus différenciés du tégument avec le sac embryonnaire. Et pourtant ces différences de proportion sont intéressantes, tant pour caractériser le genre qu'au point de vue de la diffé- renciation ultérieure. La grandeur du sac embryonnaire par rapport au reste, c'est-à-dire à l'ovule, varie d'un cas à l'autre. Quelquefois le sac occupe en longueur la moitié, et plus même, du tégument : ex. Gaillardia (v. fig.), Dracopis ajnplexicaîilis ; à'a.\itr&s fois il n'en occupe qu'une minime partie : Ex. Serraiula covonata (i/io), Telekia. Entre ces deux extrêmes il y a tous les passages voulus : M"" M. GoLDFLus. — Assise épithélialc et antipodes des Composées. 381 ainsi, dans les Centattrea, Cacalia, Helianthits , Echïnacea et autres, le sac reste plutôt petit en comparaison avec les dimen- sions du tég-ument, tandis que dans les Chrysaitihejmwi, Cme- narz'a, Senecïo, Dahlia, le sac embryonnaire occupe une partie notable de l'ovule. Nous avons dit que ces dimensions étaient caractéristiques pour un seul et même genre. En effet, tous les Ceniatirea examinés {C. uiontana, C. dealbata, C. Crocodylium, C. tna- crocephala) possèdent un petit sac embryonnaire au sommet de l'ovule à tégument grand et bien développé. Il en est de même pour les Hehmithits , où les différentes espèces étudiées, à savoir : H. Maxiniilïanï, H. anmuts, H. gyrophylhis , sont caractérisées par un petit sac et un gros tégument. Deux espèces du genre Scorzonera {Jiispamca et alpinci) ont des sacs plus grands relativement aux téguments. Ulnula Heleniuni présente un cas intéressant : à l'état jeune de l'ovule, mais à un moment où toutes les parties du sac embryonnaire sont distinctes, c'est-à-dire où l'on voit déjà les antipodes, les synergides, l'œuf et le noyau secondaire, les proportions du sac embryonnaire et du tégument ne présentent rien de particulier; le sac occupe la moitié du tégument, les cellules épithéliales sont bien développées. A un état plus avancé, l'ovule s'ag^randit démesurément, ce qui ne paraît pas être le cas pour le sac embryonnaire. En définitive, celui-ci paraît tout petit en comparaison du reste, et le tout rappelle comme aspect le genre Telekia. En même temps que se fait cet accroissement, il se produit des différenciations au point de vue de la structure anatomique de l'ovule et du sac embryonnaire. Nous reviendrons sur ces particularités en parlant des rapports entre la structure du sac et celle du té- gument. La structure de l'ovule présente des particularités qui mé- ritent qu'on les étudie de plus près. Cet ovule se différencie, au moment où le sac embryonnaire se forme, en plusieurs régions distinctes qui passent les unes dans les autres. Une région externe du tégument jouera plus tard le rôle de tégument de la graine ; une région plus interne, à cellules moins 382 JOURNAL DE BOTANIQUE régulières, plus grandes, se différencie en même temps. Il ne faut pas la confondre avec la dernière couche du tégument, qui est l'épithélium du sac et dont il sera question plus loin. La région dont nous parlons est un tissu interne qui entoure souvent le sac depuis la région micropylaire i^Imtla Helennim, Seiiecïo Doria, Telekia speciosa, SerratîUa coronata) et arrive quelquefois jusqu'au sommet du sac. D'autres fois elle entoure surtout la région antipodiale et n'arrive que jusqu'à la moitié du sac embryonnaire [Galatella rigida, Catananche lutea). Enfin on peut ne la trouver que vers la région antipodiale même {Centaiirea macrocephala, Cacalïa hastatd). Cette région est destinée à être digérée tôt ou tard par le sac embryonnaire, et on la voit alors qui se décompose et se résorbe peu à peu : les noyaux disparaissent ou diminuent; les cloisons se résorbent, le contenu des cellules devient de moins en moins dense, bref, le tissu est mangé plus ou moins rapi- dement ; on ne saurait pas en désigner le moment exact, qui varie selon les cas et selon les espèces. Chez les unes, au moment où le sac est formé, la région en question est fortement altérée {Serrahila) ; d'autres fois elle persiste et ne paraît se résorber que plus tard. Bien que ce tissu passe insensiblement dans la partie externe du tégument, il en est bien distinct au point de vue de sa com- position chimique; il ne se colore pas de la même manière. Les colorants que nous avons employés pour nos prépa- rations étaient l'aniline-safranine et le mélange de vert d'iode et de fuchsine. Or, la région en question se colore dans le premier cas en rouge plus intense que la partie externe, quand elle est encore intacte, ou d'une manière moins vive quand elle est en voie d'altération. En traitant les préparations avec le mélange fuchsine et vert d'iode on observe un fait analogue : elle se colore en rouge ou en bleu selon que c'est la fuchsine qui l'emporte ou le vert d'iode. La région épithéliale est celle que les différents auteurs ont nommée de noms différents, comme endoderme , endoihèle, etc. C'est elle qui avoisine directement le sac embryonnaire et qui s'étend depuis la région micropylaire jusqu'à la région anti- podiale qu'elle ne dépasse guère. M"° M. GoLDFLus. — Assise épitliéliale. et antipodes des Composées. 383 Elle est constituée par des cellules variant comme forme, comme grandeur et comme disposition. Ces cellules sont le plus souvent serrées les unes contre les autres et sont remplies d'un protoplasma dense qui se colore vivement. Les noyaux de ces cellules sont souvent très gros et on en voit quelquefois plusieurs dans une seule et même cellule. Nous avons pu, en effet, observer parfois une division subséquente du noyau {Helianthits Maxiimlimii, Centattreauiacrocephala). Chez cette dernière espèce on constate une division plus complète allant jusqu'à former presque un tissu épithélial. Nous avons dit que ces cellules pouvaient varier de forme et de grandeur. On trouve, en effet, de grandes cellules tubulaires et régulières chez les Lezicanthemiim lacîtstre, Gaillardia bi- color, Senecïo Dorïa, Heliaiithus Maxiimliani , Catananche hitea, de plus petites chez les Chrysantheimtnt leticantheutuin, Cineraria maritiina ; d'autres fois, ce sont des cellules allon- gées, courbées, disposées en éventail vers le micropyle. Tel est le cas qui se présente pour les Helianthits anmnis, Serratztla coro- naia, Helïanthus gyrophyllus , Dahlia gracilis. Dans ceux-ci l'irrégularité est plus marquée et les cellules qui avoisinent la région antipodiale sont plus petites que celles du côté opposé. Dans d'autres espèces enfin, les cellules épithéliales sont plus petites, moins régulières comme forme, et présentent plutôt dans la préparation une apparence disjointe, comme si elles étaient plus ou moins dissociées. Entre les antipodes et la couche interne du tégument que nous avons décrite précédemment, la couche épithéliale ne se continue presque jamais; nous n'avons pu l'observer que chez le Chrysauthemum leticantheimtm où elle est cependant beau- coup moins développée que sur les côtés. Il y a donc commu- nication libre dans cette région entre le sac embryonnaire et le tégument. Cependant le passage n'y est pas brusque : très souvent, si ce n'est toujours, on y remarque un groupe particulier de cel- lules de transition ; on les voit surtout nettement quand les sections sont un peu tangentielles, en continuité avec la partie du sac prolongée en tube. Nous appellerons cette région la psettdo-chalaze . Ses cel- 384 JOURNAL DE BOTANIQUE Iules sont plus petites que celles du tégument, les noyaux bien distincts, ordinairement encore intacts. Ces cellules établissent pour ainsi dire une communication entre le sac embryonnaire et le tégument et passent insensiblement dans ce dernier [Dra- copi's, Gaillardia, Dahlfa, etc.). ChezlQS CeitfaureaelSerraùila, ces cellules forment un groupe rayonnant dans tous les sens du tégument. Nous reviendrons dans la suite sur le rôle des tissus pro- venant du tégument différencié. Il nous reste à ajouter que les faits que nous venons de décrire se retrouvent dans la grande majorité des cas ; dans d'autres, peu nombreux du reste, la couche destinée à être digérée est moins nettement délimitée ( Cïneraria, Echïnaced) . [A suivre.) A PROPOS DE LA PRÉSENCE D'UN CHAMPIGNON DANS L'IVRAIE {LOLIUM TEMULENTUM L.) Par M. P. GUÉRIN. Dans les numéros 15-16 du Jo7irnal de Eotam'qîie du mois d'août dernier, nous entretenions les lecteurs de la présence dans l'Ivraie d'un Champignon auquel on devait, selon nous, attribuer la toxicité de cette graine. Le dernier numéro de.s Berî'chte der detùtscheu botanischen Ge- sellschaft (i) contient deux articles ayant trait à la même ques- tion, l'un de M, F. Hanausek, l'autre de M. A. Nestler. Aucun de ces auteurs ne fait mention de notre travail, dont ils peuvent très bien d'ailleurs n'avoir pas eu connaissance, leurs publi- cations datant des 8 et 22 septembre. Aussi est-ce àM. Voglseul qu'ils attribuent la découverte du Champignon en question. Or, nous tenons à faire remarquer que si nous n'avons publié nos recherches que postérieurement à M. Vogl, la découverte que nous avions faite du Champignon dans l'Ivraie n'en remon- tait pas moins à une date bien antérieure, ainsi qu'on peut s'en I. Berichte der deutschen botanischen gesellschaft, Heft 8, mit Tafeln XII- XVII (30 novembre 1898). p. GuÉRiN. — Présence d'un Champignon dans l'Ivraie. 385 convaincre par la lecture du travail de M. Collin sur X Examen microscopique des Far'ines de Blé{f), En parlant de l'Ivraie, cet auteur dit en effet : « Au commencement de cette année, M. Guérin, préparateur du cours de Botanique à l'Ecole de Pharmacie, a eu l'occasion de constater dans de nombreux échantillons de ce fruit recueillis en divers endroits et prélevés dans plusieurs collections, la présence d'un Champignon dont il a étudié le développement et auquel il conviendrait, selon lui, de rapporter les effets toxiques de l'Ivraie, par analogie avec ce qui se passe pour le Seigle enivrant qui doit ses propriétés toxiques à un Champignon qui a été décrit par MM. Prillieux et Delacroix sous le nom à' Eudoconidiuîn teimdenUun. M. Guérin a constaté que le mycélium de ce Champignon, qui acquiert un déloppement assez considérable entre la couche hyaline et l'assise protéique de l'Ivraie, prend au contact du bleu coton une coloration bleue très intense, et que cette coloration peut être utilisée pour mettre en évidence les hyphes du Champignon de l'Ivraie dans une farine qui aurait déterminé des symptômes d'empoisonnement. » Les résultats obtenus par Mj\I. Hanausek et Nestler concor- dent avec les nôtres, à l'exception cependant de ce fait que le Lolntm temtilentîim L. n'est pas, à notre avis, la seule espèce susceptible d'être envahie par le Champignon. Exceptionnel- lement, nous l'avons rencontré dans plusieurs échantillons de Lolntm pereiiiie L. provenant d'une même origine; mais, con- trairement aux observations de M. A. Nestler, nous l'avons observé d'une façon constante, dans de nombreux grains de Lolnim linicola Sond. de provenances diverses. Ajoutons enfin qu'il nous est arrivé parfois, très rarement il est vrai, de ren- contrer des échantillons de L. temulentiLm L. non parasités, ce que M. Nestler n'a pas eu l'occasion d'observer. I. Journal de Pharmacie et de Chimie, 6* série, t. VIII, p. 209, !*"■ septem- bre 1898. 386 JOURNAL DE BOTANIQUE PRODROME D'UNE RÉPONSE Par M. Ernest MALINVAUD. Hâtons-nous de rire avant d'en pleurer. On était un peu surpris du silence de M. Otto Kuntze. Le g-rand redresseur des torts, le paladin sans peur, sinon sans re- proche, des Lois delà nomenclature, décourag-é par l'opposition croissante que rencontrent ses plans de réforme, avait-il renoncé à la lutte? 11 n'en était rien, c'était plutôt le calme précurseur de l'orage. Sans bruit il préparait, dans l'ombre et le mystère. L'éclat inattendu d'un grand coup de tonnerre. Au commencement d'octobre dernier une violente explosion de la prose de M. Kuntze faisait quatre victimes : MM. Ascherson (de Berlin), Le Jolis (de Cherbourg), Levier (de Florence), auprès desquels gisait lui-même l'auteur de ces lignes, grave- ment endommagé. En d'autres termes, dans un imprimé distribué, paraît-il, à profusion (i), après avoir séparément pris à partie et cruellement traité les botanistes précités, M. Kuntze, pour les clouer au même pilori, symbolisait les trois premiers — « les types » dit-il, — avec les folioles d'un trèfle, le quatrième en étant seu- lement une variété problématique (var. .'' Malinvatidiamini) et imposait à cet assemblage apocalyptique la raison sociale Trï- folium charlatanicum, suivie d'un riche cortège d'aménités : « herbes mauvaises à extirper, improbité, étroitesse d'es- prit, etc. ! j> Fier de sa mirifique invention, M. Kuntze s'empressait de la communiquer à ses confrères et, par surcroît d'ambition, à des journalistes. Malheureusement la « bonne presse» que briguaient ces avances ne les a point couronnées. On en jugera par les extraits suivants d'un article — joliment tapé, comme on dit quelquefois — du Jotirnal des Débats, s'il vous plaît (numéro du 14 octobre dernier) : S'il est une science qui paraisse entre toutes pacifique, c'est bien celle I. Sauf aux intéressés; ce sont des articles de journaux qui m'en ont apporté, et tardivement, la première nouvelle. E. Malinvaud. — Prodrome d'une réponse. 387 qui consisteàétudier les plantes. Quoi de plus bienfaisant, de plus sain et de plus doux aux yeux que d'errer par les champs en quête d'herbes rares, de feuillages délicats et de fleurs embaumées? Las des travaux habituels, des ennuis domestiques, des menus embarras de la vie quo- tidienne, on part pour la campagne et, au lieu de se promener sans but, l'esprit toujours inquiet, on se distrait sans fatigue, on se détend, on se repose dans l'innocente recherche de modestes trésors destinés à l'herbier. Il semble que les botanistes devraient avoir l'âme aussi tendre que l'herbe nouvelle et plus douce que le miel des fleurs. Il n'en est rien. Les botanistes ne sont point des poètes, ce sont d'affreux sa- vants. Ils ont tous les défauts de leurs autres confrères : ils sont féroces comme Vadius et vaniteux comme Trissotin. Nous avons sous les yeux le Catalogue, d'ailleurs très scientifique, d'un botaniste allemand, le D"" Otto Kuntze. M. Kuntze croit avoir à se plaindre de quatre bota- nistes... Je ne sais trop ce que lui a fait M. Le Jolis; mais « M. Levier a déjà prouvé son influence d'artifice avec son complice, AL Ascher- son, au congrès de Gênes et tous deux sont capables de le répéter à Paris ». Quant à j\I. Malinvaud « qui, comme une dame change de gants, a changé d'opinion s, il paraît avoir envers le D'' Kuntze les torts les plus graves... aussi le D'' Kuntze vient-il d'en tirer une cruelle vengeance. Empruntant à la botanique son langage spécial, il stigma- tise ses quatre adversaires à l'une des pages de son Catalogue dans les termes suivants : « Le Trifolium charlatanicum, avec les variétés A. Levïerïanum, B. Lejolisianum^ C. Aschersoiiianmn, — les types ! — de plus nov. var. Malinvaudïanum, — véritables herbes mauvaises, — peut pulluler à Paris en 1900. Mais les botanistes systématiques, notamment les honnêtes monographes indépendants et expérimentés, extirperont les mauvais effets du Trifolimn ckarlaia?ncum. » Les malheureux ! voilà ce qu'ils font du langage des fleurs/ (i). Mais non, Monsieur le journaliste! Ce n'est pas là le langage des fleurs. Rose et Jasmin, Pervenche et Violette, vous ne par- leriez pas ainsi ! Ce n'est même pas un \aM^2Lg^ fleuri , M. Kuntze n'ayant fait servir que les folioles du Trèfle à ses desseins ténébreux. a Vadius et Trissotin ! » Heureusement le satirique rédac- teur n'a pas ajouté : Ab tmo disce omîtes. 1. Le même sujet a appelé, vers la même époque, l'attention des journalistes anglais. Dans un article du Daily Chronicle^ notamment, la publication de M. Kuntze est qualifiée de : A curions display of spiteful jocularity. 388 JOURNAL DE BOTANIQUE Contemplez votre œuvre, Monsieur Kuntze, voyez le fâcheux renom que vous attirez à vos collègues : A ceux que vous chargez des plus noirs artifices Quand épargnerez-vous vos propres maléfices? Cessez d'envenimer vos traits foliacés ; Nous avons, Monsieur, de cette folie assez Sans doute, badinage n'est pas raison. Après la note gaie, donnant quittance aux jovialités du Trifolium charlataniczint^ viendra la note sérietise, au moins relativement, qui répondra, quand des occupations plus pressantes le permettront, aux reproches véritablement peu sérieux, et pouvant se passer de réfutation, que M. Otto Kuntze a cru devoir m'adresser. CHRONIQ.UE. Nous avons appris la mort de l'un des plus éminents botanistes italiens, M. Giuseppe Gibelli, professeur à l'Université de Turin, décédé à l'âge de soixante-sept ans. M. le D"" O. Brefeld a été nommé professeur à l'Université de Breslau, en remplacement de F. Cohn. Par suite des élections auxquelles il a été procédé dans la séance du ler décembre, le Bureau de la Société mycologique de France se trouve composé comme suit pour les années 1899 et iQOO : Président, M. le D'' DE Seynes; vice-présidents, MM. Rolland et Radais; secrétaire général, M. Perrot -, secrétaires, MM. Harlay et Fron ; trésorier, M. Peltereau ; archiviste, M. Julien. Le Gérant : Louis TvIoro: r-r;3. _ j. Mersch, imp., 4'-", Av. deChâtiîlon. JOURNAL DE BOTANIQUE 12'= année. — i6 Janvier 1898. «AAAMMTW^M^WW^^WWWMW BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N° i. Biographie, Histoire de la Botanique. 1 Urban (Ign.) : Biographische Skizzen. V. Cari Aug-ust Ehrenberg- [i8o[-i849] {B. J., t. XXIV, fasc. 3, Supplément n" 58, pp. 1-13). 2 Theflora of Wales(/. of B., Vol. XXXVI, n» 421, pp. 10-23). Biologie, morphologie et physiologie générales. 3 Chauveaud (G.) : Sur le rôle des tubes criblés {R. g. B., t. IX, n^ 108, PP- 4^7-+3o)- 4 Copeland (Edwin Bingham) : The relation of nutrient salts to turg-or [B. G., Vol. XXIV, n°6, pp. 399-416). 5 Dixon (H. H.) : The tensile streng-th of cell-walls {A. of B., Vol. XI, no 44, pp. 585-588). 6 Griffon (Ed.) : De Tinfluence de la gelée printanière de 1897 sur la vé- g-étation de quelques essences forestières (/?. g. B., t. IX, n'^ 108, pp. 417-426, 5 fîg-, dans le texte et i pi.). 7 Guignard (L.) : Les ceutrosomes chez les végétaux (C. R., t. CXXV, n° 26, pp. 1148-1153). 8 Perret (E.) : Sur le tissu criblé extra-libérien et le tissu vasculaire extra- ligneux (C. R., t. CXXV, n° 25, pp. 1115-1118). 9 Shull (Geo. H.): Disguises in bud arrangement {_B. G., Vol. XXIV, n" 6, pp. 427-432, 4 fig. dans le texte). 10 Townsend (C. 0.) : The corrélation of growth under the influence of in- juries {A. of B., Vol. XI, n° 44, pp. 509-532). Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 11 Amadei (Giuseppe) : Ueber spindelfôrmige Eivveisskôrper in der Fa- milie der Balsamineen {B. C, t. LXXIII, n" i, pp. 1-9 ; n° 2, pp. 33-42, 2 pi.). 12 Balland : Composition des pailles d'Avoine, de Blé et de Seigle (C. R., t. CXXV, n» 25, pp. 1120-1122). 13 Gerber (C.) : Recherches physiologiques sur les Olives {R. h. B.-d.-R., 43« ann. n" 520, pp. 185-190). 14 Gillot (X.) et P. Parmentier : L'anatomie végétale et la Botanique sys- tématique. Nature hybride du Riimex -palustris Sm. {B. S. B. Fr., 3« sér., t. IV, no 7, pp. 325-339). 15 Knuth (Paul) : Neue Beobachtung-eu ùber fledermausblûtige Pflanzen {B. C, t. LXXII, n" II, i)p. 353-354)- i6 Murbeck (S.) : Om vegetativ embiyobildning- lios flertalet Alchemillor och deu forklaring ôfver formbestândigheten inoin slagtet, som den- samma innebar {B. N., 1897, n" 6, pp. 273-277), 17 Perrot (E.) : Anatcmie comparée des Gentianées aquatiques (B. S. b. Fr., 3« série., t. IV, n" 7, pp. 340-353). 18 Pritzel (Ernst) : Der systematische Wert der Samenauatomie insbeson dere des Endosperms, bei den Pariétales {B. J., t. XXIV, fasc. 3, pp. 348- 394)- 19 Vines (S. H.) : The proteolytic enzime oï Nepentkes {A. of B.,Vo\.'K.l, n° 44, pp. 563-584). 20 Wettstein (R. v.) : Die Innovations-Verhâltnisse von Phaseolus cocci- neus L. [^«] [Oc. Z.^ XLVIII'' anu., n° i, pp. 4-12, i fig-. dans le texte et I pi.). Cryptogames vasculaires. 21 Farmer (J. Bretland) : On the structure of a hybrid F'ern {A. of B., Vol. XI, n° 44, pp. 533-544, 2 pi.). MUSCINÉES. 22 Shaar (Ferdinand) : Ueber den Bau und die Art der Eutleerung der reifen Antheridien bei Polyirichum [B. d. b. G., t. XV, n° 9, pp. 479- 482, I pi.). Algues. 23 Dixon (H. H.) : Structure of Codium{A. ofB., Vol. XI, n° 44, pp. 588- 590, 2 fig. dans le texte). 24 Kunstler (J.) et P. Busquet : vSur la valeur nucléaire du coi'ps central des Bactériacées (C R., t. CXXV, n" 25, pp. 1112-1115). Les observations des auteurs les amènent à conclure que « le corps central ne semble pas exister en tant qu'entité morphologique ; il repré- sente simplement la masse sous-tégumentaire du corps, à propriétés chromo- philes plus accentuées que celles de la couche tégumentaire ». 25 Williams (J. Lloyd) : The antherozoids oi Diciyota and Taonia {A. of B., Vol. XI, n« 44, pp. 545-553, I pi.). Champignons. 26 Arthur (J. C.) : The movement of protoplasm in cœnocytic hyphae {A. of B., Vol. XI, (n° 44, pp. 491-507, 4 fig. dans le texte). 27 Eriksson (Jacob) : Eine allgemeine Uebersicht der wichtigsten Ergeb- nisse der schwedischen Getreiderostuntersuchungen [B. C, t. LXXII, a" 10, PP- 321-325; 11° II, PP- 354-362)- 28 Green (J. Reynolds) : The supposed alcoholic enzyme in yeast {A. of B., Vol. XI, n° 44, pp. 555-562). 29 Tubeuf (Von) : Bemerkung-en zum Artikel von Dr. G. Lindau « Zur Entwickelung von Empusa Aulicas Reich. » {Hdiu., t. XXXVI, fasc. 6, p. 388J. Systématique, Géographie botanique. Flores, Ouvrages généraux. 30 Saccardo (P. A.) : Sylloge Fungorum omnium hucusque cognitorum (Vol. XII, pars II, fasc. i : P. Sydow, Index universalis et locupletissi- mus nominum plantarum hospitum specierumque omnium F'ung'orumhas incolentum [à suivre\ ). 31 Thiselton-Dyer(W. T.) : Flora capensis (Vol. VU, ii^part.). N. E. Brown, Pontederiaceae, X3rideai ; C. B. Clarke, Commelinacese ; N. E. Brown, Flagellaricas; J. G. Baker, Juncaceai ; C. H. Wright, Palmae; N. E. Brown, Typhacea;, Aroidea;, Lemnaceas; Arth. Bennet, Naiadacea;; N. E. Brown, Eriocaulese; M. T. Masters, Restiacese; G. B. Clarke, Cypera- ceai. 32 Rabenhorst's Kryptogamen-Flora (t. IV, 3'' part.). K. G. Limpricht : Die Laubmoose (32'' livrais.). Phanérogames. 33 Baenitz (C.) : Ueber seltene und neue Riibi und 7?«(5«j-Hybriden ans Baden, Bayern, Braunschweig^, der Hercegovina, Schlesien und Ungarn in C. Baenitz' Herbarium europa;um [Oe. Z., XLVIII'' ann., n° i, pp. 22-29 [''' sti.ivre\ ). 34 Baker (Edmund G.) : New Somaliland Polypetalae (J. of B., Vol. XXXVI, n'^ 421, pp. 2-6). Espèces nouvelles décrites : Mithiola dimolehensis, Melkania soiiia- leiisis, M. Phillipsias, Kelleronia Gilleitii. 35 Battandier (A.) : Contribution à la flore atlantique {B. S. b. Fr., 3^ ser., t. IV, no 7, pp. 321-325). Espèce nouvelle décrite : Lin.iria declpiens. 36 Bicknell (Eugène P.) : A nevv species of Wild Ging-er hitherts confoun- ded witli Asayiim canadense L. \_A. reflexiciit n. sp.] [B. T. C, Vol. 24, n" II, pp. 528-536, 2 pi.). 37 Bray (William L.) : The g-eog-raphical distribution of the Frankeniaceai considered in connection with their systematic relationships {B. J., t. XXIV, fasc. 3, pp. 395-417). 38 Briqueti John) : Alonog-raghie des Buplèvres des Alpes-Maritimes. (131p., 19 fig. dans le texte. — Bàle et Genève, libr. Georg- et Cie.) 39 Candargy 1 Paléologosj : Flore de Tîle de Lesbos, II. Espèces plus ou moins rares et variétés nouvelles {B. S. b. Fr.,Tp série., t. IV, n° 7, pp. 369 373 [à suivre]). 40 Chabert (Alfred) : De Tunis à Tyout {B. S. b, Fy.^ 3» sér. t. IV, no 7, PP- 355-368). IV 41 Chevalier (Aug.) : La flore adventive des ruines du château féodal de Domfront {Bull, de la Soc. Linn. dz Normandie ^ 5'' sér., x<='' vol., i'"" fasc, PP- 57-78). 42 Chevalier (Auguste) : Recherches et observ^ations sur la flore de Tarron- dissement de Domfront [Orne]. Plantes vasculaires et Characées [Ibid., PP- .S-5^)- 43 Clos (D.) : Les Anagallîs annuels d'Europe au point de vue spécifique {B. S. b. Fr., 30 sér., t. IV, n^ 7, pp. 292-307). 44 Dammer (U.) : Eine neuc intéressante Convolvulacee aus Kamerun [Ipomœa Perringiana\ {B. /., t. XXIV, fasc. 3, pp. 460-461). 45 Deane (W.) and B. L. Robinson : Viburnum Demetrionis {B. G., Vol. XXIV, n° 6, p. 436). 46 Donnel Smith (Jchn) : Undescribed plants from Guatemala and other central American Republics. XIX [B. G., Vol. XXIV, n» 6, pp. 389-398). Espèces nouvelles décrites : Anona Pittieri, Capparis discolor, Mal- pighia dasycarpa, AI. edulis, Zanthoxylunt ferriigineum, Microtropis occîdentalis, Liiehea meiantha, Vaccinium poasammi, Ardisia auricu- laia, A. stenophylla, Fores tiera cartaginensis, Tabernsemoniana Alfa ri, T. longipes. 47 Fernald (M. L.) : Notes on Florida plants {B. G., Vol. XXIV, n» 6, PP- 433-436)- Espèce nouvelle décrite : Cyrtopodiuîn ecristatum. 48 Franchet (A.) : Plantes nouvelles du Thibet provenant de la mission scientifique de MM. Dutreuil de Rhins et Grénard {B. M., 1897, n° 7, pp. 320-325). Espèces nouvelles décrites : Dilophia Dutreuili, Caragana polou- rensis, Oxylropis Grenardi, O. lutchensis, O. Dutreuili, O. nivalis, O. parviflora, Artemisia Grenardi^ Saussurea cînerea, Nepeta yan- tkina. 49 Fritsch (Karl) : Zur Systematik der Gattung- Sorbus {Oe. Z., XLVIIP ann., n° i, pp. 1-4 \à stiivre'l). 50 Gilg (E.) : Sapindacese africanae [7?«] {B.J., t. XXIV, fasc. 3, pp. 305- 306). Espèce nouvelle décrite : Aporrhisa urophylla, A. multijuga. 51 Gilg (E.) : Z,w€\ neue Capparidaceengattung-en aus Afrika [B. J., t. XXIV, fasc. 3, pp. 307-3091 I Pl-)- Espèces nouvelles décrites ; Calyptrotheca (n. g.) somalensis, Cerco- petalum (n. g.) dasyanthum. 52 Gillot (X.) : Notes de g-éog-raphie botanique française. Dispersion des espèces {M. d. P., t. VII, n° 98, pp. 59-62). 53 Greene (Edward L.) : New southwestern Compositae [B. T. C, Vol. 24, no II, pp. 511-512). Espèces nouvelles décrites : Coleosauthus Wootoni, Machaeranthera linearis, Gaillardia multiceps. — V — 54 Hackel (E.) : Po.i Grimèurgii n. sp. {Oe. Z., XLVIIP' ann., n° i, pp. 12- 14). 55 Hallier (Hans) : Bausteine zu einer Monographie der Convolvulaceen \smte\ {B. H. B., t. V, n° 12, pp. 1022-1052 [a suivre^ 3 pi.). 56 Hoffmann (0.) : Compositae africanai. III [B. J., t. XXIV, fasc. 3, pp. 462-.I.64 \_à suivre]). Espèces nouvelles décrites ; Gutenbergia foliosa, Vernonia arme- rioides, V. quangensis, V. Napus, V. lasiolepis, V. tUugurensis. 57 Hua (Henri) : Nouveaux matériaux pour la Flore de l'Afrique française. Collections de MM. les Docteurs Maclaud et Miquel [B. M., 1897, n° 7, PP- 32.5-330)- Espèces nouvelles décrites : Allophyliis tiiiiboeiisis, Erythrina sigtuoi- dea, Dolichos paniculatus, Acioa scabrifolia, Icoiitum (nov. gen. Labia- tarum) paradoxum. 58 Huth (Erust) : Ranunculaceae japonicae. Verzeichnis der bisher in Japan entdeckten Ranunculaceen mit besonderer Berucksichtig-ung- der vom Pater Faurie in denjahren 1885- 1896 gesammelten Arten {B. H. B., t. V, n<^ 12, pp. 1052-1096). Espèces nouvelles décrites : Thalictrum tenerum, nipponense, akaitense Franc keii ; Aqtnlegia akUensis. 59 Léveillé (H.) : Révision des formes françaises de \ Epilobimn tetragonum {M. d. P., t. VII, n° 98, pp. 62-63). 60 Léveillé (H.) : Les Haloragacées japonaises {M. d. P., t. VII, n" 98, PP- 53-54). 61 Léveillé (H.) : Les Onothéracées françaises \suité\ {AI. d. P., t. VII, no 98, pp. 52-53). 62 Ley (Rev. Augustin) : Two new forras of Hieracium (J. of B., Vol. XXXVI, n« 421, pp. 6-7). 63 Lindau (G.) : Acanthaceai africanai. IV (5. /., t. XXIV, fasc. 3, pp. 310- 325)- Espèces nouvelles décrites : Thunbergia cordata, T!i. Galpini, Th. flavoliirta, Th. xanthotricha, Th. Ba?tri, Brillantaisia anomala, B. didynama, B. fiilva, Hygrophila subqiiadyangnlaris , Mellera parvifolia, Dyschoriste kilimandscharica , Strobilanthes isoglossoides, Haselhoffia (n. g-.) leucophth:ilmx, Stylartkrop'.is Laurentii, Ruellia leucodernia, Barleria Descampsi, B. Afzelii, Blepharis affiràs, Pseudoblepharis Heinseiiii, Crossendm tridentata, Parasystasia Kelleri, Asystasia kalxntha, Corymbostachys (n. g- ) Elyirarla, Diclipfera Carvalhoi, Hyposstes violaceo-tincta, Duvernoia haphstachya, Isoglossa inossa?]t- bicensis^ Aulojusticia (n. g-.) liiiifolia. 64 Marcailhou d'Aymeric (H. et Alex.) : Supplément aux Onag-rariées du bassin de la Hauti-.^rièg-e \suite\ {M. d. P., t. VII, n° 98, pp. 50-51). 65 Rendle (A. B.) : New plants from Somali-land (/. of B., Vol. XXXVI, n"42i, pp. 28-31). VI — Espèces nouvelles décrites : Pentanopsis (gen. nov. Kublacearum) fragrans, Lortia (gen. nov. Euphorbiacearum) erubescens, Jatropha Phillipsese, Acidanthera Gunnisi, 66 Reynier (Alfred) : Annotations botaniques provençales {R. h. B.-d.-R., 43° ann., n^ 520, pp. 190-194; n° 521, PP- '99-204). 67 Rowlee (W. W.) and K. M. Wiegand : A list of plants coUected by thc Cornell party on the Peary vo3^ao^e of 1S96 {B. G., Vol. XXIV, n" 6, pp. 417-4^6). 68 Sclilechter (R.) : Décades plantarum novarum austro-africanarum. Decas VII (/. of B., Vol. XXXVI, n° 421, pp. 23-28). Espèces nouvelles décrites : Oxalis gracilipes, O. Leipoldlii, Polvgala Dodii, Agathostna alpina, Berardia velutina, Othonna patula, Felicia aineUoides, Thesium polyanthum, Eriospermum patentiflorum, Bulbinc flexuosa. 69 Schlechter (R.) : Orchidaceae africana; novae vel minus cognitas {B. J., t. XXIV, fasc. 3, pp. 418-433)- Espèces nouvelles décrites : Eulophia graciliscapa, Holot/trix rupi- cola, Huttonsea oreophila, Platanthera Buchananii, Satyriutn outeni- qnense, S. rupeslre, S. Buchananii , S. B.ironit, S. anomaliim, S. aphyl- lum, S. Volkensii, ScIii:sodiuin aniennifertim, Disa Bolusiana, D. atro- rubens, D. forcipaia, Disperis mosantbiceiîsis, D. conwrensis, D, Bohisiana, D. kamerunensis , D. virgiualis, Pterygodiuin Pcntheria- nuui. 70 Schlechter (R.) : Plantae Schlechterianae novae vel minus cognitae, I {B. J., t. XXIV, fasc. 3, pp. 434-459)- Espèces nouvelles décrites : Murallia aspalathoides, M. decipiens, M. einpleîiridioides, M. oxysepala, M. pungens, Oxalis Dammeriana, O. duriusctila, O. Engleriana, Eiichastia longibractcata, Acniadenia diosmoides, Agathosma filanientosa, Phylica rniniitiflora, Amphithalea sericea, A. speciosa, Argyrolobium pachyphyllum, Psoralea oreophila, Indigofera hamulosa, Brunia ncglccia, Cliffortia pedunculata, C. phyl- lanthoides, C. rainosissima, Mese^nbrianthemiuii Urbaniauzim, Roclla li^htfooiioides, R. niiida, R. psamuiophila, Merciera aaurea, Sipho- codon debilis, Lobelia capillipes, L. glaucoleuca, Cusciita falkiiformis, Lobosteinon sangtiineus, Statice anthericoides, Serrnria biglandulosa, Laclnixa niicrantlia, Thesium hispiduin, Th. Schumannianum, Homo- glossum pulckruin, Hypoxis nionophylla, Cyrtanthus leucanthîts, Sebœa Schlechteri, Schlechteria (Bolus n. g-. Cruciferarum) capensis, Aspalathus concava, A. lenticula, A. intcrvallaris, A. munita, Phyl- losDia (Bolus n. g. Rutacearum) capensis, Lotononis leptoloba, Lessertia Schlechteri, Cotula nielaleuca, Juncus Schlechteri. 71 Schumann (K.) : Commelinaceai africanai (B.J., t. XXIV, fasc. 3, pp. 342-347, I pl-)- Espèces nouvelles décrites : Commelina microspatha, C. Clarkeaua, C. Dammeriana, Forrcstia Prcussii, Palisota myrianiha, P. Staudlii , P. pedicellata. — VII — 72 Schumann (K.) : Cyperaceae africanae [B. /., t. XXIV, fasc. 3, pp. 338- Espèces nouvelles décrites : Kyllingia appendiculata, Cyperus ininu- tulus, Fuirena calolepis, Carex Preussii. 'J2, Schumann (K) : Graminea; africanai {B.J., t. XXIV, fasc. 3, pp. 326- 337. I pl-)- Espèces nouvelles décrites : Elionurus Hensii, E. pallidus, Andro- pogonrupestris,A.PopiscIiilii,A. spectabilis, A. eriocoIeus,A. obscurus, Panicîim Zenkeri, P. Batimannii, P. gracillimum, P. Hensii, P. lute- tense, P. Chlorochloe, P. iiyamense, P. kafuroense, Tristachya jiodt- glumis, Trichopteryx ambiens, Eragrostis blepharostachya, Micro- bambus (n. g.) macrostachys. 74 Schumann (K.) : Sterculiaccai Beccariana; {B.J., t. XXIV, fasc. 3, Suppl. n° 5S, pp. 14-21)- Espèces nouvelles décrites : Sterculia malacophylla, St. obscura, St. rhynchopkylla, Si. pachyclados, St. hymeitocalyx, St. Stapflana, Pierygota trinervia. 75 Small (John K.) : Studies in the Botany of the Southeastern United States. XII {B. T. C, Vol. 24, n° II, pp. 487-496, I pi.). Espèces nouvelles décrites : Vicia Hugeri, Samolus cuneatiis, Limo- niîini Naskii, Eupatorium petalodium, Ckrysopsis Ruthii, Silphiiim Mohrii. 76 Thompson (Charles Henry) : A revision of the american Lemnaceas oc- curing- North of Mexico [M. b. G., t. IX, 22 pag-., 4 pi.). 77 Townsend (Frederick) : Euphrasia canadensis n. sp. (/. of B., Vol. XXXVI, n° 421, pp. 1-2, I pi.). 78 Williams (Frédéric N.) : On primary characters in Cerastium (/. of B., Vol. XXXVI, n° 421, pp. 8-10). Cryptogames vasculaires. 78 bis Chevalier (^Auguste). — Voir n° 42. 79 Franchet (A.) : A propos du Botryckiumsimplex trouxè à Malesherbes {B. S. b. Fr., 3e sér., t. IV, n" 7, pp. 319-320). MUSCINÉES. 80 Cardot (Jules) : Contribution à la flore bryologique de Java. Mousses récoltées par M. J. Massart {A. f. B., \°^ supplément, pp. 1-31,7 pi.). 81 Howe (Marshall A.) : The North American species of Porella {B. T. C, Vol. 24, n° II, pp. 512-528). 82 Lindau (G.) : Ein Beitrag zur Kryptog^amenflora von Rûgen. Leber- moose, Laubmoose {Hdw., t. XXXVI, fasc. 6, pp. (i55)-(i57)). — Voir n° 90 bis. 83 Millier (C.) : Symbolae ad Bryologiam Australiae. I \_suité\ {Hdw., t. XXXVI, fasc. 6, pp. 353-305). VIII — Espèces nouvelles décrites : Dicran'un subsciositm, S'ibconfine, Wev- moulhi, rigeiis, Nclsoni, PungcntcUa, Baileyanum, anslro-coiigcstiim, ca- lymperaceum, œditUeciuin, brachysleleum, Kroneantim, Arrniti, calytnpe- roidctiin, Baurc-œ, Sullivani, Wàilclegffci, strictipilum, Kunerli, orlhn- pyxis, chlorocladiuii, piilvinatiiDi ; Thysanoinilriopsis (n. gen.) Pilo- pogoii / Dicnemon semicrypium y' Holoinitrium Ho.îgkinsonix, undu- latum. 84 Ruthe (R.) : Drei neue in Pommern entdeckte Brytim-\\tç:n [Tldiv., t. XXXVI, fasc. 6, pp. 383-387). Espèces nouvelles décrites : Bryuiu IVinkeliiiinni, Br. ammopfiilum — Br. lactister) p angustifoUum), Br. fiss:im . Algues. 84 bis Chevalier (Auguste). — Voir n" 42. 85 Schroeder (Bruuo) : Ueber das Planktoii der Oder (/?. d. b. G., t. XV, n'^ g, pp. 482492, I pi.). Espèces nouvelles décrites : Reinschiella ? sctigera, Golenkinia fenes- trata, TetrapL'dia einarginata. 86 Wildeman (E, de) : Obsefvations sur les Algues rapportées ])ar M, J. Massart d'un voyage aux Indes Néerlandaises {A. J. B., i«'' suppl., pp. 32-106, 16 pi.). Espèces nouvelles décrites : Schisothrix calida, Sch. tjibodaseiisis, Rivularia aquatica, Calothrix Javaiiica, Seytonemx coloralum, Se. dubiiim , Se. foliieolum , Se. intermediimi , Siigonema irregulare , Anabxna oblonga, Coleochaste} javaniea, Spirogyra vxriabilis , Closte- 1-iiim maximum, Penium Javanieum, Docidium dubinm. Champignons. 87 Bresadola (J.) : Fungi aliquot saxonici novi lecti a cl. W.Krieger [fidzv., t. XXXVI, fasc. 6, pp. 381-382). Espèces nouvelles décrites : Diplodia Aristolochix, Scptoria Pyrethri, Phlycienajasioiies, Gleosporium Spircx, Alyxosporitim Mali, RamuLiria Erodii, Maerosporiuin Kricgerianum. 88 Bubak (Franz) : Puccinia Seirpi DC. [Oe. Z., XLVIII'^ anu., r\? i, pp. 14-17, I pi.). 89 Chatin(A.) : Un nouveau Terfas [7>/7^.2-?,î ^//^A-c^/V/i-] de l'île de Chypre {B. S. b. Fr., 3*^ sér., t. IV, n" 7, pp. 290-292, i pi.). 90 Halsted (Byron B.) : Mycological Notes {B. T. C, Vol. 24, n" n, pp. 5"3-5i")- 90 bis Lindau (G.) : Bin Beitrag zur Krpytogamenflora von Rùgen. Pilze {ndzv., t. XXXVI, fasc. 6, pp. (i5i)-(i55)). — Voir nP d,2. 91 Patouillard (N.) : Énumération des Champignons récoltés à Java par M. Massart {A. J. B., i^'' suppl., pp. 107-127, 2 pi.). Espèces nouvelles d^-crites : Dietyolns eongrega/iis, Lasehia cant/m- relloides, Leueoporus hirto-liiicatns, L. discifer, Fomes roseo-porus, Phieoliis (n. subg.) javanicus, Xanthochrous javanicus, X. ineîano- dermus, Hydnuni caperatiiut, H. J^vanictim, H. glaucuiii, Thelepkora bidentata , Cyphella reiiiforniis, Steretim muscicohim , Corticium cei'ebrinuin, Tremella inucoroidea , Septobasidiuvi rubiginosiiin, lola javensis, Erinella marginata, La?stadia Cassalpinise, Leinbosia decal- vans, L. serpcns^ Schneepia javanica, Schisothyrium Aceris-laurini, Nectria tetraspora, Hypocreella scuiata, Epichloc Bambusas. 92 Rehm (H.) : Beitrag-e zur Pilzflora von Sûdamerika. lit. Dothideaceae {Hdiu., t. XXXVI, fasc. 6, pp. 366-380, 2 pi.). Espèces nouvelles décrites : Phyllachora stibopaca, distinguenda, Aspidospermaiis, Collasse, Feijo.T, Jlavocincta, Hibiscj, Randias, valsi' spora, Timbo, PsychotricV, physalosporoides, viridulocincta, Euphor- biacese, Anonacese, Reiialmias, Boutelouas, cordobensis, Olyras ; Au- erszualdia iiectrioides ; Dolliidella sniilacicola, evanesceus, Cnciirbita- ceartim, ametablela, Haplopappi, Renabnias , Macha?rii, fallaciosa, scirpina ; Ploivrightia Diplot/ieniii, pseudohypoxylon ; Dotkidea Por- lierias ; Moiitagnella Astrocaryas / Ophioiotis Uleî, rhaphidospora. 93 Rick(J.} : Zur Pilzkunde Vorarlbergs {Oe. Z., XLVIII<^ ann., n'^ i, pp. 17-22 \à Sîtivre]). Espèce nouvelle décrite : Corticium RickiiBr&szàolz. 94 Sydow iP.) : Beitrâge zur Kenntniss der Pilzflora der Mark Branden- burg-. 1 {Hdzv., t. XXXVI, fasc. 6, pp. (i57)-(i64)). Espèces nouvelles décrites : Phyllosticta Allescheri, Alni-gliitinoSce, Arisefolias, Asteris, Cotoiieastri, Ciinninghami, cydoiiiiecola, dccus- sala, Ericx, fallax ,Hieracii, iutcrmedia, Inulx, Lampsanœ, Spaetkiana, Sydowiana ; Phoma Armoracias , Clematidisterniflorx , Arunci, Deutsiœ^ Parietarise ; Pyrcnochœta Rivini ; Vermicularia Sapoaaria?, Spaetkiana; Cytospora Elasagiii ; Coniothyrium olympicum ; Diplodia Sydozoiana ; A se oc hy ta Dorouici, cvonymicola, Sophoras ç Phleospora Sydowiava ; Rhabdospora Hypochœridis, Onobrychidis ; Myxosporiuin Spaethianuni ,■ Oïdium Cyparissix ; Sporodesminm Sydowianum ; F:i- sarinm japonicuin, Sophorse. 95 Tolf iRob.) : Fôrteckning- ôfver parasitsvampar, iakttag-ne i trakten kring-Jônkoping \_Sîiite\ (B. N., 1897, n° 6, pp. 237-251). 96 Vestergren (Tycho) : Anteckning-ar till Sverig-es Ascomycet-flora {B. N., 1897, n° 6, pp. 255-272). Espèces nouvelles décrites : Massarina macra , Lophodermium Pceoniae. Paléontologie. 97 Bertrand (C. Eg.) : Caractéristiques d'un charbon à g-az, trouvé dans le northem coal field de la Nouvelle-Galles du Sud (C. R., t. CXXV, n° 23, pp. 984-985). 98 Renault (B.) : Les Bactériacées des Bogheads (5. M., 1897, no 6, pp. 251-258, 6 fig'. dans le texte). 99 Schultze (E. A.) and C. Henry Kain : The Santa Monica Diatomaceous deposit withlist of références to figures of species {B. T. C, Vol. 24, n» II, pp. 496-504). 100 Scott (D. H.) : On Spencerites, a new g-enas ofLycopodiaceous cônes from the Coalmeasures [A. of B., Vol. XI, n° 44, pp. 590-593). Ce nouveau genre comprend deux espèces : Sp. insignis (= Lepidos- trobus insignis Will. =: Lepidodendron Spenceri Will.) et Sp. majus- culus sp. n. ICI Solms-Laubach (H. Graf zu) : Ueber die in den Kalksteinen des Culm von Glâtziscli Falkenberg- in Schlesien enthaltenen Structur bietenden Pflanzenreste. III {B. Z., 55^ ann., i" part., fasc. XII, pp. 219-226, I pi.). Patholog-ie et tératologie végétales. 102 Goupin (H.) : Sur une germination tératologique du Pois {R. g. B,, t. IX, n° 108, pp. 431-434, 10 fig-. dans le texte). 103 Gillot (X.) et P. Parmentier : Lamium album L. cas tératologique {B. S. b. Fr., 3-^ sér., t. IV, no 7, pp. 307-312, i pL). 104 Mer (Emile) : La lunure du Chêne (69 pag-., Nancy, 1897, e.xtr. du Bull, de la Soc. des Scienc. de Nancy). J05 Roze (E.) : Sur la maladie des châtaignes (C 7?., t. CXXV, n° 23, pp. 982-983). 106 Roze (E.) : Sur la pourriture des Pommes de terre (C R., t. CXXV, n° 25, pp. 1118-1120). Technique. 107 Shaw (Walter R.) : Hygrometer made with Erodizim awns {B. G., vol. XXIV, n» 5, p. 372, I fig. dans le texte). io8 Thom (Ghas.) : A method of preserving Algae {B. G., Vol. XXIV, 11° 5. P- 373)- Sujets divers. 109 Fawcett (William) : The public Gardens and plantations of Jamaica {B. G., Vol. XXIV, no 5, pp. 345-369)- iio Parmentier (Paul) : Sur l'espèce en Botanique (C. R., t. CXXV, n° 24, pp. 1043- 1046). III Trelase (William) : An unusual phyto-bezoar {Transactions of ihe Academy of Science of St. Louis, Vol. VII, n° 18, pp. 493-497, i pi.). '^" Pans — J. Mersch, imp.. 4'", Av. deChâtillon. lOURNAL DE BOTANIQUE 12^ année. — i6 Février 1898. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N° Biographie. 112 Autran (Eugène) : Nicolas Albofî(5. H. B., t. VI, n^ i, pp. 81-84). 1 13 Noll (F.) : Julius von Sachs [B. G., Vol. XXV, u^ i, pp. 1-12, i portr.). 114 Penzig (0.) : Onoranze a Marcello Malpighi (Mlp., t. XI, fasc. IX-X, PP- 429-432, I pl-)- Bibliographie, Histoire de la Botanique. 115 Abbado (Michèle) : L'ibridismonei vegetali. Studio bibliog-rarico(A^. G. nouv. sér., Vol. V, fasc. i, pp. 76-105 [à suivre]). 116 Bellini iRaffaello) : Gli autografi dell' « Ecphrasis » di Fabio Coloana {A-. G., nouv. sér., Vol. V, fasc. i, pp. 45-56). 117 Britten ( Jamesj : The Conyzas of Miller's Dictionary [éd. 8] (/. of B., Vol. XXXVI, no 422, pp. 51-55). Biologie, morphologie et physiologie générales. 118 Arcangeli (G.) : Sul .g-ermogliamento dei grani pollinici {B. S. b. i., 1897, pp. 262-266). 119 Bessey (Charles E.) : Some considérations upon the functions of sto- mata [Science, nouv. sér.. Vol. VII, n" 158, pp. 13-16). 120 Buscalioni (Luigi) : Sopra un caso rarissimo di granuli d'amido incap- sulati ncl teg-umento séminale délia Vicia di Narbona. Riposta al Prof. Luigi Macchiati [B. S. b. i., 1897, pp. 303-310). 121 Curtis (Calton C.) : The évolution of assimilating tissue in Sporophytes {B. T. C., Vol. 25, no I, pp. 25-29). 122 Czapek (F.) : Ueber einen Befund an geotropisch gereizten Wurzeln (B. d. b. G., t. XV, fasc. 10, pp. 516-520). 123 Dassonville (Ch.) : Influence des sels minéraux sur la forme et la struc- ture des végétaux (/?. g. B., t. X, n" 109, pp. 15-25 [à suivre]^ 2 fig. dans le texte). 124 Goebel (K.) : Organographie der Pflanzen insbesondere der Archego- niaten und Samenpflanzen. (F part., Organographie générale. — Gr. in-8, 232 pag., 130 fig, dans le texte. — léna, 1898, Libr. G. Fischer.) — XIl 125 Macchiati (L.) : Per Tultima volte sulla non esistenza dei granuli d'a- mido incapsulati del Dott. Luijri Buscalioni {B. S. b. i., 1897, pp. 268- 271). ij6 Newcombe (F. C.) : Ctllulose-Enzyme. Vorlâufige Mittheilung (B. C, t. LXXIII, n° 4, pp. 105-108;. 127 Schober (Alfred) : Das V'erhalten der Nebenwurzeln in der verticalen Lage (B. Z., 50'-' ann., i<^ part., fasc. I, pp. 1-8, i pi.). 128 Weberbauer (A.) : Beitràge zur Anatcmie der Kapselfrûchte [B. C.,t. LXXIII, no 3, pp. 54-59; n- 4, pp. 97-105; n» 5, pp. 135-142; n" 6, pp. 161-168 \a suivre], 2 pi.). 129 Zaleski (W.) : Zur Kenntniss der Eiweissbildung in den Pflanzen {B. d. b. G., t. XV, fasc. 10, pp. 536-542). Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 130 Arcangeli (G.) : Altre osservazioni sulla fioritura delP Arum piclumh,. fil. {B, S. b. i., 1897, pp. 293-300). 131 Arcangeli (G.) : Sopra alcune plante osservaie a San Giuliano e sulla fioritura précoce in alcune forme di Narc issus [B. S. b. i., 1897, PP- 310-312). 132 Brunotte (Camille) : Sur Porigine de la double coiffe de la racine chez les Tropœolées (C R., t. CXXVI, n° 3, pp. 277-279). 133 Clothier (George L.) : Root propagation oi Ipomœa leptophylla{B. G., Vol. XXV, n'' I, pp. 52-53, I fig. dans le texte). 132 Cross (Laura B.) : On the structure and pollination of the flowers of Eupatoriujii ageratoides and E. cœleslinum [Publications of the Uni- versity of Pennsylvania. Contributions front the botanical Laboratory, Vol. I, no 3, pp. 260-269, I pi.). 135 Dodson (W. R.) : Aerial tubers of Solanum tuberosum (B. G., Vol. XXV, n° I, pp. 59-60, I fig. dans le texte). 136 Ikeno (S.) : Zur Kenntniss des sog. centrosomâhnlichen Kôrpers im PoUenschlauch der Cycadeen {FL, t. 85, fasc. i, pp. 15-18). 137 Massalongo (C.) : Ricerche del Prof. H.J. Webber sullo sviluppo degli anterozoidi in Zamia {B. S. b. i., 1897, pp. 286-289). 138 Massalongo (C.) : Sopra alcune particularità strutturali osservate dal Prof. H. Webber nel tubo pollinico del génère Zamia [B. S. b. i., 1897, pp. 280-283). 139 Schively (Adeline F.) : Contributions to the life history oi Amphicar- pasa monoica [Publications of the University of Pennsylvania. Contri- butions from the botanical Laboratory, Vol. I, n° 3, pp. 270-363, 17 Pl-). 140 Vidal (Louis) : Sur la structure et le développement du pistil et du fruit des Caprifoliacées {Annal, de l' Universilé de Grenoble, 4^ triin. 1^97, PP- 3-19)- 141 Wiesner (J.) : Ueber die Ruheperiode und ûber einig'e Keimungsbe- dingung-en der Samen von Visciim album {B. d. b. G., t. XV, fasc. 10, pp. 503-516). MrsciNÉES. 142 Goebel (K.) : Archeg-oniatenstudien. VIII. Rûckschlaysbildung-cn und Sprossung- bei Met::geria (FI., t. 85, fasc. i, pp. 69-74, 5 figT- ^'ans le texte). Algues. 143 Chodat iR. ) : Etudes de biologie lacustre. B. Nouvelles remarques sur la flore pélagique superficielle des lacs suisses et français [B. H. B., t. VI, n'J I, pp. 4g-77 [à suivre]). 144 Giesenhagen (K.) : Untersuchungen ûber die Characeen. II. Der Bau dcr Sprossknoten {FL, t. 85, fasc. i, pp. ig-64, 18 fig. dans le texte et 2 pi.). 145 Golden (Katherine E.) and Carleton G. Ferris : Red Yeasts (B. G., Vol. XXV, no I, pp. 39-46, 2 pL). 146 Oltmanns (Friedrich) : Die Entwickelung der Sexualorgane bei Colco- chaste pulvinata {FI., t. 85, fasc. i, pp. 1-14, 2 pb). 147 Pennington (Mary Engle) : A chemico-physiological study of ^S"/î><7^j'r(2 nitida). Publications of ihe University of Pciiiisylvania. Contributions front ihe botaiiical Laboratory^ Vol. I, n" 3, pp. 203-259). (Champignons. 148 Gramont de Lesparre (A. de) : Sur la germination et la fécondation hivernales de la Truffe (C. R., t. CXXVI, no 3, pp. 281-285, 7 fig. dans le texte). 149 Plowright (Ch. B.) : Sur le dépôt d'oxalate de chaux dans les lames d'un Agaric (B. S. m. Fr., t. XIV, i»^'' fasc, pp. 13-15). Systématique, Géographie botanique. Flores, Ouvrages généraux. 150 Icônes bogorienses (i'''" fasc, pi. I-XXV). Espèces figurées et décrites : Indovethia calophylla Boerl., Xaiitko- pkylluni affine Korth., Sterculia gracilis Korth., St. gracilioides Boerl. et Koord., Berrya quinquelocularis Teyàm. et Biun., Erythroxylon latifo- lium Burck var. longipetiolatum Boerl. et Y^ooxà.^ Roucheria Griffithiana XIV — Planch., Canarium decumanum Rumph., C. moluccanum^\.^ Sandoricum borneetise Miq., Dysoxylon acutangidum Wi(\.^ D. urens Val., Aglaia ar- gentea Bl., A. splendens Koord. et Val., A. eximia Miq., Lophopetahun toxicutn Loher, Gauophyllum falcatum Bl., Ellipanthus Kingii Boerl. et Koord., Palaquium Ottolanderi Koord. et Val., Sidcroxylon linggense Burck, Pisonia catiliflora Scheff., P. longirostris Teysm. et Binn., Chon- drostylis bancana Boerl., Gyninartocarpus venenosa Boerl. Phanérogames. 150 bis Baenitz (C.) : Ueber seltene und neue Rubi und Rubus-Hybriden aus Badcn, Bayern, Braunschweig, dcr Hercegovina, Schlesien und Ung-arn in C. Baenitz' Herbarium Europaium \Jln\ {Oe. Z., XLVIII® ann., n° 2, pp. 63-68). — Voir n*^ 33. 151 Baldacci (A.) : Rivista délia collezione botanica fatta nel 1895 in Alba- nia \fin'\ {N. G., nouv. sér,, Vol, V, fasc. i, pp. 5-44). 153 Bicknell (Eugène P.) : Two new species of Sanicula from the Sou- thern States {B. T. C, Vol. 24, n» 12, pp. 577-582). Espèces nouvelles décrites : Sanicula Smallii, S. floridana. 153 Briquet (John) : Note préliminaire sur le Pimpinella Bicknellii sp. n. {B. H. B., t. VI, no I, p. 85). 154 Chenevard (P.) : '^0Vi.\ç\\ft no\.Ç:?,\\x:V Anacamptis pyramidalis'K\ç\\.\zx. ianayensis {B. H. B., t. VI, n" i, pp. 86-88). 155 Chodat (R.) : Plantai Hasslerianae, soit Énamération des plantes récol- tées au Paraguay par le D'' Emile Hassler, d'Aarau (Suisse), de 1885 à 1895 {B. H.B., t. VI, n° I, Append. n^ I, pp. 1-18). Espèces nouvelles décrites : Clcoine Hasslerlana, Jonidiuni Hassle- rianum, Erythroxylon Hasslerianum, Banisteria Hassleriana. 156 Coulter (John M.) and J. N. Rose : Notes on Lila?opsis [B. G., Vol. XXV, no I, p. 54). 157 Dunn (S. T.) : Cornwall and Devon Planiago forms (/ 0/ B., Vol. XXXVI, n" 422, pp. 62-63). 158 Dunn (S. T.) : Mentha Notes (/. of B., t. XXXVI, n" 422, p. 63). 159 Eggers (H.) : Plantai novse Ecuadorienses {B. C., t. LXXIII, n^ 3, pp. 49-54, I fig. dans le texte). Espèces nouvelles décrites : Poulseiiia (n. gen. Artocarpearum) aculeata, Sleriphoma Urbani, Bauhinia Seminarioi. 160 Franchet (A.) : Les Carex de TAsie orientale [suite] {Nouv. Archiv. du Muséum, 3" sér., t. IX, pp. 129-200 [à suivré\). Espèces nouvelles décrites : Carex luctuosa, melinacra, microtricha. 161 Franchet (A.) : Observations sur les Styophanthus {B. S. L. P., nouv. sér., 11° I, pp. 2-5). — XV — i6i bis Fritsch (Karl) : Zur Systematik der Gattung- Sorbiis [fin] (Oc. Z., XLVIIP ann., n° j, pp. 47-49). — Voir n» 49. 162 Goiran (A.) : Addenda et emeudenda in flora veronensi. Comunicazione terza [B. S. b. i., 1897, PP- 284-286). 163 Goiran (A.) : Alismaceae et Hydrocharidacea; veronenses {B. S. b. i., 1897, pp. 277-279). 164 Hua (Henri) : Sur le genre Baissea {B. S. L. P., nouv. sér., n"" i, pp. 7-8 [à suivre']). 165 Kearney (T. H.) : New or otherwise interesting- plants of Eastern Tennessee (B. T. C, Vol. 24, n^ 12, pp. 560-575). Espèces nouvelles décrites : Stylosanthes riparia, Xanthium speciosum. 166 Linton (Edward F.) : The british Carex frigida (/. of B., Vol. XXXVl, n- 422, pp. 41-45, I pi.). 167 Marshall (Rev. E. S.) : Some plants observed in Co. Wexford, 1897 (/. of B., Vol. XXXVI, n° 422, pp. 46-51). 168 Millspaugh (Charles F.) : Notes on the Euphorbias of Dr. Edward Palmer's Durango [Mexico] collection of 1896 [B. G., Vol. XXV, n'^ i pp. 13-25, 16 fig. dans le texte). 169 Murbeck (Sv.) : Studier ôfver kritiska karlvâxtformer. II. De nordeu- ropeiska formerna af slâgtet Agrostis (B. N., 1898, n° i, pp. 1-14). Nouveautés décrites : Agrosiis stolonifera X vulgaris, n. hybr. ; A. canina X stolonifera, n. hybr. ; A. borealis X stolonifera, n. hybr. ; A. bottnica, n. sp. 170 Murbeck (Sv.) : Ueber eine neue Alectorolophus-kxX. und das Vorkom- men saison-trimorpher Arten-Gruppen innerhalb der Gattung [Oe. Z., XLVIII" ann., n^ 2, pp. 41-46, i pi.) Espèce nouvelle décrite : Alectorolophus aspertilus. 171 Mussat (E.) : Sur le Dentaria bulbifera dans les Deux-Sèvres {B. S. L. P., nouv. sér., n° i, pp. 5-7). 172 Reiche (Karl) : Zur Systematik der chilenischen Arten der Gattuug Calandrinia {B. d. b. G., t. XV, fasc. 10, pp. 493-503). 173 Schulze (Max) : Weitere Nachtrâge zu « Die Orchidaceen Deutsch- lands, Deutsch-Oesterreichs und der Schweiz » {Oe. Z., XLVIIP ann., n° 2, pp. 49-53 [à suivre']). 174 Small (John K.) : Studies in North American Polygonacae. I [B. T. C., Vol. 25, n'' I, pp. 40-53). Espèces nouvelles décrites : Erio gonunt depauperatum, tenue, Por- teri, Covilleî, croceum, trichotomum, pulvinatum, siskiyouense, vineuin, rosulatutn, polypodum, Harfordii, minimum, clavellatum, nodosum, pallidum, curvatum, clavatuni, glaucum, capillare, trinervatum, iurèi- natum. Genre nouveau : Acanthoscyphus {A. Parishii = Oxytheca Pa- ris hii). XVI 175 Sommier (S.) : Aggiunte alla florula di Capraia {JV. G., nouv. sér., Vol. V, fasc. I, pp. 106-139). Espèces nouvelles décrites : Silène capraria, RoDiulea insularis. 176 Traverse (G. B.) : F^lora urbica pavese, ossia Catalag-o délie plante vascolari che crescoao spontaneamente nella città di Pavia {N. G., nouv. sér., Vol. V, fasc. i, pp. 57-75). 177 Traverse (G. B.) : YJ" Acalyphavirginica L. nella flora délia provincia Pavese [Mlp., t. XI, fasc. IX-X, pp. 410-413). 178 Urban (Ign.) : Berichtigung- zu meinem Aufzatze « Ueber einige Ru- biaceen-Gattung-en » (5. d. b. G., t. XV, fasc. 10, p. 542). 179 Vail (Anna Murray) : Studies in the Asclepiadacea^. II (B. T. C, Vol. 25, n" I, pp. 30-39). Espèce nouvelle décrite : Acerates Rusbyi. 180 WarburgiO.) : Monographie der Myristicaceen (in-4, ôSopag., 25 pi., ex Nova Acta, Abh. d. kaiserl. Leop.-Carol. dcutsch. Akademie der Na- ttirfofschei', t. LXVIII). 181 Ward (Lester F.) : A new species of Eucalyptus [/?. Gouldii\ fromthe Dakota group of Southwestern Kansas [B. T. C., Vol. 24, n° 12, pp. yi^^Sll 1 I fig- dans le texte). 182 Warnstorf (C.) : Bidens connahis Mûhlenberg {B. G., Vol. XXV, a° i, PP- 58-59)- 183 Williams (Frédéric Newton) : Note monographique sur le genre Rho- dalsine Gay {B. H. B., t. VI, n» i, pp. i-io, i pi.). 184 Woodruîfe-Peacock (Rev. E. Adrian) : Notes on the flora of Lincoln- shire (/. of B., Vol. XXXVI, no 422, pp. 55-60). Cryptogames vasculaires. 185 Britton (Elizabeth G.) : A revision of the North American species of Ophioglossum (B. T. C, Vol. 24, n° 12, pp. 545-559, 2 pi.). Espèces nouvelles décrites : Ophiog/ossuin arenarium, O. alaskanum. 185 bis Chodat (R.) : Plants Hasslerianat. — Voir n° 155. Filices, déterminées par le Dr. H. Christ. 185 ter Sommier (S.). — Voir n» 175. MUSCINÉES. 186 Arnell (H. W.) : Musci novi {R. br., 25^ ann., n° i, pp. 1-9). Espèces nouvelles décrites : Bryum autoicum, Br. rivulare, Br. cal- cicola, Br. angermannicum, Br. iiudum, Lescursea secunda. 187 Bescherelle (Em.) : Nadeaudia Besch., gen. nov. {R. br., 2^^'^ ann., n^ i, p. II). — XVII — Ce nouveau genre, créé pour une Mousse de Tahiti {iV. sckisfostegielia, sp. n.), rappelle, dit l'auteur, par le port des plantes, le Schistostega os- inundacea, mais il en diffère par les organes végétatifs qui le rapprochent davantage du genre Hyi)ienodon. Il se distingue toutefois de ce dernier genre par la position terminale de l'inflorescence femelle, et par la pré- sence sur la tige de feuilles dorsales plus petites que les latérales, et assez semblables aux stipules des Hypoptérygiacées. i8(S Bomansson (J. 0.) : Bryum litorum?.\^. n, {R. br., 25<'ann., n° i, p. lo). i8q Brizi (Ugo) : Studi suUa flora briologica del Lazio {Mlp., t. XI, fasc. IX-X, pp. 347-386 [à suivre]). 190 Heeg (M.) : Mittheilung-en ûber einige Arteu der Gattung Riccia {B. N., i8g8, n° i, pp. 15-24). 191 Horrell (E. Charles) : The distribution of british Mosses (/. of B., Vol. XXXVI, n° 422, pp. 60-62). 192 Howe (Marshall A.) : The Anthocei"ataceae of North America {B. T. C, Vol. 25, n'^ I, pp. 1-24, 6 pi.). Espèces nouvelles décrites : Anthoceros Fearso7ti, A. phyinatodes, A. Macouniï. 193 Massalongo (C.) : Le Epatiche raccolte nella provincia di Schen-s [( liina interiore] dal Rev. Padre Giuseppe Giraldi {B. S. b. i., 1897 pp. 272-276). 194 Mûller (G.) : Bryologia Serrae Itatiaiai (Minas Geraës Brasiliai), adjectis nonnullis speciebusaffinibus regionum vicinarum [B. H. B., t.VI, n'^i, pp. 18-48 \à suivre].) Espèces nouvelles décrites : Andresea spuria-alpîna, squarroso-fili- f or mis, niicrophylla ; Ephemerum pachyneuruni, Uleanutn, grandi fo- lium ; Cladastomum (n. gen.) Ulei; Fissidens araucarieii, faucium, consirictus ; Entosthodon oligophyllus ; Dissodon arenarius ; Teîraplo- don Itatiaiée ; Polytrichum Itatiaiêe ; Mielichhoferia striidens, lineari- caulis, graminocarpa , Ulei, serrée ; Orthodontium Ulei, arenarium, Ita- columiiis ; Bryuni rugosum, crassicostatmn, grainmocarpum, superpen- suiii ,• Dicranum tracityuotnm, gemmât nm, pie urocarptcni, dicncinonoides, micro- jîdaceum, collinutn, stricticaule ; Thysanomitriuni. nigerrimum ,• Holomitriu-m seticalyx ; Leptotrichum Itatiaia?, Ulei ; Brackyodus bru- chioides; Angstrômia gynina; Trematodon heterophyllus, pauperifolius; Seligeria Itatiaiœ, Ulei ; Bartramia decliviunt, riva lis, Ulei, faucium, pellucidiretis . 194 bis Sommier (S.). — Voir n° 175. 195 Thériot (I.) : Découvertes de deux Mousses nouvelles pour la France {R. br., 25'^" ann., n'^ i, pp. 13-14). Les deux espèces en question sont : le Dicranumfragjlifolium Ldb., récolté dans la forêt du Lioran (Cantal), et le Sphagnum centrale Jensen, récolté près du Mans, au pâtis du Verger. — XVIII — 196 Thériot (I.) : Pseudoleskea Artariœi sp. n. {R. br., 250 ann., n" i, pp. 11-13). 197 Tindall (Ella M.) : Fossombronia Mittenii, n. sp. (J. of B., Vol. XXXVI, n" 42J, pp. 44-45, I pi.). 198 Wheldon (J. A.) : Catharinea Hausknechtii (Jur. Mild) Broth. ncar Livcrpool (/. of B., Vol. XXXVI, a" 422, p. 62). Algues. 199 Foslie (M.) : Weitercs ûber Melobesicai {B. d. b. G., t. XV, fasc. 10, pp. 521-526). 200 Goebel (K.) : Morphologische und biologische Bemerkungen. 8. Eine Sûsswasserfloridee aus Ostafrika [De/esseria zamibariensis\ {FL, t. 85, fasc. I, pp. 65-68, I fig". dans le texte). 201 Simmons (Herman G.) : Alg-ologiska Notiser (B. N., 1898, n° i, pp. 201 bis Sommier (S.) : Voir n" 175. 202 Zukal (H.) : Ueber die Myxobacterien {B. d. b. G., t. XV, fasc. 10 PP- 54^-552, I pi-)- Espèce nouvelle décrite: Myxococcus inacrosporus. Lichens. 202 bis Sommier ^S.). — Voim" 175. 203 Tassi (FI ) : Lichenes coUecti in Senensi Provincia {Bulletino del Labo- ratorio botanico délia R. Université di Sieua, \^ ann., fasc. I, pp. 44-59)- 204 Wilson (Rev. F. R. M.) : Lichenes australienses nonnulli quos Dr. }. Muller determiuavit {B. H. B., t. VI, 11° i, pp. 78-80). Champignons. 205 Boudier : Descriptions et fig-ures de quelques espèces de Discomycètes operculés nouvelles ou peu connues {B. S. m. Fr., t. XIV, i""'' fasc, PP- 16-23, 3 pi.). Espèces nouvelles décrites et fiçurées : Helvella ("Leptopodia) lalispora, Acetabula Dtipainii, Alcuria recedens, Galactuiia iosfa, G. celtica. 206 Boudier : Rapport sur les espèces les plus intéressantes envoyées à Pexposilion de la Société mycolog-ique les 2 et 3 octobre 1897 (5. 6". m. Fr., t. XIV, !«'■ fasc, pp. XXII-XXIV). 207 Boudier : Rapport sur les espèces les plus intéressantes récoltées pendant les excursions faites par la Société m)'cologique dans les bois de Beauchamp, les forêts de Compiègne et de Carnelle (B. S. m. Fr., t. XIV, i"'- fasc, pp. XXV-XXVIII). XIX 208 Bresadola (J.) : Genus Môlleria Bres, critice disquisitum {B. S. b. i., 1897, pp. 291-292). 209 Britzelmayr (M.) : Revision der Diagnosen zu den von M. Britzelmayr aufgestellten Hymenomyceten-Arten {B. C, t. LXXIII, n" 5, pp. 129- 135 ; 11° 6, pp. 169-175; n° 7, pp. 203-210). 210 CavaraiF.) : Contributoalla conoscenza délie Podaxineae [£'/(2J/«^wj)'<:^^^ Maitirolianus nov. gen. et sp.] {Mlp., t. XI, fasc. IX-X, pp. 414-428 ipl.) L'auteur donne du nouveau genre Elastnomyces la diagnose suivante : Receptaculuni semiepigieuiii, stipitaiutn, globiilare, primo clansuin, deiii inferne aperiunt, subius iamellis spuriis crassis^ radiantibus donatum; stipes brevis, far dus, evolvatus in columellam usque ad peridium desi- nens ; gleba celhdoso-spongiosa; hymeniuni e basidiis 2-4Sterigntaticis, cystidiis, paraphysibusque efformatum , sporis sph^ericis, dijformibîis, aculeatis. 211 Fischer (Ed.) : Beitrâge zur Kenntniss der schweizerischen Rostpilze [suiie]{B. H. B., t. VI, n'^ i, pp. 11-17). Espèces nouvelles décrites : Puccinia ^cidii-LeucanihemioX P. Cari- cis inoiitanse. 212 Godfrin (J.) : Contributions à la flore mycologique des environs de Nancy. Catalogue méthodique des Hyménoraycètes récoltés dans la région [5^ liste] {B. S. m. Fr., t. XIV^, i'^'' fasc, pp. 37-43). 213 Penzig(0.) : Amallospora, nuovo génère di Tuberculariee {Mlp., t. XI, fasc. IX-X, pp. 461-464, I pi.). Espèce nouvelle décrite et fig-urée : Amallospora Dacrydion. 214 Penzig (0.) et P. A. Saccardo : Diagnoses Fungorum novorumininsula Java collectorum {Mlp., t. XI, fasc. IX-X, pp. 387-409). Espèces nouvelles décrites : Cryptothecium (n. g.) j'avanicutn, Myrio- coccîim spinuligerum, Ditnerosporinm hamatum, Capnodiiim stysaiio- phorum, Enclinoa cliastomioides, Trichosphasria af finis, X. proxima, Anthostomella obtusispora, A. grandispora, Rosellinia decipiens, R. niarginaio-clypeaia, R. forrnosa, R. obtusispora, R. Pulvis-pyrius, Tynipanopsis cœlosphxrioides, Sordaria tjibodiana, S. botryosa, Didy- mosphxria fusispora, D. ininutella, D. impar, Neopeckia pumila, Am- phisphceria callicarpa, Sphserella longispora, Spk. creberrima, Apio- spora caiiiptospora, Didyinella maculosa, Melauopsamtna patellata, Pteridiospora (n. g.) javanica, Melchioria (n. g.) leucouielcena, Chae- tosphêeria Silva-iiigra, Ch. pusilla, Melanotnma leptosphéerioides , M. Trochus, Hormosperma (n. g.) pusilluni, Winteria oxyspora, Zigiio- ëlla acervata, Z. euiiiorpàa, Z. omphalostoina, Z. interspersa, Ophiobo- lus javanicus, Ophiochxta Raciborskii, Leptosporella (n. g.) gregaria, L. sparsa, Bactrosphaeria (n. g.) asterostoma, Ceratostomella polyr- rkyncha, Rkynchostoma rhytidosporum, Linospora capillaris, Ophioce- ras niajusculum. 214 bis Rick (J.) : ZurPilzkunde Vorarlbergs [yz"«] {Oe.Z,, XLVIIP ann., n^ 2, pp. 59-63). — Voir n" 93. XX — Espèces nouvelles décrites : Barlœa Rickii Rehm, Humaria viridulo- fusca Rehm. 214 ter Sommier (S.). — Voir w" 175. 215 Tassi (FI.) : Micolog-ia délia Provincia Senes '. Quarta publicazione Bulletino del Laboratorio botanico délia R. Università di Siena , i^aun., fasc. I, pp. 16-33). 216 Tassi (FI.) : Novce Micromycetum species descriptaî et iconibus illus- tratai {^Bulletino del Laboratorio botanico délia R. Università di Siena, 1'= ana., fasc. I, pp. 6-15, 3 pi.). Espèces nouvelles décrites : Spkasrella millepunctata, Diaporthe ma- crostalagmia, Phyllosticta Cobaex, Phoma Coffeicola, Ph. Coprosina}, Pk. epiglandula,' Ph. insidiosa, Ph. Justicia?, Ph. Monochéeti, P. Platy- cerii, Placosphéeria Bpidendri, Diplodia atra, D. Câlecutiana, D. subse- riata, Ascockyta laurina, Diplodhia EtiphorbicS, D. Putorias, Septoria Hanbiiryana, Phleospora Phyllarthri, Hendersonia massarioides, Chce- topeltis (Sacc. n. gen.) laurina. 217 Tassi (FI.) : Uredinearum enumeratio quae in agro senensi reperiuntur {Bulletino del Laboratorio botanico délia R. Università di Siena, 1^ ann., fasc. I, pp. 34-43). 218 Liste des Champig-nons récoltés par MM. Dumée, Peltereau, Periot, Radais, pendant les excursions de la Société Botanique de P>ance aux environs de Barcelonnette [session extraordinaire de 1897] i^- ^- '"■• Fr., t. XIV, i*^"" fasc, pp. 44-45). Nomenclature. 21g Holm (Théo.) : Cynodon or Capriola} [B. G., Vol. XXV, n'^ i, pp. 47-52). 220 Roze (E.) : Quel est le nom scientifique à donner au Black-Rot? {B. S. m. Fr., t. XIV, i'''" fasc, pp. 24-26). D'après l'auteur, le nom à adopter devrait être Guignardia ampeli- cida. 221 Rydberg (P. A.) : Some changes in the nomenclature ofNorth American Rosaces [B. T. C, Vol. 25, n'^ i, pp. 54-56). 222 Stenstrom (K. 0. E.) : En namnfrâga [B. iV., 1898, n^ i, pp. 33-41). Paléontologie. 223 Arcangeli (G.) : Sui fossili di origine dubbia (B. S. b. /., 1897, pp. 313-315)- 224 HoUick (Arthur) : Affinitics of Canlinites kû. Brong. [B. T. C., Vol. 24, n° 12, pp. 582-584, I pi.). 225 Renault (B.) : Sur la constitution des Cannois (C. R., t. CXXVI, n'' 6, pp. 491-493)- XXI — Pathologie et tératologie végétales. 226 Bélèze (Mlle Marg.) : Note sur l'aire de dispersion du Pseudocommis vais Debray aux environs de Monlfort-PAmaury et dans la forêt de Rambouillet {B. S. m. Fr., t. XIV, i"^^"" fasc.,p. 27). 227 Cecconi (Giacomo) : Prima contribuzione alla conoscenza délie Galle délia Foresta di Vallombrosa [Mlp., t. XI, fasc. IX-X, pp. 433-457). 228 Daguillon (Aug.) : Sur une Diptérocécidie foliaire à'' Hypericuin perfo- rât um {R. g. B., t. X, n° 109, pp. 5-14, 12 fig-. dans le tex'.e). 220 Ericksson (Jakob) : A g-eneral review of the principal lesults of swe- dish research into grain Rust {B. G., Vol. XXV, n'^^' i, pp. 16-38). 230 Klebahn (H.) : Ueber eine krankhafte Verânderung- des Anémone ne- morosa L. und ûber einen iu den Drùsenhaaren derselben lebenden Pilz (i5. d. b. G., t. XV, fasc. 10, pp. 527-536, p!.). 231 Patouillard (N.) : Note sur une déformation polyporoïde du Champ - gnon de couche {B. S. m. Fr., t. XIV, le^fasc, i pi.) 232 Roze (E.): Du rôle du Pseudocommis F/Vw Debray dans les maladies des bulbes du Safran, dans la maladie des châtaignes et dans celle des feuilles de Palmiers [B. S. m. Fr., t. XIV, i''" fasc, pp. 28-36). Technique. 233 Buscalioni (Luigi) : Una nuova vaschetta pel trattamento délie sezioni in paraffma {Mlp., t. XI, fasc. IX-X, pp. 458-460, 5 fig. dans le texte). 234 Lagerheim (G.) : Technische Mittheilungen. I. Eine haltbare Stârke- tinetion. II. Erfahrungen iiber die Verwendbarkeit des Amann'schen Kupferlaktophenols {Zeitschrift fiïr wissenschaftl. Mikroskopie und f. mikroskop. Technik, t. XIV, pp. 359-35+)- 235 Wellheim (Ferdinand Pfeiîfer R. v.) : Beitrage zur Fixirung und Pré- paration der Sûsswasseralgen [Oe. Z., XLVIIF' ann., n^ 2, pp. 53-59 \a suivre]). Sujets divers. 2^6 PerrotiE.) : Rapport sur la session extraordinaire, les excursions et l'exposition publique de Champignons organisés par la Société myco- logique de France en 1897, à Paris (B. S. m. Fr., t. XIV, i^-- fasc, pp. I-XVII). 237 Planchon (Louis) : Sur les propriétés toxiques du Diplotaxis erucoides DC. (Extr. du Journ. de Pkarm. et de Chim., n° du i''' janv. i8q8, 5 p.) 238 Shaw (Walter R.) : H)^grometer made with Erodium aww^iJ. of. B., Vol. XXXVI, n° 422, p. 62). — XXII — AVIS, NOUVELLES Nous avons appris avec plaisir la nomination de M. P. -A. Genty comme directeur du Jardin botanique de la ville de Dijon. M. J. ISTVANFFV a été nommé professeur à l'Université de Koloszvar. M. Gr. Krause, de Halle, remplace; J. Sachs à l'Université de Wiirzbours^'-. M. O. Mattirolo, de Bologne, a été nommé professeur de Botanique et directeur du Musée et du Jardin botanique à Florence. M. F. MoRiNi, de Messine, remplace M. Mattirolo à l'Université de Bolog-ne. M. le Professeur E. ZachARIAS a été nommé directeur du Jardin bota- nique de Hambourg-. M. F. Kempe, riche négociant de Stockholm, a fait don à T Université de cette ville d'une somme de 150.000 couronnes (environ 210.000 francs) pour la fondation d'une chaire et d'un Institut de Botaniciue biologique dont la direction a été confiée à M. le D"" A. Lundstroem. Des botanistes appartenant à la grande « Société américaine des Natu- ralistes I viennent de se constituer en Society for plant morphology and pkysiology et ont élu pour i8g8 : président, M. W.-G. Farlovi^; vice-pré- sidents, MM. |.-M. Macfarlane et G. -F. Atkinson; secrétaire-trésorier, M. W.-F. Canono-. & • Une Société botanique vient également de se fonder à Saint-Louis (États-Unis) sous le nom de Engelmann botaincal Club. Le bureau est composé comme suit pour 1898 : président, M. William Trelease; vice- présidents, MM. G.-W. Lettermann et Henry Eggert; secrétaire, M. Her- mann von Schreuk. Le Bureau d'échanges et de ventes botaniques de Prague prie les bota- nistes de lui envoyer d'ici le 31 octobre (avec livraison à la fin de novem- bre) la liste alphabétique en double exemplaire de leurs offres de plantes sèches (Lichens, Hépatiques, Mousses et Cr5^ptogames vasculaires d'Eu- rope ; Phanérogames de Russie et de la péninsule balkanique). Ces listes, ainsi que les demandes de renseignements, doivent être adressées à M. le D"" O. GiNTEL, à Prague, Kr. Vinohrady, n° 135 (Bohême, Autriche). Pai'is. — J.M«scli,iinp.,4'-, Av.deChàtilIon. JOURNAL DE BOTANIQUE I2« année. — i6 Mars 1808. ■^■'^^Wfc ^»»»%^^i^-xwa» BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N° 3. Bibliographie, Histoire de la Botanique, 239 Britten 1 James) and G. S. Boulger : Biographical Index of british and irish botanists. First Supplément [1893-97] (J. of B., Vol. XXXVI, n° 423, pp. 99-103 \à sziivre]). Biologie, morphologie et physiologie générales. 240 Chamberlain (Charles) : Wintercharacters of certain sporangia (5. G., Vol. XXV, no 2, pp. 124-128, I pi.). 241 èis Dassonville (Ch.) : Influence des sels minéraux sur la forme et la structure des végétaux [suite] {R. g. B., t. X, n° iro, pp. 59-68 [à suivre]). — Voir n° 123. 243 Grliss (J.) : Die Rohrzuckerbildung- aus Dextrose in der Zelle {B. d. b. G., t. XVI, no I, pp. 17-20). 244 Ludwig (F.) : Die pflanzlichen Variationscurven und die Gauss'sche Vahrscheinlichkeitscurve {B. C, t. LXXIII, n° 8, pp. 241-250; n» 9, pp. 2'i<:)-2Q)(i\_à suivre\ i pi.). 245 MacDougal (D. T.) : A contribution to the physiology of tendrils {B. T. C, Vol. 25, n° 2, pp. 65-72, I fig. dans le texte). 246 Macvicar (Symers M.) : Watson's climatic zones {J. ^/^..A'ol.XXXVI, n- 423, pp. 82-85). 247 Maldiney et Thouvenin : De l'influence des rayons X sur la germina- tion (C. R., t. CXXVI, no 7, pp. 548-549). De leurs expériences, faites sur les graines de Convolvulus arvensis, Lepidiiim sativum et Panictim miliaceuni, les auteurs pensent pouvoir conclure que les rayons X hâtent la germination, tout au moins pour les graines en question. D'autre part, ces rayons paraissent sans influence pour hâter la formation de la chlorophylle des plantules en germination. 248 Pichard (P.) : Recherche et dosage rapides du manganèse dans les plantes et les terres végétales par une méthode colorimétrique (C. R., t. CXXVI, no 7, p. 550). 248 bis Weberbauer (A.) : Beitrâge zur Anatomie der Kapselfrûchte [fiii] {B. C, t. LXXIII, no 7, pp. 193-202; n° 8, pp. 250-257; n» 9, pp. 296- 302, 2 pi.). — Voir n" 128. XXIV — Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 249 Coulter (John M.) : Contribution to the life-history of Rammculus {B. G., Vol. XXV, n° 2, pp. 73-88, 4 pi). 250 Heinricher (E.) : Notiz ûber die Keimung- von Lathrasa Sqtiamaria L. [B. d. b. G., t. XVI, no i, pp. 2-5, i fig-. dans le texte). 251 MacDougal (D. T.) : The Mycorhizas o{ Aplectrum (B. T. C, Vol. 25, n° 2, pp. 110-112). 252 Nestler (A.) : Die Schleimzellen der Laubblâtter der Malvaceen((9^. Z., XLVIII'^ann., n'^ 3, pp. 94-99, ^ P^-)- 253 Rosenberg (0.) : Ueber die Transpiration der Halophyten {Kongl. Vetenskaps-Akademiens Forhandlingar 1897, n° 9, pp. 531-549). Cryptogames vasculaires. 254 Hannig (E.) : Ueber dieStaubg-rûbchen an den Stâmmen und Blattstielen der Cyatheaceen und Marattiaceen [B. Z., 56° ann., P part., fasc. II, PP- 9-33. I Pl-). Algues. 255 Beck V. Mannagetta (G. Ritt.) : Die Sporen von Microchaste teitera Thuret und deren Keimung- {Oe. Z., XLVIII'^ ann., n° 3, pp. 81-86, I pi.). 256 Bohlin(Knut) : Zur Morpholog-ie und Biologie einzelligerAlg-en (^■ de Rabenhorst, que son prix relativement élevé ne permet pas à tous d'avoir entre les mains, les éditeurs de cette importante publication ont eu l'excellente idée de demander à l'auteur, qui s'y est prêté volontiers, la rédaction d'un Synop- sis Characearum. europeearuin qui vient de paraître à la librairie Ed. Kum- mer, de Leipzig'. XXIX Après une introduction, accompagnée de 15 figures, où sont passés en revue les caractères généraux des Characées, M. Migula donne au lecteur d'utiles indications sur la récolte, l'étude et la préparation de ces plantes. Viennent ensuite une clef analytique des 6 genres et de leurs 50 espèces, puis leur description avec celle de 419 variétés ou formes. Un index biblio- graphique et un autre des principaux exsiccata terminent l'ouvrage. A l'exception du Tolypella kispanica, toutes les espèces, ainsi que beaucoup de variétés et de formes, sont figurées en grandeur naturelle, le plus sou- vent avec des détails anatomiques grossis, ce qui facilite singulièrement les déterminations. 301 Schmidle iW.) : Ueber einige voa Professer Lagerheim in Ecuador undjamaika gesammelte Blattalgen {Hdw., t. XXXVII, fasc. i, pp. 61- 64 [à suivye\). 302 Tilden (Joséphine E.) : Observations on some west american thermal Algae [B. G., Vol. XXV, n*^ 2, pp. 89-105, 3 pi.). Espèces nouvelles décrites : Microspora Weedii, Spirulina caldaria. Lichens. 303 Darbishire (0. V.) : Weiteres ûber die Flechtentribus der Roccellei [B. d. b. G., t. XVI, no i, pp. 6-16, i pi.). Dans cette revision des Roccellées, l'auteur crée un genre nouveau qu'il caractérise comme suit : RoccELLiNA Darbish. nov, gen. — Thallus crustaceus vel subtruticu- losus, strato corticali distincto, ex hyphis formate plus minusve transversa- libus conglutinatis, strato gonidiali et medullari stuppeo. Apothecia terminalia vel subterminalia, orbicularia, hypothecio et parathecio fusconigro, araphi- thecio thallino gonidiis instructo, infra hypothecium gonidiis nuUis, sporis decoloribus, quadrilocularibus. Soralia nuUa. Species unica [R. condettsata Uarbish. n. sp. = Thallus Roccellas abortivus Mtg.). (Champignons. 304 Fischer lEd.) : Bemerkungen ûber Geopora und verwandte Hypog-a^en (Hdzo., t. XXXVII, fasc. i, pp. 56-60, 2 fig. dans le texte). 305 Hennings (P.) : Notiz ûber eine GeoporaS]p&ci&s von Meiningen {Hdzu., t. XXXVII, fasc. i, Suppl.,pp. (2)-(3)). 306 Niessl (G. V.) : Bemerkungen ûber Veniuria incequalis (Cooke) und verwandte Formen {Hdw., t. XXXVII, fasc. i, Suppl., pp. (i)-(2)). 307 Raciborski iM.) : Ueber die javanischen Schleimpilze {Hdw., t.XXXVlI, fasc. I, pp. 50-55). Espèces nouvelles décrites : Physarum bogoricnse, Ph. javanicutn. Nomenclature. 308 Britten (James) : The fifty years' limit in nomenclature {J. of B., Vol. XXXVI, n° 423, pp. 90-94). 309 Howe (Marshall A.) : Porella once more {B. T. C, Vol. 25, n° 2, pp. 96-103). 310 Le Jolis (Auguste) : Poi'clla once more {B. T. C, Vol. 25, n° 2, pp. 95-96). Paléontologie. 311 Scott (D. H.) : On the structure and affinities of fossil plants from the palaiozoic rocks. I. On Ckeirostrobns, a new type of fossil cône from the lower carboniferous strata [calciferous sandstone séries]. — IL On Spcncerites, a new g-enus of Lycopodiaceous cônes from the coal nieasures, founded on the Lepidodendron Spenccri of Williamson {Pkilflsopkical Transact. of the Roy. Soc. 0/ London,Sér. B, Vol. 189, pp. 1-34. et 83-106, pi. 1-6 et 12-15). 312 Weber (C. A.) : Ueber eine omorikaartige Fichte aus einer dem altéra quartâre Sachsensang-ehôrendenMoorbildung- {B.J., t. XXIV, 4^ fasc, PP- 510-540, 3 P'-)- Patholog-ie et tératologie végétales. 313 Lloyd (Francis E.) : On an abnormal cône in the Doug-las Spruce, Pscudotsuga imicronata [B. T. C, Vol. 25, n" 2, pp. 90-94, i pi.). 314 Trabut : La mélanose des mandarines (C R., t. CXXVI, n" 7, pp. 549-550). La cause de la maladie serait un Septoria, désigné par l'auteur sous le nom de 6". glaucescens . Technique. 314 bis Wellheim (Ferdinand Pfeiffer R. v.) : Beitrâge zur Fixirung und Prâparation des Sûsswasseralgen [fin] {Oe. Z., XLVIII° ann., n° 3, pp. 99-105). — F^/;- no 235. Sujets divers. 315 Figert (E.):Metamorphosen der Lieg-nitzer Flora (Z>. b. il/.,XVI^ann., n° I, pp. 1-4). 316 Léveillé (H) : Une nouvelle conception de la greffe {M. d. P., 7^ ann., no 99, pp. 69-71). 6^=0^5,3 NOUVELLES M. J. G. LuEHMANN a été nommé botaniste du gouvernement à Mel- bourne, eu remplacement du baron von Mùller. Le lichénologue suédois bien connu, Forssell, est mort le 12 février dernier. Paris. —J. Mersch, irap., 4*", At. de ChâtiUcn. JOURNAL DE BOTANIQUE i2« année. — i6 Avril i8g8. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N» 4. Bibliographie, Histoire de la Botanique. 317 Britten (James) and G. S. Boulger : Biographical Index of british and irish botanists. First Supplément ( 1893-97) [j/«V,î] (/. <7/^., Vol. XXXVI, n° 424, pp. 145-149 [à suivre]). Biolog-ie, morpholog'ie et physiologie générales. 318 Belajeff (Wl.) : Ueber die Reductionstheilung des Pflanzenkernes. Vorlâufige Mittheilung (B. d. b. G., t. XVI, n-^ 2, pp. 27-34, 3 fîg". dans le texte.) 319 Boirivant (Auguste) : Sur le remplacement de la tig-e principale par une de ses ramifications (C. R., t. CXXVI, n" 13, pp. 981-984). 320 Chatin (A.) : Du nombre et de la symétrie des faisceaux libéro-ligneux du pétiole dans la mesure de la perfection des espèces végétales (C R., t. CXXVI, no 10, pp. 700-706). 321 Chatin (A.) : Sur le nombre et la symétrie des faisceaux libéro-lig-neux du pétiole des feuilles, dans leurs rapports avec le perfectionnement des espèces végétales {B. S. b. Fr., 3^ sér., t. IV, n° 8-9, pp. 464-471). 322 Dangeard (P. A.) : L'influence du mode de nutrition dans l'évolution de la plante {Et., 6« sér., i^rfasc, pp. 1-63). 323 Dassonville (Charles) : Action des différents sels sur la structure des plantes (C. R., t. CXXVI, no 11, pp. 856-858). 324 Dassonville (Ch.) : Influence des sels minéraux sur la forme et la struc- ture des végétaux \_suUé\ (R. g.B., t. X, n" m, pp. 102-124 \à stiivre\). 325 Gérard (E.) : Sur les cholestérines des végétaux inférieurs (C R., t. CXXVI, n" 12, pp. 909-910). 326 Guignard (L.) : Centrosoms in plants {B. G., Vol. XXV, n" 3, pp. 158- 164). 327 Jost (Ludwig) : Beitrâge zur Kenntniss der n5-ctitropischen Bewe- gungen(/./.a;.^., t. XXXI, fasc. 3, pp. 344-390). 328 Kamerling (Z.) : Oberflâchenspannung und Cohâsion. Eine mikrophy- sikalische Studie [B. C, t. LXXIII, n" 11, pp. 369-374; n»^ 12, pp. 439- 44-^; n° 13, pp. 465-475,2 fig. dans le texte). 329 Kny (L.) : Vermôgen isolirte Chlorophyllkôrner in Lichte Sauerstoff auszuscheiden? {B. C, t. LXXIII, n*^' ij, pp. 426-439). XXXI 1 330 Kohi (F. G.) : Untersuchuno^en ùber das Chlorophyll uud seine Deri- vale {B. C, t. LXXIII, n'"- 12, pp. 417-426). 331 Loew (Oscar) : Ucber Protoplasma und actives Eiweiss, Zur Abwehr [B. C, t. LXXIV, n° i,pp. 5-13). 331 bis Ludwig (F.) : Die pflanzlichen Variationscurven und die Gauss'sche Wahrscheinlichkeitscurve [fiyt] (B. C, t. LXXIII, n'^ 10, pp. 343-349; n° II, pp. 374-379' I Pl-)- — Vou'Xï^ 2\\. 332 Maldiney et Thouvenin : De Tinfluence des rayons X sur la germina- tion {R. g. B., t. X, n-^ III, pp. 81-86, 2pl.). 333 Nemec (Bohumil): Ueber die Ausbildung der achromatischen Kerntliei- lung-sfigur in vegetativen und Fortpflanzungs-Gewebe der huheren Pflanzen {B. C, t. LXXIV, no i, pp. 1-4, 8 %. dans le texte). 334 Van Tieghem (Ph.) : Sur Télongation des nœuds {A. Se. «., VHP sér. t. V, n°s 1-2, pp. 155-160). Biologie, morphologie et physiolog'ie spéciales. Phanérogames. 335 Campbell (D. H.) : The development of the flower and embryo in Lila^a subulata H. B. K. {A. of B., Vol. XII, n^ 45, pp. 1-28, 3 pi.)- 336 Chabert (Alfred) : Sur quelques Renoncules {B. H. B., t. VI, no 3, pp. 239-252 \a snivré\.^ 4 fig. dans le texte). 337 Gillot (X.) : Oi'chis alata Fleury. Morphologie et anatomie {M. d. P., 78 ann., n° 100, pp. 93-97)- 338 Grelot (P.) : Recherches sur le système libéroligneux floral des Ga- mopétales bicarpellées {A. Se. n., VIII'^ sér., t. V, no^ 1-2, pp. 1-154, 8 pi.). 339 Gwynne-Vaughan (D. T.) : On some points in the morphology and anatomy of the Nympha^aceas ( Transaet. of the Linn. Soe. of Lo7idon, 2"= Sér., Botan., Vol. V, fasc. 7, pp. 287-299, 2 pi.). 340 Hasslinger (J. v.) : Beobachtungen ûber Variationen in den Blûten von Papaver Rhœas L. {Oe. Z., XLVIIP ann., n° 4, pp. 139-141, i fig. dans le texte). 341 Leclerc du Sablon : Sur les matières de réserve de la Ficaire (C. R., t. CXXVI, n° 12, pp. 913-915). 342 Linton (Edward F.) : Experiments in cross-fertilisation of Salices (/. ofB., Vol. XXXVI, no 424, pp. 122-124). 343 Pirotta (R.) e L. Buscalioni : SuUa presenza di elementi vascolari plurinucleati nelle Dioscoreacee {Rendiconti délia R. Academia dei Lijicei, Vol. VII, i"'sem., 5^ sér., fasc. 6, pp. 141-145). 344 Rowlee (W. W.) : The morphological significance of the lodicules of Grasses (^5. G., Vol. XXV, n" 3, pp. 199-203, 2 fig. dans le texte). XXXIII 345 Went (F. A. F. C.) : Chemisch-physiolog-ische Untersuchung-en ûber das Zuckerrohr (/. /. w. B., t. XXXI, fasc. 3, pp. 2S9-344, i pi.)- MUSCINÉES. 346 Correns (C.) : Ueber die Vermchrung- der Laubmoose durch Blatt-und Sprossstecklinge {B. d. b. G., t. XVI, n'^ 2, pp. 22-27, ^ ^^S- ^^^^s le texte). Alguks. 347 Church (Arthur H.) : The polymorphy of Ctitleria imiliifida Grev. (A. of B., Vol. XII, no 45, pp. 75-ioq, 3 pi.). 348 West (W.) and G. S. West : Observ-ations on the Conjugatae {A. of B., Vol. XII, n'' 45, pp. 29-58, 2 pi.). Champignons. 349 Costantin (J.) et L. Matruchot : Essai de culture du Tricholoma midum (C. R., t. CXXVI, n° II, pp. 853-856). 350 Mangin (Louis) : Sur la structure des mycorhizes (C R., t. CXXVI, n-^ 13, PP- 97^-9^1)- Systématique, Géographie botanique. Flores, Ouvrages généraux. 350 bis Engler (A.) und K. Prantl : Die natûrlichen Pflanzenfamiliea \stiite\ (171° livr., III, 8). 0. Drude : Umbelliferae \sîùite\. Phanérogames. 351 Baker Edinund G.) : Two old american types [Viola pabnata'L,., He- liocarpus americana L.] (/. ofB., Vol. XXXVI, n^ 424, pp. 129-132). 352 Barbey (William) : Stembergia colchiciflora ^^'. et K. var. astnensis Rouy {B. H. B., t. VI, n^ 4, p. 344, i pi.). 352 bis Becker (Wilhelm) : Untersuchungen ûber die Arten des Genus Viola aus der Gruppe « Pteromischion » Borb. \sîiite\ {D. b. M., XVI'^ ann., fasc. 3, pp. 41-43). — Voir n" 260. 353 Boissieu (H. de) : Note sur um Centaurea adventice dans TAin {B. S, b. Fr., 3'^ sér., t. IV, n'^ 8-9, pp. 477-480). 354 Britten (James) : A Note on Fyagaria (J. of B., Vol. XXX\'I, n" 424, pp. 125-129, I fi^f. dans le texte). 355 Camus (,E. G.) : Le Carex solsticialis Figert [C paniculaia X paradoxa Figert] à Maisse [Seine-et-Oise] {B. S. b. Fr , 3" sér., t. R", n'^ 8-9, p. 440). 356 Candargy (Paléologos) : Flore de File de Lesbos [suite] {B. S. b. Fr., 30 sér., t. IV, no 8-9, pp. 449-462 [a suivre]). Espèces nouvelles décrites : Ment/ia brachyodonta, M. éepycaulos. 357 Chabert (Alfred) : Le Parnassia palustris en Algérie [B. S. b. Fr., 3'^ sér., t. IV, nû 8-9, pp. 417-418). — XXXIV 358 àis Chodat (R.) : Plantae Hasslerianai [suite] {B. H. B., t. VI, 11° 4, Ap- pend. I, pp. 19-42). — Voir n° 155. — C. B. Clarke, Cyperacea^, Com- melinaceae; E. Hassler, Bignoniaccœ ; G. Lindau, Acanthaceœ ; M. Mi- chel!, Leguminosa;. Espèces nouvelles décrites : Arrabidsea pvcecox, A. Muelhbergiana, A. grandiflora, Beloperone Hassleri. 358 Coincy (A. de) : Diagnose du g&nr& Endressia [B. S. L. P., nouv. sér., n° 3i P- 24)- 359 Coincy (A. de) : Le Teucrmm saxatile de Lamarck {B. S. L. P., nouv. sér., n° 4, p. 26). 360 Degen (A. v.) : Bemerkung-en ûber einige orientalische Pflanzenarten. XXXIV, Seseli Lehmanni n. sp.; XXXV, Seseli serbtcttm n. sp. {Oe. Z., XLVIIP ann., n» 4, pp. 121-124). 361 Donnell Smith (John) : Undescribed plants from Guatemala and otlier central American Republics. XX [B. G., Vol. XXV, n0 3,pp. 145-157, I pi.). Espèces nouvelles décrites : Theobroma simiarunt, Sambucus oreo- ■pola, Burmeisîera microphylla, B. tenuijïora, Cavendishia capitulata, Ardisia pleurobotrya, Macroscepis congestiflora, Prosthecidiscus (n. g. Asclepiadearum) giiatemalensis , Boîirreria litoralis, Tournefortia subspicaia, Calceolaria sciadepJwya, SolenopJwra calycosa, Episcia longipetiolata, Alloplectus stenophyllus, A. venir icosus, Codonanthe ■macradenia, Besleria nnbricans , B. macropoda, B. robusfa, Tabebuia sessilifolia, Mgipkila odontophylla. 362 Dutailly (G.) : \}\\Pirus à graines mucilagineuses (5. 6". L. P., nouv. sér., no 3, pp. 17-18). 363 Dybowski : Sur une Graminée du Soudan (C. R., t. CXXVI, n*^ 10, pp. 771-772). 364 Finet (E. Ach.) : Orchidées nouvelles delà Chine {B. S. b. Fr., 3® sér., t. IV, n'^8-9, pp. 419-422, 2 pi.). Espèces nouvelles décrites et figurées : Dendrobium yunnanense, Pogoniayunnanensis, Hemipilia brevicalcarata, H. cruciata. 365 Formanek (Ed.) : Einige neue Arten aus Serbien und Bulgarien (Z). b. M., XVI'5 ann., fasc. 2, pp. 18-22). Espèces nouvelles décrites : Carlina macrocepkala, C. rhodopea, Knautia midsoreiisis, Gentiana rhodopea, G, serbica, Delphinîum mid- sorense, Alyssum rkodopense, Viola rhodopensis , Silène papillosa. 366 Gagnepain (F.) : Un hybride artificiel des Lychnis diurna et vespertina [2'^Note] {^B. S. b. Fr., 3e sér., t. IV, n° 8-9, pp. 441-449). 367 Gelert (0.) : Die Rubus-\iyhx\àç.w des Herrn Dr. Utsch und àX& Rubus- Lieferungen in Dr. C. Baenitz : Herbarium europaîum 1897 und 1898 {Oe.Z., XLVIIIeann., no 4, pp. 127-130). 368 Gillot (X.) : Localité française nouvelle du Geum intermedium Ehrb. (5. S. b. Fr., 3c sér., t. IV, n» 8-9, pp. 472-375)- — XXXV 369 Gonod d"Artemare (E.) : De YHieracium Lamyi Schultz {M. d. P., 7'' ann., n" 100, p. '^-j). 370 Grelet (L. J.) : Coup d'oeil sur les Pyrénées. Excursion au Vig-nemale [M. d. P., "i^ ann., n^ 100, pp. 83-85). 371 Guinier : Le Sorbus icrminalis Cr. est-il en voie de retrait ou d'exten- sion en Savoie ? [B. S. b. Fr., 3'^ sér., t. IV, n» 8-9, p. 418). 372 Hallier (Hans) : Neue und bemerkenswerte Pflanzen aus dem ma- laiisch-papuanischen Inselmeer [IP part.] {B. H. B., t. VI, n'^ 3, pp. 213- 220; n" 4, pp. 283-288 \àsîtivre\ 5 pi.). Espèces nouvelles décrites : Capparis Erycibe, Psychotria albomar- ginata, Stauranthera ioncintha, Cyriaiidra niamillata. 373 Hanemann ( J.) : Die Flora des Frankenwaldes, besonders in ihrera Verhâltnis zur Fichtelg-ebirgsflora {D. b. M., XVP ann., fasc. 3, pp. 48- 50 \a stiivre]). 374 Heldreich (Th. de) : Flore de l'île d'Egine {B. H. B., t. VI, n-^ 3, pp. 221-238; no 4, pp. 289-308 [à suivre]). 375 Hellweger (M.) : Zur ersten Frûhling-sflora Norddalmatiens. II(Z>. b. M., XVP ann., fasc. 3, pp. 43-48). 376 Hill (E. J.) : Potamogeton Robbinsii {B. G,, Vol. XXV, n" 3, pp. 195- 196, ipl.). 377 Hôck (F.) : Allerweltspflanzen in unserer heimischen Phanerogamen- Flora \_suile\ {D. b. M., XVP ann., fasc. 3, pp. 37-41J. 378 Holmberg (Otto R.) : Ett par nya Eupkrasia-ïormtv {B. N., 189S, n" 2, pp. 65-67). 379 Issler : Sorbus Mougeoiii in den Vogesen {D. b. il/., XVP ann., fasc. 2, pp. 27-29). 380 Keller (.Robert) : Ueber die central- und sûdamerikanischen Hyperica des « Herbarium Hauniense » {B. H. B., t. VI, n° 4, pp. 254-268). 381 Laurell (J, G.) : Anmârkingsvardare Fanerogamer och Kârlkrypto- gamer inom Sorunda pastoratsomrâde af Sôdertôrn uti Sôdermanland {B. N., 1898, n° 2, pp. 81-92 [àsîiivre']). 382 Legrand (A.) : Notes additionnelles au Catalogue de la flore des Py- rénées-Orientales [M. d. P., 7° ann., n" 100, pp. 90-93). 383 Léveillé (H.) : Les Centaurea de l'Ouest de la France {M. d. P., y-' ann., n^ 99, pp. yô-yglà stnvre]). 384 Léveillé (H.) : Les Onothéracées françaises [/lu]. Genre Circêea {M. d.P., 7'- ann., n° 9g, pp. 71-72). 385 Léveillé (H.) : Les Renonculacées, Géraniacées et Haloragacées de Madère [M. d. P., 7'? ann., n° 99, p. 69). 386 Marcailhou d'Aymeric (Hte) : Le Biscutella lucida'DC acquis à la flore française [M. d. P., 7" ann., n" 100, pp. 97-98). XXXVI 3^'7 Marcailhou d'Aymeric (Hte) : Les Pedicularis pyrenaica Gay, mixiz Gren., rosiraia L. des PjTénécs et leurs affinités {M. d. P., 7^^ ann., n° loi, pp. 102-107). 388 Marshall (Edward S.) : Scottish localities for Euphrasia foulaensis Towns. (7. ofB., Vol. XXXVI, n^ 424, p. 150). 389 Masters (Maxwell T.) : De Coniferis quibusdam sinicis vel japonicis adnotitiones [B. II. B., t. VI, \Y' 4, pp. 269-274). Espèces nouvelles décrites : Pinus scipiojtifo7-mis, Ccphaloiixus Oli- veri {C. GriffitftïiOWver /« Hook. Icon. Plant., t. 1933, haiid Hook. f. in FL Brii. Ind., V, p. 648). 3C)o Murbeck (Sv.) : Aldre nama for Agrostis bottnica Murb. {B. N., 1898, n« 2, p. 95). 391 Murbeck (Sw.) : Eine neue, arktische Geniiana aus der Section Coma- ^^^;/z« Wettst. {^Oe. Z., XLVIII'' ann., n° 4, pp. 124-127, i pi.). 392 Nelson (Aven) : Wyoming- Junipers {B. G., Vol. XXV, n^ 3, pp. 196- 199, 2 fig-. dans le texte). 393 Perceval (Emile) : La flore du bois de Meudon {M. d. P., 7'' ann., n° loi, pp. 115-116 \h suivre^). 394 Pierre (L.) : Sur le g-enre Acrosepalum {B. S. L. P., nouv. sér., n« 3, PP- -^-11)' Espèce nouvelle décrite ; Acrosepalum (n. g.) Klaineanum. 395 Pierre (L.) : Sur le genre Antrocaryon des Anacardiacées {B. S. L. P., nouv. scr., n° 3, pp. 23-24). Espèce nouvelle décrite : Antrocaryon (n. g.) Klaineanum. 396 Pierre (L.) : Sur les genres Allanblackia et Peittadesnia \B. S. L. P., nouv. sér., n° 3, pp. 19-22). Espèce nouvelle décrite : Pentadesma leptonema. 397 Rand (R. Frank) : Wayfaring Notes in Rhodesia (/. ^/^.,Vol. XXXVI, 11° 424) PP- 141-145)- Espèce nouvelle décrite : Moras.x Randil Rendle. 398 Richen (Gottfr.) : Nachtrâge zur Flora von Vorarlberg und Liechten- stein {Oe. Z., XLVIIL ann., n'-' 4, pp. 131-134 \a suivre']). 399 Robinson (B. L.) : New species and extended ranges ofXorth American Caryophyllaceae (5. G^.,Vol. XXV, n° 3, pp. 165-171, i pi.). Espèces nouvelles décrites : Stellaria oxyphylla, S. Washiiigtoniana. 400 Rouy (G.) : Classification raisonnée des Centaurea de la section Jacea [M. d. P., 7<'ann., n° loi, pp. 108-115). 401 Rouy (G.) : Notices botaniques {B. S. b. Fr., 3e sér., t. 1\", n" 8-g, pp. 432-438). Ces Notices se rapportent aux plantes suivantes : Chelidonium laci- niatum Mill. ; Geniiana PneunionarJhe L.; Eryngiuiu viviparuin]. Gay; Ornithogaluni divergens Boreau ; X Carex Pannewitziana Fibert ; Scolo- XX.XVII pendriiim hybridinn Milde {ScoL vulgare X Ceterach o/Jîcinarzim) \ Ophioglossutn alpiiium Rouy. 402 Schmidt (Justus) : Aus Holsteins Flora {D. b. M., XVP anu., fasc. 2, pp. 22-24). 403 Simraons (Herman G.) : Om Alchemi/la faeroensis {l^sLnge) Buser och dess artsrâtt [B. A\, 1898, n'^ 2, pp. 68-74). 404 Utsch : Rubus kiienicus Schott \^R. vestitus X Bellardli X Schleicheri X Guutheri\ (D. b. M., XVI'- ann., fasc. 2, p. 22). 405 Westerlund (Garl Gustav) : Strôdda bidrag till Sveriges flora [B. N., 1898, n" 2, pp. 77-80). 406 White (James W.) : Chenopodmm gloinerîilosîim^ç^. {/. of B.,Yo\. XXXVI, n° 424, p. 149). 407 Zschacke (Hermann) : Zur Flora von Hecklingen und Sandersleben. VI {D. b. M., XVIe ann., fasc. 2, pp. 25-27). Cryptogames vascul aires. 407 bis Christ (H.) : Filices insularum Philippinarum [_/?«] [B. H. B., t. VI, n° 3, pp. 189-210J. — Voir n*^ 292. Espèces nouvelles décrites : Aspidium Loherianmn, A. gramtni- toidcs, Polypodiujii Loheriaimm, P. stib obliquât uni, P. Sagitta, P. ano- maluin, P. lagunense, Angiopteris cartilagidens. 408 Ménier (Ch.) : Note sur V Ophioglosszim lusitanicum var. britannicum Le Grand {B. S. b. Fr., 3'-' sér., t. IV, no 8'9, pp. 475-476). 408 bis Richen (Gottîr.). — Voir n" 398. MUSCINÉES. 409 Arnell iH. W.) : Bryum \Eucladodiuin\ inalangense Kaurin et Arnell n. sp. [R. br., 25*^ ann., n° 2, pp. 39-40). 410 Arnell (H. W.) : Moss-studier. 13-19 (^. N., 1898, n" 2, pp. 49-62, i pi.). Espèce nouvelle décrite : Bryum (Eubryum) Arvenii. 411 Jackson (A. B.) : Tortula intermedia Berk. in Leicestershire (/. of B., Vol. XXXVI, n''424, p. 149). 412 Nilsson (N. Herman) : Nâgra anmârkning-s-vârda Mossor frân Skâne {B. N., i8q8, no 2, pp. 74-75). 413 Stephani (Franz) : Species Hepaticarum {B. H. B., t. M, n° 4, pp. 309-343 \^ suivre]). Espèces nouvelles décrites : Riccia ligtila, lusitanica Levier, canes- cens, atroinarginata Levier, pseîidopapillosa Levier, Treubiana, aiioo- leiisis, Elliottii, Jîavispora, IVeinionis , Alauryana, congoana, macro- spora, Fruchartii, runssorensis, Wichurée, rubrispora, btilbifera, papil- lispora, ifisularis Levier, Pearsoni {R. nigrella Pearson, non DC), Raddiana Jack et Levier, Austiui (R. lamellosa Austin, non Raddi), corcovadensis, australis, minutissima, comfmefaia ]a.ck, Schweinfurthii, antarciica^ chilensis, lanceolata, numeensis, macrocarpa Levier et Jack. — XXXVIII — 414 Thériot (I.) : Excursions bryologiques dans la vallée de la Romanche [Dauphiné] ( R. br., 25^ ann., \x> 2, pp. 17-30 [à suivre]). 415 Weldon (J. A.) : The Mosses of vSouth Lancashire [J. 0/ B., Vol. XXXVI, n^^ 424, pp. 133-140)- Algues, 416 Magnus (P.) : Ein weiterer Beitrag- zur Kenntnis der Verbreitung- der Thorea ramosissima Bory im mittleren Deutschland [D. b. M., XVP ann., fasc. 2, pp. 17-18). 417 Roze (E.) : Sur un nouveau type g-énérique de vSchizomycètes, le Cha- tinella [Ck. scissipara\ {C. R., t. CXXVI, n^ 11, pp. 858-859). 418 Ward (H. Marshall) : A violet Bacillus from the Thames [A. of B., VoU. XII, n" 45, pp. 59-74, T pi.). Lichens. 419 Hue (Abbé) : Quelques Lichens nouveaux {B. S. b. Fr., 3^ sér., t. IV, n°8-9, pp. 425-430- Espèces nouvelles décrites : Lecanora endoleiica, L. Tongleti, Lecidea entochry soldes, Veryucaria dionmstensis, V. Tongleti. Champignons. 420 Léveillé (H.) : Contribution à la flore mycologique du Maine {M. d. P., 78 ann,, n° 101, p. 108). 421 Lister (Arthur) : Mycetozoa of Antig-ua and Dominica (/. of B., Vol. XXXVI, n°424, pp. 113-132). 422 Rick (J.) : Zur Pilzkunde Vorarlberg-s. II {Oe. Z., XLVIII« ann., n° 4, pp. 134-139)- Espèce nouvelle décrite : Corticium. Zurhausenii Bres. Nomenclature. 423 Chabert (Alfred) : De l'abus de la nomenclature {B. H. P., t. VI, n^ 4, pp. 275-282). 423 bis Chabert (Alfred). — Voir no 336. 424 Franchet (A.) : A propos d'un nouveau genre africain de Bambusées (5. 6". L. P., nouv. sér., n" 3, pp. 18-19). L'auteur fait remarquer que le g-enre Microbarnbusa K. Schumann {Botan.fahrb., t. XXIV, p. 33, pi. IV) n'est autre que le genre Guaduella Franchet {Bzdl. Soc. d'Hist. nat. d'Autun, t. VII, 1895). 425 Malinvaud (Ernest) : Petite question de nomenclatura {B. H. B., t. VI, n° 3, pp. 211-212). Paris. — J. Mersch, imp., 4'", Av. deChàtillon. JOURNAL DE BOTANIQUE i2<'anuée. — i6 Mai iSg8. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N» Biographie, Histoire de la Botanique. 426 Bonnet (Ed.) : Etude sur deux manuscrits médico-botaniques exécutés en Italie aux xw^et xV siècles {Mlp., t. XI, fasc. XI-XII, pp. 531-553). 426 bis Britten (James) and G. S. Boulger : Biographical Index of british and irish botanists \suité\{J. of B., Vol. XXXVI, n^ 425, pp. 192-195 \a szii'vre] ) . — Voir n° 3 1 7 . 427 Hamy (E. T.) : Notice sur un recueil de plantes peintes à la gouache dans la première moitié du XVF siècle, appartenant à la Bibliothèque de Poitiers (B. M., 1898, no 3, pp. 158-161). 428 Pons (G.) : I Ranuncoli delF « Ecphrasis » di Fabio Colonna {B. S. b. i., 1898, n" 2, pp. 24-26). 429 Pons (G.) : lUustrazione dei Ranunculus dell' Orto secco di Pier An- tonio Micheli [B. S. b. i., 1898, n^s 3 et 4, pp. 76-86). 430 Preda (A.) : UErbario Boissier a Chambezi presso Ginevra(^. 6". b. t., 1898, no 4, 91-97). 431 Saccardo (P. A.) : Di tre autografi Malpighîani nell' orto botanico di Padova {B. S. b. i., 1898, n^* 3, pp. 58-59). Biologie, morphologie et physiolog-ie générales. 432 Arcangeli (G.) : Lo svolgimento di calore nelle plante ferite, del Sig-. Richard H. M. {B. S. b. i., 1898, n" 3, pp. 74-75). 433 Arcangeli (G.) : Sulla struttura e suUa funzione degli stomi nelle appen- dici perigoniali e nelle antere, del Sig". Grâce D. Chester {B. S. b. t., 1898, no I, pp. 9-14). 434 Crépin (François) : Les variations parallèles [B. S. B. B., t. XXXVI, E*^ part., fasc. 3, pp. 203-216). 435 Dewalque (G.) : Plantes en fleurs du 15 au 25 novembre 1897 {B. S. B. B., t. XXXVl, lEpart., fasc. 3, pp. 172-173). 436 Ewart (Alfred J.) : On contact irritability {A.J. 5., Vol. XV, i''^ part., pp. 187-242, 2 pi.). 437 Gentile (G.) : Fioriture precoci invernali nei dintorni di Porto Mau- rizio {B. S. b. i., 1898, n° 3, pp. 69-70). 438 Giltay (E.) : Ueber die vegetabilische Stoffbildung in den Tropen und in Mitteleuropa {A.J. B., Vol. XV, i''' part., pp. 43-72, 2 pL). 439 Henry (Edmond) : La vég-étation forestière pendant Tannée 1893. Nou- velles observations {R. g. B., t. X, n^" 112, pp. 142-160). 440 Hoffmeister (Camill) : Ueber den mikrochemischen Nachweis von Rohrzucker in pflanzlichen Geweben (/. f. w. B., t. XXXI, fasc. 4, pp. 688-699). 441 Knuth (Paul) : Beitriige zur Biolog-ie der Blûten. IV {^B.C, t. LXXIV, no 6, pp. 162-165, ï fig"- dans le texte). 442 Knuth (Paul) : Wie locken die Blumen die Insekten an {B. C, t. LXXIV, no 2, pp. 39-46). 443 Lutz (L.) : Sur la nutrition azotée des plantes phanérogames à Paide des aminés, des sels d'ammonium composés et des alcaloïdes (C. R., t. CXXVI, n° 17, pp. 1 227-1229). 444 Raciborski (M.) : Ein Inhaltskôrper des Leptoms \B. d. b. G., t. XVI, fasc. 3, pp. 52-63). 445 Rimbach (A.) : Die kontraktilen Wurzeln und ihre Thâtigkeit (Fûnfs tûck's Beiirâge zur wissenschaftliche Botanik, t. II, i^"^ part., p. 1-28, 2 pi.)- 446 Schaefer (Karl. L.) : Zur Lehre von der Reaktion des Protoplasmas auf thermische Reize [FI., t. 85, fasc. II, pp. 135-140). 447 Spanjer (Otto) : Untersuchung-en ûber die Wasser apparate der Ge- fâsspflanzen {B. Z., ^6''^ ann., L^ part., fasc. III-IV, pp. 35-81, i pi.). 448 Strasburger (Eduard) : Die pflanzlichen Zellhâute (/. /. w. B., t. XXXI, fasc. 4, pp. 511-598, 2 pi.). 449 Terracciano (A.) : Osservazioni fenolog-iche fatte nel terzo e quarto trimestre dell' anno 1897 (B. O, b. P., i''^ ann., fasc. III-IV, pp. 177-193). 450 Voechting (Hermann) : Ueber den Einfluss niedrig-er Temperatur auf die Sprossrichtung {^B. d. b. G., t. XVI, fasc. 3, pp. 37-52, i fig-. dans le texte). 451 Wiesner (J.) : Influence de la lumière solaire diffuse sur le dévelop- pement des plantes (C. R., t. CXXVI, n» 18, pp. 1287-1289). Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 452 Buscalioni (L.) : Sopra un caso rarissimo di incapsulamento dei gra- nuli d'amido. Riposta al Prof. Luig-i Macchiati {Mlp., t. XI, fasc. XI- XII, pp. 469-490). 453 Gaglio (Gaetano) : Sul conteuuto di pilocarpina nel Pilocarpus penna- Ufolius cresciuto nel R. Orto botanico di Palermo {B. O. b. P., l'^'^ann., fasc. III-IV, pp. 119-122). 454 Goiran (A.) : Avvelenamento di auimali bovini per opéra di due Aste racée {B. S. b. i., 1898, n° 3, p. 57). — XLI — 455 Gregory (A.) : Die Membranverdickung-en der sog-enannten Querzellen in der Fruchtwand des Rog-gens (Funfstûck's Beitràge sur wissen- schaftliche Botanik, t. II, i''« part., pp. 165-168). 456 Ross (Hermann) : Bluthenbiolog-ische Beobachtung-en an Cobéea macro- stemma Pav. [FL, t. 85, fasc. II, pp. 125-134, i ïïg. dans le texte). 457 Macchiati (L.) : Sui pretesi granuli d'amido incapsulati dei tegumenti seminali délia Vicia narbonensis L. Secunda replica aile riposte del Professer Luigi Buscalioni [B. S. b. i., 1898, no 2, pp. 40-46). 458 Nicotra (L.) : Ancora sulla biologia florale délie Euforbie {B. S. b. t., 1898, n°4, pp. 87-90). 459 Passerini (N.) : Azione dell' acqua calda a difîerenti température sul germog-liamento dei semi di Olivo {B. S. b. i., 1898, n" 3, pp. 71-73). 460 Passerini (N.) : Su di una sostanza g-ommosa contenuta nelle galle deir Olmo {B. S. b. i., 1898, n^ 3, pp. 70-71). 461 Treub (M.) : L'organe femelle et Tapogamie du Balanophora elon- gata Bl. ^A.J. B., Vol. XV, i'^ part., pp. 1-25, 8 pi.). 462 Wieler (A.) : Beitràge zur Anatomie des Stockes von Saccharum (Funfstûck's Beitràge sur wissenschaftliche Botanik, t. II, i""*^ part., pp. 141-164, 2 pi.). Cryptogames vascuj:.aires. 463 Cornaille (F.) : Note sur la structure de la fronde dans le genre Selagi- nella [B. S. B. B., t. XXXVI, II® part., fasc, 3, pp. 100-119, 3 pi. et 2 tableaux). Algues. 464 Kuckuck (P.) : Ueber die Paarung von Schwârmsporen bei Scytosi- ^hon [Note préliminaire] {B. d. b. G., t. XVI, fasc. 3, pp. 35-37, i fig. dans le texte). 465 Migula (W.j : Weitere Untersuchungen ûber Astasîa asterospora Meyer (FI., t. 85, fasc. II, pp. 141 -150, 3 fig. dans le texte). 466 Mitzkewitsch (L.) : Ueber die Kerntheilung bei Spirogyra {FL, t. 85, fasc. II, pp. 81-124, I P^O- Champignons. 467 Guéguen : Contribution à l'étude des Moisissures des œufs {B. S. m. Fr., t. XIV, 2« fasc, pp. 88-96, i pi.). 468 Katz (Julius) : Die regulatorische Bildung von Diastase durch Pilze (/./. w. B., t. XXXI, fasc. 4, pp. 599-618). 469 Wisselingh (C. van) : Mikrochemische Untersuchungen ûber die Zell- wândeder Fungi (/./. zv. B., t. XXXI, fasc. 4, pp. 619-687, 2 pi.). Flores, Ouvrages généraux. 470 Van Tieghem (Ph.) : Éléments de Botanique. I. Botanique générale XLII — [3f'édit., 559pag-., 235 fig-. dans le texte]. II. Botanique spéciale [3^ édit., 612 pag-., 345 fig-. dans le texte]. (Paris, 1898, Masson et Cie, éditeurs). L'auteur a fait, naturellement, tous ses efforts pour mettre cette nouvelle édition au courant de tous les progrès accomplis en Botanique depuis l'année 1893, date de l'achèvement de la deuxième édition. Ces progrès ont intéressé d'une part la Morphologie et la Physiologie des plantes, c'est-à- dire la Botanique générale, traitée dans le premier volume, d'autre part l'Histoire des familles végétales, c'est-à-dire la Botanique spéciale qui fait l'objet du second volume. De là, dans le premier volume, un grand nombre de modifications et d'additions portant notamment sur la structure de la racine, de la tige et de la feuille, sur la formation de l'œuf, etc. qui l'ont augmenté de cinquante pages avec les figures correspondantes. I^e là sur- tout, dans le second volume, un remaniement complet de la classification des Phanérogames, où il a fallu introduire une classe nouvelle, celle des Lio- rhizes dicotylées, intermédiaire aux Liorhizes monocotylées ou Monoco- tylédones, et aux Climacorhizes ou Dicotylédones, et où, chez ces dernières, il a fallu donner une place à la nouvelle sous-classe des Inséminées, avec ses cinq ordres et ses trente-neuf familles; il en résulte une addition de cent pages avec les figures correspondantes. C'est, en somme, pour l'ouvrage entier, une augmentation de cent cin- quante pages, qui, jointe à de nombreuses corrections et modifications de détail, fait de cette édition un livre véritablement nouveau. Systématique, Géographie botanique. Phanérogames. 471 Armitage (Eleonora) : Anemopcegma carrerense?,^. n. (/. of B., Vol. XXXVI, n'^ 425, pp. 188-189). 472 Baroni (E.) : Sulla scoperta in Italia della Spergularia segetalis Fenzl. {B. S. b. /., 1898, n° 4, pp. 96-98). 473 Becker (Wilhelm) : Floristisches aus der Umg-eg-end von Sangerhausen am Harz, uebst einigen Ang-aben zur Flora Nordthùring^ens und des Sudharzcs. III (Z>. b. M., XVI^ ann., n^ 4, pp. 66-68). 474 Borzi (A.) : Bauerella, novum Rutacearum g'enus {B. O. b. P., i'*^ ann., fasc. III-IV, pp. 153-155). 475 Borzi (A.) : Le specie di Fictis viventi a pien' aria nel R. Orto botanico di Palermo {B. O. b. P., i''^ ann., fasc. IlI-IV, pp. 156-161 \_à suivre]). 476 Buchenau (Franz) : Lusulà campestris und verwandte Artea((9^. Z., XLVIII^ ann., n° 5, pp. 161-167 [i suivre^ i pi.). Espèce nouvelle décrite : Lusula niicrantha. 477 Cypers (V. v.) : Beitrâg-e zur Flora des Riesengebirges und seiner Vorlagen {Oe. Z., XLVIIF ann., no 5, pp. 185-188 \_à suivre]). 478 Debienne et P. Troch : Compte-rendu de Therborisation de la Société ro3-ale de Botanique de Belgique en 1897 {B. S. B. B., t. XXXVI, II"^ part., fasc. 3, pp. 151-161). 479 Fleroff (A.) : Pflanzeng-eographische Skizzen. Torfmoor und Birken- .XLIII bruche « Bereu lejewo » im Wladiinirschen Gouvernement {B. C, t. LXXIV, n« 2, pp. 33-39; n° 3, pp. 65-69; n» 4-5, pp. 103-106). 480 Freyn \i.) : Zur Flora von Ober-Steiermark {Oe. Z., KLYUl" ann., n'^ 5, pp. 178-182 \_à suivre]]. 480 bis Fritsch (Karl) : Zur Systematik der Gattung- Sorbus. II. Die euro- pâiscliMi .A.rten und Hybrideu {Oe. Z., KLYUI*^ ann., no 5, pp. 167- 171). — Voir no 161 bis. 481 Goiran (A.) : Betulaceae veronenses {B. S. b. /., 1898, n^ 3, pp. 65-68). 482 Goiran (A.) : Jug-landaceai et Salicaceae veronenses {B. S. b. i., 1898, n^ 2, pp. 18-24). 483 Goiran (A ) : Nuove specie da ag-giung-ersi alla flora Atesina {B. S. b. i., 1898, n-^ 3, p. 57). 484 Greene (Edward L.) : New Compositae from New Mexico (5. T. C, Vol. 25, n'^3, pp. ii7-i-'4, 5 pl-)- Espèces nouvelles décrites : Coleosantkus ambigens, Laciniaria lanci- folia, Aster hesperius Wootonii, Chrysopsis fulcraia, EriocarptDn ser- ratuni, E. Wootonii, Grindelia scabra, Erigeron arenarius , E. for- mosissinms^ Wootonia [%. n.) parvijïora, Laphamia cernua, Senecio Wootonii, Tetradyinia filifolia, Car d mis perennans , Ptiloria neo mexi- cana, Agoseris graminifolia. 484 bis Rallier (Hans) : Neue und bemerkenswerte Pflanzen aus den ma- laiisch-papuanischen Inselmeer {suite] {B.H. B., t. VI, n° 5, pp. 348-360 [à suivre\ 2 pi.). — Voir n° 372. Espèces nouvelles décrites : Gomphosiemma furfurace2tin, Elatostema bicuspidatnm, E. scandens, E. inachserophyllum, Gastrochilus angus- tifoiia, Kcsnipferia anomala, Forrestia monosperma, F. bicolor. 485 Hallier (Hans) : Ueber Pseuderanthemum metallicum sp. n. und das System der Acanthaceen {A. J. B., Vol. XV, i''^ part., pp. 26-37, I pi.). 485 bis Hanemann (J.) : Die Flora des Frankenwaldes, besonders in ihrera \'erhâltnis zur Fichtelgebirgsflora [suite] {B. b. M., XVP ann., n'' 4, pp. 59-61 [à suivre]). — Voir n° 373. 486 Harvey {Y. L.) : Notes on Maine plants [B. T. C., Vol. 25, n°4, pp. 210- 211). 487 Heldreich (Th. von) : Ergebnisse einer botanischen Excursion auf die Cykladen im Hochsommer 1897 {Oe. Z., XLVIIP ann., n'^ 5, pp. 182- 185). 487 bis Heldreich (Th. de) : Flore de l'île d'Egine {fin] (B. H. B., t. VI, n" 5) PP- 379-400' ï carte g-éologique). — Voirn.° 374. Espèces nouvelles décrites : Cyclaminos Mindleri, Scilla Holsmannia, Co/chicum Tuntasiuin. 488 Heller (A. A.) : New plants from Western North America. 1{B. T. C, Vol. 25, nû 4, pp. 193-201, 3 pi.). Xl.lV Espèces nouvelles décrites : Fragaria bracteati, Ilolodiscns aiistralis, Mentsclia parviflora, Boisduvalia parvijiora, Erigeron pulcherri>nus, Hymenopappus are nos us. 489 Marshall (Rev. E. S.) and W. A. Schoolbred : Notes of a tour in N. Scotland, 1897 (/. of B., Vol. XXXVl, n-^ 425, pp. 166-177). 490 Murr (Jos.) : Beitragezur Flora von 'lirol und Vorarlberg-. X {D.b.M., XVl" ann., n° 4, jip. 61-66 [à suivre']). 491 Nelson (Aven) : New plants from Wyomiug. I {B. T. C, Vol. 25, n'^ 4, pp. 202-206). Espèces nouvelles décrites : Oreocarya Jlava, Atriplex paèularis, A. volutaiis, Lupinus humicola, Lesquerella curvipes, L. rosulata. 492 Osterhout (George E.) : .\ nevv Alriplex [A. fruiiculosa\ [B. T. C, Vol. 25, n'^ 4, p. 207). 493 Pierre (L.) : Sur le genre Allexis des Violacées (5. 6". L. P., nouv. sér., n°4, pp. 25-26). 494 Pierre (L.) : Sur le genre Amalocalyx des Echitidées [B. S. L. P., nouv. sér., n" 4, pp. 28-29). 495 Pierre (L.) : Sur le genre Alicrochonea des Echitidées-Parsonsiées {B. S. L. P., nouv. sér., n'^ 4, pp. 31-32). 496 Pierre (L.) : Sur le genre Noueitea des Echitidées [B. S. L. P., nouv. sér.,n° 4, pp. 29-30). 497 Pierre (L ) : Sur le genre Paravallaris des Echitidées-Parsonsiées {B. S. L. P., nouv. sér., n° 4, pp. 30-31). 498 Pierre (L.) : Sur le genre Xylinabaria des Echitidées [B. S. L. P., nouv. sér,, n° 4, pp. 26-27). 498 bis Richen (Gottfr.) : Nachtrage zur Flora vom Vorarlberg und Liechtenstein yiii] {Oe. Z., XLVIII*^ ann., n° 5, pp. 171-178). — Voir n° "398. 499 Ross (Hermann) : Delpinoa, novum Agavearum genus {B. O. b. P., i''e ann., fasc. III-IV, pp. 116-119). Espèce nouvelle décrite : Delpinoa gracillima, 500 Small (John K.) : Studies in the Botany of the Southern United States. XIII [^B. T. C, Vol. 25, n'^ 3, pp. 134-151). Espèces nouvelles décrites : Tkalicirum caulophylloides, Capnoides Halei, Waldsleinia parviflora , Neptunia floridana, Baptisia Htigeri, B. cuneata, Polygala Lewtoiiii, Priadenum loiigifolia, Phacelia Bick- nellii, Pk. laxa, Marilaunidium tenue, Scutellaria Ocmulgee, S. areni- cola, S. AUaniaka, Vcrnonia flaccidifolia, V. pulchella, V. tenuifolia, Silphium rumicifolium, Coreopsis Leivionii, Senccio Earlei, Senecio Meniniingeri Britton, Hieraciuui argyrasuni, Hydrangea cincrea, Pru- nus injucunda. — Genre nouveau : Forcipella \F. Rugelii (Chapni.) =z SipkonycAia Rugclii Chapm.]. 501 Sommier (S.) : La Spet-gularia segclalis riammessa nella flora italiana {B. S. b. t., 1898, no I, pp. 14-15). 502 Terracciano (A.) : Aloineas et Ag^aveae novae vel criticai {B. O. b. P., 1'"'^ ann., fasc. III-IV, pp. 161-163J. Espèces nouvelles décrites : Aloe Ucrise, Agave Ragusée. 503 Terracciano (A.) : Le Palme coltivate nel R. Orto botanico di Palermo [B. O. b. P., i^e ann., fasc. III-IV, pp. 163-176 [à suivre]). 504 Terracciano (A) : Revisione monografica délie specie del génère Nigella [B. O. b. P., l'-e ann., fasc. III-IV, p. 122-153 {à suivre]). 505 Troch (P.) : Les acquisitions de la flore belge en 1896 et 1897 [B. S. B. B., t. XXXVI, IV part., fasc. 3, pp. 161-171). 506 Ugolini (Ugolino) : Addenda adfloram italicam. Nota di specie e varietà nuove pel Veneto e segnatamente pel Padovano {Mlp., t. XI, fasc. XI- XII, pp. 554-559)- 507 VailiAnna Murray) : Studies in the Asclepiadaceœ. III {B. T. C, Vol. 25> n°4, PP- 171-iM- Espèces nouvelles décrites : Asclepias scaposa, A. Palmeri. 508 Weber : Les Pereskia et Opuntia péreskioïdes du Mexique {B. M., 1898, no 3, pp. 162-167). Espèce nouvelle décrite : Pereskia tampicana. 509 Wiegand (K. M.) : Some rare Washington plants. II {B. T. C, Vol. 25, n" 4, pp. 208-209). 510 Wooton fE.O.) : A new Southwestern Rose {Posa siellata] {B. T. C, Vol. 25, no 3, pp. 152-154, I pi.). Cryptogames vasculaires. 511 Baroni (E.) et H. Christ : Filices plauta^que Filicibus affines in Shen-sî septentrionali, provincia imperii sinensis, a R. Pâtre Josepho Giraldi collecta;, manipulus alter {B. S. b. i., 1898, no 2, pp. 27-32). Espèce nouvelle décrite : Athyrium subsitnile. 512 Christ (H.) : Die Farnflora von Celebes {A. J. B., Vol. XV, F^ part., pp. 73-186, 4 pi. et 1 carte). Espèces nouvelles décrites : Gleichenia Koordersii, G. Warburgii, Al- sophila Warburgii, Cyathea strigosa, Dicksojiia erythrorachis, Aspi- dium Koordersii, Polypodium Koordersii. 512 bis Cypers (V. v,). — Voir n^ 477. 512 ter Heldreich (Th. de). — Voir n^ 487 bis. 513 MUnderlein : Ueber EquisetutnYorxvLÇ.w {D. b. M., XVI« ann., n^ 4, PP- 57-59 [^ suivre]). 514 Underwood (Lucien Marcus) : Selaginella rupestris and its allies {B. T. C, Vol. 25, n» 3, pp. 125-133). — Xf.VI — Espèces nouvelles décrites : Selaginella Walsoui, S. arenaria, S. rupin- cola, S. Bigclovii, S. extcnsa. Ml'SCINÉES. 515 Bescherelle (Em.) : Sur le genre Nadeau.iia Besch. {R. ùr., 25* ann., n" 3, pp. 42-43). Il résulte des nouvelles observations de l'auteur que son genre Nadeaudia doit passer à l'état de synonyme et que le jV. sc/iislosiegiella devient le Calomnioti Nadeaudii Besch. 516 Dixon (H. N.) : Some County list of Mosses (/. of B., Vol. XXXVI, n°4^5, PP- i«4-iS^)- 517 Howe (Marshall A.) : New american Hepaticaî [B. T. C, Vol. 25, n"4, pp. 183-192, 2 pi.). Espèces nouvelles décrites : Scapanla (?) heterophylla, Riccia tricho- carpa, Asterella lateraiis. 518 Muller (G.) : Symbolaî ad bryologiani Australia;. \\{Hdw., t. XXXVII, fasc. 2, pp. 76-112 \asuivre\)^ Espèces nouvelles décrites : Phascmn tetrapteroides ; BeckeUia ("n. g-.) brtichioides ; EphemeruDi grosso-ciiiatuiii ; Astomuni lampropyxis, Sul- livani, curvultun, subexserens ; Andyeasa Arilmriana, filameniosa, ho' momalla, micro-vaginata, pnlvinaia, cochlearifolia, subfluitans, aqtta- tica, arctoxoides, obtusissiiiia ; Orthodontiuni Zetterstedti ; Bryum nutanti-polyniorphum, Mielich/ioferia, Beccarii, niontanum, lepiopel- matunt, minulissimiun, leptopelma, cespHicioides, Wallaceanutn, ery- tlirocarpuluin, Pimpamse, bracliytheciella, lonchoneurum, malacodic- tyon, Levieri, macro-erythrocarpuin, Bellii, Baleœ ; plebejum, leptoihrix, ndcroihechini, a^rtiginosum, synoicjim, aliiseiîim, oophylluin, pungenti- folium, brachycladîdum, Bàuerleni, austro-alpiniiin, -megainorphunt, pallenticonia, Lttehmannianum, immipetens, subcrispattim, eryiliro- pyxis, dilatato-marginatuni , ab mptin e rviuni , ischyrorhodon^ suboliva- ceum, viridulum, ainblyacis, èrunneidens, JlavifoHutn, leucotheciutn, peraristatum, chlororhodoii, pohiixopsis, inicrorhodon, Dobsonianum, angeiothecizim ; Trematodon pachyphyllus, îoiigescens, Ckeesemani, integrifoliiis ; Leptotyichum Pancheri, striciitiscidum, subbracky- carpum, brachycarpuni, seniilunaye. 51g Philibert : Quelques Brya singuliers de l'Asie centrale(/?. br., 25eann., 11° 3> PP- 49-53 \_àsînvre\). Espèce nouvelle décrite : Bryum timmiostomoîdes. 520 Renauld (F.) et J. Cardot : Mousses nouvelles de l'Amérique duNord. V {B\ S. B. B., t. XXXVI, 11*-^ part., fasc. 3, pp. 173-180, 3 pi.). 520 bis Stephani (Franz) : Species Hepaticarum [suite] [B.H. B.,t.V\, n°5, PP- 36i-378)- — Voir n^ â^iT,. Espèces nouvelles décrites : Riccia Wclzoitschii^ Spntceana, Delavayi, microspora, Montagnei, Balansée, victoriensis, burnettensis, perennis, deserticola, Hasskarliana, Beckeriana, bahiensis, crassa. XLVIl Algues. 521 Bullock-Webster (Rev. G. R.) : Some new Characeae records {J. of B., \o\. XXXVI, n'>4J5, pp. 182-184). 522 Cleve (P. T.) : Gli org-anismi marini in servizio delP idrografia [Tra- duction de G. Stegagno et A. Forti] {N. N., IX*^ sér., avril 1898, pp. 55- 60). 523 Reinbold-Itzehoe (Th.) : Die Alg-en der Lacepède und Guichen Bay [Sud Australien] und deren nàherer Umgebung, g-esammelt voa Dr. A. Enyelhart-King-ston. II (N. N., IX*-" sér., avril 1898, pp. 33-54). Espèces nouvelles décrites : Cladophora confortnis , Delesseria Lace- pède a na. 524 Sauvageau (Camille) : Sur quelques Myiioaémacées [i'^'' Mémoire] {A. Se. n., VlII'-'sér., t. V, n'^* 3 et 4, pp. 161-288, 2g fig". dans le texte). 525 Schmidle (W.) : Ueber Cyanothrix wwàMastigocladus {B. C, t, LXXIV, u*^ 4-5, pp. 97-102, II fig-. dans le texte). 525 bis Schmidle (W.) : Ueber einig-e von Prof. Lag-erheim in Ecuador und Jamaika g'esammelte Blattalg"en [fin] {Hdw., t. XXXVII, fasc. 2, pp. 65- 75, 4 pi.). — Voit' n° 301. 526 Schmula : Ueber Cœlosphceriiim dubium Grunovv {Hdw., t. XXXVII, fasc. 2, Supplém., pp. (47)-(48), i fi^. dans le texte). Lichens. 527 Lochenies (G.) : Lichens récoltés à l'herborisation de Malmedy les 28, 29 et 30 juin 1896 [^B. S. B. B., t. XXXVI, II« part., fasc. 3, pp. 122-134). 528 Picquenard (Ch.) : Herborisations lichénologiques dans le Finistère de 1867 à 1897 {.B- •^' O- ^''•> t- 8, n° I, pp. 73-80 SJi suivre]). 529 Wainio (Edw. A.) : Lichenes a G. F. Scott-Elliot in viciniis montis Ruwenzori [0^5' L. S.] in Africa centrali annis 1893-94 collecti {Hdw., t. XXXVII, fasc. 2, Supplém., pp. (39)-(44)). Espèces nouvelles décrites : Usnea fragilis, Parmelia Scottii, P. hypo- leiica, Lecauora leucoplaca, L. fiavidocarnea, Pertusaria endoxantha, Rijiodina, Scottii, Heppia liiigulata, H. sorediosa, H. îunbilicata, H. i)n- pressa, Lecidca Scottii. 530 Wainio (Edw. A.) : Lichenes in Erythra;a a Doctore K. M. Levander anno 1805 collecti [Hdw., t. XXXVII, fasc. 2, Supplém., pp. (37)-(39)). Espèces nouvelles décrites : Parmelia asmarana, Lecidea albocincia. 531 Wainio (Edw. A.) : Lichenes quos in Madagascaria centrali Dr. C. Forsyth Major anno 1896 collegit [Hdw., t. XXXVII, fasc. 2, Supplém., PP- (33)-(37))- Espèces nouvelles décrites : Parmelia Majoris, P. madagascariensis, Sphasrophorus diplotypus. — XLVIII Champignons. 532 Bourdot (H.) : Les Hyménomycètes des environs de Moulins [Supplé- ment] {Rev. scientif. dit Bozirbonnais , 11^ ann., n<* 124, pp, 63-66 \à suivre^. 533 Lenticchia (A.) : Prima contribuzione alla micologia del Monte Gene- roso [B. S. b. i., 1898, n°^ 2 et 3, pp. 46-56). 534 Lindau (G.) : Bemerkung-en ûber die Gattung- Moelleria Bres. {Hdw., t. XXXVII, fasc. 2, pp. (44)-(47))- 535 Lister (Arthur) : Notes on Mycetozoa (/. of B., Vol. XXXVI, n° 425, pp. 161-166, I pi.). Espèces nouvelles décrites : Physarum straminipes, Didymium Trochus. 536 Magnus(P.) : Einige Bemerkung-en zu P. Dietels Bearbeitung- der He- mibasidii und Uredinales in Engler-Prantl « Natûrliche Pflanzenfami- lien Bd. I. )» [B. C, t. LXXIV, n» 6, pp. 165-170). 537 Patouillard (N.) : Quelques Champignons nouveaux récoltés au Mexi- que par Paul Maury (5. 6". w. Fr., t. XIV, 2^ fasc, pp. 53-57, i pi.). Espèces nouvelles décrites : Xerotus Mauryi, Plnteus ititens, Hypho- loma papillatum, Ganoderina mexicanu>n, Xanthockrous igniarioides , Porolaschia -micropora, Leptoporus mexicanus, Lycoperdon ovi/orme, Nummtdaria hyalospora, Maurya (n. g. Hypoxylearum) hypoxyloidea. 538 Penzig (0.) e P. A. Saccardo : Diag-noses Fungorum novorum in insula Java collectorum. Séries secunda {Mlp., t. XI, fasc. XI-XII, PP- 491-530)- Espèces nouvelles décrites : Hypoxylon riibellum, H. inicrostroma, H. discophorui>i, H. niicyocarpum, Kret^sc/unaria gomp'widea, Pensi- gia, macrospora, Nummularia ujii-apiculata , N. niiiiutula, Xylaria ior- ritbioides, X. leucosticta, X. humilis, X. heloidea, X. polysticha, X. ooce- phala, Eutypd astnula, E. bambusina, Diatrype princeps, D. parvula, Anthostoma tjibodense, A. Verrucula, A. valsarioides, Valsaria inas- sarioides, Diaporthe javanica, Winterella etitypoides, Phyllachora aniphidynia, Oxydothis (n. g. Dothideacearum Hyalosporarum) grisea, O. nigricaus, O. maculosa, Scirrhia bambusina, Nectriella aurantia, N. pallidula, N. riifo-fusca, N. setulosa, Byssonectria delicatula, Hy- ponectria Raciborskii, Ckiloiiecirla macrospora, Ch. javanica, Heie- ronectria (n. g-. Hypocreacearum Hyalosporarum) spirillospora, Neciria eustoma, N. coronaia, N. radians, N. episphcerioides, N. ambigua, N'. trachycarpa, N. carneo-flavida, N. nigella, N. arundinella, N. tji- bodensis, N. leucotricha, N. albo-fimbriata, N. dolichospora, N. hypo- xantha, N. xaittkostroma, Leiendrasa atrata, Calonectria effugiens, C. callorioides, C. aurantiella, Ophionectria conica, O. Trichias, Tw beufia (n. g-. Hypocreacearum Scolecosporarum) javanica, P. coronata, T. anceps, Pkuemenella (n. g. Hypocreacearum Phaeosporarum) j'avanica, Hypocrea Sclerodermatis, H. fulva, H. discolor, H. longicollis. Cor- dyceps lachnopoda, C. oxycephala, C. Koningsbergeri , C. atrobrunnea, C. deflectens, C. citrea, C. obtusa, C. coccinea, Myriocoproji millepunc- tatum, N. affine, Micropeltis leucoptera, M. macropelta, Erikssonia XLIX (n. g. Hysteriacearum Phaeosporarum) pulchella, Syngloniutn (n. g. Hys- teriacearum Hyalodidymarum) insigne, Aulographum atromaculans, Hysterographium oligomeriim, Lophodermiuin kypodcrinoides, L. j'a- vanicum, L. Raapianum, Botryosphosria phyllachoroidea, Acantho- stigma nectrioideuni. 539 Pollacci (Gino) : Micologia ligustica (Extrait des Atti délia Società Li- gusticadi Scicme naturali e geografiche, Vol. VII, fasc. 4 et Vol. VIII, fasc. I, 112 pag-.). Enumération de 930 espèces de Champignons, tant inférieurs que supé- rieurs, observés en Ligurie. 539 bis Pollacci (Gino). — Voir 11° 557. 540 Rolland (L.) : Excursions mycologiques dans le midi de la France et notamment en Corse, en octobre 1897 {B. S. m. Fr., t. XIV, 2^ fasc., PP- 75-^^7, I pl-)- Espèces nouvelles décrites : Lycoperdon Rollandii Pat., Stropharia cop'r'inifacies, Typhula lividula, Lasiobolus horrescens, Arachoscypha somilata^ Stictis maritima, Pleospora Cisloruin. 541 Roze (E.) : Un nouveau type générique de Schizomycètes \Chaiinella scissipara] {B. S. m. Fr., t. XIV, 2^ fasc, pp. 69-74, i pi.). 542 Smith (Annie Lorrain) : New or rare british Fungi (/. of B., Vol. XXXVI, n'5 425, pp. 180-182, 5 fig. dans le texte). Espèces nouvelles décrites : Mortierella repens, Botrytis angularis. 543 Smith (Annie Lorrain) : Supplément to Welwitsch's African Fungi (/. of B., Vol. XXVI, n° 425, pp. 177-180). Espèces nouvelles décrites : Hexagonia Welwilschii, jEcidium Dios- pyri, Phyllosticta Fricalysiée, Ascockyta Filiacorée, A. Spoiidiacearmn, Dothidella Welwitschii, D. Graphis, Microtkyrium Millettias. Nomenclature. 544 Le Jolis (Aug.) : Encore sur Porella {R.br., 25'^ ann., n° 3, pp. 43-49). 545 Levier (E.) : La pseudopriorità di Porella {B. S. b. i., 1898, n° 4, pp. 9g 104 [_à szdvre]). 546 The nomenclature of Arenaria uliginosa {/. of B., Vol. XXXVI, 11° 425» PP- 189-191). Pathologie et tératologie végétales. 547 Arbaumont (J. d') : Anomalies végétales. Une Poire monstrueuse (Extr. du Bull, de la Soc. d'Hortiçult. et de Viticult. de la Côte d'Or, 1898, 13 pag., I pi.). 548 Cavara (F.) : Ueber eine neue Pilzkrankheit der Weisstanne {Cucurbi- taria pithyopkila (Kunze) De N.] {Z.f. Pk., t. VII, fasc. 6, pp. 321-325, I pi.). 549 Costerus (J. G.) : Double nutmegs {A.f. B., Vol. XV, i''^' part., pp. 40- 42, I p'.). 550 Halsted (Byron D.j : Mycological Notes [The Checkin^- of Ilollyhock Rust; Observation in Wind-infection of a Rust ; A ckise relation bet- ween rainfall and Potato Rot; The Pkytopkt/iora of Lima Beans] {B. T. C, Vok 25, n'^ 3, pp. 158-162, I fig-. dans le texte). 551 Klebahn (H.) : Kulturversuche mit heterocischen Rostpilzen. VI. Bericht [1897] [Z. f. Pk., t. VII, fasc. 6, pp. 325-345, 4 fig-. ; t. VIII, fasc. I, pp. 11-30, 1 fig'.). 552 Letacq (A. L.) : Sur une fascie présentée par le Salix alba, L. (M. d. P., 7*^ aun., n° lOi, p. 107). 553 Magnus (P.) : Der Mehlthau auf Syringa vulgaris in Nordamerika [B. d. b. G., t. XVI, fasc. 3, pp. 63-70, i pi.). 554 Massalongo (G.) : Sopra alcune milbog-alle nuove per la flora d'Italia. Quarta comunicazione {B. S. b. i., 1898, n'^' 2, pp. 33-39). 555 Molliard (Maiùn) : Notes de pathologie véo-étale [R. g. B., t. X, n"^ m, pp. 87-101, 7 fig". dans le texte et i pi.). I. Prolifération des fleurs d& BrointiS ^rf^'Z/^j sous l'action de VUsiilago broniivora Tul. II. Action exercée par VUsiilago longissima Sow. sur la structure des faisceaux du Glyceria aquatica. III. Sur un cas de dimorphisme parasitaire chez le Ptcris aquilina. IV. Modifications anatomiques déterminées chez un Symplocos par VExobasidium Symploci EUis. 556 Nypels (Paul) : Notes pathologiques {B. S. B. B., t. XXXVI, II« part., fasc. 3, pp. 183-276, 18 fig. dans le texte). Sujets traités : Maladie du Trèfle incarnat; — Gale des Pommes de terre; — Pourriture des Pommes de terre; — Excroissances de Betteraves; — Feuilles de Betteraves chlorotiques ; — Les maladies du Lin (La rouille du Lin; — La brûlure du Lin; — PhoDia hcrbarum} — L'étètement du Lin); — Les Sclerotinia douteux; — Scptoria Petroselini Desm. var. Apii\ — Ramularia SpinaciêB\ — Acariens attaquant les Melons, etc.; — Chry- santhèmes; — Maladie de la toile; — Maladie des Œillets; — Prolonge- ments de la membrane cellulaire; — Plasniopara viticola\ — L'intumes- cence des feuilles; — Maladie des pédicelles de raisin; — Le Spliserella des raisins ; — Le chancre des Peupliers de Canada ; — Pin maritime ; — Houblon monoïque. 557 Pollacci (Gino) : Appunti di patologia végétale. Fimghi nuovi, paras- siti di piante coltivate (Extrait des Atti deW Istit. bot. di Pavia, sér, II, Vol. V, 8 pag., I pL). Espèces nouvelles décrites : Macrosporiuiii Violas (sur feuilles vivantes de Viola odorata), Helminthosporium Iberidis (sur feuilles vivantes àHIberis), Leptothyrium parasiticum (sur tig-es vivantes de Cereus stel- latus et C. iriangiilaris) ; Cyiosporellea Cerei (sur Cereus stellaliis), Pirostoma Farnetianum (&ur feuilles vivantes de Pandamis utilis], Pâyl- losiicta Dammaras (sur feuilles vivantes de Daiiimara Moorii),' Helmin- thosporium Lu7iariie (sur feuilles vivantes de Lunaria biennis). Faris. — J. Jlersclj,inrp.,4'"»,Av. deCKàtilicn JOURNAL DE BOTANIQUE 12*^ année. — i6 Juillet 189S. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N°^ 6-7 Biographie, Bibliographie, Histoire de la Botanique. 558 Barra tte (Gustave) : Notice sur M. Doumet-Adanson {B. S. b. Fr., 3" sér., t. IV, pp. LVIII-LXIV). 559 Coville (Frederick V.) : Three Editions of Marcy's Report on the Red River of Louisiana {B. T. C, Vol. 25, n° 3, pp. 155-157). 560 Legré (Ludovic) : La Botanique en Provence au xvi^ siècle ; Mathias de Lobel et Pierre Pena {B. S. b. Fr., 3e sér., t. IV, pp. XI-XL VII). 561 Lombard-Dumas (Armand) : Le Dr Bernardin Martin. Notice biogra- phique {B. S. b. Fr., 2;- sér., t. IV, pp. LII-LVIII). 562 Roth (F. W. E.) : Hieronymus Bock, genannt Tragus [1498-1554] {B. C, t. LXXIV, n" 9-10, pp. 265-271; no 11, pp. 313-318; n° 12, PP- 344-347)- Biolog'ie, morpholog'ie et physiologie générales. 563 Belajeff (Wl.) : Ueber die Cilienbildner in den spermatogenen Zellen {B. d. b. G., t. XVI, n" 5, pp. 140-144, I pi.). 564 Coupin (Henri) : Sur la résistance des graines à l'immersion dans Teau {C.R., t. CXXVI, nû 19, pp. 1365- 1368). 565 Coupin (Henri) : vSur la toxicité du chlorure de sodium et de Teau de mer à regard des végétaux (i?. g. B., t. X, n° 113, pp. 177-190, i fig. dans le texte). 565 bis Dassonville (Ch.) : Influence des sels minéraux sur la forme et la structure des végétaux [suitel {R. g. B., t. X, n° 112, pp. 161-170; no 113, pp. 193-199 [à suivre]). 566 Devaux (Henri) : Origine de la structure des lenticelles(C. i?.,t.CXXVI, n" 20, pp. 1432-1435). 567 Gerber (C.) : De la fécondation directe chez quelques plantes dont les fleurs semblent adaptées à la fécondation croisée (C R., t. CXXVI, n° 24, pp. 1734-1737). 568 Grûss (J.) : Ueber Oxydasen und die Guajakreaction (B. d. b. G., t. XVI, n0 5, pp. 129-139). 56g Haberlandt (G.) : Bemerkungen zur Abhandlung von Otto Spanjer « Untersuchungen ûber dieWasserapparatederGefâsspflanzen » {B. Z., 56<= ann., W part., n° 12, pp. r77-i8i). LU 570 Hébert (Alexandre) et G. Truffant : Sur remploi des engrais en Hor- ticulture (C. R., t. CXXVI, n» 25, pp. 1831-1834). 571 Loew (0.) : Ueber die physiolog"ischen Functionen der Calciumsalze {B. C, t. LXXIV, n° 9-10, pp. 257-265). 572 Macloskie (George) : Heat of imbibition by seeds {B. T. C, Vol. 25, n« 5, pp. 272-274). ■ 573 MacMillan (Conway) : The orientation of the plant egg- and its ecolo- gical significance (B. G., Vol. XXV, n° 5, pp. 301-323). 574 Steinbrinck (C.) : Ist die Cohâsion des schwindenden F'ûUwassers der dynamischen Zellen die Ursache der Schrumpfungsbewegungen von Antherenklappen, Sporangien und Moosblattern? [Vorlaufige Mitthei- lung] {B. d. b. C, t. XVI, fasc. 4, pp. 97-103). 575 Raciborski (M.) : Weitere Mittheilungen ûber das Leptomin {B. d. b. G.,X.. XVI, n0 5, pp. 119-123). Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 576 Briquet (John) : Note sur les hydathodes foliaires des Scolopia [B. H. B., t. VI, n° 6, pp. 503-504). 577 Diels (L.) : Die Epharmose der Vegetationsorgane bei Rhus L. § Ge- rontogea^ Engl. {B. J., t. XXIV, fasc. V, pp. 568-647, 8fig. dans le texte et I pi). 578 Fleurent (E.) : Contribution à l'étude des matières albuminoïdes con- tenues dans les farines des Légumineuses et des Céréales {C. R., t. CXXVI, n" iq, pp. 1374- 1377). 579 Fleurent (E.) : Sur la répartition du gluten et de ses principes immé- diats dans l'amande farineuse du grain de froment (C. R., t. CXXVI, n°22, pp. 1592-1595). 580 Ganong (W. F.) : Upon polyembryony and its morphology in Opuntia vulgaris {B. G., Vol. XXV, n° 4, pp. 221-228, i pi.). 581 Girard (Aimé) et Lindet : Recherches sur le développement progressif de la grappe de raisin (C. R., t. CXXVI, n" 19, pp. 1310-1315). 582 Holm (Théo.) : Pyrola aphylla: a morphological study (B. G., Vol. XXV, n" 4, pp. 246-254, I pi.). 5S3 Juel (H. 0.) : Parthenogenesis bei Antennaria alpina (L.) R. Br. [Vor- laufige Alittheilung] {B. C, t. LXXIV, n^ 13, pp. 369-372). 51S4 Lidforss (Bengt) : Ueber eigenartige Inhaltskôrper bei Potainogetoti p7-3slongiis^\Ai. {B. C, t. LXXIV, n" 11, pp. 305-3 [3; n'^ 12, pp. 337- 343; n° 13, PP- 372-377)' 585 Lutz (L.) : Gomme de Canna (B. S. b. Fr., 3*= sér., t. IV, pp. XLVIII- LI, I pi.). LUI 586 Lutz (M. L.) : The gum of Canna (B. G., Vol, XXV, u" 4, pp. 280- 281). 587 Rimbach (A.) : Ueber Lilitim Mariagon {B. d. b. G., t. XVI, fasc. 4, pp. 104-110, I pi.). 588 Robertson (Charles) : Flowers and insects. XVIII {B. G., Vol. XXV, n» 4, pp. 229-245). 589 Seurat (L. G.) : Note sur la pollinisation des Cactées {R. g. B., t. X. n° 113, pp. 191-192). 590 Smith 'Wilson R.) : A contribution to the life history of the Pontede- riaceai {B. G., Vol. XXV, n« 5, pp. 324-337, 2 pi.). 591 Ule (E.) : Ueber Blûthcneirichtung-en einiger Aristolochien in Brasilien {B. d. b. G., t. XVI, fasc. 4, pp. 74-91, i pi.). MUSCINÉES. 592 Grevillius (A. Y.) : Ueber den morphologischen Werth Brutorgane bei Aulacomnùim androgyntiin (L.) Schwaegr. (5. d. b. G., t. XVI, fasc. 4, pp. 111-118, I pi.). Algues. 593 Benecke (W.) : Ueber Culturbedingungen einiger Algen {B. Z., 56<= ann., I''<^ part., fasc. V, pp. 83-97). 594 Bouilhac (R.) : Sur la végétation d'une plante verte, le Nostoc punc- tiforme, à l'obscurité absolue (C R., t. CXXVI, no 22, pp. 1583- 1586). 595 Brand (F.) : Culturversuche mit zwei Rkisocloîtium-Avtfa {B. C, t. LXXIV, nos y et g^ pp_ iç-^-202 €1225-235, i pi.). 596 Chodat (R.) : Études de biologie lacustre. C. Recherches sur les Algues littorales : Sur les Algues perforantes d'eau douce ; Les galets sculptés du rivage des lacs jurassiques; Sur les Algues littorales du lac Léman {B. H. B., t. VI, n» 6, pp. 431-476 \_a Sîiivre\ 15 fig. dans le texte et 2 pi.). Espèces nouvelles décrites : Foyeliella (n. g.) perforans et Hyella j'u- rana, dans les coquilles d'Anodonte; Gongrosira codiolifera, sur des coquilles d'Anodonte et des pierres; Stylococcus (n. g-.) aureus, dans le mucus du Batrac/iosperintim deitstim. 597 Mottier (David M.) : Das Centrosom bei Dictyota [Vorlâufige Mitthei- lung] iB. d. b. G., t. XVI, n» 5, pp. 123-128, 5 fig. dans le texte). 598 Sauvageau (C.) : Sur VAcinetospora pusilla et la sexualité des Tilopté- ridées {C. R., t. CXXVI, no 22, pp. 1581-1583). 599 Sauvageau (C.) : Sur l'origine du thalle des Cutlériacées (C. R., t. CXXVI, no 20, pp. 1435-1437). 600 Sauvageau (C.) : Sur la sexualité et les affinités des Sphacélariées (C. R., t. CXXVI, no 23, pp. 1672-1675). — I.IV — Champignons. 60 1 Klebahn (H.) : Ueber den g-eg-enwartigen Stand der Biolog-ie der Rostpilze {B. Z., 56'^ ann., IF' part., n"^ 10, pp. 145-158). 602 Loew (0.) : Zur Frage der Vertretbarkeit von Kaliumsalzen durch Rubidiumsalze bei niederen Pilzen (B. C, t. XXXIV, n° 7, pp. 202- 205). 603 Matruchot (L.) : Sur la structure et révolution du protoplasma des Mucorinées (C. R., t. CXXVI, n" iq, pp. 1363-1365). 604 Schostakowitsch (Wl.) : Mykologische Studien [B. d. b. G., t. XVI, fasc. 4, pp. 91-96, I pi.). Systématique, Géographie botanique. Phanérogames. 605 Beadle (C. D.) : Notes on the Botany of the Southeastern States. II {B. G., Vol. XXV, n" 4, pp. 276-280; n°5, pp. 357-361). Espèces nouvelles décrites : Fraxinus Biltmoreana, Brauneria ten- nesseensis, Polynmia Isevigata. 606 Bailey (L. H.) : Notes on Carex. XIX {B. G., Vol. XXV, n" 4, pp. 270- 272). Espèces nouvelles décrites : Carex madreiisis, C. Seaioniana, C. gal- bana, C. irrasa, C. tiirgidula. 607 Candolle (C de) : Piperacea; Sodiroana; {B. H. B., t. VI, n» 6, pp. 477- 495 \à suivre]. Espèces nouvelles décrites \ Piper hylebates, brevispica, trachyphyllnm, Sodiroi, luntilibracteatuin, diiriramezim, hylophilum, subç^labribrac- teatuttt, psciidonobilc, guayasanmii, sUvaruiii, Hydrolapathum, airora- meum, umbraculuiu, squamulosuin, subtropicum, iongepilosuin, regale, filist/luin, substenocarpum, pseudomarginatum, glabrirameum, pallidi- rajneum. 608 Cushing (Harold B.) : The wild flowers of Cushing's island, Maine {B. G., Vol. XXV, n» 5, pp. 353-357)- .609 Drake del Castillo (Emm.) : Sur les Rubiacées de la flore de Mada- gascar [C. R., t. CXXVI, n° 25, pp. 1763-1766). 610 Druce (G. Claridge) : Fragaria muricata {/. of B., Vol. XXXVI, n° 426, p. 225). 611 Druce (G. Claridge) : Helleborus occidentalis in Berkshire (/. of B., Vol. XXXVI, n'5 426, pp. 222-225). 612 Gaillard (Georges) : Contribution à Tétude des Roses du jura {B. H. B., t. VI, n'^ 6, pp. 401-424). 613 Greenman (J. M.) : Some uew and other notheworthy plants of the Northwest {B. G., Vol. XXV, n° 4, pp. 261-269). Espèces nouvelles décrites : Polemoniion bicolor, Veronica Allciiii, Castilleia oreopola, C. pallida, C. Cusickii, C. levisecta, C. cervina. LV 614 Harshberger (John W.) : A mexican tropical botanical station {B. G., Vol. XX\', n° 5, pp. 362-365). 615 Heller (A. A.) : New plants from Western North America. II [B. T. C, Vol. 25, no 5, pp. 265-27 ij. Espèces nouvelles décrites : Lupinus Hellerée, Castilleja lutea, Vale- riana occidentalis, Eriophyllum pedunculatuin. 616 Krause (Ernst H. L.) : Floristische Notizen. III Cypcraceen {B. C, t. LXX\', n'^ I, pp. 1-7; n'^ 2, pp. 36-44). 617 Nelson (Aven) : New plants from Wyoming-. II {B. T. C, Vol. XV, n-^ 5. PP- 275-284). Espèces nouvelles décrites : Mentselia compacta, Gentiana elcgans, Douglasia biflora, Phacelia déserta^ Phlox multiflora, Pentstemo)i col- linus, P. radicosus, P. arenicola, P. Rydbergii, Wulfcnia Tvioiiujigensis, W. gymnocarpa, Scutellaria virgulaia, Rzunex tîiberosus. 618 Nelson (Aven) : The Rocky mountain species of Thermopsis (B. G. y Vol. XXV, n'^ 4, pp. 275-276, I pi.). Espèces nouvelles décrites : Thermopsis divaricarpa, T,ï. arenosa. 619 Pestalozzi (Anton) : Die Gattung;- Boscia Lam. {B. H. B., t. VI, n" 6, append. n» III, pp. 1-64 \a suivre]^ 14 pi.). 620 Rendle (A. B.) : Two new Queensland Cymbidiums {/. of B., Vol. XXXVI, n" 426, pp. 221-222). Espèces nouvelles décrites : Cymbidium Sparkesii, C. Leai. 621 Ridley iHenry N.) : New malayan Orchids (/. of B., Vol. XXXVI, n" 426, pp. 210-216). Espèces nouvelles décrites : Oberonia aurantiaca, Liparis pccthiifera, Deadrobium modestum, Bnlbopkyllum flanimuliferum, Cirrhopetalum ochraceum, Eria cymbidifolia, E. sumatrensis, E. pensilis, E. kispidis- sima, Saccolabiiiin Aiigrsecum, S. secundiflorum, S. cortinatum, Den- drocolla carnosa. 622 Schaffner (John H.) : Notes on the saltmarsh plants of Northen Kansas {B. G., Vol. XXV, n« 4, pp. 225-260), 622 bis Schumann (K.) : Die Gattung Ariocarpus (Anhalonium) [fm] {B. J., t. XXIV, fasc. V, pp. 545-567). — Voir n« 288. 623 West (W.) : Notes on Cambridg-eshire plants (/. of B., Vol. XXXVI, n'' 427, pp. 246-259). 624 Septième Bulletin de la Société pour Pétude de la tlore franco-helvé- tique. Notes sur les plantes distribuées, et diag-noses des espèces nouvelles ou peu connues [F. Hy : X Posa Cosieana Hy. hybr. nov. {R. gallica X obtusifolia Hy) ; Peplis ^^^r^/ Jordan; X Lavandiùla hortensis Hy (Z. vera X latifolia)\ X Qn^crcus firmurensis Wj \\\hT. nov. {Q. pubescens X Posa forma) ; Jictcciis iitflexus L. var. grami- nicolor var. n. — F. Héribaud : Poteritim nturicatutn Spach var. vulcanorum F. Hérib. var. n. — L. Chevallier : Erica ÎVaisoni DC] (B. H. B., t. VI, no 6, append. IV). 625 Stachys alpina iu Britain(y. of B., Vol. XXXVI, n" 426, p. 209, i pi.). Cryptogames vasculaires. 626 Campbell (Douglas Houghton) : The s^stematic position of the genus Monoclea {B. G., Vol. XXV, n"4, pp. J72-274). MUSCINÉES. 627 Bagnall (James E.) : Mosses of the Wnion valley, Merionethshire (/. of B.. Vol. XXXVI, u" 426, pp. 217-220). 628 Culmann (Paul) : Localités nouvelles pour la flore bryologique suisse {B. H. B., t. VI, n« 6, pp. 425-430)- 62g Dixon iH. N.) : Plagiothecîum Mûllerianum Schimp. in Britain (/. of B., Vol. XXXVI, no 427, I pi.). 6^0 Grout (A. J.) : A revision of the North ^xaç^ixcan Eurhynchia {B. T. C, Vol. 25, n- 5, pp. 221-256). Espèce nouvelle décrite : Eiirhynchiiim Brittoni;e. Genre nouveau : CirriphylliiDi [C cifrosiim (Schwaeg^r.), C. Brandegei (Aust.), C. pili- feruin (Schreb.), C. Boscii (Schwaegr.)]. 631 Massalongo (C.) : Due nuovi generi di Epatiche [Ascidiota C Massai, et Harioticlla Besch. et C. Massai.] {N. G., nouv. sér., Vol. V, no 2, pp. 255-260, I p].). Espèce nouvelle décrite : Ascidiota blepharophylla. 632 Mûller (C.) : Bryolog-ia provincia; Schen-si sinensis ex collectione Giraldiana III {N. G., nouv. sér.. Vol. V, n° 2, pp. 158-209). Espèces nouvelles décrites : Fissidens strictulus , Tayloria sinensis, Physcomitrium sinensi-sphiericuTn, Ph. systylioides, Funaria globicarpa, Mnium arbusculum, M. sinensi-piinctatum, M. gracillimuin, Timmia schetisiana, Caiharinea parvirosula, Bryum humiilimujn, B. capitel- latum, B. sinensi-cespiticiuni, B. rubigineum, B. longesceiis, B. atro- thecitim, B. compactulum, B. orthocarpulum, Dicranujn scopellifoliiim, Angstrômia curvicaulis, A. bicolor, A. liliputana, A. micro-diva ricata, Symbiepkaris sinensis, Bartrainia tonientosula, Encalypta erythrodonta, E. Giraldii, Pottia sinensi-iruncaia, P. splachnobryoides, Trichostomutn èrackypelma, F. albovaginattim, F. nodiflorum, F. subriibellum, F. di- ■minutnm, F. Giraidii, Barbula obliquifoiia, B. subniuralis, B. lepto- iortuosa, B. rosuiaia, B. multiflora, B. erythrotricha, B. brachypila, B. tnajiiscula, B. schensiatia, B. serpenticaults, B. subcotivoluta, Weisia sinensi-fugax, W. minutissima, W. scniipallida, Orthotyichum macro- sporuni, Zygodon sublapponicus, Anœciangiuvi laxum, Grimmia sinensi- apocarpa, G. liliputana, G. sinensi-anodon, Dickelyma sinense, Papillaria sinensis, P. scabcrritna, Giraldiella (n. gen.) Levieri, Eniodo7i-£erugi- nosus, E. ptirus, E. sçziamaitilzis, E. serpentinus, E. pseudo-orthocarpus^ F/tawnium Biondii, Plagiothecium splcndescens, Cupressina turgens, Eurhyuchitcni serricîispis, E. coarctutn, Brachythecium glauco-viride, B. glauculum, B. perininusculitm, B. dicranoides, Rhyiic hoste gitint platyphylluui, R. micro-rusci forme , R. longirameum, Cuspidaria Gi- raldii, Drepanophyllaria robustifolia, D. cuspidarioides, Campylium porphyreticum, Amblystcgitmi schensianum, Myurella sinensi- fulacea, Anomodon thraustus, Haplocladimii occiUtissiniznn, H. rubicnndulîim. Algues. 632 bis Chodat (R). — Voir n° 596. (Champignons. 632 ter Schostakowitsch (Wl.)- — VoirxiP 604. Espèce nouvelle décrite : Mucor Wosnesseitskiî. 633 Smith (Worthington G.) : Basidiomycetes new to Britain (/. of B., Vol. XXXVI, n° 426, p. 226). Nomenclature. 634 Buclienau (Franz) : Einig-e Nomenclaturfrag'en von speciellem und allg-emeinerem Interesse {B.J., t. XXIV, fasc. V, pp. 648-668). 63s Levier (Emile) : Forella annulé par le Code de Rochester [B. H. B., t. VI, n»^ 6, pp. 496-502). Pathologie et tératologie végétales. 635 bis Klebahn (H.). — r(7/rn°6oi. 636 Magnus (P.) : OnJ^cidiumgraveolens (Schuttlew.) {A. o/B.,Yo\. XII, n° XLVI, pp. 155-163, I pi.)- 637 Mangin (L.) : Sur le Septoria gramimim Desm., destructeur des feuilles du Blé (C. R., t. CXXVI, n° 20, pp. 1438-1440). 638 Perraud (Joseph) : Sur les époques de traitement du black rot dans le sud-est de la Francs (C R., t. CXXVI, n" 19, pp. i377i379)- 63g Pons (G.) : Un caso di metamorfosi petalizzante nel Colchicum alpinum DC. [B. S. b. t., 1898, nû I, pp. 7-8). 640 Prunet (A ) : Recherches sur le black rot de la Vig-ne [R. g. B.,t. X, n'^ 112, pp. 129-141 [à suivre]. 641 Roze (E.) : Du PhytopJwra infestans de Bary et de la pourriture des Pomm;s déterre {B. S. m. Fr., t. XIV, 2^ fasc, pp. 58-69). 642 Stefani (Teodosio de) : Zoocecidii dell' Orto botanico di Palermo {B. O. b.P., l'-'ann., fasc. III-IV, pp. gi-ii6, i pi.)- 643 Sturgis (W. G.) : On some aspects of vegetable pathology and the conditions which influence the dissémination of plant diseases {B. G., Vol. XXV, no 3, pp. 187-194, 2 fig^. dans le texte). 644 Swingle (Walter T.) : The grain smuts : how they are caused and how to prevent them {U. S. Department of Agriculture, Partners' Bulletin, n» 75, 1898, ig pag-., 8 fig. dans le texte). 645 Thomas iFriedr.) : Eine Bemerkung zu Julius Sachs' physiologischen Notizen, den Fundamentalsatz der Cecidiologie betreffend {B. d. b. G., t. XVI, fasc. 4, pp. 72-74). 646 Voechting (Hermann) : Ueber Blûthen-Anomalien. Statistische, mor- LVllI — pholog-ische und experimentelle Uatersuchungen (/. f. w. B., t. XXXI, fasc. 3, pp. 391-510, 6 pi.). 647 Wagner (G.) : Beitrag-e zur Kenntnis der Pflanzenparasiten. III {Z. f. Pk., t. VIII, fasc. I, pp. 7-10). 648 Wieler(A.) : Die i^ummosen Verstopfung-en des serehkrankenZucker- rohres (Fùnfstuck's Beitràge sur wissenschaftliche Boianik, t. Il, i""^ part., pp. 29-140, I pi.). Paléontologie. 649 Renault (B.) : Les microorganismes des Lignites (C. R., t. CXXVI, n° 25, pp. 1828-1831). Technique. 650 Burt (Edward A.) : On collecting- and preparing- fleshy Fungi for the herbarium (B. G., Vol. XXV, n« 3, pp. 172-186, x pi.). 651 Dixon (Henry H.) : Gélatine as a fixative [A. of B., Vol. XXII, no 45, pp. 1 1 7-1 181. 652 Kohi (F. G.) : Zeiss' neues Vergleichsspectroskop {B. C, t. LXXIII, n*^ 10, pp. 349-352, I fig-. dans le texte). Sujets divers. 653 Dawson (M.) : On the structure of an ancientpaper (A. «t/^.. Vol. XII, ii"45> PP- 1 10-115). 654 Edwards (A. Milne) : Les arbres à g-utta-percha à la Grande Comore (B. AI., 1898, n"3, pp. 161-162). 655 Hamy (E. T.) : Jean Brémant, jardinier du Jardin Royal [i672?-i702] {B. M., 1898, n" 3, pp. 130-132). 656 Krause (Ernst H. L.) : Floristische Notizen. II (^. C, t. LXXIII, n" 10, PP- 337-343; n° II. PP- 379-386). 657 Kusnezow (N. J.) : Der botanische Garten der Kaiserlichen Univer- sitât zu Jurjew [Dorpat]. IV et Y {B. C, t. LXXIII, n° 12, pp. 444-447; t. LXXIV, no 3, pp. 70-72). NOUVELLES M. le Professeur A. Kerxer von Marilaun, directeur du Jardin bota- nique et du Musée de TUniversité de Vienne, est mort le 21 juin, à l'âge de soixante-sept ans. Le 25 juin, est mort subitement à Breslau, dans sa soixante et onzième année, M. le Professeur Ferdinand Cohn, universellement connu par ses travaux, entre autres ceux qu'il a consacrés aux Bactériacées, dont il a le premier institué la culture, classé les formes et précisé les affinités. Paris. —J. Mersch, imp., 4"", Av. deChâtiUin. JOURNAL DE BOTANIQUE 12^ année. — i6 Août 1898. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N° 8. Biographie, Bibliographie, Histoire de la Botanique. 658 Britten (James) : Bibliographical Notes. XV. Gronovius's « Flora vir- ginica » (/. of B., Vol. XXXVI, n° 427, pp. 264-267). 65g Britten (James) : Smith's Georgian plants (/. of B., \'ol. XXXVI, no 428, pp. 297-302). 659 bis Britten (James) and G. S. Boulger : Biographical Index of british and irish botanists. First Supplément (1893-97) [stùte] \J. of B., Vol. XXXM, no 427, pp. 267-271 \a suivre]. — Voir n° 426 bis. 660 Thompson (Harold Stuart) : Thomas Clark and Somerset plants (/. of B., Vol. XXXVI, n° 428, pp. 31 1-3 13). 661 James Ward (/. of B., Vol. XXXVI, n° 427, pp. 271-273). Biologie, morphologie et physiologie générales. 662 Biffen (R. H.) : The coagulation of latex {A. of B., Vol. XII, n" XLVI, pp. 165-171). 663 Darwin (Francis) : Observations on stomata [B. C, t. LXXV, no 4-5, pp. 114- 118). 664 Ewart (Alfred J.) : Can isolated chloroplastids continue to assimilate? {B. C, t. LXXV, no 2, pp. 33-36). 665 Heinricher (E.) : Gegenbemerkungen zu Wettstein's Bemerkungen ûber meine Abhandlung « Die grûnen Halbschmarotzer. I. » (/. f. w. B., t. XXXII, fasc. I, pp. 167-174). 666 Ludwig (F.) : Ueber Variationscurven {B. C, t. LXXV, n" 4-5, pp. 97- 107 \_à suivre]). 667 Salter iJ. H.) : Zur nâheren Kenntniss der Stârkekôrner (/. /. w. B., t. XXXII, fasc. I, pp. 1 17-166, 2 pi.). 668 Stoklasa (Jules) : Fonction physiologique du fer dans l'organisme de la plante (C. R., t. CXXVII, n^ 5, pp. 282-283). 669 Wacker (Johann) : Die Beeinflussung des Wachsthums der Wurzeln durch das umgebende Médium {f.f. w. B., t. XXXII, fasc. i, pp. 71- 116). LX — Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 670 Balland : Sur la composition et la valeur alimentaire du Millet (C. R., t. CXXVIl, no 4, pp. 239-240). 671 Berggren (S.) : Det uppsvallda internodiet hos Molinia cœrulea {B. N., 1898, fasc. 3, pp. 147-150, I pl.^J. /.). 672 Berggren (S.) : Om Rhynchospora aléa och nâg-ra andra svenska Cype- raceers morfologi {B. N., 1898, fasc. 3, pp. 129-146, i pi. p. p.). 673 Bourquelot (Em.) et H. Hérissey: Sur Texistence, dans l'orge germée, d'un ferment soluble agissant sur la pectine [C. R., t. CXXVIl, no 3, pp. 191-194). 674 Daniel (Lucien) : Amélioration de la Carotte sauvage par sa greffe sur la Carotte cultivée [C. R., t. CXXVIl, n° 2, pp. 133-135). 675 Fatta (Giuseppe) : Sui fiori di Deherainia smaragdina {N. G., nouv. sér.. Vol. V, 2^ fasc, pp. 145-157, i pi.). 676 Krause (Ernst H. L.) : Floristische Notizen. IV. Helobiae und Panda- nales {B. C, t. LXXV, n» 3, pp. 65-71 ; n» 4-5, pp. iog-114). 677 Mer (Emile) : De la transformation de l'aubier en bois parfait dans les Chênes Rouvre et pédoncule {A. Se. n., 8^ sér., t. V, pp. 339-377). 678 Parkin (John) : On some points in the histology of Monocotyledons {A. ofB., Vol. XII, no XLVI, pp. 147-154, i pi.). 679 Rowlee (W. W.) and M. W. Doherty : The histology of the embryo of Indian Corn (B. T. C, Vol. 25, no 6, pp. 311-315, i pi.). 680 Van Tieghem (Ph.) : Sur les Buxacées {A. Se n., 8'' sér., t. V, pp. 289- 338). 681 Worsdell (W. C.) : The vasculare structure of the sporophylls of the Cycadaceai {A. of B., Vol. XII, n" XLVI, pp. 203-241, 2 pi.). 682 Zaleski (W.) : Zur Keimung der Zwiebel von ^///z^îw C^/a; und Eiweiss- bildung {B. d. b. g., t. XVI, fasc. 6, pp. 146-151). Cryptogames yasculaires. 683 Johnson (Duncan S.) : On the development of the leaf and sporocarp in Marsilia quadrifoliaL,. {A. of B., Vol. XII, n» XLVI, pp. 1 19-145, 3 Pl-)- 684 Lang (William H.) : On apogamy and the development of sporangia upon Fern-prothalli {A. of B., Vol. XII, n» XLVI, pp. 251-256). Algues. 685 Chodat (R.) : Sur quelques caractères épharmoniques dans les Algues épiphylles {B. H. B., t. VI, n" 7, pp. 630-632). — LXI — 686 Etard (A.) et Bouilhac : Présence des chlorophylles dans un Nostoc cultivé à l'abri de la lumière (C R., t. CXXVII, n'^ 2, pp. 119-121J. 687 Oltmanns (Friedrich) : Zur Entwickelungsoreschichte der Florideea {B. Z., 56'- ann., i'" part., fasc. VI-VIII, pp. 99-140, 4 pi.). 688 Phillips (Reginald W.i : The development of the cystocarp in Rhody- meniales. IL Delesseriaceai {A. of B., Vol. XII, n° XLVI, pp. 173-202, 2 pi.). 689 Roze (E.) : Sur les diverses phases de développement d'une nouvell espèce de Sarcina \_S. evolvens\ [C. R., t. CXXVII, n'^ 4, pp. 243-244). Champignons. 690 Halsted (ByronD.) : Mycological Notes. III. [Relation of Bacteriosis to outward condition; The HoUyhock Rust; Witches Broom upon Asparagus ; The Rose Speck; Rust of the Safflower] {B. T. C, Vol. 25, n° 6, pp. 329-335, 2 fig-. dans le texte). 690 bis Holtermann (Cari). — Voir n° 738. 691 Klebs (Georg) : Zur Physiologie der Fortpflanzung einger Pilze. I. Sporodinix grandis Link [J . f. w. B., t. XXXII, fasc. i, pp. 1-70, 2 fig. dans le texte). 692 Magnus (P.) : Ein kleiner Beitrag zur Kenntniss der Puccinia Lycii Kalchbr. {Hdw., t. XXXVII, fasc. 3, Suppl., pp. (9i)-(93), i fig. dans le texte). 693 Matruchot et Dassonville : Sur un nouveau Trickophyton produisant Therpès chez le cheval (C R., t. CXXVII, n" 5, pp. 279-281). Flores, Ouvrages généraux. 693 bis Engler (A.) und K. Prantl : Die natûrlichen Pflanzenfamilien (i74'-' livrais.). P. Hennings, Hymenomycetineas \_suité\. 693 ter Engler (A.) und K. Prantl : Die natûrlichen Pflanzenfamilien (III« part. [^«], livrais. 175 et 176). 0. Drude, Umbellifera; (;?//) ; H. Harms, Cornaceai. 693 quat. Engler (A.) und K. Prantl : Die natûrlichen Pflanzenfamilien (177'^ livr.). 0. Kirchner : Schizophycea; [Myxophycea;, Phycochromo- phycea;, Cyanophyceae] {Chroococcacese , Chamsesiphonacese , Oscillaio- riaceae, Nostocacese, Scytoncmataceée , Stigonetnatacese , Rivulariacese\. 694 Knuth (Paul) : Handbuch der Blûtenbiologie. (Leipzig, 1898, librairie W. Engelmann. — \o\. I : Einleitung und Litteratur [xix-400 pag., I portrait et 81 fig. dans le texte]. — Vol. II : Die bisher in Europa und im arkiischcn Gebiet gemachtcn bliïtenbiologischen Beobachtungen. i''^ part. : Ranunculacese-Compositoe [697 pag., i portr. et 210 fig. dans le texte]). — LXII — Systématique, Géographie botanique. Phanérogames. 695 Blanc (L.) et E. Decrock : Distribution géographique des Primulacées {B. H. B., t. M, n° 8, pp. 68i-6q6 \a suivre\ i carte). 696 Boissieu CH. de) : Les Légumineuses du Japon d'après les collections de M. l'abbé Faurie {B. H. B., t. VI, n<>8, pp. 660-680). Espèces nouvelles : Astragalus japoiticus, Oxytropis rnegalautha. 696 bis Candolle (C. de) : Piperacese Sodiroanae \fitï\ {B. H. B., t. VI, n° 7, pp. 505-521). — Voir n° 607. Espèces nouvelles décrites : Peperomia peltigera, Sodiroi, costulata, aphaiioneura, omnicola, ecuadorensis , chimboana, subalata, ternata, pili- nervia, pachystachya, sienostachya, albovittata, rupicola, induta, trunci- vaga, saxatilis, trtmciseda, enantiostackya, tablahuasiana, syriiigifolia, inconspiczta, pteroneura, crassilitnbus, Grisari, longicaulis, rubropunc- tulata, peirsea, fruticetorum, corasonicola. 697 Christie (A. Craig) : Loniccra Caprifolium in Perthshire (/. of B., Vol. XXXVI, n» 427, p. 275). 698 Druce (G. Claridge) : DiantJms deltoides in Berkshire (/. of B., Vol. XXXVI, n° 427, p. 274). 699 Eaton (A. A.) : Two new species {B. T. C, Vol. 25, no 6, pp. 338-341). 700 Engler (A.) : The groups of Angiosperms {B. G., \o\. XXV, n'^ 5, PP- 338-35^.^- 701 Halacsy (E. von) : Die bisher bekannten Ceniaiirea- Xrtçin Griechlands {B. H. B., t. VI, n° 7, pp. 565-603; no 8, pp. 633-659). 701 bis Hallier (Hans) : Neue und bemerkenswerte Pflanzen aus dem ma- laiisch-papuanischen Inselmeer {sziite'] (B. H. B., t. VI, n° 7, pp. 604- 622, 7 pi.). — Voiya° 484 bis. ■ 702 Hiern (W. P.) : Tavo new gênera of Compositae (y. o/"^.. Vol. XXXVT, n° 428, pp. 289-291, 2 pi.). Espèces décrites : Psednotrichia (§:en. nov.) tenella, Adenogonum (Welw. Ms. in herb. gen. nov.) decumbens Welw. Ms. in herb. 703 Hill (E. J.) : Vitis labrusca and its westward distribution {B. T. C, Vol. 25, n" 6, pp. 342-343). 704 Hollick (Arthur) : Notes ou Block Island. Botany {Annals of the New York Academy of sciences, Vol. XI, i""*^ part., pp. 63-70). 705 Jackson (A. B.) : Broinus interruptus in Hants] Care x stricta mWants (/. of B., Vol. XXXVI, no 427, pp. 274-275). 706 Kearney (Thomas H.) : Two Southern plants [Alonotropsis odorata, Stylosanthes riparia\ {B. T. C, YoX. 25, n"^ 6, p. 344). 707 Kùkenthal (Georg) : Aufzâhlung der von Herrn Dr. V. F. Brotherus imjahre 1896 in Turkestan gesammelten C3'peraceen (.S. C, t. LXXV, n°4-5. PP- 107-109). LXIII 707 bis Laurell (J. G.) : Anmark ning-svârdare fanerog-amer nch karlkryp- tog-amer inom Sorunda pastoratsomrâde af Sodertorn uti Soderman- land [su'ic] {B. N"., i8g8, fasc. 3, pp. 97-106). — Voir n^ 381. 708 Lindeberg (G. J.) : Studier ôfver skandinaviska fanerog-amer {B. N., 1898, fasc. 3, pp. 151-161). Espèces nouvelles décrites : Glyceria explanata, G. baltica, G. Duseni, Poa Blytti. 709 Linton (Edward F.) : Galium VaillantUDC in Oxon and Dorset (/. of B., Vol. XXXVI, n» 427, p. 275). 710 Marshall (Edward S.) : Eupkrasia latifoUa Pursh in Caithness (/. of B., Vol. XXXVI, n''427, p. 274). 711 Nash (George V.) : The genus Syntherisma in Xorth America [B. T. C, Vol. 25, n'5 6, pp. 289-303). Espèces nouvelles décrites : Syntheristna leucocoma, S. Bakeri. 712 Nordstedt (0.) : Nâgra ord om Nymphseeceernas utbredning- i Skan- dinavien samt om preparering- af Nymphaea-blommor for herbariet [B. N., 1898, fasc. 3, pp. 125-128). 712 bis Pestalozzi (A.) : Die Gattung- Boscia Lam. \suite\ (B. H. B., t. VI, append. n° III, pp. 65-112 [à suivre']). — Voir n'^ 619. Espèces nouvelles : Boscia Rehinanniana, B. kalachariensis, B. trans- vaaleusis. 713 Pons (Giovanni) : Sag-gio di une rivista critica délie specie italiane del g-enere Ranuncîilus L. {N. G., nouv. sér., Vol. V, 2^ fasc, pp. 210- 254 \a suivrel). 714 Radlkofer (L.) : New species of Sapindacea; from South America [B. T. C., Vol. 25, n» 6, pp. 336-357). Espèces nouvelles décrites : Allophylus cinnamomeus, Matayba boli- viana, Serjania grandiceps, Patdlinia dasystacha, Cupania seinidentata. 715 Schinz (Hans) : Beitrâg-e zur Kenntnis der afrikanischen Flora. \TI {B. H. B., t. VI, no 7, pp. 522-563). — Hans Schinz : Liliacea;, Aizoaceae, Leguminosaî, Elatinacea;, Gentianaceae, Compositae; Hans Rallier : Convolvulaceae ; Max Gùrke : Labiatae. Espèces nouvelles décrites : Eriospennum Rautanenii, Aisoon Dinteri, Indigofera arenophila, Acacia Relinianniana, Bergia spatkulata, Sebrœa Schlechterii ; Seddera schisantlia, Convolvulus phyllosepalus, C. hirtclliis, Merremia pes draconis, Ipomœa micraittha, J. Papilio, I. mescnierioides , I. citrina, Acrotonie Belckii, Stachys recurva, S. mi- nima, Salvia Fleckii, Plectrantkiis pyramidatus, P. naialensis, P. Reh- inaniiii, P. grandidentatus , Coleus Schinzii, Syncolostemoii macrophyl- lus, Ociumm filiforme, O. Menyhartii, Ortkosiphon canescens, O. Rehnianiiii, Psiadia vernicosa, Sphieranthus epigéezis, Helichrysuni amboense. 716 Schlechter (R.) : Décades plantarum novarum austro-africanarum. VIII (/. ofB., Vol. XXXVI, n°428, pp. 314-318). — I.XIV — Espèces nouvelles décrites : Heliophila Dodii, II. scahrida, Pelargo- niuin oppositifoliuin, Adcnandra Bodkhiii, Berardia tri gyna, Mesem- bryantheiutirn nubigemim, Eiit'yops i)i.ontanus, Stachys lasiocalyx, HcbenstrcUia niacrostylis, Rotmilea TJwdei. 717 Small (John K.) : Notes and descriptions of North American plants (yÇ. T. C, Vol. J5, n^ô, pp. 316-320). Espèces nouvelles décrites : Saxifraga napensis, S. Van-Bruntias, Galpinsia Toiinieyi, Linioiiiiim Hnibatiim, Androsace diffusa, Primula serra, P. tenuis. 718 Solereder (H.) : Budileia Geisseana^. A. Philippi, eine ncnç^ Lippia- Art {B. H. B., t. VI, no 7, pp. 623-629). 71g Towndrow (Richard F.) : New Pembroke records (/. op B., Vol. XXXVI, no 427, p. 275). 71g bis Van Tieghem (Ph.). — Voir n" 6S0. 720 Wooton lE. 0.) : New plants from New Mexico. {B. T. C, Vol. 25, n" .5i PP- -57-271 ; n" fc> PP- 304-310)- Espèces nouvelles décrites : Lepidium Eastzuoodi;e, L. Thurberi, Les- querella aiirea, Mentaelia pcrennis, M. Rusbyi, Couanthus (?) carnosus, Verbena perennis, Monarda stricta, Selinocarpus lanceolatus, Berberis hasmatocarpa, Sphieralcea lobata, Gaura ueo-mexicaiia, Scrophularia Diontaua, Sambiiciis neo-mexicaiia, Sicyos glaber. Cryptogames vasculaires. 721 Whitwell (William) : Botrychium mairie arias folium A. Br. and B. lanceolatuîn Angst. in Britain (/. of B., Vol. XXXVI, n'' 428, pp. 2gi- 2g7, I pi.). MUSCINÉES. 722 Bescherelle (Emile) : Florule bryolog-ique de Tahiti [Supplément] {L. S. b. Fr., 3'- sér., t. V, pp. 52-67 et 1 16-128). Espèces nouvelles décrites : Anœctangium lapes, Leticoloma limhatuhim , Campylopus sulfureus, C. iiudicaulis^ Leucophanes prasiophylluiii, L. Hahiticum , Arthrocormus Nadeaudii, Fissidens nanobryoides, Syrrho- podon tristicliellus, S. Nadeaudianus, S. apertus, Calymperes adtmcifo- lium, Alacroinitriîim ruginosum, M. cacuminicola, M. Nadeaudii, M. eti- rymitriunt, Dasymitriuin Nadeaudii, Bryuin bigibbosum, B. Weberaceum, EpipterygiuDi pacifictim, Philonoiula Vescoana, Ph. Jardini, Cryphiea tahitica, Trachyloma tahitense, Daltonia spha^rica, Rhynchostegium ru- gosipeSt RIi. nigrescens, Rh. débile, Sematophyllum entodontoides, S. or- ihophyllum, Isopterygium argyrocladuni. Ectropothecium venustuhim, Amhlystegiinn (?) lorrcntititn, A. byssoides, Stereodon eccremocladtis, Hypopferygiuiii arbusculosutn, H. trichocladulmu. 723 Dismier iG.) ; Contribution à la Flore bryologiqûe des environs de Paris [3^ Note] {B. S. b. Fr., 3^ sér., t. V, fasc. i, pp. 9-16). 723 bis Dixon (H. N.) : Some County lits of Mosses [suile] (/. of B., Vol. XXXVI, n'^ 427, pp. 261-264). — ^"^^-^ ^" 516. — LXV — 723 ter Heeg (M.) : Mittheilungen iiber einige Arten der Gattung Riccia. II {B. X., 1898, fasc. 3, pp. 107-116). — Voir n° 190. 724 Holzinger (John M.) : Some Musci of the international Boundary (il/. b. S., H'-sér., i"""^ part., pp. 36-52). 725 Mùller (C.) : Analecta bryographica Antillarum (Rdzu., t. XXXVII, fasc. 4, pp. 219-224 [à suivre]). Espèces nouvelles décrites : Sphagnum dontingense, S. Sintenisi, Leu- cobryuni minusculum, L. sciuroides, L. Eggej'siaiiîim, L. Crûgerianutn, Polytriclium Sintenisi, P. imbricatum, P. obscuro-viride, P. breviceps, Bryum Manahix, B. decursivum, B. macro-gracilescens. 725 bis Mûller (C.) : Symbolae ad bryologiam Australiae. II \_suite et fin] {Hdw., t. XXXVII, fasc. 2 et 3, pp. 113-171). — Voir n^ 518. o Espèces nouvelles décrites: Leptotrichum viride ; Angstrôntia pauci- folia, lonckorrhyncha, gracillima, Sîcbredunca, perdivaricata, Nova? Caledonias, Buchanani, tenuisetula, aiistro-exigua, tenax, Stack'iou- siana, Baiteyana, apophysatula , Syrrhopodon Novas Valisias ; Tricho- stomuni sciophiliim ; Bar buta streptopogoniacea, vesiculosa, austro- alpina, pseudo-antarctica, asperifolia, austro-ruralis, propinqria, andro- gyna, imirina, Readeri, brachytricha, speirostega, chrysochœte, cytin- dran^ia, acrophylla, chrysopiis, amœna, furvo-fusca, K'ovx Caledonias, dissita, elaphrotrîcha, melbournea, azistro-muralis, SiUlivaniana, nano- tortuosa, Fristedti, goniospora ; Pottia Readeri, reticïtlata, marginata; Zygodon remotideus, integrifolius, compacins, coufertiis, nanus, hyme- nodontioides, gracilicaulis, niucronatus ; Ort/wtrickujn acroblepkaris, Whiteleggei, SuUivani, encalyptaceum, grapkioimtriut)i, Beckettii, aiistro-pulchellum, ligulatutn, leiolecythis ; Cryptocarpus Manii, cuspi- datus, glaîicus ; Schlotheimia Knightii, rhystophylla ; Macroiiiitrium rccut-vulîiiu, Novas Valesi^, Geheebii, pallido-virens, subkemitrickodes, circinicladum, pugionifolium, cylindromitrium, mucronulattim, tnucro- naiulum, flaccidiseium, pertorquescens, lonchomitrizim, ina,crocomoides, pertriste, bifasciculatum, pseiido-kemitrichodes , ma,lacoblastiini, ligula- tulum, caloblastoides, dimorphum, Luehntannianuin, grossirete, Dànieli, coarctatulnm, papillifolium, platyphyllaceum, lonchomitrioides, incur- vztluni, Woollsianum, appeiidiculatum, oocarpum; Brachysteleum laxi- foliuin, commutatiim, microblaslunt; Grimmia stenophylla, tasmanica, coarctata, micro- globosa, austro-pulvinata, parajnattensis, Sîtbcallosa, Campbelli^e, Woollsiana, atricha, Stirlingi, truncato-apocarpa, Becket- tiana, sti.bfl,exifolia, hedwigiacea, aiitipodiim, austro-funalis, cylindro- pyxis, SuUivani, compactula, pseudo-patens, pycnotricha, elegans, helvola; Hypnodendron leiopyxis, Helmsii, planifrons ; Mniodendron Kroneanuni ; Trachyloma pycnoplastum, leptopyxis, Helmsii. 725 ter Philibert (H. 1 : Quelques Brya singuliers de l'Asie centrale \siiite] {R. b., 25*' ann., n" 4, pp. 59-69). — Voir n» 519. Espèces nouvelles décrites : Bryum axillare, B. amblyphyllum, B. congés tifiorum . 726 Salmon (Ernest P.) : Catharinea tenella in Britain (y. of B., Vol. XXXVI, n° 428, p. 320). LXVI — 727 Thériot (J.) : Hépatiques de la vallée de la Romanche {R. b., 25"^ ann., n*^ 4> PP- 57-59^ 728 Wheldon iJ. A.1 : The Mosses of Cheshire (/. of B., Vol. XXXVI, n° 428, pp. 302-311). Algues. 729 Reinbold-Itzehoe (Th.) : Meeresalg-en von der Insel Rhodos, g-esam- melt von Lehrer J. Nemetz {Hdw., t. XXXVII, fasc. 3, Suppl., pp. (87)- (90) )• Espèces nouvelles décrites : Siphonocladus rhodensis , S. concrescens. 730 Simmons (Herman G.) : Algolog-iska Notiser. II. Einige Alg-enfunde bei Drôbak [B. N., 1898, fasc. 3, pp. 1 17-123, i fig-. dans le texte). Espèce nouvelle décrite : Monostronta tenue. 731 Tilden (Joséphine E.) : List of fresh-water Algas coUected in Minne- sota during- 1896 and 1S97 {M. b. S.^ IP sér., i""^ part., pp. 25-29). Espèce nouvelle décrite : Glœocapsa calcarea. Lichens. 732 Fink (Bruce) : Contributions to a knowledge of the Lichens of Minne- sota. III. The rock Lichens of Taylors Falls (Af. b. S., IL' sér., i''«part., pp. 1-18). 733 Picquenard (Ch.) : Lichens nouveaux pour la flore du Finistère {B. S. b. Fr.^ 2)^ sér., t. V, fasc. i, pp. 68-69). 734 Wainio (Edv. A.) : Lichenes in Novaja Semlja ab H. W. Feilden a. 1897 coUecti, in herbario Hookeri asservati {Hdw., t. XXXVII, fasc. 3, Suppl, pp. (85)-(87) ). Espèces nouvelles décrites : Uinbilicaria Feildeni, Lecidea hyperborea. Champignons. 735 Chatin (Ad.) : Le Terfesia Leonis dans les Landes (C. R., t. CXXVII, n" 3, pp. 160-162). 736 Dietel (P.) : Bemerkungen zu der Uredineenflora Mexicos {Hdw., t. XXXVII, fasc. 4, pp. 202-211). Espèce nouvelle décrite : Piiccinia abrupta D. et H. 737 Dietel (P.) : Einige Uredineen aus Ostasien (ZT^/zc., t. XXXVII, fasc. 4, pp. 212-218). Espèces nouvelles décrites : ^cidium Deutsias (sur feuilles de Deutsia sp.), ^F. Kluvkistianunt (sur feuilles de Ligustrum j'apomcum), JS. Elxagni (sur feuilles ^Elseagnus pungens)^ JE. Atractylidis (sur feuilles dUAtractylis ovata)^ Uredo Kktgkistiana (sur feuilles de Rhtis semialaia)., CI. chme7!sis (sur feuilles de Rubus rejïexus), U. daphnicola (sur feuilles de Daphne sp.), U. Dianellce (sur feuilles de Dia7telia ensifolia)., Uromy- ces Shirainmis (sur feuilles de Rhus Sîlvaticus), Pticciiiia Fuiikix (sur feuilles de Fuiikia ovata)., P. Dîeteliana P. Sydow (sur feuilles de Lysiiua- thia clethroides)., Ravenelia japonica (sur feuilles dCAlbi^sia Julibrîssiu)^ LXVII Coleosporiuui Blctia? (sur feuilles de Blet ta hyacinthina]^ C. Xantkoxyli (sur feuilles de Xanthoxyluiii piperitum)^ Pkakopsora Ampelopsidis (sur feuilles ^ Ampclopsis leeoides). 738 Holtermann (Cari) : Mykolog-ische Untersuchungen aus den Tropen (in-4, VII1-122 pag-., iJ pi. — Berlin, libr. Borntrâg-er, 1898). Nouveautés décrites : Oscarbrefeldia (n. g.) pellticida, Ascoidea sa- prolegnioides, Conidiasctis (n. g.) paradoxus, TJibodasia (n. g.) pezi- coides, Dacryomyces luridus, D. odoratus, D. rubidus, Caloccra odorata, C. major, C. minor, C. problematica, C. Gîiepinia, C. variabilis, Ulo- colla papillosa, Exidia carnosa, E. variabilis, Ti'cniclla biteo-rttbescens , T. silvestris, Clavariopsis (n. g.) pinguis, Lentinus variabilis, Polyporus bogoriensis, P. polyinorpkus, Dasdalea variabilis, D. citrina, Ceriomy- ces bogoriensis, Clavaria Janseiana , Van Roinburgina (n. g.) silvestris, Marasinius Campanella, Favolaschia Javanica, F. Holtermannii Hen- nings, Polyporus bataviensis . 739 Magnus (P.) : Ein neues TEcidium auf Opuntia sp. aus Bolivien {B. d. b. G., t. XVI, fasc. 6, pp. 151-154, I pi.) 740 Magnus (P.) : Eine neue Phleospora [Ph. Jaapiana] (Hdw., t. XXXVII, fasc. 4, pp. 172-174, I pi.). 741 Oudemans (C. A. J. A.) : Beitrâg-e zur Pilzflora der Niederlande {Hdw., t. XXXVII, fasc. 4, pp. 175-188). Espèces nouvelles décrites : Melanconis Fagi, Didymosphasria Aucu- parias, Phyilosticta qiiercicola, Phoma inexpectata, Ph. inopinata, Ph. Arise, Cystospora opaca, Cystosporella Aceris dasycarpi, C. Platani, Coniothyrium Psammas, Ascochyta Acori, A. Grossulariée, A. Idsei, A. Matthiolas , A. misera, A. Tussilaginis, Staganospora Aceris dasy- carpi, Cam,arosporium Aceris dasycarpi, C. Ilicis, C. Periclymeni, Glœosporiuni avitherariim, Libertella Ulmi siiberosx, Melanconinm PersiccB, Septomyxa Negtmdinis, Marsonia Secales, Coryneum Populi, Oospora Abietum, Alonosporium. Galanfhi, Botrytis Pseonise, Ovularia Ranunculi, Hormiactis hetnisphâ^rica, Fusoina Galanthi, Septocylin- drium Morchellx, Fusicladium Fagopyri, Brachysporium Pisi, Hete- rosporiiiiu Syringse, Macros poriuni Avense, Hymenula Psaiumse, Chie- tostroma Clivis?. 742 Peck (Chas. H.) : New species of Fungi {B. T. C., Vol. 25, n" 6, pp. 321-328). Espèces nouvelles décrites : Tricholoma odorum, Clitocybe eccentrica, C. morbifera, Hygrophorus sordidtis, H. amy gdalinus , H. albipes, Oniphalia aurantiaca, Cantharellus sphxrosporus, C. candidus, Nau- coria platysperma, Crepidotus pubcrulus , C. sepiariiis, Agariczis tabu- laris, Hypholoma ambiguum, Gomphiditis ore gonensis , Soleuia anoina- loides, Clavaria nebulosa, Steganosporiuvi acerinum., Sphxropsis fertilis, Cliromosporium atrorubrum, Hypomyces purpureus , H. inse- qiialis, Microglossum contortum. 743 Rehm (H.) : Beitrâge zur Pilzflora von Sûdamerika IV. Hypocreaceae [Hdw., t. XXXVII, fasc. 4, pp. 189-201, i pi.). Espèces nouvelles décrites : Nectriel/a callorioides, Byssonectria Ba- lansse, Nectria seriata, N. hyalinella, N. colludens, iV. subsequens, N. ephclîs, N. Blictncnaviie, N. pe:::iaelloides, N. Colletiœ, Ilypocrea asco- boloides, //. lentiformis, Lisea Tibouchiiice, Gibberella tropicalis, Calo- iiectria tubaraoensis, C. leucophaës, C. eburnea, C. appendiculata, C. Adiauti, C. gyalectoidea, C. Trichilias, C. geralensis, Pleogibberella Schrôieriana, Oplùonectria conoidea, Hypocrella filicina. Nomenclature. 744 Britten (James) : The nomenclature of some Senecios (/. of B., Vol. XXXVI, no 427, pp. 259-260). Paléontologie. 745 Fliche : Note sur les bois fossiles de Mételin (Extr. des Annal, des Mines, 2° livrais. 1898, 11 pag".). 746 Fliche : Note sur les tufs du Brabant [Vosges] et les variations du Noisetier commun (in-8, 8 pag-., i pi., Nancy). 746 bis Hollick (Arthur) : Notes on Block Island. Pateobotany {Aimais of the N'ew York Academy of sciences, Vol. XI, i'"'' part., pp. 56-62,2 pi.). — Voir n° 704. 747 Maslen (Arthur J.) : The ligule in Lepidostrobzis {A. of B., Vol. XII, n° XLVI, pp. 256-259). 748 Reid (Clément) : Further contributions to the g^eological history of the british flora {A. of B., Vol. XII, n" XLVI, pp. 243-250). 749 Renault (B.) : Fructifications des Macrostachya {C. R., t. CXXVII, no 5, pp. 284-286). 750 Zeiller (R.) : Sur un Lepidodendron silicifîé du Brésil (C. R., t. CXXVII, no 4, pp. 245-247). Pathologie et tératologie végétales. 751 Gain (Edmond) : Sur les graines de Phaseolus attaquées par le Colle- totrichum Lindemuthianum Br. et C. (C R., t. CXXVII, n° 3, pp. 200- 203). 752 Guillon (G. M.) et G. Gouirand : Sur Tadhérence des bouillies cupri- ques utilisées pour combattre les maladies cryptogamiques de la Vigne {C.R., t. CXXVII, n*^ 4, pp. 254-256). 753 Mangin (Louis) : Sur le piétin ou maladie du pied chez le Blé (C R., t. CXXVII, n» 5, pp. 286-288). Technique. 753 bis Nordstedt (0.). — Voir n° 712. Sujets divers. 754 Ghatin (Ad.) : L'arbre à cidre dans les prairies à faucher. Applications sur 60 hectares (C. R., t. CXXVII, n° i, pp. 34-36). Paris. — J. Mersch, imp.,4''", At. deChàtiiion, JOURNAL DE BOTANIQJJE 12" année. — 16 Septembre 1898. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N° 9. Biographie, Bibliographie, Histoire de la Botanique. 755 Abbado (Michèle) : L'ibridismo nei vegetali. Studio bibliografico [yî«] {N. G.,nouv. sér., t. V, fasc. 3, pp. 265-303). — Voir n^ 115. 756 Henriques (J.) : Antigas observaçôes phenologicas {B. S. By., t. XV, fasc. 1-2, p. 107). 757 Henriques (J.) : Exploraçôes botanicas em Hespanha por Tournefort {B. S.Br., t. XV, fasc. 1-2, pp. 108-112). 758 Henriques (J.) : Julio Sachs [B. S. Br., t. XV, fasc. 1-2, pp. 3-5). 759 Pons (Giovanni) : Illustrazione dei Rammculus de) PP- 53-57i 2 pi.). ^22 Jeanpert : Une journée d'herborisation aux environs de Senonches [Eure-et-Loir] {B. S. b. Fr., 3'-' sér., t. V, fasc. i, pp. 37-3^). 823 Léveillé (H.) : Les Cefiiaurea de POuest de la France. IP partie (M. d. P., no 105-106, pp. 177-192). 824 Murr (J.) : Die Piloselloiden Oberôsterreichs {Oe. Z,, XLVIIL ann., n° 7, PP- -5^--65 ; n° 9, PP- 343-346 L^ suivre]). 825 Palanza (A. i : Nuove osservazioni botaniche in Terra di Bari (B. S. b. i., 1898, u'' 6, pp. 150-158). 825 bis Parmentier (Paul). — Voir n°^ 786 et 787. 826 Patricelli (Vincenzo) : Alcune Orchidée dei dintorni di Napoli {B. S. b. i., 1898, n^ 6, pp. 165-166). 827 Preda (A.) : Una g-ita botanica in Provenza [B. S. b. i., 1898, n° 6, PP- 159-165). 827 bis Rand (R. Frank) : Wayfaring- Notes in Rhodesia \suite\ (/. of. B., Vol. XXXVI, n° 429, pp. 345-348)- — Voir n^ 397. 828 Robinson (B. L.) : Notes on the genus Bartonia {B. G., Vol. XXM, n» I, pp. 46-48). Espèce nouvelle décrite : Bartonia iodandra. 829 Rouy (G.) : Notices botanique. II [X Odoiitites Senneni^owy {O. ruera X iufea Sennen); X Centaurea Senneniana Rouy (C. Calcitrapa X diffusa Coste et Sennen)] {B. S. b. Fr., 3" sér., t. V, fasc. i, pp. 39- 40). 830 Salmon (G. E.) : Notes from Cantire {J. of B., Vol. XXXVI, n'^ 429, PP- 338-340). 83iXSommier (S.) : Osservazioni critiche sopra alcune Papilionacee di Tos- cana, e località nuove {B. S. b. i., 1898, no 5, pp. 122-126). 832 Sommier iS.) et E. Levier : Pug-illus plantarum Caucasi centralis, a cl. M. de Déchy, julio 1897, in excelsioribus Chewsuria; lectarum (B. S. b. i., 1898, nos g et 5^ pp, 127-134). Espèces nouvelles décrites : Cerastium chewsuricum, Ariemisia chezu- surica. 833 Waugh (F. A.) : Notes on sundry american plums {B. G., Vol. XXVI, n-"^ i,pp. 48-53)- — LXXV — 834 Williams (Frédéric N.) : Critical Notes on some species of Ccrastium {/. of B., Vol. XXXVI, u"4-9, pp- 341-344 [à suivre'\). Cryptogames vasculaires. 835 Baroni (E.) et H. Christ : Filices plantaeque Filicibus affines in Shen-si septentrional!, provincia Imperii sinensis, a Rev. Pâtre Josepho Giraldi collectae. Manipulas tertius {B. S. b. t., 1898, n° 6, pp. 182-184). 835 bis Gelmi (Enrico). — Voir no 817. MUSCINÉES. 836 Pearson (,W. H.) : New and rare scottish Hepatica; {J. of B., Vol. XXXVI, no 429, p. 340). Algues. 837 West iW.) and G. S. West : Notes on frcshwater Alg-a (/. of B., Vol. XXXVI, no 429, pp. 330-338). Espèces nouvelles décrites : Hormospora ordinata, Spirotasnia fusi- formis, S. turf osa, Mesotasnium purpurezim, Oocystis parva, Stipito- coccus (g. n.) urceolatus , Clonothrix gracillima, Dactylococcopsis mon- tana. Lichens. 838 Olivier (H.) : Lichens du Chili {M. d. P., n° 105-106, p. 193). 839 Tonglet (A.) : Lichens des environs deDinant [B. S. B. B., t. XXXVII, l'-'part., pp. 16-43). Champignons. 840 Britzelmayr (M.) : Revision der Diagnosen zu den von M. Britzelmayr aufg-estellten Hymenomyceten-Arten. II (.5. C, t.) LXXV, n^ 6-7, pp. 163-178). 841 Ludwig (F.) : Ein neuer Fundort von Pzistularia tnacrocalyx Riess {B. C, t. LXXV, no 8, pp. 231-232). 84J Maire (R.) : Exsiccata Hypodermearum Galliaeorientalis. Decas quinta. Observations {M. d. P., no 105-106, pp. 171-174). 842 bis Rick (J.; : Zur Pilzkunde Vorarlbergs. III {Oe. Z., XLMIP ann., no 9, pp. 339-343 [À suivre]). — Voim^ \2Z. Espèce nouvelle décrite : Sclerotinia Rahmiajia. Nomenclature. 843 Gillot (X.) : Questions d'orthographe {B. S. b. Fr., 30 sér., t. V, fasc. 1, pp. 69-71 et 75-76). 844 Malinvaud (E.) : Questions d'orthographe. Réponse à M. Gillot [B. S. b. Fr., 3'' sér., t. V, fasc. i, pp. 71-75). — LXXVI Paléontologie. 845 Rivière (Emile) : Les tufs de la Gaubert [Dordogne] [C. R., t. CXXVII, n'^ 10, pp. 4OI-403)- Pathologie et tératologie végétales. 846 Lamarliére (L. Géneau de) : Sur les mycocécidies des Rœstelia {R. g. B., t. X, n'^ 114 et 115, pp. 225-237 et 276-288, 3 fig. dans le texte et 2 pi.). 847 Prillieux et Delacroix : La jaunisse, maladie bactérienne de la Bette- rave (C. R., t. CXXVII, no 6, pp. 33^-339)- 848 Sommier (S.): Platanthera ^// PP- 159-164). 896 bis Krause (H. L.) : Floristische Notizen. V. Gymitospermen [B.C., t. LXXV, no 12, pp. 378-383; n» 13, pp. 410-415). — Voir no 676. 897 Laval : Compte rendu de l'excursion faite à Montendre {Actes de la Soc. Li7zn. de Bordeaux, Vol. LU, pp. XL-XLIl). 898 Léveillé (H.) : Contributions à la flore de la Mayenne {M. d. P., 8^ ann., nP 107, pp. 5-12 [à suivre]). 899 Léveillé (H.) : Essai d'un Catalogue critique des espèces végétales qui croissent dans les établissements de l'Inde française [sîtitel {M. d. P., S^ ann., n° 107, pp. 18-19 [à suivre]). 900 Léveillé (H.) : UEpilobium nutans {M. d. P., 8** ann., n° 107, p. i8j. 901 Léveillé (H.) : Onothera muricata L. {M. d. P., 8<^ ann., no 107, p. 2). 902 Léveillé (H.) : Onothéracées du Kouy-Tchéou et du Yun-nan {M. d. P., 8^ ann., no 107, p. 4). 903 Léveillé (H.) : Onothéracées, Haloragacées, Lythrariées, Droséracées, Apocynacées et Callitrichées japonaises récoltées par le R. P. Urbain Faurie {M. d. P., 8« ann., n° 107, pp. 3-4). 904 Lipsky (W.) : Notiz ûber Seseli Lehma7mi Degen {Oe. Z., XLVIII^ ann., no 10, pp. 380-381). — LXXXI 905 Loynes (de) : Compte rendu botanique de la première excursion tri- mestrielle faite à Lang-oiran et Capian, le 28 mars 1897 {Actes de la Soc. Linn. de Bordeaux, Vol. LU, pp. XXVIII-XXXIII). 906 Loynes (de) : Compte rendu botanique de l'excursion faite à Cazaux et dans la forêt usagère de la Teste, le 2 mai 1897 {Actes de la Soc. Linn. de Bordeaux^ Vol. LU, pp. xxxv-xxxvil) . 907 Malme (Gust. 0.) : Nachtrag- zu meinem Aufsatze : Die Burmannien der ersten Reg-nellschen Expédition {B. N., 1898, fasc. 4, pp. 185-187). 907 bis Murr(J.) : Die Piloselloiden Oberôsterreichs [fin] {Oe.Z., XLVIIl^ ann., no 10, pp. 397-404). — Voir n° 824. 908 Neyraut (E. J.) : Compte rendu de l'excursion faite le 27 juin 1897, dans la commune de Cadillac et ses environs {Actes de la Soc. Linn. de Bordeaux, Vol. LU, pp. xcvi-CX). 908 ^/.y Pestai ozzi (A.) : Die Gattung- Boscia Lam. {fin\ {B. H. B., t. VI, append. n*^ III, pp. 1 13-152). — Voir n° 712 bis. Espèces nouvelles décrites : Boscia matabelensis , B. arabica. 908 ter Schinz (Hans) : Beitrâge zur Kenntnis der afrikanischen Flora {suite] {B.H. B., t. VI, no 9, pp. 729-751). — Voirn? 715. — H. Schinz : Leg-uminosae, Anacardiaceae, Sterculiaceae, Euphorbiaceae ; F. Pax : Euphorbiaceas; E. Koehne : Lythraceas; 0. Hoffmann : Composita;. Espèces nouvelles décrites : Dalbergia Nelsii, Phyllanthus guiiieensis, Croton integrifolius, C. Menyharti, Acalypha Rekmanni, A. Schimii, Tragia Schinzii, T. Okanyua, T. Schlechteri, Dalechampia Galpini, Cluytia Galpini, C. crassi/olia, Euphorbia Nelsii, E. glaucella, E. te- nella, E. Fleckii, E. Schinsii, E. cœrulans, E. Kelleri, E. verticillata, E. benguelensis, E. Galpini, E. longibracteata, E. ciliolata, Alonade- nium. simplex, Ricinodendron Rautartenii, Heeria arenophila, Hertnan- nia Dinterii, Nessea Rautanenii, Felicia Schenckii, Pentsia hereroensis. 908 quat. Schlechter (R.) : Décades plantarum novarum austro-africana- rum. Decas IX (/. of B., Vol. XXXVI, n" 430, pp. 373-378). — Voir n° 716. Espèces nouvelles décrites : Hermannia asbestina, Lotononis macra, Vernonia collina, Felicia ajnelloides, Senecio subcoriaceus, Hemimeris gracilis, Loranthus Pentheri, Tkesitttn Sonderianum, Morasa macra, Romulea longipes. 909 Schlechter (Rudolf) : Monographie der Disperidese {B. H. ^., t. VI, no 10, pp. 800-821 \_à suivre'^). 910 Schônland (S.) and Edmund G. Baker : New species of Crassula (/. of B., Vol. XXXVI, no 430, pp. 361-373). Espèces nouvelles décrites : Crassula pallens, Macowaniana, punctu- lata, Flanagani, rubescens, Rudolfi, cyclophylla, latispatkulata, inan- densis, hirstita, oblanceolata, Promontorii, confusa,pachystemon, nama- quettsis, hispida, multiflora, scalaris, leucantha, anomala, subacaulis, aphylla, Lambertiana, papillosa, Dodii, nana. gii Tassi (FI.) : Le Proteacea;, in specie dello Stenocarptis sinuatus^n^. [Studio anatomico-inorfologico comparativo] Bullctino del Laboratorio ed Ofto botauico dell' Universitàdi Siena, i^' ann.,fasc. 2-3, pp. 67-134, 12 pi. et I carte). 912 Wheldon(J. A.) : Lancashire aud Cheshire Rubi (7. of B., Vol. XXXVI, n" 430, pp. 401-402). 913 Williams (Frédéric N.) : Critical Notes on same species of Cerastium [suite] (/. of B., Vol. XXXVI, n^ 430, pp. 380-387 [à suivre]).— Voir n» 834. Cryptogaisies vasculaires. 914 Christ (H.) : Filices novae {B. H. B., t. VI, n° 10, pp. 835-837). Espèces nouvelles décrites : Polypodiunt Schneideri, P. Schnittspaknii, Phegopteris subobscura, Nephrolepis Lindsayas. MUSCINÉES. 915 Brotherus (V. F. ) : Indnsiella., eine neuc Laubmoos-Gattung- aus Cen- tral-Asien (B. C, t. LXXV, n" 11, pp. 321-322). 916 Kindberg (N. C.) : Om Moss-slâgtet Weisia {B. M., 1898, 4^ fasc, p. 197). Espèce nouvelle décrite : Weisia Perssoni. 917 Schifîner (V.) : Expositio plantarum in itinere suo indico annis 1893-94 suscepto coUectarum speciminibusque exsiccatis distributarum, adjectis descriptionibus novarum. Séries prima, Hepaticarum partem conti- neus. (51 pagf. in-4, Extr. du t. LXVII des Denkschriften d. vtatema- tisch-naUirwissenschaftlichen Classe d. Kaiserlich. Akad. der Wis- senchaften. — Vienne, 1898, libr. Cari Gerold's Sohn.) Espèces nouvelles décrites : Targionia dioica, Cyatkodium fœtidissi- ■}num, Hypenantruin vulcanicujn, Duinorticra velutina, Marchantia cataractaruniyM. Treubii, M. sciaphila, Riccardiascabra,R. Wettsteinii, R. subexalata, R. elongata, R. androgyna, R. tjibodensis, R. Jackii, R. singaptirensis , R. rmUiifidoides, R. tenuicostata, R. Jîaccidissima, R. platyclada, R. latifroiidoides, R. diminuta, R. rigida, R, Ridleyi, R. parvula, R. crenulata, R. crassiretis, R. sumatrana, R. singalan- gaiia, R. serrulata, R. keteroclada, R. hyrnenophylloides , R. decipiens, R. viridissinia, R. maxima, R. lobata, Aletsgeria foliicola, AI. Sandei, M. Lindbergii, Pallavicinia indica, R. Levieri, Marsupella vnlcanica, M. stimatrana, Nardia notoscyphoides, N. longifolia, N. obliquifolia, N. vulcanicola, Notoscyphus paroicus, Sympkyomitra j avanie a, Aplosia javanica, A. stricta, A. Baueri, A. Stephanii, Jamesoiiiella a/finis, J. inicrophylla, J. tenuiretis, Anastrophylluui vcrnicosziju, A. cephalo- sioides, A. sundaicvm, Lophosia dubia, L. ? sumatrana. Ç17 ^/^ Stephani (Franz): Species Hepaticarum \_sîdte] {B. H. B., t. VI, n" 10, pp. 757-799). — Voir n° 520 bis. Espèces nouvelles décrites : Clevea robusta, Plagiochasnia dschalla- ntmi, P. tenue, P. algericum, P, Beccariamun, P. brasiliense, P. Sc/iim- peri, P. extensum, Grimaldia capensis, G. californica. LXXXUl Algues. Qi8 Simmons (Herman G.) : Algologiska Notiser. III. Den litorala vegeta- tionen vid Skânes kuster {B. N., fasc. 4, pp. 189-196). Lichens. 919 Picquenard (Ch.) : Les Lichens foliacés et fruticuleux des forêts du Finistère {B. S. b. Fr., 3^ sér., t. V, fasc. 3-4, pp. 174-176). 920 Wainio (Edv. A.) : Clathrinae herbarii MûUeri {B. H. B., t. VI, n» 9, P- 752). Champignons. 921 Brunaud (Paul) : Miscellanées mycolog'iques. III'' série {Actes de la Soc. Linn. de Bordeaux^ Vol. LU, pp. 133-149). Espèces nouvelles décrites : Phyllosticta ampla, Phoma glcditschice- cola, Ph. canina, Ph. rubiginosa, Ph. friictigena, Ph. rubicola, Pk. al- thasina, Pk. ilicina, Ph. parvula, Pk. Ribis, Ph. berberidicola, Ph. tha- liana, Placosphêeria Asphodeli, Cytosporella Malorum, Cytospora cra- tsegicola, C. Photinise, C. Tatnaricis , C. fraxinicola, Sphxropsis Laiitans!, Coniothyrium labiiniicola, C. ribicohim, C. taniaricellum, C. quercellu7n, Diplodia cisticola, D. fructigena, Ascochyta baccagcola, Diplodina StaphyUce, D. Laburni, D. Rosse, Hendersonia saitgiiinea, H. rubiginosa, H. canina, H.fructicola, H. tatnaricicola, H. coronaria, H. Broussonetise, Staganospora Rosse, Sporotricluint parvulum, Cerco- sporella carduicola, Acrothecium Ebidi, Alternaria viticola. 922 Lister (Arthur) : Mycetozoa of Antigua (/. of B., Vol. XXXVI, n° 4.30, PP- 378-379)- 923 Nourry (Abbé) : Champig-nons de la Mayenne {M. d. P., 8<' ann., n° 107, pp. 20-21). 923 bis Rick (J.) : Zur Pilzkunde Vorarlbergs \fin\ {Oe. Z., XLVIIP ann., n° 10, pp. 394-397, I fig. dans le texte). — Voir no842 bis. 924 Schostakowitsch (W.) : Actinoimtcor repens n. gen. n. sp. [B. d. b. G., t. XVI, fasc. 7, pp. 155158, I pi. 924 bis Tassi (FI.) : Funghi délie Proteacee. — Voir n" 911. Espèce nouvelle décrite : Macrophoma Macadamise. Nomenclature. 925 Bescherelle (Em.) : Observations en réponse à la lettre de M. le général Paris (B. S. b. Fr., 3*^ sér., t. V, fasc. 3-4, pp. 157-158). — Voim'^Ç)2(i. 926 Paris : Lettre à M. Malinvaud relative à Vindex bryologicus {B. S. b. Fr., 3e sér., t. V, fasc. 3-4, pp. 151-157)- Pathologie et tératologie végétales. 927 Guillon et Gouirand : Sur Tadhérence des bouillies cupriques utilisées pour combattre les maladies cryptogamiques de la Vigne (C. R., t. CXXVII, n° II, pp. 423-424). — LXXXIV — 928 Tassi (FI.) : Anomalie vegetali. Elenco primo {Bulletino del Lahora- iorio cd Orto botaiiico clelT Università di Siene, i*-' ann., fasc. 2-3, P- 135)- 929 Wehmer (C.) : Die Bacterienfaule (Nassfâule) der Kartoffelknollen {B, d. b. G., t. XVI, fasc. 7, pp. 172-177, 2 fig. dans le texte). Sujets divers. 930 Chatin (Ad.) : Les prairies dans les étés chauds et secs (C, R., t. CXXVII, n° II, pp. 405-407)- 931 Chodat (R.) : et N. 0. Hofman-Bang : Note préliminaire sur les mi- crophytes qui produisent la maturation du fromage (-5. H. B., t. VI, n° Q, pp. 753-754)- 932 Planchon (Louis) : Indications g-énérales sur la récolte et la conser- vation des drog-ues exotiques (Ext. du Bull, de la Société Languedo- cienne de Géographie, 1898, 14 pag".). NECROLOGIE. L'Université de Montpellier vient de perdre, en M. Fr. Gay, l'un de ses maîtres les plus jeunes et les plus actifs. Il était, depuis 1893, professeur titulaire de pharmacie. Mais ses nombreuses publications pharmaceutiques ne lui avaient jamais fait abandonner ses travaux d'histoire naturelle. En botanique, il s'était spécialisé dans l'étude des Algues, et surtout des Algues vertes. Tous les botanistes connaissent ses belles recherches sur les Conjuguées et sur la Flore algologique des Pyrénées. Depuis quelque temps il s'occupait plus spécialement des Sulfuraires. C'est dans son champ d'études, à Bagnères de Bigorre, qu'une mort prématurée est venue le prendre à quarante ans. Le savant était très estimé des botanistes, le maître fort apprécié de ses élèves, l'homme aimé de tous ceux qui l'ap- prochaient. La science perd en lui un travailleur infatigable, consciencieux et modeste entre tous. Paris. — J. Mersch, imp., 4'", Av. de Chàtilion. JOURNAL DE BOTANIQUE 12*' année. — 16 Novembre iSgS. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N° 11. Biographie, Bibliographie, Histoire de la Botanique. 933 Roze (E.) : Des rhizotomes, les premiers botanistes grecs [B. S. b. Fr., -ip sér., t. V, fasc. 5, pp. 288-299). Biolog-ie, morpholog-ie et physiologie générales. 934 Geisenheyner (L.) : Kleinere Mitteilung-en. i, Ein Beispiel Schutzfâr- bung-; 2, Knospenbildung- auf Blâttern (Z>. b. M., XVI*' ann., n" 7, PP- 132-134)- 935 Giltay (E.) : Die Transpiration in den Tropen und in Mittel-Europa. II (/. w. B., t. XXXII, fasc. 3, pp. 477-502). 936 Hansgirg lA.) : Beitrage zur Phyllobiologie [Vorlâufige Mittheilung] [Oe. Z., XLVIII*' ann., n" 11, pp. 430-434). 937 Hof (A. G.) : Histologische Studien an Vegetationspunkten {B. C, t. LXXVI, n° 3, pp. 65-69; n» 4, pp. 113-118; 0° 5-6, pp. 166-171 ; n» 7, pp. 221-226, 2 pi.). 938 Knuth (Paul) : Ueber den Nachweis von Nektarien auf chemischen Wege {B. C, t. LXXVI, n» 3, pp. 7683). 939 Maquenne (L.) : Sur les changements de composition qu'éprouvent les graines oléagineuses au cours de la germination (C R., t. CXXVII, n° 17, pp. 625-628). 940 Mer (Emile) : Des variations qu'éprouve la réserve amylacée des arbres aux diverses époques de l'année [B. S. b. Fr., 3^ sér., t. V, fasc. 5, pp. 299-309). 941 Molliard (Marin): De l'influence de la température sur la détermination du sexe (C. R., t. CXXVII, n'' 18, pp. 669-671). 942 Sablon (Leclerc du) : Caractères de la vie ralentie des bulbes et des tubercules (C R., t. CXXVII, no 18, pp. 671-673). 942 bis Sablon (Leclerc du) : Recherches sur les réserves hydrocarbonées des bulbes et des tubercules \snite\ (R. g. B., t. X, n" 118, pp. 385-403 [à suivre]^ 4 fig. dans le texte). — Voir n" 864. 943 Swingle (Walter T.) and Herbert J. Webber : Hybrids and their utili- zation in plant breeding (Extr. du Yearbook of Department of Agri- ctillttre for 1897, 38 pag., 4 pi., 13 fig. dans le texte). — LXXXVI 944 Wieler (A.) : Die Function der Pncumathoden und des Acrenchyms (J. w. B., t. XXXII, fasc. 3, pp. 503-524, i pi.). 945 Winkler (Hans) : Untersuchung-en ûber die Stârkebildung- in den ver- schiedenartigen Chromatophoren (/. w. B., t. XXXII, fasc. 3, PP- 525-556)- Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 946 Archenegg (Adolf Noè v.) : Zur Kenntniss der Blattborsten von Cir- sium horridum Bbrst, {Oe. Z.^ XLVIII'^ ann., n" 11, pp. 409-413, i pi.). 947 Balland : Sur la composition et la valeur alimentaire des Haricots ■indigènes (C. R., t. CXXVII, n° 15, pp. 532-534). 948 Chatin (Ad.) : Du nombre et de la symétrie des faisceaux libéro- ligneux du pétiole dans la mesure de la perfection des espèces végé- tales. Dicotylédones monochlamydées [B. S. b. Fr., 3e sér., t. V, fasc. 5, pp. 241-248). 949 Chatin (Ad.) : Du nombre et de la symétrie des faisceaux libéro- ligneux du pétiole dans la mesure de la gradation des espèces végé- tales. Monocotylcdones [B. S. b. Fr., 3^ sér., t. V, fasc. 5, pp. 310- 317)- 950 Colozza (Antonio) : Contributo air anatomia délie Alstrœmeriee {Mlp., t. XII, fasc. V-Vm, pp. 165-198, 2 pi.). 951 Coulter (John M.) : l'he origin of Gymnosperms and the seed habit {B. G., Vol. XXVI, n° 3, pp. 153-168). 952 Fron (Georges) : Sur la cause de la structure spiralée des racines de certaines Chénopodiacées (C R., t. CXXVII, u" 16, pp. 563-565). 953 Guignard (L.) : Sur le mode particulier de formation du pollen chez les Magnolia (C, R., t. CXXVII, n° 17, pp. 594-596). 954 Heinricher (E.) : Die grûnen Halbschmarotzer. II. Euphrasia, Alecto- rolophiis und Odontites {J. w. B., t. XXXII, fasc. 3, pp. 389-452, I fig. dans le texte et 2 pi.). 955 Murr (Jos.) : Ueber Farbenspielarten bel den heimischen Beerenfrûch- ten {D. b. M., XVP ann., n° 9, pp. 161-163). 956 Parmentier (Paul) : Recherches anatomiques et taxinomiques sur les Rosiers {Compt. rend, dit Congr. des Sociét. savant., 1898, pp. 220- 224). 956 bis Schmid (B.) : Bau und Functiorien der Grannen unserer Getrei- dearten \suite'\ {B. C, t. LXXVI, n° 3, pp. 70-76; n° 4, pp. 118-128; n» 5-6, pp. 156-166; no 7, pp. 212-221 [à suivre\ 2 pL). — Voir n" 873. 957 Van Tieghem (Ph.) : Structure du fruit, germination, et structure de la plantulede la Nuytsie [B. S.b.Fr., l'user., t. V, fasc. 5, pp. 213-220). — LXXXVII — MUSCINÉES. 958 Forest Heald (Fred de) : A study of régénération as exhibited by Mosses {B. G., Vol. XXVI, no 3, pp. 169-210, 2 pi.). Algues. 959 Benecke (W.) : Mechanismus und Biologie der Zerfalles der Conjuga- tenfâden in die einzelnen Zellen [J. w. B., t. XXXII, fasc. 3, pp. 452- 476, I fig. dans le texte). Champignons. 960 Bourquelot (Em.) et H. Hérissey : Recherche et présence d'un ferment soluble protéohydrolytique dans les Champignons [C. R., t. CXXVII, n<* 18, pp. 666-669). 961 Cordier (J. A.) : Contribution à la biologie des levures de vin [C. R., t. CXXVII, no 17, pp. 62S-630). Systématique, Géographie botanique. Phanérogames. 962 Battandier : Notes sur quelques plantes d'Algérie {B. S. b. Fr., 3^ sér., t. V, fasc. 5, pp. 235-240). Espèces nouvelles décrites : Silène pseudo-vestita, S. Reverchoni. 962 bis Becker (Wilhelm) : Untersuchungen ûber die Arten des Genus Viola aus der Gruppe « Pter omise kion » Borbas [suite'] {D. b. M., XVI« ann., n» 9, pp. 164-166; n» 10, pp. 185-187). — Voir n" 352 bis. 963 Camus (G.) : Statistique des plantes hybrides signalées dans l'étendue de la flore française {Compt. rend, du Congrès des Sociét. savant., i8g8, pp. 197-212). 964 Camus (G.) et Jeanpert : Faits nouveaux concernant les Saules des environs de Paris {B. S. b. Fr., 3^ sér., t. V, fasc. 5, p. 251). ■ 965 Chabert (Alfred) : Une rectification [au sujet du Viola sulfureâ\ {B. S. b. Fr., 3e sér., t. V, fasc. 5, pp. 212-213). 966 Erikson (Johan) : Finnes Dianthus arenarius i Bohuslân? {B. N., 1898, n<» 5, p. 223). 967 Formanek (Ed.) : Zur Flora Thessaliens {D. b. M., XVP ann., n» 9, pp. 172-173). 968 Gandoger (Michel) : Plantes nouvelles pour la flore de la Russie et de TEurope orientale {B. S. b. Fr., 3"^ sér., t. V, fasc. 5, pp. 221-235). 969 Hasse (Wilh.) : Uebersicht zur Bestimmung der schwâbischen Rosen {B. b. M., XVI*^ ann., n° 6, pp. 104-109). 970 Hayek (August v.) : Gymnadenia Abelii nOY. hybrid. \G. rubra X odo- ratissima] {Oe. Z., XLVIK'^ ann., n° 11, pp. 423-424). LXXXVIII — 970 bis Hcllweger (M.) : Znr ersten Frùhling-sflora Norddalmatiens. III. Auf den X'elebith (D. b. M., XVI'^ ann., n° g, pp. 166-170J. — Voir n° 375- gyo ter Hoeck (F.) : AUerweltspflanzen in uiiserer heimischen Phaneroga- menflora \suite\ {D. b. M., XVI° ann., n° 8, pp. 141-145; n" 10, pp. 181- 183 [à suivre]). — Voir n» 377. 971 Hoeck (F.) : Kurze Bemerkung-en zur Systematik der Kormophyten {B. C, t. LXXVI, n" 5-6, pp. 171-175). 972 Holmberg (Otto R.) : Spergtila arvensis L. var. oligogonata n. var, {B. N'., 1S9S, n'^ 5, pp. 221-222, I fig. dans le texte). 973 Jeanpert : Distribution des végétaux de la flore parisienne {Cotnpt. ■ rend, du Congrès des Sociét. savant., i8g8, pp. 170-178). 974 Kûkentlial (G.) : Ueber einige neue oder kritische Uncinien (B. C. t. LXXVI, n" 7, pp. 209-212). Espèce nouvelle décrite : Uncinia Negeri. 975 Lamson-Scribner (F.) : American Grasses. I {U. S. Department of Agriculture, Divis. of Agrostology, Bull, uo 7, 331 pages, 302 fig.). 976 Lasnier et Ravin : Plantes récoltées dans le département de l'Yonne, le long des cours d'eau, autour des étangs, dans les marais et les tourbières (Compt. rend, du Congrès des Sociét. savant., i8g8, pp. 178- 194). 977 Malinvaud (Ernest) : Sur le genre Mentha. Note préliminaire {Compt. rend, du Congr. des Sociét. savant., i8g8, pp. 217-220). 977 bis Murr (Jos.) : Beitrâge zur Flora von Tirol und Vorarlberg \suite\ {D. b. M., XVr^ ann., n" 6, pp. 110-112; n" 8, pp. 145-147). — Voir n» 490. 978 Nicotra (Leopoldo) : La Viola arboresceus L. nella Flora d'Italia [Mlp., t. XII, fasc. V-VIII, pp. 238-240). 979 Nordstedt (0.) : Ett par ord om de svenska Odontites-?LX\.ç.\-\\?i. [B. N., 1898, n° 5, pp. 219-220). 980 Picquenard (Ch.) : Note sur Y Anémone Robinsoniana Auct. angl. {B. S. b. Fr., 3'-' sér., t. V, fasc. 5, pp. 220-221). 981 Pinkwart (H.) : Rubus pedemontanus mh. [Gruppe der Glandulosi Focke] (Z>. b. M., XVP ann., n° 7, pp. 131-132). 982 Rottenbach (H.) : Zur F^lora des Bayerischen Hochlandes. II. Die Flora des Fûssener Hochlandes {D. b. M., XVP ann., n° 7, pp. 124-127; n° 8, pp. 151-153; 11° 10, pp. 187-188). 983 Rony (G.) : Notices botaniques. III [Astragahis helmiittocarpos ; Cen- taurea ompkalotricha] {B. S. b. Fr., 3'= sér., t. V, fasc. 5, pp. 24g- 250). — I.XXXIX — 984 Schlechter (R.) : Revision der Gattung- Holothrix {Oe. Z., KLYUI*^ ann., n"^ 11, pp. 413-416 [tr suivre\). 985 Svanlund (J. F. E.) : Aeldre forekomst af Scirpus parviilus i Sverig-e {B. X., 1898, 11'' 5, pp. 223-224). Cryptogames vasculaires. 986 Bessey (Charles E.) : The southern Maiden-hair Fern in the Black Hills of South Dakota (5. G., Vol. XXVI, no 3, p. 211). 986 bis Mûnderlein : Ueber Equisetum-'^-' rapport annuel, pp. 149- 151). 106^ Pearson (H. H. W.) : Anatomy of the seedling of Bowenia spectabilis Hook. f. {A. of B., Vol. XII, n" XLVIII, pp. 475-4-90, 2 pi.). 1064 Pilger (Robert) : Vergleichende Anatomie der Gattung Plantago, mit Rùcksicht aut die Existenzbedingungen [_B.J., t. XXV, fasc. II et III, pp. 296-351). 1065 Pirotta (R.) e L. Buscalioni : SuUa presenza di elemcnti vascolari multinucleati nelle Dioscoreacee {A. I. R., Vol, VII, fasc. 2, pp. 237- 254, 4 pl-)- 1066 Riddle (Lumina Cotton) : The embryology of Alyssum [B. G., Vol. XXVI, no 5, pp. 314-324, 3 Pl-)- X067 Rowlee (W. W.) and George T. Hastings : The seeds and seedlings of some Amentiferae {B. G., Vol. XXM, n» 5, pp. 349-353, i pi.). 1068 Schaffner (John H.) : Karyokinesis in the root tips of Allium Cepa [B. G., Vol XXVI, n" 4, pp. 225-238, 2 pi.). -^ XCVI — 1068 bis Schmid (B.) : Bau und Functionen der Grannen unserer Getrei- dearten {suite et fiii\ (B. C, t. LXXVI, n° 8, pp. 264-270; n" 9, pp. 301-307 ; n" 10, pp. 328-334). — Voir n° 956 bis. 1069 Sterckx(R.) : Contribution à Tanatomie des Renonculacées. Tribu des Clématidées {Archives de l'Institut botanique de l'Université de Liège, Vol. I, 55 pp., 15 pi. ; extr. des Mémoires de la Société royale des sciences de Liège, 2'' sér., t. XX). 1070 Trelease (William) : Miscellanous observations on Yucca {M. b. G., IX'^ rapport annuel, pp. 141-146, 4 pi.). 1071 Vines (S. H.) : The proteolytic enzyme of Nepenthes. II [A. of B., Vol. XII, n" XLVIII. pp. 545-555)- Cryptogames vasculaires. 1072 Jones (C. E.) : The anatomy of the stem of species of Lycopodium {A. of B., Vol. XII, n° XLVIII, pp. 558-559). Algues. 1073 Bertrand (Gabriel) : Action de la bactérie du sorbose sur les sucres aldéhydiques (C. R., t. CXXVII, n° 19, pp. 728-731). 1074 Buscalioni (Luigi) : Osservazioni sul Phyllosiphon Arisari Kûhn [A. I. R., Vol. VII, fasc. 2, pp. 195-215, I pi.). 1075 Dangeard (P. A.) : Sur les Chlamydomonadinées (C. R., t. CXXVII, n" 19, pp. 736-738). 1076 Debski (Bronislaw) : Weitere Beobachtung-en an Chara fragilis Desx . (/. w. B., t. XXXII, fasc. 4, pp. 635-670, 2 pi.). 1077 Ludwig (F.) : Leuchten unsere Sûsswasserperidinien ? [B. C, t. LXXVI, no 9, pp. 295-300). 1078 Phillips (R. W.) : The form of the protoplasmic body in certain Flo- ridea; {A. of B., Vol. XII, n" XLVIII, p. 569). 1079 Williams (J. Lloyd) : Reproduction in Dictyota dichotoma {A. oj B., Vol. XII, n" XLVIII, pp. 559-560). 1080 Wisselingh (C. van) : Ueber den Nucleolus von Spirogyra. Ein Beitrag zur Kenntniss der Karyokinese {B. Z.^ 56" ann., impart., fasc. XI-XII, pp. 195-226, I pi.). Champignons. 1081 Errera (L.) : Structure of the Yeast-cell (^. «'Z^,, Vol. XII, n» XLVIII, PP- 567-568). 1082 Green (J. Reynolds) : The alcohol-producing- enzyme of Yeast {A. of B., Vol. XII, n° XLVIII, pp. 491-497). 1083 Lind (K.) : Ueber das Eindringen von Pilzen in Kalkg-esteine und Knochen (/. w. B., t. XXXII, fasc. 4, pp. 603-634, 3 fig'. dans le texte). — XCVIl 1084 Wager (Harold) : The nucleus of the Yeast-plant {A. of B., Vol. XII, no XLVIII, pp. 499-543. 2 pi.)- 1085 Ward (H. Marshall) : Pénicillium as a wood-destroying- Fung-us {A, of B., Vol. XII, n» XLVIII, pp. 565-566). Flores, Ouvrages généraux. 1086 Grecescu (D.) : Conspectul Florei României. Flantele vasculare indi- gène si celé naturalizate ce se gasesc pe teritoriul româniei, conside- rate subt punctul de vedere sistematic si géographie. (Gr. in-8°, 836 pages, — Bucarest, 1898. — Berlin, librairie R. Friedlànder et fils. — Prix, 15 fr.) Après une introduction où il expose ses principes de systématique géné- rale, l'auteur énumère les espèces indigènes ou naturalisées qui croissent sur le territoire roumain, en donnant pour chacune l'indication de la station et des localités où elle a été observée. La deuxième partie donne, en 112 pa- ges, un intéressant aperçu des conditions météorologiques, climatologiques et géologiques du pays dans leurs rapports avec les zones de végétation. 1087 Urban (Ign.) : Symbola; Antillana;, seu fondamenta Florae Indiae occi- dentalis. (Vol. I, tasc. I : Bibliographia Indise occidentalis botanica. — Berlin, 1898, Librairie Borntraeger Frères.) Cette importante introduction bibliographique à l'ouvrage de M. Urban n'est pas une simple liste des travaux, au nombre de plus de 550, touchant à la flore des Indes occidentales. A l'indication précise du titre, de la date et du lieu de publication des diverses éditions, l'auteur ajoute un aperçu, parfois détaillé, de l'ouvrage ou du mémoire cité, avec d'utiles renseigne- ments sur la composition des collections qui en font l'objet, sur les condi- tionsjdans lesquelles ces collections ont été faites, ainsi que sur les herbiers où elles se trouvent actuellement. Systématique, Géographie botanique. Phanérogames. 1088 Barnhart (John Hendley) : A new species of Utricularia \U. ma- crorhyncha\ {B. T. C, Vol. 25, n° 9, pp. 515-516). 1089 Bornmûller (J.) : Vinca Haussknechti Bornm. et Sint. sp. n. {Oe. Z., XLVIIP ann., n° 12, pp. 453-454)- 1090 Brand (A.) : Monographie der Gattung Lotus {B. J., Vol. XXV, fasc. I-II, pp. 166-232). IU91 Britten (James) : Habenaria viridis var. bracteata (/. of B., Vol. XXXVI,n0 43i, pp. 437-438)- 1092 Britten (James) : Notes on Hoya (J. of B., Vol. XXXVI, 0° 431, pp. 413-418). 1093 Candolle (Casimir de) : Piperaceae Bolivianae [B. T. C, Vol. XXV, nMi, pp. 566-572). Espèces nouvelles décrites : Piper trichorhachis , trigoniastrifolium ; Peperotnia vestita, adenocarpa, dumeticola, soratana, brevispica, pelH- folia, niultispica, saxicola, aceroana, tominana. XCVIII — iog4 Chevalier (Aug.) : Sur la présence du Sedum Fabaria Koch dans le massif breton {M. d. P., 8'' ann., \\^ 109, pp. 55-5'')). 1005 Cockerell(T. D. A.) : A new Southwestern Sophia \_S. Halictorii.in\ [B. T. C, Vol. 25, no 8, p. 460). 1096 Cockerell (T. D. A.) : Escksoltaia mexicana-parvida (B. G., Vol. XXVI, n" 4, p. 279). 1097 Cook (Alice Carter) : A sketch of the flora of the Canary islands (B. T. C, Vol. 25, n^ 7, pp. 35i-35«)- iof)8 Diels (L.) : Campanulacea; africanje {B. /., t. XXVI, fasc. I, pp. iii- 112 [à sziivre\). Espèces nouvelles décrites : Wahlenbergia rivularis, Cypliia lasian- dra, C. tenera, C. stenopetala. 1099 Engler (A.) : Beitrâge zur Kenntniss der Araceae. VII {B. /., t. XXV, fasc. I-II, pp. 1-28). — VIII [Ibid., fasc. III, pp. 352-476). Espèces nouvelles décrites : Pothos Hellwigii, Warbtiygii, Balaiisss, STitnafrann-s ; Raphidophora Koordcrsii, génie ulata, pee plaides, Daklii, megasperma, Reineckei, Graeffei, forinosana ; Epip}'e))init,m Dahlii, falcifolium, foraminiferutn, crassifolium ; Scindapsas grandi folius, Treubii ; Psezidodracontiiini Harmandii ; Schisinatoglofiis IVarbur- giana j Aglaonenia ovaturn, philippinense, novo-guineense , Treubii; Alocasia magnifica, luaiiilejtsis, Dahlii, Hollrimgii, Warburgii, cuspi- dafa ; Schisocasia Lauterbachiana ; Arisasma Harmandii, Davidianum; Cryptocoryne Grabowskii / Anthurium paragtiaycnse, Buenaventurw, hacumcnse, cubense, acutifoliuin, nobile, fcrtinense, Lindmanianiun, linearifolium, acutangulum, Plttieri, guayaquilense, sarmentosum, Toii- dusii, tenerum, subandiniim, angosturense, Tuerckheimii, tenuicaule, Karsteniamim, iriangulmn, pallatangense, de usine rvium, Hieronymi, Talainancas , orteganuni, monticoLum, longicauiatum, Lievenii, Donnell- Smitkii, crassivenium, subcœrulescens, Stùbelii, angustisectum, pallidi- Jiorutn, Eichleri, nitidulum, aculissiuinm, rubriflorum, longilaminatuni, crassipes, longipetiolatiim, Durandii, sulcatum, sylvicolum, Diissii, barbadosense, punctatum, littorale, andinuni, Eggersii, iurrialbense, napseum, umbricolum, ecuadorense, angustilaminatuni, peripense, Sodiroanuin, exiniiu»i, tenui/oliuin, insciilptiim, aureurn, organcnse, therescopolitamim. Ion giciispidatiim, Mourai, Mendonçai, ranchoannm, dagtiense, viridescens, tsakianum, Caramant^ , gualeanum, buganuni, Pinchinchas, siibcaudatum, torresianam, Leltmannii, bulaoanum, incur- vutn, nicolasiamim, Wullschlaegelii, ovatifoliU)n, supianuin, yariima- lense, pergantentaceum, obtegens, rivulorum, rigidifolium, guanacense, incurvatiim, cœrulescens, c imdinamarcense , giganteum, cuensanum, pulchrum, insanum, subdeltoideuin, iruncicolum, Seleri, firmum. 1 100 Fedtschenko (Olga) und Boris Fedtschenko : Beitrag zur Flora des sûdlichen Altaï {B. /., t. XXV, fasc. IV, pp. 483-494). 1 100 bis Feilden (Colonel H. W.) : The flowering- plants of Novaya Zemlya, etc. [suite et fin] (/. o/B., Vol. XXXVI, n" 431, pp. 418-436; n°432, pp. 468-478). — Voir n" 890. iioi Freyn (J.) : Ueber neue und bemerkenswerthe orientalische Pflan- zenarten. III (^. H. B., t. VI, n" ii, pp. 881-89J \h suivre^). P2spèces nouvelles décrites : Catlianihetnum aiatavicutn, Ranunculiis Brotherusi. 1102 Froehner (Albrecht) : Die Gattung Coffea und ihre Arten {B. J., t. XXV, fasc. MI, pp. 233-295). 1103 Gilg (Ernst) ; Gentianaceae africana; {B. /., t. XXVI, fasc. I, pp. 86- iio). Espèces nouvelles décrites : Saba?a caladenia, Burchellii, hymenose- pala, gariepina, stricta, rauwsissima, macrosepala, mirabilis, niacro- stigma, schisostigma, tnacrantha, Woodii, polyantha, Schinciana, ma- cropkylla, Thodeana, semialata, leiostyla, sedoides, ckironioides ; Belmontia micyantha, oligantka ; Chironia Backmanaii, angoleiisis, Tysonii, 7-osacea, laxa, humilis, Wilmsii, transvaalensis ; Sweertia crassiusciila, Ettgleri, Volkensii, filicaulis, polyantha. 1104 Glatfelter (N. M.) : Notes on Salix longipes Shuttlw. acd its relations to 6". nigra Marsh. {M. b. G., IX'- rapport annuel, pp. 43-51, 3 pi.). 1 105 Goiran (A.) : Nuov-c stazioni veronesi per Acalypha virginica e Ga- iinsoga parviflora (B. S. b. i., i8g8, n° 7, p. 194). I inô Graebner (P.) : Ueber Scirpus Kalmussii Aschs., .'\bromeit et Grbn. und Se. Davalii Hoppe {B. J., t. XXV, fasc. III, Suppl. n'^ 60, pp. 52- 53). 1107 Gùrke iM.) : Ebenaceai africanae. II {B. J., t. XXVI, fasc. I, pp. 60- 73)- Espèces nouvelles décrites : Royena Wilmsii; R. pentandra ; Alaba Zenkeri ; Diospyros latifolia, usarameitsis , tuberculosa, Staudtii, mon- butteiisis, atKOpnrpiirea, siiaveolens, physocalycina, kamerunensis, hipindeiisis, gabitmnsis. 1108 Gûrke (M.) : Labiatae africanas. IV {B.J., t. XXVI, fasc. I, pp. 74-85). Espèces nouvelles décrites : Stachys sessilis, Schlechieri, Bacfim.an- nii; Salvia Woodii ; Plectranthus Woodii, Tysoni; Syncoloslemon lanceolatus ; Ocitnnm Galpiiiii, usaramense, Wilmsii; Ortkosiphon subvelutinus, Wil/usii, Pretoyix, heleropkyllus, iiatalensis, Woodii, stenophyllus, macranthus. 1109 Hallier(H.) : Convolvulaceai in Harrar et in Somalia a DD. Robecchi- Bricchetti et doct. A. Riva lectcb {A. I. R., Vol, VII, fasc. 2, pp. 223- 236). Espèces nouvelles décrites : Hyalocystis (g^en. nov.) viscosa, Astro- chlsetta iubiflora, Ipoinœa chrysosperm-a. 1109 bis Heller (A. A.) : New and interesting- plants from sWestern North America. III [B. T. C, Vol. 25, n^ 11, pp. 580-582). — Voir n'^ 615. Espèce nouvelle décrite : Hydrophyllum. tenuipes. 11 10 Hildebrand (Friedrich) : Ueber Cyclamen libaiioticum nov. spec, i^B. /., t. XXV, fasc. III et IV, pp. 476-482). 11 11 Husnot (T.) : Graminées. Descriptions, figures et usages des Grami- nées spontanées et cultivées de France, Belgique, Iles britanniques, Suisse (3« livrais., pp. 49-72, 8 pi.). 11 12 Irish (H. C.) : A revision of the genus Capsicum with especial r.:fe- rence to garden varieties {M. b. G., IX« rapport annuel, pp. 53-110, 21 pi.). 1113 Keissler (Karl v.) : Die Arten der Gattung Daphne aus der Section Daphnanthes {B.J., t. XXV, fasc. I-II, pp. 29-125, 3 cartes). 11 13 bis Léveillé (H.) : Contributions à la flore de la Mayenne \suite\ {M. d. P., 8'-' ann., n° log, pp. 43-47 \à suivre], — Voir n° 898. 11 14 Millspaugh (Charles F.) : Notes and newspecies ofthe g&nns Eupkor- bia {B. G., Vol. XXVI, n° 4, pp. 265-270, 4 fig. dans le texte). Espèces nouvelles décrites : Euphorbia Nelsonii, E. Hellerii. 1115 Murr (J.) : Ein Herbsttag in Fiume [D. b. M., XVI^^ ann., n° 11, pp. 201-204). 11 16 Nash (George V.) : A revision of the gênera Chloris and Eustachys in North America {B. T. C, Vol. 25, n" 8, pp. 432-450). Espèce nouvelle décrite : Chloris tenuîspica. 11 17 Nash (Geo. V.) : Revision ofthe genus Triplasis {B. T. C, Vol. 25, n° II, pp. 561-565)- Espèce nouvelle décrite : Triplasis intermedia. 11 17 bis Nelson (Aven) : Nevi' plants from Wyoming. III-IV {B. T. C., Vol. 25, no 7, pp. 373-381 ; n» 10, pp. 546-549). — Voir n^ 617). Espèces nouvelles décrites : Arabis Brebneriana, Vicia csespitosa Pkiladelphus occidcntalis, Angelica ampla, Oonopsis Wardi conden- sata, Chrysothai]inus glaucus, Solidago concinna, S. dijffusa, Senecio scaposus, Pentstemon riparius, Etnmenanthe scopulina, E. salina. 11 18 Norton (J. B. S.) : Notes on some plants, chiefly from the southern United States {M. b. G., IX" rapport annuel, pp. 151-157, 5 pi.). Espèces nouvelles décrites : Kallstrœmia parviflora, Megapterium Oklakomense. 1 1 19 Palanza (A.) : Nuove osservazioni botaniche in terra di Bari {B. S. b. i., 1898, n° 7, pp. 195-202). 1120 Perkins (Janet R.) : Beitrâge zur Kenntnis der Monimiaceaî. I. Ueber die Gliederung der Gattungen der Mollinedieae {B. J., t. XXV, fasc. IV, pp. 547-576 [à suivre], 3 pi.) Genres nouveaux décrits : Macropkplus \^M. ligustrinus (Tul.)], Macro- TORUs \M. utriculatus (Mart.)], Steganthkra \^St. Warburgii, Schuman- niana, ihyrsijlora, oblongiflora, Fengeriana, nn. spp., St. hirsnta (Warb.)], Anthobembix \^A. hospilans (Becc), A. oligantha n. sp.], Tbtrasynandra [7". pubescens (Benth.), loiigipes (Benth.), laxiflora (Benth.)]. — Espèces nouvelles: Matthwa latifolia, calophylla; Kibara tomentosa, trichantha, macrophylla, xanthophylla, polyantha. CI — 1121 Pfitzer (E.) : Beitrâg-e zur Systematik der Orchideen.II {B.J., t. XXV, fasc. IV, pp. 517-546). 11 22 PoUard (Charles-Louis) : Further Observations on the eastern acau- lescent Violets {B. G., Vol. XXVI, n° 5, pp. 325-342, i fig. dans le texte). Espèce nouvelle décrite et figurée : Viola insig7ns. 11 23 Pons (Giovanni) : Saggio di una rivista critica délie specie italiane del g-enere Ranunculus L. \_suite\ {N. G., nouv. sér., Vol. V, fasc. 4, PP- 353-392 \à suivre^. 11 24 Porter (Thos. Conrad) : The flora of the Lower Susquehanna {B. T. C.y Vol. 25, n» g, pp. 485-494, I carte). 1125 Rose (J. N.) : Agave Washingtonensis and other Ag-aves flowering in the Washington Botanic Garden in 1897 {M. b. G., IX« rapport an- nuel, pp. 121-126, 2 pi.). Espèce nouvelle décrite : Agave washingtonensis Baker et Rose. 1126 Rusby (H. H.) : An enumeration of the plants coUected by Dr. H. H. Rusby in South America, 1895-1896. XXIV-XXV {B. T. C, Vol. 25, no 9, pp. 495-500; n*" 10, pp. 542-545 [^ suivre']). Espèces nouvelles décrites : Mandevilla Mandoni, Metasielma Ma- thewsii, Tassadia Sprucei, Ditassa racemosa Britton, Gonolobus Brit- tonii, Vailia {g. nov. Asclepiadacearum) mucronata, Spigelia elongata Britton, Sp. sessilifolia, Buddleia tnoniana Britton, Gentiana Trades- cantiifolia Britton. 1126 bis Schlechter (Rudolf) : Monographie der Disperidese [sutie] {B. H. B., t. VI, n*^ II, pp. 846-859 \a suivre^. — Voir n» 909. 1126 ter Schlechter (R.j : Revision der Gattung Holothrix [suiie] {Oe. Z., XLVIII^ann., n" 12, pp. 442-448 \a sziivre\ — Voir n° 984. 1127 Schlechter (R.) : Revision of extra-tropical south-african Asclepiada- ceae {fini (J. of. B., Vol. XXXVI, n» 432, pp. 475-487). 1127 bis Small (John K.) : Studies in the Botany of the Southeastern Uni- ted States. XIV {B. T. C, Vol. 25, n" 9, pp. 465-484). — Voir n" 500. Espèces nouvelles décrites : Nymphasa tnacrophylla, Aquilegia aus- tralis, Heuchera tnacrorhisa, Euphorbia apocynifolia, Sida leptopkylla, Rhexia filiformis, Conradina puberula, Koellia Beadlei, Pentstemon calycosus, P. Helleri, Lacinaria fiabellata, L. laxa, L. Regimontis, L. microcephala, Solidago delicatula, S. flaccidifolia, Silphiuin veno- sum, Rudbeckia truncaia, Helianthus verticillatus, H. glaucus, H. po- lyphyllus, Bidens Nashii, Marshallia Lacinarioides , Melothria Naskii, M. crassifolia. 1128 Suksdorf (Wilhelm N.) : Washingtonische Pflanzen {D. b. M., XVI" ann., n" 11, pp. 209-212 \à suivre]). 11 29 Thompson (Charles Henry) : A revision of the american Lcmnaceaî occurring north of Mexico {M. b. G., ÏX^ rapport annuel, pp. 21-42, 4 pi.). Espèce nouvelle décrite : Wolfia papulifera. — ni — 1130 Thompson (Charles Henry) : The specics of Cacti commonly cultiva- ted under the generic name Anhaloninm (M. b. G., IX'' rapport an- nuel, pp. 127-135, 6 pi.). 1131 Trelease (William) : The Epidendrum venosum of Florida {M. h. G., IX'- rapport annuel, pp. 137-139, 2 pi.). 1 132 Trelease (William) : The Missouri Dogbanes {M. b. G., IX <= rapport annuel, p. 147, 2 pi.). 1133 Uline (Edwin B.) : Eine Monog-raphie der Dioscoreaceen {B. J., Vol. XXV, fasc. I-II, pp. 126-165). 1134 Urban (Ign.) : Plants novai americaneae imprimis Glaziovianai. II (B.J., t. XXV, fasc. III, Suppl. u'3 6o, pp. 1-51). Espèces nouvelles décrites : Rhamnace* [Ign. Urban], Crunieiiaria Glasiovii ; Turnerace/e [Ign. Urban], Loeivia tanaensis, Turncra ve- nosa, T. goyasejisis, T. foliosa, T. CrtUsii, 2 . temcîcaulis, T. me- lanorhisa, T. subnuda, T. marmorata, T. dasystyla ; Umbei.i,ifkr/e [Ign. Urban], Klotschia Glasiovii, Eryngium goyascnse, E. Goii- lartii, E. erosuDi ,• Buettneriace.e [K. Schumann], Bucîtneria subu- lifolia ; Bombacace^ [K. Schumann], Ceiba Sipolisii, Bombax char- ti/olium, B. Ruizii ; Rubiace^ [K. Schumann], Psyllocarpus phylloce- pkaluSjP. Schzvackei, 7'i9cc_>'É'«rt:j//^///<95(Z/AscLEPiAUACE^[K. Schumann], Melinia Urbaiiiana, Sarcostenuna Glasiovii, Hemipogon laxifolius, Oxypetalum Schenckii, Ditassa apiculata, D. odorata, D. refractifolia, Marsdenia Schenckii; Cappariuace^ [E. Gilg], Capparis Malmeaua ; DiLLENiACE^ [E. Gilg], Tetracera calopkylla, Davilla neurophylla, Curatella Glasiovii ; Marcgraviace^ [E. Gilg], Marc gravia dasyantha, M. mcxicana, M. salicifolia, M. crassicosiata, M. subcordata, M. neu- rophylla, M. Wittmackiana, AI. stenonectaria, Norantea macrostoma , N. costaricensis, N. iiiacroscypha, N. microscypha, Souroubea syinpe- tala, S. pachyphylla, Ruysckia platyadenia ; Olacace^e [E. Gilg], Li- nociera Glasiovii, L. ferruginea ; Loganiace^e [E. Gilg], Strychnos blmnenavieiisis, S. Glasiovii, S. calophylla, S. oblonga, S. Urbaniana, S. cordifolia, S. petrophila, S. concinna, S. Solerederi, S. fulvoto- mentosa, S. Niederleinii, S. oligonetira ; Gentianace.e [E. Gilg], Curtia Maliiteana, Syntphyllophyton (n. gfen.) caprifolioides ; Acanthace.e [G. Lindau], Siaurogyne ericoides, Mendoncia mollis, Ruellia hapalo- tricha, R. adenostachya, R. goyasensis, R. trachyphylla, R. adenocalyx, R. eurycodo7i, Dickasothece (n. gen.) cylindracea, Poikilacanthus phyllocalyx,Justicia pycnophylla, J. glischrantha,J. sarothroides ; Scko- phulakiace^ [Diels], Gerardia Schwackeana. 1135 West (W.) : Notes on Cambridgeshire plants (7. of B., Vol. XXXVI, n° 432, pp. 491-492). 11 36 Williams (F. N.) : Dianthîis gallicus in Jersey. — Cerasiium arcticttm Lange (/. of B., Vol. XXXVI, n0 432, p. 403). 1137 Williams (F. N.) : Énumération provisoire des espèces du yenre Ce- rastiuvi {B. H. B., t. VI, n" i i, pp. 893-904). 1137 bis Wooton (E. 0.) : New plants from New Me.\ico. III (B. T. C., Vol. 25, no 8) pp. 451-459). — Voir n° 720. — cm — Espèces nouvelles décrites : Commelina crispa, Philadelphus argy- rocalyx, Linum vernalc, Martynia parviflora, Artemisia niicrocephala, Sophia ochroleuca, Prosopis velutina, Paryella rotundata, Phacelia intermedia, Aster Woodhousei. Cryptogames vasculaires. 1138 Britten (James) : Botrychium australe Br. (/. of B., Vol. XXXVI, 11'^ 432, p. 491). 1139 Christ (H.) : Foug^ères de Mengtze, Yuanan méridional [Chine] {B. H. B., t. VI, no II, pp. 860-880 {à suivre]). Espèces nouvelles décrites : Pleurogramme robusta, Alonackosorum Henryi, Polypodium mengtseense, P. manmeieiise, P. pscudo-serratum, P. maculosum, P. Henryi, P. nigrocinctum, Cheiropteris (n. gen.) Henryi, Selliguea triphylla, S. anccps, Neurodium sinense. 1140 Hitchcock (Albert S.) : List of Cryptogams collected in the Baha- mas, Jamaica and Grand Cayman {M. b. G., IX« rapport annuel, pp. 111-120). 1141 Underwood (Lucien Marcus) : American Ferns. I. The ternate species of Botrychiîim (B. T. C, Vol. 25, n^ lO, pp. 521-541). Espèces nouvelles décrites : Botrychium Coulteri, B. occidentale. MUSCINÉES. 1142 BrlLton (E. G.) : Mosses of northern India {B. T. C, ^'ol. 25, n° 7, p. 398 j. 1143 Evans (Alexander W.) : An enumeration of the Hepaticai collected by John H. Hatcher in Southern Patag-onia {B. T. C, Vol. 25, n" 8, pp. 4"7-43i> 4 P'-)- Espèce nouvelle décrite : Blepharostoma pilosum. 1144 Héribaud Jh. (Frère) : Les Gritmnia de la flore d'Auvergne {M. d. P., 8'= ann., no 109, pp. 47-55 [à suivre]). 1144 bis Hitchcock (Albert S.). — Voir n^ 1140. 1145 Langeron (Maurice) : Muscinées de lo Coted'Or (Dijon, 1898, 172 p., I carte et 2 plans). 1146 Meyian (Charles) : Nouvelles stations bryologiques [)our la chaîne du Jura et notes sur la dispersion de certaines espèces subalpines et alpines {B. H. B., t. VI, n" 11, pp. 843-845). 1147 Pearson (W. H.) : Jungermannia obtusa in Britain (/. of B.^ Vol. XXXVI, n" 432, p. 493)- 1148 Salmon (Ernest S.) : Catharînea ienella Rôhl. in Britain (/. of. B., Vol. XXXVI, n°432, pp. 465-467, i pi.). n49 Warnstorf (C.) : Beitrâg-e zur Kenntniss exotischer und europaischer Torfmoose {B. C, t. LXXVI, n" 12, pp. 386-390 \a suivre]. — CIV Algues. 1150 Arcangeli (G.) : Sul Compsopogon Corinaldi e sopra alcunc altre plante {B. S. b. i., 1898, n» 7, pp. 223-224 \a suivre^. 1151 Groves (H. and J.) : Notes on british Characeae, 1895-1898 (/. of B., Vol. XXXVI, no 431, pp. 409-413, 2 pi.). 1151 bis Hitchcock (Albert S.). — Voir nP 1140. 1152 Schmidle (W.) : Die von Professer Dr. Volkens und Dr. Stuhlmann in Ost-Afrika gesammelten Desmidiaceen, bearbeitet unter Benûtzung- der Vorarbeiteu von Prof. G. Hieronymus (B. J., t. XXVI, fasc. I, PP- i-59> 4 pl-)- Espèces nouvelles décrites : Phyniatodocis irregulare, Dysphinc- tium subellipticum, Pleurotsenium Engleri, Costnarium prée graftdi- forme, C.subbalteum, C. papilliferum, C. undiferum, C. pluritumidum, C. wembaerense, C. Wellhcimii, C. Miilleri, C. kilimanense, C. pseu- dodecoratmn, Euastrum, Engleri, E. pseudopectinatum, Staurastrutn pyotuberans, S. limneiictim, S. Hieronytnusii, S. subprotractutn, S. secu- rifornie, S. mossaïubicutn, S. Engleri, S. subtrifurcatum, S. quadri- furcatum. Lichens. 11 52 bis Hitchcock (Albert S.). — Voir n» 11 40. 11 53 Willey (Henry) : Farmelia mollitiscula {M. b. G., IX° rapport annuel, p. 160). Champignons. 1154 Davis (J. J.) : A graminicolous Doassansia \p. Zisanias n. sp.] [B. G., Vol. XXVI, no 5, pp. 353-354). 1155 Earle (F. L.) : Nevir or noteworthy Alabama Fungi {B. T. C, Vol. 25, n° 7, PP- 359-368). Espèces nouvelles décrites : Micropeltis alabainensis, Anthostomella sphéerotheca, Botryosphasria Arundinarias , Gnomonia sabalicola, Meta- sphisria nigromaculans , Trichosphseria Unterwoodii, Nectria Melia?, Atilographum conflueus, Lopkodermium rubicolum, Cercospora Ribis, Phyllosticta arida, Ph. macrogutlata. 1156 Ellis (J. B.) and B. M. Everhart : Newspecies of Fungi from varions localities {B. T. C, Vol. 25, n" 9, pp. 501-514). Espèces nouvelles décrites : Chastomium abietinum, Cordyceps cana- densis, Coprolepra gigaspora, Melanomma nitiduni, Zignoella Populi, Z. lonicerina, Teichospora oblongispora, T. Negundinis, Lophiostoma ■ùustulaturn, L. rhopalospormn, Sphéerella in/uscans, Didyinella corylina, Ophiobolus instabilis, Pleomassaria -maxima, Melanconis obrtiia, Fenestella leucostoma, Honiostegia ? obscur a, Pesicula, spicata, Dasyscypha eryngiicola, Phseopesisa Novas-Teme, Calloria kansensis, Uromyces oblongisporus, Puccinia similis, Ravenelia niesilliana- Phoma fumosa, Asteroma Fraseras, Fusicocczim nervicolum, Sphse, ropsis acerina, S. sphœrelloides, Diplodina Populi, Hendersonia diplodioides, Didymockaeta (g-, nov. Sphasropsidacearum) aniericana, — cv — Septoria Adenocauli, S. Calamagrostidis , Cornulayia Urticse, Cryp- tosporium prunicolum, Botrytis glauca, Isaria capiiaia, Cercospora heterospora. 11 57 Hennings (P.) : Fung^i novo-g-uineenses. III {B.J.. t. XXX, fasc. IV, PP- 495- 509)- Espèces nouvelles décrites : Uredo Disckidi^B, ^cidium Adeiiostemma/, Tremella Dahliana, Gucpinia ramulensis, Sfereiini sîibtnembraiia- ceuiii, Hynienochsete ? radiosa, Thelephora l'amulensis , Clavaria subfis- tulosaj Lachnocladium cladonioides, L. ramiclense, L. subptcruloidcs, L. Englerianum, Fontes Lauterbachn, F. Dahlii, Polyporns flabellalO' lobatus, Polystictus subpictilis, P. Dahlianus, P. rufo-ciiiercscens, Déedalea irpicioides, Leittinus novo-ponitneranus , L. subt/grinus, L. Lauterbachn, Marasmius ptisillus, M. Kàrnbachii, Lactaria novo- guineensis, Naucoria Dahliana, Locellina noctilucens, Volvaria r'atnu- lensis, Omphalia coUybioides, O. ramulensis, Mycena pellucida, Coral- loiiiyces novo-pommeranus , Hypocrea itovo-guineensis , Cordiceps Muscse, Balansia Paspali, Phyllacora Hakea?, Calloria meliolicola, Aschersonia novoguinensis. — Genres nouveaux : Echinophallus (Volva aculeis subulatis vestita. Receptaculura e stipite cavo et pileo reticulato consistens. Stipes appendice brevi colliformi. — Inter Dictyophorani, Itkyphalluni et Mutinum) \E. Lauterbachii P. Henn. in Engl. Bot. Jahrb. XVIII, 3, 1804, p. 36]; Lauterbachiella n. g. Phacidiacearum (Mycélium intercellulare. Ascomata primo superficialia, membranacea, sub- crustacea, clausa, dein in rimas flexuosas erumpentia, disco pallido discreto. Asci erecti subclavati 8-spori, paraphysati. Sporas subclavatse vel ovoideœ, I septatae, hyalino-coloratae. Rhagadolodio affmis) \L. Pteridis P. Henn. n. sp.]. 1137 bis Hitchcock (Albert S.)- — Voir n» 1140. Espèces nouvelles décrites : Meliola simillitna E. et E., Sphserella Rajanise E. et E., Phyllosticta Coccolobag E. et E., Ramularia Bauhiniie E. et E., R. torvi E. et E., Cercospora Piperis E. et E., C. Turficfos E, et E., C. StachytarphetcB E. et E., C. Calotropidis E. et E. 1158 MacMillan (Conway) : Cordyceps stylophora^&v]f^.ç.x.^r.'\x\\ï\xixiç:so\.2i [B. T. C, Vol. 25,11° II, p. 583). 11 59 Peck (Chas. H.) : New species of Alabama Fungi {B. T. C, Vol. 25, n" 7, pp. 368-372). Espèces nouvelles décrites : Lepiota longistriata, L. Earlei, Lactarius salmoneus, L. subvellcreus , Russula polyphylla, R. albidtila, Omphalia eximia, Panus nigrifolius, Boletus leptocephalus, Thelephora gracilis, Clavaria longicaulis. Paléontologie. 1160 Fliche (P.) : Note sur la flore des lignites, des tufs et des tourbes quaternaires ou actuels du Nord-Est de la PVance {Bull, de la Soc. géolog. de France., 3^ sér., t. XXV, pp. 959-963). 1161 Fliche (P.) : Note sur les bois silicifiés de Ronchamp {Bull, de la Soc. géolog. de France, 3® sér., t. XXV, pp. 1019-1023). CVI — Pathologie et tératologie végétales. 1162 Halsted (Byron D.) : Starch distribution as affected by Fung-i [B. 7. C, Vol. 25, n» II, pp. 573-579). 1163 Halsted (Byron C.) : Two Plianerogamous parasites of the Red Clo- ver [B. T. C, Vol. 25, n° 7, pp. 395-397, i fig. dans le texte). 1164 Jacobasch (E.) : Ueber einig"e Pelorien von Linaria vulgaris Alill. und die Enstehung der Pelorien ûberhaupt (Z>. b. M., XVP ann., no II, pp. 204-209 \à suivre]). 1165 Massalongo (C.) : Nuove spig-olature teratologiche {B. S. b. t., 1898, n" 7, pp. 202-204). 1166 Small (John K.) : Abnormal inflorescence in Saxifraga fallax [B. T. C, Vol. 25, n°7, p. 391, I pi.). 1 167 Trelease (William) : A new disease of cultivated Palms \Exosporium palmivorum Sacc. n. sp.] {M. b. G., iX^ rapport annuel, p. 159, i fig. dans le texte). 1168 Ward (H. Marshall) : A Potato-disease (^. of B., Vol. XII, n°XLVIIl, pp. 561-564). Technique. 1169 Copeland (Edwin Bingham) : A new self-registering- transpiration machine (5. G., Vol. XXVI, n° 5, pp. 343-348, i fig-, dans le texte). 1170 Ellis (W. G. P.) : A method of obtaining material for illustrating Smut in Barley {A. of B., Vol. XII, n» XLVIII, pp. 566-567). 1171 Gravis (A.) : Notes de technique micrographique {Archives de l'Insti- iut botanique de l' Université de Liège, Vol. I, 8 p.; extr. du Bulletin de la Société belge de microscopie, tomes XV et XXIII). 1172 Matruchot (L.) : Sur une méthode de coloration du protoplasma par les pigments bactériens (C. R., t. CXXVII, n'^ 21, pp. 830-833). 1173 Matruchot (L.) : Sur une méthode de coloration du protoplasma par les pigments des Champignons (C. R., t. CXXVII, n» 22, pp. 88i-884)" 1174 Rosenberg (0.) : Ueber die Verwendung von Prodigiosin in der bota- nischen Mikrotechnik (Zeiischrift fiir wisscnschafil. Mikroskopie und fur mikroskop, Technick, t. XV, pp- 56-60). Sujets divers. 117c; Bergen (Fannie D.) : Popular american plant-names. V et VI {B. G., Vol. XXVI, no 4, pp, 247-258). 1176 Bertrand (C.-Eg.) : Premières conclusions g-énérales sur les charbons humiques (C R., t. CXXVII, n^ 20, pp. 767-769). 1177 Bertrand (C.-Eg.) : Conclusions générales sur les charbons humiques et les charbons de purins (C. R., t. CXXVII, n" 21, pp. 822825). — CVII — 1178 Bréaudat (L.) : Sur le mode de formation de rindig-o dans les procé- dés d'extraction industrielle. Fonctions diastasiques des plantes indi- g-ofères (C. R., t. CXXVII, n^ 20, pp. 769-771). ii/Q Fliche (P.) : Les naturalisations forestières en France et la paléonto- Incrie {Comimmication faite à la réunion biologique de Nancy. — in-80, 14 pag-., 1898). 1180 Halsted (Byron D.) : Observations upon the newer Botany [B. G,, Vol. XXVI, n'^ 4, pp. 259-264). 1181 Lovell (John H.) : The Insect-visitors of flowers {B. T. C, Vol. 25, no 7, pp. 382-390). 1182 Nicotra (L.) : Ancora sulla classificazione dei frutti {L. S. à. i., 1898, n" 7, pp. 204-212). 1183 Renault (B.) : Sur la constitution des tourbes (C. R., t. CXXVII, n° 21, pp. 825-828). Tableau des abréviations servant à désigner les principaux Recueils d'oii sont tirés les travaux mentionnés au Bulletin bibliographique. A. I. R. Annuario del R. Istituto botanico di Roma. Annales du Jardin botanique de Buiteuzorg. Annals of Botany. Annales de la Société botanique de Lyon. Annales des sciences naturelles. Botanique. Beitrâg-e zur Biologie der Pflanzen. Botanisches Centralblatt. Berichte der deutschen botanischen Gesellschaft. The botanical Gazette. Bulletin de l'Herbier Boissier. Botanische Jahrbûcher fur Systematik, Pflanzeng^eschichte und Pflanzeng-eographie. Bulletin du Muséum d'Histoire naturelle. Botaniska Notiser. BoUetino del R. Orto botanico di Falermo. Bulletin de la Société d'Histoire naturelle d'Autun. Boletim da Sociedade Broteriana. Bulletin de la Société royale de Botanique de Belgique. Bulletin de la Société botanique de France. BuUetino délia Società botanica italiana. Bulletin mensuel de la Société Linnéenne de Paris. Bulletin de la Société mycolog-ique de France. Bulletin de la Société des sciences naturelles de l'Ouest de la France. B. T. C. Bulletin of the Torrey botanical Club. A. /. B. A. of B. A. S. b. L. A. Se . n . B. B. B. C. B. d. b G. B. G. B. H. B B. /. B. M, B. N. B. 0. b. P. B. S. A. B. S. Br. B. s. B. B. B. s. b. F. B. s. b. i. B. s. L. P. B. s. ■m . F. B. s. 0. F. CVlll B. Z. Botanische Zeitung-. Bt. Le Botaniste. C. R. Comptes rendus des séances de T Académie des sciences. D. b. M. Deutsche botanische Monatsschrift. FI. Flora. Hdw. Hedwigia. /. of B. The Journal of Botany. /. w. B. Jahrbûcher fur wissenschaftHchc Botanik. M. b. G. Missouri botanical Garden. M. b. S. Minnesota botanical Studies. M. d. P. Le Monde des Plantes. Mlp. Malpighia. N. G. Nuovo Giornale botanico italiano. N. N. La nuova Notarisia. Oe. Z. Oesterreichische botanische Zeitschrift. R. br. Revue bryologique. R. g. B. Revue générale de Botanique. R.k.B.-d.-R. Revue horticole des Bouches-du-Rhône. R. m. Revue mycologique. U. S. H. Contributions from the U. S, national Herbarium, Z. Pk. Zeitschrift fur Pflanzenkrankheiten, TABLE DES ARTICLES ORIGINAUX PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE DliS NOMS D'AUTEURS Bescherelle (Em.). — ■ Bryologia; Japonicae Supplementum I. . . . 280 Beschekelle (Em.). — Eaumération des Hépatiques connues dans les îles de la Société et les îles Marquises 136 Bescherelle (Em.j. — Note sur le Rhacopilum pacificum Besch . 42 BOUBIER (A.-M.). — Voyez ChoDAT. BoUDiER. — Sur une nouvelle espèce de Chitonia {Ck. Gcnnadii Chat, et Boud.) 65 Camus (E.-G.). — Statistique ou Catalogue des plantes hybiides spon- tanées de la flore européenne gi, 155, 265, ^16, 330 Chodat (R.) et A.-M. Boubier. — Sur la ijlasmolyse et la membrane plasmique. [PI. I.) 118 CoiNCY (A. de). — Plantes nouvelles de ia Hure d'Espayae . 1, i^^, 250 Drake DEL Castillo (E.). — De la véritable place du genre Fitchia parmi les Composées. {PL III et IV.) 175 FiNET (A.). — Orchidées nouvelles ou peu connues. \Pl V et \'i.). . 340 FOUCAUD (J.). — Propriété scientifique. Deuxième réponse à M. Er- nest Malinvaud . . 112 Franchet (A.j. — Plantarum sinensium ecloge secunda. 190,220, 253, 301, 317 Franchet (A.). — Souliea, nouveau genre de Renonculacées-Hellé- borees 68 Gadeceau (Emile). — Le Lobelia Dortmatina L. dans la Loire- Inférieure 300 Goldflus (Mlle Mathilde). — Sur la structure et les fonctions de Tassise épithélialc et des antipodes chez les Composées 374 GuÉrin (P.). — A propos de la présence d'un Champignon dans rivraie 384 GuÉrin (P.). — Structure particulière du truit de quelques Grami- nées 365 GuÉrin (P.). — Sur la picscncc d'un Chanipigaon da.:s PL raie. . . 230 Hue (Abbé). — • Causerie sur les Parmelia 177, 23g Hue (.\bbé). — Les Ramalina, à Richardmesiiii ^Aleurthe-et- Moselle). 12 Le Jolis (Aug.). — Protestation contre le Revisio generum plan- tariitn III" 320 Lutz (L.). — Sur l'origine des canaux gommiferes des Marattiacées. {PI- n.) 13.S ex Table des articles originaux. Malinvaud (Ernest). — Prodrome d'une réponse 386 Martel (Edouard). — Note sur le diag'ramme floral des Crucifères et des Fumariacées 29 MiRANDE (Marcel). — Contribution à Tétude du malate neutre de cal- cium et du malophosphate de calcium dans les vég-étaux . 6, 32, 58 MiRANDE (Marcel). — Sur les laticifères et les tubes criblés des Cuscutes monogynées 70, 81 Nadeaud (J.). — Les Composées arborescentes de Taliiti 117 PlCQUENARD (Ch.). — Le Malaxis paludosa Sw., dans le Finistère. . 64 Sveschnikow (P. de). — Revision des Hépatiques recueillies dans le sud de la Russie 61, 80 Van Tieghem (Ph.). — Avicenniacées et Symphorémacées. Place de ces deux nouvelles familles dans la classification 345 Van Tieghem (Ph.). — Structure de quelques ovules et parti qu'on en peut tirer pour améliorer la classification 197 Van Tieghem (Ph.). — Sur le genre Penthore considéré comme type d'une famille nouvelle, les Penthoracées 150 Van Tieghem (Ph.). — Sur le genre Simmondsie considéré comme type d'une famille distincte, les Simmondsiacées 103 Vidal (Louis). — La course des faisceaux dans le réceptacle tloral des Labiées 46 TABLE DES PLANCHES PI. L — Plasmolyse et membrane plasmique . 132 PI. II. — Canaux gommifères des Marattiacées 135 PI. III. — Fitchia tahitensis var. Temariiana 177 PI. IV. — Fitchia nutans ,• Fitchia tahitensis 177 PI. V. — Orchis Fauriei ; Habenaria Miersiana 344 PL VI. — Habenaria Miersiana \2lC . ytinnanensis ; H. radiata. . . . 344 TABLE ALPHABÉTIQUE GÉNÉRALE DES MATIÈRES Antipodes chez les Composées 374. A propos de la présence d'un Champignon dans l'Ivraie, par M. P. GuÉRiN 384 Avicenniacées et Symphorémacées. Place de ces deux nouvelles fa- milles dans la classification, par M. Ph, Van Tieghem 343 Bryologia; Japonicse Supplementum, par M. Em. Bescherelle. . . 280 Canaux g-ommifères des Marattiacées 133 Causerie sur les Parw^/m, par M. l'abbé Hue 177, 239 Champignon dans l'Ivraie (Sur la présence d'un) 230, 384 Chine (Plantes de) 190, 220, 253, 301, 317 Classification 103, 150, 197, 345 Composées arborescentes de Tahiti 117 Composées (Place du genre i^iVff /«a parmi les) 175 Composées (Assise épithéliale et antipodes chez les) . 374 Contribution à l'étude du malate neutre de calcium et du malophos- phate de calcium dans les végétaux, par M. M. Miranue. 6, 32, 58 Course des faisceaux dans le réceptacle floral des Labiées 46 Crassinucellées bitegminées 212 Crassinucellées unitegminées 212 Crucifères (Diagramme floral des) 29 Cuscutes monogynées (Laticifères et tubes criblés des) 70, 81 De la véritable place du genre Fitchia parmi les Composées {PL III et IV), par M. E. Drake DEL Castillo 175 Diagramme floral des Crucifères et des Eumariacées 29 Enumération des Hépatiques connues dans les îles de la Société et les îles Marquises, par M. Em. Bescherelle 136 Espagne (Plantes nouvelles de la flore d') i) 53i 250 Fitchia parmi les Composées (Place du genre) 175 Fruit de quelques Graminées 365 Eumariacées (Diagramme floral des) 29 Gomme des Marattiacées 133 Graminées (Fruit de quelques) 365 Hépatiques connues dans les îles de la Société et les îles Marquises . 136 Hépatiques recueillies dans le sud de la Russie 61, 80 Hybrides spontanées de la flore européenne (Catalogue des plantes). 91 Iles de la Société et les îles Marquises (Hépatiques connues dans les). 136 Ivraie (Sur la présence d'un Champignon dans 1') 230, 384 La course des faisceaux dans le réceptacle floral des Labiées, par M. L. Vidal 46 Laticifères des Cuscutes monogynées 72 34 51 0 cxii Table alphabétique des matières. Le Lobelia Dortmanna L. dans la Loire-Inférieure, par M. E. Gadf,- CEAU 300 Le Malaxis paludosa Sw. dans le Finistère, par M. Ch. Picquenard. O4 Les Composées arborescentes de Tahiti, par M. J. Nadeaud .... ny Les Ramalina à Richardmesnil (Meurthe-et-Moselle), par M. l'abbé Hue 12 Malate neutre de calcium 6 Malophosphate de calcium ... 6 Marattiacées (Canaux gommitères des) 133 Membrane plasmique 118 Nomenclature 320 Note sur le diagramme floral des Crucifères et des Fumariacées, par M. E. Martel 29 Note sur le Rhacopilum pacificum Besch., par M. Em. Bescherelle. 42 Orchidées nouvelles ou peu connues^ par M. A. Finet 340 Ovules des Climacorhizes 19g Ovules des Composées 374 Pachyte 105 Parmelia (Causerie sur les) 177, 239 Penthoracées, famille nouvelle 150 Plantarum sinensium ecloge secunda, jjar M. A. Franchet. 190, 220, 253, 30 ^ 317 Plantes nouvelles de la flore d'Espag^nc, par M. A. de Coincy. i, 53, 250 Plasmolyse 118 Prodrome d'une réponse, par M. E. AIalinvaud 386 Propriété scientifique. Deuxième réponse à M. Ernest Malinvaud, par M. J. Foucaud 112 Protestation contre le Revisio generum plantarum III" , par M. A. Le Jolis 320 Ramalina de Richardmesnil 12 Réceptacle floral des Labiées (Course des faisceaux dans le) .... 46 Revision des Hépatiques recueillies dans le sud de la Russie, par M. P. de Sveschnikow 61, 80 Russie (Hépatiques de) 61, 80 Sac embryonnaire des Composées 374 Simmondsiacées, famille nouvelle 103 Souliea, nouveau genre de Renonculacées-Helléborccs, par M. A. Franchet 68 Statistique ou Catalogue des plantes hybrides spontanées de la flore européenne, par M. E.-G. Camus. ... 91, 155, 265, 316, 330 Structure de quelques ovules et parti qu'on eu peut tirer pour amé- liorer la classification, par M. Ph. Van Tieghem 197 Structure particulière du fruit de quelques Graminées, par M. P. GUÉRIN 365 Sur la plasmolyse et la membrane plasmique, par MM. R. Chodat et A.-M. BOUBIER 118 Table alphabétique des matières. cxm Sur la présence d'un Champignon dans Tlvraie, par M. P. Guérin. . 230 Sur la structure et les fonctions de l'assise épithéliale et des antipodes chez les Composées, par Mlle M. Goldflus 374 Sur le g-enre Penthore considéré comme type d'une famille nouvelle, les Pcnthoracées, par M. Ph. Van Tieghem 150 Sur le g-enre Simmondsie, considéré comme type d'une famille dis- tincte, les Simmondsiacées, par M. Ph. Van Tieghem 103 Sur les laticifères et les tubes criblés des Cuscutes monogynées, par M. M. MiRANDE 70, 81 Sur l'origine des canaux gommifères des Marattiacées, par M. L. LUTZ 133 Sur une nouvelle espèce de Chiionia, par M. Boudier 65 Tahiti (Composées arborescentes de) 117 Tannin des Marattiacées 133 Ténuinucellées biteg^minées 209 Ténuinucellées unitegmiuées 199 Tubes criblés des Cuscutes monog-ynées 81 TABLE ALPHABÉTIQUE DES NOMS DE PLANTES {Les 7ioms des espèces nouvelles sont imprimés en caractères gras.) Abutilon, 129. Acicularia scalaris, 61. Aconitum Napellus X Anthora, 102; Napellus X prostratum, 102; X A. Stoerkianum, 102. Adonis hybrides, g8. vEthionema pyrenaicum X ovalifo- lium, 165; X iE. varians, 165. X AgTostemma bybrida, 336. Alsine Gerardi, 33g; X A. Nsegelii, 340; verna X recurva, 340. X Alyssum fallacinum, 165; chlo- rocarpum X Heldreichii, 166. Anastrophyllum fissum,i46; macro- phyllum, 146. Anémone hybrides, 100-102. Aneurn hvalina, 147; multifida, 147; Nadeaudii, 147; pacifica, i47;pal- mata, 147; tahitensis, 147. Ang'iopteris Durvilleana, i33;evec- ta, 6, 133. Anthoceros grandis, 14g; la^vis, 14g; Vesconianus, 14g. Apteranthes Gussoneana, 251. Aquilegia hybrides, 102. .Arabis hybrides, 157, 15S. Araliacées, 202. Arenaria biflora X multicaulis, 337 ; X A. Brug-geri, 337; grandiflora, 55- Arg-ophyllum, 207. Aristolochia Balansœ Franchet, 31 1 ; contorta, 315-, debilis, 315; Dela- vayi Fr.mchet,3i5; gentilis Fran- chet, 314; Griffithii, 313; lietero- phylla, 312 ; Kœmpferi, 314; mou- pinensis, 314; reticulata, 311; rotunda, 315; Roxburg-hiana,3i4; serpentaria, 315; setchuenensis Franchet, 312; Sipho, 311; thibe- tica Franchet, 313; yunnanensis Franchet, 313. Asarum arifoliiim, 30g, 311; Balan- sae Franchet, 303, 30g; Rlumei, 30S ; brevistylum Franchet, 301, 30g; canadense, 30g, 311; cardio- phyllum, 304, 308,310; caudatum, 30g, 311; caudio-erum, 304,308; caulescens, 302, 30g, 311; chi- nensB Franchet, 303, 30g; débile Franchet, 305,30g; Delavayi, 304, 30g, 3 10; eleg-ans, 304, 309; euro- paeum, 30g; Fargesii Franchet, 306, 30t); Fauriei Franchet, 306, 310; Hartweorii, 30g, 311; hima- laicum, 30g; Lemmoni, 30g, 311 ; macranthum, 30g; maximum, 308, 30g; pulchellum, 302, 30g; Sava- tieri Franchet, 307 ; Sieboldi, 30g, 311; Thunberg-ii, 303, 30g; varie- gatum, 307, 30g, 310; virginicum, 3oq, 311- Aster Novae Angliae, 37g. Astilbe, 216. Aubrietia gracilis X interraedia, 164; hybrida, 163. Aucuba, 203. Aulacomitrium humilHmum, 2g8. Aviccnnia nitida, 346; officinahs, 346; tomentosa, 346. AVICENNIACÉES, 345. Barbarea hybrides, 158. Barbula tokyensis Bescherelle,2g6; trichostomifolia, 2g6 ; unguiculata, 295- Table alphabétique des noms de plantes. cxv Barring-tonia, 356. Bartonia, 208. Bartramia hakonensis Bescherelle, 299. Berzel 13,204. Bidens, 377. Blepharostoma setacea, 63; tricho- phylla, 63. Blumenbachia, 208. Boucerosia maroccana, 251 ; Mun- byana, 250. Brassica, 31. Brexia, 211. Bréxiacées, 211. Brocchia dichntoma, 104. Brothera japonica, 285. Bruuia, 204. Bruniacées, 204. Bryopteris filicina, 139. Bryoxiphium Savatisri, 295. Bumelia, 201. Cacalia hastata, 382. Cajophora, 208. Calvmperes fasciculatus, 296; japo- nicum Bescherelle, 296. Calypog^eia Trichomanis, 64. Capsella hybrides, 166. Cardamine hybrides, 162, Carpodetus, 207. Carum nivale, 57. Castanéacées, 212. Catananche lutea, 382, 383. CÉLASTRACÉES, 2IO. Ceiastrum, 210. Centaurea castellana, 54; Crocody- lium, 381; dealbata, 381: macro- cephala, 381, 383; montana, 381. Cerastium hybrides, 338, 33g. CÉRATOPHYLLACEES, 212. Ceratophylluo), 356. Chandonanthus fimbriatus, 144; hir- tellus, 144. Chelidonium laciniatum X majus, 156. ChÉNOPODIACÉES, 212. Chiloscyphus argutus, 145; decur- rens, 145; pallescens, 64; polyan- thus, 64; succulentus, 145. Chitnnia Coprinus, 68 ; Gennadii Chatin et Boudier, 65. Chn/santhemum, 381; Ch. leucan- themum, 383. Chrysosplenium, 216. Cimicifug-a yunnanensis, 69. Cincinnulus Trichomanis, 64. ('ineraria, 381, 384; C.maritima,383. Cistus hybrides, 167-173. Cladophora, 119. Cladosporium herbarum, 238. Clematis hybrides, 98. Closterium, 130. Cochlearia hybrides, 167. Composées, 374. Cong-ea tomentosa, 360. Coprinus Barbeyi, 67. CORNACÉES, 203. Cornus, 203. X Corydalis ambigua, 156; cava x solida, 156. CORYL AGEES, 212. Cosmarium, 130. Crucifères, 29, 212. Crypsis aculeata, 368; alopecuroi- des, 368; schœnoides, 368. Cucumis, 218. Cucurbita, 218. Cucurbitacées, 218, Cunonia, 217. Cunoniacées, 217. Cuscuta arabica, 72; brevistyla, 72; epithymum, 72, 81; europaea, 72; japonica, 71, 83, 86, 88; kotschya- na, 72; Lehmanniana, 74, 81, 86; lupuliformis, "èy^ monogyna, 71, 81, 86; reflexa, 83. Cyathodium fœtidissimum, 149. Cynodontiumcrispifolium, 281 ;Wah- lenbergii, 282. Dactyloctenium œgyptiacum, 367; aristatum, 367; mucronatum,367; radulans, 367. Dahlia, 381, 384; D. gracilis, 383. cxvi Table alphabétique Dasymitriiim g-ymnostomum, 298 ; incurvum, J9S; rupestre, 2()S. Delphiniuin, 213. Dendroceros jav^anicus, 140; tahi- tensis, 150 ; Vesconianus Gottsche, 150. Dentaria bulbifera, 112; Dentaria hybrides, 163. Deutzia, 206. Dianthiis Atajjuerca;, 55 ; Cartluisia- norum, 54; cintranus, 54; crassi- pes, 54; Nanteuillii, 55; proliter, 54; vSe^i^uierii, 54; serenœus de Coinc)^ 53; toletanus, 54; veliiti- nus, 55; Dianthus hybrides, 330- 335- Dicranella divai-icata,285; divarica- tula BesclK-relle, 284 ; micro-diva- ricata, 285. Dicranum crispn-falcatum, 285 ; ful- vellum, 285; japonicum, 285. Didymodon crispifolius, 281. Dielytra formosa, 30. DiOSPYRACÉES, 209. Diospvros, 209. Diplophyllum albicans, 62. Diplotaxis tenuifolia X muralis, 159; X D- Wirtg-eni, 158. Ditrichum divaricatum, 294; glau- cesceiis, 205. Draba hybrides, 164,165. Dracopis amplexicaulis, 380. Drosera hybrides, 316. Dumortiera hirsuta, 148; trichoce- phala, 148. Echinacea, 381, 384. Eleusine coracana, 365; indica, 366; olig-ostachya, 366; Tocussa, 366. Elodea canadensis, 121, 129. Endoconidium temulentum, 238. Endressia castellana de Coincy, 3 ; pyrenaica, 4. Eremospha;ra, 123. Erinus hispanicus, 55. X Erophila Chavini, i66; giabrcs- cens X majuscula, 166. des noms de plantes. ICrynorium j);-alioides, 54. l'-rysimum hybrides, 164. H2scallonia, 207. EsCALLONIACÉIiS, 207. Kuphnrbia caerulescens, 6; Caput- Medusse, 7; resinifera, 6. Eri'HORBiACÉES, 212. Evernia Prunastri, 14. Evonymus, 210. Fissidens adelphinus, 289; adian- toides, 289; areolatus, 291 ; bryoi- des, 291 ; Gottscheaeoides Resche- relle, 291 ; g-ymnandrus, 291 ; gym- nogynus Bescherelle, 292; japoni- cus, 292 ; nagasikanus Bescherelle, 292; nobilis, 2qi; osmundoides, 292, 294 ; perdecurrens Besche- relle, 293; plagiochiloides Bes- cherelle, 293- plaaicaulis, 293; pnlyphyllus, 291 ; rufulus, 292. Fitchia nutans, 117, 175; tahitensis, 117, 175; Temariiana, 117, 175. Forgesia, 207. F'oUGÈRES, 127. Francoa, 216. Fraxinus excelsior, 6. Fritillaria cirrhosa, 222 ; Davidi, 222 ; Delavayi Franchet, 222; lopho- phora, 22i;Roylei, 222; Souliei Franchet, 221; verticillata, 223. F'rullania apiculata, 137; calcarata, 137; cordistipula, 137; dilatata, 126; ericoides, 138; explicata, 138; floribunda, 138; Jacquinoti, 138; latistipula, 138; nodulosa, 138; Pancheriana, 138; setulosa, 138. Fucus flaccidus, 321. Fumaria hybrides, 156, 157. FUMARIACÉKS, 29. Fusarium roseum, 238. Gaillardia, 380, 384; G. bicolor, GARRYACÉES, 212. GÉRANIACÉES, 212. Table alphabétique Géranium acutilobum de Coincy, 56; Endressi, 56; palustre, 56; zonale, 6. Gibberella Saubinetti, 238. Glyphomitrium dentatum, 297; si- nense, 297. Gottschea tahitensis, 148. Griselinia, 204. Grubbiacées, 205. Gymnostomum brachystegium Bcs- cherelle, 281 ; rupestre, 281 ; xan- thocarpum, 281. Gypsophila petra;a X repens, 336 ; X G. Sundermanni, 336, Habenaria Miersiana, 341 ;01dhami, 343; radiata, 342 ; sag-ittitera,343 ; Sieboldiana, 343. Haematococcus, 126. Halesia, 201. Halimium hybrides, 173. Haloragacees, 214. Haloragis, 215. Hamamélacees, 217. Hamamelis, 217. Hedera, 202. Helianthrmum hybrides, i'j2)i i74- Helianthus, 375, 381 ; H. annuus, 381, 383; g-yrophyllus, 381, 383; Maximiliani, 381, 383. Helleborus, 213 ; Helleborus hybri- des, 102. Helwingia, 203. Hepatica ang-ulosa X triloba, 102; X H. média, 102. Heracleum, 202. Heterota;nia arvensis, 57. Heuchera, 216. HILAIRANTHUS Van Tieg^hem, 358 ; H. nitidus, 358; tomentosus, 358. Hippuris, 215. Holargidium, 31. Hormotila, 123. Hutchinsia alpina X brevicaulis, 166 ; h^'brida, 166. Hydnoracées, 212. Hydrangea, 205. des tioms de plantes. CXVII Hydrangéacées, 205. Hymenostylium aurantiacum, 281. Hyophila rufescens, 295 ; Sieboldi, 295- Hypecoum, 29. Hypnum cuspidatum, 42. Hypopterygium convolutaceum, 42. Ilex, 199; I. crenata, 256; Delavayi Franchet, 255 ; Fargesii Franchet, 255 ; Godajam, 256 ; pseudo-Goda- jam Franchet, 256. Ilicacées, 199. Illipe, 201. Imbricaria nilg-herrensis, 244; per- forata, 240; perlata, 243. Impatiens, 210. Impatientacées, 210. Inula Helenium, 381, 382. Isoetes echinospora, 301. Isopyrum vaginatum, 68. Itea, 216. Ixerba, 211, Juglandacées, 212. Jung-ermannia acuta, 62; albicans, 62; asplenioides, 61; attenuata, 63; bicrenata,62; bicuspidata, 63 ; bidentata, 62; compacta, 61; cre- nulata, 62; divaricata, 63;marg-i- nata, 61 ; flexicaulis, 146; hetero- phylla, 62; hirtella, 144; incisa, 63; lanceolata, 63; nemorosa, 61 : polyantha, 64 ; quinquedentata, 63; resupinata, 61 ; scalaris, 61; setacea, 63; trichophylla, 63;un- dulata, 62 ; ventricosa, 62 ; Wa- gneri Sveschnikow, 62. Labiées, 46. Lactarius controversus, 65 ; delicio- sus, 65. Lag-enaria, 218. Laminaria musœfolia, 321. Lamium album, 46; maculatum, 47. Lecanora pyracea, 16 ; subfusca, i6. CXVIII Table alfyhnhétiqne des noms de piaules. Lecidea parasema, i6. LÉGUMINEUSES, il 2. Lejeunea auriculata, 141 ; caviloba, 140 ; coalita, 130 ; Cuminpi;-iana, 13S; eulopha, 141; filicina, 130; flava, 140; Frauenfeldii, i3q, 141; ^racilipes, 141 ; Hasskarliana, 138; inchoata, 140; incompleta, 140; lig-ulata, 141; marquesiana, i3q; oceanica, 139; olivacea, 13g; opa- ca, 140; pacifica, 140; pallida, 139; paritiicola, i4o;pentadactyla, 140; polyploca, 140; renistipula, 139; sandwicensis, 139; Sayeri, 140; subfusca, 141; superba, 140; tahi- tica, 141; trifaria, 140: uvifera, 140; virens, 141 ; vitrea, 141. X Lepidium ambig-uum, 166; carda- mines-subulatum, 166. Lepidocolea attenuata, 143. Lepidozia long-ifolia, 143; rcptans, 80; trichodes, 143; Wallichiana, 143- Leucanthemum lacustre, 383. Leucobryum altiusculum, 285, 289; brevicaule Bescherelle, 285; ga- leatum Bescherelle, 286 ; g-laucum, 288; humile, 286 ; lacteolum Bes- cherelle, 286; Mittenii, 287; retra- ctum, 289-, scabrum, 287; Textori Bescherelle, 288; .Wichurae, 288; yamatense Bescherelle, 288. Lilium apertiim, 220; Henrici Fran- chet,22o; lophophorum,22i ; oxy- petalum, 220. LiMNANTHACEES, 2o8. Limnanthes, 208. Liochlœna lanceolata, 63. LloydiaDelavayi Franchet, 193; fili- formis Franchet, 192, 194; graîci, 194; ixiolirioides, i94;long-iscaprT, 194; oxycarpa Franchet, 192, 194; rubro-viridis, 194; serotina, 191, 194; thibetica, 193, 194; triflora, 194; yunnanensis Franchet, 192. Loasa, 208. LOASACÉES, 208. Lobelia Dortmanna, 300. Lolium arvense, 235; italicum, 236; linicola, 234, 385; perennc, 234, 385; temulentum, 230,385. Lophncolea bidcntata, 62 ; hetero- [:)hylla, 62; lateralis, 62; minnr, 62. Lophozia attenuata, 63. Loranthus, 356. Loropetalum, 217. Lupinus luteup, 214; mutabilis, 214; varius, 214. Lychnis hybrides, 335, 336. Lycopodium inundatum, 64. Macromitrium nepalense, 299; Tosae Bescherelle, 299. Madotheca Stangeri, 142; subsquar- rosa, 143; tahitensis, 143. Malaxis paludosa, 64. X Malcolmia hybrida, 163. Malvacées, 212. Marattia fraxinea, 133; Kaulfussi, 133- Marattiacées, 133. Marchantia amboinensis, 148; bre- viloba, 148 ; hexaptera, 148; nitida, 148. Marlea, 203. Mistig-obryum cuneatum, 144; de- flexum, 80; patentistipum, 144; tr'ilobatum, 80; vittatum, 144. Mastig-ophora diclados, 143; long-i- fissa, 143. Matthiola hybrides, 158. Melandrium hybrides, 335. Melanocarya, 210. MÉLASTOMACÉES, 212. Metzgeria furcata, 147; hamata, 147; scobina, 147; tahitiana, 147. Miniusops, 201. Mischococcus, 123. Mnium hornum, 126. Mougeotia, 124. Musaefolium esculentum, 321. Myricacées, 212. Myriophyllum, 214. Table alphabétique des noms de plantes. cxix MyRTACÉES, 212. Nardia emarg-inata, 6i ; scalaris, 6i. Nasturtium hybrides, 159-162. Nephrolepis pectinata, 7. Nicotiana Tabacum, 6. Nitella, 130. Nolana paradoxa, 8, Nomocharis meleagrina Franchet, iq6; pardanthina, 196. X Nuphar intermedium, 102; luteo- pumilum, 103 ; Spennerianum, 102. Nymphaea hybrides, 103. Ochrobryum Gardneri, 285 ; Gardne- rianum, 287, 288. Odontites tenuifolia, 54. Odontoschisma tahitense, 144. Ombellifères, 202. Oncophorus crispifolius, 281. Onothér-\cées, 212. Orchis Fauriei Finet, 340 ; radiata, 343; Susanna;, 342. OXALIDACÉES, 211. Oxalis, 211. Pallaviciniasimplex, 146. Papaver hybrides, 155, 156. Papavéracées, 212. Paris Delavayi Franchet, igo; Far gesii Franchet, ign; polyphylla, igi ; quadrifolia, igi. Parmelia, 177 ; P. Acetabulum, 15; Borreri, 15, 181 ;caperata, 14, 180; ceutrifug-a, 180; cetrarioides, 180, 247 ; cetrata, x8i, 239, 240; colpo- des, 17g ; conspersa, 180; crinita, 240,244, 249 ; incurva, 180; kamt- schadalis, 180; laevigata, 182 ; latis- sima, 247 ; macrocarpa, 182 ; ma- crocarpoides, 182 ; melanothrix, 244; Mougeotii, 180; nilgherrcn sis, 244, 247; olivacea, 181 ; oliva- ria, 180, 247; pachyderma, 182; pachysperma, 189; pertorata, 180, 189, 239, 242; perlata, 180, 240, 242; pertusa, 17g; physodes, 179; pilosella Hue, 247 ; praesiijnis, 182 ; proboscidea, 244; prolixa, 181 ;re- voluta, i82;saxatilis, 181; scortea, 15; sulcata,i5, 181 ; trichotera,i8o, 245; xanthomyela, 182; yunnana, i8g. Pediastrum, 123. Penthoracées, 150. Penthorum humile, 150; interme- dium, 150; sedoides, 150. Peperomia, 214. Philadelphus, 206. Phlomis fruticosa, 49. Phragmicoma ligulata, 141. PMdlonoma, 207. Physcia Aipolia, 15; ciliaris, 15; leptalea, 15; obscura, 16; parieti- na, 15; pulverulenta, 15; tenella, 15- Physocaulos nodosa, 55. Pimpinella saxifraga, 4. Pipéracées, 214. Pirus mariana, 54. PiTïOSFORACÉES, 202. Pittosporum, 202. Plag"iochasma australe, 148; cœru- lescens, 14g. Plagiochila asplenioides, 61; Belan- treriana, 145; cespitans, i45;Jung'- huniana, 145; Lepinei, 145; Na- deaudiana, 145; orientalis, 145; owahiensis, 145; paschalis, 146; tahitensis, 146. Platanthera radiata, 344. Platisma perfoiatum, 242. Picuridium julaceum hîcscherelle, 294- Polyg-ala hybrides, 316. POLYGONACÉES, 212. Primula sinensis, 12g. Prunus, 213. PsalHota campestris, 65. Pterocarya Delavayi Franchet, 317; traxinifolia, 31g; macroptera, 317; r^aliurus, 318; rhoifolia, 317; ste- noptera, 317. Â- V'^ V^.-^"- cxx Table alphabétique des noms de plantes. Ptychomitrium dentatum, 297; Fau- riei Bescherelle, 297 ; polyphyl- lum, 297; sinense, 297; Wilsoni, 298. Pulsatilla hybrides, 99, 100. Radula apiculata, 142*, decurrens, 142; formosa, 142; javanica, 14J; Miqueliana, 142; mucronata, 142; Novae-Hollandiae, 142; protensa, 142; reflexa, 142; retroflexa, 142; subpallens, 142; unduliflora, 142. Ramalina farinacea, 16; fastig^iata, 18; fastigiato-fraxinea Hue, 26; fraxinea, 15, 21. Ranunculus, 215 ; Ranunculus hybri- des, 93-98; R. Amansii, 2; ane- monerhizos de Coincy, i ; macro- phyllus, 2; nemorosus, 2; repens, 2; tuberosus, 2. Renonculacées, 213. Rhacopilum convolutaceum, 42 ; cus- pidig-erum, 42; pacificum Besche- relle, 42. Rhizogonium venustum Bescherelle, 300. Rhododendron Annse Franchet, 258 ; arboreum, 258; Augustinii, 261; barbatum, 260 ; Bodinieri Fran- chet, 257 ; brachyanthum, 262; bre- vistylum Franchet, 261 ; charto- phyllum, 262; coriaceum Fran- chet, 258; crinigerum Franchet, 260; dendrocharis, 263; detersile Franchet, 260; Edgeworthii, 261 ; floccigerum Franchet, 259; gra- cile, 264; haematodes, 259; Henryi, 260; intricatum, 264; lacteum, 250; lucidum, 258; lukiangense P'ran chet, 257 ; mekongense Franchet, 263; oxyphyllum Franchet, 264; pendulum, 261; Frincipis, 259; ramosissimum Franchet, 264; sa- luenense Franchet, 263; sangui- neum Franchet, 259; sc&brifolium, 262 ; selense Franchet, 257 ; side- rophyllum Franchet, 262; stami- ncum,264; taliense, 259; vernico- suin, 258. Rhus copallinutn, 6; g-labrum, 6. Ribes, 216. Riccia, 126. Roripa hybrides, 159-162. Rosa, 213. Rosacées, 213. Royena, 209. Saccogyna granulata, 143; muri- cella, 143. Sagina hybrides, 337. Salicacées, 212. Saponaria ocymoides, 2 ; Saponaria hybrides, 336. Sapotacées, 201. Sarcoscyphus Ehrarti, 61; emargi- natus, 61. Saxifraga, 216. Saxifragacées, 216. Scapania compacta, 61 ; nemorosa, 61 ; undulata, 62. Schlstochila philippinensis, 144; Reinwardtii, 145. Schistomitrium Gardnerianum, 287. Scorzouera alpina, 381; hispanica, 381. Scrophularia arguta, 5; hispida, 5; laevigata, 5; oxyrhyncha de Coin- cy, 4; Schousboei, 5. Scutarius punctatus, 321. Sendtnera ochroleuca, 143. Senecio, 381 ; S. Doria, 382, 383. Serratula coronata, 380, 382, 383. Sideroxylon, 201. Silène hybrides, 336, 337. Simmondsia californica, 103. Stmmondstacées, 103. Sinapis, 31. SOULIEA Franchet, 69; S. vaginata, 70. Spergularia campestris X diandra, 337; X S. hybrida, 337. Sphenodesma unguiculata, 360. Spira;a Aruncus, 213-, Filipendula, Table alphabétique des noms de plantes. CXXI 213; P'ortunei, 213; Lindleyana, 213; Ulmaria, 213. Spiranthes aestivalis, 64. Spirog-yra, iiq, 124. Sporobolus ciliatus, 371 ; heterole- pis, 372; macrospermus, 371; te- nacissimus, 371. Stachyurus chinensis Franchet, 254 ; himalaicus, 254; praecox, 253; sa- licifolius Franchet, 253; yunna- nensis Franchet, 253. Stellaria hybrides, 338. StYR AGACÉES, 20I. Styrax, 201. Symphorema involucratum, 360. Symphorémacées, 359. Symphoricarpus racemosus, 128. Symphyogyna exincrassata, 146; vi- tiensis, 146. Taraxacum, 375. Telekia, 380; T. speciosa, 382. Tetilla, 216. Tetrapoma, 31. Thalictrum hybrides, 98, 99. Thlaspi alpinum X rotundifolium, 166; silvium, 166. Tofieldia boreaUs, 228; brevistyla Franchet, 223, 228; calyculata, 226; cernua, 226; coccinea, 226; divergens, 228; fakata, 227 ; Fau- riei, 227 ; glabra, 227 ; g-lutinosa 226; gracilis, 225, 227; himalaica, 226; iridacea Franchet, 224, 228; japonica, 226; macilenta, 227; nu- da, 227; nutans, 226; occidenta- lis, 226; palustris, 226; pubens, 226; setchuenensis Franchet, 224, 228; sordida, 227; stenantha, 227; thibetica, 228; yunnanensis Fran- chet, 225, 228. Trapa, 356. Trematodon ambig'uus, 282 ; cam- pylopodinusBescherelle, 282; dre- panelius Bescherelle, 283; funa- riaceus Bescherelle, 282 ; megapo- physatus, 283. Treubia insignis, 147; tahitensis, 147. Trichocladus, 217. Trichocolea Pluma, 144; tomentel- la, 80. Trichodon cylindricus, 294. 1 richostomum japonicum Besche- relle, 295. Trifolium fragiferum, 57. TropéolacÉES, 214. Tropaiolum, 214. Tylimanthus tahitensis, 149. Urticacées, 212. Valdivia, 207. Vaucheria, 125, 131. Vella, 31. Vilfa ciliata, 371; heterolepis, 372; tenacissima, 371. \'if)!a hybrides, 265-280. X Viscaria ambigua, 336; vulgaris X alpina, 336. Viscum, 356. Vitellaria, 201. Zygnema, 125. Zizaniopsis microstachya, 373; mi- liacea, 373. TABLE ALPHABÉTIQUE DES NOMS DES AUTEURS CITÉS DANS LE BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE Al)bado (M.), xi, LXix. Allen (T. F.), xxviii. Amadei (G.), I. Antony (A.), LXIX. Arbaumont (J. d'), XLix. Arcang-eli (G.), xi, xii, xx, xxxix, LXXII, civ. Archene^g (A. N. v.), Lxxxvi. Arechavaleta (J.), LXXIX. Armitag-e (E.), XLii. Arnell (H. W.), xvi, xxxvii. Arthur (J. G.), n. Avetta (C.), XC. Autran (E.), xi. Baccarini (P.), Lxx. Baenitz (G.), m, xiv. Bag-nall (J, E.), LVI. Bailey (L. H.), Liv. Baker (E. G.), m, xxv, xxxiii, LXXXI. Baker (J. G.j, lit. Baldacci (A.), xiv. Balland, i, LX, Lxxxvi. Baratte (G.), Li. Barbey (W.), xxxiii. Barnes (Ch. R.), xciii. Barnhart (J. H.), xcvii. Baroni (E.), XLii, xlv, lxxv, xcin. Barth (H.), lxx, lxxviii. Battandier (A.), ni, Lxxxvii. Bauer (E.), LXXXix. Beadle (C. D.), Liv. Beck V. Mannag-etta, xxiv. Becker (W.), XXTV, xxxiii, XLii, LXXXVII. Beguinot (A.), Lxxii. Beissner (L.), Lxxil. Belfijefî (W.), XXXI, li. Belèze (M.), xxi, Lxxii. Bellini (R.), xi. Benecke (W.), lui, lxxxvii. Bennet (A.j, m, xxv, Lxxix. Bergen (F. D.), cvi. Berggreii (S.), LX. Berthold (G.), lxxix. Bertrand (C. E.), ix, cvi. Bertrand (G.), xcvi. Bescherelle (E.), xvi, xlvi, lxiv, LXXXIII, LXXXIX. Bessey (C. E.), xi, lxxxix, xciv. Bessey (E. A.), xciv. Best (G. N.), XXVII. Bicknell (E. P.), m, XIV, xxv. Biffen (R. H.), Lix. Blanc (L.), LXii, LXXIX. Bohlin (K.), XXIV, xxviii. Boirivant (A.), xxxi. Boissieu (H. dej, xxxiii, LXii. Bomansson(j. 0.),xvn. Bonnet (E.), xxxix. Bonnier (G.), lxix. Bommilller (J.), lxxix, xcvil Borzi (A.), XLii, LXX. Boudier, xviii, xcil. Bouilhac (R.), li", lxl Boulger (G. S.), xxiii, xxxi, xxxix, lix. Bourdot (H.), XLViii. Bourquelot (H.), LX, lxxxvii. Bouvet (G.), LXXXIX. Brand (A.), xcvii. Brand (F.), lut, xcvil Bray (W. L.), m, LXXil. Bréaudat (L.), CVil. Brenner (M.), LXXix. Table des noms d'auteurs Bresadola (J.), viii, xix. Briquet (J.)ii"> xiv, Lil. Britten (J.), xi, xxiii, xxv, xxix, XXXI, XXXIII, xxxix, LIX, Lxvni, Lxxvii, xciii, xcvii, cm. Britton (E. G.), xvi, cm. Britzelmayr (M.), xix, LXXV. Brizi (U.), xvii, xciv. Brotherus (V. F.), lxxxii. Brown (N. E.), ni. Brunaud (P.), Lxxxiii. Brunotte (C), xii. Bubak (F.), viii, Lxxii. Buchenau (F.), XLii, LVii, Lxxii. Bullock- Webster (G. R.), XLVii. Burkill (I. H.), XCIV. Burt (E. A.), LViii. Buscalioni (L.), xi, xxil, XL, xciii, XCV, XCVI. Busquet (P.), n. Campbell (D. H.), xxxii, LVi. Camus (E. G.), xxxiii, Lxxxvn. Candargy (P.), m, xxxiii, Lxxn. LXXIX. Candolle (C. de), Liv, Lxii, xcvii. Capoduro (M.), Lxxvi. Cardot (J.), vu, xlvi. Cavara(F.), xix, xltx. Cecconi (G.), xxi. Celakovsky (L. J.), Lxix, xci. Chabert (A.), m, xxxii, xxxiii, XXXVIII, LXXXVII. Chalon (J.), Lxxvi. Chamberlain (Ch.), xxiii. Chatin (A.), viii, xxxi,LXVi, Lxviii, LXIX, LXX, LXXI, LXXVIII, LXXXIV, LXXXVI. Chauveaud (G.), i. Chenevard (P.), xiv. Chesnut (V. K.), xcii. Chevalier (A.), iv, Lxxii, xcviii. Chevallier (L.), LV. Chodat (R.), XIII, xiv, xvi, xxviii, XXXIV, LUI, LX, LXXVII, LXXIX, LXXXIV. {Bulletin bibliographique). cxxiii Christ (H.), xxvii, xxxvil, XLV, LXXV, LXXXII, cm. Christie (A. C), LXll. Church (A. H.), xxxiii. Clarke (C. B.), m, xxxiv. Cléments (F. E.), Lxxvi. Cleve (P. T.), xLvii. Clos (D.), IV, LXXIIl. Clothier (G. L.), xii. Cockerell (T. D. A.), xcviii. Coincy (A. de), xxxiv, Lxxix. Colozza (.4.), LXXXVI. Cook (A. C), xcviii. Copelaud (E. B.), i, cvi, Cordier (J. A.), Lxxxvii. Cornaille (F.), XLi. Correns (C), xxxiii. Costantin (J.), xxxiii. Costerus (J. C), XLix. Coulter (J. M.), xiv, xxiv, Lxxxvi. Coupin (H.), X, Ll, LXIX, XCIV. Coutinho (A. X. P.), Lxxiil. Coville (F. V.), Li. Crépin (F.), xxxix, Lxxvi, Lxxix. Cross (L. B.), XII. Curtis (C), XI. Cushing- (H. B.), Liv. Cypers (V. v.), XLii, lxxiii. Czapek(F.), xi, LXix, Lxxvii. Dag-uillon (A.), xxi. Dalla Torre (K. v.), lxxiii. Dammer (U.), iv. Uang-eard (P. A.), xxxi, xcvi. Daniel (L.), LX. Darbishire (O. V.), xxix. Dassonville (C), xi, xxiii, xxxi, LI, LXI, LXIX, LXXVII. Davis (J. J.), civ. Dawson (M.), LViii. Deane (W.), iv. Debienne, XLii. Debray, xci. Debski (B.), xcvi. Decrock (E.), LXii, Lxxix. Deg-en (A. v.), xxv, xxxiv. Delacroix, Lxxvi. CXXIV Table des noms d'auteurs {Bulletin bibliographique) Demoussy (E.), xciii. Devaux (H.), Li. Dewalque (G.), xxxix. Diels (L.), LU, Lxix, xcviii. Dietel (P.), Lxvi, xc. Dismier (G.), Lxiv. Dixon (H. H.), i, îi, xLVi, LVi, lviit, LXIV. Dodson (W. R.), xii. Donnel Smith (J.), iv, xxxiv. Drake del CastiUo (E.), Liv. Druce (G. C), Lix, Lxii, Lxxin. Drude (O.), LXi. Dunn (S. T.), xiv, xxv. Du Pré (F.), Lxxiii. Durand (Th.), LXXill. Dutailly (G.), XXXIV. Dybowski, xxxiv. Dyring- (J.), Lxxix. Earle (F. L.), civ. Eaton (A. A.), lxii. Edwards (A. Milne), LVlii. Effront (J.), Lxxii. Eg-gers (H.), xiv. Ellis (J. B.), CIV. EUis (W. G. P.), cvi. Elmore (C. J.), xciv. Eng-ler (A.), xxv, xxxiii, Lxi, Lxii, XCVIII. Eriksson (J.), il, xxi, xxiv, Lxxxvii. Errera (L.), xciii. Etard(A.), LXi. Evans (A. W.), cm. Everhat (B. M.), civ. Ewart (A. J.), xxxix, Lix. P'arlow (W. G.), xc. Farmer (J. B.), ii. Fatta (G.), LX. Fawcett (W.), x. Fedtschenko (B.), xxv, xcviii. Feilden (H. W.), Lxxix, xcviii. Féret, Lxxx. Fermi (C), xciii. Fernald (M. L.), iv. Ferris (C, G.), xiii. Figert (E.), xxx. Finet (E. A.), xxxiv. Fink (B.), LXVl. Fischer (E.), xix, xxix, Lxxviii. Fleroff (A.), XLii. Fleurent (E.), lu. Fliche, Lxviii, Lxxiii, cv, cvii. Formanek (E.), xxxiv, Lxxxvii, XCII. Foslie (M.), xviii. Franchet (A.), iv, vu, xiv, xxxviii, LXXX. Freyn (}.), XLiii, lxxiii, xcix. Fritsch (K.), iv, xv, XLili, Lxxx. Froehner (A.), xcix. Fron (G.), Lxxi, Lxxxvi. Fryer (A.), Lxxiii. Fuchs (P. C. A.), Lxx. Fulmer (E. L.), xciv. , Gaglio (G.), XL. Gagnepain (F.), xxxiv, lxxiii. Gaillard (G.), Liv, lxxx. Gain (E.), LXViii. Gandoger (M.), lxxiii, lxxvii. Ganong (W. F.), m, xciv. Geisenheyner (L.), Lxxxv. Gelert (O.), xxxiv. Gelmi (E.), Lxxm. Gentile (G.), xxxD , ,, xxxix. Gérard (E.), xxxi. Gerber (G.), i, Li. Gheorghieff (S.), xcii. Giesenhagen (K.), xiii. Gilg (E.), IV, XCIX. Gillot (X.), I, IV, X, XXXII, XXXIV, LXXV. Giltay (E.), xxxix, Lxxxv. Girard (A.), lu. Glatfelter (N. M.), xcix. Godfrin (].), xix. Goebel (K.), xi, xiii, xviii, Goiran (A.), xv, XL, XLiii, Golden (K. E.), xiii. Gonod d'Artemare (E.), xxxv. Gouirand (G.), Lxviii, lxxxiii Goebel (K.), xi, xiii, xviii, lxxix. Goiran (A.), xv, XL, XLiii, xcix. Golden (K. E.), xiii. Gonod d'Artemare (E.), xxxv. Gouirand (G.), Lxviii, lxxxiii. Graebner (P.), xxv, xcix. Table des noms d'auteurs ^Bulletin bibliographique). cxxv Gramont de Lesparre(A. de), xiii. Gravis (A.), cvi. Grecescu (D.), xcvii. Green (J. R.), ii, xcvi. Greene (E. L.), iv, XLill. Greenman (}. M.), Liv. Gregory (A.), XLI. Grelet (L. J.), xxxv. Grelot (P.), XXXII. Grevillius (A. Y.), i^m. Griffon (Ed.), I, LXXVII. Grout (A. J.), LVI. Groves (H.), civ. Grevés (}.), CIV. Gruss (J.), xxili, LI. Guéguen, XLi. Guignard (L.), i, xxxi, Lxxxvi. Guillon (G. M.), Lxviii, Lxxxiii. Guinier, xxxv. Gûrcke (M.), xcix. Gvirynne-Vaughan, xxxii. Haberlandt (G.), Ll. Hackel (E.), v, xxv. Halacsy (E. v.), LXii. Hallier (H.), V, xxxv, XLlli, LXil, LXIII, LXXX, XCV, XCIX. Halsted (B. C), viii, L, LXi, cv, cvii. Hamy (E. T.), xxxix, LViii. Hauemann (j.), xxxv, XLiil. Hannig- (E.), XXIV. Hansgirg (A.)) Lxxxv. Harms (H.), Lxi. Harrison (F. C.), xc. Harshberger (J. W.), LV. Hartog (M.), xciii. Harvey (F. L.), XLiii. Hasse (W.), Lxxxvii. Hassler (E.), xxxiv. Hasslinger (J. v.), xxxii. Hastings (G. T.), xcv. Hayek (A. v.), Lxxxvii. Heald(F. deForest),Lxxi, Lxxxvii. Hébert (A.), li. Heeg (M.), xvir, Lxv. Heinricher (E.), xxiv, Lix, Lxxxvi. Heldreich (Th. dej, xxxv, xliii. Heller (A. A.), XLiii, LV, Lxxiii, XCIX. Hellweger(M.),xxv,xxxv,LXXxviii. Hennings (P.), xxix, LXi, xc, cv. Henriques (J.), Lxix. Henry (E.), XL. Héribaud (F.), LV, cm. Hérissey (H.), LX, Lxxxvii. Herzog (T.), Lxxxix. Hiern (W. P.), Lxii, Lxxiv. Hieronymus (G.), xxviii. Hildebrand (F.), xxv, xcix. Hill(E. J.), xxxv, Lxn, Lxxiv, xcv. Hitchcock (A. S.), cm, cv. Hôck (F.), xxxv, Lxxxviii. Hôrmann (G.), Lxxviii. Hof (A. C), LXXXV. Hoffmann (O.j, v, xxv, LXxxi. Hoffmeister (C), XL. Hofman-Bang (N. O.), Lxxxiv. HoUick (A.), XX, lxii, lxviii. Holm (T.), XX, LU. Holmberg (O. R.), xxxv, Lxxxviii. Holmboe (J.), LXXX. Holtermann (C), Lxvii. Hooker (J. D.), xcm. Holzinger (J. M.), lxv. Horrel (E. C.j, xvii. Howe (M. A.), VII, xvii, xxix, xLVi, xci. Hua (H.), V, XV, XXVI. Huber (J.), xcv. Hue (A.), XXXVIII. Huie (L. H.), xcv. Hunkel (C. G.), XCIV. Husnot (T.), C. Huth(E.j, V. Hy (F.), XXVI, LV. Ihne (E.), LXX. Ikeno (S.), XII, xcv. Irish (H. C), C. Issler, xxxv. Jackson (A. B,), xxxvii, LXll. , Jacobasch (E.), xcii, cvi, Janczewski (E. dej, xcv. ex XVI Table des noms d'auteurs {Bulletin bibliographique). Jeanpert, Lxxiv, LXXX, Lxxxvii, LXXXVIII. Johnson (O.S.), LX, LXXi. Jones (C. E.), xcvi. jost (L.), XXXI. Juel (H. O.), LU, Lxxir. Kamerlincr (Z.), xxxi, Lxxi. Katz (J,), XLi. Kearney (T. H.), xv, LXii. Keissler (K. v.), c. Keller (R.), xxxv. Kindberg (N. C), Lxxxii, Lxxxix. Kirchner, Lxi. Klebahn (H.), xxi, L, Liv, Klebs (G.), LXi, xciv. Kmet (A.), xcii. Knuth (P.), II, XL, LXI, LXX, LXXVII, LXXXV. Kny (L.), xxxi. Kôhne (E.), Lxxxi. Kohi (F". G.), XXXII, LVIII, LXXVII. Kraenzlin, xxvi. Krause (E. H. L.), LV, lviii, lx, LXXX. Kuckuck (P.), XLI. Kûkenthal (G.), LXil, Lxxxvili. Kunstler (J.), ii. Kusnezow (N, J.), LVill. Kùster (E.), Lxxii. Labbé (A.), xcii. Laborde fj.), xxiv. Lachner-Sandoval (V.), LXXViil. Lâramermayr (L.), Lxxi. Lagerheim (G.), xxi. Lamarlière (L. Géneau de), Lxxvi. Lamson-Scribner, Lxxxvill. Lang- (W. H.), lx, xciv. Langeron, cm. Lasnier, Lxxxviii. Laurell (}. G.), xxxv, Lxiii. Laurent (J.), xciV. Laval, LXXVII, Lxxx. Legrand (A.), xxxv. Legré (L.), Ll. Le Jolis (A.), XXX, XLix. Lemmermann (E.), xc. Lenfant (C), xcv. Lenticchia(A.), XLVili. Letacq (A, L.), L. Léveillé(H.), v,xxx, xxxv, xxxviii, LXXIV, LXXX, c. Levier (E.), XLix, LVii. Ley (A.), V. Lidforss (B.), lu. Limpricht (K. G.), iil. Lind (K.), xcvi. Lindau (G.), Vii, xxxiv, XLVill. Lindeberg- (C. J.), LXiii. Lindet, Lil. Linton (E. P.), XV, XXXII, LXIII. Lipsky (W.), lxxx. Lister (A.), xxxviii, XLVIII, Lxxxiii. Lloyd (F. E.), XXX. Lochenies (G ), xlvii. Loew (O.), XXXII, LIV. Lombard-Dumas (A.), Ll. Longo (B.), XCIV. Lotsy (J. P.), LXXI. Lovell (J. H.), cvii. Loynes (de), Lxxxi. Ludwig (F.), XXII, XXXII, Lix, Lxx, LXXI, LXXV, XCVI. Lutz (L.), XL, LU, LUI. Macchiati (L.), xii, XLI. MacDougal (D. T.), xxiii, xxiv. Macloskie (G.), lu. MacMillan (C), Lii, cv. Macvicar (S. M.), xxiii, xxvii. Magnus (P.), xxxviii, XLViii, L, LVII, LXr, LXVII. Maige, LXXVlil. Maire (R.), LXXV. Maldiney, xxiii, xxxii. Malinvaud (E.), xxxviii, Lxxv, LXXXVIII. Malme (G. O.), Lxxxi. Mangia (L.), xxxm, LVii, Lxviii. Mansion (A.), XCV. Maquenne (L.), LXXXV. Marcailhou d'Aymeric (H. et A.), v, XXXV, xxxvi. Table des noms d'auteurs [Bulletin bibliographique). Nypels(P.), L- CXXVII Marshall (E. S.), xv, xxvi, xxxvi, XLIV, LXIII. Masien (A.), Lxviii. Massalongo (C ), xii, xvii, L, LVi, CVI. Masters (M. T.), ni) xxxvi. Matruchot (L.),xxxin, ltv,lx, cvi. Mattirolo (O.), xci. Ménier (C), xxxvii. Mer (E,), x, LX, lxxxv, Meylan (C), cm. Micheli (M.), xxxiv. Mig-ula (W.), XXVIII, xLi. Millspaugh ((;. P.), XV, c. Mirabella (M. A.), Lxx, Lxxi. Mitrophanow (P.), Lxxii. Mitschka (E.), LXXVii. Mitzkewitsch (L.), XLl. MolHard (M.), L, Lxxviii, LXXXV. Morgan (R.), LXXiii. Mottic-r(D. M.), LUI. Mijller (C), vu, xvii, xxvn, xlvi, LVI, LXV, LXXXIX. Mûnderlein, XLV, Lxxxix. Murbeck (S.), ii, xv, xxvi, xxxvi. Murr(J.), XXVI, xliv, lxxiv,lxxxi, LXXXVI, LXXXVIII, c. Mussat (E.), XV. Nannizzi (A.), Lxxvili. Nash (G. V.), XXVI, lxiii, c. Nathansohn (A.), xciv. Nelson (A.), xxxvi, XLiv, LV, c. Nemec (B.), xxxn. Nestler (A.), xxiv. Newcombe(F. C), xii. Nicolic (E.), xciv. Neyraut (E. J.), Lxxxi. Nicotra (L.}, XLi, Lxxi, Lxxvi, LXXXVIII, XCIV, CVII. Niessl (G. V.), XXIX. Nilsson (N. H.), xxxvil. Noll (P.), XI. Norton (J. B. S.j, XCV, C. Nordstedt (O.), Lxiii, Lxxxviii. Nourry, LXXXiii. Olivier (H.), Lxxv. Oltmanns (P.), xill, XLI, LXXll. Osterhout (G. E.), XLIV. Osterwalder (A.), LXXI. Oudemans (C. A. J. A.), LXVII. Palanza (A.), LXIV, C. Paris (E. G.), xxviii, Lxxxiil. Parkin (J.), LX. Purmentier (P.), l, x, LXXl, LXXXVI, XCII. Passerini (N.), XLi, Lxxi. Patouillard (N.). Vlll, xxi, XLVIII, Patricelli (V.), LXXIV. Pax (P.), Lxxxi. Pearson (W. H.), LXXV, xcv, cm. Peck (C. H.), LXVII, cv. Pennington (M. E.),' Xlll. Penzig (O.), xt, xix, XLViii. Perceval (E.j, xxxvi. Perkins (J. R.), C. Perraud (J.), LVii. Perrot (E.), i, il, xxi. Pestalûzzi (A.), LV, LXlll, Lxxxi. Pfitzer (E.), CI. Philibert, XLVI, LXV, XC. Phillipps (R. W.j, LXI, xcvi. Pichard (P.), xxill. Picquenard(C.),xLVii,LXVi,Lxxxiii, LXXXVIII, XC. Pierre (L.), xxvi, xxxvi, XLiv. Pilger (R.j, xcv. Pinkwart (H.), LXXXVIll. Pirotta (R.), xxxii, xcv. Planchoa (L.), xxi, Lxxxiv. Plitzka (A.), XXVI. Plovvright (C. B.), xiii. Pollacci (G.), XLix, L. PoUard (C. L.), ci. Pons (G.), XXXIX, LVII, LXIII, LXIX, Cl. Porter (Th. G.), Ci. Pound (R.), Lxxvi. Preda (.A..), xxxix, Lxxiv. Prillieux, Lxxvi. cxxvni Table des noms d'miteurs Pritzel (E.), ii. Prothière (E.), xcil. Prunet (A.), LVii, xci. Raciborski (M,), xxix, XL, Lll. Radlkofer (L.), Lxili. Rand (R, F.), xxxvi, Lxxiv. Ravaud, xc. Ravin, Lxxxviii. Rehm (H), ix, Lxvii. Reiche (K,), xv. Reid (C), Lxviii. Reinbold (Th.), XLVil, LXVI. Renauld (F.), XLVi. Renault (B.), ix, xx, LViii, Lxviii, xci, CVII. Rendle (A. B.), v, LV. Reynier (A.), vi. Richen (G.), xxxvi, XLiv. Rick (J.), IX, XIX, XXXVIII, lxxv, LXXXIII. Ricome (H.), Lxxvii. Riddle (L. C), xcv. Ridley (H. N.), lv. Rimbach (A.), XL, Liii. Rivière (F.), lxxvi. Robertson (C), lui. Robinson (B. L.), iv, xxxvi, Lxxiv. Rogers (F. A.), xxvii. Rog-ers (W. M.), xxvii. Rolfe (R. A.), xxiv. Rolland (L.), XLix. Rose (J. N.), XIV, CI. Rosenberg- (O.), xxiv, CVI. Ross (H.), XLI, XLIV. Roth (F. W. E.), Li. Rottenbach (H.), Lxxxviii. Rouy (G.), XXXVI, lxxiv, lxxxviii. Rowlee (W. W.), vi, xxxii, lx, xcv. Roze (E.), X, XX, xxxviii, xlix, LVII, LXI, LXXXV. Rusby (H. H.), Cl. Ruthe (R.), viii. Rydberg (P. A.), xx. Sablon (Leclerc du), xxxii, Lxxvii, LXXXV, XCIV. {Bîillethi biblingrnphiqtie) . Saccardo (D.), xci. Saccardo (P. A.), m, xix, xxxix, XLVIII. Salmon (C. E.), LXXIV. S:ilmon (E. S.), LXV, cm. Salter (|. H.), Lix. Sandsten (E. P.), LXX. Sauvageau (C), XLVii, lui. Schaefer (K. L.), XL. Schaffner (J. H.), LV. Schiffner (V.), Lxxxii, xc, xcv. Schinz (H.), LXlll, Lxxxi. Schively (A. F.), xii. Schlechter (R.), vi, LXili, Lxxxi, LXXXIX, CI. Schmid (B.), Lxxviii, Lxxxvi,xcvi. Schmidle (W.), xxix, XLVii, civ. Schmidt (J.), XXXVII. Schmula, XLVii. Schober (A.), xil. Schônland (S.), Lxxxi. Schostakowitsch (W.), Liv, Lxxxiii. Schrœder (B.), viii. Schultze (E. A.), X. Schulze (M.), XV, xxvii. Schumann (K.), vi, vil, xxvii, LV. Schwabach (E.), xciv. Scillamà (V.), Lxx. Scott (D. H.), X, XXX. Seurat (L. G.), xxvii, lui, lxxvi. Seward (A. C), xci. Shaw (W. R.), x, Lxxviii. ShuU (G. H.), I. Simmons (H. G.), xviii, xxxvii, LXVI, LXXXIII. Small (J. K.), VII, XV, XLV, LXIV, CI, CVI. Smith (A. L.), XLix. vSmith (W. R.), LUI, LVii. Solereder (H.), LXiV. Solms-Laubach (H.), x. Sommier (S.), xvi, XLV, Lxxiv, LXXVI, XCIII. Spanjer (O.), XL. Starbâck (K.), xci. Stefani (T. de), LVii. Steinbrinck (C), lu. Table des noms d'auteurs {Bullelin bibliographique). CXXIZ Stenstrom (K. O, E.), XX. Stephani (F.), xxxvii, XLVi, Lxxxii. Sterckx (R.), XCVi, Stoklasa (J.), Lix. Stone (G. E.), xciii. Stoneman (B.), LXXVI. Strasburg-er (E.), XL. Sturgis (W. C), LVii. Suksdorf(W. N.),Ci. Susuki (U.), Lxxvii. Svanlund (}. F. E.), Lxxxix. Swingle (W. 1 .), LVii, Lxxxv. Sydow(P.), m, ix. Tassi(Fl.),xviii,xx,Lxxxii,Lxxxin, LXXXIV. Téodoresco (E. C), Lxx. xciv. Terracciano (A.), XL, XLV, lxxl Thériot (L), xvii, xviii, xxxviii, LXVI. Thézard (A..), xcil, ihienemaun (R.), xxviL Thiselton-Dyer (W. T.), m, xxiv. Thom (C), X. Thomas (F.), Lvn. Thompson (C. H.), Vli, Lix, Ci, Cil. Thouvenin, xxiii, xxxn. Tilden (}. E.), xxix, Lxvi. lindall (E. M.), XVIIL Tolf (R.), IX. Tonglet (A.j, Lxxv. Toumey (J. W.), xxvii. Towndrow (R. F.), LXiv. Townsend (C. O.), i. Townsend (F.), Vil. Trabut, xxx. Traverse (G. B.), xvi. 1 release (W.), x, xcvi, cii, cvi. Treub (M.), XLi. Troch (P.), XLii, XLV. True (R. H.), xciv. Truffaut (G.), lu. Tubeuf (V.), m. Ugolini (U.), XLV. Ule (E.), LUI. Uline (E. B ), cil, Underwood (L. M.), XLV, cm. Urban (I.), i, xvi, xcviii. Cii. Utsch, XXXVII. Vail (A. M.), XVI, XLV. Vaa Tieghem, xxxii, XLi, LX, LXXXVT. Vestergren (T.), ix. \'idal (L.), XIII. Vines (S. H.), II, xcvi. Voechting- (H.), xL, LVii. Vuillemia (P.), xci. Wacker (J.), Lix. Wager (H.), xcvii. \\'agner (G.), LVii. Wainio(E. A.), XLVii,Lxvi,Lxxxiii. Waisbecker (A.), Lxxxix. Wallin (G. S.), Lxxvill. Warburg (O.), xvi, Ward (H. M.), xxxviii, xcvii, cvii. Ward (L. F.), xvi. \A'arnstorf (C.), xvi, cm. Waugh (F. A.), Lxxiv. Webber (H. J.), LXXXV. Weber, XLV. Weber (C. A.), xxx. Weberbauer (A.), xir, xxiii. Wehmer (G.), Lxxxiv. Wellheim (F. R. v.), xxi, xxx. Went (F. A. F. C), xxxiii. West (G. S.), xxxni, LXXV. West (W.),XXX;II, LV, LXXV, cil. Westerlund (C. G ), xxxvii. Westtstein (R. v.), ii. Wheldon (J. A.), xviii, xxxviil. LXVI, LXXXII. White (J. W.), XXXVII. Whitwell (W.), LXiv. Wiegand (K. M.), vi, XLV. Wieler (A.), XLi, LViir, Lxxxvi. Wiesner (J.), xiii, XL, Lxxvii. Wildeman (E. dej, viii, Lxxiii. Willey (H.), civ. Williams (F. N), vu, xvi, LXXV, LXXXII, CIL cxxz Table des noms d'auteurs {Bulletin bibliographique) Williams (J. L.), n, xcvi. Wilson (F. R. M.), xviii. Winkler (Hans), Lxxxvi. Wisseling-h (C. van), XLI, xcvi. Woodruffe-Peacock (E. A.), xvi. Wooton (E. O.), LXiv, cii. Woronin (M.), xci. Worsdell (W. C), LX. Wright (C. H,), m, xxiv. Wulf (Th.), Lxx. Zacliarias (E.), Lxxviii. Zalcski (W.), XII, LX. Zancla (A.), lxx. Zeiller (R.), lxviii. Zinger (N.), Lxxi. Zschacke (H.), xxxvii. Zukal (H.), xviii. Paris. — J. Mersch, imp., 4'"\ Av. de ^.liViUoil Ijtj.'f 4 ^- \ "»- • ': ".<>■ in éi * .r. P^-> ^\i m^- HV" ^î#^> ^ ^ .•,.-■ >:f^ , 4 V.^ ■>é*^' '/fr^ r • • • ^«las :/.»:^'' ■/Si .»-'N- a .♦. L'**;*;./ ■■^" "■^^V-^g ':^ '4-C «•S' •^' -.^i ..^ m. m-:'^"M ':;*, .»iy^'«! ./. :*^l •tW^ .7^ 3» ,;^SIW^ ZP^ '■-ff^' ■■^'■J ^' 11 ■'■a* ■ '• f^T'::! m ;**»fc."--?J'Hi •J(>1 >^:^ 1^' K?H :>^ ^'V- •. m .*.^ ;_>^_:i 1^ ::?:lliiitt /< ^^ kï^^-: '.'T'»! IVii; ^H^/^î^iy .^^:.Ji.. ^iîÊ ^ W^' ^ r^ '^i^^ Is^.,- { \. f ^^ •<^. * «^ X^ L»' • t^'^^r ^ * 5^. •^*i